LI BE TEL NLEE IT PL H ! LE à } Vin dun At dise VE , re OCT 161 to NE d'HA ES + A RLREL ANS BL \ ge AE Ve AU a" ; CEE AO ON" SE 1 ï RHONE HAE NS La ÿ , LE 7 ARE TU AZ Ta DE ANG ART éd PR LS 8 us WE #4 Vovtine \ 4 HJE , à # A F oi “. HA à x ; VUE 4 NT ONU ATARE OU + RASE CES 4 RASOIR" RAA EN NAT TR AR cs 4 LA Re Es Ë à 3 +: . . ns s, pe d ES = $ + rit TS PRET ARETEONC ETES eh Ve PR RU Ter F0 et CRT C'ICOENTENT CE Lu Bi Fr À h À # (YeZ US as nm? pie L SE ORNE 4,2 4 CHA IE Fa a AN re, CAE rate ‘+, Paule er 11 AC bases î j # h KTRTT ee AS 1869 THE LIBRARY Ni: LT 0 14 KE HISTOIRE NATURELLE DES CORALLIAIRES eu POLYPES PROPREMENT DITS. » TOME TROISIÈME. HISTOIRE NATURELLE DES CORALLIATRES OU POLYPES PROPREMENT DITS PAR H. MILNE EDWARDS, MEMBRE DE L'INSTITUT, Doyen de la Faculté des Sciences de Paris, Professeur-Administrateur au Muséum d’histoire naturelle. L TOME TROISIÈME. PARIS À LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET, RUE HAUTEFEUILLE, 12. 1860. Tous droits réservés. 10 Aa de Jus pri A À | AA Set LL 04e l men om se ARS qu Large noise val, ins SP RE \! nATb due role on dt Ms CES À ” HISTOIRE NATURELLE CORALLIAIRES POLYPES PROPREMENT DITS, SUITE DE LA SECTION DES MADRÉPORAIRES APORES. a —— CINQUIÈME GROUPE PRINCIPAL. FAMILLE DES FONGIDES. (FUNGIDÆ.) Un des caractères les plus généraux et les plus frappants des espèces qui consliluent cette famille, consiste dans la forme courte et étalée du polypier, soit qu’il reste simple, soit qu'il devienne composé en se multipliant par bourgevnnement ; mais celle tendance au développement horizontal n’est pas absolue et d’ailleurs ne présenterait pas par elle-même une assez grande valeur pour servir à définir un lype particulier, si à ce trait extérieur ne venait se joindre un caractère orga- nique d'une haule importance. Nous avons vu déjà que les loges comprises entre les lames Coralliaires. Tome 3. 1 2 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. cloisonnaires sont tantôt libres dans toute leur profondeur, comme chez les Turbinolides et les Dasmides, tantôt fermées de distance en distance par des.traverses lamellaires épithé- liques, comme chez les Oculinides et principalement chez les Astréides. Les Fongides montrent dans la structure de leurs loges interseptales une disposition nouvelle, et qu’on ne rencontre pas ailleurs. Le tissu épithélique y manque complètement, de même que dans les Turbinolides, mais le sclérenchyme der- mique des faces latérales des cloisons tend à se développer par places au-delà du plan de ces lames verticales et forme des saillies semblables à des verrues ou à des lubercules qui s’avan- cent vers celles de la cloison voisine et s’y soudent ; il en résulte que les loges viscérales sont plus ou moins traversées par des sortes de barreaux souvent très-étendus en hauteur, mais ne sont jamais complètement fermées (1). Cet appareil intercloi- sonnaire diffère beaucoup, comme on le voit, de l’endothèque des Astréjides, tant par sa nalure même que sous le rapport de son agencement; on peut considérer les parties qui le com- posent, comme les analogues développés à l’extrême des grains qu’on observe sur les faces des cloisons dans la plupart des Turbinolides, des Astréides et des Madréporides. Ces organes transversaux, que nous avons proposé d'appeler Synapticules, varient un peu dans leur forme. Le plus souvent, et nous croyons que c’est le cas pour toutes les espèces de la sous-famille des Fongiens et pour la plupart des Lophosériens, lorsqu'on sépare violemment deux cloisons contiguës, on remarque, sur chacune des faces qui se regardaient, de fortes trainées verticales ou légèrement obliques, de malière sclérenchymateuse compacte, qui sont ordinairement continues et égales, mais qui quelque- fois se montrent comme étrangiées de distance en distance, ou tout à fait interrompues ; dans quelques genres, tels que les Trochoséris et Psammoséris, ces synaplicules verticales sont petites, peu nombreuses et occupent seulement le fond des loges; mais la tendance au développement appendiculaire des (1) Voyez pl. D 11, fig. 14. FONGIDES. 3 cloisons se manifesie encore ici d’une manière remarquable par le grand nombre et la forte saillie des grains cylindro- coniques et subspiniformes, qui hérissent leurs faces latérales. Les synapticules paraissent n'avoir été vues par aucun des observateurs qui nous ont précédés, et l’on n’en trouve même pas l’indication sur les cloisons de Fongies dessinées avec tant de soin par M. Dana, dans le magnifique atlas de son grand ouvrage sur les Zoophytes. | Dans les espèces simples, les calices sont ordinairement superficiels et renversés latéralement; ils sont toujours im- parfaitement circonscrits dans les espèces composées. Celles- ci s’accroissent par gemmation lalérale et jamais par fissi- parité. Les cloisons ou les rayons septo-costaux sont formés par des lames parfaites ou faiblement perforées et ont toujours leur bord libre denté ou échinulé. Le polypier étant élendu en forme de disque ou de lame foliacée, les murailles occupent la base des individus. Les lames sclérenchymateuses qui les constituent sont souvent continues ; mais, dans beaucoup de cas aussi, elles sont plus ou moins perforées (1). En sorte que les Fongides, tout en se piacant naturellement parmi les Madréporaires apores, mon- rent pourtant dans la structure de leur polypier, l'indication très-nelle d’un passage aux Madréporaires perforés, qui peut être suivi principalement par les genres Anabacia et Gena- bacia. Du reste, elles se distinguent bien des groupes précé- dents, par la présence des synapticules ; et leur forme générale les fait ressembler aux Echinoporines et aux Mérulinacées. C’est à M. Dana qu'on doit l'établissement de cette. fa- mille, et ce savant 70ologiste l’a renfermée dans des limites qui sont, à très-peu de chose près, celles que nous adop- tons ici. En 1849, M. Haime et moi avons publié une mono- graphie de ce groupe (2). (1) Voyez pl. D 11, fig. 1c. (2) Comptes-Rendus des séances de l’Acad. des Sciences, 1849, t. XXIX, p. 70, et Annales des Sciences naturelles, série 3, t. XV, p. 72. 4 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Les Fongides comptent quelques représentants dans la for- mation silurienne; elles ne deviennent un peu nombreuses qu’à l’époque des dépôts crétacés, et la majeure partie des espèces appartient à l’époque acluelle. C’est parmi elles qu’on rencontre les Madréporaires de la plus grande taille; il n’est pas rare de voir des individus ayant un décimètre de diamètre, et dans quelques espèces celte quantité peut être doublée ou même triplée. La modification la plus importante que nons offre le poly- pier des Fongides, consiste dans la structure de la muraille qui tantôt est continue et tantôt perforée. Cetle différence nous a paru motiver la subdivision de cette famille en deux sous- familles : | 1° Les Foxcrens dont la muraille ou le plateau commun est plus ou moins poreux et ordinairement échinulé ; 2° Les Lopnoseriens dont la muraille ou le plateau com- mun n'est ni perforé ni échinulé. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. FONGIENS. (FUNGINÆ.) Les Fongiens sont caractérisés par un disque ou un plateau mural dépourvu d’épithèque, en général fortement échinulé el toujours plus ou moins poreux. Parmi les dix genres que renferme celte sous-famille, sept sont jusqu'à présent exclusivement composés d'espèces vivan- tes, et les trois autres exclusivement composés d'espèces fos- siles. Deux de ces derniers sont propres à la formation Juras- sique et l’autre à la formation crétacée. Le tableau suivant indique les caractères les plus saillants de ces dix divisions génériques. La structure subpoutrellaire des genres Anabacia et Genabacia nous porte à en former un petit groupe distinct des huit auires dont les cloisons sont constituées par des lames presque entièrement continues ; ce qui donnera lieu à l’élablissement de deux Agèles : les Fungra- cées el les Anabaciacées. FONGIDES. 5 . simple et discoïde . .. +... . FUNGIA. tous | | ) adhérant par ie À longs | sa base et Ts et assez\ concave . . POoDABACIA. 27 nom- radiés:/Lrenx;le]libre et forte- EP olypierf ment con- constitnees rayons P L par des sep o- vexe . . . . HALOMITRA. ET échinnlée: composé; Fire gts et peu nom- ë si i DR Join etre R IA. FoNGIENS continues ; lepolypier tn. > YPTABAC ss { PRE tous subradiés ; ceux du centre ] à di tete à multilamellés , les autres D 42 paucilamellés . . . . . . .. HERPETOLITHA. de deux sortes; ceux qui occu- pent la ligne centrale subra- diés, les antres non radiés. . POLYPHYLLIA. | tous semblables et non radiés . LITHACTINIA. | simplement granulée , le polypier simple. . . . . . . MICRABACIA. subpontrellaires : la muraille in- simple soThUnlte 01% lals'fe{ eltel elite ANABACIA. distincte ; le polypier compost tt di < SRAAUN GENABACIA. PREMIER AGÈLE. FONGIACÉES. (FUNGIACEÆ.) Cloisons constituées par des lames presque continues; la muraille toujours bien distincte et ordinairement échinulée. Genre I. FUNGIA. Fungia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 369, 1801. Fungia (pars), Monomyces (pars) et Haliglossa (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 48, 50 et 77, 1834. Herpetolithus (pars), Leuckart, De Zooph. Cor. et gen. Fung., p. 52, 1841. Fungia et Zoopilus, Dana, Expl. eæped. Zooph., p. 318, 1846. Fungia, Mine Edwarüs et J. Haime, Comptes-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71, 1849. Le polypier est simple et discoïde. Lorsqu'il est très-jeune, il est subturbiné et fixé (1), mais il ne tarde pas à devenir libre par rupture de pédicelle, et il ne présente plus te traces d’adhérence (1) La constatation de ce fait est due à Stutchbury (An account of the mode of Growth of the genus Fungia {Transactions of the Linnean Society, 1833, t. XVL, p. 495, pl. 32). (cn ZOANTHAIRES SCLÉPODERMÉS APORES. lorsqu’ on l’obsérve dans l'état adulte (1 1). La muraille est sensible- ment horizontale, plus ou moins hérissée de dents ou d’épines et irrégulièrement perforée; dans quelques espèces, ces perfora- tions disparaissent quelquefois avec l’âge. Le calice est subplan ou convexe; ses bords sont renversés et il présente dans son milieu une petite fossette, au fond de laquelle on distingue quel- quefois une columelle rudimentaire. Les cloisons sont fort nom- breuses, plus ou moins dentées sur leur bord, et unies entre elles par des synapticules très-fortes; celles des ordres inférieurs se soudent à leurs voisines des premiers cycles; elles présentent souvent à l’extrémité interne de leur partie supérieure un lobule que M. Dana appelle très-justement la dent tentaculaire, parce que c’est sur elle que repose le tentacule. La conformation générale des parties molles de ces Madrépo- raires a été observée et figurée par plusieurs voyageurs (2), mais il n’a pas été fait de recherches sur leur structure intérieure. Toute la portion supérieure du corps de l'animal, correspondante à la partie lamellifere du polypier, est garnie de tentacules épars qui ne sont pas groupés en forme de couronne comme chez la plupart des Zoanthaires. Dans les espèces figurées par MM. Quoy et Gaimard, ces appendices sont assez longs, mais dans celies observées par M. Dana, ils sont remarquablement courts. Ils paraissent être terminés par une petite ventouse; cependant, quand l'animal a été renversé, il ne peut pas reprendre sponta- nément sa position naturelle. Lamarck, dans son Histoire des animaux sans vertèbres, a com- pris dans ce genre, non-seulement les espèces qui viennent se ranger sous la précédente, caractéristique, mais encore un Di- ploctenium (Fungia semilunata), un Flabellum (F. compressa), une Cyloseris (F. cyclolites), et enfin trois espèces composées qui ont été prises depuis pour types d'autant de genres. Après toutes ces éliminations, le groupe des vraies Fongies correspond assez exac- tement à l’ensemble des polypiers que Linné confondait sous le (1) Au sujet du mode de développement du polypier des Fongies, je ren- verrai à un mémoire publié par M. Haime et moi en 1848 (Observ. sur la structure et le développement des polypiers ; Annales des Sclences nat. série 3, t. IX, p. 76, pl. 6). (2) Forskal, Descript. animalium quæ in itinere orientali observavit Icones nove, pi. 48. — Eschscholtz, 1sis, 1825, p. 746, pl. 5, fig. 19. — Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe; Zoophytes, pl. — Règne animal de Cuvier; Zooph., pl. 82, fig. 1. FONGIDES. 7 hom'de Madrepora fungites. Le Zoopilus de M. Dana, considéré par cet auteur comme un polypier ayant appartenu à une espèce composée, nous paraît au contraire avoir tous les caractères des véritables Fongies, et nous ne voyons aucune raison pour l'en séparer. Les espéces assez nombreuses, comprises dans cette division, se rapportent à trois types secondaires bien distincts. Les unes ont les cloisons fortement dentées ou épineuses, et l’épithète de lacerantes leur convient bien ; les autres, que nous nommerons subintegræ, offrent des lames cloisonnaires très-finement dentées ou crénelées sur leur bord libre et enfin nous désignerons par le nom de lobiferæ celles dont les mêmes organes sont largement découpés, de manière à présenter des séries de lobes irréguliers. Toutes les Fongies appartiennent à l’époque actuelle, et onles trouve principalement dans l'océan des deux Indes et dans la mer Rouge. Les fossiles qu’on a décrits sous ce nom trouvent leur place naturelle dans d’autres genres, tels que Cyclolites, Micrabacia, Anabacia, etc. $ À. — Le bord des cloisons muni de dents spiniformes. (FUNGIÆ LACERANTES.) $ B. — Le polypier circulaire ou subeirculære. 4. FUNGIA PATELIA. Fungus saxeus Nili major, Ch. de l'Ecluse, Exot., p. 125, 1605. Fungus lapideus, J. Bauhin et H. Cherler, Hist. plant. univers., t, III, p. 813. 1651. Champignon marin, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. III, p. 204, tab. ox1, n° 2. 1758. Madrepora fungites, Forskal, Descript. anim. et Icon. rer. nat., p. 154, tab. xzui, fig. 1, 2, 3. 1775. Madrepora patella, Ellis et Solander, Zooph., p. 148, tab. 98, fig. 1, 2, 5, 4. 1786. Madrepora patella, Gmelin, Linn. Syst. nat., édit, 13, p. 3757. 1789. Madrepora fungites, Esper, Pflanz, t. I, p. 66, Madrep., tab. 1. 1791. Madrepora patella, Esper, ibid., t, I, Forts., p. 75, lab. zxir. 1797. Fungia agariciformis et patellaris, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370. 1801. Fungia agariciformis, Oken, Lehrb. der Zool., t. I, p. 74. 1815. Fungia patellaris, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vertèbr., t. II, p. 256. 1816. — 2e édit., p. 372. Füngia agariciformis, Schweigger, Handb. der Naturgesch., p. 414. 1820. Funÿgia patellaris, Blainville, Dict. sc. nat., t. XVII, p. 216. 1890. 8 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Fungia patellaris, Lamouroux, Exp. méth., p. 52, tab. xxviir, fig. 4, 2, 3, 4. 1821. Fungia patellaris, Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 419. 1824. Fungia agariciformis, Samuel Stutchbury, An account of the mode of growth of the genus Fungia, in Trans. of the Linn. Soc.,t. XVI, p. 495, tab. xxxrt, fig. 1-5. 1833. Fungia agariciformis, Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 48. 1854. Monomyces patella, Ehrenberg, ibid. p. 77. Fungia agariciformis, F.-S. Leuckart, De Zooph. Coral. speciatim de gen. Fungia, p. 42, tab. 1v, f. 1-4. 1841. Fungia agariciformis, Dana, Zooph., p.292, pl. 18, Kg. 5. 1846. Fungia patellaris, Milne Edwards et J. Haime. Ann. sc. nat., 3° série, t. IX, pl. 6, fig. 4. 1848. Fungia patella, Milne Edwards et J. Haime, Ann. d. sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 17. 1851. Polypier à bords quelquefois sublobés dans les grands exemplaires, quelquefois plat et subdiscoïde, mais en général un peu concave en dessous et convexe en dessus. Les jeunes restent fixés assez long- temps, et conservent, après s'être détachés, une cicatrice large qui tend à disparaitre de plus en plus, et dont on ne trouve plus de traces dans les individus adultes. Les côtes sont très-serrées, peu inégales, bien marquées dans toute leur longueur, quoique moins nettes près du centre ; elles sont formées par des pointes cylindro-coniques, simples, serrées et modérément saillantes, moins régulières. Le centre de la surface supérieure est, en général, un peu proéminent; la fossette centrale étroite, un peu allongée, assez profonde. Columelle rudimen- taire ; sept ou huit cycles cloisonnaires, rarement plus. Cloisons fort minces, légèrement flexueuses, à bord assez régulièrement divisé en petites dents subspiniformes très-rapprochées, qui se prolongent, sous forme de stries, sur le haut des faces latérales ; celles-ci sont très-fine- ment granulées. Les individus adultes sont ordinairement larges de 10 centimètres; on en voit rarement de 15 à 20. Habite la mer Rouge et l’océan Indien, et se trouve aussi à l'état fossile dans les terrains récents de la mer Rouge. M. Dana l’a recueillie à Singapore et dans la mer de Sooloo. Les anciens auteurs, L’Ecluse, j. Bauhin, etc., regardaient cette es- pèce comme une production du Nil (1). (1) « Ces champignons, dit M. Peyssonnel (Traité du Corail, 2e part. du ma- nuscrit, p. 39), ressemblent aux Monomadrépores, à la différence que celles-ci conservent leurs tuyaux élevés, au lieu que les champignons de la mer Rouge, de même que quelques-uns que j’ai observés dans la Méditerrannée, s’épanouis- sent, s’élargissent à leur sommet et deviennent plats. Les feuillets de la Mo- nomadrépcre venant à s’élargir et à s'étendre horizontalement, donnent à ces corps la figure de champignons. » IL y a cette différence entre les champignons terrestres et les marins, que les terrestres ont les feuilles dessous, et ceux de la mer les ont dessus, parce que ces feuillets ne sont que l’épanouissement de la Madrépore. Ainsi, quoique je FONGIDES. 9 2. FUNGIA TENUIFOLIA. Fungia agariciformis var. tenuifolia, Dana, Zooph., p. 292, pl. 18, fig. 6, _ 1846. Fungia tenuifolia, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 78, 1851. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la précédente (F. patella) à laquelle M. Dana la réunit. Elle s’en distingue pourtant par sa forme en général plus convexe, ses épines costales beaucoup plus grèles, ses cloisons plus minces, plus nombreuses, et moins fortement den- tées. Les dents cloisonnaires sont très-petites, sabégales, courtes et peu . pointues. Les petites cloisons ont la partie interne de leur bord supé- rieur entière et relevée de manière à former un petit lobe tentaculaire. Diamètre, 10 ou 12 centimètres; hauteur, de 5 à 7. Habite la mer Rouge. L’exemplaire figuré par M. Dana, et qui est un jeune, provient de Tahiti. 3. FUNGIA DISCUS. Fungia discus, Dana, Zooph., p. 291, pl. 18, fig. 3, 32. 1846. —— Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p.78, 1851. Polypier presque discoïde, plan sur les deux surfaces, si ce n’est dans leur müieu, où l’on voit une faible saïllie. Côtes peu inégales, serrées, bien distinctes sur presque toute La longueur du rayon, formées par des épines cylindro-coniques qui sont plutôt fortes que grêles et . Subégales, mais inégalemeut rapprochées. Fossette centrale étroite, médiocrement profonde, un peu allongée. Columelle tout-à-fait rudi- mentaire; sept ou huit cyeles cloisonnaires. Cloisons sensiblement droites, peu inégales, anguleuses, médiccrement serrées ; quelquefois elles sont entremêlées de petites pointes grèles. Les petites cloisons ont leur partie supérieure interne relevée et coupée obliquement en de- dans, de manière à former un petit lobe tentaculaire assez distinct : ce lobe est entier du côté interne et subdenté extérieurement. Dia- mètre du polypier, environ 13 centimètres; son épaisseur au milieu, près de 3. Habite Madagascar. M. Dana l’a recueilli aux îles de la Société, à Tahiti. n’aie point examiné ces champignons pétrifiés dans la mer, je ne balance point de croire que ce sont de véritables genres ou espèces de Madrépores, qui con- tiennent comme les autres une pourpre ou ortie qui les forme. » Dans mes voyages en Egypte, en 1714 et 1715, je n’ai jamais oui dire que le Ni! produisit de ces champignons. Etant logé chez M. Lemaire, consul de la nation française, il me montra de ceux qu’on lui avait apportés de la mer Rouge, très-féconde en ces productions. » 10 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 4. FUNGIA CONFERTIFOÏIA. Madrepora echinata, Esper, Pflanz., t. 1, p. 72, Madr., tab. n, fig. 1. 1791. (Non Pallas.) Fungia agariciformis, Lamarck, Hist. des anim. sans vertèbr., t. IT, p. 256. 1816.— 2e édit., p. 372 (Synon. excl.). (Non Lamk, Synon. des an. sans vert.) Fungia agariciformis, Blainville, Dict. des sc. nat.,t. XVII, p. 216. 1820. —— (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 48. 1834. Fungia confertifolia, Dana, Zooph., p. 297, pl. 19, fig. 5 et 6. 4846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat.; 3e sér., t. XV, p. 79. 1851. Polypier subcireulaire ou un peu déformé. Surface inférieure concave, hérissée d’épines cylindro-coniques, fortes, serrées, simples, un peu inégales, éparses vers le centre, mais disposées sur le reste du disque en lignes costales droites, et un peu inégales de 4 en 4 ou de 8 en 8. _ Surface supérieure convexe. Fossette centrale oblongue, extrêmement étroite, peu profonde; on distingue à peine quelques traces d’une columelle. Sept à huit cycles eloisonnaires. Cloisons serrées, minces, très-peu inégales quant à leur saillie, légèrement flexueuses, et pré- sentant sur leurs bords de petites dents un peu faibles et un peu iné- gales : les eloisons des cinq premiers ordres sont un peu épaissies dans leurs deux tiers internes, et ont leur bord irrégulièrement dé- chiqueté. Les cloisons des cycles inférieurs ont leur partie tentaculaire un peu élevée et coupée obliquement en dedans. Le diamètre est fré- quemment de 2 décimètres ou même plus pour une hauteur de 6 à 8 centimètres. Habite les îles-Fidji, suivant M. Dana. Lamarck l'indique comme se trouvant dans la mer Rouge et l’océan Indien. Un petit polypier provenant de Dorey, et rapporté par MM. Quoy et Gaimard, qui l’ont étiqueté F. patellaris, parait être un jeune de cette espèce. D. FUNGIA DENTATA. Fungia dentata, Dana, Zooph., p. 295, pl. 18, fig. 7. 1846. —— Milne wards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 80. 1851. Polypier élevé. Surface inférieure très-convexe, hérissée de fortes épines cylindroïdes, échinulées au sommet et quelquefois ramifiées, qui suivent des directions irrégulières, sont éparses près du centre, mais se disposent ailleurs en séries costales très-distinctes et sensible- ment droites. Entre chacune de ces côtes épineuses, qui sont peu dis- semblables entre elles, on remarque ordinairement, près du bord du polypier, trois petites côtes peu saillantes qui correspondent aux celoi- sons des deux derniers cycles. Surface supérieure fortement saillante dans le milieu. Fossette centrale oblongue, étroite, assez profonde et offrant des rudiments d’une columelle trabiculaire. En général sept cy- FONGIDES. 11 cles, mais lo dernier manque fréquemment dans quelques parties de deux systèmes, en mème temps.que sur d’autres points il peut se déve- lopper des cloisons d’an huitième cycle. Les primaires, les secondaires et les tertiaires sont presque égales, plus élevées que toutes les autres et très-faiblement épaissies; leur bord est finement épineux, comme plissé et-un peu irrégulièrement déchiqueté; les cloisons du quatrième cycle leur ressemblent beaucoup, mais s’avancent moins vers le centre ; celles du cinquième sont plus régulièrement dentées, et montrent un angle élevé dans leur partie tentaculaire ; les autres cloisons sont très- minces et peu élevées. Le diamètre des grands exemplaires est de 2 centimètres, ot leur hauteur de 1. Habite Ceylan et les mers de la Chine. Un petit individu de la Nou- velle-Hollande, rapporté par MM. Quoy et Gaimard, paraît être un Jeune de cette espèce. 6. FunGiA Dani. (PI. D 10, fig. 1.) Fungia echinata, Dana, Zooph., p. 294, pl. 18, fig. 8 et 9. 1846, (Non Madr. echinata, Esper nec Pallas.) Fungia Danæ, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t, XV, p. 89, 1851. La surface supérieure du pclypier un peu concave. Quarante-huit côtes principales sensiblement droites, distinctes jusque près du cen- tre, mais beaucoup plus saillantes dans leur partie extérieure et for- mées par des épines très-fortes, très-granulées, inégales, quelquefois bifurquées, en général d'autant plus grandes qu’on les observe plus près du bord ; un égal nombre de côtes encore assez fortes, mais beau- coup plus courtes, alternant avec celles-ci, et dans chacun des espaces compris entre ces quatre-vingt-seize côtes, sept autres côtes un peu inégales, suivant leurs ordres et à peine épineuses. Le centre du disque mural est faiblement épineux, et ne présente pas de traces d’adhé- rence. Surface supérieure ua peu élevée vers le centre. Fossette cen- trale petite, étroite, un peu allongée et profonde. Columelle rudi- mentaire. Huit cycles complets. Cloisons très-inégales en. épaisseur et en élévation. Celles des trois premiers cycles subégales, fortes, les plus élevées à peu près droites; leurs faces sont finement granulées, et leur bord présente de grosses épines serrées, un peu inégales et mousses au sommet. Les cloisons du quatrième cycle sont presque aussi fortes et aussi élevées dans leur partie extérieuie, mais elles sont tron- quées dans leur partie interne : celles du cinquième cycle, moins longues et plus amincies en dedans, n’ont de grandes épines qu’en dehors; celles du sixième cycle restent beaucoup plus basses, plus minces, et présentent sur leur bord de petites dents encore épineuses ; enfin les autres cloisons sont extrèmement minces, très-peu élevées et seulement crénelées. Diamètre, 16 centimètres ; hauteur, 5. Habite Manille (expédition de {a Bonite). M. Dana l’a trouvée dans la mer des Indes et aux îles Fidji. 12 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 7. FUNGIÀ REPANDA. Madrepora fungites, Ellis et Solander, Zooph., pl, 449, tab. xxxvm, fig. 5, 6. 1786. Fungia agariciformis, Lamouroux, Exp. méth., p. 52, tab. xxxvux, fig. 5, 6. 1821. KSh Fungia agariciformis, Lamouroux, Æncycl. (Zooph.), p. 419. 1824. Fungia repanda, Dana, Zooph., p.295, pl. 19, fig. 4, 2, 3. 1846. —— Miine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat. 3° sér., t. XV, p. 81. 1851. Polypier subcireulaire ou légèrement oblong, peu élevé. Surface infé- rieure subplane. Côtes alternativement un peu inégales, très-serrées, de moins en moins distinctes, à mesure qu’elles approchent du centre, et constituées par des épines cylindro-coniques un peu fortes, subégales et assez serrées. Surface supérieure presque plane. Fossette centrale étroite, profonde, un peu oblongue. Columelle rudimentaire. Cloisons très-peu inégales en saillie : on en compte de 240 à 260 dans les grands individus; elles sont serrées, sensiblement droites, médicerement minces. Leur bord supérieur est divisé en dents anguleuses, un peu aiguës, assez serrées et assez semblables entre elles. Le diamètre des individus est de 10 à 15 centimètres, pour une hawteur de 3 environ. Habite les îles Fidji et les Indes orientales, suivant M. Dana. - 8. FUNGIA CRASSILAMELLATA. Fungia crassilamellata, Mine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 82, 1851. | Polypier subhémisphérique, à surface inférieure concave, et pré- sentant au centre une cicatrice large d’un centimètre. La muraille est perforée, si ce n’est près de cette cicatrice. Côtes serrées, étroites, peu élevées, formées par des séries simples d’épines, qui sont petites. co- niques, et plus lâches vers le centre du disque mural. Fossette calici- nale oblongue, étroite, assez profonde, à columelle tout-à-fait rudi- mentaire. On trouve des cloisons d’un sixième cycle, mais qui sont rarement paires : les secondaires sont égales aux primaires ; celles des quatre premiers cycles sont débordanies inférieurement, un peu on- duleuses, excessivement épaisses, amincies à leur bord supérieur, qui est assez finement, mais irrégulièrement denticulé ; leurs faces laté- rales sont couvertes de grains épais, très-serrés et très-fins. Les synap- ticules verticaux arrivent jusqu’à 5 millimètres du bord supérieur des cloisons. Hau‘eur du polypier, 5 centimètres; diamètre, 10; étendue de la fossetite, 3; sa profondeur, 2; épaisseur des grandes cloisons, 3 ou 4 millimètres. Patrie inconnue. FONGIDES. ‘ 13 9. FunGrA LINNzI. Champignon marin, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. III, p. 204, tab. exr, no 1. 1758. Madrepora fungites (pars), Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1273, 1767. —— var, Esper, Pflanz., t. I, p. 72, tab. n, fig. 2. 1791. Zoopilus echinatus, Dana, Zooph., p.319, pl. 21, fig. 6. 1846. Fungia dentata? (pars), ibid., pl. 20, fig. 1 Fungia Linnæi, Valenciennes, Cat. du Mus. d’hist. nat. (mss). —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 82, 1851. Polypier en général peu élevé. Surface inférieure un peu concaye, couverte de papilles cylindroïdes granulées, assez inégales, ordinaire- ment simples, mais quelquefois un peu ramifiées en certains points, inégalement serrées, éparses au milieu, mais disposées sur le reste de la surface en côtes épineuses , un peu inégales de 4 en 4, maïs sur- tout de 8 en 8. Surface supérieure plus ou moins convexe, suivant les individus. Fossette centrale fort étroite, un peu allongée et assez pro- fonde. Columelle tout-à-fait rudimentaire. Sept ou huit cycles cloi- sonnaires. Cloisons minces, serrées, très-peu flexueuses, très-peu iné- gales, de 4 en 4, dans les parties extérieures du polypier; mais près du centre on en compte vingt ou vingt-six qui sont un peu plus élevées et plus fortes que toutes les autres; les cloisons des deux derniers cy- cles sont excessivement minces et peu élevées. Toutes les cloisons ont leur bord assez profondément divisé en dents un peu irrégulières dans leur forme, mais en général peu pointues, subéchinulées et un peu serrées; les faces latérales sont couvertes de grains très-fins. Largeur du polypier, 2 décimètres ou même plus; hauteur, 5 à 7 cen- timètres. Habite les mers de la Chine. M. Dana l’a recueilli aux îles Fidji. 10. FUNGIA ACTINIFORMIS. Fungia actiniformis, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zool., t. IV, p.480, Zovph., pl. 14, fig. 1, 2. 1833. —— Mine Edwards, Ann. de la 2e éd: de Lamk., t. IL, p. 574. 1836. —— Leuckart, De Zooph. Corall. et gen. Fungia, p. 46, 1841. —— Dana, Expl. exped. zo0ph., p. 299. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 83, 1851. Le Muséum d’histoire naturelle de Paris possède un seul exemplaire de cette espèce, revêt de ses parties molles et conservé dans l’alcool. Cette circonstance ne nous a pas permis d'étudier complètement le polypier. Sa forme est subdiscoïde et peu élevée; les côtes sont nem- breuses, fines et faiblement épineuses, peu inégales: les cloisons iné- gales en saillie, et les principales présentent des dents assez grandes, 14 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. mais peu épaisses, anguleuses, assez serrées et un peu inégales. Dia- mètre, 10 à 12 centimètres ; épaisseur, 2. Habite la Nouvelle-Irlande. $ A (page 7).—— S BB. — Le polypier allongé et sub- elliptique. | 11. FUuNGIA EHRENBERGI. Haliglossa echinata, Ehrenberg et Hemprich, Corail. des roth. Meer., p. 50. 1834. Herpetolithus Ehrenbergii, Leuckart, De Zooph. Coral. et gen. Fungia, p.92, tab. 11, 1841. Fungia Ehrenbergii, Dana, Zooph., p. 303, pl. 19, fig. 2. 1846. Fungia echinata, Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier (Zooph.), pl. 82, fig. 2 Fungia Ehrenbergi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° séx., t: XV, p. 83. 1851. Polypier un peu épais, convexe en dessus, un peu concave en des- sous et sans traces d’adhérence. Surface inférieure fortement hérissée de papilles spiniformes échinulées et comme étoilées, saillantes et 1r- régulières ; plusieurs d’éntre elles se ramifient dans les grands indi- vidus; celles qui sont rapprochées du bord sont en général simples, mais grandes, et se disposent en séries costales. La fossette centrale est extrêmement longue, étroite et peu profonde. Columelle trabicu- laire et tout-à-fait rudimentaire. Cette espèce est une de celles qui pré- sentent le plus grand nombre de cloisons; car, dans les grands exem- plaires, on en compte jusqu’à 800 ou même plus. Ces cloisons sont un peu flexueuses, alternativement minces et un peu plus fortes : les principales sont peu inégales entre elles en saillie, en épaisseur, et même en étendue; elles sont granulées latéralement, et leur bord est divisé en dents rapprochées, assez grandes, peu inégales, faiblement échinulées au sommet. Le grand axe‘est de 20 à 30 centimètres; le petit axe n’est guère que le tiers de cette longueur. La hauteur est de 4 ou 5 centimètres. Les synapticules sont verticales, un peu flexueuses et très-fortes. Habite la mer Rouge et se trouve fossile dans les terrains récents de l'Egypte. 12. FUNGIA ECHINATA. Fungus marinus, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. III, p. 205, tab. ox1, n°4, Madrepora echinata, Pallas, Elench. z00ph., p. 284. 1766. Madrepora pileus, var. Esper, Pflanz., Forts, t. 1, p. 90, Madr., tab. xx, 1797. Fungia limacina, var. lobata subfurcata, Lamarck, Hist, des anim. sans vertèbr., t. II, p. 237. 1816. — 2% éd., p. 375. FONGIDES. 15 Fungia pectinata, Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 50. 1854. Fongie limace, Blainville, Man. d’actin., pl. 51, fig. 3, 1834. Fungia pectinata et Herpetolithus Rupypelii, Leuckart, De Zooph. Cor. et gen. Fungia, p. 42 et 54, tab. 1. 1841. Fungia pectinata et Ruppelii, Dana, Zooph., p. 302 et 304. 1846. Fungia echinata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat. 3° sér.,t. XV, p. 84, 1851. Cette espèce diffère très-peu de la F. Ehrenbergi, elle a la même forme oblongue; mais, en général, elle est moins convexe, et même, dans les grands échantillons, les épines murales sont à peine rami-- fiées. Le caractère qui da distingue le mieux consiste dans l'irrégula- rité beaucoup plus grande des dents cloisonnaires qui sont aussi plus minces et plus échinulées. Habite les mers de l'Inde et de la Chine. Les espèces suivantes ; que nous n’avons pas observées par nous- mêmes, doivent probablement rentrer dans la section des Fungiæ la- cerantes. 13. Funcra HorRiDA, Dana, Zooph., p. 298, pl. 19, fig. 7.— Est remar- quablé par sès cloisons épineuses et les épinés costales grosses et ramifiées. — Voici la description que nous trouvons dans l’ouvrage de M. Dana : — « Orbiculaire presque plate. Polypier à cloisons fortement inégales, écartées, grossièrement découpées; surface in- férieure à côtes écartées et fortement échinulée. — Habite les îles Fidji. » | 14. FUuNGIA GIGANTEA, Dana, ibid., p. 303, pl. 19, fig. 12. — « Difière de FE. Ekrenbergi, par les Het cloïsonnaires, qui ne sont pas gra- nuleuses et un peu plus fortes, quoique de même forme. Un exem- plaire est long de 14 pouces, large de 6 et épais de 3. L’oririme (fossette bucale) fait presque les deux tiers de la longueur totale du polypier. — Habite les îles Fidji. » | 15. Funçia AspERATA, Dana, tbid., p. 303, pl. 19, fig. 14. — « Grande, oblongue-elliptique, trois fois plus longue que larco, concaye ou sub- plane inférieurement. L’oririme médiane du polypier dépassant ur peu la moitié de la longueur totale. Les dents des cloisons fortes, grossières et spiniformes. » Les dents de cette espèce sont exiréme- ment serrées. — Patrie inconnue. 16. FuNGIA crassa, Dana, ibid., p. 304, pl. 19, fig. 13. — « Grande, irès-allongée, deux fois aussi “Hong que large, fortement convexe et comprimée latéralement, très-concave en dessous. Polypier très- solide ; cloisons fortement dentées, non granuleuses, à à dents rondes, souvent larges d’une ligne 1/2 à 2 lignes; oririme divisée en 4 ou ou 5 parties; les épines de la surface inférieure très-serrées. — Ha- bite les îles Fidji. » ve 16 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ AA. — Les cloisons munies de dentelures très-fines sur leur bord hbre et plus ou moins épaissies dans leur partie interne ( VUNGLE SUBINTEGRE). 47. FUNGIA SCUTARIA. Fungus saxeus? Rumphius, Herb. Amboin., t. VI, p. 248, tab. Lxxxvinr, fig. 4, 1750. Fungi marini, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. IIT, p. 209, tab. xx, nos 28, 29 et 50. 1758. v* Fungia scutaria,Lamarck, Hist. des anim. sans vertèbr., p. 370. 1801. —— Lamarek, Hist. des anim. sans vertèbr., t. IT, p. 236. 1816, —92e édit. p. 572. —— Blainville, Dict. des sc, nat., t. XVII, p. 216. 1820. —— [Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 419. 4824. —— Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 50. 1834. —— Leuckart, De Zooph. Cor, et gen. Fungia, p. 49. 1841. —— Dana, Zooph., p. 301, pl. 19, fig. 10. 4846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 85, 1851. Polypier irrégulièrement elliptique, mince; la surface inférieure subplane, montrant une cicatrice centrale, des trous muraux très-peu nombreux, une muraille épaisse et des côtes subégales peu prononcées, formées par des séries de très-petites épines échinulées et peu serrées et qui sont plus lâches et moins serrées dans le voisinage de la cica- trice. Surface supérieure subplane. Fossette centrale profonde, allongée dans le sens du grand axe du polypier; des traces d’une columelle trabiculaire. Plus de 300 cloisons; elles sont serrées, peu élevées, on- dulées, fort minces, mais légèrement épaissies dans leurs parties in- ternes, peu inégales en saillie et en épaisseur, mais l’étant beaucoup en étendue ; toutefois les petites se continuent encore profondément au moyen d’une lame très-mince. Leurs faces sont couvertes de grains très-fins et serrés, et leur bord présente des dents anguleuses extrêmement fines et régulières. Grand axe du polypier, environ 10 centimètres; petit axe 7; épaisseur dans le milieu 2. Habite la mer Rouge. 