MASTER NEGATIVE NO. 91-80292 MICROFILMED 1991 COLUMBIA UNIVERSITY LIBRARIES/NEW YORK ii as part of the Foundations of Western Civilization Préservation Project" Funded by the NATIONAL ENDOWMENT FOR THE HUMANITffiS Reproductions may not be made without permission from Columbia University Library COPYRIGHT STATEMENT The copyright law of the United States - Title 17, United States Code - concems the making of photocopies or other reproductions of copyrighted material... Columbia University Library reserves the right to refuse to accept a copy order if, in its judgement, fulfillment of the order would involve violation of the copyright lav^. J AUTHOR: ARISTOTLE TITLE: HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE ... PLACE: PARIS DA TE : 1883 COLUMBIA UNIVERSITY LII3RAR1ES PRESERVATION DEPARTMENT Master Négative it Restrictions on Use: DIDLIOGRAPHIC MTCROFOI^M TAT^nrr Original Materiai as I-ilmed - Existing Bibliographie Record Ariatoteles. ^ "'y-Saint-Hilaire fran^ale'It'^^ -i-aux/d'Aristote, traduite en'' rrançalB et aoconipagnêo de notes perpStuellJ 3 J. Barthelory-Salnt Hilaire P"^P«^"«lle8. par 1883. "i^aire ... p^^ig^ Hachette, 3 V. 26è om. («alf.title: Oluvrea d'A.^ , J 1:'^:U) { I TECHNICAL MICROFORM DATA FILM SIZE:___-^é__^_ r^ IMAGE PLACEMENT: lA DATE FILMED: iq IB IIB REDUCTION RATIO: //^^-^ 73-4 HLMEDBY: RESEARCrf PUBLICATIONS. INC WOODBRIDGE. CT INITIALS r :f»illWl Association for information and Image Management 1100 Wayne Avenue, Suite 1100 Silver Spring, Maryland 20910 301/587-8202 8 I I I I I I I I I I I I ~ !!! i.25 Centimeter 1 2 3 4 5 6 7 liiii|iiiiliiii|iiiilini|iiiilii||||||||||||||||||||||||||(lrin m I Inches yâ 2.8 2,5 ■ 5.0 1^ li£ 2.2 16.3 Il 3.6 l^ lll== yy 2.0 u 1 li u IUU.U 1.8 1.4 1.6 14 15 mm MFINUFnCTURED TO RIIM STANDARDS BY APPLIED IMAGE, INC. ^'^ A.^'S i "—} ♦ in thc (£H\x of |Uui %]ovh J^ibnivy Milieu unonutnoitolii f r f 4 l ŒUVRES D'ARISTOTE HISTOIRE DES ANIMAUX (^ PARIS TYPOGRAPHIE GEORGES CHAMEROT 19. RUE DBS SAINTS-PÈRES, 19 HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE TRADUITE EN FRANÇAIS ■T ACCOMPAGNÉE DE NOTES PERPÉTUELLES PAR J. BARTHELEMY-SAINT HILAIRE MEMBRE DE L INSTITUT, SENATEUR TOME PREMIER PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET C 79, BOULEVARD S AINT- G ERM A IN , 79 t c 1883 * t C lO ri H^, f- ^ A LA MÉMOIRE DE MONSIEUR THIERS est consacrée cette traduction d'un grand monument d'histoire naturelle DONT NOUS nous SOMMES BIEN SOUVENT ENTRETENUS ENSEMBLE AVEC UNE ÉGALE ADMIRATIOJÏ BARTHÉLEMY-SAINT HILAIRE. H SA^ 409776 PRÉFACE Opinions de Buffon,de Cuvier et de plusieurs autres savants sur la zoologie d'Aristote; critique de M. Lewes; analyse som- maire de r Histoire des Animaux ; plan d'Aristote ; ses devan- ciers, Alcméon de Crotone, Empédocle, Anaxagore, Diogène d'Apollonie, Démocrite, Hippocrate, Xénophon, Platon; les successeurs d'Aristote, Pline, Élien ; Albert-le-Grand ; Belon et Rondelet, Wotton d'Oxford, Conrad Gesner, Linné, Buffon, Cuvier; style d'Aristote; sa méthode comparée à la méthode de la zoologie moderne; ordre à suivre dans la classification des animaux; échelle des êtres et Transformisme ; problème de la vie universelle; admiration d'Aristote pour la nature; anatomie pratiquée par Aristote ; dessins anatomiques ; état actuel de la zoologie ; idée de la science, privilège de la Grèce; opinions des historiens de la philosophie sur l'his- toire naturelle d'Aristote. — Conclusion. Avant d'apprécier à notre tour la zoo- logie d'Aristote , il est bon de voir ce qu'en pensent les juges les plus autorisés et les plus récents. Nous recueillerons d'abord le témoignage de ces illustres représentants de la science; et, comparant le point où la T. 1. h'- •sX ^:. V y PRÉFACE. /oolo-ie est actuellement parvenue avec son poin^de départ, nous mesurerons Tlnler- valle (lu'elle a parcouru depuis vingt-deux siècles. Par là, nous coni[)ren(lrons mieux son origine et ses progrès; roi)inion des phis fameux zoologistes des temps modernes guidera la noire, el leur compétence nous répondra de leur impartialité. Linné n a point parlé dVVristote, bien qu^il Tait néeessairement connu. Mais, à son défaut, nous interrogerons Button et (ai- vier, en compagnie de plusieurs autres savants, qu'on peut citer à côté d'eux, sans (ju'ils soient leurs égaux. Buflon est non seulement un grand natu- raliste ; mais eneoie il est un des meilleurs écrivains de 'notre langue. L'habileté du stvle, ([ui est aussi bien placée dans Fliistoire naturelle que partout ailleurs, ne peut jamais nuire; elle assure aux elioses leur véritable caractèi'c et leur importance relative, sans les dénaturer, tout en les embellissant. Bul- fon, dans son Discours sur la manière d'étu- dier riiistoire naturelle, jette un regard sur le passé, et il est heureux de lui rendre hommage : « Les Anciens, dit-il, qui ont écrit sur PRÉFACE. m riiistoire naturelle étaient de grands hommes , qui ne s'étaient pas bornés à cette seule étude ; ils avaient Tesprit élevé, des connaissances variées, approfondies, et des vues générales. S'il nous paraît, au pre- mier coup d'œil, qu'il leur manque un peu d'exactitude dans de certains détails, il est aisé de reconnaître, en les lisant avec ré- flexion , qu'ils ne pensaient pas que les petites choses méritassent autant d'atten- tion qu'on leur en a donné dans les derniers temps. Quelques reproches que les Mo- dernes puissent faire aux Anciens, il me semble qu'Aristote , Théophraste et Pline, qui ont été les premiers naturalistes, sont aussi les plus grands à certains égards . L'Histoire des Animaux d'Aristote est peut- être encore aujourd'hui ce que nous avons de mieux fait en ce genre, et il serait fort à désirer qu'il nous eût laissé quelque chose d'aussi complet sur les végétaux et sur les minéraux. » [Manière cï étudier [histoire natu- relle, tome I, p. 84, édition de i83o.) Mais cette première vue ne sufhtpas à Buf- fon ; et il croit devoir un examen plus étendu à l'œuvre d'Aristote; il poursuit donc : (( Alexandre donna des ordres, et il fit t/ IV PllKl ACK. des (lr[)cnst*s Irrs-consich'rahh's |)om' ras- s(Mnl)lci' (les aiiiniau\ cl en faire NtMiir de tous los pays; il mil Arislotc en rlat de les h\cn ()l)S(M'\('r. Il |)araiL [)ar sou ou\i'a |)lus i^éuérales, ([u'on ue les eouuaîl aujourd hui. (^)u()i(jU(^ les Mode rues aieul ajouté leurs déeou\ei'tes à (U'iles des Au- eieiis, je ne xois [)as {|ue nous ayous sur l'histoire naturelle beaucoup doux lages qu'on puisse mettre au-dessus d AiistoU^. Mais comme la |)rcv(Mition (pi On a j)Oui' sou sit'cle poui'L'ait piMsuadcr ([ue ce (pu* je viens de dire est a\an(M^ t(''m(''rair(Mncnt, j(* vais faire en peu de mots re\|)Osilion du plan de son ouvrage. <( Arislole commence |)ar iHablii* des dif- fc'rences et des resseml)lances ^('uéralcs entre les div(M\s fijcnrcs (ranimaux; au lieu de les dix iser |)ar dt* |)etits caract('res , comme Tout lait les Modernes, il expose liistori([uenient tous h^s IViits et toutes l(\s obsei'vations cpii portent sur des i'ap|)orts généraux et sur des caiactèies sensibles; il tire ces caractères de la forme, de la cou- leur, de la grandcui', et de toutes les (pia- illes extérieures de ranimai entier, et aussi PRÉFACK. V du nombre et de la {position de ses parties, de la grandeur, du mouvement, de la confor- {'-■ ^-^ . malion de ses n^embres, et des relations nui "^ ' se trouvent entre ces mêmes parties com- })arécs. Il donne partout des exemples pour se faire mieux entendre. 11 considère aussi les différences des animaux par leur fac'on de vivre, leurs actions et leurs mœurs, leurs hal)itations , etc. ^11 parle des parties qui sont communes et essentielles aux animaux, el de celles qui peuvent manquer, et qui man(pient en effet, à plusieurs espèces. ]' o^^ju^omy^ Tr-^^'^-t^ « Ces observations générales et prélimi- naires font un tableau où tout est intéres- sant^^ et ce grand philosophe dit qu'il les a présentées sous cet aspect pour donner un avant-gout de ce qui doit suivre et faire naître l'attention qu'exige l'histoire particu- . liere de chaque animal, ou e» général de chacpie chose. (( 11 commence par l'homme, plutôt parce ([u il (^st l'animal le plus connu, que parce qu il est le plus parfait. Il l'étudié dans toutes ses parties extérieures et intérieures. Puis, au lieu de décrire chacun des animaux spécialement, il les tait connaître tous par les rapports de leur corps avec le corps de •^•mm iV V, PRKI ACK. riioininc. A roccasiori des orgaïK^s de la f»^énérali()n , il i'a|)[)orle lonitvs les variélt's des aiiiniauv dans la nianièi'O de s'arcou[)l(M\ d'cMigeiidrei*, dr por((M\ de ini^llr'c l)as, de. A roeeasiori du sani^, il fail rhisloire des « • • • animaux (|ui en sont prisés; el suivant ainsi ee [)lan de comparaison, dans K^piel rhoinme serl de modèle, ei ne donnanl ([ue les dil- lei-enees (ju il v a de eha([U(^ |)arlie d(\s animaux à einupie partie de riiomme , il retranelu* à dessein les deserij)tions particu- lières; il é\itt* |)ar là toute répétition; il accumul(^ h^s laits, et il n'écrit pas un mol qui soit inutile. (( Aussi, a-t-il eom|)r!s dans un petit vo- lume un nondjre pres(pie inlini de faits, .le ne (M'ois [jas (pi il soit possil)l(* de réduii^' à de moindri^s termes tout ce qu il y avait à dire sur cette matière, (pii |)araît ^i peu susceptible de cette précision cpTil fallait un génie comme le sien pour y conserver, en même tenq)s, de l'ordre e[ de la netteté. « Cet ou\ra<^(^ d'Aristote s'est j)résiMité à mes yeux comme une table des matières^ (ju'on auriut exti'aite, avec It^ j)lus grand soin, de [)lusicurs milliers de volunn^s, rem- plis de descri|)tions et d'ol^scrvations de .^w" PRÉFACK. Vil J?ù^hai3<.' toute sorte, C'esl l'aljrégé le plus savant qui ait jamais été (ait. Quand mènu^ on sup- pos(U'ait ([u'Arislote aurait tiré de tous les livres de son tenq^s ce qu'il a mis dans le sien, le i)laii d(* 1 ouvrage, sa distribution, le choix des exemples, la justesse des compa- raisons , une certaine tournure dans les idées, que j'ap|)ellerai volontiers le caractère philosophicpie, ne laissent pas douter un instant qu'il ne fût lui-même bien |)lus riche cpie ceux dont il aurait emprunté. » (Buffon, i/j.^ ihi(L ])ages 8j et suiv.) L'éloge est sans réserve; et Ton pourrait V joindre, en forme de complément, toutes ces discussions éparses et nombreuses où BulTon consulte Aristote sur des détails, et où tantôt il l'approuve et tantôt il le réfute, ne s'éloignant de u ce grand homme » qu'à regret, et non sans quelque crainte de se tronq)(M\ quand il doit se séparer de lui au nom de la vérité. Les mêmes sentiments, justifiés par des motils si solides, sont encore plus forts chez Cuvier; ou, du moins, ils se traduisent par des expressions plus vives. Dans une solen- nité olTicielle, la distribution des Prix décen- naux en 1810, Cuvier, remettant son rapport f ^ :i i'- 1 p,, jpy^'^M ifv.^jti^ VI H PRÉFACE FF mî)('reur rai)i)c PI Ile I i munilicence crAlexaridre, jadis vantée par Pline; et il rire !*e vivre conseille à Tliistoii-e naturelle de ù les prineipes d'Aristote, si elle veut atteindre toute sa perfeetion , et idéaliser complète- ment la méthode dont il a posé les londe- m(Mils immuables. \ eis I t même épocpie à o;;ra- peu prés, Cuvier donnait, dans la \V\ phie iniiv(M'sell(^ de Mieliaud, un artich^ si<'né de son nom, où on lit 1 (( De toutes 1 e passaj^e sui\ant es sciences, a II e OUI ( |)lus à Aristote, c'esl l'hist Non siMileinenl il 1 loil I rUiimaux oiiM» natui'elle de a connu un maiu 1 nombre (respéces ; mais il les a étudié(\s ci dt'crites d'après un plan vasie et lun tlont [)eu(-étre aucun de ses suc approché, ran^vant les laits iineux cesse urs n a non S( Ion I es espèces, mais selon les oi point (I mes c les fonct ions, stnil moven d'établir d es resu 1- ta( scomparatils. Aussi, peut-on dire cpi'il est non seulement le plus ancien auteur d nia- tom le comparée dont nous possédions les cents, mais encore cpic c'est uu de ceux (pii ont traité avec le plus de -énii^ cette branci de riiistoire naturelle, et celui (pii mérite^ le I)i'is pour modèle. Les princi- le mieux c rèt pales divisions que les naturalist es suivent / / PRÉFACE. IX encore dans le règne animal sont dues Aristote, et il en avait déjà indiqué pi usieurs uixquellcs on est revenu dans ces de rniers te m ps, après s'en être écarté mal à propos (y a ran Si 1 ds t on examine le fondement d e ces ra\aux 1 on verra qu ils s appuient h tous sur la même méthode, laquelle dérive elle-même de la théor le sur 1 origine idées générales. Partout, Aristote ob les laits avec attent (inesse, et il clierclK des serve 1 1 ion; lî les compare avec e à s'élever vers ce u ils 1: on t d e commun » Bio Michaud y^ 'ap/iie univej' selle d e !>/ édition, tome II IJ; uis le D p. 'r.vi.) scours qui précède les Re- cherches sur les ossements fossiles, C uvier déjà dans toute sa gl 01 (rue (( rhist l'c, n'hésite pas à dir oire de Téléphant est plus exact e dans Ai'istote que dans BulTon » ; et en j )ar- lant du cham eau, il loue Aristote d'en a voir parlaitement décrit et caractérisé les deux esncces 1 econs sur Mais c'est sui'tout dans ses L 1 histoire des sciences naturelles, professée: au Collègc^ de France, à la iin de sa vie uvier se montre un admirateur passio (; que nné du naturaliste grec. ?S 1 ous ne pouvons pas reproduire les expressions propres dont se X PUE FACE. PRÉFACE. XI sert rincomparabln [)rolVsseiir, piiiscjuc ses Lirons ii'oiil pas été rédigées de sa main; mais si elles n'ont [)as eons(M'\é les formes de son stvie, (dies nons donnent du moins sa pensée, et elles «gardent la ti'aci^ (idèle de rentliousiasme le plus ai*d(Md et le |)lns ré- fléehi. A ses veux, « Ai'istole est le <^éant de la science <4ree(|ue; avant Aristote, la science n'(\\istail |)as; il Ta ei'éé(* de toules pièces. On ne [)eut lire son Ilistoii'e ch^s Animaux sans élre ravi crétonnemiMil. Sa classiliea- tion /oologi([ue n'a laissé ([ue bien j)eu de choses à faire aux siècles ([ui sont venus après lui . Son ouvi'aj^c est un des plus ^[•ands monumenls (pu» le f^énie de Thonime ait élevés aux sciences naturelles ». Ces louani»es réitérées sont décisives. Ainsi (pi(* Bulfon, (aivier sc^ plaît à les répe- tei" et à l(^s fortilier (M1 discutant les opinioirs d'Arislot*' toul(\s les lois cpi'il les rencontr(\ dans son admirable ouvraiic du Uèijiu^ ani- mal, ou dans son Anatomie coiiiparéc. Buf- fon et (aivier, commentant Aristote, se font à eux-mêmes autant (riionneur ([u'à lui; ds se i^r'andisseid en Télcvant modestement, et just(Mn(Mit, au-dessus (reux. Après Cuviei', après Bulïon, il semble I I qu'on |)ourrait s'arrêter; mais à ces autorités toutes-puissantes, on peut en ajouter d'au- tres cjui ne sont pas sans valeur, bien qu'elles ne viennent qu'à une assez longue distance de ces deux-là; ce sont des échos qu'il ne faut pas laisser perdre. Ainsi, Isidore Geof- frov -Saint-Hilaire , qui proclame Aristote « le pi'ince des naturalistes de l'Antiquité », déclare qu'il est une exception unique dans l'histoire de l'esprit humain, parce qu'il a tout à la fois reculé les limites des sciences, et qu'il en a pénéti'é les profondeurs les plus intimes. Par un privilège accordé à lui seul entre tous, il est encore pour nous, vingt et un siècles après sa mort, un auteur progres- sif et nouveau. [Histoire natardle générale des Bèijfïes organiques, i85^j, pages ig et suiv.) Ainsi Klourens, i^cndant compte des travaux immortids de Cuvier, affirme que « le génie d'Aristote n'avait négligé aucune partie du règne animal, et que, dej)uis lui, on n'a guère étudié que les vertébrés ». En parlant de l'anatomie conq)arée, (jui a fait surtout la gi^andeur de Cuvier, Klourens assure que, dans cette partie de la science, on ne doit conq)ter que trois noms, Aristote, Claude Perrault et Cuvier, et qu'Aristote a fondé la I XII PRÉFACE. vraie méthode par la comparaison des êtres selon les organes (4 non selon les es|)ùces (I^lonrens, t^hfrje de ('f/rirr^ avec les not(\s, p[). (), 9/2 et 128). Ainsi, Laui'illard parle d Aristote avee la même chaleur dans son |{|oi;(* de (aivicM', dont il était l'élève. Ainsi, Litlré, piHMiant les choses à un [)oint de vue nu'dieal, s'exprime en ces termes : a La phxsioloj^ie nacjuit de la médeeine, à |)eu [)rès vers ré[)0{pn' où llorissait Hip|)oerate. Toutefois le |)remiei' travail ph\siol<)^i(pie ([ui nous soit parvcMiu appartiiMità Aristote, et ce premier traxail est un chef-d (eux i'(\ Description d'un nond)i'e immenses d' ani- maux, comparaison (h^s parties entre (dlt\s, \ ues j)rolV)ndes sui' les propriétés essentiidles à la matièi'c vivante, tout cela se trouxe dans les admiraljles ouxra^cs du précep- teu!' (rAlexandre... Aristote n'a pas eu de success(Mii's justpéau xm' sicclt\ » (Littré, /a Sclr/^rp (ui puint dr ruo philosophique . pai^(\s \M)0 et 9\i).) La \()ix des contemjiorains s'unit à celle de leui's devanciers; et elle n'est pas moins tavoraljle. Dans un Rapport de iHii; sui' les |)r()i;rès récents des sciences /ooloj^i((ues en iM'ance, M. "Slilne lulwards dit ([ue « la ma- I PRÉFACE. XllI nierc large, rigoureuse et philosophique d'envisager l'histoire du règne animal, date de l'Antiquité, et qu'Aristote, en créant la zoologie, a placé de prime abord cette science sur \\\\ terrain dont elle n'aurait ja- mais du abandonner aucune partie... En li- sant ses écrits, on est étonné du nombre immense de faits qu'il lui a fallu constater, peser et comparer attentivement, pour pou- voir établir plus d'une règle que les décou- vertes de vingt siècles n'ont pas renversée. » Si nous sortons de France, nous pouvons demander aux zoologistes les plus instruits leur opinion sur* Aristote, et ils nous réj)on- diont comme les nôtres. Un professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l'Lniver- sité de Vienne, auteur d'un traité de zoolo- gie qui ])asse pour le [)lus conforme à l'état présent de la science, M. le doctcui' C. Clans, juge ainsi Aristote : (( L'oi'igine de la zoologie remonte à une très-haute antiquité. Aristote cependant j)eutètre regardé comme le véritable fonda- teui' de cette science; car c'est lui qui re- cueillit les connaissances éparses de ses prédécesseurs, les enrichit des résultats de ses curieuses recherches, et les coordonna •^miemftf/tmm^^ XIV PRÉFACE. scientifiquement, dans un esprit philoso- phique. Conlenq)orain de J)émosthène et de Phiton Ç]H.]-'i'2'2), il fut chargé par IMiihppe de Macédoine de l'éducation de son lils, Alexandre. Plus tard, la reconnaissance de son élève lui jjrocura des moyens uniques pour faii'c expIorcM- les contrées soumises par le con(|uéi'anl, el y rassend)l(^r des matériaux considérables pour Thistoire natui'clle des animaux. L(\s plus remarquables de ses écrits zoologi(pies traitent de la Généi'alion des animaux, des Parties des animaux et de rilistoir^c des animaux. (( On ne doit |)as chercher dans Aristote un zoologue exclusivenuMit (lesci'iptil\ ni dans ses onivirs, un système sui\i jusque dans ses nu)in(lres détails. Ce gi^ind penseur ne pouvait se renfermer dans c(*tte manière étroite de traitcM' la science. [| vo\ail sui'tout dans l'aiiimal un organisme vivant; il Tétudia dans tous ses rapports avec le monde exté- rieur, observa son dévclop|)cment, sa stiHic- tuiv, et les [)héiiomènes physiologicpies dont d est le siège, et créa une zoologie c()nq)a- rée, dans la plus vaste acception du mot, qin, à tous les égards, seit encore de base j)i'emiere à la scit^nee. Se proposant pour PRÉFACE. XV but de tracer un tableau de la vie du règne ^c^^ animal, il ne se contenta pas d'une simple et aride description des parties et des phéno- mènes extérieurs; il s'appliqua à observer comparativement la structui'c des organes int(MMies et leurs fonctions; il exposa les mœurs, IMiisloire de la reproduction et du développement, et soumit à une étude ap- profondie les activités psychiques, les pen- chants et les instincts, procédant toujours du particulier au général, et établissant les rapports réciproques et les liens intimes des phénomènes. (( On j)eut aussi considérer l'œuvre de ce grand maître comme une biologie du règne animal, aj)puyée sur une masse énorme de faits positifs, inspirée par l'idée grandiose de re])roduire en un vaste tableau harmo- nique la \ ie animale, dans ses modifications infinies, et dominée par cette conception du monde qui suppose une fin rationnelle aux: lois de la nature. A un pareil dessein, devait correspondre une division des animaux en groupes naturels, qu'il traça avec une per- spicacité admirable, si l'on tient compte du noml)re relativement restreint de matériaux dont on disposait à cette époque. » (M. le y \\ I \ \ XV [ PHKl'ACE. docteur Clans, Traité de zoologie^ zoologie descriptirr, |)ag(^ \[), trad. de M. xMo({uin- Taiîdon, 1878.) Après M. I(^ docteur Claus, on |)(nit en- core cil(M' d(Mi\ savants auteurs de I Histoire^ (Se la zoologie : Spix, qui écrivait (MI 181 r, et M. \ ictor (^arns, pi^olesseur d anatoniie coin|)arée à \\ nisersilé de [^eip/Ji;. « Mal- i;ré des erreurs ([u il est facile de reconnaî- tre, dit M. Carus, le niéiitc d Vrislote \\ en reste pas nioiics [i'('s-consi(léi'al)le. l.e pre- niiei\ en elTcl, il a ai)por(é dans l'étude du rcqiu^ animal, la niélhode (^t la scien(M\ i\é- tait rendre possil)l(\s, c l'tait même prépai'cr des recherches ultéricui'cs ; mais c'était sur- tout placer la /.ooIo<;ie et Taïuitomic compa- rée, pour la j)r(Mnière Ibis, parmi les sciences Jiuiucl !\(\s, et conljihucr ainsi à leui*(lé\c- loj)pem(Mit. » ÇS\. \ . Carus. Histoire de la Z(H)togi(\ p. ■)>>^ trad. i'raneais(\ 1880.) Il stM'ait inutile de pousseï* plus loin, bien (péil lut aisé (raccunudei; une masse d'auto- rités unanimes. Mais à coté (h^ rélo<;(\ on doit entendre aussi la ciiticpu' ; et |)uis(pie tant de zoologistes, depuis T Anticpiité jus- qu'à nos jours, ont vanté le j^énie d'Aristote, la \érité exiye qu'on voie é(juitablenienl si ■%. \ PRÉFACE. XVil d'autres zoolo^^istcs n'en ont pas porté un jugement tout contraire. De notre temps, Tattaquc la plus vive est celle de M. Levves, mort il y a trois ou quatre ans à peine. Mé- decin, romancier, philosophe, historien, érudit, physiologiste, M. Lewcs est, malgré des titres si variés, un auteur très-sérieux. L'ouvrage qu'il a publié sur Aristote, comme fragment d'une histoire générale des scien- ces, témoigne des intentions les meilleures. Au nom de la i)lus tranche impartialité, l'auteur prétend démontrer que les œuvres scientifiques d'Aristotc ne méritent pas la gloire dont elles sont entourées. Il ne vou- drait ])as non plus les déprécier iniquement, et il s'elTorce de tenir la balance égale entre les aveugles enthousiasmes du Moyen-Age, et les dénigrements systématiques auxquels on s'est livré trop souvent depuis la Renais- sance. Dans cette vue très-louable, il étudie sur le texte directement, et en helléniste fort instruit, quinze des ouvrages d'Aristote qui ont surtout le caractère scientifique : Phy- sique, météorologie, mécanique, etc., etc. Pour Fobjet qui nous occupe, il convient de ne s'arrêter qu'aux trois derniers ouvrages qu'a étudiés M. Lewes, et qui sont l'Histoire T. I. i^ — i^^ > y XVIII PREFACE. PRÉFACE XIX i, » \ des Animaux, le Traité d(\s Parties des Ani- maux, (^1 le Traité de la (iénération des Ani- maux. Il les analyse minutieusement livre [)ar livi*e, chapitre par ehapitre, alléj^uaiit (ont au long les passages sur lescpiels il s a[)puie. Pour ITIisloire des Animaux, voici la con- clusion de "M. Lewes, (|ui blâme (^uviei* et tant d'autres de Tavoir admirée, et (jui, pour sa part, n'y voit (pie des généralisations au- (huMcuses, des faits sans suite et une com- j)lète al)sene(* de elassilication. u L'analyse (pii précède, dit M. Lewes, nu^ttra le lecteur en mesiu^» de juger juscpTà quel point Topinion dc^ Cuvierest accc|)lal)le, et s'il est bien justilié de dirc^ (|ue u l'Histoire (l(\s Animaux est un des plus grands monu- ments que Tesprit luimaiFi ait élcNcs à la sci(Mice de la nature ». Sans doute, c'est \\\\ merviMlleux monunnMit si Ton regarde^ à l'é- |)0(pie où il a paru, et à la nudti[)licité des (euvres que l'auteur a j)r()duites. Mais ce n'est pas là \\\\ motif pour le regarder comme un grand monument de la science; ce n'est |)as plus un monument (ju'un four à bri([ues \\\'\\ es( un (M)nq)arati\ement à lédilice ([u'é- lève l'arcliitecture. Il v a dans cet ouvraizc une multitude de laits : les uns, exacts; les autres vulgaires; et beaucoup de faux. Il n'y a aucun lien entre ces faits nombreux ; il n'y a pas entre eux un seul principe général qui puisse en faire un système de quelque uti- lité, et former un travail de science réelle. A sa date, c'était certainement une chose mipoilanle pour un penseur éminent de con- sacrer tant de soins à recueillir des faits; mais ce ne pouvait être là que des matériaux préparés pour la science à venir; et un seul j)iincipc bien clair vaut mieux que des mil- liers de faits sans liaison; car ce principe contient en lui les germes de milliers de dé- couvertes. « Or il n'y a pas, dans Aristolc, un seul principe qui puisse conduire ceux qui l'étu- dient à faire de nouvelles découvertes, ou à mieux comprendre les anciennes. On aurait beau savoir ce livre jjar cœur, on ne serait pas en état de classer même provisoirement le moindre nouvel animal et d'expliquer le moindiv phénomène biologique. La meil- leure réponse qu'on puisse faire aux admi- rateurs d'A.islole, c'est d'invoquer le témoi- gnage de riiistoire, qui nous montre que la science île la zoologie n'a pas même com- \ i XX PRÉFACE. menée bien des sièeles après lui. Si en effet Aristote avait posé des bases élernelles, s'il avait [)laeé aux mains des hommes un nou- vel instrument de rechei*elies, la zoologie aurait fait les mêmes i)ro*;rès que Tastro- nomie de[)uis lli[)parque jusqu'à IHolé- mée. (( Mais eneore une lV)is, dit M. J.ewes, je veuv rap[)elerau leeteurcjue ces objcM'tions ne sont |)as dii'ii;ées eonlri* Ai'istote, el qu'elles ne le sont que contre ses aveuf^les })ané^y- ristes. « (G. H. Lewes, Aristotle, p. 'M)0. §3'>4, iHii^, 8".) M. Lewes est eeriainement fort déeidé à être inq)artial ; poui'tant on doit ti'ouver (pf il est l)ien sévère à Tégard de Tllistoire des animaux. Mais comme cet ou\ ra^^c d Aiis- tote n'est pas le seul (pie M. Lewes attaque, il vaut mieux différer la réponse pour la faire j)lus généï'ale vX [)lus elaij'e. Lllistoire des animaux se eonq)lète pai' le Traité des Par- ties et par celui de la (iénération ; c'est là le vaste domaine de la zoologie aristotélique ; et il faut le pai'courir tout entier, ne sei'ait- ce que sommairement, pour voir ce (pie valent les objections. AL L'wes est un j)eu plus indulgent pour le Traité des l?arties (jue PRÉFACE. XXI pour THistoire des animaux ; et après une analyse aussi minutieuse que la première, et aussi exacte, voici comment il conclut: hi, etc., etc. ; puis il ajoiit(* ces mots : « Dans toutes les découvertes modernes, Aristote aui^iit retrouvé comme la réalisa- tion de ses rêves ; et Fou [)eut dire ([u'avoir compris de si bonne heure rim[)orlanee d(^ ranatomie comparée, est une j)reuv(ule |)lus, j)armi tant d'autres, de sa prodigieuse saga- cité en l'ait de sciences ^lais une l'cmarque importante pour la méthode, c'est qu Aiis- tote, bien que voyant l'étiMidue et la lécon- dité de ce cham|) (rinvesligation, et rpioîfpu* comprcMiant combien elle s'idiMitiliait [wcc Tétude même d(^ la vie dan^ I homnu^ n'a pas personnellement lait la moindre* déeouverle en [)hvsiologie. ni xn le moindre fait analo- mique (|ui ne fut déjà de toute é\idenee au\ veux du vulgair(\ » (l^ewes, Arist()tl(\ page 3:>>3.) Ileste le Traité de la Géiu''ration des ani- maux. M. L(^wes y a[)pli([U(* l(\s mêmes |)ro- cédés; mais son jugement, déjà bt^aucoup adouci pour le Ti'aité dt\s Parties, s'adoucit encore bien davantage. L'auteur, f[ui, tout à l'heure, était si vndc au\ admirateurs d'Aris- tote, passe dans leui's langs, sans |)eut-ctre le vouloir, entraîné [)ar la \érité mèmt\ et -^n probablement aussi par une pratique plus longue des idées du philosophe grec. « Le Traité de la Génération des animaux, dit M. Lcwes, est une production vraiment extraordinaire. Pas un ouvrage ancien et bien peu d'ouvrages modernes ne l'égalent pour l'étendue des détails et pour la profon- d(uir de sagacité spéculative. Nous y pou- vons trouver quelques-uns des problèmes les j)lus obscurs de la biologie étudiés d'une manière magistrale ; et l'on peut s'en éton- ner à bon droit, quand on se rappelle quelle était dans ce temps la condition de la science. Il y a sans doute encore bien des erreurs, bien des lacunes, et trop peu d'attention à admettre certains faits ; mais pourtant cette annreest fréquemment au niveau, et, quel- quefois même, au-dessus des spéculations de nos embryologistes les plus avancés. » M. Lcwes se défend, et avec toute raison, d'êti'e disposé à découvrir dans l'Antiquité des idées supérieures à celles de la science moderne ; mais ici son enthousiasme l'em- porte* jusqu'à mettre Aristote au-dessus (rilai'vev, le fondateur, dit-il, de la idivsiolo- gie moderne, si ce n'est, pour l'anatomie, du moins pour l'esprit pliilosophiquc, qui rap- XXIV PRÉFACE. proche bien davantage Aristote de notre époque. Puis M. Lewes dit encore, page 875 : (( Nous terminerons notre analyse du Traité de la Génération des animaux en répétant avec conviction que c'est le chef- d'œuvre scientifique d'Aristole. Si on le con- sulte en ne connaissant préalablement cpie les auteurs modernes, on le trouvera ])his d'une fois bien sec et même passabhMnent faux ; mais si Ton s'est familiarisé avec! les écrivains d(^s seizième, dix-septième et dix- huitième siècles, (\^ monument apparaîtra dans sa véritable grandeur; et rpu)i(pron soit au courant dcvs résultats et des lhéori(\s de Fembrvolouie la plus récente, on scM'a sur[)ris, je ralTii'me, ci chainié de voii* com- bien d(^ fois Aristote (^st au nivciui de la sj)é- culalion la plus hante. » J^]nlin, M. Li^wcs conclnt (^n déclarant (pages Sjf) et sui\.j (jut\ s'il était doiuié à Ai'istotc de revenir à la \ i(\ il serait pai'mî nous, aux cotés de (ialilée et de iîacon, et (pTavecî eux il serait l'adversaire des aristo- téliciens. On [)ent n'en être pas aussi sur que M. Lewes ; et si \ristote i'(\ssus('ité con- sentait à Iréquenter Galilée, il est peu pro- PRÉFACK. XXV bable qu'il sej)lûldans la société de Bacon, son ennemi systématique et son calomnia- teur acharné. Mais peu importe ; tout ce qui nous intéresse en ceci, c'est de constater qu'au milieu d'un concert unanime, c'est à ])ein(^ si, de notre temps, une voix dissi- dente s'est élevée ; et encore a-t-elle été Ibrcée bientôt de se joindre aux autres, a])rès quelque résistance. Ce qui a pu causer Terreur de M. Lewes et fausser ses vues, c'est qu'il est un des adeptes de la doctrine de M. Auguste Comte ; il a traduit en anglais les six gros volumes de la Philosophie positive ; et il en accepte tous les principes. Or, ces principes n'aident point à bien juger du j)assé des sciences, ni à com|)r{Midrc, comme il convient, la marche qu'idlcs suivent dans leurs progrès inces- sants. Supposer gratuitement que la science est d'aboid théologique, puis qu'elle devient métaphvsique, et qu'après ces deux aberra- tions, elle devient enfin positive, c'est ad- mettre aussi que la science est toute récente, ctcpTidle date en quelque sorte duxix' siècle, on l(^ Positivisme l'aurait enfin tirée de ses égarements. Kien n'est moins vrai que cette hypothèse ; et en face de monuments tels que XXVI PUÉ FA ci:. ceux d'Aristoto et crilippocralo, sans même parler d'irérodotc cl de Thucydide, il faut ctrc bien c*^arc parFcspril de système pour V dccouvrii'quoi ([ue cesoil dc^ métapliysicpu^ ou de lliéoloyique. C(Mpii(^sl vrai, c\^sl que la science^ àsesdc- huts (^st chancelanli^ cl faible, ainsi cpu^ loul ce cpii commence ; clli^ observe insullisam- m(Mil, ci It^s e\[)licalions ([u'elb^ essa\e sont insuttisanles, parce C[ue les t'ails sur lesquels elle s'a|)[)uie sont iroj) [)eu nondjreux (^l |)as assez bien observés. Mais au fond \v pi'océdé est toujours le même. iyesj)rit humain est néccssaircnuMit condamné à ne jamais faire de théorie cpiaprés avoir ()l)siM'\é. Seule- menl, Tobservation est |)lus ou moins l)icn faite ; Tanalysi^ est [)orlée plus ou moins loin : voilà tout ; mais toujours \c j^erme de lascicMiccsc (h''\(*loppe j)ar degrés su(Mîes.sifs, comme tout autre j^^crme. (Vcsi donc mécon- naît i*e radi(^al(MmMit ThistoiiH^ de rintc^liiutMici* (|ue de su[)posei'(|u'clle i\ changé sur* la route, et (prelle marche aujoui'dluii vn crautres conditions que celles (pi'clh* a subies dans rAnti(juité i^rcccpic et dans h^ monde enti(M'. (a'oire au |)rélcndu état |)()sitif de la science, après deux autivs états inférieurs, c\'st l'c- PRÉFACE. XXVH commencer sous une autre forme l'erreur insoutenable de Bacon et du Novum Orcjci- mim. C'est nn excès d'orp^ueil dont les Mo- dern(^s doivent savoir se défendre, au nom même de cette, méthode d'observation qu'on préconise, et qu'on applique si peu quand on éniid de ])areils jugements. S1I est un fait cei'tain, c'est qu'Hippocrate et Aristote ont observé comme nous, parfois moins bien que nous, si l'on veut ; mais c'est de même que nossuccesscursobsiuneront mieux que nous encore, en s'aidant de ce que nous aurons découvert, comme nous nous aidons, plus ou moins consciemment, de tout ce (pii nous a précédés. Si M. Lewes avait fait ces réflexions, il aurait mieux apprécié l'Histoire des Ani- maux. Mais n'anticipons point; cette ques- tion de la marche de la science et de ses méthodes en zoologie se retrouvera plus tai'd, et nous Tapprofondirons autant que nous le |)ouri*ons, quand le moment sera venu de la discutei'. Après avoir écouté la critique et l'éloge, nous pouvons l(\s vérifier l'une ei l'autre, en considérant le monument tel qu'il est et en le jugeant nous-mêmes. Dans cet examen som- XXVIII PRKFACE. prefacp:. XXIX maire, nous f(M^ons des emprunts comme M. L(nves à d'autres ouvrages c|ui le com- plètent et l'éelaircissent, moins renommés, mais non moins beaux : le Tiaité des Parties des animaux, le Traité de la (iém'ralion, le Ti'aité de T Ame, el ([uelcpies ()pnseiiles. Dans leur (Misend)le, ils nous foiuMiironl Ions les élénuMils (\ssenliels d(^ lazooloi;i(^ arislo- télique. Afais, (pTon l(^ saeli(\ lien ne peut snp[)lé(M' la l(M'tuiM' direele de e(*s livres in(\s- timables; ils^alent tous la ptune d'èlri^ mé- dités attentivemenl ; et aussi, ne s^ii;it-il maintenant pour nous (pie iïcn pai'courir, a\ee le ])lus de concision et de clailé |)os- sible, les li^^iies principales et li*s théoi'ies les plus fécondes. Ecoutons Aiâstol(\ Dans le corps de tous les animaux, on dis- tint»ue d(*s |)arties qu! son! (^ompK^xes, et d'autr(\s parties qui \\\^ le sont pas. L(\s par- ties conq)lexes sc^ subdivisent en d'auti'cs parliivs, dans l(\s(|U(*lles lu^ s(^ trouM^ plus la lornu' de celles (Toù on les a liréi^s. T.(^ \i- sa*;^ ne se divise pas en visai^tvs, mais en ne/., en bouche, en yeux, (mi l'ronl, tandis (peau contraire les |)arties sinq)les connue le sani;, les os, les nerfs, les cartilages, ne donnent ■•.'• 11 f jamais, quelque divisées qu'elles soient, que des parties toujours similaires, du sang, des os. des os, des nerfs, etc. Les parties complexes sont parfois des membres, qui se divisent en plusieurs portions : ainsi le bras, pris dans sa totalité, com|)rend le haut du bras, ra\ant-bras et la maiiî, qui se subdi- vls(* elle-même en plusieurs autres parties se- condaires, telles qu(^ les doigts. Les parties com])lexes ou simples, cpji se retrouvent dans tous les animaux, sont tant(M sendjla- bles dans les individus de la même espèce, ne différant alors que du plus au moins; tant(')t elles ne sont cjuanalogues dans des espèces diiférentes : par exemple, Tarète chez les poissons joue le même vkàq cpic les os chez les (piadrupèdes. Les parties similaires ^onttantcjtsèches et solides, tantôt molles et li([uides : ici 1 os, la corne, les cheveux, etc. ; là le sang, la bile, le lait, la lymphe, etc. Si tous les animaux se ressemblent sous ces |)remicrs rapports, on peut observer en- tre eux des différences frappantes dans leur geni'c de vie, dans leurs actes, dans leur ca- ractère, etc. Les uns vivent sur terre; les autres sont acpiatiques ; d'autres sont amphi- bies; ceux-ci restent toujours en place, tan- xx\ PHEFACi:. PRÉFACE. XXXl (lis que ceux-là j)euveiit se mouvoir; ('(miv-cî niareheul sur le sol, tandis (jue eeu\-Ià volenl dans l'ail'; les uns ont des pieds; les auti'es en sont dépoui'vus; les uns vivent en tiM)upe; les autres sont solitaires; tantôt ils habitent constamment les mêmes lieux; tantôt ils en changent; lanlol ils sont earnivores, tantôt IVugivores; les uns sont domestiques; les autres sont sau\ages; tantôt ils ont une voix; tantôt ils sont nuiets. I^eur caractère n'est [)as moins varié ([ue leurs habitudes. Doueeur ou l'éioeite, eourag(^ ou timidité, intelligence ou stuj)idité, et une foule d'au- tres qualités semldables, se manilestiuit en eux à desdegrés divc^rs. Mais aucun animal, si c(^ n'est l'homme, n'est doué de raison : riiommeeslun être à part. 11 y a dans tout animal deux |)ai'lies al)so- lument indispensables : Tune, pour recexoir la nourritui'c, cpii le fait \ivre, sous loi ine de iliiide; Tautre, pour en rejeter le supcudu. Tous les animaux sont sensibles; nuiis tan- tôt ils ont tous les sens; lantùl ils n\'n pos- sèdent qu'un seul, cpii, alors et sans aucune exception, est toujours le loucher, ré[)andu dans le corps tout entier et ne résidant pas comme les autres sens dans un organe spé- cial. Au toucher, il laut joindre le sens du goût, qui est indispensable pour l'alimenta- tion. Quant à la reproduction, les animaux sont, ou vivipares, ou ovipares, ou vermi- pares. Les genres les plus étendus et les plus remarquables sont les quadrupèdes, les oi- seaux, les poissons, les cétacés, qui tous ont du sang; puis, viennent les genres qui n'ont pas de sang, mollusques, crustacés, testacés et insectes. Telle est la première esquisse qu'on peut tracer du règne animal, dit Aristote; mais il faudra revenir en détail sur chacun de ces traits généraux, et étudier les animaux les uns après les autres, alin de pouvoir se faire une méthode conforme à la nature, et d'ap- |)uyer les théories que l'on tente sur Tobser- vation exacte des laits. C'est pour cela qu'en histoire naturelle, il faut commencer par l'homme, attendu que, de tous les animaux, c'est celui qui nous est le plus accessible et le mieux connu. On décrira donc toutes les parties du corps de l'homme, dej)uis la tète jusqu'aux extrémités, ses parties droites et gauches, antérieures et postérieures, inté- rieures et extérieures. Alin de faire mieux compi'cndre les descriptions, on y joindi'a XXXII PHKI ACK. PRÉFACE. XXXIII (les (lessitis analoinicjiics, qui expliqueront aii\ yeux ee que l'esprit aurait eu d'aboi-d qu(dque [)eine à saisir. On a repi'oehé à Arislote de n'a\ oir pas de plan, et d'enlasser au hasard des monceaux de laits, sans les l'clier par aucun pi^incipe eoinmun. Mais son plan, le voilà; et c'est si l)ien le cadre où le philosojohe a rinlention de se mouvoir ([ue la zoologie modenu^ n'en a |)as (raulr(\ Pour étudier les animaux, il laut de toute nécessité commc^ncei* |)ar d(\s généralités sur ranimai. A|)rès ces générali- tés, (\st-('e par Thomme (pi'il convient de dé- l)uter? Ou bien est-ce par les organisations iiderieures? C'est là une toute autre ques- tion, qui viendra (Mi son liiMi ; mais on peut s'assur(M\ ne s(M'ail-(H' (pie d'après ce |)re- mier livi'c de VWi^iolvc des Animaux, (ju'A- rislote a une méthode, cl (pie, dans \o vaste champ de Thistoire naturelle, il s'est [)res- crit un cluMuin, (pi'il a toujours suivi et (pii ne la pas plus «'garé (pie ct'ux qui, comme l.inné, BulTon et (aivier, ont marché sur ses traces, guidés eux aussi par la vérité et par leur iiénie. Alais poui'sui\()iis. 1^'homme étant pris [)Our modèle, Aristote étudie les parties extérieures cl intérieures de quelques animaux parmi ceux qui ont du sang; et il les compare avec les parties ana- logues du corps humain. S'arrétant au singe plus longuement qu'à tout autre, à-cause de la ressemblance, il décrit les quatre mains de ce singulier être, sans, du reste, lui donner précisément le nom de quadrumane. Mais le philosophe, tout en rapprochant l'homme et le singe, se garde bien de les identifier; et il n'a pas la lantaisie, trop caressée de nos jours, de vouloir faire du singe un homme im- partait, ou de rhomme un singe perfectionné. Puis, passant des parties non-similaires, dans l'homme et dans l'animal, aux parties similaires, il traite spécialement du san^ et des vaisseaux qui le contiennent et le portent dans toutes les parties du corps. A ce propos, il discute trois théories : celle de Syennésis de Chypre, celle de Diogène d'Apollonie, et celle de Polvbe, le f>^endre d'IIippocrate. A ces théories, qui faisaient partir toutes les veines, soit du nombril, soit de la colonne vertébrale, soit de la tète, d en substitue une plus réelle, qui ramène toutes les veines au cœur, dont il donne une anatomie assez exacte. T. I. X X \ I \' IMlKTACi: lM{i:i- ACJ: \ .\ \ \ \])rùs le sauf», viennent d'antres parties qni sont similaires, ainsi que Ini nerfs. Ti- res, earlilages, ongles, poiis l I membranes I cnair raisse et suif, moeII(\ lait, liqueur séminale, le (ont observé sur les animaux: ui on t d u san^i:, VI l SUl te d e ceu\ -làj (^ na- turaliste passe au\ animaux qui n on t pas d sanj;; et il s'arrête éf^aleinent aux parties internes et externes des mollus(pies, des ei C us tac es des testacés et des insectes l ont omine, sur ces animaux, les organes s moins distincts et les observations plus déli- tes, Aristote reeommande d'étudier les ea 1 1 phénomènes sur Ic^s animaux c|U! soin K t l I J )ius irros, a (in d e mieux \oir l(^s cl U)S(\S, (lUI r dcvi(Minent pres(|ue insaisissables dans les êtres les |)lus pc^tits. (Vcsi ce cpril fait pour lui-même, par a|)[)lieation de cet le l'ègle (Mui- es sens dans nemment praticpuN en (Hudiant la série animale tout entière; et aorès b^s sens 1 e somm 1 cil vi la veill(\ la \oix dan tout(vs ses variétés, et les sexe mâle (*t femelle. sépares en I ('omme suite de cette dernière^ cpu^stio n trois livi es ont consacres a (^xi)OS(M* les 1 I modes de reproduction cpii, dans tous b^s dei'i'és de la \ie animale, sont destinés à /'-> continuer les espèces et à leur assurer, par la génération, une perpétuité qui les rend presque immortelles.. Mais ici le philosophe nous avertit expressément qu'il croit devoir renverser l'ordre qu'il a précédemment adopté. Au lieu de commencer par l'homme. c'est te fi par lui qu il compte linir, après avoii montré comment tous les autres animaux se reproduisent. Il débute donc [)ar les testa- cés, pour passer aux crustacés, aux mollus- ques, aux insectes; de ceux-ci, il passe aux 1 poissons, des poissons aux oiseaux, des oi- seaux aux quadrupèdes; et enfin, des cpia- drupèdes à rhomine, cet animal privilégié entre tous les êtres de la nature. Quelle prodigieuse quantité de faits a ras- semblés Aristote sur toutes 1 es espèces P' d'a- nimaux (pf il connaît, et sur tous les phéno- mènes qui se rattachent à la génération, c'est ce dont on ne saurait se faire une idée (pTen lisant bouvrage même. Mode s varies e saisons des accouplements; Ages où les accouplemenbs deviennent possibles; durée de la gestation; frai des poissons; œufs et nids des oiseaux; parturition des petits; éclosions, juscpi'au dernier des insiM^tes et des animalcules, rien n'est omis; et si tout I Nxxvr PHHl a<:k. prp:face. XXXVII n'est pas classé aussi régiilièremcnl qu'on pourrait le désirer, il n'y a nulle part la moindre obscurité dans ces descriptions multipliées, où l'abondance le dispute à l'exactitude. C'est surtout aux oiseaux, et au travail successif cpii se l'ait dans l'œuf, (ju(^ le naturaliste ^rec demande le secret de cette fonction. 11 suit le dévelop[)ement i\c Vœuï ,w... j.... .,'•-, 1 ^' laire au- jourd'hui nos end3ryolof>isl(^s les plus atten- tifs: s'il n'en sait i)as autant (pi'eux, il sent tout aussi bien rim[)ortanc(^ d(* cette analyse, ([ui peut l'évéler des mvstèies, dont il s(^ préoccupe autant cpie personne. 11 note scrupuleusement toutes les évolutions cpic le (^outenu de Tceuf [)arcourl , juscpi'au moment où le poussin, après a\oii' épuisé le jaune, dont il s'est nourri, peut enlîu briser sa co- quille. Pih\ si()logi([U(*s (juil a J l eia donnes 1 s'ari'èle, dans tout 1(* reste e ce iivri 1 la f (Munu^ til 1 maiNse avec K 1. plus j^rand soin TéNacuation niensuellt\ la t'iossesse, \c (léveloDDcnKMit oroarcvssif du PI I l'cctus, la durée de la ui^slalion, les naissan ces 1 1 )ius ou mo ins luMireusivs, à se|)l, Iiuil ou neuf mois, sans même neuii^icr celles oui \o 1 f) \l 1 lit dix mois, ([U(dque rares ([irelles soient. Il in(li(jue la posilion du ffent, surtout les oiseaux tl 1 es poissons, (pielques es|)cces du moins 1 si ce n'est toutes les espèces. Ils ont bcsoi de chercher la tempéi^iture ((ui leur c n on- vient, et sans I iquelle ils ne i*esleraient point qu'ils e sai- en santé. C'est pour la même cause hivei'nent, se cachant durant la froid son, l'Cjjaraissant loi's(pie la saison devient I)lus douce. Il en est ([ui, comme les icp- tif :1 es, cnanticn t de peau. Mais quelque^ soin (|ue prennent les animaux, sous linqndsion de rinstinctjls n'évitent pas certaines mala- dies (pii leur sont spéciales, et qu'on peut obser\('r assez facilement chez les chiens, les chevaux, les àncvs, les éléphants, ou même c liez 1 es insectes. Outre la nourriture et 1 es saisons, il y a d autres inlluencvs tiès-|)uis- o; PRÉFACE. XLI santés qu'exercent les lieux, le sexe, la ges- tation, qui modifient aussi la chair des ani- maux domestiques ou sauvages. Reste enfin la dernière question qu'Aris- tot e s es t pro| )osee, ce lie d u caractère c t d( l'industr le es animaux A >res \ iieiuues mots sui' les guerres qu'ils se font entre eux pour se disputer les aliments et pour vivre il dépeint un cei'tain nombre d espèces, avec des couleui\s que Bulfon devait plus tard employer comme lui. 11 admire beaucoup les oiseaux 1 ins la cou fect ion de 1 eurs nid s parmi lesquels il cite notamment le nid de rhirondelle, celui de l'halcvon et celui de la hu[)pe. En |)arlant de l'industrie particu- lière de quelques animaux plus habiles en- core, il consacre aux abeill es une e tud e u on peut regarder comme le d mne nre li- minaire des fameux travaux de Kéaumur et d(* François lluber, au dernier siècle et dans le nôtre. A coté de ces insectes, si curieux mais si laibles, l'auteur peint le caractère du lion, du bison, de Téléphant, du chameau, dudaupliin; et la dernière considération à laquelle^ il se livre est Taction décisive que la castration exerce sur le caractère de ranimai. Sur ces matières diverses, Aristote pré- XLll PIIKFACK seule les coiisldri'alions l(\s plus sa^nccs et l(vs [)his iioinbiHMiscs. \\cr elles se t(M'inino son llisl oire (les ;Vm'inaii\: ctaiiisi, csl accoin j)Ii le cercle iinineiise, et parlaileinenl défini (les in\es(igalions (jull s'i'lail projxjsées dèî ses nreniiers pas CependanL rilistoire des Animaux, (juelle (\{\c soit sa \alenr, ne renleiine pas iouic la zoologie (F \i'islo((\ A colé d'elle, au-dc^ssus d'elle ptMil-èlre, il Tant placin* le Traité des Parties des Animaux et le Ti'aité de la (lé- néi'ation. lout le premier hAi'c du Traité des Parties est li^npli [)ai' la ([U(\stion de la méthode (mi liistoii'c natui'clle ; Aristole la 1 (ILS eut uissi l)icn (hk pie I )()ui'i'ai t le r lire I o zoolo^^iste le plus j)rolond des temps m dénies. Il a même cet avaniai^i' sui' tous ses imitateurs et ses émules (pi'il est le créateur' de la lof^icjue; et pour des (piestions d e ce j^(Mir(^ il a um^ compétence^ (pie pei'sonn p(Hit lui disj)uter. on estimait beaucoup la tournui'c d e ne Huit (VS- I pritpliilosopln(pie(pn se montre dairs Tllis- loire des Animaux. A cet et:ai'( pait [ 1 )as; car I i nu thod e II es i.ii ne se tiom- us un su JH (le /ooloj^ic; c Csl un stijcl (jiii fcl(\c de la 1 hil OS( opln(^ uni(piement (0 PUKFACK XI.Ill m Aristotc établit deux «^lands princijx^s de élliode : Tun tout général; Tautre un peu plus spécial. D'abord, il faut constater les faits avant de risc[uer des théories, comme les mathématiciens nous en donnent déjà rexemple dans la scicMice astronomi(pie ; et en second lieu, il Faut, poui' exposer conve- nablement l'histoire naturelle, se borner aux (onctions f^énérales (pii sont communes à tous les animaux, afin de ne pas se perdr( dans des détails interminables, et d'éviter •i^ 1 (les reix 1 fait s une titions inutiles et fatii.;anles. Les l'ois bien constatés, il nous sera ])lus facile den découvi'irla cause elle pour- (pioi, en vertu d'un troisième princi|)e, non moins viai (pie les deux autres. C^e troisième princi[)e, c'est (pie, dans la natur(\ tout être a une fin en vue de hupielle est fait l'ensemble de son or^^anisation. La fin d'une chose se con fond iWCC le 1 ] )ien (le C(Ute cuost tt 1 et comme la nature ne lait jamais rien en Nain t 1 n on est sur de pou\oii* le [)lus souvent \)h comj)rendrc ce (pTelle \eut, en s'éclairant l; dans cna(pie cas, ( réalise sans cesse. le l'id ce u mieux, (iu eue 11- 11 n V a nas ( le 1 lasard en 1 elh^; il n'\ a pas daNantai^c de nécessité ; ou du moins, il n'y a (ju'uiu^ nécessité purement XLIV PIlKTACi; hvpotluHiqiie, c'cst-à-tlire qu'iui certain but étant donné, il v a des conditions nccessaii'cs I our Fattcindic. Aussi, Ai'islotc l)lànic-l-il les j)lulosoj)hcs cjui prétendent téinéraii'cnienl lenionter à 1 Orii^inc^ des choses, et (jui essayent d'expli- (\ucv ce OUI a ele, au heu de s aslrcindre a o 1 I)ser\cu'ce ([ui esl. Létie parlait cl enlier existe avant le j^crnie ([ui \ient de lui ; c'est tout ce (pie nous pouvons allirnie!' dans ces obscurités, (jui demeurent impénétrables à tous nos clTorts. Au contraire, en étudiant tuelles, on est sùi' de ne ooint I lit es reanies ac turc de f ui\ nas urtout SI I on c I hercl le i coniDrenc 1 h'C I es ( tre I s dans ce ciu us s r 1; ont pai' eux-mêmes, comme Font hiit Démoci'ite et Socrate, et non j)as sim|)lement dans leur matièi'c, comme le hiisait lùnj)édocle. Aristote l'iqjoussc non moins sixcnuMit la étiiode de di\ision, (juc proj)osait lécole licienne, et (pii consistait à diviser m Plat toujoui's le s H K F A C 1 .\LV11 tielle que le [)hilosoplic croit devoir y ap- porter uiu* insistance toute particulière. Il n'est pas un zoologiste, pas un esprit quel- (pie peu éclairé, qui puisse sur un tel sujet être d'un autrc^ avis qu'Aristote, ou le blâ- mer d'en avoii* fait une seconde étude, plus tend mierc* 0 ne encore e t pi us nrec^isr 1 1 ne la nrc^- A )res a\oir ecri t 1 es oriianes c le 1; énération dans les deux sexes, soit pour les animaux qui ont du sang, soit pour les exsan- gues, a|)rès avoir discuté tout au long l'ori- gine phvsiologiquc de la liqueur séminale et son action sur le germe qui en reçoit la \ ie. Faut eur, en commencan t le^ econ dl ivr(^ del a (lénération, justifie ce retour sur des chos(\s déjà dites, et il s'exprime en ces termes : (( ^ous avons établi que la femelle et le « mâle sont les principes et les auteurs de la énération ; nous avons, en outre, exolicrué a il a piiqi qucdle est la fonction de chacun d'eux, et (( quelle (\st leur définition essentielle. Alais (( d'où vient cette existence de la femelle et 1 « cm ma le? 1 urquoi a-t-elle lieu? C'est là (( une cpieslion que la raison doit essayer d'éclaircir en faisant un pas de plus. Elle doit reconnaître, d'une part, qu'il y a dans ces deux êtres une nécessité et un premier (( (( XL\ III PHEl ACK. ">*i i>KH:FACE. XLIX (( moteur; et d'autre part, qu'il faut remon- « ter encore plus haut qu'eux, en s'élevaut (( jusqu'au principe du mieux et jusqu'à l'idée (( d'une cause finale. Kn elTet, à considérer a lensemble des choses, les unes sont éter- (( nelles et (hvines, tandis (pie les autres (( peuvent être ou ne pas être, l.e beau et le « divin sont toujours, [)arleur nature pro|)re, (( causes du mi(Mi\ dans h^s choses ([ui ne (( sont sinq)lemcnt (pie possibles. Oc (\u\ n'est « pas élern(d est néanmoins susceptible (( d'exlstei' ; et, pour sa |)art, il est capable u d'être, tantôt moins bien, et tantôt mieux. « Or, Tàme vaut mic^rx cpie le coi'ps ; Tétre (( animé vaut mieux que Tétine inanimé ; être « vaut mieux ([U(^ n'être pas ; vi\i'e vaut (( mieux que ne pas vivr(\ (le sont là les « causes cpii dét(M'minent la j^énéiation des « êtres \ivants. Sans (lout(% la nature des (( êtres de cet ordre ne saurait être ét(UMiellc; (( mais une fois né, l'êlr^e devient éternel (( dans la mcsin'c où il est possibh^ (pi'il le soit. Lenoml)ren V lait rien, puisf[ne Texis- tence de ces êtres est tout individuelle ; « et si le nombre y taisait (pielque cliose, ils seraient éternels; mais au |)oint de vue de « lespêce, cette éternité est possible ; et c est « I i (( « ainsi que se perpétuent à jamais les hommes, les animaux et les plantes. » Il faut donc approuver Aristote d'être re- venu à plusieurs reprises sur une fonction dont les conséquences sont si graves, et de lui avoir réservé, dans ses travaux, toute la j)Iace qu'elle tient dans la nature. Aussi, re- double-t-il toutes ses observations de détail et toutes ses généralités sur la reproduction des vivipares, sur l'embryon et ses accroisse- ments, sur les hybrides dans les espèces voi- sines les unes des autres, sur les œufs des oiseaux et des poissons ; et après avoir par- couru toutes les classes des êtres animés, il consacre les deux derniers livres, sur cinq, à l'être humain, considéré tour à tour dans son état normal et dans ses déviations, soit dans la mère, soit dans l'enfant : durées et maladies de la gestation, môles, altérations du lait, difformités monstrueuses du produit, membres en surnombre, membres en moins, acuité ou faiblesse des sens, superfétations cl accidents de toute sorte, qui n'alTectent pas seulement l'individu, mais qui peuvent aussi modifier la race et la dénaturer, diver- sités de couleurs, de voix, de denture chez les animaux, etc., etc. T. 1, i PHÉl ACh On le voit; retendue de la zoologie telle qu'Aristote vient de nous la montrer, est lérable ; et les (rois ouvrages brièvement nous en déjà bien eonsic que nous avons anaiys(\s aj)j)rennent déjà bien long. Mais toutes ees vues sur les animaux, sur leurs 1 l'or m es sur 1 eurs mœu ionetions, sur leui' earactère et leurs rs, ne sonl eneore (fue pai'tieulières. Tout eela se rattache à un |)rincii)e su[)érieur et unicjue, qui e s t l 1 )rinen)e memr de 1 vie, ou comme Aristote raj)[)elle dans son lrait< e sDccia 1 LTA me, qui coinmuni({ue a Fct rc anime le |)l us reievc ou le 1)1 us iniinu I sensi bilité et la nulrilion. L'àme est raclic- vemen t d u corns )()ur emnrun 1 ter 1 Ile est son l^ntélécliic e\|)ression du [Jiil osoniit 1 I c'est-à-dire (|ue, sans Tàme, le corps ncsl pa: I plus un cor[)s (pi une main (te pierre ou en l d. bois n'est une vérital)le main, |)as plus rprun ()l)jet représenté (M1 j)eiiiture n'est l'objet réel. Ia^ corps sans Tàmc n'est (pTun cada\r(^ ; car c es t 1 lime (^lui, des (iiu 1 1 Fèt re t n^ I ut assure tout au moins, la nutrition, et le dé- vel< ODoemen VI t (1 e ses facult es e nienu^ (lui 1 quand elle rabandonne, l'être est détruit et meurt. D'ailleurs, l'union de l'àme et du corps est si étroite (pi'il a sur elle la [)lus 4 raKKACK LI grande influence, malgré la supériorité évi- dente de la vie sur la matière. En histoire naturelle, cette distinction de l'àme et du corps sert à classer tous les êtres que la nature ])résente à nos regards. Quelque nombreux (pTils soient, ils se répartissent nécessaire- ment en deux classes, qui les comprennent t o u s sans excei) lion ainsi nu on le ï usait dans la dichotomie platonicienne : ici, les êtres doués de vie ; et là, les êtres privés de vie. A ce point de vue, les plantes et les ani- laux se confondent ; car la plante a des or- anes ; elle se nourrit et vit comme l'animal. n si, du reste elle n'a pas comme lui I i sensi- bilité et le mouvement. L e re^ne oriranmue t I e règne inorganisé sont ainsi profondé ment séparés, parce que, dans l'un, il v a en- core, même aux degrés les plus bas, une sorte 1 lime tand IS (flic lins l'aut re lime es t c()m|)lctement disparue et absente. Aristote avait traité des plantes et des mi- néraux pour achever, comme il le dit, « la I)hilos()phic de la nature » ; mais le temps nous a envié ces ouvrages, que Buffon re- grettait, et (pie non s ne rei>retlon: s pas moins es, nous (pie lui. A ces pertes dé'jà bien cruell pourrions en joindre d'autres qui le sont LU PHKl'ACi:. PFUHÉFACK. LVIl est prêt à se ficM^ aux autres aussi I)ieu quïi lui-même. Mais e'esl aux philosophes et aux médecins cpTil s'a(h*esse phis parlieulière- nuMit, pai'ce ([ue leurs études et les siennes sont communes. Pythagore ne semble pas s'être oe( upé de zoologie ; nuiis, dans son école, Alcméon de (a'otone, un peu plus jeune que lui, comme nous rapprend Arislole dans sa Métaj)h\- sique, |)asse pour être le premier (|ui ait osé faire des dissections. C'était une rare audace dans ces temps reculés ; aujourd'hui même, c'en est encore une pour bien des j^ens, et aussi pour di^s nations entières, où cc^te ap- plication de la science, (pieh|ue nécessaire fpi'elh^ soit, ins[)ire une insurmontable répu- p;^nanc(\ Alcméon était médecin ; et son art le menait tout naturell(Mnent à étudier les ani- maux a[)rès riiomme. Mais il ne semble pas (|ue ses connaissanct\s zoologiques lussent très-[)rorondes. Aristote, qui avait écrit un traité spé(Mal sur les doctrines d' Alcméon, a du réfuter quehpies-uiu's de ses théories, cpii sont en effet insoutciudjles. Ainsi, il préten- dait (|ue les chèvres respii^ent parles oreilles, et il trouvait ([ue, dans Fœuf des oiseaux, le blanc jouait le même rôle que le lait dans les 9Bip mammifères, tandis ({ue c'est le jaune, et non pas le blanc, qui nourrit le poussin. Nous avons vu un peu plus haut une charmante comparaison d'Alcméon, rapprochant la pu- berté dans riiomme de la fleur dans la plante. Aristote, qui recueille cette expression avec soin, nomme encore Alcméon, non sans es- time, à propos de la tliéorie des contraires selon les Pythagoriciens, et sur la question de l'immortalité de Tàme. Alcméon ne se bor- nait donc pas à la médecine ; il faisait aussi de la zoologie, de la psychologie et de la mé- taph\si(|ue. IMais dans la science particulière des animaux, il ne paraît pas avoir eu des idées systématiques, si, d'ailleurs, il a pu ob- servei' quelques détails assez curieusement. Enq)édocled'Agrigente,deux siècles après Alcméon^ a fourni à la zoologie encore moins de renseignements positifs. Aristote men- tionne frécpiemment Empédocle, non dans son Histoire des animaux, mais dans le Traité des i^irties, et surtout dans le Traité de la Génération. Les sujets touchés par Empédocle, avec plus ou moinsd'exactitude, sont assez nombreux : intensité variable de la chaleur dans riiomme et la femme, déve- loppement du fœtus, distinction des sexes, i.\ m phéfacf: PREFACK LI\ )()slli()ii dilTéreiiLo d I es ciiiDi'N oiis mai(\s ( I t roinclltvs dans le sein do la mcvc, dilTéreiice (racuilr do la vuo stdoii qiio los you\ sont noips on J)1(MIs, habitai ions ot f^onros do \\c dos aniinanx, rospiralion d(^s aninianx, crois- sanoo dos |)lanl(\s, voilà dos snjc^ts foi't into- l'ossants ; ol Knipodoolo [)araiti*ait avoir (|nol(|n{* droit à otro coniplo |)arnii los natn- ralistos ; mais il oorit onooro en vcvs^ ot la poôsionajaniaisotolinslmniont do lasoionoo. On [)ont nionio (ronvor ([n'Aristoto a nionli'o I h 1 )i(Mi de la (M)ndoscondanoo c\\ s Ooonnanl si son\(Mi t d" 1 1 oninions /o()ioi»i(iuos cniisos sons 1 oolli^ l'ornio, ([ni ne pont jamais dovonir assoz didaoti([no, momtMpiand (dio a la protcMition (\e lèivc, par lo i^onio do pootos ttds (jno Ln- orooo cl \ ii*^il(\ Ce (pTil y a [)ont-o(ro do pins rinnar- f[nal)lo dans l']m|)odoolo, o'(*sl lo [)ross(Mdi- m(*nt (pTil scMnblo avoir en de oolto oi'oation |)i'imordialo (pio l(\s fossiles nons ont l'évoloe l'oocMument. Mais le pon qn'on dit \e poèlo sicilien ot lo oliaos d'êtres, de forniivs ei (rélémonls ([n'il imaj^ine à FoiMgino des ('lios(\s, sonl (l(\s données tollemeni xa^nos, ol tellement arljilraires, (pTAristoto nen a {)n rien lirei*, ol qne nons-mèmes , malgré •^ •M 'mi tont(\s les Inmièros nonvolles, nons ne pon- vons pas estimer ces données pins qu'il ne les estime. Au fond, hhiipodocio eroit au hasard dans eotto création spontanée des êtres; et il y a peu de doctrines aussi anti- I tl] )ain urnes nue ooiic I 1 i aux crovanoos inobran- lal)les d'Aristoto, vantant sans cesse la divine )roNovanee do I i nature dans toutes ses (ouvres Pai'inénido d'KIée, contemporain d'itm- pédoolo, éorit en vers ainsi que lui, et il est encore pins insuffisant en ce ([ni ref>ard(^ los animaux; il |)onso à [)ou [jrès de même sur ([uel([ues détails; mais, en somme, ce n'est pas un zoologiste, et s'il occu[)e un r an assez élevé en méta[:)I] on histoire natnrollo I iysi([ue, u n en a aucun On serait iondé à attendre davanta ixe nn maani- d'Anaxagoro. Aristcte a fait do Ini fi([ne éloge, qui a n^tenti à travers les siècles t Cl (fUl (\S I t ar rive jns([n a nons. Le sage de L. I. CI 1 izoïnene a le premier jjrooiami 1; l'act ion (U 1 e iiraiulc rfntelligence dans le monde; etcett |)arole, vonne de si loin, est d'autant plus vraie ([non l'examine ot qn'on l'approfondit de [)lns en [)lns. Aristoto en a fait un de ses h 1 [)rin( ipes les pUis snrs ol les plus clairs 1 ■1 lA PRi:i ACI M. IIS (Ml /.OOlO^IC \ naxaiioiH' esi loin ( l I VH vc ce (lu I I csl vu nu tar)I j\si(riie () uaiu I il )r'('- Iciid (•OUI) (jUC lent (*S corbeaux c t 1 es il)is s ac- )'dV le l)i'c, et (jue c Cst I )ai' l)ouche (jue la belelte fait ses ])elits, ArMs- lole ne pcuil s'enipècluu' de nu'Iei' (|uel(|ue II rauuuMC a sa V( fnlal u)n Il I c [\ fut e { » ( »• l ne mcMil sur (l'autr(\s |)oints, [)eul-ètre a\ee 1 nu)ins iw raison, (luanc I^ 1 1 uiHon (U\s sexes, le niale seu l 1 il h croit i\{\{ 1' iUlS I 1 ourni t li matière, et ([U(^ la femelle ne fait que [)rèler le 1 lével leu ou se cieveioj)j)e le yerme 11 Pari ois aussi, Aristotc* invoque ranalomie contre A naxaiiore 1 |)Ouriui prouver que, dans cer- 1; tains animaux, ce n'est |)as le foie et la bile ([ui [)rochiisent les maladies qu'il leur at- tribue, puis(jue ces animaux n'ont pas de loie ni de bile. C'est encore par ranatomie qu'il lui prouve (pie le mrde ne viiuit pas de la droite dans l'utérus; et la femelle, de la gauche. Enlin, Anaxaj^oie a sur les fonctions de la main de riionnne une théorie (pi'Aris- lote icctilie, sans d'ailleurs la désapprouver tout à lait. Mais comme nous retrou\ons ectte tliéoi'ie un [)eu jjIus tard, il n'est pas besoin d'y insister actuellement. 1) loucne d'Apoll onie, (pu se rattaclie a ttaclj i> H Kl- A Cl L\I l'école Ionienne, paraît a\oir eu sur lori^a- nisation des animaux des notions un j)eu plus précises, et 1 on peut conjecturer qu'il a\ait fait des dissections. C'est Aristotc qui, en citant un passa^c^ de Diogène sur le sys- tème des veines, nous a révélé ses travaux; sans ce témoignage, nous les eussions igno- rés. D'ailleurs, Aristotc combat les explica- tions de Diogène d'Apollonie; mais cette réfutation même, (pielque juste qu'elle soi(, attest' ne ses rec hercl 1 les zooioiriaues q' n étaient pas sans mérite. II avait étudié aussi la respiration chez les poissons et même chez les huîtres. Parmi tous les prédécesseurs d'Aristote, Démocrite est celui à qui il a pu faire le {)lus d'emprunts. De l'aveu de tout le monde, D émocrilc, né à Abd ère ctiti 11 ville ae Thrace, inconnue avant qu'il ne l'eut illus- trée, a été le plus savant des Grecs avant s ouvraires très-nombreux uis- Aristote. Se (pion en compte au moins soixante, touchent à tout : moi'alc, j)hysique, astronomie, ma- thématicpies, psychologie, histoire des ani- maux et des |)lantes, médecine, agriculture, beaux-arts, nuisicpie, art militaire, etc. Les connaissances de Démocrite semblent avoir l.XII Pli i: TA Cl ('lé aussi variéc^s, si vc ncsi aussi ])i o loud (\s quo celles (rArislolc; cl parmi ces œu\rcs (le gcMire si divers, celles (jui nous inh'»- r(\ss(Mil (lirectenient sont encore en assez lirand nombre : un traite en deux livres sur la nature de riiomiiK^ ou sur la cliaii'; un h traite c\\ trois livres sur les causes des ani- maux, et {[U(^l([ues traités de nuHlecine, sans parler de ses trait(''s sur les plantes (^t sur 1 es )ieri'{\s 1) emoc rit ii\ai t b eau COUD I \o\aiîé; il a\ait \isité l'I^iivote, ci il \ (Hait r(^stc'' ciiUT ans au moins I (^(''tait certaine- ment alors le [)a\s (|ui, |)ar suite de ses croxances i'(dif^i(uises, s'était le plus occupe et de ranatomie de 1 homme et de celle de> animaux I) 1 émocrite a nu v recueillir les matériaux les moins communs ( e ou i 1' tait 1 J i /ooioiiie ( le D. mocrit< 1 nous serait dillicile d^Mi juj^^cr d'après les rares Craj^inents (pii nous en rc^stent. Aristote le cite dans le Traiti* des Parties des ani- maux, et surtout dans celui de la Génération. Le |)lus ordinairement, c'est pour \c contre- dire; assez souvent aussi, c est |)ourle louei\ Parlois, Aristote a tort dans ses critioues: et 1' l)ar exemple, ([uand il re|)roclie à Democrite d avoir soutenu ([ue les insectes et les ani- iy\Ù rHt:FACb:. LXiU I maux pi'ivés de sang ont des intestins comme 1 1 (\s autres, et due, si I on me i existence d( 1 ces viscères , c es t qu'on ne les voit ] )as a cause de leur j)etitesse. Mais Aristote a rai- son lorsque, discutant contre Démoerite la position du fœtus dans le sein maternel, il allirme qin* c'est pai* le cordon ombilical, et non [)ar d'autres parties, que le laHus se nourrit. Il est encore d'un autre avis que Démoerite sur les causes de la dilïérence des sexes, sur la stérilité relative des mulets, sur l'action de la liqueur séminale, sur les causes de la chute d(^s dents. Mais il le loue d'a\oir un des premiers tenté de décrire les êtres par leur essence plutôt que par leur matière. sans d'ailleurs avoir toujours bien compris le but et la (in que se propose la nature. Aristote taisait assez de cas de Démoerite poura\oir consacré une é tud e spéciale a ses h oj)inions: mais ce livre ne nous est [)as plus parvenu (pie celui qui était relatif aux doc- trines (rAlcméon, le Crotoniate. l\)ur compléter ce (pi'Aristote nous ap- li il de D. prend sur la zoologie de Democrite, on peut I recoui'ir a J^.lien, qui semble avoir eu encore ses ouvrages sous les yeux, en compilant le sien, (let écrivain n'est pas toujours une au- L.\l\ PliKI- ACK toi'ilé, tant s'en laut; mais son témoignage est aeceptable quand il s'agit de simples ci talion: h \ oiei donc quelques-unes des opi- l nions de D. t 1 emocriie sur les animaux, si i on 1 en croit l^^lien. Selon lui, le lion c^si le seul animal dont les j)etits naissent les yeux tout () rands ouvei ts; 1 es poissons de mer se nour rissent non pas de Teau salée, mais de cette [)ortion d'eau douce rpie Teau salée ren- lerme , oj)inion qu'Aristote et Tliéopliraste ont reproduite; les chiennes et les truies n'ont tant de petits (lue narccduelles ont 1 I )lusieurs matrices, (luc le maie emi) i' pie Y 1 T I lit SU(*- cessivemen t; h es mules son tint econdcvs, narci' 1 (pie IcHir matrice est laite autrement que celle des autres animaux; les mulets ne sont pas un produit naturel; ils ne sont ([u'une invention audacieuse des hommes et un U( luit ère ; en I.il )ve. où les ânes sont de tr •<» vi- es (Y rande taille, ils n e couvrent jamais que des juments rasées due l PI me rco( de l te d" ous leurs crins, assertion u)res 1 1) émocrite ; car si elles avaient encore cet ornement (pii le pare si bien, elles ne recevraient pas de tel iU'is, a ce que disent les gens expérimenté m t 1 s sont Dieu de ces contrées; les avortemcnt plus fréquents dans les lieux où règne la « PREFACK LXV chaleur que dans ceux où il lait froid , parce (pie la chaleur relâche et détend tous es viscères du cor[)s, tandis (pie le froid les lesscrrc et les ralfermit; les dents des ani- maux tombent parce qu'elles poussent sou- vent (rop tôt; les bois des cerfs tombent et re 1; |)oussent par les variations de température I dans le corps ( le I luiima I; 1 es cornes des boMifs sont, par suite de la castration, moin.'^ fortes, et jdus longues que Iroit moins celles des taureaux; la tète des bœufs est 1^ 1 )ius sec lu parce (rue les veines y sont )eaucoup moins volumineuses; les vaches (TArabie ont des cornes très-dével oppees parce ([u'au contraiie les humeurs qui af u eut à leur (cle sont très-abondante Tell es sont à |)eu près toutes les observa- l ions de /ooloiJie dont on ait c onserve 1 so uvenir, et cpii sont bien celles de D emo- ril () |)uis(pit^ hlien cite ses propres paroles n ne [)eut I )as su|)poser que ces observa- tions lussent les seules; et selon toute a IHMICC faut D émocrite avai t d u observer ppa- bien d autres lads. Ceux-ci suHisent, à défaut du reste, pour nous montrer quelles étaient retendue ( t la direction des recherches de D émocritcs et aussi combien il restait à fa ire T. I. LXVI PHKl ACK. ai)rès lui pour fonder dcfinilivcmenl la science /ooloj^ique. Aristole n'a pas eu Toccasion de nommer llippocrale, ou, du moins il ne le nomme que dans sa « Politicjue ». (I\ , /^ 3, p. 'uo, 3' édil. dt^ ma traduction. ) [l le reconnaissait pour un grand médiM-in; mais (mi histoire naturelle, IIip|)ocrate a l'ait très-peu de re- cherches; il n'est |)res(pie pas question des animaux dans ses reuvrcvs, bien que, de son lcMn|)s, Tart vétérinaire se confondît avec la médecine. L'école de Cnide, (pii a\ait i)\'c- vcdc ccWc de ('.os, ne [)araît pas daxantage s\Mre livrée a la zoologie . Ce|)endant, dans rintéi'ct de la santé, la médecine est forcée* de beaucoup observer le corps humain, tout au moins sous le ra'pport [)hvsiologi(pu\ l^a chirurgie, (|ui commence en (irècc a\ec Ma- chaon et INxlalirc, lils (TEsculapc. au siège de l'i'oie (Iliade, 11, vci's y']!^), est bien forcée aussi de fairt* de fanatomie. Les anq)utations, les bl(\ssur(*s |)énétraides, les luxations, les fi'actures, les o|)érations de tous genres, pra- ti([uées dès cette épO([ue, depuis celle du tré|)an juscpi'à ct^lle de la pieri'(\ e\ig(vaient absolument (pTon ne s'airètàt |)as à la sur- face du corps, et qu'on essayai de scrutei' les HKFACfc:. LWII parties cachées qu'il renferme. Mais il est a\éié que l'école hippocratiquc a fort peu disséqué des cadavres liumains; on ne saurait croire qu'elle ait disséqué davantage des ani- maux, dont l'organisation lui importait beau- coup moins, quoique l'on en tirât bien des remèdes, comme on les tirait des plantes. Aristote ne pouvait donc trouver dans Ilip- pocrate cpic tï*ès-pcu de ressources pour l'histoire naturelle et la physiologie générale. Il faut en outre distinguer dans la collec- tion Hippocratiquc, lelle que nous l'avons aujourd'hui, des traités qui sont postérieurs à Aristote, vi qui ont été fabriqués à Alexan- di'ie, comme la cori-espondance prétendue (\c Démocrite et d'Hippocratc. Mais à coté de ces apociyphes, bien des ouvrages authen- li(|ues ont pu être consultés par Arislote. Selon Litlré, qui est la première des auto- rités m ces matières, ce seraient quelqm^s- uns des li'aités suivants : De la génération, de la nature de Tenfant, des maladies des femmes, des maladies des jeunes filles, de la stérilité chez la lemme, etc. On pourrait en citer quelcpics autres encore, si l'attribution n'en était pas incertaine : Le fragment sur rOrganc du cœui", les traités sur Fincision il. LXVlll l'iiin A<:i:. (lu l'a^lus, sur \r lu'lus dcsrpU't (1(^ Iniil mois, sur la nature de la rrinin(\ siu' la nalure de l'Iioniine, siu^ la superlélaliou, sui* la iiatuic^ de Tes, ele. J()ii;uez-y une loule de eousidé- rations de délail ([uWri^tole a pu lire avec profit, (^1 doid il devait plus (|ue personne sentir la liaule val(un\ à la fois en ce (jui eon- eerne l'oi^i^anisalion humaine, et aussi la constitution i;éiu''rale (l(^s êtres animés (|ui s(^ rapprochent de riiomme, leur t\|)e le plus cle\é. Si Aristote n'a trouvé dans Ilippocrate ci son école ([ue très-peu (h^ zoologie, il a pu en recevoir une bien l'éconde hM;on en lait de méthode cl d ()l)sei'\ ation. Il (^st dans la na- ture des choses (pu' la im'decine, dès ses pre- miers pas, soit ])rot'on(lément ()l)ser\ al rice et méthodi(pH'; il s'aj^it de la santé cl de la ma- ladie; bien plus, il s\i<;it de la \\v cl de la mort, dans toid ce que Tari essuyé |)Our sou- lai;(M' ou sauver le malade. (^)uel intt'rét peul être su[)érîeur à celui-là? l'^t si (pu'l(|ue motil peut jamais aii^uiscr rattention de rintelli- i^cnce, en esl-il de |)lus ])uissant? Si dans des (juestions aussi obscures et aussi dcdicates que toutes celles (pii se rapportent à I hygiène et 11 re>isteiu*e des hommes, Tobscrx ation ne PREFACE. LXIX 'à <( {( p(Mit pas èlrt^, du prcMnier coup, parraitcment exacte ni complèt(\ elle est du moins aussi séi'ieuse cl aussi pral ique (ju'elle le peut. Hip- pocrale dil soliMinclIcmcMil au début de ses Aphoi'ismes : a I^a vi(* est courte, lart est lon^, Toccasion l'u^itive, rexpérience trom- peus(% le ju^(Mnent diKicile. » Ce sont là les (le\ oirs iné\ itables de Fart médical ; et comme les (MM'cui's peuvent y èti'c homicides, nulle auti'c science n'est tenue à autant de précau- tions ])oui^ ne pas se ti'omp(M\ La méthode la plus ri^^oureusc lui est donc imj)osée. C'est là le i;i*and enseignement qu'Aristote a pu rcM'CAoir de la médecine, comme il le recevait s|)ontanément de son génie personnel. Sans doute, il n'avait besoin (h* pc^rsonne pour conq)ren(h'e que l'obserNation des faits est la première condition de la science et de la méthode; mais en voyant les applications heureuses qui en avaient été faites dans la prati(pKMnédical(%ilde\ ait s'attacher d'autant plus Icj'menuMd à des principes qui avaient déjà produit des résultats si bienfaisants. Il y a dans les (cuxres de Xénophon deux traités (pii annoncent des connaissances très- précises, si ce n'est ti*ès-étendues, sur les ani- maux, ci >pécialement sur le cheval et sur le LXX PHKrXCK. PRK! ACE. LXX! (*hi(Mi. Ce sont l(\s (1(mi\ traités de rKquita- tion et de la Chasse. L'éléi-ante eavaleade du l^irtliéiion nous Tait croire que les Athé- niens devaient être d'excellents écuyers, tout à fait dif;n(^s du l)eau présent ([ue Neptune h'ur avait olï(M*t. Mais Touvrage de Xénophon pi'ouve, nutMix encoie, (jue leurs étudt\spi'ati- ques sur le noble animal que le dieu leur avait donné, étaient |)Oussées |)i'es(|U(^ aussi loin que ccNesdes sportsnn'U de nos joui's. Xénophon signale en pri^niiei' litMi les moyens (\u'\\ l'aut prendre [)Our n'être pas tronq)é dans Tachât d'un jeune clieval. Kxainen des jandjcs, |)ieds, sabots, paturons, canons; examen du poi- trail, du cou, de la lét(S de la ganache, des deux barres; examcMi des yeux, des naseaux, du Iront, des oreilles; examen des reins, des cot(\s, de la crou|)e, il ne (aut rien onu^tie alin d'éNilcr toutes les IVaudes et tous les pièges d'adroits macpiignons. Si, au lieu d'aclu^er un jeune cheval, on achète un cheval tout dressé, il faut s'assui'cr de son âge, de sa souj)li\ss(% de sa docilité, de sa douceui', de sa constance au trasail. A ces sages avis, Xénophon en joint d'autres sur Tinstallation d'une bonne écurie, sur la nour- l'iture, sur le pansage, siu' le lavage régulici' *a -. # du corps, les jambes exceptées, sur les exei'- cices de manège, tant pour les chevaux de guerre cpie pour les chevaux de parade. Toutes ces recommandations minutieuses cl ces l'cnseignements, destinés à former le cavalier acconqjli, sont le fruit d'une longue et intelligente pratique, où la physiologie du cheval a sa j)art, bien qu'elle ne soit pas le but de l'ouvrage. Un autre traité qui lait suite à celui-là et qui le complète, <( le Com- « mandant de la cavalerie », est un manuel de tactique militaire, aussi judicieux que le |)récédent, mais cpn* a un objet purement technique. Au contraire, le traité de la Chasse a, comme le traité de l'I^juitation , une partie /oologique. Le chien y est étudié avec autant de soin que le cheval, et à un point de vue non moins exclusif. 11 y a deux espèces princi- pales de chiens de chasse, dont l'une est très- supérieure à l'autre; l'auteur indique les ca- ractères (|ui les distingue et les formes qu'il faut préférer dans les chiens dont on doit se sci'N ir. Mais il est bien difficile de parler du chien de chasse sans dire aussi quelque chose d(\s bètes (pi'il poursuit. Xénophon parle donc du lièMMN qu'on chassait même en LXXll i>jU':fa<:i: 1 uver (\s r lOllS ( l cl es écris I 1 )Oiir l(\sriu( I Is il fallait des einens indiens: des sani^liei 1 i I contiM- l(^s(|n( Is on (loi! choisir les chiens les plus capa l)l(\s (le l'aire lèt(^ à la bètc^; des lio 1); ns des léopards, et antres hèles sanvai^vs. l)an< cils donnés an\ ("hasseui's, on ])ent 1 es cons recueillir bien i\c<^ délails de |)ur(^ zoologie, les hal)i(udes du lièvre, sur sa lecondité sur II I e\cepln)nnelle, sur ses l'uses |)oui' ecnapi)ei au chasseur, sur ses (^snèces (lixcrscs, sur sa I vue mauvaise, sur son ai;ilile, (pu i empeciH lit • I ^ I 1 de jamais marclicr au pas, sur sa conlorma tion si l)ien calcul ce i)oui 1 a course < I I )OUl le saut. D'autres délails non moins curieux son l d on ne s s ui' les ])iches, conduisanl l(Mirs Taons en bande au prinUMn[)s,etles dérendant ntre les chiens; sur la l)aui;(' \ outrance ro \ (lu san <) luit 1 ler, sur sa force rec I loutable dans la e (Hi on enuaue avec lui, sui n"n loul (| ua nn n 11 |)ère et la mère se réunissent pour (hMcndr es leunes ,1 Ouant aux lions, Icoparc 1 [Is, I tl leres ours, et auli'cs animaux ieroc(\s ynx, ] r )an u 1 \éno|)hon est très-bref; mais de vc i\ dit, on peut conclure que, de son tem|)s, i v a\ait (Micore ( les lions en ( Irècc 1 dans les mon ts Panuées elsur le Pinde, au nord-ouest r^ PREFACE LXXllI de la ^lacédoine. Aristote atteste plusieurs la même chose; et son assertion, (pii ( OIS i)Oiivail passiM' pour douteuse, est confii'méc parcelle de Xénophon. Maisaujourd liui, ( d'il 1 I ni;lem| )S (l(q)UIS lo de ces carnassiers r Europe ne nourrit pi us Arisloli^ a nommé Socrat(^ dans le Traité des l^u'ties; ( l c/est à la lois un éloi^e et une l criticpie qn^il lui adresse, en compagnie de Démocrite. H le loue d'avoir essayé de déli- nii les êtres, non plus d\iprès leur matière 1 mais (1 a[)res \cuv essence c tl eur Idée M us en même temps, il le blâme de s'être dé tourné de Fétudc* de la nature pour se livrer entièrement à la dialectique et à la science mora mais le. Leieproche, si c'en es t un, est fondé Socrate ne s'en serait pas inquiété. Dans le Phnion. il (explique, quelques instants ivan td e mourir, commen t, d; uis sa jeunesse I s'était passionné pour la physique, et commen i , (MIsui te, il s en ( tait d. () ou té. PI ein renthousiasme i)our la sublime pensée d'A- naxaj^ore, il avait espère, guide par lui, pou- omprendre le monde et trouver le secret voir ( de ses meiveilles. Mais quelle n avait [)as été sa déception, quand il s'était aperçu (pTAnaxagore, après avoir proclamé Tint ei ^p_ I.XXIN i>iu:i\\<:F Nt'iilion (1(^ l'liil('lli'i(MU'(^ clans runi\crs, ne i: 1 usail aucun nsai^e ac ce f^raïui |)i*in('i[)( 1 l?<)ui' lui, il axait dcscrtr uni^ rlude si drcr- van((\ [)our conlcMnplcr lout à s(3nais(' ridée du bien, (|ui ('clatc ci resplendit en toutes I cnoses, { t surtout dans la raison de TlioninK plus clairement encore (pie dans la nature Plus loin, on reviiMidra sur (lueldues-unt [uei(| l 1 (les ()|)inions pn\ sioio^Kjues c I le S ocrate (iiu nous a conserMcs moires \ I I enoonon dans ses 1 M(- Alais si wSoerafe a, pour ces gra\(^s motifs, néénie d'un Anaxa- m on, nous goriN d'un l)ém()eril(\ d'un Plat pouvons eonlii'mer, pour noire pari, ce légi time éloge adressé à Arislole, qu'avant lui h seienei^ de la zoologie n existe pas, el cpéil en est le Tondateui'. >1 ai s aloi's l'evien t pi us insoluble et plus |)ressante la question poséc^ au début de cette en(pièt(^ réti'ospedivc : (( (( (( (( (x)mment Tllistoire d es Animaux, a\ee les luilr h es ouvrages ac zoologie, a i-l-ell possible? Comment {^xpll([uei' ce ph mène intellectuel, et, 1 on ixMi 1 <( prodiiic I I t d ire e K eno ce » (A^tte (piestion s'est préscntc'c dès la plus haute anticpiité, bien que peut-être on ne sentît [)as alors, comme nous sentons Jiou>-mèmes, la beauté et la solidité exti'aor- dinaires de ce monument unique. C'est à cette j)réoccu[)ation que répondait la tradi- tion recueillie par IMiiu^ sur la générosité d Alexan(h'e, déj)ensant des sommes immeii- s(\s Dour procurer à son maître tous les 1 uiimaux des (H)ntrees conauises ar 1 UI \lexandr(^ aurait été le collaborateur d'Aris- tote, en lui lacùlitant ses investigations d'his- toire naturelle. On peut croire sans peine qu'Alexandre était capable de donner à la science cette protection éclairée, et l'on a raison de rattendre de lui, quand on se rap- pelle cjue, dans le sac de Thèbes, prise d'as- saut, il épargnait la seule maison de Pindare, et qira|)rès la \ictoire d'Arbelles, il réser- \ait la cassette de Darius àTIliadc d'Homère. Mais en admettant même que la tradition ne se trompe j)oint, elle ne serait pas encore^ satisfaisante; elle ne résout pas la c[uestion posée. Sans parlei*d(\s dillicultés, presque in- surmon tabl es, même de nos lours J n'aurait du rencontrer le transport de tant de bêles \i\antcs ou mortes, à de telles distances; sans parler de ces difficultés d'un autre ordre (ju'Aristote aurait eues à les recevoir et à les garder pour ses études, il ne suffisait pas de ces conee tion: I \ 1 (puMque ricnes qu on les l uppose, (pielque régulières qu elles aient 11 l)u ètr 1 e, sous la main a un nomme qui, le l LXXX PItKFACK premier en (irècu', avjiil iniat^iiié une l)il)lio- tliè([ue. Noir l(\s objets les plus iiisii'uelifs, ce n'est pas tout; il faut lc\s eonipi*enclre. Ouel usaae un iûnoi*ant l(M*ait-il des l'iehesses leeuinuiees dans nos I M uscu's, mises a sa c lis- I )OS ition } II I )oun:ai t I es admirer; mais il lui I I serait interdit de s en servir 1 I duaiid même (*ll(*s restei'aient sous ses veu\ plus lon^temp.^ t [)U resl(M' sous les veux d'Aristote (lue n on I l(\s enxois [)résumés d'Alexandi'e. Il laut donc laisseï' la tradition [)Our ce cpielle est, et tenter une explication dilTérent(\ Il n'y (Ml a ([u'une de plausible, sans rpu^ (1 ailleurs eelle-la même soit complète : c est l(^ ii;i';nie d'Aristote, (|ui nous a en (pielque sorte ace()utum(''s à ces con(iu(M(*s inatt I (Ml- I le I (lues (le la science, |)lus elonnanles cncoii (pi(^ les con(pietes de son l)elli(|ueux c\r\c L histoire naturelle ncsi pas la seule surprix de C(*i;(Mire. P(Mit-oii oublier (|irà c(')t('' d c^lle Aristote a cvcc une (ouïe d'aud es sciences lild non moins (iilliciles à dcliniiMd à consliluer, soit naturelles, soit morales ou nsNcholoui- ([ues? La zoolof^ie ne l'ait pas exception; et ce OUI t loit nous ( tonn er, ce n es tpas(| A u /\ris- tote Tait lomk'e, mais (jue son j^tMiie ait vie si lécond, et, dans la plupart d c ces tirands P H K I A C E LXXXl sujets, si original et si neut\ En log^ique, il n'avait aucun pr('*d(''ccssenr, comme il le dé- (^lare lui-même tort modestement, pour excu- ser ses lacunes; et ce[)endant, il a si bien a|)prorondi tout(^s les parties de la loi^i(pie (pi(^ l(^s sic'cles n'y ont rien ajouté, et que, de ra\(Mi nuMiie de Kant, Aristote est le plus aecom[)li d(\s loyiciens. Mais le domaine de la logique est puiMMiient rationnel; et il est plus ais(' de le [parcourir dans toute son ('{(Midue (jue \c domaine de 1 histoire njdu- reiu 11. où r(^si)rit. ciuelduc puissant ciu'i I cpieu] I I soit doit avant tout s\\ppuyer sur des laits exté- rieurs et les observer attentivement, en un nombre nresdue i nlin Ce (pii rrapp(^ le |)lus nos zooloi»istes mo- (lern(\s, c'est justement cette multij)licité inouï(^ de laits, dès lor s observes avec tant d exactitude et déjà classés dans un ordre si régulier. L'admiration redouble à mesure (pion \eut s'en rendi'c compte; et c'est en cpichpu* sorte un de ces spectacles lumineux où Ton est d'autant plus ébloui (pi'on les regarde plus longtenq)s. Peut-être, un moyen de pénétrer un peu 1 l )ius av ant dans c(^tte éniume, c'est de s'en- (piérir au[)rès d'Aristote et d apprendre de T. I. L.\ \ X 1 i PHKFACK lui ([iK'lIcs iinprivssioris il inuxnait de la nature^ et quel concours une (Miriosité pas- sionnée Douvail aDDoiier au liénic 1 I>I II se m DU 1)1 qu'à eel éi^ard il (\st (rès-diflicile dc^ savoir ce qu'il en a été; et eonmie U neuMis s ont irénéralenient très-sobres de ces détails in- tini es ont (^S ModcM'ues sont si l'oi't épri on s'attend à ee (ju'unc* telle l'cM'herelK^ soit parlaitenient vaine ; Tauslérité habituelle d'Ai'istote n'est pas laite pour nous eneouia- c^er. Pourtant, en Tabsenee de ténioianatit's direets et de eordiden ees, on neu 1 td eeouM'U' 1 I même dans des ceuvres si se\eres, des iiu 1 li- eatîon: qui, pour n être pas absolument personnelles, ncn sont pas moins décisives. (Certainement, Aristole ne se scène de sa {)ersonne, comme met le 1 pas en erait un luteur de notre temp mais on ne p(uit I )as méconnaître Témotion profonde de sa |)ensée dans les pages suivantes extraites du Traité des I^u*ties. 11 a réfuté la méthode platonicienne de division, procédant de deux en deux, et il vieni de monti'ci- en quoi la dicliotomie j)eut, mal*i[ré ses défauts, a\oir encore (luehrue uti- lil(''; il v(Mil cependant y substituer un prin- cipe nouveau; et il poursuit en ces termes : I P UHF ACE. LXWIIl (( C V j)i'incij)e nouveau, c osi q l 1 uc les su b- (( S tances Ibrmées par la nature sont, les « unes incrées et impérissables de toute « éternité, et que les autres sont soumises à (( naîtri 1 t à j 1 )erir J our 1 es I )rein!eres ( cpiekpie admiraoïes ( 1)1 t 1 ueUTiu^ ivmes (( « u c 11 {^SSO ient,nosobsei*vations se trouvent être l)eaucouj) moins com]) (( eirar nos sens nous re\c lèt lent es : car a leui 1 excessive (( ment peu c le ch oses, cpn [)uisse nt non 1 s les (( (( (( « faire connaître, et répondre à notre ardent désir de les comprendre. Au contraire, 1 )Our les subst; mces moi tell es l lant es ou minimaux, nous avons Jjien jnus I I e moyens a ( rint ormation, parce que nous vnons av ce « elles, et que, si Ton veut appliquer à (( ces observations le travail indispensable pfelles exigent, on peut en apprendre fort « ( u lona sur les réalités de tout ^^enre u (( « D'ailleurs, ces deux études, bien ((ue dif- férentes, ont chacune leur attrait. Pour les choses éternelles, dans quelcpie faible (( mesure que nous puissions les atteindre et les toucher, le [)eu que nous en appre- la sublimité de (( (( nous nous cause arace a (( ce sa Noir, l)ien plus de plaisir cpie tout « ce qui nous environne, de même que, p our LXXXIV IMlKb ACK i( (( (( (( les i)orsoiiiuvs ((iic nous aimons )lus insi îi vue ou 1 plus insignifiant (^l du moindre objet nous est mille lois [)lus douée que la vue \)vo- longéedes ohjc^ts les plus variés et les plus l'étude des suhslaïun/s « l)eau\ (( ncnssa M us |)()ur 1 « (Misem |)les, eomnu* elle* nous |)(M'mel tout |)le de mieux eonnaîtr e les enoses « I l I et d en eonnailiH' un [)lus graïui iu)mor( lr(^ le comble i\c la seiencM' ( vue |)ass(^ [)our c (( ( (( s (( son t eomnu'arautre [)arl.les choses mortelles ont |)lus eonlormes à iu)ti"e nature^ et nous tte étude devient t plus familières, ci « |)res([ut^ la rivale (\c la pliilosopliie eu cliosi^s di\im\s. Mais avant déjà t raité de ( <( > ujet et avant (^xposé ce ([ue nous en | )(M1 te 1)1 • » « sons, il ne nous i-este plus ici (pi a parici de la natui'i^ animée, en ne néi^lii^cant . (( « uitant ([u il (le[)en(l ac nous, aucun ( Id ( (( (pi(U([ue inlime ou (piel([ue relevé (pi i l { (\SI 1 (( (( {( « (( t (pu\ même clans ceux de ces ( (latt létail. Isoit létaih (|ui p(MiV(Uit iH' pas llatter nos sens I I na- ture, (pii a si bien oi'yanisé les êtres, nous procure, à l(\s contempler, d'inexprimables jouissiuu'cs, |)()urpeu (pi'on saclu^ iHunonter aux causi^s, et (pi On soit réellenn'ut pliilo- 0[)he. (^)uelU* contradiction et (pudli^ folie (( s (( ne Si: rait-( 1 ce [)as de se [)iaire i l l'C » (I II der 1 es m (( simoies >l PRÉFACE. eoDics de ces c" LXXXV 1 très en admirant (( (( l'art iniiénieux qui les a repro l duit: en I )einture ou en sculpture, et de ne |)oint se (( oassiomu r encore plus vivement p « I réalité de ces êtres, que crée our 1 la nature, et '.( ( lont il nous est donné de pouvoir déco u- <( 1 vrir les causes T (( 1 Aussi, ce serait une vrau^ puenlile que liti a de reçu 1er d (^N an t Toi (( <( (( <( « l )lus in (iin car jservation des êtres les ans toutes les œuvres d(^ la nature, il y a toujours place pour l'admiration, et Ton peut toujours 1 eur )rète à Héra( lit^ appli(juer le mot qu\)n [ ré[)ondant à des étrangers (pu venau nt 1 I « noui' le voir ( « en (( <( s (( « (( (( (C (C « (( (( t s'entretenir avec lui C.omme l'abordant, ils le trouvèrent qui se chauffait au feu de la cuisine : « Entrez [ins crainte, entrez toujours, leur dit le philoso[)he; les Dieux sont ici comme par- dans l'étude des animaux, tout. » De même 1 (piels (pi'ils soient, il n'y a jamais non plus os regards dédaigneux, parce i délouriuu' n que, dans tous sans exce[)tion, il y a ([ui ■1- ue chose de 1 l DUISSl I mce de la nature et de sa beauté. Il n'est pas de basai •d d; \ns les (cuvres ([ifelle nous présente; toujours ces anivres ont en vue une certaine lin, et !.\\\V VWV.V V CI- PRÉ F ACE. LXXWII (( il n\ en a |)as on ce caiaclrrc éclalc [)liis rinineinnuMii (jiriMi elles. Ui', la lin en \ uo (( <( a (le laquelle une chose subsiste ou se |)ro- (luit, (^sl |)i'(''eiséinenl e(* (|ui eonslilii(\ poui^ ('(Mie chose, sa heaulé et sa |)ei'reet ion. (( (^)iie si (|nel([irnii ('lait porté à mépriser eoinnu^ aii-oesso -il us (le lui Tétude des auti'(^ iminaux. (lu i I I sacl \c (Hie ce serait aussi se I t mépriser .(S, édit. du doeleui' de Frant/Jus, nS")'); édit. Lan^kaN cl, p. r^), iSIhS Aill eurs, I I dit (Mieore [\\ec non moins d émotion et de bonheur' dCxpression <( I); uis les aiumaux (lui on I t d u saiiij, c es <( d'abord la ma sse sunei'ieurc du corns (iiu pS (| (( es t 1 oi'mce ( lés I i naissance 1 )Uis ave( K (( (( temps, la [)ai'lie inlérieure [)rend son (înti( r (lé\(dop|)eiîi(Mit. Poui' toul c(da, il léy a d abord (pie de sim|)les linéaments et des contonr u leur l I II )uis ensuite, \iennent la cou- i mollesse ( )u la dur(4é des (li\ erse pallies. Dans cette es(piisse d'alioi'd im- « I )aiiait(\ on dirait ([in* la nature dessine (M « cm ( lie fait comme les peintres, qui se (( « 1 tentent premièremen con- el qui n^q)p l de tracer des lii> nés, li(pient que plus tard les diver- leurs à l'objet qu'ils représentent. » Traité de la Génération des Animaux, liv. Il, )1, p. i8/|, édit. Aubert et Wimmer.) Ouel (^st celui des naturalistes modernes (pr^renicrait de telles payes? (3u plutcM, qui (( ses (^ou ne vou (Irait les avoir éci ites? Elles feraient honneur au plus sage et au plus instruit Aristote a eu bien rarement de ces effusions mais (pianc 1 1 il s'y laisse aller, elles n'en sont (pie plus précieuses Il aimait la nature autant (lU 1 1 1 Fadmirait; et dans les études qu'il lui consacra it, le ccjeur tenait sans dont e au tant de j)lact* (pie 1 esDi it S(^ Il est assez singulier que les Modernes se ient ligure ([uebpiefois qu'ils étaient les I )remiers c t 1 es seuls a aimer la nature Schiller prétend que les Grecs, malgré tout es l eurs (| dualités, o] nt été étrangers a ces emo- 'r> tions délicates, et que le spectacle des choses a ca[)tivé leur u in tell iircnce len plus q uc 1 cur sen timent moral ». Humboldt adresse l'Antiquité la même critique, qui, ap res lui 11 t aj )rcs mun ( Schiller, est devenue un lieu com- le littérature courante. 11 a été entendu # LXXXVIII PHKFACK ([lie rainour de la iialinH* riait un piivilùi^c (le iioirc {(Miins, un inononoli' irctMîinirnl I I I (lc''('()u\(M'l à noIiH' usai^c, sans (loiilc dcpui; J('an-Ja('([U('s cl nirnic (lc[)uis Oljciiiianii lAii vc a (it'ia !'( ImI (' ce Daradoxc (K I 1 1 Ilot!" vanilc ; ( t il I ni a sn rii (I PI c rai)i)(M('i' (in(M(in('s \\\C\(\ passaj^cs (Tl l()nu'i'(\ de IMalon cl de IMin(\ poni' (Ml lairc jnsli('(\ Il |)on\ail i'a|)|)('lcr encore I es K ivll es ( le Tl 1('0( ril I es I )a'!('s snhiiinos de Taeéi'on dans son 1 railé de la INalnri^ (l(^s Dienx, les ( it''()r^i(|n(*s de \ iri;ile I 1 iDi'es i^nereei lanl de Ncrs eliarinanls d'I lo race, cl les (do(|ncnlcs aniplilicalions de Sc- nccine M lis ris loi e ( nl-il él e sen I j)arler dt* la nalnre ainsi (pu' nous Ncnons d l e voir, Il s(Mni)l(^ (in niu 1)1 1 lell i )roicssion tu loi d einonlïH^ assez, clairemenl (uk I l(^s An- ciens onl senh, amn'' cl cch'lirc'" la nalniH aussi Ijien due nous ï Seul inenl, ils ont ele moins [)Cî'sonne!s, moins 1 lin eraires cl moins lecl imal (Mirs I l (I n acnera I. il s s onl OCCUDCS cxclusivcmcnl du sujel (pi ils Irailenl; et I in(li\ idi 1 se produil t'orl peu; rc^oïsme de écrivain ne se Iraliil pas. (/esl penl-(Mre là un des plus ^riuids cliarin(\s de I Anti(|uil('\ 1 Cl Hv. nous H fl ousseau adresse a I uniNcrs ses ConI essions, (pTil croil imiUM' de sainl Au- PRÉFACF LXXXIX irus lin ; elle/ les Grec un Platon, un Aris- tote ne nous apprenne nt pa s un mo t d mêmes eu\- n tiou! n ; et si, ])our les connaître, nous e réduits à c(-. qu'ils nous en disent, t enti('re. Il est vrai otre ignorance sei'ai cpie leurs ceuvres nous dédommage d(^'d« u elles so ient muettes sur ceux (pu les coni- nt, ([ 1 uoi- ir posent, à leur plus grande gloire et au gra profit d(^ l'esprit humain. Ainsi donc, pour expliquer la composition de rilistoire des Animaux, Pro/e?n si/te (itrp rrratam, le meilleur argument est de l'auteur, l(:'eond('^ par une rtt encor(^ le genu 1 1 admiration sans bornes pour la nature. La r(''alit('^ ne change i)as; et les animaux de tout ordre (pi'ohscrN ait Aristotepos V(uix tels qu'ils posen aient sous ses t encore sous les luMres Les plu'uionuMics à peu \n'e^ mnom ((u'ils olTivnt à notre (Hude ne pcuv( brabl es nt pa! être apeiM'us d un seul cou[ u), ni analyses en une lois ; mais le regar( 1 de rhonime de g('Miie es l si 1 t. (I )en( eu trant, si cHcndu, si rapide, qu'il de la vie indivi- 1 luell ins la coui 1 te d urée e, eninrasser une multitude de faits que les si('ch^s piH'ci'Hlcnts n'avaient pas vus, et ts ne verront pas davan- 1 ta ciue les suu'u^s sui\ an f O'i^ Au di'but de notre \ix' siècle, nous xc. PUKFACK iivons vie \cs témoins rmcrvcMllés dv ce que iiMcv a pli Idivc en palroiilolo-^H^ ; c'est C (ont IL e une seienee n()u\ell(% (jm, dt^vaiiL nous (\st née de s(\s labeurs, plus limit es, mais I" 1: 1 jussi lecîonds en leur ^enre qu(* eeu\ (lAiis- tot(\ (lu\ier n avait pas un i;énie univci'sel eomme celui du n 1 hil oso|)he irvee. M I I 1 (pi II a réalise, dans ei I 1 tte I lis e(^ )ran( lie d e sa\()ir nieonnuejus(pi ji Im, nous permet d(^ mesurer ce (pTAristote a pu aeeomplir, sur lun^ éelielh^ l)eau(M)U[) plus vaste et avec un suée es, s I 1 est 1 1)1 )Ossii)!e, encore plus i^raiu I Cela (\st si vrai (pn^ r(eu\re (rAris|{)t{\ q ui était sans anléeé(l(Mits, iTa été n i continuét ni même eompiisc^ par les temps (pii ont suivi. Il a fallu |)lus de vini;t siècles pour que iprès une l'oule d'éj^reU' I esr)i'i l t I lumain A es et (riiésitali ons, iuq)rît la rout(^ c[ue le o enie avait pi'émalurénuMit ouverte; et c'est seulement, au milieu d u sie( led ernier, (ju on a retrouvé des trac(\s cpii scMiiblaient |)res(| perdues. Si la stérilité des j)réd ue ecesseurs d\Aristote a pu nous étonner, la stérilité des successeurs est bien j)lus sui'pi'enanle encore. La sciiMi ce une fois l'ondée, il |)araissail lisse/ i \oie où elle simple (pfon la cultivrd, dans 1 iivait été mise. iVIais le premier pas avait et rUKFACH XCI si -1-an tc^sque cpie pi rsonne n a pu le pren- \ve. (pielque facile que fût l'imitation, après le tels exemples et avec un tel j>uide. l>liiH^ est, sous quelc[ue rapport, un grand écrivain; mais ce n es t 1 )as un naturaliste ma n ( 11» ré 1 e renom f|u on lui a fait; 1 ni -même lève |)as cette prétention ])Our le lidèle compilateur des t il se onne onivres t lA ris- tote, comnK^ i 1 Test de tant d'autres. 11 se le, modeste mais fort cache si peu de ce rôle, tile surtout entre ses mains, qu il enumerc u 1 ivec la |)lus sincère exac titude, toutes les sources i 1 I luxquelles il puise, d'ailleurs avec le discernement. Son i)lan us ou moins ( l eniDrasse le monde entier, ou 1(^ Cosmos comme nous disons avec 1 les Pvtha^oricien; 1 le plan d'Aristote est moins large, puiscpi i la zoologie, réservant pour plus t 1 1 se Dorne a tard rastronomie, la botanique et les miné- raux J>1 me tiborde toutes ces sciences, en .1 coloran 1 i nai td tic d (^ son s tvle 1 es Idées d'autrui. Pour e son ouvrage qui es t relative aux animaux, il reproduit presque toujours Aris- tote, en le traduisant queUpiefois mot à mot. serves des Ouand il ajoute aux faits déjà ob faits nouveaux, sans dire de qui il les tient ces faits ne son t ordinairement, ni très-exacts XCII piu-:facf P H É l- A C K Xi 111 ni inrine ti'cs-srri(Mi\. (Vcsi souvcni ilc la /OC) loti 10 a la I acoii ( rKi KMi, {' es t-à-(l lit', (les 1^ curiosités plus on moins vraisriiihlahlcs sur le earaclère ci les nuriiis des animaux, ih'cIs ou fabuleux. Pline, (|ui se raille» de la eré- (lulilé (les (ii'ees, non sans cjuehjue uroii, ne s(^ (loule pas (|u'il (\s( parfois d'une eivduliU' I )ien plus a\(Mi*»le eneoiH I fait 1 )eaueoui) (r OI) ( I l'esti Buffon en a doue ime ; el le jUf^(MnenL ([ue poi'te l.iltrt', dans la prcMaee de sa tra- îne l ion ( Id lit (^ son édition, est Dieu plus (M(ui- l 1: I table cl b(Nuie()up moins flatteur. Plin e, en i'epi'(Miant sa vraie plae(\ n en doit pas moins loil eire pour nous un (h^s auteurs les plus un- p(n*tantsde r(''()()(pie romaine ; mais il ne faut I ■f I pas le suiiaire; i[ p(Mit se passiM* de cette in- justice. Son ou\ra<^(' est dij^ne de tout notre int(''r(M; et il serait tr(\s-re<^i'ettal)ltMpril nous maïupiàt ; mais ce n'est [)a> là de la science, ni comme IVMitiMidait Aristote, ni nous rentendons. A plus lorte r.uson, peut-on ap|)li(pier cett comme riti I lont (|ue aux deux ouvrages d l^.lien, ( Fun n'est pas plus de riiistoire (pie Tautre ncsi de la /oolof^ie. Son trait('' en dix-sept livres sur la Nature des An imaux es t un re- cuei Id' anecc lot es, (lui se sueeec i lent sans au- cune forme, et (juî sont, pour la plupart (Vwnc invraisemblanci» put'rile. El len ne les a 1 )as invc 1 tir, dans son ntc'cs, et il a bien soin de nous aver- l>r(''aml)ule. ([ue bon nombre d'aut eurs on t ('crit avant lui sur le même su- 1 jet. Il se [)ropose, en les prenant p de mon our guides, trer dans les brutes certaines cpialitc'S 1)1 S nartauenl avecThoinnu i(lmiral)l(^s,([u elles [ M il se flatte ([ue, sans di^passer les autres :1 il lera (tu moins, a| lorc'S eux, une œuvr<^ de pielcpie nliliti'. Avant de se séparer de ses \cc[ eurs. ( t en leur adressant ses adieux, i 1 s ai)|) V\ Jaudit de la façon dont il a accompli t il trouve ([ue le désordre de 1 son dessein, ( tion est un ornement de pUis, par u 11 j 1 iett e sur l)le bien dire (pie Tanimal vaut la composi la \ariété (j élu si on sem mieux ([ue l'homme loges pour avoir lait conn (le la nature, qui a c les choses. Sa eon- et il se croit digne u trc 1 d\- es merveilles lonné à la plupart des imimaux « beauté, intelligence, m (iust ne ce justice , tempéran amour, piété même », e courage Ifection n u n mot, une foui e vei tus (pie rhumanité tro[) souvent ne possède» [)as dans une mesure egc le. O n au- rait tort néanmoins Kl len t 1 on de dédaigner absolument eut encore glaner dans ses XCIV l'HÉTACH ivcits ([iu'l(|iK\s faits iiiillienliques, et des cilalions ulili^s () Fi ne saiii'a it iiuèi'e (Icinaiuler davanlai'c' VU i VlluMU'O, (|iîi, a 1 occasion ( I lu 11 IIKIIK 1 l d SCS So[)lustcs, s'o(M'iij)C plus (le cuisine que crhisloirc natui'clle, et qui, en parlant des oiscauv ( t d es 1 )Oissons, s on- plie. On n'a peut-être pas assez rendu ju tice à ces labeurs, qui n'ont rien de brillant, mais (|ui, au milieu de ces épaisses ténèbres, ont conservé quclcpies reflets de lumière. Sous ce rapport, comme sous bien d'autres, le fameux professeur de Cologne et de la Monta (r ne Sainte -Geneviève mérite la glo- rieuse épithète qu'on a jointe à son nom. 11 fut )OSSlI)U 1)1 é et moins savant cpie renseignement d'\ll)ert, mais plus à la portée du vulgaire. ^ inc(Mit de Beauvais, dans son ^ Miroir d mon de », ne peut aussi que repr ociuire u ^n MAI 1» Il Kl ACE. PRÉl ACK. XCVII Aristole. (jui lui fournil toulo rhistoiic» ua- tiH'ellc de son (Mir\ rloprdic. I)(M1\ sirclrs oiniron aprrs AII)(Mi-lc-( ii'ancl (^t \ inccnl de Bcauvais, ThrodoiH' (ia/a traduisait I His- ioii'c d(^s Animaux en un cxccdlcnl latin, avec la (idclilc d'un (ircc connaissant à fond la lanij^uc (|u'il professai! . Tout cela n\^st (micoih* (pTun l)c<^ai(Mn(Mit ; on se contenu^. (1(^ répéter tant l)i(Mi (|ue mal ce ([u'a écrit Aristote; on n'y ajoute lâen; on ne consulte pas la nature, comme il Taxait consulté(\ l^a science in(lé|)endante et ori- finale ne re|)araît (ju'au milieu du \m' siècle; et ce sont deux zooloiiistcs français, Helon et Hondelid, ([ui rej)rennent la méthode aris- totéli(|ue, dans son éneri^ie praticpu' et son \rai caractère. Ils ne co[)itMit |)lus Aristote; ils 1(^ continuent, dans la mesui'c où ils le peuvent, en observant, ainsi que lui, la réa- lité, et en interrogeant directement les faits. Belon Noyage |)endant |)lusieui's années en Italie, en (Iréce, en Asie Mineure, en Pales- tine, en l\i;v[)tc; el comnu^ il est à la fois médecin, zoologiste et botaniste, il recueille avec exactitude et sagacité une foide d'ob- s(M'\ations, dans ([nehpies-nnes des (M)ntr(''cs (lu'Arislote avait habitées aussi et [)arcou- t1 rues, dix-huit siècles auparavant. C'est sur- tout à Tétude des poissons de la Méditer- ranée qu'il s'attache; il élucide ses descrip tions par des gravures, qui rendent bien la forme des animaux. Belon écrit soit en latin, soit en français, dans un fort bon style. l?rotégé })ar les jdus puissants personnages du clergé, il aurait poussé beaucoup plus loin ses remarquables recherches, s'il n'était mort jeune, assassiné à Tàge de .^-j ans. Les travaux de Rondelet, médecin de Montpellier, ressemblent beaucoup à ceux de lîelon, dont il est le contemporain. C'est aussi à richthyologie (ju^il se dévoue; et il entreprend l'histoire entière des Poissons. Il vovage égidcment sur les bords de la Mé- diteiM'anéc, surtout sur les cotes de l'Italie, de la France et de l'Espagne. 11 écrit en la- tin ; et il lait traduire son livre en français. Il l'accompagne de gravures meilleures, où les poissons de mer, de rivières et d'étangs sont leprésentés avec une ressemblance que BulTon et Cuvier ont louée souvent. Ron- delet, qui est fort érudit, a donné pour la nomenclature des [)oissons connus des An- ciens une synonymie, qui peut éclaircli^ de nondjreux passages crAristote. T. I. x« \ m PHKI ACi; Conrad (Wsiicr, ami ( le Roiulclcl , cl voininc lui iiu'( Snisst' (1(^ naissance, ; i'i(ni\ onviat;!' c le \m' siècle, a\an l(uin (le Aronlpelli^'r^ (|n()i(|ue i c()ni[)Osé le |)lns labo- rhisloire nalnrelle (|n'ait vu l celui (l Al(lro\an(le. Il v l )arc()ur t ioute la /ooloi^ie depuis les (|i I la- drui)èdes vivipai'cs cL ()Vi[)ares L es oiseaux les poissons c qu'aux reptiles t les animaux acpialupn^s, pis il (le\ail laiie un deiniei 1 1 ivi'c sur les insecie> l nniis li \ moi 1 l e Di'c- vint. Il est |)lus sa\ani encore (pie ses deux conlempoiains : il ranye les animaux |)ai ordre al|)lial)éti(|ue, et sur chacun d'eux i cite, avec prolixité, tout ce (pie le> Ai nous en ont a[)pris, mais a ICKMIS us>i a\('c une e.xac 1 maux c titude ii'ié|)i'oclial)le. Cuviec faisait la le estime de rilisloire des Ani- )lus uraiu le L ,oiH*a( l ( icsner ; c t il I t consK K'- 1 rail « comme la [)remiere Dase c lotiie moderne )> . ("est un supei 1(* tout(^ la /oo de 1 be (d oae i ])ai 1 l d m juj;v Ici ([ ne C UMcr Kdouard Wotton, nuMlecin d Oxiord, \n\- blia en nuun(^ tem|)S (pie Conrad (iesner, et mes t'oncbuncnts, un \ i)(Ui |)iès sur les 1 1 im o uvia^e moins (lev(dop|)e, (pu n cul [ it )as un succès aussi i;ran(b mai^ qui repre^en te 1)1 us lidèlement encore le plan crArislote. \\ otton ruKKACi-:. Xt IX traite d'abord des parties communes à tous 1 es animaux, comme Arislote le lait en co m- mencant son histoire naturelle; avec lui encore, i I (I • • i\ ise 1 es c tr es tUiimes en deux se ules classes : ceux ([ui ont du san<^ et ceux qui ncn ont pas. Il passc^ ensuite à I homme, aux (piadrupèch^s vivipares et ovipares; aux serpents, aux oiseaux; aux animaux aquati- (pies, cétacés et poissons; et il termine par les aninmux exsangues, mollusques, crusta- cés et /ooplutes. Ce n'est |)as |)lus neuf, ni plus orii;inal (pie Conrad Gesner; mais c'est |)lus réi;ulier et moins lonj^ (juc lui, (^t sur- tout (jue rinterminable compilation d'Aldro- vande I); 1 ms la seconde moi l tié d u xvr siec le, I c ^f travaux anatomi(^[ues c le \ ésale et d'A m- broise Paré l'acilitent indirectement les pro- iiKr.\(:F fondent cluv. plusieurs n illions les Aeadé- niuvs seien tili(|i les 1 (\s musées I es 1 );n'es /oolofi;i([U(^s, les niénaf^ei'ies, (|ui |)()u\ai(Mil vive d'un u I (il seeoui's nom I I (\s seienec^s mais il n(^ [)ai*aii |)as a ou\ ra^e (|ui s 1 \ slé- mati se I, i /ooioirie ( l en la sse avaneei" cn- seml)le.C/esl alors aussi ([ue eonnneneenl ei^ mono^ranhies n I )res(iue i I nnomhrahl es (lUl I se multiplieni eha(|U(^ j^^^'^' ^'^' P'^'^ ^'^^ plus, en reeueillanl une ([uanlilé de détails dont la s{^iene(* générale s'eiu'iehil. \ ers la lin de ee siècle, (^laudc^ Perrault, l'arehiteele de la Colonnade du Lou\i-e, a sur la « Méeani(|ue des animaux » et sur bien des (pieslions d'histoire naturelle des vues piolondes , (ju'il n'eut pas le temps de (l(^velo|)p(M^ aulanl (pTon pouvait TattiMuIrt* de son i;énie. Il faut airiver à l^inné et à Hidïon, Ncrs le m I ilieu du wui" sièel(\ pour trouv(M' un |)ro o- l'es ce )nsidéi'al)le dans la seienec /oolo- aniue l' 1 inne l (|ui a lanl fait l jeaueoui) nius (mi- l> 1 1 I eore [)om^ les |)Ianies cpie pour i(*s animaux, t avant tout un elassilieatcMir ; cl son es (( Syst ema na tur » emi)i'ass( I es troi règnes. Le plus court dans son ouxraf^c (^sl encore le rè<4ne animal; la bolani(pu* et l.i minéralogie y tiennent le plus de place. (Tesl PUKFACr CI surtout une nomenclature qu'établit le génie du naturaliste suédois; il ne décrit rien, et (pniques mots lui suflisent pour chaque chose, (juclle que soit sa piété admii'atrice en nresence 1 léd d(\s (cuvres de Dieu, à qui i 1 ie son livi'c et (pril a[jpelle Jéhovah. Il est passionné pour la nature au moins autant (pTAiMstote; c(^ sentiment, ardent et sin- i'cvi\ aninu^ tous ses écrits, et en exe lut en 1 jai tic I I i seclieresse, maigre I la fo rme cMir a donnée 1 A .eme consacre -t-il u II une 1 (li/aiiu* de 1 lanes Il l'homme, tout en le nu ttant à la tète d(^ la création; c'est qu'i 1 laisse à rhomme le soin de se connaître lui- même, selon le divin précepte emprunté par Socrate à l'oracle de Delphes; il nous re- commaiu le d e nous étudier sous les rapp l ov[ théologicpie, moral, naturel, physiologique, diététique et pathologique. C'est à eette COIU I lutr lition, selon Linné, (ju'on est homme; et absolument de tous les ou on s(^ distiniiue es ( tre De rhomme, il passe au si n o e, dont il énii- mère s(M/e espèces, ( t au are ss eux (B ra- 1 dvnus I )lacer si (lu On ne I étendait i^uère à voir haut dans la série animale. Tel est e piHMnier ordre, ce 1 lui des animaux anthropo- cil PHKFAC! iiiorplu^s. Liiiiirenrlablil (Misiiih? ciiu| anlrt^s parmi lt\s cjnadi'iipèdi's : l)rl(\s IVm'Occs, IxMc I)rl('s (lu liciu'c (l(\s loirs, biHes cl sau\aaos soiniiH^ cl bclail. Aprrs la classi^ des ([iia- (li'ui)('(l(vs, \ iciil celle {l(\s oiseaux, ci^alcnicut • • I (iiMscc en SIX ordres, des oiseaux de | )r()ic iu\ oasscrcaux I I uis, Niciiueu I I es aïîiDiii- I )ICS 1 divises en s(M'| (M'ixmHs cl r'ei)lil(\s. I I iCS DOIS sons I )arl i<2cs eu Cl 11(1 ordres I I 1 oriiK^M l I n qualruMiie ciass(v h^s ins(M'l(^>, parla^i's c sc[)t,rornienl la cin([ui('iiic. La (Ici iiii'i'c classe est (M'Ile (les sers f\ (M'iii(\sV où se lr(^u\('nl iHMinis (les re[>lil(\s, des zooplivies, des (es- tacc'^s cl (l(^s planles-pierr(\s (IJllio plulaj. A I 1 Apres le l'cuiu^ anima L 1 •1 iiine ciassiiK^ ci'a- eiruMi i coiu t I lai es lanl I es, s( Ion I (Mirs orii'anes de ion, d(M)iiis I 1 1 moiiandrie uisou a la pis(| I crvptogamie, en vini^l-(jualr(^ classes; cl eiili n I 1 e re<»ne des nierres I (lapid (Mim rcijnum , ou il admel trois classes : les [)ierres, les miné- raux, ci les fossil es o n coïK'oil sans peine ([iTun svsh'Miie zoo- 1 otiKiue Ici du(^ celui (Hi On viiMi 1 1 l d e raDDCiei PI I ail suscilt' de lr('s-^ra\cs objections. (Tesl surtout lîulTon cpii se chari;(^a de les formu- ler', a\ec une vivacité'' (pii pariil (jucUpielois d(''])asser les bornes et Iraliir la jalousi(^ d'un p H !•: 1- A ( : 1 : (111 ri\a I. D'ailleurs, les crili([U(^s de Bulïon n'e ist ,es six classes n le étaienl pas moins j IJniu' ne sullisaienl pas pour les animaux ; il en fallait au moins le doul)le, si l'on ne vou- exposer à d(^s confusions, ou à des lusions ine\|)lical)les. Les serpents ne lait I )as s ex( 1 sont pas (les ampliiDics hil les crustacés ne so nt p; 11 is es inscM'lcs (piillag(^s ne son ])as ] I .1 )IUS u e les co- t des V(M's. I ous les (juadru- I )('(les ne so nt I )as mammiiV'i'cs ctrair»e aussi de ni(4lre, parmi les anlliro- 1 11 est bien il pomorphes I iresscux le 1 la cl 11 é/A\v(\ ecai lieux a eo lé d t l u 1 UM'isson, |)armi t 1 e ra i- 1 )armi musaraii;ne 1 lauve-souris, la taupe et le les b(Hes téroces; le castor les loirs; le cochon et la i les bêles de somme; le b(''tail, avec le bœuf, )arm enfin le cerl, parmi le bidier et le chameau. Toiiles c(^s objections sont vraies, e omme celles ([U(^ Bull on ( bolani(iu(^ de Linn(''; mais elles ne d iC've contre le svsti^Mne nt iininuc 1 )as la "1 nes de la iivcc une nomen clature aussi ri'^u- lière. VÀ\e e>l |)eut-(Mre trop con cise mais t !\ PHKr.VCl I(\s (rails (:>S('iiti('ls de la dcliiiil loii sonl si bien (^lioisis (|ii(' \c I u'omsinc ii oh* lU'ii à la clarlc. [.iïiiu' a, en oii(r(\ suv la iialurc cn- ['li'VC t I sur (iUKUiu ( les I l rois i'('irn(\s, cics 1 [)riii(Mj)(\s grncraiix, (|ni \c i^uid(Mil siirciiUMit dans cette iidinité d'êtres et de [jliéiio- menés II exDose ees r)i'ineiî)es aussi Ijrièvi*- I I I meut (jue le reste, el avee la même auloiilé. (]c sonl à |)eu pvcs ceux d'Aristote; et Linné s(^ (ait de l'histoire na(urell(^ e( d(^ sa médiodc; une idée non moins haute. Mais il ne connaît 1( t I pas sullisammeni le passe, puisqu il déclare lécl ue JUS(| u a lui « I I i zooioaie n a liuei'c eu t^ (piun r^ecueil de récils fabuleux, laconlés (11111 st\le dilïus, ex[)Osés dans des descrip- tions aussi imnai 1 'IViil (*S (lUC 1 les d essms ( t I es liiiu res ( lont •1 )ariois on 1 es iccomnai'nc » I 1 inne n exciM) I te d. c celtc^ condamnation (pic l^'i'ancMs Willoui^by et John Ray, ^^d , m^ t fait en co 1- demi-siècle auparavant, a\aien laboration, de trés-lieurtMix essais dans di- verses branches (h^ Thisloirc* naturelle. U bl semoie nue vciir un II lui ticnee ( le I iiine Dou- 1 \ait remonter jus(|iraux essais d'Arislob^; et 1 est r i croire ou il de\ail les estimer, s il les I I ivait lus, au moins autant due ceux c 1 les d eux: naturalistes qu'il prélère rUKFACK r V BulTon est lout l'opposé de 1/mné. 11 se délie (h^s classdications, (péil repousse, parce cprclles sonl Irop arbitraires et trop incomplètes; il ne cli(M'(die pas davantage !a régularité me universi SI thodicpie (Vune nomenclature lie, (ju'il croit impossible. Il se pUiît irtout aux descM'iplions; |)arrois, il les revêt d'un style magnillciue, cpiand le sujet corn- porte cette parure et ce développement; mais d'ordinaire sa narration est pleine de turel el d'une constante simplicité, qu'on t (piand on ne juge BulTon que na meconnai Lirmi sur quelques morceaux, choisis p lus brillants. On le prend pour un littéra- I leur, tandis qu il a, sans i làcl le, consacre sa vie lai )orieuse a des observations c t àd es expéru^nces, ( un infatigable amour lont il expose les résultats avec de 1 i vérité u i est sa dua lité d omman viven te. Il fait précéder Thistoire de celle du globe, sur lequel ils t II comptait embrasser aussi les trois l- 1 des animaux réi^nes; mais il n'a pu parcourir que q ue que qucs parties de ce trop vaste suje adopter une classilication j)rop rem en 1 t. S t diti ans s ses il met néanmoins un c(Mtain ordre dan descri|)tions. D'abord, il traite de l'animal en général; et après avoir étudié le pro- « : \ 1 IMiKK ACK. hlriiK* (l(^ l;i i^cMH'riilioii s()ii> loiilcs ses l'iicrs, il (liM'i'il I lioimnc dniis I in(li\i(li! c{ dans Tcsprcc ; cl iijn'ès I homme, les ([uadiiipèdes et les oiseaux; il iTa pas pu aller' juscpraux poissons, ni aux iiiseeh^s. Si |{^ l)ul <]<' I hisloiiH^ urdurelh^ esl de nous faire* eonnaîli'e ci aimei' la nidure e( spéeiidemenl l(\s animaux, on doit eoincMiir (\\ic la manièi'e de BidTon, ([ui c^sl aussi la manièrt* d Arisloh^ (\s| li'ès-su|)éi'ieui'e à eidli* de l.inné. Après TobserNalion direele et pei'sonnelle divs l'éalili's, la (h^seripl ion, (jui li'ansmel à autrui ec (ju'on a \h soi- nièm(% est, sans comparaison, ce cpii poul \c mieux nous instruire* el nous intéi'essiM*. La nomenelatui'e, (|uel(pu* bien laite* (pTelIc^ soit, n'est (I(*stin(''e (\uÀ ra|)p(*ler \c souvenii* de* ce (|uV)n sait déjà: la maigre instiiu^tion (ju\dl(^ |)roeur(* serait insuflisanle. de tous poiîits, sans la notion eom[)l(*X(* cpii a du la [)réeédei\ 1^'fi ceci, Hidïon a |)ai'l'ait(*nu*nt i*aison contre Linné''; la e'Iassification (*sL sans doute l'ort utile*; mais la de*scri|)tion Test encore l)ien davantage; et elle se*ule* est essentielle*. Ln peu plus loin, on deM*a re*ve*nir sur cette* cjuestion. Pour le* mome*nt, nous aclie- PHÉFACE. cvii \()ns ee'lle' histoire^ ra[)!de' de* la zoolofi;ie j)ar epie'l([ue*s mots sur (aivier, et sur i'e*tat actuel de la se'ieMice. On s'aecorde* i;e'ne'ride*ment à regarder raivie*r eomme* le |)remier entre les natura- listes des te*mps mexlernes, et le plus grand de*puis Aristote. Par la lorme qu'il imprime à la se'ie*nce, il tieid une sorte de milieu e*ntre lîulTon ed IJnne*; il e'*crit excellem- ment, sans écrire arrssi bien que Buflbn; mais, s il est moins littéraire, il est plus scientitrque et j)lus concis. 11 y a des pages de* son Discours sur les Ré roi u lions du cjlohc. de son Rèfiue animal, et de son Auatomie coruparrr, (pri peuvent compter parmi les plus belles de notre langue appliquée aux matières scienti tiques ; ce sont des modèles qu'on ne sui*|)assera point, et que bien peu de savants pourront jamais égaler. 11 a ou- vert à la zoologie générale une carrière toute nouvelle, et une mine inépuisable par ses travaux sur les animaux fossiles, nous révélant, dans les bouleversements alterna- tifs de notre globe, deux ou trois créations antérieures à celle dont nous faisons partie. Dans la zoologie pro))rement dite, il a été un classilicateur plus profond encore que ( vni l'HKl'ACK iriiM I Ton doit lUM'oiuiaili'i \i\C( M. (ilaus, (\{ic « sa classilicalioii csl le plus f^n'aïul ()i'()t;i*rs ([iio la sciiMice ail lail (l('j)uis rAiiti(|inl('' ». Il a (li\is('' Ir rrf^iic animal en l\ j)i's ou plans ^cncranx, d a[)i'('s I analonne I 1 (les oPiianos, ( t d IDIM'S ( I raul rcs conciliions lit a'condaires. (Vesl là (MIcoi'c» la l)asc la pins u)lidc (|ne la science ail jamais lron\ ce; cl T [1 (inoicine (!ei)nis un (lenii-sn'clc on ai I l I l vonin 1 la inodilici', on ne l'a |)oinl renvei'S(''(\ Hé- I )arlissan t 1 es ( 1res organisés en dtMix divi- sions, les animaux cl les vé^éliuix, comme Tavail l'ait Aristote, il traite (Taboi^d, ainsi (pie son de\anciei', des éléments corpoi'cls de 1 animal et des (combinaisons pi'inci[)ales de ces c'bMneids, sans oublier b^s fonctions uti'rielles et intellectuelb\s. Les (piatre di- m visions au l'cunc animai renonc 1 1 Jent i (pialie r oi'ines î)rincii)aies I 1 I 1 es \(M tc'^l )res 1 es moi- lus(pies, les ai'ticuh's et les ravoniU's. Dans la j)remi('i'e de c(\s lormes, cpii est c(dl(^ de ri lomme c t d es animaux (pu lui rcsscMU blent le plus, le cerveau et b^ tronc princi|)al du svstème nerveux sont renl'ernR''s dans une enveloDOc osseuse I>I ui se coniDose du craiu i 1 t d es \ (M t(d )res 1) m s la d euxieme lormc r il n'y a [)as de scpielette; la peau à lacpiclle PHKFACK CIX 1 es muscles son oppe molb% ou quebpief l attaciu's, l'orme une enve- ois Dierreuse ; c 1 l 1 e systtMne luu'veux se compose de masses 1 ('parses, reunies par c sième forme, (h les lilets. Dans la Iroi vers 1 Ib* des articulées, insectes cl le système nerveux consiste en deux t le long du ventre et renflés coi^dons rciinan 1 (bespacc en c^space en nœuds ou [i;anjj;lions. l^nlin, dans la dernière forme, qui contient \\\l 1 tous b^s zoopliytes, il n y a [)lus, comme o; 1 uns 1 ti es êtres nrccc disposés I des d dents, un axe sur lecpicl sont eux c(Més les organes du mou- vement et de la sensibilité; ils sont simple- men t 1)1 1 aces coinm e des raxons autour d'un centre 1 on n v aperçoit (pic des v ri esli lies e svstème nerveux cb* circulation et d'ap- pareil respiratoire, presque toujours ré- pandu à la surface du corps entier vei tel )res ces ^cne )res c ralités, Cuvier distribue les n (piatre classes, selon leurs mou- res vements et la (piantité de respiration : mam- mifères, oiseaux, reptiles et poissons ; la première étant vivipare, et les trois aut étant ovipares. Puis, il subdivise ces classes en ordre, neuf pour les mammifères, six j)our les oiseaux, (juatre pour les reptiles, et buit es Oise; pour les [)oissons 11 établit des divisions et I X IMiK! ACK Mil)(li\ isions analoi^ncs pour I<'s in()llns(|iu's les articiilrs ri les ra\omi(''S. Mais ouli qu'il a (lil des |)oiss()Hs clans sou ///v/ (' ce '//(' (INI- lua L il I cur A (ousaciT un ouvia^c sprcia ciuieslde l)('au('ou|) le plus (•()in|)K'l de (ou sur celte j)arlie de Hiisloire naturelle, d- mem(^ cnTil a enrichi l i seienc(^ d uni loul de mémoires, où sa |)uissanle iniiMli^^cnce u eiK II u\ ler porte la lumière sur ions les sujeU (| louclu^ On a sou\enl rapproché ( d'Arislote ; la com])araison est |)artailement n\ la limite à Télude des animaux : J us te SI ( n l (1 e voir mille II ÎUIS et [)ar la courte analyse qu on M( on peut se convaincre cpTà deux de distance et plus, ct^s deux génies s'enltMi- dent, et cpie le second poursuit et étend TdMivre du premier, guidé à son tour par rol)servation attentive des choses et par les traditions du passé. Depuis Cuvier jus([u'à nos jours, on a essavé une multitude de classilications non- velles. On en [)ouri*ait énumérer cpiin/c o u sei/e au moins, si 1 on s en raonoru^ a la rt 1 liste dressée par M. A M. (Mans. 11 y a même à augurer (pie l ima- Pl iissi/, et ré[)étée par 1 (> ination scicntilicpie ne s'ai'rétera pas dan cett( e oro l duct ion mcessan te d e svs y té m es, (jui r eHKI ACI i.Ai lie sont pas tous Irès-heureust'incnl conçus, mais ([ui exigent toujours des connaissances étendues et des labeurs très-considérables. Ci^tti l e artieur [ii'ouvc deux enoses I l'abord (pie C(4te entreprise est une des plus dil- liciles de la science ; et e n secon d I leu ue usciu a Ci ji^^n tte 1 icurc iiucun svstème n'a été 1 ni assez clair ni ass(v. lus 1 lit le i)Our s miDoseï 1 1 souverainement, (^t se substituer aux svstè- mes antei'ieurs, avec (pielque chance de ■Il 1 1 1 1 durer nius (lu eux I) Eins 1' Fétat du XI\ SUM 1 le,l )i'ésent de la zoologie, à la lin i science n'a donc pas encore adopté de classilication définitive. Ce desi- deratum ne s(M^a peut-être jamais comblé; nous essayerons de dire pourquoi, en traitant un peu |)lus loin de la méthode zoologiqu(% et des conditions aux([uelles il est possible de classer toutes les espèces d'êtres, que la na- ture recèle dans son sein en nombre illimité. Mais avant d'agiter ces nouvelles ques- tions, arrêtons-nous un instant, et voyons Avant Aris- 1 )ien ou nous en sommes arrives tot(S la philosophie grecque, malgré sa mer- veilleuse acti\ité cl sa curiosité très-ingé- ni(Mis(% iTa pu ritMi l'onder de scicntilicpie en zoologie ; après Aristote, l'esprit humain (.\1I PilKl-ACK. Pl{i;i ACK. ( Mil clanl trop dc'-bilc [)Our 1(^ Miivrc, c'est au (liMMlior s'ivvlc SiMlliMHCUl (Hir la SciciK'Ç (Ml- taiilrc |)ar lui a pu rtMiaîlrc et i^rauclir. De ees (l(Mi\ lails iucoiileslables, uous pouvous liroi' uni^ constMpu'iU'e inipoiiaule : c est (|u\\i'ist()le doit èli'e traile par nous connue uu eouteinp()i'aiu,ei (\uv ce /ooloi^isle. \ieu\ (le deux mille deux ceids ans, esl p(Hii' nou^ aussi jeune ([ue s'il élail (riiiei'. (/esl le pri- vilège d'un i;éni(* iiu'oni|)ai*al)le ; el Ton nt^ peul (\nc répéler ce ipuMlisail Isidoiu* (ieot- rrov-Sainl-llilaii'e en ternu^s heureux : <( Ai'is- tote est (Micore un auleur progecssil" el nou- veau. » Aussi, de UKune (pie tout à riieure nous intei'ioi;ions ses successeurs ci ses éniules, IJnné, l5ulïon , (aivier, nous pou- vons rintenoger, avec un piolit au moins étial, sur son stvle, sur sa méliiodi\ et sur les Jurandes vues ([ue lui diclc la nature. Le stNie crAristote est [)eut-tHre le meil- leur modèle ([u'un savant |)uisse se pro- poser; c'est uïic leçon de goût que la /ooloiiie receviait de la (irèccà (pii nous en devons tant d'autres. Simple, clair, gravc^ toujoui's sobre, toujours lacile et naturel, il n'a ni la sécheresse, ni la sural)ondaiH:c de (jneUpu^s autres écrivains scientiliques. IlulTon remar'([uait (pi(\ dans Ai'istot(\ il n'y a i)as un moi inutile. On doit ajoutiu' (pu' le mot pi'opre ne lui manipic jamais; et cette rpialit('', (piOn |)eut accjuérir |)ai' l'étude ou tenir de la nature , contribue l)eaucoup à la concision et à la nctlidt' du style; rexpression juste n a |)as besoin d ètri' l'cdou- blée; la pi'olixité n'est (|u un signe de lai- blesse et luic cause d'ol)S(Uirilé. La svnonv- mi(\si diriicileà établir, [x ut être unobst;u'le à bien comprendre Aristote ; mais cette dil- liculté de l'ait ne vient pas de lui ; elle tient néccvssairement à la dilTérence des langues, des climats et des tem[)s. L'art du style, pris dans sa généralité, ne consiste pas unique- ment dans le clioix et l'arrangement des mots ; il consiste plus encore dans la dispo- sition des pensées et des matières. Sauf (pudcpies raies passages, dont le désordre remonte à la ch^stinée bien connue des ma- nuscrits d'Aristote, l'Histoire des Animaux, le Traité des Parties, el le Traité de la Géné- lation, sont irréprochables. Sans doute, ce n'c^st |)as tout à (ait notre style moderne; mais la sculpture^ de IMiidias n'est pas non plus notre sculpture ; et cependant, nos artis- tes s'en inspirent, sans rien abdiquer de leur T. r.xiv l'UKFACi: in(li'[)(^nclanc(M^I de leur ot'ii^iiialilr. Li^ style* d Ar'islolc* |)(Mil nous l'ciulrc' \c uiviuc ser\ir(\ piiis(|iril a aussi la double (MM|)r(Mn(e, (*t du vnic de TaultMir, ci du lirnic d(^ la nxcc. Il (y 11 est pas non |)lus de /oologisle (|ui ail su l'cndrc' lliisloii'c naluicllc plus allachaulc ; el l(\s pag^es qui oui éié ('ilé(\s plusliaul nous livi'cnl le srcrcl à la lois de celui (pii K\s a éci'iles, el de rinlérèl ([u'il exeile dans ses lecteurs, par 1 intérêt ([u il ressent lui-niènie. C'est pai'cc* ([u'il aime la natur'c (pi il la lait [limer en lad éci*i\ant La question de la méthode, comme on Ta .eia J dit n est pas une ouest ion de /ooloiiic 1 I G est une ouest ion iicneraliN c es t-à-d ire niii- 1 1 OSODUKllU pni(i M lis dans 1 riiist oire naturelh 1 ou le nomore des esixM'es ( l 1 rét res a oi)ser\ a n a pas de limites, la méthode, rpii trace la route pour établir (Miti'c eux un certain ordre relatif, est plus importante^ (pie dans toute* aul re science (rest en ou tre I i nu thod m en /ooloaie, détermine la classification. Aussi n est-il oas un naluraliste oui n'ait cxdosc l 1 1 avec |)lus ou inoins de (lé\ (do|)|)einent. les pi'incip(\s d'a|)rès Icsepiels il (Mitendaii se di- rij^er. Aristote \ est revenu à plusieurs re- I )rises, e tl on a delà vu, du moins, en partie PHKFACK XV qiudle* est sa doelrine systématique. Linné a la sieMine\ eui (léj)it de son laconisme ; Buf- lon a fait de la méthode une étude explicite ; (aixieunon plusne s'en est [)as abstenu, bien ([ue' la peMite' de son esprit ne le ])ortàt guère Il ces consK lé rat ions, trop eloi<;nees de ses tra\aux habituels. Tous oui épi'ouvé ce besoin, et Tout satislait chacun à sa manière. de la Selon Aristote, la rèale sunreme me thod c es t d'observer les lait: ms toute leMir éte'udue et dans leur simplicité, tels cpi ils s'olTrenl à notre sensation. On ne doit vouloir les expliquer qu'a{)rès cette analvse essentielle et |)réliminaire. La science est tenue* de constater d'abord la réalité; et ce n'est epieMisuite* (pi'elle* peut se demander ])Our([iioi et en vue de (pielle fin les choses sont telles (ju'i^les sont. Vingt fois, Aristote est revenu a\e*c insistance sur ce principe indispensal)Ie ; il l'a perpétuellement opposé aux théories prématurées et téméraires des philosoph(\s,ses dcNaïKMcrs, qui se sont ])res- que toujours perdus en se flattant vainement de pouxoir lemonter à l'origine des cliose's. Au lieu de l'aire devs te'utatives inutiles pour sa\<)ir ee^ qui a été, ils auraient du s'enqué- rii* de ce qui est actuellement. Aristote ne ,xvi PUKI'ACK. s'rsl pas t(Mîu à rc coiiscmI drjà l'orl sage, vi sur l('(|ii('l il n a jamais lu'silc ; il a. (I(^ pins, donné rcxcmpK' ; vl tous s('s ou\ raines /oo- lo^'icfurs sont (l(*s nionunienls (TobsiMN ation ; il est aise de s en assurer, en les lisant. (^)nanl à nous, si nous tenons à l'éitérei' cette a|)o- lo^ie d'Aristote et de rAnti([uité, e\^st (|U(^ la i)révention contraire (*st aussi tenace curerronée; et (ju il est passé en une sorte d'avionu' (jue h^s Modeinc^s seuls ont |)rali- qué la niélhode d\)bser\alion , ré\elee à Fespril humain |)ar lîacon et son école. Après ({^le première rèi;l(% qui est nni- verselle, Aristole doniu' les rè*^les (pu sont s|)écia!esà la zooloi;ie. Paroii doit-elle com- mencer rélude des animaux? (^)nel (\sL I ani- mal qu'elle doit d'abord étudi(M' et décrire? Aristote répond : l.diisloire des animaux doit débuter par riiomme. Il allèf^ue de cette préfrence deux l'aisons |)éi'em|)toires, sur lesquelles aucuiu' autie ne saurait renq)or- ler. De tous les animaux, c'est Tlionnuc (pu nous est le mieux coniui, [)uis([U(^ nous sommes hommes nous-mêmes. D'autre^ p;trl, comme l'organisation humairu; se r(^trouve en grande [)artie dans une foule (Tanimaux, voisins quoique diiTeients, connaître Thomme PRÉFACE. CXVII c'(\st connaître ces animaux par- analogie ; l'étude (\[ù lui est consacrée s'étend beau- cou[) pins loin que lui, et elle nous facilite l'étude de toutes les organisations qui se rap|)roc1ient de la si(Mine. C.ett(^ rèiile fondamentale de la science /oologique a été adoptée, depuis Aristote, |)ar tous les grands naturalistes, Linné, Jiulfon, ( ai vier, imités par une l'oule d'autres. Dans ces derniei's temps, on a cru devoir renverser cette méthode et commencer la zoologie par la Cellule. C'est là une concep- tion que la raison ne saurait approuver, et (pii clioque tous les principes de la logique. Bien des savants s'en sont engoués aujour- d'hni ; mais cette mode, on peut l'espérer, ne durera pas plus que les modes ne durent ordinairement, dans les systèmes de la science, aussi bien que dans les coutumes des nations. Le (oté faible de la zoologie aristotélique, c'est la classilication. L'auteur ne Ta jamais exposée d'une manière systématique ; et il serait assez liasardenx de cliercher à l'ex- traire des ouvi^ages où (die est dispersée, (^(^pendant, Aristote n'a pas confondu toutes les espè( esdans un désordre commun; entre ( xviir iMn.rAci: elles, il a iiuli([ué [)Osili\ernenl des classes, bien que ces classes soient tiop |)eii iioin- Iji'euseseL tcop |)eu disliiieles. Les j)riiieij)a- I es, que nous axons cieja si^tiaiec ] l ont celles des animaux (jui on( du san^ et des animaux (|ui n'en ont pas ; celles des \i\i- l I (I ])ares, des ovq)arcs ci des vet*mq)ares ; celles 1 des (luadiUDcdcs I 1 h es oiseaux, des reol îles l I ii ta^ I d. l II des cétacés, di\s |)Oissons, des mseeies ; eeik enfin des mollus([ues, des crustacés, (lt\s les lac( L d. hvt es CL des z()oj)nvies. { .c n esi pas la, on ( l I doit I iivouei', une ciassi (icat I ion dans le scmis rigoureux de c( 1 mot mais SI I on sontK^ aux dillicultcs ([ue prt'sentc la classiliealion , même pour la science de notre tcMUps, on sera porté à I indulj^ence ; et Ton excusiMa dans Aristote un défaut qu(^ compensent tant d autr(»s mérites. In arrani^cintMit i"é- yuliei' de tous les êtres animés était impos- sible à l'époque où il écri\ait, quel (pie IVit son i>énie ; il y fallait une multiplicité d'ol)- servations de détail que le tcm[)s seul pou- vait accumuler ; et aujourd'hui même, les matériaux ne sont ])as encoi*e sutlisants. Alais quebpie incomplète (pie soit la classifi- cation d Aristote, elle doit toujours li^urer ans riiist oire ( le I i science I )arce ou cm 1 II PHKI Acr < XIX est la première en date, et (prclle renferme les princi|)aux élénuMits de t(^utes C(dles (pii ont suixi. liWc \ient immédiatement axant les classilications de Linné et d(^ (aivier, comme l'ont très-bien vu les historiens de la zoo- I OlîlC J)e tous les naturjdistes, c'est BulTon qui s'ot le plus occupé de la méthode ; il a jjlacé. en tète d e ses (cuxrcs, un loni» « l D iscours sur la manière d étudier et de traiter l'his- toire natui'cllc ». 1a\s j)rincipes |)ar lescpiels il entend 1 st^ diriaei ans s( s trois étud « la lliéoric de la terre, la formati on es es IManètcs, et la Génération des animaux» , sont lent l'Ai a peu près idcniicpu^s aux j)rincipes d Aris- tote. Ainsi (pi(^ le philoso])he grec, Buffon recommande axant tout l'obsei^vation d(\s faits ; il laut les recueillir dans le plus grand nondjre {)ossible, les considérer d'abord en eux-mêmes et isolément, puis dans leurs rap- ports ; bien définir les êtres et les bien dé- crire es tirouoer s( 1 Ion 1 eurs a (finit es reçues 11 et selon leurs différences, sans parti pris et sans idées précoiujues; et enfin, les ordon- 1 ner, d après I tout es ces con dit ions, en esoe- ces en iicnres (Ml classes comnrchensixes D'aill eurs 1 Bull I e Dius en nius 11 1 (311 ne croit f XX Pin; l'A CI pas (nrmic classîficalioii, {]n('1{[n(* f^riirialo (lu'cllc soil, j)mss(^ ('inl)rass(M' à jamais (oii^ les rd'os ; cl [)i'ciian( pour exemple eelie dv I inne, en bol uiKiiie ( 1 l en /.OOlOiilC I s e forée (Teii demonlicM' I iiisnllisaiiee el Us eri'eni's I [i nature t\s l tell emen t(l i\erse, eii( II procecH^ p'àv des nuances tell emeni insensi- bles, (|ue rhonime ne saurait, ni les com- lesol)server toutes, mal'iri' I )!'endi'e, m même TattiMition (|u'il y ap|)orte. ( icpcndant , H u lion ne (lésa|)[)rouve |)as les labeuis au\(|uel s se sont livrés hcs savants, et il ne nie [)as entiè- rtMnent liitilité des nnUliodcs ; (dlt^s peuvent servir à facililtM* I étude et à aidcM' la luc- moire ; mais elles ne [)eu\(Mil a\oii' la pré- tention de iH'prés(Miter toute la natuj'e daus ses l'oi'mcs innoml)ral)les ; el comme le la- l)leau (pTon en cssavci^iit serait toujours fort inc()m|)let, il vaut mieux s'al)stenii'(run elloii qui doit échouer. Aussi, Butïon s{^ garde de ïiWvc uni^ classi- lication s\ slématicpic ; et se rapprochant (\r<^ Anciens plus (pu^ des .Modernes, il >e eon- tenle de ranger les animaux d'après le degré (futilité (pie nous en tiroirs, et le degré de iacilité (pie nous axons à les connaîti'c. ('/(\st conlormément à cette règle cpTaprès riiomme PHKKACi: (XX Il ( tudi(\ (Ml pr(Mnier lieu, les animaux domes- t KIU i, \i\ant avec uous et nous ser\ant dt tant de manières; puis, les animaux sauvages I ui nous sont encore assez fa m il lers ; e h t enf m les animaux téroces, (pie nous devons com- battre et détruire |)our notrc^ pro[)re salut. Hulïon ne \eul pas aller au delà; il iradmet pas la pi'étendut^ échelle des êtres, et il \oit un urand incon\énient à vouloir soumettre à (l(^s lois arbiti'aires les lois de la nature, à la di\ iser (hms des ])oinls où cdle est indi\i- sil)le, et à mesure^' ses ibrces sur notre l'aible imagination, l/ordrc^ factice (pic nous impo- SOI rs aux laits particuliers est relatif à notre [)i'opre nature, pluliM qu'il ne convient à la i^éalité des choses. Bulïon a raison (jiiand il \eut é\il(M' <( cette multiplicité de noms et de rcpréscMilatious (pii rend la langue de la cience |)lus dit licite (pie la science cWc- c( mènn^ » : mais il a toit quand il souti(Uit (pi il n \ a dans la nature (pic des individ et (pie 1 <( (( s us es iic nres, lt\s <)rdr(^s, h^s classes n'ont (Te xistciict* ([ue dans notre esj)rit. Kn ceci, l>uftV)n est nominaliste, probablement sans y songer (aivier n'a pas pour les classifications le dédain de Buffon ; mais il est opposé, au ■\XI[ i»i{i:r ACK moins juilaiU (|ii(^ lui, à !n [)iH'(tMil ion (1(^ h h I Classer les ciics de manière a en lornn'r uiu" seiih» lii^ne, ou à marcpier leur NUpei'iorilé r(''ei|)ro(|ue. Il regarde loule lefilali\e de ce i2(Mire comme ine\(M*u ta 1)1 m' \()i I (I nis les (I (im iNLsions ( su l)(l iNisions ( l(^ I i s( lence evnrcssion tiraduee ( le r I rt^sscm 1)1 mec I Ir (les eir(\s; ( { son a\ is, ce (lu on ar)i)eue r v\ II n IMchclle (les (''1res nCsl (ju une a[)j)licalio ei'ronee d Obserx alions pari ielles à la lolalilé de la création. Celle a])|)licalion a nui e\lr('- memenl aux |)im);^im'\s de riiisloire nalui'ell(\ ( ai\ ici' s'(d('V(^ aussi (''neri;i(|uement conlre cel aulre al)us des nomenclal ures, qui NarienL sans cess(\ (^1 (|ui nuMiac(Mil de ramenei' dans riusloirc nalurelh^ le chaos (|ui \ remuai! anl«''- l'ieuremenL les naluralisles Iram ai> cl (dran- (rp ers m » <> r>"n li!(' \i\\{ e soin i\c s en 1. lend r( l chacun (^l'eu\ mulli[)lian( cl ehani^i'aid, sans la moiiuh'c n(''cessil('', les jioins des tJdires ci [1 (i(^s esneces, cna(iu( 1 I r ors (JU lis on I 1 l I occa- sion (I en Darlci' Sur C(\s no [ inl s CSS( nti eis ( u\ ICI' n a lamais J varie ; ( t les discnssions Ir es-\ives (îue ces ([ueslions on! lail naiire, \ (vrs la lin de sa Nie, ne Tout jamais (d)r«inl(''. (Vcsl en confor- mi lé d e C(vs sues ou il a ( 1 lal)l I ses (ii\ liions pHKr ACi: rxxili sncce^si\('s dans h^ règne animal ton! enliei*. Comme Arislole. il l'ail de ThisloiiH^ nalurelle une scieiUH^ (jui s'a|)])ui(^ a\anl loul sur Fob- servalion; le calcul cl rexpéi'icnce, qui sont les inslrunHMits des malhémaliqu(^s cl de la chimie, ne sonl [)i'es(|ue point à son usai^c. (( T (' caicii l lil-il d coMiiiiantlt', en niicKiiK ] soilc, à la liai lire; I cxpcrii'ncc la conlraiiil à se dé\()il('r; I ohsci\alion Icpio, quand clK' csl l'chi'IU' cl chcrciu' à la surprendre. » Mais si riiistoire naturelle ne pi'ut taire lige, ni de I expérience, ni du calcul, Cu^iel' us PI II ui est pai I I lieul UI iaDi)eii(> (111 elle possède un Dnncine nui I l I pe q ici", (lui est tout l'alionne I 1, et (III elle ai)|)li(iue a\('c a\anta''c dans Ijcaii- 1 COU!) (le cas I p|)ii(l ( est le i)rineii)( 1 r d es coiHiiiions lit \il dcMstenee, \ ul"airenieiit noiniiie e Di'iii (IDC ( i les ( I i( lUSCS lin U(*S ( iUvier ne ci'ai ni j )as cl cmpiovcr ce m ol, foil décrié ; cl [in scan- dale sans doule de plus d'un naluralisle, il réhal)ilil(^ ce ])rincipe supéi'ieur, ([u'Arisloh^ a\ail proclamé sou^ une aulre i'orme, en ai'lir- mani (lue la nature ne l'ait iamais rien ( 1 J n ^ain, axiome que Leihnil/ a j)ris pour base de sa iheodicée et de son optimisme. (U)mme iMcn ne r)cul exister s 1 lions (jui rendenl I l 1 ne reunii les coiu li- son existence possil)l(\ I es ( ■ \ \ I \- IMiKF ACl (lil'lV'rcnlc^s |)ar(!(^s (]c ('Iia(|n(^ rli'(^, ajoiih ( 4i\ KM', (l()i\(Mil ('(i'(" ("oordornu't's (\c manirrc à IH ndrc possible I rlic lolal, non sculcincnl en lni-inrnu\ mais daîis ses rappor'ls axcc les rtrcs ([ui I entourent ; et I anaUse de ees con- ditions eonduit souvent à des lois aciu^ales. tout aussi deniontreivs rpie eel!es(|U! naissent du ealeul et de rexoi-rien I ce Ont I I re ee Di'ineioe des eondiiKuis d e\is lit I t (^ n II ee ou des < l l ausivs linales, Thistoiri^ nalu icHIe en possède un siMond, ([ui ne lui est <;uère moins utile, et ([ui I ai(l« dans ses elassilieat i(Mis : e Cs e Duissamment I t I I )rineii)( I de la sul)ordinaliv)n des earaetèi'es, dérixé de eelui (h^s conditions d'existence. Dans [immense cataloj^ue de la /.ooloj^ie, il laut (|ue tous les êtres portent des noms con\ cnus ; il laut (|u'on puisse les rtM'onnaîlre j)ar des caractèi'es distinclits, tirés de l(Mir conloiina- tion. Les caractères (|ui cxerceid sur Ten- seml)l(* (\v I et vc I action la |)lus mai'(piée, son! I(\s caractères les plus importants, ou . comme C I >-u\iei' les anneiu PI II (( es caractères domina leui\s » : les autn^s sont subordonnc's à C(Mi\~là et sont de di\tu's dt^i*! es I iCs caractères im- portants se montrent à ce sij^nc (pi ils ^(uit les |)lus constants, et les deriThM^s cpii \arient nu: TA Cl XXV I dans cnadue es xuu I r/est leur induiMice et leur constance (pii doi\ent les l'aire |)i'érèr(M^ )our (hdimiter les liiandcs d I i\ isions.de menu l list bd IV'- (pi(\ pour disunguer les suudnisions m l'ieurt^s, on dcsccMid aux (^aractèi'cs subor- donner et \ariables. (i'est à laide de ces deux |)rincipes essen- tiels (pie (ai\i(M' (\spèr(^ fonder la méthode naturell II e, ( ui est r idéal de la science, bien fprelle t eir 1 orce de realis(M', mais sans se llatt (M- lOmmc d'v réussir |)lus (pie tant d'autres. ( (^x(Mnple (1(^ cette méthode natui'elle,etcomme prcMuicM' pas dans cette voie, il cite la rép-ar- tition tiénérale des ùti'cs en deux divisions : ( \ \ \ I lM{i;i ACI les i'ii'cs \ ivaiif s (*l l(^s êtres l)!'iils ; oi I, ('OIllIÎK on ( lit { ('( (le I leiiiH^ es t h k I i'i i es origan i{[ues et les èlres iii()i'i;ain(|iu\s. (l'es! là l(^ pins ainpl de tous les peineipes de elassiiieal ion , pare (|ne la \ie tvsl la pins iniporlanti^ de tonle l(\s propriétés des él i-es. I )ans Ions les lc'nî[)s les hommes ont reeonnn eidte dl\ isM)n Irai)- paide; la science la rece\ ait de la sponla iiei té d n sens commnn, ( lés I p()(| ne ( r\ l'IS- tote et de Pline D. 1 epnis un (ïemi-suM'ic (pn' ( ai\ km^ es! mort, ]d zoologie léa pas |)ro(lnil de sxslémc^ (pii rallie tons l(\s snlTrages et cpii las^e loi. Mais iui milien des innond)ral)les obs{M\ al ions de détail, et des mon I I ouranines (ine enadne lom n»*M amén*% (H rpii s'amoncélent sans lin el sans or- di'e, une lendaïice se manit(\st(^ ; c'e>( de clian- i;('r le point de (lé|)arl de la >ciem'e enliéi'c, et an lieii de la laii'c commencer par l'Iiomme, a\(M' Arislole, Pline, Linné, lînITon et ( ai\ ier. on la lait lin e()ntrair(\ a boni IV en (icr'niei lien à cet èive, le pins parfait de tons. On étndie (Tahot'd U^s étr(\s les plus élémentaii'cs, ponr* montci' ^radm'llcmcnt j(rs(|ié;i lui. On dtd)nte par les Proto/oaii'cs ponr linir par les Primales, pai-nd lesrpuds on rani;(' Thomme, à la tète des sin^i^s. (4)mme Toriianisation IMiKKACK (.\\\ !I de>^ Pr'oto/oaires on Pi'otist es Fext renie limit t I e, esi ce (in il \ a de moins coniDiexi 1. I I II dans la \ie animahs et qne celle organisât io consiste en une matière^ infornu^ et puriMiieiil contr'actile , on a en\ \ trouver, axcc le degré le ])lns in lime de Tanimalité, \e \)ve- mier dciîré de la classilieation ; et c'est sur u on a essa\ e cette hase étroite et obscure ( d ass(H)ir tout I édHice. C^e rcnNcrsemcnt radical de la méthode a eu deux cons(''(piences excessi\ ement graves : la pr(Miiiér(% de conrondi'e deux régnes, qui seml)lai(Mit (h^Noir éti'c à jamais distiiuds, I animal et la plante: et la seconde, de donner, de ce grand pi'ol)léme de la \ ie, une exi) lication riui>se et d inucnMMisc loutre l(\s corps \ivants et les corps inani mes on adniel des diriérences e ssen tiell (^S (|ui se iNi|)p()rtent à leur origine, à leur mode de conser\ation el à leur structure. Dans I état j)r(''scMit des choses, Tétrt^ \ivant vient toniours d êtres seml)lal)les à lui : la \ie vient .1 toujoui's ( Arislole : le I I Mc; ou, comme s exDrinu I <( l/homme eniicndre riiomm » 1 n s(M'on (I li(Mi, il \ a, dans l'être vi\aiit, u n |)erpétuel échange ch^ matéiûaux, empruntés au dehors et expulsés du dedans, après avoir \\V 111 IMiKI A(,K. >(M'\1 à \[\ croissaïu'c cl a la consiM'N al ion de rrlius jiis(|u'au inonuMil où il inciiil. I^llliIK ïvivc \i\ani se dislin^iu^ dr Vvlvc iiianiiiir par la inaiiiri'c' donl ses dixersrs pallies sont unies entre elles, e'csl-à-dire par son oi^a- jiisation. Au contraire, pour e(^ cpii ret;ar(l«^ la |)lante et ranimai, on ne xoil pins de dd- lerenee des aninianx inlerienrs au\ [)lantes rudini(Mdair(^s. Ni la tornu* i^énérale, ni les types, ni le niodcMle re|)roduetion, ni l^'ehnn^i^ moléenlaire, ni le niouNenieni et la sensibilité, ne sont des critériums asscv. surs pour étal)lir une démareation bien tranchée erdre les deux règnes. Sur cidtc penle, la bolanitpie et la zoologie en arrivent à n\Mi(^ plus (prune seule et nnicpie science; la vie, (pii réside dansTobjet de Tune et de l'autre, sutlit j)()ur les unifier ; ci les anciens l'ègnc^s de la na- ture sont réduits de trois à d(Mi\. • On |)eut douter (pn^ la sim|)lilication i)()itée à cet excès soit tort utile à la science; (die clio([ue le l)on scmis, (MI même tem|)s cpie toutes lc\s o|)inions cpii sont ihmjucs, depuis (pie riiomme a |)U jcder un regard sur la na- ture et sur les êtres ([ui la eomposent autour de lui. On est allé encore plus avant; et le végétal PHKFACi:. I X \ I X a\ant tout aussi bien (lue Tanimal des oi'ua- nés et des tissus, (pii, (rélimination en élimi- nation, ont pour sul)stance dernièr*e une (^dlulc, c'est la ('.ellule (pii est [jrise indis- tinetement pour la première forme des ani- maux et des plantes, et |)Our rorganisme le plus simple dans Fun et l'autre r'ègne, ou plutôt dans un règne uni(jue, formé des deux. C'est elle (pii renferme la vie à son état em- bi'xonnaiiHud universel. La Cellule a les l'acul- tés de se nijuriir et d'cxei-éler; elle croît et se meut; elle se modifie et se multiplie. On pi'oelame donc que « la Cellule est la forme organisée particulière à la vie, et ({ue la vie est dans l'activité propre de la Cellule ». La stnile distinction (pie Ton mette entre les Cel- lules végétales et les ('ellules animales, c'est cpie le contenu des unes est appelé le Proto- plasma; et le contenu des autres, le Sarcode. Protoplasma, Sarcode, ce ne sont là que des mots. Au fond, on identifie le végétal et l'animal, dans ce début insondable de la vie. Bien jdus, on déclare « pleinement justiliée l'hypothèse d'après laquelle les êtres les plus simples se seraient formés, à une certaine époque, au sein de la matière inorganique; et Ton conclut hardiment que les éléments T. ex XX PHÉl ACE, chlinîques de la maiière sont les mêmes i\nc ceux qui entrent dans la eomposilion des oi'ganlsmes». Peut-être ne s'apereoit-on pas que c'est revenir, par cette voie détournée, à la génération spontanée, qui a été une des erreurs de TAntiquité grecque et d Aristote, et c[u'on croyait à jamais condamnée par de récîcntes expériences, absolument décisives. Tout ce ([ue les partisans de la Cellule nous concèdent, c'est (pie, dans ri-norance où nous sommes des forces physiques, (pu ont concouru à la formation de ces premiers êtres si simples, on ne peut aflirmer (pi'il y ait une conformité fondamentale, (juant à l'orii^ine et au mode d'accroissemtMit, entre le crvstal et la Monére. Dans ce langage nouveau et assez bizarre, on appelle du nom de Monéres des corps homogènes cpii, sous les grossissements les plus forts, paraissent dépourvues de toute structure, et n en sont pas moins des organismes animés, si Ion en jin'c d'après leurs manifestations vitales. Cette théorie, tendant à faire naître la vie d'éléments chimiques et physicpies, qui ce- pendant ne contiennent pas la vie, n est peut-être pas aussi originale qu\)n le croit ; elle ne fait que nous reporter à ces tenq)s PREFACE. (XXXI où la philosophie grecque essayait ses pas chancelants , avant qu'Aiiaxagore ne vînt faire bi'iller dans ces épaisses ténèbres, le rayon de rintelligence, qu'aucun de ses pré- décesseurs n'avait a})ercu. Le svstème de la Cellule retourne ainsi à deux ou trois mille ans en arrière. Quoiqu'on puisse le louer de s'appuyer, de nos jours, sur de très-pro- fondes investigations, que l'antique sagesse n'a pas connues, le résultat définitif n'en vaut pas mieux. Bannir rintelligence de cet univers, pour lui substituer l'action de la matière, c'est invoquer encore une fois le (^haos, qu'il faudrait laisser aux poètes et ne pas imposer à la science. D'ailleurs, ces questions appartiennent moins à la zoologie qu'à la métaphysique; car l'origine de la vie touclie de bien près à l'origine des choses. Sans doute, il doit être [)ermis à la zoologie, comme à toutes les autres sciences, de sortir de son domaine; mais il est bon qu'elle sache qu'elle en sort, quand elle empiète sur un domaine voisin, qui est celui de la philoso- phie première. Un pensera i)eut-ètre qu'il ne convient pas d'attacher tant d'importance à cette question d'ordre, et qu'il est assez indifférent de CXXXII i»i{i:i ac-j:. coniniencer par la Cellule, en liuissant par les l^'imates, ou de commeneer par ^llonlmt^ en Iniissant j)ar les Prolo/oaires. Alais il y a iei une eonsidéiallon capitale (|ue la laison ne |)euL à aueun prix écarter. Si Ton exile rinlelliaence de rorii^ine des choses, si la vie avec tous ses dévelopi)enients matériels et moraux naît simplement de Faction des forces chimiques, comment pent-on s'imai^i- ner (pVon retrouvera plus taid l'intcllii^cnce dans riiomme, à ([ui Ton ne saurait [)ourtant la refuser? ComnuMit de la Monère ari'ivei', par une suite non inteiiompue de transfor- mations, par rh^olutionnisme, aux chels- d^L'uvre de res|)rit humain, et aux cpudités moi'ales cpii sont la «grandeur et ra[)anage exclusif de notre espèce? Il est vi"ai qu'on a toujours la ressource de confondre i'intelli- iicnce avec Finstinct, qui est encore de Fin- lelli^cnce à un moindre déféré. Mais cel expédient même ne sert de rien ; car I instinct, tout inférieur qu'il est, ne s'explicpie pas plus que Fintelligence à son degré le plus sublime; l'instinct ne sort pas plus ([u'elle de la Monère et de la (kdiule; ou, s'il en sort par voie de transmutations successi\es, le j^erme qui lecèle de si merveilleux dé\e- PHEFACE. r.xxxiii loppements, et les mystères d'une évolution si [)ro(luclive, n'est pas moins surprenant, ni moins admirable^ que l'être supérieur qui en est le terme le plus accompli. La Cellule, doué(^ de ces inconcevables puissances, est encore plus incomjjréhensible que le Créa- teur, dont on voudiait se passer; et la théorie de la création a cet avantai^e éminent que, plaçant Fintelligcnce à l'origine, on n'a plus aucune peine à en retrouver les traces dans la nature, et à l'y constater comme le veut AiMstote, et comme la raison le veut avec lui ; car Felfet ne peut avoir ce cjilc la cause n'a pas. Tout bien considéré, tenons-nous-en à Fexemj)le d'Aristote, et suivons-le, ainsi que Font fait les plus grands naturalistes, en Fimi- tant; avec eux tous, laissons l'homme au sommet de la vie animale. Nons avons, pour justifier cette pi^'^fércncc, de bien fortes rai- sons. D'abord, eelle que nous en donne le philosophe grec : l'homme est de tous les animaux celui qui nous est le mieux connu. I^uiir de ce qu'on connaît pour comprendre ce qu'on ne connaît pas, est une méthode infaillil)U\ lumineuse, tandis que la méthode inverse s\adresse à la nuit, en abandonnant r.xxxiv PRÉFACE. PRÉFACE. r.xxxv la luiniiM'c; a Ohsrf/nrm pr-r obscf/ri?/.s. » Nous serons ton joursliM's-Ioin (le savoirsurl'homnie tout ce c|ue nous voudrions. iMais sur l'ani- mal, dans lequel nous ne sommes pas, tandis que nous somnu\s en nous, que sait-on? Sans les données inleilif;il)les ([ue nous Iranspor- tons toujours de nous à l'animal, et que nous lui pi'ètons en réludiant, que saurions-nous de lui ? La question d(^ la préémimniee d(^ Thomme n'est j)as neuve; elle a été af^nté(^ jadis, sous une forme un peu différente, par la |)liiloso- phie gree(|ue. C(^ n'c^st pas mènu^ Aristote qui Ta soulevée, non plus cpi(^ son maître IMaton; e\^st Anaxaj^ore, (*t |)eut-èli'e d'au- tres {)liilosoj)lu^s (Mieore plir^ aneiens. (Vest certainement Soei*ate aussi . eomnu^ nous ra[)[)i*end Xénoplion, son élèv(\ quand il nous ra[)[)orle riMid'etien avee Aristodème , où le sa^;(^ a fait,d(^ Torganisation d(^ Tliomme et de sa su|)ériorité, un tableau cx'dcl et su- blime. (MémoiiTs sur Soerate, livre 1, eh. n .) Ai'istote, a|)rès Anaxai^ore, après So(M'ate, reconnaît riiomme [)our le plus pai-fait di\s animaux; et (^\'st par Fliomnîe qu'il eom[)te e\|)li(pi(M' tous les autres êtres (|ui sont or- yaîiisés sur son modèle ; mais Aristote aj)pre- nait de la philoso[)hie antérieure queriiomme est le seul être doué de raison; et c'était là un second et puissant motif pour considérer l'humanité comme le type auquel il faut ra- mener tout le reste. Dans le Traité des Par- ties des Animaux, dont on a déjà lu plus haut une t)af^e l)ien belle, il s'en trouve une autre qui ne l'est pas moins, à propos d'une opinion (FAnaxagore, soutenant que l'homme doit à ses mains la supériorité incontestable dont il jouit. C'est une thèse qu'a renouvelée H(dvétius, dans notre xviii" siècle, sans se douter qu'elle fût aussi vieille. Mais Aristote y avait répondu, avec une finesse et une solidité (pii auraient dû empêcher qu'on ne la reprît jamais. (( L'homme, a reçu de la nature des bras (( et des mains, en place des membres anté- rieurs et des pieds de devant, qu'elle donne à certains animaux. Entre tous les êtres, riiomme est le seul qui ait une station droite, parce que sa nature et son essence « sont divines. Le privilège du plus divin (( des êtres, e'est de penser et de réfléchir. .Mais ce n'eût pas été chose iacile que de ])enser, si la partie supérieure du corps avait été trop lourde et trop considéralrle. r.xxxvi PHKFACI': a « r^(* [)()i(ls vend le inoiivement l)ieii ditlicilr pour resj)ril, et pour raelion grnrrali* i]v> a S(M1S Ouaiul la nesanteur (4 le inalérR t h 1 « vKMinen ( àl (Miiporter, il est mevi (abl e riuc V <( « << « (( (( (( I c eoi'Ds s a l)aiss(^ vei\s la terre; et voilà eonuiUMit la ualiiiH^ a doiiiié aux (jiiadrn- |)è(l(^s Kmii's pieds de devaid, au lieu de I )i'as ( t (I e m;nus )OUl' (lu lis I )U1SS( ni se soulenii' Anaxai^ore prcMcMid (pie I lioinnie est l<^ [)lus uilellii^ciit des êtres, pai'(*e (pi il a des inaius; mais la raison « nous dit, au eontraire, ([ue I lioiunu^ n'a des mains cpie parée (pTil est si iidel- lii;(Mit. Les mains sont un instrument ; et la nature, (^omine le ferait un homme saiii « « (( n" '' a attril)ue toujoui\s h^sehoses à qui [)eul s\mi (M'\ii'. ^'(*st-il pas eonv(Mial)l(^ de doniUM^ (( s (( une Unie a cpii sait p)U(M' de eet instru- (( nu^id, plut(M (pi(^ (Timposer, à eelui (pii a (( un instrunKMit de e(^ ^(MU'(% (ra|)pr(^ndre à ce en jouer? La natui'e a aeeordi' \c plus petit au plus ^rand et au plus puissant, et non point du tout le |)lus «^rand et le plus pir- ei(ni\ au plus petit. Si donc cette disposi- tion des choses est nieill(Mir(\ ci si la na- « (( (( (( (( tui e \is(^ ton ours a réaliser ce oui es I t I ({ m ieu\ possible, dans les conditions d on- P RÉFACE. CXXXVII « n (jcs, il faut en conclure que ce n'est pas « (( « « (( (( (( « (( (( a « (( (( n 1 |)arce que i nomme a des mains qu li aune intelliii^ence supérieure; mais que c'est, au contraire, t)arc( I u 1 1 est (^'minemment in- tiMlii;(Md c|u 1 tell I a (1 es mains (Test en effet e phis intellii;ent des êtres qui pouvait se bien servir du plus ii^rand nombre d'ins- in n'est pas un instru- rumen Is. Or, la ma mcni unique ; c'est plusieurs instruments à la fois; elle est, on peut dire, rinstrumenl qui remplace tous les instruments. C'est donc à l'cMre qui était susceptible de pra- li(pier le plus grand nombre d'arts et d'in- dustries (pie la nature a concédé la main, (pii, de tous les instruments, est applical)le (( au |)lus <^rand nombre d'emplois O n a (( (( bien tort de croire que l'homme est mal partai^é, et qu'il est au-dessous des ani- (( maux 1 arce ne dit- on (( enausse aussi bien au eux I 1 n'est j)as 1 est arce au i « nu, ( t )arcc au 1 q' I est sans armes pour sa « (( « (h'fense. Mais tous les animaux, autres que riiomme, n'ont jamais qu'une seule et uni- que ressource pour se défendre; il ne leur t I « esi pas p(M'mis a en cnaiii^er pour en pren- (( dvc une autre; et il faut nécessairement « que, de même que toujours l'animal dort CXXXVlll PHKFACF ({ (( (( loul chaussé, il lasso aussi \c reste (la as 1 es mêmes eondiiions; u ne | liti 1 )(Mll .1 [unais cliangtn* \e mode de pjotcM'tion donné à son eorps, ni l'arnu^ ^P' '' P^'^d avoir, ([uelh* qu'elle soit. Au eontrair(% riiommi^ a pour lui inie f( )ule de r(^ssour(M^s ci de(létens(\s ; il peut toujoui's en changer à son i;ré, vl avoir à sa disposilion Tarnu^ qu'il \eut, el toutes les (ois ([u'il la veut. » (l'iailé dc^s Parties des Animaux, livre 1\ , eh. \, édit. du do(deur de Kiant/ius, p. 9.2'>>;édil. de « (( « « « « L; m (>■ ilV( 1 1 ). \'2'l Ainsi, bien lonf^lenq)s avant l(\s beauv vers du poète, eéléhrant, au temps cFAui^ustc^ le visaire numain 1 1 t 1 )\cn avant les nooies insni- hl l rations de (^ieéron et de IMine sur* la gran- deur et rinhiMnité (h* Thomme, la philosophie gr'(;cque avait pru\sque tout dit. Aristol(\ in- spiré oar Soerate, ne se tromoait oas en met- I pan j tant l'honune au Iront ispiee de son histoii-e naturelle; et la science (H)ntem[)oraine lerait sagement de nous atti'il)uei" sans contestation cette place, qui nous est dui^ à t.uit de titres. Une auti'econséquiMice non mc^ins lâcheuse de ce houleversemcMit d(^s mélhodes, c'i^st la coid'usion géné!*ale de tous les etr(\s par 'relTacement et la destruction des espèci^s. PRÉFACE. rxxxix U n /ooiotris le f ra ne ai s T imarck, avait in- sisté, plus que personne avant lui (i8o{)), sur les variations que les diverses espèces d'animauv subissent sous l'action continue des (Mrr^onsfances où ils sont placés. !Non moins aventureux dans sa philosophie zoolo- gique f[ue dans sa chimie, Lamarck avait exagéré la variabilité de l'espèce jusqu'à cette hv[)othèse de faire sortir d'une même et seule ontîi ne t 1 ous les e tre s vivan ts; 1 es mo dif ica- - s lions, amenées par la suite indéfinie des temps, s{^ fixaient et se transmettaient par riiérédité, sans qu'il veut de terme assignable à la transformation et au perfectionnement. Ces vues audacieuses avaient été évidemment suscitées par les découvertes récentes de la paléontologie. Aussi, Cuvier fut-il le premier à les coml)attr{^; il ne les discuta pas exj)res- ément, parce qu'il ne les croyait pas dignes une re futat ion scieniuinuc ti(] indiQuees •lutôt 1 r U e q lucid M lis ces idées ces [ir faut eur ne devaient pas périr de si tôt; favorisées i)ar le système de Geoffroy Saint-Hilaire sur l'unité de composition, également repoussé par Cuvier, elles vécurent assez obscuré- ment dans le monde savant, jusqu'à ce que, re[)rises c^t élargies par M. Darwin, elles r.xL PRKFACl- V iHnjai'iuHMil avec cdal ci \ cwiicrcnl un iiioiivcinont qui dure (^ncon^ ci (jui iTesl pas pi'ès (liM'Csser. KuIih* l.aniaiM'k t^t Darwin, il \ a cette (lilTéiMMiee très-notahie quc^ \c pic- nwcv ac linet 1 resonnnen ( I i lienei' il t ion sDon- 1 tanée (Arehigoni(^), e( ([U(^ \c second, doid le c(eur était loi't reliiiicMix, croit à I action primordiale crun (a'éat(Mir, qui a communi- qué la vie à la matièrt^ im|)uissante à la pro- 1 (Uure ai' ses seu les 1 orces Sauf 1 ce (iiss( nli- ni en( londamental, le Darwinisme, noi nme aussi l(^ Transformisme, n'c^sl que la docliim^ •1> 1 de r.amarcK, coiTODortM^ ci unc^ masse enomn d'ol)S(M*\ations, qui [xuivent nous inlér(\sser UMl I) lutcM 1 ue nous convauicre S non oser PI ue Ions les êtres oriianises, animaux cl m'- O' taux pielq 1 1 ue (iiversinees nue leui's lormc^s r 1 f nous paraissent auioui cVh ui, viennen l d un priunier ^(mmuc, Sai'cod(^ et Protoplasma c es aux L un c SOI te (1 e rè\(M'ie (lui nous rcDorU I 1 tl U'OiMCs i)uern(\s ( I ri mnec I locl Vl( lo- ri(MîsenuMil comhidtues par Aristott^ vi clian- té(\s par Lucréc(% ou à civile lanlaisie non moins étrange de r()hjd(lu monde, imaginé par les Br;diman(^s. (^)indle opinion le /.oolo- i^iste i^rec aurait-il eue du rrairsIoiMnismc^ oti peut se le li<^urer d aj)rès ses ouvrages, et PUÉFACi:, • XLl aussi d'a|)rès la condamnation sévère qu'a I )rononcee (U\ lei' Il laut se (iii'( 1 1 uueurs, (ru( 1 le T rans for- misnie est un |)roblènie de cosmogonie, et i i)i*eu\e, c'est (lu'il s'ai)- non ae zooioiiu I 1 1 |)uie surtout, comme le l'cmai-que Littré, sur rembrx oirénie et sur la paléontologie. Qmd- dlK' UlC'C (lU ou se 1 1' orme de r oriiiine des l I ciioses I ■l 1 zooiouie II a i)as a se Di'ononeei n 1 1 sur ces obscurités inq)enetrables, qui se per- dent dans la nuit des siècles écoulés; elle doit se borner au sj)ectacle actuel que nous olTre la natui'c, assez varié et assez clair pour sa- tisfaire notre curiosité et notre science. Sous peine de ruiner la zoologie de fond en com- ble, et de ne pouvoir se faire comprendre, le Transformisme, tout en partant de la Cellule ou du BlastèmC; n'en doit pas moins conser- ver les t vues 1 les cl 1 isses, les sous -cl isscs, les h ordres, les genres, les espèces, etc., comme le fait la zoologie la |)lns vulgaire. Seule- ment, il inulti[)lie les types, puisqu'il en fait huit, au lieu des quatre de Guvier; il niulti- 1 Vie 1 es classes, Duisdu il en 1 lait cmc I P our es seuls vei téb res ; ( t 1 es ordres, nui son i en fait quatorze, rien que pour les Mammi- ères CXLII PHKKACL. IjC seul aviuita^c du Trausforinisiiie^ si c/cii est un, c'est de tentei' do relau'e réclielle des êtres un peu [)lus léi^ulièi'eineiit ([u'ou n'a- vait [)u Télablii* jus(|u'iei. Des l^'oto/oaires aux l^'otistes et à rhoiiiine, toute l'aniinalité seiidjle se tenir par une série sans lacunes, à la([uelle on compte sans doute rattacluM* j)lus tard et la holani([ue et la niinéraloi^ie, si, pour le moment, on doit s'en tenir piovi- soirement aux êtres animés. La (juestion de l'échelle des étr(\s n'est pas plus récente (pie celle de la prééminence de riiomme; elle aussi remonte tout au moins juscpi'à Aristote, qui, sans (*n l'aii'c l'objet d'une théorie spé- ciale, l'a bien des fois laissé entrevoii'. (l'est qu'elle se présente infailliblement à la raison même, quand la raison ne poi'te cpie des regards superliciels sur les êtres animés; entre eux, il v a des aflinités, des analoiiies, desressendjlances, qui ri'api)enttoutd'al)()rd; et après (piehpies rapides observations, on est obligé d'introduire un ceitain ordre enti'c tous ces êtres, non pas seulement pour les discerner, mais [)arce cpie les uns sem- blent, de toute évidence, subordonnés à d'autres, |)lus parfaits qu'eux. De i'honrme, on descend nécessairement aux (juadrupèdes; l'UÉFACK. CXLIII des (piadi'upèdes, aux oiseaux; des oiseaux, aux reptiles, aux j)oissons, aux insectes, (icst cette premièi'c vue de l'esprit humain, sur les réalités (pi'exprime Aristote, quand il dit par exenq)le : « La nalui'c passe des êtres sans vie aux êtres animés pai' des nuances tellement insensibles ([uc la continuité nous cache la (( limite commune des uns et des autres, et « (ju'on est embarrassé de savoir auquel des (( (( « (1 (( (( (( deux exti'êmes on doit rapporter l'inter- médiaire. Ainsi, après la classe des êtres animés, ^ient d'abord celle des plantes. Déjà, si l'on compare les plantes entre elles, les unes sendjlent avoii' une plus grande somme de \ ie que certaines autres ; puis, la classe entière des végétaux doit paraître presque animée comparativement (( à d'autres corps; mais en même tenqjs, « (juand on la conq)are à la classe des ani- maux, elle paraît prescjue sans vie. D'ail- leui's, le passage des plantes aux animaux pin'sente si peu d'intervalle ([ue, pour cer- tains êti'cs qui habitent la mer, on hésite et l'on ne sait pas si ce sont vraiment des animaux ou des plantes. Ainsi, l'éponge produit absolument l'eifet d'un végétal; CXLIV PHKFACi: (( mais c'est loujours par UIU Jifl crcncc (( « Irrs-légùiH' (juc ces èLi'es, les uns eoiii- pai'és au\ autres, semblent avoir de plus « en î) 1 lusl i \ le ( l I mouNemeril )) risloU» Histoire des Animaux, liv. \11I, eli. i, ^ .].) Ai'istote est revenu bien sou\ent à celle e i^rande [)ersé\é- ou- observation; el il met un^ l'ance à prouver ([ue la nalure j)ro(!ède t jours par degrés, (rest la pensée que f.eib- iiiz, après tant d'autres, expi'inKMa plus lard dans cette formule, « (pie la nature ne lait (( J unais .e s Liut S » ] hi! e piinosopUe f^rec es 1] t aussi de cet avis; et il semble redoubler d'attention quand il étudie (^es èlres écjui- voques (jui, placés sur la frontière de deux l'eu nés, ne s n ont, à vrai dire, ni des animaux i des plantes, tenant des uns el des autres égalemcMil. Telles sont les Téthyes, (pf Aris- tot e a crit< es a |)iusieui\s reprises, et cpi i t 1 n a pas con fond 1 I ues avec les pol\[)es a polv 1^ piers, erreur commise par ([uelques natura- listes modernes, il a parfaitement dislingué dans celte organisation, qu'il déclare fort sin^ulièic les deux es[)èces de trous : 1 es uns presque fermés, qui servent à rentrée de l'eau; les autres, béants, qui sont destinés a la sortie du liquide. C'est ce qu'on peut IMn'KACK tXLV app(der la l)oucli(\ et rorifice excrétoire, de ces animaux. Vi'islote entre, à cette occa- sion, dans plus de détails que n'en donne la science de nos jours sur ces pr o duel ions 1 )i/.arres ( rèl le 1, 1 i nalure ; et anrc e assez lontiiu'men près s y être ar- t, il ajoute : « Il iry a presque [)iis de différence entre rorganisation des télhves et celle des plantes, bien (fue les léllives doivent être << considérées comme des animaux, à [)lus « juste tiliH^ qne les éponges; car ces der- <( (( « nières offrent absol uinen t I es con dit ions {( d'um^ plant(\ iVc^l (fue la nature passe a sans discontinuité des et res prives de vie u (( a (( aux animaux vi\anls, |>ar l'intermédiaire d'èln^s (|ui vi\enl,et cpii sont animés, sa être c(^|)(Mi(lant de vrais animaux. C ns es '( S( (( ètiuvs étant tort rapprochés entre eux, il mbie qu'ils ne j)rés(Mîtent (pi'une diffé- r(Mice imperce|)til)l(\ Ainsi, parcelle pro- riél e (lu a 1 éponge de ne [)OU\oii' vivre (( a (( (( {( (pi'en sattacliant (juebpie part, et de ne plus \'ï\vc dès (pTon la délacl ic If esi '( < tout à fait comme les plantes. Les Holo- thuries et les I^)umons-marins, comme on les ap|)elle, et d'autres animaux de ce >enre (pion trouve dans la mer, diffèrent T. 1. ( . \ 1. M i'KKl AGI Pin:i-A<;i: ( XLVll <( U (( a iiiissi l)i« Il |)('u {l(\N |)huilt's,('t |)i'('*s(Mit(Mil K" I nu'iiK^ phiMioincnc (|iiaiui on les arraciu 1 I Crs (Mrcs II Oui [)as Iraco d mio siMisibilih (jiit'IcoïKjuo, cl ils vi\(Mil, coinnu' des vc a !»•( (( {(. ((. « a 11 « « <( « S ■(( (( a a « taux détachés du sol. I^uini les plarilc s ([ue nourril la h^rc, il en vs[ en ellcl (|ui vivent (*l poussent, tantôt sur d'autres plantes, et tantôt niéine après (|u'on Kv^ a arraehées. ('/est le eas de la plante du Par- iissc^ (ju'on a|)|)elle la Pierreuse (l^4>i- pétre); elle vit très-longtemps encore sur les poteaux où on la susj)end. De niènie lt\s tétines, et les êtres (uii \ resseinhlent, e rapprochent l)eau(*ou[) de la plante, (M1 ce ([ne, d'une |)art, ils ne peuxent \ivre cpi'en s'altachant comme elle, bien (pie, d'autre part, on puisse y décou\rir une (MU'taine sensi hilil [)Uis(pi elles ont unt partie ([ui est de la chair. De là, rembarra (( (lu on enrouve a les cl ISS(M'. )» i fraité (1 es Part les cies nimaux, e( /lus, i). ;^oo l lit. du D' (le Krant- livre IV, ch. v; cl édit. Pan^ka- vel, p. loh.j \'oilà l)ien récdielle des êtres, (pi()i(pie sous un e autre Ibrme ; mais ris lot \erti par rinstincl du j^énie, ne pousse pas cette théorie plus avant (pie Bulïon (t Cinier, M (Claires par une science plus ( I tend ue, n'ont voulu la pousser. C'est l'excès (pi'ils désap- prouvaient; ce n'est pas l'idée elle-même. Il est incontestable (pie la nature a mis des de- rés de piM'lection et d'imperlection entre (\S ( tr 11 es (pi elle crée; mais quelle les ait 1 ous ranges dans une série iinupu lus la 1; Cellule jus(prà l'homme, depuis réchelon 1< plus bas jusqu'au plus él cvé, rien n'est moin: démontré; et la science est bien témérair( 1 nue u on vou- quanct elle essaye d imposer a la nature un |)lan (jue la nature ne nous montre pas plus nettement, l^a chaîne conti (Irait établir s'interrompt et se brise à clnupie pas ; il y manque une foule d'an- neaux, (pie des observations ultérieures ne retrouveront sans doute jamais, pas pi ([ue la découverte des fossil procurés. Les espèces enfouies dans us es ne nous les a h la t erre [)ar les révolutions c|ue notre globe a subies, pas les ancêtres des espèces ac- tuelles; entre ces créations diverses, il y a ont 1; r 1 es lacunes inlrancliissabies, ainsi au entre bl 1 es espèces le 1; i création présente. Les quatre iypcs constituvs [)ar Cuvier, et fondés sur l'anatomie, doivent nous prouver que 1 échelle des et res, exagérée au sens une I XL\ m i»iu:i A(.i, séi'ii' coinplrlc cl sans lacimcN, n'i^sl (|u'iiii roiiiaii , dont il siM'ail pi'udeni de s(^ dr- fcMid lili Vi\ par'cc (|u II 110 rcpoiui j)as a la rca 1 I (\s I d; ins une inesiirc non moins ics- li'oinlc ([u'Aris(()l(^ a loiiclu' la (jueslioii de ruiiité de coinposilioii, après ccdle de réehelle ch^s èlres. (a'll(^ disenssion laisail ^raiid hi'uit au (lél)iil i\c ce siècle; au jour- ci luii, elle s'est l)(\iuec)U[) refroidie; et (lu- viei^ Ta eiii|)orlè sur ses eonlradieleurs . L'unité de eoin[)Osition iTa plus j^uère de partisans, même a|)pli(|U(''e au seuil ordre des vei tébi res; elle en a moins encore*, apniKiuei ppii(| 1 à l'ensemble des èlres \i\anls. (Icvl ne xcul )as dii'e fiu'elle soil entièrement fausse; mais on en abuse t on (lenasst I tout es les l bornes. Il est bien clair (pie les (piatiH* le riiomme se reproduisent en meniDres ( partie dans les ([ua(h'U|)è(lcs, a\e(* la diffé- rence (iu exitic une stalion liori/onlale, au 1 leu 1 une station droit es I )atl es e (le- vant sont les écpiixalenls de nos l)ras , comme les pattes de derrièiH* sont les é(pii- \alents de nos jaml)(\s. 11 (\st tout aussi claii' les des ois(Mu\ re|)résenlenl jus- 1 ne les ai i\{{ d un certain point les bras humains et à 'a l'HKFACE < XLIK les meml)res antérieurs des quadru])èdes. On peut (Micore en dir(^ autant des nageoires 1 1 (le (piel([ues |)oissons Mais ces analogies ('loi^iUM^s irautoriscnt [)as à croiix^ que tous les animaux ont été construits et ori>anisés cul modèle, se répétant pour tous sur un s f I bl (I une la(;()n plus ou moins reconnaissaDic. Ici comim^ [)our réehelle des êtres, il faut se )res(U'\(M' (les ce arts de rimagination. Aris- tole ne s'y (^st [)as laissé entraîner, quoiqu'il ait remar([ué, lui aussi, des coïncidences ma- nilestes. Ainsi, en recherchant les rapports PI (pie l'orj^anisation des animaux qui o n t d u san ()' i^ )eut nrésenter avec C( 1 lie d animaux )ri\('s cie ce l fluide, il se l)orne à dire « Si 1 on veut se rendre compte de ces te d <( deux or*>anisations, on n a qu à imaj^iner <( une ligne droite qui représenterait la structure des cfuadrupèdes (*t celle de (( (( (( (( (( ri îomme D'abord, au somme t d e cette droite, serait la bouche indiquée par la lettre A; puis r(esophaf>e, indiqué par B; le ventre, par (.; et l'intestin, dans toute ( sa lon<;u(uir, jusqu a 1 issue des excre 1 :l (( 1 nents, indi([ué par D. Telle est la dispo- (( sition des organes dans les animaux qui 1 u o lit du sang et chez lesquels on distingue n. a pi{i:facf la ((M(^ o( ce (\\\an appelle \c Ironr. Oiiaiil « à tou((\s les aiilros pai'li(\s, c'csl en mit (\o (( a a a (( ((. celles-là et aussi on vne du nionvenient que la na(ure h^s a ajonlé(\s, e( qu'elh* en a fait des membres antér KMirs el pos((''- rieurs. Dans les eruslaeés e( dans h\s in see(es, la li^ne di'oile (end [i sc^ r'elrouv(M' également pour les or<^anes inléiiiuirs ; et I « Ils ne (Iilterent des animaux qui ont du la disposition (l(\s oi'^^aïKvs (( sanir aue par (( « (( s extérieurs, eonsaerés à la locomotion. Mais les mollusques et les testaeés turbines, ils se rapprochent enti'e eux par \cuv or\<^anisation, en ont une tout oddo a ce lie d (\s quadrupec les ]^a I I>1 'Se(^ in slnfléehit (( (( (C ({ (( (( « (( vers le commencuMnent, coninu^ si sui* la ligne E, on rauKMiait la di'oitt^ en la plianl de D vers A. Les parties intérieures, étant alors ainsi disposées, se trouvent enxc- loppées par cette j)artie que Ton ap|)elle le manteau, dans les mollusques, et (\uc dans les polypes exchrsivement on appelb^ la tète » Trait e (l(\s l>ai't 1 0 s les A ni maux, livre IV, cli. ix, édit. du docteur (b Frantzius , p. [uG: édit. de Lîini>ka\(d, p. 117 €ette ex|)lication, que la science actuell ■' iff^ PRKFACi: CLI devrait recueillir soign 11 eusement, est fort in- genit use et b)rt simple. L'or'j;anisation ani- mab\ dans sa totalité, peut être représentée comme un tube qui a une entrée et une sor- tie, I 1 j)remièr(^ [)Oiir l'introd'iction des ali- in enis dont rèlre se nourrit; la seconde 1 |)our I expulsion du résidu impropre a la nutrition; entre les (bMix points extrêmes, s'accomplit une élaboratTon intérieure, qui entretient la vie pendant tout le temps insi entendue, l'unité de com- •lU ( 1 Ib^ d ure A position est acceptabb^; mais l'on s'égare si I on c ber( I i/~> le a r( trouver dans toute bi série animale, et sans exception, les mêmes or- iianes, différant seulement du plus au moins, et demeurant analogues quand ils ne sont malirré toutes les altéra- 1 )as 1 dent UTues I tions qu'ils subissent. Ainsi donc, soit pour le style, soit pour la mélbode et pour l'ordre que la zoologie doit adopter dans ses descriptions, soit pour réebelle des êtres et pour l/unité de compo- sition, c'est-à-dire dans des questions géné- rales ( 1 s, )eciaies I nous 1 )Ouvons croule (pTAristote est de notre temps; il a le pre- mier découvert et discuté ces problêmes, qui divisent encore les savants de ce siècle; il est CLII PliKIACK de niveau avec eux, (jiiaïul il iw les surpasse point jus(|ue dans les détails; et san s eoniD- tei' la su|)éri()i'ilé indiseulable du i^énie, il toute l\:\aetilude qu(^ nous pounion I s eviiicr de nos eontiMnporains. Ne eroii'ait-ori |);is entendre [)ai'l(M' un d'cMix, et un des pins sa- j^aees, quaiul Arislote nous e\[ )0S(' es \ ues sur roi'iianisalion de I ininia I lél I piel(| (U'IOIS es cleloi'uiee par des monstruosités, et sur I voies réf^ulièivs que suit la natiu'(\ à pari ir du moment où les (Mres \i(UHient de naître t dans toutes les j)liases de leur déxeloppc^- menl et de leur (wist ence. Sans doute, A ris- lot e es t I OJU ( le( iiNier, recomposant un fos- sile tout entierà Faide d'un 1 l'at'nien t écl lanix PI au eatachsme et retrouxé niu- la /oolo^i • 1 r^ mais Ai'istote iTt^st-il pas sur le cl lemin même où Cuvier s'est axance cfun pas si f (piand il dit : erme (( t La eonstilulion (Mitière de l'animal peut « être assimiltu* a une cité lé^dt^ )ar (l( (( (( onn es lois. Tue fois (pu^ Toi-drc (\st étal)l cins 1 i cite, il n (\st |)lus Ixvsoin (^^c | (( mo narque assiste spéciahunent ii tout et' <( ([UI s \ fait nuns ( I <( la 1 lacjue citoyen l'cmplit onction particulière (pii lui a et issi- iii(ioo ])ai 1 la II ioon(\ oon- (luit r.iivior à relie oonohision ppali(|n(% (|ni poiil nous olonnor e\ cjui n on osl [)as moins iiuli'o facotlo d'os , la 0( liaino T a mo moindro apophyso, on( un oaraoloro dolor- inino, rolaliià la classo, à Tordi^s au i^onro ol à rosp<''0(^ au\quo11os ollos ap])ai'l icMinonl , au poini ([uo loulos los fois (|uo Ton a scMdo- inonl uiu^ oxtroniito d os \)\en oons(M'\o(\ on pont, avoo do ra|)plioalion, ei en s'aidanl ivoo un ])0u ( lad r(\sso (1(^ ranaloiii(^ ol (\e la ooniparaison oIToolivo, dolonninor loulos oos ohos(\s aussi sùronuMil (pio si Ton possi'daif Taniinal loul onlitM'. » (lu\i(M' a fait hion (h^s lois r(''[)rou\(^ d(^ ooll(^ molliodo sur dos ])Oiiions (raniinaux )nnus , avant d\ inollro oui iôi'onionl sa 0( 0( (( mais ('ii( II )nliano(^ pour los lossilos louiours eu drs sucors si inlaillihh^s ([u il I \ n a Dlus ou aucun ( loul 0 sur la otM'liludc* (I SOS l'OSU liai » lîion (pTArisloli^ ail (M)niui (piohpu^ olioso d(\s |)oulo\(M*s(Mnonls du yloho, il no lui a pas ôlô donno (\e |)orl(M' sos in\ os!igalion> aussi prol'ondomonl , |)uisqu(\ i\e son hMUps, la pa- J PRÉFACE. fT.V loontologic n'oiail pas noo, ol que la lorre no nous avait pas cncopo» livre los socrols (ju'ollo renferme dans ses entrailles. Mais il avait le prossontimonl de Féquilibro divin c|ue la nature a mis dans eette partie de ses oeuvres, comme dans toutes les auliTs; cl il se faisait de Forganisation de 1 une idée aussi justc^ que son successoiu' d MX* siôcio, si ee nes\ une idée aussi détaille [uiima 1 ol aussi vaste Ces! I i peu près dans la même proportion (pTAristotc^ a pu sonder le proljlcmc de la \\e, [)rise dans lout(* sa i^cncralité. D'où vient Il VK^ tell e (lu on 1 robser\e dans le rèanc entier des cires \ivanls? Sous r[uclles condi- tions s'y est-elle produil(^?Il répond en partie à oos (piestions dans le Traite d(^ rAm(\ en y étudiant le princi|)o vital, d(q)uis la plante, où il no se revoie (pie par la nutrition, jus- (juà rhomm(\ où il cclato, avec sa chuMiiore j)orloc[ion, par rcMilcndomont ol la raison. On sait cpT Aristote, dans ses ouvraj^os /oolo- liKiuos, a 1 fait un |)as do olus, i 1 1 I u 11 sur- [)rond, par Tobsorvation de FiMubrvon et do l'oMit, los premiers indi(M\s do la vie, dans rèliH^ coïK'u de la veille et |)alpitant déjà. ( iraco a la ucoiouio c t à 1 a connaissance des ( l.Vl PRKl- ACi: rossil(\s, l(»s Modernes ont pu cMivisa«^er e( (T [ f)lus I U'iJC en rand niyslèiH^ sous un as[)eel | coi'e, el plus inslruc^if, (|U(^ les eNolulions I enil)r\onnauHvs Dès (nTon îi eu eonslalr 1 scientiliciuenient ([ue noire ^lol)e avait |)asse par |)lusieurs élats avant (l'an'iver à son é(al aeluel, et C[ue, dans r()rii;in(\ Taetion du feu a\ail r(Midu toule existence oi\t;ani(|ue impos- sible, il a été démontré qu(^ la vie animale n'avait |)aru sur la IcMre (pTà un moment donné. Ce moment, (|U(* Lillrt' ap[)elle tort KMl « T.e monn'ut eréatcMir )) ne s es t pa l'eproduit de|)uis lois; cl selon toute a|)|)a- renee, il ne se re[)i'0(luira jamais. I.a \iv, (|ui ne [)OUNait subsister au sein de la com- bustion uni\t'r>elle, a suri^i tout à cou]) lors- (\(\c le relVoidissement (^st arrive' à un cei'tain point; et à dater d(^ cci instant uni(|ue, elle s'est toujours propai^ée et se contiiuie sui' notri^ terr(^ |)ar \oie de génération, loutre [intérieui'c et la \i(\ il \ a un nn^anfleseence hiatus ([[ic les hypothèses les plus hardies n'ont |)U eond)ler, de[)uis les values théories 1 11 crac lit e !us(ni au\ ineoru^s les tli Cl se s c le 1 i iiéoloifie moderne. H 1 )lus ore- I len |)ius I vie, une l'ois crééc^ [)ar une int(M'vention sur naturelle, a [)ris dilleri un n tes 1 ormes, corres- J I )on (];iiil i'i{i-:r.\<;i: lil 11. vu ui\ coiuiilions noiivoiics ]l ou se Iroiisaient la .sui'lacc de notre fflolje cL son atiiiosplièrc, par les progrès du relVoidisse- nieul. I I oiM' la Di'emiere nerio I I de, I i \ie ne parait (|iie dans des véi^étaux gif,^Tntesques : pour une se<()nde el une troisième ])éi'iodes, ce sont des animaux non jnoins extraordinaires. Mais une \érité tout aussi prou\ée (pie eeili's- I I, (• est (lue les animaux d une |)eriode geo- l loj^icpie ne sont pas les ancêtres des animaux I oériode sui\ante; et.oue, inal"re des I 1 le I uialoiiies nomnreuses. les esneces a( 1 I l I I I es <'si)eces au milieu (lesciueiies nous \i\ons 1 II lueli es et dont nous sommes la partie la plus nota bl 1 ne ciesceiu lent 1 )as es esneces I isna- 1 rues, comme le crovait l^vell. A cet é^ard l e s Dec l tacl e (pi(^ le rè<^ne anima l oft rc au I OUI J d'hui au\ V(MI\ de riiomme est absolument 1 e mèiiu^ ([u Aristole a contcMup mier 1 Il en a souie\e le voue; e 1 l lé. I t (h e Di'c- I uis ce domaine restreint , puisrpi'il ne comprend pas la paléontologie, mais qui est toujours bien étendu, et ([ui ne sera pas de si tôt épuisé, Aristote doit garder son rang parmi es o Ul( les l es I I )ius oersoicaces e |)ers| t l es 1)1 u 1 su rs a (|ui nous puissions nous lier a jamais 1 .L\ m PU Kl" A ci: l (> n stMiliintMil IVh'OiuI ([iw tous les /oolo- istos conti^iiiporaiiis pouri'iiiciil lui cinpiiin- icv, comme Im-iiieinc l enipruiilail au maître de IMaloii, c'est l'adniiraLioii raisomiéc de la nature. Aiislole a dit, cl cépélé i)i(Mi des fois. ns, (h l (|ue la ualui'c ne lait rieu en vain. M nos jours, il s'est trouvé des savants (jui, sans nier dircclenient un [)iMnci|)e aussi \rai, se délendcnt néanmoins de I ado[)ler'. On se croit bien prudent et bien positif en décla- t I rant (jue I es[)i'it humain ne [)eul scrutin', ni l I' l des cjueslions d ontiine, lu des duestions (h 1( 1 I (in. On se fait scrupule de se pi'ononcer sur l { es unes et sur n\s a 1 ulr es : ( tl on res le d, UÎS un c loul e, et sur une l'éserve, (uion nriMu r I I I )OUl' a \er tabi e s a lî esse l'istote n a pa celte timidité seeplicjuc. S il ne nomme pas expressément la Pro\idcnce, du moins la Nat ure, (lu II aorx 1 I Fi Ile d iNine, e 5 t tell e ou I I I I co more ne I Ici (lU I 1 ;ume, es t n ecessai renie n ( providenliclK^ puis(pi(\ selon lui, loub s se OMiM'cs ont un l)ut. \ous sommes de Taxi d Arislole. l^e s movcns nu emn I I loie I nalu re émer\eillent loujours et contondent noli*e m lell eeou\ l'ir T \jout menée, (luand nous réussissons a les e/ (lue es I )reinieres ( ( naiNcs imoiessions des hommes son l d lU: «É) ruKFAci: < LIX cord avec les l'cchcrchcs cl les conquéles postérieures de robservalion. Au berceau (les ptMipies, dans 1 les 1 i\res sacres ou Us I: (lé])osent leur loi instiiu'li\e , ce sont des hymnes peipétuels, ici dans les Védas, là dans la Bible, dans les Psaumes de David, ou dans les Sourates du Coran. Pas une d(* ces voi\ insnirees n 1 hésit e, ou ne dét onne n peu plus tard, (piand la raison moins émue commenci^ à s'interroger et à s'instruire, \c s(MUiment reste le même. Ai'istote, dans sa \h''taph\si([ue . assigne pour point de (lé|)arl à la philoso[)hie et à la science, lélonnement et Fadmiralion (pie nous impo- sent les grands phénomènes de la nature et des cieux. Un examen prolongé et de plus en plus éclaire n« l'ait due con limier ces témoignag(\s spontanés ouréfléchis deslemp: 1 )rii nitir t c'est ainsi due 1 I )armi les mo- es- dernes, (anier, lîulïon, Linné, Leibnit/, D caries, parlent comme Arislole, et croient av(M' lui (pie la nature se pi'opose toujours une lin, (pTclle sait atteindre. Mais une philoso[)liie (pii se regarde comme |)ositi\(' par excellence, dédaigne celle unanimilé des simples et des sagc^s; elh^ proclame, à titre dcxérité incontestable, que (,L\ l'UKlACI la nature iresl pas moins niall'aisanlc (\\\c l)i(Mitaisanl(\ cl (|n\'ll(^ rvvc une Ù)u\c de cliosrs (|ni n'onl aucnn l)ut. \\n \)vcu\cs de issiMiions snr|)r('nanl('s, on citt^ ral)sor|)- n un insfaiil, drlrniscnl I > i t c • ('(\S lion des virns, c|ni, t rorj^anisnu' animal le plus rohnsle, vl ([uc la nature, indilTérente et homicide, trans[)oite par la eii'enlation, comme elle transporterai! Ic^s fluides les j)lus sains et Kvs [)lus re|)ara- leurs; on cite certains oi'«^anes cpn^ la nalure essave d(^ [)i'0(luire et (pii ne sont jamais d'aucun usa^^c : pai' cxi^nplc, les incisives de rinlermaxillaire de nos ruminants, ([ui ne ons de viennent jamais à éi'uption; les embr\ bal Cl nés, ( lonl I es maclioires o (im n en tl'C j unais en a» livit n! une denture es mamidons le (lon- de la poitrine du mâle humain, (pii i nent point à téler; cl dairs le eoin intei'ue de noir (^ (Cl I. le l'udinuMit insitinilianl d'une troi- ieme paupière, (pii est dévcloppi'i^ chez. crautres mammil'èii chez les reptiles. ('es (pndques lads, recuenlisa ^raïul penn elle/ les oiseaux cl 1 I )euvent et r'c exacts, mais nous le demandons tcell Quesi[;nilient ces inlimes exceptions ( es (|u on pourrait sans doute y joindre encore 1 (>i ne orouven l l-elles? l.a laison, le sens com- IM{i:i ACI ( l.M nuin, ne nous crient-iU pas (|ue notre œil est tait pour \()ir, notre oreille pour tuitendre. r nos jamDes pour mareUer, nos nei'Is poui seidir. notre (\spril poui' pensiu*? ]^(\s astres sans nomorc c lont es (M(Uix resi) lend issent n'all(^sttuil-ils pas un ordri^ immuable? Et Tordre iTal leste-l-il pas une volonté intelli- i^eîd(\ (pii le maiiUient apiès l'avoir créé? Les mathéma(i(|U(^s ne nous disent-ell(\s pas, avec LaplacH^, que, SI 1 on soumet ces pliéno- mcnc> au calcul des probal)ilités, il y a plus de deux ceni mille milliards à parier contre un quils ne sont point relTet du hasard? J)(^\ ons-nous cesser de croire, avec lauteur de la Mccanicpie céleste, qu'une cause pri- mlll\e a d!rii;('' les mouvements planétair(\s ? J^]t en descendant, j)lus pi\'\s de nous, à notre orf^anisation cl à celle d(^s animaux et des plantes, |)ou\()ns-nous y mé(H)nnaître Taction 1 Ih d. (u* la même [)ro\ idcuu;e (pu regiL les mondes répandus dans Tespace, et cpii a réi^lé les lois de la \ic sur notre globe, et Fy perpétue, par de> organes dont la Jonction, le but, la 1 m son t (Ici erminés av(M' une sagesse inlinie cl indélect il)l(^ ? Nier tout cela n'est-ce pas Icrnu 1" Noiontairement h^s yeux à la lumière et I l )ar un excès de prudence sincère, mais 1 1( k I CLXll PllK I ACI 1 aveii^'^le, comiiKMdH* une* iin|)rii(l(Mi(U' iiioiii que ]c scepllcisini* ii^i jamais dépasxM dans 1; ses paradoxes les |)lus auciaeieux . Si la nature n'a pas de !)ul. si elh^ n'a aueun sens 1 i vie ( le ri îoinnie e es l-à-d \Vi 1 H >()! let ruisa id noire vie, en a bien moins eneorc disant philoso[)hie |)osiliv(\ en ( toute notion de (in dans la nature, la détruit du même eoup dans Yvivc humain. Noire existenee morale et inlcdleetuelle n'a pas plus de siunilieation (|ue notre existence animale. l.'iiomme n'a pas de destiin'e: les soeiel es () I > dil( n mma- ([u'il l'orme ncn oui pas da\ant nité est anéantie^ dans les iiHli\idus ausM bien que dans les |)euples; il ne re>te plus en nous (pu: la l)rut(\ un peu | I )lu> raiiiiUM ri q q e l(^s autres, mais, toul aussi lalahMiien u u eues I 1 ivréc sans IVi'in à I ton: ses ai)|)t l>l tit et à toutes ses passions les | lus t urieuM Aristote n'est pas eoiipal)le (Tune telle lauli et en même temps cpTil reco nnaît d(^s fin dans la nature, it donne ausM à la Me (h I ri l)Ut lomme le 1)1 1)1 [)lus noDU^ |)rix II en assianc l( suprem(\ eo mme FaNaienl lait avant lui mieux (jne lui i)(Mit-ètre, son maître IMalon A Soerate, leur commun ins|)irat(uir. ^ (\^t :[uc tout se tient dans ces idées c e causes .•. * I. PIMM-ACI lAil! liiiales; clhvs s'enchaînent intimcmcMil les unes aux autiHvs, soit qu'on les admett(\ soit (iu on I es r(M)Ouss( L'id ce 1 m tant hannie de la natur(\ se trouve bannie, tout en>eml)l(\ (4 de la rai son ( le ri îomme e 1 d uniMM's (Miti(U\ (]e nouve; ui cliaos, inauij:ure par des ^avants, est mille fois plus sondjre I moins conce\abh q ne Faut re. oui n a eu I personne pour témoin, tandis que celui-ci se I )I'()C luit en présence même du spec tact di\in, (pii éblouit Jios rei^ards et (pii doit cclairer notrc^ raison et notre science, à nn'sure cpic nous en com|)i'enons mieux la SI) IcMul eur ( t ri larmonie Si, sur tous ces points essentiels, Aristote est com[)arable aux Modernes les plus avan- cés, il est encore quelques autres points où il ne leur cède (pie de bien j)eu. Il a beau- coup disséqué, soit sur le cor|)s humain, soit sur l(\s animaux. Il n'est pas une page de ses traités /()oloi^i([ues qui ne \c démontre avec c une irrc'sistible é\idence. Ses théories sur 1 c(eur, et tous les viscères, sur le système des vaisseaux, partant du cceui' pour se répartir dans lout l 'organisme, sur* les organes de la gé- nération dans toute la série animale, ses élu- des jninutieuses sur chacune des fonctions. ( LXlv PUl:l A( 11 (*il e s'o\|)Iic|n(Mil (|n(' \)\\v (1rs dissociions ( les cl iionihrcMisos. Arislolc n'a pas eu la Irli- I o loirc (le rinitialivc, |)iiis(|u il pai'ai I I 1 )icn coninu^ on l^i vu, que c Csl à un disciple de IMhai2()iH', AlcnK'on le nu'dccin de ( a'olonc oinic n a\ai I (pTon doit rallrihncr ; mais Tanal eu que de tr('s-tail)l(Vs (h'^vcloppenienU |)en- lanl ces den\ sumio, ( l Ton en Ironxc hien le I). peu de ti'aees dansiez li'n\au\ de I )einoei'il(\ et in(Mne dans ceux d'il ip|)oerale. Au eon- Vrislole a l rès-lari;(Mnenl praTupié mil les découvertes ranieu>es Irair analoniie, a\ d'Iù'asislrale, son pelll-lils, cl a\anl celles (^ll(''^o|)l^d(^ Dan rAnl KjUI 1 le, I es s;H'i'inces uniniaux, (pu nsaien l l(^ fonds du culU re c II un liiiieux, oïd nu laNoiix'i' les ol)>er\alion monlrant, dan^ des occasions rr(''(pienlc e ([uanliU' de lails analonii(jues, (| ui ( le- tl valent ii'aj)[)er nieint^ ( q les \ eux moins allenlils ne ceux (run \^it |)eut-(^di'e [)as un seul de^ inimaux donl il a parle' (pVil n'ai! ('ludié, le xalpel en i nain dans ses organes inleneuis, a|)i'es I a\ oir décrit (la ns ses lormes, dans ses fonction et dans ses monirs. Il ne peul pas vive don leux j)OUi' nous (pie c esl lui (pu a rendu I J. rM\KFACi: fLXV j)ossil)l(^s Ions les pro^^rès que ranatomie a lails dans riM'ole alexandi'iiu*, ci donl (ialien (^st le promoleui' le plus illuslre, cincj cenls ans après le siècle d'Ai'islole cl d'Alexandre. Cei'laincment, ranalomie antique est fort loin de la ikMcc: cl elle man([uait d'une foule de moNcns cl (TinstrunuMils donl nous sommes aujourd'hui abondamment dotés. Alais (^'esl un mérile cl un sersice Immense (lue (TaNoir commencé m(' thod nnuMiien 1 t d es iiiNCsti^ations de ce genr(\ tout à la fois si indispensaljles cl si {(^poussantes, si curieuses et SI of)scures. l.enonu)iH' des espèces d ani- maux (piArislote a connus et décrits |)eul se monter à cin(| cenls einiion; en supposant même cpTil n'en ait disséqué c|uc la moitié, c'est un ('norme labeur, soit (|u'il Tait accom- pli à lui seul, soit cpiil l'ait fait accomplir (Ml |)arli(\ sous sa direction, par des élèves. comnu' le f nsauMit (aivier dans notre sieck l cl BulTon a\ant (aivier. Il a\ait même com- posé des recueils spéciaux d'anatomie, qui ne sont pas par\ cnus juscprà nous, mais qu'il mentionne, à tout instant, dans ceux de ses le i)li 1 l ou\rag(^s (le plnsioloj^ie C(3nq3aree que le tenq)s ne nous a pas ravis. l^es pi'éparations anatomiques appelaient riAVi PHK FACl-: assez iKidii'clliMiuril Tiin ciil ion (1(^ dessins joints aux (ltvsei'i[)li()ns, (|irils coinijlrleiil c\ (lu'ils éclaircissciit . ( Ici le iin cnlion, ( loiit on l'ail lro[) souv(Mit lioniiiMU' aii\ Moch^iics appartient (^xc^lusiveintMit à Ai"isl()l(\ Pai malheur, la tradilion n'a pas conservé l(^: reni'oc I luet ions ( les (I essins oiMiiinauv ; mais 1 I (I ll)l lire cpiand on se souNieiu (\c ce que la seul] et rarehiteeturi^ étaient dans la (irèee, on peut être assuré (|ue l(\s animaux dexaienl ntés, comme tout le reste, a\ec ti » t l'i» 1»/^ e i*ei)i'es( une rar(^ periecnon, ( IV et lont nous \ ()\ oirs ( lail- I 1 1 eurs (le iiomi)reux spécimens, en mosai(|U(\ en rres(pie,en peintur(\ et surtout en mode- la<2;e. 1/arl ue (dierchait i[uc la beauté: mais Ai'istole a du cIici'cIhm' a\ant tout Texacti- lude, [)uisc[U(^ à des dc^script ions jui^i'cs in- suftisantivs [)our 1 es|)rit, il a \oulu sup|)leer |)ar des images parlant plus particulièrement aux veux. C/est ainsi (uren tiaitaid des crus- lacés , il ajoute , i)()ur ne citer ([ue cet exemple, iui milieu dc^ tant crautres : T 1 ous les en (( istacés ont une l)ouclu\ une ébauche de lanuue, un (\stomac, et um (( issue Doui 1 1 .excremen I; I es s ( u I e s d i 1 1 e - (( renées conccrmuil la position et la <;ran- l 1 u (leur (le ces oruancs I our sa\ oir ce (un rt 1 p n K F A C V rLX\ Il '( s (( ont chacun d\uix, on peut recourir à rilis- toii'c d(^s Animaux et aux Anatomies. C'est *( e n étudiant rune , el en regardant les &' << autres, que l'on comprendra les choses '( beaucouj) plus clairement. » (Traité des Parties des animaux, édit. duD'de Fraut/ius, livre 1\ , eh. V, p. i()0; et édit. Langkavel, |) io().) On ne \oudrail pas attacher à cet expé- dient sci(Mitili([ue plus d^importance qu'il en a; mais on |)eut voir que, quand la 11 I zoolotiK^ rena ît au wi" siècle, Belon et Ron- delet, imités dans les siècles suivants, se liât eut de reprendre la tradition aristotélique, lrès-|)ert'eclionnée de nos jours, mais non cliant'é(\ A cet égard, nous sommes tribu- taires (TArislote, et nous n'avons pas à en rougir, non plus que pour tant d'autres por- tions de son héi'ilage. Au point où la science en est actuellement, et en attendant des progrès nouveaux, qui ne maïupicront pas plus à nos descen dant: (péils ne nous ont manqué après nos de- \anciers, la zoologie dispose de ressources extrêmement puissantes, (ju'Aristote et les siècles (jui ont suixi n'ont point eues : le micr()sco[)e, la photographie, les collections ClAViU iMn:i" Aci le tous g(Mi['Cs lornu'nvs pailoul, l('s socii'lr ;cieiilili(|n('s qii ciili'olKMinrMil loules les iin- l i I tions ciMlisccs, k's Noya^i's cl les (»\j)l()i'a- tions cesse le nombre des observateurs, ci cpii ccMituple leurs l'oï'ccs en lacilitaid la dilTusion de tous les ti*avau\ et la communication mutuelle de toutes les découNiM'tes; et Ton vci'ra (\yic si idiistoii'c de la natui'c a maintenant (|uel(|ue l I )erii a ( \ iter c es t I excès ( (^vees i'( doutabi 1 le I I i ricne>s( e même dans les l'oxaumcs de la science. I*our concenti'cr tant de Iré- soi'ë, pour cooi'donner en un système les \ I * ~i i^ VWVAWCV. CLXIX résultats disséminés de tant d'investit;ations, riiistoire nat uiudle aiu'ait l)esoin d un nouvel Ai^istote; mais Dieu accoi'de Ijien r'aremenl au monde des léj^islaleurs scientillques de e(d ordre; et juscprà préstM seul (juc rhumanité puisse honorer d'une il, celui-là est le rtH'onn ritée. lussance aussi étendue ci aussi mé Ceci ne v(Md pas dire* que les Modernes ne i)uissent très-h'j^itimement être tiers de ce ([u'ils l'ont ; mais on doit se |-k lotc se le 1 1 tient i)lus Di'cs ( I i réalité cxtcrieuii (piand, au début de sa Métaphv si(|ue. il l'c- monte à rinq)i'ession d^'lonncment (|ue les premiei's hommes ont é[)i'()u\éc de\ant les phénomènes natui'els,et qu'il \oit, dans cette li'resistiblc iinpr(\ssion, la soui'ce uni(|ue et intarissable de la scienci*. (1 est à un Ix'soin de rentendement que la science doit sati^- laire, de même cjue les aits doistMit satislairc à nos besoins matériels, les premiers en ddic et les plus nécessaires, mais les moins rclc\(^^ PHÉFACl-: CLXXI et les moins humains. Cette explication d'A- ristote est })rorondément \raie; elle Tétait de son temps; elle Test du notre; et elle le restera à jamais. La science n'est, sous toutes ses faces, que la théorie de la nature, con- tenq)lée par l'homme et inter[)rétée par lui. Aristote ne se trompe pas davantage qua n d il parle du désintéressement absolu de la science^; elh^ cherche à savoir pour savoii*, sans aucîun autre objet, comme le veut Tin- satiable passion de (connaître dont Thomme est doué, pri\ ilége cju'aucun être n'est appelé 'd n 1 arta i'cr avec 1 ui Telle est la science dans sa pureté, indé- I \ )eiulaniinen t d e ses a PI) n licat ions unies til tel lé\ cl est son gcrm(\ cjui n a cc^sse de se cIcNclop pcr, depuis qu'il s'est montré parmi le I lommes A une ef)0([U( poqi dét erminee sous des conditions précises, et (|ui ne s éteindra qu'avec riuimanité cUt^-mème. (le j)remier rt^gard sur l'univers est nécessairement con- lïis, ])uis(|u'il endjrasse tout: et voilà com- ment, au début, la philosoj)hi(^ est la seule science, parce (pie, en (dlc^t, c est 1 ensemble des choses (]uc la curiosité de lliomme essaye de compriMidrc, et (pie d'abord il irap(M*(;oit (pie cet ensemble, conq)lex(^ et mélangé. Pchi r.Lxxii IMIKI ACi: fi peu, rol)ser\alion répelée des ehosivs le dist llli»U(* (Ml lesd esai^retic^ uni i\ ce i(* s(MM)urs de l'analvse, elle les sépare pour les nii(ui\ discernei'. Mais, eoinnie |)aruii les choses, les unes se lesseinhleiil et cpie K^s autres dllTèrenl, r(\sj)ril h\s classe sponlauéinent S( Ion I eur SI un liiud< I c ou icuv ciisseni li 1)1 \ucv ure l^a dislinelion d(\s Irois ré<;ues de la u.il doit être à peu |)rès aussi aueienu(* que Tat- lenlion de res[)i'il s'altaelianl aux ol)jels (pu» l'enfernuMil ces trois rèiiues. (Tesl a msi (iu( poui' notre inlelligenee, des «groupes délies se forment, en se ra|)pi'()ehant (Milre eux cl en s'isohuit des autres. La science lotal ivisi* alors en sciences oai ticul ivvc e se (lui ne considèrent que c(Mlaines espéc(^s cl certain laits, à rexclusion (l(^ toutes les auti es csi)c- es aiiiîioine- r^r> c(\s et de lous les autres lails. ( rations et ces délimilalions conslihienl I domaine de clia<'une des sciences, doni I noml)re s'accroîl à mesure (jue TanaK s'étend à d (*S o rou|)es nouveaux ( le pi se leno- m énes, ou ([u^^lle s'approlondil dans un même <;r()up(\ (|ui pcuit se subdi\iser lui- même t le 1)1 |)ius (Ml plus I Des procédés |)areils de méthode et d'ol)- stMnation s'appli(pi(Mit aux laits intimes de ï -i^ p K É i A ( : i: rL.xxiii rintelligcnce aussi bien qu'aux faits du deh ors t I es sciences morales naisse nt pres([ue aussit(jt (jue les sciences naturelles -miMue, au parce (|ue I (\sprit, replie sur lui licMi d\Mi sortir [)our percevoir Textérieur, a une histcîire j)lus utile et non moins curieuse me de la nature. Aristote a ciue 1 riiisi oire nu fait la .Morale à Mcomaque et le Traité d il rAme, (Ml même hMups que i Histoire des t h* Traité de la (vénération. 1 ordre s(^ sont succédé les scien- nimaux ( I) UIS (IU( CCS si)e(Males. issues ( le Tunité de la science uni\erselle, ([u'Aristote a si bien nommée la « lMiilosophi(^ ])remière)'? T/est ce cpfil serait l)i(Mi dilTicile de savoir; mais tout porte à croire (pie les sciences qui se sont d abord détachées du tronc commun sont les malhé- matiducs ( t I i morau It S! cuuivees uns l'école de IMliai^ore. La médecine les avait probal)l(Mn(Mit devancées des loni^temps; ce I (pi (^xplnpic (le resie son ooj biet tronomi riiisloii'c, n'ont [)as même tard 1 -J c \s- e a se produire. .Mais ([uoi qu'il en soit de Tordre ( laiis I cducl les sci(Mi(H's son 1 t écl I r oses, la cou- le d'entre elle slilutioii rei^ulierc d une seu sullit à la i;loire du {)hilosoplie ([ui la (M-éc, en la delinissant le [)remier. Aristote, par • LWIV iMu:i Aci:. une hemeusc lortuiKN qui lieul à son génie personnel et ù son temps, a organisé à lui seul plusieui's seienc(\s, ou, poui* mieux dire, il a oi'ganisé toutes les scienees de son sièele, soit qu'elles lussent déjà connues c[uol(|ue imparfaites, soit (piil les ait spontanémeni (Mifantées. La logique, la météorologii», la |)olitique, la moral(\ la rhétoricpn^ la |)s\- ehologie, la [)oéli([ue, la métapli\ si{jU(\ la /()ologi(\ 1 aiudomie el la [)li\ siologie com- parées, la l)otani(pn' [)ai' son disciple lliéo- phrasle, la pliysicpic, la minéralogie, oui reçu (1(* lui, ou la naissance, ou des |)eiiec- tioniUMniMits. ( Ti^st une (mic\ clopédic, comme on l'a dit souvent; mais c'est encore* miciix. l ne enc\cl()[)é(lie suppose toujouis des ma- tériaux antérieurs, c[u'()n n'a [)lus (pi'à réunir et à classer; et c'esl ainsi ipu* IMine a com- posé la siiMUie. Mais Aiistote n\Mnprunlc rien qu'à lui-même; el sa lécondilt'' n'a d'égale i[iw l'exactitude de son sa\()ir. ihic ce soit là sa gloiï'c im[)éi'issable, ci la jii^li- (icNition di^ l'influence (juil a exercée^ sui' l'esprit humain, dont il a été l'instituliMH*. Non seulemcnl clnupie science, une lois créée, se dé\eloj>pe; mais en outre, des sciences nouNcIlcs naissent chaque* j^^^i*' P'^'' i ^■jn * i PHI-KACl::. < L\\V les seuls progrès de* l'analyse el de l'obser- vation. Sans remonter au delà du dernier siècle, nous avons vu surgir trois ou quatre sciences, des plus importantes, en un inter- valle de deux cents ans au plus, dans la sphère de rintelligence ou dans celle de la nature : la géologie, l'économie politi([U(% la chimie, la paléontologie, auxquelles on pourrait joindre encore la physique y conq)ris l'élec- ti'icité, l'anatomie comparée, rembryogénie, etc., etc. Cette éclosion successive de sciences se conq)rend sans peine; et Ton peut prédire à couj) sur qu'elle ne s'arrêtera pas plus dans l'avenir (pi'elle ne s'est arrêtée dans le passé. La science est placée en face de l'univers, c'est-àdire en lace de l'infini; et comme elle ne renoncera jamais à l'étudier, elle y trou- vera pci'pétuellement (l(*s phénomènes et des as|)ects inaUendus. cpii ne s'é[)uiseron[ |)a> plus que* l'infini lui-même. C'est le champ sans bornes (jui s'ouvre à la science; et ce doit élre pour elle, tout à la lois, un encou- i'a'>em(*nt cl un motif de sincère humilité. Quand (*llc compare le point d'où elle est partie, et le point où elle en est arrivée, elle peut être ficre de ses progrès; mais si elle se considère*, connue elle le doit toujours, dans / (Mîl- |)rch(M' (1(* siiNoucr (Hiil c^-l incommciisn- ral)lc:ct (\uc lonl vc i\[\c I homiiu^ sait à cet le li(Mir(\ cl nirinc loiil ce (jiic I honiiiu' pourra .1 limais savoir (' es l-à-(l s'éxanoiiil cl ('^l ri;ai à /cro, iiH^ H (\s| 0111111 ncaiil, (l(^\anl I ('Um'- iielle inlinllndc. L Cspril liiiinam n'a (loin ou a Doursuixrc (Mieorc ses 1' 1 ial )eui'>. sans I troi) s enoriiueiIlir,el sans se cleeourauci' non 1 I I )lus: un juste inilieu lui est coinmande en ceci, eoinnie en loult^s cliox's. La >agess(^ d'Aristoli* sous ee ra[>|)orl esl Irréprochahh^ ; et dans ses nombreux ouvrages, on ne sau- rail déeouNrir ni \aniie, ni delaillam c. TTaill eurs es seienres u a\ anei ni I )as loi jours d un même pas. Il en e.sl ([ui meiircMil aj)i'ès avoir hrillé (juehpie liMiips d un eelat lrom|)eur (l peu solide; la di\inalion, p;ir e\em|)le, Taslroloyie, ralehimie, el plusieurs sciences, ([11011 nonrrail eiler non moins i 1 cadunues (lue c( I I Iles-là. I) autres, (pioicpu II constituées, s arrêtent tout à cou|); elle> ne sont point morl(\^ ce|)(^ndanl, el elles renais- sent |)lus lard; mais leur \ie est suspendue et reste latente pendant des siècles, parce que l(^s cir'(M)nstances leur sont dcNcnues déravoi'ables, et ([u il tant de nou\elles con- i - ' 1 IMiKI A(,F TA'W !1 dilions pour (pi'elles renaiss(Mil j)lus (loriN- sant(\^, sinon plus belles. La /ooioi^ic dWris- tot(^ est un frappant exemple de ces inttManit- t(Ml ces J iicom|)rise pr(\s(pie aussitôt aprè (prelle avait apparu, elle est dcnKMiri'c (Kmix mill(* ans st(''rile, toutc^ f" i e(M)n(i(^ (lu elle uou- I II I vait être, (le n'est pas rimasion des I5ari)ar (pii l'a lait niéconnaîtr(\ Cinq à six siccl de r Anticpiité s'étaient écoulés avant que 1 es es es Barb; lét UM's ne clelruisiss( nt la SOCK té d U nai^a- 1 n iMiie; pendant ce tem[)s, l'Histoire des Ani- maux avait été une lett re mort e, comme ( 11 le iH\sta plus lonj^temps encore dans les chaos et les ténèbres du Moven- Aiic. D'autres sciences, au contraii't\ n'ont cessé de s'ac- croitre ci de grandir prescpie sans in[(M'- ]'U[)tion , comme hast ronomie soi t d LAntiquité, soit dans ces lugubres éj)0(pic nis ralentissant i)ai l'ois leur marche, mais ne la cessant pas. On ])Our]'ait rappeler bon nombre • • e ces Mcissi tudes; mais elles sont du r(\ssort de riiisioire des sciences, et nous les lui lais- sons A CI ujouro nui. on est devenu ]us td te à I » (y ar d' Aristote, a[)rès d'a^ eugles dédains ; mais ce ne serait pas l'être sullisamment envers la G rece, mère d(*s sciences ( td es art s, si nous ï. 1. CLXWIll i»hi:fa(:i:. n'essayions de porter nos legards encore nn peu [)lus loin, afin de lui rendre tout Tliom- mage que nous lui devons. Créer la seience en observant le monde el s(\s merveilles, rien ne pai'ait [)lus simple; et rien cependant ne l'est moins. ÏjCs (Irees ne sont pas les seuls à qui il ait été donné de contempler l'univers ; tous les peuples, tous les liommes l'ont pu et le ptuivent ainsi ([u'eu\; mais il n'y a ([ue les Grecs, qui, de ci^te contenq)lation, aient tiré la science véritable, et ([ui aient analysé les phénomènes dc^ la natui'c a\ec cettc^ ma- gnanimité ([ue la science exige. Monopole de la race, ou de ([uek[ues hommes de géni(\ \c fait n'en est pas moins certain. Aussi haut ([ue r histoire l'cmontc, queUpies nations, f[uelque é|)oque (pTclh^ considère, il n'y a cpie la Grèce, dans les annales de l'humanité, la Grèce seule, qui ait conçu l'idée de la scicMicc et qui l'ait réalisée, trouvant le M'ai dans l'étude de la natuie, comme (die trouvait le beau dans les arts et dans les hdtrcs. Les Chinois, h s Hindous, les Kg\pticns sont des peuples tort intelligents; mais ce que nous saxons d'iMiv, sans en connailrc encorv' l)eaucoup , iu)iis permet d idlii-mcr que jamais ils ne si' sont élevés juscpTà la PHÉKACi:. 'XWIX science. Bien plus, en contact comme nous le sommes aujourd hui avec tous les peuples asiatiques, nous pouvons nous permettie de dire que leur esprit n'a rien de scientifique; et que, même à l'école de l'Europe, leui* inca- pacité originelle ne se coiuigera pas. La pré- tendue sagesse de rOi'ient est un rêve, aussi bien sa prétendue science; il a })roduit de grandes œuvres, qui pourrait le contester? et des choses (pii, en leur genre très-limité, ont atteint une l'éelle perl'ection. Mais les qualités vii'iles que demande la science, sous toutes ses formes, ont manqué à Tcvsjjrit oi'iental; il n'a ni la justesse, ni la précision, ni la constance. Ce n'est pas la nature qui a fait défaut à l'homme; car elle est plus riche et plus puissante dans les climats oiientaux que dans les nôtres; mais c'est l'homme qui a fait défaut à la nature, en ne la compre- nant pas. 11 l'a regardée, et la regardei'a tou- jours, à peu près comme les enfants la i*egar- dent, sans essaver de s en tendre compte; et comme il ne s'obser\ ait pas lui-mènu^ mieuv qu'il n'observait tout le reste, les choses humaines n'ont pas plus d'histoire en Oi'ient que n'en ont les choses de la nature exté- ricui*e. (,L\\\ A l I IMiKTACi; ( u coiilraii'c, dans la (irrcc, l'obseiNalioii iicc se soiil luoiiti'rcs, dès ItMirs pre- l SCK niKM's essais, doiuu's a uiu I 1 lell c assurance r I (i une tell e ree lilud e c[iu\ (it^pms lors, i es|)i 1 1 il liuniain n'a pas eu à sortir de la voie (|ui lui avait été tracée; il ifa eu ([u'à s\v avancer, (luaiu 1 I ill l DU I ( es l av ce riialès, IMIiaiiore Xénophane, six cenls ans avant I ère cliré- I. tienne, ([ue ce niou\enienl coninience, sur les cotes (K^ rAsie-Mineure, dans les colonies le l ^rec([ues, (pu, de lein|)s iinineinoriai, occu- paient ces rivages, (.était sur cette t(M'r(\ heureuse entre toutes, (piétait déjà née la \raie poésie a\(H' Homère, (piatre ou cin(| siècli^s au|)aravant? 1/étincelle une l'ois allu- niée, la lumière^ se |)ropa*;ea*avec rapidité, et vint se concentrer à Athèin^s, où Aristote la ta (I recul et v ajouta (1(^ [)ro(iii^ieu\ rayons, l.a 1 1 (ii'èce inslr'uisit iioine, cpii, sans celle educa lion, aurait ét('' |)res(pie étrani;ère aux cliosi^: ours de I esprit, et cpii nièine s'intéressa touj ass(v. |)cMi aux choses de la science, unicpie- inent occupée* de la |)oliti(pie et de renipire I du inoiidi <( //cyc/'c itnj)prio popuhfs )) l)(* I (irèce et de lioine, les sciences, les Icltrc^s, les arts sont \enus juscpéà nous, à traxers bien de^ péri[)élies. C'est de là uniquement cpi est i^ w K F A c F. ( LXXXi sorti le fleuve, dont le cours s'élargit sans cess(\et que nous accroissons tous les jours par des aflluenls nouveaux. \ oilà ce (|U(^ notre civilisation moderne doit à la Grèce; (4 notre gratitiidiuloit être iné[)uisable, comme le bienl'ail. Kn dehors c\c la Grèce et des |)eu- pl(\s ([u'elle a instruits, il \\\ a pas de science, s'il V a encore des arts ci d(*s lettres. Ouel- lansh^ atMirc^ humain tout entier. (iiK^s races, ( 1 ont été iaxorisées; (rautres ont été déchues. Par cpielle cause? (Vest là le secret de la Pro- 1 VI de née, (nu V les I lommes ( hercl uM'aiiMit vai- nement à pénétrer. Aristote, tout grand qu'il est, n'est encore (pTun des fils de la Grèce, la maitiu^sse et Toriiîine commune de tout ce u il \ a (le N rai ( 1 t de I )eau uarmi nous p]nlin,de ce|)ass('' s[)lendide et fécond, res- sort un dernier enseignement ; et c'est encore il la zoologie ri' Aristote ou e nous le d eman- derons. I^ntre les Anciens et les Moderne [ Il n v a nom I t de solution de continuité, ni cet abîme intidlectucd qu'on a si souviMit nouIu creuser, avec o lus d orgueil (lue de lusticc 1 1 J u Comme naturaliste, Aristote est tout a oins au niveau de Buffon et de Cuviei'; et m ses oDi- notre science discute à cette heui'e nions, comme si elles étaient d'hier. Cette ( LXXXII PHKFACl parité, iMiIrt* r\iili([ui(é et nous, [)cmiI s'éleii- (Ire bien au-delà de TliistoiiM^ iialurellc; (1 saiil' (les |)i'(''V(Mili()iis (|U(^ rien n(\justilic, il est clair que liiilelligeuee huuiaine^ (M1 re- prenant (lélinili\(Mnent sa marche avec la K I enaissanee du \\ i sieeu I n a l'ait (ïue l'e- 1 nouer (les tradiiions inteiMMinipu(\s ; (die s'est mise alors à 1 éeoh^ de la Grèce, comme la I 1 )rem!ere Itenaissanci* du \in sieci(* s c 1 I 1 / tait m \sv à ré(M)l(^ (T \ristot(\ Les ci'ovanc^^s reli- <)" ieus(^s s etauMd améliorées, et les mauuvs t I se s ont I )ro«ii'essi\('m(Mi t ad oucies ; mais i c^s- I [)i*il n'(^st pas autre; (d , dans les races (jue nous l'oi'mons aujourd'hui, cet (^sprit (^sl al)- solument le même cpu^ C(dui de la (irèc(^ (^t de K ome 1 ous en savons nius ciue nos i)er{\s 1" mais nous ne sommets due hMU's I hé rit S 1 nous sommes nlus riclies du (mi\, au lers. tond nous ne 1' usons du aecroi 1 tre I eurs tr esoi's î qui sont ceux de riiumanité, et qui sont {gar- dés [)ar tout ce qu'elle compte de [)lus éclairé et de meilleui* |)armi tant de nations. iMais 1 es ancêtres ont touiours cet avantaire, dui J r^' •) rien ne eu t 1 eur ra\ir, ni comnenseï 1 iins 1 es successeurs c es t d iivoir evance les 11 temps et ouvert la carrière, (pie, sans eux peut-ètr(\ leurs lils n'eussent pas parcourue. -- V H 1': K A < : 1 f lAW'Ill A cette hauteur, la Grèce est uicomparable, ci elle le sera à jamais. Arrivés |)resque au terme de cette étude la /.()olo<»ie (FAristote, nous résumons ce (pTclh^ nous a appris. Nous avons vu les jui^cMuents |)ortéspai' h^s nalui'alistes les plus illustres des tenqjs modernes; les louantes sur u »r^i- nanimes, sauf (pielques critupies [)eu deci Taiiahsc de l'Histoire des Animaux sives nous démontrant la grandeur et la solidité de ce monument; son originalité, que rien n'avait j)réparée, de même que rien de com- plètement neuf ne l'a suivie; le style d'Aris- tot(\ modèle achevé de j)récision et de sim- plicité; sa méthode, qui est la seule v raie soit logi(piement et d une manière générale ^oit pour la classilication spéciale des êtres lont s'occiqx^ l'histoire naturelle; ses théo- la vie et sur l'échelle des êtres, ries sur beaucoup pUis prudentes que celles duTrans- lormismc contemporain ; son admiration j)our la prévoyance de la nature, qui ne fait rien d'inutile et qui ne fait rien sans eidin, sa prati(]ue inces: but ante de lanatomie et se s découvertes, explujueesp ar des d escri P- idi tlons et |)ar des dessins. Fuis, après un rapide coup d'c^il sur Tétat présent de la science CLXXXIV PU i:i ACE ! lé- zo()i()<^i(jue, nous a\oiis clar^i ces coiisu rations |)()iii' ('()ii>lal(MM|U(* c'csl la (Irrcc, la [)r('niiri't% ((iii, dans les annalivs de I (\s[)ri| huinaiii, a conçu Tidcc de la science, cl (\u\ 1 El réalisée dans d(\s oMixrcs irnrnorlell t\s C|ne nous pouNons éi^alcr peut-être, mais (|ue nous ne sui'|)ass(M*(Mis pas, parce cpie nous n aui'ons laniais d I lus (1 <» I' enie (iu( l(»S ( il'CC^S Il ne nous reste, pour ache\ ci* c(*tte (M ude, qu'à l'appeler les opinions des historiens de la philosophie, moins com[)élents ([ue les zooloi^ist(\s |)Our les détails de la science physiol()^i(pie, mais les seuls com|)élents I )our UiiCM' es I )rincn)es sui' I 1 (^S(IUl I Is I .cienc(vse l'onde et s'ap|)ui(\ \ous demande- rons a Brucl> er lied emann 1 ennemann Ititt er I I grandis, Hn^se, pour ne citei* cpu- le |)assé, ce (pi ils en pensent ; cl cpiand ils pai'lci'onl, nous les écouterons, comme noirs a\ons écouté lîulTon et ( ai\ i(M'. Persoiuu' n a plus de m'a\ ité (juc lîi'ucker. ni d(^ droiture i i^( )~ 1 ; pei'sonne n a |) lusd 11- mour de la phil()so|)hie ; uïais tout en xou laid rester im|)arlial, il (\st très-|)assionné Au lond, il est rennemi (TAristot e, comme on Tétait (Micore de son temps, sur la (in de la reaction contre la Scholasticpu', vers le milieu PHKFACE, fLXXXV (Ul SH'( led ernier 11 iH^ssus(^ite les accusations de B icon ut Inucl va pieiois même, il y a)ou 1 te: il I)r(\s(pi(' jus(pi a (lire qu Aristote n a |)as le <^énie cpéon lui prétc^; en un mot, il est mal\ cillant ; et ranahse u 1 I d onne es œuvres du |)hil 1 il osonne es t I OUI ( rét re com- plète et exacte. Il n'y l'ait pas mention de la /()oloi'i(\ comm(^ si de tel s ou\ raues ne meii- u comme s'ils taient aucune attention, o étaient en dehors de l'histoire de la philoso- phie. (A'tte faute de Brucker a provocpié de lâcheuses imitations. Tiedt^nann (i'9i-ï797), (juoi(|ue beaucouj) plus juste (M1v(M\s Aristote, (pTil |)roclame « le législateur de la [diilo- sopliie «grecque », ne s aii'ete pas non plus à son histoire naturelle. Toutefois il ne sem- ble |)as ri^norei* autant que Brucker; mais pi'obal)lement, il n'en fait pas beaucoup plus crivstimc; car, se contentant dt* la nommer, il passe outre, sairs paraître en sentir toute la val J eui' ennemann (,8 Ol I i donne près cl un vo- 1 lume à la doctrine |)éi'ipatéticicnne ; mais UOKIU 1 I I nv 1 iirta () i> I 1 )as les nreiuires prej e me ouDii bl Ul, elle/. lîruckiM', il commet le mé lui, est encore plus cliocpiant. Il consacre u II CLXXXVt P R K F A C F chapitre à la science générale de la nature; et dans cette science, il omet riiistoire natu- relle tout entière insi les t rois orincinaux I hisl oriens ( Ici; philosophie au \\u\' siècle sont muets sur \i\ /ooloaie aristotélique oiir trouvei' alors une ap[)réciation équitable et [)roron(l(\ il faut s adresser I hl. i nome m tell lirence (K l Herder. Dans son enthousiasme, (jui égale ce lui d un i)0( 1 te, il 1 rendu iusti(H^ à Ai'istole J et à la ( jirecc aussi louvons le ï J haut ri ement due nous 1 \ivc auiourci nui; il a reconnu ic 1 l premier tout ce cpie leur doit a jamais la loit I science ans les d irec lion: iverses ciu ciic I II suit j)arini nous. lierd(M* était obligé de s{^ lOi'iier a lUMCiues mot s su r A ris tôt e, cl, à plus fort(^ raison, sur Thistoire naturi^lle; mais il l'a jugée mieux ([ue les historiens spéciaux de la philoso[)hie ; et dans les gé- néralités très-concises aux([uelles il était astreint, sa sympathie perspicace l'a mi(Mix servi que les études les plus savant(\s n'a- vaient servi ses contcMiiporams. (Idées sur la philosophie de riiistoire de riiumanilé, tome II, pp. 4Hj et suiv., trad. Kdg. (^)uinel.) Notre siècle a été plus attentif et plus juste que le |)récédeiU. Henri Kitter, Bi(^sc, PRÉFACF CLXXXVIJ Brandis, n'ont pas gardé le silence, ou imité le dédain, de leurs prédécesseurs. De 1 eur temps, l'érudition avait fait encore de nota- bl es nroerrès; et en examinan t de pi us ores la philosophie d'Aristote, elle lui avait res- titu e sa niace 1 .1; ans l'histoire de l'intelli- <ï ence humaine, et une vie, que le xvui' siè- t cru lui enlever, en le détrônant, 1 cie aval )our lui substituer Bacon. Ritter, Biese, urtout Brandis, ont i)ris la peine d'analyser I oiiguem ent la zoologie d'Aristote, et de Itachi faire voir par cpiels liens elle se rattache a sa psychologie, et à sa conception de la nature c tdel C univers, ues analvsc^s son I tfait es avec le plus grand soin, et elles s'appuient touj ours sur des citations textuelles. Mais n peut V remarquer un défaut commun : II elles ne tiennent pas assez com|)te de la portée scientilicpie des monuments cprelles veulent faire connaître; elles ne montrent pas assez tout ce qu'a d'extraordinaire et de lorieux cette a[)parition soudaine d'une () science consommée, qui fait encore loi après tant de siècles. Sans doute, l'histoire de la philosophie ne doit s'arrêter qu'à des ma- tières qui sont de son domaine propre ; mais la constitution inébranlable d'une science si CLXXXVIII PRÉFACE. importante est philosophique, autant que quelque théorie que ce soit; et Ton peut croire qu'Aristote n'aurait [)as fait en histoire naturelle tout ce cpi'il a lait, s'il n'eut été philosophe. Recueillir une multitude de laits zoologiques, ou les (M)ordonner en un sys- tème réguliei', sont des chosc^s loil dilTé- rentes; et pour s'en convaincre, il sullit de se rappeler ce qu'est la com|)ilation d'I^lien, ou même celle de Pline. L'es[)iMt philoso- phi([ue ne si» tiouve, ni dans l'un, ni dans l'autre, non plus (pie dans tant d autres /oo- louistcs; au contraii'c, il éclate de la manicre la plus vi\e dans Aiistotc; et c'est là ce qui recommande la zoologie^ fondée [)ar ses mains, à l'histoire de la [)hilosophi(\ telle qu'elle doit être de nos jours, cl telle (pic la conq)i'(Mi(l xM. i^douard Zcllcr, Taulcur ac- com[)li de « la Philosoi)hic des (iiccs dans son développement histori(|uc ». Tl n'v^ a <>iicre de plus faraud lionneur poui' la |)hiloso[)hie, dans ses l'claticjiis avec les sciences, cjuc d'avoir cvcc Thistoire natu- relle; elle pourrait en être licrc, et c'est un titre (pielle ne doit pas trop aisément aban- donner, f^cs exemples cpie nous \cnons de citer prouvent assez (jue la pli il os opine a eu rUÉKACK. CLXXXIX parfois ce désintéressement, ou plutcU cette néglij^ence. Bien des philosophes croient encore connaître suffisamment Aristotc et Tliéophraste, sans avoii' lu, ni la zoologie de l'un, ni la bolanicpie de l'autre. C'est une erreur et une lacune grave. La philosophie ne peut jamais éle\cr pour elle-même la moindre prétention; et il lui importe assez peu, dans sa pérennité, (ju'on lui atti*ibue une juridiction plus ou moins large; mais c'est mal conq)rcndrc les choses cjuc de les mutiler; c'est faire tort gratuitement à un auteur que de l'étudier à demi. LMïistoire de la |jhil()sophie doit [)arlei' des Cai^ictcres de Tliéophraste à c()té de ses li\res sur les Plantes, comme elle doit |)arlei' de la Poéti- que d'Aristote, et de ses PiH)blèmes, à c(Mé de sa florale et de sa .Métajdiysique. Retran- cher quehpie trait d'une physionomie, c'est la fauss(M'. (Wiic inad\ (M^ance, l'cgrettable [)art()ut, l'est (^ncoi'c da\antage dans l'his- toire de la [)hilosophie. Connue Tobjet de la philosophie est de contenq)Iei* l'ensi^nble des choses et d'en scrutei' les principes, elle c>[ d'autant ])lus tenue d'étix^ conqjlète dans les détails (prelle s'efforcerait \ain(Mnent de l'éti'c pour le tout. I txc PHblKACE. Si les considérations qui viennent d'être présentées sur la zoologie d'Aristole onl quelque poids; si les fails sur lesquels elles s'appuient sont exacts; si l'on veut bien, d'autre part, se rappeler loutes les difficultés d'un premier pas, et rininiorlelle beauté d'un édifice que la science moderne admire de plus en plus, à mesure qu'elle le connaît mieux, on ne nous taxera pas d'exagération quand nous dirons (pie, de même qu'Homère est le [)remier et le plus grand d(\s poètes, Arislote est aussi le premier et le plus grand des naturalistes, a\ec celte difTéience, ce- pendant, que la poésie, étant exclusivement individuelle, peut d'un seul coup atteindre, comme elle Ta fait, aux limites de la perfec- tion, tandis que la science est sans bornes, comme l'est l'infini, incessamment poursuivi par elle et à jamais inaccessible. Jiiillfl iHHA. -*'*t n DISSERTATION SLR L'ArTHENTICITK ET SL'R LA COMPOSITION (le Vllistoirc des Animaux. Il ne peut guère s'élever de doutes sur l'authenti- c'ilé de rUistoire des Animaux; les témoignages qui ratlestent sont si nombreux et si graves qu'ils sont absolument irrécusables et démonstratifs. Mais il s'agit d'un monument (jui a plus de deux mille ans do date, et qui n'est arrivé jusqu'à nous qu'au milieu des péripéties les plus singulières ; il peut donc être utile, conmie pour tant d'autres débris vénérables de l'An- tiquité, de rappeler quelles sont les autorités qui, durant ces louf^ues et obscures successions de siècles, nous en garantissent l'existence dès les époques les plus reculées, et nous donnent la certitude que cel ouvrage vient certainement de celui à qui nous l'attri- buons, et que notre admiration s'adresse, sans aucune erreur, à (jui la mérite. Par bonlieur, il se trouve que, pour l'Histoire des Animaux, le premier témoij^nage qu'on puisse invo- quer est celui du plus illustre disciple d'Aristote, et cxai I)lSSh:UTATI()N. DISSEKTATION. CXCIH de son successeur immédiat dans l'école péripalé- ticienne. Théophniste, en commençant son Histoire des Plantes, présente des considérations générales sur les végétaux; et ces considérations sont absolu- ment calquées sur celles (jui précédent Touvrage dWrislote, inspirateur du }H're de la botanique, comme ii est lui-même le foiulateur de la zoologie. La ressemblance est frappanti» sous le rappiu't des idées, (jui sont identiques de part et (Fautre ; et cHe se produit jus(]ue dans les mots dont se scj't réli've, fidèle, dans les expiassions (pill emj)loi(\ aux ensei- gnements et au style du maîti'c incomparabh' (jui Ta formé. Ce rapprocbemcnt entre le début de rilistoirc des Plantes et le début de IMIistoire des Animairv, sorties toutes les deux d'une même pensée, <|uoique dues à des mains dillerenti^s. n'a pas été remai'qué par les pbibjlogues el p;ir b's liisloriens de ta pbihi- sopliie; mais il n'a pas écba]»pé à tous les naluialis- tes. et (Uivier n'a pas mancpu' de b' signab'r, (Lins ses Leçons du Colb'ge de l^'i'ance sur l'bistoii'edi^s sciences naturelles '. Le t'ait est incontestable poiii' qui veut jii'endre la peine de le vériber; et dans l,i (pieslion d'autbenti- cité qui nous occupe, ce fait doit être du [dus grand poids. 11 n'a d'ailleurs rien (pu' de li'î's-natuiel ; et il était assez simple (pie la mélbode inaugurée si beii- 1. On ne [XMit pns cil. t les jwopro^ partih-s ,ie Cuvi.T. pui-iju.' le texte (le ce^ leçons, piihlire-- (railleurs avec xui as-^ciitinicnf , n'c^r (ju"iine rt'tlaction de M. Ma^nlrlcuic de Saini-Auv, (Taprc- *!«■> uot^^ plus ou moins cxael.'s de si«'noj:i'a{)lii(\ !)« Irmu. p. l'tl» iSil ; mais on ne jjeut pas avoir la nioindi-e iiiccrmude sur le fond de la pen>tM' même de Cuvier. I reusement par le maître pour les animaux fut, sous ses yeux et sous sa direction, appliquée au règne vé- gétal par son disciple. On sait avec quel succès Théo- j»liraste a rempli la carrière qui lui était ouverte. Ses ouvrages sur les plantes ont moins de célébrité que ceux d'Aristote ; mais pour l'histoire de la botanique, ils ont une valeur égale, et ils en sont la base non moins solidi^ et le germe non moins fécond. On peut donc aflirmei' que Théophraste connaît l'Histoire d(^s Animaux telle que nous l'avons aujour- d'hui, i)uisque le préambule de son Histoire des Plantes n'en (\sl qu'un reflet exact et une continuation. On sait (pi'Aristote s'était personnellement occupé de l)otani(pH^ et qu'il avait fait un ouvrage spécial sur les plantes: voir M. Valentin Rose. An'stotr/es Psru(k/jir/r(/j)/Hfs, p. ^2iy[ . On peut donc, sans injustice, lui rapporter la gloire d'avoir suscité cette nouvelle branche de la science, en confiant à un autre, diizne de le com[)rendre. le soin de la développer, d'après les principes qu'il avait déjà posés pour la science zoolo«:iqu(\ Mais Théophraste nous est un témoin d'autant plus précieux (pTil n'a point pensé à l'être ; il a simpbMuent imité un ini^omparable modèle; et après vingt-deux siècles, il appuie son maître auprès de la j)oslérité, en uv faisant que le suivre et en mar- cbant sûrement et modestement sur ses traces. Dans la recluMvlie (pii nous intéresse, il n'est pas possible de remonter plus haut que Théophraste ; et a})iTs lui, il faut francbir deux ou trois siècles environ pour rencontrer unautre témoignage, qui, pourn'être plus contemporain et pour être moins direct que le T. I, m CXCIV DISSERTATION. sien, a toutefois la plus haute importance. (Vest (acé- ron, familier avec les œuvres cVAristote, qu'il avait, dans sa jeunesse, étudiées à Athènes, les pratiquant toujours comme ratteste son traité de la Nature des Dieux, malgré les difficultés qu'elles lui offrent, et rendanthommageau Péripatétisme, puisqu'il n'hésite pas h faire d'Aristote le prince des philosophes, à Fexception du seul Platon. Diins le Traité des rapports des Biens et des maux ( de Fhfiùffs ho/torum et iiKtlo- rum, livre V,ch. iv, p. i04, édit. in-ii>. Victor Leclerc), Cicéron fait dire à un des interlocuteurs de ce heau dialogue, Pison, ([ui vient de faire un exposé très- étendu de la doctrine des Péripatéticiens : « Ils ont porté dans l'étude A(\ la nature un tel « esprit d'investigation (juc, à parler poétiquement. « il n'y a rien dans le ciel, ni dans la mer, ni sur la (( terre, dont ils n'aient écrit. Aristote a parlé de la (( naissance de tous les animaux, de leur manièr<^ « de vivre et de leur conformation; ïhéophraste a « écrit sur la nature des Plantes, et sur presque i( toutes les productions de la terre. - Il est évident (jue Cicéron entend parler de l'His- toire des Animaux, qui a hien l'ohjet (ju'il indique, puisqu'elle traite elfectivement de la conformation des animaux et deleursmo'urs. Cicéron périt assassiné par les ordres d'Antoine, une (piarantaine d'années avant notre ère ; Théophraste vivait deux cent cinquante ans avant lui. Dans rintervalle, lesoMivres d'Aristote avaient été exposées aux dangers (|ue Ton sait, passant d'Athènes à Chalcis, où l'auteur devait mourir; de Chalcis passant à Scepsis, oi^i les héritiers \ % DISSERTATION. cxcv de Nélée les avaient cachées: de Scepsis à Athènes, où les avait apportées Apellicon de Téos; et enfin. d'Athènes à Rome, où Syllales avait envoyées, et où Tyrannion,son hihliolhécaire, etAndronicus de Rho- des avaient essayé de les classer systématiquement. Mais rien ne nous autorise à penser que l'Histoire des Animaux, au temps de Cicéron, fut autre que celle qu'avait Théophraste, ou celle ({ue nous avons. La mention (|ue nous transmet l'orateur romain est bien générale, si l'on veut ; mais certainement elle con- cerne l'ouvrage aristotélique que nous possédons, et que nous admirons autant que lui. On pourrait, d'ail- leurs,cit(»r une foule d'autres passages de Cicéron qui se rapportent aussi à l'Histoire des Animaux, notam- ment dans le Traité dr la Nature acs Dieux, livre HI. ch. xLix, oO. ol . Avec Pline (;J3-79 après J.-C). commence une série de preuves d'un autre genre, très-explicites celles-là et plus matérielles, luiisqu'elles sont des ci- tations de très-nombreux passages de l'œuvre d'Aris- tote. IMine est un admirateur passionné du philosophe grec; et dans le Catalogue raisonné qu'il dresse de tous les auteurs qu'il a consultés, pour traiter son immense sujet, en dédiant son encyclopédie à l'em- pereur Titus, le nom d'Aristote revient à tous les «hapitres. Pline déclare qu'il compte suivre ce grand homme presijue constamment Vir qucin in Us inagwi scvaturm e.r parte, liv. YHI, ch. xvn, page 325, édit. et trad. Kmile Liltré). H ne peut parler de lui (ju'en l'exaltant par les plus vifs et les plus justes éloges \Sum)noiiioninidovtrina i:iru,\i\,, ibid. Tantus r\rv DISSKKT ATION cir in d net mut, \\\ X (il. ( xi\ , I». I i 1 \ tr iiK- m (ni^x >^ulttUit. X^'ccssaircmciit. Arislolc csl.à u des o ses v(Mix. K^ premier ( L il lel (UIS el pour joiiK liv 1 exem- ple au eonstîil, il ne se hisse p.is non plus iW w suivie» dans les ([uah'.' livres (pfil ;i ennsiHiM's au l'i'mie iiniina I. A n n'es avtnr aies l* .1. Ya\ voici (|U(d«pies-unes, (jiie nous re|)ro(!msons dans Tordredes livres de lllisldire natmadie de IMme. Livre Vlll, cli. x, p. Wl^l, edil.et Irad. Littre. IMine ; DISSKIITATION f XiVIÎ cite nonmu'menl Aristote sur la gestation des «'h''- [diants; et la citation léjKmd au livi'e V, cli. xii, S :î:>, d- il ishure ( les A nimaiix ns Livre Vlll. cil. xvii. p. :ii\j. id., il le cite sur la ut'slation des limmes; le passaua^ se retrouve da Aristole. livre Vf, (di. xxvm, J; 1 «4 2. Livre VIU, eh. xliv. p. o/).'). id.,il 1(3 cite sur Idivène 1«^ passaae s(^ l'elrouve dans Aristote. livre Vlll en. \ii S-^ M(ine livi'e VIIL (di. i.xxxiv, p. o-ai). il le cite sur les sc(U'pHms. Le ]>assaui' se retrouve, en i^rande par- ti(\ si (a' n'est tout entier, dans Aristote, livre Vlll, cil. xxviii. ^ s w) II Livre IX. (di. vi, p. olU. id., Pline cite ro[>inio d'Arisiote sur la resjiiration des poissons. Le passai^(i se reti'oiive dans l'Histoire des Animaux, livre Vlll, 1 en. II .^ '1 M(''me livre LX . (di. xxxix. [i. '>7i.id., Aristote est cil('' sur le m\ rus el la miir(Mie : et le passaue se re- trouve dans rilisloire des Animaux, livre V, (di. ix, i; i. JJvre X, (di. xv, jk /JOT, id.. Aristote est (dté sur les il)is (1 Li;y[»l(> ; et le passaue S(^ r(droiive dans rilistidre des Animaux, livre LX, cli. xix, sj 7. M(''nn' livi'c. UK'iue (diapitre, même pai;e. Ai'istote est(dt('' sur l«*s corbeaux. Le jiassai^c S(* retrouve dans riIist(Mre des Animaux, livre IX, (di. xxi. i^ \^. M(''ine livre, (di. rxxxv. p. 4lM, id., Aristote est cité sur les rats et bmr multiplication extraordinaire^.suivie d'une disjiarition non moins mvstérieuse ; Aristote est éualement cit('' sur les K'zards. Les deux passai;es s(» retrouvent dans l'Histoire des Animaux, le premier. r.xrviii DISSKHTATION DISSERTATION. CACll livre VI, ch. xxx, i; ! ; le second, livre V, eli. m, i; -J. Livre XI, eh. rxii, p. i()î), id., Arisloh» est air sur une (iiiestioii adniirahlemiMil ('tudiéc par lui, la voix des animaux ; le passade se retrouve dans rilisloire des Animaux, livre ÎV, cli. ix, ;:; 1. Même livre, eli. cxiv, id.. Aristole, esl cilé sui- la lontiévilé humaine: le passai^v se reh'ouve dans rilistoire des Animaux, livre II, cli. m, ;:; 19. Nous Unirons toutes ces citations, aussi exaetc^s les unes que les autres, par une deiaiière sur le lait de la femme, dans Pline, livre X\ VIII. ch. xxi. p. l>Gi>, id., et dans Aristote, livre VII, ch. vi, si I. Il faudrait être hien exigeant [)our ne pas se con- tenter de tant d(» preuves si claires et si péi'emploires. relies s'adressent, conune on (>eut s'en convainci'e. à tous les livres de Tllistoire des Animaux, presijue sans distinction. Jl n'y a que le di\i«'nn^ livi'c (jui no soit pas cité connue les autres; e! nous cm dirons un peu i)lus loin la raison ; ce dixienu' livre est notoire- ment apocrv[die. De toutes c(*s citations de Pline, nous devons tirer cette conclusion liéiUM'ale «ni'à la lin du nremiei' sièch^ ' * 1 de notre ère, l'IIistoin^ des Animaux d'Aristote est, sauf le dixiènu' livre, composi-e comm»' (die Test à cette heure, sous nos yeux, et (jue le natui'aliste ro- main Ta connue sous la fornn» où nous la c(mnaissons, après et connue tous les siî'cles (pii se sont écoulés d(q)iiiî? lors. A côté de Pline, nous j)ou vous consulter l*lular(pie, qui est son contemporain, puis P^lien, Athém'e et Antiuone de Garyst(\ (pii. autant (pi'on peut le sa\oir. V ont vécu dans le cours du nf siècle de l'ère chré- tienne. Plntarque. qui, sans faii'c précisément de la zoologie comme Pline, a cependant (*omposé un traité spécial, sur l'intidliuence des animaux, cite plusieurs fois Ai'istote en le nommant; et ses citations sont égale- nuMit exactes. Ainsi, au Traité des Opinions des phi- losophes, il soutient d'après Aristote que les enfants nés à sept mois sont xialdes. (Livre V, ch. xvm, ]). 1109. édil. l'irmin-Didot.j On peut trouver ce pas- sai;!' dans rilistoire des Animaux, avec tontes les explications que cette question comporte, livre VIL ch. IV. ii^ 8 et 9. Dans le traité s[)écial que nous venons de rappeler, Plntarque rappoi'te encore, surla foi d'Aristote, qu'on a vu un rossiiznol a[)[n'endre à chantera ses petits; Plutar([ue, ch. xix, p. 1191, s< 3, édit. Firmin-Didot ; Aristote, Histoire des Animaux, livre IV, ch. xix, i^ 18. Dans ce même traité, Plntarque parle de ce vieux mulet, (jui, malgré son ài^e, aidait spontanément ses camarades. employés au transport des matériaux pour la construction du Parthénon, et à qui FAréopage assura par décret d'honorables invalides. A ces ditlèrentes citations de Plutarque où Aristote est nommé, on pourrait en ajouter bien d'autres, où il est fait à s(jn ouvrage de zoologie des allusions non éqnivo(}ues; mais d'aprè'S celles que nous venons de rapporter, on peut aflirmer que l'Histoire des Ani- maux est entre les mains de Plutarque, comme elle est entre ccdles de IMine, avec cette seule différence que Plutarque la lit dans le texte grec, tandis qu'il 1 i i ce DISSERTATION. n'est pas sûr que Pline piit la lire aulremenl que dans les traductions de Papirius e( de Trogue Pompée, selon la conjecture assez vraisemblable de Schneider. (Schneider, édition deTIIistoire des Animaux, lomc F, préface, p. xvu.) Elien, qui, selon toule apparence, vivait dans la seconde moitié du ni'' sièch; de notre cre, n'a pas hi prétention défaire de Thisloire naturelle bien séricujsc; mais développant la même pensée ([ue Plularque, il accumule toutes les anecdotes qu'il recueille, décote et d'autre, sur l'instinct des animaux, leurs nneurs et leur caractère. Il prend de toutes mains, et d'uiuî ma- nière assez confus(^ses récils bien souvenf invraisem- blables et puérils; il s'y complaît dans l^wcel lente intention de célébrer la boulé des dieux et la munili- cence de la nature, éclafant dans les (jualités et même dans les vertus des brutes, opj)0sées aux vices incor- rigibles de l'humanité. On pourrait relever dans Klien les citations (pTil fait d'Aristote en le nonnnanl, conune on vienl de le faire pour Pline ; mais ce soin serait asst»z fastidieux, après ce qu'on vient de voir. On peut laisser de cùlé toutes ces citations, (jui s'élèvenf à une vingtaine au moins, sur la division générale des animaux en vivi- pares, ovipares et vermipares ; sur le scare, \i\ seul poisson qui rumine; sur riiirondelle et son nid, d'une construction si habile ; sur le r()ssimu)l instrnisanl ses petits; sur le cbameau et sa mère; sur le che\al du roi Scythe; sur le Marticbore de (llésias; sur l'élé- phant; sur le lion; sur les abeilles, pouvant faire périr les plus grosses bétes sous les blessures de leur , 1 DISSERTATION (fi dard ; sur la guerre du cygne et de l'aigle ; sur le sens de l'ouïe chez les poissons ; sur les dauphins; sur le ulanis ; sur la mue des oiseaux; sur la lomiévité des chevaux, etc., etc. Mais si l'on peul négliger toutes ces citations, peu intéressantes après tant d'autres, il en est une qui exige une attention toute spéciale, parce qu'elle est presque la seule de ce genre que toute l'Antiquité nous ait transmise. En général, les Anciens, par bien des motifs qu'il est aisé de comprendre, ne peuvent pas apporter dans les citations d'ouvrages qu'ils consultent, la précision que les Modernes recherchent, et qu'ils regardent comme indispensable. Les Anciens se bornent à men- tionner le nom de l'auteur, sans indiquer le titre de l'ouvrage, et à bien plus forte raison, sans indiquer, pour cet ouvrage, ni le livre, ni le cliapitre, ni encore moins le paragraphe. Cette exactitude, qui fait grand honneur à l'érudition moderne, quand elle en use, était inconnue de nos devanciers ; et même aujour- d'hui,nous n'y somnn^s pas toujours aussi fidèles qu'il conviemlrait. Or, il se rencontre qu'J'^lien, pai'lant de la quantité énorme di' nourriture que l'éléphant ab- sorbe (juotidiennement, (De la Nature des Animaux, livre XVII, ch. vn, p. 282, édit. Firmin-Didot) cite expressément le livre Huitième sur les Animaux. Cette indication se rapporte en elfet au livn^ VIH, ch. x[, J:; 1, de l'Histoire des animaux; et nous verrons tout à l'heure qu'elle a une importance exceptionnelle pour établir l'authenticité du livre VII, et pour lui maintenir sa vraie place, contestée bien à tort, dans l'ensemble de l'ouvrage d'Aristote. CCII I)ISSi:UTATION DISSERTATION, CCI II Après Élien, nprès Plutarque, après Pline, on peut encore trouver dans Athénée, qui est aussi du nf siè- cle de notre ère, un très-grand nombre d'indications relatives à l'Histoire des Animaux, et au traité des Parties des Animaux, surtout en ce qui concerne les oiseaux et les poissons, halles se rapportent le plus souvent à l'ouvra'ie d'Aristote, tel (|ue nous Tavous actuellement, et tel qu'on le possède depuis tant d'an- nées; mais parfois aussi, elles semblent se référer à des ouvrages d'Aristole qui ne sont [)as arrivés jus- qu'à nous. Après tout ce qui précî'de, nous n'avons pas à nous arrêter à ces indications, qui m^ sont pas toujours très-exactes, non plus qu'aux singularités qu'a recueillies Anligone de Caryste, et (jui sont presque toutes plus extravagantes encore (jue C(dles d'I^^lien. A celte épo(iue, el dès la lin du m' siècle, riiistoire naturelle n'est plus comprise, dans cr qu'elle a de sérieux et d'utile ; (die est devenue l'objet d'une simple curiosité, qui est trè'S-rarement l'aison- nable. (i'est aussi vers cette époque que Ion peut ])]acer le témoignage de Diogène Laè'rce, qui, dans son catalogue des livres dAristote, en compte neuf sjir les animaux, huit d'anatomii^ et un d'extraits anatomicjues ; Diogène La('rc(\ Hncc V, ch. hp. 1 IG, édit. Fii'min-Didol. Il sei'iiitbien inutile de pouss(n*plus loin cette jiiirl ie de la discussion sur rautlienticité de l'Histoire d<'s Animaux d'Aristoti^ ; elle est hors de toute contesta- tion. Au Moven-Ai;(s on a cet ouvniac dans un texte qui, sauf quelques variantes, est absolument le nuire ; les traductions de (iuillaume de .Morbéka au xui' siècle, et de Gaza de Trébizonde au xv*" siècle, en font foi. De l'authenticité, qui ne pimt faire question, il faut passer maintenant à l'examen de la composition. La recherche devient en ceci beaucoup plus délicate et beaucoup plus minutieuse. L'ensemble de l'ouvrage est authentique ; c'est un point acquis, de l'avis de tout le monde. Mais n'ya-t-ilpas bien des altérations? Les livres dont est formé(* riiistoire des Animaux sont-ils dans un ordre bien réuulier? En font-ils tous partie intégrante et nécessaire? Sans parler du dixième livr(\ dont personne ne nie la nature apocryphe, tous les autres livres sans exception doivent-ils être admis comme une œuvre b'aitime dAristote, et sont-ils tous à In place qu'ils doivent réellement occuper? Pour répondre à ces questions, qui se posent aussi naturellement (]ue c(dle de l'authenticité, il faut voir, en premier lieu et comme condition préliminaire et essentielle, quelle est rordonnance de l'Histoire des Animaux, non pas telle que des commentateurs plus on moins ingénieux, peuvent l'imaginer ou la refaire, mais telle qu'elle se présente à des juges impartiaux, d'après les données même du texte et d'après les in- dications de l'auteur. Il y a certainement un plan dé- veloppé et complet dans l'ouvrage d'Aristole: et bien (ju'il n'ait pas pu y mettre personnellement la dernière main, non plus qu'à aucune autre de ses œuvres, pré- venu par une mort violente, il a pu néanmoins, dans une première rédaction, montrer sa pensée dans toute sa port('*e, et faire nettement comprendre toute l'éten- due de son dessein, en abordant le vasti^ sujet de I ^r^ ce IV DISSERTATION, riiistoire g-ériérale dos animaux, depuis l'homme jusqu'au plus chétif des insectes. Pour nous en assurer, il n'y a qu'un moyen : c'est d'analyser brièvement Tllistoin^ des Animaux, en suivant pas à pas les idées de Tauleur, dans la dispo- sition oii nous les trouvons, et où très probableineut il aura voulu les ranger. Après cette exact»? (*t impar- tiale analyse, on verra clairement si la pensée se tieni et se suit d'une manière méthodique et complète ; on si, au contraire, elle présente des lacunes, et si elh^ a subi des altérations qui la dénaturent. Laloiiifjue la plus ordinaire décidera ce (juil en es(. Yoici donc l'analyse fidèbî de Touvi'.me dWristoh*: nous ne hi ferons que jnslcment assez b3ni;ne pour qu'elle soit aussi intelligible et aussi nette que possible. Sans aucun préambule surToirp^t delà sciencealors toute nouvelle de la zoologie, rauleur entie immé- diatement en matière; traitant des parties similiiii'(\s ou non similaires, dont s(^ compose le corps de rani- mai et expli(|uanl ce ([u'il entend par là. Ainsi les pai'ticules du sang sont toujours du sang, et elles se ressemblent dans une parfaite identité entre elles ; an contraire, la])arti(^ qu'on appelb^ dans riiomme par exemple, le visage, ne se diyise pas en visages; le visage, partie non-similai^(^ se divise, en nez, bouche, menton, joue, yen.v, front. Les j)arties similaires et non-similaires se trouvent dans tous les animaux sans exception; et les différences ne portent (\uc sur la grandeur ou la ténuité do ces parties, sur b^ur position, et sur l'analogie, qui parfois remplace lares- {' DISSKRTATKIN, ( cv semblance proprement dite. Des différences plus pro- fondes entre les animaux tiennent à leur genre de vi(% à leurs actes et à leur caractère. Les uns vivent surteri'e; les autres dans l'eau; les uns sont immo- biles; les antres sont doués de mouvement; les uns volent ; les autres marchent sur le sol ou y rampent; les uns ont des ])ieds; les autres n'en ont pas; les uns vivent en ti'oupes; les autres sont solitaires; les uns ne quittent pas les lieux (pi'ils habitent ; les autres émigrent; les uns peuvent être apprivoisés; les autres restent sauvages; les uns ont une voix, les autres sont muets; les uns sont doux; les autres sont féroces; les uns hivernent ; les antres n'hivernent pas; ils ont cbacMin leur instinct particulier; mais l'homme seul a h; jn'ivilège de la raison aidée de la volonté et de la mémoire. Api'ès avoir fout d'abord tracé cette es(piisse géné- rah' et donné cet avant-goùt, expression dont l'auteur Ini-iiiènie a soin de se servir, il annonce qu'il revien- dia, avec plus de précision, sur chacun de ces sujets; el (juaprès avoir constaté les faits, il en exposera les causes théoriques. Mais en attendaFit, il complète ce })reniier a[)ercu, en établissant que la plupart des ani- maux ont des organes spéciaux pour prendre leur nonrriluie et en rejeter le résidu inutile; que tous sans excejition ont la faculté de sentir; que les uns sont vivipares, tandis (jue les autres sont ovipares ou vermipares; que les uns ont du sang et que les autres n'en ont pas, etc.]^]nfin,il ajoute que, comme les espè- c(^s d'animaux sont excessivement nombreuses, et difliciles à connaître, il croit devoir commencer cette CCVI DISSKKTATION. DISSi:i{TATI()N. ( ( \ ! ! étude ])ar celle de Tliomnie, riioniiiie nous éhuil le mieux connu de tous les animaux. Il décrit donc les parties extérieures et ]>rinci[)ales du corps de Thomme, le visaiie, l'oreille, le nez, la langue, les mâchoires, le cou, lo ventre, les membres supérieurs et infé- rieurs; puis, il passe aux parties intérieures, (pf il fait comprendre à laide de dessins analomiques, joinls à ses explications. Ici, linit le [premier livre, qu'on peut à juste titre rei;ard{4' comme Texposé du plan de Touvrat'-e entier. Le second livre i)oursuit la description des parties du corps humain, dont on rapproche les parties ana- logues du corps d(\s animaux, 'loutes ces ])arties, extérieures ou intérieures, sont de celles qu'Aiistote a nommées non-similaires, c'esl-à-dire (jui ne peuvent pas se subdiviser en parties send)lahl(\s à rensemhic. Puis,aprèsavoir traité à fond des parties non-similai- res, il passe, selon les indications du premier livr(î aux parties similaires, qu'il étudie avec h» même soin : le san-, av ce VI II DISSEUÏATION. DISSKHTATiox rhomme, et il se complaît à lui consacrer, comme au premierdesanimaux, un livre tout entier, le septième, sur lequel nous aurons à revenir tout à l'heure. Arrivé à ce point, Aristote n'a pas encore rempli tout à fait le cadre qu'il s'est tracé dès le premier livi'e; et après avoir étudié ce qui regarde la confor- mation et les" organes des animaux, il lui reste à étu- dier l(Hirs moMirs, leur caractère, en un mot leur manière (U; vivre. (Test là l'objet des deux derniers livres, le huitième et le neuvième, qui sontpleins des observations les plus curieuses, et b's plus vraies, sur rintluence des milieux où viviMit les animaux, terre, eau, air; sur leur nourriture, solide ou li(juide ; sur leur façon de s'af)reuver ; sur leurs mignitions. selon les saisons et la températun^ locale; sur leur hiver- nage et huu' retraite; sur h'urs guerres; sur leurs instincts divers, parmi lesipiels se distingue Tiiidus- triolatioiis ; elles sont si léL;ères el si re- coniiaissables (jue, loin de nuire à r(eu\ re (dle-mènie, elles la relèveraient [dutol, si elle avait besoin d'être relevée par un t(d eonti'asle. (les intrusions sont à peine sensibles, et Ton ne s'en apereoit pas plus dans ITIistoire des Animaux qu'on n'apercevrait, dans un bâtiment colossal, (pn'hpH^s petites pierres mal jointes, qui seraient d'un écbantillon et d'une matière hétéroclites. On a beaucoup exagéré rell'el de ces interpolations et leur étendue; (juant à nous, elles nous paraissent à peu près insi^niliantes; on fait biiMi de les dénoncer partout où elles ont été faites })ar des mains maladroites; mais il n'y a pas à s'y arrêter [)lus (pTil ne convient. En résimié, Tauthenticité de 1 Histoire des Ani- maux étant certaine, et la composition étant ce (ju'on vient de dire, il reste à se demandtvr si l'ouvraiie est complet, ou s'il manque (ju(d(}ue chose au dévelop- pement systématiques de la pensée d«* l'auteur. l*our notre part, nous n'hésitons pas à croire qu'Aristote a dit, dans sa i^^rande œuvre, tout ce (pi'il avait à dire; et nous ne voyons pas ce qu'il aurait pu y ajouter, si ce n'est dans d'autres ouvrai^es non moins beaux, comme la Traité de la (iénération et le Tiait('' des l^arties. Dans l'ilisloii-e i\o<^ Animaux, il a parcouru, sans exception, tous les sujets <|u'il s'était pro])osé d'étudier, et (pi'il avait [)ris soin d'annoncer lui-même à ses futurs lecteurs. (Jue pourrait-on vouloir de plus? (Jue serait-on en di'oit de lui demambu" encore? (le DISSERTATION. CcXV qui (>sl vrai et ce qu'on ne peut nier, c'est (jne Tou- vra"(' huit un }>eu in«q>inément, et qu'avec nos habi- tude< actuelles nous ])Ouvons trouv(n^ qu'il y manepie une c(UU'lusion t^énérale, récapitulant, à larges traits, toutes les étudias antérieures, et marquant nett(Mnent le but poursuivi, etatteintajjrès une marche régulière, au prix des observations les plus longues et les plus sauaces. Mais si ce sont là les louables liabitudes des Moderm^s. ordonnant «linsi leurs pensées et leur style, ce ne sont i>as celles des Anci(Mis; les Umv imposer, c'est tnqi exiger d'eux; et ils nous ont déjàbien assez donné, et nous avons déjà bien assez recn de leur initiative, sans vouloir encore leur demander cette méthode rigoureuse, qui est le fruit d'une expérience (pi'iis ne pouvaient avoir autant que nous. En tout cas, Aristole aurait une excuse toute personnelle, sa mort prématurée, qui a ravi à la plupart de ses œuvres une perhMlion de forme (lu'il était jdus capable que per- sonne de leur assurer, s'il eût vécu davantage. Il n'y a pas d'esprit plus scientifique que le sien; sous ce rapport, personne ne peut lui être égalé, de l'aveu même de tinis les savants les plus compétents, ses successeurs ou ses émules. S'il manque quelque chose à l'Histoire di^s Animaux, ce ifest pas lui qu'il faut en accuser; c'est cette fatalité aveugle qui ne permet jamais à l'homme de faire tout ce qu'il projette, même quand il appm'te à ses résolutions la volonté la plus constante el les facultés les plus énergiques. Aristote, malgré tout son génie, en a été la victime, comme tant d'autres, encore plus malheureux que lui. Ses u'uvres n'(mt pas péri tout enti^'res, et ce qui en est > {( xv niSSKHTATlON resté a siifli, loul ii la f tioii di <'i^, 'd slre recoi m memi-eons, ni luaissaïKMv Toutes jes ju'euvcs (rauthenlicil d'éiiumf'rei' liist • ' <|ue nous venons orKim'uienl son( d,^ celh^s (ju'on {»eut ippeller exlnnsfMjurs, cVsl-à-dire (,ne. depuis T| l)hraste jus(|u'à (i.i/a, ell H'o- 1( <'s sont foules, nud-iV' | eui' valeur leelle, etr.in-rrcs à Arishdc I ui-nu'nie et à ses ouvra.-es les plus .•iu{lien(i(pH's. ALiis il est huit n'iii •'i»^'*' ^ i ])i'opos de retudc (lui v a été i. «y I niSSKHTAÏIOX, Cl XMI co nsacré(^ aux parties essentielles de 1 animal, dont o II a jtrécisé la nature et le nombre. C'est en e ffet à cet (^xposé que 1(^ premier livre de ITIistoire des A (CXVIH DISSKIITATION maux, sans romptcr ses (k'IaircisseiiKMils aiiatomi- ques, livre IIl, eh. xvit, ;:;?^ 1 et suiviints, et livre YII, eh. 1, i^ \'2, et eli. ii, ?;>; 1 el suivants. Voilà i\i\]k cinq eiUilions (hins h^ S(MiI l^raité des Parties. CeUes qu\)n peut tirer du l'raité de la (léné- ration soni d(Hi.\ fois jdus nombreuses, el ne sont pas moins nettes. Traité de hi (lém'ration (h^s Animaux, livre 1^ > ^^ paue 46, édil. et Irad. Auberl et Wimmer, l'auteur, parlant de l'organisation des testicules dans les ani- maux en iiénéral, s'en réh're [)oui* plus de piécision à rUisloire des Animaux, où en «dlel ce sujet est lonuuement étudié, livii' I, ch. x, ^ T) : et livre 111, eh. I, ^iî 7 el --n nvcc des références si>écialrs aux Livres d'Anatomie. Même livre de la (lénération, il est parlé de n(Uiveau destesticuh^s, i:; 10, p. 18, il)id.;d(^ nouveau, on allé-ne lllistoire des Animaux; el le détail particulier d<»nl il s'af;it s'y tronve, livre 111, . lOO, ihid., l'Histoire des Animaux est nommée encore à [U'opos des menstrues ; et en ellel elle traite ce sujtM, livre 111, v\\. xiv, i; 9. Même livre, i; :2(), p. :i8. ihid., les Livres d'Ana- tomie et l'Histoire dv> Animaux sont nonum's à [U'o- î)OS des matrices; et (■•'tte discussion se trouve dans l'Histoire des Animaux, livre Hl, ch. i, i;^ iri et i>:2. Livre H du Traité de la (iéuération des Animaux, t<()-i, p. [^j^, ihid., on s'en réfère aux Livi'cs d'Ana- tomie et à l'Histoire des Animaux, pour la theoi ie du saui;, qu'on peut lire dans cette hisloii'e, liviv 111. ch. n. iiî:; il et suiv. l)ISSr:RTATION. cr.xix Autre citation des Livres d'Anatomie et de THis- toire des Animaux sur la même théorie. Traité de la (lénération, livre 11, J; 116, p. 196, ihid. : et l'Histoire des Animaux, livre 111, ch. ii, m. iv. Traité de la (jénération des Animaux, livre IH, s; Ir), p. ±20, on renvoie pour la fécondation spontanée des (JHifs de poissons à l'Histoire des Animaux, où (M' sujet est traité, livri^ 111, ch. i, v^.::; 2 et suiv., (*t livre VL ch. x, ,^S 8 et 18. Ménu'livi'e HI de la (iéuération des Animaux, si 41, p. 2?)\, ihid., rilisloire des Animaux est nommée sur l'ori^anisation des membranes et du cordon ombi- lical et sur l'o'uf. On peut voir dans l'Histoire des Animaux comment ces sujets sont exposés avec L:ramls détails, livre VI, ch. ni, vis; (> c't suivants. Même livre de la (léiu''ration, HI, si lOrî, p. iM)8, ihid., l'auteur renvoie à l'Histoire des Animaux, pour l'étude sur les abeilles, qu'on trouve, avec les déve- loppements les jdus précieux, dans cette histoire, livre IX, ch. xxvii et xxvni. Mênu' livre 111, i; 1:23, p. i278, ibid., de la (lénéra- tion des Animaux, on s"(mi réfère, pour la retraite ou hivernai^r des poissons, à l'Histoire des Animaux, qui traite ce sujet, livre VI 11, ch. xvn^ siS 6 et suiv. Ainsi, décompte fait, voilà dix citations formelles de rilistoir»' des Animaux dans le Traité de la Géné- ration, indéptiudamment descincj (|u'oupeut emprun- ter au Traité des Parties des Animaux. Parfois, les références de ce f:enr(^ peuvent avoir été ajoutées après coup; mais ici on ne peut douter qu'elles ne vienniMit bieu de rauteui' même de l'Histoire des ? J niSSEHTATIO.N. r.nxx DISSEFn ATFOX, ( ( XXi Aiiiiiiaiix, puis({iip, mrme sans c«'s iiulicatioMs posi- tives, les lliéori(\s des cltMi.x ouvra 14 ('s (jiii les coiilidi- iieni sont absolniuent i«l(Miti(}nes à celles (|i]e Tllis- loiiM» des Animaux (lév«>lo[»pe avee tant de [U'ofondeur, (jinuque [larfois av(H' moins (r(''leinlu(\ Aj()Ul(v. ([ue, outre ces deux ouvi'aijrs des l\irtieset de la (iénération. rilistoire des Animaux est rncoie eitée deux fois dans le petit Trait»' dr la Respiration, à pro[)os de la respiration des mollus(|ues, des crus- tacés, des polypes, etc., etc., et à propos de la com- munication du c(eur et du poumon. On peut trouver ces deux citations dans le Trailé de la Hesjdration ; cil. xn, ^ (). p. 385, et ch. xvi, J;,:; 1 et :>, pp. 39:> et :\\)i d(i ma li'aduction; et aussi l(>s [lassaucs cori'(»spon- dants dans ITIistoire des Animaux, livre 1. ch. ix, ,^ 8; livre Vlll,ch. n, ^ t; ; et livn^ 1, ch. xiv, ,^ :î. Nous ne voulons pas poussci' plus loin ces rappro- chements enti'e h's deux oUNrai^cs des l*arties (d di) la (lénérafion des Animaux d'une part, el rilislidre des Animaux d'auti'e part : ou poui-iait h^s miiltiidi<'r presque sans lin à cause de Tidentité des principes et des théories, amenant sans cesse les allusions les plus transparentes, ('e sciait inutile désormais, et vo serait tomber dans des redites. Mais nous w pouvons (juitter ce point sans sii^naler encore deux de ces allusions, qui nous semblent d'autant plus remar- (juables ({iie les ouvrai^'es 011 (dies se présentent n'ont aucun rap|)ort avec la science zocdoiiique, e( (ju'ils sont à comj)ter parmi les plus authenli(pu's et les plus beaux d'Arishde. Je veux parler du l'raité de l'Ame et de la Politi(]ue. Après avoir exposé quelles sont les principales facultés de lame, nutrition, sensibilité, mouvement, pensée, et avoir montré dans quelle mesnrc les êtres vivants y participent, depuis la plante jusqu'à riiomme, Aristot(3 s'arrête à la répartition de ces facultés entre les animaux; les uns les ont toutes sans exccjdion; d'autres n'en ont (jue qu(d(pies-nnes: d'au- tres n'i^n ont (pi'une seule : « Il en est de nn^^me pour « les sens, ajoute-t-il. (icrlains animaux ont les cin«j « s(Mis: d'autres n'en ont <]ue (|U(d(|ues-uns : d'autres << (Milin n'en ont (juiin seul, et c'est alors le plus '< néc(^ssair(^ de tous, le touidier. • (Traité de l'Ame, livre 11, c\\. n, s:; 1 1 , pa^v 178 de ma traduction. 1 (Test là })i'écisément la doctrine exposée dans l'Histoire des Animaux, livre I, ch. m, .i; 1 ; et il est bien pro- bable (ju'Aristote y pensail en écrivant ce ])assa':e, dans son traité psycholouiipn'. L'allusion (ju'on trouve dans la lV)litique (livre VI, ch. NI, ;:; 9, p. 305 de ma traduction, ?>" édition) est plusdir(K'te et j)lus reconnaissable encore. Aristote veut classer les diverses fornuvs de i^ouvernements et mémc^ les nuances de cbacun d'eux, et il ajoute : Lors(pi'en histoire naturelle, on veut connaître tontes les esjM'ces du r«'i;ne animal, on commence par déterminer les or^^anes indispensables à tout (( animal sans exception: })ar exemple. (]uelques-uns (• des sens qu'il jiossède, les organes de la nutrition, <( (pii reçoivent et digi'rent les aliments comme la << 1)ou(die et l'c^stomac, et de plus rap})areil locomo- « teur de (diaque es|)('ce. i^]n supposant qu'il n'v eût « pas d'autres organes que <'eux-là, mais qu'ils fus- <( (( (( i < ( X\ll DISSLHTAÏIO.N (( f( (( (( (( S(Mil disscmljlablos onh'p eux, ([lie. par (\\emj)le, la ])()U('!h\ resloiiiac, les s<'iis (;l eu oulri» l(*s a[>})areils loeomoleiirs ne se resseiiihlasseiit pas, le nombre de leurs coiubinaisous réelb's formeiait néccssaire- menl autaut d'espèees dislinel(»s (rauiniaux; car il est imp()ssil)le i[\i une même espèce ait plusieurs res dillercMits d'un même organe, boiiclie. (( uen (( « oreille, etc. Toutes les combinaisons possibles de it d ces orLianes suiliront donc pour constituer des (( esneees nouvi '1 Iles d" animaux, et ces espi'ces seront (( précisément aussi multipliées que pourront l etri l l'èt] bl. « les comijinaisons des organes imiispensanies. » Jusqu'à (|U(d point ce lirand principe de (dassilica- lion zoolo^ique peut-il s'appli(|uer à la classification des gouvernements et des Etals, c'est ce qui iw nous importe })oint ici; mais ce ([ui nous intéresse })ar- ticiil ii'rement, c'est de retrouver, dans la Politi KllK^ 4 d'Aristote, la conlirmation éclatante d'un principe qui est le fond même de toute lllistoire des Animaux, t b comme on peut le veriner dans son premier livre, et qui en révèle la inétliode, conservée sagemcMit par la science moderne. L Histoire des Animaux est donc bien de la même main (jui a écrit la Politique et le Traité de TAiik». Apri's tous les développements qui ont été donnés à la question de rauthenticité, il semble qu'il ne peut plus rester l'ombre la |)lus létière(|ui l'obscurcisse. Va\ un mot, et i)our résumer tout ce qu'on vient de voir, on doit affirmer due l'Histoire des Animaux, sauf uei(mes V tacli les lun'Sdin; iinnercen pres(| P f tibl <'s, es t autl len- tique aussi bien que le Traité des Parties des Ani- I)Issi-:ktation ( ex XI II m iiux. aussi l)i(Mi <]ue le Traité de la (iénération des Animaux. A eux trois, ces incomparables ouvrages foriiKMit un ensemljle systématique, où ils sont égale- ras ment inséparables et neccssair«^s. .Nous n avons ] plus de raison de douter qu'ils ne soient d'Aristote que si nous nous prenions à croire que le Système {]o la nature n'est pas de Linné, que la Tbéorie de h Terre n'est pas de Hullon, ou que le Uègne animal n'est pas de (aivier. SOMMAIRE DES CHAPITRES I)i:S I\ LIVRES DE LHISTOIHE DES AMMAUX LIVRE PREMIER CnAiMTUK I. — Varirtr-s infinies des animaux : dans les parties dont ils sont composés et qui se décomposent elles-mêmes en parties similaires et non-similaires; dans Tanalo^'ie des parties pour des genres différents; dans la dimension des parties ; dans la nature de leurs parties, sèches, liquides, ou solides ; dans leur genre de vie selon qu'ils sont sur terre ou dans l'eau ; dans leur immobilité ou leui- locomotion ; dans leur faculté de vivre en troupe ou solitaires; dans les sons qu'ils produisent, inarticulés ou articulés; dans leurs chants ou leur mutisme; dans leur caractère; privilège et . supériorité de l'homme, doué de la réflexion et de la réminiscence . Ch. II. — Parties communes à tous les animaux, l'une poui' prendre la nourriture, l'autre pour en rejeter l'excrétion; la bouche, l'intestin; rapports de la vessie pour l'excrétion liquide, et de l'intestin pour l'excrétion sèche ; organes génitaux. Ch. m. — Le toucher est le seul sens qui soit commun à tous les animaux; tout animal a un fluide indispen- sable à son existence ; parties où se trouve le sens du toucher et où se trouvent les facultés actives ; ani- maux qui ont du sang; animaux qui n'en ont pas. T. I. ^ 20 23 CCXXM SOMMAIRE DES CHAPITRES. LIVRE l, CHAP. XII, Vu '-es. Cu, ,v. __ Distinction des animaux en vivipares, ovipares, et vennipares; les animaux à poils sont vivipaivs ; définition de l'u'uf et de la larve; varirh-s dans les vivij)ares ; variétés dans la nature des o'ufs ; annonce de reclierches [)lus détaillées ; citiilion du Traifé de hi Génération '/es Xninviux. i\\\. V. -- Animaux pourvus de pieds; animaux sans pieds; dipodt's; télrapofles ; polypodes ; les pieds sont tou- jours en nomluc [»air ; animaux ([ui na;.'ent; poissons sans naj^eoii'es ; position dfs nai^M'oires ; poi-soiis (jui ont à la l'ois des pieds et des na.c-eoires ; volalile> (}ui ont des ailes de pUnne ; volatiles à mcnïhrancs plus ou moins épaisses ; volatiles (pii ont du saui; (Ui «pu n en ont [wis ; volatiles à élylres ; dimensions (h'> animaux dans Teau ou sui' t<'rre, et selon les climats; moyens généraux de locomotion ehez les animaux; nombre de }»ieds ; nuuivement dianuHral. Ch. VI. —Diversité (tes iieniTs des animaux; les genres les plus étendus sont ceux des oiseaux, dy'> puissiuis et des cétacés; co([uiIla;j;es durs; ccxpiillaL-es mous; inollus([ues ; ins(^ct(^s ; uem'es juives de sani: ; di>tinc- tions dans les ({uadrupédes, vivi[)ares, ovijtares ; dis- tinctions plus ou moins préiises des espèces. — Mé- thode à suivi'e dans Tiiistoire dts de notre cor[)s : tète, cou, tronc, bras, Jambes; le ciàue est la paitie de la tète ([ui est chevelue; la btntanelle. l'occiput, le s(unmet du crâne; os du crâne', sutures dans la femme et dans l'homme. Ch. vin.-- Place du visai^e ; l'homme seul en a un ; le front et ses formes divei'ses indi(|uent la poi tée de l'intelligence ; les sourcils donnent des indications sur le caractère; les yeux et leuis jiarties diverses; pau- pières supérieure et infè-rieure ; les cils, la pupille ; [)artie- noire, partie blanche de l'o'il ; coin des yeux ; 2:; 2N 30 i3 t I I ccxxvn Papes. tous les animaux ont (\i'<^ yeux excepté les crustacés ; yeux de la taujie; blanc de Tu'il, pareil chez tous les hommes; variétés de eouieurs de la partie noire chez l'homme seul; dimensions des yeux; leur position; indicaticms moral(\s (pi'on peut tirer des yeux. io Ch. jx. — Description de l'oreille, erreur d'AlcFnéon ; or- fzane (.\o Touïe ; deux parties d(^ l'oreille, dont l'une est h" lobe; l'oreille ne communi(iue pas avec le cerveau; l'oreille n'est immobile (pie chez l'hoFume ; formes diverses de l'orprane auditif dans les animaux ; les oreilles de riiomme sont sur la même liu^ne que les yrtes; membres supérieurs, les bras; la main, les doigts; leur llexion; intérieur et dehors d(^ la main; le pc»ignt^t; menibn^s inférieurs, la cuisse, la rotule, la jamb»^ ; la cheville ; le pied, ses os ; dessus et dessous du pied ; les ongb's ; le genou ; signes a tirer de la confoi'ination du pied et de la main. 63 Ch. xii. — Position des jmrties; en haut, en bas, devant > CCXXVIII SOMMAIRE DES CHAPiTHES. Pafrcs. et derrière, droite et ;^Miielie, correspoiidant dans riiomiiie à ces positions dans l'univers; privilc^^e de riioinnie; {»osition particulière de la tête dans le eorjts humain; retour sur les parties diverses qui le compo- sent, depuis le cou jusqu'aux pieds; correspondance des llexions des bi-as et des jambes; sens et ori^ancs des sens placés en avant; oreilles et ouïe {^lacées sui- le coté ; ècai'tenuMit des yeux; le tou<'lier est le sens le plus dévelo[)pé, })uis le qoùl ; inleiioritô de l'iiomme pour les autres sens. 18 Cu. xni. — Parties intT'rieures du corps humain; dcscrii»- tioii du cerveau ; les ménini.'-es ; riiomme est l'animal qui a l'encéphale le plus dcvi^ioppé ; chez riiommc, rencé{)halc est double; le cci'velet; volumi^ de la télc; l'encéphale n'a pas de saii^ : l'os de la fontanelle <'st If^ [)lus mince de toute la tête; rapports de \'on\ avec l'encéphale, parties intérieures du cou; la trachée-ar- tère ; sa place, sa nature, sa comnmnicati(m avec le n(v. ; l'épiglotte: deseriidion du poumon; lamilications de la trachée-artère ; desci-iption du conir; ses i';jppoi'ts avec la trachée-artère ; description de Ffesopha^'e, de l'estomac, des intestins; lépiploon ; le mésentère. . 'ri C.u. XIV. - Du co'ur dans le corps humain ; ses cavité's ; sa position ; sa pointe toujours dii'ii,^é(; en avant ; me- ()rises dans la dissection ; le C(eur est placé à i^auclie; description des ti'ois cavités; communication du c«eui' avec le poumon ; ex{)érience <{ui prt)uve cette commu- nication ; le pounH)n est de tous les ori,'anes celui (jui a le [dus de san^' ; mais ce san^- est dans les veiin's qui le traversent, tandis ([ue le c(em' a le santi en lui- même ; diirérenc(^ du sanir stdon les cavitt's ; desciip- lion du dia[dira,L;'me ; le l'oie, la rate, lépiploon; le l'oie n'a |>as de lie! ; singularité des moutons de l'Kubée seaux (pii se rendent des reins a la vessie; description de la vessie; ori^ane sexuel chez l'homme; testicules; la seule dif- férence chez la femme consiste dans hi matrice ; (hssi!i> Anatomiqu«'sàconsuIter; annonce de travaux ultéiieur>. N.'l LIVRE II, CHAP. m. CCXXIX I i. I LIVRE Tl Paires Chapitre i. — Parties comnmnes à tous les animaux; par- ties spéciales et correspondantes; la tète et le cou se retrouvent chez tous les (juadrupèdes vivipares ; confor- mation s{)éciale du cou du lion ; les quadi'upèdes vivi- pares ont des pattes de devant, au lieu de bras et de mains; conformation particulière de l'éléphant; la poi- trine et les mamelles chez les animaux ; disposition f^énéiale des llexions dans l'animal ; les tlexions chez l'éléphant et chez les (juadrupèdes ovipares ; articula- tions dans l'homme, disposées en sens contraires, se- lon les membres supérieurs ou inférieurs; tlexions dans l'oiseau ; siiii^'ulaiité des pieds du phoque, en avant et en arrière ; pieds de l'ours ; locomotion en croix cliez les quadrui»èdes et les polypodes ; locomo- tion [laiticulièie du lion et des chameaux de Ractrian^; et d'Arabie. Un. 11. — Queues des animaux; répartitions des poils chez les animaux qui en ont; leurs crinières; le che- val-cerf; particularité «pii le distingue; se trouve en Arachosie ; le bo'uf-sauva^e ; l'éléphant est le moins velu des animaux ; description du chameau, de Rac- triane et d'Aral)i(% à une ou deux bosses sur le dos ; bosse de dessous le ventre ; la verge en arriére ; llexions et pieds du chameau ; pattes des animaux, et jaml>es de l'homme; pieds fourchus dans les animaux; animaux solipèdes ; cornes des animaux; description de l'osselet dans les animaux ; son rôle, sa réparti- tion ; réunion du pied fourchu, de la crinière et des cornes chez (]uelques animaux; le Bonase, ou bison, de Péonie et de Médi(iue; prétendues cornes des ser- pents Égyptiens; bois du cerf; il est le seul animal ijui j)crde ses cornes chaque année. Cu. 111. — Des manudles chez les animaux; leur position; leur nombre; des organes de la génération; dans 1)8 d07 > — -^^ / ccxxx SOMMAIUK DES CIIAPITUES. riiommo, dans rrlépliarit ; [>ariicul;iri(r de la ft'niolle de rt'lt'[>hant ; ori^-'aiies uiiiiaircs ; composilioii df la vci'^'-e ; ra[)p()rts proporlioniiels des pai'ties sii[H''iM(Mn"es et des parties inférieures du (Mirps de i'hoinnie ; il se traîne à ([uatre pattes dans siui enfance ; ernissanee dfs autres animaux ; des dents; le n(>nd»n' en e>t e^ial ou inéi^al dans les deux mâchoires; sini^ulaiit»'' des animaux à corm's; dents saillant (»s; dents carnas- sièies; animal (''traniîe i\i'> Indes décrit pai' (Uésias, le Maiiichoi'e; chute des premières dents chez l'homme et les autres animaux; couleur divei'se des dents selon Fâpi'e ; cainnes, incisives, molaii'fs; dents plus nom- breuses chez les mAles; les crantéres, pousses exti'aoi'- dinaires ; dents de rt''h'phant. (Al. IV. — Bouches ou ^iieides des animaux; ditiV'rences dans la prandeui-; très-fendues, petites ou movennc<; riii[)popotam(! d'Egypte ; s.i ciiniére, s(hi ()icd fendu ; son mutle; son osselet; ses dents; sa (picue; sa voix; sa iî'randcur ; son cuir; ses oru:aiie,s intérieurs. {'ai. V. — ■ Animaux irdeiuii'-diaires entre riiomme et les ([uadraipèdes ; les singes, d»^ troih esprcos ; desciiption du sinj^e ; il est velu en dessus et en dessous; ses l'ap- ports avec la forme humaine; sa hestialiié; oi';4;inisa- tion particulière de ses [)ieds, (pii sont tout ensemhle des pieds et des mains; il m iri'he l)eaucou[i plus sou- vent à quatre [lattes ([ue tout droit; et jtourijuoi; oi-- ganes génitaux. (ai. VI. — Des quadrupèdes ovipares : leui' or^'anisation i^^énérale ; ils ont une cpieuc plus ou moin> Ionique, plusieui's doi^ijrts, et le {>ied fendu; particularité du <'ro- codile d'EL:\ {)te, (jui n'a pas de langue; les ipiadiu- [)èdes ovi[»ares n'ont pas d'oreilles; le crocodile; >on oriranisation ; sa vie sui- tei-re et dans Teau. (ai. vu. — ■ Descri[Uion du cîiaméléon ; ses cotes, son dos, sa queue ordinairement enroulée ; ses pattes et lem's divisions remarquables; ses yeux, dune orirani>ation toute i)articulière ; ses changements de couleur, noii'e et jaune, dans le corps entier; lenteur de ses mouve- l'ages. lit) \x\ i;n 4(1 H IJVHK H, CIIAP. XI. Cl \XX1 Hient^; sa chair; son sang; membranes spéciales sur son corj)s; persistance de sa respiration; pas de rate ; sa vie dans des trous. (;„ vHi. -- Organisation des oiseaux; rapports et diffé- rences de leurs pattes avec les jambes de l'homme; conformation de la hanche chez les oiseaux ; ongles multiples des oiseaux; nombre et disposition de leurs doigts; la bergeronnette ; bec des oiseaux ; leurs yeux, leurs [)aupiére<; membrane nu)bile de leur œil ; leurs plumes à tuyau; leur croupion plus ou moins lourd, selon (lu'ils volent haut ou bas; langue des oiseaux; alisence d'épi^lotle ; ergots et sei-res ; crêtes de plumes ; ci'éte spéciale du coq. Cii. IX. — Des poissons; leurs ditférences avec les autres animaux; leur queue; ils n'ont pas de cou; le dauphin et ses mamelles; particularité des branchies, spéciale aux poissons; leurs nageoires en nombre plus ou nu3ins grand; branchies couvertes ou décou- vertes; ditférences de leur position ; nombre des bran- chies variable, mais toujours égal des deux côtés de l'animal; exemples divers; les poissons n'ont, ni poils, ni plumes; leurs écailles; quelques poissons sont lis- s(\s; tous les poissons ont les dents en scie et pointues; quehpu's-uns ont plusieurs rangées de dents; langue des poissons organisée d'une manière étrange; leur bouche; y(Hix des poissons; tous les poissons ont du sang; poissons ovipares; poissons vivipares. Ci, X. — Des s(M'pents; serpents de terre, serpents d'eau, dans les eaux douces ou dans la mer, jamais dans les eaux [)rofondes; les serpents n'ont pas de pieds, non plus (jue les poissons ; scolopendres de mer et de terre; petit poisson saxatile, l'Échénéis, ou Rémora, usages superstitieux qu'on en fait. -- Résumé. Q,i_ XI. — D''s parties intérieures dans les grandes races d'animaux, selon (ju'ils ont du san^% ou qu'ils n'en ont pas; tous les vivipares quadrupèdes ont un œsophage et une ti'achée-artère ; les quadrupèdes ovipares et les oiseaux les ont aussi avec des différences de formes; 113 \ÏH i:î:; 1()4 > CCXXXII SOMMA iuf: DKS CHAPITHKS, tous les animaux qui ont du sancr <>rit un rcrur; rhoz quelques-uns, il y a un os dans le C(t'ur; tous les ani- maux qui ont du sanir n'ont [)as de poumon; la rati' Ircs-petite dans ({uel(|ues animaux ; exemples divers; la vésicule du licl man({ue chez ])eaucoup d'animaux; hiclies Acliaïnt's ont une matiér*» analoirue au fiel sous la queue ; vers vivants dans la têle des covï<< ; leui- [)laee, leur nombre, leur grosseur; le eerf n'a pas de fiel; iimertume de ses intestins; foie et liel ares; oi-ganisal ion des serjients fort rapprochée de celle du lézai-d; leur langue bifur- quée; leurs intestins ; or^Muisation de l'estomac <'t de> intestins chez les poissons; a[t[)endiees aux intestins, dans les [xiissons et les oiseaux; le jabot chez les oiseaux; description du jabot; le jabot e spéciale; conduit intestinal et appendices intestinaux dans les oiseaux ; appendices chez les oiseaux les plus petits. 17<; LIVHK III (Ihapitrk i. — Des parties (jui concourent à la génération ; cliez les femelles, ces parties sont toujouis intéiieures ; LIVRE III, CHAP. m, ( exxxiu dilférences plus nombreuses dans les nulles; destesti- eult's en géné'ral et de leur [)Osition ; les [>oissons n'ont Jamais de testicules; les sei'])ents n'en ont pas non plus ; oi'ganisation s[M''ciale des ser()ents et des poissons; testicules des ovipares; leur vei'ge ; exiun|>le de l'oie, du [»igeon, de la perdrix, au moment de l'accouple- ment ; testicules des vivipares, munis de pieds; des- ci'iption tiélaillée de leui' organisation; dessin Anato- miipie a con-^ulter; d(^struction des testicules par compression ou par ablation ; des matrices en général; desi^rijdion de la matrice chez les grands animaux; le vagin, l'utt-iMis, la matrice et son orifice ; matrice des vivipai'cs, bipèdi^s ou quadrupèdes; nnitrices des oiseaux, d(\s poissons ; mati'ice des (piadrujtédes o\ ij)a- res ; malrii'e des animaux sans pieds; matrice des sé- laciens; figures Anatomi(|ues à consulter; matrici^ du s(M[M'nt; la vipère est seule vivipare; différences des ovij»ares et des vivipares; matrices des animaux à coi'- ne^ qui n'ont pas les d(Mix rangeas de dents; [»ostlions divei'ses des embryons dans la m.ltrice. — Hésunié. (.11. 11. — Du san;4 et des veines; ce sont les parties simi- laires le plus commum'inent répandu<^s ; lymjdie ; fibres, tin^ue ({uatre {)aires de veines, (jui paitent toutes de la tète, pour se rendre aux extréjuités. Cn. m. — Système personnel d'Aristote sur la distiàlm- tion des veines dans le corps humain; causes des er- !'a:res. l!)7 •2i:j CC.XXXIV SOMMAIRE DES CHAPITHES, rciirs aiitt'i'itMironiciit coiuiiiisos; deux ^n'osses v(Mnes ans le troiK la trachée-arlt'i-e et l'aorle ; toutes les veines partent du »(eur; la [>oin le d u e(eui' ses ti'ois cavités; leurs dimensions; ditléiences de la grande veine et de laorte; rap[)orls de la tracliée-artere et du mon; ses i-aniitications; citation d'Homère ; dist ri- pou bution des veines dans les inénmges; le cerveau na pas de san^ ; ramilieations de l'aorte, analogues à celles tracl lee Ch, IV Suite de la desci'i|)tion des veines, dans les [)arUes intérieures du corps; ramilieations de la tïrande veine dans le foie, la r.de, le mésentère, les intesliik camillc.itiitns de la grande veine et de l'aorle dans les iviirs à l.i vessie et il lii verge; rann- le Taorte dans la mali'ice; ramiticalions dos lications ( [Ui't Is et deux veines, [tar les aines, aux jamhes, aux | aux orteils; celt»' description générale s'appliipie à tous it>s animaux, pour les veines [)rincipales; varié- tés tles autres veine>; prtu'autions à [>rendre pour l »ien Cil, observer l'organisation des vemes, sur les aminaux où elle est le plus a[>parente. tion des nerfs ; ils pai'leiit aussi du 0 rLxamsa ctj'ur; dillerences des nei •t's et d( veme sur t'S lies os ordre des nerfs selon leur for(*e, t, tendon, extenseui', onntplale, etc.; nerfs autoui' natun^ des nerfs, déeliirabh's en long; licpiide Dersonnes mai-^res larre lies nerfs; action du feu; pas d engouidissement la 11 o ù il n'v a pas de n'il n'est pas châtré; cornes mobib^s des Ineufs de Phrvgie" des ongles et desduiiits; riiomme, l'éléphanl, le lion, l'aiiTle. Cai. X. — Des jxjils, de la peau et de leurs analogues; épaisseur ou leU'i ret e (les ])01 •ud esse (4 dou(^eur selon les parties du coips, et seb^ii les climats; la peau de riiomme, la plus line de tout(^s; parties du corjis où elle ne rcfiousse }>as, une fois cou{)ée; couleur des poils; elle varie avec l'àire; eluneux blancs dans l'homme; poils «ju'il ajtporte en naissant; poils cjui viennent plus lard; la calvitie; les eunmpies; femmes (|ui ont ueUrue haine prétr e>s es ( ie ( a ne lonirueur d es poils; les cils; les sourcils; humeur viM[ueuse des poils; rapports des varices et des poils; croissance des (loils; changements de la couleur des poils dans les oiseaux; la t-rue; intluence des saisons et des cli- mats; inlluenc(î des eaux; les riviènvs de la Thrace ; le Scamandre; Homère cité; les plumes arracliées ne l'cpousseiit pas ; ailes et aiguillon de Cabeille. 253 202 203 207 > CCXXXVI soMMAiiu: m: S chapithks. l'.'lLM'S. Cm. XL — he^ iiiomluMiies ; il y en uine [»ai"tit'|. 'iS-J (lu. Ml. -- De la chair; sa place eriire la peau et les os; elle est divisible en tous s(Mis ; la maiL'ieur; la «graisse; influence de l'alimcudation ; lelatimi de la chair et ^\^'> veines; ctudeui- du sanp, plus rouge ou plus noir. 2H<> (ai. xin. — De la ,*?raisse et du suif; leurs rapports et leurs dillerences; place de la ,i.;i'aiss(^ entre la [xmu et la cliair; ^Taisse de répifdoon; i;raisst» du t'oie; irraisse du ventre ; i^raisse des reins ; maladies dt'> reins, provenant de Texcès de pi'raissf^ et de nourriture ; pàturaires de Sicile; suif dans les yeux; les animaux gras, maies ou fVmidles, sont nH)ins féconds; les ani- maux «nigraissent et s'aloiu'dissenl en vieilli>sant . '2HH (ai. XIV. — Du sanu:; il est l'cideian»'' dans les veines; le sang n"e>t [»as stMisible, m^n [dus ([ue la cervidle et la moelle; il est ré[)andu dans fout lee{U'{)s; saveur et couleur du sang; sa coagulation; ijuantité du sjiug seloîi les espèces d'animaux; rappcu'ls du sang et de la graisse; le sang de l'homme le plus pur et le [»l(is It'ger de tous; le sang est l'épamlu dans tout, le coi'ps ; il apparaît d'abord dans le cu'ur; la lynifdu' du sang; le sanu' pendant le sonuneil ; altéiation du sang; lu'unoi'rlioïdes, saignements de nez, varices; forma- tion du [)us et des abcès; le sang selon les sexes; menstrues des l'emidles; le sang selon les âges; dans la [)remière enfance, dans la force de rai:e, chez les vieillards; la lymphe. '^i'-i (ai. XV. — De la nuxdle; elle n'existe cpie dans cev- taines espèces; elle est renfermée dans les os, comme LlVUi: IV, cil A p. l. c(\\X\ M le sang dans les veines; la moelle varie selon les âges; tous les os n'ont [)as de moelle, nuune les os creux; os du lion et du cochon ^;ins moelle, ou jwesque sans moelle. -• • (;,,_ xvi. — Du lait et de la liqueur séminale; rôle des mamelles; composition du lail ; ses deux parties; le <érinn et le caséum ; lait qui s(^ caille dans certains animaux; lait qui ne se caille |>as dan> d'autres ; en général, le lait ne vient (pTapi'ès la conce[)tion, et les mâles n'en ont pas; exemple^ contraires; l)0uc de Leinnos; graisse et huih^ du lait; abondance du lail selon les espèces et ralimenlatiou ; laits plus ou moins propres à la fabrication du fromage; manières di- verses de faire cailler le lail; suc de figuier; présure; origine* de la pi'ésuif^; relations du lait et de la gros- seur des animaux; l>étail énoiine de l'Kpii'e; actions diverses des fourrages sur le lait et sur les mamelles; lait des femmes brunes et des femmes Ijlondes. Cil. xvii. De la licpieur sénunale; (diez riiomim' et chez les iuiimaux ({ui ont des poils ; couleur ])la!i- che du sperme; erreur d'Hérodote' ; action du froid sur le sperme; action de la chaleur; sperno' alleiV' sort;int de la malriias sur le si)erim> des éléphanU .... 3(H 312 ]A\l{K IV Cj^piiui.; 1. - Des animaux ([ui n'ont pas de sang; les mollus(pu'>; les crustacés; les testacés ; les insectes: description générale de ces quatre genres; description particulière des mollusques; leur organisation; leurs pieds et leur tète ; suçoirs à l'extrémité de leurs pieds; leur mode d'accouplenu^nt ; leur tuyau mobile; difb'rence des polypes et des mollusques; longueur des tentacules dans les grands et les petits calmars; rr.xxx VI II SOMMAHii: im:s cil aimthks. p ._'. la poi'lit' ci 1,1 hoiiclif (jc^ iiH»llus(jU('s: oi'ir.'ifii^atKHi de 1,1 jKti'lic : rn'^dpliaLic ; rc-^toma*'; la .M\ii-., ou ifsci- voii' (le I (MKM'c ; un seul ni-L'an»' (ian> les lunllusqucs pour rcji'tci' rcucrr cl les exrrt' ummiI- : [Mui> mlt'uii'ui's des niollust{nes ; la xui'lic et les calmar,-; le:- [m»I\[ic>: leur oriratiisalion ; diircrcnrcs d'S Icnullcs cf des uiàli's ; d'ul' (''[loruio du [xdypc; (cuts do la seiche; neni'c d(* vie {\o> jiolypcs; csjX'ces diver-cs, avec co- (juillt' ou sans coquille ; analo^ncs avec le coiiruaccui. — Hésuuit'. (iii. II. — Des c^u^.lact''s ; (pialre espr>ces priruMpale^, lauiîoustes, éci'evissps, squillcs e| crabes; espèces di- verses de S(piilles et . Vil. K(xxxix ra|)pnrls et diirérenc(>s do> bivalv.'s et des univalve^; leur (eut; iU'ilice excrétoire; (diservations d'anatomie ; description du petit crabtacé; ses deux (>spèces; ses oruaiies divers; descrijdion des Hérites; les judits crabes et les nerites, taidol adhèrent aux rochers, et tantôt ils les (piittenl; animaux para- sites; observation d'anatomie. , Ciî. V. -- Des hérissons de mer; leur oriianisation èlrani-e; ils n'ont pas .le chair; b'ui'> petits corps noirs; leurs (cuis; espèces nombreuses; hérissons de Torone; hérissons conu'stibles ; (cufs des hérissons (pi'on ne peut maniïer; bouche et oritice excrétoire des hérissons; leurs cinq dents; leur estomac divisé en cinq section>; les cinq (cufs; les corps noirs; les pi«iuants du hérisson lui servent à marcher. (^^„, VI. — Des téthves, ou ascidies; leur organisation trés-sj)éciale; co.piille adhérente au rocher; pas d'excréments; leur intéi'ieur; leur chair; leurs deux conduits; leur conduit; leur couleur; les orties de nuM', attachées aux roches, ou détachées; pas de co- quilb^s; leur corps tout charnu; leurs tentacules sai- sissent les objfds; nntnière de prendre leur proie; pas d'excréments; d.uix espèces d'orties: les -randes et les petit.^s; orties de Chalcis; intluence des saisons sur les orties de mer; la chaleur leur fait beaucoup ,1^. ,n;ii. __ Résumé sur les nu)llusques, les crustacés et les testacés. (;„^ vn. — Des insectes; leurs espèces très-nonjbreu- ses; trois parties distinctes dans le corps de tous les insectes; leur vie persiste après qu'on les a cou[)és; les yeux sont leur seul organe apparent; la langue de certains insectes; leurs aiguillons, intérieur ou exté- rieur; le scorpion; in^tu^tes ailés, insectes sans ailes; leurs ailes avec fourreau ou sans fourreau; corps sin- iruliei- des insectes; |)arties intérieures; leur intestin droit ou replié; la cigale est le seul des aidmaux à n"av(ur poiid de bouche; son alimentation : ditlérences entre les espèces de cigales ; animaux étranges vus 02 Cl, XL SOMMAlHi: DES <;IIAIMTUKS. qiiclqiiol'ois en jucr par (l('s prclieiirs; (jcscrijttioii de (M's aiiirnaiix l'arcs. — Htsuiik'' . l'a-cs. lu Cl viii. -- Des sens dans les animaux: Ifui' inéiralc vr- [tai'litioii ; los ciiit| stMis; l'xct'plimi pour la laiipc: s('> yi'iix l'iidimcntaircs; Ions les animaux ont \o tonflicj'; seulomcnl, les oi-^miics en sont pins on imtiiis «ippaicnl^; It's poissons ont le i^ont, l'odorat ft ronïc; (>X('mplt'> divers; cliasse des dauphins: observations el ruses des pécheurs; ((uehpies p()is>ons oïd Touïe t'xtrèmement (ine; de Todorat chez les poissons; preuves nond)rcu- ses démontrant qu'ils pereoivcid les odeurs: [)rehe de (•ei'tains [)oissons; prelic de ranL:;nille; rod^ui- de la lîi'aisse brûlée est un execllenl apjtàt; des >ens clic/, h^s insectes; les abeilles, l(»s nu)nehei'ons, les tmii-mis sentent les odein-s;du sens [»articulier dn ^'ont ehe/Jes insectes ; le toucher se reti'ouve dans tous les animaux ; le sens du gonl appartient à tous ceux «jui ont un»' bouche; le sens du son chez les solèufs; le sens du toucher dans les [leif^nes; chasse des néi'ites; le hé- risson de mer n'a [)resque [)as d'odorat; et apiés lui, les téthyes et les glands marins. Résumé sm- les sens. Ch. IX. — De la voix des animaux: il faut bien dis- tinguer la voix, le son et le lan.i^ai;'.' ailicidé: orga- nes de la voix ()Our les voyellfs et les consonnes inuettt's; t'onclion de la langue; bruits div('i'> (pic font les insectes: les mollus(pu's et les crustacés n'ont, ni voix, ni son; bruits divers «pu* t'ont cei'tains poissons; cas spécial du dauphin ; voix des ovipares quadrupèdes; siftlement des tortues; coassement des grenouilles, surtout dans la saison do raccou[)lement ; la voix des oiseaux; ditb rences et paiités eidi'e la voix des mates et des fenudies; le l'ossignol; langagt^ articulé, [privi- lège de l'homme; les sourds-muets: {)remier langage des enfants; variations de la voix selon les régions; dilférences dans une même espèct?; cas extraordinaires chez les [tetits oiseaux; rossignol cori'iijcant la voix d'un de ses [)etits; les deux voix de l'éléphant, sans sa trompe, (tu ave(; sa tiompe. Cn. X. — Du sommeil et tle hi veille chez les ani- I I il'i CeXLI l'aies. 103 ï.lVHi: V, cil Al». 1. maux; tous les aniin;»ux (|ui ont du sang présentent ces phénomènes; les rêves; sommeil des poissons; preuves diverses attestant que les jioissons dorment; observations des pécheurs; position des poissons pen- dant leur sommeil; h>s poissons à tuvau dorment en (devant leur tuyau au-dessus de l'eau, et en agitant lé-èreuîcnt les nageoires ; sommeil des mollusciues et (h\s crustacés; sommeil des insectes; les a])eilles; l'hojnnu' rêve plus que tout autre animal; les tout petits enfants ne rêvent pas; quelques personm's n'ont Jannus rêvé de I(mii' vie; les rêves survenant avec Ydi^o annoncent une révolution dans le tempérament. — liés u nul'. Cn, XI. -— Du mâle et de la femelb_^; cette distinction ne se retiMnive pas dans toutes les espèces; les ani- maux immobiles, les mollusques, les crustacés n'ont pas de sexes; les deux sexes existent dans tous les quadrupèdes; organisation spéciale de l'anguille; organisation presque aussi singulière de quelques poissons; diiïérences de conformation entre le mêde et la femelle pour les diverses parties du corps; com- paraison dt^ riiomme et de la femme; de la voix dans le mâle et dans la femelle; exception de la vache, dont la voix est plus grave; armes défensives, privilège du mâle dans <]uelques espèces; toujours plus fortes dans le mâle que dans la femelle. LIVRE V Chapitre i. — De la génération des animaux; ses variétés; métbode à suivre pour toute la série des animaux; on terminera [)ar l'homme ; rapports des animaux et des plantes relativement à la génération; citation de la Throrie (/es Pldutcs: sin.ii'ularités parmi les poissons, analogues aux a'ut's clairs des oiseaux; générations sjtontanées dans les matièi'cs pulréllées, ou dans les animaux eux-nn'mes. — Aimoncede travaux ultérieurs. 1 17 T. I. . p 100 ir ( CXLIl SOMMAIUK DES CHAPITHKS. l'a^fs. Cm. II. Des accoupleinonts; leurs variétés; ur^'-aiios spéciaux de la ^énéralion chez lous les animaux ((ui ont du san.i?; acrouplenient des animaux qui urinent par derrière; sini^Milarilé de la femelle du lièvre; aceou- plcincnt des oiseaux en ,2:énéral ; accouplements des ours, des hérissons terrestres, d«'s cerfs, des vaches, des loups, des cliats; accou[)lement prolongé drs cha- meaux; lieux où ils s\a(COUi»lent; accou{)lcment des éléphants; accouplement des pluxpn's. Ch. lii. — De l'accouplement des (piadrupèdes ovipares; la tortue de nnu^ et île terre; les trygons, les gre- nouilles; accou[dcment des serp(Mits et des lézards. f,ji IV. ___ I),. raccoui)lement des poissons; accou[)UMmMit [larticulier des sélaciens; iiccouplenuMit des dau[>hiiis et des cétacés ; ap{)endices de^ sélaciens mâles, près de Forifice excrétoire; al»sence de testicules chez les poissons et les serpents; canaux tpii en tienneni lieu; c;inal extérieur uni(pie chez les vivipares pour rexcré- tion de la sennMice cl de Turine ; ohscurités sur Tac- cou[tlement de^ poissons; explications divers(vs; pèclie sur les côte> de IMiénicie ; accoui)lement des perdrix. — Résumé sur la fécondation véritahle des poissons. (-^,f. V. „ !),> raccoiqtlenient des mollusques; des. ript ion de raccouplement (h's [)olypes; opinions (liv<"rses sur cet accouplement; descrifdion de l'accouplement des seiches et des calmars. (;,i_ VI. — De racci)U[>hMnent des cru>tacés; mode et épo- que de cet accouplement; observations diverses; des- cri()tion de raccou{)lement des crabes; ditlèrenre presc^ue insensible du nnlle et de la femelle. Cii. Vil. — De l'accouplement des insectes; organisation toute spéciale et renversement des rôles ; observations sur les mouches accouplées, les cantharides et les s[Hmd}les; accou[)lement particulici' des araignées. Résumé sur raccouplement en généial. Cu. VIII. — Des saisons et des âges pour l'accouplement ; 123 \-19> 1 20 i;]() 1311 fl LIVRK V, ClIAP. XII. il a lieu le plus souvent au printemps; rhomme n'a pas de saison, non plus que quelques animaux domes- tiques ; il est plus ardent en hiver; la femme l'est da- vantage en été ; ép0(|ues de la couvée des oiseaux ; exception pour l'halcyon, qui couve en hiver; citation de Simonide; les jours d'halcvon en Grèce et dans les mers de Sicile; citation de Stésichore; le plongeon et le goéland; le rossignol et ses onifs ; époques de l'ac- couplement et d(^ la naissance des insectes ; portées anmielles des aniniau>: sauvages; exception pour le lièvre. Ch. !x. — Du frai des poissons : époijuc générale du frai; époques |»articulières de quelques poissons; nombre de fois dans Tannée; de la croissance des poissons, généralement très-rapide; mois de r;innée où les |)oissons frayent le plus; quelques espèces frayent en hiver et en autonme; [)resque toutes frayent au prin- temps; durée du frai, en général de trente jours; pro- duction extraordinaire de certains poissons qui vien- nent du limon et du sable; intluence des localités sur la grosseur et la fécondité des poissons, aussi bien (jue sur les quadru[)èdes. Ch. X. — Du frai des mollusques; frai de la seiche; fé- condité extraordinaire des polypes; leur incubation; frai des testacés; les Pyrrhéens du Pont-Euxin; les limaçons de mer. Ch. XI. — Accouplement et ponte unique des oiseaux sau- vages; pontes multipliées des oiseaux domestiques; les pigeons et les poules; espèces diverses de pigeons ; le [tigeon proprement dit, le ramier, la tourterelle; fécondité des pigeons; les pigeonneaux les plus déli- cats à manger. Ch. XII. — De l'Age où les accouplements ont lieu; les petits des animaux jeunes sont toujours plus faibles; 1 Age (»st en général le même à j)eu près pour les in- dividus de la même espèce; signes ordinaires de la puberté chez rhomme, et dans les autres animaux ; de la voix des mâles et des femelles ; celle des mâles (XLIII Pages. 143 148 00 138 CCXLIV S0MMA1U1-: DES (:iiAi>iTai::s. r.'u est oïdiiiaircmont [)Iiis giMvc; exception pour la vache; inthiencc de la caslraliou suc la voix; do l'Aj^e des accoupIeiHcnts; iutlueuce des lieux sur cet aixe, (jui varie lieauct)up; duc(''t' do la portée selon \os es[)èces, le chien, le clieval, làne; durée de la fécon- dité dans riioniine el dans la l'ennne ; l'éconditi' di' la l)rehis; intluencf^ d<; la giaissi^ sur la iV-condité des houes; fécondité du sant,Hi(M"; l'éconditi' du cochon; mode (extraordinaire d'accouplement des cnchons dans certains cas; sii;ni' ([ui nu)nlrc (pu^ la truii' est l'écon- dée; durée d(; la lecondilé des chiens; de riici'oiiplc- inent lement ; durée de la gestation de la femelle ({ui n'a jamais qu'un petit. Cn. \\i\. — De la génération d(\s te-^tact'-s; ils se reprodui- sent sans accouplement; de la g('in''ralion des j>our- pres; la cire (|u'elles jettent au printeni[)s; naissance des petites j)()urpres sur le sahie ; f)onte des pourjtr(\-> dans les filets ; (liHérentes espèces de pourpres ; l(»ur Heur ou houijuet; placi> du houquet; manière do rex{)loiter; ainéliorations dans la pèche; les huccins; langue des })ourpres et do:^ huccins; leur longévité; production des moules; elles font aussi de la cire; production générale des testacés, naissant de la vase et du salde ; croissance des testacés; j)etits crahes parasites dans les crustacés; ohservations des pé- cheurs; em[)lacem(Mit des diverses espèces de co([uil- lages; co([uillages mohiles; co(pnllages imniohiles; chaleur excessive du co({uillage l'Ktoile; le jtoumon de mer; émigration du pelit crah ' de co(piilles en ■ C0(|uilles, toujours plus grandes. (ai. XIV. — Suite de la génération des testacés; les oïLies de mer de deux espèces; les sauveurs (hs pinnes et leurs ruses; organisation des éponges; elles sont de trois es{)èc(es; éponges d'Achille; de la siMisihilite j)ré- tée aux éponges; animalcu!es dans l'éponge; repi'o- ductioii des é[)onges; leur douceur ou leui- rudes>e ; «n ITi LIVRi: V, CIIAP. XVII. causes de leurs quîdités; leur couleur; leur adhérence au rocher et leur croissance; dernière espèce d'épon- gés, (pi'ou ne peut nettoyer. Cii. XV. — De la ponio (h^s lang(justes; leur {)onte préli- minaii'e dans l(>s poches qu'elles ont sous le ventre ; nature des ceufs de la langouste; lein^ position; sorte de grappe cpi'ils iorment; rùle des cartilages; gros- seur des (l'ufs ; ul^ice de la (jueue de la langouste re- couvrant \os leufs; durée de la ponte préliminaire; éclosion des petits quinze jours après; époques de ces deux pontes successives; les squilles hossues ; houx où se f)laisent les langoustes et les écrevisses, selon les saisons et les tem{)ératures ; les oursins de mer; de la mue des langoustes et des écrevisses, pareille à celle des serpents. Cn. xvi. — De la fécondation des mollusques; leur œuf blanc; de la ponte du polype; lieux qu'il choisit; durée de l'incuhation ; quantité des petits polypes; ponte de la seiche; nature de ses o:Mifs; leur coagula- tion; éclosion des petits; grosseur initiale de leurs yeux; dessin ex])licatif; incul»ation des polypes; lieux où la seiche dépose et couve ses o^ufs; ponte des cal- mars; brièveté de la vie des seiehes et des calmars; dill'érences des maies et des femelles dans les seiches et les calmais. CCXLV l'aies. 180 Cu. xvu. — De la ponte des insectes; différents modes et différentes époques de l'éclosion ; vers intestinaux ; les pa[>illons et les chenilles; les chrysalides et leuis métamorphoses; insectes à cocons; insectes volant à la surface des eaux; les ascarides et leur génération; ascarides de Mégare ; mouches naissant dans le funder ; taons, mordelles, caidhaiides; les cantharides se plai- sent sur les matières infectes; animaux formés dans toutes les matières, même les moins corruptibles; ainmaux vivant dans le feu; la salamandre; les éphé- mères des hords de IHypanis; les guêpes ichneumons; leur ponte toute particulière; insectes sans nom qui ont leurs tanières dans les vieux murs; la durée de 192 198 rr xLvi SOMMAIRE DKS CHAPlTIiES, aLT»''*. la ^('iiùr.'ition est ordiiiaireiiieiil, dans les iiiseeles, de trois à (|uatre semaines; niétamorpliosrs des larves en quelques jours; cause de mort ^^'•éiiéi'alt; chez les iii- insectes; mort des taons. Cii. xviii. — Des a})eill('s; systt^'mes divers sui' la manière dont elles se re[)roduisenl ; trois ex[)licati(ins ; roh' des bourdons; deux espèces de rois ou chefs des abeilles; les [)rét(Mulues mères-abeilles; accouplement des abeill(*s et des boui'dons; lieux ;\ ruches où nais- setit les al»eillt»s; lieux particidiei's poui' les i-ois, au nombre de six ou sept; aiiJ^uillon des abeilles; les bour- dons n'en ont {)as; ou du moins, s'ils en ont, ils nes"en servent pas. Cu. XIX. — Des al)eilles; quatre es[ti'ces d'abeilles; le l)onrdon est la [>Ius «.n'osse ; l(»s rois (b's abeilles, au nombre de six ou se[)t pai" ruche; intlufnce de la tem- pérature sur la production du miel ; travail des abeille.^; la cire vient des tleurs; le miel vient de la rosée; preuves à ra[)pui de cette ex[»lication ; nature du miel; ses gi"andes dittèrences de l^oùI et de consistance; larve des abeilles; production des rois de la ruche; k's excréments de Tabeille; durée de Texistence de l'a- beille; abeilles sinf,nilières du Ponl, du Therinod(ui. et d'Ami SOS. Cii. XX. — Des fielons et des fi;uépes; leurs gâteaux de cire; lieux où ils les placent; ces nateaiix sont hexa- gones comme ceux des abeilles; nature particuliéic de CCS gâteaux; dépôts successifs de laseinence ; excré- ments des larves; gouttelette de miel dé[)osée en face de la seirience, sur la, paroi de l'alvéole; développe- nu'nt des petits frelons. Cn. XXI. — Des bombyces ; leurs nids; leur cire pâle; les l'ouiinis; les scorpions de terre. Ch. xxii. — Des araignées; leur éclosion; })onte des arai- gnées; modes ilivers de couver; liqueui des larves et des araignées; espèces diverses; araign(''es des pi'és; Jiraignées lisses; phalanges; leurs mceurs; elles tuent 204 •2\H ■1-1\ 221) 2; M LIVHK V. CHAP. XXVII. d crxLvii père et mère; nonil)!»^ énorme des (lefits; durée du dévelo[)pement des araignées. '2'.V^ Cu. xxiii. — De l'accouplement des sauterelles; leur ponte en terre; leurs (eiifs enveloppés de terre; éclosion des petits; épo(|ue de la ponte, bientôt suivie de la mort des femelles et des nulles; époques de i'éclosion; lieux <{ui y sont favorables; accouplement des attelabes ; leurs OMifs détruits par les pluies d'automne. 23") ('h. xxiv. — Des ciLrales; il y en a deux espèces; distinc- tion ({*'<• petites et d(^s grandes cigales; elles viennent toujours dans les lieux où il y a des arbres; leur accou- plement; leur ponte dans des terres sèches, dans les échalas des vignes; la mère-cigale; éclosion des ci- gales; il n'y a ({ue les milles qui chantent; observa- tions d(^s campagnards sur leurs excréments et leur nourriture; leur vue fort mauvaise; expérience du doigt qu'on peut approcher d'elles. "238 Cii. XXV. — [)0i^ poux, des puces et des punaises; des lentes; éclosion de ces insectes, et particulièrement des poux ; maladie qui les engendre sous la peau; Alcman et Phérécyde ; poux à la tète des enfants; les hommes en ont moins (|ue les femmes; poux de (fuelques ani- maux; poux des poissons; leur éclosion; ils ne sont que d'une seule espèce; pou (b'S thons; pou spécial du dauphin, dans cette partie de la mer (|ui s'étend de Cyrène à rEgy[)te. 242 Cn. XXVI. ^ Des animalcules qu'on trouve dans les laina- ges; les mites; les acaris du ])ois et des livres; nombre con^idéi-able de ces animalcules; singularité du porte- bois; son enveloppe, sa chrysalide; les psènes, ani- malcules {)articuliersdes iiguiers sauvages; leur utilité pour la maturation des fruits; observation et pratique des airriculteurs. . '2'tO Cn. xxvii. — Retour sur la généi'ation des quadrupèdes ovipares qui ont du sang; époques diverses de la ponte; la tortue d'eau douce; la tortue de mer; les lézards ; les crocodiles; l'o'uf des crocodiles est très-petit, et l'animal devient énorme. 340 cr.x Lviii SOMMAIllK I)i:S CIIAPITUKS, Cii. xxvin. — De la vipère, viviftar.^ au delioi's, oviparo au dedans; sou (puf à euv(!lo|)[»e niollo; ponte des vipèi'os; vin^'-t |)elits en un seul jour; r(^{)roducUon des serpents autres (|ue la viprre. llésuiué. LIVRK VI CiiAPiTRK I. — Do l'accoupleniont et de la ponte des oiseaux ; é{)0({ues diverses; ia[K)ule pond [uesipie toutt^ l'amiée; les [)oules d'Adria; fé eon dit é excessive di certaines poules; les oiseaux ([ui ont des serres sont peu féconds; des nids des oiseaux; ([uel([ues-uns n'i-n font }»as et déposent leurs (eufs sui* terre; nid du iiiérops; nids sini^'uliers des gi'ives; nid de la liu[)pe dans les vieux ai'hres; nid du coucou; nid du trlrix, qui s'appelle aussi ourax, à Athènes. Cii. II. — Deso'ufs des oiseaux ; leurs deux parties, le jaune et le blanc; variétt'S dans la couleur d es (j ufs ; de l'in- cubation naturelle et factice; procédés Ki;y[>tii'ns; de la semence des ois(\iux ; dévtdopjteinenfs sui'cessils de l'ijeuf; O'iifs extraordinaires; (eufs de coijs; des o'ufs clairs; leurs caractères spéciaux; effets de la teniiiéra- tui'e sur les u-ufs; effets de certaines mano'uvi'es sur les u'ufs; les (eufs-clairs peuvent devenir féconds; du blanc et du jaune do l'ceuf; ieuis différences relati- vement au chaud et au frdid; membrane ([ui isoh; le blanc et le jauni; dans TuMif; les deux iilobules; fécon- dation t't ponte des poul(\><; les [)erdrix ; durée diffé- rcMite de la formation des o-ufs selon les es[)èces; la femelle du pif^eon; baisers des pii^'-eons ;ivant Taccou- }dement. Cu. m. — Suite de la formation de Tieuf; première appa- rition du poussin futur; or^^anisalion du jaune et du l)lanc; les deux c(U'dons ond)ili('aux; le poussin nait dans le blanc; il se nourrit du jaune; on voit d'abord sa tète et ses yeux, ([ui sont saillants ; état de l'embryon à dix jours d'incul)ation ; Festoniac et les intestins se 2:12 •Jai: :2:i.S biVHl- M, CllAP. Vil r.rxLix forment; état des veines partant du cu'Ui- ; division du jaum^ en di'ux parts, haut et bas; membranes diverses onvelop[)ant le jaune, b> bJane elbî poussin: isob^nent du poussin, (pii n'est noyi' dans aucun des doux li- quides; état de l'embryon au vin,L,Hième jour ; position du poussin déjà tout formé; ex'i'éments du [joussin ; disjtarition successive du jaune, ({ui le nourrit; état somnolent du poussin; battements du cujur et du cordon ombilical ; l'espiralion; œufs-clairs; o'ufs à deux jaunes; exem[)le d'une poule [)ondant exti'aordinaii'ement des (cufs toujours doubles, jusqu'au nombre de dix-huit. 'idS C.ii. IV. - - Des piireons; le ramier et la tourterelle font en général deux o'ufs à cba(|ue fois; destruction des couvées; un des o-ufs est toujours (lair; la rcjii'oiluc- tion commcfice à un an; ponte du pigeon; inculpation alternative du mâle et de la femelle; leurs soins pour le petit; fécondité du pigeon; âge de raccouplement ; durée de la vie de quelques oiseaux. Cii. V. — Du vautour; son nid dans des roches inaccessi- bl es erreur d'iléi'odore; 1 es vautours ne pondent (pTune fois par an; rhirondelle, seule i)arjni les cai' nassicrs, i)ond deux fois; les yeux crevés aux petite hirondelles peuvent guérir et l'ccouvrer la vue. . . (jl. VI, De Fai.irle; nond)re de ses ouifs; citation d( Musée; elle chasse toujours un de ses petits; difficulté (pTelbsi à les nourrir; intervention de l'effraie; durée de rincubation de l'aigle, et de quel(|ues autres oi>eaux selon leur grosseur, le milan, l'épervicr; le coilieau ; dnrtM^ de son incubation ; il chasse aussi ses comme f 0 1 1 1 encore i i'auti petit es oiseaux; le pygargue es t le plus cruel dc<< aigles pour ses petits; les ai^-j es noirs sont très soigneux pour leur couvée; la })lupart tles oiseaux chassent leurs petits dès (ju'ils peuvent voler; exception pour la corneille. (ai. vu. - - Du coucou; on l'a souvent confondu, mais à tort, avec l'èpervier; époque où se montre le coucou; dif- férences de l'èpervier et du coucou; il n'y a que la couleur (]ui se ressemble, ainsi que leur grosseur et 0** :>8() 282 > CCI. SOMMA IHK DKS (^.H APURES. Pajcs. leur vol ; ci'itMii' popiilaii'c sur ces deux oistMiix ; le coiicuii [)()iilte ; le eoueou n'élève (|u'un seul [)etil : é[)oqu<'s où les petits des eoueous et des é[)erviers sont l<»s plus jj^ras et du meil- leur iXO ù\ (ai. vin. — Des pii;iH)ns et d(^ leur incubation; les niAles et les temelles couvent alternai ivement ; les fenn^lles dt's t)ii»s couvent seides; incubation des oiseaux d eau ; dans les corneilles, le mâle nourrit la femelle pendaiit rinciibation, ini'ubalions [)artieidièr('s dfs pi,i.:eons ( 't d. (les Dcrurix (ai. IX — Du |)aon: durée de son exislence ; aire de son ac- couplenoMit; éclosion dr> petits; ponte un<' fois par an; noml)redes leufs; intervalles de la ponte; cliule et reproduction du [dumage du paon; précaidions pour faire couver les (l'u f. d e pai)n par les | Doules (les tcsticult's des oiseaux, lors de raccouplemcnt. Ch. X. — Dt:s (eufs des pois>ons ; ils sont tous ovipares, sauf b's sélaciens; des matrices des p(»issons; rappoiis et différences avec celles des oiseaux ; ( de 1 • Cil f d' s 1>(U>- sons; éclosions cb^s [)etils des poissiuis; comparaison av{M' les oiseaux; descordons onil»ilicaux dans les pois- sons; dessins anatomiques; dt^ bi formation des omiI's et des petits dans les cliiens de mer; description des embryons; erreur sur raccou[)lement des sélaciens; cbiens-marins reprenant leurs petits dans leur int»''- rieur; des vaisseaux spermatiques cbez les poissons; matrices des femelles; d(îssins anatomi(|ues; épot[ues diverses de la ponte cliez quebpies poissons; j>as d'accoupbMnents entre les esjièces différentes ar an; sortie et éclosion des OMifs; foi'mation du petit; différences des j)oissons et des larves; les petits sont d'abord des têtards; le fucus, suljstance singulière (|ui se tiouve dans rilellespont. Ch. xiii. — Des poissons d'eau douci'; ils pondent suc- cessivement et i\ des épocjues ré^'ulières ; frai parti- culier des glaiiis et des perches ; accouplement de certains poissons; iV'condation des (cufs par la liqueur st'-minale (|ue le mâle répand dessus; meml)rane où sont l'enfermés l'o'uf et le petit poisson; le glanis mâle fait la ii'arde au])rès des (cufs; leur développement très-lent; fécondation de la carpe; le chalcis, le tilon, le baléros, la carpe; empressement des mâles à la suite de la femelle; j)erte d'une grande partie des (Cufs ; oi'ganisation particulière de l'anguille, qui n'a, ni o'ufs, ni liqueur séminale; b^s mulets remontent de la mer s les eaux douces; les an.c:uilles, au contraire, ouit- dan tent les eaux douces pour la mer q» M)' 31 30!) Cn. xiv. — Des poissons (|ui naissent spontanément dans la vase et dans le sable; ils se trouvent spécialement dans les marécages; marais de^ environs de Cnide; erreur concernant les muges; petits poissons nés dt^ l'aphye; époques où l'aphye se montre; elle sort de terre, lieux où elle se forme de préférence; elle se forme < L Lil SOM.MAlin: DKS IMIAIMTUKS. aussi (le rciiu do pluio; apliyo à la surface de la mcj-; aiitrt» aphyo venant du iVai dos poissons; apliv*' du [)ort do Phalôro; apliyo iidV'condc; apliyc saloe par lo> pt'clirui's, ([ui la c'oiiservciiL 'S Cu. w. — Dos anq-uillcs; loui- prodiu'Uon iuconiiuf; cllos n'ont point d'aooouploniont. ni d'irufs ; on n'y [lout distin^i,nnM\ ni niàlo, ni fonioMo; itdliioncf de l'eau de pluie sur la [)roduetion drs ani^'-iiilles ; explication l'ans^o sur les vei's ([non trouve dans les an.i^nnlles ; elles naissent de ce ([non appelle h-s Entrailles de terre. Cil. \\i. -Des ("poques diveises du frai des poissons; dun'-e de la licstation ; malaise ([u'en éprouvent les poissons; avorterneid. des jxulj'es; variétés des sai- sons {)our les portées; poissons qui pondent les {)ro- niiers; [)oissons ipii pondent les derniers; le siii'niulet et l(^ coi'acin; les nuonides et l(\s sélaciens; cpielques poissons crèvent pour avoir trop d^eufs; gestation de^ thons; ol)spenuMit de> poissons ; les con<4i'es ont de<, (l'ufs coinine les autres poissons; diflicult»'' et moyens de les i'ect)nnaitro ; variéti'-s sinirnlièros d'orij^a- nisation che/ les coni^i'es. (ai. x\n. De raccouploment dans lesvivipares terrestres; ardeur de tous les animaux poui' raceouplennud. aux épo(jiH's voiilut\s; exemples diveis, chevaux, saii.viiei'^, taureaux, héliers, ])oucs, chameaux ; ardcMir des fauves, ours, lou[)-<, lions; amour (h's élé[)hanls ; ai'dour moiii^ iirando des animaux doiJiesti({ues, à cau^o «le l dos jmnents; rHi[)[)omane ; ardeui- dos vaches; sii.'-nes div(M's, (pii leur sont communs avec les juments; vIltI- lanc(^ de l'idalon sur ses femelles; hahitudes particu- lières des taui'eaiix à l'époque de raccouploment; ,£:(udloment des jiarties ,i,'-énitalos chez h^s lemellos; du llux plus ou moins rei^ndior et ahondant (pii s'y forme; :{ii :5-ir. 329 LlVllK Vi, Cil Al». X\l. de rurinatioji desfenn'lles et île leur lait; la i^'cstation augmente l'appétit chez tous les quadru()èdes. Cil. xvin. — Do l'action du pj'intoFups sur raccouplcmcnt de tous les animaux ; en gém'-ral, c'est la nourriture des pi'tits (pii règle Tépcxpie; de l'accouplement et de la gestation des truies; la ca{)rie; les arrière-porcs; nomhre ordinaire des petits; répétition de raccouplo- ment dans cei-tains cas; nourriture du [lorc et de l;i trino, |)endant raccouploment, et a[)rès la mi>e-])as; la ti'uie horgne; durée ordinaire de la vie des truies. Cu. xix. — Des hrehis et des clièvres; |)lusiours accouple- ments sont nécessaires pour leconder la hrehis; noinhi'c do SOS petits; temps de la gestation pour la hrehis et la chèvre; durée de lein^ vie; dressage des chefs des troupeaux; fécondité durant toute rexistcnce; nomljre despetits; les jumeaux; intluence du vent sur la fécon- dation; couleurs diverses des petits; on sale l'eau des hrehis; les troiqieaux de chèvres n'ont pas de chefs; signes des aimées honnes ou mauvaises, pour le croit des moutons. C.ii. XX. — Des chiens et de leurs espèces diverses; chiens de Laconie ; durée de la portée ; cécité des petits chiens ; d«' la chaleur des chiennes; arrière-faix' des chiennes; leur lait; leur {)u])erté ; manière d'uriner des chiens en levant la patte; urination des femelles; nomhre des petits; les chiens de Laconie, d'autant [)lus féconds (pi'on les fatigue davantage; durée de la \io des chi(uis; citation d"fh)mère ; perte des dents chez les chiens; elles sont jilus ou moins hlanches et pointues selon les Ages. (ai. x\i. -De l'accouplement du taureau; violem^e de son assaut; différence d'ardcuir entre les vieux et les jeunes taureaux; coinhats des taureaux entre eux; âge de raccouploment; durée de la portée, et sa régularité nécessaire; h^eufs coupés, chefs du troupeau; durée do la vie des vaches et des Ixeufs; citation d'Homère ; jterte des dents chez le Ixeul"; lait delà vache qui vient (h^ vélei'; éj»o({ues divei-sos de raccou[ilement ; il est [)arfois un sitzne atmosphérique. (.I.LIII l':i.'v<. :$;m :!iO ;{;i2 X')(t 3G2 ( t LiV soMMAïui: im:n chaimtuks. Liviu-: VI, <:iiAi>. \.\\. ' • LV P.i-> >. (ai. xxii. l)o> chevaux; ài^c de la saillie: en iréiKTal, i! faut alleiuli'e ([(fils aieiil huis ans ; (iiiice de la pniice; le cheval es(, a[)r«"'s riioiiune, Ir plus la>cif(h's animaux: la jument n'a en iTiMiéral ({u'uii pdul.iin: les dents du cheval : promiscuité des chevaux : coutume des Scythes ; lajument reste sufsesjandtes pour mettre i>as; lesautres ({uadriipt'des se couchent: dun'c de la vie desrhevaux; durée d(î leur formation complète; manière de con- naître l'ài^e des chevaux à leurs dents; la canine; eih't du mors ; de la saillie ; elle a lieu en tout temps ; inter- valle nécessaire [)our la jument ; juments stériles ; le ('horion; l'hippfunane s(Tvant aux [»hiltres; il n'y a pas de chefs {);irmi les chevaux, comme parmi les Ixeufs. 3()7 (lu. xxni. — De l'àne; ài^^e de la saillie; les quatre dcnti- ti(uisile Tàne; ses marcpies ; durée de la gestation; le lait de Tànesse ; (die se raclie pour mettre l)as ; (iun'(> de lii vie de l'Ane et de Tànesse ; croisement des chevaux et des ânes; avortements; dairs le croisement, c'est 1*3 mâle (|ui décide du temps de la gestation; in- tluence de la femelle sur les dimensions, la forme et la force des petits; jirécautions à prendre poui* les croisements; ânes élevés dans les haras de chevaux. 37(1 Cn. xxi\ . — Du mulet ; épo(|ue et durée de raccouj)le- nient ; avortement des mules; espèce [xirticulièi-e de mules en Syrit^ ; le hardot et ses rap[)orts avec h^s nains; durée de la vie du niuhd; lonf,''évité d'un mu- let d'Athènes; décret en sa faveur ; la mule vit plus (pu' le mulet; de la manière de recoimaitre Page des ani- maux. 3711 Cil. XXV. — Du chameau; durée de la gestation; la cha- melle n'a jamais ([u'un seul {)etit; durée de sa vie; son lait très-agréal)le ; des éléphants; âge de l'accou- plement; durée douteuse de la gestation; position et douleur d(* la femelh; cjuand elle met bas; dusangliei-; lieux ofi les femelles mettent li.is ; nond»r(* des petits; voix du sanglier; citation dllomen'; sangliers (|ui se châtrent en se frottant aux arbres. 38*2 Cu. XXVI. — Du cerf; de raccouplement ; résistance des »t 4 biches; ('poipic de raccoupli'ment : durée de l.i g''sta- tion ; la liiche n"a (piun faon; tlux menstruel de iabi- clie; soins (|u'elle a de ses petits; ses retraites; de la longévité dc^' cerfs; contes à ce sujet; les ])iches des monlagni^s d'Arginuse ont l'oreille fendue ; lascivité excessive des cerfs ; hnir fureur au temps du rui ; leur graisse en été les eni[)è('he de courir; c'est surtout au pi'iidenij)s (ju'ils sont agiles; leur chair est mauvais(î et d'une oileio" repoussante au temps de la saillie; ruses du cerf fuyant devant le chasseur; il s'arrête faute d'haleine; constitution particulière des vis<èrcs du Cei'f. Cai. xwn. — De l'tjurs ; accou{)lement particulier de cet animal ; durée de la gestation ; nombre des petits ; leui- faiblesse en naissant ; temps où les ours se cachent ; du poi'c-èpic; ses rapjtorts avec l'ours. Cn. xxvni. — • Du li(>n ; son accou{)lement particulier; conte étiange sur la lionne ; rareté des lions; fai- blesse des lionceaux ; nond)redes portées et des petits; crinière et dents du lion; de l'hyène et de son accou- plement; erreurs répandues à c(^t égard; ditliculté de [jrendre des hyènes b'UKdles ; du lievi'e et de son acc(juplement ; gestations fréquentes des femelles ; leur lait; cécit(' des ptdits au moment de la naissance. Cn. xxix. — Du renard; rustvs et soins de la femelle (|uand (die noH bas; nombre de si^s pidits ; de la louve; ses rappiuls avec la chienne; ses jictits naissent aveugles aussi; fable sur l(\s louves accompagnant Latone à Dé- los; les chats et les ichneumons; la panthère; le cha- cal ; i';ice particuliôi'e des mulets en Syrie ; leur aspect; ils se reproduisent; preuve de ce fait. Cii. xxx. — Des l'ats ; leur reproduction extraordinaire; ravages cpi'ils font dans les clianq)s ; ol)servations des agriculteurs; leur dispai'ition non moins prompte; animaux cpii les cliassent, ouli'e la guerre que leur font les bonime> ; la [iluie seule les fait dis|>araît['e ; rats de I*i'rse ; rats d"Kgy[>te; rats (jui marchent sur leurs pattes de derrière ; espèces de rats très-nombreuses. 383 3!)() 392 30() 400 (,(.L\ SOMMAlHi; I)i:.s <.IIAPITI{i:s. LI\KK \JI (Ihapitkk I. — ■ De rhomiiic ; de son (l(''Volo[»[)onuMil ; ajt|'a- l'itioii do I;i liqueur sriiiinalc vers quatoize ans ; cifa- lioii d'AIcméon dt; Ta-otoiie snv la pulterh' ; eliani^'friK'iit de la voix chez les carrons el eliez les lilles; iroiilh^- inent des mameili^s ctdes [)arties irriiitalt^s ; des iiicii- sU'iics; surveill.inec lu'-ressaii'e siirràirede la pulterlé; intliieiiee sur le reste de la vie; explication {)liysiolo,tri- <[iie ; développement [dus ou moins irrand des mamel- les; ses causes; qualitt's diverses de la li([u»Mir sénnnalc ; ài^^es convenables [)Our l'union des sexes ; signes aux- quels on peut reconnaitiM' la nature des spermes. Cii. II.— I)(^s miMistriK^s iV'ininincs ; explications crroiires tirées des phases d' la lune; ii-iéirularitt: i\f'> t''[)u- rations mensuelles; iJi-èiie et soidlVance des temnies; relations des menstrues avec la coiu'eption; desctMdes de matrices; rétablissement de ces (U't^anes; abon- dance projtortionnelle rés la conception; des évacuations mensuelles après raccouchcment; piM>miers synq)t ornes de la <;'rosses>e dans les tlancs et dans l(\s aines ; i)['einiei's mouvements du fd'tus, seb)n (pie c'est un irarcon ou une iille; aspect du fo'tus;'n[u;uante juins, à tiois moi^^ à «piali'e moi^ ; les f(etus femellis m' forment [)lu> lentement que les lYetus mâles ; une fois nés, toid est plus rapide ehez les hommes (|ue chez l»s honnnes. Cn. IV. - De la ^■rosse^se ; >imies tle la l;I•o^.^c^-e ; loui'- r.i loi ill iii; I^IVHE VII, CIIAI». VU. deurs, eblouissements; maux de tète ; nausées, vomis- sements ; s(niirrances tantôt au début, tantôt à Ja fin; dilb'rence des symptômes, selon (jue le fœtus est un ,i.^■^•çon, ou une Iille; fantaisies singulières des femmes grosses; mouvements du fu-tus dans le sein delà mère; accouchements a diverses époques ; l'homme est le seul animal qui puisse naître à des intervalles difîé- rent>; enfants viables à sept mois, huit mois, neuf nuùs. et même dix mois; terme extrême; entants de Jiuit mois en l^gyj.te et en firèce; erreurs des femmes sur le début de leur grossesse. Cil. v. — . Du nond)re des enfants dans une seule- couche; on en a vu jusqu'à cinq; femme ayant vingt enfants en quatre couches; de la superfétation ; elîe est assez fréquente dans l'espèce humaine; les femelles des autres animaux, quand elles sont pleines, évitent lesinâles; fausse couche d'une femme produisant jus- qu'à douze fœtus; cas où la superfétation est de toute évidence ; iphiclés et Hercule dans la mythologie; cas extraordinaires de superfétations . Ch. VI. - Du lait des fi^mmes et de ses qualités; etîets du vin sur les femmes grosses; époques et durée de la fé- condité chez les honîFnes et chez les femmes; varia- tions singulières dans cette faculté, soit chez l'homme, soitebez la femme; facilité ou difficulté de la concep- tKui et de la gestation; procréation de filles et de ,i,Mrçons; alternatives trés-irrégulièn^s ; transmission de eertaines organisations des parents aux enfants; reproduction de signes divers ; parfois la ressemblance passe par-dessus une t)u plusieurs générations; la femme Sicilienne enceinte d'un nègre; ressemblaiices des fils à la mère, ou des filles au père; interversions de ressemblances; les jumeaux en général se ressem- blent ; cas bizarre ; enfants ressendjlant toujours à leur mère; la jument de Pharsale. ^^'^' ^"' ; ^•' ''^ liqueur séminale; son émission dans la matrice; membrane qui l'entoure presque immédiate- ment; le cordon ombilical, rattaché à la matrice ou à T. 1. eCLVii 421 427 43 i rrLvin SOMMAllU: DKS C 11 A PITH E S. Vri^rc^. rduif; c'ost par lo cnrdon qno losfd'tus so iiourris^fnt ; position du fo'tiis dans la matrice; It» tn-lus hmiiaiii en particulier; sa [)ositioii dans \o sein dd la iiièr.' ; la tète sort r(\iJ:ulièrenient la })reinière ; (^xcrénicnts soli- des et liquides des fietus; tonctiou et ronipositiou du rordou ombilical, qui entoure de une à quatre veines, selon la grosseur des foHus et des animaux; ces veines s'atro[)liicnt à mesure que rem])ryon se développe, position que prend le fcetus vers la lin de la .ijestation. (-^,1^ vm. — He raceouehement ; douleurs qui race(Hn{)a- gnent; enfantement des garçons et des lilles; natui-e diverse des humeurs ([ui sortent ; la femnu' est la seule à soutl'rir autant pour la partiuitiou ; action de la res- piration pendant raceouehement. (;,j, IX. — Du cordon ombilical ; fonctions de Thabile ac- coucheuse ; utilité de son intervention dans les cas difficiles; ligature du cordon ; accidents possibles; sor- tie de l'enfant par la tête; ses excréments; le Méco- nium ; nuMistrues [)récédant raceouehement ; leur elfet fâcheux ; le mieux est qu'elles ne reparaissent art des animaux en terrestres et en aquatiques ; trois nuances distinctes ; les animaux amphibies ; organisation très-extraordinaire du dau- phin et des cétacés à évent ; difficulté de cette classi- fication ; définition plus précise de ce qu'on doit entendre par animal aquatique ; c'est surtout celui qui respire dans l'eau et qui y trouve sa nourriture ; le cor- dyle et sa constitution particulière ; unture étrange des amj)liibies ; intluence considérable du moindre changement dans le corps de l'animal ; exemple de la castration ; prévoyance de la nature. Cm. ni. — Conséquences de la division générale des ani- maux ; leur constitution et leur manière de vivre ; les testacés se nourrissent de la partie potable de l'eau de mer ; expérience qui prouve la réalité de cette partie potable ; testacés immobiles ; les aealèphes ; leur nour- riture ; testacés mobiles, carnivores et her-bivores; tor- tues de mer ; leurs mâchoires puissantes; les langous- tes ; leur nourriture ; leur marche ; leurs guerres avec les [lojypes et les congres, et aussi entre elles; les mollusf{ues, les petits calmars et les seiches; leur nourriture. Ch. IV. — De la nourriture des poissons ; ils dévorent Papes. 