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JOHNSON EH Gr ag he 200 2 ut. 72 r4 4 an * LOENT ; l l | | ù PER (2 x. | | (NL À ÿ , FUR { 1h CUS | AU qu Re AU di " AE UE LE] 1 TR [ 18 1 an LI DCI lus LS î | M1 (A4) A lé Yu Pa ni à HAN Û 4 4 REC EN { 1; k * MR | , ; tu W nus AT TT ; a LA Ÿ Le À { (ty / 1 A LR w] 1 4 VOS SEE Li TUE ie 0 : À : N°1 10 (Wie LT | FR ; | l , }, ? | À L ti url I In = DEN VC \ 1942 pi ht l | (1 Ÿ 4 L û d 1 | LR Ait t [4 Ye AT nv] 7, | (ri (fe D ; ; ANETNAREARE AE SAME PAU LL LS ñ ' 1 AS 1 4 nt t | (2 1h Pr | il Ê h DT NU: { à L FR Er « ! POS CRE An Hu | CU y ni LME RE n MAUR te A Ul | | : APTE 7 ñ | MN À ANT AE | d'A D PARA RS LUE DA ‘au { Pa HAIURT IR TS L Nr, ÿ #1 A PUNRS | \ LA 4 PE A RE DRLLES À L'URSS FR 1 « La he Ni OA EAAE DEA ET | LAON AA (ht [l (RE {l [OR ! l f à À j ‘ M HE \ nl 14 A | À À À | M Ni !! DEN (à l'A L Lei | k ' I HAN ! À ÿ j | } s | je y DNA ILOMPE di Eu , | JBL ei RUE LA" { 4 f : à ut ane Pac . RICHARD L, JOHNSON HISTOIRE MALACOLOGIQUE ARE) HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX DOUELMETES". LAC RER Er FLUVIATILES que VIVENT. DANS LES ENVIRONS DE PARIS, PAR M. Jules MABILLE. PREMIER FASCICULE. Paris, M“ Ve BOUCHARD-HUZARD, LIBRAIRE-ÉDITEUR . RUE DE L'ÉPERON, 0. TRADUCTION ET REPRODUCTION RÉSERVÉES. TT e L'HiSTOIRE MALACOLOGIQUE DU BASSIN PARISIEN formera un volume in-8 d'environ 600 pages. Le texte sera accompagné de planches noires ou colo- riées en nombre suffisant pour donner la représentation des espèces nouvelles, rares, ou de celles dont la détermi- nation présente quelque difficulté. Ce volume sera publié en 5 fascicules. PRIX DU FASCICULE : D FRANCS. DU MÈME AUTEUR : MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DES ILES DE CORSE ET DE SARDAIGNE. À vol. in-8 avec pl. (Sous presse.) CATALOGUE DES MOLLUSQUES DE LA CHAINE DES CORBIÈRES. In-8 avec pl. (Sous presse.) MALACOLOGIE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE LA (GRANDE- BrerTAGne. In-8 avec pl. (Sous presse.) AC MOLLUSCA GASTEROPODA. GASTEROPODA INOPERCULATA. $ L. — PULMONACEA. ARIONIDEÆ. Limax (pars), Linnœus, Syst. nat., 1758; Brard, 4815; Arion (pars), Férussac, Hist. Moll., p. 50 et 55, 1819; Arionidæ Bourguignat, 1864; Jules Mabille, 1868. ARION. Limax (pars), Linnœus, Syst. nat. (éd. X), p. 652, 4758 et 1760; — Müller, 1774; — Ginelin, 1790 ; Cuvier, 1790, 1806, 1817 ; — Lamarck, 1801, 1809, 1822; — Draparnaud, 1801, 1805 ; — Brard, 1815; — Arion, Férussac (pars), Tabl. syst., p. 16, 1819 ; — Michaud, 1851 ; — Moquin-Tandon, 1855; — Arion, Bourguignat, 1862, 1864. Animal corpore ovalo-elongato, cylindraceo, antice posliceque paululum attenuato, superne rotundato, rarius carinalo, ac rugis 1 pop sulcisque anastomosantibus, ornalo; clypeo oblongo, majusculo, granoso, ad partem anteriorem corporis silo, grana arenacea obtegente; tentaculis 4, conico-cylindraceis, superioribus ocu- liferis ; cavitatis pulmonaris orificio ad partem anticam, dex- trorsumque posilo, generationis apertura subjecta cavitati pulmo- pari; maxilla lunata, ad medium non rostrata, suleis numerosis transversis ac dentibus munita; poro mucoso ad extremilatem corporis. Animal allongé, presque cylindrique, faiblement atté- nué en avant et en arrière, ordinairement arrondi en dessus, mais offrant, chez un petit nombre d'espèces, une carène peu saillante, prenant naissance vers le milieu du dos, et se terminant auprès du pore muqueux; orné, en outre, de stries et de sillons qui rendent la peau très-ru- gueuse; — bouclier un peu grand, de forme ovale-allon- gée, situé vers la partie antérieure du corps, non strié, mais orné de granulations plus ou moins apparentes; — quatre tentacules conico-cylindriques, les supérieurs ocu- lés ; — cavité pulmonaire très-antérieure; — orifice de la génération placé au-dessous et un peu en avant; — mâ- choire cornée, très-arquée en forme de fer à cheval, sans rostre médian, mais garnie de nombreuses côtes trans- verses et de dents marginales à sa partie antérieure; un pore muqueux terminal. Les espèces parisiennes du genre Arion peuvent être réparties dans les trois sections suivantes : I. — Locuea : Animal ordinairement de grande taille : granulations calcaires à peine agglomérées; ca- rène nulle. À. Animal d’une seule couleur ou du moins non orné de bandes. os Arion rufus, Michaud, 1851 (Limax rufus Linnœus, 1758). — ater, Michaud, 1851 (Limax aler Linnœus, 1758). — Servainianus, Jules Mabille, 1868. — campestris, Jules Mabille, 1867. — hibernus, Jules Mabille, 1867. — Gaudefroyi, Jules Mabille, 1869. B. Animal orné de bandes. Arion rupicola, Jules Mabille, 1867. — Mabillianus, Bourguignat, 1866. — aggericola, Jules Mabille, 1868. — rubiginosus, Baudon, 1868. IT. — CARINELLA : Animal de taille médiocre ou très- petite, caréné; carène très-visible dans le jeune âge, quelquefois presque oblitérée dans l’âge adulte, concolore ou blanchâtre. Arion Bourguignati, Jules Mabille, 1867. — Neustriacus, Jules Mabille, 1867. — Paladilhianus (1), Jules Mabille, 1869. IL. — Procepis : Animal de taille médiocre, à stries et à sillons ordinairement peu apparents, à granula- tions calcaires presque agglomérées et simulant parfois une limacelle imparfaite. Arion fuscatus, Férussac, 1819. — hortensis, Férussac, 1819. (1) Dans cetie section doit prendre place l’Arion Dupuyanus, Bour- guignat, Halac. Grande-Chartreuse, p. 30, pl. r, fig. 1-4, 1864. Sa place, dans la méthode, le met en tête et avant le Bourguignati. LEA ES Arion distinctus, Jules Mabille, 1867. — tenellus, Millet, 1854. Les espèces du genre Arion vivent dans les bois, dans les forêts, au pied des murs, sous les feuilles mortes, dans les prairies, sous les pierres, dans tous les lieux frais ou humides. Ils se montrent pendant presque toute l’année, mais sont plus abondants en automne et pendant l'hiver et le printemps. JL. — LOCHEA. Lochea, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IL, p. 10, 4855. Animal sæpius corpore maximo, clypeo granis calcarers vix agglomerals, obtegente. À. Animal unicolor ; corpore absque zonis vel lines. ARION RUFUS. Limax rufus, Linnœus, Syst. nat. (éd. X), p.652, 1758 et 1760. — rufus, Brard, Mist. Coq. env. Paris, p. 125, 4815. Arion rufus, Michaud, Compl. Moll. Drap., p. 4, 1854. — rufus, Jules Ray, Moll. viv. Champagne mér., p- 15, 1851. — rufus, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 5, et Mém. Soc. Acad. Oise, p. 95 et 121, 1852, et Nouv. Cat., p. 5, 1802. Animal corpore maximo, ecylindraceo, supra convexo-tereti, antice rotundato, postice subacuto; dorso uniformiter rufo vel rubro, nigrescente, luteo vel aterrimo; rugis dorsalibus validis, RC cristalis, suleis profundis separatis; pede e griseo luteolo vel ni- grescente, zonula media pallidiore munito; margine pedis semper zonulis aterrimis elegantissime conecinnato; elypeo oblongo-oevato, magno, postice anticeque rotundato; capite, collo tentaculisque nigris. Long. 90-150 millimètres. Animal de grande taille, cylindrique, convexe-arrondi en dessus, non atténué en avant, terminé en arrière par une queue épatée et cependant un peu pointue; dos et flancs présentant une coloration d’une teinte uniforme, sans bandes ni lignes; cette teinte passe, suivant les indi- vidus, du rouge-brique au rouge-vermillon, au jaunâtre ou au noir plus ou moins intense; rides dorsales allongées, élevées, se terminant en carènes aiguës et ridées trans- versalement pendant la contraction de l'animal, mais ja- mais granuleuses : lorsque l’animal à pris toute son extension, ces rides s’affaiblissent, disparaissent presque complétement et, dans cet état, les sillons fort profonds qui les séparent pendant la contraction se trouvent réduits à de simples stries. Pied d’un jaune grisâtre, parfois noi- râtre, mais ordinairement orné d’une bande médiane plus claire. Bords du pied d’un rouge vif et constamment fran- gés par de petites linéoles parallèles, noires et régulière- ment espacées. Manteau ovoide, un peu sinueux, couvert de tubercules petits, serrés et de couleur moins foncée que celle du corps. Tête et tentacules ordinairement noirs ou noirâtres ; tentacules supérieurs écartés à la base, un peu coniques, faiblement chagrinés; inférieurs plus finement chagrinés et plus écartés à la base que les su- périeurs. Mâchoire arquée, fauve, brune vers le bord libre, ornée de 42 à 15 côtes verticales irrégulièrement disposées, un — peu larges etinégales; crénelures marginales très-rappro- chées. Limacelle nulle, mais représentée par des grains cal- caires plus ou moins agglomérés, de forme et de grosseur variables. Conservée dans l'alcool, cette espèce prend une teinte d’un brun roussâtre sale, et les carènes des rugosités dis- paraissent presque complétement. Les variétés les plus remarquables de l’Arion rufus sont : a. ruber, Moqg.-Tand., loc. cit.; Férussac, Hist. Moll., pl. 1, f. 1,2, 5.—Animal rouge unicolore plus ou moins pâle ou coloré. b. rufus, Mogq.-Tand., Hist. Moll., pl. 1, fig. 1. — Ani- mal roux ou brunâtre. c. pallescens, Mog.-Tand., Hist. Moll., pl. 1, f. 26 (mauvaise). — Animal d’un blanc grisâtre ou jaunâtre; linéoles de la marge du pied peu apparentes. d. miniaceus. — Animal d'un beau rouge-vermillon. L’Arion rufus, espèce des plus abondantes dans nos contrées, habite toutes nos forêts, le bord des marais et des rivières, les prairies et les jardins hamides. On le ren- contre pendant toute l’année, mais il n’acquiert son en- tier développement qu’en juin-juillet. ARION ATER. Limax ater, Linnœus, Syst. nat. (éd. X), p. 652, 1758. — Draparnaud, Mist. Moll. France, p. 122, pl. 11, f. 5 (var. & et > excl.), 1805. 1 — Arion ater, Michaud, Compl. Moll. Drap., p. 4, 1851. Animal corpore maximo, eylindraceo, supra convexo-tereli, antice rotundato, postice subattenualo-patulo; dorso uniformiter nigro, nigrescente, vel rufo, quandoque rubescente, rugis dorsa- libus validioribus, elongatis, suberistatis, sulcis profundis separa- tis; pede griseo vel nigrescente, zonula media pallidiore sæpe munito; margine pedis aterrimo, rubello vel lutescente, zonulis nigris fimbriaio. Clypeo oblongo-elongalo, postice anticeque ro- tundato , tuberculis minimis, eonspicuis, densis, regularibus, exasperato. Capite tentaculisque nigris. Long. 90 à 150 mill. Animal de grande taille, convexe-arrondi en dessus,un peu atténué en avant, terminé en arrière par une queue un peu épatée et cependant faiblement atténuée. Dos et flancs présentant une teinte de coloration uniforme, noire, noirâtre, quelquefois rougeâtre ; rides dorsales très-fortes, très-apparentes, allongées, un peu carénées, séparées par des sillons profonds ; pied grisâtre ou noirâtre, ordinaire- ment pourvu, en son milieu, d'une bande plus claire; bords du pied noirs, roux ou jaunâtres, ornés de linéoles noi- râtres transversestrès-distinctes; bouclier allongé de forme oblongue, arrondi à ses deux extrémités, couvert de tu- bercules serrés, élevés, très-apparents. Tète et tentacules noirs. Mâchoire très-arquée, d’un beau noir, à extrémités atténuées et arrondies. 42 à 15 dents, grandes, à peu près d’égale largeur au sommet et à la base, celles des extré- mités plus larges, granuleuses, terminées en pointe carrée: et obtuse. Cette espèce diffère de Ja précédente par son corps plus allongé, moins épaté en arrière, offrant des rides plus fortes, plus élevées, ne disparaissant pas pendant l'extension de Gi l'animal, comme cela a lieu pour l’Arion rufus ; par la po- sition de son orifice respiratoire placé plus en avant; son bouclier plus allongé, à granulations moins fines et plus apparentes : conservé dans l'alcool, cet Arion prend une teinte plus foncée et ses rugosités offrent une apparence crispée. Cet Arion habite les bois et les marais; il n’apparaît que de février en avril : Aube. — Saint-André, marais de l’île Germain près Troyes (M. Bourguignat), Nogent, Clairvaux (M. J. Ray). Seine-et-Oise. — Bois de Meudon. ARION SERVAINIANUS. Arion Servainianus, Jules Mabille in Sched., 1868. Animal corpore magno, cylindraceo, supra convexo-tereti, an- tice rotundato, postice subpatulo; dorso ac clypeo uniformiter aurantiaco vel aterrimo, quandoque maeulis e purpurascente cas- taneis late maculato, ad marginem pedis pallidiore ; rugis dorsa- libus validis, elongatis, striato-granulosis, regulariter dispositis, sulcisque profundis separatis; pede e griseo luteolo vel nigricante, zonula pallidiore medio, munito; margine pedis aurantiaco, vel fulvo, lineolis fulvis ornato; clypeo oblongo-ovato, antice pos- ticeque rotundato; tuberculis nigris, validis, confertis exasperato; capite tentaculisque aterrimis. Longueur de l'animal en marche 90 à 100 millimètres. Animal de grande taille, cylindrique, convexe-arrondi en dessus, non atténué en avant, terminé par une queue un peu large et obtuse; dos de couleur uniforme, sans aucune trace de bandes, rouge ou noir, quelquefois cou- vert de larges taches brunâtres et orné de rides allongées, Je chagrinées, terminées, lorsque l'animal à pris toute son extension, par une faible carène obtuse, mais aplatie lors- qu'il est contracté; bords du pied rouges ou fauves, con- stamment ornés de lignes transverses noirâtres, plus ou moins régulièrement espacées; pied gris-jaunâtre, quel- quefois noirâtre, parfois unicolore, mais le plus souvent offrant en son milieu une large zone plus pâle; bouclier ovale-allongé, arrondi à ses deux extrémités, orné de tu- bercules noirs très-saillants, nombreux et serrés, séparé du corps par un sillon très-faible et peu apparent. Tête noirâtre, ou complétement noire, suivant les variétés ; tentacules supérieurs noirâtres, un peu coniques, renflés et un peu écartés à leur base; les inférieurs plus écartés que les supérieurs, mais moins finement chagrinés. Mâchoire très-arquée, d’un brun rougeätre, mince, peu solide, mate, ornée de stries transverses peu appa- rentes, extrémités tronquées; 16 à 48 côtes, un peu larges, inégales, peu aplaties, sillonnées et striées longitudinale- ment, tronquées à leur extrémité et terminées en une pointe large et tranchante. Dans l'alcool cette espèce prend une teinte d’un brun verdâtre très-caractéristique ; les granulations de son bou- clier et ses rides dorsales s’affaissent tellement que l'animal paraît presque lisse. L’Arion Servainianus habite les grandes forêts de nos régions ; il vit sous les feuilles mortes, au pied des arbres, le long des fossés. Cette espèce semble n’apparaître qu’au premier printemps. Aisne. — Forêt de Villers-Cottercts vers Montgobert, Fleury. NN ARION CAMPESTRIS. Arion campestris, Jules Mabille, Archives mal., 1, 5° fasc., p. 40, 1 mars 1868, et Revue et Mag. z00l., 2° série, t. X, p.155, avril 1868. Animal corpore ovato-elongato, cylindrico, supra valde con- vexo, non Carinato, postice anticeque paululum atlenuato, auran- tiaco, ad marginem pedis pallidiore; rugis dorsalibus conspicuis, elongatis, acutiusculis, granosisque; pede obscure albescente ; margine pedis angusto, ad caudam subobtuso, absque lineolis, sub lente punetulis aurantiacis, confertis ornato; elypeo ovato, elongato, antice subatlenuato, postice rotundato, elegantissime confertim granuloso, collum subobtegente. Longueur de l'animal en marche, 45 à 50 millim. Animal allongé, de forme cylindrique, bien convexe en dessus, un peu alténué en avant et en arrière, d’une belle teinte orangée en dessus, un peu plus pâle vers les bords du pied ; rides dorsales un peu apparentes, granuleuses, peu allongées, un peu aiguës en avant et en arrière ; pied d'une teinte blanchâtre sale à bords étroits, légèrement jaunes, sans trace de linéoles, mais couverts de nombreux points orangés, visibles seulement à la loupe; glande mu- cipare grande, en forme de cœur; orifice pulmonaire, an- térieur, petit, échancrant faiblement le bouclier; bouclier ovale-allongé, un peu atlénué en avant, arrondi aux deux extrémités etentièrement couvertdefinesgranulationstrès- serrées ; tête et tentacules d’un noir bleuûtre : tentacules supérieurs peu allongés, minces, divergents ; les inférieurs très-petits. L'Arion campestris apparaît vers le mois de février, et dès les premiers jours de mai on ne le rencontre plus : il ER vit sous les pierres et au pied des plantes basses, dans les lieux très-humides. Seine. — Billancourt, Sèvres. ARION HIBERNUS. Arion hibernus, Jules Maballe, Archives mal., F, 5° fasc., p. 99, 1° mars 1868, et in Rev. et Mag. zool., 2e série, t. XX, p. 154, avril 1868. Animal corpore elongato, cylindrico, poslice attenuato, omnino e rubiginoso purpureo, quandoque e purpureo aterrimo, ad mar- ginem pedis pallidiore ; rugis dorsalibus exiguis, parum elongalis ac perspicuis, tenuissime granulosis ; pede obscure ex albidulo- rubiginoso; margine pedis ad caudam triangulare elongato ac dilatato, lineolis obseuris, densis, fimbriato; elypeo oblongo, an- tice ovali-rolundato, postice rotundato, ac subgranuloso, purpureo, collum obtegente. Longueur de l’animal en marche, 50 millim. Animaï allongé, de forme cylindrique, atténué à sa par- tie postérieure, d’une belle teinte pourpre couleur de rouille, un peu plus pâle vers les bords du pied, donnant au corps un aspect brillant, comme velouté; rides dorsales délicates, peu sensibles, faiblement allongées ; pied d’un blanc couleur de rouille; bord du pied frangé de petites linéoles plus foncées, dilaté seulement à la partie caudale et présentant un développement de forme triangulaire sur lequel se détache, en blanc, la gouttière de la glande mu- cipare ; orifice pulmonaire très en avant, échanerant le bouclier ; bouclier oblong, arrondi-ovale en avant, arrondi en arrière, d'une teinte plus foncée et d’une apparence plus veloutée que le reste du corps, et recouvrant presque Are entièrement le cou ; tentacules supérieurs de mème teinte, peu allongés, inférieurs très-exigus. Mâchoire très-arquée, mince et cependant assez solide, d'un noir intense au bord libre, rougeâtre au sommet, mate, sans stries transverses ; extrémités atténuées, arron- dies; 10 à 15 côtes larges, presque planes, mais ornées de quelques fines côtes longitudinales un peu élevées, termi- nées en une pointe obtuse triangulaire peu saillante. L’Arion hibernus est une espèce essentiellement hié- male : son apparition a lieu d'octobre à la fin d'avril. Nous l'avons rencontré dans presque toutes nos grandes forèts. Aisne. — Forêts de Villers-Cotterets vers Montgobert, de la Fère-en-Tardenois. Oise. — Forêts de Chantilly et de Compiègne. Seine-et-Marne.— Forèt de Fontainebleau. Seine-et-Oise. — Forêts de Bondy, de Meudon. ARION GAUDEFROYI. Arion Gaudefroyi, Jules Mabille in Sched., 1869. Animal corpore gracili, elongato, supra convexo-tereti, antice subattenualo , postice subpatulo , dorso e griseo ru- fescente vel e nigro lutescente ad latera quandoque satura- tiore; rugis dorsalibus, dum animal contractum est, validis, acutis ae crispato-granosis; dum porrectum est, subevanescenti- bus, quanquam validis, elongatis ac quasi striis vermiculis ac granulis una aggregatis formantibus, suleis latis parum impressis separalis; pede e luteo cinerascente ad medium pallidiore; mar- gine pedis griseo in luteum vergente, lineolisque æquidistantibus, fuscis, fimbriato, angusto, ad caudam paululum dilatato; poro mu- coso valido, obcordato; clypeo elongato, antice posticeque rotun- En ne dato, undique granulis striisque vermiculatis exasperato ac col- lum subobtegente; capite tentaculisque e fusco nigrescente vel e fusco rubescente quandoque violacescente. Longueur de l'animal en marche, 60 à 70 millim. Animal de taille moyenne, élégant, allongé et un peu robuste, convexe-arrondi en dessus , un peu atténué en avant, légèrement épaté en arrière; partie dorsale d’un gris roussâtre ou jaunâtre, quelquefois un peu plus foncée vers les flancs ; rides dorsales apparentes, aiguës, crispées et granuleuses lorsque l'animal est contracté ; mais, alors qu'il a pris toute son extension, ces rides s’affaissent un peu, tout en restant parfaitement sensibles, et semblent. formées de stries vermicellées et de tubercules réunis en- semble, séparées, en outre, par des sillons un peu larges et superficiels ; pied d'un gris jaune cendré, muni, en son milieu, d’une bande translucide; étroit, un peu dilaté vers la queue, à bords d’un gris presque jaunâtre, ornés de linéoles noirâtres placées à égales distance les unes des autres; pore muqueux, apparent, grand ; bouclier allongé, arrondi en avant et en arrière, lout couvert d'aspérités vermicellées et de tubercules fins et saillants ; tête et ten-- tacules d’un fauve noirâtre, rougeâtre ou violâtre. Nous dédions cette nouvelle espèce à notre ami M. E. Godefroy, membre de la Société botanique; elle vit dans les bois, sous les feuilles mortes, et apparaît de no- vembre à janvier. Aisne. — Forêt de Villers-Cotterets. Seine. — Bois de Boulogne. Seine-et-Marne. — Forèt de Sénart. Seine-et-Oise, — Bois de Meudon, de Versailles, vallée de la Minière. B. Animal corpore zonulis vel lineolis longitudinaliter ornalo. ARION RUPICOLA. Arion rupicola, Jules Mabille, Archives mal., I, 5° fasc., p. #1, 1° mars 1868, et in Rev. et Mag. zool., 2 série, t. XX, p.156, mars 1868. Animal corpore elongato, eylindrico, postice paululum attenuato, eviridi-lutescente, vel nigricante, ad marginem pedis pallidiore, ac zonulis nigricantibus ad latera ornato; rugis dorsalibus conspi- cuis, elongatis; pede pallidiore, medio cærulescente ; margine pedis angusto, luteolo, vel albescente, lineis fuscis brevibus, æqui- distantibus coneinnato, ac punctulis flavis numerosis, munito ; clypeo ovalo-elongato, valde eleganterque granuloso, zonula obscura utrinque ornata, collum subobtegente. Longueur de l'animal en marche 47-50 millim. Animal allongé, de forme cylindrique, un peu atténué en arrière, d’une teinte générale verdâtre, devenant, sur le milieu du corps et suivant les individus, jaunâtre ou noirâtre. Deux bandes noirâtres règnent de chaque côté du corps et viennent se confondre postérieurement au- dessus de la glande mucipare, qui est petite et légèrement bleuâtre. Rides dorsales prononcées, apparentes, allon- gées ; pied bleuâtre, à bords étroits, jaunâtres ou blan- châtres, ornés de quelques linéoles transverses et de nom- breuses ponctuations jaunes. Bouclier ovale-allongé, très-élégamment chagriné, entouré d'une bande brune et recouvrant presque entièrement le cou. Mâchoire très-arquée, d'un brun fauve, à extrémités arrondies ; 4% à 15 dents étroites, nettement séparées les unes des autres, un peu saillantes et terminées en pointe obluse. Ua Dans l'alcool, cette espèce se contracte considérable- ment, sa coloration se fonce, ses bandes latérales pa- raissent plus distinctes; les rugosités dorsales deviennent plus courtes, plus élevées et plus aiguës. Ce charmant Arion habite les lieux humides, sous les pierres et au pied des touffes de graminées : il apparait au premier printemps et a élé observé dans les localités suivantes : Seine. — Billancourt, Gentilly. Seine-et-Oise. — Environs de Corbeil , prairies de Mennecy. ARION MABILLIANUS. Arion Mabillianus, Bourguignat, Moll. nouv. litig., ete., 1%tasc., VE, p.475; pl. xux, f, 444" jan - vier 1860. Animal corpore elongato, gracili, cylindrico, antice crassius- culo, postice attenuato, e luteo-rubescente, ad marginem pedis pallidiore; dorso tereti, tribus zonulis (prima mediana, alteræ la- terales) e castaneo-luteolis, ab extremitate postica usque ad par- tem anteriorem elypei, ornato ; rugis dorsalibus elongatis, vali- dis, reticulatis, sulcis fuscis parum impressis, separatis ; pede sordide albido; margine pedis distincto, e parte dorsal soluto, lineols fuscis æquidistantibus fimbriato; clypeo dilatato, oblongo, collum obtegente, antice posticeque rotundato, granuloso. Longueur de l'animal en marche, 75 à 85 millim. Animal allongé, cylindrique, élégant dans sa forme, un peu fort et robuste à sa partie antérieure, atténué en ar- rière, en quelque sorte aminci, d'un jaune d'ocre assez vif eur le dos, plus pâle sur les flancs et orné de trois bandes d'un jaune brun, ou couleur deterre de Sicnne, dont une AGE médiane et les deux autres latérales, occupant toute la longueur de l’animal depuis la partie antérieure du bou- clier jusqu'à l'extrémité de la queue; rugosités dorsales prononcées, allongées , séparées par des sillons d’une teinte plus foncée et peu profonds. Pied d’un gris blan- châtre; bord du pied d'un blanc grisâtre, parfois un peu violacé, orné de linéoles brunes et bien séparé de la partie dorsale par une ligne très-prononcée. Le pied, très-déve- loppé à la partie caudale, déborde le corps. Bouclier grand, allongé, recouvrant le cou, arrondi en avant et en arrière, fortement chagriné. Tête et tentacules de la même couleur que le corps. Màâchoire bien arquée, cornée, lisse supérieurement, mais offrant à sa partie interne et inférieure dix à douze denticulations très-prononcées, coniques, aiguës. Cet Arion habite les bois sur les vieux troncs d’arbres. Il a été observé dans