18. FUNGIA PAUMOTENSIS. Fungia paumotensis, Stutchbury, Trans. linn. Soc. London, t. XVI, p. 485, tab, xxx, fig. 6, 1833. (Jeune.) — Dana, Expl. exped. Zooph., p. 300, pl. 49, fig. 8, 1846. Cyclolithes paumotensis, Bronn, Ind. paléont., p. 375, 1848. Fungia paumotensis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° série, t. XV, p. 86, 1851. Polypier irrégulièrement elliptique, médiocrement élevé, à surface FONGIDES. + 17 inférieure concave et montrant une cicatrice très-effacée. Muraille épaisse, et ne présentant qu’un très-petit nombre de trous. Côtes très- serrées, alternativement inégales près du bord extérieur du polypier, subégales dans le reste de leur longueur; leurs épines sont serrées, un peu fortes, un peu irrégulières, subgranulées, un peu obtuses, plus sail- lantes dans le voisinage du bord extérieur. Surface supérieure convexe. Fossette centrale profonde, étroite, allongée dans le sens du grand axe ; des traces d’une columelle rudimentaire. Plus de 300 cloisons serrées, flexueuses, très-minces, mais graduellement épaissies dans leur partie supérieure et interne, couvertes de grains très-fins, à bord régulière- ment crénelé, dont les dents très-fines sont plus serrées et moins an- guleuses qne dans la F. scutaria. Hauteur, 3 ou 4 centimètres ; grand axe, 10 ; petit, 7. Habite les îles Sandwich, et, suivant M. Stutchbury, les îles de la Société. Cette espèce se distingue de la F. scutaria par ses épines murales plus fortes, et ses cloisons plus épaisses en dedans et à dents plus rap- prochées, La Fungia integra, Dana ( AE p. 296, pl. 19, fig. 4), est proba- blement très-voisine de cette espèce ; mais elle est de forme circulaire. Cet auteur la décrit ainsi : « Grande, orbiculaire. Polypier à cloisons inégales, faiblement dentées; surface inférieure à rayons écartés et. Pur fortement épineux; les épines souvent groupées, petites au centre. $ AAA. — Le bord des cloisons largement découpé en lobes irréguliers. (Fun LoBIFERZ.) 19. FUNGIA DENTIGERA. Fungia dentigera, F.-S. Leuckart. De zooph. corall., Spec. de gen. Fungia P. 48, tab. ui, fig. 4 et 2. 1841. — Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 501, pl. 18, fig. 4. 1846. — Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3% série, t. XW, p. 86. 1351. Polypier elliptique, médioerement épais. Surface inférieure un peu concave, montrant une muraille épaisse avec quelques trous irréguliers, une cicatrice centrale, et des côtes tantôt plus, tantôt moins inégales et formées par des séries d’épines très-serrées, granulées et obtuses, dont plusieurs sont souvent très-rapprochées; ces épines sont plus petites près du centre et vers le bord extérieur. Surface supérieure un peu con- vexe. Fossette centrale assez profonde, très-étroite, allongée, dans le sens du grand axe. Columelle tout-à-fait rudimentaire ou nulle. Plus de 300 cloisons flexueuses, serrées, minces, inégales en étendue, mais peu inégales en hauteur et en épaisseur, latéralement couvertes de grains Coralliaires. Tome 3. 2 18 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. fins ét striées près de leur bord, qui présente de petites dents angu- leuses très-fines et très-régulières : une trentaine de cloisons prinicipalés atteignent jusqu’au centre en ne s’épaississant que très-faiblement dans leurs parties internes; toutes les autres s’arrêtent brusquement à des distances inégales du centre (suivant les ordres auxquels elles appartiennent), et se terminent en haut par un lobe arrondi, distinct, et très-épais, qui correspond à un tentacule, en même temps que dans leurs parties profondes elles se continuent vers le centre en une lame extrêmement mince. Grand axe du polypier, 10 ou 12 centimètres ; petit axe, 7 ou 8 ; épaisseur, 3 ou 4. Habite la mer Rouge; les îles Sandwich, suivant M. Dana. 20. FUNGIA DIVERSIDENS. Fungia diversidens, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 87. 1851. Polypier elliptique, peu élevé, subplan en dessous, à peine convexe en dessus. Muraille très-peu perforée, et présentant dans son milieu une cicatrice assez petite. Côtes très-nombhreuses, très-étroites, serrées, assez saïllantes, droites, distinctes depuis le bord de la cicatrice, fine- ment découpées en petits lobes spinuleux égaux. Fossette centrale grande, un peu étroite, allongée, assez profonde. Columelle bien dé- véloppée, formée par des trabicules ascendantes un peu grêles et très- serrées. Quatorze ou seize systèmes apparents, par suite de l’inégal développement d’un ou plusieurs des systèmes réels. Sept cycles com- plets, et en outre des cloisons d’un huitième dans les grands systèmes. Les cloisons ont leur bord très-diversement découpé, suivant les ordres auxquels elles appartiennent et le point où on les ohserve. Celle des trois premiers cycles présentent ordinairement, vers le dedans et vers le dehors, de grandes dents en forme d’angle ouvert, mais plus petit qu’un droit; vers le milieu de ces cloisons, les dents se terminent en angle obtus, et non loin de leur sommet elles montrent, de chaque côté, un autre angle qui rencontre souvent les dents voisines. Les cloi- sons des ordres inférieurs ont plus ordinairement leur bord découpé en lobes arrondis; et au-dessous des sinus assez profonds qui séparent ces lobes, on voit souvent des trous de différentes grandeurs, et qui résultent vraisemblablement de la rencontre des lobes par une partie élevée de leurs bords latéraux. Au reste, ces dents et ces lobes sont toujours un peu irréguliers et un peu différents suivant les individus, et ils semblent aussi varier un peu avec l’âge. Toutes les cloisons sont très-minces et très-serrées ; celles des derniers cycles divergent un peu de leurs voisines d’ordres supérieurs. Leurs faces latérales sont cou- vertes de grains bien distincts, épars et très-serrés; les synapticules sont assez larges. Hauteur du polypier, 2 centimètres ou 2,5; grand axe, 13; petit axe, 10 ; étendue de la fossette, 5; profondeur, un peu plus de 1. Patrie inconnue. FONGIDES. 19 24. FUNGIA CRASSITENTACULATA. Fungia crassitentaculata, Quoy et Gaimard, Voy. de l'Astrol., Zoo!., t IV, p. 182, Zooph., pl. 14, fig. 5, 4. 1833. —— Leuckart, De zooph. corail. Spec. de gen. Fungia, p. 47. 1841. —— Dana, Zooph., p. 299. 1846. | —— Milne Edwards, Akas du règ. anim. (Zooph.), pl. 82, fig. 1, —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 88, 4851. Nôus ne connaissons qu’un exemplaire de cette espèce; c’est celui qui a été rapporté par Quoy et Gaimard. Une cicatrice très prononcée au centre de là muraille semble indiquer qu’il est ns M Sa forme est discoïde, mais un peu oblongue. La surface inférieure est plane et marquée de côtes sublamellaires, peu saillantes, et alternativement un peu inégales, à dents petites et très-serrées. Surface supérieure subplane. Fossette centrale un peu allongée, étroite, assez profonde ; quelques trabicules columellaires. Sept cycles cloisonnaires ; le dernier manquant dans quelques parties des systèmes. Cloisons minces, très- inégales, en saillie suivant les ordres, finement granulées latéralement, à bord profondément divisé en lobes arrondis; ces lobes sont inégaux sur une même cloison, et les plus grands sont les plus rapprochés du centre ; les grandes cloisons ont ces lobes très-prononcés, quelquefois un peu sublobulés eux-mêmes, mais en général entiers. Les divisions du bord sont beaucoup plus égales dans les petites eloisons. Grande largeur du polypier, 7 centimètres; sa hauteur, près de 2. Habite Vanikoro. Genre I. PODABACIA. Agaricia (pars), Schweigger, Handb. der Naturg., p. 415, 1820. Pavonia (pars), Dana, Expl. Exped., Zooph., p.322, 1846. Podabacia, Milne Edwards et J. Haïme, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71, 1849. Le polypier est composé et adhérent par sa base. Il est cons- titué par une lame assez épaisse et repliée de manière à former une coupe où une corbeille. Extérieurement on ne voit que le plateau commun qui est fortement échinulé et irréguliérement perforé. Toute la surface interne est couverte de calices distinc- tement radiés et épars autour d’un parent central. Les rayons septo-costaux sont très-longs et assez nombreux. Ge genre ne contient encore qu’une espèce, laquelle appar- tient à l’époque actuelle. Il se trouve indiqué dans l'ouvrage 20 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. de M. Dana, qui le définit très-justement en l'appelant une Ha- lomitre retournée et pédonculée. PODABACIA CRUSTACEA. Madrepora crustacea, Pallas, Elench. zooph., p. 271. 1776. Madrepora pileus, Esper, Pflans., t. 1, p. 87, Madrep., tab. vi. 1791. (Jeune.) Agaricia explanata, Schweigger, Handb. der Naturg., p. 415. 1829. Pavonia explanulata, Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 522. 1846. Podabacia cyathoides, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Ixviij. 1860. Podabacia crustgcea, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 98, 4851. Polypier fixé par son milieu, formé d’une lame étalée ou relevée par les bords, ou quelquefois dédoublée et sublobée. Surface extérieure ou inférieure criblée d’un grand nombre de petits trous, et hérissée de très-petites papilles spiniformes et échinulées , très-serrées et subsé- riées. Calices d’une seule sorte, subradiés, à fossette petite, mais bien distincte, à celumelle tout-à-fait rudimentaire. Rayons septo-costaux longs, dirigés pour la plupart vers le bord extérieur du polypier. IL paraît y avoir deux cycles complets, et seulement quelques cloisons d’un troisième cycle. Les rayons sont peu élevés, alternativement" minces et épais; leur bord très-déchiqueté; leurs faces finement gra- nulées. Des synapticules verticales bien développées et médiocrement écartées. Cette espèce forme des corbeilles larges de 39 centimètres, et probablement mème beaucoup plus grandes ; son épaisseur n’est guère que de 1 ou 2 centimètres. Habite Ceylan et le détroit de Malacca; M. Dana l’a aussi trouvée sur d’autres points de la mer des Indes orientales; Pallas l'indique comme provenant de l’océan Américain, mais cela est peu probable. Genre III. HALOMITRA. Fungia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 370, 1801. Halomitra, Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 311, 1846. Le polypier est composé, libre et fortement convexe. Sa forme a été comparée très-justement par Rumpf à celle d’un bonnet polonais. Toute la surface supérieure est couverte de calices distinetement radiés et épars autour d’un parent central. Les rayons septo-costaux sont très-longs et assez nombreux. Le pla- teau commun est tiès-fortement échinulé. Ce genre est très-voisin du précédent, dont il ne diffère que FONGIDES. 21 par sa forme générale et la liberté de sa base. Il appartient d l’époque actuelle. HALOMITRA PILEUS. Mitra polonica, Rumpf, Herb. Amboin., t. VI, p. 248, tab. Lxxxvili, fig. 3 1750. Madrepora ficeus, Maratti, De plant. 00ph., p. 46. 1776. Madrepora pileus, Pallas, Elench. zooph., 285. 1796. —— Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1273. 1767. Fungia pileus, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370. 1801. —— Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 237. 1816 — 2% éd., p. 574. —— Blainville, Dict. sc. nat., t. XVII, p. 217. 1820. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 420. 1824. Halomitra pileus, Dana, Expl. Exped., Zooph., p.311, pl. 21, fig. 2. 1846. _—— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p.97. 1851. Polypier en lame assez mince. Surface inférieure montrant des trous muraux assez grands et irréguliers, et hérissée de nombreuses épines et de grosses papilles qui sont ramifiées et échinulées ; ces grosses papilles sont plus abondantes près des bords du polypier. Surface su- périeure très-fortement convexe, présentant des calices assez serrés, tous de même sorte, à centres. très-distincts. Fossettes centrales bien marquées, un peu profondes. Columelle papilleuse, mais rudimentaire. Trois cycles de cloisons; le dernier cycle est ordinairement incomplet dans deux des systèmes. Rayons septo-costaux médiocrement longs, un peu élevés, assez serrés, alternativement très-inégaux en épaisseur, mais très-peu inégaux en étendue ; la plupart ont une direction perpen- diculaire au bord extérieur du polypier, et sont à peu près droits : ceux qui occupent les côtés des calices sont fortement courbés et re- viennent, par leurs extrémités, à la direction générale. Les rayons principaux sont très-épais, lobés, avec les lobes renflés, denticulés et fortement échinulés ; ils présentent en dedans un lobe bien distinct. Les petites cloisons sont fort minces et lobées. Les synapticules sont verticales, bien développées et un peu écartées. La hauteur des grands échantillons est de 20 centimètres ou même plus; ia hauteur des ca- lices, 15 millimètres. Habite l’océan Indien et Pacifique. C’est probablement au genre Halomitre qu’il faudra rapporter la Polyphyllia fungia, Dana (op. cit., p. 316), qui, suivant cet auteur, est circulaire, convexe, sans calices disposés en une série médiane, et qui offre des centres calicinaux distincts. Voici la description qu’en donne M. Dana : « Circulaire, convexe et concave en dessous ; polypes complètement épars. Polypier assez fort, épais de 4 à 6 lignes; oririmes profonds, larges de 1 ligne à 1 ligne 1/2 ; 22 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES cloisons non radiées, très -shillaiites) très-minces, découpées et dente- lées, longues de 3 à 5 lignes, et les marginales de 6 à 12 lignes; sur- face inférieure à rayons serrés et échinulés. » Genre IV. CRYPTABACIA. Fungia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 370. 1801, Agaricia (pars), Schweïgger, Handb. der Naturg., p. 415. 1820. Herpolitha (pars), Eschscholtz, Isis, p. 746. 1825. Polyphyllia (pars), Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 305. 1830. Cryptabacia, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71. 1849. Le polypier est composé, libre, toujours oblong, convexe en dessus, concave en dessous. Tous les calices sont distinctement radiés; ceux qui occupent la ligne centrale le sont cependant plus distinctement que les autres. Les rayons septo-costaux sont courts et peu nombreux. Le plateau inférieur est irrégulière- ment perforé et échinulé. Les Cryptabacies diffèrent des genres Podabacia et Halomitra par la présence d’une série centrale de calices principaux et par le faible développement des rayons septo-costaux. Elles se dis- tinguent des Polyphyllies avec lesquelles Blainville, M. Ebrenberg et M. Dana les ont confondues, en ce que tous leurs calices sont nettement radiés. Nous ne connaissons encore que deux espèces qui sont l’une et l’autre vivantes. 1. (CRYPTABACIA TALPINA. Fungus marinus, etc., Seba, Thes., t. III, p. 205, tab. ex1, n° 6, et tab. cxn, n° 51. Fungia talpina, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p.310. 1801. —— talpa, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t.1, p. 74. 1815. —— Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 237. 1816. — 2e édit. P. 973. —— talpa, Blainville, Dict. sc. nat., t. XVII, p. 216. 1820. Agaricia talpa, Schweigger, Handb. der Naturg., p. 415.1820. Fungia talpa, Lamouroux, Encycl. (Zooph.}, p. 419. 1824. Herpolitha talpa, Eschscholtz, Isis, p. 746. 1825. Polyphyllia talpa, de Blainville, Dict. des sc. nat., t. XL, p. 305. 1830.— Man., p. 339. —— Ebrenberg, Corail. des roth. Meer., p.52. 1834. Polyphyllia sigmoides, Ehrenberg, ibid., p.52. Est un jeune exemplaire. Polyphyllia talpa, Dana, Explor. Eæped., Zoopa., p. 313, pl. 21, fig. 5. 1846. FONGIDES. 23 Polyphyllia sigmoides, Dana, ibid., p. 314. Cryptabacia talpa, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Ixvij. 1850. | Cryptabacia talpina, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 95. 1851. Polypier en lame assez mince, très-allongé, ayant quelquefois la forme d’une croix à trois branches. Surface inférieure montrant des trous petits et irréguliers, assez espacés, et hérissée de très-petites papilles échinulées très-serrées. Tous les calices subradiés, mais ceux qui occupent le sommet le sont beaucoup plus distinctement : il paraît y avoir dans ces derniers, cinq cycles, dont le dernier serait incomplet dans deux des systèmes. Les rayons septo-costaux très-courts : les uns extrêmement épais et renflés au milieu, subcristiformes; d’autres al- ternant avec ceux-ci moins élevés, très-minces, venant fréquemment s'unir entre eux par un prolongement de leur lame au-devant des grosses cloisons. Toutes ces lames septo-costales profondément créne- lées et échinulées sur leur bord supérieur, et très-granulées latérale- ment. La columelle rudimentaire. La longueur de ce polypier est de 15 ou 20 centimètres pour une largeur de 6 à 8. On trouve quelquefois des exemplaires courbés ou même repliés sur eux-mêmes. La largeur des calices centraux est de 6 ou 7 millimètres. Habite Manille. Lamarck l'indique comme provenant de l’océan In- dien. 2. (CRYPTABACIA LEPTOPHYLLA. Polyphyllia leptophylla, Ehrenberg, Corull. des roth. Meeres, p. 52. 1834. —— Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 314, pl. 20, fig. 6. 1846. Cryptabacia leptophylla, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc.nat., 5° sér., t. XV, p. 96. 1851. Cette espèce, distinguée par Ehrenberg, est très-voisine de la C. _talpa, dont elle en diffère par ses cloisons principales plus minces, plus régulièrement développées et plus crépues. Patrie inconnue. Genre V. HERPETOLITHA. Fungia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 370. 1801. Herpetolitha (pars), Eschscholtz, Isis, p. 746. 1825. Haliglossa (pars), Hemprich et Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 50. Herpetolithus (pars), Leuckart, De zooph. cor. Spec. de gen. Fungia, p. 56. 1841. —— Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 306. 1846. Herpetolitha, Milne Edwards et Jules Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. xlvij. 1850. Le polypier est composé, libre, oblong, fortement échinulé - 24 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. en dessous. La surface supérieure présente des calices subradiés de deux sortes; les uns, multilamellés, sont disposés en série et occupent la ligne centrale; les autres sont paucilamellés et ir- régulièrement épars. Les rayons septo -costaux sont forts, al- longés, alternativement minces et épais. Les polypes ont été observés à l’état vivant par M. Dana; ils ne s'élèvent que fort peu au-dessus du polypier et ne sont pour- vus que de tentacules rudimentaires, lesquels ne paraissent être que de petits renflements de la membrane circumlabiale. Ce genre a été établi par Eschscholtz pour recevoir les Fon- gies composées de Lamarck ; nous en avons séparé les Crypta- bacies, dont tous les calices sont distinctement radiés. Nous ne connaissons encore qu’une espèce bien caractérisée, laquelle vit dans l'océan Indien. Celles qui ont été décrites par M. Dana n'en sont peut-être que des variétés. HERPETOLITHA LIMAX. Fungus marinus, ete., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. LIT, p. 204 et 205, tab, cxi, nos 3et 5. 1758. Madrepora pileus, Ellis et PR Zooph., p. 159, tab. Lxv. 1786. (Non Linné.) Madrepora limax, Esper, Pflanz., t. I, Forts, 77, Madr., tab. Lxm. 1797. Fungia limacina, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370. 1801. Fungia limax, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t. I, p.74. 1845. Fungia limacina, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 237. 1816. — 2e édit., p. 373. —— Blainville, Dict. des sc. nat. t. XVII, p. 216. 1820. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 52, tab. xLv. 1821. Herpolitha limax, Eschscholtz, Isis, p. 746 1895. Haliglossa limacina, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 51. 1834. Haliglossa interrupta, Ehrenberg, ibid., p. 51. Haliglossa foliosa, Ehrenberg, ibid., p. 51. Haliglossa stellaris, Ehrenberg, ibid., p.51. Est un exemplaire non ES 4 branches. û Herpetolithus limacina, Leuckart, De zooph. cor. Spec. de gen. Fungia, p. 56. 1841. Herpetolithus stellaris, interrupta et foliosa, Leuckart, ibid., p. 58 et 59. Herpetolithus limacinus. Dana, Zooph., p. 307, pl. 20, fig 2. 1846. Herpetolithus interruptus? ibid., p. 308. Herpetolithus foliosus ? ibid., p. 308, pl. 20, fig. 3 Herpetolithus stellaris? ibid., p. 309. Herpetolitha limacina, Milne Edwards et J. Haime, Brif. foss. Corals, Intr., p. lvij. 4850. FONGIDES. ; 25 Herpetolitha limax, Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 94. 1851. Polypier en lame assez mince, très-allongé, un peu convexe en dessus; la surface inférieure criblée de trous allongés et semblables à ceux que produirait une lame tranchante comme celle d’un canif, et hérissée de papilles spiniformes très-serrées et simples. Le grand axe de la surface supérieure est occupé par un grand sillon qui résulte de la réunion des fossettes centrales d’une série de calices subradiés ; lors- que cette série se bifurque, ce qui arrive assez souvent, le polypier prend la forme d’une croix à trois branches. Les calices subradiés de la série centrale presque confondus entre eux, ayant la plupart de leurs cloisons parallèles, et seulement limités par quelques cloisons courbées dans le sens opposé ; les autres calices ne sont pas radiés et ne sont indiqués que par de petites fossettes, qui, à des distances très- inégales, semblent interrompre les rayons septo-costaux ; ceux-ci sont tous sensiblement parallèles et perpendiculaires au bord du polypier. Ces rayons sont alternativement inégaux en épaisseur, les grands épais, les petits très-minces, tous finement denticulés; leurs faces montrent des cannelures verticales granulées. Ceux des calices du grand axe sont plus longs et plus nombreux que ceux de tous les autres calices; mais leur nombre varie dans tous. Columelle spongieuse, ru- dimentaire. Il n’est pas rare de trouver des exemplaires de cette es- pèce ayant 30 millimètres de longueur ou même plus, pour une lar- geur une fois et demie ou deux fois moindre ; l'épaisseur est de 2 ou 3 centimètres. Habite l’océan des Indes orientales (suivant Lamarck). M. Dana décrit deux espèces qui ne sont peut-être pas distinctes de celle-ci. Ce sont : Herpetolithus strictus (op. cit., p. 309, pl. 21, fig. 1), de Tahiti; et H. crassus (op. cit., p. 310, pl. 20, fig. 5), des îles Fidji. Genre VI. POLYPHYLLIA. Polyphyllia (pars), Quoy et Gaïmard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p.184. 1833. —— Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. des Sc. à _t. XXIX, p. 74. 1849. Le polypier est composé, libre, oblong, convexe en dessus et concave en dessous. La surface inférieure est échinulée. Les calices qui recouvrent la surface supérieure sont de deux sortes: les uns, subradiés, occupent la ligne centrale ; les autres, non radiés, sont représentés par des lames septo-costales courtes et séparées de celles qui les précèdent et qui les suivent, par des lames transverses minces. Ces petites lames transverses, qui ne sont que le prolongement interne des cloisons d’un cycle infé- 26 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. rieur, paraissent être analogues à des columelles rudimentaires et indiquent les centres calicinaux. | Les polypes ne paraissent se développer que d’une manière très-incomplète et ne porter chacun qu’un seul tentacule qui correspond à la grande lame septo-costale dont il vient d’être question. M. Dana, qui, ainsi que Quoy et Gaimard, a eu l’oc- casion de voir ces animaux à l’état vivant, nous apprend aussi que ces appendices labiaux sont très-courts (op. cit.). Les auteurs de ce genre y comprenaient aussi la Fungia talpa de Lamarck (Cryptabacia), qui diffère de la Polyphyllia pelvis en ce que tous ses calices sont assez distinctement radiés. Ce petit groupe, dans les limites que nous lui assignons ici, fait le passage des Cryptabacies aux Lithactinies. Une espèce, Poly- phyllia substellata, se rapproche beaucoup des premières, et nous sommes encore incertains sur la place qui lui convient le mieux. 1. PorYPHYLLIA PELVIS. (PI. D41, fig. 4.) Fungus saxeus oblongus? Rumph., Herb. Amboin.. t. VI, p. 248, tab. Lxxxvin, fig. 2. 1750. Polyphyllia pelvis, Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe (Zooph.), p. 185, pl. 20, fig. 8 et 10. 1853. Polyrhyllie tronquée, Blainville, Man. d’actin., pl. 52, fig. 1. 1834. Polyphyllia peluis, Dana, Zooph., p. 315. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 99. 1851. Polypier en lame assez mince, elliptique. La surface inférieure percée de trous petits, mais bien distincts et un peu écartés, et cou- verte de stries costales subhégales et irrégulièrement échinulées, qui toutefois ne présentent jamais de fortes épines, et sont plus saillantes sur les bourrelets concentriques. Ces côtes se continuent assez nette- ment des parties centrales aux parties marginales. La ligne centrale des calices radiés s’étend presque d’une extrémité à l’autre du polypier; dans ceux dont les centres sont les plus distincts, on compte douze cloisons alternativement inégales. Ces cloisons, de même que celles qui couvrent le reste de la surface supérieure, sont, les unes très- épaisses, les autres très-minces; les premières sont légèrement angu- leuses, épineuses sur leur hord , un peu renflées dans leur milieu, striées et granulées latéralement ; sur presque toute la surface du po- lypier elles sont sensiblement droites et parallèles à leurs voisines, longues de 4 à 6 millimètres et perpendiculaires au bord; les petites cloisons ont leurs créneluzres profondes et serrées; elles sont moins élevées que les principales, mais aussi prolongées qu’elles, et se ren- FONGIDES. d7 contrent fréquemment au-devant de celles-ci par leur pa interne qui se recourbe plus ou moins. Les synapticules sont fortes, verticales et un peu arquées. Les exemplaires que nous avons observés sont longs de 20 à 30 centimètres, pour une largeur de 7 à 10; ils sont épais seulement de 5 ou 6 millimètres. Habite Vanikoro et la Nouvelle-Irlande, d’où Quoy et Gaimard l'ont rapportée. Ces mêmes voyageurs ont trouvé à la Nouvelle-Zélande un exemplaire qui difière de celui que nous venons de décrire, par des cloisons principales un peu moins renflées et plus serrées, mais qui ne nous paraît pas devoir constituer une espèce distincte. 2. POLYPHYLLIA SUBSTELLATA. Polyphyllia substellata, de Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 355. 1830. — Manuel, p. 359 (sans description ni figure). —— Mine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 100. 1851. Polypier en feuille mince, ressemblant beaucoup par la forme gé- nérale à la Polyphyllia pelvis. La surface inférieure finement échi- nulée, costulée seulement sur les bords, percée à des distances iné- gales de trous bien distincts et à peu près arrondis. Surface supérieure un peu convexe ; la ligne centrale distincte, mais formée d’une suite de calices seulement substellés, et dont lés cloisons un peu arquées sont dirigées obliquement vers l’une des extrémités du polypier; sur le reste de la surface les cloisons soni, les unes droites, les autres un peu arquées, soit d’un côté, soit de l’autre, d’où résulte une apparence un peu étoilée, mais sans qu'il existe toutefois de centres calicinaux distincts. Les cloisons sont de deux sortes : les principales fort épaisses, * surtout dans leur milieu, longues de 3 ou 4 millimètres, à bord con- vexe rarement subanguleux, crénelé et échinulé, à faces latérales irès-granulées; elles portent ordinairement du côté interne une ou deux petites dents paliformes très-minces. Les petites cloisons, qui alternent avec les précédentes, sont toujours bien moins élevées; leur bord est horizontal et régulièrement crénélé; elles se confondent au- devant des principales dans des amas transversaux de substance com- pacte finement granulée. Epaisseur du polypier, 6 ou 7 millimètres. Habite l’île Waigiou #gMoluques). Blainville (Dict. des sc.nat., t. LX, p.305, et Man.,p. 339) a nommé Polyphyllia echinata, cristata et ondunatn , trois polypiers du musée de Caen dont il n’a pas donné la description, et que nous n’avons pas retrouvés dans la collection de cet établissement, 28 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Genre VII. LITHACTINIA. Lithactinia, Lesson, Illustr. zool. 1833. Polyphyllia? (pars), Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 317, 1846. Le polypier est composé, libre et discoïde. Le plateau com- mun est échinulé. Tous les calices sont semblables entre eux, non radiés et représentés par des lames septo-costales , courtes, séparées de celles qui les précèdent, et de celles qui les suivent, par des lamelles transverses et minces; ces lamelles transverses, qui sont en continuation avec le bord interne des cloisons in- férieures, paraissent être analogues à des cloisous rudimentaires. Ce genre nous montre la confusion desindividus portée aussi loin que possible ; il n'existe pas ici un seul centre calicinal dis- tinct, et jusqu’à présent nous ne connaissons pas d’autre exem- ple de ce fait parmi les polypiers. 4. LiraactTiniIA NovÆ-HIBERNIZ. Lithactinia Novæ-Hiberniæ, Lesson, Illustr. zoo! , pl. 6, fig. 1 et 2. 1833. —— Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 316. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p.101. 1851. Polypier en lame mince, presque plane ou légèrement bosselée en dessus. Surface inférieure présentant quelques lignes concentriques peu prononcées, percée de trous assez petits, bien distincts et un peu irréguliers, couverte de papilles granulées, et, en général, peu sail- lantes, qui ne se disposent nettement en séries costales que tout près du bord du polypier. La surface süpérieure ne présente pas un seul calice radié, mais est couverte de cloisons alternativement inégales, dont les principales sont épaisses, longues de 4 ou 5 millimètres, un peu saillantes et un peu anguleuses en dedans, épineuses sur leur bord, très-granulées latéralement, sensiblement droites et perpendi- culaires au bord du polypier. Les petites cloisons, qui alternent avec celles-ci, sont moins élevées, à bord AREA, O7 profondément denté, très-minces, et s'unissent fréquemment entre elles par leur bord in- terne au-devant des cloisons principales où elles se courbent plus ou moins. Diamètre du polypier, 14 centimètres; son épaisseur, 6 à 8 millimètres. Habite la Nouvelle-Irlande. Il nous paraît probable que la troisième section du genre Poly- phyllia de M. Dana comprend les Lithactinies, puisque, d’après cet auteur, leur caractère est de manquer de calices disposés en série mé- rs héècie st still FONGIDES. 29 diane, et d’avoir les centres calicinaux indistincts. Les deux espèces décrites sont : 2. LiTHACTINIA? PILEIFORMIS. — Polyphyllia pileiformis, Dana (Expl. Exæped., Zooph., p.317, pl. 21, fig. 4). — «Très-grande, presque hé- misphérique ou en forme de bonnet, à sommet très-largement ar- rondi ; les jeunes individus patelliformes. Polypier mince, épais d’un tiers de pouce, fragile ; cloisons partout isolées, longues de 2 à 3 li- " gnes; en aucun pointonn ne d’oririmes distinctes. — Habite les îles Fidji. » Dana. 3. LITHACTINIA? GALERIFORMIS. — Polyphyllia galeriformis , Dana (0p. cit., p. 317, pl. 21, fig. 3). — «Conique-hémisphérique, piléiforme, avec l'extrémité étroite ; les jeunes individus renversés, en forme de coupe et hémisphériques. Polypier tout-à-fait mince, épais d’un quart de pouce et fragile; cloisons partout isolées, longues d’une demi-ligne à deux lignes; en aucun point on n’observe d’oririmes distinctes. — Habite les iles Fidji. » Dana. Genre VIII. MICRABACIA. Fungia (pars), Goldfuss, Petref. germ., t. 1, p. 50. 1826. Cyclolites (pars), Bronn, Index paléont., p. 374. 1848. Micrabacia, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71. 1849. Le polypier est simple, lenticulaire, plano-convexe ct sans trace d’adhérence. La muraille est sensiblement horizontale ; elle présente des côtes fines, non échinulées et simplement gra- nulées, qui alternent avec le bord extérieur des cloisons; les sillons intercostaux montrent des séries régulières de petites per- forations. Les cloisons sont médiocrement nombreuses, droites, denticulées et restent libres par leur bord interne. La columelle est rudimentaire ou nulle. Ce petit genre se distingue bien des Fongies dont le polypier est également simple, par ses côtes non échinulées et qui ne correspondent pas au bord inférieur des cloisons. On ne con- naît encore que deux Micrabacies qui appartiennent à la for- mation crétacée. 1. MICRABACIA CORONULA. Porpites minor, Lhwyd, Lithoph. Brit. Iconogr., tab. ru, fig. 151. 1760. Porpite, Knorr et Walch, Rec. des mon. des catast., t. LIT, p. 158, suppl. pl. 6*, g. 4, 5, 6,7. 1775. 30 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Cyclolites, William Smith, Strata ident. by org. Foss., p. 12, Greënsaïd, fig. 5. 1816. Fungia RTS Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 50, tab. xiv, fig. 10. 1826. —— Milne Edwards, Ann. de la 2° éd. de Lamarck, t. IT, p. 375. 1836. —— F.-Ad. Rœmer, Vérst. des Norddeutsch. Kreidegeb, p. 25. 1840. —— Morris, Cai. of Brit. Foss., p. 38. 1843. Fungia coronula, Reuss., Verst. der Bœhmischen Kreïdeform., p. 62. 1845. « Fungia clathrata? Geinitz, Grundr. der Verst., tab. xxin, fig. 2. 1849. Cyclolites coronula, Bronn, Index paleont., p.374. 1848. Micrabacia coronula, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p.60, tab. x, fig. 4. 1850. — Ann. des sc. nal., 3e sér., t. XV, p. 89. 1851. nom, pi coronula, Quenstedt, Handb. der Petref., p.637, pl. 59, fig. 10. 1852. Micrabacia coronula, Pictet, Traité de Paléont., t. IV, p. 421, pl. 56, fig. 1. —— Bronn et Rœmer, Lethea geogn., partie V, p. 146, Atlas, pl. 226, fig. 12. Polypier court ; la surface inférieure horizontale ou légèrement con- cave, la supérieure un peu convexe. Disque mural complètement nu, et régulièrement perforé de petits trous intercostaux. Côtes serrées, presque droites, également fines, non saillantes et très-légèrement échinulées; douze d’entre elles naïssent au centre du disque, mâïis bientôt elles se bifurquent, et les vingt-quatre côtes ainsi formées se divisent de nouveau. Vers le milieu du rayon du disque, chaque côte se bifurque encore une fois, et les côtes qui en résultent sont groupées deux par deux vers la périphérie de la muraille; les granu- lations dont elles sont toutes formées ne sont pas très-distinctes, et sont disposées en rangées simples. Fossette cäliculaire petite et peu profonde, mais bien marquée et souvent un peu allongée en travers. Columelle très-petite, oblongue et subpapilleuse. Cloisons formant cinq cycles complets et correspondant aux espaces intercostaux : celles du dernier cycle presque rudimentaires; les autres élevées, minces, droites et unies par des trabicules subspiniformes; celles du pre- mier cycle les plus grandes et légèrement épaissies dans leur milieu; les secondaires presque aussi larges ; toutes ont leur bord supérieur finement dentelé, et sont beaucoup plus minces à leur angle exté- rieur et inférieur que partout ailieurs. Diamètre, 6 ou 8 millimètres ; hauteur, 3. Groupe de la craie tuffeau : Le Mans, Essen, Warminster. 2. MICRABACIA BEAUMONTI. Micrabacia Beausnontii, Mine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat.,3e sér.., t. XV, p. 90. 1851. Polypier court, à bords tranchants, à surface inférieure subplane et légèrement sâillante au milieu. Surface supérieure faiblement con- vexe, à fossette centrale arrondie et un peu plus prononcée que dans FONGIDES. 31 la M. Coronula. Cinq cycles complets. Cloisons mincés, fortement gra- nulées latéralement. Diamètre, 7 millimètres; hauteur, 2 Groupe néocomien : Caussols (Var). DEUXIÈME AGÈLE. ANABACIACÉES. (ANABACIACEÆ.) Cloisons subpoutrellaires ; la muraille indistincte; les côtes lisses ou à peine granulées. Genre. IX. ANABACIA. Pungia (pars), Defrance, Dict. des sc. nat., t. XVII, p. 217. 14820. Cyclolites (pars), Blainville, Dict. des sc. nat. t. LX, p. 301. 1830. Anabacia, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 11. 1849. Le polypier est simple, libre et sans trace d’adhérence; il a la forme d’une lentille plane-convexe. La surface supérieure mon- tre au centre une fossette petite et peu profonde, où l’on ne dis- tingue aucune trace de columelle. Les cloisons sont subpou- trellaires, extrêmement nombreuses et minces, finement et ré- gulièrement crénelées; elles se terminent à la face inférieure du polypier, par un bord costal crénelé de la mème manière que le supérieur, sans qu'il y ait de muraille basilaire distincte. Les cloisons des derniers cycles s'unissent par leur bord interne à leurs voisines des premiers. Les Anabacies diffèrent des autres espèces simples de cètte sous-famille, les Fongies et les Micrabacies, par l'absence de muraille proprement dite et par leurs cloisons beaucoup moins parfaites. | Les espèces connues appartiennent à la formation jurassique. 1. ANABACIA COMPLANATA. Button stone, John Morton, Nat. hist. of Northamptonshire, p. 189, pl. 9, fig. 4, 1712. ? Porpite circulaire, Guettard, Mém. sur les sc. et les arts, t. III, p.429, pl. 12, fig. 6-12, et p. 452, pl. 921, fig. 12-15. 1750. Porpite, Knorr et Walch, Rec. des mon. des cataster., t. II, p. 25, pl. F 3, fig.6 et 7. 177. Fungia complanata, Defrance, Dict. sc. nat., t. XVII, p. 217. 1820. 32 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Fungia orbulites, Lamouroux, Expos. méth., p. 86, tab. Lxxxn, fig. 4, 2, 3. 1821. Fungia lœvis, Goldfuss, Petref. germ., t. I, p. 47, pl. 14, fig. 1. 1826. Cyclolites lœvis, de Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 501. 1830. — Man., p. 335. Fungia lœvis, Milne Edwards, 2 éd. de Lamarck, t. IL, p.375. 1836. Fungia complanata, Milne Edwards, ibid. Fungia orbulites (pars), Michelin, /con. z00ph., p. 221. 1845. Cyclolithes orbulites et complanatus, Bronn, Index paleont.,‘p. 374. 1848. Anabacia orbulites, D'Orbigny, Prodr. de paléont., 1. I, p. 321. 1850. Anabacia bajociana, ibid., p. 292. Anabacia orbulites, Milne Edwards et J. Haime, Brit, foss. Corals, p. 1921, pl. xxix, fig. 3. 1854. Anabacia complanata, Milne Edwards et J. Rues Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 90. 1851. Fungia lœvis, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 659, pl. 59, fig. 18 et 19. 1852, :: Polypier affectant la forme d’une lentille plane-convexe, avec un bord épais et arrondi. Fossette caliculaire circulaire, petite et peu profonde. Cloisons très-nombreuses (140 à 150), très-serrées, égales en épaisseur et en hauteur, mais variant entre elles en largeur (c’est-à-dire dans la direction du centre du polypier à sa circonférence), et terminées par un bord finement et régulièrement denticulé ; les petites cloisons se réunissent aux grandes par leur bord interne, de façon à faire paraître celles-ci bifurquées. Surface inférieure du polypier souvent concave. Diamètre, 16 à 148 millimètres ; hauteur, environ 7 millimètres. Groupe oolitique inférieur : Environs de Caen; Hirson (Aisne); plaine entre Toul et Nancy ; environs de Bath, undegs ; Conlie, Gué- ret; — Goldfuss cite la Suisse. La Fungia heteroclita, Defrance (Dict. des sc. nat., t. XVII, p. 217), n’est probablement qu’un exemplaire en bon état de cette espèce. Ce nom a été mal imprimé et changé en celui de Ziticulata dans la 2° édi- tion de Lamarck, et par suite de cette erreur typographique, M. Bronn, dans son Index paléontologique, signale comme espèce distincte un Cyclolithes liticulatus. 2. ANABACIA HEMISPHERICA. Porpita, Button stone John Walcott, Descr. and fig of petref. found near Bath, p. 47, fig. 62, var. E. 1775. | Anabacia hemispherica, Milne Edwards et J. Haiïime, Brit. foss. corals, p. 142, tab. xxv, fig. 2. 