13 CCLX SOMMAIRE DES CHAPITRES. Papre». tous leurs O'ufs; poissons carnivores et herbivores; ils se dévorent tous les uns les autres; certains poissons manf^ent delà vase; le boniton ; le muge; autres quadrupèdes ; manière spéciale dont les cétacés saisis- senl leur proie en se renversant; les anguilles; leur nourriture ; manière de les conserver dans les viviers ; il faut toujours de l'eau très-pure ; anguilles du Stry- jnon; les anguilles vivent encore plusieurs jours hors de l'eau ; il faut beaucoup d'eau pour garder les an- guilles ; durée de leur vie. — Résumé sur la nourri- ture des poissons. Ch. v. — De la nourriture des oiseaux ; lesoiseaux qui ont des serres sont carnivores ; oiseaux de nuit qui ont des serres et qui sont carnivores ; oiseaux sivement b- vin ; manière de prendre les vi{)ères ; déglutition par- ticulière du serpent ; elforts qu'il fait et mouvement^ qu'il accomplit pour avaler la [)roie engloutie ; cause de ces mouvements ; les araignées et les ^^erpenls peuvent rester très-longtemps sans manger ; exemple des serpents chez les droguistes. Cii. vil. — Des quadrupèdes, vivipares, carnivores; les loups, dit-on, mangent de la terre, quand ils ne tioii- vent [»as mi(Mix ; carnivores mangeant de l'hei-be i»oiir se purger ; l'hyène ; sa crinière ; elle déterre les cada- vres ; l'ours est omnivore ; sa passion pour le miel ; / 20 •28 37 LIVRE VIII, CHAP. XIV. sa lutte contre divers animaux et contre le taureau ; il se dresse sur ses pieds de derrière ; le lion ;sa manière de manger ; ses excréments ; odeurs très-fortes qu'il exhale ; quadru[)èdes vivant sur le bord des eaux cou- rantes ou stagnantes ; le castor, la loutre, lelatax. Cn. VIII. — De la manière de boire des divers animaux ; lapper, humer, happer ; animaux à long cou ; ani- maux frugivores et herbivores ; le cochon ; sa passion pour les racines; (Misrraissement rapide du cochon; procédés pour l'engraisser; méthode des Thraces ; aliments ordinaires du cochon ; il se vautre dans la l)Oue; utilité de son repos ; poids qu'il perd à l'échau- dage. Cii. IX. — Des ])o^ufs et de leur nourriture, grains et four- rages ; moyens divers do les engraisser, quand ils sont vieux ; procédés pour employer leurs cornes et soula- ger leurs maux de pieds ; particularités sur les vaches Pyrrhiques de FEpire. Cii. x. — De la nourriture des chevaux ; des mulets et des ânes ; influences de la boisson sur ces animaux ; choix de leurs aliments ; les boîufs aiment l'eau pure ; les chevaux et les chameaux aiment l'eau trouble; sobriété du chameau. Ch. m. — De la nourriture de l'éléphant ; quantité de solide et de liquide qu'il lui faut ; durée de son exis- tence. Cii. XI I. — De la nourriture des moutons et des chèvres; leur manière de brouter ; emploi utile du sel pour les faire boire et les engraisser ; les eaux du nord leur valent mieux que celles du midi ; manière 'de juger de la force des moutons et des chèvres ; laines avariées. Cii. XIII. — Delà nourriture des insectes, selon qu'ils ont des dents, ou une langue seulement ; insectes omni- vores, sanguinivores ; insectes qui se nourrissent du suc des plantes et des fruits ; délicatesse de l'abeille. Cn. XIV. — ()l)jets divers des actions des animaux ; leurs migrations, selon les saisons; elles sont plus ou moins CCLXI Pacres. 40 4-* 47 50 51 53 55 -. CCLXII SOMMAIRE DKS CHAPITRES, loiiitainos; p^ruos doScylhio allant jus([u'aiix sourcos du Nil en É','y[)te ; les Pv.irinées ; minorations des |K''lirans ; bon ordre de leur voyage ; migrations des poissons, d(^s [)etits oiseaux ; les espèces faibles partent toujours les premières ; erreur sur la pierre <{ue porteraient les grues pour se lester ; les ramiers, les bisets, les tourterelles, les colombes ; les cailles ; ruses des ebasseurs })our les [)rendre ; oiseaux divers ; le biboii, oiseau bavard et imitateur ; manière de le saisir ; oiseaux du même genre; le perroquet, oiseau de l'Inde ; oiseaux allant [)ar trou[)es. Ch. XV. — ■ Des migrations des poissons ; les poissons sont meilleurs sur les <'otes ; poissons des cotes, poissons de baute mer ; bonté relative du poisson suivant les localités ; poissons de la Crète ; ()oissons des étangs maritimes, Alopéeonnèse et Histon ; poissons qui en- trent dans le I\)nt-l']uxin et «pii en sortent; causes de ces migrations; inlluenee duvent sur l'entrée et la sortie de ces poissons ; observations particulières sur le tii- cbias ; c'est le seul ({ui remonti' le cours du Danube et qui redescende dans l'Adriaticpie ; migrations des thons dans le Pont-Euxin ; migrations des Ruades, qui ne voyagent que de jour, et qui s'arrêtent du sol>tice d'hiver au printefn[)s ; migrations des colias et d'autres poissons dans le Pont-Euxin. — Résumé. Cfi. xvr. — De la retraite des animaux terrestres, analo- gue à la migration ; le but est le même ; se gai'antir du froid et de la cbaleui' extrême ; retraite des testacés ; épo(iues de la retraite selon les saisons ; retraite des insectes ; exception pour les insectes domestiques ; vo- traite des abeilles ; observations décisives ; durt'e de ■ leur retraite ; lieux où en général les animaux choi- sissent leurs retraites. Cii. XVII. — De la retraite des animaux qui ont du sang, et une peau écailleuse, serpents, lézards, crocodiles : de la retraite des poissons ; exemples divers ; retraite des thons en hiver ; les poissons sont plus délicats pendant leur retraite ; retniite des Primades dans la / Pa-.'i • ) I li 't 71i LIVRE VIII, CIIAP. X\. cr.LXIIl rases. vase : quelques détails sur ce poisson ; retraite de quelques autres poissons dans le sable ou le limon ; la retraite a lieu généi'alement en hiver ; quelques [)oissons se n-tirent en été ; l'àne marin et la dorade ; observations dans les eaux du Bosphore, qui sont bou- leversées vers ré(piinoxe d'automne. Ch. xviii. -— De la retraite des oiseaux ; erreur à ce sujet ; ils ne se retirent pas tous d;ins les climats chauds ; pas de distinction entre les oiseaux à ongles recourbés ou les oiseaux à ongles droits ; cigogne, merle, tourt(M"elle, alouette, ramier, milan, cliouette. Cil. XIX. — De la retraite des vivipares quadrupèdes ; les ours ; on ignore la vraie i-ause de leur retraite ; ils y deviennent très-gras, tout en n'y mangeant quoi que ce soit ; intluencc de ce jeûne sur leurs intestins ; le loir, le rat-blanc du Pont ; animaux qui font peau neuve ; les serpents se dépouillent deux fois par an; explication de ce ehangement ; dépouillement chez h's insrctes ; dé[)Ouillenient chez ({uelques poissons ; les langoustes, les écrevisses et les cancres ; dépouillements l'épétés deux ou plusieurs fois ]»ar an. Ch. XX. — De rinlluence des sais(uis sur les animaux ; les oiseaux aiment la chaleur ; les poissonsaiment la pluie ; erreur d'Hésiode sur l'aigle, qu'il fait boire ; les oi- seaux boivent très-peu ; altération de leurs plumes ({uand ils sont malades ; intluence de la pluie et des eaux douces sur les poissons ; quelques exceptions ; poissons qui ont une [uerre dans la tête ; le muge, le ca[titon et le myrin sont rendus aveugles par la pluie, et ils s'en ti'ouvent fort mal ; lac près de Nauplie d'Argolide ; exemples divers de la Dorade, dt^ l'Achar- nas et du Coracin ; lieux favorables aux poissons par leur ex[)osition, soit au nord, soit au midi ; l'œs- tre des thons et des espadons ; les thons aiment l»eau('oup la chaleur ; temps propices à la pêche ; il n'v a pas de maladies contagieuses dans les poissons de mer; il n'y en a pas non plus dans les poissons d'eau douce ; quelques-unes dt' leurs maladies spé- 73 78 80 > CCLXIV SOMMAIRE DES CHAPITRES. Pacrt";. ciales ; action du boiiillon-hlanc sur les poissons ; pêcheurs Phéniciens ; dillVrcnls proc«Hlés de pêche ; pêche des pour[)res ; fraude |)Our les faire peser davan- tage ; les peignes roux de rEari[)e Pyrrhéen ; les bival- ves et les univalves. — Résumé. Cii. XXI. — Du porc et de ses trois maladies ; l'esquinan- cie, les écrouelh^s, mal de tête et llux de ventre ; ma- nières de soigner ces maladies ; trailemeiit de res(jni- nancie ; le grêion ; description de celte maladie spéciale au cochon ; j)arties du corps où le grêlon se produit; âge où le |>orc en peut être atteint ; nourri- ture du cochon ; elle tioit êti'e vai'iéf, commi» pour tous les autres animaux ;en"ets divers de leurs aliments ;elfets des glands sur les truies pleines, et aussi sur les hi-el)is. Cil. XXII. — • Des maladies des chiens; la rage, resipn'nan- cie et la goutte; riionune mordu [)ar le chien no cou- tract»' pas la rage; le chameau; rélé[)hant; les maladies des bœufs; la goutte et réci'ouelle; leur traitement. Cii. XXIII. — Des maladies (h's clievaux, selon qu'ils sont en liberté, ou à Fécurie; la goutte et ses sym{)tômes; la colitpie, le tétanos, Torge, la nymphe; svmptomes de ces maladies; autres maladies du cheval, la car- dialgie, la cystite; parasites redoutables aux chevaux, le staphylin, la mygale, la chalcis; le cheval est sujet à prescpie toutes les maladies de riiomme ; la sanda- ratpii' lui est t'alale; la mauvaise odeur d'ime lampe qui s'éteint fait avorter les juments; rhi[)pomane; .contes débités à ce sujet; le cheval se [ilail dans les prés marécageux; il aime à boire son eau trouble; le bœuf est tout le contraire. Cii. xxiv. — [/Ane n'a ({u'une seule maladie, appelée la Mélide; elle se déclare surtout à la tête, où elle n'est pas mortelle; elle l'est au poumon; ràne ne su[tporle pas le froid. Cil XXV. — Des maladies des éléphants; ce sont surtout des vents; rélé{)liant avale de la terre et des pierres; diarrhée! des éléphants; remèdes divers; boisson de 80 OS 101 103 109 LIVRE VIIÏ, CRAP. XXIX. l'huile; sesetl'ets; moyen d'en taire boire auxéléphants qui n'en veulent pas. (^n. XXVI. — Des maladies des insectes, et spécialement des abeilles; bêtes (|ui déiruisent leurs gâteaux de cire, et rendent les essaims malades; ht rouille d(^^ Ih'urs nuisible aux abeilles; elfet de l'huile sur K^s insectes. Cii. xxvii. — De riniluence des climats sur les animaux, sui' leur taille et la durée de leiu' existence ; dili'érences Irès-manpit'es entre des lieux Irès-voisins; exemples divers; une rivière, uii chemin qui sépare des cantons sul'lisent à faire de giandes dili'érences; citation de ('tésias; Inde, Syrie, Eib}e; citation d'Homère; Égypt*^ com[)arée à la Crèce; explication de ces diiférences; de riniluence de la tem|)érature; lézards d'Arabie; ser[)ents monstrueux de Liltye : lions d'Europe ; compa- raison de i'Eui'ope et de l'Asie; monstres de Libye; ex- |»lication des aciMiuplemeiits entre es[)èces ditierentes : chiens croisés de Laconie, chiens croisés de Ilnde. Ch. xwni. — De riniluence ties lieux sur le caractère des animaux; ceux des montagnes sont plus sauvages et plus coio'ageux ipie ceux des plaines; sangliers de l'Athos; de riniluence des lieux sur la morsure des animaux; scor[)ions du Pharos et de Carie; do> mor- sures des serpents de tous les pays; l'aspic de Libye; serpent du silphium; pi'étendu conti'e-poison ; salive de l'homme; serpent sacré; {)etit serpent de l'Inde. Cii. XXIX. - Inlluence de la gestation sur la chair des animaux ; exemples des iestacés et des poissons ; changements, selon les saisons, dans la couleur et le goût des poissons; inlluence de Vdixe sur les poissons et sur les thons destinés à être salés; thon d'une gi'os- seur exti'aordinaire; observations sui' les poissons de rivière et d'étang ; en général, les nulles valent mieux (pie les femelles. CCLXV l'a^is. 1 1 0 W'I 114 i2i •it- CCLXVl SOMMAIRE DES CHAPITRES. LIVRE IX Paf^es. Chapitrk I. — Des monirs des animaux; afîeclions de ràine auxquelles ils participent; diUérences que pro- duit le sexe, sensibles suitout dans l'espèce humain»^; les femelles sont toujours plus douces et plus dociles; chiens de Laconie et de Molossie ; croisements utiles; les femelles sont moins comateuses et plus rusées; caractère de la fenn-lle; elle est [)lus sensible, plus jalouse, plus décourai^éc, [)lus etfrontée et [)lus fausse ; caractère de l'homme, [)lus brave, [)lus actif, plus généreux : intluence du sexe jusque chez les mollus([Ues ; exemple de la seiche mâle et de la seiche femelle. Ch. n. -— Des causes de gueri'e entre les animaux; la nour- riture et l'habitation sont les principales; luttes achar- nées des phoqiu*s;les animaux carnassiers sont en lutte avec tous les autres; les soins de l'homme adou- cissent les animaux; lescrocodiles d'Ei4:y[)te ; nombreux exemples d'animaux cpii sont en iruerie; oiseaux, ser- pents, ({uadrupèdes; ([uel({ues espèces vivent en ()aix; combats furieux des élé[)hants les uns contre les autres; li^i-ande dilférence de coura,L;-e entre les éléj)hants; em- ploi que les Indiens en font à la guerre; forci' piodi- gieuse des élé[)hants renversant des murailles et brisant des palmiers ; chasse à l'éléphant avec des élé[)h;mts apprivoisés; docilit('' ordinaire de rélé[)hant; moyen de le dompter. — Résumé. Cii. ni.— Des guerres des poissons; espèces ([ui s'attrou- pent; espèi-es qui vivent par{)aires; espèces ennemies ([ui se réunissent a certaines é[)0(iu(\s; poissons inutiles [)ar d'autres; les plus forts dévoient les plus faibles. Ch. IV. - Du caractère du mouton; c'i^st le plus béte de tous les ([uadrupèdes; preuves de sa stupidité; sottise des chèvres; elles résistent au froid moins bien (jue les moutons; elfet du tonnerre sur les moutons et sur- 1-28 \:\1 li3 LIVRE IX, CHAP. VIII. ' 4 CCLXVII Pages. tout sur les brebis; soin des bergers; disposition des moutons et des chèvres durant le sommeil. 146 Ch. v. — De l'habitude des vaches de vivre de compagnie; une seule entraîne toutes les autres ; aiFection singulière et dévouement des juments pour les poulains. 148 Gii. VI. — Des momrs du cerf; prudence de la biche pour sauvegarder ses petits; sa manière de mettre bas; retraites qu'elle clioisit dans des lieux inaccessibles; leçons (ju'elle donne à ses faons; le mâle, quand il perd son bois, se retire aussi dans les plus épais four- rés; croissance successive du bois; après six ans, il tombe chaque année; lierre poussant aux cornes d'un cerf; cerf se guérissant avec des escargots; manière de prendre les biches, en jouant de la llûte ou enchantant. 14y Cii. VII. — De l'instinct et des ruses des animaux : mano'U- vres de l'ourse pour sauver ses petits; les chèvres de Crète, cherchant le dictamne; chiens mangeant de l'herbe pour se guérir; ruses de la panthère; l'iclineu- mon se couvrant de poussière; le trochile nettoyant, pour sa pâture, la gueule du crocodile, (|ui leménage; la tortue mangeant de l'origan, et la belette mangeant de la rue; le serpent-dragon avalant du suc de laitue; cigomiés pansant leurs blessures; belette étoulfant les oiseaux; les hérissons sentent A l'avance les change- ments de temps; parti utile qu'un Byzantin avait su tirer de cette observation. io5 Ch. VIII. — De l'industrie des animaux, souvent pareille à celle de riiomme; l'hirondelle et son nid merveilleuse- ment construit; soins de l'hirondelle pour nourrir et éle- ver pro[)reinent ses [letils; des mœurs du pigeon ; solli- citude du mâle pour les petits, et ses violences contre sa femelle; union lial)ituelle des pigeons; leur manière de boire; durée de la vif^ des ramiers; seule infirmité que la vieillesse leur donne; oiseleurs crevant les yeux aux a[)})eaux; en général, les maies vivent plus long- temj)s (}ue les femelles; exceptions pour les moineaux; migrations dc:^ tourterelles; migrations singulières des pinsons. iCO CCLXVIII SOMMAIRE DES CHAPITRES. Patres. Cu. IX. — Des oise;iiix qui no, font pas do nids, mais seu- lement un trou dans la poussière du sol; de la ponte et de l'incultation des cailles et des p(M'drix; i-us«^ de la })ei"drix pour écarter le chasseur de sa nichée; nom- bre (ru'ufs (|ue l'ait la perdrix; caractère très-mauvais de la|)erdrix; les mâles em[)échent la femelle de cou- ver alin de s'accou[>ler avec elle; etl'orfs de la perdrix {)our sauver ses ceufs du mâle et des chasseurs; com- bats ach;irnés des mâles entre eux; le vainqueur <'oche le vaincu, et; ({ui arrive aussi dans les cailles et les coijs ; juanèLies des perdi"ix sauvai^es mâles, selon ([ue l'ap- peau est t'emelle ou mâle; tentatives léitérées desmâles pour s'en ap[»rocher; jalousie des mâles (|ui restent à distance; lascivité excessive des perdrix et des cailles. Iij.'j Cii. X. — De quel(|ues autres oiseaux ([ui nichent à terin; tout en volant bien; raloiu'tte, la bécasse, (»tc.; du jtic, ([ui tVa{)[)e les chênes, poui' en faire sortir les vers dont il fait sa nourriture; ses ongles ti'ès-forts; trois es|)èces de [)ics; il pi([ue si l»ien les arbres (pi'il linit par les faire totnl»er; adresse; d'un [)ic a|q)riv(tisé [)()ur briser etmanf^er une amande. 170 Cii. XI. — Des grues et de hnir intelligence dans leurs migrations, dans la marche de leurs volées, dans leur vigilance à terre; intelligence do<^ pélicans [)our faire ouvrir les coquillages (ju'ils mangeid. 172 Cii. XII. — Des demeures des oiseaux sauvages; causes de leur construction ; intelligence de certains oiseaux; stu- pidité des autres; ré[)ervier; la chasse que font les oiseaux rocurer de la cannelle. 180 Cii. XV. — De l'halcyon; sa grosseur; ses couleurs; son bec; descri()tioii de son nid, de forme s[)hériquc allongée ; construction très-solide oi très-industrieuse de ce nid; sa résistance; son étroite ouverture; il est biit avec des arêtes de poisson ; nombre des o'ufs de riialcyon; sa nourriture; il s'accoui)le durant toute sa vie. ^ 182 Cil XVI. — De la huppe et de son nid; son plumage; de la mésange; sa fécondité; sa langue sans pointe, comme celle du rossignol; l'oiseau des marais; le foulon; l.i crex; la sitte; la chouette et ses babil udes; son intel- ligence; h; certhius; les épiniers et leur vie diflicile. 18.") Cii. XVII. - Du héron et de ses trois espèces; la première espèce de héron noir;le héron blanc, etle héron étoile, le plus paresseux de tous; la phoyx, (|ui se nouriit surtout dveux d'oiseaux. 188 Ch. xvm. -Dumerle et de ses deux espèces; Tune noire, et l'autre blanche, à Cyllène en Arcadie; le laïus; la grive et ses trois espèces; l'oiseau blmi de Nisyros; il vit dans les pierres; il a les pattes li'ès-courtes. iOO Ch. XIX. — Quelques détails sur divers oiseaux ; le chlorion, la tête-molle, le j>ardalus, le collyrion; des trois espèces de geais; geais palmipèdes de Lydie et de Phrygie; les deux espèces d'alouettes; l'ascalope, rétourneau; les ibis d'Egypte; les uns blancs, les autres, noirs; leur ré[)artition singulière dans les par- ties diverses de l'Egypte; les ducs et leurs deux CCLXX SOMMAIUK DES CHAPITUKS. Pnrres. espèces, le diic-i)erpéliiel elle (lue do passage; époque à laquelle ils paraissent; i^'Tioranee où Ton est de leur reproduction. 192 Ch. XX. — Du -coucou et de son sin_i>-ulier naturel; il pond dans le nid d'auhM^s oiseaux et leur laisse élev(M- ses petits; ceux-ci tuent les petits avec lescjuels ils sont élevés; explications diverses données à ce sujet; cet al)andon que le coucou fait de s(^s petits tient à sa lâcheté; il n<' saurait pas 1rs détendre. iOO Ch. XXI. — ■ De l'adresse des cypsèles à construire leurs nids, pour les soustraireaux hommes et aux hèles; de l'oiseau appelé tette-rhèvre ; sa manière d<' téter les chèvres; récits f)eu croyahles à ce sujet; des corheaux ; leur vigilance à n'être en chaque pays (pie dans le nonihre qui peut s'y nourrir; ex{)ulsion des jeunes; entente singulière des corheaux dans certaines circon- stances. l'JS Cn. xxu. — De l'aigle et de ses espèces très-nomhreuses; le pygar^nie ; ses demeur»'s; son courage; l'aigle plangos; citation d'Homère; l'aigle noir, le [dus [tetit et le plus fort de tous; l'aij^le-cigogne; sa lâcheté; s<'s aliments; aigles de mer; aigles-francs, les seuls oiseaux dont la race soit ahsolument pure; ce sont les aif^les les [>lus grands ; hi'ures de la journée où l'aigle se livre à la chasse; dans sa vieillesse, son hec se recourbe jusqu'à le faire mourir de faim; fahie à ce sujet; [)ré- voyance de l'aigle ; provisions pour ses [)etits; son nid toujours [)iacé dans des lieux élevés; vaste espace nécessaire à un couple d'aigles; il soupèse sa proie avant de l'empor'-r; sa façon de chasser les lièvres; causes de ses précautions; le seul oiseau f[ue les hommes aient divinisé; longévité d<' l'ai^^le. 201 Cii. xxni. — D'un oise;m de Scythie de la gross^mr de l'outarde; sa manière d'élever ses petits; dv^ oiseaux de nuit, chassant au cré[)uscule du soii' et du matin; de l'orfraie, qui élève les petits de l'aii^de, en même temps que les siens; causes de la crujiuté de l'aigle envers ses petits; de l'aigle de mer; sa vue perçante; P 1 LIVRE IX, CHAP. XXVI. il dresse s(*s petits à regarder le soleil; sa manière de chasser les oiseaux de mer. Cn. XXIV. — Des éperviers et de leurs nomhreuses espè- ces; on en compte jusqu'à dix; manières diverses dont l'épervier chasse le pi^'eon ; instinct du pifzeon pour éch.'ipper ; chnsse en Thi'ace de coiTipte à demi, entre les hommes et les éperviers; autres récits sur les loups marins et les pécheurs du PaIus-Ma'otid(\ Ch. xxv. — De rintelliirence et de l'industrie de certains animaux, et spécialement des poissons, à se procurer leur vie; la grenouille de mer et sa manière de pren- dre les p 'tits poissons; la torpille et sa faculté d'en- gourdir ce qu'elle touche, même des hommes; la pasténague, l'Ane de mer, la plit^, la lime, etc. ; l'anthias et les pècheui's d'é[)onges ; le serpent de mer; la sco- lopendre et sa manière de se débarrasser des hameçons; les renards-marins ; habileté des bonitons à se défendi'e; intelligence des poissons d'eau douce; le glanis mâle et son attachement extraordinaire pour ses petits; des poissons carnivores; des poissons ovipares; la seiche se défend en répandant saliqueur noire, qui la cache; le polype, quoique peu intellii:ent, sait se ménager des provisions; courti^ durée de la vie des polypes; ils sont annuels; des conques et de la cuirasse (|u'elles se for- ment; admirahle adresse du nanti b; pour descendre au fond de l'eau et remontera la surface, où il marche à la voile; on ignore comment il se reproduit, et s'il peut vivi'e sans co((uilb3. Cu. xxvi. — De l'intelligence etde l'industrie desinsectes; fourmis et abeilles; guêpes f^t frelons; des araignées et des phalanges; nombreuses espèces d'araignées, les psy II es, les loups ;troisièjiîe espèce d'araignée, plus habile que toutes lesautn^s ; sa manière d'ourdir sa toile avec chaîne et trame ; procédés de sa chasse ; la femelle seule travaille; le mâle partage la proie; deux autres espèces d'arai^uiées, tissant une toile épaisse ; explication de la production du lil par l'araignée ; erreur de Démocrite; l'araignée attaque des animaux beaucoup plus gros qu'elle; sa guerre aux petits lézards. — Résumé. •' l.XXI 207 212 214 228 i !»■ CCLXXII SOMMAIRE ni:S CHAPITRES. Pages, dans ItMir riiclu' ; des inahuut's des aheilles; leurs [»i'e- cautioiis eoiitrc le veut ; ditrercnb's (junlilés de mid ; les abeilles aiineid le hi'iiit; varialions dans leur tia- vail; leur discijiliiit' absolue; produit moyeu d'unt; l)onne ruche; {)ressentiuieuts des alx'illes [tour le mau- vais temps et la pluie; soins des éleveurs. — Résuim''. Cil. xxvui. — Des guêpes et de leurs deux espèces, sau- vaiies et non sauvaijes ; diilérences enlr»^ les unes et les autres; des guêpes n(m sauvages; leurs deux espè- ces ; les mères et les ouvrières; les j)remièr'es viveid Cu. XXIX. — Des frelons; leur nourritui-e est |)resque uni- ({uement de la cliair; leurs chefs; leur manier»' de construire leurs ruclies sous terre, comme les foui'inis; dévelop[)ement de ces ruches, ils meurent pres([ue tous en hiver ; les frcdons n'essaiment [)as ; essaims égaies par hasard; un ne sait rien sur T accouplement •SA 'i 203 ' I I / LIVRE l\, CllAP. XXXV. et la reproduction des frelons; ils ont tous des aiguil- lons. Cu. XXX. — Des bombyles; leurs ruclies sous une pierre; leur miel grossier; du tenthrédon, ou grugeur; sa nour- riture; ses énormes ruches sous terre. — Résumé sur l'industrie des insectes. ccLxxin Pages. (Al. xxxHi. — - De l'éléphant, le plus doux et le plus appri- voisable des animaux sauvages; on peut lui apprendre une foule de choses; son accouplement; longévité du mâle et de la lemelle; il aiin(^ l'eau; mais il ne j)eut nager à cause de sa pesanteur; il n'avance dans beau que jus{]u'au point où sa trompe [)eut encore en sortir, pour le faire respirer. (ai. xxxiv. — Du chameau; il l'efuse de monter sa mère; vengeance d'un chameau qui y avait été forcé par ruse; cheval d'un roi de Scythie qui se tue après avoir sailli sa mère, sans la reconnaître. Cil. XXXV. — Du dauphin; sa douceur et son amour pour ses petits; observations diverses sur son caractère; vitesse prodigieuse du dauphin ; ses bonds hors de l'eau, }»ar-dessus de gros bateaux; explication de ce r. I. 271 274 Ch. XXXI. — Du lion et de son naturel; sa douceur quand il est repu; ses caresses aux animaux (|u'il connaît; ses allures fières et tranquilles devant le chasseur; il craint le feu ; citation d'Homère ; samagnanimité envers lechass.îur maladroit; des morsures dulion; du thOs; sa force ; il n'y a sans doute qu'une seule espèce de thôs. 27G Cil. xxxn. — Du bison de Péonie; sa grosseur; sa crinière plus forte que celle du cheval; sa voix; ses cornes ne peuvent servir à le défendre ; leur couleur et leur cavité profonde; regard du bison; il n'a pas de dents de de- vant; sa (|ueue; sa chair très-ltonne à manger; sa manière de se défendre en lançant ses excréments, qui sont brûlants dans ce moment; les bisons se retirent dans les montagnes vers la saison de mettre bas; rem- {)art ([u'ils se font avec leur fiente, toujours très-abon- dante. 280 28i 285 J r.r.LXXiv SOMMAlltK l)i:S CIIAIMTHKS. l'aK''^ fait; les ploiigeuis; le dauphin vit toujours [>ar ()upl(>, inàle et femelle; il s'éehoue souvent sur la plag-e. 287 Cm. XXXVI. — Des cliangenients réci[)ro(pies ((u'exercent dans les animaux les actes sur le naturel et le naturel sur les actes; poules essayant de se faire coqs; coqs essayant de se faire poules. 280 Cii. xxxvH. — De la castration et de ses eifets sur les oiseaux; manière de les châtrer; les euimques; eifets de la casirationsur leur voix et leur système pilaire; eifels de la castration sur les quadrupèdes ; description de la castration des veaux; castration des truies; pro- cédés employés; castration des chamelles; rapidité des chameaux de courses; elfet général de la castration sur tous les animaux; ([uelques ohservations sur les animaux ruminants; aucun animal sauvaire ne rumine si ce n'est le cerf; dents des ruminants; quelques exce]»- tions; reirichcmcnt du ventre; propension à vomirchez <{uel(|ues espèces. 2111 Cii. xxxviu. — Kxemi)les divers de changements de cou- leur et de voix dans les oiseaux ; illusions que font par- • fois ces changements; exemples du coucou; exemple de la huppe; citation d'Eschyle ; oiseaux qui se roulent dans la poussière ou ([ui se haignent; les oiseaux de proie ne se roulent ni ne se haignent; oiseaux cpii ren- dent des vents par le derrière. 208 I I  HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE LIVHK X APOCHYPHE HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE LIVRE PREMIER CHAPITRE PREMIER / *' Varirtt^s iii(inies des animaux : dans les parties dont ils sont e()in[»oses et qui se décomposent elles-mêmes en parties simi- laires et non-similaires ; dans l'analogie des parties pour des genres différents; dans la dimension des parties; dans la nature de leurs parties, sèches, liquides, ou solides; dans leur genre de vie, selon ({u'ils vivent sur terre ou dans l'eau; dans leur immobilité ou leur locomotion; dans leur habitude de vivre en trou|)e ou solitaires; dans les sons qu'ils produisent, inarti- cules ou articulés; dans leurs chants ou leur mutisme ; dans leur caractère; privilège et supériorité de l'homme, doué de la réflexion et de la réminiscence. ' Eiilre les parties dont les animaux soul formés, il V (Ml a ({ui ne sont pas complexes ; ce sont celles ("h. 1. Ce dt'biii [)araît ua peu brusque; et des cuuimeutuleurs ont propos»' de regarder le pre- mier livre (lu Traite des Parties des Animaux comme le préani- T. I. !)ule nécessaire de l'Histoire ties Animaux. Cette opinion n'est })as acceptable, piiisqu'alors le Traité des Parties des Animaux serait à son tour décapité. Patrizzi 2 HISTOIIIK DES AMMAIX. qui peuveni se divisiM'oii paiiies similaires, comme les chaii's, qui se divisent loujours eu chairs ; il y en a d\autres, au coniraire, qui sont complexes, comme toutes celles qui se divisent en parties non- similaires; et telles sont, par exemple, la main, qui ne se divise pas en plusieurs mains; ou le visage, qui ne se divise pas non plus en plusieurs visages. - De ces parties non-composées, il en est qu'on n'apptdlt^ pas seulement des parties, mais croyait que THistoire des Animaux faisait suite au Traité des Par- ties. C'est le contraire qui est vrai. Voir VAristote deJM.Lewes, p. 270. Les grands naturalistes, BuffoQ, Cuvier, out commencé leurs ou- vrages en exposant la uK-thode qu'ils comptaient suivre. Aristote n'expose pas ici la sienne, bien qu'il n'ait pas tout à fait omis ce soin, même dans l'Histoire des Animaux. Voir plus loin chap. vi, §§ 10 et il. Mais sa méthode d'histoire naturelle est expos«'e surtout dans le traité des Parties des Animaux, oii elle remplit tout le premier livre. Le lecteur vou- dra bien se reporter à cet autre ouvrage. § 1. Qui ne so?it pas complexes qui s()?it romplexcs. Celte division, aussi profonde que sim- ple, est encore usitée dans la science; et, sous des formes un peu dirtVrentes, on la retrouve dans presque tous les traités con- temporains de quelque impor- tance. Les Parties similaires ré- pondent à l'anatomie générale; et les Parties non-similaires , à l'anatomie descriptive. A'oir lln- troduction de MM. Aubert et Wimmer, t. I, \). '^Q. — Connue 1rs rhnirs. Peut-être eùt-il mieux valu prendre le singulier; mais j'ai suivi le texte fidèlement. — L(i Diain, qui un se divise pas en ?)iains. L'exemple est aussi clair que possible; et il expli{]ue par- faitement ce qui j)récède. Sur le rapport des parties similaires et non-similaires, voir h; Traité des Parties des Animaux, liv. il, ch. I et H. i^ 2. Des membres. C'est la tra- duction exacte ; ou aurait peut- être pu encore traduire : des or- ganes. Voir plus loin, ch. vi, § 12. — Pour le hrns pris dans soji ensemble. C'est-à-dire compre- nant le haut du l)ras, l'avant- bras et la main, sous le nom g*'- nerique de lîras. — Pour In poi- trine, ou le Thorax. La poitrme contient, en effet, dans sa totalité, une foule de parties diverses. LlVlii: L CHAI', l. ^ i. 3 (|u'on appelle plus propi'emenl des memJJi'es ; ce sont en général les parties qui, i'oi'mant un tout complet, riMilermenl encor(^ «mi elles d'autres par- ties distinctes. (Tt^st ce ([u'on peut voii'pour la léte, pour la jamije, poui* la main, ])0U]' le bi'as pris dans son ensiMnhle, pomMa poitrine, puisque cha- cune de ces parties composent un tout, et qu'en outre, elles contiennent en elles d'autres parties encoiv. ^ Toutes les parties non-similaires se com- posent àleui' tour de parties similaii\'s : la main, par 'exemple, est composée de chaii', de nerfs et d'os. ^ 11 y a des animaux chez qui toutes les parties sont mutuellement semblables; il en est aussi chez lesquels elles sont ibrt difTéiTnles. Les parties sont spécifiquement les mêmes, comme le nez et Tœil d'un homme sont de même espèce que le nez § 3. Se composent à leur four de parties similaires. Les jjarties similaires ne se ressemblent pas l)arfaitemeiit entre elles; et la chair, par exemple, contient une foule de variétés qu'il est facile (le distinguer, l)ien que toutes ces variétés soient comprises sous un nom commun. — De nerfs, de muscles. Il n'y a qu'un seul mot dans le texte ; mais ce mot si- gnitie également Nerfs et Muscles. § 4. Spécifiquement les mêmes. Au lieu de « Spécifiquement i», on pourrait traduire aussi : « Sous le rapport de la forme )).Daus la langue grecque, le même mot exj)rime l'Espèce et la Forme; et au fond, l'Espèce, comme l'éty- mologie elle-même l'indique en latin aussi bien qu'en grec, n'est que la forme qui frappe notre vue, et qui, j)our notre intelli- gence, classifie immédiatement l'être qui nous offre cette forme. — Les unes relativement aux autres. On jieut comprendre en- core : « De chaque animal relati- vement aux parties de chaque autre animal ». C'est en ce der- nier sens que quelques traduc- teurs ont rendu ce passage. L'in- i 4 mSTOIHK l)i:S AMMAIX. ol rœil d'un aulie homme; comme sa chair csl scmi)lahh» k hi chair; cl st^s os, aux os. On en [xmiI dii'c aulanl d(^s clievaux, ou de telsauliM^s animaux que nous (rouvons (res|)èce idenlicjue les uns aux auh'cs; car la ressend)lance ({ui se» manifeslc de ranimai (Milierà un auh'(^ animal enlier, se re|)i'o- duil également enlre chacune de leuis |)arlies, les unes relaliviMuenl aux auli'cs. ■' T(uile('ois ces |)arties, tout en étant [)areilles dans tous les ani- maux d'un nn'^me f;t'nn\ diilei'enl néanmoins selon ([u'rdles soni j)lus «viandes ou moins grandes. Quand je dis Genr(\ j'enliMids [)ai" exi^nple, Toiseau et le poisson. Ces d(Hix èlces ont enli*e eux une diffé- rence de geme ; et cliacun d'eux, dans leur genre particulier, ont encore d'autres dillerenci^s, puis- qu'il) a plusi(un's (espèces de poissons et d'oiseaux. ^ Dans ces genres nn^mi^s, ce ([ui fait ordiiuiiiement terprétatioii (jiie je donne mo semble plus naturelle, et plus conforme au texte. § o. D'un iné/ftc (jrnrr. Comme Thomme oa le cheval, cités au paralutôt qu'une addition de l'au- teur lui-même. — L'oiseau et le poisson. Ce sont bien des «.renres, •si l'on veut; mais il semble qu'ici il faudrait une expression encore plus «'tendue (jue celle de Oenre; par exemple, celles de (dasse ou d'Ordre. Lf mot de Genre est un peu vairue, |)arce qu'alors il com- prend troj) de choses tres-distinc- tes. — Plusieurs espèees. Ce sont en etl'et les es})èces, dont l'ensem- ble forme un genre. >; (). Dufis ces genres inènies. Le texte est nudns précis, et il se sert d'un pronom indéfini qui pourrait se rapporter aussi aux oiseaux ; mais le sens n'est {.ruére douteux. — Les ('onlrarietes. ou les Oppositions. — C'cst-à-dire le IJVRR l, CHAP. I, § 7. S les différences les plus sensibles entre presque toutes les parties, outrt^ les contrariétés de modi- lications dans la couleur et dans la forme, c'est que ces moditications aireclent davantage certai- n(^s parties (^1 qu'elles aireclent moins les autres. ('/(*st ainsi qm^ ces dilîérences se marquent par leur nombre plus grand ou plus petit, par les })i'oporlions de hnir grandeur ou de leur petitesse, et en général pai' l'excès ou le défaut, c'est-à-dire le plus ou le moins. " II y a des animaux dont la chair est molle, d'autres dont la chair est dure; ceux-ci ont un long l)ec (comme les grues); chez ceux-là, le bec est court. Ici, le plumage est abondant; là, il est piesque nul. Mémt* dans certains genres, les par- ties sont différentes selon les espèces : ainsi, les uns ont des ergots, tandis que les autres n'en ont plus ou le moins. J'ai ajouté ces mots, qui ne sont qu'une para- {)hrase de ceux qui précèdent. — Tout ce })araf.rraphe j)ourrait n'être ai){(liqué qu'aux oiseaux, comme le pensent MM. Aubert et ^^'immer ; je crois (ju'il est jireferal)le de le raj)porter aux trenres plutôt qu'aux Oiseaux; par là l'observation a beaucoup plus d'étendue, et elle n'a pas moins de justesse, § 7. Dont lu ehairest molle. J'ai adopte la leçon de MM. Aubert et Wimmer. Quelques manuscrits donnent deux variantes qui se- raient également acceptables : <( dont la peau est molle » ; dont (> l'écaillé est molle >>. L'idée de chair est ])référable, parce qu'elle est j)lus générale. — Comme les f/rues. J'ai mis ces mots entre parenthèses, parce que tous les manuscrits ne les donnent pas, et qu'ils peuvent sembler une interpolation peu nécessaire. Il est à remarquer que tout ce paragraphe, sauf le début, se rapporte aux oiseaux, le bec, le plumage, les ergots, etc. ; voir la note du paragraphe pré- cédent. — Dans certaiîis genres. «) HISTOIRE DES ANIMAUX. pas; les uns oui des erèles, qui manqiienl aux autres. En un mol, ou la |)lu|)art des ])arlies qui composenl la masse enlièie (h» l'animal p(Miveul elre les mêmes ; ou elles peuveui diderer i)ar des qualiles ronfraires, el des dimensions ])lus ou moins foiies. [^e plus et h^ moins dans ces dimen- sions constitue ee ([u'on ])eut apptder l'excès des unes et le (l<''faul des autres. ^ Dans quelques animaux, ce n'est pas Tidenlile des parties sous le i-appoit de Tespèce, ni Tiden- lité selon le plus ou moins de i^rand(HU\ qu'il t'aul remarquer'; c'<'sl l'identité par simple analogi(\ l^]t, pai- exemple, l'os est analogue à l'arele, l'on- i^le à la coi'ue, la main à la pince, la plume à l'ecailhN elc. : cai'C(M[u'est la plume dans l'oiseau, l'écaillé l'est dans 1(^ poisson. Xon S(udemenl les parties dont se composent les animaux diflei'ent La suite prouve que ceci est exclusivement applicable aux oi- seaux, — En 71)1 mot. Il semble que cette tiu du para^n'aphe est plus générale, et qu'elle est rela- tive à tous les animaux, et non plus aux oiseaux seulement. Il y a dans tout ce passapre un peu d'obscurité, que j'ai dû conserver dans la traduction. — Pa)- d's qualités cont)'aires C'est en partie une répétition du ?; G. îî 8. VuhntUc. Le mot est peut- être un peu fort, et il vaudrait ndeux dire : u La ressemblance ». — L'identité par simple analogie. Ceci fait bien ressortir l'impro- priéîé (le l'expression. L'analogie n'est que de la ressemblance, même assez (''loiîrn«!'e ; ce n'est pas do l'identité. Les idées d'ailleurs n'en sont pas moins très-vraies. — A la }>ince. Dans certaines es[)ëces de crustacés, si l'on veut. — Par leur position. La remarque est fort exacte, et la i)Osition à elle seule peut faire une très- grande diflérence. — Pour If's U7is sur la pnitvinr^ comme dans l'espèce humaine. — Entre les cuisses, comme plusieurs espèces de bêtes à cornes : le ^ LIVRE I, CHAP. l, i^ 0. 7 entre elles, ou se ressemblent, comme on vient de le dire; mais elles se ressemblent encore ou diiTèrent par leur position; car beaucoup d'ani- maux ont bien les mêmes parties, mais ces parties ne sont pas posées de même : par exemple, les mamelles sont placées pour les uns sur la poi- trine ; pour les auti'cs, elles sont placées entre les cuisses. '•* Les parties similaires sont tantôt molles et liquides; tantôt, sèches et solides. Les parties li- quides sont liquides d'une manière absolue, ou du moins tant qu'elles restent dans leur disposition naturelle ; et tels sont le sang , la lymphe, la graisse, le suif, la moelle, le sperme, la bile, le lait, dans les animaux qui sécrètent ces matières, la chair (d les matières analogues. Dans une autre classe, on peut indiquer aussi les excrétions, telles que ))œuf, le mouton, la chèvre, etc. ^ 9. Les p)artie^ similaires. Voir plus haut, .^1. — Dans leur rlis- position 7iaturplb'. Quelques tra- ducteurs précisent davantage le sens en disant : ^ Dans le corps vivant » . Le texte est un peu plus vague ; et je l'ai suivi d'aussi près que je l'ai pu. — Le pldegme. Une des quatre humeurs princi- pales du corps humain, selon les anciens, qui faisaient venir le phlegme surtout de la tête. Voir Hippocrate, Traité des Maladies, liv. IV, p. 544, édition Littré. Le phlegme répond en partie à ce qu'on appelle aujourd'hui séro- sité, pituite. — Les 7ierfs, ou peut- être plutôt : « les muscles » ; voir plus haut, ,< 3. — D'ailleurs. Cette idée n'est pas rendue plus clairement dans le texte que dans la traduction ; ce n'est peut- être qu'une glose ; et ceci veut dire sans doute qu'une corne, en- tière, comme celle d'un bœuf par exemple, s'appelle corne, tout aussi bien que la portion la plus petite de cette corne raclée. — Les parties molles et liquides... Le texte n'est pas aussi expli- cite. u 8 HISTOIRE DES ANIMAUX. lephlegme, el loiil ca' ([ue l'ejelteiil les iiitesliiis el la vessie. Los parlies sèches el solides, ee sont, pai' exemple, les nerfs, la peau, les veines, les che- veux, les os, les earlilaf^es, les ongles, les eorncs. D'aiUeurs, on se sert du même mol ([ui exprime la partie, quand, pni' sa form(\ le lout doit èlre appeh'' aussi de la coi'n(\ I.es parlies molles el li- quides, sèches el solides, soni (Micore joui ce (jui correspond aux parlies ([u'ou vieni crémnnènM'. '" Les diiîértuices des animaux st». monlrenl dans leur f^tMU'e d(î vie, dans leuis aciions, dans hun- caractère, aussi l)i(Mi que dans leurs parties. Tia- çons-en d'abord une (^s([uisse f^èuéi'ale ; el plus lard, nous insisterons plus spé(M'alemenl sui' cha- que fi(nn-(\ Les ditleriMices (jui regai'dent la manièii^ de vivre, les acies (»t h^ caraclère, liennenl à co que les uns viveni daus Feau; el les aulri^s, sur la terre. " Pai'mi les animaux aquali(pies, il y a deux espèces à distinguer. La pivmière vil dans Feau Jî 1 0. Omis Icia'f/rnrr de vie, etc. Ce sera la Tobjet des livres sui- vants et de toute l'Histoire des Aniuiaux, comme l'indique l'au- teur lui-même dans la phrase qui suit. — Leu)' caractère. On })Ourrait traduire aussi : i( naissent les taons. MM.Aul)ert et Wimmer supposent que cette phrase n'est qu'une interpolation; et leur conjecture peut sembler acceptable. Voir plus loin, liv. ^', ch. xvii, ?; 11. § l;j. Qui restent toujours en place. Nouveau caractère, qui met de grandes différences entre les animaux. — Ceux qui restent i}nmobiles sont dans l'eau. Re- marque fort juste, qui n'a été, à ce qu'il semble, recueillie par aucun naturaliste après Aristote. — L'éponge. Cette demi-sensibi- lité dans l'éponge n'est pas ad- mise par les naturalistes moder- nes; Cuvier, Rèyne animal,iome\ , p. 322. Aristote lui-même sem- ble en douter, puisqu'il ne rap- porte ce fait que comme un On dit : (( A ce qu'on ))rétend ». Il j)arait que les plongeurs ont plus ou moins de peine à arracher les ^ \2 HISTOIRE DES AMMAl'X. difficile h délacher, h ce qu'on prétend, quand on ne sait pas dissimuler le mouvement par lequel on la saisit. 11 y a même aussi des animaux aquati- ques qui sont attachés et qui se détaclient, comme * certaine espèce d(^ ce qu'on nomme les orlies de mer, qui, dans la nuit, se détachent du l'oclier pour aller clierchei' leur pâture. *•' Beaucoup qui sont détachés sont néanmoins immol)il(^s, comnu^ les huîtres et ce qu'on appelli^ lesholothiu'it^s. Cer- tains animaux aquatiques na-vnt, comme les |)()is- sons, les mollusques, el ceux dont Técaille est molle, ainsi qifelh^ Test dans les langoustes; cim- tainsauti-es ont lalacnHéd»' mai'ch(M\ comme r('s- pèce d(»s crabes, qui, tou( eu élan! naturellemeni a([uatiques, iTtMi marcheni pas moins sm^ te!'r(\ '" Les animaux terrestres peuv(^nt tanlol voler, éponges des roehors oh elles s'at- tachent; et ils supposent que, quand elles tiennent davantage, c'est qu'on ne s'est pas a[)pr'oché d'elles avec assez de j)récauti()n. Voir la note de MM. Aul)ert et A\'iinnier. — Les orties de }//er. Voir plus haut, § 12. Voir aussi Cuvier, liè(j?ie anima/, tome III, p. 274. Les Acaléphes forment la troisième classe des Zooj)hytes. — Pour aller chercher leur pâture. Je ne sais |>as si l;i science mo- derne a constate ce fait; je n'jii rien trouvé sur ce sujet dans les ouvrages que j'ai pu consulter. § IG. Les /lolothuries. l.e^ holo- thuries sont des zooijhvtes, et f(H-ment la première classe des echinodernies jxnlicelles : voir Cuvier, Hèf/nc aiiitnnl, tome III, p. 238; voir aussi la Zoohxjie de- s<-rii)tiee de M. Claus, pp. 2(i;{, 208. — I)(iid rérai/le est molle. Les langoustes, cpii sont citées en exemjjle, ont tme écaille asstv, dure, liien (ju'elle le soit moins que celle des homards. ~ Des crahes. ("est ce qu'on j)eut voir très-frequeniment dans les i-o- chers que la mer laisse à sec lors (\e son reflux, sur un grand nombre de cotes. s; 17. Aneuii aniiual ?i'est sim- pleuieiit rolatile. Observation très- sagace. — Des ailes ineaiftvaueu- '^ < LIVRE 1, CHAP. 1, § 18. 13 comme les oiseaux et les abeilles, qui d'ailleurs diffèrent les uns des autres à bien des égards; el tantôt, ils se meuvent sur terre, soit qu'ils mar- chent, soit qu'ils rampent, soit qu'ils se roulent. Aucun animal n'est simplement volatile, de même que le poisson n>st doué que de la faculté de nager. En ellel, les animaux qui ont des ailes mem- braneuses ])euv(^nt aussi marcher; la chauve-souris a des pieds, de même que le phoque a également des pieds, quoique mal conformés. Il y a encore quelques oiseaux qui ont des pieds très-mauvais, et que, pour celte raison, on appelle Apodes, ou sans j)ieds. Par contre, ce genre d'oiseaux vole à merveille; et toutes les espèces qui leur ressem- blent ont en général des ailes excellentes et des pieds très-faibles, comme Thirondelle el le mar- tinet. '^ Du resie, tous ces oiseaux, ayant les mûmes ses. Comme la chauve-soui'is, citée un peu jilus bas. — La chaure- siiiu-is. VA\e fait i)artie du troi- sième ordre des Mammifères car- nassiers, première l'amille de ("liirojjtères; voir Cuvier, Hèg?ie aniaad, tome I, p. 112. Cuvier remarque aussi que les pieds de derrière des chauves-souris sont faibles ; Traite de Zoolof/ie de M. ("laus, p. 107!), Chiroptères. — De )iK'rne (jue le phoque On ne c()nq)rend pas bien comment on arrive ici à i)arler du })lio- (|ue; MM. Aubert et XVimmer pensent que cette phrase est une interpolation. Pour le Phoque, voir plus loin, liv. II, ch. [i, § 11. — Apodes, ('e mot a été conserve par la science moderne et appli- que à plusieurs espèces d'ani- maux, notammeni à des amphi- bies ; voir le Traité de Zooloyic de M. Claus, p. 870. — Ce genre d'oiseaux. Les chauves-souris et leurs analogues. — Vole à )ner- veille. Cuvier fait la même re- n^uMpie, loc l'if. — Le ruartinel. C'est, je crois, le seul passage ou Aristote j)arle de cet oiseau. § 18. Du reste... Cette obser- vation ue parait pas être bien à sa 14 HISÏOIUE DES ANIMAUX. allures et le même plumage, se rapprochent beau- coup d'aspect entre eux. L'apode se montre en toute saison, tandis que le martinet ne se montre qu'en été, quand il pleut; c'est alors qu'on le voit et qu'on le prend. D'ailleurs, c'est un oiseau qu'on aperçoit rarement. Il y a beaucoup d'animaux qui ont à la fois les deux qualités de pouvoir marcher et de pouvoir nager. ^^ Des différences se présentent aussi daus le genre de vie des animaux et dans leurs acies. Ceux-ci vivent en troupe; rtnix-là sont solitaires, soit qu'ils marchent sur terre, soit qu'ils volent ou qu'ils nagent; d'nutres ont indifféremment les deux genres de vie. Ceux qui viveni en ti'oupc^ tantôt sont organisés en sociétés fixes, lantol ils sont errants. Les animaux vivant t4i troupe sont, par exemple, dans les volatiles, le g(^nre des colombes, la grue, place ici. — L'apode. l\ somblc que ce soit le nom d'un oiseau et (l'une espèce d'hirondelle ; mais il serait difficile d'indiquer pr»'- cis(Mnent l'espèce dont Aristote entend parler. Tout ce passa^j:*' interrompt la pensée; et c'est avec raison que MM. Auhert et Wimmer l'ont mis entre crochets. — //;/ a hcnucoiL})' d'nnimdux . Les pensées reprennent iri leur suite. § 10. Dans le genre do vie. Phis loin, liv. VIII et IX, cette étude spéciale sera très develoi)pee. — Vivent en troupe... solUdires. (''est un caractère très-important dans la vie (\o<, animaux: et cette ol)servation «^tuierale est ici hiiMi l)lac(''e. Schneider, et a{»i'ès lui MM. Auliert et Wimm«^r, ont sup- jn-ime ({uelques mots (pii parais- sent en elTet hors de place et « qui indiquent des animaux so- litaires ». — K// sociélé:^ f'tj'r's. Le mot dont se st.'rt le texte ^--rec est plus fort que celui de ma traduc- tion. — }[nnis d'ong/rs croc/iu^. ('e sont les oiseaux de })roie, (jui vivent toujours solitair«'>, hicu que parfois ils se reunissent par bandes, comme les vautours, mo- mentanément. J'ai prefen' tra- » \ 1 LIVRE I, CHAP. I, § 20. \o le cygne, etc. Ceux qui sont munis d'ongles cro- chus ne vivent jamais en troupe. -^ Parmi les pois- sons qui vivent en pleine mer, il y en a un bon nombre qui vivent en troupe, comme les dromades, les thons, les pélamydes, les amies ou bonilons. L'homme vit également des deux façons, ou en troupe, ou solitaire. Les animaux qui forment des sociétés sont ceux qui ont h faire un travail iden- tique et commun; mais tous les animaux vivant en troupes ne forment pas des sociétés dans ce but. Au contraire, l'homme, l'abeille, la guêpe, la fourmi, la grue forment des sociétés de ce genre; et de ces sociétés, les unes ont un chef, tandis que les autres n'en ont pas. Ainsi, la grue et l'espèce des abeilles ont un chef, tandis que les fourmis et (luire mot à mot le texte grec en disant «^ à onprles crochus ^ plutôt qu'Oiseaux de proie, comme l'ont fait plusieurs traducteurs. § 20. Les drurnades. Aristote cite encore une fois les Dromades, liv. VI, ch. XVI, i^ 5. Il serait dif- ficile d'identifier cet animal; c'est un j)oisson, et son nom semble indiquer que sa qualité la plus remarqual)le était de nager très- vite. En L'rec, Dromas veut dire Coureur. — Les Pêlami/des. Es- pèce de thons ([ui se trouve aussi dans la Méditerranée ; voir le Traité de Zoologie de M. Claus, p. Su.'î. P.'lamydes est encore le nom donne à des oj)hidiens ; voir (envier, W'gnc aniawl, tome II, p. 97. — Les allies. Je ne sais pas si le poissoi^ dont parle ici Aris- tote est le même que celui dont parle Cuvier, Rrgne animal., tome II, p. .'}27, et qui semble n'appartenir qu'aux rivières de la Caroline en Amérique; voir aussi le Traité de Zoologie de M. Claus, p. 827. — Bonitons. J'ai ajouté ce synonyme, que donne Camus. Voir plus loin, liv. VI, ch. XVI, § il. — L'homme ou solitaire. Ceci n'est pas d'accord avec ce qu' Aristote dit de l'homme dans la Politique, ou il le fait un être essentiellement sociable ; voir la Politique, liv. I, ch. i, § 9, p. 7 de ma traduction, .*io edit. — L'homme, T(djeille, In guêpe. Il est assez étrange de confondre l'homme avec les autres animaux, 1 J IG HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE I, CHAP. I, § n. 17 tant (raulres n'en onf pas. -' Les animaux vivani en troupe et les solitaires, tantôt restent dans les mêmes lieux, et tantôt ils en ehanp^ent. Les uns sont carnivores, les autres frugivores ; les uns nian- <^cn{ de tout; les autres ont une pâture toute spé- ciale, comme les abeilles et les arnif^iiées. Les abeilles font leur nourriture du miel, et de quel- ques autres matières aussi douces; les araif.,niét^s vivent des mouches quVdles chassent. -- 11 y a des animaux qui se nourrissent d(^ poissons. 11 y en a qui sont chasseurs; d'autres font provision d\Tli- menls; d'autres n'ont pas ce soin. Les uns ont des demeures; d'autres n'en ont pas. Ainsi la taupe, le rat, la fourmi, rabiM'Ile en ont ; mais la plupart des insectes et des quadrupèdes s'en passent. (^eii\-ci, comme le lézard et le ser[)ent, vivent dans des trous; ceux-là,. comme le cheval rt le chien sont hioii que ce soit pour un point très-(i('tiiii (le ressemblance. — Les luirs ont un rlu'f. On ne peut assimiler les chefs àe>: homnnvs aux chefs (les abeilles et îles «j-uf-- jx's. — Et tant (iautri's. MM. Au- IxTt et Wuimier suppriment Cfs mots. § 21. Et /<•■•,• S(>Iila/rc>\ Voir plus haut, § 19. — TfDitôt ils m duin- 'ji'nt. Aristote a consacré une loni^aie t'tude aux migrations des animaux ; voir plus loin, liv. VIII. ch. xiv. — Les (lix'ilh's et les (O'ti'h- (jiit'cs. Sur les abeilles et h's araignées, voir liv. IX, ch. xxvi et ch. XXVII : et Traite de la (h - 7ii'rnfii>/i des (ninnaiix, liv, III, v\ï. X. -- {)///'tt/urs\ MM. Aubert et Wiininer retranchent ce nu>t, bien (pie i)res(}ue tous les manu- scrits et les ('(litiims le donnent. ?; 22. Fo)it jiri)ei'^'io?i. Le texte (lit m(»t à mot : « Thésaurisent. » — La foiinni. (^)iielt de chauve-souris est beaucoup uioius bien fuit. toujours à la surface de la terre. Les uns se creu- sent des tanières; les autres ne s'en font pas. Les uns vivent toujours dans les ténèbres, comme la chouette et la chauve-souris; les autres, à la clarté du jour. "^ De plus, tels animaux sont privés; tels autres sont sauvages. Les uns sont toujours privés, comme l'homme et le mulet; d'autres restent tou- jours sauvages, comme la panthère et le loup; d'autres encore sont susceptibles de s'apprivoiser très-vite comme l'éléphant. A un autre point de vue, toutes les espèces qui sont privées peuvent être sauvages aussi, comme les chevaux, les bœufs, les cochons, les moutons, les chèvres et les chiens. '' 11 y a des animaux qui émettent des sons; d\autres sont muets. Parmi ceux qui ont une voix! les uns l'articulent; les autres produisent des bruits que les lettres ne peuvent représenter. Ceux- ci sont bavards; ceux-là sont silencieux; ceux-ci ont un chant ; ceux-là n'en ont pas ; mais une qua- lité commune à tous, c'est qu'ils chantent ou jasent bien davantage au temps de l'accouple- § 23. L homme et le mulet. Cette reunion de riiomme et du mulet aquel([ue chose d'étrange, quoiqu'elle ne soit pas fausse. — Comme les chevaux. Quelques ma- nuscrits ajoutent de plus : « Les hommes ->. L'édition des Aides et la traduction de Gaza ont aussi cette addition, que la plupart des éditeurs ont bien fait de suj)- primer. T. 1. .^ 24. Qui émettent dessous. J'ai dû prendre l'expression la plus générale possible.— Que les lettres ne peuvent représenter. J'ai dû développer un peu le texte grec, qui n'a ici qu'un seul mot. Sur la voix des animaux et ses nuances, voir plus loin, liv. IV, ch. ix. — Au temps de faceouplement. L'observation esi très - exacte ; et chacun de nous a pu la faire. 18 HISTOIHK Di:S AMMAl \. meiil. Les uns se plaisent dans les champs, comme le ramier; d'autres, sur les monta^nies, comme la huppe; d'autres vivent familièrement avec l'homme, comme le pigeon. Les uns sont lascifs, comme les perdrix et les coqs ; les autn^s sont plus retenus , comme le corbeau et les espèces analogues, ([ui ne s'accouplent cpu' de loin à loin. Parmi les ani- maux marins, les uns vivent en haute mer; les auhvs, sur les bords; d'aulres, dans les rochers. Certains animaux se défendent et attaquent ; cer- tains autres se bornent à se garder ; les animaux qui atlaqu(4it sont ceux qui dressent des pièges et qui se défendent quand ils sont attaqués; ceux ([ui se gardent sont ctuix qui oïd (^i cux-mém(»s un instinct qui les avertit du mal qui les menace». -' Le cai'actère des animaux n'ofTre pas moins de différencias. Les uns sont doux (d ne s'irrilt^nt presque jamais ; ils ne résistent jias ; tel est le boMif. D'autn^s, au contraii'e, sont enclins à la fureur, à la résistance ; et Ton ne peut rien leur — Vivent fniniliproneiif nrrr rhcnnmc. Le texte grec n'a (ju'uii seul mot, (lui est très-bieu fait. — Variiv 1rs miimaii.r tnariii^ dans li's rochers. Cotte pensée, qui est deja plus haut, >; 12, sem))le ici hors de place: et elle ne se rapporte bien, ni a ce (jui la précède, ni à ce (jui la suit. (Test là sans doute ce qui aur.i porté quehpies éditeurs a la sup- primer; mais les manuscrits no le permettent pas. -— Sr (féfm- (lent et (ittaqucnt. Il n'y a dans le texte ([u'un seul mot, qui me j)a- rait avoir ces deux sens. — In instinct. Le texte n'est pus aussi positif. j; -l") . Le caractère .VUis loin.df'ux livres presque entiers, le ^ III*- et le IX<', sont consacn'S à etuilier le caractère des divers animaux. / ... i LIVHL I, CUAP. I, .:i 2(i. 19 apprendre; tel est le sanglier. Ceux-ci sont pru- dents et craintifs, comme le cerf et le lièvre; ceux-là sont vils et traîtres, comme les serpents. D'autres sont nobles, courageux et fiers, comme le lion. D'autres sont franchement féroces et rusés, comme le loup. J'entends par ?Soble, en parlant d'un animal, celui qui sort d'une ract^ bien douée; et j'entends par Franc celui qui n'a rien perdu de la nature qui lui est propre. -^ Tel animal est plein d'activité et de malice, comme le renard ; tel autre, comme le chien, est plein de cœur, d'attachement et de fidélité. D'autres sont doux et faciles à apprivoiser, comme l'éléphant ; d'autres, comme l'oie, sont timides et dt^ bonne garde. D'autres sont jaloux et vaniteux, comme le paon. Knti*e tous les animaux, l'homme seul a le j)ri- vilège de la réflexion. Beaucoup d'animaux autres que lui ont égab^nent la faculté d(^ se souvenir et d'apprendre* ; mais riionniu* seul a le don de se ressouvenir à volonté. — J'entends par Xotdc. . . j'entends }iar Franc. Ces définitions sont peut-être un ])eu SHibtiles, })icn (pie ces difTt'-rences dans les qua- lités et le caractère des animaux soient très-réelles. § 26. Le privilèf/e de la réflexion. Il faut voir au dt*hut de la 3/*'- tapfnjsique la comj)araison de riiomme avec les autres animaux. — .1 î'c»/o/i/é. J'ai ajouté ces mots, dont le sens me semble implici- tement compris dans l'expression du texte irrec. MM. Aubert et Wiminer entendent ce mot un j)eu autrement ; et ils croient qu'il s'agit de la mémoire appliquée exclusivement au passé. Je pense qu'Aristote veut distinguer ici entre la mémoire et la réminis- cence, comme il l'a l'ait dans son traité spécial. Voir ma tra- duction, Opuscules psi/cholof/i- qucs, p. ion. 20 inSTOIHi: DKS AMMALX. -' Nous revi(Midn)iis plus lard avoc plus do pré- cisiou encore sur ce qui l'e^ai'de les diverses espèces d'animaux, el aussi sur le caractère et la façon de vivre de chacune de ces (espèces. CIIAPTTRE II l^irties communes à tous les animaux: Tune pour prendre la nourriUire, TauU'e pour en rejeter rexcrétion; la bouche, l'in- testin; rap[)orts i jirecis. — L'intestin. J'ai i)ris ce mot, parce (pi'il exprime une idée plus irent'rale (pie celui d'esto- mac, ou même celui de ventre. D'après l'ét ymologie, le mot ^tcc •t^ LIVRE I, CHAP. H, ^' 2. 21 qu'on a d(''jii expos(\ par la forme, par la dimen- sion, j)ai' ranalo<^i«^ et par la position. Mais outre c«*s pai'ties que nous vivions d'indiquer, la plu|)arl des animaux ont aussi d'autres parties communes, qui leur servent h n^jider le r(''si(lu de la nouni- ture. Je dis La plupart, parce que tous n'ont pas cet organe. La partie qui sert à prendre la nour- riture s'appelle la bouche; celle qui sert à la rece- voir s'app(dle l'intestin. Les autres parties on! des dénominations diverses. - l.o n'^sidu excrète étant de deux naturi^s, les animaux qui ont des organes destinés h recevoir l'excrétion liquide, en ont éj^alement pour l'excrétion sèche; mais tous les animaux qui ont cette dernière n'ont pas l'autre excrétion. Ainsi , tous les animaux qui ont une vessie ont tous un intestin; mais ceux qui ont un intestin n'ont pas tous une vessie. Du reste, le nom de Vessie s'applique h la parti(^ qui rei^'oit l'excrétion liquide, elle nom d'Intestin, à la partie signifie le Cireux. — Les autres parties. Ainsi Aristote distingue ici trois })arties : la bouche, l'in- testin et la j)artie excrétoire. Dans le Traité des Parlies des Aniaiau.r, liv. H, ch. x, ?; 1, il u'en distingue (jue deux, la bouche et la j)artie excrétoire. L'ouver- ture buccale et l'ouverture anale se retrouvent . comme indispen- sables, chez les animidcules les moins t'i>rmés, les protozoaires, comme les apj)ellent les natura- listes modernes. J5 2, L'exerétion liquide. L'urine, selon ses diverses formes. — i'n intestin. Dans le texte, c'est le même mot que celui qui signifie l'estomac ou le ventre. La dis- tinction que fait ici Aristote est réelle ; et il y a des animaux qui ont un organe pour l'excrétion sèche, sans en avoir un pour l'excrétion liquide: mais les na- turalistes ne sont pas d'accord sur ces animaux, qui occupent en gênerai les plus bas degrés de l'échelle. 22 IIISTOIUH DES AMMAIX. qui re(;oil rrx(M'(Mion sèrlit*. Mhilit* cr> pniiii^s (juc i)ossr(l«'iil l)(NUi(M)ii[) (raiiinimix, il y a la parlie ])ar laciuolh^ ils rnicllciil hnir s(4noii(M\ Paiini ceux ([ui oui la facullr de s(^ repiodiiir»' , on dis- liiif^ue ranimai (|ui l'ail l'émission en Ini-mème. ol relui ([iii la fail dans un aulr(\ ('.(dui ([ui hi fail (^n lui-mèm<^ s'apjxdle F(un(dle: celui ([ui la l'ail dans un aulre s'a|)p(dle M'Mi\ Dans ([uel([ues c^spèci^s, il n'y a ni mâle ni fenudle; (d la l'oiim^ des oi- <;anes ehar«;és de e(dle ronelion dill'ère d'unt^ espère h Taulre. (lerlaim^s espèces oui une malriee; craulres n'(m oïd \n\<. ^ l.es parties (pTon vieni d'émunérer soni l(^s plus néressairt^s ; aussi, (dles se lrouv(Mil les unes dans Ions les animaux, el les aulres, au moins dans la plupaii. ^ ;>. Ils rnirtfnit Ulir se)/iP}irr. L'expression irr('C([ti<' jxMit sIlmu- tior tout à l;i fois la Senicnce et le résultat (^l'ellf produit, c'«'.st-a- (lire le jeune étfe (pli vient de l'accouplement ; mais il me scml)!»' (pie la suite prouvi^ bien (pi'il s'airit (le Semence, dans l'acce])- tion ordin;iire de ce mot. — {}iii fait ['(hnission r/? lui-inpine. Ceci ne peut se ra})î)ortei' ipi'à l'idée (le Semence, entendue comme je viens de le Caire. -- S'nppt'llc /r- melle. C'est ce (pi'on voit dans les animaux supérieurs, c>ii les deux sexes sont j^arraitement distincts, et sj)eci;ilement dans l'homme,- - I)an>'f/ucii/i/i'>i'Sj>r(fs. Aujonrd liui on pourrait dire sans doute : " Dans heaucoup d"espt'('es >> ; mais au temps d'A- risttUe, les espect's inférieures, oii l'hermaphrodisme est le cas le plus ordinaire, ('taient heau- cou}) moins connues (pi'aujour- d'iiui. i; i. Qu'on vie)it (l'én\n)iert'r. La houidie, l'intestni avec vessie ou sans vessie, et les parties de la ireui'ration. L1VIÎI-: 1. (:ilAI>. 111. ?: -1. •n l CHAPITRE lïl Le IoucIkt est If seul sens qui soit coniniun à tons les animaux ; [ont aninud a un iluide indispens;il)le à son existence; {larties ou se Uajuve le sens du toucher et oii se trouvent les l'actd- les tietives; animaux qui ont du sant;' ; animaux qui n'en uid pas. ^ Un seul el unique sens esl commun à lous les animaux sans exception : c'est le toucher. L'oi- «iane dans lequel ce sens réside^ naturellement, n'a pas reçu (h^ nom spécial, parce que, dans les uns. l'organe esl identique, et que, dans les autres, c'est une parlie simplemenl analogue. - r\areille- menl, toul animal sans exception a un fluide dont il n(* peul èlre privé, soil nalurellement, soil par violence, sans périr sui'-le-cliamp ; et il) a de plus la partie où ce tluide (.'st renfermé, (^liez les uns. Ji 1. C'est Ir toi/chn-. Aristote lait du toucher dans les animaux le sens de la nutrition; et voila pourquoi il est in(lisj)ensal>le à tous: voir le Tva'itn de l'âme, liv. H, ch. H. ?;?; a et 11, et ch. m. i< 3, pp. 174. 177 et 182 de ma traduction. Voir aussi ("uvier, {te ipro?i d'anatom'ie comparée, 2*^ tnlit. — y a pn.'i reru (te nom spécial. Précisément parce que le toucher n'est pas localisé, et (pi'il est répandu dans le corps entier. ^ 2. La partie oit re fluide est renfermé. Le texte grec n'est pas aussi ])récis. — Chez les uns... J'ai adopté en partie la leçon or- din;iire, et en partie la correction de MM. Auhert et XVimmer. De cette façon, le sens de ce passa|.'e est ahsolument satisfaisant. — Équirnlents , ou Analogues. — La fibre et la lymphe. — Les mots du texte sont peut-être })lus vairues : et il serait difticile d'en bien préciser le sens. 2i HISTOIHK DKS AMMATX, la pai'lit» Ii([iii(l(^ (^sl \r san;^^, o{ \o vaisseau es( la V(Mii(*; chez (raulres, v\'M un llui(l«^ (^l un vaisseau e([uival(Mils. Lors(|ue (m»s nialièces sont inipai- failes, c\'>{ c*» qu'on appelle la [ii)re el la lvniplH\ ^ Oiitanl au s«mis du loucher, il est plaeé dans une partie similaire, pai- e\(Miipl(% dans la rhaii\ ou dans (ju(d(pi(^ rhosc* (|ui la l'eniplaee. Kn fieneial, chez h^s animaux (pii ont du sani:, le toucln^i' (^sl dans les parties san^uiui^s; el pour (nmix qui n'en oui pas, dans la parlie (M)i'respon(lanl(\ ^ Si pour Ions les animaux, le IoucIkm' résid«^ évidemmeni dans les parties similaires, les famdtés actives résident dans les parli(^s non-similaires; el, par exemple, Télahoration des aliments a lieu dans la l)ouche; la fonction du mouviMiienl pour changiM' d(* lieu se lait par les pieds, |)ar les aih^s, et par les ori^anes qui y coi'i*espondeid. ' Il faut ajouter que certains animaux ont du sauf^, tels que hs hommes, les chevaux et tous les animaux, qui. bien que d'une orj^anisation complète, ou n'ont pas de pieds, ou en ont deux, ou en ont quatr{\ Au con- traire, d'autres animaux, tels qu(^ l'alx^lle ou la §3. C/ie partir similaire. \olv plus haut, cil. I, ï; 1. — Drnis /as parties sanguine'i. La physiolo^q»' couteniporaiiie n'accoptti peut- être })as cette opinion. § 4. Dans la ôourhe. La bouche n'est pas une partie similaire, puis- qu'elle ne peut pas se diviser en bouches ; voir i)lus haut, ch. i. j; 1 . ,ï^ r». L'alji'illt' et la t/iiêpe n'ont pas (Ir sanl pi'oduit. C'est un Ver, loi'sque, d'un animal conij)lel, sor( un autre animal é^nlenituil complet, rcnd)ryon s'arliculanl (»t s(? dévelo[)pant lui-nn''mc. M^ai'mi l(^s vivipai't^s, il y en a ({ui foui des (cuCs la seconde lainille des cétacés dans la nomenclature de Cuvier. Règne cviimnl, tome I, p. 287. Elle comprend au>»si les narvals, les cachalots, les baleines, etc. ; voir le Traité de Zoologie de M. riaus, p. 10 il. — A le tuj/au sur le dos. La zoi>lo<.rie moderne n'a pas si. § 5. C'est un être vivant qui en sort. Répétition de ce qui pré- cède. — C'est U7i rer. Aristote aurait pu expliquer plus préci- sément cette troisième espèce de ^'énération, qui est moins évi- dente que les deux autres. j:; G. Leur enreloppe est molle. Sans doute en comparaison de la coquille dans les oiseaux ; car l'enveloppe des œufs de Sélaciens n'est pas absolument molle, puis- qu'elle a la consistance du par- chemin ; voir le Traité de Zoologie de M. Claus, p. 8i5. ,^ 7. Les uns se meuvent. U eût été bon de citer des exemples. % %. De la Génération des ani- )naux. Voir le traité spécial. — De la Génération des anirnauj., voir les lir. H et UI de ce traité, liv. n, ch. IV, p. 126, édit. Aubert, et Wimmer, et tout le liv. UI, I)p. 212 et suiv., même édition et traduction. 28 HISTOIRE DES AMMArX. CHAPITRE Y Animaux pourvus de pieds; animaux sans pieds; dipodos; tétra- podes; polypodes; les pieds sont toujours en nombre pair; animaux qui nagent; [>oissons sans nageoires; position des nageoires; poissons qui ont à la fois des pieds et des nageoires; volatiles qui ont des ailt^s de plume ; volatiles à membranes plus ou moins t'qtaisses; volatiles qui ont du sang ou (jui n'en ont pas; volatiles à élytres; dimensions des animaux dans l'eau ou sur terre, et selon les climats ; moyens généraux de locomo- tion chez les animaux; nombre de pieds ; mouvement diamétral. U'ortaiiis animaux on! des pieds; d'autres ifeii ont pas ; et parmi ceux ([ui ont des pieds, il n'y a que riiomme et Toiseau qui en aient diuix. D'autres en ont quatr(\ eomme le lézai'd et le chien; d'autres en ont davanta^(\ eomnn* la sco- lopendre et l'abeille. Mais dans tous les animaux, § 1. Ce7'tai7is nuimaxr ont drs pityh. Cette distinction entre les divers ordres d'auiniaux n'est [>as moins exacte que toutes les pré- cédentes. — L'/ifinn/ie et roii^'^'-^>*>»^ ■ - 30 HISTOIRE DKS AMMAIX. les srlacieus, il y eu a ([iii n'ont pas de naj^eoii'es ; et ce sont eeux qui sont larf^^es et pourvus de ([lunie, comme la raie et la pastenaf^ue; ceux-là nagent f^nice à leui' largeur. Mais la grenouille de mer a des nageoiiTs, ainsi (pfen ont tous les poissons dont la largeur ne va pas (mi s'amincis- sant. M^enx qui ont des apparcMices de j)ie(ls, comme h^s mollusqnes, se servcMit à la l'ois de ces pieds et de leurs nageoires; et ils nagent plus rapidement sur le v(*ntr(\ 'connue la seiche, le calmar et le polype; mais aucun des deux premiers ne peut marcher, comme le polype. Tryjroii. Selon l'iine, liv. IX, ch. Lxxiii, ('dition Littré, la l'as- ténafjfue est très-redoutahlc, à cause de rai<;uillon (pi'elle porte à la queue, dont elle tue les jiois- sons et dont elle j)erce même les troncs d'arbre. La Pastena^ue, appelée aussi Try^'-ou, tlu nom grec, par quelques naturalistes, t'ait partie des chondroptt'rviriens, à branchies fixes; voir Cuvier, Hf'f/Jie animal, tome II, p. .'190; et Traité de Zoologie descriptive de M. Claus, p. 820. C'est une espèce de raie. — Ln (jrenouille de mer. Le texte dit simplement : u la grenouille » ; mais il est évi- dent que c'est de la grenouille de mer cju'il s'agit. v5 ."). Les mollusques. Le terme est bien général ; les mollusipies sont excessivement nombreux, formant à eux seuls la second*' grande division du règne animal el se divisant eux-mêmes en six classes; voir le Hèyiie onitnrd de Cuvier, foiiu' III, p]). 1 à 180. Il y a des mdliustpies qui marchent, au moyen des protubérances ciiarnues, fortes et allongées, avec les([uelles ils saisissent les ol)jets. Certaine classe de mol- lusques s'ai)pelle C.'{)halopodes, Pteropodes et Gastéropodes. Mais Aristote a raison de dire que ce sont des ai)parences de [)ie(is. plutôt que des j>ieils véri- tables. — Et le polype. MM. Au- bert et \\'immer proposent de retrancher ces mots. — Marcher comme le polype. Si toutefois l'on peut dire que le polype marche r<'ellement. Les polypes, aj)peles Polypes d'Aristote, sont de l'es- pèce des seiches ou poulpes, rjui sont également des mollusques: Cuvier, Hrgne ani/nal, tome III, p. il. ( LIVRL 1, CHAI». V, .î^ 8. 31 Les crustacés, comme hi langouste, nagent avec leur queue; mais ils nagent plus vite dans le sens de la queue, à cause des nageoires qu'elle porte. Le cordyle nage avec les pieds et la queue ; et sa queue ressemble à celle du Silure (ou Glanis), autant qu'une petite bète ressemble à une grande. "Parmi les volatiles, les uns ont des plumes, comme l'aigle et l'épervier; d'autres ont des membranes, comme l'abeille (d le hanneton; d'autres ont des ailes semblables à du cuir, comme le renard-volant el la chauve-souris. H'ous les ;i l). Les crustacés. Les crustacés forment la première classe des animaux articulés ; ils ont en général une carai)ace, (pii recou- vre leurs branchies; voir Cuvier, Iicy7ie anitn(d, tome IV, pp. 7 et suiv. — La la ?i y ouste. Cuvier ne doute i)as (jue l'animal ici designé ne soit la langouste, de la fa- mille des crustacés décapodes; voir Cuvier, Hèyne animal, tome IV, p. 81 ; eu latin, Locusta. — Dati^ le setïs de la (/ueue. Les mots grecs ne semblent pas pou- voir présenter un autre sens. Ceci voudrait dire alors que la lan- gouste nage en arrière. Je ne sais pas si le fait est exact. — Le cordyle Voir ])liis haut; ch. i, s< 12. — Le silure (ou Glanis). Le silure est un poisson range dans le second ordre des Malacopte- rvgiens; c'est un [)oisson d'eau douce et un des j)l«s grands; il n'a pas d't'cailles; sa i)eau est nue, ou formée de grandes plaques osseuses. Il y a des espèces qui ont sur le dos une forte épine, que l'animal peut dresser et qui devient alors fort dangereuse. Le Silure a été confondu souvent avec le Glanis: voir Cuvier, /^•- yne animal, tome II, p. 290. — l'ne petite béte. C'est le cordyle. 5> 7. L'aiyle et iepervier. Ces deux oiseaux présentent beaucoup d'espèces ; voir Cuvier , Règne animal, tome I, pp. 324 et 333. — Le hanneton. De l'ordre des Coléoptères, famille des Lamelli- cornes. Les naturalistes l'appel- lent aussi du nom grec Mélolon- tha; voir Cuvier, Règne animal. tome IV, p. 5:i8; et Traité de Zoologie de ^. Claus, j). 641, Arthropodes. — Le renard-rolant. Le texte dit simplement : u le renard i). Je n'ai i)as trouvé a identifier cet insecte, — La chauve- souris. Voir plus haut, ch. i, î5 17. ;^ 8. .1 ailes de cuir. Ou ailes membraneuses, comme celles de 32 IIISTOIHK DES ANIMAUX. volatiles qui ont du sang ont des ailes de plume; les volatiles à ailes de cuir ont aussi du sang. Tous ceux qui n'ont pas de sang ont, comme les insectes, des ailes de duvet. 'M^es volatiles à ailes de plume et h ailes d(» cuir, ont deux pieds ou n'ont pas de pieds; et Ton affirme qu'en Kthiopie on trouve des serpents qui sont organisés de même. Les volatiles qui ont des ailes à plume s'appellent des oiseaux ; les deux autres espèces de volatiles n'ont pas re(;u un nom spécial et unicpie, ([ui les comprendrait tout(»s l(»s deux. '"I^irmi les vola- tiles ([ui n'ont pas de sang, les uns ont un fourreau pour leurs aih*s : ce soni les coléoplèi'es , comme les hannetons et les scarabées. Les autres n'ont pas de fourreau; et ils onl tantôt deux ailes et la chauve-souris. — S\mt pas de safifj. Ou ])lutot, out un san«,^ incolore, un sang blanc. § 9. Des serpe?its (/ui so?it or- ganisés (/e uièine. Le texte n'est pas plus clair; et ceci peut vou- loir dire à la lois qu'il y a des serpents à deux pieds ou des ser- pents ailés. Aristote d'ailleurs n'aftirrae rien pour son projire compte ; il ne fait que rapporter un récit : « On affirme. >• — L'KLhi(){)ie, (jui encore aujour- d'hui est si peu accessible, l'était encore bien moins du temps des Anciens. Tout le Moyen -Age a cru aussi à des serpents aih's, ou dragons. — Les deux autres es- pèces. A ailes menil)raneuses et à ailes de duvet. MM. Aubert et Wimmer croient que les deux espèces désignées ici sont les volatiles à ailes membraneuses, ])()urvus de |)ieds et dépour\us de pieds. n; 10. Qui n'ont pas de sanf/. Voir plus h.aut, J; 8. — Colroptè- rrs. Le nom est resté dans la zoologie moderne. — Les srara- bérs. Le terme employt' dans le texte est aussi gênerai (jue celui de ma traduction. Les scaralx-es présentent des espèces très-nom- breuses. On croit qu'il s'agit ici de celui qu'on apjtelle spt-ciale- ment Ateuchus Sacer, ou Ateu- eiius des Egyptiens ; voir Cuvier, Rryne animal, tome IV, p. ,'J33. I^IVHK I, CUAP. V, ;< IX ;w tantol (piatre. '• Les quatre ailes appartienneni h ceux (|ui son! d'une ccrlaiin^ grandeur, et qui ont un dard (^j ai-i-ière; ceux ([ui mt sont pas grands <'^ W ^•i^' It' dard en avani, n'ont que deux ailes. '- Pas un seul coléoptère n'a de dard. Leux des iiisecles dont le dard est en avant n'ont que deux ailes, comme la mouche, le myope, le laoïi el le cousin. Tous h's animaux privés de sauf^ sont plus pelils([ue ceux (jui (»nl du sang, à rexception de quel([ues animaux marins, ([ui, bien que privés de sang, n'en son( [)as moins énormes, comme cer- tains niollus([U(h«^. L(^s plus grands animaux de ce genre se Iroiivenl dans les pays les plus chauds ; el dans la iikm'. b^s animaux sont toujours plus grands que sur (erre el dans les eaux douces. 13 T. ,0 I . lyune certaine ijrandeur. Cette dt'tinition est bien vague. — S'ont (fuc dcu.r ailes. \o'\v h; ï; siiivaut, ou ceci est rf'pété. ?î 12. Pas un seul rotéo/dirc na de dard. Voir Cuvier, Rrr/ne aniuiri/, tome IV, }>. ;j:]2. — La r/towhr. 8el(ui toute probabilité. il s'agit de notre mouche ordi- naire, aussi comuiune en Givce que dans le reste de rEuro])e ; voir Cuvier, Ri'f/zie animal, tome \', p. .'ion. — Le myope . id., ifjid. p. 501). — Le taon. On l'CKstre, en conservant le mot grec, comme le fait la zoologie mo- derne ; />/., ifiid., p. .'100. — - Lf cousin. De la famille des nemo- cères; le cousin commun {ruler pipiens) est sans doute celui ilont Aristote parle ici. \'oir aussi le Traité de /olof/ie de M. Claus. pj). G02, 603 et U07. vi 13. Certai?is mollus<n état parfait, l'insecte ne\it r^'cllement LIVHE J, (:HAI>. V, îj 1 3o comme l'animal qu'on nomme l'Éphémère, qui a tout ensemble quatre pieds et quatre ailes ; car cette bote a non seulement cette particularité d'exis- tence qui lui a valu le nom qu'elle porte; mais de plus, elle a cettt^ aulre parlicularité d'être un vola- tile avec quatre pieds. '" Tous les quacb'upèdes et les pol\ pèdes se uKuivent d'ailleurs d'une manière semblal)le : leur mouvement esl diamétral; et tous les animaux onl, pour leur locomotion, deux pieds qui la commandent tour h tour; il n'y a que le crabe seul ([ui ait ([uad'e pi(^ds de devanl. qu'un jour, et i)()ur se reproduire uniquement; mais à l'état de larve, il vit beaucoup plus lon des aniiiiiuix; les genres les plus ehMidiis suiit eeiix (les oiseaux, des poissons et d.-s eéLaet'S ; eo<|uilla;^t's durs; e(t(]uillai,n>s mous; niollus([ut'S ; insectes; gi'tir.'s privf.^ de sanf.^; dislinclions d:ins les (iuiidruii(''des , vivipares, ovi- pares; dislinelions plus ou moins précises des espi" s. - Méthode à suivrt; dans Thisloire des animaux; il laut eoni- meneer par l'élude de riionune, (pii nous est le mieux connu de tous; étude préalable des parties org-anepies. 'Les aiih'es i^eiires (raiiiiiiaiix les |)liis éleiidus el leurs divisions pi'iiieipales suul les oiseaux, les poissons el les eélneés. Tous ees animaux oui du sanu. "Lu auh'e iiciire esl celui des leslaeés, (lu'ou aj)|)elle huîlres ou eo(|uillaf^('s. IHiis, le ^(Mii'e des animaux à coquilles molles (ei'uslaeés , pour les- >; \. />e\ anti'rs t/i'/irrs (/'tni/^ mdUT. Les iieures ;iUtrt^s (pie ceux dont DU vioui df parler, c es!- ù-tlire rhomme el les quadrupè- des. ("e>t ce (jue seiultleui iudi- (pier les divisious suivauO's. -- I.rs pfus (ite/idns. Mot à mot : (i les jilus ^Tainls ». - - A''v <>i- sf'fiu.i\ /rs ii()i.s>:ons :'t /cv ri'la<-i'S. Voir plus loia, liv. II, ch. xi, ?; 1, dos divisions analoirues. dont ce- pendant Aristoie ne prétend pas taire des cadres géuiératix d"lii>- toire naturelle. 5; 2. '/V.^7aec^•. Ou animaux à co- (puUe.daus le genre des huitreis. - '('nis/fnrs . Les crustacés t'or- nuMii la st'coude cla>>e des ani- maux arlicule^: voir Cuvier, l{i'i/>n' int'niKiL tome IlL p. ll^^, et tome I\', [). .'50; Traitr de Zoo- ln .luiuiaux (pii sont couverts d'une euve- loi)j)e dure mais tlexilde. et divi- sée i)ar des jmuture>. L'exem- ple cite est celui de lëcrevi^se. X LIV1{K I, Cil A P. VI, .i; 4. :n quels il iTy a pas de nom unique qui l(^s com- prenne lous, tels qu(* les laiifioush^s, les cancres el les écreviss(*s; puis le ^(mhm^ des mollus(jues, comnu* la seicli(\ le ^laiid (d le j)tdil calmar. Un autre ^enre (*st celui dt^s ins(^cl(^s. M'.es (piatre i^em'i^s sont tous privés de san^; et tous c«mix d'cMi- ti'c eux qui ont des pieds en ont un i^rand nombre. Parmi les instndes, qutd({ues-uns sont volatiles. '*Les animaux auliM^s que ceux-là ne foimenl pas de ^l'andes classes ; cai' il n'y a plus pour eux de ui^ni'c qui contitMine plusieurs espèces. Parfois, l'espèce est simple A n'oITr(^ pas de différcMKU's spécitl(pi(^s , comme pour l'homme, par exemple; d'auti^es l'ois, le i^einT iMMilerme bien plusieui's Les dt'tiuilicMis des cru>iaces par les naturalistes sont en g-ém-ral assez ditVerentes les unes des au- tres, et elles sont i)eu précises. .l'ai mis crustacés entre })aren- theses comme ré'sumant la deti- nitiou donnée par Aristote : » Ani- maux à co(piilles molles ". — il ^^'J a pas (le nom unu/tic. Il semble au contraire, d"après le texte même, (pie la langue grecipie a ce nom unique (pii comprend toute cette classe d'êtres : u Mala- costracés •■•, ou crustacés. Voir jtlus haut, ch. V. i:^ G.— Le (/ra?ï(l et A' petit calmar. Voir Cuvier, W'ynp animal, tome III, p. la. Les calmars sont de la première classe des mollusques, Cé])halo- ])odes. — Celui /les insectes. Ainsi, il y a (piatre principaux genres, ipii n'épuisent })as d'ailleurs le règne animal : crustacés, te>ta- ces, m(dlus(pies et insectes. Co sont les ordres inférieurs, après l'homme, les quadrujH'des , les oiseaux, les poissons, les cetact^s. .::■ IL Ces quatre genres. Le texte tvst moins précis et dit simple- ment : «Tons ces animaux ». — Pri- vés (le saïKj. La zoologie moderne dit simplement (pi'ils ont du sang incolore. — Parmi les insectes. Cette observation ne })arait })as bien a sa place ici. Ji L De f/randes classes. Vax elVet, les éniunérations (pi'Aris- tote vient de laire comi)rennent à j)eu prés toute la série animale, telle (pfelle se présente à l'œil nu. Le microscope a révélé bien des espèces que les Anciens n'ont :\H IlISTOIllK DKS ANIMAIX. (spèeo^i; mais oll(^s iront pas^ reçu do nom parli- riilitM'. 'Tons l(^s ([uadrupinlos, ([ni no son! pas poni'vns (Taih^s, onl du san^ ; mais It^s nns sont vivipart^s; (^1 los anliM^s, ovipares. Li^s vivipai'os no son! pas tons ponrvns di^ poils; mais Ions ceux (\v> ([uadiMi- podos qui son! oviparos onl dos rcailh^s, qni jonont nn rolo somblal)lo anx ocaillos dos poissons. *' Lo ij^onro dos stM'ponIs (^sl sans ])iods, ([noiqn(\ par sa inilniv, il ail dn sani; o| vivo sur Ioiti^; lour p(Mn ost ooaillousc. Tons los sorp(Mits sont ovi- jv'is pu connaître, — Lf i/p/d'p J^lu^Ù<'ln•s ('>pf'ri>,<. Lt' h'\(t> SO sOI't (lu niènic mot j)oui' (îonrc «'t l''s{)t'ce. J'ai (lu îairi' la (li>iinc- tiou qu'il ne t'aif pas. - L'rs/ii'i'c rst sif/ipif l\'ui-t''trt' r.nulrait- il (lire : ^ I.f Oeure -., au lieu de rKs[)<'ee. — Conimc ixiiu' niainiiif. Ceci n'es' pas parfai- tement exact, t't l'on })(>uvaii, même dès le temps d'Aristoie, distinguer l'espèce noire de l'es- pèce blanche; car les Grecs con- naissaient très-liien les nèirres. — Le (jcnrr veii ferma lne)i.... Le texte est un })eu moins précis. vi il. Qui 7ie sont i)as pourvus (/'ailes. MM. Auhert et ^\'inlmer pensent avec raison que ces mots sont ici tout à fait déplact-s, et ils les mettent entre parenthèses, dans leur texte et dans leur traduc- tion. — Et les autres itvijutres. Il n'y a guère qne le lézard qui soit un tpiadrupède ovipare. — Des éefii/les. . . (lu.r f'cfiilles iles pioisson-^. Notre langue n'a j)as deux mots ditî'erents, comme la langue grec- (pu', pour designer les écailles de serpents et les écailles de jx us- sous, ("uvier, H/'f/w nn///ia/, lome 11. pj>. 72, 7ti, SI , etc., ne parle guère (jue des écailles îles < »pliiiliens ; j)arfois cependant, il parle aussi de leurs plfi(/ucs. i*eut-ètre faudrait-il ado{)ter ce dei'uier mot dans la traduction, toiues les fois qu'il s'agit des serj)ents. On potirrait encore em- jjloyer le nu>t d'Ecussons. .^ (}. Leur peau est écailleuse \o'\v la remarque précédente. La langue grecque se sert encore ii; du même mot que le texte vient iremj)loyer. — La viprre (/ui est riripnre. Cuvier, liè'/fie animât, tome II, p. 87, l'ait observer que le nom de Vii)ère est une con- traction de \'ivipare, jiarce que ses u'ufs éclosent avant d'avoir été pondus. Ce n'est pas d'ailleurs une condition particulière à la • MVHK I, CnAP. VI, i< 8. :u> paros, oxcoplo la vipère, qni ost vivipare. ' D'ail- lonrs, tons los vivipares n\)nt pas de poil ; et c'est ainsi qu'il y a dos vivipares parmi les poissons; mais los animaux qni sont pourvus de poil sont tous vivipares. 11 faut du reste prendre aussi pour une espèce de poils ces poils en forme d'épines que portent los hérissons de terre et los porcs- opics. (^es épines (Mi ofTol remplissent la fonction do poils, mais non pas do pieds, comme colles dos hérissons do mer. ^ Dans 1(^ ^vnro dos quadrupèdes vivipares, il y a une foule d\^spècos ; mais elles n'ont pas reçu d(^ nom ; on h^s désigne chacune poni' ainsi dire comme on le fait pour riiomm(\ A Ton dit : le lion, le cerf, le cheval, le chien, et ainsi de suite. Cependant il y a un surnom commun pour le ^enre dos animaux vipère ; presque toutes les espèces venimeuses en sont là. Pour les écailles des serjxuits, voir aussi le Traité de '/.oolo(jie de M. Clans, ]). 880. § 7. Des l'iripares parmi les poissons. Tous les cétacés sont vivij)ai'es. — Ces poils en forme d épine ■>, ou de piquants. Cuvier, Héf/ne animal, tome I, p. 124, dit : «> Les hérissons ont le corps <( cotivert de piquants, au lieu de H poils n. C'est la pensée d'Aris- tote, et presque ses ex})ressions mêmes. — Des liérissoiis de mer. Ou Oursins. Ces animaux ont sur leur test des épines articulées, mo))iles au gré de l'animal; il s'en sert pour ses mouvements, conjointement avec ses pieds qui sont situés entre elles; Cuvier, ?V/., tome ni, p. 231; voir le TraUê (le Zoologie de M. Claus, pp. 258 et suiv. i^ 8. Avee le mulet. J'ai cru devoir ajouter ces mots pour plus de clarté ; ils me semblent in- dispensables à cause de ce qui suit. Le mot d'Hémione signifie étymologiquement Demi-âne; et c'est ])ien aussi le nom qu'on jjourrait donner au mulet; seu- lement le midet ne se reproduit pas, tandis que l'hémione se re- produit; ce qui constitue une dirterence d'espèce bien notable. k) IIISTOIRK DlvS AMMAIX. h qiiouo do crins, (iiioii appelle Lophomes, comme le clunal, ràn(% le miilel, le hidel, le bai'deau, el même les hèh^s appelées Héinioiies eu Syrie. C(^s l)(Mes ont rec'ii ce nom à cause do leur ivssem- blauce avec 1(^ mulel, \nou quo ce ue soil pas (oui à fait la même espèce, puisqu(^ h^s hémioues s'ac- coupleul e( soûl féconds ouivo eux. ^Nous aurons pour celle raison à considérer cliacun des animaux à pai'l, pour éludier la na- lure de chacune de hMUs esj)èces. '^^ Du l'esle, nous n'avons l'ail jus(prà présc^d ([uo Iracer une simple es(piiss(\ connue on \'\ou\ de voir, pour domi(M' un avanl-i^oùl des objels que nous Iraiie- rons el de la manièr-o doid nous les Irailcions. Plus lai'd, nous examinerons les (dios<'s plus en délail, afin de saisir d'abord les dilîériMices léidb's qui diviseid les anim.-uix el b^s condilions qui soid ,^ 9. Piiiir rpttr )'(iis()ii.\A' it'x'u' n'eM pas plus précis (pic ma traduciioii. Sans doinc, Arisioïc \cu\ (lire tpi'il V aura lieu d'eiu- (licr soii^iK'Usemciu i'ha(pie es- pfce irauiinaux, sous le rapport (le la génération. J^ lu. Unr .si//ip/i' ('stfuisse. On sait (jue c'est le [u-ocedé habituel tTArislote, (jui j)res.ui!e tout d'ahord une vue i:-enei-ale de sou sujet, avant d'entr.-r dans les dé- tails; voii- plus haut, ch. r, J; 1. — Annit-yoùt, Cette métaphore est dans le texte. - Dr (/crot/rrir A'N- r/tuses. ("est rohjet s|)eeial du Tr/iit(' (/"S P(i>iifs(h's A)ii//taii.r, li\'- II, eh. I ; Ai'i^tote _\ montre comment ce traite est le <-omple- nieut de VHisfoin' (/rs AniiudUj-. — l iw iiu'thhtlc cou forint' il lu luitiirc. Personne parmi les luo- dernes n";i jamais rien dit de nneu.v ; et Ton voit si l'cui peut sfuitenir (jue les Anciens n'ont pas connu la méthode d'observation. — l)(' cJuique aninuil m jidrticu- lit'r. W faut /(o/tsfr((tiii/i. <'est le mot même du texte; et I.IVRK I, CUAP. VI, .^ P2. 41 communes à Ions. Ensuile, nous devrons nous eflbrcer de découvrir les causes de lous ces fails ; cai' c'est ainsi qu'on pi^ul se faire une méthode conforme h la nature, une fois qu'on possède riiisloire de chaque animal en parliculier, puis- qu'alors on voil aussi évidemment que possible à quoi il faut appliquer sa démonstration et sur quelle base elle s'appuie. ^^ Notre premier soin sera d'éludi(U' les parties dont se composent les ani- maux; car c'(^sl là la plus grande et la première différencia enlr(^ eux, selon qu'ils ont t(dles parti(*s ou qu'ils ni^ les oui pas, selon la position et l'ordre de C{^s parties, ou selon qu'ils oui les premières (lill*érenc('s qui oui élédéjà menlioimé(^s par nous : la forme de ces parli(^s, leurs dimensions plus ou moins gi'andes, ranaloui(\ et laconhariélé de leurs dis])osilions. ^-.Nous nous appIiquiM'ons don(* tout d'aboiHl h l'élude des parlies doni l'hounne se compose; car de même (|u'on estiuK^ la valeui' des monnaies (mi les rapporlani à C(dl(^ ([u'on connaît \c mieux, do nn^'uie il faid ou faire auiant pour ici. il est très })ai'ticulierement bien employé, jniisque les expli- cations sont précédées de Tetude des laits particuliers^ d'oii on les t i re . î; 1 1. I)rJ(n/ie?itio?i/iérs par?ious. \'oir plus liant, ch. i, ^J; .'i et siii- vants. si 12. Do/if rhonujie se ro//i/)Ose. Ari>tote ;i raison de commencer ])ar l'élude de rhonime ; car si l'homme est le plus comj)îi(pié de tous les animaux, c'est celui (pie nous pouvons le mieux con- naître, puisque chacun de nous j)orte en lui-mt^me l'homme, qu'il jjeut directement étudier. Uutî'on et Cuvier ont commencé leur histoire naturelle par l'homme. La Zoologie contemporaine com- mence au contraire, comme ou peut le voir dans la Zoologie de 42 HISTOIHK DKS ANIMAI \. loiilo aiitro rlios(\ iVoM riiomnK^ ([iii nrressnirs plus simples. i)»>ui' alxuilir à rhommo, ou plutôt aux Primates, parmi lesquels eompteni toujours les sinut's. l,inn(' adopte au>si la classification ordinaire. Ctdle d'Aristote, suivi ilc Hutfon et de euvier, est intiniment prt'l'eralde, a tous lt>s points de vue. On a objecte (ju'Aristote connai^^ait l'anatoniie humaine l)e,iueoup moins bien que celle des ani- maux; c'est dout<>ux ; mais (juand même ce serait exact, il est cei-- tain que nous pouvons toujours obsei'ver l'homme bh-n j)lus ais('- ment cjue tout autre animal, puis- que nous pouvons nous observer sans cesse nous-mêmes, et (discr- V(M' sans cesse nos semblables. — \'''i'('ssoij'e//ir?it. Aristote lait bien d'insister si vivement. — Du tihyioii/?ia;/c de ?io>: sc/is. Le texte n'est pas aussi j)r»''cis. - Denis- 1(1 suilf f/f nut)'i' i/('srriji(n)//. .Même rtMnarque. - Qui forun'nt /''s' oiujfuu's. Aristote appcdle ici Ori^aues ce (pie })lus haut il a ajipele Membres. \'oir i)lu> haut, ch. I, 5; 2; ce qui ne veut pas dir<' qu'on jiuisse conl'ondre b's ori;'anes et les membres. J'ai ajouté : (< De riiomme », pour plus de clarté. — /Vs jiarfir.^- s/f/iii/rl)-f's. \'oir ])Ius haut ch. i, i^ 1. Pour t(»utes ces j^^'^neralites si imj)ortantes, il t'ant rapj)i-o- (dier des théories d'Ari>t(»te la 1 '■« Ij'riDi (If r Amihnnii' totnixt- l'êc lie Cuvier. l""'" t''diti(Ui. I 1* ■'I I I.IVHK I, CHAP. Vil. 5; '1. \:\ CHAPITRE YII Principalos parties du corps humain : tète, cou, tronc, hras, jambes; le crùne est la partie de la tète qui est chevelue; !a fontanelle, l'occiput, le sommet du crâne; os du crâne; sutures dans la femme et dans l'homme. ^ Les parties principales entre lesquelles on peut diviser Tensemble de noire corps entier sonl : la lèle, le cou, le tronc, les deux bras, les deux jam- bes ; j'entends par le tronc toute la concavité qui s'étend du cou jusqu'aux parties honteuses. - Dans les parties de la tète, celle qui est couverte de cheveux s'appelle le crâne. Dans le crâne, la par- tie antérieure est la fontanelle, qui ne se produit qu(^ postérieurement, puisque c'est Tos de notre corps qui se solidifie le dernier. La partie du crâne placée en arrière est Focciput; et la partie placée >; 1. Le l'ou, le Irmic MM. Au- bert et Winimer ordonnent un peu autrement l'énumération de ces diverses j)arties du corps humain, aliu «l'éviter l;i répéti- tion du mot Tronc. Je conserve l'ordre le plus habituellement reçu; le tronc vient mieux après le cou, parce que les bras et les jambes sont détachés da- vantage de l'ensemble. — La concavité. Le mot du texte est au moins aussi trénéral. — Par- ties honteuses. C'est la traduction littérale de l'expression grecque. î^ 2. La partie antérieure est la fo?itane!le. Le mot que je rends par Fontanelle n'a pas en grec un sens bien déterminé; et dans la langue de l'anatomie moderne, il n'y a pas d'expression pour renilre cette partie du crâne qu' Aristote veut désigner, et qui s'étend depuis le front jus(iue vers le milieu de la tète. — Qu ne se produit que postérieurement 44 HISTOIHK DES AMMAIX enlro roccipiil el la ronlaïKvlh^ est le sonimol du rraiJ(\ ' Sous la Innlauelle, csl placé \o riM'voau; cl Torcipul (^sl vi(lt\ Le ciiun' cnlicr (^sl un os rouiplMciiKMit sec, ai'ioudi, cl enveloppe d'une peau qui iTa pas de ehaii*. (liiez les A^iinies, il n'y a ([u'une sulure, (jui esl circulaire; clnv. h^ hommes, il y a Irois sulures, (pii d'oi'dinaii'c se réuidsseni en une seule; ce])endanl on a déjà vu un crAue (riioninn^ ([ui n'avail aucum: espèce de sulure. ^ I.e sommel du cràut^ esl U' aniivc el 1(» point de séparalioii des cheveux, r.he/ ([utd(pies- uns, ce point (^st douhle ; et ces suj(4s ont aku's J'ai triuluit mot à mot ; luai^ jo doute ({Ue \o fait .>i^'nal»' ici soit oxact. Ce (jui est vrai, c'est que eiu-z reuCaut (jui \ieut do naître cette [)artie du cràiie est ni(»lle et milice, et (ju'elle se soliditle plus tard. — L'occiput et In fontaniHlc. Même observation que plus haut. si .']. L'ociipid est vit/r. Ceci lU' se eiunprend j)as bien, m«''me en supposant aussi incoiuj)h't<'s ([u'on voudra les c<.nnaissanci's anatt)mi(pies d'Aristote à certains éirards. Il est [lossibb' qu"d y ait ici une altération du texte, (pie tous les manuscrits ont rejiro- duite et (pii i-emonterait alors très -haut. L'occiput n Csi j)as vide, {)uisqu'il contient enc()re le cerveau; et sous le cerveau, le cervelet. — // n'<( (///'u/tr suture. (•"est <\iralement une erreur. — ■ // // (i trois sutures. Autre erreur assez singulière, poui- des laits aussi visibles et aus^i l'acdes à constater. A là^ire adulte, le crâne de rhommt^ a liuit os, et parcon- setpient huit sutures; voirCuviei-, lii-f/zte (iiiiiiKi!, tome I, p. 7i. — Se ri''unisse7it en uue si'ulc Autre erreur. — .[u<-inie c. ete con>taté scien- titi((uement. Il airive (luehpiet'ois (lue lïtiî'e oblitère les sutures; mais ("est un cas e\cej)iioiinel ; «'t en lii'Ut'ral, les sutures sont à tous les ;\i:e^ t rt's-appareut es sur tous lt>s crâne--. \'oir la noie de MM. AubeiM et W'imuier. (pii d'ailleurs ne croient i)as utile de ndever les erreurs anatomi([Ues (pie conmiet ici Aristote, prt-ciM'- ment jKirce qu'elles sont trop évi- dentes. ^'o".^ aussi plus loin, liv. III, ch. VII, ?; :{, oii ces dé- tails soûl en partie reproduits. *» I LIVRE 1, CHAP. VIII, .^ 1. 45 deux sommets de la léie; non pas qu'il y ait deux os, mais il y a seulement deux points de sépara- tion pour les chevinix. CHAPITRE Vlll V\[\co (lu visa,-p; rhotnme sctil en a utr, le fn^nt cl ses formes diverses iiidi(pieDl la p»ortée de rint.dli-enee ; les sourcils dou- nenl des iiidicalions sur le caractère ; les yeux et leurs parties diverses, paupières su[)èrieure et inférieure , les cils, la piipdie ; partie noire, i)artie blanche de rœil; coins des yeu.x; tous les animau.x ont des yeux, excepté les crustacés; yeux de la tau[.e; hlanc de l'œil jjareil chez tous les honiines; variétés de cou- }ein\s de la partie noire chez l'homme seul; dimensions des veux; leur position; indications morales qu'on peut tirer des veux, II * La partie de la tète placée au-dessous du crâne s'appelle le visai^c, expression qui s'applique à riiomme seul parmi tous les animaux, puisqu'on n(* dit pas le visaire d'un poisson, ni d'un hœul". La partie du visage placét^ sous la fontanelle et au-dessus des y(Uix (^sl le front. Les hommes qui ont un grand front sont plus lents que les autres; C(Ui\ qui ont un fronl ])etil sont très-vifs; ceux .:i 1. Erfiression (/ui s'aiijjlique à fluu'iinc seul. Notre lan-iie est a cet eirard lians le même cas que la lanirue ^reccpie ; le mot de W- sae'e ne s"ai»pliqu(î jamais tpi'a Ihomine. — Sous la foniauelle et uu-dcssU'^ (les i/eu.r. Ici le sens d<' Fontanelle est évident : c'(^st la naissance des cheveux et le point où se termine le front prt>- j)reinent dit: voir plus haut, dï. Vil, § 2. — Le6 hvniuies qui io [IISTOIUE DES AMMACX. dont le front est large ont des facultés extraordi- naires; ceux dont il est rond sont d'une humeur facile. - Au-dessous du froni sont les deux sourcils. Quand les sourcils sont droits, c'esl le sig-ne d'une grande doucem* ; quand ils se courbent vers le nez, c'est un signe de rudesse. Inllécliis vers les tempes, ils indiquent un esprit (Timitalion mo- queuse et de raillerie ; abaissés, ils indiquent un caractère envieux. 'Sous les sourcils sont placés les yeux. NaturellemenI, ils sont deux. Les parli(^s de chaque ceil soni b^s paupières, Tunc^ en haut, Tau- Ire en bas, garni(^s sur leui* bord d«' poils, ([ui sont les cils. La piU'tie centrale et li([uidc de ï(v'\l pai' ont un f/rand front. Il n'est J);ls ct'i-t;iiii (jiie l'école dt» Liivatcr soif (rncciti'd sur ces {li\»'rs points avec Aristote; il faut se l'ajijK'- ler d'ailleurs qu'il a fait un traitr spécial de Physio^'-noinonie. — Dt's /'(tculti'S ('.rf)'fiorf/i/i(iirrs. Le mot irrec peut avoir encore cet autre st>ns : « Sortent ais('nient d'eux-mêmes ". § 2. Quand les sourcils sont droits. Tous ces détails ne sont pas ici a leur place, (pielle (jue soit d'ailleurs leur valeur. — Abaissés rni'icux. Cette j)hras<' donnée par l'edition-princeps dvi^ Alilfs sendde à MM. Aubert et Wimmer une interi)olation. ■^ ;{. Lajiartie centrale et lif/uidc. Le mot de Liquide a peut-éti-e un sens exaj^^ero; et l'un ne peut pas dire exactt'meni (jue Wp'û soil li(pii(le, dans cette partie (|u'on app(dle l'iris. Surtout, on ne peu! pas le dire de la pupille. — Par lat/iadlc ofi voit. On ne voit pas l)ar la })uj)ille : seulement la jui- l)dle est indisj)ensalde pour intro- duire la lumière; et la vision se (ait au fond de r(eil sur la rétine. — Est Ht are. C"'est Te \ pression même du texte; mais elle n'est pas exacte , puiscjue la couleur de l'iris vaiàe beaucoup ; voir plu-- bas, ,5; ■). — Est blanche, ("est ce que nous nonmions toujours aus>i le Blanc de lodl. — Les deux coins. Ces deux coins ne sont jia> pareils, comme on send)le l'indi- quer ici. — Quand rcs coins so/it allon(/('s. Détails (pii j)araisseni déplaces comme les precedent>, v_. i LIVHK I, (:ilAl>. VIll, ?; i. 47 laquelle on voit est la pupille ; la partie qui Ten- toure est noire ; et la partie extérieure à celle-ci est blanche. Une disposition commune aux deux pau- pières, supérieure et inférieure, ce sont les deux coins, l'un du côté du nez, l'autre du côlé des tempes. Quand cq^ coins sont allongés, c'est le signe d'un caractère mauvais ; quand leur chair est dentelée comme les peignes, du côté du nez, cela indique une nature vicieuse. ^Toutes les espèces d'animaux ont des yeux, à l'exception des crustacés, ou de tel autre genre, aussi imparfait. Tous b^s vivipares en ont, excepté la taupe. On peut bien dire tout h la fois qu'elle a une sorte d'yeux, ou nier tout à fait qu'elle en ait. D'une manière absolue, elle ne voit pas, et elle n'a pas certainement d'yeux qui soient appa- rents. Mais en lui i^ib^vant la peau, on reconnaît i^5^ 1 et 1. — Comme les peignes. C'est la traduction littérale; il s'a«,nt simj)lement des Plis char- nus. Cette comparaison avec des Peignes n'a j)as satisfait MM. Au- bert et ^\'immer; et ils ont pro- j»ost', d'après Albert le Grand et Schneider, divers changements ou le mot grec qui signitie Peigne prendrait le sens de Caroncule. Ils croient aussi qu'il peut être tpiestion d'une mendirane san- guine. analogU(; a celle des yeux du milan, et (piiindiipie dans les yeux des hommes de fréquent<'s congestions dèsang. — i'jte nature vicieus^e. Cela ])eut n'être pas faux : mais ce n'est pas ici qu'on attendait ces détails. ?; 4. A réception des crustai'és. Les yeux dans l)eaucoup de crus- tacés, et notamment dans la fa- mille des malacostracés , sont j)ortés sur un pédicule mobile et articulé. Pendant longtemps, on a pu ignorer que ce fussent là des yeux; voir Cuvier, Hèf/ne animal, tome IV, \). ît). — Excepté la taupe. Ce que dit ici Aristote, en l)arlant de la taupe, prouve qu'il avait étudié cet animal de tres- l)rès, et qu'il avait très-bien vu 48 inSTOIRK DKS ANIMAIX. ((ifi^lh^ i\ la plarc (l(»s y(Mi\, cl les paiiics noiiu's de l'œil, dans le li('u ol à la posilioii qiK» la iialiire assigne aii\ yeux ([ui saillissenl an dehors. On dirait (|ne tjmiv de la (an|)e onl élé nmiilés an nionienl de la naissance, el (|ne la peau a pinissé par dessns. ' lui i.'^énéi'al, le l)lan(* d«^ Tceil es! [)ai'eil elle/ loris les lionuiK^s. Mais la parlie (pTon a|)p(dl<' le noir oflVe de nonibrcuises dillerenees. Chez les uns, elle esl iioii'e en eU'el ; ehe/ d'anlres. elle esl irnii bien foneé; ehe/ (ranli'es. (riin hriin soml)re; ehe/ (piehpies-nns, elh^ esl i:rise eoninie \\v'\[ des elièvres. Celle dernièi'e ronlenr «^sl h' signe crnii exeidltMil earaelère ; el e'esl aussi la eoiil(Mir la |)lns favorable à une vne pereanle. Il n'y a (pie chez riioninie, ou phihM e'esl ehe/ lui sinionl, (pie l;i eonleiir (\c> veii\ varie lanl. Ces aulres animaux n'oiil (pTune seule (M)uleur. Parfois es ch(»s(>s. Jusqu'au foiiinit'nc*'- luent (If ce siècle, l;i /odlo^if n'en a jias su davantaL''»' sur les yeux (!<' la faujx' ; et auj(»tinriiui mémo, ou convient toujours «[ue les yeux sont si petits qu'on peut très-bien s'y tromper, — Et i/iw la p■ p. 1070 ; voir aussi Cuvier, Hi'tjni' (uiunaL tome I, p. |;}Û. ?; ■"), Est pareil. Il est lilanc eu etVet clu'/ tons les hommes; mais il y a encore beaucoup de nuan- ces dans celte blancheur. — îji partie (ju'on appelle le noir. Wnv plus haut, ,i; •{. — Elle e.t jamais noire, au sens vrai de ce mot ; seulement elle est plus ou moins l'onct'e. — Coaiine l'(riUlesi:herres. C'est la traduction exaile et la parajihrase du mot \ivov. — Le si(jn<' d'un e.rveUeiit cai-arti're. M('iue remarcpie que plus haut sur ces détails physioiiiioiiKuii- ques. — La pins f'ararahle a u)ie rue perr(nite. W ne jiarait pa^ (pie cette oliservation soit exacte — L'un (les deux ijcux- 11 y a des 1 LIVHK I, CHAP. VIII, .:< 7. 49 les chevaux oui l'un de> deux veux de couleur l)leu<\ ^ 11 y a des yeux (pii sont grands; d'antres sonl j)elits; les iiKNlleurs sont h^s veux moyens. TanbM les yeux sonl très-saillants; tantôt ils sont lUMifoncés; lanl (M ils sont dans une position moyenne. Ce sonl les yeux les plus renfonces tpii, dans loul animal, ont la vue la plus per(;ante. La posilion moyenne indi(pie un caractère excellent. ' Il \ a des gens dont les yeux clignotent; d'autrt^s, cluv. (pii ils sont (ixes. el d'autres dont l(\s veux iK» sont, entre les deux, ni fixes ni mobi- les. Celle disposition moyenne esl encore l'indica- lion d'une nature très-bonne. Ces uns ont d(»s yeux im])udents; el chtv. les autres, les yeux n'ont pas d'expr(^ssion constanle. manuscrits qui modifient un peu cette le('on. et qui disent seule- ment que certains chevaux ont des yeux bleus. Il y a aussi quel- (pies exem})les dans l'espèce hu- maine de difî'erences entre la cou- leur des deux yeux. ?; G. Les meilleurs s(i?if les i/eux ))i<)yens. On doit i)eut-étre enten- dre « les meilleurs ^», non pas dans le sens de l'acuité de la vue, mais dans le sens de la beauté. — Ont la rue la plus perçante. Peut-être cette observation n'est- T. elle \)[\<, très-exacte. — (';/ carac- tère e.rcellent. Même remarcpie ({ue plus haut. On pourrait com- prendre aussi (pie la disjH)sition moyenne est la meilleure, com- parativement aux deux autres dispositions, qui sont extrêmes. § 7. Entre les deu.r. Le texte dit précisément : Moyens. J'ai ajouté la para})hrase (jui suit, pour plus de clarté. — D'expres- sion constante. Il me semble (pie c'est le sens le plus probable du mot qu'emploie le texte. B oO HISTOIHK DES ANIMAUX. CHAPITRE IX Description de l'oreille; erreur trAlcméoii; or^-ane de rouïe; deux parties de l'oreille, dont l'une est le lobe; Foreille ne eommu- niiiue pas avec le cerveau; l'oreille n'est immobile (pic chez l'homme ; formes diverses de l'organe auditif dans les animaux ; les oreilles de l'homme sont sur la même ligne que les yeux ; dimensions des oreilles; description du nez; ses fonctions dans la respiration ; l'éternùment; organisation intérieure du nez; sens de Todorat; le nez extraordinaire de l'cléphant; mâchoires et lèvres; description de la langue, sens des saveurs; amyg- dales; gencives; vt/dc du {talais. • La paiiie lU^ la Iric par Ia([iiello on (MiIoikI, c'eM Toreille : mais on no rospiro pas par Toroillo ; ol Alrmoon n'(*sl pas dans h* vrai, ([uand il |)rol(Mi(l qne c\^sl parles opimUos qiio losfohèvros ivspironl. 5^ 1. Mai^ on ne rcf^pirr j)n:i par l'orri/lr. Cette reniariiue, (pii i)eut paraître assez singulière, est jus- titiee par la théorie (l'Alcmeoii, qu'Aristote iv-fiite. — .l/'v/^-o//. Voir sur Alcnit'on, la Mctdphi/si- quc, I, V, 0, et la note. -- Qur /es- chrrrcs rcspiroif. Il serait curieux desavoir sur (pielles oh- servations pouvait se fonder celte thtioric d'Alcméon. - l/iinc n'a pas lie nom. ("est la leçon onli- naire; et i! j);irait bien ((ii"on n'en peut [)as tirer une aiUre des ni.i- nusci-its. ('e[)en(lanl un manuscrit du Vatican, manpie I)« par Bekker et i)ar MM. Aubert et Winmier, pourrait otVrir matière a une variante qu'il faudrait traduire ainsi : h Le haut île l'oreille s'ap- pelle l'iule de l'oreil'e. •' La vieille traduction de Guillaume de Mor- l)eka send)le autoiàser, du moins en j)arlie, cette version. Mais un passafjre de lltdus , le nn-- decin du b"'" siècle après J.-C, rappelle formellement (pi'Aris- tote n(> donnait pas un nom spe cial a la j)artie supt'rietu-e de l'oreille, et qu'd ne nommait (pie le lohe. Ce temoi^'na^'e est d'au- tant plus décisif (pril se trouve t IJVHE 1, (:h.\p. IX, § 3. :ji Dos deux parlies de Toroillo, Tnne n'a pas do nom ; Tautn^ s'appelle le lobo. Dans sa (olalité, Foreille est formée de eartilaf^e et de oliaii'. - Le dedans de Foreille est de sa nalure pareil aux colimnçons; el le dernier os où le son ponètre. comme dans la cavilc dernière, ressendjh» à Toreillc. ^ L'oreille \\'d pas (rorifice dans le cerveau; mais elle en a un dans le voile du palais; ci uno veine parlant dans le traite de Rufus u Sur les noms dt's j)arties dti corps hunuiin ». Il n'<'st j)as })ossible qu'un homme aussi savant ait pu se tromper sur ce point dans \ui tel ouvra.iie: et il faiu admet- tre qu'au temps d'Aristote. il n'y avait que le lol)e de l'oreille ([ui reçût tui nom particulier. Voir la note de MM. Auheii v{ A\'immer. — î.r Infjp. ("est cucoin' aujoiU'- d'hui Ir nom de cette })artie tle l'oreille, c'est-a-dire du hout in- férieur. ?i 2. Pareil an. rrdVnitarons.Ce^i la traduction latérale; on peut trouvei- (pie le texte q<,{ })ar trop concis; mais le tait est si exact qu'une partie de rap])areil audi- tif se nomme encore le Limaçon, j)arce qu'en etïet il est enroulé en spirale à la manière de certains limaçons. Comme cette partit^ est tout à (ait interne et j)rofonde, il est clair (pie, pour la découvrir et la caractériser si bien, il avait fallu de lonpties et dtdicates dissections. La SU' te le prouve également. — Ij' drniicr ov. C'(\st sans doute aux Osselets de l'oreille que ceci l'ait allusion. — Dans la varitc (Icj-n/èrc. Le texte dit mot à mot : H Comme dans b* dernier vase d. L'oreille interne se compose, pour l'auatoniie actuelle, de trois par- ties :1e vestibule, les canaux demi- circulaires, et le limaçon. Au fond de cet appareil si délicat, se ti'ouve le nerf auditif, qui reçoit les vihrati(jns sonores et les trans- met au cerveau. C'est bien, comme b' dit Aristote, le fond du vase. — Rcsso/tblr à l'ori'illr. Ainsi (pie le remarquent MM. Aubert et ^^'immer, ceci n';i pas de sens; mais les manuscrits n'otî'rent pas de variante. .^ 3. L'iiyu'illp. Le texte n'a qu'iui pronom neutre indeter- mint'. Au iieu de roreille, ou peut comprendre (pi'il s'agit de l'ajqiareil auditif tout entier. — D'orifice dans le rnrveaii. C'est le nerf auditif (pli conduit le son au cerveau: mais Aristote ne con- naissait pas ce nerf: voir la note de MM. Au1)ert et Winmier. — Dans le voile dn palais. En effet, la trompe d'Eustache, qui est un large conduit, met l'intérieur de o-l IlISTOlllK DES ANIMAUX. du ('('rveaii se rend h Viuw cl Tautre oroillo. T/esl aussi la disposilion des ymix; ils (•()mmuni([ueH[ avec rencéphah^ ; el ils soul tous deux places sur une pelile veine. ' D<^ tous les animaux ([ui ont (l(*s ortMlles, riioinine esl le seul chez ([ui (die soil innnobile; cai' |)arini l(^s animaux doués de l'or- gane de Touïe, les uns ont dc> oreilles; les autres iren oui |)as; e( ils n'oni à l'i^xlérieur (pie le con- duil audilif, comuK^ lousles vohdilesel l(*s animaux à ("cailh^s. ' Tous les vivi[)ares, exceph'^ le |)lio(iU(N le dauphin el les diverses cspi'cos de s('daciens, oui des oreillos; car les s(daci(Mis sont aussi d«^s vivi- ia caisse du lyiupaii (mi couiiuu- iiicatioii constaiire avec rarrlrre- ^'or^'O, [)Our introduire l'air; et eu s(>us contraire, |)our Caire sor- tir les muco^it.'s (jui jxiurraienL ixêner Tauditiou. — .1 l'n/ii' l't Vautre orrillr. C'est la leçon donnée i)ar plusieurs manu- scrits: mais d'autres, (ju'ont suivis MM. Auhert et Wiinmer, n'ont (|u'un [)rononi neutre indéterminé, qu'on ne [)eut rapporter qu'a la partie interne de l'oreille ou à l'oreille entière. — C'est aussi la (lisposition des yeux l'un pe- tite veine. Cette phrase interrompt la suite des pensées; les veux n'ont rien à faire ici. MM. Aid)ert et Wimmer pensent, avec raison, (pie tout ce passaj^^e n'est qu'une inter{)olation. § 4. Chez qui elle soit inunotnle. MM. Aubert et Wimmer contes- tent l'exactitude de cette obser- vation ; il semble cej)endant ([u'elle est vraie; e! s'il y a ([Uel- ques hommes chez (pu l'oreille soit mobile a volonté, ces excep- tii)n> sont si rares qu'on [)eut ne pas les (•om{)ter. — Le conduit nudifif. Le texte dit simplenu-nt : ><■ Le conduit ». — Toi/s les nila- tih's. L'exemple est bitui choisi, et il est facilement vëritiable. ?■ 5. Tous les l'ivipan-s... les mouvoir. l\)ur tout ce j)ara- j.'-raphe, j'ai presque comj)lète- ment ad(q)te la leçon })roposee j)ar MM. Aubert et ^^'immer ; les manuscrits n'otTrent pas île variantes très-satisfaisantes, bien qu'elles soient assez nond)reuses. — Les cspèee^ de sélnriens. La leçon ordinaire est : « l'-t tous les aninuiux qui sont cétacés de cette façon » ; c'est-a-dire sans doute, comme le j)hoque et le dau- phin. Mais cette leron n'est pas LIVRE 1, CHAP. L\, ^' 7 .> pares. Le plioque a des Irons à rexh^u-ieur qui lui permelleni (Tenlendre. Le dauphin entend égale- ment, mais sans oreilles. Tous les animaux remuent donc leurs or(ulles; el rhonnne est seul à ne pas l(^s mouvoir. ^' Les oreilles dans l'homme sont pla- cées à la circonférence, sur la même Wpie que les yeux; (dles m^ soid pas au-dessus, ainsi que dans quelqiK^s (juadrupèdes. 11 y a des oreilles sans poils; il yen a (lev(dues ; d'aulres li(Mment le milieu. Va' soid ces dernières (|ui oui l'ouïe la meilleure; mais loul cela n'indique rien pom^ le caractère. 11 V a des oreilles grandes, petiles, moyennes; quehpiefois elles soni très-proéminentes, ou ne le soni pas du loul. ou sont entre les deux. Les oreilles mov(Mmes son! le signe d'un très- bon caractère; les grandes oreilles, les oreilles rele- vé(^s annoncent la loquacité ef la sottise. ' La par- accejjtable, parce que le ])hoque est un anq)hi!)ie et n'est ])as un cétacè ; le dauphin est un cetac('. Pour les sélaciens, voir ])Ius haut, ch. IV, >ï L et la note, — Et lliouiinv est Iv seul... MM. Au- bert et \Vimmer croient devoir transposer cette j)hrase avant la j)récédente. Pour ma part, je ne vois pas d'utilité à ce chan- iremeut, que n'autorise aucun manuscrit. 5; 6. Dans llioinme. J'ai ajouté ces mots, (jjui me send)lent indis- j)ensables. — Dans quelques qua- drupèdes. (Ui pourrait dire dans jiresque tous. — Il jj a des oreilles sans poils. La suite prouve qu'il s'airit toujours des oreilles de l'homme, et non pas des oreilles en ^'éueral. - Annouf^ent la lo- ({uaritéet la sottise. On peut dou- ter que ces observations soient ])arfaitement exactes, parce que le nombre des sujets observes n'est jamais assez grand. ■i 7. Et le sonnnet de la tête. Maintenant on ne donne plus cette étendue à la tempe; elle se réduit à la partie de la tête com- prise entre l'oreille et le front, ou entre l'oreille et l'œil. o4r HISTOIRE DES AMMAIX, lio romprist* oiilro Tipil, ToriMllt» cl le sommel de la lèle, s'a])|)(41e la l(Mn|)e. ^ l.a [)aiiie du visai;(' qui serl de passai:»' à l'air, r'esl ie nez; e'i^sl \)\\v ](^ nez ([n'on aspire (d ([u'on expire, (w^sl aussi par' h^ n(V. qu<^ s(^ l'ail rélrrnù- nnMd,qui esl Texpulsion de Tair aecnniulé ; «d c'csl le stud[)arnii les veidsd»' noire roi'])S(roii on a lire des presai^t's sacrés. \Mais il (»sl r^uiain qut* Tasjji- l'alion el l^^xpiralion se fonl en nnune ((uiips dans la poili'incel ([ue,sans la poilrine, il sérail impos- sible d'aspiriU' ou d'expirei* pai' les narines srides, parce qu(^ c'(^st dt^ la |)oilrinc ([ue Taspiralion (d Texpii-ation vi(uni(Md par le i^ositu', «d qu\dles n'oni lieu pai' aucune partie de la lèle. Ou peul vivi*(^ (Tailleurs sans fairi^ usai:(Mle la respiralion du n(V,. ^^ Ces! aussi C(d organ(^ qui a le sens de Todoral, î; 8. (Jul srrt (/e p/issr/f/t' ii l'iiir. Ceci t'st en effot tr»''s-ox;i(i, eu ce que les nariufs sour toujours ou- vertes, tMiidis (jue la houcho ne l'est {)as toujours, l\ est doue, plus naturel de prendre le ne/, jjour le i)assa<:e j)rinci[)al de l'air. — Qu'on (ispirr et (in'ini crpi/'t'. MM. Aubert et Wiinmer (ont ici une correction purement ^'rani- maticale, ([ui n'a rien de néces- saire. — L'e.rpulsin/i (le l'ai)' nr- rio/iu/é. Cotte dt'tinii ion, si elle n'est i)as complète, n"a du moin-, rien de t'aux. — Parmi h's i-r/ifs <{(' noh-r rorps. Le texte dit sim- jilenient : u Des \'ents ». - l)t's pi'dsa/p's S'irri'.'s. Mot à mot : « des [U'i'saires et qui. s; !). Se p}}if.... (hni-^ ht })()itrine. ('eci peut corri<_'-(U' ce (pli a ('te dit d'un peu excessit" sur la fonc- tion du nez. — Pfir /c^ Jim'ine.s^ .ve///cv. C'est ce[)endant ce (pli par.iissait l'exulter de ce (pu a ét(' dit du nez, au parairraplie ])recè- denf. — Par le f/asin-, (pu C(»m- muni(iue à la t'ois a\'ec les t'osses na.--ales et avec la houclie. - Ih' la )'rsp/rafina (lu )irz. L<' texte n'e.^l pas aussi précis; et l'on lient comprendre ce passage d'une manière i.;(''nerale : <■ Des aiumaux peuvent vivre s;uis respirer. » ^ 11), i.p sens (l/j l'udonU... la riVRE I, CIIAP. IX, § 1 . el l'odoral n'esl que la perceplion de l'odeur. Le nez piud se mouvoir; el il nVsl pas immobile, comme Tesl particulièr«MTieid Foridlle. Une des parlies du n(v. (^sl un diaphratime, qui esl un carlilaf,^(» ; l'aulre partie (^sl un conduit qui esl vide; car b* nez a dtnix divisions. Dans Télépliant, le nez est Xoiv^ et très- lorl ; et il s'(mi stui comme d'une main. Il attin^ pai' celle soide de main la nourriluie liquide^ ou sèche dont il a besoin; il la saisit et il la porte à sa bouche. 11 (^st le seul des animaux à avoir cette conformation. " L'homme a deux mâchoires; la partie de ces mâchoires qui s'avance davantaire, c'est le menton ; l'autre qui (^sl plus en arrière, c'est la mâchoire proprement dite. Tous les animaux ne remuent que la mâchoire inférieure, excepté le crocodile de rivière, qui est le seul à mouvoir la mâchoire d'en jirrcf'piion de l odeur. Cette es- pèce de tautologie n'est pas aussi t'rap{)ante dans le texte grec ; tdle est inévitable dans notre langue. — In dinphrngmp. Le mot de Diaphragme est pris dans son sen.s gt-neral. — Dans l'élé- jdunit... Tout ceci est exact; mais on ne comprend j»as l)ien qu'on parh' ici de l'ele})hant, à propos des organes de la tête de l'homme. Voir plus loin, liv. Il, ch. i, § i, et liv. IX. ch. XXXIII. ^11. Lp mputon... la inâclinirp proprement dite. Dans la langue grecque, les deux expressions sont presque identiques ; j'ai dû prendre une paraphrase, pour établir, en notre langue, quelque diflerence entre ces deux parties de la mâchoire inl'érieure. Peut- èive au lieu de : « La mâchoire proprement dite », pourrait-on traduire : « la joue » (Gêna, en latin). — Excepté le crocodile de ririère. Cet exemple intervient encore ici bien brusquement; mais du moins il est très-concis ; voir plus loin sur le Crocodile de rivière, liv. HL ch. vu. ^ 4, où la même phrase est répétée pres- que identiquement. ,S6 HISTOIRE dp:s animai X. liant. '^ Après le nez, viennent les denx lèvres, qni sont de la chair d'nne grande mobilitc'». La partie comprisi^ en dedans des màehoires et d(*s lèvrc^s, c'est la bonclie, qui a (dle-mèin(^ denx pai'ties, le palais et le phar'ynx. ^^ La langn^^ a la perc(^plion du goût; (^t C(^tte sensation a li(Mi snrtout an bout de la langue ; quand Tobjet est posé sur la langue à sa partie plus lai'g(\ la sensation est moins viv(\ La langui^ s(»nt d'ailleurs aussi toutes b's qualités des corps que sent le restt^ (b' la chaii\ la dureté, le cliaud, le IVoid ; et elle les siMit tout aussi bien (}U(i les saveurs. ^^ La langue ])cut être large ou élioilr', ou de grandeui' nioyeinu'. La langue (b' gr^osseur movenne 'est préi'éral)le, et la |)i'ononrialion est alors la plus nt^te possible; elb^ est eneoi'e, ou libre, ou embarrassée comme clnv, les l)ègucs (4 les gens ([ui gr-asseyiMd. \a\ cliaii* de la langue est J5 12. Lt' palais et le pfuiri/n.r. On pourrait distintriK'f dans la bouche un plus ^n'and noinhre de parties ; mais ces deuxda sont bien réelles. j5 13. La perception du f/o/'it, on de la saveur. — Surtout. J'ai ajouté ce mot, que justitie ce qui suit. — Plus lanje. Le texte dit simplement : Larg-e. — Et elle les se?it tout aussi bien (pie les sa- veurs. Le texte n'est pas tout à t'ait aussi précis. MM. Aubert et Wimmer voudraient retrancher cette phrase, parce que le sens du goût, dans toute sa vivacité, n'a été Mttribu*' un peu plus haut qu'au ixuit de la lan^nie. Mais il me semble que ce j)assa},''e est très-acceptable, avec l'interpre- tntion (pie j'.v donne. — Ou lihre ou einharrassée. Il semble (|ue ce passa^^e est fort clair e! que l'olistu'vation est exacte, .\ris- tote ne dit pas que le l)éLraieiiient tienne aux dimensions exairen'es de la langue, comme le supposent quelques traducteurs; il dit seu- lement que la langue est embar- rassée (mot à mot, Liées dans le bégaiemient et le grasseyement ; ce qui est vrai. — Molle, ou po- LIVRE I, CHAP. IX, .^ lo. n / i(^ molle et spongieuse. L'épiglotte est une partie de la langue. ^^ L'amygdale dans la bouche est double; les gencives sont multipliées. Ces diverses parties sont charnues. Kn dedans des gencives, sont les dents, qui sont en os. En arrière de la bouche, il y a une autre partie qui porte le voile du palais et qui a la forme d'un grain de raisin; c'est un piliin' couvert de veines. Si cette parti»^ chargée de liquide vient à s'entlammer, c'est ci^ qu'on appelle le grain, et elb^ étouffe le malade. reusc. — L'rpijflofte est u?i>' par- tie (le la lauguo. L'etymologie même le dit. L't'jjiglotte est une espèce de soupape, (jui fait, i)ar son mouvement, que les aliments solides et liquides passent du j)harynx dans l'o'sophage, et ne })euvent })as s'engager dans le larynx et les voies respiratoires, ou ils caus(u-aient la sutTocation et la mort. ?; 15. L'a))ii/f/(lale. J'ai dû pren- dre ce mot (pn seul est clair dans notre langue anatomi(|ne ; mais le tt'xte grec emploie un mot mé- taphorique, qu'on pourrait rendre par l'Isthme de la bouche ; limage est très-juste. Voir plus loin, ch. xiii, ^ 7. — Double... multi- pliées. Les deux mots qu'em- ploie le texte ont une ressem- blance étymologique que je n'ai pu faire passer dans ma traduc- tion. Le gens d'ailleurs ne peut être douteux. — Qui a la fur/ne (Vun f/rai)i de raisiil. J'ai \n\rii- phrasé le mot gvoc , qui désigne le Voile du palais. — l'n pilior. C'est le mot même (ju'a conserve l'anatomie moderne. — Le {/rai?i. Je n'ai pas tnnive d'expression plus convenable pour désigner cette maladie de la luette qui cause l'étourVement. Le mot grec ])eut aussi ne signitier que la Luette. ~ Elle étouffe le uinlnde. MM. Aubert et Winmier croient que ceci est une interpolation. :i8 HISTOlIii: DKS AMMAIIX, CHAPITRE X Le cou: sa position; le larynx, l'crsophago ; la niKjuo, derrièro du cou; le tronc et ses diverses {)arties antiTiciires, la poitrine, les mamelles, le mamelon; hommes qui ont du lait; le ventre, le nombril; l'abdomen au-dessous du nond)ril, et Thypoeondre au-dessous; ceinture et rein; parties honteuses de riionnnc et de la femme; leurs ditïï'rences; conduit uréthral chez les deux; rnle des [)arties comnumes dans le corps; le diM'rière du tronc; le dos; les huit côtes de chaque cùlt' ; récit fabideux sur des honunes à sept côtes. * Le rou i^st plarr ciidx' h» visaf^t* t^i le li'onc: sa partie siipéiMeurc^ es( \o larynx, el sa partie pos- térieure est r(rsoplîa^e. La partit* du cou, eai'tila- f,n'neuse et antérieure, par où passent la voixet lîi respiration, s'appelle la traeliée-arter(\ La partie rharnue est r(esoplia^u<'; elh* est située intérieure- ment, un peu (Ml avant de la colonne dorsale. La })artie qui est le deri'ièi'e du eou s'apptdle la nu(|ue. T(dles sont les partiels du rorps jusqu'au troue. - Le ,^ 1. Lp tronc. Ou, le Thoi-ax, pour conserver le mot fzrec. — L'u'sophaf/e. Le texte a le mot d'oii nous avons tiré nous-mêmes le mot d'Lstomac, qui ii"a j)as le même sens. — Aiitëiirmu-. ("est bien en etl'et la {)osition du larynx. — La f)'(i('/iér-artère. Le texte ilit sirn})lement : « L'artère ». — [ji partie charnue. Il n'est peut-être pas très-exact de dire que I'chso- phatre soit charnu; il est plutôt cartilai.nneux, conmie le larvnx. — De la ro!o7ifie (torsalc. Ou Raehis, pour conserver le mot i^Vi'C. ^ 2. fji poifrinc, (pli a dcii.r ma- nii'/les. Chez les hommes comme (di<'Z les l'en) mes, bien (pie l'or- ganisation soit ditïereute. — Le ^ ^ LIVHK I, CUAP. X, .î^ 3. 59 tronc lui-même a des parties, dont les unes sont par devant; les autres, par derrière. Parmi les par- ties antérieures, on distiufiiie la poitrine, qui a deux mamelh^s; le mamelon est double également ; c'est par là que le lait distille chez les femmes. La ma- melle est d'une cliair molle. L(*s hommes aussi ont du lait; mais chez l'homme, la chair des mamelles est ferme et dure, tandis que, chez la femme, elle est spongieuse el remplie de pores. ^ Après le tronc, dans les parties de devant, vient le ventre; h' centre ou la racine du ventre, c'est le nombril. Au-dessous de celte racine du ventre, vient le tlanc qui est double; la partie au-dessous de Fombilic ou nombril est simple; et c'est ce qu'on appelle l'abdomen, dont l'extrémité est le pubis. marnchm rst donhlc. l'n à chaque mamell(\ — Les ho)/u/ies aussi ont (lu lait. ^L\L Anbert et VVim- mt-r ajoutent dans leur traduc- tion : « quehpietois ». Cette res- triction j)eut seml)ler en etTet nécessaire; car le lait chez les hommes est une excej)tion des j)lus rares; mais je n'ai pas cru j)i)Uvoir l'aire cette addition, qui n'est pas dans le texte. Il faut re- marquer qu'Aristote prend ici les termes ^--eneraux de Mâles et de Femelles, et non ceux d'Hommes et de Femmes : mais \\ ne faut jtas ouldier qu'il s'agit du cor})S humain, et non du corjjs des ani- maux . — limiplic (h' j'(u(':<. Ou, de \'aisseaux. ij 3. Le centre ou racine du rentre. Le texte dit simplement : u hi racine du ventre ». D'après deux jiassages du traite de la (iC- w'ration des animaux ,\ï\\ II j^.ï;, 67 et 113, édition Aut)ert et VVim- mer, pp. IGSet 194, MM. Aubert et VVimmer justitient cette mèta- j)hore du mot Racine, parce que, selon Aristote, c'est du nombril de la mère que partent, comme d'une racine, les veines qui vont nourrir l'embryon qu'elle a conçu. — Le flnne, ou, la Hanche. — Qui est (h,uh\e. \',\\ de chaque cote. — L'ahdomen. Il meseudde que c'est encore ce mot (pii re- pond le mieux à celui du texte. — Le pubis. Le sens du ujot grec n'est j)as très-distinct; et j'ai pris ce terme général pour ne pas 60 HISTOIRE DES AMMArx, La parlio a i-dossus du nombril est riivpocondro. La partie coinmniK' à rhyporoiidrt^ (d au liane esl la cavile qui renferme les intesh'ns. ^ La eeiidure dans les parties poslei'ieuivs esl a^ qu^on apptdle le rein, qui lire son nom (h^ ee qu'il semble iMit^ en effel une soide (b^ Rainure. Dans les parlies ([ui servent h l'expulsion (bs exerements, on dislin-ue d'une part la bsse,quisert à s'asseoir; et dtvrautre, la cavité dans laquelle s'articule et roule la ciiiss<'. •' Une partit- spéciale au s(^xe fem(db\ c'est la ma- trice; et dans le sexe mâle, c'est bi ver^^e, le membre bonteux, en debors du tronc td (mi bas. La verfje a deux paitic^s; son extrémité qui est trop préciser les choses. II peut s'ap-ir aussi dv:^ jiarties L^'iiitales. — La cnvltc qui rrnfi'Dnt' les in- testins. Ici encore, j'ai dû para- phraser j)Iutôt que traduire, parce que le sens du mot frrec est tout Il lait indécis, et qiraj)rès toutes les parties du ventre qui viennent d'être énuuK'rées, il n'en reste plus auxquelles ce mot puisse être encore appliqué, comme le re- marquent MM. Aubert et Wimmer. Le mot se trouve deux fois dans Homère, Iliade, ch. iv, vers 52G, etch. XXI. vers 181. et ilne semble y signitier que les intestins, sor- tant du ventre d'un jjruerrier, à la suite d'une blessure profonde dans le nombril. îi 4. La ceinture. C'est encore le mot que notre lauj^aie a con- .servé, pour exprimer cette partie du corps qui est au-dessus des hanches. Seulement, le mot de Ceinture s'appli(pi(' aux parties de devant aussi !)ien (ju'a celles de derrière, tandis que le mot ^rec ne s"appli((ue qu'a ces der- nières. — Le rein... rainure. J'ai essay<> de reproduire en notre lan^ 7, Plus tard. Voir plus loin, liv, 111, ch, I, § 1. ()2 HISTOIRE DES AMMALX. ers parlios, pour dire av(^c des détails plus précis quelle eu esl rorj^auisaliou. ' Les parties houleuses de la femme soûl loul le coulraire de eelles des liomm(\s; elles soûl creuses sous le pubis; e( elles ue ressorleul pas au dehors comme celles des houunes. L'urèlhre esl eu dehors d(^ la mali-ice; il esl desliué à servir de couduil au sperme chez le mal(\ D'ailleurs, c'est pour les deux sexes, uiâle el femelle, 1(^ caual j)ai' où sorl l'excrémeul liquide. '' Une partie commuue du cou el de la poitrine, c'est la f^or^^e; une partie commuue du C(Mé, du bi-as et de Tépaule, c'est l'aisselle; do la cuisse id du bas-veuli"e, c'(^sl l'aîue; de la cuisse <'l (U^^ fesses, (Ml (bnlaus, c'est le péiiuée; d(^ la cuisse el des fesses, eu dehor's, c'esl le pli de la fesse. '^' Ou vient de voir qu(dles soûl les ])arlies du troue par devant. Le derrière de la poitrine esl le dos. Les pai'ti(*s du dos sont les deux onioplales, et l'épine dorsah^ ou l'achis. Les l'cius soni au-d<'s- ?i (S. Sdus Ir pnh/s. Le mot ^rrcc a (juelqiK' chose encore de plus précis. ?; n. i'fic parlir ronnniniP... ''"pst le pli (le la frsse. Je ne suis pas sûr (i'avoir identifie ires- exactenient tous les ternies dont se sert ici Aristott». Les parties du cor])s dont il jtarle d;ins ce passa«.»-e, ne sont pas elles-mêmes très-hien déterminées. ?; 10. Du irunc dr- ia /xjUrinr. Le texte fait aussi cette di>tinr- îion. — Ou rac/tis. Il n'y a (pie ct> seul mot dans ]<• texte. — I.rs rciu^, ou Lombes. ( )n peut trouver (jue toutes ces d(>sci-ipti()ns ne sont pas assez prt'cises; mais je ne vois pas ipie l'anatomie mo- derne ait fait mieux; et cette in- décision tient à la nature mémo des choses. — Huit rôfrs. Il esL dil'licile de s'exj)liquercette erreur sur le nombre des côtes, ipii sein- LIVRE I, CIIAP. XI, ^ 1. ti3 sous du thorax h l'opposé du ventre. De haut en bas, sont ranj^ées huit cotes de chaque côté. Nous n'avons eu effet aucun témoignage de quelque valeur sur les prétendus Ligyens qui n'auraient que sept cotes. CHAPITRE XI Parties du corps de rhomme, supérieures inférieures, antérieures postérieures, gauches droites; rapports de ces parties; les droites sont en yém-ral phis fortes; membres supérieurs, les bras; la main, les doigts; leur llexion; intérieur et dehors de la main; le poignet; membres inférieurs, la cuisse, la rotule, la iand)e; la cheville; le pied, ses os; dessus et dessous du pied; les ongles; le genou; signes à tirer de la conformation du pied et de la main. ^ On distingue dans le corps de l'homme le haut et le bas, le devant et le derrière, la droite el la gauche. Les parties de gauche et de droitt^ sont presque pareilles, dans les parties qui les compo- ble si facile à vérifier sur le S(|uelette. Les côtes sont au nom- bre de douze de clKKpie côte, dont cinq sont appelées fausses côtes. Voir Cuvier, Ri'giiP animal, tome I, p. 74. Peut-être Aristote les a-t-il réunies en une seule, et il arrive ainsi au total de huit de chaque côté. — Lirjyoïs. Il est difficile de savoir de (piel peu{)le il s'agit ici. Schneider, tome III, j». 43, ])arait croire (pie ce sont les peuples de Ligurie dont Aris- t(»te veut parler, J5 l. Dans le corps de l'honune. Ceci n'est pas particulier au corps de l'homme; et l'on peut faire les mêmes distinctions pour la phij)art des animaux, surtout les animaux supérieurs. — D(i7i$ les parties qui les composeiit. Ces j)arties sont les memhres pareils et en nomhre égal de chaque côte. — Plus faillies. Ceci est -t- *Ji IIISTOIUK DES AMMAIX, soiil, v\ ('lies soni loiiles les inènK^s, si cv ifes! que les pjiiiies i^aiiehes son! plus faibles. .Mais les 1 )ai"lies (le derrière ne i' essenibleul pas à relies (!< (bnaul: les parlies d'eu bas ue r(^ssend)leu( pas ;\ celles (feu haut. La seule ress(?nd)lauee (h's paiiies plae(''es au-di^ssous de 1 li\ pot^ashc a\('e le visai^c, e'esl ([u'(dles soûl ehaïames ou niaii^res, eoiuuie il Tesl lui-uuMue; les jauibes soûl daus le nuuue rap- port nwv les bi'as. Ouaud ou a les bras rouris, les cuisses soûl (\i;aleuuuil ciuirles d'oi'diuinre ; si ïon a de p(dits pieds, ou a aussi de peliles uiaius. - lui fail de iueiïd)res, riioiuuie a deux bras; el (diaque bras couipreud 1 épaule, le haul du bi'as. 1. e coude ou olecraui 1. 1 t-1 a\aui-i)r'as i I li uiair Daus la nuiiu, ou disliumie la pauuie, el lesdoi^l ])rirfait(Miiont exact : ci chacun pui' lie lutus iM'iH le )roî)re expérience ;t\oir ai n:i Mtni tieiii. Toutes ces (listincîiscriji!ioiis (|ue le naturaliste ])euf ;ivoir à i';iire. et ranitoniie f/p i'/i)/ji(>(/f/sirt'. ("es I la ii.-irti e (lu iicMierne a du les conser\'er Vf'ntre au dessous du n )nil>ril e! Cl ' uipr se t ntre les liaucln .:; -2. L n'y a (ju J /' iiiiuic nu aii'rron !, Il e ce dernier luoi ans le i'ninini' il i'fst Ini-ini'iiir. Le te\l f.'Xte. J e ne as SI iitn ne ut n est j»as aussi précis. — L '•V jll l/l - .1 h M enie reiuanna 1 i ne (lire precisi'inent (pie rolecrfinc est une pjirtie du liras, juiisipie ce iseniîile pas d"ailieurs (pie le st-ns n i'>t (pi une ajMipfiysc d'un o- [»uis-e taire de douie S/ /■ o;/ cui>itu> : mais c'evt une [)art; >■ i)/r( (I (Ir ICt'li tion e>r exacd / /s...('ett t' ohserva- ce! (I s tres-iiotaol -1 1 (Ui rcLiartif a jiro! ulseranct^ /. a cau>e d- /IV(l!lt-hr(l< la con:-titut!on oriirmelle; mais rexercacedes main>,ef les !'a.f luaies ('"est la partie tpii s'»'îend du cicud*; au j)o!i:net, et i[\i\ a deux os, p» (pi'on leur 'lonue. les ^^-rcississeiif (udutus et le radius, tandis (pie kî heaucoup, sans ([ue les pieds se développent dans la nn'une pro- haut du bras n"a (pie l'humeru:-. ?;■ .'). La paiont'. Ou, riiiuuieur - 1% i.ivm; I. (aiAi>. m. s n.» au uond)re de cinq; daus les doi^^ls, (Ui disliui^ue encore la parlie qui peul lIcMliii-. rarli(nilaliou ; (d c«dle (pu' ue ll('(diil |)as. la phalauge. \a' -rosdoiut. b' pouce, u'a ([iruue arliculatiou : les jinli-es (M1 oui deux T uiX ex 1011 ( baill eurs se fail I (Uijours eu (b^laus. aussi l)i«ui pour le bras (pu* pour les (loi«.:ls. r/<'sl au coude (pie s(^ fait la llexiou du bras, l/iub'»- rieur de la niaiu, la paume, est charnu; el (^lle est })arl auce uai 1^ .1 Cl 1. veul vivre usieurs raies. i.Uiv. ceux qui doi- lout^lemps, une ou (buix de ces raies li'averseut toute la iriaiu; (diez C(nix doul la vi(Mloil être eourlt\ il y a deux raies, cpii ue Iraverseul pas la uiaiu (uilièiv. * L'arliculaliou de la main (d du bras es! le poiguel. ou carpe; le dessus de la de la, main. Lanatomie nioiler distinirue tr (U.^ Ile j)as ete possilih :te d Au <'OHf l''. 1. j)arties dans la texte dit précisément : Olecrane mam ; le carjie, le nietacarp»^ et >iu (ir piustt'urs j'aies. Le mot L les d(Ui,''l C'est Tosteidoiri e (pu ,j;\'i'v esi plus vairue. et il siirnitie •xpL^e ces distinctions. — La plia- d'une manière irenerale Memhr es. / aïiip-. C,"e le nnjt ([\u Y anato- M embrures. Chrz rp ii.r (jui mie moderne a e(Uiserve : plia- doirent vivrr. ("est la le l'tunie- laipi/es. phalaipuines, phahiui^^et- meni de la Chiromancie ; elh- est le>, expriment les trois esj)èces {'ort ancienne, ce. Ia' e n'a «pi'un seul texte n'a que le dernier mot. — Lp pie deux. — Lr ;/>'0s (ha au me- pas non plus de nom spécial dans notre laniriie, a imtins (pi'on ne davantaire pour les autres (loiLTts, veuille ])rendre cidui de Meta- puiscpi'il ne leur donne (ju»' deux carj)e pour le dos de la mai tacarp ne la comjtte pa; n ai'ticulatKuis. K/i ded(nis\ Au- exclusivement. (Juant aux Miis- trement, la préhension n'aurait des, 1 ex}n"ession grecque peut t,,i iiisroiin: di-s ammai \. ' Lf' inriuhre aulrc' ([iir le bras ('sl r-al^Miinil (|oul)lo;(''esl lajainl)(\ On disliii-ue, dans la jamlx'. In (Miissc, ou Iriuui-, (jui a diMi\ lèlrs ; la rolnh' (iiii il un si(\uv ni()l)il(';«d la jandx' pi'opiMMiienl dilo. (|ni a diirnirit'r !•>> X'tIs, et iiièuM' lt'> 'roii(l<»ns. i; :i. il' >nei//hrt' aufrr t/n.c Ir hvfis. Le mot ([ui corrosjjOiid dans 11' texte a ct'lui de Mcmlu-i' a. dans 1<> 'Jivcc, une cKMidne plus i^rande que notre mot de Mend>re. — L(i rui^-si' >n/ frinur. Il n'y a (lu'un seul mot dans le texte; j'ai ajoute le syiion>med<' Feniur, a cause de ce (jui sud. L'os de la cuisst\ le ft'iuur pi'opiu'nient dit, a, en etïel. deux tètes; on pourrait même aller juscju'a trois : la tète du t'emur, le ij:rand trochanter et le jietit trochanter. Ces trois i)roe- ndnences sont dans la partie su- périeure, ouïe tèmur s insère a la cavité cotsloide ; a la partie inférieure, il y ;i aus>i deux tutto- rosite>aiui sont peut-être les deux seules dont Aristote veut jiarler. — Qui n un sip;/f' mohUf. (-'est la traduction littérale du mot i:r(ic. Jji j/n>t//>' /iroprt'/iicfif f/Kr. J'ai ajiuite ces derniers mots, parce (jue la jamhe se prend aussi pour le membre entier, comi)os<'- de la cuisse (>t de lajanilie int'erieure. — Le (Icfiiit (/(' If j'nnhr le tjr/i:^ (le lu janihe. La lanjjue ^M-ec- (pie a des mots spéciaux que n'a pas la nôtre. — De mu^'-le.s, et do nerfs aussi; mais Aristote ne dis- tin,i:u<' pas les muscles etles nerts. - Ou (le reines. Il semhh' (pie 1 i conjonction Et aurait eteplusccui- \en[\]Ae. -l)ex fe: os, . Pour le doiirt du j)ied, le mot propre est l'Orteil. — Qu'en deda/is. Ainsi que la main. ïî 9. Plein. Le texte dit : Éj)ais. — Cest un si(jne. Il est as>ez dif- i (18 HISTOIRE DKS AMMAIX. non crtHix, ci qnou marche en rappliquant lout entiiu', c'est nn si-ne qn'on (^sl rusé el capable de (ont. '^* L(^ "cnon (^l sa ll<^\ion apparli(*nnositions (les parties; vu haut, en bas, «lovanl cl (Irrrii-iv, droit*' el •••auche eorresjHjiid.'iit ilaiis riiuiniiic ii ces pusilions dans Timivrrs; priviltV' '''^ riHuiuiu' ; position parfi(>nlière d.' la ttH.> dans l.' eor{.s liumain; retour sur h-s parties diverses qui le composent, depuis le cou juscpraux pie.ls; corresjiondance (>ur unir la jambe et la cui>se. ii 1. .1// niàlc et à ht fr>/irllr. J'ai ctuiserve cette formule. (|Ui est dans le texte, oi (pii send)le convenir plus partiiulièrement à l'histoire naturelle; Aristote, s'il l'avait voulu, aurait j)U dire ccjnime nous : '» A l'homnie et a la femme ». — Kn haut, en hns. Voir ch. XI, s; 1. — Sous devons néamnoins. Ces d»'tails com})lè- tent l'exjjose de la nn'thode g»"- nerale d'Aristote. — Sous coinp- tons' ain.ii les jinrtie^. L»» texte n'est peut-être pas tout à fait aussi net ; et la tournure gram- maticale dans le ^■•rec n'est pas (res-reguliere. i- 2. C\'st (/ans l'Iianune... qui dans la nature. Il semble l)ien (pi'Aristote a voulu dire que le haut et le bas dans l'homme est le même que le haut et le bas dans la nature et dans le monde. C'est déjà la même pensée qui se retrouvera plus tard dans les fameux vers d'Ovide : « Os su- blime ad sidéra tollere vul- tus ». Les animaux autres que l'homme ont le haut de leur corps Itmrné vers le bas, puisque tous regardent la terre. Voir le para- graj)he suivant. — De lunhers. Le texte dit mot à mot : « Du tout >'. — Selon l'ordre naturel. Le haut étant donné, toutes les autres directions s'ensuivent né- 70 inSTOIHK DES ANlMVrX, 1(1 (Iroile et la gaucho soiil stolon Fordro iialiirel. Quant aux aulres animnux, ils n'ont pas ces dis- tinctions; ou s'ils l(»s oui, elles sont en (mi\ l)ien plus confuses. M\ar exemple. Ions les animaux ont la lète en haut relalivement à leui' eorps ; mais riiomme est le seul, ainsi ([u'on Ta dil, ([ui, dans sa perfVelion, ait celle partie en rapporl avec Taxe du mond(\ ^ Apres la t(M(\ vieni le cou ; e( 'ralemeni atloptc les traduc- teurs : (( Quand il est complet, (piand il est arrivi' a son deve- lopjx'mt'nt })arl"ait ». — Avtx Vuxe (lu uiontlc. Le texte n'est pas aussi priH-is. Le mot d'Axe y est remj»lace par un simple primom neuire. >; i. Lesii'/p'. ,]'ai ])ris ce terme très- ^'•ené'ral pour exprimer le derrière, les fesses; jjeut-t'Mre vaudrail-il mieux dire : la liamdie, j)uis(ju"il s'aiiit ici des j)ariies anterieur»'s du cor})s. Le mot du texte peut avoir les deux sens. " Et ont trur fliwiiin. Ceci n'est [)fut-ètre pas tres-t'xacl. Le j)ied, en se relevant vers la jambe, a 4. LlVIiK I, CUAP. .XII, .^ (). 71 Le lalon est le derrièi'e du pied; el de chacun des deux colés, sont placé(^s l(^s chevilles. -' Sui" les colés du corj)s. à droite el à ^^anche. sonl les bras, qui ont leur llexion en dedans, de lelle sorte ([ue les parties convexes des jambt^s el d(^s l)ras se correspondeni (huis rhonmn^ le ])lus comjjlèlenKMil ])ossil)l(\ " L(^s s(Mis (M leuF's or,uan(*s, les yeux, le nez, la langue sonl chez riiomme ])lacés du nuMne cot«\ c'est-à-dire (MJ avanl. L'ouïe, et son organe, les oiimUcs, sont placés de colé, mais sur In nuMne liune circulairi^ ([Uf* les y. En dedans. l*our (pie ce (jui suit soit exact, il l'aut c(un- j)ren(lre que les bras se replient sur eux-nn'Mues. comme les jambes se re}>lient ('i;alement sur «dles- mèmes. — Les parties cofirrxes. Ceci n'est pas assez clairement exprinu'. ,t5 G. Les i/eux, le nez, la lamjue. Il n'y a la que trois sens; les autres sont énumeres plus bas. — Cinulaire. J"ai ajoute ce nu>t. pour rendre toute la force du mot grec. — Ei'eaete)/ient des j/eux. Cette oljservation est sans doute exacte. Mais je ne crois })as qu'on ait repris l't'tude de ce fait dans la j)liysi(»loirie moilerne. — Le jdas développé Le texte dit mot à mot : .i Le plus exact ». — - // est inférieur (i Lien des ani- uiaux. (.'ette observation, d'ail- leurs fort juste, est faite ici sans doute pour la première fois. Au- jouririiui, elle est banale. il IIISTOIHK DKS AMMArX. (UIAPITRK XÏII Parties intérieures du corps humain; description du cerveau ; les nfiénin«ifes; l'homme est l'animal qui a l'tMicephale le plus déve- loppé ; chez l'homme, l'encéphale est double; le cervelet; volume de la tête; l'encéphale n'a pas de sanic ; l'os d*» la fon- tanelle est le plus mince de toute la tête; rapports de l'icil avec l'encéphale; parties intérieures du cou ; la traché(^-ai1ére ; sa place, sa nature, sa conununi(Mlion ave{* le nez; r.'rui^lotte ; descri[)tion du poumon; ramitications de la trachéc-;irtére ; description du cceur ; ses rapjiorts avec la trachée-artérc ; dcs- criptioti de Tiesopha-^-e, de l'estomac, (\('^ intestins; l'épiplodii ; le mésentère. ^ Les ])ar'(ies du corps luiniaiii ([iToii disi influe (^xierioureiiKMil, à pi'cniiriM^ mi(\ soni disposrrs roiniTK^ on vitMil de le dii't»; ee soiil elles (|iii son! le plus oi'diuaireiiKMd iioiniiiées, el (pii sont h^s plus rounui^s, pai' suilc^ de Fhahilude où l'on <'sl de les voir. Les pai'iits inléri(Mn'es sonI loid le eonlraire; ear ee son! ces pai'li(»s-]à qui, pour riiomme, son! les moins coninies. Aussi doil-on, en y rappoi'lanl les parties des aidres animaux. ?; 1. So)it li'.-< itiohts C0)i?iUi's. Ceci t'tait tres-vi"ai clw/. les An- ciens plus encore »pie cliez noiis. Coninie on sacritkiit heaucouj» d'animaux et qu'on devait les ouvrir très-lreijueninient, on con- uaiss:iit leurs viscèi-es hicn mieux que nos viscères. Les tlissections sur les cadavres humains étaient rai-es; mais cependant ell»'s ne l'étaient pas autant (pi'on l'a ei'u : et les ouvra^'"es seuls d'A fistule surtii-aient a le j)rouvei-. A hvs lire, on ne peut doiUer (pi'il n'ait tteaueoup prati(pie l'anatoinie. \'oir ci-dessus la Prel'ai-e. A' LIVHK I, CHAP. XIII, 5^ :L ■3 savoir quelles sont celles doni elles se rapproclienl le plus nalurellemenl. * Toul d'abord dans la lèle se Irouve le cerveau, rencéphal(\ placé dans la partie antérieure. Du reste, il en (^st de même dans tous les autres ani- maux {[ui sont poin^vus d(^ cet organe; et C(*s animaux-là sont tous ceux (pii ont du san^u, et aussi les mollus([ues. ' Proportionnellemeni. c'est riiomme qui a le cerveau 1(^ plus <^ros (d le plus humide. 1)(Mix nieml)i*anes Tenvidoppenl : Tune plus solid(\ du coté de Fos ; rautr(\ posée sur h' cerveau lui-même, est plus faible que la première. ?; 2. Lp rprrpau, l'pncéplintp. Il n'v a (pie ee dernier mot dans le texte. J'ai mis les deux dans ma traduction, pour revenir a la ter- minoloj.de ^^recque. On j)Ourrait traduire aussi : « Tout d'abord se (leur et les replis des h<'mi- « sj)hères du cerveau. » Voir aussi le Traite flp Zoologip de }>l. Ciaus, j). 1093. Quelques naturalistes modernes ont trouve que la masse encé{)halique était encore plus j.^raude chez quelques singes et quelques oiseaux qu'elle ne l'est chez l'homme; mais ces observa- tions sont douteuses ; et ron peut toujours admettre le principe d'Aristote. — Et le plus humide. Ceci ne parait pas aussi exact. — Dpux tnemhranes. Aujourd'hui, l'anatomie distingue trois mem- 74 mSTOIHK I)i:S ANIMAIX. * (Iluv. Ions les animaux, l'enceplialo (^sl double^; cl a|)i'rs le rei'vrau, vicnl, à In dcriiièrt' place, ce qu'on appelle le cerveltM , ([ui a une coniposilion loni autre, soil au louclitM\ soit à la vue. \a' der- rière d(* la l(Me dans tous les animaux esl vide (d crtMix, vai'ianl s(don la j^rosstMU' de chacun d'eux. Certains animaux ont la tète for! grosse, tandis que la partie inlerifMU'e d(^ Uhiv lace (»sl |)elile; el ce sont tous ceux ([ui ont la lace rond^^ D'autres ont la tèt(^ petite, (d de loniiiics nulchoii'cs : et tous les animaux à ([ueue garnie d(* crins ont cette conibrmation. ' L'(Micépliale un pas de sanf( (diez hranes et non deux, pour If centre ceplialo-rachidien : I.i dui-e-nière, tibreuse et très-rt'sistante, (lui est Tenveloppe la plus externe ; rarachnoide, séreuse, (pii tapisse toute la face interne de la (hire- mére; et la pie-mère, qui ta{)isse le cerveau à l'intérieur et (pii pénètre dans les ventricules. D'ailleurs, les descriptions d'Aris- tote. quoiqu'inconipletes, ne sont })as fausses. Ces trois nieniltranes se nomme des Menin}j:es. ^ \. Chrz tous /es rniùfiau.r. Il faut «nitendre ceci avec qu(d(jue restriction: il ne s'ajzit évidem- ment que des animaux qui ont un cerveau. — L'Encrphalr^ pi-is dans son sens le j)lus lar;»'-e comme remplissant toute la boite crânienne. -- .1 l(i (Icmirrr plin-r. Va sous le cerveau j)r()prement (lit. — L'ur composition tout autre. Ce serait })lutôt la Dispo- sition ; car le cervelet est compose, comme le cerveau, de matiei'e ^a-ise et de matière blancbe. — Est vide et rreux. 11 n'est pas facile de voir (juelle est ici la pensée d'Aristote, et à (juel fait anatomitpu^ se rapporte cette obsei'vation. Il n'y arien de vide, dans le crâne, (pie les scissures ((ui séparent ses diverses parties; mais ce n'»'st pas la sans doutt» ce (pi'Aristote a voulu dire. Peut- être veut-il in(li(pU'r l'esjjace (pii sépare le cervelet de la moelle epiniere. Il est d'ailleurs evidtMit (piil s'a^Mt ici non pas de tous b's animaux en «.'■enerai, mais des ». — Qui eneeloppe le ee)-ee((u. On ne j)arle ici que d'une seule mem- brane, tandis que plus haut on a parlé de deux; ce qui était plus exact, sans l'être entièrement. — La fontanelle. J'ai cru pouvoir l)i'«.'ndre ce mot pour rendre le mot grec, dont le sens n'est })as très -précis. Sur l'enfant qui vifMit de naître, les sutures des os du crâne ne sont pas encore complètes; il y a entre elles, soit à l'occiput, soit au milieu de la tête, soit sur le devant, des in- tervalles membraneux auxquels on donne le nom de Fontanelles (occipitale, suture antéro-posté- rieure, fontanelle antérieure). La fontanelle antérieure, placée pres- que au-dessus du front, est la plus grande ; on l'appelle aussi du mot grec la fontanelle Bregma- tique. — L'os le plus mince. Au moment de la naissance, c'est j)lut(")t une membrane qu'un os. î^ G. Trois conduits. Le mot grec que je dois rendre par Con- duits, a un sens très-vague, et il 7() HISTOIHK DKS AXIMArX. lo ])lus polil roiiduil csl 1«^ plus rapprorhr du ik'z. I.(^s (ItMix plus i^i'niids (liiiis rmi t^l raiilrt' (imI sont parallèles, el iio si^ immicoiiIimmiI pas. \a'> roiidiiils iii()V(Mis s(^ i'{\joij4iienl, disposilioii qiroii i'(Miiar([iir siiiioul (die/ l(*s poissons; ear ces eonduils moyens soid plus près du (MM'veau (pn* h^s <4i'ands conduils. I.es plus ])(dits eonduils s'éloii^nenl le plus com- plètiMuenl Tun de Faulre, oi ne se touidn^d jamais. ^ Au (liMlans du eou, se Irouvi^ Tor-ane app^dé r(rsoj)liap\ risllim(\ (pii lii'e son nom de sa lon- ^U(Uii' et de son élroilessi». \J\ aussi, se trouve la peut (lé>;iirnfr de^ nerfs et dos tilainents tout aussi bien (jiie d.'S canaux proprement dits. Il est d'ailleurs évident (pie la dcsciùji- tion donnée ici par Aristote est fausse; et il est impossible de savoir ))recisément à ([ucls faits anatomi(jues elle se rapporte. Il n'y a rien dans le cerveau qui ressem))le à ces trois conduits, partant de VœW ou })lutôt de cha- que œil, j>our se rendre dans le cerveau et même jusqu'au cer- velet. Les nerfs optiques })euvent bien donner cette apparence, et on peut les prendre pour les grands conduits; mais il reste toujours les conduits moyens et les petits conduits. - - Lr plus rapproche du nez. On j)0(irrait croire qu'il saiiit des conduits lacrymaux, (jui tiennent en etVct au sac lacrymal et au canal na- sal ; mais ces conduils ne [)('ne- trent pas dans le cerveau, comme le dit Aristote. — Acs (Iru.r plus ip'duds. On pourrait .appliquer encore ceci aux nert's optiques: mais les nerfs opticpies ne sont pas parallèles, et ils s'entre- croisent a un jHtint (pi'on ap|)elle leur ("hiasma. — ])lsp(>siii(,n<{U<>H )r)/iartp((' stn-tout chrz /rs jxiis- sdus. Co ra{)[)rocliement (Mupruntt* a l'ordre des jioissons n't'claircit pas ces obscurités. Il faut sans doute renoncer à les expliquer scientifiquement. On ne doit pas s'en «'tonner; l'anatomie du cei'- veau est si délicate et si com- j)lexe (praujourd'liui même on est loin d'être fixé et d'accord sur tous les points. Jî 7. L'Ist/n/if. J'ai conservé ce mot a cause de ce tjui suit, et parce ({u'il se trouve dans (juel- (jues manuscrits, que plusieui'S éditeurs ont suivis. La metajjhore LIVHL 1, <:HAP. XIII, .^ 8. / / triirliée -artère. Dans tous h^s animaux qui ont mw traché(\ rtdte ailère (^st i)laeée en avant de FcL^sopliai;!' ; et la Iraeliée-artère existe dans les animaux qui ont aussi des poumons. La traclièe- arlère est un eaililaf^^c, qui, pai' sa nature, a peu (1(* sang, bien qu'idle soit entourée d'un grand nombre de petites veines. Elle est plaeée dans la partie supérieure de la bourbe, à la eommuni- eatioii de la bouelie (d du ne/, dt* telle sorte que, quand en buvant on y attire une partie du liquide, c'est par cette communication qu'il ressort de la boucbe dans b^s narines. ^ Entre ces ouvertures, la ti'acbéc a cet organe qu'on nomnu^ l'épiglotie, deslinéi^ ;i recouviir l'ouverture de la tracbée- tl'ailleurs est assez exacte, et la science l'a conservée. — Ln tru- chée-artèrc. Le texte dit simple- ment l'Artère. La trachée-artère n'est pas une artère ; c'est le canal cartilagineux qui, allant du larvnx aux bronches, conduit l'air aux ])oumons. — Eu avant de l'n'suphatje. ("f'st-a-dire (jut' la tracht'e-artère est moins j)rès de la colonne vertébrale que l'u^so- {)hage, qui l'en sejjare ; à regar- der de la poitrine à l'interieiusc'est Tiesophage évidemment qui est après la trachée-artère.— Qui ont aussi des pournou^.C'e^i latrachee- artere qui jxu'ie l'air extérieur aux poumons, par l'intermetliaire des bronches, ({ui en sont la bi- furcation. — Dans la puirtie supé- rieure de la huaehe. (.'ette descrip- tion est juste, bien qu'elle soit \m peu vague. — Que quand en burant. Il n'est personne qui n'ait fq)rouve quelquefois ce petit ac- cident, qui fait assez clairement comprendre quelle doit être l'or- iranisation intérieure. .^ 8. Entre ces ouvertures. Ceci n'est ])as non i»lus très-exact. Une anatomie plus avancée ne ratta- che j)as l'epiglotte à la trachée- artère, (^ui est beaucoup plus bas, mais au larynx, à la partie su- périeure duquel ré})iglotte est placée. — V ouverture de la tra- rhée-artère. C'est l'ouverture du larynx (ju'il t'audrait dire. — L'extrémité de la langue. Cette descri})tion est encore inexacte; et elle supprime toute l'organi- sation du larynx, qui se trouve 78 HISTOIRE DES AMMAl \. LIVRE 1, CHAP. Mil. ,î^ il 79 nrt(M'(', ([ui se rend à la houclic L'cxli'rinilr do la lan^iio s(^ rallaclK* à la (l'achoo, qui, de rlia([ue côté, desrend jus([if eulre les deux poumons; (d de là, elle s(* parhi^i^ dans ehaenne des deux par- lies dont le poumon s(* ('om|)ose. M)ans Ions les animaux (jui ont un poumon, il 1(M1(I loujours à èlre divise en deux parlies. Dans les vivipares, celle division n'esl pas toujours pareillemenl sen- sible; (d c'est (duv. TlionHue qu'elle Tesl le moins. (Uiez lui. 1(* poumon n'a pas plusitMirs laniidles. comme dans (pndques vivipai'(\^; il n'est pas uni; mais il a des 'im''galilés. '*' Dans les ovipares, tels ([ue l<'s oiseaux, (d dans les quadrupèdes ovipares, chacune des deux |)arties sont Irès-sépai'ées l'une de l'autre, (d l'on dirait qu'il y a deux poumons. entre le tond de In bouche et la trachée-.irtère, — Ellr sr pnrt(i;/r. Ceci est exact, et l'on rcctmn.iît les bronches, ([ui sont en etTet les denx parties de l,'i trachée-artcrc, se rendant aux {)ounions {)our y porter l'air exicrieur. Ceci sera r('pétc un peu pins l)as, i^ 10, pour les ovi{)ares. Ji 0. C'est r/irz riwmme cpiollc l'est le moins. La distinction des deux ponmons est cependant bien frappante chez riioninie; et il ne semble pas qu'elle le soit davan- tat:e chez la i)lus grande partie des vivipares. — Dn/is quelques tï- vipares. Il aurait fallu citer pr<'- ciséinent quelques vivipares, ])our rendre la comparaison plus claire. — Des inéyalités. Pent-ètre s'agit- il des lobes animaux iiil(Milr(\Cho/(|iM'l(|u« 1)1( le phénonuMiP n'rsl pas Irès-stMisihlr : li!s-ran(ls,il(levi(Mil (h' tonlc mais sur dos animaux pins ^ran arlt'i'i^; vi von' -IVIUm'sI donc la fonriion delà IrarluM- lie fonelion consisie uni([uemenl à n^'e- rair el à le ivjeler, sans i[iw la lraehé(- artère puiss(* imh'Ov o •,,• on nMivov(M' ([uoique ee so \\ Udi' ou li([uide ; dans e d'autre, ou so on soutire juscprà c<' ([n\'u \o corps ([ui y était desr d(M"niei' ea; toussant on ait rcjidé en( lu i:< L'irsopha-v esi rattaché par < 11 haut à la hou- dus il côtoie la trachét-arlère ; et il y («si soudi II ainsi ([u'à la cidonne ve .|t'.|)pale.pardesli^ame nis me m hraneux. Après avon' Iraversi l(^ diaphraiiuie il finit à l'esloauu" 11 ost de natiu'e i harnu' I il (niunnu. ne s'étaient pu: r. Ainsi les expériences born ee> a l'oi-LM- msa jiorté aussi sur (lautres anm laux. U se peut qu<' sur quenj IdU nio ins bien or-xauises, elle es-uns , aiei\t aru réussir 12. Telle est dune le fonrtiun C'est bien en * tVet la trae artère qui seule apporte Tair dehors, pour le distribuer, par U du bnuiches ( dans t leurs ranuticatuMis, mon. toutes les parties du pou- t. J'ai dû En l()H! toute la frrecque. for ce l'exi )ressuin {:\. L\i'S()phn(/f' est va )lia<^e s ♦ j,av i'ii liant. I/u'so| du pharynx à l'estomac proj ire meni < lit. I. e mo t du texte qu'i faut traduire ici par (Ksi.pha^M tion humaine, et elles avaient e .t celui même (pu nous a c loni le notr e mo t dKstomac; et cette •tymologie nu)ntre le rapp(U ;t la bouche. t de S(nu sopha^'e le. I/exj )ressH )U irreccpu» est peut-être un peu moins torte. hee- // finit à l'i-stoniar. Ici le mot LIVRE 1, CUAP. XIII, .^ l.i. es! tendu dans sa longueur ri sa lari:eur 1 1 I 81 ><- es lonnu^ de riiomuK^ r<'sseinl)le à C(dui du (diien ; il n'est pas beiuicoup plus i^rand (|uc riideslin; cl Ton dirait i[\u' c'osi un inU^siin un |)eu plus lari^v. Puis vitMil rinicsiin siinplr. ([iii esl (MU'oulé. ol (pii est de lar^Mir ordinaire, l/t^sloniac iuleri(Hir r('>- semble h celui du |)(H'c ; il (^sl lariiv; et la partie (jiii \a de rc^sloniae an sii'^e esl éj)aisse el conrh'. l pi| )looi) c suspendu au nnlUMi du \(Miir( 1 1 11 esl de sa naiiirt^ une meinl)rane i^raisseuse (die/ riiomme, aussi bien ([ue dans Ions les auti'es ani- uu\ (pii n'oni ([iruii seul esloniac. el (pii ont les m s*'/ b)nque com[)letenieiit l'estom; ■t le reste de l'intestin. — .1 m'iu iu'!re>, dont la plus i:rand<" p:irti '/( (lu l>i)IX l> M eme remarqu»' ip A ;iu-(lessus (lu diaphraij'nie. et jxair le rapprocheiiH'nt avec 1" sa arp-eur est en ill u'eneral d( 2j millimètres a peu pre; W e- tîet. pas l'rap[)ante entre l'estomac de l'homme et l'estoiiLic du chien, — eom]»are ,iu reste, et (pu se com- Dos,' du caHaiiu, du ('("iloii et du Pas Ijc/iuroup [dus iirand ([lie i' LU- rectum. Le Siège est ('videmment tcstifi. Ceci n'est pas trrs-exact ; le (icrriert^ et 1 ,inu^ •t 1 estomac (le l'I lomnie est Iteall- § l.j. L'ejii/jloiiH est snspejidi coup plus (^'•ros (pie le reste du Cette description est en ircut-ral tube intestinal. L'ude^tin siin- assc/ exacte : mais inaivse ik lih', (pli fst enroule. J'ai a(lopt( em'(U> l'as {juussee assez loin. ici le texte de MM. Aiibcrt (»t L't'piplomi, ou })lmôt les épi- Wimmer, (pli supprime une repè- plooiis, puisque l'anatomie ac- tition pet i utile. — L'f^t ninac uijt tuelle en distiuLiaie trois, sont des rieur. Le texte enqiloit; ici rep lis (Il i pt'ritoin( U ' péritoine même mot cpii a ( lu et re tra( luit 4 l; i membrane séreuse (pu 1 Jus 1 lau! uction a ( ar l-]si(imac : ma tr, ta[)isse toutes les parois c de r II)- Ih It repeter au s T. I. (louKMi. et (pui en enveio[>pe pres- 6 -»î-»4 H 82 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE I, CHAP. XIV, i< 1 b3 deux rangées do dents. ^^' Sur les intestins, est le mésentère; il est membraneux, larçe et fieras. 11 part de la grande veine et de Faorte ; il esl sillonné de veiiu's nombreuses et épaisses, qui s'élendent le long des inteslins, et qui, commençant en haut, descendent jusqu'au bas. '' Telb^ est donc l'organisation de riesophage ou estomac, de la Irachée-artère et du venlr(\ ■que tous les organes; les rei)lis que forine le péritoine et (jui semblent llotter ;i la surface de quel(|ues-uns de ces or;j:an(>s,sont les épi[)l()ons; c'est même de cette dis])osition que leur vient leur nom. Il y a le gnind épi- ploon, l'épiploon giistro-hepa- tique, et répi})loon [lastro-sple- nirpu'. Le second est appelé aussi le petit é})iploon. L'épiploon dont j)arle ici Aristotc scniMe être le grand epiploon; il va de la courbure do TestonKic à Tare du côlon. — Une mcuibranc r/rnis'feuse. C'est bien là en elVet la nature d(; repii)loon. — - Qin ont les deux rangées de dents. C'est une classification que la science moderne n"a pas con- servée, mais (jui joue un grand rôle dans l'œuvre d'Aristote. § 16. Sur les intestins est le )né- sentère. On p<'Utdire du mésentère à peu près ce (pi'on vient tle dire de l'épiploon; ily aplusituirs mé- sentères, qui sont aussi des replis du péritoine, et qui vont des parois abtlominales à un organe ])our y porter des vaisseaux et des nerfs. Ou distinirue le mésen- tère proprement dit, le plus vaste do ces replis et celui dont sans doute Aristote veut j)arler, les nu'socôlons, ascendant et descen- dant, le mésocôlon transverse, le nu'socôlon iliaque, et le méso- rectum, et enfin le repli pé-rito- néal, qui relie la rate a la paroi postérieure de l'abdomen. Ici non plus, l'analyse anatomi(pit' d'Aristote n'est |)as poussée assez loin. — Mnnhraneux, large et l/ras. Ces caractères sont assez exacts en efî'et. — De la f/rande veine. Sans doute, la veine cave; voir })lus haut, J; 10. — Et de l aorte. Ces descriptions ne sont plus exactes; mais d n'y a pas lieu de s'en ('tonner, dans des ob- servations si minutieuses et si difficiles. — Sillonne de reinrs nofnhreuses. Ceci s'a})pli(pie sans doute à d'autres organes que les mésentères; mais ces d<''tails at- testent de nouveau, tout erronés qu'ils sont, qu'Aristote avait pousst' la dissection assez loin — Jusqu'en h(is. Les replis du p(''ritoine t;t pissent en efl'et toute la cavitt- thoracique. § 17. Telle est donc. Résumé •I M CHAPITRE XIV Du cœur dans le corps humain; ses cavités; sa position ; sa pointe toujours dirigée en avant; méprises dans la dissection; le cœur est placé à gauche ; description des trois cavités ; communica- tion du cœur avec le poumon ; expérience qui prouve cette communication ; le poumon est de tous les organes celui qui a le plus de sang; mais ce sang est dans les veines qui le tra- versent, tandis que le cœur a le sang en lui-même; diiïérence du sang selon les cavités; description du diaphragme; le foie, la rate, l'épiploon ; le foie n'a pas de iiel; singularité des mou- tons de rr^ubée et de ceux de Naxos; description des reins ou rognons dans rhomme ; leur organisation ; vaisseaux qui se rendent des reins à la vessie ; description de la vessie ; organe sexuel chez l'homme; testicules; la seule différence chez la femme consiste dans la matrice ; Dessins Anatomiques à con- sulter; annonce de travaux ultérieurs. ' Le cœur a Irois cavités; il est placé plus haut que le poumon, à la bifurcation de la Irachée- artère; il a une membrane forasse et épaisse, là où ({ui ne concerne que certains organes intérieurs de l'homme, puisque, dans le chapitre suivant, il sera (piestion du cœur et de quelcjucs autres organes. ^i.Le cœur a trois cavités. Voir })lus loin v^ 3, et liv. III, cJi. m. Il est difficile de com})rendre comment Aristote a pu trouver trois cavités dans le cœur. Ou d'une manière générale, on peut considérer le cœur comme une seule grande cavité; ou si l'on pénètre plus attentivement dans l'intérieur, on y trouve quatre cavités et non trois, les deux oreillettes et les deux ventricules à droite et à gauche. Le nombre Trois ne se rapi)orte i)as da- vantage aux gros vaisseaux qui entrent dans le cœur ou qui eu sortent : la veine cave supérieure, l'aorte, l'artère j)ulmonaire, le tronc brachio-cephalique, la veine l)ulmonaire, etc., etc. — Placé plus haut ijuc le poumon. Ceci S't IIISTOIUK DKS AMMVrX. il s(^ rallarlu^ à In i^rniido veiin* cl h Taoïio; il n'j)os(» sur Taorlo ; ('I sa poinU' csl Ioiitikm^ v(M's la |)()ilriii(\ (M)iiinuMlaiis Ions les aiiiiuaiix ([iii oui iiiir poili'iiK'; car dans Ions les animaux, ([ii'ils aicnl on qu'ils ifaiiMil pas rc\ ori^anc, la poinic du aviw csL loujoursdiri^cite cr à {^-auche (l(\se Mais le texte serait peu correct pour exprimer ce sens. Les manuscrits ne donnent pas de variantes. — .! A/ hifur- ff/finn (le 1(1 tr(i<-ln'i>'(irl('n\ C'e-t hien la en etïet la plac»^ ou est le sommet du couir. — lut; iwm- h)-(i)}i>. (jy(is.<(' rt épaisse. C'est sans doutt! le ])erieardi', ou aussi le tissu même du cœur, (pli est <'n etïei ei)ais et graisseux. — .1 in (jrandc reine. La veine caAa> su- périeure. — l'Jf. (I i'd'irle. Ln l'ait, Taorte nait dans la i)artie t'aucdie du co'ur. et dans Toreillette ii'.'imdie. -■- // repose sur l'aoï'te. C'est-à-dire (pTapres être sortie du cii'ur, l'aorte, s'inîleidussant en l'orme de crosse, passe; der- rière le co'ur, descend le loni: de la colonne vertébrale, et traverse le diaphra^aiie jiour donner nais- sance a toutes les artères inte- rieiH'es du corps. jusipTà l'extre- mitt'' <1<'S jandies et des pieds. — Vers h/ poilrui''. Vers la i)artie, antérieure, par consi'ijuent . — l)t- rii/ee en (irnut. Va un p''U ver> la i;'auclie, comme il stU'a dit au paragraphe suivant. - Ihins la (l/ssccfion. Le mot ^.^-rec n est [letit-éîre pas aussi ttndiniipu' : d siuniîie xndtMnent Division, Lar- ta^-e ; mais ici d s'airit «le la di- vision (pi'on fait tout exj)i'es de certaines parties du corps, (prou veut ol.servt-r. — // // ''/ '/''v tnus- c/es (klJls ses e(irile<. C'est ce (jui a t'ait dire aux anatonu>tes mo- dernes que le Cteur est <•■ un nniscle creux ■. Li' mot du texte LIVRK I, en A P. XIV, ?^ 3. 85 ([ui oui mie poilrini^ la posilioii du cœur (^sl au milieu de ctM oi'i^aiu' ; c\\v/. Tliomme, il esl plus à ^^anche. h \)vu dv dislaiic(^ de la li^ne (pii divise les manudles, incliné vers la mam(dle i^ancluN dans le haut de la poilrine. Le e(eur de riioniUK^ iTesl pas urand ; dan^ sa h>hdih'', il u'esl pas allon,ué; il st^rail plulol ai'rondi . si ce n'es! (jm* son exli'émilé s(^ huaniui^ vu poinle. ' (lomme nous venons de le (lir(^ il a Irois cavi- lés; la plus urande (^sl à droile; la plus petite <'sl à uauche; et la ca\ité de grandeur movres les plus diverses pour la i)rodigleuse or^'anisation des ondllettes et des ventricules : mais la science au début a nécessairement tout c(mi'(Uidu, dans l'impuissance de pousser plus loin l'analyse. — i; 2. Dans le haut lie 1(1 pnitrinc 11 aut com[)rendre ici \)\\i' poitrine tonte la ''avite t li(»i'aciiiue : et .alors le cd'ur se trouve plac('' en etïet dans la j)artie superieur(\ — /.'' civiii' (le l'Iiomine... e)i jiointe, >LM. Auhert et Wimmer proposent de rejeter tout ce pas- saire. parce (qu'une des expres- sions qui y ti^'-urent est peu ré- gulière, et ensuite })arce (ju'il y a ime répétition sur la terminai- son du cœur en ])ointe. Ces l'ai- sons ne sont pas décisives : et devant l'unanindte des manu- scrits, il faut conserver îits. Iljiarait l)ien qu'il s'agit ici du ventricule droit, qui reçoit le sang veineux de l'oreillette droite et (jui le chasse dans les poumons par l'artère pulmonaire; le sang, rendu artériel par le contact avec l'air dans les poumons, revient à l'oreillette gauche (jui le renvoie au ventricule gauche; et ce der- nier ventricule le chasse à son tour j)ar l'aorte dans le corj)s (Mitier. Du reste, le mot (jue j'ai rendu par Insufflation i)eut si- gnitier simplement aussi Adhé- rence. J'ai préfer(' l'autre. i; 4. Par sa plus grande rarité. L'oreillette droite. — A la grande veine. Sans doute, la veine cave supérieure, ou peut-être aussi la veine cave inférieure. — Près de laquelle est aussi le mésentère. MM. Auhert et Wimmer repous- sent ce membre do })hrase; et l'on ne voit pas bien en effet com- ment le mésentère vient figurer ici. C'est le plus grand re])li du j)é- ritoine; il est étendu en avant de la colonne vertébrale ; et sa lar- geur varie, dej)uis son insertion jus({u'à son attaclie iiUestinale. — Por sa cavité yuoi/e/uie. Il sem- ble bien qu'Aristote veut designer par là l'oreillette gauche, puisque c'est de cette oreillette que sort l'aorte. MM. Aubert et Wimmer croif'Ut au contraire qu'il est question du ventricule droit. Mais dans l'organisation si compliquée du coMir, il n'est pas étonnant (pie les premiers observateurs n'aient pas su se reconnaître. La circulation du sang ne devait être connue (|ue bien longtemps l»lus tard. v^ ."). Des canaux vont du cwur au jtoumon. Ce sont les artères et les veines jjubnonaires, por- tant le sang du ventricule droit LIVRE I, CHAP. XIV, ?; 0. 8" canaux se ramifient, comme la trachée-artère, accompa^aiant ceux qui viennent de la trachée, dans toute Tétendue du poumon. Les canaux par- tant du cœur occupent le dessus; entre la trachée et le cœur, pas un seul de ces vaisseaux n'est commun; mais par la connexion, ils reçoivent Tair, et ils renvoient jusqu'au cœnir. L'un de ces canaux se rend à la cavité droite; et rautr(\ h la cavité f;auche. ^' Plus loin, nous nous occuperons d(^ la ^raud(^ veine et de Faorte, prises chacune à part; et nous les étudierons aussi toutes les deux à la fois, dans ce quVdles ont de commun. aux poumons, l'y répandant jus- que dans les dernières cellules, et le ramenant à l'oreillette et au ventricule gauches, })0ur le lancer ensuite jiar l'aorte dans toutes les parties du corps su})é- rieures et inférieures. — Se ra- mifient cointne la tracJœe-artère. Ceci est assez exact; mais ce sont plutôt les bronches (pi'il faudrait dire. — Ceux qui vien- nent de la trachée. Ce sont toutes les ramifications des In'onches, dans l'un et l'autre poumon. — Occupent le dessus. Ceci n'est pas faux ; mais ce n'est pas non plus très-exact, puiscpie l'aorte est tantôt ])ar-dessus et tantôt par-dessous les bronches. — Knti'c la trachée et [le c ])ù! pas so rt'iidrc coniplc (lo rheni;Uos<> proprcMUcnt dite ("est le jiouiiioii (pii fait le sanir, eu le l'eiKMivehint sans cesse de raeon à le vivitier et a I»- i-eudrc nmi'iiif; voii' le ?• suivant. — Soif Cil ru.r-iiKhnrs, snit au df/mrs. Cette distinction, ({iii n'est pas iausse, ii",i pas été Ci»iise['V('e par la science, (jui a ])ris d'autres l)asesdetdassiticati()n,plus claii-es <|iie celledà. — Est sj.(in;/ir//.r. La simple vue sut'îit a nionti-er que c'est hien la nature du jtou- nidii; ses cellules (ni loni une sorte d'epon^'-^'. — Les raissrdu.r '/>' la grande rrinc. Ceci n'est pas exact, si, par la grande veine, v»n tMitencl la veine cave; mais il est cei-tain d'un îiutre côte (pie les ramitications de l'arteiH' et des veines jjulmonaires suivent c;dles des lirouclies. — Ccit.r qui rrtiiviit , 11 y avait deja en (dl'et des dissensions sur toutes ces ((uestions de physiologie et d'a- natiunie: et Ari.sîote y t'ait sou- vent allusi(ui dans ses oiivrai^-e^ d'histoire naturtdle. — Aussilol qu'ils ai'fiii'nt éli' dfi-oi/pi's. J'ai jiris un terme ^ent'ral, pai-ce (pi'il peut s'auii- (les animaux decou- pi's après les sac-ritices, aussi liien tjue (h' dissections îinatomicpies. ^; S. Lr seul à avoir du srnif/. Ceci est lôrr exact, avec l'expli- cation (pi'en donne Arisloie ; il voit l)ien ((ue le cteur est le centi'e du svstème sani^niin. Ce n'est pas preci>enient le couir ([ui l'ait le sang-; mais il le re(;oit et le ren- voie. — I)(nis 1rs rriiics (/ui le lrur<-)'seaL et (pli lui viennent du co'ur. — Daas c/taroj)re. bien qu'il ne soit j)as exprime dans le texte. — Trarerscde pari en part de reines. J'ai reproduit le terme général de Veines qu'emploie le texte ; mais ce ne sont pas précisément des veines qui traversent le dia- j)hragme. C'est d'al)ord l'o^so- jihage, qui tloit aller à l'estomac; c'est ensuite l'aorte, qui doit se ramitier a toutes les parties infé- rieures ducorj)s. pour lui fournir des artères jtisqu'à l'extrémité des })ieds ; et c'est la veine cave ascendante, sans compter d'au- tres vaisseaux de moindre im- portance, le canal thoracique, la veine azygos, etc. — Qui daiis le eor/)s de l'hormne. Je fais rap- porter ceci aux vaisseaux qui tra- versent le diaphragme; mais on ])Ourrait donner plus de généra- lité à ce passage, et croire qu'il s'agit de toutes les veines do notre corps, au lieu des vaisseaux particuliers qui traversent le dia- ])hragme. Ce dernier sens, plus restreint, me semble préférable. 90 HISTOIRE DES ANIMAUX. proporlion do sa laillo. "* Sous lo dicipliragmo, à droite est le foie; à f^auelie, es! la raie, l.a posi- tion de ees or^aïK^s osl loujoiirs la même dans ions les animaux ([ni en soni j)onrvns, (piand ils sont eonformés d'inn^ manière naturelle (^1 qu1ls ne présentent pas de monstruosilr ; ear on a déjà vu quelquefois di^s (piadrupèdos où co^^ or^anos élaiiMit dans une |)osilion al)solum('nl inv('is(\ l.o ioio et la ralo s(^ rattachent au bas de Tt^stomac pai' rr[)i|)loon. ^' A la voir, la rate d(^ riiomme esl étroih^ et tontine romme relit* du pore. Ordinain^menl ot dans presque tous les animaux, 1<* foie ost sans j^ 10. Sous le . (jcs positions du Ibio et de la rat(» sont exactes. — Cps <»'(/fnirs étaient (/(171S luie position nhsohnncnt i/i- rcr.'ir. Le tait n'est peut-être pas impossible, et les monstruosités expli({uent tout ; mais l'auteur aurait dû citer ici (\e^ observa- tions qu'il aurait i)u appuyer de son témoi^'-na' reins. Mais sans litmie le fait aura [)aru si évident qu'il ('■tait inutile de le mentionner. — De la cobaine d'irsale -méme > . — A rea.rdu Irraf. Quelques commen- tateurs en ont conclu (ju'Aristote n'avait pas ol)S(>rvL' les reins de riionime : il seniidt" (pi'il faut en comdure tout le contraire; car autreuKMit la comj)araison n'au- rait {)as t''ie j)0ssible, — Qui ont (les rof/mnis. Notre mot de llo- irnons s'aj)plique aux animaux ])lut(")t (pie ctdui de lleins, rt'servi'" plus })articulièrement à l'iionnue. — Le (Irait est taujinirs plas eleve. 11 semîile (pie ce soit le c(mtrair(» (diez l'homme, oii le rein di-oit est en gênerai plus bas (pie le gauche. — lin a/oins de f/rfusse. LIVRE 1, CIIAP. XIV, .îî lo, 03 es! plus sec Celle conformalion t^sl dans tous les auli'cs animaux semblable h ce qu'elle esl chez riiomme. Des vaisstNiux, parlanUb^la grande veine el de raorU\ se rend«Md dans les reins, mais non dans l(uir cavité : car les reins oui une cavité dans ItMU' cenlre, plus grandi^ chcA b^s uns, plus petite cbez les autres, exc(q)té pouriaid chez le phoque, ([ui a l(^> reins paridls à ceux du b(ind\ et les ])lus compacts de tous. 'M.es vaisseaux ([ui se ren- dent dans l(^s reins se perdent dans le corps des reins mêmes: et la preuve qu'ils ne les traversent pas, c'est que les reins n'ont pas de sang, et que le sanu ne s'y coagule jamais. ^"Les reins ont, ainsi qu'on vient de le dire, une petite cavité; et Chacun des deux reins est enve- loppe dans un tissu cellul(»-gr[iis- seux ; cette disposition fait que le rein r(\ste immobile. — Sei/i- hlalde il ee qu'elle est ekcz llajniate. Ct^ci prouve que l'auteur avait fait des obs(M'vations sur le corps humain. — De la grande reine et de rarirtr. L'artère rénale, ipii e>t iVu't grosse. i)art de l'aorte, (>t se ramitie. dans le rein, en une foule de vaisseaux de {)lus en plus petits. Quant a la veine ré- nale, elle n'est guère moins volu- mineuse, et elle se rend du rein dans la veine cave, c'est-à-dire, la e-rande veine selon Aristote. Les divisions (h> la veine rénale sont aussi très -nombreuses. — Vue carité dans leur rentre. — C'est ce que Tanatomie actu(dle ap]>elle le Bassinet, ou peut-être le hile entier du rein. — Chez le phoiiue. On pourrait croire (pie ceci est une inter])olation. puisque, dans ce jKassage. il n'est question que des reins de l'homme. ?; 14. Ils ne les' trarersent pas. Ceci est exact : l'artère vient dans le r(Mn; la veine en part; mais ni l'artère ni la veine ne le tra- versent. — A> s'i/ coaifule janiai.<. Ceci n'est pas très-clair ; mais le texte ne peut i)as donner un autre sens, ,^15. Ainsi (juon rient de le dire. Ceci excuse la répétition, que MM. Aubert et XVnniner parais- sent condamner, en mettant ce membre de phrase entre cro- 94 IIISTOIUE DES ANIMAUX. LIVRE I, CIIAP. XIV, § 17. d:; (le celle partie creuse des hmiis, deux canaux assez pelils se rendent dans la vessie, ainsi que d'aulres canaux Irès-roi'ts et parallèles, qui parlent de Taorle. Du milieu de chacun des deux reins, une veine grosse et musculeuse part pour se dii'i- ger le long du racliis même, en passant par un espace Irès-elroil. Ensuite, ces deux veines dispa- raissent dans chacune des hanches et reparaissent de nouveau, s'étendant sur la hanche. *^Ces divisions des veines descendent dans la vessie; ciw la ve^sie est placée tout à fait In der- nière. VAÏe est suspendue aux canaux qui se dii'i- gent des reins le long de la lige ([ui se l'end à cliets. — Deux rnnaux n$!^cz pe- tits. Ce sont les uretères, un pour chaque rein, qui couduistMit Turino sécrétée, du bassinet à la vessie. — D^autrcs vanniu- très- forts. Il semble qu'il s'a;^it ici des artères iliaques j)rimitives, (jui partent en etfet de Taorte abdo- minale ; mais elles ne vont pas à la vessie; elles i)asseut à (h-oite et à gauche, pour se ramiher dans les cuisses et les jambes. — Et parallèles. Ou plus exactement peut-être : « Continus '>. Des tra- ducteurs ont compris que cett»' continuité sipaitiait que ces vais- seaux ne se ramitient pas. — Cne reine grosse et nmsenleuse. Ce ne sont pas les artères rénah'S i\m vont de l'aorti; au milieu de cha- que rein, mais (jui ne suivent pas le rachis ; ce sont plutôt les ure- tères. L" « p]sj)ace «'troit » est sans doute celui qui reste entre les reins et l'aorte, et ou j)assent les uretères. — Ensuite ers deux reines. Il est j)robable qu'il s"a,LMt ici des artères rénales, et des artères iliaques primitives, (jui deviennent, un peu plus bas, d<'s artères fémorales; mais la des- cription d'Aristott^ ne parait i)as très-exacte; et l'anatomie qu'elle sui)j)ose n'est i)as très- avancée. Il est difficile de retrouver sur le cadavre les dispositions des ar- tères t)U des veines dont il peut être question ici, et qui «■ dispa- raissent dans les hanches ^>. ,s^ IG. Ces (lirisiuns des veines. Il ne peut s'a^'ir([ue des uretères, (pli conduisent l'urine des reins à la vessie, sur une assez j/rande lonjrueur, entre deux et trois de- « j Turèthre. La vessie est presque tout entière enve- loppée, dans sa rondeur, de petites membranes légères et fibreuses, qui se rapprochent, on peut dire, de l'organisation du diaphragme du thorax. La vessie dans l'homme est d'une médiocre gran- deur. *^\uprès du col de la vessie, s'attache le membre^ honteux, qui est nerveux et cartilagineux. L'oimIIcc le plus extérieur s'ouvre dans le membre même. Un peu plus Jjas, Fun des conduits se rend aux testicules; Fautre, à la vessie. ciniètres. l'n uretère part de cha- cun des rein;s. — La dernière. ("est-a-dire u à l'extrémité des uretères » : au-dessous de la ves- sie, il y a tout r;q)pareil excré- toire, destiné à l'expulsion de l'urine. La vessie est siiuee dans la cavité du petit bassin. — Elle est suspendue aux eanaux. Ou (( retenue i)ar les canaux ». Ici tuicore la description que donne Aristote est assez obscure; mais ces organes sont tellement com- pli(pies que ces erreurs , au début de la science, se coni- j>renneiit de reste et sont très- excusables. — Le long de la tige. C'est la traduction lidèle du texte ; mais (« la tig-e qui se rend à l'urèthre » ne peut être que l'ure- tère. L'urethre commence au col de la vessie et en bas, et à par- tir de la symphyse du jjubis; sa direction est la même que celle de la verj-^e, et il se termine avec elle, pour l'expulsion de l'urine et de la liqueur sj)erniatique. — De petites membranes légères et fibreuses. La vessie a trois tu- niques distinctes, séreuse, mus- culeuse et muqueuse, qui vien- nent en partie du péritoine, du pubis, de la prostate, des uretères et de l'urèthre. — Du thorax. Cette similitude du diaphragme et de la vessie n'est pas frap- pante ; et l'on doit douter que la science actuelle j)uisse l'ap- prouver. .^17. Auprès du col de la vessie. Ce n'est pas faux ; mais ce n'est pas tout à fait exact; la verge est située en avant du pubis. La vessie est située plus profondé- ment. — Le membre honteux. C'est la traduction littérale du mot grec ; dans notre langue, le mot technique est la Verge. — Nerveux et cartilagineux. — C'est exact, quoique vague. La verge 1)1) IIISTOIRH DES ANIMAUX. De (M' iiKMîibiv, peiideiil les h^sliniles chiv. les umW>: nous dirons plus loin ([ucdh^ (Mi csI Tori^a- nisalion, ([uand nous liailiMons (W> or-am^s com- muns aux dilîrivnh^s cspiMvs. 'M)ans la l'omm(\ loul est ualui'idlenKMil pareil à ee (pi'on voil dans rhomm«^; la seule ditleiuMiee eonsisli^ dan> la ma- lrir(\ On peul voit' quidle en (^sl la forme api)a- rtMile d'api'ès le di^ssin qui (^sl dans les ouvraiies d'Yuaiomie. La |)osili()n d(^ la malriee esl dans les iuleslins; el la vessie esl placée derrière la ma- v,e cotistluie des corps caviT- iieiix, (lu canal de rurèthrc, de vaisseaux, de nerfs et de muscU»s propres; le tout est eulour<- d'ea- veloppes spéciales, au nombre de (quatre. — L'ori/-icr le plu>; c.rt''rieur. C'est le canal de l'urè- [Yii-Q, — L'iot (les coii(/idf^. Cette descri))tion peut sembler insutti- sante; mais Tanatomie de ces parties est si délicate et si com- l)litiuee qu'il n'y a point à s éton- ner de ces nouvelles erreurs. Il est probai)le qu'Aristote veut parler du canal éjaculateur. Dans la plupart des ('ditions, les mots de « Nerveux et cariila;iineux » se trouvent placés ici, au lieu de l'être un peu plus haut. C'est Schneider qui les a déplaces, et j'ai suivi sa, leçon, que MM. Au- bert et Wimmer semldent adop- ter aussi. — /V//V loin, voir liv. 111, ch. I. i^ 18. Tout est 7iatur('llemr)il pa- reil... Cette ^^eneralité n'est pas très-exacte. H y a bien des dill'e- rences intérieures entre le-^ deux se;.es ; au dehors, il n'y a (m efl'et de ditïércMice ([u'entre la verue et la Matrice, pour pren- dre l'expression d'Aristot»". Mai> les oruanes i^-enitaux de la femme se composent de parties nom- breuses ipu3 riiomme n'a pas : les ovaires, les tronqies de h'al- lop(>. l'utérus, le va,i:in, la vulve, ^,\^■_ _ iy(,prr< le (Ic^s'ni. On volt par là. connue je l'ai déjà iait remariiuer, que l'idée de l'Illus- tration n'est lias nouvelle, et que les anci-'us nous avaient des loimteu4)s devancé's dans cet m- •«•(Miieux moven de faire mieux com[)r.'ndr<> les choses (|u'on dé- crit. Voir liv. 111, v\\. i, ?; Ci- — Ksi dans' les /)itesli//s ou : < dans l(>s parties intt-rieures )-. — l)er- rirre 1(1 tii(ih-i<-e. Ceci est exact si l'on entend par Matrice, comme le fait Aristote et connue on })eut le faire avec lui, la Vulv.-, ou l'en- semble des parties irt'uitales de la femme, vues du dehors. 4 I LIVRE I, CHAP. XIV, ^ 11). 97 frire. '^Nous aurons encore, dans ce qui va suivre, à parler des malrices des animaux en général; les malrices ne soni pas les mêmes dans tous, et elles ne sont pas disposées de même. Mais en ce qni concerne les parlies iiitéri(Mn'es el extérieures du corps de Tliomme, on vieni de voir ce qu'elles sonI, comment tdles sonI, et quelle eu est l'oro^a- nisation. .^ in. Daiis ce qui }'i suivre. ^'oir plus loin, liv. III, ch. i, J; 2, et même liv. III, ch. 3 et 4. — Du corps fie rhonunr. C'est par la description de l'homme qu'Aris- tote a voulu commencer l'his- toire des animaux; et il en a donné les plus fortes raisons; plus haut, ch. VI, § 12. On ne T. I. saurait trop admirer l'ordon- nance générale de ce premier livre, digne introduction a l'ou- vrage entier. \o\v plus haut la note du ch. vi, 5^ 12; voir aussi la Préface, et l'analyse, qui y est donnée assez longuement, de ce premier livre, rapproche du pre- mier livre du Traité des Parties. M »? LIVRE II CHAPITRE PREMIER Parties communes à tous les animaux ; parties spéciales et cor- respondantes; la l'Hc et le cou se retrouvent chez tous les quadrupèdes vivipares; conformation spéciale du cou du lion ; les quadrupèdes vivipares ont des pattes de devant, au lieu de l)ras et de mains; conformation particulière de Tclcpliant; la poitrine et les mamelles chez les animaux ; disposition p'-nérale des flexions dans l'animal ; les tlexions chez l'éléphant et chez les quadrupèdes ovipares ; articulations dans rhomm(^ dispo- sées en sens contraires selon les membres su})érieurs ou mfe- rieurs; flexions dans l'oiseau; singularité des pieds du phoque, en avant et en arriére; pieds de l'ours; locomotion en croix chez les (quadrupèdes et les polypo les ; locomotion particulière du lion et des chameaux de Baclriane et d'Arabie. ' Entre les parties dont b^s animaux sonl formes, les unes leur sont communes h tous, ainsi qu (mi vienl (le le voir un peu plus haut; crautn^s appar- iiennenl exclusivement à cerlaines espèei^s. Klles se ressemblent, ou elles dillèrent, sous les rapports § 1. V?i peu plu^ haut. Voir liv. I, ch. I, ?;§ 2 et 3. — Signalés déjà tant de fois'. Ceci se rap- porte au début (lu I" livre; mais il est possible que l'auteur veuille désigner quelque autre de ses ou- vrages. — Spccifiqucnieiit diffc- rentrs. Ou s (lrj;i (ani, do Ibis. C'est qiu' les animaux donl le genre esl autre, ont pres- que tous aussi la plupart de leurs parties spécifi- quement dillerenles. Tanlôl la dillerence de ces parties ne disparaît que dans une mesure propoi'- tioiinclle; lanlùl elle porte sui' le genre même, i'arfois aussi, les parties sonl identiques en genre; mais elles sonl loul aulres par leur forme. Deau- C'Mip de parli.'s roncliininml chez ceriains ani- maux, el inanqnenl cliez certains aulres. -C'esl ainsi que les quadrupèdes vivipares ont un.' lèle el un cou, avec loules les parlies donl la lèle se •••'inpose; mais chaque partie a des formes difTé- leules ciiez chacun d'eux. L.. lion, par exemple, n'a qu'un seul os dans le cou, sans verlèhres. Si on l'ouviv. t.n peut voir qu,> loules ses parlies in- térieures sonl paieilles à celles du chien. 'Les quadi'upi'des vivipares onl. au lieu de bras, des pâlies de devani ; e| lous les quadrupèdes qui onl des fentes dans ces pâlies, les onl sui-loul ana- logues à nos mains; el dans bien des cas. ils s'en i; -2. Le lion par exea/plc. Cette ohservatioii r.msse (Je Ja confor- matiou du liou mérite dêtre re- marquée. — N^' ou l'ouvre. Ceci prouve, entre tant (Fautres teinoi- guages, que la dissection do^ animaux était jjoussée assez, loin du temps d'Aristote. — Pareilles à celles du eliicn. Cette similitude n'est pas aussi graude que l'au- teur semble le croire ; et lascience actuelle classe le chien et le lion dans des familles très-difîerenies. ^ 3. Des pattes de devant. Après ces mots, MM. Aubert etAVimmer ajoutent : « et des i)ieds (ou pattes) au lieu de mains «. — Des fentes dans ces pattes. J'ai traduit en ]>araj)hrasant le mot grec; on aurait pu dire plus sim- ])Iement u les Fissipèdes ». — Les parties gauches, MM. Aubert et 1 00 HISTOIRE DES ANIMAUX. servent comme de mains véritables. Les parties franches sonl dans ces animanx moins déixaf^ées qn(^ chez Fliomme. Ml fan! tontefois e\C(^pter lïdéphanl, qni a les doii;ts de pieds heanconp moins séparés, ci dont lesjamb(^s de devant sont heanconp pins loni;nes qni^ celh^s de derrière. 11 a d'aillenrs cin([ doii^ts ; et h >c> jaml)es d(^ der- rière, il a d(^ p(dit(^s cln^villes. Sa trompt^ «^st faite de telle sorte, et (die a nne lell(* dinuMision, qn'il ])(nd s\ni servir conune nons le faisons de nos mains. Il hoil ci il man-e à l'aide de cidle tromp(N en portant les alinn^nls à sa hou(dn' : il peni anssi avec elle élever les objets jnscin'à son cornac, placé Winimer ont cru qu'ici cncin'c il fallait chau-cr le texte ; et ils ont lui^, u les membres postérieurs -s au lieu des membres ou parties Gauches. Ce chanirement peut paraître assez plausible ; mais je ne crois {)as qu'on i)uisse se le permettre contre le temoiirnatre unanime des manuscrits. 11 laut 8(> borner a faire cette renia r(iue, sans aller jusqu'à établir un texte différent. .^ 4. Les doigts de pieds. J'ai adopte le sens vuliraire ; mais on pourrait comprendre ce pas- saire un peu autrement et tra- duire : u 11 a les doi^rts moins st>pares tpie ceux des pieds - de riiomme. — Que ce/les de der- rière. J'ai cru devoir ajouter ces mots, i[m complètent la penst-e. Celle contiguration de relephant est d'ailleurs de toute t-viiKmce ; et sou train de derrière e^i beau- coup plus ba> (pie celui (U' devant. — lia d'ailleurs rin^/ doigts. Ces détails sonl i)arfaitement exacte. ,SV/ troihjic. Le mol dont se sert Arisioie est plus -reneral. et il siirnitie le Nez, tout aussi bien que la trompe. — ('i'}/i//i'' ?i'>n^ A' /'fiiso/is- de nos >/i(ii/is. La com- paraison esl tres-ju>te ; mais (die est si naturelb^ qu'elle a du > o\- frir tout d'abord aux jU'emuu-.- observateurs. — l'^n portant le-i alitnrnts « sa houehr. Il ii'«"si presfpie pers mnequi, mémedan.> nosclimats, n'ait vu deselephanîs priv.'S et n'ait pu (dtserver sa manière de manir-M' et de boire a l'aide de >a trompe. - Smi roriuir place en haut. C'est sur- tout dans les pays ou l\depliaiit \ LIVRE II, CIIAP. I, ^^ :;. 101 en liant: il s\m sert ponr arracher des arbres; et (piand il marche dans l'i^an, c'est par elle qn'il respire. Sa trompi^ se conrbe par le bout; mais elle n'a pas d'arlicidations, [)arce qu'elle c^st car- tilaninenso. 'De tous h^s animanx, l'homme est le seul qui puisse se servir éi;alennMit des deux mains. Tous les am'maux ont un(^ partie qui correspond à la poitrim^ clnv. Fliomme ; mais cette partie n'est pas s(Miiblable, en ce que, dans l'homme, la poi- ti'in(^ est lari^e, et ({ue chez eux elle esl étroite. Aucun animal non plus n'a de mamelles sur le devant de la poitrine; l'homme seul a cette con- formation. L'éléphant a bien aussi deux mamelles; est indigène qu'on jieut faire celle remarque. Chez nous, le cornac accompagne l'elephant : mais il n"a jamais à monter sur son cou. — Pour arraeticr des arbres. C"esl une j^reuve de la force prodigieuse de l'animal. — C'est par vile qu'il r('spi)e. En la tenant sans cesse hors de beau ; car il n'est pas amphibie, comme rhi|)popotame ou le rhinocéros. — Elle n'a pas d'articnlatioïK. Ce qui l'aurait empêche d'être aussi flexible qu'elle l'est. Selon la descrij)lion de Cu\ier. lirt/zie aniaad. Utme I, j). 238, u La <* ironijie de l'tdephant, qui est " cylindrique, se compose de " ])lusieurs milliers de jietits u muscles diversement entrelaces, i< mobiles en tous sens, douée « d'un sentiment exquis, et ter- <> minée par un aj)pentiice en u forme de doigt. Cette trompe «* donne à l'éléphant presque au- («iit plact-es ; cVst soii< la {loitrine, coinine ledit ("nvier. Ri-fine nnhiKih tome I, p. ^.'ÎS. iG.fj's- /IrTion;^, Ole. MM. Au- be rt et XVimmer si ^niaient avec raison Terreur d'Aristotts dt'jà remarquée par d'autres auteurs. Cette erreur provient de ce (pi'Aristote a confondu le lias de la jamhe avec le haut ; la llexion se fait dans le même sens ; mais pourle hant de lajambe (la cuisse) la llexion est cachée et recouverte j)ar les chairs. Aristote n'avait point vu cette contormation : mais son étude sur h's flexions dans les animaux est la première en sou genre ; et elle est restée l^rt^sque unique dans l'histoireth^ l:i science. Voir ButVon, tome UI, i/es' M(imn)ifrrps, p. X\:\, édit. de 1S;!0. Butîbn semble accepter la descri|)tion d'Aristote et faire aussi nue excejition pour les jaml)es de l'elephant. -^ \\ a le irenou comme l'honmie au milieu de la jamhe. et non pas près .lu ventre, etc. " Eu ireueral, les na- turalistes postérieurs ont attaché moins d'importance qu'Aristote à cette organisation dcreléphant, (pli, à prennère vue, semlde en effet une exception. — Ij'S crenx arrondis de la /IPxinn.Pav exemj>le les bras de l'homme étant plies ainsi que ses genoux, les creux des deux membres se corres- pondent ; les concavités formées par la flexion sont tournées l'une v(M-s l'autre. — Coinino on l'a pr'Hmdn (/uclqurfoi^. Avi^ioU' ne nous apprend i)as ([uels étaient les auteurs qui avaient soutenu cette opinion, qu'il réfute. — Cof/nnr le poids de son rorp^... <* IJVRE IT, CHAP. 1, ,5 S. i03 comme le poids do son corps ne lui permet pas de s'indécliir sur les deux h la fois, il se courbe, ou sur la f;auche, ou sur la droite ; et il dort dans cetl(^ posture. Il fléchit d'ailleurs les jambes de dei'rière de la même fa(:on i\\w Tliomme. "Dans les (piadrupèdes ovipares, tels que le crocodile, le lézard (4 dans tous les autn^s animaux de cette espèce, les deux jambes, celles de devant aussi bien ([uo c(dlos de derrière, s'infléchissent en avant, en iindinanl légèi'ement de côté. 11 en est dt^ ménn^ chez tous les animaux qui ont plus de qirnlre pieds; studenKMd, les jambes intermé- diairt^s entre les extrêmes ont toujours des direc- tions moyennes; el la flexion se fait plutôt un ptni de côté. M^'homme a les deux articulations des mend)res faites sur le même plan; mais elles sonl en s(Mis coidraires; il plie It^s bras en arrière, et la parlie intérieure biaise un peu de côté, tandis Explication très-ingénieuse et vraie. — Et il dort dans cette pos- ture. Cette observation n'a été répétée, je crois, par aucun natu- raliste. — De la même fanm //7;/t'.L"exj)ression est juste: et bien que les (piatre pieds du pho(jUe se r.ippro^'hcnt: des nageoires, ils ressemblent as- sez bien à ceux des (juadrupèiles, à cause des doigts et des ongles (pli sont très apparents. — Te,? pi'^ds sottt tout eoinine dt's jnai/is. Ceci est moins exact ; et il ne parait pas que le })hoque jiuisse rien j)rendre avec ses pieds de devant non plus (|u'avec ceux de derrière. — Les pieds de fours... Ici encore le raj)prochement est nu peu forcé. L'ours a aussi cinq doigts à tous les pieds ; mais on ne peut jias dire que ses pieds de devant soient des mains préci- sément. — Ces pieds ont einq doigts. Ceci se rapporte au ])hoque. — Ils se rapprochent brau<:oup de la queue des puis- sotis. l'entre les pieds de derrière, le jihoque a une véritable queue, qui d'ailleurs est très-courte. Voir Cuvier, Règne animal, tome I, p. 107. Le ])hoque est un mam- mifère, carnassier et amphibie. H-- t'/i diamètre. J'ai conserve la formule grecque ; mais on pourrait aussi traduire <( En croix >', comme l'ont fait quelques auteurs. — C'est ainsi qu'ils main- lor. HISTOIRE DES ANIMAUX. do Baciriano et d'Arabie avancent membre h membre; par Avancer membre à membre, j'en- lends que le membre droil ne va pas au-delà du auche, mais le suit toujours. tiininent leur équiliftvp. On pour- rait traduire aussi en se tenant plus près (lu texte : » Et c'est .iussi la position (prils ont dans la station ». J'ai prefc-re la j)re- mière nuance. — Que /a manhc couinicncr. Ceci n'est peut-être pasunt'aii constant. Clu'z l'homme où le mouvement des hras et celui des jamlies se croisent aussi, la marche peut commencer indiC- leremmeni par l'un (>u l'autre côte. Le cheval part toujours de la jamhe droite. Voir BulVon, ch. du Chevrd, pap^e 2'j, t-d. de 1830. — Les den.r espères de ehti- i/icaiLT. Le chameau de la B;ic- triane a deux hosscs ; et il est iieaucoup [)lus rolniste (jue celui il'Araliie, qui n'a (pi'unc seule bosse. On donne plus particu- lièrement à ce dernier le nom île dromadaire. Les deux races s'ac- couplent et produisent ensemble aussi bien que séparément. Voir {)lus loin ch. H, ij 9. liutVon ■ ipprouve tout à lait la distinction faite j)ar Aristote : Manunifèrrs, tome ni, p. 390. — Avmireiit ine)nl))'e à meinhre. Il semble qu'Aristote veut ici indiquer l'amble ; mais il ne parait pas (pie ce soit l'allure naturelle, ni du lion, ni du chameau. Pline, Hist'tire naturelle, liv. XI, ch, cv, p. 467, t'dit. E. LilliV', copie ce j)assaue d'.Vristote et dit : rf ; il est le seul animal qui penle ses cornes chaque année. * Toutes les paiiit^s qui chez Tliomme sont par devant se trouveni chez les quadrupèdes en bas. el sous le corps; el les parties qui chez Fliomme sont par derrièrt^ st^ trouvent en haut chez les quadrupèdes. Pour la plupart, ils ont une queue; el le phoque lui-même en a une toute petite, qui ressemble h celle du cerf. Pour les animaux de r(^si)èce du singe, nous en parlerons plus loin en {5 1. Toutes le^ parties... L'oVi- servation est fort exacte : et cette dilî'erence entre l'homme et les quadrupèdes tient précisément à ce (pie l'homme doit rester droit, et qu'il a la station, tandis que les quadrupèdes, comme leur nom l'intlitiue, doivent reposer sur leurs quatre membres. Dans cette situation, le dos n'est plus derrière; il est dessus, et il forme la partie la plus haute.— Le pho- que lui-même en a une toute petite. Voir plus haut ch. i, § 2. — Nous en parlerons plus loin. V^oir plus loin ch. V, §,^ 1 et suivants. 108 HISTOIRi: DKS AMMAFX. (Irlail. Ml iTy a pas, pour ainsi dire, do quadru- pèdes vivipares ([ui ne soieni velus; mais ils ne le son! [)as à la nianièn^ de rii(>nini(\ (|ui n'a d(^ ])()ils {[n'en pidil nond)r(^ et Irès-eoniis, si ee n'esl à la lel(\ qui est elie/ lui plus poilue que elicz aucun aulr(^ aniniid. 'Tous reux d(^s auliu^s ani- maux qui oui des poils on! les paiiies supéiiiuu'es du coi'ps j)lus vidues; el les parlit^s d(^ dessous soid, ou loul à fail mn^s, ou moins <;arni(^s. (liiez riiomme, (*\'sl loul le ronli'air(\ MVliomme a é-a- h^menl des cils aux deux paupièi'«^s ; il a des poils aux aissellr^s el au [)ul)is. Les aulnes animaux iTont pas d(^ poils à C(^s deux dernières paiiies, non plus qu(^ des eils à la paupièie (Ten bas, si ce n'est que, dw/. ([U(d(pies-m)s, il y a ([uidques poils Irès-i'ares au-d«^ssous d(^ celle |)aupièi'e. 'Les quadrupèdes pourvus de poils ont laidol le corps f^ 2. Pour ainsi dire, ("ctto i\'- sorve (l'Aristote est très-justiiitM>, ft dans ces (leriiiers temps, on a cité mit' espèce )nuie le pure. 11 n'en est pas tout à fait du porc comme de l'ours et du chien : ces deux espèces ont des poils abontlants sur tout le ciu-ps, et c'est comme une fourrure. Le j)orcabien aussi des poils sur toutes les parties •c LIVRE II, ClIAP. Il, ?i 0. 100 toul enlier V(du, comme le ])orc. roui's. le chieu ; lanlol c'est le col qui Tesl davanla.uv dans tout sou conlour, quand ils oui une crinière, comme le lion. D'auhvs sont plus v(dus seulemeiil sur le haul du col, à parlir de la lèle jusqu'iMi bas d(^s épaub^s, comme lous ceux (pii ont un loupel, par (^xempb^ b^ (dunal (d le mulet, et le bonase, parmi les animaux sauvaiivs ([ui ont des cornes. ' L ani- mal qu'on appidle le cln^val-cerf a une crinière sur le baul dos épaules, ainsi que la bète fauve nommèi^ b^ Pardion. Du reste, la crinière de l'un et de l'autre esl foii b\uère. depuis la tète jus(iu'à la naissance des épaules; une particularilé du cheval-cerr, c\^st la barbiche qu'il porte h la ^orge. du corps : mais ces poils sont rares et ti'ès-(dairsemt's. loin de former une robe. Le porc n'au- rait pas du être cit(' ici. — Ine crinière comme le lion. La crinière dans le lion enveU)ppe la tète en- tière, tandis que. dans le cheval, l'âne, l'hemione, elle ne règne que sur une partie du col. La langue grecqtie a deux mots dis- tincts i)Our ces deux espèces de crinières : la nôtre n'en a qu'un. — Cu toupet. J'ai dû prendre ce mot, faute d'un meilleur,qui serait aussi plus spécial. On pourrait prendre le mot d'Aigrette. — Le lionase. J'ai re})roduit le mot grec ; il est diflicile de savoir ])récisément quel animal Aristote entend dési- "•uer ici. C'est sans doute le bison ou l'aurochs, qui est bien mi animal sauvage et qtii a une crinière et des cornes. On le trouvait autrefois et du temjis (l'Aristote sur les bords du Da- nube, dans les contrées qui com- l)osent aujourd'hui la Servie, la Bulgarie et la Roumanie. îi G. Le cheval-cerf. Quelques auteurs ont cru qu'il s'agit jieut- étre de la girafe, qui a en elVet une petite crinière, grise et fauve ; Cuvier, Règ?ie animal, tome I, p. 2G6; mais la girafe n'a pas de barbiche sous la gorge. D'autres ont cru qu'il s'agit de IVlan ou du renne. Buffon supposait qu'il est (juestion du cerf des Ardennes. Mais la différence extrême des climats s'oppose à ces explica- tions. Ce cheval pourrait bien être une espèce d'Antilope. Mais 110 HISTOIHK DES AMMALX. LIVRE II, CIIAP. II, § 9. m Tous deux porleni des cornes, el ils oïd le pied fendu en deux. Dans l'espèce du clunal-cerf, la feni(dl(' manque de coi-nes. l.a grosseur de cet animal se l'apiH'oclie beaucoup de ctdlc du ecif. On le Irouve dans TArachosie, où se Irouvenl, éi^alement des bieufs sauvai^es. ' La dilTéi'ence du boHil" sauvagi' au bonif donn^slique esl à pmi près celli* du sangliei' au porc. Le bu'uf sauvag»' esl iu)ir: il paraîl Irès-l'orl ; et son museau est r(MM)url)é. Ses cornes sont plus renversèt^s. Les cornes des cln^vaux-ceii's ressend)l(Md ass(v, h celles do la i4azell(\ M.\dé[)hanl est cniw' tous les quadru- pèdes celui qui esl le moins v(du. La ([ueue dans au fond, Von i^n >i'<» quel «'st au juste ranimai auquel les Grecs donnaient ce nom, de mrine (}u'on ignore aussi ce que c'est que le Pardion, ou cheval-Pard, bien qu'on l'ait confondu ('gaie- ment avec la giral'e. — Dans i'A- rachosic L'Arachosie était une des provinces orientales de l'Eni- pire des Parthes; elle s'étendait, a ce (pCon croit, jusqu'à l'Indus, et elle correspondrait en partie au B(doutchistan actuel et au Caboul. Alexandre la traversa t(»ut entière pour se diriger vers l'Inde. Le climat y est très-chaud ; et les deux animaux dont jiarle Aristote doivent être des contr<'es chaudes ; ce (pii exclut l'assimila- tion au renne ou au cerf des Ar- dennes. — Hes fjd'uf's sauva(/cs. L'expression est tro}) vague pour (ju on puisse tenter une syno- nymie un j)eu probahh'. ?^ 7. Du Ijii'uf Sdurrvje. II s'agit sans doute du Buftlt»; Bos Bu- balus. Cuvier identifie le buflbî avec le bu'uf sauvage d'Aristote, \\''(inc rnin/idl, tome I. p. 280. BuiTon ne croit pas (pie le luiftle soit le P)ubalus; voir (-(-t article pj). iiM) et U)!); cet animal est, a ce (pi'dn croit, originaire de l'Inde; il a été amen»' assez, tard dans les contri-es occidentales. — vSr.v cuDies sont jili/s 7r/trrrsérs. Cuvier trouve que les cornes du buftle sont dirigi-es de cnir. — Lfi f/azelle ou l'espèce d'antilope appelée Antilope Dorcas, du nom groe qu" Aristote emploie; ici. 5^ 8. L'clc/t/in/it. Ici encore, on peut être étonne (pie l'auleur re- vieuue à l'elephant ; mais c'e^t à ,1 1 les animaux esl d'ailleurs velue ou dc^nudée, selon que le corps esl Tun des deux, du moins chez ceux dont la queue esl assez forle ; car il y en a qui Font d'une petitesse excessive. MJne conformation qui appartient exclusive- ment au chameau entre tous les quadi'upèdes, c'est ce qu'on appelle^ la bosse, qu'il a sur le dos. Les chameaux de Bactriane dilTèrent de ceux (FArabie. en ce que les premiers ont deux l)osses, tan(h's ([ue les autres n'en ont qu'une. D'ailleurs, les chameaux ont on bas une autre bosse toute pareille à celh» du liant, el ils y appuient tout le jiropos de la théorie des poils dont les dilTerents animaux sont plus ou moins couverts. Voir plus haut, s^ 2. — La queue dau^' les (inbnaux. Ce détail tient es- sentiellement au sujet spécial de ce chapitre. — D'une petitesse excessive. Comme le phoque dont il est parlé plus haut, ch. i, .^ 2. .^ 9. Une ronformation... au cha- uieau.W est vraisemblable, comme le croient MM. Aubert et Wim- mer, que |ce passage sur le cha- meau n'est pas à sa place. Aris- tote parle encore plusieurs fois du chameau dans diverses parties de ce trait('; })eut-être cette di- gression a-t-elle été empruntée à quelque autre chapitre. En tout cas, elle est inacceptable ici, bien que les détails donnés par l'au- teur soient exacts. — Les rha- yneau.i- de Haetriane... d'Arabie. Voir {ilus haut, ch. i, § 12. — Ont en bas une autre bosse. Ce n'est j)asune bosse précisément que les chameaux ont sous le ventre : c'est un cal à l'endroit de leur corps qui touche à terre, quand ils s'agenouillent et s'accroupis- sent. Cette espèce de bosse n'est pas « pareille » à celle du dos, comme le dit Aristote. Selon BulTon, Animaux sauvages, p. 398, c'est une grosse et large callo- sité aussi dure que de la corne; les jambes sont déformées par des callosités pareilles, qui ne sont pas naturelles, et qui ne sont produites que par l'excès de la contrainte et de la douleur. D'ailleurs, elles se perpétuent par la génération aussi bien que les bosses, qui peut-être ne sont {)as plus naturelles. Cuvier, Règne animai, n'a peut-être })as donné à ces diff'ormites du chameau toute l'attention nécessaire, re- 11-2 inSTOIRE DES AMMAEX corps, quand ils tlrcbissenl l(^s uvnoiix. '' Ln rlia- m(dl(^ a qualn^ niiUïiclh's, coniiîK^ la vaelie. La qiieuo (lu (•liîuiHNiii ressiMiihlc à ('(^Ih^ do Tàne; el sa ver.iio osl diripS^ (Mi arriiMv. Il n'a qu'un soûl -enou à (diaque jainlx- (d il ua pas plusieurs llexions, rommo ou lo pirUuid ([iKdiiuofois : mais oudirail ([u'il (Mi a plusiours, à rauso du dovidop- pemonl du veuiro. Il a uu ossidtd pareil à ndui du bœuf; mais eel ossohd es! i^nMe ei pelil rom- paralivemoul à la i^raudeur di^ la bêle. " Le cba- meau a le pied l'ourebu, (d il ud pas uue double rangée de d(Mds. Le pi«Hl esi fourebu comme il LMrdant saii^^ douto ces détails coninu' troj) (umuius. ^ 10. Quatre )nmneUps roniinc la vache. Aristotc est le seid tics naturalistes cnii ait coiisi-riK' coite observation. — >V^ vfvijc est di- rKjce en arrière. — (''est uue er- reur, comme on peut l>iuisse régulariser ou éclair cir ce passaj^'e. — ( 'n osselet pareil à relui du hantf. Les na- turalistes modernes ne se sout j)as occupes de cette partie spé- ciale de ror<_^anisation des jaml)es du chameau. • ji II. Le chameau a le pied fourrhn. Voir Cuvier, Règne ani- mal, tome 1, pp. 2."»ti et 257. Ea d(>scripti()n de Cuvier n'est pas tout a fait celle d'Aristide ; mais . \i EIVHE II, CHAP. 11, ij i-2. ^,3 suil ; à parlir de d(MTiere, il es( peu fendu jus- qu'à la seconde Ib^xion des doi-ls ; mais en avanl, il esl fendu en quatre, à son bout, à peu près jus- qu'à la première flexion des doi-ls. II y a même entn^ les lentes uu(» sorte de ineml)rane pai'eille à celle des oi(^s. Le dessous du ])ied est cbarnu comme dans les ours; el aussi, quand b^s cba- meaux qu'on emploie à la i^uerre viennent à avoir les pieds malades, on b^ur mel des cbaussures de cuir. '- Tous les quadrupèdes ont des pattes osseuses, pleines de muscles (d dépourvues de cbair. En général, c'esl la conformation de tous les animaux qui ont des pieds; Lbomme seul fait exception. la configuration du pied du cha- meau avait frappé non moins vivement le j)hilosophe grec ; et il avait essaye de le dé-crire du mieux qu'il avait pu. Aj)rès avoir mar(|Ut; ce (pie sont dans le cha- me.'iu les canines, les incisives et les in(dair<»s, et aussi la disposi- tion du tarse, oii le scaplioide et le cuboide sont sépares, Cuvier ajoute : ^ Au lien de ce grand « sabot, aplati au côté interne, u qui envelojipe toute la j)artie " inférieure de cha(|ue tloigt et H détermine la figure du pied H fourchu ordinaire, ils n'en ont u qu'un jietit, adhérant seulement '< à la dernière ])halange, et de H forme symétrique comme les « sabots des pachydermes, n — l'nc so)ie de membrane. Ceci n'est T. I. pas très-exact. Du reste, tout ce l»assage paraît altéré, tant la description que donne Aristote est i)eu conforme aux faits. Voir la note de MM. Aubert et XVim- mer, qui ont essayé de reconsti- tuer tous ces détails. — Comme dan^ les ours. L'assimilation est assez juste. — Des chaussures de cuir. Aujourd'hui encore, les Arabes mettent des linges ('pais aux pieds de leurs chameaux, quand ils ont à faire un voyage tlans un terrain un peu ))ierreiix, J; 12. Llirnnmc seul fait cxeep- tiun. Cette remarque est déve- loppée davantage dans le Traite des Parties des Ani?naux, liv. IV, p. 689, b 7, de l'édit. de Berlin; page 129, edit. B. Langkavel. — Les quadrupèdes n'ont pas de 8 llî niSTOUlK DKS AMMAIX LIVHK II, CliAP. II, ^^ li. 115 Los qiiadrnpÎMlos n'oiil [uis de lVss(^s; cl r\'sl aussi co qiroii peul ohscM'viMMMicore |)Ius iielhMiirnl cIkv, 1(S oisoaux. (llio/ riiomiiK^ C('M lou( W conlraire. Ses fiasses, ses misses, ses jambes soiil, dans son coi'|)s entier, re (jifil y a d(^ |)liis eliariiii; ri ses niollels, [)ai' e\ein|)le, soûl, dans ses jaiuhes, des parlii^s bien eu ehair. '^ Les ([ua(h'upèdes, ([ui oui (bi saiii; el ([ui souL vivipares, oui laulol les exli'émilés à pbisi(MU*s (bvisious, comme b's maius el les pieds (hius rbomm(\ Oueh[ues-uus, eu (dîel , oui |)bisi(Miis (b)if;ls, eomuK* h* bon, b' ebieii , la paulbère. D'aulres u'oul (pie deux divisions; (^1 au lieu (Tou- pies, oui des |)iuces, eomuu* le moulou, la elu'vie, le eeiT e[ rbij)])opolame. 11 eu (»sl (baulies ([in* iToul pas de dixisions, eomnnvlcs solip(Mlcs. [larmi ft'ssi's. (%' (jui prouve hion (ju'ils ne sont jcis faits j)oui' se tenir (leliont, conuïU' riionnne. — Te qu'il 1/ (I de p/n'i charnu. Ohscr- vation très-exacte ; cette coii- l'urniation est tout a t'ait (raccord avec la station droite, (|ui n'est accordée ({w'ix l'homme. Il est le seul animal qui ait, des cuisses et des mollets proprement dits, parce (pi'il est le seul à en avoir besoin. v; ÏW. Ont (le s ju'/iccs. l.e texte i:rec se sert aussi d'un mot au pluriel. — Le inoujou, lu clirrre. te eerf. ("e sont la des ruminants, ([ui ont en etTet à chacun de leurs (jûatre pieds » deux doij^ns • et deux sahots, (pu se rey;ir- p (lent p;ir une face nplati»', en • sorte ([u'ils ont l'air d'un saliot H nni(pie (jui aurait ett' fendu; .( d'oii vient à ces aiumaux le '< nom (le Pieds f(un-clius, de Bi- <( fur({Ut''s, etc.: ^> voir Cuvier. liri/Uf (UiiuKih tome I. p. 2.")'». — I.'/ii/ijjiopdfuu/e. MM. Aubert et W'innner ont si^Miah' l'erreur d'Ari^tote, (pii sans doute n'avait jamais vu d'hippopotame. Cet animal a (juatre (loi{4"ts à tous les pieds; ces (loi;.'ts j)resque (\t:aux sont terminés par de j)eîits sabots, voir Cuvier, hn-, cil., pa^^e '1\1. — />'v suli/H'ffes. Ces animaux, pa- (diydermes non ruminants, n'ont (pi'un doiirt ai)parent et un >eul lesquels on peut citer le cb(nal et le mulet. Le porc a les deux conformations; car il y a aussi dans rillyrie, dans la P^'^onie el ailleurs, dt^s porcs qui sont solipèdt^s. Les animaux à deux pinces, ou sabots, ont deux divisions en arr-ière. Dans les solipèdes, celle partie est continue. '^ On |)eul encore remarquiM^ que C(M'tains ani- maux ont des cornes, et que les autres n'en ont ])as. La plupart de ceux qui sont pourvus d<^ cor- nes ont naturellemenl deux pinces, comme le sabot à chaque pied; sous la ])eau, ils oui des stylets, (pii re- présentent deux doiirts latéraux; Cuvier, id., ihid., }i. 251. — I.e l'orc n les deux couforuiatiurK. Peut-être aurait-il fallu dire plu- tôt : « Quelques esj)èces du porc... Le fait d'ailletirs est exact et a é>tt' constatt' par ])lusienrs natu- ralistes. Dans h; traité de la (lé- nérution des auiuiûu.r, liv. l\, § 96, p. ;}:5G, édit. Aubert et \\'inimer, Aristote rappelle qu'il y a des j)orcs soli})èdes. — Dans rilb/rie. Du temj)s d'Aristote, la contrée appelée l'illyrie devait être beaucoup moins étendue que sous rKmj)ire romain. L'illyrie i^'recque. ou nouvelle K])ire, était bornée à l'est par la Macédoine, et allait jusqu'à l'Adriatique, com- prenant l'Albanie moderne; elle avait ('té conquise j)ar Philippe, père d'Alexandre-le-Grand. — Dans la Pconie. Province de la Thracc, au nord de la Macédoine e: contiuant à une partie de l'il- lyrie. ("étaient des pays qu'Aris- tote avait pu assez facilement connaître. — Ont deux diiisinus m arrière. C'est la leçon des ma- nuscrits, qu'ont ado])tée MM. .Hu- bert et Wimmer, Schneider a cru devoir ajouter, d'après (^amus ; «/wz (iva7it et en arrière, v Mais il ne s'apj)uie pas sur une aut Tune vers raulr(\ C'est b^ Il semble (lu'Aristote ne ])arle ici (pie ])ar oui-dire. — Dans loie sorte de labyrinthe. MM. Auhert et W'immer croient que ce pas- sa^-e est altéré; et on peut le croire avec eux. .5; U). Dans les membres do der- r/rre. Dans le jarret proprement dit, comme on peut le voir dans le mouton. — Tout droit dans l'arties de Cos. ou Coos. ("était une des faces de r<^ trouve (MI Pronie e( eu Mé(li([U(*. " Tous l(^s auiniaux (|ui poiicul des coint^s soûl (les quadrupèdes, si ce ii'esl quol(iues auiuiaux nuxquids ou aUril)ue des eoiiies, par méla|)hore el par manière dt» parl(M\ eoiiuiie C(^s serpents des (Mivirons dt^ Thèbes (pu* eihMil les Kuyplirns, el (pii n/onl qu'un renllenienl h peine sullisanl pour (prou puisse 1(^ noier. ' " l^ainii les animaux ([ui oui des cornes, le ctM'f esl le seul cpii les a solides (d pleines dans louh* leur èlenduts eluv, les auli'es animaux, les coi'in^s sonl creuses ius(|u'îi um^ a^v- laine hauleui'; (d rexlrèmilé seule (^sl phdni^ v\ solid(^ Le ennix semble plulol pi'ovenir de la peau ; (d la parfii^ solide, (pii s^irraiip' aulour du civux, S(Mnble provenir de Tos ; hdb^s sonl les cornes Macedoiiu' ; le Bison s"v trouve peut-être encore. Voir plus loin, liv. IX. (h. ;i2. ii 1. 5; IS. Par im'tdjtlun'e rt par inn- iiih'c (le parbr. 11 n'y a ([u'un seul mot en trrec. — d's si'rpefits (/('s' enri/-uns d<' Th"lirs. Ceci fait .sans doute allusion à ce (pie dit Hérodote, liv. H, cli. 7'f, patr«' Oa, (•dit. Firniin -Didot. Selon ce ([u'il rappoi'te, ces jjctils serpents étaient sacre.s ; et à leur mort, on lt»s enfouissait dans les tem- ples. Hérodote ne dit pas avoir vu de ces serpents ; et Aristote a raison de \\(\ pas ci'oire aux cornes des serpents. ^ 1!>. Le Cf'rf es/ /e ve/// (jin /cv fi soli'/es\ Cette distinction entre les cornes et le bois est très- exacte, et la science moilerne Ta conservée; voir Cuvier, Hi'f/Ut' (ni'unal, tome I, p. 2()U. — Lrs (■(H'iu'S so?it o^ruscs. ("est la ce (pli les distin^nie essentiellement. De plus, elles persistent, tandis (pie les bois toinl)ent cha(pie année. — 7V'//c.s' sont Irs cornns (les /jii'uf.^. Voir Cuvier, /oc rit., qui fait la même remaripie iden- tirpiement, en ajoutant aux boMifs les moutons, les chèvres et les antilopes; voir aussi l'explication (pie donne CuvitU' de la produc- tion du bois dans les cerfs. V oir Butfon, sur le cerf. r t LivHi: II. ciiAP. m, ,^ 1. 110 d(s bteufs. -" Le cerf esl le seul animal qui perde son bois chaqn«* ann(''(\ à paih'rde deux ans. el qui b' reproduise. Les autres animaux eonservtMil tou- jours buirs cornes, dont ils ne sont priv(''s qu(» par (pndque viob^it accident. ciLvprjRi: m Bo> mamelles chez h^s animaux; hnir position ; leur nomliiT: des oii^aiios de !a f^énéi'ation , dan? riiomnic, dans rél(''phant; pai^- licularité de la leinell»' de r('d(q)hant ; oi'ganes urinairos: com- posilion (le la vei\i^^e; rapports proportionnels (Jes parties supé- rieures et des jtarties infiM'ieures du corps de riiomme; il se traîne à (juatre |»attes dans son enfance; croissance des autres aiiiniaux ; des dents ; le nombre en est é^al ou inéiral dans les deux mâchoires; sin,i;'uîarité des animaux à cornes; dents sail- lantes; dents carnassières; animal tHrange des Indes décrit par (Uésias, le Martichore; chute des premit'res dents chez l'homme et les autres animaux ; couleur diverse des dents selon Tàge ; canines, incisives, molaires; dents plus nombreuses chez les inàîes ; les crantères; pousses extraordinaires ; dents de TtHéphant. ^ 11 y a enroi-e bien des différences qui s(q)arent le reste des am'maux , soit entre eux, soit de riiomme, en ce qui touche les mamelles et les îi 20. A jiartir de dru.r a/is. Ceci s"apj)li(pie plus {)articulière- ment au cerf commun de nos (diluais, Cervus elaplius, Cuvier, id., ibid., j). 2G2. Le bois tombe au printemps, et il revient ])en- dant l'été, à })artir de la seconde année. — Par (juebjuc violent accident, ("orame il arrive assez souvent aux bonifs et aux vaches. §1. LcsnianteUrs. Les caractères tires des mamelles sont peut-être 1 { 120 HISTOIHi: DFS ANÎMACX. orgaïK^s (leslines à la foiiclioii di' raccoiipleiiitMit. Coi'lains aiiimaiiv oui des mamolles posées (^n avant sur la poilriiuN ou pi'ès de la poiliine. Ils ont alors deu\ mamelh^s et deuv niaiU(dons, comme on h* voit dans riiomme el dans l'élé- [)lianl, ainsi qu'on Ta dil plus liaul." C^e derniei* animal a les deux manudles pin^sque sous les ais- selles; la feniidle l(»s a e\( reniement petiles; et rexii^uïlé d<» ees manndles, Ires-peu propoi'tion- nees au volume de son eorj)s, l'ail qu'on n<' les voit pas du loul quand c\^sl de e(Me qu'on les re«;arde. \a> mâles ont des mamelles, eonime les femtdhs (Mi oui; el clnv. cu\, elles ne sont ])as moins peliles. I/ours (mi a ([uatre. ^ Il y a des ani- maux qui, ayant dtnix mamelles, les ont enire les cuisses, et qui ont dtMix mamelons ou tel ins, comme la bi'ebis. D'autres animaux onl ([ualr(^ létins, comme la vache. D'auliMs (Micore n'ont les ma- mcdles, ni sur la poitrine, ni siu' les cuisses, mais aussi importants que ceux {[non peut tirer des or<^^aues de la tre- iit'i'ation. — Ainsi qu'oii fa dit pins haut, eh. i, ï^ 5, de ce livre. 5; 2. Presque SOUS les aisselles. (Juvicr remarque aussi que les mamelles des éléphants, au nom- bre de deux seulement, sont pla- cées sous la poitrine; Hf''//ne (uii- 7nal, tome I. p. 238. — L'exiyuité (le ces nuiuielles. Observation très- exacte, — L'ours en a quatre. C'est \ine erreur, comme le re- marqueid MM. Aubert et W'im- mer ; l'ours a six mamelles, dont quatre sont placées sur la poi- trine, et les deux autres >ont dans les aînés. Aristote n'aura temi compte (}ue des (quatre premières ; il est peu proljable (pi'il eut vu j)ersonnellement des ours; car alors il ne se serait pas trompe. § 3. Mamelons ou télias. J'ai ajout»' ce second mot; il n'y en a qu'un seul tlans le texte. — Mais sur le ventre. On ])ourrait dire rivHK H, CUAP. 111, ,^ :;. 1-21 sur le ventre, comme la chienne et la truie, qui ont un frrand nombre de mamelles, lesquelles ne sont pas toutes t'^j^ales. * Bien (h^s animaux ont plus de quatre mamelh^s; mais la panthère n'en a que quati'e, qui sont placées sur le ventre. La lionne n'en a qu(^ dmix, posées sur le veidre aussi. La chamelle a deux mamelles et quatre mamelons, ainsi ([ue les a la vache. Dans les solipèdes, les mâles n'ont pas de mamelles, si ce n'est quelques individus qui ressemblent à leur mère. L'est C{^ qui arrive ([U(d({uelV)is clnv. h^s chevaux. ' Les orf^anes honteux sont, chez les maies, lai]t(M extérieurs, comme dans l'homme, le (dnnal, et uiK^ foule d'auti^es; tantôt intéricuirs, comme dans le dauphin. Leux (jui ont ces orp:anes au tout aussi bien : « Sous le ventre ", à cause de la position habituelle de l'animal. — \e so?it //as toutes (■(/aies. L'observation est très- vraie, 5j 4. Qui sofit placées sur le ve/ttre. Même remarque qu'au § précèdent. — Dans les solipèdes. Pai'ticuliérement les chevaux. — S/ ce n'est (puelt^ues mdiridns. Ces exceptions doivent être bien ra- res; et il ne j)arait pas que les zoologistes motleruf^s en aient observe. Il est j)rol)at)le (pi'Aris- tote en avait vu quelques cas, chez les chevaux. L'importance qu'Aristote attache aux mamelles n'a rien dexa^'-eré ; et à cet éirard, son irénie a vu si juste ([ne ce sont les mamelles qui ont donne le nom à la classe la plus élevée des Vertébrés, celle des Mammi- fères, Comme le dit Cuvier, les mamelles sont des organes exclu- sivement propres à cette classe, et ils la distinguent mieux qu'au- cun autre caractère extérieur. Voir Ri'ijne aniinal, tome I, ]). Ci ; voir aussi l'anatonne comparée de M. C. Gegenbaur, trad. de M. C. Vogt, pp. 553 et suiv. i: 5. Les organes honteux. J"ai pris ces mots pour me raj)pro- cher le plus possible de l'expres- sion grecque. — Le dauphin. Le dauphin des Anciens est, à ce que croit Cuvier, le Delphinus delphis des Modernes. C'est le plus car- 4 1'2'2 mSTOlHK DVA AMMAIX dehors, lanlot les oui diriges on avniil, roniiiie los animaux ([ifon vienl do iiominiM'; ol parmi on\, los uns oui 0(^s oi'i;anos, It* UKMnhro «^1 los losli- culos, dof^af;os ainsi qu'ils h' soni olio/ riiommo; los auli'os oui l<^s losliculos o( la voi'f;o allachôs au vontro. Tanlol oos oi'i;anos sonI plus dolaohôs, lanhM ils lo son! moins; oar ils no soid ])as o^alo- monl dotaehos dans 1(^ saniilioi' ol dans lo clioval. ^ I^a vorf^o do roIo|)lianl rossomi)lo h o(dlo du clio- val; mais ollo osl [)olilo, ol n'osl pas on j)i'()[)oiiion avec le vohuao do son coips. Ses losliculos no sont pas apparents oxIorit^n'onuMil ; mais ils sonI à riidoi'iour prt's dos l'oins; ol c'osi là ce ([ui l'ail que son accouplomoni osl si rapide. La femelle de réléphanl a h' vauin placé comme le son! los ma- iiassier des létact's, t^ h' plus cruel (le cet ordre; lii-f/iir (in'unal, tome I, p. i^HT. Olivier [x'iise (••'- pendant , d'après l'oruiinisation du cerveau, que cet animal })eut n\Hre pas dépourvu de la docilité (pie les Anciens lui attrilmaient. \\ est répandu par grandes trou- pes dans toutes les mers. Quant a la position des organes géni- taux dans le dauphin, Olivier n'en parle pas. — Et parmi eus. -l'ai gard(^ ici le texte (|u"ont suivi MM. Aubert et W'immer, (pii n'ont pas admis la transpositiiui pro- posée par M. Bussmaker, d'après l'édition Aid i ne. — [)('(/(ii/ (•>;... di'tac/iés. On pourrait traduire aussi : •> Libres ». ?; 0. liesscfuble àrrUrdu clieva/. ("est ce que répétt^ aussi Hiitroii, avec tous les naturalistes et les voyageurs; M(uft)/ii/'(''/'f.< . tome III, p. IVi-l, éd. de 18;U). — En jDopurtiun (iri'r le volinnc dr smi rorps. Buti'on consigne également cette observation. — So?i (ivani- plciitent est si rapide. Les natu- ralistes modernes n'ont jias si- gnale cette rapidité de Tacctui- j)lement chez les éléphants. — Le id'jin pla<é... Les détails (pie donne ici Aristote, sans être aussi comj)lets (pi'on pourrait le dési- rer, attestent ceptMidant (pie les Anciens en savaient ])lus long à cet égard (pie les naturali'-tes n'en peuvent savoir dans ik.s climats, où les éléphants qu'on y amén(^ ne s'accouplent pour ainsi LIVRE IT, CHAP. III, § 8. \n molles dans la brebis; quand elle désire Taccou- plemeni,ello relève son vaj^in en haut et le lounn^ vers le dehors, afin que raccouplement soit plus facile pour le mâle. Dans Tétai ordinaire , ce vagin ne s'ouvre qu'assez peu. " Telle osl donc la disposilion des organes de la généialion chez la plupart des animaux. Il y a des animaux qui urineni par derrière, comme le lynx, le lion, le chameau (d le lièvre, les maies offrant d'ailleurs pas mal de variétés entre eux, ainsi qu'on l'a dit. Mais toutes les femelles urinent en ari'ièro ; ol la femelle de l'éléphant, tout en ayant l'organe sous los cuisses, urine absolument comme les autres. ^ Les organes do la génération présen- dire jamais. — Elle le relève en haut. \'oir les détails donnés j)ar Bufl'on, loc. cit. Ils sont tout à fait pareils à ceux-ci. Bufl'on ne les tire pas d'Aristoie, qu'il ne semble pas avoir étudié sur ce point; mais il les induit de la conformation même de la femelle, dont la vulve est j)lacée au milieu du ventre, à trois j)ieds environ (le l'anus. Quant aux sentiments de j)udeur et aux délicatesses d'amour que notre grand natu- ridiste ])réte aux éléphants, on {)eut croire (pi'il y a mis plus d'enthousiasme (jue de vérité. D'ailleurs, ButTon connaît tout ce qu'Aristote a dit de l'eléphaut, et notamment du ))i'uit qu'il {)eut faire avec sa seule trompe, p. 33,'L — Afi/i (^ue l'acouplement suit plus facile. BufTou dit à peu près la même chose, p. 332 ; mais plus loin, p. 360, il rectitîe ses pre- mières assertions, et il établit que les éléphants s'accouplent par derrière comme tous les autres quadrupèdes. ?; 7. Ai?isi qu'on l'a dit. Plus haut, îî 5. Les variétés consistent pour les maies dans la position (les organes génitaux, plus ou moins libres, ou rattachés de plus prés au ventre, etc. — Sous les cuisses. Ce n'est pas tout à fait exact, puisque la vulve de l'élé- |)hant femelle est assez avancée dans le trajet du ventre pour être loin des cuisses. ji 8. Cartilagineuse et cfiaryiue^ cor/une chez Vhormne. L'anatomie a poussé aujourd'hui l'analyse ,nm-i ,-„:-^-.,„_-__— . ) masasusaBsmesssiSss ssnaassoBams 12V niSTOiRi: i)[:s AMMArx, Liviii: il, ciiAP. m, i; a. 125 o leiil de iioml)r(Misos vai*ielrs. Taiilùl la vt^i-^v esl ('ar(ilai4iiieiis(^ el cliariiii(\ roiiiiiie chez riioiuiiic La partie cliarmie ne se ^^oiilli* pas; mais leeaiii- laue s(* (lével()[)pe. l^u'lois roi'naiic csl nerveux coinine dans le ehanuNiu (»l le eeii'; pai'fois il esl ()ss(ui\, eonuiK^ dans le lu^îai'd, le loup, le pniois et la belelle, qui a aussi un os dans la v(M'<;t\ ^Outre ces observations, il lanl ajouler qn<» riiomiue parvJMin à lout son devidoppeuKMil a les parlies supérienres (In eorps |)lns [x^lih^s (pn* celles dn bas.Nons entendons parle llanl ton! ce (pii, h partir de la tèt(\ s'élend jns([irà cette parlie on a lien la sorli(* di^s i^xcrélions ; par b* Bas, nons en- tendons le l'esté dn corps, à |)ai'tir de là. Dans les j)lu>^ loin ; et Ton sait que l,i \or^»' dans rhoiniue s»^ compose do j)lus d'éleinents que n'en rnn- mrve ii'i Ari>!ote ; elle »\sf con- stituée \)iiv les corps caverneux, le canal de rurethre, des vais- seaux, des nert's, des niusides proj)res, toutes ces parties (>tant en outre entourées par des enve- loj)pes s})eciales. Voir Y Ànatonir dcscriptii-ede M. A. Janiain. lSt>7, p. (iiO, — Nn)'rpu.r. L'ex[)ression {.-■recque a un sens tre's-vairue, et peut si,!jnitier tout à la lois Ner- veux, Musculeux, Tendineux. On ne peut pas ileniander à Tana- toniie des Anciens une précision que les Modernes même n"att«'i- ^'uent pas toujours. — Ij' putois'. Ou la Martre, ou la Koume. On pourrait ajouter, le Chien. Ces id«Miiificalions sont ditliciles. I.es anim.iux (pie nomme ici Aristote sont tous des diuit ij^radfs, de l'iu-dri' ^\>'-< mammil'eres carnas- siei's; voir Cuvier, lirf/uc (niinidl, tome I, pji. 1 \1 et suiv. i; !•. /..".s" parfirs .^i/pf'iipi/yp^. Aristote exp]i(jue lui-même un jieu plus l)as ce qu'il faut enten- dre par là. — P/n.-> petites. Il faut t'omj)rendre (pi'il s'a^^dt de la lonjiueur et non de la ma>se; car l'observation ne serait ji.is exacte auti'emi'ut. • - .1 jxirtir de lu tête. (\'c'. v*'ut dire sans tloute (pie la tète n'est i)as comprise dans cette mesure; et alors, l'observation est beaucou}) j)lus vraie. D'ailleurs, tdle ne peut être (pie irès-trêu/'- rale. jiuisque la iiroportion varie beaucoup d'un individu a un - . animanxponrvns de pieds, les membres postérieurs sont le bas ridalivemenl à la dimension générale du corps; dans ceux qui n'oni pas de pieds, le bas c'est la queue et ce qni y correspond J" C'est là du reste la confoi'mation des animaux arrivés à toute leur croissîjnce; mais pendant ([u'ils t^randissent, c'est toutditréreiil. Ainsi, riiomme a, dans son enfance, le liant du corps pins grand que le bas; mais c'est le contraire quand il a atteint toute sa taille. Voilà comment il est le seul animal qui n'ait pas la même manière de marcher dans son premier âge (d à sa maturité. Dans son enfance, il rampe d'a- bord en se traînant à quaire pattes. "Dans d'autres animaux, le développement se fait pr(q)ortionnellcment, comme dans le chien. D'autres, au conti'aire, ont d'abord les parties su- péri(uir(vsplnsp(dit(^s, et celles d'en bas plus fortes. Avec la croissance, ce sont pai'fois les parties d'en haut qui deviennent plus grandes, comme chez autre. — Générale. J'ai ajouté ce mot. — C'ot la <>rtioniiellemc7it. J'ai rendu littéralement le mot grec ; mais on doit comprendre que lidee de proportion s'applique également aux deux parties du corjis, le haut et le bas. ("est ce 120 IIISTOUIK l)i:S A.MMAIX. les animaux qui oui mw qiKMie (mi pnnaclio: mais ciisiiilo auciiii lie f^randil dans la partie comprise depuis le sahol jus([u'à la hanehe. '"Les dénis n'olTrenl pas moins de diflertMiees dans les animaux, soil par i'ap[)()rl l(^s uns aux autres, soil av(K! Tliomme. Tous les ([uadi'ui)èdes, qui ont dusanpelqui sont vivi[)ares, ont d(^s dents. Mais une premièn^ diflerenctN c'est que, si les uns ont le même nombre de deut voir dans les ouvraures de zooloirie nuxlerne, et notamment dans ceux de Cuvier, quelle importan«*e il faut attacher aux dents: elles lournissent les caractères le> plus marqués et les plus sûrs, })our toutes les espèces d'ani- maux. — Le niihni' 7i(>nih)'(' rs le haut. Il y a six incisives à chaque mâ- choire; Cuvier, l{èieres, et il me semble (pie c'(>st encoi-e le mot qui ré- jKuid le mieux au ^i:rec. Dans la zoolo^de actuede, on entend sur- tout j)ar Carnassières la ,Ln'osse molaire d'en haut et celle d'en bas, vers le fond de la bouche ; voir Cuviei-, Wètjnp animal, tome I, l)p. 133 et 13i. J'ai d'ailleurs adojue la correction de MM. Au- l)ert et Wimmer. — Qui n alter- nent pas. C'est-à-dire, qui n'en- trent |)as les unes entre les autr.'s, (piand les deux mâchoires se lérment. — Sont alterneics. Même remarque. Du reste, la distinc- tion que fait ici .\ristote n'a jias (■'té recueillie dans la zoologie moderne, l»ieu qu'elle soit cepen- dant très-r('elle. Au lieu d'AIter- nt'cs, on ])ourrait encore traduire ; «' Qui se croisejit. ou : Qui entrent (* les unes entre les autres. » C'est ce qu'ont lait MM. Aubert et A\'immer dans leur traduction. Chez le cheval et le ])œuf, les dents broyent et ne déchirent })as, comme chez les animaux de jiroie. ?; i i. Des dents saillantes et dfs cornes. Observation très-exacte. — Xi ror/ies ni dents en saillie. J'ai ajoutt' cette exj)lication j)our 128 HisTOiRi: i)i:s AMMArX. (les dénis carnassières n'a aucnn de ces deux organes, ni cornes, ni dénis en saillie. Dans la ])ln- part des animaux, ce sont les dénis de devanl qui sont ai|^niës ; celles du dedans sonl lart^vs. Le phoque a toutes ses di^ds carnassièies, sans douli' à caus(» de sa ressend)lance avec h^s poissons, qui presque tous oui les dents en scie et carnassièrt^s. *^Vucun(* de ces (hnix (espèces n'a une double ranj^ée de d(Mds. (4q)(MHlaid, à en croire Ctésias, il y en aurait une; car il prelond que, dans les Indes, il v a un nninial sauvage, noninic Maiii- clior(% pourvu de trois ranimées de (1(MiIs aux deux mâchoires. Il est à peu près de la giosseur du plus (le clan*'. — Cc/A'S (lu de- dans. ("'e^t la traduction litt(>rale du texte. Par U- Dedans, il faut entendre que les dents sre de vingt, vinirt-deux ou vini^i-cjuatre, toutes tranchantes ou coni(pies. < )n subdivise l'espèce des j)ht)- ques da[)rès le nombre des inci- sives; voirCuvier, Hrtpu' (uuinci, tome I, ]). IGO. ("est le iduMpie à ventre blanc, Phoca monacdius, ijui semble aviur ete le plus con- nu des Anciens; Cuvier, ;(/., ihid., p. U)9. — 1rs tlrnh en srif et t'urfia^sirres. 11 n'y a (pi'un seul mot dans le texte. ji 15. S'a une iloublc raniji'i' de dent<. Observ;ition qui ne parait pas avoir eie recueillie par la /.oolo^de moderne. Pour le sys- tème des diuits dans la >érie ani- male, voii- V AïKitrnnit' coDijKirvciXo M. GeL'enb.iur, }>p. 7-I8 et suiv. de la, traduction. — .1 en croire Cte- .svV/v. MM. Auliert et \\'immer pensent i[ue tout ce passaire sur Cîesias est U!ie addition i'aite après COU}», ]>ar une autre main cpie cadle d'Aristote. Ils excusent aussi t'tesias en disant que c'est sans tloutt' une imaj.-'e de (pud- (pie animal l'antasti(pie, iju'd .luia vue dans les Indes, et cju'il aura prise pour la reprt'sentation de (pieltpie animal réel. Cei»enilant les détails (pie donne ('t«'sias sur le caractei-e et la férocité du jire- tendu Marticdiore, pi-ouvent qu'a la vue de Timaire d avait joint sa croyance personnelle, pour les LlMUi il, en A P. Kl, i; 10. i-o,, lion ; il (Si aussi velu, c( sts pieds sonl st^nhlables. Il ^T un visa-v oi des oreilles dans le irenre de riiommo; ses yeux sont bhuis, e| sa couleur ps| d'un roupe de cinabre; sa queue est comme cellc^ du scorpion dr Unre ; ,^\U. a un ai.^uillon. et il lance, assuiv-l-oij, des pointes comme des tlèches. H a une sorte de voix qui tient de la ihite et de l />rrs f/r la (/rossrur du /ioJi. ("est ee (|ui a donne a croire (pie le Martichore jiourrait bien être le 'rii:re; mais les antres d.dmls n'aj.piiient pas cette liyj)othese. -~ Srs i/r/cr ,n;if hlc/is. Ceci n'a '■niciiu raj.port au ti-re, non plus que la c<.)uleur de cinalire et la queue arm.'e de point, •>. — />e la 5 rir /lùte et de la tny/npette. C'est un Conte j)ueril. — Sa eoursc est ra- jnde. Ceci {)eut se ra])})orter au tigre, aussi bien que la férocité. -Mais il est bien proliable que Ctesias, jtendant son long séjour en Perse, avait di'i voir des îi"-res ; et il ne })ouvait ])asles coufonth-e avec le Martichore. .s 1(). L'/to)fn//f jjcrd ses drnt<. 11 s'agit ici des dents de lait seu- lement : au lieu de Perdre, on ])0urrait j)rendre le mot de Clian- ger. — Nr,v f/e?/fs dr derrnft. ("est assez exact , comme chacun de nous a j)u le constater par sa propre expérience. ~ ()/// f>prdr S''s mo/aires, C(mime il perd ses dents de lait. Ceci n'est pas tout r. I. ino HISTOlHi: I)i:S AMMAIX, citants. Pour les rhiens, la quoslioii fail doule. Les uns rroieiit que 1(^ chi(Mî lu^ ])er(l jamais une seul(^ de ses premières deuls ; (Fautres assui-eul qu'il ne perd que les canines. Nous a\ons observé (pTil les perd absolument comme nous ; seulemeuK on ne s'en aperçoil pas, parce qu'il ne les p(Mxl poini avant que d'autres toub^s pareilles ne soient poussées h leur place. 'Ml (^st bien probable que c\»sl ce qui se passe aussi dans les bôles sauvaK<'> ; <'t 1<»'J dit d'elles enraiement qu'elles ne perdent que buirs canines. C'est aux dents qu'on peut reconiuntr(* si les cbiens sont j(Mnn»s ou Agés. Cbez les jeunes, les dents sont blanches «^l pointues; chez b^s vi(Mi\ chiens, (dles sont noii'es el émoussées. Daiis le cheval, c'est touj le contraire de ce qu'on voit dans le reste des aninuuix ; en vieillissjnit tous b's animaux ont les dents plus noires; le cheval siud à fait juste. L'homme perd ses in- cisives, ses canines et les quatre premières mâchelières, en tout seize dents. Voir Butïbn, chapitre de rHonime, artich' de l'Enfance, p. 34 i, édit. de 1830. — Pour les chiens, la question fait doute. Buffon la résout affirmativement : u A quatre mois, dit-il, ils per- « dent quelques-unes de leurs « deuts, qui, comme dans les «( autres animaux, sont bientôt « remplacées par d'autrc^s, qui ne « tombent plus » ; chapitre du Chien, pp. 261 et suiv. Aristote revient sur ce sujet si)ecial d répt'te à j)eu près, quoique plus clairement encore, ce (pi'il dit ici ; voir plus loin, liv. M, eh. xx, ?> 7. ?i 17. Il est bien proftahlr. En- core aujourd'hui, la science ne [x'iit en dire beauc()U[) plus sur les animaux sauvaires, qu'il est toujours fort difficile d'observer. — I.e cheval seul les a plus blan- ches. W est sinjj'ulier qu'Aristote, donnant ces détails sur les dents du cheval, ne les ait pas pousses plus loin ; c'est par les dents (pion })eut reconnaître l'â^^e des che- vaux; voir Buiroii, ch.ip. du Che- val, p. 30. LIVIU: 11, CilAP. m, i; 20. Kii les a plus blanches. 'M.es drnls qu'on appelle caniiu^s sépai'ent b^s incisives (b^s molaires, et elb^s ont une l'orme qui lient des iiu(»s et drs autres : elles sont lai'gvs par le bas. v\ elles sont pointues par le baiil. '^ Les màb's oui plus de dents que les femelles, aussi bien v\wi l'homme qm» dans les moutons, b^s cbèvi'(Vs ('I l(^s porcs. On n'a pas pu encore laii-e de ces obsei'valions sur les aulres animaux. Ceux qui oui \\n plus grand nombre de dents sont en général aussi d'une existence plus longue, de même que ceux qui ont moins de dents et des dents plus écartées vivent moins longtemps. -^'Les molaires ([u'on appelb^ Crantèi'es ne pous- sent dans l'homme que les dernières, d'ordinaire vers vingl ans, poiu' leshommesiM j)our lesfemmes .5 18. Ar.s- dents ?i appelle ranines. Cette expression in- ventée j)ar la science groc(pie est restée jusqu'à nous, et elle ne chan^'-era })as. La position des Canines et leur forme sont l)ien celles (ju'indi((ue Aristote. ?; 10. Aussi bien chez l'hot/r/ne. Ceci ])arait être une erreur; et dans notre espèce, les femmes n'ont ])as un moindre nombre de (lents. Voir Bull'on, chajjitre de l'Homme, Enlance, p. 3i:i, éd. de 1830. Il n'est pas sur (pie cette ditTerence existe dans les autres esp('*ces qu'Aristote nomme ici, à la suite de l'homme. — Ou.f tjui ont un plus f/rand nombre de dents. Ceci est tout au plus vrai avec la restriction que fait l'au- teur: u En général ». Le cliien et le cheval ont jjIus de dents que riiomme; et cependant ils vivent moins longtemps. — Plus érar- tces. L'expression grecque peut avoir aussi ce sens. Il est certain (juf* (piand on a des dents très solides, la mastication des ali- ments se fait mieux, et (pie la santé en i)roiite beaucoup. § 20. Cvnntrres. J'ai reproduit littéralement le mot grec, plut«">t que d'adopter l'expression (b- « Dents de sagesse », comme l'ont fait plusieurs traducteurs. e"est bien la locution moderne: ' s "• . kS 132 nisToiui: DKs animaux. LIVRE II, CIIAP. IV, .^ 2. \x\ l'f^alomenl. On a drjà vu qiK'lqiies (Vînmes h qui des molaires oui pousse à Ini^c de quatre-viiii^ls ans; mais celle pousse élail h'ès-doulourouse. On l'a vuo aussi chez (h^s lionimi^s ; mais ce phéno- mène ne S(* pcoduil ([ue quand, dans sa jiMinesse, on n'a poini eu de (a'nntères. '•^' l/cléphani a quah'e dents de chacjue colé ; elles lui servent à bioyer sa noui'iilure, qu'il ré- duit en une sorte de l'arine. Outce ces quatre dénis, il n encore les deux grandes qu'on connaîl. Le iiiah^ a ces deux (U^ils fortes et relevées; dans la temidle, (dh^s sont pidites, et tournées on sens conlrair(^ de celles du màl(\ puisqu'elles l'e-ai- d(Md en lias. C'c^st dès le moment mémi^ de la naissance que l'éléphant a des deids; mais tout d'abord, les faraudes ne son! |)as appai'eides. Sa langue (^st tr'ès p(dil(\ (d renfoncée dx' telle sorle qu'on a quelque peine à la voii*. mais les Grocs n'avaifMif pas songé ù cette m('taj)hst poussée en av.'uit par ctdle ipii vient après. I/ele- l)hant, j)ar suite de cette or^'a- nisation, a tantôt une ou deux mâchelières de cliaipie côte, qua- tre ou huit en tout, selon les ejio- ques; voir Cxiy'xev, Rpqiin (iiihiidl, tome I, p. Ï.V). — Lrsd('ur (jrnndt's. Les défenses proprement dites. CHAPITRE IV iVnichos 011 £?tioulos des animaux; (lifTérencPS dans la pfrandeur; très-fciidiies, petites ou moyennes ; riiippopotame d'Kii'yptt^ ; sa crinière, son pied fendu; son mulle ; son osselet; ses dents; sa <]neue; sa voix ; sa^<^randeiir; son eiiir ; ses organes intérieurs. 'Labouclie des animaux présente aussi bien des différences de f^randenr. Chez les uns, elle est très-f(Midue, comme celle du lion, du cliien et de tous les animaux à dents en scie; d'autres ont la bouche petite, comme l'homme; d'autres enfin ont une bouchi^ moyt^nie, comme l'espèce porcine. -Le cheval de rivière, l'Hippopotame d'l\2:ypte, a une ci'inière comme h^ cheval ; il a le pied fendu, comnn^ le bceuf; son mutle est recoui'bé ; il a aussi un osselet, comme les animaux à pied fendu, et des d(4ds saillantes, qui paraissent à peine. 11 a la § 1. La fjoiiclte. J'ai préféré ce mot à celui de Gueule, parce qu'un peu j)lus bas, il est ques- tion de l'homme. — A (lr?its en scie. Voir plus haut, ch. m, § 1.3. i^ 2. Le c/teval de rivirrr. J'ai traduit littt'ralement le mot du texte, en ne faisant que le para- phraser. Il est clair d'ailleurs que tout ce j)assa,L^e sur l'hippo- potame d'Egypte n'est qu'une in- terjiolation, qui ne tient ni à ce qui jtrécède, ni à ce qui suit. En outre, ce passage est plein d'er- reurs, et Aristote n'avait jamais vu l'animal dont il parle sur des récits inexacts. Voir Bufîon, ar- ticle Hippopotame, p. 319. — A une crinière. L'hippopotame n"a pas de crinière. — Il n le pied fendu comme le biruf. Les pieds de l'hippopotame sont divisés en quatre ongles, et non pas en deux comme celui du bœuf. — Son mufh' est recourhê. C'est inexact, son museau n'est pas relevé; il "# ni nisToiin: des AMMArx. Livm: II, CHAP. V, ?^ \. 135 queiK^ (lu poiT <'l la voix du clK^al. Sa iiTaiideur S(' rapprocho di^ celle de Tàiie, id son cuir est hdleiiKMd épais ([iroii peul (Mi l'air.' (h^s dai'ds. Ses oriiaiK^s inléi'ieurs resseiidili^d ïi ceux du (dieval (d de ïiuic. (:iiAi»rnu: v Animaux intormédiaires ontro rhonmio o[ les quadriipriles; les siii^'cs, (le U'ois csfjrcos ; (Ipsci'iption du siui^*^ ; il es! velu en dessus cf (Ml dessous; sos rappoils avec la forinc luiiiiaini'; sa iH'stialilr ; oPf^anisation |)artic(dièrt' de ses |)ieds, (jui Sdid toyl (Mist'iidtlc dt'S[)iods et doi^ mains; ilmai'clic htMucoiij) plus souvent à (pialr(^ [)atl('S([Ut' tout droit; d poui^pioi; or^^anos •^■•■uitaux. ^ Certains animaux ont une natuiv qui tieid lout à I() fois de ('(die de riiomin.^ «d de C(dle des qua- ost comme celui du l)u('tlo })()ur la forme u'énerale, mais beaucoup plus grand. — Des dents saii- hintcs. L"hipj)()j)otame n a pas tlu tout des défenses, couinie l't'le- phaut. — (7^^/ pdnnssont à princ Ceci est plus vr;n ; et (iU()i(pie les (le^t^ soient fort grandes, elles sont cachées sous les lèvi-es ijuand la liouche est fermée. — Lu t/uei/i' (Ixi inirc. — Sa (jueue ressemble phUol à celle de la tortue, bien ipfelb' soit incomparabbMuent plus grande. -— La voix du. (lie- rai. Il ne hennit pas comme lo cheval : mais sa \'oi\ se ra[)proche fia\antag(' du mugissement du biil'tlt'. - S/i ( non seu- lement jdiis gros ipielVme; mais d e.>t beaiu'ouj) plus grand (pu' le plus grand cheval. — En /'airr des d(n'd<. Le cuir de l'hippopo- tame est tres-(iur el Tort epai^ ; mais il ne re:^t j)as au point de lournirdes dards. P)iilf«)!i, d'après /erenghi, a réfute tmit ce pas- sa:;-!' d"Ari>tote; arti(de llippojio- t;ime. pj). '\1\ vi X\\ . 'iuutev h'S fri-eur> accunnih'es dans ce pas- sage' interj)oh' sont cmj)iauitees d'I IiM'odote, (pii sans doiHe n'a\ ait j»as vu non j)lus (rhipp(»jM)iame ; li\. 11, Aï. i.xxi. p. 'J.'j, edit. Fir- mind)idoi. t; I. l'iii' induré qui lif/d (nul à drupèdes; ce sont les singes, les cèbes et les ba- boins,()u (^yiioc(''pliales. l.e cèbe n'est qu'un singe pourvu d'une ([U(Mie. Les baboins ont la nK^Miie l'orme ([ue les singes, si ce n'(*st ([u'ils sont plus giands (d plus foits; (d qu(^ leur face ressembb* davanlai^e à C(dl(* du (dii(4i. Leui* caractèiu* (*st j)lus sauvage; (d leurs dents, qui sont ])lus rappro- (du''es d(^s dents de (diien, sont aussi plus fortes. la fois'... L;i description est fort juste, et c'est la première imj)res- sion (pie doit faire la vue d'iui singe. — Cl' so?jt les s/?if/e^, les cèbes et les babulns. Les trois classes qu'indiciue ici Aristote auraient pu être plus précisennmt deternunèes ])ar liù. La zoologie moderne ne parait })as avoir fait non ])lus, malgré bien des essais, une nomenclature tout à fait sa- tisfaisante; voir Butfon, (pli a consaci'e au singe j)resqne tui vo- lunu', tdiaj)itre de la Nonnmcla- ture des singes, et le Pit/ièonl velus dniis h^s paiiii's siipriiciiros, j)(U('(' (jirils soiil (h^s qiindniprtles ; el l(»s paiiies (l(* dessous l(^ sonl o^aleinciil, pmce qu'ils rt'ssoiu- hlnil à riioinnie. Ainsi ([u'oii Ta dil uu piMi plus liaul, l(S choses sou! chez Hioinnie loul le ron- Iniii'oou ceci de ce ([u\dles sonl dans les aiiiuiaux. ScuilenuMd, le poil des siii-es es! (rès-rourui ; et ils sonl lrès-v(dus des deux coles, dessus e| des- sous. M. (MU' l'ace a beaucoup d'analogie a\('c le visai:!' Iiuinain ; leur nez, leurs oiviiles, leins dénis, se rap|)i'ochenl beaucoup de C(dles de riiommc, lanl pour les dénis de devaid (pie pour les molaii-es. l'andis (pu' le l'esle des ((ua- dru])èd(^s n'oni |)as de cils aux deux |)aupièi'es, le sin-e en a; mais ces cils sonl focj larvs, suiiout ceux d'i'n has, el excessiwuKMd coui'Is. Les autres quadi'upèdes n'en oui pa< du h.id. ilornos ont fssny*' do t-hissitier l<'.s sinu'os, dont l(>s cspôcos cl les v;iri('î('s sont très-noinhrou.so.^;. § 2. Lrs sui(/rs' sn/tt ri'/i/s. (!"t'st exact ; mais tous les sintrcs ne sont pas t'u- rieux, et parfois si repouNsam. - Se r(ij,pv(Khe)it hedw^oup (/t> crl/rs (h' /'li())/if//f'. Ceci est vrai eu ^/è'- neral; mais, dans les sini^^cs, les canines dépassent beaucoup les auirtvs dents, et fournissent a ces animaux une arme (pie l'homme n a pas. Les m;'tcheli('re> smif en mèuK' nombriMpie ch<'/ riiomme. - Aii.r fleur p{iiij)ir) es. \'oir jilu- haut, cil. H, § f. IJVHK II, CliAP. V, .î^ (,. 137 ^ L<' sini^o a comme Tliomme deux manioloiis pour de peliles maiiKdh^s. Ainsi que riiomme. il a des bras; seuleoKMd, ils sonl velus; il les (lécliiK ainsi qu(^ les jambes, lout à fail à la façon de riiomme, c\^sl-à-dire que les concavilcs formées par les meml)i'(^s lléidiis sonl (m sens opposé. ''De j)lus, il a di^^ mains, des doigls ot des ongles |)ar(dls à c(M1x de riiomme, si C(* n'est que, dans le sini;(^ louh's les paiiies ont quelque cliosi^ de bien plus beslial. I.(^s pieds du sinue sonl 1res particuliers; C(^ sonl comme de larges mains. '[.es doigls du |)ied sonl commi^ ceux des mains; miiis le moytMi doiul (^sl lrés-lon^^ Le dessous i5 i. DeiLV mrnnelmis. ^'oir jdus haut, ch. i, §.'1. Cuvier remaripie aussi (pie les sinu-es ont, comme Topece humaine, les mamelles sur la poitrine, de même (pi»» h'urs intestins sont semblables aux nùîi'es, — Aiiisi <]ue l'homme, il a f/cy hrtis. Il est étonnant (pi'Aristoie n'ait j)as si^^rnale ici la loiiirueur dtunesuree des bras du sinire. — Tout à fait à la faron (le riiomiif. \'oir plus haut, (di. i, ,^ .'i . De l/ie/t plus^ hestidl. Cette observation est juste ; mais Aris- tote aurait dû remaiMpier cpie, dyns les sinires, les jùeds sont conl'orim's comme des mains; ce qui constitue entre le simre et l'homme une diirerencf frajipante. Cuvier, Hr(j)ie (iniz/uil, [oino I, p. Sa. dit très bien : ^ La l'amiUe >^ des singes diffère de notre es- "■ ])ëce par le caractère tres-sen- « sil)le fpie ses })ieds de derrièi'e (' ont les pouces libres et oppo- |)i(Mls de deux faeons , et comme mains et comme* pi(Mls ; et il l(*s llé(diit comme des mains. 11 a 1(* hras iut oh la main s'aUachc au bras, le poi- ^niot. — Et trrs-i///p(irf(iit('f/trnt lut t((lon. De la vit'ui (pio parfois le sing't* marche à deux j)attes au lieu lie ([uatre, comme il esl dit j)lus bas. ij 8. § 7. Se srrt de .vcs p'iiuls (/c (Icu.r /'(irons. \\)uv marcher et pour preudre les ( huses ; (fest la contorination toute sp('ciale de <'et animal. — Lf hriis et lu ruisse t/f's - l'onrts. ("est exact. --- De nmithril nupdrefit au t/e/mrs. ()n ne voit jias (|ue la /milovie mo- derne ait conserve cel't' olisc'r- vaiion. i:^ 8. C OUI Die les 1/ uudruprdi's. Arji'umeiu a joimlre à tant d'au- tres, pour distintruei' le sinire de l'homme. — I)a?is le etippoet à jit'u i.)-ès (le euitj (I teois. C'est jieut-ètre exaL'cre ; mais ce n'est ■i ^ LIVRE II, CHAP. V, § 9. 130 que les doiiîls ont ce qu'on peut appeler un»* pau- me. I)(* lout C(da, il i'(''sulte qut* le sinirc se lient bien plus souvent à qiuilrc pâlies que tout droit. ■'Kn lanl que ([uadrupètb*, il n'a poinl de fesses; en lanl que bipt'de, il n'a poinl de queu(\ si ce n'csl inie (|ueu(* très-petite, ((ui n'est qu'un sem- lilant de queu(\ La femelle a le vai^in pareil à C(dui de la f(*mme, el la veri^edu mâle se rappro- clie plus (1(^ la verti(* du chien que de celle de l'homme. Les sin^^s a])pelès(]èbesont une qu(Hi(\ ainsi ([u'oiiTa dit plus haut. OuanI aux parties in- térieures, les singes (d tous les animaux du mènit* qii une mesure api)roximalhe. — Iiie)i plus soure/it ii quatre pattes. Cette jHisition <>st naiurelh» au siULTc ; l'autre lui est toujours assez })enit)le, ?; !). // 71 a point (le fesses. Peut- être l'expression n'est-elle })as tout à t'ait juste; le sinjjre a des fesses, mais beaucoup moins char- nues que les nôtres ; ce sont en fré- nei'aldes callosités. — // n'a point (le (jueue. D'une manière gént'- rale, cette remaiMjue n'est pas juste; mais elle s'applique sans doute à cette esj)èce j)articulière de sini^M's qu'Aristote avait sous les yeux, et auxquels nos zoolo- «.listes ont conservé le nom géné- rique de Pithè([ue. — Une queue très-petite. liCS singes propre- ment dits n'ont })as de queue ; les j)apions ont une (jueue courte; les i^uenons ont au contraire une queue longue ; les sapajous l'ont en même temps longue et pre- nante ; les sagoius l'ont également longue, mais non prenante, ("e sont peut-être les papions, avec les mandrilles, qui ont la tiueue la plus courte, parmi ceux qui en ont. Quelques singes ont des queues aussi tontines que ctdle du renard. — Ainsi qu'on Ca dit plus liant, § 1. — Comme elles le sont ehez l'homme. Observation exacte^ qui j)rouve qu'Aristott' avait disséqué des singes ; seu- lement, il est probable qu'd ne connaissait qu'un très-})etit nom- bre d'espèces. Mais la longue description qu'il donne du singe montre assez combien ct'tte sin- gulière organisation avait attiré son attention. Voir surtout ButVon, Nomenclature des singes, {>. 35. Bulïon reconnaît dix-sept espèces de singes dans l'ancien Continent, et treize dans le nouveau. \U) HISTOIRE DKS AMMAIX, i^^enro les ont distribuées commo olleslosont chez riionime. ^'\oi!à donc la disposition des organes (exté- rieurs chez les vi\i])ai'es. CHAPITRE Vr Dt's qiiadrtjprdcs oviparos ; lotir or-anisnlinii p-'iirralo ; ils cnl iino (jinnio plus on moins longue, plusieurs dci-ls, cl \o piod feiidii; particularit." du crocodilo (ri-:i:v[)t(\ qui n'a pas dc lan^no; los (piadrupùdcs oviparos n'ont (.as (rorcill.^s ; lo cruco-- dd(Mle rivièro; son organisation ; sa vio sur tenv oldans Trau. 'Les quadrupèd(^s qui sont ovipares et qui ont du san-, et l'on sait qu'il n'y a pas d'animal de terri» ovipare et ayant du sinri;, qui ne soit ou qua- drupède ou pi'ivé de pieds, les quadrupèdes (ovi- pares, dis-je, oui une tèti^ un cou, un dos, le dessus du corps et li» (hissons, ciitin des m(Mnl)res de devant et de deia-ièiv, «»t une partie répondant h la poitrine, absolunieid comme les quadru|)èdes § 10. C/iez les î-iriparcs. ("est le résumt' de l'étiido annoncée dès le premier chapitre de ce livre, n serait peut-être j.lus cor- rect de traduire : a Voilà donc la disposition des organes chez les vivij)ares qui })roduisent leurs pe- tits au dehors. » .^ 1 . Ou quadrupède ou privé de pieds. Ceci n'est peut-être pas tout à fait exact; et l'on sait ({u'il y a des sauriens qui n'ont (pie deux pieds; voir Cuvicr, li''[/?ie animal, tome II, p. 17 ; mais peut-être ces derniers vi- vent-ds })resque exclusivcmnit dans l'eau. — [)is-Je. J'ai vie oltlip- de prendi-e cette roianc, parce que la phrase i^reccpic est trop lou'^iw . —- A Ijsoluuieut roinfue /es quadrupèdes vivipares. Peut- être est-ce dire trop. — U?ie queue '• 9f .".■ 1 !! ".l 'JBL LJJU' -.1 '-.-t, itU I !BJ ■! ' LIVRE II, CHAP. VI, § 3. lil vivipaï\^s. En f,H'néral, ils ont une queue plus ,t:rande; d'auti-es Font plus petite. Tous Ic^s ani- maux de cet ordi'c ont plusieurs doifj:ts, et le pied fendu. -Tous aussi ont les ori^anes des sens et une langue, à l'i^xception du crocodile d'Egypte. Le crocodile i^st organisé comme certains poissons; car en géiH'ral l(^s poissons oui une langue qui resseml)le h une arête, et qui n'est pas détachée. Quelques-uns ont celte place tout h fait lisse et sans aucune articulation apparente, à moins qu'on n'ouvre fbrtemeid la bouche de la bète. "^ Aucun animal de et» genre n'a d'oreilhs; ils n'ont tous que le conduit auditif. Ils n'ont ni ma- ]>lu^' 'p-'iDfie. MM. Aubert et W'im- lut'r remarquent qu'Aristote au- rait pu dire aussi qu'il y a des (pia{lru])èdt>s ovij)ares qui n'ont pas du tout de (pieue, comme les batraciens; mais ils ajoutent qu'Aristote ne })eiise sans doute ici qu'aux (paa(lruj)èdes ovipares a •■(•ailles. Cuvier remarque que la (pn'ue des sauriens est toujours très-jjrosse à la base. si 1. P/u^if'ia-s doifjts. On peut le voir aisément sur les lézards; il en est de même du crocodile, (pu a cinq doigts devant et quatre derrière, avec des ongles a trois doigts seulement. — Du rroeodile d'Egi/jiie. C'était le seid (pi'Aristote, et les Grecs en gê- nerai, pouvaient connaitre. — (Juin'est pasdétar/iée.Ou <> Libre». — Qiie/qu-js-uns. ^ous-entendu ; u des quadrupèdes vivipares '•. dont il est question au début de ce chapitre. — A )noi?is qu'un n'ouvre... La langue de ces ani- maux est plus visible, quand on leur ouvre la bouche violemment, parce qu'alors on peut l'observer jusqu'à la base. Cuvier, Rèyue anunal. tome II, j). 18, dit en i)arlant des crocodiles : u La « langue est charnu(% j)late et '^ attachée jusque très-])rés de (( ses bords; ce qui a fait croire « aux Anciens (pi'ils en man- te quaient. » .5; 3. S'a d'oreilles. Ceci doit s'entendre de lobes proéminents, et de pavillons, comme chez l'homme et d'autn^s animaux. Mais il parait bien (jue le croco- dile a autre chose que le conduit auditif tout seul, comme chez le 1 42 lIlSTOllli: DKS AMMAÏX. m^'lles, ni organe griiilal, ni h'slirules oxirr'ieurs i'\ visibles; ils les onl inlérieni'emenl. De plus, ils onl lous des dénis earnassièiu^s el des écailles, sans avoii- jamais de |)()ils. * L(^s crocodiles dr l'iviiM'e onl d(^s yeux de cochon, di^s dt^ds Irès- p:ross(»s , des défenses, des ongles li'i's-forls. el la peau inipénélrable el écailleuse. Ils voieni mal dans TcNiu ; mais hors de Venu, ils onl une vue des plus perçîinles. Au^si, les crocodiles vivenl-ils le plus souvi^d sur lerre [XMidanI le jour; mîMs la nuil, ils séjourneni dans Feau, ([ui esl alors [)lus chaude que le phdn air. ît'znrd. Il ;i Jeux lèvres clianmos a rorcille pour la tVriiKU' à vo- lontc, — l'n ortjmie rndnire. LIVRL 11, CliAl>. VII, § I. 143 1 J CHAPITRE Yll D'^scription du chaniélér.n ; ses côtes, son dos, sa queue ordinai- rement enroidée; ses pâlies el leurs divisions remat^jti.'iltles; ses yeux, d'une orf^anisalion loiilc jtarticulière ; ses {'hanL'"c- inents de couleur, noire et jaune, dans le corps entier; lenteur de ses mouvements; sa chair; son s;ing; membranes spéciales sur son corps; piersistance de sa respiration; pas de rate; sa vie dans des trous. M.e chaméléon a, dans lont son corps, la forme d'un lézard; mais les coh^sdescendenl en bas, pour se l'ejoindre au-dessous du venire, comme dans les poissons. Son dos se relève aussi loui à fait comme le leur. Sa face ressemble beaucouj) h ^ 1. Le Chaméléon^ ou Camé- léon. J'ai cru devoir conserver l'ancienne orthographe, qui est plus conforme à l'étymoloirie. Il est difticile du reste de com- prendre })o\u'(pun les Anciens ont donne au Chaméléon un nom qui signifie : « Lion à terre ». Cuvier, [îèyue animal., tome H, j). 58, dt'clare qu'Aristote « a par- " faitement bien décrit le Cha- <^ meléfui. ^) La zoologie moderne range, comme Aristote, les Cha- meléons parmi les Sauriens, bien qu'elle reconnaisse qu'ils sont distincts de tous les autres sau- riens, et qu'ils rentrent difficile- ment dans cett(^ série. — Les eûtes desrcndent en bas... Voir Cuvier, licfpie afiimal, tome H, }). ."0. « Leurs premières côtes se « joignent au sternum; les sui- u vantes se continuent chacune u à sa corres[)ondante, pour en- t;rains ecaïUeiix, LIVRE II, CHAP. VII, .^ 0. 14;, celui du crocodil<\ M.e chaméléon a les veux placés dans un renfoncement, trés-f^rands. ronds et (Mitourés d^me peau pareille à celle du reste du corps. Au milieu de ces yeux, il y a un petit espace réservé ])our la vision ; et c'est par là i\\\c l'animal peut voii\ parce qu'il ne recouvre jamais celb^ ])arlie de Fœil avec sa peau. 11 peut faiiH* rouler ses yeux comme en cercle ; et pouvant pofier la vue* dans tous les sens, c'est ainsi qu'il voit tout ce qu'il veut voii*. ' Les chan^vmenls de couleur du chaméléon se pi'oduisent quand Tanimal se gonfle. 11 a parfois la coul(Mir d'un noir assez rapproché du croco- dile; parfois il a la couh^ur jaune d'un lézard, mêlée à du noir, comme dans la panthère. Ce tandis que le Crocodile a le dos et la queue couverte de j^^randes écailles carrées très-fortes, rele- vées d'une arête vers leur milieu : Cuvier, Règne aaiinal, tome II, p. 18. § 4. Les yeux jdaeés dans ufi renfoncement.... Cette descrip- tion des yeux du chaméléon est fort exacte, et la zoolog-ie mo- derne n'a ^nière eu qu'à la ré])é- ter. — Entourés. Ce serait peut- être plutôt Couverts, qu'il fau- drait dire. — Rouler ses yeu.r comme en cercle. Ses yeux sont en outre mobiles, indej)endam- inent l'un de l'autre. C'est un petit trou place vis-à-vis de la prunelle (pii permet la vision; et T. I. l'un des yeux peut regarder en bas, tandis que l'autre regarde en haut. ?; 5. Quand V animal se fjoiifle. On voit qu'Aristote ne partage jjas Terreur commune, qui con- siste à croire que le chaméléon prend la couleur des objets qui l'entourent; l'animal revêt des couleurs diverses selon ses be- soins et ses {)assions ; mais ce jieut être d'ailleurs sans se gon- fler; Cuvier, loc. cit. — Convnc dans la panthère. Qui a six ou sept rangées de taches noires en forme de roses, formées de l'as- semblage de cinq ou six petites taches simples ; Cuvier, Règne animal^ tome I, p. 162. La com- iû lili IlISTOlHi: i)i:s AMMArX, I.IVHK II, CHAP. vu. i; 1». 1 î* rhani;omoiil siiii;iili(M' a li(Mi sur (ouf le corps; o( los yeux, aussi hiçiKjiK* la ({ihMie, cliaiiiiciil comme loul le l'esle. *'Ses inoiivemciils son! ]eiils,commo ceux (les lorhu's. Ouaud il meuri, il devienl jaun»'; el celle couleui' |)er'sisle apivs sa morl. L'eslomac, ou (psophai^c, el la liiicIuM^-arlère soni disposés comme daus les lézards. Il n'a de chaii' nulle pari, si Ci' u\^M \)vh> (le la lèle el des ma(dioir'<^s, oi^i il eu a qu!)servali()ii. !^ t). Nr.v luouri'UK'ufs sont h'nts. La laniriic est le seul orijaiie (ju-' los chaniéléons meuvent avec vi- tesse. Pour tout le reste, ils sont dune lenteur ('xcessive. — Cette couleur persiste. Le jaune serait alors la couleur {)ropre de cet animal; car il est constate^ que les clianf,^einents do coul(>ur no tiennent qu'à la circulation du sau^% que la transparence dt; la peau laisse apercevoir. Quand l'animal est^^ontlé, le corps parait tout à fait transi)arent. Un natu- raliste allemand, M. E. Brucke, a expli(pio détinitivomont ce sintru- lier i)heiiomène par le (iej)lace- ment de deux couclies mobiles de piirment, Mou e( noir; voir AL Clans, /no/ni/ie de^criptiee, p. 017, trad. française, en noft'. — L'r': cliame- leons. — // ?i'a de rjmir nulle part. Ceci veut dire sans dout(> (pie tout le corps du chaméleon est ru-> ^ 7. // )i(i de srifif/ (/ne vers le eivur. Tout ceci j)rouve encore qu'Aristote avait du prati(pier des dissections fort attentives. D'ail- leurs, ces détails j)liysiologi(pies ne paraissent ])as avoir occupe la que très-peu. Son cerveau esl placé un peu plus haut qu(^l(^syeiix, auxquels il lienl.Ouand on enlève la peau extérieure des \(Ui\. il y a un petit corps qui y est enveloppé, el qui y brille comme mie sorte d'anneau d'airain bi(Mi poli. ^ Sur la presque totalité d(^ sou corps, s'étendent des membraïu^s, nombreuses, Ibrtes, et dépassant de beaucoup la force d(^ celles qui recouvrent le ri^ste du corps. 11 respii-e encore d'un souflle vij^^oureux, long- temps après qu'oïl l'a coupé dans toutes ses par- ties; il conserve alors un petit mouvement vers le cunir. (4 il contracte vivement les parties des lianes, tout en contractant aussi les autres parties du corps. Ml n'a point de rate perceptible. 11 hi- verne dans des trous comme les lézards. science moderne. Aristole les trouve assez curieux pour en ])arler; les autres naturalistes n'y ont attaché aucune impor- tance. Cuvier n'a rien dit de i)ar- ticulier sur le cerveau des clia- méléons. — Quaud on ciilère la peau... C'est une vérital)le ex])é- rienco ;in atomique. — // // a un petit corps... Le t'ait j)arait bien certain, (juoiiju'on l'ait à {)eu près com})lètement né^digt* depuis Aristote. Cependant MM. Auliert et AVimmer citent A'alentin, qui dans son Tlu'atruui anatomicwn, p. 19G (en 1720), a mentionn«j cette ori:auisatiou de l'ojil du Chamclt'M)ii. § 8. Sur la presque totalité de . — // contrnete vi- veuient les parties des flancs. Il faut remarquer la délicatesse de toutes ces oljservations. ï^ 9. // n'a point de rate. Je ne sais si la zoologie moderne a tenu compte de ce phénomène. — // 148 HISTOIRK DES ANIMArx, CIÏAPITllE Vllf Organisation dos oiseaux ; rap[)orts et .lifTV-ivnccs de h-urs patios avec los jainbos d.; l'homme; conrormation (b^ la lianoli(> rhvz Jos ois.'aux ; un-lcs multiples dos oiseaux; nombre vl disposi- tion (1(> leurs doif.'-ts; la ber-eronnette ; bee des oisraux ; leurs yeux, leiu's paupières; membrane mobile de leur (oil ; leurs plumes à tuyau; leur croupion plus ou moins lourd, seh.n (pfils voltMiL haut ou bas; lan-ue des oiseaux; absence d'epi-lotte; er-ols et serres; crêtes de plumes ; crête spéciale du cof}. ' L(*s oiseaux ont quelqiK^s-iiiies (l(> leiir-s pailies soniblables à eelh^s dos animaux donl ou vienl de parler. Tous, en (dîel, ils ont une tète, un cou, un dos, et des parties supéi'ieinvs du corps, ainsi qu'une partie correspondaid à la poitrine. Ils ont deux jambes, qui se rapprocluMit de celles de riiomme plus qm^ dans aucun ^enr(^ (ranimaux. Seulement, Toiseau les lléchit en arrièi-e, comme les quadrupèdes, dont on a plus liaul décrit les flexions. -Au ïwu iW mains et de pieds de devant, hivcnw dans des trous. Le mot grec a ces deux sens. Aristote est revenu longuement sur l'iiiver- nage dos animaux en p'ueral ; voir plus loin, liv. \', ch. viii, .^?; 6 et suiv., et passi//t. ^ L A irlles des (mimau.r dont on vient de p/irlrr. Ce si.nt en gê- nerai des manimiteres et des (pia- druj)e(les, ({tii, a certains ei^Mrds, se rapprochent le plus de lliomme, pris pour t>{)e. Voir plus liant liv. 1, ch. 7 et suiv. — Qui se r(ipprorhf>nt de celles de l'hotnine. De là, cette prëtenilue d('(inition di' riionime attribuée a Platon : «* L'homme est un animal a " deux pieds, sans j)lnmes, etc. » -- Plus haut. Wnv j)lus haut, liv. II, ch. 1, ij G. ?^ 2. Ovijanisation qui lui est propre. Ce sont eu effet les ailes LIVRE II, CIIAP. VIII, § 3. 149 qu'il n'a pas, Toiseau a des ailes, organisation qui lui est i)ropre entre tous les animaux. Sa hanche pai'iMlle à une cuisse est longue, et elle s'avance jusque sous le milieu du ventre. Aussi, quand on la sépare, on dii'ait que c'est une cuisse, (*l que la véritable cuisse, placée enliM^ la lianche et la patte, semble être quelque autre membre du corps. Parmi tous les oiseaux, ce sont cenx qui ont des serres dont les cuisses sont les plus grandes; et la poitrine de ces oiseaux est plus forte que celle de tous les autres. ^Tous les oiseaux ont plusieurs ongh^s, et l'on peut même dire que tous en qui constituent essentiellement l'oiseau; mais l'on voit (pi'Aris- tote, en parlant de mains et de pieds, rapporte encore la confor- mation de l'oiseau à celle de Ihomme, pris pour type. Cuvier, en décrivant l'oiseau, R^yne ani- )nnl, tome I, j). 303, })arle aussi (les pai'lies de l'aile (pii tiennent litMi de la main. — 8c/ hanche. Le sens du mot dont se sert ici Aristote n'est pas bien fixe; mais il ne peut pas signifier auti-e chose que la lianche, d'après la position des parties (Ischion). Dans le Traité de la Marche des animaux, p. 710, b. 20, édit. de Berlin, Aristote répète cette des- cription de la hanche de l'oiseau, en la })récisant encore davautaj^e, afin de bien distin<:uer l'ischion de la cuisse proprement dite. — Voir la Zoologie descriptive de M. Claus, p. 94. — Quand on la sépare. C'est-à-dire, quand on l'examine indépendamment du reste de la cuisse et du membre entier. Voir aussi le Traité des Partie? des animaud- ^ liv. IV, p. 254, édit. de M. Frautzius.Bufl'on ne paraît pas avoir touché cette question dans son I)isrou7'S sur la nature des oiseaux, tome XIX, édit. de 1830. — La poitrine de ces oiseaux. Aristote aurait peut- être dû fournir plus de détails sur ce phénomène si important dans rorganisation de l'oiseau. Bufibn et Cuvier s'y sont arrêtés davantage. Voir la Zoologie des- criptive de M. Claus, pp. 930 et suiv. l:^ 3. Plusieurs ongles. J'ai con- servé le mot du texte. Cuvier ilit : des Doigts, et non des Ongles. Le plus souvent, il y a trois doigts en avant, et le pouce en arrière. — Plusieurs divisions 450 HISTOIRE DES ANIMAUX. quelque façon ont plusieurs divisions aux pâlies. Chez la plupart, les doigls sont st^'parés. Ceux qui nagent ont des pieds palmés ; el leurs doif^ls, arli- rulés (M séparés nelk^nrnl. Tous eeux d^Mdi'e eux qui volenl liaul sou! poiuvus d(^ (jualre doii^ls, donl en iiéuéi-al trois sont (mi avani, <^t un esi en arrièr(% à la place du lalou. C'est un pelil nombre (foisiNUix qui oui d(Mix doi-ls eu avaul et deux eu arrière, comme ctdui qu^iu appidle ïorcol. *Cet oiseau (sl un peu plus faraud que 1(3 pinson ; son plunni^v (^st de plusieurs couliHU's. Si ses doi*;|s sont parli- culii^rs, sa langue ue Tes! pas moins; elle i'(S- sembh^ à C(dle des serpeids; il peul Falloni^tM' lioi's du bec de qiiah'i^ doii;ls; el il la fail rentrer au.r pattes. Il s'a.uit pcut-tHiv ici dos aiMiciilations à clia(iiH' (loi<_M ; le pouce eu a deux;, et, le il(»ii;-t externe eu a cinq : voir ("uvicr, Ui'yno anbnnJ y tome I, {>. 304. — Dc^ /ilrds palmés, ('"est par la coiiforiiiatiori des pieiis surtout que se distiui:"uenî les diverses esj)èces d'oiseaux. Les Palnii- ])èdes tonnent le sixième ordre de ('uvier, lirgne animal, tome I, p. ai.'j. — Trois sont m avant et 21)1 f'st en arrière. La zcjolo^àe mo- derne a conserve ces distinctions. \'oir la /oohxjic de M. Clans, \). 046, trad. IVancaise. — Deux (l(ji(jts en aeant et deux en ar- rière. Ce caractère très- sinj^Mi- lier a èU\ remarqué aussi par la zoologie moderne, cpii ne })araît j)as y avoir attaclu' la même im))0rtance qii'Aristote. — T'D'roi, Le mot g-rec est lynx, ({ue l(»s nomenclatures modernes ont conservé, en rappli(juant à une sorte de Pic; voir Cuvier, Hème K«'iiiv. Tous fermenl r,eii par la paupière d'en bas; mais ils ne cli-nen( pas lous à la manière des oiseaux. ' l.es oiseaux n'oul ni écailles, ni poils; ils ont des plumes, e| |o„|,.s leiirs plumes oui un tuyau. Ils u-oul pas précisémeni de (pieu.'. Ou u Qui volent lourdciiu'iU ». — Mais fuiis peuvent aussi rouvrir l'œil.. . (le In caronrulr. Bufînii s'étend longuement sur hi con- struction de lœiJ des oiseaux, ,et \\ décrit les deux membranes, runc plus extérieure, et l'autre (jui est située au lond de l'o'il; iJisrours sur la nature des oiseaux , t. XIX, ]>. 2(s éd. de I8:j(), et Cuvier, Hèg?ie animal, tome I, p. ;](j:;. Bufïbn insiste beaucoup sur 1'.- tendue prodigieuse de la vue d;ins les oiseaux, et il en donne dt^ raisons décisives. Aristote na lait aucune remarque sur ce point, qui est d'ailleurs d'une observa- tion facile. — Les oiseau.v de nuit. ('es oiseaux font partie des oi- seaux de proie et composent une famille particulière; Cuvier,/^;^^ animal, tome I, pp. 339 et suiv. — Dans le genre de la chouette. Id., iljid., p. 3i2. - Comme les sauriens, ('"est ce qu'on peut voir surtout chez les lez;(i-ds, qui ferment I'omI j)ar Iapaupi,'.re d'en f)as. — //v ne clignent pas tous. Le mot de Cligner signilie ici le mouvement de la troisième jjuu- I)ière des oiseaux, toujours placée a l'angle interne et partant de la caroncule, pour couvrir et j)rote- ger l'oeil. La langue grec(pje a un mot spécial, que la nùtre n'a pas. Voir Cuvier, liègne auimal, tome I, p. 30:i. C'est la membrane iiictitante de (pielques zoologistes. .=5 7. Ils ont des phaurs. ^'oil• Cuvier, lirgne animal, pp. 304 et .'J(IG, sur le rôle etlutilite spéciale ! 0. ()?it aussi un eri/ut, ou épe- ron. Par Aussi, l'auteur veut dire sans doute (pie ct>s oiseaux ont un ei'o-ot outre les doi^^ts et les ong-Ies ordinaires. La niènie phrase à peu jirés est répétée dans le Traité ih>s parties des animaux, liv. IV, ch. xii, p. J.iO, 122, édit. de M. Frantzius; mais dans ce traité, Aristote e.\-pli(|ue pourquoi la nature a donné' dos ergots à certains oiseaux, et les a refusés à d'autres. — ,1 la fois (les ergots et desserres. La nature ne faisant rien en vain, elle n'a j)as donné d'ergots à certains oiseaux, parce que leur bec et leurs serres leur suflisent pour déchirer leui- proie, et pour soutenir des com- hats qui se livrent dans les airs. Au contraire, elle a donne des ergots aux oiseaux (pii ne volent l)i'es(pi.> pas, j)arc(' cpie cette arme leur est utile jmuu" le^ coai- l)ats (jui se livrent sur le s(d. — Vne rrt'te i la crête et le cajjuchon de l'aigrette, ou huppe, des j)aons et di^^ lojiho- phores ou houi)pifères. \'(jii' ('uvi(>r, Hèipii' animal, tduie I, pp. i(iS et 478; M. Clans. Zoolu- {jie desi'riptire, \). 978. -- U/ie erete tout'' spéeialr. La zoologie moderne n'a pas attache autant d'imj)ortancea cett«^ particidarite. Voir pour tous ces détails l'Ana- tomie comj)aree de Cuvier. LIVRE II, CHAP. IX, i; 1 ..... 1 .).j CHAPITRE IX Des poissons; leurs rapports et leurs différences avec les autres animaux ; leur queue; ils n'ont pas de cou; le dauphin et ses mamelles ; particularité des branchies spéciale aux poissons ; leurs nageoires en nombre plus ou moins grand ; branchies couvertes ou découvertes; différences de leur position; nombre des branchi(>s variable, mais toujours égal des deux cédés de ranimai ; exemples divers ; les poissons n'ont, ni poils, ni plumes ; leurs écailles; cpielques poissons sont lisses; tous les poissons ont les dents vn scie et pointues; quelques-uns ont plusieurs rangées de dents ; langue des poissons, organisée d'une manière étrange; leur bouche; yeux des poissons; tous les poissons ont du sang; poissons ovipares; poissons vivipares. ' Parmi los animaux qui vivent dans Toau, les poissons formeni un i^onro h part, qui est nellemeni dolermino et qui comprend de nombreuses espèces. Les poissons ont une loto; ils ont un dessus du corps et un dessous; c\^sl dans ce dernier Ywu que sont places l^^stomac et les intestins. Par der- rière, ils ont une queue, qui est le prolongement du corps oL qui n'en esl pas séparée. Cette queue (l^iilltHirs n'est pas pareille dans tous les poissons. 1^ L Qui est netteuie/d détn-atiné. Dans sa généralili» jx'Ut-étre, mais non pas autant dans le ilé- tail; voir Cuvier, Rniue a/iimal, tome I. pré'face, i>. 20, et tome II, ]>. 122. — /-^v poissons ont une tète. Voir plus haut, liv. I, ch. vn, nx-l;i seuls .^n on! qui pro- (Inisenl en enx-nu'nn's un pelil, lequel esl imiiu'- dialemenf vivant en eux, et qni ne ])roduisent ])as d'abord un onif. ' Ainsi le danpl.in, qui esl vivipar.'. a deux mamelles, non pas plaeées en haut, mais situées pri's des articulations. Ses mamelons ne sont pas apparents, comme dans les quadrupèdes; mais ce sont des espi'ces d'orifices, un de chaque § 2. // n'a pas de menibn' pro- preme?it dit. Le terme ^^-ec ost assez vajrue, et voilà pourciuoi j'ai cru devoir ajouter les der- uiers mots. Sans doute Aristote veut dire que le })ois8on n'a pas comme les quadrupèdes des mem- bres distincts, bras, jambes, etc. — // n'a pas de testicules. Sous- entendu : a Apparents ou Exté- rieurs » ; mais Aristote , comme le remarquent MM. Aubert et Wiiumer, a bien connu les or- ganes génitaux des poissons; voir plus loin, liv. V, ch. iv, i< fi, où Aristote parle des Conduits des poissons, qui tiennent lieu de testicules. — ^on plus que de mamelles. Les cétacés ne sont donc pas comptes par Aristote parmi lespojssons; ils sont Mam- mifères. — Qui n'est pas vivipare. Autrement, les m;imell«>s n'au- raient pas de raison d'être. J5 3. Le dauphin. Les dauphins sont la première tiibu des céta- cés souftleurs. Ce sont, dit Cu- vier, les })lus carnassier.s et les plus cruels de l'ordre ; Hètjne ani- mal, tome I, j). 287. — Près des articulations. C'est le sens litté- ral du mot grec, qui ne ])eut j)as en avoir un autre; et Iva manu- scrits n'otïVent pas de variante. MM. AubtTt et \\'immer ont tra- duit comme si, au lieu des Arti- culations, il y avait les parties de la génération; je nai pas cru devoir suivre cet exemple. C' (pii est vrai, c'est que les ct-tacés ont leurs mamelles ])rès de l'anus. La traduction de MM. Aubert et , i LIVRE H, CIIAP. IX, ,^ i. 137 C(Mé sur I(,^s flaijcs; cV^sl de ces orifices que sorl le lait, lélé par les petits, qui suivent leur mère. Le fait a été constaté par quelques personnes qui Font parfaitement vu. * Si les poissons, ainsi qu'on vient de le dire, n'ont ni mamelles, ni organe génital apparent, ils ont la pailicularité des branchies, par où ils rejettent Teau qu'ils ont prise dans leur bouche, et aussi la particularité des nageoires. La plupart des poissons ont quatre nageoires; ceux qui sont Irès-allongés, comme Tanguille, n\^n ont que deux près des branchies. C'est encore l'organisation des mulets de l'étang de Siphées, et également du Wimmer est donc conforme à la realité, mais non point au texte. Articulations signitie peut-être ici le point où la queue se joint et s'articule au reste du corps. — Le fait a été comtaté. Il faut remarquer ce soin d'Aristote à justifier ses assertions par Tol)- servation exacte des faits, que d'ailleurs l'observation vienne de lui ou des autres. i^ 4. La particularité des bran- chies. C'est aussi par la descrip- tion des branchies et des na- geoires ([ue Cuvier commence l'étude des poissons. Règne ani- mal, tome II, pp. 122 et suiv. « L'appareil des branchies con- (( siste eu feuillets composés cha- (i cun d'un grand nombre de «lames placées a la tile l'eau ■( que le poisson avale s'échappe u entre ces lames par des ouver- u tures nommées Ou'ies des H rayons plus ou moins nombreux u soutenant des nageoires repré- « sentent grossièrement les doigts (ides mains et des pieds, etc. >' — Quatre nageoires. Cuvier, loc. cit.,\). 124, énonce le même fait : <( Le plus souvent il y en a quatre ; « quelques-uns n'en ont que deux ; u d'autres en manquent tout à H fait. ') — Siphées. La même remarque se retrouve dans le Traité de la Marche des animaux, p. 708, a, 5, édit. de Berlin. Si- phées, ou, avec la forme Dorienue, Tiphées, est situé dans cette par- tie de la Béotie qui est sur le golfe de Coriuthe ; voir Pausanias, qui l'appelle Tipha, liv. IX, ch. XXXII, pp. 474, 13, édit. Fir- min-Didot, et aussi l'Atlas de Kie[)ert, planche XII, au sud- ouest de Thespies, de Leuctre lo8 IIISTOIHK DKS AMMAUX. poisson qu'oïl appclii^ li^ Taenia. '' Quelques pois- sons alloji^^és, comiiK^ la murène, ij\)u( pas de na- geoires, non plus que de bi'ancliies, arlieulées comme dans les aud'cs poissons. Parmi ceux qui sont pourvus di; branchies, les uns ont des br-an- chies recouvertes d\)percules; mais les sélaciens n'en ont jamais. Ceux qui ont des opercules ont les bi'anchies placées sur le colé. Knh'e les sélaciens, ceux qui son! lai'f^vs on( les blanchies en bas, dans le dessous du coips, eomme la (orpille et le Batos;les sélaciens qui sont 1res loni^s jiorlcnl les branchies sur h colé, comme Ions eeux qui sont du g(Mire d(^s chiens de mer. La i.;Teiiouille oi de Platée. — Le i.rnirt. J'ai conservé le mot i^-rec, parce (jue rideiitification est trop incertaine. La zpolo^irie moderne connaît aussi une espèce de poissons qu'elle nomme les Tîenioides ; voir Cuvier, Règne (inhuftl, t. II, p. 207, et la Zooloyie dcscriptirc de M. Clans, p. 855, trad. fran- çaise. >i 5. La umvinie. \'oir Cuvier, lic'jnc animal, tome II, p. 23!), et la Zoolofjie descriptive de M. Claus, p. 831. Les murènes, Physostomes apodes, ont la ])eau lisse, dépourvue d écailles; les nageoires pectorales manquent. — Non plus que de braneliies. La zoologie moderne ne constate rien de i)articulier sur les branchies de la murène; mais le i^enre au- quel elle api)artient a en genernl des branchies eu l'euillets et en lamelles. Ce qui la distingue spé- cialement, c'est une vessie nata- toire, avec im canal aérien. — Les sélariens n'en ont jamais . Cuvier décrit l'organisation sin- gulière des branchies fixes dans les Chondro[)terygiens, dont les Sélaciens (squales , requins et raies) l'ont partie, Hè'jne anitnal, tome II, p. 38;] et suiv. Voir aussi la. Zoologie descriptive de. M. Claus, p. Hl'f, (jui insiste sur l'organisa- tion des branchies dans les Sé- laciens. — Ccuj: qui sont larges. Ce sont les raies, qui sont de la même famille, Plagiostomes, que les requins. — La torpille. Voir Athénée, liv. VII, p. 314, citant Aristote sur la torpille. Ce puiis- son est bien aussi de la nu'mie fiiiiille (juec.'nx auxcpiels le joint A r i s t o te.— L e Ha tos . O n n e s a 1 1 p a s au juste quel est ce Selacien. Voir LIVUK 11, CHAP. IX, § (i. io9 marine les a sur le c(Mé; mais les branchies sont riTouverles non d'un opercule de genre épineux, comme dans les poissons qui ne sont pas des sélaciens, mais par un opercule analogue à la peau. ^ Dans les poissons qui ont des braneliies, les uns h's oui simples ; chez les autres, elles soiil doubles. La dernière, qui touche le corps, est tou- jours simple. Les uns ont peu de braneliies; les autres en ont beaucoup; mais tous en ont un nombre égal de chaque coté. Le poisson qui en a le nombre moindre en a toujours une de chaqui^ coté ; et celle-là est double, comme dans le sanglier plus haut, liv. I, ch. iv, p. 2. — Des chinois de yncr. Même remar- (juc; voir les Noineaa.r éloutcuts de zonhxjie de M. IL Ilollard, pj>. 331) et suiv. — La grenouille }/iarine. Le texte dit simplement : u la grenouille >> ; mais il est clair qu'il s'agit ici d'un poisson de mer. C'est une famille des Acan- thoj)terygiens, appelée les Batra- choides: voir Cuvier, liègne ani- mal, tome II, p. 253. On ne voit j)oint d'ailleurs dans la zoologie moderne rien qui réponde com- plètement à la descrij)tion qu'A- ristote donne dans ce passage. § G. Les uns les ont simples. C'est-à-dire, à une seule rangée. — Elles ^ont doubles, ou à deux rangt'es. — La dernière qui tou- che le rorps. Ceci ne se comprend pas très-bien, et je ne suis i)as sur du sens que je donn<> ; je n'ai pu en trouver un meilleur. — Li's u?is ont peu de branchies. — La zoologie moderne a peut-être donné aux branchies autant d'im- portance que leur en donne Aris- tote; mais elle ne s'y est pas arrêtée peut-être aussi longue- ment; voir Cuvier, liègne animal, tome II, pp. 122 et suiv., et la Zoologie descriptive de M. Claus, pp. 796 et suiv. Voir le même ouvrage p. 80 i, sur la difficulté extrême de classitier les poissons. — Est double. C'est-à-dire : A deux rangées — Le sanglier d'eau. Le texte dit simplement : Le san- glier, Capros. C'est un poisson qui se trouve dans rAchéloils, et qui pousse une sorte de grogne- ment; on le trouve aussi dans la mer des Cyclades. Voir le Cata- logue de MM. Aubert et Wim- mer, p. 130, tome I, de leur tra- duction. L'Achéloùs, à l'ouest de la Grèce, eu est peut-être le plus 160 IllSTOÎIlE DES ANIMA rx creaii. ' D'autres poissons oui (Icux ouïes (i«» rhaqu(^ côté, run(» sinipli^ cl j'auln^ double, comnio le coMp:re et le scaro. D'autres en ont jusqu'à ([uatre (le chaque côté, qui sont simplt^s, comme r(vllops ou esturgeon, le synaf^i'is, la murène et Tanguille. D'autres tMi ont quiiln* sur deux rangs, si ce n'est la dernièr(\ comme la grive* d'c^au, la piMxlie, le glanis et la carpe. Tout 1<^ genre des chiens de LIVUi: 11. (flAl'. I\, ,:; '.', n mer a des ouïes doubles, cin([ de chaque côté. I. 'espadon en a huit, qui sont doubles. ^ Voilà ce qu'on peut (lii'(^ pour \o nombre des branchies dans les poissons. • \a\ différence des branchies n'est pas la seub^ (pie l(^s poissons présentiMil relativ(4iient aux aulr«'s animaux. Ainsi, ils n'ont pas de poils comme les vivipares terrestres ; ils n'ont pas d'écaillés dans graud tleuvc. Prenant sa source dans TEpire, il coule du nord au sud et se jette dans la mer Ionienne, en lace de Corfou et d'Ithaque, près des I']chinades. Aujourd'hui, il se nomme l'As- propotanio. îSur le Capros, voir (Juvier, Règne cmlmal, tome II, p. 211. 5; 7. Le Cr!?ig)-c. \oiv \e Cata- logue de MM. Aubert et Wim- mer, /oc. cit., p. 121». Le contrre se trouve dans la mer des Cv- clades; il y en a de deux espèces, les blancs et les noirs. Le eonj^-re est une espèce d'anguille et de murène; on l'apptdle aussi An- guille de mer; voir la Zoologie descriptive de M. ("laus, j). 83k — Le srure. Le seul poisson (pii rumine; il se trouve clans l'Ar- cliipel, oîi on le nomme spécia- lement Scnri/s creteiisi.^. MM. Au- bert et Wimmei, loc. cit., Cata- logue, p. 139, croient (pie le scare est le poisson -j)erroquet. Cuvier a consacré aux scares un assez long article, lièg/ie animal, tome II, p. 26:). Le scare est tan- tôt bleu et tantôt rouge, suivant les saisons, ("est la forme de leurs mâchoires (jui leur a l'ait donner le nom de j)oissons-per- i-oquets. — L'e/lops, ou i)eut-étre \''\sturgcun ; voir Cuvier, Hègne annnal, tome II, p. 378. ~ Le Sgiiagvis, ou Synacris, poisson desCyclades ; voir plus loin,ch.\n, ii 12; voir aussi le ('atalogut^ de MM. Aubert et Wimmer, p. 1 Kl, loc cit. Ou l'identifie en gênerai avec le Dentex vulgaris, de la Méditerrant'e. — Connue la f/ri'c d'eau, y i\i adopté ce mot de Grive, parce (pie le mot grec est aussi celui (jui désigne la grive -oi- seau, le Turdiis viscivorus. \'oir MM. Aubert et Wimmer. Cata- Icgue, pp. 131 etOG; Zoologie des- rviptive de M. (Maus, y. 1)07. — La perche. Cuvier n'a j)as signalé dans la perche le nomlu-e des branehi(^s; Voirie Règtv animal, tome II, j). 131 et sui\. Les j)er- ches sont la première famille des Acanthopterygiens, ou poissons à nageoires épineuses. — Lr Citons. Il est difficile d'identitier ce j)oi>.- son; ei c'est })our cela cpiou a généralement conserve lu mot grec lui-même. Le glanis, dont .Vristote parle souvent, paraît être le Silurus glanis, de l'ordre des malacoptervgiens al)domi- naux; voir Cuvier, Rrgnr ani/aai. tome 11, j). 291; et le Catalogue d.' MM. Aubert et W'imiuer, J). 121). Voir aussi la longue note de Camus, tome II. ]»p. 378 et suiv. H reste toujours à savoir ce ipu' c'est au juste (jue le (Tlanis aris!oteli(pje. Dans une note in- sérée dans le Hecueil de l'Aca- doni" funencai/te des arts rf si-iewes '185t) . M. Agassi/ a discutt' la que>tion avec beaucoup de science et de clarté; et il incline, contre Cuvier et Valen- ciennes, a croire (pie lo glanis (rAri>tote n'est pas le Silurus L'ianis j)recis.-meiu, mais un Silu- ride qui si' trouve encore dans r.Vchéloùs, et (pie les gens du pays appellent toujours (rlani- dion. — La carpe. Voir le Ca- talogue de MM. Aubert et ^\'im- mer, p. 133; et Cuvier. Hrgne animai, tome IL j>. 270. — Des flnrns de mer. Cette identilica- troii n'est pas sûre; et le nom T. 1. dont se sert ici Aristote e>i peu connu. Les galéodes sont des sélaciens. — L'espadon. Ce mot dans notre langue réi)ond tout a fait au mot grec. Cuvier remar- (pie que les branchies de ce i)ois- son ne sont pas divisées en dents de peigne (pectinées), mais for- mées chacune de deux grande> lames parallèles, dont la surface est réticulée, u ("est ce qui a fait . dire à Aristote, ajoute Cuvier ■ en note, que le xiphias a huit ' branchies. » Règne aninml . tome II, \). 201. Athénée, liv. VII, p. 311, parle aussi du xiphias, d'après Aristote. ?i 8. Pour le noad/re des hran- rhies. 11 ne parait j)as (ju';iucun zoologiste ait pousse cette étude plus loin que le philosophe grec. v- 9. La di/férence des Inan- rhies... Ce n'est pas la seule sans dout(> ; mais c'est })eut-étre la j)rincipale. Voir les généralités sur les })oissons dans Cuvier, Règne (uiinial, tome II, pp. 122 et suiv., et dans la Zoologie deserip- tn-c de M. Clans, pj». 777 et suiv. Voir aussi Suuccaiix cléments de ii ■4 \r,l illSTOIHK l)i:S AMMAl X. IJVin: IL cil A p. I\, ,:: li. (>:\ le ^vni'i' (l(* qiM'Iqih^s ([iiadriipedes Dviparc's ; ils im^ soni |)iis lion plus cnincrls (!«' phinii^s coininr h'> oisOfUix. Mciis pour la [)hipîui, ils sonl coiiNrrls «le lames écailleiisi^s: ([indipics-niis ont uij(' pciii nif^iKMise: (Mifiii, c'esl W plus priil iioiiil)r(' (|ui oui la p<*au lisse. I^^^Ini les st'laeiiMis, les uns sonl rui;ueu\; (faulres sonl lisses, lels qu<' les euni^res. les aiiLtuilles el les Ihoiis. '" Tous les poissons, saiil' le srar(\ oui les dénis en scie. Tous aussi ont (]('< den(s poinlues. Ouehpies-iins nienie en oui plu- sieurs l'anus: ils en oui juscpu» sur la limL:ue. Leur laii:mn' est dure el dans le Licin»' des iirètes • elli' (^sl tellement allnelu''e ([iron [)ouri'ail croire (pndquefois ([u'ilsn'en ont pas. La IxuKdn» rst Irès- leiidue dans ([uel([ues-uns, comnie tdle Test dans certains vi\ipar<^s (pindrupèdos. " Pour les di\«'is sens, ils iront rien d'apparent, ni l'oruinie lui- z.iiologir (le Uollartl, pji. :!2S .>i snw . -- Dr < (l''s €)v'ipnri>$. Connue les s.-iiiricns. — Di' Idnias l'raiUcust's. Kn ^icc, il y a deux mois dillVreuts poul- ies ('Cailles des poissons, et pour les écailles de (pielques animaux tels (|ue les lézards. Notre lang'ue n'a j)as lait ces distinctions. — Pnrrin les sélaciens, ^'oir plus haut, ?; o. — Les conyres. Voir plus haut, ?; 7. ,^ 10. Sauf Ir srare. Voir i)lus haut, î; 7. — Les dents en scie. Voir plus haut, ch. m, .5; 13: cai sont les dents aussi appelées Carnassières. — Ju^ijur oir hi IdiKjiie. Le lait rsi <>\;ict. n;i trouve aussi des dents sur h- p.i- lais des amplul)i('s, comme sur h' palais des serjienfs ; xoii' IM ixt- t'))nie ron/paicc de M. (ietren- haur, pp. 7i0 et 7li, ,^228, trad. tram;. ~ Leur la?if/uc est ihivi'. Toutes ces observations sur la lan^''ue des j)oissons sont très- exactes. — Leur bouche est b-rs- f'endue. Voir sur la houche des poissons l;i Zoulo(jic descriptive de M. Clans, p. 793. Cuvier n'en dit presque rien. ?; 11. Pour les dircrs sens. J niêm(\ ni h^s conduils, pas plus pour Louïe que pour Todorai. Mais Ions ils ont (\o< vtuix, sans pau- pièiM^s. ([uoi([ue ces yeux ne S()ienl pas durs. '- Le ^cnre (Mitier des poissons a du san^: les uns sonl oviptires: les autres, vivipares. Tous les poissons à (M*aill(^s sont ovipares; mais tous les sélaciens, à rt^xceptioii de la grenouille de mrv. sonl vivipares. \ oir la /.onlcKjie desf ri/dire de M. Clau>. p. 789. ■< De (ou< les .< vei'teltrt's. ce sont les poissons c. qui ont le système nerveux le « plus simj)le el le moins perfec- <• lionne. - — Pas jilus pour l'ouïe '/ue p(iu)' l'odorat. Tous les pois- >(Uis, sauf peut-être rAmj)hioxus. ont l'orirane de l'ouie disposa de ditlérenles manière-, mais ai- sément reconnaissahh». On en peut dire autant de l'iu-^ane de l'odorat. — Miris tous ils ont des ijcu.r. \'oir la /(l'tlogif desrrip- lire de M. Claus. p. 790. Les \eux àos poissons saree , |rc et 2c éditions. îll i il -Il 11 102 HISTOIUE l)i:S ANIMAI \, LIVHi: II, en A P. I\, ,:: IJ. (i;5 le ^vinv (le quelques qua(lru|)è(l(^s (niparcs; ils nr soni pas non plus eouveris (l(^ plumes eoriiui»' les oiseaux. Mais pour la |)lupai'l, ils sou! eouvei'ls dr lanies eeailleuses; ([U(d(|ues-uns ont une peau !'Uf;ii(Hise; euliu, e'esl le plus pelil nonihi'e ([ui oui la peau lisse. I*arnii les sélaei(MJs, It^s uns sou! i'Ui;u(Mi\: (l'aulres son! lisses, lels qu<' les eougies, les anguilles el 1rs liions. '" Tous les poissons, sauf 1<* sear(% oui les dénis en scie. Tous aussi on! des dénis poinlues. Ouel([ues-inis nienn* en on! plu- sieurs ran^^s: ils en oui jusipu^ sur la langue. Leui' lani;ue i'sl durée! dans 1(^ uvnre dos arèlos • elle (»sl ((dleuKMd allaelu^'e ([u'on [)ourrail eroirr (pndquefois (lu'ilsn'i^n ont pas. I.a liourhe osl hrs- IVndue dans ({u»d([ues-uns. eounn»' (dio Tesl dans ('(M'Iains vi\i|)ares ([uadrupèdos. " Pour l(^s disors sens, ils n'oni rien d'apparenl. ni For^^jino lui- Znnlofjip (le llollnrd, pjt. .'52S ('( siiiv. — Dp ijUrlfjUr^ (j Hfiilrujirths oviparr^. Comiue les sniiricns. — De l(i))iCH rm m ruses. Vax i^r-ec, il y a deux mots dilVt'roiits itoiir les écailles des poissons, et j)oiir les écailles de quelques animaux tels que les lézards. Notre langue n"a j)as l'ait ces distinctions. — Panni les ^clariens. Xoiv plus haut, ,^ a. — Les cowjres. Voir plus haut, J^ 7. ,^ 10. Sauf Iv srare. \'oir plus haut, ?; 7. — Les dents en scie. Voir {)lus haut, ch. ni, >:; 13: ce sont les dents aussi appelées eat'iiassières. — Ji/s'inr \tn- i-i IdiK/ne. Le l'nit csi c\;irt. (»ii trouve aussi des dents sur !•• pil- lais des amphil)ies, comme siii' le palais des stu'pents ; vtdr V Anri- tnuiiv r()})ii,((ic(' (\o M. (iet:eii- haiir, pp. 7U) et 7ii. ,:< 2:iH, trad. franc. — Leur Uintjue est s ces observations sur la lang-ue des poissons sont très- exactes. — Leur bouche esf frcs- f'emlue. Voir sur la Itouche des poissons la Zooloyic (icscr/j>t/vc de M. Claus, p. 793. Cuvier n'en dit j)resque rien. § 11. Pour les (liccrs scfis. J mèm(\ ni les conduits, pas plus pour Touïe que pour Fodorat. Mais tous ils ont des yeux, sans pau- pières, ([uoi([ue ces v(M1\ nr soi(Mit pas dui's. '" f.o uenre entité' des [)oissons a du san^^: les uns sonI ovi|)ares: les aulnes, vivipares. Tous les poissons à écailles sont ovipai'es; mais tous les sélaciens, à rf^\ce})tion de la ^l'enouille de mer. sont vivipares. \ oir la /.mihKjU' (lcs< rtiitii' de M. eiau>. p. 789. ■< De lou^ les << verteWres, ce sont les j)oissons <', qui ont le système nerveux le « plus simple et le moins perfec- <' lionne. •> — Pw^ }ilns pour l'ouïe '/ur pour l'odoraf. Tous les j)ois- sons, sauf peut-être rAmjthioxus. ont l'org'ane d(> Touie dispo>e de dillérentes manières, mais ai- sément reconnaissahle. On en peut, 's ij('u.r. \'oir la Zonloglc descrip- liie de M. Claus. p. 790. Les \eux des poissons sont en ir<'ne- ral tres-aplatis ; mais ils ne sont pas toujours sans pauj)ières. comme le dit Aristote. Les stda- ciens en particulier ont des pau- pières, inférieure et sui)érieure, ;ivec tine membrane nictitaute. ;; 12. A lia . 122. Aristote veut dir«' (pie tous les poissons ont du saiii: rouge. — Les uns soîit oripai-cs. ("est rimmense majorité. - Les autres riri})nres. Comme les cé- tacés. — Tous tes sélaciens. ('ec\ n'est j)as exact pour tous le- sélaciens; il y en a dans le corps desquels éclosent les pî^it^ : d'autres font des (eufs revéïu- d'une C()que stM'jMMils n"niit pas (le pieds rnui pins (ph' les poissons; si'nln- pendi'i'S de niei' et de terre; petit poisson saxatile, ri'^elirntMS, ou Keinuru; nsai^es sn}>erstitienx (pTuii en l'ail. ™ Hesunie. ' Lu (liMMii('!'«' ('S])(MM' (l('s jiiiimnux (|ui oui du sniiu (^sl (M'ilc (les s(M|)(Mits; ils soiil de («Mit' cl (rcau. \a\ [)lii|)(n'l vivnd sui' lerrr ; c'csl le plus pidil ij()iid)i'e (|iii \ivenl dniis l'eaii cl dans les eaii\ |)nlal)les. H y a aussi des ser|)enls de mer, (|iii res- semhlenl aux serj)enls de lerre, pour loules les autres parlies. si ce n'esl la lèle, ([u ils oui plulol [)areille à eelle (hi cougi'e. Il[v a de uoinhrtMisi^s ?; 1. fji (lenrb'ri' rspi-cr. ... MM. Aiihei't et W'iniiner re^-ai* dtMit tout ce ciiapitre eoninu' ah- solumcni déplace; et ils veuf même jiiS(jii'a le croire toiiî à lait apocryphe. On ne peut (pie j)ar- lai^-er cette opinion. Sans doute, une etudt' sur los serpents rep- tilesi i)0!iv;uî avoir ici sa place après tout ce (pli précède; mais celle qu'on nous donne dans ce (diapitre nt^ peut être C(dle même d'Aristote. Les ionii's détails oii Ton entre sur les scolopendres sont tout a lait etranirers a la j>resente recherclie — \)t'i <>/it (lu sanirilans les lle[)tiles, Cuvier, l{'''!//i<' (iniinaly tome H, pp. 1 et siiiv. Ils ont le sani:- très-lVoid ; voir aussi la /tK/liH/ic (h'srrijitirc de M. eiaus, pp. 89 i et Sn:;. 1)p ((•)•)■(' et (/'/'(/u. (aivier e.\j)li(pie comment les reptiles jieuvent ploULT^r |)lus lonirtemps (pie le^ mammifères et les oi.seaiix, /<"\ cit. j). .■{. ("'est surtout par la (piantité de la respiration (pie la sidence moderne n divise les repii!<>sen cpiatre ordres : Cludo- niens, Sauriens, Oj)hidi(Mis ou serpents, et Batraciens. Le coMir i> <* LIVHR M, CHAP. X , ,^ W. k;;. (^s])ères (1(^ serp(Mils niai'ins; el leurs rouh^irs soûl Iles-variées; mais ou lu^ les li'ouve pas daus les r>au\ profoudcs. Les serpeuls soûl dépoui'vus do pieds, aiusi cpie les poissous. - Il V a aussi des se(do|)eudres de mer, doul la l'orme el à peu près vAh' (l«^s s(M)lo|)eudr(^s ItMi'es- h'es; s(UileuhMil. (dies soûl uu pou plus ptdiles. Klles se h'ouvoul daus les roeliers. Leur couleur esl plus rou^e que ctdle des scolopiMidres de Icrre; elles oui eu oulrt^ plus de pâlies, et ces pattes siuil plus -rèles. Non plus que les seipeulsde mei', elles ue se trouveut piis daus les eaux profondes. ' Lu petit poisson (jui vit daus les rochers a l'ecu d(^ qu«d(iues personnes le nom de Lchénéïs. ou Rémora; on s'en sert parfois pour des conjura- tions, daus les procès, ou pour dos philtres. Il n'est pas maui^eal)le. On a prétendu parfois que ce est orj^anisè ditTeremment dans l'hacun de ces ordres; Cuvi.'r. l(v\ vit., }). i. D'autres classitica- tions commencent i)ar les Ophi- diens. — L>"< ser/inits sont f/cponr- rus (le ;>/Vv/s. ("est un de leurs caractères les plus saillants. !i 2. Des s('o/ojn'?i(/res de inir. Ceci ne tient j)as à ce (pii iir»'- cède; et cette incohérence peut passer pour un arirument de plus contre l'authenticité de ce pas- sag-e. La scolopendre est un in- secte et non j)as un reptile; voir Cuvier, Hrle entre tous par le M ion mSTOIHK DKS AMMAl.X. poisson a d('s pieds; mais il iTen a pas; il semble seulemeiil iMi avoii\ paire ([ue ses na^(M)ires res- sembltHil h des pieds. * On a donc li'aile jiis{[u'à prés(Mil des paiiies e\leri(Mn*es des animaux ([ui onl du sanj;. du nond)re de res paiiies el de leur nalure; el Ton a exposé les difrértMires (jU(* les animaux présenleni entre* eux h (Md éfiai'ai- le corps de riiomme . Aristote s\iccuj)e (Tabord des parties cx- tc'rieures . et ensuite des [.arties intérieures ; c'est aussi la mt-lliode ([uil suit pour les animaux. > KIVHK M, CHAI'. \l, .^ i 10 : CIIAPÏTI\E XI Dos parties intérieures dans les p:randes rares (ranimaiix, selon qiéils ont du sani4\ <>ii iprils n'en ont pas: tous les vivipares .piadrnpédes ont un des ^M^- renei's de l'oniu^s; tous les animaux (^ui ont du san^- ont un cuuir; chez (pu'lques-uns, il y a ini ..s dans le cœur; tous les animaux .pii ont la respira- tion, qui n'a »té l»ien connu et bien analyse ({u'au xvii"' .^iècle, ijvRi: 11, CM A p. .XI, ?i o. Ibit ont la même posilion dans ces animaux: mais ces oruanes ne sont pas les mêmes dans tous. C(mix qui oui un poumon ne l'ont pas tous pandl, ni dans une position senddable. '' Tout animal qui a du sauf: a aussi un cieur, et im diaphragme, ([u'on ai)p(dle Phrénique. On ne dislingue pas le c(eur aussi bien dans les p(dils animaux, parce qu'il est mince (d p(dit. Dans I(^s bonifs, l'organisation du cœur a quelque chose de particulier: ct^daim^s races, si c(^ n'i^sl baltes, ont un os dans b^ cœur: (d le C(eur des chevaux olîre parfois cette singularité. ' I>armi les animaux qui ont du sang, tous n'ord pas de poumon : el c'est ainsi que le poisson n'en a pas, non plus ([ue tous les autres animaux qui après la découverte de la circula- lion du sang. — .X> ^< ait pas /cv in('uie:>. Ceci se rapporte encore a la forme, qui varie selon les esj)èces. — Ne l'ont pas tous pareil . Ne serait-ce qu'une ditTérence de volume, proportionnellement au re>te du corps. sj 4. Qu'on appelle Phrcni(/>i. edit. de FirminDidot, ils croient qu'il y a ici une interpolation assez maladroite. Le fait d'ail- leurs est exact ; et d'autres ani- maux ont aussi parfois un os dans le cœur; on cite le mouton, le cerf, le chameau, la girafe et le porc. Comme ce n'est là qu'une anomalie, et sans doute un état morbide, la zoologie moderne ne parait pas s'être occupée beau- coup de ce fait extraordinaire. § 5. Cest ainsi que le poisson nen a pas. Ou peut donc croire qu'Aristote avait reconnu que la respiration chez les poissons se tait par les branchies. — Tous Î70 msToiHK ni:s ammaix. oui aussi d(^s branchies. Tous roux qui duI du saui; oui un foie, (h^ mOnic qu'en f^énéral ces animaux oui une vn\i\ Mais dans la pluparl d(* ceux {[ui ne sont |)as vivipai'es cl ([ui si^nl ovipai'es, la lale esl si pelile qu'on ne jxmiI pres([ue pas Tapercevoii', non [)lus que dans la plu[)ai'[ di*s ois(NHi\, l(ds que |«^ pitivon, le milan, reperviei- (d la chou(d((\ l/a'i;«)cé|)ha le n'en a pas même du (oui. '^ Il en est de même dans les quadrupèdes ovi|)ai'(^s, qui ont tous ime raie excessivemeni petite, comme la tortue, Fljins ou toilue d'eau douce, le ciapaud. It^ lé/ai'd, le crocodile^ et la rru.r (/ui ont du sfUKj ont loi /'oit'. Cetto relation treneralc du s:inu- et (lu foie paraît exacte, et il en est (le numie de la rate, dont les tbnctions du reste ne sont pas très-bien coninies, nuMue ajjrès les découvertes nn-entes. - Iji rate est si petite. On en [)OUfrait dire a peu pr("»s autant du foie ; voir VAtuitoïfiir co))) parée de M. Geg-enhaur, p. "il de la trad. française. — L'.rf/oeéphn/e. J'ai conserve le mot iirec, que je nai fait que transcrire, comme la plupart des traducteurs. Aristo((» nomme encore l'a^-^ocephale , à la Un de ce cha[)itre, i^ 13, et dans le chapitre suivant, ?; 27. L';egocéphale est un oiseau; mais on ne saurait dire au juste lequel ; r«^tymolo^ie indi([ue ({ue la ti'te de cet oiseau devait avoir (jnelque ressemblance avec celle de la chèvre; voir le Caffilnt/z/f de MM. Aubert et Wiinmer, p. S.'l. Tous ces dt'tails attestent des observations anatoniique> faites avec «rrand soin; il est b(»n de re[)ef(>r cfite remarque, dans l'intérêt de riiistoire de la science. i; G. L'E/Ni/s. J'ai transcrit le mot jirec ne sachant pas au juste à (piel animal repond i-e nom. MM. Aubert et XX'immer conjec- turent ({ue riMnys doit èlre une tortue d'eau douce, et j'ai repro- duit cette inter[)r(''tation en ma- nier** de paraphrase; voir le Cdfft/ot/i/e de MM. Aubert et W'immcr, pj). ll'i et 120. Cuvier. Hèf/nr (iniiiuil , tcune II, j». 10. reconnaît une espèce de loiiue d'eau douce sous le nomd'Kmys. M. Claus, Zoobifjie descriptive, p. 9:{."1, fait aussi des Kmydes un u'cnre de tortues d'eau douce. — Le ciutpiiuil. Cette identilîcation i LIVRE II, CHAP. XI, S ~- ^*^ i:renouille. ' C.erlains animaux ont du (iel dans une poche jointe au l'oie ; d'autres \\\n\ ont pas. Paiini les vivipares (Mi mêm(^ temps quadrupèdes, le ciM'f n'en a pas, non |)lus que h' daim, ni le (dieval, le muhd, Yii\u\ h' |)hoque et qu(d([ues espèces de pori^s. Les biches ([ui ont r(M;u le nom d'Acdiaïnes oui, dit-on, du liel sous la queue. Pour- laiil la matièi-e dont on enhMid parler a bien, si l'on \eul, la couleui' du tiel; mais (die n'est ])as aussi n'est pas très-certaine; voir le C(ito?/v /(i (luenc. Le fait n'est pas abso- lument fabuleux , .' comme on pourrait le croire; il y a une espèce de cerf, à tète couronnée, dont la queue sécrète un liquide assez semblable à de la bile; voir la note de MM. Aubert et 72 msTOiHi: ni:s ammafx. liquide^; ol sa poiiioii (^xlôrieuii' ri'ssdiihlr nsst'z à la l'aie. ^ Tous 1rs riM'l's onl dans la Irle des vers vivaids. (](*s vers s(* piodiiisenl dans la eavilé ([ui esl au-dessous de la laiii;ii(^ - seuresl C(dle des plus foiisaslirols ; ils sonl [iri^ssés les uns contre les aulres. (d se ticnneid euh»' eux. au nombre à \nni [)rès d'une vin^lain(\ * Ainsi qu'on \ient de le dire, les cerfs n'oni pas de jitd ; mais leurs iidfslins onl une |(dle airuMiumc ([lU' même les (diiiMis n'en v«Mdenl pas mani^ci', si ce ij'esl quand le cerf esl Irès-^i'as. '^ f.e foie (h^ rélé[)liant n'a pas non plus de Tnd ; mais si on le coupe, dans l'endi'oil |)i'écis où esl allaidié 1(^ li(d dans h^s animaux qui en onl. il (Mi découle un liquide (pii it^ssemble au liid, (d qui Wimnier. — S^; position r.rfé- ripurc. l^rcsciue toutes les éditions (lonueiu Intérieure, au lieu (D'ex- térieure. J";ii adopte cette der- nièi'e leçon d"a[)rès MM. Auliert t't Wininier. Mais ainsi ijuc ces auteurs le reniarciuent , ce passaire n'i'n reste pas moins obscur. ?; 8. Dans la tète des vers ri- vants. Le fait ne parait pas 'u'enbaui', pp. ~iJ8 et suiv. 11 est certain que la vési- cule biliaire manque rarement dans les ois(>aux et dans les j)ois- >on-. — Dinis le j'oie. Ou " i)rés du foie V,. — Squales. Le mot dont se sert Aristote est, selon Cuvier, le nom «i:('néri([ue des Squales (Oaleusi . I{è;pic animal, tome U. p. 389. — Ou chiens de n/er. J'ai aj(nit(' cette paraj)hrase, pour me conformer à l'opinion lie (lueUpiev traducteurs. - - h' ( ([ui «^si très-exacte, (envier dit à \>ini près (Jf nièine : « l'iie particuLiiitr " notable (le leur auatoiuie <'st i< rextrèiue ^n-andeur do loin- vesi- » cule du tiel, déjà bien connue « (les Anciens « . Les Anciens si- p:nifie, comme on le voit, Aristote. Hi'fjnr anintaly tome H, p. liii, Cuvier explique aussi, par l;i con- formation de la tète de ce poisson, le nom d'Observateur duciel (Ou- ranoscopel, qu'on lui a donné. — Jointf au foie. Ou enct)re, '- Dans le foie ». Voir Elien, liv. Xni, ch. IV. ?; 12. Le ItonitoUy ou Bonite. ( "est une espèce de thon, al>ondante dans la mer Noire et la Médi- terranée. Cuvier, Rrgnr nninidi, tome II, p. IHî), dit : u Ce poisson " est remarquable par Textrème " longueur de la vésicule du tiel ' (jui etai! déjà connue dAi'i>- tote. » Cuvier ajoute (pie rAnii;i des Anciens est le Sarda ou Scoin- bersarda, de Tordre des Acantho- pterviriens. — //c//oy>v. On ne sait pas precis('ment ce que e'ebi que ce poisson, l'n poisson du nom d'I^iops lait ])artie des aeanllio- [)tery^iens lal)roides ; Cuv1«m', /{ - (pir (i)iiinal ^ tome II. p. 2(H. — 1.(1 sijntifjris. Voir plus li;iut . cil. IX, i^ 7. — La mïu'ijii'. La Munena helena de la zoologie moderne: voir la Zoolnfiic do- scv\])tiv(' de M. Claus, {>. SiJL et Cuvier, Hi'fjîic aiiinidl , Mura- noides, tome II, p. 230. — L'rs- padon. Le nom grec représente la même image ; Zoolotjip (frscrip- tirr de Claus, p. 853. et Cuvier. I\è(j7if animal, tome II, p. 200. LeXij)hias est très-commun dans la Méditerranée. Voir plus haut, ch. IX, i^ 7. « < '^ Souvent la nn^'iiK» es])('ce a les deux conl'orma- tious, comuK^ il arrive dans les congres, doid qmd- qucs-uns ont la v(''sicule du ti(d attach(''e au t'oie, ou susp(Midu(^ au bas el au-(l(^ssous du t'oie. (adl(* vari('d('' se pi'oduit aussi dans les oiseaux : ceux-ci ont la v('sicule près de reslomac ; ceux-là, près d(^s int(^stins, coinuK^ l(^ pigeon, le corbeau, la caill(\ rhirond(dl(\ le moineau. Dans (raulres, comme liegocéphalc, (die esl en nnMne lemps pri's du l'oie et pr('s de l'eslomac. Dans d'autres encoi-e, (dl(^ est en nnMiie t(4n|)s près du toi(^ (d des iuleslins, coninn^ dans r(q)(M"vier td le milan. >; !3. Le>! congyt's. Voir jdus haut. ch. i\, §,^ 7 et 0. — Le pi- i/con. 11 pnrait (pie c'est une er- reur: les pigeons n'ont ])as d.- vésicule Itiliaire: mais peut-être^ (piehpies esi)èces en Grèce fai- s.iient-elles e\ee])tion. — L'/rf/O- rép/in/p. Voir i)lus haut, >; a. Pour tous ces delnils et jjour tous les (h'tails an;ib)gues. dans cet (Ui- vrage et dans les autres ouvrages d'Aristote sur l'histoire natu- relle, il est bon d'avoir sans cesse sous les yeux la irrande Aiiatoitiir rnnijiavéc de Cuvier. première et second'' éditions. Les faits y sont beaucoup plu> noml)reux; mais ils sont souvent les mêmes; et surtout, la in»*- thode est identique, de part et d'autre. Seulement, le philoso- j)lie grec la dect)uverte et iondee vingt siècles auparavant. "V'oir j)lus haut la Préface. iiisioiiii:; oi;s ammai \. CllAl'lTUE Xll C)r,^;i!i!sation des ri'iiis (huis les aininaux ; ia v»>ssit* ; jMisitinii LiiMiéralt' (lu rd'iiî-; ilt^scriplion ruiiiinaiils ; le reseau, le hérisson, la caillette ; animaux qui n'nnt (jifun sml estomac ; diversités (\('^ estomacs uni(jut's ; deux tv[)es d'esto- macs ; couformation t^énérale dv^ intestins; l'éléphant; les (juadrujjèdes ovijiaro ; (ir^anisation des scrpi'uts l'oi't rappro- chée de celle du lézard; leur lani^iu- l)it'ur(piée ; leurs intestins; organisation de l'i^stomac et des intestins clii'z les poissons; ajtpendices aux intestins, dans les paissons et les oiseaux ; le jahot chez les oiseaux; descri[)tinii du jalMit: le jab<>l est rem- {>htce par l'o-sophiii^-e dans (pudiques es[)éces; exemples divers; en ce eus, la conrormalion de l'iesopha^Mî est Lrés-spéeiale ; conduit intestinal et appendices intestinaux dans les niseaux ; a[)pendices chez les oiseaux les {>lus petits. ' Tous les quadi'iiprdi^s vivijjai'cs oui (h^s immiis vA une vessie. Oiianl aux ovipares, il iTen esl |)as un qui ait ees oi'i^aut^s, oiseau ou poisson. La lor- lue (le Hier est la seul(\ patini les quadrupèdes ï, l. Oisvjnt ini. p(nss(tn. ("esl nue erreur, connue le renuuupient MM. Aui)eri et W'inuner; les anipliii)ies et les poissons ont des reins, qui ne sont pas tres-ap])a- reiits, mais qui n'eu existent j)as moins. — La toi-tur dr mer. Plus loin. liv. ni, ch. n, ?; i, et li\ . \', eh. IV, ,^ (i, Aristote rappelle (pie la tortue de mer a une vessie jt.ir e\ctq)iion. 11 le rappelle en- (•Kfe dans le ivnhe de I/t (iihicro- 1 1(1)1 (les finii/inu.r , liv. I, 5; 2."), ]). ()2, e(liii(tn Aul)ert et Wimmer, et aussi dan^ le traite des Pfui.irs (/es (utini(iu.i\ j). 1 .')(), i'diî. Frant- ziu-. La vessie des tortues de mer est relativtMuent petite; celle des torlues de terre est lieaucouji plus i:rosse , toute pr(q)ortion « \ LIVRE II, CUAP. XII, § 3. 177 ovipares, à les avoir dans la proportion des autres parties de son eorps. Les reins de la tortue de mer ressemblent à ceux du bœuf; et le rein du bœuf esl comme un rein unique, compose de plusieurs petits reins. Le bonase a aussi tous les ori;anes intérieurs pareils à ceux du bauif. * Dans tous les animaux chez qui ces or^^anes existent, la position en est toute pareille. Ils ont tous également le cauir placé à peu près au milieu, si ce n'est Fliomme, qui a le cœur plus à gauche, ainsi qu'on Ta dit plus haut. ^ Chez tous aussi, la pointe du ca'ur est dirigée vers le devant, excepté chez les poissons, où elle ne se montre pas ainsi ; gardée. — Ressemblent ii ceux du bn'uf. La comparaison n'est peut-être exacte qu'en ce sens que les reins de la tortue sont déchitiuetes, et que ceux du bœuf sont divises aussi en plusieurs parties. — Le honnse. Voir j)lus haut, ch. II, ,:< 'i. Le Bonase est peut-être" le Bison. MM. Auhert et Wimmer ont mis cette phrase entre crochets , pour indiquer qu'ils la regardent comme une interj)olation. Je j)artage tout à faire leur o})inion. Ces interpola- tions sont sans doute des annota- tions mises ù la marge })ar quel- ques commentateurs ou lecteurs, et qui, de la marge, auront passe dans le texte. — Pareils à ceux du bœuf. Ceci s'appli(|uerait hien au bisou. .!;; 2. La positiofi en e^t toute pa- reille. Ceci n'est pas tout a fait T. I. exact. — Plus haut. Voir liv. I, ch. XIV, i; 2, où a été décrit le cœur dans l'homme, sa forme et sa position. v; 3. La pointe du cœur est di- rigée rers le devant. Ceci est exact; mais quand, un peu plus bas. Aristote ajoute que, dans les poissons, la pointe du cœur est tournée vers la tête et la bouch(% il semble qu'il est dans Terreur, et qu'au lieu de la pointe du cœur j)roprement dite, il s'agit de la crosse de l'aorte, qui est en effet dans le sens de la bouche ; mais c'est alors le sommet du cœur, ce n'est j)lus sa pointe. Il est vrai qu'en grec le même mot peut signifier à la fois Poiote et Som- met. Voir un passage tout pareil dans le Traité de la Respiration, ch. XVI, î;§ ;] et 4, p. 304 de ma traduction. MM. Aubert et Wim- 12 .' H (I ■«1 ,-H lllSTOlHi; ItKS ANIMAI X- car l)iuir eux .'11.' u;\ p^s sa poiiil." loiiiiir.^ vis la poiliiiKN mais vrrs la U-U- cl la boiirhc Le soiiimel du (•(."iir des poissons esl atlaclir au point on se irunissciil lf> mifs aux aulivs les brau- chios (le droite et de f;aiicho. 11 y a en outre d";iutres canaux (pii s<' rendent du cœur h chacune des hranchies, plus grands pour les plus f;rands poissons, i.lus petits pour les plus petits : mais sur le sommet du ceur. il y a un canal très épais et tout blanc dans les -lands poissons. ' 11 esl peu ,1e poissons (pii aient un (esopliativ. comme le (.on<'re et l'aimuille, qui l'ont d'ailleurs peu de- veloppé. ■' Le l'oie, dans les aiiimaiix (jui oui un l'oie sans mer, ù Viude de ce dernier pas- saire, proposent nno corrt^ction i„,m- celni-ci. La conjeeture esl iii--enieuse; mais le changement ne m'a pas parn nécessaire. — L/' sotinnrt as du eoMir et non le sommet. — // // ^i en outre (Vautres eanau.r. Sur la circulation du sanir dans les pois- sons, voir Cuvier, liègne an'unnl, tome II, p. 122. — Il >/ a ini etuial frès-epais. La descrijition est trop vaj:-ne, et Ton ne \oii pas précisé- ment (pud est rorfi-anetiu'Ansîote a voulu desig'-ner. -s \. Qui. aient un (psoplaif/e. Par leur structure générale, les poissons n'ayant presque pas de cou, n'ont pres([ue )>as non plus d'csophaire ; mais l'estomac et h's intestins varient chez eux au- tant (pie dans h'S autres classes, pour l'ampleur, la ligure, l'épais- seur et les circonvolutions; voir Cuvi.'r, Hèf/ne animal, tome H, p. 127. Hollard, Èlnnenl^ de. zooloyir, p. 328, dit positivement que, dans les poissons, il n'y a jam;ds de cou entre la tète et le tronc. Du reslo tout ce l)as- sage, Jiî5 2, 3 et l, sur le cœur des animaux en gênerai et sur les poissons, peut bien paraître \ine interpolation : il interrompt la suite des pensées, (lui recom- mence au paragrai)lie suivant. |< ;.. Dons les aniniau.r qui ont un foie. MM. Aubert et Wimmer proposent de retrancher ce mem- 9 \A\HK IL LIIAP. \IL ,i; (. , ',) aiirunt» division, esl à droile eoinplèlenuMil ; riiez e«ni\ oiireloi'iian«* esl ])Hiia,tié dès son commence- ment, c'esl sa plus j^rosse paiiie qui esl à droile. Dans quelques animaux, en ellel, chaque partie esl snspendue séparément, sans qne le commence- menl se rejoigne. Tels sont, parmi les poissons, les squales ou les cliiens de mer ; telle esl aussi une espèce de lièvres, qu'on trouve en d'autres endroits, et notamment dans les marécai^es de Bolbé, dans le pays qu'on appelle la Sycine. On pourrait croire qu'ils ont deux foies, parce que les canaux des deux parties ne se rejoifinent (ju'asstv. loin, comme pour It^ poumon dans les oiseaux. ^ Pour tous les animaux, la rate, dans ses con- ditions natni'elles, est toujours h gauche. Les reins sont jilacés de la même manière dans tous l)re (ie phrase. — Es-t à droite eomplèteinent. C'est le cas de beaucoup le plus général. — Dès son coimnencement. J'ai tr.'uiuit exactement le texte grec; mais le sens n'est pas très-clair; cela veut dire sans doute (pie le foie est partage d'un bout à l'autre; et ce qui suit j)ourrait justifier cette interprétation. — Squales, on chiens de mer; voir plus haut, ch. II. ^ II. _ liol/jr. Petit lac de Macédoine entre Ampliipolis et Thessaloni(}ue, (pii se décharge par une j)etite rivière dans le golfe du îStrymou; voir VAtlas de la (jrèee\)ar Kiepert. — La Si/citie. Ou ne sait pas autrement ce (ju'est ct^tfe contrée; c'était la sans doute une dénomination toute locale. — Des deux parties-. J'ai ajouté ces mots, qui me sein blent nécessaires. — Conune i>our le poumon dans les oiseaux. Ceci ne se com])rend pas bien; car un des premiers caractères anato- mi(pies dans les oiseaux , c'est qu'ils n'ont })as les poumons divises; voir Cuvier, Rèync ani- mal, tome I, p. 301. J; 6. La rate. Voir })Ius haut, liv. I, ch. xiv, ^ 10, où se trouvent (h'jà en partie les mêmes idées, qui reparaissent ici. — De la iinhnc manière. C'est-à-dire que dans tous les animaux qui ont des n n I 1 ,80 illSTOllîK DKS AMMAIX. les aiiiniiuix ([iii l'ii ont. Ccp.'udanl quelques qua- (Irupèdos, (lu'onaouvoils, avaient la raie à dirij^v vers le poumon ; plus loin, nous dirons eonunenl. L'.esoplia.ue va dans l'estomac au travers du diapliraj;me, dans tous les animaux pourvus d'un œsopliai^e. La plus Jurande partie des poissons, ainsi ([u'on l'a vu, n'en ont pas; et leur estomac se rattache immédiate- ment il leur l)(un'he. Aussi, (pumd les i;ros poissons en poursuivent de |)lus petits, il arrive souvent que l'estomac leur lond)e dans la Ixuiche. * Tous les animaux doid on a pailé jus([u'à piè- gent ont ûu estomac, (pii est posé de même dans reins, l'un des deux reins est a ^^auche et l'autre à droite. Dad- ieurs, cette petite phrase sur les reins est déplacée ici, ft on pour- rait la prendre pour une Hit(>r- polation. Aussi, MM. Aub.>rt rt AVimmer l'ont-ils mise entre cro- chets, comme plusieurs autres «idueurs.— Quede^ mofistruositf.^. Ceci répond a ce qm vient d'être dit quehpies lijj:nes plus haut : (, Dans ses conditions naturelles v,. |< 7. La trdchéc-nrtvrc. On peut trouver que ces idées se suivent trop peu; et l'auteur lui-même sembk^ le sentir, puisqu'il rejette plus loin le développement de ce qu'il a à dire sur la trachée-artere. Voir plus loin, liv. III, ch. m. i^7. — Ain5 9. — l>a?is le grand estomac. C'est ce que la zoologie moderne appelle la Panse : c'est en effet le plus grand et le premier des quatre estomacs. ■^ 10. Inégale et ridée. C'est exact. — Tout prés du déhouclié de r. — Le roseau,. J'ai consoi-vt' Féquivaleiit du mot grec; mais d'ordiiiaii'c c*» second estomac s'app'^Ue le Bonnet; l'expression grecqne parait plus conforme atix laits, j)uisqne ce second estom.ic a. des lames semblables à des rayons d'at^dllcs, qui peuvent jnscpi'à certain j)oint figurer le rrseau d'un tilet. — .1 iei^toinac^ ou plus exactement, <^ au j)remier «stomac ». — Le hérisson, ou Feuillet. — // a f/es feuillets nombreux. Il semble que ceci s'appliquerait au troisième esto- mac mieux qu'au quatrième, dont les parois ne sont que ridées. s^ 11. Comme o?î rient de le dé- erire. Sans doute cette descrip- tion est vraie; mais dans cet acte si singidier de la rumination, Aristote a oublié une particula- rité fort importante, c'est (pie, c'est a{)rès avoir subi une «dabora- tion insuftisante que les aliments remontent du second estomac dans la bouche, où ils subissent LIVRE II, CHAP. XII, i; 12. 183 4^ pliage s'introduit dans l'estomac par le mili(Mi ou par le ccMé. ^- Les animaux qui ont le même nombre de dents aux d(Hix mâchoires, n'ont qu'un estomac, comme l'homme, h* porc, le chien, l'ours, \o lion, le loup et 1(^ lynx (Thos). dont tous les organes intérieurs sont ceux du loup, (.liez tous, l'estomac est unique, et l'intestin vient après lui. Seulement, les uns ont un estomac plus grand, le porc et l'ours par (exemple ; et celui du porc présente quelqut^s feuil- lets lisses et unis. D'autres ammaux ont l'estomac une seconde déi:lutition. — Par le )}ulie}i OH par le côté. Il ne sembh^ pas (jue la /.ooloi^ie mo- derne ait fait ces ilistinctions , auxqu(dles elle n'aura j)as att.iché d'impc^i'lance. si 12. Le hjnx. Ci'tte identifica- tion n"e>t j)as du tout sûre, et l'on ne sait pas précisément (piel animal est le l'hôs des Cirées: on a cru i)artois (pie c'était le charal. Voir le (.'atalogue de MM. Aubert et Wimmer, p. G9. Peut-(''ti'e eijt-il mieux valu dans ma traduction rt^produire simple- ment le mot grec. MM. Aubett et Wimmer sujij)C>sent (jue cette j)etite phrase sur le Tln'is n'est (pi'une intei'polation. — Chez tous... après lui, MM. Aubert et W'immtM-, donnant à ct^ i)assage })lus de généralité qu'il n'en a, veulent rejeter cett » i)hrase à la tin du î^ 1.'}; et de jiliis, contre l'avis de tous les manuscrits sauf un seul, ils voudraient retrancher le mot d'Unique, parce qu'ils jxmsent que ceci est contraire à ce qui vient d'être dit des Rumi- nants. Je no crois ])as que cette phrase ait autant de portée; et par Tous, il faut comprendre Tous les animaux qui viennent d'être nommes : homme, porc, chien, ours, lion, loup, etc. 11 n'est jtlus question des ruminants. Je jiense qu'on })eut conserver le texte tel qu'il est dans toutes les éditions, et comprendre que, sauf les ruminants, tous les animaux n'ont qu'un seul estomac. Voir le Traité des Parties des animauj\ liv. III (II', ch. XIV, p. 1G8, édit. Frantzius, et aussi p. 170, où il est question de l'estomac des ruminants. Sur l'estomac du co- chon, voir encore le même traite, III, XIV, {). P3, édit. de Lanirkavel. — Quel(/ues feuillets lisses et unis. La zoologie moderne ne sem- ])le pas avoir attaché d'impor- tance à l'estomac du cochon, et I i iH't HISTOIRE DES ANrMAl'X. plus polit et pas beaucoup plus large que Fin- teslin, romuie dans le chien, le lion et riiomme. ^M)ans les autres animaux, lt\s formes des esto- macs se !'approch(Mit ou s'éloi^-nent de ceux (pfon vient de dire, tantôt pareils à celui du porc, tantôt pareils à c(vlui du chien, quo les animaux soient (railleurs pins grands ou plus petils. La différence (Mitre eux ne lient qnh la dimtMision, la forme, répaissein-, la lénuité d(^ Testomac, et h la manière dont l'œsophaf^e y esl inséré et posé. ^4.a conformalion des intestins o>{ aussi diffé- rente chez tous les animaux dont il vii^d d'être question, chez C(mix qni n'ont pas les dents é-ales dans les deux nuichoin^s, comme chez ceux qui les ont; et ces dillerenci^s s«» marquent par les elle n'y a rien vu de particulier; au contraire, Aristole prend Tes- tomac du cochon et celui du chien j)our des types, auxquels il rappoi'te tous les autres; voir le Tr(//fi' (irs Parties des (uihiKiu.r, lue. cit. ~ Et i'ho?nme. Chez rhomme notamment, Testomac est beaucoup plus larjjre que le duodénum, l'intestin grêle, et même que le gros intestin. ?î 13. Celui du porc... celui du chien. La j)rinci{)ale dilîerence de restoraac du porc et de restomac du chien, c'est que ce dernier n'a l)as de cul-de-sac, et est assez allongé, tandis que l'autre est plus arrondi, (|u'il a un grand cul-de-sac et plusieurs divisions; voir la note de MM. Auberl et Wimmer. La zoologie moderne n'a j)as accept*' ces deux types du chien et du porc; voir VAna- foi/iie cofnprnrede M. Gegenbaur, p. lu, trad. française, et j). 749 ?5 14. Des iutesti?is\ Les intes- tins viennent naturellement après l'estomac, comme l'estomac vient aj)rès l'uvsophage. — Les intesiws so?it toujours plus (/ronds . Cuvier, Hè(pie animal, tome I, p. 2:JG, dit : « Le canal intestinal des rumi- «< nants est tort long, mais peu « boursoufle dans les gros intes- « tins. )) M. Claus, Zoolotjie des- criptive, p. 1052, estime a 28 l'ois la longueur du corps celle du canal intestinal, chez la brebis. - Qui )i'ont pas êf/atité de dents pour les deux mâchoires. Ce sont ? ? fJK LIVRE II, CUAP. XII, .i< l.i. I8r. dimensions, h^s épaisseurs et les circonvolutions. L(»s inteslins sont toujours plus ^M\ands cliez les animaux cpii n'ont pas é^ralité de dents pour h^s deux mâchoires; car ces animaux eux-mêmes sont tous les pins i,n-ands ; h^s petits animaux sont ran^s dans ctvs espèces ; et pas nue seule de celles qui ont des cornes n'est ahsolument petite. '-'H en est quelques-uns qni ont dt^s appendices aux in- ttslins. Il n'y a que ceux qui ont aux deux mâ- choii'es des d(>nls en nomhre éi^^al qui aient Tin- teslin tout droit. Dans l'éléphant, l'intestin a des rentlcments, qni ponrraient faire croire à quatre estomacs. Les aliments y arrivent; mais il n'v a généralement les ruminants. — ^ont tous les })lus grands. Le fait en lui-même est exact; mais il n'est peut-être pas la cause de la longueur des intestins, qui n'est pas proportionnée à leur taille. ('"est sans doute le genre même de l'alimentation, qui exige cet immense développement de lin- tesiin. — .