les localités suivantes : Aube. — Bois de Dienville, d'Amances, du Temple, dépendances de la forêt d'Orient (M. Bourguignat). ARION AGGERICOLA. Arion aggericola, Jules Mabille in Sched., 1869. Animal corpore mediocri, elongato, validiusculo, cylindraceo, antice attenuato, postice subeompresso patulo, e fulvo flavescente ad marginem pedis pallidiore, ac zonula obscura parum perspi- cua, ad latera ornato ; rugis dorsalibus, sat perspicuis, elongatis, densis, acutiusculis, regulariterque dispositis ac elegantissime subobsolete granulosis ; pede ex albicante luteolo; margine pedis angusto, ad caudam subtruneato triangulari, lineolis griseis or- nato ; elypeo oblongo, granuloso, antice attenuato, postice rotun- dato-truncato, collum subobtegente ; tubereulis validis rotundalis, paululum acuminatis, munito, ac ad latera zonula nigricante or- nato, Capite, collo ac tentaculis pallide violaceis. TT Longueur de l'animal en marche, 55 à 57 millim. Animal de taille moyenne, un peu épais et trapu, cylindracé, atténué en avant, faiblement comprimé et comme épaté en arrière; dos d’un fauve jaunâtre, plus pâle sur les flancs, et orné, en outre, de chaque côté, d’une bande latérale peu apparente, parfois effacée, d'un gris noirâtre; rides dorsales assez fortes, allongées, serrées, un peu aiguës, régulièrement disposées et d'apparence cha- grinées, séparées par des sillons à peine marqués; pied d'un blanc jaunâtre, à bords étroits, ornés de linéoles grises ; bouclier oblong, atténué en avant, arrondi, tron- qué en arrière, recouvrant presque le cou et orné de tu- bercules arrondis, saillants et un peu acuminés. Tète, cou et tentacules d'un violet pâle. Mâchoire arquée, noire, faiblement striée, à extrémités assez atténuées; dents inégales, ordinairement larges, bien distinctes, terminées en pointe obtuse et arrondie. Conservé dans l'alcool, l’Arion aggericola perd sa belle teinte jaunâtre ; les bandes latérales disparaissent presque complétement, ainsi que les rides dorsales. L'animal pa- rait alors presque lisse et prend une teinte d’un gris jau- näcé. Cette espèce habite sous les feuilles mortes, sous les morceaux de bois mort. Elle apparaît au printemps et pa- rait être peu abondante dans nos localités. Aisne. — Forêts de Villers-Cotterets vers Fleury, Montgobert. Seine-et-Oise. — Vallée de la Minière, près de Ver- sailles, forêts de Montmorency, de Bondy, bords du canal de F'Ourcg. NS — ARION RUBIGINOSUS. Arion rubiginosus, Baudon, in litt., 1867. Animal corpore mediocri, eylindraceo, elongato, antice paulu- lum attenuato, postice acutiuseulo, dorso rubescente vel rubigi- noso, utrinque linea violacescente, ac rugis subinconspicuis, sat confertis, subovatis, ornalo; pede albicante; margine pedis lutes- cente, lineis fulvis obsoletis, fimbriato ; elypeo oblongo, antice an- gusto et rotundato, postice subtruncato ac zonula nigricante semi- cineto, collum subobtegente; eapite tentaculisque violacescentibus. Longueur, 50 à 52 millim. Animal de taille médiocre, un peu étroit, cylindracé, peu allongé, très-faiblement atténué en avant, un peu acuminé en arrière ; dos d’une teinte rougetre tirant sur le jaune, orné, sur chaque flanc, d’une bande violacée étroite assez apparente. Rides dorsales très-faibles, à peine saillantes, ovalaires, disparaissant presque lorsque l'animal a pris toute son extension. Pied d’un blanc sale; marge du pied jaunâtre, ornée de quelques linéoles rous- sàtres peu apparentes; bouclier oblong, un peu allongé, étroit en avant, à peine granuleux, arrondi, tronqué en arrière, et orné, en cette partie, d'une zonule noirâtre circonscrivant la place occupée par les granulations. Tête et tentacules violâtres. Cette jolie espèce habite sous les feuilles et les pierres, dans les environs de Mouy de l'Oise (D' Baudon). IL. CARINELLA. Carinella, Jules Mabille in Sched., 1867. Animal corpore mediocri, vel parvulo, carinato; carina valida in junioribus, sœæpius in adultis obliterata. RE EE ARION BOURGUIGNATI. Arion Bourguignali, Jules Mabille, Archives mal., F, 5° fasc., p. 44, 1“ mars 1868, et in Rev. et Mag. zool., 2° série, t. XX, p. 158, avril 1868. Animal corpore lato, sicut compresso, carinato, antice pos- ticeque non attenuato; ex albidulo griseo, in dorso nigricante, ad latera zonulis paululum incertis magis saluratis, ornato ; Carina dorsali, in speciminibus non adults valida, acute prominente, in adultissimis evanescente acostendente solum lineam pallidiorem; rugis dorsalibus tenuibus, elongatis ; pede sordide albidulo; mar- gine pedis præsertim ad partem posteriorem, valde dilatato, li- neolis obseuris vix perspicuis fimbriato; clypeo granuloso, e gri- seo nigrescente, fere rotundato, collum obtegente. Longueur de l’animal en marche, 40 à 45 millim. Animal un peu cylindrique, comme écrasé et épaté, aussi large à la partie antérieure qu’à la postérieure, et orné d'une arête carénante qui se prolonge sur le dos, du pore muqueux au bouclier; corps d’un gris blanchâtre sale, devenant plus obscur quand l'animal est très-adulte, noirâtre sur le dos et offrant sur les flancs une zonule éga- lement noirâtre, dont les bords sont vaguement définis. Carène dorsale, forte, aiguë et proéminente chez lesjeunes individus, mais finissant par s’effacer chez les vieux, de telle sorte qu’il ne reste plus à sa place qu’une linéole plus pâle, un peu proéminente ; rides dorsales délicates, allongées ; pied d’un blanc sale à bords frangés par de pe- tites linéoles grisâtres ; large et surtout développé à la partie postérieure, recouvert en parlie par un petit ma- melon saillant qui forme l'extrémité postérieure de la ca- rène dorsale ; appendice de la glande de forme triangu- laire ; orifice pulmonaire antérieur, échancrant fortement <'opee le bouclier ; bouclier de même teinte que le reste du corps, granuleux, presque rond, surtout lorsque l'animal est contracté, arrondi en avant et en arrière, et silué assez en avant pour recouvrir presque entièrement le cou ; tenta- cules supérieurs délicats peu allongés, les inférieurs très- exigus. Cette espèce vit sous les morceaux de bois, sur le tronc des arbres, sous les pierres. On la rencontre en octobre et novembre, mais sa véritable époque d'apparition est de février en mai. Aisne. — Forêts de Villers Cotterets, de Ris, envi- rons de Soissons, de Praisnes, Château-Thierry, Charly, Laon. Eure. — Vernon, les Andelys. Loiret. — Malesherbes. Oise. — Forêt de Compiègne vers Rethondes, forêts de Chantilly, de Carnelle, d'Ermenonville, de Senlis, de Hallatte, de Laigue. Seine.— Bois de Vincennes et de Boulogne, Gentilly, Saint-Denis. Seine-et-Marne. — Forêts de Fontainebleau, de Se- part, d'Armainvilliers, de Crécy, Melun, Moret, Pro- vins. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forêt de Marly, vallée de Laminière, Versailles, Bellevue, Corbeil, la Ferté- Aleps, Rambouillet. ARION NEUSTRIACUS. Arion Neustriacus, Jules Mabille, Arch. mal., I, 5° fasc., p. 45, mars 1867; et Rev. et Mag. zool., t. XX, p. 158, avril 1868. Animal corpore elongato, subcompresso, carinato, antice pos- ticeque vix attenualo, e griseo-rubescente, in dorso Hineolis, aû iatera zonulis nigrescentibus ornato ; carina dorsali parum con- spicua ; rugis dorsalibus elongatis, confertis, tenuibus ; pede sor- dide albidulo; margine pedis dilatato, ad partem posteriorem patulo, absque lineolis, punetulis flavis, minimis,solum sub lente conspieuis, munito; clypeo elongalo, antice posticeque rotundato, eleganter confertimque granuloso. Longueur de l'animal en marche, 55 à 58 millimètres. Animal allongé, faiblement comprimé, à peine atténné en avant,un peu pointu en arrière, et orné d’une arête carénante qui se prolonge sur le dos, depuis la glande mu- cipare jusque vers le bouclier; assez apparente dans Île jeune âge, cette carène s’oblitère chez les individus adultes, et n'est indiquée chez ces derniers que par une ligne un peu proéminente ; corps d’un gris rougeâtre chez les in- dividus adultes, jie de vin clair ou rosâtre chez les jeunes, présentant sur chaque flanc une zonule noirâtre, et sur la partie dorsale, vers la queue, chez quelques individus, des linéoles de la même couleur; rides dorsales allongées, serrées, fines, très-régulièrement disposées ; pied d’un blanc sale ; marge du pied dilatée et comme épatée dans la région caudale, sans linéoles transverses, mais offrant une série de points jaunes, visibles seulement à la loupe ; bouclier allongé, arrondi en avant et en arrière, élégam- ment couvert de tubercules serrés, recouvrant presque tout le cou et orné d’une bande noirâtré marginale ; ori- fice pulmonaire petit, très-antérieur ; tentacules supérieurs très-petits, noirs, les inférieurs exigus. Mâchoire peu arquée, jaune, mince, à extrémités lancéolées et aiguës, assez élargie à sa partie centrale : 42 à 15 dents assez larges, lisses, peu distinctes, termi- nées en pointe large ct obtuse. e 19 LPS Cette espèce habite sous les pierres et au pied des plantes, dans les lieux humides ; dans les bois, au bord des prairies ; son apparition a lieu depuis la fin de février jusqu’en mai. Aisne. — Forèt de Compiègne. Seine. — Billancourt, Gentilly. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, Sèvres, environs de Versailles. ARION PALADILHIANUS. Arion Paladilhianus, Jules Mabille in Sched., 1869. Animal corpore ovato-elongato, subeylindraceo, antice subatte- nuato, postice paululum acuminato, quandoque patulo, e viridi lutescente, vel viridescente, ad caudam luteolo; dorso obscure carinato; rugis lateralibus subovalis sat perspicuis, sulcis pallide griseis separatis, ae in partem medianam sublævigato (oculo nudo), vel tuberculis striisque inordinatis, solum sub lente perspi- cuis, ornato, munitoque; pede sordide ex albescente luteolo vel e cærulescente albidulo; margine pedis luteo, dilatato, præsertim ad caudam, e parte dorsali zonula albida, interrupta, parum perspieua, soluto, ac solum ad partem posteriorem 7-8 lineolis ni- gricantibus, suhevanescentibus, fimbriato ; elypeo oblongo, pau- lulum dilatato, e viridi lutescente, antice nigrescente, utrinque rotundato; tuberculis parum perspicuis, parvulis, elongatis el sublente maculis minimis, rufis, ornalo; tentaculis aterrimis; Ca- pite aterrimo vel violacescente ; tentaculis superioribus sublævi- gatis, elongatis, tenuibus ; inferioribus parvis, pallidioribus. Longueur de l’animal en marche, 40 à 45 millimètres. Animal detaille médiocre, ovale-allongé, un peu cylin- dracé, atténué en avant, faiblement acuminé en arrière, bien que présentant cependant une queue épatée, d'un vert jaunâtre ou verdâtre et offrant ordinairement, vers la partie postérieure, une teinte d’un jaune plus vif; partie 19 0] D — dorsale obscurément carénée et ornée, en outre, de deux ordres de rugosités ; les flancs présentant des rugosités obovales très-apparentes, séparées par des sillons grisâtres peu profonds, tandis que la partie médiane du dos semble lisse à l’œil nu, mais, sous le foyer d’une forte loupe, elle offre à l'œil de l’observateur un mélange, sans ordre, de tubercules et de stries vermicellées ; pied d’un blanc jau- nôtre, quelquefois bleuâtre ; bords du pied jaunes, dilatés surtout vers la partie caudale, et séparés de la dorsale par une zone blanchâtre interrompue et peu apparente, ornés, en outre, seulement vers l'extrémité postérieure, de sept à huit linéoles noirâtres peu distinctes. Bouclier oblong, un peu dilaté, d’un vert jaunâtre, noi- râtre en avant, arrondi à ses deux extrémités, couvert de petits tubercules peu apparents, allongés, et de fines taches rougeâtres visibles seulement avec le secours d’une loupe. Tête noire ou violâtre : tentacules noirs, les supérieurs presque lisses, allongés, délicats ; les inférieurs petits, plus pâles. Mâchoire extrèmement arquée, à peine brillante, jaune au sommet, d’un brun noir en son bord libre, à extré- mités obtuses ; fortement striée côtelée : stries fortes, ar- rondies, simulant des dents, mais ne dépassant pas le bord libre. ‘ IT. PROLEPIS. Prolepis, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, II, p. 10 et 14, 1855. Animal corpore mediocri, rugis ac sulcis dorsalibus pa- rum validis, clypeo oblegente granis calcareis subagglo- meralis ac limacellam imper fectam formantibus. ARION FUSCATUS. Arion fuscatus, Ferussac, Hist. Moll., p. 65, pl. 1, f. 7, 1819. Animal cCorpore mediocri, subovato-elongato, antice valido, postice subatienuato, e pallide fuscato, ad latera griseo; rugis dorsalibus, subelongatis, parum perspieuis, sub lente paululum carinatis, Subirregulariter dispositis,sulcis fuscescentibus impres- sis, Separatis; pede albidulo cinerascente ; margine pedis luteolo, lHineolis fuscis præsertim ad caudam concinnato; elypeo ovaio, tenuissime granuloso, e fusco-luteolo, ad marginem rufescente, zonula laterali ornato, quandoque unicolore ; capite aterrimo. Longueur de l'animal en marche, 50 à 40 millimètres. Animal de taille médiocre, ovale-allongé un peu épais en avant et faiblement atténué en arrière; dos arrondi, d'un brun pâle, grisâtre sur les côtés ; rides dorsales al- longées, faibles, peu apparentes, faiblement carénées et peu régulières, séparées par des sillons grisâtres très-peu apparents ; pied cendré ou d'un blanc cendré à bords blanchâtres et ornés de linéoles transverses noires, appa- rentes surtout vers la queue ; bouclier ovale, très-finement chagriné, d’un brun jaunâtre, roussâtre au bord et orné, en outre, de chaque côté, d'une bande noirâtre ; tête et tentacules de la même couleur que le corps, les inférieurs plus pâles. Mächoire un peu arquée, très-mince, pcllucide, d’un jaune pâle, brillante, ornée de fines stries transverses peu visibles; extrémités obtusément arrondies; quinze à vingt dents, la médiane forte, apparente, simulant un bec ros- iriforme, les suivantes diminuant de grosseur et $'oblité- rant presque en arrivant aux extrémités, non anguleuses ni côtelées, mais arrondies et terminées en pointe obtuse et peu saillante. Cet Arion, essentiellement printanier, apparaît en mars, avril, mai; il vit dans les bois, au pied des murailles, sous les pierres. Aube.—La Ville-aux-Bois (M. Bourguignat), environsde Troyes (M. Ray). Seine-et-Oise. — Bois de Meudon. ARION HORTENSIS. Limacella concava, Brard, Hist. Coq., Paris, p. 121, pl. iv, f. 7,8 et 16-18, 1815. Arion hortensis, Férussac, Hist. Moll., p. 65,fg. 4,6, 1819. — subfuscus (1), Baudon, Mém. Soc. Acad., IE, p. 95 et 125, 1852. — fuscus (2), Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 6, 1862. — subfuscus (5), Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 6, 1802. Animal corpore mediocri, cylindraceo, elongato, antice paulu- lum, postice vix attenuato ; dorso e cinereo cærulescente, quan- doque nigricante, rarius olivaceo rubescente, undique punetulis obscure luteis, sub lente solum perspicuis, maculato, ac zonulis nigris lateralibus ornato; rugis dorsalibus subvalidis, elongatis, (1) Non Arion subfuscus, Férussac (Limaæxæ subfuscus, Drapar- uaud), espèce de la France méridionale; nec ZLimax subfuscus, C. Pfeiffer, espèce différente. (2) Non Limax fuscus, Müller, espèce du genre Arion, spéciale à l'Allemagne. (3) Arion hortensis varieias, Baudon in lilteris. ot sat regulariter dispositis, subacuminatis; pede rubescente ; mar- gine pedis angusto, obscure luteo, vel e griseo-albescente, absque lineolis ; clypeo oblongo, postice paululum dilatato, antice rotun- dato, collum subobtegente, granuloso et maculis minimis luteis undique asperso. Longueur de l'animal en marche, 50 à 45 millimètres. Animal de taille médiocre, allongé, cylindracé, un peu atténué en avant et à peine en arrière; dos d’un gris bleuä- tre ou cendré, quelquefois jaunâtre ou noirâtre, plus ra- rement d'un vert rougeâtre, tout parsemé de petits points d'un jaune obscur, visibles seulement sous le foyer d’une forte loupe, et orné, en outre, de bandes latérales noires partant de l'extrémité postérieure da bouclier et venant se terminer vers le pore muqueux,; rides dorsales appa- rentes, allongées, régulièrement disposées, un peu aiguës, séparées par des sillons peu marqués; pied rougeâtre à bords étroits, d’un gris blanchâtre ou rougeûtre ; bouclier oblong, petit, un peu élargi en arrière, arrondi à ses deux extrémités, recouvrant en partie le cou et couvert de gra- nulations très-fines; orifice pulmonaire antérieur très- petit, ponctiforme. Mâchoire très-arquée, d’un jaune roux au sommet, noire au bord libre, un peu granuleuse, à extrémités obtuses. Dents nombreuses, petites, fines, peu visibles, à peine saillantes hors du bord libre. L'Arion hortensis est assez abondamment répandu dans toutes nos contrées ; il vit sous les pierres, sous les feuilles mortes, au pied des murailles, sous la mousse. On le ren- contre pendant toute l'année; cependant sa véritable époque d'apparition commence en février et se termine en juin. Aube. — « Les bois dépendants de la forêt d'Orient, la 07e Ville-aux-Bois, Vendeuvre, Amances (M. Bourguignat); » les environs de Troyes, de Tonnerre (M. J. Ray). Aisne. — Environs de Villers-Cotterets, Fleury, Mont- gobert, la Ferté-Milon, Soissons, Charly, Jaulgonne, Laon. Eure. — Coteaux de Vernon, Vernonet, vallée de l’Ept», Maineville. Eure-et-Loir. — Forêt de Dreux, Epernon, Maintenon, vallée de l'Eure, environs de Chartres. Loiret. — Environs de Malesherbes à Buthiers, Tresan, Briare, toute la vallée de l'Essonne. Oise. — « Les environs de Mouy (D' Baudon), » forêt de Compiègne, Pierrefonds, Senlis, Ermenonville, Beau- vais, Gisors, étangs de Comelle. Seine. — Saint-Denis, bois de Vincennes, de Boulogne, Gentilly, Arcueil, etc. Seine-et-Marne. — Meaux, Lagny, Crecy, Melun, en- virons de Fontainebleau, Moret, Nemours, Armainvilliers, Provins. Seine-et-Oise. — Sèvres, Saint-Cloud, bois de Meudon, de Versailles, forêt de Bondy, de Montmorency, Arpajon, la Ferté-Aleps, Lardy, Etampes, environs de Rambouillet. Yonne. — Villeneuve-la-Guiard, Ferrières, environs de Sens, forêt d'Othe. ARION DISTINCTUS. Arion distinctus, Jules Mabille, Arch. mal., 1, 5° fasc., p. 42, 1% mars 1868, et Rev. et Mag. zool., t. XX, p. 157, avril 1868. Animal corpore gracili, elongato, supra paululum planulato, non çarinato, antice posticeque attenuato, e griseo luteolo, in REC Ce dorso nigrescente, ad latera zonulis nigricantibus ornato ; rugis dorsalibus parvis, parum elongatis, granulosisque; pede sordide luteo; margine pedis absquelineolis, quandoque punetulato; elypeo sublævigato, ovato-elongato, extremitatibus rotundato , antice attenuato, zonula nigrescente postice interrupla, cireumeineto. Longueur de l’animal en marche, 25 à 28 millim. Animal mince, assez grèle, allongé, un peu plat en dessus, atténué à ses deux extrémités, d’un gris jaunâtre passant au noirâtre vers la partie postérieure du dos, orné, sur le flanc, d’une zonule noirâtre ; rides dorsales faibles, peu visibles, finement granuleuses, un peu allongées ; pied d’un jaune sale; marge du pied sans linéoles trans- verses, mais offrant quelques faibles points jaunâtres, particulièrement vers la partie postérieure; glande muci- pare petite, à appendices obtus; bouclier ovale-allongé, atténué en avant, arrondi aux extrémités, orné d’une bande circulaire noirâtre, interrompue seulement vers l'extrémité postérieure; orifice pulmonaire très-antérieur, petit, échancrant faiblement le bouclier ; tête et tentacules d’un beau noir, les supérieurs délicats, très-petits, les in- férieurs rudimentaires. Mâchoire très-arquée. lisse, d’un brun rougeûtre, à extrémités atténuées et obtuses. Dents très-fines, petites, arrondies, distinctes, assez apparentes et dépassant le bord libre seulement dans sa partie centrale. Cette charmante espèce vit sous les pierres et au pied des plantes, dans les jardins et dans les parcs. Elle appa- rait vers le mois de mars. Seine-et-Oise. — Sèvres. = GX) — ARION TENELLUS. Arion tenellus, Millet, Moll. Maine-et-Loire, p. 11 (en observation), 1859 (excl. syn. Mulleriano) (1). — tenellus, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 7 (excl. syn. Mulleriano), 1862. — tenellus, Bourquignat, Moll. nouv. litig., etc., E, G° fasc., p. 175, pl. xx1x, f. 5-7, 1866. Animal corpore mediocri, cyhndrico, subelongato, postice non attenualo, dorso uniformiter e viridulo-glaucescente, ad margi- nem pedis e luteolo-viridescente ; rugis dorsalibus subvalidis, elongatis, confertis, suleis parum impressis separatis, regulariter dispositis, subacuminatis; pede viridescente ; clypeo oblongo, magno, pallidiore, utrinque rotundaio, tenuissime eleganterque granuloso, collum subobtegente. Longueur de l’animal en marche, 50 à 55 millim. Animal de taille médiocre, peu allongé, atténué en avant et à peine en arrière, d'une couleur uniforme, d’un beau vert glauque, un peu plus pâte sur les côtés; dos couvert de rides un peu apparentes, très-fines, fort ser- rées, régulièrement disposées, allongées et séparées par des sillons peu profonds ; pied peu distinct du corps, gris bleuâtre en dessous, parfois blanchâtre, à bords jaunâtres, sans aucune trace de linéoles; bouclier de même couleur que le corps, mais plus pâle, oblong, un peu grand, re- couvrant le cou, arrondi à ses deux extrémités, très-élé- (1) I ne faut pas confondre cette espèce avec le Zimax tenellus, Müller. Cette dernière appartient au genre Zimax, et semble spé- cale à l'Allemagne du Nord ct à la Suède. 30 = gamment et très-finement chagriné : orifice respiratoire très-petit, ponctiforme, placé à la partie antérieure de la cuirasse, offrant un sinus très-oblique, à peine apparent. Tête et tentacules d'un noir intense ; tentacules supérieurs courts, un peu renflés à leur base, lisses, les inférieurs à peine visibles. Pore muqueux caudal très-faible. Mucus peu abondant, assez épais et gluant, blanc, rare- ment jaunâtre, à peineirisé, un peu filant. Mâchoire très-arquée, mince, transparente, jaune am- brée au sommet, jaune noirâtre au bord libre, peu bril- lante, lisse; extrémités obtuses, faiblement tronquées ; 12-14 dents espacées, arrondies, terminées en une pointe courte obtuse. L'Arion tenellus habite les grandes forêts, sous la mousse et sous les feuilles mortes. On le rencontre, par les temps pluvieux, sur le tronc des arbres et sur la terre. Il se montre pendant presque toute l'année; mais, néanmoins, l'époque réelle de son apparition a lieu de septembre à décembre et de janvier à mai. Pendant ces deux époques on le voit ramper par troupes sur le corps des vicux arbres, sur les mousses, et au bord des fossés. Aube.—Forèt d'Orient, la Ville-aux-Bois (M. Bourgui- gnat). Aisne. — Forèts de Villers-Cotterets, de Ris, de Fère- en-Tardenois. Eure. — Forêts de Vernon, de Vernonet. Oise. — Forêts de Laneuville-en-Hez (M. Baudon), de Compiègne, de Chantilly, d'Ermenonville. Seine-et-Marne.— Forêts de Fontainebleau, d’'Armain- villiers, de Crécy. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, de Bondy, de Mont- morency. ns on GEOMALACUS. Limax (pars), Worelet, Moll. Portugal, 1845 ; — Geo- malacus, Allmann, in Ann. and Magaz. nat. Hist., vol. XVIL, p. 297, pl. 1x, f. 4-5, 1846; — Arion (pars), Normand, 1852; — Geomalacus, Forbes et Hanley, 48535 ; — Jeffreys, 1862; L. Reeve, 1865; — Jules Mabille, 1867; — Baudon, 1868. Animal corpore ovato-elongato, subcylindraceo, tubereulis plus minusve rotundatis vel elongatis, ornato, quandoque lævigato, ac maculis minimis nigris, luteis, albis, etc., undique sparsis, nun- quam coadunalis, munito; supra rotundato, non carinato; clypeo parvo, tuberculato aut lævigato, rotundato, ad partem anteriorem corporis sito, testam planulatam, ovatam obtegente ; lentaculis 4, conico-cylindraceis, parum elongatis, superioribus oculiferis ; maxilla lunata, ad medium non rostrata, suleis numerosis, denti- busque anticis ornata; cavitatis pulmonaris orificio ad partem anteriorem clypei dextrorsumque; generationis apertura ad basin tentacul inferioris dextri ; silo poro mucoso terminali valido. Testa (limacella) ovata vel ovato-elongata, planulata, fragili. Animal allongé, subcylindriforme, à peau lisse ou re- couverte de tubercules arrondis ou allongés, plus ou moins prononcés, et ornés, en outre, d’une infinité de petites taches noires, jaunes, blanches, dorées, etc., suivant les espèces. Bouclier très-antérieur, petit, ovale ou arrondi, lisse ou tuberculeux; 4 tentacules gros, conico-cylin- driques, courts, les supérieurs oculés au sommet. Mä- choire arquée en forme de fer à cheval, denticulée, sans rostre médian. Orifice pulmonaire très-antérieur à droite n et à la marge du bouclier. Orifice de la génération placé entre le bouclier et la base du petit tentacule droit.Glande mucipare caudale très-prononcée. Coquille rudimentaire (limacelle) placée sous la partie postérieure de la cuirasse, mince, petite, fragile, ovale, très-aplatie. Ainsi que nous l'avons précédemment énoncé {1}, les espèces du genre qui nous occupent, en ce moment, ap- partiennent au grand centre de formation hispanique : elles se sont acclimatées en France et jasqu’en Angleterre d’après les lois naturelles qui régissent la répartition géo- graphique des espèces en Europe (2). Cette acclimatation a dû commencer par les régions soumises à l'influence maritime, son action ayant eu lieu du sud au nord, ainsi que nous pouvons encore le consta- ter, par la présence, sur différents points de notre littoral océanien, en France et dans diverses localités de l'Angle- terre, d'espèces essentiellement hispaniques. Parmi ces es- pèces, l’on peut citer l’Helix Quimperiana et l’Ancylus strictus, observés à Vannes, à Quimper, à Lorient, à Brest; les Helix limbata, revelata, psaturochæta, corru- gata, dont la présence a été signalée à Saint-Jean- de-Luz, Bayonne, Bordeaux, la Rochelle, Chinon, Belle-Ile-en-Mer, Vannes, Brest, Morlaix, Saint-Brieuc, Dinan, Rouen, Dieppe, Boulogne-sur-Mer, et dans cer- taines parties de l'Angleterre (5).De plus, cette acclimata- tion n’a pu s'effectuer qu’à une époque où les îles Bri- tanniques faisaient encore partie du continent européen, (1) Archives mal., I, p. 5, 1867. (2) Voir, pour l'exposé de ces lois et des principes de la malacosta- tigraphie européenne, l'ouvrage de notre savaut ami Bourguignat, Malacologie de l'Algérie, t. I, p. 365. (3, Du moins pour un certain nombre des espèces précitées. D — et alors qu'il était possible d'observer en ces contrées, à l’état vivant, les espèces dont on retrouve, chaque jour, les restes fossiles dans les terrains de la période quater- naire (4). Les espèces connues du genre Geornalacus peuvent être classées ainsi qu’il suit : A. EuGEoMaALAcCuSs : animal orné de tubercules plus ou moins apparents. Geomalacus maculosus, Allmann, 1846, espèce d’Angle- terre. — Andrewsi, Jules Mabille, 1867, espèce d’Ir- lande. — intermedius, Jules Mabille, 1867, de Valen- ciennes et de la région de l'Est. _— Bourguignati, Jules Mabille, 1867, de la France centrale. _— Paladilhianus, Jules Mabille, 1867, des en- virons de Paris. — Mobilli, Baudon, in litteris, 1868, Mouy de l'Oise. — anguiformis, Jules Mabille, 1867, du Por- tugal. B. LÆviGari : animal lisse ou du moins orné de tuber- cules non visibles à l’œil nu. Geomalacus Vendeianus, Lelourneux, 1869, espèce de la Vendée. (1) Tel est, par exemple, l'Unio rhomboideus, espèce ne vivant plus en Angleterre, mais trouvée aboudamment dans les couches quater- uaires de ce pays, suivant M. Prestwich. Geomalacus Moitessierianus, Jules Mabille, 1867, environs de Paris. Les animaux composant ce genre sont toujours de pe- tite taille, timides, assez lents dans leurs mouvements; ils n'apparaissent qu’en hiver et semblent habiter, de préfé- rence à toutes les autres localités, les bois et les forêts. On les trouve sous les feuilles mortes, sous les branches de bois tombées à terre, sous et sur la mousse. Rares dans les fo- rêts où domine le hêtre, nous les avons toujours trouvés abondamment répandus dans celles où le chêne l’empor- {ait sur les autres essences forestières. Voici la description des espèces parisiennes : I. EUGEOMALACES. Animal corpore plus minusve luberculis, oculo nudo, conspicuis, ornalo. GEOMALACUS BOURGUIGNATI. Geomalacus Bourguignati, Jules Mabille, in Rev. et Mag. zool., 2° série, t. XIX, p. 58, 1867. — Bourguignati, Jules Mabille, Archives mal., t. L®, p. 9, 1867 (février). Animal corpore mediocri, cylindrico, postice rotundato, vix attenuaio (contracto, sicut gibboso) ; griseo vel lutescente aut ra- rius subrosaceo-violaceo, ad latera zonulis magis saturatis ornato ac omnino tuberculoso (tubercula fere rotundata, nigrescentia ae prominentia), tandem innumeris maculis minutissimis aut magis saturatis aut pallidioribus undique asperso; pede griseo vel lu- teolo. Capite nigrescente. Clypeo valde antico, ovalo, antice posti- ceque rotundato, granuloso ac limacellam parvulam, tenuissi- mam, protegente. Longueur de l'animal en marche, 15-18 millim. Animal peu développé, trapu, cylindrique, peu atténué à son extrémité postérieure, se terminant même en dos d'âne lorsqu'il est contracté. Tissu épidermique grisâtre, jaunâtre ou quelquefois d'un violet légèrement rosacé, un peu plus nuancé sur la partie dorsale, et offrant de chaque côté une bande d’une teinte plus foncée. Corps entière- ment recouvert de petits tubercules saillants, noirâtres, presque arrondis; enfin présentant, en outre, de tous côtés , une infinité de petites taches irrégulièrement éparses, plus foncées (lorsque l’épiderme est jaunacé ou rosacé), ou moins nuancées (lorsqu'il est grisâtre). Pied grisâtre ou jaunacé. Mucus épais, jaune. Bouclier très-an- térieur, ovale, arrondi en avant et en arrière, de même teinte et tuberculeux comme le reste du corps. Tête noi- râtre. Tentacules supérieurs gros et courts; inférieurs excessivement exigus. Mâchoire cornée, arquée en fer à cheval, sans rostre médian, légèrement denticulée. Limacelle ovale, petite, mince et transparente comme une pelure d’oignon. Lorsque ce Geomalacus a séjourné quelque temps dans l'alcool, il perd toutes ses petites maculatures. Son épi- derme devient moins tuberculeux. Les éminences tuber- culeuses s’émoussent, s’allongent un peu et se circon- scrivent. Dans cet état, il ressemble assez à un jeune Arion. Cette espèce habite nos bois et nos grandes forêts sous les feuilles mortes, sous les morceaux de bois. Son appari- Hion a lieu de janvier en avril. Aisne. — Forêts de Villers-Cotterets, de Ris, environs de Soissons. Oise. — Forêts de Chantilly, de Hallate, environs de Pierrefonds. Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forèts de Montmo- rency, de Bondy. GEOMALACUS PALADILHIANUS. Geomalacus Paladilhianus, Jules Mabille, in Rev. et Mag. zool., 2° série, XIX, p. 60, 1867 (février). — Paladilhianus, Jules Mabille, Archives mala- cologiques, t. I, p. 41, 1 867 (février). Animal corpore elongato, cylindrico, postice non altenuato ; plus minusve nigreseente, ad latera, zonulis magis saturatis or- nato, ac omnino tuberculoso {tubercula elongata, saturata, parum prominentia), tandem innumeris maculis minutissumis Juteo-au- reis, irregulariter sparsis, undique (præsertim ad latera) asperso; pede luteo, capite nigrescente ; clypeo valde antico, oblongo, an- tice posticeque rotundato, tubereuloso (tubercula minus elongata), ac limacellam oblongam, tenuissimam protegente. Longueur de l'animal en marche, 50 à 55 mill. Animal allongé, cylindrique, non atiénué à sa partie postérieure; tissu épidermique plus où moins noirâtre, quelquefois d’un beau noir, offrant, de chaque côté, une zone plus foncée. Corps entièrement recouvert de tuber- cules allongés, d’une nuance plus accentuée, peu proémi- nents, placés les uns contre les autres en lignes presque ns O7 dm parallèles, et présentant, en outre, une infinité de petits points d’un beau iaune doré, irrégulièrement espacés, mais ordinairement plus nombreux de chaque côté de la partie dorsale. Pied jaunâtre; mucus épais, d’un jaune doré. Bouclier allongé, de même nuance que le reste du corps, orné de tubercules irréguliers peu allongés, disposés en lignes non symétriques. Tête noirâtre; tentacules supé- rieurs assez allongés ; inférieurs exigus. Mâchoire cornée, arquée, denticulée à sa partie interne, sans rostre médian. Limacelle oblongue, petite, tellement mince et délicate qu’il est difficile de l’apercevoir. Lorsqu'elle a séjourné dans l'alcool, cette espèce blan- chit un peu vers fe plan locomoteur et de chaque côté de Ja partie médiane du dos ; comme le Bourguignati, il perd toutes ses jolies petites taches d’un jaune doré, et ses tu- bercules s’amoindrissent et se modifient à ce point, que l'animal ressemble assez bien à certaines variétés de l’Arion hortensis. Le G. Paladilhianus habite les grandes forêts, sous les feuilles mortes et les bois pourris; par les temps pluvieux, on le rencontre rampant sur la terre et sur les mousses. Son apparition a lieu de novembre en mars. Seine-et-Oise.— Forêt de Meudon. ORGANES REPRODUCTEURS DU PALADILHIANUS. L'anatomie des espèces de ce genre étant à peine con- nue, nous donnons ici la description de l'appareil repro- ducteur de lune des espèces parisiennes, appareil que nous faisons représenter pl. 1V, fig. #4. À. GLANDE HERMAPHRODITE d'un noir intense, un peu aplatie, de forme à peu près arrondie, paraissant ne for- mer qu'une seule masse à peine divisée par quelques faibles filaments verdûtres. B. CANAL EXCRÉTEUR jaune roux, mince à son origine, augmentant assez rapidement de volume, un peu sinueux et formant de nombreux replis avant de venir se loger dans l'excavation de la glande albuminipare. C. GLANDE ALBUMINIPARE linguiforme, allongée, ar- quée à son extrémité, de couleur jaune-verdâtre, tordue sur elle-même à sa base et formant en cette partie une espèce de canal ou d'excavation dans laquelle vient s'engager le canal excréteur. D. PROSTATE très-développée formant de nombreux replis, appliquée sur la matrice, élargie dans certaines parties, fortement contractée et resserrée dans d’autres, d’un ton verdâtre. E. MATRICE jaune paille très-pâle, assez large et, par endroits, comme boursouflée. F. Ovipucte de la même couleur, peu développé, plu- tôt étroit que large, un peu sinueux et comme étranglé à sa partie médiane. G. VAGIx jaune pâle, se présentant sous la forme d’un gros boyau un peu atténué à ses deux extrémités, partant de l’orifice de l’oviducte et descendant directement à la bourse commune. H. GLANDE COPULATRICE grande, rougcàtre, ovoide et en forme de sac ou de vessie repliée sur elle-même. |. CANAL DE LA GLANDE COPULATRICE jaune rougeâtre, un peu arqué, court et grêle. J. CANAL DÉFÉRENT grisâtre, mince, sinueux, partant RU de la prostate pour venir s’insérer à l'extrémité du four- reau de la verge. K. FouRREAU DE LA VERGE jaune grisâtre, un peu renflé. L. BOURSE COMMUNE sous la forme d’un sac élargi d’un ovale assez mal défini, rétréci à sa terminaison et venant déboucher au-dessous du grand tentacule droit. GEOMALACUS MABILLI. Gcomalacus Mabilli, Baudon, in litteris, mars 1868. — Mabillei, Baudon, in Journ. Conch., VIT, p. 449, avril 1868. Animal corpore elongatulo, patulo, supra tereti-convexiusculo, antice paululum attenualo, postice subattenuato obtusoque, griseo vel e griseo luteolo; rugis dorsalibus parum validis, elongatulo- ovatis, sulcis parum impressis separatis ; pede e griseo albidulo; margine pedis rufescente vel e pallide luteolo, lineolis pallidiori- bus ornato; clypeo ovali, antice subdilatato, extremitalibus rotun- dato, et luteolo griseo, tuberculis minimis, sat densis, ac zonula parum conspicua ornato, collumque subobtegente ; tentaculis su- perioribus cylindraceis, nilidis, fuscis, inferioribus minimis pal- lidioribus. Longueur de l'animal en marche, 12 à 15 millim. Animal de petite taille, peu allongé, un peu trapu, d'un gris jaunâtre ou parfois d’un gris uniforme, orné, en outre, sur chaque flanc, d'une bande cendrée peu appa- rente. Partie dorsale couverte de rugosités peu saillantes, ovales-allongées, espacées, séparées par des sillons peu marqués. Pied d’un gris blanchâtre, ordinairement plus foncé vers le centre, quelquefois d’un jaune vif; bouclier * arrondi à ses deux extrémités, de la mème teinte que le corps ou jaune-grisâtre, orné de granulations très-fines et d'une zonule latérale peu visible recouvrant en partie le cou ; tentacules supérieurs cylindriques brillants, bruns, peu renflés au sommet, couverts de rares tubercules peu saillants; les inférieurs très-petits, plus pâles, transpa- rents. Limacelle sans forme bien déterminée, très-mince, presque sans consistance, supportant ordinairement «une ou plusieurs granulations calcaires de diverses dimensions. Si elles sont multiples, il en existe une plus grande : c’est un noyau informe, entouré de petits grains tendres de nouvelle formation, composés eux-mêmes de molécules grossièrement assemblées. » (D' Baudon.) Mâchoire peu arquée, brune à son bord libre, à extré- mités obtuses et ornée de denticulations peu apparentes. Ce Geomalacus diffère du Bourguignati par ses tuber- cules peu apparents, un peu allongés et espacés ; par l'absence des maculatures qui ornent les tubercules de ce dernier ; le Paladilhianus diffère du Mabilli par sa colo- ration noirâtre, par ses tubercules serrés et allongés; le Moitessierianus par le manque de tubercules et par les mouchetures dont son corps est couvert. Cette espèce vit sous les pierres, sous les morceaux de bois, les feuilles mortes, dans les bois et dans les champs. Oise. — Les environs de Mouy, particulièrement à Mé- rard, Angy, dans la forêt de Hez, Morainval (D' Baudon), forêt de Laigue vers les Bonshommes. En Ds B. LÆVIGATI. Anünal corpore lævigato, vel tuberculis oculo nudo inconspicuis instruc{o. GEOMALACUS MOITESSIERIANUS. Geomalacus Moitessierianus, Jules Habille, in Revue et Mag. zool., 2° série XIX, p:: 64, 1867; février. — — Jules Mabille, Archiv. malac., t. 1°, p. 12, 1867, février. Animal corpore elongato, cylindrico, postice vix attenuato; griseo lutescente, plus minusve passim saturato, ad latera sub zonulis obscure ornato, nitente, lævigato, aut (sub lente) obscure subtuberculoso, ac irregulariter maculis pallidioribus plus mi- nusve luteolis undique asperso ; pede sordide lutescente ; capite atro violaceo ; clypeo oblongo, antice posticeque rotundato, lævi- gato, limacellam oblongam, tenuissimam protegente. Longueur de l'animal en marche, 25 à 30 millimètres. Animal allongé, cylindrique, légèrement atténué à sa partie postérieure. Tissu épidermique d’un gris jaunacé, d'une nuance plus ou moins foncée par place, avec une partie dorsale quelquefois d’un ton assez accentué et pré- sentant sur les côtés un sentiment de bandes. Corps lui- sant, gélatineux, lisse ou paraissant posséder, vu au foyer d'une forte loupe, des rudiments de tubercules larges, effacés, mal circonscrits: enfin présentant des multitudes de mouchetures irrégulières moins foncées ou plus ou moins jaunacées, suivant les nuances du tissu épider- mique. Pied d'un jaune sale. Mucus jaune. Bouclier oblong, arrondi en avant et en arrière, de même couleur que le reste du corps, lisse, gélatineux. Tète d’un noir violacé; tentacules supérieurs assez allongés, inférieurs très-courts. STORE Mâchoire arquée, jaunâtre, denticulée, sans rostre médian. Limacelle oblongue, petite, mince et pellucide. Dans l'alcool, ce Geomalacus perd également ses taches, et son corps prend une apparence terne d'un gris jaunacé plus ou moins foncé ; comme le Paladilhkianus, cette espèce semble n’habiter que les grandes forêts. Elle apparaît de janvier en avril. Seine-et-Oise. — Les bois de Meudon vers Bellevue. LIMACIDÆ. Limaciens (pars), Lamarck, 1809 ; — Limacidæ, Gray, in Ann. Phil., 1824; — Bourguignat, 1864; — Jules Mabille, 1868. KRYNICKILLUS. Limax (pars), Draparnaud, Tabl. Moll., p. 104, 4801, et Hist. Moll. France, p. 428, 1805. — Morelet, Moll. Portugal, 4844. — Krynickillus, Cornalia, Gior- pale di Malac., 1854. — Malino, Gray, Cat. of Pulm. Brit. Museum, 1855. — Krynickia, Fischer, Journ. conch., t. V, 14856. — Krynickillus, Bourguignat, Mal. Algérie, t. 1%, 4864. — Jules Mabille, Arch. mal., [; et Rev. et Mag. z0ol., t. XIX, 1867. Animal corpore elongato, subcylindraceo, supra carinato vel rotundato, rugis obsoletis vel tuberculis ornato ; clypeo maximo, antice soluto, ac transverse sulcato, postice gibbosiuseulo striisque longitudinalibus munito, vel uniformiter granuloso, ad partem anteriorem corporis sito, testam parvam, sat crassam, fragilem antice convexiusculam posticeque depressam ac subrosiratam, obtegente ; tentaculis 4, conico-cylindraceis, superioribus oculi- feris; cavitatis pulmonaris orificio postico, ad marginem clypei; generationis aperlura ad basin tentaculi dextri. SLR Maxilla medio rostrata, absque dentibus ac suleis; poro mucoso nullo. Animal allongé, cylindriforme, postérieurement caréné ou arrondi, orné de rides ordinairement peu apparentes ou de tubercules, quelquefois lisse ; bouclier grand, libre antérieurement, adhérent en arrière : la portion antérieure mobile fait à peu près l'office d’un balancier ; ses oscilla - tions aident, en quelque sorte, l'animal à accélérer sa marche. Ce bouclier est, en outre, suivant les espèces, chagriné ou orné de striations de deux ordres; dans ce dernier cas, sa partie postérieure offre des stries longitu- dinales, tandis que celles que l’on observe à la partie an- térieure ne sont ni concentriques ni parallèles aux pre- mières, mais sont transverses et simulent des bourrelets assez élevés et régulièrement espacés. Les espèces de ce genre dépendent toutes du grand centre de formation taurique : c’est, en effet, dans les pays du Caucase, du Taurus, en Crimée, que vivent en grande quantité les représentants du genre Krynickillus. Ainsi que nous l’avons déjà dit pour les Geomalacus, les espèces de ce second genre, en sortant de leur centre de formation et en se répandant dans les autres contrées européennes, ont envahi tout le bassin méditerranéen, en y comprenant les parties actuellement connues de l'Afrique méditerranéenne, la péninsule hispanique, puis quelques parties des Alpes, la France et même l'Angleterre et la Suède, si nous en croyons quelques auteurs qui si- gnalent le brunneus comme ayant été recueilli dans ces dernières contrées : pour les Kryuickillus, la propaga- tion a eu lieu, comme pour les Geomalacus, du sud au uord, mais aussi et surtout d'orieat en occident. ET ee Les Krynickillus européens aujourd’hui connus se divi- sent en deux groupes, dont voici les caractères : L. Marino, Gray, Cat. of Pulm. Brit, Mus., p. 178, 4855 ; — sous-genre Malino, Bourguignat, Mal. Algérie, I, p. 40, 1864. — Espèces dont le bouclier offre deux ordres de striations, les unes antérieures et transverses en forme de bourrelets, les autres postérieures, non concen- triques ni parallèles aux antérieures. Les espèces de ce gronpe sont : Krynickillus melanocephalus, ÆKaleniczenko, Bull. Soc. nat. Moscou, 1851. — Espèce du Caucase. — Dymezeviczi, Kaleniczenko, loc. cit., 1851 ; es- pèce de ja Crimée. — lombricoides, Bourguignat, Mal. Algérie, 1864; (Limax lombricoides, Morelet, Moll. Portu gal, 1846; — Malino lombricoides, Gray, Cat. Pub. Brit. Mus., 1855. — Espèce de l'Espagne et du Portugal. — Brondelianus, Bourguignat, Mal. Algérie, 1864; (Limax Brondelianus, Bourguignat, Spic. mal., 1861). — Espèce de l'Algérie. — lævis, Jules Mabille in Sched., 1869 (Limax lœvis, Müller Verm. Hist., , 1774).— Es- pèce du Danemark et de la Suède. — brunneus, Jules Mabille, Archives mal., 1867 (Limax brunneus, Draparnaud, Tabl. Moll., 1801). — Espèce de la France, de la Suisse et de l'Angleterre (1). (4) Le Kkryn. brunneus habiterait les différentes parties de lAn- gleterre, suivant : Sowerby, /Zndex of Shells; — Lowel Reeve, Zand EAN If. MacinasrRuM, Bourquignat, Mal. Algérie, T, p. 41, 186% ; espèces dont le manteau est simplement chagriné. Ces espèces sont : Krynickillas minutus, Kaleniczenko, loc. cit., 1851. — Espèce du Caucase. — megaspidus, Bourguignat, Mal. Algérie, 1864 ; (Limax megaspidus, de Blainville, 1817). — Patria ignota. — eustrictus, Bourguignat, Moll. nouv., etc., I, p. 60, pl. xxx, f. 1-6, 1866. — Espèce de Syrie. — maculatus, Kaleniczenko, loc. cit., 1861. — Espèce de la Crimée. — subsaxanus, Bourguignat, Mal. Algérie, 1864. — Espèce de l'Algérie. — Cyrniacus, Jules Mabille, Archives mal., 1867. — Espèce de la Corse. Telles sont, à notre connaissance, les espèces actuelle- ment connues de ce genre intéressant, La faune parisienne comprend deux Ærynickillus ap- partenant à la section Malino; voici la synonymie et la description de ces e+pèces : KRYNICKILLUS BRUNNEUS. Limax brunneus, Draparnaud, Tabl. Moll., p.104, 1801 ; et Hist. Moll. France, p. 128, 1805. and fresh water moll. indig. or. nat. in the Brit. isles ; — Forbes and Hanley, Hist. of Brit. moll.; — mais nous sommes porté à croire que, sous cette appellation, ces différents auteurs ont voulu signaler le kKrynickillus lœvis. Eee Limax parvolus, Normand, Descript. Limaces nouv., p. 8, 1852. — arenarius, Gassies, in Act. Soc. Linn. Bordeaux, p. 417, pl. 1°, f. 4"° (mauvaise), 1867. Krynickillus branneus, Jules Mabille, Archives mal., TI, fasc. 3, p. 47, mars 1868; et Rev. et Mag. z00l., 2° série, t. XX, p. 141, avril 1868. Animal corpore gracili, cylindraceo, supra convexo, postice anticeque attenuato ; dorso uniformiter nigrescente, immaculato, ad partem posticam obsolete breviter carinato, ad latera paululum pallidiore ; rugis dorsalibus subvalidis elongatis, sulcis parum impressis separatis; pede e nigro-rubescente ; clypeo maximo, ovato-elongalo, utrinque rotundato; postice gibboso, ac longitudi- naliter striatulo et rugosiuseulo, antice transversim sulcato, nigro vel rufescente et sub lente exiguis maeulis fuscis asperso ; tenta- culis aterrimis, superioribus parum elongatis, tubereulis nigris ornatis ; inferioribus parvis sublævigalis ; capite aterrimo col- loque medio subcristalo. Animal mince, effilé, d'apparence vermiforme, assez agile, peu timide, d’un noir foncé en dessus, atténué en avant et en arrière ; dos noir sans taches ni bandes, quel- quefois un peu rougeâtre, très-faiblement et courtement caréné vers l'extrémité caudale, et orné, en outre, de rides un peu apparentes, allongées, séparées par des sillons peu marqués ; pied moins foncé que le corps, d’un noir tirant sur le rouge; bouclier un peu plus pâle que le corps, d’une longueur de 5 à 6 millimètres; couvert, dans sa partie an- térieure, de fortes stries transverses qui ont l’apparence de replis ou bourrelets, et, dans sa partie postérieure, de gra- nulations et de stries vermicellées. Orifice respiratoire, situé à la marge et presque à la partie postérieure de la A cuirasse, ovale-arrondi. Tête, cou et tentacules noirs : le = Te cou, sillonné latéralement de rides profondes et régulière- ment espacées, offre à sa partie supérieure une ligne plus élevée en forme de crête. Tentacules supérieurs gros, courts, renflés à la base, couverts de tubercules noirs assez forts, subglobuleux, comprimés latéralement, légèrement blanchâtres au sommet ; point oculifère, placé sur le côté antéro-postérieur, noir ; les inférieurs, à peine moitié des supérieurs; mucus liquide, peu gluant, un peu irisé. Mâchoire très-arquée, jaunâtre en son bord libre, noire au sommet, peu brillante, presque lisse ou plutôt d’appa- rence chagrinée ; rostre médian isolé, court, obtus, tuber- culiforme ; extrémités arrondies en pointe, obtuses, simu- lant deux rostres latéraux. Limacelle ovale-oblongue, très-mince, très-fragile, rappelant un peu la forme d’une valve d’Unio amnicus, un peu bombée antérieurement, aplatie et subrostrée posté- rieurement, à stries longitudinales effacées, à peine visi- bles sous une forte loupe. Ce Krynickillus vit sous les feuilles mortes, sous les pierres, sous les morceaux de bois, dans tous les lieux humides, particulièrement au bord des étangs et des ri- vières. Son époque d'apparition commence en octobre et se termine vers la fin de mai. Aube. — « La Ville-aux-Bois (M. Bourguignat). » Aisne. — Environs de Villers-Cotterets, de Soissons, « bords de la Marne à Jaulgonne (MM. Lallemant et Ser- vain). » Oise. — Forêt de Compiègne vers Pierrefonds, aux étangs Saint-Pierre, à Saint-Sauveur, à Vieux-Moulin, forèt äe Laigue, d'Ermenonville, « environs de Mouy (D' Baudon, in litt.). » Seine. — Marais de la Bièvre à Arcueil, bois de Vin- 2e, pots cennes, Chätenay, Saint-Denis, bords de la Seine et de la Marne. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forêts de Bondy, de Montmorency, de l’Ile- Adam, Montgeron, Jouy-en-Josas, étangs de Saclé, de Trappes. KRYNICKILLUS BOURGUIGNATI. Krynickillus Bourguignati, Jules Mabille in Sched., 1869. Animal corpore parvulo, elongato, eylindraceo, antice paululum altenualo, postice acuminato ; supra lereti-convexo, ad caudam breviter carinato; nigrescente vel fuscescente, ad latera rufescente, rugis dorsalibus validis, elongatis, regulariter dispositis, subgra- nosis ac carinalis; clypeo maximo fuseo, oblongo, antice soluto ac rotundato, rugisque transversis parum perspicuis, postice truncato ac rugis subinordinatis solum sub lente perspicuis, munito; pede rufescente ad medium pallidiore; capite tentaculisque obscure violaceis. Longueur de l'animal en marche, 20 à 50 millim. Animal de petite taille, allongé, assez grèle, cylindracé, un peu vif, caréné, très-atténué en arrière et assez brusque- ment acuminé, un peu atténué en avant; partie dorsale noirâtre ou d’un brun noirâtre, roussâtre vers les flancs, et ornée, en outre, de rugosités bien apparentes, allongées, terminées en carènes aiguës, régulièrement disposées, peu serrées et d'apparence chagrinée ; bouclier très-grand d’un noir tirant sur le rouge; oblong, arrondi en avant et orné, en cette partie, de sillons transverses en forme de bourrelets, espacés et peu accusés ; obscurément tronqué postérieurement et couvert, au-dessus de la limacelle, de rides presque concentriques et peu apparentes ; pied rous- sâtre plus clair en son milieu, à bord de mème couleur sans traces de linéoles. Limacelle très-petite, un peu épaisse, oblongue, arron- die en arrière, atténuée et un peu triangulaire en avant, d'un blanc grisâtre, ornée de stries concentriques peu apparentes. Mâchoire assez arquée, assez solide, janne, un peu bril- lante, à extrémités obtuses et alténuées ; rostre médian, obtus, conique, assez prononcé. Ce nouveau Krynickillus, que nous dédions à notre ami M. Bourguignat, est une espèce hiémale : nous l'avons toujours observé pendant les mois de décembre et de jan- vier dans les parties basses et humides ou marécageuses de nos grandes forêts : il vit sous les mousses, sous les pierres, sous les branches d'arbres tombées à terre. Oise. — Forêt de Villers-Cotterets. Seine-et-Oise. — La Minière près de Versailles. LIMAX. Limax (pars), Linnœus, Syst. nat. (éd. X), p. 652, 4758 et 1860. — Müller, 1774. — Gmelin, 1790. — Cuvier, 1790, 1806, 1817. — Lamarck, 1804, 1809, 1822. — Draparnaud, 1801, 1805. — Limacella Brard, 1815. — Limax (pars) Férussac, 1819. — Michaud, 1851. — Yoquin-Tandon, 1855. — Limax, Bourqui- gnat, 1862, 1864. Animal corpore elongato, cylindraceo, supra convexo, carinato, rugis anastomosantibus subobsoletis ornato ; clypeo majusculo, ad partem anteriorem corporis, silo ac striis concentricis parum perspi - cuis munilo, testam imperfectam obtegente ; tentaculis 4, conico- /a ER cyhindraceis; superioribus oculiferis; maxilla ad medium ros- trata, absque sulcis dentibusque; cavitatis pulmonaris orificio ad marginem posteriorem clypei; generationis aperlura pone tenta- culum dextrum majus. Poro mucoso nullo. Testa (Limacella) ovata vel ovaio-rhomboidea, depressa quan- doque subconvexiuseula, solida, opaca vel fragillima, pellucida ac striis transversis munila. Animal allongé-cylindriforme, très-convexe en dessus et caréné, atténué en arrière; corps orné de sillons ordi- nairement peu apparents; bouclier médiocre, couvert de stries concentriques, placé vers la partie antérieure du corps; quatre tentacules, les supérieurs oculés; mâchoire arquée, fortement rostrée en forme de bec à sa partie médiane, sans côles ni dents; orifice pulmonaire à la marge et vers la partie postérieure du bouclier; orifice de la génération placé derrière le grand tentacule droit. Glande mucipare caudale nulle. Coquille rudimentaire interne située sous la partie pos- térieurce de la cuirasse, sans trace de spire, de forme ova- laire plus ou moins déprimée, solide ou fragile, et ornée de quelques striations grossières transverses. Les Limax parisiens peuvent être répartis dans les deux sections suivantes : , A. Cuirasse striée concentriquement. Stries plus ou moins apparentes ; pied unicolore. Limax agrestis, Linnœus, 1758. — nemorosus, Jules Mabille, 1868. — _ pycnoblennius, Bourquignat, 1861. — filans, /oy, 1780. — fulvus, Normand, 1852. Limax saxorum (Limax agrestis, var. saxorum, Baudon), 1862. — arborum, Bouchard-Chantereaux, 1833. — variegatus, Draparnaud, 1801. — cinereus, Müller, 1774. B. Cuirasse striée concentriquement, stries apparentes ; pied de deux couleurs. Limax cinereo-niger, Wolf, 1805. Les animaux de ce genre vivent dans les forêts, les champs, sous les pierres, les mousses, sous les feuilles mortes, au pied des plantes, quelquefois dans les caves. On les rencontre pendant presque toute l’année, mais ce- pendant elles sont toujours plus abondantes vers l’au- tomne et le printemps. A. Animal corpore magno vel parvulo; clypeo plus mi- nusve concentrice strialo ; pede unicolore (1). LIMAX AGRESTIS. Limax agrestis, Linnœus, Syst. nat. (éd. X), I, p. 652, 1758 et 1760. Limacella obliqua, Brard, Hist. Coq. Paris, p. 118, pl. 1v, f..5, 6,13, 14 et 45, 1815. Limax agrestis, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6; et Mém. Soc. Acad. Oise, IF, p. 94 et 127,1852; — (pars) Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 10, 1862; (1) Nous ferous observer que la coloration du pied, chez les Limax, correspond à une loi de répartition géographique : les animaux à pied de deux couleurs, comme le cinereo-niger, le Doriæ, appartiennent au centre alpique, tandis que les espèces à pied d’une seule couleur, comme le variegatus, le Companyoi, dépendent du centre hispanique, Limax agrestis (pars), Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, , p. 22, 1855 (excel. variet. filans (1), lilaci- nus (2), tristis (5), sylvaticus) (4). Animal corpore elongato, angusto, gracili, antice attenuato, postice acuminato acutoque ; dorso griseo sæpius nigro variegato et ad eaudam Carina brevicula munito; rugis dorsalibus subobso- letis, elongatis, obscure cristalis, sulcis griseis parum impressis separatis; pede sordide griseo; margine pedis pallidiore angusto; clypeo oblongo, elongato, majusculo, antice rotundalo, postice rotundalo truneato, gibbosulo ac striis concentricis parum perspi- cuis ornato. Tentaculis superioribus nigrescentibus elongatis, cylindraceis ; inferioribus parvis. Longueur de l'animal en marche, 50 à 40 millimètres. Animal de taille médiocre, à corpsallongé, étroit, atténué en avant, acuminé et aigu en arrière; partie dorsale grise ou blanchâtre, souvent mouchetée de petites taches et de points noirâtres, ornée, en outre, à l'extrémité caudale, d'une carène courte et peu élevée; rides dorsales allon- (1) Le Limax filans, Hoy, est une espèce complétement distincte de l’agrestis. (2) La variété lilacinus est le type du Limax sylvaticus de Dra- parnaud, espèce de la Frauce méridionale. (3) La variété tristis nous semble constituer une espèce distincte, à laquelle il faudra conserver ce nom, Limax trislis. (4) La variété sylvaticus est le Limax arborum, Bouchard-Chan- tereaux. Remarquons, en passant, le soin avec lequel Moquin-Taudon a étudié les espèces de cette famille. A la page 21 de son Histoire des Mollusques de la France, cet auteur cousidère le Lima rusticus, qui n’est autre que l’arborum, comme une variété du marginatus; à la page 23, il en fait une variété de l’agrestis, sous le nom de sylvaticus, et à la page 24 de cette même histoire, il le décrit comme espèce dis tincte, sous le nom d'arborum. Voici donc, par le fait, une seule et mème espèce décrite sous trois noms distincts, et appartenant tout à Ja fois à deux sections complétement différentes. L'heureuse limace! it gées, comme effacées, à peine apparentes, et cependant obscurément carénées et sillonnées, séparées par un réseau de sillons grisâtres peu apparents ; pied d'un gris sale, à bords plus pâles, très-étroits. Bouclier oblong, allongé, grand par rapport à la taille de l'animal, arrondi en avant, un peu gibbeux et arrondi tronqué en arrière, orné, en outre, de stries vermicellées concentriques peu apparentes et assez régulièrement espacées dans la partie antérieure, mais un peu confuses et à peine visibles au-dessus de la limacelle; tentacules supérieurs noirâtres, allongés, cylin- driques ; les inférieurs très-courts. Mâchoire assez arquée, jaunâtre, un peu brillante, transparente, d’un corné rougeâtre au sommet; ornée, vers son bord libre, de stries transverses un peu obliques, peu apparentes, assez serrées, mais n'atteignant pas le bord : rostre médian peu saillant, tronqué ; extrémités un peu atténuées et bien arrondies. Cette espèce vit dans les jardins, les champs cultivés, au long des rivières, rarement dans les forêts. Elle se cache sous les pierres et au pied des plantes. On la reu- contre pendant toute l’année. LIMAX NEMOROSUS. Limax nemorosus, Jules Mabille in Sched., 1868. Animal corpore elongato, suhpatulo, antice attenualo, postice acuminato, dorso ex albescente cinereo, vel nigrescente, quan- doque maculis fuseis minimis variegato, ad caudam Carina bre- vicula ac suberistata munilo ; rugis dorsalibus subelongatis, perspicuis, suleis parum impressis separalis; pede griseo vel al- bescente; margine pedis griseo, angusto, lineolis tenuissimis fuscis fimbriato; clypeo oblongo, majusculo, extremilatibus rotundato, postice gibbosulo, ac striis concentricis fere inconspicuis ornato ; capile tentaculisque pallide fulvis. es Longueur de l'animal en marche, 35 à 45 millimètres. Animal de taille médiocre, allongé, un peu épais, presque cylindracé, atténné en avant, acuminé et brus- quement pointu en arrière; partie dorsale d’un blanc cendré ou noirâtre, quelquefois ornée de très-petites taches ponctiformes noires, et munie, en outre, à sa partie cau- dale, d’une carène très-courte, un peu élevée ; rides dor- sales peu allongées, apparentes, séparées par des sillons peu profonds ; pied gris ou blanchâtre, à bords gris, étroits, marqués de très-fines linéoles brunes ; bouclier oblong, un peu grand, bossu au-dessus de la limacelle, arrondi à ses deux extrémités et orné de stries concentriques très- fines, à peine visibles ; tête et tentacules d'un fauve pâle: Mâchoire à peine arquée, brunâtre, ornée de stries obli- ques, divergeant du centre aux extrémités, denticulant très-faiblement le bord libre, et séparées par des sillons grisâtres ; rostre médian prononcé, obtus, large et ar- rondi. Limacelle ovale réniforme, à peine brillante, pulvéru- lente en dessus, un peu bombée, arrondie, légèrement atténuée à ses extrémités, mince, fragile, ornée de stries peu apparentes, fines et serrées. Sommet marginal à peine indiqué. Le Limax nemorosus habite les grandes forêts sous la mousse et au pied des plantes. Il apparaît de mars en mai. Aisne. — Forêt de Villers-Cotterets vers Montgobert, Fleury. Oise. — Forêt de Compiègne. Seine-et-Marne. — Forêt de Fontainebleau vers la mare aux Fées. LIMAX PYCNOBLENNIUS. Limax pycnoblennius, Bourquignal, Spicil. mal., p. 51, juin 1861. Animal corpore parvo, cylindraceo, antice attenuato, poslice acuminato-rotundato, omnino albo lactescente, quandoque e Cæ- ruleo-viridescente, rugis tenerrimis parum perspieuis, elongalis regulariter dispositis ac subgranosis; suleis parum impressis sepa- ratis; ad candam breviter acute carinato; pede ex albido lutes- cente, medio zonula pallidiore munito ; margine pedis pallidiore, angusto longitudinalter sulcato ; clypeo maximo, luteolo, antice rotundato, non adhærente, postice obscure subbilobato, concen- trice striato; capite pallide luteseente; tentaculis superioribus parum elongatis, gracilibus, pallide violaceis, inferioribus par- vulis. Longueur de l'animal en marche, 25 à 50 millimètres. Animal petit, un peu épais, de forme ovale cylindracée, atténué en avant et acuminé en arrière; dos d’un blanc lactescent, parfois d’un blanc verdâtre, surtout lorsque l'animal a été fortement excité; rides dorsales très-fines, peu apparentes, allongées, un peu granuleuses, réguliè- rement disposées, assez espacées et séparées par des sillons un peu larges, mais à peine marqués; pied d’un blanc faiblement jaunâtre, plus pâle en sa partie médiane, à bords pâles, étroits, orné d’un sillon longitudinal peu apparent ; bouclier grand, jaunâtre, arrondi et non adhé- rent en avant, obscurément bilobé en arrière, orné, en outre, de stries concentriques fines et médiocrement appa- rentes ; tête d’un jaunâtre pâle ; tentacules supérieurs peu allongés, délicats, d’un violet pâle ; les inférieurs très- petits. Cette espèce, très-timide, habite sous les pierres et au ER pied des graminées le long des rivières : elle apparaît en octobre et novembre. Seine. —- Billancourt. LIMAX FILANS. Limax filans (1), Æoy, Observ. Lim. filans, in Trans. Soc. Lin. Londres, I, p. 185, février, 1789 ; et éd. Chenu, [, p. 1, 1845. — filans, Latham, Observ. Lim. fil., in Trans. Soc. Lin. Londres, IV, p. 85, pl. v, f. 4-4, 1797; et éd. Chenu, I, p. 12, pl. v, f. 1-4, 1845. Animal corpore parvo, ovato-elongato, antice paululum aitte- nuato, postice sat abrupte acuminato, aculoque ; dorso cineras- cente vel ex albidulo griseo quandoque rosaceo ; rugis dorsalibus parum perspicuis, elongatis, subevanescentibus ; pede sordide ei- nerascente; margine pedis angusto, pallidiore; clypeo oblongo antice angustato ac obtuso, postice subdilatato et rotundalo; striis concentricis parum perspieuis munito, fulvo vel lutescente ; tentaculis superioribus elongatis, inferioribus parvis. Longueur de l'animal en marche, 24 à 30 millimètres. Animal de petite taille, ovale-allongé, délié, mince, un peu atténué en avant, assez brusquement acuminé en ar- rière, de couleur cendrée ou d’un blanc grisâtre, parfois entièrement rosacé ; rides dorsales fines, allongées, peu apparentes ; pied d’un cendré sale, à bords étroits, plus pâles que le corps, sans trace de linéoles ; bouclier oblong, étroit et obtus en avant, arrondi en arrière; couvert de très-fines stries circulaires concentriques peu apparentes, d'un jaune fauve, quelquefois brunâtre, ou d'un beau (1) Non Lima filans, Férussac, variété du Limax agrestis. PE Ce jaune vif; tentacules supérieurs allongés, assez minces, violâtres, les inférieurs très-petits. Cette espèce, assez rare, vit dans nos grandes forêts sur le tronc des arbres et sur les morceaux de bois mort : elle apparaît seulement en février-mars. Aisne. — Forêt de Villers-Cotterets. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon. LIMAX FULVUS. Limax fulvus, Normand, Description Lim. nouv., p. 7, 1852. Animal corpore medioeri, elongato, gracili, antice subattenuato, poslice acuminato, aculoque ; dorso fulvo, purctulis minimis so- lum sub lente perspicuis munito ac carina luteola parum elevata ornato ; rugis dorsalibus elongatis, subobsoletis, obscure granu- losis; pede luteolo; margine pedis e griseo-lutescente ad caudam viridescente; clypeo oblongo, subgibbosiusculo, antice rotundato, attenuato, postice rotundato, punetulis nigricantibus ac striis suh- cconentricis, sinuosis, tenuissime ma£ulato ornatoque ; tentaculis superioribus cylindraceis tenuibus, elongatis, violacescentibus, in- ferioribus minimis. Longueur de l’animal en marche, 55 à 60 millimètres. Animal de taille médiocre, allongé, grêle, faiblement atténué en avant, pointu en arrière, muni, vers la partie caudale, d’une carène jaunâtre peu élevée; partie dorsale fauve, jaunâtre ou jaune olivâtre, ornée d’un assez grand nombre de petits points noirs visibles seulement au moyer d'une forte loupe ; rides dorsales allongées, un peu appa- rentes, faiblement granuleuses; pied jaunâtre à bords d’un gris jaunâtre passant au vert postérieurement ; bou- clier oblong, très-faiblement gibbeux, arrondi et atténué oi en avant, arrondi en arrière etorné, comme le dos, de peuits points noirs et de stries très-fines, sinueuses, irrégulière- ment concentriques ; tête noirâtre; tentacules supérieurs cylindracés, minces, allongés, violâtres, les inférieurs très- petits. Mâchoire jaune pâle, lisse, peu arquée; rostre médian assez prononcé, terminé en pointe conique obtuse; extré- mités ovales, arrondies. Limacelle rhomboiïdale, épaisse, solide, faiblement ar- rondie et obliquement tronquée à la base, triangulaire obtuse au sommet, ornée de stries à peine apparentes, très-convexe et bombée en dessus, brillante, à peine con- cave en dessous. Sommet central, mamelonné, très-petit et ne dépassant pas le bord de la limacelle. Cette espèce habite nos grandes forêts; elle vit sur le tronc des arbres, sous les mousses et les morceaux de bois. Son apparition a lieu depuis la fiu de juillet jusqu’en avril. Aisne.— Forêt de Villers-Cotterets, au long de la route de Soissons. Oise. — Forêt de Compiègne vers Vieux-Moulin. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forêt de Saint-Ger- main. LIMAX SAXORUM. Limax agrestis, varielas saxorum, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 10, 1862. Animal corpore sat elongalo, antice atlenualo, postice acutius- culo, dorso sordide violaceo, rugis tenerrimis et zonulis laterali- bus e fusco violacescenti e clypeo ad caudam, ac carina prominula orpalo, mumitoque; pede pallide grisco; elypeo magno, elongalo, ROUE antice non adhærente, attenuato ac rotundato, postice obscure acuto, maeulis violaceis munito. Tentaculis superioribus parum elongatis, oeulo armato, tubereulis minimis instructis, inferioribus minimis. Longueur de l'animal en marche, 25 à 50 millimètres. Animal court, peu allongé, un peu épais, de couleur violâtre ou lie de vin, atténué en avant, faiblement pointu en arrière; partie dorsale ornée de rides fines un peu allongées pendant la marche, mais de forme rhomboidale, un peu élevées et arrondies en dos d'âne, très-espacées, séparées par des sillons larges et peu profonds vus sous une forte loupe et pendant la contraction de l'animal; munie, en outre, d'une carène peu saillante, partant du bouclier et se terminant à la queue, et d’une bande laté- rale large, d’un brun violet, bien marquée : cuirasse brun clair avec des taches violacées assez foncées, allongée, striée concentriquement, un peu atténuée et arrondie en avant, terminée en arrière en une pointe très-obtuse; ten- tacules supérieurs peu allongés, épais surtout à la base, les inférieurs très-petits, transparents, aplatis au sommet. « Cette limace habite les collines parmi les roches sous lesquelles elle se forme une espèce de nid en terre, assez solide et ayant deux conduits. Le mucus des individus est incolore, peu visqueux, filant. (D° Baudon.) » Oise. —Rochers calcaires des coteaux arides d’Ansacq. (D' Baudon.) LIMAX ARBORUM. Limax arborum, Bouchard-Chantereaux, Moll. Pas-de- Calais, p. 28, 1558. 00 — Limax sylvaticus (1), Jules Ray, Moll. Champagne mérid., p. 16, 1851. — marginatus (2), Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6, et Mém. Soc. Acad. Oise, p. 94et 126, 1852. — sylvaticus (3), Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6, et Mém. Soc. Acad. Oise, p. 94 et 150, 1859, et Nouv. Cat., p.10, 1862. Animal corpore mediocri, elongato, gracili, antice paululum attenualo, postice acuminato, acutoque; ad partem posteriorem ca- rinato ; dorso e griseo-glaucescente, vel viridescente, quandoque suhfusco, albicante vel cærulescente, undique semper maculis ovalis pallidioribus asperso; pede sordide albescente, zonula me- diana translucida munito; margine pedis pallidiore, angusto; clypeo ovato-elongato, antice attenuato, postice rostrato, striis tenuissimis concentricis eleganter ornato et maculis ovatis ac ad latera zonuls tribus (prima nigra, marginales lutescentes) mu- nito ; tentaculis superioribus griseo-rubris, vel violaceis, elonga- tis, cylindraceis, inferioribus parvis. Longueur de l'animal en marche, 60 à 80 millim. Animal de taille moyenne, allongé, un peu fort, un peu atténué en avant, acuminé et médiocrement pointu en arrière ; partie dorsale d’un gris bleuâtre, quelquefois glauque, roussâtre ou blanchâtre et constamment couverte de taches plus pâles et ovales à l'instar du Limax variega- tus ; ornée, en outre, à sa partie caudale, d’une carène courte et peu accusée ; rides dorsales assez fortes, appa- rentes, de forme ovale-allongée, terminées en carènes (1) Non Limax sylvaticus, Draparuaud, espèce de la France méri- dionale. (2) Non Limax marginalus, Müller, Verm. Hist., 1774, qui est le Milax marginatus, Bourguiguat, Mal. Lac des Quatre-Cantons, espèce de la France méridionale et orientale. (3, 1pso monente. = obtuses, très-nombreuses, serrées et séparées par des sil- lons assez prononcés. Pied d’un blanc sale, muni, à sa par- tie médiane, d’une zone translucide plus ou moins appa- rente; bords du pied plus pâles, étroits; bouclier ovale- allongé, atténué en avant, terminé en arrière en un rostre court, orré,en outre, de stries concentriques très-fines, serrées, un peu confuses, difficiles à voir, de taches ovales semblables à celles du corps et de trois zones latérales, la première noire et les marginales jaunâtres. Ces zones n'existent pas chez tous les individus. Tentacules supé- rieurs violâtres ou d’un gris rougeâtre, allongés, cylin- dracés, les inférieurs très-petits. Mâchoire assez arquée, jaunâtre, lisse, à extrémités tronquées, presque carrées; rostre médian peu prononcé, obtus. Limacelle ovale, peu épaisse, blanche, mate ou à peine brillante, un peu bombée en dessus et ornée de stries d’'accroissement apparentes ; plate en dessous, nacrée et toute granuleuse. Cette belle limace vit sur les troncs d'arbres, dans Îles grandes forêts, et particulièrement sur ceux dont l'écorce est lisse (fagus castanea ; populus tremula ; fraxinus ex- celsior ; castanea vulgaris). On la rencontre pendant presque toute l’année, mais sa véritable époque d’appari- tion se trouve de septembre en juin. Aisne. — Forêts de Villers-Cotterets, de Ris. Oise. — Forêts de Compiègne, de Laigue, de Hallatte, d'Ermenonville. Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes. Seine-et Oise. — Parc de Saint-Cloud, bois de Meudon, forèts de Montmorency, de Bondy, de l'Ile-Adam, de Rambouillet, environs de Lardy, de la Ferté-Aleps. OR — Seine-et-Marne. — Forêts d’Armainvilliers, de Fontai- nebleau. LIMAX VARIEGATUS. Limax variegatus, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 103, 1801. Limacella unguiculus, Brard, Coq. environs Paris, p. 115, pl. 1v, f. 5, 4 et 11-12, 1815. Limax variegatus, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6: et Mém. Soc. Acad. Oise, t. Il, p. 94 et 195, 4825 ; Nouv. Cat., p. 10, 1862. Animal corpore magno, oblongo, elongato, antice subattenuato, postice acuminato, acuto, carinato, dorso ac lateribus pallide flavescentibus, maculis obscuris, cinereis asperso; rugis dorsa- libus sat validis, subelongatis ; pede albidulo; margine pedis angustato, lineolis obscuris æquidistantibus, timbriato. Clypeo magno, OValo, striis concentricis ac maculis cinerascentibus or- nato, antice posticeque exacte rotundato ; tentaculis superioribus cærulescentibus, elongatis, cylindraceis, parvulis violaceis. Longueur de l’animal en marche, 80 à 1420 millim. Animal de grande taille, oblong, allongé, atténué en avant, terminé en arrière par une queue obèse bien qu’a- cuminée, brièvement earénée ; dos et flancs d’un jaune pâle, parsemés, ainsi que le bouclier, de taches ovales d’un gris obscur, ordinairement peu distinctes ; rides dorsales peu allongées, assezapparentes, séparées par des sillons fai- blement marqués; pied blanchâtre, à bords étroits, ornés de linéoles grisâtres également espacées; bouclier grand, ovale, exactement arrondi en avant et en arrière, élégam- ment orné de stries concentriques un peu ondulées ; tête et tentacules bleuâtres ou d’un bleu violâtre; tentacules supérieurs allongés, cylindriques, les inférieurs rudimen- taires. EN E Mâchoire très-arquée, jaune pâle, lisse; extrémités ovales, obtuses, atténuées de dedans en dehors; rostre médian saillant, bien marqué, terminé en pointe conique très-obtuse. Limacelle ovale-rhomboïdale, très-obtuse et comme émarginée à la base, ornée de stries transverses assez ap- parentes. Sommet sensible et médian. Cette espèce habite dans les caves humides. Aube. — « Anciennes caves de Troyes (M. Bourgui- gnat). » Aisne. — « Dans les caves à Jaulgonne (MM. Lallemant et Servain). » Oise. — « Caves de Mouy (D' Baudon). » Seine. — Caves anciennes de Paris, Choisy-le-Roi, Pierrefitte. LIMAX CINEREUS. Limax cinereus, Müller, Verm. Hist., IT, p. 5, 1774. Limacella parma, Brard, Mist. Coq. env. Paris, p. 410, pl. 1v, fig. 1-2 et 9-10, 1815. Limax maximus (1), Jules Ray, Moll. Champagne mérid., p: 10, 1851. — cinereus, Baudon, Cat. Moll. Pise, p. 5; et Mém. Soc. Acad. Oise, t. If, p. 95 et 124, 4852. — maximus, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 8, 1862. Animal corpore maximo, elongalo, cylindraceo, antice subatte- nualo, postice acuminato acutoque, cinereo vel fusco griseo, viri- descente, nigrescente, vel e griseo carneo ac Carina postica macu- (1) Non Limax maximus, Linnæus, 1758, qui paraît être une espèce spéciale à lAllemagne. RE lisque vel zonulis rufis quandoque fuseis ac punctis nigris, munito ornatoque; rugis dorsalibus elongatis, sat perspicuis, sulcis parum impressis separatis; pede albido margine pedis griseo ; clypeo magno, subdilatalo, antice rotundalo, postice obscure angulato, maculis fuscis ac striis concentricis tenuissimis eleganter ornato ; tentaculis superioribus elongatis, ad basin crassiusculis, granulo- sis; inferioribus cylindraceis, parvis. Longueur de l'animal en marche, 90 à 150 millim. Animal de grande taille, allongé, cylindracé, à peine atténué en avant, acuminé et pointu en arrière, muni, à sa partie caudale, d’une carène courte et assez prononcée ; partie dorsale d'un gris foncé, cendré, verdâtre ou noi- râtre, quelquefois d'une teinte rosacée et ornée, en outre, suivant les variétés, de taches ou de bandes, et quelque- fois de points régulièrement espacés, noirs, noirâtres ou fauves; rides dorsales allongées, un peu prononcées, ri- dées, séparées par des sillons peu prononcés; pied blan- châtre, à bords grisâtres, très-étroits ; bouclier grand, un peu dilaté, arrondi en avant, terminé en arrière en une pointe obtuse et couvert de taches fauves, quelquefois noires, rarement bleuâtres, et, en outre, de stries concen- triques très-fines et très-serrées; lentacules supérieurs allongés, épaissis à la base, couverts de tubercules peu visibles, les inférieurs très-courts. Mâchoire d'un brun roux, assez solide, peu épaisse, à peu près lisse; extrémités à peine atténuées ; rostre mé- dian assez saillant, nettement détaché de la mâchoire, terminé en pointe conique obtuse. Limacelle ovalaire-oblongue, plus ou moins épaisse sui- vant l’âge de l'individu, brillante, assez convexe, à sommet latéral et à stries transverses nombreuses, serrées et iné- gales : intérieur granuleux très-brillant. GONE Le Limax cinereus vit dans les lieux frais, dans les grandes forêts, au pied des murailles, sous les pierres, la mousse, dans les fentes des vieux troncs d’arbres, etc. On le rencontre pendant presque toute l’année. Aube. — « Les environs de Troyes, Villechetif, Aman- ces, Vendeuvre (M. Bourguignat). » Aisne.