1851. — Ann. des sc. nat., 3 sér., L. XV, p. 91. 1851. ‘ | Polypier presque hémisphérique ; sa surface inférieure légèrement concave vers le centre; la surface supérieure fortement convexe, et présentant au sommet une fossette circulaire ou elliptique bien mar- FONGIDES-_ 33- quée, mais peu profonde. Cloisons très-minces, très-serrées, et parais- : sant se dichotomiser à la surface intérieure du polypier; leur bord supérieur est faiblement dentelé, et leur tissu paraît plus serré que dans les autres espèces du même genre; on en compte environ 160. Diamètre, 1 centimètre ; hauteur, presque autant. Groupe oolitique inférieur : Dundry. M. Michelin possède un échantillon provenant de Châtillon-sur-Seine, qui se rapproche un peu par la forme générale de l’An. hemispherica ; il a 1 centimètre de diamètre et 6 millimètres de hauteur. Nous ne sommes pas sûrs que cette espèce soit réellement distincte de la précédente. 3. ANABACIA BOUCHARDI. Fungia orbulites (pars), Michelin, Icon. zooph., pl. 54, fig. 1. 1845. Anabacia Bouchardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 122. 1851. — Ann. des sc. nat., 3e sér., t, XV, p. 92. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 422, pl. 56, fig. 2. 1857. Polypier un peu élevé, plan en dessous, subconique en dessus, à fossette centrale légèrement oblongue. Cloisons excessivement fines et nombreuses. Diamètre, 2 centimètres 1/2; hauteur, 1 1/2. Groupe oolitique inférieur : Marquise (Pas-de-Calais); Grosmont, près Avallon. 4. ANABACIA NORMANIANA, D’Orbigny, Prodr. de paléont., t. 1, p. 241. 1850. — M. D'Orbigny appelle ainsi un polypier très-plat, large de 15 millimètres, qui provient du lias des Landes (Calvados). Genre X. GENABACIA. Pungia (pars), d’Archiac, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° sér., t. V, p. 369. 1843. Cyclolites (pars), Bronn, Ind. paléont., p. 375. 1848. Genabacia, Mine Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71. 1849. Le polypier est composé, sublenticulaire, et présente du reste dans sa structure les plus grands rapports avec le genre précé- dent. Le plateau commun ne se distingue que par sa position du reste de la surface. On observe au centre un calice parent, lequel est entouré d’un ou de plusieurs cercles de calices plus petits et à cloisons confluentes. Les Genabacies ne sont en quelque sorte que des Anabacies composées. Elles se séparent des autres genres gemmipares de Coralliaires. Tome 3. 3 34 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. cette sous-famille, en ce que leurs cloisons sont subpoutrellaires et que leur surface inférieure ne présente pas de muraille pro- prement dite. Les deux seules espèces connues appartiennent à la formation jurassique. 1. (GENABACIA STELLIFERA. Fungia stellifera, d'Archiac, Mém. de la Société géol. de France, 2 sér., t. V, p. 569, pl, 25, fig. 2. 1845. Cyclolites stelliferus, Bronn, Index paléont., p. 315. 1848. Genabacia stellifera, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. lvij. 1850. —— D'Orbigny, Prodr. de pal.,t.I, p. 321. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér.,t. XV, p. 92. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 422, pl. 56, fig. 5. 1857. Polypier libre et sans trace d’adhérence, circulaire, à bords mousses, à surface inférieure concave dans son milieu, à surface supérieure for- tement convexe ou mème subconique. Les calices à fossette circulaire très-peu prononcée, le central ayant une quarantaine de cloisons ; les autres disposés autour de lui circulairement, le plus ordinairement en une seule série, quelquefois en deux, et présentant seulement une vingtaine de cloisons. Tous les rayons sont fins, égaux, serrés, réguliè- rement crénelés, parfaitement confluents, et se dirigent en dessous pour aboutir au centre ou dans le voisinage. On ne connait que de petits exemplaires larges de 2 ou 3 centimètres, et hauts de 4 1/2. Groupe oolitique inférieur : Marquise (Pas-de-Calais) ; Quincy, Spon- ville (Meusé); chemin d’Aubenton à la Fokie-Not (Aisne). 2. GENABACIA SANCTI-MIHIELI. Genabacia Sancti-Mihieli, Milne Edwards et J. Han Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.93. 1851. Nous avons observé dans la collection de M. Michelin ce petit poly- pier, qui est arrondi et convexe, qui parait être adhérent, et présente dans son milieu un calice parent, entouré d’une simple série de calices un peu plus petits. Chaque polypiérite est pourvu d’un rudiment de co- lumelle et de quatre cycles cloisonnaires dans le grand calice ; 14 ou 16 cloisons dans les autres. Ces cloisons sont alternativement inégales, les principales épaisses. Largeur du polypier, 15 millimètres; hauteur, 10. Groupe oolitique moyen : Saint-Mihiel. FONGIDES. 35 DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. LOPHOSÉRIENS. (LOPHOSERINEÆ.) Lophoserinæ et Cyclolitine, Milne Edwards et J. Haime; Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71 el 72, 1849. La muraille n’est jamais perforée, ni échinulée chez les Lophosériens. Des dix-neuf genres de celle sous-famille, sept sont exclusi- vement composés d'espèces fossiles; sept ne comprennent que des espèces vivantes, el cinq renferment à la fois des espèces fossiles et de l’époque actuelle. Le tableau suivant contient l'indication des caractères aux- quels ces divers genres se reconnaîlront le plus facilement. LA ZOANTHAIRFS SCLERODERMES APORES. f Ke) em *SMASAHIVA *VIDIUYIY *SIHISOU() *SIUASO'IVH *SIUASOLATT *KATATIA *SIUASOLOUG *SIMISOHdOT *STUASOHO") "SIUASOUANVY *STUASOHLYA") *SINASOHDOUT, *SINASONYHATLS *STUASONHYSA "STUASYI( *SIMASO'TDA") *SIMISOULA) *S019490#1V4 *S4L110 1941) + + + + snpuojuo9 sinofnoy S91H9S 9 - soorçeo Say ‘ soçduns snofîn0} | soç1oasuer) ‘+ *$Joul)SIP U9IY S917U99 R SOuTI[O2 S0P ses eee eee + + + -sargumSgut no soçdiynu Jied soiedos L] L1 L1 L . L2 L2 L1 . . . . . *SAIprA Ju9W9}2UTSIPUI li e. . L2 L2 . L1 *SJT19S 4 -UO9119 JUAU9YreTIEAUIt - 91} nr sa | AS E S991[09 SOI SJHISUOII9 JUIUWAJIOU {$yanoo-s917 simofnoy *..* + * S99109 S9p 998 19 syuanpuo9 soRoagu. 1} quejiod 1a1dAjod np sa9ssoip her ane Sap SaI[IN9} SOP AUIQUI 998} €] suoÂei SI £aoddoroagp uaiq 39 osnorrrded 2[[2WN100 €] {sgrpea quowoyouls?1edos uou + + + + + 60987 xnop {sqino9 SIN9I Ans S919JI9I[L9 4Jo1d -Aod np S929SS91DP SAN} SOI faareyaawipni no 38n9[n919qn7 ueoye|d ‘401d4jod np o9ejans . L1 LL . LL . . . o . L3 . LA ‘nu La( Le Sosria1quiou suTou no sn|d saquepuadgpur SOUII[09 Genre XI. CYCLOLITES. Cyclolites, Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 369. 1801. Fungia (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 48. 1826. Cyclolithus, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 52. 1834. Cyclolithes, Bronn, Ind. paléont., p. 374. 1848. Funginella, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 11. 1849. Le polypier est simple, libre et sans trace d’adhérence, cir- culaire ou elliptique. La muraille est sensiblement horizontale et garnie d’une forte épithèque plissée concentriquement. La columelle est rudimentaire. Les cloisons sont très-minces, ex- cessivement nombreuses, délicatement et régulièrement dente- lées sur leur bord libre ; les plus petites d’entre elles s'unissent en général par leur bord interne à celles des cycles les plus anciens. Ce genre n’est connu qu’à l’état fossile; ila commencé à se montrer à l’époque de la formation jurassique, et paraît s’être continué jusqu’à celle de la formation tertiaire moyenne. Il est surtout abondant dans les dépôts crétacés. D'Orbigny appelle Funginella les espèces dont la fossette centrale est circulaire, réservant le nom de Cyclolites à celles qui ont cette dépression plus ou moins allongée. Outre qu’on trouve tous les intermédiaires entre l’un et l’autre état, ce carac- tère ne coïncide jamais avec d’autres différences de quelque importance, et, par conséquent, nous ne l'avons pas adopté. $ A. — Le polypier étant sensiblement circulaire ou à peine oblong. $ B. — Le polypier très-mince, sa hauteur n'égalant pas le quart de son diamètre. 1. CYCLOLITES ALPINA. Funginella alpina, D'Orbigny, Prodr. de paléont., t. IX, p. 403. 1850. Cyclolites ? alpina, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p.109. 1851. Cyclolites alpina, J. Haime in Hébert et Renevier, Bull. de la Soc. de stat. de. l'Isère, 2e sér., t. III, p. 73. 1854. Polypier très-aplati, légèrement elliptique, à bords minces ; surface inférieure un peu saïllante au milieu, n’offrant que de faibles bour- 38 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. relets concentriques et recouverte d’une épithèque mince qui laisse apercevoir les stries costales; surface supérieure à peine convexe ; fos- sette centrale bien marquée, taniôt arrondie, tantôt oblongue; sept cycles cloisonnaires, ordinairement complets; cloisons très-serrées, très-minces, droites, finement denticulées et granulées, assez inégales ; celles des trois p'emiers cycles épaissies dans leur portion moyenne et supérieure. Diamètre, 4 centimètres; épaisseur, à peine 1. Formation éocène : Saint-Bonnet ; Faudon. .2. CYCLOLITES LENTICULARIS. Cyclolites lenticularis, d'Archiac, Mém. Soc. géol. de France, 2 sér., t. III, p. 401, pl. 8, fig. 2. 1850. Cycloseris lenticularis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.127. 1851. Cyclolites lenticularis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 108. 1851. Polypier circulaire, peu épais, à surface inférieure plane, présentant une épithèque peu développée; à surface supérieure très-faiblement convexe ; à fossette calicinale ronde, petite, mais bien marquée. Cinq cycles complets. Cloisons très-serrées, médiocrement minces, fortement crénelées, et présentant des synapticules très-développées ; celles des trois premiers cycles sensiblement égales ; les petites se soudent aux plus grandes par leur bord interne. Diamètre, 7 ne hau- teur, 1 1/2. Formation éocène : Biarritz; Rocca-Esteron ; San-Dalmazzo. 3. CYCLOLITES ALTAVILLENSIS. Cyclolites altavillensis, Defrance in Milne Edwards et J. Haïme, dun. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 108. 1851. Polypier discoïde, très-mince, à surface inférieure légèrement con- vexe, souvent adhérente à un petit corps étranger, présentant une épi- thèque assez forte, mais très-peu plissée. Surface supérieure subplane, à fossette centrale petite et arrondie, Six cycles complets. Cioisons assez serrées, minces, un peu inégales, droites, hérissées latéralement de grains très-saillants ; les petites se soudent par leur bord interne à leurs voisines d’ordres supérieurs. Diamètre, de 10 à 12 millimètres ; épaisseur, 2. Formation éocène : Hauteville. 4. CYCLOLITES DESHAYESI. Cyclolites Deshayesi, Milne Edwerds et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 107. 1851. Polypier subcirculaire, mince, à bords faiblement anguleux, à sur- FONGIDES. 39 face inférieure subplane, qui laisse voir quelques stries costales sous une épithèque assez mince et faiblement plissée. Fossette centrale bien marquée, petite, allongée. On compte plus de 200 cloisons, qui ont leur bord profondément et régulièrement crénelé. Ces cloisons sont fort minces, excessivement serrées et très-peu inégales en élévation et en épaisseur. Hauteur, 3 ou 4 millimètres ; diamètre, 3 ou 4 cen- timètres. Cette espèce, que nous avons observée dans la collection de M. Mi- chelin, est étiquetée comme provenant de la Normandie, mais sans autre indication de gisement. 5. CYCLOLITES HAUERIANA. Cyclolites Haueriana, Michelin, Icon. zooph., p. 284, pl. 64, fig. 4. 1846. Funginella Haueriana, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. II, p. 202. 1850. Cyclolites Haueriana, Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t XV, p. 106. 1851. —— Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 124. 1854. Polypier subcirculaire ou très-légèrement allongé, assez mince, à bords minces, suhplan en dessous et un peu saillant au milieu. Epi- thèque assez mince ; quelques plis d’accroisséraent. Fossette centrale arrondie, grande et peu profonde. De cent trente à cent quarante cloisons, alternativement un peu inégales, toutes droites, très-minces, à bord profondément dentelé ; les dents sont allongées, si ce n’est près du bord du polypier, et très-séparées entre elles. Diamètre, 4 centi- mètres ; hauteur, de 7 à 10 millimètres. ; Groupe de la craie tuffeau : Corbières. 6. CYCLOLITES PLACENTULA. Cyclolites placentula, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. Vil, p. 195, pl. 17, fig. 4-5. Polypier subcirculaire, irrégulier. Surface inférieure un peu concave et fortement plissée ; face supérieure un peu renflée vers les bords et gibbeuse au centre. Fossette centrale longue et large. Cloisons nom- breuses (plus de 500), garnies de denticules marginales arrondies; assez fortes de 5 en 5; les autres très-minces. Craie de Gosau. $ À (page 37), —— $S BB. — La hauteur du polypier égalant environ le tiers de son diamètre. 7. CYCLOLITES NUMISMALIS. Echinites striis capillaceis, Ch. N. Lang, Hist. lap. fig. Helvetiæ, p. 127, pl. 36, fig. 4 et 2. 1708. 4o / ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Porpite, Guettard, Minér. du Dauphiné, pl. 3, fig. 3 et 4. 1779. Madrepora porpita, Esper, Pflansz. (Petref.), t. I, tab. 1, fig. 4, 2, 3. 1800. — (Non Linné.) Paraît être un jeune. Cyclolites numismalis (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert. PAR à p. 253. 1816. — 2e édit., p. 367. —— Defrance, Dict. sc. nat., t. XII, p. 287. 1818. —— Schweigger, Handb. der Naturg., p.414: 1820. —— Goldfuss, Petref. Germ., t.I, p. 48, pl. 14, fig. 3. 1826. Cyclolites porpita, ie Dict. des sc. nat., t. LX, p. 301. 1830, — Man., p. 335, pl. 51, fig. 1 Cyclolites discoidea, Michelin, Icon. z0oph., p.16, pl. n fig. 1. 1841. Cyclolites numismalis, Bronn, Ind. paléont., p. 374. 1848. Cyclolites discoidea, D'Orbigny, Prodr. de paléont., 1. II, p. 201. 1840. Cyclolites Guettardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz. © p. 125. 1851. Cyclolites numismalis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p.102. 1851. Polypier régulièrement circulaire ou très-faiblement oblong, à bords arrrondis ou anguleux, peu élevé, subplan en dessous où l’épithèque est fortement plissée, légèrement convexe en dessus. Fossette calicinale bien marquée, assez grande, oblongue. Sept cycles complets. Cloisons peu inégales, très-minces, toutes sensiblement droites, et ne se soudant que très-peu par leur bord interne. Diamètre, 3 centimètres, rarement plus; hauteur, à peu près 1. Groupe de la craie tuffeau : Montdragon ; Uchaux. 8. (CYCLOLITES DISCOIDEA. Porpite circulaire, Guettard, Mém. sur les sc. et les arts, t. IT, p. 460, pl.23, fig. 4 et 56. 1770. Fungia discoidea, Goldfuss, Petref. Germ., t.I, p. 50, pl. 14, fig. 9. 1826. Cyclolites discoidea et hemispherica, Blainville, Dict. sc. nat., t. XL, p. 301. 1830. — Man., p. 355, pl. 65, fig. 6. Cyclolites discoidea, Milne Edwards, 2 édit. de Lamarck, t. II, p. 368. 1836 Cyclolites hemispherica, Michelin, Icon. z00ph., p. 282, pl. 64, fig. 2. 1846. Cyclolites corbieriaca ? Michelin, Icon., p. 284, pl. 64, fig. 5. 1846. Funginella hemispherica, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. 2, p. 202. 1850. Funginella discoidea, D'Orbigny, Prodr. de pal., 1. IL, p. 302. 1850. Cyclolites hemispherica et discoidea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 125. 1851. Cyclolites discoidea, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p.104. 1851. —— ? var. corbierensis, J. Haime in d’Archiac, Bull. de la Soc, géol., 2e sér., t. XI, p. 190. 1854. LL | | ea FONGIDES. . 4x Cyclolites discoidea, Reuss, Beitræge zur Charact. der Kreideschichten in den. Ostalpen. Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 124. 1854. Polypier circulaire, à surface inférieure subplane, présentant des bourrelets un peu irréguliers et une épithèque assez mince ; la surface supérieure inéealoment convexe suivant les individus. Fossette cen- trale petite, peu profonde, arrondie ou à peine oblongue. Cloisons ex- cessivement nombreuses, très-minces, très-serrées, toutes sensiblement droites, très-peu inégales, à bord régulièrement crénelé. Diamètre, 6 centimètres ; hauteur, 2 ou 3. Groupe de la craie tuffeau : Bains de Rennes; Carcassonne; environs de Castres ; département de l’Orne. M. D’Orbigny ajoute le Beausset et Périgueux. Dans la variété décrite par M. Michelin sous le nom de Cyclolites corbierensis, les bords du polypier sont plus minces, les cloisons plus fines et un peu plus flexueuses que dans les Gchantillons que nous décrivons. Peut-être faudra-t-il rétablir l’espèce de M. Michelin que nous réunissons encore avec doute à la C. discoidea ? M. Reuss a conservé le nom de Cyclolites hemispherica, pour un fossile qu’il considère comme étant spécifiquement distinct du précé- dent, et qui a, en effet, la fossette centrale plus allongée (op. cit., p. 124, pl. 22, fig. 14 à 16). 9. CYCLOLITES CANCELLATA. Fongites, Faujas Saint-Fond, Hist. nat. de la mont. Saint-Pierre de Maës- tricht, p. 200, pl. 38, fig. 8 et 9. 1795. Fossil from S.-Peter’s mount, Parkinson, Org. rem., t. IT, pl. 19, fig. 41. 4820. Fungia cancellata, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.48, pl. 14, fig. 5. 1826. Cyclolites cancellata, Blainville, Dict. sc. nat, t. LX, p.301. 1830. — Man., p. 338. —— Morren, Descr. corail. belg., p. 50. 1832. —— Milne Edwards, 2e éd. de Lamarck, t.1I, p.568. 1836. { —— D'Orbigny, Prodr. de paléont., t. II, p. 257. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., 1. XV, p. 105. 1851. Polypier subhémisphérique, à surface inférieure un peu concave, et présentant des plis concentriques peu prononcés; à surface supérieure assez régulièrement convexe. Fossette centrale bien marquée, légère- ment oblongue. Cloisons très-nombreuses, très-minces, très-serrées, presque droites, très-peu inégales, unies par des synapticules très- rapprochées. Diamètre, de 2 centimètres 1/2 à 3; hauteur, 1. Groupe de la craie blanche : Maëstricht; Royan ; environs de Tours. Ete << 42 / ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 10. CYCLOLITES GUERANGERI. Cyclolites semiglobosa (pars), Michelin, Icon. zo0ph., p.195, pl. 50, fig. 12, 1845. (Individu usé.) : | Cyclolites Guerangeri, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 107. 1851. Polypier à bords minces, assez régulièrement convexe en dessus, subconcave en dessous, mais présentant au centre une légère saillie conique. Epithèque bien distincte, mais très-mince, peu plissée, lais- sant apercevoir des stries radiées très-inégales. Fossette centrale petite, arrondie, peu marquée. Cloisons très-serrées, se rapportant à sept cycles; mais le dernier cycle cst incomplet dans quelques points. Elles sont un peu inégales, généralement minces, surtout extérieurement; les principales sont légèrement épaissies dans leurs parties internes. Les adhérences des petites cloisons par leur bord interne ne sont guère visibles que dans les exemplaires roulés. Les synapticules ont la forme de plis radiés assez prononcés dans leurs parties supérieures. Hauteur, de 6 à 8 millimètres ; diamètre, 2 centimètres ou même plus. Groupe de la craie tuffeau : le Mans. M. Michelin possède un grand exemplaire de Cassis (Bouches-du-Rhône), qui ne paraît pas différer de cette espèce. 11. CYCLOLITES VICARYI. Cyclolites Vicaryi, J. Haime in d’Archiac, Hist. des progr. de la géol., t. INT, p. 129. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 107. 1851. —— d’'Archiac et J. Haime, Anim. foss. de l’Inde, p. 192, pl. 12, fig. 8. 1853. Polypier circulaire, peu élevé ; face inférieure concave en dessous, présentant une légère saillie dans son milieu et de petits bourrelets concentriques. Epithèque bien développée. Surface supérieure un peu convexe, à fossette centrale circulaire et peu profonde. Il paraît y avoir six cycles cloisonnaires complets; les cloisons sont très-serrées, très- minces, droites et subégales. Hauteur, 6 millimètres; diamètre, un peu plus de 2 centimètres. Formation éocène : Scinde. À (page 37). —— $ BBB. — La hauteur du polypier égale à environ la moitié de son diamètre. 12. CYCLOLITES UNDULATA. Fungia undulata, Goldfuss, Petref. germ., t. I, p. 49, pl. 14, fig. 7. 1826. Fungia radiata, Goldfuss, ibid., p. 47, pl. 14, fig. 8. FONGIDES. 43 Cyclolites undulata, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.301. 1830, — Man., p. 325. Cyclolites semiradiata, Blainville, Dict., p. 301, et Man., p. 355. Cyclolites undulata et semiradiata, Milne Edwards, Ann. de la 2 éd. de La- imarck, t. 11, p. 568. 1856. Fungia undulata, Geïinitz, Grundr. der Verstein., pl. xxut À, fig. 4. 1845- 1846. Cyclolites undulata, Michelin, Icon. zooph., p. 245, pl. 64, fig. 3. 14846. —— D'Orbigny, Prodr. d pal., t. IT, p. 201. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.104. 1851, —— Reuss, op. cit., Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 421, pl. 22, fig. 11-13. 1854. —— (Catullo, Dei terreni di Sedimento superiore della Venezie, pl. 1, fig. 20. Polypier circulaire ou un peu elliptique, à surface inférieure légère- ment concave, avec une faible saillie conique au milieu, à épithèque fortement plissée. Surface supérieure fortement gibheuse au milieu, très-aplatie sur les bords. Fossette centrale très-allongée et étroite, ayant une position variable par rapport au grand axe du polypier, et en général oblique. Cinquante-deux cloisons principales environ, entre lesquelles sont trois cloisons plus petites. Les cloisons principales sont un peu saillantes et un peu fortes; les autres très-minces. Toutes sont finement et régulièrement crénelées. Grand axe, 5 ou 6 centimètres ; petit axe, 4 ou 5 ; hauteur, 2. Groupe de la craie tuffeau : Gosau ; Corbières. M. D’Orbigny ajoute ke Beausset et les Pyrénées catalanes. 13. CYCLOLITES RUGOSA. Cyclolites rugosa, Michelin, Icon. zooph., p. 283, pl. 64, fig. 6. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t, XV, p. 106. 1851. x“ Polypier subhémisphérique, à surface inférieure très-légèrement concave, avec quelques gros bourrelets d’accroissement. Fossette cen- trale allongée en travers. Cloisons très-nombreuses, très-serrées, très- inégales, épaisses de quatre en quatre ; les autres très-minces. Diamè- tre, 6 ou 7 centimètres ; hauteur, 3. Groupe de la craie tuffeau : Montagne des Cornes (Corbières); Bal- lesta (Ariège). 44. CYCLOLITES BORSONI. Cyclolites Borsoni, Michelin, Icon., p. 35, pl. 8, fig. 4. 1841. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 108. 1851. C’est un polypier subdiscoïde, un peu épais, plan en dessous, qui 44 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES, paraît avoir une épithèque, mais dont nous n’avons vu que de très- mauwais échantillons dans la collection de M. Michelin. Formation miocène : Turin; la Roche de Baldi (Astesan). $ AA. — Le polypier étant subelliptique, ou elliptique. 15. CYCLOLITES POLYMORPHA. Very rare fossils, Parkinson, Org. rem., t. II, p.114, pl. 10, fig. 4, 2, 3, 4. 1820. Fungia polymorpha, Goldfuss, Petref. germ., 1. 1, p.48, pl. 14, fig. 6 a-m (exclus. e et f). 1826. Cyclolites elliptica (pars), Michelin, Icon. z00oph., p. 281, pl. 61, fig. 1b (non la figure 1 a). 1846. Cyclolites polymorphus, Bronn, Ind. paléont., p. 375. 1848. Cyclolites polymorpha, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. paléoz., p. 125. 1851. — Ann. des sc. nut., 3° sér., t. XV, p. 105. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 423, pl. 56, fig. 4. Polypier de forme un peu irrégulière, en général subelliptique, un peu élevé, à surface inférieure présentant une forte épithèque à plis très-prononcés ; la surface supérieure convexe, et ayant son point cul- minant à une certaine distance du centre. Fossette centrale bien mar- quée, médiocrement profonde, allongée dans une direction variable suivant les individus, et ordinairement oblique au grand axe du poly- pier; la partie qui avoisine cette fossette est toujours plus ou moi renflée. Cloisons excessivement nombreuses, très-minces, Le finement et régulièrement crénelées, flexueuses, très-peu inégales, mais pourtant un peu plus fortes de quatre en quatre. Les grands individus ont 6 ou 7 centimètres de longueur ou même plus; leur hauteur est de 3 ou 4. Groupe de la craie tuffeau : port de Figuières ; Allauch (Bouches-du- Rhône), Piolence près Orange (Vaucluse); Corbières; Gosau; Riol; Brignoles ; environs de Castres. 16. CYCLOLITES ELLIPTICA. Fungites, J.-J. Scheuchzer, Herb. diluv., tab. x, fig. 1. 1723. —— Jose Torrubia, App. para la hist. nat. espanola, pl. 12, fg. 5. 1754. Hysterapetra ou Cunnolites, d'Argenville, Oryctol., p. 229, tab. nr, fig. 3. 1755. Porpite elliptique, Guettard, Mém. sur les sciences et les arts, t. III, p. 452, pl. 21, fig. 17, 18. 1770. Fungites, Born, Lithophyt. Born., t. IX, tab. n, fig. 5. 1775. Cyelolites hemispherica et elliptica, Lamarck, Hist, des anim. sans vert., p. 369. 1801. FONGIDES. 45 Cyclolites elliptica, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 2354. 1816. — 2e éd., p. 367. Cyclolites lonisphericn) Lamarck, ibid., p. 233. — 2e édit, p. 367. Cyclolites hemispherica et elliptica, Defrance, Dict. sc. nat., t. XII, p. 287. 1818. Cyclolites elliptica, Lamouroux, Exp. méth., p.52. 1821. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 235. 1824. Fungia polymorpha (pars), Goldfuss, Petref. germ., t. I, p.48, lab. xiv, fig. 6e et f. 1826. Cyclolites elliptica, Michelin, Icon. z0oph., p. 281, pl. 64, fig. 1a. 1846. (Non la fig. 10.) —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.103. 1851. Fungia elliptica, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 658, pl. 59, fig. 24. 1852. Cyclolites elliptica, Reuss, op. cit., Mém. de l’Acad. de Vienne, 1. VIT, p. 123 pl. 22, fig. 7. 1854. —— Catullo, Dei terreni di Sedimento superiore della Venezie, p, 30, pl.1, fig. 19. 1856. Potypier faiblement elliptique, un peu épais, à surface inférieure plane et munie de gros bourrelets concentriques, à surface supérieure convexe ; à fossette centrale bien marquée, très-longue dans le sens du grand axe, médiocrement profonde. Cloisons excessivement nom- breuses, très-serrées, très-minces, dentelées, très-peu inégales, mais un peu plus fortes de 4 en 4, un peu courbées près de la fossette. Les synapticules verticales, très-serrées, bien développées, mais fréquem- ment interrompues sur leur longueur. Grand axe des grands exem- plaires, 7 à 9 centimètres ; petit axe, de 5 à 6; hauteur, 4. Groupe de la craie tuffeau : Corbières; Martigues; Gosau; Royan; environs de Perpignan ; Uchaux; Montferrand (Aude). 17. CYCLOLITES DEPRESSà. Cyclolites depressa, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VIT, p. 122, a 29, fig. 4-6. Polypier elliptique et épais. Surface inférieure convexe vers les bords et fortement plissée; surface supérieure un peu gibbeuse. Fos- sette centrale longue et étroite, mais peu profonde (occupant au moins la moitié de la longueur du grand axe). Cloisons fines, très-nom- breuses (plus de 500) et subégales. Craie de Gosau. 18. CYCLOLITES SCUTELLUM. Cyclolites scutellum, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t, VII, p. 125, pl. 22, fig. 1-35. 1854. Polypier assez régulièrement elliptique et très-mince. Surface infé- 46 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. rieure fortement plissée et subpectinée; surface supérieure un peu gibbeuse vers le milieu. Fossette calicinale très-courte et très-étroite. Cloisons très-fines et au nombre d'environ 300. Grand axe, 4 centimè- tres; petit axe, environ 3,3. Craie de Gosau. 19. CYCLOLITES NUMMULUS. Cyclolites nummulus, Reuss, Mém. de l’ Acad. de Vienne, t. VII, p.195, pl. 23, fig. 5-8. Polypier elliptique, épais. Surface inférieure un peu concave et à peine plissée ; surface supérieure renflée. Fossette centrale assez lon- gue et large. Cloisons très-dissimilaires ; les principales à grosses dents marginales arrondies, les autres de deux ou trois grandeurs. Grand axe, environ 15 millimètres. Craie de Gosau. 20. CYCLOLITES MACROSTOMA. Cyclolites macrostoma, Reuss, Mém. de l’ Acad. de Vienne, t. VIL, p.122, pl. 22, fig. 8-10. Polypier elliptique, épais. Surface inférieure un peu convexe et for- tement plissée; surface supérieure régulièrement bombée. Fossette centrale très-grande, occupant près des quatre cinquièmes de la lon- gueur du grand axe et très-profonde. Uloisons très-inégales alternati- vement. Grand axe ayant quelquefois plus de 11 centimètres. Craie de Gosau. Nous rapportons avec doute au genre Cyclolites plusieurs fossiles, seulement indiqués par M. D’Orbigny et que nous n’avons pas eu occasion d’observe? par nous-mêmes. Ce sont : 21, CycLoiTzs ? ELEGANS, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des « terr. pal., etc., p. 126, 1851. — Funginella elegans, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. II, p. 181, 1850. Groupe de la craie tuffeau : ile d’Aix. 22. CYCLOLITES VARIOLATA, D’Orbigny, Ibid., p. 201. Groupe de la craie tuffeau : Soulage. 23. CYCLOLITES ? GIGANTEA, D’Orbigny, Ibid., p. 201. . Groupe de la craie tuffeau : le Beausset. 24. CYCLOLITES ? MARTINIANA, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 126, 4851. — Funginella martiniana, D'Orbigny, Prodr., t. I], p. 202, 1850. Groupe de la craie tuffeau : les Martigues. FONGIDES. 47 25. CYCLOLITES ? LIGERIENSIS, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 126. — Funginella numismalis, D'Orbigny, Prodr., t. 11, p. 275, 1850 (non Cyclolites numismalis, Lamarck). Groupe de la craie blanche : Saint-Christophe (Indre-et-Loire). 26. CycLoziTes ? AssILINA, Milne Edwards et J. Haïme, L. c., p. 126. — Funginella assilina, D'Orbigny, Prodr., t. II, p. 110. Groupe néocomien : Saint-Auban (Var). 27. CvccoziTes cuPuLARIA, D'Orbigny, Ibid., p. 275. Groupe de la craie blanche : Royan; silex de Languais (Dordogne). 28. CYCLOLITES ? NEOCOMIENSIS, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° série, t. XV, p. 109, 1851. — Funginella neocomiensis, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. IE, p. 91, 1850. Groupe néocomien : Fontenoy ; Ghenay. Genre XII PALÆOCYCLUS. Cyclolites (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 369, 1801. Palæocyclus, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71, 1849. Cyclophyllum, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. I, p. 47, 1850 (non Hull.). Le polypier est simple, court, en général discoïde, libre et sub- pédicellé. La muraille est recouverte d’une épithèque complète. Le calice est circulaire et présente au centre une fossette bien marquée. La columelle est rudimentaire. Les cloisons sont mé- diocrement nombreuses, fortes, un peu débordantes, droites, libres entre elles par leur bord interne, granulées latéralement et dentelées sur leur bord libre. Ce petit genre ressemble aux Cyclolites par sa muraille garnie d’une épithèque; mais il s’en distingue par la présence d’un petit pédicelle, par des cloisons beaucoup moins nombreuses et qui toutes restent libres à leur bord interne. Les Paléocycles sont les seules Fongides qu’on rencontre dans le terrain paléozoïque et ils appartiennent tous à la formation silurienne. | $ À. — Cloisons étant alternativement inégales. 1. PALÆOCYCLUS PORPITA. Fossile Querfurtense, Buttners, Corall. subterr., p. 25, tab. nr, fig. 5. 1714. Fungitarum capitula, etc., Magnus Bromel, Acta liter. suec., t. II, p. 446, fig. a-h, 1128. 48 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Madrepora simplex,etc., Fougt, Amœn. acad., t,1, p.91, tab.1v, fig. 5, 1749. Madrepora porpita, Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1272. 1767. Cyclolites numismalis, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p.369. 1801. Porpites hemisphericus, Schlotheim, Petref., t. I, p. 349. 1820. Madreporites porpita, Walhenberg, Nov. act. Soc. scient. Upsal, t. VIII, p.95. 1821. Cyciolites numismalis, Hisinger, Lett. suec., p.100, tab. xxvin, fig. 5. 1837. Palæocyclus porpita, Miine Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlvj. 1850. — Polyp. des terr. paléoz. (Archives du Muséum, t. NV), ‘ p. 204. 1851.— Ann. des se. nat., 3e sér., t. XV, p. 110. 1851. — Brit. foss. Corals, p. 246, pl. 57, fig. 1. 1855. Polypier discoïde, à surface inférieure plane, sans trace d’adhérence, ou présentant un pédicelle conique fortement recourbé et aplati. Sur- face supérieure convexe en dehors, fortement excavée dans son milieu. Vingt-huit ou trente cloisons principales, égales, alternant avec un égal nombre de plus petites. Toutes sont épaisses, très-serrées en dehors et parfaitement droites, fortement crénelées. Diamètre, de 12 à 15 mil- limètres; hauteur, 3. Système silurien : Gothland ; Dudiey. 2. PALÆOCYCLUS FLETCHERI. Palæocylus Fletcheri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz. (Arch. du Mgus., t. V), p. 205. 1851. — Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 144.1851.— Brit. foss. Corals, p. 248, pl. 57, fig. 3. 1855. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 424, pl. 56, fig. 5. Polypier très-court, subturbiné, à base brièvement pédicellée et forte- ment courbée ; bourrelets d’accroissement assez prononcés ; épithèque très-mince. Calice à bords feuilletés, à cavité profonde. Trente-six à trente-huit cloisons principales, alternant avec un égal nombre de plus petites; elles sont assez épaisses, serrées, très-peu élevées et à peine dé- bordantes, très-granulées, ayant des denticulations assez fortes, serrées, un peu plus écartées près du centre. Hauteur du polypier, 4 centimè- tre ; son diamètre, 2. Système silurien : Dudley. 3. PALÆOCYCLUS RUGOSUS. Palæocyclus rugosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz. (Arch. du Mus., t. V), p. 206. 1851. — Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 411. 1851.—Brit. foss. Corals, p.248, pl. 57, fig. 4. 1855. Polypier cylindro-turbiné, quelquefois un peu allongé, à base sub- pédicellée très-fortement repliée sur elle-même et aplatie, à bourrelets d’aceroissement très-prononcés. Calice circulaire à cavité grande et assez profonde. Ving-six à vingt-huit cloisons principales alternant avec un égal nombre de plus petites : elles sont un peu épaisses, régu- lièrement dentées, un peu étroites en haut. Les grands individus ont FONGIDES. 49 10 ou 12 millimètres de hauteur, leur diamètre calicinal étant égal ou un peu moindre ; chez les jeunes le calice est déjà presque aussi large, et la hauteur n’est guère que la moitié du diamètre. Système silurien : Wenlock ; Dudley. $ AA. — Toutes les cloisons étant subégales. 4. PALÆOCYCLUS PRÆACUTUS. Cyclolites prœacuta, Lonsdale in Murchison, Silur. System., p.693, pL 15, fig. 4. 1839. Cyclolites lenticulata, ibid., p. 603, pl. 15, fig. 5. (Non Porpites lenticulatus, Schlotheim.) Cyclolites præacutus, Eichwald, Sil. schist. syst., p. 201. 1840. Discophyllum prœacutum et lenticulatum, D'Orbigny, Prodr. de paléont., t. I, p. 47. 1850. Palæocyclus prœacutus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- léoz., etc., p. 205. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 110. 1851. Brit. foss. Corals, p. 247, pl. 57, fig. 2. 1855, Polypier cyclolitoïde, plus mince que le P. porpita. Surface inférieure presque plane, quelquefois légèrement saillante au milieu, recouverte d’une épithèque assez mince. Quarante-huit cloisons subégales, peu élevées, régulièrement crénelées : il ne paraît pas y avoir de petites cloisons alternant avec celles-ci. Diamètre d’un grand individu, 2 cen- timètres ; sa hauteur, 3 millimètres. Système silurien : Marloes-bay (Pembrokeshire). Genre XIII CYCLOSERIS. Fungia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert., t, II, p. 236, 1816. Cyclolites (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 50, 1845. Cycloseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Se.,t. XXIX, p. 72, 1849. Actinoseris, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 12, 1849. Le polypier est simple, libre et sans traces d’adhérence. La muraille est sensiblement horizontale, nue et présente des stries costales finement granulées. Les cloisons sont très-nombreuses, finement dentelées sur leur bord supérieur; les petites s'unissent aux grandes par leur bord interne. Les Cycloséris ressemblent à Resuconp d’égards aux Cyclo- lites et aux Paléocycles, mais elles sen distinguent bien par leur muraille nue et délicatement costulée. Ce genre renferme des espèces vivantes et des espèces fossiles du terrain tertiaire et de la formation crétacée. Coralliaires. Tome 3. 4 L 50 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ À. — Polypier un peu épais. 1. CYCLOSERIS CYCLOLITES. (PI. D12, fig. 3.) Fungia cyclolites, Lamarck, Histoire des anim. sans vert., t. IL, p. 256. 1816. — 2e édit., p. 31. ——" Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p.418. 1824. —— Blainville, Dict. sc. nat.,t. XVII, p. 216. 1820. —— Biainville, Dicé. sc. nat.,t. XE, p. .1830. —— Leuckart, De z0oph. cor. et spec. de gen. Fungia, p. 46.18. —— Dana, Zooph.,p. 289. 1846. Cycloseris cyclolites, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. paléoz., p. 126. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 412. 1851. Polypier ayant à peu près la forme d’un demi-ellipsoïde plus ou moins convexe en dessus, concave en dessous. La muraille est seule- ment granulée dans son milieu, et montre extérieurement des côtes plus ou moins prolongées, fines, serrées, alternativement inégales, sublamellaires près du bord du polypier. Fossette centrale étroite, profonde, très-allongée dans le sens du grand axe chez certains indi- vidus, mais beaucoup moins chez d’autres. Sept à huit cyeles cloison- raires ; le dernier ne se montre ordinairement que dans quelques systèmes et dans une des moitiés des autres. Cloïsons élevées, iné- gales, minces, serrées, à bord finement dentelé : les principales un un peu épaissies dans leurs parties internes; celles des ordres infé- rieurs se soudent par leur bord interne à celles des premiers cycles. Toutes présentent sur leurs faces des grains serrés et sensiblement disposés en séries radiées. Grand axe, 6 centimètres dans les grands individus; petit axe, 5 ; hauteur, 2 1/2 ou 3. Habite les mers australes. Est aussi subfossile des terrains Hu de l'Egypte. La Fungia glans, Dana, Zooph., p. 290, pl. 18, fig. 2,846, nous pa- rait être la même espèce. 2. CYCLOSERIS SEMIGLOBOSA. Cyclolites semiglobosa (pars), Michelin, Icon. zooph., p.50, pl. 50, fig. 4, b, c (non 12). 1845. Fungineila semiglobosa, D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 184. 1840. Cycloseris semiglobosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 127. 14851. — Ann. des sc. nat., 3° sûr., t. XV, p. 115. 1851. —— Bronn et Rocmer, Lethœæa geognostica, Atlas, pl. 294, fig. 15. Polypier ayant la forme d’une lentille plan-convexe, à bords arron- FONGIDES. 