\'est aljsohonent petite. La zoologie moderne n'a j)as recueilli cette observation. Du reste, Aristote a bien saisi ce rapport des intestins à la nourri- ture de l'animal, dans un autre traité : Des Parties des animaux, liv. III, ch. XIV, § 93, édit. Lang- kavel, et édition-traduction de M. Frantzius, p. 174. § 1"). Des appendices, ou Ex- croissances. Aristote aurait pu s'exj)liquer plus complètement sur ce point. — Qui aient iin- testin tout droit. Ceci encore est obscur. Tous les mammifères, par exemple, ont de nombreuses circonvolutions de l'intestin, bien qu'ils en aient moins que les ruminants; mais l'intestin ne vient pas directement après l'es- tomac, pas plus que l'estomac n'est la continuation directe de l'œsophage. — Des renflements. Il n'est pas sûr que ce soit le sens vrai du mot grec; mais ce sens est fort obscur; et personne jusqu'à présent ne la bien dé- terminé. MM. Aubert et Wimmer pensent que tout ce passage sur l'éléphant est corrompu; mais les manuscrits n'offrent aucune ressource pour le corriger. — Faire croire à quatre estomacs. Mais en réalité Testomac des 18() HISTOIHE DKS AMMArX. LIVRE IT, CHAP. XIl, .:^ m. 187 pas (le cavité pariiciilièro. Ses viseèi es se rappro- chent (le C(ni\ (In poi'c ; niais son Ibie est qnalre fois pins ^ros ([ne celni dn bonif; cl sa raii^ est pins pelit«\ proportion fiarch'^e, ([n\dle ne deM'ail r('Mi;e. 'M^a conformation de r(^stonîa(* et des irdi^s- tins est la nu'4n(* clnv. les ([nadrnpèdes ovipares, tels (jne la tortne de ttMTe et la toitne de niei-, 1(^ lt''/ard, les deux crocodih^s, et eni ^(''nt'Tal elie/ Ions les aninnuix de ci^ t;enre. Ils n'ont ([n'nn simple et nnicjne (^stomac, s(Mnl)lal)le ponr les nns à celni dn porc, si^nblabh: poni'b^s antres à celni dn chien. ' ''Le genre serperd ressemble anx h'^zards, dans Tespèce des animanx ([ni ont des pieds et ([ni sont ovipares, et ils ani-aient à [)en j)rès la nn^ne coidignration, si Ton donnait anx hV.ai'ds pins de éléphants est simple, seulement, le canal intestinal a un ca'cuni très développé; voir la Zoologir drscriptivo de M. Claus, p. lOoO, trad. tVanc. — Dr cnix du pore. Voir plus haut, § 13. Je ne sais l)as d'ailleurs si cette ressem- blance sig-nalée par Aristote est bien exacte. — Proportion garder. llelativement à la grosseur de son corps. § IG. I^'.v doux crocodilrs. Wnv j)lus loin, livre V, ch. wii, j; '.\. Lt's deux crocodiles selon Aris- tote sont celui de terre et celui d'eau. La zoologie moderne ne {);irait pas avoir sanctionne cette division; tous les sauriens-cro- codiles vivent dans l'eau et vien nent à terre; voir ('uvier, lirg/ic anitnn/, tome H, pp. 17 et suiv. Voir aussi la Zoologir descriptiur de M. Claus, p. 028, trad. (Vanç. — Tous frs animou.r dr cr g'niro. Nous dirions les Sauriens. — Crhii du porr.... relui du rfurii. \\)\v plus haut, ?^ 13. J^ 17, Lr gmrr srrpr/it rrs- :ir)/ihlr aux lézards. En etlét, la ressend)lance est tVappanle a ])his d'un('gard; mais les dilVé- rences sont assez grandes aus.->i pour que la Zoologie moderne, touten classant les Sauriens parmi les re()tiles avec les tortues et les ser[)ents,les en ait distingues r% lon' le cœur, placé fort eu arrière, n'envoie qu'une faible portion du sang au j)ouuion ; ce (pii t'ait que les reptiles ont le sang froid. — Plus haute que la langue. L'observation est très-exacte, et elle est sanctionnée j)ar la zoo- logie moderne. C'est un détail auatomique assez délicat. — Elle ne reste pas en place. Ceci n'est peut-être pas très-juste. La langue est mobile chez la plu- part des animaux, sans l'être autant que chez les reptiles. — Leur langue rst mince, langue... Ceci est surtout vrai des ser- pents vennneux, dont la langue est très-extensible; Cuvier, Hègne animal, tome II, j>. 87. — l'/ie pai-ticularitê. Aristote revient sur l'organisation de la langue des serpents, Traii' de^ Parties (les animaux, livre II, ch. xvrt, page ."iG, edit. Langkavel. Il s'en r.'fère en cet endroit à Vllisto/re (tes aiiiutau.r; et il cherche à exi)li(pier ])ourquoi la langue des serpents est bifurquée. — Aussi fines que des chereu.r. C'est aussi l'expression dont Aristote se sert dans le passage (pn vitmt d'être cite. — Dans In phoque, ('uvier, lU'gne animal, tome I, p. 107, dit en parlant de la langue des I)hoques : « Leur langue est lisse et ëchancree au bout » ; voir la Zoologie descriptive de M. Claus, p. 023. § 20. Le serpent. Comme plus haut, cette expression est trop générale, parce qu'il y a beau- coup d'espèces de serpents. Il » RI IJVRL II, CUAP. .\li, 5; 21. 189 qui est pareil à celui du chien. A la suite, vient rintestin, qui est long, mince et unique jusqu'au bout. -'Près du pharynx, est place le cœur, long et dans le genre d'un rein. Aussi pourrait-on croire quelquefois que la pointe n'en est pas tournée vers la poitrine. Ensuite, vient le poumon, qui (*st simpb% sillonné d'un conduit tibreux, très- long, et très-séj)aiM'' du cœur. Le l'oie (*st long et simple; la ralt^ est petite td ronde comme dans le lézard. L(^ titd (st placé comme dans les poissons; les si^'penls d'eau l'ont sur le foie; les autres l'ont d'ordinaire le iom,^ des intestins. s'agit de savoir de (pielle es;)èce Aristote entend parler ici ; car dans la Grèce même, elles de- vaient être fort nombreuses. Sur l'organisation intérieure des ser- l)ents, voir la Zoologie descrip- tive de M. Claus, p. 902, trad. franc. — L'intestin, qui est long, mince.... Tout cela est exact, et c'est la conséquence de la forme allongée des Ophidiens : o Un « œsophage, très long, extensil)le, <" à parois minces, conduit à un K estomac large, en forme de sac, <( suivi d'un intestin irrêle, relati- <( vement court et peu sinueux. » M. Claus, id., ibid. § 21 . Pri's dupliarg/ij', est placé le rd'ur. Ceci ne contredit j)as les données de la science ac- tuelle, qui place le cceur très en arrière chez les reptiles. — Long et dans le ge/ue d'un rein. Ceci est exact. Les mots grecs qui signifient Long et Petit sont presque identiques; et ils sont très-souvent confondus par h\s manuscrits; c'est ce qui arrive ici. Il tant donc se décider par les faits, et le fait est que le cœur des serpents est allongé, comme leur conformation géné- rale. — Ensuite, vient le pournon, qui est simple. Les serpents ont deux poumons; mais le poumon droit est en général beaucoup plus développé que le poumon gauche, qui est ordinairement très-petit. Les cellules sont très- peu nombreuses. Voir Cuvier, W'gne animal, tome IL p. 3, et Zoologie descriptive de M. Claus, p. 902, traii. franc. ~ Sillonné d'un conduit fibreux. La zoo- logie moderne n'a rien consigné de jiareil. D'ailleurs tous ces détails sur l'organisation inté- rieure des serpents prouvent 1 DU IIISTOJlti: DES AMMAL'X. "Tous les serpents onl les di^ils ramassièns. l.tMirs cùles sont aussi uombreuses que les jours (lu lïiois, puisqu'ils eu oui Ireule. Quelques per- sonnes assureni que les serpc^ils piésenleni le même phénomène que les pelils de Thirond^dle, c\^sl-à-dire, (lue, si Ton erève les yeux aux sei- penls, leui's yeux repousscMil. Lein^ queue, ainsi qu(» cell(^ des lézards, repousse aussi quand on la leur a coupée. -^ Chez les poissons, Torganisalion des inlesfins el de l'estomac est la même que chez les sei-penis. Eux aussi n'onl qu'un estomac unique et simpl(\ qui (ln'Aristoto avait dû en disse- (juer lin asstv. j^-rand nombre. § 22. Ont les dents cai'/in'isii'i'cs. \'oir plus haut sur cette expres- sion la not<\ ch. m, ;< i;}. — Aussi iiojnhrcuscs que les Jours du mais. C'est surtout ici qu'il eût l'allu dire de quelle espèce tle serpents on veut parler. La plupart ont beaucoup plus de trente eûtes; ce qu'elles ont de plus reniar- (piable, c'est qu'elles sont disj)o- sees avec la colonne vertébrale de manière à faciliter les mou- vements latéraux; voir la Zoo- logie deseriptive de M. Claus, j). 90.'] . — Quelques jwrsonnes assurent. L'auteur ne fait donc ({ue ré{)éter un On dit; il n'af- firme [)as l'exactitude du fait qu'il mentionne d'après l(»s autres. — Leur queue ai/isi que celle des lézards. Il y a des espèces de lézards dont la queue casse très-aisément. MM. Aubert et W'immer re^Mrdent tout ce j)assafre comme apocryphe, parce qu'il interrompt, selon eux, la suite des pensées. Dans le Traite de la (ténèration des animau.r livre IV, ^ 97, page :M(), édit. Aubert et Wimiuer, Aristote rapporte encore (juelque chose d'analogue, u Si, dit-il, on crève les yeux des hirondelles, (juand elles sont encore toutes jeunes, ils guérissent. » Il ne parle pas des serpents. Il parait d'ailleurs (pie ce n'est que le cristallin qui repousse dans les hiron- delles. § 2."). La nxhup que rhcz les ser- jients. Le texte n'est pas tout à fait aus>i {>recis: mais h> sens ne peut faire de doute. Aristote veut assimiler l'organisation <\<'^ poissons à celle qu'il vient de décrire; et celle-là est l'orgaui- LIVHE 11, CUAP. Xll, ?; 24. 191 ne difleri» que par la f()rmt^ 11 y en a quelques-uns qui Tonl dune forme toul à l'ail différente, comme celui ([u'on appelle le Scare, et qui paraît être le seul d(^ tous les poissons qui rumine. L'intestin est iiimple dans toute sa longueur, et il a un repli qui se réduit ensuite à une complète unité. "* Une par- ticularité qui s(^ i'(drouve dans les poissons et la plupart des oiseaux, ce sont des excroissances aux intestins. Chez les oiseaux, C(^s appendices sont en has et peu nombreux ; chez les poissons, ils sont en haut près de restomac. où parfois ils sont sation des serpents. \'oir plus haut, .^ 20. — Tout à fait diffe- refite. J'ai adopté la leeon de MM. Aubert et Wimmer. D'au- tres manuscrits donnent une variante assez différente : « Quel- '( ques poissons ont l'estomac en forme d'intestin ». — Le Scare. Voir plus haut, ch. ix, §§ 7 et 10 ; voir aussi plus loin, livre VIII, ch. IV, v; 2 eî § 7, et l'article sur le Scare, dans le Catalogue de MM. Aubert et AVimmer, p. 139. Athénée, livre VII, ]). 319, cite Ari>tote sur le Scare. — L'intestin est sitnple.... lunté. Tout ce pas- sage semble obscur et incorrect à MM. Aubert et Wimmer, qui proposent,aj)rès d'autres éditeurs, diverses rectitîcations ; mais ces rectilicalions même ne les satis- font j)as ; et le mieux encore <'st de laisser le texte tel qu'il est, en en signalant les del'ecluosites. Pour juger clairement ce quAris- tote a voulu dire ici, il faudrait avoir sous les yeux quelques sj)écimens du poisson dont il parle ; voir le Traité des Variiez des animaux, livre III, ch. xiv, p. 93, édit. Langkavel. § 2i. Des excroissn?ices. C'est la traduction littérale liu mot grec; on pourrait dire encore Appendices ; voir un j)eu plus bas, i^ 30. Aristote revient lomruement sur ces excroissances, et sur leur rôle dans la diiTestion des ali- ments, Traité des Pai^ties des a?ii- maux, liv. III, ch. xiv, §>; 10 et suivants, p. 92, édit. Langkavel. La zoologie moderne ne parait pas attacher autant d'importance qu'Aristote à ces Appendices. Cuvier n'en parle guère dans ses généralités sur les poissons, Règne animal f tome II, p. 127. M. Claus, dans sa Zoologie descriptive , j). 79."j. parle des Appendices py- loriques des poissons; mais sans s'y arrêter beaucoup. Au con- traire, Aristote signale cette par- 10-2 lilSTOIHE DES ANIMAI X. 13 Irt'ï^-mullipliés, roninie dans le goujon, h' chien d(* mer, la perclio, le srorpios, 1(^ citharus. le siir- niul(^L et le spare. Le muf;(' en a |)hisienrs sni* nn des C(Més de reslomac; et d(* Tanlre côte, il ncu a qu'un seul. Quelques poissons en ont, mais en Irès-petit nombre, comme riiépatus et le glaucus; la dorade, égalemenl. Les poissons de même espèce diffèrent parfois de Tun à Taulre; et dans Tespèce Dorade, Tune en a davanlage, Taulri^ en a moins. -'Quelques genres de poissons n'ont pas du tout de ces appendices, comme la plupart d(»s ticularité comme esseuliellf. — Près de l'estomac. D'où leur vient le nom d'Appendices pyloriques. Dans le goujon et le spare. Toutes ces identitications ne sont pas parfaitement sûres. Voir pour tous ces poissons le Cat;"- lop-ue de MM. Aubert et W'im- mer, pp. 1154 et suiv. lN)ur le premier de ces poissons, qui .s'ap- j)elle en irrec Côôios, on ne sait pas au juste ce qu'il est. — Le rhien de mer. Même remarque. C'est d'ailleurs un sélacien, dont il est (piestion sous ce nom. — La perche. Pour celui-ci, il n'y a pas de doute; c'est la Perça tlu- viatilis de la zoologie actuelle. — Le scorpios est la Scorpœna sco- fra des côtes de la Méditerranée. — Le citharus. On n'a })u faire aucune identification. Athénée, liv. VH, p. 305, parle de ce [)ois- son, et il cite Aristote. — Le sur- mulet. Cette identification |)aralt certaine. — Le spare. On croit que c'est le Sargus annularis, qui est fréquent dans la mer des Cyclades. — Le nncje. Ici non pluSjl'identiticatioii n'est pas cer taine. Voir la longue note de MM. Aubert et ^Vinmler sur le Kestreus d'Aristote, Catalogue, p. l."{0. — l.'hépntus rt Ir f/lau- rus. On ne peut (jue re{)roduire les deux noms grecs, parce que la synonymie est trop incertaine. \'oir sur l'hépatus. Athénée, liv. VII, p.301.— /.c/(/o;Y/^/e.lci,au contraire, l'identificjition j)eut pa- raître très-sûre. Le mot grec si- gnifie proprement <( aux sourcils d'or»; ce (jui convient i)arfaile- ment à la dorade u qui a entre K les yeux, comme le dit Cuvier, « une bande brillante d'un beau « jaune d'or, a reflets d'une feuille u de clinquant '> ; Anntvmie com- parée, tome VI, p. 83, 2'' édition. î^ '!"). Comme la plupart des sé- laciens. Ces différences ne sont pas uott-es par la zoologie mo- ^ I iVHi: il, CIIAP. Ml, ;v -JT. sélaciens. D'nulres jmissons ont très-peu de ces '»PP^''i»'>. landis que d^uitres (*n ont beaucoup. Mais, (laii> tous les poissons sans exctqjjion, cv> c«p|)endic(^s soiil auprès (h^ reslomac. '' Les oisejuix ont (Ujtre eux. el avec les autres <'spèces (ranimnux. de grandes ditFérences dan> I^Mirs organes intéri(Mirs. Il (mi est qui ont un jabol avant Fesiomac. comme le coq. b^ ramier, le pigeon, la piM'drix. l.v jabot est uni^ grancb^ pocbe (\^' |)eau, où la nourriture (^sl d'aliord r(M:u(\ et où <'11<' ne se digrre pas. Dans la partie qui lient à Tiesopbage même, le jabol est plus élroil: ensuih , il devient plus large ; e| là où il descend près de restomac, il se rétrécit de nouveau. -"Presque tous les ois(uui\ ont reslomac cliaruu (4 compact ; à rintérieur, la peau i-A l'orlt^ et peut se détacluM' de la parlie cliarnue; ninis d'autres oiseaux noiil derne: Cuvier remarque seule- ment (jue a les sélaciens ont le <» canal intestinal i)ro])ortionnel- '^ lement court, et garni en partie u intérieurement d'une lame spi- " raie, qui prolonge le séjour des '^ alim.'nts»: Hétjne animal, t. II, p- 3Si; et ZookKjic df'scriptire de M. Claus, p. 812. — Près de Ves- ti>,,i((c. Rt'prtition de ce (|ui vient • léirc dit, au i; précèdent. > 2G. 1)1 jdhot. C'est une j)re- mitM-e poche de rojso{)hage, ou b>s aliments S(.ut r.imollis, av.nii • It" passer jdus loin. Cette penche '">t .surtnut dt'velopppc rhtv l--^ T. I. granivores. Le jabot peut éire consitléré comme la |)remiere partie de l'estomac des oiseaux: le ventricule succenturié est la seconde; et le gt-sier est la troi- sième ; voir Cuvier, Rèfpie anima/. tome p-r, p. 3(18; M. Clans, /oo- lo(/ie descriptire, ]>. O.'JO, et VAna- t'onie co)nparee de M. Ciegen- baur, p. 37. D'ailleurs, la descrip- tion du jabot donnée par Aristote est fort exacte, ?; 21. L'estonair ( harnu et ier 13 l'Ji IIISTOIHE DES AMMALX. pas de jabot; et à la place, ils ont un œsophage vaste et large, soit dans loul son trajet, soit dans la partie qui avoisine Fesfomac, comme le geai, le corbeau, la corneille. Dans la caille, la largeur de l'œsophage esl on bas; Ta^gocéphab^ et la chouette l'ont un peu plus large, en bas aussi. \a) canard, Toie, le goéland, la calarrhact(* et Tou- lai'de ont ce développement et cette largeur do Tœ^sophage dans tout(^ son étendue, di* même ([iic beaucoup d'autr(*s oiseaux. '^Quelques oiseaux ont une portion de Teslomac lui-même ([ui res- semble à un jabot, commc^ la cresserelle. D'autres n'oid, ui d'(es()phage, ni de jabot un |)eu large; mais c'est bnu' estomac qui se prolonge ; tels est plutôt musculeux. — .Vunl pas de jafiot. C'est-à-diro que la dilatation de l'œsophaire ne se })roduit pas, chez quelques oi- seaux. — //,s ont un a'sopha/je... Tous ces détails attestent des recherches anatoiuiques étendues et très-précises. — Le (jmi, le corbeau y la corneille. Sur ces trois oiseaux, voir le Catalogue de MM. Aubert et XVimnier, pp. 97, 08 et 90. — La eaillc. Il n'y a pas de doute pour cette sy- nonymie. — La chouette. Même remarque. — h'œrjocépJiale. \ oir plus haut, ch. ii, § 5. — Le eanard, l'oie, le (jocland . Ces oiseaux sont également bien connus. ~ La catavvhacie. J'ai préféré garder le mot grec, parce que la synonymie n'est pas sure. MM. Auberi et Wininier croitMit qu'il s'agit du Podiceps auritiis. oiseau qui se trouve tMicore s ta- ies bords de la mer en (Trèce, Catalogue, page 95. Le Podiceps est un oiseau plongeur, ou Bra- chyptère; voir Cuvier, lièf/fie ani- inaL tome I, p. 'ii.'i; et aussi la Zoolot/ie descriptive de M. Claus, p. 96G, trad. franc — L'outarde. Voir Athénée, liv. IX, p. 390. i:^ 28. La cresserelle. Ou Falco tiununculus, ou peut-être aussi la Petite cresserelle, es|)èce df Faucon; voir Cuvier, lièf/ne nni- mal, tome I, p. 322, et le Cata- logue de MM. Aubert et XVimmer, p. 9:). Le mot grec varie, (>1 c'est tantôt Kenchris et Kenchréis; la première forme est préférable. — L'hirondelle et le tnoineau. Il ne LIVHL IL CILVP. XM. ^ Mk j.,., sont les petits oiseaux, comme riiirondelle et le moineau. Il eu oM d'autres encoiv qui n'ont, ni le jabot large, ui riesopliagv large- mais chez eux. ces organes sont li'ès-longs, par exemple dans le> oiseaux h long cou. comme le tiamant. Presque tous ees oiseaux ont aussi les excréments plu> liquides que les autres. -''Comparativement aux autres oiseaux, la caille a ceci do particulier qu'elle il un jabot, et qu'elle a en même temps. a\anl 1 estomac, l'œsophage vaste cl large: pro- portion gardé«s son jabot est très-éloigné de l'icso- pbage. qui précède l'estomac. ''La plupart do> oiseaux ont lintestin étroit et simple, quand on le (léN(d(q)pe. Ainsi qu'on l'a dit déjà, les oiseaux ont des appendices, en petit nombre, cl non point en liant, comme les poissons. l)araît jias (|u'ici l'observatiou dAristote >oit très-exacte. Ces deux j)etits oiseaux nont pas l'estomac si long ni si grand. A'oir la notr de MM. Auberi et X\'immer. — Le flamard. La sy- nonymie n'est ])as certaine. Le nom grec est Porpliyrion, et peut- être aurait-il fallu h' garder. Voir Al lié née, liv. IX, p. 388. L'obser- vation dAristote est d'ailleurs fort exacte'. La conformation des oiseaux qui ont de longs cous, empêche que le jabot et l'o'so- phage ne soient aussi larges que chez dautres oiseaux. — Les e.r- • rénienfs plus lif/uidi's. Le fait 11 e-t tju'eii partie vrai; quchpies e»pece> de ces oiseaux ont de> excréments ])lus solides. ?; 29. La raille. Je ne sais j);i> si la zoologie moderne a constate cette organisation particulière de la caille. Cuvier n'en parle ]»a^: voir le Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, tome I. }). 103. -- Proportion gardée. \\\ la peti- tesse de l'animal. ?i 30. Quand on le dereloppe. Le sens du mot grec ne peut guère être que celui-là. Cette observa- tion suppose des pn'parations anatomiques faites avec grande attention. — Ainsi qu'on l'a dit déjà. Voir plus haut. .:< 24. - L" hihou. Jai mis a la suite : Cor- iiMi nisioïKi': ui:s ammai \. mais (Ml bas vois 1 exlrrmilr do Fiiiloslin. Ils on oui si r(* h'osI Ions, au moins [)our la plupart, rommo lo coq, la pordrix, lo ranaid, lo hibou, rorboau do nuit, lo localos, Fascalapho, Toio, lo cyguo, roulardo, la ohouollo. Ouolquos potils oisoauv ont d(^ cos appondioos, qui sont alois olnv. eux Iros-polits, oommo dans lo moin(»au. LIVRE III CHAl^FTRK PREMIKH beau dt; nuit, qui t'sl la traduction littérale du nom grec. C"»'st Tes- })t'ce de hil)ou appelé Otus, a CMU>e des faisceaux de idumes (luil porte autour du conduit aiulitif. Voir le Catalogue de MM. Aubert et XVimni.'r, j). 11"5; /oologie drsrriptire de M. Clans, p. U)00; Cuvier, Uèyue anhnaL tome 1, [). 340. Les oiseaux de proie nocturnes ont en général un ^ésitn- musculeux , précède d'un g-rand jabot, et des c;ecums longs et élargis a leur base. Le hfdlos. On ne saïf ci» que c'est ([Ue cet anim;d, (pli n'est iKUume iiulb' [)art ailleurs ({u'iei. MM. Aubert et \Vimm<'r croient (ju'on pourrait sup])rinitM' ee mot. tiui ne leur semble (ju'une va- riante, ou abréviation corrompue, du nom suivant. — {^'(/srdldphr. On ne sait pas non plus ce (pTest cet oiseau. Peut-être se confond- il avec rascalo{)as; voii-plus loin, liv. IX, cil. XIX, Ji G. — fj' ntdi- fiean. L'observation parait exacte pour cet oiseau très-commun. )es parties qui concourent ù la génération; chez les iemelles ces parties sont toujours intéiieuies; tlitlerences plus nonibreuses dans les uifdes ; des testicules en général et de leur position; les poissons n'ont jamais de testicules; les serpents n'en ont pas non plus; organisation spéciale des serpents et des pois- sons; testicules des ovipares; leur verge ; exemple de l'oie, du pigeon, de la perdrix, au moment de l'accouplement; testicules des vivipares, munis de pieds ; description détaillée de leur organisation; dessin Anatomique à consulter; destruction des testicules par compression ou par ablation ; des matrices en général ; description de la matrice chez les grands animaux ; le vagin, l'utérus, la matrice et son orifice ; matrice des vivi- pares bipèdes ou quadrupèdes; matrices des oiseaux, des j>ois- sons; matrice des quadrupèdes ovipares; matrice des animaux sans pieds ; matrice des sélaciens; figures Anatomiques à con- sulter ; matrice du serpent; la vipère est seule vivipare; dif- férences d('i< ovipares et des vivipares ; matrices des animaux à cornes qui n'ont pas les deux rangées de dents ; positions diverses des embrvons dans la matrice. — Résumé. ' On vionl de dire quello:^ sont los autres parties intérieures des animaux, quel est le nombre de ces parties, quelle est leur nature, et quelles sont ^ L II ne reste pht^... Pour ce ouvrage. — Qui concourent à la (jui regarde les parties intérieures, génération. Aristote, comme ou et non pas iiour terminer tout cet sait, a fait un traité sj)écial sur la 1«)S histoirf: dF.s animaux. les différoncos qu'ollos piY'sonlenI onli'O clh^s ; il ne reste plus qu'^ parh^' des parties ([iii concou- rent h la gent'^ration. "Dans toutes les fenndles,ces orfianes sont h Tintérieur; mais dans h^s niAles, ces parties offrent des difféi'encesplns nombreuses. Ainsi, dans les animaux qui ont du sang, cer- taini^s espèc(^s n'ont pas du tout de testicuh^s; d'au- tn^s espèces eu ont ; mais ils sont intérieurs. Pai- mi C(ni\ qui en ont h Tintérieur, les uns les ont dans le bassin, près du lieu où sont les reins; b^s autres les ont dans le vtMitre. '4)\autres espèces ont les testicules en deliors ; et tantôt la v(M-ge est suspendue sous le ventre et adliéiuMile ; tanIcMelle est libi'e, comme b^ sont b^s t(*sticules. L'attacbe d(* la verge au venlr'e diffère selon ([ue les animaux ^'énéralion ; cettt' fonction est (l'une si haute imj)ortaace, et elle est si essentielle, que les zoolo- instes ne sauraient v donner trop d'attention. Le traite speciid d'Aristoie sur la j^éneration est un monument qu'on ne saurait tr()|) admirer, et où il a montre son ^'euie dans toute sa puis- sance, son étendue et son exact i- tiuie : voir l'édition et la traduc- tion de MM. Aubert et W'immer, Introduction, pp. .') et suiv. ; voir aussi l'édition et la traduction du Traité des Partie!^ des anhnaiu-, {)ar M. le docteur Frantzius, j)n*- lace, pp. 9 et suiv. ?; 2. Sont à V Ultérieur. Ol^ser- vanon très-simple; mais qui n'en est pas moins très-profonde. \'oir le Truite de la (iruêratioii de^ aniniaii.v, liv. I, |ï 22, edit. et trad. Aultertet X\'immer. - Vins ?iOtidu'en.. - I/s si)?it ifitér/eurs. ("est la un<> différence très-caracteristique. -- Daîis le bassi/i. Le mot de Bassin est {)eut-être encore la traduction la j)lus lidèle du mol ^^rec; le has- sin si^niitie ici toute la portion du tronc comprise, par derrière, en- tre le haut des fesses et la partie du dos correspondante au dia- phragme, à la hauteur des reins. — Da?is le rentre. Cette indica- tion est trop vague. ?; W. Comme le so/d le< Irsti^ LIVRK III, CHAP. I, ïj i. 10P uî'inent en avant, ou qu'ils urinent en arrière. M^as une seub* espèce de poissons n'a de testi- cules, non plus qu'en général les animaux qui ont des branchies, non plus encore que tout le genre sj^rpent. Il en est de même aussi de tous les ani- maux sans pieds, qui ne sont pas vivipares inté- rieurement. Les oiseaux ont bien des testicules; mais bnn-s testicules sont intérieurs, près des lom- b(*s. Les quadrupèd(^s ovipares ont les testicules disposés de même ; par exemple, le lézard, la tor- tue, b^ crocodile, et parmi les vivipares, le hérisson. I iilrs. Par exemple, chez l'homme et chez quelques quadrupèdes — l'rinente/i arant... en arrière. La zoologie moderne ue paraît pas avoir tenu beaucouj) de compte de cette différence, qui est pour- tant considérable; voir \'A)iato- rnie tomparée de ^L Oegenbaur. p. 822, Organes urinaires de^ vertébrés. .îi 4. Pas une seule espèce de ptdssons u'a de testicules. C'est une erreur. Les })oissons ont au con- traire des testicules très -gros, qui se présentent sous forme de glandes a})pelées Laites. Le nicâle en général passe sur les œufs qu'a pondus la femelle; et il \ répand sa laite; Cuvicr, Hègiw animal^ tome II, }). 127. Il ne faut pas d'ailleurs s'étonner de Terreur commise par Aristote : les organes génitaux maies et lémelles chez les {)oissons se ressemblent à tel point qu'il faut les ouvrir j)our savoir si ce sont des ovaires ou des testicules. Les marques extérieures, distinctives du sexe, font le plus souvent dé- faut. Voir la Zoologie descriptire de M. Claus, p. 800, trad. franc. — Le<; nniuianx qui ont des fjrau- chies. C'est-à-dire, les poissons. — Tout le genre serpent. Il serait plus exact de dire Reptile. Les serpents ont des testicules, con- trairement à ce que croit Aris- tote ; ces testicules sont ordi- nairemeut fixés à la colonne vertébrale par un repli du mésen- tère ; voir VAnatomie comparée de M. Gegenbaur, p. 833, trad. franc. Ils occupent une position correspondante à celle des ovai- res; voir aussi la Zoologie des- criptive de M. Claus, p. 89G, trad. franc. — Les oiseaux ont bien des testicules. En général, les tes- ticules des oiseaux se rapprochent de ceux des serpents; ils sont situés sur la face antérieure des reins : Zoologie descriptive de 200 IIISÏOIHK DKS ANIMA r\. •'Les aiiimaiix qui oui des loslinih^s iiiléiiciirs les onl pi'ès (lu veiiire. roniinr le dniiphin parmi l(*s animaux sjms |)ie(ls, ou relépliaul parmi les ([uadr'upèdes vivi|)ai'es. Dans l<'s auliM's animaux, les lestieules soni extéi'iiunuMnt^ni apparents. .Nous venons de dii'(* h»s dilfereners (pTidlVe la sus|)en- simi, i'(daliv(4nenl au \enlre el aux pailies voisinis. Dans ([iHd([ues animaux, par exemple, ils son! eon- linus à la partit* posIéi'icMH'e du veidri* et n'eu soid |)as détachés; c'est ee (pi'on obserNcdans les pores; chez d'autres, au eoniraii'e, ils sont déta- chés, comme dans riiommc "Ainsi (pfon vient de h» voii', ni les poissons, ni les sei'penls n'ont de testicules ; mais ils ont deux conduits qui pend(Md au-dessous du diaphrat^nn^ d(* cha([ue coté du lachis, el ([ui se réunisseid en un seul un peu au-dessu^ du point de sortie des M. Claus, }). n:')l. — Lr liérlssoii. Voir lo Traité dr la lir/iri-fifian (/('■< aniaiau.r, liv. I, i,'ll, p. 011, édit. et trad. Aubert et Wiiumcr. ?; ."). ('<)tNnn' le (laiiithiii. Voir le Traité dr la Géiiêraftnn dr\- aiiiniaus, liv. l, >; 7, p. 40, edit. et trad. Auberl et Wimiuei*, oii les détails cousii^nies ici se trou- vent [)liis développes. 11 y est dit pour le dauphin que les testicules « sont à l'extrémité du ventre » ; et .Aristote renvoie dans ee pas- sage a son His'tairr drs aiuiiiaii.i\ (»ii il prétend avt)ir traité ces de- îads « plus f xactenient .-, — \nu< rr/m/isdr dire. Dans Ics parn^ra- j)hes (pli précèdent. — .1 la juirlir /tostrri'-uri' du vnttrr. A partir de la partie l;i jdus rapi>rocht''e dt» l'anus, et en allant vers la tétf. — Dans 1rs jiarrs. La /.ooIolth' moderne ne parait j)as avoir vr- cueilli cette observation. v; (). Ainsi (ju\in rirnl dr lr rit/r . Plu.s haut, >; 4. — (Jlll/iid a/i 1rs prrssr. C'est là rexjx'M'iencf t confirme par ce qui suit. — L'/ rf'iy. Kii ^'■ciiéral, il n'y a p.'is de vcrj/c chez les oiseaux : <> Dans '> la plujjart des «j:»*nres, dit ' Cuvier, /or. r/t., racc()Uj)lenient '* se t'ait par la seule juxtaposition '^ des anus >>; et M. Clans dit aussi, /no/of/tf chsi'rf/j//vp, \). 9.')4 : "■ Kn u ii^éneral, il n'existe pas traces '^ d'ortrane d'accouplement ». On trouve facilement chez quehiues ^•■rands oiseaux un petit mamelon ((ui représente Téhauche d'un pénis; cet orfi:ane est plus volu- mineux et mieux orjranise chez la plupart des struthionides . canards, oies, cygnes, hoccos. etc. ni SI- l'dirr. Va avant (lue l'accou- plenu'ni ne se fasse, ("est un or LiMsnie qui tombe très-vite. si S). Au-'h'ssoi/s il}/ vcnirr cl th'K / n I l's/ /IIS , l'iifrr 1(1 ijiamlr r/'nir. MM. Auherf et W'immer trouvent avec raison que cette leçon, (jui ne s'accorde pas avec les t'aits, est tres-j)eu satisfaisante; ils pro- posent une correction (pii maté- riellement e^t fort letrére, et (pii consisterait a dire : « ati-ile>sou^ « du ventre, ilans l'intervalle de- H intestins et de la grande veine ■. La description devient alors j>ar- faitoment exacte. — Lps '•(,/, (/u//s son f fort apparpnfs... jxuf'ois ini- /ii'rccpfililes. Tout ceci atteste heaucouj) d'oliservations anafn- miques et physiologiques. imperceplil)l<'s. '" Les l<^slicules dans les oiseaux sont (Micore d(^ même : avant Tépoque de Taccou- |)lemenl, h^s testicules sonl ti'ès-petits ou même toul à fait invisibles ; mais quand Tanimal s'ac- couple, ils sont énornK^s. dette transformation est surtout remai'quahb^ dans h^s pigeons el dans les perdi'ix.à l(d point que quel([ues ])ersonn(^s cioient ([lie C(^s animaux n'ont |)as de testicules en hiver. "Quand It^s teslicuU^s sonl placés en avant, cei- lains animaux les ont à Tinlériinn', dans le ventre, commi* les a h' dauphin ; d'autres les ont (exté- rieurs et très-apparents à l'extrémité du ventr(\ Dans C(^s animaux, les teslicules sonl pour tout le reste organisés de la même manière; mais il va toutefois cette différence que. quand les testicules sont intérieurs, ils sont pur(emenl el simplenKMil des leslicuh^s sépai'és; tandis que les teslicules ([ui sonl extérieurs, sont (MiveIo|)pés dans ce (pron appelle une Bourse. '-'Voici, dans loush^s animaux qui ont des pieds :; 10. Dniis h'< oisrrni.r. Il simi- hle (pie ce })aragraphe ne tliit que repeler ce qui vient d'être dit. puis(jue le précèdent traite deja des oiseaux Comparés aux pois- sons. — Dans les j)pi'(lri.i\ Buf- foii, tome XX, p. 289, remarciue (prAristote n';i pu guèi'e con- naître que les perdi'ix l'ouges, les seules (lui fussent communes en Grèce. ^11. ïnirriciirs. C'e^t la lecon propost'e et adoi^tée jiar M.M. Au- lieri et W'immer. au lieu de la leçon ordinaire, qui n'a i>as un >ens aussi satisfaisant. Il est in- dispensable qu'il soit ici question fie testicules intérieurs. })aroppo- sition aux testicules extérieurs, (jui sont enveloppés tous les deux dans la peau des bourses. «i 12. Dr /'aorfp. Il s'agit de l'aorte abdominale, d'oii partent, à la hauteur du milieu des reins. •id'l illSTOIRi: I)i:s \MMAl \. ('I (jui soiîl vivipmrs, roi'tianisjiliou d('> h^slicuh^s (Mi\-inèiii('s. Dt' l'aoïir, pai-leiil dt^s coïKliiils vci- ii*ii\ qui voiil JMS(}irà hi (rh^ dr cliarim (l«*s lesli- ciih^s. 11 vMMi (1 (l«Hi\ (Uili'cs qui parleiil des iH'iiis; «d e(Mi\-là soiil |)l(Miis de san«4, laiidis (|iie anw ([ui pai1(Md (le l'aoïie n'en oïd pas. De la lèle du h^slimde lui-nièine, nii ronduil, à !a l'ois plus e|)ais el plus iKM'veux, i^di'e daus le It^slieule (d se l'eplie dans (diaeun des deuv, «mi se diri^canl vers leur lel(\ A partir de la hMe, les deux eauaux se reuiiissenl en un seul, |)(>in' all(M' en avant juscpTà la ver^r. 'M.es eondmts ([ui se r(q)lienl îiinsi, td (jui reposeid sur les teslicuh^s, sont entourés d'uni^ même membrane; id quand on ne divisi* pas e(dte les deux petites artères sperina- tiques (lui se dii-ijj-eiit à ehacim lies testicules; c'est ce (ju'Aristote appelle ici des conduits veineux. — I)pu.r ailf/'r.s' qui i>iiitrnt (1rs rt'/iis. Ce sont les deux uretèi'cs, dont le calibre est beaucoup plus i:'i'os (jue celui des artères spci-- nuiti([Ues: mais les uretères vont à la vessie; et non pas ;iu t(.'sti- cule. — C''i/.r-/ii sont /t/ci/is dr sdiig. Les uretei'es ne sonr pleins (jue de l'urine, qu'ils conduisent du bassinet a la vessie. — Cru.r (/ui j/arfi'iif ilr /'ao/ir n'en oui /ki.<. Il semble que ce serait tout le contraire.— In ro/i((u/t, ii la fois plus é/ju/s l'i plus iirirru.j-. Ce ne peut être que le conduit dt-l'e- rent et le cordon spermatupie ; mais ni l'un ni l'autre ne lani^sent le t'ond du testicule, comme l'au- teur sendde le croire. — Dans <'li((ru/i (h-s (ft'u.r. MM. Aubert et Wimmer croient dev(ur chan- ^irer le texte j)our le mettre j)lus en harmonie avec les faits, et ils disent : u A Textremitè du testi- cule >■ ; j'ai cru devoir conserver la leçon oi'ilinaire. — Sr rcu?iis- si'ut r)i un seul. Il s'a^nt sans doute des deux canaux déférents, (jui, partant de chacun des testi- cules, forment le canal èjacula- tetu', en se reunissant avec le conduit, de la vesictde >('iiiinale. ii 13. SiJ/it P7}tourés d'uup ini'mi' rnruiltruiiP. Il s'a^'it sans d(Uife (Xe^ cordons et des \aisseau\ sperniatiques. — (Jua/id on m- (livisf fi/is cette uteinhvdne. Ceci prouve jtistju'à (piel [)oint Ari>- •iU.i i.iviu: 111, chap. i, i; i... membrane, on pourrait croire (pTil n'y a (ju un srud conduit. Le (Nuiduit qui repose sur b' testi- cule contient mie liqueur, qui est sanguinolente, moins cependant (]U(^ C(dle de> canaux supérieur- sortant de l'aorte. Dans ceux qui retournent ver> le canal qui est dans la verge, la liqueur est de coubMii' blanche. 'M)e la vessie, part un autre conduit, qui va l'cjoindi-e. H la partie supérieure, b» canal de la V(M'g(^ et ce qu'on appelle la verge est en quelque sort(^ Fenvidoppe de ce canal. 'Qu'on étudie d'ail- leurs tous ces détailssur le dessin ci-joint. Le point d'origine (Loù part«Md les conduits (^st A. Les léles des testicules (d les canaux (lui v descendent, sont loi" pou>>alt deja l'exactitude des j)reparations anatomicpies. — / ne luiuenr f/ui est sanguinoie)ite. Il est difficile de voir a quel fait Aristote peut rapi)orier ceci; il semble en outre se contredire, puisque, dans le paragrajihe prè- c.'dent . il assure que les canaux allant de l'aorte aux testicides n'ont [)as de sanj:'. — Lu li(jueu)- >'ulrur... C'est exact. ?i 14. De la ressie, part un autre rondait. Ce ue peut être (pie le canal de rurethre. qui. du col de la vessie, s'étend ju^-qu'a l'exti'e- niite de la ver^'e, a loritice ilu iiK'at urinaii'e. Sa longueur peut aller iu-qu"a Kiet I 7 centimètres. —■- L'eurclojqie (Ir le >itmiL <'<'tt'' expression n'es' pas tout a tai! rXa te. La M'n'.l^' reCuU'. re le canal de l'urethre. plutôt (pielle ne renveloj)pe. 5; L5. ^ur le dessin ci-joint, \'(ur plus loin, ?; ±1. Ceci ineriie la l)lus grande attention, quelle que soit d'ailleurs l'exactitude plus ou moins complète de la Mirurt» que traçait Aristote. Mais ce tpn esta admirer profondement, c'est qu'à l'anatomie déjà poussée fort loin par lui, il ait i)ense à joindre des dessins explicatifs, pour ceux qui ne j)ouvaient avoir sous le-^ yeux les j)rèj)arations anaiomi- (pies. MM. Aubert et Wimmer ont donne, pour eclaircir ce jias sage , la figure indiqtiee pcU' Ai'istote. en y mettant les lettre - mêmes dont il se sert. On }>eut \nir cette figure. ]'. 3(MI. tnux*^ 1. d>^ leur excellent tra\ail. je ne ■HH\ IIISTOIHK m:S A.MMAIX KK. Le> caïuuiv qui, parlaiil des lesliciiles, des- cendent sur le teslieule nièm(\ soni 00. (^enx qui rebroussent et qui renferment la liqueui* blanrhe, sont BB. La verge est l): la vessie est K; et les testicules sont PP. '^'Onand on coupe ou qu'on t'ulèvt^ les testicules mèirn^s, les conduits se contractent en si^ retinnil en haut. Ouand les animaux sont jeuues, on peut détruire les testicides en les comprimant ; plus tard, il faut les coupiM' pour les détruire. On a vu un tain-eau qui venait d'être coupé, saillir une vache sur-le-champ, (d la fécondiM-. Voilà quelle est Torganisation (l(*s lesliiMilo dans les animaux. ci'oisi pas (levoii- la ivpnxhiirc a mon Umv; elle ne peut rien aj>- prendre aux zoologistes inoilei-nt'>, et il me suffira d'avoir sitrualé la méthode (TAristote, ([U»- les noires ne surpassent point. L'auatomie a lait sans doute de irrands pro- irrès, ainsi que la représentation gra[)hique ; mais c'est le philoso- phe grec qui a pris Tinitiative de ces observations et de ces repi-o- ductions: tout le reste n'a été que perfectionnements, et imitations de plus en plus développées et correctes. v^ 16. Quand on coupe... Suite d'observations aussi curieuses que les pivcédentes. — Le<; con- duits se contractent. Ceci peut s'entendre des canaux déférents tout seuls; mais dans l'ablation des testicules, il \ a une foule d'autres vaisseaux i-etractiles (jui sont atteints en même temps ; artères, veines, etc. La retrac- tion est générale, jus(pi'à ce (pi,. la cicatrice soi tcomi)léte. MM. Au- l)ert et W'immer regardent tout ce paragraphe comme ajjocryphe; et ils |)ensent que ces remarques, mises d'abord à la marge, auront ensuite p[iss«' dans le texte, ('e n'est pas impossible ; mais ce n'est là qu'une conjecture. Sur la castration, voir plus loin, liv. IX, ch. XXXVII, ?; 6. — in taureau (fui venait (rètre coupe. Le même fait est i-apporte dans le Traite de la Génération des annnau.r. liv. I, ch. IV, ,^ M, p. IK, edit. et trad. Aubert et W'immer. — - Voilà quelle est ioryanisation d' es LiVHL m, CUAP. I, ;; 17. ■lo: ''Dans les animaux qui ont des matrices, elles ne sont pas disposé(îs toujours de la même manière: elles n(^ sont pas pareilles dans tous ; et elles diffè- lenl beaucoup entre elles, dans les vivipares, (d aussi dans les ovipares. Chez tous les animaux qui oïd les matricesprès desarticulations, les mati'ices ont deux bords, dont Tun est dans la partie droite, et dont Fautre est dans la partie j^aucdie. Mais le point de départ est unique, ainsi que TouviMiure. qui est comme un conduit très-charnu et cartilagi- testaules. Résumé sur les j)arties génitales des mâles. Tout le reste du chapitre sera consacre aux parties genitalesdes femelles. ?; 17. Qui on/ des matriees. (''est ([u'en effet tous les animaux n'en ont pas, — Daris les vieipares. Des uns par rappoi't aux autres, et en outre des vivi{)ares, aux ovipares, qui n'offrent pas moins de différences entre eux. — Près des articulations. Le texte grec ne peut pas avoir un autre sens, et les manuscrits n'offrent pas de variantes. Ceci doit s'entendre (les articulations postérieures du corps, et par exemple des arti- culations des cuisses. dans riiomine et dans les quadru- j)èdes; mais on aurait pu choisir une expression plus j)récise. MM. Aubert et Wimmer ont traduit comme s'il y avait <* Des parties honteuses », au lieu de : « Des articulations ». La même exj)ression est encore employée par Aristote, pour rendre la même idée, dans le Traité de la Géîiéra- tion des aniniaiw y liv. I, ch. m. ,^ 8, p. 46, édit. Aubert et XVim- mer. Dans ce passage, il oj)pose les Articulations au Diaphragme ; et dès lors, il semble qu'on pour- rait traduire les Aiticulations par les Membres, c'est-à-dire, les deux jambes. — Les matrices ont deu.v bords. Le mot de Matrice, que je suis obligé d'employer, n'esl pas accepté par la zoologie mo- derne pour représenter l'ensem- ble des organes génitaux du sexe femelle. On distingue dans cet ensemble plusieurs parties qui semblent ici presque tout à fait confondues : les ovaires , les trompes de Fallope , rutérus, le vagin, et la vulve. Aristote ne distingue guère, autant qu'on peut voir, que le dehors, Vulve <'t Vagin, et le dedans, l'Utérus. — Le point de départ est unique. Ceci ne se comprend i)as bien ; et peut-être, au lieu de Point de départ, faudrait-il traduire Prin- -lOH IIISIOlHt: [)KS AMMAIX. LIVHi: ili, CIlAi». l, ,^ 1!>. 20U ii(Mi\. cIkv. 1(1 pliipnil (l(^s aiiimnux (M rhoz les \)\u> '^vi\iu\>. i)(' ('«*s |) pour justitier l'emploi du mot Frè- res utérins. Schneider croit (pie ceci est une interpolation. — La tif/f et l'urifite de la )natrire. La science moderne a de tout autres distinctions; l'utérus est proprennmt Torijfane destiné à recevoir ro'uf ("éconde et à con- server le lœtus; sa structure est très-compliquée. La Vulve est la partie la plus externe, qui com- }irend elle-même li^'aucoup d<' parties suhsidiaire<. Au detmt , il était impo>5iI)le de taire tiuite» ces dislinciiou> , ijui, même dan> letat actuel de la science, ne .suiit pas toutes définitives. ?i 18. En Arts du diapli)'(i;///ir'. Ou Au-dessous du diaphragme, ("est une indication hien vague. Le tait est vi'ai d'ailleurs dans cette uéiit'ralite, comme le i»i'(>u- vent les exemi)les qui suivent. - Te (ju'im appelle Inivs prtites t-in-- îte^. Cène peut être ([ue le> trom- pes utérines, ou tromj)es de Fal- l(q)e,et le pavillon de ces tromi)e>. qui présente en elï'et l>eaucoup de flexuosités. — l'ff sph-ah- nf a proprement parler le.s ovipare-, — /'re.N di/ dl(ip/i)-(l;/i/fr. ( >u ■ >Ur /! oiseaux, elles s()n( |)rès du diaphra<.ane ; dans les poissons, elles sont placées au-dessous, comme ccdles des vivipares à deux pieds ou à quatre pieds ; si ce n'est ([U(\ dans les poissons, (dles sont ténues, membraneuses, id tarifes. Aussi, dans les poissons très-petits, les deux rebt)rds dc< mali'ices ne sem- blent être qu'un seul (cuf cha(Mm ; et chez les j)oissons dont on dit que leur uMif est comme du sable, on croirait qu'ils ont deux (Culs seulenuMd. Mais ce n'est pas un seul (iMif ; c'est unt^ multitude d^ïuifs, puis([u\)n p<'ut les diviser en un Irès-yrand nombr'e d\eul's séparés. '" I.a matric(* des oiseaux a.(^n bas, sa tii;(' char- nue et l'erme ; mais la ])arti(^ tpii touche au dia- phrai;me (»st membraneus(\ et si mince qu'il s-mu- ble que les teufs sont hors (b^ la matrice, luette membram^ est |)lus appan^nle dans les farauds ois(NUix;(d, en souftlant parla tii.:e de la mati'ict^ cette membran(^ s'élèvi^ et se gonfle. Dans les petits le diaphragme », — Pla au- dessini^. 11 parait que ce deiail sur les jioissons n'est pas très- exact, parce (pie leurs onifs sont répandus dans j)resque toute la longueur del'iutestiu. — Oe.>- ma- tr/ce.<. J'ai cru devoir ajouter ces mots. — CotnDio du s/ddp. P.ir exeiuj)le, chez les harengs, oii les (euî's sout eu elVet comme des grains de saMe tres-tin. — ()?i peut le^ diris('r...S('pai'é>'.ljO texte n'est pas tout à l'ait aussi précis. T. 1. j^ 19. La 'mafiirr r/cv oiseau. r. Voii- la Zo(do(j(e drsrriptiir de M. ('laus, p. 9a5. — La partie qui toiK'he au diuphrntjinr. Ou voit, j)ar cette phrase, dans quel sens large Aristote prend le mot de Matrice, puistpi'il la fait remonter de l'extrt'mitè du canal intestinal jusqu'au diaphragme. Ce n'est j)lus hi matrice j)ropremeut dite, mais l'ovaire. — Dans les ijrauds nlsf'au.r... dans Irs petits nispiiu.r. Ce sont la des observations très- 14 '210 lîISTOlUh: DES ANIMAUX. oisoaux. Ions ci^s dtHails soiil moins visibles. "^L(*s qU(Uli'U|)è(l('s ovipaics oui la iiiali'in^ disposri^ de relie inèiue fa(;oii, roiiiiiK» on peut le remarquer sur la iorine, le lézard, la f^nMiouille, el les ani- maux de même i^i^m'e. l.a ti<4e qui esl en bas est uuique t^l plus elianiue; la feule el les (eufs soûl en haul, près du diaphra^uu\ -' Dans Ions les ani- maux qui u\)nl pas de i)ieds,ej qni exiérieuremeni, melleuL bas des pcdils vivauts, loul en pr'oduisant d'abord uu (euT dans leur iulérieur, la malriee esl divisée aussi en deux pai'lies; par exemple, les i;aléïdes (eliiens de nuM) (d Ions les animaux qu'on app(dle sélaciens. Ou sail qu'on donne ee nom de Sélacien h loul animal (jui, dépourvu de pieds, a des l)ranehies el est vivipare; cIkv. ces animaux, attontives et très-romarquablos. — Sont )}io/)is r/si/j/rs. Ainsi, dos le temps d'xVristote, on essayait de pousser ces analyses aussi loin qu'on le })Ouvait, sans le se- cours de microscope. i5 20. La f/f/f. On pourrait dire aussi, Canal. — Est ?////r/;/r. C'est- à-dire que cette tir à i)enscr. et nous inspirer quelque motlestie. s; 2.'}. Le (je née des se r poils . Peut-être serait-il ])lus exact de dire : « des Rej)tiles. » D'ailleurs les variétés sont très-nombreuses, comme le remarque Cuvier après Arisiote; IKègne animal, tome II, '212 mSTOlUK DES AMMArX. I.IVUK ni, CIIAP. I. ii 2k 213 doiil 011 vi(Mil d(' [)(irl(M% soil dt's serpiMits los uns par l'apporl aux aulri's. Toiih^s los espècM's de sorpoiils soiil ovipares, h re\('eptii)ii de la vi|)èi'(\ qui s(uile est vivipare, après avoir d'abord produit un (ruf dans sou iulerieur. (i'esl là ve ([ui l'ait ([ue sa malrire se rap|)roclie beaucoup d(^ eelle des sélacieus. La inalriee des serpeuls, alloui^ée comme Ti^sl ItMii corps, va, à commeuc(M' d'eu bas, juscpTau diaphrafiim* par uu seul conduit, qui se divise eu conlinuanl d(^s deux C(Més de l'épine, comme si cliacjiK^ conduil élaif uiii{[ue. Les (inifs sont disposés par ran-s réi2uliers dans la malrici^ ; et la bél(^ les pond non pas un à un, mais les œufssoiieiil (Miseud)le tout d'un coup. p. 4, — Ij's uns /)(/!• rapport (lu.r autres. L;i zoolojxit' distin.LriU' uctuellemont quatre ordres de reptdes : les ( 'heloniens, les Sau- riens, qui ont des j>ietls, les 0})lii- diens, qui n'en ont jamais, et les Butra^'iens. Mais il est prohahle qu"ici Aristote veut surtout parler des 0{)hidiens, ou serpents pro- prement dits. — -1 l'r.rrrptinn (le la ripèrc. La viptu-e, comme son nom l'indique est. bien vivi- pare (Vivipara, \'ipa!'a); mais elle n'est })as la seule à l'être : et il V a de>, espèces de couleuvres (ju'on peut l'end l'e vivi[)ares à volonté, en les soumettant a un certain r(\u-ime. Wùv ("uvier, lur. cit., et aussi, j). 87. Ainsi l'on ne peut })as dire d'une manière ab- solue que toutes les espaces de serj)ents sont ovipares, ("e (jui distingue très- sj)erialement les Ophidiens, c'est de n'avoir jamais de pieds, tandis que les autres ordres de reptiles en ont quatre, (m deux. En i^'-iuièral, les espèces venimeuses fout des petits vi- vants, j)arce que leurs «eufs ecloseiit avant d'avoir ete j)ondus ; Cuvier, lirtjiic a/ihiatl, t(Uiie II, j). 87. — licaucoup s dé- tails dans aucun ouvra;j:e mo- (.lerne. — Snrtr/il rnsrmhh' tirai d'u/i r()Up. J'ai cru devoir deve Kl >^ -'' Tous ](^s vivipares qui produisent leurs ptdils vlvaids, soit dans Iimu* inlérieui-, soi! au dtdiors, on! la mati'ic(^ en haul du vtMitre ; tous les ovipares, au contraire, l'ont en bas, pri's des lombes. Tous les vivipares qui pi'oduisenl bnirs pelits au dehors, mais qui intérimu^ement pi-oduiseiit d'abord des (pufs, sont organisés des drux façons, de telle sorh^ qu'une partie d(^ la mati'ice se trouv(^ en bas vers les londjes (d contient les oMifs, tandis que l'autre partit^ est au haut des intestins, vers le point lopper un peu le texte, qui n'a qu'un seul mot ; ce mot exprime une idée de coniinuite et de si- multanéité. T(Uis les (cufs se tiennent en qunt les ruininaïUs, on Lit'iK'ral. — - Dis <■<,. tijh'dnns. \()ir j)lus loin, liv. MI, ch. vil, ,:^,^ 3 et ."i ; voir aussi Trditc (h' 1(1 llriiortitinn des dni- in/nij\ liv. II, («h. vu, ,:;,:; 1 li l't suiv. j). 194, .'(lit. Aiiberl et W'nn- nier. Dans ce dei'uitM' j)assaL:(', Aristote donne d'assez loniis d.-- tails sur les Cotyledruis, et il expllcjne ce (ju'il entend par là. Evidemment, les ('ot} ledons sont le Placenta, coi'ps sponi^deux (pii, l)endant la j;-estation, est intermé- diaire entre l;i mère et Feidant. — Le nit. Scdmeider proposait de dire le Voie, et non le Rat, par un simple chan^-enuMit d'une seule lettre, tome III, j). {'i:\ et lonie IV. j,. ;521. — Lu nidlricc csl tniilr unie. Va n"a pas de co- tvledons. Sur le l'iacenta et son l'oit', voir lîutl'on, tome XI. p. :270, l)e\ idoppcnient du toMus. >i il». ïi'llr rst f/'i/ir dans fous h's (iiiinuius. Résume non seule- ment de ce elia{)itre, mais de tout ce qui précède, à partir du deltut de ce traite. Il tant se ra[)peler qu'au liv. I, ch.if^^ï-^.t suiv., l'auteur a distinirut', dans l'organisation des animaux, les {)arfies non si- milaires et les parties similaires. Il a ('tudie d'ahord les prtunières ; il va maintenant «'tudier les au- tres avec autant de soin. Voir plus haut, liv. I, (di. if-, ,:< !). LIVRE m, CHAP. H, .^ 1 21 :; CHAPITRE II Du sang et dos voinos ; co sont les parties similaires le plus communément répandues; lynijihe, libres, cliair, os, cartilages, ]:)eau, membranes, nerfs, cheveux, ongles, graisse, suif, excré- tions ; les ol)servations antérieures ont été mal faites parce qu'on a surtout étudié les veines sur les tmimaux morts, ou sur (les hoiinncs maigres, où les veines étaient transparentes ; système de Svennésis de Pdivore; il fait partir toutes les veines du nombril; système tle Diogèiie d'Apollonie; il distingue deux grosses veines, dont toutes les autres ne sont (|ue des rtimiiica- tions; il les fait partir du ventre des deux côtés du rachis, pour se rendre au cieur, et de là, par la poitrine et les aisselles, aux bras jusqu'aux mains, et aux cuisses jusqu'aux pieds; rameaux secondaires; système de Polybe; il distingue quatre paires de veines, (pii parlent toutes de la tète pour se rendre aux diverses extrémités du corps. * De toutes les parties similaires, celle qui est le plus commiinémenl répandue chez tous l(*s ani- maux qui ont du san^% c'est le san^, et celte partie des organes qui sont naturellement destinés à contenir le sang*. Cette partie spéciale se nomme la vtdne. Après la veine et le sang, ce qui a le plus d'analogie avec eux, ce sont la lymphe et les fibres. 5> 1. Jai vvine. J'ai conservé le singulier, que porte le texte : mais on pourrait traduire aussi par le l)luriel : u Les veines ». Il est ]»ien connu d'tulleurs qu'au temps d'Aristole, on n'avait point encore constate la distinction des artè- res et des veines. C'est là une observation qu'il ne faudra jamais perdre de vue, dans tout ce qui va suivre. — La hjruphc et 1rs fihres. Notre l;uijj:ue ne m'a pas olVert d'équivalents meilleurs. Aristote s'arrêtera du reste très- 2f(! niSTOIHK DKS ANIMA rx. el Ci^lli^ paiiit^ (jiii pins qui' loiile aulre esl le rorps (l«^s aiiimiuix, lu chiùv on ro qui y correspond dans s( ana- lofiin^ an\ os, les ai'rlos oj los cai'lila-vs. Puis encore, la pean, les inrnd)ran(^s, les nerfs, l<\s clie\(HJ\, les on-les, on les parlios eorivspon- danles. A Ion! etda, il l'an! ajonlor la f^ralsse, le suif, el les exeielions, qui sord la lieide, le plil(\miie, «d la hile, janno on noire. - (Connue e'esi le san- snilonl el les vimiios qni, par lenr iiainre, seiiibleul iei le prineij)o de lonl le irsl(\ e'esl lo premier snjel ([u'il faid élndiei', d'anlani pins ([iw qn(dqnes-nns de ('(hj\ (jni Font trailé anlérienremenl n'en j)ai'l(Mil pas bien. '' l.a rans(^ de leni's eri'ein's lien! à ce qne les fails soid pou à étudier les fibres et la Ivm- (ilie. \'()ir jiliis haut, liv. I, eh. m. .^ 2. la, dclinition (ju'il ,mi (1oiiii(\ -- La rluii)'. Voir plus haut, liv. I. v\\. l'T, j<< 7 ,.f ,^„i^._ _ 1^,^. o.v... Ifs fiii'lcs... la (jidissi',., le f>hlc(f,,ir. \',,ii- i(l,^ /hnl., stu-a plus (|uestioii dt' la hilf jaune ou noir»'; ils pcn- ('ht'raicu! doue a enurc -. Lr la-iin-ij,!' tir tout Ir rrstc. C'esf en etî'et le .saili^- (pu, en se portant dans tons les or- ,LMnes, les nourrit, et (pii, j)ar là, entretient la vie. — Qurhjurs-)! ns (!<' rfu.r... Aristote ne cite (pie trois (h' ces ailleurs, et il e-t sin- uailuM- (pi'il ouhlie Hij.jHKrate , qui Cependant s'était heaueou]) s, e.unnie le> trois auteurs dont Ari>tote \a discuter les «•pillions. .^ ."{. SiHil tlij'ficilrs à nhscn r)\ < e sens me semble le plus cor- '■«'»■' ; niai.^ on a parlois eiunpris ee passatrt' un peu ditrereiument, ^ ... 'l'it'iiî ;i ce ({u'ils ont ma! ob- >e!'\ e ... ("c (jui suit e>t plus (aui- ijvRE m, CHAI». II, ^ :\. 217 diflieili^s à observer. Dans les animaux morts, on ne voil plus la nature des veint^s princi])ales, paret^ qu^dles s'alfaissiMil plus (Mieor»^ ([ue toutes les aulnes, dès (\\w le sant( (Mi (^st sorti; (d il en sort toujours (Ml totalité, eoimn^^ (Tun vase qui se vide. Aucun oi'i.,sane n'a par lui-même de saiif; , si ce n'est le coMir, qui encor«^ en a p le vé- ritable r(Me du eoMir n'a et»' eonnu que i)eaue{»uj) plus lard, bien (pie, des le teini>s d'Aristote, on comjiril tivs-!)ien riinporiance sujierieure de t;et orirane. — Est (laits h's murs. Nous ajoule- riiuis : '^ I'>î dans h--^ artères ». Mais au i)oint oii en était la science grecque, les veines et les artei-es étaient confondues pour («lie, — Sur 1rs a/i/'aatu.r riraiits. La. suite prouve (pi'il ne s'agit pas des animaux en gtdieraî, mais surtout de riiomme. le seul ani- mal chez qui la trans[)arenee de la j»eau jiermet de suivre aisément la disposition des vei- nes. — Et (llssrf/urs. l'eut-étre le mot du texte a-t-il un sens un jieu plus gen<»ral : mais comme Ari^tt^e a beaucoup dissèque, ainsi que le prouvent cent passa- L^es de si'S ceuvres d'histoire na- turelle, l'expression que j'emploie ici n'a ri(Mi d'improbable. — :>ur (1rs ^tanmars trrs-iriaicendre ensuite aux: poumons et de là au toie, aux reins, à la rate et au testictde. Mais cette descrqition est de pure fantaisie; et la réalité ny n'pond en (pioiquece soit. Aussi Aristote s'y arrète-t-il le moins jiossible. Tout (•(' morceau de Syenné'sis se retrouve reproduit dans le Traite liippocrati(pie de la X.ature des Os, voir Littre, Ilippocriite^ tome IXj p. 17a, (|ui est surtout I '; df 2 e» LIVRL 111, eilAP. Il, ,^ o. M)io-ène d' Vpollonie s'exprime ainsi : « Voici, « dil-il. roi'.uanisalion des vinnes dans le rorps « linmain. Il y en a deux, (jni sont les pins ivresses « de joules. Klles s«^ dii'iucnt |)ar le ventre, le (( loiif; (le l'épine du dos, Tune à droite. l'autriM^ i^aurlie dans cliaqu(\jîunl)(\ du roté on elh^ est ell(^-méme. Kn haut , elles se diri^t^it dans la (( tête pi'és des elavicuh^s, en lrav(U'sant la j^or-v. <( C'est en partant de ees deux i^randes veines que (( les auti-es se ramiti«'nl dans lont le corps; h^s (( veines de la droite parlant (h^ la gross(^ veine à (( droite, les veines de la i;auche partant de la (( erosse viMiK^ à uauclie. Les deux i;rosses venues (( se nnidinit au cieur, en longeant l'épine dorsale. (( « cousacrt' à l't'tude des veines. si a. Di'Kjène sez fraude estime. Peut-être rhi>toire de l;i jihilosophie n"a-t-elle pas suflisamment a])precit' ses tra- vaux de zooloiiie. (Test un hon- neur pour la jihilosophie d'avoir crée ht science de l'histoire na- turelle. — Pur Ir rciifre, le ln/uj (le l'épine (lu dos. La d(^scri])tion n'est jias très-exacte, et l'épine dorsale n'a plus rien a faire ici, du moment (pie l'on considère ces deux t:ros vaisseaux a l'^ri- jiine de leur bit'urcation ; mais })ar ce qui suit, on voit évidem- ment qu'il s'at^it des artères ilia- ques primitives, (pli se séparent de l'aorte descendante. — Dans rJiiKiur J(uiilie. Co sont les artères l'emorales, tibiales et pedieuses. — /:// html.,. Ce sont les cariiti- ^It^s. — En trnrrrsdui la il'>r, plactM's ini ])ou ])liis hmif, ])ns>onl par la noilriiK' sons raissrllc pour se l'ciidic cha- (' son ('Ole iitic (( s (< (( (( a cuui' h ('('11(' (i(*s mains (jni «^sl d np[)(dlo la s|)léni()n(', cl Tanlre riiépali([no. Les exhrinilés (1(^ rliarnn(^ sr divisonl , l'nno allanl an L:ran(l doii^l, (d Tanin» an poiiintd. I)(^ ces d('n\-là, parteni di' ptdilos vidni^s qni se ra- inifieid indéliniiiienl diins la main (d l«'s (loii;l>. D'anlros rameanx pins lénns pai'It'ul des (( h'.s unes se rt'ndfut on vû'et au i>,irl(' comme si. ;i l;i rate el au CdHir; mais les autres en i)ai1eiit. foie, il n'y avait (^u'un vaisseau / // loïKican I l'p} h ///ir (Itirsah 'h unuiue arlere ou veine mais L'aorte et, la veine-cave lon^irent toutes deux la coliume verté- brale. )arltî >; 0. Daufrcs j/In 7VV'\ //// //ru l'artère ou la veine (huit il j ' ln''j)ati(|ue ou sph-niciuc: ne con- cerne pas directement la rate oU le foie, Ce s(mt touj(Uirs di-s vais- us tf/uf. ( e s(uit les trtmcs seaux des h p/ hrachio- cephaliques, les artèr<' l)rachial iras , dont droite comme le f (ue, ( 1 un est a t l'autre a (^S neure , veines ( a veine-cave 'S s(His -clavieres -ui)e tzauche comme la rate /. c.v lui u'as. t te \ rrllr e })our- /{'. ("est suivent.-- I.'uiif (iN/i/if au f/ra/i'l assez exact , saut ([U il n est p; f/n/'/f. Ce sont les artères et les fait di>tincti()n entre les deux veines brachiales, ({Ui se raniitient dans les dsu'rts et les mains. Les svstèmes, artériel et veineux, /. /! sul('i>i(iUi V 7' /•// 't(''/t(irt(jU('. Ceci expressions lont •ert ICI st rait tout a fait inexact, si (ui texte, peuvent s'apidiquer et aux { eiiale- [» renaît au pi etl de la u Itr et il serait assez ditticile de voir ce qui a pu e rami n: fient dans lont(^ la cnisse. l.a |)1 ierri«M'(^ la cnisse rosse de ces vemes passe m (( on sa -rossenr esl la pins apparente ; ctdle q ledans de la cnisse a nn volnme nn 1 )asse (Ml ( <( Dcn moins 1 i 1( <( (( (( (< (TO rand. Knsnile. ces vemes vonl par le non dans la jambe el dans le piiuK comme celles qni s(» i amilient dans les mains; (die |(»sc(Mid(Mil daiislt^arse ion con-de-pied) ; eL de là, (dles se réparlissenl enlre les doi-ls ion or- leiL 1) es urandes vemes, r 1 se ramiiu^ éi:ale- meiil btnuicon p di' p (diles Vignes snr le vemre 1( nlr ou u.' les artères et les veines ques primitives se > ( livi>ent. non ramitieiit a Irnilc d rinlini. — />'' I" 1'=^^ ^^ rs l'attache des cuisse /•/'//If 'Il artères reiial ///IS If t (Itr Le m ;iis pas mal plus haut, un \ )eU viennent a angle au-dessous des rems. De rnri'r droit d artie iterales de / (I l'UiSS r. Les artères postérieur aorte (Ul II ": i/i rn'r Dr 1(1 rriiir f/uu Il est exact (pie /o rfH d(> 1; t cuisse t l de la jaml mt l:i en etïet plu» fortes que les artères rate est a uMiudie sous 1 hypo antérieures. C(>ndre : mais es (n ux rems ne Viml pur Ir ijrii'iu ihiiis lu Juiiihr rt dans le p/rd. s(mt ! li à droite m a irauche, l'un des deux est à gau- Ces détail >on t exacts dans leur puis(pie che et l"un et l'autre enseni ble. — Ou roU -dr - ijd'd autre a t Iroit» recev ant .Lai ajoute cette sorte de para- les ramitications jinrab» lira: et l'auteur a bien soin de l'aorte. — Crllrs ij u i rn/d au.r J u /H'iPS . Cet'i est en pa.r ;u» a re jietîtion I dit ; mai- ,. ce (iUl c e vient d'être ailleurs assez de dire que c e: pied ». — (^ii '^' également ces mots. ii S. Crlles <{Ui se i ■y[ le tarse •* c lu fri/s . J'ai aiout( riK Irai dans exavM, quoique ques primitive s e t 1 artères ilia- la irle pur lu !pa'(/r. Ce sont evi- ilia- (lemment les carotides pnmiiives, es vemes 0 0-) IIISTOIHH I)i:S AMMAIX. « cl l(*s cùlcs. (belles ([ui s(' l'ciideiil dniis la (èlo « pni' la pn'^e paraissjMil ior( -raiidi^s dans le '< cou. De (diaciiur dédies, à rciidroil où (dl('s si^ <^ termiiKMd , il so raiiiijir un -rand iiomhiv de *^ vidiirs allaid à la (èle : Ic^s unes de dioiie à « païudu' ; h^s anlr(^s, dr i^auidu^ à droilo ; rmic «d raulreaboulissciil à rorcillc ' Dans (dia(|ii(' ('(>l(' du cou, il V a une auhu^ NcintMiui lont^t^ la ijrandc, mais qui esl un \hhi plus pidilc ([u'idle. La plu- « pai'l (h^s vcm'ui^s qui (lcsc(M)d(Md (l(^ la lèl»' vicn- u nt^nl s'y l'cinn'i", (d (dlcs inudrcnl inl('ri(uii'(Mnrnl par la gor-c. Dr (diacunc (reliefs, parlent des v( bien j^-enér.il. — Ahoulissml ii rnifillo. 11 s'a leur fra je(, a moins (pie ce ne xiit la veine ju,i:-ul;iire. externe et m- ttM'iie. — \j! phi/Kirt ilfs rr/in's tjin ilrsrrnih-nf tir la li-jc, (',. serait plutôt celles (pu moulent, dans lattMe. — \'/riiiirii! s'.y rctl- ii/r. Ce serait alors des \-eines (pli iMpporteraient le sanu" dt' la tête au cou; mais on ne \oit ])as bien de qu(dles veines il est ijues- tion d;ins ce passati'e, ("c>t jieut- être l;i \-ein(> (emporale siiperîi- cielle. — Qui itdssrnt snus I'duui- /il'ilr. (',' sont le trt»iic bracliio- cei)Iiaii(pie , l'artc're t)r;t(dii;de , (lui s(> ramilie jusipia la. nnain : ce sont aussi les veines de> mains, les veines sous-(davi(U-es et tuutes ctdles qui aboutissent à la veine- cave supérieure, i)our aller jus- LlVUi: m, CllAi>. II, .:^ ni. •)■) ! .. ^ 1^> (( de la veine hépatique, il y en a d'auliu^s (|ui sont ^( un peu j)lus pcdites, (d qu'on ouvre qua.nd on (( V(ud Liuéi'ir des douleui's sous-cutanées ; mais (( c't^st la spléni([ue A 1 liéj)alique qu«» Ton ouvie (( quand h^s douleui's sont dans le vi^nli'e. '^' « D'autres veines eiicor(\ parlant de C(dles-là, (( se rendt,^nl sous h^s mamtdles. D'auti'es qui, de « chacune d'idles, descendent dans les testicules, « en passant par la motdli^ épini(M'e, sont ténues. (( D'autres encore, placées sous la peau (d au li'a- (( vers delà (diair.se rendent aux reins, et ahoutis- de Dio- j.^èiied'Ai)ollonie sont l)ien des vei- nes et non pas des artères, puis- qu'on peut les ouvrir piuir tirer du san^'- dans b's maladies. Ji iO. Se rrinic/it .unis 1rs nid- mellrs. C'est sans doute l'artère mammaire, l'artère axillaire, et humérale. Cette dernière s't'tend, de la partie intérieure de l'ais- selle, au niveau du grand pectoral. — Dans les frsf/cuh's fu passinil jnir In lu'u'lh' cpiiiii'i'r. (\'c\ no }ieut s'entendre que de ra(U'te et de la veine-cave inb-rieure. avec toutes leurs ramifications. — l)'nutrcs rnrine plni-Cfs snus In jn'nu. Il n'y a rien la de particu- lier jtour ces vaisseaux, puis(pie tous les vaisse;iux du corps sont nécessairement jtlacés sous la peau : mais sans doute Diogène veut dire que ceux-là sont ])lus prolonds (jue les autres. — Ans , /■ci/isA'e sont les artères rénales, (pli vont dircL^tement de l'aorte u chatiue rein. — Ahintfissont (lu.r /rsl/cules. Cesoni évidemment les uretères, qui, partant des reins, aboutissent à l'appareil Lrenito- urinaire lians les deux sexes, et conduisent l'urine du bassinet à 224 IllSTOIUi: DES AMMAIX. (( malri(M' clioz les IVmuies. Los proinièros ([iii par- (( lent (lu ventre sont d'abonl plus larges; (dies se ivli'êcisseiil (Uisuile, jusqu'à e(^ (iifelles cliaii- ( geiil (le droite à ^aiich(\ vi de gauche à dioite : (( ou leur doniit^ le nom (1(^ veines sperniati([ues. " <( Le sauii le plus épais est al)sorl)é dans les « chairs; le reste, ([ui se l'eud dans ces ditîérenls « organes, est légei', chaud ci écumeux. » '" Voilà ce quediseid Syennésiset Diogèin:; voici maintenant ce ([ue dit Polyl)e : '^ « Il V a. dil-il, (Hialr(^ paires de veines. Tue (( premièiT pair(\ qui vii^nt du (h^rièie de la l(Me, la vessie. — On l''ii>' (h"iiir h' iiODi (le r/'/iirs s/>f'rm(ilif/ws. MM. Aul)ert et Wiiunier jH-nscnt avec raison (jne ce petit nieiiilire (1(> phrase serait mieux i)lae<'' après : » A la matrice chez les l'eiiiiues >'. :^ 11. />'■ sd/i;/ /(' ph/s cpiiis. ("est peut-être du sant: ariérii'l (pie Diogeue d"A])ollonie euteiid parler. J; 12. Si/ciinrsis rf Dinf/nir. Aristote réunit ici ces deux zoo- loi:istos; mais il n'est j)as pos- sible de les confondre à aucun deirré. Le système de Syennesis est à i)eu })rès informe. C'elui de Diouène, (luoicpie rempli encore d'erreurs et d'obscurités, est ce- {)endant tres-supt-rieur. U atteste des o])servations ('tendues, si ce n'est fort exactes ; et c'est un etVin't puissant pour cherch<'r à pénétrer la vérité. — Vulijhr. C'e^l sûrement le i;-endre d'IIip- pocrate ; voir l'édition et la tra- duction de M. I']. ladre, tome I, p. :{U) et tome IX, p. i20 ; voir aussi dans ce même volume, p. lii.'J. l'opinion de M. \'\. Littre sur les trois anatomisies (pie nomme Ari>tote. ,:i !•'{. Qiuitrr pairrs de rri/irs. U est évident ((Ue ce système tient lieaucouj) moins de compte de la rt'alite (jue celui de Dioirene, l)ien qu'il lui soit i»osierieur en date ; les observations ont ete moins attentives, et Polybe y a mis plus d'inuiginalion qu'il ne faut , et l)eaucoup plus i^ue son prt'ih-ces- seur. — l nr pi'ouirrc jxin-e. D'api'ès cette expression de Paire, on peut sujiposer (pie Pidybe avait entrevu la distinction des artères et des veines, les unes accomi)aj.niant toujours 'es au- tres, sans se confondre avec elles. LIVHK III, CHAI>. 11, < jo, « descend par le cou, el exti'i'ieurtunenl le long <^ (\v chacun des vù\v>^ de l'i^pine dorsale, pour « aller des hanches dans les jambes. De là, par " le bas de la jand)e, (dles arrivent aux malléoles ; 1. Quf d'autres ont émises. Les citations qui précèdent sont un témoii:nage de plus contre l'injustice de Bacon, accusant Aristote d'avoir étoutfe la g:loire de ses devanciers, au profit de la sienne. Sans Aristote, qu'aurions- nous su des théories de ISyenuesis, de Dioyène d'ApolIonie et de Po- lybe? D'ailleurs, sa propre théorie, est tellement sui)érieure aux leurs qu'il n'a rien à craindre de la comparaison ; mais elle n'était peut-être pas aussi neuve qu'il semble le croire. Elle est déjà dans le Timée de Platon ; voir la traduction de M. Cousin, p. 198. Aristot(^ a oublié de nommer son raaitre.— Qui étudient la nature. On peut conn)rendre qu'il s'agit spécialemeut des philosophes Ioniens : mais ou peut croire aussi que la remarque est générale. — De la télc et du cerveau. Aristote ■).-)s mSTOllli: DES AMMAIX. Viii\ le cœm\ ' Le cœur, dans tous les am'maux, a (\(^<. cavités internes; mais dans les animaux très-petits, c'est k peine si l'on peut y dis- tiiif^uer la plus considèral)l(\ Chez les animaux de moyenne i;randeur, on voit déjà la seconde; et sur les plus grands, on distingue aisément les trois. La pointe du cœur étant dirii^ée en avant, ainsi qu'on La dit un ptui plus haut, la cavité la que du cœur la SfM-ie entière des vaisseaux sanguins, artères qui (Ml j)artent, ou veines qui y re- tournent. §3. Ce qui le})rnurr, hviàémon^- tration peut être regardée comme fort solide; la continuité des V(Mnes ou des artères ne s'interromj)t pas, dans un sens ou dans l'autre. — En être unr partir. Ceci est moins correct; et la constitution du coMir n'a aucun rapport avec celle des vaisseaux sanguins. — Surtout (le la vrinc qui est en avant. C'est de l'aorte qu'il s'agit, et qui en etl'et est la j)lus grosse. — Au-(lr^sus et au-des- io;^5. C'est e\ac{. — i:f//u'au milieu c'est le e,rur. Ce n'est })as pré- cisément le milieu; mais dans la circidation entière, le cunir est le centre oii tout aboutit, et d'où ])art tout le courant. ?i 4. Des cavités internes. Ceci est encore exact dans cette géné- ralité. Seulement, Aristote ne dis- tingue que trois de ces cavités, tandis qu'il convient d'en distin- guer quatre : les deux oreillettes et les deux ventricules. — On dis- tinfjruc ais('ment les t7^ois. On voit qu'Aristote avait disséqué le cœtir avec beaucoup de soin; et il est étonnant qu'il n'y ait dis- tingue que trois cavités, au lieu de quatre. Du reste, il avait bien fait d'essayer ses observations les plus complètes sur les plus grands animaux. î; "j. l'ii jtcu plus haut. Voir livre I, ch. xiv, ?< î. — La plus (jrande est à droite. C'est l'oreil- ^2'^() HÎSTOIHF ORS AMMArX. plus -^raudo oM h droilr i^[ hml h fnil n\ haut (lu cœur: la plus polih' (^sl h -aurho; la ravile (le grandeur moyeiiiu^ esl cuire les deux. I)\nl- leui's, l(^s dtnix réunies son! heauroup plus pejijes ([U(» la f;rau(l(\ '' Toules les (rois s'ouvrtMil dans le poumon; mais la p(Milesse des eonduils ur ne communiquent pas avec le poumon. En sortant du ven- tricule droit, le sang passe par l'artère pulmonaire; et se i)arta- geant ensuite en deux colonnes, il ptmètre à droite et à gauche dans les deux poumons, ou il est mis en contact avec l'air {)our redevenir s;uig artériel; il est rament' jyar les quatre veines j)ul- monaires dans l'oreillette gauche, qui le transmet au v(»ntricule ; et le ventricule le cliasse dans l'aorte. Il n'est donc i)as exact de dire que le cœur communique avec le poumon; mais il t'st vrai ([ue des vaisseaux, partant du co'ur, se rendent aux poumons ; et voda comment Aristote {leut être eu partie justifu'. — Ij/ jtrf/fr^sr MVRI- III, CIIAP. III, ,:< 6. 231 la -rande vi^ne est mt^nbraneuse et pareille à la peau; l'aoïie est moins lai<^e; mais elle est exces- siv(mi<'nt nerveuse. En sïdendanl assez loin vers la tète et vers les parties inférieures, elle se rétrécit, (tes rnnduHs. Tous les vaisseaux dont on vient de parler sont au contraire assez gi'os. — Pour unr srutr. C'est peut-être l'aortt», ou j)eut-ètr«' aussi l'artère jmlmo- naii'e. — Ln fyra/i/lr veine, ("est sans doute la veine-cave siq)e- rieure. Mais loin de partir du C(eur, elle y aboutit. Il est vrai qu'à première vue, ces deux directions jteuvent se confondre, et qu'à moins de connaître la vraie circulation du sang, on ne voit que les attaches des vais- seaux sans savoir, aujuste, dans quel sens ils vont. — Elle rede- vioni veine. C'est la leçon ado])t('e par Camus et j)ar MM. Aubert et AVimmer, et que justifie ce qui suit. D'ailleurs, la description n'est pas exacte, comme on peut le voir; et il n'y a pas de vaisseau qui traverse le coiur. — l'ne sorte d'étanfj.J'iii conservé, autant que je l'ai j)u, la force de l'expres- sion grecque; on aurait pu tra- duire aussi : Oii le <( sang est stagnant ». — L'aorte part de la eu vite inoyennc. En rt'alité, l'aorte j)art du ventricule gauche ; après s'être intléchie, elle se place j)rès de la C(donne verté- brale, la suit dans son cours jusqu'à l'abdomen, oii elh; se qui divise en deux branches, vont dans les jambes. — De la nivntp /nanii're. (Jue la crande veme, ou veine-cave suj)érieure. -- Arer Ir oirur. J'ai ajouté ces mots, dont le sens me semble implicitement compris dans l'expression du texte. — Ln vente traverse le e(vur. Ceci n'est ])as exact; Aristote a pris les cavit('s des oreillettes et des ventricules pour la continuation de la veine-cave. — Danx l'aorte il partir du Vivur. Ceci ne se comprend pas bien; et tous les elTorts cpi'on a faits pour amé- liorer ce passage ont été inu- tiles. J'ai suivi le texte donné par MM. Aubert et Wimmer; mais eux-mêmes ne l'ont pas suivi dans leur traduction, où il est dit que « c'est l'aorte seule « qui part du C(eur ». Il est bien difficile de savoir })récisément ce qu'Aristote a voulu dire. — De plus, la grande veine... MM. Au- bert et Wimmer remarquent avec raison que cette observa- tion consignée par Aristote, sur l'épaisseur diverse des vaisseaux sanguins est un grand pas de fait ])our la distinction des artères et des veines. Les parois des artères sont formées de trois tuniques les unes sur les autres, avec des vaisseaux et des nerfs qui leur sont propres. Les veines ont quatre tuni(jues, dont la dernière externe est tout à fait semblable à la tunique externe des artères. :>3i HÎSTOIRi: DES AMMAI'X. et elle (hnient loul à l'ail un ni^if. " A parlir du sommet du C(eui', une poi'lion d»' la friande veine se diri^^e v(M's I(^ poumon, (d au poinl de l'encoidiM^ de Taorh^; e'esl \uu' \n\w qui ne se divise ])as el qui est 1res t^r'osse. Mais de cette veine, il soi'l deux ramiMux, doid l'un se rend au j)oumon, cl Taulro au racliis (d h la dernière v(M'IM)i'e du cou. La veiiH\ qui se rend au poumon, It^quel (^sl lui-mèm<' divise en deux poi'lions, se parlaj^e (Fahord eu deux. Ensuite, elh* so rend à chacune d<*s l)r(ui(dies el à L:i tunique iutornc «'St t't;ale- ment i);ireille ;i celle des artères, ('ette ressemblance du tissu des artères oi du tissu des veines peut servir à expliquer et à excuser bien des erreurs. — Xrr- vrusp, ou Musculeuse ; car en «^-rec c'est le même mot. A mesure que les vaisseaux saniruins, ar- tères ou veines, sont plus (-hn- <2:nés du couir, leurs rannlieatioiis deviennent de })lus (mi ])1us tf- nues; et en ce sens, r(»hserv;iti est fort exacte. s; 7. l'iif poiiin/i ffr ht ffrni\(lp lU'lnr. MM. Auhert et W'immer j)ensent (pi'il s'a;zit de la veine judmonaire; c'est peut-être plu- tôt,comme nous disons «'u France, l'artère pulmonaire , qui charrie le san}.r noir du ventricule droit aux deux poumons; elle se jnirte du ventricule en haut et a f,^■lu- che; et après avoir croist- l'aorte, elle se divise en . - IJ /'(lufrr (lU ifirliis rf à la ilt'i'ilirt'i' rPrlchv (lu POU. Il n'est pas nécessaire d'in- sisttn' sur les crreursè'vidcntcs (pu sont commises ici. --- .1?^ )y/i-his. Te ne peut être ipie la veine-cave. — .1 In (ho'iiirrr VO-trlnr t/)/ CDU. e'cst la carotide (btuble. a droite et à i^^tuche. — KHr se rend ii cfidcuiir (/ps hroitclips. Ici encore l'erreur est manife>te. La i;r;uide veine, coriime Ari^fotc l'oppelle. LIVRE 111, CHAP. in, ii '.). rx.\ clia({ue oi ilire, plus jLiiande pour les plus irrands. plus ptdile pour les plus pelils; de lell(» sorte qu'il ne se li'ouve pas, dans ces (u^^am^s, une seule por- tion où il \\\ ail un orifice et une veinult\ ^ On ne pent plus voir les plus ptdites de toutes, lant (dles deviemKMit lèniies; mais le poumon, dans toute son étendue, paraît r(Mnpli de sanir. ^ Tout (^n haut et partant de la p^rande veine, se trouvent les canaux des broncln^s, qui viiMinent de la Irachée-artèiM^ La veine qui se ramifie à la ver- ne se r(>n(l pas des poumons aux bronches. Le vaisseau qui se rend au ])oumon. en passant i)rès des bronches, c'est l'artère juil- monaire, qui se rnmilîe et se perd dans le poumon. Puis, les veines du poumon ramènent le sau!/ à l'oreillette p-am h(\ Mais encore une t'ois, l'anatomie de toutes ces parties est si dtdicate et si obscure qu'il n'y a j>ns a s'('tonner «[ii'on n'ait jtas, du pre- mier couj). pu cmi)rend comment eu présence de cette extrême ténuité, les premiers observateurs (mt du renoncer à pouvoir distintruer les choses: mais, comme le dit Aristote d'une manière générale, toute l'étendue du poumon est pleine do sang. Il ne savait pas sans (b)ute le pounpioi ; mais c'était dtqà beaucoup d'avoir reconnu le fait. ;; 0. ])'' lu v»dne. la veine-cave, ait rien a taire ici. La tra(dit'e-artère vient du larynx, et se divine sous la crosse de l'aorte en deu,x branches, l'une sous l'aorte (pi va au poumon droit , l'autre de- vant l'aorte qui va au i>oumiui e-auche. Ces divisions de l'aoï-te sont les Bronches : l'anatomie moderne leur a conservé le nom frpoc. — Iji }'PniP (jui sp ramiftp il la rppfphi'p ilu <'ol. Il est diffi- cile de savoir s'il s'agit des ar- tère< cai'otides et des sous-cla- 2A \ inSTOlHi: DKS AM.MAIX, lobiv (lu eol cl ;m lacliis, revicul (I(* iioiivonii à la col()ini(> (loisalo; ci c'est d\'lle qu'llumèic a dil, dans ses v(M's : f/arlrit», qui dos l'oifis nuiiilo ;(ii .'-il, p l'Iliade se trouve chant XIII, V. ôt7; c'est Antiloipie (pn frappe Thoon. — Dr ffUr i'rnu\ par- Irnl ((es rciitulcs. Ce sont san-> doute les artères intercostales, allant en etlêt de l'aoïle aux côtes, à droite et à p:au(die. — A 1(1 rrrti'hrr (jul rsl du-dcssus d, s ro/ns. Il s'atrit peut-être des ar- tères diai»hra.L'-mati(pn's. (pd se ramifient à peu près a cette hau- teur, un peu au-dessus des rems, du tronc co'lia(p!e v\ de l'artère nn\senteri(ph' supérieure. ^}[).l'(irt(nd dr hnji'aiidr rri/ir. Il serait ])lus ri'-ulier de du'e : J'artant de l'aorîe; mais dans cette Complication intiide d<' vais- seaux de tout t:a-nr.\ (pi'a accu- mules la juiture, il n'y a pas a s'étonner ipie les premières 11. Df 1(1 rrl/tr tjui juirt du '■"'iir. Est-ce de laortc, avec s,.^ iMuiificanons supérieures, (pi'A- risîote entend parler? Ou bien, <'si-c(^ de la vcme-cavc sujM'rieure, qui ne part pas du cceur, mais qui sy rend par l'^u'eillette di-oitc ? 1 I i.ivRr: m, chap. ni, ?î ii '2X\ pai'l du couu". la viMiie eiili('r(^ se divise pour se rendi'i* à (huix r(''';ions. Les unes s(^ porl(Mit sur le C{)U^ el aux clavicuh^s, pour se rendre eiisuilc par les aisselles dans les bras chez Fliomme, dans les membres anh^'rieurs chez b^s quadrupèdes, dans b^s aib^s chez les ois(\aux, et dans les nageoires interi(un'es chtv, les poissons, ('.es veines, au point où (dles s(^ divisent tout dVabord, et où elles com- mencenl, se nomment b^s juiiulaires. Là où elles se divisent pour aller de la tirande veine au cou, elles suivent TarliMV du poumon. Il arrive parfois que, quand (db^s soni compi'im(H's du dehors, on voit (b^s hommes lomber dans TinsensibilibS sans être (bailleurs asphYxi('s, et fermer les yeux. '- Kn sui- vant cette direction, el (^n enveloppant la trach(HV C'est ce qti'il est difficile de savoir. — Jjl rri/ir Pdld'i'i' sr dicisr'. Ce sont s;ins doute les artères nais- sant de la crosse tle l'aorte, trône l)ranchio-c<'phali(pie, artères ca- rotides, artères brachiales. -- Dfi/is Irs bras, ("est j)recisenient l'artère brachiale, ou })eut-être aussi les veines brachiales, qui, des doifTls et des mains, revien- nent, par les épaules et le haut du tronc, au conir par la veine-cave supérieure. — A''-^' juf/u((urrs. Dans l'anatomie actuelhs les veines jujjulaires sont au nombre de trois. Externe, Antérieure et Interne; elles sont situées à la partie laiè-rale et infV>rieure du ctui, et a sa partie antérieure, avec des branche> collatérales, et recevant le sang de l'intérieur du crâne, de la face et du cou. MM. Aubertet XViniraer pensent (pi'il s'aj^nt de la veine-cave, se divisant dans les deux veines innomt'es. — A7/c.s" sidcr/d l'ar- tcrr (la jxnnium. Ce ne peut être (jue la carotide de l'un et de l'autre côte, ou peut-être la tra- cliee-artère. — Quand ''ll''s su/it r(iK//jri)tire.s' du d('hurs\ C'est la strangulation ; mais c'est surtout la compression des carotides, et non i)as celle des jugulaires, cjui amené la syncope, et, par suite, la mort. ï; 12. Et en e/ivplo/j/^ant la Ira- c/ifr-artrrc, ou plus exactement peut-être : ^ En laissant la tra- u chee-arlère entre elles. » — i II i>3)i inSTOIHi: DKS AMMAIX. arlère, (m^s winos s.^ iM^inh^nf aux oivillos, \h oii les màrlioiirs se rriiiiisscnl h la Iric. A pnrlJF" di^ r,* poinl, elles s(^ divisiMif on ([(lalie aiihvs wiiies, (lonl riiii(% 011 se rv|)]ianl, desrend par 1(^ cou c[ ropaulo, ol vionl se réunira la première rann'lioa- tion do la ^rand(^ vein(\ vers 1»^ pli du hva^. l/aulro parlio va se hM-minor an\ mains d aux doi-ls. Tm^ anln^ ramifioation, parlani aussi di^ la r«\-i()n des oreilles, se l'ond au e(M^veau, (d s(^ parla,i;e en une l'oulo do veinules Iros-pidids sm- co qu'on app(dlo la méninfj^o, qui env(doppe renoéphalo. ''4.0 rorveau lui-même, rlnv Ions les animaux. Ces' Vf'inrs sr rrnilriit aux orr/i/ps. Ce sont les carotidos, qui, do la crosse de raorte, niontnit jus- qu'aux oredles, ,»t,d ' la, jusqu'à la {(•U\ — Ce fKUiif. On ne sau- rait dire hien ju'ccisenient (jUi'l f^st ce point. — Cuatri' (ndrrs rpint'^-. Ceci n't>st pas exact; il v a licaucouj. [ilus (le (piatrc veines dans ces rt-Lfions; et il n"v en a j)as quatre (pii se distiniruent de toutes les autres. — I)(<\rr,itl par le rou et l'c/u/uir. Ci^ sont, ou les carotides, ou h^s jue-idaires. fji /trrtfiirn' ra niifiratinii dr lu (jrainh' rrhip. ("est, ou l'artère, ou la veine brachiale. -- Vers Ir />// (lu hras. On ne voit pas hien pour- quoi on a df'sin-ne j)lus partieu- lu-reincnt ici cette partie du liras. — Au.i' )i)ains et (ULV (In'ujts. A partir de l'artère liunierale, une foule d'artères plus ou moins i-rosses se r«'partissent dans le bras, l'avant-bras, la main et les doigts; artère collatérale interne, artère radirde , artère radio-j.al- niaire, artères collatérales dos doij.'ts, etc., etc. -- >>' rend au rrr- vr/iii. Ci^ sont les ramdicaiions des carotides piimitives, jus- (ju'aux branclu's terminales de la. temj)(U'ale. au sonnnet île la îète. Puis, comme .Vristoîe parle un peu jilus bas dos meintiL^-os, il s'airit aussi des artères et des veines qui j»enètrent dans la masse oncephali(jue. — Im ))ir- vin'j>\ ("ost le nom collectif donne aux trois membranes qui enveloj)pent tout l'aiipareil oerè'- l>ro-sj)inal, ou encephalo-raclii- dien, la dure-more, l'arachnoïde et la pie-mere. ?i i.'{. A'/^f fjoiiil (h sanij. ("est exact dans une cei-taine mesure; mais il est inexact que pas une veine, petite ou grande, ne s>e ■ Livui: m. (.iiAO. m. .^ li. •23" n'a poinl de san^; pas une veine pelile ou grande ne s'y immkI. Les aulres veines, qui se ramifienl de la veine juf^ulaii'o, «MilourenI ('ii'culairemeni la tète, ou bien vont se terminer aux oi'ganes des sons el aux dents, par (^les l'ameaux excessivement dt'dic''s. '* C'est d(^ la même manière que se rami lient les divisions Ac l'autn^ veine plus petite, appelè(^ Faorlo ; (dles accompai;nent oïdles de la grande veine. La stnile différence, c'est que ces canaux et CCS veines sont en beaucoup plus petit nombre que les ramilications de la grande veine. rende dans le cerveau. Ce qui est vrai, c'est que les vaisseaux sanguins ne pénètrent pas jiro- fondèunent dans la substance de rencéjjhale, ni dans ses lol)es; mais le cerveau a ses artères et ses veines très-nombreuses : ar- tères carotide interne, cérel)rale antt'rieure, choroidienne, verté- brale, spinale, tronc basilaire. c»'- reb(dleuse,etc.,etc. ; veines, sinus de la dure-mère, grande veine corebrah^ interne, veine du corps strie, choroidienne, cérébrale la- térale et iid'erieure, ophthalmi- que, méningée, etc., etc.— -iw/Zo?^- vpnt cirruhCireincnt la l<'tf... nu.r orr/fui'"^' des <:r/is. Tous ces dé- tails sont assez exacts. — /:./-ee,v- sivnnpnt (h'Iies. Kt c'est là c' qui lait qu'il est ires-diflicile de faire toutes ces préparations anatomiipies. g li. Appr'lvr /'- rieurs; elle arrive à rtu'eillet'e droite du conir et corresj)ond a la partie supérieure tle l'aorti' thoracique ; la veine-cave iuîV'- rieure suit également l'aorte, jusiqu'à ce (pi'elle se sépare comme elle, et à la même hau- teur, en veines iliaiiuesprindtivos. La concondtance dè-crite j)ar Aristoie est donc exacte ; mais les ramifications de laorte ne sont jias tieaucoup moins nombreuses (|ue celle de la veine-cave, ainsi qu'il le dit. ~ En hr(iw'OU}> plus jiclU nu/nfiro. Ou « beaucou}) plus j)etits »; ce (jui n'est j»as plus conforme aux faits, selou un sens ou selou l'autre. 1 '• J3« mSTOlKl-: 1)1. s A M M A IX. ClIAPITlli: IV Suite do !a .Inscription dos veines, dans los partit's inférieures du eor[)s; ramifications de la faraude veine dans \c loir, la raie, le mésentère, les nitestins ; ramifications de la .m'and.- veine et de l'aorte dans les reins, à la vessie et à la vei-e; ramilica- tions de l'aorte dans la matrice; ramifications des deux veines par les aines aux jand)es, aux pieds et aux orteils ; eettij des- cription ^a-nérale s'applicpie à tous les animaux, pour les veines l)rineipales; variétés des autres; i)recautions à prendre pour bien observer l'ori^anisation des veines, sur les animaux ou elle est le plus apparente. . * On voil donc commeiil se dislribiuuit les veines au-dessus du cieur. La partie de la i^rande veine qui est au-dessous li'av(4\s(^ dii'eclement le dia- pliraj^nie. Klle se raltache à l'aoï'le v[ au l'aehis par des canaux mendjianeux et souples. Jl en part ,5^ 1. Au-(iess^?/s (lu i^i'ur. Dans ce qui précède, il a bien ete ques- tion quelqiiof.)i> des vaisseaux (jui sont au-dessous du co-ur; mais en ^-énèral , il a ei.' surtout parle de ceux qui sont dans la partie supt-rieure du cori)s. Ai'is- tote prend le cœur pour j)oint de séparation; l'anatonue luo- derne a pris avec plus de raison le diaj)hragnie comme liuute, et elle distingue les veines sus-dia- phrag-matiques et les veines sous- diaj)hra;.'mati(pies ; les unes se reunissant en la veine cave-supr- rieure ; les autres, eu la veiue- cave mlerieure. Cest do celle-là (pi'il sera surtout traite dans la suite de ce ehapitre. ~- Dircrlr- ric'nl. Le mot du texte est assez e(pnvo(pie; et on pourrait le tra- duire au>si liien par « librement >., comme le font MM. Auliert et X\'immei'; ou comme je lai fait avee Camus. — . Elle ,ve vdlfai-hc il l'aurte et au rac/iis. Ceci n'est {>as ti'ès-exact; et l(>s veines du raeliis forment tout un système Jtartieuiier, (pii n'a pas de rappt)rt a l'aorte m a la veine-cave. — // '■// /u//i. L.' texte ne dit pas i)lus clairement si c'est de laorte. ou ^1 LIVHK 111, CUAP. IV, .^ -2, 230 une veine qui traverse le foie, courte, mais laige ; ci cell(^-là donne naissance à un grand nondjre de veines très-déliées, qui se rendent dans le foie, où elles se perdent. De la vi^ne qui traverse le foie, sortent deux rameaux , dont l'un abouti! au diaj)hragme et à ce qu'on appelle rhypogastr(\ et dont Tautre, revenant par Taisselle dans le bras droit, rejoint les aulres veines qtii se Irouvent au pli du bras. C'est ce (pii fait que les nn''(lecins, en ouvrant celle veine, peuvent soulager certaines doid(*urs de foie. ^ De la parlie gauche de la grande v(Mne , une veine courte, mais épaisse, se du rachis, qu'il s'agit. Kviilem- ment << cette veine courte et large « (pli traverse le foie '> , est l'ar- tère hepati(pie du tronc ccudiaque, naissant de l'aorte abdominale. Elle se jette dans le foie, au ni- veau du sillon transverse. Seule- ment sou califire n'est peut-être l'us aussi gros que le suppose Aristote ; et il sem'hle assez petit j)ar rapport au volume du foie. — Dr la rrhie t/ui {riivrvsiP le foie. On ne voit pas bien à quel vais- seau ceci peut se rapporter. — Sortent (leu.r rameaur. Ceci e.-^t encore moins exact ; et il y a dans ce passage beaucoup de conl'usion et d'erreur. — Ahriutit au dia- phrcKfine. Les seuls vaisseaux qui traversen- le dia[)liragme sont ici l'aort- , la veine-cave infé- rieure et ro'Soj>hag(\ Peut-être s'agit-il aussi de la veine-porte qui se divine en deux brandies. pour se distribuer dans le foie; mais elle n'a j)as de rameau (pii renujnte par l'aisselle dans le bras. Les vaisseaux (pu vont dans les liras sont les artères du tronc brachio-cephaliipie, et les artères brachiales, avec toutes les veines des bras, qui viennent se rejoin- dre à la v(nne-cave supérieure. Mais tous ces vaisseaux sont dans le bras gauche aussi bien {{ue dans le bra.s droit. — Ia's méde- cins. VoirHip])Ocrate.edit.Lit[re, tome II . i>. iUO, du Hé (j une dans les maladies nilumiiieuso des l>ran('lit's du troiu' cudiaiiuc; (juaiit à la veiiu; spleiiiquo, (jui est très-^Tosse , elle C(»rresj)oud à riirtère sple- uique ; elle part de la rate, et elle (■oiUril)ue, avec l;i veine iiicsen- teri({U<', inférieure et supérieure, à forincr la veine-porte ventrale, qui se divise aux deux lulics du t\)ie. — Se )-('/if/ i')i /)t')u({/nf daJis le l')-as ijdjtdtP. Ari^tot»' confond ici bien des choses, et cela se conçoit de rt'Ste, a une eporpie (jui ne pouvait rien savoir encore de la distinction Ai''^ artères et des vidnes. — • K>t hicn <-rllp. tjUL trnrrrse Ip /hw. Détail anatoini- que inexact. ii ''\. Pdi-tfint (h' 1(1 (jviindi' vc'mr. Ou ne voit pas lùen a (piels \ais- >e;ui\ peut se rapp(>rt(M' cetie description. S'il s'airit du tronc cieliacjue et de ses divisions, nu ne peut pas dire (pU' les artères ([ui le composent •< partent de la trrande veine •>. Elles {lartent plutôt de l'artère nu'sentéritpie supt^rieure, et même de l'aorte al)dominaI<'. — I/uiir à ii'pijthxiJi. C'est sans vloute l'artère jjastro- epiploupu', Lrauclie et droite. — L'autre à i-e (jii'on apprl/r le Pfui- i-red^. ('"es! l'artère j)aiicreatico- diiodfnate, et aussi Tarterc splr- nique. Par la fornif dr iani;a_!e (pie prend ici Ari>tnte, il scmldi' (jue, de son tenij)S, le iiKit dr Pau- crè-as était assez nouveau; lar.a- toinie inotlerne Ta CfUiServe. Le Pancréas est une ij-rosse ^dandi', analo_i:ue aux glandes saliv;ui"('s. ("e>t une sorte de i^i'appe aplatie, coindieo transversaleiiu-nt >ur la coiouiu' vertébrale; il est divise eu deux portions. Il «'st place ho- ri/ontalenient , entre l't'xtrt'niite p>lnri(pie de l'estomac et h' duo- (lenuin. (hi n<> sait pas bien en- core (pi(dle.> >(U!t ses l"iincti(Uis. Le nom de Pancréas parait tl'ainrurs assrz mal (dniisi , quand on reirartle tpndle en e>t l'elvuioloirio. --' 0/^' I niver nuMnes paities, beaucoup d'autres V(u'iu^s S(^ ramifient de ctdles-là. * Jusqu'aux reins, l'aoï'te et la f.n-ande veiin^ restent, l'une et l'autre, à n'avoir qu'une bianche; mais là (dies se soucb^d davantage au racliis; el l'uiK» (d l'autre se divisent en di^w, sous forme de Lambda. La tiiosse v(dne est un peu plus en ar- rière que l'aorte. L'aoïii^ se soude de plus près au racliis, aux approidn's du cieur ; et Tattacbe s'y le mé-^ejifere. Le mésentère pro- })rement dit est un très-fort repli du péritoine, en avant île la colonne vertébrale. Il y a plu- sieurs espèces de mésentères, qui vont des parois alxlominalfs a.ux oi^irancs, pour y jM»rîer di-s vaisseaux et de^^ nerl's. Lt'> (qu- ploons. autres refdis du péritoine, vont d'un orL-'auf a un autre; iui en distiiif^Mie plusieurs, comme ])our les mésentères. — A une yro>s-e vint'. C'est sans doute la. veine cave int'»'rieure. — Beownu/i (('(uitres i-riiics. C'est une indica- tion bien vairut';et ranatomie modtM'ue a pousse l'analyse beau- cou[) plus loin. i; i. Jus'f/u'au.r rrnts. — ('"cst- à-dire. jusqu'à la hauteur des reins. J'hi eflei. a cetîf hauteur du tronc, les artertN-^ rénales se se du'i- ger à droite et a gauctie d;ins r. I. chacun des reins; mais c'est un j)tMi plus bas que l'aorte se di- vise en ;irtères iliacpies primi- tives, l'une j->our la jambe droite, l'autre pour la jambe iraiuln^ — S'n(\ fniint' (le Laiiilnla. Ceci est surtout a[)plicable a Taortf, dont les tiivisions ili;iques j)ri- mitives représentent assez bien ht lifTure de la l.'ttre c fournit ib^s branches tres-vo •on forme aux laits ; ce n est j lis lu mineuses, et ses dimensions se il.' l'aorte directement (pie partent les artères hejtaticiue et sple- re luisent de jdus en plus |U^.p^a im}ue : c'est du tronc cceiia.i ne sa parti e intérieure Ari^tote a l'une allant à droite au foie, en vu tout cela avec une jireeisioii [tassant sous 'extrémité j)y o- ex traordinaire; et l'on doit peu- nque ( le l'estomac : l'autre, allant ser (pie ses préparations anat o- a fjrauche jusqu à 1: I rate, ou * 1b miq ues etaieut faites avec autant se détachant de de soin (pie les iu»tres, si c n est avec autant de r<'>ultat: D'rtvp ini iirrf. Ceci est reur en ce sens (lue une er- aorte et ses ramiticalions les j)lus tenu, restent toujours d.'s vaisseauv. ^^e ramitie, en s l'artère t'piploo-L:astri([ue trauc \'oir aussi le ii suivant. ^ t), Anrtr l'i >jr>i)i(l>' vftnr. . ajoute ces mots, jiour i)lu clart( rcii tlptit à chni'ur.r /ni' hfs. L'aorte, a ei^ale di^ Si 5. (Juf rnii I (lU inO'ii' nti'rf . ("e tanc.' à peu près ( le la 1 son t les artères mesenterupie des reins et de la vessie lauteur se se- sunerieure « t inférieure, un peu pare en deux troncs moins gros au-dessous du tronc c.eha.iu.' et iu elb mais cons iderables e!i- IJVllK 111. C11A{>. IV 24:s elles s'insèrtMit à ro>. Il y a aussi des veines qui, d<' Taoï'tt^ et de la i:ran(lt* veint\ se rendent dans les reins; seulement, tdles n'entrent pas dans leur pi'of'ondeui', et elles dispai'aissent dans h» corps même des reins. " Il y a é^alenn^it deux aulrt^s canaux qui, partant de Faorte, se dirifit^nl à la vessu:» il us SOI il forts et continus. D'autres aussi vienneid du fond dt^s reins, et sont sans connnu- nication avec la f^rande veine. Du milieu de chacun des reins, part une veine hu\m* (d nerveuse, qui longt» li* rachis lui-nu^'Uie, entre les nerfs. Ensuite, elh^s disparaissent, Tmie td l'autre, dans cliaque cori% les artères iliaques prim Si t nt les artères spermatiques. qui tives. quise ramitb'Ut elles-mêmes })aiteni de l'aorte, à \[\ hauteur O en mtern.'S et en exi.'rnes. (^>uant des rems a peu ])res. et (pu se 1; I veiue cavt' inférieur.', .dit diri,L:-enr non pas a Vf'ssie divis." lussi en deux lu'anches. n iliaques primitive a n.Mi lires a la même hauteur .pie 1 aort» lais df (duopie C(')te de la ncs^ic. - Ils sn/if /oi'h. C.H'i n'est peut- si l'on coiu- EN ''S s IIISCI •riil à /'o,--. ( 'eci n'e>t être uas tre>-exac nare ces \ai>seaux a r :uu'te et j);is trè'i-exact : mais ]M'Uî-è!r aux uretères. icii iiPn t >l II faut-il C(»mi)r«'nilre siin q)lel qu eiiCs u contournent 1 os Se rriKli'iit ilaiis les rcnis, sont les artères rénales, ( n.Mit { / ont I il, ri' in s. Ce so nt 1 es uri' teres. Toute ('«'tte tin du ] »a • jui par- rai:-rapiie pisqu a : tient sur la hanch «' 1' S.' raiiii- , semble a tent de l'aorte, un peu au-dessous MM. Aubert et W'imnier une du tnuic cœîiafjue et de l'artère interpolation, (pli. de la marLre, m.'sent«'ri(pie supérieure. Les veines rtuiales sont tres-volumi- sera r)assee c lans le texte. Cette onatu. Vd. lieuses, V 1 dl eues rfuidenf lu rem a la veine cave inleneur- conjecture parait tres-pr cett.' tin contient en ert'et des r.-- jH'tiîions et des contradictions elles reçoivent les veines capsu- cpii troul)lent l'ordre des pensées. t des vaisseaux — Kutrr 1rs //e/'/s. Qu.d(pies au lieu de laires inleri.uire-. . u venant du tissu a.lipeux .pii en- éditeurs ont cru q « nerfs ». il fallait lir 'oure le l'em. e " reinr Ih l/r mdrrs raïUlH.r La ditl'erence n'est r.'présentee 2k t iiisToiui: i)i:s animaux. MVH1-: m, (HA p. IV, i^ '.). liaiirlie; «*l im p^'U plus loin, t^les iH^paniisst'iil, (MI se raiiiiliaul sur h\ hanrlie. f.^'urs (^xlréniilrs s'éliMidiMit à la v('ssit% Ah la vcri^cdaus les iiiàlos, el h la malrice clans les IVmidles. ^ 11 n'y a pas de vein(^s ([ui, de la i^rande vein(% se rendent à la malrice; mais il y en a bcNâueoup el de lrès-^ross(^s (|ui viennenl (1(^ Taorle. De Taorte (d de la firande veine, ([uand (dles se sont ramifiées, il en sort bivuieon]) (Tauli-es, don( h^s unes vont aux aines, d'ahord grandes id lar-es, et vont aboulir par les jambes aux pieds A aux orteils. I)\iulres à rinv(M'S(s passant alleiMialive- men( pai" les aines el les euisst^s. vonl. Tune de f^aucli(M\ droile. td Taidre de droite à |j;au(die;id en uToc ([lie jiar une stnih' lettre. — Lnirs r.rirnnifrs... 11 stMiil)l<* (jiie l'ordre lics pcnstM'N reprend ici. et faii suite a ce qui est dit |)lus haut : " Partant de l'am-te, se (lirij^^ent a la vessie • . i; S. <)ui lie lu (/rf//i(f'' n-nii'... C'est une erreur; les veiues utero - ovariciues , t'orinees i);tr celles des ovaires, des trompes et des ligaments, se jettent dans la veine cave intérieure, ou dans la veine rénale, comme s'y jetteni aussi les veines testiculaires. Dans l'état de grossesse , ces veines prennent un développement con- sidérable. — Dr frrs-t/vnsfs (jin V/Pinu'/il (II' l'aoflr. De l'aorti' alidoniinale, se détachent en eîVet d'assez, grosses ;irteres. ([ui st? ramifient a la matrice, sans par- ler de l'artère ondulicale, l'artère utérine, l'ariere vaginale, les ar- tères ve>icales, etc.. etc. — // r/i surf ht'fiurnuji iraiiJ l'f.s. Ce sont tuiUe-v les artères et toutes It's veines qui se disirihueu! . san^ discontintute. depms les artères et les veine> dia([Ues prnnitives, !U-.qu"au hcut des pieds et des (U'îeils, les unes descendant, les ;iutre> reuioiuant. — Vnnt hnn' (h' Ofllirftr II (Ifdtli'. Il est. ditticde de voir a quoi ceci se rapporte. - Dmis In ii'ijtnH (lu j'irrcl . Evi- demment, il s"ai;it de l'artère le- morale et de l'artère p..pliiee; mais, comme les detad> pr<'ce- deiiîs. ceux-(a sont iroj) vagues piuir (}u'on puisse découvrir a (pielles réalités anatomiques ils s'appli([m'!it. (dles se rejoi^nenl aux aulrc^s veines dans la ré- gion du jarnd. ^ On doil voir clairemml ])ar ces descriplions comment se disli'ibuenl h^s vtdnes. (d quel est leur point de dépari . Dans tous les animaux cpii ont du sanii, c'esl là Toritidiie des vidin^s (d For^uani- salion (\o<^ principales: mais quant aux aulres vidnes. la disiribulion u\ni esl pas la même dans tous les animaux. atbMidu que leurs parties ne sont pas non plus b^s mêmes, el (pie tous b's ani- maux iw les oui })as tout(^s. On m^ peut pas tou- jours les obsiM'vei' aussi dislinclement ; mais on les observi^ surlonl dans les animaux (jui oui \o plus de saii^ et ([ui soid les plus lirands. Sur les pelils el sur ceux qui n'onl pas beaucoup de saiii^, soil nalurelhmienl , soit par suite de la mass(Ml(^ leur liraisse, il n'es! pas aussi facile de se reiidi'i^ comple des choses. Alors, les veines y sont lant(M subm(M'Li(''es et confondues, comme les vaisseaux ;4 0. On 'h/il ruir cliiiri'i/iriit . Résumé de tout ce qm jirecede depuis le (di. n. — /-'''/'■ P"" iutTs ; ils pai'hiit aussi «lu Cd'ur; difïV'rtMict's (If's nerfs cl des voincs sur les personnes maif^Tes ; ordi"*' des nerfs selon lenr forée, jari'el, ten Ion. extenseur, onKtplate, etc.; nerfs an titur des os ; nature des ne ri s, déeliirahles en lon^; rK|nid»' des nerfs ; aelion du feu: j»;is irei,L(ourdisseinenl là ou il n'y a pas de nerfs: tous les ;ininiaux qui «uit du saiif^'' ont des nerfs; nerfs des poissons. ' Ia^> norfs dans los animaux sonl disposés (h» la manioro sui\anlo. (a)mnio los ^(dnos, los noiis eompjii'aisoii est tort ju>tf : mai-; il faut remarque!- ee procède de style, tpii est très-rare (i.uis Aris lote. - Cl' sont ih's filiics. Il aurait mieux valu dire cpie les ramiticalioas des vaisseaux d«>- vieimetu si t«uiues (ju'ou ne peut plus y distin^'ner le sau^', et qu'elles se réduisent a de sunples tilels. — Ld i/rtindr v'inr. ,Si par la «fraude veiue, ou doit entendre la veine eave, ceci ne serait pas exact; nuiis Aristote veut dire sans doute (jue, même dans les plus [)euis auimaux, d y a tou- jours nu vai>-ieau j)lus j^rand que tous le^ autres. — l'our toute cette théorie d'Aristote sur les veine,-, \dir le Trattr di's Pdiiws (b's iinnniiuv , liv. III. ch. iv, edit. et trad. Frantzius. pp. \',\\ et stnv.; edit. Lanirkave], jij). »if) et sinw Le système des vais>eaux san<^tnu> y est expose mieux en- core (ju"d ne l'est ici. \ oir aussi la discussion de M. Litfre, }lij)- ft'ii'iiiti\ tenue 1, Introduction, pp. 218 et suiv. j; 1. Ac.v iii'i'fs (1(1 IIS /t's (lui- nmu.r. I)e même (pie sous le parlonl aussi du cœur, qui a dos norfs (d qui los ronlioni dans sa phis j^q-ando oavité. Co qu'on ap|)ollo Taorlo n'osl ([u'uni^ voino norvouso, dont los oxirémités sont absolumonl do la naturo dt^s iwvh. On poul voir on «dîol ([uo ros oxirémilés ne sonl plus crousos. ot quVdlos onl la mémo possi- bilité do so tondro qu^)nt los norfs. aux points où (dlos aboulissont aux tloxionsdos os. ■ Néanmoins, los norfs no sonl pas commo los veines, continus sans interruption. à partir i\^' loui' pn^iiièro td uni- (pi(» origine. Les veines ressemblent aux esquisses dos peintres; et elb^s prennent si bien toule la nom commun *le Vtdnes. Aristote a confondu les veines proprement dites et le> artères, tle même ici il confondra les nerfs proprement dits et les muscles, sous le nom commun de nerfs. Ceci veut dire (pie. de sou teiu}», l'analyse ne faisait (pu- de commencer, et (pfelle n'avait pas ete j)oussee a>sez loin. - /.e.v iii'rfs parfrnt fiiissi (lu rn-ur. 11 n'e>t ])as bescun (le remar(pier (pic ceci e>l tuie complète erreur: les mu>cles u'(mt pas une oriiiiue unique, comme les vaisseaux sani^-uiUN. Us >ont imle[)endants les uns des autres. __ ija/is sa jjIus (pande. i-avito. Voir plus haut, liv. I, ch. xiv. >î ;}. La i)lus -rraiule cavité du C(/'ur parait ètr.'. d'après Aristote, l'oreillette .Iroite. — Tz/c renie upicvusc. C'est la traduclu)n exacte de l'expression grecque; mais on voit sans peine combien l'idée est fausse. — />'' /'/ naturo lies nerfs. Ce tpd est vrai, c est que les dernières arlerioles sont tellement tenues (pi'on i)eut les premire pour de simples tilets, comme les nerfs les plus minces. — A'e sDiit plus rreusrs. Au con- traire, elles sont creuses certai- nement. j)iusqu'elles ont encore ilu saiii:; mais le calil»re en est excessivement petit. — Iji mei/ie pnssthilite de se teiidr''. Les ar- tères sont formées de trois tu- UKpies superposées, qui sont tres- elastiques, surt(uu la tuui(}ue moyenne. De la vient la retracti- lite si vive des artères. Les veines ont quatre tuni{]ues ; leurs parois sont beaucoup plus extensibles (pie celles des artères: voir Cu- vier. Leçons d'anatomi»' eo)>ipa- rer, tome VI, p. 227. ^ 2. Aux esquisses des peintres. La comparaison ue semble pas 2Ï>^ niSTOIHK DKS AMMAÎX, tonne du rorps ([iie siii* l('s piM'soimi's lirs-iiiniiirrs, on (*rY)irnil que la musse lolah» dri coips iTcsl r('inpli ^ on! re[)arlis dans les m(MTil)res, ou arlicnla(i(Uis,el dans les joinlnrcs des os. où se font 1(S llcxions; el si, de leur nainre, ils éhn'ent linus, la continuité de tout se vei l'ail cou iiisémenl sur les personnes mait^rcs. L(^s places principales des nerfs sont d'abord c(dle de ([ui dépend Taction du saut; on la nomme l(* janvt ; el en>mte, un aidi'e nerf (loid)le, le leudou. I^uis, vi ennent, sou; le rapport de la force, les nerfs qu'où appelf îrt's-fnippaiifc. Anstotc a v uifc sans ( ioiitt que If trajet Traite (//> In l',i'iirri:u» dans le Ti-f/z/r dfs P/ni/rs- ,lr aniiKdu.r, liv. II, eh. j\, <;;, n. ;j edi t. I. lUl av.- Iiliiri' que les r/, . ( ''/ ineinc lllli'S. \ t'Cl exact. 3. Dans 1rs }nt' iiihei's nu fli'ti ' ni fit ions. Il n s a qu un seul iiiol (laus 1«' texti niai> il a lo lifiix sens iju* aï induju SI! >■ etdieiif l'nii I niu- 1! es. eix't qui (lejtPinl riirf,nii (I H S) ni t. y veines. 'a ia surface du cdi-ps. u'c-t l'uc périt J)as [)lus niai'que (pie ne Te-t les- [ovk-v de quissed'un dessin ehauche. < )n re- trouve la niénnM>\j)ressi(ui d;;n> h> ;ii liu pr.'utlre cett^ lon- tioii du paragraphe ju-ecedent. ilirase pour rendre l'expression i;re('(|Ui A ristote veut dir e (pie les niu> CK^S 'S jiltis î.orts sont (N'iîx (pli -erveiit a ■airit de Uter /. l arrt 7. Il a rci^aon postérieure V prolonde de la jainlte et du nuis- cie lH)j)|ite / (lut te lU'i ihnihlr. Le tend / <»n. Aristote en- teii il par la sans doute les inUs- tles jumeaux et le soleaire. I. est peu premiers sinserenf sur le con- dyle extérieur du l'emiir. en de-- eendantjus(pi'au tendon d"A(diille au ealcaneum. I. e soleaire s itist're a la teîe du pei'one, ,au- (lessiuis (le unie.iux ■f \a. îtar ueiix ap()ne\ roses. perdre sur tendon (rAchilie. Ce tendon LivHi: m, <:HAP. v, .:; i. •i\^ rtvxlenseuc (d \e nerf de Fépaule. Puis enfin, il y a des n(M'fs auxquels ou n'a pas douné d(^ nom el qui serv(Mil à l'articulation des os; car tous les os ([ui, en se rt\joi[j:nant , s'articuleul les uns sur les auli'es. sont l'eliés par des neifs. '^ Autour de cha- que os, il V a toujours un<' quantité de nerfs, si ee n'est pour la tète, où il n'y en a aucun, el où ce sont hs sutures d(^s os eux-mêmes qui la main- ti(^nn(Mit. L«^ nerf peut, par sa nature, se diviser eu louLç, mais non dans sa lar[;eui'; et il peut s'allongtM' lui-même est à la j)artie in rieure et postérieure del; i lamiie autrement (pie le reste des os. Li^ crâne est une hoite osseuse il est volumineux et sdnst^re a la composée de huit os : quatr i>artie ixisterieure du ealcaneum, im])air et (juati lairs. tous c e l.'ejteiisfur. Il me semble que juxtaposes entre eux sans lii.'.i- st la traduction exacte du mot ments comme les autres os, el Lirec; il s'agit très-probaMeinent relies seulement par des sutur es. du (hdtoide, situé à la [>artie s u- /. e /If'/ •/'. se ( tiiser en lNJ> ( Il fient s'dllo/Kjer henn- it S(uU surtout les muscles d jtar ois auss i la Svnd es- qui sont compos es d'éléments n 1 o 1 o ir 1 (^ les cartila'res, les liga- contractiles ; il tant {|u'ils puis- ments. les membranes synovia- sent se rticcourcir et s'allonger, les. Les arîicuhuions sont tirs- pour (pie les mouvements, qu'ils cause de la di- doivent faciliter, soient possi- bbvs, dans la vie de relation et IKUlltirellses. a versite mt'Miie des mouvements. .s ■*■ l ne (lUd/i '/' 'tiie (le /le/ 1'> (la ns la vi(^ organique. Les nerf: 8ou s ce nom \i eneral, Aristote sont des C(U dons idancs, a liant reunit une foule àe choses (pie, depuis lui, les tmatomistes mo- Jlexuositcs comme les artères touj(Uirs en ligne droite, sans il. et dernes on t sep.irees et distin- cylindriques dans toute leur lon- gu ces })(,U> avec soin. In tète. L .S/ i-f II f es o s ( le la tét. irueur. .e muscle se divise en ong, parce <{ u'il est com})ose de crâne ^on t rtdies entre eux tout libres parallèles , réunies en- 2:i() lilSTOlHi: I)i:s ANIMAUX. beaucoup. Aulom* des n(^i fs, il va un liquide niu- queux, de roul(Mir l)lauche, f^luaul, (jui hs nourrit et qui païaîl les produire. La veine peu! être l)rrtl(''e sans se dc'druire; mais le ueif soumis au l'eu est deiruil loul (Mili(M'; el si ou le eou[)e, il ue l'epreud jamais. ' l."euf(ourdiss(*meul u'aflecle pas les parties du eorps où il n'y a pas de uerfs. (^elh^s où il V a le plus de lu^rfs sont les pi(Mls, les uuiius, les C(Mes el les omoplates, le eou o\ les bras. ^ Tous les animaux qui ont du sang oïd aussi tre ellos j)ar du tissu cellulnirf ; ce sont ces tihrilles qui sont essentiellement eontractilt's. - - Autour lies nerfs. Il semble ({u'il s'a^nt ici de riuimeui- synitvialc, qui facilite le jeu des os sur l«'s- qucls les muscles s'attjudient ; mais Aristote j)<)ussc l'aïKilssc troji ])eu loin pour (juOn puisse bien reconnaitfc ce (ju'il \cut dire. Le li([uide que secrète la membrane synoviale, est, d';t[)rès les anaîomistes modernes (voir le Traite it'diidtomie ilesrrtjt! ne de M. A. Jamain, p. 1:^8,, lilant, onctueux, semblal)ie a du idauc d'œuf. ('"est sans doute de ce liquide quAristote veut parler ; et alors les <» nerfs » ser;\ieu( plutôt les muscles ; mais encore une luis, Aristoie contond tou- jours les uns et les autres. Iji reine peut être In ùlee, cti'. Ceci ne se comprend pas bien, non [)lus que ce qui suit sur •< le uert" <|ui ne reprend jamais ". Mais ces détails, ol)scurs et ine.vacls comme ils le sont, attes- tent néanmoins des ex])eriences et des (»l)servations tort curieuses. ()n sait de reste ipu' les nerfs re- prennent après avoir ete coiiju's. n; .">. L'i'ntjourd i^seine lit .... ni( il II' Il (I pa\ fie lier/s. Si le mot de I Nert" 'I doit être pris ici dans son vei'italde sens, ce passa^^e semblerait prouver (juWristote était sur la voie de la i^rande découverte de la sensibilité des nerfs. Mais il est possible .aussi (pie ce passa^.'-e sitriiitie sim|)le- meiit (pie, la (»u il n'y a pas de muscle, il n'y a pas de mouve- ment dans le corps. Le double sens que j'indiipie résulte tou- jours de la conîu--i(Ui des mus- cles et des nerfs. - Ou il ij a le plus (le ?ier/s, (Ui de muscles, l'ài effet, les inuscdes et les nerfs du bras, de la main, du pied, de l'onnqilate, des côtt'S, sont tres- nonibreux, sans l't'tre beaiuaaip plus (prailleurs; mais ils y sont peut-être plus apparents. v; ti. Ont iiuss/ tles uerfs. Ou " Des muscles >'. Les /^cr/V /ev LIVUL m, CUAP. VI, ?; 2. •i.» des nerfs; mais dans les animaux sans articula- tions, et ([ui n'cuit ni pieds, ni mains, les nei'fs sont ténus el imperceptibh^s. Dans les poissons, les nerfs les plus apparents sont ceux des nageoii'es. CllAPITRK M Des fibres; liquide qu'elles contiennent; leur nature ; libres p-ir- tieulières du stmg; b'ur {tresence est indispensal)le pour (tu'il se coa^^ule ; exceptions pour (jih'hpies animaux ; le cerf, le lièvre, le bubale, et le uKuiton. ' Les fibi'«*s sont placées au milieu entre les nerfs et les veines. Quelques-unes renferment un licjuide. c(dui de la lymphe, el elles vont des nr^rfs aux veines, (d des veints aux nt^rfs. - 11 est encore plus (ippureiit^. II est clair qu"ici il est (juestion des muscles pr»»- prement dits, puisipi'il s'ajrit du iiKUivement des naireoires dans les jjoissons. s- 1. Sont jihieees (tu milieu. La suite de cette jdirase prouve tpie MM. Aubert et ^^■immer ont rai- son de ne penser ici (ju'a une position matérielle. Les fibres H allant des veines aux nerts et « des nerfs aux veines » sont né- cessairement placées entre les uns et les autres. Ce jiassaj^^e ne veut donc pas dire, comme l'ont cru quelques traducteurs, que la nature des fibres est intermé- diaire entre celle des nerfs et celle des veines. — De la li/tuptie. (»n serait autorise a croire qu'il s'agit des vaisseaux lymphati- ques, qui p(.rtent aux veines la lymphe et le chyle. La descrip- tion exacte de ces vaisseau.x est une des conquêtes les plus ré- centes de la science moderne. § 2, i'ne autre espère de fihres. Aristote revient sur ce trenre de fibres du sang dans le Irai il' des Parties des a m ai aux, liv. H, ch. IV, p. 3U, édit. Langkavel, ou il reproduit près- Zi Z nisToiHi: i)i:s ammaix. uiK' aiiliM' (^<])èr(' et animal; on ci'oit (fue c'est une espèce d'antilope. D'autres ont cru aussi pouvoir l'assimiler au buffle ; viur MM. Auhert ei W'iîunier, Inr. Aucumis parmi les Antihtpes. Aristote IKii'le encore ditlerents animaux. La science moderne en a fait surtt»ut sur le sanir de riionime ; mais elle s'est moins occupée du sanir des animaux : voir Cuvier, Lennis (rtinatmiui' ii,nii>(irpf\ tome VI. i)i). -'{H et suivantes. 2« édition. J^ a. Les murs, h's iirr/s rf 1rs f'ihrrs. Résume des (piatre der- niers chapitres, ii. m, iv et \ . ;:; 1. Tous lr'< '»< ihliis /r< 0)11- ntdu.r. Les mêmes e\plicati(ms sur le rôle des o-^ et du rachis se retrouvent, encore plus nette- ment exposées, dans le Traite (1rs Parfirs '(rs aiin/ian.r, liv. II, ch. IX. edit. Lanirkavel, pp. 40 ,■1 suiv. La rédaction e>t sou- vent identique. — //>' >'• rrlirnt 1rs uns (in.r aufrrs. L'ensemhle des os constitue le sipielette, et ils tiennent les uns aux autres 2:>t IllSTOlItK DKS A.MMAl \. roinnic l(\s \eiijes. Jl jj'y u [)()inl d'os qui soil \><)\v et s^^paiv. Lr |)oinl (!(» (Iri)nrl rsl le lacliis, dnus tous les auiinaiix qui oui des os. - Le rarhis se compose de v(M-lèl)res, (d il va de la [èle aux hau- (dies (d au siè^^e. Toutes les veilèbi'es sou( per- cées. L'os qui esl en haul, etdui de la tèle, louche aux deruièr-es vei'itd)res; (d il s'appidle le (M'âue. La parlie d(* ctd os, deuhdée en forme de sei(\ est la sului't\ ^ L(» eràne n'es! pas ideulique dans tous les animaux; (dnv. les uns, il est composé d'un os uinque, ccunme dans le (diien ; (diez les par (les liiraments. I.r- iioiiilii-e (It'S os varie selon 1 àg-e, j);trce que tantôt ils ne sont j)as en- core formés, ou (|ue tantôt ils se soudent. Dans lin. nmie, les ana- toniistes les plus exacts en cuinp-^ tent 208, dont 'Aï i!iipair> et le reste pair.> ; mais selon (jucn admet dans le compte les os sésamoldes et les os wormieus. le chiffre est differ.uit. — // ji'i/ (i /ionit r/'o.v Y"/ so/l isitlé. Cva n'est pas tout a (ait exact. La rotule est un os qu'on j)eut con- sidérer comme isole et sesa- mo'ide; elle se develo}»pe vers la troisième année, dans 1 épais- seur du li<,^'lmenf antérieur de la cuisse. — Ij- f)ftiiit (Ir (h'/)(iif rst h' racfus. C'est encore j);ir la colonne vertébrale (pie les ana- tomistes modernes commencen! rosteolojrie. pour remonter a la tète et redesceniJre au thorax et aux membres inférieurs. rerti'hrcs. Le nombre des vertè- bres varie selon les animaux (\u\ en on\ ; mrtis le rôle des vertè- bres est toujours considérable; et c'est sur cet ortrane (ju'on a tonde la classe des \er!el)rt's, ;i laquelle appariienrieni le- ani- maux les plus parfaits. -- Aii.i- ha/ic/irs cl (lU s/ryr. Il n'y a qu'un seul mot dans le texte ; et i ai cru devoir ox\ jirendre deux dan.s notre lani^ue, pour le rendre dans toute sa force. -- Smil licnci's. C'est ce (pi'on appelb- le îi'ou vertébral: la succession des trous vertébraux lorme le canal rachidien. - // s'apprll,' le '•rnnr. Dans la tête, on di^tinirue le cràiie proprement dit. ei la l'aee. s -b Cinniiip dans le rfurn. Ceci e>t inexact ; mais dans le chien, les sutures sont m(»ins ;ippa rentes, .'t voila comment les premiers ol)servateurs ont pu ne 'A 1 ,-S ■1 I ■"1 2;>;> Ll\ KL m , eu A p. Vil, .î; 1. auh-e>. il esl de plusieurs pièces, comme dans riiomnn\ Lt encore la femme n'a-t-elle qu'une sutui'e circulaire, landis que l'homme en a trois, (uii SI* réunissent au sommet (d formt^d un trian- 'nnnie m a trois. Coronale, saLrittale. et lamlxloide (Ui occipito-pari(''tale. - Inr irlp (llinmmc sinis sut un;. Ceci n'est pas impossible. Non pas tju'il n'y eût jîimais eu de sutures dans ces tètes: mais les sutures avaient, (lisj)aru, et les os s'étaient scuides. Voir tout ceci plus haut, livre I. ch. Vil, ?j :b — .W^/cv '/^' >•'•'■• Kn fait, la tête a huit os; la !>oite osseuse du crâne se coni- i)0se du frontal, de rocclpital, du sphénoïde, de l'ethmo'ide, de deux pariétaux et de deux temi)oraux. Il est probable que c'est le sphé- noïde et l'ethmoide, (pii. à cau-e de leur jiosition à la base du crâne, auront echaïqxi à l'atten- tion d'Aristote, maigre leur forme sintruliere et si remar- quable. — K^ui ^">'f ''^''■^' f^' avpilb's. Ce sont les temporaux, qui S(mt en effet un peu plus petits, ^'oir le Traite des Partirs dp< auimaux, livre II. ch. vu, p. 35, edit. Lauçkavel, sur le cerveau, et sur les suture-, p. oS. ?; 4. Qui forinPiit h's radrlinn es. Les os maxillaires supérieurs. - Dans l'ius les- aninaïu.r. .\insi «pie le supposent MM. Aubert et Wimmer. ceci semble bien une interpolation, venue sans doute d'une remanpie margi- nale. C'eii la rej.etitiou d'une ■2M') IIISTÙIHi: DKS AMMAIX Dans 1rs iiiAchoircs, sont |)la('t''('s h^s dt^iils. ('s|)r('(' (fos ([iii, ni im sens, n'osl |)as percée, cl (jui est poi'cée en un aulre sens. (Tehl, parmi les os, le seul ([u\)u m» puisst^ pas lailler. ' C'esl (le Fepine dorsale ([U(^ viennenl. l'os ([ui supporte la tèle, les clavicules et les cùles. I.a poilrinc s'appuie siu' les cnles; (juidques cùles se phrrise (m'oii trouve plus haut se rapproclK* lieaucouj I (If Ct'ilt' liviv I. cl 1. IX. _'. ou t'ilf f- 11. ih>s (ii'Uîs; \oir I fi'/fi nnir (les tr es- 1) it'U placée , tandis iju'ici <-npt/vi- tle M. Janiaiu, ». / / elle est fouf a tait hors (io pl;ice. On (-(auprend .pTune rnatier. — Les nt lont j»lus partie d es ( » - Aristdtt tissu t'st (re s-(lense ot dont la ne parait pas non phb prend re pour des o s \e ■Ha Cett eue i .VV'v/ /jas // ,<)'/•(•/• II ''a7 pf'i ri'f . est s'airit du {x'tit canal qui creuse dans la racine de la d partie inorij-anique est très-dure. lerniere parîie lorme plus l'os. /'//lui/' hi h'ti'. «•m des d C est eux tiers /. its tjin su et c est le sens (pie je diume, a\ ec par la «pie [)assen! le Camus, au mot d u îext •' (lUi m; vaisseaux et les nerls i lent; lires. M» trou\e t ivoire et cément, r(>mai! est tr d W dur mais tres-tra^'ile, et il n cm altération d mimer supposenr-iJ> ipicLpi, un peu ej)ais tpCau sommet de ia dent; î'ivoire est un peu mon i\\iv (pie l'email, et il .st exact. '■■• Cotes s'articulent sur les ver- ■t sur 1 e sternum, pour verse jiar de {)etits tuhes «pii tonner la cavi f horacitjut ca\ite ceii- ' cernent risfote peut tr icn ah! pour le s ouvrent dans la traie de la dent ; enîin est mouKs serre eiuatr»' (pie sept \ra: i ivoire, hien (pie sa composition cimi lausses cotes, de cij aire partir du racn es Ci)t ('^ que pour les aqU( 'ê I.IVHK m, CHAI>. Vil ;:.> n^joi^iiicnl h (die: (Taulces ne s'y i'eioi;4nenl pas; cai' il n'est pas un seul animal ([ui ail un os autour de la ri'^ion du vtMiIre. Puis viennent les os (pii soni dans les ('paules. d'abord ceux (pi'on appcdle omoplates, puis les os des bi'as, (jui v tiennent, et les os de la main tenant à ces dei'iiiers. (^dte dis- position des os esl la imMiie dans tous les ani- maux (jui ont des mend)res de devant, '' Kn bas i\c r(''pin(N là où (die tiiiil, vient, apivs la haiiidie, la caviU'' colyloïde: puis, les os (h^s e\tp(''mit(''s inle- l'ieures, tant ceux d(^s cuisses (|ue c(uix des iamb(^s. (a>(e . viiiul - (plâtre eu tout. bra> L rs ns ( Ir A f> util m . Ici en- ^Jurh f/Uf's '■''// S'' rrjn/iiiiviit à core. l'expression est l)ien lar,i:e. e//e. Ce .v:ont les vraies côtes, (pli Les trois parties de la main, vtmt de l'epine au sternum. — carpe, nuMacarpe et doigts, con- D'duf / e\ /ir s 1/ i'>'ji»iu ls sesamoides, au et quatorze dans les phalanges, le pouce n'en a\aiit que deux ait lieu de trois. Il y aurait d( corps , ou siinj)lement (pie pouce et au métacarpe: mais ventre n est pas recouvert j)ar d'oitlinaire on ne les compte p;is. i; G. }:/! hns (II' l'ejiiyir. Aristote senihle comprendrv dans rej>ii un (»s. Cett e observation, pris( le 1. acrum et le coccvx. saai; s les uan> sa généralité, est exacte. — !.<'< o,v tjui sniil ilniis les l'/ifUlIt'y. Les omoplates torunuit. avec les distinguer. — .i/nrs la h(iii>iu'.ho ila\icules, la (diariiente de sens du mot grec n'est pas lueii l'epauIe; elles s'articulent avec determim': il p«nit signifier le la (davicule. et riuum'rus du u'as. /. PS os fl/'s In'ds sion est bien vriirue; mais h^s o- du bras >oiit d abori pour 'wiic". aussi bien (pie la hanche : L'exprès- mais il ne faut {)as attendre, dans ces premières invesfigaîi(ms de 1 ; riiumerus la science, une exactitude (jue le- UMs proprement dit: nous n avfuis ]»as encore comp puis, le cubifiis, en detlaiis; et le ement aujourd'hui. — Iji rdvité radiUs. en dehors, jtour l'avaiU- i-'>hjloidc. Le texte dit simple- r. 11 -2:18 iiisrciui: hi:s ammai \. quN)i! «'ippi^llc les C.nlriH^s. Lo> clirvillcs rn soiil iiiK» pîuii»^: cl (lims los clK^vilIcs, ou compiciul ce (ju'ou aj)|)ivllo l('s (4'i4()ls, ('\u:/. 1rs aiiiiiiîiiix ((iii oui nue cll(nill<^ Viemieiil, h la suile, les os des |)ie(ls. " ï.es vivij)îires ([iii oui du sauu el (|ui uiaicheul ue (liiïèiHUil |)i'es([iir pas cuire eux sous le ra|)j)<)ii des os; (d h^s dillrreuees principales dans les os (pii s(' correspondeul, porleul siu' hnu' diu'«dé. 1(HU* molless(^ ou leui' m'osseur. " (leiiaius os oui de la moelle ; d'aulnes n'eu oui pas, dans un seul - tvldidt' reçoit la. tèît' du l'enuir, et v'e' lo mut trrt'f. comme l'ont l'ait plu>it'urs traductoui-s; le textr exjtlujiu' bien ce (ju'on (les fiirds. Ceci est la. >uite naiu relie de ce ijui vient d'eire dit stU" les f'ôlène--; ajU'o les !is de- laiiibes, il c>t tout -impie de traiter des os des pieds. Mais An^tote n'e>saie p.is plu- de comptei' le- (>.- dt'- [lieds (pi il n'.i compte ceux de la main. ('lie/, l'homme, il s a 1 i os du t;ir-e d;ius le- deux jambes. Kl (bu met:i tarse •■! 28 de- plialanj^-es ; eu leiUt "i^. ,^ 7. /.e.v i' I r/j)ni'i'<. . . ('eci e,-t très-exact; et dan- les animaux supj'i'ieurs, verte!ii'(\s . mamuii- t'ères, etc., on retrctuve en ^-•eneral la j)lujiart des os de l'honum-, ou leurs etpiividents. ?; S. Ont ftp la nnirllr. (;'e,-î l;i fucot't' un»' con.-i derat lon- (buit s'occupe l;i sceMice mo- derne ; |;i moelle c-f cil ^eUel'a! cctnîeiiue dans la c;i\ n •' (b's os 1 MIL''--; celle (pi'oii rencontre dans les os courts est un peu ditVe- reiiie, moins roui^e cl moins cou- i.ivuh: m, (JiAe. vu, .;; iat* lion par exemple, ([ui n'a imi idl'el de la moidle {[n'eu lrès-p(dile ({uautih', el liès-déliée.dans qn(d- ([ues os à peine, jTen ayaul ^uère que dans les cuisses el dans les pattes de devant. D'ailleurs, le lion est l'animal cpii a les os les plus solides; el ils soid ttdlennvut duis (pie, quand ou les choque les uns contre les autres, ou en t'ait sortir du leu. comme si c'étaient des cailloux. " Le dauphin a éi;alement des os: mais il n'a pas d'épine. (Ihe/ tous les autres animaux qui ont du saui;, tantôt les os ne sont que très-peu dillereuls. comme ceux des oiseaux; dans les autres, il y a des parties correspondantes et identiques par analo^ixie , i)ar (^X(Mnple dans les ])oissons, où les vivipares ont une épine cai'tila^ineuse. comme ceux que nous sistante. U e.-t remanpîabie (pi"Arist()te ne la décrive pas. La motdle jaune n'est pres{|ue (pie de la L;rai:-se, tandi> que la moelle roui;»' est sui'toiu de l'eau. — 1,1 l/nii jitir rj'Cinlilr. la's détails consii:nes ici p)ronvenf qu'Aristote avait disseipie des lions. D'ail- leurs, les mêmes obsei'vatiiuis sui- les os du liont répétées dans le Trait p ce dernier p>a.-.-a,i;e, la, i-epe- tnion est ju'esipn.' identiipie. Il ne pai'ait pas (jue les os ilu lion soient les seuls a être aus.-i dur.-. \'iur ce ipu en e.-t dit plus luiii, ch. XV, ^ o. ;i !i. Ij dmiphln II é'Jdlriiti-nt lies i/s; nui /y il il'ii /x/s (l'èlj/nc ÏSur le dauphin ordinaire iDel- i)hinus delphisi, qui est celui des Anciens, voir Cuvier, IIcijik- (iinnidl, tome I. p. 287. — Connue rru.r ili'S '/israu.r. ^ oir le Tra/tr ((rs Piirtirs ih's (inin/aux, livre II, ch. i\, j). 80, edit. Fntntzius, ou Ai'istote remarque ([Ue les os des oiseaux sont irénéralemenî plus taibles. — Corres/fo/iddulrs rt iilentujues pur annlnij/r. Wnv jdus haut, livre II, ch. i. |i,^ i et sui- vants. C'est l'unité de ]dan (pi'Aristote a rectmnue le pre- mier, et qu'il a t'tudiee dans ])res(iue toute la St'-rie animale. — L'iie cpLiic cartilagineuse. 2(i<> IDIX PI IIIMOIHK hKS AMMMX. Ions !('> srlari.Mis, ri où l('s ovi|)an^s nul un il. mvii\ (|ui roproduil h' rnchis iW> (iiiîHliii|)(Mh ssoiis , (* es I '0["ii(» oi-auisalioii |)i'(>i)ro aux poi ([u'il sont, dans ([n*d(inrs (^sprcM's, (h* peliU's arrh^ isoh'M's el niiniM's, ([ui Iraverscnt la cliaii'. l.c s«m' piMil ('sl à [xMi |)rrs couinn' 1rs poissons, cl son rachis es ovipares I une sorh' (TanMi'. Dans h^s ([iiadruptMlc Is onl nn(' rpinc doisah raiK 1 se m les plus hlable h Tos; les ()lus pdils Ton! plu> blable à rarèl(^ D^iilhun's. Ions les animaux )lus seni ([ui ont du saut: ou I un racliis de la nalui'e de To: e't'st là (■<' (liii l<'s a tau nomnirr ('liondropttTviriens j )ar la z (M)- Idirie iiioderno; h' sipiohMt i' (!<> cos poissons t fai tihiL'' iu< ux Doini ih' iu)r«'s st ('.-.scn il ne > (iSStHl>(' hiniH '/a SCiac/rtiS. ( o sont dt' (Ihondr' P Tvirifus a hrancliios tixes, l'or niant \e (lt'Uxi*'nio ordro do cottt cl; i^so II V (H\ a doux tc^'iiros les sijua'os *»( los 1( princij)aux, raios; lour opuo' ost (livisfc on vortoiTos. (tir Cuvior /^ oy//o ^/ ?iit>/fif, lonio II, pi>. 'iH.') ot .'iH,"t, 01 a USsi la Znfil(t;/n' (ffS<'r// 'In- ilo M. Clans, p. S12, irail. îVaio -^- Oif I l's ni'//>ai't'y dans ces iMUssons (lo fil OlO' os!)oo ([UI sont vivipar os, i. t d'autn's ovi- par l m' f trrfj I' (illl rrtn'n 7 ilnii }p rarhis. Lo rappror O'- nuMit o>t trcs-naturol ; o o ^t Ari- î(»to ql H r I lai le itroniior j< 10. ( aii.i fini /IC I n'ijH n >stt mil firi'iii' SSnii :^. I a roniarip!» ♦ 'vt. ■xacîo ; mais il aurait oto j M )S>l!>lt.' (If prôoi-or dawaniaL^o 1 tl(' poissons i[ es osiM'i'i's m sont (O'iranisoo ainsi. Oui triu'i'rsi'n f la i-lm IV tioU.'inout ot qui contribuent a la niaintonir. r.s ri ))ii iii>' ^^ J r si'rjx'flf l'sf il fn'il l>r a ci»niparai>on est h es /l't/ssnii s , I lUSÎO mais elle o hion vairue pUlS(pi e les os pe s ao.-> st riteiits -o nt !res-nomi"reus<'>. ainsi (pio colles ( les j it)is>on- L a, c ( Il n : 1 ! 1 o vertehrale «le it a'rpenis e> aitono au caractoris l'I (M." a js.ir-^ n'e.^t na-- UI lo aroto. — lidiis l''s (jiKi h n r il Il iii"'' l'S nrififiri'i^. ( ' VOC .lll (tilue.N le/arus PI li- se m lilnhh' n I iii'i 7e ("est la pelitesse même (l( S animaux qui laii |Ue leur vortenres so ni m *i in< i'ocle'lle do l'or-^anisation. I ■ i J Livui: m, r.iiAe. vu, j^ 12 201 OU d(^ la nature de Tarclt». '' Quant aux autres d'os, tantôt les animaux h^s oui: tantôt esDeee ils ne les ont pas; et selon qu'ils ont les parties où ces os doivent se ti'ouver. ils ont aussi les os propres ù ees parties spéciales. Ainsi, les animaux qui n'ont ni jaml)es ni bras, n'ont pas les os Colènes, pas plus qu(^ les animaux qui onl bien ces parties, mais qui ne les ont pas S(^ m blabl L Dans tons ces animaux, il y a iW> (litlerences ae ])lus (d de moins, et aussi d(^ proportions. ^- Telle est donc dans les animaux la disposition des os et bnir organisation naturelle. (l lis. li. Qnn/if au.r (nili'ps rajin-rs .T'ai suivi la correction j»ro- (Liuinaïis RésiiîTU' do t(tut Ci chajutro. Los o posoo et adoptée jtar MM. Aubort tolo sur les i hservations d'Aris- l )S sont en i:enera et W'immor; (dlo semble nid is- exactes: mais elles |)euvent pa- ponsaïae : la leçon ordinaire e.> , l'Aidemmont cette leçon celles qu a i •cueillies la scien 10 est fautive, (pioique donnée par tnll s les manuscrits. A l'S IIS moderne : (fit natnnil voir ( uvier /. t'rnnS /' l'iiiiil) ifirci' , tome I. Cnlr/if's. Voir plus haut, .^ (J. IK) et suiv et. lit., oii ttoas Dis <(,'// l'i'r/irrs a 11(1 lin < , 01 r 1 /e ]ilns ,'\ ilr les détails nécessaires sont reii- i le MdiiW'l ({'(iiialn- Itis haut, liv. I, nis : et auss cil. I, m IC riiiiil>(irCi' K le M. Geirenbaur VI. ïi'll I' /'S I ihiiir flinis Irs pp. ribll et suiv.,trad. iVanc 2(52 llISTOUil. DKS A-MMAÎ \. (JÏAPITIIE VIII n. •tii es cartuaires : itMirs resstMiini;ui(N's •' li'urs (iiihTfnccs av (M- It' os; les carfilatrcs iicstuif pas pcrcrs: et ils Fi'unt jtasdi' ni ttt.'lir lies carhiat^-('S des viv!|)art'S el des selacien laci( ' L(^ carlila^e esl de la inème nahiiM' (|U(' los os; il iTy a (MiIim» (mi\ ({iTiiik* (liflV'iMMirc (l(» pins on dt' moins; cl dt^ iiirnii' ({n<' l'os, lo (^artilauc nnc l'ois con|)('', no i"o|)onss(' pins. - Dans 1rs aninianx (]ni viv(Mil snr In rc ri ([ni sonl vivipares, l(^s car- lilaiics (Ir crnx ([ni onl dn saiiu iio sonl jamais I )rr('os ; ( I il nr t'ormi r |)as (ir moriir . commi ll< il s\mi formr dans 1rs os. Mais dans li^s srlacirn; oii r<''pinr rsl raiiilai^iMonsr . rrnx ([ni snni lai' ,»< ii 1 . Ij' rfirff/ niji Tout et' rha (j)!i' l'n a- pitre sur le cartilajje se i-e!rouv< a [)eu près mot pour mot (iaie ('"est un priMuicr rnppr (iii'iU''nf ; lia -<'e.>nd, c'est l'ai»- seucc de neudle. siu-iialcc {\m\<. Ir d irs (It's tiin- Je Trait ô (les Pni'ti iiimij-, liv. Il, ch. IX. {), SO, t'dit [lara; 'raph'' >uivaiit 2. .\ e .n'/>/// jiii/t(li>i />r/-i'f's, { Fr.inl/.ius, et p. 4.'}, odit . Lani:- eifact.'i',- du caiail, kavel. Les cartilajj'cs tiLTureuî surtout dans l<'s articulations; ils IL'C <'St t!' fxacî ; l'î Cl i çfTet tout • ■ iH-rtora- u>i\ eut atisoluiiit'îii chanir «' la sont temporaires ou perniaueiits ; na!nrt> du cartilauf 1)0 IX h ils sont SI aiilierents ;i 1 os (pi \\> semîilent faire corps avec lui ; il> varient d'épaisseur et >onî en i:e- neral l'iancs eî lisses; quehpics uns ne sont presipic «pic des tihrcs. sriar/nis , a// / r/i/nr- rsf /'a i i ilo'/i nriisi'. Dans le Tr{ dit ^euiiMiicnt (pie les stdacicns oni »'t on les ap[)elle Fihî'o-i' trtilajxi's. delà inocHc dans leur cpme car- Il tant hien distiniruer 1 es carti- t ilai.''in<'U>e, (pu tient lieu d' aires des licanicnt' /> r inriiii' i-li qu. t / la couleur (U'< os; les nciirs Ktliiojuens ont les dents lilanches (d les OS liiancs; ( ■ornes yenéraJenient ci'eiisesà a hast', solK les a la pointe; exception du cerf, perd terdai M' Dois chaoïie annce es t pas châtre; cornes niotules des ucills (le ihanl, le V\ irviiie; dv> ontrles et des dtUixt: homme ele ion. raiti.h ' Il V a. dans 1rs aiiimanx, d'anires espt'ces de parli(*s ([ni ne soid ])as de la même nalnrc^ (jne les 0: (d (|ui ne s'en (doigneid t;n(Mv (N^pendanl ; a .sans doute dt's raies. — /:7 ''tinier nient dus, ipii se rapprochent un s nirulier à un pluVid, hien telhMiient des os iue, dans hien (1U(^ 1 o n put conserver .aussi la econ ordiiiair«> ;h 1)1 •/// e.v i-fi ri ni/f/rs ni/.r mr/i/i Ni an ii'-z. I, es car!ilai;e Ut' 'oreille >ont preci-einenî de hhri^ -carlilaire par ce suhs tance c.arnl airineuse ipje la V e>t de> cas. ils ne seinhlent (pi'en être des prelonirements : voir VA/ia- fo/it/r th'sr/'/pf n'f de M. A. Ja- dii nez et main, p 126. ?i 1. Dr la nii'nir ii((lurr «jur 1rs os. Le texte est un peu moins prt'cis: mais le s-ens ne peut ZOf lllSTOlHi: l)i:s AMMA! X Livm: m. thap. i\ 'li I, > >(>nl les oimles. les soles, les i^i'illes. les ('()rn<'>. cl encore l(* l)e(\ lel qu'on le voil rlnv, les oiseaux, dans ceux des animaux qui pi^'senlenl ei^s ])arlies diverses. Toutes e(^s |)arlies nouvelh^s peuvenl se plier' el se tendfe. landis (|U(^ Tos au eoidi'aire ni* [)(Md jamais, ni s<' |)li(^r, ni se Tendre; il ne peid que se l'ompre. - I.a couleur des cornes cl des ongl(»s, du saboi (d de la sole, suit la couleiu' de la j)eau (d des poils. Ainsi, l(*s ainmaux ([ui oui ces |)aiiies, (d don! la peau es! noir(% on! aussi les coi'iies , les sahols (d les soles éjuab'meni noiies; les blancs les oui blanches; (dies soid de coulem' intermédiaire (diez les animaux ([in son! enlr<' deux. H (Ml i^sl de même des onules. ' \j> dénis sont mdur'(dlement de la couleur des os. Aussi, les hommes de couleiu' noiiM». comme les l'dhiopirli piUMir (lu pomi (l ex('i"oissanc(^ a ou vn^i de la t(Me ; à r(^xtr(''mit('' . (dles soid pbdin^s ej solides; (d (dles sont simples. Il n'y a (jue le cerf dont les (Mirnes soieid pleines dans toute leur lon- -iKMir, (d divis('es (Ml plusi(uu's rameaux. Ia> autr(^s animaux qui ont d(^s cornes ik» b^s ])(M'(lent pas ; 1(^ c(M'f seul b^s p(M'd I(M1s li^s ans. à moins (pfil n'ait (d('' coup(''. On parlera plus tard (b^ la cas- lrali(ui dans les animaux. ' Les cornes tiiMineiit plut(M à la peau ([u'<*i l'os; et c'est ainsi cpi'on voit en lMirvi.d(\ (d dans d'autres conlives. des Ixcut's t'tre douteux, so Ir.s' , /, rs (. 'irijl es . C'est t t'iuairc tre-'-disiincti!', ('! It vv mar(iU'' \au î la îHMiu' d'èîrt' l'f- L'Ut' (|ui rond le mieux eclui du cuedlie. Ces dt îans iiiiport.iiitN texte. 1) )ien (jue ce dernier ait un sendi leur a\(>ii' eti- is<'L:i!:^t'S par ^'n.> s plus étendu. On pourr (H les /(Mil.iL'i>îe^ UlodiTH' Is sont en( (U'e îradi lire : « les uim re) iia H luiî s a peu prev li'XiU; OU ) II h ne para i( pa-^ que lu siuenta» nioiUu'ne aiL uonu à (M's parties diverses autant d"af- p. l'.L', tention {pi'Aristote : c'est a pein-- W SI, à la suite des os. «die ment dan^ le 'ïrattc dr ht Crut'- illlinn iirs n iu nniU.i, liV. 11, (dl. \U, ctli!. et nini'T. Sur ti-ad. A U!mT et les rappoi'îs (le ai'ii M. (dans, ]». ."iiT, et r^niaiNpp' (pu» plus } laiit iiJHU' fin/i ix/rcf les leçons d'A/uif dt» (aivnu*, îtune II. Sr p/n'i- >•/ l'i'ixh'i'. ( 'es distineti ons sont }>ar("ailenient exactes, cî »• sont très-tdaires. •). IJ'S I li'uts... (le I i! l'nUIrUi h nr< i)> Ce ra pproelieinent c exact (■! curit'uv. Ari>t OU' csl ans duutc le premier (pu an ait /.cv /.;//, i/'i jiii' n \ . ( '{' ni( >t n avai t pas, dans l'Antiipiitt', le dans tniitr Ipiir longiiriir. C'est restreint (pi'il peut exaet. Butlon a ronsacr -eus assez tvoir pour nous ; il siu-niîiait e une pour nous; n feiuni, race n(»ire en ir»'néral. — /. e,v un- etude tres-attentive ;ui !>0!s des ■ri's ; Voir YHisIdirp ii(iU(i<-lli\ c< '.I t cv su ni noii'i' Ceci est surtout article Cer!, tom» XI\' Ti-l renia rt|uat)le chez les ne<,'res. les dents, v(dr {dus haut, liv. II. Sur et suiv.. ei lit, (H' is;u'). ~- A tnni •IIS ([IL l cil. III, \-l. I n'fiil ('fr rrnij/ç. ButToii fait "(servaîicn analoe-ut». — une ohSei n/i' rici(Sf'\. ■rvation P/us /ai'/. Voir plus loin. liv. IX, res-exacte en ce (pu conceiaie l'inrs ('/ su- ch. \ XX VII. en i a. [./'S riii'vfs //r/niPii/ filldnt it /a {ifuiu. Cette otiservation pa- rait exacte: ni.iis je ne sais pas 7'. MM. Auhert et Winimer si elle est ailini>e par la science les ruminants. — /V /k/ps. Il n'y a qu'un se dans le texte. — // // y fi ijUr /< IlHtt huit avec raisiui oh>( rver (pi'Ai toîe ,a irès-hien ccunu la liitie renée des (auMU's en Lreneral e J'/i'iii/' • lu 1. us Ile Ci^r moderne. 0/ Il l'ntf PII l'nrijijii V!, ne parait pas ([ue c 1IU< ait siut part'aii»unent exact : du moins. l'U ne l'a pas verdie depuis Aristote : 2t;n IIISTOIHK DKS AMMAIX. t LIVHK lîl, <:HAP. X, ^ 1 -2f 1 1 qui fonl morivoii' Iriiis roiiK^s, ('(imine leurs oroillos. ^ Tous los îniimaux ([ui oui (l<'s doi^ls oui (l(*s out^li's, ol lous c(Mi\ {[ui out (l<'s |)it nuf intci-polaiinii. — les, elles iir rcniplirau'iif p»as // '/ ff «I I' 1 ri' 1,1 /, , Il II Ut 'I lïir ieu r touctitui natur''lli', (luî o>i fi'li'lilin ni . ( l'Cl 11 *' [ta- exact coiiîribiici' a la (lt'tfii>.' i le 1; ■t Teh pliant a ses (iiiL;it'-> attach-'^ îieie La l'iirviiie •'■tait lunau iir le Itoi'tl il une opecr (le >ahot à r(iue>t jiar la M\>ii', la Lvdie <"*•> (iiti^it's sont iieMUf If >eul et la Oai'ie, au sud par la Lyei»\ indice (lUi aiinnîKM' :iu tlelinrs les l'Est lar la 1 liitl veaoïiic t'î ,iu nuf> lie la h.'f ( ' . > ( ' > I ; iMtrt' au nni'd j>ar la J>itii\ nie ; e rtaien! !;i iKUiihri^ i!e cintp ant tt SCS liniHcs sous an[ure 1 v o- iiH'iH encroûtes d;iîi< ia p. «au main; mais elles ont !)('aii(a)up varit', La FMii'yiiae a ele succt'> sivenient (a)iupti>t' [)ar Crcsus, calh'USie ( Ul entoure 1.' hlt'd (pi ils n apjciraissent pas, hum (pi'ds Soient ircs complets ^ur i)ar îe> L erses, iiar Al ses successeï irs. Au exandre et l'Ai le Miuclelte '< ; \ oir Ouv 1er, {{• emiis (1 Al (juc (iiiiinal, tonn L u. -ITi. -- to elle était connue !(eauc(U]n Tnut i/rm/s ... fc'-ni//-hcs. <"ist mi plus (pie de nos. puirs, G. /■;/ l' *//>■ '■i>ji\r inii ,,ii iiifi (s nul M.\L A llllssi 1 Irs thi/nl s. < / ,h aniu- cai-aclere distinct liiini, tiue \a seieiK a>-e/ irap^ mo-!,Tiif I! a. |i;o- eoli>liiere et tjui lieM'Ue (! lihei ! et W mimer peu- n être p; lieelitre m CllAPIl l{E X l»es [ iriils, de la ]»( au ci (le (Hirs analoLcues ; épaisseur ou leiie- ndé (les poils: lanlesse et (hunauir selon les parties du (au"ps, cl scktu les climats; la peau de rinumne est la plus Une de toutes ; parties du corps oc elle ne repmisst» pas une lois cou- pée; (a)uleur ^\r> poils; elle varie avec ràij'c : cheveux Matu's dans riiomme ; poils (pi'i! apj torit* en nai: ant loi's (lui N'ien- nen (lue t plus tard; !a ctdvitie; les eunutpies; l'einnies (pii ont (piel- harl) iiad rcsses de Car e a iimaieur n{'< jhjiIs ; les (uls les sourcils; humeur vis(pieuse i\^'> i>oils; raftports des vaii(M'; et des jioils: croissance i\i'> poils; chanu-emetits de la (atulem {\['< tioils dans les ( iseaiix; la L-rue; inlluenee des sais'Uis (I des ciimal iiillu ('ina's (ie> eaux rivières de la Thra ( t .' M-a mandre ; IIoim"'r e cio U'S phime? arrachées ne l'cpousst. ni pas; ailes et ai,uaiiilou de raiteil ils ol * Voici mauih^iaul co qu il ou osl m> poi de l(MU's aualouuos, ol do la peau. Tous los iuii- I d uiaux (pu oui (les puMls (M qui soûl vivip Is (d {\VV oui dos|)oils; lous (\mi\ qui oui dos piods. uiais(pn soûl oviparos, soûl pourvus dc^ lauudlos (''(^aillcusos; los 1 . Dos ])iiil.s\ et (If I (injn rs. Tout e cette eîude i>}!rs (iiin- mations epidermîques . (divier ;ur les n"a pas louclie celte maîi(:'rc dans PO! Is dans r t\si)cee a [liinale tout ses Ij'rnns il'n nntomu' riinqxiiP eniPU't'. est peut-tHrt' encore» la plus eompU'te (pie |)resente li >cieiua': du moins, je n<' con- nais dans la zooUtirie contemi li. il est vrai. >ont restées in- compieies lètt 1)0 hlnit'll I i'US''.<. LA' se ('.< rrtul- ns du iiK»! Ld'ec n est !()- rame rien ndu sur pas luen détermine ; U louîe ^U'> ec airit san> ailles i\e> le/.ards, (pai on' des jdeds et (pli sont ovi- In-r de NL Olaus, jo "laO, For- pares : voirplus haut, liv. L cli. vi. aijet. \'oir V Annt 1(1' (Irsri)ji- l'IiS mSTOlHK DF.S AMMAIX poissons (jiii oui sl pins abondani (d |)lns lonu dans los plaoos cpii soni pins onfonoors cl pins hnniidi^s, ponrvn lonhd'ois cpio r«dlo plao(^ sod dos- linoo à avoir dos poils. M on cA do nionio ponr los .>, ou i;i nit'îiio ('Kprossioii t'>î «■(tun voir ('u\'ior li' uif tninnd I <»lliJ)lo\ (' j ^ — /) PS uni f> M. ( ans, Il s;r l'i njilirc (l( 1 vsdstoiuo- (t pnini (lu /'tuf. Tout» ccUf aix) les. jihra^e, ([ui innua-onipt l<' cours ■2. L ri)fn<.e«->, parait elle une lu- »1U^. ce l»a^saL■■e Aiu près 1 luterpolatKui , la p«uise erpolatiou. De j eni!)le ('(Uitredire ce (|i repriMul s(i n (Miur ('ettt* Ulènit il e ;t (lit (plesîKUl lie 1 I nature d [lOliS »lu-> loin (le (!■ 1 liv. \'I, ch. xvi, :i \1. (\o-^ coni;Te ( i ( ' V C 1 O I - /. (Il) ilu/U V II ni n fil est exp(»st'e a^ ec plu> (if p(MUeUÎ> (pl'ici dans le Tni/tr il' h unit (lu hiiil. La ht itcnrriit ion (h'.'< (ini ninii.i'Aw zoolouie nio(h iMie n est 1 )as en- cii. ni. X\ et sui\ dit. et trad. core lixee sur ce point; il rejiiie de MM. Auhert et Winimer toiii(uirs une irran (le ()!)S(M irite p. '.rrl. — De l(i nfitini' de la } icau . sui r la rei)roduction di; r<^s j t ( u .- il /.. (hid. |). -1/ » /. //o 7 S(U1S .(v^uolques nafuralistescroi; rude. l'(nis ces détails iV(ur de(a)tiverl des ovaires chez. s(Uit exacts. Vlu '/ /V l' Il fi llKl'CS 1 t ranuaiille. I)'ailleurs, l'aiiLiaiille, le />///v Imr/iidcs. Ooinnie les ai; (MUiirre et la murène lorin^uit luen une esi)ect a part , et (a's tl■(U^ p(U's (L La mC'mo transb)i'mation a lioii est [) lus tacile 1 î plus ahon- l)u l'S I Id/lS les illinUh '■liauih liante l'riu Iles (lU (I hiiiiellt' • t L;-t'neraieinenl exact. — rr//ll/('USi'S. La lan^Mie -r-aapii* Toal drtuh. L'ar oiiposituui a ici des nuance,-, (pie la mUi-e ne ai dû repeter près- iM)>>eae pas (iUe 1< 'S mi'uufs mots. ;l l'Iu^ rude •< I h iii iin'i'/s . !e m- ais p is >i cetie observât i(ui est luen exact(^ pour fous les animaux en Lfcneral : il -. 'initie (prd en est. t"ut le C(m- i>ur ctuMains anm traire p d(.unesll(pie>. et ipu poil (les en le US et des c hevaux s adoucit d'autant plus (pi'ils honî mieux nourr Ne/'/// / (•\ rij/il /'('('> fi L (dnnat e^t jieut-(''tre la principal inlhu ace tur c<'.> ch»tnf:ennjnt>. Vv i>es etOrepus; car d une ma- ie, les poils, j d »our se iiiere specia tenir drmts, (huvtuiî neces>a)re- nienl tdre plu> dm-^ (jm'l'vs pod: pi! xUlt CoUClieS. Soni ru(! ('.< 7 diu:<. Comme les cheveux dt\- nei:i't^ pri-nicf d'' li'< fcndrr. C'est laux ee (pi on peut voir, nnuiie sur le ciievetix (le n Kunme /. tCnSMjlt: (le terre. Wiw plu^ haut liv. 1 . (di. VI i'(.r liv. \'. (di. m, dit. et trad. Aubert et \\ immei .).). :il2. 270 IIISTOIHK Il|> AMMAI \, LlVHi; m, (.il AI*. \, ^ s •t. i lieu pour Iv^ oui^les; car il y a i\r> auiuiaux donl les (Ulules siuil aussi chus ([uc des os. ■' I/lioninie a la peau plus luiiier (ju'aucuii ('lulro animal, eu |)ropoiii(ui de sa urossour. Dans la peau de loul aiiiiiial ([U(deoii(|ue, il y a loujoius uiic humeur vis([ueus(', uioius alxuidaulc (liez les nus, plus chez les auh<'s, CiUiime elu'z les houils, pai' e\em|)le, où (dlc^ seul à l'aiic de la ('(tllc; dans cci- laius pays, ou l'ail aussi de la eolle avec celle \i>- cosilé des poiss>'' JUissi diins les aulr(*s animaux; mais il n'y esl pas liès-sensible, exceph' dans le (dieval. Le poil comuKuice à blanchir par le boni; le [)lus s(UiV(Mii, les chev(nix gris devien- i^. >: ,1. /. hnmiiH- d [a /K'aîi /'///■- niin'-i\ ( )!)>('rva!ioii (|ui parait fxactr, (•! ({u'Arisînîc t>^t !<■ ^cul a aviiir faitt'. — l'nr Inutintr ris(iU('iLsurf' de nos (in_t:lt'> dos mains avec la j)('au (jui 1rs t-n- touci*. — ' Ol/ ri/f .svr/ à fnirc (Ir lu i-ollf. On fait e\\ v\\v\ de la colit'-l'oi'if' avec h-'s rttjj'nma's de cuir »M ccriaincs parties de laui- jnal. — Dans c'rfjn/is /toi/s. MM. Anin'rt et Wiiunicr nicitmi cette phrase entre j)arentheses comme susi)ecte; je suis de leur avis, liien (pU' cette addition C(ui- Curde assez avec ce {pu précède. ^ 6. f.d /jf'OK e,v/ par t'[li-~)i,i'i,ic i/iscnsi/jlc. Au premier coup d uni. ceci send)!»' tout a tait iui'xact. et la peau paraît au i-ontrairo être le sen< dii IiMielit-r, et par eonseipK'Ul d'une sen--didite ex- trême. ( N'pendanî on peut a\ee des instriinnuits très-îran(di;ints se couper Tepiderme . sans plus le >entn' (pie ipiaud on se coupe les on_;/les. ("est la >ans doute c<' (pTAri-iote atira \oulu diro ea parlant de la peau prise i- en eile-nudue ... Le MCL'-f de la .-eu- sduliie >ei'ait, pour lui, d;in> la chair et \\\>\ï dans la peau. ^ — lit sHilnUt hl fiCllU (Ir /'I li'h\ ('eCl ne j)afait pas îrès-exaei ; et la peau dt' la t<*'îe, sans "di'e tres- scusihle , n'est j)a.-> in-x'u-dtle cep.'udant. Dans le Traiir th^- l'uvtifs (li< (liuntdu.r , Aiastote re\ieni a ccib' particulaiite de la îêt<\ (pu n'est pa^ (diarnue, liv. 11. ch. X, .^ UI. p. 02. ediî. et tr;id. h'ranîzius. - Kll<' U'' }'i'/iri'/i. ,^ 7. La jjenii. es/ rnittm ne . (Ml ne peut pas m-'une dire (pTidle cessi' de l'être la ou sat;"e a d^s ouvertures natu- relles. - .1 /// hnlirh'' rt (Hl.r (iro/Irs. La non |)lus la peau ne ce>>e pas d't't!-e continue: mais tdle coulouruc ces ouvertures el ces ptarties du corps. — l'/iL< hnul . \o\v plus haut. liv. I. ch. v i, ,^ 7 et liv. Il , ch. II. .55 1 et suiv. 5 S. fjua/lil raniinill (l''/'l''/i/ riCK.r. L'tictKUl de l'âu'e n'est pas iiKuns pui>>ante (pie celle du climat, sur le i»oil tli^s animaux. — Iilanrva.tion tjue tout le monde peut faire. — /-J/wy/Zc ilans /c chmil. Le chaniroment dans le cheval e.utî'ou. t HlSTOlliK l)i:S AM.MAlX. iH'iil blancs loul h Vi)U[) vu ciilicr; rc ([iii prouve hirii ([iK* le m'isoiineiiKiil des clieveiix ne lienl \rii> h une (lessieeulien , connue on le prélend ([uel((ue- fois; car rien ne se dessèche d'un seul coup. Dans celle eniorescencr' quVui appelle la lèj)re blaïudie, lous les poils de\ieniienl ^ris. Dans (|U(d(|ues niala- di<'s, les cheveux iirisonnenl ; el. après èlre hunhés, ils i'e|)ouss(Mil noii's a{)i'es la f:u<''rison. " Les cheveux devi(^nnenl plus sile t:ris ([uand on les couvi'e (pie (piand on les laisse à Fair. Dans 1" homme , ce son! I(^s lem()es (jui ^risonnenl les |)i'emières; le devani (h? la lèle devienl i^j'isîuanf le derrièce ; el les pai'lics st»\u«dles ui'isonnenl en dei'uier lieu. *" Il V a des poils i\uc riionune appoiie en nais- said ; d'aulres ne poussent qu'avec là::»', (d riiomme i:"rfot}U(' ( uiiinn' ni l If iirrff'/ii/ iMlit . <■! ! : Aul MT ■f N\' Minier. '/ //i'l//U('/'»/s. [\ t'>! (Il licih' (I ^ //s 7' '/ s" I rn/ii/ssm f /iii,'/'.< o />)'>' s- (n h tvt)ir a qui Arisîtil'.' vt-ui tairr ijni'i isnn. l..:\ nifiut* (lîtM'inaiKui llusion. Dans le T/y/iff dr i (! rct ruti\ I' (!;i! 1> l'- Ti-iiilr tir i II Criicriif /o)t (h-s d nniiiiUJ\ liv \ , <- eum il I' III tirs a II I nul II. I , ll\ . \ «iO, p. :)8i. .M.iiî. (■ ira 11 Au! vr > (i I». iiSi . <'dit. cl tra A Uii'T et W'iiunu'i', Afi>( OU' (■>>au' ■t W ininifr ti CXlliKlUt'f (1 ou VKUll CtMÎ.' (ic «icr '.*. /,."V li'nijH's niii (ji'l -s- Ol II r II t \'( ur !•' / nul r il r la /l'S ) iVi' I II I r rr K 1 1 1 s alioii. Il _v lionne i>lu> de île- (luu'i, sur If L- ri>oniifiii('n! Crnei'nl nni ilr< an i i,!ini.>.\ iil ,, ihnl . r\ la hiancncur 0('> iiioveux Lr •!' ntnt ilr lu ti'Ir., . / I':- liill Kffl I ifl Si r//rr. { ',',-,( !a t ra ( ! UCi loll /i >("./ iirlirs lUis ce^ lai!, littérale du nioi rec , (lU on l'olive aus>i (i;ins 1 1 ipiM, icratt H -on! exac ^ 10. /. ;/ iiin< précédente^ , e ■hr. Voir 11 1 1)! locra te, 1(1. , ihiil. :\ au-^si le l idilr ilr lu (inirro/ nu 7 ddiil la -taence moderne ne oaiMit l)as > r\Vr ÎKlUiele i:h ini/i mC ^1 I ''. |ia> m \A\\\\: Ml. ( iiAP. \ e>( !»' seid parmi l*'v animaux (die/ (pii >e manit'e-lr <*rdh' dillèrencr. Lo |M»il- (piil apporh' en naissanl •oïd de> (die\t'ux.des cils. r| d «'S sourcils. Les poil: qui ne parals^enl (pir po>l(''rirm'emeuf Mud (TalH.rd cr u X des paiiie> x'xuellc-: puis, ceux dr l'ai ss. 'II (\r| eiilin, c«'ux du meniou. Aiii-i,! e ijom hre d t's h iinec où |)ous>eul les poil- (pii |)arais laid, e-l è,L:al. '' C' xud le- ])oiI< de |;i !('(,. ([(ij. ;iv(M' Tà-e. di-parais^cnl el loml)eid h' plus ahondammeul. «d les |)re]idei's. Le ïi»' ><>n( (Tailleurs (pie le- (diexeux de de\anl: car on ne d(Aieul jamai< (diau\e par derrière la hde. Le (h'p.Miillemeul du souiuiet s'ap])(dle Lai- vilie; le (h'pouillemenl de- soui'(dls s'appelle, eu ,i:rt>c. \na])hal;ndia. L'eulaiil ne diAieid jamaixduiiiv ce! : e I ihserv I Mon W •■!(,' Cs >n l! 1 Ci ai a lia riin-r ,1 r < I cru , ic! . ma tra- ncii- pian-en-e n e.i h; Ob set", er le- anna;i!ix a ;i>--e/. - ( r II r II II inrjllnll. 1 .a !iar lUici aai a pu îv\ einr .-t I e-xpi ■ ion iiafu!'V' ipl'e :entu'ii:iie : noî re lan- : I n - (i e> u î e tout t I ( e j| i'i-î-ae a il!. /. '/•■ de mot >pe(aal pour 'a chute de< ^uurci!-. cumiue pioiu' C'-I !'■ il«'^ che\ eux : t î Vi M la c' eu - le e e ( t e t ■ X p ! a I le a a»' 1 ei! (aai-erva-!' • ' :ai e c I a i e ( he\ l'rv; .a- a \"\\ au« _ lî ICI a e H I' \! e -- s I o ; i -. (ai i:' I a i e 1 ■ a I / il' Il il (PUVS 'ili'' \\' '> Anaiili :u;in!!aM> -• . pour !<■ iUei iiou- n a\'( ui- a eaunu- i> rs I II jijr II I < $1,1 II r o!i>er\ a ! ion par.iiî 18 -: . I lllSlOlKi: DES AM.MAl \ non \)\u> ([ih' In IVniini\ ni r('imu([U('. Si rriimuiih' il v\r opérr avant la pnhcilr, les \)i)\\< ([ni doivcnl venii' apt'rs c\lo ne ponsstMil pins clic/ Ini ; s il a v\r lie/. I )pcrc |)lns lard, ce soni ces poils-là ([ni ><)nl les seuls à l(Mnl)er. (Aceplé cen\ ^ I à I'. I.i 1 I Il èlr esses c le Cai'ie en oiil an^si: el, eu elie>, on l'et^ai'de ([ne c"esl nn |)r(''sau(' de raNcnii'. Les anires |M>ils \ ienneni (\ualenieiH an\ l'en nn» t'\;iiMc cl !:i c'i h M I'' î»n'iii;i! uvr /, aiitiv lit'- I' N II Utj il i > un II I ! i I' Il -, ■ l!l' )! \ / ."'/' /''•;' / '/ ('/•v W; , ( !'( i (•- : ex:!;'! l'H _ c llt'r;t I : L.- ( •(•(•^ l'iinn.i i->'i ii 11! l.'> '.- . i jU''l'iii<'- p^Hi- au aiiia i> stin_'f. c •UH ' 1 1 ' . , i i laUTililt' luuiilatiim. 1 1 ipp» 'cra !aii la nifiiit' rfuiaî'iiiia ^ur !• lUi'ilSi'!!. i'il> n'... MM. Au /. /' ri: ,h Ill^i iPU • aiiiuuu! i/ftm ' ■ /' '^ . i». .1/ Il , t'U !•;. laMr \ !' r\ ll'ai r/'ii I II a !'< I na I ' a arunh' <• ra.' ii-'s [ (a \\ iniiHiM" . 1 ! •'-' (|u'An>! ('!'' •aii- tra'liîa'ii -ur la //;■/ I !•<■ A a r II I' I i r iiioai'vat i< 'M (laas if viv la lU'MiM' l'ni'lr Su. (Miu . *'î I rad. Au M _. f I l-<- — « iiauin 1 Ml !.a ( I > - 1 t ' a a a Ml î (aa,v î W iiu nifia i'* iiuaariM- au--i h>ui a a 1 - . \' HP la,l. aa. ir- ai- ce II a ^ >i a a a a v t • i ■ < « ■ Il (liciaaia ni 1<'^ P"ii aui t - ! a 1 ! H 1 laluania-: . ( a ' -■ ( ru un a aa a (ai i\ il il-' il r I H a a i ■ < M 1 1 1 u < ' ! i ! • a 1 a a a 1 i cha/ lnamut'^ lU !<'■- Iimiihu' a 1 a 1 • a icui"> \ 1M--I n-- . Il ^ur ii-> aunUl[Ua■^. cita, i 1 J. \'ll //'/ < il >' jilil I > .Ht ,i .M //// m r n 1 1 ili jinus--an una a uiaaa' I' i l'h." a hai !' ai «îù ciiusiTS «T auian! uu< luaura-- ctiat n:j'<' s * Cl' ali-MU 'Uaaa' aaU. liit-.uK jU'c.iaif 1 n 1 - ^ 1 1 a t ' a ((Uitaïur-' aivcina ifiix t lU Moi- a ta I IVMi: m. CHAI'. \. ^ j:!, mais en (|n;nilih'' nioindiv. Il y a des 1 (\v> 1 * ( . I lonimes el <^nnnes(pii. par conslilnlion. sonl jirivf's d es poils (pii ])oiissenl av«'c 1 ài:e; mais (^es individn; sonl on! |)as an\ paiiies sexindle iinpnissanls. loiscpreji mèni,' ^^'^^^^> 'Is i 1 en I es poils anires (pie cen\-là ])onss(Mil pi'oj )or on^^s; ce sont sinifUil liomndlenienl p]i!s on moins 1 cen\ de la lèh^ (jni poussent le plus; i de Ja barl)e: les plus fins poussent davanta,i:(\ Ll (|n(dqn(^s suj«ds, 1(S sourcils devieniuMit )nis. ceux le/ I ei)ai> dans la vieill es! (|ue les so o>, et (jue les os, en s'ét^arlant dans la \ieill osse (ju'il l'aul les C(»u|)(M\ La (^ause en nrcils sont plac('s à la joinlure de> ess( lidssenl ])a (riiumidilé. Les cils d< pières lie croisseni |)a<: mais ils lombenl ([uand oii pair /'a//A-.l,a> jaaU autrovipi,. 1;, t.arli '////■ 7o ih l' ii'ii lit- Il î Si Onii i<. 1,.' /; // (jinint/fi' 'Irr. ( '•'lU 11 «'--r l';ii! ast axa a! (U! Ljtuierai ; ma; iuMH-aîra pas tràs-cxacU : tana en 1 (■'X{)licati(ui (|u"•. Va\ oppiiviîion a V(a' le- poil as la nais^aïU'i' (pn [airais.^ant a — Liii'sf^H l'ii iiii'tiic ti'iii) •■•'l"liî<' la, Itaaui adnn.' M.M. Aulaua et \\' anupT lauiiar'pPMH a\a'c r 'Ui (pi'ii n'v a pas a ci'îtc [ 1 1- M a a t ' -uîurf cnlrt' la s ( I s . L J IrciPai. en alî'at. «u aaipa a lui stail ;ir t(ait»' tauta parlia d t' la {(Me : et minu'i- s 1 .). \uti rrs IjUr i-i u. V -In. S, lîi- n tju'il soif en rapport t' (1 os (lilîVrent avt'c u i 1 a < 1 o u / a 1 n U"iHa, Caux-l u)o a*' aux tast sonfiîiii r! n'ofîr a aucune des •S lias pai'îp' p<'i i'nij- lie 1(1 irir, '\ ■•'XUcIlt' sutures qu'A; ■isîota suppo>e xiv out Ct( a ip « ' 1 < ' s - (amca-riie «'valrnnnant (jU pae.' huniaina. - Ijs ^Jus /, /l'iU^sriil dnni iitnijr , ("ofte (»1 vatuui jiarait ex.u la. -- ni- luinuiifut. 'ï^ww au plus, voit-tui sur la frontal une traça? U' plaisirs x'mii'Is; cl il> h»in- Ix'iit (raiiliuil plus ([iroii en use (Invaiilam'. lUneuii- iiitMil qiio le pins lard (h^ Ions. Les poils (|n"oii SOI I ai'i'aciK' |)(Uiveni r«*pouss('i' jiiscpi a Tài: n rnsni 1 \i\ il s no l'ononsx ni pi n l'ons los |)oils onl à lonr raciiio nno hninonr uinanio ; «^l an nionionl on Ton \ iont di^ los ai'rachcr, ils ponvoni onlovor 1rs polils ohjols ([n'ils lonclioni . '' \a'< aniinanv donl le poil o-l do oonloni' \;irioo. onl nno vaiiolo <\i:alo >[\v loin* poan. ol aussi >iïv la poan do la lanuno. OnanI à la haibo. il \ a dos lioinmos (pii Tonl (''pais>o à la Iom'ooI an nicnlon; l'aid ros uni oc so ni I parlios asso/ lissi 1 l al <>r>, ou es niaonoiros on los lonc^ {ini. ono/ cnx. son r ] I v«dnos. (yon\ donl lo nionlon csl ind)oii)o (lo\ion- nonl (dianvos moins a is('' ni onl. '" I)an< <'t'iiaino< ina- la('nl davindairo; par oxcniplc diins les oonsom|)lions ol ans>i dans la viojllc-sc, ol moni(^ snr los oiidavros; niai> ils ])Ordonl (h» lonr sonplosso ol dovionnoni pins dnis. On roniai'(pio los nioinos olinnucinoids dans 1rs onulos. Lrs i)oils do naissance lond)onl pins ^'\[o olioz los individus (pii al)ns(Md i\('> plaisirs soxnids ; los poils (pii ne vienn(>nl (pTaveo làizo ponsseni ])lns \il«^ sons la iHonie iidlnonre. Los iivns snjols an\ viU'ioes soni moins exposes à la ralvilio; ol >i, élanl di'jà (dnnivos, ils ooidijodoid des varices, on voil parfois l<'nrs (die\(4ix n^pons^oi*. ^' 1.0 poil ne ponsse pas pai' le boni (pfon a (^mpt' ; mais il m'ossit on ponssani du bas d(^ sa racine. Ij's ('Cailles des poissons din'cissenl ol ('paissis- seid : ol elles devionnc^d (Tanlanl pins dni'os ([ne l'animal maii^iil el \ioillil. Liiez los ([nadi'n|)èdes. y,,'-//v lin m} tl irilrlir . . . . )ir li'ji-u ira.l. A iiiM-r W llUÎUtT. ' n n t ■ > f 1 i ; I i''-l;iii\t'!u<'rii a ia (■.■ult'iii au -SI cxai'î (l aiilaufs du }U<' it'.N (al> lie a l:i (■(ailrur «le la Kini;'U'- (l;i!i- ■fnissfMit na: tjU.'hiur> a iimiaux, ht I rrff. lî . / //'' hiiinPiir ijhhnifr. I,:i laiiL'iU' iiTt'Ct jii»' n"a pa- ( li ■r\;itiou îr t's-exaclc îh II' un nt rniri r/- ji 'f/ls iJijl'i-- iiiiif spt'cial poui' -iL'uiticr 1.1 /• Milll / r \- mil- V. XiK'l'liMKa' lIliT.'nicu-.' •'! lo!' Mnusi ;i('lic. — ( ( hiiir<'< n/J /r\- juin M. nif r sinipu'. \'uir VA mit, .1,-.M.( iinif i-itm fi'i rfr !iia!'i(Ui' juair i<'s r avons. — '<'i:;t'nha nr. p. .mJ, t r. Iran» ! .'). >'//r In i>ftiii ir niii' n!w("rv;i ! Il ai aiialiti.- air loin, ii\ anuait' du helu' r. plu^ \'I.ai 1. \!\, : t'î au^-i, Iriiiti'ilr la Ci'in'i'iitnin ilrs nn m au.i \ \i\\ \ |). .'ilK!, fàll. ri/j' t inni I r nicil'on >' 7 > m 1,1' ri. j'i.i' ( t ' n I th.x'î'v a( n>n. (lui apaan lau! aîi-- Moule «'11 propr.» a An>t t'-! trr--|U>P a pai'Ioi aa If-: lioîUllU'.-- IfS plu- \ ll^oUriMlX (pu sont iniiaTiio lu. M (lus l'C 1 Ulinr.-^ mil lildii lilili 'la n ^ ]r< ( I ii'j I l's . 'I (Ul- [a- (ItUau- rai--t aus>i \;iL;'Ut' (i a-luiaa ; peut-etra > ai-'it-ii uialadia- de popruia Kl >l' rii'n iii'ii inetuue>tattle jiout' la Meil Oiu (' husritt (les 1)1 Il I M I .< scrio Is, Ceci eiiCfU'' e \ ; I r l.r. .,. \i't S a K.r I II - (ioiuies aaii- aa para irrapla' i^a- //(v-. .la ne ^al^ lias .si la scaenee luoderne a rieu (diserve -ur ee> raiiport «las varica.s a la cahita'. 17. /. ' pi) Il nr pnUssi' p as. Cet OU'' e xpiieancui piivsaa()L'"Uiue p;iraii exacte ; p- poH pousse par en i)a> t E cela >e (a>nc(u[ laen. pu i>- e (pi u a iiua racane ih's ii'iiSSni/: L PS Oi'dilli Ih Wnv plus haut. ^ 1 les taani le- '- d lori r/j'iiiii'ii t f'ihis h.niijs. Soiis-eti- ■21H HISTOlHi: DKS ANIMAIX, LIVHK III. CHAI*. \, :; I'.'. l»*!» los poils (les mis, la laiiN' (hvs milivs, d plus lonp:^, mais moins ahoiidanls; I «nirniKMil os sa bol es mis, |(>s soles ({('> au( l'es, s alloii<4«Mil, a\(M' es oiseaux. L< Taises comiiK* aussi h^s Ixm's d piiiees s'aeci'oisse'ul é-ah^mMiL de mriiir (|(ir |< oïliile 18 (a's cliaii-vmeiils amenés par Tà-v n'oul j )a lieu dans les ani maux (|ui onl des ailes, com m( l<'s oiseaux, il fau( louhd' m's exeeploi' la -jiic (pu, élan! nalm>«dlemeid de couleur eendrôr, pivnd îivee le lemps dos plumes plus noires. Mais lo intlm^nees que produisejd 1rs saisons soni ( •quées ; v\ par (^xemJ)l(^ ([u.and le IVoid redouhl 'es- mar on voil (pudcpicfois los oiseaux doni lo pluma-v esl d (I une eouh'm' uniloi'me, passer d'un noir plu> ou ttMllI u : » Avec r iLc 1) . connue le "îi>''r\;trinll est a^^<•Z f^v.K ti prouve co (jui pi-t'fcdc, .'t (■<• (jui ()/, i(,fl sUlt Coin me (insst h's /^crs dt 'jUi'hjUrjuis. ("('ttc t l'ii - (iuctiou ne contredit pas la 1, o/,vtv///./. Quehjucloisiuemcle hoc con propo.stM- par Si'lmci-lcr et >e l-ec Uirhe tellelH(MU (,Ue Toi- adopte,. ,,;,,• MM. AuluTt et >e ;ui ne peut plus l'ouvi'ir A\' iiiinier; cette corr 18. Va.))))) III' I t'ction reui e.v (>is<'(l iix. \ eUl la ni être ceciest-il exact, pour la cou- niahcaleiiient leur; mais les oi>eaux n'en luar- cli l'iifase plus re-'uliere ii'rain- niais ( 11 e ne qiieut |)as moins les siirm's de la ;nii^e laen au sei is. \) Uni' vieill esse, eu perdant leur \ i < •>ulrin- uiujiD'uH'. Dans le 'ïnuli \ a- eiîe et leurs l'or m /•; es. — t.. ni- lit ( 1' il*' lit ( liv. \. I ic nrrut oiii tl rs (} lilini) Il V 11 e>t exnlKi lie (lUe A/ ,V/7^c. Dans 1<' TniUe ilr hi Cr- pat' Ij ,ui doit entendi e I e > o 1 Il r rai II) Il (h Il I! /iiKiii.r , h\ . \ -e;iu\ ([ont espèce en! lerc n a en. V, ^ t,,), n. ;îS( », edil. et tiMil îote re Auhert ei Winimei-. An.- pete ipie les ^'"rues deviennenî plus noires en vieillissant, et \\ ijU une seule v{ même cm lleiir Voir aussi k et îrad. A Arisfoi /,. ihnl ihin [I. .>'<_, in»ert t t W minier e s eieml sur la couleu ex plique pourquoi. îl parait ipie ,\,.^ ;,ni, n:tux. d'in- ce tî-;i moins Iniieé au hiaiie. eomme le corbeau, le moi- iKMu, les hii'ondelles. Miiis Ton n'a jamais vu les rares d«^ roideur blanche pa^siM' au noir, l^eaucouj) d'oiseaux clianuiMd si bien de coulem'. avec lt^> saisons, ou oîi n« V le< reconnail f plu<. si 1 on n'es! ])oiid fail à ces (dianuements. " illie/ d'aulres ani- maux, la couleur du poil \arie a\ec la couleur (le> eaux (piils boi\enl ; ici ils (le\iennenl blancs, el là ils devieinnuil noirs. (leUe inlluence s'élend jus(pie sur les j)orh''<'s. I)ans bien Ai'> lieux, on li'ou\e de> eaux ({iii t'ouf (pie les moulons, (jui s'accou])lenl apr«'< en avoii- bu. oui i\K^> auneaux noirs, (hi cib^ piii exemple, le lleiivc app(dé le l'roid, dans \\\ 1 1 e ; I u c • uji plu> qu 11 ii< (iU en (lueuiue so — { u ! Il II I (' h' l'iifih rte 11 s.' r J \\ ici. i-^uni' -enii'le iu-elera inir >)/)' /''> /l'ir'i'i' S'rh fiil ai e. Ci-erx e icn II . . , .1 e ne -,'! 1- V(>C Ioll> les manuscrits et tnmc- ; t s < lente moileni'' a con- In-nie ce> oMvi'i'va i ion; 'i!S-''i ii/i lintr. ( )liser\ ai ion tl-e>-cU' lev éditions cette pjirase tjUe MM. .\uîieit et W'immer piropo- supprimer comme lai- rieiive t t (pn parait i'oi ! l'x.u'i. -eut ne an! ( ! o u h 1 e e nipioi avec ce (pn — Ci m iiiji'i t -SI lit hrn il' ■iili I ru, -un C)ir I 011 h rs iiiOlW'il L ^///•e /er .v7//.v<,/rv.Mème remaripie. !extt> e>i moins précis; mai^ l;i ro 1/ l.'inîl •n- Ci riijllrm ilr^ uep.ce de la Inus-on -Uife. ou 11 e i!neaiix. |i e-! me en î e - ! : i M e ; m ; 1 i ■ -t question de relive Suell ijUe C rapporte a une e- \, i pas au--i hnn un Ari^îoo \r ii;irticuliere •mole le (M'ol 1 t. ^o it d âpre- i 'h'ilrnh lUIK' I Ir Th n irr Don< I Cettt // ait- (Ml 11 aur;i!l o!'--e •\e- nii- •oniree e même on trouxe Ils il n ii'/i II' Il I lil<' " MM. Au- Poudee. < d\lltîle ei St h.-l t et XV ininiei' ont adopie un< ;e (l A m On m 'i\ li'J' saat a '(■on nui i iniiî e ce ctninueni'ai! ipiel Ut u \ ( ■ (le ce pavs se rai au heta il. :iux mouton- L O! dinaire. qui pîu-- !;i p ' c ce, i nie pori-' le -urmun ue :i pIMliCile IV l'opi. \ (tu- ai l;i- (le i •j.so m^rniiu: ni: s am.m.mx, '■'■"'<'^ «laii- rA--\rilis. (jm pi n- rii\ n\ M'r('> Clia]("is moiilon- hhiiics: r| oiis noirs. || pniiiil jiii>si (juc Irs riiiilrc, (i«'s iiioiil ('aux (In Scainandi • ^ à (■(* (jne Ton dil . londcnl | «'S monloi IS l'UI u\ ' *d \n\ • an hVn (l 2(1 nrnn an ini ei'nun' l'*' aninnd (pndcoïKpir ii\i de pni|> (d 1rs j)(>ils des cxln'niih'v -on! plnc' ou dessons. |j' | n'\iv <('id a h'iM'l' I s\/y/v/,,-v. J' :i 1 Cl ui ■serve liiftho-raph.' ijUr doniu'iit dnix !l,.|r '■'"'•îs non nnun- nt('r\.-il i < ' u \ ( I !nU- 1'^, ;tn\ -'îi\ il'. 'H- '> ni;i nu >(•!'! ! I»ifn proiiih'n' (jUil I n ; Il ^ il ( ' ;iL'if Sv I ; I r 1 • 1 iUl, l'A^tvt'itis chiinjt'ait i;i .■ i'v:'.' CMlirlir ( M i > , { 1 U i ii'> vue '■"iiini,' l'ont rori'i-f \cu\ d^^ j (jUt'Kjues fiiittMir A ^ t V nniini.-, (jni i'U\;ii..nf ■ i n > . ' -: I ' M ■ M ' - (' ; ! u \ t.MTltoii'c i\'\: nUfl'.' ;i\,iif !i,i Ivr.i. coîiini. "Anl, «■lion non moins ci onn;in!t' sin nidrn-. mciK n)nn<'(' un iicn h luu-- h;is, ('>! if ifrriîo!!',- l;in uios, ces doux \ il .TAn- cî.inî ■'• l'- -!•*. '"ii!. l''!rinin-l)ii!o'. //' I/// f I l'ilht,, !lr Ir \nn(l. lUn une eî 1 autr A. '' ;! 1 <'\ti'.-nnt.' liu "iKTo fin seuicnnuiî (il (JU. Alor>. il \. lU- ilieiix uninMlt Il X Il A;im î\ri!l- (lu le\!. un ' ' 1 e > n (I I n ! n . uoin' (1 AurMin ^ w »!raii déplacer A- '■t 1'' rappro(lier (F A ntandne. Scamandre, limd, eonmio la. lai! MM. Auhort ■senilden! jias d ll.-u\ M. I .■|pp>''!l.'nî I, (•liant \X I k l\0|0- U' Ver> <}. W un mer n- JO. A'V/ ,ir nii/h II i' I nf i' I II il I e-^a jipi-( iu\ cr ; \ ^ nr < discrv Strab(Ui, !iv. Xni, (di, i. ïriia-l. if. 1 »'(in. iMrnun-l)idof, Dis iiiitUlniis hln n '■>'. ... . -''!.SG. •''lit . J' inmn l'idot. c'étaient deux il euv Xel e .\ tuee, n ui riùdiet'. \o ('crée e produisaient c.'t ciVct sur i,. rail. Sti'ahon rappoieç aus>i lîion curn-usc et (u r An- ton • (•>! 1, ■eul a a\dir iait^ '■,; ' II' m I /ev. 1! 1: uf ^o||-,-, n- 'inlre ; (( I ) es menilu' 0//.V iunrs. Selon .Stralnm, li\. X^ ,/ // f;o(.' r la même ^ ni'rut/i,ii /// lio-e, Ti'dilr fir 1,1 (,, (III i mdUJ' , |j\. 1 \' ' . P- ■'' ». edlt. et t r anii-r ijvin: m, (Hai'. x \ -) ■i^\ A^'> j)oil< en d('daii> k\v< jones. v\ ^^s\\< les nalle:^. Le l'ai de nier, le e«'dae«''. n'a pa^ de deids dan^ hi l)on(dn' ; mais ce son! Ao> e pas, non plus (pie eour 1«' lievr-' et an •■-! t'xacî i ; ! ; Il n . /. '/ il roi nr inrr Ir rrl ne IIM'CS iiirclles oni cl,. ( ou- /•;./ <(l n s ff I .' s/) i/t >' . ( ''^ t e>t du- une di-tmctioii trev-c;iraci«'n-!i- i!c de -avoir de tpnd aiinnai (pue entre lo ail»'^ des di V <'r>es A lustoie veut parler. i: -21. ( m I' 1)11 I (I ru . Ma nî ï Mais elles tninhenl. e- lect's 1 1 I nx'ci e — /. iiiijitil' Plus A m lie eeniiiisse i///s. ■t il ii//< I e ■Il riis elle inenil . \ e nôU! 1;i /. ( ( l'ci n l'-t M c !-ri re as tre e.xac l ; el les plu nie-~ ne luiabeiit aiî-> certanis et hien cc.uinus d> a /oidot^ic niod'U'ne, ■JS2 inSTOîHi: 1)1- s AMMAIX, i.ivui: m. CHAP. XI 283 CHAPniii: XI D t'S incniiicaiii^s V t'ri a ilaiis idii; j'ius (Ml moins fortes ; iiicnilirati es i, 'S aniiiiaiix, ou ' rcncopha!. I ' 1 H ' > SOI iiK'iiiitra fin ''(nii' ; la [iiciiiliran»' un '' l<'l^^ ooUp.'C ne r('|Woîi(| [,;ts ; Ulclii- !>i"ani'S <|t's os a nit'nihraiH' do j o|H|»ionn est dari •'"iimaux ijui ont du s;ij|o ; pla.'o .ic rrjupl iino Sorte do nuMiiiii'ano ; ton non nu \'t'<<|i' f > M ' "^ Vivipares eu ou! ute tortno, parmi les o\ipares, en a un e aussi : nialadn' o e la pit'rre \esuiiie partit pns aisriiKMiL ()nrr(' ({iri^llcs soiil lt'î'^-minr(*s cl li't's-peii (McihIucs. - Les lîKMnhrancs l<'s plus rou- sidéiablcs soiil d'aboid les deux iiiciuhi'ancs (|ui ciivdoppdit Iç ccrviSHi: cl des deux, Cidlc ([ui esl près d(» Vo> csl plus loiic cl ])his c])aissc que cidlc qui ciivtdoppc rciiccphalo. La plus considcrablc cnsiiih* (»sl celle du <'(eui'. l ue nl«4^l)l'aut^ réduilc IL 11 a elle scui(\ ne repousse pas, un<' lois qu elle a élé C()U|)ee ; cl li^s os dépouillés de leurs incin- braucs se carienl, ' LV'j)iplooii esl également une I); iiis loiis les aiimiaux ([ui oui du san-. il \ a aussi (les inembraiH^s. La nicinbianc rcsscnibl t iiiii e a une p(Niu ^vvviH^ (M iniuce; mais c esl une aiilr \n'i\ m lie VIS iialure. La mcnibi'aiM^ ne peul. ni se décdi se disleiidre. Pour tdi,i(|in^ os. pour (dia(| ron\ il y a une m(Mnbraii<\ dans les ai |)lus <^rands cl dans b^s plus pelils; mais diin- le^ jdus ])(dils animaux. Ie< membram's ne se \oien iimaux les I) rs YiiOn ihrani's. r'osf n lie (eniporauK vue prnlonde qu a eu? Aristoî* de disfiuiiuer le ri'i' ('I niiiii i>_ ("oO s niemhi'anes d t(tntes l.'s auti-es parties de l'or i^Muisatidii ainnialc; mmv Cmier H' I. a prenurre saii )/Hr jicai! sr)- e deliiution o iniiit' (|U on a evs;is(' ,1 ir;ine Uoniier (le l;i luem- 7/?e^/;/////^//, introdiicfidii, p. 2_*. nalin-r. P,ir ] (l/s (• esl tl nr nuf)' es (lualiO' [U'i Mire ;i nienibrau'' e-st im des troi a la meintirane. qui ne [ l"U! !i se (ic(-liiî-t'r m flenients or^anupies dt>> ;iiu^ niauv. aN-ec la }i!.fe nni'^eul;iir.' Pnur rhofuir ns. st' (li--t(Mi(ir.'. — et la m.'iîiere médullaire. Soû- le iu)ni d'Histologie, l'eiud!' df> membranes tient une place con- sideraltle dans I •t i»r()));d.!. 1 science en]]- (pi Ari>t(tte cdiuprend ici, mmis le ii'Uii -ciu'fal de memt>rane. lucn des (dément- (pTon a \>\\i> i.u-d -'qia rcs Ic^ \]]]< de^ aufi'c< : cartila';'es, tdire- cartilau'iueusf dienne. La durc-m ci'e es liL'ament.N, nnuahraneri svnovia- tiidlenuMU tiUreusc ai t essen- achnoidt les. etc I isriiiCli f. r M a p ni te e>! screu-e : et la i»ie-niere es ce mot : le texte dir preci>(.'ment : surtout vascuiairt^ (pie jias.-ent tous C'est iiar elle u in\l-lhle- 1. indistinct( ^ 2. Lf.< 'I ou peiit-ctre au->i rii.r nii'iii Il II m C>- (liil nirrh it l njijii'iii II' l'i'rri'au. e> vais-caux (pli se rendent au cerveau. \ ou- sur le n'de des nuuid)ranes le Trditi' (les ]'! en (dî'tM une mem- «'st une sorte de sac îihro-sereux, hrane lihreus*^ tres-rosistante. et II n"e>t pas prolcible qu'Arist(.»t( (pli es! 1 envfd(q)]ie la plus ex- terne de l'axe certdu'o - s|dnal. ( elle au-si (pli a 1: i nuis pi'oche de 1 (.'>. (jtii tonne le (fane von- i)lus haut, hv Oui •Il r rr/ II' t r iracli Idte conitmd avi'c no'ide (pTAris a pit'-m('re mend)ranes du cerveau. Chacune il. S( ces troi> membranes se ilivi- nt en Crftnienn e (U en tvacll i; lit c(mnu la membrane ipii la- [lisse les cavités du co-ur. l'eii- (locartie Ucdiulc à r/lr sf'ulr Il im send)le que c e d 1 e sens ipi'a l'expression iirecipie, tpii (1 aiiu urs n e>î pas tr es-ciaire us lICiHiU nil urs , Ou lllcs ilr Ir I)luto! : ' lirs nii'nt- I) u ue- (pii est la plu> interne des trois >. rio>te .'). L'r/jt//lii(i/i rsl éijdIPnieiil 'Il L )il)loons m une incinhiunc. ïa''^ e])lj sont (pie des replis du i>eritoiire •iSf msToiiu: hi:s am.maix ni«'inl)i;mr ; (ui Iroiiw r(''|)i|)l()()ii clic/. Ions les luii- m;ni\ (|ui oui <{[i sjiu^^; sciilciih'iil, cli-v. les uns, il <'-! i4i'aiss(Mi\ : <'lir/ 1rs muIi'cs. il csl sni Dmiis les vi\ij)in('s {jui onl les deii is m'aiss(> \ l'iinuees de | >ijsj)eii(ln î\u milieu de resloiiuic, l;i on W^M une soiie de snlni'e. Diins les jinii oniae pi'esenle ii;m\ (|in" n'oni poiiil les deii\ ijin,uét\s de dénis, il p.irl é-ale- inenl (In -rand e>|oniae. anqnel il eoiie di^ mem- I )rano; mais c'e>| nne membrane d'nn<' anlr iialm'c. |)nis{[ire|le peid se di>[endre. Ton- les animanx n'oni \yd< de v»^ssi(^ ; mais Ion- les \i\i- pai'cs en ont nne. Dans les ovi|)are<. la Inrjne e-t ji:ir (le l'a i)i|i uik'I! . Le L'Taiu ;i ilanî au ([liM.lcinmi, n )t Ui nmi rstnnuii aiitfiH' \ fin >a lis .iuut' ''1"P looii (|u"Ari.slo!<' (Ifsm-i! «' san> parirr "s cxtri'initt's. et il \ I M<' la (N'iui la iiuc s attach '' I «'uniloon -raïKl.- ciuirluiri.' de 1 csinn '•'i'' ;' vnir plu> haut, liv II, h. Xll, ^î; 'I ft'lU' (lu (a)|(»ii s a K» «' au-; M, a cause ut' sa i ) I > s j)|>('il n, trastri)-h('|)ati(iin' ; il v !•' ix'lil <'i»ij Inon <'f >uivant: 1' a en / I. /. '/ rr^sir... i/nr- L .■xactennuiî cxju'initM' y Le nom d»' 1(Uis les ('juplonns Arisinf Ifur xicnî de ce qu'iU xuiddcnf en (}Utd(iu" sorte !ioti,M' devant a science nn idcrne \ nii emau'e dans la \e>>ieun<' ea\i!o mu>cuIo - inenilu'aneu--e, .--«tx anî lt'> \ iscoi'e On I riiu I r r r/ii de r plu'ni. rrohahlenieil!. le L'Tand epijdtxui. — Ihtiil l't /,:'/.. .1 ajoute c.'s mots. Prru-nl r I//1C XII fr ilr sut uri'. ("est ans doui»' onîi> e jiylornju'' de 1 e-tiuii; esci'N oir a 1 urine '/// clic unit sr I I i ^1 '■ Il • , ( ///>• n a îi retiiariiue uui' la \fs>i e a une v.i- [incite pius L,Tan MUin('> (jui, comme "Ut riial,)itude d in' etl.'/ If I e m n I o ie (le cousei'Vcr ioni:- Liviu: m, 1:11 Al». XI l'h c>.> la senle à en iivon'. l ne l'ois (N>n|)(''e. la ncssic iit (' cicalnse |)oin{ . >i ce n ( I à l'origine m(''me (h l'nrel('i'e. ('/«'si (inehjiie clio>e (re\ct'ssi\(Mnenl l rare; mais on en w \\\ deja (jnel(jii»'> ca> la morl. le li([ni(h: n'y passe pins. Pendant la \ie, il s'y (i«''p()se des concrétions >è(die<. ([iii rormenf des pierres: c'est une maladie; et il arrive pai'- l'ois i\\\i' cv< (h'piMs dans la ve>>ie jirenneiit lonle l'apparence de \rai> co([nilla,ues. On le \oil donc : la \eine. le ikm!". la pean. les libres, les iiHMnhranes. cl anssi les poils. le> onules. les xdes. Ie< >al)ots, les coriie>. les dent-, les l)ec>, le- caiiilaues cl le> os. ainsi ([U(^ tons le- oruaiK's aiialinincs.sont comme on vient de le dire. t.uiips leur urine /.// /'-,-/ lir i ■ / sruh à en arn/r . Noir j)lU: haut. liv. IK en. \ II il. ^ 1 ■,/ i-r f n r lijiiii' iitcini' < (t>rr. .le ne sais pas .-i la scieiic moderne a coi itirme cette o vai it >n, ) ailleui même remai'ii .'Xtremenient rare- lai'nue ([U" le-^ cas son; /) r< riiil- ■/ rf l' ni < sri a plirase e ■\!e n'e-î pas tre-^' iri'octf : ma 1- if xMls n e as ( 1 m 1 i- ■ u \ mal.ei e o < ■ i . Le^ .Vl L'ii^. même awant Ilippoei-at essavaienl dt'pi [iranuut tailh d 1 a détendue I) /' rril/s fr l'urr- n iiiHiUiKji's . — C'e>î pari'aiteim nt exac Si ir idaie- de ia V -le. v.air lluipocraie. il<'< Ma/ Ari>tote lui- ' // liv. pr. pun- \ I it. <■! tra ,1. !■:. Lut l'e ()/l h' rii/l fl'iiir, 1, il- ume ! ,!, u ijeuerai de P(U les (diaimre- an- U'ieurs »ie ce livre . (lepm> 1- di-ajuii'o ii ji «eut cnaj'iiii iU a la un du pre 1' 2HH lllSTOIHi: I)i:s AMMAIX, I.IVHi; III, CllAP. Ml 287 Il libres. Mais >i raiiiiiial a une iioiiî'rilui'c phi: iil)<)ii(laiil(\ la ûrai HK 0 so II bslil iK' aux (Miaii 11 ClIAPITHi: XII Ik' la chiiir; sa jtlafc ciitrr la peau et I t'.> os . t'ilt' I' • IIV sinic r tou » sens a mai -rt air; la liraissc; irillu f^ncc (] iiicnlahoii rt'lalmn de la rhair ci «les vciii ou plus Ildil". t'S , {'• • ult'ur (lu sauii plus r'jtit^ ' L('s animaux très-cliaruus ouï les veiuos plus pelilcs. ol le saiiu plus roui^e; leui's viscères el leui" veuire sont peu (lévelop|)é>. Dans les ani- maux (pii oui (le i:ross(^s veines, le san^ esl plus noir'; les inleslins sonl ur<)>; le venlre. éuale- m eut ; el les chairs sonl moins volumineuses. I es l.a chair, el c<' cpu' a um^ nalui'e approchanl (le la chair*, dans I il; (v< animaux (pn* oui du saiii^, ( placée, clnv. Ions, enh-e la peau el l'os, ou les par- lies (pir cor'i'espondenl aux os; car' ce (pir Faièle <'>! à l'os, la malièr'e charnue r(^sl aux chairs |)ro- prem(^nl diles, dans les animaux (pii oui {\v> os el des ar(Mes. * La chiiir esl divisible en loul sens, el non pas seulemenl dans -a longueur, comme le sonl les ruM'ls el les veines. La chair dispai'aîl (piand ranimai mai-ril, el (die tond en veines ci 1. L// rhnii'. \vU\u\o coni- C ( (' iiiii V 'an' h' fsi // /' I. nrcf. |(ivnu sous !«' nom de ( haïr plus dans les poissons corr.'spond aux île choses s.'ins douit' (jue n en os dans l.'s (piadriipcdc s (U'«ii- cannprond la science contenipo- nair L n infiti rh if'if rtiariiuc l'a me I^ our ('u\icr a chair e>i \ a surioui la lita-e charnue ou mus- culaire, comjiosée ell"-mème de duire : u I/anah tilann-nts <'i dune sulistance oar- L expression du texte est, au .une; peut-«'dre faudrait- il tr SSI t- )t tr«''s-(lisiinclil". A e\ ///'/ Js ri I es rr/iir II aut entendre au>>i les artères et K ricier ou le sanir, (jui contient la muscles. qu'AristoKMie d istiiii;-ue lihrine et relatine (pii l'ortnent jjas des veines et d es nerls. — m ctuur ; voir Cuvier, !{/■(/ //r (il, t(jme I, })p. 11 v{ sui fi )i / Ellr fuinl (' Il r('//i('< il '■Il (hrr \ . — es t-a-d ire ( 1U(U1 ne \oif J>li îuiimaux (pii (iiil levenli'e pelil dcNieumud (diarnu: ras U'' des h lires v\ i\t'<, veine (lUe îou' le (1S>U c eJUdau'c a o aaru. /. n (jfii I >sc . \'ol!' le ("h jiitre sui\ant W. Oui I I' < I I- I il 1' jiUls j, ■lih <>u du mom- ies \eines >on; iiiom< a iM'^i renl* Kl ! Iihis )-'iui/i .] e lie sai: r S'iii/j i>;i- celte oriser\ at ion arci'M'i pai' la x'ieiiee niodernt', non plu^ que celles (pli suivent. ■7 /y/ 'u< U'i/r M eme remaroue comme au teuij )S (1 A ne ( ;iani:- arterie lU -am:' \ l'ineux. il eîait n I >>siiue de confondre la couleur de T'iu et (le autre ans les animaux aussi hieu (lUe dan^ K.unine. — /.'' rrii/n\ C'i'tl l'nifii I. I e feiane Ult ;ei î le textt \\\ irue (pie celui de Neutre, jmi 'il siimitie essentiellement un Cavité. — I) I ri, r r/rn iirii! r/u/l'iius i '/l'/s. Il n'y a (pTun nmt dans le texte. La /ooloii'ic moderne m' .r sniuj ]);ira!t j*as >'ètre pi^'occupee de ce> détails autant (piWrisîote. ristoie. (Ui \'(ur Cmier l rriiiis il'Auaf mil 1 r Cl iiii lui l'i'r ,11' leçon.!). Ili:i.:!f'edit de la I''ihre musculaire •28S IIISTOIHi: |)K> AM.MAl X, niAPiTRi: x[ii IK' la iiTai<>.^ p[ da siii ii'iirs ra[»p()r ■i 1 i' au vcn ili a chair ; i^a'aisso (le I t'pi- ai: h'S ri'ins iiialailit's lies r t'ins pro\'<'nant (le t'xct's n a'aisst' ('[ c f* imur rit III" pal 11 raines de > icih' ml naiis les veux ^ras, mait's ou leinc t'iiLiraissiMit <'i s'almiri !•'>, >H IlliMIl; I (.'<•( lililS anmiaux a ni maux ^t'iit t'u viciiiissai La r (liii raiss(' cl le siiil (lillri'cnl l'un de Vaulv vu (•«' ([lie 1(' Miifi^sl ioiil à rail cassanl cl (ju'il se roai;iilr pai" le IVoid, laii(li> (|iic la i:raiss(' csl lliii(l(' cl iic se coa-iile pns. \a> bouillons l'ails awc (les aiiiinniix -ras ne se coai^iiloiil ])oinl, \n\v e\eni[)lt\ avec le eliexjil el \c |M)ir ; an conlraire, les bouillons l'ail iIMM la cl lair (b's animauv h uW se coaiiulcnl, coniine ecux d u nioulon cl d l. fjf i/ra/ss'f f'f Ir suif /J/fp- nnusp(»uvoi is lions a-->iir<'r a c )'r/i /. L • 'S (lltrfM'(MK'(' ICI sont trt's-rtM' in(li(|ii('cs (|Ut' iiKtaiu SiMiihlciit [irouvci- (ju. los ; mais la /.in- a Lia'aissc se (•(.laL'iil • ' au-^M lo.-uMic i.arait pas 011 avoir plus ir,- hnuilhms [dits... L(> t s tout a l'ait aussi prrc ('\I( tar u tenu beaucoup de eues (lovaient iVa[)j)cf couintf U'S I)l't'- II i'>t o; iniors on>er\ aîours. Tnul II «M fd/l ('((ssf/)/'. Le suif se durcit devient assez solide pour causer, on >e l'effoidissaut ; von- Cuvici', f//ie (iinnidL tome I. p. jr.ii, sur la nature du suif. — Kl W iir se i'inA- t luen exact ais |»as SI ceci et 1-' ans uiud .1 ,1 rrc Iles a n i nid iti !!''"" sont ]»lus particulièrement Ues r achvdcrme I) rv d II I nid u i d /'■ I s m -cnii.le e UKUlId n-i ; mai n peut èti-e (| ua- I cii('\i-c ne pas av(ur autaiif (i c sun oir liutl "Ml, (jui adojiO' cuni]! tenicnt i-elte .IciinKion de 1; ;-'rais>e .a du suil ({U il emprunt' JJMîi: ili. ( IIAI». XIIL ^ 1 .s 2H1) la cl levi'i I es l ICC s aussi ou se priMluiscnl It I 1. se suif cl la ;^raisse soni (lilîérenles. La graisse >c pi'oduit enli't^ la |,M'au et la chair; le suif ne produit qu'à revlréniilé des cliaii's. L'épiploon (b'vieni ;4i"as dans b^s animaux à ^^raisse; il se charrie de suif dans les animaux à suif. Les ani- maux qui onl les deux raniiées de dents onl (b* la caisse; ceux ([ui n'oni pas ces deux ranimées onl du suif. M^irmi les viscères, le ïoic devieni iitas chez quclqiKîs animaux; par «exemple, ctdui des lii^* de d < r es noissoiis ; aussi, on en sélaciens, enli'c 1 riiuilc en le faisan l b)ndi'e. Du resle, b es seiacien sont, de tous les poissons, ceux qui sont le moins j.4'as, en «graisse isobu', soil dans la chaii*, soil dans le venli'e. \j' suif des poissons est i^raissinix, el il lie se coagule [)as. '*Les animaux onl la évidemment a Aristote, toim L p. 2i.S, Œurr/'s rid/tp/elcs, m- 12. c'est du foie des sélaciens qu'il ,i; 3. On en i n'<' (h' llnulr . ( 1( (imme et lit. de 17:,2 a ISI est ici ({uesîion. MM. Auhert et 2. Oi '"'''. ''>> 'ji't issr Cett( la plus voisin»^ de la p(\au. tautologie est dans le texte. — //c/y//y/oo;/. Voir jilus haut, cil. Il, Le suif drs /joissons />sf (j l'dlS- v; '.\. Il s'airit sans doute du irrand sp}( é{)iploon. — Qui
,1 rs (It'u.r rdid/Cf's. Qui . Ce sont les ruminants, (pu en j^-em rai ont t>eaucoup de suil'. T. I. / . Il ne parait pas (pie dejuii? Aristote (Ui ait ronliniK' c e L'eiire d'oliservatuuis, bien (pi'on ait t'ait a chimie des animaux. \. Tantôt icfidiidup d (lii< Id II fhdir... C'est ce i(u"on jxuit Noir aiseiiieut sur les volailles (pion 1!) 2\){J lllSTOIlti: DKS AMMAIX. Ui'aisso, laiilol i'r[)aii(lii(' dans la chair, lanhM sr- par(M\ (4ui\ ([iii iroiil poinl hi t^raisse à pari, sont moins «^ras sur le vciilrc el Irpiploon, conmir ran^nillc, pai*(*e ({u'ils ont peu de suif à Tépiploon. Dans la j)lu[)arl, c'csl la rr^ion du vtndrc ([ui cn- ^i'aiss(\ smioul chv/ les aniiiianx qui l'onl peu de nioLiveinenl. ' Dans les animaux i^ras, la cov- velle est gluaidis comme celle du j)oi'c ; dans les animaux h suif, «die est sèche. Les viscèi'es des animaux s\_MJf:i'aissent |)lus ])ai'ticidièi'emeid dans la région des ridiis ; mais le i'(dn dr*oil esl lou- joms le moins tdiar^^è de i^iaisse; et même ([uand les riMUs en sonl sui'riif . Les u Ani- maux » eom prenne ut aussi les hommes, (pli iirossisscut à ne rien l'aire. î; .'). La lU'rrcllf' rsf f//uf//i/i\ Le mot du tt'xtc me seniMc ;ivoii' et' sens plutôt ((ue tout autre, liien (pi'en général on le traduis»' par Oraisseux; mais iei vi' ne serait <{u'unc rept'lition que l'auteur ne parait pas avoir voulu l'aire, puis- qu'il ju'end deux expressions di!'- tcrentes. - C/i/a/i/c... srrfir. Ces observations ont t'te veriti»''es et aeeept(''es parla science moderne. Dans la rrijinii des- reins. Tous ces faits mit dû être constat(\s sur les animaux domestiipies. ou il est facile de les observer. — Le rrini IIS efiKrfjê (le (jraisse. MM. Au- l)ert <'t W'immer aftirment (jue le fait est exact, l(Uit au moins j)our le lapin. — Vers le itt/lien... ("est prohahlemeiit du I^assinet (pi'Aristote veut parU-r. \'oir le l'ra/fe des [*arl/es des a n/inai/.r, liv. III, ch. i\, p. l(;0, .'(lit. r'ran- t/.ius, sur la graisse de> reins. Aristote y re])ete en pai'lie se IJVHK 111, CllAl». Mil, ,^ s. 2î'l qui att«.M^nenl plus spt'cialemenl les moulons, (pii meurent quand les rtdns sonl ahsolumenl couv(M'ts de graisse. Ces maladies des reins tiennc^nt à un oxcî^s de nouiTilur(\ comme dans les pàtura^^cs de Sicile |)rès d(^ Léonlium. Aussi ne là«die-l-on les troupeaux que lies lard à la lin du jour, poui' qu'ils j)rennenl moins de noui'rilure. 'Chez tous les animimx, il v a de la graisse dans la partie voisine de la prunelle (h\> yeux: car tous ceux doid les veux oui ctd organe el (lui ii'out pas les yeux durs, oui celte j)artie f^aruie de suif. ^ Les animaux, lanl mâles ([ue ft^melles, sonl moins IV'conds quand ils sont i:ras. Av(M' les années, tous ils eni^raissenl [)lus cpu^ dans les pre- miers lemps dt^ la vie, où ils sont jtnmes, surloul qu'il dit ici sur le suit" des mou- tons et sur leurs mahnlies. — ('// e.rei's de nourrd lire. Cetti' explication est fort probable. — Pr(':< de Lruntiiin/. La vil h; de Léontium était en Sicile au nord- ouest de Syracuse, à une petite distance. Ses plaines étaient cé- lèbres i>;ir leur fécondité extra- ordinaire, surtout en ble. Léon- tium était la j)atrie de Gorgias. i 1. Il II a de la f/ra/sse... Ceci correspond tout à fait à une théo- rie analogue du Traite du Se/r< el des elinses se/isH/les^ ch. II. i; 7, j). 'Al de ma traduction ; et c'est j)ar là (pi'Aristote explicpie que les veux ne gèlent jamais. Aussi, ai-je ado])te la correction fort lieuriMise (pie MM. Auberî et \\'immer ont faite de ce j)assage. La tlu'orie j)eut être fausse: mais l'auteur reste const'qnent avec lui-même. La lef'on ordinaire n'est pas acceptable. ,^ 8. So/d //Kiins feeands. \ oir la même observation dans le Traité des Pariiez; des animfiu.r . liv. IL eh. V, {). 70. edit. Fraii- tzius. Cette infeconditt'. pour cause d'excès de grai>se. est si- gnalée particulièrement (di»v. les hommes et les femmes. Trade de la Génération des animaju^ liv. L p. n*, edit. et trad. Aubert et W'immer. — - Arei- les années... Chacun de nous ])eut vérifier l'exactitude de cette observation. -^ t-' •%- msTuiiu: DKs ammaix. quand, ayunl pi'is (oui huu' dévclopix'inenl en haii- feiirel m largriii", ils ne foiil plus ([Uf rcoîhv en épais seul". ClIAPITRi: XI\ Du sauf,»- ; i! est ronfermé dans les vpinrs ; le sang- n'est j.as stMi- sible, non plus que la cervelh» et la ino.'lle ; il t>st répandu dans tout le corps; saveur et couleur du sanir ; sa coagulation ; quantité du sang selon les espèces d'animaux; ra{)p(uis du sang et de la graisse; le san^- de riiomine est le j.Ius pur et le plus léger de tous; le sang est répandu dans tout le corps ; il apparaît d'abord dans le c(eur; la lyinjthc du sang; le san pendant le sommeil; ;dtération du sang; hemorrhoïdcs, saigne- ments de nez, varices; formation du pus et des ahcés ; 1»^ sang selon les sexes; menstrues tics femelles; le sang selon les âges; dans la première enfance, dans la force de Tàge, chez les vieillards ; la hanplie. n ' Voici ce qu'il (mi (^sl du san^,^ Dans Ions h^s animaux qui ont du san<;, cVsl rélémiMit h plus nécessaire el le plus commun. Il ne leur vient j)as tardivement et après couj), et il Unw reste tant qu'ils ne sont pas |)rol'ondément allérés. Tout l(» sang est renfermé dans des vaisseaux qu'on ap- .^ \. Cr iinii PI, ,>sf (lu sa/if/. Voir plus iiaut ce qui a etc dit deja sur le cœur et le saui:, liv. I, eli. XIV, et liv. II, cli. ii. Wnv aussi la Dissertation sur la com- position (le l'Histoire des Ani- maux. — Tard/ronPiil ci a/nrs l'nitj). Il \\\ a (ju'un seul mot dans le texte. — Vroftindrinriit ((Itrrr^. L'expression g^recque est jxMit- éîre lui j)eu plus forte; et elle conq»reiid aussi l'idée de la mort riVHK 111, CUAP. XIV. < ;i. 0( 2*)'J l)elle les veines; el il ne s'en trouve absolument mille part ailhMU's. si ce iTesl dans le cwwv loid seul. "('.Inv, auruii animal^ le sang n'es! sensible quand on b» louclie, non plus que ne le sont les (excrétions d<^s intestins; non ])lus que Teiicé- pliale, et la moelle, (pii ne marquent pas davan- tage de siMisibilité quand on les toucli(\ tandis ([ue partout où l'on cou])e la cbaii\ b^ sang se montre, si l'animal (*st vivant, à moins que la cbair ne soit vi(Mée. '^\a' sang, quand il est sain, a natu- rellement une savtuu' douceâtre, et la couleur en est ]'oug(^ S'il est (M)rrompu par nature ou par maladie, il est plus noii'. Dans son meilbnu' état, il n'est, ni trop épais, ni trop iluide et léger, s'il et de la destruction. — Qi/.'n/i apprllr 1rs rriiips. Voir j)lus haut les cha[)itres u, ni et iv »;ur le san^', le co»ur et les veines. — Dans le cii-ur loiif seul, ^'oi^ plus haut liv. 1, ch. XIV, î; 8, et Traifc th>s Partii's (1rs (iniinnar, liv. III, eh. IV, ]). 13 k edit. et trad. Frantzius. .:^ 2. Lr saïKj n'pst spusihle quand on lr touche. Voir la même j)ensee dans le Traité (/es Parties des annnau.r, liv. II, ch. m, j). GO, édit. et trad. Frantzius. et liv. III, ch. X. j). I3G, /'/., d'id. Il est assez (lifticiie de conij»rendre comment il est possible de toucher le sang et de savoir p:ir la s'il est sen- sil)le: on le lompreud pour les excrétions intestinales, pour le cerveau et la moelle : mais pour un liquitle tel (pie le sang, on ne voit pas comment l'expt'rieiic»' pourrait être laite. Sur l'insensi- hilite du cerveau, voir le Trauè drs Vartirs des a?ll//mu.r. liv. II, ch. X. ]). no, edit. et trad. Fran- tzius. — (Jufind on les towlir. Ou peut-être : « Quand ils sont touches » par quelque corps étranger. — Vart8, édit. et trad. Frantzius, sur la chal«Mir })ropre du san^^, comparée à Cfllc de l'eau et de l'hude. — // sr coat/ulc. C'est ce qu'on peut voir aisément par le sanjj humain. — Le cerf et If daim. I^a même assertion se retrouve dans le Traite des Pt/rt/rs (frs aiuntau.r^ livre II, ch. iv. [). titJ, evlit. et trad. Frantzius. Aristotf attri))ue ce j)h»'nom('nc à la nature acpieuse et fr(ude du san;j' chez les daims t't les ceris. — Lr sa/if/ du tau- rcau (jui SI' rodijuh' le plus rapi- di'DK'iit. La science moderne n'a pas ratifie cette observation. si ."). Ont plus de saïaj. Je ne sais si l'observation est exacte : et la quautite relative du sanairenient qu'un certain temps secoule entre le dej)art du san-: sortant du comr })ar l'aorte, et son arrivée aux divers mem- bres; par exem})le, au })oi^niet, ou d'(U'dinaire on tate le jiouls. On a, dans ces derniers temps, e>sayt' de mesurer cet intervalle; et on l'a trouve d'une fraction de seconde assez {)etite ; mais les Anciens ne pouvaient pas faire ces ol)servations, qui aujourd'hui 1 . ^ • 1^ J 1 - il - » •A 20(1 llISTOIHi: |)i:s ANIMAI X, iiièiiK^ iiislaiîl dans loiilrs \o> parlios du roi-ps. Il osl ](' s(Mil liqiiidi' ([iii soi! rrpandu dans l'ani- mal loni ('nlior, td (|in' y soil lonjoins lanl (|ii(^ ranimai n^ste vivanl. Il se piodnil d'aboi'd dans 1(^ r(ïMn\avanl niTMiio (\ur Ir ivsU» dn corps ne soil (M)m|)lM(Mnenl Ibi'mr. Ouand l(^ sani: se l'édnil (d (pi'il soi! plus (pi'il ne fani, on lomlx* en défail- lance; ei si Ton en perd en Irop -rande ((nanlilé, on en imnwi. ^Onand le san- es! Irop liqnid(\ c'est nne maladie; car alors il se lom'iie en Ivmphe, et il devient séi'enx. an poini (|n(^ Ion a vn déjà de uens avoir nn(* snenr sanuninolenle. Parfois, dans ce cas, on le sani; ([ni (^st sorli ne se coa^^nle [)as du ton!, on il ne se coa.unle qn'en paiiieel ini l'isolanl. même sont excessivement déli- cates et, i)eu sûres. - // rsf /r srid litiuiilp. Ceci «^st tcès-iuste. MM. AulxTt et WituiiifT pi'opo- s(Mit une cdn-ection qu»' je n'ai pas cru devoir adinetd'e, et ({u'eux- mèines n'ont pas reproduite dans leur traduction, La leçon ordi- naire me j)aruit la seule vraie. — I)'ii/)i)r(l lia IIS h' rii'ur. Ceci seml)le se ra|)porter ;'i des obser- vations sur le tVetus et aux j)i'e- miers instants delà vie intra-ute- rine. \'oir dans le TroUn ilrx Pa,- //V'S tics- (iniiiKULr, livre UI. p. l.'Ci, edit. et trad. Frantzius, un ]»as- sa;4-e très - remarcjuahle sur le rôle du cieur jiendant la vie. et sur ses fonctions dès les pi'( - miers instants de l'existence. H parait clairement d'après ce ])as- sa^-e que toutes ces tln'ories d'.Vristote s'appuyaient sur des dissections. — Aninf inihitr (jur //' /v'.v/e i}\i r /;yy.v Le C(eUr n'est pas l;i pi'cniière juartie du corps (pii ai)pai-aisse dans le lo'tus; Voir nufl'on. Devidoppe- ment du fo'ius, tome XI, p. :2()2, edit. de Î8;i(). .^ 8. Ksi Irui) liijiiiilf. ("est l>ien souvent l'extrême liquidité du 'sauf^- (jui cause la maladie, si t"requt'nt<' de nos jouivs, (|u'on appidle ranemie. — l'ur surur siiiiijuiniili-iitf. Le fait n'est pas absolument rare; m;ns c'est tou- jour^ l'indice d'un cas morbid»^ -~ Kl l'ii risoldiit. C'est -a -dire en divisant la masse entière du san^^ (ju'on a tire en plusieurs [jctites parties. LIVRE 111, CllAP. XIV, ^' Hl. 207 M^Midanl le sommeil, le sanj.^ afllne moins aux parties exlérieniM^s dn coi'ps, de telle sorte qu(N si on l(^s pique, le san<; n'en sori pas aussi complète- ment ([ue (riiahilude. I.t^ sani; vi(Mit de la lymphe par la coction ; et la uraisse vitMit du san^. Quand le sang est malade, il se forme un llux sanguin, un«^ hémorrhoï(l(\ soil par le nez, soil au fond(»- menl, soil dans les vai'ices. Le sang, quand il est corrompu dans le corps, y form*^ du pus; et h; pus form(* un abcès. '*'Le sang des femelles pi'é- sente des différences avec celui des mâles. 11 est plus épais et plus noir, à santé égale et à âge par(Ml. Dans l(*s f(^m(dles, il y a moins de sang à la surface du corps; mais à l'intérieur il y en a davantaii(\ De tous K^s animaux femelles, c'est .^ 9. Lp sa /If/ II' ni sort fxts r/i/s\i r iiiijilrtpinrnl . 11 ne j)arait pas (pie cette observation soit exacte, bien (pi'elle ne soit pas tres-dif- ticile a faire. — Par la corf/ou. <)n ne comprend pas l)ien ce que l'auteur a voulu dire ici. — I.a ijiiiissr vient . xvi, ?; i. 301 Les aiilres Ii{[uid('s soiil iM'iif(M*inr> dans d(^s mcmbraïK's, d<'s pidliculi^s d d«'s iiitesfiiis. -(llic/ les individus j(Miii(^s, la nioidh» osl loul à fait de la nature du san^. Dans la vit^'llesse, la nioelh» de- vient de la graisse eliez les animaux gras; et du suif, chez les animaux à suif. '^ Il n'y a pas de moelh^ dans tous les os, quels qu'ils soi(Md ; il n'y en a que dans les os qui sont cimmix ; et mènuMlans quelqut^s- uiis de C(Mi\-là, il n'y en a j)as toujoui's. Ainsi, les os du lion, ou n'ont [)as du tout de moelle, ou n'(Mi ont que très-p(Mi. Aussi a-t-on prétendu quelquefois, ainsi qu'on l'a dit antéiMiMU'tMiK^nt, que h^s lions n'ont pas du tout de moelhv Les os du rorhon en ont également ti-és-p(Mi, et Ton en voit même qui n'en ont pas la moindrt^ parcelle. — /.f'.v autres li(]uiilrs... intes- tins. MM. Auliert et AX'ininu'i' prennent cette jibrase jiour une interpolation; et cette conjecture est tres-probahle. i:; 1. Tout à fuit (le lu iidturc ilusdiKj. Ceci est exag«'rt'; mais il est vrai que, chez les sujets jeunes, la moelle n'a j)as les mêmes caractères que chez les sujets vieux. — La moelle devient (le la (jraisse. La science motierne ne paraît pas avoir poursuivi ces recherches sur la moelle. C'est à peine si Cuvier la mentionnée dans ses Leçons d'Anatouiie co))i- parée, leçon II, p. 116, 2'' edit. î$ 3. // n'y a pas de moelle dans t'jus les os. L'ohservatioii c^t exacte dans cette jj-éncralit*' ; mais Tanalyse j)ouvait (■-fre pous- sée {)lus loin; on {)0uvait essavci* de déterminer les os ((ui ont (-u (jui n'cuif {)as (l(» moelle. — Les ds du lion. I)»'jà il a été «luestion (lu lion, plus haut, ch. vu, ;< 8. — Anfei'ieureutent.h\.^ ihid. — Lei os du coi'hon... L'observation pa- rait exacte; et elle était plus fa- cile a faire sur un animal do- mestique que sur un animal sau- va<.re, comme le lion; voir le Traité des Parties des ani)/iauj\, liv. II, ch. VI, p. 72, edit. et trad. Frau- tzius, où ces sujets sont exposes et développés de nouveau. CHAPITRE XVI Du lait et de la liqueur séminale; rùle des inainelles ; composi- tion du lait; ses deux parties; le sérum et le caséum; lait qu se caille dans certains animaux ; lait qui ne se caille pas dans d'autres; en général, le lait ne vient qu'après la conception et les mâles n'en ont pas; exemples contraires ; bouc de Lemnos; graisse et huile du lait; abondance du lait selon les espèces et l'alimentation ; laits plus ou moins propres à la fabrication du fromage; manières diverses de faire cailler le lait; suc de figuier; présure; origine de la j)résure; relations du lait et de la grosseur des animaux; bétail énorme de rKpire; actions diverses des fourrages sur le lait et sur les mamelles ; lait des femmes brimes et des fenunes blondes. 'Les lluidesdont on vient de parler sont pres- que toujours de naissance dans les animaux; mais 1(^ lait et la liqueur séminale ne viennent que pos- térieurement. De ces lluides, celui qui est sécrété séparément dans tous les animaux où il apparaît, c'est le lait ; mais la liqueur séminale n'existe pas .i:^ 1. So)d /jres(/ue toujours (te naissance. Aristote aurait pu in- diquer à quels fluides il appliqu.' la restriction ; mais l'observation ,i:enérale n'en est })as moins juste ; et il y a dans le corps de l'ani- mal (les lluides qui y existent dès le moment de la naissance, et d'autres qui n'apparaissent que plus tard. — ■ Celui (/ui est s(u-r(^t(^ se/zart^u/ent. Le mot du texte n'est pas d'un sens très -clair; mais ou doit très-probablement comprendre que le lait, par op- j)Osition à la laite des poissons, peut être extrait de l'animal des qu'il s'y est produit. — }fais la li(/ueur s(^minale. Il est certain que la laite chez les poissons ne se présente pas sous forme de tluide, comme chez quelques au- tres animaux; mais elle joue le rôle fécondant de cette li(|Ueur, l)ien qu'elle ait une autre forme. ■30-2 HISTOIHE DES AMMAIX. 3o;i dans Ions, et quelques-uns ont ce qu'on nomiiK^ la laite, comme les poissons. -Tous les animaux qui sécrètent du lait ront dans les mamelles. I.i^s ma- melles appartiennent h tous les vivipares, soit qu'ils produisent leurs petits en eux-mêmes, soit qu'ils les produisent au dehors, et aussi à tous les vivi- pares qui ont des poils, comme Fliomme et le che- val, ou parmi les cétacés, au dauphin, au phoque et à la hahune ; car ces derniers animaux ont aussi des mamelles et du lait. Ouant à ceux qui ne sont vivipares qu'au dehors, ou qui sont ovipai*es, ils n'ont ni mamelles, ni lait; tels sont le poisson et l'oiseau. "^Toutes les espèces de lait contiennent Voir le Traite dr fa Grurra/io/i (1rs (iint)tau.r^ liv. I, i^ li, p. .')2, ëdit. et trad. Aubert et X\'iiinner. -Dans ce dernier [)assnge, If mot que je rends par Laite 11'e.st j)as le même qu'ici. i< 2. Dans les inamr/h's. ("e ca- ractère est assez important pour qu'il ait servi de hase à la classi- ticatioQ zoologique ; il forme toute la classe des Mammifères. — Soit (/H ils produisi'iit leurs /tr- tils... Cette distinction entre les vivipares a ét(; établie par Aris- tote, qui y revient souvent : le petit peut être déjà vivant dans le sein de la mère avant la nais- sance ; ou bien, il })eut ne r«'cevoir la vie qu'au moment où il en sort. Tel est le cas de la vipère, j)ar exemj-le. La suite du parairraphe prouve bien que c'est la le sens de ce passade. — Au photjuc. MM. Aubert ei Wimmer remar- quent d'après M. Meyer (Zooloj.,ne d'Aristote) que c'est la seule fois qu'Aristote classe le plKxjue parmi les cétacés; et ils accepte- l'aient un chanirement de texte qui mettrait le ])ho(iue à part du dau])hin et de la baleine. Le phoque est rangé j)armi les m;im- mifères carnassiers amphibies, tandis que la baleine et \o dau- phin sont effectivement des céta- cés; voir Cuvier, Hi'tjnr anitita/, tome I, j). IGG potir le phoque, et pp. 281 et suiv., pour h's cétacés. — ()/if aussi (les DuniK'lh's r( du laii . (''est ce qui les a fait classer aussi parmi les mammift-res, tout éloiirnt's qu'ils sont des mammi- tV'res les plus ordinaires par leurs formes, et surtout par l'clc- ment où ils vivent. § 3. ïoufes les esj/èrcs dr lad. "Hë !4 LIVHK III, CHAP. XVI, .:< 3. deux parties, l'une aqueuse qu'on appelle le sérum, ou petit-lait ; l'autre plus solide et qui a du corps, ([u'on Jippelle le caséum, le froma^^^e. Les laits plus épais ont aussi plus de caséum. Dans les ani- maux qui n'ont pas hîs deux ranimées de dénis, le lait s«^ coa«j:ule, et Ton fait du fromaf^n» avec le lait des animaux domestiques; mais dans ceux qui ont les deux raiif^ées réf^ulièi'es, le lait ne se coa- gule pas, non plus que la gi^aisse ; il est limpide et doux. Le plus léi^MM* de tous est celui du cha- meau; puis au second rani;. celui du cheval; et au troisième, le lai! de Tane. (Udui du l)(euf est plus épais. Ce n'est pas le IVoid qui coagule le lai! ; il It^ ferait plutiM loui'iiei* au sérum : mais c'est le feu qui le coagule et l'épaissit. Ceci montre qu'Aristote avait fait bien des observations et bien des comj)araisons, pour arriver à ces génei-alites. — Le sérum, ou jirtif lait. Il n'y a (ju'un mot dans le texte. — Kl qui a du '•nr//s. Il n'y a que ce seid mot dans le texte; la ti'aduction est littérale. — Lr riiséuut, le f'rn- nuKfr. Il n"y a également (ju'un seul mot dans le texte. — Los lads plus épais. Tous ces l'ait s sont très-exacts. — Qui n'ont jkis li's dru.r ra/if/ées dr drnis. Ce sont les ruminants, qui n'ont pas d'incisives à la mâchoire supt'- rieui-e, celles de la mâchoire in- férieure étant en gcMieral au nombre de huit ; voir ('uvis quand elles n'ont pas encore subi Tappi^oclie du maI(N et ils lem- frottent violemmenl les manudles avec (1rs oi'ties. Comme cette opération les fait soulïVir, leur I)remier lait esl mêlé de sang; puis l(> s^m'oikI i^>\ un peu purulenl ; mais le d(M-mer (^sl enfin lout aussi bon que celui des clièvres qui ont été cnu- vertes. ^OrdinaireuKMil, dans toutes les espèc(*s, .^ 4. En gcncral... Ceci ost lort exact ; et les exceptious indiijmies ne le sont pas moins. — Lr j,rc- utier. C'est-à-dire ; Dans les })re- miers temps où le lait s'est l)roduit, il n'est pas très-bon. — P/us tard. U est évident que ces mots ne peuvent pas se rapporter à ce qui précède, comme l'ont cru quelques traducteurs. — Lr.s fonnu's aient conru. Le texte n'est pas aussi précis. Ceci se rapporte aux temmes qui ou! eu deja des enfants, et qui plus tard, sans même être enceintes, ont du lait de nouveau. — in peu de lait. Eu lahsence de la u n)(>/if Ol'Ja. Au sud (U\ la Thessalie et du Spercliius, au nord-ouest de Tlie})es. — Ai'^r des orties. Je crois que cette cou- tume subsiste encore en plus d'une contrée. - Est mè/e dr santj. Par suite de l'irritation extrême qu'aura caus<'«' \v l'rotte- ment des orties. § G. Quedansl'honui/e.J'iucviï- I^IVHK III, CUAP. XVl, ,55 8. 3H5 aussi bien qu(^ dans Tbomme, les mâles n'ont pas de lad; il y a pourtant quelques exceptions. A Lemnos, un bouc donnait, par les deux mamelles que le mâle, dans ceth» espèc(\ a près de la verge, une assez grande quantité de lait pour qu'on e/j fit des fromages; et ce bouc ayant couvert une femeibs le même |)bénomèin^ se produisit dans le petit qu'il avait eu. "Mais ces faits rares sont regardés connne (b^s présagt^s ; v[ quel([u'un de Lemnt.s ayani cousnllé b» Dirn, il répondil que Ciîtb' singularilé annonçait un grand accroissement de j)rospéi'ilé. Il y a aussi qnelques liomnn^s qui, îiprès la pnbtMié, doiineid un peu de lait, si bon presse bnu-s mamelles, td qui même en donnent rstitieux que nous. — Qui après la jmherté... ("est à cette époque que se protluit le plus ordinairement ce sing-ulier phénomène; mais ou l'observe aussi plus tard. — nuawl un en/a?it tes tel te. L.- texte n'est pas aussi j)récis. .^ 8. Une eertaine graisse. É\ i- demment, c'est le beurre qu'Aris- lote veut désiirner ici. — En Sivitf. Les i)àturafres de Sicile 20 MM\ insToiiiK in:s animai \. Kii Sicllr e( dans l«'s pays où W lail de brebis rst \c au lai( (le cht'vre. Lr lail trop f;ras, on It^ iiit (jui s(* railb' le |)liis viU' n osl pas soulciricii 1 cA 11 qui coulicnl 1«* plus (b' casruuK mais celui (jui eu coulieul (Iv plu s sec (les animaux oui plus de lail qu'il n'en i'aul pour iiomrir les peli[s;('l alors, relail est bon pour la i'abriralion (bi i'roma^v el on peut le eonservei'. Le meilleur pour eel usa;^^e esl le lait de l)rel)is (d de (dièvre ; et ensuite, b^ lail de vaidie. Les IVomaucs de Pbrvi;ie soid un mélanj^c de lail de jmneiil et de lait d'ànesse. Il y a [)lus (Télémenls de IVomap' dans b* lail de viirbe etaioHt t'u ui'in'i-al iN'iioiniiK'^ )Our l<'Ui' feitilite / m P U }(i<. \\'oc MM. AulxTt vi W'imincr nûf si l>i!'ll eu ( i:i'an(l<' distaiic (loii! ( ri,'c*> ;i une au>M l.a l'iirvtrit U's liiinles oui dopt :<> (M tt.' 1 OCOIl (IIU os ^t prt'- varit' s» ■ll>U les «'JMXJU : , ('tait à terahle à la Utoii ordinaire, Iticii l'ouest de ÎAsie-Mineui-e, et (dl« <|u'(dl(; ne s'.ippnie pas sur ColTt'SlxUK l;iit à une j);utH' ccei- nianuscrits. Klle resuite a peu dt-ntale de l'Aianenie actutdle. près uniquement du chan{- usaire s'fst coiiscrvi' dans \o à-dire pour la conservation. - hr pays. — // // a jdns d'olrmenls de j'i-i))n(iijr. Coci est l'ort exact ; et hlf'his, ( Ir 'II, rrc ri r lista (r ( h rarne. La prafi([Ue j»out montrer il parait, li a[)res y les réelle relie tous les jours (jue cette idassiti- récentes, (pie la j)r(q>(U-tion in li- cat ion les lait: sous de l; i conservatu)!! ( le les 1 rapp(»rt (jiiee ici d<' in à 30 est très-just» romaires, M, (i li n>rU!)-lies;inez cite } tai- es t exacte. Los / fini KKJ rs ((f (< M.M. Auliert et W'innner ('eiiinii» Ph ni rijgic II parait (|ue ces iro- jih} siolo^nque, p. t\ i ï a troin :ij>'-es devaient avoir une valeur que le lait de chèvre contenait particulière, pour tpi'on les con- 'V.\ de caséine, tandis que le lait [.ivm: m. ciiap. \\i 30' que (buis etdui de (diè\ re : eur les i)ei\uers nssui'enl (|ue, (b^ la quantité e^ale d'une ampbore,on ne peut lii'(M^ que dix-iKMir lVoma^(»s du i)rix d'ime obole (diacun avec du lail de chèvre, tandis qu'on en lii-e juscpTà Irenle avec du lail de vacdie. '''Tantôt les animaux n'ont de lail que ce qu'il en faut pt)ur les pelils; nuiis ils n'en ont pas au-(bdà, ni qu^ui j)uisse einploytM' a laii'e du li'omap'. (.(* sont en i;énéral b^s animaux ({ui ont plus de (\('u\ ma- elles: aucun d'eux n'a beaucoup de lail : et leur m lail ne peut pas donner de b'omage. *' Le suc (b^ fiiruiei' et la pi^ésure b)nt cailler le lail. Le suc du liunier est rtM'ueilli sui' de la laine ((iiaiid il sori de barbi'e : on lave t^nsuite c(db* laine dans une |)elite (punilité de lait; et ce lail mélani;*'' à I'aul re le l'ail preii(lr(\ La présur«^ <'sl d(\jà une sorte dr biil. (d on la trouve dans Ti^s- tomac (\i'> [)elits (pii lettenl encore. La présun* de vaclie .'11 a f l'C (le(ail> sont nalit e est n m /iIk n'i' a même a c'iiKiciîe (le Ifu ni' ani- exacis. et ils étaient fort curieux pour les premiers oltservateurs. pliore a \arie beaucoup; il u im- .^ 1 { . Lr s !(■' ( lu fi (juirr. Je n( port(^ ^j-Ui're ici de savoir jirecise- crois pas (jue. dans nos pav: on m/ 'ns I lr d nus nummll rs. chiennes i.nr ruie eiC extMiqile 'un/il d'f'i/.i rir liijuier, sont intéressants. /. c/ inrs-n.rc nsf déjà une xorfr dn lad. I.a présure se trouve en efl'et llette, ou quatrième dans la cjii 308 iiisToiiu: i)i:s ammaix. osl donc un lail qui conlii^ul du iVomagv (M1 lui- même; el ce lail a été cuil parla chalinir |)ro|)re de ranimai. '"Tous les ruminanis oui de la |)ié- sure; et parmi les animaux à deux ranimées de diMils, le lièvre (M1 a aussi. Plus outarde la pié- sure, meilleure AW est. C'est suiioul la viiMllr présuiM^ qui est l)r)nne centi'e l«^- tlux de ventre ; et aussi, la présure du lièvre: mais la meilleure des présures est eell«' qu'on tire du l'aon. es^tomac (ies niminniits et pani- culiëreniont du veau. — C'' laif (i (Hc l'iiil. Oii, si l'ou veut, » a i'er- niente ». MM. Auhert et W'iiu- nier contestent avec raison ([ue la présure soit (h'ja du lait ; s(don eux, c'est au contraire le lait absorbé par les jeunes animaux ([ui se chang-e en présurt^. Il n y a pas grande ditïerence de part et d"autre, et l'explication d'Aris- tote semble Tort correcte. Au fond, û ne distingua [>as absolu- ment la présure et le lait ; la pré- sure commence par être du lait, avant de devenir ce qu'flb* doit être, pour servir a faire cailler le lait. De là sans doute, le nom de Caillette donné au grand de se> estomaes ; c'est ensuite la jiansc. (Ui le pre- mier estomac, (pli devient le plus granil, (juand l'animal en îirrive a manger de Iherbe. - Plus nu f/ardr la présuie , niri Heure ellr rs(. Le Dictionnaire de l'Acadé- mie française, article Présure, cite cette phras<' entière, évidem- ment empruntée à ce passage d'Aristote. — C'esf surinul la ricillf iivrsurr. Ceci semble n'être (pi'iine interpolation, jusipi'a la lia du paragraphe. — La mcil- Irure des présures... Est-ce pour arrêter le tlux du veutre, ou i)our l'aire cailler le lait, c'est ce (pion ne voit })as très-clairement. Je ne sais pas si la présure du lièvre a toutes les qualités tpi'on lui prête ici. C'est d(; la miupieiisc (le l'estomac des rumine petites rachi's... Chez nous aussi les j)etites vaches bretonnes fournis- sent beaucoup de lait. — Vue ara- /ifi'nr et demie de lait. — Il estdit"- licile de savoir ce (pie représentait une amphore au tem})S d'Aristote ; une vache qui donne de douze à quinze litres est aujourd'hui regardée comme une très-bonne vache; et c'«^st en effet un rende- ment énorme. C'était })eut-étre celui des grandes vaches de rE})ire. 1/araphore était à peu prés de dix litres: ainsi l'amphore et demie en représente quinze. — Il faut se tenir deljout. Ceci donne une idée de la grosseur de ces vaches. Voir plus loin, liv. Mil, ch. IX, 5; 4. - Eu Epirc. L'iqhre est située au nord-ouest de la Grèce ; et elle s'étendait de la Thessalie jusqu'à la mer Ionienne ou Adriatique. — Les chie/is y Sfj/it éiiorutrs. Ce sont les chiens a[)pel('s Molosses. Je ne saurais dire si la faune de rEj)ire est en- core de nos jours ce qu'elle étaitau temps d'Ari>tote: c'est probable. § 14. l>u uoui uithne du roi If*' ;{i(> ISrOIHK l)l> AMMAl X. i.lVHi: III, CHAP. Wl, ,:; 17. 311 (rniK^ nourritun» plus alxMidaule ; mais l(* |)ays l(Uir ollVt^ (1(^ ^ras ci iionihi'oux i)Alnra^('s, (*l des localilrs favorabh^s, selon cIkhiik' saison. D'ailliMiis ce sont l«'s IxïmiI's et les moulons dils Pyrrlii(|U(^s, (lu nom niTMae du roi Pynhus, ([ui soni les plus <îi'os de tous. 'Il V a des rouri'ai;(»s (lui airèlenl 1(^ lail, par e\ompl(\ TluM'he médi([ue, smioul elle/ les ruminanis. D^iulres fourrages au eonliaire, commt^ I(* eylise (d les v(^se(^s, foni beauciMip de lail; seulenuMd, h eylis(\ ([uand il es! (Mi ileur, ifesl pas bon, parce ([ii'il es! brùlani ; (d b^s vesees ne sonI pas mtdlleur«'s pour les femelles qui sont pb^ines, piiire ({u'alors idb^s mellenl bas jjIus dif- Heilemenl. (iénérab^mMil, les quadrupèdes ([ui peuvent manj^tM' beaucoup soni j)lus prodiudils nu propriélaii'(\ (d ils donneni une i^raud»" (piaii- lilé de lail, si la nounilure ([u'ils prennent esl très-abondante. Certains l'ourra-vs Haineux, joinls Pl/rrhiis. Ce roi est le tils dA- chille, Néo])tolème, devenu roi d'Epire; il y a eu plusieurs rois d'Épiie portant le même nom. j> IT). Llierhf r)ic loin, liv. VllI. eh. ix, S 1, sur l'usaije des llatueux pour l'en- graissement des Ixjinil's. — A la petite eJierre (iH-dessous d'iut (in. Le nom prec donné à ct'tle chèvre o>t Chimère; j'ai dû, i)our être clair, i)araphraserce mot. ;:; IG. IJt iiKi nielle tend (I hnisser. Il est bien probable {{ue cette observation est exacte; mais je ne sais pas si elle a ele vérifiée. — Ou'ils restent sans imter. C:'est sans d<»ute en emjiêchant les vaches de s'ap})ro>her du mule, qu'en Kpire ou avait ob- tenu ces forîes e! puissantes races de bestiaux: voir plus loin, liv. VIII, ch. IX, ?; 4. — ())it tout ee qu'il 'eue faut. Le texte n'est pas plus i)récis. — />'' l'année. J'ai ajouté ces mois. — Les ruiiu- nanis. L'ordre des ruminants, le huitième ordre des mammifères, comprend le chameau, les clu-vro- tains, les cerfs, les ruminants à cornes creuses, antilojjes, chè- vH's, moutons, band's, etc. Voir Cuvier, Hèipie animal, tome I, ])j). 2ai et suivantes. j; 17. Li's ral)iisies ipie les hiiins. — h^si p/ux sti/u/t/irr au.!' f'/i/'f/iif.-i. Parce (jue l'autre est tro}) nourrissant. \'oir Buf- fon, de l'Enlance, tome XI, pp. 339 et :VM), «^dit. de 1S30. î; l. Tous /r.v (tiiuiKULf (/m o/it du sfiiKj. 11 faut comprendre, par là, tous les [inimaiix ([ui ont du san^^ rouge. — On dira (ti//rurs. La ([uestion est étudiée tout au long MVHK III, CHAI». \vn. ;; ■>. :\\:\ i 4 4 comnienl idle conlribue à la ^('n(''ra(iou. (r«^sl riiouime ((ui (Mi produil le plus. |)ropoiii(U]n(dl(*- menl à la i^raudeur de s(ui corps. Li* sp(M'ni(^ csl vis(pieux dans les animaux (pii oui des poils ; dans b^s auh'cs, il n'a pas de viscosih'». Pour Ions, il e>( de couleur blancln^ : el ib^rodole s(^ Irompe (piand il pr('d(Mid (pi(^ b* sp(M'ine des l^lliio|)i(Mis esl de couleur noii'c. - L(» spjM-me, à r('dal sain, esl blanc el (''pais au momeni in] il sorl : mais mie fois (^mis, il devient clair et noii". Ijs m'ands froids ne le font pas g(d(M*; mais alors, il devient tout à fait lluide comme (b^ beau, pai' sa couleur- el son (épaisseur: la chaleur le coa<^ule et le fail ('pais- sii\ S'il r(^sle (piel([ue temps dans la mah'ic(\ il en sorl plus ('pais; el (juebpiefois mCMiie, il en sorl tout s(H* (d coii^lom(''r(\ \a' sperme proliti(pie dans le Traité df la Génératt'in des a/ii/iaïu.r, liv. II, ?;:; I i et suiv. ]). 13i. édit. ei trad. Aul)ert et W'immer. et aussi i5 00, }). IG'f. " ha/is- l/'\ anitiiaur (pii ont drs j)<)i/^. (."est là une général it(' fort importante ; je n(^ sais pas si la science moderne racce{)te. — Ifrrodufc. ("est par rapport aux Indiens qu'Hérodote signait» cette particularité; il ajoute qu'il en est de même des l']thio})iens . liv. III, ch. (I , ]). lOt! , edit. Firmin-Didot. ii 2. Lr sfjprnir, ii irtal sain.... Toutes ces exjilieatioiis attestent des observations physioK»gi(jues très-attentives, bien qu'on puisse en révdtpier en doute la parfaite exactitude sur certains points. — A''///'. 11 est dil'ticile di; compren- dre ce (pi(> l'auteur a vcuiludire; et il no se j)eut guère (pie. dans aucune condition, la li(|ueur senii- iiale j)renne une couleur noire. — Les |)eriii(' [les élépliaul ces ex|)('i'i»'n('t's avaient <'ié jtous- ll( ll'OMMll (IllC 10 ail Ht n'rtr secs, et ce (iu ('lies étaient a. c/ 4 i'si(/s pas impossihle. Pour Cle.sia.v, ;r^/ r'r/vV (ju r (1rs \(»ir ce rri'Purs. Aristote est revenu plu- (pu nous reste < I le 1 Ul, dans ses r raj^anents, j». SS, a la au lontr sur ces erreurs de ('t<'sias, dans le Traite I COLUMBiA UNIVERSITY LtBRARlES 0021141975 / \ ; \ \ / / / J . J < O 0 A ■"y A ''^ (Solxxxnbxa lluiucveittî iii tltc (Txixx of llctxt l}ovh J^ibvavy J^pccial ^uud ç (Oiiuni anontîiuoitehî '• *- A i I ŒUVRES D'ARISTOTE HISTOIRE DES ANIMAUX ( a. # HISTOIRE DES ANIMAUX *f D'ARISTOTE I PARIS TYPOGRAPFÎIK GEORGES CHAMEROT 11». nvr. mes s .\iNTs-i>i:n r:s , 10 V TRADUITE EN FRANÇAIS KT ACCOMPAGNKE DK NOTES P E R PÉ Tl^ E I.I. E S PAR J. BARTHELEMY-SAINT HILAIRE MEMBRE DE L INSTITUT, SENATEUR TOME DEUXIÈME PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET G 70, BOULKVARD S A INT - G ERM A I N , 79 ic 1883 f HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE LIVRE IV CHAPITRE PREMIER Des animaux qui n'ont pas de sang; les mollusques; les crus- tacés ; les testacés ; les insectes ; description générale de ces quatre genres ; description particulière des mollusques ; leur organisation ; leurs pieds et leur tête ; suçoirs à l'extré- mité de leurs pieds; leur mode d'accouplement; leur tuyau mobile ; différence des polypes et des mollusques ; longueur des tentacules dans les grands et les petits calmars ; la poche et la bouche des mollusques ; organisation de la poche ; l'œso- phage ; l'estomac ; la Mytis, ou réservoir de l'encre ; un seul organe dans les mollusques pour rejeter l'encre et les excré- ments ; poils intérieurs des mollusques; la seiche et les cal- mars ; les polypes; leur organisation ; différences des femelles et des mâles; œuf énorme du polype; œufs de la seiche; genre de vie des polypes ; espèces diverses, avec une coquille ou sans coquille; analogies avec le colimaçon. — Résumé. ' Dans tout ce qui précède, on vient de traiter, en ce qui concerne les animaux qui ont du sang, ï5 1. Dans tout ce qui précède. On peut entendre par là les trois livres précédents, en leur totalité. — Communes à tous .\ o\r \)\\i^\m\\{ liv. I, ch. II. — Qui ne sont pas ^^imilaires. Id. ibid., ch. i, §§ 1,2 T. it. 499777 2 iiisïoiui: ni:s am.mmx. (les pjiiiirs (|ui soiil roiiiiimnes h lous, ('l d»' «••'ll«'> qui s.Hil sptViali's à rha(iij(' k^mhv d'aiiinial. i)n a Irailr (\-al(Mii(M»t (1rs pai'llos qui lu' sont pas siini- laiivsol (!(' celles qui le soûl. Knliu, ou a trailéch^s pai'lii's iulérieiues cl des parlies exierues. Il Tau! iiiaiuleuaul éludiiM" les auiuiaux (pii u'oul pas de >aui: - Les espèces de er^s animaux s(ud nond)reust's. Ci^ sont d'abonl ceux ([u'on appelle Mollus(pies. On nomme Mollus(iues les animaux ([ui, |)riv«'s de san-, oui leurs parlies charnues à rexiérieur. id les nailifs solides fii drdiuis, coininc 1rs iiiimiiuiv (|iii nul du siiii^. T(d csl le j^ciiiv d.' lu sriclK'. • >t 3. — (jKi n'ont /Hl>- ilr SdiKj. Ou plutôt, (lui n'out }>as de sanu' rougo. Voir plus haut. liv. I, eh. v, ,:ï 1:{. Aristott' divise les animaux v\\ deux jiTaudi's classes : ct'ux (juiout du saug-. ft ceux ([ui n'en ont pas. Cette deruit're classe coiui)reud les animaux dont le sang n'est pas rouire. les jinimaux a olotri''. Dans la science moderne les Mollus(pies tVuanent la seciuide classe des animaux, et ils vien- nent après les vertehres. \'oir Cuvier. Hr la (( deuxième forme des animaux. M il n'y a point tle siiuelette; les '. muscles sont attaches setde- .< ment a la i)eau, qui f«U'me un»' « enveloppe molle, contractile v\\ « divers sens, dans hniuelle s en- u j^nnidrent dans l)eaucoup il'es- <^ j)èces des plaques pierreuses .. ap[)elées Coiiuilles, etc., etc. « Notis a{)p(dlerons ces animaux ' de la seconde forme animaux " mollus(pies. > 1(1., ihiil.. p. àO. \'oir aussi la Zoolotiie ih'scriplivr de M. Clans, i>. <>()S , trad. franc. — Le t/rnrr f/r la yh/tr. Les seiches sont le premier genre des inollils(jUes Céi)halo- podes. Ce genre, qui a de très nombreuses espèces, C()mj)rend d'ahord les poulpes, les polypes d'Aristote, les argonautes, etc. \'oir Cuvier, H"i//ir tiiiini'tl, lome III, pp. 1 1 et suivante^. #. 4f 4 LiVHK IV, CHAI». I, § ;;. 3 ' Vax second lieu, viennent l(*s crustacés, ou cocjuil- laf;es mous. Ces animaux sont tous ceux ((ui ont la partie solide au dehors, et la partie molle et char- nue au dedans. Leur partie dure ne se casse pas: mais (die se (h'^chire : t(d est le fienre des lan- lîoustes el des crabes. * 11 v a encore le acnre des lestacés, dont la peau est analogue à l'huître. Ceux- là ont la partie charnue à rintéri(mr. la partie solide au dehors; mais cett(» partie solide se casse et se biis(»; (dl(^ ne se déchire pas; tel est le ,^enre des lima(;oiis et des huîtres. ' Le quatriènn» geni'e d'animaux qui n'ont pas de saufi est C(dui des ins(M'tes; il comprend une louh» d'espèces, n'ayant aucun(» i'essend)lance. On entend par in- secles tous ceux (|ui, comme le nom même l'indi- I ^ '.]. Lis rrusfdct's, Oi( coqU/l- lof/r.s. Il n'y a. qu'ui> seul mot dans le texte. Les crustacés forment le second genre des animaux articules: Cuviei", Kèf/zir fniùnal, tome III, p. 183. — \e se '(fssr pas: yndls elle se iléchire. ("esta peu i)rès la seule dide- rence qu'Aristote mette entre les lesiaces et les crustacés, comme le prouve le paragraphe suivant. — Des lanijoustes et des crahes. Leur envelopj)e se casse bien plutôt qu'elle ne se déchire. «^ 4. Dont la peau est ana/ogue à r'inùtre. La science moderne n'a pas fait une (dasse à part pour les testacès, qui semblent <'\\ Lr<'neral confondus avec les crustacés. Le nom de irustace^ ne signifie d'ailleurs qu'animal a ('route. — Elle ne sr dérfùre pas. Par opposition à celle des crus- tacés (lu paragraphe précèdent. § 5. Le qualriènie yenre d'ani- maux qui n'ont pas df sanr/. I^es insectes forment la quatrième classe d'animaux articulés: Cuvier lièf/ne animal, tome III. \). 18 i. — Celui de^ insecies. La science moderne a adopte aussi celte classirtcatiou. — Lue foule d'es- pèces, ('uvier fait la même remar- que ; il considère les insectes comme la classe la plus nom- breuse de tout le règne animal, et il ajoute que les insectes varient à l'inrtni par les formes 4 IIISTOIHK DKS VNIM.UX. (liic. (Mil (les scdioiis, soil ."11 dessous du cnrps. soil en dessus, ou même dans res deux sens à la fois, cl ([ui n'oiil ni partie .'■paisse, ni partie .-har- iiuc's.'pan'M's. mais .pieLpie matière inlerm.>diaire. 1,'ur corps claul .'•j;alement dur au dedans cl au (|(.liors. ' Il y a des insccl.'s ([ui sont sans ailes, connu.' le miil.'-pall.-s, .'1 la seol.)peiidie ; d'aulr.'s eu oui. connue l'abeille, le hannelon. et la ^uèpe. Parfois, la m.Mue .'spi-ec est ailt'c et ne l'est p;is : piir ex.'mpl.'. les fourmis, dont les unes ont .les ailes, laudis que d'antres n'.-u oni pas, non plus (pic ceux (pi'ou appelle Vcrs-luisanls. ■ i'our les animaux snriiomm.'-s .Mollus([ues, li i |! ' If "î I; de leurs organes de la bouche et de la digestion, etc., /'/. if>f(f. pp- 184 et 180. Voir aussi la Zoolotjii' (Irsrriptivr de M. Claus, p. 5:{G, de la trad. franc.. Arthropodes, Hexajjodes. — Ont des srrtiojis. Nous avons conserve dans notre langue ces analogies : Insectes, Sections. La science moderne distintrue dans les insectes trois parties bien séparées en gênerai : la tête, le thorax et ralubtinen. Voir Cuvier et M. Claus, loc cit. — Èijaleinent dnr au dedans et au dehors. Ceci n'est pas tout à t'ait exact, § t). Qui sont av//*\ ailrs... d'autres rn o/^^ Cette distinction est très-rt'elle et trés-siniph». \'oir Cuvier, Hêf/fif aniaiat, tome IV, pp. 298 et \\\1. La science moderne a tenu aus.-^i très-grand compte de cette dif- férence : Ailés, et Sans ailes. — Mille-iattes'. Ou Mille-pieds; nous avons conservé celte déno- mination. — Sroloppudre. De la famille des Chilopodes, ordre des insectes myriapodes ; voir Cuvier, Hèipir animal, tome I\ , j)p. .'{35 et suivantes. La sccdo- pendre a au moins quinze paires de pattes. — L'atjeille, le lainne- tun cl la f/urpe. Il est bien vrai (jne ces trois . espèces ont enil)lnl>les ;iu l)ec d'un oiseau. Voir Tuvier, Ht'ijw (tfiima/, tome III, p. 9. — /:// f/uisc (/'/iftcre. Cette compa- raison est toute naturelle ; mais on doit la remarquer, jjarce (pi.' celte t'orme de lan^'-a^'-e est tort lare dans le style dWi-istote. Cuvier, I{f'f//if' (t/iimai, tome III. p. 14, Ta j)rise aussi en parlant des calmars. — Tous /e.v inoUas- i/urs ont des sund/s. La science moderne n'a pas ratifie cette ^-■enèralité, et les suçoirs ou ven- touses n"ai)partiennent qu a la première classe (les mollusques, les Céphalopodes; voir Cuvier, lièf/fie (in'nnaL tome III, p. S. Dans les Oasteropodes, les tenta- cides, au nond)re de deux à six, ne servent (pi'au tact, et peut-éii'e a Todorat, Id. ihid.. p. M. § 0. Le poliipe SI' sert de ses te)d(irules. Le mot du texte au(ju.d i I J LlVHi: IV, CILXP. I, ,5 iO. 7 l(^s en manière de picMls el d(* mains. Il ])i'end ses aliments j)ar les deux qui s(^ IrouvenI au-dessus dt^ la l)oucli(^ ; el le dernier de ses lenlacub^s lui serl à raceouplenHMil. (le lenlaeule esl le plus pointu; il (^sl \i' s(Mi1 à (Mre un peu blaneliAti-e; el à son extrémité, il est bifurqué; il est plaeé sur le rachis; et dans le polype, on ai)pelle Hachis la ))artie lisse en avant de laquelb^ sont les suçoirs. '^' Au devant du tronc, au-d(^ssus des lentacides ou l)i'a<. ils ont un tuyau creux, (pii leur serl à correspond celin de Teniacides est plus ex[)r('ssif, en ce (pu il con- tient la double id»'e d'enlacer el de saisir. — Il prend sesalhnents. \o'\v le j)arairraphe précédent. Tout ce passajre semble susjject à MM. AubertetWimmer, comme il l'a sendjlé à d'autres éditeurs et commentateurs avant eux. Ce ([ui nuit surtout à l'explication qu'on en potirrait donner, c'est qu'on ne sait pas au juste à quelle espèce de polype s'appli- que ce que dit Aristote; il est bien possil)le qu'il y ait des polypes du ^'•enre de ceux qu'il décrit; mais (piels sont-ils? C'est ce qu'on ignore. — Et le dernier de ses. tefdarules. Comme Aris- tote n'a pas désigné un j>remier tentacule, on ne sait pas ce qu'il <'ntend ici par un Dernier tenta- cule. La irénerationest très-diver- sitiée chez les mollusques : her- maphrodites se fécondant eux- mêmes, hermaphrodites à accou- plement réciproque, séj)aration des sexes, vivipares, ovipare-. . Cuvier, Hi-gne animal, tome HI, pp. 8 .'t <). — Leur encre ou liinoii. Il n'v a tju'un seul mot dans le texte, si : Avec ses hras, ou tentacules recourbés. — S'ff inainh'nir. L'expression du LIVHE IV, r:UAP. i, î5 i:l 9 '' Une différence entre les polypes et les mol- lusques dont on a parlé, c'est que les polypes ont la poche petite, et les pieds longs, tandis que les mollusques ont au contraire la poche longue et les pieds courts, de façon qu'ils ne peuvent pas s'en servir pom- marcher. '^En comparant des mollusques entre eux, on peut dire que le calmar est plus long, et que la seiche est plus large. Parmi les calmars, ceux qu'on appelle les grands calmars sont en général plus grands que tous les autres. 11 y en a qui ont jusqu'à cinq coudées de long; |)arfois, la seiche en a deux: et il y a des texte est assez va^'-ue : mais (Ui cimiprend qu'elle est fort exacte, pour peu qu'on ait vu un poly])e échoué sur le sable, ou en efiet il ne peut j)lus se mouvoir et ne tarde pas à mourir. >; 12. Les )>if)llus;^(M)ir(* eiimlaire (Mivel()p|)e joule la i)()ehe, landis ((u'elle n'exish^ pas dans le |)elil. Du lu^sle, le <;rand el le pefij eahnar liahi- lenl lous les d(Mi\ la liaule nuM*. ''Dans lous les niollus(|ues, la lèle esl placée après les pieds, et entre les pieds (pfon a|)p(dle (\{^^ l(Mila(Mdes. Au milieu de la lèle. esl la bouche, (pii a deux dénis; el au-dessus des dénis, deux iti'os yeux. Kidi'e les yeux, se Irouve un p«Mil cai- IVspèce l'épaiuliu' dnns toutes nos mers a un pied, vi plus, de h.n- «i^ueur, i(l., ihid.^ p. IG. >; 14. I.citr jifirlif p'iintnr. L't'x- pi'ession est un jteu vairue ; mais «'vidoniincni Ai'istotf (!(■- signe ainsi la lanio de ('(u'u»'. en forme d'épée ou de lanc«'tte, cpie les calmars Loli-ro; portent dans le dos, au lieu de co(|uille. Les distinctions signalées ici entre le g:rand et le petit calmar n'ont p.is étëconservcesdans la science con- temporaine, bien qu'elles parais- sent être très-ret'lles. \'oir. sur le teuthos et la teuthide. Atlienee. liv. VII, p. :{2(), citant Aristotr. — Udhitoil tons h's- (h-uv la lutiitc mer. Aristote veut sans doute par là signaler la ditïiculte de }>ien observer ces animaux. Voir le T)'/l/trt/i'.< l*/ii f/i's- ({r< li. .Mlit. et trad. Frantzius, sur r(U"gaiiis;ii ion des mollus(jues. i^ l.i. Dans /o//s /c.v )Hi)llus(jH(''<. Cett«' description des mollusques ne ditïV're presque pas dans ses traits essenti«ds de ctdle (ju'a donnée Cuvier, Hè(fiU' a ni mal, iom<' III, pp. i et 8, La descrij)- tion ai'istoteli(jue se rapporte sur- tout aux Céphalopodes. - Qifim apitt'llr dos tenfaculfs. \ o'w phis haut, ?; 9, et la note. — Au aiHlcii tir la trie. Jai adopte la ciu-rec- fi(ui » Hèi)iie anhtiah tome III, pp. S «H 0. — V7i pelit carlilaf/e (Vivier dit pres(jue dans les mêmes termes : H Le cerveau des ('e[)halopodes « est renferme dans une cavité t cartilagineuse de la tète: il >' donne de cha(|ue coté un cor- <> don. etc., etc., » lar. rit., p. lU. — I>ans la h'nuhr, il // a un petit morceau de chair. Cuvier n'hésite pas, comme semble le faire Aristote, à reconnaître une langue aux mollusques : cette lan- g-ue est hérissée de j)ointes cor- n«M's ; lo<-. ril.^ p. 9. MM. Aubert et XX'immer achnettent aussi que les Céphalopodes ont une véritable langue, avec les i)apilles du goût. >; \i). Mais circulairement . La science moderne ne parait })as avoir fait i-ette (dtservation. A'oir le Traité des Partie,'^ drs a?ii- mau.r., liv. II, ]). 82, edit. Frant- zius. — Cette chair est entourée d'une peau. Cette peau est pcé- cisement ce que la zoologie con- temporaine appelle le Manteau, dont la forme et les dimensions sont assez variables. — l^n œ.m- phaye long et étroit. Cuvier dé- crit l'oesophage des céphalopodes à ])eu près comme Aristote; et il y signale les mêmes parties, un jabot, un gésier aussi charnu que celui d'un oiseau, un troisième estomac membraneux et en spi- rale, etc., etc., loe. cit., p. 9. On pourrait croire que Cuvier, en écrivant, avait sous les yeux le passage uiv^me d'Arislote. -- Coiunie la caillette des rumi- /lants, Cuvier ne va pas aussi loin; mais tous les détails que donne le philosophe grec démon- It> HISTOlKK DKS AMMAIX/ spirale des niolluscjiK^s-biircius. Du liniil de ce! estomac, un intestin mince reviiMit vers la l)onclH^: et C(d intestin, (|noi([ne minc(\ est pins é|)ais (pie l'œsophage. '\\ucnn mollns(pie n'a de viscèies, si a' n'est c(^tte partie nommée la Mytis; et dans la Mvtis, l'encre ou limon, (l'c^st la seiche (pii a l(^ plus d'encre. (4 la Mytis la plus ^rand(\ Tous les mol- lusques lâchent leur encre quand ils ont peui', et surtout la seiche. I.a Mvtis, ou réservoir, est sous la bouche; et l'cesophaf^e la tiav('is(\ Kn bas, là où l'intestin se replie, est l'enci'e ; et c'est la même membrane qui env(yloppe l'cMicre et l'in- testin. L'animal rejett(» pai' ïo même organe l'encre et ses excrénuMits. Knfin, les mollus([ues ont à Tinlérieurdu corps des espèces de poils. treut qu'il avait disséqué des Cé- phalopodes, (k)iit, autrement, il n'aurait pu connaître l'or^'ani- sation. — Burrins. De l'ordre di^^ Gastéropodes pectinibran- ches ; voir Cuvier, Hf'f/nc aniiiKil, tome HI, pp. 70 et 97. — V), intestin iiiincp,... Cuvier dit : « L'intestin est simple et j)eu pro- '< longe; le rectum donne dans <> l'entonnoir»; /or. r//., p. 0. Peut- être la description d'Aristote est- elle préférable. si 17. Cette partir nninmée l, une (|uantilé doniift» ici j)ar Aristoi»' sur l;i tlitlV'reiU'e des sexes dans les jx)- I}pes se rapporte .-lux deux ovi- ductes de la femelle, et au testi- cule du mâle: voir Cuvier, lirt/nr (iiiihKiL lome ni, p. 10. - a//r '/(' 1(1 (iciK'i (i! iini ih:s ini'undUJ livre III, eh. vm,?; IG, p. J.ri, («dit. et trad. Aul.ert et W'immer; et il cherehea en expliquer la cause. Il ne semhje jias ({ue la science moderne se suit occupée aiiiitia/., tome III. \^. 10. — I-^n forme de hâtons, ("e détail i)ourrait servir à faire re- trouver l'espèce dont Aristote s'occupe ici. ,^ 23. Sont nombreuses. Aussi, la science contemporaine elle- même éprouve -t- elle la plus grande peine à les classitier. — ()ui jtaruif plus saurent que les uuhes. U eût été bon de la speci- ( ir. (M mSTOlllK DKS AMMAl \. )U1) plus j^ros ([ii(' C(ui\ (!<' lahaulo mer. Il y en n (l'aiilres qui sont pelils, do diverses couleurs, el ([U'on ne mauf^c |)as. On compte encore deux espèces. L'une esl celle ([ifon appelle llélédone, qui diffère d(*s autres mollusques parla longueur de ses pieds, el aussi parce que, seul entie tous, il n'a ([u'une rangée de su(:oirs, tandis que tous les auti'cs en ont dcMiv. L'autn* espèce est celle ([u'on appelle lantcM Bolilaine, el tanlol Ozolis. -Mùifin, deux auli(^s espèces de polypes soûl dans des coquillages. V\\^^ pn^nière esl appeler tant(M Nautile (»u Nautiqu(\ et tantôt OEut-de- tier (l.'ivantage. — Urauroup itlus yros. \\ ne semble pas que ceci soit très-exact: seulement on voit mieux les choses (Lins les eaux peu profondes. — Do dirprsps couleurs. Cuvier, Hrt/nc animul, tome ni, p. 10, remarque (|ue (( la })eau des céphalopodes, et « surtout celle des poulpes, chantre «de couleur avec une rapidité « bien supérieure à cell»* du ca- « méleon •>. — Et f/u'ou7ic )na?i>/'' jxfs. Cuvier constate qu'rtnmani'u qu'une runtjcp ' deMM. Aubert et ^^'immer,p.l \\K ^ 2i. yidulih'. Plus loin, liv. IX, ch. xxv, ?; 2i, Aristote revient sur le Nautile, et il en fait une des- cription intéressante, qui, depuis lui, a ete bien souvent reproduite. Cuvier range le Nautile parmi les Argonautes, et il décrit lon- guement sa mano'uvre; Hèt/nf iniiindl. tome III, p. 13. -- (U( Suufif/ui'. La leçon vai-ie; mais \A\Ï\E IV. CUAl». I, .i^ :>(). 17 polype. La coquille de ce polype ressemble à un peigne; elle esl creuse, (d Tanimal n'y esl pas adhérent. C't^st sur les c(Mes qu il vient souvent clKMTliei" sa nourritur(^; les vagues le jtdtc^nl alors sur terr(\ où il dcimuirc* k sec; sa coquille* tombe bientcM ; il esl pris, cl il mcMui siu' le sol. Ces polypes-là sont pidits: el leur forme esl à peu près celle des Bolitaines. "^Une seconde espèce de mollusques se lient, comme le colimaçon, dans une coquille ; il nvu sort pas ; et comme le colimaçon encore, il y scjonrne. Parfois, il en fait sortir ses tentacules au dehors. '^ Voilà ce que nous avions à dire sui' les mol- lusques. ces dirtérences n'ont rien d'im- portant. — Œufdepo/i/pc. Cette dénomination n'a pas été conser- vée dans la science, qui a gardé seulement celle de Nautile. La leçon d'ailleurs est douteuse. — — Et /'ftnùi/fil n'ii est pas adhé- rent. Cuvier fait la même remar- que, toe. rit., p. 13. Mais il ne croit pas que l'animal soit un l)arasite dans sa coquille. — // est pris. MM. Aubert etWimmer croient avec raison que cette phrase est interpolée. — A peu près ee/le des Bolitaines. Comme l'auteur n'a pas encore décrit ia forme des bolitaines, ce rapj)ro- chement ne fournit aucune lu- mière nouvelle. ,^5 2o. Une seconde espère. Les détails donnés dans ce para- graphe ne suffisent pas pour qu'on puisse identifier certaine- ment l'espèce dont il est question. !^ 26. Sur les mollusques. Ceci est le résumé de ce qui précède; mais ceci n'empêche pas Aristote de revenir fréquemment sur l'or- ganisation des mollusques, dans les livres suivants. H, / 18 IllSTOlUi: DKS AMM.vrx. LIVHK IV, (HAP. II, ^ ;3. 19 CHAPITRE II Des crustacés : quatre espèces principales, laiig-oustes, écrevisses, s(|uill«^s et crabes ; espèces diverses de squilles et de crabes ; orprauisation des crustacés ; orf^^anisation spéciale de la lan- gouste; dilîérences du inàle et de la femelle ; orf^^anisalion reuses dans ces animaux, et il est difti- cile de savoir précisément la- (juelle Aristote a en vue. — />c> fi')/i/(/r(/s, ou écrevisses. — ()/i(. r/e.v pincps. Quelques manuscrits, suivis par Schneider, donnent au contraire une néiration : «< n'ont pas de pinces. " Avec MM. .\u- Itert et Wimmer, j'ai conserve l'aftirmation, qui seule est exacte. — Qnr/qufs oufrrs (lifféroin es. Il eût étt' utile d'indiquer ces ditl"»'- renct'S plus précisément. — Ihs '£-p sifuillrs, (lU '•icrrf/.cs. Il n'v a en- core qu'un seul mot dans le texte. — El crllc des nahes. Comme il est dit au paragraphe suivant, les esj)éces des crabes sont aussi très-variées; et l'identitication en devient ditticile; voir le Caiu- loijue de MM. Aubert et ^^'im- mer, pp. i:iO et suiv. Wnv aussi Cuvier, \\è(jne aninidl, tome IV, i>p. 107 et h:;. ?; 1. Les Co/ire.if's. C'est la tra- duction littérale du mot grec. — Ij's' CraitgoNs. La dénomination a été conservée par la science moderne; voir Cuvier, Rèijiiedtù- hiaL tome ÎV, p. 94, et Zoolo(jie (lesrrijttire de M. (laus, j). 488, trad. franc. 55 3. // ne se rail pas faelle de les enmpier. Ceci prouve que du temps d'Aristote ces observations «'taient dé-jà très-nombreuses. — Des Maïas. Ce nom est reste dans la science contemporaine : Cu- vier, Hèf/)ie animal^ p. 59. Les Ma'ias sont des crustacés déca- podes, de la famille des bra- chyures (Courtes queues). Queb ques monnaies antiques portent la représentation d'un Maïa. -- Vctgoures. Les pagoures forment encore totUe une famille des ar- thropodes crustacés; voir la Zon- hujie dcseviptive de M. Clau>, pp. 'i90 et 491 ; voir aussi Cuvier, Règne an/uial, tome lY, p. 76. — Hcraelcotif/ues. Voir plus loin, ch. m, ï; :i. Ces crabes étaient ainsi appelés sans doute parce qu'on les trouvait sur les cotes où était située la vdle d'Héra- clée; mais plusieurs villes sur le bord de la mer ont porté ce nom. en Macédoine, sur la mer d'Ionie, sur les cotes du Pont-Euxin, et sur les côtes de l'Asie Mineure. — IJl qui n\inl pas reçu de nctni A. •20 UlSTOIllK Di:S ANIMAUX. LIVKE IV, CAIXW II, .5 7. •21 petits et qui n'ont pas reçu de nom spt'eial. Sur les cotes de Pliénicie, il s'en trouve de ceux qu'on appelle Chevaux ; et auxquels on donne ce nom parce qu'ils courent si vite qu'on a quelque peine à les attraptM\ Quand on les ouvre, ils sont vides, parc«^ qu'ils n'ont pas de nourriture suffisante. Il y a enfin uni^ autre espèce qui est aussi petite que les crabes, et qui ressemble de forme aux [vcvo vis^es) homaids. '*Tous ces animaux, ainsi qu'on Ta déjà dit, ont la i)arlie solide et la coquille à Textéritun', cji place de la peau; id la partie cliai'nu(^ est au dedans. Le dessous du corps est lanndlé : et c'est là ([ue les femelles pondent leurs œufs. M.(*s langoustes ont cin(| pieds de cha([ue coté, en comptant les dernières pinces. Les crabes ont également dix pieds en tout, les pinces comprises. sprri/i/. — I.a sc'lt'iu'o imxlerne ;i pousse plus loin l'analyse: et il y a bien peu d'espèces (jui n'aient pas reeu de nom j)articulior. — Chrrdu.r. C'est peut-être la même espèce que celle (jui est a{)ptd(;e Hippa. par la /oolo^àe contem- poraine, de Tordre des crustacés décapodes, Camille des macroures; Cuvier, Hci/nr aninidl, tome IV, ]>. 74, et aussi Zoo/of/ic dpscrip- f/rc de M. ('laus, p. 191, trad. franc. On trouve toujours sur nos côtes des crabes qui marchent très vite, (pioique de côte. — Ils sont vides. Ceci est un peu vague er ne se comprend pas bien. — // y il tntfin... JionKu'ds. MM. Au- bert et XVimmer regardent celle phrase comme interpolée. î^ 4. Ainsi ([H on l'a déjù dit. Voir plus haut, ch. i, ?î?i .'5 et 4. — Kst lamnllc. ("est bien là le sens du mot grec, qui signifie plus specialmnent des Plaques. § ■). Ci/If/ picdsdt' i-haqucrôfé... dix/>ie(fsr/i tout... De chaque rôté. C'est la ce qui les a l'ait classer, par la science moderne, dans la famille des crustacés décapodes, qui ont dix paires de pattes am- bulatoires, entre les trois paires de pattes-mâchoires. C'est un ca- ractère très apparent, {ju'Aristote •M y: Parmi les squilles, les convexes ont de chaque C(Mé cinq pieds, qui sont pointus dans le sens de la tète; et elles en ont de plus cinq autres de chaque C(Mé, près du ventre, dont les bouts sont laiges. Klles n'ont pas de lames dans le dessous du corps; et le dessus du corps ressemble aux langoustes. M^e crangon est tout le contraire; il a d'nbord les quatre premiers pieds sur chaque côté, qui sont larges; puis à la suite, il en a trois autres, qui sont tout petits; et le reste du corps, qui en est la partie la plus grande, est dépourvu de pieds, (^liez tous ces animaux, les pieds fléchissent de coté obliquenKMd, comme ceux des insectes; mais les pinces, quand il y en a, tiéchissent tou- joui's en dedans. " La langouste a tout à la fois avait j)arf;titement saisi. — Les (•(t/ire.res. \'oir plus haut, î^ 2. — De ehfK/iie enté ein pointe aiguë. » Les détails que donne Aristote ne sont pas assez étendus pour qu'on soit parfaite- ment sûr de lidentitication. ?5 r>. Le erangon. Voir Cuvier, Refpir animal, tome IV, p. 04. — Les quatre premiers pieds sur cha- que côte. — C'est bien la traduction littérale du texte ; mais il faut en- tendre non pas qu'il y a quatre pieds pour chaque côte, mais deux, ce qui fait quatre pour les deux côtés. Le erangon est de l'ordre des Crustacés Décapodes, c'est-à-dire qu'il n'a que dix pieds. Ici encore Aristote aurait pu donner plus de détails. Voir aussi la Zoologie descriptive de M. Claus, p. 488, trad. franc. — I^es pieds fléchissent de eôté les pinces e?i dedans. Obser- vation essentielle, dont la science moderne ne paraît pas s'être oc- cupée. § 7. Une queue... la queue. Avis- 00 HISTOIHK DES ANIMAI'X. LIVRE IV, CHAP. 11, § 10. 2:^ une qiioue ot cinq iia^ooiros. La squillo convexe a aussi la qncno et quaire naf^eoires. I^e craiif^on a eualenieni des naf^eoires de chaque c(Mé d(^ la queue. Mais dans tous les deux, la squille convexe (*l le ci'an^on, le milieu enlre les nap^eoires est une sorte (rai'(M(\ Siuih^nenl, le crangon a cette ai'è(e aplalie el lar^e, tandis que la squille l'a poinlue. Le crabe esl 1(^ s(mi1, (Mdre Ions ces ani- maux, ([ui ifail pas de queue. Le corps des lan- liousles el des s(juilles est alloufié; 1(^ corps d(»s cralx^s (^st plulol arrondi. ^La lan^ousle mâle difleiv d(^ la femelle, c^n a' que le premier pied d(^ la fenudle esl fendu en deux, landis que celui du màh^ est sans division. La femidle a les nai4' Ci(i/if/n/i a crtlp (irric... J'ai adopte la correction |)roposée par Schneider, qui con- siste en un singulier au lieu d'un i)luriel. La remarque s'ap})li(iue alors au crangon seul, tandis qu'avec le pronom au pluriel, elle s'appliquerait à la langouste et à la squille. — Plutnt (irro)i(li. \\ s'agit sans doute du crabe pou- })art ou tourteau, assez commun sur les côtes de la Méditerranée: Cuvier, l{c(/ne d/ih/ta/, tome l\\ p. 'M. ^ 8. [j( iaiif/ouste màlc... Les détails curieux dans lesquels entre ici Aristote ne j)araisseut l)as avoir ete recueillis j)ar la zoo- logie moderne, qui a cependant remarque que les langoustes fe- melles ont, aux pieds ])Osterieurs, fort {grandes, el se recouvrant les unc^s les autres, vers le cou; chez le mâle, elles sont plus petites, el ne se recouvreni pas. De plus, le mâle en a à ses derniiMs pieds qui soiil longues d pointues, comme des éperons ; cliez la femelle, ces nageoires sont petites et sans pointe. D'ailleurs, la femelle (d le mâle ont également, Fun et Faulre, en avant des veux deux connus longues el dures, fd d'autres petites cornes au-dessous, qui sont sans pointe. "Les veux de tous ces animaux sont durs, et ils sont mobiles en dedans et en dehors, mais tou- jours de coté. 11 en est de même chez la plupart des crabes, où c'est encore plus marqué. Le homard a tout h^ corps de couleur blan- 1(1 une saillie en lorme d'ergot, ou de dent, (}ue le mâle n'a pas. Voir Cuvier, Hrf/}icani)fia/, t. IV. }). 81. — Se recouvrant les unes les autres. Le sens du mot grec est assez tlouteux ; celui que j'ai adopté me semble le plus probable. C'est sous ces espèces de nageoires que la femelle garde ses onifs, et peut-être les fait éclore. — Vers /r cou. — MM. Aul)ert et Wim- mer supposent que par le Cou, il faut entendre ici la Queue, la carapace du crabe étant prise pour sa tète. — Des éperons. Ou « des ergots ». — Deiur cornes longues et dures. Ce sont les antennes latérales; elles sont grandes et hérissées de piquants. On pourrait traduire aussi : « Deux l»ali)es )i. § 0. Les y eus de tous ers ani- maux sont durs. On ne comprend j)as bien ce qu'on doit entendre ]>ar des yeux durs, comparative- meut aux yeux des autres ani- maux. — Mobiles en dedans et en dehors. Les yeux sont portés sur des pédoncules plus ou moins longs; et ce sont ces pédoncules qui sont mobiles plutôt que les yeux mêmes. — Mais toujours de côté. Voir im peu plus loin, ch. III, v? 3. — La plupart des crabes. Cette indication est en- core bien vague. — Plus marqué. Parce que les antennes sont rela- tivement plus longues. § 10. De couleur blanchâtre. Ce serait plutôt Grisâtre qu'il fau- drait dire, à en juger par les ho- mards de nos climats. La science 2i IIISTOIHK DES AMMAl X. chtllre ol tarlieh' ih' points noirs. Il a en dessous huit pieds jusqu'aux f^q-ands pieds ; puis après ceux- là, vienniMit les ^n\ands pieds qui sont beaucoup plus grands, (»l, au boul, bien plus larges que ceux de la laiif^ousle. Mais ces pieds soni disparates, en ce que le pi(Ml droit a son (»xtrémit('' \t\v^o, lonf?ue et niinc(\ tandis que le j^auche n son extrémité épaisse (H ronde. I^i^s deux pieds ont le boul fendu, et ils ont des deids comme en ont les mâclioiies, (mi bas et en liant. Seul(nn(Mit, le picni di'oit a loulc^s ses deids peliles el carnassières ou disposées ini scie, tancbs ([ue le gaucbe les n 01) scie;<'i son exh'émilé, mais l(»s dénis inlé- rieures sont des espèces de molaiii^s. A la partie int*érieui*e, il y en a (juaire, qui se tienneni ; el en haul, il n'y en a ([iw trois, qui ne se louclieni pas. niodernt' ne paraît pas du reste s'être attachée à ces caractères tout (extérieurs. Les couleurs de la. langouste sont ditïerentes de celles du homard. — // a m f fessons- huit pieds Jitsf/u'dux f/raufis pieds. Il est assez difficile de suivre ici la desci'ij)tiou (pie fait Aristote, parce (|u"il confond, sous le nom de pieds, des organes (pii sont différents, les pieds pro- l)rement dits et les pieds-mâ- choires. — Ces fneds sont dispa- rates. On ne retrouve pas cette observation dans la zooloL'ie mo- derne. D'ailleurs ici le Pied doit s'entendre des pieds-niàchoires. — Les deux pieds ont A' fioid f'i'ndu. ('»e sont les j)ieds-mâchoin's de devant, (jui sont destines à servir deserr«^setde pinces. — Des dents. Il semble qu'il aurait n»ieux valu trouver un nom spécial pour ce genre très particulier de dents. — Disposées en scie. Voir plus haut, liv. II, ch. III, § 13. — !,,>s dents intérieures. C'est la leçon (ju'ont adoptée {}uel(jues traducteurs ; d'autres ont lu : « les dents du milieu •> ; ce cpii revient à peu prés au même. MM. Aubert et Wim- mer ont adopte la première leçon dans leur texte, et la seconde dans leur traduction. — A la partie inférieure Tous ces caractères ont ('té' négliges par la sci(Mice LIVRE IV, CHAP. II, § 12. 2o 11 Les deux pieds ne meuvent que leur partie su- périeure, qui vient presser contre la partie infé- rieure; tous deux aussi sont tournés en dedans, comme étant par leur nature destinés à saisir el à serrer. Au-dessus des grands pieds, il y en a deux autres, qui sont velus, un peu au-dessous . de la bouche ; et un peu au-dessous de ces der- niers, des espèces de branchies sont placées près d(^ la bouche, velues et nombreuses; Fanimal ne cesse de les remuer. Il ramène aussi ses deux pitMls velus près de sa bouche ; et ces pieds velus ont, dans le voisinage de la bouche, de légères excroissances. '"Le homard a deux dents ainsi que les a la langouste, et au-dessus de ces dents, il a de longs tentacules plus courts et plus minces ce- pendant que ceux de la langouste. Kn outre. moderne, qui sans doute ne les a pas trouvés assez importants. «^11. Les deux pieds. Evidem- ment, ce sont les pieds ou pattes- mâchoires, qu'Arislote aurait dû distinguer des autres, qui servent à une locomotion plus ou moins complète. Les pieds-mâchoires sont destinés eu effet à saisir et à serrer, comme le dit Aristote. — // // e/i a deux autres. Il serait nécessaire, pour que l'identifi- cation fût complète, de savoir quelle espèce de homard Aris- tote a prétendu décrire. — l*es espèces de hrnnehies. C'est la tra- duction littérale du mot grec. — \e cesse de les remuer. Pour le travai' de la respiration, qui ne peut en effet s'arrêter un instant. — De légères excroissa?ices. Ce sont sans doute des tentacules moins fortes que les autres. J^ 12. I^e homard a deux dents. Peut-être cette expression de dents n'est-elle pas très -exacte pour désigner les deux protubérances qu'a le homard au-dessous des tentacules. Dans l'écrevisse, il y a aussi deux dents, une de chaque ct')té du museau. — De longs tentacules. Ce caractère est exact. 20 HISTOIKK DES ANIMAUX. il a qunlre aiilros tciitaculos pareils h rou\-là, mais plus coiirls el plus k'gers. Au-dessus de ces corues, soûl silués les yeux petits et courts, et uon pas ^rauds couime ceux de la laufi^ouste. 'Wu- dessus des yeux, une partie pointue et dîne foi-me une sorte de visage, plus (hH(dopp('' que dans la laufiouste. Ce visaj^M^ est en tout plus pointu que celui de la langouste; mais le thorax du homard est bien plus lai'ge ; et Tensemble de son corps (^st plus charnu et plus mou. De s(^s hm't pieds, quatr(* sont fendus par le bout; les ((uatr(* autiM^s ne le sont pas. 'M.esah'utours de ce qu'on appelle le cou sont extéri(Mn'ement divises en cinq parties; et une sixième division, lai'ge el la dernière, i\ cin([ lames. Au d(Hians, il se trouvi* quatre parties Au-(lrssus (Ir fps conirs. Ou peut- «■'ti-e laiK Irait-il traduirt' : « Au sommet de ces cornes », etc., etc. — Prt/ts et courts, (""«'st la tra- duction exacte des d<'ux mots du texte; nuiis on ne comprend \)n> bien ce que sont des yt-ux ('ourts, :\ moins qu'on ne veuille dire l)ar là qu'ils ne sont pas portes sur des ped(Uicules très- Ion j.,^s. >; 13. ViH' pdrtiepoiiitut' r( (h/rr for tu f uno sorte de ris(if/e. Il est très-difticile de lùen deei-ir.' la, conformation irréfj:uliei-e de ces animaux; mais Aristot»- a raison il"y reconnaître une sorte de vi- sage; et l'on peut, c(unme lui, trouver ce visa.L^e m plus déve- loppe >» ([ue celui de la lan- <:ousto. — Dr ses huit jneds. Ce sont sans doute les pieds servant à hi locomotion telle (juelle. -- (Juafie sont fendus pur le hout. Ce caractère ne se retrouve pas dans toutes les espèces. >; 14. Les (ilentours de ce •>. Le mot du texte a ces ditïérents sens. — Des arêtes plus fortes. Même remarque. § 15. L'une des deux piners plus forte. Voir j)lus haut, § 10, oii le pied droit est représenté comme étant le plus fort. Il y a des Pagoures où c'est la pre- mière patte à gauche qui est la j)lus développée ; voir la Zoo- loffie descriptire de M. Claus, p, 401, trad. franc. ?; Itj. lieeoirent Veau de la mer. C'est la traduction littérale du mot grec; mais il y a aussi des crai)es terrestres ; peut-être Aris- tote ne les a-t-il pas connus. — En gardent quelque partie, tout e)t la rejetant. Ce sens n'est pas très-certain; et tout ce passage semble à MM. Aiibert et Wiramer être altéré. — Près des bran- ehies. En général, dans les Déca- podes, les branchies sont des appendices des pattes, ou pieds- mâchoires; elles sont placées dans une cavité spacieuse, dont le toit est formé par les parties latérales de la carapace. L'eau y pénètre par une fente, ou par un orifice spécial, comme chez les crabes, en avant de la première paire de pattes. Voir la Zoologie descriptire de M. Claus, p. 484, trad. franc. Sur les branchies des crustacés et leur double cir- 28 HISTOIRK DHS ANIMAUX. braiirliies sont nombreuses dans le f;enre Lan- p^ousle. ''Tous les rrnslaces onl cette paiiicnlarile commune d'avoir deux dents; car les langoustes ont aussi les deux premières. Ils ont (''p:alemenl dans la bouche un(^ parlii* charnue au l'uni de lan- cine ; et un estomac, qui vi; 17. Crf/f /Jfirf/ru/ai/fi' com- )>)U?if (V(iri)ir deux dmls. Il est probulilc que jKir Dents, il faut entendre les deux niandiljules ou paires de mâchoires, recou- vertes dans certains crustacés par les pieds-mâchoires. Ce ne sont pas des délits à proprement j)arler. — Le>i tlou.v prpuiicrcs. Il est difticile de C()mj)rendre ce qu'Aristot»' a voulu tlire par la. — V)U' fHirtic ctuirnuc ait lirii ilo lanipiv. Voir plus haut, cXx. i, § i.'i. Chez les crustacés, la lan<:ue, ou ce qui en tient lieu, a une conformation ti-ès-spêeiah'. Cette bouche n'a jioint de lèvre inférieure; voir Cuviei-, Whjnp animal, tome IV, j). 5 et note, .'t p. 11. La lan^'ue est très-petite; et les zoologistes modernes la nomment une Languette. Tout ceci d'ailleurs est reproduit dans le Traité tirs Parlirs tics aiu- iiiaii.r, liv. IV, ch. v, p. KJd, édit. et trad. Frantzius. Aristote ("roit que cette languette est l'organe ilu goût chez les mollustjues. — Toat fit' suite apri's la houcfif. Chez les Dt-capodes, le canal in- testinal est court et droit: Cuvier, Hi'tjiii' a/ii/ttal, tome I\', j). 2"j. § 18. Les Imttjoustt's ont un /teiit a'.iophaijt'. Nouvelle preuve des dissections auxquelles Aris- tottî avait dû se livrer, pour con- naitre tous ces détails; il n'avîiit [tas pu pousser l'analyse anato- miqtie aussi loin qu'on l'a fait plus tard; mais la méthode est ah-. 11, § 22. 31 estomac membraïKMix, qui h' suit. Col estomar a, près de la bourli(\ ti'ois (leu(s, dont iUnw siu* le même* raug, et la deniière un peu plus bas. -' L'iu- (esliu de reslomac est place de C(M('' ; il es! simple et d'éf^ale gi'osseur daus toul sou trajet, jusqu'à l'oiMlicc par où sorh'ut les e\créui(»uls. Les lau- fj:oustes, l(»s squiifes el h^s ci'abesout tous ce mèuie iutesliu. Les laup)ustes oui, eu oulre, uu eouduil ([ui va du Ihorax jusqu'au poiul par où les cvcre- uieids doiveut sortir. Pour la fiMUtdle, ce eouduil sert de uialrice ; |)oui' 1(^ mâb^ c'esl le réservoir de la liqueur sémiuale. Ce eouduil esl daus la partie creuse de la chaii\ de telle soi'tt» (pie la chair esl an uiilieu : Fiulesliu esl dans la partie un peu plus haut. ,:i 17. — irais df'iifs. Au ii 17, Aristote ne doniio (juo deux (lents aux crustacés eu fjenéral, ainsi qu"au homard, î; 12. — La (frrnirrt' un peu plus 'xrs. Il ne parait pas (jue la zoolo^nc moderne ait considéré ce troi- sième ort:ane comme une dent. ^ 21. L'intestin (le l'es/it/nur. (..'ettc exj)ression est assez sinj^-u- liere, sans être fausse. ■— Plarê (le enlé. MM. Auhert et Wimmer remarquent (jue cet intestin est plutôt place sur la li.Lnie m*-- diane du corps. — Ce nubue in- testin. QueUpies manuscrits don- nent ici une petite phrase (pie d'autres suppriment, et (pii est certainement nne interp.dation, ou tout au moins un dt'placc- ment : «i Car les crabes ont deux dents. >. MM. Auhert et Wimmer mettent cette phrase entre cro- chets, connne suspecte. — - Les lunaousfes oui, en (mire... Ceci est hien la suite de ce (jui })re- cede, moins le memhre de phrase que je viens d'indiquer. — Ce eonduit sert (le uKitriee... le re- serroir dr lu li(/ueur s(^iniii(ile. Tous ces détails attestent de noinhreuses et profondes recher- ches d'anatomie. — Lu rluiir est (lu uiilieu. l\ semblerait j)lutot que l'intestin est au milieu de la chair, j)uisqu'il est dans la partie creuse; mais on peut com- prendre aussi que la chair est Itlacee entre le conduit et l'in- testin. La z<»ologie moderne ne parait j)as s être occupée j)arti- culiérement de ces détails, -— M 1 m conve\(» ; et le conduit, dans la partie creuse ; le tout elanl disposé d'ailleurs comme chez les quadrupèdes. " 11 n'y a pour ceci aucune diffé- rence entre le mâle et la femelle. Les deux con- duits sont minces, blancs, et ils contiennent un liquide jaunâlre; tous deux ils se rattachent au thorax, auquel ils sont suspendus. Les squilles ont aussi leurs œufs et leurs hélices placés de la même manière; le mâle présente cette particularité que n'a pas la femelle, d'avoir dans la chair, près du Ihorax, deux petits corps blancs, isolés, qui. pour la couleur el la consistance, ressemblent aux trom- pes de la seich(\ Ces corps sont enroulés comme le micon du Buccin ; et ils commencent aux cavi- tés qui se Irouvent au-dessous des derniers pieds. Co))})nc chez les (juadrupèdes. Ce memhre de phrase pourrait hien être une inter{)olation ; on ne voit pas ce que les cjuadru- pèdes ont à faire ici, avec des animaux dont l'organisation est si différente. i:^ 22. // u'j/ a pour eeei aueunc différenee... Suite d'observations tres-curieuses et très-délicates. — Les squilles... de la même nia- nii're. MM. Auhert et Wimmer croient que cette phrase n'est j)as à sa {)lace. — Leurs héliees. 11 n'est pas facile de comprendre ce (ju'Aristote voudrait désigner j)ar là. Ce soni sans doute les contours de l'intestin. — Le mùlc présente e(;tle partiiularitc... etc.. jusqu'à la fin du «:; 23, C(jntenant la liqueur scniinalc. MM. Au- hert et Wimmer suspectent l'au- Iheuticité de tout ce passage ; mais je ne saurais partager leur opinion. Ce passage peut être obscur à plus d'un égard, et il est difficile de l'éclaircir; mais il fait bien suite à ce qui précède ; et ce sont là les explications dé- taillées qui sont annoncées dans le paragraphe 20. — Hessemijlent aux trompes de la seiche. Aris- tote a parlé antérieurement des Trompes de la seiche ; plus haut, ch. I, § 8. L'on comp/rend qu'il les fasse intervenir ici. — Le micon du Buccin. \o\v plus haut, § 10, et ch. I, îî 17. 32 IllSTOIHK DES AMMAIX LIVRE IV, CHAP. m, .^ 2. 33 -M.'animal a (Micore, dans cello partie, mm chair rouge et de la rouleur du sang, gluante quand on la louche, et pas du tout pareille h de la chair \M- table. De ce point, qui ressemble au thorax du Buccin, pari un autre enroulement, qui n'est pas plus gros qu^ni iil de ligne. Au-dessous de c(^s organes, on voit deux autres corps granubuix, athichés à Tinlestin, et eontenant la liqueur sémi- nale. -^ Voilà Torganisation du mâle. Quant à la femelle, elle a des (cufs de couleur l'ouge, dont Tatlache est près du ventre, et de chaque côté de rinteslin, jusqu'aux parlies charnues; ces (culs sont enfeiinés dans une mcmbiane légèri^ ^•^ Telles sont les parties des crustacés, soit in- térieures, soit exlérieui'es. îi 2."{. L'animal. 11 s'aî-^it du raâle (le l;i lanjj:oiiste. — l'nr rliair rouijc Cette org-anisation ne se reti'oiive })as dans toutes les espèces; et l'on ne saurait dire précisément a hupielle s"a|)- j)li(juent ces détails. Pour la fe- melle, les choses sont de toute evidenôe; et ses œufs, qui sont en gen'^ral fort abondants, sont bien de couleur l'ouj^-e, comme il est dit au j)aragraphe suivant. — Qui resseuihle au thorax du liw- cin. ("est la traduction littérale du texte, (jui peut sembler trop peu précis. — l'/i (tufrr enroulcnirnt . Même remarque. — In fil de ligne. C'est eu [)artie la force du mot du text<', qui semble si^^ni- fier plus spécialeuient la lï'^ne à Ijii'ndrr le poisson. — Coiitpnanl ta li(/U''ur sé)nui(ih'. \'oir plus haut, ?i 21. . . § 24. L'altacfif. Ou » la protu- bérance ». — Jusf/u'au.r parlips rhar/iut's. Placées dans le thorax, et qui sont précisément celles qu'on peut mauit intérirurcs^ soif f'.rtérieuvf's. Quelle que soit l'exactitude plus ou moins grande des détails consignes ici, on ne peut méconnaître qu'ils n'attes- %, iv (JIAPIÏRE III Interpolation. — Des crabes; leurs pinces inégales; leur corps est une masse confuse; organisation variable de leurs yeux; leur bouche et ses dents ; absorption do Teau par les crabes; action de leurs opercules ; l'œsophage des crabes ; leur intestin et Sun organisation intérieur»'; corpuscules blancs et roux; di(Té- rence des opercules chez le mâle et la femelle. 'Dans les animaux qui ont du sang, les parties inlérieur(*s portent des noms particuliers, parce que tous ci^s animaux ont des viscères à Fintérieur. t^)ur aucun animal privé de sang, il n'y a de noms spéciaux ; mais enire les uns et les autres, ce qu'il y n de commun, c'esl d'avoii' un ventre, un œso- phag(» et un intestin. ^ Kn ])arlant des crabi^s, il a été question de leurs pinct^s et de leurs pieds, ci Ton a dit quelle en tent unt' eiude bien prol'ond»' et bien étendue. Sur ces espèces de crustacés, la zoologie moderne n'a pas fait de recherches j)lus loua))les. Ji 1. I>ausl<'s animaux (juiont du ■■^a)uj l't un intpstiu. \'oir plus haut, ch. I, .^ï 1. Toutce]);iragraphe est évidemment hors de jilace; et il int(f' f/roiff' pins i/rnssc. \ oir plus haut, ch, ii, ji 10. -- On n (Ut... (/nr ib' fnl('. Vitirplus haut, (h. H, ^ 0. ?• .'{. Indisliii te. Loljservalion rsi trt'S-Jusit', coiiiiiic on pfuf !•' voir sur le i-rahf-tourU'.iu. - Sn//y lu iiiiiiir siqx'i ii'HiP. Suus- en- tendu : < De la cai'apace. >■ — Fort (listants l'un de l'antre. De l'un et haut, ch. II, î^ ;?. — // sr Iroui f (les jiarth's... On ne sait pas au juste à (juelle e>pèe»' tout cecd .se rapi»orte. Ces détails n'en soni l)as moins curieux. ?; K Le irahe (irale l'eau pai hi huurltr. I.e texte dit : -> Près de la houche ), et non [Jas précisé- ment : < l'ar la houche ■.. La des- ci-il)tion (pie fait Aristote est par- faitement nette; MM. Auheri et Wlnnn.'r ont l»icn rais(»n de l'ad- -'*j duits qni se tronvent an-dessns de la bouche, en appnyant par ses opercules sur Touverlure par où elle est entrée. Ces conduits sont immédiatement placés sons les yeux; et quand Fanimal areçuTeau, il ferme sa bonche par- ses deux opercules, et c'est ainsi qu'il expulse l'eau qu'il avait absorbée. ' L'œso- pha^^e, qui est à la suite des dents, est si court que l'c^stomac semble venir tout de suite après la bou- che. Cet estomac, ainsi rattaché à la bouche, se divise en deux. L'intestin qui sort de son milieu est simple et mince; et cet intestin, ainsi (pFon Fa déjà dit , aboutit h l'opercule du dehors. Au dedans (h^ sa cavité, il y a nne liqueur de couleur jiune, et quelques coipuscules blancs. mirer. — - Et (juand Minimal n rrçK /'eau Ceci n'est j^'Uere qu'une répétition de ce qui j)ré- cèfle, et une ré])étition peu utile. ?; 5. ï.'esloinac. Ou « Le ventre <>. Le texte dit ))reciscinent : (* La ca- vité ». — Cet rstoitiar , .. sr dirisr en dru.r. C(»mme les or|j-anes in- térieurs du crahe sont très-petits, ces détails montrent jusqu'à quel point l'attention d'Aristote s\Mait portée sur leur anatomie. — - Ainsi tjuon l'a déjà dit. \'oir plus haut. .:;§ IG et 18. L'o}ter- (•ulc du dehors. Ceci ne peut j^uèrc s'entendre (pie de l'ex- tivmité du canal intestinal, se terminant à l'anus de ces ani- maux. Mais comme cette expli- cation ne concorde pas très-))ien avec ce qui précède, MM. Aubert et Wimmer proposent do lire : (' La couverture extérieure », c'^sf. à-dire la carapace du crabe. Après ces mots : <> A l'opercule du dehors », se trouve la j)hrase suivante : <> Au milieu des oper- •< cules, il y a des parties sem- " blables à celles que la langouste " a j)rèsdes dents ». Cette j)hrase n'est que celle qui se trouve déjà a la tin du .^ 3, et qui est répétée ici sans aucune nécessité. MM. Au- bert et Wimmer proposent de la supprimer; et, en efl'et, la suite des pensées n'eu a pas besoin. — // // a une li(jufur de eou/cur jaune. Sans doute, la vésicule du tiel et le tiel qu'elle contient, ou simplement la bile. — Corpus- eules blancs et allo/if/és. Ce sont i)eut-étre les testicules du n)àle. 'M\ HISTOIHK DKS ANIMAIX LIVHK IV, CHAP. IV, .^ 1. 3" el allongés, avec (rautresqui sont rou\ et tacholés. «Le inAle diffère de la femelle par sa grosseur, par sa largeur et par son opercule. La femelle a le sien plus grand que celui du mâle, plus écarté, et plus couvert, comnK^ on le lemarque dans la langousle femelle. "Telle est la disposition des parties dont sont composés les crustacés. ^- noti.rrt faclicfés. Peut-être les hranchies. § 0. Lr )nnh' (Uff'i'ro de la fc- titr/h. La zoolojzie moderne ne isenible j)as avoir recueilli ces ob- servations. — So/l opi'irii/r. 11 est j)robahle qu'il s'agit encore ici de la queue, avt'c toutes les parties qui la ettniposent. — PI lis (jrand (/tir re/ui (lu uinlr. Pour que la renielle puisse plus aisément y (U'poser et v [Tarder ses œufs. — Plus fou- rrrf. Le texte ne va pas plus loin. MM. Aubert et \Vimm«'r sup- posent que ceci exprime une cou- verture de j>oils: et c'e^t le sens ([uils croient devoir donner dans leur traduction. *'Û CnAPITRE IV Des tpstacés ; la partie charnue est à rintérieur, et le coquillage au dehors ; testacés bivalves ; testacés univalves ; bivalves qui s'ouvrent ; bivalves fermés; difTérences des coquilles; leurs res- semblances ; parties internes des testacés ; leur tète, leurs cornes, leur bouche et leurs dents; leurs trompes; estomac des crustacés; leur intestin ; le Micon dans tous les testacés; l'd'so- phaj^^e ; les petits corps noirs et blancs ; rapports et dilTé- rences des bivalves et des univalves ; leur œuf; orifice excré- toire; obs<^rvations d'anatomie ; description du petit crabe, à la fois crustacé et testacé ; ses deux espèces ; ses organes divers ; description des nérites ; les petits crabes et les nérites tantôt adhèrent aux rochers, et tantôt ils les quittent ; animaux parasites; observation d'anatomie. M.es testacés, tels que les limaçons de terre, les limaçons de mer, et tous ceux qu'on appelle des coquillages, plus les hérissons de mer (oursins). li 1. Lf's tpstarés. La zoolojrie moderne ne fait pas, en général, des testacés une classe à part; et elle a l'habitude de les confondre avec les crustacés, dans l'ordre des mollusques. Aristote semble au contraire attacher une grande importance à distinguer ces deux espèces d'animaux. Voir Cuvier, Hrgne nnimnl, tome I, Introduc- tion, p. 49; 01 la Zoologie des- criptirc de M. Clans, Principaux systèmes de classitication , pp. 401^9 et suiv. Linné place les tes- tacés parmi les Vcrmes avec les mollusques et les zoophytes. — Li/narons de terre. .. limarons de }ner . J'ai conservé, autant que je l'ai pu, l'analogie et la presque ressemblance que représentent les deux mots grecs. Peut-être vaudrait-il mieux traduire : Co- quillages de terre et Coquillages de mer. Le texte d'ailleurs n'in- dique pas expressément cette dif- férence de Terre et de Mer. — Des eoquillnge.w Littéralement : Huîtres. En remontant à l'etymo- lo^de,onvoit que, pour Aristote, les testacés sont des mollusques à coquilles dans le genre de celle des huîtres. — Les hérisso?2s d»' 38 HISTOIHK DES AMMAFX. LIVRK IV, en A P. IV, .5^ 3. 30 ont la partie cliariiiKN quand ils (^n onl, or^anisre comme les (M'usiacrs ; rlie/ eux, eell(^ parlie est à rintérieur, et la r()([uille est au deliois, de t(dl(^ soi't«^ qu'an diMlaris il n'y a rien de dur. - Mais tons res animaux présenttnil enti'e eux de nombreuses di[T('Mvn(M*s, soil poni* h^s eo([uilles, soit poni' la (diair que (M's coquilles renferment. Ainsi, les uns, comme le hérisson di^ nwv (onisint, n'ont pas de chair du tout. D'autres ou ont ; mais ils Tonl cachée tout (Mitière à l'iidérieui', sauflem" tète. Ttds sont, par exemple, les limaçons de terr(\ lesc(iquillap:(^s (pi'on appelle (pudciuefois des Cocalies, et, parmi les coquillai^es de mer, les pourpres, les buccins, le limaçon nnn'in, et les autr(*s turbines. ^ Il v a d(»s testacés, parmi lesaidi^es, cpii onl doux valves; d'aulrt^s u\n\ ont ([u'une. J'entends par Bivalves ctHix qui sont r(Milermés dans deux coquilles; el )))t'r. J'ai mis Oursins cntro pn- renthèses, j)ai'ce que c'était aussi le nom des Hérissons de mer; mais j'ai voulu conservei- le mot de Hérissons ({u'emploie Aristoie ; Voir Cuvier, lif'f/iic (iniiiuil, t. III. j). l'M). - Au (Irddiis il n'i/ a rien (le dur. Va c'est là ce qui justilie le classement de ces animaux parmi les mollus(|ues. i^ 2. De Honihienscs (/i/férences. \'oir les descriptions de Cuvier, l«»\ cit. - S'ont ])as de ehnir du tout. Ceci esr exa^'ere, puistpi'il y a une j)ai'tie de l'oursin (pii est nian'real)le Les liliUUniiS de terre, ^'oir le Cdtfdof/ue de MM. Auhert et X\'immer, pp. 1~7 et 178. - Cocalies. On ne sait pas au juste à ([uel testact' s'ap- plique ce nom, qui ne se trouve ({Ue cette seule fois dans Aris- tote. -— Turl/inrs. Ce sont les co- ((UiUaj^'t's univalves, spires, dont la spire est jdus ou moins al- longée. ?; 3. Partni le.'; nut}Ts\ i\'<- mots ne jieuvt^t désigiu'r (jur d»'s tes- tacés autres que les Turbines, dont on vit-nt de parler. — Deu.r rfilves. Le <.:rec dit précisément : '> deux Portes o. - Deu.r eo'ftli/- M- M n pai* univalves, ceux qui n'en ont qu'une seule. La partie charnut^ est à la surface, comme chez l'Kcuelle. I\armi b^s Bivalves, les uns s\>uvrenl. comme les peignes et les moules. Tous b^s testa- eés (b* ce ^cnre sont attachés d'un coté; et de l'autre coté, sont libres, (b^ manière à pouvoir se bMiner et s'ouvrir. D'autrt^s sont bivalves aussi ; mais ils sont b^-més des deux C(Més, comme le sont les Solènes. D'autri^s (Micore sont enveloppés b>ut entiers par la coquilb^ (d rien de leur chair ne parail à nu au (bdioi's. comme sont lesïéthyes. les... tfti'uiie seule. La d«'sci'iption est aussi (daire (pie i)ossibl<'. — Est à la sur/fire. C'est la traduc- tion littéral.': et ceci veut dire ((ue, dans les univalves, la elinir eei:; 27, qui croient pouvoir ran^-er les te- thyes parmi les Ascidies, ipie Cuviei- assinule au Tt^tlivon ;the- lyon) des Anciens, en les d('cri- vant assez. lon. ?i 4. Des" (/i/fërc/tcrs dr rrxitiil- Irs. Toutes ces observations sont exactes; mais la science moderne ne les a pas conservt'es, les re- trardant sans doute coninu' peu importantes. — (ia/(i>/U('s. Aris- tote n"a employé ce mot (jue cette seule l'ois; on ne sait pas au juste à({uel animal ilre})ond. — Co)inn<' les /tuifrcs fie ntdrdis. ("est la traduction littérale du mot grec; pt'Ut-ètre s'a;jit-il de parcs a huî- tres, ou simplement de bancs d'huitres, attaches aux rocheis. — Les pbuies. Xo'n- la description de Cuvier, Hèf//ir (iniindl, tcunt-OI. p. 131. — La ('0nar(iis. Voir le j)a- r;igraj)he précèdent. H est clair r ^ ,* '€ ' Certains leslacés peuvent se mouvoir, comme le peigne. Parfois même, on aprélendu que le peigne peul voler, parci» que souv(Md il saule hors de Tengin dont on se seit pour le prendre. D'autres sont immobiles et attachés, comme la pinne. Tous l(^s leslacés (m'binés se meuvi^d en rampant; récuellese détache pour aller paître sa nourriture. " Ces animaux et tous (Mhix qui ont Técaille dure, ont cida de commun qu'à Tiidérieui' la coquille est qu'il >."agit des huitres ordinaires, qui no se lrou\ent que dans la nnv el non des lestacés terres- tres. MM. .\ul)ert et V^'immer croient, avec M. le jtrofesseur (irube, (jue le mot grec dt^signe j)lutot le Pectunculus pilosus ou le vSpondylus gado'roj)us, dont les bords sont fort épais, et qui sont très-Creiiueuts dans la mer Kgée. Mais on peut ol>jecter que souvent aussi les huitres ordi- naires ont des bords très-épais. Voirie Catalof/ue de MM. Aul>ert et W'immer, p. 179. si .'). Cuinme le peiijne. Ou a constaté qu'en etîet le peigne a des mouvements très -rapides (juand il nage. MM. Auijert et W'immer pensent iju'il s'agit du l't'cteu Jacob;eus , qui abonde dans la mer Egée ; voir le Catalo- solument étrangère ; et il est bien possible que ce soit une ob- servation d'Aristote lui - même, ajoutée après coup. — Ceiu- qui ont V écaille dure. Le mot grec employé ici semble à MM. Aubert et Wimmer, qui sont d'excellents juges, ne j)as appartenir à la langue d'Aristote. ■■♦ ■.■^f tt V'I HISTOIRE DES AMMAIX. liss(\ '' Dans les luiivnlvc's ol dniis les l)ivalv(*s. In partie charnue adhère à la eo({iiille, de telle soile (|ifil faiil une eei laine force j)onc Fen delacher: c'(^sl plus laciN' [)our les luii)inés. Tn cai-aclère commun do la co([uille dans lous c(*s derni(M-s, c'esl ((ue c'i^st r(^\h"éniih'^ de la coquille o|)posée à la hMe (|ui esl h)UJours louinée en hélice, el que l^uiv(d(^ppe ([ui les r(M*ouM'e esl loujoucs conj^é- niale. Painii les leslacés, h's Imhinés niairluMd loujoui's à droile; ils ne se nieuvenl |)as dans le sens (\c leur hélice, nuiis (MI s(M1s (q)posé. "* \a> paihVs exléi'ieui'cs de ces animaux présen- lenl donc les dilTérences {[u'on vienl de dire. \a> parlies inlernes se i(*ssend)l(Mil nalui'(dl(MHenl dans pr(^s([U(^ lous, el surloul dans les lurhinés ; les MVIIE IV, CHAP. IV, ii 10. 43 il 1(1 cixfitUlc Coiuiiit' on jx'iu le Voir dans les huiti't's orflinaircs. — C\'sl plvs fiu'ilr pci/r 1rs fi/r- />ni('s. Cette ohsei-viitiou, (rail- leurs a>sez i)eu ini[)ortante, ne pai'aît pas avoir ete reeueillie par la science moderne. - Oiiposi-f il lu li'te. Il faut entendre ici, par l'extréinite opposée a la tète, la partie la plus ai;^'uë de la coquille, chez les pinnes j)ar exemple. — ('onijcnidh'. Littéralement : <> a partir de la naissance ■. - Miti\ Cette même phrase se retrouve dans le Trailc do la Marrhe dos fini- i/iaii.r, p. 70G, a. 12, edit. de Ber- lin, d'oii il semble t[u'elle ail eti- (Miipruntee. On ne voit pas cl.n- rement ce (pi'Aristote entend par l;i Droite, i^-^t-ce la droite de l'animal, ou C(dle de l'ohservateur? - Ij' si'iis dr h'ur Jiciio'. Ce (pu précède j)eut indicpier ce (pi e>t le sens veritahlc de riielice. Aris- tote a pose en j)rin(ipe que le mouvement commence toujours j»ar la droite, /or. i-it. i s. Les jiurtics f.rtciif'iires... If's part tes inf('r?irs. C'e>t la m<'- thode constante qu'Aristote a suivie dans toute ct'tte étude : d'abord, les parties extérieures, (pli sont les plus apjiarentes ;'puis, les [)arties internes, (jui sont {)lus dit'ticiles à connaître. -- Ef sur- tout dans les twftinés. Les détails donnes sur les turhint'S se 1(1 if)-oss('in\.. de la dii/it'/i- sion. \o\v plus haut, liv. I, (h. i. ji ."), où ce })rincipe a été posé fout d'abord. îi 0. Lr plus sauvent. J'ai ado])té la leçon (jue donne l'édition de MM. Aubert etW'immer, d'après deux manuscrits. — Lu suite ërlaircira. Cette explication ulté- rieure ne se trouve j)as dans l'Histoire des animaux, nidansun autre ouvra j.^e d'Aristote. — Ceux- <•/... MM. Aul)ert et W'immeront })ensé devoir ajouter ici : <« les plus irrands », croyant cette nuance absolument indispensable. A mon avis, elle ne l'est j)as; et le texte se suftit parfaitement. J; 10. Dans tous. Sous-entendu : Lui valves et bivalves. — Da/is la howlie. C'est la traduction litté- rale du grec; mais peut-être se- rait-il })lus exact de dire : (^ qui correspond à la bouche, ou Qui tient lieu de bouche >». — La t('te et doux petites cornes. Dans qu(d- ques espèces seulement: et il eût 44 HISTOIRH l)i:S AMMAFX. grands, ces cornes soiil assez fortes; mais dans les pelils, idles son! (^xcessivc^menl peliles. Tons aussi, ils l'ont sortir leur tète d(^ la mènn^ façon; el quand ils ont peui', ils la font rentrer." Uu(d(|ues testacés ont une houcluM't des dents, aiguës, petites, et finies, comme 1(^ limaçon. Ils ont aussi des trom- pes, comme en ont les mouches; (*t cet oi'ganc^ a ([uelque cliosi^ d'une langue. Les buccins (d les pourpiesTonl ti'ès-dur; et comme les mouches et les taons, ptM-cent la piuui des quadrupèdes, la trompe destestacès, qui a encore bitMi phis dt* forc(\ piMTc les co([uilles dont leui' proie est r«H'ouvei*te. '- I. 'estomac* de ces animaux est placé immédia- tement après leur bouche; et celui des limaçons de mer est tout-à-fait pareil au jabot d'un oiseau. LIVHK IV, (;UA»>. IV, î< l.j. ete bon Jo de>ii:nor pn'ci.s»'iii('iit ces es|)èce>. — //v font sortir leur tiHe... ih la font rrntrer. Ceci sembltM'ait s';ulrt'S.scr trcs-specia- lenicut aux colimaçons do terre, i; 11. Qnf'i(/uc.s testâtes... Tous ces détails se retrouvent en partie dans le Traite des Parties des (inir)iau.r. liv. I\', ch. v, p. ll'i, edit. et trad. Frant/ius. — Des dents. MXF Auhert et W'inimer pensent (pi'il doit s'a}j:ir ici de mâchoires, et non pas de vraies dents, parce que les dents des cé- phalopodes sont si jtetites qu' Aris- tote ne peut pas les avoir con- nues. — Des trompes. Quelques éditeurs préféreraient le sinj^'U- lier ; mais cette correction ne paraît pas très-nécessaire, bien ((uelle soit justitiable. — Les huer lus et les pourpres... Tout ce passa^^e paraît très-clair; et les changements qu'on a essaye d'y faire ne sont pas très -utiles. — Dont leur proie est recouverte. Le texte semble indic^uer que c'est la coquille des animaux dont on se sert pour appât, quand on pè- che ces coquillages. Le sens que j'ai adopté me semble plus naturel. Ji il. L'esfoainr df rrs uni- niau.r. L'expression est bien va- gue ; et il eût été lion de la dé- terminer davantage, en nommant les animaux auxipiels cette ob- servation s'applique. — Des li)nfi- roHs de mer. Je reproduis cette i; ; .S* ■w. V Au-dessous, il y a deux petits corps blancs et fermes, qui représentent des mamelles, comme on le voit aussi dans les seiches, si ce n'est que ceux- ci ont plus de fermeté. De Teslomac, part un œso- phage simple (d long, qui va jusqu'au micon, qui se trouve dans le fond de la coquille. Tous ces détails se voient très-bien chez les pourpres et chez les buccins, dans la spire de la coquille. ^^\ la suite de rij^sfqdiage, vient l'intestin ; l'œsophage, el rintestin sont continus, et tout son canal est simple jusqu'à l'oritice qui donne issue aux excré- dénomiih'itiitn, t'autt^ d'une ineil- leure. comme jt^ l'ai . Cuvier ajoute (|ue 1 intestin est simi)le el peu })ro- longe. — De l'estouair^ part un >rsoph(Hp\ Il seinl)le (ju'il faudrait dire tout \o contraire, puisque l'œsophage précède l'estomac au- quel il api)or(e les aliments; mais l'o'Sophage ne veut dire sans iloute ici qu'un canal alimen- taire. — Jusquau au'coN. V, plus haut, ch. 11, § 19. — Les pour- pres et chez les hureins. Ces deux espèces d'animaux sont des gas- téropodes j)ectinibranches. Les buccins sont des coquilles echau- crées sans aucun canal. Les j)our- I)res ont une columelle aplatie (partie sur laquelle est roulé le cône), tranchante vers le bout opposé à la spire : l'animal ressem- ble au buccin; voir Cuvier, Hryne a/ii/nal, tome III, ])p. 97 et 99. vj l.'L L'od"S, les excrétions S(»rtcnf par un entonnoir charnu, i)lac(' à l'ouverture du sac et devant le col ; (.'uvier , l{f(//ir animal, tome III, p. S. Le rectum donne dans rentonnoir. v^ 1 \. Dans 1rs t/rands' linia- ruiia aiarins. Il nest [)as possihlc de designer plus spécialement de cpiels coiiuillagcs il s'agit. — lu lartjr ranal... A l'aide de ces détails, on j)ourrait sans doute retrouver res[)èce d'animaux a laquelle Arist(»tt' lait allusion. -- (%;s rsj/rtrs dr nauavhnis. \ oil" plus haut. ?; 12. - Plarrs ii la partir su//rr/rurr. Ou peut-être : I. Dont il vient d être parle plus haut. >■ — Drs rntaillrs. ("est la traduction littérale: mais on n»' comprend pas ])i('n ce que signi- fient ici des entailles, à moins que ce mot ne désigne la sépa- ration en diverses parties. — Ksi uai(/r. \'oir plus haut, ch. ii. mince membrane, et il n'a en lui-même qu'une dimension (Hroite. De Finteslin, s'étendent vers le bas de petits corps noirs et durs, qui se tiennent à peu près comme dans les tortues, si ce n'est qu'ils sont moins noirs. *' Les limac^ons de mer ont ces corps noirs, et aussi les corps blancs, lesquels sont plus petits dans les plus petits lima(;ons. ^^ Les uni valves et les bivalves sont à certains ('gards organisés de même; et en partie, ils sont organisés autrement. Ils ont également une tète, de petites cornes, la bouche, et l'embryon de langue. Mais dans les plus petits, on ne voit pas ces organes à cause de liMu* petitesse; et on ne le voit pas du tout ([uand l'animal esl mort, ou qu'il ne se remu(^ à s; 2L — {Ju'iine ttirarnsion étroite. Le stMis du mot grec n'est pas très-clair. — Dr jtelits corps )io/rs rt durs. On ne sait ce que sont ces petits corj)s noirs; mais de nouvelles recherches anatomi- ques pourraient le faire décou- vrir. Voir j)lus loin, ch. v, ji l et ?i 6. — Coannr dann 1rs torlurs. Il semble liien (pril s'agit des intestins tle la tortue, et non des phKpies plus ou moins noires (pie quehjues espèces ont sur leur carai)ace, i:i 1"). Et aussi 1rs corps hlatV'S. \'oir j)lus haut, ,^ \1. La zoologie moderne ne parait pas avoir étudié ces détails. — Lrs plas prlits Vunaroiis. Le texte est moins i)recis; mais le sens ne peut l'aire de doute. ?; IG. Lrs unirai rr s rt 1rs hi- ralrrs. L'ex])ression est bien générale : et dans ces deux fa- milles, il y a une foule d'espèces. Aristote s'etforce d'ailleurs de déterminer le mieux possible les ressemblances et les différences. — Dr prtites contes. Ce sont les tentacules. — La hourhe et Vcin- hrijon dr langur. (Quelques com- mentateurs ont douté qu'Aristote ait j)u connaître la tête et la l)ouc}ie des co(|uillages ; sou assertion cependant est positive; il resterait seulement à savoir à quels animaux précisément elle s'adresse. — A cause de Irur pe- titesse. Ceci indique bien qu'A- ristote avait observé les choses de très-près, et très-particulière- ment sur les animaux vivants. 48 HISTOIIIE l)i:S AMMAIX. LIVUE I V, CIIAP. IV, ^ 21. 49 pas. ^' Tons aussi onf lo mieon, qui, (railleurs, n'est pas loiijours placé dans le même endroil , ni de volumt^ éf;al, ni éf^alement rec^onnaissable. Ainsi, les lépades Tonl en bas tout an fond, tandis qne les bivalves Font dans lenr espèce de cliarniere. *^ Les barl)es circnlairc^s se letronvent anssi dans Ions, cornuK* on le voit dans les jxMf^nes. On y relronvc encore ce (pi'on appelle lenr (cnf, cliez cen\ qni en on*, el an nnimenl on ils en oui , placé sni' Tnn des cnlés dn cercle de Uhiv cii'conférence, ,;; 17. f.r )/ilr(,/i .Xo'iv [)lus haut, cil. I!. ?; 1!>. - l.rs /rjifidi's, on l'k-ucllt's. ,lai conserve le mot iivev, l)ien (jue ridentiticalion soil a peu ]ir<'s ceriaiiie. Il sairii ici (les Patelles. co(iuillaL:-e «'; voir Cuvier. licijne (in'i- i,uiL lonie III. 1». 11:». MM. Au- hert et \\'iuuner croient (jUe la Lepade est la l'.ttflla vul^'ala ou niamniillaris. (pii aluMide dan- la Méditerranée. -- En A'/s tout . — Dans h'iir é'sjircr (If rfirir/l/rrr. l a' passa<:e du 'irailr (l''\- Piirlirs (/l'S itni- inau-r me ]»;u'ait justitier tout a lait cette trathu'tion. Le mot du texte est d'ailh'urs assez, rare- ment emplovt*: et le sens n't'U est pas tuen ti\e. ;^ 1S. l.ps tja/'t/rs: firt'nlniri's . ()ii liien : <> les lilamtMits en tonne Il de cheveuK «\ ce (pu est l;t tra- duction littéral." du texte. Ce sont les l)ran(diies. par les(pielles ces animaux respirtuit. -- l)(tn<^ IfS },ri(/}irs. Les l)arl)es dans les peij^'ues sont ce ([u'on apptdle 1«^ Hvssus ; tout«'s les espèces ne l'ont ])as. Il s'a^'it peut-être aussi des deux ranimées de lilets (jui, dîins ([uel(|Ues espèces. <>nt(»uras. ïi 2(1. Aristote, par cette formule, nnuitre hien ([uil doute lui-même ({ue ce soit un omU" vériiaMe. Qufd e-t j)reciseinent celte par- tie de l'animal, c'est ce (ju'il est dit'ticde de savoir. D'après la desci'iption dt' Cuvier, on ]»our- rait croire (pi'il s'airit de l'alxlo- ineii, en l'orme de sac, (pli, dans ces c(Hpnlles. pend entre les hran- chies : voir Cuvier, /o'\ lit. \ o'w aussi le T)'(i/fr (1rs P'ivtics (/r\- connne le corps blanc de< limaçons, qni ont en elTel qnelqne chose de pareil. '^ Tons ces or^^anes sont, ainsi qu'on vient de le dire, Ires-apparents dans les fi^rands animaux; mais dans les pelits, ou on ne les voit pas dn tout, ou on les disliufiue à peine. Ainsi, on les voit parfaile- nn'nl dans les grands peignes, qui ont une de leurs valves fort large, en forme de couvercle. '" La sortie des excrétions se fait par le côté; cai' il y a un canal par où elles sorlent au dehors. Le micoii, ainsi qu'on l'a déjà dit, n'est chez Ions qu'une excrétion renfermée dans une membrane. Mais ce qu'on appelle l'œuf n'a point de canal pour sortir, dans aucun de ces animaux; et c'est un sim])le renflement de la chair elle-même. L'(enf n'est pas dn même coté que l'intestin; il est h droite, tandis qne l'intestin est à gauche. " Telle est la sortie de l'i^xcrément dans tous les niiimau.r, liv. IV, di. v, § Oi, \). 108, edit. et trad. Frantzius. — Lr rorps blanc des liiiifKyns. Wnv plus haut, § 15. ?i 10. Ainsi quon vient de le dire. Voir plus haut, s- IG. — Une de leurs ralres fort Imye. En effet, dans les pei^mes, une des deux valves est plus grande que l'autre; et elle semble, par conséquent, couvrir la {)lus petite. ï^ 20. .Se fait par le e()té. Dans les mollus(|ues gastéropodes, l'ou- verture de l'anus est prestjue toujours sur le côté droit du T. II. corps : voir Cuvier, Rètjne ani- mal, tome III, p. 31. — Ainsi quon l'a déjà dit. Voir un peu plus haut, ?; 17. — Ce qu'on appelle ro'uf. Voir plus haut, § 18. — A"a poijit de ca?îol pour so7^tir. C'est là ce qui a porté Aristote à douter que ce fût un œuf véritable. — L'(puf iiest pas du nt('ine eôté que l'intestin. Ces détails démontrent une attention bien vive, apportée dans toutes ces recherches. J? 21. Oreille de ?ner. MM. Au- bert et Wiramer croient que ceci 4 i 50 lUSTOlRH DKS AMMAl'X. LIVRE IV, CHAP. IV, ^ 2i. 51 autres crustacc^s; mais pour rt'Mnielle sauva^us qiron appelle parfois Oreille de mer, rexcrélioii se fait dans la coquille elle-même, par uii trou dont elle est percée. Dans cet animal, Festomac, comme suite de la bouche, est frès-visible, ainsi que les espèces d'œufs qu'il a. ^Hrest, du reste, par Fana- lomie qu'on peut s'assurer de la plac(^ qu'occupe chacun d(^ ces organes. ^^3 L'animal qu'on nomme le petit crabe, tient (oui à la fois des crustacés et des testacés, par sa induré propn- el considéré daiïs ce qu'il (^sl par lui-mém(\ il se rapproche du f^^enre Lan^çousle; mais comiiK^ il se revél d'une coquille el qu'il y est uiif interpolation. Ce peut bien être; mais parmi les mol- lusques scutihranches, on dis- tingue les ormiers ou haliotides, dont l'ouverture très- ample, avec une spire aplatie et petite, les fait ressembler à l'oreille d'un quadrupède ; d'où, leur nom d'Ha- liotides; voir Cuvier, Rè'jîie ani- tnal, tome III, p. 111. — D(ins la iotjuUle e/h'-itième. C'est la leçon (le MM. Aubert et Wimmer; la leçon ordinaire est : h Au bas de la coquille. »— Les espèces (deufs. Voir plus haut, î^ 18. ,^ 22. l'ai fanaiof/iie. Ou plutôt peut-être : u P;ir les dessins anatomiques ». i:i 23. Le petit rvdhe [(^iwcimcm) . 11 est trës-ditticile didentitier l'animal qu'Aristot»' entend dé- crire ici: et la science moderne a conservé en partie la dcsiL'-na- tion de Carcinion, (jui ne fait que reproduire le mot grec ; voir Cu- vier, Rè'jJie aniynal, tome IV, p. T\ : et le Catalogne de MM. Au- bert et Wimmer, [>. 153. Le Car- cinion, ou petit crabe, est un crustacé macroure, qui habite une coquille univalve et vide, et qui est du genre du Bernard-l'er- mite : selon quelques auteurs, ce pourrait être le Pagurus Du)ge- nes, ou le Pagurus striatus. La description qu'en fait Aristote est assez longue et assez minu- tieuse ; mais elle ne suffit i»as })our déterminer précisément l a- nimal. — Des crustaeés et de^ tesfd'-és. Ainsi que je lai deja remarqué, la science moderne n'a {)as conserve cette distinction, qui, pour Aristote, parait assez profont pas la suite régulière. J'ai adopte, du reste, pour ce para- irraphe, le même sens qu'ont adopte MM. Au!)ert et \Vimmer; c'est le plus prol)ai)le; mais le grec ne donne pas tle sujet a la phrase, et il ne se sert que d'ad- jectifs au pluriel neutre, tout a fait indéterminés. j< 20. La seconde espèce... Il n'a pas été question dune première espèce, à moins (lUe cette j)remiere espèce ne soit le Carciuion ou petit crabe. MM. Aubert et Wim- mer ont compris ([ue c'est un autre animal analogue au Carci- nion, qui vit dans les nérites, comme le Carcinion lui-même vit dans d'autres coquillages. Le texte ne me semble pas se prêter a cette interprétation, quelque probable qu'elle soit. En l'adop- tant, il faudrait traduire : •< La seconde espèce est celle qui vit LIVRK IV, CUAP. IV, § 2(1. 53 à d'autres égards, se rapproche de la première, mais qui s'en distingue par d(uix pieds fendus, dont le droit i^st petit, tandis que le gauche est <'rand. T/est sur ce dernier que marche surtout ranimai. On trouve aussi quelquefois un animal analogue dans h^s conques el autn^s coquilles, où son îHihérence est h p(Mi près la même; et on ra|)pell(» 1(^ ( Adlar(\ Lo nèrite a d'ailleurs la coquille liss(^ grande, arrondies et conformée dans le genre de celle des buccins. SeulemtMd, le micon des nérites n'est pas noii' comme dans ceux-ci; mais il est rouge. Le nérite est attaché assez fortement dans les nérites ». — Deu.r jncds frndus. Voir plus haut le s 2j. Le Carcinion vivant dans les iK'rites se distinguerait de l'autre, i)ar les difîerences que présentent les pieds. Sur les nérites, voir Cuvier, Ih-i/ne ani- i,i(d, tome III, 1». S.'), et la Zoo- l(H/ir des'')-ip(irr de M. Clans, p. 712. — /'/( aniuiol analo- (juc. Sous-entendu : « au Carci- nion. ^> — 0// son adliérenie. Plus haut, f?; 23! il a été dit, au contraire, que le ('arcinion est distinct de la coquille dans laquelle il se loge; il y a donc contradiction; mais peut-être le mot d'Adhérence n'a-t-il pas toute la force ({u'on peut y prêter, et signitie-t-il seulement le séjour de l'animal ilans la coquille d'un autre. \\i lieu de Conques. MM. Aubert et Wimmer j)ropo- seraient délire : <> Dans les frag- ments de coquillages ». Il sufti- rait d'un très-léger changement de quelques lettres ; il y a deux manuscrits (jui autorisent cette variante. Quant aux autres co- (piilles où se loge aussi cet ani- mal d'espèce analogue au Carci- nion, MM. Aubert et \Vimmer suj)posent ici une lacune ; mais cette conjecture ne parait pas très-justitiée. — Le Cyllare. On ne sait pas à quel animal répond précisément ce nom de Cyllare; Aristote n'en a parlé qu'ici; voir le Catalogue de MM. Aul)ert et Wimmer, p. 135. — Le iiérite, ou u la nérite ». — Arrondie. Cuvier, Hi'f/ue animal, tome III, p. 80, dit que les nérites ont une spire pres- que effacée, et la coquille demi- glol)uleuse. — Dans le genre d'' celle des buccins. Cuvier, id., ibid., p. 97, dit (jue la forme de la coijuille des buccins est généra- lement ovale. — Le uticon des ncriirs... est rouge. i\^ut-eti-e 54 histoihp: dks animaux. à sa coquille, parle inili(ui. -^ Dans les lemps calmes, les pelils crabes se délacheiil des rochers pour aller chercher leur nourrilui'e; mais (juaud les v(Mits souflhMit, ils se licmient en repos sur les rocheï's. Les uérili^s s\ lienncMil «^'fiahMneul, ainsi (luc les Icpaïk's, les hcmorrhoïdes el louh^s les l'spcci^s scmbhibles. Ils adhèi'enl aux rochci's, en inclinant leur couvercle; c^^sl comme le bouchon (hins un vase; et ce ([ue pro(hiis(ml les deux valves (hms les bivalves, une seule suflil à le faire dans les turbines. La partie charnm^ est à rinlérieur; id dans celte partie, se trouve la bouche. -^ La même organisation se montre (huis les hcmorrhoïdes, dans les pourpn^s, i^t dans tous les animaux de cet s";igit-il plus particulièrement ici (le l'espèce dite lantliine, très- abonùame dans la Méditerranée, dont ranimai, dès qu'on le tou- che, répand une liqueur ep.iisse d'un violet t'onct', ipii teint autour de lui l'eau de la mer. Les lan- thines Sv* rapprochent beaucoup des neriies. — Ij' ncrite. estdUd- '■hc... C'est le contraire du Car- cinion, qui n'est pas attaché ; voir j)lus haut, § 23. >; 27. Les pcdts rrahcs. Le texte n'est pas aussi précis; il se sert d'un pronom indétini au pluriel, qui peut se rapporter a toutes les espèces dont on vient de })ar- ler, aussi bien quaux Carcinions, ou petits craljes. — Pour allrr rhercJier leur nourriture. Il sem- ble l)ien alors (jue l'animal doit être indépendant de la co(iuille dans laquelle il se lo,ire. — Les /('/Hidf.y. Voir plu^ haut, § 17, et plus loin, liv. V, ch. xiii, ?; 1. — Les hèinorrJiOKb's. J'ai conserve le mot grec, i<,Miorant a «{uel ani- mal ce nom peut se raj)porter. — Leur rouvf'rrlr. Ou « Oper- cule ». comme les nerites (|ui ont toujours un oj)ercule qui couvre complètement leur ouverture semi-elliptique; voir Cuvier, fiè- (^iie aunnal, tome Ul, p. 85. — iue seule. Ou « Une des deux. » — La partie char/tue... la howhe. Ces détails ne semblent pas tenir à ce qui précède. 5^ 28. La tuèiite organisation... (le eet ordre. MM. Aubert et Wimmer trouvent cette phrase incom})réhensible ; elle peut être * ; Î LIVRE IV, CHAP. IV, § 29. ordre. Ceux qui ont le pied gauche plus grand nc^ vont pas dans des coquilles arrondies; mais ils vont dans les nt'^rites. 11 y a même des limaçons de mer qui renferment dans leurs coquilles d(^s animaux, pareils à ces pidites écrevisses qui se forment aussi dans les eaux douces. Ils en diffèrent en ce que le dedans di^ la coquiHe est mou. -' Quant à leur form(\ c'est pai* Tanatomii^ qu'il faut l'étudier et s'en rendre compte. inexacte; mais, en elle-même, elle est très-claire. — Ou.r qui ont le pied fjauc/ie plus grand. Voir plus haut, ii.^ 25 et 26. — Ifs vont flans les nêntes. Ceci semble concerner les Carcinions, qui vont se loger dans des coquilles étran- gères. -— 1><'S li/naçons de mer. Voir plus haut. ><;^ 2 et 14. — Ces petites rrrerisses. MM. Aubert et Wimmer ont cru devoir traduire le mot grec par celui de Homard, quelque singulier qu'il soit de parler de homard dans des eaux douces. Jai pris le mot d'écre- visse. qui me semble mieux re- pondre à la realité, — Ils en diffèrent... est mou. Ceci ne se comprend pas bien, après ce qui vient d'être dit. au i^ 27. |:i 20. C/est par Vanatonne qu'il faut l'étudier. Ou peut-être : «( Par les dessins anatoraiques. » Voir plus haut le § 22, et la note. .)«> nisToiUK i)i:s animaix, LIVUK IV, CHAI». V, ,ïî 2/ ■ ) < CIIAPÏTKE V Des hcrissonH (h' mer; lour or-anisalinn étrange; ils noni pas (le ehair; leurs petits eorps noirs; leurs (inifs ; esi>éces nom- breuses ; hérissons lirrissoiis (!(' iiKM" (oursins) ifoul pas de pîirli(^ chnriiiKS c^'sl là uiu: or^aiiisalioii qui n'ap- parlii'ul qu'à eux. Ils eu soiil tous privés, A ils u'oul pas la moiiidn^ cliair à riiilériour; mais lous oui li^s rorps noirs. Il y n plusieurs (^spcres d*^ lu'rissous. L'uui^ esl ('(dlc qu'on man^v; et c'est Fespèce où se lrouv(Mil des œufs, ou re qu'on appelle ainsi ; ces leufs soni grands et comestibles ; !:; l. Lrs- liéris:.s-f>us dr )nrr. Le texte fjn'ec dit simplement Héris- sons. J'ai ajoute le synonyme « ()ursius », parce (ju'il est aussi souvent employé que le mot de Hénssous. Lu seule ddVerence, c'est ([u'Oursin est [)lus scienti- fique. — De partie ehar/iue. Stric- tement parlant, l'assertion est exacte; mais les t)ursins n'en ont pas moins une ori^Muisation inté- rieure, composée d'un intestin fort lon^', attache en spirale aux parois du test par lui mésentère. \'oir Cuvier, liri/ne (ini/ital , tome III, 1). 230. - lis en sont tous priées,., à l'intérieur. On a pu trouver, avec raison, (pie ceci n'était qu'une inutile répétition. — ())it les eorps noirs. Voir plus haut, sur les corps noirs, ch. iv, § 14, et la note. 11 esl possible (jue, parcette expression. Arisloce veuille indiquer les cinq ovaires qui sont situes autour de l'anus (les oursins, et qui forment la partie mangeable de ces animaux. - Des (l'u/'s ou ce quou appelle ainsi. 11 est !>ien prohahle (jue ce sont les cinq ovaires; et Aristote f. .1 •s'4 ■A. ils se trouveni éj;alost'' et ijui se joignent très-exactement. Les petits trous innombrables dont elles sont})er- cees sont rangés sur dix bandes, raj)prochèes par paires, allant de la bouche à l'anus: voir Cuvier, Hèfjne animal, tome III. \). 232. — Le plus (le nwureiuenl . D'ailleurs, les mouvements des oursins sont en eux-mêmes très-lents. — Quel- (fue l'fiose.... dans leurs pi(/uants. Ce sont sans doute les débris des petits coquillages dont vivent les oursins, et qu'ils saisissent avec leurs pieds, ou tentacules, qm passent par les {)etits trous et qui sont tout membraneux. J'ai d'ailleurs adopté la variante de MM. Aubert et XVimmer; elle est indispensable pour le sens de LIVRE IV, CHAP. V, § 5. :jo * Tous les hérissons ont des (inifs ; mais quelques- uns ont des (inifs qui sont très-petits et qui ne sont pas manf(eables. Il se trouve que ce qu'on appelle la tète et la bouche est en bas dans le hérisson, et qu(^ Toritlce par où sortent les excréments est en haut, (l'est aussi rori^anisation des turbines td des lépades; car, prenant leur nourriture par les parties intérieures, la bouche est tournée près de ce qu'elh* doit saisir, el les excréments sortent par en haut dans les parties supérieures de la coquille. •' Le hérisson de mer a cinq dents, dont Finté- rieur est cn^ux; et, entre ces dents, se trouve un corps charnu qui lit^nt lieu de langue. Vient ce passage: et elle est justifiée })ar un passage analogue du Traité des Parties des animaux, liv. IV, ch. v, p. 200, ?i 95, edit. et trad. Frantzius. ï^ 4. Ont des irufs. Ou ce qu'on a})pelle leurs omis, comme le dit Aristote lui-même. — La bouche est en has. La bouche des our- sins projM-ement dits est au mi- lieu de la face inférieure, et l'anus est précisément à l'opposé. Ce sont les oursins dits réguliers ; voir Cuvier, Règne animal, tome III, p. 23L — L'orifice par oit sortent les exrrcmcnts. L'anus, — Des lépades. Voir plus haut, ch. IV, s; 27 et ^ 17. — Près de ce (juellc d(tit saisir. L'explication est simple et j)rofonde. Mais MM. Aubert et Wimmer rejet- tent, comme apocryphe, la petite phrase qui concerne les turbines et les lépades assimilées aux our- sins. Elle est en contradiction avec ce qu'Aristote a dit plus haut des lépades (écuelles) et des turbines; plus haut, ch. iv, § 13. — Dans les parties supé- rieures de la coquille. Ceci est très-exact pour les oursins. § 5, Le hérisson de mer a cinq dents. Cuvier dit : « La bouche u est garnie de cinq dents, en- u chassées dans une charpente «calcaire très-compliquée; » Hèytte animal, tome III, p. 231, — Un corps charnu qui tient lieu de langue. II ne paraît pas que la science moderne ait contirmé cette observation; du moins, je ne lu retrouve dans aucun traité 00 HISTOIHE DKS A MM ATX. ensuite Tirsophafie ; puis, après l'œsophn^^v, l'i^s- tomar, ([ui oHVe cinq divisions, el qui esl plein crexcrèmenis. Toutes les sinuosités deeel estomac s(^ réunissent (M1 une seule pour la sortie (les oxeiv- lions, à l'endroit où la coquille i^st trouée. Au- dessous de Testoniae, se trouw. dans inio autre meml)ran(\ ce ([u'on appelle les (euts, (|ui, dans Ions ces animaux, sont en nombre é^al, toujours impair, ot ein([ en tout. '' Kn haut, à partir de la racine d(^s dents, sont susp(Midus les coi"|)s noirs, dont 1(^ ^oùl est amer td ([u'on ne peut manpM\ Bon nombre (fanimaux ont (|uelqu(^ orf^ane sem- blable ou analogue- il se trouve dans b^s tortues, dans les raimdt(*s, dans les «grenouilles, dans les turbines, (d dans b^s mollusques. La s(Mdc diile- I.IVHK IV, en A P. V, i; 7. t>l (lo zoolo^no. Vipyit rns'uifj' l\rsoph(ttji'. Il est clair, (l"apres ceci, qu'Aristoteavair pousse très loin rauatoniie de l'oursin. Cu- vier u"a pas doune autant de dé- tails, et il dit siniplejuent que rintestin de ces animaux est fort lonj.^ et (pril est attache à l'inté- rieur du test. -- Touirs 1rs sinuo- sités de cet estuiiKv... ('e sont les cinq divisions dont Aristote vient de parler. — A l^endroU oii hi coquille est trouée, ("est le haut de la coquille. — Ce t/u'on ap- pcUi les nai/.i\ liv. IV, ch. V,"]). 108, edit. et trad. Frant- zius. Aristote ajoute encore que plusieurs parties de cet animal sont éf^Mlement au nonibre (h- cinq : cinq ceufs, cinc} dents, cim[ divisions de l'intestin. Pour l'ue foule d'oursins, la conformation extf'rieure se partaire aussi en cin(i compartiments. i5 (). Les rorps noirs. \'t»ir plus haut ?î a, et ch. iv, i:i li. Mais ici Aristote affirme que ces petits corps ne s(uit pas mau-reahles, tandis que la science moderne serait jjortée a croire que cette partie qui répond aux ovaires est la seule qu'on puisse manger. — Uuelqur orydHf .'le. Ceci est hieii vague. — Dans les tor- tues. Voir plus haut, ch. iv, ?; 14. rence est ctdle de la couleur; mais dans tous ces animaux, les corps d(» cejî(Mire sont immangeables, bien qu'ils le soient plus ou moins. ' La bouche du hérisson de nier se tient sans discontinuité d'un bout à l'autre: mais, h la sur- face, elle n'est pas continue, et Ton dirait d'une lant(MMie qui n'aurait pas la peau qui doit en faire b^ e(Mrb\ Li' hérisson se sert de ses piquants en -uise de pitMls; et c'est en s'appuyant dessus qu'il se met (mi mouvement, pour changer de place. ?i 7. L(i Unir fie. Tous les ma- ntiscrits et toutes les éditions donnent : " le Corps > , et non la Bouche. Ce sont MM. Aubert et VVimmer qui ont adopté cette leçon, et j'ai suivi leur exemple. Cuvier, comme le fait Aristote. compare la bouche des hérissons de mer à une lanterne à cinq ])ans, suspendue dans une grande ouv(>rture du test ; voir Rèyne ani- mal, tome ni, p. 231. C'est sans doute j)ar réminiscence que Cu- vier aura fait cette comparaison, sans indiquer la source oii il l'a puisée. Cependant, la leçon ordi- naire pourrait se défendre; et le corps vide d'un oursin ressemble assez bien a une lanterne. — Qui n'durnit pas la peau.... C'est que la lanterne, chez les Grecs, était composée d'abord d'une sorte de carcasse, comme la nôtre ; et de plus, d'une peau transparente, qui la revêtait tout autour, à défaut des verres qu'on n'employait pas encore à cet usage. — De ses pi- quants en quise de pieds. Ce n'est peut-être pas tout à fait exact, du moins pour toutes les espèces d'oursins. En général, les échi- nodermes pedicellés ont un autre moyen de locomotion. C'est a l'aide des tentacules tiliformes, qui passent au travers des petits trous de leur surface, qu'ils se meuvent en allongeant ou en raccourcissant leurs centaines de petits pieds ou tentacules. Ces tentacules sont terminés par des ventouses, qui servent à ces ani- maux pour se fixer et pour pro- gresser. Voir Cuvier, Hèfpie ani- mal, tome III, p. 224. — C'est en s'appuyant dessus. Il ne semble pas qu'Aristote ait connu l'action des tentacules-ventouses ; mais cependant l'expression dont il se sert n'est pas fausse, bien qu'elle soit incomplète. 62 HISTOIHE DKS AMMAIX. CHAPITRE M Des téthyes, ou ascidies ; leur orf^auisalion très-spéciale ; coquille adhérente au roclier; pas d'excréments; leur intérieur; leur cliair ; leurs deux conduits; leur dedans; leur couleur; les orties de mer, attachées aux roches, ou détachées; pas de co([uillts ; leur corps tout charnu ; leurs tentacules saisissent les objets ; ma- nière (hi prendre leur proie; {)as d'excréments; deux espèces d'orties; les grandes et les petites; orties de Chalcis ; iniluence des saisons sur les orties de mer; la chaleur leur lait beaucoup de mal. — Résumé sur les muUusques, les crustacés et les testacés. ' I.(S animaux appelés lethyes ont, oulvo Ions ces molliisqia^s, ror^aiiisation la plus extraoï'di- naire. Il u\^ a cpi^iMix dont It' cor[)s soil earlir [oui (uitier dans la coquilli^; mais celle co([uille tient le milieu entre une coquille proprement § 1. Appelés /ét/np's. MM. Al- hort et W'imraer croient pouvoir identifier les léthyes avec les Ascidies, de la zoologie moderne ; et la deseription que donne Aris- tote semble s'accoi'der, sur les points essenti^^ls, avec celle que Cuvier donne des Ascidies, rangés par lui dans la classe des mollus- ques acéphales, sans coquilles ; Hèf/îie (niinial, tome UI, [)p. 1G5 et 166. Cuviei- conq)te encore les tethyes,(pi'ileci'it théthyes, paiani les polypes à polypiers. Ces !(•- thyes sont trés-raj)prochees des éponges, et elles ont comme elles des trous de deux espèces, pour recevoir et rejeter l'eau; Cuvier, iV/., ihi(l.,\). 321. Mais les tt'thyes de Cuvier sont des zooj)liytes, et les Ascidies sont encore des mol- lus(jues. J'ai conservé le nom de l'éthyes, sans mettre entre j)aren- thèses la synonymie dAscitlies. — Tous 'v.v ))iollus |)lns elroilc, so dirif^canl vtM's les condnils evierieni's (jui Iravei'senI la eo([uille, el par les- ({uels ranimai lu^jelle (d viH'oH Fean ({ni est sa nonri'ilni'e. L Un des eondnils penl passer poui* nne l)on(die ; (d Taniius ponr Toriflee e\cr(Moii-e. M/nn d«^s deux eondnils esl ])lns (''pais; ci Fanlre, |)lns niine(\ Le dedans «*sl erenx dans les deux sens; td il y a un pelil eoips eonlinu ([ni y fait (doison. Dans Tune des deux eavil<''s. se trouve le li([uide. D'ailleurs, la t('dl!ye n'a aucune aidre |)artie oi\uani([ue, ni aucun organe des sens, ni, ainsi (ju'on Tadilplns haut, Torilice (^xcirtoire des autres tes- IJVHK IV, (:UA1>. VI, ij <;. »).) M nVst ppiit-ètre pns très- exact, piiis(iu'oLi peut Y distinguer une l)()uche et des viscères. J'ai d'ailleurs adopté la leçon de MM. Auljert et W'immer. — Adliévente de <ôtê.... Ces dt'tails n'ont pas été re})roduit$,a ce (ju'il semble, par la zoolo^^ne moderne. — Se (livitjpdnt vers les conduits extérieurs. MM. Aubert et W^im- mer croient ici à une altération du texte. — Qui est sn nourriture. ("est la leçon qui est donnée j)ar un des manuscrits, et (pii me pa- raît la seule vraie, comme elle l'a paru à MM. Aubert et AVimmer. — Pour Vorifiee excrétoire. Ceci est en contradiction avec ce qui est dit plus haut, ?; 2: ce n'est peut-être qu'une j-dose. Voir le Traité des Parties des (nii)nnux, liv, IV, cil. V, p. 202, i(f., ihid. i 4. L'un des deux conduits.... Tout ceci n'a i)U être connu que par de minutieuses observations ana- tomi(jues. — Le dedans est o-eux dufis les deux sens. Je ne retrouve pas de détails analogues dans les ouvrages de zoologie contem- i)oraine: mais ces descriptions semblent bien apjtartenir aux ascidies {tlutôt qu'aux téthyes de Cuvicr. 11 y a dans le manteau des ascidies un des ganglions entre les deux tubes; c'est vrai- semblablement la cloison dont parle Aristote ; voir Cuvier, Heync finiïnn!, tome HI, j>. !()(). (ac(''s. La couleur (h^ la t('dliye est tanl(jt jaune (d laid(jt l'ongv. ' Le i;enre des acalt'phes (oïdies de nien esl tout à l'ail à |)art. [.es orli(»s s'attachent aux lochers, conuiK^ (|n(d([ueslestac(''s; mais j)arfois aussi, elles s'en (h'dachenl. VMo^ n'oid pas de co(juille; mais tout leui' cor|)s est (diarnu. Klh^s seidenl la main (|ni (di(»rche à les |)rendre. et elles la saisissent. Kilos la sei'rent nn^ne, comme le polvpe le fait av(M' ses ItMdacules, juscpi'an point de faire enfler la (diair. *' L'ortie a la bouche au centre; et (die vit du rocluM". comme elle viviait de sa co(|uille; si § ;). Des acalridics orties de mer . Le mut d'Acaléj)}i(' a et(' coiis('rv(' p.u' 1,1 science actuelle j>(>ur les orties de mer libres ; voir Cuvier, Hèyne aninial, tome III, j). 274. Les orties de mer fixes sont rangt'es i)armi les polypes charnus, (pu tnrment le jiremier ordre des {)olypes. Aristote ne dis- tingue pas les orties de mer libres ou tixes; il les comj)i'end sous le seul nom d'Acalèphes. ()n dis- tingue auj.ourd'hui les acalej)hes simples et les acaléjihes hydrosta- tiques, qui se maintiennent dans l'eau au moyen d'une ou de ])lu- sieurs vessies remplies d'air. — Tout h'ur ror/jsrst rfiarnu. Les or- ties de mer n'ont, ni vaisseaux vrai- ment circulatoires, ni oi-ganes de resj)iration ; leur forme est gé- iit'raleiuent circulaire et rayon- nante; Cuvier, ni., ihid., \). 221, et aussi p. 27 i. Aristote a répété T. H. ce (ju'il dit ici do> acalej)hes. j)lus loin, iiv. VIII, ch. m, ,^3. — Elles lu sm-i'/if nicine. Ce n'est jias })ar constrictionque les acaléphes agissent^ ni au moyen de tenta- cules ; mais quand on les tou- che, elles causent la même sen- sation de cuisson que causent les orties de terre; et de là vient le nom qu'on leur a donné, — De faire enfler la cjiair. C'est j)réci- sément l'action de l'ortie ordi- naire sur nos mains. ,i$ G. La bouche au centre. Ou du moins, ce qu'on appelle la bouche dans ces zooj)hytes, et qui est aussi leur anus. — Elle vit du roclier. C'est la traduction litté- rale du texte ; et ceci veut dire simplement (]ue le rocher sert de coquille à l'animal, dont le cor{)s d'ailleurs est nu.—- Cof/nue.... la 010171.... Mais ce sont de sim])les tentacules ou suçoirs, comme en 0«) HISTOIHK DKS ANIMAI \ qiielqiu^ poisson lombe îi sa porléo, elli' lo saisil, comme elle' saisil la main qni la lonche; ci c'esl de celle fa(:on qn'elle manf;e lonl ce qni pent la iionrrir, el ce qn'elh^ pent pi-endre. 11 y a même nne espèce d'orlie qui se détache dn loclier, et qni mange ce qn\dle pent attrapiM-, des ptMf^iies el des hérissons. ' i;ortie de mer s(Mnble ne pas avoir d'excrément qn'on pnisse riH'onnaîtie ; et à cet é<'ard elle est comme les i)lanles. 11 y a denx es- pèces d'orties de mer. Les nnes sonl pins petites cl pins comestibles; pnis, il y a les grandes el les dnres, comme celles (jni sont snr It^s ciMes de Chalcis. Kn hiver, elles ont la chair ferme; anssi, c'est le moment où on les pèche, (d on (dles sont bonnes à manger. Dans l'été, tdles dépérissent, el elles devienniMd lonl aqnenses. Ponr p(Mi qn'on les lonche, elles se déchirent très-vite, et on ne ont les méduses; leur i)0uche, (luand elles en ont une, est placée sous le milieu de la l'ace inférieure de l'ombrelle. Dans les acalëphes liydrostati([ues, la l)Ouche est à peine reconnaissable. — Coffnue ri le saisit la vmin qui ht tou- rlip Pour ce passage, j'ai en partie suivi la leron pro])Osée {)ar MM. Auhert et Wimmer, et ipii aiut'liore le texte ordinaire. s^ 7. .Ve j)(is (iroir iVi'.io-énii'nt. La })hysiologie de ces sinéerv. Aujour- d'hui, le nondjre des esj)èces din- sectes connues est évalué à plu- sieurs centaines de mille. Au- cun autre ordre d'animaux n'en compte autant. Le mot d'Insecte. n,s IllSTOim: DKS ANIMAI \. les unes dos aulros, on }w l('s a pas n'imios sous iino nppoHalion rommuiH' : par («xemplo, Faheillc, 1(^ t'ivloii, la i^iiop*' ''' ^^'''''^'^ iiisi'rh^s analo.mios. On n'a pas (loiiii(Mlavaiila-(' (h' nom romnnin aux ins(M'les(pii onl di^s alh's dans un fourroan, romnn^ l^l,arnHdon,l.M•n^d)(^la(•anlhari(hMd l.'s iiis(M-lt's d,^ nunxw onhv." Il v a trois parli«'s (|ni soni 1rs mriîH's dans Ions 1rs ins.M-h's : la hdt-. In ravilr LIVRE IV, CHAP. VII, ^ A. OH (jui oi latin. o>t la trailunioii litt.'- ralf (lu HK'I irt'Cf : ft ce dt'vmrv a t't.-siluenfh()i^i,inv(Mitei)('Ut-('Mro par Aristotc, qn»', })teres sont com})ris parmi les hcxa})<»des te- irapteres. Ils ont (piatre ailes, dont les deux supt'rieures sont dures et c(U'iaces. en torme d'<"tui ou elytre ; elles recouvrent les deux ailes inférieures. On c(unpte au moins soixante-dix mille espè- (•.'> de coléoptères. />c hdii- nrlnii. Cet insecle e>t compris d.ins la première des huit familles de col(M.pteres, les lanndlicor- ne<, ainsi iKUiimes parce (pie leurs antennes sont une masse de petits feuillets ou lanudles. — I.r rnvahc. Ce mot, (^ui n"est que la transcription du mot -rec.aete conserv(' dans la science. Les carabes, (pii se trouvent souvent dans nos jardins, forment une famille de coU'opteres : quand ou les Ci-rase, ils répandent une odeur fétide, (v^uehpies espèces ont des teintes meialli(iues ; voir Trait r de zon/oi/ie de ^L Noj:ués, tome IL p. :5.")l- — '-" rautha- rulr. Voir Cuvier, lirfjnc (i/inndl, tome V, p. ii7. La cantharide est un coleoptere de la famille de> Trach.dides. C"i>st surKMit d'apres les ailes (pie Linm' a ela'>li >a classitication des insectes. >i 2. 1/ !l (i fi'"i^ l'itrties La /.oolo uus n^)ul ((ue deux ailes, rouimeles mou- ches ; d'aulir's eu oui ([ualre, eounne les abeilles. AïK'iui de ceux ([ui u'oul ([ur deux ailes u'a son aifiuillou eu ai'i'ièi'(\ I^ai'uii h^s ius(M'U*s volauls, It^s uus oui uii fourreau, un elvlre à Icui's ailes, eomnie le liainielou ; d'aidr'es soûl saus élyli't\ ronune Fabeille. l*oui' lous, le vol es! possible saus ([u'ils aieul de queue; lem* aib^ u'a ui luyau, ni division. "^11 y tMi a (|ui onl des aniennes au-de- vanl des yeux, eoniine les psychés el les caiabt^s. dernier tiiiii on pointe arqiit'e, ou plutôt en un dard, sous l'ex- tremilt' du([uel sont deux petits trous, donnant issue à une liqueur venimeuse. La piqûre est souvent mortelle: voir le Traite cb's Par- ties des a /liai aux, liv. IV, eh. vi, p. 2U8, edit. Frantzius. Wnv aussi la Zoolofjie de M. Milne- Edwards, \-l'^ <'dit., p. .'ioO. — Des piwes. Ce sont des palpes, avec une serre au bout, en forme de main. — Cette sorte de seor- pion Il est possible que ceci ne soit (ju'unt' inter|)olation ; les teignes (pli se mettent daus les livres, et qui en rontrent les feuillets, n'ont rien (jui ressemble au scorpion. .§0. Aucun de eeur f/ui ?i(ait que deu.r ailes... J'ai adot)té la, leçon de MM. Aubert et Wim- mer, donnée par queb^ues m inii- serlts; elle consisfe à retranclier un mot stMdement, qui en tdVet ser;iit peu eoriTct jirammiiticale- ment, dans cette petite phrase. \'oir le Traite des Parties des aai/aau.r, liv. I\', ch. vi, }). 2U8, edit. Frant/.ius. — C/i éli/tre. J'ai ajoiUt' ce mot, (pli n'est qu'une paraphrase du précèdent, et qui reproduit le mot \zvtc. — Saus ijii'ils airitt de (jueue. Le fait est exact; mais l'abdomen agit sans doute en guise de queue, — Ni diris/oa. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de plumes s«ii)a- rees, comme dans les oiseaux. ■:; 7. Psyelais. J'ai reproduit le mot grec, qu'a conserve la science moderne, Voir la Zoolotfie des- criptive de M. Claus, p. ta 9, trad. franc. Les Psychés sont des papillons du groupe des Bom- bycinés. — Les rarat/es. Voir plus Ceux d\'idr(^ eux cpii said(Md onl, Janlôt h^s jambes de den'ièr(^ plus loiif^uos, ci lanlol les organes du saul j)liés (Ml arrit're, comme le sont les jambes des quadrupèdes. Tous pn''senlenl des diflei'enc«^s poui' le dessus el le dessous de h^ir corps, comme en pi'(''sen(eiil le reste des am'maux.^ La chair du corps des insectes n'est pas d(^ la nature de la coquille, et leur corps ne devient jamais charnu commt^ rinttM'ieur des crusiac(''s ; il est entre les deux. Aussi, les insecles iTord-ils ni arèle, ni os, ni rien qui l'essemble à Fos de la seiche, ni de coquille cir- culaire. Leur coi^ps se conserve par sa seule duret«\ et il n'a pas Ix^soin d'uiK^ autre défense que celle-là. Ils ont de la peau; mais cette peau est très-fine. ■' Voilà donc pour les insectes ce que sont h^s parties extérieures qui les composent. Au dedans, rinlestin vient, chez la plupart. lu haut, j^ 1. — Les jauibes de derrière plus lo/if/ues... Détails exacts, dont la science n'a peut- être pas tenu assez de compte. — Le dessus et le dessous... La chose est tellement simple qu'elle ne méritait peut-être pas d'être renuirquée. ?; 8. // est entre les deu.r. La science moderne a dû inven- ter aussi un mot spécial pour indiquer la nature s])éciale du corselet des insectes, la Chitine, qui est en eli'et toute particu- lière; voir la Zoologie de M, Milne- Ldwards, p. 51)2. — Par sa seule dureté. La chitine, qui com- pose le corps des insectes, est une substance sui generis, que la chimie n'a pas encore bieu analvsee. Le mot de Chitine vient du grec Chit(Jn, Manteau, Vê- tement. — Us ont de la peau... Voir la Zoologie descriptive de M. Claus, pp. 343 et suiv. ,^9. Les parties extérieures Aristote est toujours tidèle à la méthode générale qu'il a indi- quée des le premier livre. § 10. Uinlestin. Voir sur l'ap- j)areil digestif des insectes, Cu- vier, Règne animal^ tome IV, 74 niSTOIHK DKS AMMAl'X. LIVKK I,V, CHAP. VII, § 12, i'> iinniédialoinonl nprès In l)oiirlu\ (M il i(»slo simple él droit jusqifn rorifici' exTiM^oiro. Il y a très pfMi (riiis(^rlos rlioz l(^s(|n(ds riiih^sliii fosse une cirron- volulion. Aiinin n'a de vis(M'r(\ non pins qni^ de ^raiss(\ (Tesl là dn resje roif^anisalion dc^s ani- inanx qni iTonl pas de* san^^. Onel([n(»s-nns uni nn esloniae ; el h partii' d«* restoinae, le rt^sle de rinh^slin es! siin])l(\ on (MU'onlé, comme dans les criqnels. " La eitiale est le senl d(^s inseeles, (d même le s(Md des anires animanx, qni n'ai! pas d(^ l)onrli(\ nnns nne sorle de lan^n(\ dans le j4«Mn'e des animanx à aif;iiillon aniérienr. (lel appendice esl lonu. allaidié à la lèle, sans division; et c'est par là (|ne ranimai |)r(Mid sa nom^'itm-e, (pii ne s(^ compose (pie de rosée. Dans son (^stomac, il iTy a jamais (rexcréments. Il y a plusieurs espèces de cigales; et (dles diffèrent en fii'osseur (d en peti- tesse. Klles diffèrent aussi en ce que celles qu'on appelle (Hiantenst^s sont divisées sous le coi-stdtd, (d qu'idles y ont um^ membrain^ très-visible, tandis que les p(dites cigales iTtMî ont pas. '- Kn outre di^s animaux étudiés jusqu'à j)résent, il y en a aussi dans la m(M^ cpril n'est pas possible de classer par ^(Mires, parce qu'ils sont trop rares. Parmi les j)éclieurs qui font b^ commerce, quel- ques-uns prétendent avoir vu dans la mer des ani- maux pareils à des poutres, noirs, ronds, "et par- tout d'égale épaisseur. D'autres de ces animaux ressembleraient à des boucliers; ils seraient de couleur roii^e, et ils auraient d(^ nombriuises na- 11 1 i p. ;{12: La Zixi/of/ii' (losi'riiiiivt' (lo M. Clans, p. .'iii; la ZooUxj'w de M. Miliu'-I'Mwanls, 12'' .nlit.. |). ."'i22. ~ Siinidr rt f/roil... f/i'S- peu d'insef'ff'S... inic rirconmln- tion. 'i\)us ('<>s (It'tails sont trrs- exacts. \'(>ir le Trnitr :. Voir le Traité drs Pni'tirs des nni- atau.r, liv. IV, ch. v, p. 20i, édit. et trad. Frantzins. — Comme dans les rri/piff^. Ces insectes sont des orthoptcres santcnrs; voir Cnvicr, l{i';/m' aniata/, tome ^^ p. 1S5; Zooio'ji»' //rsoiptii'c de M. Clans, p. .'jtiih On pent voir anssi par la tigurc qne donne la Zoa/i>(/ft'de M. Miîne- l'Mwards, p. 52^5, cmidnen le ca- nal dig»\stirdcs insectes est coni- pliqne. § 11. Qui N'ait pas de hinida'. Dans le Traite drs Partira drs animauj-, liv, IV, cli. v, j). 204, édit. et trad. Frantzins, Aristote lionne ouche, qui se confond et est soudt^e avec la langue. — Antt'rit'ur. C'est la vraie leçon; d'autres manuscrits (lisent, an contraire : Post<'rienr. — (^ui HP sf ro/nposc (jup de rosfV. Ce n'est pas de l'osée j)récisénieut (jue se nonrrit la cigale, mais de la sève des aritres. — Plusieurs espèces... f/i(i)iteuses. La science moderne distingue aussi, entre les cicadaires, les chanteuses et les muettes; voir Cuvier, Hègne ani- innl., tome V, p. 212, et la Zooli}- f/ie deseriptiee de M. Clans, p. .•J92, trad. franc. — Une mem- hrmie très-eisifde. Ce détail est exact, et il faut (jue les ol)serva- tions d'Aristote aient été bien attentives, pour qu'il ait })U dé couvrir des faits anssi minutieux. Ces observations sont re})etées l)lus loin, ch. ix, j? .'J. ji 12. Parce qu'i/s sont trop ra- res. Kt, par suite, troj) peu con- nus. - Les pt^ctteurs qui font le commerce. Avec MM. Aubert et Wimmer, je trouve cette leçon peut-être préférable à la leçon vulgaire, qui est donnée aussi par quelques manuscrits : u Les pé- cheurs {|ui ont une longue expé- rience *). Entre ces deux leçons, il n'y a que la différence d'une sim})le lettre, — .4 des poutres. Il y a exagération ; mais certaines holothuries, longues d'un pied et })lns, de couleur noire, ont pu donner lieu aux récits des com- merçants et des voyageurs. Voir Cuvier, Règne animal, tome III, p. 238, et la Zoologie de script ire de M, Clans, pp. 263 et suiv. — .{ des boucliers. Ce sont peut-être m- l 1 r. é ^1 'I ■? 7(; lllSIOini: DKS AMMAIX. "Ooiics. D'auh't's encore seraient assez senihlablrs aux pallies houleuses de riioniine, pour la l'orni<^ (4 la ^iaud(MU\ si ee u^'st qu'au li(^u de Icsiieules, ce soûl d(ui\ uapM)ir(*s. Ou aiuait pi'is, dil-ou, quelquefois des animaux de relie (^spèee, sur la poiid(^ des ancres. '^^ Telle esl rorf;auisalion des parli(^s inltMiies el exlenu^s de tous It^s animaux, laul de c(dl<^s qui sont parliculièi'es à cha([ue i;em'e que de celles (|ui sont communes h tous. i.ivui: IV. ciiAi». VIII, .^ I (le ji-i'osses tortues de mer, ou niènie de simples méduses, — .1 ux parties ho7ite.uscs de r/iouu/tc. Ceci est exact; et parmi les holo- thuries, on distingue le Pudoiduni n'fjalc, dont évidemment il est question ici. Cette holothurie a plus d'un pied de long; voir Cuvier. Hèf/ne animal, tome III, p. SM. Il y a aussi l'Holothurie priapus, qui doit être le Pudendum regale sous un autre nom. — Sur la pointe des (incres, cjui les avaient ramassées au fond de la mer. On peut voir aussi la note de MM. Au- hert etWinmier, d'après les tra- vaux de M. Grahe, de Breslau. f; 13. Telle est l'orf/ayiisation... Résume hahituel , ({U'Aristote n'oublie jamais. ■y ciiAPiJiu: vm Des sons dans les animaux; leur iné<^Mle répartition; les cinq sens ; exception pour la taiipt* ; ses yeux rudimentaires ; tous les animaux ont le touch(M'; seulement, les organes en sont plus ou moins a|»parents; les |)oissons ont le goùl, l'odorat et Touïe; exemples divers; chasse des dauphins; observations et ruses (les pécheurs ; quehjues poissons ont Touïe extrêmement fine ; de Tudorat chez h's poissons ; preuves nombreuseg démontrant (pi'ils [)erçoivenl h^s odeurs; pèche de certains poissons; pèche de ranfi:uille ; l'odeur de la graisse l)rillée est un excellent ap- {)àt ; (les sens chez les insectes ; les abeilles, les moucherons, les fourmis sentent les odeurs; du sens particulier du goùl chez les insectes; le loucher se retrouve dans tous les animaux; le stMis du goût appartient à tous ceux qui ont une bouche; le sens du son chez les solénes ; le sens du toucher dans les pei- gnes; chasse des nérites ; le hérisson de mer n'a presrpie pas d'odoriil ; el après lui, les téthyes et les glands marins. — liésiuné sur les sens. 'Mainlenaul.nous allons éludier les sens.l^Mi'esl poini é^alemenl que les sens soni répartis entre tous les animaux. Les uns oui tous les simjs; les autres ncn ont (pie ([uehpu's-uns. Les sens, en tolal el sans ([u'il i)uisse y en avoir aucun auln^ ([ui méi'ile i ^ ?; I. Entre tous 1rs animau.r. l)ans l'étude trt's-interes>ante (pii va suivre, Aristote ne s'occupei-a gut're que des animaux inl'e- l'ieurs. et >pecialement des pois- sons. — Ij's uns ont tinis les sens... La science moderne n'a presipie i-ien cliangi- à ces generalit«*s, qui sttnt l'ort exactes. — Smis qu'il puisse // en aenir aueun autre. Quelques |)hysiologistes ont voulu distinguer un sixième sens, celui delà génération; mais cett^ théo- rie n'est pas soutenal)le, et i.i t'a- m 7K mSTOIUK DES AMMAIX. t ce nom, soiif au nonihiM' de riiKj : la vue, FouiV, FodoraL le f^oùl et le loucher. L'hoinine a Ions ces ciii([ sens, ainsi que les oui les animaux ovipares ([in* marchenl, et Ton peut dire encore, 1(his les animaux ovipat^'s qui ont du san^^. ^ Il u\ a ij^nbw) (rexceptioncpie quand un geni'ed'animauxesl privé d'un sens, comme Test Tespèce des taupes, ([ui ne jouit pas de la vue. Du moins, elle n'a pas d'yiMix apparents; mais si Ton enlève la peau très-épaisse qui recouvre sa tète, à la place que d'. — L'espèce des tdupcs... \'oir plus haut, liv. I, ch. viii, ,i> 4. — S/ ionoiièce la peau. U ne peut jias \ avoir de preuve plus décisive pour attester les observations anato- miqufs d'Aristote, et les dissec- tions de tout genre (juil a ilù faire n ne fait d'ailleurs ici (jue réj)etcr ce (ju'il a dit au livre I. di. vjii, si; i; mais dans ce passa}j:e-ci, les ex- j)licatious sont plus complètes. — Des f/eu.i- hitérieu)-s. Expression juste et heureuse. — La (/rais.; ;}. Df's la naissance. Voir le j)assage du livre I, qui vient d'être rapj)ele ; voir aussi le Traité (le la SensH/ilfté et des choses se7i- s/'ljles, ch. II, i^ 7, })age 31 de ma traduction. — A partir de len- ré/diale... de la ntàrJiolre supé- rieure. C'est avec raison que MM. Aubert et Wimmer rejettent cette phrase. C'est une interj)0- lation d'autant plus probable (ju'elle semble supj)oser des con- naissances anatomi(jues, qu'on n'avait jias encore du temj)S d'A- ristote. 