— «Dans les bois aux environs de Jaulgonne, de Barzy, dans les jardins au pied des murs (MM. Lallemant et Servain). » Montgobert, Château-Thierry, Laon, Ferté- Milon. Oise. — Forêts de Compiègne, de Laigue ; « Mouy, dans les caves, les fentes des vieilles murailles, bois de Four- neau, sous les pierres (D' Baudon), » Chantilly, étangs de Comelle. Seine. — Bourg-la-Reine, environs de Choisy-le-Roi, de Saint-Denis, de Nanterre. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forêt de Montmo- rency, Commun au pied des murs de l’abbaye de Mau- buisson, Pontoise. Seine-et-Marne. — Forêt de Fontainebleau, environs de Moret, de Nemours. LIMAX CINEREO-NIGER. Limax cinereo-niger, Wolf, in Sturm Deutschland fauna, Wurmer, fasc. 1, 1805. — antiquorum (pars), Férussac, Hist. Moll., p. 68, pl. 1v, f. 1-8, 1819. Arion lineatus (1), Dumont, in Bull. Soc. hist. nat. Savoie, (1) Non Arion lineatus, Risso, espèce à rapporter à l’Arion hor- tensis, Férussac. [Sa — 00 — p. 64, 1849 ; et in Journ. Sc. nat. les Alpes, n° 5, p. 57, 1° septembre 1850. Limax bilobatus (1), Jules Ray, Moll. Champagne mérid., p. 46, 1851. — Jineatus, Dumont et Mortillet, Cat. crit. et Malac. Moll. Savoie et bassin Léman, p. 12, 1852. — maximus {pars) (2), Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IF, p. 29, 1855. — Jlineatus, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 8, 1862. Animal corpore maximo, elongato, cylindraceo, antice paulu- lum attenualo, postice acuminato ac compresso triquetro, et abrupte acuto; zonulis quandoque bifasciato vel unicolore, cari- naque dorsali albo-lutescente, acuta, cristata, pone clypeum abrupte incipiente ad caudam validam, acutissimam cristatamque, ornato ac munito; rugis dorsalibus teretibus, validis, elongatis, sulcis impressis separatis; pede nigricante, medio zonula ex al- bido-luteolo concinnato; margine pedis angusto, linea impressa e parte dorsali Soluto ; clypeo dilatato, oblongo-ovato, antice roiun- dato, postice rostrato, ac siriis Concentricis, plerumque maculis fuscis vel nigris quandoque cærulescentibus ornato, maculatoque; tentaculis superioribus griseis, quasi reticulatis, elongatis, infe- rioribus parvis. Longueur de l'animal en marche, 90 à 1470 millim. Animal de grande taille, allongé, cylindracé, un peu . atténué en avant, atténué en arrière et terminé assez brus- quement en une queue triangulaire comprimée et aiguë ; dos d'un noir grisâtre, verdätre ou bleuâtre, quelquefois d'un noir foncé uniforme, ordinairement plus pâle sur les (1) Non Limax bilobatus, Férussac, monstruosité du Limazx agreslis, Linoæus. (2) Non Limax marimus, Linnæus, qui paraît être une espèce spé- ciale à l’Europe septentrionale. flancs, et orné de zones plus foncées partant du bouclier et se terminant à la queue ; carène forte, élevée, crépue, d'un blanc jaunâtre : elle commence immédiatement au- dessous du bouclier et se termine à l'extrémité caudale; en cette dernière région, elle est plus élevée, plus saillante que sur le dos; pied noirâtre ou noir, mais offrant con- stamment en son milieu une bande longitudinale blan- châtre ; bords de la même couleur que le corps, partagés en deux parties par un sillon longitndinal assez marqué, sans traces de linéoles transverses; bouclier grand, arrondi en avant, terminé en arrière en pointe triangulaire obtuse, largement dilaté et orné de stries concentriques ondulées, vermicellées dans la partie postérieure et assez apparentes ; tète et tentacules d’un bleu violâtre ; tentacules supérieurs allongés, cylindriques, gros, assez renflés à la base, dis- tinctement chagrinés ; les inférieurs très-courts. Mâchoire peu arquée, jaunâtre, un peu brillante, ornée de sillons transverses assez forts, un peu espacés, simu- lant des stries d’accroissement, et de stries longitudinales très-fines, serrées, peu égales ; extrémités assez carrément tronquées ; rostre obtus, médiocrement saillant. Limacelle mince, transparente, très-fragile, de forme rhomboïdale, un peu atténuée au sommet, ornée de stries transversales et d’autres longitudinales, très-fines et un peu confuses ; de couleur blanchâtre, à peine brillante, bombée en dessus, faiblement concave en dessous ; sommet médian à peine apparent. Cette belle espèce habite presque exclusivement les grandes forêts : elle se tient au pied des arbres, sur leur tronc, dans les crevasses de leur écorce, sous les plantes et sous les pierres. Son apparition commence en mars et avril ; elle est alors de lataille d'un Limax arborum, grisâtre, un = peu pointillée de noir; sa carène, bien qu'elle soit déjà accusée, est de la même teinte que le corps et son pied est unicolore ; après le mois d'octobre, on n'en rencontre guère que quelques rares individus. Aube. — « La Ville-au-Bois, au pied des arbres, dans le lieu dit des Croyères (M. Bourguignat) ; » environs de Clairvaux (M. Ray). Aisne. — Forêts de Villers-Cotterets, particulièrement au long de la route de Soissons, de celle de la Ferté-Milon, vers Montgobert, « sous les bois morts dans les parties hu- mides de la forêt de Ris (MM. Lallemant et Servain). » Oise. — Forêts de Compiègne, de Laigue, de Hallatte, étangs de Comelle, « forêt de Hez, sous les arbres pourris, dans les ornières (D' Baudon), » forêt d'Ermenonville. Seine-et-Oise. — Forèts de Montmorency, de Charmelle, de l'Ile-Adam. Seine-et-Marne. — Forêts de Fontainebleau ; assez abondante à la mare aux Evées, bois de la mare aux Fées, bois Gautier, ec. TESTACELLIDEÆ. Limaces (pars), Cuvier, 1817 ; — Limaciens (pars), La- marck, 1818 ; — Limacidæ, Gray, 1824 ; — Testacellidæ, Bourguignat, 1864. TESTACELLA. Testacella, Cuvier, Anat. comp., tab. v, 1800, et in Ann. Mus. Paris, t. V, p. 455, 1804; — Drapar- naud, Tabl. Moll. France, p. 55 et 99, 1801, et Hist. Moll., p. 23, 50, 121, 1805 ; — Lamarck, An. s. vert., 100 p. 96, 1801 ; — Testacellus, Faure-Biguet, 1802; — Denis de Montfort, 1810 ; — Helico-limax (pars), Fé- russac père, 1801; — Testacella, Bourguignat, 1869, 1864. Animal corpore elongalo, subeylindriformi, antice attenuato, postice patulo, supra subconvexo-tereti, ac sublævigato ; tentacu- lis 4, cylindraceis, superioribus oculiferis ; clypeo rudimentari tesla parvula celato ; maxilla nulla; orificio pulmonari dextrorso, ad partem posteriorem corporis silo, testæque subjecto; genera- tionis apertura tentaculo dextro subjecta. Poro mucoso nullo. Testa externa, depressa, auriformi, supra subconvexo-depressa, subtus concava, ad partem posteriorem corporis sita; dextrorsa ac vix spirascente. Apertura maxima ; columella depressa. Animal allongé, de forme cylindrique, très-atténué en avant, élargi en arrière, un peu convexe en dessus, mais non caréné, presque lisse ; quatre tentacules cylindriques, dont les supérieurs sont oculés; bouclier rudimentaire, entièrement ou presque entièrement recouvert par la co- quille. Mâchoire nulle ; orifice pulmonaire à droite, à la partie postérieure du corps, au-dessous de la coquille ; orifice de la génération placé sous le grand tentacule droit et à peine en arrière ; pore muqueux caudal nul. Animaux presque exclusivement nocturnes, les Testa- celles vivent dans la terre, sous les pierres ou à la base des plantes. On les voit parfois hors de leurs retraites pendant les temps pluvieux, vers les mois d'avril et de mai, mais seulement vers le soir. Les Testacelles sont carnivores; elles se nourrissent de lombrics qu'elles poursuivent jusque dans leursga- leries. rh TESTACELLA HALIOTIDEA. Testacella haliotidea, Draparnaud, Tabl. Moll. France, p.99, 4801: — haliotideus, Faure-Biquet, in Bull. Soc. philom., p. 98, pl. v, fig. 2, 1802. — haliotidea, D. Dupuy, Mist. nat. Moil. France, p.41, pl 1 C4 487 — (pars), Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, IT, p. 39, 1855. — haliotidea, Bourguignat, Spiciléges mal., p. 64, 1861. Animal corpore elongato, antice attenuato, postice patulo ac rotundato, uniformiter e griseo albescente ; dorso tuberculis sat conspicuis, confertis, elongatis, sulcisque lateralibus ramosis or- nato, munitoque; pede albescente ; margine pedis pallidiore, an- gusto, absque lineolis. Tentaculis superioribus vix ad apicem turgescentibus, brevioribus, e griseo-albescente ; inferioribus bre- vissimis. Testa auriformi, crassiuseula, supra depresso-convexiuseula, epidermide cinerascente induta, irregulariterque ac concentrice striato-sulcata; striis subsquamiformibus, sat validis, confertis ; intus concava, nitida e vitreo lactescente ; apice parvulo, vix lu- teolo, nitido, lævigato, e columella non separato. Anfractibus 1 1/2. Columella paululum arcuata, crassa, nitida. Margine dextro recto. Longueur de l'animal en marche, 70 à 80 millim. Longueur de la coquille, 5 à 7 millim.; largeur, 5 à 4 millimètres. Animal allongé, trés-atténué en avant et presque acu- miné, élargi et arrondi en arrière, d'un gris blanchâtre ee ‘uniforme, sans taches ni points; partie dorsale couverte de tubercules assez apparents, serrés et allongés, ornée, en outre, vers le côté, d’un sillon à nombreuses ramifications. Ce sillon prend naissance à la base de la coquille et vient s’'évanouir vers la partie antérieure, circonscrivant nette- ment la portion granuleuse de l’animal, séparée des flancs, qui sont lisses. Pied blanchâtre; bords du pied pâles, étroits, sans traces de linéoles : tentacules supérieurs courts, de Ja même nuance que le corps, à peine renflés au sommet, les inférieurs très-petits. Coquille auriforme, un peu épaisse, épidermée, d’un gris cendré, déprimée bien qu’un peu convexe en dessus, ornée de stries grossières un peu squammeuses, irrégu- lières et concentriques, serrées et assez apparentes, con- cave intérieurement, brillante, d'apparence vitrée et un peu lactescente ; sommet petit, obtus, faiblement jaunâtre, lisse et brillant, non séparé de la columelle. Un tour et demi de spire. Columelle faiblement arquéc, épaisse, brillante. Bord droit vertical. Le Testacella haliotidea habite les pares et les grands jardins : il est à présumer que cette espèce, originaire du centre hispanique, a été amenée chez nous d'une façon tout artificielle. Son mode d'habitation, sa rareté, le peu d’étendue deslocalités par elle habitées semblent indiquer son introduction soit avec des semences, soit avec de jeunes plants d'arbres ou d’arbustes. Seine. — Jardin du Val-de-Grâce, jardin du Luxem- bourg. Seine-et-Oise. — Parc de Saint-Cloud, sous les pierres, sous les feuilles, parmi les plantes basses, dans les bor- dures de buis. HELICIDÆ. Gastéropodes (pars), Draparnaud, 1801, 4805. — He- licidæ, Gray, in Ann. Phil., p. 107, 1824. — Les Lima- ciens, D. Dupuy, 1847. — Colimacés, Moquin-Tandon, 1855. — Helicidæ, Bourguignat, 1864. VITRINA. Cochlea (pars), Geoffroy, 1767. — Helix (pars), Müller, 4774. — Poiret, A801. — Vitrina, Draparnaud, Tabl. Moll. France, p. 98, 1801. — Helicolimax, Férussac père, 4807. — Vitrina, Brard, 1815. — Hyalina, Æart- mann, 1820. Testa dextra, paucispira, imperforata, depressa, vel subgloboso- depressa, tenera, fragillima, pellueida, nitidissima ; apice obtuso; apertura ampla ; margine columellari tenuissimo, valde arcuato, quandoque planulato, peristomate recto, acuto. Coquille dextre, imperforée, déprimée ou subglobu- leuse, mince, fragile, transparente, très-brillante ; spire courte à sommet obtus; onverture grande, à bord colu- mellaire mince, fortement arqué, quelquefois aplati ; pé- ristome droit et tranchant. L'animal est limaciforme et peut à peine être contenu dans sa coquille, du moins lorsqu'il ne souffre pas de la sécheresse: son manteau médiocre, orné, en avant, de stries transverses, est terminé, en arrière, par un lobe spatuli- forme (balancier). 4 tentacules cylindriques; les supé- rieurs peu allongés, oculés au sommet ; les inférieurs ru- dimentaires. — Orifice respiratoire à droite, placé à la base En du balancier et, par conséquent, en arrière ; orifice de la génération vers le milieu de la partie libre du cov, entre le grand tentacule droit et la partie antérieure du bou- clier. — Mâchoire arquée sans côtes ni dents, mais offrant, à sa partie médiane, un bec rostriforme peu prononcé. D'après Moquin-Tandon, le genre Vitrine se divise en deux groupes qui sont : 1° HyaLiNA. 9° HELICOLIMAX. Le premier groupe comprend les espèces à bord colu- mellaire aplati; les Vitrines françaises suivantes le com- posent : Vitrina elongata, Draparnaud, 1805. — diaphana, Draparnaud, 1805. — Pyrenaica, Gray, 18925. Le second groupe renferme des espèces à bord columel- laire non aplati ; les espèces suivantes appartiennent à ce groupe : Vitrina major C. Pfeiffer, 1821. — Drapanaldi, G. Cuvier, 1817. — pellucida, Gærtner, 1815. — annularis, Gray, 1825. Les espèces du genre Vitrine sont des espèces hyémales ; elles apparaissent vers la mi-septembre, vivant sous les pierres, sous les morceaux de bois mort, au pied des touf- fes de graminées, au bord des fossés ; elles disparaissent dans le mois d'avril, du moins dans nos contrées. 1..HYALINA. Hyalina, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IE, p. 45, 1855; — genre Hyalina (pars), Studer, 1820. FT Testa depressa; margine columellarr depresso ; apertura maxima. VITRINA ELONGATA,. Vitrina elongata, Draparnaud, Hist. Moll. France, p. 120, pl. vu, f. 40-42, 4805. — — Jules Ray, Moll. Champagne mérid., p. 17, 1851. Testa convexo-subdepressa , auriformi , transverse elongata, tenuissima, fragillima, pellueidissima, nitidissima, eluteolo-viridi, ac striis parum perspicuis ornala ; spira vix subconvexa, apice minutissimo, obtuso, lævigato ; anfractibus 1 1/2-2 irregulariter (primus parvulus, secundus amplissimus) erescentibus, sulura impressa separatis; ullimo amplissimo, convexo, fere totam testam formante ; apertura late ovata, peristomate acuto, recto ; margine columellari sensim arcuato ac angulatim depresso. Haut. 4 1/2-2 mill., diam. 3-5 1/2 mill. Coquille convexe-déprimée, auriforme, transversale- ment allongée, très-mince, très-fragile, transparente, très-brillante, de couleur jaune verdâtre et ornée de stries peu apparentes : spire à peine un peu convexe; som- met très-petit, obtus, lisse. À à 2 tours de spire à croissance rapide et très-irrégulière; le dernier très- grand, un peu convexe, forme à lui seul presque toute la coquille; ouverture largement ovale, à péristome droit, aigu; bord columellaire très-arqué et obliquement dé- primé. Cette Vitrine, fort rare dans nos contrées, habite au pied des arbres et sous les mousses dans les lieux frais et les grandes forèts. er, res Aube. — « Les bois de Dienville, dépendant de la forêt d'Amances. (M. Bourguignat.) » II. HELICOLIMAX. Helicolimax, Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, ]\ TE p. 45, 1845. — Genre Helicolimax (pars), Férussac, 1801 et 1807. Testa depressa vel globoso-depressa, margine columel- lari acuto. VITRINA MAJOR. Helicolimax major, Férussac père, Essai méth., Conch. p. 45, 1807. Vitrina major, C. Pfeiffer. Deutschl. Moll., I, p. 47, 1821 (en note). — pellucida (1), var. À. Brard, Coq. env. Paris, p. 78-79, pl. nr, f. 5-4, 1815. Testa subdepressa, tenera, fragili, diaphana, nitidissima, sub- lævigala, ad suturam striis parum perspicuis ornata, luiescente vel viridescente ; spira vix convexiuseula ; apice minulto, obluso, lævigalo ; anfractibus 3-3 1/2 irregulariter (primi minimi lente, cæteri majores rapide) crescentibus, sutura parum impressa separatis; ultimo maximo, depresso-rotundato, ad aperluram dilatato ac non descendente ; apertura depresso-rotundala, maxi- ma, peristomate acuto, recto, margine columellari areuato, ex- terno sinuato. Haut. 5-5 1/2 mill., diam. 6 1/2-7 mill. Coquille subdéprimée, mince, fragile, diaphane, très- (1) C’est la Vitrina pellucida de Draparnaud, Tabl. Moll., p. 98, et Hist., pl. vu, fig. 31-37, mais non la pellucida de Geærtner, Conch. Wilt., 1813, quiest l'Helix pellucida de Müller, espèce toute diffc- rente, re brillante, de couleur jaunâtre ou verdâtre, presque lisse et seulement ornée, vers la suture, de stries fines et peu ap- parentes ; spire à peine convexe, plutôt aplatie, à som- met petit, obtus, lisse; 5 à 5 1/2 tours, à croissance irrégulière, lente chez les premiers et très-rapide chez les suivants; suture marquée; dernier tour très-grand, dé- primé-arrondi, un peu dilaté vers l’ouverture, mais non descendant ; ouverture arrondie, un peu comprimée, grande, à péristome droit, tranchant ; bord columellaire arqué, bordexterne un peu flexueux. La Vitrina major ha- bite presque exclusivement les plateaux et les côtes élevées de nos grandes forêts, nous ne l’avons jamais rencontrée dans les plaines, et fort rarement dans les petites vallées dépendant de ces forêts; celte espèce, tout hiémale, com- mence à paraitre vers la fin de décembre et ne se ren- contre plus au commencement d'avril. Elle vit sur Îles feuilles mortes, dans les mousses, mais surtout sur les morceaux de bois mort. Aube. — « Forèt d'Orient (M. Bourgnignat). » Aisne. — « Forèt de Villers-Cotterets, de Ris, etc., Ar- gentol (MM. Servain et Lallemant). » Oise. — «Forèts de Compiègne en face de Réthondes, de Laigue. » Seine-et-Marne. — « Forêt de Fontainebleau. » Seine-et-Oise. — « Forèts de Saint-Germain, de Marly, de Rambouillet. » Bois de Meudon, seule localité où elle soit abondante. VITRINA DRAPARNALDI. Vitrina Draparnaldi, Cuvier, Règne animal, If, p. 405, (en note) 1817. — — L. 4.4 41 Vitrina major var. Draparnaudi, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, LE, p. 50, 1855. Testa subgloboso-depressa, tenera, fragili, diaphana, nilente, e luteolo viridescente, striisque, oculo nudo inconspieuis ornata ; spira paululum convexiuseula, apice obtuso, submamillato, ac sublente striatulo, lactescente; anfractibus 3-4 depresso-con- vexis, sat regulariter (primi minimi, sub tarde) crescentibus, su- tura impressa separatis; ultimo majore, rotundato-depresso, ad aperturam paululum dilatato ac descendente ; apertura rotun- dato-depressa, maxima ; peristomate reclo, acuto ; margine Co- lumellari valde arcuato. Hauteur 5-4 millim., diamètre 6-7 millimètres. Coquille subglobuleuse-déprimée, mince, fragile, trans- parente, brillante, de couleur jaune-verdâtre, et ornée de stries fines, visibles seulement sous le foyer d’une forte loupe ; spire un peu convexe, à sommet faiblement ma- melonné, oblus, blanchâtre et légèrement strié ; 5-4tours de spire déprimés-convexes, à croissance assez régulière, séparés par une suture marquée ; dernier tour grand, ar- rondi-déprimé, un peu dilaté et un peu descendant à sa terminaison ; ouverture arrondie déprimée, très-grande, à péristome droit tranchant ; bord columellaire fortement arqué. La Vitrina Drapanaldi a presque toujours été confon- due avec la V. major : on l’en séparera à son dernier tour moins développé et moins dilaté vers l'ouverture, à l’en- roulement plus régulier de sa spire, à sa forme plus glo- buleuse en dessous. Cette espèce vit sous les morceaux de bois mort et sous les feuilles dans nos forêts montueuses. Seine-et-Marne. — Bois de Montgé près de Dammar- tin, RR. LETei Cette Vitrine paraît n’habiter que la France centrale; elle n’a jusqu'ici, du moins à notre connaissance, été si- gnalée que dans les localités suivantes : environs de Fon- tenay-le-Comte; les différentes parties de l'Auvergne, particulièrement près du Puy-en-Velay, oùuelle vit en com- pagnie de l’Helhix Ramburi, et le Pont-du-Gard (Par- tiot in Moquin) ; enfin les bois de Mongé que nous venons de citer. VITRINA PELLUCIDA. Helix pellucida, Müller, Verm. Hist., II, p. 15, 1774. — diaphana (1), Poiret, Prodr. Coq. Paris, p. 76-77, 1801 (avril). Vitrina pellucida, Gærtner (2), Conch. Wilt., p. 54, 1815. — pellucida, var. B, Brard, Coq. env. Paris, p. 78, pl. 1, fig. 5-6, 1815. — pellucida, Jules Ray, Moll. Champagne mér., p. 16, 1851. — pellucida, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6, et Mém. Soc. Acad. Oise, t. IT, p. 94 et 154, 1852, et Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 41, 1862. Testa subglobosa, tenera, fragillima, diaphana, nitidissima, e Juteo viridi, striis, sub lente parum perspicuis, ornata; spira subprominula, apice obtuso, lævigato; anfractibus 3 1/2-4, sub- rotundatis, sat regulariter Crescentibus ; ullimo majore, rotun- dato, ad aperturam vix descendente, non dilatato; apertura ovato-rotundata; peristomate recto, aculo; margine columellari arcuato. (1) Non Helix diaphana, Sfuder, 1829, espèce du genre Zonites. (2, Nou Vitrina pellucida, Draparnaud, espèce différente. ENTREE Hauteur 5-5 1/2 millim., diamètre 5-4 millimètres. Coquille subglobuleuse, mince, fragile, diaphane, très- brillante, de couleur jaune-verdâtre, et ornée de stries peu visibles même sous le foyer d’une forte loupe; spire un peu proéminente, à sommet obtus, lisse ; 4 à 5 tours de spire presque arrondis, à croissance assez régulière, separés par une suture marquée; ledernier grand, arrondi, un peu descendant, mais non dilaté vers l’ouverture ; ou- verture ovale-arrondie, à péristome droit et tranchant; bord columellaire arqué. Cette Vitrine vit dans presque tous les lieux humides et herbeux, sous les pierres, sous les feuilles mortes; on la rencontre à l'automne et au premier printemps. Aube. — « La Ville-au-Bois, forêt d'Orient (M. Bour- guignat). » Aisne. — Environs de la Ferte-Milon, marais de Silly- la-Poterie, Soissons, Braisne, Laon, rives de l'Ourcq, Betz, coteaux de Jouarre près Jaulgonne. Eure. — Vernon aux bords de la Seine, vallée de l'Eure, vallée de l’Epte, etc. Eure-et-Loir. — Abondant près Dreux, Maintenon, environs de Chartres. Loiret. — Vallées de l’OEuf, de la Rimarde, de l'Es- sonne. Oise. — Etangs de Comelle, Crepy, forêts d'Ermenon- ville, de Compiègne, Ver, Eves, Mortefontaine, forêt de Laigue, environs de Noyon, environs de « Mouy à Thury- sous-Clermont, Angy, Morainval, etc. (Baudon). » Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes, Gentilly, Bourg-la-Reine, Saint-Denis. Seine-et-Marne. — Environs de Meaux, bords du canal de l'Ourcq, forêt d'Armainvilliers, environs de Fontaine- Le tag bleau, de Coulommiers, rives de la Marne, de la Seine, vallées du Petit et du Grand Morin, environs de Provins, de Montereau, Bray, Mouy-sur-Seine, de Moret à Ne- mours. Seine-et-Cise. — Bois de Meudon, de Versailles, étang de Saint-Quentin, forêt de Rambouillet, environs de Mantes, vallées de la Viorne près Pontoise, Poissy, forèt de Montmorency, l’'Ile-Adam, forêt de Bondy, vallées d’Yères, de l'Orge, la Ferté-Alais, environs d'Étampes. Yonne. — Vallée de l'Yonne à Pont-sur-Yonne, envi- rons de Sens, forêt d’Othe à Dixmont, Vauxprofonde, Dilo. SUCCINEA. L'ambrée ou l’amphibie, Geoffroy, Traité som. Coq. Paris, p. 61, 1767. — Succinea, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 55, 1801. — Bulimus (pars), Poiret, 1801. — Succinea, Brard, 1815. Testa dextra, imperforata, fragili, ovato-oblonga vel ovato- conoidea, tenera, paucispira ; apice acutiusculo ; anfractu ultimo maximo; apertura obliqua amplissima, ovata, absque plicis dentibusque ; peristomate recto acuto, disjuneto. Coquille dextre, imperforée, mince, fragile, rarement un peu solide et opaque, transparente, ovale-allongée ou ovale-conique, à spire courte, à {ours peu nombreux et à sommet plus ou moins acuminé ; dernier tour très-grand, formant la majeure partie de la coquille ; ouverture très- grande, ovale-allongée, parfois un peu arrondie, sans plis ni dents, à péristome droit, tranchant, non continu. Chez les espèces de ce genre, l’animal est épais et ne peut souvent pas être contenu entièrement dans sa co- =" QU quille (4), il est pourvu d’un manteau mince, entier, enve- loppant toute la partie spirale et formant à sa base un bour- relet ou collier, lequel porte à droite, vers la partie supérieure, l’orifice respiratoire ; orifice de la génération à droite et derrière le grand tentacule. 