51 dis. Côtes fines, serrées, granulées, subégales, peu distinctes. Surface supérieure eonvexe, à fossette centrale arrondie, petite et peu pro- fonde ; cinq cyeles cloisonnaires complets, mais les cloisons du der- nier cycle rudimentaires; celles des quatre premiers un peu fortes, un peu inégales, droites. Hauteur, 3 millimètres; diamètre, 7 à 9. Groupe de la craie tuffeau : LeMans. $ AA. — Polypier très-mince. $ B. — Sept ou huit cycles cloisonnaires. 3. CYCLOSERIS HEXAGONALIS. Fungia hexagonalis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. IX, pl. 6, fig. 2. 1848. Cycloseris heæagonalis, Milne Edwards et J, Haime, Polyn. MA des terr, paléoz., p.126. 1851. — Ann. des sc. nat., 5e sér., t,. XV, p. 113. 1851. Polypier très-légèrement convexe en dessus dans le milieu, sub- plan en dessous, hexagonal dans le jeune âge; mais par les progrès du développement les angles marginaux s’arrondissent, et le contour de- vient subeirculaire en même temps qu’il est un peu plissé. On ne dis- tingue aucune trace d’adhérence même dans les très-jeunes individus; le centre de la surface inférieure très-finement granuM. Les stries cos- tales deviennent pourtant distinctes à une certaine distance du bord ; elles sont très-fines, très-peu saillantes, délicatement granulées et un peu inégales alternativement, ou bien de 4 en 4 dans leurs parties exté- rieures. Fossette centrale petite, un peu oblongue. Columelle rudimen- taire. En général sept cycles complets, et même quelquefois on observe des cloisons d’un huitième cycle; les deux moitiés d’un demi-système sont ordinairement inégales, celle qui avoisine la cloison primaire étant la plus développée. Les cloisons sont inégales suivantles ordres auxquels elles appartiennent, très-peu élevées, très-granulées ou subéchinulées sur leurs faces et sur leur bord, minces, un peu plus saillantes et plus épaisses dans leurs parties internes. Largeur, 4 ou 5 centimètres; épais- seur au milieu, à ou 6 millimètres. Habite les Philippines. 4. CYCLOSERIS SINENSIS. Cycloseris sinensis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér. t. XV, p. 112. 1851. Polypier circulaire, extrêmement mince, concave en dessous, légè- rement convexe en dessus. Côtes extrêmement fines, formées de séries simples de grains, très-peu inégales, distinctes jusque vers le centre. Fossette centrale petite, légèrement oblongue. Columelle papilleuse, peu développée. Huit cycles complets. Cloisons très-serrées, très-minces, 52 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. peu inégales en épaisseur, très-fortement granulées latéralement, à bord régulièrement crénelé, constituées par des lames fenestrées. Dia- mètre, de 3 à 5 centimètres; hauteur, de 10 à 15 millimètres. Habite les mers de la Chine. La Fungia tenuis, Dana, Zooph., p. 290, pl. 18, fig. 1, 1846, pourrait bien ne pas différer de cette espèce. Elle est de l’océan Pacifique. En voici la description : « Petite, orbiculaire, presque plate et on- dulée, épaisse d’une ligne 1/2 à 2 lignes. Polypier mince et fragile, à bord subaigu; cloisons très-minces, très-finement dentelées, inégales; surface inférieure très-finement et un peu échinulée. » Dana. $ AA (page 51). —— $ BB. — Six cycles cloison- naires. 5. CYCLOSERIS PEREZI. Porpites ? Fortis, Mém. sur l’hist. nat. de l'Italie, t, IT, p. 40, pl. 5, fig. 3. 1802. | Cyclolites Borsonis, Michelin, Icon. z0oph., p. 266, pl. 61, fig. 2 (non Michelin, pl. 8, fig. 4). 1846. Cycloseris? Peresi, J. Haime in d’Archiac, Hist. des progrès de la géol., t. III, p. 229. 1850. Funginella Perezii, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. ŸL, p. 353. 1850. Cycloseris Perezi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 115. 1851. —— J. Haime, Mém. de la Soc. géol., 2e sér., t. IV, p.288. 1852. —— d'Archiacet J. Haime, Anim. foss. de l’Inde, p. 193. 1853. Polypier subcirculaire, nummiforme, à surface inférieure subplane et montrant une épithèque rudimentaire ; surface supérieure à peine convexe. Fossette centrale peu prononcée, arrondie ; six à sept cycles cloisonnaires. Cloisons droites, minces, assez serrées, finement et régu- lièrement dentées, striées latéralement, inégales en saillie ; celles des trois premiers cycles plus élevées que les autres. Diamètre, de 3 à 4 centimètres ; hauteur, 1. Formation éocène : environs de Nice; Gap; Faudon, Saint-Bonnet (Hautes-Alpes). 6. (CYCLOSERIS ANDIANENSIS. Cyclolites andianensis, d’Archiac, Mém. Soc. géol. de France, 2e sér., t. IIE, p. 401, pl.8, fig 1. 1850. Cycloseris andianensis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.127. 4851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 114. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 495, pl. 56, fig. 6. Polypier circulaire ou subcirculaire, nummiforme, très-plat, à sur- FONGIDES. | 53 face infériedre plane, et montrant des côtes distinctes seulement près du bord extérieur. Fossette calicinale circulaire, large et très-profonde, proportionnellement au peu d'épaisseur du polypier; six eyeles, mais le dernier très-inégalement développé; les systèmes inégaux et difficiles à reconnaître. Cloisons inégales, assez minces, sensiblement droites, montrant latéralement des stries peu prononcées. Diamètre, de 12 à 16 millimètres; épaisseur, 1 1/2. Formation éocène : Biarritz. 7. CYCLOSERIS NICÆENSIS. Cyclolites niciensis, Michelin, Icon. z00ph., p. 266, pl. 61, fig. 1. 1846. Funginella niciensis, D'Orbigny, Prod. de pal., t. IL, p. 333. 1850. Cycloseris niciensis, Milne Edwards etJ. Haime, Polyp. foss. des terr.paléoz., p. 127. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. ii W p. 114. 1851. Cycloseris nicæensis, J. Haime, Mém. de la Soc. dx de bis 2e sér., t. IV, p.288. 1852. Polypier assez mince, un peu oblong et à bords irréguliers. Fossette centrale peu marquée, subcireulaire ; six cycles cloisonnaires. Cloisons assez droites : celles des trois premiers ordres égales et un peu fortes; les autres plus minces. Hauteur, 1 centimètre; grand axe, 8; petit axe, 6. Formation éocène : comté de Nice. $ AA (page 51). —— $ BBB. — Cing cycles cloison- naires, 8. CYCLOSERIS CENOMANENSIS. Actinoseris cenomanensis, D'Orbigny, Prod. de pal., t. III, p. 180. 1850. Cycloseris cenomanensis, Milne Edwrds et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.127. 1854. — Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 115. 1851. Polypier circulaire, nummiforme, large de 10 à 15 millimètres pour une épaisseur de 2 ou 3, très-peu convexe en dessus, légèrement con- cave en dessous, et presque lisse au centre. Les côtes assez saillantes vers la périphérie du polypier, et alternativement un peu inégales. Fossette calicinale petite et circulaire. Cloisons droites, un peu sail- lantes, un peu inégales, minces, unies par des synapticules bien déve- loppés et sensiblement verticaux. Groupe de la craie tuffeau : le Mans. Nous rapportons avec doute au genre Cycloseris deux espèces de nous n’avons pas pu étudier par nous-mêmes : C.? pRovincIALIS, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. 54 ZOANTHAIRES SCLÉRODERNHÉS APORES. pal. ete., p. 127, 4851.— Actinoseris provincialis, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. II, p. 203. Groupe de la craie tuffeau. C. FiLAMENTOSA, Milne Edwards et J. Haïme, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 127, 1851. — Fungia filamentosa, Forbes, Geol. trans, t. VIL, p. 163, pl. 19, fig. 11. 1830. Groupe de la craie blanche : Pondichéry. La Fungia lenticularis, Russo, Hist. natur. de l’Europe mérid., t. V, p.358, 1826, paraît appartenir à ce genre, mais est tout-à-fait indéter- minable. Elle est fossile de la Trinité. M. Bronn (Index paléont.), p. 374, l’appelle Cyclolites lenticularis. Genre XIV. GYROSERIS. Gyroseris, Reuss, Characteristik der Kreideschichten in den Ostalpen, Mém. de l'Acad. de Vienne, t. VIE, p. 126. 1854. Polypier simple, de forme presque trochoïde, libre, mais pré- sentant des traces d’un pédoncule très-étroit. Fossette large et évasée; columelle grande et papilleuse. Cloisons non débordantes. Ce genre, établi récemment par M. Reuss, ne nous est connu que par la description et les excellentes figures que ce zoologiste en a données. On n’en a trouvé encore qu’une seule espèce. GYROSERIS PATILLARIS. Gyroseris patellaris, Reuss, loc. cit., p. 126, pl. 7, fig. 12-15. Polypier très-évasé. Muraille irrégulièrement costulée. Calice peu profond et à bords très-épais. Columelle formée d’un groupe de tu- bercules arrondis. Cloisons subégales et fortement crénelées sur le bord. Diamètre, 25 millimètres. Craie de Goseau. Genre XV. DIASERIS. Fungia (pars), Michelin, Mag. de z00l1., t. V, 1843. Diaseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. FE SC., {. XXIX, p. 72, 1849. Le polypier est simple, libre et discoïde; il a une muraille nue et costulée, et il présente la même structure que les Cycloséris ; mais à l’état jeune il est formé d’un certain nombre de lobes pétaliformes séparés, qui plus tard se soudent plus ou moins in- complètement par leurs bords. FONGIDES. : 55 Nous ne connaissons dans toute la classe des Coralliaires au- cun autre exemple de ce mode de constitution. “ Les Diaséris appartiennent à l’époque actuelle. 1. DIASERIS DISTORTA. (PI. D 12, fig. 4.) Fungia distorta, Michelin, Mag. de x001., t. V (Zooph.), pl. 5. 1843, Diaseris distorta, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p.xlix. 1850. — Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.118. 1851. Polypier subdiscoïde, assez mince, à contour irrégulièrement circu- laire, composé de 4,5 ou 6 pièces inégales et incomplètement soudées, qui ne correspondent pas aux systèmes cloisonnaires. Plateau commun un peu concave, montrant les lignes de soudure de différentes pièces. Côtes distinctes, granulées, un peu flexueuses, alternativement un peu inégales, très-peu saillantes. Surface supérieure très-légèrement con- vexe vers le milieu. Fossette centrale à peine allongée. Systèmes très- difficiles à déterminer ; il paraît y avoir sept ou huit cycles, doût le dernier serait incomplet. Les cloisons sont inégales, serrées, minces en dehors, finement et régulièrement crénelées sur leur bord, granuloso- striées latéralement, un peu flexueuses. Les cloisons prineipales s’é- paississent graduellement dans leurs parties voisines du bord interne, lequel est toujours mince; celles d’ordres inférieurs s’unissent à leurs voisines des premiers cycles. Diamètre, 5 centimètres; hauteur. 1. Patrie inconnue. 2. DIASERIS FREYCINETI. Diaseris Freycineti, Milne Edivards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 118. 1851. Nous donnons ce nom à des fragments d’une autre espèce qui se trouvent äans la collection du Muséum d’histoire naturelle, et qui pro- viennent de l’expédition du capitaine Freycinet. Ils diffèrent par la moindre taille des cloisons, qui sont aussi beaucoup plus serrées, plus épaisses extérieurement et plus crépues. Patrie inconnue. Genre XVI. PSAMMOSERIS. she (pars), J.E. ere Ann. and Mag. of Nat. Hist., 2° sér., 4. V, p. 0, 1850. Psammoseris. Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., dise p. 127, 1851. Le polypier est très-peu élevé et fixé sur une coquille qu’il 56 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. entoure de toutes parts, si ce n’est devant le péristome de celle- ci. La muraille est épaisse, nue, fortement granulée et à peine striée en dessous. La columelle est papilleuse, Les cloisons sont peu élevées, très-épaisses, couvertes sur leur bord libre et sur leurs faces, de grains très-saillants et extrêmement serrés; celles de l'avant-dernier cycle beaucoup plus développées que celles du dernier et rapprochées entre elles au-devant de ces der- nières. Ce zoophyte est remarquable par son mode d’adhérenee et par sa structure extrêmement granuleuse. PSAMMOSERIS HEMISPHERICA. Heterocyathus hemisphericus, J.E. Gray, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 2 sér., . t. V, p. 410. 1850. Psammoseris hemispherica, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. pa- léoz., etc. (Arch. du Mus., 1. V), p.127. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 116. 1851. Polypier extrêmement court; quatre cycles complets. Toutes les cloi- sons inégales, suivant les ordres auxquels elles appartiennent; les pri- maires très-épaisses, surtout près de la columelle. Les plus étendues après elles sont celles du quatrième ordre; puis viennent les secon- daires, celles du cinquième ordre, et enfin les tertiaiges, qui sont beau- coup plus petites que toutes les autres. Toutes ces cloisons sont fort serrées, peu élevées, et ont leur bord faiblement arqué. Hauteur du polypier, 4 millimètres ; son diamètre, 12. Habite les mers de la Chine. Genre XVIL STEPHANOSERIS. Heterocyathus (pars), Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. IX, p. 324, 1848. Stephanoseris, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 127, 1851. Le polypier est très-court et fixé sur une coquille qu'il entoure de toutes parts. La muraille est très-développée, nue, fortement granulée et à peine striée en dessous. La columelle est papil- leuse et peu développée. Les cloisons sont très-élevées, suben- tières et très-granulées latéralement; celles de lavant-dernier cycle sont plus développées que celles du dernier. Il existe des palis devant tous les cycles, le dernier excepté. Nous avions primitivement décrit, parmi les Hétérocyathes, FONGIDES. | 57 dans la famille des Turbinolides, l'espèce qui sert de type à ce genre ; elle s’en rapproche en effet beaucoup par ses palis et ses cloisons subentières; mais un examen plus approndi de la struc- ture de son sclérenchyme a porté M. Haime et nous à croire qu’elle est en réalité mieux placée parmi les Fongides où la re- tient son affinité bien évidente avec la Psammoséris : elle paraît ne différer de cette dernière que par ses cloisons plus débor- dantes et par ses palis. Du reste, il est remarquable que c’est le seul Coralliaire de cette famille qui présente ce dernier ca- ractère. STEPHANOSERIS ROUSSEAUI. Heterocyathus Roussæanus, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. IX, p. 324, pl. 10, fig. 9. 1848. Stephanoseris Rousseaui, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. pa- léoz., etc. (Arch. du Mus., t. V), p.127. 1851.— Ann. des sc. nat., 3° sér , t. XV, p. 117. 1851. AIS Polypier à base plus large que le calice ; le milien de la surface inférieure hérissé de grains papilleux; les côtes ne commencant à se montrer que sur les côtés de cette surface : elles sont extrêmement iné- gales et hérissées de gros grains ramifiés ; les primaires, les secondaires et les tertiaires excessivement larges, surtout ces dernières, et princi- palement dans leur partie inférieure ; celles des deux autres ordres bien distinctes, mais très-fines. Quatre cycles de cloisons ; six systèmes égaux. Cloisons non débordantes en dehors, épaisses, s’amincissant graduellement de dehors en dedans; le bord extérieur de celles du dernier cycle finement denticulé et échancré à leur point de jonction avec la côte. Palis un peu étroits. Hauteur totale, 10 millimètres, dont il faut retrancher 4 pour la place occupée par la coquille; diamètre du calice, 10; celui de la base, un peu plus; cloisons primaires débor- dantes de 2 1/2. Habite Zanzibar. Genre XVIII. TROCHOSERIS. Anthophyllum (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 149, 1844. Trochoseris, Milne Edwards et J. Haïime, Compt.-rend. de l'Acad. des Sc.,t. XXIX, p. 72, 1849. Le polypier est simple, trochoïle ou cylindroïde et adhérent. La muraille est nue et présente sur toute sa hauteur des stries costales fines. La columelle est papilleuse. Les cloisons sont très- nombreuses et très-fortement granulées sur leurs faces latérales. Les Trochoséris sont, avec les Gyroséris, Psammoséris et Ste- 58 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. phanoséris, les seules espèces simples et fixes de la famille des Fongides; elles s’en distinguent bien par leur forme générale et leurs cloisons très-nombreuses et non débordantes. Des divers Trochoséris connues, l’une #st vivante et les au- tres se trouvent à l’état fossile dans les terrains crétacés et ter- tiaires. . 1. TROCHOSERIS STOKESI. Trochoseris Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 119. 1851. Holoseris crispa, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d'Urville, Zool., t. V, pl. 29, fig. 3. 1854. (Non Milne Edwards et J. Haime.) Polypier très-mince, fixé par un pédoncule médiocrement large et court, subcupuliforme, à bords irrégulièrement circulaires. La surface inférieure présente des stries costales très-fines, alternativement iné- gales, peu distinctes, surtout près de la base. Surface supérieure con- cave, à fossette centrale petite, à peine oblongue. Columelle délicate- ment trabiculaire. Sept à huit cycles cloisonnaires, systèmes un peu irréguliers. Cloisons fines, toutes très-peu élevées, inégales en étendue, à bord finement lacinié, granulées et échinulées latéralement, un peu épaissies dans le voisinage du bord interne, qui reste toujours mince ; les petites s’unissent en dedans à leurs voisines des ordres supérieurs. Hauteur, 2 centimètres ; diamètre, 7. Habite les Philippines. ‘ 2. TROCHOSERIS DISTORTA. os Caryophylloïde simple, Guettard, Mém. sur le sc., t. III, p. 450, pl. 21, fig. 9. 1770. Anthophyllum distortum, Michelin, Icon. z0oph., p.149, pl. 45, fig. 8. 1844. Trochoseris distorta, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlix. 1850. —— D'Orbigny, Prod. de mal., t. IX, p. 426. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.119. 1851. Polypier fixé par une large base, médiocrement élevé, à hords étalés et lobés. Murailles nues, formées de feuillets très-minces qui le recou- vrent,et montrant des côtes serrées, alternativement un peu inégales, subgranulées et un peu irrégulières, mais non bifurquées. Calice large, à contours inégaux et sinueux, en général peu profond. Fossette cen- trale bien marquée, faiblement oblongue, montrant au fond une colu- melle formée de papilles inégales et très-serrées. Sept ou huit cycles cloisonnaires ; les systèmes peu complets, mais cependant en général faciles à reconnaître. Cloisons assez minces, très-serrées, à bord libre presque horizontal et finement dentelé, généralement mince; pourtant les principales sont un peu épaissies, surtout en dedans. Les faces laté- FONGIDES. D: rales sont couvertes de grains très-saillants et très-serrés. Hauteur, 2 ou 3 centimètres ; largeur variant de 3 à:6, ou même plus. Formation éocène : Auvert, Valmondois, Chars près Marinne, Nesle. M. D’Orbigny cite Assy. 3. TROCHOSERIS ? LOBATA. Trochoseris lobata, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VI, p.126, pl. 18, fig. 1 et 2. 1854. Ce polypier est fixé par une très-large base et ressemble beaucoup au précédent, mais est plus élevé et paraît être beaucoup plus com- pacte. Nous ne le connaissons que par l’ouvrage de M. Reuss, et ce n’est pas sans quelque hésitation que nous lui avons conservé la place assignée par ce naturaliste. Trouvé dans la craie de‘Gosau. Nous croyons devoir rapporter à ce genre le fossile décrit récem- ment par M. Catullo, sous le nom de Fungia berica (Dei terreni di Sedimento superiore delle Venezie, p. 29, pl. 1, fig. 17). C’est un poly- pier subdiscoïde, à bords ondulés, multicloisonné et de grande taille. Il appartient au calcaire grossier. Genre XIX. CYATHOSERIS. Payonia (pars), Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 331, 1830. Meandrina (pars) et Agaricia (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 155 et 156, 1843. Cyathoseris, Milne Edwards et J, Haime, aus à “rend. de l'Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72, 1849. Oulophyllia (pars), D'Orbigny, Prodr. de pal., t. D. 426, 1850. Le polypier est composé, adhérezt.et plusioù moins trochoïde, Les calices sont superficiels et assez distinctement radiés. Les cloisons sont longues et épaisses, confluentes et très-fortement granulées latéralement. Le plateau commun est nu.et strié exté- rieurement. Quelquefois il forme des plis rentrants qui s'élèvent de manière à constituer des lobes ou des collines à la surface du polypier. Les Cyathoséris présentent une structure très-semblable à celle du genre précédent; ce sont en quelque sorte des Trocho- séris composées. Elles appartiennent à la formation éocène des environs de Paris. 60 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMES APORES. 4. CYATHOSERIS INFUNDIBULIFORMIS. Pavonia infundibuliformis, Blainville, Man. d’actin., p. 366. 1830. Agaricia infundibuliformis, Michelin, Icon. #00ph., p. 156, pl. 43, fig. 12. 1845. Cyathoseris infundibuliformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals. Intr., p. xlix. 1850. —— D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 426. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 120, 1851. Polypier subcyathoïde, fixé par ur large pédoncule, à platean com- mun finement strié de côtes peu inégales, à bords lobés et repliés en dedans, de manière à former à la surface supérieure des crêtes ou des collines. Le calice central plus grand que les autres ; tous ont une fos- sette bien marquée et une columelle délicatement papilleuse. Une vingtaine de cloisons par calice, en général peu inégales en étendue, mais un peu irrégulières; quelques-unes épaisses en certains points ; leur bord présente des crénelures serrées, êt leurs faces sont couvertes de grains très-rapprochés. La hauteur des exemplaires est de 3 ou 4 centimètres, rarement plus. Formation éocène : Auvert, Valmondois. 2. (CYATHOSERIS VALMONDOISIACA. Meandrina valmondoisiaca, Michelin, Zcon. z300ph., p. 155, pl. 43, fig. 13. 1843. Cyathoseris valmondoisiaca, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des lerr. paléoz., p. 128. 1851. Oulophyllia valmondoisiaca, D'Orbigny, Prod., t. IN, p. 426. 1850. Cyathoseris valmondoisiaca, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., ce sér., t. XV, p. 121. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 425, pi. 56, fig. 7. Ce polypier diffère de la C. infundibuliformis en ce que les cellines arrivent presque jusqu’au centre, et séparent des séries calicinales sim- ples. Nous sommes portés à croire que ce n’est qu’une variété de l’es- pèce précédente. Formation éocène : Auvert, Valmondois. D’Orbigny ajoute Assy et Bouconvillers. 3. CYATHOSERIS HAIDINGERI. Cyathoceris Haïdingeri, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. p. 126, pl. 20, fig. 7 et 8. Polypier cyathiforme; muraille ondulée et fortement costulée. Ca- FONGIDES. : | 61 lices subégaux et groupés très-irrégulièrement. Cloisons épaisses et fortement crénelées. Craie de Gosau. 4. CYATHOSERIS RARISTELLA. Cyathoseris raristella, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t VII, p. 127, pl. 20, fig. 9. Cette espèce, de même que la précédente, ne nous est connue que par le travail de M. Reuss; elle offre des calices plus écartés et à cloisons plus épaisses. Craie de Gosau. Genre XX. MÆANDROSERIS. Mœæandroseris, Louis Rousseau, Voy. au pôle sud de D’Urville, Zool., t. V, p. 121, 1854. Le polypier est composé, adhérent, épais et méandrinoïde. Le plateau commun est nu, sublobé et finement costulé. Les calices se groupent en séries linéaires simples; ils sont séparés par des collines simples et très-peu saillantes. Les centres calicinaux sont bien distincts et présentent une columelle papilleuse. Les cloi- sons sont bien radiées, assez nombreuses, très-granulées et très- crépues. | Ce genre se distingue du précédent par la présence de collines murales indépendantes du plateau commun qui limitent les sé- ries calicinales. Les deux espèces connues appartiennent à la période actuelle. 1. MzÆaNDROSERIS BOTTÆ. Mœæandroseris Bottæ, Louis Rousseau, Voy. aw pôle sud de Dumont d’Ur- ville, Zool., t. V, p.121; Zooph., pl. 28, fig. 1. 1854. Polypier arrondi, adhérent dans une faible étendue, convexe en des- sus. Plateau commun un peu bosselé, marqué de stries très-délicates, serrées, alternativement inégales, finement dentées et un peu flexueu- ses. Columelle papilleuse, bien développée et enfoncée.On compte dans chaque calice de 30 à 40 cloisons qui sont serrées, légèrement épais- sies dans leur milieu, alternativement inégales, très-granulées latéra- lement et à bord régulièrement dentelé et crépu. La largeur des calices est de 7 ou 8 millimètres. Fossile des dépôts récents des bords de la mer Rouge. 62 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES, 2. MAÆANDROSERIS AUSTRALIÆ. Mœandroseris Australiæ, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Ur- ville, Zool.,t. V, p.122; Zooph., pl. 98, fig. 2. 1854. Polypier en masse convexe, gibbeuse, présentant même quelquefois à sa surface des crêtes et des tubercules irréguliers. Séries calicinales: courtes, un peu confuses, séparées par des collines très-peu saillantes. Les centres calicinaux bien distincts. Columelle papilleuse assez bien développée. Cloisons serrées, minces, très-crépues. On en compte une vingtaine par calice; elles sont peu inégales en épaisseur, mais de grandeurs variables, les petites s’unissant fréquemment à leurs voi- sines d'ordre supérieur par leur bord interne. Largeur des calices 3 millimètres. Habite l'Australie. Genre XXI. COMOSERIS. Pavonia (pars) et Meandrina (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 98 et 100, 1843. Siderastrea (pars), MCoy, An. and Mag. of Nat. Hist., 2€ sér., t. XI, p. 419, 1848. Comoseris, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 12, 1849. Le polypier est épais et a un plateau commun recouvert d’une épithèque complète. La surface supérieure est couverte de calices serrés, confluents et séparés en certains points par des collines irrégulières. La columelle est rudimentaire. Les cloisons sont un peu irrégulières et unies par des synapticules spiniformes. Ce genre se distingue bien des Cyathoséris et des Méandro- séris par l’épithèque qui recouvre son plateau commun; ce ca- ractère ne se retrouve pas ailleurs parmi les Fongides composées. Les quatre espèces que nous connaissons appartiennent à la formation jurassique. $ A. — La largeur des calices étant de 2 mullimètres où un peu plus. 4. COMOSERIS IRRADIANS. Siderastrea meandrinoides, M'Coy, An. and Mag. of Nat. Hist., 2e sér., t, XI, p. 419. 1848. (Non Pavonia meandrinoides, Michelin.) Comoseris irradians, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 161, tab. x1x, fig. 4. 1851.— Ann. des sc. nat., 5° sér.,t. XV, p. 139. 1851. F à à OR FONGIDES. 63 Comoseris irradians , Etalon, Etudes paléontolog. sur le Haut-Jura, p. 121 (Mém. d. lu Soc. d'Emulation du. Doubs. 1859). Polypier orbiculaire ou sublobé, libre ou fixé par une très-petite portion du plateau commun; épithèque circulairement plissée. Sur- face supérieure convexe, inégale, et ordinairement divisée en un cer- tain nombre de vallées rayonnantes, irrégulières, par des collines saïl- lantes qui ressemblent beaucoup à celles de l’Aspidiscus. La plupart de ces collines sont droites ou légèrement flexueuses, et souvent se rencontrent vers le centre du polypier, mais sont plus ou moins régu- lièrement centrifuges vers le bord de la masse commune. Dans quel- ques exemplaires elles sont séparées par des dépressions très-larges, peu profondes, contenant de nombreux calices disposés sans ordre ; mais ordinairement elles se multiplient davantage, surtout vers la circonférence du polypier, et souvent chaque vallée contient seulement une seule rangée de calices. Les calices sont donc originairement épars; le centre de chacun d’eux estrendu distinct par l'existence d’une petite fossette bien marquée; mais ils sont complètement confluents car leur circonférence, et leurs cloisons passentsans interruption d’une chambre viscérale dans une autre. Les rayons septaux se redressent sur les collines et y deviennent parallèles ; ils rencontrent au sommet de ces crêtes ceux du côté opposé, et s’y unissent sans présenter aucune trace de sillon ou de séparation entre eux. Columelle représentée seu- lement par une ou deux papilles qui paraissent être simplement les denticulations internes de quelques-unes des cloisons. Il y a seulement deux cycles complets; quelquefois, mais rarement, on trouve quelques cloisons tertiaires, et le nombre total des rayons septaux est, par con- séquent, douze, quatorze ou seize. Ils sont tous assez épais ; leur bord est fortement crénelé, et 1ls sont unis latéralement par de nombreuses synapticules isolées. Les cloisons secondaires ne sont pas aussi grandes que les primaires, et souvent s’y unissent par leur bord interne. Quel- ques cloisons sont droites, mais la plupart sont plus ou moins courbées au point où elles passent d’un polypiérite dans un autre. La largeur des calices n’est guère plus de 2 millimètres. Groupe oolitique moyen : Valfin, dans le Haut-Jura ; Steeple-Ash- ton ; Malton, en Angleterre. Cette espèce porte dans le musée de Bonn le nom manuscrit de Meandrina Gallir, Goldfuss. 2. (COMOSERIS VERMICULARIS: Meandrina vermicularis, M'Coy, Ann. of Nat. Hist., S. 2, V.2, p. 402. 1848. Comoseris vermicularis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 122, tab. xxiv, fig. 1. 1851.— Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 140. 1851, —— Pictet, Traité de Paléontol., t. 1V, p. 426, pl. 56, fig. 8. Polypier convexe; à surface supérieure couverte de crêtes épaisses, 64 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. tranchantes, très-flexueuses, un peu rameuses et très-rapprochées entre elles. Cloisons murales très-minces, très-serrées, et montant parallèle- ment entre elles jusqu’au sommet des crêtes où l’on distingue une ligne murale très-délicate; environ 40 de ces cloisons occupent l’espace d’un centimètre, et elles varient un peu en grandeur alternativement. Les vallées comprises entre les crêtes sont profondes, mais peu larges, de façon que lorsque la structure du polypier est masquée par des incrustations, on croit voir une Méandrine ; mais dans les échantillons en bon état de conservation, il est facile de reconnaître que les vallées renferment une série ordinairement multiple de calices distincts dont les cloisons sont confluentes, mais dont les fossettes sont bien délimi- tées. Dans chaque calice on trouve 12 cloisons, très-serrées, un peu épaissies vers le milieu, et faiblement denticulées sur le bord. Dans les polypiérites situés au fond de ces dépressions, la plupart des cloi- sons suivent la direction générale de la vallée; mais dans ceux qui sont situés plus près du sommet des collines, la plupart des cloisons se disposent perpendiculairement à à la ligne murale ; quelques-unes d’entre elles seulement sont plus ou moins courbes. Diamètre des ca- lices, environ 2 1/2 millimètres; largeur des vallées, de 5 à 8 milli- mètres. Groupe oolitique inférieur : Bath; Leckhampton. $ AA. — La largeur des calices étant au moins de 3 milli- mèlres, 3. COMOSERIS? TUBEROSA. Pavonia tuberosa, Goldfuss, Petref., p. 42, tab. xn, fig. 9. 1826. Oulophyllia ? tuberosa, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XI, p. 270. 1849. Les séries calicinales sont longues, presque toutes parallèles, sim- ples, et larges de 3 millimètres; les calices serrés et à centres bien distincts. Groupe oolitique moyen : Wurtemberg. 4. (COMOSERIS MÆANDRINOIDES,. Pavonia meandrinoides, Michelin, Icon. z00ph., p. 109, pl. 22, fig. 3. 1843. Meandrina Edwardsii, ibid., p. 98, pl. 18, fig. 6. 1843. Latomeandra Edwardsii, Milne Edwards et J. Haime, Ann. sc. nat., 5° sér., t. XI, p. 272. 1849. Comoseris meandrinoides, D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 40. 1850. Microphyllia Edwardsii, D'Orbigny, ibid. p. 40. Comoseris meandrinoides, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., etc. (Arch. du Mus.,t. V), p.131.1851.— Ann. des sc.nat., 3° sér., t. XV, p. 141. 1851. FONGIDES. 65 Comoseris meandrinoides, Etalon, Etudes paléontolog. sur le Haut-Jura, p. 122 (Mém. de la Soc. d'Emulation du Doubs. 1859). Polypier subsphérique. Collines extrêmement flexueuses et très- longues, inégalement espacées, peu saillantes. Calices épars, à centres distincts, mais à peine indiqués par une fossette centrale. Douze ou quatorze cloisons un peu épaisses, confluentes et un peu flexueuses, peu inégales. Largeur des calices, de 3 à 4 millimètres. Groupe oolitique moyen : Département de la Meuse. M. D'Orbiény cite la Rochelle, Tonnerre, Chatel-Censoir et Saint-Puits (Yonne). L’A garicia irregularis, D'Orbigny (Prod., t. II, p.39), est une Como- séris indéterminable ; elle est de Chatel-Censoir. Nous sommes portés à croire que l’Agaricia elegans, Michelin (Icon., p. 102, pl. 19, fig. 4), est une jeune Comoséris. , Genre XXII LOPHOSERIS. Pavonia (1) (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert., t. IL, p. 238. 4816. Agaricia (pars), Schweïigger, Handb. der Petref., p. 415. 1820. Lophoseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé, adhérent, foliacé et il s'élève ordinai- rement sous forme de crêtes ou de lobes irréguliers qui sont cou- verts de calices radiés et confluents. On ÿ remarque souvent des collines ou des carènes saillantes, mais dont la direction est toujours verticale et non transverse et qui paraissent être, non pas des analogues de collines murales, mais des commencements de nouvelles crêtes calicifères. La columelle est tuberculeuse et quelquefois rudimentaire. Le plateau commun est nu et finement strié. La forme très-mince des expansions du polypier des Lo- phoséris distingue bien ce genre des Fongides composées que nous avons décrites précédemment. Toutes les espèces connues appartiennent à l’époque actuelle. (1) Nous avons changé ce nom, parce que Hubner l'avait employé avant 1816, pour désigner un genre de Lépidoptères. Coralliaires. Tome 3. 5 66 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ A. — Le polypier formé de lames dressées qui présentent des calices sur leurs deux faces. $ B. — Carènes verticales plus ou moins nombreuses sur les faces latérales des lames dressées. 4. LOPHOSERIS CRISTATA. Grand agaric, Favanne, Catal. ou descr. du cabinet de M. de ***, p. 453, pi. 8, fig. 204. 1784. Madrepora cristata, Ellis et Solander, Zooph., p. 158, tab. xxx, fig. 3-4. 1786. Madrepora cristata, Gmelin, Linn. syst. nat., éd. 13, p. 3758. 1789. Madrepora toletiformis, Esper, Pflanz., t. I, Forts., p. 61, Madr., tab, Lwe. 1797. Pavonia boletiformis, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 40. 1816. — 2e édit., p. 578. Agaricia boletiformis, Schweigger, Handb. der Petref., p. 415. 1820. Pavonia boletiformis, Lamouroux, Exp. méth., p. 535, pl. 51, fig, 3 et 4. 1824. —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 604. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XX XVIII, p. 168. 4825, —— Bhinville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 330. 1830. —— Ebrenberg, Coral. des roth. Meeres, p. 105. 1834. Pavonia agaricites, Milne Edwards, Aflas du règne anim. de Cuvier (Zooph.), pl. 84, fig. 2. | Lophoseris boletiformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlix. 4850. Lophoseris cristata, Milne Edwards et J, Haime, Aun. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 121. 1851. Polypier en tuffe formée de lames dressées, lobées et cristiformes, couvertes de calices sur leurs deux faces ; ces lames sont assez minces, surtout près de leur bord, en général assez larges, quelquefois coales- centes, et elles donnent souvent naissance à des crètes ascendantes ou à des lignes verticales saïllantes. Les calices sont assez serrés, et les rayons septo-costaux par conséquent médiocrement allongés. Fossette centrale bien distincte et un peu profonde. Columelle représentée par un petit tubercule souvent rudimentaire, ou nulle. Trois cycles cldisonnaires, le dernier manquant dans un ou deux des systèmes; les secondaires seulement un peu plus petites que lés primaires, qui sont uñ peu épaisses et un peu élevées; les tertiaires très-minces. Toutes sont faiblement dentées sur leur bord, un peu granulées, principale- met développées dans la direction verticale, un peu courbées dans l’autre sens. La largeur des invididus est environ de 3 millimètres ; l'épaisseur des lames frondiformes, de 4 à 6. Habite l’île de France, les Seychelles, la mer Rouge. Un exemplaire du détroit de Malacca, dont les calices sont un peu plus petits, ne nous FONGIDES. | 67 parait pas différer de cette espèce. Lamarck indique l’océan Austral en même temps que l’Indien. La Pavonia decussata, Dana (Expl. exped., Zooph., p. 329, pl. 22, fig. 4), qui est des îles Fidji, nous paraît ne pas différer de cette espèce. 2. LOPHOSERIS FRONDIFERA. Pavonia frondifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. I, p. 241. 1816. — 2e édit. p. 379. —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 605. 1824. —— Dana, Exypl. Exped., Zooph., p. 328, pl. 24, fig. 3. 4846. Lophoseris frondifera, Milne Edwards ct J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 122. 1851. Polypier formé d’expansions foliacées, lobées, arrondies au sommet, un peu irrégulières et coalescentes, ascendantes. Ces feuilles dressées sont multicarénées sur leurs faces latérales. Les centres calicinaux bien distincts ; une petite columelle tuberculeuse. Seize à dix-huit cloisons très-minces, alternativement inégales en saillie, serrées, à peine den- tées.. La hauteur est de 10 à 15 millimètres ; la largeur des calices, 2 millimètres Habite les mers australes, suivant Lamarck, M. Dana l’a recueillie aux îles Fidji et à Singapore. 3. LOPHOSERIS DIVARICATA. Pavonia divaricata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t. II, p. 240. 1816. — 2e édit., p.318. —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 605. 1824. —— Blainville, Dici. des sc. nat., t. XXX VIIX, p. 168. 4895. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 527, pl. 22, fig. 6. 1846. Lophoseris divaricata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 125, 1851. » Cette espèce ressemble beaucoup à la L. cristata par la forme et la structure de ses calices, dans lesquels cependant les cloisons sont en général un peu moins nombreuses ; mais elle en diffère par les lames frondiformes beaucoup plus serrées, plus épaisses, plus lobées, plus contournées et munies de crêtes ascendantes, mais plus ou moins obli- ques. Ces frondes sont épaisses de 5 à 7 millimètres, et les calices larges de 2 ou 3. | Habite Tongatabou. M. Dana l’a trouvée aux îles Fidji. Lamarck in- dique l’océan Indien. 68° ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ À (page 66). —— $ BB.— Pas de carènes verticales sur les faces latérales des lames dressées. 4. Lopxoserts KNORRI. Masse coralline à feuilles garnies d’un nombre infini de petites étoiles, Knorr, Delict. nat. select., p. 25, tab. À, x, fig. 4. 1760. Pavonia cristata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. II, p. 239. 1816. — 2e édit., p.377. (Non Madrepora cristata, Ellis.) —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 604. 