1^ 4. Tous les autres aniïuau.r. Sous-entendu, ce semble : « Que la taupe >>. — Le s?ns des couleurs. C'est la vue sous un autre nom. C'est, d'ailleurs, une répétition de la fin du jî 1. — VA tous- 1rs ani- niau.r sans disti?ictio}i. Cette o\)6ev- vation est restée dans la science: et en efîet, il n'y a pas d'animaux, même ceux qu'on appelle les Pro- tozoaires, qui ne soient doues de ce sens, réj)andu dans le corps entier. — Qui Test plus que les autres. MM. Aubert et XVimmer remarquent, dans cette phrase, une certaine irrégularité gramma- ticale; mais le sens n'est })as dou- teux. Voir des détails fort impor- tants sur les yeux des animaux dans le Traité de la Génération. livre II, fi;:; 96 et suiv., édit. et trad. de MM. Aubert et Wimmer. Il y est dit que la vue est de tous les sens le seul qui ail un corj)s particulier pour organe. — La i i m iiisToiiii: i)i:s animai \. \(Ui\ cl In pinct' (le ïoiiw soiil drhM'iniiirrs. (Vr- laiiis aniinaiix (ml (h's ()I"(m'II('s; (Taulri's iront (ra|)|)ar<'iil ([iic les ('oiidiiils aiidilifs. ' Il (Mi esl de inrinc aussi [)()iir Todoi'al : hds animaux onl dt's narines; l(ds anii'cs n'oni (\uc les canaux olfaclifs, coniinr 1»' ij;vin'e des oiseaux, (les animaux onl ei;alem,(jU(' je prelcic a celle {[u'oiit ail(t[ilee MM. Aiiheri el \\'iiiiiiiei' : " Les ol'^aiies (le l'dUie appa- i-ei!t>-. — Lis vuiidnits ttndi/i/'s. •l'ai a jouit' le (le l'iiie mil >l [tour plus lie clarté. ?; ."). l'in/r l'(jt de l'o- (loi-at clu'/ les poisson;^, et de l'ou le (pK' s'occupera suiMout Ari.stote dans \v reste du chapitre. - Les idiKiu.v idjni-liJK. Ici Texpressiou du te\îe est coniplele. et je n'ai pas eu a > suppléer par l'additiou d'un adjeetd'. Ji G. ViUliil li'.s IDlimdU.r (Kjlltt- (/'(/i'i's... A's pois>iO}is. J'ai adi>pie la leçon admise j)ar MM. Auhert et \\ ininier. hien ipi'elle n»' s'ap- puie sur l'autorité d'aucun nia- nuscrii ; elle me seiidtle presipie indispensable. -- tJst if/i/irn-ff/if. Aristote en donne l'explication tout au liUiLT dans le Traitr d'-s Viirtu'^ des (innudur , liv. H, idi. wii, p. 108, edit. et ti'ad. r'rani/ius. — Lr roile du fidhits. Voir./V/. i//ii/.,\). 110. — Les i-arjx's dp ririri-r. Le mot irrec est (\vpri- nos ; AtluMiee, liv. ML j). :<00, cite ce poisson, d'après Arisiote. -— L>' sens du f/oàt. Les raisons qui; 1^1 MIL IV. CHAI'. VI 11, ,^ b. M quv bien des poissons piéfèrenl cerlînne> sa- veurs paiiieulières. I/a])pàl (pi'ils saisisst^d le |>lus avi(lem»'iil, c'esl cidui du llion td des poissons iuias, ])arce (pie ces appals soni poui' eux les plus agréables à uonlei* el à mani^er." OuanI au sens de l'ouïe el de l'odoral , il n'y en a pas d'organe appareid ehez les poissons; car C(^ ([ue l'on pour- rail prendri^ pour la ])la('e des narines ne commu- nique pas avec l'tMicépliale ; el lanlol co ctmduil est bouché el aveuf^lé; ou lanlol il ne va que ju>- (ju'aux branchies. 3Iais il n'en est pas moins cer- lain qu'ils ejdendent et qu'ils ont de l'odorat.' On les voit fuir les irrands bruils, par exem])le le biHiit (\o> rames des trirèmes ; el alors, on les prend aisè- menl dans leurs cachelles. (Test qu'un bruit qui produit j)(Mi d'eflèl au (bdiors, paraît, quand on r(Md(Mid dans l'eau, inbdèrable, violent et énorme. fournit ici Aiistote sont de toute évidence, et la science moderne n'a rien à v clianfrer. — Du thon et des poiss(i/is i/rfis. Je ne saLs pas ,si, de nos jours, les pêclietir.s des côtes lie la Méditerranée ont conservé l'usag-e de ces amorces pour les poissons. ^l.C/iez les poisso?iS..yd\ ajoute ces mots pour plus de clarté. — Xe ro7)iniunitjue pris aeer iejiré- phnle . Il y a dans cette ohserva- tH)n un pi'incipe de physioloiiàe très-prol'ond, surh^s rapports des sensations avec le cerveau. — IioUi-]ié et ((ceiKjlc. Il \\\ a qu'un 1. il. setil mot dans le texte. — Qit'ih eiitendent et quihrmt de l'odorat. Dans tout ce qui suit, Aristote va traiter tout d'abord du sens de l'ouie chez les })oissons, et ensuite de l'odorat: voir jjIus loin, ?; 14. >; 8. Des trirèmes. En d'autres termes, des vaisseaux de g-uerre des Anciens. Leurs rames étaient nécessairement plus fortes et fai- saient plus de bruit. — Leurs ea- rheftes. Ou . — C'est (ju'u)i hruit... énorme. MM. Au- bert et X\'immer rejettent cette phrase comme apocryphe. Je ne saurais partajrer cet avis. Sans ( :| 82 llISTOniE I)i:S AMMAl'X On sait a' qui se passe dans la [)rcli(' (l<'s dauphin: hW dans un ctMcle de canots ; puis, e On 1 es rasseni n battant la uku' avec rclimicr en masse ( ons, on piHMid ^arde aulant ([ue possible de ne pas l'aiie te moindre biiiit, ni avec les rames, ni avec le^ e Doisson lilets; et ([uand on a remarque que le } abonde en ceilains endroits, on d«^scend les lilets dans l'eau loin de ce lieu, de façon que, ni le bruil des l'ames, ni le (dapolemeid de r^sui, n'ail- lent pas jusque-là. On itM'ommande bi(Mi à tous les oc^aiif (Ion ut'ct' airt'iuent doute, la [ihrax' n't'st jias iiuli^- [.(Misal.lc; niais ellr luc senil.l.' exister; iiiaiN ou ne le voit pas saeeonler tivs-bien avec la i-re- Lf ilauphiii dont parle Aristot. cédente : et il n'est pas inutile •! doit ('tn- le Dtdphinu; Delj.l us (le (lii'e i ue 1 e inoHK Ire bruit dans Cuvicr, lirf/w (innn (i L t onie avec une inten- l). 2H7. Le dauphin est trés-abou- l'eau se répercute -ite extrême. — Drs (hiuphins. ( Noir plus haut. liv. II, eh. i.\, ,v.'5. diierrau( Mais les nianoMure> de pt^dio qu'Aristote intliciue iei ne s(Uii pas appli(piees on 1 lant sur toutes les cotes de la M«'- ee, (luWristote a du con- uaitre !». / /. ()//)• fjU'/t )'/UISM'l Ita.^ s itut ■<- l aux dauphin^ seu- lemeut «■outre huui ( es emploie aussi lautres poissons. ^o/^s■. )lus Ton s ces ( letails, qui n'ont rien de neul i)our nou^ étaient au contraire tout nouveaux Les dauphins sont d'ailleurs ex- pour les lecteurs d'Anstoie ; et depuis lui, on n'y a i)reMpie rien eessivenient nombreux dans la mer des ("vclad es, ou liandes. - pas si le nouveau. ils vont i»ar ajoutt-. Les j)ècheurs pratiquent reLdes, eoinine il y Sur terre. Je ne sais toujours ces reLdes, eomnu fait a^ ete con.^tate d( .a ( leux mille aiu .1 ucun or^dHc < fc IIKUK le f. lien (1 toi/.' On rrcui/i- les naulo- l'oiûe. Ilfautrenianiuer (jue l'au- nier.^. 11 y a quehiues reix'titions teur ajoute : h qu'on puisse voir qu ehiues longueurs dans c es LIVUL JV, cnAP. VIII, .s 1, nantonier u'ils le 'e tenir le plus silenci 83 eusemcnt s aussi, ( |)euvent, jusqu'à ce que le renfermés dans h^ cercle. *^' Parfbi veut rassendjler les poissons, on jirocèd pèche des dauphins; on fait du bruit poissons soient piand on a la <' comme en jetant fies pierres dans l'eau, pour que, tout effrayés, ils e point, et qu'on puisse pre ni to us sur le mé alors les ent 1 0 iirtM' de filets. Ma is avant de les v avoir enveloppes, on empêche toute espèce de bruit une fois qu'on les comnn^ on vient de le dire* et a réunis et enserrés dans h rcl de crier et de fair e ctMTie , on recommande e grand bruit: car les «'^'^^ï^tendantce bruit et tout ct^ tumulte, Pi'^'nt ^lansle filet parla peur qui les domiir mèiiK^ encore, quand les pécheurs voient de loin poissons, se préci- iiUi^ troupe de poissons i palu éunie pour prt^nflre leur '<'- et seivin , v[ qu'ils veulent rcL^ard le i)li er piuspresla,i^rosseuret 1 es ils s'approchent sans f pèct» d( e ces poisson: «ire de bruil. ] es poisson: ne s (Ml aperçoivent pas, (d on les prend à la surf ice fXplicatM)ns. — Ju.syju'à c {) n : u Pendant que l'on r (/(u f/r h >■ .V avoir envi'lopiies... fjui les ])oissons dans le cerch >; 10. A 1(1 prc/ip (les tldimli renlerine A.s- domine. MM. Aul )erl et W'im- nier sus{)ectent cette phrase, qui (»ir ci-de ssus, ?; 8.-(> upliins. a le dcmble tort d'ét alors les entourer de filets. M M. A // on paisse titiou et d re une repe u- e eonlondre deux ])i' o- l)er( et Wi une le-ère variante, qui rend la phrase ])lus correcte. ced('s de pêche, qui sont mmer ont adopte ici ditrerents l'un de 1 ^ 11. De lue me e un peu au tri sans rien «liaiiuer au -eus. Mu ts avant neorc. L'obser- vation qui suit n'ajoute pas beau- cou}) aux i)reced(>Dtes: mais elb' s, HISTOlin: l)l> ANIMAI X. uuhnc (le Venu: niiiis si Ton nul ([in^lqn^' l)niil |)\n\ïu\v aiissilùt.'- Voici encore lUK^ aiihv |)iviiv(\ Il y a dans l(»s rivières ccriains ])clils poissons (jni se cachcnl sous h^s rocluM's, cl qn'on a|)|)cllc (U^s chal)ols. Comme ils se hlollisscnl sons les rochers, on les chasse (mi fVappanI av(H' des pi(M'res les roclnMs on ils sonl. Ils en soihMil alors av(M' pi écipilali(ni. commi^ enlendani le hinil, el lonl troublés d(^ ce qu'ils TenUMidenl. Ce sonl là aniani de pivnvi^s qut^ les poissons perçoivent les sons. '-^ 11 y a même des i^mmis qui soutiennent qms d(^ tous les animaux, ce sont les poissons (pn ont rouie la plus fine, parce que, dans de lon-s séjours sur mer, ils oïd pu constater l)i<'n d(*s faits de ce uenre. Les poissons qui ont Touïe la i)lus sid)tile sonl le mui;(S le chrems, le loup tie hkm', la saupe, l(>s fonfirme, et la (U'iuoti.st ration que veut faire Aristot'' est dfci- >^ive. — ()f> /''^ l'oif s'rnf'uir aussi- tnt. Cest une oliservaiiou (|Ut' nous avons tous pu fiiirc a bien dos reprises, sur le Ijoi-d des elanus et des eaux. s; 12. Des chabots. Lt' mot irrce est ("ottos ; Linné l'avait conserve'' dans sa nomenclature. Cuvier identitie ce poisson avec le cha- bot de rivière; voir lir(/?it' (ini- iiKiL t(»nie II. p. 11)2. Cuvier dit aussi qu'on j)reud ces petits poissons en soulevant les pu rres sous les(pielles ils se caidn nt ; ce (jui est très-ditlcri'nl de ce (jue dit Aristote; voir la u;;l>> de MM. Au!»ert td Winnner. «m leur Vdldl'Xiiir, p. V.Vl. § i'{. (^ni ont l'ouïe la /jI/is fmi'. C'est ^ans doute un»» exagération. - Le aiu'je. De rcherches plus heureuses permettront peut-être d'identifier. — Le louji de aier^ ou LIVH1-: IV, CHAI». VIII, .i< ji. s, h' chromis, et les poissons d(^ cet ordre. Les autres poissons entendent moins j)ien que ceux-là; et c'est pourquoi ils font davanlaiic l(Mir demeure habituelle dans l(»s profondeurs de la mer. '^ On peut faii'c des remarques analoi^ues sur l'odorat d(*s poissons. La plupart d^Miln^ (mix s'abs- ti(Minent dt^ mordr(^ à Tappàt s'il n'(^st ])oint frais; (et les auli'cs poissons sentenl moins bi(Mi qu'(Mix). On ne pi'end pas tous les ))oissoiis avec b^s ménK^s amoiV(^s; mais il faut des appâts spéciaux, parct^ ({u'ils l(^s seulent et les reconnaissi^il. Pour quel- ([iies-ims, il faut df^s amorces de mauvais(^ odeur, comme la saiq)i\ (pi'on pr mot grec de Lal)rax, adojjîe par quelques zoologistes; voirCuvicr, li'';/)ic animal, tome II, j). l.'l']. — La sau/)p; voir Cuvier, ?>/., //y/c/., j). 18.'). — Lf rhro))iis. Wnr Cu- '.ier, i(l., il/id., p. 26-']. Ce petit [loisson est tres-ahondant dans la Méditerranée. Sur tous ces poissons Voir aussi le Catalotjue tle MM. Aulx'rt et Wimmrr, pp. l.Tf et suiv. § 14. Et les autres poisso7is s-t'utent moinx hiou rfiieu.r. Cette [)hrase, qui interrompt le coui-s (les j)ensées, et qui semble reve- nir sur ce qui a été dit quelques lignes plus haut, est rejetee par MM. Aubert et X\'immer, (jui ont j)0ur eux l'autorité de j)lusieurs manuscrits. — On ne prend j>as tous If's jjoisso?is avec tes i^ièmes ainorres. Observation très-sim{)le, et pereini)toire pour ce que l'au- teur veut démontrer. — Qui ri- rejit dans des trous profonds... de la saumure... Les poissons i/ nt'i'ourf'nt. Même ol)servation. 86 HlSTOIHl' DKS AMMAl'X. LIVRE ÏV, CHAP. Vin, § 20. 87 champ. ' ' Voici (^ncoro commonl on pcclic Ton- guillc : on inci diuis Tcaii iiii pclil vase où il y a eu (le la saumure, eu plaçanl h la bouclu» du vase ce (pi'ou appell(^ la nasse. '^' Kn f^énéral, lous les poissons se poritMil viv(Mnent h Todeur de la chair lîi'illée. Aussi fail-on rùlir des moiceaux de chair de seiches, à cause de liMU" od(uu\ el s'(ui seii-on poiu' amorces; les poissons s'y |)rvcipilenl de plus b(dl(\ On dil encore ((u'on fail lirillei' d<'s |)olypes, poui' les nndh'e dans h^s Iruhles, uniqu(4iienl à cause de leur odeur (h* paraisse. '' Il esl C(M'lain que les poissons, passant près d'un navire, s(^ mellenl à fuir quand on jelle de la lavui*e de poissons ou de Feau ili' la cale, comme siudanl TodiMn* de ces im- mondices. On dil aussi (pie les poissons senleni lr('s- vile le sani4 des auliu^s poissons ([u'on lu(^ el ce qui le prouve bien, c'esl que là où il y a du san^ de poissons, ils se melbMihi fuir el scM'elirenl au loin. 'Hj('uu''ral(^ment , si Ton amorc(^ la nasse avec un a|)pàl liîilé, les poissons n'y enlrenl pas, el ils ne .^ 15. (V (/u'l peut-èti-e ;i c;uis(' du lii'Uit l'ait la chute de ces immon- dices; car, au conti";iire, les pois- sons en ^-('iiei-al sont, tres-t'riands de tout ce qu'on jette tlu Ixu'd. — Le sang des autres pnissous. On ne sait pas si cette oliservation a été contlrmee. Î5 18. In appât «jàté. ^'oir plus haut, J^ ii. Tout ce para^M*aj)he doit sembler une rrptdition peu utile de ce qui j)recède. s'en rapprochent hk^'UK* point; mais si Tappàl esl l)ien fiais, el s'il a éli'» p;rillé, ils accourent de loin vers la nasse et s'v enfoncent, 'n'outceci est surtout visible pour b^s dauphins. Ils n'ont pas d'or2:an(* del'ouH^ apparent. ieii (lu'clle ne s ùt pris ti'os-satisCai.samc. MM. Aulici-t et W'iniau'i' retranchent <( la vue '), el se bornent au goi'it (M a l'odorat ; mais ce ehanj^ement arbitraire ne complète pas da- vantaf^e la pensée, et il reste toujours la lacnine de Toiiie, qu'on suppose, ainsi que le tou- cher, mais dont il n'est pas for- mellement parle. Tous les laits qui sont exposes dans le reste de ce chapitre sont curieux et intéressants; mais, tout curieux (ju'ils sont, ils ne sont pas pré- sentés avec assez d'ordre. — Sentent tes odeurs. J'ai suivi la leçon proposée par M. Pikkolos, et adoptée par MM. Aul)ert et Wiuimer; elle est inji:énieuse, et elle consiste tout simplement dans le changement de queU^ues lettres. — Et les i-ltenilles. Le sens du mot grec est incertain; et l'on ne sait pas au juste ce (^ue sont les Knipes d'Aristote ; j'ai })ris le mol de <'hendlt'^, potu" repri'senter les insectes sans ades, a ente des abedles, (pli sont adees; mhv K' ('(ti(d(> sulViMjue. — De l'orif/(ui. Nous avons conservé" le mot grec dans la science; et l'origan est une plante de la famille tles lal)iees, \'oir {)lus loin, li\. IX, ch. \i\, t^ 5. d'autres etl'ets de l'origan sur les tortues, et qtudcjues ani- maux. — De tu l'orne de errf tu-ùter. Il j)ai'ait ([lie c'est de l'ammoniac qui se dégage de cette combustion, et (jiii etoulVe ces insectes, comme la vapeur du soufre. — Du sff/ru.r. Les oUi- cines modernes connaissent et em[)loient encore une substance de re nom, qui j)rovient d'une espèce d'ambre ou plut(">t. de gomme-resine de Syrie. 1 i# LIVHK IV, CflAP. Vin, .5 21. S!) <» > / 1' (Tesl (Mieore ainsi (pi'on prend les seiches, les polypes, el les langoustes, h Faide de certains appals. L(*s polyp(*s même s'y attachent si forle- nuMd ([u'on ne |)ent leur faire lâcher prise, (d qu'ils prêfeiMMd se laissi^- couper par morceaux ; mnis si on leur piésenle du ponliot, ils se sauvent, dit-on. sur-le-(diamp, chassés par Todeur. -^ On peid (Ml dir«^ aulanl du sens du goût dans C(*s animaux, attendu (pi'ils poursuivent chacun une nourriluiv dillererdi*; et que tous ne se plai- ^('u\ pas aux mêmes saveurs. Ainsi, l'abeille ne vole jamais à rien de félidt^ el (die ne l'echercln^ (juc les (dioses sucr(''es. Au coniraire, les cousins ne rech(M'(dienl pas les mali(M'es douces, mais les mali('res acides. -* Ainsi que nous l'avons dit ant(''rieurement, tous les animaux ont le sens du loucher. Li^s crnstac(''s si 22. A t'aide dr eertuins up- jtùts. Ce qui semble prouver que ces animaux ont les deux sens du goiit et de l'odorat. — S'// uttdcheut si fortement. Ceci ne prouve que de la voracité. — Du pou fiât. Le mot grec est Konyza, (|ue quelques traducteurs n'ont fait (pK^ rej»rodiiire. L'identitica- tion n'est pas certaine. Le ])ou- liot est une plante aromatitjue de la famille des menthes. Je ne sais pas d'ailleui'S si l'observation raj)portee j)ar Aristote est bien exacte. .ij 2.'{. Duns re.^ uui/uuu.r. Ceci est un peu vague, et ne semble concerner que les animaux men- tionnés au paragraphe précèdent. — Ainsi l'af/eilte. \\)ir, plus loin, la même observation sur les abeilles, liv. VIII, ch. r, J; 13. — irs <-ousuis. Cette ideutiticatioii n'est pas non plus certaine ; et j)lusieurs traducteurs n'ont fait que reproduire le mot grec Ko- nops, de peur de se tromper. Cousins, m'a semble repondre assez bien à la pensée du texte. § 24. Antérieurement. Voir j)lus haut, 5; i. ( "est du reste une observation qu'Aristote a repro- 1)0 HISTOIHK DKS AMMAIX. onl Todonil «^1 le ^^où\ ; c'csl a^ qiK^ pi'ouvo hioii relTcl (|iio les amoiTO:^ produisoiil sur eux, roinnie on le voil |)oiir hi l)on^|)l•(^ qui s<' laisse anioiTtM* j)ar (l(^s lîialières pourries. o\ qui s(^ lanre veis les appâts (leCe -enre: r'esl la preuve (pi^dle seul les odeurs de for! loiu. Les inèuies obst^rva- lious déniouliNMil l)i(Mi que ces auiuiaux pcMToiveul aussi les sav(MU^s: rar h^s objrls vrrs les([uels ils soûl crahord allires, par Todeur (|u1ls diseciMUMil, soûl ceux aussi doid rba([U(» (^spèe(' se repaîl à j)laisii\ (d doul rllr p>ùle les savcMUs parlirulièi'es. -' Tous les auiuuuix pourvus d'uue l)oueli(\jouis- seiil, ou souflVcMd, de la sav: »M ce qui «lis- tinpfue fssonticllemeiit r.-iiiinial, c'est la sensibilit»', (lui consiste surtout dans le toucher; voir le Traité de iAino, liv. H, ch. ii, i; 4, p. 174, (le ma traduction. La science moderne n'a [)as à s"»-- carter, à cet éxacts. ?; 2."). 7'o?/s les aniaaiit.r /l'arr- l'HS iVuiiv Ittatifie. Gthieralit»* qui n'est ])as moins vraie que les l)réc»'(lentes. — (Ju(tnt à la rw pf il /'ouic. Ceci semlde devoir se rapporter aux crustacés, dont il a ('te (piestion plus haut; et par cons('(iuent, la petite jdirase prt'cedente pourrait l>ien n'être (pi'une interpolation. — Si ln>'n cfvfainrs ni fnon evidrnh's. On floit remarquer ces scruj)ules de LIVRE IV, CUAP. VIIÎ, § 28. fond de r(Nau, dès qu'ils stMibMd 1(^ fer approclici'. Il ne ])asse plus alors qu'une Irès-pelile porlion de leur eoi'ps; (d le resie est comme dans un ti'ou. Ouand on approclii^ le doiiit des p(u\mies qui sont ouverts, ils se ferment, (d c'est à cn^in* qu'ils voient."" Les pcclnMirs de nérites ne vont jamais les pécher sur b^ vont , quand ifs les cliasseid vers l'appât, pas plus qu'ils ne soufflent mol et ne rompent b» silence, parce qu'ils supposent que l'animal sent et (Md(Mi(i. Si l'on parle, le poisson luit, dit-on, en toute liàte.-^' Kntre b^s testacés qui (dianiidjt (b^pla(^e, c'est le hérisson de mer, Toursin, (pii abodoral b* moins fin; j)armi ceux qui ne bou- iucnt pas, ce s(uit les léthves et les dands cb» mer. '^ L<'s oruanes (b*s sens dans tous les animaux sont constitués comnu^ on vient de le dire. méthode. — Les solmc^. Voir plus h;iut, ch. IV. § 3. — Le fer approcftf')'. C'est la petite ])elle de fer avec laquelle on les enlève du sable, ou ils se cachent. — (Juand on a/jproc/a' le doigt J'ai adoj)té la leçon de M. Pik- kolos, comme l'ont fait MM. Au- hert et \Vimn)er. La leçon ordi- naire dit simj)lement : « s'ouvrent et se f(»rment » ; mais cette leçon n'a pas un sens satisfaisant. >; 20. De nérites. \'oir plus haut, ch. IV, § 2t). — Les pécher sur le vt'iit. Sans cloute, parce que le vent j)orterait aux poissons le bruil et l'odeur. — Si ion parle... e)i toute hâte. Celte petite phrase n'est j)eut-être qu'une interpola- tion. ?i 27. C'est... . Voursin. Aris- tole ne dit pas commeut on avait constaté ces différences entre les testacés. — Le.< téthyes. ^'oi^ plus haut, ch. VI, § 1. — Les f/lands de mer. Mollusques cir- rhopodes; voir Cuvier, lièf/ne aniinal, tome III, p. 177. ?^ 28. DaJis tous les animaux. L'expression est peut-être trop forte ; car il n'a été question que de quelques classes d'animaux. 92 ISTOIHi: I)i:S AMMAIX, LIVHK IV, CilAP. i\, ,^ 2. 93 CIIAPÏTUE IX De la voix dos animaux; il iaul Ition (listiiip:uer la voix, le sofi et le laugafi'e articulé ; orti:anes de la voix i>our les voyelles et les consonnes muettes ; l'onction de la lanirne ; l)ruits divers (jue font les insectes ; les mollus(]ues et les crustacés n'ont ni voix ni son; bruits divers que l'ont certains poissons; cas sjM'"eial du dauphin; voix des ovipan's (piadru[»èdes ; sit'tlement des tor- tues ; eoassement des grenouilles, surtout dans la saison de raecou|dement ; la voix (\('> oiseaux; ditlérenccs et parités entre la voix des mâles et des femelles; li' rossif^nol ; lanfrap:e articule; privilège de Thomme ; les sourds-muets; premier lanf^age des enfants ; v;iriations de la voix selon les récrions ; dillerences dans une même espèce; c;is extraordinaires chez les petits oiseaux ; l'ossignol corrii^'-eant la voix d'iui de ses petits; les uelques-uns mène' en ont a peine parh', maliire l'exemple (pie leur avait doime le philo- soplic^ t:re<-, voila plus de vini;t siècles. --- fji voi.r rt If hiiiit . La (iistinctiim est tres-juste. Le luaiir ([ue l'ont certains in>ectes n'a rit'ii (le commun avec la voix des (piadruj)è(les, et le chant des oiseaux. — /.'" IntKjiKjC. Ou la i)a- rcde. J'ai admi- la leçon (pie M>L Aul)ert et Winimer adop- tent et (pi'ils tirent d'un manu- J»<: fail enlendiH^ qu(^ par l'orf^ane du pliarynx exclii- siveoKMd ; (d par suile, les animaux qui n'oid pas de poinnon, n'onl pas non plus de voix. -Le lan- gai^e est Tarlicidalion de la voix, au moyen de la lanf^ue. C'esl la voix et le larynx qm' (''mellenl les voyelles; c'est la langu(* et les lèvres qui forment l(^s consonnes, ou lettres aphones. Tels sont les ('di'meids dont se forme le langa^^e; et de là vii^d que les animaux qui n'ont pas de langue, ou qui n'ont pas une langue qui soit libre, ne parlent pas. Ce qui n'emp(^»ch(^ pas que les animaux pen- ser! t. — Vdv }'(>r(jmie dupfiainjiix. C'est une erreur qu'Aristote a souvent répétée, comme oii peut le voir dans le Traifr r/ex Parties: drs (iniinau.r, liv. HI , eh. ni, p. 128, édit. et trad. Frantzius. ■ l\ est clair qu'il confond le pha- rynx et le larynx, t)ien que l'un soit le conduit des aliments a l'o^sophae'c et a l'estomac, et l'au- tre le conduit de l'air aux pou- mons. Mais l'anatomie de ces parties est si délicate (pi'il n'y a pas lieu de s'étonnei- (pCon l'ail iirnorée tout d'abord, et même long-temps: voir le })aragraphe suivant, •— S'ont jhis non plus 'Ir roiv. Généralité fort exacte. .^ 2. Lr bnKjdije. ()u x la pa- l'ole ». — Ld roir et le lanjux. Aiistote j)arle ici du Larynx et non plus du Pharynx, comme ci- dessus ; il est donc {)0ssihle qu'au parap-ra{)he j)recé(lent, il y ait eu contusion , non })as du fait de l'auteur, mais du fait des copis- tes. — Qui émettent les voyelles. Dans notre langue, le mot de Voyelles a la même étvmolotrie (jue le mot de Voix ; il en est de même en grec. La distinction faite par Aristote est d'ailleurs très-vraie ; il semble eu effet que les voyelles sont i)roduites par une simple émission de voix, sans articulation. — Iai langue et les lèvres. Il aurait ))u ajouter, les dents. — Ou lettres aphones. J'ai ajouté cette paraphrase pour reproduire autant que possible la j)resque identité des mots dans la langue grecque. — ()/erroquet, ont une langue qui leur permet de prononcer aussi bien que nous ; mais ce qui letu- manque, c'est la pensée, premier 94 HISTOlUi: DES ANIMAUX. vent faire (lu bniil par d'aulres paiiies que (Milles qu'on vient (l'in(liqu(M'. ^ L(*s insectes n\)nt ni la voix, ni le hin-n^i^; o\ ils n'en font pas moins un certain bruit ave(* Tair qu'ils ont dans leur intérituu', nniis non avec l'air (lu dehors. Aucun d'eux ne respiie. Les uns bourdoinient connne l'abeille, (d eu ^uénénil. les insectes ailés; il v en a d'autn^s dont on dit ([u'ils (diaident, |)ar exemple les cigales. * Tous ces nui- maux produisent le l)ruil parla mend)rane ([ui est placée sous le cors(d(d de tous (Hmix qui ont des sections, lids (pie les ci-nles qui produisent le bruit parle froiss(Mnent de Fair. Lesmoucdn's, les o\ es.-sontit'l elenicut du l;iii{,'a^'e. - Fdin' (lu hrutt. Le hruit n'est, ni une voix. ni unlanirage articule. J5 3. Avec fair //u'i/s ont dans h'ur intérieur. Ct'ci est exact, du moins pour ([uelques insectes; et c'est «'n chassant l'air de Tinte- rieur avec torce (ju'ils })ro(luisent le bruit qui leur est particulier, l'air du dedans rencontrant, au dtdu)rs, des membranes sonores. - Au'un (l'eu.r ne respire. Au contraire, les insectes respirent , bien qu'ils n'aient i)as de poumon, par b's trachées, vaisseaux inté- rieurs (pli reçoivent lair du de- hors par des oritices spéciaux, les stij^inates, placés sur le thorax et surtout sur l'abdomen. — Par e.renipte^ les eirjah's. Le bruit c^ue l'ont les cijjfales dans les climats chauds, est troj) strideni et trop continuel pour que les hommes ne l'aient pas remarcpie entre tous, ('e sont les mâles des ci- uales (pli chantent ; les femelles sont muettes. .^ \. Par la membrane (/ai est jdacéc sous Ir rorselet. ('"est une explication bien étonnante de justesse, au tenq»s d'Aristote. La science moderne n'en sait j,^uère davantaire, bien que l'analyse des détails ait été nécessairement jiousst-e plus loin; voir ("uvier, lirfj/ie animal, t(une \', pp. 210 et surtout 213; et Zoolof/i'' 'f''s- eriptive de M. Claus.p. .".92, trad. franc. Le mécanisme cicadairo e^t bien connu; et l'air inté-rieur, comme dit Arisiote, y joue un rôle important. — Par A' /'roi-^'se- ntrnt (le l'air. L"exi)ression ^rec- (jue est encore plus forte, et si^Mii- LIVHE IV, CIIAP. IX, g 0. 95 abcdlles, el tous les insectes de cette classe, font du bruit avec leui's ailes, qu'elles déploient el qu'elles contractent successivement. Leur bruit vient tou- jours du fi'oissemenl de l'air intérieur. Les saute- relles produiseid leur bi'uiL (mi battant l'air avec les pattes qui leur servent h sauter. ' Aucun mollusqu(s aucim crustacé n'a de voix, ni n'émet nalunvllement aucun son. ^ L(^s poissons n'ont pas de voix, parce qu'ils n'ont ni poumon, ni trachée-artère, niphai'ynx. Ils produisent seulement certains bruits et certains i;rincements, qu'on prend pour une voix, comme la lyre el le (diromis, qui émettent une soi'te de <^ro- ^n(4nent; tels sont encore le poisson de rA(du'- loiis appelé le Sanglier, el aussi le Forgei'on o\ tie plut('it * broyenient « (jue « Irois- sement w.V. le Traité (le la liespi- r(iti(jn(X kYi&Xoie, ch. ix,§ 5, j). 37(J de ma traduction oii il expli(jue les différents usages de la mem- brane placée sous le diaphragme, ou corselet. — Font du hruit. Ce bruit est précisément le bourdon- nement. — Du froissement de l'air iulèrieur. Ceci semble être en contradiction avec ce qui vient d'être dit sur le bruit que font les ailes; mais le mouvement alter- natif des ailes, déployées et re- ployees. peut se comltineravec la sortie de l'air intérieur. — L"S sauterelles. L'ideniitication n'est peut-être jias exacte: les saute- relles mâles l'ont leur stridulation par le froitenient des cuisses con- tre les étuis ou les ailes; voir Ciivier, Règne an'imal, tome V. p. 18 i. i^ 5. Awun mollusque... Ob- servations fort exactes. ï; 6. Les poissons n'ont pas de voix. De là, cette epithète de Muets, si souvent a])j)liquee aux poissons par les poètes. — La li/re et le eliromis. On ne sait pas précisé- ment quels sont ces poissons. Je n'ai })u que reproduire les mots grecs. — L Aehéloiis. Fleuve de l'Acarnanie, qui se jette dans la mer Adriatique. — Le Sawjlier. Traduction littérale du mot grec, sans qu'on sache non })lus ce (ju'est ce poisson; on ignore ce ue IIISTOIHI: l)i:S AMMAI .\. Ir' (loucoii, (liml ruii produit mie «^spècc (h' sifllc- iiKMil, cl (loiil riuilrc |)i'()(liiil lin l)ruit inpproclir (le la M)i\ (lu coucou, a' (pii lui a l'ail douut'i' sou iioui. ' Ti)us CCS animaux produisent leur jirc- Icndiic voix, lanlol par le rroissemeni des bran- chies, paiiies de leur cor|)s ([ui soni dans le i^cmuMle Farèle, lanhM par le moyen des oi'uanes inléri(Mirs ([ui axoisineni reslomac; car (diacun de ces animaux a de Fair: cl c'esL soit (Mi le bal- lant, soit (Ml ra^itant. ([iTiis |)roduiseiil du son. ^ Il V a des s(daciens ([iii semblent sil'ller; mais on aurait tort de dire (ju'ils ont une voix; ils l'ont sim[)l(4iî!i(iu<' lui- inénie d'oii vient son nom. ?i 7. Ij'/w jD'ch'iuluf l'it/.r. Ce n't'st j)as une voix jn-opreuient dite; c'est un simple son: <'i rex[)lienli(»n qu'en (Umne Aristote est très-natureUe : le nHuivemeni seul (les Itranchies peut proiluii'<* un son, que l'un prend |)our un<' voix. — Des (i)-(/nnf'.< tntj'ricnr^; f/ui (irois'nicnf rr^tomnc. Ceci <'^t moins elaii-, et il aurait, fallu entrer dans quelques détails plus s})éciaux. .^ 8. // // (t . eclh' des sipKiles. oii sont comptas lo r<'- (puns, et ctdle des raies. Il y a des stdacirns vivipares, et d'autres ovipares. Le Sit'lît'ment (pie TAn- ti((uiit' [)rt'tait aiixst'lacifns n'('tait sans d(Uiî(' (pie le bruit de l'eau sortant par les evenis, (die/ ceux (pii en ont. — Ijs jtr'niiws. Dans la zoologie iiio(!«'i'ne, les pciirncs sont d.'S testaces acéphales; voir Cuvier, liri/uf aunnnl, tome IH, j). 1-2. (>n n'a pas observe de nouveau le l'ait (pie siL-'iialc Aris- tote; ce (pli ne veut {)as dii'e ([U(> ce fait soit taux. Dans le ('(ifti- Ingue de MM. Aubert et X\'immer, le pfMirUi' indi(iue j)ar Aristote est le rectt'ii Jacoba'us, ipii parfois s'élance au-dessus de l'eau et si'uible voler, en produi>ant (piel- I^IVHK IV, CI! A P. IX, § 1). 07 S* qu'on appelle l«Mir vol, ils font enlendre un ^ro- ulement, que pr()duis(Mi| aussi les hirondelles de m(M-; car oii dit epalemeiil ({'(dles qu'cdles voIcmiI. (juand elh^s s'élèvent, ne touchant plus la mer. ^race à leurs napu)ires larges et longues. Mais de im'iïie qu'on ne dit pas que le bruit l'ait par les ailes des oiseaux soit une voix, on ne peut pas le dire davantage pour aucun de ces animaux." Le dauphin (Mnet aussi un siftieineiit, et il murmure, quand il sort de l^nm et qu'il i^^\ à l'air; mais ce ^on est tout autre chose qu(^ ceux dont on vient d(' parler. Le dauphin a bien une voix, puisqu'il a un poumon et une tracht'c-artère ; mais il n'a pas la langui^ libre , et il n'a pas de lèvres, de manière à pouvoir articuler quelque chose avec cette voix. «pie bruit saus doute par le mou- vement de son manteau. — l.os hinmdclles de yner. On ne sait pas (juel animal avait reçu ce surnom ; on voit seulement qu'il s'agit d'un poisson, qui a des na^^eoires longues et larges. Dans la zoologie actuelle, les hiron- delles (le mer sont des oiseaux palmii)èdes. — Les ailes drs ui- si'du.r... MM. Aubert et Wimmer font remarquer combien cette comparaison est fra})pante. — Àuriui (le ees animaux. Qui sont tous des poissons. .^ 0. Le dauphin. Pour le dau- phin, comme j)oiir unis les ceta- C('s souftleurs, la voix ([xion leur \>vèW, ou le siltîement qu'ils prt»- «Jiiisent, n'est que le bruit de 1. II. Peau, absorbée d'abord en grande (luantité par la bouche, et sortant ensuite avec violence par les ori- fices placés au-dessus de la cavité du nez; voir Cuvier, Règne ani- mal, tome I, p. 287. — Il mur- mure. Ce son, qu'Aristote parait distinguer du sifflement, doit tenir à la même cause, le passage de l'eau par les évents ; le trajet intérieur est assez long, et très- compliqué, pour que l'animal se débarrasse du liquide. — A bien une voi.r. Cette assertion i)ourrait être contestée; car un j)oumon et une trachée-artere ne suffisent l)as pour constituer la voix. — Ariindrr. C'est la traduction lit- t<''rale du mot grec, (pii répond bien a la réalite. 98 IIISTOIHK DES ANIMA[I\, '^ Parmi les animaux qui ont une langue et un pou- mon, les ovipares quadrupèdes ont une voix, mais très-faible. Les uns sifflent comme les serpents; d'autres ont une voix grêle et faible; d'autres (Micore, comme les tortues, ont un petit sifflement entrecoupé." \a\ grenouille a une langue toute particulière. Lt^ devant de la langu(\ qui esl libre chez les autres animaux, esl allachè chez elle, comme la langue des poissons; mais la partie qui est vers le pharynx est dcMachée el peut se (h'q)lo\(M\ C'est gràc(^ à ceth^ confoimation qu'elle émet la voix qui la distinguer '' Les mules des grenouill(\s font entendre le coassemenl qu'ils pi'oduisenl dans l'eau, quand ilsapp(dlent les femelles pour Taccou- ^ 10. Les ()vi})(ires (HKulrupèdps. Les lézards, les crocodiles, etc. MM. Aiibert et Wimmer propo- sent d'ajouter : l)servation qu'il est très-tacile île faire, si l'on [)renil une tortue à la main. § 11, Lu (grenouille... Cette or- ganisation de la langue des gre- nouilles a été remarquée aussi par la zoologie motlerne. ipii ne sem- bb' pas d'ailleurs y avoir attaché beaucoup d'importance ; voir la Zooloyie (Irseripfivr de M. Claus, p. 88 i, trad. franc, h Langue tixee H antérieurement, libre en arriére, H pouvant se dérouler hors de la (( bouche. >» La grenouille est sans doute le seul animal qui otVre cette particularité' , qu'Aristote signale avec grande raison. — C'est f/ràre à lette e')ufmtnutio?i. ('ette explication est très-pro- bable. ?• 12. Pour l'aceoupleniejit. ("est exact. — Tous les animau.r... et tes helu'is. Cette phrase, (jui rompt la suite des pensées, peut paraître une interpolation, ('"est la phrase suivante, au contraire : " La L'renouille-màle... a lieu », •1 LIVRE IV, CHAP. IX, § J3. 99 plemenl. Tous les animaux ont des voix particu- lières pour provoquer la réunion et le rapproche- ment des sexes, comme on le voit pour les verrats, l(^s boucs et les béliers. La grenouille-mâle produit le coassement en avançant sur l'eau sa mâchoire inférieure au niveau des lèvres, et en ouvrant la mâchoire supérieure. Celte exiension rend h^s mâchoires Iransparentes; et les veux brillent comme des lampes; car c'est surtoul la nuit que raccouplement des grenouilles a lieu. Les oiseaux émettent une voix; et ceux-là même l'arliculeid le mieux qui ont une langue assez large, ou qui oui la langue très-mince. Dans quel- ques espèces, la voix du mâle el celle de la femelle sont lout à fait pareilles; dans d'autres, elles sont différentes. Les petils oiseaux chantent beaucoup, et sont plus bavards que les grands oiseaux. Le que MM. Aubert et Wimmer pro- posent de rejeter. Cette dernière l)hrase me semble la suite très- régulière de ce qui vient d'être dit du coassement des grenouilles, et de la conformation spéciale de leur langue. Je ne sais pas d'ail- leurs si la science de nos jours accepte la description que donne Aristote du mécanisme des mâ- choires dans le coassement. Lrs yeux hr nient euhnue des Idutprs. C'est exagère. — C'est surtout la 7nut.Ceciesi fort exact. .«5 l'I Les oiseaux émettent U7ie loir. Sur le chant des oiseaux et l'organisation de leur larynx, su- périeur et inférieur, voir Cuvier, Règjic njiimai tome I, p. 307; la Zoologie descriptive de M. Claus, pp. 053 et 958, trad. franc., et aussi la Zoologie de M. Milne- Edwards, p. 439, 12e édit. —Assez large. Presque toutes les éditions et les manuscrits ont une leçon différente, qu'il faudrait plutôt traduire par : u Assez peu large ». La langue du perroquet, qui imite le mieux la voix humaine, n'est pas large en effet ; elle est plutôt arrondie. — Da?is quelques espères... Ceci est répété un peu 10(1 HISÏOIHK l)i:s ANIMAI \. (•liant s'aniiiK^ surtoiil à l^'^poque de raccouplc- inenl, dans lontes les (espèces. '* L(^s nns cvlad (Mi se ballant, eomnie la eaille ; les antres crient avant de se battnN en manièie de provocation, comme les p(Mdri\ ; d'autres encore chanterd apr('s la vicloiie, comme les cocjs. Dans cei'taines espèces, le chant du nielle et celui de la t'emelh^ n(^ se distinguent pas, comme chez le lossiqnol mâle et \o rossignol femelle qin ne se disliuf^uent point; seidement, la lemelle se lait ({uandelle couve sesouds, ou({ir(dl(^ a despetils. Dans d'autres esp(M'('s, les mâles chan- tent plus que les lenndh's, conune les co([s el les cailles; el leurs femelles ne chanterd poinl. ' ' Les quadrupèdes vivipai'es ont chacun des mhx diiTérenles les unes des autres; mais aucun n'ar- ticule un langage ; ce privilège est n'^servé à l'homme seul. Ouand l'animal a un langage arti- culé, il a aussi une voix; mais il peut a\(>ir une plus l»,is, au })ara},'-i'ap]io suivant. — Le chant s'niihne surtout... Observation très-exacte et lacilt' à constater. s; 14. En se hattintt. Pour se disputer les femelles. — Cofuu/e /es pordriv. Ceci est une addition laite par des éditeurs récents, qui Tout tirée d'un passag-e du livre IX, ch. viii, Ji i. MM. Au- hert et W'imiuer l'ont adoptée dans leur texte. ~ l>(ins certaines espèces. \'oir la note du para- graphe précèdent. ~ Et le rossi- gnol femet/e. Il n'y a ipu- le mâle qui chante; l;i femelle ne fait que gazouilh'r, comme le remar- quent MM. Aubert et AXimmer. J; l.">. Les (/uadrujjf'drs r//v- pares. En d'autres termes, les plus élevés de tous les animaux. — N'articule un lautpnje. ("est toute la force du mot fxrec. — Ce firivilèf/e est réserré ii riuannie seul. Dans un ouvra<.re d'histoii-c naturelle. Aristote n'avait point à insister sur ce irraml fiit de la })ar(de accordée à l'homme; mais il est clair qu'il en sentait toute limportance, — he la/ajaf/c ni |r :i [JVHE IV. CHAP. 1\, § 18. 101 voix sans toujours avoir de langage, ni d'articula- tion.^*^ Ceux qui sont sourds de naissance sont en oulie toujours muets ; cependant ils ont bien une voix; mais elle ne peut pas articulei'. Dans les premiers temps, les enfants ne disposent pas mieux de leur langue que de tout autre de l(mrs organes; (die n'est pas complètement développée; et elle n'a toute sa liberté que plus tard. Aussi, presque tou- jours, les petits enfants bredouillent et bégayent. ^' Les voix et les langages varient avec les pays. (>e qui dislingu(^ le plus nettement la voix, c'esl d'être grave ou d'être aiguë; mais dans les nnMnt^s espèces d'animaux, la natuit^ de la voix n'otTi'e aucune différence. Au contraii-e, la voix avec arti- culations, qu'on pourrait bi(Mi aussi app(der un langage, difTère s(don les localités, non pas senb^- ment d'une espèce à une auti'e, mais dans la mèm«^ espèce d'animaux. Par exemple, dans les perdrix, le cri des unes est : Cac, Cac; le cri des autres est ; Tri, Tri. '^ M y a même quelques petits oiseaux qui (V articulation. Même remarque qu'un peu plus haut. ?; 16. Ceux qui sont sourds de nnissafice... Ainsi Aristote avait bien vu (jue rimpossibilité de parler ne vient que de la surdite, pour les sourds de naissance. — Complrteuient déreloppf^e. Maté- riellement, la langue des enfants est j)eut-ètre tout ce qu'elle doit être; mais en eux, la pensée ne peut ji.'is encore agir assez puis- samment et déterminer la pi'o- nonciation régulière. § 17. Le cri des U}tes... le cri dps autres. Ceci s'applique au cri des perdrix en Grèce; il est pos- sible que l'onomatopée indiquée par Aristote soit exacte pour elles; elle ne le serait pas pour les nôtres, qui vivent sous un climat un peu différent. .!i 18. // y a même quelques pe- ///5'>/.vVY/;^j\ Observation curieuse, I 10-2 IllSTOlHi: DKS AMMAIX. LIVHK IV, CHAP. X, .^ 1. 103 iront pas un clianl pan^I an chani do ccn\ do qni ils sortent, quand ils ont olo (^levô^ par (rautros, v\ qu'ils ont ontondu h^ chant d'oisoaux difTonMits. On protond avoir obsoivo un rossignol qui donnait dos loçons à un do st^s pc^tits, paioo qu(\ apparc^n- niont, lo ramage (^t la voix du joum* nïdai(Mil pas pareils à la sienne, et qu'il essayait do lo form(M\ ''-* Los honimes on( ogalomont Ions la nionio voix; mais il s'(mi faut bitMi ([uo leur langage soit 1(* même. L'olophant, quand il ne se sert pas do sa trompe, tait entendro, av(H' sa bouche seule, une voix qui a qu(dque chose de la respiration d'un homme, qui cliassiMait son soufile en se plaignant. Mais quand rélé|)hant emploie* sa trompe, le son qu'il pi'oduit rossondjle au bruit strident de la trompette. - comme toutes celles qui suivent. — Ofjscriê lui rossiymd. Le fait n'a rien il'iin})ossible, quoiqu'il soit nécessairement rare et diffi- cile à observer, vu les mcpurs ha- bituelles du rossignol. Jî 19. La même voix. Il faut comprendre ceci en ce sens que tous les hommes sont dout's du don de parler; mais le timbre de la voix diffère beaucoup d'un in- dividu a un autre; et au moins, autant que le visage. — Leur Uingmjp. soit le même. Sans con- naître aussi bien que nous la di- versité si grande des langues, Aristote avait déjà assez de faits devant lui pour poser le principe qu'il établit. La Grèce, à elle >eule, lui offrait de nombreux exemples dans ses dialectes va- ries, Dorien, Eolien, Ionien, Atti- que, sans compter une foule de dialectes locaux, ou })atois. — L éléphant. MM. Aubert et Wim- mer prétendent que le bruit que l'éléphant fait ressemble plutôt aux cris d'un enfant, quoique plus fort. — En se plaiyna^it. Le mot dont le texte se sert ici est reproduit dans le Traité de la Géïiération des aiiimau.v, liv. V, ch. VII, p. 400, edit. et trad. Au- bert et Wimmer; mais c'est en parlant des modulations de la tlùte, où souvent les joueurs ont I CHAPITRE X Du sommeil et de la veille chez les animaux ; tous les animaux ({ui ont (lu sang présentent ces phénomènes; les rêves ; som- meil (les poissons ; preuves diverses attestant que les poissons dorment ; observations des pêcheurs ; position des poissons pendant leur sommeil ; les poissons à tuyau dorment en élevant leur tuyau au-dessus de l'eau, et en agitant légèrement les nageoires ; sommeil des mollusques et des crustacés ; som- meil des insectes ; les abeilles ; l'homme rêve plus que tout autre animal ; les tout petits enfants ne révent pas ; quelques personnes n'ont jamais rêvé de leur vie; les rêves survenant avec l'âge annoncent une révolution dans le tempérament.— Résumé. ^ En ee qui concerne le sommeil et la veilh* des animaux, on peut se convaincre que tous ceux qui marchent et qui ont du sang, dorment et veillent, pour peu qu'on se donne la peine de les observer. (Test qu'en etrot tous les animaux qui ont des pau- pières se livrent au sommeil, en les fermant. - On peut voir, en outre, qutï Thomme n'est pas le seul à l'air de gémir. — Au bniit stri- dent de la trompette. Il y a sans doute de l'exagération dans cette appréciation : mais il parait que, quand l'éléphant est en co- lère, le bruit qu'il fait avec sa trompe a quelque chose d'ef- frayant. Buifon ne se prononce pas très-nettement sur ces di- verses observations, tout en citant Aristote et les Anciens, tome XVI, p. 333, édit. (le 1830. § i. En ce qui concerne le som- meil et la veille. Aristote a fait un traité spécial sur ce sujet; voir les Opuscules de psycholo- gie, p. 145 de ma traduction. — Qui marchent et qui ont du sgjkj. C'est une des grandes divisions de la nomenclature d'Aristote. — Qui ont des paupières. Voir plus haut, liv. I, ch. viii, § 3. § 2. N'est pas le seul à avoir des réces. Aristote a fait aussi un loi HISTOIHK l)i:s ANIMAI \ ijvui: IV, CHAI». .\, ji ;;. lu;; h nvoir des irvcs; los rlKnniix, I(^s clii O/JUscu/f's, p. 18! (le ma tra- duction. — Lf's c/irrfii/.r , 1rs cliirns^ etc., etc., Ce sont tous des oniniaux doinesticjiies, sur les- quels l'observation est heaucoup plus facile. — Par leur (ihoiei)u'nL Ou a })u constater hien souvent des faits de ce ^'■eure; les chiens, en rêvant, se mettent a al>over sans se réveiller. — Qimnt (i}(.r oripares... Les poides et les oi- seaux dornesti((ues {)ourraient donner occasion a bien des oli- sei-vations. Aristot»' paraît en avoir fait de <(■ «renre. !:; '!. Dis (miinau.r n(junti(jUf^. \'()ir le TrtiHc lS!^o)ls- ::; 'i.ronnne unr Ixndr. Il est évident quo tout ce j)aK- r trop longtemps à dormir, ces insecles, qui sont en Irès-^rande quantité, se jettent sur cn\ pendant la nuit (d les dévorent. * C'est au fond de la mer que l(»s poux (d les pucerons se trouvent, et ils y sont en quantité si firande que, quand une amorce, faite avec du poisson, séjourne quelque temps au fond de r(\au, ils la rongent; et il arrive souvent que les pécheurs reti r(Md l'amorce tout enveloppée de ces insectes, qui forment antour dVlle comme une boule. * Mais voici d'autres preuves encore plus frappantes du sommeil dc^s poissons. Souvent ils s'ap(M'(^*oiv(Mit si pen qu'on s'approche d'eux qu'on |)(Mit les saisii' à la main, et les frapper du harpon sans qu'ils s'tMi doutent. A ces moments-là, ils sont dans un rcqjos comphd ; et ils ne remuent pas du sage est corrompu ; mais le fond de la pensée est très-clair; et il est facile de la reconstituer tout entière. MM. Aubert et XVimraer semblent supposer encore ici une interj-tolation ; cela est j)ossible; mais sans se rapporter directe- ment au sommeil des poissons, ce passage ne s'en écarte pas absolument : « Si les poux et les « pucerons ne venaient troubler '< le sommeil des poissons, l'im- " mobilité des poissons qui dor- u ment est telle qu'on pourrait « les prendre à la main. » \[ est vrai que le paragraj)he 4 est une digression plus torte, puis- qu'elle ne se rapj)orte qu'aux poux de mer exclusivement, et non plus aux poissons. si 4. C'est au fond de la mer.., au fond de Veau. L'expression grecque n'est pas la même ; mais il est évident qu'il ne peut s'agir de la terre; et que c'est du sol sur lequel repose l'eau qu'il s'agit uniquement, soitdans la première phrase, soit dans la seconde, quoi- que le mot soit différent. § 5. Voici d'autres preuves. Ceci est la suite régulière du para- graphe 3; et l'auteur revient aux preuves qu'il veut donner du som- meil des poissons. — Qu'on peut tes saisir à la main. Repétition de ce qui vient d'être dit, au pa- ragraphe 3. — £■< les frapper du harpon. Le texte grec n'est pas si précis : il dit seulement : * les " frapper ». — ^'j ce n'est leur li— _ 106 mSTOIHE DES AMMArX, LIVRE IV, CHAP. X, § 9. 107 tout, si Ci' ii'i'sl leur queue, (*l encore (rès-faible- meut. Ce qui prouve bien qu'ils dorment, ce sont leurs mouvements rapidc^s quand quelque chose vient les troubler dans ce repos ; car alors ils s'élancenl, comme sorlanj du sommeil. " Dans les pèches au (lambeau, on prend les poissons parce qu'ils dorment. Bien des fois les pècln^ns de thons les prennent loul endormis; et ce qui le prouve bien, c'est qu'on les surj)ren(l dans un absolu re- pos, et montrant la parli(^ blanche do ïouv corps. D'ailleurs, les poissons dormeid plus profondément la nuit que le jour, à ce |)oint ([u'on h^s p(M'ce alors sans (ju'ils bouf;('nt. " La plupart di^s poissons dorment en s'appuyant sur le fond de» l'eau, sur le sable, ou sui' une pierre qui repose au Ibnd : ou bien ils se cachent sous une ])i(M*i'(\ ou dans un creu\ du rivai^e. Les poissons plats se lof^ent dans le sabhs 011 reconnaît qu'ils y sont blottis par la forme ([ue le sable présente (mi les recouviant, et on les y frappe du trident. Bien souvent, même dans le jour, on chasse au trident les loups, les do- rades, les muges et autres poissonsde cette espèce, parce qu'ils dorment; et s'ils ne dormaient pas, on ne pourrait pas avec un trident les atteindre jamais. ^ Les sélaciens dorment si bien que par- fois on peut les prendre h la main. Le dauphin, la bab^ne, et tous les poissons à tuyau, dorment en élevant au-dessus de l'eau ce tuyau, qui leur st^rt à respirer, et en remuant doucement les na- geoiies. On prétt^nd même qu'on a entendu le dauphin rontler. ^ Les mollusques dorment aussi de la même manière que les poissons. Les crustacés dorment également comme eux. Quant aux insectes, voici les signes incontestables de leur sommeil, ils res- tent dans un complet repos et sans le moindre mouvement. Ceci est surtout évident pour les abeilles, qui, dans la nuit, s'arrêtent et cessent de *^ f/ueue. Ceci est, en effet, facile à observer dans les truites de nos torrents. § 6. Parce qu'ils dorment. Ceci n'est peut-être pas aussi exact que le croit Aristote; et il sem- ble bien que la lumière attire les poissons ; ilb se mettent en mou- vement pour s'en approcher, dès qu'ils la voient. — La partie htan- ehe de leur corps, ("est-à-dire, leur ventre. Les thons de Tordre des Acanthoptérygiens sont ex- cessivement abondants dans la Méditerranée. — Quoii lespercp... sans qu'Us hougent. On doit com- prendre que les pêcheurs peuvent jeter leurs filets, sans que les pois- sons bou^'ent. C'est le sens adopté par MM. Aubert et AVimmer;je préfère le {)remier, comme plus conforme à celui de l'expression ^^recque, et aussi à ce qui suit : ; 7. Par la fcrrrne que le sable présente. On pêche de cette fa- çon beaucoup de petits poissons sur le bord de la mer. — Les loups, les dorades, les rnuges... On j)ourrait ajouter encore les l)rochets de nos étangs, qu'on tue souvent à coups de fusil, pendant qu'ils dorment profon- dément durant le jour. § 8. Les sélaciens... les pr endive à la main. Tous les sélaciens ne sont pas d'une grandeur dé- mesurée, comme les squales, et comme les requins; la raie est assez petite pour qu'on puisse la saisir à la main. — A tuyau. Ou à évent. — On prétend. Aris- tote ne semble pas beaucoup croire à ce récit, bien qu'il le répète plus loin, liv.VI,ch. xii, § 3. § ^. Les mollusques... les crus- tacés. Il aurait fallu en donner des preuves détaillées, comme on la fait pour les poissons, et comme on va le faire pour les insectes. — Pour les abeilles. Ceci est fort exact. — - Qui nous sont L». IU8 HISTOIRE DES AMMAIW bourdonner. C'est encore ce qu'on peul voir sur ceux de ces insecles qui nous sont les plus fami- liers. Ce n'est pas seulement ])arce qu'ils ne voient pas clair qu'ils se reposent la nuit ; cai* tous les animaux qui ont les yeux durs voient fort mal; mais on peut observer qu'ils demeurent dans un repos non moins com|)let devant l'éclat di^s lam- pes. ^'^ L'homme est de tous les animaux cdui ([ui rêve le plus. Dans les premières années o{ quand on est tout enfant, on n'a pas de r'èves ; mais d'ordinaire on commence à en avoir vcm's quatre ou cinq ans. Cependant on a vu des hommes faits et des flammes qui n'avaient jamais rêvé de leur vie. Mais quelques-unes de ces personnes ont fini, avec les progrès de l'àf^e, par avoir (]e<> rèv(»s ; et après cet accident, elles ont éprouvé dans leur tempérament une révolution, qui leur causait, ou la mort, ou une maladie. ies plus familiers. Comme les mouches, les araignées, etc. — Les yeux diws... Ce sont les yeux des insectes, par exemple, sans paupières, ou téguments d'aucune sorte. — Voient fort mal. Voir ceci répété dans le Traite des Parties des animauxXw. IV, ch.vi, p. 210, édit. et trad. Frantzius. § 10. Celui qui rèie le plus. Ceci serait bien difficile ù con- stater ; mais comme nous nous connaissons mieux que nous ne connaissons le reste des ani- maux, nous supposons assez na- turellement que nous rêvons plus souvent qu'eux. Nous remarquons nos rêves très-souvent , et les leurs très-rarement. — Qui na- vaieut jamais re'vé de leur rie. C'est même le cas le plus général ; voir le Traité des Hères, ch. m. p. i20.'i, de ma traduction des Opus- cules. — l'fie révolution. Il n'y a là rien d'improbable. MM. Auhert et W'immer suspectent Tauthen- LIVUE IV, CIIAP. XI, ?i I 1 OU ^' Voilà ce que nous avions h dire sur le som- meil et la veille et sur les organes des sens dans les animaux. CHAPITRE XI Du inàk' f'L de la t'omelle ; cette distinction ne se retrouve pas dans toutes les espèces; les animaux immobiles, les mollusques, les crustacés n'ont pas de sexes; les deux sexes existent dans tous les (juadrupèdes; organisation spéciale de l'anguille; orga- nisation presque aussi singulière de quelques poissons; diflé- rences de conformation entre le inTile et la femelle pour les diverses f)arties du corps ; comparaison de l'homme et de la iennue ; de la voix dans le mille et dans la femelle ; exception (le la vache, dont la voix est plus grave; armes défensives, pri- vilège du mule dans quehpies espèces, et toujours [dus fortes dans le nulle que dans la femelle. ' Dans certaines espèces d'animaux, il y a mâle el lemelle ; dans certaines espèces, il n'y en a pas: et si Ton dit encore de ces espèces qu'elles foni licite de tout ce paragraphe; mais <»u ne voit pas pour(pu)i. >; 11. Sur le sou/meil el la veille. Résumé tle ce cha})itre. — Sur les or(/anes des se?is dans les miimaux. Résumé des chapitres viii et i\ })lus haut. Toutes ces études doivent nous sembler l)ien remarquables pour le temps oii Aristote les taisait. § t . // y a môle et femelle. Ce chapitre sur les sexes n'est guère moins admiralile que le j)re- cédenL sur la voix. Cuvier n"a dit (|u'uu mot sur les sexes, Règne animal, Introduction, fonc- tions organiques, \). 39. On peut voir aussi la Zooloyie descriptive de M. Claus, {). 39, trad. franc. Aujourd'hui, la science distingue quatre modes, au moins, de repro- duction dans les animaux : scissi- })arité, bourgeonnement, repro- duction par germes, génération sexuelle. Bien que l'analyse ne soit pas poussée aussi loin, tout 110 HISTOIRE I)i:S ANIMAUX. LIVRE IV, CHAP. XI, ,^ 4. 11 des petits et qu'elles portent, c'est seulement à cause d'une ressemblcuice éloig^uée. 11 n'y a pas de mâle et de femelle chez les animaux immobiles, et notamment chez les lestacc'^s. 11 y a mâle et femelle dans les mollusques (4 dans les crustacés, dans les animaux qui marclund, bipèdes et quadrupèdes, et dans tous ceux qui produisenl, après accouple- ment, un petit vivant, un œuf, ou une larve. ^\iusi. dans tous les autres f^eurt^s d'animaux , c'est d'une manière absolue qu'il y a ou qu'il n'y a pas mule et femelle; et par (exemple, dans tous les genres de quadrupèdes, il y a mâle et femelle sans excep- tion. Mais, au conliaire, dans les testacés, il n'y a ni mâle ni femelle, et tout se nkluit dans les êtres ce qu'Aristote dit n'en est ))as moins curieux et iutéressant. — // n'y en a pris. Ce sont des her- maphrodites. — C'est seulement à cause d'une ressemblance éloignée. C'est vrai; mais il valait mieux dire qu'il y avait là une dissem- blance réelle. — CJiez les (ini- mau.r nnïuobiles. Voir le Traité spécial de la Génération des (tni- mauj-, liv, I, ch. i, îJ 42, édit. et trad. Aubert et Wimmer. Tous les acéph;iles testacés, comme l'huître, se fécondent eux-mêmes : voir Cuvier, Règne animal, tome III, p. 116. — Dans les mollus- ques. Ceci n'est vrai que de quel- ques mollusques ; eu ij:eneral, les mollusques [)résenteut toutes les variétés de reproduction, her- maphrodisme, accouplement ré- ciprocpie, st'itai-ation des sexes; voir Cuvier, Hèyne animal, (ome III, p. '). — Dans les rrustaccs. Ceci n'est })as exact non j)lus de tous les crustacés, dont les uns sont hermaphrodites, mais dont les autres sont di<:ènes. — Et dans tous ceuj... une larve. MM. Aubert et Wimmer pro{)0- seraient de lire : * Dans tous les « animaux qui marchent, soit à u deux pieds, soit a quatre pieds, u (pli produisent, etc.» Cette cor- rection ne parait pas indispen- sable. — U/ie larve. C'est encore le mot (jui me senibh» le mieux correspondre au mot irrec ; on pourraittraduire aiissi : « i'n ver». !^ 2. Dans les tvsfarrs. Ile[)(''ti- tion de ce qui vient d'être dit, du moins eu partie, dans le j);ira- I de cet ordre, comme dans les plantes, à ce que les uns soitmt féconds et que les autres ne le soient pas. ^ Dans les insectes et dans les poissons, il y a des espèces où l'on n'aperçoit pas trace de cette différence, ni dans un sens, ni dans l'autre. Par exemple, l'anguille n'est ni mâle ni femelle, et elle ne produit ni n'engendre absolument rien d'elle- même. On dit bien que l'on a vu à certaines anguilles des appendices sous forme de poils et de vers; mais comme on ne précise pas le point du corps où se trouvent ces appendices, il est clair que cette assertion ne repose pas sur une observation per- sonnelle. ^ Aucun des animaux de ce genre ne pro- graphe i)récéiient. — Convne dans les plantes. La comparaison n'est pas exacte, ni pour les plantes, ni pour les testacés, qui sont en général Hermaphrodites. Aristote ne connaissait pas la fécondation des végétaux, décou- verte qui n'a eu lieu que bien longtemps ai)rés lui. i^ 3. Dans les i?isectes. En géné- ral, dans les insectes les sexes sont séparés ; et il aurait fallu dé- signer plus clairement ceux où on ne les distingue pas. C'est sou- vent à cause de la i)etitesse de l'animal. — Dans les poissons. L'exemple qui suit et qui est re- latif à l'anguille est frappant. Jusqu'à ces derniers temps, on n'a rien su de plus sur les an- guilles (jue ce qu'en savait Aris- tote ; mais récemment, on a cru pouvoir distinguer des anguilles mâles, sans qu'on connaisse rien de la fécondation. D'autres zoo- logistes n'ont constaté que des ovaires. Il y a encore beaucoup d'obscurités sur tous ces points : voir la Zoologie desonpfive de M. Claus, p. 834, trad. franc. — On dit bie?i f/ue l'on a vu... Ceci prouve que le problème de la gé- nération des anguilles avait sol- licite l'attention des Anciens, aussi vivement que la nôtre. — Des appendices. MM. Aubert et 'W^ira- mer ajoutent : « De couleur verte », sans dire qu'ils ont tiré cette leçon de quelques manu- scrits, pour l'introduire dans leur traduction, bien qu'elle ne soit pas dans leur texte. — De vers. Voir le Traité de la Génération des ani- maux, liv. II, ch. v, p. 174, édit. et trad. Aubert et Wimmer. ^ 4. Aucu7i des animaux de ce il2 niSTOlUK DES AMMAi;\, MV1{K IV, CHAP. XI, § (). 113 (luit de potils sans avoir produit d'œufs ; el ja- mais personne n^i pu voir les anifs de Tanguille. (Juanl aux vivipares, ils onl leurs petits dans la matrice, où ils soni séparément attachés, et non dans le ventre, où ils seraient digérés comme Test la nourrilure. Pour la prétendue distinction du nulle t»l de la femelle dans les anguilles, qu'on veutéla- blii-, parce que le mâle auiait, dit-on, la tèt(^ plus iorle cl plus longue, et (jue la lenKdle Taurail plus [lelite et plus aplatie, ce n\'sl pas une diiïéivnce de niAle el de l'emell(\ mais sindemenl une diil'é- l'ence d'espèc(\ ' Certains poissons (pfou appelle stériles (ou biéhantsi, tels que la caijx^ et le Balagros de rivière, n'ont jamais ni œul's, ni laitr' ; mais ayant une chair compacte et grasse, (d un petit intestin, ils sont d'un goût e\C(dlent. Ouelquei'ois aussi, de même ([ue, dans les testacés (d les plantt^s, on voit l)i(Mi un individu ([ui engendre et qui produit, mais ijenre. \\ tant entendre par In les poissons, (Tune nianicrt- toute «j:éuérale. — S(in'< (inàv produit (fd'uf's. Ceci est Uorné aux pois- sons qui ressemblent à lan^aiille. - Dans le vcjitre. Ou rKstoni.te. - - Ce ?i'est pas une (liff'érenee... La réponse est décisive. J; ."). stériles ou hrehantsi. Ce second mot, (pie j'ai uns fiiti-e pa- renthèses, appartient a la laniiuc spéciale des j)écheurs. Le s<'ns du mot j,a-ec est douteux. - Le lialdgros. J'ai du reproduire sim- plement le mol du texte, i)arce que, jus(pra présent, on n'a pas pu l'aire une identitication cer- taine; mais le Bala^rros semble analo<_''ue a la carpe, et être un poisson d'eau douce, comme »dle. — t\nn parie. Le texte dit préci- sément : " Kntièrement solide ". J'ai adopte la leçon proposée par MM. Aul.ert et Wimmer ; elle consiste dans le chan5 iO. Dents, crocs ^ cornes, ergots... Tontes ces observations de physiologie comparée sont d'une trè.s-grande exactitude ; et la science motlerne n'a rien eu à y changer. — Absolument dé- pourvues. Ou, du moins, ces or- ganes ne sont chez les femelles qu'à l'état rudimentaire, et inca- pables d'aucun usage pour la dé- fense de la béte. Dans ce qua- ii(i lUSTOlHE DKS ANIMAUX. n'ont point de défenses. Dans d'antres espèces ces organes appartiennent an\ denx; mais ils sont lonjonrs pins forts dans le mâle et pins dévelop- pés; et c'est ainsi que les cornes des taureaux sont plus fortes qui^ celles des vaches. trième livre, il faut distinguer deux parties : Tune, où Aristote, selon sa méthode personnelle, achève la description des ani- maux en général, par celle des animaux inférieurs, test acés, crus- tacés, mollusques et insectes ; l'autre, où il présente des consi- dérations communes à tous les animaux, sur les sens, sur la voix, sur le sommeil, sur les sexes, etc. Cette seconde partie est de la physiologie et de l'ana- tomie comparée. Aussi Ton fera bien de rapprocher les détails donnes par Aristote de ceux que donne Cuvier, au nom de la science contemporaine, dans son Anatomie comparée Xll" Leçon, et Leçons suivantes ; spéciale- ment, XXVHi^^ Leçon sur les or- ganes de la voix. Ce raj)proche- meut entre les deux naturalistes montrera une fois de plus quel a été le point de départ de la zoo- logie et quel est son ('tat actuel ; et il fera apprécier mieux encore l'incomparable génie d' Aristote, qui a fondé la science, et qui l'a représentée à lui seul tout entière, et sans imitateurs, pendant plus de deux mille ans. LIVRE V CHAPITRE PREMIER De la génération des animaux; ses variétés; méthode à suivre pour toute la série des animaux ; on terminera par l'homme ; rapports des animaux et des plantes sous le rapport de la génération ; citation de la Théorie des plantes ; singularités parmi les poissons, analogues aux œufs .clairs des oiseaux ; générations spontanées dans les matières putréfiées, ou dans les animaux eux-mêmes. — Annonce de travaux ultérieurs. ^ On viiMit de parler précisément des parties qu'ont tous les animaux, parties internes, parties externes; on a parlé des sens, de la voix, du som- meil, dt» la distinction des mâles et des femelles ; et Tou a jusqu'ici traité de tous ces sujets; il reste à étudier la génération des animaux. Et tout d'abord, nous devrons connnencer par les commencements. Les vai'iétés de la génération sont très-nombreuses § 1. // reste à étudier la géné- ration. Ce qu'Aristote va dire ici sur la génération peut être con- sidéré comme le résumé de l'ou- vrage spécial qu'il a consacré à cette vaste question, et qui est un des plus admirables parmi tous ceux qu'il a composes. — Coni- iiienrer par Aw coïnnieneenients. La répétition est dans le texte ; et c'est une forme de style qui est habituelle à Aristote. On en trouverait dans ses œuvres de fréquents exemples. — Les varié- tés de la génération. Les observa- lions étaient déjà assez nombreu- ses au temps d' Aristote, j)our qu'il pût en tirer cette généralité, qui H8 HISTOIHK DES ANIMAUX. et très-coiisi(l('M'al)les, tantôt loiil à fait dissembla- bles, taiilôl ayant entre elles une certaine simili- Inde.- Puisque Ton a (raboid divisé el étudié les animaux par <;enres, nous tach(M'ons de suivre ici la même march(% dans cette nouvelb» exposition. \ous V mettrons cependant une difTéi-encc^ : anté- riem-ement nous parlions (b^ Tbomme pour con- naître et décrire les parties des animaux; mainte- nant, au contraire, nous ne parleions d(^ Tliomme ([n'en derniei' li(Mi, pai'ce qull exi^e infiniment plus de détails. •Wons débuterons premièi'ement ])ar les testa- cés; nous passei'ons ensuili^ aux crustacés; et nous pi'océderons, selon la nn^'uie métbodt\ ;i l'étude des auti'cs (*spèc(*s d'animaux, c'est-à-dire que nous irons aux mollusques, aux insectes; puis apiès, aux poissons, tant les vivipares que les ovipar(^s ; est fort exacte. Aujourd'hui, l;i scieuce moderne ne dirait {)as mieux, quoiqu'elle en saelie beau- coup [)lus. Voir le Tinnh' de Pla- ton, trad. de M. Cousin, p. 240; il est à remarquer (pi'Aristote ne l)arle pas des théories de son maître. i< 1. Èludir les anitnniLv jxir fjenres. C'est en effet ce qu'Aris- tote a tenté de faire dans tout ee (pli précède, quoiipie sa nomen- clature ne fût pas déterminée et arrêtée comme d'autres «>nt pu l'être plus tard. — AntérieureniPJif . X'oirplus haut, liv. I, ch. vi, Ji 12. — Stm^ HP pdrlcrtûis de llumum' (/lù'fi dernier lieu. Aristote a tenu cette promesse, et il est revenu sur la jj-énération ih", l'homme dans le livre \\h\ Le X^ livre, (pii est apocryphe et si peu dif/ne du pliilosiq)he, ne peut être re^'-ardê comme authentique. ?; .'5. Tesfdcés... crustacés. .. iiud- /nsf/ues... insectes..., etc., etc. On ])eut ref2:arder ce jjassa^'e comme un des j)lus nets sur la classili- cation aristotélique du rèfjne ani- nial. Dans ses traits les i)lus jrenéraux, elle est conforme a la nature; et c'est encore celle (jue LIVRE V, CIIAP. 1, § i. HO puis ensuite aux oiseaux. Après eux, nous en viendrons aux animaux qui marcbent sur le sol, en distin^uard, parmi eux, les ovipares et les vi- vipares; car s'il y a bi(Mi des quadrupèdes qui soient vivipares, l'bomme (*st le seul qui le soit parmi les bipèdes. ' Ici, il se trouve un point commun entre les animaux, comme il y ou a entre les plantes; ainsi, certain(»s plant(*s |)roviennent par frermes d'autres ))lantes; il en est aussi qui poussent spontanément, coniUK^ avant (Mi elles-mêmes un principe consti- tuant d(^ ce t;(»nr(*. F^armi les plantes encore, les mies tir(Mil leur nourriture de la terre; mais il y en a aussi ([ui poussent sur d'autres plantes, ainsi qu'on l'a dil dans la Théorie sur les Planti's. suit la science moderne, quand elle commenc«\ ci>mme elle le fait sou- vent, par les animaux inférieurs pour remonter jusqu'à l'homme, le jdus j)arfait de tous les êtres. - - Panni les /jipèdcs. Les oiseaux, les seuls bipèdes après Thonime, sont tous ovipares, selon Aristote. «^ 4. U?i point eonunun entre les cutiinaux... les phi7ites. Ces rapprochements ne sont j)as inexacts; mais ils sont secondai- res, et l'auteur lui-même n'y at- tache pas plus d'importance (piil ne convient. — Qui poussent spon- tanénicnt. Ceci ne se comprend pas bien; ou plutôt, c'est inexact. Toute plante vient nécessairement d'un j,'erme, et aucune ne vient d'elle-même, pas j)lus qu'aucun être vivant. Seulement, il arrive que le germe est tellement tenu (ju'il en est invisible ; mais il n'en existe pas moins. Il n'y a j)as, dans la Flore du monde, de géné- ration spontanée, non plus que nulle part ailleurs. — Qui pous- sent sur d'autres plantes. Ceci est exact; et il y a des parasites en botanique, comme dans les ani- maux.—£.« Théorie sur les Plantes. Ou ne })eut pas douter qu'Aris- tote n'ait voulu désigner ici un de ses ouvrages, et l'on peut af- tirmer qu'il avait cultivé la bota- nique comme toutes les autres sciences. Théophraste, son élève, n'a fait que suivre ses conseils; 120 mSTOlUE DES AMMAl \. ^ 1)(' nif^mo, il y a des animaux (iiii naissonl d'au- très animaux, pai' homogénéité de forme; mais il en est (Faul res qui naissent spontanémenl, et non pas d'êtres du nn^'me genre qu'eux. Et parmi ees derniers, les uns viennent de la terre puliélîée ou de plantes pourries, comme on 1<' voil pour hieu d(}^ ins(M'tes; d'aulres s<' produiseul dans les ani- maux eux-mêmes, el pioviemieni des exrrélions ([ui resleni dans les divers oi'ganes. Ouaid aux espèces où la général ion dérivt^ de parenls homo- gènes, elle a lieu par' raeeoupleuKMil, loulesles IVu's qu'il y a mal«* cl lemelle dans ces espèces.'' IN)ur les |)oissons, il y eu a qui ne soni ni mâles ni j'c- et sf'loii toute apparence, ses le- çons. Dans le Catalogue de I)io- ^•ène Laërce, il s*^ trouve un Trai/r (les Plfinti'.s-, en deux livres, edit. Firniia-Didot, p. IKi, lijjfue '.){). Voir aussi le Traité le chez les Anciens. — /> In terre Ijutréfiêe on de plaides pourries. (''était là en etFet ce que donnait l'apparence, parce (pi'on ne ■^e rendait pas compte de t(Uit ce que recelaient les ])lantes ou la terre. — Dans les aniynau.r eu.i- ntêtnes. Ce sont les vers intes- tinaux, par exemple, pour les- quels la zoolo«j:ie moderne a fait une classe à part. Voir la Zotdo- ipe desrriptire de M. Claus, p. 281 , trad. franc. - Des cn-rédons. P;ir ces détails, Arisiote semble croire (pie ces animaux parasites S(»nt venus du dehors, en germe au moins, dans les hôtes où ils vi- vent. — Elle a lieu par l'aecouple- aieiit. C'est le mode de rejtroduc- tion le plus gênerai dans les ani- maux supérieurs. Voir le Traité de la (lénératiou des aniutau.r, au début. § ('). Pour les poisso/is... Aristote veut parler ici des j)oissons her- maphroiiites. Mais il eût ete bon LIVRE V, LU A P. I, ii (). Lit VJ r nielles; génériquement, ils sont identiques au reste des poissons; mais par l'espèce, ils sonI autres; et ils formeni ménn^ parfois une (espèce toute parti- culière. 11 y a hiendes femelles; mais il n'y a pas de mâles; et alors les femelles produisent quelque chose comme les onifs-clairs des oiseaux. Tous ces œufs chez les oiseaux sont inféconds, la nature n(^ pouvant pousser la génération au-delà de l'œuf, s'il n'y a pas quelque conlact avec le mâle sous toule auln^ forme. Mais nous expliquerons, plus tai'd, CA'^ délails avec plus de précision. Dans quel- ques espèces d(* poissons, où l(*s femelles produi- sent des ceufs à (dies seules, il arrive qu'il sort des petits vivants de ces (tMifs, tant(M parla femelle sans le maie, lanhM avec le secours du mâle. Mais C(*s détails encore s'éclairciroid dans ce que nous (hi'ons par la suile; (d l'on verra ([u'ils serelrou- de citer quelques espèces, préci- sément à cause de la particula- rité qu'elles olTrent. — Mais tl it'ija pas demcUes. Ceci encore exigeait plus de précision ; car alors, ou la reproduction n'est pas possible, ou ces esj)èces sont hermaphro- dites..J'ai d'ailleurs admis la leçon proposée par MM. AubertetW'im- mer, bien qu'elle ne fût pas in- dispensable. — - Pousser la généra- tion au-delà de Tanif. Cette expres- sion est remarquable de justesse et de force. — Plus tard. Voir j)lus loin, liv. VI, ch. ii, §§ .■> et suiv., et les deux chapitres entiers ii et m sur les œufs des oiseaux, et sur les développements successifs de l'œuf. — Dans quelques espè- res de poisso/is. Il aurait fallu en désigner nommément quelques- unes. — Produisent.... à elles seules. Ce n'est pas possible : ou les œufs sont fécondés parle mâle; ou l'espèce est hermaphrodite. — Sa?is le mâle. L'action du mâle s'est exercée antérieurement ; et c'est seulement l'observation du naturaliste qui est en défaut. — Ce que nous di?'ons par la suite.Xo'w, plus loin, les chap. ii et m du VI^ livre, sur les œufs des oiseaux. 122 HISTOIRE DES ANIMA['X. v(Mil à peu (l(M'lios(^ ])r('s romiiio dans It^s oiseaux. " Pour les animaux ([ui uaissenl sponlaHr^miMil dans d'autres animaux, dans la lerre, dans ](^s plantes, ou dans leurs parties, (d qui ont les deux sexes, 1(^ nulle et la femelle, c\'st de raeeou|)le- mi^d des deux qu'il sort un produit; mais il n^'st jamais identique à Tètre d'où il soit; et ce produit est toujours imparfait, ('/est ainsi que de Tareoupli*- ment d(\s poux vienntMd re qu'on nomme des lentes; que les mouches vi^MUMMit des laives ; td ([ue des papillons viiMinent des larves qui ressendilent à des (eufs. Mais de ces [)roduils, il m» sort, ni d'animaux comme les pai'ents, ni nn^^me aucun aulnMun'mal ; et (*es pi'oduits l'estent uniqiKMrnMit ce qu'ils sont. "* Nous nous occupei'ons donc en pi'(»mi(M' liiMi § l.Quinaissp/it sj)onta/ir)nrnt. Voir plus haut, ^ 4. — Et ([ui ont lesflpiw srjt's... (le iaci'inijilciNCtit (les deux. Ceci seml)l(' une con- tradiction de ce qui précède. Si ces animaux viennent d'un accou- plement, ils ne naissent pas spon- tanément. Tout cepara^n-aphe est obscur; et Aristote n"a pas suf- fisamment connu les métamor- phoses des insectes. — Et rr pro- duit f'st toujours itnparf'aif . \\ au- rait tallu dire plus spécialement en quoi consista cette imperlec- tion. — De iaeeoupleuient (tes poux, n {)ai'ait qu'ici l'observation a été poussée assez loin; car l'ac- couplement de ces animak'ules est fort difticile à constater. — hes le/des. Les lentes sont des (l'ul's de poux. — Des /arres. Je crois que c'est le sens exact du mot jj'rec. — Qui resseuihlent à des irufs. Aristote pouvait aller l)lus loin, et affirmer ([ue ce sont de véritables O'ufs. — ..V/ d'aiii- iuau.r roDtute les /turents, m hiènie uueu/t (tutre (nii)ual. Il est singu- lier qu'Aristote se soit trom{)e à ce point, et qu'il n'ait pas vu qu'a- près les métamorphoses succes- sives, l'animal reproduisait exac- tement les auteurs d'oii il provient. — Restent uniqwment ee f/u'ils sont, ("est méconnaître tout à fait la suite d<'s métamorphoses. Voir l)lus loin, ch. \xv, >^ 1. ?; H. Sous 7loUs oreuperons done.. LIVRE V, CHAP. Il, J^ 1. 123 de FaccouplenKMd dans les espèces où il existe; et après raccouplement, nous traiterons des autres modes de gén('»ration , en expliquant successivement ce qui est particulier à chacum^ des espèces, et ce qui leur est commun à toutes. CHAPITRE H Des accouplements ; leurs variétés ; organes spéciaux de la f,''éné- ration chez tous les animaux qui ont du sang; accouplement des animaux qui urinent par derrière; singularité de la femelle du lièvre; accouplemenl des oiseaux en général; accouplemeiUs des otu^s, des héi'issons terrt'stres. des cerfs, des vaches, des loups, des chats ; accouplement prolongé des chameaux ; lieux où ils s'accouplent ; accouplement des éléphants ; accouple- ment des phoques. ^ Les animaux s'accouplent dans toutes les espèces où il y a mâle et femelle; mais les accou- plements ne sont pas les mêmes dans toutes les espèces, et ils n'ont pas lieu de la même façon. Parmi les animaux qui ont du ^ang, tous les vivi- Voir tous les chapitres qui suivent, sur l'accouplement, dans toute la série animale. — Ce (jui est par- tieulier... est conunuii. Excellente méthode, (ju'aucun naturaliste n'a pratiquée mieux qu'Aristote. >^ L Les animaux s'aeeouplent... Ce chapitre et les suivants sur l'accoujilement des aninumx sont trés-remar(|ual)les. en dej)it de quelques erreurs. La zoologie mo- derne en sait beaucoup plus long que l'Antiquité sur ce sujet ; mais je doute qu'aucun naturaliste en ait parlé avec plus de grandeur, ])as même Buffon. — Parmi les animaux qui ont du sang. On sait qu'Aristote sépare les animaux en deux grandes classes : ceux qui ont du sang, et ceux qui n'en I -24 HISTUIHK DKS AMMAIX, paies qui oui (h^s picnls, sont pourvus (Torganos spéciaux [)our Firuvre de la géiu'raliou ; mais le rapproeliemeul ne se fail pas chez tous de la même mauièn\- Les auimaux qui uriueut par derrièie s'aeeoupleni par le deiM'ière aussi, (Nunme les lious, les lièvres el les lyux. Daus les lièvr«^s, e'esl souveul la femelle ipii d'ahord monte sur 1(^ nulle. (Hiez le rt'sh» des animaux, le mode de l'aecouple- ment est le plus ^éiHMalemiMd identique; el c'est ainsi qu«^ |)resque tous les ([uadrupèdes n'ont (pTun seul accouplement possible, le niAle montant sur la femell(\ M)ans le j^cnre (MdiiM* des oiseaux, il n'existe que ce seul (d uni(|in' mode d'accouple- ment. Mais cependant h^s oiseaux eux-mêmes pré- sentent qmdques difTértMices. Ainsi, cIkv. les uns la fem(dl(^ se baissi^ sui' la t«M*i't^ (d le mâle monte sm* (die, comme on le voit pour les oies et les coqs. D'auti'cs fois, la fem^dle ne s'accroupit pas; ont pas: nos auimaux à sanj/roiii^v, et nos animaux à sang blanc. § 2. ( '(>)tn)iP 1rs //tnis, Ips //Vv/y's. . . Bufî'on a refutt' cette eiTcur et quelques autres d'Aristote sur la physiologie et l'organisation du lion; tome X\l, p. 22, edit. de 1830. Le lion s'accouj)le comme tous les autres quadi-upèdes. — C'est souvent In f'et»elle. Le lait parait exact; mais ce n'est pas un accouplement véritable ; et l'accouplement u"a lieu quequand le mâle couvre à son tour la l'e- melle. - C/iez le reste des uni- iHdus. C'est-à-dire, à l'exception des trois espèces ilont on vient de parler. — Presfjue tous, (.'ette restriction tient à ce qui a etedit du lion, du lièvre et du lynx. Sur le lion et le lièvre, voir plus loin la même erreur répétée, liv. \I, ch. xxviii. -— Dans le (jenre entier 'tes oisenu.r. Observation exacte. ?i 3. (Juel(/ues ((//férenees. On voit que l'analyse de ces détails ('tait dt\]a fort avancée du temps d'Aristote. (^est que les animaux domestiques, et les oiseaux en par- ticulier, offraient des occasions LIVHK V, eu A P. Il , i; :>. 2.) les <;i'ues par exemple, où le mâle met ses pattes sur la femelle ri^slée debout; et l'accouplement est aussi rapide que chez les moineaux. * Parmi les qua- drupèdes, les ourses femelles s'accroupissent de la même façon que les autres espèces qui s'accouplent en restant sur leurs jambes, le dessous du corps des mâles étant sur le dos des femelles. Les héris- sons de terie se tiennent tout droits, le dessous de leurs corps étant tournés l'un vers l'autre. Parmi les vivipaiM^s de grandes dimensions, les femelles des cerfs ne supportent le mâle que qutdques instants, de même que les vaches ne supportent qu'un ins- tant les taureaux, à cause de la roideur de la verge ; el les femcdles ne reçoivent alors la semence qu'en s'alfaissanl. On a pu souvent observer le fait sur des cei'fs privés. ' Le loup s'accouple absolument comme le chien, tant le mâle que la femelle. Les chats ne s'accouplent pas par derrière; mais le mâle se met tout droit , et la femelle se glisse dessous. fréquentes et faciles : les oies, les coqs, etc. — Les (/rues j/ar exem- ple. Les zoologistes modernes n'ont pas fait d'observations a cet égard. — Chez les moineaux. — Le fait est connu de tout le monde. i; 4. Les ourses femelles, H ne j)arait pas qu'il y ait là rien de })articulier , qui méritât d'être noté. — Les hérissons de terre.... L'accouj)lemenf ne peut se faire d'une autre façon, a cause des piquants qui empêcheraient l'ap- j>roche par le dos. — Que quel- ques insta?its. MM. Aubert et XVimnner proposent de supprimer ces mots. — Quens^affaissant. La traduction de Camus, louée par MM. Aubert et Wimmer, est un peu différente : » qu'en cherchant à se soustraire aux efforts du mâle. » Je ne sais pas si le sens du mot grec a toute cette portée, !^ 5. \e s'accouplent pas par derrière. Il semble qu' Aristote fait 1 20 IIISTOIKK DKS ANIMAIX. LIVRE V, CHAP. 11, .^ 7. 127 ÏA's rhaUes soiil iialiii'cllenicnl lirs-anh^ntes; ciliés ])rovo([iuMit los maies à rarcoiipIenuMil, ci ollos crieiil pendant ([ifil diire/^ I.es rliaineaiix s'arrou- pleiit, la tVinelle ayani les jambes lléchies; \v maie s'appi'oehe et la eouvie, sans qne les rronpes soient opposées, mais de la méim^ manière qne tons les antres ([nadrnpèdes. Ils rest éléphants s'ae- conplent dans des lienx éeai'tés, de préférence snr les bords des l'ivièi'es, et dans des endi'oits qni lenr allusion ici à quehiuc cri^vaucc vulf^^aire qu'il réfute. — El/^'s crient.... Toutes ces observations sont des plus exactes. S; 6. Et la couvvp. Le mot du texte semble indiquer, en outro, que le chameau entoure l;i fenndle, sans doute avec ses {lieds de devant, comme l'ont supposé quelques traducteurs. — Siois que les rroupps soient opposées. Même remarque que j)0ur les chats. — Vnjouv entier. C'est l)i«'n la force de l'expression grecque; mais il est possible aussi qu'elle si«rni(le simplement : « rester lon|xtemps, demeurer long-temps. » H parait qu'en fait l'îiccouplement des cha- meaux dure (Lune demi-heui'c à une heure. — S/ nerveiisr. Le mot dont se sert le texte dans la plu- part des m;inuscrits (\st incorrect ; plusieurs éditeurs l'ont le<2:«'re- meiit chang-é pour 1«^ rendre plus régulier. Le sens reste d'ailleurs tout à fait le même. On fait des emplois analogues de la verge de plusieurs autres animaux. ;:; 7. Sur les bords des rieirres. Bufî'on rem;ir<{ue aussi que -< les >' ('lé[)hants aiment les bords des les bois les j)lus é})ais et les K solitudes les phis profondes toutes les impulsions de la " natui'e '>. Le «rrantl naturaliste s'éienti fort au long sur les amours des «d«'phants; il parle nième de j)udeur et de décence ; et il prèt(î à ces animaux des fcVi.' sont familiers. La femelle i'e(;oit le mâle en s'abais- sant et en écartant les jambes; et le mâle la con- vre en montant dessns. Les phoques s'accouplent comme les animaux qui urinent par derrière; et ils restent attachés très-longtemps dans Taccou- plement, comme les chiens. Les mâles ont une très-grande verge. sentiments qui sont l'apanage exclusif de Ihomme, dans l'état de civilisation la plus avancée; tome XVI, pp. 204 et 206 et suiv. édit. de 1830. Evidemment, Buf- fon a fort exagert* ; et la sobriété d'Aristote est très-pr('ferable aux déveloiipements que le zoologiste français a donnes à ses idées. — Elle mâle Ici eaurre.... Bull'on, qui avait cru d'abord, d'après les récits de quelques voyageurs, que la femelle de l'éléphant se renverse sur le dos pour rece- voir le mâle, a moditié ensuite cette opinion d'après d'autres té- moignages, et il est revenu à celle d'Aristote ; tome XVI, })j). 332 et 360, édit. de 1830. Sauf quel- ques particularités, les éléphants s'accouj)lent comme tous les qua- drupèdes. — Les plioqiies.... [kw derriei-e. Il ne j)arait j)as que la science moderne ait fait des ol)- servatious spéciales sur l'accitu- plement de ces am})hibies, qui forment un des ordres de la classe des mammifères ; voir Cu- vier, Règne anifnal, p. IGti, et la Zooloyie descriptive àe M. Clans, p, 1072. Jusqu'à preuve contraire, il faut s'en tenir à ce que dit ici Aristote, bien que ce soit assez j)eu satisfaisant, et peut-être er- roné. — Comme les eJiieyis. Ceci sem])le peu })robable d'après la conformation des phoques. Quel- ques naturalistes croient que la femelle du phoque doit être cou- chée sur le dos pour que l'accou- j)lement soit possible ; mais le fait n'est pas certain. 128 mSTOlKE i)f:s AMMArX. CHAPITRE m De raccouplement des quadrupèdes ovipares ; la tortue de mer et de terre ; les try^^^oiis, les grenouilles ; accouplement des serpents et des lézards. ' l^irmi los animaux qui ont dos pieds et qui marclioiil sur le sol, les quadrupèdc^s ovipares oui la nièiiK^ maiiièi'e de s'accoupler que les vivipaies. Ainsi, chez les uns, le maie convie la femelle, connue le fail la loilue do mer el de (err(\ Ils ont nn orG:ane où se réunissenl les canaux f^^i'^néra- lems, et qui leur simI à s'appiocher dans raccou- plement, comuK» on le voit dans les try^ons, dans les ^q'enouilles et dans toides les espèces analo- gues.- f.t^s autr(^s qui n'ont pas de pieds et qui ?; 1. ()/// o?it th's pîcf/s et f/ui )>i(ti client sur te sol. Le texte jzrec est moins explicite ; mais le terme dont il se sert a ce donl>le sens. — Comme le fait la tortue de mer et (le terre. Les naturalistes mo- dernes sont j)arta*rës sur ce point; et il y on a (pii sont con- traires à l'opinion d'Aiùstoie. - //.v 07it un orf/ane.... Ceci indique quAristote avait t'ait des ol»ser- vations, et, sans doute, des dissec- tions fort attentiv»'s. - - Les tri/- f/iûis. Voir i)lus haut, liv. I, ch. v, li i et la note. Le Trviifon, dans les nomenclatures d'Aristote, j)arait être la p;)st<'na;.'ue des Latins »'i (Ihs Modernes. C'est une espèce de raie, et par conséquent de sé- lacien : voir le chapitre suivant. >; L Voir atissi Cuvier, Hèfjne animal, tome UL p- lî^'K et Zoo- logie (lesrviptire de M. Clatis, p. iVlO. La science moderne a conservt' \v mot de Try^'-on, bien (pi'il soit ass'Z obscur. MM. Au- bert et Winnner voudraient re- jeter tout ce para^n'a[)he. Ce scrupide me seml)le excessif. >; 2. Les duti'es. (.'eci repond a la distinction laite au paraj^raphe j)rece(lent: '< Chez les uns » — Qui nont pas de pieds. Par oppo- sition aux ovipares (piadrupèdes, LIVHL v, CUAK IV, § 1. 129 sont de forme allongée, comme les serpents el les murènes, s'entrelacent ventre contre ventre; et les serpents se serrent si fort l'un à l'autre, dans cet enroulement, qu'ils semblent ne plus former que le corps entier d'un seul serpent à deux têtes. (Test encore de la même manière que l'accouple- ment se lait chez les lézards; et un entrelacement pareil leur est nécessaire pour s'accoupler. CHAPITRE IV De Laecouplement des poissons; accouplement particulier des sélaciens ; accouplement des dauphins et des cétacés ; appen- dices des sélaciens mâles, près de l'orifice excrétoire ; absence 5 1 . Les sélaciens à large corps. Ce sont les raies, comme il est dit un peu ])lus bas. Dans l'ordre des sélaciens, la science moderne 1 3(1 IIISTOIUK DES AMMAIX. LIVRE V, Cil A P. IV, 5; i. 131 accomplir raccoiiplciucnl. Les siMaciciis à laip: corps, porlanl une queue, comme le batos, le Iry^on et les sélaciens aualofiues, ne se jelleul pas seulement Tun sur l'autre; mais encore les mâles, montés sur la femelle, appliquent leur ventre sur son dos, dans les espèces où la queue, sans au- cune épaisseur, ne lait pas un obstacle à ce rap- prochement.-Les Khines et les espèces où la queue est fort f^rosse, ne font que se frotter bMcntre contre le ventre |)Oui" s'accouplei'. 11 y a quehiues pei- sonnes qui prétendt^nt avoii' vu des sélaciens ac- couplés par deirière, à la fa(;on d(^s chiens. M)ans lait la même distinction qu'Aris- tote, d'après la largeur du corps : les squales, parmi lesquels tigure le requin, ont le corps long et rond; les raies, au contraire, l'ont aplati horizontalement et sem- blable à un disque; voir Cuvier, Hègne animal, tome II, pp. 3S3 et 395. — Le bâtas, le tvy'jon. \o\v plus haut, ch. m, ?; 1. Voir aussi liv. I, ch. iv, ^ 2 ; et liv. II, ch. IX, § 3. — AV ,sY' jettent pas seuleiaent rioi sur Cautre. Le texte emploie ici le même nu>i que je viens île traduire j)ar : <* S'approchent i». Le sens n'en est j)as très-précis; mais il semble bien que, dans les sélaciens à corps aplatis, les deux aninuiux ne peuvent que s'api)rocher et nager cote à côte. Voir, sur ces accoui)lemeuts des poissons, le Traité (le la Génératio)i des ani- aiaiw, liv. I, ch. vi, \). 32, et liv. III, ch. V, p. 24t), édif. et trad. Aubert et Wimmer. — On la queue, sans auruiir épaisseur. Cette leçon, que quehpies éditeurs ont suspectée, parait, au contraire, très-accep- table. i^ 2. Les Rhines. J'ai as sùi-e. Plus loin, liv. VI, ch. 11,^ 1 , Aristote j)arle encore du bœuf ;/?c/- rin, comme d'un cetacé vivij)are. Il est difrtcile de se décider entre ces deux descriptions. Dans ce dernier passage, Aristote nomme le Ba'ufavec laPristis, qui est un S(piale. — La laniie. J'ai rej)roduit le mot grec, faute d'une identifi- cation certaine. On doit supposer d'ailleurs, d'après ce passage, que la lamie est un sélacien du genre des s(iuales. — L'aigle marin. C'est sans doute aussi un sélacien ; mais on ne sait au juste lequel. — La torpille. La zoologie mo- derne classe aussi la torpille parmi les sélaciens, du genre des raies ; voir Cuvier, lié(/ne aniaial, tome II, p. 397.— La grenouille do inrr. Le texte dit simplement la Oreniuiille; ce poisson est a classer aussi parmi les sélaciens ; voir le Cat(doguede MM. Aubert et W^immer, p. 1 iG, n» 90. — Du ehien marin. Peut-être sous ce mot faut-il comprendre des j)oissous du genre des requins; voir le Catalogue de MM. Aub.eit et Wimmer, p. 140. — Comme on vient de le dire. Voir notamment le i; 1 de ce chapitre. — Les vi- vipares.... ovipares. Comme il va, })armi les sélaciens, des vivipares et des ovi{)ares fvoir Cuvier, Uég)ie animal, tome II, ]>. 384 , ceci pourrait ne concerner que cette classe d'animaux spéciale- nnmt; mais il se peut aussi que l'observation d'Aristote soit toute générale, et ({u'elle s'applicpie à tous les vivipares, et à tous les ovipares autres que les sélaciens. ?i 4. Les dauphins. La science moderne ne paraît pas avoir fait I! i32 IIISTOIIIK DKS ANIMAUX. pleut de même. Le mâle saule sur la femelle qu'il frôle, et la durée de Tacte n'est ni trop eourle, ni Irop longue. Dans quelques espèces do poissons sélaciens, on remarque cette diiTérenci^ entn^ les mâles et les femelles, que les mâles oui deux soi'Ies d'appendices placés près de l'orilice exci'étoire, tandis que les femelles ne les ont pas, comnn^ on peut le voir dans les chiens de mer; d'ailhuirs, tous les sélaciens ont celte organisalion. ^ Ni les poissons, ni les animaux sans pieds n'ont jamais de testicules; les sei'j)enls el les poissons mâles ont seulement deux conduits qui , à la saison deraccouplement, se i\'mplisseid de liqueur sémi- nale; et tous émettent alors un liquide qm* ressem- (Tobservatittus de ce j^^enre sur les dauphins; leur mode (Faccou- plement n'est pas connu. Cuvier n'en dit rien dans Tetude (ju'il a consacrée aux cétacés. — Dans quelques e.y)ères. L'indication au- rait pu être plus j)récise. — Deux sortc'^ d'appendices. Ce sont sans doute les orjxanes de la ^^^néra- tiou, et des testicules. Je ne trouve rien de pareil dans la zoolo^jie moderne, qui a j)assé ce détail sous silence; il est probable ce- pendant (pie l'observation d'Aris- tote est exacte. — Dans les chiens de mer. Voir la note du para- graphe précèdent. § 5 et i5 6. MM. Aubert et Wimmer reirardeut comme sus- pects ces deux paragraphes. Il est vrai ([u'ils interrompent, tout au moins en partie, la suite des pensées: mais ce n'est [)eut-étre pas une raison suftîsante pour en contester l'authenticité. -- A7 1rs /foissous... Cette généralité n'est pas très-exacte, a moins qu'Aristote ne veuille j)arler ici de testicules extérieurs et apj)a- rents, comme ceux de l'homme et de quelques animaux ijuadrujie- des. (( Les animaux sans j)ieds » sont surtout ici les reptiles. Voir sur l'organe des testicules le Traité de la Génération des ani- inau.r, liv. I, p. 46, édit. et Irad, Aubert et "W^immer; et aussi le Traité dfs Parties drs aiiintau.r, où les mêmes observations sont reproduites, liv. IV, ch. xiii, p. 262, edit. et trad. Frantzius. — Ont.... deux ''unduits.Ccs détails LIVHi: V, cil A p. IV, .Ç (1. !33 l)le h du lail. D'ailleurs, ces deux canaux se réu- nissent en un seul, comme cela se voit aussi chez les oiseaux; car les oiseaux, de même que tous les ovipares qui ont des pieds, ont des testicules à l'intérieur. Ce double canal se réunit vers le houl, et s'allonge jusqu'à l'organe de la femelle qui le reçoit. ^ Dans les vivipares qui marchent sur le sol, il n'y a qu'un même canal, et poui' la semence, et pour l'excrétion liquide, au dehors; mais en dedans, il y a un autre conduit, ainsi qu'on l'a expliqué anlérieuremenl, en traitant de la différence des parties. Chez les animaux qui n'ont pas de vessie, c'est le même canal qui sert à expulser au dehors l'excrélion sèche; mais au dedans, il y a deux canaux très rapprochés l'un sont exacts. — Chez 1rs oisraux. Même remarcpie; Aristote a bien reconnu (pie les testicules des oiseaux étaient intérieurs. — Et s'allonyr Jusqu'à rcjrf/aiie de la femelle. Ce serait alors une sorte de \QVi^e\ et l'auteur aurait l)u le dire plus positivement. ?i 6. Qui )/atrrhrnt sur le sol. Par opposition aux »* animaux sans pieds », dont il est parlé dans le j)aragraphe j)rece(ient. — l'/i mèirie canal. C'est exact, quoiqu'à l'intérieur, l'élaboration (les deux liquides soit faite })ar des organes fort différents. — Antérieurrment. Voir ])lus haut, liv. I, ch. X, i:5 6, où il est parlé des testicules de l'homme, et ch. XIV, J^ 17 ; voir aussi liv. II, ch. I. Ji a ; liv. UI, ch. i, ^ 4 et suiv.; ch. xvii, J; 1 et suiv. — J)rs jjartirs. Ceci ne se rajiporte })as au traité spécial des Parties des animaux, comme l'ont cru quel- ques éditeurs. — Chez les ani- maux qui n'ofd pas de ressie. Il est bien clair que ceci ne peut se rapporter aux vivipares qui se meuvent sur le sol; mais il est possible qu'il s'agisse des oiseaux et des amj)hibies. — Il y a deux canaux. Ces détails prouvent qu'Aristote avait beaucoup dissé- qué les oiseaux. Les »c deux ca- naux 1) sont probablement les uretères et les conduits sperma- tiques, aboutissant dans le cloa- n4 lIISTOim: DES AMMAIX. (le raulre. La disposition est loiile pareille dans le mâle et dans la femelle, poin- ces espèces; car elles n'ont pas de vessie, excepté ce|)(Midanl la loi'lue. I.a t\*melle dans les (ortues n'a qn'un senl canal, bien (pfelle ait nne vessie; mais c'esl cpu' l(»s lorhies soni des ovipaïu^s. ^ On connaît moins bien commeni s(^ fait Faccon- plement des poissons ovipares. Prescpie lont \o monde croit qne b^s femelb^s devieniKMd j)b'ines en avalanl la semenc(^ des mâles; el c'esl là nn fait qn'on a sonvent observé. Vers Fépoqne de Taccon- plement, les femelles, se mettant àsnivreles nulles, dévorent C(4te semence ; elles les frappent avec lenr boncln^ sons b^ ventre; rt alors les mâb^s énn^tlent la senKMice pins vitr^ (d en pins grande qnantité. Après la })onte, ce sont les mab^s qni ponrsnivi^nt les femelles, et ils dévoreid les oMifs qu'elles pi'o- quo, (jui s'ouvre par raniis. — Pdrrille dans- /<" niàh' rf dans la f'i'rnrlb'. C*'ci n'est |)ns très-exact, eu ce que, daus la fenielle des oiseaux, le conduit sperniatique est remplace par Toviducte. — Çnr elles n'ont p. 1.-^:; dnisent; c'est (b^s (Pid's restants qn(^ sortent b^s poissons.^ Sur les cotes de Pbénicie, on fait la cliasse des uns par les antres. On lâclie des mup:es niAles poiii' réunir et prendre^ les femelles; (^t on lAclie ensuite des b^nidles poui' prendre éi^alement les maies. Ce soid des observations fréquentes de ces faits qui ont fait naître l'opinion doid il s'ai^dt. sur la fécondation des poissons, l.es quadrupèdes font bien aussi quelque cliose de ressemblant; à la saisoiub* Faccouplement, les mâles et les femelles répandiMd un liquide, et ils se flairent mutuelle- ment b^s parties génitales. "^ [.es perdrix sont fécon- dées pai'c«da seul que les femelles se tiennent sons le vent du mâle. Souvent, il suffit qu'elles eidtMideid i:^ 8. Sur les voies de Phéni- rie... Il semble, d'après le témoi- gnage de (quelques observateurs modernes, que ce mode de pèche est encore en usage sur ces cotes de la Méditerranée. — Des mu- f/es. Les espèces de muges sont très-noml)reuses, et il serait im- possible d'indiquer j)rècisèment celle dont Aristote veut parler. Le Kestreus est certainement un muge; mais on ne peut pas en dire davantage ; voir le Cafalof/ue de MM. Aubert et Wimmer, j). 130, et Cuvier, Règne ani)nal, tome II, pp. 230 et suiv. C'est la onzième famille des acanthopt»'- rygiens. — Des observations fré- quentes de ces faits. Aristote explique la croyance populaire ; mais il ne l'approuve pas. — L'opinion dont il s'a'jit. Voir plus haut, î; 7. — Ils se flairent rriu- tuellenu-nt. Les chiens nous en fournissent constamment un exemple; voir le Traité de la Gé- nération des aniinauj., liv. IL ch. VIII, p. 208, edit. et trad. Au- bert et Wimmer. î^ 9. Les perdrix... Aristote répète ceci dans le Traité de la Génération des animaux, liv. III, ch. xviii, p. 222, édit. et trad. Aubert et ^^'immer. Comme on l'a ti-ès-bien vu, ce qui est dit ici de la fécondation des perdrix ])eut passer pour un vrai conte de chasseurs. Ou pourrait croire (jue tout ce paragraphe n'est qu'une interpolation ; il inter- rompt la suite des pensées, el la description de la fécondation des i:{(i IIISTOlHi: |)i:s ANIMAI X. la voix (lu iiiàl(» ; quand elles son! (Mi chahMir, et que l(» niàle vole au-dessus (Fidles, le souftle du maie les féconde. Laieniidleid h^ mâle ouvi'enlleur ber, et ils ont leiu' lani^ue delioi's pendani Fade de raccouplement. '*^ AFais la vei'ilable féeondalion des poissons ovipares ne s'observe que Irès-rare- miMil, paiT(* qu'ils se sépaiuMil h'es-vile a|)i'èss'èlr«^ rapprochés ; el Ton n'a pu eonslaler ])our eux que le mode d'aeeouplenienl qu'on vient de déerii'e. ciiAPimi: Y De raccouplement des mollusques; description de raccouplemenl des [)olypes; opinions diverses sur cet accouplement; descrip- tion de raccouplement des seiches et des calmars. ^ Lesmollusques, lels([uelespolypes,l(^s s«Melies, et les calmnis, se rapproclieni Ions de la même manière poui* raccouplemenl. Ils se joignent bou- poissons, reprise au para^a'apht' suivant.— Ouvrent it'ur hcc Ceci est exact. \'oir plus loin, liv. VI, ch. H, § li. ?; 10. La véritahle fécondation (les poissons. Ceci est la suite du § 8 et le couiplète, tandis que le s? 9 traite des oiseaux et d'uu oi- seau particulier, dont il ne semlde pas qu'il puisse être (piestiou daus tout ce passa^^e. — W' s'of/- Sf'rrf (",v >n(fllnsf/ues\.. Les dé- tails (jue donne ici Aristote sur l'accouplement des mollusques ne sont, ni contirun's, ni re[)oussés j)arla science moderne. M.Claus, dans sa Z',o/o(/ir )lesrrijittvi' . elle à boucln\ enlrelaganl régulièrement tenta- cultes à tentacules. Ainsi, le polype appuie contre terre ce qu'on appelle sa t(Me, et il étend ses bras; l'autre polype se déploie syméiriquement sur l'en- vergure des bras du premier; et ils font que les cavités se coi'respondent les unes aux autres. - On prétend même quelquefois que le mâle a une espèce de verge dans un de* ses bras, et que, dans ce bras, se trouvent les deux plus grandes cavités; cette w^vç^î' est, dit-on, nssi^z nerveuse; elle est attachée vers le milieu du bras où (die est; et le mâle la fait entrer tout (litière dans la trompe de la w p. 732, trad. t'ranc., rapj)elle ce passaj^^e du naturaliste grec; et comme il ne le contredit pas l'or- raeilement, il semble l'admettre à défaut de rensei^irnemeuts plus nouveaux. Cuvier, /{è////*" animal, tome ni, }>p. 5 et 10, ne dit que (pielques mots de la génération (les mollusques en g'. — J.'e/ireln/j/ie éeail- leuse, c'est-à-tlire, la (pieue. Le mot dont se sert Aristote indi- (^ue l'idt'e de Couvercle: et comme il le dit un peu plus bas, c"»'st en elî'et la queuf (]ui couvre les (eufs de la femelb'. Même dans le mâle, la queue a une foiane de Couvercle. Voir plus haut, liv. I\'. ch. III, i; (), les mêmes détails, presque dans les mêmes termes. — Il u'y (i /jf(s (ro)'(^ane... Ceci n'est peut-être j)as très- exact. i-i s.- CHAPITRE VII De raccoupleinent des insectes; organisation toute spéciale et renversement des nMes ; observations sur les mouches accou- plées ; les cantharides et les spondyles ; accouplement particti- lier des araignées. — Résumé sur Taccouplement en général. * Les insectes se joignent par derrière; puis, le plus petit monte sur le plus grand. Le plus petit, c'est le mâle. La femelle, qui est en dessous, intro- duit son canal dans le mâle qui est en dessus; ce n'est pas le mâle qui introduit son organe dans la femelle, comme cela se passe dans les autres ani- maux. Cet organe de la femelle, dans les insectes même qui sont très-petits, paraît plus grand qu'il ne devrait l'être proportionnellement à la grosseur de leur corps; dans d'autres insectes, il paraît trop ^ i. Les insecte.^ se juifpient pur derrière. 8ur la reproduction dans les insectes, voir la /oo- hxjie deseriptivc de M. Claus, j)j). 5."i.'{ et suiv., trad. franc. — Puis. MM. Aubert et Wiminer l)roposent, avec raison, Et, au lieu de Puis. — Le plus petit, '■'est le luàle. Ceci est exact dans j)resque toutes les espèces. — Introduit sou ccmal Cette as- sertion est rtq)étëe dans le Trnit(^ de la (iénératiou des auiuidu.r, liv. L eh. XVI, p. (58, edit. et trad. Aubert et Winimer, et aussi même livre, ch. xxr, p. 112; mais la science moderne contredit Aristote, et l'accouplement des insectes ne fait pas exception, comme il l'a cru; il est vrai seule- ment que, dans quelques espèces, cet accouplement est assez dou- teux pour qu'on puisse s'y mé- prendre, comme le philosophe grec. — Parait plus grajid pa- rait trop petit. On voit que ce n'est ])as l'esprit d'observation qui a manque à Aristote; mais les faits eux-mêmes sont souvent obscurs et difficiles à démêler. 142 insTOUu: di:s animaix. ijvHK V, ciiAP. vm, s 1. 143 petit. "Ou peut voir eeci tiès ueltemeul (»u sépa- rant des mouclies areoiiplées; elles ne se diHa- clieut qu'avee pcMue; car leur aecouplemi^il durtî foil louglemps. Ou peut faire cette observai iou évideute sur les iuscciesque uousavous saus cesse sous la maiu, mouches et caulharides. Tous les auimaux de cet ordre qu'où voit s'accoupler, el les mouches et les cauthaiides, el les spoudyles, (^1 les araigutk's, fout tous leur accoupleuieut de celle façou, aiusi que toutes les (espèces ajialof^ues qui s'accouplent. ^Les aiaii^niées, lorsqu'elles lissent leur toihs s'accouplent de la manière suivante : loi'sque la femelle tire un des fils tendus du milieu de la toile, le mâle le tire à l'opposé. Kn répélanl plusieurs fois C(^ mouvemeid^ ils s'a[)proch(Md el s'unissent par dei'rière ; la rondeur de IcurvtMiIre leur facilite ce ficnre (raccouplement , (jui est W plus convenable pour eux. vî 2. E?i spparnnf des }iiouchr<: découplées, ("est là une ol)serv;i- tion que chacun peut faire; et c'est elle sans doute qui aiu-a .servi de base a la théorie (}ui est ex{)osée ici. — No^/s la i/ufin. La Ibrinule grecque dit précist'- inent : «■ A nos pieds >. — Les spondjjk's. H a fallu reproduire le mot irrec, parce (pie l'idenliti- cation uest pas certaine. Ou voit d ailleurs (^ue le spoudyle doit èire un insecte du genre de ceux avec les((uels on le nomme. Dans la zoologie moderne, le nom de spondyle a été donne à la fois à un testacé acéphale, et a un ctdeoptère de la famille des lon- gicornes; voir Cuvier, lièfjne nni- tnaly tome III, p. 127, et fome V, p. 100; et Z00/0.7/V' (Icseriptive i\e M. Clans, p. Gi'O, trad. franc. L'insecte est a{)p*dé KSpondylis, }t(UH- le distinguer du S{)Ondylus, (pli est un mollnsque. ^ ;j. Les (iraifp/ers. Les d(''tails donnes dans ce ])aragra|)he sont assez exacts ; et c'o.l a peu près l'-l 'Tous les animaux s'accouplent doue aiusi qu'on vient de le dire. CHAPITHE Vin Des saisons et des àg-es i)Our raccouplement ; il a lieu le {dus souvent au printemps; Thomme n'a pas de saison, non plus que quelques animaux domestiques: il est plus ardent en hiver ; la femme l'est davantage en été ; époques de la couvée des oiseaux ; excej)lion pour THalcyon, qui couve en hiver; citation de Simo- nide; les jours d'Halcvon en Grèce et dans les mers de Sicile ; citation de Stésichore ; le plongeon et le goéland ; le rossignol et ses (l'ufs ; époques de l'accouplement et de la naissance des insectes ; portées annuelles des animaux sauvages ; exception pour le lièvre. ^ l.a saison et VCv^v cou\enables à l'accouplement sont Ires-déterminés pour chaque espèce^ d'ani- maux. La nature veut, pour la plupart, qu'ils accom- plissent cette union h la même époque, lorsque l'hiver va faire place h la chaleur. C'est donc préci- séuKmt, à l'époque du pr'iulemps, que presque tous ainsi que les ohservateurs mo- dernes décrivent raccou])lement des araignées. 15 4. Ainsi (/u'un vient de le dire. Depuis le début de ce livre. Il ne faut d'ailleui's jamais perdre de vue qu'Aristote a fait un traité aj)profondi sur la génération des animaux ; ce traité est admirable, même encore après tous les [)ro- gres qu'a faits la science, à partir de la Renaissance. § 1. La saisoîi et l'àg^- 11 ue sera question ici que de la saison de l'accouplement. Les considéra- tions sur l'âge viendront plusloin, même liv. V, ch. xii. — Lorsque r hiver va faire place à la chaleur. n faut remarquer cette tournure, qui laisse a l'idée toute sa géné- y 1 Hr HISÏOIHE DKS AMMAIX. les animaux, volailles, terrestres, aquatiques, s'eni- |)i'essenl de s'aecoupler. " Il en est cependant qu(dques-uns qui s'accou- |)lent, et qui produisent, à rautonine et h Tliiver, eonnne certaines espèces (Kanimaux aquali([ues et de volatiles. L'honinu» a plus que tout autre le privilège de s'accoupl(*r en tout(^ saison; et parmi les animaux qui vivent av(H^ l'homme , un bon nombre, à cause d'une demeui'e chaude et d'une nourriturt* abondant(\ sont aussi comme lui; sui'- toul ceux dont les g(»stations sont de courte durée; |)ar (wemple, le porc, le chien, et les volatiles qui pondent IVéquemnuMit. Il \ a nn^'uie de ces animaux qui, regai'dant en quelque soi'te à la nourriture de leurs p(^tits, l'oid \c\\v accouplement à l'époque de Tannée qui doit y coïncider. MJans r(*s])èce hu- maine, le mâle semble |)lus vivement j)oi'té à l'ac- cou[)lemenl (mi hiver; (d la femelle, en été. M.es oiseaux, ainsi qu'il a déjîi été dit, s'accouplent ralite. — S'i')fip)'psst')it df s'dr- roup/cr. I/expression ^Tccque est peut-être encore plus lorte. § 2. QueUjues-uns... à rautonmt' cl àVhivcr. Ces observations sont exactes. — Lliomnte a j>lus (fuc tout autre. Ce privilèfjre est un des fondements naturels de la famille, qui n'existe que dans l'espèce humaine. — Sont aussi vomuie lui. Bien qu'à un degré beaucou[) moindre. — Le porc et le chiot. Les deux exemples soni ))ien choisis; mais ces deux espèces sont aussi prolifiques à l'état sauvage qu'à l'état de domesticité. — En (juehiuc sorte. J'ai ajout»' ces mots j)our rendre toute la nuance de rexj)ressi(tn grecque. ?; 3. Le mâle... la femelle. Jai conserve la formule du texte, que sans doute Aristote n'a j)as j)rise sans intention. §4. Les oiseaux, aiu^i qu'il a déjà été (lit. ^'oir j)lus haut, (h. II, ji,^ 2 et 'A; et aussi liv. VI, jÉ \A\n\: V, eu. M». VIII, ^i .;. j.'^;, en général et font leurs couvées aux environs du prinli^nps (d au début de l'été. Il faut en excepter l'Ilalcyon, qui jxMid vers le solstice d'hivei'; et de là vient que, (piand le solstice es( accompagné (\u beau temps, on dit ([ne ce sont les jours de I llalcyon, sept jours avant le solstice, sept joiu's après, connni^ Simonide Ir dil dans ses veis : « Ainsi, lorsque, (hn'ani un mois glacé, Jupilei'nous - accordn. — De roir des Ilal- ei/o)i^. Bien que l'auteur revienne ici à rilalcvon, il continue a perdre de vue son sujet, ({ui est la saison d»- l'accouplement. — Au rouifiev de la Pléiade. En novembre, un peu avant le sol- \-.\ vers Tépoque du solstice ; et dans les rades , à pein(» vient-elle voler autour d'un bâtiment qu'elle dispa- raît aussit(M. Du moins, c'est ainsi qu'en parle Sté- sicliore. ' Le rossignol pond au commencement de Tété; il l'ait cinq ou six œufs tout au plus; et il se tapit depuis l'automne jusqu'au printemps. '^ Les insectes s'accouplent et naissent même en hivei-, quand il va de beaux jours et que le vent est au sud ; ce sont ceux des insectes qui ne se cachent pas (Ml hiver, comme les mouches et les fourmis. M. a plupart des animaux sauvages ne mettent bas qu'une fois par an, du moins ceux qui ne sont pas capables de superfétation, comme le lièvre. stice dhiver. — Stesirhorc, Schneitler j)resunie (jue Stési- cliore. dans un de ses poèmes, avait lait apparaître l'Halcyon aux Argonautes, au moment où ils quittaient le port. Stésichore était d'IIinière en Sicile, et il a vécu (le G;{2 à 5:i2 av. J.-C. — Aristote est revenu sur l'Halcyon, plus loin, liv. IX, et lui a con- sacre tout le chaj)itre xv. i; 7. Le rossifpud Ceci est toujours une digression, et à plus torte raison, tout ce (jui suit jus- qu'à la tin du cha])itre. Il ne devrait être question ici que de la saison et de l'âge de l'accou- plement, et non de la j)oute. Voir J'ius loin, liv. IX, ch. XXXVI, § -i ; voir aussi Buffon, K.me XXIIi. !'. 80, edit. de 1830. ?; 8. Les insertes s\iceouplent. Ces détails rentrent dans le sujet de ce chapitre. -— Qui ne se ra- ehent pas. J'ai pris le terme le plus général, comme plus haut >; 6; mais c'est le temps de la re- traite et de la disparition de ces animaux. .i; 0. La plupart des nnimaux saurages... Ceci peut paraître en- core une nouvelle digression, après toutes celles qui précèdent. Il est évident que toute la fia de ce chapitre a souffert de graves altérations. MM. Aubert et Wim- mer regardent ces deux para- graphes comme déplacés tout au moins, ou ])eut-être même comme ■^^VO^:rs [Axes. —Super fétation.CeM la traduction littérale du mot grec. Voir plus loin, liv. VII, ch. %% § 4. M 1 U) UISTOIUK DI-:S AMMAIX. peiidanl les si^pl proinieis jours, riïalcyoïi |)rrpaiv son nid, la saison df raccouplement, ou ne coiupivad guère comment on parle, eu outre, de la pout«\ Ceci peut être une adtlition fait*' après coup. Voir i»lus loin. liv. IX, ch. X.V, ,ïi 4. § t). Lr plo7if/('o}i et II' tjoéland... Ces deux ideutitlcations ne s(Uît pas certaines ; mais elles ne sent pas très-importantes, pour le [)eu (|u"Aristote dit de ces deux oi- seaux. Ceci continue la di^irres- sion sur la ponte des oiseaux, com- mencée au parairraphe précèdent. MM. Auliertet Winimer j)ensent que les deux oiseaux ici nommes doivent èti'e des csjx'ces de mouettes. — -Vc .sv ((icju'ut et ne, se tfiplsseuf janiai>^. Suite de la diirressi«ui. — De mir des lla/- ei/fj)is\ Bien que l'auteur revienne ici à rilalcyoti, il continue à perdre de vue son sujet, (pii est la saison île l'accouplement. — Au rowJier de la Pléiade. En novembre, un i)eu nvant le sol- vers Tépoque du solstice ; et dans les rades , à pein(^ vient-elle voler autour d'un bâtiment qu'elle dispa- raît aussil(M. Du moins, c'est ainsi qu\^n parle Sté- sichoi'c. ' I.e lossignol pond au commencement de l'été; il fait cinq ou six œufs tout au plus: et il se tapit depuis l'automne jusqu'au printemps. ' Les inst^les s'accouplent et naissent même en hiv(M", quand il ya de beaux jours et que le vent est au sud : ce sont ceux des insectes qui ne se cachent p«is en hiver, comme les mouches et les fourmis. 'l.a plupart des animaux sauvages ne mettent l)as qu'une fois par an, du moins ceux qui ne sont pas capables de supeifétation, comme le lièvre. >tice dhiver. — Steùdiorc. Schneider jjresume (jue Stt'si- cliore, dans un de ses poèmes, avait tait aj)paraître IHalcyon aux Argonautes, au momeut où ils quittaient le port. Stèsichore était d'Himère en Sicile, et il a vécu (le 032 à 5:>2 av. J.-C. — Aristote est revenu sur l'Halcyon, plus loin, liv. IX, et lui a con- sacre tout le chapitre xv. ,^ 7. Le rossignol Ceci est toujours une digression, et à plus forte raison, tout ce qui suit jus- qu'à la fin du chaj)itre. Il ne devrait être quesiion ici que de la saison et de l'âge de l'accou- plement, et non de la ponte. Voir plus loin, liv. IX, ch. xxxvi, § 4 ; voir aussi BufTon, tome XXIII, p. 80, edit. de 183U. ?; 8. Les inseetes s'aceouplent. Ces détails rentrent dans le sujet de ce chapitre. — Qui 7tc se ea- eheiit pas. J'ai pris le terme le plus général, comme plus haut .^ 6 ; mais c'est le temps de la re- traite et de la disparition de ces animaux. ?5 n. La plupart des anunaux saueayes... Ceci peut [)araitre en- core une nouvelle digression, après toutes celles qui précèdent. Il est évident que toute la fin de ce chapitre a souffert de graves altérations. MM. Aubert et Wim- mer regardent ces deux para- graphes conmie déplacés tout au moins, ou peut-être même comme apocryi)hes.—Sz^y^p;/e/rt^?o«. C'est la traduction littéraledu mot grec. Voir plus loin, liv. VII, ch. v, § 4. l'iH msTOiuK ni: s ammaix \A\\\E \, CIIAP. I.\, .^ 2, I i'J CLIAPITRE IX Du IViii (les poissons ; épocuu' f^éiiL'raK' du frai ; *'|mh}U('S particu- lières (le (juehjues poissons ; nombre de fois dans Tannée ; de la croissance édes. ' Presque tous les poissousne produisent (pi^une seule fois Tan, comme foui les poissous qui voul par baudes. Ouappelh^ poissous par bandes eeu\ qu'on prend au (ilet ciiTulain\ llion , pélaniydi\ muf;v, chalcides, maquereaux (eoliesi, ombi'e (eliromisi, ?5 l. Oui vont iiar h(tnre. Le nu)t grec est Chronùs. — Vselle. .l'ai dû égalem^-nt re[)roduire le mot grec, c'est peut-être la Plie; en tout cas, il parait bien (jne c'est un poisson plat, allant aussi par bande. Voir i)our tous ces poissons le Caffilnf/ne de MM.Au- u psede. el auli'es de même p^nre. Le loup-mai'in fait e\e(q)lion, puisqu'il esl le S(4d de ces poissons h fi'ayer d(Mi\ fois pni' an; niiiis sa S(*eond(^ porlée esl plus faibb» que In pi'emière. - L(^ h'icliias el les snxaliles IVayenl deux fois par an. Le suimulel esl le s(ud poisson qui (raye jusqu'à Irois fois, d' qui porle h le suj)pos(M', c'est que, dans certains lieux, on voil trois fois par an de petits surmulets, issus de Irois Irais successifs. \a^ scorpios fraye deux fois : l(» sai'f^ue fray(^ éfialemeni deux fois, au printemps (^1 à rauloinne. La saupene fray(^ qu'une fois, à l'au- l()nm«\ Le llion ne fray^Mion plus qu'une seule fois ; l'crt et Wimmei'. — Le /oiiji- iKorin. <)\i le Bar, très-abondant sur les ('("ites de la Méditerranée. La science moderne a conservé aussi le mot grec : rax des Grecs est ap- pelé Luj)us j)ar les Romains. C «'st de Tesj)ece des discoïdes. Il y a encore une autre espèce iTacanthoptérygiens appelée La- hrax : Cuvier. /^/., ibid., p. 24'J. ii 2. Le trichias. On croit que c'est une espèce de sardine, ou d'anchois. — Le surmulet. L'iden- tification n'est pas tres-sûre. J'aurais pu conserver le mot grec de Trigle, que la science mo- derne a adoj)tè. pour une esj>ècp de rouget, ou gi'ondin : voir Cu- vier, Hèifiiediiiiniil, tome II, i).l.'>9. Je ne trouve pas d'observations récentes sur sa ponte trois fois par an. Alltéuée, liv. VIL )>. 32i, cite Aristote sur la Triple. — Le scorpios. J'ai dû conserver le mot grec, dans le doute de Tidentitî- c.ttion. C'est probablement un des j)oissons du genre des scor- piues ; Cuvier, Rèfjue animol , tome II, p. IG.'l; Athénée, liv, VU, 1>. 320. cite Aristote sur le scor- j)ios. — Le sart/ue. Le mot a été conserve par la science moderne: Cuvier, id., i/jid., p. 181. "\'oir sur la saupe Athénée, liv. VII, j). 32 J, citant Aristote. — La soupe. Cuvier, id., ihid., p. 185. Ces trois poissons font partie des acanthoptérygiens de diverses familles. Pour la saupe et le sar- gue, voir plus bas, § G. — Le thon... D'aj)rèstout ce qu'Aristot*' dit de ce poisson, et d'après ce que dit Cuvier de sou côté, ihid ., p. 198, on pourrait croire que les Anciens connaissaient mieux 1.H0 lIISTOIFiE DES ANIMAIX. mais comme il pioduil ses œufs les uns plus l». Posi- dion re()ondait à decend)re- jan- vier. — Le thon niùle. Cette ob- servation n'a i)as été conservée dans la science moderne. — Aplid- l'ce. C'est la seule fois (ju'Aris- tote ait eu à sij^'naler cette parti- cularité. Du reste, MM. Auhert et Wimmer croient ce paragraphe apocryphe, parce (pie le lait qui y est indique n'est pas exact. § 3. La raie. Ou Uhina, repro- duction du mot grec. Cette iden- titication j)araît encore la plus probable. — Au '•oucfirr de la Pléiade. Voir plus haut, ch. viii, ?; G, - hes rfiinis de )nei\ Ou re- quins. — Etoile )nariiie. J'ai tra- duit le mot grec Asterias; je ne l'ai pas rej)roduit, parc que, dans la nomenclature de la zoolog-ie moderne, il s'a{)j)li(pie à un zoo- j)hy(e échinoderme ; voir Cuvier, Hèal, qui. de très-petits, deviennent très-vite extrême- ment grands. D'ailleurs, la mui'ène pond en toutes saisons, tandis que la Qu(Mie-(le-cheval ne pond (|u'au print(4iips. Knlre le muros (d la murène, il y a cett(^ dilTérence que la muiène est toute tache- té(^ et plus faible, tandis que le muros est d'une couleur uniforme td qu'il est plus fort. Sa couleur est celle de la poix ; id il a des dents intérieures (d extérieures. On prétend qu'il y a dans cette espèce, comm<' dans les autres, des mâles et des fenndles. derne a conserve. La murène est de la famille des Physostomes apodes. \'oir plus haut, liv. I, ch. V, ji ;] : et liv. II, ch. i.\, § 7. \o'\r Aillé née, citant ce passage, liv. \\\, [). 312. — La Queue-de- l'heral . Le mot grec, que je n'ai fait que traduire, est Hippouros. On ne sait quel est précisément ce j)oisson. Mais on voit qu'il doit être de la famille de la Murène, c'e»;t-à-dire allongé et presqtie sans nageoires, pour qu'on ait pu l'assimiler à une queue de cheval. — Le muros. Le mot grec est Smyros, comme le nom de la nuu'ène est Smvraina. J'ai chan'ie l'orthographe, pour que, dans no- tre langue, les deux mots fussent également rapproches. On ne sait pas d'ailleurs ce que c'est que le muros, bien qu'évidemment ce doive être un murenoide. \'oir le Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, p. 13t>, où le muros est identifie a l'Ophisurus serpeus de la zoologie moderne ; voir aussi la Zoologie descriptire de M. Claus, }). 834, trad. franc. — Des dents intérieures et exté- rieures. Ceci ne se comprend pas bien; mais ce caractère pou- vait convenir à l'Ophisurus ser- pens, qui a les dents des inter- maxillaires sur un double rang. Voir ces détails dans la Zoologie deseriptire de M. Claus, p. 834. — Des inâles et des femelles. On sait combien est encore obscur tout ce qui concerne la reproduction de toute cette famille de pois- sons. — D'ailleu)\<'... ils s'g font prendre. MM. Aubert et XVim- me»r regardent tout ce passage comme apocryphe; cette conjec- ture n'est pas improbable. 1 :yl lllSTOIlii: l)i:S ANIMAI \. ïjviu: V, en A p. i \, ïî s. \:'ù\ Ils vieinionl à leire en sorlaul dr l'eau, el souveiil ils s'y font preiidre. •'La plupart des poissous rroisseul li'Os-ra])ide- mcut; et paruii h^s petits poissous, le eoraciu u'est pas celui qui i^raudit l(^ moius vile. Il fraye près de teire daus d(^s i^udi'oils rouverls d'heibes, et au milieu des plus épaiss(^s. I/Orplios aussi, qui naît très-pelil, devi(Md graud très-vile. Les I*élamyd(^s et les Ihous tVaveut daus le INud-Luxin, el ils ue frayeut pas ailleurs. Les inuf:<'s, les dorades (d les loups frayeut de préfV'reuee à l'euiboucdiure des fleuves. Au eoulraire, les Oreyues, les seoi'pides el plusieui's aidres (espèces frayeid daus la haute ukm'. ^Pi'esqu(^ tous les poiss(Mis fraycMit daus les liois mois de Munichiou, de Thargéliou et d(^ Skirrho- ^ 5. Lr roracin. J'ai dû repro- duire le mot 'r^rec, j)arc(^ ([u'on ne sait pas au juste (|uel est ce pt;- lit poisson. Daus le Catdlogut' (le MM. Aubt'rt et Wininier, il est assimilé au Chroniis casta- neus, (le Cuvier, qui rapporte le Chromis au Coracin des An- ciens ; voir Cuvier, H(' : voir Cuvier. /{/''///e a ni )n(il, tome II, p. li'i. — Lc.s'Péia- )Hf/fh'.s- et les ///o?/.s'. Voir plus haut. ?; 1. — Les Orri/nes. C'est une espèce de thon; voir Cuvier, l{è(/>ie (niiiiuiL tome II, i>. 198. On les appelle aussi des Cernions. Dans le CaliiUxjiw de MM. Au- hert et W'immer. l'Orcyue est présenté comme tout à fait indé- terminé. — Les sforpides. On croit (pie ct^ sont des j)oissous du j_^'iu'e des Scorpènes ; voir Con- vier, Hèfpie (iiiiindl, tome II, p. Ido ; voir aussi, le CntabKjue de MM. Aubert et Wimmer, p. 140, et la Zoologie tlescriptire de M. Claus, p. 850. § 6. Manirhiini. Mois de mars- avi'il; T/iar//i'/l>ifi , davril mai; pliorioii. Ti'ès-ptui fiayeul eu automne, comme la saupe, le sargue, et quelques autres espèces ana- logu<*s, uu peu avaid Téquiuoxe (raulomne. (Test aussi rèpoqu(* de la toipille et d(^ la raie. "Il v a encore di^s espèces, en petit nombre, qui fravent en hiver el eu (Mé, comme nous l'avons déjà dit. Ainsi, le loup, le muge, l'aiguille, frayent en hiver ; le thon frave en été dans le mois d'flécatombéon, vers le solstice d'été. Ses onifs sont déposés dans une sorte de poch«\ et ils y sont petits et nombreux. Les pois- sons qui vont pai' l)andes frayent durant l'été. ^ Parmi les espèces des muges, les Grosses-lèvres commen- cent à frayer dans h^ mois de Neptune, ainsi que le sargue, le |)oissoii a])pelé le Morveux, el le capi- Ski/rfiop/ior/cm, de mai-juin. — - La saupe, le sart/ur. "S'oir plus haut, 5; L>. Camus propose de lire Sarg-inos au lieu d«^ 8ar}j:ue, parce que j)lus loin, liv. VI, ch. XVI, § 2, il est dit que le sai-- irue pond au mois de Posidon, et qu'il semble (pi'il ne fraye qu'une fois et non pas deux ; mais il resterait à savoir ce qu'est précisément le Sarginos. — La torpille et de la raie. MM. Au- bert et Wimmer croient que c'est une interpolation. i; 7. Coinnie nous l'arons déjà du. Il a été dit seulement § 4, plus haut, qu'il y a des poissons qui frayent toute l'année. — Héca- toinhéon. Répond au mois de juin-juillet. — Vers le solstice iréff. En d'autres termes, vers la tin de juin, ("est exact. — Hé- /losés dans une sorte de poehe. Je ne retrouve pas cette observation dans la zoologie moderne. — (Jui ront par handes. Voir j)lus haut, § i. ]:; 8. Les Grosses-lèrres. C'est la reproduction littérale du mot grec. La zoologie moderne a conserve aussi ce nom pour une espèce de muge, Mugil-chélo ; voir Cuvier, Règne a?iimal , tome II, p. 232. L'espèce de la Méditerranée est peut-être le Mugil-labeo, p. 233. — Le mois de Neptune. Posidon. Voir plus haut, j^ 2; , décembre-janvier. — Le sargue. Voir Athé?iée, liv. VII, p. 307, qui cite ce passage. — Le Morveux. C'est la traduction littérale du mot grec, Smyxon, histoihf: dks ammaix. Ion. i]e^ poissons fi'ny(Mj| peiidaul liMMili^ jours. Il y a de^ innées qui ne vieinuMit pas (Fun accouple- monl ; ils iiaisscnl du limon et du sablo. ^ Ainsi donc, r'osi généralement au priidmips ([ue les poissons se me(hMd à IVayei*. Néanmoins, eomnn^ on vient delt^ dir(\ il y en a aussi quelquf^s- uns qui IVayiMil en élé, à Faulomni^ et même en hiver*. Mais celle sin«;ularilé ne se passe pas de la même manière pour tous; elle n'esl pas absolue, ni même applicable à cha([iir es])èce enlière, ainsi que le frai au prinlemj)s (^sl la rè^le la plus oI•dinair(^ Aux aulr-es époques (b^ Tannée, les poides ne soni pas aussi abondantes. '" l'ne chose ([u'il ne faut ])as perdre de vue, c'esl ([U(^ si, pour les piaules el pour les animaux quadrupèd(»s, b^s cou Irécs diverses amènent de la dilïerence, non sindemenl pour la santé f^énérale des individus, mais aussi pom' le nombr-e de bMn*s accoupb^nents et pour' leur fécon- dité, (b' même les lieux ont égalennuil giande ouMyxon. Voir plus loin, liv. \I, fh. XVI, ?; -2. C'est une espèce de iiiuge, ainsi qu(' le capiton : voir le (\it(il<>(jue (le MM. Aubert et Winmier, p. 130; voir aussi ('u- vier, Hf'ijiw aniynal, ii>/(L, [)p. 230 et 231. — // // a des nnnjes... du saidr. Ceci pourrait bien être une interpolation. § 9. Comme on vient de le dire. Plus haut, .^ 7. — Néanmoins-... Cette sini'aissement , mais ^ussi pour leurs portées el leurs accouplements , de telb* sorh* que les mêmes animaux produisent davantai^e dans tel li(ui, et pr"oduis(ud moins dans tel auti'e. CHAPITRE X Un frai des mollusques ; frai de la seiche ; fécondité extraordi- naire des poly[)es ; leur incubation ; frai des testacés ; les Pyrrhéens du Pont-Euxin ; les limaç:ons de mer. ' Les mollusques frayent éf^alement au printemps; ot parmi les poissons de haute mer, cV^st la seiche qui est des premiers à fravei'. Elle frave en toute saison ; el elle y met qm'nze jours. Quand la temelle a produit b^s œufs, le mâle, qui la suit, répand mats, avait ét(* dès longtemps si- gnalée pai- le fameux traité • l'Hippocrate, Des airs, des eaux et des lieux; voir le tome II, de la trad. et de ledit. E. Littré. — Produisant davantage dans tel lieu. Surtout, ])arce que la nour- riture \ est plus abondante et meilleure. Sur le frai des pois- sons.voir ])lus loin, liv. VI, ch. xvi. J; 1. Les ïnollusques. Sous ce terme gênerai de Mollusques, il faut comi)rendre plus particuliè- rement les céphalopodes, qu'Aris- tote seml)le surtout avoir en vue. — La seiche. C'est un Céphalopode octopode, ou décapode ; voir Cu- vier, Hèf/ne animal, tome HI, j). 1 1 ; et la Zoologie descriptive de M. Claus, p. 737, trad. franc. — En toute saison. C'est la leçon de tous les manuscrits; MM. Au- bert et ^^'immer ont cru pouvoir la changer, parce qu'elle est en contradiction avec ce qui vient d'être dit sur la saison où frayent les mollusques; et ils la rempla- cent par celle-ci : u Ils pondent une grande quantité d'œufs ». Je n'ai j)as cru pouvoir adopter cette W l.il) IIISIOIUK DKS AMMAIX. MVHi: V, CHAI». \, îi 3. i;.7 dessus sa li(|ii(Mir sriiiiiiahs ([iii les solidifie L(^s seiches \(ud pai' coiiph^; le mâle a le dos plus bariolé el plus noir ([U(^ relui de la t'euîrlliv -I.(^ polyp(^ s'arrou|)le eu liivei-; (H il produil au prin- temps, épo([ue où il se lapil, eu ouli(\ |)(Midaul deux mois. I/o'uf ([iTil produit ressemble à ime touffe de lilauieuts; el ou le pr'eudiait pour le fruit du peupli(M' blaur. (lel auiuial est excessivemeul leeoud; el du Irai produil par la femelle, il soi'l un nombre incalculable de petits. Le màh' dillere de la feuudle en ce qu'il a la tète plus allouuée. et qu'il poiie (bins mi de ses bi'as cet or^^ane blanc que les pèchtMUs nomment sa V(M-p:e. Le polv|)e couve les (eufs qu'il a pondus; et alors les polypes dépérisstMit beaucoup, |)ai'C(* qu(\ dui'ant tout C(* t(Mnj)s, ils C(^sseni d'aller' à la pAlui'e. M.es pourpi'(»s modification. So liijurur S(hn/- /lalr. U y a des manuscrits (\u[ jiortent : ■> Son «Micr*' », au lieu de : « Sa li(Hieur séniinnle ». La ditîei'enct' ne tient qu'aune seule lettre. — Vonf par cmiplp. Les seiches sont des niollus(iues di- oiques, c'est-à-dire, où h-s sexes sont séparés, î^ 2. Le p'tlijpo. Voir des det.iils sur la génération du polype, plus loin, ch. .\vi, J5§ 1 et suiv.; et sur la génération des seiches, ihid., ^ 3. D'ailleurs ce nom de Polype est bien vague ; et les espèces de polypes sont très-nombreuses. \\ y en a une (^ue Cuvier appelle du nom spécial de Polypes d'Aristote; ce sont des seicheset des poulpes. Voir Rrtinc (tnniHil, tome UI.p. \1. — S'tK'coii/ilf' <'7i h/rcr... Il ne j)arait pas (pie la zoologie mo- derne ait repris ces oitservations sur les poly[)es. — // si' tapit. Ou « t'ait retraite • . — .1 uiip lau/ff. J'ai ajoute « de tilaments », pour rendre toute la force du mot grec. — Pour le fruit . Ce serait plutôt la graine. — Dans u/i (h' ses bras. X'oir j)his haut,ch. .'i, ?■ 2. — Lp jm- li/pi'. Au singulier. — - Les poli/pes. Au pluriel. La nuune divergence est dans le texte. Il semble qu'il s'agit du mâle et de la femelle tout enseinl)le. ii 3. Les fHturprrs... [es tjiirriiis. naissent au i)i'int(Mn[)s ; et les buccins, à la lin de riiiver. Kn f^éuéral, les testacés poitent ce qu'on apptdle bnirs (pufs au priidemps et h l'automne^ sauf les hérissons de mer comestibles. L'est à Ci}> deux saisons qu'ils en ont h* plus; mais ils en ont dans toutt^s habilutdb^nent, et (mi plus i^rande quan- tité, dans les j)Iein(^s luiu^s et durant les jours de clialeur; si ce n'est ctuix de l'iun'ipt^ des Pyrrhéens idu Pont-Luxiu!, qui font exception; car ces (ItM- niers [)oissons sont meilbuu's «mi IiivtM'; ils sont alors pet ils, mais pleins (Fteiifs. (Test dans la même De Tordre des gastero})olles pevii- nil)ranclies : voir Cuvier, l{r;/)H' (uinudl, tome III. pp. î)7 et 99. La zoologie moderne les classe tous les deux i).irun les Duccinides: voir la Zoo/o/y/V (Icsi-ripliri' de M. Clans, p. 71'f, ti-ad. t^ranc. — Li'stfslarés. Voir}»lus haut,liv.n'. ch. IV. — Ce (ju'oH (ippf'l/e /pu)'s ii'uf's. \o\v la même expression plus haut, liv. 1\'. ch. iv, >i 18. — /.e.v hérissons 'le mer. Voir tout une longue description du héris- son de mer, liv. IV. ch. v. — Dans les j)Iei/ies lunes. Je ne sais pas si la science moderne a con- state de nouveau tous ces faits. Us sont répètes dans le Truite (les Part/rs (/rs aninu/u.r, liv. l\\ ij 93, p. 198, edit. el trad. Aul)ert et W'immer. Aristotey a attribue i-ette augmentation des «nifs des ht'rissons à la chaleur de la j)Ieine lune. Quant à la nature de ces preteudus o'ut's, Aristote croit (pie c'est simj)lement de la graisx'. Il le dit encore dans le Traite ilr la Ciéiirratioii des animau.r. liv. III, à la tin. p. 278. edit. et trad. Aubert et X\'immer. — Drs Pi/rrliéeiis. Dans les deux passages (pii viennent d'être cités, Aristote parle encc»re des hérissons marins qui se trouvent dans rEurij)e de Pyrrha, et des hérissons de la Pyrrha de Lesbos. Pyrrha était aussi une ville de Thessalie sur le golle de Pagase, aujourd'hui \'olo. Mais les Pyrrhéens dont il est ici question sont du Pont- Kuxin, que les Anciens connîiis- saient j)res(pie aussi bien que la Méditerranée. — Meilleurs en /ti- rer. Dans le passage du Truite (les Pu)'t/i's fies a/iiuiau.r, lur. cit., Aristote en donne cette raison qu'en hiver, la pâture de ces ani- nuiux est plus abondante, à cause de la multitude de petits j>oi>- sons (pii émigrent vers cette é})0- 158 HISTOIHK IJKS ANIMAUX. saison qiio Ions 1rs limaçons sont (''galem(Mil remplis d'œnTs. CHAPITRE XI Accouplemml et ponte unique des oiseaux sauvages ; j)ontes multipliées des oiseaux domestiques; les pigeons et les {»oules; espèces diverses de pigeons : le pigeon, propreiutMit dit, le ramier, la tourterelle ; fécondité des pigeons ; les pigeonneaux les plus délicats à manger. ' Parmi les oiseanx, les oiseanx san\ag(^s, ainsi qu'on Ta clil colouiltiers et de nos V(dier<'s. ^ ~ Ij s jihis- forls. Ou Les meilleurs. — Li's ///ni/is /joîis. Ou Les plus faihles. L'e\- jtressiim du texte peut avoir ces deux dilï'erentes si-ruiticaiions. MVIU-: V, CUAI». XI j , .^ 1. O.il CHAPITRE XII De l'à-e ou les aecoiiplements ont lieu ; les petits des animaux jeunes sont toujours plus faibles; Tàge est en général le même à peu près pour les individus de la même espèce; signes ordi- naires de la puberté chez l'homme, et dans les autres animaux: (le la voix des mâles et des femelles; celle des mâles est ordi- nairement plus grave ; exception pour la vache ; influence de la castration sur la voix; de l'âge des accouplements; influence des lieux sur cet âge, qui varie beaucoup ; durée de la portée selon les espèces, le chien, le cheval, l'âne ; durée de la fécon- dité dans Thomme et dans la femme; fécondité de la brebis; influence de la graisse sur la fécondité des boucs; fécondité dii sanglier ; fécondité du cochon ; mode extraordinaire d'accou- plement des cochons dans certains cas ; signe qui montre que la truie est fécondée ; durée de la fécondité des chiens ; de l'accouplement du chameau ; durée de la gestation ; la cha- melle n'a jamais qu'un seul petit ; de l'accouplement de l'élé- phant ; âge et époque de cet accouplement ; durée de la gesta- tion de la femelle, qui n'a jamais qu'un petit. * L âge où les animaux peuvent s'accoupler pré- sente aussi de grandes différences. Ce n'est pas tout d'abord que, chez la plupart des animaux, la sécré- tion de la semence coïncide avec la faculté d'engen- drer; cette faculté est plus tardive. En effet, dans § 1. L'âgr où /c,v animaux peu- vent s'accoupler. Tout ce chapitre sur l'âge de la fécondité dans les animaux est très-remarquable ; et la science moderne n'a rien de mieux sur ce sujet. — La sccrc- iion (le la seuiencc coïncide. Au- T. H. jourd'hui, la physiologie admet que la faculté d'engendrer com- mence aussitôt qu'a lieu la sécré- tion de la liqueur séminale. On peut néanmoins rester de l'avis d'Aristote, et regarder la fécon- dité réelle comme plus tardive. il lii IliSTOIHK l)i:S AMMAIX, louslt's îmiinaux, lnce est })arfaitement exact. Dans cha([ue espèce d'animaux, l'âge de la fécondité est à peu près le même pour les individus; nous le Voyons bien p;ir notre propre esjièce. — Qio'lque t/ionstruos/fi; DU f/wh/nc (i>-ci(/e/if. Il est fait sans doute allusion à la castra- tion. L'intirmitt' peut aussi être natur(dle; et rimj)uissance, résul- ter d'un défaut de confornuition. ?^ 4. Dans rhninuir... Tous ces détails sont d'une trés-j,a'ande exactitude. — Ues parfirs Jumtru- scs. ("est la traduction littc'rale du mot f;rec, que j'ai déjà em- ployée. Pour toutes ces observa- tions, il faut lire le l)isc(Mirs de Bufl'on sur la Nature de llionime, tome XI, pp. .'{72 et suiv., edit. de ' *% LIVUK V, CUAP. XII, ^ I). Kk] des mamelb^s; el par dessus loul, la produclion des poils aux pai'lies gènilales. C/esl vers l'Age de deux b)is sepl ans que l'homme commence à avoir (b* la seiîKMice; el il n'esl vraimeid fécond que vers li'ois fois sepl ans. •'Dans b^s aulrc^s animaux, celte pi'oduction des poils n'a pas lieu, puisque, ou les uns n'ont pas du loul dt^ j)oils, ou les autres n'en ont pas dans les parties inférieures, ou (*n ont moins que sur le dos. (^hez quelques-uns, la voix change tout aussi sensi- blement que chez riiomme. Pour d'aulres, ce sont des j)arties différentes du corps qui annoncent que l'individu commence à avoir de la semence, el qu'il esl en état de produire. 'M'Jkv, presque toutes b^s espèct^s, la femelle a la IS.'ili. Burt'on y rend pleine justice aux Anciens, voulant sans doute pai' 1.1 designer Aristote, qui est seul à peu |)rès dans l'Antiquité à avoir fait de telles (»tu(les. — Ues ludinelh's. Chez l'homme aussi bien que chez la femme. — Im /)r(j; G. La fetnet/c a /a voix p/us aif/ue. Notre espèce en est un exemple fraj)pant, et quand une \(\'t iiisTOiiu: i)i:s ammalx. voix plus ix'v^uv ; les jeunes l'onl é^alemeiil plus aifiue que les vieux. Dans les ctM'fs, It^s mâles oui inie voix plus ^rave que les femelles; les mAles se l'onl entendre quand e\^sl le hnnps de Tarcouple- nuMil ; (d les lemtdles, ([uand (dh^s oui |)eur. La voix delà f(Mn(dl(^ esl brève; r«dh^ du mâle se prolonge. [.(> (diiens, en vitdllissanl, prennent u\u' voix plus grave.' Les voix des chevaux pi'ésentenl aussi des dit- f('Tences. A leur iniissance, les pouliidn^s ont la voix -rèle et faible; les poulains Tonl faibh* aussi, mais e«q)endanl plus grave et plus forte que b's femelles. Avec le temps, (die d(^vienl de plus en plus forte. Vers deux ans, quand il peut commenciM' à saillii', le maie lance une voix ])uissant(^ (d grave; alors aussi, la femelle Ta plus foite et plus pleine^ qu'au- paravant ; et cela dure ordinairement jusqu'à la vingtième amHk\ Passé cette époque, la voix des mâles (d des femelles va en s'affaiblissant. ^ Kn général, ainsi que nous V(Mions de le dire, la voix des mâles s(^ distingue de celh^ des femelles, en ce qu'elle a des sons plus graves, dans tous les ft'nime a une voix masculine, loreillt» eu est très-choquée. — Dans h's crrf's. Ces ()l)servations sont certaines. — Ij's c/iùms... Menie reniar(jue. si 7. Arv vo/.r (h'S r liera tir. J'ai garde le mot du texte ; on pour- rait traduire aussi : Les hennisse- ments. — QiKnid il firnf ro/n- )npnc('r à sail/li'. Ceci ne veut pas dire j)récisément qu"en Grèce on laissât les poulains saillir dès l'âge de deux ans. Chez nous et dans un climat un peu différent, on retarde la saillie jusqu'à quatre ou cinq ans. ;^ 8. \o«A- re)io)is lie />• dire Plus haut, § 6. — Mais ren ne se- rait pas e.vart. On voit avec (juel soin toutes ces observations ont animaux qui émettent une voix qu'on peut entendre. Mais ceci ne serait pas exact pour toutes les espèces; et dans quelques-unes, c\^st tout le contraire, par (^xemple dans les bœufs. La femelle, pour cette t'spèccN a la voix plus grave que le mâle; et b^s veaux Tout plus grave que les adultes. De là vient que les bêles qui sont coupées changent de voix en sens opposé à leur sexe, parce que les animaux coupés se rapprotdient de la nature des femelles. ^(Juant aux ti^nps de raccouplemenl. en ce qui concerne Tàge, voici ce qu\)n peut dire pour les divers animaux. La bnd)is (d la chèvre peuvent s'accoupler et portei" dès leur premièi'c année; et plus spécialement, la chèvre. Les mâles aussi peu- vent s'accoupler apiès le même temps. Mais les produits, dans ces espèces, sont différents de ce qu'ils sont dans les autres. Les mâles sont plus forts dans l'année suivante^ que (piand ils prennent de rài;('- <'(e faites. — L-. ("est le sujet même decechapitre. annonce plus haut, j; l, et perdu un peu de vue dans les paragraphes précédents. — Peuvent s'accou- pler. Ce qui ne veut pas dire (|u'on doive les accoui)ler dés le Y)vennerii<^e. — Plusspécialc)ae?it, In chèvre. H parait bien que la chèvre peut jiorter dès l'âge de sei)t mois. — Les mâles sont plus forts dans l'année suivante MM. Aubert et Wimmer croient avec raison que tout ce passage est altéré ; et d'après un passage des (iéoponiqurs, xviii, 3, ils sup- 1 or» HISTOIHi: DES ANIMAI X. "^ I.(' |)orc peul s\ircoiij)l(M', le inAlo el la f«Mnelle, H hiii( mois; (^1 alors la (Vinelle mol bas à un an; eai' c'esl à cv monuMil i[iw linil le lomps de la f^vs- lalion. I.e maie peul bien (mi efFel saillii' à luiil mois; mais ses pelils soni (rès-faibles quand il saillit avani (Tavoii' alleini sa pi-emièr(^ année. "Du resie, ainsi qu'on Fa déjà dil, les a^es de racroupl(4nent ne son! pas les mêmes partouL Danshds lieux, les poi'cs, maie el femelle, peuv(Md s'aecouplef dès quahv mois; (^( pai' suile, ils j)eu- venl pi'oduii'e el élever leurs pidils à six mois. Dans (Faulres (Midroils, les saufiliei's comm(4iC(Md la sail- lie à lem* dixiènu» mois; el ils sonI |)lus vi^^oureux jusqirà la li'oisième aimée. '- La ebienne se laisse posent qu'il faudi-îiil le corri'.rei' en 00 sons qu'on tixor;iit la fooon- dito tlos Ix'liers de 2 à 8 ans. Le texte suivi par la plupart des tra- tluctours semble aftirnior (pie (•"est à deux ans cpie los holiers sont le plus vi^'oureux : ce qui n'est pas exact. ?; 10. Le /)orc pi>ut s'arcoiip/rr. La tournure do phraso adoptc'o par le îoxto est uu [)eu ditï'érente ; niais le sens n'est pas douteux. - - i)i//js de la tjrsttttioji . Qui est par c(uisequent de cjua- tre mois, si la truie s'est acoou- {)lee à huit mois. — Sa pt-rt/iirrr année. Aujourd'hui, on ne laisse pas les verrats saillir aussi tôt. .^11. Ainsi (juon /'(/ (/rjà (Ut. Xow plus haut, .^ l. — Et par suite... il si.r /noix. Ceci est on oontradiotion avec ce (pii vioiu d èti'o dit au para;/raj)he pr<'fo- dont. Mais peut-être ici, Aristote vout-il dire seuleniont (pi.' los vorrats j)euvont bien saillir à ipiatre mois, mais quo (-'est seu- lement à six mois (pio la lemello j)orte et jieut élever des petits. — Les sa ?a/ tiers. Le mot du texte s'applique au sanirlier plutôt (|u'au cochon ; mais il est j)Ossil)le m'air nioins de l'exjiliquor en ce sens (pi'il est toujours (piestion du cochon. ~ P/us i'i(i<)uveu.r jus)n ritr a//ssi Tous ces détails attestent avec quel soin .\ristote faisait toutes ses observations. -- La vache ne n/it Ims que reltesrule fois. Ce n'est pas le sens qu'on donne ordinai- rement a ce passa|i-e, on le texte grec est très-concis. On entend (jne le petit veau, arrive à une certaine croissance, ne grandit plus tlavantage. J'ai préféré le sens que j'ai adopte, parce (ju il me semlde que cette unique ges- tation de la vache peut être con- sidérée comme la conséquence de sa jjrécocite. r^ 15. Quoii vient de nommer. II ne s'agit encore que des animaux su[»erieurs et des mammifères. i.ivKi: V, en A p. .\ii, .^ 17 HÎ9 '"L'homme peut enf;endrer jusqu'à soixante el dix ans au plus tard; la femme peut concevoir jus- qu'à cinquante ; mais ces cas sont rares ; el il en esl bien peu qui, à ces âj^es-Ià, puissent avoir d(^s enfants. Ordinaiiement , le terme esl pour les hommes soixanle-cinq ans, et pour les femmes quaranle-cinq. '"La brebis porte jusqu'à huit ans ; et si elle esl bien soignée, même jusqu'à onze. C'esl donc presque pendant la vie entière que, dans celte espèce, le mâle et la femelle peuvent s'accoupler. Les boucs, quand ils soid gras, sont moins féconds; el c'est par allusion à ces boucs qu'en parlant des vigm^s sans raisins on dil <( qu'elles font le bouc ». Mais les boucs, en maigiissanl, redeviennent capa- bles de produire. Les béliers couvrent d'abord les plus vieilles brebis ; el ils ne poursuivent pas les jeunes. Mais, ainsi qu'on Fa dil plus liaul, les i^ 16, Au plus tard. Les cas île féconditt' à soixante-dix ans sont assez rares, chez les hommes, comme les cas de fécondité chez les femmes, à ciû(iuante. Sous le climat de la Grèce, ce devait être encore moins fréquent que chez nous. Aristote le reconnaît. — Soixante-ci7iq... quarante-cinq. Ce sont bien aussi dans nos pays les termes extrêmes les i)lus or- dinaires. ^ [1. La Itretjis... Voir plus loin, liv. VI, ch. XIX, ?;§ 1 et suiv. — Jusqu'à huitaiis. Dans le liv. VI, ch. XIX, i^ 2, il est dit que la bre- ))isvit en général de dix à onze ans. Les brebis d'Ethiopie passaient pour vivre davantage. — Pendant ta vie entière. Ceci est d'accord avec ce qui est dit au liv, VI, toc. cit. — Les r ignés sans raisins. C'est qu'alors les vignes s'em- portent en bois et en feuilles, au détriment du fruit. Voir la même explication dans le Traité de la Génération des aîwnaux, liv. I, § 65, p. 94, édit, et trad. Aubert et Wimmer. — Elles font le bouc. C'est la traduction littérale du mot grec. — Couvrent d'atjord les plus vieilles. Ces o'^servations 170 ilISTOlHK I)i:S ANIMAI .V. jtMiiM's nul (les [)i-o(luils plus ptiils quo (mmix dos brebis plus vioillos. ""Le san^li(MM^sl (Finie bouiK^ produrllon jusqu'à Irois ans; mais b^s ])ro(luils (b» saufilitM's plus àf<(''s sont moins bous, pai'ce que |)ass('' (^el alus; et (dies deviemieni des vieilles. Ouand la Iruie esl bien nourrit^ (die esl plus ardenle à l'accou- })lemenl, qu'(dle soi! d'ailleurs jeune ou vieille. Mais si on l'engraisse li'op pendan! qu'(dle esl sont exactes. — Pins luiut. Wnv plus haut, § I. v^ 18. Jnsf/u'à trois a/is. Je ne sais si des observations niodci-iies ont confirme cette assertit)n, qui j)eut j)araitre peu })rol)al)le. — Dr force (/éiiératrirr. Il senil)le que c'est là h' sens s[)écial du mot dont le texte se sert. On peut le comprendre aussi dans un sens f)Ius gent'ral, et supposer (pie le sani^dier ne croit [)lus en forces, passe les trois ans. s; 19. Dans Ir (Xtrhan. Peut-être vaudrait-il mieux dire ; - Dans la truie ■>. Mais la traduction que je donne est plus près du <4r»-c. -- .( f/ui/tzp ans Ifs (ru/ps ?ir produispiit fjlus. Dans nos con- trées, on cesse beaucoup plus tôt de faire produire les truies; mais il i)arait bien qu'elles restent fécondes jusqu'à quinze ans, tout eu donnant des produits beau- coup moins bons. — <* Drs ricil- />'•< ». ("était sans d(Uite un sur- I.IVRK V, CHAP. XII, .5 21. 171 pbdne, (die a moins de lail api'ès qu'elle a mis bas. Uelalivemenl h l'âpre, ses petits les plus foits sont ceux qu'elle a ('dant dans toute sa vifiueui"; (d ndativ(Mîient aux saisons, ce sonl ceux qu'elbî a eus au d(^d)ut de l'hiver. Les plus faibles sont cvu\ de Yoii\ qui sonl ch('difs, peu lourds et (1(^ chair aqueus(\ -"Le mâle, s'il est bien nourri, peut saillii' en toute saison, b^ jour comme la nuit ; s'il n'est [)as bien nourii , c'est surtout le matin qu'il saillit. Mais en prenaid de l'âge, il saillit toujours de moins en moins, ainsi que cela a (Mé dit plus haut. Souvent ceux que l'âge ou la maladie a alïai- blis ne j)euvent plus s'accoupler assez vite; la femelle se cou(die par terre, parce qu'elle se fatigue à ('dre (l(d)out, el c'est en se couchant près l'un de l'autre ([u'ils s'accoupleid. On juge que la truie esl plein(^ quand, apr('s l'accouplenKMd, ses oreilb^s sont bas- ses ; si (dles n(^ b^ sont pas, elle n^devienl en cliabun\ -' Les chiennes ne sont pas f(''Condes durant leur nom vulgaire que les Orecs don- naient à ct's truies, devenues infécondes. — Scspefits h's p/us forts n ne parait pas que tous ces détails soient d'inie com[)lete exactitude ; mais il est possible (pie la force des petits de la truie variât beaucouj) avec les saisons, et avec les différentes contrées de la Grèce. s^ 20. E/i toute saiso?i. Le njot du texte peut signifier : « A toute heure, A tout moment de la jour- née » ; et ce qui suit seml)lerait justifier cette seconde interpréta- lion, qu'on peut adopter aussi bien que l'autre. — Ptus haut, voir J; 11. — Après racvouplenient. Ou bien : « Quand étant en cha- leur, ses oreilles sont basses ». Je ne sais pas si, dans nos climats, ce signe est aussi certain qu'il pouvait l'être sous le climat de la Orèce. i^ 21. Les ctiiennes Voir liv, VI, le ch. XX, consacré 7i HISTOlKK I)i:S ANIMAI \. vie eiilière, mais dans un ceiiaiii moineiil de vi- ^iiour. C'est ordinairemeul jusqu'à douze ans qu(» l'aecouplemeul et la portée peuvent avoii* lieu. On a vu néanmoins quelquefois le mâle enf^vudrcr, el la femelle porter jusqu'à dix-huit et viuf^l ans. Mais la vieillesse leur ôle, aussi bien qu<' dans l(»s aulrt's espèces, la faculté d'euf^endrei' e( de cone(noii'. "Le chameau est un des animaux qui urineni en arrière et qui s'accouph^it (h» celle façon, (Munnu' on l'a dit plus haut. En Arabie, l'époque de Tacci^u- plement a lieu vers le mois de ^hemach'rion. La chamelle porte douze mois ; td (die n<' mel bas (ju'un seul petit ; car le channsiu n'a jamais qu'un p(dit à la fois. \a\ fenndle conjmence à se laisser couvrii" à tout ontier au chion «'t à son accouplcineiit. Mais dans le § G fie ce chapitre, il est dit «(ue les chiennes peuvent s'accoupler du- rant toute leur vie ; ce qui con- tredit ce qui est dit ici. Du reste, il est possible que cette tecondite sj)eciale ne soit attribuée qu'aux chiennes de Laconie, et non à la chienne en gênerai. — Da/is un rertam }/iowr/it de vigueur. Ou simplement : -( Pendant leur cha- leur ». — Jusqu'à douze ans. Ce n'est pas dans toutes les espèces. — D'euf/endrer. C'est pour le mâle. — De conreroir. ("est pour la femelle. Voir Buffou, tome XIV, j). 26 't, edit. de 1830. . si 22. I.e ehaineau qui s'a<- coup/rnf de cette faro/i. C'est une erreur si cela si<.rnitie (jue les chameaux s"accouj)lent par der- rière; et l'on conçoit (jue cette erreur ait été commise par Aris- tote, i)arce que, sans doute, le chameau venait rarement en Orèc' et qu'il ne s'y accouplait pas. -- Plus haut. \o\v i)lus haut, ch. II, § G, où l'accouplement du chameau est exactement décrit. (^>uant au mode d'uriner, voir liv. II, ch. m, .:; 7. — M.rfuacfi'/ion. Ce mois <^'rec répond à octobre et a novembre ; mais il jiaraît (pie raccouj)lement des chameaux se l'ait au printemps. 11 y aurait donc ici quelque erreur. — Douze 7/tnix. Liv. VI, ch. XXV, i^ 1, il est dit (jue la chamelle porte dix mois et non douze, comme on le voit ici. — Trois uns. lîutl'on, tome XVI, p. 403, edit. d" 1830. LlVUh: V, CHAP. -Xll, î^ -21. \r.\ trois ans; et le mâle attend trois ans aussi. Après qu'elle a mis bas, la femelle reste un an entier sans s(^ laisser couvrir. -M.'éléphant femelle ne se laisse couvrir qu'à dix ans au plus tôt, et à quinze ans au plus lard. Le mâle peut déjà monter à cinq ou six ans. L'époque de l'accouplement est au printemps. Après cet accouplement, il reste trois années sans saillir; (d il nt^ touche plus la femelle qu'il a une fois rendue plein(^ La femelle porte deux ans, (d ne produit qu'un seul petit; car elle est de l'espèce des animaux qui n'ont jamais qu'un petit à la fois. Le petit, à sa naissance, est de la grosseur d'un veau de deux ou trois mois. -^'(ds sont les divers modes d'accouplement dans l(^s animaux qui s'accouplent. croit que ceci est inexact; c'est beaucoup plus tard, selon lui, que le chameau doit s'accoupler. — Uîi au entier. C'est une obser- vation assez facile à faire dans les pays ou vit le chameau; mais je ne sais pas si on l'a récemment renouvelée . § 23. .1 (fi,r a/ts. Plus loin, liv. VI, ch. XXV, .^ 2, c'est vin «le ce chapitre, il est dit (jue les chiennes peuvent s'accoupler du- rant toute leur vie ; ce qui con- tredit ce qui est dit ici. Du reste, il est possihh» que cette IV'condite sj)eciale ne soit attribuée qu'aux chiennes de Laconie, et non à la chienne en gênerai. — Dans u?i rertain inoDirnt de rigueur. Ou simplement : ^ Pendant leur cha- leur », — Jusqu'à douze rni^. Ce n'est {)as dans toutes les espèces, — D'euf/endrer. ("est pour le maie, — De coure roir. C'est pour la femelle. Voir Butfon, tome XIV, p, 264, edit. de 18;i0. i ,ii 22. I.e ehdjurau (/ni s'ar- rouplent de vptte faron. C'est une erreur si cela sijxnitie que les chameaux s'accouplent p;ir der- rière; et l'on conçoit (jue cette erreur ait été commise par Aris- tote, parce que, sans doute, le chameau venait rarement en (irèc' et qu'il ne s'y accou()lait pas. — Plus haut. Voir plus haut, ch. Il, § 0, où l'accouplement du chameau est exactement décrit. Quant au mode d'uriner, voir liv. II, ch. m, ;:; 7. — M.T)niirion. Ce mois -.rrec repond à octoltre et a novembre: mais il par.aît (pie raccouj)lementdes chameaux se fait au printemps. Il y aurait donc ici (juelque erreur. — Douze uiois. Liv. VI, ch. XXV, j^ I, il est dit que la chamelle porte dix mois et non douze, connue on le voit ici. -- Trois ans. Butl'on, tome XVI, p. 403, édit. de IS.'U), LlVltl-: V, cil Al». Ml, .^ 2i. ^'"^ Irois ans: (d le mâle attend trois ans aussi. Après ([u'idle a mis l)as, la femelle reste un an entier sans se laisser couvrir. -'L'éléphant femelle ne se laisse couvrir qu'à dix ans au plus l(M, et à quinze ans au plus tard. Le mâle peut déjà monter à cinq ou six ans. I/époque de l'accouplement est au printemps. Apiès cet accouplement, il reste trois années sans saillii", et il ne touche plus la lemelle qu'il a une fois lendut^ pltMiie. La femelle porte deux ans, et ne produit qu^in seul petit; car elle est de Lespèce des animaux qui nV)nt jamais qu'un petit à la fois. L(^ petit, à sa naissance, est de la grosseur d'un veau de deux ou trois mois. -^ T(ds sont les divers modes d'accouplement dans les animaux qui s'accouplent. croit que ceci est inexact; c'est beaucoup plus tard, selon lui, que le chameau doit s'accoupler. — U?i au entier. C'est une obser- vation assez facile à faire dans les pays ou vit le chameau: mais je ne sais pas si on l'a récemment renouvelée . !:; 2:J. .1 die ''/">■• Pl"s lf>'n^ liv. VI, ch. XXV, .5? 2, c'est vinro- bai)lement une erreur; et la j)uberté vient beaucoup plus tard chez ces énormes animaux. — // rrste trois années sans saillir. Buffon, tome XVI, p. 306, edit. de IS.'Kl, repète celte assertion. — // ne touche plus Même remarque. — La femelle porte deux aîis. Buffon confirme ce fait, qui est parfaitement exact. Plus loin, liv. VI, ch. xxv, § 2. Aris- tote rapporte diverses opinions sur la durée de la gestation chez l'éléphant ; et il explique la cause de ces divergences. — D'un reau de deux ou trois yuois. Buffon, ioc. cit., dit que le petit éléphant, au moment de sa naissance, a déjà des dents, et qu'il est plus gros qu'un sanglier. Voir le Traité de la Génération des animaux, liv. IV, p. 330, édit. et trad. Aubert et Wimmer. § 24. Les divers modes d'accou- plement. Aristote a repris ce I7i iiiSToiHi: i)j:s ammmx. LIVRE V, CIIAP. Mil, § i. r.o CIIAPITIIE Xlll Ih' la f;.MifraLion dos tcslac.'s ; ils se rej)ro(l.iisonL sans accuupl.'- incnt; (Je la génération des pourpres; la cire (pills jettent an printemps; naissaiice des petites pourpres sur le sjible ; ponte des pourpres dans les filels ; ditTerent.^s espèces de pourpr.'s ; leur tleur, ou bouquet ; placr du houqu.'t; manirre de r.'xplni- ter ; améliorations dans la pèche ; les buccins ; lan-u<> renferme les o.'ufs, et que l'ani- « mal dépose avec eux ». Il ajoute que -c les formes de cette enve- .. loppe sont souvent tres-com- <( jiliquees et très-singulieres ^). Ce sont ces formes qu' Aristote compare à des cosses de i)ois. — Vue sorte de cire aualogue à celle du miel. Ou >> De rayon >», analo- gue à celui du miel. — De pois- cliiclies, de couleur blauche. Cu- vier ne va pas aussi loin, et })eut- ètre n'avait-il pas vu lui-même cette matière étrange. — Ce u'esf point d'elles que naisscul les pour- pres, ("est, au contraire, le frai île ces poissons. Buccins, Pourpres, etc., etc. — Naisseut de la bouche et de la putréfaction. Cette ori- gine est erronée, pour ces ani- maux comme pour tous les autres ; mais il faut se rappeler que les Anciens n'avaient pas le micro- gcx)pe. — Vue sorte d'excrétion qui les purge. C'est la traduction *' 1 170 IllSTOIKi: DES AMMAIX. ég(»leiiien( pour les buccins, qui font aussi leur ciie. '^Les leslacés qui fon( de la cire naissent absolu- nienl de la même manière que le reste des testa- C(^^: mais leur naissance est plus facile, puisque les éléments liomof^ènes sont préalablement tout pré- parés. Quand ils commencent à faire do la ciiv, ils jettent une mucosité gluante, qui sert à lier ensem- ble ces espèces de cosses de pois. Toutes ces cosses se répandeid dans l'eau, et portent leiu' li(|ueui' à tern». A TcMidroit où elles s'airétent, se forment dans la \evvc de petites pourpres, qu'on trouve siu' les pourpi'es qu'on pèche et qm' parfois sont encore tout infoinies. Si Ton prend des pourpres avant qu'elles n'aient pondu, elles pondent dans les nasses mêmes, non pas au j)oint où elles se trouvc^d, mais en se réunissant en une masse unique, comme si elles étaient encoie dans la mer; seulement, resser- littérale du mot grec dans toute sa force. Il est assez étranfj-e qu'Aristote n'ait pas vu que cette excrétion était précisément le frai (les buccins et des pourpres. — Leur rire. Ou « Leur rayon de miel 1», ?î 3. Puisr/ur les cléments honio- f/ènes sont tout préparés. Ceci, quoique obscur, semblerait indi- quer qu'Aristote prend cette cire pour la matière des futurs petits de ces poissons. — Une )nucos/(c (jhuuite. Qui se confond avec ce que j'appelle ici la Cire, à défaut d'un nom meilleur. — ^Y7b;7/u'// ^ . . (le petites pourpres. Il semble donc, de tout(» évidence, que ces Cosses contiennent le tVai. Aris- tote est lout près de la vérité ; et l'on ne comj)rend pas qu'elle lui «'chappe. Il repète d'ailleurs ces théories dans le Traité de la (vé- nération (frs animaux, liv. III, ch. Il, p. 270, édit. et trad. Au- bert et Wimmer, où il va jusqu'à dire que u ces viscosités sont de « nature spermatique ». — Ara/it qu^ elles liaient pondu. Il semble donc encore, d'après cette expres- sion , qu'Aristote doit supposer que c'est bien là le frai de ces LIVHI-: V, CllAP. Mil, ,^ i. ,;; rées comme elles le sont, elles forment uik^ sorte de f^n-appe d(* raisin. M)'ailleurs, on distingue plusieurs espèces de pourpres. Les uin^s sont très-grandes, comme celles du cap Sigée et de Lectos; les autres sont petites, comme C(dles de TEuripe et des C(Mes de Carie, (xdles qu'on ti'ouve dans- les rades sont grandes et rugueus(^s. La plupart ont leur bouquet de couleur lioire; (|uelques-unes l'ont rouge et tout petit. Par- fois, elles deviennent ti'ès-gi'andes, jusqu'à pester une milH^ Celles qui sont sur les bords et piès ih^> promontoiivs sont petites; v[ leur bouquet est rouge. Dans les endroits exposés au nord, elles sont noires; et louges, dans les endroits exposés mollu>(jues testacés. — Vue (jrnppe do raisin. Ce dernier dé- tail, non j)lus que les prt-cédents, n"a pas été recueilli dans la science moderne, qui les connaît peut-être moins que ne les con- naissait Aristote. ?; 4. Plusirurs cs/jrces de pour- pres. On j)eut voir par le j)eu qu'en dit Cuvier, loc cit., \). f)f>, que ces espèces sont assez difti- ciles à distiuiruer. Aristote, du reste, ne les distin^'-ue que i)ar la dimension. — Du cap Si/jée et de Lectos. Au nord -ouest de la Troade, et au sud-est. C'est a Sigee qu'Homère place la tlotte des Grecs; il y avait un p<>it et une l)etite ville. Le promontoire de Lectos, j)Ius au sud, était formé d'un des derniers contreforts de T. II. l'Ida. C'est donc dos côtes de la Troade, a l'entrée de riiell.'s- pont, que parle Aristote. — De rEuripe. Est-ce l'Euripe de l'Iùi- bée? ou un autre Eurij)e ? — Des rntes dr Carie. A l'extrémité sud- ouest de l'Asie Mineure, habitée l)ar les Grecs autant que par les Cariens eux-mêmes. — Leur bou- ipiet. La traduction littérale du mot grec est n peut enlever, e( ([ui, ([uand on Fécrase, teint td colore la main. Il v a comme une veine qui la traverse; et cY^sl là précisémenl ce ([u'on prend poui' le bouqu(d; le reste ressemt)b' k de Talun. Le l)ou- ([uel des pourpres (»sl le moins bon au momeid oh (db^s loni leur cire. "On broi(^ les petites pour- pres avec leurs coquilb^s, parct^ qu'il serait trop dil- licile de délacluM' leur bouqutd ; mais on l'enlève au\ plus grandes, après avoir (Mé préalablement la coquille. De celte façon, le cou s(» Irouve séparé du micon ; et entr'i^ les deux, se trouve le bouciiud, au- LIVHE V, CIIAP. Xlll, .i^ S. 170 do loûguos (»t)serv,'itioiis, qne, pro- voquait le commerce do la j)Our- pre dans l'Antiquité. ^ ."). On prrii'l /rs /iniirprrs au l)rhtfj')tii>s... Même ivMiiarque. — Entre le micon et le roii. Voir [)lus haut pour le Micou ou Mé- con, liv. IV, eh. n, J; 19 et i< 22. — Et II' cou. Ou ce (pron apjudle de ce nom; car les mollusques u"ont pas de cou. a |)i-oprement j)arler. MM. Aubert et Wimnier su})pos«'nt que ce mot de Cou, appliqut' comme il l'est ici, était un terme ttH'hni(]ue a l'usage des f.ilu'icants de pourpre, ('e mot estrt'pete au paragraphe suivant; et l'on ne j)eut douter que la leçon ne soit correcte , (pioique l'expression reste obscure. — Lu ronnr.rioii... Ceci ne se comj)rend pas bien; mais la tr;iduction «'st littéralement exacte. — Et colore /a main. Sans doute, en rouge. — .1 t/e /'a /h II. Je crois (pie c'est bi*M\ le sens du mot grec. — Elles font leur eire. \oiv i)Ius haut, ?; 2. ^ G. Le rou. C'est peut-être le dessus de ce qu'on appelle l'éslomac; le bouquid enlevé, il faul nécessairement que les deux parties se séparent. 'On a bien soin de bioyer les pom- I)res toules vivantes; car si la pourpre memt avant celte opération, elle rej(dte et vomit son bou- quet. Aussi, les ^t(ai'de-t-on dans les filets jusqu'à ce qu'on les ait réunies en nombre, et qu'on puisse aisément les piler. Jadis, on ne mettait pas de nasses sous les ap[)àts, et on ne les disposait pas comme on lait maintenant. 11 en résultait que sou- \cu\ la pourpre rtdombait à Teau après qu'on l'en avail tirée; mais aujourd'hui on ai'ran^e les choses de façon que. si la pourpre retondjc, elle ne soit pas perdue. Elle ridombe surtoul quand elle (»st pleine; mais alors même qu'elle est vide, il n'est pas facile de la tirer. ^ Voilà les particularités dt^ la pourpi-e. Les bue- Manteau des mollusques. Voir le j>aragraphe précèdent. — Acv deux parties, ("est-à-dire, le mi- con et le cou. Le texte n'est ])as aussi explicite. î^ 7. De broyer. Le terme grec a cette force. — Elle rejette et vurnit. 11 n'y a qu'un seul mot dans le texte. — Et (ju'on puisse (n'srine?it les }Hler. Ce sens me parait le {)lus prol)able ; on garde les pourpres dans les filets qu'on laisse à l'enu, jusqu'à ce qu'on puisse les piler toutes ensemble, sans qu'elles aient le temps de rejeter leur bouquet avant de mourir. — Jadis... On voit avec quel soin on })échait les pourpres, qui étaient alors l'olijet d'un commerce très-lucratil'. Aujour- d'hui, la teinture a bien d'autres moyens, grâce à la ciumie. — S/ 1(1 pourpre retonihe. On peut comprendre tout à la l'ois (^u'il s'agit de l'animal entier qui four- nit la pourpre, ou seulement du bouquet, qui donnait la couleur qu'on prisait tant. — // n'est pas faeile de la tirer. Ceci n'est pas très-clair. .5; 8. Les hueeins... Ils sont de la même famille que les pour- isi» iiisToiiU': i)i:s ammaix cins iuiiss(Mil de la nir'iiK^ manièiM' qu\'ll('s, d dans la iiiùmo saison. Les buccins cl l(»s pourpres onl, les uns (M les aulrcs, leurs opercules ])lacés de in«''nie, et Foui dès leur naîssanc(S (N)niine Ions l(»s auliM^s lurhinés. lisse repaisseni en liranl ce (pfon apjxdleleur langue de dessous leui' opercule. Celle laufiue de la pourpi'c (»st plus grosse que le doigl ; ell(» s'en serl pour s(^ nourrir, el pour piM'cer les co- quillages, cl même sa propre coquille. "La j)ouij)re el 1(^ buccin vivent tous deux forl b^jgbMnps. La pourpi'C vil h j)eu près six ans; et chaque année, on peul suivre (d voir sa croissanct^ sur la coquille par les pas de riiélice. "^Les moules font aussi de la cii'c. Quant aux pros ; voir Cuvier, Ri'i/ne animal, tome in, pp. 97 et 09. MM. Au- l)ert et Wiiviiner rej(>tteiit tout ce passau'-e, juscprà la fin du pa- rairraphe. - Ce f/u'nn (ippelle leur laïujue. Aristote paraît dou- ter que ce ternie de Lanjjfue s'aj)- ))li(|ue bien à rortraiie dont il .s'agit. Cependant la zooloj^'ie mo- derne a conservé ce mot. En par- lant des Pectinibranclies , aux- quels appartiennent les pourpres et les buccins, Cuvier, Hèrjne animal, tome UI, p. 72, dit : « Leur lanjrue est armée de petits « crochets et entame les corps <( les plus durs par des frotte- « ments lents et répètes. » — Pour jtercrr /e.< cof/uillaf/es. Ainsi, cette observ;ition(^st exacte. Celle qui concerne ro])ercule des tur- bines ne Test pas, parce (pril y a des turbines qui n'ont j)as d'iiper- cule, et qu'ils n'en ont pas tous comme le dit Aristote, vj 9. Virent ii peu près six ans. C'est une existence fort lonirue pour des animaux de cette esj)éce. Je ne sais si la science modei'ue a ])orlé son attention sur ces laits. — Suirrr rt roir. \\ n'y a qu'un seul mot dans le texte. § 10. Les moules. Il n'y a frué- re de doute sur cette identitica- tion, bien que le t'ait exjjosé par Aristote ne soit j)as exact pour ce testace; et que dans le Traité 'le la (lénération des animaux, livre III, ;^ 109, p. 270, edit. et trad. Aubert et^\'immer, il donne aux moules une autre origine. Aussi, MM. Aubert et \\'immer LIVIU: V, CU.AP. XIII, ij 1(1. 181 huîlres propi't^nent dites, elles se formcMil, dès le princip(\ dans les endroils où il y a de la vas(^ Les concpn^s, l(»s clièmes , les solènes et les peignes trouveni leur organisalion dans bw fonds de sable. Les pinnes poussent toutes droites du fond de la proposent-ils de rejeter cette petite phrase. — Quant aux liui- tres ftropremt'nt f/ites.lji' mot grec est littéralement : u Huîtres des marais » : et presque tous les commentateurs ont vu dans cettt^ expression « r< >.strea «'dulis -.Ce- pendant MM. Aubert et A\'immer pensent, d'aiji-ès une indication de M. le professeur Grul)e, qu'il s'agit plutôt du Pectunculus pilo- sus, ou du Spomlylus gad;eroi)Us. Les Pétoncles, de la famille do^ Arches, vivent dans la vase ; les Sjtondylt's sont des huîtres éjii- neuses, ditirrant peu des huîtres ordinaires; voir Cuvier. Iiè;/?ie (Oii/tail, tome lll, j)p. 127 et 133. Les Pétoncles et les Spondyles sont des testacés acéphales. Les moules sont aussi de cette fa- mille. Voici encore la /oolo'/ie (leseriptire de M. Clans, })p. 082 et 684, trad. franc. Aristote re- vient, avec plus de détails, sur cette formation des huîtres, dans le Traité de la Génération des ani)naux, à la tin du dernier cha- j)itre. — Les eonf/ues. (''est le terme grec littéralement traduit; mais il est bien vague, et l'iden- tification est difticile; la zoologie moderne n'a pas conserve ce terme dans ses nomenclatures. — Lrs chômes. J'ai dû conserver également le mot grec, dans l'impossibilité de l'identifier. On peut aussi prononcer Chimes. — Les solé/ies. La science moderne a conservé c<' nom. Les solénes sont des testacés acé[)hales : et ce sont ceux qu'on appelle vul- gairement Manches de t'outeau; voir Cuvier, liètpie animrd, t. III, j). 1"17. Ils ont un ])ied conique i{ui leur sert à s'enfoncer dans le sable; voir aussi la Zoolnyie desrriptire de M. Clans, j). 687, traduction franc. — Les pei(//ies. La science moderne a conserv»^ le mot. Le peigne, ou Pecten, se ra})proche i»eaucoupdu sj)ondyle ; voir Cuvier. Héync aniuKtl, t. III, p. 122, et la Zooloyie descrip- tire de M. Claus, p. 682. — Les pinnes poussent toutes droites. Les Pinna, ou Jambonneaux, for- m«Mit encore une esj)éce de tes- tacés acéphales; voir Cuvier, liètpie animal, tome III. j). 132, et la Zoolof/ie descriptive de M. Claus, p. 683, trad. franc. Tous les auteurs s'accordent à confirmer les détails donnés ici par Aristote. « Les Pinnes se «c tiennent à demi enfoncées dans «t le sable et ancrées au moyen n de leur byssus, qui est fin et « brillant comme de la soie ; et «< (jui s'emploie pour fabriquer dt's 182 HISTOfMK DKS AMMAl'X. IJVHK V, CHAP. XI!I, .ï< 13. is:{ nier, dans h^s sables cl dans la hourbo. KUos oui dans leur' piopiv roqiiilb^ h^ Sauveur de la pinne, qui esl, laulol une pelit(^ squill(\ laidol un pelil crabe. (Juand les])innes le p(M(l(»nl, elles m» lardenl ])as à mourir (dles-niènu^s. " lui ^(''néi'id, lous les leslaeés provienn(Mjl spon- lanénienl de la vase; el ils difTèi'enl sidon qu<' ditïère la vase elle-inèm(\ L(^s huîlres viennent dans la vase; e'esl dans le sable, que naissj^d l(*s eonipies el les leslaeés dont on vient de parler; dans lt*s ci'evass(»s des petits rochers, naissent les thétyes, h^s •glands, et les leslaeés qui l'estenl à Heur d'eau, comme les écuelles el les néiites. Tous ces lestacés se dév(dopp(^nt el prennent vile toute \(n\\' ci'oissance; surtout les |)Ourpres et les pei^^nes, ([ui sont formés en une anm''e. <' ctotles précieuses. » M. Chius, /or. rit., \). ()S."{, répète eu [)ai'tie ces reusei^uements de Cuvier. — Du fond ; et elle est peut-être préler.ihle. Kutre les deux leçons, il n'y a qu'une lettre de chanyssus qu'elles s'attachent ; ce qui leur donne l'air d'avoir des racines. — 8/ on les arrache d'oii ils so7d. Le texte n'est j)as aussi explicite. C fs; II 1 s TOI H K DES A.MMAIA. MVHK V, r.llAP. XIII, i^ h;. 18: vivr(\ '*L(' roqiiillapv a|)|)('lr rKloile est iialurelle- moiil si cliaud (|iie loul cr qiril proiid es( hrùlé, du iiioineiil ([ii'il le loiielie. Ou assiii'e que la deslrur- lioii ainsi causée |)ai' ec^l auiinaK esl surloul l'e- niarquable dans TKuripe d(^s ISi'rhéeus; sa fornie ressemble aux dessins qu'on lail des éloiles. ' ' I.(^s eoquilla-vs qu'on appelh^ l*oumons (\o nier nais- senl sponlanénuMil aussi; ecdui donl la coquille seii aux j)einlres esl beaucoup plus épais; e| pouc celui-là, le bou(|uel esl à rexlérieiu" de la coquille. Ceux-là se Irouvenlplus ordinairement sui'les c()tes voisines de la Cari(\ '"f.e petit crabe naît tout d'abord de la teri'e et d(» la vase ; puis, il (Miti'e dans quekpie coquille^ vid(» : et après y avoir ijrossi , il passe dans une coquille^ plus grande encore, comme C(dle du néi'ite, ou celb» du strombt^, (d d'autres coqm'lla<4es analop^ues. Souvent aussi, il va se lop:(M- dans les petits bu(*cins; un<' fois tMitré, il poite cette coquille avec lui, il s'y nourrit; et quand il y a i^i'îiudi , il passe de nouveau dans une coquilb^ plus volumineuse encore. i; I k Appelé r Étoile. La science moderne a conserve le nom dAs- teries à ces /.oophytes échino- dermes; mais elle n'a pas si<:nale celte particularité de la chaleur qu'Aristote a(tril)ue a ces ani- maux. Dai Heurs, le sens de ce pass;i«re ne peut |>;i5> être dou- teux ; mais c'est i)eut-ètre le fait (jui est coutestahle. J'ai traduit <' brûle .. ; mais le mot f,'-r«'c jx'ut signifier aussi : u Cuit »> ou <* Digère. - — L'Euripe des /'///•- rheens. Voir plus haut, eh. x, ?; .'}, la note sur rEurij)e de Pvr- rlui, vile de Thessalie sur 1.. golfe de Pagase (Volo\ — Au.r (h'ss'uis (pi'nn fait (les étoiles. La peinture figurait les t'toiles j)ar cimi rayons partant d'un même centre. C'est aussi la forme la l)lus ordinaire des Astéries. Leur corps est divise en rayons le plus souvent au nombre de (•in(j; au centre et au-dessous, .-st Ii bou- che, (|ui sert en même tem])s d'anus; voir Cuvier, lUupie (ini- 7nal, tome IH, p. :>2:> ; et la Zoo- loyir (lesrriptive de M. Claus, p. 2i7, trad. franc. MM. Aubert et Wimmer rejettent ceparagra])he. s I"). Poio/tohs (lo i/irr. Les Pidmones présentent (lasse/ nom- breuses variétés, terrestres ou aquati([ues. Us ne sont désignés ici que d'une manière tout»' g(*- n('rale. J'ai ajoute a De mer » a cause de ce (pii suit ; voir Cuvier, Ihujjie animal, tome III, I)|>. 'M et suiv. ; et Zo'iloyie dcsrriptivr de M. Claus, p. 718, trad. franc. — Dont la coquille srrl aux peintres. Quelques Pul- mones ont des cixpiilles, tandis que les autres n'en ont [)as. — i.e houquet. (.'omme dans les pourpres, le bouquet est la partie qui donne la couleur, dont les peintres et les teinturiers se ser- vent. La zooloirie moderne n'at- tribue tle bouquet à aucune es- pèce de Pulmonés. — De la Carie. Au sud-est èces ; les sauveurs des piiuies et leurs ruses; or^'-anisation dt's é|)onf;es; élites sont de trois espi-ees; «''j>onf:-e d'Achille; de la seusibilité [»rtMée aux épon^^es ; animalcules dans réj>on^'-e ; reproduction des éponges ; leur douceur ou h'ur rudt^sse ; causes de leurs (pialitês; leur couleur; leur adhérence au rocher et leur croissance ; dernière esjtèce d'épon^es, qu'on ne j)eut nettoyer. ' Les îîiiiniaux du ^cium' (1(^s orli(^s di' mer oi los épon^i^s iinisseiil (lolaiiienie niaiiièi'e ([iie les leshi- cv^, l)ieii ([iTils iTaliMil pas de rocjuille, dans les Irons dt^s rorliers. 11 v a deux j4<'iires d'orties. Les unes en- foncées dans dc^ erenx ne s«^ déhuduMil pas de la pierre; les anh'es placées sni' des sni faces lissi^s el aplaties se détachent, et changent de lieu. T/est J$ 1. Lf'f: orties de mer. \\ n'y a ^uère (le doute sur cette idciiti- ticatiou ; le mot j/rec est (-aida; et comme le remarque Ari.stote, Traité des Parties des atu//ifiu.r, liv. IV, oh. V, p. 2(12, edit. Frantzius, l'auimal ;ip{)elé Cnida par les uns était appelle par les autres Acaltq)he. ("est précisé- ment ce ileiMiier mot que la science moderne a conserve : et les orties de mer, ht>res, t'orment la troisième classt* des zoophytes, tandis que les orties de mer fixes forment la quatrième classe, cellt» des Polypes. Le j.'-enie d'Aristote en sig-nale la nature singulière : et c'est lui le premier qui les appelle des animaux- plani(vs. — (Jue A'S teslacés. J'ai ajout*' ces mots, qui me semblent implicitement comj)ris dans l'ex- pression du texte. — Ih'Uj- ijrnrcs d'orfK's. C'est la distinction qu'a conservée la science moderne, comme on vient de le voir : orties de mer libres, orties de mer tîxes. Aristote avait parlai- IJVHK V, CHAP. XIV, § ;{. 187 ainsi que h^s lépades changent de place, après s'être détachées. - Les sauveurs de pinnes se glissent dans les pores des éponges. Ils tendent comnK^ une toile d'araignée sur ces nids; et en l'ouvrant et en la refermant, ils y pnMincMit les très-petits poissons: pour les y laisser entrer, ils ouvrent ce fihd ; el une fois qu'ils y sont entrés, ils le referment. 'Les éponges sont de trois espèces : l'une est pcnj serrée; l'autre» est compacte; la troisième est celle qu'on nomme l'éponge d'Achille, la plus tlne, la plus serrée, el la plus l'orle d(^s ti-ois. On la met sous les casques et sous les jambières; el par là, le lement discerné ce caractère es- sentiel. — Les lépades. Voir })lus lutut, liv. IV, ch. IV, îijî il et 27; voir aussi plus loin, liv. \Ul. cil. ui, >^ 3, ou il est question des Acalèphes, et ou se trouve la petite phrase qui termine ce ])aragraphe : MM. Aubert et Wimmer le rejettent pour cette raison. .5= 2. Les saureurs de pi?i)ies. Voir plus haut ch. xiii, 5^ 10, où Aristote dit que ces parasites sont, ou de j)etites squilles, ou un petit crabe. Ici, les Pinnotères entrent dans les époiii,'es. — Sur rcs nids, ("est à j)eu près le sens du mot grec; notre langue ne m'en a j)as otîert un meilleur. Le fait exposé par Aristote parait d'ailleui-s être exact. § 3. Les cpoTKjes sont de trois espèees. Jusqu'à ces derniers temps, la science s'était peu oc- cupée des éponges; et ce qu'A- ristote en dit ici était encore ce qu'elle avait de plus complet : mais depuis quelques années, les études ont été plus actives et jdus heureuses, comme ou peut le voir dans la Zoologie deseriptire de M. Claus, pp. 154 et IGO, trad. franc. Les éponges sont des zoo- phytes, presque au plus bas degré de l'animalité : elles forment la première classe des Cœlentérés. Cuvier, dans le Règne animal, tome III, p. 321, n'eu dit encore (|ue fort peu de chose. — L'une est peu serrée. On voit que le zoologiste grec considère sur- tout les éponges sous le rapport de l'usage qu'on en fait; ce ne sont j)as là des caractères très- scientitiques. — Sous les casques et sous les jambières. Nous em- ployons d'autres matières au- jourd'hui pour obtenir un effet 188 HISTOIHK I)i:S AMMAIX. I)riiil se Il'ouvo amoiii. (lelle (Ici'iiièrc csprr»' (v^i la plus rai'c. Parmi ](*s rpon^os grossit'i'cs , les plus (hii(\s ci l('s plus l'udes oui reçu h' nom (1(^ Bou(piins. Toules h's rponfi(»s pouss(Mil sur h^ roc, ou pi't's (l(*s boi'ds (lo la mor; oUes se uouirissenl dans le limon, ('e qui semble le prouver, r'(*sl (pie, quand on les prend, elh^s sont loules pleines de l)Out\ On peut faii'(^ la même remarque pour tous les autres animaux ([ui sont attaches à un liru qu(dronqu(\ et qui tinMit \cv\v nourritui'e du lieu même où ils sont fixes. M.(*s <:ross(^s épon^ies sont plus faibles que relbs qui sont moins s«Mf ees , paret* que le point d'attaelie y (^st plus petit. On prétend que ré|)on<4V a la farulté de sentir; et analoj^-ue. — Bouquins. J'ai pris c<' mot, dont IVtymolo^ne vient (le lione, traduction littérah? du mot \:\\'c. — Près des Inmls (lt> in mn\ Toutes les e{)ong'es sont marines, à l'exception du seul prenre Spong-illa. D'ailleurs, la classification actuelle n'est encoi'e que j)rovisoire, et l'on n'a [)ii établir dans ces /.ooj)h\ tes, ni fa- milles, ni ^^enres bien marques: voir M. ("laus, lur, cit., j). ICI. — Dans h' limon. C'est la tra- duction littérale du texte; mais la suite prouve qu'Aristote vent dire que les epon^^es se nourris- sent de limon, et ne sont pas seu- lement dedans. — 0?i peut faire la même remarque fixés. Tout ceci pourrait l)ien n'être qu'une interpolation. — Ij's autres ani- tuau.r. Le mot du texte est plus •renéral, et jieut si^>-nitier aussi les Plantes; ce (jui rend cette observation encore plus exacte. § i. Sont p/us faillies, ("est la traduction littérale du texte ; mais ceci est assez (djscur. On peut croire que cette ex[)ression veut . XIV, ^ G. IbU Ton eite en preuve que, quand elle sent qu'on va Tarrachei" de sa place, elle se contracte ; ce qui rend dil'ticile de la d(Haclier. Elle en l'ait encoi'e autant quand le vent est violent, et que les vagues clapo- tent, afin de nVdre point emportée. II y a d'ailleurs l)ien (les gens qui contestent le fait, par exemple ceux de Torone. 'L'éponge nourrit en elle-même des animaux, qui sont des vers, ou d'autres du même genre, que dévorent, quand l'éponge a été ouverte, les petits poissons des rochers, ainsi qu'ils dévorent ce qui reste de ses racines. Quand on arrache répong(\ elle peut renaître de ce qui en reste; et AU' l'edevient complète. "Les plus grosses éponges sont les moins serrées ; et elles se recherches récentes; voir M. C laus, loc cit., p. 163. — Elle se con- tracte. 11 ne paraît pas (^ue ce fait ait été confirmé ; mais il n'est pas impossible, puisque toute la masse de l'éponge est contrac- tile. — // Il a d'ailleurs bien des (jeus. Ainsi , dans l'Antiquité même, on révoquait en doute ces observations fort difficiles à Iden faire, — Ceux de Toro?ie. \'oir j)lus haut sur la ville de Torone, liv. III, ch. XVI, ,^ 17: et liv. IV, ch. V, ;^ 3. § o. L'é/j'i)if/e nourrit en elle- même des animaux. L'organisa- tion méiue des (''{)Oiiges a pu faire croire qu'elles contenaient des ani- maux dans leurs ])ores ; et il est certain qu'on y trouve assez sou- vent des coquillages, qui ne lais- sent pas que d'être assez gros; et qu'à plus forte raison, il peut s'y loger des animalcules de dif- férents genres. Pour tout ce pas- sage, j'ai adopte })resque com- plètement la leçon admise par MM. Aubert et XVimmer. — Elle peut renaître. Le fait parait exact, parce (jue l'éponge se re- })roduit surtout par bourgeonne- ment et par division, bien que jtarfois il se développe des o^ufs et des capsules séminales; voir M. Claus, loc. cit., p. 162. î^ 6. Sur les côtes de Lycie. La Lycie était au sud-est de l'Asie Mineure, entre la Carie et la Pam- j)hylie. Elle passait pour le théâ- tre des exploits de Bellérophon, racontés par Homère, et pour la })atrie de Glaucus et de Sar- 11)0 IIISTOIUK DKS AMMATX LIVRE V, CHAP. XIV, § 8. 1 î» f Iroinviil (rordinain' sur les cotes do Lvt'k^ I.os plus douces sout les plus s(MM-écs ; car les épou-cs (rAcliille soûl plus compacles que rellcs-là. Les plus douces soûl celles qui se Irouveul daus les eaux profondes (^1 toujours caluies. Le veut (d h^ froid les durcissent, comme tant (raulres plantes, et les empêchent de grossir. De là vient que l«'s épouties de rilellespont son! durits td épaissies, el que celles qu'on ti'ouve au-d(dà du cap Matées A cdles ([u'on trouve en d(M;îi, diflereid par la dou- ceur des mn^s et la rudi^sse des autres. Ml ne 1(MU' faut pas non plus trop de chaleur; car alors elles se llétrisseid, comme les plantes. Les plus belles sont donc celles qui viennent sur les hoi'ds. si (dles y trouvent des eaux piofondes; car elles ont ainsi un heureux mélauf^e dt^ température contre les extrêmes, à cause de la profondeur où (dh's sont. Quand elles n'ont pas encore été lavées et qu\dl(^s sord encore en \\i\ elles sont noires. Du reste, elles ne soni poini attachées par un seul point, ni dans toute leur étiMidue; car les pon^s de pt^don, ciui jouent un i^rnml rôle dans riliade. — Les cpoivjcs (rAchillo. Voir plus haut, j^ 3. - 7);^ caf» MaU'cs. Le jjrouiontoire de Malees était au sud-est de la Laconie ; il séparait les dfux golfes de la Laconie el de TArgo- lide ; voir Strabon, liv. Mil, eh. v, p. :{ll, 29, edit. Firmin-Didot. ^ 7. Comme les 'pldutcs. La comparaison est d'autant plus juste qu'il s'agit de Zoophytes. — Des eaux profoiuh's. ll<*petiti(Ui de ee ((ui vient d'être dit, — E/lrs soîit noires, La couleur des e[)onges usuelles est plutôt brune, tomnie le reniaripie Cuvier, lh''f/?ie nnimal, tome II L p. ."522. — Lrs pores fie leur milieu sont ri(frs. L'éponge a j)ar(out des cellides leur milieu sont vides. L'épon^a* se déploie , comme inie sorte d(^ membrane, dans s(»s parties infé- rieures; et Tadhérence se fait sur plusieurs points ; en haut, b^s autres pores sont fermés ; il n'en reste d'apparents que quatre ou cinq; et c'est là ce qui donne lieu à quelques pei'sonnes de croire que c'est par ces portas que l'époufi^e se nourrit. '11 est une autre espèce d'épongés qu'on nomme Aplusies, inlavablt^s, parce qu'tMi c^tTet on ne peut pas les nettoyer en b^s lavant. Cette espèc(^ a de gi'ands trous, et tout le reste est compact. Quand on la coupe, on la trouve plus compacte que béponge ordinaire; et le tout a Tair d'un poumon. C/t^st à ce genre d'épongés qu'on s'accorde plus générale- ment à attribuer de la sensibilité, et une plus Ion -ne i^xishMice. Dans la mer, on les dislingue qui font que l'adhérence ne peut pas être absolue. — Léponge se déploie Tous ces detads prou- vent que les Anciens avaient étudié de très-près la conforma- tion de Lt-pouge, si difticile à bien comprendre, et (qu'aujour- d'hui même on connaît encore moins qu'on ne voudrait. — Que quatre ou rinq. Ceci ne |)arait pas très-exact. — A quelques per- sonnes de croire. Aristote ne sem- ble pas partag«'r cette opinion. On j)ense maintenant que les «'pouges se nourrissent en recevant l'eau, et en la rejetant par les oritices si nombreux qui les forment. J; 8. Aplusies. J'ai traduit ce mot j)ar celui d'Inlaval)les, qui en est la paraphrase, mais qui n'est pas français. Les zoolo- gistes modernes distinguent en- core une es})èce d'épongé à laquelle ils donnent le nom d'Aplysina ; voir la Zoologie des- rriptire de M. Claus, p. lOG, trad. franc. — Plus romparte. Le fait est exact: et la science actuelle leur trouve la consis- tance du cuir. — D'un poumon. Les cellules de l'éponge ont en effet quelque ressemblance avec celles du poumon ; il y a une es- pèce qu'on appelle encore d'un nom analogue. — Attribuer de la sensihilitr. Voir plus haut, § i. .■iwnmiiJMian 102 mSTOIHK DKS AMMAIX. LIVKK \, CHAI'. \V, ï; -2. !»;{ aisrmcnt dt^s aiil r(»s rpoii^es; les rj)()ij^(^s oïdi- nairtïs blancIiisstMil ([iiaiid la vase «mi a rir celi- réc, laiidis ([iie ndles-ci sonl loujours noires. ^La j)i'()(lucli()n d(»s é[)()ii^es el di^^ leslacés a lieu comme ou vieid de le voii'. CIIAPITBE XV De la ponte des lanj^oustes; leur ponte préliminaire dans It^s poches qu'elles ont sous le ventre ; nature des reufs de la lan- gouste ; leur position; sorte de grappe qu'ils forment ; rôle des cartilages ; grosseur d^s œufs ; office de la queue de la lan- gouste recouvrant les (eufs ; durée de la ponte préliminaire ; éclosion des petits quinze jours après ; époques de ces deux pontes successives; les squilles bossues; lieux où se plaisent les langoustes et les écrevisses, selon les saisons et les tempé- ratures ; les oursins de mer ; de la mue des langoustes et des . écrevisses, pareille à celle des serpents. ^ Parmi les criislacés, l(^s lan<^()usles, |)l(Miies après Faceouplemeid, eoiiçoiveid Iiai(,r, toc. cit., \). 276. — L' nageoire Cette queue est « toujours comjjosèe de sept <( segments distincts » ; Cuvier, Règne animal, tome IV, pp. 7(i et suiv. — U7ie sorte de earti- haje. Il parait qu'Aristole veut désigner ainsi les fausses pattes, au nombre de cinq de chaque côté, sous la queue. — .1 une (frappe. « De raisin », sous-en- 104 inSTOinE DES ANIMAI X. lagos est liii-inèiiK^ divist'' en pliisitMirs ; on poul le voir 1res nellemeiil en séparant les portions; mais, an [)rernier conp (Tœil, on iraper(;oil qn'nne masse v-^onfnse. Les œnfs b^s plus gros ne soni pas renx qui sonI près de Torifiee; ce sonl ceux du milieu; les derniers sont les plus petits. 'La f^ros- seur des œufs est celle d'un i^rain de lii^ue. Ils n<' sont pas placés immédiatement au bout de l'ori- fice ; ils sont au milieu. De chaque coté, diMix inter- valles surtout les séparent de laqucuie et du tronc ; du reste, c'est ainsi que les opeiTules sont natu- rellement disposés. Les parties qui sont sur le côté ^ tondu. — Lrs /jorfions. Dont l'en- semble compose la masse totale lies œufs. <> Ces œufs sont d'un « beau rou<;e; ce qui leur a valu <( le nom de Corail. >- — Lf's (rii/'s fes plus (f)'os Il paraît que la ditTerence de grosseur si|/nalée ici entre les œufs n'est pas exacte. — Près do l'orifirr. Sans doute, " De l'oritice » par lequel les œufs sont sortis du ventre de la femelle; le texte n'est pas plus précis que ma traduction. ?; .'{. D'un (ji'din do fi'jw. I^es /.oolo'.dstes modernes disent seu- lement {^ue les (eufs sont [)etits et très-ahontlants. - Ils ?ie sont fxis places... ^ î. Les hroutilles du hord. Toute cette partie du paraj^n-aphe reste trés-ol)scure ; et les etVorts des commentateurs ne sont pas parvenus a leclaii'- cir. Je ne peux {)as me tlatter d'être plus heureux; et j'ai tra- (.luit avec le plus d'exactitude possihb'. — Ail hord dr l'orificr. l'ar oii ils sont sortis sans doute; car le texte se sert du même mot ([ue plus haut. — Au milieu. C'«'St-à-dire probablement, entre Toritice d'où ils s<»nt sortis, et les apj)endices de la (pieue, (pli doivent Hnir par les protéj^^er. — Dru.r irdo'Vdllrs surtout. On ne comprend pas bien à (pioi se rapporte cette expression : Sur- tout ; comparativement a quoi? — fj's oprruult'S. Les lames, «'t les cinq divisions (pie forment les apj)endices de la (pieue à son extrémité. Peut-être « Les deux intervalles » dont .Vristote parle ioi, se rapportent-ils au sillon transversal, interrompu an mi- lieu, (jui partage les appendices. — ÏA's parties (/ui so)it sur le rnté. Ce sont sans doute les bords lat(M'aux de chacun des scu-uients LIVRE V, CUAP. XV, ?; ',. jo;; ne peuvent à elles seules recouvrii- et ramasser tous les (eufs; mais en y appliquant l'extrémité de la ({ueue, la langouste h^s couvre tous ; et c'est comme un couvercle qu'elle met dessus. Ml semble qu'en pondaid ses œufs, elle les pousse vers bs cariilag(»s, avec la partit^ plate de sa queue, qil\dle replie à eet effet ; une fois quelle les a pr^^ssés, eu se recour- bant, (die les pond aussitôt, o\ elle les dépose eu s'accroupissant. Vers le même temps, les carti- lages s'agrandissent ; et ils deviennent en état de lecevoir les œufs. Ainsi , les langoustes pondent près des cartilages, de même que les seiches disposent b»s leurs dans les herbes ei les broutilles du bord. (Vest donc de cett(^ manière que pond la langouste. Après avoir mûri ses ceufs dans cet organe, ptMi- dant vingt jours au plus, elle les jette en masse et de la queue. — C'est eoaium un ronrovele. L'expression i^recqiie est lamiliére autant que la ntjtre. 5i 4. Vers les earlilayes. Voir plus haut, ii 1. Les cartilaires sont sans doute les fausses pattes. — La partie plaie de la f/ueue. Ceci ne peut s'entendre que des cinq apj)en(iices qui terminent la (pieue proprement dite. La queue de la lau|.çouste commence après le corps de l'animal ; et elle a sept segments, se succédant et s'em- boîtant les uns aux autres. — /:/< s'aecroupissant. Cette expression me semble rendre toute la force du mot grec. — Les eartilayes. ('e sont tre^-probablement les ap})eudices de l'extrémité cau- dale: mais ce pourraient être .aussi les fausses pattes. — Près des cartilaf/es. Même reniarcpie. La plupart des traducteurs n'ont vu que les fausses pattes dans les cartilages : je crois que les appendices en forme d'éventail sont beaucoup plus propres à la fonction que décrit Aristote. — Que les seiches... Il n'est pas sur que ceci ne soit pas une interpo- lation: et l'on ne comprend pas bien ce que l'exemple des seiches vient faire ici. — Les liorbes ci les hroutilles. Il me semble que c'est bien le sens des mots grecs. \'oir plus loin, ch. xvi, ,^.^ 6 et 8. 1 m HISTOIHE Di:S AMMAIX. IJVHE V, CHAP. XV. 5^ 0. vx loiil k la fois, coinmo on peut les voir quand ils soiil sortis. Quinze jours après, tout au plus, il en sort (les laui^oustes, (»t Ton en prend souvent qui iw sont pas plus i^n^osses que le doii^t. Ainsi, la lan- fi^ouste fait sa ponte pn'diminaire avant le lev(M' de la (irande Ourse, et elle jette ses (eufs après son coucher. 'La gestation pour les squilles l)ossu(^s est d'en- viron quatre mois. Les langousles viennent dans It's endroits inégaux et pi(M*nui\ ; les homards aiment les lieux unis; mais ni les uns ni les îuities ne st^ plais(4it dans la vase. Aussi, trouve-t-on les homards dans rilellesponl , et aux environs de Tha- sos ; (d les langoustes, aux en^iI'ons (hi pi'omon- toire Sigée et du mont Athos. Les pèchem's recon- naissent et distinguent les lieux inégaux . quand ils vont à la pèche en haute mer. Du reste, ces poissons se rapprochenl davantage de la terre au printemps et eu hiver; en été, ils vont dans la haute mer, recherchant, tant()t la chaleur, et tan- tôt la fraîcheur. '"'Les poissons qu'on appelle des Oui'ses de mer jettent leurs œufs à peu près à la même époque que les langoustes. Aussi, est-ce en hivei', ou avant de pondre au printemps, qu(^ les oursins sont les meil- leures ; (d c'est api'ès la ponte qu'elles sont les moins bonnes. Les langoush^s et les homards, aussitiM après leur naissance, et plus tard également, se dépouillent de Unir enveloppas de même que les serpents se dépouillent de ce qu'on appelle leui' « Vieille peau ». Toutes h^s espèces d(^ langoustes viveid longtemps. — Du rest(\ rfs ij()isso?is. Tous ces détails sont curieux. — En été, ils vont dans la haute mer. Cuvier dit au contraire que c'est en hiver; voir Hr>jne aniriml, tome IV, j). 81. i; 6. Qu'on appelle des Ourses. On ne sait {)as au juste ce que peut être ce crustacé, qui, sans doute, se rapproche de la lan- gouste, .lai mis Ourse au fémi- lun. i)our me rapprocher davan- tage du texte. — Se dépouillent de leur enveloppe. Ceci a été confirmé par des observations récentes, et notamment parcelles de Desmarets, qui a fait des tra- vaux fort estimés sur les crus- tacés: Voir Cuvier, Règne ani- )nal, tome III, p. 3;i2. — Vivent longtemps. Cette indication est bien vague. La science moderne ne parait pas avoir fait des ob- servations spéciales de ce genre li 108 HISTOIRE DES ANIMAUX. CHAPITRE XVI De la fécondation des mollusques ; leur œuf blanc ; de la ponte du polype; lieux qu'il choisit ; durée de l'incubation ; quantité des petits polypes; ponte de la seiche; nature de ses œufs; leur coagulation ; éclosion des petits; grosseur initiale de leurs yeux; dessin explicatif; incubation des polypes; lieux où la seiche dépose et couve ses (pufs; jtonte des cahnars ; brièveté de la vie des seiches et des calmars ; dilTérences des mules et des femelles dans les seiches et les calmars. 'Les mollusques, après raccouplemeiil et la fécoiidalioii, porleiil un leuf blanc ; avec le temps, cet œuf devient f^ranuleux, comme celui d(»s crus- tacés a coquille dure, l^e polyi)e va déposer- aussi ses œufs dans les trous qui lui sei'vent de i'(^traile, dans les tessons, ou dans (juelque endroit creux. Ce qu'il dépose ressembh* aux touffes de la vif^ne sauvaf>(^ etdu peupliei* blanc, ainsi quV)n Ta déjà dit Les œufs, quand ils sont pondus, sont attachés aux parois de la retraite que l'animal s'est choisie; la (piantité en (^st si grande que, si on les olait des î; 1. Cùninte celui des crustarés. \'oir plus haut, ch. xv, § 2. — A eoifuille dure. C^eci n'est qu'une j)araphrase du mot grec ; il n'y a dans le texte (jue Crustacés. — Les trous qui lui serrent de rr- trnite. II n'y a qu'un seul mot dans le texte; et il indique im- plicitement que le polype s'ac- couple dans ces trous, où il [»ond ensuite. — Au.r touffes. Ou >< Aux pelotes ». — .1 in s i q u 'o?i l 'a déjà dit. Voir i)lus haut, ch. x, i:;2. — Au.r jHirois de la retraitr. Le texte nest peut-être pas aussi j)récis; il indique plutôt le voi- sinage de la retraite de l'animal que les parois mêmes de cette retraite. — — quantité en est si qraude. Le lait est exact ; mais LIVRE V, CHAP. XVI, § 3. lUO parois, ils rempliraient un vase beaucoup plus grand qu(^ la tête du polype qui les contient. "Il faut cin- quante jours tout au plus pour que, des enveloppes qui se rompent, il sorte une fouh^ de petits polypes, qui se m(Mtenl à ramper, comme autant (h^ petites araignées, qui seraient en quantité considéral)le. Lhacun de leurs membres avec sa natur(^ piopre. n'(^st pas bien marqué, ni bien évident; mais leur forme générale est distincte. 11 y a un l)on iiombn» de ces petits polypi^s qui meurent à cause de leur petitesse et de leur faiblesse. On en voit quel- (juefois qui sont si petits qu'ils n'ont aucune aiii- culation; mais, dès ({u'on les louche, on l«*s voit s(» mouvoir. ^Les seiches pondent des (eufs qui resseml)lenl à (les l)aies de mvrte, grosses el noires, (les leufs se tieniKMit les uns aux autres. d(^ maiiièn^ à former gnip|)e. cl tell(Mnenl reliés enln^ eux. |)ar une C(M'- la science moderne napas étudie ce détail plus particulièrement, quelque frappant qu'il soit. - - Que la tète. On ne comprend pas bien comment il est parlé ici de la tête du polype. MM. Aubert et Wimmer mettent entre paren- thèses Corps au lieu de Tête, et cette correction semble jusqu'ici indispensable. Les manuscrits ne donnent i)as de variantes. Voir plus haut les mêmes observa- tions, liv. IV. ch. 1, § 21. i^ 2. Cinquante jours. 11 n'y a pas eu, à ce qu'il semble, de recherches récenles sur ce point. — Biefi tnarqué ni hien évident. Il n'y a qu'un seul mot dans le texte. — On les voit se mouvoir. Ce qui prouve bien qu'ils ont des membres articules, bien qu'on ne puisse pas distinguer ces membres séparément. .^ 3. Les seiches... Ici j'admets, avec MM. Aubert et Wimmer, riieureuse et très-simple correc- tion qu'a proposée M. Pikkolos: le texte ordinaire est évidem- ment irrégulier et insuftisaut ; le sens ne peut d'ailleurs faire de 200 mSTOIHE DKS ANIMAI \. laine inalièro. qu'il esl difficile de les déeollei*. I.e nulle jetle dessus une espèce de viscosilé f(luan(e, qui les fait adhérer en les eollant. Dans celle posi- lion, les (eufs fiiossissenl ; aussitol après que It^ niale a répandu sa laite, ils soni blancs; puis ensuile, ils s(» développent el devitMinenl noirs. La petite seicln^ se f'oi'ine loul (Mitière du blanc qui (^sl à l'inlériiMU-; puis, (die le ronîj)l |)oui' en sortir. * Au nionieid où la l'eniidle le dépos(^ l'intérieur es! ctunme une soi'le dcf^rélon. La pidile seiche se l'oiine de cel intéi'ieui* pai' la télé, conune le foid les oiseaux, (pii sont atlachés pni- le venli'e. (Juidle est cette adhéi'ence qui l'essend^le à celle de Toni- bilic, c'est ce qu'on n'n pas encore l)i(Mi observé: el lout Ci' qu'on sait, c't^st qu'à mesure que h\ petile tloutf. - Tfllrtni'iil ff'/irs rnlrr l'U.r , ixir une d'i-tainr uKilwrp. \\ me semble (\ue c'est la le sens if* plus naturel et celui qui s;)c- corde le mieux avec ce (jui suit. MM. Auhert et W'immer com- prennent ce passage un \)eM diC- lenMument : u Sont enroult's au- tour d'un ti'<)n(,' commun ». C'est l'observation directe (jui pourrait seule résoudre cette [)etite dilti- l'ulté: du reste, les deux auteui's rappellent les interprétations di- verses qui ont eie données par les traducteurs, et ils reconnais- sent (|u"d y a au moins doute. — Se forme. Ve (}ui suit indique que la petite seiche se nourrit de cet intérieur de l'oMif, comme l'oisenu .se nourrit du jaune. — Elle /e nnnpt. Il y a donc comme une sorte de coquille, (iaza le dit exi)ress. XVI, ,:^ 7 •201 seiche grandit, le blanc diminue sans cesse, el qu'enfin ce blanc disparaît entièrement, tout à fait comme le jaune des oiseaux. 'Pour ces animaux, comme pour tant d'antres, les yeux sont d'abord très-gros. Soit l'œuf représenté par A; b^s yeux, représ(Mités par B C, td la petite seiche par D. 'La S(dche (^st pbdne au printemps; et il lui faut quinze jours pour pondr(^ Quand elle a pondu les œufs, il faul encore quinze autres jours pour qu'ils devi(Mi- nenl comme les petits grains de raisin; el c\^st en brisant ces giains, que la petite seiche, qui (^sl (b^dans, peut en sorlir. Si on les divise, en les ou- vrant avant ce moment, mais lorsque» déjà les \)c- tites seiches sont entièi'ement formées, elles lan- cent buirs excrénKMits ; et leur couleur, qui élail blanche, devient toule rouge par la peur qu'elles éprouvent. M.es crustacés couvent leurs œufs en les plaçant directenuMit en eux-mêmes. Le polype, la seiclie plus combien Aristote attache d'importance à l'observaiion. ^0. Pour tant (Vautres. Ou plus exactement peut-être : « Pour les autres » animaux de même espèce. — S'àt Vanif représente par A. MM. Aubert et Wimmer ont construit une figure d'après ces indications; elle est facile en ertet a tracer, parce que les élé- ments eu sont clairs et peu nom- breux. Cette ligure est empruntée a Kolliker. 1)(Orlopitrine)il des c^- phafopodes.Les détails donnés par Aristote sont exacts en général. j; G. Les petits grains de raisin. Cette indication est un peu vague : car la grosseur des grains de raisin varie beaucoup. — Par la peur (juel/es éprourent. Il est bien difticile de savoir ce qu'il en est sur un tel j)oint; l'auteur aurait pu se Ijorner au simple lait du changement de couleur. ;:< 7. Direeteutent e?i eux-u(('nie.s. C'est la traduction exacte: ceci 202 inSTOlHi: DKS AMMAIX. et l(^s autres animauv de ce genre, couvent leurs œufs à Tendioit même où ils les ont déposés; la seiche surtout, qu'on voit souvent près d<^ terre, le coi-ps sortant de Teau, posé sui' ses (eufs. Tan- iot le polype femelle se m«M sur ses (eufs, tantôt (die se plac«* à la houe lu* du ti'ou dîuis le(pi(d ils sont cachés, étendant un de ses hras h rentré«\ "trest près de teire que la siMche dépose ses oMifs, dans ralf^u(\ dans les roseaux, ou tels autres déhris d(* la laisse de mei-, t(ds (jue morceaux de hois, ou de paille ou de [)(dit<'s pierit^s. Aussi, les péclnuns ont-ils le soin d»* placer en lieu convenahle des hnguettes, poui' que lii seiche y dépose ses œuh. en une lonj^ue série continue, en forme de |)eloton enioulé. I^a seiche ne pond ses œufs et n(^ h»s jette que par intervalles, comme si Ft^xpulsion (mi était douloureuse. 'M.es calmars pondent en haute-mer; et comme poui' la seiche, leur (euf est une masse veut dire sans doute (|ue r.iniiual pond les œufs en les gardant sous son propre corps, au lieu de les dt'poser à l'extérieur. — Sorta/it fh' l'eau. Le grec n'est pas aussi explicite ; mais le mot dont il se sert implique cette idée. — A la bouche du trou dan.'^ Irr/ucl ib sont rachés. Le texte est moins développé. — Vu de ses bras. Ou *( Tentacule ». —A />/i 10. MM. Aubert et XVimmer croient que tout ce paragraphe est apocryphe, et ils le mettent entre crochets. Il est certain qu'il ne tient en rien à ce qui précède, bien que, d'ailleurs, ces ditTéren- ces entre les mâles et les femelles du Criîinar j>ui>>eni être tr»-- réelles. — Sn chevf'liirr , scimeî- der conserve cet le le^uu ; MM. Au- bert et W'mimer préfèrent celle que propose et quadc'pte Scaliger. d'après la traduction de Gara ; u Le ventre « ou <- la tête ^'. — \^lus haut. Liv. IV. ch. t. <; 22, il y a aussi une comparaison entre les mâles et les femelles des sei- ches. La description est d'ailleurs de part et d'autre différente sur quelques points, qui n'ont pas grande importance. ioV msTOiiii: ni:s ammaix CHAPITRE XVII • De la ponte (ies insectes; ditlerents modes et (iitlerentes époques (le l'éclosion ; vers intestinaux; les papillons et les clienilles; les chrysalides et leurs métamorphoses ; insectes à cocons ; insectes volant à la surface des eaux ; les ascarides et leur génération ; ascarides de M égare ; mouches naissant dans le fumier ; taons, mordelles, caiitharides ; les canthari IVuilb'-. S^d^dj ^e sen Aristii:uitîe {la-^ sinq'Ie- meni Ver : il a un seii> un '.'"u ])lus étendu. Dans le Traife '1'-' i'i f/rnrrnfin/i des ani)fiauj\ liv. IL ch. I, 55 L !>. 12G. edit. Au^ert ei XVinmier. Aristote explique lui- méuie la différence entre l'œuf et ce qu'il aj)pelle Scolex. L'ieuf a une partie servant de no\u-ri- ture au petit qu'il contient : au contraire, le Scôlex ne contient j)as d'aliment i)our le petit, (pii en sort tout formi', sans s'y être nourri, ("est la ce qui ma porte ,1 prendre le mot de Larve. -— I /ir espèce de papillons. l\ serait .lifticile de dire précisément quelle est cette espèce. — Cfîe graine de '7mr(7o//. Cette indication est bien vague. — Liquide en dedans. J'ai adopte la leron de Schneider, ainsi (pie l'ont fait MM. Aul)ert et r'3,r' - ï '.' , u- . ; . t - ::':.;'••■■■-. P'vtif ^'-:4>-.--;*... '-~T':: r«: '.:::: a fait conf-rine :iM : .^s-«.i^e ■::; Traité de i'i ■/'"^■'" -':••*■ '^-'^ '•"- )rinux. qui vient ri'eire cite. >; 2. //> ii'iissetit sp'>7\ta)ii'nii nt. Plus haut, thms ce livre, ch. i. 5?; L .'i eî 7. les mêmes théories ont ete présentées avec encore plus de développements. — /V/r la rosée, to>nbant sur les feuilles. Ceci est une erreur: et si des insectes naissent à la suite de la rosée, c'est que les germes eu étaient préalablement déposés sur les feuilles des plantes, ou la pluie les fait naître. !:^ 3. Cest au printemps. L'ol)- servation la plus ordinaire nous apprend que c'est surtout au prin- •206 HISTOIHK DES ANIMAI \. •2(): habiliiol.r'osl au printemps qu'ils naissent : souv(MiI, aussi, c'est en hiver, lorsque, pendant un temps plus lon^^ qu'à Fordinaire , il y a de beaux jours et qu'il fait un vent du sud. ' D'autres insectes viennent dans la houe et dans l(^s immondices; d'autres viennent dans le bois, soit dans des bois qui poussent encore, soii dans d(»s bois déjà secs. D'autres se trouv(Mil dans les poils des animaux : d'autres, jusque dans leur chair; d'autres, dans leui's excrénu'ids, ([ue ces excrémeids soient déjà expulsés, ou ({u'ils n^s- lent encoie dans l'animal, comme y sont les hel- minthes. Ces vers helminthes soid de trois espèces : ceux qu'on appelle larges et plats, ceux qui sont ronds, et en troisiènn^ lieu, les ascarides. Ces deux dernières espèces de vers ne produisent ri(Mi; mais LIVRE V, CHAP. XVll, .^ o. l'espèce lart^e et plate, qui s'attache uniquement à l'intestin, y produit quelque chose qui ressemble à de la graine de coloquinte ; c'est là un signe qui sert aux médecins pour leconnaître les malades atteints de ce ver. 'Ce qu'on appelle les papillons naissent des chenilles ; et les chenilles se trouvent surles leuilles vertes, et spécialement, sur le légume connu sous le nom de chou. D'abord, la chenille est plus petite qu'un grain d(^ millet; ensuite, les petites hirvt^s grossissent; elles deviennent en ti'ois jours de petites chenilles; ces chenilles se développent; et elles restent sans mouvement; puis, elles chan- g(Mit de l'orme; alois, c'est ce qu'on appelle des chrysalides; et elles ont leur étui qui est (hu'. temps quo iKiisscnt les instntps. — En hivi'v. 11 eût ete hou de citer quelques exemples 'le ces exceptions dans certaines races d'insectes. — /> hraiu jours.... vent (lif sud. C'est alors une sorte de printemps. ,:^ i. ly autres liennrnt. Ou « se trouvent »; le texte n'a rien pré- cise. Il semble bien (pTAristoie entend ])arler ici des insectes qui naissent spontanément , comme il le dit. Le fait est que tous les insectes naissent d'œufs plus ou moins petits, à la suite d'accou- plennMit des parents. Seulement, ces œufs sont si ténus qu'ils échappent aisément à rol)serva- liou. — Connue 1/ sont /es hel- minthes. On entend ici par hel- minthes tous les vers intestinaux ou Entozoaires, qui se divisent d'ailleurs en espèces et en sous- espèces, extrêmement nonilireu- ses. La science moderne a pousse ces distinctions fort loin : Aristote n'a i)U desi;i:ner ([ue les classes les plus {^'enerales. — De tr>)i'< esi>èees.CeA trois grandes classes sont encore celles (pie reconnaît la science de nos jours, malfrré tous les pro^a'ès de son analyse. — As((i)-i(tes. Le texte dit : Aca- rides. — iVc produisent rien. C'est une erreur, et toutes les espèces d'helminthes se rej)ro- duisent ; seulement, il faut des cil-constances et des milieux par- ticuliers, j)our que les helminthes se développent dans les animaux, et dans les organes sj)éciaux oii ils peuvent vivre. — Ijespi-re larye et pldte. C'est le premier des quatre ordres des Helminthes ou Turbellariés. Il s'agit ici sans doute du Ténia, ou ver solitaire, (jui attaque surtoutl'homme — . .. Quelque ehose qui ressent hle à de la graine de eoloipùnte.. Ce sont sans doute les articulations dé- tachées du ténia, que l'on appelle encore des Cucurbitains. — Colo- quinte. Ou peut-être, Concombre. — C'est un si(/ne Ceci n'est pas tres-clair; et ce n'est guère que sur le cadavre dissèque que le médecin peut reconnaître ce si- •^ne. — Les malades atteints de ce rer. Il est evulent ([ue c'est de l'homme (pi'il s'agit. s; 5. Sur le légume. J"ai pris ce terme ireneral faute de mieux ; le mot du texte n'est pas non plus très-précis ; et les traduc- teurs n'ont guère l'ait que le repro- duire. Il est possible, d'ailleurs, (jue les chenilles préfèrent l.i l'euille du chou, parce qu'elle est plus tendre; et alors par u les feuilles vertes », il faudrait sur- tout entend i-e les feuilles jeunes. - l'n grain de millet. C'est assez exact. — E7i trois jours. MM. Au- bert et Wimmer proposeraient : '< En quelques jours » : et cette variante ue demande que la suji- pression d'une seule lettre. — Des ehrgsalides. Cette descri]»- •) •JU8 msioiiii: i)i:s animai x. yuaiid ou h's louche, ollcs rcnuuMil. Kllcs soûl t'utoui-ros de fils ([ui l'essfMiihleul à ceux de l'arai- i:ué(^- el Tou ue disliui;ue h ce mouieul, ui leur bouche , ui aucune partie de hnu* corps. Après assez p(Mi (h^ tem[)s, l'èlui se roni|)l : el il eu s(U'l, loul ai- lés, de cesauiuiaux volauls ([u^)u a|)p(dle papillons. 'D'abord el ([uaud ils soûl chenilles, ils niaii^eul el rejetleul des excrénuMils; mais une fois devenus chrysalides, ils ne prennenl plus riiMi el ue ren- deul |)lus d'exci'élions. "(l'eslla nu^ne li-ansforuia- tion que subiss(Mil Ions les animaux qui viennenl de larves, qui* ces larves naissenl d'un accouph*- menl ou qu\dles naissi^d sans copulaliou. (Tesl ainsi que les abeilh^s, les IVelons, h^s j;uè|)es, ([uaiid elles soûl àFélat de jeunes larves, se nourris- senl el l'cjelteul des excrémenls: lorsqu'au coii- Iraire, de Tétai de larves, elles passenl à leur méla- mor[)hose, sous le nom de nymphes, qu'on leur domie alors, elles cessenl de se nouirir, et elles U(* rejellenl plus rien d'excrémenliliel. Kmprisonnét^s comme elles le sonl , elles i-eslenl sans mouve- tiou des métamorplioses do la chenille et tlu papillon est exiictc dans ses traits fréuéraux. --L'etui sr ro»ipf. ("est l'enveloppe (jui constitue j)ro[)renient la chrysa- lide. — Qu'on /ippe//e j>a/ji/lofi^\ En ^Tec, le pai)illon s'appelle Ame, sans douie «mi si^nie d*' sa légèreté. ii U. Jïnhnrd 'l\)us ces dé- tails sont oxacts ! et les <»l)serva- tions sont tres-justes. § 7. Qui r/rniie/if . 200 ment, jusqu'à ce qu'elles aient pris leur i^rosseur. Aloi's, elles sortent, après avoir brisé Télui où elles avaient été enfermées, ""Les Pénies et les Ilypères sortent aussi d(^ c; 9. Qui a de }irtifcs corues. Même avec ces indications, il est difticile de savoir au juste (juel T. II. est l'animal dont Aristote entend parler; mais il est évident que ce n'e>t pas du ver à soie, comme la >uite pouri-aif le taire croire. — in /u'ci/'ldlr. On ne j)eut |)as expliquer précisément ce qti'il faut entendre par ce mot. De sa composition etynu)logique, on ])eut inférer (pi'il s'agit d'un état d'inertie dans lequel l'animal fait l'effet li'ètre mort. — // faut sir mois. Ceci n<' j)eut se ra{){)orter au ver à soie, dont les métamor- phoses sont beaucoup plus cour- tes. — Déroulent /es rorons. L'idée de dévider les cocons est venue naturellement en (irèce , tout aussi bien qu'en Chine; seulement, 14 •Jio mSTOIHi: DKS ANIMAUX. dovidaul; cl tMisuilc, (dl«'s iil(Mii (Mdh^ mnli('r(\ Pamphil(\ iill«Mlr IMulrus, dans Fîh* iW (lus, j)ass(' pour rli'c la j)i-('niit'r«' qui ail iniaf^iiir cv Iissai4(\ '" Des lai'Vfs {[iii st' lrou\(Mit dans It^s hois sion aux eaux n)éna- jjreres; le mot à substituer a celui de Méi^are s'en eloicrneriiit assez peu, ])()ur qu'en etïet l'er- reur fût facile à un copiste i<:no- rant. — Drms les sillous des champs. Le texte c*t obscur, et siijnilie seulement : « Dans les travaux ». Le texte est sans doute encore altéré. — Lliumi- (litê y est moins yrande. Ici aussi le texte doit être eov- roïupu ; car c'est pi>'cisenient en automne ([ue l'humidité semble la plus grande. Les manuscrits ne donnent j)as de variantes, v^ 15. Les tiqws. L'idenlitiia- LIVRE V, CHAP. XVH, .^ IG. •21.1 proviennent des herl)a,a(^s;les scaraboi^s dorés vien- iKMit des larves qui s(^ trouvent dans la houst^ de vache, et dans celliMles ânes. Les canthares roulent de la fienle en houh^ ; ils s'y cachent pendant Thi- ver, et ils v pondi^nt des larves, dont il soi'l des canthari^s nouveaux. Des larves qui se trouvent dans les légumes, sorlent aussi des animaux ailés de la même façon que ceux qu'on vient de décrir(\ "'Les mouches sortent des larves qui sont dans la fienle sépai'ée du resh^ du fumier. Aussi, les «.jens qui s'occup(Mit de celte besogne s'appliquent-ils à motlr(^ à part la [wwU' méléf au reste; et ils disent alors que la fiente (*sl l)i(Mi préparé(\ Au début, l(^s larves sont toutes ])etiles. D'aboinl, elles com- iiKMJcenl à devenir routes dans le fumier où elles tion n'est pas très-sûre: n^ais il s'agit de j)arasites du bétail en général. — Des herl.fiyes. J'ai ])ris le terme le plus étendu ; j)eut-être le mot du texte si- •rnitie-t-il une herbe panicidièrc. — Les searabées dores. Ils sont réj)andus dans nos climats tout aussi bien qu'en Grèce. Le mot >. — Est alors bien pré- parée. C'est-à-dire probablement, que, quand les mouches sortent du fumier, c'est qu'il est à point pour être répandu sur la terre. Tout ce passage est rempli d'obs- curités; et MM. Aubert et XVim- fl 214 HISTOIUK DKS AMMAIX. se Irouvoiii ; sonl, ollos passent au mouvein«Mil, ronuiie si clh^s v(Miai(Mil alors à la vie. Kiisuil(\ la priile lai'V(^ se délaelie, mais sans mouvemtMil ; puis, elh^ se nnuil, poiu' devenir tMieoiM^ immobile, (^«^sl (b^ eet élal que sorl une mouebe eomplèbs ([ui se m animaux ((ui vion- nonl do (dionillos (d do larvos oomnKMioonl par oli'o onv(d(q)pos de lilsd'araif;n(''o ; et voilà oommeni naissonl tous ces insoolos. -'OiianI îuix i^iiopos qu'on siu'nommo Iidinou- mons, (d ([ui soni [)lus |)«dilos ([in' les aidros, (dlos tuent les p(ditos ai inYiiH'os, ({u'elh^s porloid dans une fonte de mur ou dans l(d aidro trou; (dlos h^s y enduisent de l)0U(\ (d (dlos pondent (hulans. (Test comme r^da que se produisent les guèp(^s lelnuMi- mons. Ouelques p(dits insectes (N)léoplères, (jui nV)nl pas même i'(m;u de nom, se font de p«ditosta- nieres av(M' d(^ la boue, ([u'ils ap|)li(pienl à dos tom- beaux ou à (\('< murs,(d ils y |)on(lenl hnirs lai'vos. § IG, Aristote donne à ropht'- mëre quatre pieds et quatre ailes. § 20. Dr fils craraiipiée. Ce sonl des cocons, plus ou moins dt*ve- loppes. — Vdilà cotnnxnit luiis- scrit tous ces i/isf'ctfs. Ce résume ne send)le pas être ici trcs-hicn à sa place, d'autant plus (pril y a un résumé analo^nie queh^ues li^'ues plus l)as, § 2'J. .^ 21. l('li)teut)inns. La science moderne a conservé ce nom ; voir la /oulotjie (/esrri/itne de M. Clans, p. 657. — Tuent /es petites (trfiifjnces. C'est sans doute pour en l'aire leur nourri- ture. — A (les tinnheiiu.v. On ne t"omi)rend j)as bien (pic ci'S ani- maux j)uisscnt faire un choix de ce irenre. M VUE V, CllAP. XVll, ?v n. 1[ " Dans la plupail do ces espèces . le temps néces- saire à la l'ormation, h partir du début juscpi'à la lin comidèlo. est de trois ou qualrt^ st^nainos. \\)[\i' les larvos, (d poui" tout co qui s'en rappixxdio, trois semaines sulTisont en général; mais en géné- ral aussi, il (Ml faut quatre pour les insectes ([ui ont la fornuMronds. Quant à (uix, ils s(^ forment pen- dant les stqjt jours ([ui suivent raccouplement ; dans Ir^s trois semaines restantes, ils couviMil leurs œu(>, (d ils les font éclore; ce sont tous les insect(^s ([ui \ienn(4d de liqueur séminale, comme les arai- gnées, par exemple, ou t(ds autres animaux de ce g«MU't\ Toutes les mélamorphoses de ces espèces se font poui' la plupart en trois ou quatre jouis; ce ([ui est aussi l'intervalle de temps qu'on attri- but^ aux crises dans b^s maladies. -'Vodàdonc comment naissent et se produisent § 22. Da/is h( plupart... A })ar- tir (le ces mots jusqu'à la tin du chai)itre, tout ce passap:e parait apocryphe a MM. Auhert et XVimmer. Bien des détails con- tenus dans ce paragrai)he ren- dent cette conjecture fort pro- bable, et surtout ce qui concerne les crises des maladies, dont il est ici fait mention sans aucun motif. — Qui ont la forme d'œufs. C'est la traduction exacte ; mais le sens reste obscur. On pourrait supposer qu'il s'agit d'insectes, sortant d'abord d'œufs pondus par des parents ; mais il ne parait pas qu'Aristote ait attribué aux insectes ce mode de géné- ration, maigre ce qui suit. Voir plus haut, dans ce livre, ch. i, js 7. __ Quant à eux... Toute la fin de ce paragraphe me semble tout à fait corrompue, et les ma- nuscrits n'offrent point de va- riantes qui puissent ramëliorer. — .1^/./; erises dans les maladies. Cette assertion, fort inexacte, n'est pas du tout ici à sa place. j^ 23. Voilà donc... Ce résumé est tout à fait dans les habitudes aristotéliques. MM. Aubert et \\iuimer regardent ce paragraphe 218 HISTOIRE DES AMMAliX. les iiiso('((\<. Ils prrisseiil ((uaiid l(Mirs ort^niirs vien- iioijf à se (l«^ssr(di(M\ (Ml M' ridaiil ; rr cjni iu'iive aussi pour l(^s animaux ))hjs ^i-aiids ([u^mix. quand ('(»s animaux vieillissent, (^eux des insiMMes (jui son! ailés périss(Md é^ali^nenl, lorsque, V(M's le lemps de Taulomne, l. — Les mères. Ceci est une er- reur; et il n'y a que la reine qui produise. — Sans qu'il y oit de eltef^.. Même remarque. - Les 220 HISTOIRE DES ANIMAIX o\ ([u'il n'y a pas d»^ ^riierafioii (Taheilh^s. On pir- 1(^1(1 anssi (|if il y a un aci^ouplcnn'iil, hs bomdons «ManI les niàh's, t:( les al)t'ill<\s riani h^s tVini^llcs. ■'Lesanircs abolies n;iiss(Mil dans les alvéoles du ^àlean de cin'; les eliefs naissent en ha ^(Uean, sépai'énnnil, snspendiis k ce ijAlean. an nombre de six on sepL el dans une posilion lonle s sons ce eonh'aiiH^ à ridles des iiidies abeilles. [ es a lieilJ es es us on! un aii^uillon; b^s bnui'dons n\'n on! pas. [ rois el les clnds onl bitni un aimn'llon aussi; ni; ils ne piqiuMil pas av(M: eetle arme; ej e'esl là re ([ui a domn'' qntdquidois à eroire ([non elï'el ils n\)nt pas du lout daii^uillon. hourdims étant les rn/Ues. Voila lactitos surh' honl des irât^-aux » i vérité qu'a constatât' la scieiu-o voir CuvitM-, lir;/ur animal . tour 1, luo (lerne, et qu'il n'est ])lus per- \, p. .'{Gi. — .1. >h IL nijinhl'i' -. cit. — A I- détails contenus dans ce par graphe sont en ^'eneral exacts. Les cellules royales, en assez. petit nombre et tle lorme sjm- ciale, pendent u en forme de s ta- mt*s })ar la science modem. a heill. C,N (ad un aif/uitl nu. ( PS es d('lails sont exacts et >^ont coufir IJVllL V, (;nAI\ \L\, ï; 1 ■i-il CHAPITRE XIX Des abeilles ; quatre es|teces d'aljeilles ; le bwurdon est la {)! us rosse; les rois des abeilles, au nombre de six ou sept jtar ruche ; influence de la température sur la [troduction du miel ; travail des abeilles ; la cire vient des tleurs ; le miel vient de la rosée; p>reuves à Tajipui de cette ex[»lication ; nature du m lel ; ses irrandes diiTéreuces de iroùl et de consista nce arve des abeilles ; production des rois tle la ruche ; les excréments de Ttibeille ; dtirée de l'existence de l'abeille; al»eilles singu- lières du l'ont, du Thermotlon, et d'Amisos. ^ Parmi les diflei'enles espères d'abiMdb^s. la nuM'lleure est ctdle qui est petite, arrondi»' et bai'iolée. Une anti'e espè(M^ est longU(* et s(^ rap- [)roeln^ du frelon. Une troisième espèce qu'on appelle du nom de Voleuse, est noire, et a b^ venti't» très laru<\ ImiIIu mie quatrième espr'C» c'est le bomnlon. la plus grande de toutes les espèces, dépourvue d'aiguillon, (d ne travaillant Aussi en vue de le ur grosseur, on arranm^ ,^ i. Paruii les (li/Jèreittes en- Voleuse. On su])pose qu'il s'airit prcps. Au lieu des trois espèces ici d'aheilîes venues de ruches qu'indique ici Aristote, la science étran^réres. et qui, dans les luttes moderne n'en reconnaît ^uere qu'elles ont eu à soutenir, ont que deux : les a))eilles solitaires perdu quelque chose de leur or- es abeilles qui vivent en so- ganisation primUive et h ciete. — Petite, arrondie et ha- r/nlêr. ("est l'abeille ordinaire. Est noir et a le rentre frès-lorf/e. P<'ut- étre est-ce une espec^e particu- le rupprorlie du frrinn. ("est lier«^ au climat de la Grèce. sans doute rabeille solitaire C'est Ir huurdon. Ou j)lutot le '>-)0 lllSTOlUi: l)i:s AM.MAl \. rriihv*' (!(' In riicli(\ oii son! los essninis. (!(' l'acoii que les abeilh's |)(ui\vii( \ eiilivi', ci qui^ les bour- dons 110 le peinent pas, parée qu'ils sont Irop -Tos.- Il y a (ltui\ sorles de ehefs, ainsi que nous rnvons déjà dit. H > a plusieurs chefs, el non point un seul dans chaque ruche. Si h's chefs iir sonl pas en nombre suflisani, la ruche péril; cr irest pas parce qu'alors la ruche (^st sans chef qui la j40iivern(^; mais c't^st, à ce (prou dil. paice qu'ils concourent à la production (b's alxMlles. I.a ruche périt (Uicore si h^s chefs soiil trop nom- breux, parce ([u'alors ils se divisent.^ Si h' pi'in- lemps est lardif, si b^s chabnirs sont irop forb^s el l'aridilé Iroptirande, la productioncst moindre; quand il fait sec. elles doimeni plus de miel; el plus de couvains, dans b^s temps i)luvi(4i\. (U^A pour cela que la production des oliviers et C(dle des essaims C(unci(bMil. '* \j> abeilles commencent MVHi: V, en Al». \i.\, .ï? ;;. Tl.\ laux-hourdun , qui compose In partie mule de la ruche. ^ 1. Deiij- .^r)rles de chefs. H ne seml)le pas que cette ob- servation soit exacte, a moins qu'Aristote ne veuille distinijuer la reine et les bourtlons. — Nous rnvon.^ déjà dit. Plus haut, ch. xviii, ^ i2. — //■>' concipurent n la produ'fio/t ^Mn' ahcdlcs. Va\ fe- con(hint la reine, qui produit les abeilles ouvrières; voir jdus haut, ch. xvni, i; 2. — A ce '/n'en dit. L'ex})ression est bien vaj^iic: et il eût ete à pr(qKis de savoir |dus précisément qui a dit cela. Il s'atrit peut-être simplement de l'opinion vulgaire. ji :j. S/ II' jiri/i temps est tardif... Les mêmes détails se retrouvent plus loin, liv. IX, ch. xxvii, iJ H. Le chapitre xxvii du liv. IX donne une étude plus complète encore que celle-ci sur les abeilles. C'est peut -être un double eniph net une repetitimi. — La }nr*He- dent, stir les tleiirs. Ceci, (lail- leurs, est inexact, j)uis(|ue c'est la reine (pli puiul les (eut's aj)rés qu'elle a ete iVcondee }»ar les Itourdons. — La cire vient des fleurs. Aujourd'hui, il est con- staté que la cire est sécrétée ])ai' certains organes i)articuliers de Tabeille; elle ne la tire pas toute faite du dehors, comme Aristote le dit ici. — Qui s'écoulent des arbres. Ceci n'est pas exact pour la cire proprement dite : mais ce j)araît l'être j)Our la propolis, que les abeilles emploient à conso- lider les murailles des alvéoles. — Du lever des co?istel luttons.. C'est là une légende populaire qui n'a j)as de ioinhunent, pas plus (pie celle (jui croit que le miel tombe de l'air. Le miel est rtM'Ueilli par les abeilles sur les Heurs, d'ou elles le transportent dans les alvéoles. H est bien pos- sible, d'ailleurs, qu'elles y ajou- tent une élaboration ])articuliéi-e. — L'arc-en-eiel. On a suppose qu'il pouvait i)lutôt s'agir ici de Sirius plutôt que de l'iris. Cette diff'érence importe assez peu. ,^ 5. Avant le lever de la Pléiade. Ceci n'est pas impos- sible; car le lever de la Pléiade sur l'horizon de la Grèce peut très-bien coïncider avec l'épa- nouissement des fleurs, sur les- quelles les abeilles doivent re- cueillir le miel. — Conmie on / n'k IllSTOlHH DKS ANIMAUX. mais ell(^ no fnil pas lo miel; elle uc (ail que rapporter, qiiaiHl il loiiiho. I.a pi'ouvo, r'esl (|ue les riillivaleui's occupés de la l'écolle ilii miel Iroiiveiit les imicIh^s pleiiK^s (mi un ou deux jouis. Une auli*e preuve encoriN c'est ([ue, l)ien ([u'il y ait des ilf pas plus lortc (jue l'auti'e; il est certain (ju'en autonnie les Heurs n'ont plus tout(>s les ({ualites (pi'elles ont au printemps. s; G. En se niùrissaïd. e'est.à ce (pril semble, la meilleure traduc- tion (lu mot p-rec, (jui peut exi)ri- mer aussi l'idée de cuisson. — // faut vingt Jours. Ceci tioit depeiulre beaucoup du clniiat et de la tempc'rature. Il ne [X'ut jias V avoir de rèi;l<' LT'MK'i'ale. ;i 7. C'est surtout un ijnùt... C'est la leçon ordinaire. M. Pik- kolos en a propose une autre, ([ui est fort ingénieuse et tpii consiste dans le changement d'une seule '22:; LIVHE V, CUAe. XIX, .^i 8. consistance. L'abeille l'apporte de toutesles fleurs à calice, et de toutes les plaides dont le suc e>t doux, sans, d'ailleui's, nuire au fruit en quoi qur ce soit. C'est par un organe qui tient lieu d(^ langue qu'elle recueille et rapporte tous ces sucs. On récolte les ruches à l'époque de l'année où païaît la figue sauvage. Les meilleurs essaims sont ceux (}ui se formeid quand les abeilles font leur mi(d. L'abeille apporte la cire et TLi-ithaque sur ses pattes, et elle répand le mitd avec sa boucln* sui* les alvéoles. (Juand elle a pondu sa semence, tdle la couve, commr le fait un oiseau. M.a larve de l'abeille, d'aboid très-petite, est couchée en travers dans Talvéole; ensuite, elle se ndève tout(^ seule sur elle-même; elle mange; et elle s'attache à l'alvéole, avec laquelle elle ne fait qu'un. La semence des abeilles et celle des bour- lettre : <> On ai)precie surtout le miel qui vient du thym. >. MM. Au- bert et W'immer ont accepte cette leçon. — L'ufjp'irte de toutes les fleurs il eain-e. Ceci est en con- tradiction avec le § 4, ou il est dit (jue le ndel tombe de l'air. — Sans iVdillturs nuire au fruit. Cette remarque, l'ort neuve au temps d'Aristote, est délicate et vraie. — in or;/a//e i/ui tient lieu (le hriKjue. Ceci encore est très- exact. — On recolle les rwlies. Ceci ne tient i)as assez a ce (pii j)récéde. — .4 l'épo(/ue de lawiee. On conjecture que cette époque correspond au inois de juin. — L'Erit/un/ue. J'ai conserve ie mot grec, i)arce que le sens n'en est pas très-sùr. On sujtjjose que Térithaque est la {)0udre végétale dont les ouvrières se nourrissent. — Quand elle a pondu. Il s'agit lie la reine. — ^V/ seuieive. Ou. Son couvain. ?; 8. La larve. Ou, Le j)etif ver. Ces détails sont exacts. — Avec taa- ble: mais le «texte n'est pas assez clair; et les interprétations peu- vent être diverses. — La seu/e/iee T. II. \:') 220 IllSTOlUK l)i:s A.MMAIX. dons (roù les larves doivent sorlir, est blaiielit^ : el ces larv(^s, eu i^rossissaiil, devieiiiKMd abeilles el bourdons. ^ I.a semence d'où sortenl les rois est lc<'èi'enienl rousse ; el sa eonsislance esl h peu près celle du miel épaissi. Klle a immédialemenl la (liuKMisiou de ce (pii va en sorlir. Ce n\^st pas d'abord une simpb^ lai've qui en provient; mais, comme on l'assure, c'est un(^ abeille toute formée, dés b^ premier moment. (Jnand Tabeille Ta dépo- sée dans le gàleau de cire, il y a du mitd vis-à-vis. I/end)ryon pousse dt^s pieds et des ailes pimdant ([u'il est enfermé ; mais quand il est entièrement formé, il rompt la nKunbrane, et la quitte en s\mi- volanl. *" Tant que Tabeille est à l'état de larve, (die rej(dte des excréments ; plus tard, elle n'en rend plus, si ce n'est (piand elb^ est sortie d(^ l'en- veloppe, comme on l'a déjà dit. Si l'on enlève la tôle d'un embi'von, avant qu'il n'ait des ailes, l(»s (les ahcilles. Ou, Le couvain des abeilles; en d'autres t.'rnies, ce sont les œufs que pond la reine. -- AheiU''.'^ Pt bourtfons. Ce détail n'est peut-être j»as exact. î; 0. Iji srme?irt! d'où sortent les rois. C'est le couvain parti- culier d'oii sort la reine. — Du Miel épaissi. Voir plus haut, ^6. — Une simple larre. Ou, Vn simple ver. — Toute formée. .l'ai ajoute ces mots pour rendre toute la force du mot grec. Tout ce pas- sai,'e, d'ailleurs, send)le susj)ect ;i MM. Aubert et Wimmer, qui supposent quelque addition ve- nue postérieurement d'une main etranirère. — L'emhrijoii. Ou, Le petit ver contenu dans l'ieuf. ^10. S/ ce n'est quand elle est sortie de Venreloppe. J'ai adoi»té l'u partie la leçon proposée et adoptée par MM. Aubert et Wim- mer. La leçon ordinaire contient une ni'iration (pli rend ce pas- sa.ue à peu près inintelligible. — Voinine on l'a déjii dit. Plus haut, ch. xvii, § 7. — Les aheilles se ineHent ii le manger Il ne l)arait pas c^ue ces détails soient LIVHL V, CHAI». .\L\, î< H. -^ÎT abeilles se mettent à le maufrer; el si Ton j(dle dans la rucbe un bourdon auquel on a (Mé les ailes, l(^s abeilles dévorent les ailes dt^s auti'es bourdons, de leur pi'oprc mouvement. *' L'abeille ne vit en général que six ans; ([uel- ques-unes vont jusqu'à sept. Ouand une ruclic peut durer neuf ou dix ans. on trouve qu(^ c'est un beureux succès. Dans les pays du Pont-Kuxin, il y a une espèce d'abeilles toutes blancbes, qui donnent du miel dmix fois pai' mois. A Tliémis- cyre sur b^s boi'ds du Tbermodon. les abeilb^s font les gâteaux de cire dans la lerr(\ foui comme exacts. Ce sont i)eut-èti'e la de> faits particuliers qui ont pu se j)roduire et être bien observes, mais (jui ne sont pas ordinaires. >; 11 . St.r {{/(S. Les détails don- né's ici ne sont pas non j)lus tres- exacis. Les ouvrières ne vivent qu'un an. et les reines en vivent tout îiu j)lus quatre ou cintp C'est là, du reste, un fait très-facile à observer, et l'erreur ne se com- prend guère, à moins qu'en Grèce certaines espèces d'abeilles ne vi- vent plus longtemps que dans nos climats. Ce qui est dit un peu plus bas des abeilles du Pont-Kuxin semble prouver qu'il y avait des espèces fort différentes les unes des autres. — Quand une rudrj peut durer neuf ou dix ans. Il aurait fallu ici une explication j)lus complète j)0ur montroi- com- ment la ruche ])eut durtM- si long- temps, et comment elle ne dure pas encore davantage. — {}u dimnent du miel deu.i fnis par u}(iis. Rien ne conlirme cette observation, ni les observations suivantes. MM. Aubert et. Wim- mer conjecturent que ce sont des récits de marchands et do voya- geui's qui ont donne Jiaissance à (.•es fables, sur les animaux de contrées alors très-i)eu connues, et qui le sont encore fort mal aujourd'hui. — Tlicmisei/re Thcr)itodoji. ("est le pays des Amazones. Le Thei-modon est au- jourd'hui ap])elé Termeh : c'est un petit Heuve qui se jette dans la mer Noire. Themiscvre était située à reml»ouchure d'un autre petit tleuve appelé l'Iris. Du reste, tous ces renseignements ont une étendue et une j)recision qui i^eu- vent faire penser qu'ils ne sont pas absolument iniag^inaires. § 12. Des (/àteaux de cire triples p •228 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE V, CHAP. XX, § 2, 229 dans les ruches; le gâteau u^a pas beaucoup de cire ; il y en a peu, et le miel est épais. L(» gàleau est lisse et tout uni. Ce ne^i pas en toute saison que ces abeilles travaillent; cV^st seulenuMit en \\\\(n\ parce qu'il y a b(^aucoup de lierre dans ces conlrées; il nV lleurit quà cetb^ époque de Tainiée; (d c\^st du lierre que les al)eilles tircMil leur miel.'' A Amisos, on apporle, d(^ la parlii^ haute (hi pays, un miel blanc et Irès-compael, ([ue les abeilles Ibnl, sans f^àteau d*» cire, sur h^s arbres. H v en a aussi de pareil dans d'aulrcs pays du Pont. Il y a encoi'e des abeilles ([ui font des i^àbmux de cire liiples dans le sol. l.<'s alvéo- les ont du miel; mais elles uoni jamais de larves. Du resie, tous les i;àl(Niux de cire de la coniréc ne sont pas faits ainsi ; el loules les abeilh^s du pays n'en fabri([U('nt pas de pareils. dans le sol. On ne cunii)ren(i pas biea ce que peuvent èli-e ces gâ- teaux de cire. Triples, de (pioi ? C'est ce que le texte ne dit pas, et les niauuscrits ne donnent pas de \ariautt'>. — \'e/i f'iihri(/ue}d pas (/e pareils. Ce sont donc des laits particuliers, (pu peuvent n'être pas tout a l'ait faux, mais qu'il faudrait vérifier sur place. CHAPITRE XX I)es frelons ot des guêpes; leurs gâteaux de cire; lieux oii ils les placent; ces gâteaux sont hexagones comme ceux des abeilles; nattjre particulière de ces gâteaux ; dépcMs successifs de la semence; excréments des larves; gouttelette de miel déposée, en face de la semence, sur la paroi de l'alvéole; développement des petits frelons. ^ Lesfrtdoiisel les;4uép(^s foni aussi des<4àleau\ df^ cire pour leur couvain. Lorsqu'ils n'ont pas de roi et qu'ils eri'cnt sans din^ction et ne peuvent le trouver, les frelons construisent ces aateaiix sui" (juel([ue cliose d'ébné ; et b^s fruèpes les ])la- (T'ul dnns d«^s trous. Mais ([uand le roi rsl à leur tét<\ ils travailbMit sous terre.- Tous les i^Ateaux de ciie sont hexa^^ones, ceux des guêpes et des fV(dons, aussi bien que ceux des abeilles. Seulement § 1. Lfs frpUms et les f/urprs. Le travail des <:-uéj)es et des frelons a beaucoup d'analogie avec celui des abeilles; mais il est moins parfait, et il n'en résulte j)as de miel. — Lorsquih n'ont pas (/r roi. Les guêpes ont comme les abeilles des mâles, des fe- melles et des mulets. Ce sont les deux derniers ordres qui font les gâteaux. — Sur quelfjue rhoso d'éleré. Le i)lus souvent, sur des arbres. — Dans des trous., qui servent de rempart au nid tout entier, ces insectes ne sachant pas plus que l'abeille faire une envelo[)pe générale qui le pro- tège. La forme des nids varie selon les espèces. Une guêpe, appelée cartonnière, suspend son nid aux branches des arbres. Le guêpier j)rend quelquefois des accroissements considérables. Le frelon n'est d'ailleurs qu'une va- riété de la guêpe. — Ih travail- Jent sous terre. C'est la ^'uépe commune, plutôt que le frelon, qui travaille ainsi. îî 2. Tous les (jàtenu.T de cire sont he.rago?îes. Le fait est exact. 230 HISTOIRE DES A.MMArX. leurs gâteaux ne sont pas faits de cire, mais d'une matière qui lient de Féroret^ et de la toile d'araignée. F.e gâtt^iu des frelons est l)eaur(Mi|) plus lisse que C(dui des guêpes. Ils déposent liMU' semence comme le font les abeilles, sous forme de gouttelette sur la paroi de ralvéol(\ où elh^ reste attachée. ^^ D'ailleurs, ce n'(^s( pas en mènii; tt^mps qu'il y a de la semence ainsi al lâchée dans toutt^s h^s alvéoles; mais dans les unes, on trouve des animaux déjà grands, capahb^s de s'envoler; dans ([uel([ues auli-es, il y a des nym|)hes; (d dans d'autres encoi'(\ des lar'ves. Il n'y a ([ue les larves qui, dans ces espèces, aieiddes excrénuMds, comme dans l(^s abeilles. Tant que ce sont de simples nvmphes , 'elles ne bougent pas, (d l'alvéole esl fermée; mais dans b^s gâteaux (b^s IVtdons, il va, en facecb^ la semence, un(^ goutte de miel (lé[)osée sur la paroi, [.es ])(dils des frelons ne naisseid pas au i)rint(nni)s, mais à l'automne; et c\'>\ surloul dans b»s périodes (b^ pleine lune ([u'ils pn^uicnl — Ni' .«(>;?/ pas fdih de ''h'*'. Ceci contredit, dans les mots du moins, ce qui {«recède ; mais je n'ai pu éviter cette divc^^ence a{)[)a- rente, })arce ([ue l'expression dont se sert le texte est identi, comme j»lus haut. — De^; nf/f/iphes. Des espèces de chrysalides. — Drs hirres. Ou, s ahi'iUe.f. \o\v plus haut, ch. xix, vi 10. — Vil'' (joutte dr )ni('L sans doute j)our la nourriture du jeune. — Dans Ips périodes de /drine lunr. ("était là prohahltMiuMit quelque opinion populaire, (pie le LIVRE V, CHAP. XXI, i^ 1. 231 leur ci'oissance. La semence et les larves des fre- lons soid déposés, non pas au bas de l'alvéole, mais sur le coté. CHAPITRE XXI Des bombyces ; leurs nids ; leur cire pide ; les fourmis; les scorpions de terre. ^ Il V a des bombyces qui font, sur un mur, ou sur tout autre objet analogue, un nid de boue pointu, ([u'ils enduisent d'une sorte de saliv(\ Le nid esl épais et fort dur, puisque c'est à peine si on peut le perci^^ d'un coupd'épieu. L't^st là ([u'ils pondeid ; et ils y déposent de petites larves blan- (dies, enveloppées d'une membrane noire. Outre celte membrane, il v a delà cire dans cidte boue; naturaliste n'aurait pas du re- cueillir. Il est d'ailleurs exact (^ue la i)onte des frelons a sur- tout lieu en automne. Voir j)lus loin, liv. IX, ch. xxviii et xxix, de longues études sur les guêpes et les frelons. v^ 1. Des bombyces. Ou, « Bom- byles », comme le conjecturent MM. Aubert et Wimmer ; voir plaut, us hch. xvii, § 9. On ue sait pas précisément ce qu'est le ])ombyce, dont il est parlé ici. Il y a une espé(îe de guêpe appe- lée Vespa muraria, parce qu'elle fait son nid sur les murailles. — D'une sorte de sa/ire. Ce qui m"a engagé à traduire de cette façon le mot du texte, assez douteux, c'est qu'il y a en efTet des insectes du genre des abeilles qui répan- dent sur leur nid une sorte d'en- duit, ou de salive. D'ailleurs, les détails ([ui sont donnés dans re passage, sont assez nombr«*ux et assez précis pour que les ento- mologistes puissent retrouver en Grèce l'insecte dont Aristote a voulu parler. — Blanches, enve- loppées (tune membrane noire. Ceci est assez caractéristique. -- Il y a de la cire. Ceci est encore •232 HISTOIRE DES ANIMAUX. mais cei((^ riro des l)oinI)yros est beaucoup plus pale que relie des alxMlles. - Les fourmis s'aeroupl(Md et produisent des larves, ([u'elles u'allacluMd nulle pai'l. (^es larves, ([ui son! {Tahoi'd peliles el rondes, devi(Minenl longiK^s en s'aceroissanl, et leurs membranes se foruKMil. (Test (Tordinaire au prinlemps (|ue naiss(Md les fourmis. ^l.es seoi'pions dv jen'e pi'oduisent aussi des larves ([ni r'ess(Mnblent à des (iMifs; ces larves son! nondjrensc^s, (d les seoi'pions les eouvenl. (Juand l(»s pelils sont bien e()m|)lets, ils (dnissiMit leurs parents id les tuent, eomme le foui les araii^iiées. Parfois, les petits soni jusqu'à {)U/a\ un trait à remarquer, t>t «jui peut èire une imliealiou exacte. Je ne sais j»as jus(ju'à (juel point les !)onil>\ X (les MoJernes peuvent se raj)potier a ctuix-ei ; voir le Hi'ijiiP fUi/////// de Cuvier, tome \\ \)\). M)'2 e( suiv. \'oir plus loin, liv. IX, ch. XXX sur le Homltyle. J; 2. Lps /'nio-/nis s'ari-ouji/rfit. Le peu qu'Aristote dit iei des i'ourmis est exact. Il ne s'y est guère arrêté davantage dans le IX'" livre, ch, xxvii. — Au prin- temps, ("'est exact. Il est certain que les fourmis sont bien moins intéressantes que les al)eilles; mais cependant le naturaliste aurait j)U s'y arrêter un peu plus longuement. \'oir Cuvier, Hi-ynP anniial, tome V, pp. ;j07 et suiv. vi 3. /)e\ /arvf'f (fui r<'>:^e)nlilp)il (I (Irs u'ufs. Il parait q\u- ceci e>t une erreur; et le scorpion d'iMi- ro[)e, y C(unj)ris celui de Grèce, est vivipare, du moins d'aprt'S les observations les plus r<'centes. — ('i)i/n/ir if font 1rs (iraif/nrrs. \'oir le chapitre suivant. .^ i. — Jus(]u'(i onze, ("est un nomltre assez halutuel ; mais quelqueAus, il est beaucouj) })lus considérable, et va jusqu'à 27 ou même ;{S ; voir le Catatof/ur de MM. Anl)crt et W'immer, tome I, p. 1711, n" ili, sur le scor[)ion, animal (It)nt la zoologie s'est peu occupée. , LIVRE V, CHAP. XXII, § 2. 233 CHAPITRE XXII Des araignées; leur éclosion; ponte (3es araignées; modes divers de couver , liqueur des larves et des araignées ; espèces diverses ; araignées des prés; araignées lisses; phalanges; leurs mœurs; elles tuent jtère et mère; nombre énorme des petits; durée du développement des araignées. ' Toutes les espèces d'ara i^m'^es s'aerouplent de la fac'ou qu'on vient de dire; et elles produisent d'abord de petites larves. Ces larves se mj'damor- phosent tout entières, (d non par partie, en V(''ri- tables arai^nt''es; seulement, (dles sont arrondies dans les premiers leinps. Quand l'araignt'e a pondu ses (pufs, (die les eouve : el en trois jours, ils sont orf^anis(''s. - Toutes les araigiUH^s pondent dans uiK* toil(^; seuleiiKMd, la toile est petite et léf^ère pour les unes; elh^ est plus (épaisse pour les autres. Tantôt les petils sont absolument enfonc('s dans une poche ronde; tanl()t ils sont enloui'és unique- § L De /a f'aron qu'on rient de dire. Il semble qu'ici il pourrait bien y avoir quelque lacune; car l'auteur ne vient pas de traiter de l'accouplement; mais peut- être est-ce une sim})le allusion à ce qui vient d'être dit « des scor- pions i)roduisant des larves qui resseml)leut à des œufs >-. — Quand V araignée... Le mot dont se sert le texte signifie, tantôt l'araignée elle-même, tantôt le til de l'araignée. C'est là ])arlbis une cause d'obscurités et de doutes, que nous avons résolus selon le contexte de chaque pas- sage. — Elle les coure... Tous ces détails semblent exacts. ?î 2. Pondent dans une toile. C'est leur toile ordinaire, ou un 234 mSTOIRK DES ANIMAI X. mont, on parlio, pnv In ioilo do raraign(''o. Ce nVsl pas an mémo momont qii(* los poli (os arai^moos vionnonl loiilos à iiaîlre; mais, dos qu'(dlos sont nt^'os, olh^s sorlont dn nid ol font dn fil. l.a liqnonr qni so tronvo dans los larv(*s, qnaiid on los ocraso, ost rommo ooUo dos j(Minos araignoos, opaisso ot blanche. ^ Los araignoos do prc'^s de'^posont d'abord lonrs œnfs dans nno Ioilo, doni la iiK^itio li(Md à (dlt»s, ol dont Tantro nioilio osl dohors; cV'sl là ([u\dlos pondoni ol qn'ollos convonl. Los phalangos lissont lui ('*pais filol, où ollos pon(l«Mil, ol snr loquol (dlos conv(Mil. \a'^ araign(''OS lissos pondoni boanronp moins d'œnfs; los phalangos on pondont bien davanlago. MJnand los p(Hits soni asso/ foi'ls, ils entonroni lo nid do la phalango; ils InonI la fomollo ([ni los a pi'odnits, ot ils la rojottonl dohors. SonvonI morne, ils luont lo nulle, s'ils ponvont ratlr-ap(M'; car lo màh^ conv(^ los onifs avoc la tissu spécial })()ur contenir les œufs et les jeunes. — Quand 0)1 les ri'ra.'i''. Ceci atteste une ob- servation attentive, et une iMia- lyse poussée assez loin. -- Epaisse et blanehe. C'est une expérience qui se représente assez souvent, parce qu'on est porté à écraser l'araignée, dés qu'on la voit. 1^ W. Les araignées de prés... C'est peut-être aussi ce que nous appelons des Fau(;heurs. — Tient h elles. L'araignée produit en eflet le til dans son intérieur par des organes spéciaux, et elle le tend ensuite au dehors, — Les /ihalan- f/es. J ai (-onservé le mot grec, parce (pi'il y a doute sur le sens réel (pi'il peut ;ivoir. Il est jxtssi- ble que ce soit encore le Faucheur, La science moderne admet, parmi les aranéides, une famille des Phalangiens. îi 4. (Juaîid les petits... Le texte est moins i)récis. — La feiNrlle (jui les a produits. Cest-a-dire, Leur mère. — Le inàle coure les i 1 : et aussi, ch. vu, ?;,^ l et 2. -— Le ca- nal. C'est la traduction exacte du mot grec; mais cette expression n'est peut-être pas très-juste. Je ne trouve pas, dans les zoologis- tes modernes, de renseig-nemeuts particuliers sur ce détail d'orga- nisation. — Vu gâteau de cive. Ou, " T'ne alvéole ». jj 2. Entourés d'une terre lé- gère. Il paraît que les œufs sont 236 HISTOIRE DES AMMATX. ce nid, des larves qui ressemblent à des œufs et qui sont enlour('»s d'une terre li'^p^ere, qu'on pren- drnil pour une membrane. ï.(»s anifs mûrissent dans cette enveloppe; et les dépiMs sont si mous qu'on les écrase rien qu'aies toucher. Ils ne sont pas h la surface de la tm-re, mais un pcui au-dessous. Tue fois murs, il sort, de Tenveloppi* terreuse, de pi^tiles saut'. Le mot grec peut avoir les deux sens, qui ne sont pas très-éloignés l'un de l'autre. § 3. .1 lu fin de l'été. Ce détail paraît exact. — Aittonr de hnir cou. C'est la traduction littérale du mot grec ; mais il est liien pro- bable que le Cou désigne ici (jutd- que organe spécial de Tinsecte, peut-être l'appendice (pie la le- nielle porte au bout de la (pieue, et (Qu'elle enfonce en terre i)our pondre. Selon toute a{)parence, c'est là (pie les larves doivent se montrer. — Dés (/ue l'été arrive. Plus haut, il vient d'être dit (jue c'est au printemps et non en ete. Il y a là une contradiction (j[ui a LIVRE V, CHâP. .Will, § 4. 237 J «d dès que lïdè arrive, les sauterelles sortent des pontes de rannèe précédente. * Les attelabes pondent comme les sauterelles; cl elles meurerd comme elles, après avoir pondu. Les pluies d'automne, quand elles sont abon- daides, détruisent leurs œufs; mais si la saison est sèch(\ il naît bi(m plus d'attelabes. parce qu'alors ces (cufs ne sont pas également détruits. Il semble, d'ailleurs, que cette destruction n'a rien de régu- lier, et qu'elle survient au hasard. port<^ MM. Aubert et Wimraer à regarder tout ce passage comme apocryphe. ?^ i. L^'v^/^^c/rt/yt's. J'ai conservé, C(-mme bien d'autres, le mot grec, conserve également par la science moderne; voir la Zoologie des- rriptive de M. Claus. p. 631 ; voir aussi le Cataluyue de MM. Aubert et Wiuimer, tome 1, p. IGl ; n« 6, (jui croient que l'attelabe est le (h-vllus migratorius. ("est cer- tainement un insecte de la famille des Curculionides. — Les pluies d'aidoinne. Cet accident n'est peut-être pas particulier aux atte- lalies; tous les unifs des insectes y sont exj)Osés, même quand ils sont enfoncés dans la terre. — E'jale)nent. C'est le mot même du texte ; on pourrait traduire encore : «^ En aussi grand nom- l,j.ç „_ ___ // seuthle, d'ailleurs. Ceci ressemble a une addition, qui ne paraît pas très-utile, et qu'on pourrait aisément supprimer. 238 HISTOIRE DKS ANIMAI X. CHAPITRE XXIV Descî"-ales; il y en a deux espi-ces; distinction des petites et des "-randes cigales; elles viennent toujours dans les lieux où il y a des arbres; leur accouplcincnt ; leur ponte dans des terres sèches, dans les échalas des vi,unes ; la m«'re-cigale ; éclosion des cigales; il n'y a que les mâles (jui chantent; obser- vations des campagnards sur leurs excréments et leur nourri- ture ; leur vue fort mauvaise; expérience du doigt (ju'on peut approcher d'elles. ' Les cigales sont de deux espèces : les pelites, qui sont les pn^mières h paraître* et les deriiièrc^s h mourir; et les grandes, celles qui clianleiiK ([ui paraissent plus tard el ([ui meuivnlles pi'eniières. Dans les grandes et dans les petites égah^neMd, les unes, qui sont divisées au corsidet, sont celles qui chantent ; les autres, qui iw sont pas diviséc^s, ne cliantent pas. On appelle^ Achètes les grandes cigales qui chanteni ; et h^s ])etites, des cigale! tes. § 1. Les ch/ah's. IMus haut, liv. IV, ch. IX, j^.^ .'] et 4, Aristote a déjà dit quelque chose du ehaiU préteodu des cigales, qu'il exph- que fort bien. — De deux espèces. liU zoologie inoderne (listinirue aussi les cicadaires en deux clas- ses : les Chanteuses et les Muet- tes. Je ne sais si ce sont les deux mêmes classes qii'Ai-istote dési- gne ici. -- Qui s'Dit tlirixi'c> au corselet. Sans avoir poussé l'ana- lyse aussi loin que les entomolo- gistes Contemporains, le natur.i liste grec a bien vu l'origine «lu l)ruit que font les cigales. Voir une description assez complète de l'organe du bruit chez les ciga- les, et du mécanisme cpii le pro- duit, dans (hivier, hi'ijne nnimaL tome V. p. 213. — Achètes. Je n'ai pu tpie reproduire le mot L'rec, (pie la science actuelle a .aussi employé (pielipicfois. — Ciynletles. J'ai torge ce mot cpii re})ond complètement au mot LIVHE V, CHA1>. WIV, ^ 3. 'i3U Celles qui, parmi ces dernières, ont une division chantent aussi quelque peu.' Les cigales ne vien- nent pas dans les lieux où il n'y a pas d^arbres. (rest lace qui fait quVm ne trouve pas de cigales à Cyrène, dans la campagne, et qu'on en trouve beaucoup dans la ville. Elles viennent sous les oliviers, parce qu'ils ne font pas beaucoup d'om- bre. C\*st qu'en eifet elles ne peuvent pas vivre dans les pays IVoids, et, par suite non plus dans les endroits trop ombrages.^ Les grandes s'accouplent entre elles, comme le font aussi les petites; la copulation a lieu ventre contre ventre; et le mâle introduit son organe dans la femelle, comme le font les autres insectes. La femelle a ses parties sexuelles fendues; et la femelle est l'animal où le màb^ introdnit son organe. Llles pondent dans les terres non cultivées, en faisant un trou avec du texte, qui est aussi un diminu- tif. — Ine division. Au corselet. Ji 2. Devis les lïpuxoii il n'i/ u pas d'arbres. Ce détail et ceux qui suivent sont très-exacts. Les ciirales ont besoin des arbres pour deux causes : elles se nourris- sent de la sève qu'elles siu^ent : et c'est dans des brauches de bois mort que la femello déi)Ose d'a- bord ses ouifs. — Cyrène. Cette ville était en Afrique, dans la contrée où est aujourd'hui Ben- gazi , sur la rive méridionale de la Méditerranée. 11 est assez singulier qu'Aristote cite cette ville, au lieu d'une des villes de la Grèce, où le même fait pouvait aussi se présenter. Les manu- scritsne donnent pas de variante. — Parce qu'ils ne font pas beau- coup d'ombre. L'observation est exacte. 5; 3. Ventre contre ventre. Le texte n'est pas tout à fait aussi précis ; mais il n'y a pas de doute sur le sens ; et il parait que les oV)servations modernes concor- dent avec ce qu'Aristote dit ici. — Comme le font les autres in sectes. Ceci est en contradiction avec ce qui est dit plus haut, 240 HISTOIHK DES ANIMAUX. la pointe qu'elles ont par deiiière, à la ia(;oii des altelabes, qui pondent aussi dans les lei'iaius incultes; ee (pii tail qu'il s\mi trouve beaucoup au\ environs d(^ (Iyi'ènt\ Elles pondent encore dans les roseaux qui servent à soutenir les vif^iies, en transperçant ces roseaux, et aussi dans les tif^es descille. Mais ces œufs coulent et se dérobeid en terre. ' Les cif^ales sont très-nombreuses ([uand il tombe beaucoup d'eau. La larve, en se dévelop- pant, devieid en terre ce qu'on appelle la cifiule- mère. Les cigales ont un j^^oût délicat, avant de rompre Unw étui. Quand la saison en est nrrivée cil. vu. § 1, sur Torg-ane {^vie Ifs insectes femelles introduisent dans le mâle. Aussi MM. Aubert et Wimnier proposent-ils une cor- rection qui mettrait les dfux pas- saires d'accord : » C'est le mâle iis' de cJidir virant f. ("«'sî l;i traduction litlt-- ralt,\ — ('('.V h'utrs (■lli'.<'-ini')N<'> /i'r/n/r)((/r''}if p/j/.< ;•/>//.( '"('^î une erreur; et les huites sont les œuls (le CCS insectes, d'oii sortent (les animalcules nouveaux. ?; 2. De ia /nuindre ordure. Ceci ♦Micorc c>t inexact, surtoui ajjfès ce (|ui vient (rètre dit de laccou- plenuMiL de ces insecte>. — Ij's- piDUiisrs,.. de ci'vtd'nis (ininidu.r . ( ".'>l une erreur; et les l»Mnai^es se reproduisent entre (dles, -- /.es- jioii.r rif/inenf d''^ (hai)-^... ("est une maladie, la riitliiriasis ; i LIVFiK V, CUVP. XXV, .i^ 4. •2i3 où ils se produisent. Quand il en doit venir, il se forme des espèces de petites pustules qui n'ont pas de pus, et quand on ciève ces pustules les poux en sortent.' Quelques personnes ont cette mala- die, quand leur tempérament est trop humide; et Ton a vu des exemples de mort, comme relie d'Alcman^ le poète, à ce qu'on rapporte, et celle de IMiérécyde de Scvi'os. Il v a des maladit^s (iiii produisent des poux en quantité. Min^ certaine espèce a reçu le nom de Féroces, et ils sont plus durs que les poux ordinaires; on a ^rand'peine à les arracher delà p(uni.^ Les enfants ont souvent des poux à la tète; les hommes faits v sont moins sujets; les femmes y son! aussi plus exposées que les hommes. Quand on a des poux à la tête, les maux de tèle sont moins IVéquenls. Les poux S(» niou- li'ent sur beaucoup d'aulr(\s am'maux. Les oiseaux mni.s ce n'est })a-- la chair cor- rompue ijui pro(hiitIe pou, comme Arisiote semble le croire. Il pnL vrai i\\\i- l'eiym^dDij-ie du mol tzi'cc (pli siiTiiitie Pou, semblait donner raison au naturahste; mais ce n'était là qu'une oi)inion vulgaire, à hupielle il n'aurait ])as dû se te- nir. — Qui 7i'o}d pas de pus. C'est exact; et c'est ce (pi'on nomme la maladie pediculaire. ?! .'i. Des exp-i)i}ilt's de uvu-L \.o fait est exact. — - Ah-intiii, Ir l)oètn. Aleman, ori-^in.-nre dt^ Lydie, a ce (ju'on croii. mais tpii vécut à .S])arte, a e(e le j)remier poète lyrupie ^ui dafe. e( \\\\ d(^s plus grands j>ar le -mie; il vivait t)UO environ avant J.-(". — Vhére- i-ydc di> Sri/rns^ ou Syros. Plnd'/'- vydv vivait vers 5a() avant J.-C. L'Ile de Syros est une i\Q<- Cytda- des. — Vue crrlaine r>:pèce. Ce Sont peut-être d'auti-es animalcu- les (pie des p(,)ux. MM. Auliert et \Mmmer pensent (|ue ce sont des espèces de tiques. ,^ i. Lps enfn)}h... Le t^ait cm exact ; et les entants ont !res- ftH'ilement des poux, quand on ne les tient j)as très-])roj)res. — I^es uKiu.r de tète sont moi?i^ frê- 2ii HISTOIHK DES AMMAl'X. en oui ; ei reux qu'on npprllo des Faisans, par exemple, nieurenl par les poux (jiii les dévorenl, quand ils ne se roulenl pas dans la |)oussièi'(\ •' Tous les animaux doni les plumes soni à luvau, vi jous eeux qui oui des poils, sont sujets aux poux. Il faul en excepler Fane, qui n'a ni poux ni liques. Les Ixinifs, au conli'aii(\ oui Funel Faidi-e h la fois. Les moulons (d les (dn^'vres oui des liques; ils n'oni pas de poux. Les eochons oui des poux ^ros el durs; les chiens oïd les poux ([u'on appelle les tiques de (diien. •^Tous les poux, dans lous les animaux (pii (mi ont, viemienf de ces am'maux mêmes. Tous les animaux qui se bait^iKMd (d (pii oui des poux, en ont davanlayï^ quand ils elian-vnl les eaux où ils quenfii. C'était suus th-ui.' une croyance vuliraire; mais le t'ait u'est pas exact. — Les oisrdu.r en ont. ('"est ce qu'on peut voir aisémeut sur les oiseaux de basse- cour. — Qu'ofi appelle des Faisans. Cette forme de lauira^^-e indi(pie qu'au temps d'Aristote l'introduc- tiou des faisans en Orece «'tait encore récente. Ces oiseaux ve- naient du Phase, tieuve (jui se jette dans la mer Xoire, à l'extré- mité orientale, vers les lieux où est actuellement Batoum, la Col- chide des anciens. — l/s ne se roulpnt pas dans /a poussière. Les laisans s'y roulent souvent, poursedebarrasserde la vermine. S 5. Tous /es animaux... qui ont d<'\ p >ils. MM. Aubert et W'ini- nn-rsupposcnt ici (jueUpie lacune. - ^ E.irrplpv l'àne. \\ ne j)arait pas (pie ce soit fort exact. L'âne a aussi ses parasites. — Tiques de vliii'n. MM. Aul>(»rt et W'immer font reinar(pier que le nu)t dont se s.'rt ici Aristote est dt'ja dans Homère, à i)ropos du pauvre Ar- irus, reconnaissant son maître, Odi/ssêe, chant xviii, vers aoO. i^ 6. Vinvient de ces aniniau.r mêmes. Ceci n'est pas exact, i)uis- que les poux viennent d'accou- })lement. comme les autres in- sectes. — En ont davaniaije. Je ne sais si le fait est exact; mais il est possible que ce chanfrement du liquide excite l'irritabilité de i LIVRE V, CHAP. XXV, § 7. 04s ont coutume de se baigner. Dans la mer, il y n des poissons qui oui i\<^^ poux; mais ces poux m^ vien- n(Mit |)as (l(s poissons eux-mêmes; ils viennent de \\\ v;ls(^ Aies voir, ils ressemblent àdes cloportes, si ce n'est qu'ils ont une queu(^ laree. Il iFy a qiFune seule espèce de poux marins; mais ils viennent partout, el surtout dans les creux. 'Tous l(^s ins(Hdes dont on vient de parler sont polypodes et n'ont pas de snng. Le taon qui pique les thons se plac(^ j)rès de leurs nageoires; il ressemble aux scorpions, et il est d(» la gi'osstuir d'une araignu^'e. Dans QK^{W partie de la nuM- qui va de Cyrène à FLgypt(\ le dauphin est attaque'' d'un poisson qu'on appelle le pou ; C(^ poisson est le plus gras d(* tous, j)nrce qu'il profite de la nourriture abondante qiu^ le dauphin lui assure en chassant. la vermine. — // // a des poissons... Ceci est exact. — Ils rimneut de la case. Ou plutôt : u Us se trouvent dans la vase ». — Surtout dans les ereux. Ceci n'est j»as assez clair; mais le texte ne peut j)as avoir un auti-e sens. MM. Au))ert et W'immer supj)osent que l'au- teur a voulu dire (pie les j)oux s'attachent à tous les j)oissons, et spécialement à ceux (|ui vivent dans des trous. v; 7. Tous les insectes... pas de sanij. M^L Aubert et Wimmer regardent ce passag-e comme apo- cryphe. — I.e taon qui pique les thons. L'auteur revient ici à la vermine des poissons, dont il a commencé à parler dans le para- graphe qui ])récède. — T)e (Cyrène il rE. XXVI, § 3. 2i7 blanc el excessivement pidit. Il se fornn^ encore dans les livies des animalcules, dont les uns sont pareils à ceux qu'on trouve dans les vèlenKMils; et dont d'auli-es ressemblent à de petils scorpi(nis, qui n'ont pas de queue, et qui sont d'une extrême petilesse. Ku pMu'ral, il y a dt» ces animalcules dans toul(^s les matières sèches qui deviennent hnmides, et dans loutes les matières humides qui deviennent sèches, du moment que ces ma- tières ont ce qu'il faut pour les faire vivre. ^ 11 y a une petite larve qu'on appelle Porte- bois, et qui est plus ètran^^:» encore que tous ces animalcid(^s. Sa iHi^, qui sort d'une enveloppe, est tacheté(^ ; ses patles, comme dans les autres larves, sont à l'extrémité de son coips, qui est enveloppe conmie dans un étui de til d'arai^nét^; et XVimmer proposent de lire : Il Dans le vieux froma;_'e ». Cette correction serait d'autant plus ac- ceptable qu'elle n'exiye qu'une très-légère modification de deux lettres. Mais la leçon vulgaire se trouve déjà dans Pline, qui, co- piant Aristote, parle également de Cire. Voir Pline, Histoire natu- relle, livre XI, ch. xxxix, p. 445, édit. et trad. Littré. — Le plus petit. C'était sans doute exact pour les Anciens, qui n'avaient pas le secours du microscope. — Exepssirernent petit. Le texte dit simj)lement : Petit ; ce qui peut sembler une contradiction avec ce qui précède. — Dans les livres. La matière dont les livres étaient eomj)osés dans l'Antiquité, les rendait encore })lus accessibles que les nôtres aux attaques des in- sectes. — De petits srarpiu/is. La zooloy:ie moderne connaît encore un insecte qu'elle aj)pelle le Scor- pion des livres. — Ont ee qu'il faut pour les faire vivre. Ce sens in- génieux a été donne par Camus; le texte s'y prête, et MM. Aubert et XVimmer l'ont adopté. § .'}. Porte-bois. C'est la traduc- tion littérale du mot grec; et la description qui suit prouve (pie c'est bien là le sens. — Conune dans un étui. Ce détail a donné à croire qu'il s'agissait ici d'un 248 HISTOIRE DES ANLMAUX. et tout aiiloiir (h* son corps il y a des brindilh^s de bois, qui si^nhleiil s'allachor h lui quand il marelle; mais ces (élus lieniKMil à son eiividoppe, comme la coquille^ ti(Mil aux limaçons; de mémo ici, le (on( lient h la larve, et ne s'en délaclie pas; il fani Ten arrachei', comme si c^Mai('nl des choses qm' se seraic^d soud<''es ensenibh* ; ci si Ton ote cei etni à Tanimal, il meuri snr-l(^-(diamp; il ne peni plus ri(Mi faire, non plus que li^ limaçon une fois que sa coquille lui est (M]leve(\ Avec le t(4nps, cett(^ lai've devi(Md unt^ chrvsalid(\ ainsi que le devienneni les chenilles; el l'animal vil sans le moindre mouvtMnent. Qu(d est Tinsecte ailé qui sort de cell(^ chrysalide? C'est ce qu'on n'a pas pu observer encore. M^es fi^iues d(s tii^uiei's sauva^^es ont des animal- entes qu'on appelh^ des Psenes. C'est d'aboid une p«'lilp larve; el quand son enveloppe est bi'isée, un Psènc qui vole en sort, en la quittant; puis, il de ces insectes appel('s Porte-Sac, «le la famille des Psychides; voir Zooloyie (IrseripUre de M. (^laus, p. 019: mais évidemment l'ani- malcule que désigne Aristote est autre. — Ces fétus tirnnent a S',u cnvoloppe. ("est la ce qui rend cet animal singulier entre tous, j)uis- qu"il incorpore à sa substance des cor[)S étrangers. Je ne sais si la science moderne a constate rien de pareil. -^- Vest ce qu'on n'a pas pu observer encore. Ceci montre !>ien avec quel soin toutes ces observations étaient laites par les Anciens, ({uoiqu'en realité les l)etits moi-ceaux de bois ne {mis- sent pas tenir a l'animal aussi étroitement cpie le dit l'auteur. ?! 4. Psèiips. J'ai dû conserver le mot grtH-, que la zoologie con- temporaine a adopté aussi j)our un animalcule de la famille des Cynipsides ; voir le Cutaluijue de MM. Aubert et Wimmer, tome I, p.. 172, n« 54. - // entre dans /es M T LIVRE V, CHAP. XXVII, § l. 249 entre dans les fruits de la figue; et la piqrtre qu'il y lait empêche que ce< frmts ne tombent avant ^naturité. Aussi, les campagnards ont-ils soin d'en- trennMer des branches de figuiers sauvages aux figuiers ordinaires, et de planter des figuiers sau- vages auprès des figuiers communs. CHAPITRE XXVII Retour sur la génération des quadrupèdes ovipares qui ont du sang ; époques diverses de la ponte ; la tortue d'eau douce ; la tortue de mer; les lézards; les crocodiles; l'œuf des crocodiles est très-petit, et l'animal devient énorme. ' Les quadrupèdes, qui ont du sang, et qui sont ovipares, produisent leurs petits au printemps. Mais ils ne s'accouplent pas tous dans la même saison. Pour les uns, c'est au printemps; pour les autres, c'est en été; pour d'autres même, c'est à fruits (le la figue. Il paraît que le fait est exact, et qu'aujourd'hui encore on se sert de cet animal- cule pour hâter la maturité des fi- gues, en le prenant sur les figuiers saiivages pour le porter sur le figuier cultivé. — Aussi, les eam- pa(j7iards. Ainsi, cet usage, fondé sur un fait exact, serait arrivé des Anciens jusqu'à nos temps, g \. Les quarlnipèdes... Il est évident que les deux chapitres qui terminent ce cinquième livre ne sont pas ici à leur place; et ce retour à la ^^énération et à l'incubation des animaux ne se comprend pas, après l'étude qui vient d'être consacrée aux insec- tes. Il n'est pas possible de re- médier à ce désordre ; mais il faut le signaler. — lis ne s'accou- plent pas tous. Il me semble que cette leçon est la bonne, bien que MM. Aubert et Wimmer ne l'aient pas adoptée. Le sens d'ailleurs n'est pas douteux. — Est convc- 2o() lïISTOntE DES ANIMAUX. rautomne, selon que, pour chacun d'eux, la sai- son qui suil est convenable aux pelils qui naissenl. -Ainsi, la tortue pond des œufs à ir'^niment dur et de deux couleurs, comme ceux des oiseaux. Une fois pondus, elle fait im trou où elle les enfouit; et «die ('égalise le haut du sol. Cela fait, elle vient dessus pour les couver. Les o^ufs n^Vdosent que Tannée suivante. 'La tortue d'eau douce sort d(^ Tcau pour pondre; (die fail un trou en forme de baiil, (d (dl<' y dépose ses (eufs, qu\dle v laisse. Aprèsunpeumoinsde trente jours, (die les délern- elle se presse d'(Mi faire sorlii- les pidits; et (die les conduit immédiatenKMit à l'eau. M.a lortue de ukm' pond de même à terr-e des (eufs, qui ressemhleni h ceux des oiseaux domestiques; (d apivs les avoir enl(4'rés, elle les couve durant les nuits. Klle fail un ntmibre considérable (r(eufs, qui ne se mont(^ guère à moins de cent. 7ia/jle aux pptits qui nnissnif. Ob- servation vraie et profonde, qui atteste la prévoyance de la nature . ?; 2. Ln tortue. On peut dis- tinguer trois espèces de tortues : celle de terre qui ne va jamais à Teau ; celle d'eau douce, et la tortue de mer. L'espèce dont parle ici Aristote est, sans doute, la tortue que la zoologie moderne appelle encore : «Tortue grecque » . Il ne parait pas, d'ailleurs, que tous ces détails soient parfaite- ment exacts. Voir Cuvier, Règne animal, tome II, pp. 9 et suiv. § .'{. La torfup d'eau «Joum. C'est la plus commune dans nos cli- mats. — Va pou moins de tre/itr Jours. C'est à peu près comme la tortue de mer, qui fait èclore ses i)etits eu vingt ou vingt -cinq jours tout au ])lus. § 4. La tortue de nier. Tous les détails donnés ici sont assez exacts. Voir la Zoologie desrrip- t ire de M. Claus, pp. 933 et suiv.— A moins de cent. Cette observa- tion a été bien des fois conlir- mee. Voir Cuvier, Hègfip animal, tome II, p. 13. I LIVRE V, CHAP. XXVII, .5i 6. 251 *^Les lézards, les crocodiles de terre et dVau, viennent aussi pondre à terre. Les ceufs de lézard éclosent tout seuls dans le soi. Le lézard ne vit pas deux ans; et l'on assure même que sa vie n'est que de si.x mois. ''Quant au crocodile de rivière, il pond b(Niucoup d'œufs, mais, au plus, soixante environ. Ces œufs sont blancs. 11 les couve durant soixanu^ jours; car il est certain aussi qu'il a la vie très-longue. De ces o-ufs qui sont très-petits, sort un animal énorme. L'ceuf n'(^st pas plus gros qu(^ c(diii d'ime oie; le pelil qui en sort cM d'abord on pr(q)orlion ; mais il croîl ensuib^ jusqu'à la longueur de dix-sept coudées. On prélend même que le cro- codile ne cessi' de grandir durant sa vie enlièi-(\ i^ 5. Les lézards... Les détails qui sont donnes par Aristote paraissent exacts; mais la zoo- logie moderne ne semble pas les avoir contrôlés, ni reproduits. § 6. Quant au rrocodile de ri- vière... Voir Cuvier, Règne ani- mal, tome II. j). 10. — // les coure durant soi.ran te Jours. Je ne sais si le fait est absolument exact ; mais quand les petits sont éclos, il parait bien que la femelle les soigne pendant plusieurs mois. — Sort un animal énorme, Cuvier, loe. cit., fait une observation ana- logue. — Dix-sept coudées. Cette dimension est peut-être un peu exagérée, en comptant la coudée pour 45 ou .')0 centimètres. — 0?i prétend même... Le fait ne parait pas exact, et aucun animal ne jouit de cette faculté. 252 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE V, CHAP. XXVIII, § 4. 253 CHAPITRE XXYHl De la vipère; vivipare au dehors, ovipare au dedans; son œuf a enveloppe molle; ponle des vipères ; vingt petits en un seul jour; reproduction des serpents autres que la vipère. -Résuiné. ' Dans lo geinv dos roplih^s, la vipère produil au dehors des pistils vivanis; mais au-dedans d'elle, elle est d'abord oviparv. Son (euf eomme cAui d(S poissons esl d\iiw seule eonhun-, (^1 son (vnveloppe esl molle. Le petil se forme dans la partie^ supé- rieun^ ; et il n'est pas plus entouré d'une pellicule de coquille queue le sont les (pufs des poissons. -[.(^ petites vipères, au momeni d(^ la ponte, sont dans des membranes, qu'elles rompeid au bout de trois jours. Quelquefois, elles sortent en se man-eant entre elles, h rinlérieur de renveloppe. La vipère ?i i. Dps rppfAlcs. Ou, dos Ser- pents. — La vipère. Voir plus haut, liv. ni, ch. I, .^ 23, ce qui est dit de la Vipère, dont le nom est une abrévation de Vivipare. — EUp est cVahord ori/jcire. Les petits naissent à l'intérieur dans des œufs; mais quand ils parais- sent au jour, ils sont déjà formes ; et la mère semble être vivipare. — Comme relui ,Ip.<( poissons. On ne comprend pas bien ce rappro- chement.—Se forme dans la par- tie supérieure. C'est la traduction exacte; mais cette expression est insuffisante; et elle reste ob- scure. Voir Cuvier, Iiè(/ne nuimal, tome II, p. 87. §2. Los petites vipères... Je ne vois pas que la zoologie moderne ait fait des observations sur les points que touche ici le natura- liste grec ; voir la ZoDhx/ie des- criptive de M. Claus, p. 897 ; et Cuvier, Règne animal, tome II, p. 90.— fi'n.çe mangeant entre eUei>. pond ses petits en un seul jour, tout à la fois; mais (die en met bas plus de vin^d. "^Les scM'pi^nts autres que la vipère produisent des œufs au dehors; et ct^s œufs se tiennent les uns aux autres , comme les jovaux des colliers de femmes. Une fois les (Pufs déposés en terre, la bète les couve. Les (eufs n'éclosent que Tannée suivante. * Ainsi donc, les serpents et les insectes, et, en outre, les quadru- pèdes ovipares, se reproduisent comme on vient de le voir. Je ne suis })as sûr de ce sens; et le fait n'est pas constaté par des observations récentes. Il suffit d'un simj)le changement d'accent dans le mot du texte. On peut traduire aussi, comme on l'a fait d'ordinaire : <^ Les petites vipères sort^Mit ai)rès avoir mangé l'inté- rieur de l'œuf ». — Plus dr vingt. Le fait est exact. § 3. I4's serpents... des wu/'s au dehors. Le fait n'est i)as aussi généial; il y a plusieurs espèces de serpents qui sont vivij)ares, comme la vipère. — La bête les couve. Ceci ne semble pas très- exact ; et l)ien souvent la femelle abandonne ses o.nifs sans en prendre soin. Les boas font ex- ception à cette règle à peu près générale chez les ophidiens; Zoo- logie descriptive de M. Claus, p. 897, — L'année suivante. La zoologie moderne ne parait pas avoir fait d'observations de ce trenre. v^ 4. Ainsi donc... Résumé insuf- fisant et incomplet. — Tout ce qu'Aristote a dit des insectes a été reproduit par Pline, Histoire naturelle, liv. XI, ch. xxvi et suiv., édit. et trad. E. Liitré. Il est curieux de rapprocher les deux textes pour voir une fois de plus la diflérence considérable des deux auteurs. Aristote est un zoologiste ; Pline est surtout un écrivain, ])lus occupe de la forme que du fond. Entre ses mains, la science est déjà eu grande décadence; plus tard, elle y sera encore davantage. LIVRE VI CHAPITRE PREMIER De l'accouplement et de la ponte des oiseaux; époques diverses; la poule pond presque toute l'année; les poules d'Adria; fécon- dité excessive de certaines poules ; les oiseaux qui ont des serres sont peu féconds; des nids des oiseaux ; quelques-uns n'en font pas et déposent leurs œufs sur terre; nid du mérups; nids singuliers des grives; nid de la huppe dans les vieux arbres ; nid du coucou ; nid du tétrix, qui s'appelle aussi ourax, à Athènes. 'Tous les oiseaux saus oxcepliou soûl ovipai-es. Mais Tc^'poque de Faceouplenieul ui^M pas la uièine pour lous, uou plus (pie Tépocpie de la poule. U y eu a qui s'aeeoupleut et qui poudeut presqu(' eu tout temps : par exemple, la poule et le pif^vou. Ea poule pond, on peut dire, durant toute Tauiiée, si Fou en excepte deux mois, aux environs du sol- stice d'hiver. -Parmi les poules de belle race, il y § 1. Tons fcs oiseaiU'...Ve sujet nouveau ne tient en rien à ce qui précède. Voir la Dissertation pré- liminaire sur la composition de l'Histoire des animaux. — L'épo- que de Varroupleynenf... Aristoto a déjà trait.' ce sujet, plus haut, liv. V, ch. \i, ^ 2. — Dcuj mois aux environs-. L'n mois avant, un mois après. .^ -2. De U'Ue rare. Il y avait sans doute en Grèce des vari('t«'s de f:allinacès comme dans nos climats; et de j)lus, il y a toujours du choix même dans une seule et même race, sans parier des races LIVRE VI, CUAP. I, Ji 4. 25o en a qui font jusqu'à soixante œufs avant de couver. Cependant, les poules de belle race sont encore moins fécondes que les poules de race com- mune. Les poules d'Adria sont de petite taille; mais elles pondent chaque jour; elles sont mé- chantes, et souvent elles tuent leurs poussins. Elles sout de diverses couleurs. Quelques poules domes- tiques ])oudent jus([u'à deux fois par jour ; et on en a vu moiuMrenpeu de temps de cet excès de fécon- dité. \\iusi qu'on vient de le dire, les poules pon- dent saus interruption. Le pigeon, le ramier, la tourterelle et le vineux pondent deux œufs à chaque fois ; et le pigeon pond jusqu'à dix fois dans le cours de l'année. ^C'est au printemps qu(' pondent la plu- exoti(jues du j^'enre de celle (pie les Orecs pouvaient tirer des j)ays voisins. — S')i.rante ojuf's. Il n'y a la rien d'imi)0ssil)le, quoique ce nombre soit très-1'ort. — Moins frrondfs. Le même détail se re- trouve dans le Trait é de la (jené- r(dio/i drs animaux, liv. III, ii ii, p. 216, ('dit. Aubert et XVimmer. — Les pnules dWdria. Elles sont encore citées dans ce passajre du Traité de la Génération, ponv leur fécondité et leur j)etitesse, Les manuscrits sont en frénèral d"accord sur le nom de ces poules pour les appeler adjectivement Adrianiques ; quelques éditeurs les appellent Adrianes. Adria était le nom de deux vdles en Italie, lune à l'embouchure du Po, et qui a donné sans doute son nom à la mer Adriatique : l'autre, dans le Picénum. Il est probable q\i*il s'agit ici de l'une des deux. — Deux fois par jour. Il parait que les zoologistes mo- dernes ont constaté aussi des faits de ce genre, dans certains pays. Ce sont des cas rares ; mais qu^ sont possibles. — On en a ru )uourir. Ce renseignement est ré- pète dans le Traité de la Généra- tion des animaux, liv. III, J^ 10, p. 218, édit. ettrad. de MM. Au- bert et XVimmer. ^ 3. Deux œufs à ehaque fois. Ceci est réf>été dans le Traiié de la Génération des animaux, liv. III, §0; et aussi, liv. IV. § 77. p. 324, èdit. ettrad. Aubertet Wimmer. — Jusf/uà dix fois. C'est exact. ^ 4. Entendre cette fécondité * 2:i0 HISTOIRE DES ANIMAUX. ** part des oiseaux. II y en a qui sont très-féconds; mais on peut entendre cette fécondité de deux manières : on dit des uns qu'ils sont féconds, parce (|u1ls pondent souvent, conune les pif;eons; on le dit des autres, parce qu'ils font beaucoup d'œufs à la fois, comme les poules. Tous les oiseaux qui ont des serrt^s sont peu féconds, (^xcepté la cresserelle. C'est elle aussi ([ui, de lous les oiseaux armés de serres, pond le plus d'ceufs; on en a vu pondre jusqu'à quatre onifs; el même encore davantaf^e. '' En général, les oiseaux pondent dans drs nids; mais ceux qui ne volenl pas tjeaucou[) ne foui pas de nids : par exemple, les pei'drix et h^s cailh^s, qui pondent sur teiT'e, en recouvrant 1(mh's (cufs de branchages. On en peut dire autant de l'alouette et de la tétrix. Ces oiseaux construisent leurs nids en plein air; et l'oiseau que les Béotiens appellent Mérops, est le seul (jui fasse son nid en se fourrant de deux mmiières. Distinction exacte. — • ÏJi cresscre/le. Ou peut- être, rénioucliet. — Pond le plus d'œufs. Il parait que c'est de quatre à six, comme Aristote le dit. !5 5. Ccu.v (/ui lie rolenf pas heuueoup. [/observation est in- génieuse et vraie. — Qui pondent surtcn^e. Le fait est exact; et ces deux oiseaux ne i)rennent pas même le soin de recouvrir leur nid de branchages. — l^étrix. On ne sait pas précisément ce qu'est cet oiseau, qui n'est nommé que dans ce passage. Wnv un j)eu l)lus bas, à la tin du .i- G ; et aussi, le Cataloyue de MM. Aubert et Wimmer, tome I, p. KIG, j^ 100. Ce doit être un oiseau du genre (le l'alouette ou de la i)erdrix. — Mérops. Ou Erops ; les manuscrits varient. Le mot de Mérops a été conserve par la zoologie moderne })our un oiseau qui l'ait eflective- meut son nid dans les trous de la terre , Mérops a])iarius , ou •j;.7 4 l'ivui: \ I, ciiAi». I , s ,i, d;Nis les trous d(' In Icnv. "Les grives l'ont leurs nids, comme les liii'ondelles, avec de la boue, sih' b' sommet des aibres. Klles les placent les uns à la suite des aulres; ils se tiemu^it de fncoii (|ue leur coiitiimilé l'ail um^ chaîne de nids. La huppe «'sl la seule, piirmi les oiseaux (]iii l'oiil (b's nids séparés, à n'en pas faire; elle se louriv dans les vieux troncs d'arbres, et elle pond ses (eufs sans ri(Mi a|)j)orler dans bw Ipons (jnils pi'ésenlenl . Le Cii'cus niche dans les maisons, on dans les iocIk's. La Télrix, (|n'à AlbtMies on ajjpelle bOnrax. ne pond, ni sur terre, ni sm' les arbres, mais sur b^s j)lanl(\s rampantes qu'elle li'ouve à leiiv. ;ipl.|--l''l'. \nirl;i y.iuihiij II' (li's(')'iii- lirr de M. ('lati>, p. ',)f)0. ., L,. in«'roj)> uiclii' eu sociei'- dans les cft'ux du so!. •! ,i; G. '^Itr il' Sdiiinii'l tirs iD'hrcS. ("(' n'est jias la (jut' les liirondelles ioiii il" plus gcneiMlcnieu! leur nid. — l'itr rfif/l/if (Ir n/ds. Il ne ]i;iralt pas (pie ce détail soit (>\act . — Oi»// l'on! des nUh S('po/'(':<. Le sens de celte j)lu',ist> n'est pas très-clair: peut-être, faudrait -il iraduirt» siiuj)leiiicnt « Qui se t'ont des nids >'. — Sr/fis rien (ipporivr. ("onuiie 1(> font la j)lupart des autres oiseaux. -- \.e i'ircus. J"ai conser\'t'' le mot grec. (pi"a uarde ausM la /.oo!oi;i(. luoùerne pour dt'signer une e^jx-cp ,1,. P',r,>;i;-,1 ; Voir la Zotihtijii' dcscriptire de M. riaus. p. 1002. — (h(r(rr. Voir le i)aragra})he pr<'Cf(K'nt. Dans la zoologie actuelle, Tourax est une espèce (le gallinace hocco ; voir • lussi la Zoidofjir (fesrrijjf iri' de M. Claus. j). 979. Schneider croit d'ailleurs que la t -trix nommée dr.ns le § G n'est j)lus celle qui est nomnit'e dans le ;; .'i. Cannis croit, d'ajjres Butl'on, (pi il s'agit du Teti-ax urogallns. Ces identi- licatioii^. sont tres-difticiles. 1. II. 2o8 HISTOIUfc: DKS ANIMAI \. LlVHi: VI, CHAP. II, Si 3. i>59 CIIAPITIIE 11 Des (l'ufs (les oiseaux ; leurs deux parties, le jaune et le l>l;iiio ; variétés dans la (;ouleur des (eul's ; do rincuhalion naturelle et factiec ; proeédés éf^'-yptiens ; de la semence des (»iseaux ; dé- velop{)enients suecessit's de ru'uf ; œufs extraordiiiaii-es ; (eul's de co(js ; des (rufs-clairs ; leurs caractères spéciaux ; effets de la t»Mn[»érature sur les (eufs; effets de certaines lUtarueuvres sur les œufs; les auils-clairs peuvent devenir féconds; du blanc et du jaune de Ta^uf; leurs dilTérences relativement au chaud et au froid; mendu'ane fpii isole le hlanc et le jaune dans INeuf; les deux f^dol)ules; fécondation et jtonte des poules; les perdrix ; diu'ée difl'érenfi; de la formation des œufs selon les espé(!cs ; la femelle du piq^eon : baisers des jiigeons avjuiL t";icc(Uiplement. ' L'dnit' (le Inus les oisisiux rsl iiiiitVH'iiK'iiienl rcvèlu d\un' enveloppe dure, lorsqu'il est leeondé el que l'ieii ne Vu alléré; seuleuieni, les poules ont parfois des leuls mous. Les leuts des oiseaux soni formés de deux parli(^s dr couleur diti'éi'enle ; la partie la plus exiérieure esl blanelie ; la pailie een- 5; 1. L'ivufdi' tous les in.<('(ni.i'... Cette lonj^nie étude sur les (eufs des oiseaux esf une des parties les [)lus reniarcpiaftles de 17//x- toirc df's A/i/niau.r: et dans la zoologie inoderue, dont les oltser- vations ont ete nécessairement pouss('es licaucoup plus loin, d n'y a rien de plus iiit*''re.ssant. Voir, pour toute cette curieuse étude sur le d<'veloppeuient g-i-a- ilue de ro'Ut" jour [)ar jour, le traité hippocratique de la Nature de ri'^nfant, dans l'edit.et la trad. iVK. Littre, tome \ II, p. '\2. Dans ce traite, l'auteur, (piel (juil soit, conij)are l'eiiibryon humain a l'eniUrvon de l'o'ut' de p(»ule; et il émet à ce sujet les («pinions les plus saLMces, (pie la pliysioloi/ie moderne n";i l'ait ((ue eontinufi.' et approfondir. L'i juirltr // plus o.rlorii'urc. 8ous-('ntendu : ' Dans l'intérieur même de lœuf > . Irale esl jaune. Knlre les œufs des oiseaux dVnm el de marais,el les œufs des oiseaux habitant des lieux secs, il y a cette diirérence que, toute proportion tiardée, les œufs des oiseaux d'eau ont beaucoup plus de jaune que de blanc- La couleur des œufs varie avec les espèces; tantôt les œufs sont blancs, comme les anifs de pi^^eon et de perdrix; tanlôl ds sont jaunes, comme ceux des oiseaux de maré- cages. D'autres sont mouchetés de points, comme C(nix dt^ pintades et (h» faisans. Lesœuifsde cresse- ivlle sont rouges, comme du vermillon. L'œuf pré- sente cette différence qu'il (^st pointu par un bout, et gros par l'autre; quand il sort, c'est par le gros liout d'abord. Les leufs longs et pointus donnent des nielles; ceux qui sont arrondis et qui ont m\ cei'cle vers la pointe, sont des femelles. Les i\ti\h viennent à éclosion et h maturité par — Lu fiurlie ri'nirule. Le texte dit littéralement : « La partie in- térieure». — Ont hcmicoup plus lie jaune que de hlanc Je ne crois })as qu'on ait fait récemment des recherches de ce ^env(\ s; 2. La ruuleu) d'\s wufs carie. Ceci est exact. — Et dr faisans. Ceci n'est j)as exact. — l^es f htnnr. Dans le Traite de hi (ie/tera/io/i des atii- iiianj\ liv. III, i;!; 2.') <-! .sUlV.. (»n retrouve la plupart de ces dt-tails répètes, bien (pfen des term('> un peu didV'rents. -- liouf/r cl >-ou- h'in de san/j. Tous ces détails sont exacts, ainsi (jue ceux (jm suivent. Dr mou ^iii'd rhid. I^nUE VI, CIIAP. II, ,^ (1. 2(il pivudre de la f(M-m(dé; mais quand il soil, il n'a |)as encor(^ loiile sa cousislaiiC(\ Ijie fois sorli, il Tacquierl sur-le-champ; (>l il (b^vieul ferme, ;i moins qu'il n'ai! soulfiM-l dtMpndqucMnaladie. 'On a Ml parfois un (eur([ui élail loul d'abord ce qu(^ l'ouif devi(Mil, en -énéral, après un cerlain liMiips. 11 élail o\lérieuremenljaun(\conmi(^lop(Missiu aussi Tesl plus lard. Ou a méuu^ Irouvé des (inifs d(^ ce ^cme dans un coq (pi'on aynil ouvert, sous le diaphragme, là où les j)oul(^s (uil leurs œufs; ces (eufs élaieul b>iil cnliers jaunes, el leur i.qY)ss(Mir élail cidle d(\s .•mires (eufs. Mais ou re-arde ces phénomènes comme dos mouslruosilés." D'ailleurs, on se trompe (piaud on prétiuid (pu^ b^s (eid's clairs sont des l'estes cl (b^s débris (b\s d'ufs anléi'ieurem(Uil v(Mjus de Faccouplemenl ; ce n'est pas exact, puisqu'on a >u déjà plus d'une b)is de jeunes b^melles de coqs el Il est cei-tain (jue si Tieuf était. au nnunent de sa sortie, aussi dur qu'U doit l'être plus tard, il blesserait rainmal. (»,)u(dipies édi- teurs ont voulu faire ici des ( han^'-ements de texte, (^ui ne sont pas uécessair«»s. ï; a. On a ru parfois una-uf.... n y a, dans ce })assatre, des dé- tails qu'on ne conii)rend i)as bien ; mais Aristote déclare un peu j)îus bas que le fait (ju'il décrit est une sorte de monstruosité: il est «lonc possible que ce fait soit uni- tjue. et (|uil n'ait pas pu être ol)Serv.' plus tard. — ('o//imr le poussin ("est la traduction exacte: mais il est probable (pTil y a ici (pudqu<' erreur: c\ir il ne peut s'a.irir encore do jjoussin; b's manuscrits d'ailleurs ne don- nent j)as de variante qui puisse aider à coi-ri^er b* texte. — (Ju'o/i nrait aiiverl. Peut-être j)our le dissecpiei-, j)ar une curiosité scien- titi(jue. — V(mt)iie dos inONstma- sdes. Le fait (pie cite Aristote est en effet fort extraordinaire. ?î t). 0)1 se f rompe. La même erreur est refut('e dans des termes pres(iue semblables. Tra/fé dr la (•énértdion des aiiimnu.r, liv. III, ?; n, p. 222, edit. et trad. Aul»ert et A\'immer. — De Jeunes frinrl- 262 HISTOIRK DKS A M M A l \ d'oies pondre des onifs-clairs, sans avoii* jamais (Me couverles. \a'> oMifs-rlairs soni pins |)elils(*t moins dcMieals, (^1, en même temps, pins liqnides (jne les (Pnfs fécondc^'s ; mais ils sonI en pins ijrand nombre. (Jnand on les mel à eonver sons j'oisean, la pailie liqnidi^ ne deviiMd pas pins épaisse; mais h* janne el le blanc resleni absoInmiMil ce qu'ils élaienl. Il y a bien des oiseanx ([ni ])rodnisenl des (enis-cdaiis : la ponl(\ la perdrix, le pii^con , le [)aon , l'oie, (^1 roi(^-r(MUH'd. "Par la eluileni', ([nand les femelles ronviud, les poussins sorb^nl de la eo(piille j)lns vile ({n'en lii\er. Ainsi, dans l^'h' les pi.^lils |)onssins (udosent en div- linil jonrs ; e'esl pailois vinf4(-ein([ (pi'il en l'anl en hiver, (^eei n'empi^'cbe [)as (pu^ les diverses espères d'oisisHix dillerenl les nnes desanlr(^s,en ce (pTelles son! pins on moins aples à rinrid)alion. (jnand il lomie an monn^d on bi lemelle eonve, les (enl's lonrneidel soid perdns. ^Lesienls ([ne Ton a|)|>elle //\s".... L'argument est ilecisif. — L'oip-rentu'd. Le texte », espèce de petite oie il'Ejr.vpte ; voir la Z'iologir (//'scri//firp de M. Claus, p. 007. J^ 7. l'/u.s- riff qu'en /ihwr. Le lait est exait, et cela se conçoit bien; il parait même que cette incuhation plus rnpidesc produit aussi a\»'f les couveuse^ ni-'iti cielles. — Di.v-fiuil rl)i(jf-< iii Urines de chiens.... œut's d'urine ». Ces termes sont répètes dans le Traité «le 1(1 (ié)iéi(itiim (les (inimauj., liv. ni, i; 4, |). 1\ i, èdit. et trad. Aubert et \Vimmer. — Hecher- rher el reeeerobal)lemenl la pression du doigt pénètre jusqu'au germe et le détruit. § fl. Les (l'u/'s-clairs peut eut (leeenir féconds.... Ces détails curieux sont reproduits dans le Trailé de In (iénératio/t de.s- aui- inaiw, liv. I, 5< 93, j). 114, èdit. et trad. Aubert et Wiramer, et liv. III, i; 71, p. 250. — D'une espère a une autre. Ce n'est pas tout à fait d'une espèce propre- ment dite, mais d'une variété à une autre, que le produit peut changer. La suite prouve que cette interprétation est la vraie. Les œufs sont antérieurs à l'ac- couplement; mais c'est le mâle qui les féconde. -Jdl nisToïKi: i)i:s am.maix. l('s (Piils iVM'oiidrs, (|ui IK' s(* clumi^iMil pjis (^ii Ti's- [)('(•(' (lu niàlc ([ui a roiiverl. '"Si raccouijl^nenl vii'iil à faire défaul ([iiaiid h^s (Piifs s()ul iMiroi't^ (rrs-|)(dils, les (ïmiTs, bien (|ire\islaiit déjà, ne ^ros- sisseid pas; mais si raccoiiphMneiil se lépèh^, le dev(d()pp(Miieid es! ia|)ide. "Le jamie e| le blanc de l^eid' soni de ludiii-e diirérenle ; ee iiVsl pas la enuliMii' seide ([in' les dis- lini^ni^: ee son! aussi lenis jnopiMéb's diverses. Ainsi, le janne es! dnrei |)ar h» IVoid : le blane ne Fesl pas, (d il n'en devii^d (pie pins llnide. An eon- Irair-e, le blane se diireii an feu ; Ir janne n'y dnreil pas, td il r(s(e mon, h moins (pron ne le brnle loni à l'ail. Il s'ép;nssil (d se dessiTIn^ da\anla^e en \o l'aisaid bonillir jdnhd ([ir<'ii h' nndianj dans le l'en. ^- Le l)lanc el le janne soni renrernH's ( lia- ('iiiidansiiiiemembiaii(M[niles is(de rnn de Fanlre. .^ 10. s/ rh'iH('nt lii'iif il jiihc ih'l'dut. I/cxprcssioii Ljr.'c- (juc ii't'st j>;i.s ti't's-clairt' : on iioiu-- r.iit ti';i(liiii-«' aussi connut' lo l'ont MM. Auht'i't t'f M'ininier : « Si raccouplcniont se l'ait attcndr.' (|nel([U<' tf'uips n. — S/' ri'f)î'tr. Ce st'i-ait i)luio! : u A lieu ". îi 11. Le jaiinc et h' hiaiir >; 1:*.... Fd/rc lui ifri-/r laiif aii- fnu)'. MM. AuluTt cl Winiuioi- rcLiariitMit ces «leiix paraL'ra plies couinic apocrvpJM's, ,.( ils les niot- tont outre crochfts. 11 est ctTiain ((u"ils sont tout au uu»ins (1, 'places ici. D'aillcui's. les dctails tju'ils donnent sont curieux et atiest<'nt un i^i-and copiât d'obserN aiion. \ oir sur le Manc et le jaune de> o'ul's le Trailr tic l.i (Icni fa timi (Irs (tuimau.r, liv. III. ,:;.^ .'{0 e( i(l, • 'dit. et trad. de MM. Atdieri ei Witnnier, p. tWl ; au ?; 1 1 i\t' co inenie livre, l'auteur rapp(dle le présent ])a>saii-e de l'Ilisloii'e des -Vniniauv. — \'oir aussi nuU'on, t(une X, .MJit. de 1,S;{|. p. M(i!, oii il dt'fend -Vristote cont re llar\"e\ , ipii n'a i;uère t'ait (|Ue copier l'auteur L'i-ec, cpTil critiipie. >; 12. Ihl/i^' l/nr nicm/n'il ne niii 1rs /■<(th\ Dt'tad exact. Ij's (jlo- LIVHK V[. CHAP. lî, î; i:i. :?ii:; L(^s i;lo])nles, (M1 forme iW i^ièlons, qni s(^ li-onveni an eommeneemenl dn jaune, ne contribuent pas du toni an (b'^veloppemenl dn poussin, comnn* (piehpies-nns le supposent. Il y (^n a un on bas; un anii'e, en lianl. Une i'emar([U(^ ({u'on peut faire sur b^ janne el le blanc, c'esl (pie si, aprî's les avoir ot(''s de la co([nille, on les iMninil en assez i^i'and nond)re sur un |)lal. (pTon m«d sm* un feu doux (d ])as trop foiM , on voil tout le jaune se iMumir au milieu, (d b^ blanc faire un cei'cle tout autour. ^'Les jeunes poules commencent à pondi'C dès la [)renn'('re apparition du printemps; (dles pondent plus (pie les vieilb^s; mais bMirs (inifs sont moins ^ros. Kn i;('Mi(''ra! , b^s femelles (b''p(''rissenl ([uand elb's ne couvenl {)as; «d elles sonfîrent. Aprt's l'ac- conplement, les femelles frissonneni ; (dles se s(^couent. (d jellenl (b^ la poussière autour d'idles. hult'^ en furiiii' do ijrèlon-i. La science niodei'ue a cons(»rve les mol ^'•rec de Chala/e jiour les deux litianieiits, ou cordons, du jaune d'. J"ai pris le mot de (iloliules, (pii me parait repondre mieux à la ivalité; le texte dit simplement : u (irèlous ». — Cniniiip f/drlries () HISTOIHi: I)f:s ANIMAI \. KlIestMj l'oiil t'iicorr aulaiil ([iH'hiiiolois ((uniid <'llrs pondeiil. ï.os IVinoIlcs (1(^ j)i^^e()n ndèvtMit alois h^ rroiipioii; radies des oic^s si' ploiif^enl dniis rcau. *''L(»s roiirc'plioiis rr^ulirrt^s (d les i)iodu(di()iis (['(PidWIairs son! plus CiTcpKMdcs (d plus fardes j 14. Quand //.v xo/it en a/n 9, on trt)uve les nièaies assertions , (jui n'en sont pas moins fausses, j)our être répétées. Comme je l'ai dit, ce sont la sans doute des contes de chasseurs, aussi peu véridi(juos chez les Ctrecs (ju'ils If sont i'\u'/. nous. — ].rs rnqihxjerh Jn cJidswf. Sans doute, cointue aj)peaux. î; l'i. I)fi/is' le mrnu' rsparr de tinnjis. Celte» oli>t'i'vaf ion est fort juste. — l.'ii'uf (h- puulf rsf /l/.r jDUi'.s à .ve /'nint/'r. Celle-ci seni- l»le l't'ti'e moins; et il faut plus de dix Jours, à ce qu'il parait, pour que Tceuf de la j)oule soit forme tout à fait. >; 10. P/'ul rch'nir sit/t iruf. Je n«' -^ais pas si la /oolotiic uni- I.IVHK VI, CHAP. H, i; 17. 207 Si qiudquc clioso la Irouhle, elle (lérau;j:c idlt^- mèmesonnid ; si on lui ari'ache une plume, ou si (die é[)rouv(^ ([indqin^ autre mal, ou qutdqm^ ^ène, (dlc se l'elieid; (d sur le poiid de po]idr<\ (die s'arrc^d(^ '' Une aulr(' parlicularih'^ despii.i(M)ns dans Taccou- plem(^nt, c'est ([u'ils se haistMd l'un rautr(\ quand le niAlc s'appriMc à monter sur la fem(dl(\ Le vieux pigeon n(^ la montei'ait ])as p(uir la priMiiicre fois sans l'avoir haisius mais ensuilis il la moule sans l'avoir haisi'^e pn'sdabltMUiMd. Les jeum^s ne la monlcnl jamais sans l'avoir baisée tout d'abord. Ce que les pi^^eons ont encor(^ de particulier, c'est que l(^s femelles se montent mutu(dl(^m«^nl, à défaut de niAle, après s'élr«* baisét^s comme des mâles; ne pouvant ri«Mi émidtre les unt^s dans les autres, (dles pondent des teufs (M1 plus <:rand nond)re qu(^ l(w (eufs féconds; mais il n'en sort jamais de petits, et lous les ceufs ainsi produits sont tb^s (Pufs-clairs. «huMiea constaté ces observations, qui paraissent bien être exactes. ^17. Ils- sf Ixiiscnt l'un Fuutrc ("est une observation (pie chacun a pu l'aire. La /.ooloi^i»^ moderne ne jiarait pas s'être arrêtée à ees (b'tails, qu'on ne trouve pas même dans Hutfon. l>ien qu'il fasse de irrand> eloires des mteurs des ])it!eons. éloges (pli. d'ailleurs, ne semlilent j)as tres-raerites. NCir h- tome XX, p. :ni, .'dit. de 18:!>l. IJVHi: VI, CIIAP. III, ^ :\. 2n ; reshmiae et les intestins se forment; état des veines partant du avuv; division du j;iune en denx parts, haut et bas; niendtranes diverses envelopj>aid, le jaune, le blane et le poussin; isolement du poussin, [ le piiinij)!» (le rdMii", (^1 ou rduifse I)rist\ Dans U' blanc, il y a une (^s|)r('o de |)()iiil saii,miiji()leiil , ([ni es( le CdMii'. ('^e poiiil bal el s'agib', parce qu'il es! animé. Il (Ml j)arl (l(Ui\ \aiss(»au\, dans \o f^enre d(^s v(M"nes. pleins de sang, C()nlonrn«''s en spirab», el qui. h mesure (pie ranimai se (h'veldppe , s'(''lend(Mil h ebacune des deux luni([ues (mvironnanles. " I)(''jà une m(Mnl)rane à librt^s sani^uines entoure le blanc viM's la m(Mîie (q)oque, el l'isole des vais- seaux veiiKUix. Fiui d(^ temps après, U) corps commence h se distinguer, d'abord exliM^ne- menl petit (d tout blanc. On y reconnaît la l(Me, (pii se montiu^; et les yeux y sont Irès-saillants el gonilés. C('{ ('dal subsiste longtemps; cai' les yeux 'Tous les oiseaux sans (exception vieniKMil tous d'un (vu{ de la intMiK^ manii're ; mais le lemps iN'cessaire à leui- l'ormalion compbde varie s(don les espècts, ainsi qu'on l'a (b'Jà dit. Dans les poules, il sufTit de trois jours el de Irois nuits pour qiu' le poulet commence a s'annoncer. Dans les grands oiseaux, il en (aul plus; dans les plus |)etits, il (Ml faut moins. -Durant cel intervalle, b^ jaune est déjù mont('^ peu à p(Mi dans le baul ,^ I. Aiiisf (juoii l'(( (h'jà dit, \'oii' plus liant, cil. H, ;< la. -~ Il siiff^ii (le trois jours. Ceci est exact, ({\i moins en partie; les observations inocleriies prouvriit (pie, (les \{' premiei- jour, il y a du chanf^M'iiient dans l'o-uf. ?; 1. Drjà. Il y a (les luanu ■ scrits (|ui omettent ce nmt ; MM. Aubert et WimiiUT h- ju i^ent indispensable, et il est cer- tain nue rexpression e>t aU»rs plus complète. — Dr j>oi/if s(tti- ijuinoh'nl , qui est le rwur. Il faut reniar(|uer l'exactitude au moins relative de cette observation, et en ^■en('ral de toutes celles qui suivent. — liuf rt s'dyitc Les deux mots sont dans le texte. — Il en jtart (leu.r raissran.i . C'est le ciu(piienie el le sixiètiie jour (pie ces manifestations se pro- duistuit, ainsi (pie le font remar- (pier MM. Aul)ert et W'immer. — J)rs ilru.r tuiii^/urs rii riro/ui(t /ih's. On jMturrait dire Membranes, au lieu (le Tuni(|ues: mais j'ai tenu à conserver le mot même du texte. Ambi-oise Pan- et BulVon emploient aussi le mot de Tunique. i^ .'). ()?l // rrr<)ini(lU lu h'Ir. D'après les observations moder- nes, il parait bien que la tète du futur oiseau commence à se dis- tinguer (lès le second jour de l'incubation; elle est rej)resentèe par trois vésicules, au milieu dexpielles est le irerme de l'odl. — Ijs i/ru.r. y sijnt très-saillants ri (jonflrs. Dans le Traité (h' la (ii'iir ration r/cs aniutnu.v, liv. Il, ,:< UG, p. 186. edit. et trad. Auberl et XVimmer. Aristote étend cette observation a tous les animaux qui, dans les iireraiers temj)S de la vie, ont tous les yeux fort jrros ; l)lus tard, ils diminuent de vo- lume relativement au reste du corps. Aristote essaie d'en don- ner les raisons. — Louyteutjjs. 11 270 IIISTOJIU: DKS AMMAIA. se mpelissenl un [nni plus lard, el ils s'ciiraisscnl. I.M |)arlie inférieure du eoi'ps se disliii^ue à peine, comparée à la partie supéri('ln•(^ M)es deux vais- seaux ([ui partcMit du eceui', Tuu se dirif;e vers Ten- Vidoppe circulaire; Taulie se dir'iiiv v(M's le jaune, où il seii comme (rond)ilic. Le poussin soi'l donc (lu blanc ;el sa nourrihn'c vicnl du jaune, à lra\(M's lombilic. A dix jours, le pidil animal loul (MdicM- csl paifailemeid dislincl, ainsi (\uv loidcs les par- lies qui Icconsliluenl. lia encore la lèh' |)lus grosse que le l'esle duciups; el hvs yiMix, (pii ne voient pas encore, sont plus f:ros (|ue la lè(e. Vers ce même [(MTips, les yeux , si on h\s enlève , sonl plus foris (pu' dc^ pois el de couleur noire. La pt^ui (pii les cou- vre élanl enlevée, on n'y Irouve qu'im liqm'de blanc ei^t clair t[ue ce tt'ni{)s ii'rst \on<^- que relativement à celui du (h've- loppenieut (Usluiffur à pcii'i'. Parce (pCen eflet la tète est com- parativement plus ^a-osse que 1.' reste. i^ 4. Dps drus raissvnu.v (fui partent (lu cœur. Ceci est exact d'une manière générale, quoi(pie l'analyse ne soit pas assez pré- cise ; mais les premières obser- vations sont toujours incom- l)lètes. - Ir pous.sni sort ((»/>(' du ^^f^^"' Toute cette phrase me parait une addition maladroite faite plus tard par une mam ètranj,'ère. Au point ou en e>t la descri|)tion, les choses ne sont pas aussi avancées, et il ne s'auit pas encore de la sortie du jtous- sin, qui ne vient, dans les galli- nacés, (juo vers le 21° jour. — A di.r JdUrs... Ceci est exact: et \o 10c jour, y,i distingue ires-hien la tète du ft j)as moins d.ins le liquide, (•(uitrairemeni a Cl' (pii est (lit ici. - Se rrii)l finir tirs (Iru.r rri/irs. \'oir j)lus haut, ^ (i. — V iir inriahraiirjtunirrfcr. ("<'st l'allantoule et sa vésicule, a ce (pie l'iMii peut siqjposer ici. — Coinnir (tu l'a (lif.Cec\ l'ait saus doute allusion a ce (pli esi dit dans la, phrase |)rt'C(Ml.'nte. Ces répétitions ne laissent pas (pie d'obscui-cir beaucoup les (diox's ; et elles montrent (pie l'auifMir lui-même est (tbli<:e de r<-venir sur se> j>as. .^ !K Vnr aulre ntciuhrane. ("est sans doute l'ainnion. — // oi ni- ■su/lr Cette conclusion est en elle-même très-claire; mais on ne voit pas aussi clairement {)ar quelles considérations intermé- diaires l'auteur y est parvenu. ?; 10. Vers le riiujtirita' jour. Entre le dixième jour, dont on vient déparier, et levingiième, il se i)roduit une l'ouïe de faits dont l'observateur devait tenir plus de compte, et qu'il était d'autant plus facile de constater qu'ils sont de plus en plus évidents,;! mesure (jue le poussin se développe. Ce (|ui n'était d'abord qu'indique con- fusément devitmt manifeste, et toutes les parties du poussin sont très-distinctes les unes des autres, lusqu'à ce qu'il sorte tout fait de T. 11. la coquille, qu'il brise. — On Irn- tend jjlauler. C'est en effet vers le 19<^ ou le 20'' jour qu'on i)eut entendre les premiers sons que produit le poussin. ~ Tout rou- rert (le duvet. Le duvet commence à se montrer vers le 12^ et le 13c jour; il se complète et s'épaissit })eu à peu jusqu'à l'éclosion. — La tète posée sur l(/ ru/sse .. Tous ces détails sont exacts. i:^ 11. A ce inomcnt... Dans tout ce qui suit, l'auteur revient évi- demment sur ses pas. et il se repète fort inutilement. Arrive au 20"^ jour, il n'y a jdus qu'à parler de l'éclosion; et l'évolution tout en- tière du poussin est finie. — En tonne de chorion.U est probable que, par ce mot de chorion. Aris- tote entend d'une manière genè- i8 2;i IIISTOIHK DKS ANIMAUX. rioii qui \ieiil iiniiuHlialoment après celle de la coquille, et où se rend nii des deux oiniblics. Le poussiu esl désormais loul iormé ; et Ton voit aussi rauhe HK^mbrane, qui seii de choriou,et qui eii- loure le \m\H\ où se rend Tautre ombilic. Tous les d(Ui\ parlaieiil (hi cœur »1 de hi faraude ^ei^(^ Vers W mèuie lemps, Tombilic qui se reud au choriou rxlérieur lomb»' el se sépare de Tauiuud, laudis (jiir celui (pii aboulil au jauue s'allacbe à Tiules- lin '^ir\r (hi poussin. Il péuèlre déjà profoiidé- meul dans le p(uissiu Ix'aucoup de jaune; el dans son estomac, il \ a un résidu qui (^st jauue aussi. '- Le poussin, h a^iU^ même époque, rend un excré- meid vers lo cborion extérieur, et il eu a égah^ment dans restomac. L'i^xcrémeid rejeté au dehors est blanc: ri uu-(bMlans, il y a aussi quelque chos(^ de blanc. A la lin. Ir jaun»^ (pii allait toujours en •i7o raie l'vs pelliculeMiUi >e iroiut'iK à rmteriour de rcinil". Dans la science nioilcrne, le cliorion est aussi Tenveloppe exteneiire de rfiMit" ui.'rin. - /.'' /)'>iissi// reulennmi le i)c»u>>in est toiii loi'nie, mais il s'apprête a s..riir ,1,. la ctxiuille. - Vdrtaicnt du nrur. \o\v plus haut, ^ 4, (le> détails nnalo-iaies. - J '''■>■ l'' nirnii' /r>N/>s. Kst-ee ((Uljours du \in-tienie jour qu'il s'agit? — L'oinhilir. ("est la traduction exacte du ne»! -ree ; mais d e.-l i'videul que c'est une des deux veines dont on vient de parlei-. — Hi'cuii'Oiip (le jauni', ("est la nourriture du piuissm, (pii en tire tout sou developi)ement. — // // n m, rcs'ulu. Ceci send)le prouver ,pie l'observateur allait jusqu'à . lissequer le poussiu atin de mieux ( onipreudre ce qui se passait dans cette iuvsterieus<' ('volutioii. \oir aussi le paragraphe suivant. i> 12. Vas cette même rpi.que. Toujours nuMue incertitude, taule de précision. - l\cnd un ei>ve- ment... Je ne trouve pas d'obser- vation de ce genre dans la zool I LIVHE VI, CHAP. III, .is 14. dimiiiuanl de plus en plus, esl complèlemenl épuisé; el il a élc absorbé eiitièremeiil dans le poussin. 11 Fa été si bien qu'en ouvrant un poulet dix jours après qu'il esl éclos, on trouve encore (fuelque reste du jaune dans son intestin. Mais il s'est détaché du cordon ombilical; la partie inter- médiaire n'existe plus, et elleadisparu tout entière. '^Pendant tout le temps dont on vient de parler, le poussin esl endormi; si on le secoue, il s'éveille, ouvi(^ les yeux, et se met à piauler. Le cœur s^élève en même temps que le cordon ombilical: ce qui prouve (|ue le poussin respire déjà. '^ïelle est donc la manière dont, chez les oi- seaux, le petit naît et sort de l'œuf. o- gie uuKierne, (juoique le fait mérite d'être étudié. ~ A /a fin, If jaune... — C'est du seizième au dix-ueuvieme jour que le blanc disparait. La poche qui contient le jaune, le vitellus, rentre dans la cavité abdominale duj)oussin, pour disparaître absolument dans les deux derniers jours de l'incu- bation. — En ourrant un poulet. Ceci est très-remarquable pour prouver que les Anciens pous- saient l'observation aussi loin que nous. — Mais s'il esl dctaehc. Ceci se comj)reud bien, puisque le petit animal se nourrit alors lui-même au dehors, sans avoir besoin du jaune, comme dans sa vie intra-ovaire. — La partie in- termédiaire. En d'autres termes, Le cordon ombilical. ?; l.{. Pendant tout h- tr/,tps. — Ce n'est guère qu'au quinzième jour qu'on peut exciter ainsi le jeune poussin, et qu'il est assez l'orme pour se mouvoir ; mais ce n'est que quelques jours après qu'il piaule; à ce moment, il ouvre seulement le bec, mais il n'émet encore aucun son. — Lr rœur s'élève. Le battement du cœur correspond à un moment bien antérieur à celui où le pous- sin peut piauler. Dès le quatrième ou cinquième jour, ce mouvement est très:: '^Les oiseaux ioiil ([uelquerois des (ïmiIs qui res- tent clairs, bien quils provieuncMil d'uu necoupl^'- ment, et qui ne produisent rien, nuilf^iv Tincubu- tion des femelles. Ou peu( observer h' fait sur les pip:eons plus parlieulièremeul. "' Les œufs qui ren- fermenl des jumeauK oui deux jiHines: enire b^s deux et pour empêcher qu'ils ne se mèleid, s'iufer- pose une légère couche d«^ blanc ; quelquefois les jsl qu'il dt'M-ait terniilKT le chapitre. î:^ 13. I)p^ ivuf^qiuresti'Jif (/(urK. Ce sujet a t^é traltt' Inm au long, (h. if, ?;^ G et suiv. 11 n'y avait aucune utilité d'y revenir ici. — Sur les pi(jp()ii$ plus pari /'ulirrr ))n'?i(. Au chapitre il, «'i-ih-ssu^. il a semble (jue les observations sappliquaient plus i)articulière- nient aux poules. ?^ 1(5. (hit doux Jdu/ir^. Voilà un sujet nouveau; et ces obser- vations, qui sont justes et curieu- ses, auraient ete mieux placées dans le chapitre précédent, oii il est question de Tcouf spéciale- ment. — Entre les ileii.r... rjurl- fp((^foi.<... l'oUs ces faits sont exacts. — I ne punir tjui muni pfiutln (/t.r-huU iru/'s. <»n voit avec quelle curiosité et (luell" attention C(^s observations avaient dû être laites. — Lf-< wu/'s t/f (jhrur. \'oir plus haut, ch. ii, ?; S. — S / rc ?i'rsf que... -C a i a d m i s avec tous les éditeurs la correc- tion faite jiar (tessner. et ([ui pa- rait indispensaltle. — L ini f/rs Jatnir:; douhlrs. On peut coni- j)rendre aussi : " I/iin des (h'us: poussins ". liC texte a cet égard est incertain. La dernière version serait peut-être la plus naturelle. — Le dernirr produit, ("est-a-dire, les œufs clairs. — - Di/fun/ir et K'-and, l'autre plus petit; et que le dernier produit était ditforme et monstrueux. cHAPirai: iv Des pigeons ; le ramier et la tourterelle font en général deux- œufs à eha«jue fois ; destruction des couvées ; un des œufs es( toujours clair; la reproduction commence à un an; ponte du pigeon ; incubation alternative du mâle et de la femelle; leurs soins pour le petit ; fécondité du pigeon ; âge de Taccouple- nient ; fjurée de la vie de quelques oiseaux. ' Tous les oiseaux de Tespèce du pigeon, tels que le ramiei' et la tourterelle, pondent assez ordinaire- m(^nt deux œufs. Le pbis que puissent en pondre la tom-terelle et le ramier, c'est trois. Ainsi qu'on Ta déjà dit, le pigeon pond en toute saison; le rami(M" et la tourterelle poudtMit au printemps, pas plus de deux fois. Mais ils no font la seconde couvée que quand ils ont délruil la premién- car il y a beaucoup de ces (u'sisiuv qui détruistMit Un\v< nnmstrnru.r. Il n'y a qu'im seul ïuot dans le texte. Voir plus haut ch. II, 5; .'), une expression sem- blable. i \. De /'es/)èce du p/f/eou. Les variétés du pigeon domestique sont trés-nonil)reuses; les espèces (jui S(^ rapprochent du pigeon le sont moins. Le ramier est une variété ; la toui-ferelle t^^t une espèce un peu ditiei-ente. — Assez ordinafrrnipnt deux œufs. (',' dé- tail est exact. — rVv/ irnis. Même remarque. — Ainsi qu'on Va déjà dit. \o\v plus haut , ch. 1, § I. _ Pas plus df deiu t'ois. Par exception, il arrive quils pondent jusqu'à trois lois. — Hf'nuroup de ce.'i oisrau.r. il v a quelques manuscrits qui .»nt ici ^7K insTOiHK i>i:s animai \. couvres eux-iiièiin^s. 'Ils poiul(Mil roninK» on vieiil de (lires (|iielqnelV)is, il l(Mir nrrive (1<* fiiire (rois (Fiifs; mais ils irélèveiil jiunnis plus (h» (1(MI\ petits; parfois même, ils n'eu élèvent ([u'un seul, (.(^lui (l(»s œufs (prils abandonnent est tonjoiu's rlnir. M.n plupart des. oiseaux u'eu^endriMit pas dès l(Mn' premièi"(» année. Mais tous, uu(* fois qu'ils oïd eommeneé h produir(^ ont naturellenuMit des oMifs jusqu'à la fin, pour ainsi dire; mais ces (cufs sont si petits clnv, quelques oist^aux (ju'il n'est pas facile (h* les voii-. 'MlrdiiiairtMniMil, h* pigeon pond maie et lemelle, le mâle étant le plus souveut poudu avant l'autre; après un joui' d'intervalle, où la lemellr a poudu, elh' s(» r(q)(>se; et ensuite^ (die r«q3ond l'autre de ses oMifs. L(^ mAle couve alt(M'uative- meid pendnid le jour, et la fenndie pendaid la imit. Le premiei' pondu des {vuï< airivi» à maturité, ol il é(dot, dans les viu^l jours. Le petit picpie ri tiii pronom lemiijiu; «'(. alors il laudi-ait traduire: (> U y a beau- coup de femelles... » .î"ai préféré l'expressiou la plus jj-tMit'rale. ?5 2. Quelquefois. Cette reserve est conforme à la réalité ; ceci se l'apporte surtout au pigeon do- mestique. ?i ;}. La plupaii des o/sraux. L'exitression du texte est aussi «j-énerale ; mais il semble plus naturel d'appliquer ceci aux pi- geons spécialement, puisque c'est ireux qu'il est question dans ce chapitre. — Jusqu'à lu fin. Sous- t'iitendu : - De leur existence .. — Sont si jx'lils. Ceci ne semble plus rej.;arder les pi^'eons, et s'adresse sans doute à des espè- ces d'oiseaux fort ditTerente?;. Tout ce j)aragraphe , qui n'est pas bien placé ici, pourrait pa- raître une interpolation, ?5 i. I.o pigoon pond mnh' et f'niplh\.. Des ol»servations mo- dernes ont confirme l'exactitude lie celles-ci. — Le mâle coure alternatireinent. Même remar- que. — Dans les einyt jours. Il parait ([ue c'est un peu moins. Livitr: VI, cuAP. iv, < «,. •i7W perce l'anif un jour avant de sortir de la coquille. Pendant quelque^ t. La femelle est plus mé- efiante. C(>mme c'est elle qui doit surtout s'occuper des petits, il \ a la quelque chose de providen- tiel. La remarque est d'ailleurs fort juste, et elle s'étend à toutes les espèces d'anim;uix à peu près. — Jusqu'à di.r fois par an. Le fait est exact. — Ceu.r te. Sans doute u caus(\ de la chaleui- du climat. — On prétend. Aris- (ote n'atrirme pas pour son pro- pre conn)te ; et je crois ([u'd :i raison de montrer cette reserxf. Le fait des trois mois est idu^ (jue douteux. Athenee an'il>s<> îmit ce passa ^'•e de Vll/sfo/rr drs i/ii//tau.r. liv. IX, p. ;^n;i. § G. L''x femelles portent qua- torze /'mes. Ceci veut dii'e sans doute que les femelles ne pon- dent (pie quatorze jours aju'es l'accouplement. — Elles eonrc/if pje/idanf quatorze autres. Ceci semble en contrailiction avec le ?; 1, où il est dit que lincubation est de viufTt jours, à moins que les •280 HISTOIRE DKS ANIMAI \ ail (lo la piMiie à h^s |)ren(lr(\ Ou assure que lo ramier vil ([iiai'aiili^ ans, cl que les perdrix en vivent plus de seize. I.a femelle du pi^^eon fail de nouvcnuix |)etils dans h^s I rente joui's après la ponte pi'«M"éd(Mil(\ CIIAlMTRi: V h 11 v;iulntii": sr»ii nid (l;ujs dt'S l'orlics inacccssiMcs ; «'rrtMir li'lléro- • lore; li's vaij|<)urs ne poinicnl (jn'uiic tnis par an: riiiroiidellt', seul»' parmi les carnassiers, pond doux fois ; les yi'tix i-revcs aux petites hirondelles peuvetil guérir et recouvrer la vue. ' I.e vautour fait son nid sur des rochiM's inaee^'s- sibles; et voilà eommeni il es! si rare de voii' son nid et ses pet ils. De là vient aussi qu'llèrodore, ])èr(* du sophiste Bryson, afiirme que les vautours vieniHMil d'un aulre P»')^- M^'' nous es! inconnu; et (jU.Oorze jours ne se rai)})ortont uniquement aux tourterelles. — ()?l as.<7irr (jur le i(itnii')'... pins île scizr. MM. Auhert et Winiiuer ont eu raison de mettre cette phrase entre crochets ; il est très- proli.ihh' qu'elle a été déplacée; et ici/-e n'e>t t[u"ime intei-[)()Iati(>n. — La l'niipllf (lu p/t/eoii . I/aïUt'ur revient au pii/eon, qui est \e \eri- lahle sujet de ce chaijitre. i; 1. Lojuiutuur f'nil son fiid... Tout ce paragraphe se trouve, si ce n'est dans l«\s mêmes terme- au moins pour le fond, un peu })lus loin, liv. IX, c)i. xii, i; 'A. Les détails donnes ici sur le vau- tour sont d'ailleurs fort exact^; et il paraît vrai que cet oiseau est fort difficile à otiserver. liri/soii. Aristote parle deux l'ois de ce Brvson, Deiaiiers Analyti- {pies, liv. I, ch. IX, i^ 1, et Réfu- tations des sophistes, ch. ii, .i^^ .'! et r» de ma traduction, tome III, p. 52, et tome I\', j). 369. Bryson était fameux pour avoir essaya de ilemontrer la quadrature du LIVRK M, CHAP. V, § 2. 28i la preuve qu'il en donne, c/est que personne n'a jamais vu le nid du vaulour, el que cependant ils arrivent tout à coup en masse, à la suite des armées. Il est vrai qu^l est difficile de voir leur nid; mais on en a vu cependant. - l.es vautours pondent deux u'ufs. l.es autres oiseaux carnassiers ne pondent pas plus d'une fois par an, autant qu'on peut le voir, Lliirondelle est la stuile, parmi les carnas- siers, à faire deux pontes dans Tannée. Si l'on crève It^s yt4ix aux petits des liirondelles, quand ils sont jeunes, ils en guérissent ; et la vue leur revient. cercle, problème fort nouveau de son temps, et qu'alors on pouvait croire sohible. — Prrso}iiie n'a j((inais vu... trest une erreur. — Ils (/rrirrtif tnul ii coup en iuas.^c (I la suite (les années. Ceci est l»;irfaitement exact. ?; 2. Autant (ju'on peuf le voir. ("est qu'en effet il est très-difti- cile d'observer ces oiseaux, (pii fuient toujours la })résence de l'homme. — L'hirondelle est la seule. MM. Aubert et A\'immei' regardent ce paragra{)he comme ai)Ocryphe. Cette conjecture n'est j)eut-étre ai)i)licable qu'à la der- nièri' {)artie, où il est question des yeux des petites hirondelles. (^)uant à la première partie du paragraphe qui concerne l'hiron- delle, on peut l'accepter, puisque rhirondelle est aussi un oiseau carnassier; <*t qu'on parle ici de ses doubles pontes annuelles, après avoir dit que les autres oiseaux carnassiers ne pondent qu'une lois par au. — S/ Fou crève les yeu.r... Voir plus haut , liv. II, ch. xu, î^ 22, le même fait rapporté comme un on-dit ; le fait ne parait pas très-certain. Voir aussi le Traité de la Génération des ani/uaux, liv. IV, i^ 97, p. .'}.3ti, edit. et trad. Aubert et V\'immer. oit Aristote cherche, avec plus ou moins de succès, à expliquer comment ces yeux peuvent re- pousser. \ •js** IIISTOIin: OKS AM.MAIX. IIVHK VI, ClIAP. VI, ?< a 283 CHAPFTRi: M l)(^ raij^h' ; iKmihrt' de sos d'iils ; ciliitioi) (1<> Miist'O ; clic cluiss.' Iniijoiirs 1111 fie so? i>ffit<: •lii'ticiiltt' «iirt'llt' a à It's nouri'ir : intPrvtMilion s petits, conimp le f(Hil riK-ore d'autres oiseaux ; lo py^arf^-u»' est le plus cruel des aif^lfs pour ses |»etits; 1»'S ai^ifs noirs sont très-soif^-neux pour leur couvée; la i>lup;irt des («iseaiix eliassent leurs petits drs .pi'ils peuvent voler: .'xception pom- la tMirneille. 'I/aionne. puis(pr;i mesure ([ue le petit gros- sit, il a besoin de plus de nour- riiui-e. - On pri-tmil... crucb 'tits. MM. Aulifi-t et W'ini- mer retrardent toute cette phrase comme apocryphe, et la mettent entrp croch«'ts. Je ne trouv«' pas (pie cette conjecture soit partai- tement foiulee ; et il me semtib', au contraire, que ce détail ne fait Taille reste sans manger, parce qn\dle ne peut plus enlever les petits des animaux; ses serres se défor- ment en ([uekjues jours, et son |)lumage blan- chit. Les aigles (bnicmnent alors cruels à leurs petits. L'effraii^ reçoit et nourrit l'aiglon ([ui a été chassé, -l/aigie couve environ trente jours: c\'sl d'aillenis la durée de Fincubation chez les gros oiseaux, t(dsï[ue Foie et Toularde. Les oiseaux de iirandeur moyenne ne couvent guère (pie vingt jours, tels cjne le milan et Tépervier. Le plus son- vent, le milan n'a que deux œufs; quelquefois néan- moins il a jusqu'à trois petits; le milan dit .Egolios en a parfois jusqu'à (iuatn\ M.e corbeau n'a pas seulenuMit deux ouds, comme on le dit: il en couve davaidagv, pendaid vingt jours à peu près. Lr' corbeau expulse aussi ses petits. Il y a d'autres oiseaux encore qui en font autant : et bien souvent, ccnx qui oïd plusieurs petits en (diassent un. que contirm.'r ce qui i)reC(''de et le conq)léier. l/aii^ie peut d'au- tant moins nourrir ses petits qu'elh' ne peut ])lns alors se nourrir elle-même. — i>aiis nimi' i/rr. Cette leçon, proposée .>t adoptée par Sylburge, se retrouve .lussi dans quelques manuscrits. — L'rffruir. Le même lait est repett' plus loin, liv. IX. ch. xxin, 5- :{ ; Aristote s'y (-tend davantafre sur le caractère et les haiùtudes de raiirle. Je ne sais [)as d'ail- leur^ si le fait de l'etTraie soiL,'nant les petits de l'aii-de est bien sûr: il ne paraît pas qu'il y ait eu à ce sujet des oV)servations récentes. ?; 2. Trente jours. C'est ^xact. — Le milan. Il })araît que le chifTre exact est vingt et un jours. — .Vjjolios... Il y a dans les ma- nuscrits une variante qui indi- querait peut-être le nom d'un autre oiseau ; mais cet oiseau est inconnu; c'est .Etolis, au lieu d'.Egolios. Voir le Catalogue de MM. Aubert etXVimmer, tome I. p. Sa, no 8. § 3. Comme on le dit. Aristote a raison de réfuter l'opinion com- OHV IIISTOIHK UKS ANIMAUX. M)'ailhMirs, toutes les espères d'aif^lesne se con- duisent pas de même à Ft^^ard de leurs petits; c'est surtout le py^ar^ni^ ([ui est dur pour les siens. Les aigles noirs, au contraiiv, nourrissent leurs petits avec grand soin. Ouoi qu il en soit, on peut dire que tous U^s oiseaux h serres recourbi^'es expulsent leurs petits hors du nid, en les tVappanl, dès (lu^ils sont en état de voler. Presque tous les autres, nous le répétons J'ont à peu près de nuMne; ou du moins, après avoir noiuri leurs i)etits quel- que l(Mnps, ils n'en piennent plus le moindre soin. Il faut exceptiM" la corneille, qui s'(Mioccupi'iMU'ore pendant ({uc^que temps. Lorsqu'ils voli^d déjà, elU» It^s nourrit, en volant à coté d'eux. LlVliK VI, CHAP. vil, ï; >. 28:» mune, puis«iue le coil^oau a {)ar- Ibis jusciu'a a et 6 «t'ufs; il parait d'ailleurs t[ue le rorheau s(uiine très-bien ses pet il s, (■(»ntrairement à ee t[ui est dit ici. ji '.. Lr p!/(jfir(jNr. I.e p)yar fout scientdique- menl partie. — Lfs(H;/h's noirs. Je ne sais pas si le lait est exact. — .1 serrer rprourlxws. En d'autres termes, les oiseaux de proie. — 1(1 cornfiUe. Même reniarqiie que sur les aigles noirs. CllAPlTRK VII Du coiicuti ; on Ta souvent confondu, mais à tort, avec rèpcrvici': epo.pie où se montre le coucou; ditïérences de Tepervier et du coucou; il n'y a que la couleur (jui se ressemble, ainsi que leur grosseiu' et leur vol; erreur populaire sur ces deux oiseaux; le coucou pond souvent dans le nid des autres oiseaux, et spe- cial.'ineid dans le nid de la fauvidte ; le coucou n'élève qi^un seul petit ; époques où les petits des coucous et des éperviers sont les j)lus gras et du meilleur goût. ' On a prétendu quelquefois que le coucou n'est que l'épervier translormé, parce que Tépervier. auquel 1(^ coucou ressemble, disparait quand le coucou se montre. Mais toutes les autres espèces d'éperviers cessent d'être vus, si ce n'est pendant qutdques jours, dès que le coucou se met à chan- ter. L(» coucou ne se montre que très-peu en été; il disparaît tout k fait en hiver. - L'épervier a les serres r(M^)urbées; le coucou ne les a pas; sa télé ^ 1... ,^ n... MM. Aubert et Wimmer croient que ces trois paragraphes sont apocryphes. U ne me semble i)as que cette con- jectiu-e soit bien fondée; elle ne pourrait sendder lèire (pie si Aristote [)renait à son comi)te cette erreur de la ressemblance du coucou et de Tt'pervier. Mais au contraire il la réfute; et l'on ne voit pas [pourquoi il n'aurait pas pris la défense de la vérité contre une opinion vulgaire sans fondement. — L'épervier, aw/iir/ le Coucou resse)nble. On i)eut croire que ceci encore fait partie de la croyance populaire. Il est certîiin que le coucou est beau- coup plus petit que répervier ; aussi M. Pikkolos a-t-il cru pou- voir ajouter ici : <« le Petit eper- vier », correction que n'autorise aucun manuscrit. § 2. Vëperrier... le coucou. Ces 28t> HISTOIHh: DES ANIMAI X. ne ressemble pas non plus à celle de TépeiTier; mais les deux, sa lèle et ses ouf^les, ressemble- raient moins à r(''pervier qu'au pig(Hin. Sa couleur seule se rapproche d(^ celle de l'épeiviei'; (H encore le bariolage de répt^vier se compose plu- tôt de lignes; celui du coucou est composé de poinis. M. a giosseur e( le vol du coucou le rappro- chent de celte petite espèce d'éperviers (|ui, d'ordi- naire, disparaîl vers h» ménu' temps où se montî'c le coucou. On les a observés plus d'une t'ois à la même époque, et Von a vu un coucou dévoré [)ar un épervier; ce qui ne se produit jamais eidie oiseaux de la même espècl^ M)n ajoute ([ue per- sonne n'a jamais vu les petits du coucou: il pond cependaid; mais il n'a pas t'ait de nid pour cela; il pond assez souvent dans le nid d'oiseaux plus petits que Im', après avoir dévoré leurs (lud's; et de pi'éférence, dans le nid du ramiei', dont il mange aussi les œul's. Pait'ois, la t'enudle du coucou a deux œufs; le plus ordinairement, elle n'en a qu'un. Elle le dépose également dans le nid de la t'au- (lirtëreiices sont réelles : cl Ton peut bien admettre qu'Aristote <'i tenu à les noter. >; .'{. La r/rn.ssp{()' et lo vol. Ceci ne paraît pus plus exact que tout ce qui précède ; mais c'est la suite de l'opinion populaire, qui tend à confondre le' coucou et l'épervier. — Ce f/ui iw sr pro- duit /(u/iais. Cette observation n'est pas très-sùre. ?^ 4. On ajoute. Cette forme de langajre parait prouver que ceci est bien la conséquence des j)a- ragraphes précédents. — // n'a pas fait de nid. Ceci est fort exact ; voir Cuvier, Règne aïii- inal, tome I, p. 453. — Après Liviii: VI, CHAI». Mil, .^ I. 287 \elle, ([ui l'ait éclore le petit et qui l'élève. C'est surtout à ce moment que le coucou est gras et d'une chair déhcate. Les pidils des éperviers sont aussi de Irès-bou goût à manger et très-gras. Il V a uiu' de leurs espèci^s ([ui niche dans les lieux déseris cl dans h^s roclu^^s les plus escarpés. CIIAPITRE MU Des pigeons cl de leur incubation ; les niàles et les l'enielles cou- vent allernativement; les femelles des oies couvent seules; incubation des oiseaux d'eau ; dans les corneilles , le niàle nourrit la femelle pendant l'incubation; incubations particu- lières des }>igeons et des pierdrix. 'Chez la plupart des oiseaux, les mâles, ainsi que nous l'avons dit pour les pigeims, couvent alternativement, en relayant la femelle, tout le lemps qu'elle met à se procurei' sa nourriture. Les i'emelles des oies couvent seules; et elles restent loul le temps accroupies sur leurs œufs, du mo- iii-oi)' décore leurs (ru/s. Même remarque. — Qui fait clore le jietit et (jui relève. Ce fait sin^^u- licr p.irait exact, et rien ne l'cx- plicpie: voir Cuvier, loc. cit. — C'est surtout [i|s pom- la piemièi'e fois, il s'accouple avec (Mix. espèces d'oiseaux. Il y a même, a ce quil parait, de.s espèces où le mâle et la femelle couvent ensemble. Voir plus bas, ?; 4. J^ 2. Dcffif! /es Pudroits huirrr,,. f/ei(x... L'observation est exacte, »'t Texplication est ingènieus':>. Les oiseaux peuvent se nourrir sans quitter leur nid. — \> pas rester a/hsoliunent sans nia/if/er. n est clair qu'ils mangent moins, ne pouvant saisir leur proie que quand elle passe à le'ur {)ortée. § 3. Les mâles leur apportent à niaiHjer. C'est indispensable ; et il y a là (juelque chose de provi- dentiel. — La femelle du piijron. Voir plus haut, ch. iv, >< 4. .§ 4. Les perdri.r. Il parait que ces détails, vrais pour (juelques espèces de perdrix, ne le sont pas pour toutes: il y en a ou la fe- melle est la seule à couver et .i élever les petits. — // s'arrou/dr arec eu.r. Ceci est rej)ete plus loin, liv. IX, ch. viii, î; 3; et dans ce dernier passage, non plus que dans celui-ci, les manuscrits ne LIVHK VI, CUAP. IX, 5; I 289 ciiAi^rniE IX Dti paon ; durée do son existence ; âge de son accou()lemenl ; éclosion des petits ; ponte utie fois par an; nombre des œufs; intervalles de la ponte ; chute et reproduction du plumage du paon; précautions poiu' faire couver les œufs de paon par les poules; (les testicules des oiseaux, lors de l'accouplement. ' L(^ paon vit jusqu'à vint-cinq ans environ: en général, il procré(* h Viigo de trois ans, époque à laquelle il prend aussi les vives couleurs de son plumage. 1/éclosion de ses petits a l'uni en trente jours, ou un pcui plus. Il ne pond qu'une seule fois pdr an; il pond une dou/aine d'aMifs, ou un ptui moins. Mais il ne pond qu'à deux on ti'ois jours trin- terwUle, et non |)as de suite. Les femelles qui pon- doniient pas de variante. MM. Au- bert et Wimnier ont cru pouvoir changer le texte, en s'ai)j)uyant sur la traduction d'Albert le Orand; et alors l'auteur dit seu- lement que, quand les petits sont sortis du nid, le mâle reconniience à s'accoupler. Il est )>ien difficile d'admettre cette correction, en l'absence de l'autorité des ma- nuscrits. J'ai donc laissé le texte tel (piil est : et je me l)orue à indiquer les moditications d'Al- bert et des nouveaux éditeurs. ?; l. Vinfjt-rifif/ ans enn'ro/i. Il y a j)eut-étre quelque exagéra- T. II. tion dans ce chiffre, quoiqu'on effet le paon vive longtemps. Je ne trouve rien sur ce j)oinf inie'- ressant dans les recherches de la zoologie moderne; voir Athénée, liv. IX, p. :m. — A l'àf/e de trois ans. Voir Buffon, tome XX, p. 197, edit. de 1830, qui cite et discute ce passage d'Aristote, ainsi que (juelques autres détails de ce chapitre. — Ou un peu plus. Buffon dit au contraire de 27 à 30 jours. — Ou un peu )noi?is. C'est plutôt moins. En général, il y a quelque exagéra- tion dans tous les chiffres qui 19 200 HISTOIHK DES ANIMAI X LIVRE VI, CHAI». IX, ?j (1, 201 fleiil pour la |)ivmi('n^ lois ni' fonl ^iièr(^ ([iw liuil (inil's. ■ Les paons prodiiiseiil aussi i\r> oMifs riairs. Ils s'acroupleul V(^rs Tépoqiio du printemps ; e( la tVni(dl(^ pond Irès-vite après raccouplemenl. M.e paon perd ses plumes avi^c la ehule des premii'res t'euillesqui loml)enl ; (^1 il riM'ommence à reprendre son plumaf;e quand les arbres repriMUienl aussi l(Uir verdin-e. CiMix (pii élèvenl di^s |)aons doniK^nl leurs (inifs à couver à des poules, |)aire que 1(^ nu\le peu! h^s briser, vu volant sur la femidle (|uand (die couve. MTesl aussi poui' U' même motif que, dans qu(d(pi(^s i^spèei^s d'oiseaux sauvages, les femelles chassent les mâb^s pour pondre (d poiu' couv(M'. On donne aux i)Oul(^s toid au plus deux (eut'sd(^ paon à couver: car (dles ne peuvent guèiv en couv(M- et vu ïn'wc éidore davaidage. Pour ([ue la couv(Uis(^ ne cesse pas l'incubation en descen- dant du nid, (Ui a soin de mettre delà nourriture auprès (rell(\ ■'Les oiseaux ont. vers Tépoque de Taccouple- m(Mj|, les testicules manifestement plus gros. Les plus lascifs, comme les coqs et les perdrix, les ont aloi's plus (lévtdo|)|)és ; re- mii'rc^ feuilles. Même çemarque. — .1 eouver (t des poules, ('eci est exact; et le mâle, obéissant aux ardeurs du sexe, vient trou- bler la fenielb' jusque sur son nid ; voir BufTon, loc. cit. i 4. C est aussi... Cette phrase seml)le bien être une addition ; elle interrompt le til de la pensée, qui rei)rend. d'ailleurs, dans la phrase suivante. — Deux irufs de i>aon (I eouver. Ceci n'est pas .'xact ; et une poule ordinaire peut couver bien plus de deux omU's de paon. Les manuscrits ne donnent pas de variante. 