4 tentacules de forme conoïde; les supérieurs renflés à la base, à peine épaissis supérieurement, oculés à leur sommet, les infé- rieurs grèles, rudimentaires ; mâchoire plus ou moins ar- quée, lisse ou striée, sans côtes ni dents, mais offrant en sa partie médiane une, rarement deux ou trois saillies rostriformes, simulant nn bec ou une dent. Nous divisons les succinées parisiennes en deux grou- pes, lesquels appartiennent tous deux au sous-genre Ta- pada, et caractérisés ainsi qu'il suit : À. SUCCINASTRUM, animal pouvant difficilement, du moins en dehors de la période d’hibernation, être contenu dans sa coquille; mâchoire arquée en fer à cheval à extré- mités plus ou moins lancéolées et plus ou moins sensible- ment atténuées de dehors en dedans, pourvue, en son milieu, d’une à trois saillies rostriformes ou dentiformes. Coquille de taille variable, ordinairement grande, de couleur jaune, ou jaune rougeâtre, mince, fragile, rare- ment un peu solide, jamais enduite de limon,; à spire courte et à dernier tour formant environ les 5/4 de la co- quille ; ouverture très-grande, ovale-allongée. A ce groupe appartiennent les : Succinea putris, de Blainville, in Dict.' sc. nat., LI, p. 244, 1827. (Helix putris Linnœus, 1758.) (1) Du moins lorsque l'animal ne souffre pas de la sécheresse, ou lorsqu'il n’est pas dans sa période d’hibernation ; dans ce dernier cas, surtout, ilest entièrement contenu dans sa coquille, et cette dernière est fermée au moyen d’un épiphragme mince, membraneux ct mat. n = Succinea longiscata, Morelet, Moll. Portugal, p. 51, 1845. _— Pfefferi, Rossmässler, Iconogr., [, p. 96,835. — debilis, L. Pfeiffer, Mon. H. viv. IV, 4858. —_ ochracea, de Betta, Mal., valle di Non, p. 51, 1852. == acrambleia, Jules Mabille, 1870. B. SUCCINELLA, animal pouvant être entièrement con- tenu dans sa coquille, même en dehors de la période d’hi- bernation; mâchoire très-fortement courbée en fer à che- val, lisse, à extrémités plus ou moins lancéolées et plus ou moins sensiblement attenuées de dedans en dehors, pour- vue, en son milieu, d'une saillie rostriforme plus ou moins accusée. Coquille petite, de couleur ordinairement verdâtre ou grisâtre, rarement jaunâtre, souvent salie ou encroûtée, à spire un peu élevée; ouverture ovale ou arrondie. Ce groupe comprend les : Succinea Lutetiana, Jules Mabille, 1868. — oblonga, Draparnaud, Tabl. Moll. France, p. 56, 1801. — humilis (Succinea oblonga) (varietas humilis), Moquin-Tandon), Hist. Moll., IE, p.61, 1855. — arenaria, Bouchard-Chantereaux, Moll. Pas-de- Calais, p. 54, 1858. — Baudonii, Bourguignat, Am. mal., I, p. 159, 1856. Les espèces du genre Succinea vivent au bord des eaux, dans les lieux marécageux, sur les plantes, à leur base, sur le corps des arbres, sous les pierres ; celles apparte- nant à Ja section Succinella se rencontrent fréquemment dans des lieux un peu secs; elles semblent, plus que leurs congénères, pouvoir se passer d’une humidité constante ; aussi les trouve-t-on dans les bois sous la mousse, sur le tronc des arbres, sous les monceaux de pierres au bord des champs et des chemins, etc. A. SUCCINASTRUM. Testa magna, luteola vel rufula, tenera, fragili, quan- doque minima, solidiuscula ; spira brevi, ultimo anfractu fere 5/% altitudinis teslæ æquante; — apertura magna, ovalo-elongata. SUCCINEA PUTRIS. Helix patris, Linnœus, Syst. Nat. (éd.10), 1, p. 774, 1758. Bulimus succineus, Poiret, Coq. Aisne et env. Paris, p. 40-41, 1801. Succinea putris, de Blainville, Dict. sc. nat., t. LI, p. 244, pl. xxxv, f. 7, 1824. Bulimus succineus, Poiret, Prodr. Coq. Paris, p. 41-49, 1801. Succinea amphibia (variet.), Brard, Hist. Coq. Paris, p.72, pl. 111, f. 1, 1815. — putris, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6, et in Mém. Soc. Acad. Oise, t. IT, p. 94 et 134, 1852. _ putris, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 14, 1865 (exclud. variet. minima). — putris, Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaul- gonne, p. 11, 1868. Testa ovato-ventricosa, pellucida, fragili, nitidiuscula , longi- tudinaliter ruguloso-striata , flavido-virescente , vel rubescente; spira subcontorla, breviuseula ; apice subacuto, minutissimo, sub- = Qre lævigato. Anfractibus 3-3 1/2, convexo -rotundalis {primi minuti), celerrime crescentibus, sutura parum impressa, separalis. Ultimo amplissimo, superne ventricoso-rotundato, 3/4 altitudinis testæ fere formante. Apertura ovata, lata, subobliqua, superne subacuta, ad basin ovato-rotundata ; peristomate simplici, recto, acuto, in adultissimis vix subinerassato; columella subrecta, basin aperturæ non altingente, subtruncata. Hauteur 14 à 24 millim , diam. 9 à 44 millimètres. Coquille ovale, ventrue, mince, fragile, pellucide, un peu brillante, ornée de stries longitudinales un peu ru- gueuses, d’un jaune verdàtre on rougeàtre, quelquefois blanchâtre ; spire peu tordue, un peu courte, à sommet subaigu, très-petit, presque lisse. 5 à 5 4/2 tours con- vexes-arrondis, les premiers très-petits, les suivantsgrands, à croissance très-rapide et séparés par une suture mar- quée; dernier très-ample, arrondi, ventru en dessus, for- mant à peu près les 5/4 de la hauteur de la coquille. Ou- verture ovale, large, un peu oblique, aiguë à son sommet, ovale-arrondie à la base, à péristome simple, droit, aigu, à peine un peu épaissi chez les individus très-adultes. Co- lumelle presque droite, obscurément tronquée et n’attei- gnant pas la base de l’ouverture. Cette espèce vit au bord des eaux, sur les plantes, le corps des arbres ; dans les marais, dans les prairies hu- mides. Aube. — « Environs de Troyes, où il est très-abondant le long de tous les cours d’eau (M. Bourguignat). » Aisne. — Montgobert, marais de la forêt de Villers-Cot- terets, marais de Long-Pont, de Silly-la-Poterie, de la Ferté-Milon, environs de Soissons, Braisne, Limé, Cherry, Fère-en-Tardenois, « dans les lieux humides ou maréca- geux, aux bords de la Marne, dans les prairies de Char- = RES tèves, autour de Jaulgonne et du Charmel (MM. Lallemant et Servain). » Eure. — Bords de Seine à Vernon, prairies de l’Epte, environs de Charleval, du Pont-de-l'Arche, des Andelys. Oise. — Forêts de Compiègne, d'Ermenonville, étangs de Comelle, « abondante dans les prairies de Mouy (D' Baudon). » Bords de l'Aisne, de l'Oise, vallées du Trie, de la Troesne, marais de Beauvais. Seine. — Bords de la Seine, de la Marne, prairies de la Bièvre. Seine-et-Oise. — Marais de Meudon, étangs de Trap- pes, de Saint-Hubert, de Saclé, du Trou-Salé, vallées de l’'Orge, de l'Essonne, de l’Yvette, d’Yères, lieux humi- des des forèts de Montmorency, de l'Ile-Adam, de Car- nelle, de Rambouillet. Seine-et-Marne. — Bords de la Seine à Valvins, Cham- pagne, Melun, vallée du Loing-à-Moret, à la Genevraye, à Nemours, marais des environs de Meaux, bords du Morin, forêts d’Armainvilliers, de Crécy. Yonne. — Bords del’ Yonne à Sens, à la Roche, Auxerre, forêt d'Othe. SUCCINEA LONGISCATA. Succinea longiscata, Morelet, Moll. Portugal, p. 51. pl. v, f. 1, 1845. — — Jules Ray, Moll. Champagne mér., pal 41851 Testa ovato-elongata, pellucida, fragili, nitidula, subtransverse rugoso-striala, flavo-rubescente ; spira subacuminata ; apice mi- nuio, subsiriatulo, acutiusculo. Anfractibus 3 - 3 1/2 convexius- culis, ad suturam planulatis, celerrime crescentibus, sutura pa- ie G = rum impressa separatis. Ultimo maximo, inflato,fere 2/3 altitudinis testæ superante. Apertura ovato-elongala, recta, subangustala, superne angulata, inferne rotundato-ovata ; peristomate simpliei recto, acuto ; columella subrecta, fere basin aperluræ attin- gente. Hauteur 18-20 millim., diamètre 5-8 millim. Coquille ovale-allongée, pellucide, fragile bien que plus solide que ses congénères, un peu brillante, ornée de stries presque transverses qui la rendent rugueuse, d'une teinte jaune-rougeûtre; spire un peu acuminée, à sommet petit, faiblement strié et un peu aigu. 5 à 5 1/2 tours de spire assez convexes, un peu aplatis vers la suture, à crois- sance rapide et séparés par une suture peu marquée ; le dernier tour très-grand, enflé, formant à lui seul plus des deux tiers de la hauteur de la coquille. Ouverture ovale- allongée, droite, un peu étroite, anguleuse supérieure- ment, ovale-arrondie à la base; péristome simple, droit et tranchant; columelle presque droite, atteignant à peu près la base de l'ouverture. Cette espèce vit sur les plantes aquatiques, au bord des eaux. Aube. — « Bois de Fouchy, au bord du canal (M. Bour- guignat). » SUCCINEA PFEIFFERI. Succinea Pfeifferi, Rossmässler, Iconogr. der land und susw. Moll. Europ., [, p. 96, f. 46, 1855. — — Jules Ray, Cat. Moll. Champagne mér., p. 47, 1851. or Succinea Pfaifferi, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6, etMém. Soc. Acad. Oise, p. 9+et 145, 1852. — — Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 15, (exclud.variel. aperta), 1862. — — Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaul- gonne, p. 11, 1869. Testa ovato-oblonga, pellucida, fragili, quandoque solidius- cula, nitidula, subtransverse rugulosa, striata, succinea vel corneo- rubella ; spira brevi ; apice minuto, obtuso, lævigato. Anfractibus 3-4 contortis, convexiusculis, celerrime crescentibus, sutura sat impressa separatis. Ullimo maximo, superne convexo, lateraliter :ttenuato, 3/4 vel 4/5 altitudinis testæ æquante. Apertura ovato- chlonga, subangustata, superne acutiuscula, ad basin obliqua; yeristomate simplici, recto, acuto; columella arcuala, fere basin aperturæ attingente. Hautenr 10 à 20 millim., diamètre G à 11 millimètres. Coquille ovale-oblongue, pellucide, assez mince, fra- gile, quelquefois un peu solide, brillante, d'une teinte de succin ou d’un corné rougeâtre, assez grossièrement ornée de stries presque transverses : spire courte, à sommet pe- tit, obtus, lisse. 5-4 tours de spire tordus, un peu con- vexes, croissant très-rapidement, séparés par une suture marquée. Dernier tour très-grand, convexe en dessus, un peu comprimé sur les côtés, égalant environ les 5/4 ou les 4/5 de la hauteur de la coquille. Ouverture ovale-oblon- gue, subrétrécie, un peu aiguë à son sommet, oblique à la base, à péristome simple, droit, aigu; columelle ar. quée, atteignant presque la base de l'ouverture. Cette Succinée vit dans les lieux très-humides, dans les marais, au bord des rivieres et des ruisseaux, sur la vase, sur les tiges des plantes. ER Te Aube. — « Environs de Troyes (M. Bourguignat). » Aisne. — Marais de la Ferté-Milon ; environs de Sois- sons, Braisne, « à Mezy, sur les bords de la Marne, sur les plantes aquatiques vers l'embouchure du Surmelin (MM. Lallemant et Servain). » Eure. — Bords de la Seine à Vernon, bords de l’Epte à Beauserré, Gisors. Oise. — Forèt d'Ermenonville vers Chaalis, étangs de Comelle, vallées du Trie, de la Troesne, environs de Pont- Sainte-Maxence, de Verberie, bordsde l'Aisne à Réthondes, à Choisy-au-Bac, au Franc-Port, « partout dans les prai- ries, le long des fossés, sur la vase et les roseaux, sur les feuilles de nénuphar, près des cours d’eau des environs de Mouy (D' Baudon). » Seine. — Bords de la Marne à Neuilly, Saint-Maur, Cre- teil, Charenton, fossés des fortifications à Grenelle, Ivry, vallée de la Bièvre à Arcueil, Gentilly. Seine-et-Oise. — Prairies de Villeneuve-Saint-Georges, de Brunoy, Champ-Rosay, Saint-Michel, Lardy, Etampes, Orsay, Mantes, Poissy, forêt de l'Ile-Adam, au Val, vallée de la Viorne. Seine-et-Marne. Bords de la Seine à Melun, prairies de Moret, de Nemours, canal du Loing à la Genevrayÿe, mart- cages des environs de Meaux, le Morin à Esbly. SUCCINEA DEBILIS. Succinea amphibia (1), Morelet, Moll. Portugal, p. 52, pl. v, f. 2, 1845. (1) Non Succinea amphibia, Draparnaud, 1501, qui est la Succinea putris de Blainville, 1817 (Helix putris, Linnœus, 1758), espèce toute différente, "802 Succinea debilis, Pfeiffer, Mon. Hel. viv., IV, p.811,1859. _ — Bourguignat, Mal. Algérie, I, p. 65, pl. ur, fig. 52-55, 1864. Testa ovato-elliptica, pellueida, tenui, fragillima, nitida, tenuis- sime subtransversim striatula, pallide rubescente vel corneo- rubella, spira brevissima ; apice obtusiuseulo, mamillato, lævius- culo. Anfractibus 3 celerrime crescentibus, convexo-planulatis, sulura parum impressa separatis. Ultimo maximo, dilatato , superne convexo-depresso, 3/4 altitudinistestæ superante. Aperlura ovata, patula, obliqua, superne aëuta, inferne ovato-subemargi- nata ; peristomate simpliei, recto, acuto; columella subtorta, cana- lifera, fere basin aperturæ attingente. Hauteur 11 millim., diamètre 5 à 6 millimètres. Coquille ovale-elliptique, mince, pellucide, très-fragile, brillante, d’un roux pâle ou d’un corné faiblement rou- gedtre, ornée de stries transverses très-fines ; spire très- courte, à sommet un peu obtus, mamelonné, lisse. 5 tours de spire, déprimés-convexes, à croissance très-rapide, sé- parés par une suture très-marquée. Dernier tour très- grand, dilaté, convexe, déprimé en dessus, dépassant les 5/* de la hauteur de la coquille. Ouverture ovale, large, oblique, aiguë supérieurement, ovale-subémarginée à Ja base, à péristome simple, droit, aigu. Columelle un peu tordue, plissée, descendant presque à la base de l'ouverture. Cette espèce vit au bord des eaux, sur la vase et les pierres. Seine-et-Oise. — Bords de la pièce d’eau des Suisses, près Versailles. SUCCINEA OCHRACEA. Succinea ochracea, de Betta, Mal., vall. di Non, p.51 DIR f 14852; - Succinea Pfeifferi, var. ochracea, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, Il, p. 59, 1855. Testa ovato-ventricosa, subpellucida, fragili, nitidiuscula, oculo armato, tenuissimeac longitudinalitercostulato-striata, rubescente ; spira sat Contorla, breviuseula ; apice obtuso, minutissimo, quan- doque papilloso, rubello, mtente. Anfractibus 3, irregulariter (primi minuli) crescentibus, sutura impressa marginataque sepa- ratis ; — ullimo magno, oblique ovato-ventricoso, fere 4/5 altilu- dinis testæ æquante ; — apertura valde obliqua, ovata, superne paululum acuta, ad basin rotundata ; peristomate simplici, reelo, acuto; columella arcuata fere basin aperturæ altingente. Hauteur 7 à 7 4/2 millim., diamètre 4 à 5 millimètres. Coquille ovale-ventrue, à peine transparente, un peu épaisse, fragile, peu brillante, rougeâtre et ornée, sous le foyer d’une forte loupe, de stries côtelées longitudinales, très-fines; spire assez tordue, un peu courte, à sommet obtus, très-petit, parfois papillifère, rougeâtre et brillant ; spire composée de trois tours, dont les premiers sont très- petits et les suivants s'accroissent assez rapidement ; su- ture profonde et marginée. Dernier tour grand, oblique- ment ovale-ventru, égalant presque les 4/5 de la hauteur totale de la coquille. Ouverture très-oblique, ovale, un peu aiguë à son sommet, arrondie à sa base, à péristome droit, simple, aigu ; columelle arquée, atteignant presque la base de l'ouverture. Cette espèce vit aux bords des eaux très-fraîches, sur les plantes aquatiques et sur les pierres. Aisne. — Réservoir du ruisseau qui tombe en cascade près du Moulin-de-Vaux proche Cherry. SUCCINEA ACRAMBLEIA. Succinea Pfeifferi, varictas aperta (1), Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 15, 1862. — mamillata (2), Jules Mabille, in Lallemant et Servain, Catal. Moll. Jaulgonne, p. 11 (sans caract.), 1869. Testa ovata, pellucida, solidiuseula, nitida, longitudinaliter ac tenuissime striatula, rubra vel rubella (dum vivit incola); spira vix contorta, brevissima ; apice obtuso, minutissimo, sub lente ob- secure punctulato, paululum nitente, mamillato; — anfractibus 21/2-3, convexis, irregulariter rapidissimeque (primi parvuli) crescentibus, sutura impressa separatis ; — ullimo maximo, Ovato- veniricoso, fere totam altitudinem testæ efformante ; — apertura magna, Ovalo-elongata, superne acutiuscula, ad basin ovato-coarc- tata; peristomate simplici, recto, aeuto, in adultis paululum ineras- salo ; columella arcuata, basin aperturæ non atlingente. Hauteur 4 à 5 millim., diamètre 2 1/2 à 5 millimètres. Coquille ovale, transparente, un peu solide, brillante, ornée de stries longitudinales très-fines, rouge ou rou- geâtre lorsqu'elle contient encore l'animal; spire à peine tordue, très-courte , à sommet très-pelit, obtus et obscu- rément ponctué (ces ponctuations ne sont visibles que sous le foyer d’une forte loupe), un peu brillant et mame- lonné. 2 1/2 à 5 tours de spire à croissance rapide ct irré- gulière ; les premiers petits, presque embryonnaires, sépa- rés par une suture marquée. Dernier tour très-grand, ovale, ventru, formant à lui seul presque toute la hauteur (1) Non Succinea aperta, Js. Lea, Obs. Gen. Uon., Il, p. 101, t. XXIIT, fig. 107, 1834. Espèce de l'Amérique septentrionale. (2) Nou Succinea mamillata, Beck, Ind., p. 8, 1837. Espèce de l'ile Juan Fernandez. que de la coquille; ouverture grande, ovale-allongée, un peu aiguë au sommet, ovale-resserrée à la base, à péristome simple, droit, aigu, un peu épaissi chez les individus très : adultes ; columelle arquée, n’atteignant pas la base de l'ouverture. Cette jolie Succinée vit dans les prairies au bord des fossés d'irrigation. Aisne. — « Cà et là dans les prairies de la Marne, à Jaulgonne (MM. Lallemant et Servain), » Treloup. Oise. — « Commune dans les prairies d'Houdainville près Mouy (D' Baudon). » B. SUCCINELLA. Testa parvula vel minima, viridescente vel grisea, quandoque lutescente ac sæpius limo inquinata, spira pa- rum elala, apertura ovata vel rotundata. SUCCINEA LUTETIANA. Succines Lutetiana, Jules Mabille, in Sched., 1868. Testa ovato-oblonga, pellucida, fragili, paululum nitente, lon- gitudinaliter stris irregularibus parum perspicuis ornata, e luteolo cinereo, quandoque virescente ; — spira subobeso-acumi- nala, apice obtuso, minuto, lævigato ; — anfractibus 3 - 3 1/2 convexa-rotundatis, irregulariter ae celerrime crescentibus,sutura profunda separatis ; — ultimo maximo, oblique ovalo, ventrico- siore, 2/3 altitudinis non æquante ; — apertura ovata, superne obscure angulata, ad basin subcoarctato-ovata ; peristomate recto, simpliei, acuto; columella fere recta, basin aperturæ subaltin- gente. Hauteur 7 millim., diamètre 4 à 4 1/2 millimètres. Coquille ovale-oblongue, transparente, mince, fragile, un peu brillante, ornée de stries longitudinales, irrégu- A lières, peu apparentes, d'un jaune cendré, quelquefois un peu verdâtre; spire un peu obèse, bien qu’elle soit acumi- née, à sommet obtus, petit, lisse. 5-4 tours de spire, con- vexes-arrondis, à croissance irrégulière et très-rapide, séparés par une suture profonde. Dernier très-grand, obli- quement ovale, un peu ventru, n’égalant pas les 2/5 de la hauteur de la coquille. Ouverture ovale, obscurément an- guleuse au sommet, ovale-subresserrée à la base, à péri- stome droit, simple, aigu; columelle presque droite, attei- gnant presque la base de l'ouverture. Cette belle et rare espèce vit dans les lieux humides sous les pierres. Seine. — Iles de la Marne à Charenton. SUCCINEA OBLONGA. Succinea oblonga, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 56, 1801; et Hist. Moll., France, p. 59, pl. 111, . 24- 25, 4805. — — Jules Ray, Catal. Moll. Champ. mér., p.47,:4851: — — Baudon, Catal. Moll. Oise, p. 6, et in Mém. Soc. Acad. Oise, p.94, et 141, 1852. — — Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 16 (exel. var. humili), 1862. Testa ovato-ohlonga , pellueida, fragili, subnitente, oculo ar- mato, longitudinaliter rugoso-striatula, e luteolo viridescente, quandoque pallide cornea. Spira conico-acuminata ; apice minu- lissimo subobluso, striatulo. Anfractibus 3-4, contortis, convexius- eulis, ad suturam depressiusculis, celeriter crescentibus, sutura profunda separatis. Ultimo magno superne convexiusculo, 3/4 = he altitudinis testæ æquante. Aperlura ovata, superne angustala acu- laque, ad basin ovata, peristomate simplici, recto, subacuto ; colu- mella subarcuata, ad basin aperturæ non atlingente; marginibus callo tenui junctis. Hauteur 7 à 9 millim., diamètre 4 à 5 millimètres. Coquille ovale-oblongue, transparente, fragile, à peine brillante, d'un jaune-verdâtre, quelquefois d’un corné très-pâle, ornée, sous le foyer de la loupe, de stries longi- tudinales qui la rendent un peu rugueuse ; spire conique acuminée, à sommet très-pelit, un peu obtus, faiblement striée. 5-4 tours de spire tordus, un peu convexes, faible- ment déprimés vers la suture el s’accroissant rapide- ment; suture profonde. Dernier tour grand, un peu con- vexe en dessus, égalant les 5/4 de la hauteur dela coquille. Ouverture ovale, étroite et aiguë au sommet, ovale à la base, à bords réunis par une faible callosité ; péristome simple, droit, subaigu ; columelle à peine arquée, n'attei- gnant pas la base de l'ouverture. Le Succinea oblonga vit dans les lieux frais, sur le corps desarbres, sous les pierres, les morceaux de bois, etc. Aube. — « Les lieux humides de Saint-Germain, Ville- chetif, les Noës (M. Bourguignat). » Aisne. — Forêt de Villers-Cotterets, environs de Sois- sons, « sur les plantes, le long de la route de Jaulgonne à Tréloup, prairies de la Marne (MM. Lallemant et Ser- vain). » Tréloup. Oise. — « Prairies des environs de Mouy (D Bau- don). » Forût de Laigue, étangs de Comelle. Seine. — Bois de Vincennes, bois de Boulogne, Saint- Maur. Seine-ct-Oise. — Vallée d'Yères à Montgeron, bois 080 de Meudon, Chevreuse, vallée de Laminière, étang de Trappes, forêts de Montmorency, de Bondy, Maffliers, SUCCINEA HUMILIS. Succinea oblonga (variété), Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 6, et in Mém. Soc. Acad. Oise, p. 141, 1852. Succinea oblonga, varietas humilis, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IF, p. 61, 1855. — oblonga, varietas humilis, Baudon, Nouv. Catal. Moll. Oise, p. 16, 1862. Testa ovato-oblonga, paululum obesa, pellucida, fragili, sub- nitente, oculo armato, vix longitudinaliter striatula, viridescente vel e cinereo-viridescente ac sæpius limo sordide inquinata; — spira obeso-acuminata, apice minuto, obtuso, lævigato ; —anfrac- tibus 21/2-3 irregulariter {primi minutissimi, convexo-depressi) crescentibus, sulura impressa separatis; — ultimo magno fere 2/3 altütudinis testæ æquante ; apertura subobliqua, ovata, superne acutiuscula, ad basin ovato-rotundata; peristomate recto, simpliei. acuto ; columella subareuata, basin aperturæ subattingente ; mar- ginibus eallo tenui junctis. Hauteur 5 à 5 1/2 millim., diamètre 2 millimètres. Coquille ovale-oblongue, un peu obèse, transparente, fragile, à peine brillante, ornée de stries longitudinales à peine visibles à la loupe, d’une teinte verdâtre ou d’un cendré verdâtre, et souvent salie par un encroûtement limoneux; spire obèse bien qu’acuminée, à sommet petit, obtus, lisse. 2 1/2 à 5 tours de spire, dont les premiers très-pe- tits, convexes-déprimés, séparés par une suture profonde, le dernier grand, égalant presque les deux tiers de la hau- teur de la coquille. Ouverture presque oblique, ovale, un peu aiguë au sommet, ovale-arrondie à la base; à bords = 196.2 réunis par une faible callosité ; péristome droit, simple, aigu; columelle presque arqnée, atteignant à peu près I base de l'ouverture. Cette jolie forme vit dans les prairies, au bord des fossés. Oise. — « Bords des fossés de la chaussée de Mouy à Bury, Angy, Houdainville, Buteaux, Fillerval (D' Bau- don). » SUCCINEA ARENARIA. Suecinea arenaria, Bouchard-Chantereaux, Moll. Pas-de- Calais, p. 54, 1858. _ 2 Potiez et Michaud, Gal. Moll. Douai, F, p. 67, pl. x1, f. 5-4, 1858. — -- Jules Ray, Moll. Champagne mér., p.17;-4851. — — Baudon, Catal. Moll. Oise, p. 6, et Mém. Soc. Acad. Oise, p.94 et 141, 1852. — Baudon, Nouv. Catal. Moll. Oise, p. 16, 1862. Testa ovalo-ventrieosa, pellucida , solidiuscula, subnitente, longitudinaliter, oculo armato, tenuissime striatula, e luteolo viri- descente vel flavicante,sæpe limo sordide inquinata; spira conico- lanceolata ; apice minutissimo, acutiusculo, sub lente malleato- punctato. Anfractibus 3 1/2 vel 4 parum contortis, convexiuseulis, ad suturam depressis, celeriter crescentibus, sutura 1mpressa sepa- ratis. Ultimo ventricoso, fere 5/7 altitudinis testæ æquante. Aper- iura ovato-rotundata , superne subacguta, ad basin ovato-subatte- nuala. Peristomate recto, simplici, acuto; columella subtorta, ad basin aperturæ non altingente ; margine columellari subreflexius- culo. = 97 = Hauteur 6 à 8 mill., diamètre 5 à 6 millimètres. Coquille ovale, ventrue, transparente, un peu solide, un peu brillante, ornée, sous le foyer d’une loupe, de stries longitudinales très-fines, jaunâtre ou d’un jaune- verdâtre, souvent recouverte d'un enduit limoneux; spire conique lancéolée, à sommet petit, un peu aigu, orné de points enfoncés peu visibles; 5 1/2 à 4 tours de spire, un peu tordus, légèrement convexes, déprimés vers la suture, s’accroissant rapidement et séparés par une suture mar- quée ; le dernier ventru, égalant presque les 5/7 de la hau- teur de la coquille. Ouverture ovale-arrondie, à peine an- guleuse au sommet, ovale-subatténuée à la base, à péri- stome droit, simple, aigu ; columelle presque tordue, n’at- teignant pas la base de l'ouverture ; bord colamellaire un peu réfléchi. Le Succinea arenaria vit dans les lieux humides, sous les pierres, quelquefois sur les coteaux. Aube. — « Saint-Parres, près de Troyes, dans les prai- ries le long de la Barse; Verrières, au pied des peupliers, la Ville-au-Bois, sous les pierres des coteaux (M. Bourgui- gnat). » Aisne. — « Dans les prairies aux environs de Jaulgonne, de Barzy, de Charmel (MM. Lallemant et Servain). » Oise. — « Mouy, Angy (D' Baudon);, » forêt de Laigue. Seine. — Bois de Vincennes, Saint-Maur. Seine-et-Oise. Chevreuse, vallée de Laminière, Maf- fliers. SUCINEA BAUDONII. Succinea Baudonii, Baudon, Catal. Moll, Oise, D: 7, et in Mém. Soc. Acad. Oise, p. 95 et 144, 1859. 