1824. —-— Blainville, Dict. sc. nat., t. XX VIII, p. 167. 1826. , Lophoseris Knorri, Milne Edwards et J. fliime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 123. 1851. Polypier en feuilles cristiformes, lobées, très-minces. Calices disposés en lignes transversales arquées, plus rapprochés de leurs voisins de la même série que de ceux des séries inférieure et supérieure ; à fossette bien distincte, mais sans columelle ; de dix à quatorze cloïsons très-peu élevées, fines et très-granulées, alternativement inégales en épaisseur et en saillie. Epaisseur des lames calicifères, 2 ou 3 millimètres; largeur des calices, 2 millimètres. Habite les mers d'Amérique. La Pavonia formosa, Dana (op. cit., p. 325, pl. 24, fig. 2), qui est des îles de la Société, nous parait très-voisine de cette espèce. M. Dana en donne la description suivante : « En touffe hémisphérique, à feuilles minces, bifaciales, lobées, subdivisées, courbées et subcrépues. Poly- pier à feuilles épaisses d’une ligne 1/2 à 2 lignes, ordinairement aiguës sur leur bord; oririmes longues d’une demi-ligne, formant souvent des séries transverses, avec les intervalles un peu convexes et larges d’une ligne à 1 ligne 1/2. Cloisons très-délicates, très-serrées, très-peu inégales alternativement. » 5. LOPHOSERIS CACTUS. Madrepora cactus ? Forskal, Descr. anim., p. 134. Pavonia cactus, Hemprich et Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.105. 1834. (Rapporté au Madrepora cactus, Forskal.) —— Milne Edwards, Ann. de la 2e édit. de Lamarck, t. II, p.378. 1836. Pavonia cactus, Dana, Zooph., p. 324. 1846. Lophoseris cactus, Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 125. 1851. Polypier en touffe. Frondes foliacées très-minces, médiocrement ser- rées, contournées, un peu lobées. Calices à centres écartés, souvent un peu épars, mais paraissant, sur beaucoup de points, se disposer sur des lignes transversales et paralièles. Columelle bien distincte, formée par un petit tubercule. Deux cycles complets; des cloisons d’un troi- sième dans deux ou trois systèmes. Rayons septo-costaux serrés, très- FONGIDES, ve 69 allongés et subparallèles dans la direction longitudinale des frondes cristiformes, beaucoup moins développés et un peu courbés dans l’autre sens, très-peu élevés, denticulés, un peu granulés; alternativement inégaux en épaisseur, les principaux étant surtout un peu épais vers leur bord interne. Epaisseur des frondes, 1 ou 2 millimètres; grande largeur des individus, 3 ou 4. L’animal est vert et sans tentacules, suivant M. Ehrenberg. Habite la mer Rouge. Lä Pavonia prætorta, Dana, Zooph.,p. 325, pl. 22, fig. 5, qui provient des îles de la Société, nous paraît ne pas différer de cette espèce. 6. LoPHosERIS MUELLERI. Pavonia obtusangula, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.105. 1834. (Non Lamarck.) Lophoseris Mülleri, Milne Edwards ct J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 124. 1851. Cette espèce ressemble beaucoup à la L. cactus, mais a des feuilles plus épaisses et les centres calicinaux très-écartés. On distingue une petite columelle tuberculeuse. Douze rayons septo-costaux très-serrés, finement granulés, à peine denticulés, alternativement inégaux en épaisseur. Patrie inconnue. $ AA. — Le poiypier formé d’une lame étalée qui ne pre- sente de calices qu'à sa surface supérieure. 7. LOPHOSERIS EXPLANULATA. (PI. DA, fig. 2.) Agaricia explanulata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 244. 1816. — 2e édit., p. 383. (Syn. excl.) Agaricia explanata, Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 14. 1824. Agaricia explanulata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 424. 1851. Polypier largement fixé et étalé en lame mince. Plateau commun bosselé et montrant des stries costales fines, alternativement un peu inégales. Surface supérieure subgibbeuse. Calices épars, serrés, à fos- sette centrale bien prononcée. Columelle formée par un tubercule assez bien développé, mais dont la grosseur varie beaucoup dans les divers individus. Trois cycles cloisonnaires, le dernier manquant ordinaire- ment dans deux des systèmes. Cloisons assez serrées, alternativement ipégales, fréquemment géniculées en dehors, granulées latéralement, très-peu dentées sur le bord, élevées ou même subanguleuses, les prin- 70 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. cipales épaisses dans leur milieu, les autres fort minces. Epaisseur du polypier, 3 millimètres; largeur des calices, 3 ou 4. Habite probablement l'océan Indien, suivant Lamarck. ‘8. LOPHOSERIS DIFFLUENS. Astrea diffluens, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p.266. 1816. — 2e édit., p. 416. Astrea diffluens, Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 128. 1824. | Agaricia diffluens, Blainville, Man. d'actinol., p. 361. Lophoseris diffluens, Milne Edwards et J. Häime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t XV, p. 195. 1851. Polypier en lame mince, étalée ét paraïssant être encroûtante ; à sur- face plane ou très-légèrement gibbeuse, montrant rarement quelques lignes un peu saillantes. Calices épars, serrés, à fossette centrale très- petite et peu profonde. Columelle rudimentaire ou nulle. Dix ou douze cloisons peu serrées, également minces, alternativement inégales en étendue, peu dentelées et peu granulées, un peu flexueusés, mais non géniculées. Epaisseur du polypier, 3 millimètres ; largeur des calices, de 2 millimètres et demi à 8. Patrie inconnue. 9. LoPHOSERIS EHRENBERGI. Lophoseris Ehrenbergi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 125. 1851. Polypier fixé par son milieu, formé d’une lame médiocrement mince et étalée. Plateau commun bosselé et montrant des stries costales assez fines, alternativement inégales. Surface supérieure légèrement gib- beuse, montrant rarement de légères lignes saillantes. Calices épars ou disposés sur des lignes obscurément concentriques à fossette centrale très-petite et peu profonde. Columelle papilleuse rudimentaire. Vingt à vingt-quatre cloisons assez minces et toutes également serrées, cré- nelées et denticulées, alternativement inégales en étendue, flexueuses ou subgéniculées en dehors; les petites fréquemment soudées à leurs voisines par leur bord interne. Epaisseur du polypier au moins 4 cen- timètre ; largeur des calices, 5 milhmètres. Fossile des dépôts récents de l'Egypte. 10. LoPHOSERIS? VENUSTA. — (Pavonia venusta, Dana, Expl. exped., Zovph., p.326,1846.)—«En touffe hémisphérique; feuilles minces, bi- faciales, lchées, subdivisées, courbées et fortement crépues. Polypier à feuilles plus minces que dans la formosa; oririmes tout-à-fait pe- tites, souvent dépassant un peu 1/2 ligne; interstices tout-à-fait plans, souvent larges de 2 lignes 1/2; cloisons très-délicates, alter- nativement très-inégales. » Dana. FONGIDES. À 71 11. Lopmoseris ? DaNAI.—{Pavonia boletiformis, Dana, op. cit., p. 327, pl. 22, fig. 7. Non Lamarck.) — « Subhémisphérique ; feuilles bifa- ciales, minces, ondulées et un peu crépues ; les lobes excèdent rare- ment un pouce en largeur, à bords aigus et ordinairement sinueux. Polypier à surface égale et non carénée. Cloisons lâches. Oririmes souvent longues d’une ligne 1/2. — Habite la mer Soloo. » Dana. 12. Lopnoseris? LATA.— (Pavonia lata, Dana, op. cit., p. 330, pl. 23, fig. 1.) — « Très-grande, à feuilles larges d’un pied, planes où légè- rement ondulées, épaisses à la base d’un demi-pouce à 3/4 de pouce, à bords minces et à peine lobés. Polypier à bords fragiles et à sur- face tout-à-fait lisse; cloisons lâches; oririmes longues d’une ligne et demie et rarement disposées en séries transverses. — Habite les îles Fidji. » Daua. 13. LopnosEris? CRASSsA. — (Pavonia crassa, Dana, op. cit., p. 331, pl. 23, fig. 2.) — « Très-grande, à feuilles larges de 6 à 9 pouces, irès-fortes, presque plates ou un peu ondulées ou courbées, pauci- lobées, dressées, agrégées et coalescentes, à bords ordinairement aigus. Poïypier ‘sélide, à bord non fragile, à surface non carénée ; cloisons serrées; oririmes à peine oblongues, quelquefois subsériées. — Habite les iles Fidji et Singapore. » Dana. 14. LopnosEeris? cLAvUS. — (Pavonia clavus, Dana, op. cit., p. 332, pl. 24, fig. 4.) — «Dressée, cylindrique, large de 1 à 3 pouces, quel- quefois un peu comprimée, arrondie au sommet, rarement lohée et fourchue. Polypes à tentacules peu prononcés, d’un vert brillant. Polypier avec les oririmes écartées d’une ligne à 1 ligne 1/2 et plus petites au sommet; cloisons entières. — Habite les iles Fidji. » Dana. Nous doutons fort que ce Coralliaire appartienne au genre Lopho- seris et même à la famille des Fongides. Cependant, M. Dana assure que ses polypes sont de tout point semblables à ceux des Pavonies. La Pavonia latistella, Dana (op. cit., p. 332. — Astrea difftuens, Quoy et Gaïimard, Voy. de l'Astrol., Zooph., p.212, pl. 17, fig. 15 et 16); est probablement une Lophoséris encroûtante. Elle est de la Nouvelle- Irlande. Genre XXIIL PROTOSERIS. Protoseris, Mine Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 103, et . Pol. foss. des terr. pal., p. 129. 1851. Le polypier est composé et formé de lames foliacées ascen- dantes, lobées et pliées en cornet. La face extérieure de ces lames montre un plateau commun dépourvu d’épithèque et marqué de stries costales fines. La face intérieure présente des calices superficiels épars et qui ne sont jamais séparés par des collines L 4 72 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. ni par des crêtes. La columelle est papilleuse. Les cloisons sont flexueuses et confluentes. Ce genre a beaucoup d’affinité avec les Lophoséris; mais il s’en distingue bien par sa forme frondescente, la disposition de ses calices, et sa columelle papilleuse. Nous ne connaissons en- core qu’une espèce qui a été trouvée par M. William Walton dans le coral-rag d'Osmington, près Weymouth. | PROTOSERIS WALTONI. Protoseris Waltoni, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 105, tab. xx, fig. 1. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 126. 1851. Polypier subcratériforme, formé de lobes invaginés; stries costales granulées, bien marquées, quoique très-fines, et alternativement un peu plus saillantes; elles sont presque droites et s’étendent depuis la base jusqu’au bord du polypier, mais en se dichotomisant quelquefois. Le plateau commun présente quelques bourrelets transversaux dis- tincts, mais médiocrement prononcés. La surface supérieure, ou plutôt interne, est presque lisse et couverte de calices superficiels, irréguliè- rement disposés. Ces calices sont individualisés par la présence d’une petite dépression centrale ou fossette bien caractérisée, quoique peu profonde, mais ne se distinguent plus vers leur circonférence, où les cloisons d’un individu passent sans interruption dans la chambre vis- cérale d’un individu voisin. Au centre de chaque fossette calicinale, il existe une petite columelle papilleuse formée par les dents internes des cloisons. On compte de 30 à 40 rayons costaux par chaque calice, mais la moitié d’entre eux seulement arrive jusqu’à la fossette : ce sont de petites lames fines, à bords crénelés, presque toutes égales en épaisseur ; quelques-unes sont droites, les autres plus ou moins cour- bées, où même flexueuses, et plusieurs s’unissent à leurs voisines par leurs extrémités, de manière à offrir l’apparence d’une bifurcation. Groupé oolitique moyen : Osmington (Angleterre). Genre XXIV. MYCEDIUM. Agaricia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 373. 1801. Mycedium (pars), Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t. 1, p.69. 1815. Mycedia (pars), Pavonia (pars) et Phyllastrea, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 269, 323 et 339. 1846. Helioseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’ Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Mycedium, Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 130. 1851. Le polypier est composé et formé d’expansions frondiformes. FONGIDES. | 73 Les calices sont circonscrits, penchés, submamillaires et disposés en séries parallèles autour du parent qui reste ordinairement plus développé que les autres individus. Les rayons septo-costaux sont fort longs. Le plateau commun est nu et costulé. Les Mycédies ressemblent aux Apgaricies, mais elles montrent un degré de plus dans la circonscription des individus. Ce n’est guère que dans le jeune âge que les calices restent unis en sé- ries, et ils tendent toujours à s'isoler par les progrès du dévelop- pement; pourtant il faut remarquer que les divers exemplaires d’une même espèce présentent sous ce rapport d’assez grandes variations, La présence d’un parent central plus développé que les autres calices et la forme générale du polypier peuvent encore servir à distinguer ce groupe des précédents et même plus sûre- ment que le degré de rapprochement des bourrelets calicinaux ; puisqu’en se basant sur ce dernier caractère, M. Dana a été conduit à séparer du Mycedium elephantotus d'Oken, qu’il con- sidère comme une Agaricie, une espèce évidemment très-voisine qu'il nomme Phyllastrea, et qu’il place parmi les Astréides. Avant que la figure de cette espèce ne fût publiée, nous avions établi nous-mêmes, dans le t. XXIX des Comptes-rendus, le genre Helioséris, pour un beau polypier qui se rapporte à la même forme; puis, dans l'introduction de notre Monographie des poly- piers fossiles de la Grande-Bretagne et dans le t. V des Archives du Muséum, nous avions remplacé ce nom par celui de M. Dana, qui lui était antérieur ; mais ayant été à même récemmment de consulter l'ouvrage d’Oken que nous n’avions pas pu nous pro- curer plus tôt, nous avons reconnu que le Mycédium de cet au- teur avait droit de priorité sur les deux autres noms. En effet, Oken renfermait dans ce genre la Madrepora elephantotus de Pallas et la Madrepora cucullata d'Ellis, qui ne forment qu'une même espèce, et de plus la Madrepora ampliata d'Ellis, dont Ebrenberg a fait avec raison le genre Merulina. I\ est donc con- venable de laisser à celle-là la dénomination proposée par Oken. Qn doit remarquer qu’à certains égards, les Mycédies se lient aux Echinopores. Les quatre espèces connues appartiennent à l’époque ac- tuelle. = 74 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ À. — Les rayons septo-costaux peu serrés. 4. MYCEDIUM ELEPHANTOTUS. Madrepora elephantotus, Pallas, Elench. zooph., p. 168. 1666. . Madrepora cucullata, Solander et Ellis, Zooph., p. 157, tab. xzu, fig. 1,2. 1786. —— Esper, Dle Pflanz., t. 1, Forts. 83, tab. Lxvu. 1797. Madrepora elephantotus, Gmelin, Linn. Syst. nat., éd. 13, p. 3159. 1789. Agaricia cucullata, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 313. 1801. Mycedium elephantotus et cucullatum, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t.T, p. 69. 4815. Agaricia cucullata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. II, p. 242. 1816.— 2e édit., p. 380. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 54, tab. xun, fig. 4, 2. 1821. —— Blainville, Man. d'actin., p. 860, pl. 56, fig. 3. 1834. Mycedia cucullata, Dana, Zooph., p. 539. 1846. Mycedium elephantotus, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 151. 1851. Polypier fixé par son milieu, étalé en lame mince qui, en se déve- loppant, se replie et se contourne sur les bords. Surface inférieure montrant des stries costales granulées très-fines et sensiblement égales; surface postérieure montrant des calices inégalement serrés, suivant les points cù on les observe et dans les divers exemplaires. Ces calices, à l'exception du parent central et de ceux qui l’approchent le plus, ont la forme de demi-ellipsoïdes ou de nids de pigeon; et souvent plusieurs d’entre eux s'unissent par leur bord, qui est assez saillant; leur fossette est profonde, et l’on y remarque souvent une columelle saillante qui manque complètement dans un grand nombre d’entre eux. Dans le calice parent, on compte cinq cycles cloisonnaires com- plets et bien distincts; dans les autres, il y a seulement de 16 à 20 cloisons principales subégales, un peu saillantes, légèrement dente- lées, faiblement épaissies près du.bord extérieur, et alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires; elles ont toutes une direction longitudinale dans leur partie costale, et celles qui occupent les côtés des calices sont très-peu courbées. Les lames calicifères sont épaisses de 4 à 5 millimètres seulement; la grande largeur des calices varie de 3 à 5. Habite les mers d'Amérique. 2. MYCEDIUM TUBIFEX. Phyllastrea tubifex, Dana, Zooph., p. 270, pl. 16, fig. 4. 1846. Mycedium tubifex, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 132. 1851. Cette espèce, qui est des Fidji, diffère du M. elephantotus par ses cloisons moins nombreuses et ses calices plus éloignés. FONGIDES. 75 3. Mycenium OKENI. (PI. D 12, fig. 1.) Mycedium Okeni, Milne Edwards et J. Haïme, Aïn. des st. nat., 3° sér., t. XV, p. 132. 1851. Polypier en feuilles très-minces, à surface inférieure marquée de côtes serrées, médiocrement fines, alternativement inégales et cou- vertes de grains très-fins. La surface supérieure montrant des calices inégalement rapprochés, et ayant, pour la plupart, la forme de nids de pigeon, avec des bords assez saillants. Columelle spongieuse, bien développée; 18 à 20 cloisons très-minces en dedans, ainsi que dans léur partie costale, un peu épaissies sur le bord du calice, subégales, à bord fortement denté, substriées latéralement, alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Epaisseur de la lame calici- fère, environ 4 centimètre; grande largeur des calices, un peu plus. Patrie inconnue. Cette espèce ressemble beaucoup, sous certains rapports, aux Echi- nopores, et notamment à VE. aspera; cependant elle s’en distingue tout de suite par ses calices penchés. $ AA. — Les rayons septo-costaux serrés. 4, MYCEDIUM ELEGANS. (PL. D19, fig. 2.) Madrepora elephantotus?, Esper, Die Pflanz., t. 1, p. 126, tab. xvin. 4791. (Non Pallas.) Agaricia elephantotus?, Schweigger, Handb, der Natury., p. A5. 1820. Pavonia elephantotus, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 324. 1816. Fe elegans, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend., t. XXIX, p. 72. Mycedium elegans, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat , 3° sér., t. XV, p. 132. 1851. Polypier en lames minces, sublobées, à surface inférieure un peu bosselée et marquée de stries costales granulées très-fines et serrées, alternativement inégales. Calices épars ou irrégulièrement disposés en lignes parallèles au bord, ayant la forme de petits mamelons pen- ds, écartés. Fossette bérivale bien marquée. Columellé formée par un tubercule comprimé, Trois cycles cloisonnaires; le dernier manque ordinairement dans un système. Rayons septo-costaux inésaux, très- saillants et épais dans leur portion seplale, plus minces et très-longs dans leur portion costale, à peine dentés sur leur bord, très-finement granulés. Épaisseur des lames calicifères, 3 à 5 millimètres ; largeur 76 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. en travers des calices, près de 4. Les synapticules sont allongées et sensiblement horizontales. Habite les Indes orientales, suivant Esper. La Pavonia papyracea, Dana (op. cit, p. 323, pl. 22, fig. 3), nous paraït être le jeune âge d’un polypier appartenant à ce genre. — Mer Solo0. Genre XXV. LEPTOSERIS. Leptoseris , Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé, adhérent, très-mince. Le plateau commun est nu, et délicatement strié. Le centre de la surface supérieure est occupé par le polypiérite parent. Autour de celui- ci, on observe des calices plus petits, très-imparfaitement cir- conscrits, mais bien radiés. Les rayons septo-costaux sont très- longs. La columelle est tuberculeuse. Ce genre est très-voisin du précédent; mais il nous paraît devoir en être distingué en raison de la diffluence des calices qui sont toujours très-peu nombreux et unis par des rayons septo-costaux extrêmement étendus. Il appartient à l’époque actuelle. . 1. LEPTOSERIS FRAGILIS. Leploseris fragilis, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des sc., t. XXIX, p. 72. 1849, — Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, P. 153. 1851. —— L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d'Urville, Zoo!., t.V, p. 125; Zooph. ., pl. 29, fig. 1. 1854. Polypier en lame très-mince, subcupuliforme, fixé au milieu par un pédoncule assez gros et court. Surface inférieure un peu bosselée et très-délicatement striée de côtes inégales et serrées; les bords sont quelquefois sublobés. La surface supérieure plus ou moins concave, parcourue par &es rayons extrêmement longs, interrompus en quel- ques points seulement par des centres calisinaux peu distincts. Le calice parent plus développé que tous les autres. Une columelle tuberculeuse bien marquée. Les rayons sont finement échinulés sur leurs bords et sur leurs faces; ils sont très-serrés, tous très-peu élevés, un peu flexueux, alternativement ou de quatre en quatre inégaux en épais- Seur, surtout en certains points. Les exemplaires que nous avons 0b- servés sont larges de 8 centimètres ; leur épaisseur près du centre est de 2 ou 3 millimètres, et seulement d’un demi près du bord. Habite l’île Bourbon. FONGIDES. 77 2. LEPTOSERIS EDWARDSI. Leptoseris Edwardsi, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Urville, Zool., t. V, p.123; Zooph., pl. 29. fig. 2. 1854. Polypier en feuilles minces, infundibuliformes ou un peu irrégu- lièrement contournées. Plateau commun marqué de stries seillantes peu inégales et subflexueuses. Centres calicinaux médiocrement dis- tincts; columelle rudimentaire. Rayons septo-costaux à peine radiés, alternativement inégaux en saillie et en épaisseur, très-longs, unis latéralement par des synapticules très-visibles, à bord supérieur irré- gukèrement découpé; on en compte environ 24 par calice. Les fossettes calicinales sont un peu rapprochées dans le sens des arcs concentri- ques, mais ces arcs sont éloignés entre eux bien que d’une manière inégale. Patrie inconnue. Genre XXVI. HALOSERIS. Âgaricia (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 106. 1834. Pavonia (pars), Dana, Expl. Exped., Looph., p. 322. 1846. Haloseris, Milne Edwards et J, Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé et fixé. Il forme des expansions folia- cées très-découpées, crépues, dont la surface externe ou infé- rieure est nue et délicatement striée et la surface interne cou- verte de très-longs rayons, sur le trajet desquels on distingue à peine quelques centres calicinaux. La columelle est rudimen- taire. Ce genre, dont on connaît une seule espèce qui est vivante, se distingue bien des Lophosérigg qui précèdent par ses calices indistincts. HALOSERIS CRISPA. Agaricia crispa, Ehrenberg, Coral. des roth. Meer., p.106. 1834, Pavonia crispa, Dana, Zooph., 322. 1846. Haloseris lactuca, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. 1. 1850. Haloseris crispa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 150. 1851. — Ann. des sc. nat., 5° sér., 1. XV, p. 134. 1851, Haloseris crispa, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Urville, Zool., CV, p.120; Zooph.. pl. 27, fig. 2. 1854. (Non la figure 3 de la pl. 19, qui représente la Trochoseris Stokesi.) Polypier formant de petites lames frondescentes, extrêmement décou- 78 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. pées et contournées. La surface extérieure marquée de côtes fines peu inégales, subdichotomes, légèrement flexueuses et un peu échinulées. La surface interne parcourue longitudinalement par des rayons septo- costaux serrés, un peu inégaux de quatre en quatre, très-granulés, tuus très-peu élevés, très-longs, et interrompus sur quelques points, de ma- nière à indiquer des centres calicinaux qui restent toujours très-peu distincts. Il nous a paru que quatre cycles, dont les derniers, incomplets dans quelques systèmes, concouraient à constituer ces calices. Nous n’avons observé que de très-petits exemplaires de cette espèce, ayant seulement 3 centimètres de hauteur; les lames sont épaisses d’un millimètre. Habite les Philippines. Genre XX VII. OROSERIS. Agaricia (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 57. 1842. Oroseris, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 130. 1851. Le polypier est composé et formé de lames peu épaisses. Le plateau commun est nu ou recouvert d’une épithèque rudimen- taire. Les calices sont subconfluents ct irrégulièrement séparés par des tollines transverses subcristiformes, qui en général ne limitent pas des séries simples et ne s'étendent pas sur toute la largeur du polypier. La columelle est rudimentaire. Ce genre se rapproche beaucoup des Comoséris, maïs il en diffère par son plateau commun dépourvu d’épithèque et par la minceur plus grande de son polypier. Les espèces connues sont fossiles et appartiennent soit au terrain secondaire, soit au terrain tertiaire. + r 2 r $ A. — Collines rares et écartées. $ B. — De 24 à 26 cloisons. 1. OROSERIS SPÆLEA. Agaricia spælea, Valenciennes, Catal. du Mus. de Paris. (Mss.) Oroseris spælea, Milne Edwards et J.Ilaime, Ann. des sc. nat., 3° sér.,t. XV, p. 13%. 1851. Polypier étalé en lames minces qui se recouvrent, La surface supé- rieure traversée par des crêtes assez nombreuses et peu saïllantes, en forme d’ares concentriques, produite principalement par le bord exté- rieure relevé des séries calicinales, caractère qui rapproche cette es- FONGIDES. LE 79 pèce des Agaricies proprement dites. Entre deux crêtes qui se suivent on compte une ou plusieurs séries de calices, mais ceux-ci sont pres- que toujours entourés d’un faible hourrelet et assez écartés entre eux. 24 ou 26 rayons septo-costaux, alternativement peu inégaux, très-fins, confluents. La largeur des individus est de 4 ou 5 millimètres. Groupe oolitique moyen : Saint-Mihiel et Verdun. 2. OROSERIS PLANA. Agaricia Sæmmerringii, Michelin, Icon. z00ph., p. 105, pl. 25, fig. 2. 1843, (Non Goldfuss.) Agaricia? plana, D'Orbigny, Prod. de pal., 1. II, p. 39. 1850. Oroseris plana, Milne Edwards et J. Haine, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 131. 1851. — Ann. des sc. nut., 3e sér., t. XV, p. 138. 1851. Polypier mince, à surface subplane. Quelques collines minces et peu saillantes entre lesquelles on voit souvent plusieurs séries de cen- tres calicinaux. Ceux-ci sont bien distincts et peu profonds. Les rayons septo-costaux sont longs, parfaitement confluents, subégaux, flexueux. Il paraît y en avoir 24 par individu. (D’après M. Michelin). Groupe oolitique moyen : Mecrin et Hannonville (Meuse). $ À (page 78). —— $ BB. — Une vingtaine de cloi- sons. 3. OROSERIS APENNINA. Agaricia apennina, Michelin, Icon. zooph., p. 57, pl 12, fig. 1. 1842. (Mau- vaise.) » | Agaricia apennica, Bronn, Index palæont., t. 1, p. 19. 1848. Oroseris apennina, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pal.,etc., p.131. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 137. 1854. Polypier en lame assez mince, présentant en dessous de gros bour- relets et des stries costales fines, alternativement un peu inégales. La surface supérieure montre quelques collines courtes et peu prononcées entre lesquelles sont des calices épars à centres distincts et sans colu- melle. Cloisons alternativement très-inégales, les principales saillantes et un peu fortes, peu serrées, confluentes et plus prolongées dans une direction que dans l’autre. Epaisseur du polypier, {À centimètre en- viron; largeur des individus, à peu près autant. Formation miocène : La Superga près Turin. Cette espèce paraït se rapprocher un peu du genre Protoseris. 80 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. :$ AA, — Collines nombreuses et rapprochées, mais toujours irrégulières. 4. (OROSERIS? RAMULOSA. . Agaricia ramulosa, Michelin, Icon. z0oph., p. 224, pl. 54, fig. 8. 1845. —— D'Orbigny, Prodr. de pal., t.1, p. 323. 1850. Polypier formé de lobes ascendants ; vallées bien circonscrites, iarges de 4 millimètres. Centrés calicinaux distincts et rapprochés; présen- tant chacun 12 ou 14 cloisons peu inégales en épaisseur, assez minces. Groupe oolitique inférieur : Luc, Langrune (Calvados). C’est vraisemblablement à cette même espèce qu’appartiennent les Agaricia sulcata et convexa, D'Orbigny (1. c., p. 323). Ce sont des fos- siles de Ranville et de Luc, tout-à-fait altérés et indéterminables. 5. OROSERIS? GRACIOSA. Agaricia graciosa, Michelin, Icon. z0oph., p. 104, pl. 93, fig. 3. 4843. Oroseris ? graciosa, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., elc., p. 131. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 138. 1851. Polypier assez mince, à surface subplane. Vallées un peu irrégu- lières, simples, assez profondes, à calices peu distincts, larges de 4 millimètres. Collines inégalement saillantes. Cloisons subégales, mé- diocrement minces, serrées. (D’après M. Michelin.) Groupe oolitique moyen : Sampigny. Voici les noms des fossiles mentionnés par M. D’Orbigny, qui nous paraissent devoir rentrer dans le genre Oroseri$: OROSERIS? NEOCOMIENSIS, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 131. 1851. — Agaricia neocomiensis, D'Orbigny, Rev. et Mag. de zool., p. 179. 1850. Groupe néocomien : Chenay, Fontenoy, les Saints, Leugny, Saint- Sauveur. OROSERIS ? ELEGANTULA, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p.131.— Agaricia elegantula, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. I, p. 293. 1850. Groupe oolitique inférieur : Langres. Genre XXVIIIL AGARICIA. À garicia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 375. 1801. Undaria, Oken, Lehrb. der Naturg., t. 1, p. 69. 4815. Pavonia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert., t. 11, p. 239. 1816. FONGIDES. 81 Agaricia, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 127. 1851. Le polypier est composé, foliacé et de forme irrégulière. Les calices sont souvent presque délimités et toujours disposés en séries transversales ou concentriques simples qui sont séparées par des collines inégales. La columelle est tuberculeuse. Le pla- teau commun est nu et finement strié. Les Agaricies ne partagent qu'avec les Mycédies et les Pachy- séris le caractère d’avoir les calices délimités au moins de deux côtés ; mais dans celles-ci les centres sont tout-à-fait indistincts, et dans les premières, au contraire, la circonscription est plus prononcée, et la disposition sérialaire est souvent très-obscure. Les espèces bien caractérisées sont vivantes; nous en rappro- chons provisoirement une espèce fossile de la formation crétacée. Les dernières espèces du genre Oroséris font presque le pas- sage aux Agaricies, en raison de leurs séries calicinales simples ; mais pourtant on remarque toujours ici une tendance plus pro- noncée à la délimitation des calices. $ A. — De 20 à 24 cloisons par calice. 1. AGARICIA AGARICITES. Agaric, d'Argenville, Oryctol., p. 362, tab. xxn, fig. 7. 1755. Agaricus seu Fungus quercinus, Seba, Loc. nat. thes., t. III, p. 205, tab. cx, n° 6, C. 1758. Madrepora agaricites, Pallas, Elench. s00ph., p. 288. 1766. —— Linné, Syst. nat., éd. 19, p. 1274. 1767. —— Ellis et Sulander, Zooph., p. 159, tab. zxu1. 1786. —— Esper, Die Pflanz., t.1, p. 132; Madr., tab. xx. 1791. Pavonia cristata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., p. 372. 1801. Undaria agaricites, Oken, Lehrb. der Naturg., Lool., t. I, p. 69. 1815. Pavonia agaricites, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 239. —— Deslongchamps, Exposit. méth., p.53, tab. Lxur. — Encycl. (Zooph.), p. 604. 1824. —— Blainville, Dict. sc. nat., t. XXX VIII, 167. 1895. Pavonia cristota, Ehrenbcrg, Coral. des roth. Meeres, p.104. 1834. Madrepora agariciles, Dana, Explor. erped., Zooph., p. 542. 1846. Agaricia agaricites, Milne Edwards et J. Haime, Monogr.des Fongides (Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 127. 1851). Polypier en lames cristiformes, un peu contournées, lobées, coales- centes, peu épaisses, mais surtout amincies vers le sommet, présentant sur leurs deux faces des calices disposés en séries transversales. Les collines qui séparent ces séries sont, en général, élevées, mais très-iné- galement saillantes, souvent subcristiformes, ascendantes, minces au Coralliaires. Tome 3. 6 82 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. sommet. Les vallées sont courtes pour la plupart, et les calices qu’elles renferment tendent à se circonscrire au moins partiellement. La fos- sette centrale est bien marquée et profonde. Columelle formée par un tubercule assez bien développé. De vingt à vingt-quatre cloisons par calice, médiocrement serrées, étroites, très-finement denticulées, peu granulées, se continuant sans interruption par-dessus les collines d’un calice dans un autre; elles sont minces, alternativement inégales, et les plus grandes sont un peu épaissies dans leurs parties internes. Epaisseur des frondes, 1 centimètre 1/2 environ ; largeur des vallées, 5 ou 6 millimètres. : Habite les mers d'Amérique. 2. AGARICIA FORSKALI. Agaricia Forskali, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 129. 1851. Polypier étalé, en lame assez mince, à plateau commun marqué de côtes assez fines, alternativement inégales; surface supérieure légère- ment concave montrant des calices serrés, disposés en séries courtes, séparées par des collines peu prononcées et obscurément concentriques. Les calices paraissent tendre à se circonscrire un peu : ils sont subin- fundibuliformes et un peu profonds. Columelle papilleuse, rudimen- taire. Vingt à vingt-deux cloisons médiocrement minces, serrées, cré- nelées et granulées, subcrépues, peu inégales en épaisseur, suivant presque toutes une même direction générale, très-peu flexueuses et jamais géniculées. Largeur des calices, de 5 à 6 millimètres ; épaisseur du polypier, de 7 à 8. Fossile des dépôts récents de la mer Rouge. $ AA. — De 16 à 20 cloisons par calice. 3. AGARICIA LAMARCKI. Agaricia undata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 242. 1816. — 2e édit., p. 381. (Non Madrepora undata, Ellis.) Agaricia Lamarcki, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 128. 1851. Polypier en lame mince, étalée ; à plateau commun mentrant de gros bourrelets et marqué de stries costales très-fines, alternativement un peu inégales. Surface supérieure présentant des collines larges, peu saillantes, inégales, sensiblement parallèles au bord et subconcentri- ques, à sommet obtus. Les vallées sont peu profondes, et les centres calicinaux y sont très-rapprochés. Ces centres sont toujours bien dis- tincts, et montrent une columelle formée par un gros tubereule un peu chicoracé. Les calices ne tendent pas à se circonscrire latéralement. De seize à vingt cloisons, assez minces, serrées, très-finement dentelées, se continuant sans interruption par-dessus les collines d’un individu à un autre, alternativement inégales en saillie et en épaisseur; les FONGIDES, 83 principales qui unissent les calices dans une même série souvent fort épaisses dans leur milieu. Epaisseur du polypier, 7 ou 8 millimètres; largeur des vallées, près de 1 centimètre ; les calices larges de 2 milli- mètres en travers. Habite l’océan Indien, suivant Lamarck. $ AA. — De 10 à 12 cloisons par calice. 4. AGARICIA UNDATA. Madrepora undata, Ellis et Solander, Zooph., p. 157, tab. xL. 1786. —— Esper, Die Pflanz.,t. I, p. 98; Madr., tab. Lxxvin. 1797, Agaricia undata? Lamarck, Hist. des anim. sans vert., p. 373. 1801. —— Oken, Lehrb. der Naturg., Zoo!., t.T, p. 69. 1815. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 54, tab. xL. 1821. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 13. 1824. —— et Pavonia unduta, Blainville, Dict. sc. nat.,t. LX, p.326 et 331. 1830. — Man., p.361.et 365. Agaricia undaia, Milne Edwards et J. Haime, Ann, des sc, nat., 5° sér.,t. XV, p. 1429. 1851. Polypier en laine extrèmetnent mince, épaisse à peine de 2 milli- mètres, à surface inférieure très-délicatement striée de côtes al#rna- tivement inégales ; la surface supérieure montre des calices confondus en petites séries penchées obliquement du côté du bord extérieur, et bordées par des petites collines en bourrelet. Ces collines sont très- espacées. Les calices d’une même série sont petits, serrés et très-peu limités entre eux. Columelle saillante, un peu comprimée. Dix ou douze cloisons alternativement inégales. Largeur des calices, 1 millimètre 1/2. Pairie inconnue. La Mycedia fragilis, Dana (Zooph., p. 341, 1846), qui est des mers d'Amérique, nous paraît être très-voisine de cette espèce. En voici la description : « Unifaciale, largement étalée et un peu hypocratériforme, très- mince; polypes petits, souvent en. séries transverses qui sont séparées par des collines égales, larges d’une ligne 1/2, Polypier avec le bord subpapyracé et dans une étendue considérable, translucide et tout-à- fait fragile, et souvent composé près du bord de calices en séries; fossettes à peine profondes de 3/4 de ligne; calices (oririmes) larges de 3/4 de ligne; surface supérieure trégfiément striée et présentant des ondes concenttiques. — Habite les Indes occidentales. » Dana. ESPÈCES DOUTEUSES, 5. AGARICIA? ATACIANA. Meandrina ataciana, Michelin, Icon. zooph., p. 295, pl. 69, fig. 1. 1847. Latomeandra? ataciana, Milne Edwards et J. Haime, Ann. sc. nat., 3° sér., t. XI, p. 271. 1819. 84 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Mycrophyllia dtaciana, D'Orbigny, Prod. de pal.,t. XI, p. 208. 1850. Agaricia? ataciana, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 129. 1851. Polypier un peu épais, présentant à la surface supérieure des col- lines très-prononcées, épaisses, presque parallèles entre elles, un peu inégales et irrégulières. Vallées assez profondes. Centres calicinaux peu distincts. Cioisons égales, fines, serrées, se continuant sans interruption d’une vallée dans une autre : on en compte 26 dans l’espace de 1 cen- timètre. Largeur des vallées, 7 ou 8 millimètres ; leur profondeur, 4 ou 5. Fossile de la craie tuffeau = Corbièrés. C’est sans doute ici qu’il faut admettre dans ce genre les 4 epqiees suivantes qui sont décrites par M. Dana : AGARICIA PLANULATA, Dana (Expl. exped.,Zooph., p. 338).