202 HISTOIUE DKS AMMAFX. CHAPITRE X Des (fufsdcs jn^issons; les jxVissons sont tous oviparos, sauf l»^s sé- laciens; (les matriet^s des poissons: rapports et ditTérences avec celles des oiseaux ; de r(rut'des poissons; ôclosion des petits dfs poissons; comparaison avec l(»s oiseaux ; des citrdttns ondjiii- caux dans les poissons; Oes-ins Anatomiques ; île la l'ormatiori des (l'ufs et des petits dans l"s chiens de niei-; desciiption di'^ emlirvons ; erreur sur riiei'ou[>lenHMit des sélacitMis ; chi(Mis- marins repr(Miant leurs [iclits dans Ifur intérieur; des vais- st\aux sperniatitpies chez les poissons ; matrices des femelles ; Dessins Analomi*jues; époipies diverses de la ponte (diez (jucl- ques poissons; [>as d'aceouplemeuts entre les espèces diile- rentes de poissons. 'H a (Hé (lil |)lus liant ([\n' 1rs [xjissons ne sont pas toujoui's ovipai'cs. L«'s sélarieiis sont , il est vrai, vivipares; mais tont 1(^ r(>sl<' (h^s poissons est ovipai'c. Les sélaciens même ne sont vivipaic^s qu'à la condition (Tavoir produit des omiIs dans leur intérieur, et ils nourrissent leurs petits au dedans d'inix-mémes, excepté toulel'ois la ^vc- nouill(\ "^On a é;;al(Mïient dit |)lus haut (pie les 5^ 1. Plus haut. Voir liv. UI, cil. I, si 21, oii Aristote donne la (lertnitiou des sélaciens, animaux sans })ie(ls, ayant des l)ranchies et étant vivipares. — E.rcrplé toutefois la (jrenouillf. Il s"aj-dt ici de la grenouille dt* nier, qui se distingue, en etVft, dos autres sélaciens par quelques ditîerences d'organisation, et qui n'est pas vivipare ; voir le Cataloijnf de MM. Auhert et XVinmier, tome I, j). 146, no tUI : voirplu^ loin, >:• 1 i, J< -1. Vins haut. Voir liv. III, ch. I. .ïî; 17 et suiv. - l)i précis ; mais le sens n'est pas douteux — Ce si'eo?id oinhilie. Voir i)lus haut, ch. IH, .i; 0. Le mot d'om- bilic peut être remplace par celui de cordon ou de veine, qu'emploie aussi Aristote. Ces détails paraissent exacts, et la zoologie moderne les a vérifies. D'ailleurs, l'étude est beaucoup plus dit'ficile sur les œufs de poissons que sur les œufs d'oi- seaux, a cause de leur tenuiîe. et aussi de leur nombre. 29i ïiisTOiui: ni:s ammaix. MVHi: VI, (:iïAF\ X. .^ 8. 2«i:i cordons, il iToii a (jirun soûl, celui ([ui s(^ i-(mi(1 nu jnun(^ (Ions les oiseaux. ' l.o l'eslo de la formalion du pelil soilani d(» ToMifse passe chez les j)oissons comme cln^z l(^s oiseaux. Ainsi, le p(dil se forme au sommet de l^eiir, el les v(Miies pi-ennenl Cf^a- h^nenl Iimu' poiid de dépari au C(eui'. La hMe, l(^s yeux (d les paiiies su|)érieur(^s du coips soni éi^alemeul lrès-i;i'osses, à Tor-i'^ine, (diez les uns comme (dn^z les autrts. A niesmt* que U^ p{dil se dévtdoppe, Touif va loujours en diminuaid; à la lin, il disparaît el il esl al)sorl)é ou dedans, [oui connne ce qu'on app(dle le |)oussin chez les oiseaux, 'l/ondjilic est attaché aussi un peu plus bas ([ue le coi'|)s du veidi'(\ Tant ([ue h^ jxu'sson esl |)elil, le cordon ombilical esl long; ([uand h^ poisson lîrossil, ci^ coi'don devient plus com't , (d à la lin tout petit, jus(prà ce (pri! r«Miliv, ainsi (|u'on Ta expliqué pour les oiseaux. M.^Mîîbryon (d l'œuf sont renfei-més dans une membrane commune ; au- d(^ssous de c«dt(* première membrane, il y en a une autr(^ (ini (^nvoloppe spécialement l'embryon. Entre les deux membranes, il y a un liquid<'. Les petits ])oissons se nourrisseid dans le ventre d(*s temelles absolumeid de la même manière ([ue se nourrissent les poussins des oiseaux. S(Hilement, la nourriture est blanche pour les uns, tandis ([u'elle est janne ponr les autres.*^ On peut voir, d'après h^s dessins anatomiques, quelle est la forme de la matrice. 11 y a des différences dans les pois- sons de la même (espèce, les nns par rappoid aux autres. Fai' exemple, il y en a pour les chiens de mer, et entre (mix, et r(dativement aux sélaci(Mis plats. Ainsi, dans qu(d(pn^s-uns, les œufs sont posés, au milieu de la matrice, |)rès du rachis: par exem- ■^ ■). Lr rrstr de lu fiirutulioit ... Chez les poissons, les d'uls sont intininieut plus i)efits; cî Tobser- vation en est d'autaut plus g-ônee. — E()(ih')n('iif //■i's--(/r/i.ssrs. \'oii' plus haut, eh. m, i^ \. - Cr (/u'on (i/j/ii'llc h' /xmss/n . ("est la traduetion exacte thi texte; mais la Ibruiule même cpie prend ici l'aiiteui" donne à penser, comme le veulent MM. Auhert et \\'im- mei-, qu'au lieu du poussin })ro- pi-ement dit, il faut entendre iei le \'ittdlus, ou germe d'oii le poussin doit sortir, par s(Ui d<'ve- loj)i)ement successit". .^ G. Qur h' ou( he ; et cette variante n'exige (jue le changement d'une seule lettre; il faudrait alors traduire : u La houche, ou l'ouverture de l'es- tomac ou du ventre ». ("e (dian- gement(}ue n'autorise aucun ma- nuscrit, ne parait pas très-satis- faisant. U s(Mnhle du re>te (pie les iudicatiiuis données ])ar Ai'is- tote se rapportent ass.-/ hien à la tormation des laMpiins. — .'1///.S7 (/it'on l'd p.rfdiquc j>onr les oisrdiu'.Xow plushautjch. m, si 7. î; 7. L'<')/il>ri/o/i ri l'iviif. C'est hien ainsi que les choses sont disposées dans l'unif des oiseaux ; mais, dans les poissons, elles ne sont i)eut-ètre pas aussi pareilles qu'Aristoie les fait dans ce pas- sage, v^ 8. D'après les dessins anafo/Hi- ijucs. On pourrait traduire aussi, avec MM. Auhert et X\'immer ; « D'après les ouvrages d'anato- mie » ; mais la première version me semhle i)lus naturelle, après toutes les indications semblables qu'on a déjà vues dans cette Histoire des animaux ; plus haut, liv. I, ch. XIV. jî 18: liv. III, ch. i, .^ 14 ; liv. IV, ch. iv, ji 29, et dans plusieurs autres passages, oii l'on ne peut pas douter qu'il s'agisse de dessins illustrant des descrip- tions anatomiques, qu'ils complè- tent. Voir aussi plus loin, 55 18. — Pour los ehieits de mer, L'iden- titication n'est pas sûre; mais c'est toujours d'un selacieu et d'un S(juale qu'il s'agit ici. — Au,r se- !(/c/eiis plats. Le texte n'a que l'adjectif; mais comme il est question des sélaciens unique- ment dans ce passage, je n'ai 290 HISTOIRE DES ANIMAUX. plo, dans les pelils-rhieiis do moi', ainsi qu'on Ta d(\jà dil. Une fois développes, les œufs sorleni el s\mi voiiL^ La malriec^ étant divisée m d(uix, et attaehée au diaphraj^me, romme c\wa tous les ani- maux de cette même espèce, les (eul's vont dans cha- cune de ces deux |)ai'lies. La matiice de ces chiens de mer et celle des autiu^s chiens marins pié- stMite, h peu de distance (Mi avant du diaphra^nns comme des mamelles i)lanches, qui ne so mon- Irent |)as quand il u\ a pas (micoi'o d^Mnhryons. '"Les |)otils-chiens et h^s raies oui des espèces de co(piilles (pii renferment un liifuide analof^ue à celui de ïnniW La IVuine de cotte C()([uille se rnp- pi'oche de la lormt^ des hecs de Ihlle; el il y a LIVRE VI, CHAP. X, § 12. 297 dans les coquilles des vaisseaux filiformes. Chez les petits-chiens, que Ton appelle parfois aussi chiens-poulains, les pc^tits sortenl quand la coquille se roinpl et tombe; mais dans les raies, une fois ([u'elles ont pondu, le pelij sort de la coquille, ([ui s'est rompue." Le chien de mer, TEpintuix, a s(*s (culs en' haut d(^s mamcdles sous lo dia- phrafiUK^ ; ol quand l^euf descend, le petit so moiiti'e sur Fœuf ainsi détaché. La formation du petit est la même pour les chiens de mer appelés les rtMiards. '-Les chiens de mer qu'on nomme h^s chions-lisses ont. comme les petits-chiens, leurs auifs entre les deux parties d(^ la mnlrice. Attachés sur les deux parois de la matrice qu'ils tapissent. pas hésit*' à a joulcr vo mot , commo ront lait MM. Aulioilet Wiiimier; V(Mr leur Cdldhtt/ur, tome I. [). 1 itj, 11» 92. - Dfi/i:< /t's pct/ls chii'iis (le iHcr. Le nom dont Ai'istotc se sert a été ('(Miserxe dans la science contemporaine; c'est le Scvllium de Ctivier, qui l'orme une fannile du <^rouj)e des Squalides ; leurs (eufs sont a co- que résistante. \'oii- la /nitlnijir id'scripfno de M. ('laus, j». S 17. — Ahisi (ju'oN 1(1 ilejd dif . V \\ peu plus haut, ?; 1. i^ 0. La )natrici>A)n hien <« L'o- vaire ». Sur l'orf^^anisation des sélaciens, qui j)r('seutent des pai-- ticularites remarquables, voir la /ou/of/ir (lesrri/)tive de M. ("l;yis, p. 817. Les détails donnes par Aristote sont en i^iaiide j)artie assez exacts. Ils attestent tout au moins ((ue l'auatomie des séla- ciens lui avait j)aru mt'i-itcr un examen s])t'cial. ~- Drcrsc/iic/ist/L' lui')'... Des (infrcs cliirns ludiins. Peut-être faudrait-il traduire : '< Le.> stpiales et les squalides >■, «Ml (•mi)runtant la nomenclature de la science moderne. — Commr i/cs nidi/iflli's hhniilics. Je ne sais pas si l'orirane in(li({ué ici par Aristote doit se confondre avec le placenta oml)ilicaKol)serve dans quelques espèces de séla- ciens; du moins M. Clans fail-d honneur a Aristote d'avoir connu ce fait dans reniis>ole-lisse ; voir M. Clans, p. Hl.'l. ?; 10. Ont ((rs rsprccs dr vo- (juiUrs. étiez beaucoup de séla- ciens, les o'ufs sont entoures \ d'une coque résistante, ayant la consistance du parchemin; les (eufs renferment un foi't vittdlus et une couche d'album in«*. — iJiKiiid la pelés tes renards. La science moderne a conserve aussi cette dénomina- tion i)Our res]>èce de Squale (prelle a{)peUe Alopecias, ou Carcharodon, qui atteint parfois jus(iu'à 40 pieds de long ; voir M. Claus, p. 818, et aussi le Ca- tahxjue de MM. Aubert et AVim- m/r, tome I, p. 14.'). Voir aussi Cuvier, lièfjne animal, tome 11, j). 388, Squalus vulpes. si 12. Les chiens lisses. C'est en partie le nom qu'a conserve la science moderne pour le Musle- lus hevis, ou l'Lniissole de Cu- 298 HISTOIHK DKS AMMArX les œufs(l«^seen(I(Mil ; les jx^lilssi^ (nriiKMil (mi avaiil l«Hii' cordon ombilical sur la inali'ic<\ d»» Icllc sorlc ([ii(\ ([iiaïul les (iMifs soiil absorbes, il semble (|U(^ rembj-yoïi es! joiij à l'ail pareil à celui des (|iia- driipèdi^s. Le cordon ombilical de la malrict^ (jiii (^sl l'orl loni<, esl allaclié à sa parlie inférieure; e( cha([nt* coj'don esl comme siisj)endn h une cavité oucolylédon; b' cordon lient an milieu d<' l'em- bryon, là on esl le l'oie. Qnand on l'ouvre en le lendanl, on y trouve une nourriture analoi^qn^ à celle d(^ r(eur, l)i(Ui qu'il n'y ait plus d^eid" à ce monitud ; mais il y a un clioiion et dis mendiranes quieidourent cliacun des endjryonsen particulier, comme cliez les (piadrupèdes. " Les t^mbryons, quand ils sont tout réci^ds, ont la tét(» en haut; ([uand ils sont plus torts, et tout à l'ait (Iév(do|)pés, elle (^st (ui bas. Les maies vier, l'Kniissole-lissc d'Aristoie, l)Oui'vue cruii placenta ombilical; voir la Zn(>llogie modeiaie ait j)ortt' des ^ I.IVliK Vï, CUAP. X, .^ ir>. 2U9 sont à ^'aucli(\ et les femelles sont à droite; bien (pfon trouv(NHissi tout à lafoisdes fem le Tra/fr do In (irnérdtion (/('S (ininidU.r, liv. \\ . i. 2, p. 280, et aussi, ?; l(i,p. 28G, êdit. et trad. .Auhert et ^^'immer. — DissrqiKh. Le mot qu'emploie ici Aristote n'est j)as le même que dans le p.traii-raphe précèdent; mais Je p. Mise encor<^ (pi'il s'airit ici de réelles dissections, poussces sans doute moins loin tpic les nôtres. mais ayant le même but. et par- fois, le même résultat. f; 14. Mais toujours noinftVPU.r. MM. Aubert et \\'immer retran- chent ces mots. — Et déjà, des rinhrijons m l>ns. Je ne trouve pas dans la zoolop-ie moderne des détails analojiues à ceux (pli sont donnés ici par Aristote — )' iiiùrisseut. C'est la traduction littérale du mot irrec. ^ 15. Li's ropronnent m cur- udhnrs. V(»ir })lus loin, ch. \i,?i'i, la même assertion. — ïj's ridnrs c/ 1rs torj,dtes. La llhine e-t tic '^00 HISTOIRE DES ANIMAUX. embryons. Le ehieii KpiiKMJx esl le scmiI des chiens- marins qui ne reprenm» pas ses pelils, à cause de leur épine; el parmi les poissons aplalis, la pasléna^iie el la laie ne reprennenl pas leurs ptMils, à cause de la duridé de leur queue. La f^re- nouille marijiene peul pas non plush^s l'eprendr'c, à cause de |;i -rossiMir d(^ leur lèle el de liMU's pi- ([uanls. CeM aussi, comme on Fa dil plus liaul, leseid de ces poissons ([ui ne soil pas vivi])aj*e. '^Telles soni l(\s dillenMices ([u'on peul remac- quer enhv Ions ces animaux, lv> iui> |)ar lappoii auxaulces; ^q |,qi(. (^sj aussi la i:énéralion venani des (eul's. 'A répo([ue de raccouplemeni, les poissons LIVRE Vl, CHAP. X, § 19. 301 la lamillc dt-s S(jii,il,'.s s(juatin;i ; la toi'pillo est •!.• la lamillc cK-s raies. Je ne cfois pas (pic jc^ ('t's»>- /"f/if (Icscript/rr de M. Clans. I». 819 et Nid. — la pustôiuKjuc. De !a faïuille des raies irv^oni- (les. Voir Cuvier, Wiujnr ami, ml, tome n, j). ;{!ll». la (jn'nmullr innrini'. E(> texte dit simplement '^ L;i ^reiiouilU» ». La même in- dication se reironve dans le Traite lie 1(1 Générdtioii drs (tiihuau.r, liv. ni, ,ï; 4G, p. :>;J6, edit. et trad. Auhert et W'immer. Dans ce der- nier passag-e, Aristote dit : u (",. (lu'on appelle la iri-enouille »; ce (jni prouve bien qu'il saj^it ici rlon 'ni, p. -2:^, edit. et trad. AtilH'rt et W'immer, Aris- tote s'arrête j)lus loniruement sur cette exception de la grenouille marine, et il rexjdi(pie par la irrosseui' de la tète des emhrvons. D'ailleurs, il senilde croire que la jj:renouille marine est un sela- <'ien ; c«' (jui serait une erreur. — Plnshauf. \'oir j)lus haut, :; 1. s; lt>. Telles so/il les d i ffeeeures . Ce rt'sume ne parait j)as bien place ici, puisque l'étude sur les poissons se continue dans ce cha[)itre et dans le> suivants. -- Tniis rfs (iniaKtu.r. Il s'ai^it sur- tout de.-i poissons. i^ 17. A l'i'ixxiti'' (le l'aceou/jh'- )nvnL... Tous ces iletails sont mâles onl les canaux lellemenl pleins de la liqueur séminale que, en les pressant un peu, on fait sor- tir du sperme blanc. Les vaisseaux sont doubles, prenant leur origine au diaphragme el l\ la grande ViMue. A ce moment déjà, les vaisseaux sont, dans l(^s mâles, aisément distingués de la malrice des lenndles. liasse ce moment, les vaisseaux w sont plus aussi dislincls, si ce n'est pour ceux qui ont rhabitude de les observ(M\ Chez ([uelques poissons, ils sV^fTacenl ([uc^quefois entièremeni, comme on Ta dil pour les leslicules des oiseaux. '^ Les vais- seaux du spernn^ (d C(Mix de la matrice préseiilent encore d'autres dilTérences entre eux. Les premiers s'attachent aux ivins, tandis que, (die/ les femelles, les vaisseaux soid mobib^s (d r(M'ou\erls (rune miMnbram^ légèiv. (Test (Micore d'après b^s dessins anatomi(iu(^s ([u'il tant étudier les vaisseaux des màb^s A bnir disposition. L(^s sélaci(Mis ont des superfétations ; et ils 19 dune exactitude remarquable: et c'est une observation de ce genre qui a donné naissance, de nos jours, à la j)iscicuUure. On opère (les fécondations artiticielles en pre>sant le ventre des mâles, et en répandant sur les œufs le lluide (luien sort. — Co)funr(m l'a (/il.... Voir plus haut, liv. III, ch.i, ?i lU. 5< 18. Les i'(usseauj:(/usper)ne.... Ces détails, l)ien (pie trës-^^è- ueraux , paraissent être assez exacts: et les observations ré- centes n'y contredisent pas. — D'après les (fcsshis- anatonii- qiies.... Voir plus haut dans ce chapitre,?; 8. Je répète ce que j'ai déjà dit : c'est que l'idée d'illus- trer les descriptions par des des- sins n'est pas neuve, bien que l'opiidon commune le suppose. Cette idée, comme on le voit, remonte aux Grecs et à Aristote. ^ 1!). Les sclaeieuii. Ces obser- vations nouvelles ne tiennent pas ;{02 ISTOIHK DKS ANIMAI X, porieiil six mois foui mu plus. I>nrmi h^s ch'irn^ niarius. relui ([u^>u appelle TKloilé, poilc le plus lVé(piemm(MiJ de lous. Il poud deu\ fois par mois; el rarroupl(^meul eouimeuee au uiois de Ma'uiar- léfioii. Les auli-es elii(Mis de mo\\ si Fou exceple lo pelil rhieu, ue i)oiideul ((ue deux lois par au; h' |)elil-eliieu ue poud (pfuue seule lois. Ouehpies- uus de ces poissous poinhuil au prirdeuips; la rhiue fail aussi une d(M'uièi'e poilée à Tauloume, vers le eouelier dliivei' delà Pléiade; sa preuiière portée est au pi'iulemps. C'esl la deiuière pouh> qui réussit le mieux. -"Les torpilles poudeut vers étroitoni.'iit ;'i ocllos (|ui précè- dent: (M Ton peiu supposer ici quelque désordre dans la ré- daction. Ce sont des matériaux juxtaposes j)lutot (ju'une compo- sition rejxiilière. - Ontdcs s/'/jrr- frtntions. L"e\pression f:rec(jue est obscure ; je l'ai traduite lit- téralement ; mais on ne la com- prend pas l)ien. On pourrait tra- duire aussi « Ont plusieurs fécon- dations » ; en d'autres termes: « Sont féconds plusieurs fois dans l'année ". Je ne trouve rien dans la zooloiîie actuelle (jui puisse servir à éclaircir ce passa<.(e dA- ristote; voir les i;énéralités sur les sélaciens, dans la Zoobufu' (lesrripliro de M. Clans, pp. SI 2 et suiv., et Cuvier, Hr(jne fini m fil, tome II, p. ;{8'f. -- l/Ê(oi/r. J ai traduit littéralement le mot j.'-rec. La zooloj^ne moderne a conserva le nom ; mais elle l'applique à des l'>liinodernies et non a de> poissons. \'oir la /nnhi'/ii> drs- r)-iptirr de M. Claus, p. :>5(l. — M.rntncfériou, Ce mois athénien corresi)ond à nos mois d'octobre et de novembre; et il commençait vers le 20 (tcto))re à peu j»rés. On a cru pouvoir {)reciser davan- iaii<*, en (ixant sjiecialemeiit du 11 octobre au 22 noveml)re. — l^os autres chirns tfr tncr 'r(Uis ces détails sur l'ejjoijuc de la ponte des sélaciens sont sans doute exacts, en ce (pii concerne les j)oissons des eaux de la (h'èce ; mais les observations de la science moderne sont fort diverses et ne c(»ncordeui pas toujours entre elh>s. Voir la note de MM. Aubert et W'immer, tome II, p. :\\). .ïj 20. Ijs forjtl/Ii'.s'. On ne sait rien de plus j)articulier sur les torpilles (jue ce (^u'en dit ici . / 1^1 VKK VI, CHAI». X, î? -22. 30:^ la liu de rauloniue. Les sélaciens quitleut la haute mer el les eaux profondes, pour venir pondre près de l(Mre. paire qu'ils y trouvent de la chaleur (^l plus de sécurité pour leurs petits, qu1ls craif^nenl de perdre. "'On n\a point (rexemple que des pois- sous se soient accouplés en dehors de leurs con- ^•^énères; il semhle que la rhine et la raie sont les s(uiles à présenter cette anomalie; car il y a un poisson surnommé la rhine-raie qui a la léte et le d(^vant (rune rai(\ et le derrière d'une rhine, comme issu d(^ toutes les deux. --Ainsi, les chiens de mer el les poissons analo- gues, tels que le chien-renard, le chien-marin, les poissons aplatis, la torpille, la raie, la raie-lisse (^t lii pasténague, sont vivipares, après avoir fait des (cufs, de la façon ([u'on vient de dire. Ari>tote. — l^^'S sc/arint^. I/ex- pression est peut-être bien gé- nérale. j< 21. Efi dehors dv /nirs congc- iirrrs. La zoologie moderne ne parait pas avoir fait d<' recher- ches spéciales sur ce point. — La rliiitp et lu raie. L'identilica- tion n'est pas certaine. Voir plus haut, liv. I, ch. V, § 4. Pour Cuvier. I{rf/iir aiùnial, tome H, p. H04. la Rhine des Grecs est le squale apptde Ange. — Iji rhine- raie. La zoologie contemporaine a conserve le mot grec entier; et il y a un sélacien de l'ordre des Rajides qu elle nomme aussi Rhinohatus : voir la Zoo/of/ie descriplire de M. Clans, p. 820 ; mais on ne dit plus que ce soit un produit hybride de l'ac- couplement d'une rhine et d'une raie. Voir Cuvier, Rèyne animal, tome II, }). 39."). j: 22. Ai?isi les rjiieus de ruer... Ce résumé parait avoir été ajoute après coup; et il ne correspond guère à tous les développements donnés dans ce chapitre. C'est sans doute une interpolaliou Mit HISTOlHi: DKS AMMAIX (.HAPITRE Xr Des r.Hacrs vivij.aivs ot à ..vpiil ; I.' .lauphi.u la h.ilnno; noml.rc *'•' l-'urs petits; I,. marsuiim; s.-. rap|M.rts avec Ir (iauphiii; lils s.-s petits; il a i\o> niani«dles .'t du lait: i! produit par toutes les saisons ; >a manière .{'..levr sr. petits ; !•" pho.pie n"a pas preeisénimt de pieds; sa eonstifnlioii ehar- iiue r.Mid très diflicile d.. h- In. m-; voix du phorpi.', parnlj," aii muf^issement d'un h.euf; de la matriee du ph...pie. - li.-.-^um.' sur les aquati.pies vivipares. L(' (IcUiphiii (M la bnlriur, ainsi ([iw les iiulu^^ (•rincés, qui on| un Inynn, on rvonl. aii lien do l)ran('lii(\s, soni vivipni'iw. \ji scir, ou piislis, cl Jr iHiMiC-niarin le sonI (Valcnn^il. Il ne païaîl pas ([u'aucun (l(^ r(^s animaux ail crdMit'; mais ils onl immédialemenl nn emhiyon (pii. (mi se dévo- ]oppanl,(levi(Mil l'animal ([n'ils pmdnisiMil, ronnne on le voil chez Hiomme cl chez Ions les ([nadrn- ii 1. /.p (lauphrn ri Ui Ixileine. l'Un e! lautr." sont des cétacés ordinaires, de l'ordre des souf- tleurs. - l't, tui/au, un rri'/if. Il 11 v a qu'un seul mot dans le text(>. — S>>nt /ir/pffrcs. La science moderne ajouterait : » Et mam- mifères ... ^- fji srir, (,n prisfis. 'Viu rej)roduit le mot ^^rec. La scie fait partie des selacieus : voir Ciivier, Hrfjnr aniiital, t. H, p. ;{9'k — Lr h LIVRE VI, CHAP. XI, |< a. 305 pèdes vivipares. -En géne^ral, le dauphin ne pro- duit qu^in seul petit; rarement, deux. La bc^leine en a ordinairement deux au plus; mais elle en a deux plus souvent qu'un. Le marsouin est comme le dauphin, auquel il ressemble en petit. 11 habite le Pont. Le marsouin diffère du dauphin, d'abord en ce qu'il est moins gros; il a aussi le dos plus large ; et sa couleur est hleu foncé. Bien des gens soutiennent que le marsouin n'est qu'une variété du dauphin. ^Tous les poissons pourvus d'un évent et qui reçoivent l'air, peuvent respirer, puisqu'ils ont un poumon. On voit le dauphin, tout en dor- mant, tenir son museau hors de l'eau; et quand il dorl, il ronfle. Le dauphin et le marsouin ont est encore cité parmi les sela- cieus; mais comme ici il est nommé après le dauphin et la baleine, on pourrait croire aussi que c'est un cétacé. § 2. Ne produit quun seul petit. Le fait parait exact, ainsi que pour la haleine. — Le 'nnrsoui?i est ronune le dauptiin. Le mar- souin nediflere en effet du dau- })hin que par la couformatiou du museau; c'est un cétacé or- dinaire. — Le dos plus large. La science moderne a reconnu d'autres différences plus carac- téristiques. — Sa couleur est Ij/f'U foncé. Ceci ne jiaraît pas très-exact ; et la couleur parait plutôt noire. — N'est f/uune rn- riétê du dauphin. Ceci est par- faitement exact; et dans le Règne T. II. animal de Cuvier, tome L p. 289, le marsouin vient immédiatement après le daupliin, dont il se dis- tingue à peine, Delphinus Pho- cœna. Parmi les cétacés carni- vores, les dauphins et les mar- souins sont les uns et les autres d'une même famille, celle des Delphinides; voir la Zoologie descriptive de M. Claus, p. 1041. § 3. Puisqu'ils ont un poumon. Au lieu de branchies, comme d'autres poissons. 11 faut voir dans Cuvier, Règne animal, t. I, p. 285, la description de l'appa- reil respiratoire chez les Souf- fleurs. — Et quand il dort, il ronfle. La zoologie moderne ne paraît pas avoir fait d'observa- tions de ce genre. Voir plus haut, liv. IV, ch. X, § 8. — Leurs petits 20 mm; iiisroiin: i)i:s am.mai .\ (lu lait; huu's [)olils h^s h'ileiil : cl lanl (jur les |)(4ils iK» sont pas trop farauds, ils les l'oul l'ciilrcr (iitiis leui' iiitth'it'iii'. *I^es petits (l(*s dauphins prennent une ei'«»issanre h"ès-i'apide. Kn dix ans, ils acquièrenl leur déve- I(4)[)enient complet, l^a i'einelle porte di\ mois, l'ille |)roduit en éle. e( jamais dans aueune aulre saison. Ou(d([uet'ois, le dauphin disparaît durani la canicule, [)ourum» h'enlaine de jours. Sespelits le suivent |)endaid très-lon<;tem|)s; et ce! animal aime beaucouj) sa [ii'of^énitui'e. Le dauphin a une Ionique existence; on en a vu \ ivre jusqu'à \ iuf;! -ciiKj iuis el même Ireide. Les pèclieurs coupeni la cpieue de quel(jues-uns el les laissent all(M', assurés de ('(umaîh'e pai' là (ju(d àiic ils penivenl avoir. ' L(^ pho([ue doit compter pai'mi les animaux amphibies; il in^ reçoit pas lelicpiide; mais il r(^s- Ip.< h'Itt'iil. C'est (ju\'ti etl'et cfS (tUaces soûl mamniiteres. — Ils !''.< font rciitrrr oint, qu'il serait cejx-ndant ,ts>e/. r.icile d'elucicîer. — Kllr /irothnl en été. l\ parait qu'etlectiveniem c'est au mois d'aoï'it, j)our mettre l)as au mois de juin suivant. 5; '.'). Paroii les cuihndiu' (uiipiti- hies. C'est etralemeni tlans cet ordre (pie la science moderne classe les photpies avec les mor- ses; ce sont des mammifères amphihies. — // iip rcrait jxis h' lif/uide. ("/"est exact; mais il jteut. grâce à une organisation parti- culit're, rester assez hmgtemps sous l'eau : voir Cuvier, lièf/nr (Uii)H(il . tome 1. p. I(i7 : et l;i LIVHK VI. CHAP. \1, ^ (i. ;ii»7 pire, et il dort. 11 lait ses petits à teriv. sur les bords deTeau, comme un animal leri'estre; mais il n»sle la plus ^rand(^ partii* du temps dans la mer, et il en tiie sa nouiriture. Aussi, doit-on en pai'leren traitant des animaux aquatiques. Le j)ho- ([ue est vivipare immédiatement en lui-même: il produit des petits tout vivants; il a le chorion et toutes les auli'es excrétions, comme la brebis. 11 a un ou deux petits, trois au plus. Il est pourvu de mamelb^s; et sespelits le tettenl, comme le l'ont les quadrupèdes. Ainsi que riiomme. il pi'oduit par toutes les saisons de l'année, mais surtout au temps on naissent les premières chèvres. '* Quand les |)etils ont douze jouis, il les mène à la mer plusieurs fois pai* jour, afin de les y accoutumer peu à peu. Les jtunu's phoques s'y rouhnd en rampant : car ils ne nnu'chent ])as, pai'ce qu'ils /uolof/i'p (If'^iri/i/ier t\o M. Claus. p. 1(17:2. — // efi tire sa nourri- ture. Le ])ho(j[ue ne vit (pie de poisson ; et c'est toujours dans leau (pi'il mange sa j)roie. — En traitant des animaux (/fjuati(/ues. A'oir })lus haut, liv. II. ch. i. ?;2; et ])lus loin, liv. VIII. ch. ii. ?;.'}. — Toutes les autres excrélio/is, 'oinme la /y/c/y/v. Ceci est bien va- gue : voir, à la tal)le des matières, tout ce qu'Aristote a dit du Mou- ton et de la Hrehis. — // rsl fxnnru dr ntaniclles. C'est exact ; et on peut ajouter que ces ma- melles sont au nombre de(piatre. — Les premières <'ta}ercs. Il e>( probable qu'il va ici quelque al- tération dans le texte: mais les nuumscrits ne fournissent aucun moyen de le C(.)rriger. s; 6. Oaa/id tes prfits ont douze Jtjurs. Ces détails paraissent f(U't exacts. — ■ S'i/ roulent en rant- l>ant. Cette expression représente assez bien le mode de locomotion de ces animaux, dont les pieds sont trop imparfaits pour qu'ils })uissent s'en servir, comme le font d'autres animaux; chaque pied du phoque a cin(i doigts; voir Cuvier, liè'jne animal, tome I. 308 HISTOIRE DKS ANIMAUX. lie peiiveiil pas s'appuyer sur leurs pieds. Le pho- que se ramasse et se porte ainsi, parce qu'il est charnu et très-souple, ses os étant de simples car- tilages. 11 est difficile de tuer le phoque d'un seul coup, à moins de le frapper à la tempe; et cela tient à Tépaisseur de la chair dans le reste du corps. " La voix du phoque rappelle le mugissement du bœuf. La femelle a la matrice pareille h celle de la raie ; et le reste de cette partie de son orga- nisation se rapproclie de celle de la femme. ^ Voilà donc quelle est la génération des ani- maux aquatiques qui font des petits vivants, soit dans leur intérieur, soit au dehors; et voilà aussi ce que sont les petits qu'ils produisent. p. 166. — Ses os étant desimpies cartilages. C'est une erreur de fait; et l'oii doit s'étonner qu'A- ristote Tait commise, puisque le fait était très-facile à veritier. Peut-élre est-ce une interpola- tion. — // est difficile ("est là un détail que les pêcheurs avaient pu constater assez sou- vent. § 7, La voix du phoque. Cette observation est exacte, comme le .sont presque toutes celles qui précèdent; voir plus haut sur la conformaiion du phoque, liv. II, ch. I, § il. — De /a raie. Le mot frrec est Bâtis, qui iiulique un sé- lacien du genre de la raie ; mais on ne j)eut supposer (jue le texte oritrinal soit ici tout à fait pur. MM. Aubertet Wimmer, tout en gardant « Bâtis » dans leur texte, trîiduisent par le mot Vache; et il est certain qu'après la mention qui vient d'être faite du Ixeuf, on attend la vache })lutôt «jue la raie. Ce qui suitsendde confirmer cette conjecture. §8. Voilà donc... Résumé un peu trop général pour ce qui pré- cède : ce pourrait bien être une interpolation. LIVRE VI, CHAP. XII, § 2. 309 CHAPITRE XII Des poissons ovipares; forme de leurs œufs; en général leurs œufs viennent d'accouplenuMit; il y a quelques exceptions; les phoxins; prodigieuse quantité des œufs des poissons; le mule les arrose de sa liijueur séminale, ou les dévore; œufs des mollusques; lieux oii les poissons frayent de préférence; em- bouchure du Thermodon; ponte des poissoi^s ovipares une fois par an; sortie et éclosion des œufs; formation du petit; difie- rences des poissons et des larves; les petits sont d'abord des têtards; le fucus, substance singulière qui se trouve dans riïellespont. • ' Les poissons ovipares ont la matrice divisée en deux parts et placée inférieurement, ainsi qu'on Ta déjà dit. Tous les poissons h écailles sont ovipares, comme le loup, le muge, le capiton, ri':télis, et tous ceu\ qu'on nomme des poissons blancs, et lisses, excepté toutefois ranguille. M.es œufs de tous ces poissons sont comme des grains de sable. On le voit bien dans leur matrice, qui est si pleine d'œufs que, dans les petits poissons, ^ 1. Ainsi qu'on Va déjà dit. Voir plus haut, ch. x, § 9 ; et aussi, liv. III, ch. I, § 17. — L'Étëlis. On ne sait pas ce que c'est que ce poisson ; mais ce doit être un poisson blanc, si Ton en juge d'après l'énumération des autres })oissons auxquels il est associé. — E.rcepté toidefois ranguille. On ne sait rien de positif sur la reproduction des anguilles ; et la science moderne n'est guère plus avancée sur ce point que ne l'était l'Antiquité. § 2. Comme des grains de sable. On pourrait dire aussi et plus sim- plement : u Grenu » ; le sens du mot grec est assez douteux, bien qu'au fond Tune et l'autre tra- ductions reviennent à peu près MO ÏUSTOIHK DES AMMAIX, Oïl dirait qu'il n'y a([U(' (hniv œuh soulomont, parce qn(% dans ces nniniaux, la inajrice esl si petile . ?i 3. Plus haut. \ inv liv. \'. emble approuver cette o})inion \nlgaire, qui. en ert'et, n'est pas -ans fondement. 11 y a des espèces ou les mâles dévorent les œufs (|ue les femelles produisent. — // n'y a (le saurcs Ce passage n'est j)as très-clair; et la rédac- lion grecque ne paraît pas irés- correcte. Le sens le plus précis (pi'on en i)uisse tirer, c'est que les seuls (eufs (pli soient sauves sont les j)remiers que jettt^ la femelle. Je ne sais si la réalite répond a cette interprt'tation. — Deviendrait innombrable. Cette observation, bien des fois répétée et contirmée depuis Aristote. était très-neuve de son tem[)s. -- Répand >v/ lii/ueur séminale. Sa l^;,it^»_ „-. Cr fpir rouf le hasard. Ainsi (juele remarquent MM. Au- bert et Wimmer, la pisciculture de nos jours a précisément pour but de réparer cette perte im- mense ; elle y réussit déjà en par- tie : mais elle a encore à fair.' bien des j)rogrès pratiques. ,^ 5. C'est lit aussi % 1. Il a de plus fortes écailli's. M^L Au- bert et XVimmer regardent t(^ut ce passage comme apocryphe, et ils le mettent entre crochets. Il est évident que, s'il est d'Aristote. il est tout au moins hors de sa jilace. Il semble (pi'il y a aussi des irrégularités et du desordre dans plusieurs détails de rédac- tion. Il est fort possible, en outre, que ce ne soit qu'une simple addition faite après coup par l'auteur lui-même. Voir la Dis- 312 HISTOIRE DES ANIMAUX. ques ; lorsque la seiche femelle a (h^^posé ses OMifs, le mâle les arrose de sa laite. Il est bien probable que ce phénomène se reproduit dans les autres espèces de mollusques ; mais jusqu'à présent on ne Fa observé que pour les seiches. ^ Les poissons fraient près du bord ; les f(oujons IVayent près des rochers; et l'œuf qu'ils produisent est large, et en grains de sable. 11 en est de même aussi des aulies, qui recherchent la terre, parce que les abords en sont chauds, qu'ils y h'ouveni plus de nourriturv, et que leurs petits ne peuvent pas y être dévorés par les poissons plus gros. Voilà commeid, dans la mer du Pont, c'est à rembouchure du TluMino- don que la plupai't (k\s poissons viennent déposer leur frai. Le lieu estàral)ri des vents; ilesl chaud, et il a des eaux douces. ' En général, les poissons ovipares ne produi- sent qu'une fois l'an, sauf les petites phycides, qui sertation préliminaire sur la com- position desrriptice, de M. Claus, p. 8i3. -- Les autres poissons. Selon MM. Aui)ert et Wimmer, c'est ici (pie reprend le texte authentique. — Dans la vulrc. Le mot grec n'a pas ordi- nairement cette signilication : mais ici elle est évidente. — L'ai- fjudlc. C'est la traduction du mot grec. Le poisson ici designé est une es})èce d'ombre et jiariût bien être le Syngnathus acus; le mâle dans cette espèce est pourvu d'une poche ovifère dans la région de la queue; voir la Zooloijie des- rriptire de M. Claus, p. 831. — Conutie 1rs serpents dits aveuglrs. MM. Aubert et Wimmer trouvent avec raison que ceci ne se com- prend pas. Les manuscrits ne donnent aucune ressource pour améliorer le texte. Le même fait est d'ailleurs répété dans le Traité de la Génération des animaux, liv. III, ^ 55, page 240, édit. et trad. Aubert et Wimmer.— //co/<- tinur de vivre. Ceci ne se trouve pas dans tous les manuscrits ; MM. Aubert et Wimmer n'ont pas admis cette phrase ; mais il me semble que si elle n'est pas absolument indispensable, elle est du moins fort utile; on pour- rait croire, en effet, que le pois- son meurt de la rupture qui, à un certain moment, se fait en lui. î; 8. La sortie de Vœuf\ l'éelo- siofi. Il n'y a qu'un mot dans le grec ; j'ai dû en prendre deux dans notre langue, pour en rendre 31 i IIISTOIHK ni:s A.MMAIX.' petit est toujours au sommet de Fœuf, cf il ost eutoui'é (Fune membrane, d^ qui s(» dislin^iu^ (l'al)or(l, re sont les yeux ([ui sont f;F*a!i(ls cl (mi loi-me (le houles. Oci pi'ouv^' \)\ou (juc los |)ois- sons n(^ se tormenl pas, ainsi qu\)n Ta |)rrlen(lu, comme les animaux (|ui sortiMil de larves. Loin de là, re sont, dans ei^s diMiiiei's, les parlies infeiiiMi- res qui sont d'abord b»s plus l'orh^s; la lèl(^ (d les yeux u(' h» devicMinenl (|ue plus lard.' Ouand rceuf tout (Mitier est absoi'bé, l(\s poissons paraissent des têtards. Comme ils n(^ prennent (Fabord au- cune nourritur(\ ils ne s(^ dév(doppenl (pu' i^vàcr au li([uide (pFils lrou^('nl dans F(;, edit. et trad. Auhert et Wirnmer, la ditference de l'o'uf et du Scolex ou Larve, el aussi plus haut, liv. \\ cli. wii, ?< 1. §9. D'pan donrrdp liriéic. l'eut- étr<'ceci serapporte-t-il ace qu'on a dit i)lus liant. .^ (i, des eaux douces du 'rh(M'mo(l(.n ; ce (pii jiourrail le faire croire, c'est cpie, dans 1." p;ir;itrraphe suivant, l'auteur i.- vient au Pont-Kuxin. dont il .i t'té' également (piesti(ni un j)eu plus luiut. ?; lu. Quand la mrr du Pont... La pourpre tirr .^on bouijurt. MM. Auliei't et Wirnmer tiennent encore tout ce para^rraphe jmur a[)0cr\ plie. — A("/>/r//.v. On varech. — Lr fuc/on.Le varech est bien en effet une plante mnrine. ou j)Iii!nt l.lVHi: VI, CUAP. XIH, Ji I 3i:i pi'élend que c'est une tieur naturelle, le Fucion. On la voit au début d(» l'été. Les huîtres et les petits poissons qui IVéquentent res lieux en font leur nourriture. Les habitants de ces bords disent aussi (pie c'est de celle malii'r*^ (iu(^ la pourpre lire son bou([U(d. CHAPITRE Xlll Des poissons d'eau douce; ils pondent successivement et à des époques rég:ulières; frai particulier des glanis et des perches; accouplement de certains poissons; fécondation des œufs par la liqueur séminale que le mâle répand dessus; membrane où sont renfermés rœuf et le petit poisson; le glanis mâle fait la "arde auprès des o'ufs; leur développement très-lent; féconda- tion de la carpe; le chalcis, le tilon, le l)aléros, la carpe; em- pressemeid des niàles à la suite de la femelle; perte d'une grande partie des (inifs; organisation particulière de l'anguille, (pii n'a ni o-ufs, ni liqueur séminale; les muges remontent de la mer dans h's eaux douces; les anguilles, au contraiiv, quittent les eaux douces j^our la mer. ' Les poissons d'étangs et de rivières ont en général (l(*s petits, vers leur cinquième mois; et il n'(Mi est pas qui ne pondeid dès la première année. Ainsi que b^s poissons de mer. ceux-là (>"est la reunion de débris de plan- tes marines. rejeteessurlesl)ords, après s'être détachées du fond. — Les ha /citants de Cf'.s li'wds. Cette opinion ])oi)ulaire était al)- v(diunent tausse. >i 1. Vrr.< leur cinquième inois. Je crois que ces détails sont exacts; mais je ne vois pas que la zoolo- gie moderne s'en soit occupée. -^ I)è.<: la première onnêr. Même re- uianpie. — En plus uu motna 316 IIlSTOlUi: DES AMMAIX. non plus ne jcllonl jamais Icin* fVai (ont à la fois, ni les femelles les (pufs, ni les mâles la liqueur séminale; mais [oujours les unes fîar(l(Mil des œufs (Ml plus ou moins ^i-aude quantité; toujours les autres gardent de la liqu(Mn\ - Us pond(Mit ;\ des epoqiK^s regidières; ainsi, la cai'pe pond ses œufs en cinq ou six fois; et elle les dépost^ sur- tout au moment du lever des aslres. I.e ehaleis pond trois fois; lous les auliuvs ne poud(Md qu'un<^ seule fois par auué(\ Ils jtdlent hnn-s leufs sui: les bords d(^s rivières et des élangs, entre les l'ostuuix, comme le font les |)hoxins et les perdues. Les glanis et les perches jellent des ceufs liés enti'c eux en un(* masse conlimn% comme les grenouilh^s; et le frai ainsi enroulé se ti(Md si bien qu(\ pour celin de la perclie, qui forme un large ruban, les fjrande (juantilc. Ceci ii\^st pout- être pas très-exact ; el il i)arait que ce qui reste, soit des (eufs soit lie la laite, est à pou près in- signifiant. § 2. A (1rs époques régulières. Ces époques ne sont indiquées précisément que pour quelques espèces. — Eli cinq ou six fois. ( >u peut-être plus simplement : u CiiKj ou six fois. »— Du lerer des asters. n semble que ceci doit se rap- porter aux étoiles les plus appa- rentes et aux constellations (pii se levaient sur Thorizon de la Grèce, la Vierge, Siriiis, Arctu- rus, etc. Pline, qui ne reproduit ])as directement ce passage, dit seulement : Au lever des astres; voir liv, XI, cil. XII, j). i32, t'dit. ettrad. Littré; et il cite Sirius et la constellation (jui re[>ond à celK^ (le la \'ierge. La {)onte de la (^arpe a lieu entrt' les mois d'.ivril et de juin. — Le eha/ris. J'ai reproduit le mot grec, comme l'ont (ait les autres traducteurs, parce qu'on ne sait pas (juel poisson est le chalcis. Son nom semble indiquer qu'il devait se trouver plus parti- culièrement dans les eaux de Chalcis deTIùibée. — I.rs phojins. \'oir plus haut, liv, II, ch. xii, sj 3. — Les ginnis. Voir })lus haut, liv. II, ch. IX, s^ 7, la note sur le glanis, dont rid<'ntification n'est LIVRE VI, CIIAI>. Xlll, S i- 317 pêcheurs d"(Haiigs le premienl sur les roseaux eu le d(''vidaul. ' Les j^lanis les plus gros pondent daus les eaux profondes; d'autres, dans des fonds d'une brasse: les plus petits pondent dans des eaux bas- ses, et surtout sous les racines de saule, ou de tel autre arbre, près des roseaux ou de la mousse. * Parfois, les poissons s'unissent entre eux, un très-grand avec un petit: et approchant récipro- quement les canaux qu'on appelle parfois leurs ombilics, d'où sort la génération, les femelles re- jettent leurs œufs: et les mfiles. leur liqueur sémi- nale. Tous les œufs qui ont été imprégnés de cette liqueur deviennent tout à coup plus blancs, et grossisseid. on peut dire, dès le jour même. Très- peu de temps après, les yeux des poissons se montrent : car dans tous les poissons aussi bien que dans les autres animaux, c'est cet organe qui se montr.> tout d'abord le plus et qui est le plus grand. Tous les onifs que la liqueur séminale n'a pas du tout certaine. —Le pren- ne ni sur les roseaux. Je ne sais pas si les observations de la science moderne ont contrôle ce fait. ii 3. Les glanis les plus gros. Le glanis était assez connu du temps d'Aristote, pour qu'on jmt distin- guer dans cette espèce des diffé- rences remarquables de grandeur. — Dans les eaux profondes. La suite indique qu'il s'agit ici de profondeurs de plus d'une brasse. § 4. Parfois, les poissons s^inis- sent... L'observation est curieuse; et il ne semble pas que la zoolo- gie moderne ait porté ses études sur ce point. — />'ow sort la gé- nération. J'ai conservé cette ex- j)ression littérale du texte grec, pour qu'elle pût s'appliquer aussi bien aux œufs des femelles qu'à la laite des mâles, — Deviennent tout à coup plus blancs. Ou voit que ces observations délicates étaient poussées fort loin par les Anciens. — Aussi bien que dans ;;is msroïKi: dks amm.vlx. pas lourlirs loshMil, coininc dans les poissons do mer, inuliles id iidV'coiids. * (Jnaid au\ (l'ids fr- condos, api'ès que les poissons ont ^l'andi. il s'en détache une sorte d'étui; e'est la nitMuhrane (jui r(4dermait l'œuf et le petit poisson. Une fois ([ue la liqueur séminale s'est mêlée à l(euf, h' com- posé qui en lésulte devient très-collant, sur les racines où il s'attache, ou dans tous les endioits au\(iuels les femidh^s ont pondu. IJi où la ponte a été la plus abondante, le mâle i^arde et soi^n»' l(*s œuU, tandis ([m» la f(Mn(dle va i)on(lre ailhMus. " \a' dév(doppem(Mit du i^lam's dans les omH's est extrêmement h'ut : et le mâle fait une uarde assi- due p(4idant (piaranle ou cincjuanle joms. |)our qu(* la prof^éniture ne soit pas dévorer» |)ar h's poissons (jui viennent à [)asstM'. Après le i:l;mis. le dévtdoppeuKMd l<' plus \rn\ est C(dui dr la carpe: ctq)endaid, les ptdils ([ui sont sauvés ne lardent pas non plus à s'é(diap|)(M\ Dans (juid- (pies espèces plus |)(dites, il suftit de trois jours poui" que les jeun^'s poissons soient ap|)arents. /f's (lulrcs (iniiuduj:. \'oir |»lu- haut, eh. m, i; \. ^ ."). Qudiitduj: triif's fecitndc-i... \\ semble ([ue tout ce paraprraphe doit se rapi)orter exclusivement au L^ani* mâle: du moins, Aris- tote revient plus lon^niement sur la constance de cet animal a soi- i:-ner ses petits, liv. IX, ch. \\v, .^11: et ce qui parait dit ici d une manuTc ^('ncfalt' ne ><'.ipi)ii(ju<^ sans doute (ju;! ce p<>is>on. |5 G. Qiuiidiifp un clnijiKiiih' jinii s. ("est aussi ce cpii est rcpctt', liv. IX. hic. l'if. — Ct'hii (II- l/t r(irj>i'. Je no trouve rien sui- ce point dans la zoolo^'-ie moderne; voir la Zoolof/ic il(' de M. Claus, p. 83ît, Cvprinus ; <■( Cu- vier, tome II, p. •lli).l{cijn<' aiiunnl. LIVHK M, CIIAI». Xlll. î; '•. ae.i • Les (pufs qu'a touchés la liqueur séminale j^ros- sissent dès le jour même, et continuent plus tard à grossii'. Ceux du glanis sont comme des grains d(^ vesce noire; ceux de la carpe et des poissons seml)lables sont comme des grains de millet. ' Telle est la façon dont ces poissons, la carpe et le glanis, conçoivent et produisent. " Le chalcis pond, dans les eaux profondes, des (cufs en grande quantité et rassemblés en groupes. Le poisson nommé le Tilon dépose ses œufs sur des bords exposés à tous les veids; il les jette aussi par groupes. La carpe, le baléros, et tous les autres poissons creau douce, peut-on dii'c. se |)ressenl dans les (Miux sans profcuideur, pour y -- Soient (ififjarf'iits . ("est-a-dire, ve montrant îivec toutes leurs formes déjà l)ien distinctes. ^ 7. J)è:< Ir jour iiK'nu', Voir plus haut. «i4. — Cohime drs f/raiiis (II' rrsfp iio'trr. Ce détail peut servir à faire connaître ce qu"est l)recisement le glanis d'Aristote. Cette indication est trés-carac- tei'isticpie. |i 8. ha rdi'jji' et le (jhniis. J'ai ajouté ces mots, qui ne sont pas dans le texte ; nuiis ([ui me sem- blent y être compris implicite- ment. Ji !). Kt r(i:isevihlés en ijroiqtes. Je fais rapporter l'expression du texte aux uM]fs du Chalcis })lutôt ipi'au Chalcis lui-même. Je con- viens avec MM. Aubert et Wim- mer (pie l'expression LM-ecipU' est alors assez singulière: mais la irrammaire ne permet pas une autre supposition. Quelques ma- nuscrits ont une variante, qui rap- porte ce mot à l'animal lui-même plut«")t qu'à ses œut^s: et alors le texte dirait simplement 11 n'y a que le filanisqui fasse ainsi la f^^arde sur ses œufs. Peut-iMre aussi le nvd\v de la carpe en fait-il autant, quand il rtMicontre une masse de son frai particulier; alors, dit-on, il i^ai'de de même sesœuls. " Tous lis poissons mâles ont de la liqueur séminale, excepté l'ani;uille; ranyuille n'a ni l'un ni l'autre, c'est-à-dire, ni liqueur sénn*- nale, ni and'. Les mu<4«'s quittent la mer pour remonter dans les étangs et dans les rivières; 1 anguille, tout au (X)ntraii'e, les quitte poui' passer dans la mov. ce qu'en dit ici Aristote, c'est- à-dire que c'est un poisson d'eau douce comme le Tilon. — Qucl- que //laticre solidr. Le texte dit seulement quelque matière. ,^ 10. // nij a (jup le glanis. ('eci encore pourrait aider les obser- vateurs modernes à identifier le ^danis. — Dit-on. Ainsi Aristote n'affirme rien, pour son j)ropre com])te. îî 11. Ej'ceptê l'anguiHe. Dont la reproduction, tout à fait incon- nue des Anciens, est encore fort o!)scnre pour les zoologistes de notre temps. Vt)ir le Traite de ta Ck- lié ration des animaux, liv. II, ?i 7:j, \). 174, edil. et trad. Auliert et Winimer. — /.^y yniujes. L'i- tlentitication n'est pas certaine. Voir la Zoolot/ie descri/jtire de M. Claus, p. 8jG, Mugil; et Cu- vier, Hègne animât, tome II, p. 2;}0. Les muges ont, en eH'et, l'habitude de remonter en troupes à l'embouchure des fleuves; ils forment de nombreuses espèces, encore mal déterminées. LIVRE VI, CHAP. XIV, î< 1. 321 ' crfAPriBL XIV Des poissons qui naissent spontanément dans hi vase el dans le sable; ils se trouvent sitécialement dans les marécages; marais des environs de Cnide: erretir concernant les mnges; petits poissons nés de ra[)hye; é[)oqiies oii l'apiiye se montre; elle sort de t'Tre; lieux où elle se forme de préférence; elle se forme aussi de Teaii de pluie; aphye à la surface de la mer; autre aphye venant du frai des poissons; aphye du port de Phalére; a[)hye inféconde; aphye salée par les pécheurs, qui la conservent. ' La majiuin^ partie des poissons viennenld'œufs. ainsi qu'on l'a expliqué. Il y a cependant des pois- sons qui naissent de la vase el du sable, et qui sont (1(^ ces mêmes espèces qui proviennent d'ac- couplement et d'anifs. On les trouve dans bien des marais; mais plus spécialement, dans un marais §1. Tout ce chapitre pourrait sembler apocryphe, soit que l'on regarde à la rédaction, soit que l'on regarde au caractère des idées. Aristote vient d'exposer tout au long, et avec une exactitude re- marcjuable , la génération des poissons, qui viennent tous d'oeufs fécondes de diverses manières. Dans le chapitre xiv, on veut prouver nu contraire qu'il y a des poissons (pii n;nssent de la vase et du sable. Le fait est absolu- ment faux ; et le style dans lecpiel il est exj)osé ne vaut [»as mieux (pie le fond. On j)cut donc penser T. 11. que tout ce chaj)itre est une in- terpolation ; et je suis étonné d'être le premier à faire cette remarque. Voir le chapitre sui- vant, § 1. Cependant Athénée, liv. VII, p. 284, cite tout ce pas- sage d'Aristote, en le discutant. Ainsi, dès le m'' siècle de notre ère, ce chapitre faisait partie de l'Histoire des Animaux. — Ainsi quon t'a e.rptiqué. Dans le cha- pitre j)récédent. — Qui so7it de ces' mêmes espèces. Cette remarque aurait dû mettre l'auteur sur la trace de la vérité ; les poissons qui semblent naître de la vase 21 {■) > iiisToiin: i)i:s animai \. LIVMK Vl, (.haï». .\I\, ij i. ;{2.i ([iii exislc mi\ enviions de (^nide. ii c^' ([n'alil'' \i<'im('iit litiMifs (if- j)os<'> aut«''rit'iU'('ni(MU [lai* d>'< poissons (le iiuMUc cspccc : et s uMii'^ resh's ilaiis le saldc et la vase s"y (U'vt'lopjx'iit à la laAciir *it' ca>iitlitious (■onveiiahlcs. - - .!//./■ t'/ii'ir:ins (!'• Cnidc. Sur le-, c'otcs (le Carie, au pi'oinoutoir.' (If Trioi)iuni ; c"et,ait une (N)^)!!!» (le Sparte. Cniilc était ct'K'lire parle tem[)le (le\'énus-a|)hro(liit'. et par une statue adniirahU' d.' Praxitèle. — )■ rfa/f f/rsscchc. J"ai admis la conjeetur*' de MM. Auhei't^ et W'iinniei-, (jui rend eette phrase plus eoi-reete et plus iatelli^Mlde. — De /'cy/nr fies t/iKQf's (jui lin se rcfnoihiisoit pas par arroff/j/eair/if . Ce sont >aiis (li)Uie des t'sp("'('.'> d"aii,L;iiii- les. dont on ne (Minnait pas cncnrt' la \erital)le lieneration. - />r> pcfili's )a,-rn/t/rs, Xoiv K» ('ala/n- !/f/r de MM. Auln-rt rt W'imnn-r, toniel, p. i;}5, n" 'l'A. \oii- aussi la Zaohtijic . |). 8'fS. ei Cuvier. H('(/ni' animal, tome II. p. 18U. >; 1. l)f/?is ri>i-t(ihis fh'in'f's a/. C'esi-à-dir»-. fpii \ïv\\- nent du saMe et de la vase, sidon l'opinion populaire. -- De i-elle hKDiv'ie . De la va.^^'e ••( du >aljl(', mais c'esl là une erieur; car on peut obseivei*. dans c(Mte espèce, que les femelles onl des (eufs. e( les mâles, de la liqueur séminale: seulement, il est VI ai qu'une cerlaine espèce dt^ mu^es vient de la vase el du sable. ' Ou'il y ait quelques espèces de poissons qui ne proviennent ni d'œufs ni d'accouplement, mais spontanément, ces fails le prouvent évidemmeni : mais on peut dire que tous ceux qui ne sont ni ovipai'cs, ni vivipares, doivent venir, les uns^de la \ase, les aidres du sable et de la pourriture sui- na^eant à la surface de l'eau, comme par exemple ce qu'on appelle la mousse de l'Aphye, qui vient de la terr(* sablonneuse. Cette Aphye ne peut ni se dévelo|)pei', ni se repi'oduir(\ * Api'ès quelque temps, (die disparaît et périt; el il en survient une aulre, de telle soi't(^ que, sauf un petit inter- valle de temps, on peut dire qu'elle (^st de tout(* saison. Klle commence en automne, au lev(M' de comme on l'altii-me d(> nouveau a la tin de ce para^Taphe, et dans le j>arai:i'aphe suivant. si 3. De la })Ourii(H)'e .t ce qu'on appelle rApliye; et comme on le dit un peu {jIus i)as, l'Apliy»' ne peut, ni se develoj)j)er, ni se reproduire. l'^tymologicjue- ment, c'est à peu })res le sens même du mot. Ce qu'on doit entendre })ar la, c'est })i-obal)le- mt'ut cette esj)èce tle mousse (jui se forme à la surface de la mer, et (jui est rejetée sur les Itords. D'après les auteurs cités par Athénée, on croyait que c'étaient des débris de frai de j)oissons. Dans notre j)assa,i:e. il semble l»ien que cette opinion est égale- ment admise, quoiqu'elle ne soit ])as nettement exprimée. L'aphye donnerait alors naissance *à de petits poissons. ï5 4. Après quelque temps, elle disparaît. Ce qui pouvait donner 32i IIISTOIHH DKS AMMAl X, LlVHi: M, CHAP. XIV, ?; 7 :v2:i rOurse, e( elle dure jiisqiraii priiitenips. Ce qui prouve bien qu(* parfois n^tte Apliye sort de la terre, ce^i que les pèeluMus n'en prennent jamais quand il l'ait froid, mais ([u'ils la prennent quand il fait beau, comm<^ si ell<' sortait de terre pour aller chercher la chaleur. Vai la tirant du fond de Feau, et en raclant plusieurs fois la terre, TAphye est plus abondante etmeilknu'e. Les autiM^s Aphyes sont moins bonnes, parce qu'elles croissent alors trop vite. ' Les Aphyes se produisent dans les endroits ombrap;és et marécageux, lorsque, les beaux jours étant venus, la tei'i't' sV'chauife; par exemple, à Salamine, au voisinnj^e d'Athènes, au tombeau de Thémistocle et à Marathon; cardans ces lieux-là, il se forme de Fécume. L'Aphye se trouve dans les endi'oitscpii otlVent ces conditions, et aussi, dans les belles saisons. En ciMiains pays, elle se forme ([uand il tond)e beaucoup d'eau du ciel; et elle se montre dans l'écume que fait l'eau de pluie. L'est même de là que lui vient le nom d'écume. Oiiel([uefois aussi, elle est portée sur la surface de la mer par un beau temps; et on v voit ballotter de petites larves, comme celles du fumi(M': l'écume s\ ballotte ainsi, partout où rAphy(* n i)u se foi-mer à la surface. '' Cetl«^ sorte d'Aphy(^ vi(Mit donc de lanKM* en bien des endroits: (die (^st surtout bonne et très-abondante, quand il se ti'ouve que l'anm^e est humide et chaude. L'autre Aphye est le produit des poissons. Celle qu'on appelle la goujonne vient des petits mauvais goujons qui se fourrent dans la terre. L'Aphye de Phalère produit les Membrades, qui elles-mêmes produisent les Thrichides ; et les Trichides pro- duisent les Trichies. ' H n'y a que l'Aphye res- semblant à celle du port d'Athènes qui donne naissance à ce qu'on nomme les sardines. 11 y a encore une autre Aphye qui vient des maMiides A des mugvs. L'écume inféconde est liquide et ne à croire que c'était un j)ro(luit aniuial. — Les pécheurs n'en prennent jmtiais Ainsi Taphye servait pratiquement à quelque usage, qu'il aurait été bon de nous faire connaître. — Plus (ihondaufe et iiieiUeurc. Même remarcpie. § 3. .1 Sa /( on/' ne // Mura- Ihon. Ou eomju'end (jue lapliye puisse se Ibrmer a Calamine dans la mer; mais on ne comprend pas qu'elle i)uisse se former à Marathon, qui est encore assez loin de lamer; Marathon est pris ici d'une manière générale pour le bord de la côte la plus voisine ; m;us, d'après qu«d(pit's-uns des détails donnes ici, l'aphy*» était supposée sortir de la terre aussi bien (pie de l'eau. jî ,'). On y voit ballotter ^ Ci. humide et r/iaudr. MM. Aubert et ^^'lmmer ne regartient (pie ce j)assage comme ai)ocryphe, et ils sendjlent accepter tout h' reste. Selon m<ù. on doit aller beaucoup plus loin. — Léeume... iaphye. Ainsi, l'écume de mer et l'aphye sont choses fort ditlerentes. § G. V autre Aphi/e. Il parait donc qu'on distinguait deux Aphyes, l'une qui venait du fond de la mer; et l'autre qui venait des poissons. — La gouj'Oine. J'ai fabrique ce mot pour me rapprocher le plus possible du mot grec. -- Oui se fourrent dans a terrp. Il y a plusieurs jietits poissons de mer qui se cachent ainsi dans la terre, pour échap- per à ceux (|ui les poursuivent. — Meinbrades... Trieliides ... Tri- chies. On ne sait pas au juste ce (pie sont ces petits poissons; ou les croit de l'espèce des sar(Jines. Voirie Catalo'jue àe MM. Aubert et VVimmer, tome I, pp. 13.j et 141, no** 45 et 12. — Sardines. L'identification n'est pas sure: le mot grec employé ici ne se retrouve nulle part ailleurs. — 32r. UISTOIHK DES ANIMAIX. siil)sist(? que peu d(^ hMïi|)s, ainsi qu'on l'a (Irjà dil. A la (in, il no ivsh» que la hMo ot h^s y«Mi\ du poisson: mais l(»s [xm-Iicuis onl li'nu\r le nioxcn do la Iransporici'; cai* uno lois saI. XV, ii 3. 327 ceux do la malrice; mais parmi les animaux qui onl du sanir, rtdto espèce lout onlièro no pi'ond naissancM^ ni d'un aooou|)l«4noul. ni d'un (ouf. - ('c (pii pi'ouvo bien qu'il eu (^sl ainsi, c'est que, dans les étants bourbenx où Ton a mis loule l'eau à sec el d'où l'on a retiié loule la vase, les an-uilles s(^ l'eCormenl di's que tombe l'eau de pluie. Kilos ne r(q)araiss(Md pas dans b^s cbalours, pas plus que dans les étaniis qu'on m' vid(^ point: il n'\ a que l'eau do plui(^ qui b^s fasse vivre et qui puisse les nourrii'. Il ost donc évident que ce n'est, ni raccouplement, ni dos œufs qui les font naître. ' On s'est imaiiiné copondaid qu'elle^ se repro- duisaient, parce que, dans quolqu(^s aniiuillos, on a p. 3i8, qui ne dil rien sur leur i-eproduction. Les anguilles tor- ment une famille naturelle très- distincte. — - Crfit' espèce tout entih-e. Ceci ne contredit pas le (diapitre jirecedeiU. ou il est ex- pos»* tout au long (ju'il y a des poissons (pii naissent de la vase et du sable; mais ce n'est })as la un motif i)our croire à l'authen- ticité do ce chapitre étrange. Voir le chapitre précèdent. ?; 1. Mais ici il y a cloute sur la leçon, <'t la plupart d<'S manuscrits disent : .1 Tout ce g(Mire >>, au lieu de « Ce trenre >eul ». C'est Sidmei- lier (pli a donne, d'après la vieille traduction latine et celle de Gaza, cette dernière lec'on ({ue nous n'avons ])as suivie, ei que re- poussent ABL Aubert et XVim- mer. Il est certain qu'un peu plu^ bas Aristote fait naître les an- guilles d'une manière toute par- ticulière, et de ce (pi'on ap})elait (le son temj)S : ^ Les Entrailles de la terre ». ji 2. Les uiiijuilles se reformeiU. 11 est i)ien probable, si le fait est exact, que les nouvelles anguilles viennent du t'rai que les autres y ont laissé, et (pii éclot quand les conditions deviennent favorables. — L'eaii de plu/o qui les fasse viere. 11 est possible que l'eau de pluie, pure comme elle l'est, et chargée sans doute d'(dectricit(', ait une action viviîiantt^ que n"a j)as l'eau ordinaire. j; 3. On a trouer parfois (fr petits vers. Ceci prouve une fois de plus combien ces observation-^ 328 rnSTOIHE DES ANIMAUX. LIVRE VI, CHAP. XVI, ^^ 2, 320 Iroiivr' parfois (1(^ pefils vers; ol Ton a cru que (1(^ C(*s vei's provoiiai(Mil les anguilles, mais coM là uiu^ erreur. Les anguilles vienneni de e*' cprou appelle les Enirailles ih^ la terre, qui se Cormenf spontanément dans la vase et dans la terre humide. On en a vu tantôt se déharrassiM- de la peau de ees veis, et tant(M paraîti'e évidemment dans ces vers, quand on les déchirt* et qu'on les ouvre. ^ Ces prétendui^s Knt railles d(^ la liM-re se trouvent dans la mei' et dans les eaux douées, aux lieux où se produisent de gi'andes pouri'itui'es. Ces lieux sont, dans la mer, (muixoù s'accumulent les algues; et djins l(^s rivières et les étangs, le long de leurs bords ; car la chalein% en y devenant plus intense, dév(doppe laputrélaction. ' Voilà ce qu'il en est de la production des anguilles. étaient attentives et sérieuses. — Les EntraUlcs dp la terre, \o\v la même expression dans le Traiti' (le la Génération des ayiinaïu.r, liv. III, no^ 116 et 117, i». :i7i, edit. et trad. Aubert et Wimnier. i^ 4. Ces prétendues Eittrailles de la terre. Il y a cette nuance de doute dans le tfxte grec. En fait, on ne sait point à (juoi ré- pond l'indication donnée ici {)ar Aristote. — De grandes pourri- tures. C'est en effet dansMes lieux marécageux, sur les })or(ls d<» la meret a l'enibouchure des tleu\ es, (|ue se forinent, dans les climats chauds, ces émanations pestilen- tiellt^s (jui donnent naissance au choiera, ou à hi lièvre jaune. ï^ o. Voila ce qu U en est de la jn-oductioii des anguilles. On voit que ce que les Anciens en savaient se réduit à fort peu de chose; les Modernes ne sont guère plus avances, malgré les investiga- tions les plus attentives. \ CHAPITRE XVI Des èpo(|ues diverses du frai «les poissons; durée de la gestation ; malaise qu'en éprouvent les poissons; avorlement n{|('<> v(M's le mois de l^osidon ; dlr poi'le li'eiile jours. I>armi h^s imi,i;(»s. r«Mi\ (proii uommo (irosst^-lèviv ci le Morveux |)orl(Mil dans la uièiiie saison, et aussi lon-h'iiips. ((ue la Sai-v. 'Tous l(\s poissons souffivnl d(^ la lioslalion; el r\'M suiloni à ce niouK^d qu'ils sorlenl de Teau ; ou les voit se précipitei' ruri(Mis(Mnonl vims la Um'iv : ol durani (oui ee (emps, ils sonI dans un niou\e- nienl eonlinind, jus([u'à ce ([u'ils aient jelé leui- fi'ai. C'est le inuije ([ui send)le le plus ai^ité de n'est pas divisible par Sept. — M((n'nus. ( )ii ne sait pas (jucl est ce poisson, non pins (pie la Myrino. (pie l'on confond soiiveal avec celui-là, à cause de la prescpie identité de nom. \'oii' plus lom liv. VIII, ch. XX, 5; 7. — L(f sarf/c fciHolIn. Ou Sargue. On ne sait pas précisément qu(d est ce i)ois- 8on : voirie Caldloffur de MM. Au- bert et \\'immer, t. 1, j). 1,1!», n» 58 ; la zoologie moderne a con- servé ce nom pour une espèce de S])aroides ; voir Cuvicr, Hrcpic animal, tome II. p. J81, et la Zoo- l'xfie dcsrripticp de M. Olaus, p. 8i9.— Le moix de Posidon. Ou de Neptune; ce mois atlK'nien repond à décembre-janvier. — (irossc- If-rre... Morvrux. C'est laHraduc- tion littérale des mots grecs ; mais on ue sait pas au juste (piels sont ces poissons; voir le Cata- logue de MM. Aubert et W'im- mer, tome I. p. 130, .:< .il. \'oir aussi Cuvi«'r, Ht'ffnp hhiukiI, tom.' II, p. 2;}(), Mugd-ch.'lo, a grosses lèvres. Tue <'spècc de Cyclostonies porto encore le nom de Myxine; c'est une lamproie; vo;r la '/.noloifip drsrrtphrc de M. Clans, p. 811. Il j)araît (pie Cuvier s'était trompe en i)renant le Myxon d'Aristote pour le Muml auratus. ?; .'{. Toi(\ les /ja/\ssu/is souffrent de la (jestation. 1/observatinn est très-exacte; et la cause de cette agitation est évidente. — Ils sor- t''iit de reau. Le texte est un peu moins précis, — Fn/ieusen/r/d . Littéralement : « Comme pi(jut-s j»ar le taon '.; voir plus haut, liv. W ch. XXV, .^ 7. — Lt' Miiw'. Le^ Muges, Mugil, forment la on/.ieme famille des acanthopt«*rygiens de Cuvier, Hè Qui expul- sent i> ; et a rap|)ui de cette con- jecture, ils citent un passage d'Athenee, Vil, i). 32i. 5; 4. .1?/ priideïtiijs. Ce serait plutôt : « Au del)Ut du printemps », comme la suite semble le prou- ver. — LAlhénne. La zoologie moderne a conserve ce nom pour une espèce de poissons qui se rapproche des Mugils; ce sont de petits poissons d'un goût fort délicat; voir Cuvier, Règne ani- mal, tome II, p. 23i. Les variétés d'Atherines sont assez nombreu- ses. — Le C a pi Uni. Ce poisson est une espèce de Muge ; voir Cuvier. loc. ei(.,\). 234; voir aussi laZoo- knfie descriptive de M. Clans, p. 85(). j^ :;. La Saupe. Ce poisson est une espèce de sparoide,qui se rap- proche de la Sargue et de la Do- rade ; voir Cuvier, /^\9??^ animal, tome II, p. 185. 11 ne parait pas que la Saupe doive se confondre avec les Salpes ou rhaliaces, se- ■m inSTOIHK DHS AXIMAL'X. phiparl dos pays, au drhiil (1«^ Trié; elle fravo aussi àTautomne en certains ondroi(s. l/aulopias, qu'on nomme aussi l'aulhias, fraye en é(é. Apres res poissons, vieimen( la doi-ade, le loup, le mormviv, ef (ous ceux qu\)n appelle di'omadrs, ou eoureurs. ï.es derniers à pondre, parnn* l<'s poissons qui vonl en Iroupes, son! 1(^ surmulot ol \o eoraiMu. '' Crs derniers poissons pondeni v(M's Taulomui^ ; lo surmulet pond dans la vase; et c'est lace ([ui l'ait LIVK1-: VI, CHAP. XVl, Ji 7 333 conde classe des Ascidies, dt> hi Zoo/of/if dpsr/-//)f/v(> d.' M. Claus, p. 7iJI. — Dafis /a plupart (/ps pffi>/s\ Comme la leçon du text<> vulgaire n'est pas d'uue paiiaiie régularité grammaticale, je ne sais si c'est bien là le sens. lieau- eoup d'éditeurs ont mis ces mots enti-e crochets. — L'aiil ,pias. L.i variété de nom que donne Aris- tote n'aide pas à reconnaître qutd est ce poisson. \'oir le C(d(ilt,ande de couleur dorée qui va d'un (eil à l'autre de cet excellent poisson. - Lr hmp. Ou Bar commun, de Cuvier, Hiujnp anima/, tome H, p. 133, Labrax lupus, ou l'erca labrax. — lj> movmyrr. On ne sait pas précisons de la Méditerranée. \'oir le (a- taliUjue de MM. Aubert et XVim- mer, tome I, p. };{(j^ ,io 47. La /.O(»logie motlerne a conserve aussi ce nom jiour une famille de poissons (pii ne vivent {)as dans la Méditerranée; voir la Znnl'ujif (lr>;rriptivr de M. Claus, p. S.'H. — I>rot/iai/r.<, (tji foiu-fur.^-. 11 n'y a (prun seul mot dans le grec. Cou- reur e.st la tratluction littérale. — Lr surmulet. La science mo- derne a c(uiserv«' le mot grec de 'l'rigle j)our une espèce de gron- dins; voir Cuvier, Hèfjue (numul, tome II, p. l."iS, et Zoolofjtr (Irs- rriptivp de M. Claus, p. g.'il. — Lr l'orarin. On ne sait }»as ])reci- s('inent quel est ce poisson; voii- la note savante de MM. Aubert et XVimmer, ('(italix/ue, tome I. p. 132, no 3(i. ,ï; <;. Crs (Icrfiiers poissait^ pon- dent... Ces détails sont curieux; mais 1,1 science moderne ])arait avoir nt'glige ce sujet. — Lu raxf /v\/-"/Vo//'/c. L'observation est très- juste. Ce renseignement et tous qu'il pond tard; caria vase reste froide bien long- temps. Le coracin pond plus tard encore que le surmulet, se transportant dans les algues, bien qu'il vive d'ordinaire dans les endroits rocheux. 11 porte d'ailleurs très-longtemps. Les mœnides pondent après le solstice d'hiver. La plupart des autres poissons de mer frayent en été; et ce qui semble le prouver, c'est qu'on n'en prend pas à celte époque. ^ La mœnide est le plus fécond de tous les poissons; et parmi les sélaciens, c'est la grenouille de mer. Mais ces grenouilles sont peu nombreuses, parce qu'elles sont très-exposées à périr, la femelle déposant ses œufs en masse et près de terre. En général, les sélaciens sont les moins féconds, parce qu'ils sont vivipares; mais ils se conservent précisément à cause de leur ceux qui l'accompagnent peuvent aider les naturalistes à identifier ce poisson. — Les m;rnides. Voir plus haut, ch. xiv, .^ 1. § 7. La mœniflc est le plus fé- cond de tous les poissons. Je ne sais i»as si le fait est bien exact. — La grenouille de mer. J'aurais pu reproduire le mot grec de Ba- trachos, par le(piel la science ac- tuelle désigne encore une es})éce (r;icantho[)tèi-e ; j'ai préféré le tra- duire, afin détre plus clair. Déjà plus haut, (h. \, ?; l'i, il a été (.lit que la Grenouille de mer, dans laquelle on croit reconnaître • le Lophius plscatorius, n'est pas un sélacien, puisqu'elle n'est pas vivipare ; voir la Zoologie descrip- tive de M. Claus, p. 857, et le Ca- talogue de MM. Aubert et X\'im- mer, tome I, p. 146, n^ 90; voir aussi Cuvier, Règne animal, tome n, p. 250, qui fait du Ba- trachos des Grecs une espèce de Baudroye. C'est un des poissons de la Méditerranée dont la figure est la plus hideuse; ce qui lui a fait donner le nom de Diable de mer, qu'elle porte toujours en al- lemand.— Ils seconscrveîit. Dans le texte, ceci semblerait se rap- porter aux œufs des sélaciens ; mais on vient de dire que les se- I • :{;{» IIISTOIHK DKS AMMAIX LiVHlî VL CllAP. \\ I. ^ II. :;,{.; i^mssciir. ^ Le poisson iioninié rai^uilh^ esl aussi un de ceux qui pondent laid. lîi^aueoup de ces poissons soni déchirés i)ar leurs leufs avant de les pondre; s'ils ne peuverd pas Ws f;ai(lri\ ce n'est point àeause du nondji'e ; cVsl plutôt à eause (h^ la ,i^rosseui'. Comme pom- les arai^nées-phalan^^cs. les œufs sont répandus auloui" de la femelle dt' raiguille; elle pond ses petits près d'tdle. «d ils s'enfuient dès (pi'on les touell(^ l/Athérim» se frotte le ventre sin* le sable poin- pondi'e ses (eid's. Les tlioiis se fendent aussi eonime l'aii^uillc par re\cès de f^i'aisse: ils viv(Md deux ans. Les péeheurs affirment ce fait en disaid (|ue, cpiand les thons-fenndles manipicnt une anné(\ les thons man((u/iié>'S'f)lnil(nHii's. Il nv a qu'un seul mot dans le text.-. — Le.v rrs ^/V7A'. Ou, peut-être; « S(.us(dle >. — /.■-l//'Ç/v//r. \'oir j)Ius haut, .i; i. ?; !>. Les thons... /rs /jé/(n//i/(/es. MM. Aul>ert et W'immer retiar- dent tout ce j)ara «graphe comme ;ij)ocr\plit'; il semble bien (pien etï't't c'est une interpolation, qui interrompt le fil de la j.ensee, mais (pli, de j)lus.est fort obscure f't qui contient des errem-s maïu- lestes. — Ifs virriit fleu.r a/is. Les thons vivent bien davantaire. — Vil an (le plus (jw les ^(^liDin/drs. '" \a> thons (d les niaqueiiniux s'accouplent à la tin du nioisd'Kla])hébolion ; (d ils pondent dans les premiers jours d'IiécatombéoiL Leui's ivwh sont reidermés dans une sorte de poche. Les petits thons ont une ci'oissance très-rapide; car lorsque CCS poissons ont pondu dans le Pont, il sort de l'andce que les uns apptdlent des Scordyles. mais ce que les ^ens de Byzance appellent des .\u\ides. pai'ce qu\dles se dév(doppent (M1 quel([ues jours. Les Scordyles soi'tent avec h^s thons en automne: (d (dies reviennent au printtmips, étant déjà des Pélamydes. " Kn i^éuéi'al, tous les poissons gros- sissent très-vite: mais tous ceux du Pont i^rossis- Ceci ne se com|irend pas: et il y a dans ce passa^re tout au moins un dej)lacemt'nL sj 10. Elnphcljolioii . Ce mois athénien repond à nos mois de mars et d'avril; comme l'etvmo- logie rindi({Ue, c'était le teni})S de lâchasse aux cerfs. — D'Heca- lonihcon. ('e mois répond a juin et juillet. Le fait d'ailleurs est exact, connue l'a reconnu la scien- ce moderne. — Hi'ttf'ennés (hms Une sorte (le jMJc/i/'. Cedét;iil, qui est exact, a ete donné déjà j)lus liant, liv. \', ch. ix, ii 7, ainsi que plusieurs autres détails qui sont éjj^alement donnés ici. — Les pf- iils liions. Le mot du texte (jui signitie jjarfois la femelle du thon nej)eut signifier ici que ses petits, comme le font observer M.\L Au bertet \\'imnier. — Vnr i-r:iisstin<-i' Irrs-iiiiiiili'. La même observation, liv. V, ch. IX, vj .'). a ete ajipli- ({uee à tous les j)oissons en gé- néral. — Dos Scordyles. Quelques manuscrits ontScorody les, au lieu de Scordyles. Cette variante est sans importance. — Auxides. La science moderne a conservé ce nom pour un poisson de la famille des thons et des matjuereaux ; voir Cuvier, Règne aninuil. tome II, p. 199; mais ou ne dit pas que les auxides soient ainsi nommées à cause de la rapidité de leur croissance. — Etant déjà des Pélaniydes. En rapprochant ceci de la fin du paragraphe précédent, il semble bien que les Pélamydes sont des thons tout petits, qtii n'ont encore qu'un au. v; 11. En ycnéraly tous les pois- sons... Voir la même observation 330 HISTOIHK DES AMMAl'X. LIVRE VI, CHAP. XVI, i; 12. 33 sent plus vite encore que les aiilri^s. De joui' en jour, on peut voir f^randir, i)arexeinple, les Amies, ou Bonitons. D'une manière ^^énérale, on doit dire que, pour les mêmes poissons, mais dans des lieux qui ne sont pas les mêmes, h^s époques ne sont pas les mêmes non plus, ni pour 1 accouple- ment, ni pour la i;cstation, ni pour Téclosion d(^s petits, ni pour leur bon développduent. (Tesl ainsi que, dans certains pays, ceux qu'on appelle les coracins ne jettent leurs œul's qu'à ré[)0(|ue de la moisson. Mais, dans la majorité d(*s cas, les conditions que nous avons indi([uées sont celles qui se produisent. '" Les conf;res ont des (cufs comme It^s autres; mais on ne peut pas observer le fait également bien dans tous les licMix; et leur porlée n'est pas facile à voir, à cause de leur j^raisse. La portée plus haut, liv. V, ch. ix, ?5 5. — f.es A))iif's. ("est la ivj)ro(hiction litt('rale du mot grec. — Ou lio- ?ntons.3^i\i a jouté ces mots, comme plus haut, liv. I, ch. i, §:20.MM. Au- bert et W'inimer , Cnfnloguc, tome I, p. 12'f, ro 2, croient que l'Amia ou Boniton j)eut être le Pelamys sarda ; voir la Z00/07/V (lescvij)tirr (le M. Claus, j). 8.')3, et Cuvier, Hroup aiiimdl, fome II, ]). 327. 1/amia est une e.'<])èce de maquereau. Le texte iii-ec de ce passage n'est })as grammaticale- ment très-régulier. On a propose i)Iusieurs corrections, dont la plus plausible permettrait de traduire : « Les amies et j)lusieurs autres poissons... » — Pour les niruics poissons... Voir plus haut, i^ i, des observations analoirues. — Les ror(ici)is. Voir plus haut, Jî 5. i^ 12. Les rongros. Cest le mot grec, que la science moderne a conserve. Le Congre est une espèce d'anguille de mer; voir la Zoologu' (Irst-rijitirr d(^M. Claus, p. 834, et le Cafa/ogi/r de MM. Au- bert et ^\'immer, tome I, p. 12tj, n^^ 11. ^'oir aussi Cuvier. Hcipic (Diuna/, tome II, p. 3>H. Les an- guilles forment un ordre, celui est en longueur comme chez les serpents ; mais en mettant la i)éte sur le feu, on voit bien nettement les choses. La graisse se brûle et se fond, tandis que les œufs saut(Mit et font du bruit en éclatant. Si, de plus, on les touche et si on les écrase entre les doigts, la graisse est molle, tandis que les œufs sont durs. 11 y a bien quelques congres qui n'ont que de la graisse et pas du tout d'œufs. D'autres, au contraire, n'ont pas dégraisse ; etleur œuf est comme on vient de le dire. des Malacoptérygiens apodes ; les murènes en font partie. — Cotiunc chez les serpents. La science moderne a donné à une de ces espèces de poissons le nom de Seri)ent de mer. Le peu qu'Aristote dit ici des congres est marqué de sa sagacité ordi- naire et est une preuve de plus de sou esprit d'observation. L'ex- périence qu'il indique pour re- connaitre les a3ufs des congres est fort ingénieuse et des plus simples; je ne sais pas si ou a essayé de la repéter. Rien ne serait plus facile: et l'on pourrait peut-être même l'appliquer aux- anguilles, dont la reproduction reste encore une sorte de mys- tère, impénétrable à la science moderne aussi bien qu'a la science antique. On l'ignorera peut-être toujours. Sur le frai des poissons en général. Voir la Zoologie des- criptive de M. Claus, p. 800 et suiv., trad. franc. r. n. •>•> a:m HISTOIUK DES ANIMAI X. CHAPITRE XVII l)t' raceouplenient dans les vivipares terrestres; ardeur df tous les animaux pour raceouplement aux époques voulues; exem- ples divers, chevaux, sangliers, taunMux, béliers, boucs, cha- meaux; ardeur des fauves, ours, loups, lions; amoui's des élé- phants ; ardeur moins fjrrande des animaux domestirpies, à cause de hi t'rét moins traité des fonctions proj)renient dites (pie d(? la fureur oii l'époque lie l'at couplement met tous les animaux. ?i 2. On a déjô /Mirlé. Voir les cinq ou six cliapitres j)recedenis. MVHE VI, CHAP. XVII, g 3. ;;;{n manièie générale et commune pour tous les ani- maux. Une ol)S(M^vation qu'on peu! appliquer h tous sans exception, c'est que l'accouplement provoque en eux le plus prodigieux désir, et un plaisir non moins grand à s'y livrer. Les fenudles sont surtout terribles à leur première portée; et les maies, vers l'époque de Faccouplement. Les chevaux, par (exemple, se mordent entre eux; ils renveiseiit et ils poursuivent leurs cavaliers. ^ C'est alors aussi que les sangliers sont les plus redou- tables, quoique, à ce moment, l'accouplement les affaiblisse beaucoup; ils se livrent entre eux des condjats formidables, se cuirassant à l'avance et se préparant la peau la plus dure possible et la plus épaisse, en se frottant contre les arbres, ense roulant cent fois dans la boue et en la laissant sécher sur eux. Ils se battent avec tant de rage, quand ils sortent de leurs bouges, qu(^ bien sou- vent les deux bétes meurent à la fois. Les tau- reaux, les l)éliers, les boucs ne sont pas moins agités; vivant d'abord en paix dans le même pâ- — Lo plus prodiy leur désir. On se rapjjelle tout ce que les poètes ont j)u dire des amours des ani- maux, Lucrèce, Virgile et tant d'autres. Le naturaliste grec les avait tous devances, l)ien qu'en enq)loyant d'autres l'orrnes de des- cription. — Les fnneUes les mâles. Ces distinctions sont par- faitement exactes. Pour les fe- melles, on pourrait iraduii-e en- core : « Aussitôt après leur por- tée ». — Les ehevauj' par exeiic plc Il est facile de constater la parfaite exactitude de tous ces détails. ^ 3. Les sangliers Tous ces détails sont également très- exacts; et les habitudes des san- gliers, au moment de l'accouple- 3 k) HISTOIHK DES A.MMAIX. lurai^cN v(M*s r^pociut* de raccouplemeul, ils se sépareiil et se foiil une guerre acharnée. Le eha- nieau mâle lui-mèim^ devienl intraitable dans ce moment; el il ne souffre pas plus rapproche de Fhomme que celle d'un autri* chameau; quant au cheval, on sait que le chameau est en tout temps en f^utM're avec lui. * Les bètes sauva^i^es éprouvent les mêmes in- (luences. Les ours, les loups, h^s lions sont, dans ces moments, plus que jamais, terribles à tout ce qui les approche; s'ils se battent moins entrtuîux que d'autres, c'est que ce ne sont pas des animaux qui vivent en troupes. Les femelles des ours sont furieuses quand elles ont des oursins; les chiennes ne le sont pas moins pour leurs petits chiens. ' Les éléphants aussi deviennent farouches au temps de l'accouplement ; et ceux qui en élè- vent dans les hides le savent si bien, à ce qu'on dit, qu'ils ne les laissent pas couvi'ii' leuis femelles ; ment, sont reconnues par la science moderne, comme elles relaient dans rAntiquité. — Le chameau mâle lui- même. C'est que, dans les temps ordinaires, le chameau est très-doux ; mais au temps du rut, quia lieu pféne- ralement en janvier, ^l devient in- domptable. — Quant au cficral ... le chameau. C'est un fait bien connu, et qu'ont atteste les histo- riens sans compter les naturalis- tes. On prétend expliquer cette haine du cheval par l'efl'et que }>r()duit sur lui l'aspect étrange du chameau. §4. Les bêles sauvages Bien que les faits soient moins faciles à constater sur les bètes féroces, ils n'en sont j)as moins certains. j^ 5. Les éléphants. Les j)oèmes sanskrits parlent souvent de la fureur des éléphants à l'époijue du rut. — Dans les Indes à ce qu'on dit. Il est assez prol)able que l'expédition d'Alexandre dans LIVRE VI, CHAP. aVII. § 0. :\\\ car, h ces moments-là, ils entrent en fureur, ren- versant leurs cabanes, d'ailleurs assez mal con- struites, et causant une foule d'autres dégâts. On dit encore qu'on peut les rendre plus doux, en leur donnant une nourriture copieuse. On les fait aussi approcher par d'autres éléphants qui les refrènent et les soumettent, et auxquels on apprend h les frapper pour les réduire. *' Les animaux qui peu- vent s'accoupler souvent, sans être astreints a une saison unique, et parexemple ceux qui vivent avec l'homme, comme les porcs et les chiens, sont évidemment moins sujets à ces transports, h cause de la fréquence des rapprochements. Parmi les femelles, ce sont les juments, avant toutes les au- tres, et après elles, les vaches, qui se montrent les plus ardentes h l'accouplement. Les femelles des chevaux en deviennent folles, ou comme on dit, hippomanes ; de là vient que, quand on veut flétrir les gens beaucoup trop livrés aux plaisirs l'Inde avait fait pénétrer l)eau- couj) de renseignements tie toute sorte dans la Grèce. Aristote aura sans doute puisé à cette source ceux (|u"il donne ici. Us ont beaucoup de vraisemblance, et même de vérité. § 6. Les animaux qui peuvent... Après les bétes sauvages, les ani- maux domestiques, qui vivent près de nous et qui nous inté- ressent davantage. — A cause de la fréquence. La raison est cer- tainement réelle; mais cette mo- dération relative doit tenir aussi à l'espèce. — Les juments... les vaches. Toutes ces observations sont fort exactes. — Hippomanes. La suite explique bien le sens étymologique de ce mot. — Le."^ gens. J'ai pris une expression indéterminée, qui répond mieux à celle du texte; mais d'après un passage d'Elien, Histoire des ani- maux, liv. IV, ch. II, il parait que cette épithète d'Hippomanes ;U2 histoirf: des AxnfAUX. (le rainoiir, on leur iiiiligo n^ surnom (Hiippo- nianes, qu'on lire uniqucMiienf de la jumeni, pai- nii loutes les autr'«'s lemelles. " On dit aussi qu'à ces époques, elles soni allolées par le venl. (Tes! ce qui fait ([ue dans l'île de (Irèle, on n'enij)èclie en rien la saillie des cavales. Une fois rouvertes, elles se metleni à luir loin des autres chevaux ; leur mal est celui que, pouj- les femelles des san- gliers, on appelle îivoir la fureur du sangli(M'. D'ailleucs, elles nr courenf jamais ni veis l'esl, ni vei's l'ouest; mais toujours nu nord ou au sud. Qnand elles sont atteintes de cette turie, elles ne souffrent pas que personne* s'approche d'ehes, jusqu'à ce qu'elles himbent épuiséi^s d(* (aligne, était appliijuée aux t'emines seu- lement. Voir Virjrile, Géovyi- ques, chant HI, vers 280-283. v; 7. On ((if auss/' (ju'à rrs- épo- f/ur.s elles sont affolées par le vent. Le mot grec n'est pas très-clair; et je ne suis pas sûr du sens que j'ai adopté. MM. Aubert et W'im- mer donnent un tout autre sens : u On dit qu'à ce moment les cavales sont gontl«'es, Aufge- blaht ». — C'est ce f/iti fait... la saillie des ca raies. MM. Aubert et W'inimer mettent cette phrase entre crochets comme suspecte. Les manuscrits n'offrent aucun moyen de corriger I^ texte. — Ij-ur mal. \[ est possible que le mot, dont je viens de signaler rol)scurité, se rapporte à une maladie sj)éciale des juments. \'oir à ce mot Je trésor d'Henri Etienne-Didot. — La fureur du saïKjlier. Le grec ici n'emploie (ju'un seul mot, fabrique d'après celui qui signitie sanglier. Je n'ai pu risquer un barbarisme de ce genre dans notre langue, «■ Sanglieriser ». — \i rets l'est, ni rers l'ouest. Ces faits ne pa- raissent pas exacts, quoicjue l'observation en soit assez facile. — Quepersonnes'approe/ie d'elles. Le mot grec qui répond à celui d<' Personne, est grammaticale- ment tout à fait vague ; et l'on pourrait comprendre aussi peut- être que la cavale ne se laisse approcher alors par aucun mâle; mais l'autre sens parait plus na- turel. Le fait est d'ailleurs assez facile à constater. V LIVRE VI, CUAP. WII, ïi 8. :U3 ou (ju'eih's se [ilongenl dans la mer. "" KUes lais- senl alors couhM' un corps pareil à c(dui qu'on ap- pelle^ aussi du nom (rhippomaiie dniis le poulain (|ui vieni de naîli'e. C.e corps ressiMiihle à l'ovaire de la truie; el c\:st une sul)slanc(* très-recher- chée pour la fabrication des remèdes. Aux épo- (|ues de raccouplemiMil, les juments se pencln^d les unes sur l(*s aulres plus (pi'elles ne le font d'(M'tlinaii'(»; (dles agileni à (oui instant leurqueue ; el In voix (ju'elles oui alors est très-difTérente de celle {{u'«dl(^s ont à toul aulre moment. Alors aussi, il s'écoule de leurs parties génitales un li- quide qui se raj)proche de la semence des mâles, mais qui est h^aucoup plus léger. C'est ce liquide (pn^ parfois on appelle Thippomane, el qui n'est pas l'excroissanci^ qui vient au jeune poulain. 11 est d'ailleurs, à ce qu'on dit. fort difficile de re- cueillir ce liquide, qui ne coule qu'en petite quan- li 8. Du nom d'Iiippomane. On voit que le mot d'hippomane est employé autrement que dans le ?; 6; il signifie une excrois- sance graisseuse dans le genre de celle qui vient, dit-on, quelque- fois au front des poulains et que les mères dévorent. H parait que (piehiuefois aussi les juments ren- dent des concrétions dont le poids j)eut aller jusqu'à une livre. C'est peut-être ce que les (irecs désignaient j)ar l'hippo- mane. L'expression du texie n'est pas très-correcte. -- A Voraire de la truie. Ou peut-être aussi : a Aux testicules du porc». Le mot grec peut avoir les deux sens. — Des remèdes. Ou « des philtres ». — Les jwneids se penehent Tous ces détails sont très- exacts. — On appelle lluppo- )uaue. Voilà un troisième sens du mot d'Hippomane. Voir Virgile, Géorgiques, chant HI, vers 28;}. — Qui n'est pas Vexcroissanee qui vient au jeune poulain. Le texte n'est pas aussi précis, et l'on peut le comprendre encore en une autre manière : <» Et qui n'est HISTOIRE DES AMMAIX, tito. Les juments urinenl souvent quand elles sont en chaleur, el elles jouent les imes avec les autres. ^ Voilà donc ce qu'on peut observer sur les che- vaux à Tepocjue de raccouplenienl. *' Les vaches ont la fureur du taureau ; ei la passion qui li^s pousse est si violente que les bou- viei's ne peuvent les maîtriser, ni les prendre. On voit sans peine, pour les vaches comme pour les juments, qu'elles brûlent de s'accouphM', par le gonflement de leurs parties génitales, et par la fréquence de leurs uriiK^s. L(»s vaches vont même jusqu'à monter sur les taureaux; elles les suivent sans cesse, et sont toujours à leurs ciMés. Ce sont les bêtes les plus jeunes, juments ou vaches, qui sont les premières en chaleur avant les autres; et leur ardeur' est crantant plus vive que le temps est beau, et qu'elles sont en pleine santé. " Les ju- ments, quand elles sont tondues, sont beaucoup pas ce qui croît sur le poulain ». VoirplusIoiii,liv.Vni,ch.xxin,§9. sj 9. Voi/à donr Sans que ces observations soient coin- jtlètes, elles n'en ortrent pas moins beaucoup d'intérêt par leur variété et leur exactitude, ?5 10. La fureur du taureau. Aristote forg-e sans doute ici un mot nouveau, comme il l'a fait peut-être plus haut pour la fe- melle (lu sanj^dier; je' n'ai i)as essayé de {)ren(lre cette licence, en forgeant aussi un mot dans notre langue. Le sens d'ailleurs n'a rien d'obscur. -— Par h' gon- th'tnrnl Tous ces détails sont très-exacts; il n'est pas difticile de les observer; mais encore fallait-il les bien étudier {)our les décrire. La science moderne les a tous continués. § 11. Les Juments MM. Au- bert et X\'immer rec^-ardeut tout ce paragra[)he comme apocrypiie; je ne partage pas cette opinion, qui ne me semtde pas assez justi- liée; car je ne vois pas que ce pas- sage détonne avec tout le reste. — Quand e//fs so7it tondues. II y LIVRE VI, CHAP. XVII, ?; 12, .s lo * \ plus calmes, et elles portent la tète basst». Les mâles distinguent, rien qu'à l'odeur, les lemelles avec lesquelles ils ont pâturé, bien qu'ils n'aient été avec elles que quel([ues jours avant de s'ac- coupler. Si d'aulres juments viennent se mêler à ctdles-là, ils les font retirer en les mordant ; et ils vont paître sé|)arément, chacun avec ses femelles. On donne à chaque cheval une trentaine de ju- ments, ou un peu plus. Si quelque autre mâle s'ap- proclie, le cheval réunit ses juments sur un seul point; il en fait le tour en courant, et il va com- battre son rival en allant au-devant de lui. Si quelque jument bouge, il la mord et la retient. ^"- Uuaiid arrive la saison de raccouplement, le taureau vient paître avec les vaches, et il se bat avec les autres taureaux, bien qu'auparavant ils vécussent ensemble. On dit alors d'eux qu'ils dé- daignent le troupeau, et souvent les taureaux a des traducteurs qui ont rap- porté ceci aux chevaux et non aux juments ; mais le texte est formel; et il donne un féminin au lieu d'un masculin. On ne j)eut nier d'ailleurs que ceci s'ap- plique mieux aux étalons qu'aux juments. Tous ces détails sont exacts, comme les précédents. ,^ 12. Le taureau Dans tout ce chapitre, les oi)servations re- latives au cheval et an bœuf se mêlent sans cesse; et l'on ne doit pas s'étonner de voir l'au- teur passer d'un de ces sujets à l'autre. D'ailleurs, ce qui est dit ici du taureau est exact, comme tout ce qui vient d'être dit des chevaux. — Arec /es raehps. Le texte n'est pas aussi précis; et l'on peut également comprendre que le taureau vient alors se mêler au troupeau, dont jusque- là il se tenait éloigné. — Ils dé- daignent le troupeau. Ceci m'a déterminé à préférer le sens que j'ai adopté dans la traduction. Le taureau dédaigne alors la troupe des autres taureaux, parce qu'il va au milieu des vaches. — :) fO mSTOIHK DKS ANIMAIX. LIVRE VI, CHAP. XVll, .^ 16. 347 d'Kpire reslenl hois mois de suite sans y re|)nraî- lr(^ ** C\'M ((iriMi f^éiM'M-(il, dans tontes les espèces saiivaf^es ou du moins dans la pln|)ai't, les niAh^s ne pâturent |)as av(M' les femelles avant répo(pie où ils doiv(Mit s'aeeouplei- ; mais ils se sépareiH dès qu'ils en ord Tàp^ ; (d les nulles man^vnl à pai'l des fenndles. '^ l.(^s truies, quand elles sont (Ml chaleur, ce qu'on appelle (mi p^oc d'un mol particulier, vont jusqu'à alla([uer les hommes. Pour les (dii<'imes, on dèsitine aussi cet état par un mot spécial de (dialeur. Ainsi donc, les parties génitales se ^oïdhnd dans les femelles, ({uand (dles désirent raccoui)lemenl ; (d en ce même en- droit, il se produit un liquide. Acette époque é^ah^- ment, les juments distillent aussi une liqueur hlan- châlr(\ '• D'ailhMU's, ces évacuations mensuelles, chez celles qui en oïd, ne sont jamais aussi ahon- Lps taiit'f'au.r d'Epire On sait que tout le Ix'-tail d'I'^pire était renommé pour sa grandeur et sa force; voir plus haut, liv. III, ch. XVI, J^ 13, et j)lus loin, liv. VIII, ch. IX, § 4. § 13. Dans' toutes 1rs rs/trees sau- rages. ("'est la leçon vulgaire, et j'ai cru devoir la, garder; mais MM. Aubert et W'iinmer l'ont changée en mettant: u Les mâles, > au lieu de : « Les espèces sauva- , *:es >.. La conjecture est fort ingé- nieuse, et elle peut même sembler nécessaire. ïSije ne l'adopte pas. c'est par respect ]»our l'autorité des manuscrits. D'ailleurs, la suite du contexte semble donner rai- son à la leçon de MM. Aubert et Wimmei-: et alors il faudrait traduire : «> Tous les mâles, ou du moins la plupart des mâles, ne pâturent pas, etc ». Î5 1 i.Lcs triiirs. Ou u Les l.iies » , — ■ D'un mot particiiUcr. C'est le même mot dont l'auteur s'est servi un peu plus haut, ,^ 7. — De rhalcitr. La langue grec(jue a un mot spécial que la nôtre n'a i)as. — Ainsi (lonr Tous C(^s dé- tails sont exacts. j; l.'l. C/iez la fcinn(i\ Il j)ar[nt (hudes dans aucune espèce que chez la femme. Dans les brebis et les chèvres, quand la saison de l'accouplement est venue, ce flux se montre avant qu'«. Ce qui revient à peu près au . même ; car dans ce passage, «> Les signes » ne peuvent indiquer que la menstruation. C'est ce qui m'a déterminé à adopter ce chan- gement du texte vulgaire. J^ l(i. D'un demi-cotyle. Il est difticile de savoir au juste ce que cette mesure ancienne repré- sente ; c'était une des plus petites mesures de capacité, employée surtout par les médecins pour donner les remèdes. D'après 348 HISTOIRE DES ANIMAUX. pèdes, celle qui niel bas le plus aisémeul, et qui se purifie le plus complèlemeuf de ses évacuations, en même lemps qu'tdle perd le moins de san*^, com- parativement à sa grosseur. •' Dans les vaches et les juments, le tlux ne se montre que tous les deux mois, ou quatre mois, ou sixmois. Il n'est pas fa- cile de leconnaîtrcs k moins de les suivre de très- près et dVdre accoutume à ces ol)S(M*vations. Aussi, bien des gens croient-ils qu\dles n'ont pas de menstrues. Les femelles des mulets n'ont poiid de flux menstruel ; seulement, Turine de la femelle est alors plus épaisse. 'HîénéraleiîK^d, l'excrém^Mit d(^ la vessie est plus épais dans les quadrupèdes que chez l'homme. Pour les brebis et pour les chèvres, l'urine dc<^ femelles est encore plus épaisse qu(.' celh^ des mâles. Pour l'clm^ au contraire, l'urine des femelles est plus claire; (d l'urine (h' la vache est plus acide que celle du bœuf. Cluv. tous les quadiupè- quelques ol)servateurs modernes, cette évacuation de la vache se- rait de 30 à 60 grammes tout au plus. — La jument Observa- tion exacte. § 17. Tous les deux 7noi^\ Le chiffre n'est pas, à ce qu'il semble, très-juste; et les évacuations sont plus fréquentes, surtout duns nos climats; mais ces dirîerences, si elles sont réelles, peuvent venir en grande partie de l'alimenta- tion, qui est plus ou moins abon- dante et nutritive, comme le remarquent MM. Aubert et Wim- mei-. — Lrs femelles des mulets. Observation curieuse; mais ceci se comprend de reste, puisque les mub's doivent rester infécondes. § 18. L'e.rrré)?ie?it de la vessie. C'est la traduction littei-ale du grec; plus loin, je trouve l'ex- pression dUrine, qui est la plus naturelle. Je ne crois pas, d'ail- leurs, (pie la physiologie moderne ait fait des observations sur le 3*0 1 LIVRE VI, CIIAP. XVIII, § 1. des, les femelles ont des urines plus épaisses, après la parturition; et elles le sont encore davantage chez celles où le flux est h' moins considérable. Le lait des femcdles, quand elles viennent de s'ac- coupler, devient une sorte de pus; mais il re- prend toutes ses qualités, quand elles ont mis bas. Quand les brebis et les chèvres sont pleines, elles engraissent et mangent bien plus. 11 en est de même pour les vaches, et dans toutes les espèces de quadrupèdes. CIIAPFIRE XVIII De raction du printemps sur raccouplemenl de tous les aHÎmaux; en i^^cnéral, c'est la nourriture des petits qui règle Tcpoque; de l'accouplement et de la L^estation des truies; la caprie; les arrière-porcs; nombre ordinaire des petits; répétition de Tac- couplement dans certains cas; nourriture du porc et de la truie, pendant l'accouplement, et aprôs la mise-bas; la truie borgne; durée ordinaire de la vie des truies. • On peut dire, d'une manière générale, pour tous les animaux que le printemps est, de toutes les sujet qu'Aristote traite ici. Il a cependant de l'importance. — U/ie sorte de j/us. C'est ce que la science moderne a a{)pele le Co- lostrum. — Quand le-^ Ijioljis et les chèvres... inaiifjent Ijieif plus. C'est la un sujet un peu différent de ceux qui précédent. Le fait d'ailleurs est exact; et l'on con- çoit très-bien ce redoublement d'appétit, chez les bêtes qui ont à nourrir, en plus, l'être qu'elles portent et qui se développe en elles. § 1. Le printemps... Tout le monde peut savoir combien celte :vM) HISTOIHK DKS ANIMAI X, saisons, relie qui les pousse siirtoiil à l'accoiiple- meul. NéaiinioiMs, tous les animaux sans exception ne s'accouplent pas à la même époque; mais ils s'accouplent toujours de façon que leurs petits puissent être nourris à Tépocjnela plus convenable. - Ainsi, les truies portent quatre mois ; c^t la |)ortée la plus forte est de vingt pelits; seulement, quand elles en font tant, elles ne peuvent les élever tous. En vieillissant, elles produisent toujom^s avec au- tant de fécondité; mnis (dles sont plus difficiles à se laisser- couvrir. Kllcs conçoivent par un seul ac- couplement; el cep«Mi(lant , on doil les fnii'e mou- ler plus (Tune fois, parce que, après Taccouple- ment, (dles rejett(Md ce qu'on appelle quelquefois la ('aprie. Toutes sont sujetles à rejeter cette liqueur: mais il en est qui r(\jettent en même temi)s la ol)8ervati()U est exacte. -- Leurs /trfifs puissr?it f'tic noui'fis Il y a là une de ces harmonies pro- videntielles qu'on peut rcrunr- quer dans la nature, et qu'Aristote signale d'une manière {^"-énérale par cette grande maxime (|u'il répète souvent et qui lui appai- tient tout entière : u La nature ne l'ait rien en vain ». La truie n'a que 6 ou 7 paires de mamelles. § 2. Quatre mois. Des observa- tions modernes ont constaté (lue la durée de la gestation varif avec l'âge des truies: la diffé- rence n'est pas très-grande; mais elle peut encore aller à (piinze jours entre des hétes d'un an a trdis ans et plus. — J-^//t's conrni- vcnt )>ai' un seul U'-roup/rtuenf. La leçon vulg;iire dit le contraire, et elle a ici une négation (pie quelques manuscrits ont corrig<'e, et (|ue j)lusieurs éditeurs ont également admise. 8i l'on gar- dait la négation, il faudrait tra- duire : u IClles ne conçoivent pas en un seul accouplement; mais il faut les faire monter, etc. » (''est le fait qui doit décider. — La (Uiprie. .Je n'ai fait (jue repro- duire le mot irrec : je ne crois pas (jue, dans la langue /oologi- tjue de notre lemj)s, il y ait un terme spécial. Voir, un [»eu plus l)as, la tin du ^ '». LlVUi: VI, CUAP. .Wlll, j^ o. 3;; l liqueur séminale. ^ Lorsque, durant la gestation, des petits ont été blessés, et que leur grosseur est amoindrie, c'est ce qu'on nomme des arrière- porcs; et cet accident se produit dans toutes les parties d(^ la matrice. Lorsque la truie a mis bas, elle donne la première mamelle au petit qui est v(Miu le premier. * Quand la truie est en chaleur, il ne faul pas lui donner immédiatement le mâle; et il faut attendre qu'elle ait les oreilles pendantes. Si elle ne les a point, c'est qu'elle doit être en chaleur de nouveau. Si le mâle la couvre quand elle est en pleine chaleur, un seul accouplement suffit, comme on vient d(^ b^ dire. ' Pendant que le mâle couvre, il est i)on de lui donner de Forge; mais quand la truie a mis bas, il faut lui donner de l'orge bouillie. Il est des truies qui, dès la pre- mière fois, ont des petits superbes; d'autres ont besoin de se fortifier encore pour avoir de beaux produils, soit mâles, soit femelles. Quelques per- § 3. Des nrru'i'o - porcs. Ici encore, j'ai j)ara phrasé le mot grec, parce que notre langue ne m'a pas offert de terme particu- lier. Voir plus loin, ch. xxiv, § 2; et aussi Truite de la Géné- ration (les anifnau.r, liv. II, § 139, p. 210, et liv. IV, § 62, p. 314, edit. et trad. de MM. Aubert et Wimmer. 5$ 4. Quand la truie est en dai- leur J^ a à vingt ajis. MM. Aubert et \\'immer consi- dèrent toute cette tin du cha- pitre comme apocryphe: ils croient à une addition faite j)ar une main étrangère. Cette alté- ration du texte ne me parait pas d'une aussi complète évidence. — Comme on vient de le dire. Voir plus haut, § 2. ^ 5. De lui dofiner de l'orge. La nourriture varie nécessairement avec le climat, et ce qui pouvait être bon en Grèce peut très-bien ne plus l'être dans nos pays. — Soit mules, soit fe?nelles. Le texte n'est pas tout à fait aussi précis. 352 HISTOIRE dp:s animaux. sonnes assurent que, si la truie perd un de ses yeu\, elle minui ordinaireineni très-vite. Mais, en général, les truies vont jusqu'à quiiize ans environ, quelques-unes vont même prn^sque tout à fait h vingt ans. Cil APURE XIX Des brebis et des chèvres; plusieurs accouplements sont ncces- saires pour féconder la l)rebis; nombre de ses petits; temps de la gestation pour la brebis et la chèvre; durée de leur vie; dressage des chefs de troupeaux ; fécondité durant toute l'exis- tence; nombre des petits; les jumeaux; influence du vent sur la fécondation ; couleurs diverses des petits; on sale l'eau des brel)is;les troupeaux de chèvres n'ont pas de chefs ; s'gues des années, bonnes on mauvaises, [)our le croît tles moutons. * 11 faul trois ou quatre aeeouplemtMits poin* que la bret)is soit fécondéiN s'il vient à pleuvoir après Taecouplement , elle avoi't(\ Il en est de nn^ne encore pour" les ehèvres. La portée ordinaii'e de et il semble qu'il y ;i quehpie re- dondance. — Vi/igt a?is. Il parait que les zoologistes modernes ont fait des observations du même genre, qui contirment celle-ci. ^ i. // /'(lut trois; ou //u(i/)'c nt- couplr>/if'?its. Ces détails sont con- tirnu'S })ar Butfon, tome XIV, édit. (le 1831), p. IGi. — .S7/ i iruf ù pleuioir. Celte observation est encore reproduite parButVon, u/., U)i(f. ■— Elle avortr. Le sens tlu mot grec n'est jias très-précis; on {)eut comprendre, on rpiil tant re- commencer l'accouplement, ou que la béte avorte: ce qui revient à peu près au même. Bnffon dit en propres termes : « On a soin tie " ne pas lesexp<_*ser à la plui<' ou « aux oraixes dans le temi)s de "l'accouplement; rhnmi(lil(; les '* empêche de retenir, et un coup LIVHK M, CHAP. XIX, .^ 1. 333 la l)ret)is est de deux petits; parfois, on lui en a vu trois, et mémo jusqu'à quatre. La gestation est de cinq mois pour la brebis et pour la chèvre ; aussi, dans les climats qui sont chauds, où elles se IK)rtent bien, et où la nourriture est abondante, elles ont deux portées par an. ^ La chèvre vit jus- (|u a huit ans à peu près; la brebis en vit dix ; mais généralement, elles vivent moins. Les chefs de troupeaux font exception ; et ils vont jusqu'à quinze ans. Dans chaque troupeau, les bergers dressent un mâle à être à la tète des autres maies; et il se met à les conduire, quand le berger l'appelle par son nom; on l'y habitue dès le premier âge. Dans les contrées de l'Lthiopie, les brebis vivent douze ou treize ans; les chèvres en vivent dix et onze. '< de tonnerre sufrit pour les faire " ;i vorter. » — La portée ordinaire ilo la href)is est de deux petits. Dans nos climats, la portée ordi- naire n'est (pie d'un seul agneau: mais dans les pa\s plus chauds, comme la Grèce, la j)ortee peut ctre plus lVe(iuemment de deux (pie chez nous. — La gestation est dr ciiKi mois. Ce chifl're est exact. — Ellrs ont deux portées par an. Burton fait aussi la même re- marque, lor. cit. i 1. Jusf/u'à huit a/ts à peu près. Il parait que les chèvres \ ivent en général un peu plus, du moins dans nos climats. A la tin de ce paragraj>he. il est dit que les chèvres et les brebis (rKthiopie 1. 11. vivent aussi plus longtemps: c'est que le pays est plus chaud. — A la tête des autres yn fîtes. Le texte semble devoir être compris en ce sens ; mais on peut le comprendre aussi un peu autrement, et il si- gnitierait alors qu'un des mâles est mis à la tête de tout le trou- peau. — Dans tes contrées d*' l'Ethiopie. — Il devait être assez dil'ticile, au temps d'Aristote , d'avoir des relations avec un pays aussi éloigné; mais, en somme, les relations des Grecs avec l'Ethiopie étaient peut-être encore plus nombreuses que celles que l'Europe peut avoir aujourd'hui, du moins dans l'état présent des choses. 2;i 3ot HISTOIUK DES ANIMAUX. ^ Dans les espèces de la brebis et de la chèvre, rani- mai couvre el est couvert tant qu'il vil. Une nour- riture abondante fait que les brebis et les chèvres ont des jumeaux, et aussi, quand le père bélier ou bouc, ou la mère, ont été eux-mêmes des jumeaux. C'est d'abord la nature des eaux qui fait que les petits sont mâles ou femelles; car il y a des ani- maux qui font des mâles, ou tels autres qui foni des femelles. '' Mais c'est aussi Taccouplement qui peut causer ces ditféi'ences. Quand, au moment de Faccouplement, c\^st le vent du nord(jui reflue, ce sont plutôt des mâles que les menues bétes produisent; tandis que, par le vent du sud, ce sont plutôt des fenudles. Les animaux qui produisaient des f(unelles peuvent chantier et produiit' (U'> ^ 3, L\uùiital l'iiurrc ri p^i rou- vert. C'est la traduction lidèle du texte: peut-être eût-il mieux valu dire : « Le nulle peut couvrir, et « la tenielle peut être couverte, « eic. » Le fait d'ailleurs j)arait exact. — Ont été tm.i'-nKhncs t/f^ Jumeaux. C'est là, je crois, le vé- ritable sens. Quelques traducteurs ont coni[)ris ce passage un peu autrement : < Selon que le père t et la mère ont la faculté de me XIV, p. 238, edit. de 18:50. -- Lf's ('/tie/is (le Lfo^onie. Ils avaient sans doute une j^-rande réputation en Grèce, et peut-être Ty ont-ds encore aujourd'hui. I même âg(^ que quelques-uns lèvent déjà la patte pour uriner. La chienne est fécondée par un seul accouplement ; et ce qui le prouve bien évidem- ment, ce sont les accouplements furtifs de ces animaux ; le mâle y féconde la femelle en ne la couvrant qu'une fois. - La chienne de Laconie porte la sixième partie de Tannée, c'est-à-dire soixante jours, bien qu'il y ait parfois un, deux, ou trois jours, de plus ou de moins. Ses petits chiens, une fois nés, sont douze jours sans voir clair. Après qu'elle a mis bas, elle reste six mois sans recevoir le mâle, et elle ne le reçoit pas plus tôt. Quelques chiennes portent pendant le cinquième de ranné(\ c'est-à-dire soixante et douze jours. BufTon, qui a dressé un tableau spécial pour l'ordre des chiens où il cite une quarantaine d'espèces, ne cite ])as ceux de Laconie. — Huit //io/i'.Dans nos climats, c'est un peu plus, et au moins dix mois. — Vers ce même dye. Un peu plus bas, v^ 5, il est dit : Six mois, au lieu de Huit. — Lèvent déjà lu patte pour icriuer. L'observation est sans doute très-simple ; mais encore fallait-il penser à la con- signer; car le fait est caractéris- tique de la race des chiens. — Les accouplements furlifs. La raison est décisive, bien (pie les accouplements préparés par les maîtres des chiens ne soient pas moins démonstratifs. § 2. Soixante jours. Le fait est exact. — In, deux, ou trois Jours. J'ai suivi la leçon vulgaire; mais MM. Aubert et Wimmer en ont adopté une autre, qui est légère- ment différente : » Bien qu'il y ait « quelquefois un ou deux jours <' de plus ou un de moins». Quant au fait en lui-même, Buffon at- teste que les chiennes u portent <( neuf semaines, c'est-à-dire H soixante-trois jours, quelque- u fois soixante-deux et soixante- « un, et jamais moins de soi- « xante », tome XIV, p. 26i, édit. de 1830. Cette assertion du grand naturaliste infirmerait la cor- rection du texte proposée par MM. Aubert et Wimmer. — Douze Jours suîis voir clair. Buf- fon dit aussi Douze jours ; mais il admet l'alternative de Dix jours, au lieu de Douze; et il semble 3.') 8 HISTOIRK DES ANIMAUX. et leurs petits sont sans voir pendant les quatorze premiers jours. D'autres encore portent le quart (le l'année, c'est-à-dire trois mois entiers; et les petits de celles-là sont aveuf^des pendant dix-sept jours. ^ 11 semble que ce soit durant le même ttunps que les chienni^s sont en chaleur. Les flux mens- truels des chiennes durent sept jours, ainsi que le gonflement simultané d(^s parties génitales. Pendant tout ce temps, elles n'acceptent pas l'ac- couph^ment ; elles ne radnu'ttent que dans l(\s sept jours suivants. En général les chiennes, autant qu'on en peut juger, sont en chahnu' durant qua- torze jours; il y en a même quelques-unes chez lesquelles cette affection dure seize jours. * L'éva- cuation qui a lieu à la parturition sort en même temps que les petits. Cette évacuation est épaisse et phlegmateuse ; et la quantité, après que Tani- croire que ceci s'applique à tous les chieus: voir Buffon, lor. cit., j). 261 . Buffoii ne semble pas con- naître les distinctions qu'Aristote fait plus l)as dans la durée de la gestation, et de Taveuglement ori- ginel. Il est possible que ces va- riations, que nous ne connaissons pas dans nos climats, soient très- réelles en Grèce. ^ 3. Durant le mémo temp^. Butfon, lor. cit., p. 262, dit que la chaleur des chiennes dure de dix à ([uinze jours. Quelques lignes plus bas, Aristote tixe lui-même la durée de la chaleur à quatorze jours. — El/rs n'acceptent p 4 . N'est pas en proportion iiecc son corps. J'ai conservé la leçon ordinaire, qui est évidem- ment insuffisante et (jui est ob- scure. La plupart des traducteui-s ont adopté ce sens; mais MM. Au- bert et Wimraer en proposent un autre qui est plus satisfaisant à certains égards; ils font rappor- ter toute la phrase à l'évacuation qui suit la parturition : « Après « que l'animal a mis bas, l'éva- « cuation diminue moins en quan* LIVRE Vï, CHAP. XX, § :>. 3oO mal a mis bas, n'est pas en proportion avec son corps. Les chiennes ont généralement du lait cinq jours avant de mettre bas ; parfois , c'est sept jours : d'autres fois, ce n'en est que quatre. Leur lait est bon, dès qu'elles ont mis bas. La chienne de La- conie en a trente jours après qu'elle a été couverte. D'abord, il est épais; mais avec le temps, il s'éclair- cil; comparé pour l'épaisseur à celui des autres animaux, le lait des chiens vient après celui des porcs et des lièvres. ' Ce qui indique aussi pour les chiennes que It^ moment est venu où elles peuvent être couvertes, c'est que les mamelles prennent, comme dans l'espèce humaine, un certain gonflement et une cer- taine élasticité. Toutefois, si l'on ne fait pas d'ob- servations fréquentes , il est difficile de reconnaître ce symptôme, qui est très-faible. On ne le remar- que, d'ailleurs, que sur la femelle, et le mâle n'a rien de pareil. D'ordinaire, les mâles urinent en levant la patte, quand ils ont six mois. Quelques «> tilé qu'en consistance ». Les exjjressions du texte doivent être un peu détourn*'es de leur sens habituel pour se prêter à celui- là: mais sous cette forme, le fait lui-même est beaucoup plus ac- ceptal)le. — Ciw] jours avant de mettre t/as. La zoologie moderne ne parait [)[is avoir renouvelé ces observations sur le lait ue heaucoup, ils sont plus vigoureux à l'accouplement que ceux qui ne font rien. Dans cette espèc(^ dt^s chiens de Laconie, le mâle vit dix ans; la femelle va jusqu'à douze. La plupart des autres chiennes vivent quatoi'ze ou constamment capables de l'accou- plement, — Ils ont six )nois. 1*1 us haut, § 1, c'est huit mois et non pas six. Il y a sur ce sujet un [)eu de redondance dans ce qui est dit ici; c'est sans doute une addi- tion faite au texte primitif par quelque main étrangère. S G. Douze petits. Le fait est fxact; mais ces fortes portées sont très-rares. — Lea femelles^.. Ceci semble se rapporter exclu- sivement aux chiennes de Laco- nie ; cependant cette durée de la fécondité se retrouve aussi dans les autres races de chiens, oii la femelle peut porter jus(ju";i sn mort; seulement, la femelle ne reçoit le mâle (|ue quand elle est en chaleur, et elle ne l'est tout au plus que deux fois pai- an. — Ot\s ehiens de Lneonie. Il est pro- bal)le que les qualités de ces chiens avaient attiré plus spécialement Tartention des chasseurs et îles oitservateurs. V\\^ de ces qualités était une vigueur infatigal)le. — Ln plupart des autres chiennes. Ceci s'applique aux mâles aussi bien qu'aux femelles. Selon Buf- r LIVRE VI, CUAI». XX, § 7. MA quinze ans; parfois même, vingt ans. Aussi a-t-on hien raison de justitîer Homère d'avoir fait mourir à vingt ans le cliien d'Ulysse. Comme les mâles des chiens de Laconie travaillent davantage, les f(^melles sont, dans cette race, capables de vivre plus longtemps qu'eux. Dans les autres races, la chose n'est pas aussi évidente; mais les mâles, néanmoins, vivent plus que les femelles. " Le chien ne perd de ses dents que celles qu'on appelle Canines; mais à quatre mois, les mâles et les femelles perdent également celles-là. Aussi , comme ce sont les seules qu'ils perdent, le fait donne lieu à deux opinions contraires. Ces dents étant les seules à tomber, les uns prétendent que le chien ne perd jamais de dents, parce qu'il est difficile de voir les canines; les autres, voyant que le chien perd ces sortes de dents, s'imaginent qu'il perd aussi toutes les autres. Du reste , on juge de leur âge par l'aspi^ct des dents : quand les chiens ion, la vie ordinaire des chiens est de quatorze à quinze ans ; on en a vu aller jusqu'à vingt, comme le chien d'Ulysse dans l'Odyssée. — Homère. Voir l'Odys- sée, chant xvii, v. 32G. Homère est exact dans ce touchant épi- sode , comme il Test partout. — Les mâles nënmnoms virent plus que les femelles. Le fait est en général exact. Jî 7. Le chien ne perd de ses dénis... Tous ces détails sont con- signes à peu près dans les mêmes termes par Buffon, loc. cit., pp. 261 et 262, — Que celles qu'on ap- pelle Canines. Buffon dit seule- ment : Quelques-unes de leurs dents, sans indiquer que ce sont les Canines plus spécialement. — Pur l'aspect des dents. Buffon dit absolument la même chose, et l'on peut penser qu'il devait avoir le texte d'Aristote sous les yeux. — Ils les ont noires et émoiissées. MM. Au)>ert et Wiramer contes- 362 IIISTOIHi: DES AMM.UX. sont jeunes, ils les on( blanches el poinlues; pins âgés, ils les onl noires et émoiissées. CHAPITRE XXI De laccouplement du taureau; violence de son assaut; diffé- rence d'ardeur entre les vieux et les jeunes taureaux; combats des taureaux entre eux ; à|^nî de l'accouplement ; durée delà portée et sa régularité nécessaire; bœufs coupés, chefs du trou- peau; durée de la vie des vaches et des bœufs; citation d'Fio- mère; perte des dents chez le bœuf; lait de la vache (}ui vient de vêler; époques diverses de l'accouplement; il est parfois un signe atmosphérique. ^ Le baMil-mâle rend la vaehe ph^'iie par- une seule monte; il la couvre si violemment que la vache fléchit de tout son corps; s'il manque ce\ assaut, la vache reste vingt jours sans s'offrir à un accouplement nouveau. Les vieux taureaux ne saillissent pas le mèmt^ jour plusieurs fois la tent l'exactitude de cette oV)ser- vation; et ils déclarent que les dents des chiens deviennent jau- nâtres. On peut croire que ces modifications doivent tenir beau- coup à la nourritui-e, à l'âge, nu climat, etc. Butfondit en propres termes, comme Aristote : u A me- '^ sure que le chien vieillit, le^s u dents deviennent noires, mous- « ses et inégales. >. Il dit aussi que, dans la jeunesse, elles sont blanches, tranchantes et pointues. s; 1. Lt' bœuf-môle, y n\ conserve cette forme un {)eu siuju'-ulière.qui est celle du texte ; j'aurais pu dire également : (^ Le taureau > . — Par une seule tnonte. C'est fréquent et le cas le plus ordinaire: mais la vache ne retient pas toujours; il faut que le taureau In couvre jus'qu'à deux ou trois fois. - // 1(1 couvre si riolemme?ït . C'est plutôt le poids du taureau qui fait fléchir la vache. — La varhe vf'ste rhigt jours. Je n'ai pys LIVRE VI, CHAP. XXI, § 3. 363 même vache, à moins qu'il n'y ait lonjxlemps qu'ils n'aient sailli. Mais les plus jeunes montent plu- sieurs fois la même vache, et en montent plusieurs les unes après les autres, tant ils ont de vi^nieur. - Le bonif est d'ailleurs le moins lascif des mâles. Le taureau qui saillit est celui qui a vaincu les autres; mais quand il s'est épuisé par de fré- quentes saillies, le vaincu revient h la charge, el souvent il l'emporte. A un an, les mâles peuvent couvrir, et les fcMuelles, être couvertes; et dès la première fois, il peut y avoir un résultat; mais en général, ce n'est qu'à vingt mois; et l'on est même généralement d'accord à dire que c'est à deux ans. -^ La femelle porle neuf mois; et elle met bas le dixième. On soutient même quelquefois trouvé d'observations sur ce point particulier dans la zoologie mo- derne, non plus que sur les dé- tails suivants que donne Aristote, j)Our la saillie des vieux taureaux et des jeunes. § 2. Le moiiîs lascif des mâles. (\)mn)e le remarquent MM. Au- bert et XVimmer, il semble que cette remarque n'est pas bien à sa place ; et au lieu « Des mâles », ils proposent en outre de corriger le texte et fie lire : <» Des animaux u apprivoisés >». — Le taureau i/ut saillit. La. pensée reprend son cours ; et ceci est bien la suite du paragraphe précédent. — Est relui (fui a vaincu les autres. Tous ces détails sont exacts. A un mi. Il semble que, dans nos climats, le moment de la puberté est beaucoup plus tardif. Buflfon conseille de retarder l'accouple- ment jusqu'à trois ans, la pleine puberté n'étant atteinte dans la vache qu'à dix-huit mois, et dans le taureau qu'à deux ans; voir Butfon, tome XIV, p. 139, édit. de 1830. Aristote lui-même cor- rige sa première assertion quel- ques lignes plus bas, et il semble penser comme Buffon que le vé- ritable âge est celui de deux nus. ji 3. Seuf mois. Voir Buffon, loc. ci t. y p. 136. Le naturaliste français semble ici encore avoir eu sous les yeux l'ouvrage du naturaliste grec. — Di.r mois. '. M't HISTOIRE DKS ANIMAUX. qu'elle poi'te dix mois, jour poui' jour. Ce qui uaîl avani ces temps nHolus, comme on vieut de le dire, n'est qu'un avorton, et ne peul vivre, bien (|U(^ le moment où la bêle a mis bas n\iit été avancé ([ue de très-peu. Le petit ne vit pas, paice que les (Mar- nes de ses pieds sont molles et informes. La portée habituelle esl (Tun seul petit; rarenn^nt. il v en a deux. La fenudle me( bas et le mâle ptnit couvrir, durant toute la \'h\ ^ La femelle^ vit ordinaii-enn^d quinze ans; les mâles en vivent autant, quand ils sont coupés. 11 y en a qui vivent jusqu'à vin^t ans et même davanlaf^e, si le corps est bien noiuri. On dresse les bœufs coupés h élie chefs du trou- peau à la tète duquel on b^s met, comme on le fait pour les moutons; et ceux-là vivent plus vieux, parce qu'ils ne fatigu(Md pas, et parce qu'ils ont un fourrage qui n'a pas été foulé. ' Le bœuf est dans Ce n'est pas exact ; mais Aristote ne fait que rapporter cette opi- nion, sans d'ailleurs l'approuver, ni la combattre, — Lr$ cornes dr ses pieds sont )noiles. Je ne sais si la science moderne est sur ce point d'accord avec Aristote. § 4. Quinze mis. C'est aussi le chiffre de Buffon, loc. cit.^ p. 140 ; mais Buffon ne distingue pas entre les mâles et les femelles. Il paraît d'ailleurs que ce chiffre est un peu trop faible, et que les bœufs vivent davantage. — Si le corps est bien nourri. Le sens du mot grec n'est pas très-clair. — Ils ne fatiguent pas. La leçon ordi- naire a une affirmation, au lieu de la négation em[)runtée à Al- bert-le-Grand. — Quiiia pas été foule. Parce qu'ils sont les pre- miers à la tète du troupeau. Le mot grec signifie simplement : « Sans mélange, pur ». J'ai cru devoir [)reciser les choses davan- tage. § 5. Le bœuf. Ou le taureau. — Homère. Dans l'Odyssée, chant x, v. 19, Homère parle bien d'un bœuf de neuf ans, et il se sert de la même expression qu'Aristote emploie ici ; mais il ne compare 1 n LIVRE VI, CHAP. XXI, .ij 6. 3ba toute sa force à cinq ans, et voilà comment on a pu louei' Homère d'avoir dit, dans ses vers, qu'un tau- reau de cinq ans vaut un bœuf de neuf ans ; car l'un et l'autre sont de force égale. Le bœuf perd ses dents à deux ans; il les perd non pas toutes à la fois, mais comme h* cheval. (Juand il a mal aux pieds, il ne perd pas la corne ; mais seulement ses pieds entlent beaucoup. Le lai! n'est bon que quand l'animal a mis bas; car auparavant il n'a pas de lait; et le premier lait qu'a la vache, de- vi(Mit, quand il e^^t caillé, aussi dur qu'une pierre: et cela ne manque pas, si l'on n'y mêle pas de l'eau. "Les >aches de moins d'un an ne reçoivent pas i);i>. dans ce passage, un bœuf de neuf ans à un taureau de cinq ans. Je ne crois pas (pie celte compa- raison se trouve dans les poèmes iTHomère, tels (pie nous les avons aujourcrinii. Le S(ms que je donne a (• » {)ass'ige ditïV'i'e de celui que MM. Aubert et ^\'ilunler lui don- nent ; selon eux, l'expression dont M^ sert Homère s'applique a des (b'nii-aniiees et non à des années entières ; de cette façon, un tau- reau de cinq ans vaut un l)onif de neuf demi-années ; mais il fau- drait j)our que l'égalité fut com- })lète qu'il y eût dix demi-années au lieu de neuf. C'est là ce qui m'a déci(b' à garder rinterj)réta- tion que j'ai adoptée. On conçoit, d'ailleurs, fort l)ien que le tau- reau acquiert toute su vigueur avant que le bœuf n'atteigne la sienne. — Pc ni ses- ilt-nls ii druj' oits. Il ])arait que ceci n'est pas très-exact, et que le bonii perd ses dents depuis la lin de la pre- mière année jus(prà la fin de la troisième. — Comuie le citerai. Voir plus loin ch. xxn, ji 4. — Quand il a )nttl aux pieds. L" mot grec qui est employé ici est celui qui signifie la Goutte, quand il s'agit de l'iiomnie. — Lr pre- mier lait... . de l'eau. Tout ce })assage parait susj)ect à MM. Au- bert et AN'imuier: et le fait qui y est avancé ])ar Aristote n'est pas exact. MM. Aubert et Wimmer ])roposent une modification qui devrait donner au texte le sens suivant : " Le j)is de la vache t> devient aussi dur qu'une pierre, <> si on n'a ])as soin de le laver <* avec de l'eau ». ?; t). De uioins d'un an. Voir plus haut, i; 2. — A qufdre mois.^l.Vï'k- aoo HISTOIRE DES ANIMAUX. It' iiicUe, sauf des exceptions iiionslriieiises. On a même vu des taureaux et des vaches s'accou])lei' à quatre mois. L'accouplement commence dans les mois de Thargélion et de Skirrliophorion le plus oi-dinairement; mais quelques vaches se laissenl couvrir jusqu'en automne. Quand il y a beaucoup de vaches pleines, et qu'elles recherchent Taccou- plement, c'est un signe cerlain, à ct^ qu'on croit, de froideur et de pluie. Les vaches s'affection- nent entre elles comme les juments, mais moins vivement. kolos, approuvé par MM. Aubert et XVininier, a fcubstitué Dix mois à Quatre mois. Cette correction est d'accord avec ce (jui a été dit plus haut, î^ 2; mais les manu- scrits ne l'autorisent pas ; et je n'ai pas cru devoir chanji:er le texte, (pie MM. Auhert et W'i Mi- nier ont étralemeiit conservé. — Df Thartfèlitnt et de Skirrhopho- rioit. Ces lieux m(»is r«'j)(ind«'iji a peu j)rès aux mois de mai et d** juin. Hufton dit : «* Du l.j avril " au l.'i juillet )., tome XI\' . j). 136, edit. de 183U. ™ ("esi un si(/nr rcrfdi/i. Je ne sais pas .>i nos a^rriculleurs croient encore à ces pronostics. — Lfs fac/ics. 11 y a deux articles féminins (lan> le text»'. LIVRE VI, CHAP. XXIi; § i. 367 CHAPriRE XXII Des (dievau-\; âge de la saillie; en général, il faut attendre qu'ils aient trois ans; durée de la portée; le cheval est après Thomme le plus lascif des animaux; la jument n'a en général qu'un poulain; des dents du cheval; promiscuité des chevaux; cou- tume des Scythes; la jument reste sur ses jambes pour mettre bas; les autres quadrupèdes se couchent; durée de la vie des chevaux; durée de leur formation complète; manière de con- naître l'âge des chevaux à leurs dents; la canine; effet du mors; de la saillie; elle a lieu en tout temps; intervalle néces- saire pour la jument: juments stériles; le chorion; l'hippo- mane servant aux philtres; il n'y a pas de chefs parmi les chevaux comme, parmi les bœufs. ' Le cheval mâle commence à saillir dès Tàge (le deux ans; et c>st à cet âge aussi que la femelle peut commencer à être couverte. Il y a cependant peu d'exemples de ce p^n^e, et les produits qui en viennent sont plus petits et plus faibles. En général, c'est à trois ans, pour les mâles et les femelles, qu'a lieu l'accouplement ; et jusqu'à vingt ans, les produits sont de plus en plus forts. i^ 1. Le rherdl mâle. C'est la forme de l'expression grecque; j'ai cru devoir la conserver, (''est que la lan«;^ue grecque n'a qu'un seul mot pour le cheval et la ju- ment; ou ne les tlistingue que par le genre de l'article. — Deux ans. Bufl'on dit : <> Deux ans ou deux ans et demi ^>. tome XIV, j). 38, edit. de 1830. — Troi:; ans. Buflbn conseille, loc. cil., quatre ans ou quatre ans et demi, et même six et sept ans, pour les chevaux fins. u Les juments, ajoute-t-ii, peu- <( vent avoir un an de moins. » — Jusqu'à vingt ans. Selon Buflfon. loc. cit., p. 58, les chevaux peu- vent engendrer même au delà de ;](is IIISTOIHi: DES AMMAIX. - La jument porte onze mois; et elle met bas dans le douzième. 11 n'y a pas un nombre de jours fixi^ pour (jue le cheval empliss(^ la jumt^nt; parfois un seid jour suffit; d'aidres fois, il en faut deux ou trois, ou même quelquefois |)lus. L'àne moidant sa fenudle Templit plus vite qu(* le elieval ; mais la saillie du cheval n'est |)as accablante comme ccdle du laui'eau. ' Api-ès Thnimne. c\^st le cheval, mâle (^t femelle, qui est le plus lascif des animaux. Les jeunes chevaux s'acc()U|)lent avant Tài^^ (piand 1«^ |)Aturai;e (*sl bon, \A\l\K VI, CHAP. XXH, § o. 309 OÙ ils les perdaient, h ce qu'on assure, à moins qu'ils ne soient naturellement inféconds. * Le cheval a quarante dents; h trente mois, il perd les quatre premières, deux en haut, deux en bas. Un an après, il en perd également quatre, deux en haut, deux en bas; et après une année encore, il en perd encore quatre autres de la même façon. A quatre ans et six mois, il n'en perd plus. On a vu une fois un cheval perdre toutes ses dents ensemble, dès les premières; c'est, au contraire, avec les dernières qu'un autre les a toutes perdues ; mais ce sont là des cas fort rares. • C'est donc presque toujours h quatre ans et six mois que le cheval est le plus apte à saillir. Les chevaux les plus vieux sont aussi les plus féconds; et ceci n'est pas moins vrai des femelles que des maies. Les chevaux montent indifféremment leurs \ini;l ;iii>, pourvu (pfils aient cl»' mf'U.'lLTt'S. >; 2. Poin'f/ur Ir dfVdl r)n/j!i.<>r ht jiinKmt. Tous ces détails sont j»ariaitement exacts: seulement, il faut ici s'attacher au nonihi-e {{*'<■ saillies plutôt qu'au nombre des jours qui peuvent laisser des in- tervalles entre elles. — L'àiicinnn- taiit sn f>inrlh\Ce\U* {ihrase. ([ui interrompt le til de la })enst''e. pour- rait hien être une additi(»n d'une main étrangère. Le (ait, d'ailleurs, est exact. — La saillir du clindl. Voir plus haut, ch. \\i, ^ 1. ;■ .'). ()lli rsf If jillis Idsi if (1rs (ininiii ii.i . Il V a des oiseaux <[!U sont les plus lascifs de (mis I.-v animaux, a c (ju d >end>le. — A Itriitr mois. V \\ peu plu^ haui, s 1. il a ete dit (|Ue làiie ou d\)V' dinaire commence l'accouple- ment est trois ans, c'est-à-dire trente six mois, — Oii il rpssr de /)f'rdrr ses drnis. \'oirun peu plus loin le jiaragraplie suivant, ou il est dit (|ue le cheval })erd ses dents jusqu'à (juatre ans et demi. — .1 imtins qu'ils iw fussftit ?ifi' htr('llr)ttP)d inféconds. ("e> . Ceci indique [)eut-ètre la position que prend le poulain dans le. ventre de sa mère, quand il est sur le point de sortir. § G. Tous les autres quadrupè- des se cowhenl. Ces dt'tails sont exacts. Cependant, il {tarait (pie ([uelquefois la jument se couche aussi. Le plus ordinairement, elle i-este debout. Voir HufTon, tome XIV, p. :i7, etlit. de 18;{(l. § 7. Di.r-huil à ririf/l ans. Bnf- Ibn dit de 25 à JO, lor. riL, p. ."iS. — Jus-(/u'à ri/iquaule ans. Hutlon ne semble pas croire à une telle longévité. On dit cejtendant qu'il y a des chevaux qui ont même dé[)assé cette extrême limite de cincpiante ans. — ("csl à cause k LIVHK VI, CHAP. XXII, § y. 371 moins que les femelles, c'est à cause des saillies; ceux qu'on élève chi^z soi vivent moins aussi que ceux des haras. ^ La femelle prend toute sa crois- sance, longueur et hauteur, en cinq ans; il en faut six pour le mâle. Dans les six années qui suiv(Md, le <'orps acquiert toute son ampleur, et l'animal profite jusqu'à vingl ans. Les femelles se forment avant les mâles; mais dans le ventre de la mèi'e, les mâles se forment, au contraii'e, avant elles, absolumtMit comme dans l'espèce humaine. Le même phénomène, se retrouve chez d'autres animaux qui font plus d'un petit. " Le mulet tette, dit-on, jusqu'àsix mois; mais ensuite, la mère ne donne plus sa mamelle, parce que le petit lui fait des saiUir.s-. Qui fatiiruent et qui usent plus vite l'étalon. — Virenl )n ne sais pas si le fait est exact; la science moderne ne s'est pas occui)ée de cette question. ^ M. Le ehorion. C'est la mem- brane qui enveloppe tout le fœtus ; la jument cherche à s'en ilebar- rasser, mais ne la dévore pas }»lus qu'elle ne dévore l'IIippo- mane. ButTon a refuté tous ces détails qui sont fabuleux. LHip- pomane n'est pas au front du j)Oulain; mais comme le poulain se i)résente ordinairement par la tète, elle touche souvent aux con- crétions solides formées i)ar le sédiment de la liqueur épaissie de l'allantoide. Ce ipii a pu faire croij'e aussi que la jument dévo- rait l'Hippomane, c'est qu'elle lèche son petit après sa naissance; voir Butfon, tome XIV, }>. 57, edit. de 1830; il ne nomme pas Aristote; mais c'est à lui qu'il fait est toule transporlée, et e«dle od(Hir la rend fu- rieuse. Aussi, les femmes qui font des breuvaf»es i'e(dierelieid-elles cette substance et en font-elles pi'ovision. '" Si un Ane vient h saillir une jument déjà montée par un cbeval, ce second accouple- meni détruit rembryon antérieurement conçu. "' Les palefreniers des haras ne metlent pas un cheval à la tète des autres poui* b^s conduire, couime ou h» fail pour les troupeaux de bœufs, parce ([xw la nature des chevaux n'est pas tran- quille, mais qu'elle es! très-vive el Ires-mobile. allusion en réfutant l'erreur des Anciens. — Lrs fenvites qui fout des ftreuvuqesA)\i,«. Desphiltres »: voir aussi i>lus haut, ch. xvii, §8, ce (pii est dit de l'Ilippi^mane. •i lo. vS/ un (hie.... MM. Aubert et W'immer rej/ardent comme apocryphe toute cette tin du chapitre ; et leur soupçon {)arait assezjustitié. — Détruit reintjvijou ('eci est répété au .i; :2 du chapitre suivant ; voir aussi le Traité de la (iéuératiun des animauj:, liv. H, § 135, p. 2ÛG, édit. et trad. Aubert et Wimmer. § 10. Se tuettentpas un eJieval ... Ceci a déjà été dit des chèvres, un j)eu plus haut, ch.xix, § 6. Ou peut ecial pour designer ces ilents de l'âne, commt; il y en a un pour les Coins du (dieval. — On rite um' ànessp... Le cas était fort extraonlinaire LIVRE VI, CHAP. XXIII, § 3, 377 frapper après Faccouplementet de la faire courir. - Elle met bas au bout de douze mois. Le plus souvent elle n'a qu'un ânon; et naturellement, elle n'en doit avoir qu'un; mais quelquefois, elle en a jusqu'à deux. L'àne, en montant une jument, fait périr, ainsi qu'on vient de le dire, le germe qu'elle a reçu du cheval ; mais le cheval ne fait pas avorter celui de l'âne, quand une jument a été précédem- ment remplie par un âne, qui l'a couverte. ^ L'à- nesse a du lait au dixième mois de la gestation; et après qu'elle a mis bas, elle peut être couverte dès le septième jour; c'est même à ce jour-là qu'elle devient pleine le plus sûrement, bien qu'elle puisse aussi concevoir plus tard. Si par hasard elle n'a pas eu de poulain avant de perdre la marque, elle n'a plus chance de devenir pleine, ni de porter durant le reste de sa vie. Lorsqu'elle et méritait d'être noté. — - De la frapper. Bufton dit la même chose et il ajoute : « Sans cette j)récau- n tion , elle ne retiendrait que n très-rarement ». — I^t de la /'(lire courir. Le texte dit : ^ La H poursuivre », ce qui n'aurait pas été sul'tisamment clair dans une traduction littérale. § 2. Douze titois. La même re- marcpie se trouve dans le Traité (Ir la Génération des anintau.r. liv. II, § 135, p. 2Ur., edit. ettrad. Auhert et Wimmer; et Aristoîe ajoute que c'est comme pour le cheval. — Ainsi qu'on vient de le dire. Voir le chapitre précé- dent, § l'i. — Le yerme quelle a reeu du e lierai. Je ne sais pas si le fait est exact, et si la science moderne l'a constaté. MM. Au- l)ert et Wimmer doutent encore que ce passage soit ici bien à sa place. § 3. Au dixième mois. Le fait est exact. — />é.v le septième jour. Parce que, dès ce moment, la chaleur se renouvelle, comme le remarque Buffon, loe. eit. — Si par hasard elle n'a pas eu de poulain. Ceci doit être exact, comme tout ce qui précède; mais 378 HISTOIHi: DES AMMAr \. est sur lo poinl do inrfiro bas, TAik^sso n'ainif' pas à (Mre vue par riiomiiie, ni à iiielln' bas en plein jonr; mais on la mel dans rohsrnrilé, pour qu'elle s'y delivi-e. '' Klle p(Md produire durani sa vie en- tière, pourvu (pfelle ail produit avant de |)er(lr(^ la mai'que. L'àui^ vil plus de Irente ans, (d la femelle vil plus longtemps eneon^ qu(» le mal(\ Quand un elieval a eouv(M'l une anesse, ou ([u'un âne a couvert une jumenl, il y a l)i(Mi plus d'avor- tements que quand ee sont des sujets de même (^spèee qui s'accouplent entiv eux, le clunal avec la jument et TAne avec l'ànesse. ' Le temps de h» Kestalion, quand le cheval et l'âm^ se cioisenl, se rè^le sur 1(^ maie; je veux dire qu'(dle (hnv aloi's tout ce qu\dle aurait dure si le petit venait d'individus de même (spèc(^ Pour la f^randeur, Taspect et la force, le produit ressemble^ davan- tage à la femelle. ^ Si l'on coidinue le croisement, (d si les ani- maux ne restent pas un intervalh^ de temj)s assez je ne sais pas si les zoolog-istes modernes ont fait des observa- tions de ce genre. — N'aime pas à être rue. Tous ces détails sont exacts. § 4. Durant sa rie entière. BuC- fon dit seulement, /or. n't., que l'ànesse peut, pour ainsi dire, con- tinuellement en<,^endrer et nour- rir. — La femelle rit plus hn^j- te}>ips. Buftbn dit ijue cela tient à ce qu'en ^'énéral on ména<.'e davantajre l«'s ànesses, cpii sont si souvent pleines. — // y a bien j>lus (rarortenients . Butlbn n'a pas touché ce point. § 5. Ne rèyle sur le màlt>. Il l)arait en effet que la jument couverte' par un âne porte un juni plus longtemjjs. § G. 8/ l'ou continue le croise- ment. Le texte n'est j»as aussi LIVRE VI, CHAP. X.XIV, îi 1. 3:9 long sans s'accoupler, la femcdle ne tarde pas à devenir stérile. Aussi. les gens qui s'occupent de C(^s soins, ne font pas des croisements continus; mais ils y mettent quelque intermittence. La jument ne reçoit pas Fane, et l'ànesse ne reçoit pas le cheval, si l'ànc n'a point tet('' un(^ jument. On a donc soin de faire teler les juments par des ânes qu'on apptdle Nourrissons de juments; et ces anes-là, au pAlurage, couvrent les juments et les forcent à It^s recevoir, tout comme des étalons. CHAPITRE XXIV Du mulet; époque et durée de Taccouplement ; avortement des mules; espèce particulière de mules en Syrie; le bardot et ses rapports avec les nains; durée de la vie du mulet; longé- vité d'un mulet d'Athènes; décret en sa faveur; la mule vit plus que le mulet; de la manière de reconnaître l'âge des animaux. ' Le mulet saillit , et s'accouple, après la première perte des dents; il peut même encore à sept ans précis; et il se sert d'un pronom indéterminé. — Se font pas des croisonents eontinus. Tous ces détails doivent être exacts, parce qu'ils sont empruntés à la pra- ti(pie, et que l'auteur pouvait les avoir sous les yeux. — S/ l'â/ie n'a point teté une jument. MM. Aubert et Wimmer assu- rent que des observations récen- tes contirment ces faits. — Soin-- risso7is de juments. J'ai traduit le mot grec; MM. Aubert et Wimmer ne font que le repro- duire sans l'interpréter. § 1. Le mulet. Je ne sais pas s'il ne faut pas confondre sous ce terme générique, et les mulets nés d'un âne et d'une jument, et les nmlets nés d'un cheval et d'une ânesse. Le bardot, dont il est question un peu plus bas, 380 IHSTOIRK I)r:s AMMAIX. olro fécoiid, cl Tou a vu iiaîliv un l)anl()l cruri milita qui avait rouveii uik^ jument; mais après sept ans, ]e mul(^t n(^ saillit plus. On a vu égale- ment mw mule devenir pleine, mais sans pouvoir amener à terme. ' Dans celte partie de la Syri(^ qui est au d(dà de la Phém'cie, les mules sont rouvertes et metterd bas; mais eelte espèce, toute ivssemblante ([irdle est, (^st ditrérent(^ Les ani- maux qu\)n appelle des hardols sont les produils d'une junKMd qui a élè malad(^ pendant la gesta- tion. C'est à peu près ce (|U(^ sont les nains dans Tespèci^ humaine; cl diins les porcs, Tarrière-faix des porcs.. Le l)ar(lot, eomme les nains, a un<^ spinble plutôt être, dans la ponsée «l'Aristote, un produit ditîorme, puisqu'il le compare aux naius dans l'espèce humain.», et qu'il vient d'un accident dans la «res- talion. D'ordinaire, le bardot est, dans l'usage ordinaire de notre langue, le mulet ne d'un cheval et d'une ânesse. Il faut t'crire Bardot et non Bardeau, comme on le fait quelquefois; voir Lit- tré , Dirlionnaire de la lanipto. fvanrake^ au mot Bardot. — In bardot. Le mot grec est (ii?inos; la plupart des traducteurs se sont bornés à le reproduire textuelle- ment, sans essayer d'en j)réciscr le sens. Aristote le définit lui- même au paragraphe suivant. U ne paraît pas qu'on ait fait des observations récentes sur l'accou- [)lement des nmlets avec les ju- ments et les ânesses; niais il est constaté que des mules de l'une ou l'autre v^)èce ont «'te IV'Con- dées par des chevaux. Voir la note de MM. Aubert et ^\'immer. Voir aussi, sur le bardot et les mulets, Butl'on, tom»' XVIII, p. ;ni, edit. (h" 1831). ^ 2. De la Syrie. Voir plus loin, ch. XXIX, § 5, (pielques détails sur les mulets prétendus de .Syrie, qui sont en réalité des Zèbres de différentes espèces. Aristote semble d'ailleurs reconnaître lui- même que ces mulets de vSyrie ne sont i>as de vrais mulets. — Quon appelh des liardofs. Ou « (iinnos. » — L'arrière- faix des porrs. Voir pn peu plus haut, ch. XVIII, .i; :i — f,p bardot eouune les nains.' Je ne sais si le fait énoncé ici est confirmé j)ar la science moderne ; il est, d'ail- leui's, assez facile à constater. IJVHH VI, CHAP. XXIV. § i. 381 f verge très grande.^ Le mulet vil de longues an- nées. On en cite un qui a atteint Tàge de quatre- vingts ans; il était à Athènes, à Tépoque où Ton batissaitle Temple ; on le laissait libre à cause de sa vieillesse; mais il se faisait atteler avec les autres, et les accompagnant C(Me à C(Me, il excitait ses compagnons à l'ouvrage. Un décret prescrivit aux marchands de gi'ains de ne pas le chasser quand il viendrait manger à leurs coffres. La mule vieillit plus tard que le mulet; et quelquefois on essaie d'expliquer cette différence en disant que la mule se purge par les urines qu'elle rend, et que le mulet vieillit plus tôt parce qu'il respire l'odeur de cette urine. * Voilà ce que nous avions à dire sur la géné- ration de ces animaux. QuanI à savoir si ces qua- drupèdes sont plus jeunes ou plus vieux, les gens chargés de les soigner le reconnaissent en tirant \m peu la bal)ine; si la peau ainsi tirée revient § 3. L'dfje de qiiatre-vinyts ans. Il est probable que ceci est une forte exagération ; mais il est cer- tain que les mulets vivent très- longtemps, et que c'est à })eine s'ils commencent à vieillir vers trente ans. Le fait du mulet athé- nien est fort curieux, et l'on ne peut pas douter qu'il ne soit exact. Plutanjue le raconte aussi, mais avec quelques détails de plus; voir son Traité sur les animaux de la terre et des eaux, tome IV, p. 1187, èdit. Firmin- Didot, et traduction de Bétolaud, tome IV, p. 253. — La mule vieillit plus tard. Je ne sais si ce fait est bien certain — Parce fju'il res- pire Codeur de rette tirine. Ceci est sans doute une explication j)o- pulaire, qui est sans fondement. § 4. S/ ces quadrupèdes. L'expression du texte est plus générale et plus vague. Mais il me semble évident que Tobseï'- vation faite ici ne doit concerner 38'-» IIISTOIHK DES AM.MAIX. viU\ la l)èlo est jeiiiie; si elle resie un \wu Ion temps toute plissiS', c'est ([ue la hèle est vieilh (I". CHAPITRE XXV Du chameau; durée de la gestation; la chamelle n'a jamais qu'un seul petit; durée de sa vie; son lait très-agréa'olc; des élé- phants ; âge de l'accouplement; durée douteuse de la gestation ; position et douleur de la femelle quand elle met bas; du san- glier; lieux où les femelles mettent bas ; nond)re des petits ; voix du sanglier; citation d'Homère; sangliers (\u\ se châtrent en se frottant aux arbres. ' I^a cliamell(^ poile dix mois, et elle n'a jamais qu'un seul petit; car le eliameau est un(* espèce qui n'en peut avoir qu'un. Quand le petit a un an, on le sépare des chamelles. La chamelle vit h'n^n au delà de cinquante ans. Klle met bas au prin- tem])s; et elle a du lail ius([u'à uik^ nouvelle <^(»s- talion. Là chair de la channdle (»sl (»\cellenh': et que les quadrupèdes dont il vient d'être question, et non tous les quadrupèdes eu général. D'ail- leurs, le moyen in(hque })()ur s'as- surer de l'âge des bétes peut être assez pratique. § 1. L^/ rJiamollc porto di.r mois. Il parait que c'est une erreiu', et que la chamelle porte un an. — On In sépare drs c haine U es. Mais ce n'est pas eneore pour le faire travailler. On ne le charge pas avant quatre ans. — Hicn (m delà (le cinf/Kante ans. DutVon dit de quarante à cinc^uante ans, tome XVI, j). 40;{, édit. de 18:]0. — La rhair de la chanu'llc. Le texte n'est pas aussi clair, et l'on peut croire qil'il j)arle de lachair du mâle aussi Itien (lUe de la chair de la femelle: il est certain que les Arat)es mangent la chair du chameau; ce qiii prouve (juils la trouvent l)oune, hien qu'elle i m ••'4 s ;i8;i LIVRE VI, ClIAP. XXV, î< 3. son lait, le plus af^rt^'able de tous. On le boit en y mêlant de Feau, deux parties contre une, ou trois contre une. - L'éléphant peut couvrir, ou la femelle être couverte, pour la première fois à \hv^i ans. Après que la femelle a été couverte, la gestation est d'un an et six mois, selon les uns, ou de trois ans selon les autres. Ce qui fait que ce désaccord sur le temps de la gestation est possible, c'est qu'il n'est pas facile de voir l'accouplement. La femelle met bas en s'accroupissant sur ses jambes de der- rière ; et il est évident qu'elle souffre beaucoup. Le petil, dès qu'il est né, tette avec sa bouche, et non ave(^ sa trompe. Il marche aussi, et il voit clair, immédiatement après sa naissance. ^ Les femelles des sangliers sont couvertes au ne le soit ])eut-ètre pas autant qu'Aristoie le su])pose, sans doute l)ar oui-dire. — Lr plus agréahlr de tons. On sait qu'il y a des po- pulations immenses qui se nour- rissent en grande partie de lait de chamelle, en Afrique, et surtout dans l'Asie centrale. ?; 2. L'éléphant.... à limjt ans. Btiffon ne dit rien siu' ce point, qui n'est pas encore éclairci, parce que l'éléphant n'est jamais fécond dans la domesticité. — li'un an et six )nois. Butfon dit deux ans; tome XVI, p. ,'iOO, édit. de 1830. D'ailleurs, Aristote lui- même ne parait j)as être bien sûr du chiffre qu'il donne. Selon des naturalistes modernes, la gesta- tion serait de vingt mois et demi. — // Ji'est pas facile de roir Vac- rouplrnient. Butl'on s'arrête beau- coup sur ce détail; et il parle presque des amours des élé- phants et de leur pudeur, comme si c'était de nous ([u'il parlât; lov. cit., pp. 306 et .^08. — Et non avec sa trompe. Buffon établit le con- traire, et il réfute l'opinion erro- née des Anciens, sans nommer Aristote, loe. eit. pp. 329 et suiv. — // marche aussi.... Je ne con- nais pas, dans la science mo- derne, des observations spéciales sur ce sujet. § 3. Les femelles des sangliers. 38i IHSTOIHK DES ANIMAUX. commencement de Tliiver; elles melJent bas nu printemps, en se relirant dans les lieux l(^s |)lus inaccessibles, surloul dans les roclies à pic, dans les fondrières, et les bois les plus ombraf^és. Habituellement, le niàb^ rest«^ tnMite joui's avec les femelles. I.e nombre des petits et le temps de la [gestation sont les mêmes (pie pour les poi'cs domesliques. La voix des san<4liers est à peu près celle des poiTs; si ce iTest (pn3 la femidle S(^ fait entendre plus souvent, et h* mâle plus rarement. Les sanpliei's, (pnnid ils soid cliàlrés, deviennent plus f^ros ; mais ils devitMment aussi plus farouches ; id c'est ainsi (pi'llomère a pu dire : « Il nourris- (( sait, sur une litière, un sanglier qui r<^sseml)lait (( moins à une bêle nourrie de grains qu'à une Jai pris cette formule pour me rapprocher davautage de celle du texte ; on jjourrait traduire plus simplemcint : «Les lai<'s ». — Elles- mettent has nu /jrintent/)s. La laie ne porte qu'une lois l'an, tandis que la truie, avec laquelle elle a taut de rapports, fait deux portées. D'après Butfou, tome XIV, \).2{)'A, édit. de 1830, l'accouplement a lieu au mois de janvier ou de fé- vrier, et l'animal met bas en mai ou en juin. Buffon n'indique pas plus précisément le temps de la ^^estation. Aristote ne le })récise pas ici dav;intiij.'e. Plus haut, ch. xviii, § 2, il a ét<^ dit que les truies portent (piaire mois et qu'elles ont vingt petits. —- Que pour lev pores. Cette res.s(un- blance du })orc et du sanglier a fraj)p»'' également Ihiflon, qui a décrit les deux animaux à la fois. — Ij( roi'.r (1rs satif/liers.... Buf- fou fait aussi cette remarque que la femelle crie plus souvent que le mâle, loe. rit. j)p. 20 i et 205. — Ho)>ière. Aristote ne fait jias une citation exacte d'Homère, et il semble qu'il mêle deux passages l'un de V Iliade, chnni ix, vers 539, edit. Firmin^-Didot, et l'autre de VOdi/ssée, chant ix, vers 190 et 191. Dan^ ce dernier passage, il s'agit du Cyclope et non d'un sanglier. Ces différences n'ont ici que très-peu d'intérêt ; elles in- diquent non pas (pi'Aristote eut LIVUi: Vî, CUAP. X.WI, § i. 38;; (« l'oche couverte de bois. » Ce qui fait qu'il y a des sangliers chaires, c'est qu'il y en a qui, dans leur jeunesse, sont atteints aux testicules d'une démangeaison maladive; et en se frottant contre les arbres, ils écrasent leurs testicules, qui les font souffrir. CHAPITRE XXVI Du cerf; de son accouplement; résistance des biches; époque de raccouplemenl; durée de la gestation; Ja biche n'a qu'un faon; flux menstruel delà biche; soins qu'elle a de ses petits; ses retraites; de la longévité des cerfs; contes à ce sujet; les biches des montagnes d'Arginuse ont l'oreille fendue; lascivité excr'ssive des cerfs; leur isolement et leur fureur au temps du rut; leur graisse en été les empêche de courir; c'est surtout au printemps qu'ils sont agiles; leur chair est mauvaise et d'une odeur repoussante au temps de la saillie ; ruses du cerf fuyant devant le chasseur; il s'arrête faute d'haleine; consli- tution particulière des viscères du cerf. ' La biche est couverte, ainsi qu'on l'a dit plus haut, en essayant le plus souvent de se soustraire; car parfois la femelle ne peut supporter le mâle un texte d'Homère autre que le nôtre, mais seulement qu'il ap- portait quelque négligence dans les citations qu'il en faisait. — Des sangliers efintrés. Aristote a raison d'ex|)liquer comment des sangliers peuvent être châtres, et l'explication qu'il en donne est très-probablement la vraie. ^ 1. Ainsi qu'on l'a dit plus haut. Voir j)lus haut, liv.V, ch. ii, § 4, où il a été déjà parlé de la résistance de la biche. Buffon constate la i)arfaitc "-.xiiciitude de 1. 11. 25 iiSli IllSTOIIli: [)\:S A.MMAIX. à (NUIsimIo samidem". Ou(d(|ii('fois r(y[)eii(l(mt, elles s«' lîMsseiil coiiM'ii" sans l'ésislaiicc, coiiiinr le fonl les hiM'his. Oiiaiid les hiclics soiil en cliahuir, elh's s'rvilenl les unes hvs aiili'es. - ï.e inale aime à changer; el il ne reste |)as avec nne senlt^ femelle; après très-|)en de hMnps (rintervalle, il en reclnM'- che el en convce d'an! res. I/acconpIenn^d a lien après le lever de TAi'clnrns, dans l(*s mois d(^ Boé- di'omion el d(^ Ma'niaclérion ; la biche poi-le hnil mois; il fanl p(ui de jonrs ponr ([n\dle soi! pleine, el nn stnd maie con\re pinsienrs femcdles. ' Kn f^auiéral, la biche n'a ([n'nn faon; on en a vn pom^- lanl, mais cmi bien petit nombi'e, en avoir denx. FJles déposent lenrs petits dans h^ voisinaire des cluMnins, [)ar la crainte ([n'(dles ouï des bètes fan- ces détails, tomo XIV, p. IJ68. — Dr sa raidrur. Dans lo passa-^"»' (lu livre V, il est exjiriiiu' prt'ci- sément que c'est la ri^^idité de la verge du mâle qui fait mal a l.i femelle. D'ailleurs, tous les dé- tails donnés ici sur le cerf sont très-exacts, bien qu'ils ne soient [)as aussi complets (pi'on pourrait le désirer. — Elles s'évitent hs unes les autres. Je ne crois pas que ce fait ait été contrôU' par la science moderne. § 2. Le imite ahnn à rliant/rr. Il faut voir dans ButTon ([uelle est la violence du rut dans les cerfs. — Après te lever de l\irrturas. (''est l'étoile «p>i semble être la queue de la Grande Ourse, comme son nom l'indiqu»-; elle est niagnirupie, de première grandeur, et plac<"e u. I.es pelils nièni(* dans le ventre de la nièie onl déjà ce i^ipw pjnlieuliiM'. ' Les biches ont quah-e t(dles aussi bien qui» les vaches. Dès qu'elles sont (bn'enui.^s pleines, les mâles s'en vont à part e( reslent enh^e eux. I.'ar- deur qui les pousst^ à s'accoupler fail ([u<' chacun d'eux, quand il est solitaire, creuse d(^s h'ous dans le sol, et brame comme b^s boucs. Lcui-s fronts tout souillés de bM-re sont noirs comme C(Mix (b^s boucs le sont aussi. ^ (Ici élal pei'sisb' juscpi'à l'époque des pluies; et plus lard, ils retournent à leurs pàturaf^es. La cause de ces lransj)or(s, c'i^sl que cet animal est très-lascif, et qu'il devieni h'ès- iles en face de Mytiléne, oh tut livrée, a la lin de la j^uerre du Péloponnèse, la fameuse i)ataille navale de ce nom, en 406 av. .I.-C. — Où est mort Ahihid'le. Ceci est contraire à ro}>inion com- mune, qui le fait mourir dans un bourg de la Phrygie, assassiné par Pharnabaze, sur Tordre des Lacédémoniens. — Les biches ont iorcille fendue. J'ai laissé le sin- gulier, qui est dans le texte, et qui ferait croire que ces biches n'avaient qu'une seule oreille de fendue. Le fait n'a jioint été ve- ritié par les naturalistes depuis Aristote. § 7. L'ardeur qui les pousse... lours fronts tout souil/és de trrre. Ce n'est pas l'explication que donne BiitTiui, Selon lui, les ceris se frottent violeniiuent la tête sur la terre, j)Our delaclK'r de leurs 1)ois la peau dont ils sont encore revêtus, au di'hut du printemps. Kn passant fréquemment ainsi leurs l)ois sur les arbres, ils tei- gnent leur tète de la couleur (pie ces arl)res peuvent avoir. Ce n'est ])as le rut qui les excite; c'est la démangeaison (pi'ils ressentent; voir BufTon, tome XIV, p. 367, édit. de 1830. Il parait du reste (pie la couleur (pie prend, à cette ej)oque de l'année. la tête des cerIs est naturelle et spontanée, et nt? vient pas de causes extérieures.— Count/r e/'uj- des houes. MM. Au- bert et Wimmer mettent entre crochets ce membre de phrase, LIVRE VI, CIIAP. XXVl, § 9. 389 ï gras (d li'ès-lourd. (le! embonpoint excessif leur survieni en élé ; ils ne peuvent plus courir: et ils sont pris même par des chasseurs qui sont à pied, à la seconde ou à la troisième lancée. Ils vont se jeter dans l'eau à cause de la chaleui', atin d'v mieux respirer. ^ Au moment de la saillit^ , leur chair devient mauvaise et d'une odeur r(q)oussanle, dans le genre de celle des boucs. En hiver, ils deviennent maigres et faibles; c'est au printemps qu'ils ont toute leur vigueur à la course. Dans leur fuite, ils tout des pauses de temps à autre, et ils s'arrélent pour se reposer, jusqu'à ce que le chas- seur ([ui les poursuit soit tout près; alors ils se remettent h fuir. 11 est probable qu'ils sont obligés à ces temps d'arrêt, à caus(^ de la soulîraïKM^ inté- lieure qu'ils éprouvent. L'intestin du cerf est si mince et si faible que, même en frappant légère- nuMit l'animal, le tissu du dedans se déchire, bien que lapeau reste parfaitement intacte. qui parait bien en effet ne faire que reproduire en partie ce qui vient d'être dit des boucs. |i 8. L'époque des pluies. C'est sans doute que la pluie, en rafraî- chissant la tête du cerf, apaise la démangeaison. — /"ré.s-ry/Y/.v et très- lourd. Buffon remarque que, de juin au mois d'août, les cerfs sont prodigieusement chargés de suif, tome XIV, p. 392. — Ils nepeurent plus courir. Peut-être, ces détails ont-ils exagères. Ce sont de sim- ples oui-dire ; et la véracité des chasseurs grecs n'était pas sans doute plus grande que celle des nt)tres. ,:< 9. Au moment de la saillie. Tout ceci est exact ; et le même fait se rej)resente pour d'autres animaux, et par les mêmes causes; la viande du taureau est lout autre que la viande du bœul". — Ils font des pauses. L'obser- vation est très-juste, sans que peut-être l'explication du fait le i\ ciiAPirnE xxvii De l'ours; accoupleincnt particulier d*' coL animal; durée de la ^'•estalion; nombre des petits; leur faiblesse en naissant; temps où les ours se cachent ; du pori^-rpic ; ses rapports avec Tours. * Les feiiK^lles dos ouïs r(M;oivoiil l«^s mâles ainsi qu'on Ta di! plus haul, non point en les lais- sanl nionlei' sur (dles, mais en reslanl eouehées à l(MTe. L'ourse porte tr(Mite jours; elle a un ou deux petits, cinq tout au plus. L'ourson qui naît est très- petit en pi'oportion du eorps de la mère; il est moins gros qu'une belette, un peu plus gi'os qu'un soit autant. — Le tissu du ((rda/is. J'ai ajoute ces derniers mots j)our que la pensée fût i)lus claire. s 1. Plus liant. Voir livre \', ch. n, § 4. — Monter sur ellrs... C'est aussi le mode d'accouple- ment indicpie dans ee premier passai^e. — ('ouifiêes à terre. Mais uéanmoms recevant le mâle sur leur dos. QueLques natu- ralistes, même modernes, ])re- tendent ipie la femelle se met sur le dos pour recevoir le mâle, et qu'elle le tient étroite- ment eml)rassé. ButVon ne parait pas accepter le fait, et il assure que les ours s'accouplent à la manière des autres quadrupèdes, tome XV, p. 299, édit. de ISIJO. — Trente jours. Ceci est absolument inexact, et le texte doit avoir été altéré. MM. Auhert et \\'immer proposent Trente semaines au lieu de Trente jours. Hufl'on ré- fute cette assertion d'Aristote par les raisons les plus soliiles, //>/-. r//., p. 299. il ne tixe pas (railleui\s lui-même le temps de la «^'■esta- tion ; mais il pense ([u"elle (loit être au moins de quehjues mois. Comme les ours captifs se sont accou[)les souvent et ont produit, il semble qu'il devrait être assez facile de savoir ce qu'il en est. - Vin(i tout au plus. Ceci est très- exact. — l'ne hf'lrlte. L'identiti- cation n'est pas sûre ; et le mot grec n'a pas un sens très-déter- mine. Quelques traducteurs l'ont rendu par le mot de Kat. Je ne crois pas que les oursons soient aussi petits à leur naissance; et i.ivin-: VI. Cil A p. XX Vil, 5; :c 391 r(d : il est sans poil; il ne voit pas claii'; si^s pattes sont à peine formées, non plus que pi'es([ue tous s(*s membi^es. - L'accouplement des ours a lieu dans le mois trLlaphéholion ; la fcMiielle met bas vtM's rèpo(|ue où ces animaux se cacht^d et s'(Mi- fouissenl. Dans cette saison, la fenudh^ (d le mâle deviennent excessivemeid gras. Quand \\\ femelle il èlevè ses petits, ils l'eparaissenl au troisième mois du [)riidem[)s. ^ La femidlt^ du porc-épic se cache aussi, et porl<' trente» jouis tout comme Tours*», à laqutdle elle ressend)l(» encore à d'autres ègai'ds. 11 est très- difticile de priMidi'c une ourse qui soit pleine. j'ai préfère le mot de Belette; la (lilléi'ence d'une iudette à une oui'se est déjà bien Ibrte. -— // ne roit pas elnir. Voir Butron, tome XV, p. 305, .nlit. de 1830. Les veux des oursons restent ter- mes pendant près d'un mois. A sa naissance, l'ourson a huit jiouces de bmg: et trois mois après, il en a déjà quatorze ou quinze. — S^>" pattes sont à peine formées. Bul- fon réfute cette assertion (^ des H Anciens », sans d'ailleurs nom- mer expressément Aristote; et il explique comment les petits our- sons paraissent a leur naissance aussi ditl'ormes; tome XV, p. 298. edit. de 1830. 5; 2. Zi'A//^//é''yo//'>/<.Lemois(rEla- phébolion repond à mars et avril. Comme l'ourse met bas en hiv»*r, ButVon, /oc. e/7., p. 299, il est assez probable qu'elle s'accouple à l'cpotpie inditpiée pour Klapliébo- lion. — L'i'jtofjue où ers aniritaur se eaehent. Cette époque est Mn- ver; voir plus loin. liv. \ 111, ch. XIX, îi 1. ~ E.reessirernciit (jras. Voir sur i-e détail. Butl'on. tome XV, p. 297, edit. de 1830, et aussi j). 303. ji 3. La femelle du jtore-cpii\ On serait l'ort endjarrassé [)our préciser le sens du mot trrec : et l'identUication n'est pas du tout certaine: celle que je donne est la plus probable. Noir plus haut, liv. I, ch. VI, .^ 7. — Trente jours. Voir plus haut, Ji 1, cette asser- tion; et en note, la réfutation de cette erreur; bien que répétée ici. elle n'eu est pas moins grave. Il se i)eut qu'il n'y ait là qu'une simj)le altération du texte, comme précédemment; mais il n'est pas probable que la gestation du I 3U2 IlISTOIHi: l)i;S AMMAl \, CIIAIMTIU: XX\ III Du lion; suti acoonplcriicril j)arti("ulior ; (^oritt- flratip' sur la lionrip; rarcfA des lions; faihl.'ss.' dt^^ lîorice.uix; noiiibrc des porlfes et «les petits; eriniere et dents du lion; prrudrr une oursr qui so/'t plruv. Les zooloj^dstes modernes ont con- lirine cette ol)servaiion. § 1. l)n (i (lit plus- liiiut. Voir liv. \\ ch. H, § 2. — Ia' lion s'dc- coKp/dit par (lerrirrf. ("est nne erreur; et il est constat t- (|iie l<«s lions sacconi)l*'nt cotnnic tons les autres quadrupèdes. \'on- HnO'on, tome XVI, j). 2_>, edit. de 1H:H), (jni retnt<» cette opinion des Anciens. — fj/ lionm> t/wf /"'/>'. On ne sait pas an jnste (pndle est la dnree de la gesta- tion; et il est à reniaripier (pi'on ne Papas t)l)servee exactement sur les lions cjipti fs. — Ihuir iio/i- r/v///./-... Voir Hutî"on, t. X\'I, p. 21. ,^ 2. On flif.... Ceci tait allu- sion à Her(t(lote, (jni avance en elî'et cette assertion, liv. III, fl». cviii, p. ItiS. edit. Kirmin- I)i(lot. Il sendde que l'Iiistorien n'a l'ait à cet égard (|ue rep.-it'r ce PIVUi: VI, <:!IAP. XXVIII, i; 4. 3113 Il esl venu d(^ ee ([ue les lions (Maiil rares, celui ([ui a inia^iiié (M»l!e rèverit^ n'avait aur'uue idée des choses. L'espèc(* des lions est eu efTet très-rare; elle ne se trouve pas en beaucoup de pays; el dnns toule THurope, il n'y enaqu'iMitre l'Achéloiis et le Nessus. ^ Les petits lionceaux naissent si faibles que c'est àpt^nesi, à deux mois, ils peu- venl nidrcher. En Syrie, les lionnes portent ciii([ fois. La première portée est de cinq, et ensuite l(^s autres portées diminuent d'un successivement ; à la lin, les lionin^s ne |)ortent plus, et elles finis- sent par étn^ siériles. * La lionne n'n pas de cri- qne les Arahes lui avaient dit. — L'AcIir/oiis et /e Scssus. 1/Ache- loûsj)rendsasonrce «lanslePinde; et coulant du Nord-Ouest vers le Sud-Est, il se jette dans l'Adria- tiipie. j)i-es(pn^ en face d'Ithaque. Quant an Nessus, il serait dilti- cile de dire ([Uel est ce tleuve; rAchelous est anjouril'hui l'As- propotamo. Aristote répète un peu plus loin, liv. VIII, ch. xxvii, § 9, ce (pi'il dit ici des lions. Maigre cette double assertion, on a ])eine a croire que le climat de la Grèce ait januiis pu donner asyle a des licuis, surtout dans la j)artie montagneuse où coule PAcheloiis. Il est vrai (pie la mythologie a consacre le lion de NèuK'e en Argolide ; mais la mythologie n'est i)as la science. ee[)endant Hutl'on croit ipie les lions peuvent vivre dans des cli- mats tempérés, tome X\I, p. 19, edit. de 18:i0. Il ajonte. sans citer di' source, que du temps tPAris- tote, il y en avait encore en Thrace, en Macédoine, et en Thes- salie. On peut appuyer cette 0})i- nion sur un témoignage plus ancien encore que celui d Aris- tote. celui de Xenophon. Dans son Traite de la chasse, ch. xi, p. 758, edit. Firmin - Didot , il j)arle de lions et autres animaux féroces, au nord delà Macédoine, sur le Pangée et le Pinde. ji 3. Lps petits liniirrau.r ButTon dit seulement que les lionceaux ne sont gros en nais- sant que comme une belette, de six ou sept pouces de longueur, /oc. cit., p. 20. ~ Portent cinq fois... Butîbn refuie tout ce pas- sage d' Aristote, et il donne de trèsdbrtes raisons, tome X\I, |). 21, contre ce qu'il appelle les petites erreurs (l'un grand homme. 394 niSTOlHK DES AMMAIX, niere; le lion seul en a une. l.e lion ne perd de ses dents ([ue les quatre ([u'on a|)|)elle canines, deux en haut, deux en bas. ('/(^sl à six ukms (|u'il les peid. "' L'hyène a inie eouleur ([ui se rapproeln^ de ctdle du loup; mais «die est [)lus v(due, el idh* a une crinière tout le louf,^ du racdiis. (a' qu'on dit de ses parties j^ènitales qui seraient à la Cois celles du m;\le (d de la t'enndle, est parfaitement faux. La ver^^e du mâle i-essemhle à ctdle des loups et des (diiens; et ce ([u'on pi'end poui* une vulve de femelle est place au-dessous de la ([ueue, assez semblable à une vulve di» femidle [)ar sa form(\ mais sans la moindre ouverture. Au-des- sous de ce prétendu or^an(\ se trouNc l'issue pour les exci-èmeids. " L'hvène fenndle n éi^alement 5^ i. Le lion ne j>n'(l dr ses (fe/its-... La science moderne ne semble pas avoir fait d'observa- tions sj)éciales, bien qu'elles doi- vent être assez faciles sur les lions qui naissent dans nos ménajjreries. § 0. L'hyènt'. Quehiues édi- teurs et traducteurs ont fait ici un chapitre nouveau pour un sujet nouveau; j'ai cru devoir suivre la division ordinaire, (pioi- qu'il soit assez sinj^'-ulier de traiter dans un même cha{)itre du lion, de l'hyène et du lièvre. Il faut du reste dire l'hyène, et non la hyène, quoique l'aspiration fût justifiée par l'esprit rude du mot ^'•rec,dont le nôtre n'est que la reproduc- tion.— Se j(i///jro'/n' f(u loup. ("est une ressemblance (pi'ont si^nialee tous les naturalistes. D'autres la rapprochent du ciiien : i Canis Hy;ena ». — Est pdi-faite- )Hf'/it fdu.v. (^'tte eri"«nir s'est perpétuée; et ButVon [i cru devoir encore la ret'uter, tome X\'I, ]). Ii4, edit. de 1830. — Ce qu'on prend pour inif vuire.... (''est une ouverture non pen<'trante, (jue le mâle a aussi bien que la femelle, indépendamnient des j)arties de la «jrenération. -- Sans' 1(1 tnoindre ourerture. Il tant ajouter: « A l'intérieur ». S ij. L'hyène femelle Suite de la réfutation de cette erreur j»o- LIVRE VI, CUAP. XXVIII, .^ H vy.^ cette manjue qui rappjdle la vulve d'une femelle; elle l'a bien aussi sous la queu(N mais il n'y a non plus aucune ouverture. Après cetlt^ marque, vient rou\erture pour les (excrétions; et au-dessous de cette ouv(Miure, la véi'itable vulve. L'hyène fem(dle a également une matrice, comme toutes h^s W- melles des espèces organisées de cette fa(^on. On prtMid d'ailleurs très-rarement des hyènes femelles ; sui- (^nze hyènes prises par un chasseur, il m» se trouvait qu'une seule femelle. ' Les lièvres s'accouplent par derrièn^ comme on l'a d(\jà dit; le lièvre est un des animaux qui urinent par derrière. Ils couvrent, et les femelles sont couvertes, en tous temps; les femelles déjà pleines se laissent couvrir de nouveau; elles pro- duisent tous les mois; elles n'ont pas tous leurs petits à la fois, mais irrégulièrement, à qutdques jours d'intervalb^ ^ La femelle a du lait avant de l)ulaire, à laquelle le naturaliste grec ne s'est pas laisse prendre. — lLn>' sp tnnirdit qu'une seule femelle. Cette preuve n'est })eut- ètre pas suffisante, puisque ce peut être un fait isolé. j; 7. Les lièvres... Ici encore plusieurs éditeurs ont l'ait un chapitre spécial. — Comme on l'a déjà dit. Voir plus haut, liv. V, ch. II, ^ 2, et aussi, liv. II, ch. m. ?i 7. Les lièvres s'accou- plent comme tous les autres (qua- drupèdes, le mâle uiontant sur la femelle. — En tous temp'i. Ceci ne paraît pas très-exact ; il y a trois ou quatre mois de l'année où le lièvre ne s'accouple pas: il cesse de s'accoupler vers septembre. Buffon dit : .. En tous temps », comme Aristote,t. XI\ , p. 42G, édit. de 1830. Il est aussi d'accord avec lui sur presque tous les autres points. Voir en outre Xénophon, Traité de la chasse, ch. v, p. 746, 13, edit. Firmin-Didot. ji8. Pour l'épaisseur, son lait.... 11 ne parait pas que les Modernes aient fait des observations de 390 HISTOIHÏ-: DKS AMMAI'X. meltri' bas; aiissilol ([ifi^lle esl délivi'ée, elle so laisse rouvrir, cl clh' r(M;ùil le niâlo, bien (jne les pelils la lelleiil eiiroce. IN)U[' Tépaisseur, son lait esl tout pj'ès (le (*eliii de la [vn'n\ Les [)eli(s du lièvre naisseul aveuf;les, eoniine ceux de |)res([u«' tous It^s animaux qui ont di^s pieds fiMidus. CHAPITRE XXIX Du renard; ruses et soins de la fenirlle quand elle met bas; nom- bre de ses petits; de la louve; ses ra[)|>oits avee la ehiennr; ses petits naissent aveugles aussi ; fal»!** sur les louves aeeom- pagriant Latone à Délos; les chats et les iehneumons; la pan- thère; le chaeal; race particulirre de niulets en Syrie; leur aspect; ils se reproduisent; preuve de ce fait. ' La fVm(dl(» dureuai'd est couverte par le mAb% montant sur elle. Ses pidits uo voient pas en nais- sant, non plus que C(mi\ (h^ Tourse, id ils sont encore plus difformes, (jinmd la f(*melle est près d(^ mettre ce genre. — Nais-fenf. areii(f/i's. Buflbn dit au contraire que les petits (hi lièvre ont les yeux ou- verts eu naissant, tome XIV, p. 428, edit. de 1830. H y a des manuscrits qui donnent ici une négation; et alors Aristote ne se serait pas tronij)é, en disant qiu» les petits levrauts ne naissent pas aveugles, l»ien que le lièvre soit un animal à pietls fendus. § 1 . La femelle du renard. romme, en grec, le mot qui dé- signe le renard, mâle et l'einelle, est du féminin, il y a ici, dans quelques manuscrits, des varian- tes sans importance, et alors il faudrait traduire : « Le renard couvre la femelle en montant sur elle ». — Que ceiw de rourse. Il y a quelque doute sur cette leçon. D'ailleurs, il est certain l LIVHK VI, CH.U'. X.XLX, .^ï 3. :vji bas, elle change si bien déplace, qu1l est très- rare d'en prendre une qui soit pleine. Lue fois qu'elle a mis bas, elb^ réchauffe ses petits en b^s léchant avec sa langue, et (die les forme. Elle en a tout au plus quatre. - La louve poide et produit tout à fait comme la chienne, pour le temps de la gestation, et pour le nombre des petits. Comme les petits de la chienne, les siens non plus ne voient pas clair en naissant. Le mâle et la femelle n'ont qu'uiu^ saison pour s'accoupltM-; et la femelle met bas au début de Télé. ^ On débile siu' la génération du loup un dicton qui ressend)le bien à une fabl(\ On prélt^nd que toutes les louves, sans exception, mettent bas, (diaque année, dans l'espace de douz(^ jours. L'ex- plication mythologique qu'on en donne, c'est qu(\ dans un même nondjre de jours, elb^s accompa- <'nèn4d Latone, du pavsdes Uvperboréensà Délos, que les petits renards naissent les veux fermés; ButTon, t. XV, j). ()0, etlit. de 1830. — Ils sont riicore plus diffurtnes. Voir plus haut, ch. xxvii, Ji 1, et la note ou cette erreur est réfutée. — Elle rérhauffe ses petUs. Butlon, lor. cd., atteste aussi les soins parti- culiers que la femelle du renard prend de ses jjetits. § 2. La louve.... connne la chienne. Butfou a fait lui long parallèle de la louve et de la chienne, pour montrer leurs res- semi)lances et leurs dirterences: ButTon, lor. cd. — .X> roienf pas clair e?i 7iaissa>d. Voir ButTon, tome XV, p. i4, edit. de 1830. — Au (léhut de l'été. Ceci est exact ; l'accouplement a lieu en hiver ; et le tenqis de la gestation est de trois mois et demi. On trouve des louveteaux nouveau-nés d'a- vril a juillet. !< 3. On débite. Il y a cette nuance de dédain dans le grec. — Uans l'espace de douze jours. On vient de voir que c'est lout-à-fait inexact. — Latone.... se trans- foruia en louve. Cette légende est 3l»8 llISTOIHi: DES A.MM\[ X, quand «dh^ se Iraiisfoi'ina en louve par crainle de Junou. Si c'csl l)ieu là, ou si C(' n'es! pas là irrllc- iiitMil la durée de la ii^'slaliol^ on n'a pas pu le V(''nfier jusqu'à ce joui*; c'est uiu' simple assiMi ion. Mais il iw semble pas (pTelle soil exacle, pas plus qu'il n'est vrai que la louve ne mette bas qu'uni* seule l'ois dans sa vie. ■* Les chats et les iclineumons font autant de petits que h^s chiens, et leur nourriture est la mèmt\ Ils vivent six ans environ. La panthère a des petits qui sont aveugles en naissant, conmn' eu a le lou|); elle en produit quatre tout au plus. L(^s cliacals-lenndies devienncMd |)leines comme les chiennes; et e||«^s ont des petits qui sont aveugles; (dies en ont deux, ti'ois ou (piaire. Le chacal a le cou allouf^è vers la ({ueue; mais il est moins haut une des plus étr;mp:ps do tdute la mythologit^ irrecMjuc. — l'/ie seuii' fois ihins S(t vie. C'eM «»n etVot une erreur. ï^ 4. L''s chah et les irh/iru/nons. Conmie dans les chapitres j)r('ce- dents, les descriptions d'animaux fort différents se succètlenf, sans avoir entre elles aucun lien. — Les iehiieutnims. i]e nom a etc conserve par la science moderne à un petit quadruj)ède d'E^'-ypte. « l'nerj)estes Ichneumon », qui se nourrit surtout des œufs de serpent et de lézard; voir la Zoo- kujie deseriptive de M. Claus , p. 1077. — L''ur nourritin-c est la Dithne. MM. Auhert et Winuner pensent avt>c raison (pic le texte d(»it être altère dans ce j)assaLre. ou il ne i)eut être question de nourriture. — Jji /Kiiithere. ("est la rei»roduction du n(»m iivvv : nuiis ou a cru parfois ipie ce mot (lesij4-naiî aussi le Leoj);ir(i. — ï^es riKtcdIs-feinelles. Le mot ^'rec est Thôs, et liien des traduc- teurs n'ont fait que le reproduire. Ce que dit ici ,\ristofe .semMe s'ai)pli(pier plutôt à la civette qu'au chacal. Dans le doute, il vautlrait peut-être mieux suivre re\em[)ledes autres, et ut ohscur cjuil est. — Altinujé. MM. Auhert et W'immer voudraient dire : x< Plus I LIVHE Vl. CIIAP. X\I\, .iï i. :{'.♦'.) qui^ le chien. 11 a cependant plus de vitesse, bien (lue ses i)attes soient courtes; mais il est plein de souplesse, et ses bonds sont énornn^s. ■' On trouve en Svrie des animaux qu'on apprdle (W^ nmlets, qui sord d'une autre espèce que c«dle (U^< nuilels issus de l'accouplement du cheval et de Tane. Leur aspect est pareil, comme cidui des Anessauvai^es qu'on désigne par ce nom, à cause d'une certaine ressemblance qu'ilsont avec les ânes domestiques. Ces mulets ont, ainsi que les ânes sauvages, un(^ vitesse supérieure ; ils se reprodui- sent entn* eux. Ce qui le montre bien, c'est qu'on (Ml amena quel([ues-uns en Syrie, du temps de Pharnace, père (b^ Pliai'uabaze , et que la rac(^ y subsiste toujours, .aujourd'hui, il y en a encore trois; mais jadis ils étaient, dit-on, au nombre de neuf. allonire », atin que cette parue de la }.hrase fût plus en rapport av»H- ce qui suit. - Cepexdduf . J'ai adopté la correction pr(qK)sé-e j>ar MM. Auhert et Wimmer. j; .■■). Des mulets. II est évident, d'après les détails même que donne Aristote. quece ne sont pas des nudets, dans le sens hahitu«d de ce mot, mais des héuuones, des Zéhres, et des On'Ai:ves. ~ l/s se rrproduiseiif entre eu.r. Ce que des mulets ordinaires ne peuvent {■^11-0, - Dimmitioze. C'est >ans doute le satraj)e jtar l'ordre île qui Alcihiade fut tue. ver> la tin de la «ruerre du Péloponnèse, 40iav. J.-C. Son père, Pharnace. avait dû envoyer ces zéhres vinLTt-cinq ou trente ans i>lus tôt ; nuiis on ne nous dit jtas dans {pielle ville il les avait envoies. Ari^tote semhle avoir vu encore les trois qui restaient; oii les a-t-il vus? Il est à rej^retter qu'il ne l'ait pas dit. I; I 4(M) IIISTOIHK DKS ANIMAI \, cïiAinmE x\x Des rats; loiir ro[)r()(liiclion extraonlinairo ; rava^'-es qu'ils l'uni dans les champs; obsorvatiuns dfs îi^TiculttHirs; leur dispari- tion non moins prom[)le; animaux (}ui les chassent, outre la fruerre (|ue leur l'ont les homm(>s; la pluie seide les fait dispa- raître; rats de Perse; rats d"Egy[)le; rats qui marchent sur leurs pattes d(* derrière; espèces de rais très-nond)reuses. ' I.a imilliplicilt' des ra(s el la prompliliulc avec laquelle ils se i-eproduiseul , sont vraiinenl éloii- uaiites, entre lout le resie des animaux. Une l'e- iiielle pleine^ avait élé laissée par hasard dans un lonneau de niillel ; rt [)eu (h* lenî|)s après, on trouva un nombre di^ eenl vin^t rats quand on ouvril le lonni^au. On ne peut pas s<' faire une idét» de la n^production des rats (jui [)areour(Mit les champs, et du i*avage ([u'ils y causcnl. - Dans bien des localilés, la ([uanlilé de rais des champs est si prodigieuse qu'il ne reste pour ainsi dire rien de (ont le blè qu'on y récolte. La deslruclion § 1. La muUiplicHé... ia jo-onip- litude. Ces observations sont très-exactes. — Entre tout le reste (les animaux. Ceci doit être restreint aux (piadrupèdes. — Vue fenieUe plei/ie HutToii a répète ce fait, sans le e(tnti-e- dire, on le revocjuer en doute, tome XV, p. 148, edit. de 18:50. — Quand on onrrif le ttnineau. \\ aurait fallu s'assurer aussi que le tonneau avait ete toujours tenu bien ferme. — Et du >fi- vdfje tju'ih // eausent. \\ n'y a LTuère ilannèe où, sur un point ou un autre de rEuro})e, on ne puisse avoir à elev.-r les mêmes plaintes. j^ 2. Hien de tout le fdc 'HI2 () iiisroiui: im:s animai \. u, quaiid on ouviv mie tViii('ll(\ on Irouvo ([ue 1rs |)t'liles l'eiiielles (Miibryoniiaii'es sont déjà phMiies. On (lil aussi, cl Ton afllrnie sérieusemenl. qu'il suflil an\ tVmelles de lécher du sel pour devenir pleinvs sans accouplenienl. ' Kn K^yple, les rais ont le poil si dur qu'on le prendrai! pour les piquants du hérisson (W Unw. Il y a enron* d'aulnes rats (pii niandieid sur deux pieds, parée (pfils ont les parties antérieures du coips très- petites, et ([U(^ e(dles de deriiéi'e sont fort grandes. Ces rats piilluhMd aussi beaucoup. H y a, cfailleurs, bien d'autn^s espèces de rats en ^rand nombre. I>rrs>\.. Ariï^toto no tait (juc rap- poi-tfi- un 0n-(lit. <'t il uo parait pas lui-iiiètiii' y croire; il a l'i.'ii ,.;,j^,,ji. __^_ I),. lé, •},,',- (lu .«•/. Rien ne prouve (}U il y ait le nu)in(lre londenient a cette ctranire asser- tion. Fn nianusi-rit de Florence semble otfrir une variante daprcs laquelh; les rats seraient fécon- des, rien (pi'en bc léchant niu- luellenient. Ce second mode de jecondation n'est pas plus admis- sible que Tautre. l'iine les repro- duit touslesdeuxdiv. X,ch. i.ww , p. 421. édit. et trad. Littre. Pline ne fait i^uère (^ue répeter j>resque tout ce chajiitre. ji ."). Kii tJ(/i/i>ff\ /''^' /v/Av nul lo poil si dur. Le fait s.Muhle èti-e exact; MM. Aubert et \Vinimer citent deux espèces de rats tjui, en K.i:v}ite.ont des piipiants, dans le frenre des hérissons. — (^ui nifirc/ipul sur dru.r p/eds. Sans doute, il satrit ici, soit de la mar- motte, soit de lecureuil, soit de la sariLTue. — lif''" d'/mlrrs rs- /)i'ri's. Butlon lait encore la même remaniue. lome X\', p. li^edit. .le IH.'iO. LIVRE VII CUAPITUE PUEMIER De rhoinme; de son développement: apparition de la liqueur séminale vers quatorze atis; citation d'Aleniéon de Crotone sur la [tuberle; chaiiireinent de la voix chez les f:atV(His et chez les filles; gonUement des mamelles et des parties génitales : des menstrues; surveillance nécessaire stir l'âge de la piiherlé; influence sur le reste de la vie; explicati(Ui physiologi(jue ; dév(do()pement plus on moins grand des mamelles; ses causes; qualités diverses de la rK{ueur séminale; âges convenables pour l'union des sexes; signes aux.iuelson peut reconnaître la nature des spermes. ' Quant h la naissance et à la vie de riionime. d\al)ord dans le >('\n de la femme, et (pianl h sa vie po>lériein'e justprà la vieillesse, av(M^ tous les phénomènes ([ue présente sa nature parliculièir». voici ce ([u"il en est. Déjà nous avons expliqué t; 1. (hia/d. à hi lunssthicf l'I u la ri'' lit' rhoiunie. ( hi voit s;iiis i)eine (pie le sujet nouveau (pie Tauteur va traiter ne tient jias a ce qui [ireced.'. 11 ne tient i>as davantage a ce qui suit. Le sep- tième livre paraiti'aii donc tnutà l'ait dephue; mais il n'en est rien; et il faut le lais>er a la l)lace (piil occui)e ici ; voir plus haut. liv. V, ch. i, ?i 2. Sur cette question de redaclion, voir la Dissertation prelinunaire sur la C(»mposition de Vflislon-r drs nui- )„(iii.r. MM. Aid)ert et W'immer ont fait une trans}»osition du livre VII, (pi'ils ont mis entre le IX'' et X<'. Ce dernier livre est apocryphe. — Déjà -'t'Uis (irons Ci-yy/zV/wt'. Voir plus haut, liv. III. < M 40 1 nisToiin: des ammaix los (lifl'éiviHU's ([iii srpJHTMil W s('\«' maie el l(' so\o foim'll»'. oi nous avons (Ircrit liMirs or-aiies. - lui uénrraK le inàle commence à avoir (!«' la liqueur séminale vers Tà-e de diuix l'ois s(q)l ans accomplis. C'esl aussi à ce monienl quiM'ommence h pousser le poil de la puhtMlé. de nu^mt^ que les piaules tliMU-isseul avant de porter leur semenc«\ comme h' dit Alcméon de Crotone. Veis la même cpo([ue, la voix é-aleuuMit comnn^nce à muer, pour devenir plus i'au(iui^ et plus iiH\-al(-, elle n'est plus ai-ué, et elle n'est pas encon^ -rav(\ Elle n'est pas non plus uniforims et Ton dirait ([u'«dle est ce que sont les cordes d(Mendues et durcies. C'est ce qu'on appelle chevroter. ^ (ad te ch. I. lîeaucoup septénaires s'applique ici comme eu bien d'autres cas. Le lait est d'ailleurs assez exact ; mais l'àire de la puberté dans Thomme var.e avec les cliuuits. — Cotunic If (lit AlcniPiiii (If Crntoiif. I/ex- pression est as--ez jolie, et la couiparaison est piste. Cetf idée de Horaison est em[)lovée aussi dans le Trailc df l(i Géncrdluni, liv. I, ç; Sti, !.. 108. fdit. Aubert et \Vimmer.|Ari>tote. Métaphysi- que, liv. 1. ch. V, p. ."'O de ma tra- duction, compte Alcmeon parmi les Pvthairoriciens, v\ h- fait plus jeune (pie l'vtha.trore. Alcmeon (■tait médecin: et l'on c'jms»rfnd (piil ait ete souvent aiuen<* ;i traiter de hi nature de Ihomme a tous les ai;*-,. M. Z.'ller semble hésiter a classer Alcmeon parmi les Pytha^roriciens; voir l7//>- tnire (If la pfilloso/jfiif '/''>• ervation et s •»• }iini'>{nfi toutes celles (pu suivent sont de- LivHL VII, CHAP. I, ,^ :; 4ô:; altération est plus marquée clnv. les jeunt^s -eus qui essaytMit It^s i)laisirs d(* l'amour; car ceux qui s'y livrent par anticipation prennent la voix des lumimes faits. L'elTet est contraire pour ceux cpii savent s'abstenir; (d si l'on sait facilittM' la résis- tance par certains soins ([u«^ pn^ment qu(d([ues musiciens fort occupés de leur art, la voix reste ce qu'tdie est as^tv, lard, et l(^ chan-vmiMd im est à peu près nul. ^ Les mamédles se gonllent. iiinsi que l(^s pai'ties ^uéintah^s, qui non seulement se développent, mais (jui chani>ent de forme. Vers le même temps, se produit un autre j)liéiiomèm\ c'est que, quand on essaye de provoquiM' l'émis- sion du sptMine, on éprouve non pas uni(iuement (lu|)laisir{iuand il sort, mais aussi de lasouflVance. ^ C'est encore dans ce même temps que cln^z les filles. l(^s maundles s(^ -onllent, et (pie ce qu'on apptdie les OK^istrues fait éruption; le saui: qui » ' licates et vraies. La ph> sutlo^-ie moderne n'aurait rien d'essentiel a y ajouter. — Vfir rrrt'iiiis snins (jUf iirfunfHl (/Kfh/iifs //iiiil>erfe, si ce n'est a làge précis de quat(n7.e ans, (jui vient d'être iii- di(pie pour les garçons. — D kh annttal qui riffit d'être tue. Ceci iO() HISTOÏHK DKS ANIMAFX soi't i'(^ssenil)l(^ àroliii (ruii animal qui vi>. inui'i 'U ■f'riit (îe:^ choses de ce k^cnre i'itinio (i la rot.i- ji ///' - La niyiu'. f' Ceci est certain, rt la (litîVrcnce est en {^M^neral dune octave. — Plus- éti-int. Le texte dit i)r('cisi'- ment Pi us aiuru .1 ai cru levtnr atloj)ter le ciiantreuieiU !(':< t'iifiuits tlf f/rnndi)'. ()hAev\'d- [u'opost* par MM. Auhcrt et tu)n parfaitement juste \\' immer, et a(lo[itc «lans leur (). S'élt'i'pnf d(\]à p /e? rrU/er (iver le plus est hien impossible de mesurer jeunes filles qui ont cédé trop tôt aux plaisirs ( le l'amoui' deviennenl de plus tMi plus incontiiienles, de même que les garçons q ui n'ont pas opposé isse/ de résistance à l'une de deux satisfactions, ou aux deux a la lois. L ouvei la f 1 Ol'- tur les canaux s ( largit, et rend récoulemeiit (rautant plus facile dans ct^ttc partie du corps, en même temps que \o souv(Miir de la jouissance anté- rieure provo(pic le désir d'une réunion nouvelh ni ^ Il y a des hommes ([iii, dès leur naissance, hors d'état d'avoir les poils delà puberté, el (jui aire ; mais il appartient a la mo- Ceci semblerait indiquer des et u- rale plus ipi'a l'histoire natu- ( h»s anatomiques bien profonde f.es p/)ogurs sf/o(jU( Ir désir. Observation ires- mit'ux, .1 /' uitc f h' s d t'ii.r sdt/^ exacte, j» resentee sous une iorine fart conq ton: tris ( Ce passage j)eut élr» le deux fa(a)ns : ou i TaïUir excelle nte lifit de rapports avei 1 § 8. // // 0 des hni/unes... dp fiaissfini'p. Tout ce paragraplie ^exe ; ou plutôt, i l s'agit de de- parait assez mal i)lacé ici. ^ordres personn els. L'auteur lu s est [)as expnq liréfere Impubères, ijui 408 HlSrOHîK i)KS ANIMAI \. sont iiitV'coiids, par quehjiK* infirinilé de lappareil éiiilal. Les fiMiimes aussi peuv«Mil (Mre impubères de naissance. Le lempèranienl des d(Mi\ sexes, lîiAIe el f(Mne]le, ehaiJi^e alors b(\aueonp, et devii^nt on plus robuste ou plus maladif". Ou le eoi'ps mai- grit, ou il en-raisse et pnMid de renibonpoint. Après la pubtM-lé, les uns ri^ssent (TtMre maii^res, et se développent en pn^iant plus de saule; elnv. les autns, relîtd (*st ti)ut eoniraire. '^ L(^s mêmes phénomènt^s se passent chez les jeunes tilles. Ainsi les garçons et les tilles dont le corps était rempli d'excrétions, devienneid mieux portants, el se nourrissent mieux, parce que toutes ces matières se réunissent, ici dans b^ spei'me, el là dans b^s menstrues, et que toutes celles qui génaieni la santé et la nutrition se trouvent expulsées ainsi. Les garçons (^t les filles qui sont dans une position contraire deviennent maigres et malades (b^ plus en plus; car c^'staux dépens de la nalure, el du bon état des choses, (jue la sécrétion se l'ail, ici s'accorde mieux avec le texte, puisqu'il est question d'hommes inféconds. H semble que cette même idée doit s'appliquer aussi aux femmes infécondes dés leur naissance, j)ar suite de queUjue intirmiie. — Le tempérament des deux se.res. Le cours des [)ensees reprend ici régulièrement, et continue jusqu'à la tin du cha- pitre. — Chez /es autres, /'effet est tout eontrairc. Ce sont ceux chez qui les ibnctions génitales sont troublées et en desordre. ?i f). ('/i(>z les jeunes fi/lrs. Les conditions générales sont les mêmes, (juoique les symptômes soient un peu ditftM-enis. -- Hemp/i d'exe,-êtio/ts.,]''di adopte la correction proposée par Schnei- der, d'a{)re3 la traduction de Guillaume de Morbeka, et ad- mise i)ar MM. Aubert et Wim- mcr. — Dans une positiuii ron- LIVHL Vil, CnXP. 1, ?; \'2. im dans le sp«M'm(\ et là, dans les menstrues. '" (Hie/ les filles, les phénomènes (pie présentent les ma- melles sont Irès-difTéreuls des unes aux iHilr(»s. Les unes ont des mnmelles Irès-forles; les autres les ont toutes pelih^s. Lelte première dis|)osition se produit suitoui lorsqut\ dans leur eiilanc(\ les filles sont r(q)lèl(^s. Quand elles s(Mit sur le poini (Tavoir les règles (4 (pfcdles ne b^s ont pas encoi'e, plus riiumidilé du coi-ps est abondant(\ ])lus il faut nécessairement (prelle se j)orle en hauL jusqu'à CA' ([ue Téiuplion ail lieu. Les mamelles prennent alors un grand développenuMil, qu'elles gardent plus lard. " Chez les honunes, les ma- melles sont, pour les jeun(^s oupour les vieux, d'au- tant plus apparentes, el (Fautant plus sendjlables à c(dles des femmes, que les individus sont d'un tempérament plus humide, et qu'ils ont moins de poils, el des veines moins développées. Ceci se montr(^ chez les bruns, plus que chez les l)londs. ^^ iJ'aboi'd. la semence est inféconde jus([u'à l'âge de trois fois sept ans ; elle devient féconde ensuite; (rnire. Ceci répète en jtartie ce (}ui vient détre dit. § 10. Les p/iéno/nrni's (/uc pré- sottent /es uiamel/es . Tous ces faits sont exat-ts, liien (pie les explic-ations qui en simt données ne soient peut-être pas aussi justes. — Lliuutidite du eor/is. (Jetait la doctrine de la médecine grecque depuis Htp[)0crate. :i 11. C/tez les /i07/iines . Ces (»l)servations sur les hommes ne sont pas moins vraies que les pret't'dentes. — l)rs veines moins déee/oppécs. Le texte n'est pas tout a fait aussi précis. — Les /j/onds. L'expression grecque dit littéralement : " Les noirs et les Idancs ». ^ 12. Inféconde. Il serait peut- être plus exact de ilire : <* Moins H féconde » . — Trois fois ^ept a/is. uo HISTOIHK DKS ANIMA l'\. mais l('s [(Muk's i^jum'oiis o\ 1(»s jiMines filles oui (les eiifniifs |)('lils cl chelifs, coininr il ai'i'ivo pour loules les aiili'es es|H''r«»s (raDiiiianx. Li^s filh^s jeiiiH^s coïK'oivtujI plus aiseineiil ; mais quand (dh^s oui conçu, leuF's arconchcnuMils soni |)Ins labo- rieux. Oïdinairomenl, leur corps n^Mi' impaifai- lemenl consliluc, de mèm«* (pie le coips vieilli! |)lus l(M chez les liommes qui oui abusé (l(*s plai- sirs, cl clicz lesremuh's ([ui oui lait de nond)i'eu\ (Mifanis. Il sembb^ aussi (pi'il n'y a plus de crois- sance pour v\U'> ([uand (dies oui eu Irois coucIk^s. Les femmes qm' son! porlét^s avec excès aux |)lai- sii's de Vémis s'a|)aisen( el se calmenl de plus en J)lus à mesure (}u'elles on! plus (reniants. '^ A Tage de trois l'ois sept ans, les femmes oïd lout ce qu'il fVud pom- faire des enfants ; mais à cet A|;(\ les hommesoni (Micore à ua^iuM'. Les sp<*rmes l('»^t'rs soid inf(''Conds ; cou\ (pii ofï'renl TappaiuMice de^r(^Ions sont leçon Is, (d prodm'sent des gai'(.;ons : Voir {)lu,s hauf,^ ù. — Pour tou/rs If's autres pspi-rp^i d'oniinnu.r. ( tM îc remanjue géinM-ale est très justo. — Lrur rorps reste ituparfait''- ment constitué. Ceci ne s'appli- que qu'aux filles qui ont et«' mères trop tôt. — Qui ont /'ni/ (fr jiont/jreux enfants. Ceci est sur- tout vrai pour les lennnt^s des climats chauds. — Plus dr rrois- snnee. Il aurait fallu expriuier ct'ci plus clairenieut. Il saLnt tou- jours «les jeunes filles qui sont devenues nièr»^s plus tôt qu'il ne fallait. î; l.'{. Trois fois sept a/i<;. Comme au paraj^'rnphe précèdent. Ainsi, du temps d'Aristote et en (irèc.', on redoutait It's unions trop [)re- coces, et on les retardait jusqu'à iM ans pour les femmes. I)ans nos climats plus froids, nous sommes rarement aussi prudents. — Tes honnnes ont encore n (jn- >jioo\ Ils font bien d'attendre jus(pi'à 2."> ou 3(1 ans. — T'nppn IJVKK VU, ClIAP. Il, .î; 1. 41 ceux qui son! l(\ir(M's el sans «zlobules produisent des filles. C'esl à p(ni prt's vers cet à^e aussi que l(»s poils se mollirent au menton des hommes. CHAPITRE II Des menstrues lY-miTiines; explications erronées tirées des phases de la lune; irré. Ijs fininni's soufj'rptif ... D'ai/ipi/rs Tous ces détails sont exacts, ])arce (pi'ils sont en effet très^ faciles à observer. § ;{. Dn/is /'ordre ntitui'cl (1rs chosrs. (.'"est toujours la marthe ordinaire des choses que le natu- raliste doit constater: les excep- tions ne rej.'-ardent pas la science ; %. I I.IVllK VII, (IIAP. 11, S '■'■ il' clic/ h'ri Ifiiiiiies a li.'ii après (iir»'ll('s sont dchar- rassées de leurs mois; mais ridles qui n'iMi oui l)as sont ordinairoinciit stériles. Il y eu a cepciidaiil (liiclenr. et les sécrétions (pu les compo- s Mit servent a nourrir et a déve- lopper reiiibry.m. — C'' >""^ ^''' frinirirs... L'explication est cer- tainement ingénieuse, et elle pa- rait fort acceptaide. — h^ frnimrs frr(,)iih\<. .1 ai admis la correc- tion proposée par MNL Auberl et Wimno'r et qu'ils ont introduite dans leur texte et leur traduc- tion : elle semble indispensable. jj i. Ou^'h/ws frtitmrs ro/irvi- rf/it Ce sont des exceptions : uiais cette observation ainsi res- treinte est exacte, ainsi que celle qui suit. — ^'-• f'ernirut aprrs /'c/Y/'-?<^ ({ue les explications (pii suivent. ,5; (>. Plus haut. Voirliv. III, ch. Mv,,^0,et aussi, liv. I\', ch. xvii. ?; 1."). — An /jrofit (fu rrslc ilu €<>r/is. L'explication est vraie. — So/it pfii^- f/r(ffi(/t's. Les cas i\t' vf jrenre ne sf)nt ])as ires-rarcs. >; 7. Cetlt' sui ah{in(laitaces . : iLi i,iviu: vu, CHAI», ii, ji ••. tantôt aux plmnes. Dans les animaux terrestres e| vivipar-es, ce sont les poils et tout le corps qiri (Mi profilent ; car l'homme est le seul de ces animaux (pri soit sans poils. Les urines aussi s'en rvsseir- leiit. puisqu'elles sont épaisses et abondantes che/ la plupart des animaux de cet ordre. Cliez les temmes, au lieu de tous ces iTSullats, l'excrétion tour-ne tout enlièi-e à l'évacuation épurative. H)n peut laii'e des obseiTations analof^ues pour" les hommes. De toirs les animaux, rhomme est c(diri où l'émission du spei'me est la plus abon- dante, eu éj^ar-d aux dimensions de son corps ; et de là viiMit que. de Ions les animaux, celui qui est le moins velu, c'est l'homme. Parmi les hommi^s. CiMix (pri oui le plus de sperme sont les hommes dont le l(unpér'ameirt est plus humide et qiri ont peu de chair; ce sont aussi les blonds i)lutot que les bruns. "Il eir est encoiv dt^ même chez les femmes. (Juand elles sont ti'ès i^r chair-, la plus le mot dont se sert le texte n a pas un sens tres-determine . — nui soit sans pa/s. On voit que l'expression va un peu au delà du vrai ; chez l'homme, les p«»ils sont rares; mais ils ne manquent pas absolument: ils sont un orne- ment plutôt qu'une défense et une protection. ^8. Df's observations analoffues . La suite exi)lique sur quels points peut porter cette comparaison. — Le laoifis velu, ''est /'homaie. MM. Aubert et Wimmer pn^» >- sent, après Pikkol<»s. de re^^rder ces mots comme apocryphes, du moins a cette place. Cette ccui- jecture ne i)arait pas tres-fondee : et l'observation semble ici Inen placée, après ce qui précède. — Plus fannide. C'est là le texte ordinaire; quelques traducteurs ont compris qu'il fallait dire : u Plus fécond». Les manuscrits ne donnent pas cette leçon. ^ 9, (^Jicz ks fcmuies. \ oir le 4 Mi iiisTDiHi-: m: S animai x. LlVRi: VII, CHAP. m, i; 3, il 7 i;rnn(lr j)(n"li(Mle la st'M'ivIion (oiirin' à In imliilion (lu roi'ps; (M dans Vixclc vriirricMi. h»s hloinh's oui mir (''mission j)lus ahnndanic (juc h^s brunes. Tn»' nouiM'iluiv luimi(l(' cl (Tun ^onl rclcvi' provo(ju(' (lavanla^c à la i^'union (hv-^ st^xcs. CHAPITRE m Des sif^Ties de lii irrr^ssesse ctioz l.-s fi'iuint's; disjiosilion de hi inatrico Mprrs !»■ rapproclH'iiKMil ; iiKiyms t'in})loyrs jtdiir \)rv- venir la (Niiiccplioii ; les nictis chez ct'i'laint'S femmes Cdiitinin'iU quelque lemjts enetu'f après la eniu'ej)tit»ii ; des évacuât ioFis nn'ii- suelles a{»rcs raccouchemeut ; pi-ciniers svm{)tnm»'S de la gT(tssesse d;ins les flancs (4 dans 1«'S aines ; preiniers niiuivements du tn-lus, selon que c'est un pelle les pertes »... au >i .']. — Lf'.s- lèrrcsdc /'uuvi,'rtnre. Le texte dit précisément : « Les lèvres de « la l>ouche >> ; la Bouche ne signitie ici que l'ouverture de la vulve, ("e détail de lèvres lisses T. 11. et de lèvres épaisses parait bien peu exact. — Qu'r/lcs sonf fnen (I/s//'K les LivuE VII, (:nAi>. m, .îi 8. \ 1 9 menée à sr faire sentir vtM's le quarantième jour à droite; c'est à gauch(\ et vers le quatre-vingt- dixième jour, qmmd c'est une tille. "Du reste, on ne peut pas prétendre en ceci à une fort grande exactitude; car, bien souvent, les femmes enceintes d'ime lille sent(nit remuer à droite; td les IVnnnn^s enceintes d'un garçon sentent remuer à gauche. Tous ces détails et autres symptômes analogues diffèrent généralement en plus et (M1 moins. ' ('/est aussi vers la même époque que le fœtus com- mence à se diviser; antérieurement, et jusque-là, il n'a été qu'une masse de chair, sans aucun mem- bre distinct. Jusqu'àsept jours après la conception, Tavorlement du Indus s'appelle une perte ; jusqu'au quarantième jour, on dit que la femme a été bles- sée; et c'«^st dans ctd espace de jours que la plu- part des fietus son! détruits. ^ Si un Indus mâle sort à quaranle jours. A qu'on le ni(dl(^ dans un (linr^. C'est bien la nuance des deux mois grecs: peut-être au lieu de Fl.tnes, on j)0urrait dire aussi : ^ Hanches ». — Quara/i- tihite jour à droite... (/uafrr- eiiKjt-di.nèiiie jour.... Il ny a rien de moins certain tiue ces jiretendues indications: et l'au- teur lui-même le reconnaît, dans le paragraphe suivant. § (). l'iie hien yrandr r.raifi- tude.Cec'i prouve au moins beau- coup .l'attention et de ))onne foi. |< 7. \'ers la nièine époque. Ici enc(U-e. l'expression est tro|) va- gue; est-ce le quarantième jour ou le (|uatre-vingt-dixième? L'au- teur aurait du le dire. — Com- uiewe à se diriger. J'ai conservé rexjiression grecque, qui s'exjdi- que jiar ce (pli suit. -— lur perte.... a été /jlesséf. Ce sont des nuances de langage qui répondent à des réalités. — Dan.'i eet espaer '. C'est-à-dire, pendant le> six {)remiéres semaines, ^ 8. Dans un autre liquide. Il est irapossi!)le,d'ai)rés cette vague indication, dédire dans quel autre liquide le foUus a été mis; peut- i2() HISTOIHi: DHS AMMAIX. aiilrr liquide que do Tt^au froide, il se dissout et disptU'aît: mais si c'est daus de Teau froide (}u^>Il le mel, il v ^^slo eoudeusé eoinme dans une iiieni- brane. Oii^^i^d on ouvn* celle membrane, Tt^n- bryon y apparaît de la f(ross(»ur des i^randes four- mis. On V distini^ue déjà les membres. Ions ses autres oi-^anes, et même les parlit^s lionbMises. Les veux sont très-LM-ands, commt^ sur Ions les autres animaux. ^ Si c^^sl un fietus ftMOtdle qui périt avant les Irois mois, il paraît en iién»''ral lout à fail informe; s'il peut atteindre le ([uatrième mois, il esl alors divisé en membres ; el , en peu de temps, il prend toutes ses divisions. •'' On le voit donc : lefddus femelle se dévtdoppe dans toutes s(»s parties et s'aclièv«^ plus lentenuMit que le fœtus màl«^: et il y a i)Ius (h^ filles (jue de garçons ([ui vit^nniMil à dix mois. Mais une fois nées, h^s femmes att«Mi;n(Mit plus toi ({iw les honimt^s la plénitude de leur jeun(^ss<% l(Mn- com- plète vigueur, et aussi la vieillesse. On a déjà vu être est-ce (If l'eau eliaude par opposition à Teau froide, dont il est parlé plus bas. — llsr dissout et (lispard/f. Quelques eounuen- tateurs ont cru qu'il s'a^nt ici plutôt d'un î'oMus d'onif avorte (jue d'un foetus humain. — Des ijrninles founnis. Cette conijia- raison ne se comprend pas; mais les manuscrits u'ortVent aucune variante qui autorise une correc- tion. — Les pdrties honteuses. C'est la traductiiui littérale : on aurait pu traduii'e aussi : i> La verj^'e », î; 9. Si cUist un f(rlus-fr)iti'[lf\ l'ar opposition au l'o>tus-màle dont il \ienl d'être question. ,^ 10. J (ti.r junis. Ce devait être en (h'ece des exceptions encore plus rares (jue daiis nos elimat- ; von- plus loin, cli. iv, ?;7. — On (i (léjn ru. \'oir plus haut, ch. i. J^ 12, où il est question des lutmmes en même temps que des femmes. LIVHK Vil, CHAP. IV, ?^ I 42 I que celles ([ui ont beaucoup d'tMifants vieillissent aussi le plus tut. CHAPITRE IV De hi "Tossesse ; si<;nes delà iz:rossesse ; loiirdetirs. éblouissements; maux de têle; nausées, voniissenieiits; soufTrances lantùl au début, lanlùt à la fin; dilTerence des symptômes, selon «pie le fœtus est un irarçon, ou une fille; fantaisies sin^^uliéres des femmes iirosses; mouvements du fœtus dans le sein de la mère; accouchements à diverses époques; Thomme est le seul animai (|ui puisse naître à des intervalles dilTerents; enfants viables à sept mois, huit mois, neuf mois, et même dix mois; terme extrême; enfants de huit mois en Egypte et en Grèce; erreurs des femmes sur le début de leur grossesse. * Lorsque la matrice a rec^u la liqueur séminale, (die se ferme, dans la plupart des femmes, jusqu'à sept mois; et elle se louvi'e de nouveau dans le huitième. Le fœtus, s'il est viable, descend en avant dans ce nuMne huitième mois, (knix qui ne sont pas viables, (d qui sont suffoqués au huitième ï; i. Ei le se ferme... just/u'à se/}t uiois. On peut voir des iletails analogues dans le Traité de la (iénêratio7i des aniuuiu.r, liv. I, § 79, \). 1U2, et liv. II. ^ 58, p. 162, edit. et trad. de MM. Aubert et Wimmer. — Dcseend en arant. C'e^t la traduction littérale du gj.e^._ — les f'rnunes ne les met- tent pas au jour. Il est évident qu'il y a ici quelque lacune ou quelque erreur: le texte ne se suftit pas, et les manuscrits ne ilounent aucune ressource pour l'améliorer. Le sens le plus })ro- bahle, c'est qu'à huit mois les femmes rejettent le t'œtus, mais qu'elles ne peuvent le faire vivre. Kn disant simplement qu'elles ne le mettent pas au jour, on sem- ffMg 422 HISTOIRE DES AXIMÂlX mois, ne vitMiiKMil pas à hion ; et à hiiil mois, les iVmmes ne l(»s ineltenl pas au jour. Les embryons ne (leseendiMit pasen avant dans le huilième mois; les matrires ne s^Mivrent pas non plus ; (^1 la preuve que le to'tus n'esl pas viable, e't'sl ([ue h)us b^s svm|)lomes donl nous |)arlons viennenl h man([uei". " Après la eonee|)lion, les femmes sen- tent des lourdeurs dans tout le eorps; leur vue s'obseureii, et (dles onl (b^s doubuirs de tèt(^ ('^es malaises s(^ produistMit plus vile rlie/ les unes, (d dans b^s div jom*s; chez les aulres, plus lente- ment, s(don qu(» les évaeuations étaient plus ou moins abondantes ebaqu(^ mois. La pluparl soid pi'ises alors (b^ nausé(*s et de vomissements, et surtout C(dles che/. ([ui les évaeuations scxmdles se sont arrêtées, (d ne soni pas encore remontées aux mamelles. * LiMiaim^s fVmmes souffrent sur- toul au début de la «grossesse; d'autres soutirent plus lard, quand le fœtus a pu prendre davantaj^e de développement. 11 y en a beaucoup qui, à la hleraii supposer que la mère garde le f(ptus dans sou sein; ce* (|ui est impossible. - Kf la prrure.... Cette preuve jjeut iw pas paraître très-decisive, j)aree qu(* l'auteur n'a pas assez claire- ment expliqué sa pens«'e. Ji 2. Après la ronccptio/t.... Tous les d(*tails qui suivent sont en ^'é- néral exacts; et ils sont faciles à constater, d'après les plaintes des t'eînnies elles-mêmes. - Ces rna- l(iir|)s 011 d'or'dinaii'c il n\ en a pas. ^ Kn {général, le fiai(;on a plus d(* monvennMil dans le sein de la mère (pn? n'en a la lillc, el il tMisoi'tplus\ile ; les lilh^s, an conlrair(\ «mi sorItMil plus lenlenKMil. I.(^ ti'avail |)our la naissance des filh^s est conlinu e( plus sourd: |)our la naissance des f^arcons, il est plus vif et plus l'apide, mais b(»aucoup plus douloureux. Les femmes (jui, avant la parturition, ont (Mi des rapports avec d(*s hommes, accoucheni |)lus rapidemenl. Ouelque- fois, la mèi*e croit siMitir l(?s douleurs de Taccon- cln^menl, sans que ce soient précisemmt ces douleurs; c'est le fcetusqui, en retournant sa t(Me, donne à croire que ce sont les donl(Mirs de rt»n- fantement qui commencent. ' Tons h's auti'cs animaux n'ont qu'une s(ude manière d'achever et d'accomplir la p'nèi'ation de It^n* finit ; il v a Go peut croire (pie ceci s";i{>j)litiue sin'tout aux femmes des villes plus qu'à celles de la canipaj^'iie. — Conn/imcput à avoir des chei eus. Autre opinion, (jiii n'est pas plus solide, — Cens qui sont tle nais- sance. Voir i)lus haut. liv. III, ch. X, § 10. § t>. Le gart;n7i a plus de mon- vemeiit . Cette sup})Osition n'est pas plus prouvé»? que les autres. - Les fennues qui , ava/if la partui i- tion.... Même remaripie. — La tni're eroit sentir /es f/ouiein-s de /' areo ne fieuie?it. Cette (\\>st'v\:i{'wn' ci est Juste ; mais les erreurs de ce ^^enrt» ne peuvent jj-éneralenient être commises (pie vers la lin de la grossesse. § 7. Tous les autres animaur.... Le fait est certain et trenéral, sauf jiour rhonune, (piifait exception. pour tous un seul espace de temps (jui est par- faittMiient fixe; l'homun* (^sl le seul animal qui puisse avoir plusieurs termes. Les enfants nais- sent à sept mois, à huit mois, à neuf mois, et comme Wv\m' (^xtrènn», à dix mois, il y a mèim^ (Hielques exemples d'accouchements empicHant jusque sur le on/ièmt^ mois. ^ Les enfants (pii vi(»nnent avant les sept mois révolus ne peuvcMit jamais vivi*e, quoi qu'on fass(\ Ceux de sept mois peuvent bien vivre ; mais la plu])art restent fai- bh^s; aussi a-t-on soin de les envelopper dans des maillots de laine. 11 v a beaucoup de ces enfants qui ont ci^rtains conduits encore fermés, comme ceux des oreilles et du nez, et chez qui ces con- duits s'ouvrent ensuite, à mesure que les corps se dévidoppent. Beaucoup de ces enfants vivent aussi. •* En Éf^vpte, et dans quelques pays où h^s femmes — Vu seul espace de temps qui est parfaiteuient fisc, ("est ce (ju'on peut vérifier dans toute la série animale; et les études anté- rieures sur la gestation de> di- verses espèces attestent le lait d'une manière irréfutaltle. — O/// ])Uisse aroie plusieurs termes. Le nombre de ces termes est limité à deux ou trois tout au plus, le terme de huit mois étant exclu par l'auteur lui-même. — Dix nwis. Notre code civil admet la possibilité de ces grossesses extra- ordinaires.— Onzième mois. \\ est I)eu croyable que ce fait ait été jamais constaté. Dans le Traité dr la Génération des animaux, liv. IV. § 78, p. 32 i, ediî.et trad. Aul)ert et W'immer, Aristote es- saye d'expliquer l'anomalie que présente l'espèce humaine, ei qui est eu effet fort remarquable. § 8. Avant les sept mois.... eeux de sept mois. Tout ceci est très- jy^te. ~ La plupart... C'est exact d'une manière générale : mais il y a des enfants nés a sept mois qui deviennent aussi forts que les autres: les exemples ne sont })as très-rares, comme l'auteur le dit aussi. f; 9. En Kipjpte. Des le temjis d'Arisiote, l'Egypte était déjà très m\ HISTOIRE DES ANIMAIX. aceoiK^luMil nlséniiMil cl où elli^s oui sans poîiio ])Iiisi(Mirs (MilVinls, ]os oiifVnils \ouu> h huil mois soiil (i'rs-vial)l('s, inriTH' ([uaiid ils son! ('onticfails. Si, dans ces pays, on h^s élrv(^ farilcnn'iil à luiit mois (M s'ils viveiil, dans l(^s ronli-res de la (iièer, au contraire, on en sauve Irès-pen, el le pins firand nomhi'r péril. Comme on a celle opinion, qnand on en sanvc nn pai' hasard, on croit lonjonis (pie c'(*st qn'il n'esl j)as vonn réidlemenl à luiit mois, et qn(* la mère s'esl trompée snr le moment anléi'i(un' dt^ la conceplion. *^' Les mois on les femmes sonffrenl le pins dans leni- ^q*oss(»sse, c'esl le qnatriènn^ el le Imilieme. Si les f'œins périssent dans le qnalrième on le hnilième mois, li^s mères risqnent l)i(Mi de monrii* aussi ; de telle sorle (|ne non senlement les entants ne viviMil pas h linil mois, mais (pfen ontrtî les mèn^s conreni les pins «grands dan<^ers. ^' C'est anssi nno ei'i'cnr tonle pareille (pie Wvu commet connue de^ (irecs. — Phisicio-s enfants. Il y a dans l'expression grecque une nuance (jui })orterait à «roire <|u'il s'a^nt de plusieurs enfants à la fois, et n(»n pas seu- lement (f enfantement s successifs. — On en sduve h-rs-ncu. ("est peut-être exagt're. — Connue on a vetti- opinion. Le t»'xte n'est pas aussi tbruiel. — La merr s'est trompée. L'erreur est facile et assez fréquente. § 10. Snuff'rent le plus. Cv^ o'i- scrvations j)euvent être exactes. — Courent les plus grands dan- ;/e/\s'. Ceci n'est pas moins vrai. § 11. Au délit de dit- mois. La j)lupart des manuscrits et des édi- tions disent Onze mois, au lieu de Dix. Lu manuscrit donne Dix. ('"est la leçon correcte, (jua dt'jà All»ert-Ie-Grand, ci que MM. Au- liert et W'immer reproduisent, aj)res Schneider. La j)resque identité des deux mots en ^a*ec ex])li(jue la t'acilité de cette er- Vl~ LIVRE VIT, r.RAP. V, >ï i- quand on se fi-ure qa(^ des enfants ont pu viMiir au delà de dix mois. C'est que h^s femmes ne sa- vent pas toujours très-bien le moment où a com- m(4icé leur Kn>>>^^^^*- Souvent, il arrive, que la matrice étant devenue ilalueuse auparavant, les femmes s'imaKiiHMit que (fa été là 1(^ début de la -ross(>sse, h'wn que ce ne soit (pie plus lard qu^ayant (Ui une cohabitation, elles aient con(;u; mais elles ont rappi^Hé la conception à des si^nies avant-coureurs (pii y n'ssemblaient. CHAPITRE V Du nombre des enfants dans une seule couche; on en a vu jiisqu'à .inq; femme avant vi.igt enfants en quatre couches ; de la su- .,,q-etatio.i;ell.> est assez fréquente dans l'espèce humante; les femelles des autres anunaux, quand elles sont pleuies, évitent les mâles ; fausse cuuehe d'une femme produisant jusqu a douze fœtus; cas où la snperfetation est de toute évidence ; Iphiclès et Hercule dans la mythologie ; cas extraordmaires dt superfélations. ' Ouant à la durée de temps nécessaire pour que les p(4its arrivent complètement à Wviw, reur, de la part des copistes. — Les femmes ne sarent pas tnu- jourstrès-ljien.C'e^i sans doute la vraie raison . 260 et suiv., edit. de 1830. § 1 . Qua?lt il la durée de temps nrressaire. Le texte est plus on- 4 -28 msToiiu: i)i:s AMMArx respect^ luiniaiiK* pi'rsiMifc, avec les aulres ani- maux, la (liUÏTciicc qu'on vi<'nl tl(^ i\\n\ \a'> anininux |)tMiv(Mil n'avoir qu'un seul [X'Iit, ou peu- vent en avoir plusieurs. I.'honinie parlieipe de ces deux orf^anisalions. l.e plus onlinairenienl et dans la plupart des pays, les femmes n'ont (prun seul enfani ; mais assez souveni aussi et dans plus d'une conirée, on voit naître d(^s jumeaux, pai' exem|)l(» enl^^n|)le. - Parfois, il y a juscju'à Irois enfanls et même (juatr{\ dans eerlains pavs, où ees fails se produiseni IVéquemmiMit, ainsi ([u'on l'a déjà dil. Le plus qu'on ail vu, r'esl ein([ enfanls à la fois; el ei^s aceouelu'nienls exjracudinnii'es se soni ré- pélés àplusieui's l'epr'ises. Kn qujilre conclues, une femme a eu vint^l enfants, cin({ à chaque fois, et (die les a élevés presque Ions. ^ (]hez les aidres animaux, si les jumeaux sonI mâl(^ cd femell(\ ils n'en viennent pas moins l'éiiulièriMiient, id ils vi- vent, aussi I)ien lors{[u'ils sonI tous deux mâles, ou Ions deux femelh^s; dansrhomm(\ au (N)nlraire, les jumeaux vivent bien rarenu^nt si l'un est uni* fille, et l'autre un ;^^ar(;on. cis, — Qu'a?} vient de dire. Wnr le chapitre prec«*dent, i^ 7. — L'Iujitnne partie ipe de efs deux organisations. l\ serait plus exact de dire (jue les exceptions sont beaucoup plus rares chez h's ani- Hiaux que dans l'espèce lunnaiiH' ; car il y a aussi quelques excep- tions-dans les animaux. — Var e.iem/d'' pu Egypte. X'oir le cliap. preccdenf , î? 9. ^ 2. Auisi (it/'on l'a déjà dit. Voir encore le cha[t. preceiient, îj 9. — Cin(i enfants ii la fois.... Vingt enfiuits. Ce sont là lU'S faits presque unupies, si toutefois ils sont liicn réels. j^ 3. I.rs' jn ineaux eieetit Lien LIVHK VII, CIIAP. V, i; o. 4211 ^ Parmi les diverses espèces d'animaux, ce sont la femme et la jument qui, ayant déjà conçu, souffrent le plus aisément un rapprochement nou- veau. Dans les autres espèces, les femedles qui sont pleines fuient les mâles, excepté ctdles qui nalurellemenl sont susceptibles de superfélatioiu comme la ft^nelle du lièvre. La jument, une fois qu'elle a con('u, ne conçoit pas une seconde lV)is; et ordinairement, comme d'habitude, (die ne donne qu'un petit. Mais dans l'homme, si les superfé- lalions sont rares, il y en a pourtant quelquefois. ' Les embi'vons con(:us très-loufitemps après, ne vieiineiil jamais à terme; mais en même temps qu'ils causent de p-andes douhuirs, ils font périr nvec eux le fœtus antérieur. On a pu déjà obs(M-- v(M\ dans une fcUisse conclue sortir douze fudus conçus les uns sur les autres. Si la seconde con- raremeid. Jf ne sais pas m la science uKulcrne a contirnie cette o])servation, ^ 4. La fennne et la jiunenf. Outre que ce rapprochement est |)eu gracieux, il n'est pas sûr qu'il soit exact, attendu que, dans l'es- pèce humaine, ce sont des excep- tions rares, comme l'auteur le re- connaît a la tin de ce para-raidie. Il réi.èîe d'ailleurs cette assertion dans le Traité de la Génération (/es animau.r. liv. IV. § 89, p. 3;{2. edit. et traeu 4;}u mSTOlHi: DKS ANIMAIX. eeplioli fsl viMiur [)(MI de Icmps aprt's, It's mères accoucheiil du si^cond tMifaiil : ;et les ol)serv;it«'urs ^o «oront trompés. — l./t nn/thn- lo^ie. Ce n'est pas une aulorit»» très- sûre. J^ G. Pfii'fhts le phriuinu'iir. .. On cite éj^Mlenient une renune qui' eut deux jumeaux, dont lun était l)lant' et Tautre nè<4-rt', parée qu'elle avait eu des rapports avec un nèf^'re et un blanc; le phéno- mène était encore plus rra})paiii qu'une simple ressemhlance. D'ailleurs, les autres faits (pii sont alle^Ut'S ici n'ont rien d'ini' possible, et ils sont trop nom- breux pour (pi'on puisse les révo- quer tous en doute, (pioiijue (juel- (pies-uns soient inanirestenieni faux. si 7. (Jiir/ffHPs f'pttnnrs aussi... Le fait n'est pas iinjiossibU' : mais il faudrait ([ue des ())>servati(jns nouvelles vinssent b* constater. — L'enfant noif. rnarrr/ .... Le fait est {)ossible; mais il tenait probablement à une autre cause. LIVRE vu, CIIAP. VI, § 1. 431 mier enfant, et elles accouchent rép:ulièremenl du second. Souveid, si l(*s femmes grosses ont com- merce apiès le luiiiième mois, Tenfard naît cou- v(u-t d'uni» liqueur nnupieust* et gluante. Souvent aussi, il y a sur l'enfant la trace des aliments que la mère mange hahilutdlemenl ; et quand les femmes consomment trop de sel, leurs enfants viennent sans ongles. CHAPITRE VI Du lail des IVniiues et de ses qualités ; etîels du vin sur les femmes grosses; époques et durée de la fécondité chez les hommes et chez les femmes; variations singulières dans cette faculté soit chez l'homme, soit chez la femme; facilité ou difficulté de la conception et de la gestation; procréation de filles et de gar- çons; alternatives trés-irrégulières ; transmission de certaines organisations des parents aux enfants; reproduction de signes divers; parfois la ressemblance saute par-dessus une ou plu- sieurs générations; la femme Sicilienne enceinte d'un nègre; ressemblances des fils à la mère, ou des filles au père; inter- versions de ressemblances; les jumeaux en général se ressem- blent; cas bizarre; enfants ressemblant toujours à leur mère; la jument de Pharsale. «Le lait qni vient avant les sept mois révolus u^cst pas nutritif: mais en mémt» temps que les Ij-ui's cnfuids virniiml sans (jiajh's. Des enfants peuvent naître sans ongles; mais la cause de celle difformité doit être tout autr.'; et celle qui est indiquée ici n'est (pi'une erreur. J^ 1. Le lait... Dans le Traite de la Gcnèralion des a/iiiaau.r. 432 HISTOIRE DKS ANIMAUX. enfants naissent viables, le lait s'anmMiore. Le premier lait est même nn peu sal(\ comme lelail de brebis. La plupart des femmes onl, pendant la grossesse, beaucoup de plaisir à boire du vin; cependant celles qui en boivent sont tout abaltues et perdent leurs forces. - Le monK^it où les femmes peuvent avoir (b^s enfants et les liommes en en- gendrer, et le mom(Md où cette faculté cesse cbez les deux, déj)(Mideid |)0ur les uns de rémission du sperme, et pour b^s autri^s (b^s menstrues. S(Mde- ment, les deux s(^\es ne sont pas lYconds dès le début immédiatement; (d ils cessent de Tèlic quand ces excrétions sont j)eu abondantes et s'airail)lis- senl. On a vu plus liant h quel Age la fécondité commence ; les évacuations cessent lial)iluellenuMd cbez les femmes vers la quarantaine, ilelb^s qui les ont encore, passé cette époque, les gardent liv.IV, ;< 110, p. 3ii, édit. et trad. AiiherL et V^'immer, Aristoto s'éteDcl sur les fonctions du hiit, et l'époque régulière oii il doit se produire, pour l;i nourriture du fruit que porte la mère. — Qnr les enfants iiaisse/if rinhh's. (''est à sept mois aussi (pie le lœtus est viable; voir {)lus haut, ch. iv, |5 i. — In pou .salé. Des obser- vations nouvelles ont constaté l'exactitude de ce fait. — Sont tout abattues. Cette influence peut tenir aussi à la nature des vins de Grèce. § 2. Dépendent pour les uns.... J'ai suivi la forme de la phrase j;rec(pie, quoique les idées, d'ail- leurs assez claires, n'y soient pas ])résentées (rès-reirulièrement. — Quand ces c.vcrétioits sont p. V!, i; i. f3;{ jusqu'à cinquante. A cet âge même, quelques femmes onl été mères; mais aucune n'a conservé les évacuations au delà de cet âge. ^La plupart des bommes peuvent procréer jus- qu'à soixante ans. S'ils conservent cette faculté apiès cette époque, ils Tout jusqu'à soixante-dix ans; et quelques-uns ont été pères en étant aussi âgés, il arrive souvent que des bommes et des femmes qui n'ont pu avoir d'enfant en cobabitant (ensemble, en ont eu en s'unissant cliacun de leur c(Mé. La même variété se montre dans la généra- tion des gai'(;ons ou des iîlles. Des bommes et des femmes qui, dans leui\s rapports réciproqm^s, n'ont eu que des gar(;ons ou des filles, produisent tout le contraire en contraclant d'autres unions. M/àge aussi suffit à causeï' ces cbangements. Jeunes, le mari et la femme n'ont que des filles; plus avancés en i\'^i\ ils n'ont que des garerons. D'autres, au contiaire, sont tout l'opposé. L'est absolument la même cbose pour la fécondité. Dans la j(.^unesse, on n'a pas d'enfants, et l'on en a plus tard. D'autres fois, on en a tout de suite ; et plus tard on n'en a plus. cf't àif's... Suite dob^érvations qui sont exactes, comme celles qui précèdent, — Herrule.... unr seule fillf. D'après Pausanias, liv. I, ch. xxxii, § G, page 48, edit. Firnua-Didot, cette tille (l'Hercule et de Déja- nire se nommait Macarie. Les mythologues varient sur le nom- bre des tils d'Hercub*; on peut s'en tenir, sur une question sans importance, à la tradition (pie nous transmet ici l'autt'ur. — Lrs femmoi qui ont été stériles. Ceci, selon MM. Aubert et Wimmer, ferait suite à la tin du ?; 4. — Recouvrent ensuite Irur uuhne ri- rilitc. Il y a quehpies variantes sur ce passage; je crois qu'il est très-satisfaisant, d'après la leçon vulgaire que j'ai suivie. § G. lies enfants infinnes dr parents infirmes. La même ob- servation est répétée dans le Traité de la Génération des ani- »unu\ liv. I, ^ :ii, p. 70, et .^ .'iO, p. 82, edit. et trad. .Vubert et Wimmer, où Aristote cherche à expliquer la cause de ces phéno- livhh: VII, cn.AP. vi, !< s. m gles, il vient des aveugles. Souvent même, des (^nfants ressemblent à leurs parents pour des choses qui n'ont rien de naturel, et ils portent des signes tout à fait pareils : par exemple, des loupes et des cicatrices. Quelquefois, ces ressemblances passent d'une première personne à la troisième; et c'est ainsi qu'un père qui avait un signe au bras eut un fils qui n'avait plus ce signe; mais le petit- fils eut à la même place une tache noire. "Ces (hM^niers cas sont rares; et la plupart du temps, de parents qui sont incomplets à certains égards viennent des enfants très-complets; car dans tout cela, il n'\ a rien de régulier. Les enfants ressem- blent à leurs panMits, ou aux grands-parents, en remontant. Parfois, il n'y a pasla moindre ressem- blance avec pei sonne. ^ D'autres fois, la ressem- blance cesse pendant plusieurs générations; témoin cette femme de Sicile qui, ayant eu commerce avec un Kthiopien noir, eut une fille qui n'était pas mènes, — Drs hnipos. Le sens du mot grec n'est pas très-certain, — D'une prptniève fjpvsojine à la troisième. Par exemple du grand- })ère au petit-tlls, en passant par- dessus le tils; ce sont des exem- ples assez fréquents, dans toutes les familles. — Une tache 7ioirc. C'est la leçon de tous les manu- scrits, et elle est fort accej)table. Quelques éditeurs ont fait ici un changement qui n'était pas néces- saire, § 7. Des enfants très-cotuplcts. C'est eu effet le cas le plus ordi- naire. — Parfois, il ny a pas la înoindre resseinhlance. C'est pres- que aussi fréquent que le cas contraire. § 8. La resseytihlance cesse. — Observation très-juste. — Cette femme de Sici/e.... Le cas était assez curieux pour que l'on son- geât à en conserver le souvenir. Quelques manuscrits portent : « Lne fenmie de l'Klide -. au lieu d'une femme de Sicile. — yoir. J'ai ajouté ce mot, dont le sens k m 436 lIlSiOlHI': DKS A M MAT \. Hthiopioiino: mais r«^ fui FiMifaiil issu do celle fille. Kii g(''ii(''ral, les fillc^s ressemblenl davaiilaf^e à la mère; les enfants mâles, au père. ï^irfois aussi, c'est le contraire qui se produit; les tilles ressemblent au père; les f;ar(;ons ressembl(Mit à la mèi'e. D'autres fois encort\ c't^st seulement eu une certaine partie que les enfants ressemblenl à Tun de leurs parents, et pour des parties diverses de l'un et de l'autre. 'M3n a vu des jumeaux qui n'avaient pas la moindre i-essemblance entre eux; mais généralement la plupart des jumtMux s(M'es- semblent. On cite une femme qui, sept jours apiès sacouclie, avait eu commerce avec sou mari, et qui, étant devenue gross(\ eut un enfant qui ressemblait au premiei', comme s'il eût été junKNiu. Il V a des femmes qui ont des (Mifants qui leur ressemblent; d'autres ont des enfants qui ressem- blent aux pères, comuK» cette jument (1(^ l^liarsale qu'on avait surnommée la Juste, ou l'Exacte. est inipliciteinent compris dans le mot grec d'Ethiopien. Pour nous, Ethio[)ien ne signifie j)as absolument Nègre, comme il le signifiait sans doute pour les Grecs. — Par fois aussi. On ne voit pas pourquoi ce membre de phrase a paru suspect à (juehjues éditeurs. § 9. Des enfants qui leur res- semhlciit. Ceci esr une r<'pétltion partielle de ce qui vient d'être dit au paragraphe i)récedent. — La. Juste. La même chose est dite dans la Politique, liv, II. ch. i, Jj 13, p. 57 de ma traduction, ;{i= édit. — Ou l'E.rarlf. J'ai cru devoir ajouter cette paraphrase pour plus de clarté, quoiqu'il n'y ait ici rien d'obscur. : i LIVRE VII, CHAP. VU, § i. 437 CHAPITRE VII De la liqueur séminale; son émission dans la matrice; membrane (jui l'enloure presque immédiatement; le cordon ombilical rat- taché à la matrice ou à l'œuf; c'est par le cordon que les fœtus se nourrissent; position du fa^us dans la matrice; le ftctus humain en particulier; sa position dans le sein de la mère; la tête Suit régidiérement la première; excréments solides et li(^uides des fietus; fonction et composition du cordon ondjili- cal, qui entoure de une à quatre veines, selon la grosseur des fd'tus et des animaux; ces veines s'atrojihient à mesure que l'embryon se développe ; position que prend le iœtus vers la fin de la gestation. * L'émission de la liqueur séminale est précédée d'un certain souftle ; et ce qui prouve bien que cette émission tient h un souffle, c'est qu'il est inn)ossil)le de rien lancer un peu loin sans un sout'tle assez violiMit. Quand le sperme a été reçu par la matrice et qu'il y est (h^iieuré quelque temps, une membrane l'entoure. On peut observer ce fait quand un fVetus sort avant d'être du tout formé ; on dirait d'un œuf enveloppé d'une membrane, et dépouillé de la coquille. Cette membrane est § 1. Pvcrcdée d'wi rertain souffle. La même théorie se retrtnive dans les Problèmes, p. 953, b, ;}3 et suiv. édit. de Berlin: elle est fort étrange et obscure; c'est qu'Aristote explique le goutlement de la verge dans 4'érection par un aftUix de vent; et comme l'érection précède l'émission, c'est le vent ou le soufHequi, selon lui, doit la pro- duire. Dans ce passage, j'ai pré- fère le mot de Souffle à celui de Vent ou d'Air, qui aurait été moins bien compris. — D'une mevibrane. La leçon ordinaire 438 HISTOIRE DES ANIMAUX. remplie de veines. -Tous les animaux, soit aqua- tiques, soi( terrestres, soit volaliles, vivipares ou ovipares, se forment absolument de mèm(\ Seu- lement, chez les vivipares, le eoidon ombilical lient à la matrice, tandis que. chez les ovipaics, il tient à rceuf. Paifois, ce sonl ces deu\ (urbanisa- tions h la fois, comme dans certaines espèci's de poissons. Ici, ce soid comme des membranes qui enveloppent Tembryon ; ailleurs, ce sont des cho- rions. D^abord, l'animal (^st dans la membiane intérieure extrême; puis ensuite, une autre mem- brane se forme sur celle-là; la plus grande partie de celte membrane lient h lamatiice; mais sur un point, elle s'en détache, et elle contient de FtMu. Vers le milieu, il y a un liquide aqueux et sangui- est : « Dans une nieni?)rane » ; ce qui est moins régulier graïa- maticalenient en grec. § 2. Sf foDuent ah<;olunic)U do mrmp. Cette généralité est peut- être bien vague et [)eu exacte. L'auteur lui-mèuie senil)Ie y faire des exceptions dans ce qui suit. — Ciinime dans certaines espèces de poissons. MM. Auhert et Wimmer s'etonneut que rauteur passe ici très-légèrement sur ce sujet, après avoir traite longue- ment', et avec une minutieuse attention, la formation du fœtus dans l'œuf, plus haut, liv. \'I, ch. II et suiv. Mais c'est jjréci.sé- ment à cause de ces développe- ments antérieurs, que l'auteur [)eut être plus sobre dans cf pas- sage. — Des nietnhranes... des chovions. II eut été possibl,' de manpier plus nettement la ddï'é- rence qu'on prétend t'tablir entre les membranes et les choiions, le chorion n'étant lui-même ([ue renveloj)pe extérieure de l'oeuf utérin. — D'afjord l'anima/.... On ne sait pas assez si ceci s'ap- plique à tous les aniuiaux sans exception, ou seulement au iœtus humain, comme la tin du j)ara- graphe semblerait rindiipier. — El/e ront.ient de le ni. La pre- mière membrane qui enveloppe directement le fœtus étant Tam- nios, l'eau ilont parle ici l'auteur peut être contenue dans l'amnios- LIVRE VII, CHAP. VU, .Ç V. 439 noient, que les femmes appellent la première-eau. *Tous les animaux qui ont un cordon ombilical se nourrissent par ce cordon. L'ombilic, dans tous les animaux qui ont des lobes à la matrice, vient s'attacher à un lobe; cliez ceux qui ont la matrice tout unie, il s'attache à la matrice par une veine. Ouanl à la forme du tVelus dans la matrice, il est étendu chez tous les quadrupèdes; dans les ani- maux sans pieds, comme le poisson, le fcetus est placé de C(Mé; dans les bipèdes comme Foiseau, les hetus sont repliés sur eux-mêmes. Quant à l'hommis il est nqjlié aussi, le nez entre les aenoux, les veux touchanlles c:enoux. et les oreilles en dehoi-s. ^Tous les animaux également ont d'abord la tél(^ en haut. Quand le fœtus s'est déve- loppé td qu'il tend à sortir, il se tourne vers le bas. Dans Tordre naturel des choses, c'est la tète qui ou tlans rallantoide, (lui est une autre membrane fort analogue dans certains animaux. — La firemii'ic - eau. Le sens du mot grec est assez ilouteux. § ;{. Tous les animaux.... Le fait est parfaitement exact. -- Des Inhes. Ou Cotylédons. Ce sont les renflements charnus des extré- mités des veines et des artères des menstrues; voir le Traité de la (iénéradon des animaux, \iw. II, ?i 114, p. ini, edit. et irad. Aubert et Wimmer, oii Aristote explique ce qu'on doit entendre j)ar Cotylé- dons, ce terme paraissant nou- veau à l'époque oii il l'emploie. Selon lui, c'est bien aussi l'extré- mité de> veines de la matrice. — // est étendu. Voir aussi jjIus haut, liv. III, ch. i, § 25, sur la ditlerence des matrices dans les divers animaux , avec ou sans co- tylédons. Quant au mot Entendu, le terme grec n'est pas moins vague. — Comme le poisson. Ceci ne se comprend pas bien, et pour- rait être une addition d'une main étrangère. — Quant () Vhomtne. Cette description est exacte dans ses traits généraux. ^ \. D'abord la tête en haut. 440 IIlSTOIHi: DKS AMMAIX. LIVUK Vlï, CHAP. Vil, § 7. 4 H sort la première; il esl roiiti'e iiatiii'e que les eiifanls soient repliés sur eii\-nièin(*s, et (prils sortent par les pieds. ' I.es tVetiis des quadru- pèdes, ([uand ils sont conn)lèten}ent tonnés, ont des excréments licjuideset secs : les derniers, dans le fond d(^ Tinteslin ; les auti-es, ([ui sont de Furine, dans la vessie. (Ihez les animaux dont la matrice a des colvlédoîis, ces cotylédons vont toujours en diminuant à mesure que l^^nhryon grandit; et à la fin, ils disparaissent tout à fait. '' Le coi'don ond)ilical t^st en ([U(dque soi*te l'étui des vrines dont Torij^n'ne part de la matrice. Dans les ani- maux qui ont des cotylédons, c'est des cotviédons que sortent ces veines; dans ceux qui n'c^i ont pas, c'est d'un(^ autre vidnt*. Dans les tudus les plus gros, comme anix des bœufs par exemple, il y a quatri^ v(M'nes; dans d(^ plus petits, il n'y en a que deux; et nn'Mnt* dans l(\s fietus très-jxdits, comme ceux des oiseaux, il n'y a qu'une veine. Ceci est développé dans le Traifr de la Génêi'dtiott (1rs (inirnai/.i\ liv. IT, ?; 121, p. .'l'iO, édit. et trad. Aubertet Wimmer. — // rsf con- tre nature p(tr les- pieds. La présentation par les pifds se pro- duit une fois sur 30 naissances en moyenne ; c'est donc en elVet contre nature. j^ 5. Des e.reré tuent ^ liquides et sees.... de-i roti/lédons. Ces di- verses observations ne semblent pas avoir assez de relations en- tre elles pour venir à la suite les unes des autres; il y a peut-être ici (pielque interjiolatioa. — A la fin. C'est-à-dire, après la nais- sance du fo.'tus. ?; t). L'éfiu. Ou u Tenveloppe », le revêtement. — C'est d'une autre reine. Le texte dit simplement : « D'une veine *>. 11 faut sans doute comprendre que c'est la veine dont il a ete parle })lus haut, § 3, pour les animaux dont la matrice n'a [)as de cotylédons.-— Itruj- de Deux de ces veines vont, à travers le foie, jusqu'à l'embryon, là où sont ce qu'on appelle les Poi'tes, et ell<*s aboutissent à la grande veine. Les deux autres veines si^ rendent à raort(\ là où elle se divise, et où, d'une seule aorte, il s'en fait deux. "11 V a des membranes à chacun des t^idroits où les veines se réunissent; et le cordon ombilical entoure les veines, comme une espèce d'étui. Les veines mènn^s se réunissenl et disparaissent a mesure que le fodus se fortifie. Une fois ariivé à toute sa ci'oissanc(\ le fietus descend dans le creux du ventre, où son mouvement devient très-sensi- ble ; parfois, il se roule jusque dans les parties qui a voisinent le vagin. ces reines. Quand il y en a quatre comme dans les plus irros qua- drupèdes. Ce sont les veines om- bilicales. — Le.^ Portes, i^e ne sais a quel détail anatomique peut s'appliquercette expression. —La grande veine.Xo'ir i)îus haut, tlaus le système anatomique d'Aristote et dans son analyse de l'or^^^ani- sation des veines, ce qu'il a dit de la i:ranle veine, liv. 111, ch.ui, j< (3. -_ Il s'en fait deu.r . Voir en- core liv. 111, ch. m, Î5 7. Il s'agit sans doute du point où l'aorte se divise en artères ilia(|ues.à droite et a gauche. ji 7. // y a des niemiranes. Il est difficile de suivre ces détails anatomicpies et de les rapporter à la realite, telle que la science moderne la constate. — Coninte une es/jère d'étui. Le nuit grec est Klytre, que je n'ai i)as em- ployé ici, parce qu'il a d'ordinaire un autre sens. — S'r réunissent et disparaissent. Il n'y a qu'un seul mot dans le texte : d'ailleurs, il ne parait pas que ces observations soient exactes. — Dans le creux du rentre. Le texte dit simple- ment : * Dans les creux ». — Le ragin. Le texte dit précisément : -> la partie honteuse ». Le mot est le même pour les deux sexes. HISTOIRK DES ANIMAUX. niIAPlTRE VIII De raccoiichenient; douleiirs qui TacoompapTrienf ; onfantomont d«»s garçons el des (illes; nature div»'rse ien des femmes ont des varices dans les jambes. — Vers le ven- tre.... vers te f>a$-ventrv. Tous ^ ces symj)tômes sont tres-varia- bles ; et il est bien impossible d'en tirer (luebjue conclusion certaine. !; 2. Ni r'est un t^arrun v/ c'est une fille. Ce sont là sans doute des observations lie saj:es-femmes que l'auteur a recueillies; mais elles ne seuildent pas exactes. Comme le remarquent MM. Au- liert et Wimmer, le texte doit avoir ete altéré. Ces faits, d'ail- leurs, sont de très-j)eu dimjjor- IJVRE VU, CHAP. VIII, § 3. 443 ^ Dans lt»s autres animaux, la paturition ne cause pas de douleurs; ou du moins, qwand les femelles sont en travail, elles ne semblent |)as trop souffrir. Mais les femmes souffrent, au contraire, bien plus vivement, surtout celles qui mènent unevieséden- taiie, et qui n'ont pas la poitrine forte cl ne peu- veid retenii' leur souffle. Elles souffrent bien davantage encon% si, au milieu des douleurs, (dles perdent haleine, sous la violence de l'air qui les éloufr(\ D'abord, c'esl l'eau qui s'('»coule quand le fcetus se remue, et que h^s membranes se déchi- rent. Knsuit(\ h^ fodussort, les matrices se [•elom- tance : et Tautenr lui-même sem- ))îe le reconnaître dans la lin «le la ])hrast'. j; 3. Sr rnuse pas de d'tuleurs. Peut-être faudrait-il ajouter : « Ordinairement )>. — P(fs trop souffrir. Il y a bien des exemples du couti'aire siu* les animaux do- mestiques, — Qui nii'nvnt une vtc sêdentairi'. Ceci est très-vrai; et chacun de nous a })u bien des fois vérifier le fait. Cette observation sur les difficultés de l'accouche- ment, et sur le rôle de la respira- tion à ce moment, est plus dé- veloppée dans le Traité dr la Génération drs aninmu.r, liv. IV, ?> 10;{, p. 3 il), édit. et trad. Aubert et Wimmer. Aristotey insiste sur la ditîérence que la parturiiion présente dans l'espèce Immaine et dans les autres animaux. La physioloj^Me de l'Antiquité j)rêtait au soid'tîe et a la respiration un rôle beaucoup plus considérable (pi'il n'est en réalité, bien que ce rôle ne soit pas absolument nul dans plusieurs cas. Il est certain que, dans l'accouchement, ce sont les contractions de la matrice qui contribuent à faire sortir le fœtus, bien plus que la resj)iration de la patiente, qui exhale sa douleur par des cris et des sutïocations. — ^>' remur. J'ai adojité la leçon [)roposee par Pikkolos, d'après Gaza, et admise par MM. Aubert et Wimmer. Cette correction ne semble pas, d ailleurs, indispen- sable, la leçon vulgaire pouvant suffire : «^ Quand le fœtus arrive »>, c'est-a-dire qu'd est près de sor- tir. — Les mat rires Toute celte fin ne s'explique pas bien; et la rédaction de ce passage n'est I)as grammaticalement fort régu- lière. Les faits ne sont peut-être pas non plus très-exacts. 4 '■ î HISTOIUK DKS AMMArX. liant, ot lari-ièii^-faix poussant dehors tout ce qui était dedans. CHAPITRE IX f)u cordon ombilical; fonctions de riia!)ilc accouchcnse; utilité de son intervention dans les cas dit'liciles; lifçature du cordon; accidents possibles; sortie de l'enfant par la tète ; ses excré- ments; le Méconinm; menstrues {)recedant raccouchement ; leur elï'et fâcheux; le mieux est qu'elles ne reparaissent (pje (juarante jours après l'enfantement ; rires et pleurs des enfants après le quarantième jour; leur sommeil pres(jue continuel; mollesse de la fontanelle chez les enfants; pousse des dents ;\ sept mois. ' Savoir* eouptM' le rordon ombilical est une partie de Fart de Hiabile accoucheuse; car non seult^nient elle doit être en état, par sa dt^xtérite, d'aider les accouchements laborieux des t\»mmes; mais, de plus, elle doit avoii' toutes les ressoucces d'esprit nécessaires pour j)arei' h tous les acci- dtMits; (d elle doit savoir lier le cordon sur les enfants. - Si, par exem|)le, Tarrière-faix vient à tomber en même temps que l'enfant, il faut lier ^ {. De l'habile accoucheuse. Il semble que ces détails ue sont pas très-bien placés dans une histoire des animaux; ils sont plutôt lob- jet (l'une étude médicale et chi- rurf^icale. ~ Savoir lier le cor- don .
ii la li'jatureest faite. J'ai admis ici, avec MM. Aubert et XVim- mer, la leçon de Sylburge. — Et te reste )i'a plus fjuà toiiif>er. Le reste, c'est le placenta et les mem- branes qui ont pu sortir avec lui. — 8/ la ligature renait ii se dé- faire. La li«rature dont il est ques- tion est celle du cordon ombili- cal; et si en effet cette li^^ature venait à manquer, l'enfant mour- rait très-promptement. — On ne coupe pas sur-le-rfiamp... C'est encore le sens qui me semble le l)lus prol)al)le. Si l'arriere-t'aix n'est i»as sorti, on n'eu lie pas moins le cordon; mais on ne le coupe pas sur-le-champ, atiu de tàcihter la sortie complète du pla- centa. Je donne ceci comme la pensée de l'auteur, mais non pas pour l'expression exacte de la réalité. 5^ 3. // arrire sou cent. Peut- être est-ce trop dire; et ces cas ne sont pas aussi fréquents (pie l'auteur semble le croire. — .4 ra/<< f/ue la ligature ne soit pratiquée. De là, pour l'habile accoucheuse, le devoir d'être rapide dans ses opérations, comme on le lui de- t. \ 4K) IIISTOIHK DES AMMALXr renfaiit renaître à la vie, bien que. loul crabonl, il eût paiHi n'avoir plus de san^^ *Ainsi qu'on Tadit un peu plus haut, rhezh^sau- tres animaux, le fœtus sort naturellement par la tête ; les enfants sortent de même, en avant les bras étendus sur les <^()\(^^. Aussitôt qu'ils sont sor-tis, ils vap:iss(Mit , et ils portcmt leurs mains à lem- l)ouch(\ Ils rejettent des exerêments, ou sm-le- eliamp, ou peu de temps après leur naissanee, mais toujours dans la journê(^ (^ette excrétion, qui paraît plus abondante que ne le ferait suj)pos(M' la dimension de Tenfant, est ee que les fenunes appellent le Mêeonium. I.a eoidcMU' de eette matière est celle du san^; : mais elle est fort noire et épaiss(\ commtMle la poix. IMus lard, les excré- ments ressemblent à du lait, parce que, aussitôt né, Tenfant saisit la mamelle. ' l/enfant ne Cïie pas, tant qu'il n'est pas soiti du st^'n de sa mère, même lorsqu«\ dans un accoucln^menl difficile, la tête est déjà deliors, et cpic le reste du corps est toujours en dedans. mande un ])eu ])lus haut. — Ou mil l'vnf'ant rennitro à In rie. ("est fort exact. § 4. Pi{is haut. Voir })lus haut, ch. vu, i< i. -^ Ils rejettent ttcs e.rrrétnrnts. Jai suivi la leçon adoptée par MM. Aul)ert et W'im- nier. — /,^' Méeimium. C'est encore le mot dont se sert la science nu)- derue, pour désiirner les matières que renOnit rejette pre,s(jue aus- sitôt api'ès sa naissance. ?; .'). ].' enfant iip rrie /tas. Le fait est exact ; mais il semble que ce i)ara^n"aj)he n'est {)as ici à sa j)lace; et ce pourrait liien être une interpolation d'une niîiin étrangère. La suite des pensées re|)rend régulièrement au para- graphe suivant. LIVRE VII, CHAP. IX, § 8. 447 ' Lorsque, dans les évacuations, les menstrues précèdent l'accouchement, les femmes ont plus d(^ p(Mn(» h metti'i* les enfants au monde; mais si, a|)rès raccouchement , les menstrues sont moins al)ondanles el qu'il n'y ait que les premières, et si elles ne r(q)araissent pas de quarante jours, les l'emnK^ssonl beaucoup plus fortes, el elles peuvent concevoir bien plus loi. ' Une fois nés, les enfants ne rient ni ne pleurent, durant la veille, avant le quarantième jour; mais les deux leur arrivent quelquefois pendant la nuit. La plupart non plus ne sentent rien quand on les chatouille ; ils dor- moui presque constamment. A mesure que l'en- fant grandit, il reste éveillé de plus en plus long- temps. On voit bien certainement qu'ils ont des rêv(*s; niiiis ce n'est que bien plus lard qu'ils peuvent se les rappeler. "^ Dans les autres animaux, les os ne subisseid aucunt^ différence entre eux; mais ils sont tous ^ tl. Vrp''i'ie7i(. Le texte n'e^t pas aussi précis; mais le sens n'est pas douteux; et le mot grec implique, dans sa composition, qu'il s'agit de men- strues avant l'accouchement.— ^Ji (/Ht! n'y ait que les fjrpmières. C'est la trai 7. I^es (leu.r leur arment f/uet- queftis pentlant la nuit. Dans le Traite 'ff la Génération des aui~ mauj\ liv. V, ii 9, p. 3:18, èdit. et trad. Aubert et XVimmer, Aris- tote dit que les petits enfants qui ne rient pas encore dans la veille, pleurent et rient parfois dans leur sommeil. ;>8./s«/rern.r..../0M.v J'ai ajoute ces mots pour rendre la i)ensee j)lus claire. — La fontanelle est molle. Cette observation a déjà ti8 niSTOIUK DES AMMAIX. complètemeiil formas dès l(i iiaissanct^ dans l(\s petits enfants, an contraire, la fontanelle est molle, et ne s'ossifie qiw pins tard. Les aniinanx ont anssi des dents mi naissant, tandis qne I(»s enfants ne commencent qn'an septième mois à ponsserdes dents. Nalm-ellement, ce sont celles de devant qui percent les piemières. Tantôt ce sont cellt^s (fen liant qui vi(Mment avant les anlr^vs; tantôt ce soid celles d'en bas. Mais tonjonrs elles ponss«Md plus vite chez h^s enfants dont les nourrices ont un lait plus chaud. été j)résen(ee plus haut, liv. I, ch. VII, ,:< 2. Elle se trouve éas avoir le moindre l'ondement sérieux. LIVHE Vn, CIIAP. X, ï; I. 44'J ClIAIMTRi: X Du iait; son aboiidanco dans cortains cas; elle cause parfois des tumeurs airscin; nature spon^neuse du sein des femmes; le lait cesse avec ime nouvelle grossesse; causes diverses de ral»ondance, plus ou moins grande, des évacuations mensuelles. ' Après raccoiichement et les évacuations épu- rativi^s qui h^ suivent, le lait des femmes devient plus abondant. Quelquefois, il coule non seulenuMil du mamelon, nuiis même par plusieurs endroits du sein tout enlii^r; et ([uelques femmes en ont jusque sous les aisselles. 11 se forme, alors, des tumeurs ([ui ptM-sislent plus tard, ([uand le lait n'est pas expulsé, et qu1l s'accumule sans pouvoir sortir. La manndb^ est tellement sptuiiiieuse que. si uiK^ femme avab^ un poil dans sa boisson, elle n^ssiuil une douleur dans les seins; ce qui s'appelle avoir le poil ; (H la douleur persiste jusqu'à ce ([ue ?; 1. 0/^/ le suivod. J'ai ajoute ces mots, qui me semhlentjus- tities par vo qui précède. -— Jus- (jue SU//S les aisselles. Ceci n'est pas exaLr<'re; et ces cas ne sont j»as très-rares; le lait, venu du sein, retlue de i)i'0che en proche jusque-là, en gontlant toutes ces parties par le développement anormal des glan les et des gan- fdions. — Des tiuneurs. Ou u des Nodositr'S ». Ces deux mots peu- T. n. vent se confondre. — .V'' / /><■/-•? e.rpulsé. Quelques manuscrits donnent une leçon un peu ditTt'- rente, qui tient à un simple chan- gement de lettres : » N'est pas recuit >», c'est-à-dire : ^ N'est pas résorbé. » Il est évident néanmoins qu'Fixpulsé est une sorte de redondance avec Sortir. — Ar(de un poil. C'est là un conte populaire, qui est sans fon- dement. — Avoir Ip poil. C'est 29 iO 0 nisToiin: df.s ammaix le poil soil sorli spoiilaiiéiiKMil iwoc le lail, ou qu'il ou ail (Hv (irô par Toufaul (pii lollo. - Los lonimos oui du lail juscpi'à uuo uouvoll<\i^rossos>(^ ; It^lail oosso aloi's, ol il so passr* clio/ Tospoco liu- inaiu(\ aussi hiou ({U(^ rhozious Its auiuiaux vivi- pai'os ol (piadrupodos. l^ji i^ouoial, laul ([uo lo lail soii, los ovaoualious uiousiudh^s soûl suspouduos. ('o|)oudaul los( h ou a vu dos louiuios jivoir louis o|)ui'a- lious poudaul (pi^dlos allailaioul. '' \(^auuioius, cotlo oi'upliou d(^ li([uido u\i pas (>rdiuaii(^uiouf liou do [)lusi(MU's ('(Mos à la l'ois; <'l c'osl ainsi (pio 1 os o\a(Mialious snul hitMi uioius ahoudiiidos clioz los founnos cpu" oui d{'> iH''iuoii'lioïdos. Il \ (^m a I. liduid uu'Uio (pioupu's-inios cluv. (pu lo lupudo soi! pai' dos \arioos, lorscpTil osl socrôh' daus le l)assiu avaul (Tarrivor à la uialiico. Oiiaud los ovaciia- lious soûl sup[)iiino(^s , los l'ounuos (|ui oui i\i'<^ vouiissouiouls (](' saui4 n'ou soûl pas du loul iu- 00 niinod 00 s, I;i iradiiction liit»'r;il(' du nu Dr /;/ iivoc. Notre lanj^-uo n' mot spécial. />'us/('U/'S cnffS à 1(1 I O/S . ■2. Ji ustju II unr vourrllc ii, .s esse 7 Cette ohsefvi'.tio i pas de //> O.'ci cncoi' ra itrfs. II est e\;ii a (I Pur (i l'S inanusciats '.l> n, et le (Il 11 disent : • Par le^ lianeh es '.> deux inots l'tant lort rajtpro- suivautes sont exactes. Et il elles Tun de l'autr e en tri-ec. « t jiassr. liC texte dit littéralement : pouvant éire ai>enn'n! c()nron(hn iC s (. temt On a vu (1rs — S'en sont, pus du tout i'/kou/- I ion mes. (,'eci est exact ; mais c nioil l'i's Ceci e st exact comme cf cas peut êti-e consith-i'e comme ((ui preced(\ et par les raiso ns morbide et exceptionnel. que l'auteui' en ilonne MVlii: VII, OIIAP. XI, ^ 2 » • CIIAPITRK XI les (Niiiviiisions ciiez li'S e niants ; Itnii's cati s» s plus (^rdiîiaires l'iudieux on'rts du viu; !iioi1uli(e dcs eiifaîds; iii!1utMice de Lt lune ; eoMVulsi'UlS dails If doS. ^ La causo ordiuairo dr^s rouvulsious rlio/. la ])liiparl dos (Mifauls. r'osi qu'ils soiil li'op hiou nourris, ([u'ils prtMiiMMd plus do lail ([u'il \w faul ou un lail Irop ô[)ai^. el ([u'ils oui dos iioui'ricos Irop reploh's. Lo (pii <^sl Iros-uiauvais coulr»^ rello uialadio, «'"osl lo viu. lo roui:»' plus (pio lo hlauc. v[ lo Ndii pui'. La' >n\\\ aussi j)i'os(pio Ions los ali- uioids tlaluoux ol la eousiipaliou du vcuh'o. - La plupail dos oiil'auls luouroid avaul la scuiaiiu.' rovoluo; aussi \w lour douut^-l-ou uu uoui ({u'à «'<» 1. rV's/ {puis :iii)it frofi 1,1" n Tautenr t'ait alluMon. »»n trouve Ce n'e.-t pas la seule dans llippocrate un a-sez i.'rand /KiUVi'K. cau-t' (U' CiillVUlSlon: niai< I' t'U 1 , c I ; n 1 ) YC U oh scrvations spcc lale ■ t une ti'fs-r.MMl •1. 1.11 iiluj 1,111 t d. es Pli fiinh -ur les eon\ulsions (le> cnlanls: .■dit. et tiMil. Litti-e. tome IX. ar- assage, ticle ConvuUioiis dr la udde l'"- p;n'aitrait quê la mortalité drs nerale. — J ai di>cuî.- dans inu' t Di-sertation spei-iale rauthenu- nn'Uriou . I»re^ ce nou\eau-ni's v n Orece n et ai ^ui-re uKÙns Lirande que vhv/. cite de cf >eptienn* liM'e et sa not iv. - Ihins 1rs plmirs liuv^. p'^t^" e ( lans rilisioire de< Ain C'est une croyaine pojiuiaire, (pu ne r.'oose ^ur rien de sérieux. maux ; je prit> le lecteur île v .tu- itir lùei 1 se repo rter à ce travai Lr}n' ron.nirwrnt par If d"S. (pu -^e trouve dans le j)remi '11 ; volume, après la Préface, par er Ceci ne se comprend pas l)i< la- et il est dit'licile de voir à quoi qiu^ lie il s'ouvre. Pour moi, c 452 HISTOIHK DKS AM.MAIX. niomenl, parce qu'on a alors plus d'espoir de lo<, sauver. Les eufanis (|ui oui des eouvulsious souf- IVent davaiilagi^ dans les pleines linies. C'est un ijrave dan^^M'i' poui- l<'s enfants (juand les convul- sions leur eoninieneent par le dos. livi-e t'st place là oii il doit l'ètro l)reci.st'inent, daprès les décla- rations de l'auteur lui-nièiut\ Mais à ua point de vue supérieui-, le septième livre mérite la plus ^Tande attention. Il traite de la virilité dans l'homme, de la irros- sesse et île raccouehement dan> la femme, et de tous les j)heno- mènes (|ui aeeoiiiitai/nent ces deux faitSj et (pii les {)rovO" i[uent pour qu'ils produisent tou- tes leurs Conséquences. Aristide a compose un traite spécial sur la GtMK'ration des Animaux ; et riiomme tient dans ce dernier traite beaucouj) [)lus de place ((u'il n'en tient ici. Cependant les deux ouvrages ne l'ont pas un double emploi, et ils se com- plètent l'un l'autre, loin de se répéter. Le traité de la (iénera- ti(»n est. dt» l'aveu de toui le monde, le chef-irouivre zoolo- irique du j»hilosoj>he irrec ; mais ce tpii est dit dans ce septième livre de l'Histoire îles Animaux, quoi- ipie nécessairement beaucoup pdus concis, «'tait indispensable ; et après avoir étudié' j)réalal)lc- ment, dans un très-urand nombre d'animaux, toutes les variétés de l'accouplement et de la rej)roduc- tion, l'auteur ne pouvait {)as n<'- irli^t'r resj)ece humaine. Il avait d'ailleurs annonce lui-même qud terminerait par l'homme ses in- vestigations en ce genre. Il a tenu parole, tout en se réservant de revenir jilus au hmgsurcetle faculté esseniielle, que tous les animaux possèdent sans aucune excej)tion, pour assurer la j)er- l)etuité des races. I i FIN 1 1>L SECOND VULlMi: pai'is. -- 7'v[). (;,.()r.i/.-, ( ■hanitMMt, l't. ru NUllit- - 13s>ii I <^3 p . ^«^JÎIPWI*^ ^ yw r^ ***^ r- VM ! 1 COlUMBIA iJMvEMSiî'' liBHAMif s lllllilIlH 0021141967 *»■ This book is due two weeks from the last date stamped below, and if not returned at or before that time a fine of five cents a day will be incurred. ^ ^^^ — ^ 1 «• • - . / -... — , — « /^^ "v^^^i "M KMa^ 1 1 h , .>o7 oc, -►»««»»,»« .**,A»J „ , .M»t#;««é., »-■*<*"'••* "»?^*5îir*- VOLUME ^ I \ Coluntlnit Ihiittcv^itiî in tltc Citiî of lient |)ovh Jlibravy j§*pcciaî Rituel < 'I ' l . f: ,r 4^ •i ŒUVRES D'ARISTOTE HISTOIRE DES ANIMAUX *- i ■ ) ■ I PARIS TYPOORAPIIIK GEORGES CIIAMEROT 1 9 . i; V F. D y. s s a i N r s - v i: r ics . 10 *i'k <»^ HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE TRADUITE EN FRANÇAIS HT ACCOMPAGNÉE DE XOTES PERPÉTUELLES PAR J. BARTHELEMY-SAINT HILAIRE MKMBRR DE L INSTITUT, SENATEUR TOME TROISIÈME PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET C^» 70, BOULEVARD S AI NT- GERM A I N , 70 1883 HISTOIRE DES ANIMAUX D'ARISTOTE LIVRE VIII CHAPITRE PREMIER Des actes et de la vie des animaux ; comparaison des animaux et de l'homme; dans son enfance, l'homme n'est guère qu'un animal ; gradation des êtres; passage presque insensible des uns aux autres; animaux équivoques qui sont presque des plantes ; l'éponge ; gradation analogue dans les fonctions de la vie; la plante ne fait que se reproduire; quelques animaux en sont là également; apparition de la sensibilité; production et alimentation des jeunes. * Tout ce qui concerne l'organisation entière des animaux et leur reproduction est tel qu'on vient de le voir. Leurs actes, et leur genre de vie, avec leurs caractères et leurs modes d'alimentation, § 1. Est tel quon vient de le voir. Ceci se rapporte aux déve- loppements donnés, dans les livres antérieurs, sur tout ce qui. con- cerne les organes et la reproduc- tion des animaux. C'est comme T. III. la partie matérielle du sujet; l'étude du caractère et des habi- tudes des animaux en est en quelque sorte la partie morale. C'est à celle-là que sont consa- crés le huitième et le neuvième 409778 2 HISTOIUK DKS ANIMAUX. ifollVcMil pas moins de diirc^rences. Dans la plupart des animaux autres que Thomme, il se montre aussi des traces des facultés diverses de Fâme, qui .e manifestent plus particulièrement dans Tespèce humaine. Ainsi, la facilité h se laisser dompter et la résistance sauvage, la douceur et la méchan- ceté, le courage et la lâcheté, la timidité et l'au- dace, la colère et la ruse, sont dans beaucoup d'entre eux autant de ressemblances, qui vont même jusqu'à reproduire^ la pensée et l'intelligence , comme nous l'avons dit en traitant des parties de ranimai. - Tautot la ditlenuice est du plus au moins des animaux à l'homme, ou de riiomme à bon nombre d'anininux, c(4taines de ces qualités prédominant dans l'homme et certaines autres pré- dominant, au contraire, dans l'animal. Tant(M la différence porte sur luie simple analogie; et par e\(4nple. ce que Tari et bi scienc(^ sont dans livre-. Xow plus haut. liv. I, cil. 1, ii 10. - l>''s ti(i'-fs (h's ff(i-l(//i'\ il/vcrsrs (le /'l'ini''. Cii v.tit (ju'Aristotc n'('x;ti:fi-i' pciut la rcsscmitlaiico Jcs animaux avt>c riioniiuf, et que sous c(> r.ipjtort, il se tient dans une juste mesure, ({ue l)ien des naturalistes niod<"rn('S n'ont pas su irard<'r. Leur science est sans doute bciiucoup plus l'tt'Uiiue; mais d- ju<.'ent les choses beaucoui» moins bien. — l.n prnscf et l'intrUi- f/rncr. Qui sont le privilè;^'-e ex.- clusil" de Ihonime, c(jinnie l'au- teur la établi si profondément il ans le Trtiité de /'('>'/'•. — En ti'ditdnt. 'fi'< jiarh'cs... Ceci tait allusion au l''" livre, et non pas a l'ouvraire spt'cial, intitub; : iH-s Parties des Animaux. î^ 2. Dn i>lus au inoi/is. Ainsi la vue et l'iuii'' sont beaucoup meil- leures dans ((uelqnes animaux (p!(> chez riiomnie. - - !>uv une siju/i/r (iii'ilii'/ù'. Ce n'est plus la même t"acul!<'; mais c'est seule- ment» (pudcpie chose d'analogue. - Ldit rt 1(1 srienrc. Voir le premier chaititre de la Metaphy- 'f j\ *< »* LIVRE Vm, CUAP. I, § 4. 3 l'homme, telle autre faculté naturelle du même genre remplit le même office chez les animaux. ^ Ces rapprochements sont surtout frappants quand on regarde ce que sont les enfants, et cette période de la vie humaine. En eux, on voit déjà comme les traces et les germes des qualités qu'ils doivent avoir plus tard. Mais à ce moment, Tâme de l'en- fant ne diffère en rien, on peut presque dire, de celle des animaux; et par conséquent, il n'y a rien de faux à supposer qu'il y a, dans le reste des animaux, des choses qui sont, ou identiques, ou voisines, ou analogues à celles qu'on observe dans l'homme. ^\insi,la nature passe, par des degrés tellement insensibles, des êtres sans vie aux animaux, que la continuité nous cache la commune limite des uns et des autres, et qu'on ne sait auquel des deux sicpie, liv. I. _::; ."i, p. 4 de ma tra- duction. — Tcllr autri' l'aniUê nfifurellr. Kn d'autres termes, l'Instinct. Aristote en citent de très-nombreux ex(MU])les dans les livres suivants. i; ;{. Cr (/ne !^onl /r.s ('ii/anl.s. L'observation est très-juste, et elle est d'autant plus facile et plus sûre que nous avons cons- tamment les enfants sous les \('ux. -— l'J/i rit-Il. Ce serait trop f(U"t sans le correctif (pii suit : < On peut presque dire . — // // // a rit' Il de faux. C'est vrai ; mais tout dépend de la mesure dans laquelle on ra])prochti l'homme et l'animal. si 4. Par des dci/rês tellement i)isensil)les... la l'onlinuHé nous ca<-hc... Ces considérations si hautes se trouvent })résentees encoi'e avec i)lus de développe- ments dans le Tr(uté des Pnrtifs di's animaux, liv. V, ?; 9.'), p. 200, ('dit. et trad. Frantzius. Ces con- sidérations, qui nous semblent aujourd'hui vulg-aires et rebat- tues, étaient fort neuves au temj)s d'Aristote, et leur vérité n'en était que plus frappante ; elle a dû émerveiller les contemporains. 4 msTOiui: i)i:s anima rx. i'\liTinrsni|)lM>rh'i riiil^'niKMlimiv. Apivs Ja rlassr (l(>.rhvsiiianiiiH-,vi('iil(ral)()nl(vll('S(lrs[)laiih's; (.| riihv les plaiih's, les mirs roiiipairc^s aii\ aiihvs sriiihl('ii( paiiicipiT davanlaiiv h la vie. Mnis lu^lle rlassi' cDÏwv^^ d'èlivs paraîl pi-rsipi»' aiiiiiHM' r(nn- paraliNi4U(Mil à d'aulivs corps, m mriiK' h'nip> (pr(dl(^ parait pivscpK' iiiaiiiiin'MMiiiaïKl on la coiii- paiv à la classa' (W< animaux. 'D'ailliMirs, ainsi (pi'oii viiMil quilla_L''es, les SolfMiines ; voir la /(inlni/ic drs- rriplirr de M. Claus,pp. GS'Jet G87, g G. La classe tout miH'ir des h'staccs. La remuri^ue est juste. LIVRE VIII, CHAP. I, ^ 8. 5 #> d^^ coup à d(^s plantes, si on la compare aux animaux qui se m(MiV(Mit (d qui marchent. Ki quant à la sen- sibilité, il n'y en a aucune apparence chez quid- qiies-uns de ces éti'es; chez d'autres, elle y est h peine tracée. Les uns ont un corps dont la nature est charnu, comme ctmx qn'oii appelle les téthyes et les acalèphes,ou orties de mer. L'éponp:e pro- duit al)s(dum(Mit IN^ffet d^ine plante. Mais toujours c'est, par une dilïerence très-légère, que les uns comparés aux autres sembleiil avoir de plus en plus la vie et le mouvement. 'La mémi^ gradation se retrouve dans les actes et les fonctions de la vie. Les plantes ne semblent pas avoir d'autre l'onction que de reproduire un être semblable h elles; et c'est ce qu'on voit dans toutes les plantes qui viennent de graine. De même, il y a des animaux où Ton ne peut découvrir absolument aucune autre fonction que celle de se r(q)roduire. C'est même là ce qui fait que ces fondions sont communes h tous ces êtres. ^Mais dès que la sensibilité se manifeste, la vie des ani- •• »* — Quant à in sfnsihilitê. C'est cette faculté, qui, selon Aristote, distingue essentiellement l'ani- mal ; mais là où elle est à peine marquée, il est bien difficile de faire la distinction. — I.ps téthyes. Voir plus haut, liv. IV, ch. iv, 5;^ 1 à 4 ; et pour les acalèphes, ihitl.i;?; a et suiv.— V7}e différence très-iéyèrc. Voir plus haut, § i. § 7. La même gradation... Le texte n'est pas aussi précis. — Toutes les plantes qni rieiiJiPJit de graine. Et où le fait de la re- production est plus évident. — Sont commîmes à tous ces-éires. Aux plantes et aux animaux. § 8. Mais dès que la scnsilAlité se manifeste, (''est elle qui, à proprement parler, constitue I 6 lusToiiu: i)i:s animai x. maux prrsnih' h^s pins -nni(lr> dillrr.Miccs, (M1 et' (jui lv-a^l<^ s(mI rarroiipIciiuMiL (|ni h'iir rnii>o 1111 si vif |)laisii'. soil la pai'lnrilit)iK soil ralimoiila- lioii dos pclils. Les uns, aux saisons maniuécs, s«' ivpr()(liiis('nl siiiipliMin'nl coinnu' dos plaiilos, par les moviMis si)rriaux à (diacmi (Toux. D'anlros s'orcuponl, on onlro, (Toh^vr hMU's polils, avoo la plus uraiido poiin^; mais nno fois rotlo (iMivro arlu'vét', ils so sô|)ai'onl (Tonx ol ii'onl pins la nioindi'o ivlalion. D'anlros oncoi'o ([ni son! i)lnsin- hdliuiMds, ol ([ni somhhnd avoir |)lns do mônioiro (d jdns d(^ pi'0[)(Misioii à la sooi('d('\ r«^s((Md avoc liMii's |)olils. "Ainsi, nno paiiio do lonr vi(* s'a|)|)li- ([no à ton! oo ([ni aniono la i'o|)i'odn(dion dos jcMinos ; td nno anir»' paiiio ronsislo à noni'i'ir los [xdils td à 1rs (dovor. Tons loni's soins (d lonio loni' oxis- lonoo so [laiiaiicnl onlro oos d(Mix foindimis. La nonrritnro donnôo anx [xdils dilloro sniioni |)ar los nialii'ros ([ni la ooin[)os(Md ; oai' o'osl do Cidio iionri'ilnr(M[no (dia([no ainnnd liro loni son d(''\«'- lo|)[)oiiionl nia!'([nô [)ar la nalni'o; or co ([ni osl dansTordri^ de la nalni'o |)lird lonjoni's; (d Ions los îHiinianx r(Mdioi'ohontlo plaisir (|ni It/nr csl iialnrol. raïuiualite. -- Suit rnccituph'- ni''nt... sfiif... '[\)\i\i'< (jiicsiidiis ([ui ont l'If ftU(li(M'.s htiiiriKMiu'iil iians t(Uit l't* (jui prcrt'i!,'. -~- l.i s U/l^... d'id/firs... I>'tiuh-f's cii- rnrr... 'l'ous ct's ilt'lails Sollt t'xaels et iiinutriaiits. ,^ !t. l'iic partit' (Ir leur rie... iuir (/ufrr //(ir/ir. Mèiuf observa- tion; t't ca'ci (listiuiiue profonde- mcnt les aiiiuiaux dt'r> plantes, avec lescpielles ils semblaient jteiU-étre uii peu ti-op confondus dans le paraj^^raphe j)recedent, — LIVRE Vin, CHAP. Il, ,^ 2. 1 IV> cnAPriRE II Division de 1m plupart <1ps animaux en lerrestrcs et en a.piatiqiies ; trois nuances dislincles; les animaux ampliibies; organisation trr'S-exlraofdinaiiv du dauphin et des cétacés à évent; difti- eulté de cette classification; définition plus précise de ce qu'on doit entendre par animal aquatique; c'est surtout celui qui respire dans Teau et qui y trouve sa nourriture; le cordyle et sa constitution particulière; nature étrange des amphibies; intluence consi. ou sim- plement terrestres. On j»ent croire (jue c'est liieii là au fond la pensée d'Aristote : mais idK' n'est pas >uflisamment exprimée. \'oir liv. I. eh. f, ?; 1 1 . 5; 3. Parmi les (nuinfiu.r (/ui rcs-piri'/il /'f-au. ("est-'à-dire, les poissons. — // 1/ l'/i fi hcdUCdUp t(i/iics et les pluxjues. Ce sont là autant d'amphibies, ou du moins qui semblent être amj)hi- bi<'s. La science moderne n'est jias en ceci tout à fait d'accord avec Aristide. Ciivier. Iièt//ie ani- mal, tome I, \)\u Kit; et suiv., ne classe, parmi les ampliil)ies pr(v prement dits, (^ue le phoque et le morse, avec leurs dilT<'rentes es- pèces. L'hippopotame e^i comjtte parmi les pachydermes; les tor- tues, les crocodiles et les gre- nouilles, parmi les reptiles, clie- loniens, sauriens, et batraciens, Cuvier, iljid., tome II, pp. 8 et 102. C'est que la science moderne attache peu d'imi)ortance au uenre île vie des animaux, tandis qu'elle en attache beaucoup à leur structure osseuse. Les am- phibies font partie de la grande classe, ou type, des vertèbres, qui comjjrend deptiis les poissons Jusqu'à l'iiomme. — Sur l ! hord de la terre .sèehe. Ceci se rap- porte j)lus spécialement aux am- j)hibies. i; i. Le jjlus si?i(julier... C'est exagère ; il est vrai qu'Aristote 10 IIISTOIHK DKS AMMAIX. (laupliiii ol roux qui peuvent lui resseml)ler, parmi I(^s rires qui linbileul 1rs rnux, ef aussi le plus sini^iilier parmi les erlaers, eonslilués ainsi que |(^ sont la baleine ci 1rs auhvs poissons à éveni eomme (41e. ' 11 n'es! pas facile de classer unicpu'- mrnl ehaeunr (h^ a^^ i^^\)hc(^<. ni parmi les ani- maux liM'H^sIrrs. ni uni([U(Mnrnl ])armi 1rs ani- maux aipialiqurs, si ron doil rlassrr eomnir animaux Irrrt^slrrs erux ([ui as|)ii'(Mil Tair, el rommr animaux aciualiciurs rrux ([ui nahnvllr- nu'iii aspirrnl Frau. l.rs ("rlaers h luyau piiiii- eip(Mil rn rlVrl dr ers drux elassrs. Ils rrspir^Md Trau (d la rrjidlrid pai* Irur rvrni ; (d ils rrspiiTMd Tair |)ar un poumon. Ils oui rn «dlrl erl or-anr. ri ils rrspirrni par là. Aussi, Ir diiuphin, ([uand il sr Irouvr pris dans h^s lilrls, nr tardr pas à rli'r •(tint au 'lauiihiii lt>> auires ani- maux inii lui rt'sscnililtMit : mais l'or^MuisatitUi des cctaccs est »mi «zoutTal tort tMi-anj^'^t' ; ot Cuvicr lui-nuMUt' \o r.Muan[Uo eu la dr criv;iiii : l{ri//ir miiitidl, louK' I, p. :*S"i. - Kt rt'ti.r (/Ht jn'Urrnt lui / i: cumnif inutiles. Cepeu- dant, il est bien vrai (ju'a ( '«te du dau[)lun il y a d'autres ci'taces (jui s'en raj)prochent, comme l'aulfur lui-mciue l'indiciue ici. (hitfc la haleine, on jtourrait citer les narvals, les cachalot s, etc. > •">. // ll'f:'- canisme spécial. — Ils rt-siiircnt l'air i>nv un inninnoi. C'est exact ; le larynx, pénétrant dans les ar- riére-narines, y rec(dt l'air (pi'il conduit aux junimons, sans (pie l'animal ait a taire sortir sa tète hors de l'eau. — Ih- rc^iiiri'itt /xtr là. C'est le t'ait dans >.,i tota- lité; mais l'acte di' la respii'ation se l'ait spc'cialemeiit comme on H LiVRK vm, CirAP. II, § 7. suffoqué, faule de respiration. Hors de Teau, il vit encore fort longtemps, grondant et gémissant, ainsi que le font tous les animaux qui respirent. Knfln, quand le dauphin dori, il met son museau hors d(^ Teau, afin d(^ pouvoir respirer. Mlompren- dre ces nuMnes animaux dans les deux divisions à la fois, aquatique (d terrestre, ce serait absurde, puisque ce soni (bnix classes contraires. .Mais tâchons d(^ détlnir l'animal aquatique encore plus ])récisémenL 11 v a des animaux qui aspirent l'eau (d (pii la rejeltenl par la même cause qui fait qm^ 1rs animaux qui irspirml aspirent Fair el le re- jidlenl; c'est pour se rafraîchir. D'aulres animaux rn font aulanl, non plus pour rrspirrr, mais pour sr procurrr Irur nourriture, parce que, ne la pou- vant trouver que dans le liquide, il leur faut néces- sairement tout à la fois aspin^^ ce liquide. el,api'ès l'avoir aspii'é, le n^jeler par un oi'gane spécial. " Crux donc drs animaux qui sr srrvrnl de l'eau vient de le ra})i)eler. — (iéf/iis- safit. ("est 1*» sens littéral du mot erec; on pourrait dire aussi : u Râlant ». — Quand /e dauphin ({tut. W ne jjarail pas {]ue le fait soit certain. 5; 6. Dans les deu.r d'wislons. 11 est vrai (jue c'est imi)0ssible ; mais on |)ourrait en faire une troisième division. — TàrhoNs de définir. L'auteur a raison d'essayer cette delinitiou plus précise: mais celle (lu'il donne n'est pas très-satis- faisante. — r'e.s/ j>oiir se rafrai- ch/r. Ou iir r('spii«M', coiiimc lesaiili'osso scrvoiil (1(^ Tair, oui (1rs hraiirliii^s; (Taiilivs, ([u\ soiil (l(^s niiimniix pourvus (le saut:, oui un luvaii, parc<' qiuls pri'ii- iH'iil Ir li(pii(l«' |)(mr sr iioiirrir. Il en c>\ vncoiv (Ir iiirnii* pour l(^s inolliiscpirs (^1 1rs cnislarés, (pii iH^ !'(M"()iv(Mil TcNUi ([iTiMi vnr (le l(Mir iiounilurr. Ml l'aiil rlassri- dans rrlh' srrondr osprrr (Tani- iiiaiiv a(piali([iirs. à raiisr dr roruaiiisidioii (\(^ Iriir cmps ri à caiisr dr ItMir i;riirr dr \i(\ huis (mmix (pii. aspirani Tair, vivrid iH'aiiinoins dans Tcau, on Ions rrnx ([ni aspirrid Ir li(|nidr (d onl (\c> hi'anidiirs, v\ (pu voni à Irrif pnni' y prrndrr Icnr j)àlni'r. On n«* connaîl ins([irà prrsrni (pTnn srni ainnial ;ujisi oruanisf'; r'rsl ridni (pi'nn nonunr W dordvh'. Il U'ii pas d(' poumon, mais drs branidiirs ; il maridirsur Irri'r, ri il y |)r('iid sa noui'i'ilui'r. Il (Ni (piadruprdr, (N>mm(MdanL [)arnalui'('. l'ail [)oui' miHcdiri'. .'i ctudit' ce sujt'i assez lonL'iio- lucnt ilans le Irtillé di ^ Parlics ilfs (iniin(tnj\ liv. UI, eh. \i, [). 1 i.'j, «'(Ut. et tr.id. l'"r;iiit/.ius, a i»i-ii[i{i< (les iniK'tioiiv (lu jH)U- iiiiui. -— Piiurriis (Irsnn;/. (>n ne cninpt't'nil pa-- lacn (Muiiiiient {■cîte rcniaiHjut' \it'iii ica. Ok'ch rm- i/i' IfiAf ii'Jii/rilnrr. Il est pi'oljaliK' il'ic la siitaua' motltTiic coiUcs- ha'aii ct's ass(Mai('ib-. ?; H. 1/ faut r/(i\\f>r.... <'(MUM'la<- >iiicaii(in ni'vt pas plus nette ipie le-> pi'feidfutes ; <>t Whï ne p(ait laii'e une liasse pi'nproinent dite pour im seul animal, (a^nime rail- leur le tait ensuite poui'Ie Coi'ds le. — Cr/ti/ (jinni /iDDu/ic h' ('(irdjilc. Cette l'orinule {m'eniploie iei Ans- t(»te seinlde iiul!(|uer (|iie, nn'-im^ de M»n temps, ranimai dont il parle était p<'U connu. La science nidiK'rne ne le l'oiuiaii pas du tout ; et dans ses recherclics, (die na j)as renmntre d'animal qui remplisse les conditions indiquées ici. \'oir la note de MM. Auhert et \\'immer, dans leur ('(/ln/n(/Uf\ tome I, j). 1 i:i. § S. Il n"e>t pas prolialtlecependaul ({lie le ('ord\ le LIVUH Vlll, CHAI». II, ,^ il 13 "Ou dirait que la iialure de tous ces animaux a (de eu qu(dque sorle reiixM^sée, de même qu^)ii voit ([uelque^ animaux màh^ avoir Fair de femelles, (d des femelles avoir Tair de mâles. 11 suffît d'unt* dillerence légèr(.\ dans de très-pelits organes, pour (jue des animaux otlVent un(^ ditlerenct^ considé- ral)le dans la constitution générale de leur eor|)s. •M^eci se voil avec pleine évid(Mice sur les animaux ([u'on châtre; la parlie quV)n mutile est très-petite, (d ranimai passe sur-le-champ h la nature de la fem(dle. De ce fait, on pind conclure avec certi- tude* que, dans la coilslilulion première de rani- mai, il sufllt du plus mince changement malériel, qui est dVirigine, pour faire ou une femelle ou un mâle; (d si ce rien est enlevé complètement, cela suffit pour que Tanimal ne soit plus ni Fun ni Taulre. "Par conséquent aussi, Tanimal ptuit ■é •'3 soitim animal purement fabuleux. Voir plus liaut, liv. I, cli. i, ^ 1:^, et la note ; voir aussi Athenee, liv. VII, p. 306. v; 0, K/i (luelijue soi'le )'C}iversée. L'idée est ingénieuse; mai.s elle pouvait être rendue i)lus claire- ment ; l'auteur veut dire sans tloute qu'il sulïit d'un trës-leger changement, dans les organes essentiels de l'animal, pour qu'il devienne amphibie, au lieu de res- ter i)urement terrestre ou a(iua- tiijue. — QiK'hjUcs aniiiuiu.r i/tù- cs . . . (les fonrl/i'S . L-dCom\i:iVdi>on l>eul sembler assez singulière au j)romier coup d\vi\ ; mais au tond elle est assez juste ; voir sur la cause de la ditTérence des sexes le Traite (le la Génération /les ani- waux,\\\'. IV, .^ 1 et §?;27 et :28, pj). 280 et 292, édit. et trad. Ati- bert et \\'inimer — De trh'}K'tits ort/a/ifs. Le paragraj)he suivant indique quels sont ces organes. § 10. La partie (/u'o?i nndilr est très-petite. L'observation est très- juste. — .Y/' l'iai ni rautrr. Ceci i)eut sembler exagère ; le mâle a lieau être niutib', il se dis- tingue toujours de la remelle. ^11. Dans les deux sens. Cette 14 lUSTOïHK DKS ANIMAUX. LlVlli: Mil, CIIAP. 111, .^ 1- (l(»v(Miirl(MMH*slre(»l juiiinliquc, dniislosdtuixsiMis, h la suih^ (rim clKinpMiieiil dans les parlics les plus ténues. Tels animaux (levieuueui des animaux ier- reslres; lels autres deviennent aqualiques; les uns ne peuvent pas avoir It^s deux (^xislences; les autres peuvent les avoir toutes deux, panu^ que, dans leur organisation, ils oui, dès leur naissanee, partieipé quelque peu do la malière dont ils font plus lai'd leur nourrilure ; ear loul ee ([ui (*s( nalu- rcl aux animaux est l'ail pour leur plaire, ainsi qu'on Ta déjà remaiipu' plus haul. ('\j>ro>sion >o rapporto ovclusive- nKMi! a l'animal a(iMati([ue, tel qu'il a t'te (ifcrit plus haut, ?; 2, (""ost- a-iliro , siHij>h'nuMit a(juati(|U(', ou anijthihit'. — l>'iin'-lii//if/t^iii('nl ilmt^ 1rs parf"'s- h's plfts (c'/nirs. 11 (Mit Ole Ihui (I indiipKU' précisé- ment c«'s parties, hien (pif e<> xmî a>>e/ (lil'licile ene(U'e. mt'Uie pour la science moderne ; mais t-'est surtout rap|)areil respiratoire (pii doit cliantrerla naiurede lanimal. 'V(n'ti<'>f>i'' ... ih' 1(1 indtinr... ( "cci ne se comprend j)as bien. Au lieu de la matière dont iU font buir nourriture, il l'audraii plutôt dire : u Du lieu oii ils doivent trouver H It'ur nourrituri' >. — Vhis /lai/f^ \'oir plus haut. ch. i, s •'■ >''ir la nourriture des animaux. .'1 (;ii.\prmE m (-.onsé.iu.nces de la division gén.'.rale des animau.-c ; leur consti- U.lion cl leur miinièi-e de vivre; les teslacés se nourrissent de la Manie potable de Teau do mer; expérience qu. prouve la réalité de celte partie potable; teslacés immobiles; les aca o- plu.s- leur nourrilure; teslacés mobiles, carnivores et bcrlu- vorcs- tortues de mer; leurs màcboires puissantes; les langous- tes- leur nourriture; leur marche; leurs guerres avec es polvpes et les congres, el aussi enlre elles; les mollusques, les pelïls calmars et lesseicbes; leur nourriture. 'Les niiimaiix se divisent en aquatiques el ler- ivslres. à trois points de vue diiîérenls : l'un, parce qu'ils aspirent l'air ou l'eau ; l'autre, parce qne leurs C(Mps sont constilué's d'un certain mé- lanue; et le Iruisième, parce qu'ils se nourrissent de certaine nianii-re. La vie d.' chacun d'eux est la suite de ces mêmes divisions. Ainsi, c'est a 1,-ur constitution el à leiu' mode de se nourrir qne se rapportent certains faits, selon (pie ces animaux aspk-*«.t l'air ou l'eau: pour tels antres faits, ce „-est au'àlenr cuistilulion et à leur manière de ■. I i< 1. .1 troi.^ points de vue diffc- renh. L"explication, donnée ici des trois divisions -rénérales des animaux n'est pas plus claire que celle du chapitre ii. — />'«" <^'''"- tniii uièlaiifjc. L'auteur suppose qu il s'agit ici dos amphibies; mais rexi)ression du texte est si ^'éné- rale qu'on peut l'interpréter de manières tort différentes, puis- (pie MM. Aubert et XVimmer y voient la distinction des animaux à sang chaud, et à sang froid. Voir plus haut, liv. 1, ch. i, § H. j,; IIISTOlliK Dl^S ANIMAUX, viviv l()ul('s sriili's ([irils se nipporleiil. "Ainsi, ,vux i\r> It'shi.'rs (jin ne >^' HK'UVViil poiul S(' Houirissoiil (Ir In pnrli(' |)olal)lr (h^ ïcnû (Ir mrr. <;^.,,,. I,,,li.' |M»lnhl(' ('Si lillir*' ^laiis h^s pnrlics H.lidi'sdcliMir corps, piinv ([iw In coclioii In rend plus IruiMv ([uc Traii de hkm', cl que l'eau polablr ivhniiw sa pivinii'iv (•(Uiiposilioii. Ou'il V ail dans l^.aii de nirr une porlion qui soil jxdablr, (d m,\>ll,. puisse en èhv isidcc. (•^'sl ce donl (Ui ne Minrail douhM- : H Ton a pu s'en ronvainciv déjà pai- l"«'\prrien('c Miivanle. Si l'on l'ail un p«dil vase d.M'iiv hicnlé-èiv, cl ([ue Tayanl l)i(Mi ternir piuu' (pi'il ivsie vide, on le lasse descendre au fond de |;{ mer, il siiriil d'mie nuil cl d'un jt)ur poui" ([u'il se remplisse d'une ('»Mlaine quani ilé d'eau : (d cidle e;iu esl polalile. ' Le< iiciilèphes ^ou «alies de nieri se nourrisseni des p(dils poissons ([ui leur lond)enl dans la bou- (die, bupudle esl placée au milieu de leur corps, !^ :'. />'' /''/ pnrl'if jrttdlilr dr i'rini (Ir i/it'i'. -le Ht' crnis p.o ijuc (M' lait soii ctm.sta'u' i>;u- lt[U(' sorît' M's aliiut'ius. -- L'r.vjH'nnici' sui- ni/ilc. Cette ruricu^i' cxpcfit'iu'c est (leia prt'<(ju>' mot [tour mot dau-- la. MetcdiMloL:!!'. liv. 1 1 , l'h. m, s; :i'>, p. r.)U lie m 1 tfadue- liou. Je lie voi.^ [) i- 4u'apre> Aris- tot(^ oïl ait essavt' ilo r»'pétpr cette expérience, (jui est (railleurs assez l'aeile a laire. — l'J '■>'ftv eau est jtitldhlr. A la lutuiicre afliriuative dont parle rauleur, o\\ ijourrait croire (pi'il avait fait hii-iuème rcxperience c[u'il rei oinmamle. si ;> /.e\ (irair/)lirs. l)ans la /.oo- loL'ie moderne, les Acalephes sont des méduses, dont l'ori-ranisatiuii est l'on Ui/.arre; voir la ZnolnijLc >ir.ln-c de M. ('laiis, p. 210, U'ad. Iran .lu niiliriL (Le. leur LIVRE VIII, CHAP. m, i^ :>. ^'^ ainsi qu'on peut le voir sur les plus grandes. Les acalephes (ou orties cle mer) ont, comme les huî- tres, un canal par oîi la nourriture est éliminée au dehors. Ce canal est placé en haut; car Taca- léphe est en quelque sorte la partie charnue de rintérieur des huîtres, et c'est le rocher qui lui sert de coquille. Les lépades, au contraire, se détachent du rocher où elles vivent, et vont cher- cher leur pâture. *Ceu\ des testacés qui se meuvent sont tant(M carnivores, et ils se nourrissent de petits poissons comme la pourpre, qui mange de la chair et qu'on |)rend avec des amorces de ce genre; tantôt ils se nourrisseni des plantes que la mer produit. 'Les tortues de mer se repaissent de coquillages. Aucun animal n'a des mâchoires aussi fortes, puisque quel que soit Tobjtd ([u'elles saisissenl, serait-ce une pierr(^ ou loule autre matière aussi dure, elles le brisent et le dévorenl. Klles sortent aussi de corps. L'observation est exacte. VoirCuvier, Règne cm nnal, t. UI, pp. 274 et suiv. C'est à lui que j'emprunte la synonymie d'Orties de mer. -- La partie cliarnue de /'inférieur des fniiires. Le cori)s des acalephes est gélatineux. — Le rorhvr quileursrrt de corpiil/e. L'observation est très-ingenieuse. Voir plus haut sur les acalephes, liv. IV, ch. VI, S o. — Les Lêpa- drs.... Ou Kcuelles. Voir plus haut, liv. IV, ch. m, .^ 4. § i. Ceiu- des iestneés qui se meurent. Un peu plus haut, § 2, il a été question des testacés qui ne se meuvent pas : l'auteur a fait une digression en parlant des aca- lephes; il revient à la seconde classe des crustacés. — Carni- vores... ils se nourrissent des plantes. Ces distinctions sont fort exactes. ^, 5. Les tortues de mer. Il sem- ble que cette étude sur les tortues de mer n'est pas ici à sa place, T. m. i ig iiisToini: iu:s AMMArx. Vonn pour maiif^or de l'herbe; mais elles souffrent beaueoui); el sonveiil même elles périssent, lors- qu(\ élaul à lerre, elles sont toutes desséchées par les rayons du so1(mI, A (prellesne peuvent plus se replon<;er aisémeni dans Teau. "Les crustacés se nourrissenl de la même ra(:on ; ils mauf^ent aussi de toul ; pierres, hois, alf;u(^s, excrémenis nuMne. ils maniienlloul c«^ ([ui se |)rés(Mde, connue ion( les crabes de locheis; et ils mangent aussi (h' la chair. "Les lani^ousles ont laison mènn^ de liès-uros poissons; et il ariive entre ces animaux de singulières péripéties. Ainsi, les polypes sont plu> loris ([ue les laiii;oust(*s, tandis qu'ils ne crai- gmud pas les huîtres; (d les langoustes craignent si bien les |)olypi's (pie, si dans W nnune tilet (dles l(*s sentfud prés (Telles, la peur les tu(». Mais les langoustes s(ud, à leur tour, plus foiies (pu^ les congri^s; car à cause de ras|)érilé généi'ale des langoustes, les congres ne peuvent les enlacei'. Les congr(»s dévorent les jxdypes, qui ne ptMivent y f'* LIVRE VllI, CHAP. 111, § 10. lii jamais les saisir, parce que leur peau est trop lisse. D'ailleurs, tous les mollusques sont carnivores. M^es langoustes se nourrissent des petits pois- sons auxquels elles donnent la chasse, autour de leurs inds. (^est dans les hautes mers qu'elles s'établissiuit aux lieux les plus inégaux, et les plus pierreux, qu'elles puissent trouver. C'est là qu'elles se plaisent à nicher. Quand elles ont saisi quelque |)ioie, elles la portent à leur bouche avec leur double pince, comme le font les crabes. ^ Les lan- goustes marchent naturellement en avant, lors- qm^ aucune crainte ne les trouble, et elles jettent leurs cornes de côté; mais dès qu'elles ont quel- que peur, elles vont h reculons; et elles se défen- dent de loin. Elles se battent aussi les unes contre les autres à la manière des béhers, levant leurs cornes et se frappant. Parfois aussi, on les voit se rassembler entre elles et former un vrai trou- peau. Voilà comment vivent les crustacés. '" Parmi les mollusques, les petits calmars et les seiches j)uis([ue, «lans le para Lira plie sui- vant, raulciir tloit rcvonir aux crustîict's. D'ailleurs, Irs détails donnes sur les tortues sont exacts. '^l. I.ps h/nf/oitstcs.... ^ \). Cotn- nu'iit ruent les trustaccs. MM. Au- hert el ^\'lnuller regardent (•■s trois j)aratrraphes coninie aj)o- cr\ plie> ; ils ilonnent tlivers(>.s rai- sons de cette conjecture : d'al)ortl rinexactitutle des laits, etcnsuite, rincorrection du stvlf. — Knlrr res (tiiiinaue. II ne s'ajiit (pn- des condiats des laniroustes entre cl- les; leurs luttes sont féroces. — De sinf/ulières /téri/jéties. ('"est la une de^ exi)ressions (pie MM. Aut>ert et \\'ininier trouvent peu (li|^nies du stvlc aristott'licpK» — Les po- hfpes. On croit quil s'agit ici du j)ol\pe octopode. Il fst probable que les détails (pii suivent ne sont pas sans fon. CIIAPITIU: IV los sélaciens, les congres, les serrans, les thons, les loups, los sinodons, les honitons, les orphos et los murènes. Les surmulets se nourrissent d'al- liuos, d'huîtres et de vase; et ils sont carnivores aussi. Los capitons so nourrissent de vase; le Das- ([uille so nourrit do vase ou de fiente. -Le scare (OU perroquet do mer) se nourrit d'algues, ainsi (|uo la Quouo-noin^; la saupo so nourrit d'algue on mémo lem])s qiu* do fiente; elle mange encore^ tlu Prasium; et c\'s{ aussi h^ seul poisson qu'on amorce avec de la coloquinte. ^ Tous les poissons se dévorent entre eux, surtout les congres; il faut Do la houitIIuk' des jm/issoiis; lotis ils dévort'iit li'ui-s n-iifs; poissons carnivores et htMi>ivores ; ils so dcvort'iit tous It-s uns les autres; im Irai; aussi pullulenl-ils; mais quand ils soûl gros, les autres poissons, et surloul l'acharnas, les dévorent. Le muge est le plus vorace des poissons : il est insatiabU^ son .sij.'nt' plusieurs ospèces do pois- st)n.s qui st» rapportent toutes à un seul {_'enre; voir Cuvicr, /{/'- )//ie (iniinal, tome II, pj). 2;5U et suiv.; voir aussi le Catdlof/i/e de MM. Aubert et Wininier, tome I, p. \'M). — L'' caitifnu. J'ai pris ce mut afin de me rapprocher tla- va.ut.iLre de ['('tymolo^ne ^'reccpie. La zooloirie moderne a conserve le nom de Ce[)halos, en appelant une espèce de mu^'-e Mugil-Ce- phalus; vuirCuvier,/oc. '•/7.,p.2.]l. J; 4, (irossr-lt''i:n\ C'est la tra- duction littérale du nom prec, que la zoologie de notre temps a con- servé; Mugil-chelo, de Cuvier, /oc. rit., j). 2;]2. — !.'• /M/vv/s. L'or- thographe de ce nftm n'est pas sûre; et elle varie >'y/////''.v.1Mus h.iut, liv. 1\', ch. II, ,^ I , il a fit' (jUi'slinii (It's .sijuilK's ou cri'Xfttt's. l'ciu- èti'i' serait-il luieiix de t'onsei'vri' i>iin{)ltMU('nt It' mot i^rfc de Ca- ridt's. ridciititicatioii ciaiK iiicer- taiiu'. J; 7. \'iits [r ic/iflo/is. \()ii" plus haut, »'h. iir, ;< 7. — On'//s sitiil l'ttr/nnn-t's. Ct'ci lU' concerne que les poissmis (ju'oii amorce avec de la viande, coiume le contexte lt< prouve. — U scarc. Voir plus haut. ;■; 2. - Lr sru/ e (ouf suni(t