7 AT Succinea arenaria, var. Baudonii, Moguin-Tandon, Hist. Moll. France, IL, p. 62, 1855. — Baudonii, Bourqguignat, Am. mal., [, p. 139, pl. x, fig. 1-5, 1856. — putris (varietas) minima, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 14-15, 1862. Testa ovalo-obesa, parvula, pelluecida; solidiuseula, nitidula, oculo armato vix longitudinaliter striatula, ex albidulo-luteola. Spira vix prominula , apice mamillalo, minutissimo, obtuso, rugoso-substriato. Anfractibus 2-3 convexis, rapidissime crescenti- bus, sutura profunda separatis. Ultimo maximo, ventricoso,2/3 altitudinis testæ æquante. Apertura ovalo-rotundata, superne angulata, inferne rotundata ; peristomate simplici, recto, acuto; columella fere recta, ad basin aperturæ non attingente ; margine columellari reflexiusculo , marginibus eallo tenui junetis. Hauteur, 5 millimètres ; diamètre, 5 millimètres. Coquille ovale-obèse, de petite taille, transparente, un peu solide, brillante, d'un blanc jaunâtre, et ornée, sous le foyer, d’une forte loupe, de stries longitudinales peu apparentes, presque effacées ; spire à peine proéminente, à sommet mamelonné, très-petit, obtus, substrié et faible- ment rugueux. 2-5 tours de spire, convexes, à croissance des plusrapides, séparés par une suture profonde. Dernier tour très-grand, ventru, égalant les 2/5 de la hauteur de la coquille. Ouverture ovale-arrondie, anguleuse au som- met, arrondie à la base, à bords réunis par une faible callosité. Péristome simple, droit, aigu ; columelle presque droite, n'atteignant pas la base de l'ouverture. Bord colu- mellaire un peu réfléchi. Cette jolie espèce habite les prés, au bord des fossés; elle se tient à la base des plantes. 2299, — Aisne. — « Environs de Jaulgonne, dans les parties un peu sèches des prairies (MM. Lallemant et Servain). » Oise.— « Prairies d'Houdainville, d’Angy (D'Baudon). » ZONITES (1). Helix (pars), Linnœus, Syst. nat. (éd. X), p. 769, 1758 et 1760; — Müller, 1774; — Draparnaud, 1801 et 1805; — Zonites, Denis de Montfort, Conch. syst., IT, p. 285, 1810 ; — Helix (pars), Brard, 1815; — Baudon, 1832; — Zonites, Moquin-Tandon, 1848 ct 1855; — Bourquignat, 1853, 1856, 1860, 1862, 1864; — Baudon, 1862. Testa late umbilicata, perforata, vel imperforata, depressa vel conico-trochiformi, tenera, fragili, pellucida, nunquam in nostrate, globosa ac opaca, solidaque ; ultimo anfractu maximo; apertura obliqua, rotundata, lunata, absque plicis vel dentibus ; peristomate disjuncto, recto, aculo. Coquille dextre, pourvue d’un ombilic plus ou moins ouvert, quelquefois simplement perforée, ou même non ombiliquée; mince, fragile, pellucide, mais n'offrant (1) Le Zonites candidissimus (Helix candidissima, Draparnaud) a été répandu par M. Lallemant, il y a quelques années, sur les coteaux des euvirons de Jaulgonne (Aisne). Cet auteur considère l'espèce comme actuellement naturalisée en cette localité (voir Bull. Soc. Mal. Belge t. Il, p. 13, 1866-67): A notre avis, M. Lallemant à été induit en erreur par une fausse apparence. Que l'espèce en question ait vécu pendant quelques mois, peut-être une année environ à Jaulgonne, c’est là un fait des plus probables, mais ce qui est certain, c’est qu’elle en a complétement disparu aujourd'hui (27 mai 1869), et que, loin de s'être acclimaté, le Z. candidissimus a laissé si peu de traces de sa présence à la localité précitée, qu'il est impossible d'en rencontrer même un fragment. — 100 — jamais chez les espèces parisiennes un test globuleux, épais et solide; dernier tour très-grand; ouverture obli- que, arrondie, échancrée par l’avant-dernier tour, sans plis ni dents, à péristome non continu, mince, droit et tranchant. Les animaux de ce genre peuvent être entièrement contenus dans leur coquille; ils sont pourvus d’un manteau mince, recouvrant le tortillon spiral et venant former à sa base un bourrelet épais (collier), portant, à sa partie droite et supérieure, un peu en avant, l’orifice respira- toire, tandis que l’orifice de la génération est placé égale- ment à droite, mais vers la partie moyenne du cou. Les tentacules, au nombre de quatre, sont cylindracés, un peu allongés, renflés au sommet en un bouton plus ou moins globuleux, et les supérieurs sont oculés. Mâchoire arquée, sans côtes ni dents, mais offrant vers son milieu un bec rostriforme plus ou moins prononcé. Les Zonites parisiens appartiennent aux deux sections suivantes : Conuzus. Coquille conique, trochiferme, à peine striée longitudinalement et en spirale, transparente, luisante ; ombilic nul. Zonites fulvus, Moquin-Tandon, 1855. APLosromA. Coquille déprimée, striée longitudinale- ment, transparente, très-brillante ; perforation ombilicale très-grande ou très-petite. A. Ce premier groupe renferme les espèces dont la co- quille est grande, quelquefois de petite taille, colorée, à tours de spire médiocrement serrés, mais à croissance rapide. Les Zonites parisiens appartenant à ce groupe sont : le — 101 — Lonites lucidus, Bourguignat, Cat. coq. Orient, p.8, 1855 (Helix lucida Draparnaud, 1801.) — septentrionalis Bourguignat, 1869. — Navarricus, Bourguignat, 1869. — subglaber, Bourquignat, Mal. Bretagne, p. 47, 1860. — alliarius, Gray in Turton, Shells Brit., p. 168, 1840. (Helix alliaria Miller, 1822.) — cellarius, Gray in Turton, Shells Brit., p. 170, 1840. (Helix cellaria Müller, 1774.) — _nitens, Bourguignat, Cat. coq. Orient, p. 8, 1855. (Helix nitens Gmelin, 1789.) —- subnitens, Bourguignat, 1869. — nitidus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, I, p. 72, 1852. (Helix nitida Müller, 1774.) — Parisiacus, Jules Mabille, 1868. — radiatulus, Gray in Turlon, Shells Brit., p. 175, 1840. (Helix radiatula Alder, 1850.) — nitidosus, Bourguignat, Mal. Bretagne, p. 50, 1860. (Helix nitidosa Férussac, 1821.) — viridulus (Helix viridula Menke, Synop. Moll., p. 21, 1850). B. Ce second groupe comprend les espèces de petite taille, à test cristallin, très-brillant, plus ou moins dé- primé en dessus; tours de spire à croissance rapide et ordi- nairement serrés. Les espèces parisiennes dépendant de ce groupe sont : Lonites diaphanus, Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, IL, p.90, 1855. (Hehx diaphana Studer, 1829.) — crystallinus, Leach, Brit. Moll. ex Turton, p. 105, 1851. (Helix crystallina Muller, 1774.) — humulicola, Jules Mabille, 1 868. — 10 — ZLonites subterraneus, Bourguignat, Am. mal., I, p. 194. 1856. Les espèces de ce genre vivent sous les pierres, sous les feuilles mortes, dans la mousse, au pied des murailles ; quelques-unes vivent à demi enterrées. Elles habitent les bois, les jardins, les forêts, le bord des eaux; elles se montrent pendant presque toute l'année, mais elles sont toujours plus abondantes au printemps et vers la fin de l'automne. I. CONULUS. Genre Conulus (pars), Fitzinger, 1833; — sous-genre Conulus, Moquin-Tandon, in Mém. Acad. Toulouse, IV, p. 574, 1848, et Hist. Moll. France, IT, p. 67, 1855. Testaconico-trochiformi, vix longitudinaliter spiraliter- que striata, diaphana, nitidula, umbilico nullo. ZONITES FULVUS. Helix fulva, Müller, Verm. Hist., Il, p. 56, 1774. — — Jules Ray, Moll. Champagne mér., p. 17, 1851. — — Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 7, et Mém. Soc. Acad. Oise, p. 95 et 282, 1855. Zonites fulvus, Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, IT, p. 67, 1855. — — Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 16, 18062. Testa-conico trochiformi, vix perforata, fulva, subpellueida, nitida, solidiuscula, striis longitudinalibus confertis, subtlissimis ac striis spiralibus sub lente parum perspicuis, ornata decussata- — 103 — que ; spira elata, subconica, apice minuto, eroso, obtuso; anfrac- tibus 4-5 convexiusculis, lente ac regulariter crescentibus, sutura impressa separalis ; ultimo majusculo, ad peripheriam obscure carinato, ad aperturam non dilatato nec descendenlte ; apertura paululum obliqua, lunata, depresso-ovata ; peristomate simplici recto, açulo ; margine columellari reflexiusculo. Hauteur, 2 à 5 millim.; diamètre, 2 à 4 millimètres. Coquille conique-trochiforme, à peine perforée, par- fois, et surtout dans le jeune âge, complétement imper- forée, d’un corné fauve, presque transparente, brillante, un peu solide, ornée de stries longitudinales serrées, fines, et de stries spirales difficilement visibles, même sous une forte loupe, mais donnant à la coquille un aspect granu- leux parfaitement appréciable; spire élevée, subconique, à sommet petit, obtus et constamment érodé chez les in- dividus bien adultes; 5 à 6 tours de spire un peu con- vexes, à croissance lente et régulière, séparés par une su- ture marquée; le dernier un peu grand, obscurément caréné en son pourtour, non descendant ni dilaté à sa ter- minaison; ouverture un peu oblique, échancrée, déprimée- ovale, à péristome simple, droit, aigu; bord columellaire faiblement réfléchi. Cette espèce vit sous les pierres, au pied des touffes de graminées, sous les morceaux de bois mort et sous les feuilles; elle habite au pied des murs, des haies et dans la plupart de nos bois et de nos forêts, et au bord des marais. Aube. — « Saint-Julien, marais de Villechétif, bois de Dosches (M. Bourguignat); » forêt d'Orient et d'Aumont (M. J. Ray). Aisne. — Forèt de Villers-Cotterets, environs de la Ferté-Milon, Treloup, « près du moulin d'Argentol, près — 104 — du moulin Launay, parties humides de la forêt de Ris (MM. Lallemant et Servain). » Eure-et-Loir. — Environs de Vernon, forêt des Andelys. Loiret. — Bords de la Juine près Malesherbes. Oise. — Etangs de Comelle, forêts de Chantilly, de Pontarmé, Auvers, pont Sainte-Maxence, forêts de Hal- latte, de Compiègne, d’Ermenonville, marais de Rhéteuil, «environs de Beauvais, de Creil, Angy, Houdainville (D' Baudon). » Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes, marais et prairies de la Bièvre à Arcueil, Cachan, Bourg-la-Reine, mont Valérien. Seine-et-Marne. — Forêt de Fontainebleau, Melun, marais du Loing à Nemours, Moret, côte de Champagne, forèts de Senart, de Crécy, d'Armainvilliers, environs de Meaux. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forêts de Marly, de Saint-Germain, environs de Versailles, de Mantes, de Poissy, Etampes. Yonne. — Forêt d’Othe. II. APLOSTOMA. Helix, sous-genre Aplostomæ, Férussac, 1822; — Hyalinia, Agassiz in Charp., 1857; — onites, sous- genre Hyalinia (1), Gray, 1840; — Zonites, sous-genre Aplostoma, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IF, p. 66 et 72, 1855. (1) Nous n'avons pu adopter, pour cette section, la dénomination d'Hyalinia, à cause du genre Hyalina créé en 1820 par Studer pour des espèces du genre Vitrina. — 105 — Testa depressa, diaphana, longitudinaliter striata, ninidissima, umbilico permagno vel parvulo. ‘ A. Tesla magna quandoque parvula, anfractibus sub- constrictis, celerrime crescentibus. ZONITES LUCIDUS. Helix lucida, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 96, 1801. — nitida (1), Draparnaud, Hist. Moll. France, p.117, pl. vu, fig. 25-25, 1805. — lucida, Brard, Hist. Coq. env. Paris, p. 54, pl. 11, fig. 5-4, 1815. Lonites lucidus, Bourguignat, Cat. Coq. Orient, p. 8 (en note), 1855. Helix lucida, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 9, et Mém. Soc. Acad. Oise, p. 97 et 291, 1852-1855. Lonites lucidus, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p.17, 1862. Testa convexo-depressa, late umbilicata, subpellucida, nitente, solidiuscula, supra convexo-complanata, cornea, subtus compresso- excavala, ex albidulo lactescente, striis irregularibus, sat conspi- cuis præsertim ad suturam, ornala; spira convexiusculo-mamillata; apice minuto, ohtuso, nitido, lævigalo ; anfractibus 5-6, subcon- vexo-depressis, irregulariter {(primi sublente regulariterque, cæteri rapidissime) erescentibus , sutura impressa separatis. Ultimo maximo, supra depresso-convexo, ad peripheriam obscure angu- lato, subtus vix compressiuseulo, ad aperiuram dilatalo,non des- cendente. Apertura obliqua, lunato-ovata, vix cempressiuscula ; peristomate recto, simplici, acuto. Diam. 12 à 45 millim., haut, 5 à 7 1/2 millim. Coquille déprimée, largement ombiliquée, cornée, transparente, brillante et un peu solide, assez convexe en (1) Non Helix nitida Müller, Verm. Hist., If, p. 32, 177 : espèce dif- férente. — 106 — dessus, d’un blanc Jactescent en dessous et ornée de stries irrégulières assez apparentes, surtout vers la suture; spire un peu convexe, faiblement mamelonnée, à sommet petit, obtus, brillant et lisse. 5 à G tours de spire subconvexes- déprimés, à croissance irrégulière un peu lente et presque régulière chez les premiers, elle prend subitement chez les suivants une marche très-rapide. Suture bien marquée ; dernier tour très-grand, déprimé-convexe en dessus, un peu en forme de toit, obscurément anguleux à son pour- tour, à peine comprimé en dessous, dilaté, mais non des- céndant à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, de forme ovale, à peine comprimée; péristome droit, simple et tranchant. Le Zonites lucidus vit sous les pierres, sous les décom- bres, au pied des murs, dans tous les lieux frais et un peu humides, au pied des touffes de graminées, au long des ruisseaux et des fossés. Aisne. — Environs de Soissons, Braisne, au pied des murs de Cherry, Treloup, le Charmel, « le long des murs à Jaulgonne (MM. Servain et Lallemant). » Eure. — Environs de Vernon, berges de la Seine, de l’Epte, Maineville, Lions. Eure-et-Loir. — Cherisy, au pied des murs de Dreux, berges de l'Eure, Maintenon, Epernon. Oise. — Ermenonville, Pondron, Crespy, Pierrefonds, Taillefontaine, Cuisse-la-Motte, Troly, Réthondes, « dans les jardins humides au pied des violettes, des plantes touf- fues, dans les fentes des vieilles murailles, aux environs de Mouy (D° Baudon). » Seine. — Arcueil, Cachan, Saint-Denis, Bourg-la-Reine, fossés des fortifications à Ivry, Choisy-le-Roï, Charenton. Seine-et-Marne. — Avon près Fontainebleau, Nemours, — 107 — Poligny, Moret, prairies du Loing, Melun, environs de Meaux, de Provins, de Coulommiers, de Crécy. Seine-et-Cise. — Parc de Saint-Cloud, Sèvres, envi- rons de Versailles, étang de Trappes, bois de Meudon, Villeneuve-Saint-Georges, Corbeil, Mennecy, environs de Pontoise. ZONITES SEPTENTRIONALIS. Lonites septentrionalis, Bourguignat, G. Zonites, 1869. — — Lelourneux, Cat. Moll. Vendée, p. 15, 1869. — — Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaulgonne, p. 13, 1869. — — Bourquignal, in Rev. et Mag. zool., 2 série, t. XXIE, p. 17. — Janvier 1870. Testa depressa, sublate umbhilicata, diaphana, nitida, fragihi vel paululum solidiuseula, supra complanata, cornea, sublus planu- lata, pallide ex albidulo-lactescente, subcostulato-striatula ; striis irregularibus, sat perspicuis, præsertim ad suturam, ornata; spira complanata, apice minulo, obtuso,nitente, lævigato ; anfractibus5-6 depressiusculis vel depresso-convexis, irregulariter (primi minuti lente, cæteri velociter) crescentibus, sutura profunda separatis. Ultimo maximo, depresso-rotundato, subtus convexiore, ad aper- turam dilatato ac non descendente; apertura obliqua, lunato- ovala, compressa ; peristomate recto, simplici, acuto. Hauteur 5 à 5 14/2 millim. , diamètre 12 à 14 millim. Coquille déprimée, largement ombiliquée, cornée, trans- parente, brillante, fragile où parfois un peu solide, apla- tie en dessus, comprimée, et faiblement blanchâtre en dessous, ornée de stries peu fines, apparentes surtout vers — 108 — la suture ; spire aplalie, à sommet petit, obtus, brillant et lisse; 5 à 6 tours de spire un peu déprimés ou déprimés- convexes, à croissance irrégulière; lente chez les premiers qui sont très-petits et un peu resserrés, elle prend chez les derniers une marche très-rapide; suture profonde. Dernier tour très-grand, déprimé-arrondi, un peu com- primé-convexe en dessous, dilaté, mais non descendant à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, ovale- comprimée, à péristome droit, simple et aigu. Cette espèce, un peu moins répandue que la précédente, vit, comme elle, dans les lieux humides, au pied des murs, sous les pierres, sous Îes plantes basses. Aube. — « Bois Fouchy, au pied des vieilles murailles qui entourent Troyes et des anciens remparts (M. Bour- guignat). » Aisne, — Sous les détritus, le long des murs de Jaul- gonne (MM. Servain et Lallemant). Oise. — Forêt de Compiègne, vers Réthondes. Seine. — Arcueil, Gentilly, Bourg-la-Reine, Grenelle aux bords de la Seine. Seine-et-Marne. — Bois de la Fourche, dans la forêt de Fontainebleau, prairies de Nemours. Seine-et-Oise. — Forêt de Meudon, Sèvres, parc de Saint-Cloud. ZONITES NAVARRICUS. Lonites navarricus, Bourguignat, Gen. Zonites, 1869. — — Letourneux, Cat. Moll. Vendée, p. 14, 1869. — —- Bourguignal, Rev. et Mag. zool., 2° série, !. XXIF, p. 20, 1870. — 109 — Testa subconvexo-depressa,subanguste umbilicata, solidiuscula, subdiaphana, mitida, supra convexa, subtus convexiuseula ac pal- lide ex albidulo-cornea ; striis sat confertis paululum regularibus, sal perspicuis, præsertim ad suluram, ornala; spira COnvexo- complanata, apice obtuso, niudo, minuto, lævigato; anfractibus 5- 6 depressis, sat regulariter crescentibus, sutura impressa separa- lis; ultimo magno, supra compresso-rotundato, subtus vix com- pressiusculo, ad aperturam vix dilatalo, ac non descendente ; apertura obliqua, lunato-rotundata, vix compressiuseula ; peristo- mate recto, simplici, acuto. Hauteur 4 à 6 millim., diamètre 40 à 14 millimètres. Coquille subconvexe-déprimée, pourvue d’une perfora- tion ombilicale un peu étroite, transparente, d’un corné jaunâtre, brillante, un peu solide, à peine convexe en dessus, faiblement lactescente en dessous, ornée de stries assez serrées, un peu irrégulières, visibles surtout auprès de la suture; spire convexe-déprimée ; sommet obtus, pe- tit, brillant, lisse. 5 à G tours de spire déprimés, à crois- sance assez régulière, séparés par une suture marquée. Dernier tour très-grand, comprimé, arrondi en dessus, à peine un peu comprimé en dessous, faiblement dilaté, mais non descendan! à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, ovale-arrondie, très-faiblement comprimée ; péristome droit, simple, aigu. Ce Zonite vit surtout dans les forêts sous les pierres et les détritus; on le rencontre aussi, mais rarement, au pied des murailles. Aisne. — Forèt de Villers-Cotterets, vers Montgobert. Oise. — Environs de Rétheuil, dans la forêt de Com- piègne, en face de Réthondes. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon. — 110 — ZONITES SUBGLABER. Zonites subglaber, Bourguignat, Mal. Bretagne, p. 47, pl. 1, fig. 14-16, 1860 (juin). Testa convexo-depressa, umbilicata, diaphana, fragili, nitida cornea ac sublus ex albido-lactescente ; tenuissime confertimque striatula, præsertim ad suturam ; spira Convexa, apice minulo, ohtuso, nitido, lævigato ac pallide corneo; anfracubus 6, con- vexiusculis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis; ultimo maximo, subtus vix compressiusculo, ad aperturam vix dilatato ac non descendente ; apertura lunato-oblonga, obliqua; peristomate simpliei, recto, acuto. Hauteur 6 à 9 millim., diamètre 15 à 16 millimètres. Coquille convexe-déprimée, pourvue d’une perforation ombilicale un peu grande, transparente, brillante, fra- gile, cornée et d’un blanc lactescent en dessous; ornée de stries très-fines et très-serrées, apparentes auprès de la suture; spire convexe, à sommet obtus, petit, brillant, lisse et d'un corné très-pàle. 6 tours de spire un peu con- vexes, à croissance régulière, séparés par une suture mar- quée. Dernier tour très-grand, à peine comprimé en des- sous, non dilaté ou à peine dilaté, mais non descendant à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, oblongue, à péristome droit, simple, aigu. Ce Zonite vit sous les pierres dans les lieux bas et hu- mides. Seine-et-Oise. — Versailles, auprès de la pièce d’eau des Suisses. — 11i — ZONITES ALLIARIUS. Helix alliaria, Maller, in Ann. phil., VIF, p. 579, 1822. Zonites alliarius, Gray, in Turton, p. 168, pl. 1v, f. 39, 1540. Testa depresso-convexa, angusle umbilicata, nitida, fragili, subpellucida, supra e corneo succinea, subtus ex albidulo-lactes- cenle, striata {striæ tenuissimæ, subobsoletæ,tantum ad suturam apparent) ; spira convexiuseula, apice minuto, obluso, vitraceo, obscure punctato ; anfractibus 5-6, convexo-depressis, subirregu- lariter (primi minimi sublente, cæteri rapide) crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo magno, complanato-rotundato, subtec- tiformi, ad aperturam subdilatato ac non descendente ; apertura obliqua, lunata, rotundato-ovala; peristomate recto, simplici, acuto. Hauteur 4 à 6 millim., diamètre 8 à 15 millimètres. Coquille déprimée-convexe, étroitement ombiliquée, transparente, fragile, très-brillante, d’un jaune de succin en dessus, faiblement blanchâtre en dessous, et ornée de stries presque effacées, serrées, fines, assez régulières, mais seulement apparentes vers la suture; spire un peu convexe, à sommet petit, obtus et confusément ponctué. 5 à 6 tours de spire convexes-déprimés, séparés par une su- ture morquée, à croissance à peine irrégulière (les pre- miers tours petits s'accroissent presque lentement, les suivants assez rapidement). Dernier tour grand, comprimé, arrondi, un peu en forme de toit, presque dilaté, mais non descendant à sa terminaison. Ouverture oblique, échan- crée, arrondie-ovale ; péristome droit, simple, aigu. Cette belle espèce habite les lieux humides, presque — 112 — marécageux de nos grandes forêts, sous les pierres, sous les mousses et au pied des arbres. Aisne. — « Ravin de Charmel, forêt de Ris (MM. Ser- vain et Lallemant). » ZONITES CELLARIUS. Helix cellaria, Müller, Verm. Hist., If, p.358, 1774. Zonites cellarius, Gray, in Turton, Shells Brit., p. 170, 1840. Helix cellaria, Jules Ray, Moll. Champ. mér., p. 21, 1851. — — Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 9 ; et in Mém. Soc. Acad. Oise, IT, p. 97 et 294, 1852-1855. Lonites cellarias, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 9, 1862. _— — Servain et Lallemant, Catal. Moll. Jaul- gonne, p. 14, 1869. Testa subconvexo-depressa , anguste umbilicata, diaphana, fragili, nitida, e corneo-viridescente, tenuissime argutissimeque striatula ; spira compressa, apice minuto, obluso, nitente, sublæ- vigato. Anfracubus5-6 convexo-depressis, regulariter ac celerrime crescentibus, sutura sat impressa separatis; ullimo magno, subde- presso-rotundato, subtus vix compressiusculo, ad aperturam non dilatato ac non descendente. Apertura lunato-rotundata, obliqua ; peristomate simplici, recto, acuto. Hauteur 4-6 millim., diamètre 40 à 15 millimètres. Coquille saubconvexe-déprimée, étroitement ombiliquée, transparente, fragile, brillante, d'un corné verdâtre et — 113 — présentant, en outre, vers la région ombilicale, une teinte lactescente peu marquée, couverte de stries très-fines et très-serrées, seulement un peu apparentes auprès de la su- ture ; spire comprimée, à sommet petit, obtus, brillant, presque lisse et présentant quelquefois, chezles très-vieux individus, des traces d’érosion. 5 à G tours de spire con- vexes-déprimés, à croissance régulière et très-rapide, sé- parés par une suture marquée; dernier tour grand, sub- déprimé, arrondi, à peine comprimé en dessous, non di- laté, ni descendant à sa terminaison ; ouverture oblique, échancrée arrondie; péristome droit, simple et aigu. Cette espèce vit dans tous les bois, les grandes forêts, dans les lieux humides, sous les pierres, les feuilles, les morceaux de bois, au pied des arbres, dans les parties bas- ses et humides ; on la rencontre encore dans les prairies, au long des fossés, et quelquefois au pied des murs, dans les champs cultivés. Aube. — « Environs d'Amances, bois du Der, de Dien- ville, où elle est assez rare (M. Bourguignat). » Aisne. — Forêt de Villers-Cotterets vers Montgobert, Fleury, à la Chartreuse de Bourgfontaine, Vivières, prai- ries de Braisne, environs de Soissons, « sous les pierres et les bois pourris, dans la forêt de Ris, dans celle de l'H6- tel-Dieu, autour d’Argentol, au pied des murs de Jaul- gonne (MM. Lallemant et Servain). » Eure. — Forêt de Vernon, prairies de l’Epte. Oise. — Forêt de Compiègne, vers Réthondes, étangs Saint-Pierre, environs de Vieux-Moulin, Pierrefonds, forêt d'Ermenonville, étangs de Comelle, « sous les pierres dans les endroits frais, et quelquefois sur les coteaux au pied des arbre*, Mouy, Bury, Angy, Ansacq, Morainval, Thury (D° Baudon). » — 11h — Seine. — Bois de Boulogne, sous la mousse, au pied des arbres, bois de Vincennes, coteau de Beauté. Seine-et-Marne. — Forèts de Senart, de Fontainebleau à Valvins, bois de la Madeleine, rochers de Franchard, mare aux Evées. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, de Bellevue, forêts de Rambouillet, de Montmorency, pare de Saint-Cloud, forêt de Saint-Germain, ZONITES NITENS. Helix nitens, Gmelin, Syst. nat., p. 655, 1789. — nitens (1) (pars), Porret, Coq. Aisne et env. Paris, p. 74-75, 1801 (avril). — nitida (2) (pars), Brard, Hist. coq. Paris, p. 51, pl. u, fig. 2, 1815. — nitens, Jules Ray, Cat. Moll. Champagne mér., p. 21, 14851. — nitens, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 9; et in Mém. Soc. Acad. Oise, p. 97-295, 1852-1853. ZLonites nitens, Bourguignat, Cat. Coq. Orient, p. 8 (en note), 1853. | 4 ==.1baudon, Nouv: Cat: Moll. Oise, p.15 1862. — — LallemantetServain, Cat. Moll. Jaulgonne, p. 14, 1869. Testa convexo-depressa , latissime umbilicata, sohdiuscula , diaphana, parum nitente, argutissime striatula, supra convexius- cula, pallide cornea, sublus subcompressiuscula, ex albido Jac- (1) Sous le nom d’Helix nitens, Poiret semble avoir confondu presquetoutes les espèces du genre Zonites. (2) Non Helix nitida, Müller, espèce différente. De même que Poiret, Brard a réuni sous ce nom plusieurs espèces, — 115 — tescente; spira convexiuscula, apice minuto, striatulo, obtuso, albescente; anfractibus 4-5 subconvexo-depressis, irregulariter (primi minuti celeriter, sequentes majusculi, celerrime) crescen- tibus, sutura impressa separatis; ultimo maximo , depresso- rotundato, subtus vix compressiuseulo ad aperturam tectiformi, dilatato ac vix subdescendente. Apertura lunala, ovato-oblonga compressa, obliqua ; peristomate recto, simpliei, acuto. Diamètre 8 à 10 millim. , hauteur 4 à 5 millimètres. Coquille convexe déprimée, largement ombiliquée, transparente, un peu solide, peu brillante, d’un corné pâle en dessus, un peu comprimée et d’un blanc lactescent en dessous, ornée, en outre, de stries fines, serrées, peu visibles ; spire un peu convexe ; sommet petit, obtus, blanchâtre et strié ; 4-5 Lours de spire à peine convexes, déprimés, à croissance irrégulière, rapide chez les pre- miers, très-accélérée chez les suivants; suture marquée. Dernier tour très-grand, déprimé, arrondi, en forme de toit, à peine comprimé en dessous, dilaté, mais non des- cendant à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, ovale-obongue, comprimée, à péristome droit, simple et aigu. Le Zoniles nitens vit dans tous les lieux humides ou frais, au bord des marais, dans les forêts et au pied des murailles; il se cache sous les pierres, an pied des arbres, sous les plantes basses, etc. Aube. — « Saint-Julien, dansles alluvions de la Seine, Fouchy, forêt d'Orient, la Ville-au-Bois (Bourguignat). » Aisne. — Forèt de Villers-Cotterets à Montgobert, Long- Pont, Silly- la-Poterie, environs de Soissons, prairies de Braisne, Limé, Chartreuve, Tréloup, « l’Aulnay, sous les pierres, sous les feuilles mortes; ravin de Charmel, au pied des murs de Jaulgonne (Servain et Lallemant). » — 116 — Eure. — Environs de Vernon, prairies de l’Epte. Oise. — Forêt d'Ermenonville, étangs de Comelle, forêt de Compiègne, Pierrefonds, Cuisse-la-Motte, forêt de Lai- gue aux Bonshommes, Pont-Sainte-Maxence, « bois de Fourneau, près Mouy, Bury, sous la mousse, au pied des arbres (Baudon). » Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes, Saint-Denis au bord dela Seine, Nanterre, Suresnes, Montrouge, dans les jardins, Ivry, Arcueil, Gentilly. Seine-et-Dise. — Parc äe Saint-Cloud, sous les feuilles, Chaville, bois de Meudon, de Versailles, étangs de Trap- pes, sous les pierres, parc de Rambouillet, Marcoussis, Montihéry, vallée de l'Essonne, la Ferté-Aleps, forêts de Bondy, de Montmorency, de l’'Ile-Adam. Seine-et-Marne. — Melun, au pied des murs, Valvins, parc de Fontainebleau, Provins, forèt de Crécy, environs de Meaux. Yonne. — Forèt d'Othe. ZONITES SUBNITENS. ZLonites subnitens, Bourguignat, G. Zonites, 1869. _ — Letourneux, Cat. Moll. Vendée, p. 14, (sans caract.), 1869. ne — Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaul- gonne, p. 14 (sans caract.), 1869. — nitidulus (1), Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p.17, 1862. Testa convexo-depressa, late umbilicata, diaphana, sat fragili, nitidula, argutissime striatula, supra convexiuscula ac cornea, sub- (1) Non Zonites nitidulus Gray (Helix uitidula, Draparnaud, Hist. Moll., 1805), espèce spéciale au midi de la France. ie tus subcomplanata ac lactescente; —spiraconvexiuseula, apice mi- nuto,nitidulo, obtuso, sublævigato ; anfractibus 4-5 paululum con- vexis, irregulariler (primi minuti sat regulariter, sequentes veloci- ter) crescentibus; sutura profunda separatis; ultimo magno, compresso-rotundato, sublus compressiuseulo, ad aperturam vix dilataio ac non descendente ; apertura lunata, ovato-subrotundata ; peristomate recto, simplici, acuto. Diamètre 7 à 10 millim., hauteur 4 à 6 millimètres. Coquille convexe-déprimée, largement ombiliquée, transparente, un peu fragile, un peu brillante, très-fine- ment striée; un peu convexe et d’une teinte cornée en dessus, subcomprimée et d’un blanc lactescent en dessous ; spire faiblement convexe, à sommet petit, brillant, oblus. 4-5 tours de spire un peu convexes, à croissance assez ré- gulière chez les premiers, très-rapide chez les suivants, séparés par une suture profonde. Dernier tour grand, comprimé, arrondi en dessus, un peu comprimé en des- sous, à peine dilaté, mais non descendant à sa terminai- son. Ouverture oblique, échancrée, ovale, presque arron- die, à péristome simple, droit, aigu. Comme le Zonites nitens, cette espèce vit dans les bois, au long des murailles, sous les pierres et les feuilles mortes. Aisne. — Forèt de Villers-Cotterets, « assez abondante dans les prairies de la Marne à Jaulgonne, forêt de Ris (MM. Servain et Lallemant). » Oise. — « Angy, Bury, sous les pierres, le long des murs humides (D' Baudon). » Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes, ancien parc de Bercy. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, forèt de Montmo rency. — 118 — ZONITES NITIDUS. Helix nitida, Wüller, Verm. Hist., 11, p. 32, 1774. — — J. Ray, Moll. Champ. mér., p. 21, 1851. — — Baudon, Cat. Moll. Oise; et in Mém. Soc. Acad. Oise, IT, p. 97 et 295, 1852-1855. Lonites nitidus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, If, p. 72, 1855. — — Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 17, 1862 (excel. var. umbilicata). _— — Lallemant et Servain, Cat. Coq. Jaul- gonne, p. 14, 1869. Testa convexo-depressa, umbilicata, diaphana, solidiuseula, nitida, sub lente tenuissime striata, cornea, spira convexiuseula, apice minuto, obtuso, lævigalo ac pallide corneo. Anfractibus 4-5 convexiusculis, sat regulariter ac celerrime crescentibus, sutura impressa separatis. Uliimo majusculo, depresso-rotundato, subtus non compresso, ad aperturam non dilatato nec descendente; aper- tura lunato-subrotundata, peristomate simpliei, recto, acuto. Diamètre 5 à 7 millim., hauteur 5-5 millimètres. Coquille convexe-déprimée, ombiliquée, transparente, un peu solide, brillante, ornée de stries fines visibles seu- lement à la loupe ; spire un peu convexe, à sommet pelit, obtus, d’un corné pâle, lisse; 4-5 tours de spire un peu convexes, séparés par une suture marquée, s’accroissant assez régulièrement et rapidement. Dernier tour un peu grand, déprimé, arrondi, non comprimé en dessous, non dilaté, ni descendant à sa terminaison ; ouverture oblique échancrée, subarrondie, à péristome droit, simple, aigu. Ce Zonite vit dans les lieux très-humides, sous les pier- res et au pied des arbres, dans les marais, au bord des ri- — 119 — vières et des fossés, caché sous les plantes et sous lus vé- gétaux en décomposition. Aube. — « Très-abondant au bois Fouchv, à Saint- André, Villechetif, Saint-Germain (M. Bourguignat). » Aisne. — Montgobert, Betz, la Ferté-Milon, Port-aux- Perches, marais des environs de Soissons, environs de Laon, prairies de Braisne, bords de la Vesle à Limé, Chartreuve, « au bord du petit ruisseau de lAulnay, sous les pierres, forêt de Ris (MM. Servain et Lallemant). » Oise. — Forêt d'Ermenonville vers Chaalis, Eves, étangs de Comelle, Pont-Saint-Maxence, aux bords de l'Oise, Ver- berie, marais de Pierrefonds, forêt de Compiègne, aux étangs Saint-Pierre, à Vieux-Moulin, forêt de Laigue-aux- Bonshommes: « les prairies, les marécages, au milieu des mousses qui bordent les étangs, sur la vase des fossés, dans presque toutes les localités humides des environs de Mouy (D' Baudon). » Seine. — Abondant dans les prairies de la Bièvre, aux bords des rigoles et des fossés à la Glacière, Gentilly, Ar- cueil, Bourg-la-Reine, bords de la Seine à Bercy, Grenelle, Suresnes, Saint-Denis, bords de la Marne à Charenton, Saint-Maur, Créteil. Seine-et-Marne. — Prairies de Nemours, bords du Loing, étang de Moret, prairies de Saint-Mamert, Valvins, parc de Fontainebleau, environs de Melun, forêt de Ville- fermoy, bords de la Voulsie, forêts d’Armainvilliers, de Crécy, marais des environs de Meaux. Seine-et-Oise. — Marais des bois de Meudon, étang de Trappes, prairies de Bièvre, d'Orsay, étangs du Peray, de Saint-Hubert, Marcoussis, prairies de la Juine à Etampes, Saint-Georges, Lardy, [lteville, prairies de Mennecy, en- — 120 — virons de Corbeil, forêts de Bondy, de Montmorency, de l'Ile-Adam. Yonne. — Bords de l'Yonne à Chapelotte, Pont-sur- Yonne, forêt d’Othe. ZONITES PARISIACUS. ZGnites nitidus, varietas umbilicata, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 17, 1862. — Parisiacus, Jules Mabille in Sched., 1868. — — Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaul- gonne, p. 15 (sans caract.), 1869. Testa convexo-depressa, late umbilicata, diaphana, nitida, soli- diuscula, corneo-rufula, striis tenuissimis confertis, paululum irregularibus, ornala ; spira convexa, apice minuto, nilido, e vitraceo-cærulescente, lævigato ac submamillato ; — anfractibus 5-5 1/2 convexis, subregulariter (primi minuti celeriter, cætert celerrime) crescentibus, sutura impressa separalis; ultimo magno rotunGato, subtus non compresso, ad aperturam non dilatalo nec descendente; apertura obliqua lunato-rotundata, peristomate recto, simplici, acuto. Diamètre, 7 à 7 1/2 millim., hauteur 5 4/2 à 4 millim. Coquille convexe-déprimée, largement ombiliquée, transparente, brillante, un peu solide, d'un corné rou- geâtre, ornée de stries très-fines, très-serrées, un peu irrégulières; spire convexe à sommet petit, brillant, d'un vitré bleuâtre, lisse et faiblement mamelonnée, 5 à 5 1/2 tours de spire convexes, séparés par une suture bien ap- parente, s’accroissant un peu irrégulièrement, les pre- miers petits, à croissance rapide s’accélérant considérable- ment chez les suivants, Dernier tour grand, arrondi, non comprimé en dessous, non dilaté ni descendant à sa ter- — 121 — minaison. Ouverture un peu oblique, échancrée, arrondie, à péristome droit, simple, aigu. Cette belle espèce vit dans les lieux très-marécageux, sur la vase et au pied des plantes. Aisne. — « Forêt de Ris, où elle est rare (MM. Servain et Lallemant). » Oise. — « Prairies d'Houdainville, où elle est très-rare (D' Baudon). » Seine. — Fossés des fortifications à Ivry, peu abondante en cette localité. ZONITES RADIATULUS. Helix radiatula, Alder, Catal. Land and fresh water Moll., in New Castle Trans., I, p. 58, 1850. — —— J. Ray, Cat. Moll. Champ. mér., p. 21, 1851. — — Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 9, et Mém. Soc. Acad. Oise, t. IL, p. 97 et 295, 1852-1855. Zonites radiatulus, Gray in Turton, p.175, pl. x, fig. 157, 1840. — strialulus, Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 17, 1862. — _ radiatulus, Bourguignat, Mal. Grande-Chartreuse, p. 46, pl. mx, fig, 15-20, 1864. _ — Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaul- gonne, p. 15, 1869. Testa convexo-depressa, profunde et late umbilicata, fragili nitente, supra eleganter costulalo-radiatula (costis sat confertis, tenuissimis, irregularibus, tantum sub lente perspicuis) , subtus obsolete striatulo; spira convexo-depressa, apice minutissimo , obtuso, punctalo; anfractibus 4-5 convexo-depressis, sat regulari- ter ac celeriter crescentibus, sutura impressa separatis ; ullimo magno, retundato, compresso, tectiformi, ad aperturam dilatato ac non descendente ; apertura obliqua, oblongo-lunata, peristomate recto, simplici, acuto. Diamètre, 4 à 5 millim., hauteur 4 à 2 millim. Coquille de petite taille, convexe-déprimée, profondé- ment et largement ombiliquée, fragile, brillante, d’un corné fauve, toute couverte de stries très-fines, assez ser- rées, irrégulières, partant de la suture et s’irradiant de tous côtés, mais visibles seulement sous la loupe; spire convexe-déprimée, à sommet très-petit, obtus, ponctué. 4 à 5 tours de spire convexes-déprimés, à croissance assez régulière et rapide, séparés par une suture assez profonde. Dernier tour grand, arrondi, comprimé, tectiforme, dilaté, mais non descendant à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, oblongue, à péristome droit, simple, aigu. Cette espèce vit dans les lieux frais au pied des arbres, sous le gazon, dans les mousses, dans les marais et les étangs, à la base des touffes de carex, au pied des murailles. Aube. — « Forêt d'Orient, Villechétif (M. Bourgui- gnat), » environs de Troyes (M. J. Ray). Oise. — Forêt d'Ermenonville, étangs de Comelle, «commun dans tous les endroits boisés et humides à Mouy, Bury, Houdainville (D' Baudon). » Seine-et-Oise. — Marécages du bois de Meudon, pla- teau de Bellevue, étang de Trappes, au pied des murailles de la jetée. ZONITES NITIDOSUS. Helix nilidosa, Férussac, Tabl, syst., n° 214, 1821. — 1923 — Helix nitidosa, D. Dupuy, Moll. France, p. 258, pl. x1, fig. 5, 1849. — — Jules Ray, Moll. Champ. mér., p. 921, 1851. Zonitesnitidosus, Bourquignat, Mal. Bretagne, p. 50,1860. — purus (1), Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 18, 1862. Testa parvula, late umbilicata, supra convexa, nitidiuscula, crystallina, oculo nudo lævigata, sub lente striis tenuissimis con- fertis ac flexuosis ornata ; spira convexiuscula; apice minuto, punctato, obtuso ; anfractibus 4-5 convexo-planulalis, sat regula- riter ac celeriter crescentibus, sutura profunda separatis ; ultimo majusculo, supra rotundato, subtus non compresso, ad aperturam paululuni dilatato, tectiformi ac vix descendente ; apertura obliqua, lunata, rotundato-ovata, paululum compressa ; peristomate recto, simpliei, acuto, Diamètre, 2 à 5 millim., hauteur 1 à 2 millim. Coquille petite, déprimée, profondément et largement ombiliquée, fragile, brillante, d’un blanc un peu verdâtre ou d’un fauve pâle, paraissant lisse, mais ornée, sous le foyer d’une forte loupe, de stries très-fines, très-serrées, flexueuses; spire un peu convexe, à sommet petit, obtus el ponctué; 4 à 5 tours de spire aplatis, convexes, crois- sant assez régulièrement et très-rapidement, séparés par une suture profonde; dernier tour un peu grand, arrondi en dessus et cependant un peu en forme de toit, non com- primé en dessous, à peine dilaté et descendant à sa termi- naison. Ouverture un peu oblique, échancrée, arrondie- ovale, un peu comprimée, à péristome droit, simple, aigu. Cette espèce habite les lieux très-humides, les maré- (1) Non Helix pura, Gray, espèce spéciale à l'Angleterre. — 12: — cages des bois; elle vit sous les plantes basses, sous les végétaux en décomposition, sous les feuilles mortes. Aube. — « Bois du Der et de la Ville-au-Bois (M. Bour- guignat). » Aisne. — « Alluvions du ru d’Argentol, de la Marne à Jaulgonne (MM. Servain et Lallemant). » Oise. — « Ancien parc de la ferme d’Ansacq, au pied des saules, dans un bois marécageux (D° Baudon). » Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, vallée de Laminière. ZONITES VIRIDULUS Helix viridula, Menke, Synop. Moll., p. 20 et 150 (excl. syn. Ferus.), 1850. Testa late umbilicata, depressa, supra convexiuscula, nitidula, e corneo viridescente, oculo nudo lævigate, sub lente striis tenuissimis, densis, subobsoletis obscure decussata; spira vix convexiuscula, apice minulissimo, oblusissimo, nitido, obscure punctulato. Anfractibus 3-£ convexis, celerrime crescentibus, sutura profunda separatis. Ultimo maximo, supra rotundalo- depresso, ad aperturam obscure subdilatato ac vix descendente, subtus subcomplanato. Apertura lunata, obliqua, ovato-oblonga ; peristomate recto, simplici, acuto, intus paululum inerassato. Diamètre, 4 à 4 1/2 millim., hauteur 1 à 2 millim. Coquille de petite taille, largement ombiliquée, dépri- mée, un peu convexe en dessus, un peu brillante, d’un corné verdâtre très-pâle, paraissant lisse, mais ornée, vue sous une forte loupe, destries très-fines, assez serrées, un peu effacées et donnant à la coquille une apparence en quelque sorte granuleuse; spire un peu convexe, à sommet très-petit, obtus, brillant et obscurément ponctué. 5 à 4 lours de spire convexes, à croissance très-rapide et sépa- — 125 — rés par une suture profonde ; le derniertrès-grand, arrondi, déprimé en dessus, un peu comprimé en dessous, à peine dilaté et très-faiblement descendant à sa terminaison. Ouverture oblique, échancrée, ovale-oblongue, à péristome droit, simple, aigu, faiblement épaissi intérieurement. Le Zonites viridulus habite les lieux très-frais, au bord des eaux, sous les pierres et les plantes. Seine-et-Marne. — Parc de Fontainebleau. B. Tesla minima, crystallina, nihidissima, subtus com- pressa vel compressiuscula, anfractibus constrictis veloci- ler crescentibus. ZONITES DIAPHANUS. Helix diaphana (1). Studer, Kurz. Verzeichn., p. 86, 1829. Lonites diaphanus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IL, p. 91, 1855. Testa depressa, anguste subobtecte perforata, supra complanata, quandoque vix Convexiuscula, subtus subcomplanata, crystallina, albidula, nitida, lævigata ac sub lente, præsertim ad suturam, striis obsolelis vix perspicuis, ornata ; spira complanata vel pau- lulum convexiuscula, apice minuto, obtuso, lævigato, nitido ; anfractibus 5 1/2-6 convexiusculis, regulariter celeriterque cres- centibus, sutura parum impressa separatis; ultimo majusculo, subdepresso-rotundato, subtus vix complanato, ad aperturam non dilatato nec descendente ; apertura parum obliqua, lunata, com- presso-ovala ; peristomate recto, simplici, acuto; margine colu- mellari ad umbiheum paululum reflexiuseulo. (4) Non helix diaphana, Meg. V. Muhlferdlt, qui est l’Helix hydatina Rossmassler, espèce de la Grèce. Non Helix diaphaua, Lamarck, Kry- nicki, W. Lea, espèces différentes. — 126 — Diamètre, 4 à 41/2 millim., hauteur 2 à 21/4 millim. Coquille déprimée, munie d’une perforation ombilicale tellement étroite que l’on ne peut que difficilement l’aper- cevoir, déprimée en dessus, ou parfois à peine convexe, un peu aplatie en dessous, cristalline, blanchâtre, bril- lante, lisse ou ornée, sous le foyer d’une forte loupe, de stries presque effacées, un peu visibles seulement vers la suture; spire déprimée ou très-faiblement convexe, à sommet petit, obtus, lisse et brillant. 5 1/2 à 6 tours de spire, un peu convexes, arrondis, à croissance régulière et rapide, séparés par une suture superficielle et cepen- dant bien apparente; le dernier grand, déprimé, arrondi, à peine comprimé en dessous, non descendant ni dilaté à sa terminaison. Ouverture un peu oblique, échancrée, comprimée, ovale, à péristome droit, simple et aigu. Bord columellaire très-faiblement évasé vers l’ombilic. Le Zonites diaphanus vit dans les bois au pied des arbres, sous la mousse et sous les pierres. Aube. — « Bois du Der, de la Ville-au-Bois (M. Bour- guignat). » ZONITES CRYSTALLINUS. Helix erystallina, Müller, Verm. Hist., IT, p. 25, 1774. _ — Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 9 ; et Mém. Soc. Acad. Oise, IT, p. 97 et 295, 1852-1855. Lonites crystailinus, Leach, Brit. Moll. ex Turton, p. 105, 1851, —_ — Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p.18, 1862. Lonites crystallinus, Lallemant et Servain, Cat. Moll. Jaulgonne, p. 15, 1869. Testa complanato - depressa, umbilicata, supra complanata, subtus planato-subcompressa, albidula, nitidula, crystallina, Iævi- gata, vel sub lente striis tenuissimis obsolete ornata; spira vix subconvexiuscula, apice minuto, obtusissimo, Iævigato. Anfracti- bus 5-5 1/2 subconvexis, ad partem inferiorem depressis, celeriter regulariterque crescentibus, sutura profunda separatis. Ultimo majore, complanato-rotundalo, ad aperturam non descendente nec dilataio, infra planulato. Apertura rotundato - compressa, lunata ; peristomate simpliei, recto, acuto. Diamètre 2 à 5 millim., hauteur 4 à 1 1/4 millimèt. Coquille de petite taille, déprimée, ombiliquée, aplatie en dessus, plane-subcomprimée en dessous, cristalline, très-brillante, lisse, ou ornée, sous le foyer d’une forte loupe, de stries presque effacées; spire à peine un peu convexe ; sommet très-petit, oblus, lisse ; 5 à 5 1/2 tours de spire, un peu convexes, mais déprimés à leur partie in- férieure ; à croissance régulière et rapide, et séparés par une suture profonde. Dernier tour grand, comprimé, ar- rondi, aplati en dessous, non dilaté ni descendant à sa ter- minaison. Ouverture oblique, échancrée, arrondie, com- primée, à péristome simple, droit, aigu. Ce Zonite vit dans les lieux frais, sous les pierres, au pied des plantes, au bord des ruisseaux, dans les mousses, dans les bois et sur les coteaux , sous les feuilles mortes, sous le gazon. Aube. — « Très-commune aux environs de Troyes, au bois Fouchy, Pont-Hubert, Saint-Julien dans les alluvions de la Seine, la Ville-au-Bois (M. Bourguignat). » — 128 — Aisne. — Parties humides de la forêt de Villers-Cotte- rets, Cherry, prairies de Braisne, forêt de Ris, « très- abondant dans les alluvions de la Marne à Jaulgonne, ra- vin du Charmel (MM. Servain et Lallemant). » Oise. — Vallée de la Troesne à Chaumont, Gisors, Trie-Château, étangs de Comelle, Pont-Sainte-Maxence, forèt d'Ermenonville, «les prairies humides et les bois aux environs de Mouy (D' Baudon). » Seine. — Bois de Boulogne, de Vincennes, fossés des fortifications à [vry, Grenelle. Seine-et-Marne. — Prairies des environs de Melun, fo- rêt de Barbeaux, forêt de Fontainebleau à la Mare aux Evées, prairies de Thomery,de Saint-Momert, de Moret. Seine-et-Oise. — Bois de Meudon, vallée de Laminière, environs de Rambouillet, prairies d'Orsay, prairies de Chevreuse, Villepreux, étang de Trappes, Buc, Jouy-en- Josas, forêts de Montmorency, de Bondy, vallées de l’Orge, de la Bièvre, d’'Yères. ZONITES HUMULICOLA. Zonites humilicola, Jules Mabille in Sched., 1868. Testa umbilicata, depressa, supra planata, albida, nitidula, crystallina, lævigata, vel sub lente substriatula, subtus subcon- . vexo-planulata. Spira planata quandoque vix convexiuscula ; apice minuto, obtuso, lævigato. Anfractibus 5-5 1/2 depressis, celeriter ac subregulariter crescentibus, sulura impressa separatis. Ultimo majusculo, supra depresso-rotundato, infra non compresso, ad aperturam vix deseendente, non dilatato. Apertura lunata, rotun- dato-compressa, peristomale acuto, recto, simplici. HisT. MALAc. Bass, Paris, 1°" fase., pages à 128. — 1°" mars 1870. Levasseur del Imv_F Delarue l_3. Arion rupicola | BG ___ Neustriacus 5-6. _____ PBourgurfnati | AA | P141 Imp F Delarue 1-3. Arion Mabi//ianus 5_7. Arion aggericola heu Bourgurgnati (£rossi) 8 10. me Pa drlmanus 11.13. Arion Aibernus RÈ TE UE 12 Î t 4 . EN VENTE CHEZ SAVY, 24, RUE MAUTEFEURL CR A «| £ 1 AR Ress AS . = + F È nl e E 4 ; RE nn : Frs e ; save Ÿ " ; . Ê Le « | L ” L2 “ RE CHEZ BOUCHARD-HUZARD, 5, RUE DE L'ÉPERON. | D RE as BOURGUIGNAT. ose nouveaux litipieus ou peu connus. Fascieules 11 el 42. (Sous presse le 13° fase cicule.) LETOURNEUX. Catalogue des mollusques terrestres : ne . LE et fluviatiles recueillis dans le département de : 3 la Vendée et particulièrement dans l’arrondisse- 54 ment de Fontenay-le-Comte. Paris, 1869, in-8. Sfr. : J. MABILLE. Archives malacologiques. In-8. — 1er fas- : cicule, 1867. — 9° fasc., 1867. — 3° fasc., 1868. — ie é el À Be fasc., 1869. — - (Sous de le 6° fase.) Re L SAINT- SIMON (Alfred DE). Descriptions ne : nouvelles du genre Pomatias, suivies d'an : aperçu synonymique sur les FRpeoes de ce genre. Paris, 1869, in-8. |. 50 SERVAIN [Le D: Georges). Malacologie des environs d'Ems et de la vallée de la Ton Paris, 1869, ES MHÉSu e sa ne . D TTL Lt sde. "2 Eee TES D ur PPRR LS ES Pr