—«Largement étalée, fixée par un point de sa surface inférieure, n’ayant qu’une ligue 1/2 d'épaisseur. Polypes en série ou épars. Polypier à collines interstitiales peu prononcées, ou à calices polygonaux presque su- perficiels et larges d’une à deux lignes; surface inférieure à plis rayonnés et concentriques, à stries très-fines et un peu diver- gentes. » Dana. AGARICIA? GIBBOSA. — (Mycedia gibbosa, Dana, ibid., p. 3H). — « En masse irrégulièrement arrondie, gibbeuse et angulaire, largement étalée inférieurement, à peine ondulée et pédonculée au centre ; polypes souvent en séries réticulées, mais généralement épars; sur- face réticulée, à bords triangulaires et presque aigus; vallées courtes, larges de 1 à 3 lignes, et les plus grandes souvent réticulées au fond. Polypier très-finement strié en dessous. — Habite les Barbades. » Dana. AGARICIA? DANAI. — (Mycedia cristata, ibid., p. 343; non Agaricia cristata, Lamarck). — « Bifaciale et dressée ; frondes longues et profondément lobées; lobes arrondis et garnis de crêtes ; polypes subsériés et souvent épars; collines quelquefois transversales, mais généralement sinueuses et réticulées, subaiguës et chtuses et ren- fermant des calices larges de 2 lignes à 2 lignes 1/2. — Habite les Indes occidentales. » Dana. AGARICIA ? FOSSATA. —(Psammocora? fossata, ibid., p.347, pl. 26, fig.2). — «Subeylindrique, épaisse de à pouces, à sugface presque unie, plane et arrondie au sommet; surface à calices sauvent longs d’un pouce, méandroïdes et contenant six polypes; d’autres simples, profonds d’une ligne i/2 et larges d’une ligne 1/2 à 2 lignes ; collines arrondies. — Habite les iles Fidji. » Dana. Cette espèce serait peut-être mieux placée dans le genre Méandro- séris. L’Agaricia purpurea, Lesueur (Mém. du Muséum, t. VI, p. 277, pl. 15, FONGIDES. | 85 fig. 3, 1820), qui est de l’île Saint-Thomas n’est pas déterminable. M. Dana la nomme Mycedia purpurea (Zooph., p. 340). | Nous ignorons si c’est à ce genre qu’on doit rapporter l’Agaricia radiata, Risso (Hist. nat. de l’'Eur. mérid., t. V, p. 359, 1826). l Genre XXIX. PACHYSERIS. (Agaricia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert.,t. IL, p. 243. 1816. Pachyseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc.,t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé, adhérent, foliacé et de forme très- variable. Les calices sont disposés en séries simples, séparées par des collines inégales, et ceux d’une même série sont complé- tement confondus entre eux. Les cloisons sont très-fines et très- serrées. La columelle est tuberculeuse, moniliforme, en général bien distincte. Le plateau commun est nu et finement strié. Les Pachyséris sont les seules Fongides dont les calices se confondent en séries, à la manière des Méandrines. La plupart des espèces appartiennent à l’époque actuelle; on en connaît une de la formation éocène. . $ À. — Les collines subcrisliformes. 1. PACHYSERIS RUGOSA. (PI, D10, fig. 2.) Agaricia rugosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t.IT, p. 243. 1816. — 2e édit., p. 381. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 13. 1824. Pachyseris rugosa, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. 1. °1850.— Monogr. des Fongides (Ann. des sc.nat., 3 sér., t. XV, p.135. 1851). Polypier de forme extrêmement irrégulière, à plateau commun mar- qué de stries très-fines, alternativement un peu inégales, à surface su- périeure présentant des replis très-épais et très-enchevêtrés, couverts de tous côtés de collines serrées, légèrement ascendantes, terminées en arêtes, très-inégales et souvent subcristiformes ; les vallées sont assez profondes et montrent une columelle constituée par une série de petits lobes distincts et égaux. Les cloisons sont très-serrées, très-minces, légèrement débordantes, étroites en haut, fortement granulées, légère- ment élargies près de la columelle, alternativement un peu inégales. Largeur des collines à leur base, environ 2 millimètres. Habite les mers australes. M. Michelotti paraît l'avoir trouvée à Pétat fossile sur les côtes de l'ile de Cuba, auprès de la Havane. s 86 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 2. PACHYSERIS VALENCIENNESI. Agaricia rugosa?, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 336, pl. 22, fig. 1 1846. (Non Lamarck.) Pachyseris Valenciennesi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 135. 1851. Polypier en lame mince, un peu concave dans le milieu et légère- ment gibbeuse près des bords. Plateau commun irrégulièrement bos- selé et couvért de côtes irrégulières, médiocrement serrées. La surface supérieure présente les collines très-fréquemment interrompues, seT- : rées, courtes, inégales et subcristiformes, minces au sommet, saillantes pour la plupart et anguleuses ; les vallées sont par conséquent assez profondes et étroites. Columelle peu développée, formée de trabiculins lamellaires irréguliers et non partagés en une série de lobules. Cloisons très-minces, très-serrées, très-granulées, un peu crépues, étroites en haut, un peu débordantes, sensiblement égales. Largeur des collines à leur base, de 1 #2 millimètres ; épaisseur de la lame qui constitue le polypier, 4 ou 5. Habite Singapore. M. Dana la trouvée aux îles Fidji. 3. PACHYSERIS SPECIOSA. Agaricia speciosa, Dana, Ezxplor. exped., Zooph., p. 3317, pl. 21, fig. 7. 1846. Pachyseris speciosa, Milne Edwards et J. Haime, Ann, des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 136. 1851. Polypier fixé par une base centrale étroite, en feuilles très-minces, concave au milieu et cyathoïde. Surface extérieure ou inférieure cou- verte de petites côtes ou stries fines, alternativement un peu inégales, légèrement ondulées et rayonnant de la base vers le bord libre du polypier. Surface supérieure présentant des vallées peu profondes et des collines disposées en ondes concentriques. Les collines sont en arêtes et partout presque également élevées ; les vallées se bifurquent quelquefois, mais en s’éloignant aussi peu que possible de la directicn générale. Columelle bien développée. Cloisons peu ou point débor- dantes, excessivement minces, sensiblement parallèles entre elles, très-serrées et très-étroites, à bord irrégulièrement denticulé, parais- sant se rapporter à deux ordres, mais qu'il est très-difficile de distin- guer, tant la différence est faible. Epaisseur de la lame qui constitue le polypier, de 2 à 3 millimètres; largeur des collines à leur base, 2 millimètres. Habite l’océan Indien, suivant M. Dana. $ AA. — Le sommet des collines mousse. 4. PAcHYsERIS MURCHISONI. Agaricia Murchisoni, J.Haime; voyez d’Archiac, Hist, des progr. de la Géol., 1. II, p. 229. 1851. FONGIDES,. 87 Pachyseris Murchisoni, d’Archiac et J. Haime, Anim. lea. de l'Inde, p. 194, pl. 19, fig. 9. 1853. —— J,Haime, in Hébert et Renevier, Bull. de la Soc. de statist. de l'Isère, 2e sér., t. III, p. 75. 1854. Les séries sont plus larges que dans aucune autre espèce du genre; elles paraissent être courtes et irrégulières ; les collines sont médiocre- ment élevées, et leurs versants forment un angle de plus de 90° dont le sommet est un peu émoussé; les vallées montrent dans leur milieu un sillon prononcé où l’on distingue de petits amas columellaires al- longés et un peu espacés. Cloisons très-minces, granulées, alternative- ment inégales, très-serrées (on en compte 16 dans l’espace d’un centi- mètre) ; les vallées sont larges d’un centimètre environ et profondes de 3 millimètres. Fossile du terrain éocène : Sinde; Saint-Bonnet. 5. PACHYSERIS LÆVICOLLIS. Agaricia lævicollis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 338, pl. 22, fig. 2. 1846. Pachyseris lœvicollis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t XV, p. 156. 1851. Polypier étalé en lame mince. La surface inférieure marquée de stries granuleuses fines, droites, parallèles, alternativement inégales et dont les plus petites sont très-peu distinctes. A la surface supérieure les collines sont subparallèles, quelquefois dichotomes, à sommet émoussé ; les vallées étroites et assez peu profondes. Columelle rudimentaire. Cloisons très-minces, très-serrées, de deux ordres, mais peu inégales, à bord supérieur denticulé, flexueux et crépu ; elles sont un peu débor- dantes. Epaisseur du polypier, de 2 à illimètres ; largeur .des col- lines à leur base, 2 millimètres. Une casSure longitudinale montre une muraille assez épaisse et des synapticules horizontales, assez fortes, distantes entre elles d’un cinquème de millimètre environ. Habite les Indes orientales, suivant M. Dana. L’Agaricia undata, Dana (Zooph., p. 336, pl. 21, fig. 8; non Madr. undata, Ellis et Solander), qui est des mers d'Amérique, appartient encore au genre Pachyseris. Voici la description qu’en a donnée M. Dana : « Très-largement étalée et souvent plane et subcucullée, à peine lobée; bords minces et non retournés ; collines longues et sub- égales, presque larges d’un tiers de pouce, arrondies et triangulaires, peu prononcées vers le bord du polypier. — Habite les Indes occiden- talès. » * Genres douteux. 10 POLYASTRA., Nous ne connaissons pas le polypier d’après lequel M. Ehren; berg a établi ce genre (Corall. des roth. Meeres, p. 106, 1834); mais nous sommes portés à croire qu'il appartient à la famille des Fongides. Il est ainsi décrit : Oris disco imperfecte aut vage 88 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. circumscripto, vage nec seriatim polystomo, collibus venoso-reticu- latis, irreqularibus, stirpe effusa inæquali. L'espèce typique porte le nom de Polyastra venosa. 20 ASTREOMORPHA. M. Reuss a établi sous ce nom un nouveau genre qu'it range dans la famille des Fongides, maïs qui paraît appartenir plutôt à celle des Astréides, car les cloisons, au lieu d’ètre réunies en- tre elles par des synapticules, le sont par des planchers. Sous les autres rapports, ces polypiers ressemblent beaucoup aux Tham- nastrés. Les calices sont petits, très-irréguliers et complètement confluents. Les rayons septo-costaux sont très-courts et se conti- nuent sans ligne de démarcation, d’un polypiérite à l’autre, mais ne s'unissent à la columelle qu’à l’aide d’une série de petites poutrelles équidistantes, qui circonscrivent des pores disposés en séries verticales. La columelle est styliforme, mais rudi- mentaire. M. Reuss décrit deux espèces de ce genre, savoir : l’Astreo- morpha Goldfussi (Reuss, Beitræge zur Charakteristik der Krei- deschichten inden Ostalpen, Mém. de l'Acad. de Vienne, t. VIH, p- 127, pl. 16, fig. 8 et 9) et l’4. crassisepla (loc. cit., p. 127, pl. 16, fig. 5 à 7), qui se trouvent l’une et l'autre à l’état fossile dans le terrain crétacé de Gosau. SECTION DES MADRÉPORAIRES PERFORÉS. (MADREPORARIA PERFORATA.) Polypier composé entièrement ou presqu'entièrement de cænenchyme poreux ou réliculé; appareil septal bien caracté- risé et composé primitivement de six éléments, mais n'élant représenté quelquefois que par des séries de trabicules ; tra- verses rudimentaires ; pas de planchers. En général, l'appareil mural constitue la plus grande partie de ces polypiers et ne présente pas de lames costales. La mu- raille est Loujours perforée; enfin la cambre viscérale est pres- qu'entièrement ouverte depuis sa base jusqu'au sommet, et n’est occupée ni par des traverses bien développées ou des synapti- cules, comme chez la plupart des Madréporaires apores, ni par des planchers, comme cela a lieu chez les Madréporaires tubu- lés et les Madréporaires rugueux. Ce groupe, élabli par M. Haime et nous en 1840, se com- pose de deux familles qui se distinguent principalement par la texture du système costal. Ce sont : 1° Les Manrérormnes, chez lesquels le système mural est bien développé et simplement poreux; les cloisons principales la- mellaires et peu ou point perforées. 2° Les Porrrines, chez lesquels le polypier est entièrement composé de sclérenchyme réticulé ou trabiculaire, et l’appa- reil costal composé seulement de séries de trabicules. PREMIÈRE FAMILLE. MADREÉPORIDES. (MADREPORIDÆ.) Polypier très-poreux, mais dont le sclérenchyme est d'un tissu assez serré et ne consiste pas seulement en une réunion de trabicules, comme chez les Poritides. Cloisons principales 90 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. bien développées, toujours lamellaires et parfaites, ou n’offrant que çà et là quelques perforalions. Dans notre premier travail sur la classification générale des Coralliaires, ce groupe était représenté par deux familles, celle des Madréporides et celle des Eupsammides (!), Mais une étude plus approfondie des espèces dont elle se compose, nous à con- duit à penser qu'il était préférable de les réunir toutes en un seul groupe, et dans le tableau méthodique publié en {851 par M. Haime et nous, la division des Madréporides a la même valeur qu'ici (?). Les Madréporides forment trois sous-familles, qui se distin- guent entre elles de la manière suivante : / ne présente pas de cénenchyme indépendant. EuPsaMMINÆ. ‘inégalement développées; deux beaucoup plus grandes que tes autres. MasDREPORINX. MADRÉPORIDES aie un cæœnenchyme dont le polypier) très-abondant; ses six cloisons principales également développées.. TURBINARINÆ. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. EUPSAMMINES. (EUPSAMMINE.) Cloisons bien developnées et formant plusieurs cycles; celles du premier ordre égales entre elles, et celles du dernier cycle courbées vers celles du cycle immédiatement supérieur, de sorte que le calice ne présente pas la forme régulièrement radiée qui se remarque d'ordinaire chez les Zoanthaires (°). Muraille formée par des lignes verticales de nodules sclérenchymateux qui restent assez distincts entre eux et se soudent par leurs points üe contact, de manière à laisser entre ces points autant de pertuis, qui s’oblitèrent parfois vers la base du polypier, mais sont toujours bien distincis dans le voisinage du calice. (1) Milne Edwards et J. Haime British. foss. Corals, Introd., p. Li et Liv. 1850. (2) Monographie des Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 132. (Archives du Muséura, t. V.) (3) Pour la disposition de ces cloisons, nous renverrons aux figures qui ac- compagnent la monographie de eette famille, publiée par M. 3. Haime et nons, dans les Annales des Sciences naturelles, 1848, série 3, t. X, pl. 1. MADRÉPORIDES. oi Les Eupsammines sont tantôt simples, Lantôt aggrègés ; les polypiérites sont presque toujours cylindro-coniques, ét ne pré- sentent ni exothèque, ni périthèque. La muraille est faiblement costulée et n'est jamais revêtae d’une épithèque complète, son {issu a l'aspect du chagrin où d'une substance vermoulue. L'appareil septal, comme nous l’avons déjà dit, est bien déve- loppé et offre toujours six systèmes égaux. On compte tantôt #, tantôt 5 cycles de cloisons; quelquefois même, il y à des rudiments d’un sixième cycle; mais ce qu'il importe surtout de noter, c’est que les cloisons du dernier cycle, quel que soit celui-ci, ne sont jamais situées dans le plan du rayon qui irait des circonférences du calice à son centre : elles sont toujours plus ou moins arquées, et la loi qui règle leur direction est très- simple. Effectivement, lorsque dans un système, les cloisons du dernier cycle sont de quatrième el de cinquième ordre, chaque cloison de quatrième ordre diverge de lacloison primaire voisine, et celle de cinquième ordre de la secondaire, pour s’aller souder l’une à l’autre au-devant de la cloison tertiaire, avec laquelleelles contractent une intime adhérence dans leur partie inférieure. Lorsqu'il y à 5 cycles, ce sont les cloisons 6, 7, Set 9 qui dévient de la direction du rayon. Chaque moitié du système ressemble alors à un système entier à 4 cycles : d’un côté, la cloison 6 diverge de la primaire voisine, et la cloison 8 de la tertiaire pour venir se souder ensemble et avec la cloison # comprise entre elles deux; et d'autre part, la cloison 7 diverge de la secondaire, et la cloison 9 de la tertiaire pour se réunir à la cioison 5 qu'elles bornent à droite et à gauche. Outre les adhérences que nous venons d'indiquer, il arrive quelqueïois que les cloisons du pénullième cycle se courbent vers les lertiaires, ce qu'on voit dans l'Endopachys Macluru ; et même dans les Stéphanophyllies, les tertiaires se dirigent vers la secondaire, de sorte que les primaires restent seules libres parmi toutes les cloisons du calice. Ces diverses soudures des cloisons.entre elles donnent à l'en- semble du calice un aspect étoilé très-remarquable, qu'on ne retrouve pas avec autant de neltelé en dehors de cette famille. 92 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. A la vérité, ce caractère est considérablement affaibli dans quel- ques genres (Leplopsammie, Endopsammie, Cœnopsammie), où le 4° cycle, qui est le dernier, est incomplet ou rudimentaire ; mais là encore la même tendance se manifeste, et, dès que les cloisons de quatrième et de cinquième ordre se développent suf- fisamment, on les voit également se courber vers les tertiaires. Avec cetie direction arquée des cloisons du dernier cycle coïncide presque toujours, mais à un degré plus ou moins mar- qué, l’adhérence de ces cloisons par leurs parties exlérieures avec celles des premiers ordres. L'adhérence a lieu par les faces qui se regardent, et, dans la plupart des cas, la soudure s'opère par l'intermédiaire d’un tissu granuleux, lâche el peu abondant, qui s'étend entre les cloisons rapprochées. Il est aussi à noter que presque toujours, dans cette famille, les cloisons du dernier cycle sont plus développées en hauteur et en largenr que celles du cycle immédiatement supérieur. Les genres Endopsammie, Leptopsammie et Cœnopsammie, échappent seuls à celle règle. Presque partout, les cloisons principales sont des lames par- -failes et à bord libre enlier. Au contraire, dans celles des der- niers cycles, les lignes de nodules restent séparées en plusieurs points, et principalement près du bord; il en résulle que ces lames cloisonnaires sont plus ou moins criblées, et sont décou- pées dans leur partie libre. Ces divisions du bord ressemblent en général à des crénelures longues et déliées, ou à des lobes aux contours variables et mal définis; elles ne se montrent ja- mais sous forme de lobes arrondis, ou de dents à large base, ou de dents spiniformes. Elles sont en outre très-fragiles et pres- que friables, et ce caractère, joint à leur irrégularité, les fait assez facilement distinguer des découpures que présentent les Astréides. Les cloisons des Eupsammides sont toujours bien dévelop- pées de dehors en dedans. Elles ne restent jamais libres par leur bord interne et inférieur, et elles re se rencontrent jamais directement par ce bord avec celles qui leur sont opposées; en d’autres termes, il existe toujours, suivant l'axe vertical du MADRÉPORIDES. 93 polypiérile, une columelle à laquelle la plupart des cloisons viennent aboulir vers le centre. | Cette columelle présente, suivant les espèces, d'assez grandes différences dans son degré de développement, et peut-être dans son origine. Cependant, elle n’est jamais formée par une seule masse compacte, et son Lissu est loujours plus où moins spon- gieux, au moins à une certaine hauteur. Le plus souvent il se détache du bord interne des cloisons de petits trabiculins lamel- leux, minces, irréguliers, qui, suivant différentes directions et se soudant entre eux par les points où ils se touchent, forment au fond du calice un amas dont l'aspect rappelle celui du diploé des os. . Nous ajouterons que, dans cette famille, on ne trouve jamais de palis, et que les loges intercloisonnaires sont ouvertes dans toute leur hauteur, ou fermées seulement de distance en dis- tance par un petit nombre de traverses incomplètes. Le tableau suivant donne la clef de la distribution des Eup- sammiues en groupes génériques : | dépourvue d’appendices.. . . EvPsAMMIA, | libre EE d’appendices alifor- WOR … dun. ENDoPpACHYs. 2% L bien dé- (distinctes. . . . . BALANOPHYLLIA, PO e M indistinctes; des a. ; *| granulations mu- : cunéi- \largement} côtes 8 ? F. ses. . : simple( $ me ; | fixée :le ales confuses HETEROPSAMMIA bâse quatrième minces, à peine cycle des IT ouais granulées. . . . LEPTOPSAMMIA. on rudi- mentaire ; jépaisses, couver- cloisons | vertes de grains EUPSAMMIDES très-forts . . . . EUDOPSAMMIA. à polypier discoïde ; à muraille horizontale.. . . . . . . . . STEPHANOPHYLLIA. distincte toutes bien et en déve- \bourgeonnement. DENDROPHYLLIA. rudi- | général | loppées; men- | bien dé- multipli- fissiparité.. . . . LOBOPSAMMIA. taire; {veloppée :} cation par cor1- | colu- | cloisons / posé ; / melle Jdu4ecycle\en partie rudimentaires.. . . COENOPSAMMIA. épi- | thèque rudimentaire ou nulle. . .. . . . . .. STEREOPSAMMIA. bien distinct; masses encroütantes dont les po- lypiers sont en général assez intimement scu- dés entre eux latéralement. ner très- i dévelgupée. is . ssterarniete e A . ASTROÏDES, 94 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Genre I. EUPSAMMIA. Madrepora.(pars), Pallas, Elenchus Zooph., p. 305. 1766, Turbinolia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert., t. IL, p. 232, et 2e édit., p. 362. —— Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 52. Eupsammia, Mine Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides, (Ann. des se. nat., 3° sér., t. XX, p. 77, 1848), et Düistrib. méthod. (Polyp. des terr. paléoz., p. 133). -Polypier simple, subturbiné, peu ou point comprimé, sans appendices costaux, à base libre et dans laquelle les traces de adhérence primitive disparaissent peu à peu. Fossette calici- nale assez profonde, étroite. Cloisons nombreuses, larges, ser- rées, très-peu débordantes et fortement granulées sur leurs faces latérales; celles du dernier cycle plus développées que celles du pénultième. Muraille nue, présentant des côtes simples, distinc- tes depuis la base du polypier, faiblement vermicellées, peu iné- gales, serrées et formées par des séries de grains assez saillants et bien distincts entre eux. Ce genre ne se compose que d'espèces fossiles qui appartien- nent toutes à la période Miocène. $ A. — Polypier peu ou noint comprimé à sa base, qui est ombiliquée. $ B. — Forme générale plus ou moins régulièrement conique. $C. — Columelle constituée par plusieurs tuber- cules isolés. 1. EUPSAMMIA TROCHIFORMIS. Madrepora trochiformis, Pallas, Elench. zo0ph., p. 305. 1766. - Caryophylloïde simple, infundibuliforme, gréle, strié longitudinalement, et à ouverture oblongue, Gueitard, Mém. sur diff. vart. des sc. et arts, t. IE, p. 385, pl. xxx, fig. 2 et 3. 1770. Caruophyllite simple, conique, et Turbinolite de première grandeur, G.Cuvier et Alex. Brongniart, Essai sur la Re minér. des environs de Paris, p.81, pl. 1. 1808. Turbinolia clavus, Lamarck, Anim. sans vert.,t. IE, p.232. 1816. — 2° éd., p. 562. Turbinolia sulcata, Schweigger, Beobacht. auf naturhist. Reisen, tab. vu, fig. 65. 1819. Turbinolia elliptica, Alex. Brongniart, Descr. géol. des env. de Paris, p.35, pl, viu. 1822 MADRÉPORIDES. 99 Turbinolia elliptica, Goldfuss, Petref. Germ., p. 52, tab. xv, fig. 4. 1826. —— clavus, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, p. 91. 1828. —— elliptica, Defrance, Dict., t. LVI, p.92. 1898. Fait double emploi avec T. clavus. —— Ch. Morren, Descr. Corall. foss. in Belgio repert. p. 31. 1828. —— Milne Edwards, Annot. de Lamarck, t, II, p. 564. 1836. Fait double emploi avec T. clavus, Lamarck. —— Bronn, Lethæa geogn., p. 898, pl. xxxvi, fig. 2. 1837. Les détails de la figure sont inexacts. —— Gäleotti, Mém. cour. par l’Académie de Bruxelles, t. XII, p. 163. 1837. | —— Nyst, Descr. des coq. et polyp. foss. des terr. tert. de la Belgique p. 629, pl. xivin, fig. 11. 1843. —— Michelin, Icon. Zooph., p. 152, pl. 45. fig. 6. 1844. —— Graves, Topogr. géogn. de l'Oise, p.700. 1847. Want trochiformis, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam- mMides (Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. X, p. 78, pl. 4, 68. 5.) Turbinolia elliptica, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 656, pl. 59, fig. 3. 1852. : —— Pictet, Traité de Paléontol., pl. 106, fig. 9. Polypier en cône droit, allongé et. très-légèrement comprimé, pré- sentant, non loin du bord du calice, un faible rétrécissement zonaire, qui détermine au-dessus de lui un bourrelet peu saillant; à base om- biliquée. Côtes très-serrées, fines, presque égales, formées par des séries généralement simples en bas et doubles en haut de grains pointus et saillants. Calice en ellipse peu allongée ; les sommets du grand axe très-légèrement anguleux, la fossette très-étroite et peu pro- fonde. Les axes sont entre eux comme 100 : 125. Columelle se mon- trant sous forme de six petits tubercules comprimés, disposés en série dans la direction du grand axe, assez distants entre eux, opposés aux cloisons tertiaires. Les cloisons très-larges, peu débordantes, minces, à faces couvertes de grains ronds très-nombreux. Celles des quatre premiers cycles droites ; les primaires à bord arqué, fortement épaissi dans sa partie inférieure, où il touche presque à cekui des cloisons opposées. Les secondaires diffèrent à peine des primaires, d'où l'ap- parence de douze systèmes. Hauteur 30 millimètres, grand axe du calice 20, petit 46, profon- deur de la fossette 5. . . 7e . ‘ . ! Fossile du terrain tertiaire des environs de Paris, et aussi des en- virons de Louvain, suivant M. Nyst. Pallas a bien décrit cette espèce, et a fait très-justement remarquer analogie de sa structure avec celle du Madrepora ramea; seujément, il s’est trompé en donnant comme synonymes quelques espèces :sim- ples figurées par Fougt dans les Amænitates Academicæ, et qui ap- partiennent au genre Cyathophyllum. 96 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORES. $ A.—— Ç B (page 94). cn .$ CC. — Columelle formée par une seule masse al!ongee. $ D. — Côtes ne se divisant pas en trois dans leur moitié supérieure. 2. EupsaMmiIA BAYLIANA. Eupsammia Bayliana, Milne Edwards et J. Haime, op. cit. (Ann. des Sc.nat., 3e sér., t. X, p. 80). - Polypier en cône droit, élevé et très-légèrement comprimé ; très-lé- gèrement renflé dans sa partie inférieure; une toute petite concavité à la base. Côtes très-serrées, très-semblables à celles de l'E. trochifor- mis, toutes formées par des séries de grains au moins doubles en haut. Rapport des axes du calice, 100 : 120. Fossette profonde. Columelle bien développée, composée de petits rubans tordus et penchés les uns sur les autres. Cloisons un peu étroites, minces, non sensible- ment débordantes, à faces couvertes de grains très-peu saillants, mais très-serrés. Hauteur 30 millim., grand axe du calice 17, petit 14; profondeur de la fossette 10. Fossile de Grignon. SA. —— SB (page 94). —— $ CC (page 96). $S DD. — Côtes se divisant pour la plupart en trois à une cerlaine hauteur. | 3. EUPSsAMMIA HALEANA. Turbinolia caulifera ?, Conrad, Proceed. of the Acad. of nat. Sc. of Philad., vol. IL], p. 286. 1847. Eupsammia Haleana, Alcide d’Orbigny, mss. —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Espèce très-voisine de la précédente. Base ombiliquée. Côtes très- serrées, composées de séries de grains très-fins, très-saillants et très- réguliers, lesquelles, pour la plupart, sont doubles dans leur partie inférieure et se trifurquent à une certaine hauteur. Columelle assez développée , spongieuse , mais assez dense. Cioisors très-serrées, ex- trèmement minces, à faces couvertes de grains nombreux, petits et pointus. Celles du dernier cycle se soudent vers les 2/3 de la largeur des cloisons voisines. Hauteur 25 millimètres , grand axe du calice 19; petit 46, d’où le . rapport approximatif 100 : 418. Fossile de l’Alabama. Nota. La forme générale de l'unique échantillon que nous ayons vu MADR ÉPORIDES. 97 diffère peu de celle de VE, trochiformis, mais la base est faiblement courbée dans le sens du petit axe du calice. S À (page 94). —— $ BB. — Polypier cylindroïde, à base convexe. 4, EUPSAMMIA SISMONDIANA. Turbinolia Sismondiana, Michelin, Icon. z00ph., p. 37; pl. 8, fig. 13. 1841. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 25. 1847. Eupsammia Sismondiana, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypier droit, peu élevé, à base subglandiforme et ombiliquée. Côtes très-serrées, à grains peu distincts. Calice subovalaire, à centre papilleux , suivant M. Michelin, qui, plus heureux que nous, a sans doute vu des échantillons dégagés de leur gangue. Cloisons serrées, médiocrement minces. Hauteur 25 millimètres, grand axe du calice 10, petit 18. Fossile de la colline de Turin. $ AA. — Polypier fortement comprimé et lisse en dessous. 5. EursAMMIA BRONGNIARTIANA. Eupsammia Brongniartiana, Milne Edwards et J. Haime, op. cit. p.81, pl.1, fig. 7. Polypier ayant la forme d’un pain de sucre, très-comprimé infé- rieurement, n’offrant pas de petite fossette basilaire. Côtes serrées, 16- gèrement vermicellées, notablement inégales ; celles qui correspon- ‘dent au quatrième cycle de cloisons étant les plus larges et formées de quatre séries de grains. Calice subelliptique, les sommets du petit axe presque rectilignes et plus élevés que ceux du grand axe. Rapport des axes, 100 : 145. Fossette calicinale assez grande, très-profonde. Colu- melle bien développée, formée d’un tissu finement spongieux. Cloi- sons partout miaces, serrées, un peu étroites, à grains des faces petits et serrés. Celles du dernier cycle ne se soudant à leurs voisines que tout près de la columelle. Hauteur 25 millimètres, grand axe du calice 20, petit 14; profon- deur de la fossette 9. | Fossile des environs de Paris. Genre II. ENDOPACHYS. Endopachys, Lonsdale, Journ. of the geol. Soc. of London, t. I, p. 214. 1845, —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des scien. nat., sér. 3, 1. X, p. 81). Polypier simple, droit, très-comprimé inférieurement, libre et Coralliaires. Tome 3, 7 98 . ZOANTHAIPRES SCLÉRODERMES PERFORÉS. sans trace d’adhérence, à base ayant la forme d’une carèné qui se continue, avec des appeudices aliformes des côtes latérales. Côtes droites, ne commençant qu'à une certaine distance de l'extrémité basilaire, formées par des séries de grains peu dis- tinctes. Les latérales très-saillantes dans leur moitié inférieure. Calice à axes inégaux et situés sur deux plans différents, à fos- sette longue et étroite. Cclumelle peu développée, spongieuse. Cinq cycles de cloisons. Celles-ci un peu étroites, un peu débor- dantes, serrées, à faces peu granulées. * Les deux espèces qui composent le petit groupe ainsi défini, ont beaucoup d’affinité avec les Eupsaminies; mais elles s'en dis- tinguent de même que de toutes les autres Eupsammides, par leur forme comprimée et leurs appendices latéraux. L'une d’elles est vivante, et nous ignorons sa patrie; l’autre appartient au ter- rain éocène de l’Alabama. . C’est pour cette dernière que Lonsdale a établi dernière- ment le genre Endopachys, mais il y a rapporté à tort la Tur- binolia elliptica de Brongniart, qui est une Eupsammie, et les Turbinolia Stokesii de M. Lea, et semigranosa de M. Michelin, qui sont des Turbinolides. 14. Expopacuys MACLURII. Turbinolia Maclurii, Lea, Contrib. to geol., p.195, pl. 6, fig. 206. 1833. —— Michelotti, Specim. Zoop. dil., p.57. 1858. Endopachys alatum, Lonsdale, Journ. of geol. Soc. of London, t. I, p. 214, fig. a. 1845. Endopachys Moclurii, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam., loc. cit., p. 82, pl. 1, fig. 2. —— Pictet, Traité de Paléont., pl. 106, fig. 10. Polypier à carène très-dévelnppée , un peu épaisse, aussi étendue que le calice, à surface très-finement granuleuse , se continuant sur les bords latéraux, qui sont simples dans leur ticrs supérieur. Les autres côtes primaires garnies dans leur milieu d’un très-gros tuber- cule oblong et subcristiforme. Calce elliptique; rapport des axes, 100 : 180. Les sommets du petit axe sur un plan un peu supérieur et légèrement rentrants ; ceux du grand axe arrondis. Fossette calicinale médiocrement profonde. Cloisons larges, serrées, très-minces. Les primaires et les secondaires égales, un peu épaissies près de la colu- melle, les seules libres en dedans. Toutes contractent des adhérences extérieurement. Hauteur 25 millimètres, grand axe 25, petit 14. Fosaile de l’Alabama. . Coll. A. D'Orbigny. MADRÉPORIDES, | 99 2. ENDopAcHYSs GRAyI. Endopachys Grayï, Milne Edwvards, Loc. cit., p. 81, pl. 1, fig. 2,22. Polypier à carène un peu étroite, séparée par une échancrure des expansions des côtes latérales. Ces expansions minces, plus déve- loppées inférieurement , mais se continuant presque jusqu’en haut. Toutes les autres côtes fines, très-serrées, indistinctes à la base, épais- sies en haut, formées de grains sublamellaires, peu inégales. Les sil- lons intercostaux tout-à-fait superficiels. Calice subelliptique, les som- mets du grand axe un peu anguleux et sur un plan un peu inférieur à celui du petit axe. Rapport des axes 100 : 170. Fossette étroite et très-profonde. Columelle très-peu développée. Cloisons très-serrées, un peu étroites, extrémement minces, légèrement épaissies en de- hors et près de la columelle, soudées entre elles extérieurement. Hauteur 30 millimètres, grand axe du calice 38 ; petit axe 22 ; pro- fondeur de la fossette 15. Habite. Genre II. BALANOPHYLLIA. Balanophyllia, Searles Wood, Descriptive Catal. of the Zooph. from the Crag (Ann. and Mag. of nat. hist. t. XII, p. 11. 1844). Polypier simple, fixé par une large hase, ou seulement pédi- cellé, plus poreux que celui des Dendrophyllies. Pas d'appendices costaux. Côtes fines, serrées, subégales. Columelle bien déve- loppée, ne faisant jamais saillie au fond de la fossette. Cloi- sons minces, serrées. Le dernier cycle complet et bien déve- loppé. M. Wood a établi ce genre pour un fossile du Crag, en faisant très-bien ressortir son affinité avec les Dendrophyllies. Nous en rapprochous plusieurs espèces vivantes et fossiles. Toutes se dis- - tinguent facilement de l'Endopsanmie et de la Leptopsaimmie, qui sont, du reste, simples et adhérentes, par le complet déve- loppement des cloisons du dernier cycle. Leurs côtes distinctes les différencient de l'Hétércpsammie. , Il est possible que nous décrivions comme Balanophyllies quel- ques polypiérites de Dendrophyllies qui n'auraient pas encore bourgeonné; cependant nous sommes portés à croire, par analo- gie, que les espèces sociales de cette famille commencent à se mul- üiplier de très-bonne heure, et qu'elles n’atteignent pas le degré de croissance auquel nous trouvons d'ordinaire les Balano- phyllies, sans avoir produit déjà quelques petits gemmes. 100 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. D’après l’état de la base, ce genre se divise en deux sections bien distinctes: 1° Les BALANOPHYLLIES FIXES, qui adhèrent aux corps étran- gers par une large base. 2° Les BALANOPHŸLLIES PÉDICELLÉES, qui sont rétrécies à leur base et deviennent libres quand elles avancent en âge. 1e SECTION. BALANOPHYLLIES F IXES. $ À. — Épithèques s'élevant assez près du bord du calice. $ B. — Cing cycles de cloisons. $ C. — Bord du salice peu ou point comprimé. 1. BALANOPHYLLIA CALYCULUS. Richard Cowley Taylor, Antidil. 001. (Magaz. of nat. Hist., vol. III, p. 272, fig. d. 1830). Balanophyllia calyculus, Searles Wood, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist. t. XIII, p. 12. 1844). —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam. (Ann. des scien. nat., sér. 3, t. X, p. 84). Polypier un peu court, subcylindrique et seulement un peu rétréci au-dessus de la base, entouré d’une épithèque qui s'élève presque jusqu’au bord du calice. Quand cette épithèque est enlevée, on voit des côtes droites, égales, fines, serrées, toutes formées par des séries simples de petits grains peu distincts. Calice subovalaire. Columelle médiocrement développée. Cinq cycles de cloisons. Celles-ci larges, minces; les primaires et les secondaires presque égales : elles sont un peu épaissies près du centre ainsi que les tertiaires. Celles du dernier cycle se soudent aux cloisons du cycle qui précède, à peu près à égale distance de la columelle et de la muraille. Les loges intercloison- naires sont assez grandes. Le diamètre du calice est à peu près égal à la hauteur, qui est ordinairement de 25 millimètres. Fossile du Crag de Sutton en Angleterre. $ A.—— $ B (voyez ci-dessus). —— & CC. — Bord du calice comprimé. 2. BALANOPHYLLIA VERRUCARIA. Madrepora verrucaria, Pallas, Elenchus Zoophytorum, p. 280. 1766. Madrepora verrucaria, Maratti, De plant. zo0ph., p. 45. 1776. - —— ?Othon Fabricius, Fauna groenlandica, p. 436. 1788. Caryophyllia Europea?, Risso, Hist. nat. de l'Eur. mérid., t. V, p. 552. 1896. Balanophyllia verrucaria, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 85, pl. 1, fig. 6, 6a. MADRÉPORIDES. ‘ 101 Polypier court, droit, comprimé surtout en haut, fixé par une base au moins aussi large que le calice. Epithèque n’arrivant ordinaire- ment qu’à la moitié de la hauteur. Côtes médiocrement fines, ser- rées, subvermicellées , un peu inégales, formées par des séries sim- ples ou doubles de grains très-peu distincts. Calice ayant la forme d’un 8, par suite de la rentrée des sommets du grand axe. Rapport des axes 100 : 215. Fossette grande et profonde. Columelle bien déve- loppée, à surface supérieure plane, finement spongieuse, formée par des trabiculins lamellaires très-minces. Cinq cycles de cloisons. La di- vergence de celles du dernier cycle est assez faible. Cloisons non dé- bordantes, un peu étroites, minces et serrées, soudées entre elles exté- rieurement. Celles des premiers ordres ont leur bord subentier ou très-finement denticulé; les autres sont criblées et à bord irrégulière- ment crénelé. ; Hauteur, 15 millimètres; grand axe du calice 15 ; petit axe 7; pro- fondeur de la fossette 6. Habite la Corse. $ À (page 100). —— $ BB. — Quatre cycles de cloi- sons. ÿ | 3. BALANOPHYLLIA CYLINDRICA. Turbinolia cylindrica, Michelotti, Specim. Zooph. dil., p. 73. 1838. —— Michelin, Icon. Zooph., p.38, pl. 8, fig. 19. 1811. La base est beau- coup trop pointue dans cette figure. —— Michclotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 25. 1847. Balanophyllia cylindrica, Mine Edwards et J. Haime, op. cif., p.85. Polypier en cône allongé et cylindroïde, un peu grêle, légèrement courbé, entouré d’une épithèque qui s'élève beaucoup. Côtes formées par des séries simples de grains peu distincts. Calice circulaire. Quatre cycles de cloisons. Celles-ci assez minces, à faces granulées. Hauteur, près de 3 centimètres ; diamètre du calice 1. Fossile de Turin et de Vérone. $ AA. — Épihèque tout-à-fait rudimentaire. $ D. — Cinq cycles de cloisons. SE. — Cloisons peu débordantes. SF. — Polypier plus ou moins comprimé près du cahce. 4. BALANOPHYLELIA ITALICA. Caryophyllia italica, Michelin, Icon. Zooph., p.46, pl. 9, fig. 15. 1841. Balanophyllia italica, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam., loc. cit., p. 86. ; | 102 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Polypier subturbiné, droit, légèrement comprimé près du calice, peu élevé. L'épithèque s'arrétant à à très-peu de distance de la base. Côtes formées en général par une double série de petites pointes grêles. Calice subelli ptique ; les sommets du grand axe arrondis et à peu près sur le même plan que le petit axe. Rapport des axes 100 : 140. Fossette assez grande et assez profcnde. Columelle spon- gieuse , médiocrement développée. Cinq cycles de cloisons. Les cloi- sons principales un peu débordantes, à bord faiblement arqué en de- dans et très-finement denticulé, à faces couvertes de grains fins. Les autres cloisons très-minces, Fe Or DIÉes couveries de grains sail- lants et à bord très-déchiqueté. Hauteur, 15 millimètres : grand axe du calice 14; petit axe 10; profondeur de la fossette 6. Habite la Méditerranée, et se trouve aussi à l’état fossile dans le terrain pliocène de l’Astesan. 