it pd^. L'exj)licatio!i que (i(»imc rauteiir est intréiiicuse . — Le vi'nlre trt's-petit. Ou rt'>toinac. § II. \'ivr/tt eticorc cï/k/ ou si.r jours. C'est peut-être un peu exa- géré ; mais cette faculté de vivre assez li)ugt<'mps hors de reau tient sans doute à ce que les Urauchies des anj.niilles sont très- petites. Les ol)Servati()ns (pii sui- vfMit sont exactes, et elles prou- vent cpiels soins on donnait déjà, dans rAnticjuite, à lelevag'c du j)uisson. î5 12. H/les sont su/pM/uées. Tou- tes ces observations sont exactes, comme les précédentes. — Des aniniau.r (fui respirent. Sous-en- LIVRE VIIÏ, CHAP. IV, § 14. 27 suffoqués quand Tair qui les environne est en quantité trop petite. 'Ml y a des anguilles qui vivent des sept et huit ans. Les anguilles d'eau douce se dévorent les unes les autn^s; et elles mangent aussi des herbes, des racines, et tout ce qu'elles trouvent dans la vase. Elles mangent sur- font durant la nuit; et le jour, elles se retirent dans le fond deTean. *'* Voilà donc ce qu'il en est de l'alimentation des poissons. tendu qui respirent « l'air ». Le fait est d'ailleurs parfaitement certain. § 13, Des sept et huit nw^. On pouvait s'assurer de l'âj/e des anguilles en les gardant avec soin dans des viviers, comme on le voit d'après ce qui jtrécède. — Les aurjuilles d'eau douée... dans la rase. MM. AuUert et XVimmer croient cette phrase apocryphe, parce qu'elle n'est pas d'accord avec les détails antérieurs. — l:/les rnaugent surtout durant la iivJt. Le fait paraît certain. § 14. De ralirnentatioîi des pois- sons. Dont l'étude a été commencée au chapitre m. •iH HISTOIRK OKS AMMAl'X. LIVHt: VIII, CHAI». V, ^^ :l 2î) CIIAPITIIK V h." la iiuurritur.' des oistsiux; los oiseaux qui ont des serres sont e;irnivort\>;; oiseaux (!•' nuit qui ont des serras et ijui sont ear- !iiv(ii\>s; ois<'au\ qui se Udurrissenl de lai'ves et de vers; oiseaux qui niuni.'-cnt les ruines; fiscaux qui se nahnii)èdes, ou à pieds divist's; les li(jelit'-(jueues ; les haleyons; les eorjieilles de mer; (tiseaux de rivières et tle marais; oiseaux onmivores; les ti;-.'aux se dévorent entre eux, mais non dans la inTune espèce; les oiseaux eii général boivent peu; (juel<{ues-uns Tie boivent pas du tout. ' Tous les ois(NHi\ qui on! dt's seriu^s soiil cai- iiivoi'i's; cl ils ne pciiveiil pas avah'r de uraiii, inriHc (juaiid ule la force de ceux du texte. — - Spidzias. Il a fallu cou- server le mot j.'rec, parce (pie lidentiticatiou n'est pas Mire; c'est peut-èti-e l'ejuM-vier-chan- teur de Cuvicr, lir» ; mais ce (jui du milan, et on la trouve partout. - On peut citer encore Torfraie et le vautour. L'orfraie est plus f^rosse que Taille, et sa couleur est cendrée. On distini^ue deux espècesde vautours : Tune, qui esl petite et plus blanchâtre; l'autre, qui esl plus grande el d'une couleur plus cendrée. ^ Quelques oiseaux de nuit ont également des serres, par exemple, le hibou, le chal-huanl, le grand-duc. Le grand-duc ressemble au chal-huanl par sa forme; cl en grandeur, il n'est pas plus petit que l'aigle. L'effraie, la chouette et le petit- duc ont aussi des serres. L'effraie esl plus grande qu'un coq; et la chouelte s'en rapproche. Ces deux oiseaux donnent la chasse aux pies. Le petit- duc est moins gros que le chal-huanl. Ces trois oiseaux se ressemblent beaucoup entre eux, et ils sont tous carnivores. U y a quelques oiseaux qui , doit décider l'autre sens, c'est ce que dit Cuvier : « C'est un des <( oiseaux les plus répandus ; on <' l'a trouvée presque partout ». 11 y a d'ailleurs de nombreuses espèces de Buse. jî 2. Lorfraie. Espèce d'aigle- pt'cheur; voir Cuvier, liff/ne au'i- iiKil^ tome I, p. 320. — Den.r es- pères (le vautours. La zoolop'ie moderne distingue l)eaucouj) ])lus (resi)èces ; voir Cuvier, lac. cit.j j). 314. Peut-être Aristote a-t-il voulu j)arler des vautours et des taucons. § 3. Qucl(jurs oiscau.r tle ?iu(f. C'est la grande division des oiseaux de proie en diurnes et nocturnes. — L'effraie. Voir Cu- vier, loc. clf., p. 3i2. — Ces trois oiseau.v. U y a ici dans le texte une tournure grammaticale que MM. Auljert et AVimraer regar- dent comme tout à fait indigne d'Aristote. Il est possible qu'il y ait eu ici quelque altération de rédaction: mais le fond des ob- servations est bien de lui. — Conutie llurondelle. On s'est étonné qu'Aristote classe l'hiron- delle i)armi les carnivores ; mais comme elle ne se nourrit que .j,, IllSTOlHK DKS VMMAliX. sans avoir do senvs, n'.n soûl pas moins carni- vores, comme Hiirondcllc. ^ C,.vUûn< oiseaux se nouirissenl de larves d m- ..cles, 1. pinson, le moinean, le Balis, le venher ,, ,a mésange, par exemple. Il v a Irois espèces de mésanges : la mésange-pinson, (pu est la plus ..,.,„a,., ,!(' la grosseur d'un pinson en eflel : la mésange de nmniagne, ainsi appelée parce qu'elle vit dans les monlagucs; elle a une longue' ([uiMie ; H 1, Iroisiéme (espèce, qui ressemble aux deux p.vmièivs, mais qui esl la plus pelite de loules. • Ou peul ciler encore le lHM•-ligU(^ la huppe-nniiv, le bouvreuil, le rouge-gorge. Fépilaïs, Tœslros ri le roibdel. Ce dernier esl un piui plus gros qu'une saubuvlle: il a un(^ huppe rouge, e( en loul c'esl une peliU' béb^ charmanle el bien faib\ 11 y a aussi, parmi les carnivores, l'oiseau qu'on appidle LIVHK VIII, CHAP. V, ii 6. ,i\ a'uix'ct.'s. ii n'a p:'s eu tort Cuiu- \[\i' (>i\ le croit . ii i. /.'• lintts. On a dû conserver le mol iri-ec, ne sachant quel est cet oiseau. — ïmis repères t(t' ini;sanf/('s\ La /oolo^ne moderne reconnaît lieaucoup plus d'espè- c(^s. Cu\ier, Hrtjiic aii'nndi, tomel, p. un. con4»te en France seule- ment .six espèces de Mesanj-'es. — EUp a uiif iDiKjur (furur. Cu- vier distin^nie aussi une de ses espèces par cette épithete de lon- jj:iu» (pieue. ?; 5. L'riiilai<. Quidques t'-di- teurs di>enl : ll\polais. On ne sait pas prt'cibément (luel est cet oiseau. - //o'.y/r./S. Même obser- vation. — /.'' roilfU't. Le mot "•rec est : » Tvran ». l'n jieu plus bas, il est (juestion d'un oiseau api)ele le lloi. Voir le ?; [1. ._ Qu'unr saulrrellc. C'c^t exa- ireré, bien que le roitidi't soit le plus petit des oiseaux d'Europe : le mâle a une belle tache de jaune d'or sur la tète; voir Cuvi.u-, lU- (juv (iHiinal, tome I, p. 38f). — Vrille hèle rJuirrnanle . Cette remariiue atteste que le philo- sophe était vivement t'uui des beautés de la nature. — La I la Fleur, qui esl de la grandeur d'un pinson ; puis le pinson de monlagne, qui, de forme el de gros- seur, se rapproche beaucoup du pinson ordinaire, si ce n'esl qu'il esl bleuâlre sur le cou el qu'il vil (bms b^s monhignes. Knfin, on peul compler dans eeUe classe le Iroglodyle, b^ s])ermologue. " Vax gém''ral, Ions les oiseaux de cv genre el Ciuix qui s'en rapprocheni, se nouirisseid de lar- v(^s, ou exclusivemeni, ou du moins en grandi^ ])arlie. D'auli'es oiseaux mangenl des épines, tels (pie Tépiniei', le ïhraupis ou briseur, el celui (pi'on nonnne le bonnel-d'or. Tous ces oiseaux se conlenleid d'épines, el ils ne mangenl, nileslar- ves, ni l'ien de vivanl. Us doi'menl aussi dans les épines, diMnéme qu'ils y Irouvenl leur nourrilure. Flrur. C'est la traductias confondre avec le roitelet. - L'' sj)enii<>lo(jue. Qu«dques éditeurs ont cru que c'était une simple épitliète, et non })as le nom d'un oiseau différent. ii 6. l)r hier es. Ou « de vers ". — Des épines. C'est la traduction exacte du mot grec; mais on doit comprendre que c'est la graine des arbrisseaux à épines (jue mangent ces oiseaux. — L'êpi- nicr. J'ai traduit le mot grec; mais il parait bien que ce nom (i'Acimthis désigne une espèce de Pinson, ou de Linotte, fort commune en Grèce, Fringilla caunabina ; voir la Zorjlogie des- rriplive de M. Clans, p. 998. — Le TJiraupis . Je n'ai pu que reproduire le mot du texte ; on ne sait pas quel est cet oiseau. L'étymologie m'a j)ermis de don- ner une traduction : « Ou Bri- seur ». — Le honnel-d'or. C'est la traduction du mot grec ; mais on ignore quel est cet oiseau. — >'r contenlent d'épines. Ou de graines épineuses . — Us dov- tnent.... dans les épines. Ou dans les buissons épineux. % 1. La Pipô. Voir plus loin, 32 HISTOillK DIS AMMAIX. : D'.ulres oiseaux rnr.iv so uoniTissenl de mou- H,.n>ns,qu1lsiHMnr,dnllnu)oreuleschassaii[H ,„i sont leur pàlniv principal. : par exemple a Pipo. lu autn' oisisiu qu'où appidlo le (iobe- Hiouehe, est plus prtit rt (b' la i^n^sseur d'uue mésau-e; il est de emdeur eeiidrre, et il est mou- rhrté. Sa voix est lail)lr. et e'est aussi uu oisiMU (lui ereusr le bois des arbres. i.ivui: VIII, ciiAP. V, .iî 10. 33 liv.lX.cli. WIH.^J.— O/// (i (Inir r. arbres de leufs liées, el ils enlVmeent leva- lurte lan- L^ie dan> les trous qu'ils hmt, pour y j. rendre les larves, dont ils se nourrissent ; envier, /'/., i^'id- i: 8. Dr la (/)'Os:iPiir (l'ime tour- trrf/h\ Cuvier se sert de la même expr.'ssion; et l'on p«Mit croire qu'il avait sous les yeux le texte dAristote;("uvier,/oe. ri/., p. i49. — I,p (',o/ti'-)H()whc. (Vest la tra- duction littéralement exacte du mot L:rec, i-ompose de la tneme lacoa ([ue le notre. .Si é "" Il est (Ta ut les oiseaux qui vivent de fruits et d'Iiorbes : par (exemple, b^ petit ramier, b^ ramier, le |)i,t:eon, le viiKMix, la tomierelle. Le ramier el le pii^eon se montrent (M1 tous temps. La tourte- relle ne |)araîl (lu'eii été: elle disparaît eu hiver ])0ur se l)loltii'. L\^st surtout à Tautomiie qu'on voit b* vineux, et (ju'il se fait prendr(\ Le vineux (^st un |)(ui plus m'os que b^ pif^eon ordinaire, et un j)(Mi [dus petit (juc le polit ramitM\ On le prend le plus facilement an momeid où il boit de beau, qif il avale aviM' avidité. Los oiseaux de eetle espèce vieimcnl dans nos contrées, en avant déjà leurs l)etits. Tous b's autres, y arrivant en été, y b)nt leurs cou\ées. ([u'ils nourrissent presque tous avec des [)i'liles bétes vivantes, si bon en excepte bes- l)èce d(^s colombacés. *^ De tous b^s oiseaux, peut-oii dire, les uns IrouvtMit buir noui'riture sur la terre, où ils mar- chent : les antres la trouvent sur les bords des cours d'eau «q des marais, où ils vivent; d'autres 1^ 9. Lr ppf/f ramirr. L'identiti- cation n'est j)as certaine. — l\n- inipv /Jiijpoju etc. Ce sont au- tant d'es{)éces de pi^-eons. Le \'i- neuxen ]tartictilier est le ("olumba œnas de la zoolo^ne moderne. Voir Athénée, abrégeant ce j)as- saire de VUistnirr des aninuu'.t\ liv. IX. p. 393. — La /our/erelle. Cet (»iseau vit naturellement dans les hois, comme le ramier. On ne l'eleve en vuliero (pie pour T. III, l'amusement, comme le dit Cu- vier, Hpgnc (mimai, tome I, p. 'i9L — Ou il avale arcr avidité. J'ai ajoute ces mots, pour rendre toute la force de l'expression grecque. — Colombacés. Ce mot, qui peut sembler avoir une apparence trop moderne, rend littéralement l'ex- pression du texte. iî 10. Trouvent leur nourriture sur ht frrre. Le texte dit littéra- lement : '( Marchent pour trouver 3 \\t HISTOIRE DKS AMMAl X. encore, sur l(»s bonis ih^ la mor. Los oiseaux pal- ,nii)è(les passcMil presqiu* loiile l(Hir vie dans Teaii même; reux qui u'oni que les doigts simplement (iivisi^s vivent sur les bonis de Teau. De ees der- niers, quel(iues-uns viveut de ce ([u'ils pnmnent dans Teau im y plougeant ; (Fauln^s viveut d'herbes iuinnliques, s'ils ne sout pas caïuivon^s. " Ouel- (pn^s oiseaux vivent au boni (b^s marais el des rivièn's, t(ds que b^ hén>n et b^ héron l)lanc. Ce ({(M'uier est plus petit que Taulie ; el il a le bec larj;e et b>ug. Ou peut citer aussi la cig(»i:ur cl In mouette, qui es! (b' couleu!' cendrée, le Schoi- nilos, le Ciucb', (d b' cul-bhnic. Ce dernier est le plus -nuid de ces |)elils oiseaux, (d il est de la oTo^siun- d'une uriv(\ Tous, ils hochent Iimu' qu(Uie. H v a (Micore le Scalidris. Ce! oiseau <'>l de plu- si(un"s couleurs: mais l'ensemble di* son corps est de couleur ceudrée. '- Ces halcv' . — l'>i" jirdrs', ("est la triiduciio'.v «'xacU' (lu met ixvvc, (jiii t'st compost' i!<' la même manirro. — l.r< il'>/;/fs .sbniiloticiit (linsrs. V(»ir Cuvicr, lipync animal, Unnc I, j). VX\. Lfs f'chassiers s'appelltMit aussi, dans la sciciico inodenie, (l<*s oiseaux de rivage. — En y plongeant.... Ia\ Icrou n'fsl jias ciTtaiiif, »■( MM. Aubert et W'imnier croient (|u"il y a ici uue hicuue dans le texte. 1^ 11. Le héron hlanc. ("e.>t la traduction exacte du nom irrcc. ( Ml peut croir.' au-^i «m'il ^'a^iit du héron a l>e(^ en spatule, « qui « a le hec l:it'i.;-e et lonu >, comme le dit Ir texte. - ïj' Sclioinilos, Ir Ci/K-lc. On doit e-arder les mots lirees, dans l'ij^^norance ou Ton est des oiseaux (juils desiiruent |)recisement. Us sont tous de la famille des Motacillides.ou Hoclie- ipieues. — Le Sralin ne sait pas (piei est cet oiseau ; 1. or- thographe de s(>n nom varie se- lon les manuscrits, ("alidris, Sca- lydris, 8candris. [-2. Les halcijons. (.'est l'Al- I" 'm .1 oiseaux a(|ualiques. ou se tenant sur le bord des eaux. On en dislingqie deux espèces : Tune, qui j)erche el (dianle sur les roseaux; Taulre, qui est sans voix. Celle dernière est plus p:rande. Les deux espèces ont le dos bleu foncé. Puis, il v a le roilelel. L'halcvon el le Kérvle liabilt^d les bords de la mer. Les corneilles s'y nqjaissenl aussi de Ions les poissons que la mer rejette: caria cor- neille est un animal omnivore. '^ D'autres oiseaux de ce genre sont la mouette blanche, le kepphos, le plongeon, l'oiseau des rochers et des Irons. Parmi les palmipèdes, les plus lourds habitent le long des rivières et des marais : le cygne, par exemple, le canard, le pha- laris. le colymbe: puis la sarcelle, qui ressembb^ au cananl, mais qui est un peu plus petite. Puis (Micoi'c, l'oiseau ([non appelle le coi'beau aquati- que : il est à peu près de la grosse^ur de la cigogne, bien qu'il ail les pattes plus courtes. D'ailleurs, il est palmipède, et il nage; sa couleur est noin^. De Ions les oiseaux de celle classe, il est le seul qui à cedo inspida et rAlcedo rudis, qui répondent aux deux esjtèces dont Aristote parle ici. Voir sur les halcyons, jjIus haut, liv. V, ch. VIII, ,5= 4. C'est un j)assereau assez j)etit. — Le Kérylo. Ou ne sait pas quel est cet oiseau. Ji 13. /.(• kepphos-. ("est sans doute une espèce de mouette. — L'uiscau de,\ ruchers et de,^ irons. Jai para}»hrasé le nom grec, parce qu'on ne sait pas au juste quelle est cette espèce d'oiseau de rivages. — Lephalari'i. C'est sans doute une espèce de plon- geon. — Le eohjmho. Même re- marque, — Le eorheau aquatique. Le texte dit simplement : » Le corbeau ». Il parait bien que c'est le cormoran, qui est en générai 3,; iiisToim-: i)i:s ammaix. niche sur los arbivs (^1 ([iii y fnss(' sos jxMils. '* Puis, il-vatMU'oir In -nui(l(-oie, ('t la pelile-oie, (,„i va (Ml troupe: roi(-ivnanl la chhwv d'eau et le péuélops. L'ai-le mariu s(^ lieut liahituello- UKMil sur le 1)01(1 de la ukm" ; el il lait la chasse aux oiseaux de marais. '• Beaucoup d'oiseaux sout ouiuivores, (d ils niauiivul h^s aulres oiseaux, connue le resl(\ i^eux (jui soûl |)oui'vus (1(^ serres inani:«Mil les auinnnix (W toute soiie dont ils peuwul s\vnipar(M\ r\ prennent aussi les oiseaux. SeidtMnenI, ils ne s(^ nianj^cud pas les uns les aulres dans la nunnc espèce, dilîéi'euls en C(da (\r> poissons, (pn bien souviud st^ (lévor(Md les un> les autres daus leur inènn' esp('Ct\ Kn uéiuual, tous les ()is La chèvre ». Coinine ces mots maïKiuent dans idusieurs manuscrits, et (pi'on n»' s.tit de quel oiseau il s'agit, M.NL Auhert et W'iminer ont regard»- c > mot connue apocryphe. — U- i^citclops. i >n no peut identitier cet oisenu : mais on doit su])po>ei- ((ue c e^t une e>pece d»^ canard. -- L'f/i;//''- tiuir'ui. ("e>t la traduction exacte du mot 'JVi'v. Di'tns la /o(doL;-ie moderne, (ui a applupie ce mot a un.' espèce de j>} ii-ai^L^ie. appelée aussi aigl«' de mer. (»u Pandion, espèce d«' nalhu/.ard ; voir la Zvolii'iie (/rsfrijdn t' de M, Clans, p. 1001. ?; l"). I/s //i/ni;/r/il /rs (lutrrs ois('aN.r. ]\ semble (pie (a'ci n'e^ft (pi'unt> rejjt'tithtn inulile de ce (pli est dit un peu pltis has. sur les oiseaux de proie. -— linh'ûnf. pru. (^ette observation semble assez exacte, (pioi(pi'on l'ail cou- LIVRE VIII, CHAP. VI, § 1. 37 ne boiverd point du tout, si ce nVsf, parmi eux, quelques (espèces en petit noml)re, et qui encore ne boivent presqiu' point. De ces oiseaux, c'est la cresserelle qui boit b* plus. On a vu aussi le milan boire quidquefois, mais très-peu. (JIAlMTHi: VI Delà nourriture des serpents; ils sont omnivores; ils boivent peu; ils tiinient excessivement le vin; manière de prendre les vipt'M'es; (h'f^lutition partieulit'^re du serpent; efïbrts qu'il fait et mouvements qu'il accomplit pour avaler la proie engloutie; cause de ces motivements; les araignt^^es et les serpents peuvent l'ester tr(>s-longtemps sans manger; exemple des serpents chez les droguistes. * Les animaux h peau écailleuse, tels que le lézard td les autres quadrupèdes de ce genre, et les serpents, sont omnivores; ils se nourrissent de cbair; mais ils mangent aussi de l'herbe. Il n'y a pas d'aninnil plus glouton que le serpent. Tous ces animaux Ixn'vent peu, ainsi que tous ceux qui ont le pouuK^n spongieux. Tous les ovipares ont, en général, un poumon qui est spongieux et qui a testt'c. — La rrpsscrelle. C'est une espèce de t'aucon ; voir Cu- vier, Ri'(jn(> anii/ial, tome I, j). '.\22; il y en a plusieurs espèces. i:^ 1. 1/s >e nourrissont de cJiair... aussi (le iltPi'hr. Ces faits sont exacts. — Pins glouton que le ser- pent. Il y a, parmi les poissons, des animaux encore plus voraces que le serpent, les requius par exemple; mais ce qui distiu^^ue le serpent, c'est la maniëre dont 38 lUSTOIUK DKS ANiMAl'X. LIVRK Mil, CÏIAP. VI, § 4. 30 |)(Mi (le >iuvj:- ' ^^(-'> î^i'ipcnls aiiiKMil ('xccssivenieiil le vin: <'l aussi, pour faii'<^ la rliasso aux vipt'rt^s. on (l(''pos(\ dans l(^s liaif^s, dos vasos (»1 des cociuilles où l'oiinK^l du vin. On |)ivn(l alors h^s viporos, ([ui soid ivr(S. Ij's s(M'|)(»nls rlanl rarnivorcs. ils su- eiMd ranimai (ju'ils on! pris id U' rejollonl lonl (Mitior par l'issue inréricMue. Il y a (Taulros animaux qui en lonl aulanl : par (^xcmple, les ai'aiiinées; mais les ai'aijL:né(^s su(NMd l'animal qui esl dcdiors, landis ([ue les siM'penls le suceni dans leur vriili'e. ' Le serpenl pi'end donc lou( ee qu'il lrou\e (d ee ([ui s^dlVe à lui. Il manue des pidils oiseaux, des p(diles i)èle<, (d il avale l«'s (euls. Ouand le ser[)e:d w saisi une proie, il la relire ji lui jus([u'à C(' ([irarrivanl au boni il puisse se il ciiLiloutit sa pi'oi»'. — Uni II /)*'// (if s(i/i(/. (\)nHiicMM. Aulu'ii et W'iiumei', j'ai admis la leton jtroposée par Schiu'idt'f il'aïu'ès la tradiiciioii de Guillaume de Morhéka. Cette correclioii s'ap- puie en outre sur plusieurs pas- saires lies autres écrits d'Aris- to'e ; Traite de In Ciénèratiim (les iiniitKiu.r, liv. Il, J? 8, p. LUI, edit. et trad. Auhert et W'immer: et Ti'difé dey Parliez des (uii- miULi\ liv. III, ch. VI, p. I fS. edit. et ti'ad. de Frantzius. ?; :*. Ai me ni creessi ventent l»' ein. Il lie parait [las ((u'ou ait t'ait depuis Aristote des observa- tions lie ce ^'■enre; ce cjui ne veut jKis tlire tpie cell«>-ci ne s(dt pa< exact»'. — Et /<■ ri'ji'ticnt tnni ''/ilirr. Ceci n'es' J)a^ exact, et l'animal i^u'oni avale les ser- pents sort de leurs corp> irès- ditVerent de ce (pi'il était au mo- ment de l'absorption. — // jj a d'autres anininu.r... dinis /enr rentre. Ainsi que le pensent -MM. Auhert et \\'immer, tout ce p.fssaire parait bien être une addition étrangère, (pii. de la marge du manuscrit, sera jiassee dans le texte ; la suite des pen- si't\s reprend régidierement au î^ 'À. Il la retire ii lui, La des- cription n'est pas fausse ; mais elle est trop concise, et ne donne pas une idée sulTisante de l'ac- •i dresser lout droil; il se ramasse alors sur lui- même el se rapetisse autant qu'il peut, de telle sorte que, le corps sVHeiidaiil de nouveau, la proie qui a été enj^loutie descende en bas. Le serpent est obliiié de faire ce mouvement, parce que» son œsopliagi» est long el étroit. * Les araignées et les serpents peuvent rester très-longtemps sans manger, et c'est ce qu'on peut observer sur les serpents que nourrissent les marchands de remèdes. tion du serpent. — Se dresser tout droit. Cette traduction n'est pas sûre; car le texte peut si !)'■ truuvt'iil pas iiiii'iix : carnivniTs iiiaii- livaiiî fit' riicilu' |Muir Si' laii'^tM'; iliyriic ; sa ci'liiitTr ; flic attiii}ii(' lt'> ho m II h 'S cl les rliifii^ ; sdi \ nmi ssc un 'îit : cil»' ilttcri'c les ('aila\ res ; roiii'S est oiiuilvnrt' ; >a [lassion [Hiiii'lç miel; sa liiltc conlr»' ilivtTs aniinaiix <■( «miiIiv le laniN'aii ; il s»' (li'cssc SU!" ses (ItMix [lieds; le lion; sa manière de maimor; sos exia'i'- ments; oileurs tres-lortes qu'il exhale ; (jiiadriipèilcs vivaid stir le hoi'il des eaux euiuaiiles on stagnaii(t>s ; le e[iNli>r, la loutre^ le laîax. ' Pdiini 1rs ([iiadruprdt's \ iM'|)ni't's , (ous (^ciix ([iii soiil siHi\ni:('s, cl (|iii oui les dciils niiiiics. soiil cai'iiisnics. P('iil-(Mi(' (loil-oii ('\('('|)!«'r les loups, (lui, (lil-oii, ([iiaiid \\< son! par' li'(>|) allaiiirs, maii- geiil de la terre, k'> seuls à se uoiii'i'ir aiusi enire tous les animaux. L(s rarnivores ne man^cnl jamais ddierhes, si ce n'es! (piand ils sont malades, eomme le Inul les (diieus (pii, en man^eanl de riu'ibe, se foid voim'r el se pui'^vnl. Les loups ([ui \i)\ï{ seuls se jedenl sur les lionnnes el les dT'No- renl pluhM (pu' les loups (pn' (diassenl en liMuipe. >; I. /.es (li')its aif/i/i's. On ;i traduit aussi (luehjuerois : - Les d('Ut-^ ih>[Misi'('s en lorne' dt' scie ■ . -- bil-n/t... niliiUji'itl ilf Id l''i ri'. L'auteur a soin de r;i|)p(U'- tt-r ce t'ait coiunu' un on-(ht po- pulaire ; il ne le prend pa> ;~i >on propre eonipte : et l'on doit crture (pjil a laeii raison. i 'imiinf le fiinl /rs c/iif/iy. 'l'out lo inonde ;i vu les chiens >e pui'i:er ;iin>i : d parait que le> loups ont atissi la iiit'ine li,iiulud(>. - - Se jcllcitt W//' lr:i hnunnrs. Le fait e>t exaet ; LïviîE vni, ciiAP. vu, .^î 3, w " I.e carnivoi'e que Ton appell(\ lanl(M le Glanos. lanlùi riivène, esl ;i pen près di^ la m'ossem* du 1()U|). Il a une erinii'i'e dans le t^eni'e dn elunal; mais l(^s poils qu'il a sur toule la lonf;u(Mir dn dos sont plus i'ud(*s el plus Tournis ([in^ (^eu\ du rlnnal. L'iivène suil les homnn^s pour les snrprendi-e el leur fail la eliassts arait pas (|ue la science moderne ait jamais con- state cette hahitude de Tours. — // )na?i(/e de Ui r/iair. C'est qu'en etiet l'ours est omnivore, comme ii HISTOIHK I)i:s AMMAl'X. non soiilcnKMil 1rs rcj'fs. mais aussi les sangliers, s'il |K'ii( h's suipriMidi'o, cl niriiK* l(^s lanrraux. Il s'rljinrc dr IVonl coiiIih' \c laiirrau, ri il st^ pivci- pilo sous lui: |)uis, ([uand le laui'cau ('ssaycMJc^ lo IVappcM', il lui saisi! los coimk's dans ses |)alles, (jui r<'inl)iassenl, lui inoid le^ épaules iwcc sa i^urule el le liMiasse. l/ours peul inai'eher, (pndcpie p«'u de niomeids, en s(^ h^iant loul dioil sur ses deux pieds. AvanI de mander la eliair don! il se lu^paîl, il la laisse pninrir. ' l.e lion esl carniNore, eoinnie 1<' soni Ions les quadrupèdes sauvaijcs qui on! les dénis aiizuT's (en l'orino de sei«'i. il man^v a\ee avidilé, el il a\al(^ des morceaux onlicis s,ins les (h'ehin'r. Il l'esle des d(Mix «d Irois jours sans manuel'; el il le peid sans piMiie, après s'èlrc repu oulre mesui'e. I.e lion l)oil peu; il ne l'end s(vs oxerémenls ([u'à de rares injervidles; cl il ne les l'ail (|U(^ Ions les Irois jours, ou Sidon ([ue c«d;i ces ili'lails >tiiii \rais. Tnitt i. — Ara ni (h' iiiiiiiijrr ... //uin/i)-. (».>af'li(Ues éditeurs oui cru (|Ue ceci devait être reporit' au para- L'raphe précèdent, et allriluie u 1 li}ene. ?; 4. I.r Inni vst rai airorr. Le peu iprAri>!('te plusieurs autres j)assai;a's; voir 1.1 tahle alphaliei iijue^ ar- ticle Lion. - Il nKiiif/r arrr ar/- (Utr. l'eui-etre ceci n'e>t-il pa^ irès-exact, si l'on soiii^ea l'avidité d'autres animaux l'eroces, tids ((ue le titrre par exemple; com- [)arativement, le lion n"e>t pas très-avide; et il se repait avec a>^e/. lie t'aime, si l'on eu ju{-'e [tar ceux (pi'on amène dans nus LIVRK Mil, CHAP. Vlî, .i; 5. ^6 secs el Irès-dms. comme ceux du chien. 11 h\che des vents exlrèmemenl puants; et son urine a um^ Irès-forte odeur. Aussi, les elii(^ns flairent-ils les arbn^s où le lion s'est arrêté; car il urine en levant la pall(\ absolument comme \r font les (diiens. 11 dépose aussi une odeur violent(^ sur ce qu'il mauf^e (Ml respirant dessus; et quand on ouvre un lion, l'odeur ([u'exhalent ses viscères est insupportable. ' 11 y a (pielques quadrupèdes sauvages qui se nomrissent de cr ([u'ils trouvent, sur le bord des cours d'(^au el des marais. Pas un ne vit sur les boi-ds de la \w\\ si ce n'est le phoque. Les qua- drupèdes de ce «icnre sont l'animal qu'on appelle le casloi\ le sathérion, le satyiMon. la loutr(^ et celui qu'on nomme Latax. Ce dernier animal est plus larf;t' i\\w la loutre, et il a des d«Mits puis- santes. Il soi! de nuit : ef souvent, il coupe avec ses climats. — Et frrs-( ((()•■<. IMu- sieurs manuscrits disent : <* Très- secs » ; ce qui revient à peu j)rès au même. D'ailleurs, tous h^s dé- tails donnes ici sur le lion sont exacts, et la science moderne les confirme : voir ButVon, tome XVL j). 2:;, edit. de 1830. ;^ a. Lr phoque. D'après ce pas- saj^e, il semblerait que le phoque devrait èire compté parmi les (juadrupèdes ; ce qui serait peut- être peu exact, si l'on sonjre à Torganisation particulière des j)ieds des ])hoques, soit de ceux de devant, soit de ceux de der- rière. Ces pieds ne peuvent leur servir qu'a ramper sur terre, comme le dit Cuviei*. Hèij/iP a?it- ata/, tome I, }). IGL — Lr saihr- vioti, le satyrion. Il i)araît hien probable que ces deux noms, si rapprochés l'un de l'autre, ne de- sienent qu'un seul et même ani- mal, dans le genre du castor et de la loutre. — (Ja\>?i nonirne Jjita.r. Plus liatu. liv. L ch. i. «i 12, le Latax a été nonmie, et je l'ai pi'is j)our la loutre. Le passage actuel montre que les deux ani- maux dirtérent, bien (jue rap- prochés l'un de l'autre. C'est sans 4', iiisToiiu: ni:s ammaix. (h'jils li's aihnslrs (|iii riYMsseiil sur It' l)oid (1(^> (>aii\. r.n loiihv ;mssi mord l<'s lioiiinics. ri ih^ lâche >ii |)I"(mV, à cr ([iir Ton dil, ([iM' ([nniHl elle (Mih'iid les os «TiHUier. I.c liihix a le |)(»il dur, (d ,.,> poil lionl iiiie sorh^ de milieu eiilre ('(dm du |)li(H[ii(* (d ('(dui du ccrr. LIVHK Vlli, CIIAP. VJII, i; 2. r •• rJlAlMTUi: MU ]),. la inanirri' de hoir.' ilt-s divers aiiiiiiaiix ; lajMT. liunirr, hapiMM-; aiiiiuaiix à Inn- cou; auiiuaiix trn.-ivorrs .-t lit'rl.ivorrs ; 1,. rorhoii; sii i.;is>ioii pour les racines ; t'ni;Taiss«'iiiriit l'apid»' ilu cocluHi; {irornifs [M)iir rnif^raisscr ; iii'Hliodt» des '1 l)ra<'cs ; aliments ordinaires du euehon ; il >e vautre dans li In.ue; ulilile de sou re[)e(s; poids (jii'il perd a Teeliaudaiie. l(»s Ixrul's, l)(>iv(Md (Ui aspii'aid. (d lumienl le li([ui(le. L^MH's i)(^ hume pas; el il ne lape pas non plus; il happ(\ Pariui les oist^aux, la |)luparl liumenl Feau ; re|)endanl ceux ([ui oui un loui^ roii s'y repiMMinenl à plusieurs fois. (MI élevaul la l(M(\ L(^ j)or|)livri(ni s(Hd happe l'eau. - Les animaux à e()rn(^s. domeslicpies on sau\age>.(d ceux ([ui n ont pas l(^s (l(Mj|s aiituC's, s(MiI tous (Vn^ivores e[ Ikm- hivores. si ce n'(^sl quand ils soid trop pressés de la faim. Il fani e\repl(M' 1(^ co(dion, qui ne manp^ ni herhe ni fruil. mais (pii ainn^ les raein(^s pins (praueun aulre animal, pai'ce que son Lii'oin esl nalurellement fail pour celle l)esoon(\ L(^ cochon esi aussi de Ions les animaux C(dui qui s'accommode le |)lus aisénn^d de ioule espèce tie nouri'ilure. I I ^ L(^s animaux ([ui onl les (Wu\> ai-uës en foi'uie de scie, hoiveid en lapanl; il y (MI a aussi ([iii. sans avoir lesdenls ainsi dispost'es, n'en la[)enl pas moins, connue le font les lals. (auix ([ui oui les dénis (''^al(^s (d coidinues, connue les (dn*\aux (d dduie une espoec île castor; \nir le ('atitlo'lltr de MM. Aulierl et WinuieT, toiii^ I. p. ~n, ?i 2(). -— // cnl/lii' (tri'c st's (l)'ii(s les (ir- l>itsfi'>. Ci'oi se r.'ipporle lihMl ;iu fa>ior; iii;ii> il est sini^'ulier (pi' Arisiiiiu n'ait rieu dit de [dus >ur l'orL;anisat ion si jiariieidicre du iie-ioî' : voir ('iivler, HajiU' (t/i/i/i(il, loiue Ij p. 21^>. ï; 1. L(> (Irnfs (iii/)/r<. (»n pcnir- rait traduire encore : <• Vai l'cuiue de scie •. — l^./i lapoiif. LaptU". c'est lioire eu tirant la Imune coiiiliie It' l'ail le cliieii. - /.f'>' ilciits l'ijalcs f't rmil I II ni-< . Le texte se ^ett ici, en jiarlant îles IkcuIs et des (du'vaux, d'une ex- pression (pli ne parait pa-< appar- tenir au stsle urilinaire d'Aids- tote: Voir ia note de MM. Au- Itert et \\'innner. — Boivent en axp'uant cl hinnent. Il n'y a ([u'iui mot dans le i^rec. -- // jKi/ijie. Notre lauiiiie ne m'a j)as otTert nue expressicm plus pro])re a r«uidre celle du texte. — S'a re/)rpiin*'.nt n piusiein-s fhis, ni elerniit la trie. La description est heureuse et exacte, comme chacun de notis a jui s'en con- vaincre bien des l'ois. — \.e por- ]ihi/ri(>}i. Voir plus haut, liv. H, ch. XII, i; 2Î), oii le l'orph.vrion est dt'jà nommé, et où j'ai tradtiit ce mot j)ar Flamant ; mais cette identitication, quoique j)robable, n'est pas certaine; voir le Cafa- lo/ji'c de MM. Anl)ert et X\'im- nier, tome I, p. KM), § 93. i; 2. Si ce nei^t quand i/s sotit trop prc>^>:(''S (le la faim. Cette restriction n'est pas suflîsante: et le vairue de l'expression p(jurrait i^aire croire (pie les her!)ivores j)Ourraient,S(>iis le conixîu besoin. devenir carnivores. MM. Aubert et A\'inimer ont eu raison de si- i:naler ici une lacune; mais les manuscrits ne fournissent aucun moyen ])0iu' la combler. — // f//nf e.n-rpfcr le coc/iOU. Il est clair ((ue ceci devait être précédé de certains deveIo])pements, qui n(uis manquent, et (|ue nous ne pouvims suppléer. — De toule espèce (le /tnurrilKre. Ceci est assez exact. Dans ce i)assai:e. (quelques manuscrits parlent du Chien au lieu du Cochon. La ,,, HisToiui; i)i:s ammaix. )lns inpidriiK'iiL ru é-anl à sn grosseur. Il suflil (lo soixanh* jours pour l^'ii^raissrr. Li^s goiis qui sprruleul sur (•('lliMqH'ralion. ou li^s pivuant mai- onw.savvnlconihioiiloiMM'hon piolihMapidt'iîU'ul. Axaul (1(^ TiMiLiraisser, ou h' l'ail jrùucr Irois joufs ,M,|i,M-s: (''('sl, (lu lv^l(^ U' HHMno piorôdr qu'où adopU^ |>om' lous l»'s auiinaux qu'où \(mi1 (^i^rais- s(M\ ('l (pi'ou lail }vmwv d'abord. Apri's ces trois jours, l(^s i'u-raisseurs d(^ (-(udious leiu' douutMd \nw iiourrilun^ aboudaulc ' Ku Tluarc . ou les on.uraissciMi h'ur dounaul à boire \r premier jour : puis ou reste, d'abord, uujoursaus leur diUiiuM* h boire: puis (I(Mi\ jouis, puis trois, puis quatie, et aiusi d(^ suite jus([u'à sept j(un's. Le eoeiiou s'eu- -rai-sc avec de l'oruv, du maïs, des lii^ui^s, des ^huids. d(^s poires sauva^^es, des coiicombrt^s. iW (\[\\ (Mi^raisse je plus \c eoidiou, ainsi que tous les autres animaux qui ont le ventre cliaud . e^'sl le I.IVKE vin, CUAP. I\, .î< I 47 méprise se comprend qu.iniî eui se rappelle (ju'eii ^vt^r l»'s deux mots sont t'en rap[)roehrs l'un (le l'autre: mais la suite jtrouNe bien (pie c'est du c. Qui profite rf s'c/i;/)-ai^sr. Il n'y a (pi'un mot dans le texd'. — Il suffit fit' soi.rfi/ite Jours. La longueur de l'enirraissement dé- pend du climat et de l'alimenta- tion. Je ne sais pas si les pro- cédés (pi'indique Aristote sont (Micore en nsai:e ]iarmi nos éle- veurs; à Rcme, ils étaient ré^^u- li.'rement adoptés ; voir Pline, liv. VIII, ch. lAWii, p. ;K)3, ('dit. cl trad. K. Littre. § \. En Thrarr. La Thrace re- pondait, en partie, a la Hulgarie et a 1.1 Roumélie Orientale de nos jours. — Des (jlniiils. Le mol |::rec que j'ai rendu ici par (Glands n'est pas si)ecialement le nom du ^land ; mais il parait cepen- dant (pi'il désigne le l'riiit d'une repos; mais b» coelion s'euf^raisse aussi beaucoup en se vaidranl dans la boue. Il faut (railleurs les nouri'ir selon leur ài^e. Le eoelion sait se défendre même eoidie le loup. Du poids ([ue le eoidion a dt^ son vivant, il en perd la sixième partie en poils, en sauf; et autres matières de ee ,u(Mjre. Les Iruies. qui allaib^d , maigi'issent eomme lous les autres animaux ((uand ils élèvent ItMU's pelits. Voilà et; qu(^ nous avions à dire du cochon. CHAPITRE IX Des hduifs et de leur iionrriUirt\ ^-rains et Ibiirraiios ; iiioveiis divers de les eiit,''raiss(M% quand ils sont vieux; procédés potir employer leurs eoriies et soulager lein-s maux de pie liaut, liv. III^ ch. \m. tS IIISTOIHK l)i:S AMMAIX. rnss(M^s; o\ aussi, ( M l(Mii' (loimniil ](^s IViiilIcs de 1 rv('s lu aiilr»' Jiinv«Mi trriiiiriussiM' 1(^S 1)1 us VKMIX rVsl (le hMir l'nin' di^s incisions à la peau cl de U' insnl'llcr, asanl de lem' donner leur nomiiliM'e On |)(Uil aussi les eni;raisser avec de ï ni't:( ( 1 1\ oi t en la laissaid enlièr<'. soil en la pilant. - On jxMit ♦ 'ueoi'e leur donner des alinn'Uls suer/'s. eoninie (H'S lii:ui I (^s, (les raisMis sees. ( lu \in el (l»^s l'euill es d'omuNUi. ile ([ui eonlribue le plus à l<»s eujurais- S(M'. e^'sl la chaleur du soleil, el aussi les hna^vs chauds. ' Pour les jeunes Ixeul's, on peul l'aii'c de 1 (UU's cornes loul ce (IU( I' 1 on \«'Ul , (UI les CIKIUI- I san I de cii'c. On soidji^v aussi leurs niaiix de I I l phMls en l'ecouvi'anl leurs cornes de (ure. de p(M\. ou (riiuile. Ouand on l'ail voyai^cr les Iroupeaux 1."), Orohos osi traduit par \'es- cli. i.xx. /V' f/r f Olfjf y ces d'O ICI 10 conserve ru ht s. I )art-t' (lu 1 ,ivoir (^utdijue doute. Dans Th phraste IlisI (itre ars h ' ni«U détail peut ê(n> exact. )eui y _:i 1. — S//rrc',v. ,]",ii cru piuivoir employer ce ternie, (pli s"aj)pli(pie lildiitrs, bien aux aliments dont il est eo- liv. VIII, cil. m. ?; 2, p. l.'JD, edit. ipu'stion ici. — Du rin. On ne et trad. Fiianin-Didot, TOrolx pratnpie j)lu- cet usaii'e ( lans e^ t ni, iCe a e. >|e I le a lentil L;-ricuUure iu(»st une addi'ion laite })OSterieurse(» de la maru'e de (piel([ue manuscrit. Le i est fort extra(>rdinair(\ et ce doit être une pure iniae-inalion, (pioi- premiere exj»ression, (jui rej)on mieux à ctdle du texte. l ss 3 et \. .MM. Auhert et W inuner rt>i:ar( lent p;iraL:-r;)p!ie lustiu ;i CCS la t d m eux .lu nnvt'ii ctiapii['(>, comme apncryplies; la r< d;ict ion leu r parait peu cor recte 't les fait! peu exacts. (pie Pline le repète, liv. \'III, On peut, tout au moins, trouvi'r \A\\\\: VIII, CllAP. |\ iti par la ^eh'M- ])Ianche, ils en souffrenl pins que di 1 a neii^e. 'Los vadn^s -randisseiil davani 1 1! C qnan» (ui relarde de plusi(Mirs années leur accouph^iienl. Aussi, dans TKpire, on ^ardt^ les vaches qu'on ap- l)elle les 1*\ rrhi([ues jus([u'à Tàp^ de n(Mjf iins sans 1(^S 1 lisser aj)procher du laui'eau: el de là. I e nom (piOn leur donne d'Apolani es : c c I pou i.^s r U!*C lii'ossir. (]es vacli <'> qui son!, à ce qu'on dil. a u nombre (h^ quatre C(uits environ, appartiennent aux rois du pays. On dit aussi ({u'elles ne peuvent pas vivre dans d'autres climats, malgré les divers essais qu'on a pu tenter. (|ue ce> para-ra].lies sont de- Voir plus haut. liv. III, w 1, places, puis(pi en (^tlet ils n e se lient. i'^ quelques détails sur 1 es ni a ce (pu précède, ni à c vaches de l'Kpire. — Jia fjU (I qui suit; et (jue ces ohservati.ms rà,je as nombre Quatre avec le nombre Neuf: du moins Pline, liv. VIIL o/t ment au travail de la corne, ou Ton em])loyait sans dtuue de la cire. 1. Lxx, j). S'il, ('dit. et trad, Litt re, ( lit le roi Pvrrh positivement que c'est u^ 0 u sou /f/f/C /( qui avait fait ce l'urs nidux. Ces rèelement de ne laisser couvrir liroceUes sont encore pi'aliqiiès, les vaches qu a quture ans. après 1 avou- ete par les Romains Apotaure^. Mot a mot G recs. V(ir 1(1 fjcl Loin du uireau >>. difïer •nce tienne simplement a C'était u n(>))ihrr de (pialrr rout^ la saison, et à la localité sans doute le nomlu-e pri- mitif du tr(>ui)eau de Pyi'rh § i. (iv(uidlssc)d davantage. d'après le récit de Pi )servation peut être vraie; et croire qu'il l'avait f us L'ol la iz me, on peut orme sur enisse jtrofite, pour son de pla ve ce, et par simple sélection.— loppement. de tout ce qu'elle Virre dan^ d'autres eli ne j)erd pas sous une autre forme. — Daus riCpire... les l\//rr/iinue<. t utafs. Ceci est lort probable, d'ai)res la na- Uire de ces vaches. T. m. ;,o iiisToini: ih:s animai \. ciiAiMTin: X 1).' 1,1 iHUirriliin" A^^:^ rlipvaiix, i\o^ u\\i\i'{> fl des .iiir>; iiilliiruc.» (1.- la |>()iss(Mi sur «m-s aniinnix; cIkhx «le leurs aliiiu'nts; Ips ItdMifs aimt'iil Traii [)iir<'; l.v> clit'vanx «'t les cliauifaiix airiiciil l'eau Irouhlt'i sohrlelr du cliaun-aii. ' \a> chcMww. l('s imih'ls cl \r> Aih's iniiii,u(Mil (1rs i^raiiis ri (h» l'h«M'l)»\ O (|Mi les eii^rîiisse plus (|ii(' loul 1(* i'(*sl(\ c'csl (•(' {\[\'\\< l)oiv«'iil ; car 1rs lirlcs (le sonnnc mil (raiihnil plus (ra|)prlil à rc (ju'cllcs uiaui^vul (pTcllcs oui l)u daNaula^v; la boisson (pii leur a rir la plus a.m'éahh^ csl aussi rv\W (\u'\ les l'orlilie le plus. Le lieu où !<' hreu\a;4e leur esl le moins (lésai:i'éal)l<' esl aussi celui (jui leur couvi(Mil le uiieu\.-La pilance, ([uan paiiies Irop ()u a trrande intliUMiCf >ur la santé de ces animaux. ?; -. Frahhr l'f ph'iiir. Il n'\ a iiuun seul moi dan^ If lextc — Lcyr roif/ h' fxtil /i>sc. I/oUscr- vaiioii est juste. - - Des i>f!)i/rs fi'dp ilin'i's. Comme le> côte^ de> l'euillo. ou t-eriaiiU'^ lierl)e> pres(iue lii:neus«'S. — L lin)'!»' '/'■ Mi'd/r. On ne sait pas au just*- (piel est ce tourra^e; \oir la même expressitm, plu>> haut, liv. ni. . Xi, i: I ;.i mau\aise odciu' de Iumic. ^ lj> hfr'ufs ne cln^r- clienl à boire (pie de Teau bien |)!n'e. Le o>(h"j| des (du'vanx esl le nn^me ([ih' c(dui des (diameaux; (d le (diamean Irrune plus de plaisir h boire de l'eau bourb^'u-e (d ('paisse; il ne boil jamais dans les ri\i('Fes a\anl d'en avoir lr(Md)l('' l'eau f[u'il \ prend. Le (diameau peul d'ailleurs rester sans brure (|ualre jfMnxIe >iiilc ; mais eiisuile, il absorbe une (juarilib' (Teau ('noiiue. CIIAIMTRL XI I)e I;i nourriture dr l'/dopliant. ; quantité rie solirle et 'le liquida qu'il lui faut; durro de son existenêf. ' L'('d(''pbaiil man;L:e en urr seul re|)as jusqu'à neuf médimnes mac(Vioniéns : mais une si ur^aride (juanlib* de rinuriiluie n'e>l pas >ans dani:ei'. Kii fiéiu'i'al, six ou scpl mcdimnes au j)lus lui suffi- phi^ loin, ch. xxnt, i |n. 'm. ire est beaucoup j)lus lonir. -— l H'' quantité il'eau ii)v>riiii\ <^>ui sert a le ralVaiclur et à l'abreuver iiuerieuremeut. j)eadaut lesjour> de privation. X'mr Buti'nn, î. .W'I. p. :{'>7. e'dir. de !h;}0. .s 1. .\'''//' inff// >H li>'< )nili'i'ili)- 't/f'/t.<. Il a'e-r pns t'arilt^ de savoir <■'• (pif- r'q)re>entait jfreoisement le in^'ilinme niaïa'd.uiien ; mais r«i!i sait que (diaipie jour les •dtqihanî> domestupi'-s raan:rent {ire> de deux cents livres de nour- riture. D'ajTës ce (pie dit le texte nu'me, nj |(» soir, il ('N piil l)nir(' «'ncori^ Iiiiil aiilriN. " Si beauroiip (Irchanicaiiv \'\\c\i\ environ Irenli^ ans. p| (jn('l([n('s-nns nirnic bien djuanla^v, jKiisqn'il \ en a (ini \onl à eiMil ans. l'éléplianl vil (I(M1\ cenls ans. à et* qn'on assnre ; cl il va niènic jns- ([iTà Irois ecnls, dil-on eneoi'e. ClIAPlTKi: XII )r l;i iKUirrillIi'c M-'S llPMllnîH et df- cl lt"'V l'CS ". l(Mir llKltlItTi' Me lu'out»'!'; ciiipiui ulilt'ilii -t'I jMiiir les laii'i' Iti'ii'C et IfS ciii;'!;!!.-- <('!•: ji's rniix (lu iii,M(i l«'iir valciil iiiifux (les llinuln!l> cl (lr< clll'Vrcb *, laiiH's avjirii't's. ' Ijs moulons el les rhèvrcs se noui'i'iss(Mil (TlKM-bcs; mais 1rs moulons man:^>. - - ('//K/ Mari^ ilf nn. Le Mai'is \ahiif en ^-(mummI quatre ou six cattUe'-; mais le ei)t>lt' vat'iiiii heauedUp de c.ipa- (alf. — (jH(iti)i'i' ini'sures' ///nc/'- do/iK'ii^ii's. Même inct'rtiuKle. I)"a[»rt.> HuîToii, t. X\'I . p. :{(i:i. edit. (le ISiiO , l'elrplianl maiiLi'e a peu prt'< ctMil eiii [U.iuic Iinim-s il licr'ie par ii ce chitlVe, Im-. rit., j). ,"> 1 1 . I)"aiiires zoologistes le réduisent a ceiu cinquante. A cet égard, on n'a j)as d'oiiservations très- exactes, a cause de c(Hte loniré- \it<'' même. Daiis la domesticité, il OS! proliattle ([ue ces hétes j)Uis- ^aules vivent moins longtemps. ii 1. K)i /''s/diif \i/r /)i(irr. r I.IVIU- VIII, CHAP. Xli. ;< .{. :;;{ sur place el sans bou-vr; les chèvres au contraire clian,i.;enl de plac(^ à toul momeul, el ne maui^ent qne le somm^d (b^s li-es. -C'esl surloul la J3oissoii qne prenniMil les moulons qui les eiii^raisse ; aussi, pendani l'clé, leur donne-l-on du sel Ions les cinq jours, un médimne de sel par ceni IxMes. Av(m: ce soin, on rend le lroup«^au plus ^ras, en même l(Mnps qu'ilseporle mieux. Aussi, leur donne-l-on (\u sel avec IxNuicoup d'aulres (dioses; (^ pa exemple, onmèb^ du s(d h la paille qu'ils mangenl. La soif les l'ail alors boire davanla-e ; el à l'au- lomne, on saupoudre de selles concombres dont on les nourril. ' L(>s brebis oui alors plus de lail; «d quand on l(^s fait sorlii' h nndi, (dles boivent dnvanlage le soir. Lorsqu'on bun' donne du sel avant qu\dles lu^ metteni bas. leurs mamelb^s s'allon-enl el desciMident. La feuille d'olivier, soit cultivé, soit sauva,i's f/t/r.s-. (""est ce qui rend les chèvres si fatales aux jeunes pousses des arbres. ?! 2. C\'.st surtout 1(1 boisson. Voir plus haut, ch. x, .^ 1. — Un inédiniiie de sel par mut //êtes. Si le médimne vaut cent livres, c'est à peu j)rès une livre de sel tous les cinq jours j)ar hête. — P/ns fp'os. Parce (juil l)oit et mauge davantage. — Les eojieonthrrs. Ou u les courges ». ?i A. Quand o?i A-v /'ait sortir ii midi. Il semble qu'il doit y avoir ici quelque erreur de copiste : car on se garde au contraire de l'aii-e sortir les bêtes par la chaleur. — Lorsqu'oîi leur donne du .sv/... Toutes ces observations parais- sent exactes. — La feuille doli- vier... pissenlit. Ces ideutitica- .» t tMH II ISTOIllK IH:S AMMAIX oi-r l)iI« on Ce ({iii ai(l«' plus (Uirori' à It's ,| (I.Mcs souin.'lhv à un j^nie prra- i I.Mii' Nîilnil iniiMix ([111' h's oaiix ([ui lu soir leur sonl siir- I mi midi: «'l '♦'> pàliiivs ( loiil i'nvoral)l('s: an co iihnin'. les lonmies marche 1 les l'atimi»' |e< t'oiil maiurir. Les Ix^'i^crs savi nt reconnai ee ([lie |,v les belles (|iii sonl les pins iorles en ( Inraii 1 n nver 1 e> une iirdeiil le *j:\\vc el ([lie les aiilr« s ne le -ar(l«Mil pas. (udles ([ni ne son [ nas rohnsles s'en (h'harrassiMil en le seeoiiani 1 l>oin' huiles les es[)è('es (le ([na(lrn|)è(l('s, la ■1 riiair esi molli 1 uis (les niiireeaj:» bonne ([iiand les IxMes |)ai ([lie ([iiand (dles [)ai SS( ss« ■ni ni dans des lii'iix plii> lianis. Les monloiis à ([iKMie lar^e sn|)|)oiienl mieux le l'roid ((iic le mo nloii; à ([uenc mieux ([110 n loie-iie ; el ceux ([ni r)nl la laine elaire, nx ([iii lonl «'paisse. Les moulons ((iii lions ne M jf/'/HC jni'd lUt [)a> sur»' un Ddiv (1rs iirn.r p/l/s hdttf ■ hihir N'cir. plu- haut. lu pai- cons.MiU.'iit , plus St'C>. - — h' mèuK' iii'uiaMlc |)(tur [<■ cuclmn. Lrs ntoi/foit.s- a [tli{iu<' sans doute a ci's niou- ,',>< (ninm'il. tons do Syrie et d'KL;-yi)tt' dont l,es la ([ucuc jM'Sc ([Ucdcpietois plus es (lu UlKil » r,s j,llflO'f< ( (In Sun |)oui' cfla iiu on n»' les du iour - /. /, )>rui'i's S(ir''ii rt'i-'iinifi/lri' in^^enleu>e ; certain. L'o!>sefvation est et le l'ait doit èlia de \\uir\ livr- ()>/( ti)t I I (t I pa> ^o^ti^ i)ai- la ui-and(» ehaK'in- mtenipér niiif rla/rf. l'i(d»al.lenient. pai'ee ait (pie la peau, plus exposée aux it's, V r('>iste mieux. — t Oui ont Iti Idiiic l'/i flocons. Ceci ,t un t'ait iro))sei'vatioii ipii p« varier avec les ce uitr ers et ■ut les race d anim aux. — Souf i>lu.^ LIVKK Vin, CHAP. XIII, ;î i O.) (^nl la laine en llocons souffrenl l)eaucoui) de Lhi- ver. Les moulons sonl pins sains que l(*s chèvivs ; mais les cil l 1)1 hiisli 1 levres sonl |)ins iMjDiistes que i(^s mou- tons. Quand des moulons oui ('{(' d(''vor(''s |)ar des lou|)s, leurs toisons, la laine ([u'on as très- notre teinj>s lue exacte Quant/ dr.'^ )iioutons vulgaire . MM. AuhtM-t mieux. (Ult rie (irforés et W'immor croient que ceci est ^ I. Paru/i /rs iui^pcfrs. Ce qui une additi(Ui venue d"une main est dit ici de la nourriture des ctranLî'ére. Cette ccmjecture est insectes est hien court et hien liienvraiseinhlahle. lOn eti'et, celte insuffisant. Il en a été déjà ques- derniére phrase ne lient pas à ce tion, hien qu'incidemment i)lus qui précède; et l'assertion qu'elle haut, liv. IV, ch. viii. — Ne peu- renferme peut ne repondre qu'à vent vivre que rie liquit/es. L'oh- ..Il iiisKHin: i)i:s ammaix (•('> (IcniiiTs, l«'s mis iiinn^viil do loiil, en rc sens ([iTils uouh'iil loiilcs les sii\(Uii's. coininr lr l'onl 1rs inoiH'lics. D'tiiiliTs hoivriil du saii;^, ('oilliih' h' Inoii ('t la ,i:i'(»ss(' inoiiclie; il en ('sl (rinihcs (|ui >r coiih'iihMil (h' sucer les planlrs (d les IViiils. l/iihrijle ("sl le seul insecle (jiii ne s<' |)(>se jamais sur aiiemie oi'diire : (die ne l'ail sa ninuTilnre (jne des (dioses (jni on! mie saveur donee; (d Tean ({ni leur esl la pins agréable esl ('(dh' ([ni jaillil la pins pure. ■ Tidle esl donc la mani('i'e donl, en L:(dh''i'al, les animanx prenneid la nnnriilnre (jni lem- c(nnienl. ^illl[)l»'. - Ijs moiirlifs. Le r.ill <'>t exact; et lt'> llli >Uchc> de Uiiv rliiiials. (•niuiiit' crlhv^ il»' (ii'.'Ci'. sciuhlcut jU'ciidi't' i^iMii a tout r»' tinVllt'N tdih'licnt. - I.i' tdnii et hl ip'iK^r ///>)i/r/ir. Alislotc a m»u Nt'lll aiToupK' It'.N llnllis (le ces dt'iix in^i'cîcs, ^aus (|iril xiit hicn jHis>i!)lt' lie lt'> ili.stiiiijau'r l'un di' l autre; ce sont de> iiisccif.-> vu- lant>, (jui ^uccui le >aiiji- des lii'os animaux; voii' le ('al(i/<,f/ia' dt' MM. Auiu'i't fi WinmitT, tome 1, [1. ItiS. ?; '.l'.K — l.'dhfiUr est h- si'iil in' \ oxv plus haut. liv. W, (di. Mil, f; 2:!. -- Inr siiri ur ihiUrr, Va sui'IoUI les ^U(,•s diNt'is des lleUl'S. .i 1. Tc//r rsf (lune... Uesunn- insul'tisaiit, coninic peut 1.' | raitre ve qui le preiaale. M - LIV in: vm, ciiap. xiv, < i. ■) i CIIAIMTRI-: XIV Objets divers (les aelioiis des iiniinaiix ; leiii'S migrations, selon les saisons, elles suiii {dus ou moins lointaines, grufs de Seytliif allant jusipranx siniiees du Nil en l\^y[)t(^ ; les l-^yirmées ; miL'i'ations des jtelieiins; hoii ordi'e de leur voyaire ; miirratiuiis ^\r> puissitiis, {\('^ petits oiseaux; les espèces faibles partent toujours les premières; ericiir sur la pierre (pie porteraient les lî'i'm's peiur se lester; les raimers, les bisets, les tourto- l'elies, les eoloiiibes; les eailles; rust'S des cliîisseurs jiour les pi'eiidia^; oiseaux divers; le hibou, oist^iu bavard et imitattnir; manière de le saisir; oiseaux du même Lienre ; le (H'i'iNMpuet, (HSt^iu de riiide; oiseaux allant par troupes. ' Les a(di()ns divcM'ses des animanx ont poni' objels : racc()n|)Iemenl, la pi'odnclion despetils, la recliei'(die de la nonrcitnre, (jni doil (Mi*e snflisam- nienl ab()ndanl(\ le (Void td b' cliand, (d enfin les niii^ralions, sni\anl les saisons de rann(n\ Tons les am'nianx en (dl'id senlenl \q changemeiil du IVoid (d(b^ la cbaleni', pai* \c\\v oi'Lîanisalion OK^mo; (d loni conim(\ dans Ti^spèce luimaiii(% certains peuples se indirenl dans des maisons en hiver, landis (pu' (Tanlr-es. disposani de vasles conliMH^s. \(ml (dier(hei' la (diabuir en liiv(M' (d le froid en vj I . />es aclh>us... Ou « Les l'onc- lions ).. — Ae froid rt h' chaud. Q\n dt'tenniiKMit les niii^rations (les animaux, ("e rapp)roclienient eulre les animaux et l^^spèce humaine n'est jias taux; et il y u (les popidations dans les pay, de muntaunes, sur la surlace entière du ijdohe, (pli éniiyrent en etlet selon les saisons, vivant tantôt dans des maisons et des abris, ou vivant aussi en plein air. ^ liisroiin: im-s ammalx, I,'. ,1,. nirm.' ;iii--i <'<'ii\ (lr> ;niimM:i\ (|iii |)(MIV('1i j(> li '!<' I*' liiii'»' rh;iiii:('r < iniil il> oui rhilhillhlr. p.iivr (ju'iU \ iloiINdll {iiTil h'iic fiMiL h's .iiilivv chiiNueiil de nul ('( 1 l«'iii(Mir<'>. l'iiviiiil à r.ippitH'lK' (If riiisrr. cl \(4'> |*;illloiiill<'. le- v\\i'> du Poill ri |r> l'i'- ('(Hiiiii>\<^ ( loll: iVoid ('«^ ; cl jiprf- I ('([imioxt' nii |)i'iiih'ni|)s !'('\('ii;inl dr- (diiii;d< (diniids ncis les plus IVoids liii' «'riiiiiic (h'> ( hidiMirs l)rùl;nd< H; 111^ ('( mii^iidioiis. le- lins \ iciiiicii! de lieux \(M>-iii d'iiiilics vit'iiih'iil de loiile ('\l réiiiilé, peiil-on dii P.ir a.". I exemple, les i:riies >e Irimspoi'leiîl de l.i he\ rleiîl s lliie (hiiis les m;ir;iis de la llaiile-l\i;\ pie. dnii -orl le Nil. i."e^l le pa\s où liiibileiil les Py|Uinées. auxquels «dle> loiil lii i:iierr<'; ear le> P\\mnées lie >( > ni I )as ( lu i «ai 1)1 le lahh'. el il e\i>le i'e< lle- ineiil une race d iioii)me>. (aMiiiiie (m i a>ar;uss;tiî Util r ni s/ Imiilis ijw I Al- II '•r\< 11'^ mis nnifr ili'< rjiiih-u , s fil ùhiiifi i ['.'ui i'i'!ii;i!'t(n"r l:i iu--i''- i ): du l'on/. A lN>nl ;tit)r-. iiI'imIil; K'ii^c /. ("A IlltlIdlS lit' hi l! iiinf-Liji/l h'iji/iif'\ Nhu> tlii' (,) ! 1 r au|i>uril liui l.-s 1, IC (1 (Ml >i>V\ \r N 11, ( oiuiiM' 11' sa va i! iit'i h'ia TAi i|ui!<*. Du DailuiH' ;i r.'ijuait'U!' .''V nrcs ou Si' (l'iuut'Hi l<'s L;ran ac ^IMUHN'S (il i Nil, ou lui'i' .Noirt' [i,(i';(i>>ai( ('(«mpî*'!' luoiu- !1 lit' JM'UI LlUt'l' il' iiuaraiilc de lit' ct.nîr ir itiuiaiur (M, a't's lit' atitutl''. ( ' ftaii t'uornic rt'>-M' iKt'Atriiui; lit' dans Ail! Kllllîc : cl (■ ('>t ClU'Of hicii otuisiilt'rattlc pour nous. — s . O 11 t ' > Df la Srifi/iii'. L'('\pi-o.s- t !)itui ueiit-ra!.' ; on [n'ut (",' /j(nj^- du /n/hih'nf h supposer qu'elle iU'sii;iie les cou- l'f/(/ntcr< dcuis tlvs facri'iir: irees qui >oiH au noril du Da- Ou a uener ilement re M l'd ae Ce' i.ivi{i: VIII, ciiAP. XIV 59 lr.'s-|)(dile laille. aiii^i que hdirs chevaux. » ■Il I qui )a<^eii I leur vie dans des eaverii' Les pélicans an>•. vi-r^ / . e (le la l:ui' (lii t' it ail' Itui! les dru I) iure> lies t)!i>t ■i'\atiou^ l'eceuies, il pa- rait (pu n't'^t i ■Xl'-ieiiCt' ' las to :lt a t'ai! nue la ti aine ir> la i^uerre de I'--! une ()n a ii'duv Orues el ' xaTs le (■(Mit re de rAriatpi e (ie> lioinine )elits. a très-j ('■e>l a c Nvani-Nvan ux sans doute (pie > ap- l)lit[uai (juile. Mtservat nui facile. Le Sîrymon ni eiant un îléuve de Mact'doine eî rre le Danulse étant au ncu'd. la niii:rathui se conipreii 1 tr e> - les l\vt:niees (lUeKjUt' iVa hien: les oiseaux vont chercher iclieur en ete. X' sont très-exacts et dii:nes d'être éîudi('S. /. es ii'jisso/is l l Ct lie le-ende de rAnii- niartiuer q dans la succe On peut r'c- ril V a ptui d'ordre don des idées. j»uis- Lrs héiicini;^. W ne j.arait que, après avoir inutt.' les oi^ eaux jias ([Ue les oisf aux ainsi de.si- pour les poissons, l'auteur re- i;ne par Aristote soient ceux que ll(Ul^ de>i':ai(Uis p ar le même nom. Oo (pi'en ( lit Aristote ici es vient au X oiseaux dans ce qui suit. >; T. et même dans ce >i 5. - Du Pont. Le Pont, ou mer Noir f un fait trt;'s-i»rol)al)le et d'une ( tait avec la Méditerranée, la fiO IliSTdIRI-: !)i:S AMMAIX. h't's-roil> |)r('('^ Ic^ jilii^ r.iihic- (jiii «'(nimiciicriil IV'IIHl:!';!- lioii |t'> j)i('inirr<'-. aliii d'/'M'Icr rmi on rauh'c t'\('r>- (le h'nihciaiiirr Ai iisi, les m.HjiH'rr'aiix j)af'- Iciil a\aiit l('N lhoii>: cl |('> cailles dcNanccnl 1 c> IK I es iiiic:> ciiimr.'iji (laii^ le ni()i> (h Hncd '{)■ iiiicji; lc> inilrcs, (laii> le imM'> de Mn'iîiach'îinii Toulc> les es|)èreN se (jiiaiid elles rcviciinenl de> tdimal- cliaiid<; r| c'e>j m MMijeiiis j)iii< i:i'a>>( ;u 1 ([lie ie< caill» 1!^ eiii plus -ras>c< a I ainoiniH qu ail pri]jleiu|j>. 11 >e liuine (jiic e'esl à la même r|)o({iic (juc rémi-ialioii a hVii. >nil de> ( limal> chaud-, -oil de> (dimals lioid^. (Toi a!i--i à IV'po- (jlic du j)iiiileiiip> (jiie loijjes ces e>j)èce- -.uil plus pnriee> a I ace. Mipl('m,.|i| , e| (juaiid (dir- revieii ih lit d c> cniilrecv ( liaiidi A iiisi (pToîi vieil! de le dire, ce seul I es l;i (les ^•'UÎ »' nici' (iiif 1' "^ , V lie !i!H>.')U :i-^-t■/ iS (-{(11- en I- )jUi lit •■ Il r ^^l'nrfs. { t >Il .■l'UU'iiiiu l!(!i'r;i 11- (iii un lifil \ [\-sion ;i il ii'iif •' i'ipiion »•>! ir.'-^ !Mfau: li'HUi rnniKjii. Aou( cf s^'ph.jii- M< Klrl 1 1' III (trlc)-it, Il _ « ><•! CM nifi' (M 1 1- Xfiul'l't'. li Ut' itai'a I i : t < «lai! Ifur- »|Ut' !iiu> It,' i.'tan lt>nn<'s l'i ^' ^;''n! li iui-' îiarlaiit,' ♦•\arii- iuu. ■*' rniu iiri'in VU II' Il I ri 'S il m I r [Kl- \Vf li I ilirnil, vvï ne Ucil. lit. î;' 1'! -i'r\ a! i«>n c-t t ' 1 1 1 ' n t • s ( ■ 1 1 1 n 1 îiicii à sa_ nlac mais ua ires- N / m SI nu ,,!( III'!! ( ih- h LI VHi: VIII, ClIAP. XIV, ^ !♦ J b Oi parmi les oiseaux, (jui émigreid d'une cxlrémilé Ai' la leiTC à Tau Ire. hdies voleiil en prenant 1«' vent. Mais ce qu'on dil de leur j)r(Mendue ])ii'n'e est taux. On assure en (dl'ct ([u'idlcs |)renn(*nl une pierre pour s<' lesler. laquidh^ ])ieri'c serait bonne ■* F I \ a e|)rouver 1 oi\ ([uand par Hasard une i:rue (^i I l nssc tomi: )ei' une (le son hei 1 es ramiers ( t les l)is(ds ('qniiii'ent (d ne |)assenî |)as FliiM'r dans nos conliM'es, non plus (jue l(^s liiron(l(dl(^s (d l(^s toinierelles. Mais les coloml)cs n^'niiiiiHMil pas; (d (dies restent diins \\k)> paxs. Les cailles s'en \(>nl comme l(*s lourlerelles ; (d s'il on reste ({uel- ([ues-mn^s. c'esi (pr(dles se trouvent dans des lieux l)i(Mi e\pos(''s au sol(dl. " Les grands ramiers (d les fouiierelle< s"asseml)l(Mit en troupes, soit lors- (pr(dles arrivent, soit ([uand la saison du (l(''paii esl venue de iiou\tMU. Ouand les cailles sont de le I passaa(\ ci (pie le hMiips esl Ijeau ou que regin^ le 1. V(Mil A\\ nord, (dles s'a(^(N)U[)l(^nl et jouissent d u (}->ri-. V Mil- plus liauf. ,^ Est jour. < lu a cru iju-' ff pa^^a^c ajoiiter cps mots, qui iii'onr p»aru !!i «{U tfair f ic reL'aruer (aimmo aunuMi^ ce tHju<\j»uisijuc Aia-toto \ l'cl'uto um orrcui' p(>pulaire. V cil \x\. p. in Il ne liv. X, dlit. et trai. <»u-ervations dauMi! laites. Dans 7ins pfii/s. Mcmo roninr- \ — S'/i en icsfe (/up/'/ues- in/i'^A'e .s(Miî (les excpjitions qu'on (|U« Lin (lUC ■c. parle au-M de la pierre peut ceuisKtter aussi lians no- t^iaies jtrennfMit dan-- leur ■ter : mai> d ne prête piMir se le d.it pa^ qu'elles tientunt cette pierre dans leur l»ec. S. I) ih' volcnl pas lr('>-l)irii , pju' Ci' wiil (Hii <*sl liimiidr cl lourd. Aussi, les chas- seurs les lra([ucul-ils i)ar les \cnls du midi, cl jamais par le beau leiups. Si les cailles V(dcul mal. e'csl àcaus' du jxuds de leur corps, ([ui csl nda- liv(MUcul trcs-i:ros; cl elles voleul en poussaid des cris ([ue liMU' arrache la latii;u(\ '" Ouand les cailh^s vicuueid daus uos cliuials. elles n'(Uil pas de chefs (|ui les coudinseul ; mais (juaud (dles uous (piilleid. (dli^s oui pmu' le> dirii^cr cl parlir avec elles la .ulollis, la mère-caille, l(^ hihou. (d le cvchrauie. (lui mèuie l(*s apptdle duraul la uuil. Aussi. (p.iauui>l('iiioii!, (loii! (itilc i|Uc. dan-- nos climats. If \(Mit ilu midi ne leur cause pas les mt"'mcs ol)staclc> i|uc dans le (dimat (!<• la (rrèce. An^si hr^ cfia^srio-s.:. Les idées seinMent se très tiieu ^uivi'e. (ju(d([ue (|U(d(iue> com- mentateurs aient cru y trouver un peu de conlusioi». — (Ji/c Iciw (irr(i(hr la fatijui'. Il n'est pas sur (pie cette explication soit tres-juste. > 10. \ a'ii iit'uldiinf' H'is clitiKits. l.e sens n"<>>t pas certain; et les e\pres>im\s du texte si^nt assez (»h-cures pour (ju'oii puisse 1rs mterprt'ter dans un sens tout contraire : « Quand olh^s parlent de nos climats ■, selon (iu"(m met le point de dé{)ari en (Vrèce, ou dans une contrée dilVerente. Ce serait une (d)servation directe des faits, dans la (iièce même, qui traïudierait la (piestion. — La i(.s. — io cjich renne. On sup- pose (]ue c'est 11' crex pr.a- tensis. (Ui crex des ])rt''s. de la famille des r;iles; \sil>le : mais il est assez probable (pie ce (]ui est rapporte ici ne repose (pie sur une erreur vulgaire. Athenee, liv. L\. p. 390, reproduit en par- tie ce qu'Aristote dit ici du hibou. Voir aussi Pline. X, xxxiii, p. U)2. c'dit. et trad. 10. Littré. ^12. Ces oisraiLr. l\ faut limi- ter ces remarques aux oiseaux dont il vient d'être i)arlé. et no })as les étendre a tous les oiseaux armés de serres, — L'uiseau de rinde. Chez les Grecs, le })erro- quet passait pour être originaire de rinde : et cette donnée n'était Mi IIISTOIIU: DKS AMMM \. ()is«NHi\ (|iii voiil (Ml bjiiidrs soiil : In p'yu\ \r cyt^no, le |>rli('nii cl In pelilc-oir. cmaphim: w |)t'S mim'aliiMis (ii'S |MU localilrs; [nus^nns de la (iriHe; j)tiL->(in.'- (les t'îani^'s mari! inics, .\li>[M'i'(innrst' fl Itiston ; |Htis- sons (jiii ('Mirent ilans le l'on! -|-Ji\in et (jui fii sortent; causes lîyailes, iiui ne \d\ at^cnt (|iie de jenii' et (|iii s'ai'- r ces pIccs est évi- dent, et les If. lis e-pect^ d'ol- seaux lei nommées ne sont n,!-- les seules ijui adlent tui troupes, dans leur.- nuurations. ;î 1. Ainxi (j)i't))i rioif (if Ir (h'- r(>h'- ri dr lii liaiih' mrr. ' Siii- \;iid h'> li<'ii\, i! \ .1 de ui'JiiMh'^ ditïri'riH'o [xuir co di\<'r> |)(HS>(»ii<. Viiisi. sur Irs cok'S de hi ili'Mc, les -(Mijoiis (d lo >n\nlil<'s sont [)lnsm';is; Ir Ihoii i'('d('\i('nl nicilh'iir i\\)vv> I»' IcNcr de rAi'cInrr. piHcc ([n«'.diiiis(' h's éhiiius ([Uf l'orinc In iiicr : In snnjxs In dorndc, le snrinnhd. ons. ' Il \ n li'i's-|){'n de (lolins (jni reiiionlonl \\'i!iun<'r, t(tuii> !, p. 121 n -iii\ . — L'y riii/iiiits nnti 111^. .] ;ii du .■ijoutcr k- ilcnucr luoi . ( »ii croii (jUi' ft' piMSxill rs! Ullt' «■>[)«>('<■ (If Trii^K' et lit' Siiniiulrt. Sur (jlU'lqU»'.S-Ul)s (lo ('('S jxu-'Sons, le i'()U,irt'l et 11' ph.ii:'!'''. \ (ur Aîlifiu'c, liv. VII, |.. ;{()(!. vi v). Silinnit 1rs l/fH.r. L'(»1imU'- vation ('>t ti'ès-ju>u> : et iicu-- pouvons aisfincnt rotn.injupr > puisions de iiit'iin' ('-jH>(H', il \ ;i ^riitide (litî'fn'nc' ^i'iou qu'ils SDiit (le l'itreaii <>u de la Mt'dit('n';iiitM'. ^ Lr Iricr ' /Arrfi/n'. C'est a peu pr-'M vei'.-> le lut.ds d'(j<'luhre. — ■ Tour- ntculé par /r\ //inw/ifrons. \'oir plus liiui. Ii\ . \ . eh. \\\ . ,:i ";. ()uel(|ue> d<'la^^ sur rinscete (pu piijue les thons. I.r.< //'i/ii(c/t< . Ou Hoiiites. Le mot ^Tee Aniia a ete e«>userve daii^ la seieuee hk»- deiiK' pour mit' l'aniilie tle pois- sons ; voir la /.o'i/i)f//i' f/i'sij-^jit/fi' de M. ChiiLs, p. 827. -- Mnj>r- iu/i/>r.s-f'... Hisfdfi. Alopi-eonnèse, ou ile du Ileiiard, e^t une ville de la. CherMMie-c d.- Thrace, louih-e par des Moliens. Le lue I)ist(Ui, entre le lUiodope d ht mer l'-gee, (Mail \)\-bs d'Alidei'e, prex^ue t'U face de Thasos. ii L Col/fis. K>.[n'Ci' de ina(iue- l'eau, Scuinhcr sr()inhru<. \'oir la Zoohi liions IViiudles . les |)('dninydes «d los bonilons éini^^ii^d dans le Poiil au prinleuips: ri ils y r(*slenl Télé, coinnie le foui aussi pres([ue lous les poissons rapides il^yadt^s) el ceux (pii vont par li'ou|)e. La pluparl voul par li'oupe: . — Le phocene. Ou Mar- souin, de la famille du dauphin; voir la Zoologie deseriptice de M. Claus. p. 1041. Le mot grec a été conservé par Cuvier et pai la science moderne. — En sor- tant du Pont. Le sens paraît evi dent ; mais la leçon varie selon les manuscrits. ii G. Ce 7i'€st pas seulement. ^ Voir le paragraphe précédent, au début. — Moins sautnàtre. Le texte 68 tlj^ lOilU: \^V> AN IMAÎ \ ini iî\ le- hcliU. l'iif foi^ 1.1 (HMilr r.iih', («I mil I ()!■> !('> jX'hl- h n ! ^ ^ ( 1 1 1 > ^ Si \i' M'iil «In -li'l n'-:iH' en lii\rr, il> ^nii( |)lii> irulr- h -(Mlir: il- -(>ri''iil . .ni ('oiili'iiirc, plii^xlî»' |);ir 1(^ vt'iil «In ii(M(l . nih'ihiii (jii (' et' \ri!l h iMh' d ua- 1 |(Milh (lii on hrt'iHl ahu- (lan- le- *';ni\ :|ii on I df B\/am't', xmiI phi- pdii-. pai'Cf qii il- nonl j)a- -('iniirih' iHMiiconp "ail qu'on prend (piand il (Milrr. (d (pion iicmuI j.ani.iis (h' piin lie!' I (il. larce (iiie ( ! ) a 1 ) i I une ce poi-xMi ne -ori pa- poi>-oii- l'enionhnd Je l'omvde ll-ier, el {[ne h l on ('e neuve s< di\ise. \\< descendeii! dan rAdriali(jiie. lue pi»'n\(' de ce plndionn'iie. (pii 'lllv :l \l\ •. ( Ui ni ;i ;i l'IUîKii't u tr;n M.'ur-. (• «M!l:,i_'"-' a tradiiin' coiiniic |.> l';ii Tin ■' iiiit' (^ MM M' rai H Kl rî!' a T h' MKi _ i t'I- 'il (aaai nu» tnclna: ('>( \Vi\>' s ()!■!{' (| ar u Hf 111»'!'. .'! (iiic 1 eau nota hl 0>t (•.•11 !1 cuves 1^111 -.' ) .'! icni ilaais la mer Xmr ii)'r.< l fi-i-r I h' lu l'irn/'fr. \ haut. !l\ Ctl. \1!1, i.'s atMaie ua (ifMui' !■ plU; .1. 1 0U> -on! (Mi- rieux, e! i!> (l()i\ cnî (Mr.* .'\a (M s. j>;ua'e<|u lis i-fsulîai.Mii de l>>u!_ni* n!w(.l-v;uirins, N 7 . Li 1 1 irfi i(h j'aia u . ( n n i n l e unie .Ml il ;i nciitu; lîViit err aiu ([U 11 \ en a iH-auriMij) dans /'• 1 \ near N uire //•/■ leur-; filct<. Snii^ d [ill I if ' parce qil Vi > [nadicur^ (a-i .yaituit, ilans l.air idées supers'it leuscs. iju.' la' poi-- -nii portai! nialh.aiî'. —- /.'/ <>" rr flrint' s'r (Jn isi'. ('eci pr<'U\e cnuiliien peu, au tenii»,^ irAristiue >îi (.■«lunaissa !t «•(Uir'^ un l'a I>; 1.1 Vin: vin, eux p. xv, ^^ 0 f.9 ,| ici loiit le eonlridi'e de' l'anlre . e'esl ([n'on \m' le lritdiia> qni enliind dans l'Adria- prend i;iin;ns i aieni li(pie, el ([U on en prend (pu eni so ^ Les Ihon- enlivnl dans le \\m\\, en ayant la P'ire à di'oile. e( ils en surlenl en rayaiil à liauche. :<' ee ( haimvnienl en disanl, avec qnf (Ml e\pli(pi (pie- |)ei'>onne<. (pie les liions voiiMll licil droil «d ([ne hnii' vue esl nalnrellemenl niau- aiienx Ut 1- vaise. Uvad' Les poiss(ni> ([ni >^n\\ très- l'apides les .i ne vovauvnl (ine de jour; ils s'ari'èlenl la nnil; el r'esl alors ([u'ils nianiienl, s'il ne l'ail niraire, il v en a, ils conli- aas ( nien le lui \i^: sj, an ro t leni" vovam' (d ne se ceposinit pas. (Jnel([ue: iiKii'iiis pirli'iidfiil (lu'ils 11.' boiig.Mil plus de: I il s > \\VVi (pi'esl arri\e le solstice d'hiver; ( (»ii il le< -nr|)i'end, ju>(pi'à Téquinoxe. "On pi \\{^< Lolias quant lent 1< eiii 1 ils (Milrenl dans le PonI ; on n en prend pi'cstpu' januri^ ([ni en sortent. Les plus délicats soni ct [lartaiîi-au on i ;e jeta 11 ( lans lA. [na!i(| ni t'elute (a*tte rrreur. iiu aeca'p- tait encore Kratosthèno. N uir \K \ I 11. XV. o iriiun- S. La h Il I h-nitl\.. ,1 !/(ll/- ■hr. La Terre sii;nilie sans doute un la 01 i(e de l'Asii Mineure iilfUlVdKi' MM. Aubert et W'iin- leu.K liras d.niî l'un mer rejetieu t cette lia de plira>e, n,>. Su'a- Aucune observation récent.' ne le lour diC 1 noisSd n> taisaient a mer Noire, en 1cm- ant t.tupuirs les terre 'HO- h'Ur r(lt' r-s i nalurrlh'iffnt cou de 1; tirnie ce qu'Arisiote dit ici i vue i les ihou; - i f'S nid.»!. Ruades. Voir plus haut, ;i i. Se vniidtfenf *{ del: / iiue de jour. ( )recedeni; eb uls, comme les \ )araissent exacts. !). IhsColias. \\»ir }dus haut, — Jj- plus près du l'iiHUjc l'J Quclqu. m a nu se rits disent r*r es ue la 11 mer b^^ee et celte to niSTOlHi: DKS ANIMA r\ Oinml Jiii\ iiiilivs |)oiss(nis ([iii vniil i'ii lioiipes, un les |)(M'li<^ |)lnlol II l«Mii' soi'lic (IiiPdiiI; (^I r'esl aloi's ([n'ils soiil l<'> nu'ilhuirs. Oiiaiid ils (Mi1!*«miI dans le Ponl. (Nmi\ ([n'on piv'nd !o plus prrs du livapv son! les |)his-Tas; cl plus on s'en rloi-nc, plus ils son! niaii:i<'<. Souwnl ([Uiind Ir wnl du sud s'opposi^ à Wuv sorli<\ ils s(' joi-ncnl, |)oin' soi'lir. aux Colias ri aux nuupKMMNiux ; (d on le- prtMid au-d(^ssous do Hyzancr plid(d (|uVmx rn\i- l'ons de ('(dl»' villo. ^" NOilà ce (pio nous avions à dire sur les drpla- ceniruls (d les nii,uralions des animaux. cHAiMTHi: xvr De la rclrail'' •!•■> animaux tcrrt^stn's aiialogii.' à !a ini<:ralion; It' but est If HHMut' : sf ^Mraulii' ilu IVoi»! et d»* l;i chalt'ur ' t'xlrr'iiips; rt'li'aitc ili'^ tt-stacr-s ; t''[toqu('S df la i-ctraitc s^'lou les saisons; reliait'' «les inst'ch's; exception ptjiir Irs insectes (lomt'sti(}Ut's; iTtraïU' «les al»eill*'s; obscrvaliuns décisives; (lurtM' (le leur celraile; lieux nù en f^ént-ral Irs aiiiniaux ehoi- sisst nt leurs reti'ailes. ' Lo Icnips do la i'(drailo osl bien aussi, pour los animaux Irrrosjri^s, qu(d({uo choso commo h's mi- erreui* (K> oopiste se C()nii)reii(î l)ipn, parce (lue les deux mots grecs se rappiHu'hent l>eaucoup l'un de l'autre; mais la versiou que j'ai suivie est l)ien préterahle. ^ 10. \''i//ii rc ijup tiDU^ (irin?ls- à divi'. ("est la t'oniiule lialùiuelle d'Aristote; elle résume ce qui a ete dit; mais cette étude sur les migratious des animaux i)ourrait être plus étendue. LIVUi: vin, ClIAP. XVI, i; 3. 71 -Talions; en liivor, ils s(^ hê^lonl do oliorohor un îd)ri ridiro, ([ifils no qnillonl qu'à l'époque do la saison plus chaude. (Tesl éj^alomenl poui' se garan- tir, «d pour évil(M' les (^xeosdesdeux saisons, qu'ils st' r(dii'«Mil. Pai'fois. e'est le genre tout entier qui l'ail eelle ndraih-, parfois, dans un même genre, hds individus se l'idironl, tandis qm^ d'autres ne se retirent pas. - Tous les testacés s(^ retirent sans exception, comme on le voit pour les testacés marins, les pour|)r(^s, les buccins et tous b^s ani- maux de C(d ordre. Seulement, poui* ceux de c(^s animaux qui sont détachés et libres, leur ridrailo est plus évidente: (d alors on les voit se cacher, comme b's peignes, tandis que b^s autres, comme b' lima(:on do toiro, se couvrent d'une croûte à la surlace. Au coniraire. pour ceux qui ne sont pas détachés, on no voit pas lour (diangemenl. 'La saison où les animaux so r(dironl n'est pas la On aurait i»u traduire ,tus moderne, et il ne repond pas assez au mol i^ree, ipioique, au fond, l'idée soit la mém»'. — lu (t^'^'i iftin''. ("est le sens, >i ce n'est la ['(UMue, de l'expression irrecque. — l)a)is un iiiriiiP (jnirc. .j'ai ajoute ces mot>, dont le sens est imi)licitemen' compris dans le texte: mais alors peui-êlre t"audrai(-il dire : u Telles espèces ' , au lieu de u Tels in- dividus ». s 2. O/// \')/// flrfarhi's' ff hhrcs. Il n'y a qu'un seul mot tlans le "rec. — Se rinirrent (Vuno rrontc II la surfic >. Te fait est exact : mais le texte est i)lus concis que ma traduction. — Qui iir sont pas lU'tachés. El qui, par conséquent, adhèrent au ro- cher sur lequel ils sont nés. — On ne voit pas leur cliangeinpnt. Puis(prils ne boutrent jias de })la''<\ < 3. Les liiiKiiyns. Bien que le texte emploie ici le même mot que celui dont il vient de se servir pour les limacon> terrestre^», il I 72 mSTOlHK DKS AMMAÎI.V, mriiic pour Ions. Ainsi, les limaçons st» cacliiMil on hiver: los pniirpi'os ol los buccins so cachonl dans In canicule, pondani une li'cnlaino i\(' join's; les pçifiuos se caclieni aussi dm'anl le nièine lenips. La plupai'l des leslacés se cachenl ét^alenuMit, (d p(Mi(lanl les iirands IVoids, el |)endanl les m'andi^s (dialeiu's. M*f'es([ue tous les insecles j'onl ((diaile, si ce n'esl ceux cpn' \ivenl dans l [»rol)ablt' i|u'il s'a;^U.st' t'iuore tl'aiiiiuaux de t»'rrt\ La >uit(' seinl)le [)i-ouv('r (juil est ilik'Stitiii (raïuinauK a([uati(iu('s et marins. Il \ aura eu j)eut-("'ti'«' ici • (U.'lquf ei-i-tnir- dt' copiste. ii K Ihuis A'.v hahifatinns dr l'Inninnc. Va\ etret,c,Minue ces li.i- l'itations sont rehitiveuient assez eliaudes. les insectes n'ont pas ^n'Mnw 1(1 I>/,'/rf(h'. \'.ur plus haut. ch. w, ?; (i. Cède epo.jue repond a peu près à notre nnus (le noveiubre. LIVRE VI II, CHAP. XVII, ;; 1. 73 de la Pléiade jusqu'au printemps. 'Les animaux se l'ont des retraites (^n se cachant dans des tMi- droits (diauds, ou dans ceux où ils oui aussi l'ha- bitude d'albM' dormii'. LIL\J4TRL XVil Ue l;i retrait»' dos animaux ([iii ont du sani.'-, el une peau eeail- leuse, serpents, lézards, crocodiles; de la retraite des puis- suns; exiMuples divers; leLi'aile des thons en hiver; les poissons sont plus délicats })endant leur retraite; retraite des l'riaiades dans la vase; (juehpies détails sur ce poisson; retraite de ijuel(]ues autres jtoissons dans le sal)le ou le limon; la retiaite a lieu généralement en hiver; que^iues poissons se retirent en ete; l'-dUi' marin et la dorade; observations dans les eaux ilu Bosphore, (pii sont bouleversées \ers l'équinoxe d'autonnie. ^ Même parmi les animaux ([ui ont du san^, il en est beaucoup (|ui se rtdireid : par exemple, ceux ({ui ont la peau écailleuse, serpents, lézards, sttd- lions, ci'ocodiles de rivières, qui se letirenl pen- daid les quatre mois les plus rudes de Thiver, «d qui, dui'ant tout c«^ temps, n(^ mandent rien. Li's j; ','). Sr /h7it piciri's. - La phiparf (j«'s j)()iss(Mis s«' rdiiriil aussi; o\ c\'>i cr (pToii voil (l«^ la nianiriv la plus crilaini* poui' riiippoun» ci le coi'acin. (|ui se rrliiuMil duraiil FliiviM'. (Ir son! là, (l'ailh'urs, h's s('uls |)oissoi)s ((u'oii iir |)rrii(l jamais (pTà des rpiKjiics (h* raimr('li'('s-rr^uliri'('s v\ haiji^urs l<'s mrim's, landis (|U(' l'on prend 1rs iuili'cs poissons |)i'rs([U(MMi (oui Irinps. Lamnrrnc, roi'j)lir>s ri |r coni^rr sr rrlirrid. Lrs saxalilrs sr rrlirrnl par ('on|)lrs, mâles el femelles, de nn'Uie qu'ils se réunisseni ainsi poui' l'aire leurs pelils, lémoin les uri\es (Teau, les mer'les d'eau el les 1.' (\italiti;iit' (!»' .MM. AuÎM'ft ft WiimiitT, |i. I 17. -' Ij's r//if'fi'.< i'di hciil snlfS >fi' hit rrr^ L. pt'i't'^ snii.s (lt'> i)ierr<'.s: iu;(i> il n'csipas >ui' ([ti't'llt's \ t';isst'nt h'm- !u\t'rii;i!i()ii. .: 1. L(i jthii>(vt (l<'>' //0/.VVO//V. (\'(i t'>t t'xnci poiif un assez. i;r;iiiil nom 1 11'»' (If poissons, I lien (jiu' non- ira\oiis |)a> Iicaufoup (l"ol)-<'r\a- tions l't'rt'iitt's stii' (•<" siiji'i. - L'/iip/jouff et h' <'i,)'(ifi)i. -l'ai du reproduire le^ nouis irrecs. On no ^ait pas au juste ce cpie son! ces deux [)i)issons; on croit (jue le premier e^t une espèce de Mu- rène, et ([ue le second est leCliro- niis castanea de Cuvier, (pli s'ap- pelle encore a Naples Coracino, et tpii est une espèce d'Acantho- ptère; voir la Zooloyie ((cso'lfittit' de .M. Claus, p. St."». L'\ ()n présume que l'orplios ou oi- plios d'Arisiote est le Polyprioii cornuu-- de ( 'u\ iei' : voir le Catti- hitiiiP de MM. Auhert et W'iui- mer, tcune I. j». I-ÎT, .^ '.V.\. \ oir ausvi Atlii'net'. liv. \li,p. '{l"», ci- tant .\risl( .te sur l'orplios. - P(,Vr f'diri' li'ur< pcfits. l/expressioii Lirecipie dtuit se sert le texte eîant .spéciale aux oiseaux, M. M. .Aulu'rf et W'immer conjecturent (jue ceci e.^t une addition d'un coi)iste mat- tentit", (juia cru iiue les ^^ave.s «d les merles (kuit on parle ici étaient des oiseaux, tandis t|U<' ca> sont d("'s jjoissons. ("est la ce (|ui m'a l'ail ajouter Orive> //'rni/, Mei'les (l'iuiii. Les muns ;jrecs de i-es poissons sont les mêmes cju»' ceux de> oiseaux. La /.ooloi:ie moderne a d'ailleurs conserve jiour un i)ois- son le U(un ^toc de Cichla, (pie j'aurai- pu reproduire. LIVKK VllK CIIAP. .Wll, ^ \. perclios. M.es Hkmis se refirent on liiver dans les |)as.fonds, el e'esl surtout après celte retraite qu'ils sont les pins -ras; leur pèclnM'ommence au lever de la Pléiade el dure ius([u'au eoueluM" del' Areture. au pins lard; le reste de l'année, ils s(^ tiennent Iranqnilles dans leur r(draiti\ On on prend qnel- ipies-nns à l'éjioqni^ de leur retraite, comme aussi d'autres espèces de poissons qui se relirtMil, parce qu'ils se midlent en mouvement quand le lieu où ils sont est échauffé par quel([ues beaux jours, qui surviennent inopinément. Ils se risquent alors ;i sortir quelques instants de leur reli'aite, pour aller se repaître; ce qui leur arrive aussi dans les pleines lunes. * Les animaux qui font retraite sont généralement les plus délicats à manj^er. Mais les primades se blottissent dans la vase. Ce (pii l'indique biiMi. c'est qu'on n'en pnMid pas dui'ant ce temps, ou que celles qu'on prend ont toujours le dos couverl de limon, et les nageoires loules pleines de bourbe. Vers la saison du pi'in- ji ;L Ati h'rei ffi' ht l'h'indf. .. cuurhrr (/(' l'Arcfuri'. Il n'est pas l'acile de savoir précisément à quelle époque de Laiinée réi)ond cette iiulication; il faudrait des observations astronomiques sous le ciel delà Grèce. On peut con- j. durer que cette j)eriode com- ju-end depuis le solstice d'été jusqu'à la fin de l'automne. Voir plu< haut, ch. \v. ?; »i et ï; •'!. — Ce (jul leur nrr/re aussi (/a/i.'< /('■< pleines lunes. Voir plus haut, (di. w, î^ 8. ;^ 4. Primades. Ces poissons sont appelés aussi Primnades : ce sont de jeunes thons, à qui l'on donne ce nom; mais on ne sait rien de bien précis à cet égard. — Vers la saison du printemps. C'est la leçon très-probable, que plusieurs éditeurs ont tirée de la •(> IIISTOIHF DKS AMMAl'X. I('m|)s, les |)(>issoiis se iiK'lIt'iil «'il moiiv on ])ourrait traduire aussi : les rlimats cliaiids: pas oiseaux a nii-les nM'ouiiH'S (Ui les oisraiix u un^;l.'S droits; (•ii^o-ni-, iihtiV, loiiitoivlhs alouelle, raiiiin-, milan, chouetie. ' Il V n l)oaur()U[) (roiseaux qui >•' rt'liin'iil ; cl ce n'csl pas loujours pour cnii^rcr dans les clinuifs chauds, comuie nu le supposi^ onliiiaiivuieiil. Mais l(»s uns. vivaiil dans des lieux voisins de ces cliuials, roninie les milans el les hii'ondell«'s, rmi^urenl dans les C(»nlrées [)lus chaudes; les auliM's, (pii (Ml soni plus loin, ne mi^iMMil |)as; (d ils s(» rachcnl. On Ji Irnnvé hien souvent des hiron- didles Ion! amaigries dans di^s Irons, el vu des mi- lans sortir de ers nn^'un^s h'ous, ([uand ils se mon- ^ 1. // ,7 ^1 hPHinnUit il'o/.^rdH.r ijiij :<(' rrtirctit. Ce dt'tail ]);irait Il être pas ti't's-oxact: des zoolo- ^'i^t('> inodcnios le coiUt'stt'iU. — ('i)/N)//p /ps ynihnis ci les hi- )o>t'lr/ifs. {'eci ëvi(lt>nimo!\t doit (■'U«^ nue addition eiranL'tT»', qui. de la marire d'un manuscrit, ^cra passée dans le texte. La leeon ordinaire est : u Les milans » et non t. Connue les milans ", C'est une raison de plus de douter. — 0?i a trouvi- himi souvent.... \\ semble (jue (:e> hirondelles de- vaient avoir t'-le >urpris('s j)ar P- froid, n'ayant pas pti j)artir avec leurs compairnes. Ce n'est pas uno hivernation proprement dite, quoi- que peut-«"'tre ces pauvres oiseaux aient i)U reprendre vie au prin- lemjjs suivant. — Et 'les niihiiis. Pour les milans, le fait s'expliciue en c»' 1. Lis ii(ens tout diti'erent. — Vi,ur hi lourte- ii'lli'. Ces détails sont curietix ; ni;iis je ne sais s'ils sont eirale- ment exacts. ?; .'{, Parmi les rainnis... Le> espèces sont nombreuses; et les habitudes de chacune d'elles juni- vent varier. — Vn petit nonihvc (h' jours seulement. Il est peu proba- l)le que la retraite de ces oiseaux s(nt d'aussi courte durée (pi'Aris tdte semble le croire. so HisToiin: ni;s ammaix. CIIAIMTHK XIX n.' la r.'traito «l.s vivii>;iri>s (HiiulriiiuMlcs ; les (Kirs; nii \'^]\i^ïv la vraio cause il. ' I.Mir relraiti'; ils y d. 'viennent tres-uras, tout pu (l'v ui;in«''eanl (jik»! que ce soi! ; inllufiiee de ee jeûne sur leurs intestins; le loir, le rat blanc du lN)id; animaux qui font peau neuve; les serpents se dé[i(uiillent deux fois par an; explica- ti(>,, ,1,. ro ch;ui-enu'nt ; depoiiill.^neiit <'l)ez les insectes; dépouillement clu'z ipielipies poissons: les lauf^oustes, loséere- visses et les caïu'res ; dépouillements ré[MHes deux ou plusieurs l'ois par an. 'Parmi les vivipares cl les ([iia(lrii[)è(l(*s, les |)<»r('s-éj)ies el les ours s(: rtHii'iMil. On ik^ jxmiI pas l'aire le moiiidre doiih* que les oui's sauvai^es ne se relirenl; mais on no sail pas bien si e^'sl poui' évilfM' le IVoid, on ponr lonle anire eansc. hmanl ee liMnps, les mâles cl les IVmclh^s n\- ^raisscnl cveessivemcnl, an poini de ne |)his pou- voir l)oni:ei' (pi'avee |)<'ill(^ - (l'est aussi \vv> (•(» tem[)S ([lie la femcdle mel bas; c\ «die i-esie eaeliée jus([n\iu momeni oîi (die piMil l'aire sorlir ses pelils oni'sons. C'est ee (pi^dle l'ail an printemps. ,^ 1. Ij's pinrs-('j)irs Le lait «le rhivernation n'est pas constate pour lesputsipi'ou distin^'uait les ours restés sauvages. D'ail- leurs, tout ce qui est dit ici est tort exact ; et la zoologie moderne con- state tous ces faits; mais MM. Aii- t)ert et Wimmer rejettent le mot dr Sauvages, qui ne leur parait qu'une erreur de copist»-; cette rivui: viii, ciiAP. \i.\, ?; :{. 81 li'ois mois envirt^n apri's le ti'opi(|iie. Sa r lestjiuds l'ours ne bon^e pas dn Idiil. AjH'ès ee> ([iia(or/e jours, il resie dans sa l'etraite: mais il s'y ment, td il esl ('vidlb'. Personm^ n'a jamais ])ris une ourse (|ni i'nl pbdiie : on dn moins, c'est là nu l'ail (^xtrt^MVKMiKMd rai'c. M)nraijl loni ce ((Miips, il est c(Miain (jik^ les onrs ne maiii^tMil i)as dn tonl. pnis([n'ils m^ sortent pa-: td ([iiand alors on (Ml prend, on ItMir trouve toujours rcstomac (d les cnti'aillcs loni vides. On ])iMdend RK'me qu(\ lie pr(Mianl aucune llourritur(^ les entrailles d(* l'ours se soudenl |)r(^sque eut it'nMiicnt : (d de là \ienl (pie l'ours, à peine soiti de sa r(di'aile, va iiian^tM' de l'arum, pour s('q)ar(M' rinlestin cl lui rendre sa lari;(Mir. \j' loir se relire dans b^ tronc des arbres, cl alors il \ dinicnt fort ^ra-. L(^ rai blanc du l^uit a la iiKMiie ndraite. conjecture (^st trrs vraisembla'ole. — /.r //v/y^/Y/^'. ("est-a-dii-i' le sd!- stice dhiver. — I)ri/.r jnis srpf. ("t\st la tlu'orie du s«'j)t('iiaii't' (pii l'cparait ici, sans (pi'ou puisse dire au juste a (piel titre. ?; 3. Aev ours no iiKnujrnl ^(ir du tout. Le fait parait certain; et ce (pli suit prouve (pi'on avait dis- st'(pie d(>s ours pcui" savoii- pre- (•is<'m('nt dans (|uel «'tat se trcu- vait leur csiduiac. — l)r l'arum. La Botani(pie moderne a conservt' h' mot grec ; l'arum est très- ccimmun dans ni>s climats, et se trouve «m abondance dans le> en- virons (If Paris. \'oir p!ii> loin, liv. IX, cil. VII, i; 1. oii ce i ([ue uous Nenoiis de le dire, ou sait ([ue la phipaii des animaux à peau éeailleuse ehau- ovul dejx'au, (piaiid (Mi elVel huir peau esl molle, (^1 (pfelle ire>l pas de la ualuiM^ iW Técaille, eomuie l'esl la eara[)aee delà lorUu^; ou s(^ rai)ptdle (pie' la loiiue el Témys soûl de la classe des peau\- érailleuses. Ou |)eul eilei'. parmi les animaux cpii ehaugeul (h* peau, parce que leur p(um (^sl molle, LIVHi: VIIL CUAI». \l\. i; : 83 iiU<'ri>Mlation>; It-s laits dailieur- |)iirais>*'i\t exacts. ii 4. I'(i)/>n /(•:< (i)iini(in.v Ji's urijan>':< ("<:<<' nti eh. (^hloh^Ui'S rdi- (curs ont cru (^11»' tout ce para- i:ra{)hc était une adtlition etran- j^cre; on ne peut pas dire, il est vrai, ([u"il soit parfaitement a sa place ; mais il ne t:-cne pas idtso- lument non [dus la suite des pen- sées. - - l.inir vicillr pi'dU. ("est le terme consacre dans notre lan- uue: 11- texte ilit précisément : " La « vise >; mais par la tournure même «piil j)rend, il est cvideut que dans lé irr«'c aussi le mot de > vieillesse ^> devait avoir le même sens. — L'oiV'.'lop}»' dr toii^ les tnrn- chant davanta^-e du ^-rec : >< 1/en- .. veloppe des (U'iranisations > successives. — Ain>/ t/ic //"//> rr/KVis de h' dire. Voir plus haut. < 1 . —Ksi insesllatortU(^ deau douce; voir Cuvier, lié;/ ne (uiiindl, t. Il, p. U), et l:i /oolofiie descriptive de M. Clans, p. 935. — Le stellioti. \o\v ('u\ici\ l{è;/?ir (ininid/, t. Il, p. 'AI. Le steilion est une espèce de saurien du g-enre Iguane. — Et surtout les sf')-pents. C'est en etTet sur lesserjjentsque le |)hénomene est le plus évident ot le ])lus fa- cile à observer. le shdiiou, le lézai'd (d suitoul les serpeuls. '(Tesl au priulemps (pi'ils se dépouilleul, (juaud ils sor- leul de liuii' cacluMle: el ils se (h'pouilleul uu(^ seconde fois, à raulouiU(\ L(^s vipèr-es se dépouil- leul aussi (h' leuc vieilli^ peau au j)riul(4iips (*l à l'aulomiu'; (d il n'est pas exatd. comme (pi(d(pies- uus rat'Iii'mtMd, ([ue C(dle espt'ce de serpents soit la s(Mde cpii ue (duiuf^v pas de peau.'MJuand l(»s serpents se d(q)ouilleul, c'est d'abord parles V(Ui\ (jue commence toujours L* (h'pouillement : (d >i l'on ne coimait [)as le fail. on cioii'ait (ju'ils de- viennent a\eui:les. Des yeux, le (l(''pouillement s'étend à la tèle, (pii paraît blanche avant le reste du corps. Kn une nuit (d un jour, la viidlle peau se délatdie tout entière, à pai'tir de la lèle jus(|u'à la (juene. Le dépouillement se l'ait du dedans au dehoi's;(d le serpent stMiépouille. coniim^ b^s indus se débarrass(Mit (b^ leurs (dioiions. ' d'est encon^ de la nu'me manièi'e que C(* clian- i^o. ( 'est (NI j)ri/ite)///)S. Tous ces détails sont exacts, et la science moderne les a fréquemment coii- lirmt's. — U iCest pas c.rlement, ({ue la peau nouvelle est placée sous l'ancienne, qui se de- tache successivement, a mesure (pie le serpent en sort avec sa peau neuve. § 7. Citez les iu sectes. U ne pa- rait pas que le chanjit'meut de Il S.4 IliSTOIin: DIS AMMAIX. .vnnMil (Ir P'iMi s.' fini chr/ h- iii>.M'lrs, (|iil se Jrpniiilh'iil iiiK^i.r^Hum.' I.i ([M.' 1(^ Ivinilliai'os. Tous si' (Irpoiiil- 1,>h1 n})iv> h'iir iiaissîiinv ; rt di' iiinne que dans lo. vivi|)a.v>. ('('sl l(^ rUnvinu (\\ù >r décliirv, (d qUiM-'cr^l i;('ii\(do|)|)(Mlaiisli'shii'vi|)aiv>, d(' mniu' I;, ,dî.)^o so pa>M^ dans ]('s aln^ilks (d !.'>> rri-cri. Lr> (dual('-. nih* tV)is drponillrcs. voni s(' nndlrc .iir di's (divicis on <[\v dc< rosisinx. VAU'> >oi\r\\[ m biisanl Irnr rii\(d()|)|)«' : «d en laissanl r(dia])|)('r ,,,, p,,,i ,1,. l;,|llid,^ (dh's s(^ iiiidd'id à voler ri à (dianter prestjnc iiiissihd. ^^ l);ni> les |)()i»()iis d(^ inrw les lani: é('iv\isse< >e déponillenl . liudnl an prinh^nips. d^mlivs i(»i> a ranh)inn(\ apivs la |)onle. Onidqnc- [H':U1 v\lO/. l0> lll.-'HMt'S s Olt'IKif ;iii->i loin ([u'Arisidlf ^t'Uililt' le croire. Les insccu's sérient de ItMir chrysaluK' ; ni;ii- ce ire>l pas la un chani^-euieui de ix-au dans le ucnre de (■•■lui i\i'> serpents. — I.u .si//)h//. Le nom u'rec a ctc const'fVf par la /.oolouie niuderni' j)oui' une e>pfee de ccdeojjtfre voisin de l\'seai'lu)t ; voir Cuvier, Hcf/iic a.'ii/tif/l, tome IV, p. Î!K) : mais on ne sait i)as précisément ce (pi"est la .^ili)ha tlWri-lole. — L'i Diji/s. i'\->i le ("u!('\ pipn'ns (11' la zooloj^-if nnxierne, une es- pèce d'arthropoiic ; V(ur !a /ntli- (jK' dcsi-ii pi uc de .M, ("l.ius, p. (iti'l. - Ij' l;(i>if/i'ir()s. .] ni con- servf le mot jir^'C a cause de lin certitude de ridcntilicaiion ; mais (Ui me peut doutei- tpie le kantiia- ros ne soit un citleoptcre. - Apres Inu' naiss(i/iii'.("i'>{ la traduction lilt«'rale; mai> on iloit par la en- tendre la sortie de la larve. - - Lrs rri-ri'i. L"id«'ntitieation n\'>t pas c-ertaine. — En Idissaiit crh(\p- licr uii peu (Ir /if/ui(h'. Le lait n'est i)as particulier aux iii:ales, et on l'observe dans un assez iirand nond)re d'insectes. ji S. Tanlnt (tu printemps, (fau très fois à l'nufninnc. .le ne sais pas >i la scdenee modei-ne a ra- tilie ces oloervatious. 1> ailleurs, les d'tails donnes sur la manière tUmt les lan«^-oustes changent d'en- veloppe e.Ktt'rieure sont exacts; Livin: VIII. ciiAi». \i.\, ^ laqnes et non d'une fa- çon continue, comme chez les ser- pents, (jue leurs écaille-- se r«Miou- vellent. s !>. Elh's se retireut peiidunt cinq //lois. Ceci est évidemment une addition (drangère, j)uis(pi"il n'est plus (iue>tion de l'iiiverna- tion, mais seulement du change- ment de peau. Il ne jiarait pas d'aillem's ires-sùr ijue les lan- goustes hivernent. — Lr-s rrahes (cancres . Wur Cuvier, lieyiie u)ii- iii(d,\)\). 30 et 3(i, tome IV. Le t'ait est exact ; et la science moderne Ladme! conime Al'i'^tote. -- Les ynaias. De la famille des Bra- chyures, aj)ptdee aussi Araignée de mer; voir Cuvier, Hcipie (nii- //t(ii\ tome IV, j). '.')9. Ce crustace est très-commun dans la Médi- terranée. — Les Vii'iUe^. Il n'y a que quelques manuscrits (jui don- nent ces mots; ils sem))lent une erreur de copiste a MM. Aid)ert et ^^'immer, (pii les sujjpriment, tout en citant un passage d'Ar- teniidore, qui prouve qu'il y avait un poisson nomme la Vieille, du genre de ceux dont l'auteur s'oc- cu{)e ici. — Grand'peine a iiiar- cher. Le fait est exact, s»; liisToiiu: nr.s ammain- " \ Oila (loiir ce (jnil y Jiviiil à diiv >iir Ic^ aiii- mii(i\ (|iii >•' iviiiviil. sur 1rs époques cl les coii- (lilioiis (le lem- ivhiiite. el -iir h' iiioiiieiil oii ils chaiiiieiil (le pe;m. IJVHi: MU. rjlAI». \\, i; 'i. N. CIIAIMIIU: XX i. ri[i!liii'iif(» (li'S >;iis"iis sur It'S luiiiiiiiiix ; les (lisraiix ainicut la chali'uc; Ifs [miissiiiis a'mn'ii! l;i [.iiiif ; .Ti-t'Ui' d'IlfSK.d.' sur l'amlt', (lu'il lait boire; les oiseaux l'..iveul très-peu; alleriitiou (!,• leurs plumes (pi.iiel ils snut malades; iîitlueiiee de lu pluie et des eaux doui'es sur les pdissous; ipiehpies exeepti(Uis; poissons (pii otd une pierre dans la tète; le iuu<;'f\ le capiton et le mvrin.is sont rendus aveugles pai' la [iluie, et ils s en trouvent joit ni;d; lae près de Nauplie d'Ai-iz^ilide ; exemples divers de la Dorade, de TAeliarnas et dui'oi'aein; lieux laviu'ahles aux poissons par leur vi\ non plus dans les piussons d eau douce; (piehpies- imes de leni'S maladies spéciales; action du l»ouillon-h!anc sur |e< poi>sons; pèt'heurs 1 Mieincieus ; ditrerents proceilt'-s de [lèciic; pi'clie des pourpre.-; fraude [»our les l'aire peseï- da\an- taue; les peii;nt's roux de Phan'ipe l*yiM"heen ; les bivalves et les innvidves. — I ve-inne. ' Les animaux ne se Iroiiveiil pas é«ialemenl bien de louiez les saisons, ni de Ions les excès de lempi'ridm'e. La sanh' el la maladie dillerenl vi 10. Vnihi tluiic... lu'sume dt^s r,-/it />os Toutes ces otiserva- (juatre deruiers cha})itre>. lions sont très- exact<'s . et la ^ 1. Ijs (ininuni.r tir vc Ivoii- scitnu'e moderne u aurait rien à ponr enx sidon les saisons, dans les espèces diffé- i'(^Hles; el en général, il iTy a pas de conditions qni soient iiidislinclemiMil comninnesà tons. Ainsi, les oiseanx aiment les «41'andes clialenrs. à la fois poni' ItMii' santé générale et j)onr leni's pont(^s; et on h» voit bien pour les ramiers, par exemple. Ponr les poissons, à rexc(q)tion d(* quelques-uns. ce sojd de i;rand(^s pluies ((ui leur conviennent. Au contraiI'(^ ce (jui nuit aux uns et aux autres, ce sont, [)0ur les oiseaux, d(^s années pluvieuses, et poui" les poissons, des années brûlantes. - {^.\'>\ que, (Tuni^ manière toute générale, boire beaucoup lait mal aux oiseaux. Ceux qui ont d(^s seriM^s ne boivent, pour ainsi dire, pas du tout, ainsi qu'on Fa déjà lemarqué. 11 semble qu'Hésiode a mé- connu ce l'ait. puisqu(% dans le récit du sièiit' en- ti'cpris pai' Ninus, il raconti^ que Laif^le ([ui était en tète des auiiures avait bu. L(^s autres oiseaux boivent ; mais ils boivent peu, ainsi (pn^ tous les y changer. — Et on h' vuit hiPii /Kiiir 1rs r(u/i/t'r.<. Ceci j)eut i)a- raitre l'addition de (pielqiie main étrangère ; mais il est vrai que les ramiei'S sont une espèce d'oi- seaux assez i'a aie a ohserver. § 2. C't'sf f/i(f\ (l'une manirri' iuufe (jciicrah'.... s ;{. En pleine snntf'. MM. Aiihert et XVimnier pensent que ces deux p;iragra- j)hes sont apoerypln's: ou peut croire tout au moins qu'ils sont dèj)laeès, puisqu'ils interrompent en effet la suite des pensées, qui revient aux poissons dans le ?; i. — /1///A'/ f/H'o?i l'a déjà reniarqui'. Voir plus haut, eh. v, ,^ 15. — Hésiode. (Quelques eiliteiu's ont pensé qu'il y avait ici une erreur et qu'il fallait substituer Héro- dote à Hésiode, ce qui a j)remiére vue jieut sem!)ler assez probable; mais on ne trouve rien dans Hérodote (}ui se rapporte à ce t'ait; et l'expression du texte in- dique bien qu'il s'agit d'un poète ^s' Il is i (M m: im;> amm a i x uiiinaiix (jiii oiil le jxMimMii sjHMmi<'ii\ cl (jiii so ni (►\ il);ii«'< Oiiaml les (Hsc.'iiix sniil iii;iliHl<'<, « m I \.»il ^lii-lc-clininp n '«'iii' pliiiiKi-v ; leurs pliiiiH^s >.(»iil huij (Ml désoi'ili'»', ('! <'ll<'s iroiil |)liis In inriiie (lispixilioii (pie (pininl r;iîiiin;il es! en |)llnie. I rn>ean\ (pii naissenl dans les (dan^s snhisseiil le inèine eil'el : el ils lie se (h'N (dnp|)enl pres(pie pas lanl (pTil n \ a |)a> de pluie. ' (le (pii prolixe celle inlliieiice sur Ir^s |MMsson^, c'eser \v\r (hiiis le Ponl-laixin. parce (jiie l'eau \ e ,e> »'! iiuii il un liisicntMi. Il oi \ r.ii tl ni uui', (!;i ii> 1 h'si' ulc. 111 Ml \)\n> il n V a !i;!s la Ninii<. II! a l'aii^' s .'!. {Il/and les (it ^t nu.r siml ,ii( hlili'<...K cl 10 oi!SiM'\ a ! a in ('>i i l'r iii-'t'' : rt dii iit'iit la \ t'i'ill iir.tint dan-- les lia^x-s-cours, ,s i. i'viiniir Dit ru ni (h' Ir dii \'n>i- ni [lin- hau!. ;i 1. ( rit.,- îonnni te! lioSr en! ra - l'I le < i //.v pritfit<'til lia f'.' n tm/t' jiluif . \, ;ti! a>[ hnai connu de tous 'piiii.i- lc> larilinicr ( "cci peut cTc une ail- < i 1 1 1 o n , ( 1 u 1 . 1 : 1 1 1 e par liucUiue CI' tucii main cti'an-cre, s l'I'a 1 la ssce de la ni (i-L'c lian- le tc\ie. < )n ne sait il! pas (1 aillcin'> S'i le ro>cau pi'oliic (le la pluie plu- (|Ue Ic-^ auil'cs (lans la \ eL;-ctau\, peut ui ia> suppo-cr (pn peust'c nienir de Taut mu-, il 5i ;i. \\,ui- passer l'rté dans I, 'l«'vait V avon- .piehpio clios • /'o//^/:<^/7■?^ , Le fait parait exact. Livui: vin, ciiAP. \.\, .^^ «. 8'.) iioiirrilnrt' abondanle. Il v apporlenl lonjonrs nir a iiMMiie heancniip de ptii^sons ([iii renionleni les rivi(n'(^s. (d ([ni se Ironvcnl foii bien dans l(Mirs ('an\ td dans les ('daniis ([n'(dles forrnenl. comme le bonilon (d le mniic l.os i^onjons devieniKMit lr('s-i;i'asdans les rivi(M'es ; (d, (Mi i4(MnM'al, ct^ sont les relions on il y a le pins de lars ([ni on! les \ xnsstnis les meilhMns U. m '' I)«^ lonles les eanw ('(dles ({ni ("onvi(M]n(^nl le ien\ à la [)ln])art des poissons soni les [)1 \\\c> (r('dé. «d aussi, lors([ne It^ i)rinlem|)s. r('d(' (d l'an- lomne (»nl (d('' |)lnvien\. «d (jne 1 iiiviM' a ('d('' sei'tdn (d beau. Pour loni dire en nn mol, (piaiid raniKM* a ('d('' bonne |)onr les liomnn^s, la pinparl des n Ironvcnl ('uab^iUMil bien. Ils se li'on- )oissons s i \enl l'orl mal dans les lieux froids; (d en biv(M'. i'^'\\\ (pii sonirrenl le |)lns soid h^s |)oissons qni ont niK» pi(M're dans l;i hde, hds ([ne b^ eliromis, le M les iTtisop.s qui en .-ont don- ce (jui a vW' dit plus haut, ï; i nées ici sont Ires-pr L>'s tliiujniis. I/idcntilication n'est drs /joisson-. Le rapproidienie pas du tout i-eriaine. Le L;-ouion j)eut seinli nt (^s| un poisst U de ri viere, t I le i ni' itirrrf 1 1er assez inaticuidu. - (/(lus 1(1 b'tc ("est e li'Xte sein 11 )init-eii-e vam u texte : •• Le (\Mti de ra'.lineitre ; mais (lu'on aj)pelle les Otolilhes li-ait-il mieux, dans parait certain que tous les })oi- sons en ont ; mais chez ({Utdqucs- uns elles sont très-çrosscs : tdlcs riueertitude, reproduire le mot os n, La z Oi - i)i:ie modtu'ne a const rvt' le iKun ne s«uit p-as jiretdsement dans la tie (■a G(d)io jKuir une espèce rpe : voir la /'c//o///c ((l'scfijif icc '■hroz/ii.' le tête, mais ( ia lans Toreille. — Ij sc/.r/ia. L;i- /. ooloiiie de M. (dans. p. S;5P. G. .1 1(1 fihijid/'t (fcs poissons. grecs 'p moderne a conserve ces noms IV quelques lamilles ot Ce paragrajihe laqiete en partie d'Acanthoptères : voir la Zooln- !Mt IllSTOIHi: IHS .\\i\l\l \ I(»ii|), la sciji'iin cl le plini^rc. Crih' pici iv csl ciuist^ ([iTils soiil uclrs |)iii' le IVuid, v{ ils pcrissciil. " Si In |)liiit' c>l l)oiiiH' |)()iir la pluparl des poissons, il (Ml t'sl loiil iuilreiiiriil pour Ir imiiiv, le cnpiloii, cl |(> poisson ([iroii iippellr cpichpiefois le innriiios. Oiiaiid les pluies soiil par li'o|) al)0!i(liiiiles. La pliipaii (le ces poissons en soni Ircs-vile aveui^lcs, iTcsl smioiil (Ml hiv(M' (pie les capilons soii(ri'(Mil (l(^ ce mal; leurs V(M1\ (levi(*nii(Mil (oui blancs; ceux (pion p('M'lie alors son! Ir('s-niaiures ; (d ils ne Jai'denI pas à p(''rir C()ni])l('lenienl. Mais ce n'esl peu(-(''lre [)as re\C('s de pluie (pii leur l'ail lanl do mal; c'est [)lul(M le froid. C/est ainsi (pi(% dans bien des endroits, cl nolammtMil dans un lac (pii esl pr('s de .\au|)lie (rAr^olide. on a pris, par un liiverrifioui'cux, unc({uanlit('' de (^apilons av(ni^les ; et l)on nombre aussi de ceux ([u'on \ a p(M'h('*s avaient des yeux tout blancs. ^ l.a dorade souHVe aussi de riiiver; mais c'est de la cbaleur (pie (//rdrsn-i/jfn e<\i' M. ( 'hius. [tp. S'il ft S.')2. - fj' pfiaf/rc. un le l'agrc, ce (jui «'st cncort' aiiiourirhui le nom il'un poisson sur les cotes d'Italie et il(i Provence ; on croit (jue (•"est le Dentex iniuTophtlial- niiis, une espèce de la l'annlle (les Acantlio[)tères, (jui n'est pas trt ; et C(da tient à c(» (iu(* la s(''clicresse ctVincide pres(pie toujours av(M' la chaleur. '^ S(don aussi ([ue les poissons vivent nalur(vll(Mnenl près de terre ou dans la haute mei', les dilleiuMits lieux leui' sont lavorables, sous ces deux aspects différents. ('(Mix ([ui vivent dans les deux conditions y profi- tent (\ual(^nienl. dans Tune et dans Taulre. Il y a aussi des li(nix pi'ivil(''gi(''s où ils r(''ussissent à merv(Mlle; mais (mi ^(MKM'al, on peul dire que les lieux où il y a beaucoup d\dgue leur conviennent le mieux. Cenx ([u'on y p(^'che sont plus gras, m(^'me cpiand ce sont des poissons qui vivent en Ions li(Mix, (pi(ds qu'ils soient. Les poissons qui mangent des algu(^s en ti'ou\enl en abondance dans ces ])arag(^s; et (Mmix (jui sont carnivores y trouvent des poissons en plus grande quantit(''. " L'exj)osition des li(Mi\ fait encore un(» grande dillerence, s(d(Ui qu'ils sont au nord ou au midi. Les poissons longs s(^ plaisent davantage dans les le mot grec, i)arce qu'on n'a jias j)u identitier ce poisson. — Le (■(irari/i. Voir plus haut. liv. V, ch. i.\, ?; ."). sî^. ('''S d'ju.raspcr(sdiffrrc}ifs... lia IIS les deux conditio?is. C'est-à- dire, qui j)euvenî vivre, taut(jt dans la haute mer. tantôt sur le hord. — Beancofip d^alguc. Ceci s'ap- plique plus particulièrement aux petits i)oissons. — Cini.v qui sont car?Hrores. L'explication est très- plausible. i; 10. Lrs poissons longs. C'est la traduction exacte ; mais jieut- ètre fatit-il encore entendre par 92 iii>iomK m: s ammaix c'iidroils <'\|)!>s«'> ;iii lioi'i] : cl (];iiis 1111 inriiH' li(M! on |)1V!hI |»1ii> «le poi-^on Inn-cn c\c. (Imns Ic> pur lie.- Jioid, que \ ['{' \('r CIM)- (nic (ui hi c.iiiH' I Ih' >r K \(' ; l(Mi> |)?N'o (!(» liiiAr (piOii ;ipp('ll(MO>lrr, ;i<>t'/ scinhlablr à iiii s<'(>rpi(>n, cl do iupr«'< dt'^ luiUiM) l 1 ui'dsxMii' M 11110 iir;ni:iiot .(•s (o I os )ar(iiM I) c h»'i> h'> p(Mii>. 10 s II ions son I otMix (pii aimoiil le pins la (duilciir : il- \ iciinoiil , hour la li'oiiNt'i . pis(ph' sur le >al)lo do> o(>lcs, où ils so oliaiilloiil : cl ils -o lioiiiiciil à la snilaoc di^ l'cnii. \j< loiil j)tdils poisxms ois-^^llls. Iihmi (|u'un et X\'iiintier ont cliMni-'r' ici iH'U \n\[< \y:i>. If poi-v^mi iart;i' tc\i 11' iii.iiiicrc ;i (■(iiiipi't' !!ili'(' soit nhlin^c ;iU lHi|s-nii inllLJ'. que (■(' ^onî l»'^ ni:"il<'- (pii deirui i"S th Util s l'I h'S es iiOtlnii v. \ oir sfu! ut-< f! Il' t r,i 1 ; If cii;!!!- jmwr In'-ll'i' (lu tlmii. plus h;iut. Ll'i'llU'Ul llf ('(iii.sisl»' i|U eu Ullf ou hv. V cil. \ \V. < 7. (Ml CfoU (iu< Icun: h'Urrs; iikiis lo,^ iii;inuM'i'iîs cet o'^ti'c est l;i rcnu lîula iilo-;i. ne l'au! oriscnt jias. < »n n t' peut ([Ui cau-i' (Ml ('llt't a ci'> [loi^-oiiN p les ilo.uours les plus sive )a,> (lire (pie la lecoa ^ull^'al^e <\\ alisolunifiii >at isla isanie : 1, 11. O// // 1 s' se t '/uin/I r/i I. Ou mais seiutiie (|ll u laut ceiien- ifii : '^ la rce ipi ils _v ont cliaui (iant la coii^ei'vei' ii'l If < irelle f^l MM. Auliert et \\'iiiii!iei' rejf tient Les i;r(ts poissons. ('Il s'approcha! it ce- mots, (pu leur M'uiiileiit une U> terre, v (letniiseiP les(eulset aililit'on mutile. M (US fil ri'- le trai (|U! y sont dej )(»sf s : voir 'livi-rhiinl lu cluili'ur. MM. Aulifrt aussi plus haut, 1. N', eli. \\\ ?; 7 LIV 1\E VI 11, rilAP. XX, i; lî. ua ;lclrni-»4il i'ii nia--t^ lo (oii fs v\ lo Irai, ol il; ÎIIMNIII 1. li.^cnl aiii-i hnil oc (puis lonohonl. 1 li^ nir'illour ponr pron Lo nionion Iro l 1 )oisson. 0 ' I au Icvor du >oloil ol apri'< (pi ( 1 o>l li^pani: ou. d une niaiiior^ u(''ii('u'al(\ à >t>u Ion or ci il -on oouc (K I )0( lilid liciir ],,.,.. Cc^l l.a. dil-on. Ie< Mai< ooup-^ ,[_(^^c à v,^ inoiiionl (pio les ilUS>l 0 IcvonI leurs on-nis, paroo ([uo t i -uiioul à ces ni: tanls d(^ la joiiriK'o ([m (^ les \cux dos poi-s^ui: ils rosloni on ropo: lc> lronip(Mil h' plii^: ^' <^> ons soioii l o\p(>s('»s à dos ma lad i o> unmo le sonl souvonl oxpo n ^ l humains, (d. |)armi le- animai i\ ([uadrupodos. lo- (diexaux le. liœul's (d (iU(d([Uo- aulros o>i 'Cl '>- )VVK .(dl domo-.li(pH^<. soil sauva-(^^. l maladi's aussi à leur manii'i (:o|)iMidant, ils \ ([non on | ouv«^ ([U «Ml ( ([ii«d((U«d'ois do Iri's-maiuros ( )\\n\( I 1 jaroi l (|ui sonl loul Is à ,s7 (Ht /rrrrdu. iivec i 1 et les 13. conditions n ont pas c liani:( E.rp — ('Ont'iiji(>U.ee particuliëreme ut. — A /,.<',! le. — Les jji'u.r des poissons m j)reco( en f dérolorcs. Il parait certa in / Ir idus. Il aurait que (luelques es^ )ece.' de i lois- 94 lllsTOlKK m ^ AMMAI \ w nirin»' »'>j»r('t'. ({ 1' (111 ou a Dec ho eu inèinr h'iiii) P (111 rll\ '1 t \'()il. i ce ({Il on oljsi'i'vi \)>Cl' III' 1«_'S )oi>S()iis (!(.' mer Oiiaiil aii\ ]H>is>oii< (If riMci ('> ( I (['('l lïlll: 1 ]\\ a jamais non pins do conlaulon parmi on\ mais ([nol(jnos-nii< onl dos maladios spiM'ialos par o\om|)lo. dans la «'anicnlo. lo L:laiii>, (pii iiaui on liani (l< oan. \ « lioin )i\v los rasons «h lasl I I os coups (]{' hninori'o \io|onl> ["('lonr diss«Mi(. La carp»' ('[iroiiNo an>si col oHoL mai> moins \i\omoiil. Los i^lanis daii> los b.is-loïKU >oiil pi(|ii(''s par lo dra^on-sorponl. ol ils monronl on ([nanlih'. '" Ln \or (jiii so prodnii dim-> lo ha- l(''i'osol lo lilon los j'orco do ronionlorà la smiaco. iiîs [M'nirni l<'ur «■oulcur, d; ln^ rii. Mil, Z ."1 >ui\ /•:/ /, cerutiiics cnniliiioii^ rncfrc ixmi rn/f liS ( Ir t ni) lirm VKtIf nt •< I l'I I m I connu*' <»n ;i duunt' a Cftit^ ;il- (h<>i'n t. Lo-i uns M c^l j);iv 1(> seul Ifcî nul le nil ;"t t'jU'oUVtM' Cf! rll'fi itssnjl!s <0' iiH'i (b tonnert' il V a iM'aucoui) ( r t'.st iH'ut-('tr«' an df n\\ dt' ctMti jit'Ccs (jii! 1 «•>.s(Mi(<'ii! ;in>>i tf iud«'. et non a la tin,(|u"il îiur.iit vivonicn I rinllih'iu'o (I os (»r;iL!'o lalln indu|Uor oetto distuiotiun. illou - î.d f'/r/if. Ot'tîo idont itica ti(tn iiui il ailioui's e>t inijjooanto. On jcirait (ortamo aur ail pu croire (juo ju^iju'it'i il lo nom i^i'oc a i'ir consoi \ f p ai- l 1 scionco mo- "tail (lUt'stiDU dos noissons on dcrno, Ovprinu- cari)ino. L ::onoral '/ (JKin K. '•Il (launlr, 'I MM. Al // " 'I 'f J'l»"l>^ t'mont ce (ju'osl rai les traducteurs, parce ((u'un le glanis; voir encore, liv. IV. if^aore quols peuvent être ces puis- à i.iviu-: VIII, ciiAP. \\, ;; i s. I L^s rond malados: lo poisson, n^iionlanl à la L sous la (dialeurqui le lue. urlaco ( 1(^1 (^au. V miuii La rhalris o>l Mijollo à un mal vioUMil ; d(^s poux (pii so di'Vtdoppcnl oi 1 n(»ud)re eo iusidoral)l(^ soir SOS branrhios. la lonl pi^rir. AuiMiu autn^ p oissou il do (N' ucuro. '" Los poissons \{v<\ o\pos('' à un mi mouronl du bouill.m-blauc ; (d voilà pourquoi ou lour l'ail la (diasso (ui j(daul do cello plaub- dans s d'oau (d dans li^s uuu'ais; los Plu'uiicious 1 (»S ('(UU iO( luMil momo ainsi los poissons do uior is On fail (^jicoro doux au l 1 1 ii\or. lo poisson (ros ospoc<*sdo p('(dio. Lommo, o i'uil l«^s oaux profondes dos rivi( 11 i_ rc ar alors Tt^au douce e ;l Irès-tVoide, ou l'ail u n t'oss('' (jui de la loiae s(m he \a jusqu'à Leau ; ou recouvre ce l'on eu l'ail nue soi ross('' do brauchaiies el de pierres, (d l(^ d(^ uoulol. qui a sa sorlie sur la rivière ; à la liasse (piand il ^èle. on y prend des poiss(^us . On l'ail une aulro \wv\\i'. (M(' comme sons. ^ Iji ,-Ih/I(/s.(U\ Olialkou^ a bien ceriain ; mais ce j>ro- \(>i 1- plus haut, liv. IV, ch. i\. ,ï l» codt annmaire ( l'em loisonnor On no sait pa> non i»lus ciio l est les cours d'eau, par une iiiatiore prcoisoinon t le Ohalcis ou Chilcis. Ce i)Oisson u est pa^ -ei il a éiro tourmente pa i la quelcoïKiue. est encore en usa^e le aujourd'hui: et il est peut-être des même plus n'pandu que jamais, in>octos parasites ; voir j li\. IV. ch. Mil, ^ IK lus haut. (piehiue irrossier (lu'il soit n mo n. I)i' hiluillon-ljlaii'-. Li t -'roc OS! IMomos. ([u'on ecri ji 18. IU'Uj: aulres rspccc^ ( prrhc . C'^s détails paraissent t exacts, quoique la description ne au>si n"o-t 1 Phlon lOS. I/identitication )OUl- )as du tout certain» Théo- rai soit pas aussi claire ([U on \ t le do^irer. attendu qu'elle se })hrasie ne parle pas de cette repète deux l'ois d'une manière t etîet presque identique. -—On y pre plaute. Je ne sais pas si cei enei l)Ic^4uc x^..». du bouillon-blanc sur le poisson des poissons n( l à la ?in.-;iill('> r( di'^ pit'i'i'fs. cl (Ml II \ l;ii-^>' (jii iiiK' Ih MIC lie. (Ml I nii di'jMtr-t' il ne lï. • ^c : » (Ml \ IHtMHl \r (MM:---n|| cil ('Hh'Mlll! H )hT!( ( ' ^ I i h iiiih'lil cil l'ciMMMl lo ;iliih'< )lll\ i(Mi>('->. cil (l"(MI\C|ll hlClK >l {'i' Il C>-| le- jMMii'jM'c-. Hii jMMi! ^ i'W C(Mi\;iiiM'i'c Cil iiitdhnd {\('^ |)(Mn'|)i'c> ;i IViiilxMKdiiii'c d iiiic i'i\icrc; {\r> (|n (dh'S oui i:(»nlc di' Tenu d se iinnni>M*iil iiiiilihdieineni \r^ iiiie.> le- (lllll'c< (riiiie idmicci diiiie iihMI-sc (|iii -e InrilKMll iir hMir- c(H|iiilj( ( 1 e (jllc le- hec!!'M! eiir jciieiii jHMir le- nourrir n c-l. \cn de le- ;^lo- v. ,[•',,■ ,!,. rt'--ft's "ir iiiuri>i'<\^ 11*' pur (iii 1 , iii II. Ill(' dll \t'U! IllxT ;i 1 ai>f <•( )!ll^ ■ / //'* ilIlIl'C l)l'cll'\ iKili ! !U (liiil, 'Uî \ 1\ ft' Il I ^ 1 I 1 i t ' ( • ! ' M M 1 I nini;iu\ iii:ii-in>. — Cni- I, ■t M'Illi' (Il Ih'riMU'C, (■ c^l (] Il ou Il Ih! Il ' I' 7 y cnuliriiit'ut V\l Cl-' ( lu'cu lin (T ; ni;ii< 1 0 plM ce iaiî «ui'H'Uv. ■- Vrin- h l's jairi' Cf if Cv* ;i pt'U |U' f- li' !1 h'Uit' (l:i!i-; pi'si-r d'il (I nlinjc . ( 'l'ci iui!h|U<' i[\h Mui cn-t'iu tilc (■ <'St tnllUUlt's Uii c et' prctucuN: (,'0(iuiii;i^'-,. se xu'ii.iiif oiuu'iiitc (ui le jioissoti .se rcul et uu poids che/, le- A JM'Ut .''tf«' pl'is. uut'iis, et lU'lu M' conçoit, sans pt'in*', ainsi (lUt l't. Ij's irsf (li'i's fiihiriit C II ijCnnui /... .1 ;i ii'aipic (les pcclicur c lie sais pas Si la. S(ut'nc<' nioiicriu' a iait de? n. /. I rs pvni h >lfs (iri im uni I s opscf- )-(iii r. i,e sens n csi pas (■.■rtain. \' a 1 1 ( ) n -. (i<' lU' i:t'iu'(» A^i />oi(r- parce (pic le fait lui-niènie n'ot ^^/■c,v. il u^- .1 rien d'etuunaut que pas vonti»". -- L'Eur/pr pi/r- i ;mlre> ])(Mss(iii-. en It^s raisaiil niaiiirir cl en les rciidanl nioiii- bon-. (Tesl -iiihail dans ces ('(M1- dilions (jiie le- |)ei;L:iies de\i(M)nent roux. Dan- I l'ai ripe l*\ rrln'cn . le- j)eiL:nes niaïKjurrcnl un jonr al)S(diiin<'id. mai pa- -«ailenieiil à {'an-e de l'cnuin (loni les p(Mdienrs -"('laienl ser\is pour los raidcr. jiiais au>si à raiise {\{'< (dialeni's e\cessi\es. (le (pii l'ail (pH^ Ic's aulres lesla<'(''s se IrouvonI bien de- aniK'cs pln\ienses. c'esl (pi'alnrs Fcmui de mei' dcsicnl iii()in< sib'c. Le froid "\ jcllcnl. si ce iTesl ([U(d([ne> rart^- l)i\al\es: car le- iini\;d\es mdeiil encore j>l ai-i'ineiil par les urands IVoids. n; N'oila ce (nrini avail à dire de laclion d I e- iisons >iir le- aniniaiix aqnali(|nes In'fU. \ C. \, V .). OU' U haut, 1 1 \' ^'. tiiP' H'-sez clairement. — L'iini I/Iùinpe de P^ rr la ('-! 27. ce (P' [(.)Uie moderne. Dos. 21. Via h a ce (pi lin avait a f 32. ediî. Fimiin-Didot. — .1 musr ilire. Ilesume assez exact de tout (/'■ /'cNi/iii. Ceci n'est pas expli- ce cdiapitre. T. 111. •fS nisiulUK hf s AM\I \l \ Il \ UK \ ! i I. CilA 1». \\| ciiAniiii: \\i Mi l'iU'i" i'I NI' !ii■- fl h'- f, iMi (' I' ■!i<'[' (•<■.- inniailii i";it!i'iiit'ni Ht' i .I!i [>' ui't'MUi ; 'i''-i'ni»i !'Ui H!' rt' flIMlilUK M'ciai!' au f. irth lîi ; pan ic Il i-ori'S 'Ml i t' L'It'HUl •-(' ii'i Himî : a:j.' I Ml h' '!■.■ fil p' lii •■{ r.' a! tt'iiit ; iinm ni \irr- du ■JiMii ; "Mlt'fi'Ut rtî'i' \ aji''!', ('"iiiiip' p'Hir jiMi-- ic.-- aii!rM.-am- i 1 1 a 1 i X : » ' 1 1 • ' (n\r!"> iP' h !ir> almicut- ; cllrt -^ I i ( ■ ^ iaiiu> >ii! ii'iU'.'S jdtMiit'-, ft iui>>i --III' !'■> hr CiU ;i li'ui^ inaliMli<'s. l/mi«' s'n])j)rll(' Ir hijuirhos ;('S(jiiiiiuii('it' ; cl dans (N'H»' maladie, r'esl surlinil <\\v lo màclmii'o ri ^\\v 1rs hioiiclirs (jnr sr porir I inllaimiialioii. I^llr m' iimnlir iiii>>i >iii' huilr aiili'o pai'lir (In rnr|)^. a->"/ s(mi\(MiI au pird. r( piui'ni- au^-^i à rnrt'illr. l/oiL'aiir alla(|m'' cf loiil rr (|(|| I a\n|v||ir ^r srclic r| >r pollll'll. Jll>(|ll d<' man^rr (\'v< quelle e(unnHUi('e. (pnd(|ue faible ([uelle xul iiu d«d)ul. I)è> (pie |e> p s"en apercoixeul 1 . /.'.' hi an<-lii,.<. Il lai u rfiTt) iuai adif du pure ePiit a-se/. i" (iuir!' le mot -roi', j)arMe qu'il cont. J"ai risqur 1p mot d'Esqui- 11 y a pas d'iiUMuiflcalinuceihaiiit'. nancie, mai> entre parenthèses. Dapr.'s rexi)re>^i(m nn^me du - .1/^ /v/?////'///. Quidqu.'S traduc t.'Nt, ■-«auliic (pic Cf IKUU lie MU- Olp (TU qu s au i^s.ip (if U au moindre symphune. il> nOid j)a- diiulre remi'de (pie d"am|Miler r(M\i:aiie eiiliei' ipii e^l alleinl. " l.e> d<'ii\ aiilics maladies du pure <"ap- peilenl Iniile- |r- deii\ du m(une nom de ('l'aura M'crouello . I. une e(uisisle en une doulemtd une |)e>;nde[ir de hde. au\([ue||e> les por('> sueeom- henl pre>(pie hmioms; raujre esl un llu\ de \(udre. (lejfe >ee(Ui(le maladie païaîl (Mre ineiira- l)le; (Ml >()ii:ne laulre en nu'llanl du \in xuis It^ ,i:r(>in de ranimai, el en le lui IVoUaji! a\(M' ce vin. -Mais il esl bien d i Hic i le de ('(ui jurer celle maladie : el le |)nre e>l pei'du en lioi- «m (jualre j(Uirs. 'OuanI au l)raindn>> ii'xpiinaneie . c'esl siu'huil (piand I (d('' esl [)r(>>père el IV'cond el (jue les animaux >nul lrè>-L:ra<. de leur (huiiiei' des mùie-. el de 1rs faire baigner à ::rande eau el a I eau (dnnide ; il e>l bon aus>i de a lanuut:' l'i iKui du PimuuiM! mierf .ti if ini if s oi-eiui'- l> fi iii/iii t'T r nijiliii- '/( In'r. l'.an^ mal ; 1 auf l'f ai tenu iM- fiiiraiiL. if 1 .un P eî re \ audi'au-il iiuf u\ i raduir a paiiif f utif r .lIltMlPu (1U(> 1 anianon P un ar_'anf (Uii if r mi<' rait ranimai. U par. m lutui. d'at! Mir>. ({Uf -nuv p. U(Mii de l^r Ul Aupuirii liui, un iif rfuardf plu.- ces atlffiiiin> ('(Miiuif nituMf llf.-> ; f( l'on Lîiierii >uuvenî ie.s jtore- par fif s >oins appro})ri<'s. ï, ;{. ij 1(11 ml l't'h' fs-t p)'ijifur- /crnitil. L\'\j)rf s.sidu dont se .ser mMPa(iu'> .^p('( iaif> au pore, (pu lei l f if\!e a eif criuijUfe av 1 i /nutf(diiuf imid<'rn<' di>ti.UL'Ut mais (pi raison par «piePpifs fditeur,^ pif lAiiiiquite iw (listm- m•^i^ le sons «rfner.il n'est pa aiait pas au^si luen. ■1. l) Il nu'iiU' nom ih' rnin)'(l. (U>uteux. — la laïKiitc. J îh' /fv stiiipicr s(jU^ e ne .>ais ,si c«\s })ro- 1 ne })<'U( ({lie i-eproduirc If mot eedfs iherapeuîi(pies sont sui\is grec. Iden (pi'il s'adre--e a deux parmi nous; mais il est probable m.ilauios lort (iistinele-. La pre- i[\\o\\ (irfce on les avait trouve-- Oi 1)0 iiisr()ii{i; dkn AMMAix ]i'< snii^nrr sous In Inni^ih'. *L<'s poî'cs. (l»»ui l;i «'ii.îir ( MjiH'iix'. nul ('(nnmo (!r> i:i'rl(Ui> niix jiniilx'^, ;m «'<»ii »'! .iiix ('j);iiilr>; ('<'^ tories de uic- lnii< \i«'i!iH'iil ^iiiioiij (hm> (■('- parliez. Tanl (|iril \ «'Il a i)t In cl laii' it Ir (j. ( I oiirt' Cl hnmic : diiaih I lo i:r('|nii> sr linilli|)lit'ill . rllr (le\it'j|| JHlilt'|l>r r| [)»'!(l son L:oiii. On ifconiiail srins poino (jiio lo> porcs onl ct'> i:rclon^. pai'cc (piils ><■ prodniscnl plii> pai'licnlict'onicnl an ha- do la liinL;[ic; oj quand on arrache à ranimai (pnd([ncs soies sin' le fronl ce- poM> \n'niieiil a\oc un p«Mi de sani: Tjir-qih' le- i:r«'|ons se prodniseid an\ pieds de deirièi'e. l'animal ne pen( l'esler un in-lant han- (piiile. ' Le- porc-, (faille m-, n'oni pa- eii:le , (pit (\-l, en nu'nh' lenip<, poiii' le> porc- un lri'--hon Jilimeiil. Le (jui les eni;i"ai--e e| le- iiourril le mieux, ce -oui le> j)oi- el les lii^lie-. Iji i;(''li(''ral . t'ilUMi'rN, iKiUf xMli.iL-t'r :uei-ir les uurc-. l) t. //''v ijiriiiii h ai riM'rtMluii • •\;i.'(ciui'iit i i'X)>r«'-sinn du ît'Xtc; mais on \oi{ (jiTil s";ii:it df hou- tun^, i>U (le [>ll>tlll<'S. ([Ul Sdiif LIIM- c'oiniiii» (h'> t^M'aiiiN lit' i:TtM»' ut'Unl> (idi.iit's ICI SMiU 'jtMit'fal, IHfMlt t'XaCt; '.'-' Jiu'i'>>a il! iiifii I 1 1 'iiiiiifii !«' [i.i r It'^ (i-'luailUfilM '!iN (lU»:' lui r.lU -t'iii it'^ pa!'a>i(t'> iiiîcn.Mirv. > ■>. /''' /'/ iijifin. J'ai cnti-crst» !'■ nio[ irv-'r, i)ari'.' ({irnii ii.- saiî [>a> au I iisî t> tjut'l ('-! ce » ' I l; 1 ♦ ' , (I u Ul' 1 ur_'t' '/.'/■ />' ffo/f/. (','!!.' 'l'h<'..i.liraM. 'il para' MUisfnî inda-atiun est uuplini.'nii'ut coin iiotainnicni hv. i r!i. \ l'iast' d;iii«. 1 ('MU- '^^1HÎ1 tlUi' ttn i a » • 1 u ! M < u r /ii'l/f I csh Un ni sln iil \ nniini (I U' . \ arai' k\\\ il It. .'dit 1 druiui- r>id(>î . lli>!i«ii' tlas rlanto; Noir au-^M li\. \\\\. rli. I 1. 1 I». I:i0, ilL. LIVHK vm. CM \|>. Wlî, iî i animaux ; hds alimcnls. dit-on. les -onlleni : lels auliu^s hMuM'oid de la rliair: tels antres, de la -raisse. On dit aussi (pie le- glands leiii' sont t!"('s-agréabl(^s, mais qu'ils rend(Md la (diair huihnise; et qu(\ si les truies (Ml manueni par tro|), cpiand (dlcs sont jdeiiK^s, (dles aN orient. Le xwwm' accident se produit sur les hrehis, pour Ics([U(dles C(d (dlel des <4laiids est (Micore bien plus ais('' à constater. Le ])0!'(' est. raill ems. a no Ire connaissance, le s(nd animal qui ait le gr('don rdLMMTHL XXII 0.-'=; iiialadias das rhiaîis; la lUf^v, resquiiiaiirif <\ la i^uull. it a ntJia inortlu par If cliit'ii ne (aintraeîa pas la rap:<': la i*ha- inaaii: rt'lr[»haiit ; !•■> luahulias des iMiails; la .iiaailh'at l'acruii cih' It'iii' tcaih'int'îif, L(^s (diiens p(MiV(Mil avoii* trois maladi('s : la raue. Lesquinancie (d la -rudle. La raiie les r(Mi(l furieux : (d cpiand ils mord(Mit. tous les animaux mordus par eux cordra(dent la raiic, exceph' irium- )id( \j sf'iil aniindl chirn- nul nioriJiK «'Miiini 11^^ 1 ( "^ ! jHM'h' ("!i\~Hh'nir I > T ' « ' l: . i h ' m r î 1 1 h ' - r 1 1 h ' 1 H : cl T. «'-^r|iiiii;ii!('h' hh ^•liitin<';ni\. Ou, ml .inx (''h''|)h;iîîl-. on pD'Irnd (lu'iU •OUI p;H -iij.'U riiix ;!iihv^ m.il.Hlh'-. nnnV (jiril «Mil -('llh'llinil (le- \rill- (jlii !.'>. jnill 1 >t'nii«'(Mii) ir rMiijfii l.<'- iNruf- (jii, \|\,.||| rll |[(Mlpr;i!l\ n||| d < ' Il \ ni-iLidiV^. lii -Midi- (Tiibnid. ,d <■•' l.t unnlh li- iiVîi ni^'invnl p.i-: ri d- m- pcidr/d ninm- i ht Ill)(M - "" '<'- Hnr hM-ldir, ni |,/- Iridl.iid LTine; il fh'Ce V :!' l'i ! r:i' ; iii li ! .'\ (^ piM -' ir h i III ' I m !\ i It'iU I- !i|. M '• .1 , H ! • 'li- '/^/ / fil, ■// iri •' , ( t' lu- <•' 'Hi 'irs-!i.|c ■lli M'|. i i , ! i ' * ! i î t ■( • T'-i! r :t pu l'.i r 11 •Il pri r ..I 1 (■ Ul'hMix ;i! m. :i li '!ll ' 1 1 ; ! i - .tu ;i , ! ' 1 i '-, ! M U v\\\ ; "I l't. C' i!!l!ii' ' !■ li'Hhll l'-- rll!"li-- <'ir i.lu- I >in il. \ \ i'M.i: \iv "^ in,ii;i- Uiff' .Mi ( '111 : 'i!.^.■îl' ; H ' I ! i ! t ' , ■ ! I '■'li'' / n ' ■ ! / 1 • • ; 1 1 I l'JÎr A .S. Ht! hi'nuiK (Ti : 1 1 ' • M 1 lit- i H ' U ! \ ' H ir n ij. • M'' I 1 n : ' ' ( . ;i! i' •!! >: n î 1 I ill ! ^U I n -•.'u -■ f ! |v. in n •>'!■>/. U - Il • : I : r ; I . \ il' ■ni • ■ , iii '^ ::!■ '■ ;i > I !' i ic r='ii"i - >"i! !i(r m-if r. Il ' iH Il |-.iTitî ur 11-- ,11! pas iju- i -i nnn ,1 1 M- Il ■; I ■u!,.- (iU'' j ;ii ■|! . 1" MM IIVHI. \\\\- t HA!'. Will. ii ! lihl ;|Vn r'«'>piiidioii (h'v'hMil rhnud»' riiiiHiJ i «'crom td tV(''(ph'nlt' : td rr que l;i lirvuM^^I pour- 1 hniniiir. In rriima , l'rcf.Mhdlr [ cA p»»ur h^ Ixj'IiI'. <'.<• (pii iiidMpi»' l;i mnlndh'. «''♦' i<' inaïaiiit'S U'- ! haniiii' f i'iifval ('- a siindaraqni 1;î luauvai-a iMifiif (! iHif iarii[n' ([u •tt^ni i'-i 1 i lUI iiihr>0!iiaii'' ; tau (iftuit'- a * '-' -uiel ilnll fiaîi- if- pia"'- inataa'aLiviîx : il aiiiic a \n)\Vx' aiîi fan trniiiilf Mi'ul' f -t ti'Ul !•• <■• 'lit rairi' ' L('s (dioviiiix (|iii pais-cid en lil)erh'' ne son! ujids à juMMine autre maladie ([ne la iionlle; ils rrain a I hn II il t SUIVI «aaïf ff '//' iii ii'ii I m if' M'-'i 1 f t v| (Mlfff >n il''s cas. H' l'y/// n/tn/i . 7 han'h' ri Irn, III nir n)'rt l/f's /. /(ISSf's'. ..Mil! I l f sviiiDif uit's ; mai ( Uf -ulVi-fiit pas j »i 1 ir t.ifu caracte ■i.-fi- la niaiailit I f iM>miifn iiUU'f tlf aie put '> sfHilti'.TaH UDiifpifr uiiionif; et ixMit-f irc la flVc! aura u .^sî-ellf qn uuf anecu ■s Noies respii-a.toii't'S. (tii 1. /. a i/nl( ttr. L a ta»ni[>osiîif n lUl uiiii f l'tH' indirpie (pif f f-i it I lus I oiiii: i)i:s am.m \r\. Il -oud'iviil briiiicoiij); cl |)Mrt(Ms, ils en |)('r( Iciil I. nirs soles: imhis (jujhk I ils I. 'P rs OUI Dorniios, IIS h's Is I. i'(.(oii! \ilr : r\ cil mémo Icuips (|iir 1 uim r loin! X' l'iiiil rc se n l'ornir en dessous. - 1 <' sviiiDlonie (K I m. Lui M' (' (' I le Iressnillemeiil (In jeslieiile (Iroil. on bien un pelil erenx (4 une sorle de lid (|ui s«' roinie nn peu nn-desso us (In milieu d nnseiinx ;o Les elie\îin\ ([ir«Mi iionii'i l à 1 eeniK ni snjels ;in\ nuilndies les pins nond)i'enses. D'abord, ils |)i'»'nnenl la eoli(jne. d' ([ni annonee la nialadie, c'esl (jifils ranii'neiil b^s jambes de (^leiriere sons les jambes de devaiil, (d (|n ils les t^n rapprorlieiil prescjne à les (diocphM*. Onîiiid b^ (die\aL a|)r('s èlre resl('' jdnsienrs jours sans man- li I I uer, (levienl Iniieux. on le souiauc en b lau" lui liranl du sanu (d en lui oinianl la vein(^ 'Le (die\al a aussi le b'danos ; dans ('(die alVe(dioii, le sNinpbnne ui-toiU :tu\ i)i('(ls (Mit' le cIh'N ;i 1 <•>( atteint ; iiotr»' lui no! !'ne> à î'fproiliiirc !•' mot «ji'cc Il a pas rt'itc miaiic 2.1. r Si 'ftnpfi ih'l nnw (le />/ m/t 111(1 II Goutte // iri". Um I? I (' inouvenieiit l'onviil.si prête au cheval atteint de c»' ma l semlile jusiitior riiilerjuetation a la(jueUo je m<' suis ;in't''te. -- iKiircs nioilerues aioiif eoiKsiate Ih'rimf furirK.r. Ceci aurait de- II ne semlile pas (ine veten- d. ihlahl neu ue seiat)ia!)le aux détails (jui luaiule une explicathui plu sont donntvs iià, et (|ui ne sont \ eKtppCC II st^ nihle (jue Ga/a :efe ]»eia-èire ([u'une addition elran- eu unt' vanante 4110 s;i traduction rend par : Raretiat. .le pnd'erc le >ens ordinaire, ijuoicju'il ne lun ^ ;{. (Jii'oii iiourr/f II le i-iirw Ou I), lus {W> paliirai^t I. e soit pa> al)>oluinent suîtisant texte ost un jieu moins prt'cis (pie ma traduction, A n <:i) IkjU L ii \. Li' tcliniDs. ("est le mot conservt' dans la science mo- ^ens n est pas tres-bur; et la dern(! ])our une loule d'auti plupart des traducteurs se sont inimaux; et pour 1 liomme en LlVHi: vin. CHAI». \.\!ll 0: co so iisisle en ce (pic lonb^s les veines, la l('d<\ b* cou ni cxccssivcmcnl lendiis, (d qn(* I animal a les jambes tonles droiles (d rai(b^s. Les (dievanx (levi(Miiient (Micore pnrnbMils. Us sont (\ualem(^nl exposés à une anire maladie. ([n'(iii app(dle « faire le I OI'U( (f li oici eommen I (dl e se mî inifesle : b v(»ile du palais devienl mon; (d bi respiralion de^ienl brnianle. (les maladies soni incurables à b>us les soins: (d il fanl ([n'(db^s s'apaisent d'(dles- imMne^. 'Les (dnnanx son! (^iK^ore alt(dids de '«^ ('( ll(* afT(Mdion ([u'on a])p(dle la nymphe, (pii les prend (juand ils (Mdendeid le s(m de la llùle : (d de (^(dle anii'e atl'e(dioii de baiss(M' les yeux (d de regarder en bas. Si l'on nioide une b(de ({ui esl dans ('(die disposilion. (die se iind à louriKM* sur (dle-m('m(\ juscpi'à ce (pie (|nel([u'un \i(Min(* à banvler. LechcNal malade baisse toujours la t(^de, nuMue (piand il a la ra-v; (d cv qui in(li([ue C(dte Piiiuh'uts. C"eNt autant que possible : (rai)rés ce qui >uit, il est Uien probable qu'il |)aiticiilier. la iraduct!(Ui exacte d >ion ijrec(|ue ; mais, selon t(Uite expres- aiiif <" >"^? '!>' apiiarence. il s'a.-it de la morve: hi fl'/'r. Ceci n est sans dout.^ cette maladie tres-LiTave raeri- (prune croyance populaire. — 'tàt (la- l)p haissor /es i/pu.r. (Quelques Fairr i/r l'u/'f/p. • .]':i\ commentateurs et traducteurs tait (pae 1 auteur s v arr vaniaue. - vouni repro duir le sens du moi ont pense que le mot du texte trrec. (''e>t sans doute la diphtlie- sii^iiifait : « Ruer. '» — Jusijii rie. 011 . etranuuillon des che- rc | d idMU'd la cardialiiie. (jiii se inaiiifoslc pat- la jial- pilalion des lianes. (]'reele de la uiosseiir (riiiie )ii()iid\ l< I I morsure de la nivi^ale l'ail du mal au ure (pu" lih' les ehe\au\. ou du moiu> les l'ail l)eau- // / f"/>'. Cfri M »' se (■(iinhrciHi |»;is huMi (M n'est aiiKMH' ] h' ct^ (jUi prcce I ir lifii -l'U'c la l'a;:»' s»' ci>iil(>ml-('lle i 1(1 a\»'f vt'miio. .^ 6. /. ''/ r//n lia h. ir. ( a V |iî()iiuciicii si. — /./' ih'iilnci'DK'ul ih la rcssif. Ou pt'Ul-ëtre : « Lo deranjjrf'ment de l:i \ess;i pode, (|iu donne mui nom a toute mie famille : voir la '/.(ioIhjh' des- ript tri' ( U' M. Cl; us. p. I )|.). L.( u texte jieut siuiiiîier aussi, d'après (pielipifs traducteur^ . (pie le -I piipK' par un sta- cm val pie la phylin m non pas (pi'il Tavale /) II? Il' .V phiuiili/h'. (>n ne sait pas (pi( 1 est eet insecte S i. Dr i II injlijiilr. La z()(>lo^i( e '. ; et ce siM-ait alors une moderne ai)pli(pie ce mot, con- simpie intlammatKm . qui sut'tit serse du ijrec. à une espèce d";u-ai- d'ailleurs a lendre l'animal fort -i lee. ipu a donné son nom niîilade. — T;/ .s7c//>////////. Ce niot toute une lamill» voir Lirec a ete C(tns(>i'v e {)ar la science A <> > 0 C(Uij) souiîi'ii'. c'esl c(dlc de la hèle (pTon npjxdic laulol la rlialcis. lauhd la /.ii:uis. I^lle rcss(Mn])lc aux pelils h''/ards. (d sa coid ucus doni c'e>l la pi'ali([ue a-, ce peut être daiw la plaie qu'elle l'ait. - La un {)ois(^n violent. — L'odetn- . 1(1 :it certain que ■hiil rv.v, ]ias (pael e >t ce neiit ami S. InU'i'.s- /, C.V //Ifl nal. /ifdir^ dr l'odeur d'une lampe qui s'éteint est fort naus('a))onde; mais ( lel: riininiiir Ir.< inoutoHW Ces i\ - a produire des efi'ets morttds sur inar(iues ne ^o nt p.is ires-ju>te juments })Ieines et sui Les chevaux et l(\s moutons ont femmes enceintes, il v a for leurs maladies spt'ciales, cpii ne loin. C'est sans doute un cont< resseml)leiii ij^uere a celles des populaire: ou si. par hasard, le Inmimes. — La sintdfn'ni/ue. Il fait s'est produit, ce n'a j)U être est difficile de savoir ce que les (ju'une simple coïncidence, cpiel- Anciens de>ii;naitMit par la. Kst- que violent*^ d'ailleurs que fut ce la r(''siiie de ctMMaine esj)èce d'arbre vert? Est-ce tme cmiipo- l'od e u r Qnnnt (I l r,rrrOh Iciii' |)(Milaiii. "Ij's ('licNiiiix l'ccoimaissdd le hoiiiiissciiirnl {\{'> ('lir\aii\ coiilrc l<'s(|n(ds ils onl aidéiicnrr- nicnl ('oinl)allii. Ils se |)lais<'ij| dans les prés cl daii^ lc> iiiarcca^cs. parce (pi'ils aimcnl rcaii Iroiihlc. cl que (piaiid Tcaii (pTils y li'oinciil csl piii'c. ils la pi('dii!cnl a\anl de la boire, el s'y baii:iieiil après ji\si ce (jui ennshlue la ualure de Tllippopolame. Le bduif esl toul Top- [)os<' du elie\al; el si beau n'esl pas pure, l'raîebe el sau> méliume. il se rel'usc à la boire. i-e })ass,ii;(' jusqu a la lui (lu para ^i-aphe a pu ('Ivo l't'ijardt' comuif aj)(M'i'\ pli<\ ou du n)(uiis ('(•lunic une iutcrjtolaticu. D'iihofd, i! intcriMuupt la suite (,!('> pensées; t'f il ue t;iit, j^iUTr (pic répf'tcr >i vivcuH'iit sur (le s l'i'i i\ a HCC s \ ul.i;an'<'> : von- plus haut , li\. M, •h. X XII. li l.f Vùlioii . ( >n u *' >aii pas prt'Cisf'nHMU vo (pic les Auciens cutiMulaicnt par la : uiais on juMU ct'iurc (j u'il (pu a pt(^ (leja di( de l'Ilippo- ici de (piehpu' cxcrtMujn ivj clcc uiauc liv. VI. cl i. wii, ;; S; vdii- pat' la jument, au uionicnt ou «dlc siu- rilipponiano, Hutl'on, t. XIW met l>a.- l)p. 47 et .';7, ('dit. de jH.'iO. ^i 10. Ont (inti'ricurcincnt I une 'Imites les fahlrs (janii (lr/,ifr. htittu. Aux epo(pies de laccnu- L'auicui- etau, d e son hai'd temps, liicu j)lement. — L'e (jui constitiii' la i sans doute en b exprimant nature de rUi/>fiopot(une. On a I ciiAnnti: wiv ■ulc uiaiUMic aiic II a ipi mie siirloiil ;i lit l»Ht', où iiioii ; ràiic lit' siippijitc pas le 11' [lUpelcr ia llierHle ; clltJ St' ni'clui' •11 elle II e )a^ Illnrlr le eue •l iUl I M ill (Ud 'Les àiies u'onl i^ui're ([u'une seule maladie: (die s'app(dle la ln('did(^ Llb^ se (b'^dare d'abord à lii l(Me de ranimai, (d il lui soii ])ar les naseaux un li(|uide v\)M> (d roussàlro. Si le mal lombe sur V' poumon, la Ixde en meml. Mais (juand rafle(dion ni^sl (ju'à la bde, (die n'esl |)as loul d'aboi'd mor- bdle. -L'àruM'sl un dos animaux (pn supporleni b* uKjins bi(Mï le froid: (d de là \i(Mil (pTon n(* Iroine ])as crânes, ni dans le ro\aunn' du Ponl. ni en Scvll VUIH ■u raison de c(Uim< lerer ceci )icn cai'acieri>e pour i[U ka\ \)\n^ (oninie un e iiUernulation : c"esi le reconnaître, sans trop de jiei ne quehpie addition (pii. comme hien d'autres, sera j>as iihil;i'ln' ciiAi'iiisi: \.\v (h'> flrlili; CI' Nt'lll l'it'Hiiaiii ilVillt' Ut' (!('> i|l\r a tt'iTf t l (l''S p Miis-<»i) de li'li t' hiliic (liairtitT (les clt-pliaiil •t'S t'il< ii; inovt'ii II t' l'aii'L' boire aux .■li'pliaiit- '|iit n'en vculfn! pas M.o rlr|)liiiiil> Il (Mil ([lie iiinhidio (|iii rnii- sislnil dans des \«'ids: cl jdor-. ils ih* |KMi\('nl i'('iidi'<\ ni leur excienirnl li(|ui(l('. ni crlni du ncii- \\c. Lors(|U(' r«'dr|)luin( niiin^e (le la lrn«s il en ol loni atlail)li, ^i ('(die nonriilniH' n'es! pas conli- mhdlc: >'il >\ liahihic. il nr s en ln)n\t' pas |dn> lal. Pail'nis niènn'. il a\îd(' do [liciro. -l/«d«''- 11 |dianl es! snjid an>>i à (Mr«' pris dr dianiir(> : diin> ccllr alîcidion. on h' ^ni'ril m lui dnniiaid à hoiic de Fcan rliandc. (d à niani:«'i' du loin asp(M'L:<' dr ini(d. il('s denx icnirdes arirlcnl la diai'i'liér. Onaiid la brlf rsl l'aliLiiH'»' par des insoninirs, on la guriil (Ml lui IVollanl les rpaules a\er un Jiir- l. /^'v if'fits. \ o\v jilu>> haut. dt'Ul*'. l't'cho de (jnelt^ue opiiii ou (II. WII, M/nif/r (/>' 1(1 populaire sans lonih'mem ter)r. Ce lait l'oft e\t raordiiiau't' 1. Dr tlun'rliéc. La ma lad i- u'a pa- »'tt' coulirnu- pai' li peut être rt't'lle ; mais les iH'iuedc^ science nioderue ; et l'ou peut indiques j)lns lias ne semlilent pas supposer ( iu'il y a ICI ijueUjnt devoir être très - et'ticaces. iCS altération dans le texte. — // procèdes signalés ici avaient «'te r?rr//e ^//"./vv.<. Cette assertion sans doute conntis dans Tlnde est sans dout<', connue la jirece- jiar les couipa^'uons dAlexandre. Livni: viii, CHAI». \\v laiif^v de s(d. (Thuilc c( d'isui (dianth^ Si ce son! les épaules (pii souffiT'ul, on s(Uila^e réli'phaiil (Ml V a|)pli(iuaiil de la eliair de porc, (luoii a l'aif r()lir. Ml v a des (M(''phanl s (pii l)oi\(Mjl de l'huile : (Tauli'es iTeii veulenl pas boire. On piM'dcnd (|ue. si f[U(d(pie iiKU'ceau de fer esl resh' dans h: corps d'un (Vl(''phaiil. l'huile l'en l'ail sorlir. pour ceux qui eu hoivenl : (d p(Mir ceux ([ui n'eu boivcul |)as, on l'ail une d('M'o(dion de lacine qu'on leui' l'ail boire dans de l'huile. 'T(dles sonl donc les maladies qui aU'ecleiil le> quadrup('des. ijui le^ uvaiéui apjiri> a la (.TPece. méuies » - En y (ii)i>li({nn)it île ht ifia/r tend lont il ^e >èr C)n \.v l'/ic (Ici'ocfion il'" )•(!- (Il' l)hi r rt'Cl e liien [irobaiMt' tjU* ' //II' J [\\ adopte ICI la co niectur-' ■ncorr un e oe ce> ne MM. Aul»;'rt et W'ininier. bi en •ro\ances vulgaires (pu- l'auicur (pfelle n'améliore pa> hraucouji ri lahitllde de i-fluler. loin de es ( i 1 o s e ■ I. plui>art (les nia- laraiirt^ v donner creanc" unscrits parlent -^ du vni •. (pi' on :{. Qui /loivi'?// lie rhiiiii'. l'ait boire aux éléphants: (Tatitres Tous les deiails contenus dans ce supj^osent (|n"on tire ce vin. d'nne l)arai:raphe paraissen t absolu- racine (|ui serait le riz. On j)eut ment invraisemblables. I/auieur dire, d'une l'a.-on -enérale. et selon toute vraisemblance, que lui-même s en aperçoit, connue proUNcni les ( xjjression? ce passajj'e en tier doit être altéiv. I j-J ISÏOIHK hKS ANIMAI \ CIIAlMTKi: WVI ahniifS (ir illflIltMli (1 aiM'iilc !irt. tllll fU' iiial.Kii' iM'Ill If ,i rniiii _i:;i!t';iii.\ fit' (• (|fS ll iiii 't'inlt'ii' >Hi' aux alu'illf aiin (if liiiih- >iir !<' llM'|•!t'^. |j'> iiis«M*h'> >»' poi'lrnl hini en Liciicni! (jiiiiik I I hi (m l'csh' pincilh' «i cclh' on ils jiiiiss» I: (lih rniiii nt cr ('>l loiil ciilino. rninnic le pniih'mp^ luinild*' <'l rliiiiide. "hiiii: h- ninis diihcilli il se li'oiiNc (les peliles hèles (|iii délriiiseiil le> uàleiiiix de eii-e. el iiohiiiiliieid une lai'\<' (]ui lile comme une ai'iiimiée. el (jnidelrnil lenr> i:àh'iin\. On r;i|)pelle. liudol le (déiT>s. \nu\n\ le psransle. Il |)rodiiil dan> le iiAlenii un |)elil iiiiinnil huil 1 a I pai'eil a lui. el (pu e>l connue un< pelil i' aramne( L'e>>aim loul en lier en de\i<'nl malade. ' liu' anh'( le 1. L''< ///^«'r//^^. i'c (jtn <'st iln uUl VVU [lollVoir ('( m f 0>( Cl' IV'xac- ih's iiisc -to iifiit paf.iii l't' litiulc (le («'S noms, (|Ut' nous de- hifii concis c UMl nsnlli^ant vons accepter î ClS (lUC auteur ai itcni- >"arrctc un peu plus aux m us 1 es transnie! a erve le nom de c1éni> a un colcop(ei-e (pii donne son nom à toute une r.imille: a (»l)server; et encore ce (ju il en (lit est-il bien insulïisant. Il re- mais je ne sais si c'est hien l'in- viendra du reste loniiuemcnt sur les abeilles, liv. IX, cli. xxvii. secte don t il (jnestnin \ri MO -. Des pcfttcs /ycYe.s'. L'exj)re n<'st trop \at:tie. — Le '/cros. voir la Zun/o'jii' ilcsrriptirc de M. Clans, p. 630. i^ .'{. Vue (lu.lre i>etHe hcle. Cette pyrat'.slc. CvMieUiue> éditeurs bèie ne serait pas si petite si en LIVHK VIII, CHAP. XXVI, § t, H3 })e|ilc bcle ressemble au ])apilloii qui vole aulour (les lampes. C(^l animal produK el dépose dans le f^àleau un las d(* duvel; les abeilles ii'oseiil pas le l)i(|uer de buirs dards, el il n'y a que la fumée qui puisse le chasser. 11 se présente aussi, dans les essaims, des cluMiilles qu'on appelle des tarières, el don! l«»s abeilles ne savent pas non pi us défendre. M^e qui plus que loul le reste rend les abeilles malades, c\^st la rouille qui atteint les Heurs; (d ce sont, en outre, les années sèches qui leur sont fa laies. Tous les insecles meurent si on les fi'otle d'huile; et si on leur en mel une goutte sur la léle et qu'on les expose au soleil, ils péris- sent à rinslanl. n. >/ (> n le.iration, chez la plupart des in- de trailucteurs Tout simplement sectes, s'exerce par la surface du rep Pou roc luit. — De (luret. Ou de cor[)S ; voir la Zoologie descrip- ssière. — Des tarirrrs. Ici tive de M. Clans, p. 396. — Vnn encore, j'ai traduit le nom grec, goutte sur la tête. C'est là une au lieu de le reproduire. ex])érience qu'il est très-facile !^ i. La rouille (jui atteint les de véritier, et l'on comprend que fleurs. Parce qu'alors toute l'i n- dust ne (les a la chaleur, en dilatant l'huile, l)eilles est compro- rend son etï'et encore i)lus ra- m ise, et que leur travail est vicié. pide et plus fort, •r. m. 8 M> iMsroini: ni:s amm.u \ i.iviti; VIII, ciiAi». xwii, iî ',. ii:i CIIAIMTHE XXVII I)r riiitlii .l.'s (>limats sur les animaux, sur I«'iir taill.» et la ,|iiiv.' (le l.'iir rxisioncc; dilÏÏ'rtMirts lr.''S-niar(iu('M's ciiUv des litMix lr<'s-vn!sif)s; oxcinplcs divers; mif rivière, un chemin qui sépare i\v^ eantnns sidiisent à faire de f^q^andes dilTerenees; ci- lalioiHle(;i'"slas;lmle,Syri.', Libye, eitatiim (rilomère ; ri^iryple comparée à la < 'ivva' ; explicalieinie ces diUerences ; de rinflin-nce de la température; lézards d'Arahie; ser[)ents monstrueux de Lilive; lions d'I^urope ; comparaison de l'Iuirope et de l'Asie; monstres de Libye ; explication des accouplements entre espèces dilïerentes; chiens croisés de Laconie, chiens croisés de rindt\ ' llii uriirriil, les aniitiîiux varieiil selon 1rs rli- innls; niiisi, de mémo que (|iiel([iies-iiiis m* vivent pasduloul dans rerlaines ronli'ées, de même dans reilaines eonlrées, on ils |)enveiil vivre, ils soni pins pelils; leur vie y est pins eoniie, el ils ne s'y poiieiil [)jis bien. Onelqnefois, rc^s différences son! sensibles dans des réf^ions ti'ès-rapproehé(»s les unes (\r^ anli'es; el, pai' (exemple, tMi rerlains endroits de la Milésie foil voisins enlreiHix. il y a des rif^ales dans ceux-ci: il u\ on a point dans ceux-là. -Dans l'île de (^''phalonie, une rivière ^1. Varioit srlo/i 1rs diniats. Cette observation, ipii ;oij»»iU'- à'\\\n poui paraître banale, était, neuve ilu temps d'Aristote. - Uv la Milé^if. Ceci ([«''siliik' cvideni- nieut la contrée oii était, la ville de Milet, non loin de Tenibou- chiKe du Méandre. — I)rs >l- f/j/rs\ Comme les ciirales recher- chent la (haleur, il sutlit qu'un litMi soit mal expose pour que les citrales y manquent, bien (pi'tdles se trouvent dans un lieu voisin dont l'exposition est meil- leuie. ?i '2. Dans lUe de Céphalonio. séj)are deux caillons, rnii où Ton Irouve la cii^ale, el Tanlri^ on elle iw se Ironve plus. Dans la Por- dosélène, un chemin s^Milemenl sépare les caillons où en de(;à il v adesbelelles : el où an delà, il n'v en a poinl. Vax Béolie, il y a btniuconp de laupes aux (Mivirons d'Orchomèue, tandis que dans la Lébadie, qui en esl loule voisine, il n'y en a point; et si l'on en apporte, elles ne veulent point y fouil- ler la l(M're. ^\ llha{[ue. les lièvres ne vivent pas, si l'on (41 apporte et qu'on les y lâche; mais on les Irouve bientôt morts sur la cote, tournés vers l'endroit d'où on les a apportés. Kn Sicile, on ne voit pas de fourmis-cavalières; et jadis à (lyrèiie, il n'y avait |)as de grenouilles coassantes. ^On ne trouverait pas dans la Lil)ve (filière, Jii un san- glier, ni un cerf sanva^^e, ni une chèvre sauvage. Dansrinde, à ce que prétend Ctésias, d'ailleurs si Ile voisine d'Ithaque et une des plus grandes de la mer Ionienne. Pline, liv. VIII. ch, lxxxiii, }). 3.")t), edit. et trad. Littré, a r»*[H'te presque tout ce chapitre dAi-istote. — Dans lo Pordosc- li'/ir. C'est une petite ile j)rés de Lesbos. — l-^/i licotie. Xoyov. Pline, /(*c. cil. — Elles ne roulmt po/'/if // fouiller In ferre. Je ne sais pas si (ie> observations modernes ont confirmé ces laits: mais ils sont tort possibles ; et la diver- sité des terrains, comj)oses (Telé- ments repuy:nanlaux taupes d'une façon (pielconque, explicjuerait tres-l)ien pourquoi elles ne fouil- lent pas la terre. i; 3, .1 Ithaque, les lièvres... On n'a pas vérifié ce fait })articulier pour Itha(pie: mais il paraît que, dans toutes les Cvclades. les lièvres el les lapins se sont ex- cessivement multipliés. ,^ 4. Ni un sant/lier. Il j)arait qu'au contraire les sangliers sont fort nombreux dans cette partie de lAfriijue, qui correspond à l'ancienne Libye, comme ils le sont aussi dans l'Inde. — Ctê- .sia.K... peu (ligne de foi. Voir plus haut une critiipie non moins ,j^j HisToiiu: i)i:s animaix. .KMidiuiHMlH'oi, on lu'lromv, ni porc, ni san^litM-; H lousl.sanimnux qui n'onl pus d^^ san.u et cpn oui (les «Vailles y s(>nl (rinie ^ranihuHMh^nesnnV. Dans lePonl-Kuxin, on ne lronv(\ ni (le mollnsqu(^s, u\ (le teslae(''s, si ee n'est en qn(dqnes endroils o\ ,.,, Irès-pelil nombre. An eonlraire, dans la mer Hon^e, tons 1rs Ir^laei's sonl (^normes. 'Kn Syrie, ks montons onl d.'> qnenes lari^es d'nne fondée ; (d l(^s chb\v\T> y nnl d(^s oreilles loniines d'nne palnn' et dr qnahv doiiit> ; (inrkpn^s-nnes mènu^ les onl Inuiianles jn<(prà [(M'iv. \a> Immfs, ainsi qne 1rs ehameanx, y onl (h^s rrinièn^s an somme! des (q)anles. Kn Lvei(^ on tond les ehi'vres, commis aillenrs on tond h^s montons. Kn Libyis les Ix'diers qni ont des eorn(S les ont en naissant; et re ne. sont pas les mâles senhMiKMd, comme \r dit Homèin^; ee sonl anssi l(»s antres. Dans le Pont, dn roU' de la Sevlhie, e'esl toni le eonti'air«- A l(^s Indiers v sonl sans cornes. Mùi Ki:\[)\i\ e(M'- lains animanx, comme 1rs hoMifs (d b's montons, sont pins grands qne dans la (irèce; crrlains il LIVRE Vin, CHAP. XXVU, ^ 7. antres sont pins petits : les chiens, les loups, les lièvres, les n^iai'ds, les corbeanx, les éperviers. D'antres (Micore v sont de la même grosseur à peu pr(^s : les coineilles, par exemple, (d les chèvres. On explique ces difterences par celle de la nour- riture, abondante pour les uns, dil'licile et rare pour les autres, tels que les loups elles éperviers; presque mille pour les carniv(3res, parce que les ptdits oisraux y sont peu nombreux; et aussi pour les lièvres (d pour tous les animaux qni ne sont pas carnivores, parce que les fruits n^' durent pas longtemps, ni ceux des arbres, ni ceux des aidjustes. M)ans bien des contrées, c'est la température S(Hde qni est cause de ces vai'iélés ; et c est ainsi qu'en lllyrie, en Thrace, en Kpire, les ânes sont petits, (d qu'il n'y en a même plus en Scythie et dans la Ctdliqne, parce que ces animaux suppor- tent mal lelVoid. On trouve en Arabie des lézards qui onl plus d'une coudée de long; les rats domes- tiques y sont plus grands que les rats des champs. vive (le l;i véracitt' de Ctésias, liv. H, ' fpstarés. (^Uiehiues éditeui-s (loiiiieiil une leçon un peu ditlV- rente : « Ni toui*'S les espèces H (le mt)llus(|ues, ni t(nis les tes- '. taces <). -- Ihtus la uir)- Hougn. Le fuil est exact. Ji 0. />('.s' (fiifUL's {/(}•; /('S (l'une rowlér. Ce n'est pas exa^vrt'. Voir i»liis haut, eh. xn, ?; .")• — Ih'^ friiiin'rs. 11 s'airit sans doute des bisons, ou des zehus. — C'nni/tn le dit llninrrc. Odysst'e, chant IV, vers H-"'», p. ^522, edit. Firniin-Didot. -- Ihi rAte de la Sri/thie. C'est a-(lire, au nord. ^ G. En Égj/pfe, rertains cmi- ninux... Ces (>bservations sont exactes en général, bien que peut-être quehjues détails ne le soient pas ; mais ils prouvent du moins que les Grecs étudiaient trés-curieusenieut rKirypte, et qu'ils cherchaient à la l)ien con- naître. — Par celle de la nour- riture. Cette explication est très- juste. — Parce que les petits' oiseaux >j sont peu nombrcud:. 11 est clair que cette observation ne peut pas s'appliquer aux car- nivores; mais elle peut se rap- l)orter fort bien aux éperviers; et il suffirait d'un simple dépla- cement dans le texte. ?; 7. Les ânes sont petits. Ils le sont aussi en Egypte. — Dans la Celtique. C'est la Gaule et la France, qui s'appelaient alors de H8 HlSTOIHi: DKS ANIMAIX. \j.uv> pnlh^s (h' Hrvaiil nul In lon-iKMir iVyuu^ nnlnii^; (-('lies de driririv oui à poiiir In loii^uoiir (Irln prviniriv phnlnii^v du doit:!. 'Kn \M))^\ !<'> serpeiils sonLn rtMiiroii rnppoijo, (V\uw ^ossiuir (jniil on iH' pcnl se fniiv uim^ id«'M^ Di^s nnvii^nlt'urs pirloiidenl nvoir Iroiivr dans ct^s painp's, où ils avaioiil nboidé, dmoinbivnx scpiehdh's dt' Ix^nCs, ((ui,(Hidt'niin(Md, nvni(Mil rir dovoivs pnr d«'s scr- p(Mds; vi qur iviiionlés dniis leur barqur. ils y avaient été poursuivis pareils serpents, ([ui avaient précipité quebiues niatidots dans la nier, en ren- versant le eanol. "Il y a |)lus d(^ lions (Mi Kurope qu\Mi Asie: (d on ne les li'ouve en Kurope (pie dans la ré-ion eoin|)rise entre rVcliéloiis (d le Nessus. Dans l'Asie, il v ;i de< |)aiitlièivs: i^n i:uro|)e, il ce nom, et (lUe les ('tr''es ne con- naissaient ^uere (jnc par la eo- lonie Phoeeenn*' il»' Marseille, au temps (lAristote. -- Ij^i/rs p/tltfs (le (icrfiiif... Il y a des e(ill('ur^ qui ont eliani;»' complètement ce passage en mettant : <* Devant " au lieu de <* Derrière », et réci- proquement <- l)erri«'re • au lieu de « Devant ». Je crois ([u'il faut trarder le texie tel qu"il est, bien (juil soit insuffisant jtour nous aj)prendre quel est l'animal dont il s'ai^it. Si Ton supi)ose (pie ce sont les pattes de derrière (jui sont Ifs plus lonuues, l'animal j)ourrait iiien »'Mre une sort<' de sarigue. ^ S. lùi Lifnjp. Toute l'Anti- ipiitt' a eu celte oj)inion. i[Ui n'fst pas saii-> i'ondenicnt . hieii (pie les faits aient ele Ion exa- gt'res, comme le prouve la le- -rende du combat de larmi'e de Kegulus contre le lameux ser- pent du Dagradas. -- ï)r^ luivt- f/afeu)\<... Ces ret-its pouvaient être aisi'iiieut fabuleux, i)arce (pie ces parages étaient i)eu vi- sites pai' les (îrecs. î^ 9. // // a plus lin lioua en Eu- rope. Aujourd'hui et depuis l)ien longtemps, il n'y a jdus de lions en iùirope ; ils ont disparu de- vant r homme; mai> on ne i)eut guère don tel- qu'il n'y en ait eu autrefois. — L'Ar/ielni/>- cl le Nes^^us. Ou Ne^tus.N'oii'i'lus haut. no LIVUK VIll, CllAP. XXVIU i^ Mb n'y en a pas. (iénéralenienl, les animaux farouches sont en Asie plus farouches qu'en Kurope; mais (Ui Kurope, ils ont tous plus de coura,ue. C'est en Kibye que les animaux présentent les ("ormes les plus diverses; et de là, le proverbe qui dit qm^ la Kibve produit toujtnn's qmdque monstre nouveau. C'esl qut^ là, en idT(d, les animaux se rassemblent près des petits cours dY^au du pays, par suite de la sécheresse, faut(^ de pluie; les bètes d'espèces dissemblables s'y rencontrent; td raccoupltMnenl V devient tecond, si le temps de la f>estatioii est le mémts et si la disproportion de taille n'es! pas trop '•rande "ils s'adoucissent les uns à l'é-ard des autres, parce qu'ils sont toujours pressés du l)est)in de boire; car, au contraire des autres animaux, ils ont besoin de boiiv plus en hiver qu'en été. Kn tdTtd, comme b^s pluies ne viennent tiuère pen- dant l'été, ils perdtMit l'habitude de boire en cette liv. VI, ch. XXVIII, § 2. La lé- gende d'Hercule, quoi(iUe fabu- leuse, prouve qu'on croyait à l'existence des lions en Europe ; voir aussi Xenophon, Traité de la Chasse, ch. ii, ]). 7:i8, édit. Firmin-Didot.— J.eprorerhe. Les Romains avaient recueilli ce dicton i)0}»ulaire; mais ils en avaient détourné le sens. — l'a<- ruuplenient y decient l'éeond. Si d'ailleurs les espèces sont assez voisines les unes des autres, in- dépendamment des autres condi- tions dont parle l'auteur. 11 est bien vrai d'ailleurs que c'est sur le bord des eaux que doivent ^e rencontrer toutes les bètes sau- vages de ces contrées. î; 10. Ils s'adoucissent... La raison qu'en donne l'auteur ne j)arait i)as très-forte: et les ani- maux féroces doivent se disputer le liquide, qui leur est si neces- ^jvire. — Us peidenf l'habitude de boire. Ceci peut sembler exa- "éré, (|Uoi(|ue les animaux s ac- • coutument à boire moins, ainsi ,.,0 IIISTOlHi: DKS AMMMX. saison: .'1 uu^nxc W> vn\> du pays hhhiivuI quainl ils \i(iiiHMil à ho'nv. "Il \ a ('iicoiv (raiilres aiiiuiaux qui naissent (II, mrinii.uv de races ditlerenles ; A r'esl ainsi ([ii'à Cyrène les loups s'aceouph^il aux ehi(Mnies, el qu'ils |)ro(luisenl. Les ehiens de Laeonie vien- iienl d'un ivnard el (Tiiu elii(Mi. On assure aussi (|U(' les ehiens de Flnde vienniMit d'un li.ure el d'une eiiienne, non pas au pi'eniier erois«4ii(Md. mais à la troisième génération; car le produit du premier accouplement est (MUN>re une hèle l'au\(^ On conduit les chiennes, el on les attache, dans un (juc les honuues. - - /'.V hn'i/ir /r< )-iits (lu pai/s... Il .'M clair (iu<- cmi t'.->t une aditiliun, (lui iiilfiToinpt le cours (!.■> peiisct's. et (jUi tle jtius aùirnieuii tait lucroyablf. ^ 11. Il 1/(1 r/i<-',r(' (/'autres niiinidus... C'e parairraf»!!!' uo ^e ratlaclie iiucrc ace ([ui prccetle ; il contient (laiUeurs îles rensei- j_qienients curirux. (lui peuvent éti-e exacts. - Ci/rr/tr. ("est la irrande ville (rAiVique. enîre la Ti-ipolilaine el l'I^uvpte. l'omiee six siècles avant l'èr.' chrétienne par une colonie i;rect[ue. Cette l)artie de la côte nord de lAlri- ijue était mieux connue des An- ciens (ju'elle ne l'est aujourd'hui. — L''S Ini/ps' s'nrcouitir/il (tUX chiiuinrs. 11 parait certain (ju'on a tihienu des j)ritduits du chien et de la louve; l'inverse est donc assez probable. — Vi>'nn<'}it d'un renard et d'un chien. La possibi- lité de ct> crolsoniont n'est pias certaine; mais c'e>t pcui-rtre la t'urme >eule des e}!ien-.(le I.aconie (jui aura domu' iia!s>auc-e a celle opinion, pnur peu ([u'ils ressem- blas>ent a des renard-. Il ne pa- rait pas que les e>^ai> tentes en ce L-^enre par les Mmlernes aient pu réussir. — On assure aussi. L'au- teur ne l'ait (pie r.qx'ler un ren- seiiinement. ((ui, sans doute, sera venu de l'Inde a{)res l'expédition d'Alexandre. — Viennent (t'un ti'/ie et d'une chtriine. Dans le Traite de la Ceufratani des ani- niau.r, liv. IL ?; HH, j.. ino, .'dit. et trad. Aubert et Wdmmer, Aristote revient sur ces accou- plements bâtards ; mais il ne parle pas du tijj-re a i)ropos des chiens iiidieiis. 11 {)arle seulement d'un animal tiui a du rapport avec le chien. -- On conduit /''s c/itennes. Il est possible qu'on ait LIVUL VIII, LIIAP. XXVIÏl, .^ l. ^*^< li,.u |)i,.n déseil; mais IxNUicoup sont dévorées par les li-res^avanl ipi'il m^ s'en trouviMin qui soit poussé par le désir ardent d(^ s'accoupltM". ciiAiMTUi: xxviir ().> rintlii.'ina' .b's lieux 'e ceux .b's plaines: sanuliers de TAthns ; de rintluence (b's lieux sur la morsure des animaux; scurpiuiis du Pharos et de Cane: .les morsures des serp.-uts de tous les [.ays: l'aspic de Ld.ye: ser- jM.nldu Sil[)liiuni; prétendu eontre-poison ; salive (h- riu.ninn-, serpent sacre; p.dit seid)''iit de Tliule. • M.OS lieux produisent de grandes différences dans le caractère des animaux; et par exemple, les contrées montaiineuses el rudes agissent tout auti'ement que les contrées de plaine et d'accès i'aeil(^ Lesanimaux sont, dans les montagnes, d'un aspecl plus sauvage; et ils y sont plus couragtHix, comme on W voit hien pour les sangliers de l'Alhos. Pas un des mâles des vallées basses ne serait de force à lutter nn'me contre les femelles employé ce proceile ; mais 1 im- portant e-t de savoir juMpi'à (lUel p(unt il a i-eussi. i- 1 . Les lieu.v. Cette intluenoe des lieux sur les êtres (jui les habitent avait ete admirablement étudiée par Ilippocrate dans son l'ameux traite: mais il s'était surtout oc- cupe des hommes, tandis qu ici Aristote s'occupe des animaux ; l'un est médecin; et l'autre, zoolo- ^i^^p, _ Les s-ant/ tiers (/el'Atfio^. Il esi a })resumer iiue ces animaux u'oni LTUére chan<:e depuis le I-Jl» HISTOIHK I)i:s AMMAIX. ilr la inonln^ijr. -|ji diflriNMict* (1rs ronlrres en uj)()(M'lr iuissi iiiH' lirs-i^rniide dans 1rs niorsiiiM's lies aiiiiiiiiiix. Ainsi, djms In rruion du Pliaros (d dans ( >(i [n |)i([U(Md en nienrenl (onjours. Leur niorsui't^ lut^ les sanijliers, (|ni ne senfeni ahsolii- inenl en rien les niorsnn's des anli'es animaux ; el ee son! smioul les laies de eoultMU' noire ([ue les scoi'pions al(a([uenl. Les sani^lii^rs (|ui on! elé piq ues i'(^n( lent 1 eiu' mon encore plus raDide. en >|i l allani se jider dans Teau. "Les morsures (]{'< >c\'- penlsdiilei'eiil l)eaueou|) les unes desaidres. Ainsi, Faspie es! un ser|)enl de la Lil)\e. d«Mil on lire un poison (pii puirélie. e' don! la ninrsure esl mor- l«dle. Le >ilpliiun: eaidie sounciH un p«dil s(M'penl temps cl'Aristotc : mnis je ik^ -;iis i';il)lt' tl«» >'t'n \cn\v à l.t 1 j);is s'iis ont t'ie l'ulMt'l vatiiins l'cct'iut's. Il « M)S('r aift' ; •'! il ccoll \ul- ■«'iiihh' (iiit', (l;iiis un }i;iys i'iKHKl (■(Uiinit a ( \(i-h ?i -2. J)nn< I '•s /iior.'sin'i'^- ift's (Uii h SCI > ninn.r L i roi a;ir((ii(' est ini;-. •j'ioiis il()i\»'nt être \\\\\> mmii Mieux (|ue dans le climat îVoid (h uieii-e et vraie, si on nelexaiicre la Sc\tliie pas. -- Ihins hi C/trir, Dans 1; plupart (les inanuseritr les ei|ition< M'iUl mai on troir MM. A et dans cette tiheri l't ?;.'{. I)f l(ll,/l>i/e. ('(4te eXjU'eS- sion L:iM»f^raplii(pie eiait pour les Anciens a jieu prés aussi vauue (|U elle peu t let W imnii-r ont ireler- I) re j)our nous. ms la // nn/sii/l i jui jinircfn'. Le lexi Scv lue au lieu de ( I)ans 1; air i le d e--itrner muimiative arie Il an res la traduction ment ce i)oi>on. en raniudanl l< de GmUaumede Morl».-ka et ctdle S.'ptiij Ut /. V Si de (_îa/.a. .1 ///A inin . oir e crois qu'il est prel'e- suri'ette plante de la Csrcnaupie LIVHI-: VllL CHAP. XXVIU, >; i. \n don! la morsm^e a pour contrepoison, ù ce qu'on prélend, um^ pieiiecpTon prend an lomlx^ui d'un des anciens rois; ou la iail Iremper dans du vin, qu'on se haie de boire. Dans quidqnt^s ])ai'ties de rilalie, la moisure des simples slellions esl éua- lenienl morUdIe. '*Tous les animaux à venin onl lamorsui'e d'au- lanl plus dani;('r(4is(^ qu'ils s(^ ^(^\\\ dévorés Ic^s uns les anires : par exemple, la vipère ayant mani:é un scorpion. V^ww la plupart d(^ ces morsui'es, la salive de riionnne est un puissant conirepoison. 11 exish' nn tout p(dil serpenl. ([u'on appelh^ le serpent sacré, qui lait fuii' devant lui les plus -ros ser- ])eids. 11 n'a pas plus d'une coudée de lonu, td il paraît comme vidiL T(uil ce (pi'il a mordu se pourril. (d la plai(^ ^"élend circulaii^Mncnt . Il y a 'l sa prej)aratioii, Theophra- couserve voir Cuvier, / ue. ciï Histoire des l'iantes liv. VI p. ."JO. Il ne parait pas du reste {•h. III, ii?; 1 tH suiv., p. lui. edit. (pie le irecko italien, ou l'ascala- Firiinii-Ditlot. — Vue phn-rr bote, soit aussi venimeux qu Aris- (""est évidemment une tautaisie tote semble le croire populaii-e, dout l'auteur ne ju'o nd i. La vipère ai/aut mniK/é un jias la responsaliilite : u A ce qu'on si-nriiion. Evidemment, c'est là un ,il)ve{.end'>.'- I)rssu/i/)/rsslrI/i')?i\. dire populaire, qui ne mérite au- C'est une espère de saurien iii-iia- cune e réance. — La saiirt> de ni» n. Il est tre(|U'('/■ e en OrtH's, si ce n'est l Ice Orande-Orece. L s'apjtelle aussi peut S(i''-i(!. C'est sans doui l'IiTvpte. — (^mitriiP relu. Le l'ait est tout a t'ait invraisemblable. — Ascalabote. mot Ihtns i litdr uiijtctit serppuf. L'in- i partie apjx e s telli(m L'ree (pie la science moderne a dication est trop vairue pour tpi on \2\ iiisToii{i: ni:s animai \ (Micorc ( •cil laiis riiidr un jM'lil s('r|)('iiL (|iii «'sl h I c.iihv |ji morsure ih\([nc\ h'> iiidii^èiH': 11 aicii I p;is (le rciiMMK ciiAPiri\i: XXIX iiititit'ii •(' (11' a i^f^iati'ii II- la ciiair Mrs aniiiiaiix ; rxciiiplts des tcsîaci'S t'i nIl: lîlll t'uct' (le aut' sur :miism>iis r IKMIS (If !»':> à vlvt' salfs ; tlmn d'um' linissi'iir t'xli'atardiiiairi' ; obscrvatnins sur les ] )uissiins tif n\ it'i'c •t d'<'lanu' ; «'n ixrui val, les niàlcs val-'ut unnix (juc les l'tMu f It'S. ' La i:cslali(Mi l'ail ciicru'c une diUereiic»' dans la lionne ([ualilé di^s animaux, ou dans leur (jualilé mauvaist\ Ain>i, 1rs leslaeés, eomme les pri-iies t'I Ituis les »'o(|uillai:es el 1rs eru>laeés, \al»'nl mi<'u\ duraiil la -vslalioii, ainsi ([u'mi le voil pour res[)è<'(' des laiif;()usles. I.t's leshieésoni aussi une «^t'slalion, ([uoi([u'on n'en ail jamais \u aucun s'ae- eou|)lei' el iiondre, comme on loljserve [lour les crustacés. I^es tenndles des mollusques soni (Tun [mts>t' savoir [)1>h iseiiicnt (jii^ ■Irst f SI'I'IC a (Mis.'i'vaUitns est IfcsctirK'U; K'i t'ii.- comiiltMc lui'u loiUcs jti'i'i't'iitaile? P /• nui' l rshi'ir (ii'S 'l :ini:'uustt's ( t 1 es ta u.>tact''s, (jiii f.' reptilt", siiiaoul dans un l>a\> leiii' rcss ou il \ (ai a tant. î; 1. La ar.slatio/t, ("«'' ^(Mi ihUait. I. es (a'Usiaccs a)iil a stH'oiidt' i'oriio' il -- aiii- •1-, lU- laaux afticuU's ; voir Cu\ i- '///r (ininiiiL t. 111, it.lN.'K la t. 1\', ( hiiiit/u'o/t }ien (lit in- \^. Si V uiit/s vu. .It' rii' sais pa> >i n' tait / (in< jnustvs. (,\'sl-a-tlire, poui- les est exact, et si la staeiua' ii lO- ijVRi: vin, CHAP. wix, ,5; :«. \-ï. iioùl plus délical ([uand (dles sont ])l(diies; hds soiil les |)(dils calmars, h^s sidclies (d les l)<>lypes. - l*r(*s(|U(* tous les ])oissoiis sont hou- au début de 1 I i^vstalion; mais a mesur(^ quelle^ avance, les )iil bons, les autres m^ le sont pas. Ainsi, la uns Si nnenis est très-bonne quand elle (^st j)lein(\ La forme de la ienndh^ est plus arrondie; le mâle (^st ])lus long et ])lus lar^^c. A Tépoque où commiMict^ la i:('slation (b^ la f'emelb\ on voit b^s mâles |)r(Mi- (Ire uiH^ couleur noire (d se tacbeter; . Cee (j u" Aristide / ('S III (Jinni (ippellc /ex g-rnc<, r}'If.<. L'identiticatioii n'est noms .^ 2. Ln in.rnis. Il sciiiMe hien pas sûre; mais les mêmes que c"(sst un })eiit j)(usst)n de la smit eiiij)loyés aussi en Lrree. pour famille de> Menides, Mauia vul- de.-i.i^iuT des oiseaux, en même j"iris : voir Ciu u r, H< ijiiC (DU 1)1(1 L temps <(ue des poissons. Cînn- t. II. j). 18t). — Les )n(]lcs ftri^ndrv i/ictot /evoit sur (juclqucs (j(S ('dUJ' lOic ''<» e \ a c u/('ur hoirc. Le fait est Le fait est bien connu pour \ ilu- mais il n"est pa: a 1 espèce de M eiiKles; i exclusif l'aut l'es e^p ('(.■es ej) lauivent aussi ce ehan- i^cnu'Ut — /,'' nom (le litilU' caille de leur mauvaise o'>>I >■/.<. ( >n lie sait jtas au ju; (jU(d est ce petit poisson; m;u< on prt'sume ipie c'est Tepinoclie, qui, dans ces derniers temps, aele ^.,^. iiisTnim: in.s ammaux. ,^Hi.hV CVstl. s.nni- IHHssons a. m.r qui ,;,..^^nHl.àn^qu^mn^s^.v,Hquipoud l,.nia.qn'nninviHnvs.M.umaMns, ams.quou vi.nl .1. 1. ai.v, H In smaris rhan.oni <1. rou- ,^^^^,..^,,,,,,,,,,^u^'.|n.n,l(ralHU.In^spo,s.on<,.U ,„u,nl (^n élr .1 iv(kvi(Mnirul nnns. Ce cluu.p- ^,^,„l ,sl surloul visil)l(^ aux na^eo.ivs c'I aux ,,,.,„HuesM.a tVuM.ai.Mlu rorarin .si suiioul (IM^ cnl. quand (dlr osl plriur, (>ommr la niaMiis. L(' „H.u. rlloloup. H i)ivsquMousl.saul.vs,)ms- .ou< à (VailW, soûl mauNais iM^idaul la Koslahou. llv(4i a peu qui, nmiuir Ir i:laurus, soieul rga- l,„,.„, bous. quMcslVmrllessoirul ploiurs ou uo W .i)i(Mil pas. Lrs virux poissons no sonl pas bons; ol l(^s liions oux-momo> on vioillissaul iw >,)ul plus bouN nunnr pour los salaisous. paico rohict .l"()1.sorvati<.n> trt'.s-;iH.'n tiv(>>, ;t r:iu-.'(lu nul (\n"\\ socnu^ struit. - A '■'' 7?/'"" ''>>■'"'''■ I^'' raul^'ur aurait pu rîr.' \)lus altir- inalit". ^ 't. ,j/yKV/ (/u'on l'/oit (II' l'' '/"■'• Plus haut. ï^ 2. ^ i" >//'"'•'>•• Conune c»^ poisson n'o-t noiuiu»' iiull." parî nillcui-s ([u'ici, il «'st hien .lifticilo do savoir ce qu'il est. Oo qu'on peut pn'-uni(M\ c'.'st qu'il se rapproche >le la M:euis piiisipril e>t nomme auprès d'elle. Quel([ues manuscrits donnent Ca- ris au lieu de smaris; et ce serait peut-ètrt> la vrai»' leçon. La zoo- logie mculerne a conserve le nom de smaris à une espèce de la l'a- ; v(ur la nidle de- Aeanihnpt^-r. Znnh>'/n' (frsrripl/rt' i\r M. Olaus, p. S'iS, oii la miena «-t la smai'is sont tout i)rés linu' d<' l'autre. - Ij-s antn': rraillr^. -l'ai ;,dopt.' la l«^<:«>i» proposée jyar MM. Aiibert et Wiinmer, d'après un assez i:rand noinhrt> de ma- nuscM'its; la leçon vul^^ùr.' dit : n Kt le rt'ste d.'s animaux ({ui na- ,, .r.nit >'. i'' nl'ni'ii^. 0<' )">'>- son <\^t, inconnu: voir plus haut, ih. w, ?; 2. 5; 5. L''> vii'ux pom• /yo/^A-.Peut-être, cette asserti.m «^si-elle trop uenerale; les carpes, par exemple, ne sont pas moins honnes'en vieillissant, non plus l.|\ li i: \ III, (illAP. WIX, s; »i. 127 ([u'ils perdonl beaucoup (b* buir chair, ("csl bien le nicnio ciïcl qui se produit sur les autr(^s pois- sons. On nu'onnaîl qu^ls sonl vicMix à la p'andcur cl à la dundc de leurs écailles. On a pris une fois nu vieux Ihon qui ue pi^sail pas moins de quiu/j^ lalenls; la lar^eui' de sa (pieue élail de deux cou- dées cl uin^ pahne. "Les j)oissons (b^ rivière cl d'élau^ soûl surloul délicats quand, après la poule cl rémission de la laile, ils s(^ sonl refaits (*n se nourrissant. (Jutd- ques-uns sonl bons dans la gestation, comme la saperdis; d'autres ne valent rien alors, comme* le frlanis. Dans toutes les espèci^s, les mâles sonl meilleurs que les femelles: mais le glanis fenndle vaut mi(nix (pH3 le ,ulanis mâle. Dans les anguilb^s aussi,celles(|u\)ni)r(Midpoui" des femelles sont plus délicates; nuus malf^ré ce nom. ce ne sonl pas des femelles, elellesiHuliffèrenlabsolumentqu'àla vue. que les hrochets. — {hdnzp Id- lents. \\ est impossible de savoir ce (pie ceci représente: le poids du talent a beaucoup varié selon les i»ays et selon les iemi)s. Les .'valuations changent considera- libMnent, puisqu'elles sont tantôt de 2.'j kilofrr. et tantôt de 00. et plu<. — L(i Inrtjt'ur dr s(i (jiu^uo. Ce passaire peut se comprendre de deux laçons : ou il siLaiitie la loni^ueur du poisson de la tête à la ([ueue : ou il signitie que sa (jueue mesurait deux coudées et une palme, pour l'éteudue totale des deux nageoires qui la compo- sent. Ce dernier sens parait pré- férable. 55 G. Ln saperdis. On ne sait quel est ce poisson d'eau douce. — Le glani^. Le glanis n'est pas bien connu, quoique Aristote en ait parlé souvent: voir plus haut, liv. I, ch. V, i; G: voir aussi liv. \\. ch. xiii, § 6. — Cellr>i quon jwend pour (les feinelh's. Comme on ne sait rien sur la reproduction des anguilles, il n'est pas etonnani que les Anciens l'aient ignorée ainsi que nous. •1\) LIVRE IX CIlAPlTHi: PHKMIKU h... n„i.ui> i\o< animaux ; atlVrllniis .1.' l'iuiH' aiixquell.- ils parti- ciM'Ht; dinVivnr.s (ni.« prodiiil 1.' s.'xe, s.Mi>il.l.'S surtout dans rrsj.r.M' liun.anir: 1rs tVnu-ll.s sont toujours plus (Inuc-s et plus ,l,M'ilc<; cbi.Mis .Ir Laro.iic et .!<' Mol..ssi.-. croisoni.'nts utiles; 1rs IVnit'lh'S sont moins (•(.urii-rus.^s rt plus rusées; cara.'trr.^ .l.-cuu- ra-vr, plus cIlVnnpT ri plus laussr; caractriv dr riiouinio, pliisl'ravr. plus a.ld", plus pMim'ux; intlurnoe du spxo justoire des Aiiiiuaux. — Plus cacher ri plus rDUiic ;»///< Innijitr. Tout ceci <'st fort juste. L'auteur aurait i)U ajouter : « Se- « Ion que leur exisience est do- H inesli(pu' ou sauva^^e '». — Toutes /('.s- a/frii/o/is (/ue l'anic /ii'ut èprourci-. L'expr<'ssion est prut-étre trop générale; il aurait mieux valu dire : « Quelques* - unexles atVections ". Dans i)Oii LIVKK L\, CHAP. 1, § 3. etTaudace, le courage et la lâcheté, la douceur et la cruauté, et tous les autres sentiments analo- f,^ues. Ml y (m a même qui sont, dans une certaine mesui'e, susceptibles d'apprendiv et de s'instruire, tantùl les uns par les autres, tantiM sous la main de riiomme, pourvu qu'ils aient le sens de Touïe, et non seulement tous ceux qui entendent les sons, mais ceux qui peuvent percevoir les dillerenci^s des signes et les distinguer. M)ans toutes les es- pèces où il y a iiuile et femelle, la uatui'e a établi à peu près les mêmes dissi^nblances dans le ca- ractère des ienitdles comparé h celui des mâles. C'est ce qu'on peut observer le plus clairement possible sui" Fespèce humaine, sur 1rs espèces un peu grandes, et sur les quadrupèdes vivipai'es. Le cai'aclère de la temelle est toujours plus doux; elle s'appi'ivoise plus vite ; elle soutire plus aisément nombre de descriptions de Buf- fon, on j)eut voir qu'il partaijeait a bien des égards les idées qui Sont exprimées ici, sur les res- semblances de riionune et des animaux. On se rap{)elle surtout les i)ortraits (ju'il a l'ruts du lion, de l'eiéphaui, de l'une, du cheval, etc. ?; 2. Susccjitihles d'apprendre. Voir le début de la Métaphysi- que, 1. I, ch. I, ,i; ;}, p. 3 de ma tra- duction. — Le se?is de fouie. La Métaphysique donne aussi au sens de loiiie, chez les animaux, la plus grande importance. — Les di/fé- T. III. renées des s'upies. Ceci est une considération nouvelle; il s'a-it des signes j)ar lesquels l'homme manileste sa volonté à l'animal. §3. Mâle et feiriellr. Le sexe, en effet, exerce la plus vive influence; et ce serait supi)rirner une partie de la zoologie (pie de passer cette question sous silence. — Sur l'es- père humaine. Ici. l'on peut trou- ver que l'on ne distingue })as as- sez l'honune du reste des animaux; c'est ('videmment un être à part, qui sans doute ressemble à bien d'autres, mais qu'on ne doit confondre avec aucun d'eux. Du :i() IllSTOlHl' l)i:S ANIMAUX. rnlloiicluMiKMil (Ir un> iiiaiiis, d elle est plus ,l.,.i|,;i s'iiislniiiv. V\iiisi,l(^s diieiiiies (le Laroiiir „,„l ,\r hieii ineilleiiiv naliire ([ue l(^s chiens ^,,.^1,.,. L, ,,Kv (îe> ehi.'iiscle MolossiiMie remporie n;,.M„- Ir> espèces cproii tn.iive ailleurs pour nous ;j,l,.,alaeliass(- mais pour surveiller et suivre le |,^.j;,iL il> se dislin^ueul par Wuv eoura-e h roni- {,;,j|,v !.'> hèles fauves, aussi bien que paiieu!' t^ran- (l,.,ir. Les indiNidus nés de croisemenls de chiens (h^ M.dossie el de chiens de Laconie li(Minent drs deux races un courage rare, el une prodigieuse ardtuu'au h'avail. •Li's tenielles enl génèralenienf moins de cou- rage (pie l(^s mâles, sauf dans l'espèce de l'ourse r\\w la panihère, on la l'emelle semble èlre plus rom-n-euse. I)au> lonles les aulres (espèces, les IVmelles sonl plus douces, i)lus perlides, moins franches id plus pèlulanles; elles sonl aussi plus soiicieiis(^sde nounir leurs p(dils. Pour h^s mâles, c'esl loul le coulraire. Ils sonl plus braves, plus sau\ai;es, plus simples dans leui's allui'es el moins r. ■>!.'. ce 4UH'-t dit (les femelle.'^ des au!iii;!ti~v e>! (Ml j^'eiuTal tortexneî. ?; \. L' ^ flwiiiifs- (If Ijii-oiiif . .!e crnis (^iie heaiieoiip de nos chas- t^eur> doimeii! aus-ila })felV'reiiee aux cliK'iui.'s; eriles d-' Laeoîue fiiiieni eelehiH'S ilans toute la Clree.'. -- l^r Mib.ssii'. La Mo- ln>>i.' ftai! une partie dt' ri'jpire, sur le Kolte d'Ainbi-acie. Le uuiii de ^Ld^>sses est devenu ,Lrén<''i"i(pie j)our tous les ehiens de grande tadle. ninirs. Lxeept»', (juand (dle> ont a d.'ùuvdre leur {iroL^endure. — />'' l'oiirsr e/ (Je hi pdnfJo'rc. Je ne sais pas si le l'ait est, constant, et s'd a t'te sanctionné par la science moderne. < certains raj)- l)orts, toute autre (jue la nature animale. v; 7. La fcimnc. Le portrait de la iennne n'est })as tlatt<' dans ce passaLie: mais pcuir excuser l'au- teur, il faut se rappeler qutdle était la condition des femmes en Orèce:et certainement, cette si- tuation a inspire à l'auteur un dédain, qui n'est pias justilialde. — Dans les animaux. J'ai ajoute Noir IIISTOIUK DKS ANIMAUX. jii«~(jii(' (hnis les inolliis(in('s, qut \ SI IIIH* S(M- |„> 0,1 jillciiile iïuu vnu[) do IridiMil, 1(' mfilc vient iiii sccniii's ( \r lu IVincUo, laiulis que la jVnii'Ile >'eiiruii (lès que le mâle esl IVappé CIlAPlTUl!: II 1) es L'au:^t'S talion stt (le Liiu-rrr riitru les ni trificu»;!!'' carnu SS i ' ^ ^' ' iniinnt' ; iiS ^.[1 iiiti.' avt'c t auiuiaux animaux; la nourriture et l'habi- ittt>> arliarni-es des phoques; les les soins (le les crocotlilcs aulr es 'l-.:jv|,t.'; nonilavux ."xrnij.les d'aniniaux (jui sont vu i:\u'vv (iisi'aux. timmiIs, (luaiiiMiiHMl,' ([ueli|iit's espèces i»aix ; l'oiuoals lui'e ux ucs rie pliant s 1»' un^ cijni'.'e h's auneb vivent en ilr i^-ranih' oi! Te ri il ■e tif cduraue (Ml !•(« les éléphants; emploi , il> >e l'nnl mulueliemeul la -lierre. Si lure esl par li". <'- esl (■(•> inwt> aiii ne 'HjMfiit re u-tir (ia fonii'xfe, vi ([ue \\ i>nih' •\fiu e.f -li' ;i sficlii'. ciît» ;t la îm (iu |>:iraL:ra plie 'li-'/l/r c/////n •Il ^'/ '''*'>. .ï.' S u> >a i-- p I, -. ;- i ■Ml t'-i t'xar; ; neii^ «e» p' 'lit cruii'f, ii.u'i'e i pi il avait du >e ro irt'-st'nOT i»ien soi ivt'u' a l'ubser- va I 11 in des pceheurs. ^ 1. ()u't/.< tirent leur ri e (ti'S ;//r'///f\s suh-ldil' V avdU" de eau.-e 11 ne pt'ul pas fUtT^Mtpie (Ml (PliostiliO' l'ius tre les hétes. Cette, cau^e, l) le 11 tpie sous d'aïUi-es for- LIVRE IX, CHAP. IT. ,^ 3. 133 ainsi que les ])lioques d'une même région se font une «^iieri-e im[)bieabb\ maie eonlre mal(\ fcMiielb^ conln^ femelle, jusqu'à ci^ ([ue l'un des (b'ux ail tue Taulru^ ou ail été ehassé pai* lui; les petits se ballent avec non moins d'arliarnemenl. -Tous b^s animaux sont en guerre av(M^ b^s carnivori^s, qui mutu«dbMn(Mil sont, eux aussi, en guerre avec tous les auh'es, puisqu'ils ne peuveid vivi^^ ([ue d'ani- maux, (l'est de là qu(^ les (bovins tirent leurs au- gures de désunion ou d'union entre les humains, pi-enant les animaux qui se halli^nt enlrt^ eux pour sigm^ de désunion; et pour signets d'union, ceux qui vivent en bon accord b^s uns av(M^ les autres. Ml serait bien possii)le qu'une nourriline cons- tammeid abondante adoucît singulièrement, à l'é- iird de riiomme, les animaux qu'il redoute aujom- < > d'iiui, parce qu'ils restent sauvages, et ([ue le anim aux s'adoucissent éealement ainsi b*s uns à regard des autres. Le soin qu'on î 1 des animaux en Kgvple le prouve clairement ; commi^ la nour mes, aLnt an-^si 1u«'n soiivrnt en- tre les llninilies. — r"e\/ 1rs- phft(ii/f< ('(^di'tail exact . (pioiipic le jihotpn facile ;\ a])pri\a lisor. i/ni-'i a a/: it'Ut ("'^re ;oit rGx;)ressi(Hi (hi texte: ('inolqiio?; traducteurs l'avaient d'-ja l'ait avant moi. ^ .'}. ()i/'u?i'' nourrit uic cona- tiiiiiuii'itf (tt)<>n(hnilr . (" i (U' la ■1. E our les i^aeis q eut des \\n\- ui 0'- nnur- Tiiais il était non de eon- nî : et e est, \\\\ moyen j »U!<- ULMier (^'tte oliservatam, (pndtqiie sa nt. qi les donipifur> m simple qu'elle soit. — Entre /ev mampient hunimn^.y^n aiout»' co< mots (pu sont imphcitemeiU compris dans aas ( l'eni] )i(.vcr. — Eli E'Ji/l't''. Les ( irei'.- avaient Ou remarquer de bonne heu re i;r. HlSTUlUK Dl.S AMMAIX, ,.j,,„,> l,.„i- r>t (loiinrc >niis Wuv inaii(|iH'r jnmnis, l.-s plii-^ <:uiv;iuv^ riix-mrni(^s viwiil cùîe à nMo, ^,,„„„r \r r.-h>. Il< >';ii)l)rivnisiMil par 1rs soins ^j^,V)ii ('lia; cl pm' ('xrmplr, on cph^hpirs .Midroils |,> rnM'odilr >'appiav()ise av(M' 1(^ pnMiv qui (^si Hiar-('Mlr W nourrir. On peni voir les nirnu's i'ails so ivpnMluir.' dans d'auhvs pays, (d dans qucl-'ics- nns (h* lom's canhnis. '' l/aiuli' «d lo sorponl sont iMiniMins, parce qu(^ rni'de se nourri! de serpeids. i;i(dineum()n (d la phalan,ue sont eu v:ucvn\ parée (jue rielmenmon pourcdiasse li's phalan-vs. Dans les oiseaux, les liudiidés, les alou(dles, h^s pies, U^ \(M(liei', sonl (MMienus les uns i\i^< autres; ear ils se niant^cni niuluidleuKMd leurs «eurs.ljieoriieilliMd la (dionidle sr halhMil. (:(tnnni\ au milieu du j(un\ la rhouidte n(^ v(»il pas lres-(dair, la eoiandlle vieul lui priMi- pour les animaux , (\o\\\ un !h»!i iioiii'i'rt' •■ta.ir sacre à Ifui'^ y.Mix ; (l-iMs au-ani pays, ce vn\U\ «pii !';(i-;iit pa!-t!«' ilf \'à rcliL'iuii, Il a t.'îf ji<)U>,-.f aussi loin. ^ /.'' ''rn- i-nihlr. li n'y a rien la ipu' «If îros- prit!i:i!)K\ -- l) r/illf.n/is. Le tt'Xfc ne i)t'Ut pa> a\ oir nu autre sens ; mais ces mot- sont ifi as^iV mal places, ot ipi>'!i[ucs cnmmcniat'Mir^ ont soupi'oiint' une lacune; ces mots >era.ienl, selon, eux. la lin de (pi"l [Ue phra-e (pu ma uipiei-ait . MM. Auliert l'i W'immcr, qui émettent cette conjecture, trou- v(Mir, d'ailleurs, que i>resque tout ((' livre (\st peu dii-nie d'Aristote. Voir ma Dissertation sur la la.m- jiovit!toire des .mi- maux. si i. L'iii'jh- ci /e , p. <)")"i'. — l.iL l'fulldiiiji'. l'l>[>ece darai- ic^'i {X\ IJVRK i.x, <:hap. 11, § n. dre ses (vufs. ([u'elle dévore: et la nuil, e*(^sl la chou(d((* qui dévore les (Pids (h^ la rorneill(\ L'mie est plus l'orh^ ptMidant h^jour ; Tauli'i^ es! plus forh^ |)(Midanl la nuil. 'La rliouelle n'esl pas moins en ouiM're avec l'orcliile, qui vient aussi lui manger ses (inifs. Dans le jour, tous les petits oist^aux voliMd autour de lachouidle; et Ton dit que c'est pour Tadmirer ; mais en volant autour d'elle, ils Ini arrachent les plumes ; aussi, l(^s oiseleurs pren- uent-ils les petits oiseaux d(^ toute espèce au moyen de la chouette, qui les attire. " Coiseau surnommé le Sénateur, la l)(d(dte et la corneille sont en guerre, parce que le sénateur et la belette» man- dent l(»s (eulsde la corneille et ses petits. La tour- terelle (d la Pyiallis sont ennemis, parce que le lieu où elles trouviMit h se nourrir et leur mode de vivre sont les mêmes. Le pic-vert, le Lil)yen, h» milan el le corbeau se font la guerre, [)arc(^ (pie le milan ravit au corbeau toutes les proies qu'il peut taire, (d que b» milan est le plus tort par s(S r^nèe, nui tonne aussi tout un ordre ; td., thiil .. p. M \. ^ .■». L'nrr/iilr. On ne sait pas ce qu'est cet oiseau ; mais peut-être est-ce le 'i'rochile, avan.' leipud une Cacdle erreur de copiste peut le l'aire C(mr(Uidre. — Tous h's petite oi <)'(!//. i\ Le l'ait est Itien connu; au t.uni^s d'.Vristote, l'oli- servati(Ui était assez neuve. — Cest pour Fddnui-nv. Celait s an doute la croyance populaire. I< C. Siiriunuinr le SéiKitt'ur. Ou le Roi. ("et oiseau sei'ait alors une espèce de r(»it. Vi)ir plus hun sur le sénateur, liv. IX. v\\. xii, _:; 'i. -— LdPijraUis. On luanu-e ce (pi'esi cet animal, et \'o\\ ne sait même }»as si c'est un oiseau. — L>> l>i'-- ii'vt. Va\ i^ree Ktdeos : il senilde bien que c'est le l'icus VM\ IllSTOlHK HKS ANIMAÏ'X, sorr«\< t'I par son vol. T/osI doiir onroiY^ la pâture (jiii i('ii oiseaux lioslilos lo> nus aux auh'(^s. " L(»sois(Nau\ ([ui liivnl leur nomialuiode la nnu-, n(^ s(tnl pas onlro eux desoinioniis moins acharnes : par exeni|)lt\ le Hrenlhos, \c i^orland (d la liar|)e. La buse, le crapaud fi^renouilh^ d«^ linie) (d lo sei*- penl s(^ halhuil, parce ([ue la huso se nourril di^s deux aulres. La lourhuudle (d le verdiiu' soni en <'uerrc; (d <^'esl le verdiei' qui lue la louiiei'(dle. Au coidrair(\ c'(^sl la corntdlh^ (|ui lu<^ Toiseau qu'on nonmn' 1»^ lypan. L'a'golie (d les aidres ois(MUix pourvus de seri'es dévortud le calaris ; el la 'Micrrt^ esl enire eux Ions. "" hdlc rèi;ne aussi cuire W shdlion et raraiiiuée, parce qu(^ le sltdlion l;i drvorc. il v a guerre encor(^ (Mdre la pipone ol le héron, dont la pipone mange les onifs el les vii'i'l!-^ lit' la Z(>ol.)_rii' lUddiTUP. — f\'v ois/'fiu,!-. Il t'si (lonr ]»!"(>- l>:i!il.' (juc la l'yi'.'illis os' aussi un di.x'.iu, coiiinio tous les animaux uouuucs (l;i!i< en p^issair»'. .^ 7. Les (j/'s 'oii.r ijn'i /ircfit b'ur Jiniinili/ii' (le hi )tii'i\ (^)u('î((U('S- uns (les (listMUX ili'si^MK's dans (•(» paraLiî'aphf» snsu en ctret (h's oi- s ■ Tix de infU'; mais le rosto sont d.'s oist-nux qui \\o vivtuit (ju'a tf-rr.'. - Li' llrr)illii)<. Ou Pii'inthos. ( Ml ni' <:\\\ pas ((Utd est coi oiseau : ni;ii< il est j)i'()hal)l(> quo c"ost une ('-[H'i-.' de mouette. — Li' ijdéltnid. < hi (( La niouettt' '«. — ÏJi harpr. J' li dû reproduire simplement le mot i;roe, parce qu'on n"a pu iden- titler cet oiseau. — f.p rrnpcvid . Ou Orenouille de haie.commecm ra{)i)ello quel(|uet"ois. — Ij' fi/}ian. On ij^nore qufd est cet (dseau;et, d'après Cexpression du texte, il semble ([u'il t'tait pou connu en Grèce. — L\r(jnUi'. Ou L'adolie. On ip:nore aussi ce qn*; [)eut être ci't oiseau, ([ui sans doute était un rdseau de nuit. Voirî)lus loin, v\\. XVI. ?; 7. — l.fs autrr:i (t/span.r. U faut prohaldement ajouter : <» De nuit '>. — Lf'Cdlaris. Ou('olaris, ou Scalaris. selon diverses lectures; l'id-uitltication n'a pu être f.iite. §S. Lr sfel/i'Oi. Voir plus haut, liv. MU, ch. xxviii, i5 3. — l.a pipo7ic. T'AI reproduit le mot grec ; I âÇr-J 1 k ^ .1 IJVRE IX, CILVP. Il, § 10. 137 pelils. L'a-githe et Tâne se foui la icnerre, et voici comuKud. L'àue, en passant près des buissons, y (Votte ses plaies pour se ixralliu'; n\ s'y roulant, el en se mettant à braire, il fait tomber les œufs et les p(dils, qui, tout efîrayés, sortent du nid. L'a\uilhe. pour repousser h^ dommage qu'il souffre, vole sur Tàne et lui pique ses plaies. ^Le loup fait la guerre h Fane, au taureau et an renard. Comme il est Carnivore, il se jette sur les bœufs, les ânes (d les n^iards. Le renard et le bnsard n\)nt pas (Lantre motif de guerre. Le bnsard est carnivoi'e, et il a des serres ; il fond sur le renard ; et en le frappant, il lui fait des plaies dangereuses. Le corbeau est l'ennemi du taureau et de Tàne , qu'il frappe en volant sur eux, et il leur crève les yiMix. '"L'aigle fait la guerre au héron; il l'attaque avec ses serres; et le héron meurt dans la lutte. L'éuKM'illon (^sl en guerre avec Fœgype; la crex y est avec le pic-vert, le merle et le verdier, qne cet oiseau est une espèce de pie, à ce qu'on supi)ose. — L\rqifhc. J"ai dû encore reproduire le mot g-rec, parce qu'on ne peut identi- lier cet oiseau. Pline rt'pète ce détail sur r;ej_nthe, qu'il a})p(dle un oiseau très-petit, de même qu'il s"a])proprie presque tous les autres détails de ce cliajjitre ; Histoire naturelle, liv. X, ch. xcv, p. 42i, édit. et trad. Littré. %^. Le loup fait la guerre... Le loup n'attaque pas seulement les animaux qui sont nommés ici; il attaque tous ceux qui sont plus faihles que lui, ou qu'il peut sur- prendre. — J.c corbeau e^t l'en- nemi (lu taureau. C'est trop dire, bien (|u'il ne soit pas imi»ossible (|ue le corbeau, dont le bec est très-fort, crève quelquefois les veux des autres animaux. § 10. L'.rgi/pe. On ne sait préci- sément quel est cet oiseau, non plus que la Crex, qui probable- ment doit être un échassier. Voir 138 HISTOIRE I)KS ANIMAUX. quelques porsonnos, trop amies des fables, font iiaîln* (les cendres d'un bûcher. La cm les pour- suil tous, aiusi que leurs pelils. La sille et le tro- cliile font la f>uerre à Faille, dont la sitte brise les œufs; pour se venger, et aussi comme carnas- sier, Taii^le est en f^uerre avec tous les oiseaux. *' L'anthos est en guerre avc^c le cheval, paire que le cheval le chasse d(^s pâturages. I/anthos qui se nourrit d'herbes a une taie sur les yeux, (^t il y voit mal; mais il imite le hennisseuKMit du cheval, qu'il (effraye en volant sur lui : et il le chasse, jusqu'à ce que le cheval h* saisisse et h» tue. D'ail- leurs, Tanlhos vit sur le bord des rivières et dans les maiais ; il a un(^ l)elle couleur, et il se noui'rit aisément de tout. '"L'anei^st renm^ni du colote, qui vient doi'mir dans sa mang(^oire, et qui rempè- che d(» manger i)Ose que le Côlote doit être une espèce de lézard. Il est bien probable i 139 LIVRE IX, CHAP. n, S )3. 11 y a (rois espèce!^ do hérons, le cendin'', le blanc, ol colui qu'on appelo l'étoile. Lo liéron condré a de la peine à s'accoupler, el à poudre; il cru^ à re moment , el le sang lui sort par les yeux, à ce qu'on dit, quand il s'accouple; la femelle fait ses (inifs irrégulièrement el en souffrant beaucoup. I 0 héron fait la guerre à tous les animaux qui lui peuvent nuire: à l'aigle, qui l'enlève; au renard, qui le mange dans la nuit ; à l'alouette, qui lui vole ses O'ufs. '5 Le serpent est en guerre avec la belette et le rochon; avec la belette, quand ils sont tous deux dans le même trou; car ils ont la même nourri- ture; et le cochon mange les serpents. L'émerillon os! l'enu.'mi du renard; il le frappe de sou bec et lui arrache les poils; il tue ses petits, grâce aux serres dont il est pourvu. An contraire, le corbeau el le renard s'entendent aisément, parce que le corbeau est hostile à l'émerillon, el que contre lui que ce détail est aussi fabuleux (pie tous ceux qui précèdent. — // 7 a trois r^prcrs de Itcro?}-^. Ceci ne tient, ni à ce (pii vient d'être dit, ni à ce qui suit. Ce sont l;'i (évidemment des notes assez confuses, mises sans ordre les unes à la suite des autres. La science moderne compte des espèces nombreuses de hérons; Toir Cuvier, l\è;/}ir animal, tomel, pp. .'HO et suiv., et Zoologie des- rriptire de M. Claus. p. 075. — Cendré. Le sens du mot jjrrecPellos n'est pas très-défini; je Vai rendu par Cendré, pour me rapprocher davantage de la réalité, puisque plusieurs espèces de hérons pré- sentent en effet cette couleur. — j: étoile. La zoologie moderne ap- pelle une espèce de héron Ardea slellaris. Voir plus loin, ch. xvii, - 1, _ J ce qu'on dit. L'auteur n'a pas l'air de croire à ce fait (■'t range et faux. ^ 13. Le serpent... la belette... le eochon... le eorbeau et le renard. Tous ces détails ne répondent, liO HISTOIRE DES ANIMAUX. il prond In défonse du roiiard. 'M;. \o\v plus haut, ï^ 10. — P/us fii/r /('S 'i/f/ues. J'ai adopte la lecdu de M. Pikkolos, adini>e par MM. Aid>ert et Wim- mer. Les éditions ordinaires di- sent, d'après les manuscrits, rpie les cyi^nes se dévorent entre (nix, au lieu de dire qu'ils se tuent. Le lait est qu'a re[)o([ue d»» l'accou- ])lenient. les inàles se battent d'une inanii^'re t'urieuse. Alheneedi\ .1 X, p. .■)*>.'{, cite en partie ee pa-sau'e sur les evLrnes. \'oir aussi lOlieii, liv. V, eh. xx.xiv, p. S.'), eilit. l-'ir- nnn-l)idot. — Commr y smif le^ liniNhK's. Cclto rtMiiarquo rst au moins sinirulière ; et sans doute, c.'t'st une addition l'ait** par une main (pli n'est pas ctdle de l'au- teur. — fj' iiiii^uji. Ou i)eul-être, « la Lin(»tte ■'. J'ai mis entre pa- renthèses le mot d"I"]pinier j)our rendr»' littéralement h* mot du texte. Le t'ait, d'ailleurs, n'a au- cune vraisendda,nct\\'oir la y.ooln- (jio (lcsc)'ij)tirr d<> ^LClaus, f). 9!i8. ^ l'i. L'fnil/i'is, \'oir jdus haut, ;i i 1 . — L'.TijiUw. On iirnf^re (piel est cet oiseau ; d'après ceux avec lescpiels il est ici nomme, on j)eut croire (ju'il s'agit (ruue espèce de nit'sanpfe. — ï.r sauf/ ilr l'-rf/i- ihi' et f/i- /'(infhos. C'est un récit *■« ♦ LIVRE IX, CHAP. II, § 16. 141 le héron sont amis, comme le sont le schoinion, l'alouette, le laédos et le pic-vert. Le pic-vert vit le long des rivières et dans les lieux bien fourrés, tandis que le laédos ne recherche que les rochers et les montagnes, et ne quitte pas son habitation, où il se plaît. Le piphinx, la harpe et le milan sont amis, ainsi que le renard et le serpent, qui tous deux se cachent en terre, et ainsi que le merle et la tourterelle. ^•' Le lion et le thôs sont d'implacables ennemis, parce que, étant Tun et l'autre carnassiers, ils se nourrissent des mêmes proies. Les éléphants se battent furieusement entre eux, et ils se frappent avec leurs défenses. Le vaincu est soumis à un rude esclavage ; et il ne peut souffrir le cri de son absurde, auquel l'auteur de ces notes, quel qu'il soit, ne croit p;is. _ le schoinion... Le laédos. J'ai dû simplement reproduire les noms <_^recs, parce qu'on ne sait pas (jnels sont ces oiseaux. Même remarque pour le Piphinx; et aussi pour la Harpe, mentionnée deja plus haut, § 7. Voir i)lus loin ch. xvH, ^ 2. — Le renard rt le serpent. Ce rapprochement est au moins très-singulier; et le motif (pron en donne l'est encore davantage. § 16. Le thôs. On ignore ce qu'est au juste cet animal; on a cru que ce pouvait être le chacal; mais on pense aussi (pie ce pou- vait être une sorte de civette, Vi verra, espèce de carnassier qui parait trop faible pour pouvoir lutter contre le lion. Voir Cuvier, Règne animal, tome I, p. loi, et Zoologie descripiire de M. Clans, p. iO'/'; voir aussi le Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, t. 1, p. G9, § 20. — Les éléphants se battent furieusement. Surtout au moment du rut. Les détails qui suivent sont assez curieux; et sans doute, la Grèce n'avait bien connu les mœurs des éléphants qu'après l'expédition d'Alexan- dre; mais ces détails ne tiennent pas à ce qui précède, et ils ne se rapportent même pas au sujet ireneral de ce chapitre. — Sou- mis à un rude esclavage. Ceci 142 HISTOIRE DES ANIMAUX. vainqueur. On ne saurait croire jusqu'à quel point les eléphanls diffèrent en coura^^e les uns des aulres. A la guerre, les Indiens emploient les fe- nitdles aussi bien que les mâles, quoiqu'elles soient plus petites et beaucoup moins braves. L'élé- phant a la force de renverser des murailles, en les frappant de ses défenses énormes ; il appuie aussi son front sur les palmiers jusqu'à C(.^ qu'il les ait courbés; et alors, en les foulant aux pieds, il les fait tomber sur terre, de toute leur longueur. "Voici d'ailleurs comment on fait la chasse à l'éléphant. Des gens moidés sur des éléphants apprivoisés et courageux poursuivent les autres; et ([uand ils les ont rejoiids, ils les font frapper par les éléphants qu'ils montent, jus([u'à (Uilier accablement. Alors, un conducteur monte dessus A les dirige à l'aide de sa faulx. L'éléphant, du rest(\ ne tarde pas à s'ap- privoiser, et il obéit biiMi vil(\ Tant que le conduc- teur reste monté sur sa béte, tous les éléphants ([u'il mène sont doux et dociles; mais une fois qu'il a mis pied à terre, quelques-uns demeurenl toujours dociles; mais les autres cessent de l'être; et pour n'est pas assez ox})liqué et ne se comprend i)as très-bien. — A''V In'lic/is-. Ceci prouve bien l'oi'i- [rine de ces renseignements. — P/us petites. On croit jx^nvoir fixer approximativement à nn cinquième, la ditVérence de taille entre les femtdles et les mâles. § 17. La chasse a Vélcphant. ButTon a décrit aussi la chasse à rel(q)liant, tome XVI, pp. 308 et suiv. Le naturalist»' moderne ne donne pas tout à fait les mêmes renseitrnements ; mais les siens sont beaucoup i)lus exacts et beaucoup plus étendus. — Sa f'auLr. (Test le liâton arnu' d'une pointe de fer que porte le cornac, LIVRE L\, GUAP. III, § 1. 143 Ji dompter ceux qui sont rebelles, ou leur lie les jam- bes de devant avec de fortes cordes, qui les font tenir tranquilles. D'ailleurs, on fait la chasse aux éléphants qui sont déjà grands, aussi bien qu'aux jeunes. *^ Voilà donc comment les animaux dont on vient de parler sont en paix ou en guerre, selon les besoins de leur nourriture, ou selon leur genre de vie. CHAPITRE III Des guerres des poissons; espèces qui s'attroupent; espèces qui vivent {>ar paires; espèces ennemies qui se réunissent à cer- luiiu's époques; poissons mutilés par d'autres; les plus forts dévorent les plus faibles. * Parmi les poissons, les uns se réunissent en troupes, et vivent en paix les uns avec les aulres; monté sur le cou de la liète; j'ai conservé la nuance du mot grec; le mot vr;ii serait Aiguillon. i; 18. Voi/ii (loue ronunent les anuKCiiLi'. K('sumé de ce qui a été annonce, des le premier pa- ragraphe de ce chapitre. Ou ne saurait re[)ousser la conjecture de MM. Aui)ert et AVimmer, qui ne veulent pas attribuer cette ré- daction à Aristote lui-même. Les idées sont en effet désordonnées, et le style n'est pas meilleur. Mais si le sujet est imparfaite- ment traite, il n'en était pas moins important; et la zoologie ne peut oublier les guerres des animaux entre eux. (''est une partie de leur caractère et de leurs mœurs. § 1. Les inis avec les autres Ceci ne s'applique évidemment qu'aux })oissons (j[ui forment la troupe ; mais les poissons d'une troupe peuvent fort ])ien com- battre les poissons d'une autre 14't HISTOIHE DES ANIMAUX. mais ceux qui ne vivoiil pas eu Iroupes, sont enne- mis. Tanlot c'est pendant la t;«'slation, tantôt c\'st après la ponte, que les poissons se réunissent. Voici, d'une manière toute |4ém''rale , quelques espèces ([ui s'attroupent : les thons, k^s nuenidcs, les uonjous, les bonnes, les sauriens, les coracins, k'S sinodons ((ientales), les surmulets, les sphv- rênes, les anlhias, les élè^ins, les épis, les saruins, les aii^uilles , les méc(Uis, les leulliies, les ioulides, les pèlamydes, les nuupienuuix , les colias, etc. " Dans ces espèces, (juehjiios-unes ^ i\ent non scu- ItMuent (m troupes, mais, en ouli'e, par paires. Ttuis les poissons s'accouplent; mais ils ne nouI pai' ti'oupes qu'à certains moments, comme on vient de 1(^ (lir(\ soit quand ils pondent, soit a|)rès (ju'ils ont Jeté leur frai. I.e loup et le muge, qui sont d'implacables ennemis, se réunissent néanmoins les uns aux autres, à certaines épo([ues. ^ Bien des troiipo. — Cf'u.v «pli )i(> rirent })(i< en innipp... Cotte assertion est troj) Licneralc. — Ij's Uin/is, les 7n.rnidrs H faut admettre qu'il n'y a ici que des noms de poissons; et alors, on ne com- prend pas hien c^u'on y compte des Sauriens; ceci ne s'expliciuo que si ce nom, (pii desiij-ne des rei)tih's terrestres, «'tait aires. Le maie et la femelle se reunissant et rt^stant ([uelipie temps ensenil)le. ~ A i-erldine^; époques. \\ eût été bon de dire à quelles époques, et dans quelles circonstances, se réunis- sent ces ennemis im})lacables. J^ ■'). De même espèce. J'ai ado})té la leçon de Gaza, comme Lont fait «*-" I i;i LIVHK L\, CUAP. 111, § 4. l'ois, ce ne sont pas uniquement les individus de même espèce qui se réunissent, mais tous ceux (|uiont une nourriture pareille ou analogue, pourvu que cette nourriture soit très-abondante. On voit fré- quemment des muges et des congres dont la queue est enlevée, jusqu'à l'orifice d'où sortent les excré- ments, et qui n'en vivent pas moins. Le muge est mangé ainsi par le loup ; et le congre, par la mu- rèn(\ C'est que les plus forts font la guerre aux plus faibles et les dévorent. M'oilà pour les poissons de mer. aus>i MM. Aubert et ^^■imnler, bien que la leçon ordinaire soit acceptable : u Les individus qui l)on(lent en même teni])s ». -- Pour ru (jue eefte nourriture soit très-ahondunte. Car autrement les animaux se la disputeraient. — - (hi voit fré animaux ditrère en làchetc el en douceur, (mi cou- rage, (Ml docilité, en intelligence, ou en stupidilé. Ainsi, Ton a bien l'aison de Irouver que le moulon a un caraclère aussi doux ([ue slu|)ide. De Ions les quadrupèdes, c'est le plus IxMe. 11 s'en va dans les landes déstM'It^s, sans y l'ien chercher: e( sou- venl en plein hiver, il sori de Télable. S'ils son( surpris [)ar une l)ourras([ue de neige, ils n(* veu- lent pas l)oug(M', à moins que le b(M'g(M' ik^ les pousse ; et ils se laissenl mourir, à moins qu'il n't^nporle les milles, ([u<* suil alors le reste du h'oupeau. " Si l'on [)rend uni* chèvre par Texlré- .:^ l. P/ns lunil. Liv. VIII, eh. i. — Ij' utonton (i un l'urdctcrr . aussi (Inu.r ^iir shipi(li\ ("est aussi l'avis de Jiutïou, tome \1\', ])[). l.")8 «'t suiv., eilit. de 18.50. Il semliit' (juc le naturaliste fraurais a eu sous les yeux le [lassa.ire ' (rAristote, au moment oii il tai- sait lui-même la (leserii)tion «lu mouton. -~ C'est Ir plus hcte. Ou est utMit'ralemeut t exact. Pline le ri'pète aussi et send)le l'admettre, liv. VIII, clî. Lwvi, p. 3:)2, edit. et trad. Littre. — Doruwnt dehors... Le texte paraît avoir été altéré: et le sens n'est pas sur. — Plus Iranquilleu^ent. Ici encore, ou peut supposer quelque altération: car les chèvres sont naturellement beaucoup moins tranquilles que les moutons. i; 3. Quand le hruit du to}inerrr se fait entendre. Voir Bu (l'on, tome XIV, ]). IGi, qui constate qu'un coup de tonnerre sul'lit ])our faire avorter les brebis. — Lf's taureau.r. On ne voit p;is comment on peut parler ici des taureaux; et Camus, d'après un manuscrit ; d'après l'expression du texte, qui ^'* I lis IIISTOIIU: l)KS ANIMAT \ clirvri^s stMH)U('li('nl en si* scrraiil les' uns roiilrc les aiilres, selon les al'linilés d'espèces ; si l'on (Mi ei'oil h^s l)er<;(M's, 1rs rlii'vi'«'s ne s(» ronelienl plus nez à nez, après (pie Ir soleil a ioniiié. mais cllrs se séparent (^l s'éloii;n(Mil Tum^ de Tanlrr. CIIAPITIU: V De HialtiUiile des vaclirs (!•> vivre dv fniii[)a■ ?7."7;''X palssr/i( (Jn roinp(i(illir... C'est \\n fait (jue chacun de nous a pu observer bien des t'ois. — Selon rhdhituile. 11 se forme en eiVet des liaisons constantes entre les mêmes va- ches, qui vont toujours ensendde. -— Ne mettent tout de suite à rlirr- rlier toutes les autres. Il me semble que c'est là le sens tres-régulier du texte, et il n'est pas besoin d'y faire quelque chan;zcment, comme l'ont voulu plusieurs com- mentateurs. Si la vache qui est le chef des autres, n'est pas au lAWw: IX, cnAP. vi, ^^ i. lU» - Quand, parmi les juments paissant au même pàtu- rai^t». Tune vient à périr, les autres se cliai\mM)t d'élever son poulain. C'est que, ^n^ p:énéral , le cheval paraît être un animal très-susceptible d'afTeclion ; et souvent on voit di'> juments stérib^s enlevt^^ dt^s poulains à leurs mères pour les adopter ; mais elles les laissent périr faute de lait pour les nourrir. ClIAPITUi: YI Des nneurs du cerf; prudence de la biche pour sauve^carder ses petits; sa manière de mettre bas; retraites qii'elle elioisit dans des lieux inaccessibles; leçons qu'elle donne à ses faons; le mâle, (piand il perd son bois, se retire aussi dans les plus épais fourrés; croissance successive du bois; après six ans, il tombe ehaipie année; lierre attaché aux cornes d'un cerf; cerf se ouerissîinl avec des escargots; manière de prendre les biches, en jouant de la llùte ou en chantant. ' Parmi b^s quadrupèdes sauvai^es, le cerf paraît être un des plus prudents. D\d)ord, la femelle fait lieu où on la cherche, et si les autres sont absentes également, on en conclut qu'elles doivent être avec la première. § 2. Quand y parmi les ju- inents... Ceci ne tient pas à ce qui vient d'être dit des vaches; et évidemment, ce sont là des notes mises, sans ordre, à la suite les unes des autres. Je ne sais pas d'ailleurs si le fait mentionné est bien exact , quoicpi'il n'ait rien d'impossible. — Très-suscep- tible d'affertion. Ce qui est vrai, c'est que l'homme, s'il vit l're- quemment avec le cheval, {)eut dévelo})per en lui beaucoup de qualités. — On voit des juments stériles Je ne crois pas que la science moderne ait véritié des faits semblables. 5? 1. Sauvages. W faut distinguer trois classes d'animaux : les ani- maux, domeistiques , sauvages, et i:;o H1ST0I1U-: des ammaix. >^es pt^lils sur le bord (l(»s clieiiiiiis, parri* (jik* h^s l)p(es jVmv(^s ne vieiin(*nl pas h^s y rli(M-cher, ei'aiiilt' (l(^s lioinint's. Puis, apr<'s qu'ollo a mis bas, elle se ba(e (le ronger bMdioi'ion ; (dl<^ courl ensuite nian- ijei' (lu séséli, el elle i*evi(^nt à ses petits, aussitôt ((u'elle le mois de Tharfiélion. \ Tépocpii' où le cerf perd son bois, il se cnclie, ainsi qu'on vient de le dire, pen- dant le joui'; et il s(^ réfuixie dans des fouriés épais poui" se préserver des mouches. Dinvmt loul ce lemps, ils paissent la nuit dans les fomiés où ils soni; et ils y restent jusqu'à ce ([ue les cornes soi(Mit lepoussées. b:iles poussent d'aboi'd comme jjeruiaiit, il y a hion (jnehiucs dif- tVi-enccs de tonnes et de gros- seurs, selon Fabondance plus ou moins i^^rande de la nourriture. — O/i appr/lr Défenses. \'oila encore un mot spécial tlans la langue grecque ; et l'auteur l'ex- pli(pie. Xous dirions plus gen*^- ralenient : les Aiidouillers. -- I.c Niuis (le Tknrgêliou. Ce mois grec repond eu partie u nos mois (le mai et île juin ; mais les époques ou les cerfs mettent bas varient beaucoup avec luge des bëtes, et avec les rigueurs plus oij moins grandes des hivers. C'est ainsi que la mue peut durer plusieurs mois. A'oir Hutlon, tome XI \', j). ;{t>tj. ^î-'i. Des iiww'hcs. C'est la leçon ordinaire; MM. Aubert et W'im- mer proposent de lire par un très-petit changement de lettres; '^ Pour ('viter les chemins ». Ce sens est certainement préférable ; mais les manuscrits ne l'autori- sent })as.Le commentaire d'Albert le Irrand donne : 7. Mordu par une araiynêe- phalauge. Ceci n'est qu'un conte populaire, qui ne repose sur rien. — Des escargots. Le mot grec peut siguitîer aussi des crabes; mais ce qui suit m'a fait préférer le mot d'escargots. Le fait est du reste tout à fait faux. — Ette dévore.... le chorion. Ceci i:ii HISTOIRE DES ANIMAUX. avant qu'il ne tombe par terre. Le chorion passe pour être un remède utile. ^ On prend les biches en jouant de la fliMe et en chantant; et elles se laissent charmer par le chant, {jii des deux chas- seurs, qui se réunissent, chante ou joue de la (lûte devant l'animal, sans se cacher; Taulre, qui est par derrière le cerf, le frappe quand son camarade lui fait signe que c'est le moment. Tant que la biche dresse ses oreilles, elle entend à merveille; et il n'est pas possible de la surprendre; mais du momenl qu'elle les baisse, elb^ irentend plus lien, et on la surprend. a été dit déjà, dans le J; 1- H est hieu probable que ce passage est une note marginale, qui s'ajipli- quait plus haut et qu'un copiste iuattentif aura déplacée. v^ 8. Eu jouant de Ut flûte et en chantant. Ceci est sans doute exagéré; mais il parait certain que ces animaux aiment la mu- sique, ei qu'ils l'ecoutent atteiui- vement. — l'n des deux cAc/s- seiii-s. C'est peut-être là un de ces récits de chasse qui ont chez nous tant de réputation, et que les chasseurs grecs ne s'épar- gnaient pas })lus que les nôtres. — Et on la sui'f/reni/. J'ai ajouté ces mots qui m'ont paru indis- pensal)les , [>our complficr la phrase et la rendre claire. LIVRE IX, CHAP. VII, § 155 CHAPITRE VII De l'instinct et des ruses des animaux; manœuvres de l'ourse pour sauver ses petits; les chèvres de Crète, cherchant le dic- lame ; chiens mangeant de l'herbe pour se g-uérir; ruses de la panthère; l'ichneumon se couvrant de poussière; le trochile nettoyant pour sa'pàturela gueule du crocodile, qui le ménage; la tortue mangeant de l'origan, et la belette mangeant de la rue; le serpent-dragon avalant du suc de laitue; cigognes pan- sant leurs blessures; belette étouffant les oiseaux; les héris- sons sentent à l'avance les changements de temps; parti utile qu'un Bvzantin avait su tirer de cette observation. V ' Lorsque les ourses fuient devant le chasseur, elles poussent leurs petits devant elles; et elles les poi'Ieiit, en les prenant dans leur gueule. Si elles sont sur le point d'être prises, elles grimpent sur les arbres. En sortant de leurs tanières de reiraite, ce que font tout d'abord les petits, c'est (l(* manger de l'arum, ainsi que nous l'avons déjà dit; et ils rongent du l)ois, comme pour faire pous- § 1. Et/es pouf^.pi'rr. Le texte e.st moins précis, — f)c 1(1 rue. Cette i(lentilic;iti(ui n'est j)as al)Soluinent sûre : et plusieurs traducteurs se sont contentes de reprodinre le mot LH-ec Pe,<:anon. Theopliraste en |)arle souvent ; Des Causes des plantes^ liv. \l^ di. xvi, ,i; i, p. ;M.3, édit. Firmin-Didot. — Le ^erpent-drafiou. Le texte dit sim- pleikent Dragon. La zoologie moderne a conserve ce nom à un saui'ien de Tespèce iguane ; voir la Zoolot/ir dcsrripfirr de M. Clans, j), 910. — Lnitur sau- rdf/e. Le mot grec est Pi«'ri-, qu'on identifie avec rElminthie vijx'rine; voir Theopliraste, H/s- tnire des plantes, liv. VH, cli. ii, ?i 4. p. 122, edit. Firuiin-Didot. ,^ G. Du (jle en herhe. Ou j)Iu- tot, du Chiendent. — Ij's <''ifj'>- yrii's. Imagination pojmlaire. - La fouine. On n'est pas sur de cette idenliticatiou. — Iai hv- A LIVRE IX, CHAl>. VU, .^î i.iO 'Bien des fois, on a pu observer que les héris- sons privés sentent les changements de vents, selon qu'ils soufflent du nord ou du midi ; les uns chan- gent alors les ouvertures des trous qu'ils se font en terre; les antres, qui vivent dans nos maisons, passent d'un mur à l'autre. Aussi, rapporte-t-on qu'une personne de Byzance qui avait observé cet instinct du hérisson, s'était fait une réputation en prédisant le temps à coup sûr. Le putois est à peu près de la grosseur d'un des plus petits chiens de Malle. Son pelage velu, sa forme, son ventre blanc en dessous et la méchanceté de son caractère, le rapprochent de la belette. On l'apprivoise très- aisément; nuiis il ravage les ruches d'abeilles, dont il aime beaucoup le miel. H mange aussi les o. sceaux, comme les chats. On prétend que la verge de cet animal est osseuse, et ([u'elle est un remède leite.,. Je ne sais pas si les dé- tails donnes sur la belette, attra- pant les oiseaux ou luttant contre les sf^rpents, sont plus exacts que tant d'autres. .:^ 7. Les lièrhsons... 11 j)arait certain que les hérissons Ii)nt dans leurs demeures deux ouver- tures, Tune au sud et l'autre au nord; maison uesait rien de plus sur leur instinct en ce genre. — Passent d'un mur à iauf^-e. C'est- à-dire encore, du midi au nord, et réciproquement.-- lue personne de lii/zanre. Plutarque rapporte le même lait, De ilntellajcnce des Animaux, p. 11S9, 3Î, edit. Firmin-Didot; seulement, il cite la ville de Cyzique, au lieu de celle de Byzance. — Le putois. L'identification n'est peut-être j)as très-certaine; et l'on peut hésiter entre le putois, le furer, la belette, l'hermine. Ce qui m'a décide à adopter le mot de putois, c'est qu'il est, d'après Cuvier, le plus sanguinaire de tous; Iiè;/ne animal, tome I, p. liS. — Est osseuse. La même organi- sation se présente chez plusieurs animaux, et notamment dans le chien. — in remède excellent 100 mSTOIUE DKS AMMAIX. o\rolI(Mil roiiliv la slraiii^ourie. On In raclo pou la doniifM^ aux malades. I' CIÏAPITUK VIII De riiidiistrie des animaux, souvent })areille à celle de Tliomme; riiirondelle et son nid merveilleusement construit; soins de riiirondelle pour nourrir et élever projH-emeni ses petits; des mcrurs du pigeon; sollicitude du mà'e pour l.>s petits, et ses violences contre sa femelle; union halufiielle drs pifreoiis, sauf de rares exceptions; humeur batailleuse des pi<,-eons; leur ma- nière de boire; durée de la vie des ramiers; seulr infirmité «pie la vieillesse leur donne; oiseleurs crevant les yeux aux aj. peaux; en général, les niàies vivent plus longtemps (pn^ les fenirlh-s; exceptions p(nir les moineaux; migrations dt-à tourterelles; migrations singulières des junsons. ' On pciil ()l)sorv(M', cii -riirial, dans les nianièi es de vivre des aniinanx l)(nuH'()np d'aeles (pii ivs- send)len( à la vie même (h* l'homme; e| e'esl dans l<^s pe(ils animaux, pliilol (Mieore ([ne dans l(w i^rands, qn'on jxMd voii* la snicdé (!(* leni' inhdli- ir(Mjre. Ainsi, dans hs oiseanx, on pom'rail eil(M" ml)le accejttable. La leçon ordinaire allirmerait (pie le maie coche tous les jeiuies, avant de les laisser sortir du nid. Il semble (pril y a là une imiM>ssil>ilité ma- nifeste, ([ui doit Taire rej<'tcr cette h'con, l)ien (jue tous les manusei'iis la donnent. ^ i. C'est là d'ordinaire.... Ces 1 la mort. "^Les pigeons, les ramiers et les tourte- relles ont cette particularité de ne relever la tête, en buvant, que quand ils ont assez bu. La tourte- relle et la femelle du ramier n'ont jamais cha- cune que le môme mâle ; et elles n'en acceptent pas d'autre. Le mâle et la femelle couvent également tous les deux. On ne distingue guère la femelle et le mâle que par l'examen des viscères intérieurs. ^Les ramiers vivent très-longtemps, puisqu'on en a vu de vingt, vingt-cinq et trente ans, parfois même de quarante. A mesure qu'ils vieillissent, leurs ongles s'allongent; mais les gens qui les élè- vent les leur coupent. 11 ne paraît pas que la vieil- lesse leur cause d'auli'e infirmité, du moins autant qu'on peut le voir. Les tourterelles el les pigeons auxquels les éleveurs crèvent les yeux, pour en faire des appeaux, vivent encore huit ans. Les per- drix vivent à peu près quinze ans. Les ramiers et les tourterelles font toujours leur nid dans les mêmes endroits. observations sont aussi exactes que celles qui précèdent. 4^ 5. Cette part'ieularitc de lie relerer la tète. La zoologie nio- deiMie a reconnu la justesse de cette observation délicate; les pi- geons domesti(jues en offrent tou- jours l'occasion. — Que le ymhnc mâle, ("est exact. — Par l'exa- men des visi rr-cs intérieur.^. Ceci prouve une fois de plus que les Anciens disséquaient avec soin les animatix qu'ils voulaient étu- dier })lus particulièrement. § G. Les rnrxicrs vivent très-lon;/- femps. On comj)rend que ces ren- seignements doivent varier selon les pays et selon les climats ; mais les chiffres donnés ici paraissent en général assez exacts. — Leiws ongles s'allongent. Le fait est exact. — Crèvent les geiu:. La cruauté des Anciens devançait ainsi la nôtre. ■■it iOi HISTOIRE DES AiNlMAUX. LIVRE IX, CHAP. IX, § 1 16i ^Géuéialemoiil, les inàles viveiil plus de temps : mais on assiii'e que, dans les oiseaux dont nous venons de parlei', e/esl le mâle qui meurt avant la lemelle, et Ton s'appuie sur Tobservation des oiseaux élevés dans les maisons, comme ap[)eaux. On dit (^neore que le^s mâles, parmi les moineaux, ne vivent qu'un an; on en donne pour pi"(HiV(^ qu'à Tépoque du pi'intemps, on n'en voit jamais qui aient tout d'ajjord l(*s plumes noires du dessous du cou, tandis (pi'ils les oui plus tard; ce qui démonti'e qu'il n'en resie pas un de l'année pré- cédente. On prélend encore que les femelles des moineaux vivent plus cpn: les mâles, attendu qu'on en ])rend avtM* des jeunes, el qu'on reconnaît celles-là aux l)ords du I)(M', qui sont plus duis. Les iourleindles vonl vivi'e en élé dans les climats tVoids, (d (Ml liiver dans les climats chauds. Au contraire, h^s pinsons cliercheni, l'été, les climats chauds, et en hiver, les climals IVoids. i; 7. (uhuTdlc/i/rnt. les niAlcs ri- vent /lit/s //r temps, ('cit.- i^fiu'- ralile iTcst ju'ut-rti-e |i;is trrs- (*xart(>. — Se nrrni (jn'iin (in. ("<* l'uiL paiMiL iiu'XMct ; v\ les moi- neaux V!\iMlt bien Ihs... ,)e ne crois p.is que l;i science moderne ait. fait des observât ions sjx'ciales. — L''s iDUih'j-clh's les />/ usons. •le ne sais si ces faits (uit ete vë- riîit's; mais il est p(»ssii)le que, sMus le climat de la Oi\'ce, les cdu)ses se passent autrement que dans le notre; et les espèces peu- vent aussi être différentes. ! 4 CIIAPITRi: IX Des oiseaux qui ne font pas de nids, mais seulement un trou dans la poussière du sol; de la ponte et de Tincuhation des cailles et des perdrix; ruse de la perdrix pour écarter le chasseur de sa nichée; nombre d'œiifsque fait la perdrix; caractère très-mau- vais de la perdrix; les mTdes empêchent la femelle de couver afin de s'accoupler avec elle; efforts de la perdrix pour sau- ver ses œufs du mille et des chasseurs; combats acliarnés des mrdes entre eux; le vainqueur coche le vaincu, ce qui aiiàve aussi dans les cailles et les coqs; manèi^^esdes pertlrix sauvai^es nulles, selon que l'appeau est lemelle ou nulle; tentatives réité- rées des m;lles pour s'en approcher; jalousie des nulles qui restent ji distance: lascivité excessive des perdrix et des cailles. M.es oiseaux pesants ne se iont pas de nids, parce qu'un nid n'est pas utile à des oiseaux qui volent si mal, comme les cailles, les perdrix et tous C(Mix qui leur ressemhlent. Mais ils font dans la poussière un creux sur un endroit uni, ne pon- dant jamais ailleurs; el ils se cachent sous qu(d- que épine ou quelque matière analogue, pour repousser les attaques des éperviers el des aii^les; cela fait, ils y pondent et y couvent. Dès que les p(dits sont déharrassés de la co(|uille, ils les chas- sa 1. Lcf^ oisraiLV pe^mits. C'est la traduction littérale du texte; on i)Ourrait traduire encore : (( Les oiseaux qui volent mal ». Voir Athênér, liv. IX, p. 392, où il analyse ce passage de l'His- toire des Animaux. — Lr.t"erence au para- i:i'aj>he prt'c/'dcnt. — En chaii- htiit. Cuillaume de Murlicka semlde avoir eu un autre texte; car il traduit : < Propter par- " tiim » ; C(> qui est plus d'accord 10 é LIVRE IX, CH.\P. IX, S :i. brisoni, quand ils los trouvent. La fomollo los dé- fend comme elle peut, et elle so sauve pour aller pondre ailleurs. Souvent, il arrive que, pressi^^e do pondre, elle d(n)ose ses œufs au hasard, pourvu que le maie soil hors de porti^^e; et afin d(^ los sauver tous on masse, elle n'y revient pas. Si qu(dquo chasseur la voit, oll(^l'('doiono do ses (oufs, commo pour s(^s polits, on so jolant encore devant lui, jusqu'à ce qu'^dlo l'ait mis hors do voie. H^no fois que la fom(dl(^ couve après avoir pu so sauver, les mâles poussoni dos cris ot so battent «Mdro (MIX. C'est à ce lenips qu'on los appoll.^ dos veufs. L(^ mAlo vaiucu, en so battant, ortér. U y a des manuscrits et des éditions qui donnent une afiirmatiiui : (( Même quand le mâle est à por- te t.'C ». Voir Mhénée. liv. IX. p_ 3g9. __^4^« ({,' lessniirrr. De la destruction qu'en fait le mâle. — Connue pour se< petits. Voir le pa- ra iH'apbe précédent. § 4. De^ e>'ufs. ("était proba- Idement dans la lanirue grecque une expression aussi spéciale que dans la nôtre. — El ue se laisse rocher que j>ar lui. Ceci ne se comprend pas: mais le texte ne peut avoir que ce sens: et les manuscrits n'olîrent jias de va- riantes. — S/ UJi mule est rain- ru Même remarque. L'auteur aurait dû expliquer davantni:e c.> qu'il veut nous apprendre drs rap- ports des mâles entre eux. — Mais seuleuieut à certaine^; épo- ques. Ce détail n'est |)as complet. s:"t. // en est de rnrme des eail- 108 HISTOIRE DES ANIMAUX, valions sur les coqs. Dans les lomplos où l'on nourrit des coqs sans leurs femelles, lous les coqs viennent successivement cocher le nouveau venu. De même, les perdrix domestiques cochent les per- drix sauvages, les pillent et les maltraitent de toutes façons. M.e chef des perdrix sauvages se précipite en criant au-devant de celle qui sert d'appeau, comme pourla combattre; si le premier champion esl pris dans les filets, un autre s'avance pour lutter, en poussant h^s mémt^s cris. Voilà ce qu'ils font si c'i^st un niAle quiserl d'appeau; mais si c't^st uiu^ femelle qui chaule c\ qu(^ le chef di^s imih^s sauvages hii réponde en criani, aussihM lous h^s niAles se réunisseni poui' le frapper, et ils IVMoignenI di^ la fem(dl(\ parce qu'il va à la femelle au lieu de venir à eux; alors, celui-là se retire en silence, de peur qu'un autrirqui entendrait son A' V . 1 1 n 0 p a m i t j )a s q ii e c e ( • i s o i 1 1 o r t <'\":icL Les màlcs se hattciit vio- l«'miii.'ii( ; mais on uo sait pas ([\U'[ traitt'ui.MU siiliit le vaincu. - - I)(i">: /rs toupies (){( l'an tiou)-- rit (l(>^ vnqs. ("étaient les oiseaux sacft'v. dont les ilevins s-' servaient j)i)ui' leurs prédictions. — Cocfirr h' iinurcau vt'/iu. Il est î>rol)al)lo que le fait est l'ortain, parce (ju'on avait de nombreuses occasions de l'otiserver. — fj'S per//ri.r floi/ics- ti'/nrs. Il semble donc que les (h-ees, dès le temps d'Aristote, élevaient des perdrix, comme au- iourd'lnii on élève des faisans. ?; (). Le rjirf (ii's jirnlrix sauva- !/'"<.... Tout ce i>assa^>-e a j)aru offrir quelque obscurité à plu- sieurs commentateurs; et en effet tout n'y est pas clair, surtout vers la tin du paraj4raj)he. ~ l/x l'ôhn- f/ IIP lit ((f> la fonulle nu lieu (le vriLtr à ciix. Ceci ne se com- j)r rnrarhhr. Voir plus haut, th. i\, >i 3. L<>x- pression grecque n'est pas moins orte ([Uo ceHe de ma tra(hicti(>ii. — Ainsi qu'au l'a dit. Même idia- pitre, ^1. — Arer la railh'. Cettt" répétition est inutile; et c'est peut-être une adilition etrani;ère. t^ 2. Fvdppdir de l'hf'nrs. ("est la traduction littérale (hi mot grec, qui est composé de deux mots réunis. D'ailleurs, tous les détails donnés sur le \)\c sont ti'és-<'xacts. Voir la (lescrij)tion des Pics par Cuvier, Rrijiir ani- 1)1(1 1, tome I, p. 448. Il distingue cin([ ou six espèces de J)ies, de ditlérentes grosseurs, ^'oir aussi la '/oobx/ir (Irsrriiitirr de M. Clans, p. 98t). — Arcr .' détails sont exacts. i; :]. Il >/ (i une espi'co dr fiir. Les descriiitions qui suivent ne suflisent })as j)our l'aire reconnaî- t rc nettement les diverses espèces osé à l'été. — On en hiver. On prétend quelquefois que jamais per- sonne n'a vu, ni les petits, ni le nid d'un vautour ; et c'est ce qui fait qu'Hérodore, le père de Bryson, le sopliiste, soutenait que les vautours doivent venir de quelque région étrangère et fort élevée, puisqu'on les voit, disait-il, arriver tout à coup en foule, sans que personne sache d'où ils parlent. C'est qu'en effet le vautour pond dans des lieux inac- cessibles ; et qu'il n'est pas indigène dans beaucoup de pays. Il ne fait qu'un œuf, ou deux tout au plus. * Quelques oiseaux habitent les montagnes et les forets, comme la huppe el le Brenlhos. Ce derni(M' oiseau se nourrit aisément partout, el il chante. Le roitelet se cache dans les fourrés et dans les grolles; il esl difficile à prendre el prompt à fuir, parce qu'il esl très-craintif; d'ailleurs, il se nourrit sans peine, el il esl assez industrieux. On l'appelle le Sénaleur el le Roi; aussi, prétend-on que l'aigle lui fait la guerre. prclciul... L'auteur ne paraît j)as croire lui-même beaucouj) à cette assertion. Il est vrai que le vautour niche dans les lieux les plus inaccessibles. — Uc/oi/o)-e, le père de liryson. Voir plus haut, liv. VI, ch. v, >; L L'auteur dit déjà dans ce passage à peu prés ce qu'il répète dans celui- ci. La seule dilTerence, c'est qu'au liv. VI, il aftirine (ju'ou a vu par- fois des nids de vautour. — // ne f'aU (lit un œuf, ou deux tout au plu». Dans le ch. v, du liv. VI, l'au- teur dit expressément Deux œufs. ,^ 4. Le Brenthos. Voir plus haut ch. II, ^ 7. Le Brenthos doit être une espèce de mouette, qui habite les rochers des bords de la mer ou des îles. — Le roitelet se caehe... Ce détail paraît exact. — Le Sé?iatew\ Voir plus haut, ch. Il, i? 6. — Que l'aigle lui fait la guerre. Sans doute, parce que l'aigle, dit-on, serait jaloux du titre que porte ce roitelet. 176 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVUE l.\, CHAP. XIII, ?5 4. / / CHAPITRE XIII Des oiseaux vivant aux bords des eaux; le cincle; sa eonformation v.c.euse; des oiseaux palmipèdes; quelques oiseaux fissinèdes v.vent auss. sur le bord de Feau; Panthos ; le eatarrhacîe- le cygne; son caractère plein de douceur; sa lutte contre laiJle- .rHoS' f T'f ^'^^ ^'' navigateurs; la cymindis; citalioù d Homère, la hybns; ses combats contre l'aigle; combats furieux des grues entre elles. Lomoais ' Certains oiseaux vivent sur le bord de la mer par exemple, le UocluMp.eue (cincle). Il est r.isc (.[ très-difficile à adrapor; mais une fois ,,ris on l'apprivoise fort aisément. On peut le Imnver'mal fait, parce (p.'il n'es! pas maître dn mouvem..nt des parties postérieures de son C(irj)s. ^ Tous l,.s oiseaux palmipèdes vivent aux Ijords d,. 1,, „„.,. (les rivières et des lacs, parce ,,uc la nalur,. elle- même Cherche ce qui est couvenahl,. à chacun des § I. Le nor/ir-(/urue. Soloii toute aj)parence, le Cincle ost le HoclK'-qiunie, comme semlile le pi'oiiver la (]„ du paraf^^aphe. La zoologie moderne a conservé le nom grec de Cinchis pour un oiseau de res])èce des gri- ves, Turdides ; voir la Zoo/Z/w desrripticr de M. Clans, j,. 997. Voir aussi Cuvier, Hèqne animal tomel, p. 37:;.LeCincleressem' ble au merle. - Maitrc (/,.,- parties postérieures de ^on corps. I/exi)ression est singulière; mais elle est exacte. § 2. Pahnipi'des. C'est la tra- ^l'iction littérale du mot grec; et c'est aussi le mot qu'a adopte la science moderne. Aristofe a\ait très-hien vu l'organisation toute Sj)eciale qui distingue ces oiseaux (lo tous les autres. — La nature r'ilr-mnuc. C'est une ])ensée qu'Aristote a réptHée dan.s tous ses ouvrages; et j)ersonne jilus que lui n'admire rintelli-'ence êtres. Beaucoup d'oiseaux lissipèdes vivent aussi près des eaux et des étangs. Ainsi, Tanthos vit auprès des rivières; il est d'une couleur superbe, et il trouve partout sa nourriture. ^ Le catarrhacte habile le bord de la mer; et quand il plonge, il reste sous l'eau à peu près le temps qu'il faudrait à riiomme pour parcourir la lonj^uieur d'un plèthre. C'est un oiseau un peu plus petit que Fépervier. * Les cygnes sont des palmipèdes, vivant sur le bord des (leuves A des marécages, où ils trouvent facilement à vivre ; ils sont de mœurs douces, pleins de tendresse pour leurs petits, et ils deviennent très-vieux. (Juand l'aigle est le pi'emier à attaquer, le cygne en est vainqueur et le ri^pousse ; mais il ne commence jamais la guerre. Les cygnes chan- tent; el ils chanlas sûre. On croit qu'il s'agit d'une espèce de foulque, ou poule d'eau ; voir la Zoo/of^ic descriptire de M. Claus, p. f)77, Fulica atra; voir aussi le T. III. Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, tome I, j). 94, .§ 42. Cet oiseau habite les étangs et les grands lacs, plutôt que la mer. — l'îi plèt/ire. J'ai dû reproduire le mot grec Plèthre, parce qu'on n'est pas bien fixé sur cette longueur. On croit que c'est 30 mètres environ; c'est déjà une assez grande distance pour un homme nageant sous l'eau. ^ 4. Les cygnes. La description est assez exacte, sauf les erreurs populaires, que l'auteur aurait pu laisser de côte. — Quand l'aigle est le premier... Voilà encore une de ces fables que les naturalistes ne devraient pas ac- 12 I 1 î 178 HISTOlHt: DES AMMAUX, proche. Ils volent jusqu'en haute mer; et des na- vigaleurs, qui allaient en Libye, ont renconiré en mer des troupes de cygnes qui chantaient d'une voix lamentable; ils en ont vu quelques-uns mou- rir sous leurs yeux. 'La Cymindis se montre très- rarement, parce que cet oiseau habite les monta- gnes; il est de couleur noire, et de la grosseur d'un épervier, du genre qu'on appelle Tue-pigeon ; il est de forme allongée, et il est maigre, (l'est en lonie, qu'on le nomme Cymindis; et Homère en fait mention dans l'Iliade : Les dieux rappellent Chalcis, Et les hommes rappellent Cymindis. ^La liybris, que l'on confond quelquefois avec le Ptynx, ne se montre^ pas de jour, parce qu'elle a une mauvaise vue; et elle chasse la nuit, comme cueillir. — Quand leur mort (fpproche. l\ n y a guère de récit plus répandu que celuidà dans les auteurs de FAntiquité; on ne saurait dire sur quel fondement sérieux il s'appuie, si ce n'est qu'il y a une espèce de cygne qui a un chant un peu mieux arti- culé que les autres espèces, Cygnus musicus; voir la Zoo- logie descriptive de M. Claus, p. 967. — Des navigateurs. C'était sans doute un témoignage assez important; mais les cygnes morts sous les yeux des navigateurs ne chantaient pas leurs funérailles, comme Pont dit les poètes. Cette fable sur le chant des cygnes est déjà dans le Phédon de Platon, page 248, trad. V. Cousin. § 5. La Cymindis. On ne sait quel est cet oiseau, maigre les indications données ici. On ne le connaît pas davantage sous son nom vulgaire de Chalcis. Le seul j)oint qui soit certain, c'est qu'on le trouve en lonie; et c'est là sans doute qu'Homère l'avait vu. — Dans V Iliade. Chant XIV, V. 291, édit. Firmin-Didot. >: 6. La Hybris... le Ptynx. Ou \ LIVRE IX, CHAP. XIII, § 7. 179 chassent également les aigles. Elle lutte aussi contre l'aigle avec tant de fureur que souvent les bergers les prennent vivants tous les deux à la fois. Elle ne pond que deux œufs, et elle niche dans les rochers et dans les cavernes. ^Lcs grues aussi se battent si furieusement entre elles que les deux qui se battent se laissent prendre, toutes vivantes, par les pâtres qui surviennent. La grue ne pond également que deux œufs. ignore ce que sont ces deux oiseaux. — Comme chassent éga- lemejii les aigles. Le fait ne paraît pas exact; et il est pro- bable qu'il y a ici quelque erreur de copiste. On a proposé une variante ingénieuse, qui, en ne changeant qu'une ou deux lettres, jiermettrait de lire les Ducs, au lieu des Aigles. Cette leçon serait fort acc<'ptable. — Elle lutte aussi contre l'aigle. On en peut conclure que la hybris doit être un oiseau assez fort ; mais cette indication nouvelle reste toujours très-vague. § 7. Les grues aussi. Le fait paraît exact. Gaza semble avoir eu un texte un peu différent du nôtre, puisqu'il dit expressément que les deux oiseaux tombent à terre. — Deux œufs. C'est en effet le nombre d'œufs que la grue pond habituellement. 180 HISTOIRE DES AMMALX. CHAPITRE XIV De hi pie; ses eris très-variables; nombre de ses œiih; son nid de crin et de laine; sa prévoyance; les grues et les niéropes nourris, dit-on, pai- leurs petits dans leur vieillesse; descrip- tion du niérope; nondjre de ses œufs; sinprularit.' de son nid; le verdier; son nid fait aussi de crin et de laine; nid charmant du serin; nid du Cinnamome; manière des g-ens du pays de se })rocurer de la cannelle. ^ La Ivitta rliaii«;e IxNuicoup ses cris, et l'on pouf (lire qu'elle en a Ions les joins nn nouveau. Ellt^ pond en .général n(Mif ceufs; elh» hàlil son nid sur les arbres, avec du crin el d(^ la laine. Pour la saison où les glands ne donneid plus, elle en l'ail provision, en h^s cachanl. - On répeh* conimuné- menl qiw les férues son( nouii'ies à lein* lour par- leurs pelils. On raconte aussi (pie les ni(''ro|)es son! nourris par 1(MH's p(dils, non pas seideineni quand ils sonl vieux, mais dès 1(^ inoinenf que les jeunes soid capables de le faire. Le père el la § 1. La kHt(t. J'ai conserve le mot {jree, parce (pie ri.lentitic.i- tion est trop incertaine: Kittr» ou Kissa est le plus souvent le nom de la {)ie; on croit cependant qu'ici il s'agit plutôt de l'espèce de corbeau ai)pelée Corvus g^lau- darius. -- Elle en fait provision. Beauroup d'oiseaux ont la même prévoyance. !^ 1. On répète son temps, sur la moisson du Cinna- moine; cette tal>le a eu une grande vogue dans l'Anticiuite; et ce qu'en dit ici Aristote prouve qu'on y croyait toujours. On ne sait pas au juste ce que les An- i'iens prétendaient desjgnei- par le Cinnaniome , ou Cinname. Etait-ce la myrrhe, ou la cannelle? — Font tont/jpr ce nid à roups île fjrclu's. La version d' Hérodote est un peu différente. 5; 1. L'halrijon. \o\v i)lus haut, liv. V, ch. vin, îi i, ce qui a été déjà dit de l'halcyon ; ce qui y est ajouté dans le présent chapitre est inexact à certains éj/ards; et (jueUiues commentateurs n'ont l)as voulu y n'connaitre le style d'Aristote, ^(.if à cause de (juel- LIVHE l.X, CHAP. XV, i; :\. 183 loul son corps, ses ailes, son cou, sans que nulle part aucune de ces couleurs soit isolée. - Son bec est jaunâtre, lon^ et mince. Telle est la forme de Foi- seau. Son nid ressemble tout à fait à ce qu'on appelle boules marines et écume de mer, si ce n'est que la couleur est différiMitt^ el qu'elle tire sur le roux. La forme se rapproche beaucoup de celh^ d'une courge, dont le col est allongé; la dimension est celle d'une grosse épong(\ cette dimension étanl d'ailleurs plus grande ou plus petite, ^(^es nids sont recouverts (lune sorte de toiture; et ils ont la partie solide trés-serrée, ainsi que l'intérieur. En le frappant avec un fer aigu, on ne le brise pas du premier coup; mais si, en le frappant ainsi, on le presse avec la main, le nid se réduit en morceaux, comme taboulé marine. L'ouverture en est étroite et ne laisse qu'une entrée resserrée. ques expressions i)eu réguliè- res, soit à cause de quelques erreurs. Du reste, l'halcyon, qui a donné son nom à toute uue tainille d'oiseaux, est une espèce de Martiii-i)écheur, et il se rap- j)roche des meropes. — Sa (^où- leur... La description n'est i)eiit- étre j)as très-exacte; mais ces oiseaux ont en etVet des couleurs très - brillantes : voir Baffon, tome X.W, p. 120, edit. de 18:K). § 2. Houles marines et érwne de mer. Le sens des mots grecs n'est pas tres-hien connu; et la traduction (jue j'en donne nest peut-être pas très-certaine. Les explications qui suivent ne four- nissent pas tous les éclaircisse- ments désirables, bien que l'au- teur s'efTorce évidemment d'être aussi complet qu'il le peut. Voir le chapitre de BulTon sur le Mar- tin-j)écheur , qu'il confond ab- solument avec l'Halcyon, t. XXV, |). 125, edit. de 18;}0. Buff'on tra- duit eu partie la description d'Aristote. !^ ;]. Ces; nids... ButTon, loe. cit., p. 131, conteste quelques-uns des détails donnes ici sur le nid de rilaK'Von; mais la minutie même \S't HISTOIHE DKS ANIMAUX. de telle sorte que, si la mer renverse le nid, Teau n'y peut pas pénétrer. Les trous en ressemblent beaucoup à ceux de Tépouf^e. * On ne sait pas au jusie de quoi Flialcyon compose son nid. Ce qui semble le plus vraisemblable, c'est qu'il esl fait avec les aréles de l'Aiguille; car riinlcyon vit de poisson. Il remonte aussi les rivièi"(^s. Ses œufs sont généralement au nombre de cinq. 11 peut s'accoupler durant toute sa vie; et il commence^ à quatre mois. de ces détails atteste que les Anciens avaient observe les choses (le très-près. — S/ /a mt'v renverse le md. \\ senil)le (rai)rès ceci que l'halcyon doit vivre aussi sur les bords de la mer, comme il vit sur le bord des tleuves et des rivières. Bulïon est également de cet avis. — .1 reux (le répou'je. Il ne semble pas que cette ressend)lance soit aussi fra[)pante. § i. Aeer les arêtes de Vai- ijutlh. Il est certain que l'hal- cyon compox' en partie son nid avec les arêtes des poissons dont il lait sa nourriture, comme le dit ici Aristote; voir la ZixtliKjie des- criptive de M. Clans, p. !)90 ; voir aussi Hufjhn, lue. cit , p. 131. — // chïtnnenee à (jimlre itiois. But- ("on, p. 132, cite cette assertion, sans la refnter: il est donc pr(v bablc (ju'il l'admet. -^ LIVRE IX, CHAP. XVI, § 2. 185 CHAPITRE XVl Delà huppe et de son nid; son plumage; de la mésange; sa fécon- dité; sa langue sans pointe, comme celle du rossignol; l'oiseau des marais; le foulon; la crex; la sitle; la chouette et ses habi- tudes; son intelligence; le certhius; les épiniers et leur vie difficile. ^ A ^ . 'La huppe Init son nid presque en entier avec de la fiente humaine ; elle chanj^e de plumage été et hiver, comme presque tous les oiseaux sauvages. "La, mésange est Toiseau, dit-on, (jui a le plus d'œufs. (Quelques personnes prélendent que c'est Toiseau appelé la Téle-noire qui en fait le plus, toutefois après le moineau de Libye. On a vu la mésange avoir jusqu'à dix-sept œufs. Parfois mènit\ elh^ en a plus de vingt, et toujours en nombre impair, a ce qu'on dit. Elle fait aussi son § 1. Ln huppe. Le mot grec est Epops, {|ue la science moderne a conservé plus particulièrement pour une espèce de huppe, Upu- pa epops : voir Cuvier, Hèyiie ani- mal, tome I, p. 439, et la Zoolo- f/ie descriptive de M. Clans, p. 991 . — Avec de la fiente launaine. Ceci est inexact; et c'est la tien:e des petits qui remplit le nid de ces oiseaux, moins soigneux que bien d'autres. ?i 1. La mésange. Le mot grec est ^i^githalus, et il a été conservé par la science moderne pour une espèce de mésange ; j'ai adopté ce dernier nom, qui comprend toutes les espèces qu'on peut reconnaître dans cette famille, celle des Pa- rides; voir la Zoologie descrip- tive de M. Claus, p. 990. — Appelé la Téte-noire. C'est la traduction littérale du nom grec; quelques commentateurs pensent que c'est l'espèce de mésange appelée Parus palustris. — Diu- sept.... vingt. Il paraît que ce nond)re n'est , pas exagéré, du 186 HISTOIRK DES ANIMAUX. nid dans les arbres, et elle se nourrit de larves. HJne particularilé de la mésange, qu'elle par- tage avec le rossignol, c'est que, contrairement au reste des oiseaux, elle n'a pas de pointe h la lan- gue. M.\Egithe vil de tout ; il fait beaucoup de petits ; et il boite d'une patte. Le Chlorion est facile h instruire; et il est industrieux k trouver sa vie. D'ailleurs, il vole mal, et il a une vilaine coul(Mn\ 'L'éléa (l'oiseau des marais) se nourrit aussi aisément qu'aucun autre oiseau; eu été, il se met dans un lieu exposé au vent, et h l'ombre ; en hiver, il choisit une place en plein soUmI, et il regarde^ de tous cotés, perché sur les roseaux qui croissent au bord des marais. Il est d'ailleurs tout petit; mais il a la voi^ assez forte. M.'oiseau qu'on ap- pelle le gnaphalos ^le Foulon) a également une moins dans nos climats. — .1 'f (fuon (lit. L'auteur (ait donc ses réserves. — l)o larce.s-. Ou ^ de H vers ". § 3. Une pnvtirul(iritt>... pas dr pointe à la langue. Il parait que cette observation s'ap[)ii(}ue bien plutôt à la liu])pe; et quehjues commentateurs ont conjecturé qu'elle avait été déplacée de (piel- ques lignes, dans le texte et qu'elle devrait être rej)ortée plus haut. Cette or^ranisation spéciale n'est pas mentionnée pour la mésange, ni par ('uvier, Règne anunal, t. I, p. 401, ni par M. Clans, Zoologie 'Ipsrripttre, p. 996. ^ 4. LWjiithe. V(Mr plus haut. ch. II, i^ 8. On ignore quel oiseau est l'/Egithe. — Le rhiurion. C'est j)eut-ètre h» verdier, ou le loriot, Oriolus galbula; mais Aristote lui donnant une vilaine couleur, ce seraif phuot le second; voir plus loin, ch. XIX, § 1. s .'). Lélêa. J'ai reproduit le mot grec, parce qu'on ne sait pas quel est cet oiseau; j'en ai mis la tra- duction entre parenthèses. — Perché ,sur les 7'osean.v. (''est ce qui hn t'ait donner en allemand le nom de Rohrsauger. li t). Lf gnaphalos. J'ai dû en- core reproduire le nom grei', l'identitication étant tout a l'ait incertaine. J'ai mis entre par.'U- ^ LIVRE IX, CHAP. XVI, § 8. 187 forte voix; il a une belle couleur; il se nourrit sans difficulté; et il est d'une jolie forme. C'est sans doute un oiseau étranger; car on ne le voit que rarement dans les pays on il ne naît pas. "La Grex est d'un naturel batailleur; elle est pleine d'intelligence pour tout ce qui regarde sa nourri- ture ;mais sa vie est du reste assez misérable. L'oi- seau qu'on nomme la Sitle est aussi d'un naturel belliqueux; mais elle se laisse facilement pren- dre; elle devient domestique, et on la nourrit sans peine. On l'appelle la pharmacienne, parce qu'elle a beaucoup de connaissance. Elle fait beaucoup d'œufs; elle élève soigneusement ses petits, et elle vit de ce qu'elle trouve en frappant les arbres. ^L'œgolios (la chouette) ne sort que la nuit pour chercher sa nourriture ; elle ne paraît presque jamais dans le jour; et elle fait sa demeure des rochers et des cavernes, où elle se plaît également. Elle a beaucoup d'intelligence et d'industrie pour se procurer sa subsistance. Un tout petit oiseau thèses u le Foulon >, parce que le mot grec a dans l'usage ordi- naire le sens de Laine à matelas. !^ 7. La Cf-e.r. C'est un échas- sier, mais d'une espèce mal dé- terminée ; on croit que c'est l'hi- mantopus rutipes de la zoologie moderne; voir j)lus haut, ch. ii, ^10: voir la Zoologie descriptice de M. Clans, p. 072. - La sitte. \'oir ]>lus li.iut, ch. ii, .^ iO. On suppose ([ue la sitte est une sorte de mésange. — Laphavmacieniie... ("est la traduction littérale du mot grec; mais on peut supposer que tout ce paragraphe n'est qu'une addition étrangère. — En frappant les arbres. Ce serait donc une esj)èce de pic. j^ 8. Uœgolios. J'ai encore re- })roduit le mot grec, mettant en- tre parenthèses : La chouette, qui se rapproche de l'îegolios, si elle n'est l'cegolios lui-même. — Cer- 188 HISTOIRE DES ANIMAUX. nommé le Cerlhius est d'un naturel hardi, et il habile dans les arbres, où il vit de vers. Il est fort intellif^ent pour trouver sa nourriture; et sa voix est très-claire. L(^s épiniers sont au contraire des oiseaux qui ont beaucoup de peine à vivre; leur couleur est aussi très-laide; mais ils ont un(^ voix retentissante. CIÏAPnHE XVII Du héron et dti ses trois ospèces; la première es()èee de héron noir; le héron blanc; et le héron étoile, le [dus paresseux de • tons; la phoyx, (pii se nourrit surtout d'yeux d'oiseaux. ^ Parmi les hérons, le noir, ainsi ([u'on Ta déjà dit, souffre beaucoup dans FaccouplemiMit ; il (»st d'ailleurs indush'ieux; il sait npporler la pAturti au nid, et il chass(^ volontiers, s'exerçani dans le jour. Sa coideur (^sl vilaine; el il a toujours le ventre rel\(^hé. OuanI aux deux auh'es espè<*cs thius. Ce doit être une espèce de p:rinipereau,et d'oiseau clianteur. La zoologie uK^lerne a conservé le nom grec, presque en entier, dans l'oiseau nommé Certliia faniilia- ris, ou caulodromus; voir la Zoo- It »(//'<• dr^rriptiri' de M. Clans, p. 992. — /.es êpiniers'. (''est la tr:iduction Ktterale; mais on peut croire qu'il s'agit de la linotte, ou du pinson, Fringi lia cannaluna» ou linota; voir la Zoohxjie (Ifs- rripfir^ de M. Claiis, p. 908. ?i 1. Ainsi (/u'on l'd ilcj parler; il niaiche bien, ci il ne vole pas trop mal. Sa voix est Ibrte, sans éti^e ^rave. 'U^ Collyrion a la même nourriture que le merl(\ et sa grosseur est celle des précédents; c'est surtout en hiver qu'on peut le |)ren(ln^ Mais tous ces oiseaux sont visibles en tout temps, comme le sont aussi b^ corbeau et h c<)rneille, qui sont habitués à demeurer près des villes ;^ car on voit ces derniers oiseaux dans toutes les saisons: ils ne nn'fîrent pas et ne se retirent jamais. 11 y a hois espèces de -eais. L'un, qu'on appelb^ h' t^)racias, est -los comme une corneille; et son bec esj rouf;(^ L'autre est celui qu'on surnomme le Loup; et enfin, le petit j^eai, dit le Moqueur. Il ne sont guère tlipies du style ha- t»itael d'Aristote. .i; •{. Lr Parda/o^. J'ai dû, com- me la j)lupartdes commentateurs, reproduire le mot grec, parce qu'on ne sait pas i)recisément quel est cet oiseau; les identifica- tions qui ont été proposées ne sont j)as acceptables. § 4. Le Collyrion. Ou ne sait pas davantage quel ])eut-étre cet oiseau. — Celle des pn'cc((e?its. Il semble que les oiseaux qui vien- T. m. nent d'être nommes ne sont pas tous de même grosseur. ?; o. Le Coracias. L'ëtymologie de ce mot indi(pie que ce geai se rapproche du corbeau ; et en eii'er, la science moderne classe les geais dans la famille des Corvidés, ainsi que les loriots ; voir la Zoologie desrripfive de M. Clans, p. 904. — Le Loup. J'ai pris la leçon or- dinaire: mais quelques manus- crits en donnent d'autres : « le u Lycien >>, « le Blanc s il suffit 13 lO't HISTOIRE DKS AMMAIX. y il mémo uiio aiilro ospt'Ct' (1(* ^^tNii ('ii l.ydit' tH 011 Phrvgio; mais roliii-là ost pulmipcnlo. "Los aloïK^Uos sont do doux ospooos : Tuiio, qui marcho sur lorro, a uno cnMo; Taulro vit on troupo ol n'osi jamais isoloo, rommo la |)r(Mnioro. Ello osl pour- laul do la momo oouloui*, bion qu'ollo soit un p(Ui plus potito ; (Aie ost sans cvHi^ ; ot c'ost oollo (lu^)n mango. L'ascalopas (la bocasso) so prond dans los vorgors avoc dos tilt^ts; (dlo osl do la grossour (funo poulo. Son boc ost long ; sa coulour so con- fond avoc collo d(* Tattagon. Kilo court, ot momo ollo court très-vito. Kilo so l'amiliariso assez bion avoc riiommo. l/ôlournoau (^sl moucln^to; (M il de lîKMition, ou (le la suppression, cruue seule lettre, pour exi)li(pi«'i- ce chauyeuient, ({ui est (l'ailUMirs d'assez j)eu d'iniportanee. — Ce- lui-là est palmipède. Cette espèce de geai parait tout à l'ait inconnue dans noH cliniatH ; elle l'était peut- être aussi en Grèce. ?; G. De deux espèers\ La science moderne distingue plus de deux: espèces d'alouettes. — feV a une tréle. C'est l'alouette huppée, Alauda cristata. — - C'est celle (fu'on mange. C'est notre alouette des champs, Alauda arvensis. Toutes les espèces d'alouettes nichent à terre ; et c'e.st peut-être là ce qu'entend précisément le texte, quand il dit u qu'elle marche « à terre » ; voir Cuvier, Ht^f/npfuii- )nnly tome I, [). ilOO. — L'ascdlo- pas. On 'n'est pas d'accord sur cette orthographe; mais Tidenti- fication jiai'ait certaint', et e"«'st de la liecassc (ju'il s";iirit. La /.oo- logie moderne a C()nserv('' le nom de scolojiax pour la famille dfs bécasses, bécasseaux, bécassines, etc; voir la //'oA////c /le^rriptite d»i M. Claus, p. 073. -— L'idtatjeii. On ne sait jjas au just»' ce qu'est l'attagen. On a cru (pie c"«'st nue espèce de })('rdrix ou de iVanco- lin. Cuvier, Hèfpie aninud , t. L }). 483, croit que l'attagen est une espèce de Oanga, ou Gelinotte des l'\ rénées. Ces oiseaux se raj)pro- chent de la perdrix. \'oir j)lus loin, ch. XXXVI, i? 8, où l'attagen est encore nommé avec la perdrix. LélrnirneuH est tnouefieté. — Kn effet, l'étourneau est tacheté de blanc, ou de fauve, sur tout le corps, avec des reflets, tant«*>t violets, tantôt verts; voir Cuvier, Hf'i/ne anitnal, iomel,, p. 41^. LIVKL 1\, CHAI». .\L\. ,^ K n»;> osl à p(Mi pi'o^ gros comme lo merle. "Les ibis d'KgypIe sont de doux espèces : rime, qui est blan- che, et rautre, qui (»st noire. Les ibis blancs se trouvtvnt dans toute rKgypte, si ce n\^st h Péluse: il ^^^ en a pas de noirs dans lo reste do TÉgypte; mais c'est à Péluse seult^ment qu'on les rencontre. 'Les ducs se montrent on toutes saisons; ot on les appelle ducs-perpétuels; on ne les mange pas, parce qu^lssont répugnants au goût. Il y (mi a d'autres qui se montrent quelquefois h l'automne; mais ce n'(^st que pour un ou doux jours, tout au plus. Ils sont bons h manger, oi ils sont très-répu- tés. Ils ne diffèrent des ducs surnommés perpétuels qu'en un point, à savoir qu'ils sont gras. Mais de plus, ils sont muets, tandis qne les autres ont un cri. On ne sait, ])oint du tout d'où ils vit^nnent: tout ce qu'on sait, c'est qu'ils paraissent avec l'arrivée du /épbyr; (^t c'(^st ct^ qut^ tout le monde peut voir. >i 7. Lt's ibis d'Egypte bldu- '■he. ...noire. La zoologie moderne n'admet pas des divisions aussi tranch('es. et aussi peu nombreu- ses. — Ni ce ?î'est à Pélu.so.... Pline, liv. X. ch. xlv, p, 404, édit. et ti-ad. Littré, répète la même chose; mais je ne sais pas si le fait est avéï'é. \\ semble que ce qui est dit ici des ibis est tiré d'IL'rodote, liv. \\, ch . lxxvi, p. 96, edit. Firmin-Didot. § 8. J.rs ducs. Cette identifica- tion n'est pas certaine; m;iis il s'agit évidemment d'un oiseau de nuit, dans le genre du hibou ou de la chouette. La science mo- derne a conservé le mot grec pour designer l'Ephialtes-scops. Voir la Zoologie destripticc de M. Claus, p. 1000. — Ducs-pcv- pétuels. C'est la traduction litté- rale du comi)osé grec. Mais il semble, d'après ce qui est dit ici, que ce soient des oiseaux de pas- sage ; et en effet, il y en a beau- c(mp dans la famille des Rapaces. — Aree t'arneée du zéphyr. Le zéphyr est le vent d'ouest, qui peut s'élever en tout temps. iOfi HISTOnu: DES ANIMAI X. ClIAPlTRi: XX Du ('oiicoii el avec les<[uels ils sont élev.'-; explications diverses données a ce sujet; cet abandon ([ue le coucou fait de ses petits tierd a sa lâcheté; il ne saurait pas les défendre. *l.e coucou, ainsi ([u'on Va dil ailleurs, ii«^ Wùi pas de nid; mais il pond dans le nid d'aulres oiseaux, surloul dans celui des lamiers, dans ceux delà fauvette (d d(^ l'alouetle à terre, et dans le nid de l'oiseau appelé cliloris, sur li^s arbres. Il ne fait qu'un œuï et nt^ le couve pas lui-même; mais c'est l'oistnui dans h^ nid diniuel il a déposé son œuf qui le fait éclore, et ([ui nourrit le petit. H)n ajoute même que. dès que le p(dit coucou est assez ji l . Le couru/i... De cette étud»» irAri>tote, il faut rapprocher celle (le Butibii, qui est beaucoup plus longue et beaucoup plus com[)lète, tome XXIV, pp. IS.) et suiv.,édit. de 1830. Les détails que donne Aristote sont eu g.- néral exacts, et Ton voit que la singularité des mœurs de cet oi- seau avait déjà provoipie l'atfen- tiou des Anciens. -- Ainsi (/n'n/i ra dit ailleurs. \o\v plus haut, liv. VI, eh. vu, î; i. U est pos- sible aussi qu'il s'agisse d'un autre ouvrage encore. — - Chlons. (*e nom a été g;irde d;nis la science moderne pour la Frin- gilla chloris. espèce de pinson ou de linotte. — Il IIP faïf ({ii'ini nuf. Plus haut, liv. Vb ch. vu. ?; 1, il a ('t(' dit tpie le coucou l'ait aussi jusqu'à deux o'ufs ; voir encore le Truite (Ir 1(1 Gciicrdtioii 'Ifs ani- ;,/////,/•, liv. III. ?■ 9. p. 21G, edit.et trad.de MM. Aul)ert et\\'immer. ?; 2. 0;/ ajoute auhne. L'imagi- nation populaire s'était donne carrière à propos du couc(»u, pré- cisément pjirce que les habitudes de cet oiseau étaient fort etran- LlVKi: I.\, CHAP. X.\, .^ \. i97 foi'l, l'oiseau cliasse ses propi-es pelils, qui meu- rent de cette violence. D'autres prétendent que c'est la femelle nourricière du coucou qui lui donne à mander ses propres petits, tués par elle, parce que, dit-on, le petit coucou lui paraît si beau, qu'elh» dédaii^ne sa progéniture. Ces faits sont, pourla plupart, attestés unanimement par des gens ([ui les ont vus d(^ leurs propres yeux. ''Mais si l'on est d'accord sur ces faits-là, on ne l'est pas autant sur la manière dont périssent les petits de l'oiseau qui accueille le coucou; les uns disent (jue c'est le coucou lui-môme qui vient manger les petits de l'autre oiseau, qui a couvé son œuf; les autres assurent que le petit du coucou, étant de beaucoup le plus gros, accapare avant les auti'es petits toute la nourriture apportée, de telle façon que ces petits meurent de faim; enfin, que le p(4it du coucou, étant le plus fort, tue ceux avec qui on l'élève. * On peut trouver que le coucou montre nne sorte d'intelligence en élevant ainsi ses petits. Comme il connaît très-bien sa propre ges. — lAii parait si beau... Au contraire, d'après Bufï'on,le petit du coucou est extrêmement laid. — Des f/ens (/ui les (ml rus. Huti'ou a fait de même de nom- breuses expériences pour s'assu- rer lie la possibilité de tout ce qu'on disait du coucou ; voir Buftbn, lor. rit., pp. 200 et suiv. ï^ ;b La manière dont périssent tes petits. Ces questions n'ont plus le même intérêt ; mais elles })rouvent toujours la curiosité très-éveillée des observateurs. § 4. U?ie sorte d'mttliigewe. Voir plus haut, ch. viii, § L — Sa propre lâcheté. Dans le Traité de la Génération des animaux^ liv. III, ii 8, p. 210, edit. et trad. de MM. Aubert et Wimmer, \m HISTOIHK DKS AMMAIX. làclu'fr, et qiul se sent inrapabh^ de défeiKlre sa couvée, il se débari'asse en ([iielque sorti* de s(*s petits, eoiiime s'ils irétaieiit pas les siens, pour les sauver d'une mort cerlaine ; car il n'y a pas d'oiseau qiii soit pins lâche que celui-là; il se laisse plu- mer par les oisillons It^s plus chélifV, ([ui le l'ont luii' devant eux.. CHAPITRE XXI l)o r;i(lross(* (It's rvpsMfs à (Mnistruirt' leurs nids poiii" les sous- traire aux lioinnies et aux lnHt^s; de l'oiseau a{)[)elé tette-('[iè\ re ; sa manière de téter les eiièvres; récits {)eu ei'oyables à ce sujet; des eoi'beîiu.v ; leur vif;ilanee à n'être' eu edaque pays (|ut' dans It' uoiid)re qui peut s'y nouiiii"; ex[»ulsion des jeunes; entente sinj^-ulière des corbeaux dans certaines circonstances. *Les apodes, appelés aussi des cypsèles, l'cs- semblenl beaucouj) à riiii'ondelle. ainsi qu'on l'a déjà dit. Ce n'est pas sans piMiie ((u'on b^s distin- gue de riiirondelle, à cette seule ditiertnice qu'ils ont la patte couverte de plumes. Ils nichenl dans Aristote explique la cause de cette lâcheté du coucou, par sa constitutiou physique. Î5 1. Le.'f (ipiuics. Le mot ^m'cc .si^^rnifte pr()[)rement : Sans pieds; rex[)ressiou est trop forte et si- gailie seuk'mont que les ])atLe.s de ces oiseaux sont Icrt courtes. — l)r^ cypsèles. La zoologie mo- derne a conservé ce nom, eu fai- sant des martinets une fauulle sous le nom de cvpselides ; voir \dZoii/o(/ic(lescriptirrdp M. Claus, p. 9ÎK{. — Hesycift^/leHt hcducoup à ihii-undelle. On ne peut mé- counaitre ici le martinet, (pii se rapproche en etlft Ijeaucouj) île riiirondelle. — Ld paile vourrrh' LIVUK 1\, en A P. XXI, i^ 2. 199 des ])oclies de forme alloui^ée, qu'ils construisent av(M* de la boue, td dont l'ouverture est juste ce qu'il leur faut pour y passer. Us font, ces nids fort étroits dans les pierres et dans les creux, pour échapptn* aux botes ou aux yeux de l'homme. -L'oistsau qu'on appelle le Tette-chèvre (engoule- venl) se tient dans les montagnes; il est un peu plus gros (|u'un merle, et un peu moins qu'un coucou. H pond dcHix ou trois œufs tout au plus. 11 est d'un naturel lent et paresseux. 11 vole à cùlé des chèvres pour les téter, et c\\st de là que lui vient le nom qu'il porte. On prétend qu'après qu'il a tété une chèvre, la mamelle s'atrophie et qu(^ la chèvie devient aveugle. Le Tette-chèvre do pluntcs. Les tarses du mar- tinet sont courts et emplumés. — Ils nichent... Les nids des martinets ne ditlerent guère de ceux des hirondelles. — Dans /e,s i-reux. Tous ces détails sont fort exacts. i^ 2. Tetfe-rhèvre. C'est la tra- duction lit(('rale du composé grée, La zoologie moderne a con- serv(' cette conqiosition de mots, en la trans{)ortant en latin et en rappliquant à une espèce d'en- goulevent, Caprimulgus Kuro- puHis ; voir Cuvier, Hcync ani- vial, tome I, p. 398 ; voir aussi la Zoologi'' descriptive de M. Claus, p. 99.'{. — Vn peu plus gros i/u'un merle. La grosseur des caprimulgides varie, de celle d'une alouette jusqu'à celle du corbeau. — Deux ou tî^ois œufs. Qu'ils déposent Bimi)lement sur le sol nu. — // 7ole à côté des chèvres. Pline, liv. X, ch. Lvi, p. 410, édit. et trad. Littre, ré- pète cette fable et l'enjolive en- core ; on ne sait d'où cette fable peut venir, si ce ri'est que parfois l'engoulevent se réfugie dans les étables. — La chèvre devient nveuyle. Klien, dans son His- toire des animaux, liv. HI, ch. xxxix, p. 50, édit. Firmin-Didot, applique à la nmmelle ce qui est dit ici de la chèvre elle-même ; Foiseau, en tétant la chèvre, dé- truirait les fonctions de la ma- melle, u qui serait éteinte », c'est- à-dire qui ne pourrait plus donner issue au lait. Élien se sert d'une expression pareille à celle qui ■H){) IIISTOlHi: DKS AMMAIX, n'a pas une bonne vue dans U' jour; mais la nuil, il y voit bien. M^es corbeaux ne vonl que deux à deux dans les cantons peu l'erlih^s. qui ne fourniraient pas de nourriture^ suftisant(^ à un nombre plus grand. Dès que leurs petits sont en état (b' voler, ils Ic^s chassent (l'abord du nid;(d t^isuite, ils les expulsent du caidon qu'ils liabittuit. L(* corbeau pond ([ualre ou cinq œufs. A rèpo([U(^ où les hôtes de Médias périreni à Pharsale, on vit tout à coup TAltitiut^ et le Péloponnèse désertés par tous les coi-beaux, ([ui disparurent, comme s'ils s'étaient avertis mu- tuellenuMit, vi qu'ils eussiMil eu connaissance de quel([ue avis échauffé entre mix. est ici dans notre texte. — Mais la nuit il y voit hien. Va^s détails lie sout j)eut-èti'e pas hieii i)i'e- seiitës ; mais ce qui es! vrai, c'est (jue l'enutiuhîveiu se uoiirial surtout de papillons de nuit, qu'il altraj)e au vol, en tenant le bec ouvei't. 5; 3. Les corbeau.r... Il ne parait pas (jue ces détails soient fort exacts; et la fable (pii lernune ce parai;ra[)he doit les rendre encore j)lus suspects. — Le^ hoirs de Médias... On ne sait pas précisément ce dont il s'agit ici. Xénophon, Hisfoire /jre<'(/U(\ liv. UI, ch. I. i::; li, p. ."JGti, t'dit. Firmiu-Didot, rapporte une lon- gue histoire de Médias; mais l'aventure s^ [)asse en Asie-Mi- neure. Pline, liv. X, ch. xv, ]). .'{97, t'dii. et trad. Littre. venilile supposer ([Ue cet événement du massacre des hùtes île Médias est connu de tout le monde. Diodoie de Sicile, liv. XIW ch. Lxxxii, j). . Le nom de Médias varie d'ailleurs tdiez les tlitï'erents his- toriens. Pline vante, comme ou le t'ait ici, l'intelligence des cor- beaux qui. seuls de tous le,> oi- bcaux [)ropi'es aux auspices, c(jm- [jrennent ce qu'ils annoncent, du moins S(don les devins. LIVRE L\, CHAP. XXH, .§ 1 201 CHAPITRE XXIÏ De l'aigle et de ses espèces très-nombreuses; le pygargue; ses demeures; son courage ; l'aigle plangos; citation d'Homère; l'aigle noir, le {dus i)etit et le plus fort de tous; l'aigle-cigogne ; sa làclieté; ses aliments; aigles de mer; aigies-francs, les seuls oiseaux dont la race soit absolument pure; ce sont les aigles les plus grands; heures de la journée oi'i l'aigle se livre à la chasse; dans sa vieillesse, son bec se recourbe jusqu'à le faire mourir de faim; fal)le à ce sujet; prévoyance de l'aigle; pro- visions jiour ses petits; son nid toujours placé dans des lieux éh'vés; vaste espace nécessaire à un couple d'aigles; il sou- pèse sa proie avant de l'emporter; sa façon de chasser les lièvres; causes de ses précautions; le setd oiseau (|ue les liuimiies aient divinisé; longévité de l'aigle. U.es aifiles sont de plusieurs espèces. L'un qu'on appelle le pyi^argue fréquente les plaines et les bois, et les environs des villes. On le sur- nomme encore quelquefois le Tueur-de-faons. Il vol(^ aussi sur les montagnes et dans les forêts, se ;^ 1 . Les nifjles sont de plusieurs espaces. Buti'on, tome XIX, p. 81, édit. de 1S:}0, réduit le nombre des espèces d'aigles de onze à six d'al)ord, et ensuite de six à trois ; le -irand aigle, l'aii.de commun, et le petit aigle, ou aigle tacheté. Les trois autres espèces généra- lement admises, le pygargue, le ball)uzard ou aii^le de mer, et l'orfraie ou grand aigle de mer, ne muU pas, d'après Bufi'on, de veritaliles aigles. — Le p!/f/ar- fjfue. Le mot grec signifie étymo- logiquement : lutùt à [)Oi'tée des plaines, et des buis j)eu éloignés des habitations, ('e qui a l'ait peut-être ([u'Aristotc a placé ee pygargue eu jii'einière ligne, c'est que le grand j)ygargue est au moins aussi gros et aussi fort que l'aigle commun. ^ 2. Une seconde e^pèee d'aiyle. Buffon, p. 91, Inc. rit., croit re- connaître dans cette seconde es- pèce d'Aristote le petit aigle, plaintif et criard. — Le tueur-dc- caii.ards. Le fait est exact; et de là, son nom d'Anataria, dans la science moderne. ~ Le morphnos. Ce mot signifie Ticheté ; et ce caractère dy petit aigle est très- exact ; la science moderne a laissé à cette espèce le surnom de morphna; Bulï'on, p. 94. — Homère, Iliade, chant XXI\", vers ."ilti ; Aristote reproduit le mot même de Morj)hnos, que le poète a employé. § ;}. he coii/eur noi)-('... i'(ii(/le noir, liutï'on, lue. r/7., p. 92, pense qu'Ari.stote « dont il admire « souvent l'exactitude » a con- fondu ici .sous un seul nom l'aigle noir et Taigle brun, (pii ne diffèrent que par des couleurs plus ou moins fonc(^es. — Le plus petit... le plus fort de tous. Ce n'est que relativement que cet aigle est le })lu8 fort; sa gros- seur étant donnée, sa force parait surpasser celle des autres. — Le seul ai/jle qui nou)-rissf' ses petits... Ces détails sont i)arfai- LIVRK IX, CHAP. XXII, § a. 203 sans aucune^ crainte, belliqueux; et sa voix, tou- jours forte, ne tourne jamais au ^^''missemenl cl h la plaint(\ ^Une autre espèce a des ailes tache- tét^s de noir et la lete blanche; c'est le plus grand de tous les aigles. Ses ailes sont très-peu étendues ; son croupion esl allongé. Il ressemble assez à un vautour; on Tappelle la cigogne-de-montagnes, et aussi le sous-aigle. Il habite les bois. Il a toutes les mauvaises qualités des autres aigles, sans en avoir aucune des bonnes. Il se laisse prendre et poursuivi'e par des corbeaux et des oiseaux aussi faillies. Son vol est lourd; il vit d'aliments mi- sérables et se nourrit de charognes. Il a toujours faim; il crie sans C(^sse et se plaint toujours. ■' Une autre espèce d'aigles sont ceux qu'on appelle aigles de mer. Us ont un cou long et gras, des ailes recourbées, et un ^croupion très-large. Ils habitent la mer et ses rivages; mais souvent aussi, ne pouvant porter la proie qu'ils ont saisie, temeut justes. — Au yémissetncnt et à la plainte. Comme fait lu se- conde espèce, qui pousse sans cesse des cris lamentables. ji 4. .1 df's ai 1rs tarhetêes de noir... Il y a, ce semble, quelque confusion dans les caractères qui soiit donnes ici. On pourrait les apj)liquer au petit aigle; mais Aiistote dit que cette espèce est la plus grande de toutes. Buffon, lor. cit., p. 95, reconnaît aussi cette esj)èce d"aigle lâche et faible, dont parle le naturaliste grec; et il pense que cet oiseau est le vautour percnoptère, tome XIX, p. 136. — Le sous-aigle. Ceci contredit ce qui a été dit plus haut, que cet aigle est le plus grand de tous; voir aussi, plus loin, § 6. § 5. Les aif/les de mer, Buffon, lor, cit., p. lOo, conteste ce sur- nom, qui lui j)arait peu exact; il l)reférerait qu'on appelât ces oi- seauxlles aigles des eaux douces: 20 i HISTOIRE Di:S AMMAUX. ils soiil (Mitraillés au fond (](' Teau. '^Les aigles qu'on appelle aifiles-francs forment une autre espèce. On prétend ([u<^ e'est le seul de tous les oiseaux dont la race soit parfaiteinenl pure. Toutes les autres espèces d'aigles, d'épei'vicMs, et d'oi- seaux: plus petits, soni issues de mélanges, où se sont commis une foule d'ad(dtèi'<'s l'éciprocpies. Cet aigle-là est le plus grand de tous: il (^st ménn^ plus gros (|ue roi'frai(\ et de moitié plus gros (ju(^ les autres aigles. Il est de couleur rousse. Il s(^ montre aussi raremeni que l'oiseau appidé le (lymindis. 'Le moment de la journée où Taiuh^ fait son travail de chasse et où il vole, c'est depuis l'heure du déjeuner des hommes jusqu'au soir. L(^ matin, il reste en repos, jusqu'à l'heure où nos marchés s'emplissent. A mesure que les aigles vieillissent, leur bec s'allonge, la partie supérieure se recour- bant de plus en plus; ei ils finissent parmourii* et c'est pour le distinguer île tous les autres qu'il les api)elle Balbuzards. — Ils sont entraînes, au l'ùiid de l'eau. Le fait partit avoir »'t(' vérifie plusieurs l'ois. § 0. Aiglos-francs. Il est (.lifti- cile de savoir à quelle autre es- pèce d'aigle ceci se rapporte par- ticulièremeut,sice n'est au grand- aigle. — Le plus (pand de tous. \'oir j)lus hj,iut, i; 4, cette asser- tion appliquée déjà à une autre espèce ; l'espèce dont il serait question ici serait peut-être le grand-aigle. \"oir Butlon , /or. cit., p. 8i. — // se ntontrc aussi rareaienf... (Jeci semble une addi- tion «'trangère. ?; 7. Le rn(j/nent... Ce détail parait exact; mais il n'est j)as ici a sa {)lace, entre ce qui j»recède et ce qui suit. — L'/ieurr du dé- jeuner... nos )na reliés s'efu/jlissi'ftf. Ces indications étaient suffisantes en (îrèce; elles restent indécises pour nous. — Leur bec s'allonge. LIVHK 1\, CUAP. XXIl, .iï !♦. •) -jo.» de faim. On raconte à ce sujet une fable qui nous appriMid que c'est là une punition de l'aigle, qui, étant jadis homme, avait violé l'hospitalité envers celui qu'il avait reçu, "^lls font, pour leurs petits, d(^s provisions de nourriture, quand il y on a de liMq),. parce qu'il ne leur est pas facile de s'en procurer tous h^s jours, (4 que quelquefois le dehors ne leur fournit absolument rien. (Juand ils voient quelqu'un se préparer à surprendre leur nid, ils le frappent à coups d'ailes et le déchirent de leurs serres. D'ailleurs, ils ne font pas leurs nids dans des lieux plats, niais au contraire dans des endroits fort élevés, spécialement dans des roches inaccessibles, parfois aussi sur un arbre. ^L'aigle nourrit ses petits jusqu'à ce qu'ils soient cnpîd)les d(^ voler; alors, il les chasse du nid, et il les éloigne à (h^ grandes distances, tout à l'en- tour. Vui' seule paire d'aigh^s occupe en effet un Voir Butl'on, tome XIX, j.. ?U), édit. de 18;}0, qui reproduit cette observation. Il j)araît d'ailleurs que l'aigle blanchit avec l'âge, et qu'il vit très-longtemps. — Oui, étftnt Jadis hoïuttie. Ces métamor- l)lioses sont assez rares dans la mythologie des Orecs; elles sont bien plus fréquentes dans les légendes de l'Orient. § 8. Ils font pour leurs petits... Tous ces détails sont exacts. — //,s' le frappent à eoups d'ailes. On })0urrait citer de nombreux exem- ples de ce genre, et ici l'auteur n'exagère rien. L'aigle défend son nid avec fureur. — Dans des endroits fort élevés... des roches inaccessibles. Buffon a décrit la construction de l'aire ou nid de l'aigle. Le mot d'Aire est parti- culièrement applicable, parce que ce nid est tout plat ; et il a parfois cinq à six pieds de long. § 9. // les chasse du nid. Voir Butfon, loc. cit., p. 89. L'aigle chasse ses petits, sans jamais leur permettre de revenir. — L'n/" seule paire d'aigles. Buffon, p. 80, atteste aussi qu'il est très- nm [IISTOIRK DKS ANIMAI X vasl«' espnro, et ceM pour viAn qu'ils ompAcluMif les aulres dt» se faire une deuKMire près (Teux. 'M.'aifi^le ue ehass(* jamais dans les euvirous (!(» sou uid; mais e'est toujours au loiu, sV euvolaul (fuu seul Irait. Quand il a chassi'^ e[ qu'il a sur- pris une proie, il la dépose el ue l'emporte pas sur-le-champ. Si le poids lui m paraît trop loiud, il Fabandonue. Il ue |)reud pasuou plus les lièvres tout h coup; mais il les laisse d'abord courir dans la plaiue. Il ue fond pas tout droit sur le terrain, mais peu h peu, et en faisant un grand cercle, qu'il réduit successivement. Il prtuid ces deux précau- tions pour n'fMre pas lui-menu^ surpris à teriN». "Use pose en frénéral sur un point élevé, parer» (|u'il ne s'envolerait de terre que l(Mit«Mnent. D'ail- leurs, il vob» très-haut |)Our endjrasser l't^space le plus loin possibl(\ Aussi, est-ce le seul oiseau doni les hommes aient fait un oiseau divin. Comme tous les aulres oiseaux à s(^rres recourbées, Faifile lu^ rare de voir deux p.iires (fai'.'-les dans la même portion de mon- tagne, non plus que deux familles de lions dans l;i même partie de forêt. ^\0. Il/a dépose... Buffon, lor. riL, \). 88, dit à peu près la même cliose : « Lorsque l'aigle a saisi « sa proie, il rahat son vol pour « en éprouver le poids, et la pose « à terre avant de l'emporter. » — // 7ie prend pas non plus Av Heures.., Je ne sais si ce détail a été vérifié par des obstM-vations récentes ; mais il [tarait très-pro- bable. s^ 1 1 . Il sp pose PU «jéiiéral sur un point rlpvé. ButTon, loc. cit., p. 88, dit éj^'alement : « Quoiqu'il «' ait l'aile très-forte, comme il a '( peu de souplesse dans lesjam- H >)es, il a quelque peine à s'éle- « ver de terre, surtout lorsqu'il est <» charL'é." — Dout les hommes aient fait un oiseau divin. La remar- que est juste, en ce sens que l'aigle LIVRE IX, CHAP. XXIII, ?} I. 20' se repose pas sur les rocliers, parce que la dureté de la pierre serrait un obstacle à la courbure des ongles. Il chasse les faons, les lièvres, les renards, et tous les jeunes animaux qu'il est assez fort pour saisir. L'aigle vit longtemps; el ce qui le prouve, c'est que son nid reste très-longtemps le même. CHAPITRE XXIII D'un oiseim de Scythie de la grosseur de l'outarde; sa manière d'élever ses petits; des oiseaux de nuit, chassant aux crépus- cides du soir et du matin; de l'orfraie, qui élève les petits de l'aigle, en même temps que les siens ; causes de la cruauté de l'aigle envers ses petits; de l'aigle de mer; sa vue perçante; il dresse ses petits à regarder le soleil; sa manière de chasser les oiseaux de mer. ' On trouve en Scythie une espèce d'oiseaux qui sont de la grandeur de Foularde. Cet oiseau fait deux petits. Il ne les couve point, ensemeltanl a été l'oiseau de Jupiter; mais il semble aussi que d'autres oiseaux aient été divinisés, la chouette pour Minerve, le paon pour Junon, le cheval pom* Neptune, etc. — L\tif/le vit longtemps. Buffon, loc. cit., j). 00, ne paraît pas éloigné de croire que les aigles vivent j)lus d'un siècle, comme on le dit. — Hcste trcs-lonytemps le même. Buffon, -loc. rit., p. 88, admet que le même nid sert à Taigle durant toute sa vie, * parce « que c'est réellement un ou- I* vrnge assez considérable pour >< n'être fait qu'une fois, et assez « solide pour durer longtemjis. » § 1 . En Scythie. Ce pays n'était pas très-bien connu des Grecs: et il n'y a rien d'étonnant qu'on en racontât beaucoup de choses fal)uleuses, comme celles qui sui- vent dans ce })aragraph-e. — Fait deux petits. C'est la formule 208 IIISTOIliK DKS AMMAl \. dessus; mais api'«'s les avoii' plarrs sous uuc peau (le lièvr'e ou d(' icuai'd pour les eaelier, il les quille; el il les surv(Mll<' du liaul (Tuu aihre. loul le lenips qu'il u'esl pas (MI chasse; si Ton vieiil pour l(*s |)ieudr(\ il l(*s défend, el IVappe Taures- seur à coup d'ailes, eoinuie le loul lesai^l<'s. -Les (diouelles, l(»s elials-huauls ou eorjjeaux de nuil, (d lous les aulres oiseaux ([ui, roniuie reux-là, ne voi(^ul pas duraul 1(» joiu', si» [)i()eui'eul leui* pàlure eu rhassaid la nuil. (le u'esl pas |)réeiséuieul du- rant la nuit enlièri* ((u'ils se livreid à la (diass(\ mais au crépuscule du jour- el avaid l'aube du malin, (les oiseaux chassenl les souris, les lézards, l(^s sphondyles, (d auti'es animaux aussi pcdils. 'L'oiseau qu'on nomiiK^ le vautour iorfraiei soiiiiie l)(»aucoup ses pelils; il se pi-ocui'e l'acilemeul sa vie, et l(Mn^ apporte une [)àlur«^ abondanle; il est niême du texte; mais il seinhle (ju'i! vaudrait mieux dire : > Deux opiufs ». — Connue le font h's aigles. Wnv au cha[)ifre précé- dent, sj 8. On ne sait pas d'ail- leurs ce que peut être cet oiseau de Scythie; et ce (jue l'auteur en dit ici ne suftit pas pour le dé- terminer. ?; 2. Ou corhcdiu' (Ir niuf. C'qsI la traduction littérale du mot grec. — Durant la nuit l'nlierc. Butron, tome XIX, p. 2.")9, edit. de 1830, fait la même remar(jue ; et il explique, par la sensil)ilité extrême des yeux de ces oiseaux, la nécessite nn ds sont d<' ne chîisser qu'a la lumière la })lus douce; mais cette lumière leur est indispensaltlo ; et dans une nuit profonde, ils ne voient j)as plus que les autres animaux. — Les s/z/iondi/Ies. Ou Spondyles. On ne sait pas au juste (piel est cet insecte, qui doit être de la firosseur de ceux (jue l'auteur cite à cote de lui. § 'l. Qu'on 7i07?une le raufot/r. L'identitlcation n'est j)as cer- taine; et rien dans ce qu'on con- naît du vautoui'. ne repond aux détails qu'Aristute donne ici. LiViîK i.X, CUAP. XXlli, i< i. 209 fort doux, el il élèv(% en mèuK» temps que ses ])elils. les |)elils (b^ l'aii^le. qu'il recueille, quand Faille les (diasse do son nid; car Taigle l(*s ou (diasse pi'énialuréuKMil, lorsqu'ils ont encore^ be- s(dn (pi'on l<'s nouriMsse el qu'ils sont trop faibles ])our Noler. Ml semble bien que l'aigle ne repousse^ ainsi sa couvée (pie ])ar uiu^ soi'le de jalousie égoïsle. Il esl (run jialurel jaloux; il est très-vo- race. el Irès-avide de proii^ ([uand il prend de la uourritui'e. il lui en faut énormément. Il devient eniKMiii de ses pelils à mesure qu'ils grandissent, parce cpi'aloi's ils sont en étal de manger, et il les écai'h^ av(M^ ses pattes. Los petits de leur ccMé se dispul(Mit la place dans le nid et leur part de nour- ri lu re. L'iHgle alors les (»xpulse en les frappant ; les ])(Mils poussent de gi'ands cris, et c'est à ce momenl([U(^ l'orfraie les re^uuMlle. L'orlVaie a une laie sur les yeux, qui sont d'ailleurs très-mauvais. On pourrait croire qu'il s'agit de l'orfraie; du moins c'est à l'or- fi'aie (|ue Bufî'on ai)plique le mot P/ie/i(\om\)\o\c lians notre texte. On j)Ourrait donc, au lieu du X'autour, traduire jjar Orfi-aie, (pioique BulVon cloute beaucoup du tait rapj)(>rte ici par Aristote, tout en rendant pleine justice à l'exactitude et à la sagacité de ses observations; voir Buffon, tome XIX. j)p. ion et suiv. — (Juiui'l r nisroiin: dks animai .\ 'l/ait;h' (h' lucv ;i, nii roiiliNiirc. hj mh' In plus j)('i'(;anl(\ OiimikI s(\< pt^ils soiil (^iirorc sans pluinos (*l loul j(um(*s, il les force à i'(\i:ai'(l«M' le so1(m'1 en fa(M^ : el, quand il y en a un qui résisie, il le frappe (*l le lourne v(M's le soleil ; celui des (1(MI\ (loni les yeux pleuienl les premiers. Taille h^ lue et iTélève (pie raulr(\ (l(d aijLile (leineiiriNiux bords des mers, (d il vil (Ui ehassanl les oiseaux ((ui les fréqu(Miteul, ainsi ([iTon Fa déjà dil. Il les sur- |)reud un h un ; td il les alleud, ([uand ils revienneul à la surface de riNiii. Aussi, ([uaud rois<'au, en soiiaid de l'eau, a|)er(;oil Taille, qui le miellé, il se replon^»* aussilol, |)ar la peur (pTil en a, «d il va reparaîlre plus loin h la surface; Faille, ([ui a la vue (^xcellenle, coulinue à v(der jusipi'à ce ([lu^ Toiseau élouffe, et qu'il F* saisisse à Finslanl où il reparaît sur Feau. L'aigle se garde d'at laquer les t<'Miioii:-n;i,i:"t' (jii'il a parfaitonicnt discenu' les choses, ot qu'en eflet a vue (le rorfraie est conlornu'C (l'une manière toute spt'eiale. Une sort»' de ptMite taie est placée sur le milieu de Touver- ture de la pu{)ille ; tome XIX, p. 110. C'est une raison de pins pour croire que l'on doit recon- naire l'Orfraie, et non le A'au- tour, dans la Pliéni'. § 5. L'(ii//Ii' (le }nP}\ Ou lîal- buzard, (pli. selon Uulïun, nest pas réellement un aivle; voir BuÛ'on, tome XIX, p. lO.i. -- // les force à r <'' jeudi' r Ir su/ al. l>utl'i>n. lor. r/7., p. jn.'i. rèf'iiic cette erreur jxqiulair*', (prAi'i>- tote n'aurait p,i> (\(\ recueillir, et ([Uc latii d'aiitî'fs auteurs n'au- raient j»as dû ré[)efer, d"ai>rès lui. — Ainsi (luon Cii ({<\iant (jue ce soiu les oi>eaux aquati(iues qiu' chasse LiVHi: IX. <:iiAi>. XXIV, .ij i. 211 oiseaux quand ils sonl en troupes, parce qiFalors la bande le l'epousse à coups d'ailes, eu le cou- vrant d'eau. "Les kepphes st)nl pris au moyeu de la mousse des eaux; comme* ils la recUtundient avi- dement, on les prend en h-iir (Ui jtdant. Leur chair est, en général, de bon goût ; il n'y a que leur crou- pion qui sente hi marée; ils devieuueul fort gras. cnAPniiE XXIV Des éperviers et de Ic^iirs nombreuses espèces; on en compte jnsflirà dix; manières diverses dont Td-pervier chasse le pigeon ; iiistincl du pigeon pour échapper; chasse en Tlirace de com- pte à demi entre les hommes et les éperviers; autres récits sur les loups uuirins et les pécheurs du Talus-McEOtide. ' Parmi les ép(U"vitM*s, le plus fort est la buse, ou ïriondiis; le second eu vigueur est Fémerillou; et le troisième est le busard. L'autour, l'épervier- Tih^-pigeons, (d le IMei'uis sont des variétés. Les lid'de de mer. — f/(/iol'\ Sous- (Mitendii : " I)«^ mer <> ; car c'est toujours de lui qu'il est qiu^stion. — La hdiidr le repousse. Le texte n'est pas tout à fait aussi précis. :^ G. Les hep/fhes. On ne sait i)as ct> qu'est cet oiseau: on })resume (pli' ce doit être une espèce de liioiiette. D'ailleurs, les détails ici donnes sur le procède qu (Ui em- ploie pour prendre les kepphes ne sont pas assez clairs pour qu'on puisse se bien rendre compte de cette chasse. i; 1, Parmi les éperviers. Il est bien i)rooable que, sous ce titre trèneral d'èperviers, on comprend iei j)lusieurs esj)ëces d'oiseaux analogues à l'épervitu', l'autour, le taucon, la buse, etc. — ■ Tiie- pup'inis. C'est la traduction lit- térale du moi grec. Un épervier O J > iiisToiHi: in:s a.mmaix, é|)('rvi(M*s ([ui oui le coips plus hir^e se iioiuiikmiI dos sous-busos. Il y a (Micurc les riiiouclK'ls ol h^s spizias; il y a aussi les r])oi'vi<'i's lisses, cl roux ([ui rhassonl It^s «^riMiouillos do liaio. (lo soni (MMi\-là qui li'ouveiil le plus aisruioul l«Mir pàluro; ol ils voloni près do lorro. -Ou |)i'oloud (juil y a dix ospooos d'oporviers au moins, ([ui [)i'osouloul loulos d assoz gi'audos dilloroun^s. Ainsi, los uns loudoiil sui' lo pigiMin, qui (^sl à lon'(\ cl Fouiporlnd, ol m^ le lou- rhoul pas quand il volo. D'aulrosoliassout lo pigeon quand il osl porolio sur un arhro ou loul aul ro objol ; mais ils no lo priMmonl, ni quand il osl à lorro, ni quand il osl poroho. D'aulros onlin n*^ FallaquiMil, ni quand il osl à lorro, ni ([uand il osl poroho; ils n'ossavoni do lo |)i'ondro quo ([uand il volo. "On assuro aussi (|uo los pigeons sa\(wil ro- ronnaîli'o oos divorsos ospi'oos di'qjorviors, ([uand Téporvior volo voi's (Mix; si o'osl un di' ooux (|ui chassonl on Tair, ils no bougonl pas du lion où .se uoinmc (Micnre I^pcrviei- dfs jjigeon.s; voir Uiill'oii, /(><■. cit., j). 200. — Plmt/s. On iio sait quelle est cette espèce. Lrs s/jizi(is. Mciue reinarciue. — Les épo-viors lisses. Dans le texte, il n'y a que Tadjectif; mais il est clair qu'il se ra{»[)orte u un i-pci-- vier. On peut dire aus.si : « Les é[)ervicrs de marais >. — L»s 'jvrnouilles. \.[\ Buse se nourrit de i.;renouilles, de lèzartls, etc. ; voir ButVun, l(jc cit., p. 177. .î; 2. Dir csiircfs. lUitTon Veut 1-eduire toutes les esjieces d'eper- viers à une seide , t»une XIX , p. 101 : et il lih'tme les nonien» da- teurs (pli les multiplient san-^ nécessite. — D'assi'z f/rfui'/r^' ilif- /c/77/cc.v.( "elles (pli sont itidiipiees ici ne sont que supertici(dles, puisiprelles ne sont relatives ([u'aux haltitudes de ces oiseaux, et non a leur oriranisation. i; .'5. On iissurr aussi. Le natiu'a- liste trrec ne iaii que raiq)orter S^^ LIVIU- IX, CiïAP. XXIV, ?i <•>. 2L] ils s(^ IrouMMil ; mais si ToporvicM' qui fond sur oux (^sl un d(^ ooux qui iVappont à torre, ils ne lalleu- donl pas, el ils s(^ lialonl d(^ prendre bnir vol. '*I)ans collo parliedela Thrace qui se nommait jadis la <:odripol«\ dans la ehasse au marais, les hommes sonl de eomple h demi avec les èper- vi(M's. Los ehasstHU-s ballenl avec des perches les rostNiux (d les buissons pour faire lever les petits oiseaux ; los èpervi(M^s, arrivant d'en haul, fondent sur eux, el les oisillons épouvanlt's se rejettent v(Ms la l(M-re, où les hommes les tuent à coups de bàlon. Ils parla-(Md alors le butin, en en jetant un(^ parlie aux éperviers , qui la saisisseni avi- domonl. 'On raconte encore que, dans le Palus- .Ma'olido. It^s loups mai'ins sonl familiers avec les hommes qui y font la pèche; si on ne fait pas une |)arl aux poissons, ils rongent les filets, quand on los ètt^nd sur le sol |)our les faire sécher. ''Voilà ce qu'on avait h dire de riiabileté des oiseaux. une oi)inion etran^^"M-e, sans se ra.pprojjrier ; mais le t'ait attri- l.ue au piiTcon n'a rien d'impos- sihle. ("est l'instinct qui inspire c-'ite prudence à l'oiseau le plus laihle. i< 1, Ci'drijioif. Ou Cedropole. ('ette partie de la Thrace répond en partie a la Bulg-arie actuelle et a la Roumelie Orientale. Pline, liv. X, ch. X, \). ;>05, e-lit. et trad. Littré, dit, en rapportant le même tait : . Au-dessus d'Amphipolis )). c'est-à-dire, au nord de cette ville. Le fait est peu probable ; mais il n'est pas absolument im- possible. ^ ."). ()?i raconte encore. Ce sont toujours des récits populaires. — Les loups 7narins. C'est le bar, ou perça labrax; voir Pline; loc. cit., qui r(q)ète aussi ce })assage d'A- ristote. v< G. Voilù ce qu'on avait à dire (te l'habileté des oiseaiîj'. Voir plus haut, ch. viii. a«iif*M aiiiif*M •1 1 i lUSTOini: DKS AMM.vrx (JIAPITIU: XXV (*- De rintclligonco et de l'industrif ilf ctM'hiins animaux fl spôcia meut des poissons à se [(rociircr Iciii* vif; hi i^rt-iiouill»' de iikt el sa nuuiiri'c de prendre les petits poissons; la torpille et >a laenlte d'enL^-ourdir ce (pf.dle lonelH\. njènie des honmies; la jtasténae'ue, Tàne de' mer, la plif, la lime, clc. ; l'aiilinas, et les pèelieurs d'époîiLi'cs ; le ser[)ent de mer; la scolopcinli-e e| sa manière de sf deharrasscr (\*'> JKiineeons; les l'cnariis-maiins ; h d)ileté des Ixuiitoîis à se del'eiidi'i' ; intellineni-,' de> poissons d'eau douce; le ^lanis màlc et son altaclieiHiMit ext l'aorijinaire pour ses petits; e jormenl ; admii'ahie adresse (hi nautile, poui' deseemlre au t'oud de r<'au et remonte!- à la surface, où il nuirclie à la \'oile; on i^iiiore comment i! se reproduit, et s'il {)eut vivi'e sans coipiille. H)n poui ol)S(M'V('r aussi, dans les animaux do mer, bien des li'ails (rinduslric c\ (rinlclliuenci^ relalifs h la vie de ehaeun d'eux; cl pai' exemple on peut l'ogarder comme vrai loul e<^ ([u'on laeoide § 1, Df la (jrenoulUe ninrint^ appelée le Pèelicur. J'ai traduit littéralement le texte; mais le poisson dont il est (piestiou est certainement le Lo[)liius j)iscato- rius, de la fainille îles acantlio- ptères-pédiculés. Ce poisson cher- cheel saisit ïfa proie, connue Aia — tote le (lit ici. Il se st'i'i, pour l'attirer, des a|)pendices cutanés de ses rayons . (pi'il j)eut re- dresser, et des filaments situes près de sa Uouche; voir la Znn- bxjle (Icsrriiitict' de M. Claus, p. S.')7. \'(dr aussi Cuviei-, Hiupie fniiiiiiiL tome 11, \). i'jl), (»u i! ra]i- |)(dle ([ue les Anciens iioinni:i lent ce poisson Orenoiiille. ("est une liaudroyt', apj[)elee vuluairenient raie-pei'heresse. MM. Au!)ert et t i,ivui: i.x, cHAP. XXV, ,^ 1. ?i:; de la -renouille-mai'iiK^ appelée le Pècdieur. el de la lorpill(\ -Ainsi, celle i^renouille a, au devant des veux, des lilamenls suspemlus, de la ^q^osseur (run cheveu, dans hnir loiif^ueur, et arrondis par le bout. iTesl une sorl(^ d'appàl placé en avant de (dnupie (cil. Aussi, après s\Mre cachée dans les sables ou les boues, (pfelle trouble de bas en haut, elle tient s(^s lilamenls tendus; el quand un petit poisson vient à s'y heurter, elle les relire à elle juscprà ce ([u'(dle ail porté la proie à sa bouche. 'La lorpille commence par en^iourdir les poissons qu\dle doit prendre, grâce à la faculté particu- lier*' qu'elle possède dans la bouche; el de C(dle l'a(:on, elle les saisit et les mange. Cachée dans le sable (d la vase, elb^ prend les poissons qui nagent au-dessus d\dl(\ en aussi grand nombre qu\dle en engourdit. C/est là un fait que quelques personnes ont obsei'vé de leui's propres yeux. '*La paslénague W'immer ont consacre :'i la irre- uouille de mer un article sjjécial de \q\\y Cntaloii^sè(le dans la // { qu'nji eu a pèrlir, qui avaient dt^s mui;('s dans le corps, bien que les muf^es soient les plus vifs {\e (ous les poissons, el qu'eux eu soient les [)lus lenis. (le ([ui l(Mléinonlre encoi'e, c'est que, ([uand on |)èche une i;i'(Miouille de mer qui u'a plus ces ti|)pen(lices lilamenleux, elle est plus maii^re; el quanl à la loi'|)ille. il e<\ C(M'laiu qu\dl(» peul enijourdii' nièmcdt's Inumni^s. ' L'àne marin, \i\ i^renouille de mer. In plie cl la lime s'(Mifouiss(Md aussi dans le snble: (juiind ils s'y soid bien cachés, ils lendeni, comme d«'s bà- tons tout droits, les ap|)(Midic(\s (pTils ont pii's de la l)Ouche, et (pie les pèidiems appellent i\e> bâtonnets. Les tout petits poissons (jui s'en ap- le nom tirec poui' une cspi'ce iie raie: les tryi^onides forineiii une famille: voir la Znnloyir (/f'so'i/t- tire (le M. (I.ius. p. S2t), et Cu- vier, li/'f/nc anh/ut/, tome II, p. lilM). — Cr qui ((oiinidrc La [)reuve ne parait pas trcs-toi-t»^ : et eeci n'explique pas comment la jiastena^iie saisit sa proie. Plme, liv. IX, ch. lxvii, p. ;{8H, édit. et trad. E. Littré, reproduit presque tout ce passage, (pi il a évidemment sous les yeux, en écrivant. — Ce .. Ce jxijs- soii ef t delà famille {U^< Oadides, ot^ iajip .doute, une espèce de mo- rue «)iU: de! merluche. — Iji tjve- nnmUv év mer. Cette rep(''tiîion ei-st :;iuacceptal)le : alls^i Schnei- (i(>r,'en s"apj)UYant >ur la tra- duclion de Gaza, et sur l'iin.', i(pc. cit., propose de lii-e le Ba- tos, au lieu de l;i grenouille lie mer, dont le nom grec se rap- proche heaucou[) du mot Hatns, et j)eu! être aisément conlondu avec lui. — Ils (''iident ciiiiDitr des liàtons Ceci semble être une » LIVH}-: l\, C.IIAP. XXV, i; 8. •21 ])roclient. b^s [)i'ennent pour des brins de fucus, dont ils se nt^urrissent. " Dans les eaux où il y a un anlhias, on peut être sûr qu'il n'y a pas de poisson redoutable; aussi, les prêcheurs d'ép(ui^('s usent de cet indice, poui' savoir le lieu où ils doivent plon^iM*; el ils appellerd les anlhias des poissons sacrés. C'est de même que là où il y a des limaçons, on peut être sur qu'il n'y a. ni porcs, ni pcM'drix, parce que les perdrix el b^s porcs les font disparaître en les manpnmt. Le s(M'penl de mer st^ rapproche beaucoup du coni.ire pai' la coub^u' el par la conformation ; seulement, il est plus écourté. et plus fort. Quand on le prend el ([u'oii le làclus il s'enfouit à l'instant dans le snl)le,,(Mi y faisant un trou avec son museau; car il a la bouche plus pointue que les serpents. M^ors({ue le poisson qu'on nomme la scolopendre^ a avalé un liamtM'on, il retourne ses intestins de dedans en dtdioi's, jusqu'à ce qu'il se soit débar- rept'tition de ce (jui vient d'être dit plus haut, ?i 2. Le Batos j)a- raît être un sidacien. — Les tauf pistils poissitfis. Ces nn)ts indis- j)ensal)les ne S(Uit donni's (jue j)ar un seul manuscrit du Vatican. ?; tj. In (Hithias. On ne sait pas precisem(Uit quel est ce poisson. <»n conçoit, d'ailleurs, la recon- naissance des [)êcheurs d'épongés, (pli ti'ouvtuit dans la présence île r,inlhi;is une sécurité précieuse. — /.// oii il y a (les liinarans. Je ne sais si ce fait a t'té vérifié par des observations récentes. j; 7. Le serpent de mer. On sup- pose que c'est une espèce de muraine, j)uisqu'il se rappi'oche du congre ou anguille de mer. !:; 8. La scolopendre. On ne sait pas quel est ce poisson : Pline le fait analogue aux scolopendres terrestres ou mille-pieds , et il cite ce passage, en le tratluisaut, liv. X, ch. lxvii: mais Comme il n'ajoute rien à ce qui est dit ifi, 2IS IllSTOlRK ni:S ANIMAFX rassé de riiaiiuM;()ii ; puis il fail iMMiIrci' ses iulos- lins. Les seolopendrc^s de mer soiil allirees par la viande f^i'illé(\ tout eoninie les seolojx'iidres de terre. Ce ii'esl pas du r(^sl(» avee la boiielie qu'elles lîiordeut; mais toul leiu' eorps esl piquant, lors- on 1<^ louehe, eomme eelui des orlies dt^ mer. ■'(Juand les poissons appelés renards-marins S(Md(4d ({u'ils oui avalé un liame(;on, ils s'en dé- barrasstMd à peu près aussi bien que les seido- pendres; ils lUMUonlenl d'oi'dinaire vivcmenl ncis la lif^ne, el ils la l'oui^enl. Kn eerlains parai^t's, on les prend à des hameçons nombreux, ([u'on dcset^nd dans (l(»s eaux eouranli^s (d pi'ol'ondes, ''' (Juand les bonilons voieni appiHxdier (pnd([ue poisson daufîcreux, ils se réunissenl en masse; h^s [)lus i^i'os narrent loul auh)ur en eerele; cl, si rcMmomi allaque l'un d'eux, ils le dét'endenl. l.es b(Uiilons oui des dénis très-forles; ei on les a vus souveiil enlraînei" au fond des eaux d'aulres poissons, el même um^ lamie. *' Parmi b^s poissonsd'eau douée, le i^lanismàle ce renseignement ne peut servir à déterminer cet animal. Le fail doit paraître d'ailleurs fort ex- traordinaire. ^9. Hefiar(ls-)itaritis. Il j)araU ((ue c'est une espèce de sijuale, peut- être un rei^uin. Un sijuale de la famille des Lamnides porte le nom trAlopécifis, dans la science moderne; voir la /oo/ogic des- criptivc de M. Clans, p. 818. ^^ 10. Les boniton.<. C'est la j»elamys Sarda de la /.oolo^i»' moderne, et une espèce du thon. Voir j)lus haut, liv. I, ch. i, ?$ 20 ; et liv. VI, ch. xvi, ?i 11. — l'/U' liuiilc. Ce doit être un assez gros poisson, du lienrc des squales et des sélaciens ; vuir plus haut, liv. V, ch. iv, Ji :{. 5; 11. Le (j/afiis mâle \\>ir sur le glanis, plus haut, liv. I, rh. mvim: IX, eu A p. XXV. ^ \i. 1\'^ a un soin vraimeni exlraordinain^ de ses petits. I.a femidb* s'en va, après avoir |)ondu ; mais le mîile, là 011 s'(^st réunie la plus forte parlie de la poule, surveilb^ les œufs, auprès desquels il reste, iK* faisanl pas d'autre fonction utib^ que d'éloi^mer les autres petits poissons, pour qu'ils ne détruisent pas son frai, en le dispersant. 11 continue cette vi-ilancc dui'ant quarante et cinquante jours de suil«s jus(|u'îi C(^ que les petits devenus plus -n)s puisseiil échapper aux autres poissons. L«^s pé- clitMirs découvrent l'endroit où le glanis i^arde ainsi ses anifs, parci^ ([u'en éloignant les poissons, il bondit sur l'eau, el qu'il fait entendre un bruit cl un ,m'o*;nem(4il. ^"11 aime si vivement ses œufs (pus quand ils sont placés sous des racint^s pi'o- buidcs, les pécheurs, venant des deux cotés, peu- V(Mil b^s resserrer de plus en plus dans un cercle étroit, sans (|ue le f.^lanis abandonne son frai. S'il esl jeune et novice, il est bien vite pris à l'hame- ('on; il iK^ ([uilte pas pour cela ses petits; et d'un coup (b^ ses dents très-fortes, il brise tous les ha- meçons et les détruit. V, § (i. Ce qui est ilii ici de la s tllicitude paternelle du irlanis ne parait pas avoir fait le sujet d'observations rt'centes. Il n'y a, d'ailleurs, rien d'impossihle dans le fait même. Le glanis est un silure ; voir Cuvier, He l(^s aiiiiiiaiix a(|iiali([U('s, soi( ([iTils na- g(Mil, soil ([ifils resl(Mil ou ])la('(^ s(» iimirrisscMil dans I(^s lieux on ils naissent, on dans {\o< Jienx analounes, parce ([ne la pàliu'e pi'opre à eliaenn ne se li'onve ([n(^ dans ces litMix-là. (le son! I de mouvement (d ([ni s'tdoi- ^iH' le [)lns, (;n se liant à ses pro|)res l'oice^. La poni'pr'{\ an coidi'aire, n<' s'(d(n^nr ([ih' d^nnc lr('s- faible distance, ainsi ([ne tons les animanx ([ni Ini ,^ \'\. Pd/'rr t^Uf /'/ /jàtUfr jii'd/irr. La raison est trt's-fortt' ; et la «l»-- cuuvrir aussi iictteinont ([u'uii \o fait ici, est une j)r(Hive de sau'-acit»'' et d'exactitude de j)lus, j)armi toutes celles que donne l'auteur. — Dît )'estc //)'r.s/fU'' fin/s' lat trrs-/H'fit nonthrc. MM. Auhert et ^\'inlnler reirardent ce membre de phrase comme apocryphe, et ils l'ont mis entre croehets. — L(( phnlis. On ne sait ((Uel est ce poisson; rt la tournure (pie prend le texte lui-même inditjue (pie ce poisson n'était jjiu're })iiis connu en Oréce. Le l'.rii, d'ailleurs, n'a rienjrim[)robahle. 5i 14. Lf's (ipodes. Aristote eii- I ( ' « ' > - tend sans doute par la un* jifce de testacés, ou du mci ns (ïe> animaux voisins de ceux-hi. Dans la science moderne, le mot d'a- ])od('S (sans pieds) desii;-ne plu- sieurs soriesd'ètres l'ortdilVt'renls: des holothuries, des rlii/,ocej)hales et des amphibies ; voir la 'AunU)- (jii' (h'scri/ilii'c de M. Clans, [ip. 2(iS. iOS et S70. Ce n'est d'aucun de ces (''ires (pi'il peut ('"tre (pies- tion ici. - Le pritpw. Des oltser- vations récentes ont veritie (pie le pcitrne se meut a\ec une très- irrande rapidité relative, en ou- vrant et en refermant brus(jue' ment ses valves. Il y a aussi de ces espèces de mollus(|ues qui i LIVHK LX, CHAP. XXV. .5^ lli. resseml)lent. Kn hiver, les [)oissons mifrrenl de riùiript^ de Pvirlia et en sortent, sanf le fionjon, à canse de la rii;nein' dn froid, (jni se fait sentir daV(Uitaf;(' dans rKni'i[)e; an ])rintt^mps, ils y reviennent, di's ([n'ils ptHivenl. '' D'aillein^s. on ne tronve dans l'Lnripe, ni le scai'(\ ni l'alose, ni ancnn poisson à ar(Mes, non |)lns ([ne les chiens de mer, ni les (''piniers, ni les lan^onsles. ni les [)ol\ pes, ni les bolilènes, ni les antres d<^ nn^'iiie espèce. Des |)oissons (jni naissent dans l'Knripe, le i:on- jon-blanc ne va jamais en pleine mer. '"L'est an printem])s (jne les poissons ovipares sont dans tonte lenr vii^nenr, jnsqn'an moment on ils j)ond(Mii huirs (inifs: ponr les vivipares, c'est an contrair(N à lantonme ; et avec enx, les mn^es, les sni'mnlids A les poissons dt^ cet or(lr(\ Dans l(^s parafes de l^esbos, tons les poissons de hante sont immobiles. Voir la /oo/oy/c (frsri'iptive de M, Clans, p. (382; voir aussi (Jiivier, l{''s peij.rnes nagent avec assez de vitesse, en fermant vivement leurs valves. — En s<; /ifuil à ses pro- prrs foicrs. Le text(» n'est jXis tout à l'ait aussi précis. — A'c .v'c- t()i;/ne r/W! d'iuir irrs-faihlc dis- Idiice. Sous-entemlu : «Du lieuoii «V elle tiouve sa pâture ». — L'/w*!- riiic (if Pi/rr/in. On n'est pas sûr du lieu (pli est ainsi désigne'; V(»ir plus haut, liv. \', ch. x, sj 3. — .1 cause de la i'i. s 10. Ccst au printemps... Il ne parait ])as que la science mo- •)•)■) nisTOiiu: DKs animaix. mer, aussi bien que ceiiv do riùiripc, viniiKMil pondre dans l'Kuri|)e. Ils s'accoiipliMd (^n aulonuK^ (d pondiMd an prinlcMiips. Les sélaciens s(» nièh^d iudislinclemeid, maies (d femelhs. dans Tan- lomne, pour s'aeeoupler; mais ([uand h» |)rinlem|)s est venu, ils vont sé|)arém(Md jusiprà la |)onte: el pendant raeeoupleuKMd, on en |)rend sonvtMd ({ni son( (Micore conjoinls. '^ La seiidn^ esi le plus rusé des mollusques; e'esl le s( ni d\'nlre eux ([ui s(^ seii (It* sa liqueur noiin» pour se eacher; (die ne s'(Mi S(M'l i)as uni(|U(un(Md ([uand elle a peur, eomme le polyjx» et le ealmai", ([u'\ ne jtdliMd leur liqueur noire ([ue ([uand ils sonl idlVayés. U^iil- bnu's, tous ei^s animaux ne j«d(en[ jamais Inule leur liquinn* «mi um* seul«^ fois; (d (die se r(d'ornn\ après qudlsronlj(dée. "Lomme on vient de le dir(\ la seielie emploie souvent sa liqueur en vue de se ra(die[*; (d aprt's s'être montrée en avant du (lerne ait vérifié ces oiiscrvations, eu eti lai^aiit du hh'mu;' i.'-<'ure. — Ij;sIios... lEurii»'. Il est ('-videut parce passaij^e qu'il s'aijit ici de rEuri})e, ou Uras de nier, (jui doit se trouver entre liCsbos et le con- tinent. — Acs séincirns.... pworr conjoints. U n'y a pas irol)ser- vations récentes qui constatent ce qui est dit ici des sélaciens <'t de leur accoU[)lement. § 17. Le plus rusr. Peut-être faudrait-il tradt^ire siu)i)l»MU('nt : u Le plus adroit ». La faculté qu"a la seiche de projeter son encre est bien connue; et N' fiif «'■(ail assez. iVappani j)our n<' j)a> ec]iai)p»'r aux: premiers observa- teurs ; voir aussi Cuvier, Hrj)ec!al. i; IS. /w/ VNC (If se ('(ifJirr. Celte rei)etition est peu ulih', et elh- LIVUK IX, CHAI». XXV, .ij l'.t. •223 nua^^e qu\dle l'ornu^ elle y rentre. Mais elle chasse aussi avec ses lon^s appendices, non pas seule- ment d(^ petits poissons, mais souvent jusqu'à des muges. Le polype est peu intelligent ; car si l'on plong(^ la main dans l'eau, il n'hésite pas à s'en approcher. Mais il est fort ménager; il rassemble dans la retrait(\ où il fait sa demeure, tout C(^ qu'il {)(ud; et quand il a mangé les parties qui sont les plus propr(^s à h* nourrir, il i'(\jette les coquilles, les téguments et les écailles des crabes, et les arét(^s des p(dits poissons. Pour s'emparer des pois- sons qui sont sa proie, il change sa couleur, et il [)rend c(dle des rochers qu'il C(Moi(\ 11 en change également quand il a peur. '^Ouelques personnes assurent que la seicln^ (Mî fait autant; et qu'elle semble contredire en partie ce qui précède. — Ses lo?i(js njipc}i- (fifrs. La seiche a huit pieds, tous à peu près éfraux, très-irrands en proportion du corps. Leur lon- irueur et leur force en font de^ armes redoutables, au moyen des- quelles la seiche enlace des ani- maux, t'i fiit souvent j)érir des na<,'eurs; voir Cuvier, Rrgfie ani- mdl, tome IH, j). 12. — // nfiédte jHis à s'en a/jproc/ie)\ Ou peut- être aussi : «Ase mettre dessus ». — // est fort inêna:; 19. Que 1(1 seiche eu fuit aU' tant. Malgré ce qu'en dit l'auteur, la seiche a aussi cette faculté de •i-ii IliS TOlHi: HKn an imai \ l-IVHK |\. lIJAi». \\V --?:•■; intHiihc >ii cnnh'ur. x'Ion «imm' th'- ih'ii\ «mi ciit vil ; mai- il i\ \ a l\jn -" La pliiparl de- pnhpi'- ik^ \i\.'1iI |»a- inriih (1'ii!H> aniH'»' <\\r raiiliv. Par -a iiaîinv. Ir |M>h|)* IcihI a M' ili>M)iMlr*' «'I ;i >c IVmhIi'»' ; <'l "ii priil hn'îi ]<• M)\v pai- ('(' -(Mil l'ail que. ([Uâii<1 tmi le |»rt-<-(\ il l'iMld hMlj(Mir< (jlH'l(|!h' clîn-^r. ill-([li'a (M' ijil tMllill «i > I n''(lnil à riiMi. ItMIl (Mlc- «M»!'oU\ «MM ^ jiuil ciA <'t1VI aprr- la ponh- : ("lh»> (Imnumi n*Mil *' H (M ('-^ roiniHt' «doiirdio^. rl iic ^tMiIrnl pii- (jii rinpni'h^: rifMi n r-l phi- larih^ qii«' Ms; ( lir IIHMI M'. <'n!v ini -rninl p((|\pr : d cpic c'c^l un pm a\;nil 'M'Kc ('jMMpii' (pic Im-; p(>l\|)('- >()ii{ !('< plii^ l:i'(»s. n <'< dii I - ( » pnndd l(Mir- (TMI o iualM ( imiumIIm M.Ml!i--Mi![ ('{ >'airaiJjli--(Mil lanl. p()i>-(Mi-. (jiii vi(M]iiMiit 1(.^> ari'iudKM' de l(Mir> rMlrailc-: (M' fpiM les po]\p('- ne -«MinVii'ai(Miî jaiuai- dans nue aulrc .-ai.-oii. On ajoiilM (pic |(•»^ pclil^ c( i(Mîin'> pMlv[).'-. api*('< (pi'il^ xMit ik'x. n'(''pr,'ul d«'< inolln-^cincs (|ni aille à -MM (M! -oriani de Ftsan: il niarfdn' HiliM< {\u Morp-. sauf l(^ roii. or^ano où \] t'>.| lrt'-~rail)|M. |)()nr jhmi (pi'nn^ Im presse. \ ( ) ila Ci' (pi'il y avait à dire de> ni«>llu- iî:r • nr tlU p No;. / f. 'Hs.-r ( !!<• ; ;i ! ! 1 ' I U 1 - . i , 1 U iMt !.! n pa - isii-uMi > i_ 1 s h ' s ( > u i . 1 i ; 1 : 1 1 ' îiio' t:r lU'a!"^ pu rt'pri 'Mîi; !' /{' I / ,'l < ' 1 1 ! ! ! n ' < 1 1 ii 2n. /j''> j'ol'ii' !M i. i i:i SM .: l'.t ; ii'Mi\ -!n\;ni'- !i» nf pa,. III - ••'lli I UU llil -/,. /OOi - ; I ; al a :^ (, i u ^ ■ < 1 iM'Mi =r ii<* t p a î a il I ■ I ' ! . i ;!'•!»' M i''a " ah Cr dévor ne sait pa § :12. I. a a'-^i aui< / ' / ■• //' i/> si ,/, ' i h s M ( a ■ pi ' < I i ■ 1 1 1 'l<< if! Iflri'/i /('■'' i/i/il' C'est a rrip 'iiî a a > t' P ' i • I ) P < S'aaa aap- 1> na tara 1 1 l: a a ■ c ( ' I >ii Ma I a H"t' U!!- a ra ' lu ■• ai; \ il. li''-^ i f- :r II >•/• lili' a a a \; \ ( a • tJl ■ > i ■ < . l'ai!, (, ■ S,,^/ U . ; p a, - f " i f aaîK' X i P'î a p 1 ■,» l"il. lli^ ilMUL iiL^ AMMAl \. - Oii-inl iuix ('!m(|iit's, on j)i'«''h'ii(i (jur U'> rnii(|ii('> lisst'> cl les ('!.ii(|iH*s riil)(>{('iis('> stHoriiieiil , ('iiilour cr(41('s, une sorh' (le ciiii'assi' lrès-(lur conques, et il s'en réfère à ce (pie d'autres u prétendent m. .^ 2i. Lr po/i/p^' nnutilf. Il faut comparer ce qui est dit ici de ce })olype avec ce (pi'en dit Cuvier. Ri'tjne animal^ tome III. p. I.'J. Les traits généraux de la descrip- tion sont les mêmes dans les deux naturalistes, quoique Cu- vier soit nécessairement beaucoup })lus précis. — Entre ses fenfani- Irs. L'ex})ression est tro[) vague, })uisque cette espèce de tissu n'est pas qu'entre deux bras , ■■^i *^T^ -l- 1-1 V H i: i\. ciiAi». \\\. ^ j:i. itî: toilt^ frarai,i:né.\ Ih's ([ii"i| \\i'\\ un ^nni (]o Nenl, elle lui sert de voile; e! ses l(Mjlacul(^s i'a|)pro(diés et descendus lui font un gouvernail. A la moindre alert(\ il plonge dauslamer, en remplissant d'eau sa coquille. -' Du resl(\ on n'a pu faii-e encore aucune observation précise sur la reproduction et la croissance d(^ c(* polype.. On peut croire qu'il ne vient pas d'accouplement, et qu'il pousse comme tant d'autres coquillages. On ne sait pas non plus s'il p(nit vivre détaché de sa coquille. mais a lexiremite des deux bra^ seulement. — Auss/ tnifice quiine toile fV araignée. Ceci parait exa- géré. — Lui font lin fjouvernail. Ceci au contraire paraît fort exact. — // plonge dans la mer. Même remarque. Tous ces détails se retrouvent dans Cuvier, loc. cit.: Athénée, liv. VU, p. :M7, cite Aristote sur le Nautile. î; 20. Sur la rejjroduelion et la crois sa née de ce polype. Cu- vier est encore dans les mêmes doutes, et la science moderne n'a pas eu l'occasion de les dis- siper par des observations direc- tes. Le corps de l'animal ne va })as jusqu'au lond de la coquille, et il n'y est pas attaché. On pour- rait croire qu'il y est comme un parasite ; mais on le trouve tou- j'ours dans la même coquille, et on n'y trouve jamais d'autre ani- mal ; il n'y est donc pas en qua- lité d'étranger. — // pousse co)n)ne tant d'autres roquillages. Ceci ne serait un «'claircissement véritable que si Von savait com- ment les autres coquillages se forment. Quoi qti'il en soit, la des- cription (i'Aristote n'en est ])as moins très- remarquable ; elle prouve tout a la fois sa curiosité sagace et sou exactitude. ■*^^^*- 2-28 HISTOIHK DES AMMAl'X CHAPITRE XXYI De l'intelligence et de l'industrie des insectes; fourmis et abeil- les; guêpes et frelons; des araignées et des phalanges; nom- breuses espèces d'araignées, les psyllcs, les loups; troisième espèce d'araignée plus hal)ile que toutes les autres; sa manière d'ourdir sa toile avec chaîne et iramc ; procédés de sa chasse ; la femelle seule travaille; le m;\le })artiigr la jiroie; deux autres espèces d'araignées, tissant une toile épaisse; <'Xplication de la production du fil par l'araignée; erreur de Démocrite; l'arai- gnée attaque des animaux beaucouj» plus gros qu'elle ; sa guerre aux petits lézards. — Résumé. * Pariiii li's insectes, et l\)ii pourrait presque dire, parmi tous les animaux sans exception, les plus laborieux, ce sont les fourmis el les alxMlles, après lesquelles on peut nommer les fn^lons el les guêpes, el Ions les insectes de même ordre qu(^ ceux-là. On peut observer encoie qu'entre les araignées, il y ou a ([U(d(|in's-unes qui sont plus rt^marquables qu(^ d'autres et plus bal)iles aussi h trouver leur vie. Tout le monde a pu voir également les fourmis travaillei- h la surface du sol; on a pu voir comment toutes suiveid, sansb^ moindre écart. s, 1. Les f'our//i/s cl les (ihcilh's. Il sera parlé des fourmis, et sur- tout des abeilles, dans le chapitre suivant, qui sera consacre j)res- que exclusivement à ces dernières. Il sera i)arlé des guêpes dans h' ch. xxviii, et des frelons dans h- cil. xxix. Lt' présent cha[)itre ne traitera que des arai'rnées.— Eii- trc les aryi/(//iée.< /f'S /'ourntis //7//v////er. Ces idées ne se .suivent pas trés-régulierement : et il sem- Me (juil ne devrait être (question ici (jue des fourmis toutes seules. I.IVRE IX, CHAP. XXVI, § 2. 229 toujours le même chemin, et comment elles dé- posent et thésaurisent leurs provisions. Elles tra- vaillent même de nuit, quand il fait pleine lune. ^ Les araignées et les phalanges sont de plu- sieurs espèces. Les phalanges qui piquent en pré- sentent déjà deux, dont l'une ressemble à celles des araignées qu'on appelle des loups. Elle est petite, tachetée, très-vive et sautillante. On les appelle des psylles. L'autre espèce de phalange est plus grosse, de couleur noire ; elle a les pattes de devant très-longues; son mouvement est pares- seux, et elle marche lentement; elle n'est pas forte et ne saute pas. Toutes les autres arai- gnées, qu'exposent les pharmaciens, ou ne pi- quent pns du tout, ou ne piquent que faiblement. — Toujours le même cJwinln. Le fait est exact ; et tout le monde en efft't a pu l'observer, comme le dit l'auteur. — Même de ruiit. Je ne sais si le fait est certain. i;2. Lrs p/ia/a}2f/es..Vni conserve le mot grec, que la science mo- derne a j:ar(le aussi |)our l'ordre des Phalani;-ides, (pii est très- rapproche de celui des arancides. ou araigné'es vraies. Les ])halan- gides se tiennent cachées le jour, et ne sortent que la nuit jiour capturer leur noin-riture ; voir la Zoo/of/ir (fpsfri/>i/re de M. Clans, p. T)!"). — En jiréf entent déjà deuj-. Il est remarquable qu'Aris- tote ait si bien distinii:ué les espèces de Phalanj,ndes ; la pre- mière est sans doute celle des phalangides proprement dites: et la seconde, celle des gonylep- tides. — Des psi/llet;. Je n'ai pu que reproduire le nom grec, comnu' l'ont fait tous les com- mentateurs, dans l'impossibilité de j)reciser davantaire les choses. La science moilerne a distimrué aussi des araignées Saltigrades, ])arce qu'elles sautent. — Les phdrmacicfis. Le mot pourra sembler bien moderne ; mais il répond tout à fait à l'expression du texte: et l'on voit que les pharmaciens de nos jours, qui exposent dans leurs vitrines des animaux plus ou moins curieux, n'ont ])as invente ces exhibitions. iM) IflSTOlU!: DKS ANIMAIW, •^ Une aulre espère d'araignées, ce sont celles qu'on appelle des Loups. Elle est petite, et elle ne file pas. Une seconde, plus grande que celle-ci, file une toile épaisse et mal disposée, sur terre et sur les décom- bres. Elle place toujours sa toile près des ouver- tures; et restant en dedans à garder les bouts de sa toile, elle attend que quelque proie y produise un mouvement, en y tombant : (^t (Misuile, elle fond sur elle. L'araignée tachetée file sous les arbres une toile pelile el mal faite. * Il est une troisième espèce beaucoup plus habile que toutes celles-là, et plus nunaïquable. Elle fail son tissu, en tendant tout d^ibord ses tils en tous sens, aux points extrê- mes qu\'lle a choisis. Ensuite, elle établit sa Il y a, dans la zooloi:-lo inodt'riie, cett(3 même distinction des Lyco- ses; voir ('uvier, Hègne (Uiiin'i/, tome IV, pp. 224 et 2;.!). — l'Jile ne file pas. Les Salti irrades ne tilent pas non plus; elles ne lis- sent pas j)reeisément des toiles ; ce sont plutôt des sacs (pi'elles fixent sur les pierres et sur les plantes ; voir M. Clans, A>r. rit., p. 521. C'est sans doutt; cettt^ espèce qu'Aristote entend desi- trner, — Près des ourcrtures. Cest la traduction littérale; et le sens n'est i)as douteux. C^'s ouvertures ou ces bouches, comme dit le grec, sont des trous au- devant desquels Tanimal tend ses rets. — Varaignée taeJirlée. Je ne vois rien , dans la /ooloirie moderne, qui réponde à cette dis- tinction; il y a diverses e>pèces d'arai^'-nées qui ont des yeux très- nombri'ux et assez re}j:ulièremeot places sur le dus ; comme Aris- tote ne parle {)as de cette or-rani- sation si remarquable, il est [)os- sible {|u"il ait [jris d'abord ces yeux pour d«\s taches. s; i. Et i>li(s re)iiin'ii;-ne-l-d j)ar la prennt're ojjèce les Tetra pneu- mones ipiatre poumon>j ipii S(jnt en etî'el plu-^ uro-^^-es, mais (pii. Je crois, n'ont pas de poils. L;i seconde ('S{)ece s(U'ait celle des, Dipnt'umoni'S , deux [)oumons sédentaires; voir la /oo/oy/e r/cv- '/•ijitiie di- M. Claus. pp. ."iJO et .■)21. D'ailleui's, les detads douiifs [lar Aristoit; sont exacts et vicii- neiif d'une observation trcs-atten- tive. — l'/ie petite ourr'rl U)'e. C'est la un procède (ju'emploienl plusitMirs esjiet'es d'araignées. î:^ 7. A/'/ist (pLc Ir jji'éteiKl Denio- cnte. Aristote a tort contre l)e- mocrit(> ; et c'est l)ien en etlet de leur int«-^rieur que les arai^Miees LIVRE IX, CHAP. XXVI, § 8. 233 »« mjim X aussitôt après leur naissance; mais ce n'est pas en tirant les lils de leur intérieur, comme une sorte d'excrément, ainsi que le prétend Démo- crite; c'est plutôt comme une écorce qui pousse- rait sur tout leur corps; ou bien, c'est comme certains animaux, le hérisson par exemple, qui lancent leurs piquants. L'araignée attaque et même enlace des animaux beaucoup plus grands qu'elle; c'est ainsi qu'elle se jette sur de petits lézards; et que tournant autour de leur bouche, AW les (Miveloppe de ses lils, jusqu'à ce que leui' bouche rn soit tout à fait fermée ; et alors, elle les suc(^ tout à son aise. « Voilà c(^ que nous avions à dire sui' ces diver- ses espèces d'animaux. tirent la matière de leur.s tils et de leurs toiles. L'anus e>t en- tour(3 de quatre a six petits ma- melons ou filières, par où sort une seci-etion des orijranes tileurs. Ces oruanes sont des <:landes dont les conduits débouchent au sonnnet de ces filières. La sub- stance vis(pieust' (pli en sort se durcit prom[)tement à l'air, et constitue (Xqs fils que les arai- p-nees tissent à l'aide de leurs j)attes j^arnies (-le j^rifies. Les fils dits de la Vieriie sont l'o'uvre des jeunes araii^iiees; voir la Zoo/o- rprdcsrriptivrde M. Claus, p. 516. Voir auss Cuvier, Règne animal , tome IV. pp. 219 et suivantes. — Beawoup plus grands qu'elle. ('("Cl est très-vrai: et il y a des arai- gnées qui tuent de i)etits oiseaux; ce sont surtout les femelles (jui sont redoutal)les. — Hl/e Ifs .^-i/re. i. ( )u les pi(pie ^' . § 8. Ces direrse< espères d'ani- hiau.r. Ceci peut s'adresser tout aussi bien aux animaux dont il est (piestion dans les chapitres nrecedents qu'a ceux du présent chapitre. Les chapitres qui sui- vent traitent encore des insectes et de leurs nombreuses espèces. 234 HISTOIRE DES ANIMAUX. CHAPITRE XXVII De différentes espèces d'insectes qui travaillent; elles sont au nombre de neuf; des fourmis ; prodigieuse industrie des abeilles; le miel est leur nourriture ; construction des alvéoles, pour les abeilles, pour leurs Rois et pour les bourdons; procédés de construction; enduit de mytis à l'entrée de la ruche; la poix- cire; rôle des bourdons; rôle des Rois; récolte du miel ; éclosion des petits; différentes espèces d'abeilles et des Rois; les vo- leurs; les abeilles longues; altération et destruction des gâteaux; guerre des ouvrières contre les voleurs et les bourdons ; guerre des petites abeilles contre les grosses; sortie des essaims, sous la conduite des Rois ; répartition des travauxVntre les ouvrières; ennemis des abeilles, dans les oiseaux et les insectes; du dard des abeilles; extrême propreté des abeilles dans leur ruche; des maladies des abeilles; leurs précautions contre le vent; dif- férentes qualités de miel ; les abeilles aiment le bruit ; varia- tions dans leur travail, leur discipline absolue; produit moyen d'une bonne ruche; {)ressentiments des abeilles pour le mau- vais temps et la pluie; soins des éb'veurs. — Résumé. Ml va un cc^'lain peiiro (riiisecles à qui Ton ne saurait donner un seul et iniique nom commun, mais qui tous, cependant, ont une foi'me congénère. Ce sont tous les insectes qui font des alvéoles de cire, comme les abeilles (M tous ceux qui sont de forme analogue à la leur. - On peut (mi compter ?; l. Congénère. Bien que ce mot ait une apparence toute mo- derne, il n'est que la reproduc- tion littérale du mot grec. — I)ps alréoles de vire. Le texte nest peut-être pas aussi précis. — De furj)i(' an(iln(]ue ii lu leur. Dans cette ireneralité, l'expres- sion est juste, malgré les diffé- rences assez sensibles qui distiu- LIVRE IX, CHAP. XXVII, ,5 3. 235 •■^^ jusqu'à neuf espèces, dont six vivent en essaims : l'abeille, les Rois des abeilles, le bourdon qui reste parmi les abeilles, la guêpe annuelle, et enfin Tanthrène et le tentlirédon. Les trois autres espèces vivent solitaires. Ce sont le petit siren, qui est brun-gris; le second siren, qui est plus grand, noir et tacheté; puis le troisième, qu'on appelle le Bombyle, et qui est le plus gros de tous. ^ Les fourmis ne chassent aucun animal; mais elles recueillent des choses qu'elles trouvent toutes faites; les araignées ne produisent rien non plus, et ne font pas d'approvisionnements; elles chassent uniquement leur nourriture. Plus guent ces insectes. s; 1. Jusqu'à neuf espèces. Bien que ces neul espèces soient énu- mérées dans ce paragraphe, l'au- teur ne les étudie pas toutes ; et il en est quelques-unes qu'il laisse absolument de côté. Les rois des abeilles et les bourdons ne t'ont i)as d'alvéoles. — L\in- thrène et le tenthrédon. J'ai dû reproduire simplement les noms "■recs, parce que lidentitication est trop incertaine. 11 parait bien cependant que ce sont la des es- pèces de guêpes: peut-être même, des frelons. Voir plus loin pour les anthrènes le chapitre xxix, qui leur est consacré tout entier; et pour les tenthredons, le cha- pitre XXX, § 1. La zoologie mo- derne a conservé aussi les deux mots grecs d'anthrenus et de tenthrédo, pour des insectes ar- thropodes-coléoptères; mais ces insectes ont peu de rapport avec les abeilles; voir la Zoologie des- eripiire de M. Claus, pp. 642 et t)oL — Le petit siren. On ignore quel est l'insecte qu'Aristote in- dique par ce nom. Il a fallu con- server le mot grec, faute d'identi- tication. On croit que les deux Siren sont des espèces de guêpes solitaires ; quant au bombyle, c'est une espèce de Bourdon ; voir M. Claus, iùid., p. 605. j; 3. Lf'.v fourmis. On peut s'e- tonner que l'auteur revienne ici aux fourmis, après ce qu'il en a dit plus haut, et même aux arai- gnt'es. Il est assez probable que c'est pour opposer la nourriture et le travail des fourmis au tra- vail et à la nourriture des abeilles; mais on peut supposer qu'il y a eu ici quelque déplacement, par 23H HISTOIHK DKS ANIMAUX. tard, il sera quesliou des genres qui viennent d'être indiqués, au nombre de neuf; mais si les abeilles ne chassent rien non plus, elles produisent quel- que chose, et elles emmagasinent. * C'est le miel qui est leur nourriture. On peut bien le voir quand les éleveurs d'abeilles essayent d'enlever les gâ- teaux de cire. Sutîoquées par la fumée, qui les fait beaucoup souffrir, (dles se mettent h manger du miel plus que jamais; car en tout aulre temps, on les voit en manger peu, commt^ si elles le mé- nageaient et le mettaient en réserve pour se nourrir. ' Elles ont encort* un autre aliment ; c'est ce qu'on appelle pai'fois le Cérinthe, espèce de miel inféi'ieur qui a la douceur de la figue. Elles portent h* (lériullu^ sur lenis pattes, conune elles y portent la cir(^ ^' On peut observei* une foule d<' phénomènes Terreur d'uiicopislo. - P/i/s tdrd. Dans les ch;ij)itres ({iii suivent ; mais l'auteur néi^li^'era plusieurs genres, parmi les neur([u'il vient d'énumérer. — Elles iirodiiisrut (juehjue ''hosr. Le miel et la cire, s; 4. ("est le fui ci (jui rst. leur noun'Uurc. Selon Pline, liv. XI, ch. VII, j). 4.'U), edit. et traducl. Littre, la nourriture des abeilles est, non pas le miel, mais Tlùa- thace, appelée aussi Saiula raque ou Ct'iiuthe. \'oir, au })ara^''ra[)he suivant, ce ([ue l'auteur dit du Cérinthe, espèce de miel inté- rieur. — On les voit en maiiyer peu. Quelques commentateurs ont propose de chan^'-er le texte et de lire : << Klles n»» ^--nùtent (jue (i tres-peu au miel i. ("e change- ment serait sans importance ; et le texte onlinaire sulVit, l)ien (pi'il ne soit pas tres-rcuulier. — CiiffDiif t'il^s y iHirti'nt iadve. La cii'e est n\i extrait du miel, et les abeilles ne raj)j)orlent pas toute laite du delioi's, comme elh'S .ap- portent le i)ollen des lleurs. Le l'ait est qut^ le miel e>t la ])rinci- pale noui'riture des abeilles, comme le dit Aristote. ^ 6. Une fouie de plicnomènes. •^.» ^r>tt LIVRE 1\, CHAP. WVII, .i; 0. 237 variés dans le travail et la vie des abeilles. Ainsi, quand on leur livre la ruche toute vide, elles con- struisent les cellules de cire, en y apportant les larmes de toutes les tleurs et celles des arbres, comme le saule, Forme, et les arbres qui produi- sent le plus de matières visqueuses. Elles endui- sent soigneusement de cette matière le plancher de la ruche, atin de se défendre des autres ani- maux. C'est ce que les éleveurs nomment la co- nisis; les abeilles s'imi servent aussi pour bâtir les entrées de la ruche, quand elles sont trop larges. Les observations (juon i)eut taire sur le travail des abeilles sont tellement nombreuse^, qu'aujour- d'hui même nous ne ])ouvons ni>us flatter d'avoir (q)uise cette étude. Cet insecte est un des j)lus admirables de la création, et un des plus utiles à l'homme: il n'y a i)as à setonnerque les Anciens y aient donné tant d'attention. Tout ce que dit ici Aristote pa- rait tout a t'ait digne de son j^^é- nie, malj.ir(' les erreurs (ju'il a pu commettre. On peut voir que Pline a consacn' une île ses études les plus approfondies à l'abeille. — En ij apportant ics iiD-hiPs... Il semblerait résulter d.' ceci ([ue l'aljeille apporte la cire toute faite du dehors: il n'en est rien. La cire est une sécré- tion (jui provient du miel, ou de toute aulre matière sucrée qu'a digérée l'animal. Ce n'est pas plus que le miel \m produit étran- ger: il faut une élaboration })ar- ticuliére, qui se fait dans le corj)s de l'abeille. — De ntatièi-es ri^- f/ueusrs. Il vaudrait mieux dire : « Sucrées »>. — Elles enduisent soi(jneuseinf'nt dr cflle matière... La eonisis. Cette matière est ce que nous aj)j)elons aujourd'hui la propolis, esj>èce de résine dont les abeilles se servent, comme d'un mortier et d'un plâtre, pour enduire les parois intérieures de la ruche, et pour soliilitier toutes leurs constructions. La propolis est récoltée sur les bourgeons de certains arbres, jjendant le prin- temps et l'ete. Ce qui nous porte à croire que la Conisis d'Aristote n'est que notre Propolis, c'est que Conisis veut dire etymologique- ment : u Amas de poussière ». Cette expression est moins juste que celle de Propolis, qui rap- pelle une enceinte et une fortifi- cation de ville: voir sur la Pro- 1 J 238 HISTOIHK Di:S AMMALX. " Elles font, en premier lieu, les cellules dans les- quelles elles doivent être elles-mêmes, puis celles où sont les Rois, et enfin celles des bourdons. Elles bâtissent en tout temps leurs propres cellules; elles bâtissent celles des Rois, quand le couvain est très-nombreux; et celles des bourdons, seule- ment quand le miel annonce de devoir être foit abondant. Elles mettent les cellules des Rois tout près des leurs, qu'elles font petites; et elles met- tent celles des bourdons près de celles-là, les fai- sant moins grandes que les cellules des Rois. ^ Elles commencent les rangs d'alvéoles par en haut, à partir du couvercle de la ruche, et elles les relient les uns aux autres par le bas, en faisant plusieurs rangées jusqu'au plancher. Les places, polis, Pline, liv. XI, ch. vi. p. 430, édit. et trad. L.ittre, § 7. Elles font en premier lieu... Ces détails sont assez exacts. Les abeilles fout trois espèces de cellules: pour les ouvi-ières, \)0\iv les mâles, et pour les mcros. Celles des mâles sont un peu plus grandes que celles des ou- vrières, et beaucoup moins que celles des Reines. — Elles bâtis- sent en tout temps. Le texte dit précisément : a Toujours ». Je ne sais pas d'ailleurs si les ditlt'- rences de constructions sont réellement aussi marquées que le dit Fauteur. — Celles des liois. Nous dirions aujourd'hui : des Reines; et nous avons raison, puisque ces abeilles particulières sont charjzt'cs de devenir mères; mais j'ai dû conserver la nuance (le l'expression «jrrecque. — Que les eellules des Ho/s. Le texte n'est pas aussi l'orniel. et l'on pourrait croire ([u'il s'a|iit non des cellules des Rois, mais de simples cellules d'abeilles. ,5; 8. Elles conDnenceiit... Ces n)ne?ieenf les (jùteaux. Ou les alvéoles. Le mot de Gâ- teau s'a})plique surtout aux al- véoles qui contiennent le couvain. — Enduits.... et faits. Il n'y a (ju'iin seul mot dans le texte. § 9. Est enduit de Mitys. 11 est probable que la Mitys des Grecs est notre Propolis; les caractères donnés ici à la Mitys sont à peu près les mêmes; seulement, l'o- deur de la Propolis ne parait pas aussi forte que l'auteur le dit. — C'est un remède eontre les eontu- sions. Il paraît que la pharma- copée contemporaine fait encore usage de cette matière pour cer- tains remèdes. — L'enduit qui vient après... La science moderne ne semble pas faire cette dis- tinction, bien qu'elle ne soit pas sans raison. — La poix de eire. C'est la traduction littérale de l'expression grecque, qui est éga- lement composée. v^ lu. Que les mâles. Appelés aussi Faux-Bourdons, ou même Frelons. Dans chaque essaim, il -r 240 HISTOIRE DES ANIMAUX. fois que les mâles (iaux-bourdoiisj IbiiL aussi des cellules, pour eux isolément, et dans la même ruche et dans le même gâteau que les abeilles, avec lesquelles ils partagent, mais qu'ils ne font pas cependant de mi(d, et qu'ils se nourrissent de celui des abeilles, eux et leurs petits. Le fait est que les mâles restent presque toujours dans Tin- lérieur de la ruche; quand ils en sortent par hasard, ils s'élèvent bruyammi^nt par* groupes vers le ciel, tournant sur (Mix-mèmes et s'exer(;ant eu quelque sorte; puis, r(Mitrnnt dnns la ruche, ils y mangent avidement. ^' L('< Hois ne sortent jamais de la ruche qu'avec Tessaim tout entier, ni pour leur nourriture, ni pour aucune autre cause. On assure que, si Fessaim vient h s'égarer, il rebrousse chemin et vole jus(|u'à ce (|ue les abeill(*s aient, à l'odeiu', retrouvé leur cln^f. On ajoute même (|ue l'essaim se charg(* de le porlei*, quand il ne peut n'y a qu'une seule Reine, l)e;iu- coup plus «rrosse (jue les abeilles ; puis quinze à ving-t mille ou- vrières, et un millier de mjîles environ. — liruijnmDioiit par groupes. Le sens du mot j^rec n'est pas bien détei'min*'. Les mâles ne servent qu'à la l'ccon- dation de lu Reine ; ils sortent de la ruche, presque tous les jours, pour leur nourriture, pendant la belle saison ; puis, à l'approche de l'hiver, les ouvrières les tuent, atin de n'avoir j)as à nourrir des hôtes devenus inutiles. s; 11. Ij'S /^'/^'. Lisez : " Les u Reines <>. — Se sorttnil jamnis. Cette ()l)Si'rvation est exacte; voir plus bas, ^^ 23. — S/ /'essai/fi rient (I s'éfjarer. Le texte vuli^-aire ne donne que ce sens; mais on pfut croire que Gaza avait, en l'aisnnt sa traduction, un autre texte sous les yeux, puisqu'il com{)rend (jue c'est la Reine qui s'èijare, et (jUe t:'est l'essaim qui la cherche. — On //Joute même... Je ne sais j)as si la zoolojLne moderne a vé- rifie ce lait, qui, du reste, n'aurait rien d'impossible, les abeilles ^Jht I i % S. i I>1VHL IX, CHAP. XXVll, J5 i;j. 241 plus voler; et qu(^ s'il vient à mourir, l'essaim meui't avec lui. Si, par hasard, les abeilles vivent (Micore qu(^lque temps après lui, et si elles font encore des cellules, elles n'y déposent plus de miel, et elles ne tardent pas a périr. '- Les abeilles recueillent la cire en ratissant vive- ment les tiges des plantes, avec leurs pattes de de- vant; elles essuient celles-là sur celles du milieu; et l(^s pattes du milieu s'essuient sur les parties courbes (les pattes de derrière. Quand la charge est pleine, l'abeille s'envole, et l'on voit bien qu'elle porte un lourd fardeau. A chaque vol, les abeilles ne vont pas d'une Heur de certaine espèce à une Heur d'esj)èce différente; mais elles vont d'une violette à une violetlts sans toucher à aucune autre tieiir, avant de renlrei' dans la ruch(\ Alors qu'elles y sont iviilrées. ('Iles se secouent ; et chacniju d'elles rsl suiviiMle h'oisou quatre auli'es. 'Ml n'est pas facile de voir ce qu'est leur but in pris sur les nynnt le plus -i-and soin de leur Reine. — L^'s^^a/z/i ///p//rt arre hu. Ceci est vrai en ce sens que les abeilles di>persees ne t'or- luent plus d'essaim. s; 12. La '-n'c ("est le mot niéiiie (lu texte; mais il est «ni- (b'iii (jue ft' n'est jias eneoi'e la cire pi'oprement tlite, mais les matières diverses arbres. — En ratissant rlvp- ment... Ces detads sont ires-cu- rieux, et la zoolooie moderne ne r. m. les a pas «Hudies de ])his jires qu'Aristote. — A une fleur (f'es- pi'ce différent r. Ceci est ti'es- exact; et les abeilles ne s'adres- sent chaipiejour qu'aune seule et même espèce. — Est suivie de trois ou fjnatre autres. Il est pro- balde que ces trois ou quati'e compai^nes aident l'abeille a se débarrasser de son fardeau; voir Pline, lix. XI, ch. x, p. Wi,e(lit. et trad. Littre. ,i; 13. // /i',\st /)as facile de roir... Le microsco])e et des ob- 1(J 'l't^l HISTOIHK DES AMMALX. piailles; cl 011 ira pu eiicoro surprendre le travail auquel elles st^ livreiil. Mais ou a pu se rendre comple de la récolle de la eire, (prelles IVml sur les oliviers, parée ([U(\ à cause d(^ Tépaisseur des f(Hiilles, (dles y dem«nirenl plus louf;l(^uips sur le même poinl. '^ Après C(^s ])rtMni(M's ouvrai;es, h^s aheilh^s foui huirs petits. Ki(Mi ifc^npOclK^ que, dans le même uàleau, des pelils uc^ s(^ Irouvi^ul avec du miel (d avec d(^s bourdons. Taul ([ue le clnd' esl vivani, l(^s boui'dons, à ce qu'on dil, resleid à pari; mais s'il ne vil plus, les bourdons soiil produits j)ar les abeilles dans leurs [)i'<)pi'es C(dlidcs. (les bourdons- là soni |)lus courat;eu\ ; ci aussi (Ui les appidlt^ bourdons à aiguillons, non j)as ([u'ilsaicMd un dard. sorvations lon<:-iU'iuoiit et atton- tivement coiuinut't's ont aj)[)i'is a peu près complMt'inont (■•> iju'ost le travail des abeilK's sur les plantes ; niais au temps d'Aristote, on n'avait pas atitant (le moyens d'investiiTation. Les abeilles introduisent leur i rompe jusqu'aux nectaii-«'s des Ilcurs pour y jtuiser la ieer.'tion su- crée : elles transforment cette m;i- tière en nii(d, j)aruMe élaboration interieui'e, (pu est tresiM|>ide, mais (}ui est indispensable. - Sur /''.s' (tl/rirrs. Ceci n'est |)as tres-exaet : et comme le font re maripier MM. Aubert et W'im- mer, \\ ne j)eut s'aii'ir ici de> feuilles mêmes de l'olivier, mai- de la tleur (|ui nait a laisselle des feuiiles. si l\. Hif'/i n'fniiKuhc... (]ett(^ o!(servation et toutes ceUes (pii suiv<'nt dans ce j)aratrraplie sont exactes. Les mâles, ou faux-bour- d(ms,out(les cellules à [)art en ji'*'- iit'ral, et ces cellules sont un peu [>lus «^-randes (pie celles des neu- tres et moins j^raiid.'s ([ue celles des Reimvs ; jiarfois le m(*'nie t;';'iteau contient d(^s neutres et des im'iles. - I.r flipf. ( "e-t Fex- jtression m("uiie du texte. Le chef ici. c'est la Heine. — A ' '" '/u''>n (lit... L'auteur ne se piMuionce }>;is lu!-mciiie. et il ne !";ni sniis d(une({iu^ riipporier les ducs <.\>'s (deveiirs d'abeilles. — À\on pas ^ LIVRE L\, CHAP. .XAVII, i; L». 'IV.S mais parc(^ qu'ils voudraienl bien en lancer un el qu'ils ne le peuveni pas. L(^s cellules des bour- dons sont plus grandes. Parfois, les abeilles foui C(^s c(dlules ào^ bourdons loul à l'ail à pari, cha- cune isolée; mais b^ plus ordiuaircunenl, elles les lonl (Mili^e les cellules (rabeilies; el voilà commenl les éleveui's b^s séj)ar(Md. ''{.es espèces des abeilles sont fort nombreuses, ainsi ([u^ui l'a déjà dil. D'al)ord, il y a deux espèces de chefs : Fun, qui vaut le miiMix. esl (b» couleur rousse; Faulre esl noirel plus moucheté; il esl. en grosseur, double de l'abeille li\availleuse. I. 'abeille la plus active est petite, l'ondelelle et mouchetée; l'autre esl longue et se ra|)pi'oche de la gué|)e. l ne autie espèce esl celle qu'où appelle le Voleur, (jii'iJ^ ah' lit Un ilnril. Les b()ui-- dons, (Ml elî'et, n'ont pas de dard, comme en ont les tuivritu'es: et cette oriianisation ))ermet aux oiivri('u'es de tuer les mfiles. quand. ;i rapj)ro(die de l'hiver, (dles veu- lent s'en (bduarrasser j)our n'a- voir plus à le> nourrir. Les Ixmr- d(ms ne pcuvtMit se det'endre contre le- aiiTuillons de leurs ennemie^. — <'i>iii)/if/)l If^ élr- iirs 1rs si'/iari'iit . Le sens parait ri bien être c«dui-c! ; mais l'expres- sion i;a'ec(pi(' n'est pa8 tres-claire. 1^). L'S l's'/n-rry; (lr.< (if,r/l/i>s sirnt fnrt iVinilfr u alîeille- sociales ei les abeilles solitaires, (pu n'ont pas de Reine. Ces der- nières abeilles, qui l'ont aussi du miel. sont subdi\ isi-esen jdusieurs espt'H-es : et c'est sans doute de celles-là que l'auteur veut jiarler. — A'disî (fuon r' rfiff'y. Ceci lie doit ])[\< se comprendre en ce sens que- dans un nn'Mne essaim ou dans une m.'Miie ruche, il y aurait deux esjieces de Reines ou de Rids; mais il s'aijit sans doute il'es'peiavs dl\ erses d'abeille-. — D-i/^/Jr ^/c l'ahriHc trtiriiiUrH LiV{)> ( le I »Mi> CCS iiiscch mai qui ifa pasd'ait^iiillon cl ([ui ne Iravaillc |>!îs." Il \ a ^^randc dillcrciiri^ (Milrc les abeilles, selon (|ir<'lles |)rovieiiiienl de celles ([iii picoi'ciil des [)lanles ciil- livccs on des |)lanles de nionlapiH^s. (belles qui naiss(Mil (rabeilles de l'oièls son! [)lus \elues, plus pidilcs, |)lus laborieuses cl plus nic( liani I iIxmIIcs ou vi'ièi'cs l'onl Icui's i;àleau\ de cire bien ciiaux. cl la couvciiurc (pTcdlcs niclbuil à la sur- face csl lisse j)nrlouL La roruie de la cellule es! uni([Ui'; cl chacune est dcsliiu'c loul cntici'c au niiel, ou aux peliles alxulles. ou aux bouidiuis. S'il SI' Irouve ((ue loul cida soil ri'unii dans un même ^^àleau. il y aiu'a à la suile un ijàleau (pii aura clé l'ail loul exprès 1 |] es aixMUes joniiucs l O^Si' localité ([lîi intlueuf --ur 1< (jii()U[ii<' l;i llt'iiie ^(ut jibis <^r (|ue les neutres. Vcur li\ . \', cli. hoiimics l'iix-nirnics aiuant quv sur les animaux ; h's citailins ne sont pas tout a t'ait rc (|U(' >iH\i x\ m, ?; z, et ch. xix, - Lr Vn/ rnr es t la traductinii pr t'Clx' lu mot ^Tec ch. xi\, Uï- plus liaut, llV A ncious appela it'U 1 1. I. h les t'anijiaL: uai'ds. /; irn ('(ini/.r aheil le (jue les Il N'oleus bC est ( 'eci e.-t il iiuf coniplt'te venl»' et ilenuis (|Uel(iUt'> luii Ikts »l"an- ([Uel(j[ ])eut--etre la. guêpe ou le ireion. nf('>. (pic i l e plus tjros (h; i"i(s le ^ .t' tM)Uf- a loruie ( es alvéoles !i a jamais Ion est moins g'i'os (pie la Ivcm ch.'iimt' J. es ;ilveules los^iles r on ne coMi])ren l hiell atte-ten! enei.re !)ien mieux. comment l'auteur a pu se troue / '// (jt'ih'dn ijhi iiuni ch' fml Iniil \)vv sur ce point; d'ailleurs. Ter- r.r/tn's ()n peut supposer ici reur a ele répétée hien lies t OIS. i- It). // y (i (j) (IIK h- iUft crciici' r.rpfrs . . (piehpie «iesoi'dre dan- le texte et l es idées evidemmeni ne se Cett e observation est iu>te !uen suivent pas oien qu'il ne l'aille pas exagérer ces dit'- ii t'erence.s ; elles ne tiennent ([u'aux \ a 17. Lrs iihfilh's hut ijUr II san- doute oueliiue conl'usujn « LIVIIE IX, CHAP. XXVIl, i; \x. Zi^ fonl des cellules ii'réi^ulicres, cl le couvercle en (^sl l)oursouHc, Ci^nime <'(dui de ranllii'èiu^ ; les ptdits, ainsi que loul le rt^sle, y soni places sans oi'dre cl coinnie au hasard. I)( I: c ces aneiih^s-ia, naisseii -I, I 1 es clnd's mouvais, beaucoup de l)ourdons, beaucoup de C(dles (pTiUi appelle Vobnns : mais (dles fonl Irès-ptMi i\i' mi(d, ou même «dles iTcn fonl pas (hi loul. ^^ Les alxdlles s'accouvcnl sur les ^àleanx de cire, cl (dles les cchauffenl. Sans celle |)rccaulion, les gàleaux se piM'dcnl, dil-on, cl s«M"ouvrenl de loilf^s d'araignées. Si elles peuvcnl conlinutM' à couver ce ([ui l'csle, c'esl comme une cicalrice ([ui guéril les ijàleaux ; aulremenl, ils sonl absolumiuil ptM^dus. 11 se forme dans les jj;àleau\ allcrés ainsi (b^ |)elils v«u's, qui piMMiiuMd des ailes (d s'envolenl. Oiiand les mlleauxne foid que loml)er, les abeilles les redressenl ; cl (dles clablisseiii des appuis e 11 1. (hissons, pour qu elu^s puisseni y circun^^; car si elles n'y oui pas un chemin, où elles puisseni aller dansée passage entre h^s aheilh^s Teigne de la cire, et qui détruit L(^ desordre si- les iràteaux t)ar tle lon<:s tuhes de et les guêpe irna h- d. in> ces miches se J)î'o( luit so dans celles des abeilles, quand la ciDniiiP une ciratrice . Aiu atloj ie qu'elle se construit. — C'est T'ai atlopté Pv,"ine vient à manquer l; i ccua'ection ])roposee j) arSchuei- 18. Elles /ev eehai//J'e?if. Le (1er, et qui consi>te dans le chau- texte (I p pr<'cisement murisst l nt Kll es tes iremen t d une seule lettre — De De toiles il'iirni- ftetits vers. Ce sont sans doute les (jin-e^. ('e ne sont p )as des arai- arves t le la t eiirue ( le l i cire gnees ([ ui t'ont ces sortes de toi- Tinea cerella ; mais je ne sais })as exact que ces larves se les dans les ruches; c'est une il est 'spèce de chenille appelée la convertissent en pa[)illoiis, qui T 2U\ IIISTOIIU: DKS ANIMAI \. ('( veiiii', elles ne les eoiiveiil |)lus ; e| les |(Mles (rjii'aif^nées les envnliisseiil. '"I.e N'oleiir <*l le bourdon ne l'on! r'ien pour leiu* |)nr'l ; mais ils i^al(Mil le lr'a\ail des anli'es; aussi, les al)eilles ouvrières l(»s saisisseid el les luenl. Klh^s luent ègalenierd la [)luparl de leurs eln^'s, e( plus j);i!li- (nilièr(Mn(Mil les mauvais, de ])em' (\in\ devenant Irop nondjreux, ils ne di\isenl Fessaim. Mlles les luenl sinioul quand la rueln^ n\*sl pas li'ès-bien fournie en pelils, el ([u'il n'y a pas lieu h envov^'r des essaims au dehoi's. Dans ces circonslanees, les abeilh^s délruisenl les etdlub's des Kois, si elles soni déj(à |)ré|)aré(*s, comme l'avorisanl les soiiies dc> essaims. -" halles délruisenl même e(dl(*s des bomdons, si la diselle de miel esl à eiaindi'e, el si les ru(dn*s u\'n sonI |)as bien approvisioiin(''es. (Tesl alors sui'loul ([u\dlescoml)allenl poui' garder leiu' miel eonlre les bomdons, ([ui le buu' pien- Jienl; elles chasseid ceux qui resleni encore, el soient en t'tat de voler. — Lrs loih's (Caraif/zicrs. Ou plut("»l, les soies (le la teij^'-iie de la eire. ,!i l'>. Lf Voleur. Voir plus haur, J5 l"). — Le bourdon. Les niàles des abeilles ne l'ont en etTct. ni miel, ni cire; ni;iis ils ne lî'àtent j>as le travad des mitres. — /.r.v sf//s/\scn(. l't /es tuent. \'oir plus haut.j; li. Les abeilles ne tuent les inàles que {)our n';ivoir point a les nourrir pendant l'hiver. — //v ?ie (//r/sefif /V.v.vcz////. \'oir la même idée, plus haut. liv. \', eh. MX, ,^ 2. Mais il parait (pie ee ne sont [)as les alieilles elles- mêmes (pli tuent leurs chefs, comme ledit rauteur; c'est plu- t(">t la Reine, qui se deliarrMsse ainsi de ses i'utures rivales, les- (pielles S(n'aient les chefs de nou- v(\iux. essaims. Mais il faut tou- jours une Reine [)ar essaim. >:; 20. Hlles clefruisrnt uirmc edles des honrdons. ("<> sont les liourdons (pi'elles détruisent plu- LIVRK l\, CllAP. XXVII, ii Ji, 2n l)ien souveni on les voit les e\])ulser ainsi, au mi- lieu de leui' lî'avail. -'Les peliles abeilles lullent énerfiiquemenl conlrt^ celles de la grosse (^spèce; (d elh^s font loul c*^ qu\dles peuveni pour les chasstM' des ruches. Si (dles sont victorieuses, la ruche a des chances pour réussir d'une façon exlraordinaire. Si ce sont les aulr«^s, au coidraire, qui resteid seuh^s maîlresses, elles se livrent à leur oisiveté el ne foui rien de parfaitemc^d bien ; (dles- mémes meurenl avant l'automne. Quand les abeilles ouvrières ont h en hier d'autres, elles ta- chent de fairt^ les exécutions en dehors de la l'uche ; si l'une d'elles vient à mourir, elles la met- lenld«diorséiialement.-"LesVoleurs, ainsi nommés, abîment jusqu'à leurs propres f^âleaux; ils entrent aussi, quand ils peuveni se cacher, dans les aulivs galeaux élrani^ers; mais si on les y surprend, ils sont mis à mort. La difficulté pour eux, c'est de se toi que leurs cellules. — Au mi- liru lie li'ur trarrul. L'expression du texte est obscure : et le sens peut être douteux. .^ 21. Les pefitps abeilles.... celles de la (jrosse espère. Ceci ne se com])rend pas bien, à moins (pi'on ne suppose qu'il s'agit en- core de la lutte des ouvrières contre les bourdons, lorsque le temps est venu de les mettre à mort. Ce qui pourrait le faire croire, c'est que les bourdons ne produisant rien, on peut dire « qu'ils se livrent à leur oisiveté ». — En dehors de la rwhe. Ceci est exact; et les cadavres des bourdons sont toujours rejt*tés au dehors; autrement, ils infecte- raient la ruche. Les abeilles de même espèce se livrent entre elles de furieux combats, dont on ne connaît })as bien les causes. ji 22. Les Voleurs. Voir plus haut,!^ 15. Il n'est pas aisé de sa- voir de quelle espèce d'abeilles fi 218 HISTOIRE DES AN[MA!:X. cnclKM'; C'dv à rliaqiie (MiItcm^ il y a dos i^ai'ch^s; (»| si 1(* Ijnroii pnrviiMil à priielrer saus c{\v vu, il in^ peut plus s'«MivoIei\ parcM^ (pTil se reiuplil oulre mesure, el (jue se roulaiil (hnaul la rurh(\ il (^sl bien diriieilc (ju'jl éclia|)pe. -^ OuanI aux |{()is, on lie les voil jamais hors de la luelie (ju\Tvee les essaims ([ui sorleni el soûl envoyés ailleuis; cl toujours dans ressorlies, loules les aulnes abeilles soid groupées el dispensées auloui' d'eux. Ouaud une de ces soiii(»s doil avoii' lieu, on eideud, |)eu- daul ([U(d(iues jours, dans la iiielie, un sou niouo- lone el tivs-()ar(ieulier ; cl deux on Iroisjonrsà Tavanee, (|U(d([ues abeilles v(deid aidoiu' de l'es- saim. On n'a pu savoir encore si le |{oi esl alois au milieu d'idlcs; cai' c«^ n'(*sl pas une observalion lrè<-aisée. Quand b^s al)eilles soni uiu» fois réumes en masse, elb^s s'cnvolt^d, (d les auhvs alxMlles s(^ sépareni, chaque f^roupe av(M' son |{oi. Si un groupe p(Mi nombreux si^ f-cucouIi'c aiipics d'un Tautour eiitcnd parler. Mais il est dans le vrai eu vantant la vi- t:i!ance (l«'s a!)eillos, et leur t'iicr- tri<> impitoyable contre les ani- maux (le (litTerents genres, qui viennent essayer do ravir leur miel. — Parce r///V/ se rnnpltl 07ifrr ),trsiirr. Ce détail ne parait pas très-exact. .^ 23. Qudut (Uhr l\()is\... Wnv la même observation ])lus haut, ?^ 10. — Vn son )>ioitoluiir cf Irrs- pdrtirulirr. Cecie.st partaitement cxa'-t. La veille de Fessa im;iL;>', l'aheille-reine tait entcndr-e un bruit très-sjx'cial, ipii ne inanipie p;is d"h;irnionie, et (pii avei-lit ics nulles (prelle sonii-a le lendr- main. La (V'condation a lieu au deiiors, soit j)ar un m.ile de la ruche, soit p;ir un inàle (Tune ruclu' etrani.'ere. La Heine tè- condt'e part avec une portion de l'essaim, laissant le reste dans la rU( !h' (pfelb' (piitte. - - .^V Ir Hni csl ((/ors /((( KiHii'K ((' flics. La v^ i LIVRE I\, CHAP. XXVII, .^ ^.i. 240 groupe qui (\s| plus cousidéiable, b^s moins nom- breuses se réunisseid à ridb's qui le sonl davaii- la^c; et si b» l^)i qu'cdles abandonnent vienl à vouloir b^s suivre, elles le tuent. "'* Voilà ce (pi'on sail sui' la manière dont les ehoses se passcMit qjiand b^s essaims ([uitlent la ruche «d ([u'ils s(^ sépareni. -'Il \ a (b^s abeilles allachées rémdièi'ement à ehaeuii (bs travaux qu'elb^s oui à l'aire. Ainsi, les uiH^s ap])orleid le sue des Ibnu^s; d'autres appor- l(Md de r«N'Hi; d'autres polissent el dressent les liAhNiux. L'eau ([u'tdles cdiariienl est destinée à nourrir b^s jt^uies, el elles n'en ap|)orl(Mit (pi'à ee momenl. Elles ne se posenl jamais sui' de la viande; (dbv^ ne mandent ri(Mi de cuit, belles n'ont Rein<^ y est cei-taiuement , et sauv elle Tes^aim n'etniurerait jtas. Les autres détails sont en gênerai a sxv, exacts. — Les moins nninhrriist's se rt'u/i issc/i f . {^uand un essaim est trop peu noml)reux, les t'ieveurs le reunissent à un autre, afin (|U<' le nombre total (b's abedles >e monte à quinze ou vini:-t mille. s; '2\. Et (///'(/s se sc/>a>'('(ii. Le sens de Texpressiou Lq-ecque n'est ])as ires-determine ; et il serait po--sil)lt^ de traduire encore : '< Fa ({u'ils se constituent v. i; 25. Attorhvcs n'tjidu'o'cjiieiit. Ces détails sont exacts, et d'une oli-ervatiou l'acile, pour j)eu(pi\ui l'e^ard.' ce qui se passe dans la ruche, et au dehors, — Est d''>l/- /ice il ?}(ri(rrir les Jeunes. Ceci n'est peut-être pas aussi exact que le reste: mais il esc certain qu'elh'S apportent de l'eau; voir Elnui, De ht Xature (l(\s- a(ri(//a((j:, liv. ^^ ch. XI, p. 77. 3, ('dit. Fir- min-IHdot. Ici comme ailleurs, Elien emj)runte la meilleure par- tie de ce qu'U dit à l'ouvrage d'Aristote. — Sio- de la i itoide. Plus haut, liv. IV, ch. viii, .5; 23, il a été dit (pie l'abeille ne se pose jamais sur rien de l'etide: ici, on ajoute qu'elle ne se pose j;i- mais sur de la viande. Les deux assertions n'cmt rien de contra- dictoire, et il n'y a pas a chan- ger le texte, comme l'ont cru 2:io histoirh: nKS animaux. poiiil (lo temps marqué rrfj^iilièremoiil pour le rommeucemonl de liMirs travoux; mais ([uand elles oui lout re qu'il leur faut, et que la ruche eutière es! en saule, elles se mellent h Touvra^e, sans regarder à une saison plus ([u'à Fauli-e; el tani ([ue tout va bien, elles eonlinuenl leur labeur. -M/ab(M'lIe travaille immédialement, toute jeune qu'idle est, et ti'ois joui's après son éclosion, si elle a de la nourrihn*e. Quand Tessaim est posé quel([ue part, il y a des abeilles qui s'en déta- chent pour aller au\ vivres, et qui v reviennent ensuil(\ Dans les ruches qui sont en bon état, la production des jeunt^s abeilles ne discontinue que dans les quarante jours, h peu près, qui suiveni le solslice d'hiv(M'. Quand les jtMines sont déjà assez i^rands, les abeilles leur prépartMit de la noui'ri- LIVRE TX, CHAP. XXVIÎ, ^^ 28. 2Si ture et les enferment dans la cellule avec un enduit. Dès que le jeune en a la force, il rompt lui-même l'enveloppe qui le couvre, et il sort. -'Les abeilles ouvrières nettoient les ruches, en expulsant les bétes qui s'y introduisent et qui abîment les gâteaux; les autres abeilles, dans leur paresse, voient avec indifférence la destruction de leurs ouvrages. Quand les éleveurs prennent les gâteaux, ils y laissent assez de miel pour que les abeilles puissent se nourrir en hiver. Si cette nourriture est assez abondante, la ruche est sauvée ; si elle ii(^ l'est pas, les abeilles meurent en temps d'hiver; et si c'est par le beau temps, elles déser- tent la ruche. -'Du reste, été comme hiver, le miel est toujours la nourriture des abeilles. Elles y ajoutent aussi une autre espèce d'aliment, qui se quelques commentateurs. — R/r/i (/(• ruU. La nuance de l'expres- sion ^recciue indique qu'il s'ag'it tle mets préparés pour la nourri- ture des hommes. — AV/rv n'ine du- l'ant la belle saison. — (Junnd les p'uui's sont (iejn assez (j)'(in(ts. ("est-à-dire, (piand les larves se sont transformées en nymphes. "T — Avec un enduit. Les ouvrières enferment les nymphes dans les cellules, qu'elles bouchent avec un couvercle de cire. Au bout de quehjues jours, la jeune abeille en sort, en brisant les parois de sa prison. § 27, J.es Itètcs qui s'y introdui- seuf . Les abeilles ont pour en- nemis une t\)ule de petits ani- maux, qui aiment beaucoup lo miel, et aussi d'auti-es insectes, comme la {/uêi)e, le frelon et des p.apillons de diverses espèces. — Les autres atjei/fps. Sans doute, les mâles et les Reines. — lt<: y laissent a^^'srz de miel. On estime aujourd'hui de dix à douze livres de miel ce qu'il faut })our la nour- riture d'un essaim ordinaire, pen- dant l'hiver. — Les abeilles meu- rent en iemps d'hirer. Le danger le plus redoutable pour la ruche, c'est le froid, dont les éleveurs doivent toujours avoir le soin de les irarantir. v^ 2%. De la sandaraque. Plus haut, ïî 5, ce second aliment des abeilles a été a])pelé le C'érinthe. On ne sait pas })récisement quelle est la matière que les Anciens désignaient par ces deux noms. Aujourd'hui, on regarde le miel comme la seule nourriture des ' I 2:i2 HISTOIRE DES AMMAIX LIVRE IX, CHAP. WVll, i? 31 253 rap|)i-ocli(^ de la cire |)our la dureh's el qu'o ap|)(dle pai'lois de la saiidaraqiie. n -'^ Les ennemis les pins rcHlonlables des aheilh^s sont les guêpes, les mésangi^s a'gilhales, roinnie on les a|)pelb', riiirondelh^ o{ la inén)|)(\ Los gre- nouilles d'élang Uhw foni également la chasse, quand elles viennent cluM-cher d»^ TiMu ; rt aussi, les possesseurs d(» l'uches ne manquent-ils pas de chasser, des étangs où viennent s'al)r('uver les abidlles, les grenouilles qui s\ trouv(Md. Ils détrui- sent encon^ les guêpiers, h^s hirondelhs et les ni ds d e merop(^s, (jui si )nt près (les ruches 1: I) u SI ce n ( reste, FabiMlle ne ciaint aucun animal l(^s abeilles. Imites se ballt^nt «Mdre (vlb>s, (^1 conti'e les gué|)es. Hors (h' la ruche, (dl aussi es ]u ntt aquent point ('nlr(^ elh^s, et elles n'attaquiMit point l(^s autrc^s iun'maux; mais prés de la ruche, elles tuent tout ce (pTelb^s |)euv('nt atteindre. aheill os; voir Pli ne, liv. XI. eh il'} (itior cotlo Ifoon, qui serait (lit d'ailK-'Ui's mieux d'aoco rd avec le no soir la mesa ntro /. contexte, — \c craiuf «luciiii diii- i' eoura^-e indoinptalilo des f//f/ I. I r.s ijrc .■nxMllt's a ett' siiiaialt lUMiiUt par tous r$. Je ne sais pas m le lait ceux qui les ont ohsrrv.'os et dt esteoftain; mais il n'a rien d'im- possihle ; et lo s ii'fenouillos, ea- ei'itos. — /iV/e.v .S7' hdttrnl oit elIf^ÀA'A Rein /•e cdioes dans les lierb os. j)euvout os se battent contre ours rivales )us(|n'a la mort : il v a l)ien ha{)per les abeilles, (piand aussi (piolques occasions, du r<'st( elles puistuit do l'eau. — Los hi- roinh'llvs. MM. Aubert et W'im- mer prui)Oseni de lire : <( Les nids de le peu connues, o luttent entre u l es ouvrières les, sans parler ur guerre aux bourdons. 4 ^" Une l'ois que les abeilles ont porté leur coup, elh^s en meurent, parce (juclles ne peuvent pas faire sortir leur dard, sans faire sortir aussi leur inti^stin. Ouaiul on esl piqué, on se guérit avec quelques soins et en otanl raiguillon de la plaie; mais ralxdlle meurt toujours de la perte de son dard. En le lançant, tdles peuvent faire moui'ir de très-gros animaux, qu'elh^s piquent ; et Ton a vu plus d'un cheval mouiMr de piqûres d'abeilles. "'' Les Rois ne font pas de mal (d ne piquent presque pas. Quand des abeilles meurent, les autres les (Mnporlent hoi^s de la ruche; car il n'y a pas d'animal plus propre que l'abeille, en toutes (dioses ; et (dles sortent fréquemment di^ la i'U(die ])oui' l'ciidre leurs excréments, qui oïd une odeur l'oit mauvaise. Ainsi qu'on Ta déjà dit, (dles souf- frt^it beaucoup de toutes h^s mauvaises odeurs, et même de C(dle des parfums, à tel point qu'elles 'M). EUos; m niciirenl. Le fait ?i .'U. Lps Ruis. Ou les Roi nos. est exact. — l:n ntaiit rd'Kjiiillnn L'abeille-mere est armée d'un (le 1(1 iihiir. C'<'-t un soin tpi'il aiiriiillon comme les ouvrières; faut j)i'ondro pour Litierir. parce inai> (die no s'en sort (pie très- (pie l'aij^-uillon apporte le venin rarement. — // n'jj a /xis d'niu- nial ftlus jirojire ffuf rnheiUe. avec lui. (lire i/tourw de ives- le h f/i'ns d/i / //d/U.r L faits d 0 ce C'o>t ce (pie tous les observateurs li'eiire sont assez nombreux; et >nt con>tate. ^'oir Pline, liv. XI. on conçoit facilement ([u'un très- cli. x. j). 4.'12, ('dit. et trad. E. ^'■rand noinlire de pitjùres j)uis- Littre. — Ainsi (jiùm l'd dcjii (Uf , sent faire mourir un tivs-^-ros \'oir plus haut, >; 2."). — Colh' des animal, comme un cheval, par jjdrfd nis . 'e ne sais si le fait est exom[)le. I.'n homme même peut exact ; mais il parait Idenproba- perir de cette faco n. bl JiC, 2')4 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE I\, CHAP. XXVII, § 35. zoo il piquoiit ceux qui eu Ibiil usage. '^' Bien d'autres accidents peuvent faii'e périr les abeilles, par exemple, lorsque, les Kois étant plus nombreux qu'il ne faut, chacun d'eux essaie d'emmener ailleurs une partie de la ruche. La grenouille de haie tue aussi les abeilles, en venant souftier aux entrées de la ruche, et en prenant au vol celles qui en sortent. Elle n'a iien à redouter des abeilles ; mais Thomme chargé du soin des ru- ches ne manque pas de la tuer. ^^ Nous venons de dire qu'il y a une espèce d'a- beilles qui travaillent mal, et qui font des gâteaux tout raboteux. A tMi croire quelques éleveurs, ce sont surtout les jeunes abeilles qui font de si mau- vaise besogne, h cause de leur inexpérience. Les jeunes abeilles sont celles de l'année; celles-là ne piquent pas comme les autres; el Ton peut trans- porter leurs essaims sans danger, parce qu'ils soni composés de jeunes. (Juiuid le niicd l'ait dél'aul, on expulse les bourdons, et Ton jette aux abeilles j^ 32. Etant plus noinbn'ux qu'il ne faut. Il ne doit y avoir qu'une seule Reine par i-ucIk' ; ei les autres doivent sortir sous peine de mort ; ce sont elles alors qui emmènent et condui- sent les essaims. — La f/rcnouille (le haie. I/auteur semble dist'n- ■guiM" celte ^--renouille tle celle dont il a p;irle plus haut, ?i 29. — En ifiianl suafflcr. l.e tait n'est pas exact; et ceci parait u'ètre ([u'uno i'able po[)ulaire; Pline la repète, liv. XI, ch. xix, p. ».n, édit. et trad. E. Litln*. fi X\. S'>Hs venons de dire. \'oir plus haut. ,5^ 17. — .1 e)i ctudre (/uel(/ues él/'reurs. Ceci peut faire sup|)oser ([ue c"<'tai[ surtout au tcinoi^^napre des t^eveurs (pic l'auteur demandait ses renseigne- ments. Mais ici ce tt'moigtKijje pouri-ait bien être en del;iut. - Lan Jette aux abeilles des fiyues. i* - . ....^ des figues el autres choses d'inné saveur douce. '* C'est à l'intérieur que Iravaillenl les vieilles abeilles; elles sont plus velues, précisément parce qu'elles restent dans la ruche; les jeunes, qui sor- tent et rapportent la nourriture du dehors, sont plus lisses. Quand il n'y a plus de place pour pou- voir travailler, on lue les bourdons, qui se tiennent au fond de la ruche. Dans nne ruche malade, on a vu quelques abeilles en sortir pour aller dans une ruche voisine, et victorieuses, dans le combat qu'elles avaient dû livrer, rapporter une provision de miel. L'éleveur les ayant tuées, les autres sor- tirent h leur tour et se battirent, sans faire le moindre mal à l'homme. *' Les maladies qui altaquent surtout les ruches Aujourd'hui, on leur donne, {)our subvenir aux mêmes besoins, de la mêlasse, de la glucose, du su- cre brut, et en général des ma- tières sucrées litjuides, parce qu'il faut aussi cpie le miel soit liquide, pour que l'abeille puisse s'en nourrir. On voit par là que notre méthode est au fond celle des Anciens, pour créer aux abeilles une nourriture artiticielle. § 34. Elles sont plus velues. Il semble, au contraire, que les vieilles abeilles sont moins ve- lues (jue les j «Mines. Leurs ailes sont usées et déchiquetées par des franges. Au contraire, les jeunes ont j)lus de jxtils, et leur couleur est moins l'cuicee. — On tue les bourdons. Voir i)lus haut, fî 19. — Dans une vnche malade. Je ne sais pas si quelque fait analogue a été récemment ob- serve'; mais on a constaté plu- sieurs faits qui, de la part des abeilles, attestent au moins au- tant d'intellig-ence. Ce passage ne peut avoir un autre sens que ce- lui que je donne, d'après la leçon vulgaire; mais quelques traduc- teurs l'ont compris autrement; ce serait, selon eux, un essaim étranger qui serait venu attaquer l'essaim malade et lui ravir son miel. Voir Pline, liv. XI, ch. xviii, p. 430, éd. et trad, E. Lit- tré. Du reste, la science moderne a constate des faits de ce genre. !^ 35. /,^?.v maladies A j)artir de ce paragraphe jusqu'à la lin 1 ( 256 HISTOIRE DES ANIMAUX. CM pleine prospérité sont d'abord celle qifoii appelle le cléros.''^ Ce sont des vers fort pelils ([iii se pi'oduisent sur le plancher de la ruche, et qui, en se développani, en recouvrent tout rinlérieur, comme d^une toile (Faraignée. Les ^rileaux alors se pouriissenl. Une anire maladie, cY^st Tinerlie 011 tombent b^s abeilfcs, et la mauvaise odeur doïit les ruches sY^nplissent. Le butin des abeilles, c'est le thym; b^ blanc bMu- vaut mieux que le rouge; remplacement des ruches doit n'être pas LIVRE I\, CHAP. XXVII, § 38 •257 (lu cliapitro, MM-Aiihorl <>t Wiin- incrci'oient recnniKiitrc une iii;iiii (litlV'rfMit.' (le ccWe (jui a rcvh a' (jui pi'i'cede. Le tond er la forme leur .seui!)l«'Ut ej:alenieii(. iiidi- (lUer cette (litr»-feiice. Crtte opi- nion n\>st pas sans fondiMnent ; mais ce (pu doit frapper surtout, dans cette tin du chapitre, c'est })lut('>t encor(^ la confusion de d*'- taiU (pli ne tiennent pas assez, les uns aux autres, hien (ju'ils ne man(pient, ni d'exactitude, ni d'in- térêt. La (juestion di:>. maladies des al)eilles était à etudiei\c(»nime l'auteur a d('ja étudie, au li\re VIII, les maladies de plusitMirs espèces d'animiiiix ; mais il faut reconnaître (pie plusieurs des considérations (pii vont (.''tre pré- sentées ont ete deja exposées. Ces reperitions ne se compren- nent guei-e de la })art d'un même auteur. Il est possible cpie cette tin du (di;ipi(r.> ne soit ciu'un recueil de notes prejtarees par Aristote,et (^ui auront été ajoutées aiM'è-^ coup à l'ouvra^^e. l-ai tout cas, il est certain cpi'a repotjue de Plim>, cette tin de (di.ipitre faisait déjà j);irti»' ;le Tllistoire des animaux, puistpie le natu- raliste romain y a liiit de nom- hretix emprunts. .i; .')(). Le r/('rns. Xoiv plus liauf, liv. VIII, ch. wvr, ,i; 2, ou il a, deja (de (piestion du Clertis, ou Pyrauste. L;i description (pu en e>t donnée ici est sul'fisante pour laire comprendre ce (pi'est cette maladie, ou phuot qu(d e>t le desordre apporte dans la ruche par les vers (pii s'y j)roduis("nt. C'est peut-être ce (pie les Mo.h'r- nesai)pellent la pourriture. comme le texte le dit aus>i. — C'r>( /'/- iii'i'hr oit, tn))iiji'nt li'S (ihi'(lh'>:. ("('Si sans doute la dysenterie, (pli e>t une des maladies tes plus Ireipieiites de ces insectes; mais 1 expres>ion i:rec(pie est oh.scure, comme ctdle (pie j'ai dû employer. - /^e l/utin (h'< (if)Pill('s i\>in- liUici'ineni des /uch/'s. Il semble trop chaud dans les grandes chaleurs, et il doit être chaud en hiver. Les abeilles sont surtout malades, quand elles emploient à leur travail des plantes atteintes de la rouille. '^ Lorsque le vent souflle par trop fort, elles por- tent avec elles une pierre, pour se faire un lest contrt^ sn violence. Elles vont boire, s'il y a un cours d'eau dans le voisinage; et elles ne boivent jamais ailleurs que là, après avoir tout d'abord déposé leur fardeau. S'il n y a pas de cours d'eau h proximité, elles vont boire ailleurs; et elles re- jettent leur miel pour retourner aussitôt au travail. ^^ Les deux saisons pour la confection du miel, ce sont le printemps et l'automne. Le miel du prin- t(Mnps est plus agréable et plus blanc, et, en somme, meilleur que celui de l'automne. Le miel le plus fin est celui qui provient de nouvelles cellules que ces dtHails ne sont pas ici à leur place, bien qu'exacts, puis- que l'auteur revient un peu plus bas à la qu(»stion des maladies. — Des plaiitrs atteintes de la rnniUe. L'observation est juste. La zoologie moderne a constaté que les abeilles sauvages ne soot jamais malades, et que les abeil- les domestiques le sont surtout en automne et au sortir de l'hiver. i^ ;n. Quand le vent souffle... Pline a rej)ete ce qui est dit ici, liv. XI, ch. X, p. 431, edit. et trad. E. Littre. Du reste, l'intelli- gence des a1)eilles peut bien aller T. III. jusque-là; et l'on cite des faits certains qui sont plus extraordi- naires que celui-ci. — Elles re- jettent leur miel. Ceci est obscur ; et les manuscrits ne donnent au- cune variante qui puisse éclaircir ce passage. § 38. Les deux saisons. Plus haut, 5; 2.'j, il a été dit que les abeilles n'ont pas de temps bien fixe pour leur travail, et que l'été est la saison la plus favorable en général. Il y aurait donc une contradiction entre ces deux pas- sages. D'ailleurs, les détails don- nés sur les (qualités du miel pa- 17 258 HISTOIRE DES ANIMAUX. 259 de matériaux tout frais. Le miel roux est le moins bon, h cause de la cellule d'où il vient et qui le gâte, comme le vase peut gâter le vin qu il con- tient. Aussi, doit-on le faire sécher. '' Quand le thym est en fleur, et que les cellules en sont plei- nes, le miel ne durcit pas. Le bon miel a la cou- leur de For; le miel blanc ne vient pas de thym parfaitement pur; mais il est efficace pour les maux d'yeux et les plaies. La partie la moins bonne du miel monte toujours h la surface, et il faut l'enlever pour trouver le miel pur, qui est au fond. ^^ C'est lorsque toute la végétation est en fleur que les abeilles font la cire ; aussi, faut-il alors enlever la cire de l'alvéole; car elles font la nou- velle immédiatement. Les plantes où elles la re- raissent exacts; mais ces quali- lités peuvent varier selon les contrées et les climats. — I>r nouvelles cfU aies. C'est-a-dire, des jeunes abeilles travaillant pour la première fois. — Le miel roux... C'est sans doute là une particu- larité des contrées auxquelles l'auteur entend faire allusion. — Le faire séeher. Ceci encore est obscur et demandait plus de dé- veloppements. § 39. Le miel ne durcit pas. Il faut que le miel soit liquide })Our pouvoir servir à la nourriture de Tabeille. — Mais il est efficace pour les maux iVyeux. On a con- jecturé, non sans raison, que cette phrase pourrait bien être une addition étrangère. Mais Pline répète que le miel est d'un très-boji emploi contre les ophthal- mies, liv. XL ch. xiv, p. hX), édit. et trad. E. Littré. Ainsi du tem})S de Pline, le texte d'Aris- tote était déjà, selon toute api)a- rence, tel ([ue nous l'avons au- jourd'hui. Pline décrit fort lon- guement les trois espèces de miel que l'on prisait le plus. § 40. Font la cire. Le fait est exact; mais il aurait dû indiquer à l'auteur que la cire ne peut être faite sans le miel. — Aussi fnuf-il alors ciilrrer Ceci est obscur et ne se comprend pas bien. — L'atractylUs J'ai reproduit à [jeu })rës uniquement les mots VI LIVRE IX, CHAP. XXVII, § 42. cueillent sont l'atractyllis, le mélilot, Tasphodèle, le myrte, le phléos, l'agnus-castus et le sparte. Si elles emploient du thym, elles y mêlent de l'eau, avant d'en enduire la cellule. ** Toutes les abeilles font leurs excréments, comme on Ta dit plus haut, soit en volant dehors, soit dans une seule cellule. Les petites sont aussi, comme on vient de le dire, plus laborieuses que les grandes; elles ont des ailes toutes froissées; elles sont de couleur noire, et comme brûlées. Celles qui sont brillantes et polies sont fainéantes, comme les femmes qui sont paresseuses. *^ Il semble que les abeilles aiment le bruit ; et aussi, on les rassemble, dit-on, dans la ruche en frappant bruyamment des coquilles ou des vases de terre, les uns contre les autres. Toutefois on ne sait pas du tout si elles ont la faculté de l'ouïe, ou si elles ne Font pas; et si quand elles se ras- semblent ainsi, c'est par plaisir ou par peur. Elles grecs, que la l)otanique moderne a conservés en grande partie. — S/ elles rmploie7ii du thy^n. Je ne sais pas si le fait est exact. § 41. Comme on l'a dit plus haut. Voir plus haut,§ 31. — Les petites. L'auteurentend sans doute par là les ouvrières, qui sont en effet les hôtes les plus petits de toute la ruche. — Des ailes toutes fro/s:porte sur- tout aux vieilles abeilles, dont les ailes sont très-usées. — Sont fainéantes^ comme les femmes Ceci paraît bien être encore une addition étrangère. .5; 42. Dit-on. Ceci prouve en- core que l'auteur n'avait pas fait sur ce point d'observation per- sonnelle. — S/ elles ont la faculté de rouie. Au début de la Méta- physique, liv. I, ch. I, § 3, p. 3 de ma traduction, Aristote refuse à l'abeille le sens de l'ouïe. Il semble d'après le i< 23, plus haut, et le § 43, plus bas, que les abeil- 2^)0 HlSTOIHh: DKS AMMAIX. chassent également de leurs iiiches celles qui ue font rien, et celles qui ne font pas d'épargne. Elles divisent le travail de la façon que nous avons expliquée; les unes font le miel; d'autres pon- dent les petits; celles-ci produisent Térilhaque; celles-là préparent les gâteaux; d'autres eneon^ portent de Feau dans les alvéoles, et la mélangeait avec le miel; d'autres enfin vont au Ira va il du dehors. ^' Le matin, elles dorment en silt^nce, jusqu'à ce que l'une d'elles réveille les autres (mi bourdonnant deux ou trois fois; et sur-le-champ, (^lles volent toutes à Fouvrage. Kn r(Mitrant, elles font d'abord grand bruit; et pelit à petit, elles en font de moins en moins, jus([u'à ce qui* Finie d'entre elles bourdonne, coninn* pour le signal du sommeil; et toutes alors gardent le sileiic(* à Fiii- stant même. '* On reconnaît la santé de la ruche au bruit énorme qu'elle fait, et au mouvement des entrées et des sorties des abeilles, parce que c'(*st à ce moment qu'elles ton! Ituir couvain. Klh^s lesfentendeQt très-bien la voix de leur Reine ; et cela seul pourrait sutYire à prouver qu'elles jouis- sent du sens de l'ouie. Pline le leur accorde, liv. XI, cli. xxii, p. 438, édit. et trad. E. Littré. — Que?ioiis avo)is expliqué*'. Voir plus haut, § 2o, § 43. Elles (lortnent en sile?ice. Sur cett«^ discipline de la ruche, voir Pline, liv. XI, ch. x, }>. i3i, édit. et trad. E. Littré. II repré- sente la ruche comme un camp de soldats, soumis aux règles les plus sévères et les i)lus satres. Tous ces détails su})posent , conmie on le voit, que Tabcille entend les sons et les distinj^-ue nettement. Il se peut, d'ailleurs, qu'elle n'entende pas les siuis du dehors. vi 44. On rvronnnil la sfuite dr la ruche.... C'est qu'en efl'et les abeilles sont alors pleines d'acti- LIVRE IX, CHAP. XXVIT, § h). 261 souffrent de la faim surtout quand elles commen- cent à travailler, au sortir de l'hiver. Elles devien- nent alors plus paresseuses, si, en récoltant la ruche, on leur a laissé moins de miel qu'il ne leur en faut; car on doit toujours mesurer ce qu'on laisse de gâteaux à l'importance de l'essaim. Si on leur en laisse trop peu, elles travaillent avec moins de cœur; et elles sont aussi plus paresseuses, si la provision qu'elles ont est trop forte, parce que alors elles sont moins ardentes à l'ouvrage. *^ Une ruche doit donner à Féleveur une mesure, ou une mesure et demie, de miel; les bonnes ruches en fournissent deux, deux et demie; très-peu en fournissent jusqu'à trois. Gomme les guêpes, ainsi qu'on vii^nt de le dire, sont les ennemis des abeil- les, les éleveui's les prennent en mettant de la viande dans un plat; quand les guêpes s'y sont précipitées en grand nombre, on couvre le plat où elles sont prises, et on les met sur le feu pour les tuer. Quand les bourdons ne sont que quelques- vité et de force. — Quand elles coynmejuent // Iravailler. Cette leçon me semble très-satisfai- sante; et c'est celle de tous les manuscrits. MM. Aubert et Wim- mer ont proposé une variante qui est fort inirénieuse, mais qui n'est pas nécessaire. — Moins de viirl tju'il ne Irur en faut. Parce quidors elles sont trop peu nour- ries, l^a science moderne a fixé des chiffres as>e/. précis sur la quantité de miel qu'il faut lais- ser à l'essaim. C'est environ un kilogramme par mille mouches, pour tout l'hiver. !:; 45. l'îie mesure. Le mot grec est Chœus ou Choùs par contrac- tion ; on n'en sait pas au juste la valeur. Le Thésaurus d'Henri Etienne, édit. Firmin-Didot, l'es- time à neuf livres. — Ainsi qu'on vient de le dire. Plus haut, îi 29. Ceci, du reste, jusqu'à la tin du 262 HISTOIRE DES ANIMAUX. t uns dans la ruche, ils lui font du bien, en rendant les abeilles encore plus laborieuses. *^' Les abeilles pressentent le mauvais temps et la pluie. Ce qui l'indique, c'est qu'alors elles ne s'écartent pas de la ruche et ne volen( pas au loin; mais elles circulent daus l'air chaud, qu'elle leur procure. Les éleveurs en lirent ce pronostic qu'elles attendent (hi mauvais ((Mups. '' Lorsqu(% dans la ruche, les abeilles se pendent les unes aux autres, c'est signe que r(^ssaim va abandonner la ruche; mais dès qu(» les éleveurs s'(Mi apiMc^oi- vent, ils aspergent la ruche de vin doux, en le soufflant dedans. Il est bon de planhn' autour di^s ruches des poiriers, des fèvi^s, de rhei*])e médique, de l'herbe de Syi'ie, de l'arbeilIiN du myrte, des pavots, du serpolet et des amandiers. Ouehiucs éleveui's, pour distinguer leurs abeilles à l;i pico- rée, jettent dessus de la farine. Si le piinlemps paragraphe, ne tieut pas à ce qui précède. Ces détails S(»nt. (Tail- leurs exacts. § 4G. Les aht'Ules pressentent le mauvais te}nps. Les éleveurs do nos jours sont aussi de cet avis ; et quand on a bien observé la conduite habituelle des abeilles, on peut en tirer des pronostics assez sûrs pour juger du temps qu'il va faire. § 47. Se pendent les unes aux autres. C'est cette disi)osition des abeilles réunies entre elles qu'on a souvent comparée à une gra})pe de raisin. — Us asperrpmt la ru- che (le ri/i (lou.r. Je ne s;us pas si ce procédé est encore en usage, comme l'est celui dont il est, parle j)lus bas. — Des potiiers, (les fèves.... Le choix des ])lantes et des tleurs à offrir aux abeilles varie nécessairement avec les contrées et les conditions locales. — Jettent dessus de la farine. Il parait que ce procède est encore quelquelbis employé de nos jours. — Si le printemps est tardif. Voir la même remai'que, liv. V, ch. XIX, i; .'{. LIVRE IX, CHAP. XXVIIl, § 1. 263 est tardif, ou si l'été est trop sec, et s'il tombe de la rouille, les abeilles font moins de petits. *^ Tels sont tous les faits qu'on a pu constater sur les abeilles. CHAPITRE XXVIIl Des guêpes et de leurs deux espèces, sauvages et non sauvages; ditlerences entre les unes etles autres; des guêpes non sauvages; leurs deux espèces, les mères et les ouvrières; les premières vivent plus longtemps; rôle des mères, construisant les guê- piers, y produisant d'abord les ouvrières, et ensuite les nou- velles mères; repos des mères; on ne sait ce qu'elles deviennent; description des mères; on ne sait si elles ont des aiguillons ; variétés à cet égard dans les guêpes ordinaires; nourriture et accouplement des guêpes; distinction des mâles et des femelles; abondance plus ou moins grande de guêpes. ' Les t(uêpes sont de deux espèces. Les unes, qui sont sauvages, sont très-rares. Elles restent dans lesmonlagnes, et elles ne font pas leur nid sous teri-e, mais sur des arbres et des chênes. Elles sont plus grosses et plus allongées que les ï< 48. Tels sont tous les faits. C\^ résume montre assez le soin que l'auteur apportait à ses ob- servations. >< 1. Les (juèpes sont de deux e^p'-rrs. La zoologie distingue également les guè})es en soli- taires et en sociales; voir la Zoo- l<)(jie drsrriptive de M. Claus, p. GG2. les Vespides et les Polis- tines. Les guêpes nous sont inu- tiles, tandis que les abeilles nous fournissent le miel et la cire; mais elles sont encore aussi cu- rieuses à observer; voir ce qui en a été dit plus haut, liv. V,ch. xx, où les guêpes et les frelons sont reunis. — Elles sont plus grosses. 2- ver des guêpes, <|ui ne peuvent nous sei'vir à rien. >; W. Les f/ui'jirs >//oi/is snura [M'''- LIVRE IX, CHAP. XXVIIT, § 4. sont beaucoup plus gros et plus doux. Les ouvriè- res ne vivent pas deux ans; et toutes meurent pendant l'hiver. On peut le voir chaque année : les ouvrières, quand l'hiver commence, devien- nent inertes, et elles disparaissent toutes vers le solstice. Au contraire, les chefs qu'on appelle les mères se montrent durant tout l'hiver, et font leurs retraites sous terre. Aussi, les laboureurs et les gens qui ont à fouiller la terre durant le froid ont trouvé bien des fois des mères; et jamais ils n'ont vu d'ouvrières. *Voici ce que l'on sait de la reproduction des guêpes. Lorsque l'été arrive, les chefs, après avoir choisi un lieu bien disposé pour la surveillance, y font les gâteaux de cire, et y construisent ce qu'on sentent, comme les abeilles, trois espèces : les mâles, les femelles et les ouvrières. — \'ers le sol- stici'. ("est- à-dire, dans la der- nière moitié du mois de décem- bre. — Se monfrent dura?d tout l'Iiirer. Les femelles ne se mon- trent pas précisément durant l'hiver; mais elles vivent durant ce temps, tandis (pie les mâles sont morts dès la lin de l'au- tomne. Les mères, qui ont été fécondées vers la fin de l'été, hi- vernent sous les {)ierres; et l'an- n(''e suivante, elles fondent une nouvelle colonie ; voir la /nolof/ie drL ("laus, ]). G()2. L'ante\ir lui-même send)le un peu >e contredire, puiscpi'il assure maintenant que les mères hiver- nent sous terre; et })ar consé- quent, elles ne se montrent pas à cette époque. — Ont troiiré bien des fois des }nères. Ceci prouve Lattention a])portée à toutes ces observations. îî 4. Voiei re que l'on sait de la reproduetion. Les détails qui suivent sont un peu confus; mais ils sont assez exacts. — Un lieu bien disposé pour la surveilla?iee. C'est le sens précis du mot grec; mais l'expression peut paraître obscure. (^)uelques traducteurs ont compris qu'il s'agissait dun " Lieu l'acile à retrouver ». — Ce (ju'on appelle des tjuéj)iers. Les nids des guêpes ont quelque 266 HISTOIRE DES ANIMAUX. app(*lle les f^iièpiers. Ces f^Aleaux soiil pelils; ils ont coiniiK* quatre portes, ou quelque chose d'ap- prochant. C'est là que naissent his ouvrières, mais non les mères. ' Quand les f^uêpcs ont grandi, les chefs font d'autres guêpiers plus grands après ceux-là; mais les guêpes grandissant toujours, ils en font encore de nouveaux, de telle sorte qu'à la fin d(^ Fautomne les guêpiers sont très-nombreux et très-grands; c\*st dans c(Mix-là que le chef, nomme la mère, produit non plus des guêpes, mais des mères. Ci^s mèri^s paraissent d'abord en haut du guêpitM', et à la surface, commt^ des vers plus gros que k^s autres, dans quatre l'angêes de cellules consécutives ou un peu (la^antage, à peu près de la grosseur de ceux des chefs dans les gâteaux de cire des al)eilles. "Une l\)is que les chose (le lrès-partieuli(»i'. Ils sont faits avec dfs parcelles de vieux ))ois. (prelles roiîp:(Mit juscpra le reiulrt» aussi mince que re. — On ne sait pas In en. Nouvelle preuve du soin que Vau- teur apporte à tonte cette étude. Je ne crois pas qu'aujourd'hui encore on soit bien lîxe à cet égard. Ce qui est certain, c'est que les mâles disparaissent presque aussitôt après l'accou- plement, qui a lieu en l'air; mais on ne sait pas au juste comment ds meurent. L'auteur en disant : u Dans tous les cas également », semble faire allusion aux abeilles, qui mettent toujours à mort les mâles, quand, à l'approche de l'hiver, elles seraient hors d'état de les nourrir. — Sur leur vieil- lesse. C'est le mot même du texte ; mais ici Vieillesse ne signitie (pie l'âge auquel les guêpes peu- vent arriver, un oti deux ans au ])lus. il. La 7nèrc est large et pe- sante. Tous ces nouveaux détails sont en général exacts, comme tous les précédents. — Dont elles arrangent et eonfeetionnent tout lintérieur. Les fondements de 268 HfSTOlRK DES ANIMAUX. piers, dont elles arrangent et confectionnent lout l'intérienr. Il y a ce qn'on appelle des mères dans presque tous les guêpiers, ^^^ais on n'est pas d'ac- cord pour savoir si It^s chefs ont ou n'ont pas d'aiguillon. Il semble que, comme les chefs des abeilles, ceux des guêpes ont des dards; mais ils ne peuvent les faire sorlir, ni les laucer. Quanl aux guêpes ordinaires, les unes sont sans aiguillon, ainsi que les bourdons; les autres en sont poiu- vues. Les guêpes qiu'n'en ont pas sont plus peliles, plus faibles, et ne S(^ battent pas. (:(dles qui oui un dard son( plus grosst^s; e( (dhs soûl h'ês-coura- geuses. Parfois, on les app(dle des màh^s, landis qu'on appidh^ femelles les guêpes qui n'oul pas de daj'd. A rapproch(^ (h^ Ihivcr, les guêpes qui ont un aiguillon le ptM'dent, à ce qu'on croil ; mais nous n'avons jamais trouvé quelqu'un qui l'ail vu dt* S(^s yeux. M.(^s guêpes naisseul le plus souveul par b^s temps d(^ séclieresse el dans les lieux les plus toute la construction du nid sont posés, au printemps, par mw seule femelle; elle est ensuite aidée par les ouvrières qu'elle produit. — // // a re fjiion appelle.... tfa/is presque tous les f/uepiers. Il semble que ceci est une addition etranj^^ère et peu justitiée, puisque les mères sont intlis})ensal)les, et (pie le j^uépier ne peut jamais être formé sans elles. § H. Sj les chefs tmt ou n'ont p(f.< (raiyuilloii. Los mères, ou cliel's, ont dos aiguillons; mais les mâles n'en ont ])as ; seulement, ils sont plus gros que les fo- mell(\s et les ouvrières. — Le perde/it, à ce ([uon croit. Il ne semble pas (p.ie sur ce point la zoologie moderne soit plus avan- cée; on ne sait pas ce (pi'il en est. ?; !>. rV'v/ sous tcD-e (/u'c/lrs 7i(usscnt. Parce que c'est sous terre aussi (pie les mères hivor- LIVRE I\, CHAP. XXVlll, 5; 11. 2()0 âpres; c'est sous terre qu'elles naissent. Elles composent leurs gâteaux de ce qu'elles butinent et de la terre qu'elles y joignent, chacun de ces gâteaux partant d'une origine unique et comme d'une seule racine. Elles se nourrissent de cer- taines tleurs, et de certains fruits; mais leur nour- riture principale est la chair d'animaux. ^" Ou a observé des guêpes non-sauvages dans leur accou- plement, ainsi que quelques-unes des autres; mais on n'a pas pu savoir si toutes les deux élaienl pourvûtes ou dépourvues de dard, ou bien si l'une en avait un, tandis que l'autre n'en avait pas. Sur d(^s guêpes sauvages accouplées, on a con- slalé que l'une des deux avait un aiguillon ; el pour TautrtN on ne l'a pas vu. "11 ne semble pas que la guêpe vienue d'une poii[(^ car immédiattmient après sa naissance, elle est trop grosse pour qu'une autre guêpe ait pu la nont. — T)e ce quelles butinent. Leur butin se compose surtout de particules de bi)is, qu'elles amincissent en les rongeant. — Et de la terre quelles y joiynent. Il y a on elTet des guépt^s qui construisent leurs cellules avec du sable et de l'argile. — Comme d'u/ie seule racine. Souvent, en eftèt, le nid des guêpes est sus- pendu a une queue, qui ressem])le à colle d'une })oire : et c'est une sorte do racine, qui soutient toute la construction. — La chair des a?iimaux. Ceci ne paraît pas exact ; mais seulement la guèpe- frelon se nourrit surtout d'in- sectes. j; 10, On a ohserrc. L'auteur revient à la question du dard, qu'il a d('jà indiquée, au § 7. Il y a peut-être ici quelque de- placement et quelque désordre ; mais on n'en voit pas moins avec quelle curiosité toute cette étude est faite. 5; 11, Vienne d'une ponte. Au contraire, il est prouvé que les mères, après l'hivernage, pon- dent les jeunes guêpes, qu elles 1 '< 270 HISTOIRE DES ANIMAUX. produire. Quand on prend une guêpe par les pattes, et qu'on lui laisse les ailes libres pour bourdon- ner, celles qui n'ont pas d'aiguillon s'approchent envolant; mais celles qui en ont un ne s'appro- chent pas; et l'on prétend trouver là une preuve que les unes sont mâles; et les auh^es, femelles. *-()n prend des guêpes en hiver dans les Irons de la terre ; et les unes ont des dards, tandis que les autres n'en ont pas. Les unes font de petits guê- piers et en petit nombre; d'autres en font beau- coup et de très-grands. On prend beaucoup de celles qu'on appelle des mères, quand la saison change, sur des ormeaux, où elles butinent d(^s matières gluantes et gommeusi^s. 11 se produit une grande quantité de mèii^s, quand Tannée pr-écé- dente a vu beaucoup de guêpes, et qu'elle a été très-pluvieuse. On les prend alors dans les lieux escarpés, et dans les fentes qui se forment sur la terre en ligne droite: et toutes ont un aiguillon. 13 Voilà ce qu'on sait sur les guêpes. ont conçues à la lin de Faiitomne précédent. — Quand on prend twe giu^pp par les paites\ Je ne sais si le fait est exact; mais il a peu d'importance. On peut sup- poser que tout ce passage a été ajouté par une main étrangère. § 12. Les unes ont des dards. Voir plus haut, fj^ 7 et 10. ~ Les loies font de petits f/Uf'piers. Ces idées ne se suivent pas très-régu- lièrement. — Quand la saison rlianye. L'expression du texte n'est pas moins vague; quelques commentateurs ont cru qu'il s'a- gissait de l'équinoxe du printemps, en particulier, — Et toutes ont un aif/uU/o/i. Ce sont, en eff'et, des ouvrières que les mères viennent de })ondre et de fnire éclore; et les ouvrières sont toutt^s })0ur- vues d'niguillon. § l.'î. Wn'là ce ; mais l'ex- pression du texte que je traduis par (^ Gâteaux de cire » peut si- guitier simplement des gâteaux LIVRE IX, CHAP. XXIX, § 6. 273 "^Les frelons n'emmagasinent pas de nourrilure comme les abeilles; mais ils se cachent pendant l'hiver; et alors, presque tous meurent. On n'a point encore observé s'ils meurent tous sans excep- tion. Ils n'ont jamais qu'un seul chef dans leurs ruches, de même que dans les ruches d'abeilles il n'y a jamais qu'un chef unique, pour diriger les essaims qui s'en vont. ^Lorsque quelques fre- lons se sont égarés loin de la ruche, qu'ils ont quittée, ils s'attachent en masse à un arbre, et ils y font des gâteaux, comme on en voit assez souvent à la surface de l'écorce. En ce cas, ils se donnent encore un chef unique; puis, quand ce chef est arrivé à toute sa croissance, il sort en emmenant le reste de l'essaim; et il va former, avec les frelons, une ruche nouvelle sous terre. ^'On ne sait encore rien sur l'accouplement des analogues à ceux des abeilles, sans qu'ils contiennent d'ailleurs de la cire proprement dite. § 4. On 71 a point encore observé. Ceci est une preuve nouvelle de l'attention avec laquelle les ob- servateurs faisaient toutes ces descriptions et ces analyses. § '). Us s'attachent en 7uasse à u?i arbre. Ceci semble contredire ce qui a été dit plus haut sur les nids faits dans le sol: mais il s'a- git d'une circonstance j)articu- lière, (pii força sans doute ces insectes à changer leurs habi- tudes. — Arrivé à toute sa crois- T. III. sance. Il semble que le chet doit être déjà arrivé à cette croissance, quand il est pris pour le maître et le guide de l'essaim. — Sous terre. Les anthrèues, ou frelons, reviennent alors à leur premier instinct de fouisseurs. La guêpe commune et le frelon font éga- lement leur nid en terre. § 6. On ne sait encore rien sur Vaccouplcynent, Je ne sais pas si la zoologie moderne a fait des recherches particulières sur ce point; mais il est probable que la fécondation chez les anthrènes se fait comme chez les abeilles 18 274 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE l\, CHAP. XXX, § 3. 275 frelons; et Ton ignore complètement leur mode de reproduction. Ainsi qu'on Fa vu plus haul, parmi les abeilles, il y en a qui n'ont pas d'aiguil- lon, non plus que les bourdons et les Flois, de même aussi qu'il y a des guêpes qui en sont dé- pourvues; mais tous les frelons sans exceplion sont armés d'un dard. Toutefois, il resterait h savoir un peu plus précisément si leur chef a ou n'a pas non plus d'aiguillon. CHAPITRE XXX Des bombyles; leurs ruches sous une pierre; leur miel grossier; du tenthrédon, ou grugeur;sa nourriture; ses énormes ruches sous terre. — Résumé sur l'industrie des insectes. ' Les bomljyles, ou bourdons, pondent sous une» pierre et immédiatement sur le sol, dans deux cellules, et parfois lui pou plus. Ils fon( aussi une espèce de miel, qui n'est qu'ébauché, et qui n'est et les puèpes, par racc()Uj)leiiieiit des mâles et des feuielies. — Plus haut. Voir ch. xxvii, § 30. — Tous 1rs frr/oiis sans cjtpji- tion — C'est là encore une doii- nëe qui peut servir à identifier l'authrène. — Leur chef. Ou leur Reine. ï^ 1. Ij'S bouibijlvs. Voir plus haut. ch. xxvH, § 2, où le bom- byle est nomme comme la troi- sième espèce et la plus i:i-osse du siren. Il n'est guère douteux que le Bomhvle ne soit le Bourdon de la zoologie moderne, qui l'ap- pelle d'un nom presque iden- tique Bomhus: voir la Zooloiiic (/escriptive de M. Claus, p. 6G4. — Suus une pierre... Vax gênerai, les nids des bourdons sont laits pas bon. ^ Le tenthrédon, ou grugeur, se rapproche beaucoup du frelon; il est moucheté, et de la largeur à peu près de l'abeille. Comme il est très- friand, il vole isolément sur les mets de cuisine, sur les poissons, et sur tels autres aliments de ce genre, qu'il aime beaucoup. Il pond sous le sol, ainsi que les guêpes; et il remue beaucoup de terre. La ruche des tenthrédons, ou grugeurs, est bien plus grande et bien plus allongée que celle des guêpes. H'oilà ce que sont les travaux et la manière de vivre des abeilles, des guêpes et autres insectes du même G:enre. dans des trous du sol ; ils ont aussi des ouvrières et une Reine. Mais les amas de })ollen qu'ils font, pour la nourriture des larves, ne parviennent jamais à deve- nir du miel, même très-imparfait. Une espèce de Bombus se nomme l)lus particulièrement Lapidarius. ?^ 2. /.'" tenthrédon. Voir plus haut, ch. xxvii, § 2 ; on ne sait pas ce que c'est précisément que le tenthrédon, et lldentitication n'en est pas faite ; mais on voit que ce doit être un insecte du genre des abeilles, des guêpes et des frelons. — Sur les mets de cuisine. Les guêpes aiment aussi les viandes cuites. — // remue heaueoup de terre. Le mot du texte n'a pas un sens très-déter- miné : et celui que j'y donne n'est pas très-sûr. 55 3. Et autres inseetes du même genre. Plus haut, ch. xxvii, ^^ 2, l'auteur avait énuméré neuf es- pèces qu'il devait étudier; mais il en a, comme on voit, négligé le plus grand nombre. i 276 HISTOIRK DES ANIMAUX. CHAPITRE XXXI Du lion et de son naturel; sa douceur quand il est repu; ses caresses aux animaux qu'il connaît,* ses allures fières et tran- quilles devant le chasseur; il craint le feu; citation d'Homère ; sa magnanimité envers le chasseur maladroit; sa longévité; deux espèces de lions; des morsures du lion ; du thôs; sa force; il n'y a sans doute qu'une seule espèce de thos. 'Ainsi qu'on Ta dit plus haut, on peut observer dans le naturel des animaux de grandes diffé- rences, surtout en fait de courage ou de lâcheté, de douceur et de férocité, même parmi les ani- maux sauvages. - Ainsi, le lion est terrible quand il mange; mais quand il n'a plus faim et qu'il s'est repu,, il est très-doux. 11 n'est jamais inquiet, jamais soupçonneux de quoi que ce soit. Il aime beau- coup à jouer avec les animaux qu'on a élevés avec lui, et auxquels il est habitué ; il les caresse. A la chasse, tant qu'il est en vue, il ne fuit pas et § 1. Plus haut. Voir ch. i, § 1, etaussi,liv.Vni,ch.i,§l.L\auteur revient ici, et dans les chapitres suivants, aux consitleratious qu'il a déjà présentées sur le caractère . des animaux. Ces observations, d'ailleurs fort exactes et fort cu- rieuses, ne se rattachent en rien à celles qui précèdent. C'est évi- ' demment la suite du desordre assez grave qui règne daus une partie de ce IXc livre. î^ 2. // est très-douj-. ("est la traduction exacte du mot grec; mais évidemment cette expres- sion est exagérée ; et l'on ne peut jamais dire du lion qu'il est <' très-doux ». Bufloii dit aussi que le lion est 'c doux » j)our ses maîtres et même h caressant » ; tome XVI, p. 1-2, t'dit. de 1830. — // aiinc hcdurnup (I Jour)' Buffon fait la même remarque, /o<:. cit. — Tant qu'il est en LIVRE IX, CHAP. XXXI, § 4. 277 ne craint pas les chasseurs; si leur foule le force à s'éloigner, il se retire pas à pas et une patte après l'autre; et bientôt il se retourne. ^ Si cependant il est surpris dans un fourré, il se hâte de fuir jusqu'à ce qu'il rejoigne un endroit décou- vert ; et alors, il recommence à se retirer pas à pas. Si, dans les plaines, il est obligé de fuir devant la multitude des assaillants, il court en allon- geant sa marche; mais il ne bondit pas. Cette course continue est allongée à peu près comme celle d'un chien. Quand il poursuit une proie, il fond sur elle, dès qu'il en est proche. * Ce qu'on rapporte du lion est vrai, quand on dit qu'il craint le feu, d'où ce vers d'Homère : Et les torches qu'il craint, même dans sa fureur; • et quand on assure qu'il cherche et distingue le chasseur qui la blessé, pour se jetter sur lui. Si on ne le tire pas, mais qu'on le gêne cependant, et rue. Buffon confirme encore cette observation, ibid., p. 11. § 3. // est sîirpr/s dans un fourré. Tous ces détails n'ont jamais été mieux présentés, et ils sont confirmés par tous les zoologistes modernes. — // fond sur elle. Les honds que fait alors le lion sont d'une étendue prodi- «-■ieuse ; voir Bufïbn, ihid., p. 26. § 4. Ce rers d^Ho))ière. Voir riliade, chant xî, vers 554. édit. Firniin-Diilot. C'est Ajax (ju'Ho- mère compare au lion. Au chant XVII, vers 663, la même compa- raison est répétée pour Ménélas. Le poète présente le caractère du lion sous le même jour que le naturaliste. L'animal se retire à pas lents, et sans peur, devant les chasseurs dont il est assailli. — Distingue le chasseiir qui l'a blessé. Buffon, lac. cit., p. 27, dit à j)eu près la même chose. — // le laisse aller. Ceci peut paraître p.'u i)rol>a))le : c'est l'écho de 278 HISTOIRE DES ANIMAUX. :>79 qu'il puisse saisir le chasseur, il ne lui fait aucun mal et ne le déchire pas de ses griffes; mais après ravoir secoué et bien effrayé, il le laisse aller. C'est surtout quand les lions vieillissent qu'ils se rapprochent des vilh^s et qu'ils attaquent les personnes, parce que la vi(M*llesse leur oie la force de chasser, et qu'alors ils soufflant beau- coup des dents. '' Les lions visent de longues années. Un lion boiteux qu'on avait pris avait bon nombre de ses dents toutes cassées; et Ton con- jecturait à ce signe qu'il avait dû viviu^ depuis bien longtemps, puisque, s'il n'avait pas été tiès- vieux, il n'aui'ait pas eu les dents en cet état. Ml y a dt^s lions de deux espèces :. l'un est plus ramassé; sa ci'inière est plus créj)ue, et il est plus timide ; l'autre est plus long ; sa ci'inière est di'oite, et il est plus courageux. Ouehiuefois, (mi fuvani, les lions ont la queue basse et tendue, comme les chiens. On cite un lion ([ui allait se pi'écipiter sur quelque récit populaire. — //.v .sv rapprocherit dos rillrs. ButVou fait aussi ctUte observation, et i)resque dans h's mêmes termes, ih., p.2ti. ■ îi 5. De lonpece de lion; on ne connaît pas de lion à crinière crej)ue ; bien (pie quel- quefois les sculpteurs aient donné ce «renre de crinière aux lions ([u'ils modelaient. — Sr précipiter Mir un sau(jJiP)'. Le fait peut être i LIVRE 1\, CHAP. XXXI, J^ 8. un sanglier, trembler à sa vue et fuir, en le voyant se hérisser pour se défendre. Ml supporte diffici- lement les blessuri^s dans les lianes et dans le viMilre ; mais sur toutes les autres parties du corps, il peut en supporter beaucoup, et il a la tète par- ticulièrement dure. Les morsures qu'il fait, ou les déchirures di^ ses grifTes, causent des plaies d'où soit uiK^ suppuration toute jaune, qu'on ne peut élanclier, ni par des bandages, ni par des éponges. Mais le remède est le même que contre les plaies venant de morsures de chien. M.es tlios ne sont pas hostiles à l'homme ; ils ne TallaquiMit ])as, et ils n'en ont pas très-peur. Ils sont de forci^ à combattre les chiens et les lions. Aussi, ne vivent-ils pas dans les mêmes lieux. Les p(dits thos sont les plus forts. Tantôt on ne recon- naît ([ue deux espèces de thôs; tantôt on en compte li'ois; il ne semble pas qu'il y en ait plus d'une (espèce ; mais comme il arrive à quelques espèces vrai; mais il s'expliquerait sans doute par des circonstances par- ticulières, plutôt que par la timi- dité du lion. § 7. Des plaies d'uii sort un<' suppuration toute jaune. Je ne sais pas si le fait est exact. — Venant de morsures de chien. Ceci semble se rapporter aux morsures des chiens enragés. t^ 8. Les thôs. On a cru long- temps que le Thôs était le chacal ; mais on a dû renoncer à cette conjecture , parce que le chacal ne prend pas une fourrure d'hi- ver. On suppose donc avec plus de raison que le thôs pourrait bien être le lynx du Nord; mais le lynx du Nord n'est pas de force à combattre les lions, comme l'a- nimal dont parle Aristote. Pour Pline, liv. VHI, ch. lu, p. 339, le thôs est une sorte de loup, à corps plus long, à jambes courtes, et sautant avec agilité. Pline ré- pète, d'après Aristote, que le thôs 280 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE IX, CHAP. XXXII, § 3. 281 de poissons, d'oiseaux et de quadrupèdes, les Ihos subissent des changements selon les saisons de l'année. Ainsi, ils ont en hiver une autre couleur qu'en été ; et pendant la chaleur, ils deviennent tout lisses, tandis que, pendant Thiver, ils sont revêtus d'un poil épais. CHAPITRE XXXII Du bison de Péonio; sa grosseur; sa crinière plus forte que celle du cheval; sa voix; ses cornes ne peuvent servir à le défendre; leur couleur et leur cavité profonde; regard du bison ; il n'a pas de dents de devant; sa (picue; sa chair très-l»onne à manger; sa manière de se défendre en lançant ses excréments, qui sont brûlants dans ce niom(Mit ; les bisons se retirent dans les montagnes vers la saison de metti'e bas; rempart (pi'ils se font avec leur fiente, toujours très-abondante. Les Péons rappellent aussi Monape. Il est à peu près gros comme un taureau, et il est plus massif que le bœuf, parce qu'il n'est pas allongé. Sa peau bien déployée pourrait donner place à sept per- sonnes. D'ailleurs, il ressemble beaucoup h un bœuf, si ce n'est qu'\\ a, comme le cheval, une crinière, qui va jusqu'aux épaules. -Le poil de cette ci'inière est plus doux que celui du cheval, et plus rapproché du corps. La couleur en est rousse; cette crinière est longue jusqu'à tomber sur les yeux, (^t elle est fort épaisse. Sa couleur tient le milieu à peu près entre le cendré elle fauve, sans être cependant, comme celle des juments appelées alezanes; mais cette crinière est plus sèche; et en bas, elle est presque de la laine. Jamais les bisons ne deviennent, ni très-noirs, ni très-roux. ^ La voix ^ Le bison se trouve en Péonie, dans b^s monis Messapiens, qui séparent \a Péonie d(^ la MaMliqu(\ change de fourrure en hiver. En résumé, on ne sait j)as ce qu'est le thôs des Anciens. Cependant les tletails qu'on en donne sont trop précis et trop sinqiles pour qu'on puisse croire que c'est un animal {)urenient iïuaginaire. ïî 1 . Le oison. Butfou, tome XVI, p. 408, édit. de 1830, a pris la peine de démontrer que le Bona- sus des Grecs et d'Aristote est le bison; et d'après la description qui t'st faite ici, on ne peut «.rnére en douter — En Péonie. La Péi)- nie est une province de la l'hrace, au nord-ouest de la Maci'doine. — D'uis Ifs ynoiifs Messapinis. Il doit y avoii' (pielque erreui-, pnis- (jue la .Ab'ssapie désigne la ("ala- l)re en Italie; mais il est j)Ossil)le aussi (pie, dans cette région de la Thrace, il y eût une monta^me (pii j)ortât également ce nom. -- De la M.rdiiiue. 11 est bien pro- hahle quil y a encore ici (piehpie altt-ration du texte, j)ar la faute -N d'un copiste inattentif, et qu'il .s'agit de la Macédoine. Voir plus haut, liv. II, c\\. II. ?^ 17. Voir aussi Strahon, liv. VII, ch. v, )). 260, et iVag. p. 27i, edit. Fir- min-Didot. — Mo/inpr. ('"était le nom local; mais il n"a pas pré- valu. — Plus- )nassif'. Ou plus ramassé. — Ph/ce à sept person- nes. C'est une mesure jieu pré- cise et assez sinjxuliére. — Une crinière, qui v(i jus(ju(tu.r épaules. ("est exact. si 2. Le poil (le eetle crinière.... Toute cette (lescrii)tion est juste, et il est facile d'y reconiuiitre le l.ison. — Sa couleur. Il parait certain que la couleur du bison varie sensiblement avec les sai- sons, — Alezanes. On sait que la couleur alezan est bai-cendré. J'ai suivi la leçon proposée et adoptée par MM. Aubert et Wimmer, qui retranchent ici la négation donnée par tous les manuscrits : a Non comme celle u des juments.... >» Il faudrait ob- server avec soin la couleur des l)isons à diverses ('poques de l'année. pour savoir si jamais celle couleur se rapproche de l'alezan. — Ni trrs-?ioirs, ?ii irès-roux. Ceci est très-exact, si l'on en juge d'a- près les l)isons de nos ménage- ries. ^ ;î. Assez semblable à relie du 282 HISTOIRE DES ANIMAUX. du l)isoii est assez si^iihlahle à cell(^ du bœuf. Ses coriK^s sont recoiiibées el penchées Tune vers Faulre; elles ne peuvent pas lui servira se défen- dre; elles ont un pcMi plus d'une coudée de loua- elles sont assez creuses pour contenir chacune une demi-mesure, ou peu s\mi laul. La coideur d(^ ces corni^s est d\iu beau noir, loul luisant. La louffe du front dt^s bisons leiu' venaiil sur les yeux, ils regardent (U^ colé plus souvent (pi'cu face. M.e l)ison ua pas de (bMits d(* d(^vanl, nori ])his (|ue b^ bceuf, ni aucun (b's ain'niaux à cornes. Il a les jambes velues, (4 il a la conn^ du pied fendue en deux, il a une queue j)eti(e proporlionncdlrnu^nl à son corp<, comme celle du boMif. Il fail vob'[- la poussièie el cr(nis(^ le sol, comme le lauivau. Son cuir est résislani conlie les coups. Sa chaii' es! d'un goiïl a-réable; el aussi lui fait-on la chasse. 'Ouand il esl blessé, il se mel à fuir sans disccm- //'/'///'. L:i VOIX (lu hison est plus sourde que celh- dn Ixinif. — Srv (■or)ic\ SDU/ n-i-ijurhers Ces dé- tails s"ai)pliqueiit tres-hieu au bison. -™ EIIp.^ h'' /, purent i, as lui Sf'rrir à s^- dc/rm/f-r. C'est pcut- êlre trop dire; malN il est certain que le bison ne peut pas se servir de ses cornes, comme le taureau st' sert des siennes. -— i'/ic dc- iui-iuf'snrr. Le texte dit précisé- ment un ilemi-Chùus. Le Chôus re^n-esente, à ce qu'on croit, neuf livres de liquide. ~ //.v rcifardont dp rnh-. Ce trait de la physioao- niie du bison est aussi très- exact. .^ i. iVV/ /ins dp dpids dp dprnul. On sait que les ruminants n'(»nt, ni canines, id incisives, à la mà- ciioire sup.-rieure. — // fuit ndpr la //oussii'rp... Quand il est en fureur, et quand il se bat contre des rivaux. — r)'u?i f/oùl (Kjrpuhle. 11 parait (pie c'est surtout la bosse que l'on maniée, plus encore (jue la chair. .^ 5. // sp )upt a fuir. C'est en J.'én«*ral par une fuite rapide que les ruminants (dierchent à ('chap. LIVRE IX, CHAP. XXXIÏ, § 6. 283 limier jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. 11 se défend en lançant des ruades, el en projetant ses excré- ments, qu'il pousse loin de lui jusqu'à la distance de quatre brasses. Il se sert de ce moyen de défense, ([ui lui est aisé, et qu'il renouvelle souvent. Ses excréments brûlent à ce point que les poils des chiens atteints tombent desséchés. Mais sa fiente ne produil cet effel que quand Fanimal est Iroublé ri frappé de crainte; autrement, quand il esl tran- ([uille, elle ne brûle pas. ^Telle est la forme du bison, rt l(d est son nalurel. Ouand la saison d«* melli'c bas esl airivée, ils se retirent en masse dans les montagnes. Mais auparavant ils couvrent (b^ buirs excrémenls les environs du lieu où les fcnndles doivenl mettre bas; el ils s'en font comme un rempart circulaire; car cet animal rend des excréments en une quantité vraiment extra- ordinaire. per aux attaques des bêtes féro- ces ; ils n'ont g-uere (jue ce moyen de défense. — En jn-n/plnut sps e.fpréuie/ds. Ce dc'tail ne ])arait pas exact, et je ne vois rien dans la zoolo^de moderne qui puisse le confirmer. Pline, liv. YIII, (11. XVI, p. 32."), edit. et trad. E. Littré, répète ce que dit ici Aris- tote, et il exag'ère beaucouj) la distance à laquelle il prétend que le bonase lance sa fiente brû- lante. — Ses cxc)-cme?its brûlput.. Le naturaliste grec n'aurait i)as dû se faire Técho comjilaisant de cette erreur jiopulaire. § 6. Ils- pouvre/d de Ipurs c.rcrc- )np?ds... Ce détail et ceux (jui sui- vent ne sont pas sans doute plus exacts que ceux qui i)récèdent.Il est bien prol)able ipie l'auteur ne les connaissait que jiar oui-dire, et qu'il n'avait pas observé per- sonnellement le bison. 284 HISTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE IX, CHAP. XXXIV, i^ I 28o CHAPITRE XXXIII De l'éléphant, le plus doux et Je plus apprivoisable des animaux sauvages; on peut lui apprendre une foule de choses; son accou- plement; lonn-évité du mâle et de la femelle ; il aime l'eau; mais il ne peut nager à cause de sa pesanteur; il n'avance dans l'eau que jusqu'au point où sa trompe peut encore en sortir pour le faire respirer. * De tous les animaux sauvages, le plus facile h apprivoiser et le plus doux, c'est réh^'phant. On peut lui apprendre une foide de choses, qu'il comprend, puisqu'on l'instruit même à se proster- ner devant le Roi. Il a des sens exquis; et il a d'ailleurs une intellif;ence supérieure h cidle des autres animaux. "Oiiand l'«deplîani a monte um3 femelle et qu'cdle est pleine, il ne la touche plus. Quelques personnes croiiMit que l'elephant vit (Unix cent^ ans; d'autres dis(-nt C(Md viuf;!; et que hi femelle vit h piMi près aussi lon-lemps quele nnlle. Il est dans lout(> sa forc(^ h soixanle ans. 11 sup- § 1. Le pli/.'^ facile à apprh-oi- spr. Voir plus haut, liv. I, ch. r, v; 2G, la même assertion, qui d'ail- leurs est fort exacte. — Mènip à se prosterner devant le Roi. L'ex- pression du texte n'est pas plus précise, et l'on peut se demander à <^uel roi l'auteur veut faire al- lusion. — Il a (les se/is exquis. Tous les zoologistes sont d'ac- cord sur ce point — l^ne intrlli- f/enre snj>êrieure. On j)eut voir ilans liulTon un éloge non inctins vif (le rintelligt-nce de l'elejjliant. § 1. Il nr la touche plus. Le fait parait certnin. — Vif dru.r rriifs anx. C'est peiil-être une exag.'ration ; mais l'éléphant vit très-longtemps. — Dans toute sa force à soixante ans. Il met plus porte difficilement les frimas et les grands froids. 11 aime h se tenir sur le bord des rivières, mais il n'y vit pas. 11 marche cependant dans l'eau, et il s'y avance tant que sa trompe peut en sortir; car c'est par sa trompe qu'ilsouffle et qu'il respire. 11 ne peut pas d'ailleurs nager du tout, à cause de l'extrême pesanteur de son corps. CHAPITRE XXXIV Du chameau; il refuse de monter sa mère; vengeance d'un cha- meau qui y avait été forcé par ruse ; cheval d'un roi de Scythie qui se tue après avoir sailli sa mère, sans la reconnaître. ' L(^s chameaux ne couvrent pas leurs mères; et si on veut les y contraindre, ils s'y refusent. Une fois, un chamelier, qui n'avait pas d'étalon tout prêt, enveloppa une mère de façon à la cacher de trente ans à croître, — Tant que sa trompe peut c?i so7iir. Dans le Traité (les Parties des Animaux, liv. II, ch. XVI, p. 102, édit. et trad. Frantzins, Aristote revient lontruement sur l'oriranisation de l'éléphant, et spécialement sur celle de sa trompe. — // ne peut pas d'ailleurs nayer. Il est assez difficile de comprendre comment l'auteur a j)u commettre cette er- reur. L'éléphant nage très-bien, quelque lourd que soit son corps, parce que sa pesanteur spécifique est moindre que celle de l'eau. i^ 1. Les ^hameaux ne cou- vrent pas leurs )nères. Ceci est encore une opinion populaire, qui n'a pas de fondement ; l'auteur n'aurait pas dû la re[)roduire; mais toute cette fin du IXe livre j)arait n'être qu'un recueil de faits détachés, et de notes, qui auraient dû subir plus tard une revision sévère. Je ne trouve pas, dans la zoologie moderne, rien fc^tM^-^ïW»*.!!?!)^ é fc^tM^-^ïW»*.!!?!)^ é 286 HISTOIRK DES AMMALX. IJVHi: IX, CIIAP. XXXV, .^ 2. 287 cl la livra à son jtMine chameau. Mais pendant raccoiiplement, le voile tomba; le jeune chameau se borna pour le moment à consommer la copu- lation; mais peu de b^mps après, il tua le chame- lier, h force de le mordre. '^()n rapporle aussi qu'un roi de Scvthie avait une admirabb^ jumeni, dont b)us les produils èbaient excelhMils. Désir'anI (|ue le plus vii^oureux d(» ses poulains produisît ('ivec sa mèi'(% il le fit nmeiHM" pour la saillii-. Le cheval refusa; mais la mère ayani (Me cachée sous une couverlure, il la monta sans la lUM'onnaître. l.(^ visaj^e de la jumeni s élant découverl après la saillie, le cheval, à celle vu(\ s(' mil à fuii', et alla se prècipitci' du haut des l'ochers. (j[ui se raj){)orit' aux détails tlon- n(\s ici par l'aut^'ur sur l;i j)U(leiir (lu chameau. — ,1 forer dr h' mordre. 11 est l)ieii possible ((U<' (les chameaux aient morilu huirs conducteurs, comme les chevaux mordent parfois les j)ah'tVeniors qui les rudoient ; mais c'est le motif prèt(' au chameau cpii n'est, pas admissible. sj 2. l'n roi de Scythir. J)u temps d'Ai-isiote, la Si-ythie (-taii bien peu connue; des Grecs: et les récits les plus sinj^^uliers pou- vaient avoir cours sur ces pays lointains et barbares. — l.c che- val refusa. Le fait est absolunituit improbable. — El alla se préei- piter du haut des roi-hers. Ce re- mords de piété filiale n'est jias plus admissible pour un cheval que i)Our un chameau. I/ima,i:i- nation du vulii'airc a pu inventer de t(dN coûtes ; mais la science ne devrait p;is les recueillir. l'ilieu, De la Sature des aul///au.i\ liv. 1\', ch. VII, p. ."H), edit. Firmin-Didot, a répète c(Mte ('■tran^'^e hi.^toire pres(jue mot ])our mot. Il repcte ('fralement la, fabh» du chameau couvrant sa m.ère, ihal., liv. III, ch. xLvii, p. 53, edit. Firmin-Di- dot. Il .ijoule aussi pour le cha- meau qu'il se précipita du iiaut d'un rocher par désespoir, après avoir tue son «rardien. Comme Elien vivait sous Alexandre Sé- vère, au lu^' siècle, il est certain (ju'il a emprunte ces détaiF à ['Histoire lies ajiiuiaur, et que ce n'est j)as de son ouvrage (pi'ils sont passes dans l'ouvrage d'Aristote. CHAPITRE XXXV Du (laufdiin; sa duticeur et son amour pour ses petits; observa- tiotis diverses sur son caractère; vitesse prodigieuse du dau- phin; ses l)onds hors de Teau, par-dessus de gros bateaux; exjtlieation de ce fait; les plongeurs; le dauphin vit toujours par cou[)le, m;ile et femelle; il s'échoue souvent sur la plage. ^ Parmi les poissons de mer, le dauphin est celui doni on cite le plus de Irails de douceur et de docilité. On vanle même ses affeclions (d son amour pour ses enfants, h Tarente, en Cari(\ el dans d'autres pays. Ainsi, en Carie, on prétend qu'un dauphin ayant été pris et couvert de bles- sures, une foule de dauphins arrivèrent dans le port, el nt^ le quittèrent que quand le pécheur eût lâché le dauphin blessé; alors seulement, tous s'en allèreid. "Les petits dauphins sont toujours suivis de qucdqu'un des '^vos, pour les défendre. On a observé um^ fois une troupe de grands dauphins et de petits dauphins réunis tous ensemble. Deux auli'cs laissés en arrière parurent à peu de dis- tance, nageant sous un petit dauphin mort, et le ?; 1. Le dauphin. Voir plus haut, liv. VI, ch. H. — So7t auiour pour ses enfaids. Ou u Ses petits » ; ihid., ^ \. — Vne foule de dau- phuts.... Il parait que, dans ces derniers temps, ou a pu faire des observations qui rendent celle-ci assez croyable. !^ 2. Les petits dauphins.... Ceci est fort i)0ssible et n'a rien d'ex- 288 HISTOIRE DES AMMAIJX. souleiiant sur leur dos, quand il coulai! à fond comme si, dans leur pitié pour lui, ils voulaient empêcher que d'aulres g.-os poissons ne le dévo- rassenl. ^On raconte de la vitesse du dauphin des choses non moins incroyahh^s; et Ton pc^ut a(hn(>t- tre que c'est le phis rapidi^ de tous les animaux de mer et de terre, dans ses mouvements. On prétend que, dans s(v. bonds, il snute jusqu(^ par- dessus les voih^s de grands bateaux, (^^sl ce qui l^^ii'- arrive sur-tout quand ils poursuivent quchpn^ poisson pour le mani^.M». Ils plonoent avec lui jus- Cjn'aulbnd des mers, où il fuit, tant la fnim le. presse; mais quand le n^tour doit d(^venirpar trop long, ds retiennent leur souftie, comme s'ils avaient calculé In distanc(> ; et se retournant alors ds vont avec la rapidité d'une (lèche, voulant franchir Timmense intervalb^ aussi vit(^ qm^ pos- sible, afin de pouvoir respirer h la surface. C'est dans cet élan qu'ils bondissent par-dessus les voiles traordioairo. — Le .soutenant sur leur dos. Ceci au contraire ne mérite aucune créance. Élien, Dr 1(1 Nafurr dps (uiuunux, liv. X, '11- vm,p.lG9,etliv. XII, di. vi' p. 204, édit. Firmin-Did„t, raconte il peu i)re.s les mènu-s choses de ramoiir des dauphins j)our l.-urs petits, et de leur pieté envers les morts. ?; :\. De la r/icssr du dauphin. Ceci est très-exact, et les dau- phins nao-ent avec une rai)idite prodin-iouse ; ijg f,,^ ,,„^^i ^j^^ l>onds sur l'eau, mais non j.as à l.t. hauteur exagérée dont il est parle dans ce paraj.n-.iplK.. — Par-dessus 1rs rodrs. Le mot du texte sio-nitie Màt rie vaisseau, aussi ))i,.n que voiles. Pline, J'v. IX. ch. vu, p. :{G„>, e.Iit. et trad. K. Littre, reproduit tout ceci, et il dit u les \'(>des ». — Ih pUmfjent arec hn Coei est exact. — C'est dans erf élan. Il est certain que le dauphin bondit; \» LIVRE IX, CHAP. XXXVI, îi \. -289 des bateaux qui se trouvent là. C'est d'ailleurs le même effet qu'éprouvent aussi les plongeurs, quand ils descendent au fond de l'eau ; en remon- tant, ils se sentent emportés aussi avec une énorme vitesse, proportionnée à leur propre force. * [.es dauphins vont toujours par paires, mâle et femelle. On \\e sait pas pourquoi ils s'échouent parfois sur la plage; car on assure qu'ils le font assez souvent, quand la fantaisie leur en prend, et sans aucune cause appréciable. CHAPITRE XXXV Des ehangein''nts réciproques qu'exercent dans les animaux les actes sur le naturel, et le naturel sur les actes; poules essayant (le se faire coqs; cofjs t.'ssayant de se faire poules. ' Tout (1(^ même que les actes des animaux dé- ])endent beaucoup des impressions qu'ils reçoivent , (le même aussi leur naturel change suivant leurs mais ce bond n'a i)as l'ampleur qu'on lui prête. — C'est d'ail- leurs à leur j/rojj)'(' force. Ceci jx'ut paraître une addition ëtranjièrt'. L'ol)servation. d'ail- leurs, est juste : et pour ])en qu'on ait soi-même })longë en nay:eant, on a dû sentir l'eiret dont il est question ici. i; i. Les dauphins vont toujours T. ni. par paires. C'est le fait le plus frêiiuent, bien qu'il ne soit pas ab- solument réle. — Oiu sont tellement f'eDjelles. L'expres- sion grecque a cette force. Il y a de ces aberrations dans toutes les races d'animaux, avec les consé- quences qu'elles entraînent. I5 4 CHAPITRE XXXVll Do la castration et de ses cflets sur les oiseaux; manière de les chritrer; les eunuques; efTets de la castration sur leur voix et leur sysièine j/daire ; elTels de la castration sur les quadrupèdes; description de la castration des veaux; castration des truies; piueédés employés; castration des chamelles; rapidité des cha- meaux de courses; efîet général de la castration sur tous les ;inimaiix; (juelques observations sur les animaux ruminants; aucun aniimd sauvai^^e ne rumine, si ce n'est le cerf; dents des rinuinanls; (quelques exceptions; relâchement du ventre; pro- pension à vomir chez (juelques espèces. ' 11 y a quelques animaux qui changent de forme et d(^ naturel, non pas seulement par l'effet de l'âi;»' et des saisons, mais aussi quand on les coupe. On iK^ peut couper que ceux qui ont des testicules. Ij^s oiseaux en ont à l'intérieur; les ovipares, parmi les quadrupèdes, les ont près de: reins. Les vivipares qui maicheui les ont, pour la plupart, h ^ 1. // 7 (( (/ucl(iu,cs (iiiuiKiu.r... Ce chapitre a ete déplacé par la première édition des Aides, et il a été mis après le xxxviii'', l)our terminer ce IX^^ livre, et l'ou- vrage entier. Cet ordre est cou- trair<> à celui (iue donnent tous les manuscrits grecs, et il n'y a pas de motif pour l'adopter. MM. Aubert et XVimmer l'ont reitovissé, et je crois qu'ils ont eu pleinement raison. J"ai suivi leur exemple. — Quand on tes coupe. La castration amène les change- ments les plus notables dans toute la constitution des ani- maux; et les naturalistes ne peuvent se dispenser d'étudier une telle question. Aristote n'y a pas manqué ; et ou ne peut que l'en louer, d'autant que les con- sidérations qu'il présente sont en général aussi exactes qu'impor- tantes. — Que ceux gui ont des testicules. Soit extérieurs, soit in- térieurs, selon l'organisation. 292 HISÏOIHK DES ANIMAUX. l'exléricur, bien que quelques-uns les aient au dedans du corps; mais lous les oui au bas-ventre. ^ On chaire les oiseaux au croupion, au poinl par où ils se joignent dans raccouplemenl. Si Ton brûle celle parlie, à deux ou Irois reprises, avec un fer chaud sur une bêle adulle, sa crêle devienl toute pale; Foiseau ne chanh^ plus, et il ne cluTche plus à cocher. Si la bêle est jeune, la croissance ne lui donne aucune d(^ ces facultés. C/est bien ainsi qu(^ les choses se passent même pour les hommes. Si on les mutile dans leur enfance, les poils qui viennent postérieurement à la naissance ne poussent plus; la voix ne change pas, et le timbre en reste aigu. Si l'on cluiti-e des \oir sur les oruaiu's de la ut'iic- ration dans toute la série aiii- inal«\ plus haut, livre III, cha}). i et suivants. — Les (lient au > If- dons du corps. Il eut été bon (1<; citer particulièrement (iu(d(|ues- unes (,1e ces espèces. i; 2. S/ l''j?i hràle eette pa/'t/e... Je crois que ce n"est plus j)ar la brûlure, mais par l'ablation, (ju'on châtre aujourd'hui les oiseaux, et notamment les oiseaux de basse- cour. Le procède des Grecs ét;iit ])eut-étre [)lus facile, et c'était la ce qui l'avait fait adopter, bien qu'il fût sans doute moins effi- cace. § 3. Mthnc pour les /louiutrs. On ne faisait pas d'eunu([ues en Grèce, au temps d'Ari>tote; et l'oa n'y connaissait l'existence de ci's mutilations ({ue par l'exemple des pays ètrang-ers, la Perse surtout, et ps^ _ Et en yneurent. Il n'y a (pi'un seul mot dans le texte. — // n'y a i des observations récentes ont cnntirmt' ce fait. On châtre les porcs à six semaines ou à six mois; et il paraît que Fopération réussit aussi bien. — Plus gras. C'est surtout pour obtenir ce ré- sultat qu'on coupe les animaux, et aussi pour avoir des bêtes plus douces, des bœufs au lieu de tau- reaux. — Ils ne grossissent plus. C'est exact; mais alors ropéra- tion est plus chanceuse. j! a. Quand on coupe des cerfs... Ceci suppose que, dès le temps d' Aristote, on connaissait l'usage des parcs ; et qu'on éle- vait des troupeaux de cerfs, sans doute pour le plaisir de la chasse 20 't HISTOIRE DES ANlMArx. ne les ponl plus. *' On ronpo les veaux à un an ; auirement, ils deviennent moins beaux e[ plus petits. Voici comment on cliûlre les j(Mni(^s lau- reanx. On les met sur le dos, on leur ouvn^ les bourses dans le bas, et on leur froissi^ les lesli- cules; pm's on relève b^s racines (b^s b^sdcules le pins possible, el bon ferme la pbn'e (b' l'incision avec (b^s poils, pour qui* la sup|)uralion i)uisse se faire au deliors. Si la plaie sV'nlbunm(\ ou caub'- rise la bours(% que bon saupou(b'e cb' bMiT'. bes b'Muvaux qui oui des b'slicules, el que bon einiire, peuveni saillii*, (^n apparence • ' On coupe la mah'ice de la b^nelb^ (b^s porcs, Li cnprie, et dès lors tdle ne ^(^ui plus b^ besoin de baccouplemeid; mais elle en-raiss«^ h^s-vib^ On la fait (bâbord jeûner d(Mi\ jours avani h\ cnu Haut-Pays. Ceci ne peut signitierque la par- tie de l'Asie Mineure (pii avoisine la Perse ; ou peut-être est-ce de la Perse même qu'il s'agit. Du reste, la suite des pensées est in- terrompue, quelle que soit l'exac- titude du renseignement. — Jus- quà trois mille chameaux. Ou chamelles. Aujourd'hui encore ce serait, dans ces pays, une richesse considérable. — A la course. l\ faut prendre ceci d'une manière générale ; car le chameau n'a pu être dressé à la course propre- ment dite ; et les essais qu'on a tentés ont toujours échoué. Ce qui est vrai, c'est que, pour un voyage, le chameau va en somme beaucoup plus vite que les meil- leurs chevaux. — Des chevaux de Nisa. Les plaines de Nisa, ce- lé])res par les chevaux qu'elles produisaient, étaient dans la Haute Médie. Elles sont aux environs de la ville actuelle de Kermanshah ou Karamsin, chef-lieu du Kourdistan. — De- viennent phis longs. L'expression du texte n'est pas plus claire. 296 HISTOIRE DKS AMM.VUX. LIVRE IX, CHAP. XXXVII, .^ W. 297 n^ous les animaux qui rumiiiont preuiienl profit et plaisir à ruminer, autant qu'ils en ])i'enn(Mi[ h manger. Ceux qui ruminent son( les animaux qui n'ont pas la double rangée de dénis, l(^ls que les bœufs, les moulons, les elièvres. On n'a rien observé encore h cet égard pom- les animaux sau- vages, si ce n'est pour ceux qu'on élève quelque- fois en Iroupeaux, comme on sail pour le cerf qu'il rumine. ^^' Tous les ruminanls se couchenl plus volontiers pour ruminer; et principalemenl p(Mî- dant l'hiver. Ceux qu'on nourrit dans les élables ruminent pendant sept mois. Les ruminanls qu'on réunit en Iroupeaux rumintMil moins el moins longlemps, parce qu'ils vonl paîlre au dehors. § 9. Les' animaux qui rumi- nc?it. Cette question nouvelle ne tient en rien à celles qui pré- cèdent; il est probable qu'il y a eu ici quelque déplacement; mais les manuscrits ne donnent aucun moyen do. corrif,^er ce désordi-e. D'ailleurs, les renseignements sont exacts et intéressants. Voir plus haut, livre II, cli. xii, ^^ 9. — Qui iCont pas la double rangée de dents. Le texte n'a qu'un seul mot compose; notre langue zoo- logique n'a pas le même avan- tage. Comme on l'a déjà dit, les ruminants n'ont pas d'incisives ni de canines supérieures. La mâchoire inférieure C()mj)te en général huit incisives, dii-igees en avapt, qui, avec le bord calleux de la mâchoire supérieure, servent à arracher les végétaux. Viennent ensuite des molaires au nomlire de cinq ou de sept, en h;iut l't en bas, qui frottent leurs surfaces les unes contre les auti-es, en ma- nière de meules. — Quelfjue/ois en h-oupeaur. L'ex{)ression du texte» sembh; indiquer (jue ces animaux sauvages ont été' reiiuits en domesticité, et qu'ils vivent auprès de Ihomme. — O/i sait pour le rcrf qu'il rumine. Le cerf est en etVet un ruminant ; mais les mâles ont assez fi-e- qucmment de grosses canines à la mâchoire supérieure. § 10. Se 'ouchent plus ro/o//- tii')'s. L"ol).servation est exacte. — Pefidant sept mois. Sous le cli- mat de la CSrrèce, c'était tenir bien longtemi)s les bètes dans Quelques-uns des quadrupèdes qui ont la double rangée de d(Mits n'en ruminent pas moins, comme les rais du Pont; et parmi les poissons, celui qu'on appelle, h cause de celle circonslance, le Rumi- neux. *' Les animaux qui ont de longs membres onl le venlri^ relâché; el ceux qui onl de larges poi- trines vomiss(Mil aisémenl. Celte observation géné- rale s'appliqiK^ loul aussi bien aux quadrupèdes, aux oiseaux, (^l nux hommes. l'établi»; mais on ne i)eut guère douter, d'après ce ])assage, que ce ne fut la j)ratique la i)lus or- dinaire. Dans no> climats mêmes, ce séjour à l'étable ])ourrait pa- raître excessif. — Couune les rats du Pont. Il est diiticile de savoir de quel animal il s'agit. — Et ])armi les pois: qui suit. Il est clair que ceci ne peut être la lin de l'ou- vrage, i»as plus que le cliapitre xxxvii. qui d'ordinaire est i)lacé le dernier. Lllistoire des Ani- maux présente donc une lacune, comme la plupart des autres ouvrages d'Aristote. Il n'a j)U mettre la dernière main à pres- que aucun de ceux qu'd a i)ro- duits; et sa mort prématurée, causée par un exil inattendu, explique de reste le désordre dans lequel il a dû laisser ses manuscrits. Théophraste ne pa- rait pas avoir })u prendre soin de corriger ce désordre; et il faut nous résigner à le soufifrir. On a pu tenter une restauration pour quelques autres œuvres d'Aristote; mais pour celle-i-i. toute tentative serait inutile, comme pour la Méta{)hysique. L'Histoire des Animaux a été ))eaucoup moins maltraitée; et nous pouvons nous en contenter telle qu'elle est, malgré plus dune imperfection de détail. C'est à la fois le parti le plus simple et le plus sage. Le mo- nument n'y perd absolument rien de sa grandeur et de sa beauté. 298 HISTOIRE DES ANIMAUX. CHAPITRE XXXVIIl Exemples divers de ehanfrements d»^ eouleur et de voix dans les oiseaux; illusions (fue l'ont parfois ees chan-^enienls; exemples du eoueou; exemple df la huppe; eilation ti'Eschylt' ; oiseaux (pii se roulent dans la poussière ou (pii se haiirnent ; les oiseaux de proie ne se roulenl ni ne se liaigrient; oiseaux ijui rendent des vents \)iiv le derrirr»'. ' Uoii iioiiibiT (l'oisiNiux cliaiifidil, selon les sai- sons, (h^ conltun* el (h^ voix. Ainsi, h^ nieiie (le\ienl l'oux (le noir ([u'il élail ; el sa voix devienl lonl anln^ Kn élé, il elianle; mais en hiver, il sil'ths el ne l'ail pins enlendre ([\w (l«^s sons tlisrordanis. La fii'ive anssi chang(^ de eonleni'; en hiver, elle esl gi'isàlre an ron; en été, elle y a des mouclie- § 1 . ]io?i nomhrp (Voisrau.r chan- gent (le roulrur et de roi.r. L'observation est exaete jxjur nos elnnats, aussi bien (pio pour le climat de la Grèce. — Lf ■i)it'rle. Les tletails donnes sur \o merle peuvent s'applujuer e^^ale- ment à d'autres oiseaux, qui, comme lui, sont sujets à la mue. A ce moment, le merle se tait; })uis, il recommence à chanter au début de l'hiver; m;n^ dans cette saison, il n'a le plus souvent qu'un cri enroue et (lesa;_;r(''al)le ; voir ButVon, tome XXI, p. 271, èdi!. de 18.')U. Ce (pli peut donner lieu aussi à (juelques méprises. c'est que la femelle (\\\ merle et les jtHnies sont plus l'oux que noirs, et qu'on les coulond avec les mâles, (pli sont en t:en('ral moins noml»reux. liull'on, uL^ ihiil., fait allusion a ce (pie dit Aristote. D'ailleurs, les variétés du merle sont nnilti})les, et Liif- fon en compte une dizaine au moins pour nos climats, sans parler (rune foule d'espèces etran- ot>i'es. — ÎJi f/rire. Le naturaliste <^vec ru[ii)roche avec raison la irrive (lu merle ; ce sont deux oi- seaux qui se ressemblent, el (pii vont [)res(pie toujours de conipa- ji:nie. La tirive, mâle el femelle, LIVRE IX, CHAP. XXXVni. S 3. 299 luivs; mais sn voix m- vario pas. - Lo rossignol n(> cess.^ de cliaiilcr qiumo .joins ci qninzc nnits de snito, à l('l)0(ine où la moniagnc^ se rouvre de f.Hiillafîe ; plus lard, il chant(> encore; mais ce n'est plus de suite. A mesure (jue l'(-lé s'avance, il a un autre chnul : ce n'est plus sa voix si mo- dulée, si forle, si répéU'e; elle esl devenue tout unie. Le rossignol change en outre de couleur; iuissi, durant cette saison, on lui donne en Italie nn nom différent. D'aillem's, cet oiseau m^ se niontiv jamais longtemps, parce ipi'il se retire. ■' Les rou"('s-gorges (lù'ithacos'i el les oiseaux «» chantre de couleur d'une saison a Tauirt» : mais leur ira/.ouillement ne chan^-e pas. QueUpies espèces chantent très-r;u'emt>nt. \o\v BulVon, tome XXL p. 220, édit. de 1830. s; 2. Le rossi;/?ioL On peut crture. d'après tout ce ])assage, que les Anciens admiraient le chant du rossignol autant que nous l'admirons. Mais ce que du Aristote sur ce (diant, non inter- rompu durant quinze jours et quinze nuits, ne doit, selon Buf- fon, s'appliquer (pi'aux rossi- gnols sauvai:'t>s. ^'oir Butl'on, 0,nu^ XXllI, p. 70, edit. de 18;U). — A iix-surr (jup iétc s'avtnicc... Passe le mois de juin, le rossi- gnol ne chante plus; il ne lui reste qu'un cri rauque, que But- l'(.n c<»mp:u'e à un croassement, //y/>/., p. 73. — (f'i lui donne en Italie nu nnnt
  • .. Le rossignol est très-solilaire ; il arrive seul au mois d'avril et de mai: il s'en retourne seul, au mois de septembre. Voir Butîon, ihid., p. 79. Ces époques d'arri- vée et de départ varient avec les pays, et la saison. Voir plus haut, livre IV, ch. ix. J;^ 14 et 18: voir aussi l'article de Pline, sur le chant du rossignol , livre X , ch. XLiii, p. 404, édit. ettrad. E. Littré. ^ 3. Les rou'jes-ejorycs. Le mot fr,»c est Erilhacos : il aurait fallu j)eut-ètre le conserver, parce que l'identification n'e>t pas sûre ; c'est ce qu'ont fait plusieurs com- mentateurs. ButTon ne doute pas (pie ce ne soit le rouge-gorge, tome XXllI, p. 142, edit. de 300 IIISTOÏRK DES AMMAFX. qu'oïl ap|)(41e qiieiics-rougi^s se mrlamorpliosoiit (le riin à raulr(\ Le roiif;e-^ort;o est un oiseau d'hiver; le queue-rouge (^sl un oiseau (ri^'le; mais on peut assurer qu'il n'y a de différenee enli'e eux que crdle de la couIihu', el pas d'autre. M)n en pcnii dire autant des Ix^cs-figues et des tèh^s-noires qui se changent les uns dans les auli'i^s. Le l)ee-tigu(î S(» montn^ aux appioelu^s de TaulonuK^ ; la tète- noire s(^ montre îiussihM que Tautomne a touché sa lui. Ces deux-là (Mjcore ne ditîèi'ent ahsolument entre eux que par la couleur et la voix. (Jiï<' ^*' soit un seul et même ois(»au, c'est c«* ([u'on a conslaté en observant le (diangement dans les deux espèces, avani qu(^ ce changemenl iw lut passé à raulr(» enlièremenl. ' Il n\' a rii^i d'éton- nant d'ailleuis h a' que, dans ces oisinuix, la Aoix et la coulem' chang(Md h a' point, puisque m hiver la tourterelle ne roucoule plus. Paiibis ce- îSl'îO. — Qururs-rouf/f's'. C'est la traduction littérale tic l'expressioa (lu testo, composée de même ety- molojjficiiiement. Huf[V)n dit : Rou- îmes-queues, tome XXni, p. 142, edit. de IS.JO. i< 4. Des fjcrs-fi'/iirs. I.e mot irrec est Sycalis; et lidentitica- tion est incertaine. C'est })eut-être une espèce de mésanj^e, Parus palustris. — Tefrs-uoirrs. C'est lai traduction littt'rale du mot i^'rec ; on pourrait traduire de plus près encore par Ai tjji'tni a l'unsltilé. On voit ((ue les observateurs ('taient, dans l'Antiquité, aussi attentifs cpie nous pouvons l'être. ?;;). Ln toiu-tercllr nr roueoulr ])li(s. Il parait bien en eflet que la tourterelle cesse de roucouler il il LIVRE IX, CHAP. XXXVm, .i^ 7. 301 pendant, par de très-beaux jours en hiver, elle se fait entendre, à la grande surprise des témoins de ce phénomène. Puis, au printemps, la tourterelle recouvre la voix. Du reste, c'est surtout aTépoque de raccouplement que les oiseaux, en général, ont leurs chants les plus forts et les plus variés. " Le coucou est encore un (h^s oiseaux qui chan- licnt de couleur; et il ne s'annonce plus par son cri, quand approche le moment où il va disparaître. C'est à la canicule qu'il disparaît; et il se montre jusqu'au lever de cette constellation, h partir du printemps où on commence à le voir. L oisjnui que quelques-uns nomment l'œnanthe disparaît au lever de Sirius, et paraît quand il se couche, fuyant tantôt le froid, et tantôt la chaleur. " La huppe change aussi de couleur et d'aspect, comme Eschyle l'a dit dans les vers suivants : (( 11 a varié les couleurs de la huppe, qui a été à partir de septembre jusqu'au retour du j)rintemps. — A l'é- poque (le raccou/jlenie?it. L'ob- servation est très-exacte; et elle a été rej)étee bien des fois. f^ G. Le eoHCuu... e'cst à la eaiii- rule... Il n'est i)as très-certain que les è'poques indiquées ici soient tort exactes, pour l'appa- rition et la disparition du coucou, sous le climat de la Grèce. — // /le ti'a/iîionec plus. MM. Auliert et W'immer proi)osent de retran- cher la négation que donnent tous les manuscrits ; je crois qu'il n'y a i)as à changer la leçon vulgaire, quoique l'expression du texte ne soit i)as d'ailleurs très- correcte. — L'(vnanthe. On ne sait pas précisément quel est cet oiseau; il n'est pas nommé ailleurs qu'ici. § 7. La huppe. La zoologie moderne a conservé en partie le mot grec, en distinguant une es- l)ece de lmpi)e , la huppe com- mune, sous le nom d'Upupaepops. — Esrhyle. Voir le fragment 341, p. 2o7, édit. Firmin-Didot. 11 est très-probuble que, dans les 302 IIISTOIUK I)i:S ANIMAUX. « le témoin de ses propres forfaits, et il nous a « moiilré cet oisivui hardi des rochers revêtu de « toul(^ son arnuin^ Dès que le prinlemps paraîl, (( la huj)pe déploie Taile d'un busard-blanc; car u (»lle nous fai( voir deux fornu^s : celle de son (( enfance el la sienne, quoique loufes deux ne (( viennent que d'une seule soiuct^; mais au (bdjut (^ de Taulonuie, quand ré|)i commence à jainiir, <( c'esl un plumage mouchclé qui la CM)uvre de '( nouveau. Dans sa haine inq)lacabb' des lieux « qu'elle connaît, (/lie fuit toujours vers d'aidres (( li(uix, n(^ cherchant que les rochei's déserts el « les sombres foréis. » ^ Il y a des oisraux qui s(* roub^d dans la pous- si('r(^ ; d'aidres aiment à so baii^uer; il en csl d'aulres qui ne se l'oulenl. ni ne se baif^nenl. Ceux qui ne volenl pas bien, (d qui restent h teire, se vers (THschyle, il _v a une .illu- sion a (les croyances populaires sur la liuppe; m.iis il est dit'licile (les;iv(urla part ([u"on doit faire en ceci à la realité. Pline, livre X, ch. xLiv, p. 40o, édil. et trad. E. Littré, rapj)ello 1)i'ièv<>ment ce passage d'Eschyle, pour établir seulement que la huppe change de forme. Les vers du poète sont obscurs; et je n'en ai peut-être pas bien saisi le sens. La huppe passe pour être fort sale dans toutes ses ha))itudes, et on la prend encore aujourd'hui dans quelques pays |)our un oiseau de mauvais augure. Bulfon, tome XXn*, }). 288, lui a consacre une longue ('tude. ?^ 8. // // (i des itisfau.r... On a remarqué avec raison (pie ces observations ne tiennent en rien à ce qui précède. Elles sont d'ail- leurs exactes, en geuf'ral. — L'attayen. On ne sait pas j)reci- sement quel est cet oiseau; il est déjà nomme i)lus haut, ch. xix, i; G. Cuvier, lirt/nc anininl , I, p. i83, croit que c'est un Ganga, espèce de perdrix. Ce nom a été donne, dans la zoologie moderne, à une espèce d'insecte ; voir la LIVHE L\, CnAP. XXXVm, ?ï 0. 303 roulent dans la poussière volontiers, comme la poule, la perdrix, Tattagen, ralouelle, le faisan. Quelques-uns de ceux qui ont les ongles droits, et tous ceux qui vivent le long des rivières, aux bords des étangs ou dt^ la mer, aiment à se baigner. Il y en a qui aiment les deux, la poussière (d Feau. t(ds que le pigeon et b^ moineau. La plupart des oisrsiux à serres recourbées n'ont, ni Tune, m Taulre de ces babil udes. '• Voilà C(^ que soid ces diflerents oiseaux; mais il en (^st quelques-uns, parmi les petits, qui pré- sentent cette particularité de faire du bruit par leur derrière, ainsi qu'en font les tourterelles. Les oiseaux (b^ ce genre se donnent un mouvement violent dans ces parties inférieures du corps, en même temps qu'ils font entendre leur voix. Znolorjii' descriptive (h' >L Claus, ]). (\V1. — La plupart. Il iiarait que l'aigle fait exception, et qu'il se baigne assez, souvent. |< 0. De fidre du hrud par leur derrière. Il parait (ju'un bruit de ce genre se produit dans la tour- terelle, i)arce qu'elle respire très- rapidement en roucoulant. Cette propriété singulière de (juchiues oiseaux ne semble pas avoir ete étudi(''e récemment })ar les zoo- logistes. Voir la note, à la tin du chapitre i)recedent sur le désor- dre de ces derniers chapitres de l'Histoire des Animaux. 304 HISTOIHK DES AMMAUX. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DE LIUSTOIRE DES ANIMAUX. LIVRE X I APOCRYPHE N. B. — Le premier cJiiffre romain indique le livre; le second cliiliVo romain indique le chapitre; le chitfre arabe indique le paragraphe; ?i signilie Note; P. signifie la Préface; D. si- gnifie la Dissertation sur la composition de VHistoire des Animaux. 4 FIN nu TROISIÈME ET DER.NMKll VOLUME. Abandon, que le coucou fait de ses petits; cause de cet aban- don, IX, XX, 4. Âbdère, petite ville de Thrace, patrie de Démocrite, P. lxi. Abeille, son genre de vie, I, i, 13; — n'a pas de sang; nom- bre de ses pattes, I, m, 5; I, V, 1 ; — sa nourriture ; sa dé- licatesse, VIII , xni, 1; — son organisation, I, v, 7 à 13; — ])erte de son aile ; de son aiguillon; sa mort, III , x, 21 ; — son genre ; insecte pourvu d'ailes, IV, i, G. Abeille Reine , bruit très-spécial qu'elle fait entendre la veille de l'essaimage ; lieu de sa fé- condation; son départ de la ru- che, IX, XXVII, 23, n. Abeilles 'et oiseaux, différence de leur mouvement, I, i, 17. Abeilles, leur nourriture; leur demeure, I, i, 21, 22; — leur T. ni. aiguillon à l'intérieur; leurs ailes, IV, vn, 5, 6; — leurs sens; sens particulier du goût chez ces insectes, IV, vni, 20, 23; — bruit qu'elles pro- duisent, IV, IX, 3, 4; — signes incontestables de leur sommeil IV, X, 9; — leurs métamor- phoses, V, XVII, 7 ; — systèmes divers sur la manière dont elles se reproduisent, V, xvni, 1 ; — curiosité de l'Antiquité pour leur travail ; époque à laquelle on sait quelle est exactement leur génération, V, xvni, i, n; — quatre espèces ; leur travail, V, XIX, 1, 4; — les prétendues mères; accouplement prétendu des l)Ourdons et des abeilles; lieux de la ruche où elles nais- sent; leur aiguillon, V, xviii, 2, 3; — larves des abeilles; leurs excréments; durée de leur existence, V, xix, 8, 9, 10. Abeilles, singulières du Pont- Euxin, du Thermodon et d'A- niisos, V, XIX, 11, 12 ; — détails 20 306 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈBES. 307 peu exacts sur la durée de leur vie, V, XIX, 11, 71 ; — observa- tions décisives sur la durée de leur retraite, VIII, xvi, 4; — maladies des al)eill«*s ; bêtes qui détruisent leurs gâteaux de cire et rendent les essaims malades; — la rouille des Heurs leur est nuisible, VIII, XXVI, 2, 4; — eflV't que produit sur elles la chaleur de l'iiuile, VIII, XXVI, 4, ii: — avec les fourmis, sont les plus laI)orieux insectes parmi tous les ani- maux; leur habileté' à trouver leur vie, IX, xxvi, i: — leur nourriture; une foule de phéno- mènes variés dans leurs travaux et dans leur vie, IX , xxvii, i , G ; — étude sur cet insecte, un des plus admirables de la cn-a- tion et un des plus utiles à l'honmie ; observations très- nombreuses sur leur travail, IX, xxvii, 6, //; — leurs sub- divisions, IX, XX vil, 1."), ?i; — Abeilles (les différentes espèces d") et de rois, IX, xxvii, l-'i ; — grande différence entre elles; abeilles longues, IX, xxvii, IG, 17. Abeilles ouvrières , leur guerre contre les Voleuses et les bour- dons; répartition des travaux entre elles, IX, xxvii, 19, 25. Abeilles ouvrières, leur organi- sation, qui leur permet de se débarrasser des mâles, IX, XXVII, 14, Ji; — leur lutte con- tre les bourdons, IX, xx vu, 21 ,/*. Abeilles (guerre dt\s «petites) con- tre les grosses, IX, xxvii, 21. Abeilles (ennemis des), oiseaux et insectes; leur dard, sa perte les fait mourir; leur extrême propreté dans leur ruche, IX, xxvii, 29, 30, 31 ; — leur nour- riture ; leur courage indompta- ble, leur propreté; leur nourri- ture artificielle; leur intelli- gence, IX, xxvii, 28 à 3f, ?i. Abeilles (maladies des) , leurs précautions contre le vent; variations dans leur travail ; leur disci})liue absolue, IX, xxvii, 37, 42; — étude et des- crij)tion de leurs maladies. IX, xxvii, 3G , 71 ; — ol)servations qui font sup{)0ser qu'tdles en- tendent les sons et les distin- guent nettement, IX, xxvii, 42, 43, ;;; — leurs ])ress. Amies ou bonitons, identification limaçon, l\\ i, -j ; — des parties extérieures des crustacf^s et des testacés, IV, IV, 10. Analyse sommaire de l'Histoire des Animaux, P. xxviii. Analyses zoologiques j)oussées, des je temps d'Aristote, aussi loin qu'on le jiouvait sans le s<'cours du microscope. III t ly, 71. Analyse anatomique d'Aristote n'est pas poussée aussi loin qu'on l'a fait plus tard; mais la méthode est la même IV H, 18, n. ' ' Analyse de IHistoire des Ani- maux d'Aristote, montrant toute la])ens.'.ederauteur. et l'ordre certain dans le.piel il a voulu la ])resenter, I). cciv. Analytiques, Derniers, cites sur Bryson, M, v, l, n. Anaphalantiasis, ou dépouille- ment des sourcils, III, x, M. Anatomie et physiologie, dis- cussions sur toutes les (ques- tions de ces sciences ,lu temjis d'Aristote, qui y tait souvent allusion, I. XIV, 7, u: - détails attestant des (d.st^rvations ana- tomi.jues faites avec -rand soin par Aristote. II, xi, :i, n; ~ initiative lie ses (diservations et de ses reproductions jiar le l'hiloso])he -rec, III, 1, l.'i, ;/. Anatomie moderne (distinction qn(^ 1') fait des veines, prenant pour limite le diaj)hiagm(>, I\', IV, \, 71. Anatomie (parti.» de 1), qu(> i,>s Modernes ont apfxdec rai'thro- îo^^i", IN', V. ;{. 71 ; -^ détails qui attestent les nombreuses et profondes reciierches d'Aris- tote, IV, VI, 21, //; - attention d'Anst(.te pour l'anatoniie des ei-abes, I\-, m, 5, n: — obser- vations sur les or^^anes des crustacés, IV, iv, 22; - sur DES MATIÈRES, 315 la forme des animaux para- sites, IV, IV, 29; —de l'oursin, poussée très-loin par Aristote, IV, V, 5, 7î. Anatomie, pratiquée par Aris- tote; ses observations expli- quées {)ar des descriptions et par des dessins, P. CLXiii; — projzrès quelle a faits dans l'é- cole Alexandrine ; comparaison de l'auatomie antique à la nô- tre, P. cLxv; —Aristote avait composé des recueils spéciaux de cette science, qui ne sont pas parvenus jusqu'à nous; il les mentionne dans plusieurs de ses ouvraiies, P. clxv. Anatomie d'Aristote 1", expli- quée par des dessins et des descriptions, P. CLXVi. Anatomiques (détails) qui prou- vent qu'Arlstote avait dissèque; des chaméléous,!!, vu, G, 7,n. Anatomie, pratiquée constam- ment par Aristote, I, xiii, 1, ;, . _ distingue aujourd'hui trois membranes pour le centre céphalo-rachidien, I, xiii, 3, ?<. Anatomie du cerveau, science délicate et comi)lexe : difficulté de l'expliquer, I, xiii. G, 7i : — Anatomie, d'Aristote, P. clxvi. Anatomie moderne, distingue trois parties dans la main : d'où viennent ces distinctions, I, xi, ;{^ )i • __ ce qu'elle appelle le Bassinet, ou peut-être le bile entier du rein, I, xiv, 1^^ n. Anatomie moderne, citée sur la irrande veine qu'elle appelle encore A/ygos, I, xiii, 10, 7?. Anatomie, les traités spéciaux d'Aristote ne sont pas par- venus jusqu'à nous; ouvrage appuyant l'authenticité de l'His- toire des Animaux, D. ccxvi; P. cLXvi. Voir Aristote. Anatomie comparée de M. Ge- genbaur, citée sur le système des dents dans toute îa série animale, 11, m, 15, 71: citée sur la description de l'ejjiglotte chez les oiseaux et chez les reptiles, II, viii, 8, 7i : — citée sur des dents des am- phibies et des serpents, II, IX, 10, 71 ; — citée sur la peti- tesse de la rate et du foie, II, XI, a, 71 ; — citée sur la vésicule biliaire , dans les oiseaux et dans les poissons. II, XI, 7, 11, n; — citée sur la ditVerence des estomacs du porc et du chien, II, xii, 13, 71 ; — citée sur les testicules des serpents, II, xii, 17, 71; — citée sur les trois parties de l'estomac des oiseaux, II, xii, 20, n ; _ citée sur les organes urinaires des vertébrés, et sur les testicules des serpents. III, I, 3, 4, 71. Anatomie descriptive de M. A. Jaraain, citée sur la composi- tion de la verge dans l'homme, H, m, 8, n. Anatomiques (recherches) éten- dues et très précises; détails qui les attestent, II, xii, 27, n. Anatomiques et physiologiques (observations) sur l'organisa- tion des oiseaux, 111, i, 9, «. Anatomiques (préparations) d'A- 3I() TABLE ALPHAHÉTIQUi:. ristote, faites avec autant tle soin que les nôtres, III, iv, 4, n. Anatomiques (études) sur la structure des téthyes, IV, vi, 3 et n. Anatomiques (détails) qui i)iou- vent avec quel soiu Aristote avait étudié les coquiHaj^'es marins, I\', iv, 12, n; — détails curieux sur le carcinion, ou petit crabe, IV, iv, 25, //. Anatomiques (observations) })ous- sées fort loin par Aristote dans son étude sur les œufs de pois- sons, VI, X, 2, n. Anatomiques (recherches) sur les sélaciens, poussées fort loin, VI, X, 12, ?i; — études profondes sur la nature de l'homme, VII, i, 7, 7i. Anatomistes modernes, ce qui leur fait dire que le co^ur est u un muscle creux», I, xiv, 2, n ; — leur remarque sur le foie, I, XIV, 11, n ; — consta- tent la mesure des derniers canalicules du poumon, III, m, 8, h; — cités sur la nature du liquide que sécrète la mem- brane synoviale, III, v, 4, Ji ; — nombre d'os qu'ils comptent dans l'homme; commencent l'ostéologie par la colonne ver- tébrale, III, VII, 1, 71. Anaxagore de Clazomène, ma- gnifique éloge qu'Aristote a fait de lui ; — j)roclanie l'ac- tion de l'Intelligence dans le monde ; — ses théories zoolo- giques réfutées par Aristote ; son rafig en métaphysique et en zoologie, P. Lix; — proclame l'intervention de l'Intelligence qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait aperçue dans l'univers, P. Lix ; — a soulevt* la ques- tion de la prééminence de riiomme; — son opinion sur la cause de la supériorité de riiomme, citée dans le Traité des l\'irties des Animaux, P. (XXXVI. Anciens (les), cités sur le phlegme, (pi'ils faisaient venir do la tète, I, I, 9, 71 ;— ont connu la méthode d'observation, I, vi, 10, n; — nous avaient de- vancés dans l'idée de llllustra- tratiou, I, xiv, 18, n; — im- portance qu'ils attachaient a l'étude des animaux à pied fourchu, II, II, i:;, ?/ ; — leurs connaissances sur l'éléphant j)lus étendues que celles de nos naturalistes, II, m, 6, ?i ; — croyaient que les crocodiles manquaient de langue, II, vi, 2, 71 ; — faisaient des expé- riences anatomiques comme les Modernes, II, xi, 10, 7i ; — essayaient de pratiquer la taille, même avant Hippocrate, III, XI, 4, 71 ; — plus superstitieux que nous, III, xvi, 7, /< ; — leur connaissance de l'histoire du tlion plus avancée que celle de noti-e temps, V, ix, 2, 7i ; — n'avaient pas le microscoj)e leur erreur sur l'origine des buccins et des pourpres, V, xiii, 2, 71 ; — leur étude sur la conformation de l'éponge, si difticile à comprendi-e qu'au- jourd'hui même on la connaît encore moins qu'on ne vou- drait, V, xiv, 7, 71 : — man- geaient les cigales, V, xxiv, JV DES MATIÈHES. 317 4, )i ; — leur usage, pour hâter la maturité des figues, arrivé jusqu'à nos temps, V, xxvi, 4, 71 ; — leur soin à disséquer les animaux qu'ils voulaient étu- dier plus particulièrement, IX, viii, 5, 71 ; — leur cruauté en- vers certains oiseaux devan- çant la nôtre, IX, viii. G, ii; — incertitude sur ce (pi'ils pré- tendaient désigner par le cin- namome, IX, xiv, 4, n: — leur admiration du chant du rossignol, IX, xxxviii, 2, n; — exactitude qui leur faisait défaut dans la rédaction de leurs ouvrages. — Leurs mé- rites de modestie, D. ccxv, P. LXXXVIII. Anciens et modernes, compa- raison de leur savoir sur le frai des poissons, V, ix, 0, 7i. Anciens, leur amour de la na- ture, P. Lxxxvir. Andronicus de Rhodes, essaye de classer systématiquement les o'uvresd' Aristote, D.cxciv ; — impossibilité de savoir le résultat qu'ont obtenu ses re- maniements des manuscrits d' Aristote, I). cxciv. Ane-indien, n'a qu'une seule corne et un seul sabot ; il a un osselet, II. II, 14; — animal fabuleux; supposé par quelques auteurs être le Rhinocéros de l'Inde ou (le Java ; ignorance sur cet animal; description qu'en donne Clesias, II, n, 14, 7i. Ane (l"), chute (le ses premières dents, II. m, 16; — n'a pas de fiel, II, XI, 7 ; — nature de son sang, III, XIV, 5 ; — nature de son lait, III, xiv, 3; — âge de raccouplement du mâle et de la femelle, V, xii, 14; — n'a, ni poux, ni tiques, V, xxv, 5; — âi:e de la saillie ; intervalle entre les pertes de ses jire- mières dents ; ses marques, VI, xxiii, 1; — n'a qu'une seule maladie, qui n'est pas tout d'a- bord mortelle, et qui l'est en- suite selon les parties qu'elle affecte ; — ne supi)orte j)as le froid, VIII, XXIV, 1.2; — d'il- lyrie, deThrace, d'Epire, VIII. xxvii, 7; — motifs pour les- quels il est l'ennemi du cîdôte et de l'épinier, IX, ii, 12, 14. Ane et aegithe, manière dont ils se font la guerre, IX, ii, 8. Ajie-marin, espèce de poisson; époque et durée de sa retraite, VIII, xvii, 7; — incertitude sur l'identitication de ce pois- son, VIII, xvii, 7, 7\; — son intelligence à se procurer sa vie, IX, xxv, o; — classitica- tion de ce poisson, IX, xxv, \j, 71. Anémie, cause de cette maladie si fréquente de nos jours, III, XIV, 8, 71. Anes (croisements des) et des chevaux ; avortements qu'ils causent; — influence de la fe- melle sur les dimensions, la forme et la force des petits ; — précautions à prendre pour les croisements, VI, xxn, 4, 5 ; — élevés dans les haras de che- vaux, VI, xxiii, 6 ; — influence de la boisson sur ces animaux; — choix de leurs aliments, Vlll, X, 1, 2. Anesse, durée de sa gestation ; 318 TAULE ALPHAHÉTIUCE — son l.iit; elle se cacho ])Oiir mettre bas; — durée ile sa vie, VI, xxiii, 2, 3, 4. Anguille, i)ositi()n de ses na- geoires, I, V, 2; — nombre de ses ouïes; — sa peau lisse, II, rx, 4, 7, 9; — position de sa vésicule du fiel; — II, xi. Il ; — son œsophaire peu déve- loppé, II, XII, 4; — n'a point du tout d'œufs, III, x. 1 ; — peu de graisse à l'epiploon, III, xiir, 4; — manière de la j)è- cher, IV, m, i:i; -- son orga- nisation spéciale ; — prétendue distinction du mâle et de la femelle, IV, xi, 3, 4; — son or- ganisation i)articulière ; (piitte les t'.uix douces pour la mer, VI, xiii, il. Anguilles, distinction réceutedes anguilles mâles, IV, ix, 3, n; — la science moderne n'est guère plus avancée que ne l'était l'Antiquité sur leur re- production, VI, XII, l, ;/ ; — leur reproduction inconnue ; — elles n'ont point d'accouple- ment ni d'(eufs; leur nais- sance, M, XV ; — leur repro- duction; — leur naissance; toute particulière, VI, xv, 1, 3, n; — ordres (qu'elles for- ment, VI, XVI, 12, n; — leur nourriture ; manière de les couserver dans b^s viviers ; né- cessité de l'eau pure, VIII, iv, 9 ; —du Strymon, Mil, iv, it) ; — nombre de jours qu'elles vivent hors de l'eau ; — quan- tité d'eau nécessaire j)our les garder; — durée de ItMir vie, VIII, l'v, 11, J2, i;{; - celles qu'on prend pour des femelles et (pli ne ditTèrent qu'en apj)a- renee. sont plus délicates, MU, XXIX, (i; —ignorance genérab? sur leur reprotluction, MU xxix, (], n. Animal étrange des Indes, nom- me Martichorc, décrit j)ar Cte- sias, II, m, 15. Animal i^aucun) sauvage ne ru- mine, si ce n'est le cerf, IX, xxxvii, 9. Animal aquatique, sa dctinition pn'cise, Vlll, ii, G. Animalcules dans les é])onges, \ , xiv, 3 ; — (pi'on trouve tlans les lainages; dans la cire; dans le bois et dans les livres ; — nombre considérable de ces animalcules, V, xxvi, 1, 2; — |)articuli»'rs des figuit^-s sau- vages; leur utilité pour la ma- turation des fruits, \ , xxvi, 4. Animalcules spermatiques, de- couverts par Malpigiii, Swam- nierdam et Leuweuhœck, P. xcix. Animaux, variétés intinies dans la coin])ositi(m et décomposi- tion de leurs ])arties, I, i, 1 et suiv. ; — analogie de leurs par- ties pour des genres diflerents, I, I, 4 et suiv., 8; — ressem- blance spécititpie des parties dans les animaux, I, i, 4 et suiv. ; — ditï'éreuces dans leur genre de vie, dans leurs ac- tions, dans leur caractère et dans leurs parties, démontrées dans une esquisse générale, I, I, 1 à 27. Animaux, leurs deux espèces; leur genre de vie, I, i, 11, 12; — queb^ues animaux étaient DES MATIERES. 319 plus nombreux du temps d'A- ristote qu'au siècle de Strabon et qu'aujourd'hui en lùirope, I, 1, 12, ??; — leur genre de vie, I, I, 13; — immol)iles; ani- maux qui changent de j)lace, I, I, 13 et suiv.; — ceux qui vivent en troupe et ceux qui vivent solitairi^s, I, i, 19 et suiv. ; — parties qui leur sont communes, I, n, 1 ; — leurs cliants et leur mutisme; leur caractère et leur façon de vivre, I, i, 24 à 27; — sens qui leur est commun à tous ; du fluide dont ils ne peuvent être privés ; animaux (pii n'en ont jias, I, m : — vivipares, ovipares, ou larvipares, I, iv, 1 à 7 : — ])0urvus de pieds ; animaux sans j)ieds; animaux qui na- gent, I, V, 1, 2; — leurs di- mensions dans l'eau, ou sur terre, et selon les climats ; moyens gt'néraux de leur loco- motion, I, V, 13, 14 et suiv.; — genres d'animaux les plus étendus; leurs divisions prin- cipales, I, VI, l à 10; — tous ont des yeux, excej)té les crus- tacés, I, viii, 4; — l'ormes diverses de leur organe au- ditif; mobilité de leurs oreilles, I, IX, 4, .'j ; — distinctions qu'ils n'ont j)as ou (ju'ils ont i)lus confuses que l'homme, I, xii, 2 ; — rapports de leurs parties intérieures à celles du corps humain, I, xiii, 2 et suiv. ; — parties communes à tous les animaux ; parties spéciales et correspondantes, II, i, 1 ; — à quatre pieds, et ceux qui ont plus de (juatre ])ieds, ont la même dispubitiou dans leurs flexions, II, i, 7 ; — modes de leur locomotion, II, i, 11; — leurs queues ; repartition des poils chez tous les animaux qui en ont, II, ii, 1 et suiv. ; — diflérences des parties dont ils se composent avec celles dont se compose l'homme, II, ii, et ch. suiv. Animaux, qui n'ont pas de divi- sions aux extrémités, II, ii , 13; — qui ont des cornes, II, II, 14; — à pied fourchu; qui ont tout à la fois, le })ied four- chu, une crinière et deux cornes, II, ii, 13, 17; — aux- quels on attribue des cornes par méta])hore, II, ii, 18; — position et nombre de leurs mamelles, II, m, 1 à 5; — la disposition de leurs organes destinés à la fonction de l'ac- couplement ; leurs organes uri- naires, II, m, o, 6, 7; — arri- vés à toute leur croissance ; croissance des autres animaux, II, m, 9, 10, 11; — différences de leurs dents, soit les uns par rapport aux antres, soit avec l'homme, II, m, 12; — singu- larité des animaux à cornes, II, III, 12; — intermédiaires entre l'homme et les quadru- pèdes, II, V, 1 ; — descrip- tions de leurs jjarties inté- rieures, selon qu'ils ont du sang ou qu'ils n'en ont pas, II, xi, 1 ; " — ceux qui ont du sang ont tous un cœur; tous n'ont pas de poumon, II, xi, 4, 5; — cer- tains animaux ont la vésicule du fiel ; d'autres ne l'ont pas, II, \i, 7; — organisation de leurs reins; leur vessie; posi- 320 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈBES. nji tioa générale du cœur ; des- cription du foie ; leur rate, II , XII, 1 et suiv. Animaux à cornes (les) qui n'ont pas de dents aux deux mâ- choires ont quatre estomacs, II, XII, n, 10. Animaux (pii n'ont ([u'un seul estomac, II, xii, 12, 13. Animaux qui n'ont i)as de testi- cules et ceux qui en ont, 111, i, 3; — disposition et differenc«'s de leurs matrices, III, i, 17. Animaux sans })ie(ls; oriranis;i- tion de leur matrice, III, i, 21. Animaux (matrice des) à cornes qui n'ont pas les deux rangées de dents, III, i, 25. Animaux, dans lesquels on ob- serve le mieux l'organisation des veines, III, iv, 9; — orga- nisation de leurs nerfs, III, v. Animaux (tous les) qui ont du sang ont aussi des nerfs, III, V, 6; — ceux qui ont des libres dans le sang; ceux qui n'ont pas de libres dans le sang, 111, VI, 2; — organisation et dispo- sition de leurs os, III, vu; — nature de leurs cartilages, III, viii ; — nature de leurs ongles ; de leurs cornes , de leurs becs et des parties analogues à celles-là, III, ix; — description de leurs poils, de leur peau et de leurs analogues, III, x; — description de leurs mem- branes, III, xî; — qui ont du sang; place et divisibilité de lei^r chair, III, xii; — sujets à des maladies des reins, III, xiii, G. Animaux gras, mâles ou femelles, sont moins féconds ; les ani- maux engraissent et s'alour- dissent en vieillissant, III,xiii,8. Animaux dont les os sont sans moelle, ou presque sans moelle, III, XIV, 3. Animaux (pii ont du lait et des mamelles ; animaux (pii n'ont ni mamelles, ni lait, III, xvi, 2; — nature du sperme dans les animaux à pinls, 111, xvii, 1 ; — qui n'ont pas de sang, descri[)tion générale de ces quatre genres, I\'. i, 2. Animaux parasites, leur organi- sation, I\', IV, -lii. Animaux étranges, vus quelque- fois en mer jiar des j)èeheurs; (h'scription de ces animaux rares, IV, vu, 12. Animaux (tous les) ont les cinq sens; organes qui y sont plus ou moins apparents, I\', % m, i ; — disj)osilion des sens dans tous les animaux, IV, viii. Animaux aquatiques (les) ont le goût, l'odorat et l'ouïe, IV, VIII, t>; — nombre des sens qu'on leur attribue à tous, IV, VIII, 20, ?i. Animaux aquatiques !S(*mmeil des), preuves diverses qui at- testent qu'ils dorment, IV, x, 3. Animaux (voix des), IV, ix, 1. Animaux (lesi qui ont du sang dorment et veillent, I\', x, 1. Animaux immobiles (les) nont pasde sexes, IV, xi, 1 ; — distinc- tion du mâle et de la femelle dans les auimaux ; cette distinc- tion ne se retrouve pas dans toute> les esj)eces, IV, ix ;— leur voix; leurs armes (b'fensives, IV. XI, 9, 11). Animaux (de la g(''nération des), SOS variétés; méthode à suivre jMuii- toute la série des ani- maux, V.i.l , 2. \'oir Génération. Animaux (rapports desi et des j)lantes en ce qui concerne la génération. V, i, i. Animaux supérieurs, leur mode de re[)roduction le j)lus gén('- ral. V. 1. ,"'). ?i: — leurs accou- plements, V, ii: — saisons et âges de leur accouplement; privilège de quelques animaux domestiques. V, viii : V, viii, 2. Animaux sauvages portées an- nmdles des), exception i)our le lièvre , \', vni. 9. Animaux jeunes (les , faiblesse de leurs i)etits. \', xii, 1 : — âge où l'accoupletnent leur de- vient possible; signes ordi- naires de la j)ubei'ie, V, xii. 3, 4, 9. Animaux-plantes, nom qu'Aris- tote est le j)remier à donner aux orties de mer. \', xiv, ],?;. Animaux naissant dans toutes les matières, même les moins corruptibles; animaux dans le feu , V, xvii , 17 , 18; — sujets aux poux, V, XXV, 4,5.6;— ardeur d«> tous b's animaux l>our l'aceouplement aux épo- qu(\s vmilu.'s; ardeur moins grande îles animaux domesti- ques, VI. XVII, 2, 6; — action du i)rintemps sur leur accou- T. m. plement, VI, xviii, 1; — âges des vivipares; manière do le reconnaître. M, xxiv, 4. Animaux tous les), hormis l'hom- me, n'ont qu'une seule durée pour accomplir la génération de leur fruit. VII, iv. 7: — dit- t'érence qu'ils présentent avec res])èce humaine pour le nom- bre des petits arrivés à terme, VII, v, 1. Animaux (actes et vie des), com- paraison des animaux et de l'homme, VIII, i, 1,2. Animaux ressemblance des) avec l'homme, jugement des natu- ralistes modernes comparé à celui d'Aristote. VIII, i, I, ;/. Animaux équivoques qui sont presque des plantes, VIII, i, 5 ; — fonctions qui leur sont com- munes à tous, VIII, I, 7; — nombre de leurs divisions, VIII, II, 1, 2, n. Animaux (division de tous les) leurs trois nuances distinctes; les animaux amphibies, VIII, II, 1, 3. Animaux (manière de boire d(>s divers) , animaux frugivores et herbivores, VIII, viii. 1 , 2. Animaux se rapprochant de l'es- j)èce humaine dans leurs mi- grations, VIII, XIV, 1, 71. Animaux (objets divers des ac- tions des), leurs migrations selon les saisons, VIII. xiv. 1,2. Animaux (retraite des) terrestres, analogues à la migration ; lieux (pi'ils choisissent pour leurs retraites, VIII, xvi, VIII, xvi, 5. 21 322 TAHLK ALPHAHKTIUIjH: DKS MATIÈRES. 323 Animaux ^rctrnite des) qui ont (lu san^'^et une peau écailleuse, VIII, xvii, 1. Animaux qui font peau neuve, VIII, xix, 4; — influence des saisons sur les animaux, \'III, XX ; — influence des climats sur leur taille et la durt-e de leur existence, VIII. xxvii. Animaux qui naissent du m<''- lanj^e de races ditTerenies, \'III, xwii, 11 ; — induence des lieux sur leur caractère; sur leur morsure, Vlll. xxviii. 1. 2. Animaux (^des muMirs d<'s , alV.'C- tions de IMmc auxquelles ils participent; ditTerences ({ue produit le sexe, IX, i. 1,3; - im})ortance du sens de l'ouie chez les animaux, IX. i. 2 et suiv., 71 ; causes de j^uerrc (»u de paix entre (>ux, selon les conditions de leur nourriture, ou selon leur genre de vie, IX. •cause de leur attachement ii; pour les hommes, IX, ii, 3. /?. Animaux (exem})les d'i qui sont en «j^uerre ; quehiues espèces vivent en paix, IX, ii , 4 à 16; — - leur instinct et leurs ruses, IX, vil. Animaux industrie des souvent pareille à celle de l'homme, IX, vm. Animaux de mer, traits d'indus- trie et d'intelligence relatifs à la vie des animaux de mer, IX, XXV, 1; — grandes ditTerences dans leur naturel, IX, xxxi; -r changements récipro(iues qu'exercent dans les animaux les actes sur le naturel ; et le naturel, sur les actes, IX, xxxv. Animaux (castr.uion des; et changements les plus notahles qu'elle amène dans toute leur constitution, IX, xxxvii, I, ?i ; Animaux qui ruminent ; (juel- ques observations à ce sujet, IX, xxxvii, 0, 10. Animaux, nécessité d'en cotn- mencer l'étude par des géné- ralités sur l'animal, P. xxxn. Animaux féroces, (pii existaient encore en (h'éce du temps île XtMiophon, P. i.xxni: — étu- dies anatomiquement i)ar Aris- tote, tlans leurs organes int«''- rieurs, et décrits dans leurs for- mes , dans leurs fonctions et dans leurs mœurs. P. xx.x; — nombre d'espèces d'animaux qu'Aristote a connus et décrits, P. CI, XV. Annonce de travaux ultérieurs sur les diverses espèces de gé- nération, V, I, 8; — de recher- ches plus dé'taillées sur les va- rié'ies dans la nature des ceufs, 1, IV, 8 : — de travaux ultérieurs touchant les organes communs aux deux sexes, 1, xiv, 19. Antandrie, territoire d'Antan- dros ; ville a l'extrémité du i.^)lfe d'Adramvtte, III, x, 10,??; ■— les rivières dans l'Antandrie ont une iulluence sur les chan- gements de couleur de la laine des moutons, III, x, 10. Anthias, esj)èce de j)oisson ; ob- servé j)ar les pécheurs d'epon- (r(i S, IX, XXV. G. Anthos, es|)ëce d'oiseau; fait la gueri-e au cheval; endroits oii il vit; sa couleur; sa facilité a se nourrir, IX, ii , 11; — identification do cet oiseau; rôle qu'on lui prête, IX, ii, 11, ?i: — l'épinier et l'regithe sont dans une guerre ])erpétuelle, IX, II, 15; — oiseau tissipède; sa couleur superbe ; sa nourri- ture, IX, xiii, 2: — signitica- tion (le ce m(tt; origine de ce nom : plumage de l'anthos, IX, XIII. 2, ?/. Anthrène et le tenthrédon, ^l" , incertitude sur l'identitication de ces insectes, IX. xxvii,2. //. Anthrénes ou Irelons, rappro- chement des frelons et des guê- pes; su]iposition à pro])os du mot d'anthrène; — étude des Anciens sur ces insectes; IX, XXIX, 1, 2, ?i: — motif qui les lorce à changer leurs habitudes; manière dont se HTit l'accou- j)lement chez ces insectes, IX, XXIX, 5, G, ?i. Antigone de Caryste, singula- rités qu'il a recueillies sur l'histoire naturelle, plus extra- vagantes que celles d'Klien. 1). ((II. Antiquité, observe avec curio- sité le travail des abeilles, V, x\iii, 1, 72; — r(">le qu'elle ])ré- tait au souflle et à la respira- tion dans l'accouchement, \'II, vm, 3, 7i: — soins qu'elle don- nait à l'élevage du poisson, VIII, IV, 11, /c: — a eu connaissance des sources du Nil, A'III, xi\ , 3, //: — citée sur des faits . h'gendaires comme le combat de l'arnK'e de Régulus contre le fameux serpent du Bagradas. \'III, xxvii, 8, il : — un de ses plus grands charmes est l'ab- sence de tout egoisme dans les auteurs, P. lxxxviii; — le fonds de sou culte est très-reli- gieux, P. xciii; — instruments énergiques qui lui ont fait dé- faut; ce qui donne encore plus de valeur à ses œuvres, P. ( i.xvii. \'oir Anciens et Modernes. Antoine, é[)oque à laquelle il ht assassiner Cicéron, D. cxciv. Aorte, expression qui n'était pas encore généralement reçue du temps d'Aristote, Ilî. m. 2, ?i. Aorte (diti'erences de 1'} et de la grande veine, III, m. t; ; — son point de départ : sa di- rection ; sa division, III, m, G, //; — ses ramitications analo- gues à celles de la trachée, 111, III, li. Aorte (rapports de V) et de la grande veine, III, iv, i. 5; — la plus grosse des veines; veines qui racconi])agnent ; ses ramifications nombreuses, III, III, i'i, ?i : — ses divisions: son origine; son point de déjiart ; sa direction ; ses ramifications ; ses dimensions, III, iv, 4, n. Aorte (ramification de 1") et de la grande veine dans l(>s reins, à la vessie et aux parties géni- tales, m, IV, G; — dans la matrice; ramifications des deux veines, par les aines, aux jam- bes, aux pieds et aux orteils, III, IV, 8; — nature de ses ex- trémités, III, V, 1 Apellicon de Téos, soin qu'il j)rit des manuscrits d'Aristote, D. cxciv; — impossibilité de savoir % 32 1 TAIU.E Al.PHAHKTIQrE DES MATIÈRES. l'état dans lequel il avait trouve les manuscrits d'Aristote dans la fameuse cachette de Scepsis, D. cxciv. Aphorismes (rilippoerate, cites sur Tart médical, P. iaix. Aphye, sens étymologique de ce mot; ce qu'on entend i)ar la, NI, XIV, 3, 71 ; — les deux es- pèces d'aphyes et leur origine, \'I, XIV, 6, }i: — époques ou elle se montre ; elle sort de terre; lieux où elle se lonne de ])réference; elle se forme aussi de l'eau de pluie, \ I, XIV, i; — à la surface de la mer; — autre aphye venant du frai des poissons; aphye du port de Phalere, VI, xiv,;), G; — aphye salée })arles pêcheurs, qui la conservent, \l, xiv, 7. Aplusies, espèce (reponges qu'on ne i^eut nettoyer, V, xiv, 8. Apodes, leurs allures; qualité's et di'faut.-^ flans leurs i)arties; saison de leur apparition, I, i, 17, 18; mot conserve et appli- (pie par la science modi^rne à phisieurs espèces d'animaux, I, I, 17, ?i; — ajtpeh'S aussi des kypsèles; leur ressend)lance et leur diflerence avec l'hiron- delle; leur adresse à construire leurs nids, pour les soustrairii aux hommes et aux hètes, IX, XXI, 1 ; — signitication ])ropre de ce mot, IX, xxi, 1, n; — animaux dont Aristote veut l)arler; et ceux que la science moderne désigne par ce mot, IX, XXV, r^, n. ApoUonie, patrie de Diogène, le philosophe Ionien, P. liv. Apparence d'yeux chez hi taupe. IV, viii, 2. Appât. exc(dleiit pour prendre les poissons, IV, VIII, 1(». Appendices, aux intestins (l;ins les poissons et les oiseaux. 11, XII, 2i-3(); -- i\e^ sélaciens mâles ])rès de l'oritice excrt'- toire, \', IV, i. Appréciation de la classitication de l'histoire naturelle d'Aris- tote et de plusieurs natur;distes contemjtorains, 1, vi, 12, }i , ei P. rxvii; — d'une phrase in- di(piée comme une interp(d;i- tion, IX, XII, 1, //; -- du cha- l)itre X du second livre ([ue l'on suppose être ai)oeryphe. II, x, 1, )t: — de la méthode d'Aris- tote et de l'ortionnance géné- rale du premier livre de l'His- toire des Animaux, I, xiv. 19, ji : — et édoge du traite spi-cial d'A- ristote sur la ('T<''né'ration des Animaux, III, i, 1, ??; — des dessins explicatifs j(>ints à l'a- natomie, (pii était déjà poussi-e fort loin jiar Aristote. III. i, !i"», 7i; — ■ du chajjitre sur la voix des animaux, un des plus lieaux, non seulement de l'ouvrage d'A- ristote, mais de toute la science zoologifpie, I\', IX, i. /' ; — du chapitre sur les sexes, IV. XI, 1 , ?t : — du livre cin- (piième, qui étudie la ^M-iK-ra- tion des animaux. \', i. 1, 7i: — du chapitre sur raccoujjlement des animaux, V, n, ?/ ; — du traite s])écial d'Aristote sur la Génération des Animaux, V, vil, i. 71, et I\ xxiii : — du ( ha- pitri' sur l'âge de la fécondité dans les animaux, \'. xii, 1, 7i ; ^ — des systèmes divers sur les :il)«Mlles dont parle Aristote, V, xviii, 1. n: — sur le chapitre xvvii et le suivant, (jui termi- nent le yc livre, V, xxvii, 1, /, ■ — éloge de la longue t'tude sur les (oufs des oi- seaux, VI, II. 1, »: — du pa- ragraj)lie qui traite de l'enve- loppe du |)oussin, ^'I, m, 8, // ; — des trois premiers para- graj)hes duliv. VI, ch. vu. que MM. Aiil)ertet Wimmer croient èivo aj)ocry[)hes, VI, vu. 1, n; — de la r('daction, tles idées et du style du chapitre xiv du liv. VI, VI, XIV, 1, 71 ; de la ré- daction du VIP^ livre, VII, i, 1, //; — du chapitre traitant des détails de la nature de la femme, et com})araison de la science moderne et de l'An- ti(piit«', VII, m, 1, 71 ; — de la rédaction du livre IX, traitant du caractère et des munirs des animaux, IX, ii, 18, // ; — de la rétlaction de la fin du cha[)itre xxvii du livre I, IX, xxvii, ,'{G, 71 ; — de la rédaction du IX^' livre, IX, xxxi, 1, 7i ; IX, XXX VII, l,7z; xxxiv, 1, ;/ ; — du chaj)itre xxxvii du livre IX; — de l'ordre de l'Histoire des Ani- maux ])ar ButTon. Cuvier et plu- sieurs autres savants, P. m. Aquatique (animal), sa définition très précise, VIII, ii, tj. Aquatiques (animaux;, les deux espèces; leur genre de vie, I, I, 11. 12. Aquatiques et terrestres (ani- maux), leur définition , VIII, II, 2; — conséquences de leur di- vision; leur constitution et leur manière de vivre, VIII, m, 1. Aquatiques vivipares (généra- tion des , qui font des petits vivants, soit dans leurintérieur, soit au dehors, VI, xi. Arabes, soin qu'ils i)renneut des pieds de leurs chameaux en voyage, II, ii, 11, 7î. Arabie ;les chameaux d') mar- chent eu avançant meml.re à memhre, II, i, 1 1 ; — e})oque de h^ur accouplement, A', xii, 23. Arabie, taille des lézards qui s'y trouvent, VIII, xxvii, 7. Arachosie, il s'y trouve des che- vaux, des cerfs et des bo3ufs sauvages, II, ii. G; — une des provinces orientales de l'em- pire des Perses, et ensuite de l'empire des Parthes ; son éten- due ; travers(5e par Alexandre; son climat, II, ii, 6, 7i. Araignée tachetée (l';, peut-être ses yeux très-nombreux ont été pris par Aristote pour des taches, IX, xxxvi, .'{, n. Araignée, troisième espèce, plus habile que toutes les autres ; sa manière d'ourdir sa toile avec chaîne et trame ; j)rocé- d('S de sa chasse ; la femelle travaille ; le mâle partage la proie, IX, xxvi, 4, 5; — expli- cation de la production de son fil; erreur de Démocrate à ce sujet ; elle attaque des ani- maux beaucoup plus gros qu'elle ; sa guerre aux petits h'/ards, IX, XXVI, 7. Araignées, leur nourriture, I, i, 32(» TAlîLK ALPHAHÉTIULK DKS MATIÈHKS. 3-2' 21 • — accouplement j)articu- lit'i-, V, vu, 3: — leur rclosion ; leur ponte; leurs modes divers de eouver; leur liqueur et celle des larves, V, wii, 1 . :i ; — des l)res; arai|j:uées lisses; pha- lan^n^s, V, XXII, "5 ; — durée de leur develo[)pemeut, V, xxii, 4 ; — et les ser})ents peuvent res- ter lrès-lon;j:teinps sans man- der. Mil, VI. \. Araignées et phalanges, leurs nombreus<'S espèces, IX, xxvi, :! ; — t;r;uides ditTereuces dans leurs toiles et dans leurs ma- nonivres ; leur lerocité, IX, XXVI, 4, :>, ?r, — tissant une toile ('paisse ; leur description, IX, XXVI, G; — leur travail et leur manière de vivre, IX, xxvii, 3. Architecture et sculpture en Grèce, citées à ])ropos des des- sins anatonii(|ues d'Aristote, P. CI, XVI. Arcturus (T), «'toile (pii semble èire la queue de la Grande Our- se ; sa magnificence; sa gran- deur; sa place, M,xxvi, 2, //. Ardeur de tiMis les animaux jtour raccouplement aux è-po- (pies voulues; ardeur des tau- ves, M, xvii, 2, 4 ; — moins grande des animaux domesti- ([ues ; — ardeur des vaches, VI. XVII. G, 10. Ardeurs j)articu!ières des ju- ment-<. VI, xvii, G. Arginuse, lieu où est mort Alci- liiade. M, xxvi, G. Arginuses, trois petites îles en iace de Mitvlene. cii lut livrée la fameuse hatailh» navale de la guerre du Pélopttnnèse, en 40G avant J,-('., VI. xxvi. G, n. Argonautes, leur expédition a rendu célèbre le Phasis, d'où ils OUI rap})orte le iaisan t.'U Europe, III, xvi, i.'{, //. Argument (le meilleur i>our ex- j)li([m'r la comj)osition de l'His- toire des Animaux. P. i.wx. Aristote cite sur la metiiode exposée dans son 'frait»'- des I*arfies des Animaux. I, i. //; — méthode qu'il [)ratique tou- jours. I. i, 10, // ; — sa descrip- tion du Gordyle ne })eut conve- nir qu'à la larve de la Sala- mandre atpiaticpie, I. i, 12, // ; — son erreur sur les insectes (pli absorbent l'air, I, i. l.'J, n; — difïV'rence de son opinion vur rhomme avec ctdle (|u'il a (Muise dans >a Polit icjue. I, i, 21), /( ; — sa distinction entre la ' lellexii)!! et la réminiscence, I I, 2G, ii: — l'ait, du toucher dans les animaux, le sens de la nu- trition , I , m . 1 , // ; — parait avc»ir invent»' le mot d»' Séla- ciens, I, IV. 1. Ti; — sa cla^^i- tication en histoire naturelle, ei celle de plusieurs natura- listes contemj)orains : ~ ses connaissances anatoiiii(pies in- complètes, I, M, 12. n: l, VII. .'{. //; — a lait un traite spécial de Physioguomonie, I, viii, 1 ,// ; — mal interj)retè i)ar (pu'hjues traducteurs sur la cause du bé- gaiement, I, IX, 13, // ; — sein- bb' avoir connu la cinoncision, I, X, "i, /; ; - son erreur sur le nomitre des côtes dans le cor[) V % de l'homme, I, x. 10, n: — a praticpié beaucouj) l'anatomie, I, XIII. 1. 10. //. et P. ( Lxiii ; — (juelques-unes de ses assertions en conti-adieiion com[)lète avec les faits. 1. xiii. 9. // ; — avait pousse la ilissection très-loin, I. XIII. It), n; — ne distingue l»a> les nerfs (\q^ muscles, I, XIV, 2, n. Aristote fait souvent allusion, dans ses ouvrages d'histoire natm-idle. aux tliscussions sur toutes les questi(»ns de j)h\sio- logie et d'anatomie, I, xiv, 7, jf- _ est allt' mourir en lùibee. aujourd'hui N('grepout. la plus grande île de la mer Mgèe. au nord de l'Atticpie, I. xiv, 11. 7^: — place inexactement les ma- melles des (piadrumanes et celles de reléphant ; son erreur sur les flexions dans l'f'lèjdiant. II. I. 5, G. 7i: — son étude sur les tlexions dans les animaux, la première en son genre, restée presque uniipie dans l'histoire de la science, II, i, G, n; — son observation curieuse sur le chameau; il est le seul des na- turalistes (pli fait consignée; tu-reurs sui' cet animal , (ju'il a en partie réfutées et en partie ;iilmises, II. ii, 10. n; — sa des- eripiion du chameau jx'U con- l'orme aux faits. II. ii. II. n : — son erreur sur rhipi)opotame, II. II. 13, // ; — son erreur sur le nombre des mamelles de l'ours ; importance (pi'il attache aux mamelles, H. m, 2. 4, n; — n'avait jamais vu d'hipi)opo- tame; erreurs accumulées sur cet animal. dan< tout un pas- sage qui j)araU être une inter- polation, II, IV, 2, 7i; — a dis- se(jué des chaméléons ; détails anatomiques qui le })rouveut, II, VII. G. 7. n: — son erreur sur la vt'sicule biliaire des j)orcs, II, XI. 7. 7i; — son oubli d'une particularité fort impor- tante dans la rumination de quelques animaux, II. xii, 11, n; — détails àraj)i)ui de la dis- section d'un grand nombre de serpents, II, xii, 20. 21, n; — son erreur sur les testicules des poissons et des serj)ents, III. I. 4, n: — exactitude de ses préî)arations anatomiques. 111, I. i:b it; — ses dessins exjjlica- til's; exactitude de la figure (pi'il trace : c'est lui qui a pris l'initiative de ces reproductions. III, I. 15. n. et P. ( Lxvi; — dis- tinction des organes génitaux du sexe iènudle. III. i, 17, n; — passages de ses o?uvres d'his- toire naturelle, qui i)rouvent qu'il a beaucoup disséqué, III, II. 3. n, et P. CLXiii; — accusé injustement par Bacon; supé- riorité de sa théorie des veines sur celles de Syennésis. de Dio- gène d"Aj)ollonie, et de Polybe. III. m, 1, n; — son système personnel sur la distributit^n des veines dans le cor})S hu- main, III, m, 2; — avait dis- séqué le c(jeur avec beaucoup de soin, III, m, 4, n; — son er- reur sur la communication du cieur avec le poumon, et com- ment il peut être en partie jus- . titit', 111,111, 6, 7z; — ses j)répa- rations anatomiques l'aitesavec autant de soin que les n(Jtres; -— sa méthode ; procédé de style 328 TAHLK AI.PHAnKTlUf'K DES ^fATIKBES, 320 très-rai'o dans Aristote, IH, n . 4, n; III, IV, 9, n; — a dissè- que des lions, III, vu, 8, // ; — est le ])renuer qui ait fait le rapprochement île la couleur des dents et des os, III, ix. :!. n; — son erreur sur l'os fron- tal, III, x, i;{, // ; — sa |);itri", III, X , 19, n; — un des traits essentiels d(^ sa méthode zoolo- trique, IV. i. 1, n; -- forme d'expression fort rare dans son style, I\', 1,8, n;-~ (h-tails ({ui démontrent qu'il avait disséipié des céphaloi)odes, \\\ i, IG, // ; — ses dessins de dissections, procédé inventé par lui-mên»e, W , I, 21, n; ses dissec- tions; son analyse anatomi(jue, sa méthode, IV, ii, 18, ;/ ; — son anatomie des cra))es, I\', m, 5, n; — importance qu'il attache à la distinction des testact's et des crustacés, IV, iv, 1, ;/;-- méthode constante qifil a sui- vie dans toutes ses études d'his- toire naturelle, IV, iv, 8, n; — avait pousse très-loin l'anato- mie de l'oursin, IV, v, 5, ;/ ; — sa description des Tethyes s'ac- cordant sur les points essen- tiels avec celle (jue Cuvier donne des Ascidies, IV, vi, 1. n; — lieu ou il devait tinir sa vie, IV, VI, 7, n\ — toujours fidèle à la méthode ^'énérale qu'il a indiquée (\i.'<. le j)remier livre, IV, VII, 9, ,u et P.xi.ii; — son chapitre sur la voix des ani- maux est un des plus beaux de son ouvra o:e, IV, ix, 1, ?;; — son erreur souvent répétée sur le pharynx et le larynx. IV, ix. i, n; -«■ ne connaissait pas la fécondation des vé^j'etaux , IV, XI, 2, ii; — son (-tude de la ^r<'neration des animaux, V, i, \.,n; — n'a pas tenu {»eut-ètre sa promesse d'une étude sur la .i^éneration de riiomine, V, i, 2, ;/; — avait cultivt^ la botani- que, comme toutes le< autres srieiices. \', 1, 4, ?/; —sa cla^M- Hcation du rè-rne animal, con- lorme a la natui'e dans ses traits les jjIus irtMieraiix , \' , i, 3, n; — n'a p;is suflisamment connu les métamorj)lioses i\(^<. insectes, \' , i , 7 , ?? ; - (h^tails (pii prouvent qu'il a\ait beau- cou]) disséqué les oiseaux, \', IV, (1, n\ — j)lus avîince que ses succ(^sseurs sur la p-iu-ra- tion des mollusques, \', v, I, /^• — soin avec letpnd il avait étudie les nneurs des poissons, \ , IX, 9, n; — le seul à peu prés études aussi approfondies sur l, n; — le premier a ap[)e- 1er les orties de mer des ani- maux-plantes; il si-nale leur nature sin^niliere, \\ xiv, 1, n; — imj)ortance (ju'il attache a l'observation, V, xvi.i ,//, et V c\v; — explication qu'il donne dans son Trait»' de la (ieiK'ra- tion des Animaux, de la dilîe- rence entre les ouifs et le si'ô- lex, \', XVIII. l,//;-^son erreur sur la nature du scorpion d'Eu- rope, y compris celui de Grec.', ^ , XXI, ;{, n; — sens dans le- quel il parait entendre le mot de (Tiorion, VI, m, 1| , n; — c'est à lui et aux Grecs que re- monte l'idée d'illustrer les des- criptions par des dessins, ^'I. x, 18, n, et P. cLxvi; — sa grau- w II î \ (le maxime sur les harmonie'^ j)i'ovidentielles de la nature; il répète souvent : '< La nature ne fait rien en vain », AT, xvni, 1, n; — se plaint de la variété à j)eu jirès innombrable de races de chiens. \ I, xx. 1, n; — son erreur sur l'IIippomane, réfu- tée par Buffon, VI. xxii, 14. n; — uéuliL'ence qu'il ai>j)orte dans ses citations d'Homère, AT, xxv< \\, n; — sa Meta|)hysi(pie citée sur Alcmeon, ATI, i, 2. ??; — soin avec lequtd il réfute les er- reurs réj)andues de son temps, ATII, \ix, a, n; — son admira- tion de rintelliji-ence réj)andue dans la nature entière, IX, xiii, 2, // ; — son admiration devant l'industrie de quehpies ani- maux, IX, XIV, 3, // : — son étude sur le coucou , comparée av»'c celle de Bufl'on , IX, xx, \,n; — a tort contre Démo- criie sur l'origine de la matière des fils et des toiles des arai- iiuées, IX, XXVI, 7, n; — son étude des abeilles dij/ne de son génie, malgré les erreurs qu'il a pu commettre, IX, xxvii, G; n; — éloge de son étude sur la castration des animaux, IX, xxxvii, 1, // ; — inspirateur de Theophraste père de la botani- (jue : l'ondateur de la zoologie, I). ( \( I! P. X ; — appel.' par Ci- céron le prince Av^ philosophes, à l'exception du seul Platon, D. (Xc V ;— hasards auxquels ses onivres avaient été (^xj)osées de- })uis Tiieoi)hraste jus(prà ("ice- ron, D. < X( ,v; — prévenu })ar une mort violente, n'a })u met- tr<' la dernière main à aucune de ses (euvres. D. < cxv ; — ju- L'ementsde tous les savants les })liis compétents, ses succes- seurs ou ses émules, sur son esprit scientifique; sa mort pré- maturée a causé les desordres laissés dans ses onivres, etipii, telles que nous les possédons, ont sulfi à sa gloire et à lin- struction du genre humain, I). ce XIV. Aristote, ojiinions de Bufron, de C'uvier et de j)lusieurs autres savants sur sa Zoologie; — aj»- pelé par Cuvier : « le géant de la science grecque » : — pro- clamé par Isidore Geofl'roy- Saint-Hilaire : u le prince des naturalistes de l'Antiquité », P. XI ; — critiqué et admiré par M. Lewes, qui le met. s'il reve- nait à la vie, aux côtes de Gialilee et de Bacon, P. xxiv; — reproche injuste qu'on lui a fait de manquer de plan , P. xxxiv; — créateur de la logique; l)rincipes de méthode qu'il éta- blit dans son Traité des Parties des animaux, P. xlv ; — phi- losophes qu'il blâme sur leur méthode, P. xliv; — accusé injustement j)ar Bacon ; nomme ses prédécesseurs dans ses ou- vrages zoologiques et dans tous ses autres ouvrages, P. liv ; — sa réfutation de quehiues-unes des théories d'Alcméon dans son Traité spécial sur les doc- trines de ce philosophe, P. lvi ; — son étude spéciale sur les opinions de Démocrite n'est })as l)arvenue jusqu'à nous, P. lxiii; — disciple de Platon pendant vingt ans; s'est gardé d'adoj)- ter sa méthode en zoologie; sa 330 TABLE ALPIlABETKjrK DES MATIÈRES. 331 réfutation liu Tiinéo dniK son Traité (le l'ànio : oritiine il<' la (iilî'éreiice entre sesthéorie^ en psycliolof^'ie et ('elles de son maî- tre ; problèmes sur lesijuels il s"est expliqu»' d;ins sa Mt'ta])liy- sique ; son ojxinusme, V. lxxvi; — fondateur de la zoologie. P. i.wx ; — scienees créées pai" son i^'énie; de l'aveu de Knnt. il e>t le ])lus accompli des lojj'iciens, P. i.xxxi ; — ses im{)resNi(»iis sur la nature et admiration profon- ile ([u'elle lui causait, P.i.xxxii: — ses successeurs, V. xci; privilè^'e de son «jfé'iiie incom- paral)Ie; son style, P. cxu; — sa méthode comparée avec la /oolofj:ie moderne; règle suprê- me de sa méthode, défaut dans sa classilication , P. cx\ ; — n'a rien emprunté à la philo-n- phie antérieure; réfute la the naturalistes, < ompare à Ho- mère le premier et le plus grand des poètes, P. < xc. Armes dei'ensives, privilège du mâle dans ([uelques espèces, et toujours plus fortes dans le mâle (jue dans la l'emelle, IV, XI, 10. Arête i^ri,che/ les poissons, ana- logue à l'os, I. I, 8. Arêtes des poissons. 111, vu. 10. Art (le rhabi4(^ accou<-heuse, \ 11, IX. 1, ;{. Art vétérinaire et médecine du temps d'Hij)pocrate, P. l\vi. Art du style, pris dans sa gené'- ralite, P. 11. Artémidore. cite par MM. Au- bert et W'immer. à propos d'un poisson nommé la VieilU', VllI, XIX, 9, /i. 4 1 Artère pulmonaire 1), sa fonc- tion; sa division, a])rès un court trajet de 35 à 40 millimètres; sa direction, III, m, 7, /*. Artère, dont parle Homère, ne jjeut être (pie l'aorte: sa rami- (ication, 111. m, 9, //. Artère splénique , la plus volu- mineuse des branches du tronc C(eliaque, 111, iv, 2, //. Artères, leur description ne pa- rait j)as très-exacte; l'anatomie ipi'elle siq)pose n'est pas très- avancée du temps d'Aristote, I, XIV, 1") et ?i. Artères et des veines ^distinction des', inconnue au temps d'Aris- tote, 111, n, I , /^. Artères et veines confondues au temi)S d'Aristote, 111, lu, 2, //. Artères rénales, leur s('{)aration ; leur direction, 111, iv, 4. (i, ;/; — toutes les artères et toutes les veines se distiâbueut sans discontinuitt', 111, iv, 8, //. Artères (les; » origine de leur retractilité ; rextensil)ilite de leurs parois m(»indre (pie celle des veines, III, v, 2, ;/. Arthrologie T'i, partie de l'ana- ttunie a laquelle les modernes ont donné ce nom, 111. v, ."î, //. Articulations dans l'homme, dis- posét's en sens contraire des animaux, pour les membres supérieurs ou inférieurs, II, i, 8. Arum l'U [)lante très-comnmne dans nos climats; se trouve en abondance dans les environs de Paris, VIII, xix, 3, ?i . Ascalaphe, c(»nduit intestinal et aj)])endices intestiaauxdans cei oiseau, II, xii, 30. Ascaiopas, désaccord sur cette orthographe; identitication de cet oiseau. IX, xix. t», ;/. Ascalope (l"), quelques détails sur cet oiseau, IX, xix. 6. Ascarides ou Acarides, erreur d'Aristote sur leur reproduc- tion, ^^ XVII, 4. ?i ; — leur for- mation et leur génération; as- carivles de M égare, V, iivii, 13, 14; — ditlerence possible entre les ascarides d'Aristote et les ascarides de la zoolotrie contemporaine, V, xvii, 13, tt. Ascidies, enveloppées tout en- tières par la co(j[uille, IV, iv, 3 ; — ou téthyes, leur organisation trè.s-sj)éciale ; — coquille adhé- rente au rocher; pas d'excré- ments; — leur intérieur, leur chair, leurs deux conduits; leur couleur, IV, vi, 1 à j. Asie comparée à l'Europe j)our l'existence de certains ani- maux, VIII, XXVII, 9. Asie Mineure, ses c(Jtes occupées })ar les colonies grecques, «épo- ques oii, sur cette terre heureuse, sont nées la science et la vraie poésie avec Homère, P. c lxxx. Asile, espèce de mouche, sa nour- riture, VIII, V, 5. Aspect du iœtus dans le sein de la mère, à quarante jours, a trois mois, à quatre mois, VII, m, 7,8. Aspic, de Libye, sa morsure est mortelle, VIII, xxviii, 3. Aspirer et expirer, signitication de ces mots, I, i. 13. 332 TAIÎLK AI.IMIABKTIQIH Assyritis ira|)rès (juchiues ('di- leurs. Astyriti.^, ([ui est le ter- ritoire d'Astyra; ville à Textr»'- inité ilii golt't' (rAdraiiiytte ; Astyritis, déj'lacenient de ce HKtt i)ar Pikkulos, III, \, lî), n. Astéries, nom eonservé jiar la science moderne à des zoo- pliytes échintKlermes ; i'ornie ([lie leur {U)nnaient les d<'Ssius d'Aristitte; division de leilr corps, V, XIII. 1 i, n. Athénée, au m'' siècle de n(»tre ère; son témoiirnaire sur Tau- tlienticité de l'Histoire des Ani- maux d'Aristole, D.cciii P.xciir. Athénée, s'occupe dans son ou- vrajie plus de cuisine que d'histoire naturelle, P. xciv. Athos , montaj^nie à rcxtrc-mite de la péninsule Chalcidique de Macédoine. \', xv, a. /i. Athos (sangliers de V>, leur carac- tère, VIII, xwin. l. Atlas de la (irèce j)ar Kiepert, cité sur le lac de Bollx-, II, xii, .■■),?/,• — cité sur la Chalcidiijue de Thrace, III, x, 19, ?i. Attagen (l'j , incertitude sur l'identilication de cet oiseau, IX, XIX, (», H. Attachement extraordinaire du glauis mâle pour ses petits, IX, XXV, M, 12. Attelabe, identitication de cet insecte, V, xxiii, 4 , )i . Attelabes , leur accouplement ; leuFs œufs détruits parles pluies d'automne; — lieux de leur ponte, \, xxiii, i; \', xxi\ , .'!. Augures de dt-sunion et duiiion civiles, (jne les devins tirc^nt des combats des animaux, IX, ii. 2. Aubert et Wimmer MM <'(ii- teurs i't traducteurs de illistoii-e des animaux ; cites sur les j)ar- ties similaires et non-similaires dans les animaux, I, i. 1, ?i : — citt's sur l'exjjlicat ion d'un j>a- ragraphe, I, i, (i, >i : — leur opinion sur la nature de l'em- j»is ; leur supposition «l'une j)hrase iiiterj)olee ; - - (■it('s sur la demi-sensihilite de Tt-ponge, I, i, i;{, 1">, ?i : — cites sur un j)assage qu'ils ont. mis entre crochets ; sur (pitdipies mots (pi'ils ont suj)j)r)mes d'après Schn<'ider, I. i, 18, 19, ;/ ; — cités sur des mots supprimés, I, i, 20, 21, ;/ ; — citt-s sur l'in- terprétation d'un mot, I, i, 2G, ii; — cites sur une .addition suj)]»rimé'e, I, ii, 1, n: — cites sur une correction adoptée, I, m, 2, }i:— cité's sur la l'ainille du batos; I, IV, 2, ?i] — mots ([u'ils j)roj)Osent de retrancher, I, V, ."), ?i : — leur opinion sur deux es])èces de serpents, I, v, 9. ?i : — leur })roj)osition sur quelques changements au texte grec, I,v.1'),?/; — cit('s sur des mots déplacés, qu'ils mettent en- tre parenthèses dans le texte et dans leur tradu{iion.I,vI,.■),/^• — leur énumeration des diverses })arties du corps humain; — leur notesur leserreui'sauatomiiiues d'Aristote, I, vu, 1, // ; I, vu. 3, 71 : — leur opinion sur une phrase interpolée; leur '[)ro]M)- sition, d'après Albert-le-Grand et S(diiieiiler, de divers chanue- I)i:S MATIÈRES. 333 ments sur la comparaison dcs yeux avec des jieignes, 1, \!ii. 2. I), ;/ ; — cites jjour une va- riante, d'ajirès un manuscrit du \';itican maripié- I)'"» par Bek- ker. sur le nom du haut de l'o- reille. I. IX, 1, ;/ ; — cites sur l'oreillt' de i'homnie, et sur un passage interjxilé'; -conte-tent l'exactitude de l'observation sur l'immobilité de 1 oreille ; — cites sur une leçon atb'ptt'e jtour tout un paragraphe. 1. ix. :{. i, "i. 7i ; — voudraient retrancher une j)hrase se raj)portant au sens du g-'oût ; leur opinion sur (\e>^ mots interi>oh''s, I. ix, 13, 15, ;/ ; — res- trictioniju'ils ajoutent dans leur traduction, relativement aux hommes (pii ont du lait.I,x,2. 7i ; — leur jusiiticat ion de l'expres- sion , dans leur édition du traite de hUréne- ration des Animaux, I.x. .'^ // ; — leur opinion sur l'interjxtlation d'un j)as>age. lomlee sur les assertions d'Aristote, qui sont en contradiction complète avec les faits, I, xiii, 9, 7i ; — rai- sons sur lesquelles s"apj)uie leur pro])osition de rejeter tout un passage, I, xiv, 2, ?/ ; — ci- lés sur un inem!)ri' de phrase (ju'ils rej)0ussent; — leur o])i- nion sur une désignation d'A- ristote, I, XIV. 4, 8. ;/ ; — cites sur l'adiqjtion d'un connilemeiu de phrase j)resque n«''cessaire, I, XIV, ."), 71 ; — leur oj)iniou et leur conclusion sur la descrij)- tion qu'Arisfote fait de la rate, I, XIV, U, 71 : — répétition qu'ils condamnent et (ju'ils mettent entre crochets. I, xiv, la, 71 ; — cités sur une leçon adoptée, I. xiv, 17, 7i : — cites sur des mots ajoutt's; sur un changement du texte. II, i. ;>, 7i: — siirnalent l'erreur d'Aris- tote sur les flexions dan< l'ele- jihant. H, i. G, ?i : — cites sur un passage de[)lacé, II. ii, 9. n\ — cites sur un passage al- tt're.II.iJ. 11,??; — ont signalé Terreur d'Aristote sur l'hippo- j)0tame; leur édition du traité de la Génération des Animaux, citée sur des porcs solipèdes ; cité'C sur une leçon adoptée, II, II, \'.), 7Z ; — cités sur un pas- sage altéré', II, ii, 15, ?i leur remarque sur l'erreur d'Aris- tote concernant le nombre des mamelles de l'ourse, II.|iii, 2,n; — n'ont pas admis la transpo- sition du texte proposée ]>ar M. Bussmaker, II, m, 5, ;? ; — leur traduction allemande citée sur l'application de Titlée de proportion, II, m, 11. ;/ ; — cités sur une correction adoji- tée; leur traduction citée, II. III, 13, n ; — leur opinion sur un ])assage de Ctésias, qui donne des détails concernant le carac- tère et la férocité du prétendu Martichore, II, m, 15, ?? ; — ci- tés sur le l)abouin, qu'ils appel- lent pavian, II, v, 1, «; — leur remarque sur l'omission que fait Aristote des quadrupèdes ovipares sans queue, II, vi, I, 71 ; — leur citation de Ya- lentini sur l'organisation de l'œil du chaméléon, II, vu, 7, 71 : — leur remarque sur la connaissance qu'avait Aristote des organes génitaux des pois- sons; — leur traduction citée, II, IX, 2, 3, ?z; — leur catalo- 33 1 TABLE ALPIIABiniQri: I)i:S M AT IK HE s. 335 gue citH sur le sanglier d'eau; sur le congre; le scare ; le s\ - nagris ou svuacris; le turdus viseivorus; le glanis ; la carpe, II, i\, (), 7, // ; — leur opinion sur le chapitre x du livre II, II, x, i, n ; — leur opinion sur d«'s animaux ([u'Aristote veut tlesigner; leur criliciue dune rédaction du texte ; — leur 0|)inion sur un passage com- pare avec deux ,'iutres, II, xi, 1, •^ fi '. ~ leur catalogue cite sur i'iegocéphale ; sur l'énivs; le craj)au(l ; — leur note» citée sur l'erriMir d'Aristote concernant de>. porcs sans liel ; — cit('s sur un passage obscur, II. xi, a-7, H', — leur catalogue cite sur tous les noms do<~ poissons mentionnés dans un j);tragra- phe, II, XI, 11, ?/ ; — leurr<'mar- (pie sur l'erreur d'Aristote con- cernant les reins des oiseaux et des poissons; cit<'s sur une j)hrase qu'ils ont nnse entre crocdiets, II, xii, 1 . ;/ ; — pro- l>osent une correi-iion pour un passage; — mend)re de j»hras(» (pi'ils veulent retrancher. II, XII, .'}, ."), // ; — pctiie phras«' dé})lacec qu'ils ont mise entre crochets, II, XII, G, ?i ; — leur catalogue cite sur le thôs des (irecs; leur appréciation d'un l)assage ; phrase qu'ils veulent déplacer, II, xii, 12, // ; — leur opinion sur tout un passage concernant l'eh'phant, II, xii, li), }i : — cites sur un passage apocryphe; sur une leçon ado])- tee : leur catalogue cité' sur le scare ; leur i)roi)osition, après d'autres ('diteurs. de diverses rectitications dans un passage. 11, XII, 2_', 23, 71 ; ~ leur cata- logue cite sur quelques oiseaux, — sur les noms de divers oi- seaux, II, xii,27-:{(), // ; — leur ('dition et traduciion du traih- spé'cial d'Aristote sur la Gi'iié- ration des Animaux, ciiee> pour rapi)reciation de cet ou- vrage, m, I. 1, )i : - leur éilit. et trad. ilu traittt de la Génération des Animaux, cit»'e-> ^ur le hérisson ; -- pîissage cite sur les testicules du dau- phin, III, I, 4, :;, ?i : — leur ojii- nion sur une leçon; correction (pi'il-- proj)oseiit; — cit»'s >uv une leçon jiroposee et adojité'e : — sur un changement (hi texte, III, i, 9, 11, ?i; 111, I. 12, ?i : — leur reproduction d'une ligure indi(piee par Aris- tote; — leur opinion sur tout un paragraphe. III, i, I.'i. u;. ;/ ; — leur traduction d'une ex- ])ression d'Aristote, III, i, 17, 71 : — citi's sur une phras(> ni- terpohM';sur une leçon adop- tée, III, I, 21, ?/ ; — partagent roj)inion de Schneider >;ir un paragraphe; leur édit. de l;i Cn'iiéralion des Animaux, citée sur les cotylédons, III, i. 21, ;r, — III, I, 2'>, }i ; -- h'ur re mar(jue sur une omission d'A- ristote, et leur opinion de la tin d'une jthrase, III, ii, ! , /r, — cités sur une leçon dan> leur text<', et sur une autre dans leur traduction, III. ii. 5, 7i; — leur o])inion sur un petit inemhre de jihrase, III. n, Kl. n; — leur hypothèse ^ur le système de Pol\lte; dessins qu'ils ont donnes a la tin de leur second volume, pour faire ^ comjireiidre le< sy>îéme> de DiogeiK^ de Polyhe et d'Aris- tote. III, H. 10, // ; — justice (ju'ils i-endent au zooloixiste grec, sur s(»n système des vei- iK^s ; — leur j)roposition d'une ])etite variante. III. m. 2, "i, )i ; — cites sur une leçon adoptée; leur remarque sur Toh-ervation consignée par Aristote de 1'»'- pai>seur diverse des \aisseau\ ^anguin<. III. m. G. )i : - leur oj)inion sur une veine, dont j»arl<' Aristote . III . m , 7 , ;/ : — sur la même veine (htnt |)arle en- core Aristote. III. iif, II, )) : — leur traductii»n d'un mot du texte. III. IV. ! , // ; -- leur con- jecture sur la tin d'un para- graphe, III. i\, 7. 71 : — leur interpré'tation d'une phrase; — leur catalogue cite sur l'identi- fication du prox avec le cervus caj)rioluv ; sur le Ijuhale. III. vi, 1. 2. ?i; -- leur su[)position sur la répétition d'une phrase, III. \!i. i. ;/ ; — cités sur un pas- sage alté'ré, III, Nii, .'), 7ï; — leur opinion sur une phrase qu'ils mettent entre crochets, III, VII. G. ?? ; — citt's sur une leçon adoptée. III. vu, 1 J , ?î ; — cites sur une correction ado])- ti'e. III. \ m. 2. Il ; -- leur ob- servation sur la connaissance qu'a eue Aristote de la différence des cornes, en général, et du bois des cerfs, III. ix. i, 7i; — cité< sur une phrase interpolée, I II, IX, G,?? ; — })hrase qu'ils met- tent entre j)arenthèses comme suspecte. III, x. "i. ;? ; — leur oj)inion sur la pret^uidue barbe des prétresses de Carie ; cités sur une leçon admise, III, x, 12. 71 : — leur remarque de l'er- reur d'Aristote sur les stitar^i de l'os frontal. III, x, 13, n; -- leur critique sur tous» les détails donnes dan» ce pftra- grajdie, III, x, 16. // ; — leur leçon limitant les changements de couleur de>; animaux ; jdirase qu'ils proposent de siip- ])rimer; leur approbation tlu (léi>lacement du mot Astyritis du texte par Pikkolos, III, x' ID. ;/ ; — leur conclusion sur la connaissance qu'ont eue les Grecs de l'huile de foie de mo- rue;— affirment l'exactitude dun fait sur la graisse (]e> reins dans les animaux. IIP xin, n, 5, 71 ; — leur correction fort heureuse d'un passage sur la théorie des yeux. III, xiii, 7, 71 ; — cités sur une correction qu'ils n'ont pas reproduite dans leur traduction ; — sur une phrase qu'ils croient être une glose, III, xîv, 7. 12, 71 ; — leur conjecture trés-pro])able sur une phrase. III. xv, 1. // ; — leur remarque d'après M. Meyer (Zoologie d'Aristote;, vm- la classification du phoque. III, XVI. 2. Il ; — leur observation sur l'interprétation d'un mot, III, XVI, 3, « ; — cités sur une leçon adoptée, III. xvi, 8, i' ; — citent M. Gorup-B(\san(>z, Chir7iif pJiysiofogique , sur la proportion de caséine contenue dans le lait de chèvre, et dans le lait de vache, III, xvi. 9. ;/ ; - leur opinion sur la différence de la j)résure et du lait, III. XVI. 11. 71 \ — cites sur une le- çon très-satisfaisante adoptée, III, XVI, 1.), 71 : — leur opinion 330 TABLK ALPHA inniUlK. DKS M AT IKK ES. 337 sur l'assorhou de Cicsiiis con- cernant le sperme de l'éléphant^ III, wii, 3, // ; — \vuv opinion sur un passau'e concernant If^ polypes, IV. 1, 0, // ; — leur catalojj;ue cite sur le calmar e^ la seiche, IV, i, 13, ,/ ; — cites sur une correetiiui adoptéi' ; leur opinion sur ia laniruf des céphalopodes, IV, i, 1"», // ; — leur cat,)l(»i:ue ciie sur l'ozolis et Teledon ; — cité-s sur un»' jihrasc interpolée, IV, i, 23, 2», ;/ ; — cites sur les pinces dos ecrevisses; leur caialo^Mie cité sur les (espèces des crahes, I\ , II. \ , )i: — leur opinion sur ce qu'il faut entendre [)ar le cou du crahe; — cilt's sur une leçon adoptée ilans leur texte, et qui est autre dans huir traduction, IV. II, 8, il). Il : -' cités sur un })assage altt-re. IV. ii. 10. // ; — leur remarcpie sur la position de rintestin et de Testoniac des cral)es ; cités sur une phrase qu'ils mettent entre crochets, comme suspecte, IV. ii. 21. /' ; — cités sur une [)hrase mal placée , sur un passa«.,'e dont ils suspectent Tauthenticité , et qu'ils proposent de reje- ter , IV, II, 22, Il : - - leur ad- miration pour Arislote. IV. III, 4, )i; — cités sur la lecture d'une phrase; sur une autre qu'ils j)roposent de supprimer; sur le sens qu'ils donnent dans leur traduction à im mot du texte. IV, m. Ji, G, n ; — leur catalofiue cité sur les so- lènes; sur les téthy<'S, qu'ils rangent parmi les ascidies; — sur l'huître de marais; leur opinion, avec celle de M. le ju'ot'esseur Ciruhe. sur la des j^rnatittu du nom roposent de rejeter. I\'. ix. 10. 12. // ; — addition qu'ils ont adoptée dans leur texte ; leur remarque sur T. m. le chant du ro>>ignol, I\", ix-, 14. 71 ; — cites surle l)ruit de la voix de l'éh'phaut, l\\ ix. lîK // ; — leur conjecture sur une phrase; leur supposition sur un passage concernant le som- meil des poissons, IV, x, 3. /i ; — leur opinion sur l'authenticité d'un paragraphe, IV. x, 10. n: — correction de lecture qu'ils proposent. IV. xi. 1,??; — ci- tes sur une leçon ajoutée dans leur traduction seulement. I\". XI, 3, // ; — cités sur une leçon adoptée. I\', XI, 5, // ; — cites sur une leçon adoptée, V, i, G. /i ; — sur des mots qu'ils i)ro- posent de supprimer; — sur une traduction de Camus. \'. ii. 'i./?; — leur opinion sur un paragraphe, \', m, 1, ;; ; — leur catalocne cité sur la classitica- tion de la grenouille de mer; sur le chien marin. \', iv. 3. 7i; — suspectent l'authenticité des deux paragraphes. V, n , ."). ;/ ; — leur catalogue cité sur la nature du Kestreus, V, iv. 8, 71 ; — leur opinion sur les polypes, V, v, 1, ;/ ; — cites sur une phrase dé})lacée, V. VI. 1, 7i; — proposent une conjonction au lieu d'un ad- vei'be. V, vu, i, // ; — cités sur le plongeon et le goéland. A', viii. 6, // ; — leur opinion sur deux paragraphes, "N", viii, 0, // ; — leur catalogue cité sur l'identification de quelques j)oissons. y, IX, 1, h; — cités sur un paragraphe qu'ils croient apocryphe, V. ix. 2, 7i ; — j)as- sage qu'ils regardent comme apocryphe ; leur catalogue cite sur ;, e muros, V, ix, t, n ; — 0 0 i :yA>^ \\\\\.K ALPHAHKTIUÏ K Di:S .MATIKUKS. ;j;ji» lem- cat.iloj^nic cite sur le cora- ciu : sur Torphos, ou oi-i)liôs; sur les orcyues; sur tos sc<»r- pides; — cites sur une iufer- lK)lati()u, \', IX..'), (). }i ; — leur catalogue cite sur It^ uu>rveux; — leur o[)iuioii sur le savoir (les Anciens et des Modernes concernant le frai des poissons ; V, i\. S, 9, fi: — leur nioditi- catiou d'une leçon, \', x, 1, // : — leur note sur la {)OMte des poules; — leur reinarcjue sur la distinction des nond)reuses espèces de pigeons. \', \i. 2, .'), // ; — cites sur un passage al- tère : correction ({u'ils j)ro[)0- sent d'après un passage des CTeo[)oniques, sur l'âge de la fé- condité des béliers, \', xn. 9, // ; — leur opinion sur ra[)pli- cation du mot de cou aux ni(d- lusques ; - cit«'s sur un pas- sage ((u'ils rejettent, \, xiii. ."». 8, ;/ ; - petite phrase qu'ils pro[)osent de rejeter; leur opi- nion, d'après une indication de M. le j)r<)fesseur Gruhe, sur l'identification des huîtres; citi's sur une leçon adopt('e, \', xni. 10, n\ — cites sur une leçon adoptée; petit niend>re de {)lirase qu'ils veulent rejeter, \', xiii, 11, 12, //; — rejettent deux paragraphes, V. xiii. li, 1"), // ; — leur opinion sur une tin de chapitre, V, xin, 16, // ; — cites sur une phrase qu'ils re- jettent, \', xiv, 1, //; — cites sur une leçon adoptt'e pour un jias- sage (pli traite des animalcules dans les éponges, \', XIV."), // ; - leur catalogue cit«' sur Tidenti- tication (hi mot de langouste, \', XV. 1, // ; —leur note sur les deux pontes annuelles de-< lan- goustes. \', xv. l./r. leurcor rection presque indispensable d'un mot du texte; - admeiteni une correction proposée i)ar M. Pikkolos; leur interprétation un peu (lifTerente d'un passage. \', XVI, 1 , 3, fi ; — cites sur une figure enipruntt'e à K()lliker. représentant r(eufde la seiche. au moment de la ponte. A', xvi, ."), /i ; — leur opinion sur une leçon. \', XVI, li>, /' : — leur correction d'un mot du texte: cites sur une leçon, \'. x\ii, 1. // ; — cités sur une variante ((u'ils proposent, V. xvii, .'i; — leur supposition sur une (h'si- gnation d'insectes: leur opi- nion sur un passage, \ , xvii. 9, /i : — leur proposition de divers(^s variantes {)Our recti- tier le texte, \, x\ii. 14, n : — leur opinion sur des passages oliscurs, V, xvii, 16, 17. )i : -- leur conjecture sur deux para- graj)hes, V, xvii, 22, n : — le- çon i|u'ils accej)tent d a [très M. l^ikkolos, ^', XIX, 7. // ; — leur opinion surun passage, \'. XIX, !b // ,• — leur o])inion sur la production du miel de> abeilles, \, xix, II. // ; — cites sur le mot de boml)yce; — leur catalogue cité sur le scorpion, \', xxi, 1,3, // .- — leur opinion sur un passage contenant une contradiction; — leur catalo- gue cité sur ridentitication de Tattelabe, \', xxiii. 3, i, // ; — leur [)roposition d'une correc- tion, ([ui mettrait deux j)assa- ges (Taccord ; leur oj)inion sur un autre passage, V, xxiv, .{. //; — leur opinion sur des in- i^' >e((es designés comme de> |)oux, \', XXV, 3, fi : — leur re- mar(pie sur l'emploi du mot de tiques de chien dans Ho- mère; — leur opinion sur un j)assage; leur catalogue cité sur la vermine des poissons, \ , XXV. ."). 7. il : — j>roposeni un changement de lecture; — adoj)ient un sens du texte donne par Camus. \'. xxvi. 2, /' ; — leur catalogue cité sur les Psènes, V, xxvi. 3. h: — leur catalogue cite sur l'identi- tication du tetrix. \'I. i. -i, //.- — leur traduction un peu dif- b'-reute sur l'accouplement des oiseaux, \\. ii. 10. // ; — leur conjecture sur deux i)aragra- phes. VI. II. 11. //; — cillas sur un mot du texte, qu'ils ju- gent indispensable: — leur re- marcjue sur les mouvements (pli se i)roduisent dans l'o'uf des oiseaux. ^'I, m. |. n : — cités sur une phrase déplacée, \ I. IV, 6. //; -- leur conjecture sur un j)aragraphe, XL v. 2, /' .• — leur conjecture sur une j)hrase: — leur catalogue cite sur l'a'golios, A'I. vi. 1, 2. // ; - croient qtie trois j)arag-ra- i)lies sont aj)ocrvphes. \l, vu. 1-3,//: — - changent un texte. en s'appuyant sur la traduction d'Albert-le-Grand, \U mii, i. /' ; - leur catalogue ciî»; sur la grenouille de mer, et sur ce qui la distingue des autres se. laciens. \\, \, 1. //.• _ va- riante (pi'ils pn^posent \umv un mot du texte, M, x, (i. // ; — leur traduction un ])eu ditl'e- rente du texte; leur catalogue cité sur les s«daciens plats, ^■l, X, 8, "; — mots du texte (pi ils retranchent, M, \, 14, 7i : — leur note sur des observations fort diverses de celles d'Aris- tote. concernant l'époque de la l)onte des sélaciens, \'I. x, 19. //; _- leur catalogue citt* sur le bœuf marin. VI, xi, 1. ;/ ; — leur conjecture ingénieuse sur la durée de la croissance du marsouin et; du dauphin, ^ I, M, i, //.' — leur traduction d'un mot qu'ils gardent dans leur texte. \'I, xi. 7. // .- — leur traduction j)r<'cisant les choses dans l'organisation des anguilles: — leur catalogue cite sur ridentiticati(Uî du ser- ran et du })hoxin. VI, xii, 2, 3. //; — leur remarque sur la jùsciculture de nos jours : — leur oj)inion sur un passage, \ I. XII, i, .'), // ; — cités sur une phrase qu'ils ne compren- nent })as: — sur une autre phrase (pi'ils n'ont pas ad- mise, M. XII. 7. //; — leur opinion sur un j)ara<>i'aj)he . VI, XII. 10, n: — cités sur une expression grecque assez singulière. VI, xiii. 9. // ; — leur catalogue cité surietilon, yi, xiii. 9, //; — leur conjec- inro sur une phras(^ admise; leur catalogue cité sur les })etites m;ei)ides. M, xiv, 1. // ; — passage qu'ils regardent comme a])ocry})he, M, xi\, ■">, '" •" cités sur une leçon de Schneider qu'ils rej)oussent, ^ I, XV, 1 . // : — proposent une lecture un i)eu différente du texte: leur catalogue cité sur ridentitication de i)lusieurs poissons, VI, XVI, 3 et suiv., ;U0 TAIlLi: A!J>ii\iu>Tiuri: i)i:s MATII-Hi:S. *» '. I ;, ; — leur oiiinion mit mi i>a- rai^i-apho qui contient des cr- rours nianifestes; - leur ol»- servatitMi sur la siî^aiili«ali<>n (l'un mot (lu texte. \ I, wi. *>, 10, // ; -— cites sur une addi- tion (qu'ils r(\i<'tteni, \'I. wii, 1, // ; - sur un sens ditTerent (ju'ils donnent du tt^xte : sur une phrase ([ui leur seniUl»' suspecte, VI, wii, 7, /' ; — leur opinion sur un i)ara gra- phe, VI, XVII, 11, /' : — h'ur traduction un peu dillerente de la leçon vuliraire, \'I, wii, 12, l.i, // ; — leur opinion sur la lin d'un chapitre. \U w m. i, /i : — proposent une cor- rection du texte sur la duive de la t;estation des chiennes. VI. XX, 2, //; — contestent Texactitude de rol.servation d'Aristote sur la couleur des dents des (diiens, l()rs(pi'ils vieilliss(Mit, \1, \x. 7. /i : — leur reniar(|ue sur une leçon (linerenle qu'ils proposent, \'l, XXI, 2. .'/; — le\ir interpr«'tation de l'expression d'Honière sur l'àf^e de la vigueur du taureau et. du t)((>ut'; — modification qu'ils proposent dune leçon du texte, \l, xxi, ."i, /' ; — leur correction sur l'âge res- pectif (les étalons et des ju- ments, VI. XXII, 7. // ; — cites sur une correcti(»n (pi'ils pro- posent, et que justitio ]o cou- texte, VI, xxii. 11, u: - leur conjecture sur la tin d'un cha- pitre, M, XXII, i'), //; -- leur contirmation d'observations ré- centes', contirmaut les faits énoncés i)ar Anstote sur l'âne, qui ne tette point une jument, \ I. xxiii , n. // ; — h'ur note citée >ur le hardot et les mu- lets. \ I, xxi\ , 1. /' : cit<'s >ur un nu'inlire de jilirase cpi'ds mettent ent re crochet s, \' 1 . xxvi, 8, )i ; -" leur correction sur le tempsde la gestation d<' l'our-e, \I. xxvi. 1, // : - ciic's sur une altération du texte et sur un<; C(U"r(M-tion adoptée. \'I, xxix, t. //: - - leur citation ^ur d-'ux ('>peces de rats en ICgypte, \ 1, x\\, -i. /!■: — Ifur transposition du livre \1I, entre le 1\'' et 1'' X*\ \'1I, I, 1 , /' ; — eite< sur nu changement de leur traduc- lion concernant l.i voix de la femnH\ \U, i. G, // ; — admct- leiU un" leçon proposée par Schneider. \\l. i. !•. /' : — ei- te-^ ^ur une correct iitn indis- pen-ahle, introduite dans leur texte et leur traduction, concer- nant la nature de la femme, \II, II, ;}, /' .• - cit. 'S sur la mo(litication d'une lc('on vul- gaire. \1I, II, 5, Il : leur i)ro- posititui. ajires M. Pikkidos, pour changer (|U.d(iues mots du texte, \11. II, S, Il : — leur (•(•njecture sur un pa>-sage. \ II, III, 1, /' ; — reproduisent, ajires Schneid'-r, une leçon >ur les diverses époques de la nais- sance du fo'tus humain, MI. IV, 10, /' : — eites ^ur une transposition de phrase, \ H, VI, i, // ; — leur etonnement sur la concision d'Ari-tote dans un passage, \'II, vu. 2. n : — cites sur une lecoi\ admise. \'II. VIII, ;5. i>: et Vil, ix. i, n : — t'ites sur un passage : - leur conjecture sur (juel([ues mots du texte, Mil. ii. 2, i y '■î"i ij /' ; — leur catalogue cite sur le ("ordvle. Mil, II, 8. //; — leur interpi't'lation d'un pas- sag(» du texte sur les anijihi- Ities, \'III, m, 1, /i : — leur conjecture sur plusieurs para- gra|)lies, Mil, m, 7, n \ — leur catalogue cite sur l'identiti- cation de l'orjihos, — sur le muge, sur le j)liycis. Mil, iv, 1, .'i, // ; \'III, IV, t), // .• — leur conjecture sur les daui)hins. \'I1I, i\ , 8. n; — raisons (piiU donnent de leur conjecture sur une i)hrase, \'III, iv, 13, // ,- - leur opinion sur une tournure grammaticale du texte, VIII, v, '■), // ; ~ cites sur une lacuiie dans le texte, \'III, v, 10, // ; — leur conjecture sur un mot du texte. Mil, v, li, // ; - ci- tes sur une leçon ado])t('e, \'III, VI, 1, //; — leur conjecture sur un passage, MU, vi. 2, f, >i : — leur catalogue cite surliden- tilication du latax, \'III, vu. ."i. Il ; - cites sur le style d'Ariv- tote; h.nir catalogue cite sur le l)orj)hyrion, MU, vni, 1, // ; — cites sur une lacune du texte: — leur conjecture sur un ])as- sage. Mil, VIII, 2, ."{, // ; — leur conjecture sur la rédaction de plusieurs paragraphes, \'1II. ix, 3, // ,• — leur conjecture sur une phrase. Mil, xii, .'i, // .• — leur catalogue cite sur le taon et la grosse mouche, MU. xiii, 1, n: — - cites sur un pas- sage qu'ils ont mis entre cro- ehets dans leur édition, \dll, xi\. 11, // ; — leur conjecture sur un l)assage. Mil, xv, 1, // ; - cites sur une phrase qu'ils r.'jettent, \'I1I, \\ . 8. // .- ^- leur catalogue cite sur ror])hos . A'III, XVII. 2, // ; — leur conjec- ture sur une exj)ression du tf^xte spéciale aux oiseaux, \IU, xvii. 2. //; — - mots qu'ils sup- l>riment . tout en citant un passage d'Arteraidore, sur un j)oisson nommé la Vieille, \'III, XIX, 0, // ,■ — leur conjecture sur deux paragraphes , Mil. XX, 2. // ; — leur conjecture sur quelques mots du texte: leur changement d'une leçon. MU, XX. 11, /, ; _ leur con- jtH-ture sur un j)aragraphe, A III, XX, lo, // ; leur conjec- ture sur une leçon, MU. xw, 3. // ; — préfèrent une leçon d'après la traduction de Guil- laume de Morbeka. VIII, xxviii, 2, /I : — cites sur une leçon adoptée, MU, xxix, i, ;/; - leur conjecture sur quelques mots du texte :leurappréciation sur tout Je IX<' livre, IX, ii, .{, // ; — leur catalogue cite sur ridentitication du thôs, IX, ii, IC, /I ; — réfutation de leur conjecture sur la rédaction du IX"^ livre, ix, ii, 18, n : — ci- tes sur une variante, IX, m. .'), // ; — proposent une leçon sur le mâle du ])igeon. IX, viii, .'j, // : — leur catalogue cité sur un article s])écial con- cernant la grenouille de mer, IX, XXV, 1, Il : — leur conjec- ture sur un mend)re de i)hrase, IX, XXV. 13, n; — partagent roi)imon de Schneider sur une lacujie, IX, XXV. 23, ;/.•-- leur remarque sur une inexactitude d'Aristote concernant le tra- N ail des abeilles, IX, xxvn, 13, // : - proposent une leçon qui ;u? TAIU.K A Ll>IIAHi:TlUrH DES MATIÈRES. :u3 s,.r;iit mieux (VuccoimI avec le contextr. IX. xwii. 2'.). /' : — ]t>iir opinion surinu' tiu de cha- pitre, IX, xwii, .'{ti, /': ~- '■'- t('v sur une leçon proposée et adoptée, IX, \\\ii. -2, »: — eites sur Tordre dun chapitre, IX. xwvii. 1. /': - ^^iii" une h'con, IX. wwm. ti. "• Aulopias, poisson (pi'on nomme aussi Tanthias ; épo([ue de -i ponte, VI, xvi, tj. Authenticité de l'Histoire des animaux, autoritt's (pu, durant les lon^rues et obscures succes- sions de siéides, nous en lia- rantissent l'existence, dès les époques les plus reculées, et qui nous certifient ({ue le monu- ment appartient bien à Aristote. I). ixcii ; — preuves tunanant d'Aristote lui-mém(\ I). ( * xvi. Authenticité «lu livre MI, ar- iruments d'une imi)ortance ex- ceptionnelle pour l'établir, et pour maintenir la vraie place de ce livre, I). ccix. Autorités diverses . Barbes circulaires dans tous les univalves ef bivalves, IV. i\-. 18. Bardot ou Bard, ses rapi)orts avec les nains, \'I, xxiv, 2. Bardot, sa définition d'après Aris- tote et dans lusage ordinaire de notre langue; orthographe de ce mot d"a})rès le Diction- naire de M. !•]. Littre, VI. XXIV, 1 . Il . Bâtis, j)oisson, sa nourriture, VIII, v, 'f. BatOS, poisson, incertitude sur sa nature: famrile à la(iuelle il ap])artient, I. iv, 2, //. Beauvais (Vincent d«' , son Miroir du Monde; histoire naturelle dans son encvcloi»édie. d'après Aristote. P. xcv. Bec des oiseaux, II, viii, .") ; — de laigle dans s;i vieillesse ; il se recourite jus(ju"à le taire mourir de faim: faltle à ce sujet, IX, xxui , 7. Bécasse, niche sur le sol, IX. x, 1. Bec-figue, sa nourriture. \'III. Becs-figues (les) et les têtes noires, se métamorphosent les uns dans les autres, IX, xxxvi.G. Becs-figues, incertitude sur l'i- dentitication de ces oiseaux, IX. xxxviii, 4, //. Béotie. influence du (diniat sur les taujjes, aux environs d'Or- chomèue, VIII, xxvn, 2. Beckmann, historien de la zoo- logie (ITGCii : cité sur les tra- ditions informes qui survivaient au Moyen-Age de. l'histoire na- turelle d'Aristote, P. xci\ . Becq de Fouquières (M. L. . son ouvrage les Jeux des An- ciens , cite sur un passage , l)0ur la traduction d'un mot, II. H. 16, //. Bekker, cité sur un manuscrit du \'atican, marqué D=» jtar lui. qui oflVe matière à une variante sur le nom du haut de l'oreille, I, IX. I, ??, Belette, com])Osition de sa verge, II. III. 8 ; — mangeant de la rue pour lutter contre le ser- pent ; — son intelligence dans sa manière de tueries oiseaux ; en guerre avec les ser[)ents chasseurs de rats, l\\ vu. "),{], Belette et Sénateur, cause de leur guerre avec la corneille, IX. II. (1. Béliers, l'âg^e de leur fécondité, d'après un passage des Geo- poniques. V, xii, 0, /i : — leur ardeur })Our l'accouplement .à réi)oque voulue. VI. xvii, '1. Belon. médecin, zoologiste e(_ ))otaniste : continue la méthode f\ t t tahlp: ALPHAHÉTiun: aristotélique ; ses voyages ; s'at- tache surtout à l'étude des poissons de la Mt'diterraner ; .ses descri[)tions acconipaj^aiees de gravures; sou style; s»'s protecteurs; sa mort lualheu- reuse, 1*. \( \ 11. Belon et Rondelet, repi.s. Mi- tent la tradition aristoleliiiue ; -- iudlés, dans les siècles sui- vants, P. XCVlli. Bergeronnette, description <'f singularités de cet oi^cnii. II, VIII, \. Bergers, dressent les chel's ur la /oolu- gie d'Aristote. P. < < \. Bile, espèce de li([uide dan- l'i- nimal. 1, i, 0. Voir l'oie. Biographie universelle de Mi- chaud, citée jiour l'article de ("uvier sur Arislole. et pour le irrand éloge (pi'il en l'ail . P. nui. Biset (description du et du j)ige espeees de pigeon--. V, XI, :{, n. Bisets tinigrations de- , \II1, XIV, 8. Bison de Péonie et (h' M«'dique ; sa forme; — son naturel; — endroit oii il se retire dans la saison de mettre has, et rem- part qu'il se fait avec sa lienie, toujours très-ahondante, IX, xxxii; — soin avec leijuel il faut observer leur couleur à diverses é[)oques de l'année, pour savoir si elle se rai)pro- che de l'alezan; - leur moyen de délense, IX, xxxii, 1, 5. ;/. Biston, étang où il y a des pi us- sons singuliers, \ III, x\, .'{ ; — lac entre le Ilhodope et la mer Egée, était près d'Abdère, presque en face de 'l"hasos,\ III, x\, ;{, //. DES MATIÈHES. :] \:\ ïi il Bivalves décrits; bivalves qui s'ouvrent ; liivalves ferim^s ; adhérence de leur jiarlie char- nue à la coquille, IV, i\-, '.\. 7. Bivalves et univalves, leurs rap- j)orts et h'urs différences; — leur (L'uf ; — orifice excrétoire, IN'.iv, H) a 2:{ ; --leurs ressem- blances et leurs ditrerences. I\', IV. IG. et // ; — sais(^n cjui leur est nuisible. \'III. xx, 20. Blanc et jaune de Tteuf; leurs dirtérences relativement au chaud et au froid ; -- mem- brane (pli les isole dans l'ieul ; les deux Ldobuh'S. VI, 11. 11. \1. Blancheur des cheveux, opinion erronée >ur s;i cause. III. x, 8. Blessures et morsures que t'ait le lion ; remed»^ à y appliquer. IX, XXXI. 7. Bœuf , sa différence avec le ixeiiî" sauvage ; — sa des- cription. II, II. 7; — origi- naire de l'Inde, amené assez. tard dans les contrées occiden- tales, II, II, 7. //.• — i)0urvu de cornes et de deux pinces; description de ses cornes, II, 11, 14, 19; — organisation de son couir, II, xi, 4; — organi- sation de ses reins, et leur res- semblance avec ceux de la tor- tue de mer, II, xii, 1 ; — orga- nisation de la matrice dans cet animal. III. i, 18; — nature de son lait, III, xvi, ."l ; — aime à boire son eau })ure, \'III, xxiii, 10; — les femelles ont la voix plus grave que les mâles, I\', XI, 1). Bœufs, leur état privé et sau- vage; leur i-aractère, I, i. 2'{, 2."); — de Phrygie l'ont mou- voir leurs cornes comme leurs oreilles, lil. ix, 5 ; — humeur visqueuse de leur peau, dont (Ui fait de la colle, III, x, o. Bœufs et thieiis en Ej)iie. leur énorme grandeur, III, xvi. Pi, 1 \ ; — les l)o.'U fs ont , dans le j)ays appelé Sieyiie, on trouve une csjjèet' de lij'vr.'s auxqut-ls on supposa» deux foicv, II, xn, :; ; — jxnif lac île Maee- (loinr entre Am})hipolis et Tlies- saloniipie, qui se decharire. p.ir une petite rivière, dans le g-olle du Strynion, II, xii, "i, //. Bolitaine, espèce de polype. (pi(*n a])pelle aussi Ozolis, IV, i, 23. Bombyces, leurs nids; U'iir cire ])àle. V, XXI. 1 ; — incertitude sur ridentitication de cet in- secte, V, XXI, 1. />. Bombyles, leurs ruches sous une pierre: leur miel ^a'ossier, IX, XXX, 1 ; — identitication de ces insectes: leurs habitudes, IX. XXX, 1 , // . Bonnet d'or. (Useau, sa nourri- ture, \'1II, V, (1. Bonase, ou Bison, repartition de ses poils, II, II , ."i: -^ dit'ticulte de savoir précisément lanimal qu'Aristote désie-ne ainsi : con- trées où ou le trouvait du temps d'Aristote, II, ii, ."», //.- - - d,> Péonie et de Mc'dique, particu- larité qui le distini^aie, II, ii.l7; — ressemblance de ses or- ganes intérieurs avec ceux du b(Huf, II, xii, 1. Boniton (amia^, poisson; lon- gueur de sa vésicule du Hel. II, XI, 12. Boniton, espèce de thon ; poisson remaniuable par l'extrême lon- irueur de sa vésicule du fiel, connue déjà d'Aristi»te, II. xi, 12. ;/; -- et muge, seuls dos poissons à n't'.tre point carni- V(U'es: — leui' nouri'iture. \ m. iy. -i, i; — croissance très-ra- {)ide des bonitons, \I, x\i, 1 1 ; -- se trouvent sur les côtes uiaritinies, VIII, xv, ;{ ; — cp,,- on sui- vant les localités. MJI, xv. li. Bosphore, ses eaux, qui sont bouleversées vers retpunove d'automne. MH, xvii, 7. Bosses des chameaux de Hac- triane et d'Arabie, II. n, 9. Bouc deLemnos, qiii donnait uiu^ assez grande (piantite de lait, ph.'noinèiie qui se reproduisit •';">'^ 1'" petit (lu'il avait eu, lU, XVI. (). Boucs, influence de la graisse sur leur lecondite, V, xii. 17 ; — leur ardeur pour Taccou- pb'iuent a rep<.que voulue. \I. x\ II. .'{. Bouche, organe servant à j)ren- dre la nourriture. I, n. 1 ; _ ses deux parties. I. ix, 12; des poissons, II. ix, 11 : des- cription de la bouche des c<'- phalo})odes, I\', i, 8, //. Bouche et poche des mollusques. IV. 1. 15, 1(). Bouche et estomac des langous- tes, IV, II, 19. Bouche et dents des ciai>es, et leur dispositicui. I\'. m, 3. Bouche et dents des testaces, VI, IV, 11. DES MATIÈRES. :vi7 Bouche et orifice excrétoire des hérissons, IV, v, 4: la cigale est le seul des animaux à n'en avoir point, IV, vu, 1 1. Bouches ou gueules des ani- maux: leurs ditïérences de grandeur, II, iv. 1 . Bouillon-blanc, action de cette j)lante sur les poissons: les Phéniciens s'en servaient pour pêcher les poissons de mer, Vlll, XX, 17: —-identitication peu certaine de cette plante: etîet qu'il produit sur le jjoïs- s,yn, \lll, XN, 17, /I. Bouleversement des méthodes dans la zo(»logie actuelle, et ses conséquences fâcheuses . P. cxxvii. Bouquet, ou Fleur, des pouri)res : sa place: manière de l'exphu- ter, \', xiii, 4. Bouquins, éj)onges rudes et du- res ; leur })roduction ; leur nour- riture, V, XIV, .'{. Bourdon, se dépouille de sa peau : manière dont ce chan- gement se t'ait, Vlll, xix, 7; — la plus grande de toutes les espèces d'abeilles, V, xix, 1 : — rôle des bourdons : accou[)le- ment prétendu des bourdons et des al)eilles; — ils n'ont pas d'aiguillon, ou s'ils en ont, ils ne s'en servent i)as, V, xviii, 1. 2,.'{: - leurs travaux; leur manière de vivre : guerre que leur l'ont les al)eilles ouvrières, IX, XXVII, 10:lX,xxvii, 10, 20. Bouvreuil, sa nourriture, Vlll, Brahmanes, leur fantaisie étrange de r(euf du monde, P. < xl. Branchies dans les poissons : leur ditîérem^eet leur nombre. Il, ix, 4 ; --- description des branchies et des nageoires; c'est i>ar là (pie Cuvier commence son étude des poissons, 11, i^. 4, w: — organisation des branchies dans les sélaciens, II, ix. T). ??. Branchies des crustacés, et leur double circulation, IV, II, IG.». Branches, identification de ce mot; nom d'une maladie du porc, assez récent du temi)s d'Arisiote, Vlll, xxi, l,?h Voir Esquinancie. Brandis, son opinion sur l'his- toire naturelle d'Aristote ; mé- rite et défaut de son analyse, P. (LXXXVll. , Bras de l'homme, ses parties, sa composition, 1.1,2; — sa tiexion, I, XI, 3: I, XII. 5. Brebis, position de ses mamelles, II, m, 3; — son lait est le meilleur pour la fabrication du fromage; quantité et durée de son lait, III, XVI, 0, l(i; —âge ou elle peut s'accoupler et por- ter: sa fécondité, V,'xii, 9, 17: — signes qui apparaissent et disparaissent, chez elles, avant et après l'époque de l'accouple- ment : leur urination ; leur lait ; VI, XVII, 15, 18; — plusieurs accouplements sont nécessai- res, pour qu'elle soit fécondée; nombre de ses petits: temps de la gestation : — durée de sa vie, VI, XIX, 1, 2: — couleurs diverses de leurs petits; épo- que ou il faut saler leur eau, VI, XIX, 5; — leur portée ordi- naire dans nos climats : la •Vf 8 TAIUJ': A[J>lfAHKTlU[ i: ,(. a chaut IX. XI], i. Brenthos ou Brinthos, incerti- "i . _. lanieux ])our avoir essayé de démontrer la qiuidrature du eercle. problème lort nouveau ^Hson temps, VI, y, i, ,,. Bryson, sophiste, cite ])ar Aris- tote sur lés vautours et .y,. l'I'vene, l\ lv. Brysses.jH-tiîs hérissons, dont ..n tn-e parfois un rem<-de dans la siraiiLiurie. I\', ^ -2: - ev- I"''''' «1*' hérissons ,jui s,- fr(Mi- v*''it 'lans la haute in<'r. et qui sont rares, I\', x, o. Bubale, son san-- na pas de 'i'"'"S IH, vi, i. i; ^^ i,,,,.,,,. "Hie sur cet animal. ,pr<.n Mip- P"se être une espec,- danti- l"l'e: assimile au bul'lle, III, \ I, 2, //. Buccins, loive de leurs trompe.. I\ , IV. 11 : — or-anes qui .s,M)t 'l<'"»s la S], ire de leur co(|uille IV. IV. i_). Buccins et pourpres, -ont de. ^'•a^t»'ropode^ pecunihranches ; l«*ur d<'senj)tion; h-ur ivsmmu- ''l''ï'Hv, n, ,v, 12,,,; ^--epo.p,,- ur leur accou])lenH'n! ♦'' -ur h'ur ori-ine. \\ xui. 1, 1, '>: — leur naissance, ]);ireille ••' eclh. des ])ourprcs; leur lan- ^rue; leur ion^cviie, \-, xm. S. ■>: — e]»o(pie et durt^e de leiu- ivtraite, MU, xvi. 3. Buffon et Cuvier, cites sur h ur "/*''l""l^^ l l, /'; ^ rlassilica- ti(ui de leur histoire naturelle, pareille à celle d'Arisiote, et (liilVrente de celle de ])lusieurs naturalistes contemporains } VI, li\ n. Buffon, cite l'étude d'Aristote sur les flexions dans les ani- maux ; — sa descrijition des jambes de leléphant j)arcillc a celle d'Aristote, II. i, li, ;, ; _ cité sur la marche du cheval; — sur la distinction l'aile j,ar Aristute des deux .'sp.-ces dr DKS MATII>HES, 3tl« chameaux. II. i, \1, n ; — son ojiinion sur le cheval - ccri': — sur le buffle, II, n, (I, 7, ;/ ; — cite sur les difl'ormité's du chameau; — sur son oriianisa- lion, II, n, !l, 1(1. n ; — cite sur l'clephant, sur sa conformation et son accou|)l système des dents chez rhomme; — sur \o< chiens et sur les chevaux, II. m, 10-20, // ; a refuie font le j)assaL;-e d'Aristote sur riiij)j)oj)otamc. II. IV, 2. // : — cite sm* les sinij-es. II. \. 1. // ; — noiul)re d'espèces de sin:^(»s (|u'il reconn.aii dans l'ancien et le nouveau continent, II. v, 9, n\ — son Disi ours sur la na- ture des oiseaux, II. viii, 2, // ; ~ cite sur l'or-raiiisation de l'o')! de> oiseaux, II. vni, (j, u : — son Discours s j)erdrix «prAristoie a pu connaître, III, i, 10, )i ; — citt' sur le j)lacent;i et son rôle, III, I. 2a, n: — son étude très- attentive sur le bois des <-erfs; son observation an.iloirue à celle d'Aristote sur le cerf, III, IX, 4, n; — cité' concerutmt l'action de l'â^e sur le poil des animaux, III. x, 8, n: — v'nê sur la deflnition de la j-M'aisse et du suif, (pril emprunte à Aristote, III, Mil, \^ n\ — cité sur le déveloi)penient du fœtus, III, XIV, 7, // ; — cit«' sur le laii chez les femmes, III. xvi, 17, /' : - cité' sur le lan^'afre et rintellit^rence des animaux, I\ IX. 2, )l ;> cité sur le- diverses oltservations d'Aris- tote concernant la voix del'ele- ])hant. I\', IX. if), ;/: — cite a côté d'Aristote sur l'accouple- ineni des animaux, \\ n, I, 7i\ — sa réfutation des erreurs d'Aristote sur la physiolo'-eons, A', XI, 3, ;/ : — son Discours sur la ntUure de l'homme, dans le(piel il rend })leine justice aux An- ciens, \', xn, 4, ?i ; — cite pour des 'détails qu'il a reproduits d'après Aristote, sur l'àire de la fécondité des chiens: — sur l'âge de la saillie des chevaux : et sur la durée de leur vie ; — V, xji, 12, 13, n : — cite sur l'âge de raccou})Iemeut des cha- meaux ; des éléphants; sur la durée de la gestation chez l'éléphant; sur les dents et la grosseur du petit au moment de sa naissance, V, xii, 22, 23. ?i:— son opinion partagée ])ar Camus sur l'identiflcation de l'ourax, VI, i, (i, n; — défend Aristote contre Harvey ; -• cite sm* le mot grec qui exjtrime les deux ligaments, ou cordons, du jaune de l'œuf, VI, n, li, 12. }i ; — ses éloges des mouirs des pigeons, VI. n, 17 //; — cite sur son emploi du mot de Tu- nique, VI, III, 1, ?i; — cité sur les détails qu'Aristote donne du paon, VI, ix, 1, 3, /t ; — cite :VM) TAliLK ALPHAHKTIun: viir r;iccou|)I(Mnt'Ul «les lirctti^ rt (lt'> chèvivs, et sui- rintlueiice qu'exercent le temps, 1»> climat et leaii i)en(lant cette «'jxxiue sur ces animaux, VI, xix, l.'i. // ; — sa the(»rie sur la variété innomhrahlede races de chiens; il a dressé un tableau s[>écial pour l'ordre des chiens, \ I. \.\. f, n; — son assertion sur la durée de la gestation des chiennes. VI, xx, 2, ?*: — cité pour ses détails sur le chitiu, M. XX. 2. /i : son opinioii sur l'àire de lïu'couplement de la vach<' et du taureau; — st>m- hle avoir eu sous les yt'ux l'ou- vraire du naturaliste irrec \'I, xxr, 2. 3. }t ; - cite sur l'àire et raccou})lement des chevaux, \'l, XXII, 1. ;/; — sur la denti- tion du cheval, \l, xxii. ï, /i: — sur sa lonLrcvit('. ^'l. xxii, 7. // : - sur sa, l'ormation com- ])léte, \'I. xxii. 9. // ; — ses ob- servations sur les dents des chevaux ; — sur rep0(jue de la naissance du poulain, \'I , XXII, 10, \[,ïi; — sa réfutation de détails tahuleux concer- nant l'IIippoinane dévoré par la jument, \'I, xxii, 14, ii: — son opinion sur l'époque de l'ac- couplement de l'àne ; ses observations sur raccou{)le- ment de ces animaux et sur la diu'ée de leur vie, VI, xxiii, 1 à 1, ;/ ; - cit»' sur le bardot et les mulets, VI, xxiv, 1, // ; — cité sur raccou[)lement du chameau; — sur Taccouple- nient de l'éléphant; admiration qti'il exprime pour leurs amours et leur pudeur; - sur l'accou- plement du sanglier; sur la ressemidance du porc e! du sanL;lier; >artaitt' exaclitutle des (h'tads donnes par Arisiole ^ur laccouplemcnt du cerl'. \ I. xxN I. 1. n: sur le faon et s(»u accroissemeuf : - sur l.i (lur(>e de la \ie du cerf. \'I. XXVI. ;i. ;i. /f ; explication ([u'il donne sur la couleur de la tète des cerfs: va remar- (pie sur r«'}»oque (ui ils vom charges de suit". \'I. xxvi. 7. S. n: — cité sur le mode lemeiitdes ours ; sa réfutation de l'assertion d'Aristote sur le temp lions; — sur les climats oii il- peuvent vivre; refuie le- h'gt'res erreurs d'Aristote sur le nombre de leurs jietits, \ 1. xxviii. 1-lî. /< ; — cité siu' h'- yeux des petits renards ei sur le soin (pi't'U prend la mère; — sur la re-semblanci' de la lousc et de la chienne, \'I, xxix, 1. 2, /i : — cité sur le tfmps de laccouplement des lièvres ; sur la naissance des j)etits. \I. xx\ II. 7. // ; - cité sur les rats ; — sur 1(^ degàt (pi'ils cau-ent ; - sur leur disparition, \L xxx. 1 a .'{. // ; — cite sur la forma- tion du fon du chameau, VIII, x, 3, // ; — sur i)i:s MA Ti khi: s, :{:,i la quantité d'hei'be (jue mange lelépliant; sur la longévité de I éléphant, VIII, xi, {, 2, n: — «itésurl'HippomancVIILxxiii, n, n ; — cité sur les iih-es expri- mee< j)ar Aristote conc<'rnani les ressemblances de l'homme et des îinimaux, IX, i. 1 . // : — sa description de la chasse a lelephant, IX, ii, 17, /i : — sa description du menton; — cit»- pour l'effet du tonnerre sur le- brebis, IX, i\ . 1, 3, /i ; — sa dis- tinction des animaux : -- sa longue étude sur h' bois du cerl", IX. VI, 1, 3 et suiv.. // ; — cite sur la durée de la mue chez les cerfs; — })our un fan rapporte j)ai' Aristote sur le bois du cerf, IX. vi. ,'). 6. /i ; - - cité sur le martin-pècheur, (^u'il confond avec l'halcyon ; — sur riialcyon ; il traduit en partie la description d'Aristote, IX, XV, 2, 3. // ; — comparaison d»' S(»n étude du coucou avec- celle d'Aristote, IX, xx, 1, ii : — ré- duit le nombre des espèces d'aigles; cité j)Our son étude sur h»s; aigles, IX, xxii, 1 à 11. // ; — sa description de l'aire ou nid de l'aigle; — son oj)i- nion sur la durée de la vie des aigles, IX, xxii, 8, 11, // ; — son ex])lication de la nécessité oii sont les corbeaux de nuit de ne chasser qu'à la lumière la plus douce; — cité sur l'application du mot de phéné; — gloire (pril s'est faite de rendre à Aristote ce témoignage d'avoir j)arfaitement observe les choses, IX, xxiu, 2-4, n ; — cité sur l'e- l)ervier et les })igeons, IX,xxiv, \, n; ■— réduit le nombre de toutes les espece>i d'ëperviers. IX, XXIV, 2, m; — cité sur le caractère da lion; il «>ntirnie les observations d'Aristote: < onti-edit son assertion sur les deux espaces de lions, IX. xxxi, 2, (j. // ; — démontre l'identité du bonasus des Cîrecs et dA- listote avec le bison, IX, xxxii. 1 . // : — son éloge, non moins vif (jue celui d'Aristote, de l'intel- ligence de l'éléphant, IX, xxxiii. 1 . // ; — cité sur la mue du merle; variétés de merles qu'il c omjite : sur le chant de quel- ques esj)èces de gi'ives . IX . xxxMii, 1, // ; — cité sur !»• chant du rossignol, sur les époques de son arrivée et de son départ : — sur les rouges- gorges et les rouges-queues, IX, XXXVIII, 2, 3, ;/ ; — sa longue enide sur la huj){)e, IX,xxxviii. 7.// : — les portraits d'animaux par Aristote faisant pressen- tir les chefs-d'onivre de Burt'on. I). ccviii ; —- grand naturaliste : un des meilleurs écrivains d>' notre langue ; son témoignage sur la zoologie d'Aristote ; elog<- qu'il en fait, P. ii ; — emj)loyait. dans sa description des ani- maux, les mêmes couleurs qu'A- ristote, P. xli; — estime beau- coup l'esprit philosophique de l'Histoire des Animaux, P. vu; — idée qu'd se fait pour ex])liquer le prodige de l'omvre d'Aristote, P. lui ;— a fait trop d'estime de l'ouvrage de Pline, P. xcii ; — ses critiques contre le système zoologique de LiniK» et contre son système botanique, P. en ; — oi)j)0<é à Idnné; sesdescrij)- tions; son style magnifique; sa 3:;:^ TAni>K AIJMlAMKTini i: iiarratiiin ordiuairf ; sos ou- vrauM's ; sa méthode; sa ma- nière qui est aussi la manièi-e d'Aristote, comiiaree à eell.' de Linné, P. ( v : - s'est, de tons les naturalistes, le i)lus oeeupe de la metlunle : - son Diseours sur la manière d"etudier et de traiter Thistoire naturelle: ses principes, à peu près identi- (pies a ceux d'Aristote ; >a me- thod'' comparée à la méthode du philosophe êtres. P. cxxi ; — partage l'opi- nion d'Aristote sur la nature. P. cLix; — travaux qu'il tai- sait faire à ses (-lèves sous sa direction, P. ci.xv, Biiffon et Cuvier. leur i)arite avec Aristote, P. < lix. Busard et Renard, motifs de guerre entre ces animaux. IX, II. 0. Buse, sa (^institution : sa nourri- ture, VIII, V. 1 : — causes de guerre entre la huse. la gre- nouille (le haie ei le serpent, IX, II. 7. Bussmaker, propo-e . d'après l'édition Aldine, de transposer une phrase, II, m. •"">, "■ Byzantin, emploi utile (prun ci- toyen de Byzance avait su tinn- de son observation sur l'ins- tinct des hérissons, IX, vu, 7. c Caille, position de sa vésicule du tiel. II. XI. i;{; — largeur et d«nelo{)pement de son «eso- phage; particularité (pii la dis- tingue des autres oiseaux, II, XIV. 27-29; -- la mère conduit et dirige les jeunes cailles dans leur voyage; sa forme. VIII, xiv. 10, 1 1 : son action dans la migr.ation, VllI. xiv. H, )i. Cailles, leur chant, IV, ix. li; - - pondent sur terre, VI, i. ■) ; - leur j)()nte et leur incuha- tion; combats a(diarn<'S des uifiles entre eux; leur lascivité excessive. IX. ix. 1,2. •"•. H; — i^Mierre \ iolente de> mâles ; trai- tement que subit le vaincu, IX. IX, a, ;/. Cailles (migrations des) , ruses des l'hasseurs })our les j)ren- dre. VIII, XIV, 1>. 10. Caillette, un des (piatre estomacs des ruminants ; sa description, II. XII. It); — origine de ce nom donné au quatrième es- tomac des ruminants, III, xvi, 11, //. Callionyme, ou ouranoscope , poisson ; particularité notable de s(»n anatomie; <'Xj)lication du nom d'Observateur du citd. donntî à ce poisson, II, xi, 11, )i ; — poisson des c('Hes, VllI, XV. 2. Calmar, poisson pourvu de })ieds et de nageoires; sa. façon de nager; du genre des mollus- ques. I, V, 5:1. VI, 2. Di:S MATIKHHS. x:.] Calmars des grands et les j)t'tits) et les scirjics ; oi'gane qui leuf est particulier : usage (ju'ils en font, 1\'. I, S: - longueur de leurs tentacules ; leur ditlei-ence de forme. I\ . i, i;{. 1 i : — leurs parties intfrieures. 1\', i. 18: — de>crii)tion de leur accou- plement, \'. V. ;{ ; ~ -leur ponte; brievet(' de leur vie : ditVerences des mâles et dt-s femelles, \', XVI. 0. 10. Calmars (les petits), leur nour- riture, VIII, m, 10 : --- etîel de la gestation sur la bonne ou mauvaise qualité de ces pois- sons, \'III. XXIX, 1. Calvitie, (hez l'homme: l'enfant ne devient jamais chauve, non plus que la femme, ni l'eunu- que, III, X, 11. Caméléon. Voyez Chameléon. Camot, éditeur d'Aristote ; son autorité citée j)0ur des mots ajoutt's. II. II. l.'{, //. Campagnards, leurs observations sur les excréments et la nour- riture des cigales, V, xxiv, 5. Camus, éditeur et traducteur de l'Histoire des animaux, cité sur l'àne indien d'Aristote, II, n. l'f, n; — sa note sur le glanis d'Aristote, II, ix, 7. }i ; — cité sur une leçon adoptée, III, m, G, /i; — cite sur la traduction d'un mot du texte, III. iv, 1, ;/ ; — cité sur le sens d'un mot du texte, qui ne se trouve qu(» dans ce seul passage, III, vu, ."> , // ; -- c t M M . A u 1 ) e r t c t W'immer, cités sur une phrase interpolée, III, ix, G, n : — T. III. cite sur sa traduction, loue par MM. Aubert et N\'immer, V, ii, i, ?i ; —variante qu'il pro])Ose. W IX, (). )i ; — cite .sur le sens ingénieux (pi'il a donne à un passage. \', xxvi, 2. // ; — son (q)inion. d'aj)rès PuiVon, sur lidentitication de l'iuirax, \l, I, G, n: — son interprétation du texte, d'après un manu- scrit de Paris, IX. iv, 3, ?i. Canal de l'urethre ; son étendue; sa dimension, III, i, li. ?i : — extérieur et unique, chez les vi- vipares. i)our l'expulsion de la sem(MiC(^ et de l'urine, ^',Iv. G. Voyez Canaux. Canard de), largeur et dévelop- l)ement de son o^sophage : ])o- sition des appendices intesti- naux, II, XII, 27, 30; — est palmij)ède; endroits qu'il ha- bite, VIII, v, i:i. Canaux, qui tiennent lieu de le.s- ticules chez les poissons et les serpents, V, iv, ii ; — du comu-, allant au poumon ; leurs rami- fications, I, XIV, o. Voyez Vais- seaux. Cancre, sa manière de se mou- voir; son genre, I,v, 17; I, vi,2. Cancres (dépouillement des), plusieurs fois dans l'année, VIII, XIX, 9. Canine, dent des chevaux, qui fait connaître leur âge, VI, xxii, 10. Canines, expression inventée par la science gi'ccque ; leur })0;si- et leur forme, II, m, 18, ?i. Canthares, insectes, leur pro- 2a X^ï TAIUJ: ALPIIAHKTIOI'K J)i:S MATIÈIIES. O " ••' .5.1.) (Iiiction, V, wii, l'i: — i(l(Mi- tilii'atiou de cet iusocte avec l'ateuchus })illalairo df la zoo- logie moderne, V, xvii, li, 7t. Cantharides, oi-ii-anisatiou toute spéciale et renversement dfs rôles dans ces insectes ; leur mode d';iccou])lement, \'. \ii, I, 2; — leur origine; elK-s se plaisent sur les matières in- fectes, V, XVII, 17. Capiton, poisson de Tespèce du niuire, ej)oqu<' et durée ile son frai, V, IX, 8; — le dernier à pondre parmi les poissons, VI, XVI, i; — action (!<■ la pluie sur les yeux de ce poisson, VIII, XX, 7. . Capitons, leur nourriture, VIII, IV, 1. Capitons (les deux), l'un appelé la Grosse-lèvre; l'autre, le Pé- rreas ; leui- manière de vivre; leur nourriture, Mil, i\\ i. Caprie, li([ueur (pie rejet lent les truies après l'accoinilement , VI, xviii, 2. Carabe, insecte, famille (piil forme; son odeur fétide; es- j)èces (|ui ont des teintes mé- tallifpu's. I\', vu, 1, //, Caractère des animaux, I, i, J.l ; — commun de la co(iuille dans tous les crustacés, IV, iv, 7. Caractère (ditférences de) de riiomme et de la femme, IX, ' V, G, 7 ; — entre les animaux ; caractère du mouton, IX. iv, 1. Caractère, méchant et rusé de l;i perdrix, IX, ix, 3 ; — plein de douceur du cygue, IX, xiii, 4. Caractère (obst^rvations div.'r- ses sur le) du dauphin, IX, xxx\, l, -2. Caractères (un des ju-emiers) anatomiipies dans les oiseaux, 11, xii, ."■), //. Caractères spcciaux des sses de ce pays ont d<» ];i barbe ; ce (pTon re- garde comme un j)resage de l'avenir, III, x, 12. Carie (les côtes de' à l'ext remit»' sud-ouest de l'Asie Mineure, habitt'cs par les (Irecs autant (pie par les (.'ariens eux-mêmes, \, Mil, f, //. Carie (scorj)ions de) aussi nom- breux tpie redoutables, \'I1I, xxviii, 2. Carnassière (dent), explication de ce mot, II, m, 13, //. Carnassiers, cause deleurgu"rre continuelle avec les autres ani- maux, IX. Il, 2. Carnivores, bmr genre de vie, leur nourriture, I, i, 21 ; — quadru})èdes vivipares, detinis ; c-arnivores, mangeant de l'herlie pour se purger, Mil, vu, 1. Carotides primitives, leurs rami- licatioDs, III, m, 12, ?i. Carpe, nombre de ses ouïes, II, IX, 7; — son organisation sjjé- ciale, IV, xi, ."i ; — nombre et épo(pie de sa ponte ; sa fécon- dation ; le mâle l'ait la ganie auprès d(>s (pufs, M. xii, 2, G, A'I, xiii. Kl; — maladie spé- ciale à ce poisson, VIII, xx, 15. Cartilages, j»arties sèches et so- lides dans l'aninitil, I, i, 9; — leurs ressemblances et leurs différences avec les os ; ils ne sont j)as j)ercés, et ils n'ont pas de moelle, III, viii, 1, 2; — parties du corps où ils ligurent; leur durée ; leur adhérence au corps; leur épaisseur, leur na- ture; libres et cartilages; dis- tinction à faire des cartilages et des ligaments; exactitude de leur caractère, III, viii, 1 et suiv., ;/; — leur rôle dans les langoustes, V, xv, 2. Carus (M. Victor), professeur d'anatomie comparée à l'uni- versité de Leipzig, sou Oj)inion surlazoologied'Aristote.P.xvi; — historien de la zooIogie(188U), cité sur les traditions iniormes qui survivaient de l'histoire naturelle d'Aristote dans le Moyen-Age, P. xciv. Cas spécial du dauj)hin touchant sa voix; cas extraordinaires chez les petits oiseaux concer- nant leur chant, l\ , ix, 9, 18; — où la superl'etation est de toute évitleuce ; cas extraordi- naires de superfetations, MI, Y, 5, G. Caséum, partie solide du lait, et qui a du corps, III, xvi, 3. Castor, son genre de vie; il e>t l)(uirvu de [)i(Mls, I, i, li, 12 ; -— témoignage de Stra!)(ui cite sur rej)0(pie et lesj)ays ou le castor vivait, I, i. 12, // ,- — sa nour- riture, endroits oii il vit. Mil. MI, 5; — son organisation tres- ])articulière, Mil, vu, .">,//. Castration, son influence sur la voix, \', XII, 8. Castration (exemple de la), à ra})pui de l'influence considé- rable du moindre changement dans le corps des amj)hibies, VIII. II, 10 : —ses effets sur les oiseaux, IX, xxxvii, 1,2; — changements notables qu'elle amène dans toute la constitu- tion des animaux, IX, xxxvii, I, n. Castration (efî'et général de la) sur tous les animaux, IX, XXXVII, 8. Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, dans leur traduction, cité sur le sanglier d'eau ; — sur le congre, le scare; le sy- nagris ou synacris ; le Turdus viscivorus; le glauis, la carpe. II, IX, G, 7, // ,• — cité sur Itego- cé])hale; surl'emys; — le cra- paud, II, XI, a. G, ii; — cite sur plusieurs noms de })oissons mentionnés dans un paragra- l)he, II, XI, H, ;/ ; — cité sur le thôs des Grecs, II, xii, 12, )i ; — cité sur le scare ; — sur différents j)oissons ; sur le kes- treus d'Aristote, II, xii, 23, 24, }i ; — cité sur quelques oi- seaux; sur les noms de divers oiseaux, II, xii, 27-30, /i ; — I ;s:i(i TAinj; ALPH \i;i:tiui I cite sur l'iclcntitlcation du Prox avec lo cerviis caprt'olus ; 8ur le huhalt\ III, vi. 2, ii : — citt' sur r()/.()lis et rMIfilDii, l\\ I. 2-1. Il : — cile sur les os- j)tH'«'s dos ci'alx's. I\\ II. I . /' ; — cid' sur h's sdlt'ues; sur les tethvcs, (ju'on rani:*' parun les ascidies; sur rhuilrc do marais; sur le l'octon Jaco- Ixi'us, 1\', iw ;} t't suiv., // ; — ciîe sur le petit cralio (carci- nioii ; sur le evllare. I\', i\", 'l'-\. Il : 1\', IV, 20, n: — cile sur les (diahots; sur (lUcU^ucs au- tres poissons ; sur les chenilUv-, l\', viii. 12. 1:5. //; 1\', VIII, 2(1, 11: — cit<' sur ridcMtilicatioii du peiiiiie d'Aristote avec le Pecten Jacolxcus. I\\ i\. S, /i : — cite sur la classilicaiicu de hi i:-reiiouille de lucr: sur le chien marin, \', i\ . .'!. // ; - sur la nature du kcstrcus, \', V, 8, // ; — cite sur ridcntiti- cation de ([uelques poissons. \ , IX, \, n: — cite sur le cora- cin. ou Chroinis castaneus de Cuvier; sur l'orphos. ou or- pliôs ; sur les orcyuc^; sur les scorpides, \', i\, ;i, // ; - cité sur le morveux, \', ix.(S. /i : — eit(' sur ridentiticati mendirado->; des Irichides, ({*'■< trichios, \ I. x!\'. (i, // : cito .->ui' la sar^LTo-t'eundlo, \ I, xvi, 2, // ; " cito sur ridt'iuitication tU' la (iro>se-lovro ; du niorvoux, M, XVI, 2, // : - sur celli' de l'aii- lopias; du inorniyre: .^ur le co- racin. \'l,x\ i, "j. // ; citi' sur la ;jr. •nouille di' mor; sui'rai,i:uill(\ \'I, x\'i. Il, 12, /i : — sur rid«Mi- tnio;iti(in de l'ainio ou honi- ton ; sur colle dos conL''i'os, \'I. x\ i. II, 12. /i : — cil»' sur lo c ois(\aux, \'III, XIV. i, // : -- sur l'idontitication du cychrame , Mil, XIV, 10, // ; — sur une idontiticaiion (U' noms de j)oi>- sons, VIII, XV. 2 // ; — citt' sur l'identitication du thos, IX, 11, 1(>, // ; — cito sur ridentitica- tion du catarrhacto, IX. xiii, .'!, // ; — cite pour un article spt'cial sur la irrenouille de mer, IX, xxv, 1, //. DES MATIÈRES. Xô' Catalogue raisonné le i . _u'i';iui!f.s (11' la. UK'i' lonieniio, Mil, xxvii, 2, //. Céphalopodes.lt'urclassilication ; leur orLîTinisation ; ori^iut^ do leur nom, IV, i, 7 et suiv., ?/ ; '— (leserij)f ion do loiir inai-che, H', I, 11, ;/; — disst'M[u«'s par Aristoto, I\', I, Ki, ;/. Cercle, la (}uadi'aturo du corclo etudii'o par Bryson, était, un ])rol)lenie fort nouveau de S(Ui temps, \'I, V, 1, n. CéréeetNélée, tleuvcsde I'ImiIx-o, ed'et (ju'ils produisaient, selon Strabon, sur le bétail, III, x, Cerf, son caraclere, I, i, tW] ■— composition de sa verL;«% II, m, 8," — ses cornes; il est le seul animal qui perde s ; — leur \\\>- ci\ it(' exi-essive, leur isolement et leurs fureurs au temj)s du rut , leur embonpoint , \\ , XXVI, 7, 8; - explication (pie donne Butï'on sur la couleur de leur télé; — époque oii ils sont (diarges de suif, \'I, xxvi, 7. 8, n ; — leur chair au moment de la saillie; leurs ruses devant le chasseur; constitution parti- culière de leurs vist'ères, \I. xwi, l); — signes j)ar lescpnds' on peut reconnaître qu'ils sont vieux, IX, VI. 4; — effets de la castration sur les cerfs, IX, XXXVII, 5. Voir Biches. Cérinthe, espèce de mitd inf*'- rieur; sa douceur ; aliment des abeilles, IX, xxvii, .■). Certhius (petit oiseau i. son na- turel hardi ; sa demeure; son intelligence pour trouver sa noiH-riiure; sa voix très-claire; IX, XVI, 8. Cerveau, sa position,!, vu, H; -— sa descrij)tion, I, xiii, 2, '{ ; — son anatomie est une science i)i:s M ATI i: ri: s. 3:i9 délicate et ccmph^xe, 1. xiii, (i, n ; - n'a jins de sang, 111. ni, i;5; ses arîère> et ses veines très-nombreuses, III. m. V<\. n \ — UMMiibi'anes (pii l'envelop- peiit et leur division. III, xi, 2. //. Cervelet. ^.'> composition. I. XI II. i. Cervelle, sa nature dans les ani- maux gras et dans les ani- maux à suif. III. xiii. IJ ; - observations sur sa nature, v.'- ritb'es et acceptt-es ])ar la science moderne, III. xiii. .'i, y^- — n'est j)as sensible. III. XIV. 2. Cessation du lait chez les femmes et (dnv, les autres animaux, VII. X. 2. Cétacés iles'i animaux mai-ins, sont vivipares. I. iv. 1 : — (-ten- due de leur genre. I. vi. 1 ; — nom qu'on leur (huim^ encore. I. IV. 2. n. Cétacés souffleurs, exj)lication sur la voix qu'on leur prête et le siftlement qu'ils jiroduisent, IV, IX. 9. ??; — mode de leur accoui)lement, durée de l'acte, \', IV. i; — vivi})ares et à évent . qui font des petits vivants, soit dans leur intérieur, soit au (bdiors. VI, xi; —organi- sation des cétacés à event, dif- liculté de leur classification, VIII, II, i, ."i: — leur organisa- tion fort étrange; leur resj)ira- tion, VIII.ii. 4. 5, /'.- — manière spc'ciale tlont ils saisissent leur proie en se renversant. VIII, IV. 8. Chabots, petits poissons de riviè- res (jui s(^ cachent sous les rochers; facfui de les ])rendre. I\'. \in, 12; — nom grt^c de ces animaux, conservé' dans la nomenclature de Linné; iden- titicalion de ce poisson avec le chalnu de rivirre. I\'. viii. 12. //. Chacal, sa desci-iption. nombre de ses {)etits (pii naissent aveu- gles, M, XXIX, 4. Chair dans les animaux qui ont (lu sang; sa })lac»' entre la peau et les os; — elle est divisible en tous sens; — relation de la chair et des veines, III, xii, 1, 2, ;5; — dans les crustacés, IV, IV, 10. Chair (descrij)tion de la"! des té- thyes. ou ascidies, IV, vi, 3; — du cori)s (K'S insectes ; sa nature, IV, vu. S; — du bison, son goût agréable, IX, xxxii, 4. Chairs (les: ne sont pas com- plexes; leur division en parties similaires, I, i, 1. Chalcidique de Thrace, contrée au nord-ouest de l'Eubee, au fond du golfe Therma'ique; on y trouve parmi les villes Sta- gire, la patrie d'Aristote, III, x, 19, n. Chalcis en Eubée, ses moutons n'ont pas de fiel, I, xiv, 11. Chalcis (les orties de^, IV, vi, 7. Chalcis (les côtes de , visité-es parAristote; il devait y finir sa vie, \\\ vi, 7. //. Chalcis, poisson, pond trois fois l'an; — quantité d'oMifs qu'il ])ond, et lieu de sa ])onte. VI, Mi) TAHIJ: AUMlAliKTlULE DKS MAT II": H ES. :WA ^ni, 2. !> ; iiicfiiinnic >ui' l'hifiitilicriîK.ii (le ct' jiiii>^i.ii ; i!icilc aussi la /i-iiiv; mal p-i'avc et nmrtel (pi,- i;ii( ,s;, morsure aux chevaux; sa r<'s- senihlance avet' les pe(ii,> j,.. zartls ; sa couleur, \'II1, \\m, 7. Chaleur, son influence sur les (U'ties (le nier, 1 \'. n a, 7. Chaleur des chiennes, et sa dit- rt'c, \'I. XX. :>'. Chameau et lion, leur allure na- turelle. H, 1, }_), w. Chameau, ses diUormitt's, II. H. 9, /i \ — dis[)osit!on de ses (U'- ganes urinaires; — ciunpositi(ui de sa vcri:-e.ll, m, 7. 8; - a le lait le })lus h'-rei-, III. x\'i. Il ; -— S()n accouplement ; durt'C de la gestation de la feundle. (pii n'a jamais qu'un seul petit, \', xii. 22; — son accouplement, W, XXV ; — son refus de nnuiter sa mère; vengeance d'un cha- meau qui y avait été l'orc(' par ruse, IX, xxxiv, 1; — sa Cu- reui- au moment du rut. con- fondue avec la i-a^e, MII.xxii, 2, // ; — chameaux de Bac- trianeet d'Arahie, leur loc(uno- tion, II, 1, H ; — de Hactriane et d'Arai>ie, leur ditVerence; leur description, II, n. î), 10, H ; — leur accouplement pro- loni^e ; lieux ou ils s"accuu- J'ieiit. W îi, (i. Chameaux de l'Inde, }»irti(ula- rites sur ces animaux, not<'es j)ar H.'roclote, II. n. 10, // : — dur('e d-' leur accouplement, ^, II,'!. // ; - erreur d'Aristote sur l'epoipie de leur a(a'ouj)le- menf, \', xii. 22. ?/ ; leur ;;rileur pour raccoupleiuent. à lepoipie voulue; il< -ont en tous temps en ij-ueria' avec les chevaux, \'I, x\ii. M; -- leur u-oi'it pour Teau frouhle ; leur soin ieie, \d!I. \, ;! ; durée de leur vie. \"111, xi, 2 ; leur maladie, \I1Î. xxii, 2. Chameaux rajudue de^ ; de course, IX, xxxviî. 8; le.> niTiles eini)lo\es ,i la liaiei'i'e l'ien ]ilus (jue les feundles; leur castration et c. die des clia- nndlo ; essais (pi'on a t(uiîes j)our les dresser à la course, IX, xxwii. 8. n. Chaméléon, sa descripti(ui ; — divisions rtunanpiahles de ses I)attes ; — (U'i^anisation j»arti- culiere de ses \(Uix, II, vu, 1 ; — ses chauLîXunents de couleur; huiteur de ses mouvements ; sa chair; son san^r; memhranes spéciales sur s(ui corps, II,\ii, "1; — persistance de sa resjii- ration ; sa vie, II, vu. H, !» ; — sa classilication ; observa- tions sur sa desçi'iption ; er- reur commune sur sa couleur, (pi'Aristote ne partage pas, II, Nil, 1 , a, ?l. Chamelle, nombre de ses ma- nudles et mamelons, II, in, i; — n'a jamais qu'un seul petit : durée do sa gestati«ui. V, xn, ■2-2: (lur<'e de sa e-('^iati-agrea- hle, VI, XXV, t ; -^^ sa chan- et son lait, nourriture des Arabes, VI, XXV, 1, n. Chamelles ide la castration des-, rapidité des chameaux de course. IX. xxxvii, 8. Changement de la v.e.x (h./, les oar(a)ns et (die/, les filles. ^ II, I. 2 ; - siuL^uliers (diaiiLTcments de couleur du idianudetui, II, Vil, ."'). Changements de couleur dans lecham.deon, II, vu. b. n. Changements de la couleur des poils dans riunnme et dans les autres animaux. III, x, 8. Changements de la couleur des plumes dans les oiseaux, par 1 intluence des saisons et des climats et i>ar l'influence des eaux, III. X, IH, in. Changements r('ciproques qu'ex- ercent dans les animaux les act"S sur le naturel, et le na- turel sur les actes, IX, xxxvi ; Changements de couleur et do voix dans les oiseaux ; — illusions que font parb.is (a^s chaniremenls, IX, xxxvi, .5. .). Changements les plus notables qu'amène la castration dans toute la ctuistitution des ani- maux, IX, XXXVII, i, 71. Chant, et voix des animaux, 1, 1, 24. Chant des oiseaux, et organisa- tion de leur larynx, superieuret inférieur, IV, ix. 13 et //. Chant des oiseaux, ('pocjue tMi il est le i)lus tort et le plus varit', IX. xxxvi. 7. Chant des cygnes, temoiirnages dt'S navigateurs à ce sujet. IX, XIII. i. Charadrios. idemitication de cet oiseau; sa demeure et sa nour- riture. IX. XII, 2, ;?. Charcuterie, c<^nnais>ance (pi'iui avait de cette industrie au temps d'Aristote, VllI, VIII, 3. }i. Chasse des dauphins, . Chats, h'ur accoupU'ment, \ , ir.:;. Chats de mer, leur nature, II, v, 1. Chats et Ichneiimons, nombre de leurs petits; h-ur nourri- ture; durée de leiu' vie. \'l, x\i\, i. Chauve-souris, a des pieds, 1. r, 11; — sa (dassitication, I, I, J7, /' : — ex}»lication du ikuu trrec de cet (lise.au, I, i, ^I, // : — son oriianisation, I, v, 7 a 10; l)Osition de son embryon dans la matrice, III, i, û'). Chefs des guêpes, leur construc- tion des ^qi.'piers ; le (diet' nommé la Mère, sa j)roduction; leur dard, IX, xxviii, i, :;. H. Chefs de troupeaux des hrtdsis, durée de leur vie; leur tlres- sai:e, \'I, xix, 2. Chefs, des frelons, IX, xxix, 2. Chenille, espèce aj)j)elee la tei^qie de cire; toiles qu'elle lait dans les ruches des .alieilles, IX, XX VII, 18, 71. Chenilles, leur naissance; leur développement ; leur transtbr- ' mation, V, xvii, ."i, G. Chétine, matièi-e dont se com- pose le corps d.' cpielques in- sectes; sa nature particulièi-e ; ori^rliie de ce mot, IV, vu, 8, ?/. Cheval, sa tlemeure; son état j)rive et sauvai^e, I. i, i'^, 23; - - <'Sj)re(^ sans poils, (jui vient du centre de l'Asi.', Il, n. 2, u ; — i'''i>;irtition de ses jmmIs; n',i pas dedivisions aux exirciiiiio, II. ", .), 1,3 : — dispositKMi de ses or,i,'aiH's destim-s à la [onc- tion de raccouj)lement ; l'es- semldance /le ces or;_^■lnes avec ceux (h' rtdtqihanf. Il, m. :i, t; ; cl, ni,, ij,. ^,,^ [u'cniicres d»'nts ; - est h- seul animal tpii b's ait plus blanidies en vn-iHis- sant, II, in. Ki, 17 ; orirani- ^^iilion de la matrice dans cet animai, 111, i, IS; --- ehani^.'- ment de la couleur de st-s poils, III, X, S ; - - a du lait et des mamelles; ~- nature de >on lait, III, XVI, 2. 3; - à-c de l'ac- couplement du malc et de la leimdle ; durée de leur vie, \', XII, 13 ; — explication de sa haint» j)Our h> (diameau, \"I, xvii, 3, ;/: ~ est sujet à j)rev- que toutes les inal;idies de riiomme. Mil, xxm. S; --- ma- ladies dont il jieut èti'e atteint, VIII, xxnr, I. S, et // ; — se plait dans les j)ré'S maréca- geux; il .-lime à boire son ean trouble, VIII, xxm, 10; -- en guerre .avec l'anthos, qu'il tue; IX, H, II; — animal très-sus- ceptible d'atVection. IX, v, 2; - - d'un roi de Scytlue, se tue après avoir sailli sa mère sans la reconnaître, IX, xxxiv, 2. Chevaux, ont du sang: sont vlvi- }Kires, I. m, 3 ; I. i\-, i ; -— ,',,u- leur lie leurs yeux, I, viii. .'i ; -— cas oii ils ])euvent .avoir des maimdles, II, m , V ; - sin. Chevaux-cerfs, ressemblance de leurs cornes avec celles du chevreuil. II, ii, 7. Cheval de rivière, ou hippoi)o- tame, sa descri}>tion , II, iv. 2. Cheval, étude de Xenophon sur cet animal, P. i.xx. Chevaliers, espèce de crabes qui se trouvent sur les côtes de Plienicie, IV. ii, 3. Chevelue, espèce de grive ; son cri perçant; sa grosseur, IX. xviii, 2. Cheveux, parties sèches et soli- des dans l'animal, I, i, 0; — blancs dans l'homme, III, x, 8,9. Cheville , sa définition très-im- parfaite; sa définition dans le langage vulgaire, I, xi, 6, et n. Chevilles, sont une partie des Colènes; les chevilles sont ses ergots, III, VII, G. Chèvre, division des extrémités de ses parties; ses cornes, II, II, 13, 14'; — son lait contient moins d'éléments de fromage que celui de la vache, III, xvi, 9 ; — ;\o-e où elle peut s'accou- pler et porter, V, xii, 0; — té- tée par l'oiseau appelé tette- chèvre, et récits peu croyables à ce sujet. IX. xxi, 2. Chèvre d'eau, espèce d'oiseau; endroits qu'elle habite ; sa nour- riture, VIII, V, 14. 30'»- TAHLi: aij»haiu':tioie DES MATIKHKS, Mû) Chèvres, à rciat (huih'-^tiqîi-' *•! samairo . I. i , ;2.'i ; coiilour (lt> leurs yeux, I. \iii, .") : — or- l't'ur (i'AIcint'on sur l'oi'^-aiic de leur respiration, I, i\. 1 ; - «lents plus nonihreuscv cïk^y. les niales. II. m, 19. Chèvres iJes environs du niont (Kdi, qui produisent du lait s;nis avoir eu l'approeJie (du m aie. III, \vi, :;. Chèvres (les) ont des rèv<\s, I\'. >'■. -: - ont des tiques, \', xx\-, à ; — siirnes qui a])paraissent et dispai'aissent chez .dles, avant et après l'epoijue de l'ac- couplement : leur urination; leur lait, VI. xvii, i:;. IS ; -~ nonihre d'accouplements n«'ces- saires pour les féconder; ttunps de la ^'estation; durée de leur prestation; durée de leur vie ; nond)re de leurs petits, \ I, XIX, i, 2; ~~ durée de leur vie dans nos climats, \I, \ix, 2, G, /(;-- couleurs diverses de leurs petits; n'ont pasdeclud's; motifs pour lesquels les her^^'ers ne leur en donnent jjoint, M. xix, 5, {). Chèvres et moutons, hur nour- riture ; leur manière de brouter ; emi)loi utile du sel pour les faire boire et les eni.'-rai^ser, VIII, xn, !,_>. Chèvres et moutons, eaux (pii leur conviennent le mieux ; ma- nière de juger leur forc(% VI 11. ' XII, 4, :>. Chèvres , elles su{)j)ortent le froid plus difticilement (pie les moutons; ell'et ipie leur cause le tonnerre ; disposiliou des che\r('s et de> mouton^ durant le sommeil, IX, n , 2, .'>. Chèvres de Crète, cherehant le dictamne piuir -u.>r!r leurs l>laies, IX, \ii, _>. Chien, sa demeure; son état prive et sauvai.'-e ; son caractère ; son mouvement vliametral, I, j. 22,2:i,2i>: I, V. 17; - a le corps ts; d(> la pt^pte et de la couleur de ses d.'iiîs selon l'â-e. H, m . i;{, jd, 17; -- descrij)tion de sa L'ueule, II, ï\\ 1 ; — tonne et dimension de son estoma<', II. xn. 12; or- ganisation de sa matrict», III, I. 18; - composition de son crâne. III. vu, ;i; ._. u^.^ j,.,^ ,j^. saison j)our rai-couplement, \ , VIII, i>; ^^ perte de ses dents, II, m. 16, 71. Chiens (les ont doy^ rêves, I\'^ X, 2; -- changement de leur voix, y, XII, (i; - durée de leur fécondité, \', xii, 21 ; -~^ ..nt des l)oux (pi'on appelle ticpies th? chien. V, xxv, ."i ; -- leurs es- pèces diverses ; leurs accou- jdement s; leur manière d'uriner; durée de leur vie, \I, xx, 1, .'J, G; — tableau sju'cial dresst- par lUilfon, qui cite une (juaran- taine d'espèces, VI, xx, 1, /t ; — couleur de leurs dents en vieil- lissant, \L XX, 7, >/; -^ duvvi^ de leur aveuglement (u-igin.d, \ 1. XX. 2, // ; perte di's dents et leur natui-e, \I , x\, 7 ; — mangent de l'herbe pour se purger, VIII, VII, 1 ; .-^^- leurs iroi- maladies : la rag(\ l'esqui- iianeie et la goun(\ \'III. xxii. 1.2: — remède dont ds >e ser- vent pour se gut'rir; b'ur re- ue'de cuiiire les vers, IX; vu, 2, G. Chiens et porcs, ddlerence de leur estomac, II, xii, i.'S. u. Chiens et bœufs, del'Kpire : leur énorme grandeur, III. xvi, 1-'5. Chiens de Laconie. leur accou- plement ; durée de leur i)ortee : (•(■cite de lem's petits; leur lait, \ I, x\. 1. 2, i : — chiens croi- ses de Lp.eonie; chiens croises de l'Inde, Vlll. xxvii. 11. Chiens de Laconi<^et deMolossit^ croisements utiles, IX, i. t. Chiens de Laconie. ; ombre de leurs ix'tits; (pialite tiui leur e<\ particulière; durée d«' leur vie, VI. XX. G ; - leur c(dé-brite dans tout'' la Orece, IX, 1, i, /'. Chiens de chasse, étude de Xé- noph(»n sur leurs deux espèces princip;des. I'. i.xxi. Chiens-marins, reprenant leurs petits dans leur inti-rieur ; épo- que de la portée de quehpies- uns, VI. X, i:i, 20. Chiens de mer, senddent pro- duire deux i'ois par an, ^ , J^^^ 3; _ ditTé'rences entre eux, et relativement aux poissons j)lais; forniatu)n de leurs (cufs «4 de leurs petits , \ I , x , 8, 9 ; — position de leur foie, II, xii, r. ; — position de leurs bran- chies; nombre de leurs ouïes; position de leur vésicule du liel, II, IX, ;i, 7. II, XI, 11; — oriranisalion de leur iiuurice, m, I, 21 ; - disposition et nom- lire des api"'ndices à leurs in- testin^, 11. XII. 2i :— sont viv!- pare--; ont d('< branchies apj«a- rentes. 1. iv, 2. Chienne, j)o>!tion et nombi-e de ses mamellt's, II, m, ;{; — epo- ((uedeson accouplement ; durée de sa jiortee; durée de >a !e- condite, \', xii, 12, 21. Chiennes de Laconie, fécondité spt'ciale attribuée à ct^s ani- maux. V, XII, 21, II. Chiennes artleur des;, désignée par un mol spécial. VI, xvii, 1 i ;— leur chaleur ; leur arriere- faix ; leur lait ; leur i)uberte, VI, XX, e, 4; — noml>re de leurs p 'liis; durée de leur vie, VI, XX. G; — durée de leur gesta- tion; de leur chaleur, VI. xx. 2, ;}, /i: — durée de leur fec ui- dite, VI, XX, G, n. Chinois, peuple fort intelligent: cites sur l'idée de la science, et sur leur inca})acite scieutiiiipie. P. CLXXVIIl. Chiromancie, l'ondement de cette science fort ancienne sans être pour cela plus solide, I, xi, 3, et it. Chirurgie, époque de ses com- mencements ; ses études d'aua- tomie, P. Lxvi. Chlorion, oiseau, son intelligence ; son industrie à trouver sa vie; sou vol ; sa vilaine couleur, IX, XVI, \: — (luehpies dt'tails sur cet oiseau, IX, xix, 1 ; — pris pour le verdier, IX, xix. 1, ^'. Chondroptérygiens . organisa- «I ' 366 TAHLi: ALPHABÉTKJI E tioLi singulière de leurs l)raii- ohios, II, IX, 5, }), Chorion, sen^ d.ins locjud Aris- tote parait ontendr»! ce mot d'une manière générale, \'I, m, 11,;/. Chouette, ferme son odl par la paupière den haut, II, viii, (i ; — i)etitesse de sa rate, II, xi, ."i; — largeur et développement de son œsophage; {losition des appendices intestinaux, II, xii, 27, ;jO; — sa constitution; sa nourriture; sa ressemblance avec d'autres oiseaux de nuit, Mil, V, 3; — du même genre que le hil)ou; durée de sa re- traite, VIII, xiv, 11; VIII, xviH, 3 ; — cause de sa guerre avec la corneille et Torchile; j)ar son moyen, les oiseleurs pren- nent les petits oiseaux, IX, ii, 4, "i; — ses habitudes; sa de- meure; sou intelligence, IX, XVI, 8. Chouettes, chassant au crépus- cule du soir et du matin, IX, XXIII, -2. Chrems, poisson; a l'ouie extrê- mement tine, IV, vni, 13; — nom qui ne parait dans Aris- tote que cette seule fois; im- possibilité de l'identitier, IV, VIII, 13, //, Chromis, poisson'; a l'ouïe extrê- mement fine, n', VIII, 13; — sa prétendue voix, IV, ix , 6; ' — poisson qui a une j)ierre dans la tète, VIII, xx, (i. Chrysallides , leurs métamor- phoses, V, XVII, 5, 6. Chute des premières dents chez l'homnK'et les jiutres animaux, II, III, IG. Cicéron, sa connaissance- des onivres d'Aristote; mentionne, dans son Traité des Rapports des Biens et des Maux, l'His- toire des animaux; ('jxtque de son assassinat par les ordres d'Antoine. I). cxciii. Cicéron, son Traite de la nature des Dieux, cité pour des pages sublimes, attestant son amour de la nature, P. cxwviii; — ses nobles paroles sur la gran- deur et l'intirmité de l'homme, P. LXXXVIII. Cigale, le seul des animaux a n'avoir point de bouche; son alimentation; ditTérences entre les espèces de cigales, IV, vu, 11 ; — la mère; c'est d'elle (jue naissent les cigales, V, xxiv, i. Cigales, conformation particu- lière de leur bouche; leur nour- riture , IV, VII, 11 , //; — leur chant, IV, ix, 3, i ; -^^ leur l>ruit strident et continuel, IV, IX, 3, ;/ ; — les deux espèces; lieux ou (dles viennent; leur accouj)lement ; lieux ou elles pondent, V, xxiv, 1, 2. Cigales (eclosion des^ les màles seuls chantent ; oI)servations des campagnards sur leurs excréments et leur nourriture; leur vue fort mauvaise, V, XXIV, 4, 3; — erreur d'Aristote sur leur nourriture, V, xxiv, 3, ;/; — manière dont elles sortent de leur envelop])e, VIII, XIX, 7. Cigogne, emlroits oii elle vit ; sa nourriture, VIII, v, 11. l)i:S MATIKUES. 36' Cigogne (retraite de hi;, \III, xviii. 2. Cigognes, j)aiis;iiit leurs bles- sures, IX, VII, G. Cils, leur croissance: leur chute; leur couleur, 111, x, 13. Cincle, oi<.Mu; sa nourriture; endroits ou il vit, \ III, v, 1 1 ; -— sa demeure ; difticulte de rat(ra}»er; sa conformation vi- cieuse, IX, xiii, 1. Cinnamome, nom d'un oiseau de l'Inde, composition de sou nid ; manière dont les indi- gènes y recueillent la cannelle, IX, XIV, \. Circoncision, ])arait avoir eie connue par Aristote. I, x, 3, u. Circulation pulmonaire, a côté de la granile circulation, I, XIV, 3, //. Circulation du sang, époque oii elle devait être connue, I, xiv, 4, 71. Circulation du sang dans les reptiles. II. X. 1, //. Circulation du sang, éiioque de sa découverte, II, xi, 3, )i : — epo(iue de sa di'couverte, III, ni, 2, 71. Cire des j)ourpres, qu'elles t'ont au printemps : cire des testa- ct's, ^', XIII, 2, 3. Cire qui vient des Heurs, \', XIX, 4, 3, 7; — son origine, dif- ft'reiite de celle (pie lui assigne Aristote, ^', xix, 4, 7i. Cire, des bombyces. plus pâle (pie celle des al>eilles, \, xxi, i ; — sa delinition; elle n'est pas un l)roduit étranger, IX, xxvii. G. 7i ; — - «'i)oque ou les abeilh>s en font, et ])lantes oii elles la re- cueillent, IX, xxvii, 40. Citation du traité des Parties des Animaux sur la méthode exposée ])ar Aristote, I, i, ;/ ; — de l'introduction de MM. Aul)ert et Wimmer sur les parties similaires et non-simi- laires des animaux, I, i, j, 71. Citation de MM. Aubert et Wim- mer sur l'explication d'un pa- ragraphe, I. I, G, ;, ; _ sur une leçon ; — I, I, 7, //. Citation d'Hippocrate, Traite des Maladies, édition Littré, sur le l)hlegme, I, i, 9, //. Citation de Strabon sur le temps et les pays où se trouvait le castor, I, I. 12, )i. Citation d'Homère sur la trachée- artère, III, III, 9. Citation d'Homère sur son ap- pellation du Xantlie, III, x. 19. Citation du traité intitulé Théo- rie des Plantes, V, i. 4 ; _ de Simonide sur les beaux jours d'Halcyon; — de Stésichore sur la rareté des Halcyons, V, VIII, 4, G; — du traité des Par- lies des animaux sur le con- duit intérieur des vivipares, V, IV, 6; — de Musée sur le nombre et l'éclosion — classiticat ion, contemporaine, en histoire naturelle, P. rxx. Classification (de la) des animaux »'t ordre à suivre, 1*. (xxi; — - crij)tion de la hanche de l'oi- seau, et son organisation, II, VIII, 2, 3, 71 : — cité sur la com- position des plumes des oiseaux; — sur la langue des oiseaux ; — sur des différences dans les gallinacés, II, vm, 7-9, ?i ; — cité sur la murène; sur l'or- ganisation des branchies dans les sélaciens; sur la difficulté extrême de classifier les pois- sons, II, IX, 5, 6, ??; — cité sur le congre et la grive d'eau, II, IX, 7, ?i; — cité sur la diffé- rence des branchies dans les poissons; — sur leurs divers sens, II, IX, 0-il, ?, ; _ cité sur la circulation du sang dans les reptiles; _ sur la scolo- 24 il. :{7o TAIU.K A!J>IIAIU:TI0ri IicikIic. II, \, 1, 2, fi : — citt' Mir In {-liissilicatioii aristotcli- ([iie des animnux, II, \r, 1, 7i : — cito sur les éniydos, dont il lait un jicnre de tortuos dcau douce, II, XI, (i, N ; — citf sur la iuui-cue, sur l'espadon. 11, XI. l.'î, }i : — citt' sui' la lon- jiucur des intestins dans les ru- minants; — sur les deux e^|><' ces de crocoddes. II, xii, 1 i, Iti. ?? ; — cite sur la lan^nie du pho- (jue ; — sur l'or^iranisation int»'- rieure d«>s sei'[)ents. II. xii. li). 20, 7t: — cite sur lo nond)re do côtes des .-(M'pents. Il, \ii. 22, )t : — cite sur les appendi- ces pyloricpies des poissuns; — sur le canal intestinal des stdaciens, II, xii, 2\, 2"), // .• — cit('' sur les trois })arties dv l'estomac des oiseaux; — sur le jiodiceps, II, xii, 2t) et suiv., // ; — cite sur les testicides des ])oissons; dt'< serpents; des oiseaux, III, I. i, ;/ : — son ob- servation sur les testicules des oiseaux, et sur leur or^an<' (r;iccotii)lenient, III, i, 8, // ; — cit»' sur la matrice des oiseaux : — sur les partictdaritt's très- importantes des pludioménes de la re[)roduction che/ les sé- laciens, 111, 1, !<>, 21, /t; - cité sur la manière et le nom- bre d'oMifs ({ue jtondent les serpt'nts, III. i, 23, ii : — cité sur les sélaciens, III. m, l». n; — cité sur des foianations ejii- dermiques analouiies aux os, III. IX, 1, ]i: - cite sur Tt-tude des poils dans le l'eune :inim;d tout entier, 111, x. 1, // ; — eite sur la re})roduction de l'an- guille, du congre et de la mu- rène. III, X. 1 . // ; — cit'- sur les mollu'-s[)èc<'s des crabes et leurs variétés. I\', II, 2 et suiv., ;/; cite sur l(>s lu'anchies dt^s crustacés et leur doul)le circulation. l\'. ii. Iti, n: — cite sur les principaux systèmes lie cla^sitication, \\ . IV, 1. n: — cite sur les nè'i-ites, IV, IV, 2«i, n ; — cite sur la distinction (b's espèces très- nombreuses d'oursins, ou hé- rissons dt' mer, I\'. v, 2. // ; — cité sur la nomeiudature et la classilication des inscci.'s. I\ . vil, 1, // ; — cite sur l'étude de< veux des insectes; sur les myo- pes; — sur la classitic-alion du scorpion. IV, vu, i, ."i, it : — cité sur les psychés; — sur rai)par<'il digestit' des insectes; sur les cri(|uets ; sur les cigales, IV, vil, 7-11, //.-—cité sur des récits aux(piels ont pu donner lieu certaines holothuri«'s, 1\ , VII, 12. Il : — cite sur la clas- sitîcation du pouri)re, IV, viii, 2i, Il : — cite sur le mécanisme cicadaire, et le rôle important ipi'y joue l'air intérieur, I\', ix, 4, Il ; — cit(' sur l'organisation de la langue de la grenouille, IV, IX, H, //; — eite sur le chant (U's oiseaux et l'organi- sation de leur larynx, supérieur et inférieur, I\', ix, V-\. n; — citi' sur les sexes, I\', xi, I , ^/ ; - - sur le sexe et la l\'C(uida- tiou des .anguilles, W , xi. ."5. // ; - cite sur la classe laite j)our les vers intestinaux, \', i, 5, // ; — cite sur raccoui)lement DKS MATIKHi:S. 371 des j)hoques, V, ii, 7, n : — sur les trygons, V, m, 1, n: — cité sur l'actauiplement des mollus- ques ; — sur le développement de r(euf' des céphalo{)odes, V, v, 1 , .'1, Il : — cité sur le mot de crustacés, V, vi, 1, ii : — sur la reproduction dans les insec- tes; — sur le nom de spon- dyles, V, vu, I, 2, n : — cité sur le plumage brillant de rilalcyon, V, viii, 4, n: — cité sur le frai des poissons en g('- neral, V, ix, 1, ii ; — cité sur l'identilication du muros avec Tophisurus serpeus; sur les dents de Tophisurus serpens, V, IX, '», // ; — cité sur le cora- cin ; sur les scorpides, V, ix, 5, //; — citt' stirla seiche, V, x, 1 . Il : — sur la classitication des potu'pres et des buccins, V, x, .S, n: — cité sur les })igeons, \', XI, 3, ;/ ; — cité sur la fa- nnlle des j)étoncles, des spon- dyles et des moules; sur les solènes, appelés vulgairement manches de couteau ; stir les peignes; sur les pinues; V, xiii. 10, n : — cités sur les «'toi- les ou iistt'ries; — sur les pou- mons de nnu'; — sur le mot de strombe, V, xiii, li-lG, n; — cité sur le j)rogrés des étu- des concernant les éjionges: — sur leur sensibilitt' ; — sur leur reproduction, V, xiv, ;}-5, n; — cité sur une espèce d'eponge, ajjpelée aplysina, V, xiv. S, Il : — sur l'iilentification du mot de langouste, V, xv, 1. 7/; — sur l'origine des ascarides, V. XVII, 1.'}; — cité sur l'iden- titication des canthares, V, xvii, 15, n: — cit(' sur le nom d'ichneumons, V,\vii, 21, n; — citt' sur l'identification de l'at- telabe, \', xxiii, 4, n: — cité sur le ])orte-sac de la famille des psychides, V, xx^•I, ;>, n ; — cité pour des détails sur la tortue de mer, V, xxvii, i, //; — sur les j)etites vipères ; — sur l'incubation des serpents, y, xxviii. 2, .'1. // ; — cite sur le mérops, M. i, 5, ii : — sur l'identilication du circus; de l'ourax. M, i, ti, //; — cite sur le cheualopex egyptiacus, es- pèce de petite oie d'Egypte, VI, II, G, n; — sur le scyllium, VI. X, 8, n; — sur l'organistttion des sélaciens, qui ])résente des particularités renia r({ua blés, VI, X, 9 et suiv., // ; — sur une espèce de squale qu'on aj)- pelle « acanthias vulgaris », M, X, 11, Il : — cité ])our les oi)ser- vaiions d'Aristote sur les rhi- nes et les torpilles, VI, x, 15, n ; — sur les sélaciens; — sur raj)plicatiou du nom de l'Etoi- le, VI, X, 19, n; — sur le séla- cien rhinobatus, \\, x. 21. //; — cite sur la famille des dau- phins et des marsouins, M, xi. 2, Il ; — sur l'organisation par- ticulière du phoque, VI, xi, 5, n : — cité sur l'identitication du serran; du phoxiu, VI, xii, 3, //; — sur la famille dont fait partie la seiche; — sur \e nom de Phycis; — sur Titleu- titication .le l'aiguille, VI, xii, 5-7, n: — sur la rej)roduction de la carpe, VI, xiii, 6, ii; — citt' sur ridentiiieation des muges, VI, xiii, 11, // ; — sur les petites nuenides, \'I, xiv, 1, n; — sur la reproduction de 372 wni.E ali>habi:ti(jik rauguille, M, xx, 1, // : - cité sur l'identification do la sarge iemelh', VI, xvi, 2, ;/ ; — sur celle de la grosse- lèvre ; du capiton, VI, xvi, 2-4, //; — sur la saui)e, qu'on ne doit juis confondre avec les salpes; — sur le niormvre, \'I, xvi, .">, /' ; — cite sur la grenouille de nier; — sur l'aiguille et la rauiille dont elle l'nit ])artie, \l, \^ i. 7, 8, fi : — sur l'identitication de l'amie, ou boniton ; sur (-('lie des congres. \'I, xvi, 11. 12, // ; — l'ite sur la deiuitioii du cheval, VI, xxii, i, // : — cil*' sur riclnununon d'Mgvpte, \'I, XXIX, 't, /'.- — cite sur les mots grecs de pinnes et de sidenes, conservés à quehpu's l'amilles de coquillages, Mil, i, ."i, // ; — sur la detînition et l'orga- nisation des acaU'i)lies, \'III, III, [i, n : — sur le scare. \'III, IV, 1, )i ; — cite sur lepinier, VIII, V, (). // ; — sur ra{)plica- tiou du mot d'aigle-marin à une espèc*' de pygargue, VIII, V, 14, n ; — citt'' sur l'identiti- cation du cychrame. \'1I1. xi\-, 10, n: — sur l'identitication de plusieurs j)oissons. Mil, xv, .'î et suiv.. Il : — cité sur le mot grec de stellions ; — sur l'iden- titication de l'hippoure et du coracin, VIII, xvii, 1, 2, // ; — sur la tortue et l'emys; — sur Tempis, VIII, xix, 4, 7. // ; — cite sur l'identitication du nom de gobio, \'III, xx, ,"), n: — • sur l'identitication du chromis ; de la sciîena; du phagre ou pagre, Mil, xx. G, // ; — cité sur le staphylin ; — sur la my- gale, Mil. xxiii. G. 7, /(.• - sur le nom de cleros; — ^^^r la l'onction de la res{)iration des insectes, Mil, xxvi, 2, i. // ; — cit*' sur l'identitication de la smaris et de la mauKi, VIII, XXIX. 4, i> : —sur le nom de l'iclineumon. IX. ii. 4, // ; — cite sur lidcntilication de la silte. IX. II. 111. //; -— de Fantlios, IX. II. 11. /' ; — sur les esjiècfs de ht-rons, IX. ii. 12, // .• — cite sur rideiuilicatioii du îlios, IX. II. 10. // : — >ur les s[)hyrénes. IX, m. 1 . /' : - sur le serpent-dragon. IX. vu. .">, )\ : — cite sur les difTerenfes espèces de [)it's. IX, \. 2. /' ; — sur le mot (diaradiàos, dési- gnant le pluvier. IX. \ii, 2, // ; — sur le cincle, IX. xiii. 1, // ; — - citt' sur ridentitication du catarrhacte. IX, xiii, l{, // ; — sur le cvgnus musicus. IX. XIII, \s )i : — cité sur la tamille des nu'ropides, IX, \iv, 2. /i : — sur la construction du nid de l'halcyon, IX , xx. \, n : — sur la huj)pe ; sur la mé- sange. IX, XVI, I, 2, //; — cité sur l'organisation spéciale de la langue de la mésange: — sur l'identification de la ci'ex: du certhius; des epiniers, IX. XVI, .'{-8, // .- — sur la classifi- cation des geais, IX, xix, ."i, n : — cite sur le nom de scolopax. — sur l'identification des ducs, IX, xix, G, 8, Il : — sur les cypsèles; — sur la composition du mot Teite-chèvre, IX. xxi, 1, 2, 7/ ; — cite sur la gre- noudle de mer. IX, xxv, 1, // ; — sur la place de l'aijpareil électrique de la torpille; — sur la pasténague, IX. xxv. ■^, 4, DKS MATIÈHKS. 373 ;, ; __ sur l'identification des renards-marins, IX. xxv, 9, „; .^ sur la dt'signation du mot d'Apodes; sur la rapidité du mouvement des peignes; — sur l'identification du scare. IX. xxv. I'k l-i. ii; — ^ite sur l'ordre des phalangides, IX, XXVI, 2, n: — sur la toile des saltigrades, IX, xxvi, 3, // ; — sur la férocité des araignées: — sur les espèces d'araignées. IX, xxv, :;, G. n: — cité sur les rapports des anthrènes et des tenthrédons avec les abeil- les : sur l'identification du bom- byle, IX, XXVII, 2, ii ; — cité sur la distinction des guêpes, IX, XXVIII, î, n: — sur leur reproduction, IX, xxviii, 3, n ; -— cité sur ridentificatiou du bombyle, IX, xxx, 1, n; —sur la rumination du scarus cre- tensis, IX, xxxvn, 10, n; — citt' sur le nom d'Attagen donné à une espèce d'insecte, IX, xxxviii. 8, /(. Claus (M. le Dr C), professeur de zoologie et d'anatomie com- parée à l'Université de Vienne, son opinion sur la zoologie d'Aristote. P. xin : — liste dans laquelle il énumère les classifi- cations nouvelles depuis Cu- vier, P. ex. Clazomène, patrie d'Anaxagore, P. LIX. Cléros, qu'on appelle aussi le pyrauste, elTet funeste que pro- duit cette larve dans les es- saims d'abeilles, VIII, XXVI, 2; — identification de cet insecte ; VIII, XXVI, 2, /(,- — une des maladies des abeilles, IX, xxvii. ;{(j;__ description de cette ma- ladie et désordre apporté dans la ruche par les vers qui s'y produisent, IX. xxvii, 3G. n. Climat de l'Arachosie, II, 'i, 6, // ; — influence des climats sur les animaux, sur leur taille et la durée de leur existence. ^ III, xxvii, et suiv. Cnide, espèce de petit poisson qu'on trouvait dans les marais des environs de cette ville, \ I, XIV, l ;— célèbre par le temple de Venus Aphrodite, et par une statue admirable de Praxitèle. VI, XIV, l, n. Coagulation du sang dans les animaux, III, vi, 2, 3; — du sang dans les animaux, III, XIV, 3; — du lait danscertains animaux, III, xvi, 3. Coassement des grenouilles, sur- ■ tout dans la saison de l'accou- plement, IV, IX, 12. Cocalies, espèce de coquillage; leur organisation, IV, iv, 2. Cochon, organisation de la ma- trice dans cet animal, III. i, 18 1 _ ses os sans moelle ou presque sans moelle, III. xv, .'} ; — sa fécondité; mode extraor- dinaire d'accouplement du co- chon dans certains cas, V, xii, 19, 20; — sa passion pour les racines; sa facilité pour toute espèce de nourriture ; — son engraissement rapide ; procédé j)our l'engraisser, VIII, viii, 2, 3; — durée de son engraisse- ment; sa nourriture préférée, VIII, VIII. 3, n ; — méthode des Thraces pour l'engraisser; uti- lité de son repos; poids qu'il 37. TAIU.K AMMlAHirriOIK 1)1. S M ATI khi: S. 4 i ..» |)cr 1 a liHliauiiaL,!', \ 111, \ m, \. Cochons, IfMir état j)riv(' et s;iu- vuf^e, 1, I. :>;}; -- leur mode extraordinaire d'aeconj dément dans certains cas, \\ \ii, l!)-ii) ; — es])èce de ])oiix au.\(iu(ds les cochons sont sujets, V, xw, ."1. Cocons îdes insectes i, leur iornia- tion ; {)ays oii lt>s femim-s d('- roulent les cocons en les dévi- dant et en les filant ; femme (liii passe pour être la première a avoir ima^dné ce tissau-e. \', XVII, 9; — (qualités de leur ma- tière on «Irece et en Chine, V. XVII, !>, //. Code civil, eit<' sur la possihilit(' des irrossesses extraordinaires chez les femmes, MI, iv, 7, h. Cœur, sa description; ses rap- ports avec la tracdn-e-artère, I, xin, 1 ) ; — dans le <'oi'ps hu- main, ses cavités: sa positicm; direction de sa j)ointe ; m«'pri- ses dans la dissection ; sa j)lace : sa confi'rmation ; ses trois ca- vités, I, XIV, 1, 2, 3; — ma- nière dont il faut comprendre la description qu'en fait Aris- tote, I, xrx, 1, // ; — sa forme, sa position dans l'homme, I, XIV, 2, et // ; — a du sanir en lui-même; ditrèreuce du sauL,-- selon les cavités, I, xiv, 8; — dans les animaux ; chez quel- ques-uns, il y a un os dans le cœur, II, XI, 4. Cœur (position génénde du), dans les animaux; direction de sa pointe ; -— sommet du cuuir des poissons, II, xii, 2, 3. Cœur des poissons, de la direc- tion de la pointe et du sommet de leur ((eiir, II, xii, .{, // .• imp(U'tance sup.'rieure de e,'t orirath' reconnue des le temps d'Aristote, mais sans (pi'd comprenne son vt-ritahie l'ole, l'I. it. 3, // : — ses ti'ois ca- vit<'s, 111, m, :i ; - sa meni- hrane, III, xi. 2. Coins des yeux, et siirnes d,- ca- ractère (pi'ils inili{pient, I, viii, ;{. CÔlénes. ou jamhes; os d(>s ex- trémités intérieures, leur dis- position. III, vil, G. Coléoptères, leur organisation, I- V. lu, 12; -^ lamilles qu'ils t'<'i-inent ; leur classilication ; 'X'iuhre et nature de leurs ailes ; t^rand nomhre de leurs espèces, I\', vn, 1, // ; -^ se dépouillent ; manière diuit ce <'liani^ement de |)eaii s.- fait Mil, XIX, 7. Colias, poissons, éjxxjue de leur mi-ration, VIII, w, '^ Colias (miirrations des; dans le Pont-Kuxin; colias les j)lus dé- licats, Mil, XV, f). Colimaçon, son analogie avec une espèce de pol\j)e, I\', i^ 2lj. ^'oir Limaçon. Colimaçons, ressemhlance de leur forme avec Toreille inl(''- rieure de l'homme, I, ix, 2. Colique, symptôme de cette ma- ladie chez les chevaux, \'III, XXIII, ;j, CoUyrion, quelques détails sur cet oiseau, IX, xix, 4, Colombes, leur irenre de \ i,., I, I, lî); — n'emij^^'ent pas, MU, xi\-, S. Côlôte, animal (pTon supi)os(^ etrt' une espèce île le/.ard, 1\, II, 12, II. Colymbe. oiseau; est palmi tiède ; endroits ouil hahite, \'11I, v, 13. Combats des taureaux entre eux, ^^'j ,^x^,^ 2:— des tdè-phants les uns contre les autres, IX, II, 10; -- acharnes entre les perdrix maies ; — les caides mâles et les co(}>. IX, ix. k a ; — du cyune contre l'aigle ; — de rhyl)ris contre l'aigle ; — combats furieux des grues entre elles, IX, xiii. i, U, 7. Commentaire d'Alhert-le-iirand sur les livres d'Aristote, cite sur l'epociue ou la culture de rhistoire naturelle recommen- ce, P. xcv. Commentateurs, et éditeurs de l'Histoire îles animaux cites sur une lacune, IX, ii, 3, // ; — citè's sur un changement du texte, IX, V. 1. Il ; — cites sur l'ohscuritè' d'un passage, IX, j^jj^ Il ; — citt's sur une espèce de mésange ai)i)ele parus pa- liKtris, IX, XM, 2, ii: - leur conjei'ture sur le nom de l'oi- seau bleu, IX, xviii, 3, //. Communication du cœur avec le poumon; expérience qui, d a- près Aristote. prouve celte com- munication, I, XIV, 3 et suiv. Comparaison de la rate humaine avec celle du porc, impliquant qu' Aristote avait observé et vu la rate de Ihomme, I, xiv, 1 1, f,. __ des reins de l'homme avec ceux du bœuf, I, xiv, 13, i, • _- des veines avec les es- (piisses des peintres, III. %■, 2; -- trajet des veines a la sur- fice du corps. 111, v. 2 et /' ; — desmollusquesentreeux.l\ , ,^ ];{; — d<' la l)ouche des lit'rissons ib^ mer à une lan- terne à cin([ pans. 1\'. v, 7 et ^, ■ „_ de riiomme et de la femme. 1\'. xi, 8; — des ani- maux et de rhiunme, AlII. i, •)• __ de l'EirviJte et de la GrèC(\ pour les ditîérences de taille des animaux de ces pays; — de l'Eurojie et de l'Asie jtour l'existence de certains ani- maux, MU, xxvii. G, 9; -- de la disposition des alvéoles avec des stalactites, pendants du haut d'une vot^Ue, IX.xxvii, 8, //. Comparaison d'Alcmeon, rappro- chant la puiiertè dans l'homme de la fleur dans la idante, P. Lvii ; —- d'Homère avec Aris- tote. P. cxc. Composition des parties des ani- maux, I, i, 1 et suiv.; — du lait; ses deux parties : le sé- rum et le caséum, 111, xvi, 3 ; — et fonction du cordon om- bilical, selon la grosseur des fuHus et des animaux, VU, Ml, G. 7. Composition de l'Histoire des Animaux d'Aristote. D. 1 1 xii ; P. xxix. Composition de l'Histoire des Animaux, le meilleur argu- ment pour l'expliquer, P. LXXX. Comte iM. Auguste), sadoctrine; _- sa " Philosophie positive » traduite en anglais par M. Le- ■vves ; — ses principes erronés, P. XXV. :j7<; TAHLK ALI>ilAin<:Tlon<: Conception, ^,es relatums avec i(-, iiicustrues (eniiniiies. \ll, n, :{ ; — moyens cm plus es par des lemmes pour la i)reveiur, VII, III, L». Conceptions (facilite des^ re^u- lit'res,et des productions duMils clairs, chez la plupart des oi- seaux, M, II. li. Conclusion sur la /.»(»!(. iri,. dA- ristote, P. c\( . Conditions ireueralfs de l'aei-ou- plement, du frai et du develop- penieàt des j)oi>s<)ns, \'I^ xvi 11. ' " ■' Conduit ur.'thral eluv l'iionnue et la femme, I, x. 8: — intes- tinal, et appendices intestinaux dans les oiseaux, II, \ii, 30; — dans les poissons et dans les serpents; leur position; leurs ditïe renées les uns par rapport aux autres, III, i, (i, 7; — et intestins des lan^-ou.^tes, IV. II, -20, 2\. Conduits (description des deux) des téthyes, ou ascidies, lY vi 3, 4. Conformation de la tète chez tous les animaux a crinières, I, xiii, 5 ; — des reins ou ro- i^^nons dans les animaux, sem- blable a ce qu'elle est chez l'homme, I, xiv. 13; — spéciale du cou du lion, II, i, -2; -- {)ar- ticulière de leh^phant, II. i, 4; — qui appartient ex(;lusivenient au chameau, II, n, 9; ~ des animaux arrives a toute leur eroissance, II, m, f), lO; - - des mains et des pieds des sin'>es. 11, V, 4, 5, //; — de la hanche chez les oiseaux, II, vin. 2. Conformation rapport de la de I'"i.^eau a elle de riionnne, Conformation t^Vneral.' des in- '*^>'f'iis, II, XII, U; de l'es- tomac et d.'N intestins ehe/ les quadrupèdes ovijjares, II, m, !ti. Conformation tres-sptuial.- de l'"'-sophaire chez i|Uel,|ues .ci- seaux, II. XII. :^8; -despartie^ e\ter!«Mn-es et intérieures des crusîac.'s. \\\ ,,, ."i : ^- irrè'iru- lière des homards; diflicidte de la hien décrire, \\\ n, ];{^ /'; - tres-speciale de la lan-ue chez les crustacés, I\', n. 17^ " ; — de la co(pnlle des nenles, 1\ , IV. -'(i ; — spéciale de la lanirue des -renouiUes, IV, i^ 11, n. Conformation (ditlerences del entre le mâle et la femelh- pour les diverses parties, I\', xi, G 8. Conformation de leixmg^e, étu- diée de tre-^-pres par les An- ciens, et (lu'aujourd'hui même on connaît encore moins (pfon ne voudrait, \\ xiv, 7, n. Conformation de la vésicule du htd. dans les poissons et dans les oiseaux, II, xi, 11, 12. i:;. Congre, p.dsson, position de ses na--eoir.'s, I, v. 2; - ses ouies, — sa peau lisse; - - II, ix, 7. 9; position de sa voicule du ^'^'1' lî, X', 13; se trouve dans la mer des Cyclades; ses deux espèces; appelé aus.si anj^'uiUe de mer. II, ix, 7. „ ; — son o'sophîitre j)eu dt;v.'- loppe, II, xn, \ ; — ses o u's, DES MATIHHKS. • 1 » «, .1 i / III, X. 1 ; xvii. 2. sa retraite. \'III. Conqres, ont des teufs comme les autres poissons ; difticult(* et manière de les reconnaitre ; variè'tes sinirnlières d'oriranisa- tion, W, \vi. 12; — dévorent les polypes, VIII, m, 7. Congres blancs, poissons de haute mer, Mil. xv. 2. Congres noirs, sont a la fois des côtes et de haute mer, Mil. XV, 2. Conisis, sa dèlinition ; matière dont se servent les abeilles en construisant leurs cellules de cire, IX, xxvii, 6; — défini- tion de cette matière ; sens ètymolo^dque de ce mot, IX, xxvii, G, n. Conopes,auim!ilcules tlu vinaigre, leur formation, \ , xvii, 17. Conques, nommées j)arfois Ga- laques, leur coquille, I\', iv, 4 ; — animal analogue au nè- rite, (ju'on ap|)elle le Cyllare, et qui a son adhérence à peu |)rès la même, IV, iv, 2G ; — naissent dans le sable, V, xiii, II. 13 ; — cuirasse qu'elles se forment. IX, xxv, 23; — théo- rie' de leur tbrmatiou comj)arèe avec les théories modernes, IX, xxv, 23, II. Consistance du miel et son goût, V, XIX. "), G. Constitution particulière îles viscères du cerf, \'I, xxvii,9; — du cordyle, VIII, 11, 8; — des amphibies; influence con- siderai>le du moimlre chan- gement dans leur corps, VIII, II, n. iU; — et manière île vivre des animaux aquatiques, \'lll, m. 1 ; — physique du cou- cou; cause de sa lâcheté, IX, XX. 4, n: — très-solide et très- indusi rieuse du nid de l'hal- cyon. IX. XV. 3 ; — de r«eil des oiseaux. II, viii. G, n : — des alvéoles, pour les abeilles. j>our les Rois et pour les bour(l(»ns ; })rocedes de construction. IX, xxvii. G, 7 ; — j)articuliére des nids des guè[»es; epoipie des fondements de cette construc- tion, posés })ar une seule fe- melle, IX, xxviii, 4, 7, ?^ ; - matériaux dont se servent quelques guêpes, IX, xxviii, 9, «. Contemporains: naturalistes con- temporains, leurs opinions sur la zoologie d'Aristote, P. xn. Conte populaire, sur les cornes du cerf; ce qui peut-être y a donne naissance, IX, vi, 2, et n. Contre -poison puissant contre la {)lupart des morsures des animaux à venin, VIII, xxviii.i. Convexes, espèce de squilles, ipii ne deviennent jamais très- grosses; leur organisation. \\\ II, 2, 5; — nombre des j)ieds de ces crabes, IV. 11, .'i, n. Convulsions chez les enfants; leurs causes les plus ordinaires; danger des convulsions dans le dos, \'I1, XI, 1, 2; — des enfants et leur cause, MI, xi, 1, ;/. Coq, sa crête. II, viii, 9; — a le Jabot avant l'estomac, 11, xii, 2G ; — position de ses appen- dices intestinaux, II, xii, 30. MH TAïu.!: ALPiiAnKTiori: Coqs li's), h'ur i\n-;icînrc. I, r. 2i : - leur cliaiu. IN'. 1 \. ! 1 ; - 1,'ur .■icconpIeiiiiMit, \ . Il, .') ; leurs coiuhats eiiti't' eux, 1 \ . ix, ,",. Coqs iiJ'Uls (1rs . jihi'iioiiit'lKVs l•('^^■lni(^s comme (l.'> inoiisfrun- Coqs, essayant ({f se faire poules. IX. XXXNÎ, _'. Coquillage appelé riMoii.>: sa chaleur excessisc; >;i lorm,', y , xiii. 1 i. Coquillages, leur immoî.ilne. I. '• 1"» ; ori^-ani>atiou de l,.|ir Jiarrie charnue scmMahle ,•( cclU' (les l'iaistaces ; ililler-aiees qu'ils prcM'iUent entre eux, 1 \\ 1^'. 1.2; valoni mieux (hi- l'int la -esfaho!», \1II. \\i\, 1 ; - ■ (louics sur leur rcjr nhu'- ti"n ''t leur cr(Ms>ance, IX, XX\, l.'i, //. Coquille, son ('.ai'actère commun dans tous les crustacés, I\', i\-, i: — des l('thyes ou ascidies; elle adhère aux rochers, I\'. VI. 1, _>. Coquilles, leurs ressem])lances, leurs dilî"erences, I\', i\ , \ ; -^^^ emplacement des diverses es- pèces de cotpiillages ; co(juil- la^^es moltiles; coipiillagcs immobiles, \, xm, |;{. Coracias, espèce de ireai ; sa ^Tosseur; couleur de son hec, IX, XIX, .a; — etymolo^ie de cejnot, IX, \ix, "i, /i. Coraciîl, poisson; sa croissance rapich'; endroits oh il tVavc, \', IX, .") ; — incertitude sur ce Iietit {)oisson ; assimile, dans le catalogue de MM. Auber! et W'immer. a!i ch!'onii--cast;in(Mis de ( 'un iei\ \ , IX. "i, // ; - - le d''rnu'r a pondre païaui les piii>M ms : endriuK de --a ponte. \ 1 . x\ 1, ."». t) : --• meert itude -ur ridentilic.ation de ce jioi-vun. \ I, X\l. ,'i. // ; - epiMpie d.- sa retraite ; epofpiev de l'a nm-c ou on le jireiiil. Mil. xN'ii. 2 ; — saison (pli lui com ient h» mieux. \' 11 1. XX, S ; — etl'et de la i:e>f;iiion sur !a bonne (pia- !ile de ce po:sson, \ 1 1 1 . xxix, i. Coracin et hippoure. idennfua- Iion (le ces poissons d'après ( 'u\ ler, \'il I, x\ II. 2, Il . Coran, ci'»' >ur }"adniira!ion ((Ui' iious insp!i-eut les o'U\re-- d»» la naiure, P. ( i,ix. Corbeau, sa façon de \ivre. I, I, '1\ : po.->ition de sa vesicuh', du liel, II. XI, i;] ; de\tdop. peinent et lar^Tcur de son (e-o- phau.', (pli remplace le jabot : position de ses appi'iidices in- testinaux, II, XII, 27, .'{(I ; — (dianucment de couleur de son pluma--e, 111, x, IS ; - durée de rincubation; ex|)ulse ses jx'tits, \1, \ I, ;5 ; - soin (pi'il l>rend de ses [jetits, contraire- ment à ce (pi'en dit Aristote, ^ I, VI. .'}, // ; — l'ennemi ilu taureau et de l'àne ; mal (pi'il leur fait, IX. ii, 0. Corbeaux, leur vit^ilanee à n'être jamais (pie deux dans les can- tons peu fertiles ; exj)ulsion îles jeunes; leur entende sinj^ulien» dans certaines circonslaiu;es, IX. x.xi. :{. Corbeaux de nuit, chassant au crépuscule du soir et du uui- l)i:S MATIK({KS. ;'79 tm. IX . xxii:. 2 : ■ oxplic-ujoa lie Hulfon sur la necessit(' oii sont ces oiseaux de ne idias- ser (pi'a la lumiei-e la plus douce. IX. X xni, 2. //. Corbeau aquatique, est ])almi- pf''de ; sa tirosseur : sa couleur; seul, de cet!(^ cdasse d'oiseaUX, ([iii niche et l'asse ses petits sur les arbres. \'III. v, !.'). Corbeau et renard s'entendent ('(Mitre l'emerillon, IX. ii, le. Cordon ombilical rattaché à la matrice ou à I'omiI': c'est j)ar le Cordon (pie les toMus se nourrissent. \"II. \ii. 1, :\\ — foni'tioii et compositi(Ui ; en- toure de une a (piatre veines, s(d(>n la L.'1'osseur des t'o-tus et des animaux. VII, \\\, 6. 7; — l'art d(^ sav(tir le couper ; acci- ileii's pos>il)les, \"II. IX. 1, '1. Cordons ombilicaux dans les poissons; dessins anatomiques a ('■tîidier. \\. x. G, 8. Cordyle, sa fa(:'on de nai:er, I, v, (5; — sa constitution jiarticu- lière. Mil, ii, 8: — détails sur cet animal, au t("^mps d'Aristote; conntiivsance qu'en a la science moderne. Mil, ii, 8. //. Corne, analoirue à ronj.;Ie, I, i, 8 ; — corne Lî'auche du cerf, le motif (pli fait qu'il la cache, IX, VI, -1. Cornes. j)arties sèches et solides dans l'animal, 1, i, 0; — des lio'ufs sauvatics ; celles des chevaux-cerfs ressemblent aux cornes du chevreuil; cornes (les animaux. II, ii. 7. [\. Cornes prétendues des ser})ents I\L'ypîiens. II, II. 18 : - - deseriji- tion -lo^ cornes. II, n. !!•. Cornes et bois, distinction con- ser\ ce j)ar la science moderne, II. II, I îb // : — leur couleur ; leur nature ; les C(,'rne> ^\er^ cerfs, III, IX. 2, \. Cornes mobiles des Ixeufs de Phrvi:ie, III. IX, "i. (les ec revisse Cornes et dents leur nombre, I\', ii, 12. Cornes des cnistac('s et leurs di- mensions, IV, IV. It) ; — cornes au-ile\ant des yeux de (pielques insectes. I\', \n. 7. Cornes des bœufs, procèdes pour les emj)Ioyer. et jiour soulairer les maux de j»ie(ls des bo-ufs, Mil, IX. 3. Cornes du cerf, maniei'e dont elles repoussent ; — lierre atta- ché aux cornes d'un cerf, IX, XI. a, (j : — cornes du bison, leur forme ; leur loni^ueur ; leur couleur ; elles ne })euvent servir à le défendre, IX, xxxii, •1 o. Corneille, développement et lar- jj^eur de son oesophage, II, xii, 27 ; — soin qu'elle prend de ses j)elits, lorsqu'ils volent déjà, M, VI, i. Corneille et chouette, cause de leur .i^uerre ; — la corneille tue le typan, IX, ii, 4, 7. Corneilles, femelles nourries par les mâles pendant l'incubation, M, viii. ;b Corneilles de mer; oiseaux om- nivores; tmdroits ou elles vivent. Mil, V. 12. 380 TAHI.i: ALPHAMirriQ! K ni: S MATIKHKS, 3«1 Corps (les ('iMλ»^s. ('>t une masse confuse, ainsi (|ue les autres parties, IV. m, 'A; -^ sini,'ulier (les insectes, I\'. vu, 8. Corps noirs, dans les lierissons (le nier; leurj.'-oùt ; (u-uane seui- blal)le ou analotruf dans hon nombre d'animaux, ne ditlVrant que })ar la couleur, I\'. \\ ti. Correspondance, de la i.osiuon des j)arties du corps clie/. riiomme ; positions dans l'uiu- vers, I, XII, 2; -^ des tlexions des liras et des janihes, 1, xii. • >; — pretenduart; nondire des vraies et (les fausses côtes ; leur jonction, III, VII, .'5, //. Cotyle, valeur de cette mesure, employée surtout j)ar les mé- decins pour doser les remèdes. \'I. wii, 16, //. Cotylédons, représentant le pla- centa; rôle de ce corps spon- ^rieux, III. I, 2;;. // ; — si^niifi- cation de ce terme, nouveau à l'époque oii l'emploie Aristote. VII. vu. 3, //. Cou, sa position, ses parties di- verses, I, X, 1; — une des parties principales de notre cori)s, I, vu, 1. Cou et tête se retrouvent chez tous les (luadrupèdes vivij)a- les, II, i, 2. Cou du Lion, sa conformité spé- ciale, II, 1, 2. Voir Lion. Couche, fausse - cou,. 1),. d'une femme produi>antiu>(pi"adouz.' fo'tus, \II, v, .■■). Coucou, [loissiui <1.' l'Aclndous; sa pr('fendiie voix, W , ix, t;, 7. Coucou, oiseau; son nid, \'I. i. b : — cont'oiidu a tort avec l'epervier; époque ou il se montre ; ditî'erciict» du coucou et de l'ep-M-vier; erreur popu- laire sur ces deux ois. «aux, VI, vu, 1, 2, ;{; — pond dans 1(> nid des autres oiseaux, notam- ment dans le nidilu ramier, et f'dui de la fauvette ; ej)o(|Ues <-»u ses petits sont les plus «.--ras et du meilleur p)ût, \I, vu, 4 ; — espèce qui, en (irece, fait son nid et ne prend j)as celui lies autres, \l, \ n, |, /, ,- _- j;,,ii sinj^'ulier uaturtd ; sort»' d'in- telliirence (ju'i! montre dans la manière dont il fait élever ses petits; sa lâchett', cause de l'abcaudon de ses petits, IX, xx; — attention des Anciens pro- voquée par la singularité de ses mo'urs; cause de la lâcheté de cet oiseau, IX, \x, 1, 4. // .• — son changement de couleur; cpocjue de sa disparition. IX. wxvi, cS ; "- époque de son aj»- parition et de sa disjiarition, sous le climat de la Grèce, IX. xxxviii, G, //, Coucous, poissons (|ui sont, à la fois, des côtes et de la haute mer. Mil, x\. 2. Coucous marins, identification de ces poissons, Vlll, x\ , 2, //. Couleur diverse des dents selon laLTf des animaux. II, ni. 17. Couleur que j)rend le chanieh'on ; erreur commune, (piWristote ne jtartaire ))as, sur ce sujet, II, vu, ."). G. //. Couleur des cornes, des ongles, dt' la fourche et de la sole, III, i\, 2; — des poils dans les ani- maux, varie avec l'âge. III. x. 8. Couleur ;(diangement de) des oiseaux; des autr<'< animaux. 111. \, 18. li). et //. Couleur du santr. j)lus rouge ou jdu- noir. 111. xn. .'i. Couleur et saveur du sang. 111. xiw 2; " du sj)erine ; erreur d'Ht'rodote, III, xvii, l. Couleur de la téthye. IV, vr. 'i. Couleur des éponges. \' , xiv. 7. Couleur de la semence des abeilles, des bourdons et tles rois. ^^ XIX, 8 , 9. Couleur (variétés dans la) des (eufs des oiseaux, VI. ii, 2. Couleur (changements de) et de voix dan>; les oiseaux; illusion que font parfois ces change- ments, IX, XXXVI. 3. ."1. Couleurs (variétés des) des yeux, surtout chez riiomme, I. viu, .'i. Couleurs diverses des j)etits des brebis et des chèvres. VI, xix, ."i. Couleurs de Thalcyon, IX, xv, 1. Couleuvres qu'on peut rendre vivipares à volonté, III, i, 23, //. Coureur, nom d'un oiseau; oi- seaux avec lesquels il est eu j>aix; endroits où il vit, IX, ii •t. Cours d'eau, procédé sonimana^ de It'S empoisonner par une matière quelcomiue , pour y j»rendre le })oisson , VIII. x\, 17. // . ^ Cousin, insecte: son organisation. 1, v.12. Cousins, matières qu'ils recher- chent . IV, VIII. 23. Coutume des Scythes de monier leurs juments, lucn (lu'elles soient })leines. VI. xxii. 'i. Crabe, n'a j)as de sang. I. m. .". ; — sa façon de nager. I. v. G : — description du petit crabe, à la fois crustacé et testace : ses deux espèces : ses organes di- vers, ]\ . IV, 23. Crabe (production du j)etit . ^on émigration de coquilles en co- quilles toujours j)lus grandes, V, XIII, 16. Crabe, (le petit) carcinion. diffi- culté d'identitîer cet animal: insuffisance de la description longue et minutieuse d'Aristote pour le déterminer, IV. IV, 23, ;/. Crabes, leur locomotion. I, i, 16; — leur genre, IV, i, 3 ; — leurs variétés; difficulté de les iden- tifier, IV, II, 1, 71 ; — conforma- tion de leurs pieds et de leurs pinces, IV, ii, 5 : — j)Osition de leur intestin, de leur estomac, IV, II, 21, 71 : — disposition des parties dont ils sont composés; absorption de l'eau par les crabes ; différence des opercules chez le mâle et la femelle, IV, m, 3 a 7. :\H-i 1 ABU: ALPIlAHKTKjn; Crabes N's {>c(its ,-( l,-s ncnit-s l;iiif<'>i adiicr.iiit :i\i\ rochers «■( taniM! les ({iiiitant , 1\' . i\ . 27. Crabes (les>, descnj. ii..ii de leur a(U'«)U|)I»'iueiit ; diflerciu'c j)r,.^- quc m.seiisihl,' du uiàlc <■( de la .tViiU'lif, \\ VI, !>. Crabes ipetiis) parasites dans les tf'staces; observations des pé- cheurs, y, xin, 12. Crabes etsquilles sont d.s crus taces; leurs esj)eces diverses; leur organisation, I\', ii.2, ;{, ']. Crâne, partie de l;i tète (pu <'sî chevelue; sa définit ion, I. vu , 2. •{; — sa description; nond)re de ses os et leur juxtaposition, III, V, l, // ; ses sutures dans riiomme; suture circidaire dans la leninie, III. vu. ;^ ; ^ nombre d os dont il se contj)ose ; com- position de la l)oite osseuse du crâne. III, vu. ;{, ;/. Crangon, espèce de Sfpulles; lein- organisation , IV, n. 2, (i. Crangon, espèce de s(pulles;nom- l)re de ses pieds. I\'. n, d, 7^ „, Crantéres, nom des dents de sagesse chez l'homme; signifi- cation de ce mot a(lopf('e p;ir l)lusieurs traducteurs ; dur<'e d.^ ces dents, II, m, i>(), //. Crapaud, son genre de vie, I, i, 12; — excessive petitesse tle sa rate, II, xi, G. Crathis, fleuve aux environs do Syharis; effet merveilleux (pi'il l)roduisaii sur h's cheveux des hommes, III, x. 19, ;/. Créations diverses avant la créa- tion actu«'lle . lacunes int'ran- cln'ssahles (ju'il y a enire <'Ile.-: et entre les espece> de I;, e^ea- fioM jiresente , p. ci^n. Cresserelle, oi>e;,u de prMi,>, j-es- semhlaiice de son estomac avec J'' ,1"'"". II. MI. 28; ~ le (alco tmnunculu--, ou peut-être la petit<' cresserelle; espèce d.^ faucon; formes diverses du mot p:n"C. II. \n. 28. //; seide .le tous les oiseaux arme> de serres pond le jilus d'ieufs; couleur de ses O'ids . \d . i . î ; \ I. li. 2; -- boit le plus (le tous les oiseaux (pii ont ^[^'^ serre^, vni. V. 1:;. Crête de plumes des oiseaux; crête spéciale tlu co({. II. mm, !). Crex, oiseaux avec lesiiuels il est en guerre, I\ , u. K); «(ui natund batadleur; son inlelli- g(Mice pour tout ce (pii regarde sa nourriture; sa vie nuserable, IX, xvi. 7; — id(MHitic;ition de cet oiseau, IX, x\i. 7. //. Cric-cric, son ideniitication in- certaine, \'III. XIX. 7. //. Crinière du bison de IN-onie et de Me(li(pie. j)lu> forte (pie celle du cheval, IX, xxxii, 2. Crinières des animaux, II. n, U, Criquet, la manière dont il se l>at contre le serj)ent. ÎX. \ii. (!. Criquets, leur estomac: leur in- K'stin, IV, VII, 10. Critique de la th(M>rie de la cellule, r. cxxix ; - de la soi-di-ant philosophie positive; demons- traticui d'une vcdonle inlelli- giMU(» et créatrice cpn a règle les lois de l'univers, P. clix. I)i:S MATIKRES. ;]s:{ Critiques d'^ M. Lewes sur la zoologie d'Aristoît', p. XVII. Crocodile, son genre de vie; est poui'vu de j lieds, I. I. 11. 12; — particidarii''- très - ren.ar([ua- bles (pTollVe rorgauisati(Ui de cet anima!, a laijuelle Aristoie est rev(Miu souvent. I. i. 12. /' ,' - est le seul des animaux a mouvoir sa mâclioire d'en haut, I, IX, 11 ; — disposition de ses flexions. Il, i, 7. Crocodile d'Egypte, })articularité qui le distingue. II, vi, 2; — de-crii)iion de sa langue; les Anciens su|)posaient (pi'il n'en avait i)oint, II, vi, 2, n ; — sou organisation: sa vie sur terre et dans l'eau; sa couleur, II, vi, -i ; II, VII, .") ; — j)articularitt' de cet animal (pi'Aristote ne si- gna!»' pas; ses dents, II, vi. 4, ;/ ; — l'excessive petitesse de sa rate. II. XI, 6 : — (lis[)0siti(Ui de ses testicules, III, i, 4; -- est le seul anim;d (pli meuve sa machoirt» d'en haut, III, vu, 4: — man eiv dont il ménage le trochile, qui lui nettoie la gueule, poursa pâture, IX, mi, 4. Crocodiles (b's deux), conforma- tion de leur estomac, II, xii, IG. Crocodiles (ponte des), i)etitesse lie leurs (cufs; durée de leur vie; leur longueur enoi-me . V, xxvii, 5; — leur nourriture; leur genre de vie. Mil, 11. \\\ — epo(iue et durè-e de leur re- traite. Mil, xvn. 1 ; — d'Egypte; etiet doA soin-^ de l'homme sur ces animaux. IX. 11. •"!. Croisements des chevaux et des ânes, avortements ([w"\\< cau- s>'nt ; pr«MMUtions à prendre j)i)Ui' le-- croisenieiils, VI, xxiii. 1. ■) G. animaux poissons , rapide, V, ix, a Croissance de l'homme et des autres animaux, II. m, 0. Id. 11. Croissance des i)oiîs, dans les , III. x, 17; - d(^s géiit'ralement Xvi'<- - des testaces A', XIII, 11: — très-rapide des thons, VI, XVI, 10. Crotone, partie (r.\lcmt'>on,m(''(le- cin pythagoricien, P. i.vi. \'oir Alcmeon. Croupion plus ou moins lourd des oiseaux, selon ipi'ils volent haut ou ba>. II, viii, 7. Croyance populaire sur la féc(»n- dation des poissons, désapprou- vée et réfutée par Aristote , \', IV, 7, 8, n. Crustacés, leur façon de nager; leur genre c'tendu, I, v. G: I, vi, 2; — leur délinition dans le dictionnaire de l'Académie française; difTérences de défi- nition par les naturalistes, I, VI, 2, //; — n'ont pas d'yeux, I, viii, 4. Crustacés (descrii)tion générale des) ou coquillages mous, IV, 1, a. Crustacés (quatre espèces \)tu\- cipales de;, IV, l'i, 1 : -~ leur organisation, IV, 11, 4; -- leur alimentation ; leur intestin tout droit; diflerences i)ropres de cha(iue espèce de crustacés, IV, 11, IG, 17, 1!); — bivalves ; crusttices unis alve> ; leur partie charnue, 1\', iv, 3; — organi- sation de leur estomac; de leur ;{8'»- T AIÎI.E AL}>HAHKTIUl K intestin; leur niicon , I\', i\ . 12: — ont les cin(i sons, 1\'. vin, 20, '2\; — observations (jui démontrent qu'ils ont lodorat et le f^^oùt, IV. vni. 2j ; - leur sommeil, IV, x, 9; n'ont pas de sexes, I\', \i, 1 ; - leur ac-couplement ; mode et eixxjue de cet a('couj)lement, \', vi. 1 ; — mot contesté i)ar la science moderne; mot (jue cpiehiues zoologistes lui ont sul)stitué . \', VI, 1. //. Crustacés, sont contbndns sou- vent avec les testacés; erreur sur leur accouplement, \', xiii, I, //; — manière de couver leurs œufs, \', xvi, 7; — leur nourriture et leur nvaniere île vivre, VIII, m, 6; — ("poque de leur retraite, VIII, xvn. G; -— elTet de la ^^estation sur la bonne ou mauvaise qualité de ces animaux, \'III, xxix, 1. Crustacés et testacés les , la seule dirterence qu'Aristote mette entre eux; confondus queUpiefois par la science mo- derne; signitication j)ropre du mot de crustacés, I\', i, '>), 4, /'. Crustacés et mollusques, n'ont ni voix ni son, I\' , ix, .'i, Ctésias, sa description de l'àne indien, d'après la liibliothèque de Photiu's, H, n, li, >i ; -— sa descri{)tion d'un animal sauvajre des Indes, nommé Martichore, II, Hi, l.'i; — n[)préciation de MM. Aubert et \Vimmer sur les détails qu'il donne du ca- ractère et de la ferocitt» du prétendu Martichore ; ses fra^'- ments cités; sou lon^^ séjour en Perse, II. m, 15, " : - ses erreurs sur le sperme des elé-- I)liants, m, XVII, .'{ ; — son asst'rti<»n sur le s[)erme des éléphants; ses frairnieiits, a la suite de l'eilit. d" 1 b-rodote , Firmin-Didot, cites. 111, wii. ;{. n; — cité sur des animaux de l'Inde, VIII, xxvii. 4. Ctésias, cite par Aristote sur b-s éb'phants et les animaux de l'Inde et même sur le fabuleux Martichi>r<', V. i.v. Cul-blanc oiseau , >a -rrandeur; sa jirosseur; sa nourriture; endroit oii il vit, MI. v, 11. Culte singulier des Egyptiens pour les animaux, IX, n, H, /i. Cultivateurs, leurs observations sur la rejiroduction ««xtraordi- naire et ladestruction des rats, VI, XXX, -2. Cuvier, son lirtpie AiihnnL édi- tion de 1829, cité sur les loutres, I, I. 12, // ; — cité' sur les huîtres; — sur la grenouille et la manière dont elle respir<'; - est d'aceoi'd avec Schneider contre Aristote sur la descrip- tion du cordyle, 1, i, 12, /' ; — cite sur l'ortie de mer; — citt' sur la définition des holothu- ries ; — sa remarque sur la na- tui'e des j»ieds de (barrière det^ chauves-souris, I, i, l'i, 16, 17, n; — cité sur les pélamydes, et les animaux auxcjuels on donne aussi ce nom; — sur les amies, 1, i, 20, // ; — cite sur la nature des sélaciens; sur l'or- dre que forment les poissons qui sont compris dans cette famille; sur les cétacés, I, iv. DKS MATIÈRES. 38 o 1, 2. n: — cit ' sur les scob)- pendi-es et le noinbi-e de burs j>aties; — sur l'ab-'ille; — sur les dorades et la manière d e- crii-e ce \\\()\ ; -ur le labrax ; sur la res-^emblance de l'an- guille et du congre, I, v. 1. 2. n: — elle sur l'ordre d(uit fait pariie la j)astenague; — sur la division des classes des molbisfjues: — sur les crusta- ct's, sur la langouste;— sur le silui'e. confondu souvent avec le glauis. I. V, 4, (), ;? ; — cité sur le hanneton et son nom grec, I, V, 7, n \ — sur les espèces très- nombreuses de scarabt'cs ; — sur le dard des csp[uloii et du xi[)hias, II, ix, 6, 7, // ; — ses généralités sur les poissons; sur la circulation du sang chez les poissons. II, IX, !), 12, n; — cité sur la circulation du sang dans h's reptiles; — sur la scolo- pendre; — particularité qu'il trouve chez Téchéneis, 11, x, 1-3, )i; — cite sur la classili- cation des animaux, II, \i, 1, n; — cité sur l'émys, II, xi. 6, ;/ ; — cité sur le nom géné- rique des squales ; sur le nom de la rhina ; sur l'aiguille, ou syngnathe ; sur la zygama ; sur la [)urticularité qui ilistiugue le callionyme , II, xi, 11, /( ; — cite sur le boniton, et en (juoi ce ixMsson est reniartiuable ; sur l'ellops; la murène; l'es- padon, II, XI, 12, fi: cite sur la circulation du sang dans les jioisS(ms; - sur le conir des poissons, 11, xii. 3, i, // ; — cite sur le itounicn des (.iseaux, 11, xii, a, // : eit.' sur la dispc.isition des trois premiers estomacs des rumi- nants, II, XI!, 10. >i ; — cite sur la lontrueur des intestins dans les ruminants; — sur les deux crocodiles, 11, xii. 1», Ki. ;/ ; — cit(' sur le t'IasseuH'nt des sauriens; sur les re})tiles, II, XII, 17, 10, n: — sur l'orga- nisation générale des reptiles; — sur l'organisation intf'rieurc des serpents, II, xii. 21, // ; — ses généralités sur les pois- sons; — sur le can.d intestinal des sélaciens, 11, xii, 24, 2.'», V ; — cite sur les trois i)arties de l'estomac des oiseaux; sur le podiceps, II, xii, 2() et suiv., 71 ; — cite sur les testicul(\s(les poissons, III, I, 4, n ; — son observation sur les testicules des oiseaux; sur leur organe d'accou[)leraent, III, i. H, // ; — cite sur l'organisation des sélaciens, 111, i, 21. // ; -- sur les variétés du geni-e des ser- pents ; sur des esj)éces de couleuvres (pi'on peut rendre vivipares à volonti'; sur le dévelopj)ement du lœtus des serpents, III, i, 23, // ; — sa re- mar([ue sur les (cufs des rep- tiles, III, 1, 23, n: — cite sur l'extensildlité des parois de>; veines et des artères, 111, v, 2, n\ — cite sur le nom grec du mot chevreuil ; sur le bu- bale, III, VI, 2, n ; — ses observations sur le sang de DKS MA II È H ES. 387 différents animaux, III, vi, t. Il ; — ciic sur le dauphin des Anci(Mi<; sur les deux irenres ])rincii)aux de sélaciens. III. \ii, !', // ; — ses observations sur les o>, conservées j)ar la science actuelle. III, vu. 12, // ; — cites sur des Ibrmaiions épidermi{pies analogues aux os, III, IX, I, u- — cité sur les doigts de l'éléphant, III, ix, G, // ; — son étude sur les poils, dans le règne animal tout en- tier, III, \, 1, u; — cité sur la r<\ssemblance de l'anguille, du congre et de la murène, III, X, 1, // ; — cite sur l'étude des membranes, III, xi, 1, u; — ce qu'il comprend sous le nom de chair, III, xii, i, // ; — cite sur la fibre musculaire, III, xii, 3, // : — cité sur la na- ttn-e du suie, III, xiii, 1, ;/ ; — ses recherches sur la moelle, III, XV, 2, n: — cité sur la classification du pho(|ue et des sélaciens : — sur les ruminants, III, XVI, 2. 3, // ; — cit(' sur l'ordre des ruminants. III, xvi, IG, // ," — sa définition des mol- lusques ; cité sur le genre des seiches; -- sur l'ordre des crustacés, I\', i, 2, 3, ;/; — sa remarque sur la variété des in- sectes ; — sur leur distinction; cité sur la scoloj)endre, IV, i, 3, G, Il : — v\U' sur l'organisa- tion des mollus(iues, IV, i, 7, // ; — ■ cite sur une comparaison jirise d'Aristote, et aj)pliquée aux calmars, I\", i. 8. n : — cité sur la distinction des cal- mars et leur ('norme grosseur, I\', I, 13, // ,- — sa description des mollusques comparée à la descrij)tion aristotélique. I\;, I, l.'i, /?.• — son assertion sur ht chair des céphalopodes ; l'espèce qu'il appelle les Kle- dous d'Aristote se trotive, seh)n lui, dans la Méditer- ranée. IV, I. 23, ;/; — cité sur le nautile et sa maiionivre, \\\ I, 2i, //; — cité sur les espèces des crabes, IV, ii, 1, 7;.- — cite sur les espèces des crabes et leurs variétés; — sur les noms des crangons ; des ma'ias ; despagoures; des Chevaux ou Ilippa, IV, II, 1 à 7, ?/,• — cité sur les branchies des crustacés et leur double circulation; — sur la conformation de la lan- gue des crustacés; sur le canal intestinal chez les décapodes. IV, II, 16, 17, 71 ; — cité sur les principaux systèmes de classification, IV, iv, 1, // ; — ses descriptions des hérissons de mer; — cité sur les peignes et les moules; les solènes; les téthyes, qu'il assimile ;iu Té- thyon (Thétyouj des Anciens, IV, IV. 2, 3, ;/ ; — cite sur la description des })innes, W , IV, 4, 5, /< ; — cité sur les coquillages marins; sur hi ressemblance des pourpres et des buccins, IV, iv, 12, // ; — cité sur les patelles; — sur les barbes dans les peignes ; sur leur byssus; sur leur œuf, IV, IV, 17, 18, 11: — cité sur les haliotides; — sur le carcinion, ou petit crabe, I\', iv, 21, 23, n : — cité sur les nerites ; — sur les buccins, I\', iv, 2G, 27, n : — cité sur l'oi-ganisation intérieure de l'oursin; — sur les spatanges; les brysses; les 388 TAhLK AiJMi Ain:Tiui:i: l)ris>r''i(it\«; ; sur l'iloîniiiufif (lt< 1;) M.Miiioi-raiitM', l\\ y, \ . ■2, n: — cite >iir les (Uirsins (lits ri-i^'ulicrs ; -- di'înils {ju'il (luîuii/' sur 1,1 Cl Miti Tiii;! ! hui d** CCS aiiiniaiix. I \ , \ . i , ■>, /' : — sur li's l'cliinoilcrmrs pcdi- (•cll.'-s. I\', \\ 7, // : - Clic Mil- les tclliycs, <[u'il écrit tluMliycs l' i aux(iU''llcs ri'poiulraK'Uî celles (i'Arisîntc. 1 \', \i. 1 , /> : — cite sur les acalcplies loiMies do mer) ; sur leur loruie, 1\', VI, ë. // ; — citt' sur la caii- tliaride , I\', vu, 1 , /i ; sur la scoî()j)ons insec- tes ; sur les niy(>p<>-;; les ta(Uis ou (cstres; — sur la classiti- c'Atioii (lu scorpion, I\'. vu, 4, ,"■), // : -• cite sur l'appareil diii'estit' (les insectes: sur la l'ainille des cricjuets; — sur la (lislincti'Ui des ciiralt^s, 1\', \ii, 10, 11, /i ; — citt' sur certaines lidlothiiries ; sur la lon«.Mieur du pud(Midu!u rt\u:ale, l\', vli, 12, Il : — citt' sur le dauphin, dont })arle Aristote, IV, viir, 8, )i : — son identitication des (dialiots d'Aristote av(^c le (dial)ot de rivière ; — citt' sur la classification du nnie-(^ : sur le uoTU yrec du louj) marin; sur la saujie: le chro- mis, IV. VII, 12, \'A, n \ — cite sur la (dassilication de la pour- pre ; — des ^laiuls de mer, I\ , vm. 24, 27, // ; - citi' sur le mt'canisiqecicadaire; et le ihMo important (pi'y joue l'air inté- rieur; sur la stridulation des sauterelles mâles, IV, i\, 4, n\ — t'ito sur le bruit (lue produi- sent les peignes: — sur la voix (tu le sitilement (ju'cu prête au dauphin et a tous les cétacés. 1\', i\. 8, 0. Il : -'- cite sur \o cliaiiî des oiseaUK, et rorL''.i!U- sat i iix, -uperieiir et inîerieui-. 1\ . i\. i'!. /' ; - cite sur les sexes ; sur l:i lecon- dahon des acephaie^ t e^^taces ; (les inolluS(pies. 1 \' , \l, 1 . // : — cite sur le serran: sur les niellions, ou i^'cckos, 1\\ \i. .'», 7. // • "- cite sur raccouph'ment de^ ph()(|ues, \', 11, 7, // : — sur les tryi:-ons, \', m. 1 , // ; — cite sur la distinction des s>'!a- ci(Mis; -- sur la nature d<'s rhines. \', iv, 1,2,//; — sur la (dassitication île la torpille; sur les sélaciens \ivij)ares et (»vij)ares. \', iv, .'}, // ; — son silence sur le mode daccou- j)lenient des dauj)hins. \'. iv, 4, Il [ — cite sur la t'ainille du kestreus, \', i\. 8, n : — cite sur la iiciK'ration des mollus- (jues. \', V, 1 , /' ; — sur la (dassiticiilion dt^s seiches et des calmars, — \', \. ,'{, // : — sur le mot de crustact-s, \', vi, 1, // : — cite sur le nom de spon- (lyles, donnt' a la luis a un testact' aceithale et a un co- leopLere, \', \li, 2, // ; — cite sur le nom de lllalcyon, V, vm, 4, Il : — cit('' sur le Irai des poissons en jxeneral; — cite sur \o lahrax des (irecs et des Ilom;iins, \". i\, 1, 2, // ; — cite sur des mots i^^recs ({ue la science a conserv('s ])our (|U(d(jues poissons ; sa connais- sance de l'histoire du thon comj)ar«''e avec C(dle des An- ciens, \', IX, 2, // ; -- cite sur le coracm; le polyprion ; les i)i:s math: m: s. 38!) orcynes ; les scoi-j)ides, \'. ix, .">. // ; — sur les Lirosses-lcvres ; sur le morveux, \', ix. S, // ; — cite vur les --eii h.'-~ : ^ sur les judype- : - sur la classiticatioii des pourpres et des l)uccins, \', X, 1 a .'{, // ; — -(Uî t'tude des piiicons, V, XI, 3, // ; — cite sur les S(^xes et racc(ju- plement des mollusijues ; — sa de>crij>lion d'un orirane parti- culier (iu"ils ont \)vè> des bran- chies, \', vm, 1. 2, // ,• — cité sur plusieurs espt^^ces de })Our- pres; — sur la lan^'-ue des j)ourpres et dt'^. buccins, V, xiH, 4, S, n\ — cité sur la fa- nulle des huîtres; sur les so- lènes, aj)peles vulgairement manclu^s de couteau; sur les peie-iies; sur les pinnes ; ren- seiirnements (ju'il en donne, \', xiii, 10, /' ; — cité sur les étoiles ou astéries; — sur les poumons de mer; — sur le mot de stromlie, \', xiu, 14-lt>, n; cité sur la dassitication des éponges; — son oj)inion sur leur sensibilité; — sur leur couleur, ^^ xiv, 3, i, 7. // ; — cas (ju'il fait d(^s observations u importantes » d'Aristote sur la lanirouste, V. xv, 2, // ; — cite sur le dépouillement de l'enveloppe des ourses, esj)éce de crustacés, \', xv, 0, ;/ ; — conlirme la disposition des o'ufs des seiches au moment de la j)onte; — cite sur les resseinl)lances de la seiche et du calmar, \'. xvi, 8, 6, n : — cité sur des noms d'insectes conservt's })ar la science mo- derne, V, xvii, 8, /(.- — cité sur la forme des cellules des ah.'iljes. \', xviH, 3, // ; — ci'e sur le l)ombyle: - cite sur les fourmis, \', XX!. 1. 2, // ; — sa description de l'organe (.lu hru't chez les cigales, et du méca- nisme (pii le produit. \\ \\i\, 1, 3. /I : — ses observations sur les t(U'tues, \', xxvii. 2, // ; — ses observations sur le croco- dile de rivière, analogues à celles d'Aristote, A', xxvii, C, // ; — cité sur rincul)atioii des vipères, V, xxviii, 1, n : — cité sur le nid du coucou et sui- ses petits, VI, vu, 4, // ; — sur le squalus vulpes; sa longueur, YI, X, 11, // ; — cité sur la famille de la ])astenague, ^'I, X, 13, // : — ses génér:ilités sur les sélaciens; — sur la rhine des Grecs, VI, x, 19, 21, u; — sur la famille des dauj)hins et des marsouins, \\, XI, 2, ?i; — sa description de l'appareil respiratoire dans les souffleurs, VI, xi, 3, // ; — sur l'org-anisation particulière du phoque; — sur le nombre de doigts qu'il a à chaque pied, VI, XI, 5, G, /I ; — cité sur l'identification du serran, M, xii, 3, // : — sur la famille dont fait })artie la seiche; — sur le nom de Phycis, VI, xii, 5, G, // ; — sur la rej)ro(luctioii de la carpe, VI, xm, 6, ïi ; — cité sur les muges, VI, xiii, 11, //. — sur les petites mœnides, \l, xiv, 1, 7i ; — sur la reproduc- tion de ranguille, VI, xv, 1, ;/ ; — cité sur ridentilîcatiou de la sarge-femelle. M, xvi, 2, 71 ; — sur le mug-'il-chelo, à grosses lèvres ; son erreur sur le myxon d'Aristote ; — sur la '' V. 390 TAHLE ALPHAnÉTIOïE famille des iim^'os; sur los vai'it'tes d'atlu'rint's ; sur 1»m\i- piton, \l, \vf, 2-i, ?/ ; — cité sur ridentitication de j)lu ; — cito sur lidontitication de l'anthcK, IX, II, 12. // ; - sur les e^j»écos de hér(uis. 1\'. Il, 12, // : — sur l'idontitii'ation es, ou l'on compte (]>■<. ar!>risseau\ et même {[<■> ar- bres, a tleurs odorantes, 111, XVI, l."), //. D Daim, n'a i)as d.- lie]. II. \i. 7; • — n'a pas de li!)res dans le \^ sanir, m. VI. _'. Daim et cerf, leur sang ne se coagule pas, III, xiv, ;{. Danube, nomhiN» de deirres de latitude ({ue l'on comptait, dans rAnti(|uite, du Danutiea recpia- teur, \'1II, XIV, ;i, //; — son cours peu connu au teiiij)s d'A- l'istote; opinion (pi'on en avait, VIII, XV, 7, //. Dard des abeilles, dont la perttî cause leur mort, IX, xxvii, 30. Darwin, éclat et {)rogres de sa doctrine; — ra])port et dilVe- rence de cette doctrine avec celle de Lamarck ; — ses iUm- ries nous rejMjrtent à celles d'Empèdocle, P. cxxxix. Darwinisme, nommé aussi le transformisme, est au t'ond la doctrine de Lamarck, P. cxl. Dasquille, es])èce de ludsson, sa nourriture, VIII, iv, I. Dauphin, e>t vivipare; aie tuyau sur le dos, I, iv, 1, 2. Dauphin, entend, mais sans oreilles, I, ix, a; —disposition de ses organes destines à la fonction de raccouplement, II, ni, .") ; — selon ("uvier, le dd- phinus delphis des Modernes est le dauphin des Anciens; nature de ee cetacé' ; ju^Mnc de la ilo.alile (|Ue les Anciens lui attnhuaient, par rorgani>a- tion de son cerveau. II, m, "i, ?i ; — po.-^ii ion de ses manudles ; ses mamelons, II, i\. II: — n'a pas de liel. 11, xi, 11; — j)osi- tion de ses testicules, III, i. ">, 1 1 ; — détails sur ses testicules, III, I, a, n: — ses os: n'a i)as d'épine, III, vu, 9; — a du lait et des mamelles, III, xm, û: — cas si)t'cial du dauj^hin, par rapport à sa voix, IV. ix, 9. — explication sur la voix qu'on lui prête, IV, ix , 9, ?i: — sa position pendant le som- meil; son ronllement, I\". x, 8; — j)ou (|ui le touianente, dans cette ])artie de la mer qui s'étend de Cyrène à l'E- gyj)te, \', XXV, 7; — noml)re de ses petits; ses ra])j)orts avt'C le marsouin, \'I, xi, 1, 2; — description de ses j)etits; durée de sa vie; moyen (qu'em- ploient les pécheurs pour con- stater son âge, VI, xi, i; — son organisation extraordi- naire, \'III, II, 4,5; -— sa i'a})i- dité ; sa voracité; sa manière de saisir sa proie, Mil, iv, 8; — se trouve dans le Pont- Euxin ; sa forme, quand il en sort, Vlil, XV, a; — sa dou- ceur et son amour j)Our ses petits; — observations diverses sur son caractère; — sa vitesse prodigieuse ; ses i)oiids hors de l'eau par-dessus de gros ba- teaux : — il vit {)ar couple, mâle et femelle ; cause ignorée de ce (ju'il s'eclioue souvent sur la plage, IX, xxxv, 4. Dauphins, description de la ma- nière de les prendre. 1\', \in, 8: — n'ont j»as d'organe< ap- jiarents. ni j)our l'ouie. ni pour l'odorat; leur perception îres- vive de l'odeur. 1\'. xiii. li^; — mode de leiii' accou])!ement ; durée de l'acte, \'. iv, 4 ; — leur motle d'accouplement n'est pas connu de la science mo- derne, \", IV, 4, // ,' — amour j)our leurs petits; de l'ampleur de leurs bonds sur l'eau. IX, xxxv, 2, 3, 71. Dauphin et baleine, ordre au- quel appartiennent ces cétacés ; leur nature, \l, xi, 1, ?i. Décapodes, description de leurs branchies et leur double cir- culation, IV, II, IG, n. Découverte de la circulation du sang; son é})oque, II, xi, 'A, 11 ; 111, m, 2, n; — de la fé- condation des végétaux, bien longtemps après Aristote, I\'^, XI, 2, n. Découvertes fameuses d'Erasis- trate et d'IIérophile en auato- mie, P. CLXiv. Défaut et excès des parties qui composent la masse entière de l'animal, 1, i. G, 7. Défense du bison, qui lance des excréments brûlants, IX, xxxi,i a, et ??. Défenses, privilège du mâle dans quelques espèces, et toujours })lus fortes dans le mâle que dans la femelle, IV, xi, 10. Définition de l'oeuf et de la larve, I, IV, 3; — des crustacés; dif- férences de définitions des crus- .'îO'j- TAHLi: ALPIIABKTIQUK tacc's par h'S natur.ilistt's, ot par l'Académie tVaiiraise. I, VI. 2. /i : — imparfaite de la clicville, par Arisiot»'; (h'tiniiioii (ie la cheville dans le lanirairc vnluaire, I, \r, 0 ci /i : — pré- tendue delinition de rii<>mm(\ attrihuée à Platon, H, viii, 1, 71 : — (ju'on a ossavf de donnei" (le la membrane, III, xi, 1, ?/ ; — de la Lrraissc et du suit", empruntée par ButVon à Aris- tote, III, xin. 1, ?i ; — d(>s mol- luscjues, |)ar Cuvi^r, I\', i. 2. )i : — du langaj^n», I\', i\, 2. Définition plus ))r«'(!se de ce qu'on doit entendre j)ar ani- mal aquati(jue, \'III, ii, G. Déglutition particulière du ser- pent, VIII, VI, 2. Demeures des animaux, I. i, 22; — des oiseaux sauvai^'es; cau- ses de leur construction, IX, XII, 1. Démocrite , son erreur sur la production dutil par l'araip-iK'e, IX, XXVI, 7; — r('ruté à tort par Aristote, sur rori^dne de la matière des tils et d»'S toiles des araifi-nees, IX, xxvi. 7, // > — traces d'anatomie qu'on trouve dans ses travaux, P. i.xiv. Démocrite, sa metnode en his- toire naturelle, P. lxi ; — né à Ahdère , le plus savant des Grecs avant Aristott^; — ses nombreux ouvra^^es ; — est le naturaliste ;iuquel Aristote a fait le j)lus d'emprunts; — ■ ses connaissances variées; — ceux de ses ouvrages qui nous inté- ressent le plus , — ses voyages ; — réfutation et louau're d'A- ristote pour sa znolotrie ; qurl- (pb'>-U!if's df ses opinion^ ei- t»''<'s d'aprt's Idit'ii, P. lAii! ; — sa prt'i«'M(lu*' corrcspondanc»' ;ivec Hippocrate, P. i.xvii. Dents, leurs ditVérences dans les animaux, en nombre eg:il ou inégal dans ies deux mâchoires, 11, m. 12; — leur importance; tdlt's t'ournissent h's caractt-res les plus mai'ipies et les ])lus sûrs pour delt'rininer les es- jièces. II, III. 12, n . Dents saillantes, donts carnas- sières, II, m, 13, 14; — chute des premières dents chez, l'hom- me et les autres animaux ; leur couleur diverse selon l'fige, II, m. h;. Dents canines, incisives, molai- res; — ■ dents plus nombreuses chez les mâles, II, m, iS, ID ; — j)ousst' extraordinaire des mo- laires chez l'homme et cliez la femme. II, m, 20 ; — d(> l'cde- phant, II, m, 21 ; - des pois- sons, II, i\, Kl ; — d,»s ser- pents. Il, XII, 22; — dureté des dents, III, VII, 4; — leur sen- sibilité; nature des trois par- ties (pli les conij)Osent. III, \ii, 4, //; — leur couleur; les noirs P^thiopiens ont les dents blan- ches, et les os blancs, III, i\, 3. Dents et cornes des ecre visses, leur nombre; — dents des lan- goustes, IV, II, 12-19. Dents et bouche des crabes et leur disposition, IV, m, .'{. Dents et bouche des testaces, I\', IV, 1 1 ; — les cinq dents des hérissons, I\', v, 5; — perte DES MATIKRKS. 31)5 1 (b^s dents chez les chiens: et leur nature selon les âges. \ I, ^x. 7; — perte des dents dans b' ineuf, M, XX!, ''>. Dents du cheval; cas fort rares de leui" perle entière, \'I,xxii,4. Dents des lions, \'I, XXVIII, 4. Dents, pousse chez les enfants, VII. ix, 8. Dents des ruminants, IX, xxxvii, 9, 10. Dentale, {)oisson; sa nourriture; laisse tomber son estomac par la bouche, en poursuivant les petits {)()issons, VIII, iv. a; — poisson des côtes. Mil, xv, 2. Dentitions (les quatre) de l'âne, VI, xxiii, 1. Déplacement qu'on voudrait faire du ju-emier livre du traite des Parties des Animaux, désavoué })ar Aristote lui-même, P. clv. Déplacements monstrueux de la rate et du foie dans (juelques quadru})èdes, II. xii, G. Dépôts successifs de la semence chez les frelons et chez les guéj)es, V, XX, 2. Dépouillement des serpents; ma- nière dont il se fait, ^ III, xix, (;; — cdiez les insectes; — chez (pndipies poissons, VIII, xix, 7, 8. Derniers analytiques, cites sur Brvson, \l, v, 1, >i . Descartes, i)artage l'opinion d'A- ristote sur la nature, P. clix. Descente de matrice chez les femmes; reta!)lissement de ces 0!-ganes, \\l, 11, 5. Description de l'oreille, organe de l'ouie. I, ix, 1 : — du nez; de la langue, I, ix, 8. \:\: — (b^s l>ariies extt'rieures du cor})S (le l'honime. (hqmis le cou jus- qu'aux i)ieds, I, X. I, XI ; -- de< parties honteuses de l'homme et de la femme, I. x, ."». G; — du cerveau, I, xiii, 2, H; — du poumon, I, xiii, 0. 10; — du cœur; ses rapports avec la tra- cliee-artère, I, xiii. 11; — de l'oesophage, de l'estomac, des intestins, I, xiii. 13, li; — de l'epiploon, du mésentère, 1, xiii. 1."), IG; — du canir et de ses trois cavitt's, I, xiv, 2, 3: — qu'Aristote fait du cuMir ; ma- nière dont il faut la comprendre, I, XIV, \, n; — du diaphragme, I, XIV, f>; — des reins, ou ro- gnons, dans l'homme, I, xiv, 13; — de la vessie, I, xiv, IG; — de la tromj)e de reléi)hant, II, I, 3, v; — du chameau de Pactriane et d'Arabie, II, ii, ç) . _ (lu chameau par Cuvier, ditî'erente de celle d'Aristote, II, II, 11, n; — de l'osselet dans les animaux, II, ii, la, IG; — des cornes, II, ii, 10; — de l'organe honteux chez les mâles, II, 111,8;— d'un animal fabuleux des Indes, nommé Martichore, par ('tésias,II, in, 15; _ (le l'hippoi)Otame d'E- gypte, II, IV, 2 ; — du singe, II, V, 2 : — du chaméléon, II, vu; — de la bergeronnette, II, yj,,^ 4 I _ des branchies et des nageoires, par laquelle Cuvier commence l'étude des poissons, II. IX, 4, ?i : — du foie, II, xii, :; ; __ tles quatre estomacs des ruminants; — du réseau; — 390 TAin.K AI.PHAIÎKTIOI K lit' 1: ;i caiiii' an iicvi>son ; II. Mi, *.>, 10; - .•( j>:irtirii- lariîc tic ia lantiuc (^'-^ s.'i'- ])tMl!<. (les lt'/a|-(ls et du !»li(U|Ui'. II. \ii, 19 ; -— (lu jal)(»( ci (U>. rii'sopii.ip», chez lc> ()iv,.;iux. II, MI, 2(1, 27 ; ~ (h'Iailh'c (le Vov- i-'auisatioii des testicules d<'s \ i- vipares munis de pieds, III, i, I 2 ; de la matrice ch.'Z l<'s }:raiids animaux, III, i. 17 ; — (les veines i)rincipales dans \c corps humain, III, m, 2 : - trenerale des veines j)rincij)ales ap{)li(iuée à tous les animaux, III, IV, !); —- des veines, dans les parties iuft-rieui'cs au c(rur, III, IV ; — du racdiis, III, vu, 2; — de la lymi)lie, III. \iv, II ; — des (piatre i^cnres d'a- nimaux (jui n'ont pas de sanu', 1\ , I, 2; — des mollusipies, IV ,1,7; — du manteau dans les nioUuscjues, I\", i, 7, // .• — des mollusques par Cuvicr, presque aualoi^ue, dans ses traits essentiels, à celle d'A- ristote, IV, i, i:i, ;/ ,• — du nautile par Aristote; re})ro- duite bien souvent depuis lui, I\ , I, 24, n ; — des ci'ustaces, I\', 11 ; — de la lanj^ouste, I\', II, 19; — des univalves et des bivalves, IV, iv, 16; — du pe- tit crabe, à la t'ois crustace et testace, IV, iv, 2:}; — du j)e- tit crabe (carcinion), assez louj^nie, mais insuftisante pour dcîerminer précisément l'ani- mal, IV, IV, 23, n : — des ne- rites, I\', n-, 2(i : — que donne Aristote des tethyes, s'accor- daut sur les points essentiels avec celle que Cuvier donne des ascidies, I\', vi, 1, ii ; — des parties extcricurcs et des parties inlerieure> (pii conqio- seni les iiisei.'tes, I \', \ n : — d'animaux rares et et!Mni:«'s, VUS (pndtjuet'ois par dt'> pê- cheurs, I\', VII, 12 ; — de la [i»''che des dauphins, 1\', viii, tS ; — de l'accouplement des ]H)lyj)es; — de l'accouidement des seichfs el de^ calmars, \', V, 1, 3 ; - - de raccouplemeni des ci'abes, \', \i. 2; — du biset et du piiietui, (pu ne se contondent pas, \', xj, :\ \ -- de la l'ormation de-^ o'ut's des oiseaux. \'I, ii; ^ suite de celte description. \\, m ; — de la manière dont, chez les oi- seaux, le petit naît el sdrt de l'o'Ut', \'I, m ; - de la, l'orma- tion des j)etits des poissons, ^ I. \, i; — des enibrsons dans les chiens de mer, \ 1, \, l'i: -— des jietits du daujihiii, \ I, \i, 4 ; — du roittdet, \ III, V, ."i; — du pic-vert et du ^obe- inouche, \'III, v, 8. Description du grêlon, maladie spéciale au porc, \'11I, xxi, i; — du merope, IX, xiv, 2; — du nid de Thalcyon, de forme spheri({ue allougt'e, IX, xv. 2; — -ent ses prcparations anatomiques, 1\ « i,\\ i Désintéressement al)-olu de la science, P. ci.xxi. Desmarets. cit.' sur le depouille- nieni 'de l'envtdojjpe des our- ses;-—se- travaux fort estimes sur les (Tustact'S, \', x^•, (i, }i. Dessin anatomique d'Ariipies, 1\', I, 21 . Dessin explicatif pour la gros- seur dv<' yeux des seiches, "\", XVI, ■). Dessins anatomit^ues, à consulter sur les organes communs aux deux sexi's. I, xiv, 18, Dessins explicatifs d'Aristote; attention «ju'ils méritent; exac- titude des figures ; initiative de ces rej)roductions appartient au philosophe grec, III, i, 13, ??. Dessins explicatifs joints à l'ou- vrago il'Aristote, méthode in- ventée par lui, I\', I, 21, ?i. Dessins anatomiques à étudier sur la forme de la matrice des poissous, VI, X, 8. Dessins anatomiques illustrant des descriptions, VI, x, 8, îi; VI, X, 18, îi. Dessins anatomiques à étudier sur les vais-eaux des i)oissons mâles et leur disposition, VI, x, 18. Dessins qui com])leient et •■clair- cissent les prt-parations ana- tomi(jUe>; — ce'fe invention a}q)artient exclusivement à Aristote ; le< rej)roductions de- (bassins originaux ne sont l)ns parvenues jusqu'à nous , 1*. CLXVI, Destruction des testicules par compression, ou j)ar ablation, dans les vivipares, munis de pieds, m, I, H). Destructions des l'cetus chez le.s t'emmes. \'II, m. 7. Ib Destruction et altération des g:'i- leaux de cire des abeilles. IX, XXVII, 18. Détails qui complètent l'exposé de la méthode générale d'Aris- tote, I. XII, 1, ji; — prouvant (pi'Aristote avait disséqué })lus d'un cadavi'e, I, xin, 10, Ji. Détails qui attestent, tout ei-ro- nes qu'ils sont. (ju'Aristot*^ avait pousse la dissection assez loin, I, XI n, 16, n: — attestant des obs(^rvatious anatomiques faites avec grand soin, II, xi, "i, n; — sur l'organisation intérieure des serpents, qui prouvent qu'A- ristote avait dû en disseijuer un grand nombre. II, xii, 20, 21, n; — attestant des recher- c-hes anatomiques étendues et très-précises, II, xii, 27, n :. — sur l'emploi pratique du suc de tiguier, III, xvi, 11; — qui démontrent que le philosophe grec avait disséqué des cepha- lopotles, IV, I, 16, n ; — qui attestent de nombreuses et ])ro- fondes recherches d'anatomie, IV, II, 21, n; — qui prouvent ;v.>H TAHLK ALIMIAHKTIUI E av-M- «[uel soin Aristote avait étudie l»>s c()([uilla;j:es marins. IV, IV, 12, n; — ciirieuK d'à- iiaioniie, t jdu-^ rapide chez h^s femmes (pie chez le^ hom- mes, \\\. m, 10. Devins, origine d«' leur> [)redic- tion> >ur la désunion ^t l'union des citoyens IX, ii, 2. Diaphragme, sa de-^eription , I, xi\, t* ; — vaislatonicienne; sa cla-^sitication des êtres, repous- se»^ [)ar Aristote, P. xuv. Dictamne, propriété qu'd parait avoir: — recheri he j)ar les chè- vres de Crète, IX , vu, 2. Dictionnaire de l'Académie fran- cai>e, cite une phrase entière sur la pri'^ure, emi)runtee à Aristote, III. xvi, 12, n. Dictionnaire de la langue fran- çaise de M. y.. Littre. cite sur le mot Bardot , M, xxiv, 1, n. Dictionnaires de médecine , cites sur des cas tout excep- tionnels de lait dans l'homme, et sur des allaitements d'ea- fants par des hommes, 111. xvi, G, //. Dicton qui ressem))le a une fahle, sur la génération du loup, VI, xxix, 3. Dieu de Lemnos, sa n^ponse sur des taifs extraordinaires, regar- des comme des })resages, 111. xvi, 7. Différence et res-emhlance de position des parties, dont bc DKS MATIÈHHS. 399 com}>osent les animaux, T, i, 8; — entre riiemione et le mulet, 1, \!, 7. II. Différence la j)lus grande et la ])reinière) entre les animaux, I, VI, 11; — entre l'homme et les quadrui)edes. 11, ii, 1, // .• — du h(euf sauvage au ho-uf domestique, II, n, 7; — entre les (diameaux de Baclriane et ceux d'Arabie, II, ii, 9; — frap- pante entre l'homme et le sinije, II, v, 5, n. Différence ([irincipale) de Tes- tomac du })orc et de l'estomac du chien, II, xii, 13, n; — con- sidérable dans la manière d'u- riner chez les animaux, Ili, i, 3, n. Différence (^ue les matrices of- frent entre elles, III, I, 2o. Différence (seule) qu'Arisio;e mette entre les crustacés et les testaces, IV, i, 3 et n. Différence de forme des grands crdmars avec les petits, IV, i, 1 i ; — des parties intérieures de la seiche et des calmars, IV, I, 18, — diirerence des sexes dans les i)olyj)es, IV, i, 20 et // ; — des oj)ercules chez les cra- bes mâles et femelles, IV, m, G; — entre les sélaciens mâles et les sélaciens femelles, V, iv, 4; — entre le thon mâle et le thon femelle; — entre le mure et la murène, V, ix, 2, 4; — entre les o'ufs des oiseaux d'eîiu et tle marais, et ceux des oiseaux habitant des lieux secs, VI, II, 1. Différence d'ardeur entre les vieux et Ie> jeunes taureaux, VI, XXI. 1. Différence (grande), (jue i)i'é- sente re<])ece humaine, avec les autre> animaux, jtour le nombre des petits arrives à terme, VII, v , 1. Différence enti-e les kypsèles et l'hirondelle, IX, xxi, \ ; — (\e>- genres, dans les parties d(^<^ animaux, I, i, 5 et suiv. Différences des animaux (es- quisse générale des) dans leur genre de vie, dans leurs actions, dans leur caractère et dans leurs parties, I, i, 10 à 27: — entre la couleur des deux yeux dans re>pèce humaine, I. viii, 5, u\ — entre les })arties Inui- teuses de l'homme et celles de la femme, I, x, 8; — inté- rieures entre les deux sexes, I, XIV, 18, n. Différences des parties chez les (piadrupèdes vivipares, II, \, 2; — entre les parties dont se compose l'homme, et celles dont se composent les animaux, II, Ji et ch. suiv.; — (jui s<'pa- rent les animaux, soit entre eux, soit de l'homme, (ui ce qui touche les mamelles et les or- ganes destinés à la fonction de raccouplemeut, II, m, et suiv. Différences des dents dans les animaux, soit les uns par rap- port aux autres, soit avec l'homme, 11, m, 12. Différences (rai)ports et) des pattes des oiseaux avec les jambes de l'homme, II, viii. 1 ; — différences des poissons avec U)i) J AHLK ALPIIAHKTini K 1«'< Miitro aiiini;iu\, il, ix, !, '.•; — (1(> j)()viti(>ii i\o< hraiirhifs i\:\U< \^'< poiv-^on^, I I . i\ , .*). Différences (raj^ports et dc^ jfai'ti(>> int/'i'ieui-t'> des animaux x'ioii l('iif< fornit's ou h'ui's (luiHMl-^lOilS. II , \[1, ,'t sui V. Différences ♦■! rt'>senil)laiu'os du g-cure serpent avec les lézard^, II, \n, 17, n. Différences irrandesdes oi-iranes intei-ieui's des oiseaux entre eux, et avec les autres espèces traiimiaux, II, xu, 2tt; — (proflVent les parties tpd cfui- coureiit à la jj:eneration, plus nondtreuses dans les niàles (jue chez les femelles, lll, i, 2; — de testicules dans les animaux, III , 1 , il; — des matrices entre (dles, soit dans les vivi- j)ai'es, soit dans les ovipare-, III, !, 17. Différences des ovipares (>t des vivijtares, III, i, 2'} ; — de la irrande veine et de l'aorte, III, IH, (5; — (\qa nei'fs et des veines sur les })ersonnes maii^a-es, lll, V, 2. Différences principales dans les os des vivipares, (|ui se corres- pondent, III, vu, 7. Différences corres])ondant es dans les animaux, III, vu, 1 1. Différences et ressemblances des cartilag'-es avec les o^;, m, \ ni, i. Différences et 'rapports de la f.;-iMi>-e et du suil' des animaux, III, XI!!, 1 ; --- du sauLT dans les i)ailies hautes et basses du cnrps, III , XIV, ti et n; — du <:\n'.: polypes, surtout dans la s(M<'he, 1\ . 1. -20 . 22 : — entre les lan- l'-ousîcs et les e* l'''\i-ses, l\'. Il . 1 : — du m.'Ue et de la le- meile chez les lailtioustes, 1\', 11. s. Différences })ropres do chaque espèce de crustacés, l\\ n, jf) ; — (jiie |)re la nnuin' espèce, les uns par rapp^'rî aux auti'e< . \d . X . S ; — .'utre le- \ ai-s.eiux du sp;naiie et ceux de la matrice elie/. les p. Ussi »ns. \ I. X. 1 S ; — des piUssolls (>î des lar\ e<. \ \, xu. S. Différences des s\iuptèmes de la i.'rossc3 pî'i-Ci.l i h 'Il (Ir -(■-. if,|\;iU\ (if /( •oliii^'-io, 111. il. ,"), // ; — cr- l'curs tli> ■-:i th('tU'ii> sur Irs veine-, m, n. 11. ?i . Diogéne d'Apollonie, --' rntt.uli»^ a l't'cole lonit'iiiie : — ^('^^ no- tion-- sur r(U\^;;ini<;iîion dos animaux: -— son systènio di'^ V(Mnt'-- ; — ses tr.iv.iux ii^'iiore-- sans lt> tt'nioi«;:n;iir'' d'Ai'i.^tou^ ; — ses recherelu^s zot)I(>!/i(jue--. V. h\. Diogène et Syennésis, compa- raison lio leurs sv>tèmes, III. II. 12, )i. Diogène Laërce, son cnialotrue cite sur un Traité des Plantes d'Aristote, eu deuv livres, V, 1,4, Il : — son tenioi^niag'»' sur l'aiitiienticiie de l'ilisioire des Animaux d'Arisiote ; — son ca- talogue des livres d'Aristote, I). cnv le- \[i'\is- lui ions de !;i >Mrlaee dil l'IuIh'. ciit' sur le principe de la < 'or- lelaiiou des t.irine-, dan- le- êtres or^'ani-es. et coinp.ire avec les vue- d'Ari-'ote sur r(U"ganisatiiui auiniale. P. < i.i\'. Discussion gênera h» -ur la me- iliode en zoologie dan< le jU'C- mier livre du Traite de- Parties des Animaux, ei car-actere de ce premier livr(\ P. xi.ii. Discussions sur toute- les ques- liiuis de })liy-iologie et d'ana- toime du tempis d'An-tote; il y fait souvent allusion dans se< ouvrages d'histoire naturelle. I, XIV, 7. }i. Disparition pi'omj)îe des iat<. et ce qui la cau-e. \ 1, xxx. .'{. Disposition de- oreilles et (les yeux, I. IX, '!. Disposition g-'n.d'al»^ des flexions dans l'animal, II, i, 0; — des organes de la gcuieralion chez la plupart des animaux, II. m. ,'), (i; — des organe- exU'rieurs chez les vivipares, II, V, 15 et suiv. Disposition et nombre des doigts des oiseaux. II, viii. 'A : ~- des l)arties non-similaires, tant au (hdiors (^u'a linlerieur, dans tous les animaux. III, i. Disposition des matrices en gé- m-ral, III, i, 17 ; — des os dans les animaux, III. vn. 2; — des j)artie- dont stuit composés les crii-!ac('-, I\'. ii. i à 2i ; l\ . m, 2 à 7 ; --- des o'ut's dans la S(|uille l'emelle, IV, ii, 2']. Disposition de- sons dans {(«us le- ;i lumaUX. 1 \'. \ li [ , (M .--uiw Disposition de- tote, III, III, i. ?l. Dissection des cadavres hu- mains, fort rare^ du temps d'Aristote, I, xiii. 1 . ;? ; — fort attentive. pra(i({u<''e par Ai'is- tol<', II. VII, 7, )i. Dissections ruunadb' j)reuve de>) auxqutdles Arisiote avail dû se livrer, I\', ii, 18, 7i. Dissections de touî 'jr-nv (ju'A- ri-fote a (bâ t'a ire. ei -e- o})ser- vaîion< aiiatomiijUes ; pr(Mivt> lieei-ive (pli le- atteste. I\". \ ill. 2. /t. \ t)\ ez I)e<-in><. Dissections, Alcmeou de Cro- \<^nv pa-urtoui dans res])èce humaine, IX, i. .'b Dissertation i)reliminaire sur la composition de l'Histiure des Animaux, citée sur l'étude des oi.-eaux, M. 1. 1, n : — citée sur des détails de rédaction. W. xii. ."i. ;/.■ — - citée -ur la rédaction du vu'- livre, MI, i, 1. n: — citée sur les mreurs de- animaux, IX. I. 1. // ; — sur la rédaction du IX*^" livre, IX. ii, ;b ?i. Distinction du nombre des par- ties des animaux, et dillerence de ce nombre dans le traité des Parties des Animaux. I, ii, I, ?i. Distinction des animaux en \ ivi- ])ares. ovipares et lai-vipares, I, n', 1 ; — -des partie- du corj)s de l'homme, 1. xi. 1 : — des nerfs et des muscles, a été in- connue d'Aristote, I. xiv. 2. ?i. Distinction entre les deux es{)èces de chameaux, II. i. 12 et ?i. Distii'.otion entre les cornes et le liois de certains animaux, conservée j)ar la science mo- derne. II, II. 10, /I. Distinction des grandes espèces d'animaux, 11. xi, 1. lAHLi: AIJMlMU/IMjri: DES MATIKm:S. 40 :i ■, ( M 1 h ' ir 1 1 ' Distinction (juo lait la / niDiifrno poui* re[)r('-t'iii«'r l'en- >(Miil)K' tl<.'s or^^aiit'-- trcniiaux (lu sexe Irnu'llc. li 1, i, 17, // ; — (lt'< ai'iorcs t'i des vi'in»'-, lu- couniio au t<'ni])s (l'Aristoto, III, II, ], )i : — rant's coinparativauHont à toutes Ifs autrt'> parties de l'ofiianisatiou auinialc, 111, m, 1. ": — oiiii'»' les vivipares, «'talilie par Aris- tote. qui y revient souvent. III, \vi, 2. )i : — (pie lait la science nioilerne dans le-- inseet<'s, 1\ , 1, 5, 6, N : — de la vm\, du son et du la ni:-ai;-e articule, l\', i\, 1. Distinction trè<-iu>îe de la voix et du hruit des animaux. 1 \. ix, 1. /i : - du iu;ile et de la le- melle dans les animaux; (die ne >e retrouve pas dans toutes les t'spt'c't's. 1\ , XI. 1. Distinction prettMidue du m;lle et de la femellf dan- les an- iruill*'s, l\',xi, i; — d'oiseaux par la contormation de leurs pieds, II, vm, 3, n. Distinction de r.-'tiiie et du eof|.v eu hi-toii'c naturelle. 1*. exwii. Distribution de-^ v.ni.- dans le eoiji- iiumain -~ui\ant le ^.\-- tenit' p(U"-(Uinel (l'A n-toie, 111. !11, 2. Distribution de- v.'ine> dans les lu'as, a la. t("'le ei dan- les nie- nin-e-, Ul. m. 11. 1:^. Distribution viuLiuliere de- iMs dan- !'■- diver-f- partie- d.' i\i:\ [H e . 1 .\ . \ 1 \ . 7 . Diversité des L^^u'es de- ani maux. 1. VI, 1 a 11 . Diversités d<'sesl retrouve dans pl'e-(|Ue tous le> traite- de zoo- loirie eontemporaiiis, I . t. 1 . /'. Division d<'> inseete- hymeno- j)tei-es, par la zoolo-ie moderne, I \'. vil. .'>, n. Division de la j)lupart des ani- uKuix tui terre-îres et a(iuati- (pies, \ III. Il, 1. 2. Division couse(plenCe- de lai générale des animaux, \ 111. m. I. Division du travail des abeilles, IX. X X \ I ! . i 2 . Divisions {)rincipales et genres lt>s plus étendus des animaux, I, vi, 1 a m. Divisions de la veine r.-nale, sont tres-nomhreuses, 1, xiv, lii, ?i : — des extrémités des pai'ties c!ie/. l'homme et chez 1.'- ipia- (IrujM'des \ivijiart's. II. n, \li. Divisions r.Muarquahh'v d,.- pat- tes du cham(di'i.n, 1 1. \ii 2. ') ; — des Nciut'-, 111, n;. 1 1 . Divisions mtmhre de: d,.s niii- maux. l'eeonnues par Ari-tot.', \ 111, II, 1, 2. /f. Docilité de relephant, IX, il, 17. Doctrine insoutenahle d'Eiiqx^- do(de en zo<)logie, V. i.viii : — de Lamari'K et celle de Darw in, et et ditVerence notabU^ entre ces doctrines, P. cxi.; — erronée de la soi-disant philosophie j)osi- tive. P. cr.xi. Doctrines d'AlcuK'on, sur lesquel- les Aristote avait l'ait un traité spt'cial, P. LVi. Doigts, leurs llexions, I, xi, 3. Doigts des oiseaux, leur nomhre et leur disposition, 11, viii, 3. Doigts et ongles chez les ;ini- niaux, l'homme, l'elephanf, le lion, l'aigle, III, i.x, (>. Dompteurs, moyen puissant qu'ils ne manquent pas d'employer pour adoucir les animaux, IX, II, 3, n. Dorade, poisson, i)Ositioii de ses nageoires, 1, v, 2; — nombre de ses ai)[)endices intestinaux, II, xii, 2 t ; — poisson des c(jtes, \I1I, x\ , 2 ; — époque de sa re- traite, VIII, XVII, 7 ; — saison (pli la fait soutiVir, \'III, xx, 8; — manière de j)rendre les do- rades pendant leur sommeil, IV, X, 7; — endroit où elles frayent de préférence, V. ix. 5. Douceur et rudesse des p(»ils. s(don les parties du corps et selon les climats. III, x, 3. Douceur du lion, quanil il est rej)U. IX. XXXI. 2. Douceur et amour du daujdiin pour ses petits, IX, xxxv, 1, 2. Douleurs «pii accom])agnent l'ac- couchement des femmes, VII, viii, et suiv. Dragon, })oisson des côtes, VIII, XV, 2. Dressage des chefs de trouj)eaux de hrehis, VI, xix, 2. Dromades, poissons (pii vivent en troupe, 1, I, 20; — difticulte d'identifier ces animaux; leur qualité la plus remarquable, 1, 1, 20, n. Ducs, oiseaux de deux espèces: différences entre ces deux es- pèces; les uns se mangent; les autres ne se mangent j»as; époque à laquelle ils j)araisseut; ignorance où Ton est de leur rej)rodactiou, IX, xix, 8; — incertitude sur l'identification de ces oiseaux, IX, xix, 8, n. Durée de la j)ortee, selon les es- pèces d'animaux; — durée de la fécondité dans l'homme et dans la femme, V, xii. 12, 16; — de la gestation de la cha- melle et de l'eléphant femelle, V, xu, 22, 23; — de la i)onte préliminaire des langoustes, V, .XV, 4; — de l'incubation du polype, V, XVI, 2; — de la gé- nération dans les insectes, est ordinairement de trois à quatre semaines, V, xvii, 22; — de l'existence de l'abeille, V, xix, joi; TAin.i; ALPH AHKTIorK ;iraii:iitM's, \'. wn, 4 ; - did'.'- rciKc durt'!' (!«' la loniiatiou (l'ois, 'aU\^ \1, li, i:,, \ 1_ i|i_ 1 ; -" (le la vif (h> (|i(,dt|Ut's (ti- >caux, \'l, i\\ ;i ; (!.' l'iiiru- hatiou de l'ai^io, et de (HU'ii[ues alitées i)iseaux, selon Irur l'I'o--- seur, \'l. vi, :2 ; — d.' l'.'xis- tt'iiee du i)aoii, \'i. \ m. 1 ; ^ do la vie du dauphin. \ 1, \i, '( ; — de la j:a>stati(Ui tduv les poîsstuis. \\, wi, -2: — ordi- naire d«- la \ i.' des (run's, \ f, x\ m, .") ; — (!<• la \ !<■ de la clic- \ l't' et dt> la i>i'(d)is. \ 1 , \i \ , 2 ; •- de la poiact' des (diKuincs (le Ijacamie, et des auti'fs ope- ces, \'l, x\, 2 ; ^ dv la vil' do< diverses espèces de (dneiis, \ |, X\. G; — de la p(U-tee ilif/ l.i vache et ^a l'ej^ailarite neee^- saire, \ 1, \\i, ;> ; ^-- d,. hi vie de> vache- <■( des !)u'u!'s, \'l, xxi. i ; — de la portée che/ les tdie\aux, \ I, xxii, :i ; ^ d.' la vie des chevaux ; - - dure»- de leur formation entière, \ [, xxn, 7, 8: - de la vie de IVme et (le lïtucsse, \ I, xxiii. t ; - ~ de la j^-e-tation de F.-'uie ; dan-; le croisement, le m;de d.Hude de la durée. \'l, xxn;, -2, a; de la vie du mulet eî de la mule. ^ 1, xxiw ;'. ; de la gestation tation de l'elepliant , \d , X x\\ 2 ; époque et durée de la iecondite chez les hommes et chez le> l'emme-, \'ll , \ i. 2 ; — de la vie des an-udle-^, \ 111. IN. \'-l: — (le l'existence de 1 «dépliant et du chameau. \M1 1. X!. 2 : - '- de la \ le d.'v ramier-, (h'- piL'cons , de< touri erelle- et de- perdrix. 1 X. \iii. Il ; -^. Coui'le dure.' de la \ i.- dr- po- 1} i"'^ ; et ce (pii le proU\ c. IX, .xx\ , 2(1. 21. Eau de pluie, (»sphore, !ioul.'\ iT-.'es V('i'< l'i-ipunoxi' d a ut( imne \d i 1, x\ II. 7 : ■ -■ inîiUenc.' ; ■— eaux (pii con- vieniKuiî le plu- a la plupart (les i»oi--(Ui-. \ 1 11 , XX. ."), G. Ecaille, analo-ne a la plume. 1. 1, N ; - dureté d,'- écailles de^ p(U--.uis en vn;illissant, 111, x, !7. Échelle des êtres la ])ret*mdue\ crnupiee par iJuîlon : -- o]iuii(Ui (pi'en avait Cuvi.'r, 1'. cxlh ; et (ran-lormitt»te la laisse eiiti't'vtur, sans en laire un»' théorie spon -axatile: n-ai'c- -ujier-ti- lieux (pi'on en lait. 11. x. '.\: — particularité de ce p(ii--(m. 11. X. ;!. /t. Écliinodermes pédicellés. leur mo\en d(-' lotaMiiotion, 1\'. v. 7. //. Éclosion des peîir< de la -ei(die. \ , \\\, 'i ; de< araii;au'es, \'. xxn, 1 ; — de- petih'- -au- terelle-; — •'■pixpie de cette eel -ion. \', \ xiM. 2. 3 ; — des cii:ale- . \" . xxiN', 4 ; -— de- poux, de- ])U(;e<. de- punaises et des lende-, \'. XXX. 1 : — de- o'ut-, par rincuhation na- turelle ou Ibctice; procedt^s l\eyi'tien-, \ 1, 11, ;5 ; —des pe- tits du paon, \"1. ix. I : — des petits pois-ons; comparaison a\('c les oi-eaux. \l. x. i. "i ; — -ortie et ('clo-ioii des omis de< p(ns-on<. \'[, xn, 8. École alexandrine. pi'oirr<"'s (pie l'anatomie y a tait-, 1'. clxn". École de Guide, avait preceth' celle (.le ('o-;ses recherches en ztjolouie, P. i,x\i. École platonicienne, sa méthode de divisiiui repou leur aeeoupie- miniî, \'. \î. 1 ; — iieux ou elle- se plai-enî . -ehui le- -ai- -lUis et le- température- ; — leur mue pareille a ctdl ' di's sei'pent<. \'. x\ . "i. (i ; — leur dejiouillenu'nt (huix loi< par an. \dn. xtx. 8. Écrouelle. maladie du lueuT; -ou traitement. \ 111. xxn. \. Écrouelles, mal de ttUe et îlux de ventre, maladies du piU'c; manières de soig-ner (a'- mala- dies. Vlll. XX'. 2. Écuelle. poi--un, sa partie ( har- niie; — sa l"a(a>n de se mou- voir, IV, IV, 3-5. Écuelle sauvage. ap{)elée parfois Oriulle de nuu' : exci'ement. (diez cet animal; son eus les animaux, IX, xxxmi. 8. Effets de la temi)erature sur les o'Ut's; — ell'ets de certaines maïuiMivres sur les omis. \'I, n, 7, 8 ; — du vin sur les i"em- mes uro-vves. \ II. \ 1. { . 408 TAU ri: AfJ'HAlîKTlOf i: Effets (ii\or< (îf"- ;iîi!ii(Miî-: vîji- l('s porcs: t'Oi'i-- (lt'-^ i^lniiiU sur lc> truit's plein. ■-. <•( ^\iv les hr('l»i<, \ III, \\i. .'i. Efforts et llHMIVtMlKMlfS (lu s«>l'- [»ent pnuf ,'iv;)lt'i- >;i proie en- .i:h)utit'. \"1II. \;, ;i. Effraie, oiseau, s;i con.siKiiticn, s;i nouiTJiui't', \'II1, V. :!. Egypte, proct-des rpi'r.n y om- ploie poui- t'airc «■clore «les (eul's par nue inculiaiioti factice. \|, H. ^^ ; - fu^'-t'ons d'I^L'-ypfe; leur tccoudlte, \l^ |\-. i; ^ ,..|;^ (ri':-vpte; «huvte (le leur poil, A I, \X\, .'■» ; - les eii!';inis v naissent îr('<-vi;ihl,>s à huit mois, \'I1, IV, 0; connais- sance (ju'eii avai, ?i. Egypte, compari'c à la (lr,'.ce ^up la «litlercnta^ très iuartjue,» «ui- fi'»' les animaux de ces pavs ; explicafi.Mi de ces dit]er<'n«'e-^, \11I, wvii, (i; -- crocodil«>s (TKL'-ypte: eîî'et (les soins «pTon <'ii a. IX. li, .'{; ihis ,ri.:- ii'.vpîe. les uns ldan«-<. les anti'es noirs; leur r('paiiition siipuadiere dans les diverses })ar!ies de rixirypte. IX. x!\. 7 ; — ses eunu([ue<. IX. wwn. ;{, ^^yPt-e, pays qui s'elait le plus 0('«aipe, du i«'mps d«' 1 leieocnte. de ranaiomie de rhomme et de cadie des animaux, i\ l.\u. Égyptiens, a l«'s s«M'penrs d«'s «>nvin»ns de 'Jhe- l»es avaient dvs cornes, H , n, IS; — leur culte siii<,:uiier pour ]«■< animaux. IX. n. ;{. //. Égyptiens, i^uiple loia intelii- -''"' ; elles sur l'idée il,. |;^ sciema', ef ,sur leur iiicaj)aci!e seientili.pie, p. ( L\\\ ni. Élaphouse, rnontaL'iie «iii \\m\ al- lait chasser le cau'l', \d. .xwi Éléa oiseau des marai.s , sa. nourritur»' ; ses neeurs. a diîle- renîes ejioipnvs de l'année ; sa Voix, IX. \\i, a. Élédon , espèce de pohpe, sa ditl«'rence avec les autr«'s niol- lusipies, l\\ i^ 2a. Voir H.'!''- di'nii'. Elée. pairi«Mle Parneaiide. V. i.ix. Élément, !«> plus n.Ma.ssaire et le plus Commun dans les ani- nianx ipii ont du saiiL% 111, x;v, î. Éléments anatomiqnes (luAri^- totc (a>m[)rend sous le nom in'^ n<-vn\ «le nitunhraih". NI. \;. 1. //. Éléments, dont se tonne h- lan- ^:a-<'. IV. IX, 2. Éléphant, sa ra«'ilit«' a s'appn- \(aser; stui i-ai'acîcro. |. i. _';;^ -''» ; ><»n U''/ ''Xtra.u'dinair.', I . i X , I 0 ; — I léser; pi ( ion de - i îi-ompe par Cu\ i.u-. cn.*«.. 1 1, i, •*. " .■ sa conî«)rm:i t MMi p a ii i- <''diere. 11, j, i ; _- «>rrs a (]*'<■ sa nais-anc«' : sa laiii^ue. Il , ni. 21 ; — opij'.anisation d«> ses dents. II, Mi. 21 , /i : - son foie n"a jias de li-'j ; !i(piid«' «pii y r<'<- seml»l«'. II. X!, i 0 ; - - . // ; — ses deux voix, sans -a (l'i unp«' I >u avec sa ti'omp»'. \\ . !x. l't ; -^- ress,un!tlance du liruit (je sa \ oix aux l'i'is d'un «uifant. I \', i\. 1!'. // : — a«a-ou- ph'Uient. fti^e et epiMpie de «'el acaa uiptleUii'lif ; dui'f'e île la ires- tatitm de la lenndle. «pu n'a jama is (pf un pei n. \', xii. 2.') ; — opinam de I-îutl'iui sur l«'s anioui's et la pudeur de r«d«^- phaiK, \\. \\\ , 2. /' : - >a nour- riture, «piantue «le solide ei «h' liipiide (pa'il lui faut ; — «luia^e dt' siiu «■x!sr«Mi«a', \" I 11, X!, 1 . 2 : — chasse a IVleptiant par d'au- ti'es eji'phants : sa «h »u« cur et sa «il M-dif-' ; mo\ «ai de je «h uujo ttU". IX, II, ! 7, - ^ ha plu< «loiix «'t le ])lus appri\(Usaltle «les animaux sauvages ; son inttd- h^', ,[,(■,. ; .... „,,,, ■^^■^■, aipleui'Mi r : loiiLie^lîe illl nifde «'î de la l'e- nitdle : manit're dont il se tient dans l'eau, ne sa«diant pas nai;er, IX.xxxiii. 1.2 : — eloir«> de Huflon mai moins vil' «pie «a .,a !ui (rAris|«it«'. sur son mt«d- Imcma- : iem])s «pi d met a (a'ifiti'e; oriran!sati«m de >a tromp«', IX. xxxiii, 1 . 2. ^/. Éléphants, erreur de (d«'^ia< >ur leur sjterme. III. xvn, .1: - mod(> de leur accouplemeni ; lieux ou ils s'actauiplent «l»' jire- f«'rt>n(a^ \'. H, 7 ; — la ( oncisaui (rArist«)te sur leurs aimairs «^t Ituir ata'oupK'ment. j)referaM«' aux d«'\ «d«ipp«um'nts (pie Hutî'ou rt d< aines a ces i«h»es, \'. ii, 7. /I : — annaui's i\o> «dépliants, \\. xvii. 5: — àue «le leur ae- «aiuplement: «luree douteuse de la iiestation : jiosition et «lou- l«an' «le la f«unel!e «puuîtl «'lie met bas. W. xx\, 2: quantité «le nourriture «pTils manueni p>ar j"our ; «hn't'e de leur vie dans la. «lomestitate, \ 111. xi. 1. 2. // ; — maladie d«'s «dt'iihants, \ m. XXIi,2; — remèdes diNaU's a appliquer: — «dépliants «pii boiv«'nt de l'iinih^; eîl'ets de «•ette liuile; moy«'ii d'en îaire Ixure aux éléphants (pu n'eu veul«mt ))as.^dII. XXV. 1, Il ; — ilt'tails eu vi-ais«'mldal»l«' «les r«Mn«'des indupie^. \1II. xx\. l-.'h // ; «amihats l'uiat'ux «l«'s «d*'phants les uns contre les autres: leur tlillerema;^ «h' cou- i-ai;-e : empli fi «pie les 1 ndifUls en font à la i^aierre : leur force pr«'dii:'ieu' v<'c\\ <\<- Cîi'-imv >ur if MiinicInTt'. Il, m. 1 .'i. //. Élien ou iElien, I^t'^! pas louKuif^ une .uit'Titc ; ^ (ic I )fmnct'nf >oti-> les yeux ; il ciif (pu'l((ih'> (»pl!!li >!is /( H ilut^lijUfv (le l)cliiO- (•rii<'. r. i.Mi! : ' ci'iiiijiic (li- ^i'> lieux i>u\rau('^; (jUfhjUf^ ùi\{< auîhcni Kjues et «les »'iiaii-eiu'e (^e■^pn! phil"-~i ipluijue ilan-- cet ouvraut'. 1'. \ciii. \'<»} e/, Ellops 'piii.vsnn\ posninn de la \c^ ^ieide du liel dau-> e.M animal, IL \i. 12. Eloges de H u d'où et d'' ( 'u\ ler sni- An'-hii,' et >, iii I .u\ ra je, P. \ n. Embryon, <^>n etai a dix jiHii's d'iueuhation ; et au s lui^t leiut' Jour, \ I, in, j . I n ; - d.'M-rip- t iou de-, eiii hryou^ de-- elii«"!i> de mer, \1 , X. l-'!. \ (i_\ ('/. ( l^iil'. Émerillon. en l^Uerre a\ec l'a- ji'\pe; leurs ueiti!'> de ^tierre, * 1 X, !i. H), 1 t ; - enu''Mii du re- nard ; >a maiiit'i'e de lui taire la ii'Uei'r.', IX, n, l.'J. Émigration du pt^it erabe.de eo- (juillo> eu eo(judles. toujours [)lu^ !-;-raiide>, \', xiii, lii. Émission de la lii[ueur -iemiuaie, \ 11. vu. 1. Empédocle,--a met lu k le tu i liistiure nat!ir«dle. 1*. i.xn'i ; \euu d.uix Metdos aju'es Alcim-iui; rrme s^Us iaqutdie d u tuuis M'v opi- nious /< M doi.' iipie - ; — s;! duc- ! r.iit' iul;"'''' ua r Aristot.-; -.•> the.uaes \ H'(orMUr--doe- par Lucrec, 1'. i,\ in. Empis. L'<\H'{'<' de limuelie; -a naturo s : - uc de li L:uitU', III. \\ 1. 11. Émys. incerumdf sup l'aiiuiud (pu i'''[" uc I a co ui uu : «-li jijM IV,' «"■fre une tortue d'rau douce. 11. x : , (». " ." • - liai ui'o de -a p. MU. \ III. XIX. '(. Encéphale 1" . <'-i doul,],. duv. riiomuio, et plu-- d«'\ cl' 'ppe que vlii'i li's a ui re- a, u! maux ; — n"a pa- d-' -an- ; ■■ rapptuMs de I uul a\ (•■ renc^'jiha io. I , -X m , i . "i. (i ; luciiilu'a ne-- (pu Iduitourtuit , 111, X!, _'. Encre, ou limon, d.-. mollu-^- (pu'- ; — tni --■•id < u'L;ane da us les m'- l'oju' rcii'ter 1 «Micr<' et Ir- excriuuent>. 1 \', 1, 17. Encyclopédie de Phne. d.Mlu'e à l eiiijtertuir Titu- ; admiratu ui (pi il y exprime p. air .Vri-d iio. et lUoLî'e.-, tpi d en laU , 1 ). ( xi \ . Endocarde. mem!a-ano qui ta pi-.-.' If-, ca.\ ite- du co'ur ; d e-t, lieu prohalile «pi'Aia--: oti» l'aU connu.', lli. \:. 2.. n. Endroits ou l'aphy.- >•■ loiaue de pr''te : - SCS excrennuus aip- jjcde-; le Meiamlum. \dl, IX, 7. Enfants petit- . leur })r.Mniri' lanL;'airc; -~ ut' rêvmit p;i-. 1\', IX. 16. I\'. X, U>: - Viable- a sept nitiis. huit mois, ntud' moi<. et même à dix imu-- : tonne extrémi-; (Uil'ants de huit nuds en l'^L'vpte et en (u'ece. \ 11, IV, S, !). Enfants du m)mlu'e de-) dan- une .-eule couciie : on en a vu ju-tpi"a ( Inq. \ 11. X . 1 . 1^ ; — tu'iranisatituis dont ils htn'itent; r-qn'odiuMion de si<;aie> divtu's tui eux : - la reslanî iiuipnu's a leur menu \'l!, vi, 9. Enfants d'iri'Sfi pleur< de<) après le (piarantimm' jour: huir som- meil ; -— molle--e de la t'onta- na rate ; position de sa ve-icule du li(d. Il ;: TAIUJ: AÎJMIABKTlun: l)i:S MATIKKKS. \\:\ II. \i, "i, !.■)■. liuft'f (!(' soii Ill<-Ut);ttinll, \' I , \i. 2: Vnll- !"s jH'iils sont les jilus i^-r.is et du niedleur iT' u'ii . \ 1 . \ !. '( ; — s;i demeure; ne niani:»* pns le cnuir des oi-^e.-iux d hords d<- l'ilypa- nis; leui' desi'ription, \'.\n n, 1!>. Éphémérides, famill.' d'in-ecles, 1.x. IC, n. Épi, jioisson; le jireiiiii'r ;i pon- dre [larmi le-- poiSN(»ns; - sa manière de ]»ondre. \'l, \\i. i, H. Épiglotte, sa detinition. 1. i\. \-l et // ; — j)arîie ei oiatice du la- l'vnx artt're: -a fonction. 1 . \iu, S. Épine dorsale. variott>sde sa con- sistance, selon la, ;^ramleur des animaux, et s,d(m les ^u•,^aîu'<, III, \ii. H), n. Voir Raclus. Épineux, [)oiss()ii; position des OMll.s (1<' ee eli^Ml dt' mer ; — le s<'ul parmi le^ ehiens-m.'irin- a ni' pa- l'eprell ii'e ses ji.-f il s ,'il lui inéilie. \ I, \, II. î :>. Épinier, «u-eau: -a nourriiure. NUI, \ , . Il : — replis du ptu'itoine ; leur di rr'ci h ui ; îeui's esj)èces, 111. ,v. :i. /^ Épire, -ilitè; leur exi-t ■•■.•■ ; diiîe- reiua» de ces èponiies et des au t l'es ('ponLîa's, \', xix', S. Époque de raccoui)lement des crustaïa's. \', xi. 1 ; — pour raccuplemenr de la plupart (les animaux, \'. viii, 1 ; - - ge- iKU'aîe, du li'ai des poisson<. \', IX, !, 0; — de raccouitlement du chameau; — de relei)haut, ^'. xii, 22. 2.'} : — do la ponte des sauterelles, bientôt suivie de la nnu't des t'enielles et des niàles ; - è'pcxp.ie de rt'clo:iion des pH'tits, \', XXIII, 'i ; — oii se montre le coucou, \ 1. vu, 1 ; — de raccoii})lernent de tons Itas animaux ; en ireneral. c'est la nourriture des petits qui la reii'le, \\. XX m, 1 ; — de Taccou- ])lement des ours; — epoipie (ui ils se cachenî, \d, xxxii, 2 ; — a huiuelle a lieu reinii.'ration des petits oiseaux, ^'11I, \iv,G. Époque de la retraite des pois- sa uis. \ 1 1 I , x\ 11. *) ; ■ de la eouvee des oiseaux; excep- tion pour rilalcyon. N'. x m. î . Époques de raccouphunent et de la iiaiss;ince des in-ectes. \'. \ iii^ 8 ; - du frai de quej- (plCs ptiiss.ujs; îuunhre de lois dans l'année. \', i.x. 2. 6. 7 ; — de l'afa-ouph^ment de divers aaimaux, \'. xii. '' : — des deux pontes successives des laniioustes, W xx , i. Époques difTéreiife^' et diîVerents modes de reciosimi des insec- tes, \-, XV!. 1. 2; — de la ponte des (piadrupedt.^s (c^i- pares, \'. xxxii, ! : — lie l'ac- C(juplement et de la pcuite des oiseaux, M. i, 1; — ou les petits des coucous et des éper- viers sont le- jtlus uras et d i meilleur ^--lu'u. W, vu. 4; — diverses de la ponte chez (pieUpies po;ssons. ^d. X. l'J ; — de la ])iuîte des poissons d'eau douce. W. xin, 2. Époques ou l'aphye se moiure, VI, X!V. K Époques diverses du l'rai des j)oissons. W, XVI : — de l'accou- jilemeiit des taureaux; — si- g'iies atmospht'rirpies qu'il ia- di(jue, \' I. XXI, (i. Époques et durées de la fécon- dité chez les lioniines et chez les ftunmes, \\\, xi, 2; -—- de la retraite des animaux terres- tres, \dll. xvi. ;{. Érasistrate, petit-tils d'Aristote: ses (h'couvertes fameuses en anatomie, P. clxiv. 1 1 i TAin.i: A LniAHi: riui i: DES MATIKUKS, u;i |i Ératosthène ncr.'iit.ii! cncort» l'iM-ri'iir d'Arisiotc sur \>- cinir^ «lu l);niu!M', \"!1 1. w , 7. //. Ergots ot. s.mtcn ,le.> iM>e:iu\\ II, \ II!. fi. Érithaque, «'\i>lic:i- tion de cf mot, \'. \!\. / , // . Erreur d'An>toi(> >ur !«■ iiond.r.' fi('N (Nifi's din-< If (-(irp-- du' 1 iMiniiit'. I, \. ]n, ,7. Erreur commuiii' sut* l;i cnnh'U!' du (dianudi'On, ni;i!S ([u' An>iuto ne pnrmirt' pas. 11, \ m, "i. ,-/. Erreur d'Ari^-tott' sur la cMuiniU" lucai uui du cnuir a,\cc !.• p ai rinm, 111. m, t», //. Erreur d'ILu-odot.' sur la cnulrur dii -pariiie des lùhiopi.'u^. 1 1 ! . x\ii, 1. Erreur do ('(.>sins t.'. souvonf r»'-- p('too, >ur 11' [iliaryn\ ot !o Iar\ !ix. 1 \ , i\. 1 . //. Erreur d'Arisloie sur la j)li\-io- loL^ae «'t rorii'anisation ilu liou. rot'uît'o par liufVon. \'. ii, 2. //. Erreur populaire -ur 1.' oouoou et ro]»oi'vior, \ 1, \ii, •!, Erreur sur raocouplonienf dos s»daciens, \ 1 . \, \\. Erreur luuires el leur lorniation. W, \i\\ 2. Erreur sur la produotiou des an- guilles, \'i, XV. ."5. Erreur sur !a jiirrrr . Erreurs de Deiiiocrile sui- la ]iroiiu( !i(t!idu îil par l"araii.noe_, IX, w \ i, 7. Erreurs anaî(oto, s!U' les sutisres du cr;tno de iiloUlIUO. 1, \[|. ;!. ;/ . Erreurs a(a'uniuleo.s dan^ un pa-<- saua» intorpolo, sur riiipjiop.'- taine, et a!iou {\i-~. nciiio-v^ II!. Il, ;!. Erreurs ta'iuses d.^ss -îir l'orii^ine d-'S veines, 1 1 1 . in, 1 . Erreurs do .S\enn«'-i- sur I.'s \oin<'-. j)oTi\ant ri-posor sur (pedquo-- ch-ervaiion- anaio- niiquc-, III , M. '(. Il . Erreurs d.' la th.iuae de Di-'ij/aie «l'Apoll. Muo -ur !(•> \ t'ine^. 111. 11, ii, //. Erreurs <1<'^ romne^v >ur I^' delau dr haïr t:ros-''-;-o. \ 1 1 . w. 11. Erreurs (ajinmi-os jiar ipudijues iiaturaii>te-^ niodfrne.s sur le> tetliNa'.^. P, ( \L!\a Érudition au xix^^ sit'ele, ses [troirros nota Mes ; - - plao.' (pTolle a. re.viitueo a la plii- lo-ophi»' d'Ari--!ote dan- V\n>- toiiN' Ai' rinîelli;_;ence iiurnaiie', r. CLXXXVll. Escargots, cn-f -e ijueris-ant. di! (lit. avoe des oseari^'oî -. 1\, \i. 7. Eschyle, so- ver- «ités -ur le elianii-.'ni.ait de couleur d d'a< î)ect de la liupjM', IX. xxxvi. !> ; — allusiiui. dan- se- v(m--, à de- tu'ovanca's j)Opula!re> --ur la liupiH'. 1 X . xxx\ in. 7. //. Eschyle, eiti- par Aii-tote sur la huppe, V. \.\. Esculape. jn-re dePodaliro ot de Maehaon.-«don Hoiuère.P.i.x\i. Ésope, eito par Aristoio .sur le> cornes îles taureaux, P. i.v. Espadon 'pidssoni, se- ouios nombreuse- ei douliles, II. ix. 7; — [)o-inonde >a Vi'siiade du lioi. 11. X!. 12 ; — de-oripiloii de se- liranchio-. II. ix. 7. //. Espadons. epo(|ue ma ils -ont tounnentt'- par Fiostre : ihudeur qu'ils en «'j)rouvent,\ m. xx. 10. Espèce humaine, la grande dit'- iV'ronca.' (pTelle présente avec le- autre- animaux. -ur le nom- bre des i)etil> arrives a terme, ^ II, V. 1. Espèces doux d'animatix aipia- iKpio-. leur .Licnre de vie. 1. 1. !1, \-l. Espèces toule d") plu- ou nnuns j)re(a-('S dan- les (piadrupedes. 1 . \ 1. S et suiv. Espèces diverses des p<'l.vpes: — avot' eoquille ou -ans co- quille, W . i, 2;> a 20. Espèces tpiatro) principales de eru-taces. 1\', n, i. Espèces diverses de squilles et de crabes. iV. n. 2. 3. Espèces ''nomltreu-os) do le'ri<- -on-, l\', v, 1. Espèces ab^ux; d'oi'tie- de mer. IV. VI. 7. Espèces neiiAHi:Tiui i; Espèces iltMixidc limi--, (le'erit IX. \\\!, (i. t"^. Esquinancie. (i!pi i de- linrii-. \ 111. Wil. 1. Esquisse .i:vn.'r;ii.' dt'> ditV.-r.'U- (■■"> dt'N ;)nini.ra\', d;in- leur i:"f'iïrt' de vie. dau^ 1 .^ou- la. e>n- duile des Rni-., IX. \\\ ii, 2'i, iif. Essaims de tVeliuis, e-ari's par lia>ard, IX, \.\i\. .'i. Estomac, sa deseription. I, xiii. li; — SI position dan- tous les animaux ; - de-cnpîion des quatre esti»mac-s dr:^ rumi- nants, 11. xn, S. î>. Estomac un seuli dans les nui- maux; ses diversités; deux tyjs(^s (i"e-t<'maes. 11, xii. 12, le. Estomac et des intestins (am- l'orniation de l") che/ le> cpia- drupedes ovipares, 11, xn, Iti. Estomac et des intestins au- L-'ani-ation de F, elie/. les [lois^ Sons, il, \!i. SI. Estomac d(>s oiseaux, et ses (rois l)ar!ies. II. xn, 2(>. 21, n. Estomac de> oi-eau\. il. \n, -7. JS : df< molluxpn'-. -a tonne, 1 \'. i. jii. Estomac et bouche de^ ini- -oU-tes. 1\', il. 11». Estomac de- erti-faeé-. IV. ,\. li; — des licri-son-ouî'-ins di- \is'' (Ml eini| -ect ion-. \\ . \ . ."). Estomacs le- iroi- pr, Miner- de- nimiiri lit- . et haïr d[-jM>-ii ion, 11, \;i. 11). //. Esturgeon ! . !-■ nonda-e de -es ouie-, II. ;x. 7. Etalon. \!_'ilanee du (dnnal -ui' -e- t'emeUcs. \ 1. \\ n. 11. Etat aetUel de la /oolot.;-|e; r.^^- soUrees d(»nl elle dl-po-t". I'. < i.Wiil. Étélis , ineertnude -ur l'identiti- eal ion de et- poi--on , \ 1 , xii , 1. //. Éternûment , pr.-a-vs -;ure- (pi'oii en a tire-, I. ix. S. Ethiopie, -erjjents ipi'on y iroin c, (U'jani-c- comme eenain- vol.a- liles. I. \ . '> ; - durée de la vie de- hrelas i't des (die\res dans eei tt> contrée, \ I , xix , 2. Éthiopiens, ont le- ,!,Mit- Man- ches, comme leur- o- ; et Ic- on^les noir-, (aunnie iA< lai" a conscr\c ].' laiin d'.\>!crie- a ee- zoopiiN les ('cliinodcniics : t: nue ipie leur donnaient le- I l»'s-iii- d'A n-i' 'te : di\ ision d.' !''ur Corps, \' . \iii. 1 ( , //. Étourneau . - flexion- d.ans les animaux, la, ]U'(uniere en -on L'enre. l'est, ■(' presipî(> un 11 pie d'in- riii-toire de la -cience. 11. !, I). Il- — -11 r les poijs dan- l'e-pèv'e aniimde î Mit (Mit ier,>, une des plus (a)m- pieSes (p.l,. jirest.jit,. 1;^ sciiMlCe, m. X. 1 . n. Étude des iiiendii'aiie- . phna^ consider.alije (pi'clle tient dans la scKMice contemporaine sons le nom ddli.-iolo-i,'. 1 1 1. xi. 1 . //. Étude de- animaux an^-. I\'. I. 1. Étude de la mou- ton- de cette (amti'ee, I, x;\'. 1 1 ; — aujourd'hui Xem'ejunit . la j)lus Lirande de de la nnu* l\i:e(\ ;\u mu'd de l'AttitjUe ; on la-oit (pi'Aristoîi^ y est tdlé motirir. 1. XIV, n. H. Eunuque, ne devient jamais chauve; pcu'te de ses p(>ils, III, X. H. Eunuques, n'étaient connus des (d-ecs ipie ])ar les nations etran- i.;tu'es. III, X. 11. ii\ — etîets île la castration sur leur voix et 27 :!-■ '.IX TAHLK ALPiiAiuninri: It'ur -V slt'iiu' [lilaiii', 1 X. \ \ \\ n. .') ; - on n'en tais;nt pa^^ fti (irt'fc au temps il'Ai'i>toLe, IX. \\\\ II, 3 . //. Euripe Pyrrhéen , eonditicn- dans les(juelies s'} tofnienî l<'- jiei^nes l'uiix , \ 111 , xv , -0," — taniot plaee près *!e \'<>1(> en Tlies-alic , tantôt sur le-> e("it<'-- (le I'AnI*^ Mineui-e. on in<''ni" du P(»nt -KuKin . \\\\ . w . 211 , /' ; — p«usson^ (j[ui y ndj/rent, et (pii eu sortent; - ^ poi>sons (pii ne s'y trouvent, pas. et [)ois-ou- (pui y nais-ent . IX. \\\ . ! + , l"' : - incertitude sur la de^iL'uaîuui dt' ce litni, IX. \\\ , ^^, n : — iMU'ijte , ou bi'as de hum-, s./ tnuivanL tuitr*' Lesho> et !<■ continent, IX, \w. Ui. //. Europe, eoiupaii'f a l'Asie piMU' reKi^ieni'i' de e.'rtaiu^ ainuiaux. \dli. WVH. f). Évacuations les lutuisuelle- chez les t'enunt's (pu allaitmi ; et causes diverses de FalKUi (lance, plus ou moins Lri-aîule. d<- CCS évacuations. \ll. \. 2, 3. Examen sommaire do la zoolouie ai'istoteliijue . en i'aisanf îles (unprunîs à d'auti'cs ou\rai.'-i'- d'Aristote. 1*. wviii. Excès et défaut st> entière de l'aiiimid, I. i, ti, 7. Excréments de l'aiieille. \. mx. 1(1 ; — des larvo, \'. xx, 3. Excréments s(dides et li4uide> du t'u'tus, Nil, \!i. .'1. Excréments des enfant- (jui vien- nent de naître, apptdes le me- couiuni \[[, i\, 4. Excrétion, lupndo ot .'Xir-ucm si'chc (dicz les animaux, !, n, _*. Excrétion do> ecjshalopodrv. i\'. 1, lit, //. Excroissance !'• appoico riupii.i- maiic. (pli -c i»roduit sur h'S ]H ml,'i \\\> : contf- pnpulai l't's delute> a c." -HJct, \'1II. XXMI. 't. \"oir 1 1 ippoinaue. Exemples divors de V s,.n-diu -OUI. de l'ouic et de lixloiat. dau^ If- [)ois>on-, I \ . \ ni, (i, 7 . Exemples divers do lardcur di' tous les ;»nimau\ p' >\iv 1 aia'ou - jdcneMit , aux cjHHpic- voulue-, \ 1 . x\ :, _* ; — d'animaux ipii sont l'U i-'uon'f ; iph'ltpie- o-pc- ce> vivent en ]»ai\, IX. n, i a. !•>. Existence d-' raiioill»', \ , xix, ! i . Expérience po.ur <'on-îatcr si le spiU'ine c-t [irtuiliipc , ou - d a perdu ('«'tte (pialiN' . III, x\ ;i , 2 : - qui prou\e qu'il \ a une j)artie potalil»' dan- l'eau de incr, \'I1I . I!!, lî. Expirer et aspirer. -iLMiiiic.itiou de (a'- mot-, 1. !, I •>. Explication d^s ditleiauicc- de taille (Mitre le- animaux de rixiry pfc oi de la Groce , \' 1 1 1 . xx\ II, li : de- accouplomcius entre os[MMe< diiVfr«'ntcs. \ III, xx\ il, 1 I ; - de la producî ion du (il par l'aiMiu-nei' ; orrcur de Dtunocrite a ce sup-t .IX. xx \ i,7. Explication {)liysio|oui(pio de la i)u!iei-te, \'II. !, 8. Explications div(M--e- -ur l'accfui- plemenl des poi>-ons ovipares, \ . IV, 7. Explications (iroi- sur la nia- i)i-:s MAI! cm: s, •il!» mère dcmt se reproduisent le- aÎM^ilIcs. \'. wiii . 1. Explications errcun'es sur les UKmsîrues t'cminines, tirtM^s (](^< plia-es de la lune , \U , n, 1 . Exposition fort in,i:énieuse et lV)rt -impie tirt'c du d'rait<^ de- Partiics des Animaux, sur la théorie de l'unité de composi- tion, P. CL. Exposition de la uameratiiui des animaux, pour t(Uite la série animale, \ , i. 2. Expulsion de- jeunes cru-he;iux par le.> vieux, IX, xxi. 3. F Fable sur l'aiude; scui hec se- recourhe dans la \ ieille-sf^jus- (jifa le faire mourir de faim. IX, XXII, 7: — -ur les louves accompagnant Latone a Dcdos. \ I, XXIX, 3: — sur la mois-on du cinnamome, IX, xn , i, // : — sur rhi[)[)omane, excriu-- sauce qui se prvtduif sur les poulains, \'II1, xxm, 9. Facilité. <»u ditliculte, de la con- cep(i(ui et de la ;,i-estation chez les î'emmes, \'II. \ i, 3. Façon de vivre de- animaux, I, I. 2'k Façon de nager des j»olypes, I\'. I, 11. Façon dont le glanis et la carpe (■oncoivent et jirodui^ent , \'I, Mil, f), 7. Faculté (pli di^tini;-ue essentiell(>- mem ranimai. \'in. i, G. 8, //. Faculté paniculiere de la Lor- pulle d'engourdir ce qu'elle îomdie, même des homme-, IX. xx\-. 3, i. Faculté d<' changer de (audeur, chez les p,,lype- et la lime. IX, xxv,10. Facultés actives d>'s animaux, re-idant dans les jiarties non- similaire<, I, i:i, 4, Facultés diverses de lânie dans les animaux; plus particulière- ment i'emarqual)les dans Te-- pece humaine , Mil, i, 1. Faisan, raj){i(u-tt' jiar les Argo- nautes en Kurojie.IlI, xm. 13, //. Faisans, dévores par les jjoux, s'ils ne se roulent ])as dans la jious- siere, ^', \xv, i; -^ leui- intro- duction en CTi'ece('tait. au temps d'Aristote, enc«u-e récente, A", XXV, 4, ;/ : — couleur de leui-s œufs. \l. II, 2. Faits rares, regardt^s emumc des présages, et pour lesquels on consultait le dieu de Lemno-, m. XVI, 7. Faits qu'on a jiu constater sur les aheille-, IX, xxvii, 46. Faits iprodigieuse quantité' de^^ rassemldes par Aristote -ur diverses esp»eces d'animaux, et sur les phénomènes (pii se rattachent à la génération, P. LXXXI. Fantaisies singulières des fem- me< g'-rosses. ^'II, iv. 4. Faon, a la meilleure présure: on l'emphne contre les llux ■- i"»i-- Fécondation tl<'- iui'llu-4u.'-. \ , \\ 1. Fécondation 1.- o'iii- d.- pri- sons, par la IuiU'MU- -ciiimil*' ro-. ri'[t:(nil ilc->us. \ 1, \î[, î. Fécondation d*- "'n- «l-'- i"'i^- sons «It'aii il(»!U'<' , \ 1 , Mil . I ; — dv la carpe. \'i, xin. li, 7. Fécondité, clu'/. l'iioinmo ot choz \:\ icninn', \'. \n. h' <■' ■" : ^^ (■iMM|U('.> t'i ilurt'c (If !;i îfcon- (ll!f clic/ li'< hoHilllo «'l ciic/ uuhfiv-, (pin- l't'îi'' r:u'nlb-. \ H. X i_ 2, -■> ; —- i'\iv:\'rcl>l<. \'. \ii. 1*'Î7 ; -- (lu saiiu-lior ; - du corluMi : — des cliiciis t'i -a diirt'f. ^ . \!i. IS. l't. -2]. Fécondité cNCf-^lve d.- r.'rtar.î-'S pM)id('s; — iV'coiidi;.,' dt'- "'- s,-;ia\. \ 1, 1. 2, 3; — I"- -voîi-. \ L IV. 'i ; ■ Femelle. (Iftimufn i\r \.\ ifiuflif. 1. 11, ;{ ; — ditïfr(>nf f- df .s"ll -^nnu' avfc ('«'lui du iu:'d*', 111. \i\ . !» : — la lanf()u-if î'f luf lie, -..■s ddlereuces avec If iu;'d(\ 1\ . M, 8 ■ — piai-la'ulariLes de la > 1 1 u 1 1 i e 1 f 1 1 1 f ! ! f f ' u f ;i -(luillf infdf. I\d M. -21. 2.1: If erai.e ffUlf llf . dill'f l't'Uff d>' -fil ifj)f !'- cule avfC eelui du lualf , 1 \ , m. ti. ! , ,, ! Femelle et mâle dm .•- ,i ai- luaux ; di^tiiu'i am (pu Uf -e l'firfUVf pas d.iu- louif- l^'s cspf ff s, I\ . M , ! . Femelle f! mâle. dlir^T-iief- .If P.Mii' (•< liif f ruiat i< M) j f u!' If- I ii- Vf l'sf s parîif - du cf î'i's ; - If ur \ ( , i \ ; — 1 f H r s a ta 1 f • - d f ! f 1 1 > i v f s . I\ . \i. S. !', US: iiillufiiff de la t'fHifdle (i;tn> jfs crfi-f- iiicnî> df s l'hf N aiix >'i ii''s aiif s. vjH- If- diuifii-ifii-. la Inrnif ,'[ Pi tnî'ff d.-- [if '!'<. \ I. xxin, ;, ; - ^- di-j>o-iti. ai d''- f r_ I ii'f- (liu cnnf .au'f nî a l:i Lfue-ra ru ai ( Il I ' / les 1 f n f ■ i . • - (hllfl'fUff- fii'l'^' îfiM.al-^ • a p--. ufili'- dv- p.>l> pf-.et bur- !,>ui ilf Pi >f if'uf . 1 \ , I. ~". -- ■. __ V(U\ des l'fHlfn.f- f' de.S lU:'d. -. Nd Ml. tP S; ^ S'MfS j,;ir jf-ipufls fil v,at (pf IfS If uif df s df-irlf - lufiit. \ L xvii. 1 i : llux plu> ou uif iif- adf ndau! :< ainres auunaux , ipiand f df s SiUlt plfHlf-, i'\i'fll! pf> iu:d''>. \n, V, i ; - - i' urs dill'fff Uffs (P- ciraft-af a\ff fflui df- luàl. -. IX. 1, f. Femme, compara a^ ai d" l.i If intne e' r dv r i K u n 1 n < ' . W . x i . S ; — ,hirff dv la ù-ff!i.!iî.' dans la P'iunif et dan- l'hf muif . \ . Ml. Ili : - adf ndauta' pro pxU'- tu. miellé de se.- lUfiisuaies, c-iuii'firai iNanneni a tfUte< Ifs :v.\\V'.'< i'-\u'rv<, \\\. I!. ti. 7 : - (.(udf df l:i naturf df la ifunn" dan> rAudhpaUf. cfuiiiarfe ;ivff f-'iP- d,v la -fuuu'f nif- (P.ruf. \dl. n;. 1, // : ^pf--iddiL<' ,P.^ L.U'f--f .f ^ f xt raf rdmairf chfz la idinaïf, \dl. iv. 7. // : — avant au vini:-t faî'ant- fU (jua- ivv (aaifiifs, VII. V, 2: - !au>-e f.iufhf ddiuf IfUDUf proiiui- ^-ani iii-qu'u df u/e If 'tu-. \ W. V, 'f Femme, -ifilifuuf . f uff mif d un iK'.^aa'; fX(unple laie pour la rc-,-fndtlanff dfs fuTauis :\\vc p.ur,- par^aiî^. \d ! . vi. S : — ...ude a ^fUtlVir autant ])<>ur la piariuritifui : action de sa n-spi- l'aticea p(Uaiant l'aceoUf hf nuMiî. \ II. viii. .'1 : - ditVfreiu'f- de son (aaraetfrf avff Cfhu dv Ph-anaif. IX, i. 7: - nnui!' pMur fxcu-fc l'auNuir du pfr- irait pifu ilattfur ({udl fait df la if luiiu'. IX, i, 7. n : -- suture cirfulaii'f df siui cr:Uie, m. nu, a. Femmes, «pii ont de la. darbe. 111, X. 12: - - alunnlaiiff du -an^- dfs l'finiiifs: - aîl'ft'iuuis aux- (juf llfSfllf- SMU! moins su'iettes que If- honuiifs. 111. xiv, !K Ui : — pfuvfu! avoir un peu de lait avant (prellcs nduent (aunai; vi(ullfs l'eninufs ({ui ont du lait, 111, \\ i, I : - lait des lemiuf s hiaïufs ei des tfuime^ IdiUides. 111. XV!. 17. Femmes ei luanmes. (jui n'ont ja- mais ravf de leur vie: rt'volu- uou dans leur tfinpfrarnent ù Pl suite d(fs rêves survtuius avfc l'àu-e. IV. x, lU ; -- er- r.au's des ffinnies sur \o dfdut dif ît-ur L'ro>sesse , \dl. i\ . 1 1 : — menstruf s df s ifuinn--: fX- pluaiiions frrcmê'f- iirffv ijcs phasf- dv la lune : — irr.-i.Mda- rii'' de w îlux : — relatif n- dm tlux avf c la (aaun (pae le lu'îus f-t un -ar- ffU ou iiuf iiilf ; — t'aniaa-ifs sinuuliiU'f - df s Ifnmu's La'(f--f <, \dl. IV. 2, i : — lait da-- Pau- uif-^ et ses (pialiifs; fllVi- du vin -^ur le- iVuiines uros-fs. \dl, M, 1 : — <''p(upies vi du- l'cf de la fécondité chfZ If- l'emiufs v\ (dïv/. l(fs h(Mnnie<: — variations sinnadières uan- (aUte latUlltf chez le- un- et chez If s autres. \dl, \ i. 2. .'! ; — lait des femmes ; tumeur- (pli se forment au sein par sfii alauidancf: nature spuniiieuso de leur seiti : — ces-ation de leur lait : — cau-e^ diver.-es de l'ahfndanee. plus ou rncuns LTraiide. de leurs evaeaiat nuis mensuelles. \d 1 . x, 1 . .'h Feu. S(Ui action sur le ner!'. III, V. 4 : — aadmaux ipii. dit-f n. se idrmtuil dans le feu. et ({ui ce-seut de vivre, si on les cil lire. \d xvn, 18. IV». Fibre diclinie. 1 , m , 2: -- li- quide (|ue les lil)res ccuitien- iient ; Ituir nature. 111. vi. 1. Fibres ]»articulieres dti santr: nécessite de leur proence : ex- II il 422 ÏAHLi: AI.PHAHKTIOl H ceptions j)our (jU('!({U('> ani- maux, m, vî, 2. ;{. Fiel, (l;itis l.'s animaux; — licl e{ foie lie rt'lephant. II, \î. 7, 10. 11. Figues, usaj^^e îles Anciens pour hàier leur maturil.', ]>rati(ju«> t'iu'Oia' (h' iKiti'c temps. \', xwi. Figuier, manière do recueillir son suc, et (le s'en s.Tvir pour l'aire cailler le laii. III. xvi, I î. Figuiers sauvages, ont des ani- malcules partieuliers ; uiilit'- tle ces animalcules ptun- la ma- turation des fruits, \', \\\ î. \. Figures anatomi([ues, inventées par Aristote, ù consulter sur les diîlV-rtMii'es ((ui distiuLfuenf les stdaciens cience, 11,1, b, // ; — dans l'oiseau, II, I, 10. Flexions et pieil- du rhaineau. II, H. 10, 11. Florence, un manuscrit cite j)our une variant*' sur le mode de tVa'ondatiiUi des rats, \'l, \\\, 4, //. • Flourens. son ojunion ^ur la zoo- loL^e (^Ari^tote vi >,uv sou irenie, 1'. \i. Fluide indi-jtensable à l'exi-stence de tmi'^ les animaux, 1, m. 2. Fluides, presque îoU|(Ujrs de nui- sance dans les animaux; ilui- des (|Ui ne viennent (pie post,-. rieurement, III, wi. j ,'t n. Flux sanguin, jdus ou moins re- LTulier et abrindaïu. ipii se forme chez les l'euudles des animaux, VI, XVII, 1G, 17. Flux i)ériodique des femmes; <'x- plictUions erronées tirt-t's des phases de la lune; ses iia-e- e-ularites; — ses relations avec la concepiion, \dl, n, 1. Flux des l'emmes après la con- ception, et après l'accouclu'- ment, \'II, m, ;], L Fœtus humain, sa formation; son devtdoppement ; sa naissance à divtU'ses epotpies, ^■ll, ]\-, 1 et // : — premiei's mouvements du fcL'tus, s(don (pie c'est (in irai-çon ou une fille; son a- DES M ATlKiiF:S. r23 jM'cî ;i qniran'e jinirs : a ti'ii;-- mois : a quatre moi<. ^ II. ui. ;i, 7 ; - les l'o'tus fenielies se lormeiit plus lentement ([Ue les m;tle> ; une î'oi^ m-s. ttmt est plus rapide (diez les femmes que chez les hommes. ^ II. :ii. 10; — m(Uivements (hi lo'tu< dans le sein de la mère. \ II, i,^-_ (); — f,au-s(^ couche d'une femme {U'odui^ant j uscpi'a douze fuMu-, \'ll, X', •'• ; — position du lo-ius dans la matrice ; le f.etus iiumain en jiarticulier ; sa position dans le sein de la mère, \"11. X 11. .■), i ; - présen- tation du t'ietu- humain, au numient de sa nais-ance, \ H, \ II. \ et // ; — excréments H- (piid"s et solides du lo'tu^. \ II. \ n, '.\ : — po-itinn tpi'il prend vers la lin de la ^^estaîion, VU, X n, 7 ; — sortie du bef us des .'iiiimaux jor la tète, \\\, ix, i. Foie, sa positiiui; — son ab-ence de tiel ; — -.e rejoint a la L'-rande veine, I, xix-, 10, 11, 12; -- -a place dans le corps humain; -~ sa bmcîiou })rincipale, I, XIX-, 10, il. /'. Foie, *'t fiel de l'eb-phant, II, xi, 10 ; -^ dt^cription du foie ; — (b'placements monstrueux du f(»ie et de la rate, II, xii, 5. G; — sa e-raisse; foie des sela- cien-^. m. XI!!, .'i. Fonction de la trachee-artère. I. xiu, 12. Fonction de la langue des ani- maux, 1\'. IX. 2. Fonction (d compositimi du cor- don oml)ilical , ([ui est entoure de une à (piatre vtdnes. sel^n la eTOs-enr (h^s t'o'tus et des animaux. \U. vu, (J. 7. Fonctions du nez dan>< la respi- ratiun, 1. ix. 8. Fonctions de Tliabile accou- clieuse; utilité de son inter- vention dans les cas difiiciles, Vll.ix. l.:J. Fonctions, irradatimi dans les b>nction< de la vie de tou- les êtres. A' III, I. 7. Fondement de la chiromancie, science fort ancienne, sans être [»;uir cela plus soluie, 1, xi, .'b //. Fontanelle, sa position dan- le ci'àne de l'enfttnt nouveau-ne, I. xiF, 2; ~ explication sur le sen< de ce mot. I. x'ii, 2. u: -~ sens évident île ce mot, 1. xaii, 1 _ /, ; ..._ fst, l'os le plus miiU'e et le plus faillie de la tète, 1. xiii. a : — applicatiiui de ce n(mi. I. xni, .'i, // ; - uiollesse de la bmtanellechez les enfants, après leur naissance. \'II, ix.H. Force jjrodig-ieuse des elej)hants, renversant des murailles et l,)ri- sant lies jjalmiers, IX, ii, 10, Forgeron, nom d'un poisson de r.\chéloùs; sa i)rétendu(^ voix, IV. IX, 0, 7. Formation dos jiarties des ani- maux. I. !, 1 et suiv. ; — du pus et des abcès par une cor- ruption du sang, III, xiv, 8. Formation des o^ufs des oiseaux, VI. II ; — suite de cette t'orma- tion. VI, m: — des petits des poissons comparée avec celle des (useaux, VI. X. 4, 5; — 1 2 I taiuj: \ij>HA)n:Ti()ri; (]''S œufs (M <î('s petits ilaiis h'- chii'ns (le lut'!*, W, \. S ; d:'<. j»flH> |)()i>-(i!is , ([Ui sont li'a- lioFil il«'s têtards. \'l, xn. S, !t. Formation m1ii!'.'<> iK- 1;i corn- pK'te (les flit'v.Hix, \!, wii, S. Formation dit ['n^\n^ f.'iii.-ll.-. -■-? plu- IfMiîf (|U.' crll.' MM îuMii-. lll:"ih\ \ n. Mi, II). Formation du id'tu-. \ II, \ ;. !. Forme <■{<'<. puMirs t{n!U st' CiMM- pKiseiiL les aminaux, ], j. | , Forme ilu p.Mit . Forme du Iun-ms. IX, \xxm. 1 Formes divr|->,.s .ln rr..nî. mdi- quaiil 1 I p MM ; — - des jiift i»'N rin'/ I<'- (pia ^ I Itaipcdi's \ !\Mj)a fi'-. II. 1 . 2 ; ^\^'> M>t(Muac- dans h'-- animaux, 11. \M. i;i. Foulon, ;i (S)ii- It'ur ; sa lomic ; sa ntanaaiuia' ; sttppdst' tMrc lin uisrau (Mimu- t;aM-, l\, x\ i, (i. Foulque, ni., -au : sa n.anaanin', \'ill. s. \:\. Fourches <\v> pi^'d^ d,.;. .-nd- Hiaux ; leur na(iu-a ; |,Mir (aai- JiUilM 111. i\. !. -1. Fourmi, >a (Imnaii,', 1, t. -11. Fourmis di\(M-> -.Mir.>> d.- , i,-s unes (»n( dc< adi'-; d'autf.'s n'en ont jias, 1 \'. t. (i ; >,.;i- ^♦'ut les «ulfMirs ; odtMirs (ju'tdles iuiejU, i\', \ mm. -Il : - 1 !ai'\ es ; <'pi,>!pi.' (|,> j-Mf naissant'.', \'. xxi, 2. Fourmis et abeilles, l.s pju., P(, lioritMix partiii tous l.-s ani- maux : l-Mu- hahdt'î,. a ff.'M\^M' ItMii- \Mi'. IX. \x\!. 1 ; I-nr ti'.'i v.iil ; cp'.pn' L'iMit'" l'a!'» d li 1 i'a 1 : c j i^, pi,' . pa i a a m- li'M"''s {'{■' ( [M;'!i[ a.'^ !'i M - • I in s : nuinlav d.- io:> dan- l'ann-.-. — dur.'" -'aï :Vi a \'. i\ . 1 , j, s ; — d I ■ s n i 1 d M 1 s ' j M " s ! ■ ' a , ' Pi V , . 1 (MIC ; - U-.il d.-- Î.-^':h-,..-, \\ ^- ' • d ; d.'-. i:;anis cl dca, piM'iMli'S. \I. X!l[. ±. Frantzius M. le l)r d.-' ^mu -'dd. du traU" d.as l'an U's m,.. \ a, maux, (M f('.> -nr Irx ahi- ; a mi il\a'_fi M-s d( inn''s a (■•mm :i i n^ a lu - maux «M ffinsa- a d' autn--. 1 1 , \u\. 1», Il : - - Mip I;, \ ,.^^1,. , a la 11 lUri'M ui'f il-- i animal, 11. Ml, 1 i . // ,■ — (•!(,■(> ptMil' -'^«ui apprci laîiiMi du Iraii.' spé- cial ddVfjsna.' sur la (dm-r i- tion des Annnaux. Ni, t. ! . ,, .- mlf' p'MU' la îla'ta'n' d" \fa-- toi.' -M!' l's \aMm's, i 1 1 , 1 \a \) , /' ." s n I ■ Ma-, i 1 > ( 1 1 ' s 1 ; I a 1 ~ ,' s i u ■ la naiur>' df-, (.> (Jm-; oix^anx. m. \n, S, M, a : - ,aM-.. ^nv !,■ Di:> .MATlKiniS, 423 cai'! li.iL iîr 1 in!c('(MldtM' piiUr (MtUs!" d'cx- ('.'^ lit' 'j-ra i--i'. 111. MU, .">. S. ,'/ ; — cii'M' sur !•* -,Mi a 1 11 n- If ( iiMir ; -- >ur las.ai-ilfilM''du san_ : — sur Idn-iMi-diilii (• du rrr\.' \ m : sur ri sa'.fMr «M la naiur.' du sa naa 1! 1 . \ ! N . 1 :i ''./'.■ - latéo sar d's .lii]'.a'am'"s du saiia dans li's pa ri iM- ia'iu'i'-^ m ha s ses du >■ n'jis ; -^ sar 1- > . !''\ i'!' 'p['*'- mmii \\\\ l'im!i^_ j ] p xi\ . t), 7. // ; - c:.U'^> >\\\' je m un d-' iMl il- l.Mtc. d■> po- !', jM's ; - -ur l'ora-.'ini-a'n m des np.Uu^.pn'-. i\d !. 7. S. // : ! \d 1 . II. // : ait<'(' siar la jiosh a>!i a n.i ti MU itpM'' d-' la ni; îi s d^s (a'- p ! a' d, . . p o d ( ' - a t îles n H d I U s > p a ' s ; --- sur It'S lis d<' s'McUi' l't li's t'ji.M's. I W 1. 17. ! S. n : — ail.'i' siir la V'. Mi!''M'!naî aui d-' la lau- uUf (lit'/ li's cru-iac's. \\\ n, 17. // : I \d !M, 1 . il : cit'',' sur l.'s ti'sîat'-'s. ! \d i\ . 11. l 'd /' : 1 \d !\M 17. // .• - cih'i' stir les corps nou's des (carsins. imi hc- risson< d'' mer: sinr leurs pi- (piants. \W w ;]. // ; — (Mîcc sur les paiMics des cursins.ipu sicat au iKuntirc da cimp 1 \ . \ . d, // .■ — cit'' sur la nature dc< h-- t li\ cs. 1 \d \ i. 1 . a. // ; - - citta'" sur le thorax dans les iiisctucsa 1 \ . \ n. _', // ; - - citée sur la pi- (pu'c diPc scu'piou ; - sur un mot retranche diu texte . 1 W \ai. "i. ti. // ; -— sur le 'aaaial di- L'estit des insectes; — sur la ÎMan'he lies ciaaales. 1 \ . \ i; . 1 U. !!./'.■ — ciîee sur l'explication 1 lu ai en j m parla ii dt'> pi- tii(it»>; uianit'i'f (liMit se fait l'ac^ ciKiplf'Hitnu clic/. (■<•> iiiM'ctcs. IX, \\i\, "i. (l, ;/ ; It'ur iiMiir- laturc ; -- hairs ciicf^ ; leur inaiiicrt' de Cla^-^[nu^c !«•-; ru- clics ; ' - t'j)()([uc (le leur iiiori . IX. wix, 1, .!. Frelons essainiv d»-), épai-,:. pn»- ha-.aril; -- iiruoi-ance vm- Icui- accitujileiiicnt et --'.îr liMir repro- duction ; iN ont tou-- di ^ ai- guillon--. IX, \\i\, "1, (). Froid, nnni dr>nn«' a un lleu\e dan- la ( diahadupie de 'i'iiraee. dans l'A--!} riti- ; ell".'" (jn'il [iro- duit sur la laine des niouLuns, 111. X, [[). Froid effe! du' -ur ]>■< noufons et les chevi'es. IX. 1\ . J. Fromage, laits pluN ou iiiMin< proprcN il >a iabiacaiinn, III, NVI. 1), Fromages de Phi'\L:ie, leur com- position, m, w I, !t. Front, ses formes diverses ludi- (juajiî la, jxu'ire de rintelli- lit'iice, I, \ ai, 1 . Frugivores, leur ircnre de vie; leui' nourriture, I, i, 2\ . Fucus, .>uhstanc'' sin^/ulifre (pai .se trouve dans rilellesjiout poisNOii-- (pli en l'ont leui- nour- riture, \ 1, \ij, 10. Fucus, ou varech, sa définition, \ I, xn. H), //. i] Galaques. espèce de cotpnllaLres ; mot l'iiiplox,' une l(ii- -t'iile- 111 -nt par Aristoh' ; incei'titude -nr raninial (pi'il de-^iuaie, 1\ , i\. i, //. Galien. ni-Ml.-cm de Periranie, c'ontenipiu'ain d«' Marc-Aurele. eitf -vir la redaeiion du ^i'i>- tifiiK^ livrt^ de rili-ioire des annnaux d'Aia.^toie, 1). ( ax , 1'. . !.\\. Galien le promoffur !-' plus il- lu->'re d'' ranatoiiiie. lainj (aait- ans apre> le --it'ele ilAri>t(.tte ei d'Alt-xaiidr''. \\ t !A\-. Gâteaux de cire de-- aii.'ilc'^ du l'ont l']îix!n, du 'rieaanodon et d'Anii-os, \\ \ix, !!. \-2: -^- di's 1 rc!oii> e f i\i'> i.ae'p('> ; — Inaix ou lU les [liât lait ; ces l: t ! ' ' a u X -ont h e x a l''i a 1 1 ■ ^ . connue c-nix iU'-:< ahoille- ; - - hoir iia- ttire particulnu'c. \', xx, 1,2; — applnaiîitni -[lerialf d-' ce mol . IX. xx\ n. 8. n : -- C(Ui- tmiu du iifiteau. IX, xx\ n, 1 i. ;/ ; -- de- al»! ille-, leur altéra- tifui et linir d.'-truftion, LX, .\x\n, IS. Gaza, ^a, îraiiu(ti(m de riIi--ioire des Animaux, laiee sur une addition suiiprimee par la plu- jcirf des éditeur-, 1, i. 2'>, ?/ ; — IceiUMpi'll projio^e, et (pl'u- dopttnii Scali^'-cr et MM. Au- Icna et \\'immfn', \'. x\i. H). Il : --- sa traductKMi d'une leçon adopit'o par Schmnder. \ I. x\ , 1, // ; — sa traduction (Ult'o sui" une leçon ii't'--proha!i!e, \ III. xvii. 4. /I : ^ cite poUi- une variante sur une maladie du cheval. \'lll. xxnt, 3. // ; — sa, Iradm tion (att'C -;ur une le- (Nd), \ 111, x\\ ni. 2. // .• -- (diza cite --ur une le('on IX . m . :j, // .■ - (ute sur une lecoii pour hopielle il parait avoir eu un texte diî1'ert- !e-(draml. P. xc;n a. Geai, devtdopptnmmt et lariieur de >on (PSopliaire, ([ui remplace !<' Jlhot. II. XI!, 27. Geais les trois esp»''ces île : les -eais palmipèdes de Lydie et ne Plirvirie, IX, xLx, .'i. Gegenbaur M. C , sou Maïund d'anatimiie l'oniparee. trad. de M. (\ \'o_'t. cite sur les mam- mMin-e ;. 1 1. ni, i, /; : — citt' sur le >vs':nne di's dtMils dans toute la -erie animale. Il, m. l'n II : -- cite -.nr la descri[)ti(ni de lepie-Iotte chez les oise.aux et chez les reptiles. II. vni, 8, Il : — cite sur les dtnits (|ui se trouvent sur le jialais des amphi!>ie.s et des serj)enîs, II. IX, 10. // ; — cite sur la peti- tesse de la rate et du t'oie, II. XI. a.//; — citt' sur la vi-sicide liili;iire dans les oiseaux <'t dans les poissons, lî. xi. 7, 11, // : — (aie sur la dilîeience entre l'estomac du porc et tadui du (diien, II, xn, 13. n : — eite sur les testicules des serpents, 11, xn, 17, // : — lat.' sur les trns sur les os. recnieillies par !a science moderne, IIP mi. 12, // ; — cite sur une expt'ritutce inirenieuse relativennmt aux cheveux. 111, x, 1 i, //. Gencives, leur descrijition. 1. IX, la. Génération des Animaux, ou- vraire d'Aristote cité sur les abeillt^s et les araie^nées, édi- tion et trad. de MM. .^uhert et ^\dmmer, 1. i. 21. // : — eite par Aristote. «pii aniu)n{a^ des études que cet ouvrage con- titmt, 1, IV. S: — cité sur cette expression : ^ La racine du ventre >». L x. 3. ii : — cité sur les porcs stdipedes, II. n, 13, // : — cité sur la vessie des t(U'tu<'s de mer. IL xii. 1 , // : — cite sur les yeux îles hiron- delles, qui Lniérissent après « 1 ' 1 i2S T AHLi: ALIMIAHKTKJI I on i>n ;i <~iN'v \n. 21. ci'c -ur \>- V " 1 1 ' ( U ' 1 . i V ; - inoauiïu'iii tju «ui nr sau raif !ri>p adînircr, ! i 1 , i, 1 , -•' : [ > t > 1 > > (1 1 1 :• \ \ citi' iMuir uii<' (lUfsîK'ii Mil' 1. cit'' >!ir it* iii'n>-iin : i)a--ai.''t' animaux (|Ui dii' du -^jW'j: !■( iUl;". lUit' sur les t 'ssnaut's du uau- air (UU'i'Urs n'-Kl: pliin. <•! dans it'qiifl An-întf III. \\ii. 1, ;5. // ; -- en,, mh l'iiuil" iimijin' du |Mih p". 1 \'. i, riMivoif a Anauanx. n m-i.uf' il ( . ,», // ; — (aïo uu^ ir di'N d-uail (Ulc sur la ca^tratiiui un»' t'\ !U't'-.-i( ui !<)tt>. ill. animaux, \\ . \iu. 1, //.- - In. 1 // ; -- i;i(<' --UÏ- fuii' sur 1 luupan > [!i nmi nui \ l'Ml.U!- _■>, // tUif sur une ex jn'''sa' ia \m|\ I. \\ !n aux «':-(|Ui- M ' > ( H '."^ ) t ' iniro-^. i<' •cst'au (lt'> vaum's a la Miriacc . Il : (UN' (Ultra la p'aiu et les (•tn'\auix, III, i\ . 1. Il : • tU Pair i^rn- ■\\v \\ a n i m a P ' lit' ttUU-i' 11 air la-> iiiua>>ons \. _, 1 , // : --- cuP' M. / , /' ur la \(ux il' la \ a c U I 1\\ XI. •>. !■'• -UUl' i)ur 1 actaui de i aL;t' -ur lia 1 ouvra: '!■ >iM'(aa 1 (■' ui>a(U't' (Uiaaiu'iuiitui! i M I ; i - d a n : l ri'l te \ a; Ui'-fi lU, un (i .animaux; sur h' i^aas.uini'imuit luus admii-a Mi-- d.- r.aix luTA 't la l)iamuiiun' iP's ciu'x.'ux. X. 8. // (UP' >iir P' iioils ci sur la, calviî la (Uh'/. tuunnifs. <'unu(|Ut'^ I ' 1 n n i ! • s . ( ' I, X. 1 sur las ra])i)iua> (la> [nuis rt tic la paan ralalivennuil a la (■-ailcur. 't sur lii roiilcur M' xin. S. (Uta sur le luuu u.' caillctla donne au (lualricmc c-Puna» (les lauuina nis. !H, x\i, 1 1 11 — cuo sur le nux nicnsuci iie Ui l'emme. 111. xiv, lu, // : — iu>!o!c a coin]) W I, 1 »aP' polir 1 ,anm ai ■eclicridics >ur la (•■■ (le Iles piaule le rcproiiiKu 11 . n le p! :ie!-;p ;,ili ! I > _' I a ! 1 ' dans les animaux -uperieur \ f , . I . Il : ta!" >ui accoupP'UK'iH poi-xiU- l\ P's! aai (uP' Mir (Ulc/ animaux w . -K II : - (Ute :^u!' la r ahoîi (pi,' p if A ni Ari>' o! e (l une opinion vulL:aira. coinan'iian! la Iccond.a t Kui d i 1 1 u N s I » il -~ o \ 1 - luira's: (Ullcn: air 1 accouiPeiiKMu p, air la P'c uaPHion des peî'dîUX, \ l\ / a a. // — la o' ecLes, \' i)i:s MATii:ui:s. iZ ><1 \ p ce 1 l'.lpe p a P i'I irciuatioii de // accrois -ennui Ari>îo(e. \', MI. t. ,-ur la nanire et [ des icUl's des ll.UUS^oU- C — Cpe sU aacr X . 1. \ man ans rais! a- \". xa. 1 a Ld'os-t ur du pelii, ao ■!. 'puant, au nioinen sa nais-anc nii II le - d animaux - sur les diver aia'oUpP ment (die/ w XII aa p // ; — ana ur 1 oriuane i le-iace- les luollnsiiues et \\ xai. e. /': -- (Ute sur une < auLMiia '11 11 ercno' U .\ri-toie dcmm"' aux nionP air la lorm:\taui (es liuprc V. \i // . iP' -ur la aoipe p -•()U-le ri'liminaire d \", \v. 1. /'•• an- ite siir i <'xp aur-toîc t lication dUi' » loum icUt et P' s colex. poUC le la ditlV'rcma- (Uitr \^ . X N u . 1 I f/'Ooiplite de i!e des poule epe sur ,ur c Adria, V (Ute ur !,'< lellis (Il oiseaux. 1 , '' lauutia' p:!!' air une erreur le. VI, n. ii. n; — 1 lour ( An.- l,.> r<"aati!ions -ur \I. 11. S, // . (UP' sur de Idcu Vlli-îeir aianc le lauiP f: -nr nu pa>sa;-ri d( e ( les Animaux (pn l"auî(Mir y rapp /, • — cite -ur elle. VI, P. n, les jenin's [lou les, VI. H, i:P " de ^'d' le- veux ,|,.s oiseaux dans le priuuiers tcnip- t nervation (p rArisP>t. ((UP les anima UX. ■Ile pour 'tend a \'l. 111. :5. ,->xpli<';i'i'U\ iu"v donne Aristni*'. siu' Vt'UX I les hirondelle-, pouvant repousser après (]udls ont cU ( rcN e M, \-, 2, Il : — '■ air uuitiac'' Il ( m î e u s I . e me ll--e \ 1. X. \-2. Il : '- c Pc -ur une opinion (aTiiant les ppe V rel'ut- 'Anaxai:ore. «aun -ippilcs. ipi Aris- M, X, ! ). " ae (Ute -ur la -reiioaiUe imnane \ l, X, 1 Il : — >ur la iccoi i-ia- U)ll des mol aisijue au'pcn ts dits av il: le sur P'S VI, xii. • ». / , /■' cite sur le de\a'iop- 'uaml des pi u-soip VI. xi __ sur la reproducpon anuuipe. \ i XiP --- Cil ur le nio! o VI, XV rriere- - (Ute .ur la cou l.'ur de- .animaux en ■mu'al. et sU ! • es ( o a lanuaie ci ul'au'- ne \ 1 xax. ■). // : phuneni ( 1 pariuailiiU' — (UU' -ur l'accoti- It^s ài les cite >ur \\. xxiii. deViUop- ■mcu* a 1 < poil MC e pu- I'. (diez les L:ari; uis m (die/, icunes tille-, \\. 1. 1. " •" a> la na'ure de la Pua me VL VI (ua' ur la ■i i--e--e de- leunne \"il / . ' ,: -- -ur une opauon Ari-Ptte concernant la rcmnie e; la llP.uell t. Vil. V, 4. cpe -ur et l'cpoi 1,.- loiietion- du lan . pp> reumliere ou il dmt • e produire air la (aause ui;ant- t't i Vil. vp 1. d(' rinîinnii e iif les l uuaui t-. V \a. n. Il dm terme — (Ute su r rcxidicanou ('otvlcPun le l,a vie: ob- .iiilereni i' ne mai riee air ia ihms le- diV(U'< annu; 11 IX. avec ou an- cot\ ledon<. \\\. air la ua'-cntati(m dn todii-, au ni o ! a ( a 1 ! de au ce \"11, V -1, /' ■\IV la (litVereuce (^ue ia [ -,a n.ti-- — cde la par lu- \M) lAHU': ALiMiAi{i: I ini i: DES MATIKHKS, i;ii rifiou pi'«'-<:Mitt> (l;iii< l'cspcct' huma 111''. t't (laii- les aiilrt'^ nniniaux. \'l I, \iii. 'i, // ; — .^iir l<'^ |)lt'ur< *'t b's ri-> ui" !a ni(tll('----t' (te la !'ontaiit'llc chfv. riKuiiiiK' ; — -iJî' !a. (juo-î!(»n uv le lait lies iiounacc-. \ II, i\. S, // ; — citt» -eKe<, \'lll, li, 9, // : —' -ur une corrccriun -,(|Ui de\ ioîineni de- ■-orte- de t'cmm»'-. IX. wwii, .'•!, // ; - -ur un t'ait arrive aprc- la c;i-tration d'un taureau. IX, wwn, 0. // : — suitf de rili-Ioire de- Ani- maux ; (dief-d'ieuvre zo(doL;ique du philosophe utcc: citations tirées de cet ouvraua» npiuiyant rauthenticate de Tlli-toire des Anunaiix, I). et wiii. Génération des Animaux i^le trait.»' de la; \ivfnient admire par Lewe-; — chet'-d'o'uvre d'Ari-tole; — [)a>-ag-e (aï»' >ur la fonction de la tjeneraiion. W wii et \ia\. Génération des Animaux (traite d'Aristote . passaj/e eût*' (pli dépeint les impre-'-ion- (juAri^- toti; rece\ait ilc la nature, et Fadiuiration prot'onde qu'elle lui causait, P. lxxxhi. Génération lor^'aiM'-i. dan- riioinine, dan< r.d>'phant, .-: dan- la, plupart des aiumaux ; leur dispo-ition ; \>'\ir> noiu- !u'eu.-e- variétés. II. in, a a !' ; — ses variété-^ : metlioilt> ;( sui\re pour toîite la -eric de- animaux. \', i, 1 . i ; - de- testace-; — treneratioii de- jMiiirpre-. \'. Mil. 1, 2; - de- testae«'S, \ , \1\. Génération :dur«'e do la datis le- insectes . ( irdni I irement > le troi- a (piatre -emamev, W \\ u ■) > les abeilles. -\ ternes diver- -ur la manière' d'Uit (dles -e repi-odui-enî . \'. \ V I 11 , 1 . Génération {retour -ur la) de- (piaiirupicdes o\ipare- (pti unî du sani.'\ \'. \\V!i. Génération, vtuiant des omt'-. \ I, x . (S : — di'> annnaux aiiuatiques. ipii ùnii de- pctit.- vivants, suit dans leur inte^ rieur. s(ut au dehor-, \ I . \i ; - de,- animaux t^rreslia-s vivi- pares. \'I. \\ !!. Génération spontanée, eneur de l'Antiquité et d'Ai i-to(e. et a laquelle reviennent les piarti sans de la {"ellule, P. ( \ \\. Générations sps polype-, 1\ , !, 2;i. Genres l''r, d'animaux les plus ciendus ; leurs division- pnnci- p;,ic-. I. VI, ! a 10: ^- les quatre L:i^nr>'> d'animaux (pii n'ont pa- de saaoj- : leur descripitioii e-enerale, 1 \ , I . -• Geoffroy Saint-Hilaire i:tienne\ t^on sv-teme sTir l'unité de CMin- positi'Ui, favorisait les idées de Laniarck: rep aisse parC'uvier, P. < XXMX. Geoffroy Saint-Hilaire Isidore , smu opinion sur la /(ndoirie d'Anstute : le proclame le prince des naturalistes de l An- tiquité, P. xi; -- cite sur -m expre-.-ion : - Aristote est * n- voVQ un auteur progressil et nouveau. - P. cxii. Géologie. pe)- mane. ^'I, xvii. (!. /'. Gesner, (ute sur une correction mdispensalde. \l. m. Hh "• Gesner (Conrad^. nK'decin de Montpellier et ami de Ronde- let ; compositiiui de son ouvra- t;-e d'iiistoire natur.dle. le jilus lahorieuxipraitvule xvif -ieide. — sa science: — sa cla->itica- tion des animaux : - - superhe (■.loi;e (le Cuvier de sou his- toire des animaux, P. xcviii. Gestation. dtir*-e de la restât ion de la chamelle et de l'(d :— la gestation augmen- te l'appétit chez t'Uis le- (pia- dru5»èdes, VI, xvii. PS: -- de Taccouplement et de la L'-e^ta- tion des truies. VI. xviii. 2 : - temj»s de la gestation pour la hrehis et ])our la chèvre, ^ I. x!x. 1 : — durée de la -estiition ^l^> Pane. — dans le croisement . le m;'d(^ décide du teini>s de la L^estation.M. \ni.2. ."> : - durée df^la gestation de lach.amelle; — durée douteuse de la gestation de l'elephani, VI. xxv. 1.2; ™ dess;u-igliersfein(dles.et nomluv de leurs petits. VI. xxv. 3 : — de la hiche, VI. xxvi. 2; — de l'cuirse. \U xxvii. 1. Gestation, son elTet sur la b(mne ou mauvîiise qutdile de- pois- sons. \'11I. XXIX, et suiv. Glands de mer. endroits ou iN naissent :. leur croissance, \ , xiii. 11. Glands du chêne. eiTets de- :jl;inds sur les truie- pleines, et -nr les i)rehi<. VllI. xxi. a. Glanis. poi-son. nombre de ^<^>< ,,uies, 11. IX. 7; — positi.m de sa vésicule du tiel. 11. xi. 11. Glanis, difiicidte d'identitier ce poiss(ni: suppose être le silu- rus glanis : conclusion de M. Au'assiz. dans un recueil aimu-ictiin. Il, ix, '• '< : ^ l'i''''i particulier des glanis; — lieux de leur ptuite : — le glanis mâle fait la garde auprès des 1 . > J ! A i;i.i. \LiMiAi;i:Tiuri- DKS .MATii-:iu:s. i;i3 u'ii! -, ! Ion! 1'' (lt''\c]( ijijM'mt'ii! ("-t ir.-s l.'HL \'i. \i!i, J. ;>. I). lii. Glaiiis iiiàle. r.Mivs.iiiC,' .!>• ct'! ;iiii ■ mal a --i iij \\<'V t Mit\ \ I . \îi!. 7. ! Il, // ; iiialadit' S[M'(;ia It' a ct' pois-^i l;i! a mi ^n r la ma u \ a i^f (|!lal!î»' i\f ce |><'i--,.ii. \ 111, \ \ I \ . I i . GlailOS, n^iu 'larum.il, .[in n<' -.' i'e(r,ui\ ,' uullt' part a illt-ur- ; — >!' cnnîoll.l pt'U! ('•!!•<• a\t'C riiyciic. \' 1 U , \i!, 'il. il. Glaucus, jiois|i'ai(lua'< a -c- i!i!f-!,n-. il. \ii. '2Ï : - )Mii-->i>ii im< 'liiiii \'l 11. \vi[. 7. // ; — cir.-t d.' l;t i:a'--îai i. ai sur la lu 'inm < ai mau- vais' ([ualito «1(> Ci' |)Mi--i ai . \' 1 1 1 . \\[\. i ; |)()i:--«( iii ti<' liaiiî-' lïU'V. \ ! 1 1 . \\ , 2\ ('jMM|ii'> al dur.':' i!<' ,--;i rctraiN". \ 111, \ V 1 1 . 7 . Glaucus t'î Sarpédon,!* ir pati-ia -, jiuieiu U!! L:-i-;in(l laMa dans l'I- liada, \' , \i\ , (i, //. Glottis, Diseaiî servais! do ciit'i aux ca illi'-. pour i.-s (aiiiduiro et las dirii^a'r dans U'ur \a>yai:a' ; — sa iVinue; loiiiiii.'Uf de -.'i lauLîUP, \ III, \i\ , 11), ! 1 ; -^- «'ist'au d<' la t'a!ui[l(Mlt's pu's, \'lll. \iv. It), //. ' Gobe-mouche, su dos. îij)!i<.!i : — iTt'U-~t' a u^^i ifs a sa 'i''*- pi air --i- U'Oiiaar '{>■ l'Mif iH-:-. \ 1 i 1 . \ , S. Goéland, laa'-^'ur «a d -..d.mp'' m t ' 1 i ( d . ' V , , I j 1 1 ■ V i I p i 1 : 1 ,.; t • . li , \ i I . J j : i a 'U ta ,■ pi M j iH ' , .u 1 1 I u >i! d ^•■- iiail> ; i|. .nii)!''' 'i-' -■■■- 1 1 ai !- . \ . \ 1 [ I . Il : di' (■( Mi i'Mi r i-'Midia'p, •'udl'i oî - ' Ml il \ i! ; v;i lii a.iri'l! lira. \ 111. X, 11. Goéland blanc, s^ n-aii-riniro. \ 111. \ , !.!. Gorgias, le -.ipinM.-. -.i patrie ('•■ :iU 1 ,'-Minum , \ iie- ;ri loa^l ouest de S\ r;ieu--.e 111, Mil, .1. /■'. Gorup-Besanez M. , eue pnr MM. Aid'i'ia .a W -iinuir (dii- 111 le ph \ -Il di luaqU" . -air la pri •- pi lia a ai de l'a-eini' e. luaeiae dan-^ le l,,i t .'-■ eiie\ 1',' rî d a ! 1 - ! . • Lui de \eeiie, 111, \\ p H, ,/. Goujon. ddsp,,vitiMii ,a u.aida-e d''- a ppeiida'»'^ a -ev Ul!»'--! 1 liv, 11. \ a. J 1 ; -a la airrmire. NUI. 1 \ . ( i ; p I a - -. 1 1 1 1 des i-'-^'--. NUL a\. -2. Goujons, ideaî liieaî h ai peu ce-r- I a 1 n 1 ■ de r . ■ p 1 e, ^ , . , Il ^ \ 1 I I . \ \ . ,». , ■ ; -- I r 'ux DU i,'-, L'i iiip U1-- I ra \ "iM de pr. a'uauiei^ ; U inuo d" leur- leUl"-. \1 . \!1. li. Goût, (■.' -en-. (•>; . a pi-f- le ti ai- le piaur» e, 1 \ . \ ii;, i,; ; ell'O-. Il' plU- (i.'\ei-jipc (Ul''/, I i 1 ' a U m e . 1 . \ 1 1 . t ) ; -^— -.ai- du L'i an , da ai- b'- pi e,-,-, .; i - , ci' ,pii Si M 1 s pariitadier du ^ ait (dav !.•- i!i-ecîc- ; I irL.aane apparlo- naiit a î.ui- les animaux (pu (Ul! une l.MjUeiie, ]\ , \iii, 2'k 2'>. * Goût, o* taansi-ianae. du nind. \', .\i\. "i. (1. Goût des (dievaux peur l'oau truuldo, \ 111, X, a. ti. Goutte, nue die< ina]adi<>s (les - (diitui- ; - (le- !miui!s : s(iii irai- toiiient. \111. wii. 1. ;î: - symjU("uues do (auie maladie elle/, les (lie\ aux, \ 1 1 1 . \\ III, 1. 2. Gradation (les êtres san- xde, aux animaux, \ III, i, i . Gradation dans le> loiuiiuns de la vie, \dll. 1. 7. Graisse, partie Tupudo dans l'a- ninial, I. i. '•. Graisse et suif dos animaux; leurs rappiire> et leurs diîl'o- roiu'os ; — dirreroma's do leurs jdaCes, 111, XIII, 1 , 2. Graisse do ropi[)lnen: — du t'oio; du vtMitro : dos l'oins, III, xiii, 2, .i, a ; — ra[)ports de la ;L:raisso ei du saiiira III. xi\', i. Graisse et hmlo du lait dos ani- maux, 111. XVI. 8. Grand-duc, (»iseau; sa rossem- l'iama' avec le chat-huaiit ; sa urandt'ur; sa niuirrituro, \"111, \, d. Grèce, musiipio {pi'ollo avait oiu- pruuteo a la l'hrsa^io, 111, x\i, 1». // ; — SOS dialoctos va.rid's. I\', IX, id», /;. Grèce dos jours d'IIaloyon en^ et dans les mors de Sicile. \d vin, ;■) ; - - les enfants y riaissont vialdos a huit mt)is . Mil. iv !•; — compart'e a, ri-]ir\plo. pour la ditl't'i'onco tres-marquoe en- tre les animaux de ces pays: explicalitan de ces ditTortuua's, \ III. xxvii. G; — epoiiuc ou T. m. tdie a connu les mo'urs des (dépliants, IX. II. il), //. Grèce, more dos .vcioncos et des arts; td!o seule, dans les an- nales de I liumanite. a duiou 1 idoe de la scituice, et l'a réa- lisée dans dos (ouves iinmor- loll(^s, P. iLxwii. Grecs, ctumaissaiont les no^^res dos le temps d'Aristote, 1. \ i, •>, )i ; — leur jiassion piuir le jeu desoss(dots, II, ii. 14, // ; — ils connais sa il nu tres-p>robahle- meiit l'huilo i\e l'oie de imuaio, III. xin, '.\. il ; — sd'KMineiit du culte sinijulior des l^i:> pti lis poui- les animaux. IX, ii. .'!, // ; — leurs- études sérieuses sur rKeypto. (pi'ils (diorcdiaiont a Itien connaître. Ad II. xx\ n . 6, /i ; — connaissauta' (|u'ils avaient de la Gaule, et de la iM-auco, \'II1, xxxai. 7, // .• — sorte do lantrue technique qudls avaionl l'aile, ptmr décrire les reinar tjuahles propndéies (jin^ le cer! présente. IX. vi , .'{. /( ; — leur soin a élever des perdrix dès le tenipis d'Aristote , IX . ix , ë. //. Grecs ont tiré la science verita- hle de la contemjilation do l'u- nivers; leur analyse des phéno- mènes de la nature. P. clxxvii. Grêlon, descripition de cette ma- ladie spéciale au })orc ; parties du cor[)s où le , ciianirements do couleur' IX. xxx\i, '.\: - -a r<'s>em- hlance avec le mei-!e ; elian! rare do queUpn-s especi-s . IX, xxxviii, !. /' : - le!if> nid> sm- uadiers; pareils a ci'ux des hirondelles. M, i, G. Grives d'eau, leur r.'tr.al!»' par CiUiple-, et leur rt'uniou, NUI. X \- i 1 , 2. Grosse-lèvre, identincatii-n de l'e pois-on, \'I, x\ i. 2. n . Grosses-lèvres, e^p'•c<'s d>' mu ires ; epo(jue et dure»' dC h'ur frai, \", IX, 8. Grossesse, ^iirut's delà w'ro Icui mos ^ur le dtdmt de It'ur Lia'ias.^esM', \ II, IV, II. Grosseur des o^iUV des langous- tes. \', XV, ;{. Grosseur du luson .h' Peoim' et de Meditpie, IX. xxxti, 1. Grube de Breslau M/, son opi nlon sur Ir nom <^v>'v do l'iiuliro de marais, W . i\ , i . //. Grube ,M-,a ses ti-avauv cHo-. >ur l'orgauisaiion dc> holothuries. W, \a!, 12, // ; — cite >ar l'iden- iification des huîtres , \ , xin , lil, //. Grue, Son genre do \\f , 1. i. iU; - - (diangemcnt dans 1 i couleur lie S'>s plum''s, m, \ , IS. Grues {\o> . modo d.- l-'ur accou- pleiu.'Ut. \', 11. 'À\ ont un losiL'- Ih'c, I, 1,7. Gruesdf Scythie, allant jusqu'aux sourca's du Nil en \\\i\ pte, \ \\\ . X!v. ;i ; - erreur sur la ])ierre (jU (dles {xu'ternit'nt , dit-on. pour >e h'stiu'. \\\\^ xîv. 7 : — !<'ur inttdligencf dans leurs mi- gration-; dans la maïadie de h'urs Nolees; dans leur vigi- lance a terre . IX , 1 , X! . — lour-^ coinhaî- l'iiricux; nomhre do leurs (ouf-. , IX . xni , -7. Grues et méropes, nourries par lfiir:> petits dans leur vieillesse, IX. xi\. 2. Guêpe, scmg.mre de vie, I, i, 13; -■ n"a pas do sang. I , in, ,'i ; — Son genre; insecte pourvu d'aile-. 1\'. I, h. Guêpes los) , persistance tle leur Vil' rqires qu'on le> a coujtees ; h'ui' aiguilhui à linterieur. \\\ VII. '.]. a ; — leurs metamor- [di0.se>. \' . x\ 11. 7. Guêpes Ichneumons, leur ])onte ttuite particulière, V, x\ii, 21. Guêpes et frelons, leurs g;\îeaux de cire; lieux ou ils les placent, V, XX, 1. Guêpes et frelons, analogie de leur travail avec celui des alieilles. \', XX, 1 , //. Guêpes et frelons, leurlaheur; leur hal)ilete a trouver leur vie, IX. XXVI, 1. Guêpes \}oi;, leurs deux espèces, samMgt's t't lum-sauv.ages ; dit'- lereiiees tuitre les unes et les autres. IX, xxviii, 1, 2. Guêpes solitaires, ou sauvages, leur gfiKs.seur: ma-eur d'Aris- tote, IX, \ XNiM. 1 . 2, n . Guêpes non-sauvages, leurs deux esj)eia>s. les mères et les ou- vrières ; Me plus longue des premièi-es; reproduction des guêpes; rôle des mères. IX, XX vu t. 3, i. Guêpes sociales, inexactitude sur le nomlire do^, espect^s de guèj)es ; construction très-par- ticulière de lem-s nids, IX, xxviii, 3, i. ;/. Guêpes sociales, durée de leur rep'os; lieu de leur accouple- ment : disj);trilion des mâles, et incertitude sur leur mort, IX. xxviii, 6, // ,• — leur nourriture ; leur accouplement ; ahondauce plus ou mcuns grande de guê- pes, IX, xxviH, f>, 10. 12. Guérison, jtossihle, mais rare, de la vessie qui a etè' coupée, III, XI, 4. Guerre, causes de guerre entre les animaux, dont les princi- })ales sont : la nourriture et rhahitation, IX, ii ; — tles ani- maux entre eux, et sa cause. qui, sous d'autres formes, agit aussi entre les hommes, IX, ii, 1, //,• — des abeilles ouvrières contre les A'oleurs et les bour- dons, IX, xxvii, in. Guerre des petites abeilles con- tre les grosses, IX, xxvii, 21. Guerres des })oissons. IX. ni. Guillaume de Morbéka , sa tra- duction de l'Histoire des Ani- maux, citée sur une correction, VIII, VI, 1, n: — sa traduction citt'e sur une leçon. VIII, xxNiii. 2, ;/ ; — cite sur un pas- sage «ail il semble avoir eu un autre texte, IX, \\\ 2, /( ; — cité sur une leçon indiquant un texte ditlerent, IX, ix, 3, n; — îl 130 TAIJLI-: ALIMIAHKTluri: cité sui' .sa varianh' d'orlho- «i^rapli*' (lu mot ilia<. ou hylias. IX, wiii, 2, // ; — sa Iraiiuctiou au Mil'" siècle, ai)iniy:int l'au- theuticlte de l'Ilistolic de^ Ani- maux dWristote, D. ccii : du ranii- donne au septième e( au neuvième livre dans >;i tradue- tion de riiistoii'e do animaux. I). coix. Il Habileté des ixuulons a S'> dé- fendre, IX. XXV, 10. Habitation «m nourriture, princi- pales ciu do Sicile, V, VHi , i, a : H'''"*"'' de cet oiseau, (jue Cuvier ne mentionne [las sous l'c nom, \\ VIII, 4, // : — identification de cet oiseau, (pii a donne s,>n nom a toute une 'i'aunlle : s;i description; lieux ou il vu, IX, w, 1, 3, n; sa ^ros.NCUi" j &es couleurs; son tiec; d<'>ciapiioii de son nid. de idi-me -pherh|Ue all(UiL:''e, et construction de ce nid ; iionihre de o-ul v ; >;i nourri; ure : duroe de suu accou- plement .IX, x\ . Halcyons, o|)iii!on de Stt'sicliore sur'leiir rarcic , \', nih, (>. Halcyone, ciait une des rieindc^. tilles d'Atlas et d.c Pieionc , \' , Haliotides, ou orcill.