5. BALANOPHYLLIA TENUISTRIATA. Balanophyllin tenuistriata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eup- sam... luc. cit., p. 112. Polypier élevé, droit, assez fortement comprimé dans sa partie su- périeure, sa moitié inférieure étant subcylindrique et un peu grêle. L’épithèque l'entoure jusqu'auprès du calice. Sous cette épithèque, les côtes sont extrêmement fines et serrées, formées par des séries or- dinairement simples de petites granulations très-rapprochées. Calice elliptique. Rapport des axes, 100 : 185. Columelle étroite, allongée, formée par des trabiculins sublamelleux et dressés. Cinq cycles de cloisons. Les cleisons du dernier cycle divergent faiblement. Les pri- maires et les secondaires subégales, très-légèrement épassies près de la columelle, minces, à faces couvertes de grains assez saillants. Hauteur, 30 millimètres ou un peu plus; grand axe du calice, 15; petit axe, 8 ou 9. Fossile des environs äe Paris. D $ AA. —— Ç D. ——< E (page 101). SFF.— Polypier un peu comprimé près de sa base. 6. BALANOFHYLLIA DESMOPHYLLUM. Balanophyllia desmophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Zoc. cit., p. 86, et British fossil Corals, p.55, pl. 6, fig. 1. Dendrophyllia ?, Lonsdale, dans Dixon, Geol. and foss. of the Chalk form. and Tertiazy Deposits of Sussex, p.157, pl. 1, fig. 4. 1850. Polypier droit, un peu élevé, subturbiné, un peu comprimé dès la base. Epithèque tout-à-fait rudimentaire. Côtes presque droites, serrées, inégales ; les primaires et les secondaires très-larges, surtout en haut, et formées par des séries de granulations doubles ou triples. Celles qui correspondent aux cloisons du troisième et du quatrième MADRÉPORIDES. 103 cycle formées par une série double près du calice, mais toujours simple dans presque toute son étendue : elles ne se montrent que vers le tiers inférieur du polypier, tandis que toutes les autres apparais- sent dès la base. Les grannlations des côtes très-fines et bien dis- tinctes. Calice subelliptique. Rapport des axes, 100 : 160. Les sommets du grand axe arrondis et moins élevés que le petit axe. Fossette étroite et profonde. Columelle spongieuse, médiocrement développée, à sur- face plane. Cinq cycles de cloisons. Celles du cinquième cycle impai- res. Cloisons princinales débordantes, très-minces, à bord arqué en haut, vertical en dedans, entier ; leurs faces latérales sont couvertes de grosses granulations. Les autres cloisons sont extrêmement minces, très-criblées, à bord irrégulièrement crénelé. Hauteur, 15 millimètres ; grand axe du ‘alice 8 ; petit axe 5; pro- fondeur de la fossette 5. Fossile de l’argile de Londres, à Bracklesham-Bay. $ AA. —— Ç D (page 101). $ EE. — Cloisons non débordantes. 7. BALANOPHYLLIA BAIRDIANA. Balanophyllia Bairdiana, Milne Edwards et J. Haiïme, op. cit., p. 87. Polypier droit, élevé, comprimé, surtout près du calice. Epithèque rudimentaire. Côtes très-serrées, un peu vermicellées, formées par ” des séries doubles, ou le plus souvent simples, de grains un peu ir- réguliers, grêles et pointus. Calice subelliptique. Rapport des axes 190 : 185. Les sommets du grand axe en angle obtus. Fossette mé- diocrement profunde. Columelle spongieuse, peu développée. Cinq cycles de eloisons. Celles-ci minces, très-serrées, à peine débordantes, couvertes de grains coniques saillants régulièrement, disposés en séries parallèles au bord. Hauteur, 40 millimètres ; grand axe du calice 22; petit 12; profon- deur de la fossette 6. Habite. $ AA (page 101). —— $ DD. — Quatre cycles de cloisons. $ G.— Côtes principales plus saillantes que les autres. 8. : BALANOPHYELLIA GENICULATA. Caryophyllia geniculata, d’Archiac, Mém. de la Soc. géol. de France, 2e sér., t. Il, p. 195, pl. 7, fig. 7 a. 1846. Dans cette figure, les côtes princi- pales sont trop sai!lantes. —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 87. Polypier allongé, subeylindrique, légèrement courbé dans son mi- lieu, mais assez subitement, d’où résulte une sorte de bourrelet sail- » 104 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. lant au point de la courbure. Epithèque tout-à-fait rudimentaire. Côtes serrées, formées par une série au moins double de grains. Celles des premiers ordres plus larges, mais à peine plus saillantes que les autres. Calice circulaire. Quatre cycles de cloisons. Les cloi- sons des ordres supérieurs un peu épaisses; celles du dernier cycle s’unissant très-vite à leurs voisines. … Hauteur, 25 millimètres; diamètre du calice 9. Fossile du port des Basques dans le terrain nummulitique. S AA (page 101). —— $ DD (page 103). $ GG. — Toutes les côtes égales. 9. BALANOPHYLLIA CUMINGII. Balanophyllia Cumingii, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 87, pl. 1, fig. 8. Polypier peu élevé, un peu contourné, légèrement comprimé, montrant des vestiges d’une épithèque à peine distincte. Les trous de la muraille grands et bien visibles. Côtes formées par des séries sim- ples de grains pointus. Calice subovalaire, un peu irrégulier. Le grand axe un peu moins élevé que le petit. Rapport des axes 100 : 150. Fossette grande, très-profonde. Cclumelle formée d’un tissu spongieux, lâche, bien développée, ne faisant pas saillie au fond du ealice. Quatre cycles de cloisons. On distingue à peine des rudiments d’un cinquième cycle. Cloisons inégales, très-minces, étroites, à peine dé- bordantes. Les primaires à bord interne sensiblement vertical ; celles du dernier cycle se soudant à la tertiaire non loin de la columelle : elles sont très-criblées. Les faces présentent des grains coniques es- pacés, peu distincts. Hauteur, 15 millimètres ; grand axe 12; petit 8; profondeur de la fossette 6. Habite les Philippines. >® SECTION. BALANOPHYLLIES PÉDICELLÉES. $S H. — Côtes à peu près égales. 10. BALANOPHYLLIA PRÆLONGA. Turbinolia prælonga, Michelotti, Specim. Zooph. diluv., p. 67. 1838. —— Michelin, Zcon. Zooph., p. 40, pl. 9, fig. 1. 1841. Les côtes ne sont pas assez marquées dans la figure. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 27. 1847. Balanophyllia prælonga, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 86. Polypier en cône allongé, courbé à l’extrémité inférieure, qui est subpédicellée, Pas d’épithèque. Côtes serrées, égales, à peu près MADRÉPORIDES. Lu LA 105 droites. Calice subovalaire. Cloisons serrées, un peu épaisses, très- larges. Le diamètre du calice est d’environ 25 millimètres pour une hauteur de 50 millimètres. Fossile de la colline de Turin. S HH. — Les côtes principales plus saillantes que les : autres. 11. BALANOPHYELIA GRAVESII. Turbinolia elliptica, var. d’Archiac, Mém. de la Soc. géol. de France, t. V, 2e part., p. 388. 1843. Turbinolia Gravesii, Michelin, Icon. Zooph., p. 155, pl. 43, fig. 7. 1844. —— (Graves, Topogr. géogn. de l'Oise, p. 700. 1847. Balanophyllia Gravesii, Milne Edwards et J. Haime, loc. cif., p. 86. Polypier en cône allongé, un peu courbé, très-légèrement comprimé, à base atténuée et subpécicellée; l’arc de courbure est dans le plan du petit axe du calice. Pas d’épithèque. Les côtes des premiers or- dres, légèrement saillantes en haut, assez larges, formées par des sé- ries doubles ou triples de petits grains; celles qui correspondent aux cloisons du dernier cycle, formées par des séries simples. Calice sub- elliptique. Rapport des axes 100 : 130. Columelle étroite et spon- gieuse. Les cloisons secondaires presque égales aux pfimaires. Celles de sixième et de septième ordre très-larges ; celles de huitième et de neuvième se soudant vers la moitié des cloisons 4 et 5. Les grains des faces forts, coniques et saillants, espacés entre eux, disposés peu ré- gulièrement en séries parallèles au bord supérieur. Hauteur, 35 millimètres; grand axe du calice 13, petit 10. Fossile de Verneuil-les-Aulnay et &e Henonville (Oise). Genre IV. HETEROPSAMMIA. Heteropsammia, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des sc. nat., t. X, p. 89. 1848). Polypier simple, droit, fixé sur une coquille univalve, qu'il enveloppe de toutes parts, coutinuant à croître par sa base pen- dant toute la durée de sa vie. Pas d’épithèque. Toute la sur- face extérieure dépourvue de côtes distinctes, mais couverte de petites stries ou de petites papilles très-serrées, qui sont for- mées par le rapprochement c'e grains très-fins, ét offrant un as- pect velouté. Columelle spongieuse, bien développée. Cloisons épaisses extérieurement, serrées, un peu débordantes. Ce genre ne renferme encore qu’une espèce qui est vivante, et habite les mers de la Chine. L’absence de côtes distinctes le sépare bien des Balanophyllies avec lesquelles il a beaucoup 106. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS. PERFORÉS. d’affinité; au reste, ce caractère n’appartient qu’à lui dans toute la famille des Eupsammides. Ce fait remarquable de parasitisme, sur une coquille qui est enveloppée par le sclérenchyme, rappelle tout-à-fait le genre Hétérocyathe de la famille des Turbinolides. 4. HETEROPSAMMIA MICHELINI. Heteropsammia Michelinii, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 89. 1848. Heterocyathus eupsammides, Gray, Descrip. of some Corals Ann. of Nat. Hist., 2e sér.,t. V, p. 419. 1850. Polypier très-court, à base plus large que le calice. Celui-ci en forme de 8. Le petit axe Dit élevé que le grand, et à sommets rentrants; ceux du grand axe arrondis. Rapport des axes, 100 : 450. Columelle bien développée, d’un tissu finement spungieux, et à surface veloutée, ne faisant pas saillie dans la fossette qui est peu profonde. Cinq cy- cles de cloisons ; celles des trois premiers ordres presque égales, un peu débordantes, un peu étroites, épaisses , et d’une texture spon- gieuse ; celles du dernier cycle plus larges que celles du cycle qui pré- cède, minces, s’unissant deux par deux tout près de la columelle, à bord interne fortement concave vers le milieu de sa hauteur, puis de- venant fortement couvexe inférieurement. Hauteur du polypier avec celle de la coquille incluse, 10 millimè- tres; grand axe du calice 18; petit axe 4; profondeur de la fossette 3. Habite Wanpoa (Chine). 2, HETEROPSAMMIA COCHLEA. Madrepora cochlea, Spengler, Beskrivelse over et ganske besonderligt Corall. prodeskt (Nue. Samding of det Danskz videnskabenes Selskubs Skriften, t. I, p. 240, fig. a-c. 1781). —— Gmelin, dans Linné, Systema naturæ, édit, 13, t. VI, p. 2763. Heteropsammia cochlea, Milne Edwards et J. Haime, Distrib. mélhod. (Polyp. des terr. Palæoz., p. 135). Ce petit polypier paraît différer de l’espèce précédente par la forme arrondie de son calice et par la manière dont les cloisons des 2° et 3° cycles sont unies entre elles extérieurement par un tissu spon- gieux, tandis quelles cloisons primaires restent libres. Trouvée à Tranquebar et à l’île Bourbon. Genre V. LEPTOSAMMIA. Leptopsammia, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides, loc. cit. p. 90. Polypier simple, fixé. Murailie mince et translucide. Côtes dis- tinctes dès la base, formées par des séries de grains fins. Colu- melle très - développée, saillante. Cloisons non débordantes, MADRÉPORIDES. | 107 médiocrement.serrées, très-minces, à peine granulées; celles de cinquième ordre rudimentaires. Les Leptosammies ont, de mème que les Endopsammies, les cloisons de cinquième ordre rudimentaires; mais elles en dif- fèrent pay leurs cloisons minces et presque lisses sur les faces. LEPTOPSAMMIA STOKESIANA. Leptosammia Stokesiana, Milne Edwards et 3. Haime, loc. cit., pl. 1, fig. 44. Polypier élevé, subturbiné, un peu contourné, montrant à diverses hauteurs des bourrelets circulaires. Des vestiges d’une épithèque ex- trêmement mince et tout-à-fait basilaire. Côtes fines, serrées, for- mées par des séries simples ou doubles de grains fins et pointus. Les pertuis de la muraille très-petits. Calice elliptique. Rapport des axes, 100 : 125. Fossette assez grande et médiocrement profonde. Columelle très-développée, formée par des trabiculins lamelleux, très-minces, diversement contournés, faisant saillie dans la fossette. Les cloisons de cinquième ordre tout-à-fait rudimentaires. On voit aussi des ru- diments d’un sixième ordre. Cioisons assez larges. Les primaires à bord faiblement arqué en haut et en äedans, vertical dans toute sa partie interne; les secondaires presque égales. Les cloisons du qua- triènie ordre nent courbées vers les tertiaires, qu’elles atteignent à peu de distance de la columelle ; celles des derniers ordres à bord irrégulièrement denticulé, et à peine trouées en quelques points. Les granulations des faces peu nombreuses et très-peu saillantes; elles se disposent en séries écartées et parallèles au bord. Hauteur 24 millimètres; grand axe du calice 10; petit axe 8; pro- fonceur de la fossette 5. | Habite les Philippines. Genre VI. ENDOPSAMMIA. Endopsarmia, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des scienc. nat., série 3, t. X, p. 91). Polypier simple, droit, fixé. Une épithèque pelliculaire extrè- mement mince, et intimement confondue avec le"tissu sous-ja- cent, comte dans les Flabellines. Côtes droites. Columelle spon- gieuse, bien développée. Quatre cycles de cloisons; le dernier cycle presque rudimnentaire. Cloisons un peu débordantes, épaisses, à faces couvertes de grains très-gros et très - sail- lants. L’imperfection du quatrième cycle est un caractère commun à ce genre et au précédent; mais les cloisons principales sont très-différentes. Elles sont ici fortement granulées, épaisses, et débordent un peu là muraille; tandis que, dans ia Leptépsam- 108 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. mie, elles sont très-minces, presque lisses sur les faces, et pas du tout débordantes. La seule espèce que nous connaissions a été rapportée des Philippines par M. Cuming, et faisait partie dela riche collection de M. Stokes, qui, malheureusement, a été vendue en détail par ‘les héritiers de ce naturaliste et se trouve dispersée aujourd’hui, ENDOPSAMMIA PHILIPPENSIS. Endopsammia Philippensis, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., pl. 1, fig. 5, 52. Polypier court, cylindrico-turbiné, à base très-large. Muraille mon- trant d’assez grands pertuis près du calice. Côtes un peu larges, formées par des séries simples de granulations. Calice circulaire , à fossette grande, proportionnellement assez profonde. Colurnelle très- développée, d’un tissu spongieux assez dense, qui ne s'élève pas dans la fossette. Les cloisons du quatrième cycle presque rudimentaires. Les tertiaires moins élevées, maïs presque aussi larges que les pri- maires, et plus larges que les secondaires, dont elles se rapprochent beaucoup près de la columelle. Quoique très-petites , celles de qua- trième ordre se courbent vers les tertiaires. Les primaires, un peu dé- bordantes, faiblement arrondies en haut, à bord interne oblique, et finement denticulé. Les cloisons des trois premiers ordres épaisses, et. à faces couvertes de grains très-forts. Hauteur, 7 millimètres ; diamètre du calice 7; profondeur de la fos- sette 3. Habite les Philippines. Genre VII. STEPHANOPHYLLIA, Stephanophyllia, Michelin, article Astrée du Dict. des sc. nat., Sup- plém., t. I, p. 484. 1841. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des sc. nat., sér. 3, t.X, p. 92). Polypier sifple, libre et sans trace d’adhérence, discoïde, à muraille horizontale, sans épithèque. Côtes fines, droites, rayonnant régulièrement du centre, formées par des séries simples de grains peu distincts. Calice circulaire. Cinq cycles complets, et quelques cloisons d’un sixième cycle. Cloisons ne débordant pas extérieurement, larges, élevées, minces et ser- rées, à faces couvertes de pointes coniques, se soudant entre elles par leur bord supérieur ou interne; les primaires seules restent libres. M. Michelin a établi ce genre, en 1841, pour quelques es- MADRÉPORIDES. | 109 pèces fossiles des terrains subapennins, et il la bien caractérisé; mais il y a rapporté à tort, dans son Iconographie Zoophytolo- gique, la Turbinolia Italica de Michelotti, qui appartient à la fa- mille des Turbinolides. Ce petit groupe, ainsi restreint, se reconnaît aisément au mi- lieu des autres Eupsammides, par sa forme cyclolitoïde qui lui est tout-à-fait particulière. Les espèces qui le composent se séparent très-nettement en deux sections, qui, peut-être lorsqu'elles seront mieux connues, devront constituer deux genres différents. Les unes, les Stéphanophyllies propres, ont une fossette calici- nale bien marquée, une columelle distincte, des cloisons angu- leuses et déchirées, et sont fossiles des terrains tertiaires. . Les autres, que nous appellerons Stéphauophyllies lentilles, ont la fossette calicinale superficielle ou nulle, la columelle tout-à- . fait rudimentaire, les cloisons arrondies et à bord finement den- ticulé, et sont fossiles de la craie. 1" SECTION. STÉPHANOPHYLLIES PROPRES. 1. STEPHANOPHYLLIA ELEGANS. Fungia elegans?, Bronn, Lethæa geogn:, p. 900, pl. xxxvi, fig. 7. 1837. Stephancphyllia elegans, Michelin, Icon. Zooph., p.32, pl. 8, fig. 2. 1841. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 20, pl. 1, fig. 13 et 14. 1847. à —— Mile Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 93, pl. 1, fig. 10, 10a. —— _Reuss, op. cit. {Naturwiss. Abhandl. de Haïdinger, t. II, p. 9, pi. fig. 1. 1848.) La figure 2 parait être une autre espèce. » I Polypier discoïde, à muraille criblée de grands trous, et présen- tant une faible saillie au milieu. Côtes fines, formées par des séries simples de grains, ne correspondant pas au bord inférieur des cloi- sons. Calice circulaire, montrant près de la muraille un rétrécisse- ment circulaire, au-dessus duquel les cloisons saillent un peu en dehors. Fossette peu profonde. Columelle formée par cinq ou six pe- its tubercules distincts, disposés en série. Sept ordres de cloisons. Les primaires seules restent libres; les tertiaires se soudent aux secon- daires à une très-grande distance de la columelle; celles de quatrième et de cinquième ordres aux tertiaires; la cloison 6, à la cloison 4; ia elcison 7, à la cloison 5. Toutes ces adhérences se font à une grande distance, et le trajet des dernières cloisons est très-sinueux. De ces diverses dispositions des cloisons résulte, pour le calice vu d’en haut, l'aspect d’une croix de Malte, dont les six branches sont séparées entre elles par les cloisons primaires. Le bord libre des cloisons est . 410 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. anguleux et denticulé ; leurs faces sont couvertes de pointes coniques espacées, et disposées en séries radiées. Diamètre du polypiérite, 12 millimètres ; hauteur 5. Fossile de Tortone. Coll. Michelin et E. Nota. Peut-être y a-t-il deux espèces confondues sous ce nom : celle que nous décrivons, à laquelle se rapporteraient les figures de Mi- chelin et celle de Michelotti portant le n° 14, et une seconde qui se- räit figurée dans la planthe de Bronn, et sous le n° 43 de Michelotti ? 2. STEPHANOPHYLLIA DISCOÏDES. Stephanophyllia discoïdes, Milne Edwards et J . Haime, Eupsam. (loc. cit., p. 93), et British fussil Corals, p. 34, pl. 6, fig. 3. ” Cette espèce est très-voisine de la précédenie ; elle n’en diffère que parce qu’elle est plus petite, et comparativement beaucoup plus plate, sa hauteur étant à peine de 1 millimètre pour un diamètre de 5 Fossile d’Haverstock-Hill dans l’argile de Londres. 3. STEPHANOPHYLLIA NysTi. . Stepranophyllia imperialis, Nyst, Descrip. des Coquilles et Polyp. foss. de Beigique, p.655, pl. 48, fig. 17. Stephanophyilia Nysti, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p. 5ù. Cloisons disposées comme chez le S. elegans, mais beaucoup plus élevées, plus minces et plus angulaires; elles sont denticulées exté- rieurement et présentent sur leurs faces latérales des stries radiées qui ressemblent à des synapticules incomplètes. Diamètre, environ 25 millimètres. Du Crag, à Anvers. 4. STEPHANOPHYLLIA IMPERIALIS. Fungia agaricoïdes ?, Risso, Hist. nat. de l'Europe mérid., t. V, p.358, pl. 9, fig. 52 et 53. 1826. Stephanophyllia imperialis, Michelin, Icon. Zooph., p. 31, pl. 8, fig. 1.184. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 20. 1847. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 94. S. agaricoïdes, Piciet, Traité de Paléont., pl. 106, lig. 11. M. Michelin décrit ainsi cette espèce : « S. orbicularis, superne lamellosa ; lamellis regulariter connexis, majoribus minoribusque foliaceis, dentatis, plicatis; centro profundo ; pars inferior plana, subexcavata ; striis radiatis granulosis, rugosis, in- terstitiis sæpe perforatis. » Diamètre près de 3 centimètres. Du terrain tertiaire de l’Astesan. a 504 MADRÉPORIDES. hi PY1 2° SECTION. STÉPHANOPHYLLIES LENTILLES. M. Alcide D'Orbigny a cru devoir élever cette division au rang des genres et y a donné le nom de Discopsammia. (Note sur des Polypiers fossiles, p. 10, 1840.) $ À. — Cloisons secondaires plus petites que les tertiaires, qui viennent se souder au-devant d'elles. 5. STEPHANOPHYLLIA SUECICA. Stephanophyllia suecica, Michelin, Mss. LS —— Milne Edwards et J. Haïime, Eupsammides, loc. cit., p.94. Polypier ayant la forme d’une lentille plano-convexe. Muraille pré- sentant Ge petits trous peu visibles, et des côtes très-fines et à peine granuleuses. Calice convexe, à fossette tout-à-fait superficielle ou nulle. Columelle extrêmement réduite. Cloisons minces, très-serrées, à bord libre, fortement arqué, denticulé?, à faces couvertes de grains coniques très-saillants. Les tertiaires viennent se souder entre elles _ au-devant des secondaires, qui n arrivent qu’à une certaine distance du centre. Hauteur 3 millimètres ; diamètre 6. Fossile d’Ignaberga (Suède). $ AA. — Cloisons secondaires plus grandes que les ter- titres, qui s’y soudent à quelque distance du centre. 6. STEPHANOPHYLLIA BOWERBANKII. Stephanophyllia Bowerbankii, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides (loc. cit., p. 94), et British fussil Corals, p. 54, pl. 9, fig. 4. Discopsammia Bowerbankii, Prod., t. 11, p. 180. Cette espèce est très-voisine de la précédente : elle est un peu plus large et un peu moins haute. Elle en diffère de plus en ce que les cloisons secondaires arrivent jusqu’au centre, et que les cloisons ter- tiaires s’y soudent par leur bord interne à quelque distance de ce centre. Hauteur 2 millimètres ; diamètre 8. Fossile de la craie irférieure à Douvres. 7. STEPHANOPHYLLIA RADIATA. Fungia radiata, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 47, pl. 14, fig. 1. 1826. —— Roencer, Versteinerungen des Norddeutschen Kreidegebirges, p. 95. Cyclolites ? radiata, D'Orbigny, Prod;. de pal., t. IT, p. 275. 1850, Fungia rudiala, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 658, pl. 59, fig. 17. 1852. L12 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Stephanophyllia mrrene Milne Edwards et J. Haime, British foss. fers, p. D5. Cette espèce se disénghe de la peécidiels par sa fossette calicinale qui est grande, et loge une columelle bien développée. © Groupe de la craie blanche : Aix-la-Chapelle. 8. STEPHANOPHYLLIA CLATHRATA. Fungia clathrata, Hagenow Monogr. der Rügen’schen Kreid-Versteinerungen. (Leonhard et Bronn Jahrb. für Mineralogie, 1840, p. 648, pl. 9, fig. 3). Espèce très-voisine de la S. Bowerbankii, mais qui paraît en différer en ce qu’elle serait plus élevée et aurait le disque mural garni de plis concentriques très-marqués et la base plus saillante. Du terrain crétacé à Rugen. Genre VIII DENDROPHYLLIA. Madrepora (pars), Tournefort, Marsilli et Linné, Pallas, nn: et So- lander, Esper, etc. Caryophyllia (pars), Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370: 1801, et Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 228. 1816. Lithodendron (pars), Schweïigger, Handb. der Naturgesch., p. 416. Dendrophyllia, de Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 319. 1830. Oculina (pars), Ehrenberg, Curall. des roth. Meeres, p. 80. Dendrophyllia, Dana, Expl. exp., Zooph., p. 386. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides (Ann. des sc. nat., 2e sér., t. X, p. 95), et Distrib. méth., Polyp. foss. des terr. paleoz., p. 136. Polypier composé, en général dendroïde. Polypiérites cylin- driques ou cylindro-turbinés, naissant par bourgeonnement. Côtes fines, vermicellées, formées par des séries de grains tou- jours plus simples près du calice où elles sont aussi plus droites. Calice subcirculaire ou à axes très-peu inégaux, à fossette pro- fonde. Columelle plus oa moins développée, ordinairement sail- lante. Cloisons non débordantes, minces, serrées; toutes celles du quatrième cycle bien développées. D. de Blainville a établi ce genre aux dépens des Caryophyllies de Lamarck, et l’a caractérisé de la manière suivante : « Animaux actiuiformes, pourvus d’un'grand nombre de ten- tacules bifides, au milieu desquels est la bouche polygonale, contenus et à peine saillants dans des loges assez profondes, rayonnées par des lames nombreuses, très-saillantes, d’un poly- pier calcaire, largement fixé, arborescent ou dendroïde, strié en dehors, lacuneux intérieurement et comme tronqué. » MADRÉPORIDES. | | 113 C’est par une double erreur que ces polypes sont ainsi définis. En effet, il nous paraît hors de doute que les tentacules bifides, semblables aux pinces d’une écrevisse, figurées, en 1750, par Vi- taliano Donati (Della Stor. nat. marina dell Adriatica, tab. VT), sont de pure imagination et n’ont jamais appartenu à aucun Zoanthaire. De plus, c’est à tort que Linné, et, après lui, tous les : auteurs, et M. de Blainville lui-même, ont rapporté le Madrepora ramea à l'espèce de Donati. La figure donnée par cet auteur est trop grossière pour que nous puissions affirmer qu’elle repré- sente l’'Oculina prolifera, comme c’est probable; mais il nous paraît impossible d'admettre qu’elle soit celle de la Dendrophyl- lia ramea, puisqu'une coupe verticale grossie montre des plan- chers un peu espacés, que les polypiérites ont sur les rameaux une disposition essentiellement différente, que leur forme est subturbinée, et qu’enfin il est dit dans le texte que les branches ont moins de quatre lignes en grosseur. Schaw paraît être le premier naturaliste qui ait observé les polypes de la Dendro- phyllie, mais il les a sans doute vus hors de l’eau, car il men- tionne seulement des sortes de filandres grêles qu’il a pris pour des racines. Peyssonnel les a beaucoup mieux étudiés. Son ma- nuscrit contient sur ces animaux des observations exactes que uous avons citées en partie dans l’Introduction historique de cet ouvrage (Voyez t. I, p. xvi et suivantes) (1). Enfin, le mode de conformation de ces animaux a été représenté, il y a une ving- taine d’années, dans les planches que nous avons jointes à la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zooph., pl. 83, fig. 1). Quoique M. de Blainville n’ait pas exposé les caractères de (1) Nous avons eu aussi l’occasién d'observer les animaux à l’état vivant, et nos avons reconnu que « .…. les pieds en s’étendant, dit encore Peyssonnel, remplissaient les intervalles des cloisons qu’on observe dans Ja Madrépore, et, en les repliant, leurs extrémités se ramassaient jusqu’au centre où l’on voyait quantité de mamelons jaunes semblables aux petits pieds de l’ortie rouge dé- crite par Rondelet. Ce cœur ou centre s’élève parfois jusqu’au-dessus de la surface, s'ouvre, se dilate comme la prunelle de l’æil. Javais le plaisir de voir remuer toutes ces pattes ou pieds, de voir agir le cœur ou centre. En relevant la Madrépore de l’eau, je voyais le centre s’enfoncer et se resserrer, l’arimal se recoquiller daus son trou, et tout cela très-distinctement. La chair de-ces animaux est très-délicate ; elle se met en pâte et fond très-facilement dès qu’on la touche; aussi je ne pus ni la disséquer ni en détacher aucune pièce ou partie. Trois jours après avoir conservé ces Madrépores en vie, elles jetèrent une have ou mucosité transparente, semblab'e à de la gelée, qui couvrait toute leur extrémité... Lorsque l’animal est mort et qu'il déssèche par l’air ou par le soleil, il prend une couleur obscure et purpurine, comme l’a fort bien observé Imperato...……. Enfin, lorsque l’on détache toutes les parties de l’animal, le bout de la Madrépore devient blanc. » (Trailé du Corail, 2 part., p. 30. ) * Coralliaires. Tome 3. & 114 ZOANTHAIRES. SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. structure du polypier des Dendrophyllies, nimême l’aspect étoilé des calices, déjà indiqué par Guettard, il a dû nécessairement être guidé par leur facies tout particulier ; car, sur les six espè- ces qu'il cite, nous avons pu nous assurer que quatre d’entre elles sont bien réellement des Dendrophyllies, et que sa Dendro- phyllia cariosa appartient à un genre très-voisin. Quant à la sixième, qui est pour lui la Dendrophyllia semi-ramea, De Haan, Mus. Leyde (du Japon, Siébold), nous ne la connaissons pas au- trement. Les Dendrophyllies forment, avec les Lobopsammies, les Cænopsammies, les Stéréopsammies et les Astroïdes, les seuls genres d'Eupsammides à polypier composé. Elles se distinguent de ces dernières par l’état rudimentaire de leur épithèque, et des Stéréopsammies par leur columelle bien développée. Chez les Cœnopsammies, il n’y a que trois cycles cloisonnaires bien développés et complets, avec les rudiments d’un quatrième. Au contraire, dans les Dendrophyllies et dans les Lobopsammies, on compte toujours quatre ou cinq cycles complets; cependant ces genres se distinguent très-bien entre eux par le mode de multiplication, qui se fait par bourgeonnement chez lune et par fissiparité chez l’autre. Ce groupe contient des espèces vivantes et des espèces fossi- les. Parmi les premières, deux se trouvent assez abondamment dans la Méditerranée; les espèces fossiles appartiennent toutes aux terrains tertiaires. On peut diviser ce genre en trois sections, d’après leur mode de gemmation et de croissance, savoir : 1° Les DENDROPHYLLIES ARBORESCENTES, dont le polypier se développe beaucoup en hauteur et dont la gemmation est alterne distique. 2° Les DENDROPHYLLIES BRANCHUES, qui ressemblent plus ou moins aux précédentes par la forme générale du polypier, mais dont la gemmation est plus ou moins irrégulière. 3° Les DENDROPHYLLIES MASSIVES, qui ont aussi la gemmation irrégulière, mais ne s'élèvent pas en forme d’arbre ou de touffe et ressemblent à une masse astréoïde. ire secrion. DENDROPHYLLIES ARBORESCENTES. Polypier formant un tronc arborescent, de chaque côté du- quel les branches nées par bourgeonnement se disposent en . MADRÉPORIDES. 115: séries verticales et se ramifient à leur tour d’une maänière al: terne distique. 4. DENDROPHYLLIA RAMEA. Corallioides seu Corallii albi varietas, Lobel, Plant. s. stirp. hist., p. 650. 1576. : Coralloides, etc., Lobel, Icon. stirp. seu plant. pl. 253. 1591. Médrepora ramosa?, Imperato, Historia naturale. 1599. — 2e édit., p.629, fig. . 1672. Corallii albi varietas stellata, 3. Bauhin et H. Cherler, Hist. plant. univers., t. III, fig. 1, p. 806. (Copiée de Lobel.) Coralliis affinis madrepora ramosa, ibid., p. 807. (Fig. copiée d'Imperato.) Corallium album alternum, Jobn Parkinson, Theatr. bot., p. 1300, n° 3. 1640. Coralliis affinis Madrepora ramosa, Chabræus, Scirp.icon. et Sciagr., p.574. 1671. Porus magnus corallo affinis, Morison, Plant. hist. univers., t. I, p. 656, pl. 10, fig. 1. 1680. (Edit. de 1715.) Madrepora, Tournefort, Institutiones rei herb., t. III, tab. 540. 1700. Figure très-grossière. Grand Madrépore rameux, Marsilli, Hist. phys. de la mer, tab. xxx, fig, 144. 1725 Porus magnus, Thomas Shaw, Voy. dans plus. prov. de la Barbarie et du Levant, trad franç., t. II, pl. 127, fig. 36. 1743, Madrepore ramosa, Giuseppe Ginanni, Opere postume, t. I, p. 54, tab.n. 1787, Madrepora ramea, Linné, Syst. nat., t. I, pars u, p. 597, édit. x. 1760. — Edit, x, p. 1280. 1767. —— Pallas, Elench. Zooph., p.302. 1766. Madrépore, J.-E. Roques de Maumont, Mém. sur les pol. de mer, p.66, pl. x1. 4782. Madrepora ramea, Solander et Ellis, Nat. hist. of Zooph., p. 155, tab, 38. 1786. —— Esper, Die Pflanzenthiere, 1.1, p.98.— Madrep., tab. 1x et x. 1791. Carophyllia ramea, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., ‘p. 310. 1801. —— Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 228. 1816. — 2e édit., p. 354. —— Eichwald, Zoologia specialis, t. 1, p. 187. 1829, Caryophyllia arborea, de Blainville, Dict. des Sc. nut., t. VII, p.195. 1817. Lithodendron rameum, Schvveigger, Handb. der Naturg., p. 416. 1820. Caryophylla ramea, Lamouroux, Expos. mélh. des genres de polyp., p. 30, tab. 38. —— Lamouroux, Encycl. méth. Zooph., p.171. 1824. —— Risso, Hist. nat. de l'Eur. mérid., t. V, p. 355.826. Dendroghyllia ramea, Biainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 620. 1830. — Man. d’actin., p. 354, pl. LI, fig. 2. Oculina ramea, Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p. 80. 1834. —— Philippi, 4rchiv fur Naturg. de Wiegmann, p. 119. 1839. atont Dendrophyllia ramea, Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier (Zooph.), pl. 85; fig, 4, 42, 1r. | 116 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Dendrophyllia ramea, Dana, Zooph., p.386. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides (Ann. des Sc. nat., t. X, p. 97). | Polypier dendroïde; tronc et rameaux principaux assez gros, et continuant à s’accroitre en même temps que se montrent de nouveaux polypiérites; ceux-ci cylindracés, ordinairement courts, ascendants, disposés sur les branches principales, suivant deux lignes verticales opposées. Les perforations de la muraille visibles seulement tout près du bord des calices. Côtes vermicellées, surtout sur les gros rameaux, très-légèrement saillantes, beaucoup plus larges et irrégulières à la base du polypier, formées de grains assez gros et très-rapprochés. Ca- lice légèrement elliptique, à fossette assez profonde. Columelle séria- aire, comprimée, formée de petites lames ascendantes un peu con- tournées, au nombre de quatre à six, saillant beaucoup dans la fossette. Cinq cycles de cloisons dans les calices terminaux ; quatre seulement dans les autres. Cloisons minces, surtout au bord libre qui est légè- rement arqué en haut et en dedans; celles du dernier cyele se soudant à leurs voisines, non loin de la muraille. Dans les calices terminaux, les secondaires sont presque égales aux primaires; dans les autres, elles sont un peu moins développées. Les grains des faces sont petits, peu saillants et espacés. — Ce polypier atteint jusqu’à près de 1/2 mètre en hauteur, ets’étend peu en largeur. Les calices terminaux ont leur grand axe de 12 ou 14 millimètres, et les autres de 8 ou 10 pour une profondeur de 5 ou 6. Habite la Méditerranée, et aussi Madère, suivant M. Dana. ame SECTION. DENDROPHYLLIES BRANCHUES. Polypier se développant beaucoup en hauteur et ressemblant à un arbre ou à un buisson, mais bourgeonnant d’une manière plus où moins irrégulière et n’offrant pas une disposition alterne distique. $SA.— Le polypiérite souche occupant l'axe du polypier, el les polypiérites secondaires se disposant autour de lui suivant plusieurs séries verticales. | $ B. — Branches hbres. 2. DENDROPHYLLIA TAURINENSIS. Dendrophyllia ramea, Michelin, Icon. Zooph., p.51, pl. 10, fig. 8. 1842. Dendrophyllia Taurinensis, Milne Edwards et J. Haime, Ewpsammides (loc. cit., p. 99). Oculina sulcata, Michelotti, Foss. mioc. de l’Ital. sept., p. 45. Polypier en tronc dressé et subconique, présentant cinq séries ver- MADRÉPOTIDES. ra7 ticales assez régulières de polypiérites ascendants, médiocrement al- longés, assez rapprochés entre eux. Les grains des côtes bien distincts et assez gros. Calice subcirculaire ou légèrement elliptique. Son grand axe est environ de 8 millimètres. La hauteur totale de l'échantillon que nous décrivons est de 9 centimètres. Fossile du terrain tertiaire à Turin. 3. DENDROPHYLLIA DIGITALIS. Héliolithe conique, à étoiles dispersées irrégulièrement, d'un peu plus de 2 li- gnes de diamètre, à rayons fourchus, Guellard, Mém. sur diff. part. des sc. et arts, 1. II, p. 224, pl. 55, fig. 8. 1770. Dendrophyllia digitalis, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 520. 1830. —— Michelin, Zcon. Zooph., p. 32, pl. 10, fig. 40, 1842, et pl. 74, fig. 4. 1847. —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 99. Polypier dressé, subconique. Polypiérites courts, assez rapprochés, disposés verticalement sur cinq ou six séries verticales, et horizonta- lement sur des lignes spirales ascendantes, courtes, et qui ne se Con- tinuent pas entre elles. Côtes assez fines, très-faiblement saillantes, formées par des séries de simples grains très-rapprochés, séparées par des sillons assez profonds, et très-flexueuses sur la masse commune. Calices subcirculaires. Columelle spongieuse, assez développée. Cinq cycles dans l'étoile terminale. Quatre cycles dans toutes les autres. Les cloisons du dernier cycle se soudent à leurs voisines à peu près vers le milieu de leur largeur. Toutes sont minces et serrées. Hauteur de 10 à 15 centimètres; diamètre des calices de 5 à 6 mil- limètres. Fossile des falunières de la Touraine. $ À (page 116). —— S BB. — Branches se soudant entre elles aux points de rencontre. 4, DENDROPHYLLIA CRIBROSA. Dentipora cribrosaet Dentiporu anastomozens, Blainville, Man. d’actin., p.382. Dendrophyllia cribrosa, Milne Edwards et J. Haime, Distrib. mélhod. (Polyp. foss. des terr. Polæoz., p. 131). | Polypier formant d’assez grosses branches qui s’anastomosent fré- quemment. Calices disposés en 4 ou 5 séries verticales sur ces bran- ches, assez écartés entre eux, très-peu saillants à la surface, circulaires et peu profonds. Côtes très-vermicellées, formées par de petites pointes en séries simples, irrégulières et très-souvent interrompues. Colm- melle bien développée, oblongue, peu saillante, et formée de petites pointes. Cloisons très-minces, étroites, peu ou point débordantes et formant 4 cycles, dont le dernier est ordinairement incomplet dans deux des systèmes, qui alors ressemblent à la moitié de chacun des autres systèmes. Les cloisons du 4° cycle forment, en se soudant 118 ZOANTHAIRES :SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. à" entre elles, un angle très-marqué au-devant des tertiaires. Celles des deux premiers cycles entières, les autres assez fortement dentées. Patrie inconnue. $ AA. — Le polyprérite souche déviant plus ou moins de l'axe du polypier et ne pouvant être distingué sûrement au mieu des polypiérites secondaires qui sont nés par bourgeonnement. $C. — Tous les polypiérites allongés, libres par les côtés dans une grande étendue, et formant un polypier plus ou moins dendroïde. $ D. — Les polypiérites les plus jeunes turbines et lournés les uns vers l'axe du polypier, les autres en dehors. 