> de nnr, coipiillaue ; oriL:!!!»' do c>' nom, 1\', iv, 21, II. Hanche des idscaux; ^a ("iifor- matiou, II, \-ii!, 2. Hanneton, ordi-e dont il i.-nt par- tie : ^on nom i:a'«'c, 1, \ , 7. /i ; — von uenre ; m^ccic p(»ur\ u d'ailev, 1 \\ 1, (i : vi-^ ailes avec louriH'au, 1 \ , s n. (i. Hannetons, leur or-am-ation, 1, v. 11). 12. Harmonies pruvidentudle-, ({u'un peut l'emartpier dan-- la nature, et .-iiinalt-es par Ari>.toie. \ I, -X \ 1 li , ! , // . Harvey cnii([ue Aristote p(uir S(Ui étude >ur les (eu!-- des (U- seaux. \ \ . îi, 11, //. HélédÔne, molluMple dont Aris lote ne parle (pi'uue -euh' loi- : espcce (pic la zooloiiie modeiac apptdle les l'^ledoiis d'Ari-^toîe. et qui, selon Cuvier, lat. A', xvii, -i ; — iii-, ■cTes d('siL:nes par ce nom: leur divisi(Ui ; (UTcur d'A- ri-tofe sur leur reprtHluction, \', wn, t , //. Hellespont. les ej)oi\L^es d«> THel- le-pop.t : causes de leurs (jua- lii.'s. \', xi\-, tl : —- ses eaux toiijtturs aL'itees et limpides, \'. XV, "i. //. Hellespont Mans 1' . se trouve nue ,-uhsîance sineulière (pi'on appelle le tucus ; poissons (pii en font leur nourriture. VI, X!!, 10. Helvétins, reprend la thèse d'A- iKixairore, sur la superioritt'> in- rontestahle de l'homme, due à ce (pi'il a des mains, P. rxxxv. Hémione, sie-nitication (dyniido- ^vijue de ce mot ; ditTerence en- tre 1 la'mi(me et le mulet. 1, vi, 7, // . Hémiones, en Syrie, cause de leur nom : leur dilî'erence avec le mulet, I, vi, 8. Hémorrhoïdes, saignements de ne/, varices; oriirine de ces di- verses nudadies, III. xi\', S. Hémorrhoïdes, espect^s de co- (pidlaires, adhèrent aux rochers et les (piittent ; — leur organi- sation. I\'. IV. 27, 28. Hépatique et splénique de Dio- • '■ène, (rAi)oll(UHe. sont des veines et n(Hi des artères. III, II. 0. ?l. Hépatus. poisson, petit nondire (le se- a})i>endices aux intestins, II, x:i, 2i. Héraclée, villes cpii (uit porté ce nom, IV. H, 3, 71. Héracléotiques, espèce de crabes, 1\'. H, 3 ; — crahes qui tirai(mt leur nom de la ville situc'e près des cotes oii ils se trou- vaient, IV, II. 3, 71 : -- dispo- sition de leurs yeux, IV, m, 3. Heraclite. cit«' par Aristote, dans son traitt' des Parties des ani- maux, sur un très-l>eau mot qu'on lui prête, P. i.xxxv ;— ses vagues théories sur le j)rol)lème de la vie universelle, P. clvi. Herbe de Médie. incertitude sur la nature de ce fourrage, Mil, X, 2. n. Hercule et Iphiclès, leur nais- sance, que raconte la mytho- logie, \'II, v, ti. Hercule, procrée d(> nombreux garçons, (raj)rès la mythologie, VII, VI, .'i; — le nom de sa lille née de Déjanire était, d a- près l*ausanias, Macarie. \"II. VI, .a, 71. Hercule (h'gende d"'. î)rouvant l'c^xistence des lions en Vai- ro{>e, VIII, xxvii. 9, 7i. Herder, sa noble intelligence ; son appréciation équitable et protbnde des ceuvres d'Aris- tote ; justice qu'il rend à la Grèce et au philosophe , P. CLXXXVI. Hérisson, disposition de ses tes- ticules. III, î, 4; — de la na- ture de ses j)oils, III, x, 4. Hérissons de terre et Hérissons de mer, différence dans la l'onction de leurs é])ines.î,vi,7. Hérisson de mer, a i)eu d'odo- rat, IV, VIII, 27. ♦t» 438 /, , TAIUK AÎJMIAnKTIUrK Hérissons de mer, oit^anis inon (lo leur jiartio cliarnuo, sfin- lilafiK' à ct'lle (h's ci'ustact'-. ; — (litïerences ((u'ils presentont entre eux, W , i\ , 1, 2;- leur organisation etranu'e: tous ils ont les j)etits corps noirs ; leurs (J'ut's ; leurs nombreuses espèces, I\', v, 1 . Hérissons de mer, ou oursins, leur orii.'tnisation interitnire; grand ncuiilirede leurs esp«"'ce.s, iv, V, 1, _>, //. Hérissons de Torone; ~ héris- sons coin«'std>los et l mou- vements, n', V, ;{. Hérissons de mer (]uon no peut manirer; — orii-anisation de leur boucdic et de leur ori- lice excrt'toirc, l\\ \\ 'i : — leurs ciu(| dents ; leur <'stouiac divisé eu cinij sections; leurs ciruj (l'ufs ; position des corjis noii's. qui sont iumanLrfahles, I\', V. ."), (i : — se Servent de leurs jiiquants en fruise du jiieds. 1\', V, 7 ; — leur bouche, comi)an'e à une lanterne a cin(j })ans, 1\'. V, 7 et />. Hérissons de mer comestildes, saisons où ils luit le plus (I'omUs, \'. X, 3. Hérissons de terre, mode île leur accouplenuMit, \', ii, 't : - ils sentent à Tavaiice les tdian- ^aunents du temps; jiarti uiile qu'un Byzantin avait su tirer de cette observation, IX, \ii, 7 ; — ouvertures qu'ils t'ont dans leurs demeures; leur ins- tinct en ce i^enre, IX, vu, 7, //. Hérissons-mères, les plus gros de tous les hérissons de mer. — la p^'tile espèce de lieia-^ sons appeb's hi-ysses, servant paiM'ois ci.ninie d'nn renii'di» dans les straniruries, 1\', \ , 2. Hérisson, un dt's quan-e esto- macs des nuiiinants; sa. de>- ci'ipition, 11, \ii, 10. Hérodore, {u-re iln sopln^fe Ur\- son, son erreur sur la demeure des vautours, \ 1. v. 1 ; — piu'e de Hi'vxui, le sophiste, son opinion siH' les demeures des vautours, IX. xn. 3. Hérodore. sophiste, cite par A ris - tote sur les \-auioi,irs et ~-ar riiytuie, V. i,\. Hérodote, citt' --ur les chameauv de rinde; particularités (pTil note, 11, 11. 10, ;/ : — cite sur l'oryx, animai fabuleux. II. ii. 1 K /i : - son opinion sur les jM'tiis serpents sacre-. 11, n. IS, // ; — t-ite sur le- îVa L'induits de Ct.'sias. 11, m, l.'i, // ; -- cite a propos (Terreur- sur riiij)popr)tame. (pi'il iTa\aif jias vu, II, IV, û, n: — (ut('' jiour des detail> sur les cro(a>diles, II, VI, 4. // ; — ti-adiiion (pie lui emprunte Aristote sur les ))rètress(!s (h; Carie. 111. x, 12. /( ; - - son erreur sur la cou- leur du s[)tu*medes l%i liiopiicns, III, XVII, 1 : - - particulataîe <{u'il signale par rapport aux Indnms et aux l']tlii(qut'!is, 111, xvn, 1 . // ; — di'sune par Aristote potu" une assertion stu' les lions. \'l. xxNiii, 2. // ; — son erreur sur l'aigle, (pTi! l'ait boire. \ 111, xx, 2 : son récit sur les relations du cro- codile et (lu trochiie, 1\. vn. DES MATIKRES. .'Î30 î, 71 : — cité pour la fable qui avait cours, dès son temps, stu' la. pi'oiluetion du cmnanionie, IX, xi\ , i, /( ; - - ciie sur les ibis, IX, \!\, 7. // ; cite un homme (le ('liios. tpii faisait des miniKpie- pour les vendre aux l'er>e>. IX. xxxvii. e. /'. Hérodote. cit(' par Arist(ae sur les lùhiopiens, et sur l'aceou- i>ois-(^ns, P. LV. juemei !t (le Héron vulgaire, et héron blanc, endiauts oii ils vivauit ; letu' n((urri{ure. \'lll. v, 1 1 : - trois espèces de lierons; animaux auxtpiels il fait la guerre, et par lesqtiels U est \uo ou dt'- pouilb', IX. Il, 12; — vie îles trois es[)eceS de luM'oUS, IX, xNii. 1 ; — couleui' de ])lusieurs espèces de lierons, IX, n. 12 et Il ; — distinction de^ espèces (le hérons, IX, xvu, 1 . n. Hérophile, ses deC(Uiver!es !a- meiises en anatmnie. V. ( i.xiv. Hésiode, cit^- par Aristote sur Ninus, \'lll. XX, 2. //. Hésiode, ou Hérodote, cité par Aristote sur l'aigle de Ninus. P. i.v. Hibou ou corbeau de nuit, :tp- pt le Oîus; faisceaux de plumes (pi'il porte autour du conduit auditif. 11. xii, 30, //; —• sa constiiuti(Ui ; s;'i nourriture, \ 111, V, 'A : — oiseau bavard et imitattnir ; sa ressiunblance av(M' les chouettes; manière de le prendre, \'lll, xiv. 11. Himère en Sicile, patrie de 8te- sichore, oii il a vécu de G;i2 a a:j2. av. .!.-('., \", viii, b, /(. Hindous, peuple tort intelligent ; cites sur l'idée de la scienct> ; et leur inca|»aclte scientifique. P. CLXXVIII. Hippocrate. Traite des Maladies, édition Littre. cite sur le j.lilegme. 1, i. 9, n ; — n'est })as cit(î ]);ir Aristote sur la îhé(»rie des veines, (pioicpi'il s'en fût 1)eaucoui) occupe, III. II. 2. /' ; — cite sur la saignt^<>, et le cas ([u'il en l'ais;iit, 111, II. !). /i : — cit<' sur la saign('e, qu'il ordonne pour ctM'taines douleurs de l'oie, 111. iv. 1 , // ; — cite sur le mot Eftîores- cence de la lèpre Idanche, III, X. 8. ;i ; — cite sur l'hor- rible mutilation des eunui^ues, m. X, 11, // : — cité sur les pdaies de la vessie, 111. xi. 4, // ; — son fameux traite des Airs, des Eaux et des Lieux, ('dit. et trad. E. Littre, cité sur l'influence des climats et siu" la reproduction des pois- sons, V, IX, 10, ?i ; — son traité des semaines, edit. et trad. E. Littre, cité sur la théorie tles septénaires, à la- quelle corres})ond une formule d'Aristote, v, xii, 4. ji : — sa doctrine de la nature des femmes, VII, i, 10, n ; — ses observations spe-ciales sur les convulsions des enfants, VII, XI, 2, n; -- son traité de l'in- lluence des lieux sur les êtres; diti'erence de celte étude avec celle d'Aristote, Vlll. xxviii, 1, n. Hippocrate. ses recherches en histoire naturelle; recherches de son école : — ses ouvrages n 4 if . ._ 'I > il Il |1 440 TAlU.i; Al.PIIAniM'KH 1 DKS MATii:iu:s, h \ 1 aiithcnîKjUt's et ;i[HH:'ryj(iii'-- . — ■ locoii ((u'Anstoît' n jmi tirci' ib» lui fil t'.iit (li^ mci li(irl(« oi (l'(»l)- st'r\annu. P. lwii: - n-acos (l'auntoiuit' qu'on î!'i>u\t' dans s*'s travaux, !'. l\\ i. Hippomane, roi-ps qu»» laissent coultU" les junicnf s. o\ (|ui vient au jiMine jMiulam : sulistanc'' U'ès-reciitTcln'c d»' ceux ijui t'abi'itiUiMiî (les i-tunc-lc^-. \'l, wii, S; — (^xia'()i-.sanc(' (jui se montî'»^ au îVnni des jinulains; sa L'ro^sf'ur ; sa toi-nic: ser vaut aux ithiltiav-, \'l, \\n. W ; — dt' , ori't', (hîHui, par la lu lutuit ; (ua-.'ur de^ Anri.Mi>, ro- luttM» jtar HutVon, M, xxr. ! i-, // ; - ^ ('Xia'nissanca' (jui s(> ]u'i)duit sur h' s poulains ; cuit es dc'iiiifv a ta' sujet , \' 1 1 1.\ \i!!, '>. Hippomanes, surmun iippliqu»- aux junifuts t rcs-ardentcs, et intliirt' a (auMaiin-s fenniics peur les llt'trir, \'I. x\i!, (i ; — siuis et_\ iii()l()i!a([Uf' (!>'' {-(^ mot ; applieat ion de (au te epi- tliéte dans les ( tt'ort:a(pi('s i\o Viriiale. \'I. wii. I>, n : - au- tre sii^nitiiMtion do ce mot ; troisièiiu' sens du nnU d'Hij:'- ])oniant\ \'I, wii. S, )> . Hippopotame, divisi(Mis des ex- ti'eniirt's de stvs jandM's, II, ii, \'-\\ — (l'l\ir\pte, sa s pois^iuis stdoii ('u \ier. \'lll, x\;'. J. //. Hirondelle, (pialnes .a d.-iauts da lis -^e> pai'! ies, I , i. I 7 ; po -aaei de ^a '.a'>i(ail.' d, u IJol, 1 1 . X I . la: - ses pet i! > pl-i''- senîfMit. selon (juelipîos natu- raiisîe>, le mèiue plieiiouiene que 1,'s sr'rj)ents. 1 1. X!;. ^11 ; ~- proldriLouneiit de s. ai e-in- 111 a e, 11. xu. i^S : - - son ac- eoupleuHMit e? sa pont." . \', X!, 1 : — xude. parmi Ic-^ ear- na -^iei's. ;'» pondre deux fois ; le- veux ereVj'S aUX ])eîlls peu- V(Mlt L'*Uerir et repoU:-^e!\ \ 1. \', '1: -- sa, nourritui'e : — sa eonstituiitu!. \ III. w 'À : - siui nid nuu'vedleuMMnent con- struit;-- ses soin> pour nour^ rir l't eleviu' pi'opi'fnient v,.s pe! ils : - >a manière d^' lu are, IX, \n!, 1. 2, IX. MIL :•: — sa res,->emMa ma' et >a diîh'- renc'' a.\ta- l.-s k^psoies, LX, \ X!, I . Hirondelles. ie< yeux des jeunes i:u.u'is. LTiax es. \'I , 1, fi. Hirondelles miirration de- , leur ivîraiîe, \dll, xiv. S; ^1II, X \a n , 1 . Hirondelles de mer. bruit (pielh^s produisent; leur prétendu vol. IV. !X, S ; --- p(Us>ous aux na- U'.'oire- lonuues <■! lafLa'-; leur (ias-iîication par la zooloiii»" aetuelle, \W ;\. K . v . Histoire des Animaux, méthode a suivre sebui .Ari^iote \)(n\v etu-lier l'hi-loire de (diaque animal, I. vi. 10 ; — (Munpletee par le Traite des Parties des AnuuMUx. et par le Tr;iiio de la (Muiiuxatiitu. I, vi . 10 , n: — (atee par Ariur ^or,L^■lnisati(Ul de la. lauL'iie dos serpents, II. xn. 10. Il- — (atee par Ari-tote, dans s(Ui Traite de la ('nuiei-ation {W> Animaux, s irrt'cu-ables. (pii attes- t«Mit l'autheiitiiate de cvi ou- " vraL'-o. I). (X' 1 : — opinitiuue de 1'^, t(d qu'd S(» jiresenie à des jUL-'es impartiaux d'après los donneos mêmes du texte et d'ap!'c> les indications d(_' l'aiî- teur. P. < ( IV. Histoire des Animaux, analyse -om maire de (a-t ouvra Lie, P. XX \ ni ; - ni' renî'tuaue pas toute la zo(doLnt' d'Ai isîote; ou- \ra^'-e- à cote d'elle tU peut-être au-des recommence. P. xcvi ; — |>rin- cijie qui lui est })artiiadier. et (jUe Cuvier a recommande. P. ,v;x;jji; — . excès de ri(diehie . (atee vur l'histoire îiattu-elle dAi'i.-- îote. P. ci.xxxn- : -- titre iju'elle ne doit pas abambui- jj(.p; — j^on objet. P. ci.xxxix. Histoire *1p la philosophie des Grecs, par M. Zeller , citée sur 11 I I m f i n i il II mm \\1 TAra.E AÎ-PHAHÉTfOli: MATIÈRES. V43 riu'>-it;ttii>i"i (1(> l'an t fil r ,1 «hxsor AlcMit'oii jianiii IfS l'vîiiauon- CKMiS, MI, !, 2, // ,• ciffC SHl' l'hi-ti'ir.' ih> la pliilnsoplin'. 1*. ( i.ww in. Histologie, place consid.'-raltlf que r*'tU(h' (It's HuMiiltraiios tit'iif, .sous (•(' n<>ni, dans la scu'iicc cont^'mjKU'aiiK'. 111, \ i, 1, //. Historiens t aieut df rhis!(Mrt' natuiadlf au nio}*'!) ■,\ii'<'. 1 *. (ix ; - df la |dii !"<(»- pliie, Irurs opinidus >ui' liu-- toiro untuiadli' d'Ari^lotc , \\ CI.XXXIV. Hoche-queues, oiseaux: onrliMits nu ils vivtUll , ^d II. \ . 11. Holothurie, zoopliUf d.- la M^mIi- tcn-aut"'; sa^ I.MiL'U'Mir .-■«•'mui ('u\i(U', 1\'. w _', /' ; — It'ur iunu)iulitt' ('[ leur locoiuui nui, I , 1 . 16 ; - dt'tiniiion i>s()ns, H, xu, 4. //. Homards, difticult/'de bien d.'-- crire leiu- (ajnî'orniaiiou irre- ^nditu-e. W . II. i;], //. Homère, laia, :i propo-^ des p irtif- du ventre, .^ur la .siuiuticatuui d'un mot , I, x, 3, /i : — un > , (jui (Ml! f rni 1 !f li i la lli'iff Ai'- ( ir(a'- , \' . \ : il . 't . // ; — catf >ur la Lyiaf , (pu pas- sait pour K' thf ,"i(rf dfs expirais de I^(dlf roplion. \', \,\. (i. // ; — (aff pour Ifs litpif- [{>.■ (diaai, a pi'Mpus du pau\rf Ar_:ais, l'f (a aiua issant >ni\ nia \ \ w , \', X w. ."), Il : ( atf >ur la (lurf a i\o la \if y\i'<, chif ns. \ 1 . \\ , (i. Homère, cate mu- r/i^f du fld.ai dd d\>>(\ \1, XX. (1, /,■; — (aif sur la l'orcf d'un païuf laurf au cl d'ini hiiai!', \ I . xxi. ■) ; — ur If- san'jli(a'- cli^- tiM's, \ I, X XV. ;{ : (ate me ac- ttaïaait 'par .\ristot.> sur le san- t:Ii(U\ \ I, xx\', .'^ Il : -- (ate sur les l'vf'nn'fs, (hait d jiarlf. dans SDU Iliade, ainsi (pic dfs frrucs (pu haïr l'ont la uaKuaa", \dll , \iv , .'I, /; ; - - ( ate sur les (a»rnos i\v:^ Indiers (h' la Lili\f , \'1II . xxvii , a ; — (aï.' sur Ifs luuns du Cvuiindis. 1\. xiii, ') ; — (auHiai>sait !(■ Jiavs (Ui se trouvf le Cyniindi-, IX. mm. ."i, // ; — (dî('' sur rait,;l(' IManiros, IX, XXII, 2 : ~ taie sur r«unpl(U du nna Mm-plinos, IX . xxn . 2, /, ; ,. - t'i,,:> j..,,). [ I crainte du laai pour If i'fu, IX . xxxi. 4 : — coiiipari' i'' (a»uraua' d Ajax avfa' (adu! du laai : cnniparais(in i't^p('tft> pour M-andas , IX , XXXI, 4. /'. Homère, cite par Ansiote sur le <'iiuni dTlysse. sur Ta,-»' du luiail'. sur r.'u^-le de Triani. sur |f s cornos df V l)f licrs , sur le caractta'f du lion , sur In «aa- ]iif rf du i"lif val , i'. i.\- : — fpoipif ft t(uaa- Inainaiso oii f ^t ma' la pooie avec Itu . 1'. (i.xxx:— -le prenmu' et If plus f:rand dfs pocit's. (aunparf a Arist(Me, le prfmnu' (U le plus f raud des naturalistes^ P. ( xc. Homme, plnaumifne de la respi- ration (•'•s(M'V(' v\\ lui et dans t, ai:- !f > animaux a pcaniKUis, 1, ]. 1 .J ; stui ff nr(' de \af : 'ait d(' la siHif tf (pi'ii l'orme ; (^st touiiairs pri\a'. 1. i, 2tl , i^.'i ; — son privilcfc et sa suj)fri(Uate de raison. 1. i, -•>• Homme, et oiseau. ress(>m!)lance a la(padle sf rajiporte la pi'f- t(Mitlut; dcllnilion de riiomrne doumas par rialon ,1. v , 1 , // : — (diide des parties dont le cor[)S de riauiime se compose. I. \ai et suiv. ; — inumdalit'' de ses oiadllfs. I , ix . 4; — son privilc-;*': ^"i^ ini'tMa(udtf [>our les autres sens (pie le tumdier ci le L'oùt. I. xn, 15. G ; — s(>s par- ties sp(''ciales. II. f. .'i : -- dispo- sition Ai' SCS art aai la tiens, dans les mcnilires supfri(aH's ou in- ff ri. airs, 11, i. H : ditVcr.una's des parties d(»nt il se (onipose avec celles dont se compos(Mit les animaux. 11, ii, et (di, suiv. ; — n'a pas d'osselet. 11 . ii . la : nombre A*' stas inamelh's, 11. m. 1: — sa ressemblance avec le sinisa»; ditVcrence frap- pante (pii les sépare, II. \', -b ."i, // ; — ses (U'f-anes de la t'cnc- ratiiui; leur disposition: bair descr!pii(m. II. m.."), 8; — raj)- ports pu'oporli(,)nn(ds des par- ties supérieures et des parties inîeri(nires de siui (a)rps ; il --e traire^ a (piatre pattes dans son (mfance. 11. m. 0. 10; -— cliute de ses j)renii''res dent->. 11. ni. îii ; - - inambre de ses (hmts : jiousse extrtiordinaire . 11. ni, It*. 20: — ])etitesse de sa bou- che, 11. !v. 1 ; — ^^es htiaiies: celles du siuf-es'en rapprochent beaucoup. II , v , 3 : — oriirine de sa piauendiie (bdinition. nt- tribuee à Platon. II . viii. 1. n: — h)iane ei dimension d«' s(Ui estomac, II. Ml. 12; — disposi- tion des ()rf-an(^s (pli coiuaiu- rent à la liiuuu'ation, III, i. ■"> : — orj^anisation de la matrice (diez la femme. III, 1. 18; — nom- bre d'osque les anatomistes les plus ex;ic-ts ia)mplent dans rhomnie, 111 . vu, 1 . /<; — su- tures de son crâne: t(''te ddiom- me sans suture, 111, vu, 3; — nature de ses ongles, 111. ix, G; — tin(^sst> de sape.au. 111, x. 5; — nature de sa peau: Arisiote est le seul a avoir fait une ob- servation de ce genre. 111. x. "b /( ; — la cotileur de ses poils varie avec l'âge: ses cheveux blancs. 111, X. 8. 0: - poils (pi'il a})}nu-te (ui naissant: poils qui viennent ])lus tard, N I r r TAIU.K A[. PilAlU-TKjn: III. \, 10 : - - i)uri>t<' (■( l('L;(''f('i.> (lo son ^.^tlL^. III, \l\. .'■> ; — !'(>>- jxH'c huinaiiu» ;i du lait et des inaniolltvs: h\s ni.iles n'ont j)as (h' lait ; ('Xt'mj)lt'.s conîraiiN's, ill, \\"i. 2, ti; - li((ii ]"■• osi I«> lanirai^e artii'ult", 1\'. ix, i:;: ~ - ivvt' pliis (jue fout aud't' ani- mal. i\', \. m. Homme ^'coniparaison de V) c{ de la !'t'nini(\ I\'. \i. 8: — n'a j>as de saison j)oni- raccinipli-nitMiî ; il i'sî pins ai'deut en hiver; la (Vniiue Test davaiua^r»' »'n ft*', ^, Mil, 1, ."> ; — si^nios ordi- nair<>s do la pultcfic cht'/. riionnnc. \', xn, 4; — diu"*'*' d(^ la (V'condift' dan> 1 lionmio oi dans la iVnun»', \', \ii, 16. Homme 'd«''V(dopp(Mn('nt de 1' ; sa naissance et sa \!t» dans le sein dt- la femme; sa vie l'xie- rieure juscpTa l;i vieillesse. av<'{' tous les phenonimes qne pré- sente sa nature parMieulirie, \II; - est le seul animal ([ui {)uisse naître à (\r<, intervalles différents. \\\, w , 7. Homme (ressemhlance del" avec les animaux; son {)rivil<'-^'e ex- clusif, VIII. I, 1, //. Homme (comparaison de 1) et des animaux; — dans son en- fance, il n'est Ljiiere qu'un animal, \ 111, i, i'. :\: mordu par le chien, ne contracte pas la rai.'-e. \\\\, xxn, 1 ; -- res- seud)laiiee de l'homme et des animaux, IX, i, 2 et suiv., // ; — di tï.Tcur.'s de , 1. i\ , 1 : - h'iir i!iou\-.'m<'nf diainr- tral, 1, N. 17. Hommes (pu n'auraient (pie sept '■<"'te-, 1, \^ 10; ^ d<' du -aiiL;' auxqucjv iU <'M\\ >;i- ,!<'îs m. \!\. 10. Hommes, «pu donn.'ut du lau, III. XVI, 7. Hommes ipji ont du lait. 1. x, 1. Hommes, (pii n'avaient jamais rèv.' de leur vie, î\'. x. 10, — (■po(pies ef durcc di' la f.i- «'*»!idih' chez les iiMiniiiev ot (diez It^s fcninics ; - waiàations ^niLadicres d,> cetic t'aculte clicz les uns et les anîr.'-. \\ I, vi. _'. :\. Hommes rapproidiciu'-nt entre l"s) et Ion animaux, sur leurs miiTraiions, \ 111, xiv, ! , //. Horace, ses ver> charmants .•itcs. attestant son anmui' de la na- ture, P. Cl.XXXVlIÎ. Huber, ses eiudes sur les aheillos au xvni*' siècle, I). c a viii. Huber (Françoise son etud<> sur h's [dieilh's, dont (adie d'Aris- tof(^ est le die-ne })relinnnaire, P. XLI. Huile, et trraisse du lait. III, xvt, S; - ell'cts de l'huile sur les eh'phants: luoyeii d'en faii-e lioire ;uix tde{)hant-; (pii n'en veulent pas, VIII, xx\. a; - son «'flct sur les insectes, N'ill. xxvi. 4. DES MATIKUKS. il) Huître, s(Ui ^-cnrc de vie.l. i, 1-'. Humeurs (nature diverse des'i pu sortent pendant l'accou- Huîtres, dun-te de leur enve- ,.h,.„ient. Vil. vin, 2. lopp(>. 1.1. / : leur inniiolu- litt^ et leur loconiolion. 1. i. \[) ; — leur irenre, W , i. t- Huîtres de marais, de-iLrnaiion du nom i:rec de ta- mol!u>tpie, selon MM. Aul.eri et Wniiiner et sel(»n M. le professeur (iriihe, I\', i\, i, i>- Huîtres de marais, leur coquille. I\'. i\. 4^; — ^<' foi'meiit dans la va-e. \'. xni. 10. 1 1. Huîtres Petomdes, ou spoudyle-, A'. x^M. 10, //. Humboldt critiipie rAntupui^- >ur l'amour et le sentimenî de la nature. 1'. clxxxvu. Huppe, sa manière tle vivre. I. I, 2i. Huppe nid de la dans les vieux arhres, \ 1. i. *'»■ Huppe-noire, sa nomaature. \ m. \ . a ; — se> demeures. IX, xn. 1 : ^ siui nid ; >on }>luinaire. IX. xvi. 1; - chan- ireiiicnt de sa c(»uleur. et tata- tion de vers d'I^schUe a ce Mijet. IX. xxxxa, '•' : --- ses hahiiudes f(»rt sales; elle est prise, encore aujourd'hui, pour un (»i>eau de m.'iuvais au- j^ure. IX, xxxxiii, 7, //. Humeur synoviale, -a nature. d'après les anatomi-tes mo- dernes, m. V, î, /'. Humeur visipnnise des poils, III. x. 14. Humeur tiatadh-use des piLa'on<, IX, vin, i • Hybris . oisi>au . ^a m;iu\ai>e vue; ses (-(Uiihats l'ontre 1 ai- ijle; nomhre de se< a crinière; erreur sur les partie- L-eiiita- les du mâle et de la l'emelle ; -" dit'ticuh.' de i)rendre des hyènes l'enndles, VI. xxMil, xxviii. ,■). () : — sa ressemhlance avec le louj) ; avec le chien . ^ 1, ."). // ; — est carnivtu'e; ^a ci'i- niere; ses poil-: (die .atiaque les homme- et les chiens ; son v(imissement ; ell<> dereria" les cadaM'cs, VIII. vu. 2. Hypanis, fleuve du Bo-phore Cimmerien; destripti'Ui (hs in- sectes ejih«'nieres (pu >e trou- vent sur s<'S bords, \ .xvii, 1''. Hypères et Pénies, espèces de chenille- : leur naissaïua' ; mou- vement de leur C(U'i)s ; leur Couleur. \'. x\n, 8. Hypola'is. oisetiu; sa nourriture, \\\\, V. ;i. Ibis d'Egypte, les uns blanc-, les tuitres noirs; leur reptirti- tiou singulière dans les parties diverses de l'Kuypie. IX. xix.7. Ichneumon ci phalange, e-pece d insectes; cause de leur guerre, IX, 11. 4. 440 TAHLK AIJMlABliTHiri: DES MATIKHKS. 447 Ichneumon, nhMuitic.ni.in .1,. ,■,.[ iiKsoctt'. (jui .'i lioim»' Sun imm ;i toute une l'aniilit', IX , n, Ichneumon d'Egypte, se vu\i- \vc\a (le poussière eu voyant laspie, IX, \ 11, L Ichneumons. espèce de (juiulru- jx'iles cariia>siei's ; uouilift' de It'urs petits ; leuf nourriture ; dui'e.' de leur \ie, \ I. \\i\ , i ; — luun eonservi' par l;i science moderne a un j>e(!i (piadru- pede d'KLiypte, i. i'ilerpevf,.^ Ichneumon ", \ 1. \\i\, i, //. Ichneumons, des -m-po. leur ponte, \\ wii, 2!. Idée de la science; Ja ('.rcrr la première l"a conçue, et reali-ee dans des univres immcuteJles, V. ci.xxx. Idées émises par quelipifs phi^ IoM>phe> >iir rorj^-anisatmn d-o Veines. 111. H. i a l(i. Identité par simple anals et. sur la .-aierre (pie leur lonl les ('i-ues. \'lll, XIV, :i //; — vers cite sur l-'s noms du c\ mindis. I^- ^iii. '•> ; «'ite sur le pavs (Ui liui ti-ouve le cxmindi-, IX, •'^'"' '"'• " .' - eitt' sur rcm])!oi du mot Moi'jduios, IX, xxii, _', // ; -- vei'N (Ml ic CtiUr.lL^' d Ajax est compare a c.dui du lion. IX, xxxi, i, //. Iliade cilet" >Hr les Cdinniencp- menfs de la < liirurL'ae, i*. ( i.\\ i ; — d Hiim,T,., ajieces de ij;rives : sa. couleur, IX, xMii. :.'. Illusion (pie f(,!i( parfo].> ,,.s (dian-emeii!- de couleur ri de VoiX daii> le- in>,-;iux. IX. XXX VI, ,"), (1. Illustration. le> Ancims nous avaient des hiui^tenqts devances, dan- l'emploi i\r:< dosius illus Irant 1rs descriptions, I, xi\-, 1'"^, /' ; l'. C1,X\I. \(.\c/. De>sin<, Illyrie, il >«• trouve des j.urcs •"■"l'i"''^''^ dans ec pa\:-. 11. n, '■' ; - 'Son étendue du temps d'AlMsîote, II. 11^ i;j, ;,_ Illyrie Grecque, ou Nouvel!*. J'.jnre; >e> C(,n!in>; elle avait ete compiise par riiilipp,-, jM-re d'Alexandre-le-Cirand, 11, n, l:{, n. Immobilité et locomotion des animaux, I, i, l.'i et Mn\-. Immobilité et imdjiliic dc> ,rus tac('s, I\', iv^ ;i. Imprimerie, (U-Lia ne universtd de 1.1 pense.- et de la science ; servicev (pi'elle rend. P.< i.xvin. Incubation des p. \ . X. 2 ; - di's polypes, \', .x\i. 7. Incubation, natinadle et tactiee, !>onr !'('( losion d(,j< (cufs, et ]u-ocede.> l'^ijy])Uen,s, \ I, n, 3. Incubation .alternative du itiirtMui niàle et du pmcou teimdk', VI, IV, ;!. Incubation, durée de 1" — de ]'aiL''le. et de (pueb^pleS aUtl'cs oiseaux selon leur L'rosseur, M. vi, 2. Incubation de- pij^eons: — d.es oi-eaux aqua!i(iue<. NI. n ni. I. -2. :î. Inde, animaux ({ut s'y trouvent, animaux (pli ne s'y trouvent pas, selon Ctesias. \'III, xxn, i. Inde. i>elit -erpent de 1" - - : contre sa. morsure, les indiii'ciies n ont pas de remède. \lll. xxmii, i. Indications >ur le caractère, (pie donnent les sourcils, I, viii. 2. Indications morales, qu'i ([u'ils lont îles el('itliants a la -uerre, IX, II. !»;. Industrie des animaux souvent l)areille a celle de riiomme, IX. Mil. Industrie et int(dli[:enc(' de cer- iains animaux, et spécialement des })oissons. a se procurer leur vie. IX. xxv. Industrie et intellii^auice des in- sectes. IX, XXVI. Industrie prodiuieu^e des abeil- les, IX, xxvn, ;{. Infirmité, tiue la vieillesse donne aux ramiers, IX, vin. 0. Influence des saisons et des cli- mats sur la (auileur d*^s j)lumes des oiseaux. III, x, 1 ; - - lies cliniats. siif h's aiiiiiiaux; sur leur taiilt' et I.i ilurt'*' de leur t'xistt'Lîce, \lll. xwn; — do la ttMU[)tTatui't'. sui- la lailh' des animaux et tiwv leur <'xi>- tence, \ 111, xxvii. 7 ; - dur la lionne ou sur la mauvaise i[u.ili(e des animaux, \'11I, \xi\ : af lou ; leurs li'enres tres-nomhroux ; (juehiues - uns sont volatile-, I. V, 8 a 13, I, VI, 3: — de>- cri[)tion ireiiérale des insectes, I\ , I, 3, G; - leurs espèces très-nond)reuse> ; — l«es trois parties disiincies dans leur corps, 1\', vil, 1 : nombre de leurs e:-pèces ; ciioix ou inven- tion de ce mot; prot:res de la nonienc'ature et de la (das>ili- cation des insectes depuis Aris- tote, IV, VII, 1, //; — persis- l.ince de leiu' vie après qu'on K'S a coupés; - leurs seux, seul orj;ant^ apjiareut; — la lanirue de (juehpies-uns, \\ , vu, 3; particularité remar(iuaMe de leur or^anisatiiui, W, \i, 3, // : — un de leurs oryanes le plus étudies pal" la science moderne; constatation parla zoologie des cinq sens, dont ils jouissent, \\. vu. i, /i : -- leur aitruilloiî interieiiroi! evtt'neur: — ins«H'îes aili's, in>e-cti'> >ans ailes; ailes a\ec lourreau ou sans fourreau, n.ature de leur C(U'ps, IV, \ il. 3, H. Insectes divei-s. leur divi>i(Ui j>ar la zo(d(tuie nnxl'Tne, 1\, Vil , '.') , // : - leur intestin, droit ou replie, I\ . \ ii. t" : — des sens (diez les insecicN; sens du tioùt (die/ ce- anim.aux ; I\', \ii!, 20. 23; --" lu'ui(> di\er> (pi'ils pi'oduisent . 1 \ . ix. 3, l ; inanit-re dont ils produisent \o bruit qui leur est pan iculier ; leur respiiration. 1 \', ix, 'A. h \ — siiTiies inc(Uitesta!>le> de leur xunmeil, 1\ , x. '•; - leurs metarmu'plioses n'ont p;is ete sut'tisamment connues d'Ans- tote, \ , I, 7, // ; - accoupl«>- nient des insation toute s[»eci;ile, et renver>''- ment des rôles, \', vu, 1 : -— epO(jUes de leur accoUjdemeiit et de leur naissance, \ . \\\\, S ; — ditl't'i'cnts modes et diU'e- rentes f'po(|Ues de 1 ludosioii, V, xvii. 1. Insectes à cocons, leur i'orma- tion; pay> ou le< l'emmes dé- roulent les cocons, en les dévi- dant, et en lilant cette matière, XVII, '3. Insectes vohint a la surlaco de l'eau, \, XX 11. 11. Insectes san> mun, (jui (Mit leurs tanières tlan> les vieux murs, \', x\ H, 21 ; - durée de la izô- neratioii dans les in>ectes, est de trois a (juatia' >emaiues; — cause de mort générale chez les DES MAT! K HE S. ■iil» !!i-eei.'s. \'. W II. J2. 23 ; --leur nourriture s-'hui ([u'ils ont des dent^, ou une langue seule- ne-ni : in-i'cî<'- omnivore-^, san- guini'. ore> : m-i'ct-'^ (pii se nourris-. -nt du suc d-'s plantes ei d.'s l'ruii -, Vlll. \' i, 1 : -- h'ur nourriMir'', \dll. xiii. 1, Il : — Ifur re'raiîi'. exception pour le- insecte.-- d(une>tiques, \ 111. x\ 1 , f ; - depoudlement (iev, le- in-ectes ; manière dont (■•' cliangement se fait. \'Ii ! . x!x. 7 ; — !'Mir (diauL;''- ment lie peau. \d 1! , XIX, 7. // ; — - h'ur- mahelies ; manit-re dont il- ui^'ureiu tou-^, \'Ili. xx\i, 1, 4; — i'.acon dont -'exer- (•«' la fonction de la î-espirrition chez la. plu|)art des in^ecie-, \dll, XX Vf, i, // ; — le ijenro de< iii'-ecit^s n'a pas reçu un -ml l't uni(|Ue nom. ecunmun a i o u - ; m a 1 ^ ils o n i t ( ci i -< u i i e l'orme congener-». IX. xxxii. I nsecte s i't'd(.)utahies aux abeilles, IX, xxvii, 20. Insensibilité d»- la ])eau. quand (ui la coupe. 111. X, f) ; — du sang, de la cervelle et de la iiuielle, m, x\i, 2. Instinct et ruses des animaux, IX, vu; — du pigeon pour échapper al'epervier, IX.xxiv. .), Intelligence des oi.-eaux, surtout des petits, IX, Mit, l. Intelligence des grues, dans une l'oule de (dioses ; — {\o< pélicans, pour ouvrir les co- quillages ([u"il< mangent, IX, XI. 1-2. Intelligence ef indus! ri(> de ccv- tains animaux, et sjiecialement <\<'^ ])oiss(ms. a se procurer leur vie, IX. xxv. Intelligence et industrie des in-' s>'Ct<'s, IX, XXVI ; — de WAv- jihant. supérieure à celle des autres animaux. IX, xxxiii, 1. Intelligence, tln-orie de l'Intel- ligence d'après Anaxagore. P. !,ix; — on ne doit })as con- fondre l'intelligence avec l'ins- tinct, P. cxxx. Intérieur des tethyes. ou asci- dies, IV, V!, 3. Interpolation suppos»''e sur la définition du mot (ienre, 1, i, a, v: — de tout un î)asxcréti(ui sèche, et de la ves- sie j)our l'excrétion liquide, I, li. 2. Intestin, sa description, I, xnr. Intestin chez la plupart des oi- st^aux ;sa descripiion, II, xii, 30. Intestin tout droit dans les crus- tacés. l\'. H, 17. Intestin et (a)nduit des lan- goustes. l\', II, 20, 21. Intestin des crabes, sa })osition, IV, H, 21. //. T. 111. 29 K)n TABLi: AI.PHAIU-: Tior i: dp: s MATIKIU:S. i:>i Intestin «les craiHS, son (.r,i;-;i- nisatioii intérieure, l\ , m. <>■ Intestin des enistuee^. i\ . iv. i:>. Intestin de- mseeles, droit oii re[)li<\ 1\ . VI!, 10. Intestins, U-nv partie liijuidf. 1. \). Intestins dfs rev tiime, 11, xî. ■^■ Mir n mer- Intestins, eoniV.ruiatinn *:enrrai.> ([^.^ __ chez, tous les animaux; ""Cliez l\dei)hant,U,xii, 1 ». !'>• Intestins, de la lonirueur des ~ dans les ruiuinauts, 11, xii. 1 t.?/. Intestins et de l'estomac, (on formation des - cdie/, les 4u:i- (Irupede- ovipares : - iuteMins des serpenta et des lézards, II, \!i. 16, 20; — chez les pois- sons, II. xii. 2'>. Introduction de MM. AuIm rt et W'immer, citée sur les j>artie> similaires et non-similaires dans les animaux. I, i, 1. ''/• Vovez Auhert et W'immer. Invention de dessins ilîu>trant Tanatomie, appartient ex<'lu-i- vement a Aristote, V. * ia\ i. ^^)ye/. De.ssins. Iphiclès et Hercule, leur nass- sanee. selrui le récit de la m>- tludoiiie, \'ll, V, (). Irrégularité des .évacuations mensuelles chez les femmes, VII, II, 2. Issue des excreli(Ui> dans tous les crustaee>, 1\', f\, 20. Italie, connaissance c^u'eiiaN aient les Grecs, VUI, xxviii, 3. n. Ithaque, imlueneedu (dimat de ce pavs >ur les l!f\re^, \ 1 1 1, xxvn, •'!. Jabot, eliez le> oi-e.iu\ ; -a de>- ("rij)!ion ; reiuiilata' par 1 n'>o- pliaire dans (pieapn's esprr.'-, 11, xn. 2t), 27 ; - première p.il'tie de Tt^-ttunae des oi- seaux; exat'titude de sa de>- (•ta:»!ion par Arisfote, II, xii, 2t.i, n. Jamain .M. A. , -on anatoun-' ile>eri{>tive, eitee sur Tor^ani- satiou de la vrri^e d.;in> rii(unmt>, II, 11!, S. /'.■ ^'"' traite d'anatomie d.'ser.ptive, ciie sur la nature du liquide cpie secrète la meml>rane syno- viale, m, V, '., //,• - ciîe sur 1,'s trois parties (pu eoinpo-ent la dent. III. \ n. i. >i : - ''''•' sur le rapproi'hemenf des car- tilaires et des os, 111. vin, -J. 'i. Jambe, st»s piarties, sa (aunpo^i- li(Ui. 1, 1, 2. Jambes et des pieds, confor- mation des de rtdepliant. 11, I, K Jambes des oiseaux, lapports et dilVerences avt'c celles de rhomme, II. viii. 1. JanthineS, ou lanthmes, espèce de nt'rites; litiueur tpie rt'- jiand cet animal, IW iv. 2(i, ?i Jaune et ])lane de l'oeif; leurs dillerences r(da.ti\enient au chaud eî au i'roid ; — mem- hrane qui les isole dans l'o'Ut ; — les deux Mohules. VI, n, li, 12; — observation de leurs tran>!orniaîi(Uïs. \\. ni, 1"), It). Jeu des os-elets. tlont les (ireCS a\ a lent la pa.-sioii, II, ii, 1 i , lli, n. Joueurs aux osselets, ol'liires de tenir compte du nom des ditlèrtuites parties de l'osscdet, 11. 11. It;. //. Jours d'Halcyon, en Grèce, et dans les mers de Sicile, V, VIII, '.'). Jugements des natur.distes les j>lus autorises et les plus ré- cents, sur 1;l zooloirie d"Aris- tote, P. 11. Jugulaires, division de ees vtd- nes, III. m. 11. Jugulaires les veine> , leur nom- bre dans l'anatiunie actuelle; leur position. III, m. 11. /i. Jument, son àL''e ; sou accou])le- menî ; lonirueui" de sa vie, \', xii, le ; — durée île sa j)ortèe ; - est le j)lu^ lascit' des ani- maux aj)rès riiomme: n"a en e-eneral qu'un jioulain, \'l, xx, 2, .'{ ; — sa position pour met- tre bas; — durée de sa vie; — durée de sa formation entière, \d, XX 11, 6. 7, S ; — erreur d'Aristote sur la durée de sa ])ortee, \d, wii, 8, ?? ; — de riuttu-valle qu'(dle met dans ses portées; — ilevore, aussitôt (pi'(dle a mis bas. le chorion et riiipponiane, M. xxii, 12, 14; — durée de la jilus forte cdia- leur des |ument>; attention tpi'on d(Ut avoir pour leur monte. \'l, xxii, 11. // ; — dé- vorant rhij)pomaue ; erreur des Ancien? réfutée par Butfon. \'I, X X 1 1 , 1 } , 7/ . Jument de PhaiNaîe, surnommée ri^xacte; sa ressemblance avec s;i mère, VII, vi, 9. Juments, ardeurs })articulières des , elles en deviennent Ilip- })omanes, \], xwi, G, 7 ; — si- LMies divers, (pii leur sont com- muns avec les vaches, au mo- ment de l'accouplement, VI, XVI!, 10; — abondance et re- i: nia rite de leur tlux, VI, xvii, 1(), 17. Juments stériles, manière de les reconnaître. \'I, xxii, \'.\ : — la mauvaise odeur d'une lampe ((ui s'éteint les fait avorter, VIII, xxin. 8. Juments, ■ leur nfiVction siuiru- lière et leur dévouement pour les j)oulains, IX, v. 2. Jumeaux chez les brebis et le> chèvres, \'I, xix, o; -- - ressem- blance des jume;iux ; cas bi- zarres à ce sujet, \'ll, vi, 9. K Kallyntre, incertitude sur cette î)Iante, \, xviii. 1. n, Kant, son admiration pour Aris- tote i)ar rapp)ort à la logi(|ue, P. LXXXI. Kantharos, dii'iiculte de riilenti- ticatiou de cet msecte_, Vlll, XIX, 7, /i. Kèbe , ou cèbe; guenon, singe qui aune (|ueue. II, v. 1. 9.7i. Kepphes, oiseaux inconnus l'I: i:i2 TABLi: ALPIlAHHTIori: ])i:S M ATI KK ES. 4:; 3 supiHKsés être un»' os[hm-.> de nioiiettc, IX, xxiii. G, n. Kiepert, son atl.ts cite sur Si- phees, forme (hu'h'nne lie li^ phet'<, 11, i\, K n : - son ;iti.rs cite sur le lac de l>oll>e, 11, \ii, ,"], u ; — s.ui ;itlas cite mu' la (dialcidique de Tliraeo, 111, \, 19, )i. Kitta, ou Kissa, incertitude sur ridentilicitio!! df c-e m^caîi, IX, XIV, 1, fi : -- Mi:-niticat!on de ce mot, \'ll, i\'. 't , /'. KoUiker, (ute sur un-' liLîure, que MM. Auttert et Wnuiu.'r lui ont empruntée pour !'■> (•.•ph.:i- lopodes. \ , x\ 1. '■>. Il . Kraura, luipossilulne d'ehuitui.'r ce mot irrec, (pu s'adresse a tl.'ux maladies tori distuictes du pore, \'lll, xxi. 2. // ; — maladie ([ui aJteint le> p(U'es,.'t le.- Iki'uIs, \ m, \xii, -S, !, n. Kypséles, tuseaux ; leur rcssem- bUnua' et leur ditVerence avec riiirondelle ; huir adresse a construire leurs nids, pour le> soustraire aux hommes saM«'s entre les créations ili\erses d'autre- 1(US. ef. l('s espèces de la créa- tion prescïite. W ci.\ a. Laédos, oiseau ; oi-eaux ,i\-c b'-- (piels il Vif en pa ix ; endri mis (pidl riudiertdie pnur .-.m ha- biî.iuon. IX . il. ! ■). Lait, une des matière- lupndes dans l'anima i. 1. !. ''. Lait et Inpeair -emuiale. dan- les a n 1 î u a M \ (pu i e e du - a 1 1 l' , 111. XVi, 1. Lait, ei anjiii-ani ai du ; >e-. d.'ux pii'tie- ; h' -crnm et le c:a- M ■ u ! n : lait • pa 1 > e c a 1 11 ■ ' dans ceiMam- animaux, et lait qui ic" >,■ caille pa- dans d'aut ]•>■-. 111. w 1, :i ; ne \ aaiî en l taie rai ipraju'è- la c lucepi mn : qind- ques cas (a)ntraire>. 111, \ \ i. i . Lait, lad'iti-.nsdu et de la '^vn<- seur des a iiimanx. 111. x\ i, I ' ; - ,-iL;ne (pai en aineaice plus (pie d'ordinaire: -, bar des femmes brunes et des i.anmcs blonde>. m. XV!. It». 17. Lait, irraiss*' et huile du ; son abondance stdon les espèces et balimentation, 111, x\!, S. Lait des animaux l'emellcs, \ I, xvii, 18. Lait de> chiens de diverses es- pèces, M, XX, \ ; — de la va- che, (pii vient de vêler, \ I, xxi, ;■) ; ^ - de ITinesse, \ 1. xxni, ■'! ; -- de la chamelle, tres-ae-rea- Ide, \ 1, XXV. 1 ; — du le-vre; s(ui épaisseur, \I,xx\iii,S; des i'emmes et de >es (pialiîes, \ 1 1. \ 1, 1 ; des t'emmes ; soii abiunlance dans certains cas; cause parbds des tumeurs au sein ; sa cess.ationA ll.x. 1. 2. Laits plus ou moins ju'opres a la î'abrication du fromai^e , 111, XVI, '». Laits, (dasstîicaticuî des - sous b> rapj)or! (b> la conservation des fromages, 111, xvi, 9 et n. Laite chez les ])ns; nMe (ju'idle y joue, 111, XVl, i, n . Laitue sauvage ; identilication du mot grec, IX, vu, '■'), n. Laïus, oiseau: sa re-semblance avec le merle noir : sa de- meuia' : cnub'U!' de S(U1 be(', IX. XV1!I. 1. Laïus, oi-eau : identilication de cet oiseau, IX, xviii, 1, n. Lamark 1809. >es vues auda- cieuse- dans s;t •' j)hilosophie /eol(»tjl(pie •• et dans sa chimie; — ditîerence entre sa doctrine et celle de Darw in , P. cxxxix. Lamie, poisson: clas-e jiarmi les sélaciens; son accoupbi- ment, W i\ , 3; — identitica- îion dil'iicile de cet animal; -apposée t'Ure un selacien du i^tMi'.a^ des S(juales, \', iv, ."{. n. Langage, s.i detinition : /d-umuits dont il se forme, IV, ix, 2: -— [irivib'ge de 1 homme; — pre- mier langage des (mt'ants, IV, ix, i:i, IG. Langages et voix: leurs varia- tispèce d'animaux, 1\', ix, 17. Langkavel M.), son édition du Traité des l'ariies des Ani- maux, citée sur une confor- mation oii l'iiomme seul fait exception, 11, ii, 12, n\ -- citée j)our le sy.-îeme d'.-Vristote sur les vaisseaux sanguins, III, iv, 9. n : — citée sur le trajet des veint^s à la surface du corps, analogue aux esquisses des peintres. III, v, 2. il. Langkavel, citt^ -ur les tibres du sang ; sur le bubaleet le dorcas. 111, VI, 2. 7? : — - cite sur le rijle des os et du rachis, III, vu, 1. V ; — cité sur le cerveau et sur ses sutures, 111, vu, .'b ?r. — cité sur les cartilages; — sur les sélaciens. III, vni, 1, 2, n: cité sur le rôle des membranes, III. XI, 2, //. Langouste, son organisation spé- ciale; — différences du mâle et de la femelle, IV, u, ."•, 8: — ses dents; son estomac; sa bouche; ses intestins et leur conduit, W, n, 19, 20, — or- ganisation du mâle, qui ne se retrouv(^ pas dans toutes les es}>eces, IV, 11, 23. n; — cou- leur de son ceuf, IV. iv, 14. Langoustes les", sont du genre des animaux à coquilles mol- leur genre, 1\', •) - les. I, 1, 3. Langoustes et écrevisses; es- pèces de crustacés ; ditlerences qu'elles {présentent entre elles; — leur organisation, IV, II, 1,5. Langoustes, procédé par lequel on les prend, W , viii, 22; — mode et époque de leur accou- plement. V, VI, 1 ; — leur ponte préliminaire, dans la poche qu'elles ont sous le ventre; — I i f.V» TA bu: ALPHABr.TinCi: Di:S MATIKHKS. i.>5 narurt^ d»' leurs (puJs ; oflic'- (!•' ItMiiMiueue recouvrant les d'ut's, V, XV. 1. Langoustes, les [nnits des — ; leur éclosioa. V, xv, i; -- - lieux ou elles st» plaisent, sehui les sai- sons et les terapr-ratures ; — leur mue j»areille à celle des ser{)euts; leur vie, \, xv. "i, G; — leur nourriture; leur marche; leurs iruerres avec les polypes et les congres, et aussi entre elles, A'III. m, fi, 8 ; époques de leurs dépouille- ments; elles ne se depouillenr pas comme les serpent>; - durée de leur retraite, Mil, XIX, 8, 0; — ehangemeiit de leur tuiveloppe ; farou dont leurs écailles se renouv corps; sa tlescription, I. !\, 1:î, li ; —de l'elephiint, sa petilesse, II, ni, 21 ; — le cro- codde (ri\irypte est prive de lanirue. II. \i, 2; — conforma- tion de la langue des j)i('S, ([ui se retrouve dans toutes les es- pèces, H, vi!!, 't. n. Langue des oiseaux, sa variété, II. VIII, 8; — des j)oissons, or- ganisée il'une manière tdrange, .. II, IX. lU; — bilurquee, des serpents et des lézards ; sa des- cription; — langue fendue du phoc[ue. II. VII, 1!) Langue (organisation de lai <\(^<. serpents. II, xii, 1^. u: — - de> céphalopodes; sa injure, I\'. I, 15. ir, -- des crustacés; sa conformation très-speciale, I\', îi, 17. ;/. Langue dcseripiiou de l;i , df^ l'ertains insectes^ ! \' . \ n. ; . Langue des poisson- . \\\ vin, 6; - fonction de la laiiL.>u.'clie/ !(ius li's'animaux ; — lauLnie paiai- culiere de la gi'enouiib', 1\'. !\. 2-11; — des {lourpi'e- ei de- huccans, \', xiii, S ; .-.an- {)ointe, de la iiit''sang'\ comme Ctdle du rossignol. IX. w a, 'À. Lanterne, ustensile employé che/. les (irees. I\'. V, 7, n . Laplace, auteur de la h M('-cani- ((ue (adeste . cate -ur la. sa- gesse (^t It^ Itui de la naiure, P. < I.X!. Larve, sa deîinition; se- vari*'- te>, I, i\ , ;{, 7 ; — larve d<'S abeilles (Kaaafe. \'. \!\, S. Larves inetamorplio-.'- de- , v\\ (pie|j|ut's jours, \', \\ il, 11. Larvipares. dillerences de v^m forn;atit>n enfia* les m.'tles ei les fenndle-. 1\', xi. 7. Larynx et pharynx, ctMUondus par Ari-tote, 1\'. i\, ! . ;/. Lascivité. e\(a'vsive de> cailles et (les perdrix, IX, ix, S. Latax. espéee de louli'e; sa noui"- riîure : endroir> (tu elle vit ; -a loiaiie; lor(a' de ses dent-; son pi>il, \ III, \ II, "i: — sa ditVerence avec la loutia^ bien (pie h-s deux aniinaux se rapprochent riin lie lainre. \ III, v!i. ,"), ;/. Latone . sa. nuMannu-pho-t' »n lou\a'. une des [)lus etrang('s h-gendes de toute la muliolo- gie grec(pie, \ I, xxix, 3, n. Latreille. (ite sur la position des aai'iiC'- uan- ca' llul x\ ii;, é. n. Laurillard. el.-ve de Cuvier: son opinion -ur la zoologie d Aris- lole. 1'. XII. Lavater. son t-cole, citc'c sur di- vers points physiognomoniques dont traite Ai'i-tote, I. vin, 1, n. Leçons d«' Cuvier sur Ihistoire des si'iences naturelles, citt^^s pour les louanges adressf.'es a Aristote et a son (jnivre, P. ix. Lectos, r)romontoire au sud-est de la Troade. était forme d'un des derniers contreforts de rida. \'. xm. -i. 71. Légèreté ou épaisseur des jtods, scdon les parties du cor})S et std^ui la nature de la })eau, III, X. 1. Leibniz, axiéune qu'il a })ris pour ha^e de sa theodica-e et d(> son optimisme. P. cxxiii ; — exprime une jxmsee d'Arislole par celte formule ^ que la na- ture ne fait jamais de sauts ^'. P. (XLiv; — partage l'opinion d" Aristote sur la nature, P. ciax. Lemnos, un liouc de cette île donnait une assez grande ipiantite de lait; ce i)heno- mène se reproduisit dans le j)etit (lu'il avait eu. 111. xvi. G: — ile de la mer Kgee, entre le nnm! Athos et riIelles|)out. m. XVI, li. n. Lendes. t*closion des insectes qui n'engendrent plus rien, ^' , XXV. 1. Léontium. ville de Sicile, 111, xiii. ti: — au nord-ouest de îSy- racu-e; fecondiK' exn'a^trdi- naire di' se> [/lames; patrie de Gorgias, 111, xin. "j, n. Léophane, cite par Aristote sur la dilh'i'eiua» des sexes, et tire par lui de l'oubli, P. lav. Lépades. poisson : jdace de buir micon. 1\'. IV, 17 ; — sont les jiatelles delà zoolo^rie actuelle; description de ces (a>quillag('s. I\'. i\-, 17. // ; — adhèrent aux rochers, et les quittent. I\', iv. 27; — leur organisation; leur bomdie; urihce excrétoire. \\ . V. 4; — leur emplacement. \'.. XIV. 1 ; — leur nourriture . Vlll. m, a. Lèpre blan(die. tait Idanchir les poils, 111. X. 8. Leuwenhoeck.dei ouvrant, à l'aide du microscope, les animalcules spermatiques. P. xcix. Lewes (M. . son ouvrage es llexions, II, I, 7 ; — - sa ressemblance avec le chameléon ; — sa cou- leur. Il, vil. 1. II. VII, a ; — excessive petitesse de sa rate, I I «I Hl i:;«; TAini: Ai.iMiAin'mui 1^ DES MATiKlU-S. /i.'iT II. XI. r>; — C(Mi!oi'iu;\nrin d»' sou estomac, II. xn, lii ; - ilis jMi^itu»!! (le SOS (tvsiioiilt's. 111. I. i ; - disposition de sa ma- trice, 111, I, 20 ; — est oniiii- vore;s;i iioiirrinifo. \'lll. vi, 1; '- change de jjeaii. Mil, \!\, \. Lézards, et serpents, leur res- semblance et leurs ddl'ereui'e-, II, XII, n, n: — leur oririui- satiou lort rapproclo'e de celle des serpents; leur langue iu- t'urqiiee; leurs intestins; plo' nouiène (ju'ils pre^enteui, 11. xii, 17 à '2'1. Lézards aci-ouplemeuî de-". \'. m, '1 : — leur pont»' ; dure.- de leur vie, \', xwii, a ; -- ep.upif et durt'e de îetir retraite. Mil, xvii, l. Lézards ti'Ara')i<'. ^'lll. \\vii,7. Libye, animaux (pii ne s"v tr !'■ p.:i '. - appelé Su'\ Uf ; l:t ("OUI po- Il ion de leur loie f -i lelb' (pi'oii letiren >Uppo>edeU\, 11. xn, :;. Lièvres .accouplement d.'s\ pro- duet ion dev tiMindlrv ; cp;! i -- seur de leur l-ii! ; leur- p"ii!-. naissent aveugle-, \'l. x \ \ , r , 7. 8. Lièvres et lapins, leur Liand nombre dans toufi'- b-- < "} eb-'- des. \'lll . xxvn, :b II . Lieux baliiîes par b'S animaux a([uati(pie- cl les :i!inn aux ter- restres, 1. !. 1 il ei sU!\'. ; - , \'. n. t>. 7 ; — ou les alx'ilb'- du Tout, du Thennodon et dbVnii-o-. pba- (aoit b'Urs uât-'aiix d^' cir-'. \ , XIX. 1 î , \1\ OUI b'- !r 'buis et les -■Ut"'peS placeiil b-Uis L'-:'Uf oix d'' cire. \ , x x . I : -- ta \ ' u'ables a 1 ecdosi' m < b' - - ^ a - lerelb'S, \'. xxM!, ■'> ; - on \ -.cïx- nen' toujours le- (a-^b'- : — lieux d.' bair pîUite. W xx'v, _*, ;{ ; ^ ' pré- férence, \d, X!\', ."') ; ^ ou S(> trouvent les bàitr.idles d<' ii-rre, doii! nais-ent, dn-on, le> an- i:anib-s. \ 1 , x\a i : — ou les î'emelb-s (b's sani;i!ers niett-uU b;,s, \' 1. XX V , .'î ; - ou en L''e- neral les anim.iux î<-rri'>tres (dioisis-eiii b'ur.s reiraUe<.\'lll, X \ ! . .") ; - - favorables aux pois- sons par leur vegelutiun, et par leur exposition, soit aai nord. S(Ut au uiidi. Ndll, XX. *b 1": — !>■,. --voisins les uns di's ;iu! ri'S, (ai une rivière, un clc- niin ipn sépare- des cantons, suffi-eni a faire une' Laxande ■ : - dédicace de son livre : - - sa i)as-!on pour la nature; — étude liu'il recomimtnde a bb(Unme; — s(Ui système 7.oologi(pie : -- criti([ue ptir Buîlbii ; — sou sys- 4:; H T AlU.i: Al.PHAHKTlOCi: 1 1 ■ 1 1 1 1 • Im I L; 1 1 1 1 ( 1 1 1 ♦ ' ; — s ; I l:; i i > i r . ■ . 1'. (Il ; i'l('i> (ju'il >•' t';i 1! dt' rhi>inirt' !i;iiur('llt' et de -^a nu'tlii'dc: - - st'iiildc iii-ii'irtT rilisUtii'c ;i proù'rcnct' |H)iir deux iiatura- li>tt's y.cii t'iMinus ; i! :\ (Uililif Afist.()t<\ P. (iv; -^ pMri.iL't* ropniiuu irAri>~tt)tt' sur la iia- ÎUIN', P. ClAX. Lion, sou (';ii'act«''!N\ T. i, -">: - l'oiironiiaiina spcciiilf de mmi n»!i, II. 1. J : — s;i {•(Uil'oiTiKi- f !o;i ilii:"m» de ri'iii.ariph' : sa (d:i--^!îic;n ion. Il, i. ! . 2 ri n . Lion, et chameau. Itur ;ilhn<' iiaturellt'. II, \, {1, // ; divi- sions des «'XfiH'Ulitt's du lion, II, iî. l.'î ; rcp. irlitiMii de -l's [H ids. II. H. .'» ; - -.;i locoiiK !- îiou particulitT»'. II. l 1 1 ; — inrc!'! iludo sur r<'\i>!t'n('' de soi! itvsfd«>f . 11. II. 1 .') ; (li-- [»o>ifion de ses orL'am's urinai- rcs. II. 111. 7 ; '-- s«'s di'iits car- na->>!('r('s, H, m, \\\ ; --.^ dcs- criptioii de sa i;u<'uli'. II, w . \ ; — forint' t't diincnsion lîc >on t'-îoniac. II, \!t, 12; - sa lin ttdlf ; dureté de ^es (is, III , \ii. S: " nature de s!'S(»ni;le>: III, i\, (i ; -- ses os sauv moelle, ou j)res(|ue sans nnxdlc. 111, w, ."> : — erreur d'Aristote sur sa idiysioloirn' t't son (»ri;'a nidation. relutee par Bihtl'on. \'. u, 2. //. Lion 'aeeoupleineni du , l'arelé de son e.speee : pay> oii il s»* trouve : - epo(pt<' de la perte de ss's dents eanines^ \'I. \\\ ui, î, 2, t; — sa inauicre de nian- i;er; ses exca'eiiient > ; odtairs tres-tbrles qu'il exhale. \'III, \ M , ( : e 1 a \ i ' 1 1 î e n 1 1 • 1 1 1 .■ L'rande (pi'on ne le di[^ \'1I1, \' I i . f , // . Lion et thôs , eaus.-s de h lu- ini.plaealile ininiifie, IX, ii, 1(>. Lion naturel du , sa tloiieeur ; ses ear<'^se> aux animaux ipi'il eonnai! ; ses allui'es tieres et trantjUiUes de\-aiu le eiia-->eur; sa crainte du l'eu, IX. xwi, 2 <■! siiiw : sa mau-aianimiie envers le (dia'-seur maladrtuî; — sa 11 'iiL''e\ ite ; — les deux e-peees de lion; >es neuv-iires, IX, \\\i, F, .">, (i ; -— ses honds d une etelldtle pfodl iTieUM' ; jour sous l"tjuel Homère pré- sente son earaetere. IX. xxxi. ."). i , // ," -— In ni a eriniere erepue. c-peee imaumue. LX.xxxi.C», //. Lions (Ie> . leur mode d'aecMl- j>lemen(. \', 11.2; Ifur ardeur })our raeeiaiplemeiit . \ I, x\ii, •i ; — erreur d'Ari.stoîe ^ur leur aeeouplement, \'l, XXVill. 1 , li ; -- leur disparition en J'àirope. \'I11. xwii. !', n. Lions en l'airope. leur exisienee attestée jiar Xenoplion et .\ris- to!e. r. i.xxiii. Lionceaux 'les petits . leur t'ai- hle.s.seen naissant, \'I, xx\ m, ;j. Lionne, p*>siti(Ui et nombre de ■Ses mamelles, II, 111. 4; — sa ^a'stati(Ui; ntuii^re de >es petits ; — eente popul;iiia> sur la perte (le sa laatritaa; — !";ii!jle,sse de ses petits en n;iis>ant : lionne stérile, \'I, xxviii. 1 , 2. e. Liqueur séminale, ft lut, dans les animaux tpii oui du .s;uig-, 111, XVI, 1. IH'S MATIKHES. fo!» Liqueur s.'.niinale. eiie/ les iioin- mes. «>t elle/ les aiiinniux (}Ut OUL de- p'Uls, m. XNll. Liqueur .-•mmale. ehe/ riioMimo; SCS qualités diverses , \ II . I, 12. Liqueur séminale Sinission de la), Vil, vu, 1. Liqueur spécialo. des araitriiéê^ et de. larves, \", xxil, 2. Liquide «les nerfs. III, ^ . '<• Liquide eontenu dans b- li- iM'eS. . M. 1. Liquide répandu dans Kaaiiinal entier, et qui > est tant (pie ranimai \it, 111, xiv, (i. N'oir Kluele. Liquides (parties) dont se com- posent les animaux. 1. i. t* : — parties du lairps (pu renlermeiit di>s hipudes. 111. X \ . 1 . Littré. son edni"ia'ate . Citée sur \e jdile-ine. 1. !, '■'. /' .' ' eit<'-e siir les -aiuaiees . III . i: . ÎK n : — (Utee sur Polslie, e-iMidre d'Ilip- poiu'ate. m, 1! , 12, /'-• - - laîee sur la sniL'Uee. 111, !\ , !, n: -— eitee sur le moi Mfîhu'esta'uee ; sîir la lèpre hlaïudie. 111. x. S, // ; - - l'iiee sur riiorrilile muti- lation des eunu(pies, 111. x. 11, //; ■ — citt't^ sur les phties de la vessie. 111, xi, i, '/ : citée jiour linlluenee de> climats sur la l'euroduciion d"s poissons, V, IX, 10. /' : -— citée sur la théorie des septénaires , a la- duelle correspond une lormule d'Arislote. \'. xil, 4, n : - - citée pour un ei'and mmihre d ohser- \;ition< spcciale^ sur les (•■ai- vulsionsdes eni'anis, Vll.x'.2. /'. Littré, "^"U /'(liiion e! sa tra- ducti.ui de IMme. eiiee sur un i».assae-e d'après leipitd on .attri- hue à Aristote riineiitiim du moi d<^ s.']acien<, 1, ix. 1 , /' .' — (diee sui' un pa^sairc copii- dans le d'raitf- du nnuiveinent des animaux, sur l'anL'tiille et sur le coni;re ; sur la pastiuiai^ue , 1. \-, :\. 4. /; : (ute." sur l'allurt» du li'm et du (diameau. Il, i, 12, // : -— (dtee sur les î'romaj'es; dt'eails empruntes pres(pie moi pour m(»l il Aristote ,111, xxa, 12, /( ; - - (àti-e -^Ur le texte vul- e-airt' d'ArisUate. ^^ xxva, 2. /' ; .._. (dtee sur h' lever des astre<, siH' (adui de Sirius. et de la coust'dlai ion (pli rejxni 1 a _\ m|)li\ tuiu t'îiiployt' priv l'iiib'. I\, \iv . ;?, /i : cif.'.' . IX. \ VI II, 1 /( ; IX. \i\, ! , 7. // ; — ciict'. IX, \\i , _'. ;!. // ,• IX. .\\i\ . i. ■), // ; IX, \\\ , i. // ; IX, \ \ \ 1 1 , î . ;/ : IX, \ \ V H . li, /' : IX. wvii. ]_>, /,'.- IX, -\\\ 11, ûs, ;n , ;i_>. ;/.• i\, xwn, .'Ji. Ti, // : IX. wvii, ;i'.t. //; IX, \\M% 'r2 . 4'i . //,• - cit.-,' .IX, xwî, :i, //.• IX, \\\i, s, // : IX, xwii, ."■>, //• IX, \\\v, ■). 1 . //: IX, wwiii , 2, u : IX , \\\\ ii!. 7, /i; — - ciLe»', I). i wm o! .>3Uiv, Littré, son hiiMioiinairt' ilf !;i laiiu-ue' iVancaist', citt' mit l»- mot Bardot, \'I. \\i\ . 1 , // ,■ - cit" sur une dos pi-oprirt^'s d(> l'uiairan. IX, vu, "j. }i. Littré. cite sm- h^s nnvraL''Os ddlipito-ratt'. et sur coiix (jui. selon lui, ont pu t'îre eonsultes pai- Ai'i>tote. P. !.\\n : >ou <>[)in!()n ^ur la zoo1ol;-!o d'Aris- t()(*' La seieiH^' ;iu point de vue pliil*>S()phi([ue), V. \\i ; - sa r/'lutatiou d'un jsaradoxc sur l'amour de la nature re- fuse aux Anciens, et sa cit.aiion dt'<, auteurs j^-recs, V. lAxwm ; — son juirt-mcnt sur Plme, jilus eijuitable et moins lîatteur qu*' c(dui de Hutl'on, 1*. x( n ; cite sur le transtormisnif. sur l'em- bryo-^^'iiie et la pal-'ontcdo^de, P. exi.i; - cite pt)ur une e\j)r<'s- sioii heureuse : u je moment créateur », 1*. ci,\i. Livre septième de Lllistoirc des Animaux, son raui,\ son style. si»n authenticité ; lien jiar l.api d d se rattache etroitcnieni a ro'uvre entière, I). C(a\. Livre neuvième, do-m-dr.' dans la SUCCe'-Sl'-n île ses chapi! r.'> ; son :\n' h."nnei(<', \) . n \i. Livres ordr.» u i '(••>-> 1 ! (les ne dan-- rili>!.ai(' lie^ Animaux d'An>!oti', I ). 1 ( 1 \-. Livres. <■'■ (jui les rmd.dt dans 1 An'i(pii!t' plu-- arcfs-^i î ili'> (Uie h's lloîrrv ;i!l\ a t t a ( | U ' ■ -- des insectes, \". \ X\!. _'. //. Lobe, ii;i!'îh ' Of 1 orciil". I. ; \ . Localités, leur iniiii.Micc ,-ur la. ,i;ri>->fur et la t'ccondit'- dos po!->vons. ;tu^^i !acn ipio sur les (piailrujièd.'v, \\ ix_ |(i. Localos, oiv,.,tu; con-!u!f in;c>ti- ual et appendices intestinaux do cet oiseau. II. X]], .'Ml. Locomotion, ses (U_:ane> elle/ les animaux. I , \ , 17. Locomotion, et immoiidit.', des animaux, L i. ! ."( et .^uix . Locomotion en croix, che/ les (piaiirupedoN eî lev peLpodes; loeonioi KM! [tarticuliere du littn et tlo> chameaux de liactriane et d'AlMlue, IL I. 11. Logique iondee par Aristote; citatnm de l'opinion de Kant ;i ce -Up'f . !'. I.XXX! . Loir, lieux de .sa reiraue. ou il devient lort ei-,^_ \ 111. x!x, .'!. Longévité, de la pourpre et du huccin. \', xiii, !• ; il'un mu- let d'Athènes ; decr<'t en sa laveur. \\. \\[\ . .'! ; ^-^ ,h>v cerl's : eoiites a ce SU|e(, \d . \X\ i. .') ; — ilulion: sit:ne(pii l'in.iKjue, IX . XXXI . ."1 ; -- de l'elephant mâle et temelle, LX. xxxiii. 2. DKS M.VTILUKS. \\\\ Longueur «L's pod> dan- les ani- maux, 111. X. i:i: - des irnta- cule> dans le- L'-raiids e; les petit- cilmar.-, 1\ . i. L>. Lophophores, animaux a (ua- niel'e, 1. Vi. S. Louanges reit'uve- de Luilon et (!■> ( 'iix ier p' 'Ur Aiasiuie et -on (l'ir. re, P. 111 cL Vil. Loup, -.U! •■îal sauva-ro: son (eiraciere. 1. i. 2:L :1e; - - c«'i!i- p i-it ion di' sa. veru'c. IL ni. ^ '- — n"a ([u'un estoniac. IL xr. ] vi ; — son acc(.u[»lenienî pared a celui liu chien . \ . u . ■> : - sa nourriture . \ 111 . iv . 7 : aniui.iux auxquels il !a:f la einua-e. IX, 11. 'L ■-' animaux qu'il atta(}ue. IX. 11. !>. /' -' — manière de les prendre pen- dant leur sommeil. I\ . x. 7 : — leur .ardeur j)our l'ata-ouple- men!, \d. xvii. ( ; — loups qui. diiom. m.ini^ent de la terre: l,eup.■^ (pli -e letlent SUr ics hommes. \dlL VI!. L Loup, pois-onde mer; po-itnui de >e- Ilii _<'' '!r''s. L \ , - '. — ;> l'ouie extrêmement tine . 1\ . \ 111 , la : poisson i{ui a, dit- (Ui. une pierre ilaiis la teît\ VllL XX. h. Loup et muge, eil'et de la uesta- iion sur la m;ni\aise ([ualite de ces poissons, NUI. xxix. j; __ (Uidroits et (q)oque ou ils frayent , \ , !x . è. Loup, e-pe(a' de j/eai, IX. xix. .i. Loups, desi-riptiim de cette Cs- pe e d .iraienee<'s. IX. xx\ i. '.\. Loutre, son irenre de vie: est pourvue de ])ieds, 1,1,11,12; — nom spfaua! qirArist(sie lui dcmne, et (pie les naturalistes lui (Uit cons(U'v.', I, I. 12. }( : — .-a nourriture ; endroits ou elle vit: sa manière de mordre les lioiiimes. \'!,1L MI. ■'. Loutres les, forme de leurs pieds, stdtui Puvier. PeL'ne ani- mal. .'■diti(ui de is2't. L 1. 12. n. Louve, se> r;ippoi'ts ave»- ht idiiimne : ses petits naas-ent aveiiirles: lahle sur le- lou\es a(aamip;it:u;nit L;Hone a L'elo-. VL xxix. 2. :L Lucrèce, le poeie. sa (Icscription des amours des animaux . \ i, xMi. 2. // : et P. i.xxxviii. Lune, prè'tendue intluence de la lune sur les convulsions des en- fanis, \"11. XI, 2. \'oy(»z Femmes. Luttes achariu'es des j>ln>ques. IX. 11. 1. Lycie , (pialite- des ei)Oni:es -qUi se trouvent >ur ses cotes. \ . XIV, () : —ses contins; passait jiour le tlieâtre des exploits de Beller(>[)hon ; j>atrie de Glaucus et de S.arpedon , X". x;v . «i, //. Lydie, partie (LAlcman . le pre- mier poète lyrique en drite, et un des plus LU-ands par le tje- \m\ \. XXV. ;L n. LyelL s'Ui oiiinion sur Toriirine des (^spèct's. P. CI. VII. Lymphe, ptirtie li(|uide dans ranimai, l. i. 9; — sa dè'tini- tion, L m . 2; — lymphe du sane : cas exceptionnel (\o cette maladie, 111 . xiv, 7; — sa com- po-ition. 111. XIV, 11 . Lynx, e>t suppose avoir un demi- os-elet. 11, H, la: — animal iti2 TAHLK ALPflAHKTlon DES MATIKRKS, t»i:{ jir<'>i|Uc tli>j!;iru de nos cou- ti'fcs, 11,11. !.■).//; (li^-poM ti(Ui (Ir SCS ol■^^■lil(>s uriiKiirt's. II, m, 7 ; - suii c>io)ii:i(* ; con- foî'iuih' de ses (U'i!;;tn<'s mît'- rioiii's ;i\»'c ctnix du louji. il. X!I . son Hiont iti(';i tion MVfC lo îin'iS (li'> (W'tH-^, SlipjloS) t'-îrc lo <'li;ic;(l, 11, \i!, \2, n. Lynx dt'^j , nioilo do loin- acoon- j)loniont , \ , II. _•. Lyre, ospoco do iMMs>on;>a pro- tonduo voix. \\ \ îx, (i. M Macarie , nom i\i^ la lillo d llor^ c\\\<- o( i\o Doj.inii'i' , d'à !)!•.•> l'ausanias, \dl. \i. o. //. Mâchoires, do rhonuno: lo> ;ini- mauv no ronnitmi (juo Li nu choiro inforiouro. 1 . ix . ! ! ; dans Ions jos animaux . -ont !uo^ Inlos d'on l>as , ovoopto oho/ lo , nointno pai- Ilounn-o , citi' >nr jos coni - nionconn-nts {\v la (diirui'i^io on !'.•- Canuls de tous les poisson-. \1, -XVI. {') . 7. Maenis, idcntitication Ai' a' jiois- son: (dianj^^onioni do oonlour dos infilos, Mil, XXIX, 2. ;/ ,- -- tdlot do la i;'o>tat!on sur la lionne ou mauvaiso Mpialilo d^' ce poisson ; opcnjut' ou il idianue de couleur, \III, .\xi\, 2, 4. Magdeleine de Saint-Agy, sa l'odacîion t\f> lo(a)n> do ('uvior sur rili--toiro de-> scnan'ov na- turollos, d apr>'s dos not's plu,> ou nnuns exactes de -tcnoL'ra- jduc. I ). t X( Il . Magnanimité du laui cn\(U- le (diassenr nial.idroit, IX, .xwi, L Maïas, sont i\>' l'cspi'c-. ,1,.- cra- Ik's jov plus grands. I\' , ii . .'S ; — - crU'-ta(a's decapodo do ia laindlc do 'S hrachvuro ci airtcs- tpicucs ; nnumaiov antiijucs tj in jioia Cil! la !'o j M'ox'M ' a i iou dun niaia, I\'. ii, .'i. // ; dis po-iîion do l.'urs Veux . 1 \ . m. • > ; l<'Ur cla----itîca î a ci ; crn-- tac- tros-<'onnnun dan- j.i M.'. diîoîa-an.cc. \d II. xix, '•. // . Main df 1 hommo. ^a iii\ i-c ci ; sa composition, I. I. 1 . "I ; .nia- louue a la pmc" d-' cortanis animaux. I , i , S ; prct-Mciu-^ signes a tirer de sa. coinîonna- ' loti. 1 , XI. o ; ■ - Ic^ f ri '1- part les ipu' rana!(unic modo me \ di>- tini:ue. ci ro (pu cxiLa' cf> di>- f met huis. I . Xi. .'! , // ; — nom - hre et diîîorenc.' df^ o^ dans ses îiaus partie-. 111. wi, ,",, ,, • "- thcouao d'AtiaxaL-u'e ^ur la mam de riioinnic . r<'lutoc pir Ari-!oto, l'. ( xxx\ . Mains 'analoi.'ao ,[,.;- cho/ le- quadrupodcs viviiiares. Il, i, ;{. Maladie de la pierre: c;»> ou It^s ealiads oui toute l'aj^pareiua' de vrais ('(KpiillaLfes. 111, xi, i . Maladie (pu eni:-*'ndre i\c- \h>\i\ ■>ou> la. pe.au, \', xxv , o. Maladie de l'âne, qui, ï,(dompr(dle aH'ta.'te (a-^rtriine^ parties du (a,»rp>, est j»lus ou moins nnu'- tcllc, VIII. XXIV. 1. Maladies tle- rcm< provenant do rex(a'cs de Lrrai--." et d(.' nourri- ture. III. XMl, ('). Maladies contagieuses, aux- (pielles. ni 1('> poi>sons de nnua m les poi-sons d'oau douce ne S(mt su; ois; (pndque.v-unt'- de leur- maladies sjieidales, \'1II, XX, [:\, la: — (pli afleetent les (piadrupt'des et les insectes, VIII, XX! a XXVII. Maladies les trois; du porc; manières de .-oii:ner i-cs mala- dies. VIII. XXI. 1. Maladies des chiens; du (dia- nmau ; de rtdeplitint ; dos houils. \"I1I. XXII. 1. :!; — des che- \;iux Selon (pTils sont en li- herle, ou c ItaMirie, \'III, xxiii. et suiv. Maladies sp,'., i;ilcs des (dunaux, Mil, xxiii, 1 , /i : — do> mou- lons. Mil, XX m. S. ?i : — des olophants, Mil. xxv et suiv.; — di's m>ect('-, et spj-taale- m. Maladies des aUcille-, IX, xxvii, 30. Maladies a-tude desMles aheiîi'c-, IX, xxvn. ;5(i, /7. Malaises (pii se pro. luisent chez les tVmmes grosses, VII, iv, 2. Mâle, sa didinitioii, I, ii, 3. Mâle de l;i lanu-ouste, sc-^ dillV'- rences avec la t'emelle, I\ ,i!.S. Mâle, particularitt' de la squille mâle, et de la «(^Uille t'emelle, IV, II, 21,23. Mâle de crabe .ddlV'rence de -on op(U'Cule avec ( elui de la ie- nielle, 1\ . m. (>. Mâle et femelle d;tn- les animaux, distincti(Ui cpii ne se retrouve pa- dans t(.)Utes les espe(a'-. I\'. Xi, 1 : — -ditlèiamces de leur contormatloii jiour les diverses parties du corps ; — leur voix, — leurs armes delen-:\i'>. W . X!. S. 9. 10, Mâle dans respecc humrdne: plus .ardent en hiver: la lemelle, en ete, \', viii, 3. Mâles, dispo>ition des jiartie- qui C(nicourent a la i:eneraii(.ui. et ditïerence< plus nomhreu-es que chez les t'emelle>. 111. i. 2. Mâles îles; n'ont pas de lait; exemples contraires, lll, xvi.G. Mâles, et femelles, des |)ol\pcs. et surtout de ht seiche. l\\ i. 20, 22: — voix dfs nnUes et des l'enKdles: — celle des m;i!es est ordinairennuit jtlus i:rave; inîhumce de la c;tstrat!oii sur la Voix. V. XII, G. 8. Mâles (lev! différences de leur caractère avec celui des itunel- les. IX, I. .-). Malée, cap; qualités des tqxui- ires qu'on trouve ;iu-dtda de ce cap, \, XIV. (i; — contins de ce {)romontoire, (jui stqiarait les deux goll'es de la Laca)iiie et de l'Argolide, V. xiv, (h n. Malpighi, découvrant a i'îude du microsciq)e h's animahules spermatitiue-^, P. xcix. Mamelles, position île ces par- ties des animaux, I. i. 8; — iiii TABIJ: AI.IMIABKTJOL I: i)i:s MATIKIU:S. Ht,» (litrcroïKN^ do l-'ur ih.iir ciif/ riioniiiu^ oî chi'/. !;i iVunn*'. i, \, -2. Mameiies, •'! poifrinc cIh'/. le- aiuiiKuix, 11,1, .") : — liMif ixKi- tiùii ; \'.'\iv ii(iml>rt\ II. m. 1 ;i ;i ; _ ah^iMicc (MuupK't»' (if (■<■( oru'au»' ciif/. l'Uis li's animaux (pli u." soiu |)a^ vivipar<-< ; - - Ic^ inaHiclIt'^du ilaupliiii, II. ix, ■2-'.\ : foie de- îuauudh'S (du'/ îoii^ les vivipares, 111, \\\, 2: — })h('ii(iint''n*'s !rt''< l'i'inarcjtia^- li]f'> qu'tdh'< pr«><'.'nt*Mii cii''/ 1.'^ nllo<, VU, I, 10. Mamelles x luuuiu.'s, \ II, !.ll. Manèges di'> p.'i-driK sau\a,i.'-<- in;'ilt's. hrloa i[U*' l'aj^u'aii «'>' ivMiKdle ou ni'dc, IX. ix, (i. Manière d'exploiter If h.nKjuff i\<'> [lourpfos, \'. xin. ti ; -~ df sf iMjttK»!! df la niaiiif ff dont, (dif/ Ifs ni^faux. 1»' pftit naît et >"fi de Idf ui'. \' 1 . 111. Manière d urmer des (dueu-, ^ I, XX, .'i. Manière e.'!acf< saisissent leur ptane. en se ren- versant. \'III, IV, 8. Manière de hneater. des mnutiuis e\ des (dievres, \dl 1. xn. 1 . Manière deuit eu LMuieial les animaux prennent la H'anaa- tiire ipii leur e;'nvient. \ III. m à xiv. Manière de prendi-e les liii lies, en jouant de la llùte, et o\ï chan- ta ni, IX, VI, S. Manière dont uw ui-e.m de Scy thi<', de la ija'o^-eiii' (h- hou- tarde, «deve >es jifUî^, IX. XXUi, 1 . Manière dont l'aiL;!'' d<' mer tdia^-e les (dseaux de nier, IX . X X i 1 1 . "t . Manière dont la scolopendre rt les renards-masans se dtdiar- rass.-nt (\t'> hameçons, iX, xxv, S. '.I. Manière r'-mariptalde d'une e-- pe(a> d'araiL:a!ta', pour ourdir sa t'iile. XXV!, i. Manière dont le- (■-v;dm> qulf- teiu la rutdie. IX . \\\ ii, li-), 2i . Manière des iVelons. de con- struire leurs niches, et dévelop- pement dtM'es ruches, IX. X \i X , â. Manière dont se de:end le luson, en lançant des excrcnKuits hrùlants, IX. xxxii. ."i. Manière piircoii, IX, XXIV, Manœnvres (eiTefs de cu^aim^su sur les oMît's des oisi'aux, \l, II, 8. Manœuvres de Tourse. pour sau- Vel" ses iietits, IX, VII. 1. Manuel d'ana tonde comjtaree de M. Geirenhaur, (dte poiu- des ohserwalinus sur hcs os, rtMUieii- lies par la sidence moderiu>, III. Vil, \2, il. \'oir Geirenhaur. Manuscrits d'Aristot*'. histoire de ses manuscrits et de sa hi- hliothtapie. d'après les r«''cits de Stra!)on et de Plutarque, I). ce XII. Manteau, dans les mollusques, I\', i, 7, // ; — pH\au dont la i'^nuf ft Ifv dimeusi .ns sont ;t-s(V variaKiIes. I\', i. lij, 71. Manuel de zoologie au Moyen- Age , -ous le titre de Physi(do- iru-, cicnpile d'après Aristote, 1'. xcv. Marche des Animaux, traité d"Ari>tote, (ute sur la des(.'rip- tion df la. Irmche de l'fjiseau, 11, viii, 1^. n : — traite de la Marche des Animaux . ediî . de l)(^"lin, cite sur .Siplices, II, ix, i. // ; — cite pour une jdirase «pli lui a (de (uupruntee sur la marche destestaces, IV. iv,7. ?/. Marécages, c'est dans les mare- caires (pie se trouvent spéciale- ment les poisson- qui naissent dans la vase et dans le sable, VI, XIV, 1. Marinos. ideutiticaiion de ce T. m. poisson, confonilu Souvent avec le iiivrinos. \'I. xvi, 2, ;?. Marinos. oti myrinos. p(uss(m in- connu sous l'une ou l'autre fiu-me de ce mot, \ 111, xx, 7, //. Maris, mesure de ca})acit<^: la valeur de cette mesure était de quatre à six cutyles. VIll, xi, \, n. Maris, jioisson : chanirement de couleur de ce p(uss(ui ; })arties du c <'îuv l--^ femmes, et reiablis^euient de ces oriranes, \ lU. !'• ■'• Matrices (des^ en -.ni.'ral: - matrices des oiseaux, des pois- III î 17 18- - du ser- sons. 111, 1, i ' < ''^ • pent; — matrices (b^s ani- maux a cornes, qui n'ont pas los deux ranil.-es de dent-, III. j o;]_ 2k des poiss'^n-; rap- ports et ditïerences avec c.dles des oiseaux. VI. x, 2: -- drs femelles des poissons, \ I. x. 18. Maxime .rAristote. qu'il répète souvent et qui lui appartient tout entière :« La nature ne fait rien eu vain », VI, xviii.l, f'- Méconiuiîl, excréments des en- fants qui viennent de naître, VII. IX, 4; — siguitication de ce mot. dont se sert en<-ore la science moderne. Vil. ix, i, /^ Médecins, leur moyen de soula- crcv certaines douleurs de foi»'. m, IV, 1. Médias ou Midias, renseip-ue- mcnis insuftisant> sur l'avcu- tur.- urapli.' ae c.> nom chez les ditïerenîs historiens, IX, x\i. '•>, "• Médie. ou Médique. pays a \aleur pro- !»ahle. \1!1. \;. !. n. Médique . pays ou se simuivc le lîona'-e. oulusou (pli a tout a la fois le pi.'d fourchu, un.' ette maladie: im'ertitude -ut- cette atï'eefion morhide de làiie, \ III. XXIV, 1, /i. Membrane, tdemenis divers tpi A- ristote comprtuid s nom u:tuu''ral de iueinhrant\ III. m. 1^ fi ■ — nue fois coupt'c, ne reprend pas ; lueinbrane de 1 ''- piploon. m. XI. 2. 3. Membrane, ou sont renferm.-s ru'uf et le petit p(usson. ^ l. xni, ">. Membrane, qui (uit.uu-.' le >per- me, VU, vn, 1. 2. Membranes spéciales sur le corps du chaïueleon. 11. vu, 8. Membranes (hms tous les ani- maux; leur ressemhlance av.>c la peau; huir nature; nuan- hranes les plu- consi hu'ahles, 111. XI. î. 2. Membranes ohstincti.ui d.-) de toutes les autres parties de DKS .MATIKKKS. ■t»l7 rorirani-ation animale. III. xi, 1. n. Membranes du cerveau. errl(» (laii- h', auîi'.^s parties du eoî-p-. m. Xi. J. //. Membres. parii.'-di-îinct.'S {{u'il- riMif.Tmenî . I. i. J. Méninge «lu cu-veau ; -a descrip- îi'>n. I, XIII. :;. Menstrues des femtdles en ^--éne- ral. III. x!v. !». Menstrues feuiinines ; explica- tions erroiii'es t iroes des ])hascs de ia lun(>: -- leurs irr('Lnda- rites ; — leur r.'latiord les (uivrieres. et (Uisuite les n(Mi\ elh's miu'es ; — leur repos ; ii-aioi-aïKa-v sur leur vieillesse et leur mort ; l.uir description. IX. xxviii, i. G. 7. Merle, stui a(aaui]»lem,>]U et sa. P'">'"- V. XI. 1 : — ,sa retraite. \dll. x\iii. -2: — ses deux es- {"'('. 'S. dont une se trouve a CyMene en Arcadie. IX, xvin. 1 ; — couleur de la f.'molle et des jeunes ; ses variet.'s mul- tiples : — s,a ressemblance avec la li-rive. IX, xxwiii. 1. // : — se< ciian-ements de couhair et de voix. IX, xxxvi, 3; — ses d.Kl'.T. Mîtes espèc(>s : rareté du ui'u-le l.lanc eu Grece^ IX, XMli. 1, /i. Merles d'eau. [>oissons; leur re- traite par couples et leur r<.Mi- ni(Ui. \'ÎII. xvii. 2 : — epotpie ou cos poissons chauL'ent de cou- huir. Mil, xxîx. 3. Mérope, oiseau: sa descrii)tion; n(uii!)re de ses ouifs; sin.Lnila- nte de son nid. IX. xiv. 2. Méropes, et grues, nourries par leurs p<>tits dans leur vieul- lesse, IX. XIV, 2. Mérops. oiseau, son nid partiiai- Mésange, sa fecondit.i : — sa. langue s;ins pointe, comme celle du rossignol, IX. xvi. 2, 3. Mésanges (trois espèces de), leur nourriture, VIII. v, i. Mésentère, sa description. I. xni, 16; — très-foi't repli du péritoine; dii-ection et fonction de j)lusieurs esj)eces de mé- sentères, III, îv, 3, ;?. Messapie. désigne la Calabre, en Italie, IX. XXXII, 1, 7i. Messapiens (monts), possibilité d'une montagne de ce nom dans une région de la Thrace, IX. XXXII, 1, n. Métamorphoses successives des insectes: erreur d'Aristote à ce sujet. V. i. 7. n : ^ des chrysalides, A', xvii. .a ; des l^n-ves en (pielques jours, \\ x\ii, 22; — d'homme en aigle, assez rare dans la mythologie des Grecs; phis fre.pientes dans les légendes de l'Orient, IX. XXII, 7. n. Métaphysique d'Aristote. son début cite sur la comparaison 408 TAiiLK ALPH.\in':Tiuri: (l(> riionimo avec los autro> animaux, I. u '^ù, n: — citi-e sur Aliun.'ou et >t cimiplt' parmi lo< Pytha^^oriricus. *■! fait plus jeune ([uc P\il!a,L;-ort', VU. I, 2, u : — eit«''' ^"i" l ''^'t et la seienct' eh»'/ l«'> hommi's, \'I1I, !, :2, /' ; eiî-'-' sur rim- portance de I'ouh' clif/ les ani - maux, IX. I. 2. n : -- citée >ur le sens de l'ouie (/h-'/, raheilh', IX. \\v!i, »2, >i: -^ paiii (iu il faut prendre (piani a sa r'^dac- lion. et a son desordre, I). e» \n. Métaphysique d'Aristote.eitt'e>ur Akuneon de (d'otono i)lus joune quePythaLM>re,r. i.vi ; — eiî.>e sur (pndques problèmes d«' physiolotrie. I'. i-xxvu;- - eitce sur l'admiration (pie nous nn- i)Osent les i)henonienes de la nature et des eieux, P. ei.w ; cilee sur la source uniipie et intarissable de la science, P. ( LXX. Météorologie d'Aristote, cdee pour la curieuse exp.d-ience sur la partie potalile de Teau de mer, Vlll. m. -, ^^ Méthode d'observation, tot.> a >uivie dan-^ tout^'S m'S études pllilo>i iphupies, 1 \ . i\', H, )l. Méthode, a -mvrr dan- l'exp'»-!^ tidu de la L'cneiMi i' 'U d»"^ aiii maux, l'our toute 1 t .-fiae ani- male;on terminera ptridioiume, V, i, 1. Méthode excell.-nte . (pi'aucun naîurali-le m'a nu.'ux pralupiee ([u'Aristoie, \ , i, N, //■ Méthode, inau-urée par Ari-totf pour la zoolo^de, api|ili'piee, s'iu< st'N veux et sc(U-~ >a direction, au rei;a\e V(''i!etaî. par >oii di-- (aple 'riieophra--te. I). * \s ni. Méthode d'Aristoo- dans de nifilexie d:iiis le traite de> Parties de> Ani^ maux. P. XI. !i : — rpi;-ourtai-.'. inipo-t'ca lart médical. P. lx;\; - d,' ria,l*Mi en In-toiiv natii- l'tdle. oxpliqUtM? dan- le d imee. P. I.XXi\' : est une (pl(':-t!ori jdulo-ophique ; • importance de (■.■îi^> (piestion dan- l lii-- loire naturidle, V. < w . Méthode dWiastoî,- comparée a la imd,h(Hh' de la zooloiiae mo- derne : — re-de supréiie' de cette methnilm V. ' w : -^ -'Ui- dan-- leipie! (dr.ier entend cette expression. P. * xxiii ; — DKS M A FF i: H ES, 4Gi» i-enver-emcn! i-adical de la mediiide p;(i' (jiieltjues naîu- rali-ie-, ri SCS coiistMpiema^s L:'!'a vc-s, P. ( \ \\;! : - - l;i vraie et iîUadiii.io : nedhodc im er.- e tpii c(»m!hcnce pas- ce qu'on ne connaiî pa<, !'. < xxxin ; rm'- îlioih's (Ml hi-îoire natur-dh; rt'jM.usst'e- par Aiàstote, l\ ( xr. Méthode de> d'hraces poui' cn- i.' rai-^rr le ci irl.Mm. \ 111. x'iii, 1 ; — \) Mir créer aux aluMlles une nourriture art iticiel le. IX. XX \-!i, Meyer Zooh'jie (rAristote', son ohservai uui sur la classitica- tion d'Arisîote pour le phoque, III. xvi. _'. n. Micon. nature de cette matière dan> tous les cni-taces, \\\ IV. l'L Micon couleur dud des nerites et des iiiuaans. l\ . ;v. ùi). Microscope, inconnu au temps dWia-tote. IX, xxvii. 13, /r. P. < I.X\ II. Microscope ;le ; son invention; son emphd en histoire natu- relle'; savants qui s'en servi- rent les j)reiuiers. P. xcix. Miel. inîlmuKa* de la tenqxd'a- îure sur sa prochiction. Y, XIX. :i. Miel de meilleur', ("poque de sa pro(hicti(ui. ^'. \!x. t. Miel nature du:; irrandcs dif- lerences de son i;-oùt et de sa con>istanc<', \', \i.\. (1. 7. Miel i/oufitdeît.» lie . dans h-s irâ- îeaux [)our la caintection du';, ses ditVerentes qualité,?; — maladies contre le.sijuelles le miel hlanc est ei'licace, IX. xxvii. ;jS. eO; --- son emj.loi couti'(> les opluhalmies, IX, xx\ii. .'i!>. //. Miel Lrro.-sier des bomhyles, IX, XXX. 1. Migrations des animaux, selon les saisons; — (dles -ont plus ou imdns lointaines. Vlll. xiv, 1. 'A\ — des pélicans: — des j)oi.-sons, des petits oiseaux, \ 111. xi\', i. ."> : — des pads- sons. \ 111, XV. 1 et -uiv. Migrations (cause de<) des di- vers animaux, commune a tous, VIII. XV, 1 , ;/. Migrations (cause des) des pois- sons dans le Pont-Euxin, Vlll, XX, a: — des j)oiss(>ns et leur,*? cau-es. Mil. xv, ."i « ; — des thons dans le Pont-Euxin; — des ruades; — des colias et d'autres poissons dans 1" Pont- Euxin, VIII, XV, 8, 9. Migrations des tourterelh^s; _ migrations singulières des ])in- sons, IX, viii, 7, Milan, oiseau; i)etites ani- maux ijui utancnt par dfrriiU'e, '■( dt' |ires({Ui' tous h'-- (|uadiai- pfMK's. \', il. 2. Mode et ('p04Ue lit' r.-ircouple- iiK'Ut di's cru-taei'-. \ , \ ;. 1. Mode extraoniiiiai l'c u ari'i (UMlt'- Modes ,divt'r> , d'aci'oupIeiieMU ilaus les aiuiuaux qui ^"acciiu- ])l.'nt. \ . \!i, '* a j:;. Modes ulitlV'rent- , <■! ditltTcutr-v t'jxMjues di' rf('l()>inn di's lli- Si'eîes, \', Wil, 1 , 2. Modes de couver de-; nrai-ait-es. \ xxii, '2. Milne-Edwards.>aZooloL:-ie citée ment des p(U'<-<, dan- eertaïus sur le thorax dans l(>s insectes, ca-, \ . x i, l'>. J(). l\\ vil, 2, )/; --- citée siu- la {)i(]i"ire du scorpion. I\', vu, '■>, ?i : — citée sur le mot spécial indi([uant l;i nature du (•(>r>elet lies insectes, 1\'. vit. S, n: citée sur l'apparml diire- pori sur on de leur savoir >ur le Irai des pstis-on-., \\ i\ . '.\ 71 . Modernes, critiques (prds adres- sent à rAutiijuite. .sur le seii timent de la nature . P. i.xxxv 11, Modernes, thtauaes dans h'sqnel- les ils (uit pu en\ i>agei\ sous un aspect plus large et plus instructit" (pi'Aristote, h' pro- hleme de la vie universelle, P. (LN ; -- (pu partagent l'opi- nion d'Aristote sur la naturt» P. CLI.X Moelle, {)artie semidupnde (Uins ranimai. 1, 1. 0; - dans les o> des animaux : animaux qui n'ont pas de moelle dans !<■> os, 111, \ I, S ; — cavités d in< les- quelles tdle est eontenue; na- ture de.s deux sortes de moelle, m, NU. s. u: — smi inseiisi- l)i:s MATIHHES, iTl i'Il i 'e. 111. XIV n existe que dans cariâmes espeia'S d'animaux; ell»' est renlerinet> dans les Os; (die varie selon les fiLa's, 111. \v, \ . 2: — ce (pii aura pu deierminer Aristoia, a la pri'iidre pour un Inpinle, III, XV. 1, ?(. Mœurs des scoi-pnous de ttu-re, \", xxi. a; — de> ph;da!iges, \', XXI!. i. Mœursdes animaux. IX . 1 , et suiv. Mœurs du ceia'. IX. \ 1. I et siav. ; - du pigeon , IX, VIII, '-l. Moineau, [losltion de sa vt»sicule tlu îiel. II. XI. l.'i ; — i)!'olon- gemenî de sou estomac; — petitesst' (lt> ses appendices intestinaux. II, xii, 28-;J0 ; — idiangenituit éle tandeiir de son plum;iL.'e, 111, x. 18; — sa nourriture, \ III . xa 4. Moineau de Li!>y,', ou autruche; sa tecouiliie. IX, x\i, 2. Moineaux, leur accouplement. \ , II. .1. Moineaux mâles, preuve de la luaevete île leur vie; les femel- les \aveiit [dus (pie les ni;Ues, IX, \ m. 7 ; — durée de leur vie. IX. VIII. 7 et /l. Mois de l'année ou les poisson^ irayeiu le plus, N'. ix, G. Molaires, pousse (^xtraoriimaire lie ces dents ciie/ riionime et chez la t'emine. II, iii, 20. Mollusques, leur locomotion, I, ), IG ; — ont de> pieds et des nagetures ; leur îacon île nager, -- leur U'Uire. I, V. ') : 1, vi. 2, — noinhre de classe^ eii'ia* les- ipielh's ils se di\isent ; liiUns donnes a certaine l'iasse de mollusques, I, v. .'i, 11;— ni di» Molosses. (U'venu Lr«''iii'ri(pie pour It's chiens de i;-ranil<' taille. IX. I. i, //. Monére, v<' (pie le.- jiarti-an- di' la ct'llule .'ipjM'lk'nt ilc ec Uf >nî, 1'. cwx. Monstres do Lihv(\ \'1II, xwn. S, \l Montagnes, loîir inîluonce siir l-- cai'ac't'Tf des annn.tnx , \'lil, XWlil, 1. Moquin, sa trad. trancaiso du Traite de /ooloiido de M. le 1)1" Clans, citée sur la detinnuei de la ^Tonouille ; -- sur l'ein- pis. I. !, 12, i:i, //. Morbéka ((iudlauuie de. sa Vieille traduction, ci'-'e >ur le- uuin du haui de l^u'eiHe. I. i \, 1 , // : -- citée pour l'adojii ion d'une leçon. II, vi:. S. // ; - - citée j)oiir une lei'on dt' sa î r i - duction, \dl, i.l». // ; \dl, u, '■'>. //. Mordelles, insectes: naissant de lar\es (pu se nnUauKU'phosenî , \ . x\n, 17. Mormyre, incertitude sur rid(ui- titicalinii de ce pois>on, \ 1. MorphnOS. sitridlicauiui de ce mot; caractère du petit aiijle, IX, XXII, 2, n. Morsure, mlluence des lieux snr la morsure des animaux ; — morsure des scorpiiuis; — des ser{)ents, selon les pays, \'I1I, xxviii, 2, 3. Morsure danLi-ereu>e des ani- m.'iux ;i \-enin ; coutre-poiM"in (•cintre ces nior>uri»s , \11I, X X \ 1 H . i . Morsures du lion. o\ remède a y applitpic!'. IX, xx\ i. 7. Mort, ciu-e (le neuî ch"/ !•■- infectes : MiMi'î Non; de r,'

    >uu- , \ l, X \ i . 2, n . Mouche. -• ui orL-'ani-af ion.I.w 1 _*. Mouche et taon la lim -e . reUll C Ci de- Ui ilUS de C.-- ( ieUX in-ccte- ; - lui [»i ■^si'idiii' d^' les di-a !nL.'uer l'un de l'auir^' ; leur nature, leur muimiure. Mil, xiii. !, •/. Mouches de rivière, leur l^ nre de \ le. 1, I. ! 1. Mouches. l''Ua;e de l.uu> tl'.uup -, w . IV. n. Mouches-asiles, tVuaa' de leur lanirue, I\', \ n, i. Mouches, mode de leus- acciuiple- iiKUit ; o!vanisati(m î«iu(.' sp ■- (Uale et renVtU\-(Unen! de-; l'êijes dans (U's insectes, \'. \ii. 1, _'. Mouches, nai>-ant dan> le ih- m^ua \'. XVII. !(). Mouches (nuunature des . \111, XIII. 1 . i)i:s MATiKin:s, .i7;5 Moucherons, leuis sens. 1\ . Mil, 20. Mouette, son irenre de vie; ses aile-. 1. i. 12. Moules. blvalve> tpii v'ouvr.Mit ; — leur coipiilh'. \\\ îv. .'!. i. Moules et peignes, te-tac. 'S ace- plial.-s ; ('■::-ali!e cl ine-!'aliîe de Ituir- valves. W . i\ . 'i, // . Moules jU'eduction (le>a elles î'miiî de la (ure. \". xiii, Kh Mouton, division- de- exi r<'niité:^ de se- nitunhre,-. II. H, 1:5 ; — nonihre Ao dicu'- plu- ijrand (lie/ le.-, nc'de-. II. IIl. 1!', Mouton Caractère du , le plus InUe de tnUS le- (piU d !' U pedcS ; pr.Mp.e:- de sa >oapidiie. IX, I\. 1. Moutons, huir état juive et sau- vage. 1. (. 2:\. Moutons. (aciLMilatii'U de leur - liij. 111. \ I. 1 : — chauire- meii' - de cduleur de huir laiue par rmlluenc' des eaux. 111. X. IH; - plus specualtuiKuU Mije's aux maladies de-, launs ; cau-e de (a's maladie-. III. Xiii. (i: — dits Pyrrhi(pies. du ii'un du rni Psi'rhus, stuit les plus ei'(>'> de TMp.re , III . x\ 1. ! i. Moutons, (Uit i\i'^ r(''ves, \\\ x. 2 ; — sujets aux tiques. \'. xxw "i. Moutons et des chèvres de la nourriture de- . hen- iuani(U'e de hrouîer ; - tunjdoi utile du Sid peur le- laire heire, et pour les (UiuraissfU'. \dll. xii. 1, 2. Moutons et chèvres, eaux (jui Ituir vident le mieux ; — ma- niiu'e de jui^au'leur l'orce, \dll, XI', 4. .1. Moutons de Svrie et d"K!.'vpt'a : poids ('norme de leur queu'\ \d II. x:i, a. II. Moutons att(unts de })res(pie foutes hcs mal.idiesde rhomme, \dll, xxiH. (S: -- leurs mala- dies, et (.a- lies des (diewaux. \d II. xxnt. 8, //. Moutons, ellet du tonnerre sur les — ; di.-position des moutcuis el des chèvres durant le som- ukmI. IX. IV. M. Mouvement diamétral cdit>/. teus les (pl.adrupedtav et les poly- [ ICI le .s. I. V. 17 Mouvements des ciianudeon- et des tortue.-. II, vu, G. Mouvements des luMÙssons co- mestihles. l\\ \, 'À. Mouvements (premiersï du tu'- îus. S(d(.ui (pie c'est tai Ltiuaaiu ou une tille. MI, in. 0 : — • du l'o'tu.s dans le sein de la mère, MI. i\, G. Mouvements, et efforts, du ser- pent })our avaler sa j)rvui> (Uii^huitie ; cause de ces mou- vemeius. ^ m, NI, 3. Mouvement dans les animaux :traité du;, cite sur l'idée (ju'Aristote se l'.dsaii de W^v- iranisa'i(ui animale, et (ajinptiia'' avec la iheurie de ("uvier, 1*. ( i.iii. Moyen pour s'assurer de l'.'iire des (}Uadrupedes, M, xxiv, i et n\ — de dompter les «'h'-- jdiants, IX, II. 17. f ■*. f A i 1 TAlîU: AIJMIAHKTIOI i: Moyens ^'t-ncraux dt- loconuttion clic/ It'.s aniiuaux. I. \, 1 i ft s I 11 \' . Moyens omplovt's prtr ([uclqucs {Viiii!i(>s pour pft'V.Miii' la cou- c't'[)tion, N'il, ni, 1. Moyens divers (rciiLTaisser les Ixi-tiis, h'S jeunes cî 1('> \if'u.\', Mil, IX, 1,2. Moyens (riuv('stit:-annii , jioui- o!)S("rvt'i' h' travail (1rs aln-illrs sur les plantt's , inconnus au temps (l'Aristotc, IX, \\\ii. i:i. n. Moyen-Age. -a croyance aux >cr- pciits ailes, iiu iii-a:4-ons, I. v. Mue (li>> lail'j'nustes et des <''Ci'c- visses, pareille a C'ile d.\s >ef- pi-nts, \'. \v. t>. Muge (j»oisson), di>p(»--ltioil et nomltî'e des a[i|iendie.'> ;i M'S iiitestiu>, il, \n. 2i ; a I'ouk' extréiueineiit tiue, I\', viii, !;>; — un des premiers u pondre parmi les poisst)ns, \'I, wi. .'i. Muge et boniton, >eul> de> l)o lisons a n'être point caïaii- voi'es; — leur nourriture, X'ill, IV, :{. Muge Voracité du?, sa nianièri; de st' ca(diei' (|uand d a prui", \ III, IV, .') ; — pois>on des (astt's, \'III, XV, 2; - action dt^ la pluie sUr les yeux de ce poisson, \ III, XX, 7. Muge, et loup marin, « tlet de 1 s gestation sur la mauvaise ipia- lîté de ces j)(U>son>, \ III, XXIX, 4. * Muges, nianiefe de h's prendre [lendant leur sommeil, I\'. x. i ; - eiiilri '1! et <'jt. Mplf (Ml il< l'raN enf , \'. ix. 'i, 7 ; ^ nais-ciU du limcii et du sahlf, W IX, s ; — erreiii- coinau-nant leur !'or- , niation, \ 1 . XIV. 2 : - duiN'c de It'ur i^'i'siatiiiii : malaise (juils en ojuamvt'nt , \ 1, xvi, 2, i! : — famille (pu- forment ces poissons. \' I . x\i, ,'i, //. Mules, leur a\ or temeiit ; e>p(^'ro parfi(Miliere ily mules en Syrie: — - elles vivent plus i(mulemj)S (pie les mulets, \ I . X xiw 1 . 2. .'». Mulet, e-t touiours pri\>'. 1, i, 2:i ; - - rt'paiiitie.s p..il> ; — n'a pas dt> i\].\ iMon- a !ix ex I remue-, H. il. .'i. \'.\ : — ellUte de se> premn'res deiii s, II. iii. H» : - n'a pa ^ de tit'l, II. XL 7 ; leurs feiindle^ o!if la V le piu> If inuMi.'. I \' , XI. (i : — îioi nlife de mois ipi'i! îi-îte ; monieii! de >a cori![)'eîe \ it;neur \d . XXn, r> ; epoipie e! durée de son accaninleim'ut : — durée' de sa vie, \ I. xxiv. 1 , :]. Mulet loULi-evir.' (Tun d'Atlieno; décret en sa t'a\a'ur. \d . xxin . ■'!. Mulets les femelles des n'ont ptunt d.e tlux meiismd ; leur uriiK' ('paisse. W. x\ii. 17. Mulets de Syrie, deiiniiion de ces animaux. \ I . xxiv. 2, //. \ I. XXIX, .■». /;. Mulets, leur liinue\i(e; C(unmen- cenl a p"ine a vieillir ver> treille ans, \\. xxiw :5, //. Mulets .rac>> partnadiere d.- tui Syrie ; leur a>piet't : ils se re- produisent ; prean c de ce fait, \d, XXIX, ;,. Mulets de la nourritm-e des), DES MATIKHKS, 'f7"> influence de. la lioissiui stir ces ail; maux ; — choix de leurs aliments. \ III. x, 1. 2. Mulets poi^xUls . remolUellL de La mer dans les eaux duiices, \\, XIII. M. Mulets de letaniide Sipiiees; pois- ssuis. leur or-^a nisation, 1 1 , i x . 'k Mure jtoi^snn . ditrerence entre le mur.' et la murène. \' , IX, i. Murène, fra\e deux lois par an; iiomlu'i' et (a'ois>an(a> de ses (oufs: ditVereiua» entre le mure et la mufene, ^', ix, i. Murène, ou muraine. sa retraite, \ Ilî, XVII. 2. Murène, est dépourvue de na- L'i'oirev, I , \- , .■{ : — n"a ni naiia'iui'es , ni hranchies . — noudu'e de ses (Unes. H. IX. "i, 7 ; povn ion de -^a vesicuile du fiel, II. XI. 12: nature de ses (cufs, m. \. 1 . Murènes pliys(»stomes apodes;, leur peau : leurs naïaMures : leur liranciiies : ce qui les dis- tim:ne spi'eiaieiiient . II. ix. ."i, n ; - - jiiMNSnus (jui tienneiu à la loi-- des ci'iîev et de la liante nier. \ 111, xv, 2. Murènes, leur manière de s'ac- cou])ler. V. m, 2. MurOS ([)oiss(Ul . elymolo-ie de l'C nmn : meert it ude sur ce p)oisson, id'Uitilie axcc rojiliisu- rus serpens , par la /o(d(,>^:,de' moderne. \', \\\ 1, ,t . Musaraigne, mal -rave que fait SI imu'sure aux idievaux et aux autres Ijctes. \ ill. xxiii. 7. Muscles, les , et les nerfs propre- ment dits, conl'ondu s par les A n- (utuis sous le nom cmnniun de iKU-ls.IlI. X. ! , // ; — comp{»ses d"td»Mnenis contractiles; leur fonction; huir division en lon- j^anuir. III, v, 4, //. Musée, j)efS'iniiaL'-f' pre-qui> my- tliolo_L;ac[ue cite, et qu'Aristote cite encore dans sa Politiiiue. M. vi. !, n. Musée i»oe!e), cit.' sur le noiiilire e! l'eclosion des o'tiis de l'aiyle, \I, vu 1. Musée 'poète;, ciît' par Anstote sur le nombre des (eufs de l'ai-Ie, P. i.x. Musique grecque, mo le «ju iiai;i:ti()( i; t't (les lll(tllu>.jUfv ; ,.;i jMiM! i,i;i an;it(>iii!i|U(>, 1\', I, 17, /,. Mytis. <.!! r.'si'f\-,,ir ,1,. Trucr.'; tt'i'iit' lies iii(»liiis(}u<"<. \\ . !, ! 7. Mytis. ni;iti.'ic.l(Mif <■-.! .■lujinr !.> txtrd , II, i\, ;. Nageoires «lescni'tioi! (l«v<^ ot (les hraiichit's, par Lupirlif Cu- xiev cotuîiicnce son l'tude fl.'s poissons, II, i\, (. /^ Naissance (U's petites pourpro dans le sahle; -^ dc^ tcstact's; — des buccins, \', mn, _>. 'A, S. Naissance, producfion et inort des insectes, \', \\n, ,■! ^uiv. Nasse, seiis du nio! -Tcc ; id-'c à laquelle il i-epond plus par- ticulièrement : application de ce mot, I\', vin, i:;, n. Naturaliste ^n-ec, ou Aristote, cité sur le brysse, espèce (.l'our- sin, IV, V, 2, 71 ; — ()pini(ui po- pulaire qu'il n'aurait pas di'i recueilln- sur l'époque de la ponte des frelons. \', x\, ;j, // ; — connaissait Voritrine du bruit que font l(»s cijjfales, \', XXIV, 1, ?^' — ses 'retdierches anatomiques sur les s»daciens, poussées fort loin, \I, \, 21, 7i: — pOi't^'S (pi'il :t\ail (i"\:t!!- ces en dec'.'ivanr le> a:i!(.ur> des ;iniinau\. \ 1. w n. j. //. Naturalistes l.'> -•• upIv . en. -s sur 1 t'\|H!>e (d.' l.'ur luetiuide, I. î. //. Naturalistes C'>n(e!!i;Mi!-ain>, nom >i)ecia! (ju ils ont con>er\.' :<. la, !■' li'Uîr*'. et (ju'Ari>tei(' lu» 'ionne, I. !, 1_>, //. Naturalistes nh«(l,>rne<. ci!, -s pour une (tb>erva!ion d'Ai'isîoro sur les pieds du crabe, 1 , \ , ] 7, //. Naturalistes, diil'erenees d.' leurs deîinitions des ci'u-^tacos, I, \i, 2. ,'/ ; — nom (iu'il> diuineiit aux aniiu,-iu\ le-^ m.'ins t'ornu's, I' '^ii- - . /'' : impoi'tance (jU d> ont aîtacio',' a une pai'tie de rort;-ani>atioH de l'-dcpu ant, 11, 1 . b, ;/; — ciî-'s sur le ly:i\, II, \U là. // ; (lit'- ^!ir l'rb'- phanî, oî sur >i_>n accouplt-nieiit, II. IH. b, //. Naturalistes (jui cr.uont avoir découvert des ovaires clu'/ l'an- iruille. III, \. 1 . /,. Naturalistes les -iMiid> , cites sur \\\\ des plus beaux (diapi- tres de l'ouvraiie d"Aristot(», IN , I'. , 1 . // ; — eiît's à propos d'un (diajiitre tres-remarquable d'Aristoie sur racc(Uiplement d(>s animaux, \', ii. 1. jt. Naturalistes opinion de quel- (juesj sur raccoujdement du phoque, \ , ii, 7. n : -- ditf.-- rence de leur o})inion sur la locomotion de la tortue de mer et de terre, \', m, I , n : - ci- tes siir le tenijjs de la ij'csta- tionde l'elepliant. \ 1. \.\\, _>.//. DKS MATlKliKS, t / I Naturalistes (le- . eues sur la ressnv le bois du ccrl': laniiue s{)t''cialo de vénerie (ju'ils s'etait'Ut t'aile jiour (b-crire Ji'S liabitud''< du cerf. IX. \i. e, n. Naturalistes qui se s(ui! le plus occup's dt.' bi méthode, p. c\i\. Naturalistes modeiaies, leui' er- reur sur les tethyes. P. < xliv. Nature 'b-s parties seclies, li- (piides. ou solidt's. dont b's ani- maux sont e(Ml)pi)St'S. 1. !, !). Nature '\;ua-'tes d.ius l;i) des o'Uî's, 1, i\-. 4 a 8. Nature de certains animaux. ([\n tient de celle de riioiume et do ctdle des ([Uadriqiedes. Il, V. 1 : — des parties interieu- r(>s dans les animaux, selon (|u'ils ont dusttnji', ou iju'ils n'en (Uit j)as. II, xi, 2. Nature des veines. III, ii, 1.3; — S(d(U\ le système d'Aristote, 111, m, -1. Nature des nerfs, dèchirables en lon ctirtilaites, 111. \ iii . I : — dt'S ODg'les. des cornes, des becs et des parties analoLnie> a cellesda. III. IX. ! : ~- d-'- pMiis dan> les animaux, 1 H. \. '1 oi ?i : — (\o> ]>od-. 111. \. I ; — de la ]»eau dans 1 Ihuniiie i t dans les tinimaux. Il !, x. "i. //. Nature de la pe.au. 111. x. 7; ~- des membiranes, III . x;, 1 ; -- du sui!', 111, XIII. 1 : — de la cervelle dans les .anmiaux g-rris et dtins les animaux a .-uii', 111. xiii, ■) ; — du saui;- dans rhoia- me. III. xi\-, 2-'» : -' du -ani:. 111. \i\". i et // ; — de la itioelb- selon b'S ;iLr«'s. XV. -2: (iu sperme dans b's animaux (pli ont des jiods. e' dan> les autres. 111 . xvii. ! . 2. Nature des cru>îaco> <■! des (os- taces. l\ , IV. !b Nature proj)re du \)oUi crabe. 1\'^ i\x 2'1 ; — de la (diair ^b^s in- sectes. I\'. vii. 8; — di's (oufs des langoustes. \' , xx , 2: — des (oufs des moIlu<(pies : du {)olype : de la seiche, \". x\ i. 1 . .'j. Nature du miel. ^'. xix. ti. Nature particulière des gâteaux de cire, des i'rtdons et des giu"'- pes, ^^ XX. _'. Nature du jtiune et du blanc de l'ouif. VI, n. il. Nature tles spermes; signes ;iux- (juels on kl j)eut reconnaître, \\L I, 13. Nature de la (èmme. éttule (ju'en ;t faite 1" Antiquité, comparée à celle de l;i science moderne. VII, m. 1. n. Nature diverse des humeurs qui sortent pendant l'accouche» ment, VII, vin, 2. 178 TAiiLi: aij>hai{i:ti(m H Nature sjion^iouse du ^ciu des teiTimcs, \'II. X. 1 . Nature (■traniro des ;mi[)hil>ies, VIIL II, îi. Nature (lis>o!valiK', d«>s polyp.'s. IX. \\\, 2(! ; - dt's l;;î1(''j)0s (tu- vrit'i'os, et (le> ^Mu-pes iiicre.^. IX, xwiii. .'{. Nature Im' ne fnit ri.Mi fii vain. Grande maxime d Ans- (ote. qu'il l'eprte souvt'U! , et (jui lui appai'tient tout entière. \'l. xviii, I, //. et passim. Nature apj)elee divine j)ar Ans- tote; — but de ses n'uvrcs: -- moyens qu'elle em{)loie. P. LXXNlll. Nature ; docttain' de la philoMt- ])liit' p()siti\('. s'tdevant contre les lois de la nature. P. ( lax. Naturel de> animaux, <'t Lrraudf's diflV'rmices (ju il présente. IX. \xxi; ^^- clian<4-ement> i-t'ci- j)r()({ues f(ue le naturel exerce dans les animaux sur leurs îictes, et que leurs actes exer- cent sur le naturel, IX, xxxvi.l. Nauplie d'Argolide, quantitc» de capitons aveugles qu'on pi'chait s surlecliani des c}-L:nes, surtout (juand leur nnu-t ajiprotdic, IX. Mit, ( . Naxos, siuL: !iiarite des moutons de \ li»ianen(. et (pli cessent (h' vixre.si on les en tir<', \', x\ii, 18, 1'». Nélée et Gérée, ileuxcs de l'iài- liee. efl'ef (pi'ils produi>aient sur le bétail, >e|o!i Stralnui, III. X, 1!). //. Nélée. neveu de 'riiè'opliravf... preiMUtion (jue prirent ses lio- ri tiers pour conserver le X ouvre s d'Aristote, I). cxcv. Nerf, double sens de ce mot, 111, V. •», //. Nerfs, parties sèclies et scdides dans l'animal, I. i, 9. Nerfs (rorirtiuisation desi. leur point de départ, III, \ . 1. Nerfs proj>remeut dits, et les musides confondus, sous le nom commun de nerfs, erreur d'A- idstote sur leur' point d*» de- l)art et sur leur natm-e. III. \, 1. ?i. Nerfs (lifbu-ences (\o> et ilvs veines, sur les p<'rsonnes mai- gres, m, \, J. i ni: s matii:hi:s, i7l> Nerfs, leur ortlre; leur natur.': leur liijuide ; action ilu feu >ur les nerl's, III, v, 'A , et suiv. Nerfs des poissons, III. \'. h. Nérites. })o!ss(M1s, leur descrip- tion ; — les n '■nies et les j)e- tits crabes, tantôt adh»'rant aux ro(diers, et tantôt les cpiittant, \\\ IV. 2u. 27: — nature de leur spire et de leur coquille. selon Cuvier. W . iv, 2(">. // . Nérites da chasse des decrito. 1\'. Niîi, 2(j : - -leur production, leur croissance, \ , xiii, 11. Nessus. incertitude sur ce fleuve. M. xxviii. 2. n. Nez. et o-ll. semblables dans les .animaux d'espèce identitjue. I. I. 'k — detinition incomplète du nez, I, ix, 8 et )i : — sa def^- cription: >e> b)ncti(ms tlans la respiration; l'eternûment ; (u'- iranisaîion intérieure du nez; contient le sens de l'odorat, 1. i\, 8, !», U). Nez extraor'dinaire tle l'éleijhaut. I. IX. 10; — sa conformation extraordinaire. II. i. 4. Niam-niam. ou pyi^mees. hommes tres-jietits. hai)itant le centre de l'Afrupie; leuende de l'An- ti(piitè qui s'appliquait à eux, \111. XIV, :b ?i. Nid des bombyces; sa nature, V. .XXI, 1 ; — du merops ; nid de lahuppedans b^s vieux arbres; nid du coucou; nid du tetrix, qui s"a})})elle aussi ourax. à Athènes, M. i, a. G; — de l'iii- rcMidelle. et manière (huit (die le construit, IX, \i\\. 1 . 2. Nid -constructiim du) de la jue ; du imu'ope ; du verditU'. du se- rin: du cinnamome. IX. xtv et suiv. — de l'aiLrb^ toujours j)la(a' dans le> lieux (d(nes. IX. xxii. 8. Nids des oiseaux; (iU(d(|ue> oi- seaux n'en font ]>as. et déposent leurs o'ui's sur terre; ~ nids singuliers des L'-rives. \'l. i, ."). (i. Nids de guêpes, leur cuistiuc- tiou partictdière : — leurs di- mensions consid('rables, soit en terre, soit sur les arbres; — epo(|ue de la C(uistruction du nid. IX, xwiii, f, 5. 7, //. Nil, sa source sans doute connue de l'Antiquité, Mil, xiv,3. //. Nisa, plaine C(debre |)ar ses che- vaux, était dans la Ilaute-Mt-- die, aux environs de la ville actuelle de Kermanshah. ou Karamsin, chef-lieu du Kour- distan, IX, xxxvii, 8, /(. Nisyros, petite île de TArchijiel, non loin de Rhodes, en face des côtes de la Carie, IX, xviii, 3, 71. Noble, ce (|ue l'auteur entend par ce mot en parlant d'un aninud, I. i. 25. Nogués (M. .son traite dezocdoirie cité sur les carabes et leurs esj)eces, IV, vu. 1, ?i : — sa zoologie citée sur l'étiule des yeux des insectes ; sur leur sens dui,''OÛt, et celui de l'odorat, IV, Vil. 4. //. 'S Nombre des pieds dans t(ms le? animaux, I, v, 1, 14. 180 TAIUJ: Al.lMl AHKTIUIK Nombre *'t dis{)osiU(>iult's doiuts (It's oiseaux, II, \iii, -5. Nombre variable sen^ dans les ani- maux, IN'. MIL 1. Nombre t'n(»!'iu<> (!'■< pelits des phalanges, \\ xxii. i. Nombre des petits du dauphin .•( de la haleine; - du plnupie, ^ I. XI, 2, :.. Nombre oi-dmaire ties jh'tu- des tru!t>>, \d. wiii. 2. Nombre d«'s iietus de la h^•e!u^ et de la chèvre, \ I, xix. 1 . Nombre des petits de-, diverses espèces de chien-. \ I. xx. li. Nombre des petits de 1 !inrst\ \'I, xxvii, 1 : -- d.'- p.^îit- du renard, \\, x\ix, I . Nombre des enlants dans une seule cnu(die : on en a \\\ jus- qu'à ciiK}, VII, V. 1.2. Noms de philosophes, tires de l'oultli par Arisu»te, (pu sans lui seraient restes luimres, T. LIV. Nourriture des carnivores et des frugivoreS; I. i, 21 . Nourriture du porc et de la truie pendaiitraccoupleiuent.etapt'ès la niisedias, V, xviii, .'i. Nourriture des j)oissons, \'III, iv et suiv.; — d(\s oiseaux, VIII, v ; — des serpents, VIII. vi ; — des quadrupèdes vivipares, carni- vores, Mil, vu; — du cochtui, VIII, viii, 2, :{; — des ho'uts. VIII, IX ; — des chevaux, des mulets et des ânes, \'III, x; — de relephant. \ 111. xi ; - - d(»s nioutiuis et des chcvres, \ m. XII ; -(h»s insectes, s*dt>n (pi'ds (Uiî lies dents ou une laiiL^uc >eideinent. \dll. xiii : - ào> insectes; insutlisance de cette étude, VIII. xill. ! . 7/ ; — (hi porc : (dlc doit •'■îr<' vaiucc, couinn' polir tou- h-- auires animaux. \ 111. xxi. ■». Nourriture ''t iiahitation, prin- cipales cau'-es de L'UiTia' ontr»' h'N animaux, IX, u. ! ; — dvs aheille.-, IX. xx\ii. i, .".. Nourriture et accouiihunont des ^an''[)es. I.X, xxviii. '.h lii ; - - des ''rehtns. IX. x\ix. 1. Nuances distinctes que pu-esi'iitc la division (h's animaux. Vlll, 11. 2. Nymphe, mahidic des (dievaux; svmptou-o il.> cette aîVectiim, \ m, xxin, ."'). G Obermann. cité sur ramour de la nature, P. i.xxxv m . Objets divers des actions des animaux, \'III, xi\ . 1 . Obole, sa valeur; elle correspon- dait a 1.') ou 20 de nos cen- tini(>s, m. XVI, 1», n. Obscurités sur l'accouplement des poissons ovipares; e\])lica- tions diverses à ce sujet, \', iv, 7. Observation, sur les })ieds j)etits et les mains ])eiites, I, xi. 1, //,- — sur la conformation du lion, digne de remarque, II, i. l)i:S MATIKUKS. 481 2 et 11 : - sur riti-tne-t dt\s h'M ISSi.UlS. et euijih d Ut ih' (pl'un i!v/aniin avait su tui tirer, IX, Ml. 7 ; — sur le rtd;*udituneut du veatri> et la. propension à vomir, .appliipie.' aux (piadru- j"'des. aux (U.-c;iu\ 't aux leuuiiics. IX. \\\\ H, 11. Observations sur la (iispo-Mion '■* h'< \anc!r-. (pic prc>ciiîcni les or_:an«-s de i;i L't'iicra t ion. chez, 1 h' uiiine et (diiV, les a Ili- înaux. II. m. .'» a 1 1 ; — . -nr un jdu- uroi i noiahr.' de dt-nts chez le- m dev. ] I. 1,,^ pi ; „ anteriiMircs . sur hor.'ani-ation (h's veine-, uiiî e{e ma! laiies ; caus." de ees erreur-. 111. ii. :i ; — sur 1 (M'uanisation des veines l'aitesparcpndfpaesiiaturahvtes, III- il. ï a H) ; ^ «ranatomic. sur les (U'^ranes des crusta^'es, \\\ n . :12. ■ Observations cranatomic sur la forme de- animatix parasites. IW i\. 29. Observations et ruses des pè- (diem-s pour (diasscr et prctidre les poissons, W . viii, u. Observations des ])ècheurs >ur le sommcui des j»oissons, I\', X, (i; — (jui demontr(Uit (pie les crustacés ont l'odorat et le iioùt, 1\', viii. 2f. Observations de j)liysiolo;:ie comparée, d'tun^ tres-!jrande exactitude,aux(pieiles la science moderne n'a rien eu a chan- i-'-er, I\', XI, 10 et ?i. Observations sur la fécondât ion des poiss(uis, \", i\ . 8, lu. Observations sur rei)oque de T. m. i aca'oUjih'meiu (les crustace.s, ^ • \ !. ! ; — >ur les mouches at'coiipea'-.îoïKdiant ['(U'e-anisa- îiiui toute .-pc(uah' de ces in- s cultivateurs, sur la rej)r(Mlueti(Ui extraordi- naire des rats, et sur leur des- tructi(m, \'I, xxx, 2. Observations sur des excrétions .•d)(»ndantes chez les femmes et chez les )iommes,\'Il, ii, G, 8. Observations sur le trichias, seul poisson (|ui remonte le (^»urs du Danuhe. et qui redes- cende dans l'Adriatique, \'III, XV, 7. Observations sur la retraite des aheilles. Mil, xvi, L Observations sur les eaux du l'osphore. (juisont l»ouleversees volo.i:i(pies d.' I)e- mocrito, citées pas Mlien, T. I.XIll. Occiput, sa positiiui ; — est vide, I. vu, 2, :s. Odeur , de la !j:rais sur V■^y:^• de la vij^nieur du taureau et tlu ho.' ut', VI, xxi, 5, ?i. Œil et nez, j)arties sendilahles dans les animaux d'espèce identique, I, i, 4. Œil (le hlanc de T) o.-t pared chez tous les hommes; variétés de couleurs de la jiartie tone-'-e. chez, riiomme seid, I, vin, ."l. Œil, ses rapports avec Tencé- phale. I. \i!i, 0. Œnanthe, oi>eau; t'-poque de sa disparition et de son appari- tion, IX, XXXV!. 8. Œsophage, sa deseription. I, Mil. i;{. Œsophage et de la trachée- artère position de r , d;in< les (juadrupedes \iviparfs et ovij)ares, II, xi, 2, iî : - peu developpt' dau-< ct'rîaiiis pois- sons, 11. XII. 1.7; -- cniplace le jaliot dans ipltd(pie- espères (^oi^eau'^; sa ciuil'onnation spé- ciale Cil ce ca<, II. XII. 27 ; -- des mollus(jues, 1\', I. l(i ; - des crusîacè's. W . iv. ! ">. 1 i. Œstre, parasite de< thons et des espadtui^ ; sa nature; douleur (pi'il cause à ces poissons, Vlll, XX, H); — du thon, est la ])ennatiilatilos.a;douleur(prelle cause à ce poisson, A 111, Xx, 10, n. Œta, dans les (Mivirons d(> c mont, il y a des chèvres qui, dit-on, produisent du lait sans .avoir eu rajtproche du mâle, 111, XVI, a. Œta, montag'ne au sud de la Thessalie et du S[)ereliius, au mu'd-ouest de Thèhes, 111, xvi, a. ?i. Œuf, sa th'tinition; variè-t^'s dans la nature des o'ut's . l, iv. ."!, ■> et suiv. Œuf énorme du polype: sa des- cription, I\', I, 21. DES MATIKFU':S. 483 Œuf de polype, es])ece tle p(dype avt'c une coquille; sa forme, l\\ I. 2k Œuf des univalves et des hival- ves, l\\ jv, IS; — du ])ol\j)e: s;i ressemhiance avec une toulTe de cheveux, Y, x, 2. Œuf blanc des mollusques; sa nature; (Piif du i)olype et sa conformation, V, xvi, 1, Œuf ;"i envel(q)pe molle de la vi- père, \\ XXVIII, l. Œuf, ses dt'V(doppemonts succes- sifs, \l, II, 4. Œuf (du hlanc et du jaune de Y), leur nature difîerente; leurs j)ropri«'tes diverses; memhrane qui la isole dans l'o'uf, VI, n, 11. Œuf (suite de la formation de l";, VI, III. Œuf des poissons; sa couleur, VI, X. :i. Œufs des ecrevisses; — disposi- tion desoiufs dans la squille fe- melle, IV, II, 14, 23. Œufs de la seiche; leur ressem- hiance avec des irrèlons hlancs, n', 1, 21 ; — des hérissons , ({u'on ne ])eut manp-er; leur nomhre impair, H', v, 4, a. Œufs-clairs des oiseaux , analo- gues à certains oMits de pois- sons, V, I, G. Œufs des langoustes; leur nature : leur position ; sorte de irrappe qu'ils fiU'inent; leur irrosseur, V. XV, 1, 2, ;j ; — de la seiche, leur nature; leur C(»;ti;ulat ion, ^, x\i, .'] ; - des sauter(dles envelojtpés de terre; uîufs des attelahes, détruits [»ar les I)luies d'automne, \', xxiii, 2, i. Œufs ({)etitesse des) du croco- dile, V, XXVII, (i. Œufs des oiseaux ; leurs deux parties; variétés dans leur cou- leur; leur éclosion ; jjrocédes Egyptiens, VI, ii, 1, 2, 3. Œufs des oiseaux, appréciation de la lougue étude d'Aristote sur le développement de l'oeuf, VI, II, 1, )i. Œufs extraordinaires; œufs de coqs, M, II, 5. Œufs-clairs, leurs caractères spé- ciaux, VI, II, 6. Œufs-clairs appelés aussi des œut^s de zéj)hyre: ils peuvent devenir féconds, VI, ii, 8, 9; — effets de la température et de certaines manœuvres sur les onifs, VI. 11, 7, 8. Œufs-clairs, qui ne produisent rien ; omfs à deux jaunes , VI , m, 15. Œufs (nomhre d') que pond le ])aon ; précautions pour les faire couver par les poules, VI, viii, 1,3. Œufs de poissons, difficulté plus grande de cette étude . que de celle desœ^ufs doiseaux , VI, X, 4 , 71. Œufs (de la l'ormatioudes) et des jietits , dans les chiens de mer, VI, X, 8. Œufs (forme des) des poissons ovipares; ils viennent d'accou- plement; quelques exceptions: leur prodigieuse quantité ; fé- condés ou dévorés par le mâle, 48 r TAllLI': AIJMlAUKTIUl i: VL MI, 2, :}, i; -" ; leur lonne, \'I, xiii, (i, 7. Œufs (poiMo d'uno prrnndt' parti*' des) dos poissons d't'au douce, VI, xin. !>. Œufs dos ooniiros; dilïicuKo et maiiiôro do los rccoiiuauro , VI, XVI, \-2. Œufs tiioiuUri' d"~' que pond la pordi'ix, IX, IX, 2, .'>. Œufs 'nomhre d"^. dos vautours. IX, \u,:i. Œufs (uoiuliro d": dos irrnos. IX, XII!. 7 ; - df l;i pio ; du in<'rop'\ IX, XIV, 1,2; - d>' riiaU yon, IX, XV, i: — do la. niosaniro; IX, XVI, 2. Œuvres do DtMUocrlto, cpii nous intoressont dirocîoinont, P. lxi. Œuvres d'Aristote, acoidonts auxipuds ollos avaiont ot-' ox- post'os dopuis Tio'opliiMsto jUS(|ua ("Iceron, 1). < xciv. Œuvre zoologique d'Aristote; sosantocodonts : t'p(n[Uo on 1 on a ropris sos tracos, P. X( vi. Oie, son caractère, I, i, 2ti: — lar!J:eui" ot d.'V(doi)poinont de son uîsoplKiLCO ; position do sos appendices intestinaux, II, xii, 27, 'M); — son ortrane génital, (piand raccouploniont vient de se taire, III, i, S. Oie, produit tlos u'Uls-clairs, \ F. II. ti; — la petite oie et la irrando oie, l'oie renard; en- droits (pi'tdlos habitent; leur nourrituri', VllI . v, Mi. Oies, nioilc do leur accouplenient, V. 11, 3. Oies les iVriiellos do-) couvent seules. M, viii, 1. Oie-renard, pi-oduit des ouits- (dairs, \ I . ii. 0. Oiseau et poisson, ditlorence do leur genre, I, i. ">. Oiseau et poi-son, analogi.> dos parties dont ds s-' coniposent, 1, i, H. Oiseau iL-xionv ,!e V) . II . i. H) ; - - n'a ni mano'llos, ni lait, 111, XVI. 2. Oiseau ar.ji.d.' (otfo-(dièvro : sa dt-mour''; sa ijrosseur: nemibro de sos o'Ut"> ; son nattind liMit ci pai'e>; récits peu tM'ovatdes a ce sujet ; .-a vue. IX. XXI, 2. Oiseau. !•' stud oisoau (pie l.-s honnne-, aient divuii-o, c'est l'aigle. IX, XXII, I 1 . Oiseau do Srvîhie d'' !a L^'osseur lit» l'outarde; sa manière d éle- ver -^''s pe!it<. IX. xxiii. 1 . Oiseau-bleu de Scyros; sa de- meure dans los piorre>; sa «.'•rossour; ses pattes courtes et noires; son })C(\ IX, xviii. 'l. Oiseaux et abeilles, ditïerence de leur niouvtMnont, I, i, 17. Oiseaux, variétés dans la nature do leurs (ouî's ; lour> piod^ ; leur detinition, 1. iv, <> ; 1 . v. 1 ; I, y^-^ 9; — sont le genre le plus étendu. I, Vl . 1. Oiseaux ou'ganis:itie- de riioinmo. 11. \ 111. ! : - (aiiiUu'- maiion de leur hanehe; leurs DES MATIÈRES, 4.^:; on'_des niuliiplos; nombre ot disposilioii de leurs doiii'is, II, \ 1 ï i , <-. « ♦ ► . Oiseaux bo do:- : leurs yeux; leur- paupières; leurs plumes a tuvau ; buir (U'oupion, plus ou moins buird. selcm (pTils volent haut ou l)as. II, \ m. .'i ; — leur ofhu'at ; leur (Uiie ; org;inisati(Ui de i'o'il d*"- oi-oaux; eiondu(> prOtliL'ieU-e de leur vuo, II. VIII, ."-, tl, ?l . Oiseaux langue des : oiseaux pourvus do < l'enodh's. I\", IX. 1.".. 14. Oiseaux do c'uau' do- ei l'orga- nisation do leur larynx, supé- rieur et inférieur. I\', ix, 13 et ;/; — cas extraordinaires chez les petits oiseaux, relativement a leur chant. IV, ix , 18. Oiseaux accouplement des') en geuor;iP \', ii, 3; — ejioijues de leurs C(Uiveos; exception de rilalcyon, qui (a)uve en hiver, V, VIII, 4. — analogie de leurs (out"s-clair< avec les (oufs de certains pois-^ons, V , i, G. Oiseaux sauvages, leur accoujde- nieut ot leur ponte unique, V, XI, 1 . Oiseaux sauvages i demeures de^) et leur construction; intelli- «ronce de certains oiso;iux, stu- pidité des autres; — variétés dans leur manière de chasser, IV, XII, 1, 2, 3. Oiseaux sauvages, leur industrie variant selon leurs espèces. IX. XII, 1 , H. Oiseaux domestiques, leurs {)ontes multi|)Iiees, V, xi, 2. Oiseaux (accouplement et ponte des , éjjoijues diverses de leur l'econdito ; leurs niiis ; quelques- uns de})osent leurs o'ut's sur terre, VI. i, 1, 5. Oiseaux (oufs dos),descrij)tionde leur t'orination ; liqueur sémi- nale des oiseaux, VI, H ; VI, H. 4. Oiseaux qui proiluisent des oiut's-clairs. VI, ii, 6; — durée ditVorente do la l'cirmation do leurs O'iit's sidon les espèces, VI, II, la ; VI, ui, 1 . Oiseaux manière dont chez les) It' petit liait et sort de l'oniP VI, m et suiv. 'tHÙ TABÏ.E ALPflABÉTlUrH Oiseaux 'es prros\ duiéo do leur incubât ion , \l, vi, 2. Oiseaux (tous les) à serres re- courlxH's chas^tMit leurs jx'tits, (lès (qu'ils peuvent voler, M, VI, i. Oiseaux aquatiques , incubation lies). M, viir, 2. Oiseaux (testicules dcs', lors de l'aceoupIenK'nt, \'l, vin, '.'>. Oiseaux inourriture des'» , ceux ({ui ont des serres sont carni- vores; oiseaux de nuit (jui ont ' des serres et qui sont caïaii- vores, VIII, v, 1 , 3. Oiseaux qui se nourrissent de larves et de vers; oiseaux (|ui mangent les t'pines; oiseaux qui se nourrissent de mouche- rons , VIII, v, 4, G; — ijui >e nourrissent d'herbes et de fruits; oiseaux aipiati(iues, pal- mij)èdes, ou à pieds divisés ; oiseaux de rivières et de ma- rais, VIII, V, 9, 10, 11. Oiseaux omnivores , se dévorent entre eux, mais non dans la même espèce ; oiseaux qui ne boivent pas du tout ; ceux (pii ne boivent que très-peu, VIII, Y, 15. Oiseaux, leur manière de boire, VIII, viii, 1. Oiseaux (migrations des petits) ; les espèces faibles partent tou- jours les })remieres, \'III, xiv, 5, ti. Oiseaux tpii vont par troupes, VIII, XIV, 12. Oiseaux (^ui vont en trt)U^)es, dans leurs migrations, VIII, xiv, î>, 12. n. Oiseaux (retraite dos), (^a-eur a ce sujet, \'III, xviir. I ; — détails sur leur retraite contestes |)ar les zoologisit'S modernes. \'III, xviii, 1. /K — dure" de h'ur retraite. Mil, xviii, .'5, n ; — saison qui leur convient, sai- son qui leur nuit; - - maladies des oiseaux, \"III, \x. 1, '.]. — causes de leur guerre entre eux, IX. II. 4. Oiseaux (pii vivent en paix entre eux. IX, II, 1"). Oiseaux, sûreté d«^ leur intelli- gence dans certains cas, IX, \' I II , 1 . Oiseaux qui ne font pas de nids, mais un trou, dans la j)ous- siere du sol, IX, ix et suiv. Oiseaux qui nichent a d-rre, tout en volant bien, IX, x et suiv. Oiseaux divinises, IX.xxii, 11,//. Oiseaux vivant aux bords des eaux; — oiseaux palmipèdes, et oiseaux tissipedes, (pli vivent aussi sur les bords de Teau, IX, xiii, 1-2. Oiseaux (détails sur divers^. IX, xix et suiv. Oiseaux de nuit, cliassant au crépuscule du soir et du ma- tin, IX, xxiii, 2. Oiseaux qui sont les ennemis des abeilles, IX, xxvii, 2!» ; — chan- gements de leur couleur et de leur voix, selon les saisons, IX, XXX VI, 3. Oiseaux (pii se roulent dans la [)ou^siere, ou qui se baignent ; — oiseaux tpii rendent des vents j)ar le derrière, IX. xxxvi, 10. n. DES MATIÈRES. 48" Oiseaux, manière de les châtrer; ,'tlets de la,, castration sur eux. IX. xxxvii, 2; — pri)prie!t' sin- ç.r,jli,.f,. ,1(. ([!ielques-uns, IX, xxwiii. "'. n. Oiseleurs, crevant les janix aux appeaux, IX. viii, ti. Olynthe, ville au fond du golfe Toronai(iue, 111, xvi, 17, )i. Ombre. i)oisson qui a unt> pierre dans la tète. \'III. xx, ti. Omoplates, os ijui fument les épaules, m. vu. a. Ongle, sa nature analogue à ladle de la corne, 1, i. S. Ongles, parties sèches ot solides dans rauinial, 1. i, 0. Ongles multiples «les oiseaux, 11, vin, 3 ; — b'ur nature, leur cou- l.ur, III, IX. l, 2. Ongles et doigts chez les ani- maux ; riioiniue , l'elephant , ],' lion, l'aigle. 111. ix, G. Ongles, tres-forts du pic. IX. x, 2. Opercules, leur action chez les ei'abes, IX , 111. i . Ophidiens, ce qui les dislingue spè'cialemeut des autres ordres de r.q)tiles, III. i. 23. ?t. Ophisurus serpens. ses dents intérieures et extérieures, V, IX. 4, II. Ophthalmie. em[)loi du miel contre celte maladie. IX. xxvil, 39. n. Opinions de Democrite sur les animaux, d'ajirès Klieii. P. lxui. Opinions des historiens de la philosophie sur rhi^t(ure natu- relle d'Aristote, P. clxxxiv et suiv. Opinions d<^ Buffon, de Ciivier et de jdu delà Lo- cride, entre la Thessalie et la Beotie: })atrie de Patrocle, \ I, XXII. M, Jî. Optimisme d'Aristote et sou culte pour la sages>e inîinie de la nature, P. lxxxii et i.xxxvii. Opuscules psychologiques d'A- ristote, cites sur la distinction entre la ndlexion et la rtuni- niscenc(>, I, i, 2ti. n; — cités sur un traité spécial d'Aristote du Sommeil et de la Vtnlle ; — sur un autre traité spt'cial d'A- ristote. des llêves. IV. x. 1. 2, ?/; cités, passi/n. Orchile, incertitude >ur l'identiti- cation de cet oiseau, IX , ii, a, n. Orcynes, [)oissons; frayent dans la haute mer. \', ix, 3. Ordonnance f . générale du pre- mier livre de l'Histoire des Ani- maux. I, VI. 12 ; I, XIV. 19. Ordonnance et composition de l'Histoire des Animtiux, d'a- près Aristote lui-même, D. cciv. Ordre des nerfs, selon leur force, jarret, tendon, extenseur, etc., 111, V, 3. Ordre régulier des livres dans l'Histoire des Animaux d'Aris- tote, I). ccxiii. Ordre à suivre dans la classillca- tion des animaux, l\ xxxii; — (pie la zoologie doit adopter j-SS TAinj: AÎ.PIIAHKTfOI i: 1)1-: s MATIKRHS, 489 dans ses (l<'scripti()iis, suit [iniir rechelK' des ("'ires, soit pourl'u- iiite (lo composition, 1'. < xxxii. Ordre clans ItHUid se sont suc- cédé les sciences spéciales. issues de l'unilt' de l,i science universelle, ou [)hilosoplii(\ 1'. CLXXIII. Oreille (1") , orirane Ai^ roui.' (U'Ci'ite ; ne communique pas avec le cerveau; son immoltili- te chez l'homme stud, I, ix, 1 et suiv.; — trois parties diuit elle se compose, selon l'anatomie actuelle, 1, IX, 2, /i . Oreilles (les* de l'homme, sont sur lamème liiiiuMpu' les yeux; leurs tlimensions, ilounant des indicatu)as sur le cai-actere, I. IX, G. Orfraie, son inttu-vention j)our r*»- cueillir l'aiiilon cha>--e. NI. \ i, I . Orfraie, sa C(Uisiitiition ; sa eiui- leiir ; sa nourriture. \'1!I, v. '2: — ('lève les pe( its de l'a ii:le, eu même temps tpie les vl,'u^ : sa douceur; - ^es y ux. IX, xxiii, 3-i; -- (ajnl'oianaî mil ouiie spé- ciale de sa \!!e, IX. xxiii, i. n. Organe du toucher: d n'y a pas tle jjartie spécial^ du c'.î'ps dans la([uelle ce >ens recelé, 1, m, 1. Organe de roilt> trouve ah.-olu- ment point, dans aauaiu anim d ([ui n'est pas vivipare, II, ix. 2. Organe dans les niollusipu-s, pour rejet(U' l'enci'e et les i'xcvr- nients, 1\'. i, 17. Organe irénital des ([uadrupèdes ovipares, \'. m, 1 . Organe, ([ui se montre tout d'a- hord, et qui est le plus urand dans tous les poi.-soiiN, aussi bien ([ue dans les autres ani- maux, \d, XIII, 4. Organes, appelés aussi meinhres, I, VI. 12. ?i. Organes communs de> deux sexes ; leur ditî'tuaMice ; - - ;tn- muKU' de travaux idterieurs. sur les (U'iranes. I, xi\\ 17. 18, lf>. Organes de la gén.'rntion dans riionime, dans r.d/'piiaut et dans la plu|)art des animaux; leur di>positi(Ui ; h'ui's mun- lu'euvi'> varit'ies, II. m. "i a 1>. Organes urinaires eue/, les ani- maux. H. Mi. 7. Organes extérieurs! hc/ l,-- vivi- pai'es ; leui' di>po>itioi!, II, \-, ;{ el -!,!-. , - t l-air di-po>iiion, II, \ , !i. Organes génitaux (le- du -oxe îenielle ; di>i met kui .pie i';i \\ \;i /,..dM--i(. nn'derne, lll, i. 17.//. Organes i^enitaux erieur >ur les) dt' i'Iiyi'Ue mfde et îeiuellf et ! e u r o r ;j:, 1 ! 1 1 > a M o U , \ ' I . \ X \' 1 1 ; . .") . ( 1 . Organes -.aiitaux d.'s j.ani.'s i:i'ns ; leur dt'V(dop:)eiueni et leur îi-outhauent. \'II. i. t. Organes .irtuntaux et or^'anes de la voix; leurs raj)i)orts niani- léstes, IX, xxxvii, 4, )i. Organes intérieurs des oiseaux, et i^randes diiïerences (ju'ils prc'sentent entre eux et avec les autres animaux, II, \ii, 2G. Organes de raliuKuitation dans les cru>t iC(''S, I\', ii, IG. Organes (lev mêmes), chez les stpiilles que chez les langsons, III, i. G: — des lesticiàtsdansles vivipares. ) / I 400 TAlîLi: ALlMIABKTKjl'E munis de pieds, III, \, 12; - (les veines; inipossihilite de l'oljserver dans les animaux vivants, III. ii, "5. Organisation des veines, sur les animaux ou elle (\st le })lus apparente: précautions à i)ren- dre pour la Itien observer, III, IV. 9. Organisation des nerfs. III. v. Organisation naturelle de> os dans les animaux, III, vu, I <'t suiv. Organisation propre aux pois- sons, III, Vi!, 10. Organisation des parties ex- ternes (les mollus(iues: —qui leur est commune à tous, IV, I, 7, 8; -- des parties internes des mollus(pies; organisation de la poche, IV, i, IG : - des polypes, 1\', I, 10; - des crus- tacés, l\\ 11. 4. Organisation spéciale de la lan- irouste, lY , II. ."i ; - ^l^'^ ecre- visses, 1\'. II, 10 : -- de la scjuille mâle, IV, ii. 21, 22. Organisation variahl»' des yeux des crabes; organisation inté- rieure de leur intestin, IV, m, Organisation des univalves et des bivalves, IV, iv, ItJ. Organisation étr.ang.' des héris- sons de mer, I\', v. 1. Organisation spéciale des té- thyes, ou ascidies, l\', vi, 1 ; — des ortu'sde mer, I\',vi, .'i. Organisation des insectes, a la- ipielle la science moderne n'a pas attache autant d'impor- tance (prAristote. TV, vu. '?>. ;/. Organisation commun.' aux ani- maux (pli n'ont jias de sang, l\\ vil, 10. Organisation iresume sur V i do>. parties internes cl externes de tous les animaux ([ui n'ont pas de sang, tant de celh-s (pu sont p:;rticuli(''res à (diaipie genre (pie de ctdles (jui sent com- munes à tous, 1\', vu. 1.'!. Organisation i)artieuli.'rc de la laiiLiue do la grenouille. IV, IX, 11. ;/. Organisation sj)t'cial<' de l'aii- guille, - organisation pi'e->- (pi' aussi singulière d(.! (piel- (pies p(ds.>ons, 1\ , .\i, .'i, à. Organisation de Ihomme (>t de tous les vivipares, I\', \i, S. Organisation propre a tous les .sélaciens, \', in'. i. Organisation spéciale des insec- tes et l'enversement des rôles, V, VII, 1. Organisation et [)roduction des t'ponut'-^. (pu sont de trois es- l)eces, \'. xi\ , I). '-- des ani- maux a(piali(pies (pii font des ])etits vivants, soit dans leur intérieur, soit ;iu didiors, \ I, Organisation particulière, de l'angudle, VI, xui, 11; M, xv. Organisation v;uietcs singu- lières d'j chez les congres, VI, XVI. 12. Organisation des parties géni- tales de l'hyène, mâle et le- melle, \'I, xx\ m, a, ti. Organisation extraordinaire ilu ni: S MATIKIiES. \9\ daupliinet des C(>tacés a é'vent, N'IIl, I!. i. :;. Organisation des animaux, qui ont du saiiLT, comparée à celle d'animaux privés de ce lluide; — l)asN;igc cité du traitt' des Parti«'s dos Anim.aux. P. c xi.vi. Organisations transmission de certaines! des pai'cnts aux en- trants. \'II, VI, (i. Orge, maladie d(>s chevaux, et sympt("»mes de cette maladie, VIII. xxiii, 4. Orient, sa prt'tendue sagesse; — - grandes (JMivres qu'il a i)ro- diiites; son idée de la nature, P. CLXXIX. Orifice (bouche et) excrétoire, des hérissons, IV, v, 4. Origan, classification de cette plante; ses etrets sur les tor- tues , et (piehpies autres ani- maux, IV, VIII, 21, // ; — ser- vant, dit-on, de remède à la tor- tue; — et à quehjues oiseaux, IX, VII, 0, 6. Origine des veines, III, m, 3. Origine première et unique des nerfs, III, v, i. Origines principales des veines; cause^l des erreurs des obser- vations antérieures sur ce sujet, III, II, :]. Orphos, i)oissou, sa croissance très-raj)ide, V, ix, 5 : — pois- son des C(')tes, VIII, xv, 2. Orphôs (retraite de 1'), VIII, xvii, Orphôs d'Afistote, supposé être 1 ' Polyprion cernuus de Cuvier, VIII, XVII. 2 /( Orphus, idiMititication de cet ani- mal a(piati(pie. d'après (piclques zodlogistes, \"1II, IV, 1, ?/, Ortie de mer, son genre il*- vie. I, I. 12 ; — son immobilité , et sa locomotion, I. I, 1,'j. Orties de mer. attachées aux rocliers. ou dédachees: leur or- ganisation; serrement de leurs tentacules; — leur manière de prendre leur })roie. l\ , vi, .') ; — leur classitication ; leurs esj)èces confondues })ar Aris- toie ; di>tincti ui qu'on en a faite aujourd'hui; leur l'orme, IV, VI, i), /I ; - b's deux es- })èces ; — orties de Chalcis; — intluence des saisons sur ell(>s, \\, XI, 7; — leiu's deux espèces, W xiv. 1 ; —leurs ap- pellations diverses; leur nature singulièi'e. signtdee par le génie d'Aristote, qui le jtremier les appelle des animaux-])lantes zoophytes), \, xiv, 1, u. Oryx, quadru})ède; n'a qu'une corne et un».' double j)ince, II, II, 14: — animal l'abuleux : ses rapports possiîdes avec les orves ou orvires, espèce d'an- tilopes d'Afrique, II, ii, 14, Ji. Os. analogue à l'arête des pois- sons, I, I, 8. Os, j)arties sèches et solides dans l'animal, I, i, 9, Os du crâne chez les l'e. unies et chez les hommes, I, vu, 3. Os. leurs liens; leurs sutures maintiennent la tète, III, v, 3, 4; — leur point de dei)art; leur organisation; leur disposition; ni, vu, 1. 402 TAHLi: ALIMIAIJKTIun: Os ; leur nombre dans les j)ieds, III, vu, a, ?i ; III, vu, (). ?i ; — des extrt'mites inférieure-^, ou côlènes ; os des pieds, III, vu. li. Os (ressemblances de<) eht>/. le- vivipares ; — os à moelle, os sans moelle, os du lion, III, VII, 7, 8. Os du serpent, III, vu, 10. Os, ne se plie, ni se t'tuid ; il se brise, III, ix, 1. Os, renterment la moelle ; III, xv, 1. Os (tous les' n'ont pas dt» moelle. même bîs os creux ; os du lion, 111, XV, 3. Os de la seiche et de l'fpee ; leur description par Cuvier, I\ , i, 18, H. Osselet, dans les animaux; sa descrij)ii(ui ; son rôle; sa ré- partition, II, 11. 1"), lli. Osselets de jeu des), dont les (îrecs avaient la passion, II, ii, 14,// ; chanirement des noms des diti'erentes parties de l'os- selet chez les Anciens, aussi bien (pie chez nous, II, ii. lu, ;/. Ouïe et son organe; sa position, I, XII. G. Ouïe de rorsons, I\'. \ni, i;i. Ouranoscope. poisson; ixisiilun et grosseur de sa ve~-it(uunivore, A III. \ii,.'5, // ; — s;i manière de bdii't', \ 111, \ 111. l . Ours, leur ardeur ])oui' l'accou- ])lement, \ 1, x\ii, i; — on ignore la cause de leur re- traite ; -— ils y deviennent tres- gras, tout en n'y mangejint (pioi (pie ce soit ; iniluence de ce jeune .sur leurs intestins, \'III, XIX. 1 . .': ; - distinction des ours rentes sauvages ; — leur lii\''rnation ; leur dissec- tion, \ m, XIX, 1 , .'i, ?i. Ourse, durée de s^t gestati(ui ; nombre de ses j)etiîs; leur fai- i)lesse en naissant, XI,xx\ii,l. Ourse, e))oque ou elle met !>as; durée de sa retraite ; on prend rarement une ourse pleine, \111, xix,2; — >scs maiceuvres pour sauver ses petits. IX, \ii, 1 . Ourses, moile de leur ;iicouple- ment, \'. 11. i. DKS M ATI khi: S. 103 Ourses, erreur d'Aristote sur le temps de leur gestaticui; re!u- tntion de P>u!l'>n. \\, xxvii. !, // ; — leu!' sdliicdude pour leurs petits, IX. VII. 1 et //. Oursiu, les p;!rlies (],> cet ani- mal sont au iKtmbre de clmp 1\'. w •"). /' : - - son cor[)s vide, compara' a une lanterne, IV, V, 7. // .- — sa grandeur .au mo- ment de sa naissance, et sa dil- buanitt'. \'l . xxvii, 1 . //. Oursins, ou hérissons de mer. leur organisation intérieur»'; — grand nombre de leurs espèces, IV, V. 1, 2, /I : — leur carac- tère; leurs mouvements; leurs piipaanls; leur bouche. 1\', v, 3. f et Ji ; — ('po(iue où ils jet- tent leurs feufs ; et OÙ ils sont les meilleurs. \', xv, (5. Outarde, largeur et développe- ment de son (psopbage; — po- sition de ses aj)|)endices intes- tinaux, II. XII. '21, 30. Ouvrages d'Hippocrate. ai)ocry- phes (M authenti(pies ; — indi- cat!(ui de ceux (pii ont pu être consultes jiar Aristote. P. i.xvii. Ouvrages très-nombreux de l)(*- mocrite. P. i.vi. Ouvrages d'Aristote. cites comme |)rtMive (pi'il pratiquait beau- coup l'anatomie, I, xiii, 1, n. Ouvrages de zoologie moderne ; c.'ux de Cuvier. cité* sur l'un- poi-tance (pi'il faut attach.U'aux dents, II. m. 12. n. Ouvrages d'Aristote. desordre dans leipiel sont encore la i>lu- i) art de ses ouvrages. I). ( cxu. Ouvrages d'Aristote dont on dé- plore la j)er{e; ils devaient achever «. la phib>sophie de ]a naturi' », P, i.i. Ovide, ses vers, oii se retrome la j)ense<' qui assimile le haut et le bas dans l'univers et dans l'homme. I, xii. 2, ?l. Ovipares, distinctions plus (ui moins précises de leurs esj)éces, 1, VI, 3 à 10. Ovipares, leurs testicules ; leur verge, III, i, 8; — organisation de leur matrice: — leurs diffé- rences avec les vivijiares, III, i, 23, 2f ; — n'ont ni mamelles, ni lait, III, xvi, 2. Ovipares quadrupèdes (voix des), IV, ix, 10. Ovipares, leur sommeil, l\\ x, 2: — dilTerences de conformation entre les mâles et les femelles. I\', XI, 7 ; — leur manière de s'accoupler, ^', m, 1, 2. Ozolis, esj)ece de polype , qu'on ap})elle aussi bolitaine. \\\ i, 23 ; — signilication de ce mot ; supposé {(ouvoir s'appliquer à beledon, I\', i, 23, ?l. Pachydermes, leur vésicule bi- liaire, 11, XI, 10, 71. Pagoures, espèce de crabes, ÎV, H, 3. Paléontologie, ses découvertes récentes; — vues audacieuses qu'tdles avaient inspirées à La- marck, P. cxxxix ; — n'était pas née au temps d'Aristote, P. clv. "-SErSSSBW^^WMK? 404 TABI.K ALPIIAliKTlUlJE Palmipèdes, oriranisation spé- ciale qui distinirut' ces oiseaux (le tous les autres, IX, XIII, 2,;/. Palus-Maeotide. on prétend que. dans cette contrée, les louus- marins et les i)ccheurs chas- sent le poisson de comi)te à demi, IX, \xiv, ."). Pamphile, tille de Platéus, dans File de Cos. passe pour être la j)remière qui ait imaj^inc le tis- sage de certaines soies,\',\ vn,9. Pancréas, mot ;issez nouveau du temps d'Aristote : descripti(Mi de eett*' glande; sa division: sa place; incertitude sur ses fonctions, III, iv, 3, ;/. Panse, le {)lus grand et le pre- mier des quatre estomacs des ruminants, ÎI, xii. 0, n. Panthère, reste toujours sauvage, I. I, 2'{ ; — divisions des extri'- mités de st>s membres, II, n, 13; — position et nombre de ses mamelles, II, m, 4; — a des dents carnassières, II, m, 13; — nondjre de ses petits, qui naissent aveugles, VI, xxix, 4 ; — remède dont elle se sert })our se guérir; ses ruses, IX, VII, 3. Paon, son caractère, I, i, 26; — ])roduit des œufs-clairs, \'I, ii, G; — durée de son existence; âge lie son accouplement ;('clo- sion des petits; sa })onte; nom- bre des o'ufs ; intervalles de la ponte, VI. IX, 1 ; — chute et rejH-oducti(Ui de son plumagt', VI, VIII, 2. Papillons, leur naissance; leurs transformations. V, xvii, 5, li. Parcs, leur usage dès le tem])s d'Aristote, IX, xxxvii, 3. n. Pardalus, (pielques dt't.ails sur cet oiseau. IX, xix, .3. Pardion. ou cheval-Pard, cou- fondu avec la girafe; animal inconnu, II, ii. G, // ; — bète f;iuve, conformité de sa cri- nière ;ivec celle du clieval-ci'rf, II, II, G. Paré (Ambroise . et Buffon cités sur un emploi du mot de tu- ni(|ue, VI, m, 1, // ; — cite sur l'origan, dont il parle dans son Traité des Animaux, IX, vu, 3, n; — ses travaux anatomi- ques, facilitant indirecleiiuMit lesj)rogrèsd(dazoologie,P.x( IX. Parents, organisations et signes divers (ju'ils transmettent à leurs enfants, Ml, vi, G. Parité entre rAnti(|ui(e oi nous, ])0uvant s'étendre bien au delà de l'histoire natui'fdie, P.clwxi Parménide d'Élée. contemporain d'Empédocle ; forme sous la- quelle il «''crit : — rang qu'il occupe on metaj)h\ sique et en histoire naturelle , P. li\. Particularité, qui distingue le cheval-cerf, II. ii. G: - de la femelle de Telephanf, II, m. G: — du crocodile d'Kgyptc, II, M, 2 ; — des branchies sj)é- ciales aux j)oi>sons, II, ix, 4 ; — - fort importante dans l'ctude de la rumination des animaux, oubliée par Aristote_, II, xii, 11, n; — propre a la langue des serpents et des lézard^, II. -Ml, 11' : (|ui n'ajipartieiit qu'aux poissons et aux oiseaux, ■{ii M.- DES MATIÈRES. 495 II, XII, 24: — de l'organisation des i n sec tes. à la i(uel le la science UK^derne n'a ])as attache au- tant trimporiacce qu'Aristote, \\\ VII, 3, Il ; — des j)ig(M>ns, des ramiers ei des tourterelles, dans leur manière de boire, IX, VIII, 3; - de la mésange, qui n'a i)as de pointe à la langue, IX, xvi, 3 ; — (iue pré- sentent quebjues })eiits oiseaux, IX, xxxvi. 11. Particularités du chameau de l'Inde, notées par Ilt-rodote, lî, II, 10, n: — des squilles mâles et des squilles feuKdles, IV, ii, 21 ; — de la pourpre, V, xiii, 4| — (les pigeons dans l'accou- ])lement. VI, ii, 16, 17; — sur les vaches Pvrrhi(iues, de l'E- pirt% VIII, IX, 4. Parties, dont les animaux sont formés ; leurs variétés infinies, I, I, 1 et suiv. Parties (analogie des, dont se composent les animaux; leur ressemblance et leur ditlérence de j)Osition : nature (h'-^ parties sèches. li(j[uides et solides, I, I, 8, 9. Parties communes à tous les animaux : l'une pour })rendre la nourriture, l'autre pour en rejeter l'excrétion, I, ii, 1 et suiv. Parties où se trouve le sens du toucher, et où se trouvent les faculté's actives, I, m, 3, 4. Parties principales, entre les- quelles on peut diviser l'en- semble de notre corp^, I, vu, 1. Parties extérieures du corps humain; leur disposition; leur descri])tion. et leur explication, I, X à XIII. Parties (rôle des ; communes dans le cori)s, I, X, 9. Parties (distinction des' tlu corjis de riiomme. et rapports de ces j)arties, I, xi, et suiv. Parties du corps de l'homme ; correspondance de leur posi- tion à celles de l'univers, I, XII, 1, 2. Parties (retour sur les) diverses qui composent le c<)rps hu- main, dei)uis le cou jusqu'aux pieds, I, XII, i, o. Parties intérieures du corps humain ; leur organisation et leur description, I, xiii : I, xiv. Parties communes à tous les animaux; })arties spè-ciales et correspondantes, II. i, 1. Parties intérieures dans les irrandes races d'animaux, selon qu'ils ont du sang ou qu'ils n'en ont pas, II, xi, et suiv. Parties qui concourent à la gé- nération chez les femelles et chez les mâles ; leur disposi- tion, III, I, et suiv. Parties similaires, le plus com- munément répandues chez tous les animaux qui ont du sang, III, II. 1. Parties correspondantes, et iden- tiques par analogie, chez les sélaciens et les poissons, III, VII, 9. Parties des animaux, qui peu- vent se })lier et se fendre, III, IX. l. 490 TAHu: \iJMiAfu':TK)n.: Parties •-i un lai ro s comnui nos chez tous les animaux (jui «mt du s.in^', III, \i, .i. Parties ('xt(;rieuros (!,.< niolhis- qucs, et leur orgaiiisaîion, l\ , Parties int.'rnes des niollu^ques, IV, I, Iti. Parties Miitrerciice eeî.'s. [\\ VII, _*. Parties génitales (<'rreur animaux, I, n. 1 , /' ,* >on ohjeî jiniicipal ; il est le conij)lemeni dt**! Histoire • des Animaux, I, vi, 10, // ; — (Mt.' sur une conformation ou l'homme seul t'ait exception, n, H, 12, ?i: — cite sur la 'l«'scrii)tion de la hanche d,. l''»iseau, II, vm. 2, // ; -- cite sur la vésicule hiliaire dans les animaux. II, xi, 7. // ; -- cite sur la vessie des tortues tion des aliments chez les annnaux, II, xu, 2:5. 24, ?i: — cite sin- la i:enerati(>n des animaux. III, i, I . '' ; - cite sur la iheitrie des Ncines et sur le système des vni^seaux san<,'-uin>, III. i\. !i, /i : — cite sur le trajet dt's veines a la surtace du corps, ;inaloi.uie aux e>quisv,.s des peuitres. III, \-. _). // : Cite s!ir le L'ciu'e de lilir,> dii >a!ii:: — >ur le liul>:ile ef io (jorca>. 111, VI. 2. // ; — cite vus- I,. , ■,■,!,. ,j,,,^ os ef du raclns, 111, \ u, î. // ; — vi\i' sur le cer\ ca u, et s. 'S snture>. 111, vu, .'!. // ; -^- cite >ur les o< du lion ; cite sur hî nature des o^ des oi>eai]x. III, \l!. S. !), // ; -- cit,. sur le '■'it'fih'tre ; sur les sehn ieiis, m, MH. 1, 2. u: — cite sur la sen>d)ilite d,. la p,.:iu de Ja t<'te, chez l'homme, 111. x. »;. // ; - - cite sur le rôle des liiem- hrruies. 111, xï, 2, ;/ ; — cite sui" la L:ral~^se des r.'ius chez les animaux ; - sur l'uitecon-- dit.' pour excès de ^rai-se, III, Ui:S MATIÈIIKS. 'i'.)7 xiiF, ■"), S. ;/ ; — citi' sur le sa m: dans le ('(F'ur: - sur l'in^ensi- lulite du >ani:; sur l'in^en-ihi- lite du cer\ eau; — sur la sa- v.Mir et la nature du sanL^ III. XIV, l a .'). /I : — cité sur les ditrt'i'ences du sauL"" d;in^ les p;irties litUltes ou basses du ciu'ps; — sur le d«'vebi[)pe- ncMit du i'o'tus, 111, xis'. ti, 7, ji : - cite sur le nom i\e cail- lette, donih' auiiuairieme esto- mac des ruminants, 111. xvi, 11, // ; - - cite sur les naireoires d('s molhi-rpies : — sur les polxpes: - sur l'orirani^rition fli's mollu^ipies. 1\', I, 7, S, ?^ : 1\ , r. 1 i. /I : -- cite sur la position anat(uni(pie de la my- iis i\{'^ Céphalopodes et des niollusipies; — sur les os de la, seiche et des epees. I\', i, ! 7, IS, Il ; - ^ cite sur la cmi- î'ormaîion de la lam:ue clnv ics crustac.'s, 1\'. n, 17. // ; — Cl!'' SUl' mi pa-^-;lL'■e «pu CiUTe^- pond a un parairraphe. I \', lu, ! . // ; - cite sur les test;u"es, IV. i\ , ! 1, le, // ; I\', i\ . 17. //; ciU' sur le- corp'- IloU's des our-[il^ ou heri---(.ll^ di' mer; sur leurs piipiau!-. 1\', w o. // ; ciii' sur le.- S('_'in<'nis dt's oursuis. ([U! sont au iiombf,' de ciu p 1\'. \ , ."'), ?i : — ( iie sur la nature des tethyes, I\', vi, 2. //; — ciU' siir le tluu'ax dtins le^ insectes, I\', \ H, 2, 71 l — cite sur la pi(p'n-e du scor[)ion; - sur un mot retranche du texte, I\', VII. ."i, (i, //; — sur le canal dm-e^tit' des insectes; sur la bouche des ci^Tiles, 1\', \ u. 10. II. /i: cite sur le sens du lioiU, impaii'ait chez T. m. les poisson^. IV, viu. 6, u: -- cite sur l'erreur d'Aristote (am- cernant le phrirynx et le la- rynx, IV, IX. I, ?i: — (ute sur la vue des insectes, I\', \. 9, 71 : — cite sur les testicules chez les animaux, \', iv, .'i. 71 : — cite par Arist(»te sur le con- duit intérieur des vivipares. \', IV, (5; — cité sur la nature des (eufs des hérissons de mer, \', X. ;{, 71 : — cite sur Ttini- m;il npptdi' Cnida, par les uns, et j)ar les antres, Acaléphe, V, XIV, 1, ?r, — citf' sur le rap- prochement de l'homme et de l'animal. \'III, i, 4. // ; — sur les l'onctions du poumon citez les ct'î.aces, \'III. II. 7. // ; — cité sur une (.a>rrecîion du texte, VIII. VI, 1, ?? ; — cité' sur l'oriranisation de l'eh'jdiant et spv'ciahmient de sa trompe, LX, xxxin,2, ?i: — suite néces- saire et incont(>sté'e de l'IIis- tmre des Atumaux; ciîa'i^ais (miprunti'es à cet ouvrnire, pour appuyer rauthenticitt' de l'His- toire des Atdniaux. I). (a xvi. Parties des animaux 'traite do:i^, caractère du premier livre, (pu expijse la metln»de a sui\i"i> en histoire naturelle, P. xi.v; — ]>a<^aL'"e< cites, (jui dt-jH-iiTuent les imj)resn; Pline l'in- dique coiunie très-r-(' l'orme, quand il tombe beau- coup de pluie, VI, Xiv, 5. Pays (les seuls": de l'iMirope oii se trouve Tesprcc des lions, VI, xxvni, '1. Peau, parti" sèche et solide dans ranimai, I, i, 0; — de riiomni", la plus fine de toutes: — par- ties du corps oii elle ne re- pousse j)as, une l'ois Coupée: -- sa iialur<\ III. \, 5, (», 7 : — observation sur sa nature v\\v/. l'homme, III, \, .'l, // ; — sa seu'>ibilite extrême: — sa con- tinuité. III. \. (J, 7, n. Pêche des (hon---d;nij)hins ; s;i description, I\', viii. S; — de C(»rtains j)oissons; — pêche de rane-uille, IV, vin. 1 i, l.'i. Pêche (hii sur les cotes de Phé- nicie, V, iv, 8. Pêche (améliorations dans la) des pourpres, ^^ xiii, 7. Pêche Memps proj)ices a la, du j)oissou, A'III, XX, 12. Pêche (différents j)rocédes de) ; ])êche des jxairpres, \\\\, xx, 18, 19. Pêcheurs, leurs rckuls sur des animaux rares et (-tran^-'es, qu'ils j)rétendent avoir vus dans la mer, etipi'il est impos- sible de classer par ^'enres, I\', vu, 12; — leurs oliserva- tions, et leur< ruses, pour chas- ser et prendre les jtoissons, 1\', viii, 9 ; — règles ((u'ils liratiquent aujourd'hui comme il y a deux mille ans, IV, viii. DKS MAT! i: H ES. i09 <)^ ;; ; — leurs ob-ervations sur le sommeil des j)oi< j)arasites dans les testaces, \', xiii, 12 ; — moven- qu'ils emj)loient pour constater l'âpre du dauphin, \'l, XI. \\ — leur movtMi de C(Uis ([ui s'ouvrent; - leur coquille: — leur mou- vement, IV, IV, .'), 4, i'). Peignes et moules, testaces acéphales; iné-galitt' et égalité de leurs valves, I\', iv, 3, n\ — leurs barlies circulair(^s. I V, IV, IS; - - les barbes dans les j)eiga<'s sont ce <[u'on aj)pelle le Byssus : ce (ju'on appelle leur (cuf, \\ , IV. 18, n. Peignes, sens du toucher dans le.>',IV, VIII, 2.'); —endroit où ils naissent; — leur croissance, V, xiii, 10, 11 ; — époque et duré-e de leur retraite, \'II1, xvî, ;{. Peignes roux, conditions dans les(|uelles ils se forment; pei- gnes roux de l'Eui'ijie Pyr- rheen, VIII. xx. 20; — effet de la gestation sur la bonne ou mauvaise (pialité' de ces coquil- lages, VIII, XXIX, 1 ; — leur manière de nager, avec une très-grande rapidité relative, IX, xxv, 14, n. Pélamydes (les), poissons qui vivent en troupe, I, i, 20; — animaux auxc^uels on donne encore ce nom. I, i, 20, v; — époque générale de leur frai; — (mdroits où ils frayent, V, IX, 1, 5; — leur âge, VI, xvi, 1); — époque de leur migration dans le Pont-Euxiu, VIII, xv, 4. Pélicans, leurs migrations; bon ordre de leur voyage, VIII, XIV, 4. Pélicans (intelligence des) pour faire ouvrir les coquillages qu'ils mangent, IX, xi, 2. Pénélops, oiseau ; endroits qu'il habite; sa nourriture. Mil, v, 14. Pénies, et Ilypères, espèces de chenilles ; leur naissance ; mou- vement de leur corps; leur cou- leur, "S', xvii, 8. Péonie, ou P;eonie, on y trouve des ])orcs solij)èdes, II, ii, 13; — province de la Thrace au nord «le la Macédoine, et con- linant à une j)artie de l'illyrie, II. II, 13, n. Péonie et Médique, parties sepien- 500 TABLE ALPHABÉTIUIJE DES MATIÈRES. 501 trionales delaMacédoinc, II, n, n,?i; — on y trouve Je Bouase, (ou Bison), qui a tout à la (bis le pied fourchu, une crinière et deux cornes, II, ii, 17; —pays dans les monts Messapiens, qui séparent la Péonie de la Mé- dique ; description du bison, qui s'y rencontre, IX, xxxii, 1 ; — province de Thrace, au nord- ouest de la Macédoine, IX, XXXII, 1, Jl. Péons, nom qu'ils donnent en- core au bison, IX, xxxii, 1. Perche, poisson, nombre de ses ouïes, II, IX, 7; — disposition et noud)re des ai)])endices à ses intestins, II, xii, 24; — première famille des acantho- ptérygiens , ou j)oissons à na- geoires épineuses, II, ix, 7, ?i ; — leur frai partieulier, que les pèclieui-s dévident, \l, xiii, 2; — leur retraite jjar couples, et leur réunion, VllI, xvii, 2. Perdrix, sou caractère, I, i, 2i; — a le jabot avant rest<:>mae; — position de ses appendices intestinaux, II, xii, 2(i-3U. Perdrix, leurs testicules ; confor- mation remarqual)le, à l'epix^ue de l'accouplement, III, i, lU. Perdrix rouges, les seul(>s ([uA- ristote a j)u connaître, III, i, 10, )i; — leur chant; — le cri des unes ditfere du cri i\Q<, au- tres, IV, IX, 14-17. Perdrix (accouplement des , \', IV, 0; — pondent sur terre; — couleur de leurs O'Ui's, ^ 1, i, D, • VI, II, 2. Perdrix, produit des œul's-claus. \ I, ir, (i ; — sa concejition ; son odorat très-tin, \I, ii, ii; — durée de sa vie, \'I, i\ , ;j. Perdrix (incubation particiilit're des), VI, VIII. 4 : — jxuite et incnl)ation; observniions sur leur caractère détestable; sui- leurs combats acli.irnes; sur leur accouplement ; — sur leur lascivité excessive, IX, i\, et suiv. Perdrix sauv;iges iiK"i!e> (iu.-uk''- ges des), selon que l'aj)j)e;iu est femelle ou mâle; — tentatives reit('i-t'es (.les maies poui- s'en approcher; jalouvi, 'S des mfdes qui restent a disiama", IX, ix, G, 8. Perdrix, leur ruse liieu connue et citt'e bien des fuis, IX, ix, 2 et n; — ardeur de leur accouple- ment, IX, IX, 8, //. Péricarde, sorte (b> sac fibn.- s('reux, (jui envel(ipj)e le cn'ur, et est l'origine Ai^^, gros vai>- seaux, III, XI, 2, n. Périodes successives dans les- quelles parait la vie, 1*. < i.vi. Perrault v<'Iaude;, l'architecte d(> la coloiinad(^ du I,nn\re: ses vues profondes sur u la Met-a- ni(|ue des Animaux », et sur des questions d'histoire natu- relle, P. c. Perroquet, conformation de s,i langue, IV, ix, i:{, n; — oiseau de rinde ; conformation de sa langue, \'II1, xi\-. 12: — son origine selon l'opinion des (Vrecs, A'III, xiv, 12, n. Perse, rats ih» ce pays ; leur re - l)roduction extraordinaire, \I, 4 :w h XXX, 4; — citée sur les eunu- ques, IX, XXXVII. .'{, /'. Persistance de la vie des insec- tes, aj)rès (pi'on les a coupés, IV, VII, :\. Personnes q'ii n'ont jamais rêvé de leur vie; rev(dution dans leur temp«''['ament . à la suite îles rêves survenus avec l'âge, IV, X. 10. Perte des dents chez les chiens, M, x\. 7: — chez les Ixeufs, \\, x\i. .'1. \'oyez Dents. Petit-duc, oiseau; sa constitution ; sa nourriture: sa ress(unblance avec d'autres ois<>aux de nuit, viii, V, ;h Petits-chiens de mer, leur for- mation. \'I. X, 8. Peuples de même race que les l']thiopiens , (jui ont les dents blanches i-omme leurs os, et les ongles noirs comme leur ])eau, III. IX, .'}. Phagre. '»u pagre, est encore au- jeunThui le nom d'un poisson, sur les côtes d'Italie et de Pro- vence; son identitication, VIII, XX, (i. // : — ■ jioisson qui a une piei-re dans la tète. \'11I, xx, G. Phagres, poissons, à la fois des eètes (»t d(> la haute mer, VIII, XV. 2. Phalange et ichneumon, insectes ; cause de b>ur guerre, IX, ii, 4. Phalanges, leur m;inière de s'ac- coupler,lorsqu'elles tissent leur toile, V, VU, 3. Phalanges 'ponte des), leurs nueurs; - tdles tuent père et mère; — nombre énorme des petits, V, XXII, 3, 4. Phalanges qui piquent; leurs deux espèces, IX, xxvi, 2; — distinction de leurs espèces; moment où elles cherchent leur nourriture, IX, xxvi, 2, 7i. Phalaris, oiseau; est palmipède; endroits où il habite, VIII, v, 13. Phalére (production de l'aphye de), VI, XIV, 6, Phare, scorpions de ce lieu ; peu dangereux, VIII, xxviii, 2. Pharmacopée contemporaine, usage qu'elle fait de la Propo- lis des abeilles, pour certains remèdes, IV, xxvii, 9, ?i. Pharnabase , assassin d'Alci- biade, selon l'opinion commune, VI, XXVI, G, 71 : — fils de Phar- nace, VI,xxix,5 ; — satrape par l'ordre de qui Alcibiade fut tué, vers la fin de la guerre du Pé- loponnèse, 404 av. J.-C. ; son père Pharnace avait dû en- voyer des zèbres, en Grèce; Aristote avait encore vu les trois qui restaient, VI, xxix, a, ti. Pharnace, père de Pharnabaze, VI, XXIX, 0 ; — père de Pharna- baze ; zèbres qu'il avait dû en- voyer en Grèce; Aristote sem- ble avoir vu encore les trois qui restaient de son temps, VI, XXIX, ;>, n. Pharsale, la jument de Pharsale surnommée l'Exacte; sa res- semblance avec sa mère, VII, VI, 9. Pharynx, organe par lequel se lait entendre la voix, IV, ix, i. :i02 TABLE AI.PIIABÉTIQI K Pharynx et l,ir\n\. coiuontliH par Aristoît», IV. ix. 1 . //. Phase, tltMivo qui so jette dans le Pont-Kuxiii; \e nom turc (ju'il jxjrte aujourd'hui est Tasch , ou Uioni, III, xvi. 13, n ; — Heuve qui se jette dans la mer Noire, à l'extr/'inite orientale, vers les lieux oii est actuelle- ment Batoum, la Colchid»» des Anciens, \', xxv, \, ?i. Phasis, ou Phase. ctdèl)rc {)ar Tex- pédition des Arironautes, (jui ont rapj)Ort(' le faisan de ce j)ays en Europe; il se jette dans la mer Noire, apr«"s avoir traver>e l'ancienne Colchide. III, XVI, 13, ?i. Phédon , citt' pour rexjdication (jue donne Socrate des L;i-av.'s motifs ipii lui ont fait nt'^liirer Tetud»' de la nature, P. lxxxiii. Phéiié, oiseau de proie; (explica- tion de ce mot.IX.xxm. .'!. \,n. Phénicie, espèce de craht's, a{)- pelt'S Chevaliers, qui se trou- vent sur ses côtes, I\', ir, 3, Phénicie (pèche sur les côtes de), ^', IV, S. Phéniciens, proct-dcs de pêche des pêcheurs phéniciens, \'III, XX, 17. Phénomène de la respiration dans riiomme, et dans tous les animaux terrestres (pii ont des poumons. I. i, 13 ; - - ce (pii le consume; ê-poque oii il a ete bien connu et iuen anaivse. II. \i. 3, //, Phénomène qtie pr<'st>n»ent h>s serpents, les h-/ards et le< pe- tits de l'hirondelle. II, xn, „'_'. Phénomène, (pn -e pf, uluivit dans un houe de I.euinos. et dans son })e(i;, III, \\ I, i;. Phénomène dans les seiches, \\, Phénomènes que présente la na- tui'e pariiculière de riiomno^ \ 11, I, \ et suiv. Phénomènes varies. dAi\-^ le tra- vail et dans la \ ie de> alH'llle^, IX. xx\(r. (!. Phérécyde de Scvinx. mort d'une maladie qui eni^-emlre des poux, y, xxv, 3; — vivait ver^ .■.."iU av. .!.-('., \', xxv. 3, //. Philippe. i)ère d'Alex indre-].'- (îraiid. a compns flllvrie - tote , emprunts (pi'il a pu lui faire, P. lvi. Philosophiei)ositive; sa do(Mrine, et sc^ principes erronés, 1'. ci.ix. Philosophie iiositiv.'. dedaJLnu» les ti'inoiLj-naires (radmiration I»our la nature; — cr- tions surj)renantes sur la na- ture, ou elle ne reconnai! . ni t'Uf. 11! tin. P. cîAi. Philosophie drecs, ,ie M. l'Mouard /tdler, cifee -ur la zoo- loL'-ie d'Arislote, P. ci,xxxv;!i. DES MATIÈRES, ;i03 Phlegmc. i>artie liquide dan- 1 a- uiiiial. I. I, !■»■ — maladie; s,.n sieire d'aprtis les Anciens, 1, i, 0, //. Phocamonachus, a et.- le phoque 1(> plus connu des Anciens, II, 1 1 1 . {'y, n. Phocéne jioisson qni se trouve dans le pont-Euxm, VIlI,xv,:i. Pholis. poisson: s'enveloppe dans sa bave mousseuse, qui lui lait ciunme un lit. IX, xxv, 13. Phoque, a des pieds mal con- form.-. I. I. H: - est vivipare 1, IV. 1 : - na pas d'(U-eill«>s ; son (U-^rane audiîif, I, ix, ..; -- aies reins pareils a ceux du bo'uf, ^ ^^^-^ \:\- — sinirnlarité de ses pie.ls en avant et en arrière, II, ,11; — ressemltlance de sa (pieui> avec celle du cerf. II, ii, 1 ; a toutes ses dents car- nassières, II, m, 1 i ; — li':^ l'-^=^ de llel, II, XI, 7: - disposition de sa langue. II. xn. 19 : -- or- ganisation de sa lanirut». H, XII, P\ n: — a du lait et des mamelles, III, xvi, 2. Phoque (orii-anisatlon du . animal amphihie et vivipare: î)rotluc- lion et nombre de ses petits; produit par toutes les baisons, \l XI. ') ■ — son oriranisiition particulière, lui permettant de rc-ter assez loni:teini)s sous p^.-m ; __ uiod.e de locomotion ,lc cet aiiimal; imperfection dt> ses pied- : nombre de doigts qu'il a a clrique picil. \ 1. xi. r». (i. /i ; — sa manière d'^dever se-; petits ; de marcher : diiti- culté de le tui-r: — sa VOIX pareille au mugissement d'un heu!': ' matrice de la ieimdl", yi XI. (i. 7: — endroits oii il vit. A^ljj^ y,, :; ; __ sa classification ; organisation j)articulière de ses j)i(Mls, VIII, VII, ;>, n. Phoques, nombre de leurs dents ; — h'ur subdivision, d'après le nomltre d(\s incisives ; II, m, 1 K ;/ : - - mode de leur accmi- plement, V. ii, 7; —leur nour- riture ; leur genre de vie, \ IIÎ, ,,^ ;j; _- leurs luttes :icharnées entre eux, IX. ii, 1. Phoxin, inc'crtitude sur l'identi- lication de ce poisson de ri- vière, VI, XII, 3, ?i. Phoxins. ont des ouifs presque aussitôt après leur naissance, VI, XII, 3. Phoyx, oiseau qui se nourrit sur- tout d'veux d'oiseaux: est en guerre avec la harpe, IX, xvn, 2:— sa ressemblance avec le héron : variétés de son nom, IX, XVII, 2, n. Phrénique, nom donné à une par- tie du diaphragme, qu'on ne distingue pas aussi bien dans les petits animaux que dans les autres, Il,xi, 4. Phrygie, les bœufs de ce pays (Uit les cornes mobiles, III, ix, 5 ; __- ses limites, sous rEmi)ire romain; compiise successive- ment par Cresus, par les Per- ses, par Alexandre et ses suc- cesseurs, m, IX, ■■). n. Phrygie les fromages de;, leur compositimi, III, xvi.O: — ses limites selon les époques : elle était ctmnue de la Grèce par ses fromages et par ses musi- ciens, 111, XVI, 1», n. ,MU- TAIU.i: ALPHAHKTlOf'i: Phrygiec'fs! ilnn< un honrL'-'lo In' ({u'Alciliiadc fut ;is^:i>sin,. pm- Pli.-ifiiahazo, sur ronir»' .h>s Lata'il.unoiiit'iis ; opiniDU com- inuno. mais contra iri» a ras<(»r- tion (i'Arisfdt.', \l. wvi, (!, n. Phycis, poisson ; ai)[)!i('a(i()n do ce noîu a une r<~i)K'i:r ,ie L^'lll^; et !! «il' Cl' [xu-^sou : i>' |ff ,r, ,!,- stu'vations très-ardai! ivcs dan^ c.'s «Icrrucrs temps, \1II, \\i\, •">. /' : - [)i>nt('~> (les jict it.'s piis - ci.h's (Ituix luis jiar an. \'K \;i,7. Physiologie «m anatomie. (iis< li- sions (le (a's sci.'nc-'s au t.anps (l"Ari>toic, (jui y Tan souv.aïf allusion, dans ses ou\i-aL'-.'s d'hi>toirt' natiirfli*'. 1. \iv, 7, //. Physiologie com|Kir.a> observa- tions de d'une îrrs - L-i'andi' '■xaciifuilt', cf an\(j!i.'ll<'< la scaenco modt-rn'' n"a rien m a chanLicr di'puis Aia-MWf. I\\ XI, J(i <•[ ;/. Physiologie de rAntii|ui!.-, r.M" ({il t'il.' prtdait au >oui'!l.' d ;i la re-pirat ion dan-; l'accourhc- nicnt, \ II, \ ni, .'1, ,-; ; cit-.'.' Mir 1 ;"ii:' de la rccondu-' dan,- l^-s annnaux, \'. xii, !, //. Physiologie contemporaine , n'a, ■,■.■[)(,' p:is l'opuii, .u tl'An<- !"t*'. (pu j.lap''ciau\ d'ananunie , P. (I XV. Physiologistes, (pu ont \..uludis- tai^aiiM' \i\\ >{\\f\\\,> -.'II- dan< !<"- animaux. 1 \', \ an, î , ,7. Pic. oiseau; sa La'o--.air; eonfor- maiion il-' sa. 1 la-ue. H. v! i, i . /' . Pic-vert, sa ia-o--,eir; vioPana- a\a'e laquelle' il ir.qqi.' .-i ca-rii-t' Ie> arÎM'.'- ; >a no!\ ; couîrees on lui lo l'iaieontr»' pariuadie- r-'unait, \[\\, v. S. Pic, frappant le- elu'aies pour v\\ laiia' ,-(U-!ir de-s \,u's, dont il tait -a nourriture ; ses on--l.'s tres-loris ; . - l,.,>j itaus e-p.Ma'S de [)ies ; — finit par laire toudier les ar!ire<; .adre--,. d'un ]iie apprivtus,- pour !uas..i- ,.\ uiai'- -"'' l'Ile tunan'le, IX. \. 2, a. Pics lieux e-p,.ees de . appelé, 'S (piejqiiejnis les pe re • • a !' ! H'e- ; leur e- e(mrvisot ;ivant restomae; II, xn. ^ti. Pigeon des(aaption du et du histd, (pu ne se ciUifoudent pas, V, xi,;j. Pigeon ponte dm', couleur de ses (euis, \ I, 1. '{, » : ^ n> 11,2 ; — produit des o.'urs-chiirs; - duri'e de la formatiou de son (eut", \'I, II. 0, la. Pigeon (la f«unelle dud baisers des pÏL'-eons .avant raecouj)!»»- ment, A'I, 11, lt>, 17. Pigeon ponte du , incubation .alt(uai:itive du mâle et de l;i le- melle : leurs soins pour les Jie- ♦ Its : — - fécondité du pitreoH : âi:.' lie l'aceouplement, \ 1. i\ , :;. \: —■ s;i nourriture. VllI. x', 9; —son instinct pour eehap- ptu- a l'iqjcrvier, IX. xxiv, W : ~'^ (diaiiLTenuaU de sa voix ; phtdiouitMie rareù ce sujet. IX, xxxvi, 7. Pigeons. .n> : desiruction de leurs couvées, \\. IX'. 1 ; leur iiuai- btuum, \d, X an, 1 . •'!. Pigeons des imeurs des , solli- citude du mâle pour les petits, et ses vioUuua's (Htntre sa le- nudle; - leur union luibitU(dle sauf de r.ares ex(aq)tions; leur huimuir batailleuse: -— bnir manière de boire , IX, xiii. Pigeonneaux, les pdus délicats :"i maiiLTcr, ^', xi, i. :iO(i TAIUJ-: Ai.iMi A^^:T[(j^l: Pikkolos et Schneider, cih-^ mu- lia }>n^<;iLr<* (jui itiïvr (i'.-i^sc/ l;t;iii(U's diiViciilto. <■( qu'ils ont t'ssayt' (11' rôti tuer, III, i, _M. //. Pikkolos, citt' sur le mot A>t\!i- tis ; son ('(lit ion (le T Histoire des Animaux, III. \, If), ;/ ; citi- sur une lo»;(Ui, \\ \ viii, 1, n ; |troi»os(' une loi'ou inu-.Miit'u>c, i\\ Mil. -'0, /i ; -^- cite sur un." leron adoptée, par MM. Aultcrt et \\'imm('r. I\'. viii. 2',\, n : — proposition (rime corrrctinn iulmise par MM. AuIhum v\ \\'immfr, \', \\i, ;i, // ; pi-,,- post» une leçon ini:<''!u'euse, adoptée j)ar MM. Aul^ert et W'immer, \\ xix, 1, // ; - jiro- pose une correction, (pie n'au- torise uueun manuscrit, \\, VII, 1. /^; — cite sur une cor- rection utile, mais (pie les ma- nuscrits n'autorisent pas, ^'I. XXI. G, ;/ : - cit(' sur (juelipies mots du texte, \'II. II, 8, u: - citi" sur une Iccou adoj)t('e d'après (laza, ^'II, \iii, ;{, n; — cite pour une leçon sur les vy irnes, IX, ir, 1 i, ;?. Pince, dans certains animaux, analoirue à la main de riioni- nie, I, I, S. Pinces et pieds des ccrevisses ; leur ori.;-anisation et leur des- cription, IV, II, 10, 15. Pinces im-gales des crabes. I\', III. 2. Pindare, admiration (pi'AIexan- dre témoignait pour lui, lors ilu sac de Thelies.P. i,\\i\. Pinnes. leur co(iuilIe > leur immo- • l'ditt', I\', IV, i, :i; - - endroits ou (dies se trouvent: leui- pro- ; ! I pre coinnil.' contient le S.-iuveur de la jnnne. \' . \in, m ; - fa- mille (pfelle- lornn'nt ; rcMi^ei- ,i:nenients (pi'en donne ('u\ier, \ , xiii . Kl . // ; — nature .•qm- votpie de ces èires, \\\\ ^ i^ ;;_ Pinson , sa nourriture . A'III , w >. Pinson de montagne, eau. en Loierre avec le h. "l'on , dont (die m iiiLi-e les . Places de la uraixe ,.( du suif, III, xni, 1. Plaines, leur intluence sur le caractère des animaux , VIII , xwiii, 1. Plan, uiut." de plan (pi'Aristote a reconnue le premier, et (pi'il a étudiée dans j)res(pie t()ute la s'-rie animale. III, vu. '.), //. Plan (rArisi(»te, dans son Histoire des Animaux, \\ xxxii. DKS MATIKHKS, o(V Plan, développe et complet, de l'Hivioire ties .\iiiinaux d'Aris- tole. 1). ( r.iv. PlangOS. ^''* onde (espèce d'aiu'le ; se- demeures; surnomme aus-i le tueur de canards, et h' Mor- phno< ; ci''- par Homère. IX. xxn, 1. Plantes frappons desi et des animaux, en ce (jui concerne la eenera'ioii. \ . i. i- Plantes -Ja th. m. ne de> . ouvraire d'Aristote, citée par Aristole lui-même . ;/; -- ,if,. >^uî' la iV'i-oïKiitc (\i'< raïs , \1. \ \ \ , j . ;/ ; — (• 1 1 f s u r l 'i M 1 1 1 s > i (1 il »'u nom (le L'iaud- ; son asser- tion sur riiyc-nc, «a.ntrairc à cellt' (i'AriMdi" . \III . vn ^ _> ^ )i : — citp sur iKvs j)r(Ha'(l.'s pour rf'ni:raiss,.nicnr du ("ociion , \ III, \ui. ;;, // ; — Mil- un iiio\ (Ml do nourrir les hoMiis, \IJI. jx, 1, n: — ■ cite sur le réLdcnicnî du roi Pvi'i'hus, (auicernaur l'âire (ic r;icc(uij)ltunent (les vach.'s; et sur la forination • lu troupeau royal, VIII, ix, 4, // ; — cite sur la niiirration des prues, et sur la j.icrre qu'elles i)n'nnent, dif-t.n, dans leurs pattes pour se lotcr, > III, \iv, 7, // ; — (at(' ])our la rej)etition de tout un chapitre d'Aristoto sur la Peotie, VIII, XXVII, 2, ?i: — cite sur l'a'j^ithe, et sur des détails donnes par Aristote, IX, ji, S, ?/; -- ia,t qu'il rapporte, et (ju'il scunhle admettre, sur la (dievre. IX, iv, 71 ; — re()roduit la j)lus «.^rande partie d'au c}iaj)itre «l'Aristoie sur le cerf; son asserti(ui sur le Seseli. qu'il apj)elle ailleurs i«> Sili , IX , VI, 1 , 7/; — - cite sur la panthère, à laquelle il a[)j)li- que tout ce qu'eu dit Aristote, 1X,^II, ,{ , ?/,• — cit,. j)our un I)assa^^e sur les ])erdrix, qu'il rej)roduit d'après Aristote, IX, IX, ('), ?i; — répète im conte l)0])ulaire sur le inerle hlanc,. IX, xvm, 1, ?i; _.- che sur rideiititication duchlorion, IX, -'^''^- !. n: — cite siiv un tait. *i'i '1 f-'i-ei.'. concrniant les ihis '^■'•:^>i''''. IX, xi\. 7. n: - cit.- ■^'*'" ^'' !';i^'l'' du teti. ■-(■!, ,-.vre: >on *'l'i'""n Mir ],. ina^.;,, ,-e d.vs '"■"•■- de M.'dias: s(Mi elo-v d.- 1 nitelli-eii, <■ ,\>'s corhcanx. IX \\!. -2. :i, u. Pline, cit.' sur des lait. qu'd a •■'■|'*des d'apî'<'vs An>îoi.. I\ ^^^f^', ^. •>. // ; -- ctu'. pnur tiu pa>>a.^'-e (ju'd r<>j.ro.|iiu sur la pas!.uia--ue. IX, XXV, 1, /, .• -^^ ■^ur la -eolopciidre . IX, xxv, 't . 'f: -- sur la nouia'iîure «h. s '^'"■'"^'■S IX, XXVIi. I, ;,; _ *•"•' pour une de .es /.Indes hes pins ;ij)pro!ondies. c..nsacr.a' à ''■■''•'''U'' '^t a la propolis, IX, XXVII, li, //; ^- cit;. ^1,,. j,,^ ^.^,j|j_ pi-aies (|ui aident ra!)eille JV xwii, 1_\ //; sur la uourri- tin-e des abeilles; Hir l.air pro- P''''t''- IX, XXVII, l'S, :;i , ;,; __ cite sur- des laits oh<(U"vt''v dans une ruche malade, IX, xxvii, •ii, //; - sur lanMl.actiond.' la (in .Pun (diapiir.MPAristofe, IX, -XXVII, ;{(i, u: -^ sur rmtelli- p'ina' di'< aheilles, IX , xxmi, •57, /i : — cif(> sur P.'iiq.loi du "iKd contre les ophthalmies ; sa deS(aiption .les trois espèces de miel que Pou j)risait le plus, IX, XXVII, ;!9, n;-^ sur h- s-uil de P(»ui<> d,vs al)eilles; sur la discipline de la ruche, IX, XXVII, 1-2, \:i, /i': -^^-- rit.'- sur les dents du lion: ses em|)runts a Aristote, qu'il admire sans liudte. IX. XXXI, :;, /, ; — sur J''d<'ntitication du thAs; son av-ertion sur le chanp'iiient de pods de cet animal, d'après i DKS MATii:iii:s. 3(>'.» Ari-fote, IX. \\\i . ^. ''' : — répète Pas-erMon d'Ari-tote sur P'^ excréments du Pisoa, IX, xxxii. .■>, // : reproduit l:i d.'-enptioM iPAri-tote sur !■■ daupliin . IX . wxv. ;]. t, n : -- cite -ur le t'haii! du ro.^^- -ao! . IX . xxxviii . 2 . /' : - - sur ua p.i->aL!'e (Plv ou il pniid -<'s (eut"-; nombre de ces (eul's. \' . VIII , t) ; — sa nourri- ture. VIII, V, 13. Plongeurs. etTet (pi'ils «''prouvent (juaiid ils (hvsceiident au l'ond de Peau, IX , XXXV, \\. Pluie (intluence de la) et des eaux douces sur les poisson-, VIII, XX, :i, G. Plumage . chute et reproductioa du plumage du ])aon, \'I, viii, 2. Plume, analoiiue à Pecaille,!, i, 8. Plumes à tuyau (\q< oiseaux , II, viii, 7: — leur rôle: leur utilité spt'ciale; leur composition; leur nature, H, viii, 7, n; — arrachées, ne repoussent plus, III, X, 21. Plutarque, cité sur l'intelliL^encc des animaux, pour un fait ray)- j)ortè par Aristote, IX, vu, 7, n; — époque OLi il a vécu; cité à l'aj)pui de l'authenticité de l'His- toire des Animaux d'Aristote ; citaticuis qu'il en l'ait dans son Tr.iite spécial sur l'intelligence des [inimaux. etdtins son Traité d(>s Oi)inious des j)hilosophes ; texte dans lequel il :i dû lire l'ouvrage du naturaliste grec , I). cxcix ; — son récit sur l'his- toire des manuscrits et de la bi- bliothèque d'Aristote, D. ccxii. Plutarque, son dialogue sur l'adresse des animaux : justesse de ses ol)servations, P. xciv. Poche et tête des mollusques ; orgtmisation de la jioche , IV, I, Pi, IG. Podalire, lils d'Esculape, nommé oUi I AHLI-: AIJ'IIAHKTIOI i: par Iloiiif'iv ; cit.- sur les oni^ iiKMKT'iucnis (1(> la chirurLri»' eu ('t'cce, ]'. i.xvi. Poèmes sanskrits, tifcs >nv la liircurdcs ('l<'i)lianls a l'opocjur (lu rut, \'I, wii, .j, //. Poésie, ("pociuc .-t t.'rr«> hcurtMisc (Ml elle ost ntM' avec Ilonicr»», I < ^ I . X X \ ; (iitlorencc de la poi'sit' ci (le 11 scK'nc.'. 1*. cx(-. Poètes (iui ont pai-It- des aiuours ili's animaux. M. xvii, J. //. Poils, explication de ce ([u'd laul enieiidre pjir ce mot, I, vi. 7. Poils (répnrtitinn^ des (di.-z ton-; les animaux (jui en ont, II, ii, -, 3, t, .") ; — leur épaisseur ou ]eiU' U''i;erete ; — leur rudesse et leur doucetir, selon les parties (lu cor])s et st'lon les cliuiats, III, X, 1, i>. :{. Poils étude d'Aristote sur les dans resj)ece animale tout entière, la j)lus comj)léte (pie présente en- c>re la science, III, x,l, /i : — leur nature, leur dillVrenc*', III. X. i: — leur ct»ul<'ur varie avec IVi^ire ; — jxVils (jut' riiomme apporte en naiss.ant ; —■ j)()ils qui viennent plus tard, III, x, 8, 10; — leur lonjj:ueur; — hu- meur visqueuse tles poils, III, X, 13. Poils (rapports des) et des vari- ces ; — leur croissance ; - - leurs changement^ de couleur, III, X, 16; — leur croissance après la mort, dans les mala- di<>s, et dans la vieillesse, 111, X, IG et ?i. Poils int('rieurs des mollus(j[ues, IV, I, 17. Point de départ ilv> vemo, llî- nr. :l Point de départ des neriv. m. V, 1. Point de départ d.< <,s dans les animaux, III. \ m, 1. Pointe du cœur, si dir^i ti.in ; sa à 7 ; I, vi, 1 : — leurs rapports, et leurs ditle- i-ences, avec les autres ani- M I l)i:S MATIKUKS, .) maux ; — Ifur (pii'ue ; — ils u'iMi! p.is do cou. iii m:imt'!li'-, m orLMue ;jenital apparent. H, i\. 1 . 2: — on! la particidarite desliran(diie-.et celle desnageid- res : ditlV'renee et nomtu'e des hranchi.'-, II. i\. i: -- difticultè' extrême de les classitier, II, ix, 6, // ; — leurs écailles; leurs d(MH-; leur langui' organi-ee d'une manière (-trange ; leur hoUclh' : leur< yeux, II, IX, 9 et suiv. : ^ - ont tous du .^ang : jxussons (iNipart^s ; j)oi>>oiis vi- vip.ires, II. IX. lii; — j)o>iiion varialde de la véhicule du titd dans les poissons, II, xi, il, \2: — dillV-renct^ de position de leur cieui', avec celui lies autres animaux; — j)eu de j)oiss()ns (pli aient un (eso- j)hage, II, XII, 3, 4 ; II, xii, 7; — direction de la pointe du co'ur dans les poissons. II, XII, .'5, // ; — • organisation de leur estomac et de leurs intes- tins; disj)Osition et nom1)re des appendices intestintiux : i)arti- cularite (pii les distingue, II. xii, 2'S et suiv.; — n'oni jamais de testicules ; leur organisation sjx'ciale, III, i, i, 6, 0; — er- reur commise p;ir Aristote sur leiu's testicules, III, i, 4, // ; — organisation de leurs ma- trices, III, 1. 18. Poissons, leurs nerfs, III, v, 6. Poissons (analogies entre les') et les stdticiens : — organisation propre aux poissons,IlI,vii.n,HI. Poissons, qui t)nt des (eufs grenus, ont des écailles; jxtissons qui n'ont j)as dèeul's do cette es- j)èce, 111. X, 1. Poissons (viscositt- desU dont on fait de la colle. 111, x, .a. Poissons, duret»' de leurs écailles en vieillissant, III, x. 17. Poissons, leur foie; leur grai--e: leur suit'. III, XIII, i ; — leur laite. III, x\i, 1 ; — (ILsju)sition de leurs organes; s(mis du goût: de l'odorat (>t de l'ou'ie ciiez les poissons, I\', vit!, tl; — olxervations et ruses des pè(dieur> pour les j)rendre; — j)reu\«>s démontrant tju'ils j)er- ('oivent les sons ; — -leur odorat, iv, vii, 9, li. Poissons, qui nnt Tou'ie extrême- ment Une, H'. X ni, l.'{; — hrniis divers (pie font certains jhms- sons. H', IX, 6: — leur s(Mn- meil ; ju-euves diverses attes- tant (pi'ils dorment, l\, x. ;> ; — effet que ])roduit la lumière sur les poissons, lY , x, 6, // ; — leur ])osition j)endant le sommeil, H', x, 7. Poissons à tuyau, leur j)ositiou pendant le sommeil, IV, x, 8; — organi>atio!i singulière de certains poissons, IV, xi. .">. Poissons class('s parmi les séla- ciens, V, IV, '3. Poissons (singularités {)armi les), analogues aux (cufs-clairs des oiseaux, V, i, 6 ; — n'ont jamais de testicules; canaux qui en tiennent lieu, V, iv, 5. Poissons ovipares (ohscurités sur r.accouplement des) ; — résume sur leur fécondation veritahle. \', iv, 7. 10. Poissons i époque générale du frai des), époques particulières 'IM. -1 512 TARLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. iiia de quelques espèces ; nom- bre de fois dans l'année, \', IX, 1, 2. Poissons d'essaim, explication de ces mots, et })oissons qui y sont compris; épocpic de leur frai, V, IX, i. Poissons, leur croissance, géné- ralement très-rapide ; — mois de Tannée oii ils t rayent le plus, V, IX, 5, G. Poissons (|ui viennent du limon et du sable; — iiitluence des localités sur leur grosseur et leur ft'condation, \', ix. 8, lU. Poissons (poux des', éclo>i(>n de ces poux; une seule espèce de })0ux marins, V, xxv, G. Poissons, sont tous ovipares ; — ra})ports et ditTerences de leurs matrices avec celles (l< b ci- seaux, VI, X, 1 , 2. Poissons ((oufs des) ; — iornia- tiou de leurs petits, coinp.iri'e avec celle des oiseaux, \\, x. .^, i. Poissons (ditlerences {\;\\\< les\ de la même espèce, \'I, \, 8; — vaisseaux du sperme et ceux de la matrice clie/, les j)oissons ; — dilVerenc(^s (prils j)r('sentent ; dessins .iiiatonii- ques sur les vaisseaux des m;\les,et surleurdisj)(>si(ion,\'I, X, 17, 18 ; — ep()([ues diverses de la ponte chez (juehpies j)oiss(^ns; — pas d'accouple- ments entrt; les espèces ditle- rentes de poissons, \'I, x, 10, 'M Poissons ovipares, forme de leurs œufs; — leurs oud's viennent craccouplement; qmdques ex- cei»tions ; prodigieuse quan- tité de leurs (eufs, VI, xii, 1, 2; — lieux oii ils frayent de I)reference, VI, xii, G. Poissons ovipares ponte des', une fois ])ar an, \'I, xit, 7 ; — formation de leurs petits, qui sont d'abord des têtards; — dilTerences des poissons et des larves. VI, xii, 8, î). Poissons d'ean douce, époques régulières de leur ponte; ac- couplement de certains pois- sons, \'I, X!II, 1. 2, i. Poissons d'eau douce, emi)resse- ment des mâles a la suite de la femelle, \'I, xiii, '.». Poissons, qui naissent spont.ane- ment dans la vase et dans le sablt» ; lieux oii ils se trouvent le j)lus unlinairement, VI, xiv, 1. Poissons, ([ui semblent naiire de la vase et du sable ; leur ori- gine, NI, X!\', 1 , /i. Poissons i)etits\ nt'S de l'apliNC, \'I, XIV, .') ; — ('-poipies diverses du frai des — , durée de la g<'s- tation : malaise (pfiU en éprou- vent, VI, xvi, 1, 2. Poissons, qui pondent les pre- miers ; j)oissons «pii pondent les derniei's, VI, xvi, 4, .'i. Poissons, qui crèvent pour avoir trop d"(eut"s, \'I, x\i, 8. Poissons du Pont-lùixin. grandis- sent 1«' plus vite, \'l, XM, 11. Poissons nourriture des-, ])ois- sons carnivores et herbivores ; - ils se dévorent tous les uns les autres, Mil, i\ , 1 . 'W'î Poissons, qui se nourrissent de vase, VIII, IV, 1, 6. Poissons (migrations des), VllI, XIV, 5. Poissons (nngrations desi ; les meilleurs })oissons ,• — pois- sons des côtes: poissons de haute mer, VIII, xv, 1. Poissons f bonté relative des), sui- vant les localités; ])oissons de la Crète; poissons des étangs maritimes, VIII, xv, 3. Poissons, qui entrent dans le Pont-IOuxin et qui en sortent; — causes de ces migrations; — influence du vent sur l'entrée et la sortie d' ces poissons. \'I1I, XV, 4, G; — première et seconde cause de leur migration, VIII, XV. 5, n. Poissons (retraite des ; ils sont l»lus (Udicats pendant leur re- traite, VIII, wii, 2, 4. Poissons retraite de queb]uesi dans le sable ou le limon; t,'j)o- (|ues de celte retraite, VIII, XVII, G, 7. Poissons (dépouillement chez qutdquesj, VIU, xix, 8,9. Poissons, aiment la pluie; — in- lluence de la pluie et des eaux douces sur eux, VIII, xx, 1. 4. Poissons, qui ont une })ierre dans la tète; — j)oissons aveuglés ])ar la pluie, VIII, xx, G, 7; — grosseur de la pieire. non dans b'ur tête, mais dans l'oreille, VUI, XX, G, Ji ; — cause de la cecitt' de certains jjoissous, VIII. XX, 7. u. Poissons, lieux (pu leur sont fa- vorables, parleur végétation et T. m. par leur exposition, soit au nord,soitau midi, VIII, XX, 0, 10. Poissons de mer, ne sont j)as ex- posés aux maladies conta- gieuses; — quelques-unes de leurs maladies spt'ciales, VIII, XX, 13, la. Poissons, qui perdent leur couleur dans certaines conditions en- core peu connues; nom qu'on adonné à cette affection, VIII, XX, 13, 71 ; — efi'et de la gesta- tion sur la bonne ou mauvaise qualité des poissons, VIII, xxix. Poissons guerres des- ; espèces qui s'attroupent ; — espèces qui vivent par paires; espèces en- nemies qui se nniuissent, à certaines époques, IX, ni, 1. 2. Poissons, mutiles par d'autres, IX, m, 3. Poissons, leur guerre les uns con- tre les autres : désignation des noms de ces poissons, IX, in, 1. n. Poissons de mer (intelligence des), IX, xxv, 1 ; — intelligence des poissons d'eau douce, IX, xxv, 11 . Poissons carnivores, (pii sont les plus errants ; lieux ou ils se nourrissent, IX, xxv, 13. Poissons ovipares, époque ou ils sont dans toute leur viimeur; époques île leur accouplement et de leur j)oate, IX, xxv, IG. Poitrine, ses parties ; sa composi- tion, I, I, 2. Poitrine et mamelles, chez les animaux, II, i, '.'>. Poix à l'entrée de la ruche; son 33 . H . 1,' ihi 514 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈHES o I y odoTir; — est moins propre à (les remèdes que la mytis, IX, XXVI! , M. Politique d'Aristute, citée i)Oiir une (>j)iui(Mi d'Aristole sur l'homme, I, i, i^O. /;. Politique, citée >ur la divi^ioIl de la vie jiar septénaire^, \', xii, i, // ; — sur Musée, personu;iL:e mythol()u-i(pie, W, \i, 1, /( ; — citée sur la jument de IMiarsale, \'ll. VI, !), ?2 ; — contirme un principe cpii est le l"ou(l même de toute l'Histoire des Animaux, et ([ui en prouve rauliienticiti', I). ccxxi. Politique d'Aristote, citée sur Hi|)pocrate, reconnu pour un LTi-and médecin, P. i,x\ i. Polybe, uendre d'I lippocrate, son système sur l'oriiani^aliDn des vtunes, 111, !!, \'.') : ' a[)precia- tion de son systénu/ sur les veines; — il est {lostt-i'ieur (M1 date à Diouéne d'Aj)ollonie, III, 11, 12, i;{, //. Polype, pourvu de pieds et de naueuii'i's; — sa manière de na- }i'er, sa facilite a se mouvaur.I, V, a ; — usaf;'ede ses tentaïades ; — sa façon de na^-er, IV, i, !», Il; — son (eut' énorme, \, i, 'li ; — force de ses tentatudes, pareilles à celles des orties de mer, IV, vi, .">. Polype (ponte du) , lieux ([u'il choisit ; — durée de l'incuhation; quantité (h's petits polypes, V. xvi , l , 2 ; - son iinntelliL'"ence ; il sait nt'aiuuoin< ,>•' menacer drs proviMoiis; >,-i l'aculle de i'hanjj;-er (.le couleur; sa nature dissolvable ; — j)reuve de la courte durée de sa vie, IX, xxv, 18, 20. Polype nautile, la description (pi'tMi fait Arislote, comj)aré'e à celle de Cuvier, IX. xxv, 2 t, ;/. Polypes (difïerences des) et des mollusques^ l\\ i. 12; — leur oi'u'anisatiiui ; dilVeriuices des feiuflles eL des m;iles. I\', i, 10, 21) ; — diU'erences de huirs sexes, I, 20 et ;/; — leur t: 'jvoc com- prend sous ce nom, IX, xxv. ->-> , //. Polypodes animaux à ]»lusieurs j)ie(ls): leur mouvement diamé- tral. I, v, l, 17. Pont-Euxin, abeilh's sinijulières de ce pays, V, xix, 11, 12. Pont, ou Mer Noire, (auitree (jui paraissait tre^-lointaine et tr(''s- sfptcnt laoïiale. a l'epeipie d'A- ristote, \'II1, xi\ , 2, //: — avec la Méditerranée, était la seule mer lùen connue des Anciens, Vlll, XIV, :•. Il :—- \nn><()n< (pii y entrent et (pli en sorteiit ; causes di> ces miii-rations. \I11, XV. i, •'• : -" j)oissi«ns (pli y emiiTrent ; nature de l'eau de cette mer. Vlll. XX, :i: — nom- bre des te>î:ices e! des (>s[)ec«^s de mollu<(iues qui s'y trouvent, ^"III. xxvii. 't. Pont, ses ceuitins, VIII, xxiv. 2./(. Ponte unique, et accouplement, (h's oiseaux sauvaires, V, xi. 1 ; — des pourpres dans les tiU'ts, \', x!ii, .'5: — des lani:oustes ; leur ponte pridiminaire dans les poches (pi'ellesont sous le ven- ti-o : — durée de cette jjonte, V, XV, 1, 4 ; - - du polype : — de la seiche; — des calmars, V. xvi, 1. :5, 0: — des insectes, \'. xvii ; — des araii:n»'es, V, xxn, 2; -^ d(>s >auierelles; — époipie lit' cette ponte, bientôt suivie lie la mort des lemelles et des mal. 'S, \', xxin, 1, .'5; -- des ci- irales, et endroits «ai elles pon- dent. \', XXIV, 3. Ponte oq)oques diverses de la) des (piadrupèdes ovipares, \ , X X V II , 1 . Ponte des vipères; vinjzt petits en un seul jour, V, xxviii, 2. Ponte et accouplement des oi- seaux : leurs epo(pies diverses, ^ I, !. 1 : - du j)iL:-eon, VI, ni, ;î : -- du paon : - - <'po(pie de ee(h' ponte. \\. Vlll, 1, 2. Ponte chez, quebpe'- p(MssonP, \'I. X, 1'* ; — (le,- poi--oiis ovi- pare.-, NI, xii. 7 ; — des polis- sons d'eau douce. M, xiu. 1.2. Ponte, et incubation, des cailles et des p(M'drix. IX, ix. Pontes multipliées d<'s oiseaux (lomesti({ues, V, xi. 2. Porc, a des jtoils répandu^ sur tout le corps; — divisi(ms de ses extr('mit(''<; ])orcs s, II. H,:;, i;]; - les deux conîor- matioiK (pril présente : son osselet n'est j)as réLTulier, II. u, 14 ; — ne perd jamais aucune de ses dents; — inmibre plusirrand de dent- chez les mâles. II m, IG, 10: — dimension de our le lièvre, V, viii, 9. Portées (avortement des) dans les poissons; — variétés des saisons pour les portées, VI, XVI, 3, 4. Portrait de la femme, peu flat- teur; motif pour en excuser l'auteur, IX, i, 7 et ji. Position des i)arties dans les animaux, différentes et ressem- blantes, I, i, S. Position des nageoif-s des pois- sons, I, V, 2. Position des yeux, I, viii, G. Position d»'s parties en haut et en V)as, devant et (barrière, a droite et à gauche, correspon- dent dans riiomnie à ces ]u)si- tions dans l'univers, I, xii. 1,2. Position particulier»' de la tète dans le corps humain, 1, xii, 3. Position du cojur, 1, xiv, 1. Position de l'o-sophage et de la trachée -artért\ dans les qua- dru|)edes vivipares et ovipares, II, XI. 2. 3. Position générale du conir dans les animaux, 11, xii, 2-3; — de l'estomac dans tous les ani- maux, II, XII, H; -- des testi- cules dans les animaux , III, ,^ 2 ; — des ]ioissotis pendant leur sommeil, I\', x, 7. Position de la jument, pour met- tre l)as, VI. xxii. r.. Position et douleur de la feimdle de l'elephant, quand elle met bas, VI, XXV, 2. Position du foetus dans la ma- (^j.li.^» ; — (lu fu'tus humain, vu particulier, dans b' sein de la mère, VII, vu, 3, i. Position que prend le fo'tus vers la fin de la gestation. Vil, vu, 7, Positions de l'osselet dans les animaux, II, ii, 10. Positions diverses des embryons dans la matrice, III , «, 23. Pondes thons; sa ressemblance avec les scorpions; pou spécial du dauphin, dans cetto partie (h' la mer ([ui s'étend (b- <'y- renc à l'Kgypte, V, xxv, 7. DES MATIERES. 51' Pouillot, plante ; mot grec cor- respondant à ce nom ; identiti- cation incertaine de cette j)lante; sa classification, IV, viii, 22, /(. Poulain, soin à prendre pour l'é- j)oque de sa naissance, VI, xxii. H, Il ; -— âge de leur sail- lie chez nous, et dans un climat un peu difb'rent, \', xii, 7, //. Poule, produit des œufs-clairs, \I, 11, G; — pondant toujours des (eufs doubles, jusqu'au nombre de dix-huit, VI, m, 16. Poules, leurs pontes multij)liées, V, XI, 2. Poules ^i)t)iue des) ; — des pou- les d'Adria, et leur nature; — fécondité excessive de certai- nes poules. VI, I, 1, 2. Poules d'Adria, leur nom, VI, I, 2, n. Poules (fécondation et ponte des) ; — temjjs (pi'il faut i)Our la formation de leurs o'ufs, \1, II, 13 à 13; -- j)récauiious pour leur faire couver des (eufs de j)aon, VI, viii, 3,4; — essayant de se faire coqs, IX, xxxvi, 1. Poumon, sa description, I, xiii, l). 11); — organe qui a le plus de sang; — sa masse entière; — sou sang est dans les veines qui le traversent, I, xiv, 7, 8; — sa nature, I, xiv, 7; — ne se trouve pas dans tous les animaux qui ont du sang, II, XI, J. Poumon (rapports du) et de la iracliee-artère, III. m, 7 et suiv.; — mesure faite par les anatomistes modernes des derniers canalicules de pou- mon, III, III, 8, n. Poumons de mer, leur j)roduc- tion; épaisseur de ceux dont se servent les peintres, V, xiii, 15; _ b>urs nombreuses varié- tés; service que rend leur co- quille aux peintres et aux tein- turiers, V, xiii, 15, 71. Pourpre, poisson et coquillage ; preuve qu'elle sent les odeurs de fort loin, IV, viii, 24; — sa nourriture, VIII, m, 4. Pourpres, force de leur trompe, IV, IV, H ; — organes qui sont dans la spire de leur coquille , IV, IV, 12. Pourpres et buccins, sont des gastéropodes pectinibranches; leur description; leur ressem- blance, IV, IV, {2,n; — leur organisation, IV, iv, 28; — force de leur langue, IV, vu, 4 ; — époque de leur naissance, V, X, 3. Pourpres et buccins, erreur sur leur accouplement; — et leur origine, V, xiii, 1, 2, ti. Pourpres (génération des) ; cire qu'elles font au printemps; — naissance des petites pourpres sur le saide; — leur ponte dans les tilets, V, xiii, 2, 3. Pourpres (différentes espèces de); leur fleur, ou bouquet; place du bouquet; manière de l'ex- ploiter ; améliorations dans la pêche; — leur langue, leur longévité, V, xiii. 4, 8, 9; — époque et durée de leur re- traite, Vlll, XVI, 3. li ( '^ fJI8 TAfU.E ALPIIABÉTIOIIK Pourpres ('pèche des) ; saison qui leur e^i nuisible; fraude [mur les faire pesri- davantai^e, Mil, XX, 10. Pousse extraordinaire de dents, cliez riionimo et chez la femme, II, m, 20. Poussin, manière dont, chez les oiseaux, il unit et sort de \\v\i\\ VI, m, l à i.-J; — ('poque où il brise son enveloppe; faits qui se })roduisent entre le dixième jour et le vinjitième, M, m, 10, ;/. Poux et pucerons des poissons; infUienci^ de ces insectes sur les poissons; leur séjour; leur ([uantite, I\', x,.'}, 4 ; — difticultê à constater raccouplement de ces animalcules, V, i, 7, n : — t'closion de ces insecte.^; — maladie qui les en^-endre s(uis la peau, \', xxv, 2, .'5 ; - à la tète des (Udants ; — les hommes en ont moins (|ue les femmes; — poux de (piehiues animaux; — })oux des poissons; leui" èclosion ; il n"v a qu'une seule espèce de poux marins, \',xxv, 4 à G. Prasium, incertitude sur l'identi- tication de cette plante .'uiua- tique, Vlll, iv, 2, n. Pratique de l'anatomie, })ar Al- cmeon, nK'deciu de t'rotone, P. LVI. Précautions pour bien observer l'organisation do>~ veines, sur les animaux oii elle est le plus apparente, III, iv, 9. Précautions pour les croisements des chevaux et des ânes, VI, xxiii. G, Précautions des abeilles contre le vent, IX. xwii, "ÎT. Prééminence de Ihomme, (pie^- tion aLfiiei' par la i)hilos()j)hie ; — soulevée par Anaxagore, P. cxxxiv. Présages de faits rares, et r('- ponse du dieu de Lemnos, III, \\i, 7. Présure, fait cailler le lait; son orii^Mue; elle seri de remède; la mtillcure des j)resures, III, XVI, 11, 12. Présure ({ualites de laide veau; présure du lièvre, III, xvi, 12, ?i. Pressentiments des abeilles pour le mauvais temps et la ])luie, IX, xx\ II, itj. Prêtres I\uyp;iens ; leur n'-cit sur les r dissections de tout ueiire (ju'il a dt'i faire, \\\ vm, 2, //. Preuve de la courte durée de la vie des polypes, IX. xxv, 21. Preuves nondireuses démontrant que les poiss(»ns percoi\ent les sons et qu'ils ont de l'odorat, IV, VIII, 0. Preuves diverses attestant (jue les })oissons dorment, I\', x, .'?,i. Preuves de l'origine de la cire et du ndel, V, xix, 4. 5. 'M i k DES MATIÈRES. olO Preuves d(^ In dans la Politique d'Aristote, 1). c«xxi. Principe indispiuisable qu'Aris- tote a j)er])étuellenient oppo- sé aux théories prematurt'es et t(''inéraires des philoso|dies. ses devanciers, P. cxv; — des conditions d'existence ou des causes finales, rehabilité ])ar Cuvier, P. cxxui; — de la subortlinatiiui des caractères, son rôle utile dans l'histoire natur»dl(\ P. cxxv; — de la corrida' ion d.e:> fm-me^ dans les êtres organises , })roposé par Cuvier; comparé' à !*i l('i> qu'Aristote se faisait de l'orga- nisation animale, P. cxxiv et ("LUI. Principe d'Aristote sur la sa- gesse de la nature, qui ne fait rien en vain; — savants qui se dé'ftuident d'adopter ce prin- cijte. P. CIA et suiv. Principes de méthode, dans le Traite (ies Parties des Ani- IIKIUX, P. (\XXXVII1. Printemps, époque oii la fdupnrt des animaux s'emj)resseut à l'accouplement, ^', viii, 1. Printemps (action du) sur l'ac- couplement de tous les ani- maux, ^'I, XVIII, 1. Pristis , poisson; est vivi})are; })etit (pi'il produit; c'est sans doute la scie, VI, xi, 1. Privation de la vue chez les taupes, IV, VIII, 2. Privilège et supériorité de l'hom- me, doué de la rtdlexion et de la réminiscence, I, i, 26." Privilège de l'homme sur les animaux, I, xii, 15. Privilège de la Grèce, qui, rreur de Democrite à ce sujet, IX, xxvi, 7. Production des jeunes abeilles, dans les ruidies (pii sont en bon état, IX. xwi:, 2(j. Productions et conceptions re,uu- lières des œufs-clairs, chez les oiseaux, VI. i:, 14. Produit moyen d'une bonne ru- che, IX, xxvii, 43. Promiscuité des chevaux, VI, XXII, 3. Propension à vomir, (»bservation j.,'ent'rale sur le reL'u-hement du ventre, s'applitpiant aux qua- drupèdes, aux OiSe.iux et aux hommes , IX, xxxvii ,11. Propolis des abedles; detinition de cette matière; epoijue de ^ i ni:S M.VTIKKKS, 321 récolte : expression qui rappelle une enceinte, et une fortitica- tion de ville, IX. xxvii, ti, it. Propreté extrême des abeilles dans leur ruche, IX, xxvii, 31. Propriété l>ien connue des l'epha- lopodes, \\\ 1, U), //. Propriété sinirulière de (pichpies oiseaux, IX, xxxviii , 9, 7i. Propriétés diverses du jaune et ilu blanc de l'onif, \l, n, II. Protozoaires, animaux les moins formes, appelés ainsi ])ar les naturalistes modernes, I. xn, 2, }t : — sens rt'p.andu dans le corps entii'r de ces animaux iuférieurs, 1\', vui, 4, ?/. Proverbe sur les formes mons- trueuses des animaux de Li- bye, VIII, xxvii, 9. Proverbe (ori^rine du) sur les cerfs j)ertlaut leur bois, IX, VI. 2. Prudence des biches, pour sauve- i^arder leurs petits, IX, vi. 1. Psaumes de David, cités sur l'admiration ({ue nous imposent les univres de la nature, P. clix. Psénes, animalcules j)articuliers des fiLTuiers sauvages; leur utilitt' pour la maturation des fruits; observation et pratique des camj)a|.rnards, V, xxvi, -i. Psylles. description de celte es- })èce d'insecte et de ])halange, IX, XXVI, 2. Puberté, surveillance m-cessaire sur cet âge; intlueiu-e sur le reste de la vie; explication })hysi(dogiiiue de la puberté, VII, I, 2, 7, 8. Pucerons et poux des poissons; inîluence de ces insectes sur les i)oissons; leur séjour; leur ijuantité', IV, x, 3. i. Puces, eclosion de ces insectes, V, XXV, 1, 2. Pudendum regale, longueur de cette holothurie, IV, vii, 12, ?i. Punaises, eclosion de ces insectes V, XXV, 2. Pupille, partie centrale et li([uide (le l'oeil; couleur des par.ies (pli l'entourent, I, v:!i, 3. Putois, composition de s;i verge, II, m, 8; -- sa ressemblance avec la belette : sa nourriture, IX, vil, 7; — incertitude sur ridentification de cet animal, IX, vil, 7, 71. Pygargue, le j)lus cruel des ai- gles pour ses petits, \'I, vt, 4; — lamille à laijuelle il a})i)ar- tient; se rapproche de l'orfraie, \l, VI , 4 , ??,• — espèce d'aigle ; ses demeures; son courage; nommé quehjuefois le tueur de faons, IX, xxii, 1 ; ~ significa- tion étymologique du mot grec ; erreur d'Aristote sur ses habi- tations; motif de l'auteur pour lavoir placé en j)remière ligne j)armi les aigles, IX, xxii, 1, )i. Pygmées, race d'hommes dont l'existence n'est pas une fable; endroits où ils vivent, VIII, xiv, 3 ; — observations sur leur exis- tence réelle, VIII, xiv, 3, 7i. Pyrallis et tourterelle, cause de leur guerre, IX, n. G; — in- certitude sur l'identification de cet animal, IX , ii, G, n. i d,. 'rih>ss;ili,^ sur le ^■ol('(^ (le J\i-MS('. ;tii)(.ui-(l'liiii - ^^ xiH, Pyrrhéens du Pcnt-Euxin, ('"po- quc où ils sont incillcurs, (>f od ils sont pleins d'o-urs, V, x, 3. Pyrrhéens, poissons du Pon(- Jùixiii; counaiss.ince (pi,. 1,.^ Anciens avaient du poisson de cette es])èce, Y, x, 3, ?i. Pyrrhiques, i^Toss(>ur ('norni.' do C('s moutons, appelles ninsi du nom du roi PmtIius, III. xvi, 1 i . Pyrrhus, roi d'I^piiv. r.\-ienii,s, ?i. Quadrupèdes, u moins précises de I,-urs espèces, I. VI. a à 10. Quadrupèdes, oii les ori;anes étaient dans une |)Ositi()n ah- soIuuHMit inver<«' des ()ri:an(>s des autres aiiiniauv de lu.une <'^i"''ce, I, XI v, 10: - parties du corps qui leur sont com- mun.'s; parties sp.MMah's et correspondantes, 11. \,-2e{ suiv. ; ■— vivi])ai'es, ont des j)attes de devant au lieu de l,i-as et de J";'i'i<, II, i. 3; ^- ovipares, disposition de leurs flexions , n, 1,7; ^-~- mode de leur loco- motion, II. I. 1 1. Quadrupèdes vivipares , répar- titions de leurs poils. Il , u , 2 * — deseriptioii ; ___ disj)osnion de leurs or. Quadrupèdes vivipares, or-am- saîion (ie leurs i-eins, de leur V">-i.', Il, X!I, 1. Quadrupèdes ovipares, contor- niation de leur estomac et de leui's intestins. II, mi^ jtj^ .__ or-aiii.sation de leur matrice m, I, -io. Quadrupèdes, letn- croissanc"; b''irs junls. m. x, !7. Quadrupèdes en l^pnv; p.ur "'!ii>rme p-andeur, 111 , xvi. 13, 14. DKS MATIÈRES. :i23 Quadrupèdes vivi|)ar(^s, diile- r<'nces de leur voix , I\\ i\ , l-i. Quadrupèdes t;)us les) ont des rêves, 1\', X. 2. Quadrupèdes (les deux sexes exis- tent dans tou< les), IV, xi, 2, 4. Quadrupèdes ovipares, mode de hnir accouplement , j)areil à c(dui do< vivipares, \ , n. 2, 4: — leur accouj)lement. \', m, 1, 2. Quadrupèdes ovipares (retour sur la «jféneration des) qui ont du sa nu; epo([ues diverses de leur i)onte, V, xxvii, I. Quadrupèdes (chez tous les) la •restaiion aug-mente raj)]>êtit, VI, XVII, IS. Quadrupèdes, leur position i)our mettre !)as, \'l, xxn, tj. Quadrupèdes vivipares, carni- vores, leur nourriture, VIII, VII, 1. Quadrupèdes vivant sur le bord des eaux courantes ou sta- liiiantes. \'lll, vu, 3. Quadrupèdes vivipares (retraite (les). VIll. XIX. 1. Quadrupèdes maladies (pli alTec- teiit les), \"111 , XXI a xwi. Quadrupèdes etléts de la cas- tration sur les , IX, XXXNII. 4. Qualité et quantité du san<;. se- lon les aLTcs, 111, XIV, î 1 . Qualités 'les éponges, \', xiv, G. Quantité du sanir, selon les es- pèci'.s d'animaux. 111, \i\', i. Quantité et qualité du saiiL'. selon les âtjes, 111. xiw 11. Quantité tles petits polypes, V, XM. 2. Quantité prodiijieuse sentere, b's intes- tins, III, IV. 1 ; — d<' la irrande veine et de l'aorte dans les reins, à la vessie et aux par- ties ir<''nit;;b's, III. iv. G; — de l'aorte dans la matrice; — ramitications des deux veines ]iar les aines, aux jambes, aux pieds el aux orteils, III, iv, 8. Rapport de Cuvier pour les prix décennaux, citt' sur la muniti- cenco d'Alexandre, et sur les pi'incij)es zouloiriipies d'Ans- to(e, r. vu; — de M. Milne- Ethvards sur les j)roL:rès rt'- cents des sciences zooloiriipies en France, cite sur la /.(Mtloj^ie d'Aristote, P. xii. Rapport des varices à la cal- vitie, III, X, iti et /i. Rapports de la ves>ie j)Our l'ex- crétion li(|uide, et de l'intestin ; pour l'excrétion, sèche, 1. ii, 2. Rapports et différences des pat- tes des oiseaux nvi'c les jam- bes de riuunme, II, viii, 1. Rapports des poils et de la peau, m, X, la. Rapports entre les parties du corps de l'homme. I, xi, l . Rapports des parues intérieures du corps humain, avec celles 1)1- S MATIKKKS. :i2:i des autres animaux, I, xiii. 2 «•l suiv. Rapports d-' l'^'d avec l'ence- jdiale, I, xiii. lî. Rapports proportionnels bardots avec les nains, VI. xxiv, 2. Rapports lu porc-t-jiic avec l'ours, \I. xxvii. 3. Rapports de la louve avec la chienne. \'I, xxix. 2. Rapports que l'organisation dori animaux qui ont du sang peut pr('senter avec celle d'animaux I)rives de ce fluide; passage cite du traité des Parties des Animaux , sur l'explication qu'Aristote en donne, P. cxi.ix. Rapprochement entre les ani- maux et Fespèc»» humaine, sur leurs migrations. VIII, xiv, 1 et ;/. Rapprochement entre le (h but de l'Histoire des Plantes de Théophraste et le début de l'Histoire des Animaux d'Aris- tote, signalé par Cuvier dans ses leçons snr l'histoire des sciences naturelles, D. cxcii. Rapprochements frappants entre les animaux et l'homme, VIII, I. 3. Rapprochements entre les deux ouvrages des Parties des Ani- maux et de la Génération des Animaux d'une j)art, et l'His- toire des Animaux d'autre ]»art, à l'appui de l'authenticité de ce dernier ouvrage, I). ccxiv. Rareté de l'espèce des lions en Europe, VI, xxviii. 2. Rat, sa demeure, I, i, 22; — po- sition de siui embryon dans la matrice, III, i, 25; — sa ma- nière de boire, \'III, viii, 1. Rat-bianc du Pont, lieux de sa retraite. VIII, xix, 3. '; I' f ' »i t "I * 520 TABLE ALPHAHHTKjl'i: Rats, \onv i'oj)roduc(i()ii extraor- dinaire; — ravairc"^ (jifils lont d:\i\^ les chain[)s; — observa- tions (li\s ciilfivnteurs ; — leur disparition, \I. wx, j^ -2, ;{ ; — rats de Perse ; rats d"l\Lryj)te ; rats qui marchent sur leurs pattes de derrière. \'I, XXX, i.."l. Rats, modes de leur (econdatiuii. M, wx, i, //. Rate, sa [)osition ; sa dt'scrii)tion ; — (die ne se raftach»» alxolu- nient qu'a l;i irrnnde vein.>, I, xiv, 10. il, 12: — sa [)laee dans le corps huuiaii: ; incerti- tude sur ses fonctions; — sa dssais dans diverses branches de l'histoire natu- relle, faits eu collaboration, P. cv. Réaumur, ses «'tudes sur la ir('- ner;ition de-^ abeilles, V, x\iir. 1, //,- — ses fameux trnvaux sur les abeilles, dont l'étude d'Arislote «'tait le di<,'-ne prtdi- minaire, P. xra. Recherches sur la composition (!•' l'Histoire des Animaux d'A- ristote, I). cciii. Récit fabuleux, sur des hommes à sept cotes. I, x, 10. Récits [icu croyables, -^ur l'oiseau a[)pelf tette-chèvre, IX. \xr, J. Récits sur des chasses de compte u demi entre les hommes et les <'pervier<. et entre les loups et les pt"'(>heurs du Palus- M;i'(îLide. IX, xxiv, i. ."1. Récolte du iiii(d par les abeilles, IX. xxMi, 12 l.f. Recommandations, et méthodes, de la science de l'anatomie dans rAntiipiite. 111, i, 7, //. Recueils sp("ciau\ danatomie par Aristot*', ne sont pas pai'venus jus(pi';'i, nous: nuMitioiuK's par lui, dans plusieurs de ses ou- vraires, P. ci.x i. Réfutations des Sophistes; traiit' d'Aristote, citées sur Kryson, M V, 1, n. Regard et voix du bison, IX. XXX H. .'). Régie fond.amentale de la science zooloiri((ue, adoptt'c depuis Aristote par tous les j^n-ands naturalistes, P. ( xvi. Régulus, K'gende du combat de son armée contre le fameux serpent de Baj^avidas, VIII, XX VII, S, ;/. Rein, sa position; tire son nom de ce (pi'il semble ."'tre un«' sorte de rainure. 1. x, i. Reins, ou rognons, dan- Ihoiu- me ; leur (h\sci-ipt ion ; leur orira- ni>a (ion ; -- \ ai>-ea ii\ ([ui se i'endent dan> le> rian-, ei tïi's reins dans la ve>sie, I, xiv, 1.'}, li, [:>. Reins d»^ rhomme, eomj)ar<'s a ceux du leeuf, 1, xiw L'i, ?i . Reins oriranisiou.n (ii'> dans b's animaux; - reins île l,i tortue de mer. II, xii. 1. DP:S MATIÈRES. o27 Reins des oiseaux et des pois- son-^. 11. XII, î . /•'. Reins de la i:,'aismpovi(i,in do sa vertre. II, m. S ; — ru-es et soins de la femelle, quand (die met bas; nombre de ses i)etits, (pu nais- sent aveu_L;le<. VI, XXIX, I . Renard et busard, bmrs motifs lie LTU.rn'. IX, II. !). Renard, et corbeau. -'ent-Mident Contre ri-nieiallon ; -- le renard et le st'fpi'ut sont ainis, IX. II. i:i. la. Renards-marins, forma! ion des pet il- de ces chiens de mer, \ l, X. U. Renards-marins, leur manière do, <(' ib'bari'a-'-er de- hamei-on-, 1\. \\\ . !t. Renards -marins. id.>ntitication de ce poisson, IX. xxv, 8. //. Renard-volant, orp-anisation de cette espèce de chauve-souri<. I, v. 7 a 10. Renversement radical de la m(''- thode en histoire naturidb'. et conse(piences trraves ([u'il a eues. P. cxxvii. Répartition de ross(det dans les animaux. II. ii. IG. Répartition ineirale des sens dans les animaux, l\\ viii, 1. Répartition des trav.iux entre les abeille- ( un rier es. IX. xx\:i, 2') ei suiv. Répartition des jioils chez tous les animaux qui en ont, II, ii. Représentation graphique des animaux . initiative de ces r(q)roduc!ions imaj^inees ])ar Aristoie, III, I, la, //. Reproduction dans h\s animaux; les (piatre modes ipie la science distiuLiue aujourd'hui, IV, xi, i, //. Reproduction (mode de), le plus licnè-i'al dan< les animaux su- pt'rieurs, V. i, ."i et ?i. Reproduction des t'i)ouges, V xiv, ■■'). Reproduction extraordinaire des rats. W, xxx. l. Reproduction des ducs ; igno- rance ou l'on est à ce sujet. IX, XIX, 8. Reproduction des i:uêj,es. IX, X X \ H ! . \. Reproduction et accoujilement des frtdons. IX, xxix, (i. Reptiles, divises par ia quantité 1 i I » I il ïi 0-2H T.VBLi: ALIMIAHKTKJI J-: (le If'ur respiration en (juatri' ordres; or^^'ani.-^alion (ic leur canir, II, x, 1, h; — c-irculaiutn s|)eciale > j)lacee sous le diaplirairnie, ou corselet, dos ci.irales. IV, ix, 4, // ; — citations tirées de cet ouvrai^e. pour a[>puyer l'autheuticitt' île l'Histoire des Animaux, D. < cxx. Réseau, un des (piatr<> estomacs des rumin.Muts ; >sa description, II, XII, 10. Ressemblances des ,»< chez les vivi|)ares, III, vu. 7. Ressemblances et dinV-rences des cartilaj/es av(>c b-s os, III, Vill, 1 . Ressemblances des coipiilbs, IV, n , L Ressemblances des iils à la mère, ou des lilles au p«'re; intervt'rsions de> ressemblan- ces, VII. VI. 8. Ressemblances de Ihomme et des animaux. IX, i, 1, 3, ;/. Ressources exirèuumient puis- santes dont la zoolojj-ie actU(dlo dispose, et qii'Aristote et les sit'cles qui l'ont suivi n'ont point eues. P. (■cx\ ii. Résumé sur les parties ext(»rieu- res dos animaux (pii ont du sani:. II. \, 4; — -sur la dispo- sition des parties non-similai- res, tant en dehors qu'à l'intt'- rieur des animaux, III, i, 2(». Résumé partiel de la descrijitioii des parties similaires, commu- nes chez tous les animaux (pii ont du sanir. 111. xi, 3. Résumé sur les mollusipies, I\', i, ib. Résumé sur l(>s cru-iacN'-, l\ , II, 2^; — sur los moMusciuos, les crustacos et les tcstaces, I\', \\. 8; - sur roriranisation des partios (>xterne< et internes de tous les animaux (pii n'ulit . pas de saiii:, l\ , vu, 13. Résumé sur les onranes des sf^ns dans fous les animaux. 1\', \iii. 28; - sur le sommeil et la veille, et sur les organes des l)i:S MATIÈHKS. 529 ^ens, 1\', x. il ; --sur l'accou- plement en gênerai, V, vu. 4. Résumé sur la b'-condation dos poiss(Uis, \'. !v, 10; — sur la • production (b's éponges et des lestaces, \, xiv, 9 : — sur la reproduction des serj)ents, des insectes, et des quadrii{)('des ovipares, V, xxvin,4; — sur b's chiens de mer, VI, x, 22; — sur les vivipares aquatiques, \\, XI, 8; — sur la nourriture des jioissons. VllI, iv, 14; — - sur la nourriture des animaux, VIII, XIII, 2: — sur les dépla- cements et les migrations des animaux. VIII, xv, 10; — sur la retraite des animaux, VIII, XIX. 10; - sur l'industrie des insectes, IX, xxx. 3. Ressemblance spécifique des par- ties, dans quelques animaux, I, I, 4 et siiiv. Ressemblance et diirérence des parties, dont se comi)Osent les animaux, relativement à leur position, I, 1.8. Ressemblance entre les parties du corj>s de l'homme. I, xi, 1. Ressemblance entre riiomme et le singe, II. v, 3, //. Ressemblance et ditîerence du . genre serpent avec les lézards, II, XII, 17. //. Ressemblance de la membrane avec une jieau sorrt'e et mince, ■ 111. XI, 1. Ressemblance de la l'orme du petit crabe et de l'araignée, IV. IV, 23. Ressemblance des enfants avec leurs parents ; elle passe quel- T. 111. (piebéis par-dessus une ou plu- >ieurs générations, \IU, vi,7; — des animaux avec riiomme ; jugement d'Aristote , com})ar(> à celui des naturalistes moder- nes, VIII. I, 1, 71. Ressemblance entre (jnelques oiseaux de nuit, VIII, v, 3. Retraite des animaux terrestres, analogue à la migration ; le but est le même, VIII, xvi, 1. Retraite des testacés ; époques de leur retraite, selon les sai- sons, VIII, XVI, 2; — des insectes; des abeilles, VIII, XVI, 4. Retraite des animaux qui ont du sang et une peau écail- leuse; — des poissons, VIII, XVII, 1, 2; — de quelques poissons, dans le sable ou le limon ; époques de cette re- traite, VIII, XVII, 6, 7. Retraite des oiseaux, et erreur à ce sujet, VIII, xviii. Retraite des vivipares quadru- pèdes, VIII, XIX, 1. Retraites que choisit la biche pour mettre ses faons a l'abri, \l, XXVI, 4; — retraites des cerfs quand ils perdent leur bois. IX, VI. 1, 2. Retraites du vautour, IX, xii, 3» Rêves chez l'homme, chez les vi- vipares, et chez les quadrupè- des, IV, X, 2; — survenant avec l'âge, annoncent une ré- volution dans le tempérament, IV, X, 10. Rêves, Traité des Rêves par Aristote, cité sur les rêves des 34 II II t'A * II o30 TABLi: ALPHA nKIlUlK I)i:S MATIKKES. 531 aiiiniaiiK (loinostu|uos. I\'. \, 2, Il : - ciié sur (i»>s iTt'iis *}ui n'avaifMît jamais r<''v»> de leur vif. IV, X, 10. //. Revue ^onunairo de ci> (|ui avait ('U' tente avant Aristot»' sur l'Histoire des Animaux, P. \av et suiv. Rhines, lidentitication de celte espèce lie selacieii'^, du irfnri' lies raies, n'est pas sùre.'A , iw 2, n; - famille à laquelle ils ajipartieunent, VI, x. lit, //. Rires et pleurs des enfants Rois ile la ruche, \', xix, 2, 9. Rois des abeilles tôle des), ta ils curieux constates a ce >aijel, IX, XXVII. 11: — leurs deux espèces, leur couleur; leur irrosseur. IX, xwn, l'i; — sor- tie des essaims sous leur c(ui- duite, IX. XXVII, 2'î. 2'». Roitelet, sa nourriture, \'I11, \ , "l. Roitelet spermologue, VIII, v, "). Roitelet, ses dctlHMU'.'s : dilïicul'e de le prendr<' ; se> nom^ di\i'rs. IX. \i:. \. Rôle dfs partie^ citimiiunes. dans 1(" Ci)rps des aniuiaux. I. x . '> ; — des mamell.'s chc/ lf\> aiii- luaux, III, XVI, 2. Rome, Nclon Pline, on ailoptait a Ivome les proccdt's (|u"indii[ue An>tote pour ren.i,T:ti>>eiuenL du coidion, \'III, \nr. .'!. //. Rome. éducation scientitiipie (pi'tdie reçut de la (rrece : son occupation presipu^ uiii(|Ue a été la p<»liti(pie. P. ci.xxx. Rondelet, HC'deciu dr Montpel- lier. contem[)oraiu de Rtdon ; — a continue la nn-thode ;iris f(»teli([ue; se ih'voue a richthyo- loirie : son h Histoire entiero des Poissons >> ; - st's vovaires : l'doire des st accompairne : sa nomeiudature des poissons connus des An- ciens, P. xcvii. Rondelet et Belon, reprennent la tradition arisîott'li(pi<' ; — imites jjar les sièides suivants, P. xcvi. A'oir Pclou. Rossignol mWo , ditlèrence et ressemblance de s(ui chant avec celui de la ft'undle , l \' . i\, 1 î ; C(uaai:eaiit la voix d'un de se> petits, l \ , ix . ! S : epo que (»ii il pond >e> ii'uf>; nom- bre de ct\s u'uts, \' , \iii. 7; — sa lani,'ne sans ])oin!e. comme cidlede la mé'>am:'e. IX, x\i. '{ ; — s<>-; chaiiiiemerits de c(»uleur et de Vitix ; cjMMplf e( durée de stui chant, IX, xxx\i. i; — «a vie solitaire; ejxnpie de son ' % 'M aia'i\é".- ('! (!(> s^iu di'part. IX. X X \\ 111. _'. //. Rouge ri mt'i- , mtlu.'nrc du cli- iiiit di- ('.'îit> iii>T sur les tf.^ta- c.->. ^■^!. xxvii. 'i. Rouge-gorge, oiseati; >a nourri- ture. \iii, N . :,. Rouges-gorges et (pieues-rouires, si'iiibleiit sr meta moi'phoser d<' l'un a l'autre, IX. xxxvi..". ; — incertitude sur rideiuitication de ''cs oivcnux, IX.xxxviii, .'}, //. Rouget, poisson de haute mer, \I11, XV, 2. Rougets, leur organisation , I\', XI, .'). Rouille des fleurs, nuisible aux abeilles. VIII. XXVI. \. Rousseau iJ»\an-Jacques), cité sur l'amour de la naturo; — ses Confessions, P. Lxxx\in. Ruades, poissons; leurs miL'ra- tioii>; ils ne vo\'ai:<'nt que de jour, et s'arrêtent du S(dstice d'hiver au printemps. Mil, xv, S. Ruche des abeilles: nombre do Rois (pli s'y trouvtMiî ; causes (b' de la', repré- seiitct' par Pline, comme nn caniji de soldats, soumis aux re;jlt'S les plus sévères et les plus saires, IX.xxxii. f.'l. ?/. Ruche (santé de la*. j)roduit moyen d'une Inuine ruche. IX. xx\ 11, i i. i.'i. Ruches des at>eilles; Ipur i : — leurs dents, IX, xxxvii, 9, 10; — oriranisatiou de leur mâ- choire. IX, xxxvii, 9, 7t. Rumination des animaux; Aris- tote ()ul)lie une particuhirite fort importante dans l'acte de la rumination, II, xii, 10, II,?/, Ruse de la j)erdrix, pour écarter le chass«'ur de sa nichée, IX, IX. 2. Ruses et observations des j)ê- cheurs.pour chasser et prendre les poissons. IV. viii.9. Ruses du cerf, fuyant devant le chasseur, VI, xxvi, 9 ; — ruses 1 532 TAHLi: ALPHAnKiiun- et soins do ia l'cnu'llc du rcnan!, (}uamlell(Miift l»as, \l, wix, i. Ruses et instinct (!<'> animaux, IX, VII. / s Saignements do nez, varices, ihMnorrhoidt's ; oriufinc do ces nialadu's, III, xiv, 8. Saisons et ài^es pour l'accouph'- inent ù(\s animaux, V. vin. Saisons ^actiaL:(> de rilistoire des Animaux est apo- cryphe, \', xvii, 19, //. Salive de l'homme, j)uissant con- tre-j)oisou contre la pluj)art des morsui-es des animaux a venin, \'III, xxviii, i. Sandaraque, latale aux chevaux et aux hètes de somme; ma- nière de donner ce remède. \ III, XXIII. 8. Sandaraque, aliment dos aheiUes, qui se rapproclie tle la cir.-, {)Our sa dureté, IX, xxvn, 28. Sandaraque, ou cérinthe, ali- ment des abeilles, IX, xxvn, .'), // ; — incertitude sur la ma- tière que les Anciens dési- gnaient par ces deux nom>. IX, xxvn, 2S, n. Sang, partie liquide dans l'ani- mal, 1, I, î). Sang du jioumoii et du coMir; diirerenc thi >:\\\i: selon h-s ca\iîes, I, xiN', 7, 8. Sang circulation spi'ci.de (hi' chez lt»s re[)tiles, 11. \n, ! ','. /i. Sang et veines, parties simi- laires, et le ])Ius communément répandues dans les animaux (pai ont du sanir. III, n, 1. Sang dans les animaux ; m-ce,-,- site de la jiresence des tihres jiour (pi'il se coairule, 111, m, ■2. .'{. Sang (couleur du , phis rouvre ou l>lus noir. III, xii. :>. Sang art.-riel conl'on, // ; — ['«'diMuent le plus nt'Ces- ■saire et le plus commun dans les animaux (pii luit du san^j-; — il est r(Mi!'ernn' dans les vei- nes; - - son insensibilité; — il es! rt'i)andu dans lont le corps; — sa saveur o\ sa couleur; sa nature, III, xi\-, 1 ; — .sa coa- "lidation ; -- sa (piantito ; rap- poiMs du sani: et de la i;a'aiv.>,., III, xiv; 3. 4 ; -~ sa jiurete et. sa lei/erete dans riiomnn' ; son (''i)aisseur dans les \i\ipares; — seul licpiide r<'pandu dans tout le corps ; il apjiarait da- bord dans le coMir, III. xiv, '.'>, 6; — au^-menlation de sa (pian- tiî«' et de sa qualité, III, xiv, ;j, //. Sang 'diflerences du . dans les parties hautes et b.isses du corps; - -mesui-e de l'interNalle entre son départ d a co'ur et son a]a-i\t''e aux divers iiiem- l>res, 111, xi\-. G, 7. //. DES MAT1KIU:S. 533 Sang lymphe du .cas (^xceptlon- n-d de cette maladie; -- alté- raîi(»n du s;inL\ 111, xiv, 7. 8. Sang selon les sexe<; — stdon ]o^ A-es, III, XIV, ft, 11. Sang rcnl'ermé clans les veines, III. XV, 1. Sanglier, son caractère, I. i, 25; — disposition de st'S organes destines à la fonction de l'ac- cou[)leinent. IL m, •") ; — a des dents saillantes. II, m, 12. Sanglier, est la smiche des co- «■hoiis domesli({Ues ; ses défeu- s>'s pri>mati(pies ; ses dents, II. m, 12. //. Sanglier tèmelle du;, lieux où elb* met bas; nom!)re de ses petits; — (h; la voix du san- glier, M, XXV, .'{. Sangliers, epo(piede leur accou- jilement sidon BufToii ; leur rt'ssemblance avec le porc; tore.' do la voix des l'emelles, \'I. xx\, ;î. // ; — leur grand n oudire dans cette j)arlie de rAt'ri(pie qui correspond à l'an- cienne Libye, et dans l'Inde, A'III, XXVII. 4, //. Sangliers, influence des lieux sur l'epoipie do leurs accoupb;- ments; - î'i'etuidit"' des ' la sart^uc et d<' la (li)rad"; no doit pas être con- fondu avec les salpes, i)u tlia- liacés, \I, xvi, ;i, //. Saupe 'époque du Irai do ]:\\ \\ 1\',J.G; — epo(|ues de sa ponte, \ I, x\ I. ■» ; -- sa nourriturt', VllI, IV, -2. Sauriens, leurs jtieds; leur queue, II, \ I, ! , //. Sauterelles rnàles), Çnani dont elles produix'iit leur stridida tion, I \', i\. S, //. Sauterelles accouplement des', leur ponte; — leurs (euTv eii- vtdoppi's d.' terre ; eclosiou d('-^ })etils, \, xxiii, 1 ; -- epoijuo de leur [)onte, bientôt suivie de leur mort ; (époque de leur etdosion; lieux (|ui leur sont t'avoraMes, V, xxtii, ,']. Sauveur de la pinne; j)eiii [)ois- son contenu dans la coipulle (le la pinne, \', xm, K). Sauveurs des pinne^, et leurs rus(\s, V, xiv, 2. Savants {{ui ont rtMi verse la mc- lliode ordinaire, et tjui c(un- mencent la zooloj^-ie par l'étude de la Cellule, P. cxwii et • suiv. ; qui i-elusent d'adojiter le principe (rArisiute sur la sa.u'e^se de la iMiurf. ipii ne fait rien en \ ain. 1 '. ci.:\. Saveur et couleur du san--. 111, XI \, 2. Saxatiles paissons', lein- nou'.-ri- ture, \'1I1. iv. (i. Saxatiles : tous le- , >onf de< pois- sons des cotes, \U\. W , 2 : leur retraite par coupie-, et leur reuiuon ; - epoipu» ,1,. leur retraite. \I11. x\ii. J-G. Scalidris, >u-eau : ses couleur-; endroit- ou il \ it ; sa nourri- tlH'e, \I11, V, 1 t. Scaliger. cite surure^ îee<.n. (pi'il proji.t>e et adiqitc. d'api'c- la Iraduct i< ui (1,. ( i;i/;, _ y ^^^ ,_ 10, //. Scamandre, influenc,. ,lo .-,.s eaux >nv le (diaiiL;-eiiic:i! d,' (•duienr de II laine d>'- luoui 'U- ; — ;ij>peie par !loin;.i'e le Xauth.' !e ltou\ . III. \, l'i. Scarabée, ou liainiet.ia, m-eci"; ><>n or^tiiu.-a ' aui. 1 . w 7 a la. Scarabée. p(«is-oii de- ,■<■.(,.-, \ m, XV. 2. Scarabées, insei-tes; leur !or!iia- tion ; ■ — le^ scar.aliees d(U'e.-; leur (uaLnue. \', \\ii. 1(1. ^i:;. Scare, poissiui ; ses ouies, II, tx. 7 ; - - >eul poisMMi (jui rumine ; se trouve dans rArcliipei, ou il i'st nomme Seatai- cr ; (Ui -Uppose (jUe (■'.■Sf li. p,.]--. son-jH-rriMpe-t ; ^,.-, eouleui'.- ; îorme de -e- iirichoires. H, i-"^. "' . 'Il — son e>!oma(' ; Je seul de tnu> ii.> poi.'ssons (lui rumine, 11, \n. j:| ; .^-_ ^,^ ]ioibS(U!quu'roi|Ueî, csi 1,. v.ai! qui runniie a la façon des (jU.idrupedes, N'III. i\ . 7. Scare, ou perroquet de mer, sa nourriture. \1II. \\\ 2: — idem iîicat lou de ce p')isson, IX. XXV. li). //. Scepticisme, imprudence inouie. qu'il n'a jamais depttssee ilans ses paradoxes les jilus auda- (UeUX, I'. ur une Naaui t{u"il (■(Uiserve, \', x\ i. 10, /t : — (Ut''' ^ur une leçon adoptée, \', XNii, 1 . ;; : — son oiiiiiion sur rideutilication du letrix, \l, ), II, // : — citt' sur une lt>con (pi'il a donnt'c d'aju'ès la N leille traduction latine, et celle de ( la/a. \"I. w. 1 , // : - pro- posi' une C(ua'ecî i(m, d'apri's la traduction de (luilltiume de Morl.eka. \'ll. I. M, // ; -™- cite -ur une leçon r pa-sai;-,'s de< tiutres eia'iîs d'Aristoîe, \111. \-i. 1. n ; - propose une V M'iaute. ;uuiu'i-ee par la tra- ductuai di' (îa/a, IX. xxw "i, // : - cite sur une lacune. IX, -)• x\\. '-.K II : — cite pcuir une t'oi'reciion adiqtU'c. IX. xxvii, IS. // .■ — sa (a)njeciure sur le lext.' dan< l.Mjuel Plutaî'ipie et IMllie ont dl'l lir.' l'ili-toire tles Animaux d'Ari>t(jle, l). cxcix. Scholiaste. sur les Arp'onautîques d'Ajiollonius de Rhodes, cité j)our le nom de biches Ach:u- lles, II, Xi, 7 . n. Science antique, ses méthodes touchant l'anatomie, III, i, 7,/<. Science antique, ses procèdes de dessins danatomie, remon- tent a plus de 2.200 ans, III, I. 22, II. Science grecque, confondait les : veines et les artères, III, n, 3. //. Science de l'histoire naturelle ; grand honneur pour la philoso- jihie d'avoir crée cette science, III. II, a, n : P. n xxxvii. Science moderne , ses recher- ches sur les oruanes génitaux du sexe fenndle, dans les ani- maux, III, I. 17, n. Science moderne, sa descriiition des vaisseaux lym{)liatiques est une (le ses com^uétes les plus rectuites. 111. \i. 1. Ji : — cjt(*e sur le sang do l'homme, III, XI, 4, /( ; — ses observations sur les os. plus uond)reuses (jue celles d'Aristote, IIl, vu, 12, n: — })lace qu'y tient l'étude, des memltraues sous le nom d'Histologie, III, xi, 1, ii ; — ol)>tU'vations veriliées et ac- cei)tees par elle sur l;i nature de la cervelle, III, xiii, 5, // ; — st's recherches sur la moelle, III, XV. 2. it ; — sa clas^ilica- tion des crustacés ; — sa clas- sitication des insectes, et dis- tinction qu'elle en f;ut, IV, i, 4, .*i. ii\ — citée sur les nageoires des mollusifues; — généralités » tj ly i.' 5:u; taiuj: Ai.piiAnKTiuri: I)i:S MATIKIIKS. sur îos iu(»llus(jues, qu't'llc n';i pas rarifiécs ; — tlisiiuftions conservées par ell- pour les calmars, I\', i, 7, S, ;/ ; l\\ I, !.'{, 71 : — ses etudi's sur la reproduction des êtres et sur les choses de la naturt' et dt* l'art, devancées j>ar Aristoie, IV, I, 21, ;/ ; — son étude sur les seiches, I\', i, 22, // .• - citée sur le nom des maia'^, l\\ Ji. 3, // ; — citée sur le nom des crangons, I\\ ii, 2, // ; — son analyse des esj)éces des cral)es, 1\', n, ;{, // ; — citoe sur le mot solène, I\', iv, 'A, /i ; — citée sur la difiicultt» , d'identifier le ])etit crabe (car- cinion', 1\', iv, 23, // ; — (iiC- l'ère (ro{)inion avec Aristotf, sur la j>artie manj^'eahle dans les oursins, 1\', v, ti, //; ~- citée sur une particularité re- marquable de roriranisaiion des insectes ; — ses études sur un de leurs organes, 1\', vu, ■'!, 4, //; — mot qu'elle a in- venté, pour indiquer la nature spéciale du corselet des insec- tes, 1\', vil, 8, n: — distingue quatre modes de rejjroduction dans les anim;iux, l\ , xi. 1, ?^ ; -- suit en général la clai- lication des sélaciens est la même (pie celle d'Ari-t(»îe, \', IV, 1, // ; — son silence sur le mode d'accouplement des dau- jdiins, V, IV. '\, Il ; -— cité-e sur l'accouplement des mnllus- (|ues ; point sur lequel Ari.sUtte est [dus avancé (pie ses suc- cesseurs, \', v, 1 , n ; •- nom dont elle ajtpeiie la trompe des jiolypi's. \', v. 2, // ; — con- tesK» le mot de crustacés. \", vi. 1. //,• — contredit Ari>ti'Ie sur raccouj)lement des insectes, \, VII, 1 , // ; — eitee sur le jdumage brillant de rii;d(>yon, \ , viii, 4. // ; — citée sur des noms '^vec>^, (pi'elle a conser- ves pour (piebples [loissous, A . IX. \, 2. // ; -^ ses études sur les diverses espet'es de pigeons, \, XI. 3. ;/ ; ^- sur ITige de la fécondité dans les animaux. \, xii, 1 , n ; ~ citée sur l't'poque aiuiuelle de la j)0nte des langoustes, \\ x\-, 1, 71 ; — ses observations sur la longévité des calmars, \\ XVI, 9. ,7; — - noms grecs con- sei'ves j)ar tdle jxiur (pud(|Ues espèces d'insectes, \', x\ii, 8, ?i ; — citée sur le nom d'ichiieu- mon, \', xvii, 21, // ; -^ ses études sur les ab.dlles, \\ xvni, 2, /i: - dilîére d'Aris- tote sur le nombrt» des espièces d'abeilles, V, xix, 1. /i ■ .^- admet parmi les araneides une famille de phaiangiens, \ , xxii, 3, // ; - ciîee sur le mot (pli desigm» les deux liira- liienîS , ou t' U'dons, du jaune (b» l'o'uî'. \l, n, !:.', /, ; -^.- sens dans JtMpiel elb- entend le mot de ehorion , \l, in. IP /i ; __ ses o!)servatious fort di tî'ei'c'ii- tes de ctdles d'Aristoie sur r('poipie de la ponte des S(da- ciens, M. X. l!l. /, ; ^ (.rdre dans lequ(d elle classe les pho- ques, \l, \i, :;, //; -^ n'est guère plus avancée (pie ne» l'était l'Autupiite sur la repr»)- dueîiou des aULfuilles. \d, xn, 1 , // ; • baiiitudes des sangliers au moment de !'a(aMUj)!enH'nr, reeoiinut's ])ar elle, Comme (•■lies l'étaient dans l'Antupiiti', M, XNii. ,3, /i ; — citt'e sur l'ein- j>Ioi du mot de mi*i'(,inium , A II, i\. K ?t : — cite:» sur les mots grecs de [unnes et solénes. con- serves a (piebples t'amilles de (.('(juillagt's, \ m , i, .""». // ; — importance (pi'idle attacdu» au gema* de vie des animaux et a leur structure ossi'use. \I1I, il, 3, /i : -— citée sur les mots de tétanos et de staphy- lin. \dll, xxiii. ij), // ; — ciié-e sur les evi)(.(a's nomîireuses de lh'r(Mis. IX, 11, 12, Il ; -- citée sur le nom de merojies. IX, xi\-, 2, /i : — citt'C sur des faits constatt'S dans une ruche ma- ' lade. et attestant l'intelligence d>'> abeilles, IX, xxvii, 3i, // ; --- citée sur la (juantite de miel (piil faut laisser à l'essaim pour loiK l'hiver, IX, xx\ 11, ii, //. Science à ses débuts; — deve- Iopj)ement de son germe: er- reur insoutenabl»^ sur l'état jio- sitit" de la sci"nce et sur les phase-, (pi'elle traverse, I*. xw. — sa marche et ses méthodes en zoologie, V. ci.xvii; — sa iioti(Mi ('t son idée; -^^ son ori- gine et >on hi>toire ; — n'e.st, s(Uis toutes Ses iai es. (pie la théorie de la nature, {'(Uitemplee jiar l'homme et mterjirett'e par lui; - Son desinteressenient absolu. V. ( ! XX ; — l'idée en a et<' conclu» par la Grèce seule, et r.'ahsee dans des o'iivres immoîMclles, P. ri.xxx ; :i37 (111- lerence de la science et de la ]Hiesie. P. cx'". Sciences qui demeurent plus d(» vingt siècles sans re(a'voir le moindre accroissement, et qui Sont restées jusiju'a nous telles à peu près qu'Aristote les a consiitU('es. P. clxxiv. Sciences créées jiar b> génie d'Aristoîe , P. ( lxxiv. Sciences morales et sciences na- turelles; leur origine. P. Cl.XXIII. Sciences spéciales, issues de Pn- nite de la science universelle; (U'dre dans le^piel elles se sont succedt' ; sciences qui ont reçu d'Aristote leur naissance. ou (.les j)erfectionneinents, P. clxxiv. Sciences nouvelles, edoses en un intervalle de deux cents ans ; — sciences (jui meurent, aj)rès avoir il eu ri, P. clxxv. Schiller, sa critique de l'Anti- quité sur le sentiment de la nature, P. lxxxvii. Scolopendre, instnte ; munbre de ses pieds, I, v, 1 ; — son genre ; insecte dépourvu d'ailes, IN . I. t> ; • — sa classiticati(»n : nombre de ses pattes. l\ , i, (), // ; -— ses niouvcnuMits. aprè- (pi'on l'a coupée. I\'. vu, 3 ; — scolopendres app(dees aus.>i chilopodes. I. V. 1, n. Scolopendre, poissmi; sa ma- nière de se del)arras>er des hameçons ; — s(»n corps pi- quant. IX, XXV, 8, Scolopendres de mer et de terre : leur \ie; leur couleur ; leurs jiattes, II, x, 2. ! I i ! t J ■ I :;38 TAin.!-: AI.PII ABKTlori- Scordyles, ou Au\i^ : i)(>is>on> ; leur (i(''V('l(i|»j)('m(Mii r.i pidc, \ \ , Scorpides. lioisM.ns; iVav.MU i\:\u< la iiauto nu-r, \'. i\. "i. Scorpion, (iisjio^iiinu et noîulu'c (les a))|HMl(l!c>'S lie st>s iiil.'<- tnis, 1 1. \ii, 2 i ; - sou am-uil- lou ;i roxtcritMir ; sa laruc (pKMh'; ses [linrcs ; scoi-pidu (lui \ il (laus les li\i('>,I\'. \ n,.'». Scorpion, sa classiticatiou ; nom- i !)r«' îranncaux dont S(> conipoN,' sa qucui» : (laiiLTiT tlt' sa ju- (JÙIT. 1\', \ I!, ."», //. Scorpion , \'. \\i, •). Scorpion de mer. i»o:s-on; (-■po- qut' (lu ira 1 (lu . '.'I nom iu'i' lie !ois dans l'aun/'e, \' , \\, 1: - ! lent tout ms, ■nililf (!(•> (•(■it"s et (le la hauii' nnu'. \'II1. w, _'. Scorpions, inîlueuee (le-. In-ux sue ces ap.'miaux, Mil. \ \\ ni, 2, >i. Scorpions ;le-: niorsnr.'-^ dc-i du rhar." etdet'iia.'.NIll, xwin.J. Sculpture el arelutcclure eu (ri'i'ce, (Uti'e> a propos des des- sins .anaîtuniipaes dWris^ote, V. i l.XM. Scyros. Voyez Syrx, Scythes, leuf eounnne de n!i)nlei' huirs junn^'urspdeines.M.xxii..'). Scythie, (U^eau de - : de la uTos- stMir de Touiarde : ^a uianan'e d\de\ (M" se> petit-, 1 X , \ X II . 1 . Scythie les i:rues; de\ tillani jusqu'aux soui-cfs du Nd, en K-ypte. \'in. XIV, :;. Scythie, pa} s peu ei:uinu de> (ïl'ecs : choses lahuleuses iju'oil eu ractuitadt, IX. xxi:i, I . //. Scythie, eonna!s>auees de- Crées sui" ee pays, au temps d'Aris- feU", I\. \XXI\-. 2, II. Sèches et solides parties . diuit se (•innpos(Uit les animaux, I. U Seiche, n'a ptas de sanu'. I, mi. 'i : — pourvu (b> pieds {•[ de na- uei lires ; ,s;i taci Ml (le nap'er ; du L'eni'e de- Il 1 O 1 i ir<( pies , I, \' . e : 1 . VI, 1: - -.Mil i^'eiii'e ; \\\ 1 . '2 : -^ et ea hiiar. beir- ji ir- tie- intérieure-, 1 \', i, IS. Seiche vulgaire Poi\pie- dA- lUstote , !on-aieur de -es bras et leur action. s(don ( 'u\ ier, 1 \', 1. l.'i, // ; — ses (eui> : dilVereii- Ce> de- l'emedes e' <]{'< UlàleS, I\ . i. Jl. 22. Seiche ejHMpie et dur.'e lia tV.ii de l:i ; pe; i[(< d il l'-u'-aice entr»' le maie el la l'iunelle. \', \ , I . Seiche ponte d,- l.t ' , u;iiur<' de se- , eiil- ; li'Ur Ci 'ai; u!at nui : — eele»-nui des p.a n - ; lU'o-- S(Mir iiiit iale de leur- y, ai \ ; - de-sin explicatif, A , \\ i, '>, i , ."i. Seiche, li(UlX ou elle dépose et couve >!•- o'UÎ- : - luae\ ,'te de sa \ le ; - -" (h: 1ère née (Uilre le Mlàîe et lu lenudle, \'_, \\ 1, S, 0, 10. Seiche uelle et seicdn^ femelle; ex'anple a ra|)p!U de l'intluence du Si'xe, IX. 1.7; ■ laindle dont elle fan partie, \'[. XI!, DKs MATH. ni:s. neU ,■), /( ; — sa t'.e'Ul!.' lie piM- p'ter -'Uî eiiere ; hnii^aieur C! Il U'ce de -t'S pieds ; -a l'aeulie de ciianL.''t li ; calmars (uii uu or_:Mue (pu 1,'ur est partieulier: n-.iiia^ (pi'il- en lont . n. 1. S ; oru'ini-.aîion de leur estomae, I\\ i\ , i:^ ; — pro.'i'de par leipnd (Mi les ju'iuid. 1\', \ iu. 2_' : - - de-iuap- t ion de l.air acei m jdeuieni . \ , X, .'! ; - -ont e!e- niollnsipio (lion pi''-. W X, 1 . Il : lieux (iii elle- depMM'nt leurs o'Ul.-. ^ . X\. i ; plie no 111 elle (jUl -e produit dan.- le- -eiclie-, \ I, MI. .') : - l.uir nourriture. \'11I, ill, ! !i ; elïet de l:i ^j'e-tatloU -ur l.i lioune (Ui main aise (jua- llte de er- pio 1 - -i U 1 < . \' 1 1 I . X X I X . 1 . Sein de- reinnii'- ; .-,a nat are .-jKni- u:eu-e, \1I, X. 1. Sel. >on enijiloi pour taire hoire e! enirrai --er l.-s ni niti m- et h-- (dievi-e<. \ 111. Xil. 2. Sélaciens, sont \ i\ ijiare-. ; - ont de> luMIudlie- .apjia l'ellte- ; — nature de leur.^ leuls. I. i\ . 1 , 2, ."» et -uiv. ; leur de-(U-ip- ti( ui : ordr, (ju"d< l'uanent ; poi--on- (pu y SI ait compri- ; mot don* r imam ta m c.-î at'ri- iiUee a .\ris!ote, 1, 1\ . 1 , // . Sélaciens, tjui n"on! pas do na- Licoire-. I. \ . i ; mUiÎ de,- \ I- \ ipare- ; il- oin d.'s oianlle-, I, - - pM-ition de leui's i X . . ' nr.ntehie- ; leur< ec.i d le-. II. IX, ."i, 9 : - de l'i u'L:;ini<;iîion (.le leurs i)ranchna<. li, ix. ."). u. Sélaciens d;> jdupart de- , n'ont pas d'app(mdiee- a hnirs mte.s- t lus, II. XI!, J.") ; — de-crip! iiUl du canal in'e-a inal (die/, les vc- huaens. II , xii. 2'.]. ?i : - ani- maux .auxipnd- (ui (hmne ce muu ; ■ or;.'-ani-atioii de leur matrace, III. \. 2\ : — leui'- ana- ioL:ae- avec les p(Hssons, III. \ !i . '' ; — leurs deux i.'(mres principaux ; - divi>;on de leur eplUe, III. \ ïl, \K II : — natui'e de leurs cartilaL-es. III. v m. 2 : — leur ejUlie ca ri 1 la u'i Uelise. 111. \iii. 2. Il : -- leur l'tce ; Ituir ^a'ai--!'. m. Mil. i ; ... hiaut (pi'il- prodiUi-ent ; - leiu' pré- tendu vol. I\". IX. S ; — leur (da-.-iiieatitc.i ; le siltleliKuil (pit' i'Antiipiite leur ])r('t;iit. \\\ ix, S, // ; — l(Uir pî'ofoud somnuul, I\\ X. S: — ■ ac(a)U{)l(umuu jiai'- li( uHer de- stda(,a(ms ; — ani- maux (ajiupn- sous ce nom; — leur ori:anlsatiiui, \'. iv, 1 , .'!, i ; — a (|U(dle coiidiîion ils sont \i- vip.ai'cs, \'I. X, 1 ; — paiMiiUil.iri- tt'- remaiapia nie- de leur (U'^ra- ni.-ation. \\. x. f». // ; — eia-eur sur leur accouplemeui ; — epo- (|Ue de lelU- poule. \'I. x, 1 i- Jll ; - deijniiiou (pi'Aristote (Ui ,1 donui' ' , III. i, 21 . u: W. X. !. // ; — sont le- moins l'e- ciuid- de> poi--(ms. \ 1. wi, 7 ; — manière sjie(.aale dont ils sai^isxuit liuii' proie, eu se l'eii- vtu'.sant, Mil, îv. 8: — sont des pids-ons de haute UKM", \'1II, XN . 2 ; — epo(|m' de k'ur retl'aite, \'1II. X\1I. ti. û 11 ^ $ I i l| i i fj I . l'i'kO TAIUJ-: ALPHAlUVlKH! Semence (îcs aîu'ilK's, drs Ix.uf- (ioiis t't (It'S Mois ; s;i ('((ulcur, V, \i\, S. 9. Semence ^it-pùts succr-^ii's de la choz l«^s iV('l(»ii.s t't chez h'S Semence des oi>*a!ix, M. n, [. Semence. ^(\Vl■/, Spci-uu'. Sénateur, oiseau; et hc!. ■!!<■: causedo leur irucrro avec !a cor- n.'ill.', IX. II. li. Sénateur, on \e roi, idcutiiicaiiou (le col oiseau. IX. ii. t». //. Sens, st'ul et uiutiuf, connntm a loiis les ;iniinaux s;ins oxc<>j)- tion ; - - parties du (-(U'its i.ii û st> trouve. I. in, 1 . .'!. i . Sens, et iu\L'-ant's de-^ sens, plac-s •Ml avant ; -- .s(mi> !•■ plus df- lopjK' (duv. riioiniiit'. I. \[!. (i. Sens idners; d''> \)i)i^>ou<,: di(Ve- i"en<'e-> do leur dispo-it mil, H^ IX. Il, /^ Sens dans les animaux; - leur int'irali' répartition; -les eitn| sens, I\', vin, 1 . Sens >ixieine"', (pie quohp,!.'^ phy- sioloLTi^îos o!ît \'arents, I\', viii. \, Sens (die/, les inseettes; les aheil- les, les moucherons, I\', \ m, 21). Sens olu nom!>re des (pf(ui at- trduîe «'i;-alenit'nt a îou.> les animaux. I\', \uii, 2i>, //. Sens particulier du uoùi (/he/ 1<'> insectes; — orirano apjiai'to- n.au! ur Ir- \eux, lil, XIII. 7. //. Sensation, plus ou moins viv*.- ile la lanuaie, 1, i\. !;;. Sensation (le Traite de la) et des (diosi'< scnsdiles d'Ari^ti>te, c^i»- sur le- veux >]<'< animaux, \\\ Nin, 2 ;/. Sensibilité oxtr.'ni!- d.- la peau chfv. riiiunim', 111. x, G. /i . Sensibilité pr. 'tendue des ep(ui- 1,'"<'S. \'. XIV. '(. Sensibilité la , di-tmL-uc e. S, //. Sensibilité apiiantion de la"; ditri'r-'nc's (pi'tdl'' pr. -senti' dan> la \:e d.'.> ."erf-^, \dll. i, S. Serin, -on md arti.steiuf nt !>:lti, IX. \!\ , :î. Serpent, -^a dem-eiro ; -on earar- l«M'e, 1. 1. 22. 2:i: ses u,s, 111, \ [i. !n : — ses otldris ri -es nounemmsis pour avahu' >a proie eiiLdoiitie; peut rester lon-jtemps sans man;j-er. Mil, \i. .'), -i. Serpent sacré, t'ait luir le< plus louais >erpen!>; peiit serpiuit d(' llnde ; contre sa nn)!'>ure. les indii;-enev n'onl [)a> de remède, Mil, xxvu;. 'i. DKS MATii:iu:s. uii Serpent et aigle, cau.-e de leur jj-uerre, IX, ii. i ; - causes de .sa LUifUU'e avec la ledetto et le {aichon. IX. ii. l'i. Serpent dragon, tivalam. dit-»tn. du sue de laitue vaaiv;ii:e. pour se iruerir, IX. \ii. .'». Serpent de mer. >a res-^em'nhuR'i' ei sa ditl'erence avec le crjiiLrre : sa liouclie pointue, IX, xxv, 7. Serpents organises (a»nime cer- tains volatiles, (>t ((u'(Ui trouve, dit-on, en Ethiopie, I, \, !>. Serpents 'trenre de<) . leur na- ture, I. VI. 0. Serpents I^Lrvpneu., leurs preten- tlues cornes, II, II, 18. Serpents de terre, serjients d'eau, dans les eaux douces ou dans la non', jamais dans le< eaux prol'ondes ; ils sont dt''pourvu< de pieds, II, x. I. Serpents !Ori.aanisaiion des). t^»rt raj)pr<)(diee de la-Ue des h*- zards; huir lanirue liit'ui-quee ; leurs inte.vfin- ; leurs dents : muidua' de leur- ciUavs; pleoet- menés (pi'iN ])rcsen!eiU, II, xii, 17 a 2:J. Serpents et lézards, leur res- send)lanee »u leurs ditlVuauices, II, xii, 17, /i : — or;j:anisat.ion de Ituir lanirue; — leur or^ra- nisatiun intt'rieure, II, xii, IH. 20, // ; -- erreur d'Aristote sur leurs testicules, III, i, 4. /i : — sont ovijiares, exta'jtte la vij)ere ; leur> dill">'rences avec les vi\i- jiares; leurs matrita-s . 111, i. 23; -- n'ont }ias de testicule-; or_iraiiis;itioa spéciale des ser- jtents, III. I. l a ti ; -— leur sii- llement; I\', ix. H). Serpents ^accouplement de>), \', m. 2; — n'ont jamais de tes- îicailes: canaux (pii en tiennent lieu, \' . IV, ■') : — se dépouil- lent de leur vieille })eau, \, XV, (). Serpents freproduction des\ au- tres ipu' la vipère, \', xxviii. e. Serpents (nourriture de- ; ils hiiivent peu : leur pas , -ehcn les j)ays ; — contre-pxusim j)our la plupart de ces morsures. Mil, -xxviii, '3; — se dé])Ouilleiit (Uuix fois par an ; -- explica- tion de ce changement, \'II1, XIX. '], G. Serpents monstrueux de Lihye, \'I1I. xxvii, 8. Serran, selon Cuvier, est une espèce de jierche, de la famille des aeanthoutèrvo-iens . I\', xi, e. // .• — ldentiticati(ui de ce poisstui . \l . xii , '.) , n : — sa nourriture: laisse tomher son estomac })ar la bouche, en jxmr- suivant les petits j)oiss(ms.\'lII. IV, .') : — j)oisson de haute mer, Mil, xv. 2. Serrans. leur organisation. I\'. XI, 5. Serres ci ergots des oiseaux. Il, vil!, l). Sérum, ou petit -lait: parue aqueuse du lait, III, xvi, 3. Di2 TABLi: ALlMlABÉTlurH Séséli tortuosiim l-), -:i ci.t^M^ lic;itioii ; odiMir il<' la r:u'iii«> i\r («cite icrl».' ; a ppcl-'f par IMiU'' lt,> viii ; nia HP' iii>n' "'• n> aie îa-M'iK , «li'^i'ti. Il 'S lâchas. a\ aut (It^ luattra t)a-. ÎX, \ i. 1 . /' • Sexe dans !.•> aiumaux , IN , \i' 1 ; - (liSÏt'fanai's <\<- cararirra (ju'il |Ua»iluit, ^ansihlf^ siuanu! (laii- l'aspaa'' innuaia.'. 1 X. i. 'î. Sexes inntiirt' du sani: -cImh les), m, MN, '>. Sexes. :"ti;'' aonvanahla pour leur uuinn, \ II, 1- !•>. Schneider, cliî* ur «la l lli-tcu-a (las Aniuiauv , (["aai'iu-,! a", aa Cuvicr (auitr«* la da-aripîam du (■(»rdyl<' par An<*<>ta. 1, i. 12. H : - cita sur (pial(iui'> mots vuppriui<'-, 1, 1. 1''. ": i'""' sur una additi(Ui. 1, ii. 1 . '(■ Schneider et Albert -le -Grand. cilt's >ui' la ('I aupa rai-tui d.'s vaux avec da-- pn'i-ncs, 1, \ m. Schneider, ur !■■ pcupî" (aiWia^tiMc \'cu: lit'^iL-'Ut'r tai parlant des la- y.ai-, 1 . \ . lis. // : (-lia -ur UUf laaoil adopfi'.-, 1. \i\ . !7. // ; -•- cn«' -'ir d-'- ni. >' - a |iaaîi'> (l'a près (.'auiii- . II, ii. l:i . ;/ ; — dît' -!ir un*' la.', Ml a iopi.'.' d'aprt'S la tradur'i ai (l.- (Muliauinc de MorÎM'ka, II. vil. H, // ; — cita sur luio lutcr- polalaui, III, !. n, /'. Schneider et Pikkolos. < it 's ou- un passade, qu'il- oui r-.-a_\'' de ra^tiiucr. 111. \, -! . // : — >^"i^ opinion sur un p:ii'a,:^r.i plie, par ta^'-a par MM. Auliaii et W minier. 111. i. 2 i.//: — sa le- çon adoia-'^e par MM. Aul>ert et Winiîuei-, m, \, IS. /' ; — Cite >ur le-^ piucc- ,!es ocrevi-^- vcs. 1\'. 11. 1 , /' ; Ci!e sur une Cl uaa'Ct h Cl ado[a oc. 1 \ , i\ . < , // • -^ elle >nr !a cont'oruaiUoii (le-- j and te s de la l'ennae ta de î" la an m a. I\ . \n ^. a . Sicile. ^as p.àturaL-e- pre-de Leou- nuni ; leur etle! >!ir le^ tr.ar- pc;iu\. m. Mil. '' : - nndanue (le lan ([ui >e ia;î .ai c- pa> -. 111, \ \ i, S ; renornniee pour la fertilité de -es p.'Kiiraue-;, 111, \\ 1. S. // : -- le.- jour- (i'lialc\ taa dan- le> nau'- de Si - l'ila. ci en Grâce. \ . \ m, .">. Sicile intlueina' du cîiinat de'l .vur le- lournii-'C.iN aliera>, \ 111. \\\ 11. e. Sicyne. pas-, ou -e h'ou\.' um; (>SpM ta> de na^rc-. ipn i>\\' l. Sigée, cap au noril-iuia-t de la Troa-le; priUei^ea it . dapreîalile> (lu som- ni' il des in-(a'ta-. \\ , x. !•. Signes (UMlinanaa- dia la puhart(' elle/, i'iKunma, et dans las autrc> animaux. \', xii. 'i. Signes divers conmiuns aux \a- (die- et aux junituits . au mo- ment (le l'accouple. nenî. \\, xvii, 10: — ([iii indiquent (diez les l'emelles iju'elles désirent l'accouplement. \l. xvh, 1»; — (]ui apjt.araissenl et dispa- raisseni, avant, (U aptres Idqio- (}ue de l'accovipleiiKUit . idiez les lenudles, \'l, x\n. 1."). Signes de- années honn(C< (Ui ma u\ aises, ptuir le CL'(jit (.les nnaatmi-, \ 1, xix, G. Signes atnatsplieriiiuas tir(''s do raccouplenient des taureaux. \l, XXI. (i. Signes auxquels on [leut rtaam- nai're la nature des sptu'me<, \ii. 1, i;i. Signes de la L'aa.'-s«'.<-a che/ les ieni-aies, \"11, m, MI, !\ . Signes divers, qu'ont les piarenfs, et ijui se reproduisent dans le> enfants. \'ll, vi. (i. Signes. Jiar lesquels riKunine maniiesto sa volont.'* a l'ani- mal. IX. I, 2. )}. Signes, par lexpadv on peut r»'- connaitre le> vieux cerl'-, IX, \ I . > . Signification des mots nuLlv et ihipnjhjiir^ en parlant d'un ani- mal. I . I. 'l'-\. Silpha (e-pece (le (adeopfor"' , incertitude sur ridentitic.ai i ; jdante (le la «'yiauia'ujue, \'lll. AXNIII, 3. /'. Silure, (ualre dans Icqutd co. j)(^l- 1 1 TAHLi: AM»llAIU-:TlUl 1^ -) -i - leur i-lassilii-atuui j)ar les (l.'iits; caractt'i'i' df lour jioil ; - Ifur (a>ii forma! ion, H, V. 1, - «'t suiv., // ; — (lisposi- tnm (le leurs oriraiies génitaux, 11, V. !». Singularité (K's niuut.uK il»' ri':ul)ee ei d-' eeuK «le Xaxos, I. XIV, U. Singularité ; - de loi- > seau appeU' liergt'ronnelîe, U , VIII, 4. Singularités parmi les poissons, ■ analoirue< aux (i'u!'>-e!airs des oiseaux, \', i, 6. Siphées, organisation d.'s pois- sons de cet etanir, 11. ix, 'i ; -- sous î"ormt> doruMuie Tiph-'cs ; situe dans cett.' partie de li. Keotie, (lui est >ur b' u^'lle de Corinthe, 11, ix, 4. /' . Siren, identiliealion de cfi in- secte, IX, x.xvn, 2, n. Sitte et Trochile. i'ont la gueri'e araitrlc; motifs pour lestpiels la sitte brise les ti'ufs de l'aigle, IX, H. lu. Sitte, nom grec couserv." par la science moderne, pour une es- j)èee de mésange, IX, ii, îf, "; — sou natur.d hellH[ueux; fa- cilite de la prendre et de l'ap- privoiser: (die est au.-d ajqudcO Il Pliarmaci(Mine : sos soins pour ses petits. IX, x\i, 7; - — t'St une stuHe di' me^auL'e. IX, \vi, 7, )i. Smaris, incrtiii! b- >ur l'ubui- titictitiou de cti }»(U>-'m. \ lll, xxix. i, /t. Sociétés, qu.' forment le- ani- maux (pli vivent en irfUipe. 1, I, 2toire naturelle, P. i.xxiii ; — éloge ei i'riti(pie ([u'Aristote liu adresse, dans son trait** des Parties des Animaux; — ^oii exidicatitm, dans le Phedon, des graves motifs ijui lui (Uit fait n*''gligcr l'étude dt* la nature, 1*. i.xxiv ; - - cite sur le divm prf'cepte (ju'd a empruntf' a l'oracle de î).d- plies, V. CI ; — cil.> sur les idee> de caU'^es tîlKlles, P. « XXXIV. Soins des pigeons pour leurs petit-, XL IV. 3. Soins (iiitluence do. de l'iiomuie sur les animaux b-s plus sau- va i/es. IX. Il, o. Soins de riiirondeHe. pour nour- rir et tdever pu-opi'em.Mit ses poÎ!t<. IX. \111. '2. Solènes. bivahos tonnes ; — leur cot[Uille. I\', IV. ;b K Solènes de sens du son chez lesi, 1\', viii, li.'i; apjteles vidgai- remeut manches de couteau, sont des t(vsta<'t's acéphales; nature de leur piod et service (pTil leur rend, \ \ xiii, 10, ?i; — naturi' e([Ui\o(pie de ces être-, \ 111, 1. ë. DKS MATIKHKS. .) i o Soles, leur nature: - - leur cuu- b'ur, 111. ix. 1. _'. Solides et sèches fiiarti»-'. dont -o eiiuijH i-.Miî b'- animaux. 1, 1. îb Solipèdes. n'ont pas d^ divisions aux ext rcnoîi'- : pi v' ie ipi; est Continue cIh'/ oux. il. i;, 1 ■>. Solitaires animaux , l'Ur ijenre «le \io. t. 1. Lll. Sollicitude. do> .Mire> petit - ; si's C'>bM'<'> C'Uitre sa iVuiflic^ IX. x'iii, :;. Sommeil «'t v.-ilio, elie/. b's ard- matix, 1\'. X. Sommeil (b'- ]t<'i-mmeil des in- s«'et"<. 1\'. X. '». Sommeil des ont'ants ;ipre> leur iiaiss;oact', \dl. ix, 7. Sommeil ot veille, b* l'raite (bi .Sienmeil ot d«- la V"d!e d'Aris- t«>t<'. cit«' sur b> -iimmed ot la Vrille d<>s au 1 111,01 X a(pia! i(pie-". I\'. X. b', //. Sommet du crâne, sa p«)siîiou; deux Sommets elle/ (piebpies- uns. 1, vu. 2, .'}. Sommet du cuuir des j*oissuns, II. XII, :i. Son: moyen p.ar bMpud \>-< pois- sons le proilui>ent ; — xui pro- duit j)ar le «biupliin. 1\'. ix. 7, 0. Sons e-peee.s (je (pi,» peut plX.'- iluire la perdrix, IX, ix, 7. T. m. Sons. ai'ticub'< (ui inarticulés, «pie pic !ui-eiiî b'v animaux, I, i, 2\. \(>}ez \bjlX. Sortie d.' re\fi' des p 'i>>' ei-, \ l, \;i, S. Sortie «les e>-aim-. (puttim' la riuiie. S"us la e''ndu!te des Unis. IX. xxvn. J:b :ii. Sourcils. d«eni:Mit de- niiln'aîicuis sur !<' e;iraeîere, I. vu;. _! : — leur epai.-seiu' dans bi \nul- Ie--e ; leur po-irion, 111 . x, le. Sourds-muets, bair vmix m ani- Cule<', i\'. IX. It). Sourds de naissance. «lau> 1 im- l>o-.si!uli!e de parler, 1\', i\, lu. ;^ Spare, poi-.>«ui: disp(»sition et nondua* «les apptuidices a s<-'S intestin-, H. xii. 2i. Spatanges, espèce «ie heri-sou^ de îiuu'. I\', \. 2: — iiicerîi- tuile sur la vaneîe d'dursms ipli' ce ïwvi (b'siglle. l\ , \ , 2, k . Sperme, partie li-juide «ban- ba- iiimal. 1 . 1. 'J ; — dan- le- .',ni- inaux (pli «tnt des p(>ib- ; — sa Cl 'Uleur bb'Mieli!' ; action du fr-ud, <'t «le la clualeur sur le sjH'rme, lli, xv;i. 1, 2: — ;d- îere, sortant de la matrice; ex- pt'ritmct' p«car coustaa«u' s il est prcliîiipae, ou s'd a perdu cette ipialite; -— erreur d«' <'tt''sias sur b' sjau'ine de< eb'j)h;ints, 111. XVII, 2. '.\ : — n.ature et propriet«bs du spierme de- ele- piiants. 111. XVII. 2. o et //. Sperme d'''>'Uid;uice du, chez les hommes ; elle varie selon les 35 I ! i 546 TAlU.i: ALPI{AP»KTlOri-: DES MATIKHES, o t , toniperMtiit'iif s. \'II. n. H; SIUTIOS nUXtjUi'ls (Ml jMMU !■>■'■. cs't (>i'ir la /ooloLHt' !i'!t\ 1', \\i: — hi^îori.Mi lie la /o'uoL'M*' 1 n! î ; cita" sur \i'< traditHMis niîonu.'.s (jui sufN avauMif di' riuN'oirc naîurcllt» tlAta-tia.a au M.-x cu- {\in\ V. xriv. Spléilique et hépatique, noms (lo titMlV Vfinf>, 111, i !, '.'. /(. SpondyleS, lout- hiimI,' d'araou- pl-onent ; ori.aani>a!iii!i OMiie' sjH'caalf of ronviTx'iiH'nt dos roliv> dans cos 1 n-fctis, \ , vil. 1 . 2 : lauH de sjuaid} !•'-:, dtamo a la fois a nu !.'>ia(;o aia'idial-', ta a un ft'U'ujaoro, par la /i>')li)L'ao nicdcnio. \'. VII, '2. II. Squilles et crabes, s. .ut do. 0 ta i > t a o ( • - ; leurs t • - 1 1 o c 1 ' ■^ o; i \ i • r- s;,,s; -- lour orii:am^.lîlon, I\", H, 2, ;5, :;. Squilles mônu^s or.:-anos clno', los quo (dio/ los Initrou^io-: — l)ar(i('uh'aMtt''< îles squiiios niTiles, ot dos Siiuillos t'ouifUto-^, I\', II, 20-21 ; — nioijt' et .'[)o(|uo de Jour a(aa)upl(uu«Mit, \', vi, 1 . Squilles bossues i,^o>tatao!i d.as), \', XV. ■) ; — opoijUtî ou oo> poisson-- (dian<4"oHt d-* c aiifur. \ m, XXIX, :i. Stagire, patrie d An-ioio, 111, x. 1!> n. Staphylin. insocî,> ,i,. in ^^\-n:i (do'N al. >dl 1 a\ aao. en •■-! iros-iualad.o , \\\\. xxin. I) ; - - mot i:roo onn-iU'vc par la. siaonoo iU(o dono' a un insocto arthropode, (pn diMUio >.su udus a toute uno ianiille. \d 11 . xxni. ti, /o Stelliou. e-j)eia.' de sauia-'ii: mUI (aianL'>'Uienî de peau, \dll, xix. I ; — appelé aussi ascaa- la!).,a.> ; pays ipfd haluie ; vuu venin, \dl 1. xx\ m, .'I. //. Stelliou !■• >i!niile . sa niorsuro ost ne irîe.PiJ. ^ ^...p ,\x p.s part ios de riîalie ou il se tr(Ul\e. \ i 1 i. X x\ ni. M : -- - en Loien-e a\ ee 1 ;(r;i !_;ne(' , ipa il devaua', IX, 11. S. StellioilS. "11 (letd-o'S ; l.air iden- tifie a f a u 1 a \ 0 e 1 - ' s a s e a ! a ! a I ! T' s df.'s < iro(as, 1 \ , XI. 7. // ; — epO(ple et duree de leUl' ro- trano, \d 1 1 . x\ 11. ! : e-ptaa» de lt''/.ard>. pour iescpad'- la soienot' nioderue a eeai^erxe le nom LU'ee. \dll . xNi'. 1 . /' ; -- leur idiUiîîiieaaion, \ 111, xix, Stésichore cltt', sur les haloyons, \ . \ii!. il ; - e!;i iî (il \ iiiirre tui S:ede ; il :t veeu d^' iV\2 a eei a'. . •!.-* '. ; - -■ sUj»i'ovni,ei ,l(. Schneoier sin; 1 halexou. \', Stésichore. tati- par Aristute .sur î iia|e\ oTi, 1'. I.\'. Straboiî, son temoij.'-na_L''(' cite sur le temps e't les j»a\s 011 N i\aii le ea>t(ua ! , r. 12.;/: — rite -ur Ast \ n: is ; ^xw p... il-ai- ^es, e! leur edel mer\edleUX puur le cham^anuent de ('(oaleur des cliev(uix, III, X. r,), a ; -- cité sur le eap Maleen, \' . xiv. (i, /,' ; — reiiite' Idaaa^uir d'Aris- tote, ipi'aeeeptait ruiCtire I-]!aa- tosîhtuio, sur le (Nuirs du Da- nubt>, \dll, x\, 7, a: — cite sur riùiripe Pyrrln-en. (pidl ])lare non loin de Lésines. Ad 11, XX. 2(1, // ; — cite sui- la desi-Tinuiiui de noms d.e pavs et de niontairnes. IX, xxx'ii, 1, ;/ : — oiî*' sur les manuscrits et la Idhliotln'Mpie d'Aristofe, I). ( . x;i. Strombos. siLmiiii'atiim de ce mot irree : — d"ou retym.iloLrie de notre mot Tronihe ; iorim- qu'a- vaient adoptée les Latins et l(vs Italiens, \'. xiii. Hi. /'. Strymon, ilouve le plus imptu-- t;mt (le la Macédoine, qu'il st^parait de la Tlirtice. et qui sejetait dans la mer Kii^'e, au- dessous (rAmphipolis, \ III, IV. le, // : — ■ Ihuive de la Ma- (a'doiue, \I1I. XIV, i, ;/. Style '[>ro(aMle de -tyl<' , très rare dans AristeUe, III. iv, /.'. Style d'Arlstote; — remarque de Hundn a ce sujet ; — service qudl peut nous rendre eiKatre, P. rxu. Styrax, substance de ce nom. e(mnue et cmpl(»y('e j)ar les oi'licines modernos ; son oriLrine, I\\ Vin, 21. //. Suc de figuier, manière de le rcvUKullir, (d de s'en servir pour fair.' (aailler le lait, 111, \vi. IL Successeurs d'Aristotf» en zoo- loL:ie, P, xc et smv. Suçoirs des mollusques, sont à. l'extriMnite de leurs j)ieds. l\ . 1. S. Suif, partie demidiquide (lai:> ranimai. I, i, '• ; — dans p.s yeux des animaux, 111, -xm, *• Suif et graisse des anim.iux ; leurs rapports et leurs ilitle- renca's; — dillerences de leurs pl.aces, m , xiiî, i, 2. Superfétation. assez trequente et lieu de sa ponte. VL XVI, ."). G: — poisson des cotes. VIII, XV, 2. Surmulets, leur nourriture, VIII, IV, 1. Surveillance nécessaire sur l'a ire de la, j)ulierte; son inilueiico sur le reste de la vie, ^dI, i, 7. Sutures du crâne, dans la lemme et dans l'homme, I, vii. 3. Swammerdam. découvrant à l'aide du microscope les aiii- mahailesspermatiques. P. xcix. Syagris. poisson; nombre de ses ouie'S, IL IX, 7. % 4 1 : I « .> iS TAIlLi: AlJMIAi'.KTlnri: DES MATii:iu:s, :iiu Syciiie. "h ii-n.ir<' r,- >n <■-[ rrUr Syeiniésis. m.- Iithi il-' *"iiN jt-' ; M Ml >\ -!"'Mit' -II!' i'' 'r'uaiii-i' H Mi ,1,.-, \ ,'ii[<'-. qu'il laii 1 ai m- mu u-Mniiia! 1 t, ,1!^ ; r:M MjUi' o'I iî Vl\ a ii . . 11, i S \ "*N- Syeiuicsis et Diogéne d'ApoUo nie, *■■ >in;.a!-a;-.'U m-' i-ar-^ ^ ' triiia> --ur 1''" Vf! iif >, 1 1 Syennésis do Chypre. «■!''' r:ii- ^\ri:-.!,,'f jifUi' -fil -S -îf lUf lif > YfHb'-, r. i.'\a Sylburgc. rUf Mir lUf If. ai ja-.. i.ar lai. \\. \ 1, 1 , f : - rU ' -ar ma \"11. 1\, -i, a. 'Ii U'-lop' f , Sylla, -an uîi'i' l'i-if '^"^ .fUvrf> « r A la.-a .t ■■, 1 * . f \ v . Symptômes d.- la i:rf--f--a chf..'. 1,'s ifiiiiiif-. \ 11. !!!, •' ; ,lî!l','rf iu'f - (If- -vnijao IIP ■-, >f - l,,ii ,|Uf If r.f^u- r-\ fil -at-f.ai MU iiiif lilif . \ îl, u . J. i ; — il,, l'f ataiii fîuf a' ^If L'a na a ai- (.ai.'\ aux. \ 11!. X \!i 1 . 2 : -— lia 11 fflii jUf : > su î ( ■ î , i i 1 n - ; I i f 1 f I ■ .: f ; < ! • ■ la 1 1 ^ a i - t.lif . luaJailif - auxuUf ilf - -^n' rxjt.'-f - If^ ciif v;iu\ , \ m , \ X 1 I . • î , a . Syuagns. pius.-on ; poMUon 'If -;i vt'siiailf (lu lifl, il. M. Î-. Syncope, nnuuua' iiar la coni- iiff >sif a (If > cai'' 't alf ", ''< H''" par (a-Uf ùa- jUL^ulaiff-. lit. iM. 11, a. Syndesmologie. puu f (te i auu- h iiiuf a iaijU'fif If s iiifilf ni'-- oiiL ilfUiiif ce nom, lil, \ , •'>, a. Synovie, sa uaiura il'nprf^ las anatoîiiis'f - nif 'aaaa'-. 1 1 1 , \ . 'i . /•' . Syrie, intlufiiff aa -ou eliliiat r-fir l'f- uifUîiuis. l'fS cil f via'-. !,■-; l.iiUlls et la- cliauifaax, \ 11 ! , \\ 'v !l. '■> : -- «ai \ irou^c ],■-. l,;a.'- nj'iif'c HfUiaai''s, 1 _ \ I . s ; oj .f ,•,• jf 1 l'i u;alif !"'■ ,{.■ mul-'- ijUi .- } î !■' ai\ f n? . \ 1 . \ \i\ . :i ; ■■ iMff jiarî uailaTf lif inult'î - «[Ui ■- } ! ia an f lil , \ I , \ \ : \ , f . SyrOS. ^'-''l Sf \ tac-, i» a.! iUf de l'hcra- f vd'a W \^^ , '! : - ""<' •^«'■■^ (' wl f Ifs . i'afrfcal.' \ i\ai! sera .'f'iU. a\ . .1. < '.. N . ^■\'> . a, //. Syros r>ff-fau iil-ai ilf . -a «If- iii. .!(!■,■ 1 la !i- las pif iTf - ; >;i ^(% .--.au- ; -"Il !"'c : .-f- patte- iiMua - i-[ C"iirîf-. IX, w 111, f . Système ilf Su'iin. >i> df Chvpre -!ir l f ri^aani-a t ifU '1,'s Viuica-, i|u'il r.-iit l'fuif - p.artir is. aifdfiUii d" idi\prf, >ur les \(UU''-. ni. n. t. // : - -^ d<' I)a.-fU.' d'Ap.'l!oui<' .-ai- l'fr- yauusa! le u Uf - Vf lUf -, 111. n. ■<■ Système de S\fiua -i-, c.auiairc a\ .-a ff lui dr ha •- f lif , d A pt '1' h'Ui'a 111. H, \-2, Ii. Système <\o. \\^\\^-\ -urr«uainad- >ataai di-- Vfiuf-. 111, a, l-'»^ ^.-..- I M .-.au'KUU' en dai<' a cf lu: ne 1 )i(jf Hf irApoii'Uiit' . 111 . 11. i;;. a. Système pf r-"nufl d'An-tnif . -tir 1,1 di-arif ui !"U d*--~ Vf UH'- oau^ If c"rp.-5 huuKiiu. 111, m. -i : — sa su[)er'i"riti'' sui" !'■< ^y.-î('uiie< pri'ta'df II! s {\o .Svfnn.'^i-, 'îe I)!(i_;(Mie dWpolPuiie. eî de l'o- lv!M^ m, a. j, //. Système va-(adairc du ciM".,< hinuuiu; — les dc^ux (e/,lre< (P» vai.--aaux (jU! (Ui muu rfri^nue. III, il, :., n. Systèmes -a' ela-^nicaïaui d"- te>t:ic.''S t>t des crustaca''-, I\', \\\ ! . /'. Systèmes diver< sur la ni.aiiu'ro dont -a repr";lui p(Mdi-. tui dreco, S(dou les i)ti> s , \ ill, XXIX. .■». n. Taon, son (U'irani-ataui, I, v. \1\ — sa nourri tiir«\ \dll, xin. 1. Taon ef grosse monche: vi-uw'i «îf - II' un- de (a:'s df ux in-f f ti on San- p"--i!iiltîe ijf !f> di-tin- Liau' l'un di' l'autîf ; !f ur aa- t Mia', P-ur îeunaatiuf . \dll . \ mi. I. ??. Taons. l'Uir nai.--,iuef. I. i, 1 1 ; -- iiuaa^ d(> l(Ui!' tr-'i'i!"-. ]\ . !\a n : — !'f laa' d'' auir if n_:Uf , • 1 \ , V n. ) ; — l'Uir na a- -f!;Cf , f ii'iriuu (fi \'\> -'■ ! l'f u\ f a" ; ■- Ifur nauu. W xvii, 1 1, IT. i:p Taons, fiu-fui- dWi i-t --f sui' leur ori__;!ne, \d \\ ii, 11, n . Tanpe, s.a dennuire, I. i. 22a -opi- nif n et expliteuiou -ur la na' urc de --'S yeux, I. \':ii, i : or- iraia ■ df nt If- laup*'- -'ca pri- v/'c- : l(Mirs Nuaix nahuif ncairc -. IW vuii. -* : - - la (aau-f (pu ! ut (pie par'dis elles ne \fulfnî p.as îdudler la teriw \d II. x xxii. _'.;/. Taurean. dfstrtlCtaan de -e- -es- tiiuil.'- : (aïs i'X(aqi;i(tniif i .pui s'est prf >f nte a C'aaui' 'Uif a' . III. I, !»! ; --- rapi'litf de la f ' 'f uu- lat if n de siui >:iw^ : nature d(^ SfU -auL", !1!. x!\. 'd "i. Taurean de rt^aa^aiplfiinui' du ; \ if a iKf' (\^' -on a--aut ; 'liil-- r(.uua' d'ard'Uir fUtr.' If- vaaix et les jeunes taui'f ,aux. \ 1. XX'. 1 : — If tir .'irdfur potir l'acci'U- plfUnMiî. a l'cpeqUt' v d''- t.aureaux, a l'époque de Iduaajuplf nuuit, \ î , wiî, 12. pi. Taureaux 'coindats de-, (uiire eux, W. xxi, 2: — pri'ce.lt' dont (Ut S(' -en taiCf'ia' actiad- Ituuent ])(Uir les châtrer. IX, XXX vil. 6, n. » : i ■•^ 1 Il I! :;:;!) TABI.i: AUMIABÉTIOÏK DKS MATIKRES. \ ;.;,i les i,'ran(i< '■* i mars, 1\\ !, !'^ K'tif- cal- Teigne de cire, f^Np.M^.- i!,. rho- lulli' : nuit' tiu't'Uc laii tla!i> les ruelles (les u'umUcs. IX, wvii, Tentacules fortaMlcs des orfio 18, 71. Témoignages des plus illu-trt- (le !iitM% parcilh' a celic (lu po- lype. 1\", V!, ■"». r.'pr<'.s«Mit:iuts (le la srifure sur Tenthrédon , (Hi LTUtreur, ni- sei'te ; sa ress(Mu))lance avee le irehui : sa iitiumuna' ; ses énor- mes ruches, sous ttu*re. IX, la /ooloirie trArisiote. 1*. i, et suiv.; spouîaïK's ou reîlccliis (les te!up> pu-nuinis sur ratinii- ration (pie nous nuposenl les (l'uvres (le la iiafurt' , P. (:i.:x. Température, ses ofTets sur les (j'Uî's. \'I, lî, 7. Température «le rin;!u.Mice de la I sur les animaux, sur huir taille et leur existence, \'11I, XXVH, 7. •) XXX, Tenthrédon »■; anthréne. imcr- tilude sur riilcriî ilicatiou de ces in-ectes. IX. xxvii, 2, ?i. Tenthrédon. i-lentiticatiou pro- l!;ii)le (le cet insecte, IX. XXX, Terme (.'xtrt''me p((ur \>'< accfui- rr- ■ • • !i ,■ ehemen'sdestemmc-, \ II.iv,7. Témoignages irre» usaiues (pu aitesituit l'autlnuit uate lie rilis- Termes extrêmes, les plu- tuali- toire (les Animaux, I). cxci. et SU!V. Temps propiia'- à la pi'-che du poisson, \dll, x\, 1:^. Tendon, ce (prAristote entend par la ; sa. [losition ; sa i^a' setir. 111. V, a. //. ()5- Ténia, ou Taenia, v^u' -oHtaire; stui de\elopp('meu! daiis les aniiuaux et dans riiiunme, \', x\if, 4, n. \'oyc/, 'i';iuua. Tennemann( 181)1 , -on travad sur la doctrine' pcripatetii'nuine ; - (ajiumet le inidne ouhh (pu' BriudvtU'. pour riiistoirc natu- relle d"Ari>tote, sans pariairtu- ses prejULfcs, 1'. ci.xxxv. Tentacules du poly|>e: usaire (pi'd en l'ait ; huir na!uia>, I\', I, !). Tentacules dongueur de-,, dans naii'es de lïiire de l'ectuuliîe ciie/ les homme- (.'t cil*'/. K'S lemmes. \', xu. Hh /i. Terrestres et aquatiques ain- maux : Icurdtdinllion, \ m. 11,-. Testacés, leur de-cnption L,auic- r lie, 1\', I. i. Testacés et crustacés, la S(nile diîl.'rciua' (piWnsfote mette tuitre eux. C(uilon(hi> par la science nioihuaie, I\', i, 'A. i, n ; - r(U-Lranistiîiou de leur partie charniu', (piand ils en oui une pareille a (a>lle des crusia- (.,..; ; - - nom!)!aMise- ditlereiuavs qu"i!> pi'estuiîent (.uitre eux, 1\', IV, i, 2. Testacés et crustacés, impor- tama- tprAnstoîe attache a les distiuiruer; — systèmes de leiu' (iassilicatiou dans l;i zoologie modtuaie, 1\', i\-, 1, /(. Testacés immobiles, pr.s nt-nî de gi'andes (IdlV'renees eiiir(> eux. 1\ . ]v, '). Testacés. on- les cinq -en>, IV, vin, 21*; — n'ont pas de sexes; c'est un même individu qui en- gendre et produit. IV, XI. 1.2. 'i. Testacés (du frai des , Ad x, ;i. Testacés (l-.ui. -ration des'. il< se reproduisent sans accouple- iiKUit : — leur naissance : leur cire. \', XUl, ) . e. Testacés qtriHiueîion générale de<'. naissant de la vas(* et du sable : — leur croissance, \', Xlîi, 11. Testacés gemiilan(a:» avec les plantes; leur stui-ihi- llte, VIII, 1, ti. Testacés immobiles, se nourias- stmt tle la iiarîie |)otable de l'eau de mer, Mil. n;, 2. Testacés mobiles, carnivores et herbivores; leur nourriture, VIII, m. 4. Testacés (retr;nte de- , eplMpie de leur retraite, s(d-.n les sai- stuis. \dll. XVI, 2. 'l ; — sai- son (pi! leur est l'axauxdde. \III XX, 10. 20 ; — eîlei (i.a la ge-ta- ti(>n sur la luuine ou mau\ aise tprdite lie ce- [loi-.-xur-. \ III, XXIX. 1 . Testicules en genid-al; de leur piositioii, III, 1.2; — des ovi- ])ares. III, i, 8. Testicules (U-u"auisation de-, des i)(Us>ons , et des S(U'pents; (UTetu- d'Aristoîe sur ces or- ganes, III, I, 4, it. Testicules des vi\:i>ares. muiii< de pieds; description detailb^e de b'ur organisation: de-.-iu a!ia!omi(p!e ;i con-ui'er. 111 . i. 12: - leur de-truc^ioi!, par (a)mpî'ession ou p;ir ;ildation, III, I, Hi. Testicules absence de, (liez les poissons cL les serpent-: c;i- naiix (pu en tiennent lieu. ^^ IV. ■). Testicules des oiseaux, lors de raciacapleiaenl. \l, X'ili. "i. Tétanos, symptômes de (a-tte maladie cliez les chevaux. \dll. xxiii, 4; — nom grec conserve a cette maladie pour une fiuih:^ d'animaux, ei pour l'Iiomme en j);irticulier, \'III. xx::!. 4. /(. Tête, .-os {larties ; ui- c.'! ()i;ui, IX, xi\, _!. Tête noire. îVcmiiiIiic .1.' Cff <>p- st':)u. IX. \v[. J. Têtes -noires et becs figues; n i - ( ' ; 1 1 i \ ( [ ! n - . • î il - ♦ : ! n 1 « • r 1 1 1 1 1 1 - IX, \ \ W!, <>. Téthyes, ou :\ tl"U\ !■■ mi lu;' -; l'Mir Cl"! •Uh'!!!'. I \' , NI, ! :i .1 - îii >!u L' rcr , I- iii -'•■•■. i' I i I !■ !:i st'i-'iic-' m. I i<'S'ii'- ; l'U!' il' -iTi j>- îinii ; li'Ui' (■l;t.->iru';ii icii, I \ , i\ , M. ;/. Téthyes 'l".^ lî'Ari-ÎMN'. r-'j^M!- (j'i';ii!\ ;i>ciili.'> i!c /omJ,._i^- î''-. ] \', \î. 1 , ;/ : n:;' '.tV-- Me l''iii' jin'it'ii.lui' (■■Mjinlh'. I \ . \ I. Téthyes. >" i;1:in'[Ui' [i.i > 1 l'i I' I" tl':) f . I \ , \ ! , !, Téthyes ^it.» iucri.ui ,\r-. ,- l.-i;- iiaïuff cliuMiui». NUL i, <•. Téthyes. <|u\Vi'i-î'>i" n':t ;>■!- r-.!!- t'oUiiu.'N av,M' l.'< j)< .1\ ju'-^ ;i j. 1- lyph'î-^; — (ll-^! lîict ir -Il ijli il ;i f;n!t' c«M!o <)fu':i n)>;u i •!! -'u- L'iilnT,', r. cxi.iv. Tétrix. (useaii; <.:.u ui-l; >";! j.[).-i!o ;iu>si oiirax. ;'i Afh'Mi--;, \'l, i, (>; — iurcrîifudc (>,.( (.i-caii , (jui ii'c-^i !!-''niiii'' qu.' dans fin st'u! |i:!S-- Tette-chôvre.ftiscan: :! La'ii>si'ur; nomlT'' i!»' >t>s d'Ui"- ; -itii iiatu!'''! ii'iiî <■! pa ■■ f,.<~.',Mi\ ; st ma ni<'i'<' i le i ft it !i 'S cli-'N' î'i'- ; l'en ' > l'i'H i'i'i >\ a - !'!.'< a <■•■ Mii-.î ; .;, ■ u,. , !X, \ \ ! . _* ; I j > I ) i a • ! ! 1 o : i I i . ' ( ' . ' iioni par la /.ifilojic lUiHiiaaio, IX, \ \ ! , _' , /( . Thaïes. {•• !a i;.-r l'^-".a 'Mi lata' tl-' la Tiiraa''", \ , \\. .1. //. Thôbes lai2-y]iîê\ aux *un-:rrai< (i'' c.af,' \ ii;,.. il ^ ;, ,j,.. .,.;■.. j "an V a u \i jih'l - on :i i ! ta laa' t !'■< c-uai-'H. II 11 îs. Théététe à<' 1 la a ai , la a ■ - a r la (iUf-Miai (If la aaîar'' .'.' la > < ' a M u • i a 1 * . (1 XX. Thémiscyrc. \il'a ,!•- Ann,aaia-; >a! u.-.' a rai\a'.' Ii'< c^ ai--taîs 'i'' ■-(ai ma n !'ia «a , schai a aiff n I a ia ia ' ataa ses li-riiia-a ilaa> >*a> •"'îi'l-- (la !. «aanaja-a \'. i, 4, ?i. Théophraste. <(ai Ili-uto iU^^ rianit'x ; rite >ur ! i , /■ ; - sar l-* txialiaa!. \' 1 11 . i\a •>, // ; «ata ■-ur 1-' ('l.a-^taiitaa ■}.• l'rî(» par Afistotta sur la liois dw cerf, IX, xa, tl. -'; : -^ - cit*' sur la la.iîua sanvaaa». tU sur IKltaiî i îica'a a» (lu liait L'Tca, IX. \ a . "i . // : — SdU ouvr.aLa- «les (d.au-ias des PKaiitf-, (at(' Awv rahaitilicatitui du mot rairanun. IX. \iî. "a // .; — discipla d"Arisi(>t(> «a son siu-- ca'ssaui' dau'- l'Iàtadc p('npat('-- ti^'ienaa; ^'Ui t'Umà^aaaa»' in\<>- (jua sur rau'litaiiiaitt' et la (a>nip>(i-ilion de l'Histoire (las Animaux; rappriudauman tai- tia» 1'' (Iclaat de ^oa Ilisîiura des Fiantes et le deiaiî de Tllis- Ixire (les Aniaaaux, sorties loii- i"s l.'s dtujx d'une même pan- .<<'-(a I >. ( X( a ('t -uiv. : '- {a'îel>rite oi \aaair d(^ ses otnraua's; sa. C(a'inai>snn(a:' de l'Histoire des Anim aax , I ). ( xiaa ; -— impos- .silaliie (le princi[u>s d■Ari^tot(a P. (U.xxiv;-- - SCS ("ara('terc<, et ses t)iivraa('< sur les Plantes, P. CLXXXIX. Théorie d*Alenu''on, rtd'iUt'e par Arishit(a I, !x, 1 , //. Théorie pén-'a\ale sur la rt-parti- îion dtas veines dans le corps humaai ; trois auteurs , dont Aristote discute les opinions, III, n. 2, ;/. Théorie msoutenaliUMrun sixième nAin:Ti(jri: DES MATIÈRES. .>,)0 Théories li'Ai-istoh' sur le cuMir, alîi'st;inf (It's (ii>sectiii!is ih-li- caie- vi nfiiiil)f.,'U.si's j)r;ui(jiu't.'s par lui. r. ( Lxii. Thérapeutiques pr.uM'iI.s ])()nr soulai;'*'!" et irut'i'ir les jx^i-cs, Mil, xx[, :i, il. Thermodon, nnjoin'irhui Tornieh, jjt'iit flt'uv,' ,jui se jt'iti' ùin< la iiitM- Noir.'. \ . x:\, ! i . ,/ ; - aht'illes sinLi'ulit'Ti'.s de ces con- tret's, \', x!x. 11. Thermodon (renshouchurt» du-, lieu (Ml h's poissons Irayoïit de prelereiiee, W, xii, (ï. This, iiu'ei'tiiude sur rnientilica- tion (le veiw {)lante, Mil, xv, Thon, e[)0(pi.' irenerale do sim ti'ai; — epiMjUos do ses j)oiites; diîîeronce outro io noUo et la fenudle, A', ix. 2: -- son liis- toiro.niit'ux e()!inue >li'< Aurions (|Uo des Modernes, \', i\, _', n; — sa noiirnluro, Mil. iv. 7. Thons (Ic-^) vivent on ti'oupo, 1, I, ^i): -- sont Jiss,.., Il, i\. !) ; -- leur classiiicatntn ; leur <'\- cessi\o a!'ondanee il.in^ la M»'- diîrrs'anoo, I\', x. ti, // ; - e!i- dron ot opo(juo nu ils iV.'iNont: petite.-vso et n(jni!)ro de leurs (ouf-, \', IX, a, 7. Thons (le pou des), sa rossoin- hlanee avta' le seorjoon , \' , XXV, 7. Thons iU'ostation di"^ . (d)St'rva.- (lons dt.'!^ j)èclieurs .sur lour ;"i^'t.'; — opo([Uos de leui' acenuple- mont et df lour jinnio : leur eroissaiice rapide, \1, x\!,!*, lu. Thons roiiK'llos, .'|)Oque de lse, \1II, XXIX, .">. Thorax dan- le- insoetos: (>rreur d Aristote : les imis pièces dont It' (hor;(X des lii-otMes se tonne, IV, V!!. J. II. Thôs d<'- (irt'o-, ine'M'tinido sur oef ani mal ; si^qx >-»' et re le cdi:ic:il, 11. XM, 12. ;/. Thôs et lion, mntiis d-' leur im- plaealtlc mimif ie. IX, ii, h; ; ^^ iiiiioranei' «o -u jipi>-itiiu! sur ridentilieati'Ui de oet "immal, IX. II. lii. h. Thôs (l''S . leur forrc; doute sur les espf'aa'- de îuo>; (diaiiirc- nienfsipi'ils -uîe.--'ai! stdnn les saisems de Tann-'e, IX. xxx', 8, cur les fliaiiLTeiuents d.' eoideur d>^ la inison des moutons, m, X. 19; - répon- (hiit en partie, a la Bulirarie et à la ilounifdie < rientale, de nos Jours, Mil, \ m. .'>, //. Thrace ddiasse en), do compte à demi entre h»- hommes et les «'perviers, IX. xxiv. 4. Thraces, leur nodhode })our en- fj-raisser 1<' eo.duMi, \\\\. vii!,'i. Thraupis, (ui briseur, oiseau; sa nourriture, VIII, \-, (i. Thym, 1 sut in ties aheilles, IX, xxvii, Ihu 39. Tiedemann i'1791-l797 ,pro( lame Aristote u h' leudslaîeur dv la philosophie ^.rreecpie » ; — son (tpini(tii sur son Histoire natu- ridle, P. ei.xxxx'. Tilon, i)oisi(ui de la saires-c de Platon; — explica- tion de >a nu'! hode et île ses théo- rie- en /.ool()j_ae et en physio- luL'ie ; - " ^M'aud-'ur de la peiiseo (jui anime tout lo Timee ; — ses lacunes et ses erreurs en j)hy- Slolitljic, P. JAX\. Tipha, incertitude sur ridentifi- cation de ce irrain, «pli -e raj)- jiroi'he heauciiup du Ide, du seij_de <>u de ror,i:e, Vlll, xxi, e, /I. Tiques, in-cctes; leur orig-ine, \d XV.!, la. Tiques de chien ; mot déjà em- jd'iye par Homère, a propos d'Ardu-, ree(mnai>-ani son , mallre, \, XXV, o, II. Toile d'araiLHiée, oxjilicaîitm do sa prodiict i(M) ; erreur de De- mocrite a ce sujet. IX, xxvi, 7. Tonnerre, son (dfet sur les mou- tons, et surtout sur les chèvres, IX, IV, 3. Torcol. oiseau; son nom grec, ctmserve par les nomenclaturt>s mf)dcrne>, (pii l'ont ap[)li(pie a une sorte do [de, son nom la- tin; sa siuiruliore habitude, H, viu. 3. //. Torone. ville en Macéd(une sur le bord de la mer, a l'extré- mité de la pres(}u'ile tSitho- iiienne ; elle donnait S(.>n nom au gtdff Turima'ique, au fond duquel était Ulynthe, 111, xvi, 17, ;/. Torone (vaches do , durée de leur lait, 111, XVI, 17; -- espèce do li(d'iss(Uis qu'tui trouve sur ses côtes, 1\', v, 3. Torone (les gens de) contestent la sensibilité des éponges, V, X!V, 4. Torpille, position de ses liran- chies; — iiositloii ih' sa vési- cult' du tiel. II, IX. a, II. xi, 11; — classée parmi les sélaciens; accoujdement des torpilles, V, IV, 3. Torpille i époque du irai de la), V, IX. G; — jio'^tant en elle jus- ipi'a quatre-vingts embryons, M. X, la; —sa îaculté d'en- gourdir (a* (pi'elle touche, même lies hommes, IX. xxxy 3, 4; — sa laculte electriijue, IX, xxv, 1, n: — place de raj){)areil electricpie de la torpille, IX, XX \, 3, Ji. .t,)lt TAIU.K ALPHAHKTIQn: Torpilles (\o.>), repvonnont \euv< petits dans leur iiitcncur : t'[in- quf ItMu- poutc, \'!. X, l."j. 20 ; - faiiiilio a laiiuclh' ('11<'> a}>p:*rtitMinon(, \'l, x, i i, n.. Tortue de mer et de terre, j. - titcsst' (If leur VAU\ II , XI. t). Tortue de mer, rc^-tMiihla-nc' di- ses reins :\.\ov ceux du Imimi!", II, xn , 1 . Tortue de mer et de terre, c >!î foruiatioa do Ifur t'-^înmac. IL XII, 16. Tortue da , disposition do s, .s tcstu'ult's, III. 1 , 4 ; ' (!ispM-,i ^ tiDii d<' sa. nuiîrice, III, i, 20: — est l;i seule de< ovqtarcs ;i av-. ur une vessif, III . Xi, \. Tortue de terre et de mer, lr ; Icu!" ma- nière de couver, \', xx\ii, 2, ;5, 4. Tortue, ses trois .'>p(>e<'S, \' , xx\ii, 2, /' ; — nature île sa peau, Vllî. xîx, 4. Tortue, nianu-eau! île î"(uaLMn pour se i^aienr. IX , \ i\, \. Tortues (L^^j, leur sifllenienf. l\', IX . 10. Tortues de mer et tortues de terre, leur nourriture; leur ireure de vie, \dll , il, II. Tortues de mer, leur- iiià-ln»ires pui>santes; leur nourriture. VIll. m, a. Toucher, seul et !nii(p!ê sen-, comuiun il tous les animaux, san< exeept mn : pa l't les ilu corps «Ml il -e !ri>u\a' dan^ l'-s animaux, 1. H'. 1, •>. \ ; - - Ari-t'>te vn faii le j'ctit de i^us Ie< {)iL;eons. \', \:, -i . Tourterelle i>onte de la', VI. i, .'). 'i ; - - nom hre d'teal'- « jii'elîe poml a la lois .• epi upn' de la pi Mit e ; lie O rUCi !i la i je sa CoU- Vee, \d. IW 1 ; — :"o_e de > on acaaniiileiiiep.î,- dure-' de -a \ae, \d, i\ , \. '.'> : - t'po.pli- (Ui elle paraiî ei di-par li ' : -a iiou!*ri- ture, \d 1 i. \ . 0 ; - -ou haluta- tion ordinaire. \d I ! . \ . 0, //. Tourterelle, eî PvîmIi-, cause d" ItMir iruerre : - - sa irm-rre a\ ce le VtU'lllCl' , ip.U la Mie , IX. II. I). 7. Tourterelle, prnprieo- -npiodière de cet iiiseaol. IX, \ \x\-ni, '.', // . Tourterelles :nii_a'aM"n 'ics,: leur reîi-iite, \ 111. \!\ , S, 0 ; \d 11. x\aîi , 2 : - leur manu're (le !t( ure ; diiree i li' l.uir \ le, après (pi'on Ituir a (U-e\e h-s xauix ; leiir< miL:u'a' ions . IX, viii, 'i, i) : IX, \ lii. 7 ; parti- cularité que pre-'Uitell! ces (jl- seaux, IX, \\x\ i. 1 ! . Trachée -artère , -i plac, : sa liai ure ; -a C'cumu u ica i u ui av(>c le ne,' ; s;i loiU'îi'Ui, ï, mi;, 7. Trachée-artère ipo-neui de lad i)i:s MA ri i: m: s. O.l / et de 1 (i'-oplia__'e, dans les ipia- ilrup'cile- vivipares et ovipares, II, XI. 2. a. Trachée-artère rappiu-ts de la) e'du pounem : s>'s ramitications. III, II!, 7 et suiv. Tradition empruntée a llid-odote sur la harlie des prêtresses de Ciirie, III, X, 12, //. Tradition recueillie [)ar Plin<' sur les envois prt'suines d'A- lexandre. pour t'aculroU' a Aris- to!e ses in vest i;:at uuis d liis- toire naturelle. P. lxxviii. Traité des maladies, ouvra ire irilippocrate . cdition Litîre, cite sur le phleirme, I , i , D , //. Traité (fannojx; ddlippocrate, des Airs, destaiiix et des lieux, tratl. et edu. I-d Li[îr<', cite pour riniiuemu' do:^ climats ssir la, reproduction dt^s pous- sons, V. IX, 10. //. Traité ddlippocrate sur l'iu- lluence des Inuix, des airs et dv< eaux ; comparaasiui de (aate étude avec celle d'Anstole, \ III, XXVill, ï, u. Traité des semaines ddiiiipoerate, cdit. et trad. 1-i. Litîre, (ute sur la théorie de- septmiaires , à la(|uelle (aua'esp(uid une loî'- inule d'Aristoti', \, xn, 4. )l. Traités diver.- d'An-tote. (aies, fiiissiiit. \ oir An-tote. Traité de rame, l'ite sur \o toii- cher dans les animaux, l. ni, i, // ; "■ - cit(' sur le privile_a* exclu-^il' de riiomme, \dll , I, L it : — cite sur la sensiSulite du touciier ,pj: d'imee, P. nxxvi ; — de l'Ame, d'Aristote, (dîé sur le {irobleme de la vie universelle et l'étude du principe vital, P. clv. Traité do la Mtirche des Animaux. cite sur la descri[)tion de la hamdie de l'oistaiu, II, xuii. 2. n; — cite pour une remaiapie sur Siphees, H, ix. 4, // ; — cit<.' pour une phrase qui lui a ett' (unpruutee sur la luarciie des testaces, I\'. ix. 7, //. Traité du Mouvement des Ani- maux ; cite sur le p.assaire (pai traite de ran:iiiille et du oom\- e-re, I, v, .'}. //. Traité d'Aristote du Mouvtunenî dans les Animaux, cite sur ïidoo qu'Aristote se faisait de ]'i»r- L-anisation aidmale. et compare avec la théorie de Cuvier. P. ( laii. Traité de la Génération oe Animaux, caîe sur le- aheilles et les araiirnee<, L i. 21, // ; — cdte sur la ire aération eu freiieral, I, IV. H, n: — cite sur Lexpressioii : « la. racine du ventre », I, x. a. it : - cite sur les porcs s(dipedes, II. ii, l.'L 7^ ; — tite sur la vessie des tortues de mer. IL xii, L n; — cite sur les ytuix des hinui- delles,(piii:-U(dM'vsent apures (pi'vui les a crevc's . Il . xii , 22 . // ; — monument qu'on ne saurait ôOl TABLE ALPHABHTIOI i: troi) admirtM-, III. i, ! // ; (lu sap.'j- r \IV l>'- (T- C!(e sur le h.'ri>S(>ii; vi'.v -ur It's îcsf iciiK's ilu (laupliUi: j-a^- sagt' eu Aristotc laMnoic ;"t sou Hisliiiia' «les Animaux. III. rfur< (le x\' !. ;i, ciî'' >ui' 1 u'U! uru(|Ui' (lu IdlV 1)0 W -) ( air vaiiK th's animaux. IV 1, a. .), n tion: — — (uîî' sur la casti-a- air une expression Arisîot.', III, I, U>, l / , // citt' sur les (X)t\ t'dons ii: ( a î t ' sur U' u 1 1 xoix l h' V Uau t . IN' IX }i : — cite sijp \:i reproflmu Hui de< aiiimaux imms , I \' 2">. n; - cïtv sur une ex[)r«'s- sion, (NMnparauI. aiix esquisses les n< autres. ippa renée (i viunes, a la sinaa.ee du e«uais, III, W _, ;/ ; -- eiîe u- aaies en vu- sur les oiseaux d une (.■ouleur iiiid e exca'S de i:aaiisse II Cite 'M' par XIII, 8 . LauieratKUi d^s jdanle un- ie nuMie de repî tiduction h' :ilus U'tUKuaal dan Ml maux su ixnaeur i ■ I- , ■ ' , Il ... eit, sur les aia'OUjdenielit s {U'< puis- SoUr i\ caie ur "(U'L'aue des tesinailes r\ le/ animaux, \ , » , ,'/ Clî' DU iir la redit II aai (pie lai t A ns- calvit 11' (die/ les hoiumes «a les t(>te (l'une cpu lu Ml \uiL:aii] i lecoiidation n )are pnisSuUS nvi- lecouphumau etiiens air la lecinidati-, ui [len dax. \" (ati air v, ; a a ua'i aipuanen! des (uaisîata-s -— sur r luaauipltumai! des instaae \ H. Traité apareeiatuai ini,! de ( ienera'iem (h An; maux. // - cite -ur le tiiix îmUKsUel de la f tMumc III, xi\- n, // Cit e sur le rôle de la 1 lUe laiez 1 es iH)is>ous, lîl, XVi, I Cite sur le nom de (aailli'tt. (M me au (piatruMue estoi uae (le.s rumiLiants, IIL x\ I, Ji : — sur l( s animaux qui ont J , n (ute sur une ex- pressidu d'Arisî Ole ( ' ( ) les viiriic ins iMisiii neernant -, V xi; // ; — elle ur la irrosstuir du petit d (deittiaut , au nio- menl de sa nai- a Mce ur les dl\(U"S llKMlC dlez 1 iCs ( l a ei'i » es animaux U pd e ! 1 1 e 1 d. xa . 2,}, DES MATIÈRES, ;59 71 Vl[< air i nrii: me d iiKulusques testac n : -- cite sur l laa^iue (j tote donne aux moules : XMÎ. uWr sur la lormaïaui ( le< 1 luître \' xn 10, cite sur la [Kuite pr I imniairc {{va Kanuoiiste \" XV (a te -ur eximea- î1 dlIhU'tMU -(aal< ■X, \ euîr X \ 11 I e ,i| e sur la. tVM'iueiiie d (aie air I, 2. ;:;. /( des oiseaux. cit e s u r lell! VI ( . il sur une (uu'eur reiut. Ari-ti.te. \" li . t», // par sui- des tiUaiieS repeîi détails reproduii VI, H, 8 't. /r. \>< air les ouUs, "- (a:e sur le t.uanc (d le laune d e- (en! un assai: • d .mmatix H M, li. lî istuire de . /' : - Citi Uli" olise }' jeunes peu! 'vatuai sur M. n. 1 ). // : — cite sur le- Veux dt-s oiseaux, dans le auaa's temas de !,a va \ 1 la . a . // explie;daui inie e ur veux de aïe pour ue Ari<- iiinai- d( 'S. piouvant re tis-er aui'e (jU ils luiî «de cvoX' n air la matrice c de m (M' lis-e VI \ I. es (due t •' ,./ • p'Uii' une (tpaiion d Autixairor l'Ai sur les sd'iale reiute M, ua n Al 1 s a 1 1 e c i t (.' a reprodu(aion de VI. (dîe XIII, 11, n : VI, XV an:iaii .)', )i \ I air le mot (rarriere-piir XVlI! , ,i , ;/ (dte sur la co ukair des animaux en iriuie- rai, (d sur les coultuirs d laniitie en pnriiculi(aa \T. - cite sur l'accoiinltmi XiX, • j. n. eni tuai que donne Aiastote de La d es une VI. XXMl, Z. Il celle des p. ailes d'Adiaa. M, lilles . VII TAliLK AI.IMl AHKTHJI i: Di-S M ATI l": RI- S. oGl luit dt's titinrîMCt's, \'Ii , ix , S, ;/ ,* - cih' Mir la caux' ilf la (litrtTi'ilCa' (i«'< X'Xf- , \"1 II . 1! , 1), n: — sur uni' roriaHM am du t(>\tt\ A' III, VI, 1, /> : — ciîf isur h's ataaiuplanicMîs li'itaril-, VII! , wvii . 11. // ; - - cit-' --ur le noniiirc irn-ufs ([ua l'ait !a cauKaau; sur raxjilu'aiion de la lâclu'tt' dt» (a't oivi-au , IX, xx, 1, 4, il : — cita si.r les cunuqui'S, qui dt'\ ii'liUant des r-j>aca> t\,^ fauiinas. IX, x\x\i:. '■'>. a: - sur un tait >iîiL''!U!t'r. arrive a {»!•('> la castration d'un îauia 'a a, IX, xxx\ii, li , // : — suit.' Uf- cassaira *'( uaauiti'^î'''' da rHi--îoire dos Annuaax; rhfl- d'ciuni'a z()(di'^n(iUf du jdii'ai-^ Sitpiit' 'j:vck- \ (Ut a! ion- tirof-- da caM <)U\ l'aLTa. appuvan! l'auliicn- tudta de ri li>i(M,ra dos Animaux, D. (cxix. Traité delà Génération des Ani- maux, \i\.an.ait adniir'' jiar M. Lewas ; iduU-d'oaivia' d'Aïas- tolo ; cite sur la Iwuaîaui >-\<-' la ^'•euoi'aliou, I*. xxin. Traité d'An^toto des Parties ^v> Aiiiniaux. cifo >ur la naulio.io (ju'Arisîoto y a exposoo. I. i, u: — (ute sur la diflV'rouao du noin- lu'a dos o!'L.aauas i\;'< aniiniux, I, li. 1 . /' ; — sou odjoî sp.aaal ; il e>t le (a)ni[)!tuutuit ^\<' 111 1-^ luire des Anuuaux, I, \a', 1 n, ;,• ,- — cito .--ur uuo C'Uirorniaiion douneo a riKunnie saul , 1 1 . ii , 11', n ; - (ut(> sur les tu'i;i a -,, don- nes à (aM'îains animaux ai ral'u- ses a (i'auîros, li. \iii. U. n: — cita >ur la Vf'- animaux , 1 1 . xi . 7 . /# ; cite sur restomac de.> rumi- nant- o[ (ifv Cl 'laatn- . 1 i , XII. 1 J , ' ; - lua'v -ar O' r;i j om a't dos iiifo--t 1 n< ;i la la airra uro d(' l'anima!, II. xii. 1 i . // ; -- on.» .^iir riU'Laani'-a tion d" la la n uuo dos siu-jt-auts ; An>iiao s'tui rtd'iU'o. (Mi (a-t ondroit, a i'I lis- toi re (\i'< Aninuiux , 1 i . xn. 1'», /' : -- (uto sur ro!-_-ani-ation ( i o s I ) ( u ^ s ( I n s ; 'S ox*a'»io >ancos, (>• ->ur \>'\iv rdlo dan- la d:iro-u< m de- a 1 1 lutaii < , cho/ cos animaux. 11, \ i; . :^M . :j i . // ; -- (uto piuu" ^iin a jiar''(aa 1 1, Ml du traaîe ■-jn-ait 1 d'A la -aao sur la. litau'raf aai die-, Ani maux. Il ! , !, 1 , a ; ■ lalo |m ^\\v la f lioi ua<' d' Ansî(ao ^ur l.'- \ ani- maux ; sur rinloci .ndito causia» pai' rox(a''s '\o L'iTiisso, 111. xin. d. N, u : - ^ eue sur !o sa w:: dans 1'' cuuir ; -ur 1 i u-.aoo I lOiO' du sanu : -ui' l iu,- ^\o h mytis dos cô- ])iialt ijM idi'v et do- im )llus(|u»^s : sur lo- us ,1e |;t s-l(dio et A^-'-< <'i"'os. 1\', i. 17. !S. // ; ^-^- Ci!'' sui* la oou!' (ump 1\', \a d, a : - (aU' -ur la naf urt^ ijes iddi \a'- . \\ , \ ; , 1 . d. /,' ; ^ - (Oîe -ur le tlaux'ix dan- !'■- ins,>,,e.'s, \\\ \ u, 2. n : - - (Ut'' sur 1 t piip'ire du se^ u'- pion; sur un mot rot ran.elif du texte . ÎX . VII . .■> . ti . it : — sur le (Ui na 1 (liifo-tir do- in-taics ; sur la. liouche des ciirales. l\\ VII , 10 , 11, // ; - Cite' sur le S(Uis du ;^'ouî. iinparlaif (da.'Z les pi)iss,in<. I\ . \an, d, ?i ; - eue sur rerrtuir d'Arisa:it(,' coiicern.iuî d' jiliiryux et le larynx. I \d ix. !.;/,■ (u te sur la vue des ms.'iU.'s . I \' . \ . 9, // ; - eue siir le- tes lie aies chez les animaux. V. iv, a, /' ; T. m. — cuo'' sur les œufs des lu'uxs- sons de mer. \d x, d, // : — (Ute sur l'animal aj'p's des- crip)Uons amitomiques de l'His- loire des Animaux, P. ci.xvi. 3ti il r;(;2 TAïu.i: AMMiAnKTion: I)i:s MATII-HKS. :it.3 Traités spéciaux d .ni.iiniiii.- ^ÎA ristoti', ue sont pa< [i;irv(Miu> jusiju'u nous. V . Cl \ir, . Traité des Plantes d'An-î te, en doux livi't'-<, citt' d-in- !<■ ca taloL'Uo (le DioL^'Ho Laori'c'. \ . I, >, >>■ Traité \\v la '! ii'cof !' ai (!■• la, {Mjiiito (lu o(our (lan> !os [di^- sons, 11. \n, a, // : ' oi'i' -air It's (lin'i-r.aiîs u-a_-i's .I.' la. jïL(Mu!>r;uio plata-o -mu-^ {•' ilia- phrauTUio, on coi's,>l,a. <1'',> oi tralos, I\', IX, i, //. Traité aniuiaiix d"- nio>ti(piov. 1\' , \, 2. Il : - -ui- (les i;a'ns (pii n'avaî^ la S.uiM'oilia' «>! d.'.s chose-- sonsddi'S. d'Aïa-^'ai», cito p(»ur une tln-^uaf .>ur !.■•< vaux di's animaux . 111, xni. 7, /; ; — ci'.' t(U''. (aïo -ui' !•' ximonaî d''s animaux aijuaîii|Uo--, 1\', X, 0, 'I . Traité de Cicéron -ur lo- ra[> ports dos Bions oi îles M.aux. uLU'-to rauilionti(Uie de rili-- toiro des Aninutux, mmoinniua' dans cot (Ui\i'a:_'o, 1). (;x< av. Traité de Plutarqucde. (,pnn ais des piiil(.is(.)pii(a>, et S'Ui irai!-' spécial sur riuiollitronco dos animaux, ddTerenî"S catations (}ae riutarijuo > laii d'Anstine eu le nommaa.t e; -an-> lo nom- mer, 1). OXe\i:!. Traite de zoologie . do M. lo diMa.eir ("lau<, !rad. lVan,oai-o ' le M. Motpn n, oiO' --ur la deii- Uif i'Ml i\'' \t l:'\->'1\' ai i le , .a ^î;I■ r.anja-. ! . :, 1 _1, 1 ii . /^ ; - ta1o :-\if la d'-linu a 01 d'-- ia de; hu- la-'-- ; -ur la,, (da <-ili('a t a ai divs cf!auv<'< x.ouri-- : .-ur i'appli- (O'i ! ion du lie it apod'*--, ! , i. lii, 17, e ; (aïe sur les jielaau} de-^ et les animaux auxfpnds ce Ui un e-l (an. 1 u'e d' unie ; - ,-ur le- aime-. I , I, JO, // ; ■ (Uîo sur 01 di-! : lu'î OUI . e- ani:n:iu\ a >:inir reuae oi d''< annieiux a >atu: liiano. Lia. i, // ; ■ — caî*' >ur les s.aaei.ais (O pois- sons ana \< 'L'ue- ; >ur le- (•.•- îeeo-, 1, i\-, 1 . i', /' ; — oiie sur 1;( leeiMii i,a! ion d'-- selamens ; — .-ur la nauu'e de l'fmvi'loppo de l-'urs ooiis, 1 , !\a (, (i, // ; - - (U'e sur le- -e. >{• "pendre- et le laondre de mur- paîî".- ; -ur l'a 'oedlo ; sur i'oi'oif «a la. l'.i aulle doiii ù\\: pa, rue le l,i!o'a \ : .-ur la re---e!idoa,noe de 1 an_:'Ui de oî du camua'e. 1 , \' . ! , 2 , /'/ : - oO" ,-ui' la l'a mdl'' < a-- pa-oaia- LOle^. . I, \ . i , w : -Ui- lo looU- ne[. ai , et, sur ie n. .m tpj", ai lui dt e,iae anoi u'e : 1 , \- .7. /' : -— .-ur la l'a mille di mf î'ao pa viu- l<- cou- sin, I , \ , 1 _î, /i : - - Cite sur les eplaaii.'o'e- : ,-ur le- pied- ilu Crolie, I, \ , j si, 17, // ; Cil,' -ur i'ep}'' axif a m. du nom d»' o : a 1 - a I e ( ■ - , 1 . a a ■ e ' - p e î , ; < • -, es- pèce- a le_a:iieii'- mince-. I, Vî, -2. ." ; - • cilo >ur les ac.idlc- (le- serpenN : — ((ent-a pratapie inco.--anto (le ramitiunua P, c !,x\a Traités trilippoiu'attu (lui, --don M. Littrf'a (Uii pu t'ui'o ci.uisulîos par Ari-tote , r. Lxvii. Traités die ri-hiuitation oî de lu < da a s>o do Xtuioplam ; liair par- tie /.OoliiL; apae . V. l.XLX. Traitement de l'e-ipunancio : ma- ladie du p'orc. \'l 11, wi, Ij. Traits (a--onîiels do la uictheHle zo(ilogi([Uo d'Aristotfo 1\ , i,i./'. Traits de douciuir et de docilité du diuphin. iX, xxx\a 1. Transformation, des pculs ci dos oncles. 11 1, X, i ; — tp.io sida — St.MU les animaux ijui viennent do larve'S, \ . xvii, 7. Transformisme, condamnation «pi'en .a pu'iuioncee (dîvlor: sa delinition; — .-'appuie -urtouî, d'apros Littre, sur rembrvoL'-c- me et sur la })alt-ontol<>t:ie : — s. m -iud avantaLU', P. cxxi. Transmission d • certaines ( r,LU!- ni>aii(eas (h>s partuiîs aiix en- fants, \'II, VI, 6. Travail do- abeilles, \', xix, 4. — des l'iadems et d<^s i^an'-pfcs ; son anaîotrie a\aa' celui di:> alKullt>s. ^^ XX, î, ?/ .■ — et vie (Ko- alieillo,<; phénomènes va- rie.- (pdiui y peut observer, IX, XX\ II, i). Travail des abeilles, (d)serva- tions nombreuses, IX, xxvii, G, /i: — moyens ddnvestii:ati(,)ns (jti'on n'avait jkis au tein}>s d'Aristott' })Our cette étude, IX, XXNll. 13. //. Travail (variations dans le) des abeilles. IX, xxvii, 42. Travaux u-epartition de-' entre le- abeilles ouvrières, IXjXXVii, ■21) et suiv. Travaux ultérieurs sur les di- voi' - l"a!i:-lf, IX. Il, 10. Trochile. (li'h.-it'r;) — .nu i.-! mt- ^■iioirt' '1(1 ci-nco.lil!" (le saïu- su>\s. iX, \ll, ), /;. Trogne Pompée. r.'jMNHlni! uu dî'ix, IX. i\. ti. //. Trompe des (.•-t;n-,-x; r.'->em- Manei^ de cet orL'au" a", as' une laiiLnia; >;i forc". I \', i\ , 11. Trompe. Wuv l'd.'ph.ini. Tronc, jriftio iii-iiu-ipde d.- uotr-' ^■oi'p.s, I, Nil, 1 ; , .. .,., «iiver^,'. jiai'ties anterieura^, I, \. 2, lU. Troupeaux dr i.r.'hi-^: dr.-^.i-,' de l.'uix eh.'ts ; ^^ !,■< froujif mx de ciii'S !•<■-, n'nnî \y.\> de chels VI, MX. 2, 0. Truie. jii»-i[i.in <>f iiniidii-c d»» se< ii!;iîie'l!..v. ]!. ii!, ;; ; - noum- '^i!'-' : îutaa' de liUirs jx-tif^., \. x: ''""• '"' ; - l'''ir ard'Uir iMMir 1 ;ua-(i!iple-neuit, \d . x\ n. 1 1 ; Truies de lacaouplfiueiK ,.[ .],■ la iresîaiiou de^ , nnniiu-i' ..rd;- uair.' dv leucs j)eii:N; -- la ^•■d>!"!a ; Les a îThUT-por. ., \ J^ -v\!ii, J. :\. Truies pleines, ''fLu. d.-^ ^d nil>. surfiles, e( ^(jî- p.. hr.'jii -, \ Il |. Truies ^h- la .m -.-iM'iMii ,!,.. , ]>!•(>( cde- einj^lovf-:, IX, ww!;, < . Trygon. poi-^Mn ; s..n idru! lîira- H'Ui . -a iiaïUFf, \ , M. !. /' ; — aeeou jUtUiicnt i!.- c.' poivron, \d î\a ! , //, Trygons, !<'ur or.'au." L'<'a.'raîcur; l'Mir :ie-'Mi!pl,.!i|,.iit_ \\ ,p^ 1 • \-^ Turbines, nnuf.' 'd|.' a cell,> d.-. h. - Tuyau m-iul-- d,.^ iuol!u>oue^ !\d K îo. d'' Types, deux typ... d'.'st.enars ''-'!'•- l"s aniaiaux. H. xn, i;i. Tyrannion . e^>a;.' d- ci ,s.,.r >> -n-ni iîi.phuieuir ],>-. oaivia's •'■^'■'^''^'"- I>. ''xov; iiupu.- "^''■'•''î'' '1'' -aviur \i> r.'-altat M"'"!!' ole.eiu s,.. r-uianie- ""■'!'- 'l--- laanu-rrit- d'Ans- ("''■. I). t/CXli. u Union haie'îu.'lle d,- ■^ I a La MU rt ^ in. :;. i. Uuité :' ' ' \ ' • ■ j ' n o u s . i X . ni- S MATii:iu:s, .!♦».) r' an , ipr.Viv-au.' a re- ^■"!i:iu.' n> premaux r{ (pa il a . iialitM' dan< pi'f-(p,îe iiuiia la v.uaa animale. III. vn. 9. //. Unité '1^' e«uH['.>-itiu!i ; iiif-iirc d:ins laipii-il'' Arisiitts' a t^uda' (•,'t;e (pe'-uon; — 'uaiit (pu> rai>a'iî e.a,!t' di-(aix-iiin au dc- hut lia ce siècle; --e> partisan-, 1'. cxijx <'[ >uiv. Univalves, d.HU-iîs ; -- adli<'- launa' (la leur j»ar(ia tharnu"' a la c'Mpnlla. 1\'. IV, .'i. 7. Univalves a! hivalves, l,uir> rn;)- pori- et Imux- dilî'iuauua'- : — leur ii'ui'; - ' nviWci' cxcratoirc, IV, IV, îti a 2:i. Univalves et bivalves, 1. urs r.-- Sfuuhlanca's ot lais(Mi (pli leur est nuisdda. \ lli. XX. 10. Urination des feinellas : Irur lait, W, xvn, 18. Usages superstitieux (pi'on fait d'un pfUit pia>son niunnic 1 <■- ch'ua'is. ou rtunora, II, x. l\. Utilité di' rin'au'vtuilitui d'une liaiala ,accnu(da'us«». dan- l'x-^ ca^ dilUcule- d"en!ant«unenf . Vil. IX. 'À. V Vache, nomlu'.' do sas mani-hui-, II. II!. :i. 4 : — son lait ccui- ti(Uit |»lus (rt'huti'cnîs do \vo- niaLî'e (pie (adni do la chèvre. III. XVI. n ; - sa V(ux plu- -l'as a que celle du niale, 1\ . X x 9 ; - durée lîe s,a p(ueee ; >a reirularHe nécessaire ; — dur-'e do sa va'! — lait de la \ xaciie (pii vituit de \ tder (■î le< reins. o[ do> r^-in-, dans la ve-sie, 1, XIV. i i. la. Vaisseaux sanguins, lobserva- tion con-ignee par Arisîott* sur leur ('paisseur diver.-e, est un grand pas de tait pour la dis- îincîicui des artères et des vtunes. III, II!, (i. //. Vaisseaux sanguins système di'sd qui traverstuU le dia- }i]iragme; vaisseaux qui vont dans les bras. III. iv, 1 . n. Vaisseaux lymphatiques; lenr dr-(uapîion est uiu> des con- tpiétes \e< ]du< récentes de la science modtu-ue, III, vi, 1, ?<. :m TABI.i: ALPIIABK TIOrK DKS MATÏKHKS. .)t) / Vaisseaux spermaîiijncs chez !(>> jtuK^&oiis ; — (l('■^<îI)s an:t!i>i!i!^ qiies sur les vaisseaux (îe< mâles, 01 sur leur disposition, VI, X. 17, 18. Valentini, sou Tluvitrum anato- niiouni. cit*' sur ror.-ranisatio]! (le Td-il (lu elîaîuch'nii, II, mi, 7, //. Variations de la voix d*'s nui maux:, selon les réL'-ii>n<, I\', i\, 17: — dans le ti'avail des abeilles, IX, xwii, i2. Varices, leurs rapports avec les poils, III. X, 10. Varices, saii^-utuneuts de noz, liéuiorrho'ides ; (udiriuf de (avs maladies, III, xiv, 8. Variétés, dans la lu-oei-cat ion d-' frareons ou de lillc--, \dl. \i. I) : — - iniinit's dan< les pa !■[ i"s . dont se eoHipiosent !«'< annuaiix, 1, r, 1 et suiv. Variétés dans les vivipare. ; va- riâtes dans la nature d.'s (cui's I. IV, 1 a 8. Variétés de couleurs de> y-'ux. surtoutelh'/, riioiani'', 1, vn;, "i. Variétés (uoadjrcusi-s dans les oriranos de la ii-tuieration, ehez les aiiimaux, II, ni, 8. Variétés de p(wi(ion d*' la vési- cule du liel, dan> les poissons et les oiseaux, II, xi, i:i. Variétés daîis la eonvistanee de Tepiiie dorsale. s(don la i- derables, tantôt tout a i'ait dis- seiuli'aMt'^, f:intÙ! avant entre elle< une cer-îaine ^iniilitudi' >,!.!; --- des aeei.uplenienU la couleur des o-uis des 'M-e;iUK, \'I. lî, 2. Variétés des saisons, pour ](>s porîees des l'oisson-. M, xvi. ». Variétés >ingulieres d'iti-L'anisa- tioii. cliez les congri'-, \d, x\i. \2. Vautour, i-.xdies inata'e-v|!)l(.. ne poîKi (|n nnt> ( par an. \d. w î , 2 ; - - li''H .et ni(di'' ci^t Miv,.an ; <,in nid, IX, XII, 'A, n. Vautours 'd^-uv ,.,.p;. .,,^ ,],,j_ |,.,jj, '■"n-tiiuMon : leur c"!i. I.' <>>piiisr,., ^xiy liMir^. ,!,._ nc'iirrv ; beirs reUMi!.-. ; n-un- ''I"" d'oMii's qu'ils !unî, IX, Xll. .'). Veau, (piabo' de sa pr.^^ure, JH, w 1. 1-!. Il . Veaux, à-.' et description d-- b'ur castration, IX, xxwn, (i. Védas, ciît's te, I \', \j, 2, 7^, Veille e! s-imneal (■h,./, p.s arn- maux. 1\', X. Veine rénale, s.'s divisions nom- breuses, I, xnq i;;, //, Veine .dill.'r.au-e^ de la -rande; «'' de l'ai.rte, 111. ni, il. Veine (pu parr du cn-ur : s i di- vision, III, III. il, ;/. Veine Ha grande'., ses ramifica- tions dan- b' t'tie, la raif. b' mé^ent-'u'e. !c< iutt'>!iii<. 111, IV, î. Veine splénique, ^ a gro<<. nr : (die corr''>j)ond a l'art'Te >plé- nit|ue ; Son point d-' dejtaii : s;i lonciion, 111. i\x -. //. Veine h-app^rts de la^ t'I de baorte, 111, w . 4. 'i. Veine ramitu'a'ion de la L'rnnde' cl de baoi'îe, dans b'^ r''iii<, à la \a's aines, aux jaml'C<, aux pieds et aux or- Pal.., III, IV, 8. Veines, partie.- sèches «d solides da!i> l'animal, b i. 0; - — bairs intorst»etii Ui< deseendellî o.ailS la vcs>ie. I. xiN', b"». Veines et sang, eleueM!'> le plus cnmniiue'menî ri'i»;indu> diaiis les animaux (pii niii du sang, III, II, I. Veines et des artères distinc- tion d('>), inconnu-' au tenip< d'Ari>toîe. 111. n, 1 . //. Veines, observai ion< antérieures à Aristote sur b'ur organisa- tion : c:iu-e des .u'reurs ciun- mist^s a ce >ujet, 111. ii. !> : -- olîservatiens -ur leur organi- satitm. biit-- p;ir (juelque< philosophes, 111, n. i u ih. Veines i principales', buir des- (a"ipti(»n; leur point de départ, 111, m, 2, :\. Veines thi'oried'Ari^toîe stir les) bv- veiiu's eonl'ondue^ tivec les ;u'tere<. 111, ni, 1, n ; — -y<- tème ])ersonneî d'Ari^tote sur b'ur di-trd)U!ion dans le corps humtun. 111, m, 2. Veines 'distribution des' dans le- hra,<, à la tête, (g dans les m«'ning''s. 111, tu, 11. 12: — suite de b'ur de-cu'iptiian dans les piarties intérieures «lu c>.>rps, III. IV. 1 ''t -uiv. ; — di-tinction de- venie- su-diaphragmati- ques. et de- vciiie^ sous-dia- jihragmatiques. par bantitomie modtuaie, 111, iv, 1. ?^ Veines et toutes les itrlères dem- ie- b'<^ ([ui se di-tribu'Uit sans disct.)!itinuit<', III, iv. 8, n: — leur'- variétés; précautions à prendre jncar bien observer leur organisati'.m ) et (b^ la (dKiir, m. Xll, 3. Veines, tout le sang de Panimal y est rtuUerm*'. III, xiv. 1 ; 111, x\-, 1; — entourimt b' (a)rdon omhilieab et s"atr(q)hiant à me- sure que b. \dl, VU. G. 7. Vengeance d'un (diameau, qui, par ru-e, avait été force de monter s;i mère, IX, xxxiv, i. :;ns TAI5LK AI,[M[ AÏU: Tlnii.; Vent (InÛiioncp (lu , Mil' r.'nirc!' et l;i Sortie (lt'< jMMs^nns d\i Pniit-Kuxin. VIII, XV, «. Ventre, sa irrnis^," <-hrz !.«< :,,;i- îiKiux (jui font |. Ml (le inruive- nient, in, xri. \. Ver, sons trop ef.'n-iu de ce inoî ; explication (ju'en donne Aris- tote. V, XV!!. !, //. Verdier, oi^vin; ^a nonrritnrv, ^ IJ^' "»■. » .■ - <'n trneia-e avec ^•■i fourt. 'relie, (ju'îl tue ; -^^ so-i oia'iriiie d'api'e. la l'c'-le ; ,.,, i-'-ueia-e avec le crex. IX, n, 7, ^" • '-'- ^^;i .Lrr. .«svPin-; notulire ([,• ses (cui'- ; -on nid do (a'in ei (lé' lame, IX, x:\ . ,"!. Vers dans la jète de-; cori'<-^ leur place ; jour L.'rosvouc ; l,,î!r nenilire, II, \;, H. C'^jICCCS Vers-Helminthes nv^^ (le , siirne (jui sert aux tncilecins {•nlir reconnaître le< malades niîeinu de l'cxpota' d<' ver lar-e e( plat. \'. wn, ',.. Vers-luisants, leur irenre; in- secte d(nit !e.^ uns ont de. ailc^, et les autre- \i'en ont pa-, 1\' î . 0. Vers-luisants, leur formation et leur métamorphose, \\ w ;. ]_>. Vers îi-onve. dans l,»s ani/uil!.-., et lau.^se expiirafion (piVui en donne, \d. X \ . :i. Vers ddIomer<', cito vui- l'ai^h-ro, 111. 'II. !); -^ cite sui- l'arî.Te, lajpitdle ne peut être (pie l'aort,-, m. ni. !». n. Vers atfrihiies a Mn^ç.-. stir le nomlire et l'.'cdosion . Vésale, >e-> travaux anaîomi(ni-. !^ied>!a!i' ludavetemoiiî !ev pr,,^, r ''''^ iours taei\ ,|u.' m'e AriNfoîo. dan- !-•. .c-caux -c dan- l.'s poi^.Mn-. H, x:. 7. /( • XI, 1 , /' Vessie, ha ui^ ' ' '{'''■'''' * ■ " ! 1 i a m t , Vessie rapports de la , p,,iiî' Tex- (a'ets-.n li.pihle. ot de rnito.'ai. p"nr l'exciaei^ui -eeh,-. 1, ii. J ; ^'i p«>-itm!! : ^ - >a d.-. !'"^' vi\ :p a-o- on ,,:i< uno ; -uo.- !a>' m impMNxi !,p. , ;,. j , vo.va' '!'" ;' ''te conp,.,._ I ;|_ ^,_^ j_ Vétérinaires modernes, «at. s ^nr !•'- m:i!adi"s du cheval, VIII xxni, 2, //. l)i:S MATIKliES, or>9 Vie des animaux, sejcui (pi'd- vi- ^ eîit sur t(ua'e ou dans l'eau. I, !. m. Vie dîl (Uaxaidih' de rivière sur îeia'e et dan- l'eau, II, vu. i ; — de- (diainelt''on< et des !e- /ariîs. 1 !. vn. !> : — des in- sectes, ajires (pi'on le- a cou- p.'<. IV, Vil. :!. Vie 'dui'i-c i\>^ la du d lunlsin ; nue,, ni < p! "cm p louait P's j >.,'■- clitMirs pour ca)nstaier son i\~c, M. XI. ;. Vie et ,act'»s des animrtux, \dll, i, 1 , et sun'. Vie 'dur'''e de Lad du (hamea'i et de relcphant, \dll. XI, 2 : — des ramier.-, de> pliia'on-, di'S tourterelles, et d<'s perdrix, IX, \ III. (i. Vie de- tiads l'spocos lie her'Ul-, IX. xvi:. 1. Vie <•! ti'avaal des aheilh's ; ph.'-- iccu-ei",- \aries (pi'ou y peut oli-' r\ el'j IX, xxxii, ti. Vie diaia'a' de la' dio r.'h'pliant îll'de el remoile. IX. XXXIU. 2. Vie. pi'oiileni" de la \le prise dan- toute -a. Lf.Mnuxa lite. P. (u.x'. Vieillards, plcmomene (pai se ju'oduit tui eux i)ar rappctrt a l.'Ur ^anL^ IIÎ. xiv. 1 ! . Vieille . nom d un pois-tan ; pas- sai^'-e dWritunidore . ipii prouve tpidly a\ait un]HU-s(Ui portant ('C nom, \ 11 1. xix, !♦. ?^ Vigilance de Fetahm -ur ses l'e- melle-, XI. x\ li. 1 ! : — des cordeaux, a n'eirc. pour chaque pay-. ([ue dan- le nonil)re qui peut s'y lii'urrir, IX, xxi, 3. Vigilance d.u Lrlanis mile pour ; convulsions des (allants. \"1I, XI. 1. Vincent de Beauvais, s u\ Miiadr du monde ; son hi.-toir" natu- relle. P. xcv. Vineux, (ds'.'atî de la i:rande es- pe(a> de [jiu'eons. \', x:, 4 ; — sa pon'i'. ^ I. !. a. i ; — cpa- cpie et moin-mî ou il se l'ait })r(mdi'e: -a ^■r(t--Mir; sa nour- ritare. \ lil, v. !». Vipère, ditTci-ema» de sa nature a v(^c e-dle «les autf''- \ i\ ipeai'es. I . \'l. 0 : — est souie \ ivipare enti'c tous les Serpents. III, i. 23: — vivipare ;iu deliors, ovipare au dedans; siui du mot llippo- inane, VI, xvn, 8, ?i. iiTO TABLi: ALPHABKTrnCi: Virgile, sos Crt-oi-Lriiiucs. cift'os at- tt'staut, son ainoiir de !a naturt», P. LXXWIll. Visage, <'ssus, los voilcs d» irrands bateaux, IX, \xxv, ;;. Vivipares, tous les animaux (pii ont des poils le sont; — va- riétés dans les vivij.iares, f, iv, 1, •> ; - di-^tinefhuis plus («u moins [H-t-eises dans Loirs es- pèces, I, XI. :; a 11). Vivipares lie irrande-vdineMisions ; leur accouplement, \', ii, k Vivipares (tousles). ont des yeux, except*' la taupe. I. vni, \. Vivipares (tous les^. ont de* oreilles, î, ix, .*i ; -- prinies qui leur sont (a^mmunc- : |)arties spéciales et correspondantes, II, I, '2 et suiv. Vivipares, munis de ])ieds ; des- cription détaillée de rcu'iranisa- tioii de leurs testicules, III, i, 12. Vivipares, bipèdes ou quadru- pèdes; disposition de leur ma- trice, III, I, 18. Vivipares (ditîerences des, et des ovipares; leur matrice. III, r, -4; — ressemblances de Kuirs os, vu, 7 : —nature de leurs car- îdaL-.'N. m, vin, 1. ;i ;^-- (uittous une vessi»', 111, X!. i : - - ont toijj; du lait et des manndles, III. xvî, 2. Vivipares (distinction entre les), ''tablie par Aristote, qui y re- vient snUVtUlt, III, X\[. 2, 71. Vivipares <■; (paadrup.'Mb-' : ditî'e- ronces d'animaux, I\', ix. 17. Voix deux_ de belephaut, avec sa trcuupe, ou sans sa trompe, IV, IX, VJ. DES M ATI K H i: S, :i71 Voix dans le mâle et daus la fe- melle; exception de la vache, IV, XI. 9; — des mâles et des fe- melb's : "- celle des maies est onlinaireanent plus irrave ; in- lluema» de la castration sur la voix. \\ -Xîi, (b 8, Voix du phoque, pareille au mu- e-issemeiiî d'un ]).i'u!', \'l, XI, 7; — des sanudiers, VI, xxv, 3, Voix ehaiiL^enient de kO chez les e-arcons et clint parfois ces chanirements, IX, xxxxt, 3, a. Voix et reirard du bison, IX, XVII, 3. Volatiles, leur izenre de vie, 1, i, 1!*; — (pli (Uit des ailes de |)lumes : vola'iles à membranes ])his ou miun< t'paisses ; vola- tile-- (pli (Uit du san_r, ou qui n'en ont pas: vubitiles à elytres, I. v, 7 a 13. Volatiles, iour orirane auditif, I, !x. 4; — (|U! n'ont p;is de sai- son [)our l'afa'oupleimMit, \ , viii, 2. Voleurs, nom d'une espèce d'a- luuUes ; leur couleur ; leur irros ventre ; — iruerre que leur font les abeilles ouvrières, IX, xxvii, 13. 19,22. Voyelles, etymoloirie de ce mot, IV, IX, 2, 71. Vue. le seul de tous les sens, se- lon Aristote, (|ui ait un corps particulier pour organe, IV, vni, 4, /(. Vue perçante de l'aigle de mer, qui, dit-on, dresse ses petits à regarder le soleil, IX, xxin, 3 . Vue fort mauvaise des cigales ; exp('ri(Uice du (bdgt qu'on peut aj)j^rocher d'elles, \', xxiv, 5. w "Willougby (Francis), (^t John Ilay ; leurs essais dans divtu'ses branches de l'histoire naturelle, faits (Ml collab(U'ation, P. civ. "Wimmer et Aubert (MM.\ édi- teurs et traducteurs de l'Histoire des Animaux; leur introduction citée sur les })artics similaires et non similaires chez les ani- maux, I. 1, 1, 71 : — leur opinion sur l'application d'un para- gra})he, I, i, b, îi : — cites sur la nature de l'emjiis; — sup- posent qu'une })hrase est inter- polée ; -~ cités sur la demi- sensibilité de l'(q)onge, I, i, 13, la, }i ; — cites sur un passage mis entre crochets ; — sur (pielques mots qu'ils ont sup- })rimes, d'après Schneider, I, i, 18, 19, n ; — cites sur des mots supprimes, I, i, 20, 21, ?i; — - cit(\s sur l'interprétation d'un mot, I, I, 20, 7N' ■— cites sur un<^ addition supprimée, I. ii, i. 7/ ,• — cites sur une correction ado})tee, I, m, 2, 7i ; — cités sur la famille du Batos, I. iv, 2, 7ï; — mots qu'ils proposent de retrancher. I, v, 5. n \ — cités sur les deux espèces de ser- pents, I, V, 9, Jt : — proposent quelques changements au texte grec, I, X, 15, 7i; — cités sur :n2 TAliU: AI.lMIMîKTIon; i)i:s MATii:i{i:s. :)7;{ dos inoîs ilt'jihicrs, (}u'ils ini'î- t'Mit <'il!r<' partMîtht'Srs, d:\\\-. l'Mir !<'xtt' t'î dans K-uî- ii-aduc- tion. 1. VI. (i. // ; - 1,'ur .miu- nirraîi"!! i\<'< divfrso- j.artii's du iNM'jis hum ini ; l"ur in ai' tutt'i' >ur les (UTiMii'-- auatti- niiifu.'s d'Aïastnf,', I. \i!. 1 , // ; h viî. .'!, // ; - Ifiir opinioîi sur uii<> j. liras ' inltTjHih'.- ; pro- I>()s»uit, d'après A ! !uM'î~lr-( 'rrasid Cl Si'luicidt'!', (lixiu'-- cha n L'»'- lUf'nî-; pour la. (atMij):irai>'.ii tics vt'ux avec dt's pci_'-!)('s, I, \'[i!. -, ;>, ;/ ; — cites sur une va- riant'', ({"après un nianusmt du \'a,f ican, sur le nom (!u liant df Tofodle, I, IX, 1, //; — cites sur l (Ma'dle de i'hoinnie et >ui' un }»a->sai:(' interpole ; — contcstruit l'cxactifudedc l'ohservaf ion sur rinnnoîiiiiîedc i'ormlle; . cit,.^ sur uin> !er,,u adopte,-, I. !\. ::, *. '». "; -- voudrauMit reîran- chcî' une pfirase, se ra[ip(U'!ant nu stuis du iroùf ; - haïr opi- iHon sur do<. mots mîerpoj.'s, I, IX, l-i, I.'). /> : - cit^'s sur les liomui(>s (pu onî du ia it. I, \, L, n ' -^^- ciîcs sur l't'xpr.'s^ion : H La ranm' du ventre > , I, x, •5, /' : tutcs sur rinterpol;i(ion d'un jiassairt», I, xin, !), ;^ ; -^ raisons sur iexpieljes s'appuie leur jtrojiDsition d,> rcjoier un ])assae'e, I. xiv, 2, // ; -- latt'S sur un tneiid)redo phi\ise (pi'ijs ri'j)()iissent; -- leui- opinion sur une indicMtion d'Aïastote, I, XIV, i. s, n : — (utt's sur l'adop- tion d'un comjjlemeut de phrase, pres(jue nécessaire, 1, xiv, 'i, /i ; — cites sur la de-iuaption qu'Aristote l'ait de la rate, 1, XIV, 11, 71 ; — répétition de moî> (pi li- coud tiiinenf. ot «pi'ds me!;,. Il' fuîre ci'i ^ehet v. 1. MN . \'k n : - Cl!,-. r.!ir une h'e. iH, 1 , XI \-, S 7, ri : riii'-. vur (le-, mot- a ! ' . : ; f e s ; s i j 1 ■ un eaanLreiii,.||t d,' î.-\'.., !P j, :p // : ■ ^iini.sletii Terrrur d Ar:-- t = 'î'- -nv !■- ne\;-n- d:.n,- Teie- J'iianî, il, I. (•i!e> >ar un p,,>,-a_re ,i,.p! m'/-. 11, n, 't. ?' : iir d.'s pMi'cs S"!ipede-. ; ^ - rite-, -^ur lilie !,•- '■ '!' at il tjC (•■■■, 1] , ; i _ ! "p ,■,, ; _ taie;, -u r un pa "---a .;.■ :i'ii . ■!•(■, H, 11. ! ■», // ; - ^ ci'e-, p, lur i'erreur d'AiM-t.e,. .ji;' [,, iiMinPp,. ,J,.s mamelles d,' rnUl'se, 11, IH, 2, /''.■■ ' n admeî lent [la- la î i-an---^ pi'-if ion priijM>--.'-e p:i r M. I-',!i>^- niaker, i\'. m . "i, ,■/ ; cit. -s sur l'application de l'idée de proportinii. Il, m. 1 I . ;; ,■ . ci- te.-, sur une cerrectum adaptée ; - leur traduction cati'e, 1 1, \\\^ l 'i. // ; - (Utes sur un pa.-.s ae-e de ( 'tesias, «jimnaiit de> deiads sur le caractère ,.( la t'.Tociti- du [U'etendu Mar(i(diore. H. m, l-"». w, cit«''< s!i!' le îiaîioin, H, w 1 . I) : - «a!e> .^iir roini-.- sKui (pie lait Aîàstoie, ^U^^:. ipia- dru])èdes o\ipares sans (pieut\ II, VI, 1, ;/,- -— (dteni N'ahmtini sur roriranisation de Toal du clianudeon. II, \ u, 7, //; -- leur l'eniaiapie sur les connaissances d Aristote, relativement .aux or- L'anes e'enitaux îles jims-ons, H, IX, 2, ;>. // ,• - -• leur l'atah'true, , -" .■ leur cataloirue cite sur l'a'u''' H'epliale : sur l'iun} < : sur le (U'a jcaud ; leur nme citée -ur l'erreur d'Aïa-^iote. relaiivemeni a dev piu'cs ^an< tiel : cites sur un [)assa_'e oiiscur. 11. \i. a, 7, //; - leur cataloLTue (Ute ^ur de,. nfun< de p(U-s(.)ns. II, xi, 11. n: — renianpaent une .u"- reur d'ArisiiCo", sur le< rein< des (uirue Cite sur le ihds ilesCrrecs; leur appu'e- (uatiiui d'un pa^-cry})he ; sur une kaam adoptée; leur catalogue cite sur le S(,'are; proposent, après d'autres éditeurs, diverses rec- iilications, II, xn, 22. 23. n; — leur catalo^aie cité sur quehjues oin d'Aristote, I\'. i, 17, n; — cites sur une plir;i-^e in- terpolée; sur une h.n'on ad(t|i- t*'e, m, I, 21. n : — j)arta,LreDt l'oiJinion deSchneider sur r.n pa- i'a,irr;iphe : letir editain du traite de la (ienerati(Mi dt^s Annnaux, (Utee sur les coîvIedon<. IH, i, 2 i. ;^- — III, I, 2a, 7?,- — leur remarque sur une omission d'Aristote ; leiu' o])inion sur la hn d'une j)hrase. III. n, 1, // : — leur opinion sur un mem- hre !;i<"' l> I Fi'nt il' tVM! .'!1'> t loii. I . \ i , il, // ; \:-riV ciiu - în"!-;u 1 tîi .il- -: :\ v ics (lu t*. >r:is îiuMi 1 1 n : !■"! r n* >! ■ Cltf.' -:n' \r< i'VVi'\ir- ;Mi:tî.i- iiU4U''> (rAri>'Mi.\ I, \ H, î . // ; 1 , vu, .')', // ; - !»MU' ()|)!!ii-:>!i sur Uii(» phras ■ nncrjiulfi' ; jin»- jiostuit, tl';ii)i't's .\I!i'Tt-!i'-(lranfl Vf ScliiiriiifU'. - menu [)()ur !;i ciuniKiraix)!! di'<. yt.Mix avec des j)(ml;'i!<*s, I, \uii. 2, ;i, ;? ; — (Mt«'S sur uii«' va- riaiitt', trnjïrès un iiianusci-it du Vatican, sur le nom du haut de l'oiaulle, I, IX, 1 , )i ; — cites sur l'ofeille de rin)mine cl sur un passat^'e interpolé ; — contestent TexactitudtHle l'observation sur rinimohilitéderoreille; — cites sur une leçon adoj)tec, I, ix, ;j, 4, a, h; — voudraient retran- cher une phrase, se ra{)})ortant au sens du ^'oùt; — leur opi- nion sur des mots interpoh'S, 1, IX, 13, la. ;/; — citt'S sur les luammes qui ont tlu lait, I, x. 2, n; —cites sur l'expression : H La racine du ventr(' », I, x, 3, Il ; — cités sur l'interpolation d'un passage, I, xiir, 9, 71; — raisons sur lesquelles s'apj)uie leur pro[)osiLiou de rejeter un passage, I, xiv, 2, 71: — cité's sur un membre de [)hrase ([u'ils repoussent; — leur oj)inion sur une indication d'Aristote, I, XIV, 4,-8, 71 : — cit('s sur l'adop- tion d'un complément de phrase, })resque nécessaire, I, xiv, "l, 71 ; — cites sur la description qu'Aristote fait de la rate, I, XIV, H, 71 ; — repétition de Mi"! - .{u il - r -n'iamnent, et ; ; ! uietten' ciiire crochets, l . M'- . 1 . ' : cités sur une !"•/ ■'!, ! . \' < . î 7. ?? ; — cité's sur '< ■ ''lî-'S ; — sn !• ail - ; 1 1 ' \ : ' ■ a ■- < 1 ; : n - T c j « ■ - ! , t>. ." : - ' c i ■ «'- >!n" ■■ li.'p! '(■<■•. Il, îi. '», ■; -U!' ua pas>:i :-.■ ;i 1- (1(^S !H.>'- fiia n.j'i'!iii- n : - >ii:n !•>!.' -i; r i' • pliiii' .11, \il\ p .--a:: // : ' ta te î-ac, II. Il, rciaaair d"A n -d >{•' sur i'iii ppi >- pdianic; — cif/'s >ur des porcs s< >]ip,Ml,'s ; lates sui' une !■'- on adi ipîf.' , II . II , j :î_ ,,,, ; — (ate> sur un passa-c alîer-a 1 1, H, l.'l, // ; — (a(cs piiiir r sur le nnnibre des liiauielles {[,' Tourne, II, m, 2, 7/: -- n'ailmettfMit p;cs la trans- position proposée par M. I^jss- makei-, I\', III, ."), // ; cites sur rapj)lication de l'idée de projjortion, II, m. 11, 71 : - a- t<''S sur une correction adoptée ; — leur traduction cité-e, II, m, l.'}, // ; — cites sur un passage de Cié'sias, donnant des détails sur le caractère et la t'tu'ocitt'; du prétendu Martitdiore, II, m, i"), 71 ; — cités sur le baboin, II, V, 1. ;?; — cités sur l'omis- sion (pie fait Aristote, des (pia- drupèdes ovij)ares sans (pieut\ II, VI, 1, 71 ; — citent \'alentini sur roi'gîinisation de l'o'il du chamelt'on, II, \ 11, 7, ;^■ — leur remai-que sur les (aumaissances d'Aristote, relativement aux or- iianes génitaux des poisson^, II, i\, 2, 'A, n ; — leur catalogue, (att' sur le sanglier d'eau, sur le ciuiLire; sur le scare et le svna- gris, ou syuacris; sur le Turdus i\'< math: ni: N viscivoru^ ; sar I glanis; su ,. ]■, appréciaîaai iV-' c"' HT ! ) 1. na ai -a r a a ci uns ani 1"- ia !i' r ïv I a a - e ..M.aaa 11. \f\iv ' a laia Ml >iu' cer- aa\ aa'A!as'-)îe \-, ait- car eiaiiipie d'ane reaaaa ii ai du lexif : bai:' > >|a- Hi'ai -ar un jiassaa'e compare a-, ec deux auîia'^. II. X!, 1 , ■{, // : ~ leur (aitalogue cate sur ra'g'ict''[)liai" : sur l'tun^s; sur b> crapaud ; leur note v\\i\o -ur biua-iUir d'Arisioie, relativeuieni à des porcs sans lad; cité-s stu- un passage obscur. II. xi, 5, 7, ii: -- leur catalogue late sm- des noms de ])oisson^. II, xi. 11, ;/; — remarcpient une er- reur d'Aristote, sur les reins des oist^aux et des poissons; cités sur une j)hrase (pi'ils ont mise entre crochets, II, xii, 1, 72; — j)roposent unecorrection; mem- bre de phrase qu'ils j)ropos des Grecs: leur aj)pre- ciation d'un j)assage; phrase qu'ils veultmt déplacer, II, xii. 12, 71 ; — leur opinion sur un passage relatif à l^déphant. II, XII, 1, 71 ; — cités sur un pas- sage aj)ocryphe ; sur une leçon adoptée; leur catalogue cité sur le scare; proposent, a{)rès d'autres éditeurs, diverses rec- tilications, II, xii, 22. 23, 7i; — leur catalogue cité sur quelques oiseaux; sur les noms de divers oiseaux, II, xn, 27, 30, ?i : — leur ('(iition et traduction du traité d'Aristote sur la Généra- tion des Aninuiux, citée; — leur i ai vra _e. _ / ' ' — 1 ' a i r ' ' a i î a a i a e : ' ; ( i r ' ■ aer:a ion de- Aniinaax , ii'ee SU!' !•■ laaa--ori ; irj v-a -j,' fit é i 4atad<'s {\n daaai. I '■l Ansa ae reuvoa- a d«"»s Aniaiaux. lli , — C' Ua'eCÎ l- 'h' ! j U liS SU!' 1 dan- SI ai 1 i i - M qi 1 . i, ."». // ; proposent; (aie- sur une j.'eon proposée et ado])tee : sur un (•aauLiaMutuit du texte. 111. i, !*, il. 71 : — III, 1, 12. ;/.• — rej pro- duisent une ligure inditjuee j)ar Aristote; leur ojunioa sur tout un j)aragraphe, 111, i, 15, IG, 71 : — leur traducti(ui d'une exjiression d'Aristote, W . i, 17, 71 ; — cites sur une phrase in- terpolée; sur une baain adop- tée, III, I, 21, ?i: — i)artagent l'opinion deSchneider sur un pa- ragraphe ; leur édition du traité de la (>ener;ition des Animaux, citée sur les cotylédons, III, i, 24, 7ï: — III, I, 25, 71 ; — leur remarque sur une omission d'Aristote ; leur opinion sur la tin d'une phrase, III, 11, 1, 71 ; — leur opinion sur un mem- bre de phrase, III, 11, 10, 7i ; — leur hypothèse sur le système de Polybe; dessins qu'ils ont donnes, à la fin de leur second volume, pour mieux faire com- prendre les systèmes de Dio- gène, de 8ycnnésis, de Polybe et d'Aristote, III, 11, 16, 7i; — justice qu'ils rendent au zoolo- uriste grec, sur sou svstème des veines; proposent une variante, III, m, 2, 5, 71 : — cités sur une leçon adoptée: signalent une observation consignée par Aristote, sur l'épaisseur diverse des vaisseaux sanguins, IV, m. 574 TABLE ALPHABÉTIQnE DES MATIÈRES. *.§ *mt «4 G, 71 ; — Icnir opinion sur une voino dont parle Aristoto, III, m, 7, ??; — leur ojiinion sur la veine dont veut })arler Aristote, III, m, 11, 71 ; — leur traduction d'un mot du texte, III, iv. 1, 7i ; — leur conjecture sur la lin d'un })aragraphe, I\', iv, 7, )i : — leur interprétation d'une phrase; leur catalogue cité sur rid(*ntitication du prox avec le cervus capreolus: — sur le l)u- bale, III, vi, 1.2,//; — leur sup- position sur la ré})étition d'une phrase ; cites sur un j)assage altéré, III, vu, 4, 5, 7i: — leur opinion sur une phrase (ju'ils mettent entre ci'ochets. III, vu. G, )i ; — cités sur une leçon adoptée, III, nii, 11, n; — ci- tés sur une correction utile, III, VHi, 2, ;r, — leur observa- tion sur la connaissance ({u'a- vait Aristote de la ditl'erence des cornes en gênerai et du bois de>i cerfs, III, ix, 4, 7i ; — cites sur une phrase interpolt'e, III, IX, G, 71 ; — phrase qu'ils met- tent entre parenthèses coninu; suspecte, III, x, .'i, n: — leur o])inion sur la harhe des pré- tresses (.le Carie ; eitt's sur une leçon admise, III, x, 12, 71 ; — remar(pient l'erreur d'A- ristote sur les sutures de l'os frontal, III, x, 13, /i : hMir critique sur (ju(d(jues (K'tails donnés jiar Aristote, III, x, IG, 71 ; — cités sur les change- ments ile couleur des animaux, phrase qu'ils proposent de sup- primer; approuvent le dépla- cement du mot Astyritis par Pikkolos, III, X, !*.♦, 71 ; — cites sur la connaissance (j[u'avaient les Grecs de l'huile de foie de morue : aftirment l'exactitude d'un fait sur la graiss(> des reins dans les animaux, III, XIII, 'l, .'1, 71; — leur curr<'ction heureuse d'un j)assage sur la théorie des yeux, III, xiri, 7, // : — citf'S sur une correction qu'ils n'ont pas re])ro(luite dans leur traduction : sur une j)hrase qu'ils croient être une glose, III, XIV, 7, 12, }i : — leur i-oii- jecture très-prol)al)le sur une phrase, III, XV, 1, // : — leur remarque d'après M. Meyer (Zoologie d'Arist(»te) sur la classitication du j)ho(itie, III, x\!, 2, // ; — leur interju-etatioii d'un mot, III. xvi, 3, // ; — citt's sur une leçon adoj)tée, III, xvi, iS, n : — citent M. (iorup-Hezaii"/, (chimie physiologi(jue', — sur hi pri tpoi'tion de cast'dne contenu dans le lait de chèvre et dans le lait de vache, III, x\i, It, //, cites sur la dilVi'' renée de la pré- sure et du lait, 111, xvi, 11, n; — cité's sur une l<>con ado])t«'e, m. XVI, 15, ;/ ,• — cites sur l'as- sertion de (Ué>ias, r(daliv(>ment. au s{)erme de l'elephant, III, xvii, 3, 71 ; — cites sur un pas- sage relatif aux pidyjtes, l\\ I. î), n: — leur catalogue cite sur le calmnr et la seiche, IV, 1, 13, ;/ ; — cites sur une cor- rection adoptée; sur la langue des cephalo{)odes, 1\', i,l.'),;/; — leur catalogue, cité sur l'o- zolis et l'elédon; — cites sur une j)hrase interpolée, IV, i, 23, 24, 71 : - cités sur les pin- ces des t'cre visses ; l(Mir cata- logue cil*' sur les es[)èces d«'S crabes, IV, ii, 1, // ; — cites ■^ f^* sur ce qu'il faut entendre par le cou du crabe ; — cités sur une leçon adoptée dans leur texte, et ime autre dans leur traduction, IV, ii, 8, 10, ?/ ; — cités sur un passage altéré, IV, II, IG, 7i; — cités sur la position de l'intestin et l'esto- mac des cra])es ; — cités sur une phrase ({u'ils mettent entre cro- chets comme suspecte, IV, ii, 21, 71 ; — cités sur une j)hrase mal })lacée; — sur un i)assage dont ils suspectent l'authenti- cité, IV, II, 22, 71 ; — leur ad- miration j)our Aristote, l\ , m, 4, 71 : — cités sur la variante d'une j)hrase; sur une autre, qu'ils proposent de suj)primer; — sur le sens (ju'ils donnent, dans leur traduction, d'un mot du texte, IV, m, ."j, G, ?;; — leur cataloirue cité sur les so- lènes; — ^ sur les téthycvs, qu'ils rangent parmi les ascidies; — sur l'huître de marais; leur opinion, avec celle de M. \o. professeur Grube, sur la dési- gnation du nom irrec de cet animal, IV, iv, 3, 4, ;/ ,- — leur catalogue cité sur le Pecteu Jacobœus ; — cités sur une phrase; sur l'emploi d'un mot grec, IV, IV, 5, G, ?i: — cités sur une leçon adoptée; sur un membre de phrase aji: — leur opinion sur un ])ara|4"raphe, \, m, 1, 71 ; — leur catalogue, cité sur la classitication de la gre- nouille de mer; — sur le chien marin, V, iv, '.), )t : — suspec- tent l'authenticitt' des })aragra- phes 5 et G, V, iv, ."», )i : — leur catalogue, cit(' sur la nature du kestreus, \, iv, 8. 7i : — leur oj)inion sur un passage ndatif aux polypes, \', v, 1, n; — ci- tes sur une phrase (lej)lacee, V, VI, 1, 71 : — proposent une con- jonction, au lieu d'un adverhe, V. VII, 1, 71 : — cites sur le plongeon et le gotdand, \',vin, (i, ;/ ; — leur opinion sur deux paragr;iphes, A', viii, 0. /i ; — leur catalogue cité sur l'iden- titieati(»n de (pielques j)oissons, \, IX, 1, 7i ; — cites n, V, X, 1. // ; -^ leur note sur la ponte des jioules: — leur re- marque sur la, distinction des noml)reuses espèces de pigeons, V, XI, 2, 3, 71 ; — cit('s sur un l)assagealter(''; correction qu'Us proposent, d'après un passage des G('oi)oniques. sur l'^ige de la fécondité des l)i'liers, \' , \ii, !), i) : — leur oj)inioii sur l'aj)- plication du mot de cou aux DES MATIÈRES. 0/ / mollusques; — cités sur tout un passage qu'ils rejettent, V, XIII, 5, 8, 71 ; — phrase qu'ils proposent de rejeter ; leur opi- nion, d'après une indication de M. le professeur Grube, sur l'identification des huîtres ; ci- tés sur une leçon adoi)tée, V, XIII, 10, /( ; — cités sur une le- çon adoptée ; membre de phrase qu'ils veulent rejeter, V, xiii, 11, 12, 71 ; — rejettent deux pa- ragra})hes, V, xiii, 14, 15, ?/; — leur opinion sur toute une fin de chapitre, V, xii, 10, 7i ; — cités sur une phrase qu'ils rejettent, \', xiv, 1, 7i ; — cités sur une leçon adoptée, relative- ment aux animalcules logés dans les éjionges, X, xiv,a, //; — leur catalogue, cité sur l'ideu- titication du mot de langouste, V, XV, 1, 71 ; — leur note sur les lieux j)ontes annuelles des langoustes, V, xv, 4, 7i; — leur correction j)resque indis])en- sable d'un mot du texte; — admettent une correction pro- posée par M. Pikkolos; leur interj)rétation différente d'un I)assage, V, xvi, 1, 3, ?i ; — ci- tés sur une figure empruntée à KoUiker, représentant l'œuf de la seiche, au moment de la ponte, V, XVI, 5, ?i; — leur ojii- nion sur un ])aragraphe; sur une leçon, V, xvi, 10, ?i; — corrigent un mot du texte; — cités sur une leçon, V, xvii, 1, 71 ; — cités sur une variante qu'ils proposent, V, xvii, 5 ; — leur su})position sur une dési- gnation d'insectes; leuro])inion sur un passage, V, xvii, 9, ?i; — proposent diverses variantes T. III. pour rectifier le texte, V, xvii, 14, 71 ; — leur opinion sur des passages obscurs, V, xvn, IG, 17, 72; — leur conjecture sur deux paragraphes, V, xvii, 22, 71 ; — leçon qu'ils acceptent d'après M Pikkolos, V, xix, 7, 71 ; — leur opinion sur un pas- sage, V, XIX, 0, 71 ; — leur oi)i- nion sur la production du miel des abeilles, V, xix, 11, Ji; ~ cités sur le bombyce ; — leur catalogue, cité sur le scorpion, V, xxr, 1,3, 7i; — leur opinion sur un jiassage contenant une contradiction; — leur cata- logue, cité sur ridentitication de l'attelabe, V, xxiii, 3, 4, 7i; — proposent une correction qui mettrait deux passages d'ac- cord; leur opinion sur un autre passage, V, xxiv, 3, 7i ; —cités sur des insectes désignés comme des poux, V, xxv, 3, ??,• — leur remarque sur l'emploi du mot de tiques de clii.ms, dans Homère ; — leur catalogue, cité sur la vermine des pois- sons, V, xxv, 0, 7, 7i; — j)ro- posent un changement de lec- ture; — adoptent un sens donné par Camus, V, xxvi, 2, //,• — leur catalogue, cité sur les psènes, V, xxvi, 3, 7i ; — leur catalogue, cité sur l'iden- tification du 'tétrix, VI, i.o, 7i ; — variante de leur traduction sur l'accouplement des oiseaux, VI, II, 10, 71 ; — leur conjec- ture sur deux p'aragraphes, VI, II, 11, 71 ; — cités sur un mot du texte, qu'ils jugent in- dispensable: cités sur les mou- vements qui se produisent dans l'œuf des oiseaux, VI, m, i,7i; 37 TAHLK ALPIIAIÎÉTIUUE -- (•!((■> sur uno phrasi^ (irphi- cée. ^'I, IV, (i, /' : — It'nr ('"ii- icctnrt' sui- un paraLT^iplif, \ 1. V, 2, V : — It'ur «-onj^' •tiii'c sur une j)hr;ist> — leur (■al;il<'u:ii('. cité sur ra'LMilios, \ I, ^'^ 1. i^, ji • — croit'Ut ([uo trois parairî'a- plies sont apo('r> j)hos, \ 1, vu. 1-3, it; — chan-'-nt lo texte, ou s'ai>[>uyaut sur la traductiou d'All)ort-lo-Graii(l, VL viii, 4, 'n- — leur- catalo^iu', citt' sur la grenouille de luer, et sur ce (pii la distini^ue des autres s«'la- ciens, \I, x, 1, // ; — variante qu'ils pri)poseut potir un mot du texte, VI, x, ti. ;/ ; — leur traduction ditlerant du texte; leur cataloirue, cite sur L'S sé- laciens plats, VI, X, S, ii; — mots du texte (pi'ils retran- chent, VI, X, 14, //,- — leurs observations l'on diverses de celles d'Arislote, sur l'epoiiuc; de la i)onte des sélaciens, ^ 1, X, 19, //,- — leur cataloirue, cite sur It; bo'uf marin, \'I, XI, i, ii; — leurconjectureini:«''nieuse sur la durée de la croissance du marsouin et du dauphin, VI, XI, 4, 7/ ; — h'ur traduction d'un mot qu'ils irardent dans leur texte, Vi, xi, 7, n; — leur traduction précisant davantaire les choses poui l'oriianisiition des anguilles; •— leur cata- logutî, cité sur ridentilicalion du serran, du phoxin, \'l, xii, 2, 3-, n; — cites sur la i)isci- culture ; — leur opinion sur tout un iiassage, \'I, xii, 4, a, n; — cités sur une jdirase, (ju'ils ne comprennent pas l)ien; sur une autre, c^uils n'ont pas ad- mise, VI, XII, 7, 71 ; — cités sur tiMit un j)araj.'raphe, \'l, xii, 1!>. // ; — citt'S sur une cx- jtression L:r*'C(pie assez siuLi'ii- lièr.'. M, x:i!, 1», ;/ ; — leur ea- talit^ue. citt> sur le tilon, W, xiii, !K II : — leur conjecture sur une pln-ast' atlmise ; leur cataloLTUt», cite sur les petites m:eniiles, M, xiv, 1, // ; — j)assai:e (ju'ils reirardent comme apocryphe. VI, xiv, .'i, // ; — cites sur une leron de Sclnu'i- der, ipi'ils repoussent, \'l, xv, 1 , ?/ ; — ■ proposent une lecture un peu diflerente du texte; leur cataloirue, cite sur riden- tilicalion de plusieurs poissons, VI, XVI, 3 et suiv., // ; — cites sur un parairraphe, (pii co!i- tient des erreurs manilestes; leur observation sur la siimifi- catioii d'un mot du texte, M, XVI, !>. Kb // ; — cites sur une addition qu'ils rejettent, W, xvii, 1, n; — sur un sens dii- ferent ([u'ils donnent du texte; sur une phrase (pii leur est susjx'cte, \'I,xvii, 7, ;/,• — leur opinion sur tout un ])aragraphe, A'I, XVII, 11, ;/ ; — leur traduc- tion un peu (liiT('rente de la leçon vidtraire; — leur chan- LTcment du texte vulgaire, M, XVI!. 1l\ 1.'), // ; -- leur opinion sur la lin d'un chapitre , W, XVIII, 4, n; — j)roposent une correction du texte, sur la du- rée de la gestation des chien- nes, \'I, XX, 2, II] — contes- tent l'exactitude de l'observation d'Aristote sur la couleur des dents des cdiiens, lorsqu'ils vieillissent. \"1, x\, 7, n\ — leur renuircpie sur une expres- sion, et lecoû différente qu'ils DES MATIÈHES. :i7'j projmsent. VI. xxi. 2, ii : — b'Ur iiiterpiN'tation de l'cxjires- sion dlbimcre sur l'âge et la vigueur du taureau etdubccuf: — modilicatioii (qu'ils pr(q)o- sent sur une leçon du texte, W, x\i. ."), n ; — leur correc- tion sur l'âge l'espectit' des ('talons et des juments, VI, XXII. 7, n; — cités sur une correction qu'ils proj)osent, et que justitie le contexte, ^'I, XXII, 11, n\ — leur conjecture sur la tin d'un chapitre, M, XXII, La, ;/ ; — rappellent des observations récentes, qui con- lirment celles d'Aristote, sur l'âne qui ne tette })oint une jument, VI, xxiii, tJ, n\ — leur note cit('e sur le bardot et les mulets, VI, xxiv, 1, i\ ; — ci- tés sur un membre de ])hrase, qu'ils mettent entre crochets, A'I, XXVI, 8, // ; — corrigent le text<> sur le temps de la gesta- tion de l'ourse, '\'I, xxvii, i, n; — cités sur l'altération d'un jKissage ; sur une correction adoj)tée, M, XXIX, 4, n; — ci- tés sur deux espèces de rats eu Egypte, VI, xxx, a, n; — leur transposition du livre ^W, entre le IX" et le X^ Vil, i, i, n; — cités j)our un change- ment de leur traduction sur la voix de la femme, Vil, i. G, n ; — admettent une leçon pro- posée par Schneider, Vil, i, 0, n; — cités sur une correc- ti(Ui in(lis])ensable, introduite dans leur texte, et dans leur tra- duction, relativement à la na- ture de la femme. \U, ii, 3, //; — cités sur la modilication d'une leçen vulgaire, \'ll, ii, 5. Il : - proposent, après Pik- kolos . de chiuger (juelques mots du texte. \'II, n, 8. ?i; — leur conjecture sur tout un l)assage, MI, m, 1. rt ; ~ re- produisent . après Schneider, une leçon sur les épo(pies di- vers<'s do la naissance du l'oj;- tus humain, \'ll. iv, 10, n: — cités sur une transposition de j)hrase, VII, vi, 4, ;; ,• — leur étonnement sur la concision d'Aristote dans un })a TAIUJ: ALPHAHKTIUrE — It'Uf cataloLiUt», cité sur l'idcntiticatioM du latax, \"I1I, VII. .■■», }i ; — Ituir uott' >ur h' styh' (TAnstott' ; Uuir cataloLTu»', riîc sut- le j!()i-{)hNi'n».'i. \'I1I, vni, 1 , // ; — cit»''S sur une la- cune dans ](' texte; --- leur conjecture sur tout un })asai:e. ^'III, XV, 1, /;; — cites sur une lin dt» i)hrase, (ju'ils rejettent, VIII, XV, 8, n; leur cata- loLTue, cite sur l'urphos, Mil, xvn, 2, Il ; — leur conjecture sur un> expression du texte. spéciale aux oiseaux, \'III, xvn, 2. il; — mots ([u'ils sup- primuit, ti>ut en citant un pas- sage d"Artemidore,sur un pois- son nomiiK' la \'ieille, \'I1I, XIX, n, //; — leur conjtH^ture sur deux }>aragraphes, \'III, XX, 2, ii; -- leur conjecture sur ipielques mots du le\te; hnir changtMuent d'une leçon, VIII, XX, 11, 71 : — leur con- jecture sur un para,t:ra,phe, VIII, XX, 15, n: citt's pour leur conjecture sur une leçon, \ III, XXV, .'{, //; — prel'erent une leçon, d'après la traduction de Guillaume de Morbeka, VIII, xxviir, 2, n : —cités sar une leçon adopté>(\ VIII, xxix 4, '/ ; — leur conjtM'ture >ur quel({U(>s mots du texte : leur ap{)reciation sur tout le IX'' li- vre, IX. il, ;;, )t : - leur cata- logue, cité' sur rid.'Utilii'atiiMi du thé<, IX. n, It;, n : rur la grenouille de mer, IX, xxv, 1, // ; — leur conjecttire sur un memhre de jdirase, IX, xxv. 13, // ; — par- tagent l'opinion de Sclmeidcr sur une lacune, IX, xxv, 2;>, n ; — l(Mir remarque sur une inexactitude d'Ai-istote, relati- vement au travail des aheille-, IX, xxvit, 13, // ; - })roposent une leçon (pii serait mieux • l'accord avec le contexte, IX, xxvii, 29, // ; — leur oi)inion sur la tin d'un (diaj)itr'\ IX, xxvii, 30, // ; — cit(''S sur une leçon pro[)0see et ado])tee. IX, xxxii, 2. 71 : — sur l'ordre d'un chapitre, IX, xxxvii, 1, // ; sur une leçon qu'ils rejettent. IX, xxxviii, (j, //. (Cet article sur MM. W'immer et Auhert fait dcuihle emploi avec l'article Auhert et W'imiiier, placé [)lus haut; mais on a cru devoir néanmoins conserver celui-ci. })our faciliter toutes les recherches.) Wotton (iMlouard . iin'decin chauves - souris ; — sur l'application du mot Apodes, I, I, i(), 17, // ; — cité sur les peianiydes, et les ani- maux aux(iuels ce nom est encore donni' ; -— sur les amies, I, i, 20, 7i ; — cite» sur la distinction lU's animaux à •* enc<'phali(|ue chez riiomnii», I, xiii. 2, 'A, n; — cite sur le-^ divisions des singes. II, V, 1 , n; — cite sur l'origine des ascarides, \' , xvii, 1'}; — cite sur ridentiii- cation des canthare<. \, xvii, l.a, // ; — cite >ur le mot d'ichneumon, \' , wii, 21, // ; — ■ cit(* sur ridtuitilication de l'attelabe, \', wiii, 4, n ; — cili' sur le j)orte-sac, de la famille des psvtdiides, \', xxvi, 2, // ; — cit('' sur la. tortue de mer, \', xxvii, i, // ; — cit('> sur l<>s petites vi])éres ; sur l'incuba- tiondes serpents. ^', xwiii, 2, .'!, // ; -- cité' sur le nu-rops, \\, I, ■). /' ; — sur l'identification ducii'cus; de Tourax, VI, i, G, /( ; — citt'' sur le « chenalopex regypliacMîs », espèci» de jietite oie d'iv^ypte, A'I, ii, (!, /t ; — cité' sur le scyllium, \l, x, 8, ;/ : — sur l'organisation des S('- laciens. (|ui prt'sente do> j)arti- cularité's i-emarquables, \\, x, 0 et suiv.. ;/: ; — sur une es- j)èce d(» Sf^uale (^u'on aj)[)elle : (( Acanthias vulgaris n, \'I, x, II, /i ; — cité sur les observa- tion< d'Aristote relatives aux rhines et aux torpille^, \'I, x, 1."), ?i ; — sur les geiu'ralitf's concernant les sélaciens; sur l'application du nom fl'etoilé', \'I, X, Ifb ?i : -— sur h' sélacieii rhinol)atos, \'I, x, 21, ;/ ; — cite sur la famille des dauphins et des marsouins, VI, xi, a, u; — sur T'-rganisation particu- /'■ /' I 1 < I DES MATIÈRES. :m lière du phoque, VI. xi, a, 7i ; — cit(' sur l'identification du serran, du phoxin, Vl,xii, 3, Ji: — sur la famille dont faitj)artie la seiche; — sur le nom de phy- cis; — sur l'identification de l'ai- guille, VI, XII, 3-7, n; — sur la reproduction de la carpe, VI, XIII, G, ?? ; — cité sur l'identifi- cation des muges, VI, xiii, 11, 7/; — sur les petites mfcnides, VI, XIV, 1, 71 ; — sur la repro- duction de l'anguille, VI, xv, 1. // ; — cité sur l'identification (le la sarge-femelle. VI, xvi, 2, ?ï; — sur celle de la grosse- lèvre ; du capiton, VI. xvi, 2, 4, n ; — cité sur la saupe, qu'on ne doit pas confondre avec les salpes ; sur le mormyre, VI, XVI, a, 71 ; — cité sur la gre- nouille de mer ; — sur l'ai- guille, et la famille dont elle en fait partie, VI, xvi, 7, 8, ?; ; — sur l'identification de l'amie ou boniton ; — sur celle des congres, M, xvi, il, 12, n ; — cité sur la dentition du cheval, VI, xxii, 4, 71 ; — cité sur l'i- chneumon d'Egypte, VI, xxix, 4, 71 ; — cité sur les mots grecs de pinnes et de solénes, conserves à quelques familles de co(|uillages, VIII, i, 5, 7i ; — sur la définition o{ l'organisa- tion des acaléphes, VIII, m, 3, 72; — sur le scare, VIll, iv, 2, 2; — cit(' sur l'épinier, \'I1I, v, G, 71 ; — sur rapi)lication du nom d'aigle-marin à une espèce de pygargue, VIII, v, 14, ?i: •it(' sur l'identifica- tion du cychrame, VIII, xiv, 10, 71 : -- sur l'identification de plusieurs poissons, VIII, XV, n et suiv,, 71 ; — cité sur le mot grec de stellions ; — sur l'identification de l'hippoure et du coracin, VIII, xvii, 1, 2, /i ; — ■ sur la tortue et i'émys, sur Tempis, VIII, xix, 4,7, n; — cité sur l'identification du nom de gobio, VIII, xx, a, ?/ ; — sur l'identification du chromis : de la scirena ; du phagre ou pa- gre, VIII, XX, 5, 71 ; — cité sur le staphylin ; — sur la mygale, VIII, XXIII, G, 7, 71 ; — sur le nom de clérus ; — sur la res- piration des insectes, VIII, XXVI, 2, 4, 71 : — cité sur l'iden- tification de la smaris et de la maîna^ VIII, xxix , 4, 7/; — sur le nom de l'ichneumon, IX, II, 4, 71 : — cité sur l'iden- tification de la sitte, IX, ii, 10, /t : — de l'anthos, IX ii, Ji ; — sur les espèces de her(jns, IX, II, 12, 71 ; — cité sur l'identi- fication du th(Js, IX, H, 16, 71 ; — sur les sphyrènes, IX, m, 1, // ; — sur le serpent-dragon, IX, viii , 5, 71 ; — cité sur les diff"erentes espèces de pics, IX, X, 2, /t ; — sur le mot de chara- drios, désignant le pluvier, IX, XII, 2, n; — sur le cincle , IX , XIII, 1, ii; — cité sur l'identifi- cation du catarrhacte, IX, xiii, 3, // ; — sur le cygnus nmsicus, IX , XIII, 4, ri ; — cité sur la fa- mille des méropides, IX, xiv, 2, // ; — sur la construction du nid de l'halcyon, IX, xv, 4, 7i; — sur la huppe; sur la mésange, IX, XVI, 1, 2, 7/ ; — cité sur l'or- ganisation spéciale de la langue de la mésange; sur l'identifi- cîition de la crex; du certhius; des épiniers, IX, xvi, 3, 8, n ; ;i84 TAFH.K AL Pfl ABÊTI QUE — sur In classification (les geais, IX, XIX, 5, }i : — citt> sur le nom de scolopax; sur l'identification des ducs, IX, xix, (i, 8, n: — - sur les cypsèles; — sur la coin- ])os!tion (lu mot tette-chèvrt\ IX, xxi, 1, 2, n: — cit«' sur la grenouille de mer, IX, xxv, 1, 71 ; — sur la place de l'appareil (dectrique de la torpille; sur la [)astenaf>-ue, IX, xxv, 3, 4, 71; — cité sur l'identification dos renards-marins, IX, xxv, 0, n; — sur le sens du mot d'a- podes; sur la rapidité du mou- vement des peignes ; sur l'iden- tification du scare, IX, xxv, 14, 16, 71 ; — cit(' sur l'ordre des phalangides, IX, xxvi, 2, n; — sur la toile des saltigra- des, IX, XXVI, ."}, 71 ; — sur la ft>rocité des araignées; sur les es{)èces d'araigncos, IX, xxvi, 5, (), ;/; — cité sur les ra])ports des anthrènes et des tenthré'- dons avec les abeilles; sur l'i- dentitication du homhyle, IX, xxvii, 2, 71 ; cité sur la dis- tinction tles guêpes, IX, xxviii, 1, /<; — sur leur reproduction, IX, xxviii, 3, 7t; — - citt» sur l'identification du homhyle, IX, XXX, 1, 71 ; — sur la rumina- tion du scarus cretensis, IX, XXXVII, 10, 71; — cité sur le nom d'attagen, donne à une esi)èce d'insecte, IX, xxxviii, 8, 7/.-~ \'oir, plus haut, l'article Claus, {)pes(iue identique à celui-ci. Zoologie (nouveaux élé'ments de) de M. H. IloUard, cites sur les chiens de mer, II, ix. 0, 71; — sur la difTérence des hran- chies, II, IX, 9, n; ~- cités sur lecfeur des poissons, II, xii, 4, /(. A'oir ll;)llard. Zoologie moderne, citi'c sur l'omissiDii d'une dificrcnce en- tre 1(» dauphin et la haleine, I, IV, 2, 71 : — citée sur le mot de coleojjtères; sur le nom grec n particulier!! de la langue de la grenoudle, I\'. ix, 11, n ; — citée sur la clas, 7(: — citée, à propos d'un chapitre très-remarquable d'Aristote. sur l'accouplement des animaux. V II, 1, // ; — sa classification de la torpille ; — son silence sur les organes de la génération des dauphins, \'. iv, 3, 4, /i; — citée sur le nom de spondyles, donné à la fois à un testace acéphale et à un coléoj)tère. V, vil, 2, ?i; — citée sur roj)lii- surus serpens ; sur l'orphos, ou or])hos ; sur les gro^ses- lèvres, V, ix, 4, 5, 8, n; — sa classification des pourpres et des buccins, V, x, 3, 71; — citée sur l'organe })a!'ticulier que les gastéro})odes ])ectini- branches ont près des bran- chies, V, XIII, 2, /( ; — citée sur l'application du mot de langue aux pourpres et aux buccins, V, xiii, 8, /k — citée sur le bouquet des i)ulmonés ; — sur le mot de strombe, V, xiii, 15, 16, 71 ; — citée pour ses renseignements et ses ob- servations sur les cii^ales, V, xxiv, 4, /i ; — citée sui" le scorpion des livres, V, xxvi, 2, 71 ; — cita sur le mot de psène, V, xxvi, 4, ?i : — citée sur l'espèce de tortue qu'elle apjjelle encore « tortue grec- que », V, xxvii, 2, /i ; — citée o8G TABLE AI.PHAHKTIUIJK sur le mot de inérops; — sur le mot (le circus,Vl, i, :;,(i. // ; — ses recherches sur la semence (les oiseaux; sur la partie (\c> organes intéri«uirs de la fe- melle fécondée par le mâle, M, II, ^^ n; — citt' sur le nom grec de l'oie-canard ; u ciiena- lopex legyptiacus, \[, ii, :], 71; — cité sur la longévité du paon, VI, IX, 1, ;/; — vérifie les détails que donne Aristote sur les œufs de poissons, \'l, X, 4, /t ; — ses observations sur l'organisation des squales, XI, \. 1;}, ji; — citée sur Tap- plication du nom d étoile, VI, X, 19, n; ~ citée sur le sela- cien qu'elle nomme aussi rhi- nobatos, VI, x, 21, 71; — citée sur une espèce de j)oissons, pour la(]uelle elle a conservé le nom d'atherine, VI, xvr, 4, n ; — espèces de vautours qu'elle distingue VIII, v, 2, // ; — sa distinction (\qa esj)èces de mé- sanges, VllI, V. 4, ;/; — citée sur la distinction qu'elle fait des maladies du porc, Vlll, xxi, 1, n; — citée sur rap{)lication du nom de serpent-dragon, IX, VII, 5, n\ — aj)précie la jus- tesse d'une observation délicate sur les pigeons domesti(iU(\>, IX, VIII, 5, n; — son étude sur les abeilles, comparée à celle d'Aristote, IX, xxvn, 12, // ; — citée sur les maladies des abeil- les domestiques et des abeilles sauvages, IX, xxvii, ;JG, n. Zoologie de Pline, emprunts qu'il a faits à l'ouvrage d'Aristote, et citations fréquentes qu'il en tire, D. cxcv. Zoologie de l)em(*crite; rares fragments (pii en restent, P. lxi (>t suiv. ; — de Platon : erreurs et lacunes de sa méthode, P. i.xxiv. et suiv. Zoologie aristotélique: s«in vaste domaine, P. i.ii:son côte faible, P. t;xvii ; — impression qu'(dle fait éprouver aux lec- teurs, et que ressentait si vive- ment Cuvier, P.cî.ii; -- monu- ment qui témoigne clairement du rôle que j'oue l'esjtrit de rhomme en face de la nature, P. ci.xx; — d'Aristote; desti- nées de cette science, P. CLXVii ; — jugement résumé sur ses théories, P. ci.xxiv: — opi- nions des trois principaux his- toriens de la philosophie, P. t i,xxxiv; — se recommande à l'histoire de la philosophie, P. (;lxxxviii. Zoologie; état de cette science avant Aristote , P. i.vi et suiv.; — époque des progrès consiilé- rables de cette science, dans les temps modernes, P. c ; — règle fondamentale de cette science, adoptt'e, depuis Aristote, ])ar tous Iv'^ grands naturalistes, P. cxv; — obscurités impéné- trables sur les([uelles elle n'a pas à se jirononcer; son rôle véritable, P. cxxxi; - état ac- tuel de cette science ; ressources extrêmement puissantes dont elle dispose, et qu'Aristote et les siècles (jni ont suivi n't>nt point eues, P. clxvii et suiv. Zoologistes modernes, impor- tance qu'ils attachent au clas- sement de certains animaux, 4 DES MATIÈRES. 08' II, II, 14, n; — cités sur la voix des oiseaux; sur leur crête, II, viii, 8, 9, // ; — leurs études sur les seiches, IV, i, 22, n: — cités sur la langue des crusta- cés, IV, II, 17, n; — cités sur la ra])i(lité des mouvements du peigne, IV, iv, 5. n; — distin- guant les espèces nombreuses d'oursins, ou hérissons d(; mer, IV, V, 2, u ; — cités sur le sexe et la fécondation des anguilles, IV, XI, 3, 71 ; — • cités sur le mot demalacostracés, substitué à celui de crustacés, V, vi , 1, 7i; — distinguent une espèce d'épongé qu'ils appellent aply- sina, V, xiv, 8, ti ; — cités sur les œufs des langoustes, V, xv, 3. 71 ; — leurs opinions sur la reproduction de l'anguille, VI, XV, 1, ?/; — leurs observations analogues à celles d'Aristote, sur l'âge de la truie, VI, xviii, 5, n; — leur opinion sur l'iden- titîcatiou de l'orjdios, Vlll, iv, i,7i; — cités sur la durée de la vie de l'éléphant, VIII, xt, 2, 71 : — cités sur la retraite des oiseaux, Vlll, xviii, 1, // ; — cités sur une espèce d"a})eilles mellifères, qu'ils a])pellent les fouisseurs, IX, xxix, 3, // ; — cites sur le caractère du lion, IX, xxxî, 3, ;/ ; — cites sur les sens exquis de l'éléphant , IX, xxxni, 1, 71 : — observations sur les flexions dans les ani- maux, qui n'ont pas attire leur attention, II, i, 9, 7/,. Zoologistes, opinion des zoolo- gistes des temps modernes sur la zoologie d'Aristote, P. xii et suiv. ; — leur étonnemcnt de la multiplicité inouie de faits ob- servés et classés dans l'His- toire des Animaux d'Aristote, P. Lxxxi; — français, qui re- prennent la méthode aristotéli- que au milieu du xvic siècle, P. xcvi. Zygène , poisson ; position de sa vésicule du tiel, II, xi, il. FIN DE LA TABLE DES MATIERES. V' ^c^ 4 1 I COLUMBIA UMVERSITY UBRARIES VP A I f >'f