5. DENDROPHYLLIA CORNIGERA. Madrépore rameux, à calices de substance aisée à froisser, Marsilli, Hist. phys. de la mer, p.137, tab. xxx, fig. 136. 1725. Grand Pore, Recueil des planches sur les sciences et les arts, vol. VI, p. 16, pl. Lxxxvi, fig. 2. 1768. Madrepora ramea var., Esper, Die Pflans., Madrep., tab.x. 1791. Caryophyllia cornigera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t.1l, p.228. 1816. — 2e édit., p. 353. —— Lamouroux, Enc. méth. Zooph., p. 172. 1824. | Dendrophylliu cornigera, Blainville, Dict. des Sc. nat., 1. LX, p. 320. 1830. ; Cladocora anthophyllum (pars), Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p. 85. 1854. Caryophylla cornigera, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 382. 1846. Dendrophylia cornigera, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam., p. 100. j; Polypier dendroïde, présentant ordinairement un gros tronc et des rameaux qui naissent à peu près tous à la même hauteur, et qui se dirigent en dehors. Ils sont longs, cylindro-turbinés, ascendants et obLques, souvent un peu arqués, assez écartés entre eux et divergents. Ils bourgeonnent très-peu, et la position des jeunes ne parait déter- minée par aucune tendance particulière. Côtes subplanes, faiblement vermicellées, formées par des grains peu distincts. Calices subellipti- ques; les axes sont entre eux à peu près comme 100 : 130. Columelle oblongue, bien développée. Cinq cycles. Les cloisons du dernier cycle se soudant à leurs voisines non loin de la muraille, Cloisons assez larges, très-minces, très-serrées, à faces montrant quelques grains fins. MADRÉPORIDES. 119 Hauteur, 20 à 30 centimètres; grand axe des grands calices 20 mil- limètres. Habite la Méditerranée et le golfe de Gascogne. 6. DENDROPHYLLIA GRACILIS. Dendrophyllia gracilis, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam- mides, loc. cit., p. 100, pl. 4, fig. 13. Polypier en buisson. Polypiérites cylindro-turténés, allongés, grêles, recourbés et ascendants, bourgeonnant chacun deux ou trois fois à une même hauteur, et non loin du calice. Les pertuis de la muraille visibles presque partout. Côtes à peine vermicellées, très-fines, peu serrées, à grains petits, distincts, et en séries simples. Calices subellip- tiques , à fossette profonde. Rapport des axes, 100 : 140. Columelle formée d'un tissu lamello-spongieux très-fin, qui ne s'élève pas au fond de la fossette. Ordinairement quatre cycles. On en compte cinq dans quelques calices, ou seulement dans quelques systèmes. Cloisons extrêmement minces, serrées, étroites en haut, à bord libre, oblique, finement et iégulièrement denticulé, subégales. Celles du dernier cycle se soudant à leurs voisines à peu près vers le milieu de leur largeur. Hauteur, environ 5 centimètres ; grand axe des calices 7 millimè- tres ; petit axe 5 ; profondeur 4. Habite la Chine. $ AA. —— $C (page 118). —— $ DD. — Les poly- prériles les plus jeunes cylindriques et se dirigeant tous en dehors. 7. DENDROPHYLLIA AXIFUGA. Dendrophyllia aæifuga, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p.101. Polypier dendroïde. Les jeunes polypiérites courbés à leur base et subitement dressés, naissant non loin du calice de l'individu qui les porte, et toujours du côté le plus éloigné de l’axe du poiypier. Côtes fines, vermiculées, formées par des séries souvent interrompues de grains crépus. Calices circulaires, profonds. Columelle très-développée, formée par des trabiculins lameliaires, minces et contournés. Cinq cycles. Cloisons très-minces, très-étreites, non débordautes. Les secon- daires sensiblement égales aux primaires. Hauteur du polypier, 15 centimètres; diamètre des calices, 10 mil- limètres ; leur profondeur, 7. Habite le port Essington. LA 120 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ AA (page 118). —— $ CC. — Les polymérites ne s'éle- vant tous que très-peu à la surface d’un gros tronc commun où us sont rassemblés en une sorte de touffe. 8. DENDROPHYLLIA AMICÀA. Caryophyllia amica, Michelotti, Specim. Zooph. dil., p. 85, tab. 3, fig. 5. 4828. Dendrophyllia irregularis, Michelin, Icon. Zooph., p. 52, pl. 10, fig. 11. \’ 4842. Dendrophyllia cornigera, Michelin, Icon. Zooph., p. 52, pl. 10, fig. 9. Sous ce nom sont figurées des branches séparées du polypier. Dendrophyllia amica, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. ‘ie p. 101, pl. 1, fig. 9. (‘eune.) + Polypier en touffe assez dense. Polypiérites cylindracés, allongés, bourgeonnant irrégulièrement un certain nombre de fois, et contrac- tant entre eux des adhérences. Une épithèque basilaire. Côtes fines, ser- rées, séparées par des sillons bien marqués, presque droites, formées par des séries simples de grains distincts. Calices subelliptiques. Rap- port des axes 100 : 120. Columelle bien développée, s’élevant beau- coup dans la fossette et formée d’un tissu lamello-spongieux lâche. Cinq cycles. Cloisons assez larges, serrées, extrêmement minces. Celles du dernier cycle se soudant-à leurs voisines avant que celles-ci aient at- teint à la moitié de leur largeur. Les grains des faces bien marqués, médiocrement saillants, épars. Des traverses très-minces, sensiblement horizontales, se voient de loin en loin dans une coupe verticale. Ce polypier s'étend en largeur beaucoup plus qu’en hauteur ; les plus grands polypiérites sont longs de 6 ou 7 millimètres. Le grand axe des calices est de 43 millimètres, le petit de 11. Fossile des falunières de la Touraine et des environs de Turin. On trouve fréquemment cette espèce à l’état jeune, et présentant un polypier simple cylindro-turbiné. Elle ressemble alors beau- coup à une Balanophyllie, et c’est ainsi qu’elle a été confondue par M. Wood avec la Balanophyllia calyculus, et par M. Michelin, avec la . B. italica. Lorsque le calice n’est pas usé, la saillie que fait la colu- melle la sépare tout de suite des Balanophyllies qui ont toujours une columelle à surface plane. à 9. DENDROPHYLLIA CECILLIANA. Dendroghyllia Cecilliana, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 102. Polypier ayant tout-à-fait la forme générale de la D. amica. Côtes subégales, un peu larges, formées par des séries doubles ou triples de prolongements aigus et très-grèles. Calices subelliptiques, à fossette assez profonde. Columelle très-développée, oblongue, très-saillante, formée de petites lames plissées et verticales. Quatre cycles complets. MADRÉPORIDES. | 121 Cloisons excessivement minces, serrées, noï débordantes; les secon- daires un peu moins larges que les primaires, etayant comme elles le bord entier et mince ; celles du dernier cycle plus grandes que les tertiaires, et se soudant au-devart d'elles. Grand axe des calices, 8 millimètres; petit axe 6. Habite les îles Liewkiew, Chine. 3e secrion. DENDROPHYLLIES ENCROUTANTES. Polypier ne se développant que peu en hauteur et ressem- blant à une masse astréiforme. 10. DENDROPHYLLIA DENDROPHYLLUIDES. Dendrophyllia dendrophylloides, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 102. — British fossil Corals, p. 56, pl. 6, fig. 2, 22, 2b, 2, Oculina ? dendrophylloides, Lonsdale ; dans Dixon, Geol. and foss. of the Chalk form. of Sussex, p.132, pl. 1, fig. 3. 1850. Dendrophyllia dendrophylloides, Pictet, Traité de Paléont., pl. 106, fig. 12. Polypiérites épars autour d’un axe vertical, formant des saïllies très-inégales. Le cæœnenchyme beaucoup plus compacte que dans les autres espèces. Côtes un peu grosses , très-flexueuses, à grains très- peu distincts. Calices circulaires. Quatre cycles. Cloisons assez minces. Diamètre des calices, 4 millimètres. Fossile de l’argile de Londres, à Bracklesham-Bay. 0 11. DENCROPHYLLIA IRREGULARIS. Astroïte ramifié à grosses dranches rondes, à étoiles d’environ 1 pouce de dia- mètre, qui ont plus de trente-six ou quarante rayons, Guettard, Mém. t. IT, p. 444, pl. 56, fig. 1. 1770. Dendrophyllia irregularis, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p.320. 1830. Dendrophyllia Theotdolvensis, Michelin, Icon. Zooph., p. 309, pl. 74, fig. 3°. 1847. Polypier en masse encroûtante ; ressemblant un peu à une Astrée, médiocrement élevé, à surface supérieure subplane. Polypiérites ver- ticaux, parallèles, faisant saillie au-dessus d’un cœnenchyme très-dé- veloppé, assez dense, et recouvert d’une épithèque pelliculeuse blanche. Calices circulaires. Columelle formée d’un tissu lamello- spongieux très-abondant. Cinq cycles de cloisons. Cloisons étroites, un peu épaissies à leur bord interne. Diamètre du calice, 43 millimètres; de la columelle, 4 ou 5. Dans une coupe vefticale, on voit quelques traverses simples, hori- zontales, écartées entre elles d'environ 5 millimètres. Les faces des cloisons sont marquées de petits grains disposés en séries obliques en haut et en dedans. ” Fossile de Dax et de Doué. ‘pan ZOANTHAIRES SCLÉRODÉRMÉS PERFORÉS. #42. DENDROPHYLLIA? COCCINEA. Dendrophyllia coccinea, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 388. 1846. « D. humilis, subramôüsa, coccineo-aurantiaca, polypis grandibus, 18-20 tentaculatis. Corallum striatulum, caliculis cylindricis, inæqua- libus, apertura angulosa, fere 1/2 lata. » (Dana, /. cit.) Habite Singapore et les îles Feejee (Dana). M. Dana rapporte à cette espèce l’Oculina coccinea Ehrenberg, qui est décrite de la manière suivante : « Sesquipollicaris, pumicacea, dendroïdes, ramosa, rudis, ramulis lateralibus, brevibus, inæqualibus, cylindricis, confertis, superficie striata, apertura angulosa, 4-5” lata ; animali coccineo-aurantiaco ele- gantissimo, longe 48-20 tentaculato. Stellæ profundiores quam in ra- mea, nonpullæ majores quam in Micrantha. » (Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p.80. 1834.) 13. DENDROPHYLIIA? DIAPHANA. Dendrophyllia diaphana, Dana, op. cit, p. 589. 1846. « D. humilis, subramosa, fusca, polypis 3-4” latis. Corallum cali- culis cylindricis, vix ellipticis, extus tenuissime striatis et scabriuscu- lis; parietibus tenuibus et diaphanis, margine integris; cella profun- diore (fere 1/2”); lamellis 6-10 majoribus et 2-3 intermediis, valde minoribus. » (Dana, {. cit.) Habite Singapore. 14. DENDROPHYLLIA®? NIGRESCENS. Dendrophyllia nigrescens, Dana, op. cit., p. 387. 1846. « D. arborescens, 3° alta, ramis elongatis, fere in plano digestis, nigrescens, ore longe exserto, et apice radiate striato, lateque virente cum margine brunneo, tentaculis pallido-brunnescentibus. Corallum superficie subcellulosum et non striatum, caliculis cylindricis vel sub- turbinatis fere 3°” latis et 3-4” longis, subfragilibus, cellis profundis. » (Dana, L. cit.) Habite les iles Fidji. | 15. DENDROPHYLLIAŸ. MICRANTHUS. Oculina micranthus, Ehrenberg, Corail. des rothen Meeres, p. 80. 1834. « Octo-pollicaris, pumicacea, habitu Rameæ stellis crebrioribus et cum ramis angustioribus (2 4/2-3°”° latis), calycibus stellarum profun- dioribus, interstitiis porosioribus. » Berolini än Museo regio specimina exhibentur. » (Ehrenberg, L. cit.) Le ; MABRÉPORIDES. 123 16. DENDROPHYLLIA? SCABROSA. Dendrophyllia scabrosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p.390. 1846. .« Cylindro-turbinée’, haute d’un demi-pouce , et également large, extérieur finement strié, et villoso-scabreux ou spinuleux; bord pres- que entier; cellule profonde (presque d’un demi-pouce) ; lamelles très- inégales, environ douze plus grandes, avec trois plus petites intermé- diaires; ces dernières denticulées. Couleur, à l’état frais, presque noire. Les côtes sont beaucoup plus épaisses que dans la Dendrophyllia dia- phana, et cellulaires. La cellule adulte contient probablement qua- rante-huit lamelles. — Singapore. » (Dana, /. cit.) Cette espèce, regardée par M. Dana comme le polypiérite.souche d’une Dendrophyllie encore jeune, pourrait tout aussi bien être une Balanophyllie. | L’Oculina Poppelackii (pars), Reuss (Naturwiss. Abbandl., v. Hai- dinger, t. 11, p. 46, pl. ?, fig. 6, 1848), est une Dendrophyllie den- droïde, de la formation miocène de la Moravie, dont les calices ont 6 millimètres de largeur, et dont les cloisons sont assez épaisses. Quelques autres espèces ont encore été décrites sous le nom de Dendrophyllies; nous nous sommes assurés qu’elles appartiennent réellement à d’autres genres et à une autre famille; ce sont. la Den- drophyllia rubeola de MM. Quoy et Gaimard, et les Dendrophyllia bre- vicaulis, dichotoma et glomerata de M. Michelin, qui doivent être re- portées dans le groupe des Astréides. Nous ne citons iei que pour mémoire les fossiles suivants, de la fo?- mation éocène du nord de l'Amérique, qui re sont connus que par des emprejntes très-incomplètes : Dendrophyllia lœvis, Lonsdale. Quat. journ. of the geol. Soc. of Lond. t. 1, p.516. 1845. Dendrophyllia? ibid., p. 517. Cladocora ? recrescens, 1bid., p. 517 et 518, fig. a. Cüryophyllia subdichotoma, ib., p. 519. Genre IX. LOBOPSAMMIA. Lithodendron (pars), Goldfuss, Petref. germ., t. 1, p. 45. Dendrophyllia (pars), Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 320. —— Michelin, Icon. zooph., p. 155. Lobopsammia, Milne Edwards et J. Haime. — Eupsamnides (Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. X, p. 105. 1848). Polypier composé. Multiplication par fissiparité successive. Calice à bords irréguliers. Toujours quatre cycles complets et bien développés. Tous les autres caractères des Dendro- phyllies. 124 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Ce petit genre se distingue du précédent et du suivant qui, comme lui, ont un polypier composé, par la manière dont lac- croissement se fait. Dans les Dendrophyllies etles Cœnopsammies, c’est toujours par le développement de nouveaux bourgeons sur les côtés ou près de la base des anciens polypiérites ; ici, au con- traire, le polypier composé se constitue uniquement au moyen de la division successive des calices en moitiés à peu près éga- les. Il résulte de ce mode de multiplication une irrégularité dans la forme de ces calices, que nous ne retrouverons pas ail- leurs dans la famille des Eupsammides. Les deux seules espèces connues sont fossiles du bassin pa- risien, 1. LOBOPSAMMIA CARIOSA. Corallite strié longitudinalement, Guettard, Mém., t. IE, p. 416, pl. Lvun, fig. 2, 5, 4,5, 6 et 7. 1770. Lithodendron cariosum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 45, tab. xm, fig. 7. 1826. Caryophyllia cariosa, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 312. 1850. Dendrophyllia variabilis, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 320. Fn dou- ble emploi avec la Car. cariosa. Michelotti, Specim. Zooph. dil., p. 82. 1838. Dendrophyllia cariosa, Michelin, Icon. Zooph., p. 155, pl. 45, fig. 10. —— Graves, Topogr. géogn. de l'Oise, p. 701. 1847. Lobopsammia cariosa, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 106. —— Bronn et Rœmer, Atlas, Zu Lethæa geognostica, pl. 255, fig. 6. Polypier dendroïde, à tronc extrêmement gros et court, dichotome, mais peu ramifié, à rameaux un peu dirigés en dehors, ordinairement bien séparés et très-courts. Côtes fines, à grains peu distincts, vermi- cellées, un peu irrégulières. Calices à bord irrégulier, en forme de 8 ou trigone. Columelle spongieuse, médiocrement développée. Quatre ou cinq cycles. Cloisons minces, un peu épaissies à la columelle, ser- rées, un peu étroites. Ce polypier ne s’élève à guère plus de 3 centimètres ; la grande diagonale des calices est de 8 millimètres. Fossile des environs de Paris, à Acy, Auvert et Valmondois. 2. LOBOPSAMMIA PARISIENSIS. Lobophyllia Pariensis, Michelin, Icon. Zooph., p. 155, p'. 45, fig. 11. 1844. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammia, loc. cit. p. 106. Nous ne connaissons que des morceaux de ce polypier faisant partie de la collection de la Faculté des Sciences et de celle de M. Michelin. Il ne diffère de l’espèce précédente que parce que les calices restent unis en séries. Fossile des environs de Paris. MADRÉPORIDES. 125, Genre X. CŒNOPSAMMIA. Caryophyllia (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. II, p. 224. Astrea (pars), Blainville, Manuel d'Actinol., p. 366. Cladocora (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 86. Tubastræa, Lesson, Voy. aux Indes orien. de Belanger. 1834. Caryophyllia (pars), Dana, Explor. exped., Zooph., p. 378. Cœnopsammia, Milne Edwards et 3. Haime, Monogr. des Eupsam. (Ann. des Sc. nat. t. X, p. 106). Ê Polypier composé. Multiplication par bourgeonnement latéral ou subbasilaire. Polypiérites cylindriques. Côtes fines, subver- micellées inférieurement, formées de séries de grains toujours simples près du calice. Calice subcirculaire ou à axes très-peu inégaux. Columelle plus ou moins développée. Cloisons non dé- bordantes, peu serrées et formant trois cycles complets seule- ment. Les cloisons du cinquième ordre sont toujours rudimen- taires ou nulles. Ce genre a été créé par M. Lesson sous le nom de Tubastræa ; mais ce mot hybride, qui, d’ailleurs, pourrait donner une fausse idée des affinités du groupe, avait déjà été employé par M. de Blainville pour désigner de véritables 4stréides ; nous avons donc dû lui en substituer un autre. _ Les Cœnopsammiesne pourraient être confondues qu'avec les Dendrophyllies et les Lobopsammies, auxquelles d’ailleurs elles sont intimement liées; cependant, l’aspect étoilé des calices de celles-ci les différencie suffisamment. Toutes sont vivantes, et habitent les mers chaudes de l’ancien continent. . Il est assez difficile de distinguer et de caractériser nettement les espèces de ce genre; elles Sont d’abord presque toutes très- peu différentes entre elles, et, de plus, on observe de fréquentes variations entre les polypiers appartenant à une même espèce, et même dans les polypiérites d’un même polypier. 126! ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ À. — Gemmation plus ou moins irrégulière. Polypier en touffe assez semblable à cax dés Asrrées. $.B.:— Columel!e rudimentaire:(réduite à deux où trois petits tubercules). SC. — Tissu de la muraille assez lâche. 1: CŒNOPSAMMIA COCCINEA. Caryophyllia calycularis (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. II, p. 226 (1816).— 2e édit., p. 348. Astrea culycularis, Blainville, Man. d'actin., pl. uv, fig. 2. 1854. Tubastræa coccinea, Lesson, Voy. aux Pndes orient. de Ch. Belanger, Zool., p. 515, et Atlas Zooph., ph 1. 1834. . Cœnapsammia coccinea, Milne Edwards et J. Haime, Eupsam., loc. cit., p.101. Polypier en ‘ouffe astréenne plus ou moins élevée et lohée. Poly- piérites cylindriques, s’élevant un peu au-dessus du cæœnenchyme qui est médiocrement développé. Tissu de la muraille un peu lâche; les trous grands et bien visibles. Côtes assez fines, médiocrement serrées, subégales, vermicellées inférieurement, à grains peu distincts. Calices circulaires, à fossette grande et profonde. Columelle très-réduite, et faisant à peine saillie. Cloisons étroites en haut, à bord libre , assez mince, épaissies en dehors; les grains des faces assez serrés, très-pe- tits, épars. Les secondaires un peu moins larges que les primaires ; les tertiaires péu développées; celles de quatrième ordre presque rudi- mentaires; pas de cloisons de cinquième ordre. L’échantillon. décrit par Lesson est de 8 centimètres; diamètre des calices, 10 millimètres; profondeur de la fossette, 8. Habite les mers.de l’Inde, d’après Péron et Lesueur; la Nouvelle- Zélande, d’après Quoy et Gaimard ; Borabora, Carolines, d’après Lesson et Garnot. $ À. —— S B (voyez ci-dessus). SCC. — Tissu de la muraille dense. 2. CŒNOPSAMMIA FLEXUOSA. Madrepora flexuosa, Sôlander et Ellis, Nat. hist. of Zooph., tab. 32, fig.1. 1786. Caryophyllia flexuosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1.11, p.227. 1816. — 2e édit., p. 352. —— Blainville, Dict. des Sc. nat., t. VII, p.195. 1817. —— Lamouroux, Exp. méth. des g. de pol., p. 49, pl. 32, fig. 1. 1821. —— Lamouroux, Enc. méth. Zocph., p.170. 1824. Cladocora flexuosa, Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p.86. 1834. Caryophyllia fleæuosa, Dana, Explor. expéd., Zooph., p. 381. 1846. Cœnopsammia fleæuosa, Milne Edwards et J. Haime, Eupsam., loc. cit,, p. 108. MADRÉPORJDES. Los: 127, Espèce bourgeonnant très-près de la base, ou par une expansion de la base elle-même. Polypier en touffe peu élevée, et incrustant. Poly- piérites courts, cylindriques , assez serrés, libre dans presque toute Leur hauteur. Le tissu de la muraille très-dense. Côtes fines, serrées, bien distinctes, presque droites, égales, à graïns arrondis. Calices sub- circulaires ou subovalaires, à fossette assez grande et profonde. Colu- melle se montrant sous forme de trois petites pointes, qui font.à peine saillie dans la fossette. Les cloisons de quatrième ordre presque rudimentaires ; pas de cloisons de cinquième ordre. Cloisons un peu étroites en haut, très-inégales, épaisses surtout extérieurement. Les primaires ont leur bord faiblement arqué en haut et en dedans. Entre leurs deux lames, il'existe un canal, qu'on voit très-bien en les bri- sant par le haut. Les faces sont couvertes de grains fins, très-serrés, et disposés en séries parallèles au bord libre. Hauteur d’un polypiérite, 12 ou 15 millimètres ; diamètre du calice, 7 ou 8; yrofondeur, 4 ou 5. Habite l’océan Indien ? SA (page 126). —— $ BB. — Columelle bien développée. SD. — Cloisons médiocrement minces. SE. — Bord des calices assez élevé au-dessus:de la surface du cœnenchyme ; fosselte calici- nale profonde. $ EF. — Cœnenchyme peu ou point crépu. 3. CŒNOPSAMMIA EHRENBERGIANA. Cœnopsammia Ehrenbergiana, Milne Edwards et J, Haime, Eupsam., loc. cit., p. 109, pl. 1, fig. 12. Espèce très-voisine de la C. coccinea. Le polypier est ordinairement moins élevé, et les polypiérites plus saillants. La columelle est beau- coup plus développée, et formée par un faisceau de petites pointes qui font très-peu saillie dans la fossette. Les cloisons sont très-étroites, à bord irrégulièrement denticulé. Il y a toujours des cloisons de qua- tnème ordre ; quelquefois même on voit des cloisons de cinquième ordre rudimentaires. Diamètre des calices, 10 ou 12 millimètres; profondeur, 8 Dans une coupe verticale, on voit de distance en distance des tra- verses minces et sensiblement horizontales. Habite les Seychelles; la mer Rouge; et est aussi fossile des ter- rains récents de l'Egypte. 128. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ À (page 126). —— $BB.——ÇD.——K. reuæ à la: surface: $ J. — Calices proëminents sur lès grosses bran- ches, aussi bien que sur l’extrématé.des branches terminales. 921. MADREPORA FHARAONIS. Espèce très-voisine du M. abrotanoïdes par son port et la disposition LA des calices, dont les uns sont tubuliformes et très-saillants, tandis que beaucoup d’autres, situés entre les précédents, sont immergés dans le cœnenchyme, mais ayant ce dernier tissu très-distinctement échinulé à sa surface et peu poreux; même sur les jeunes branches. Calices api- caux médiocres, larges d'environ 3 millimètres et peu. proéminents ; les autres. presque aussi grands et très-finement costulés lorsqu'ils sont. tübuliformes,. très-inégaux. Diamètre de la plupart des branches, en- viron 1 1/2 centimètre vers leur base, et s’acuminant graduellement, mais formant quelquefois des troncs d’origine beaucoup plus gros. Mer Rouge. 22, MADREPORA EHRENBERGI!. Heteropora pocillifera, Ehrenberg, op. cit., p. 110. Polypier subarborescent, à branches grêles, cylindriques et assez souvent coalescentes. Calices apicaux tubuliformes, à bords minces et de grandeur médiocre. Calices latéraux tubuliformes, garnis de côtes échinulées, souvent subnariformes, prolifères et presque jamais im- mergés. Cœnenchyme dense et fortement échinulé, même à l'extrémité des jeunes pousses. Diamètre des grosses branches, environ { 1/2 cen- timètre ; celui des petites, un peu moins de 4 centimètre. Mer Rouge. 23. MADREPORA NOBILIS. Madrepora nobilis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 481, pl. 40, fig. 3, 3a. Polypiér en arbuscule très-grand, à ramifications divergentes, sub- prolifèrés. Branches fortes (souvent environ 2 1/2 centimètres d’épais- seur), divergentes et cylindriques; ramuscules du sommet presque aussi gros et coniques at bout. Surface rugueuse. Calices apicaux grands (plus de 3 1/2 millimètres de large) et à peine saillants. Ca- lices latéraux très-serrés, presque dressés, forts; les uns immergés, mais la plupart longs d’environ 3 1/2 millimètres, pas comprimés, fendus au bout, à bord peu épaissi, striés et rarement prolifères. Etoile septale très-distincte, avec les deux grandes cloisons bien dé- veloppées. Singapore. 144 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 24. MADREPORA AUSTERA. Madrepcra austera, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 479. " Espèce voisine du M. abrotanoîdes , par son port, mais dont la sur- face est plus rugueuse et les calices plus striés; il y a aussi moins de calices immergés. Origine inconnue. SA. —— $B.— SCC. ——$ EE (voyez page 143). $ JJ.— Calices peu ou points proëminents sur les grosses branches. L SK. — Caiices grands. 5 25. MADREPORA BOREALIS. Polypier touffu (peut-être cespiteux); branches très-prolifères. Ca- lices apicaux peu ou point distincts des latéraux ; ceux-ci inégaux, “grands, subtubuliformes , serrés et médiocrement saillants sur les pousses terminales, subégaux, verruciformes ou immergés, à bords très-minces et assez écartés entre eux sur les grosses branches. Cœnen- chyme rugueux, subcostulé. Diamètre des calices, 2 millimètres ou un peu plus. Diamètre des grosses branches, 1 1/2 centimètre ou davan- tage ; celui des branches terminales, environ 8 millimètres. Mer Blanche, près d’Archangel. 26. MADREPORA IMPLICATA. Madrepora implicata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 466, pl. 37, fig. 2, 22. Polypier cespito-arborescent, très-rameux, à branches rapprochées, courbes, s’enchevêétrant d’une manière tortueuse, souvent coalescentes et légèrement atténuées vers le bout. Tiges ayant moins de 1 centimètre d'épaisseur ; les ramuscules environ 4 millimètres. Surface scabre et vermiculée par des pores ou sillons linéaires et tortueux. Calices api- caux cylindriques et ayant près de 2 millimètres de large ; les calices latéraux courts, arrondis, nariformes, épais et fragiles dans le voisi- nage du sommet des branches, et devenant peu ou point distincts à une petite distance au-dessous. Etoile cloisonnaire pas distincte. Iles Fidji. 27. MADREPORA TORTUOSA. Madrepora tortuosa, Dana, op. cit., p. 467, pl. 37, fig. 3. Espèce voisine de la précédente par le port, mais à branches moins grêles, et n’ayant pas la surface striée par des lignes ponctuées. Iles Fidji. 28. MADREPORA PUSTULOSA. Polypier arborescent, à grosses branches cylindriques, peu ra- MADRÉPORIDES. APS |: meuses, si ce n’est vers le bout où elles deviennent très-prolifères. Calices apicaux tubuliformes, prolongés et subcostulés. Calices latéraux tubuliformes et assez saillants sur les jeunes pousses, mais devenant verruciformes sur les grosses branches, très-serrés et inégaux. Cœnen- chyme finement échinulé. Diamètre des grosses branches ayant près de 3 centimètres, à peu de distance des branches terminaies (à en- viron 3 centimètres); ces dernières très-acuminées. Iles Seychelles. $ A. —— $ B. —— $ CC. ——$EE. —— $ JJ (voyez _ page 144). $ KK. — Calices très-petits. 29. MADREPORA STIGMATARIA. L Madrepora stigmataria, Lamarck, Mss. Collection du Muséum de Paris. Polypier rameux, très-étalé, à branches presque cylindriques, sou- vent coalescentes et disposées presqu’en éventail. Calices terminaux médioéres, peu saillants et à bords arrondis. Calices latéraux petits, très-peu proéminents, subtubuliformes ou cockléariformes près de l’ex- trémité des branches, verruciformes ou complètement immergés sur les grosses branches. Diamètre extérieur des calices, environ 2 milli- mètres; intérieur, moins de 4 millimètre. Cœnenchyme échinulé ou même granulé sur les grosses branches. Diamètre des grosses branches, environ 1 1/2 centimètre ; des petites, environ 8 millimètres. Iles Seychelles. 30. MADREPORA ARABICA. Polypier arborescent; branches divergentes, tortueuses, cylindri- ques et peu prolifères, si ce n’est vers leur extrémité où se voient des touffes de ramuscules. Calices petits, à bords minces. Calices apicaux, peu distincts des autres; ceux-ci subtubuliformes vers l'extrémité des ramuscules, mais complètement immergés sur les branches, où ils sont poriformes et très-écartés entre eux. Cœnenchyme échinulé, mais pas subcostulé. Diamètre extérieur des calices latéraux, environ 1 1/2 mil- limètre; orifices, moins de 4 millimètre. Diamètre des grosses bran- ches, environ 1 1/2 centimètre; des ramuscules, environ 6 millimè- tres. Mer Rouge. 31. MADREPORA VIRGATA. Madrepora virgata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 471, pl. 39, fig. 1. Polypier arborescent ; à branches grêles (environ 1 centimètre de large), cylindriques, subulées, un peu contournées, et ne se divisant que fort peu. Calices latéraux petits, médiocrement serrés, subégaux, Coralliaires. Tome 3. 10 | 146 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ” tubulaires, cbliques. Calices apicaux peu différents des autres. Cœ- nenchyme à peine poreux, finement granulé. - Iles Fidji. 32. MADREPORA RAMICULOSA. Madrepora ramiculosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 465, pl. 35, fig. 4, 42. | Polypier en touffe, à branches rameuses et se divisant en ramus- cules très-serrés, subcylindriques et atténués vers le bout, de 3 à 5 - millimètres d'épaisseur. Calices apicaux saillants d'environ 4 milli- mètres et ayant souvent plus de 2 millimètres de large; les calices latéraux écartés, courts, nariformes et arrondis. Calices des grosses branches immergés et présentant une étoile cloisonnaire très-distincte. Iles Fidji. ÇSA.—— $B. —— CC (voyez page 136). $ EEE. — Cœnenchyme assez dense et finement granulé à sa surface. 33. MADREPORA LAXA. Madrepora laxa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 280. — 2e édit., p. 448. | —— Blainville, Manuel d’actinologie, p. 390. —— Deslongchamps, Encyclop., p. 564. Polypier arbcrescent, à branches cylindriques, grêles et très-diver- gentes. Calices apicaux médiocres, à bords épais. Calices latéraux très- inégaux, les uns tubulifogmes, d’autres verruciformes. Surface gra- nulée. Recueilli par Peron pendant son voyage aux terres australes, mais ne portant pas d'indication de locaïité. Les quatre espèces suivantes nous paraissent devoir être placées ici, car M. Dana dit qu’elles ont le polypier lisse, particularité qui dépend probablement de la structure dense et finement granulée du cœnen- chyme. 34. MADREPORA FORMOSA. Madrepora muricata? Ellis et Solander, p. 74, pl. 57. Madrepora plantaginea? Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe, Zool., t. IV, p. 254, pl. 49, fig. 3. Madrepora formosa, Dana , Explor. exped., Zooph., p. 475, pi. 38, fig. 4, 42. Polypier arborescent, très-rameux, à branches divergentes, cylindri- ques et grêles (de 6 à 13 millimètres de large). Ramuscules courbes, alternes et prolifères. Surface générale unie. Calices apicaux saillants de plus de 2 millimètres, et larges de près de 2 millimètres; les au- tres petits, dressés, tubuliformes, arrondis au bout, peu serrés et à ori- MADRÉPORIDES. 147 fice circulaire très-petit, jamais immergés. Etoile cloisonnaire dis- tincte. Iles Fidji et mers de l'Inde. 35. MADREPORA BRACHIATA. Madrepora brachiata, Dana, op. cit., Zooph., p. 474, pl. 58, fig. 3, 3a, 5b. Polypier arborescent, à branches divergentes, écartées, allongées, droites , cylindriques et épaisses de 17 à,18 millimètres; les ramus- cules supérieurs ayant souvent plus de 7 centimètres de long', et mé- diocrement prolifères au sommet. Surface assez unie, mais garnie de calices latéraux forts, très-serrés, dressés, subégaux, tubuliformes, un peu comprimés, tronqués obliquement au bout, très-finement striés à l'extérieur, et à orifice oblong. Etoile calicinale distincte; deux des cloisons beaucoup plus saillantes que les autres. Mers de l’Inde. Sooloo. 36. MADREPORA GRACILIS. Espèce assez véisine du M. formosa, mais caractérisée par des ca- lices petits, égaux et nariformes. Surface unie. Iles Fidji et mer de Sooloo. 37. MADREPORA HUMILIS. Madrepora humilis, Dana, op. cit., Zooph., p. 483, pl. 41, fig. 4, 42, pl. 31, fig. 44, 4b, 4c. Polypier en arbuscule très-bas, trapu, à branches divergentes, courtes, subprolifères, cylindriques et obtuses. Calices apicaux grands (environ 5 millimètres de large) et à peine saillants. Calices latéraux égaux et lisses, assez serrés, forts, nariformes et à orifice oblong. Etoile calicinale à peine marquée ; les deux grosses cloisons presque coales- centes. Iles Fidji. Ç A (voyez page 135). S BB. — Calices tubuliformes et très-proéminents, de façon à donner au polypier l'aspect d'un buisson d'épines. $ L.— Cœnenchyme presque lisse, à tissu serré et finement granulé. 38. MADREPORA ECHINATA. (Planche E1, fig. 4.) Madrepora echinata, Dana, Expior. exped., Zooph., p. 464, pl, 56, fig. 1, 44, Polypier arborescent, à ramifications très-écartées entre elles ; bran- ‘e 148 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ches très-grèles vers le bout, mais ayant quelquefois 2 centimètres de diamètre, et recouvertes irrégulièrement de ramuscules polypifères capillaires, très-serrés, de façon à constituer des cylindres échinulés d'environ 4 à 5 centimètres de largeur. Surface à peine poreuse. Ramuscules de près de 2 centimètres de long et composés d’un petit nombre de calices tubuliformes, minces et unis. Les calices simples, longs d’environ 1 centimètre ou davantage, et n’ayant pas tout-à-fait 4 1/2 millimètre de large. Iles Fidji. Le MADREPORA TUBULOSA (Heteropora tubulosa, Ehrenberg, op. cit., p. 110) ressemble beaucoup à l'espèce précédente, mais les calices tubuliformes sont plus gros. | Origine inconnue. 39. MADREPORA CARDUUS. Madrepora carduus, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 464, pl. 36, fig. 2, 22. Espèce très-voisine de la précédente par son port, mais ayant les ra- muscules qui vntourent les branches, plus longs et très-touffus, de facon à constituer des cylindres échinulés de 5 à 6Centimètres de large ou même plus, et ayant les calices plus courts et finement striés. Iles Fidji. $ À. —— $ BB (voyez page 147). $ LL. — Cœnenchyme à tissu granulé et presque lisse, mais offrant, d'espace en espace, de petites fossettes allongées, de facon à avoir un aspect vermoulu. 40. MADREPORA LONGICYATHUS. Polypier subarborescent, dont les branches principales sont diver- gentes et entourées d’une multitude de jeunes pousses irrégulières, formées tantôt par un ou deux calices tubuliformes très-allongés, d’au- tres fois par un faisceau de ces calices, dont la portion terminale est toujours libre dans une longueur très-considérable. Origine inconnue. $ À. —— $ BB (voyez page 147). $ LLL. — Cœnenchyme fortement costulé. 41. MADREPORA DURVILLEI. Madrepora rosea (pars), Esper, Die Pflanzenth. Madrep., pl. 15, fig. 2. Polypier très-semblable au M. echinata par son port et la disposi- + MADRÉPORIDES. 149 tion des calices, mais ayant la surface externe de ceux-ci ainsi que le cœnenchyme intermédiaire couverts de côtes saillantes et échinulées. . Le MaprEPORA HysTRix de M. Dana (op. cit., Zooph., p. 476, pl. 40, fig. 1, et 31, fig. 5, 54) paraît devoir prendre place à côté des espèces de ce groupe, mais i! ne ressemble pas autant à un buisson épineux. C’est un polypier trapu, rameux, à divisions rapprochées, et à branches divergentes et prolifères. Les calices apicaux sont oblongs, larges d’un peu plus de 2 millimètres. Les calices latéraux sont inégaux, de 3 à 9 millimètres de long, divergents, robustes, épars, tubuliformes ou tubo-nariformes, quelques-uns immergés, d’autres prolifères, à stries très-fines et rudes, et à bord mince. Îles Fidji. $ AA. — Polypier subfasciculé, composé d'un petit nombre de tiges simples ou peu branchues, naissant d'une base commune. n 42. MADREPORA PEFORMIS. 1) 4 WAL Madrepora deformis, Dana, Ezxplor. exped., Zooph., p. 484, pl. 43, fig. 1, 42, 1b. Polypier subcespiteux , branches peu nombreuses, d’environ 2 1/2 ou 3 centimètres de large, souvent ployées irrégulièrement, s’élevant d’un base commune, allongées, obtuses, subprolifères et souvent coa- lescentes. Surface rugueuse. Calices inégaux ; les uns tubuliformes et longs de 5 à 8 millimètres, sur 2 1/2 millimètres de large, d’autres pro- lifères et courbés, et d’autres encore très-courts, mais point immergés. Tahiti. 43. MADREPORA CUSPIDATA. Madrepora cuspidata, Dana, Exyplor. exped., Zooph., p. 485, pl. 42, fig. 1, 11. Polypier subcespiteux, composé de plusieurs branches allongées, cuspides et presque simples, qui naissent sur une base commune et ont de 5 à 15 centimètres de haut, sur 2 1/2 d'épaisseur. Calices sail- lants sur une des faces seulement, courts, sublabiés, dressés, fragiles et séparés par des calices immergés. Tahiti. $ AAA.— Polymer en forme de rosette, constituant une touffe arrondie en dessus. $ EL. — Base encroûtante. 44. MADREPORA PLANTAGINEA. Madrepora muricata? Esper, Die Pflansenth., t. I, pl 54. Madrepora plantaginea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t, II, p. 279.— 2e éd., p. 447. 150 ZOANTHAIRES SCLÉRODENMES PERFORÉS. Madrépora plantaginea, Blainville, Manuel. d'actin. , D. 390. _—— ? Quoy et Gaimard, Voyage de l'Astrolabe, Zoct., t. 4, p. 234, pl. #, fig. 3. —— Dana, op. cit., p. 459. Toufe arrondie, dont les branches partent en manière de gerbé, d’une base tuberculeuse ou pied subcentral, et donnent naissance à beaucoup de jeunes pousses latérales jusque vers leur extrémité, de facon à avoir des formes très-irrégulières. Calices terminaux gros, à . bords très-épais, arrondis et péu saillants (environ 5 millimètres de large et 4 millimètre d'ouverture). Calices latéraux très-inégaux; les uns tubuliformes et tproinents d’autres verruciformes, ou même tout-à-fait immergés, à tissu réticulé. Cœnenchyme très-spongieux dans les petites branches, mais devenant assez dense * finement échi- nulé vers la base du polypier. Mers de l’Inde ? Nous avons décrit cette espèce d’après un échantillon déterminé par Lamarck. Le Madrepora pldntaginea de M. Dana est une espèce différente. 45. MADREPORA VALIDA. Madrepora valida, Dana, Explor. eæped., Zooph., p. 461. Polypier cespiteux; ramuscules subdigitiformes très-inégaux, proli- fères, et ayant environ 5 à 6 centimètres de long sur 15 à 148 millimè- tres de large. Calices latéraux très-forts, inégaux, subtubuliformes, adhérents et presque lisses extérieurement (longueur de 4 à 9 milli- mètres sur un peu plus de 2 millimètres de large). Etoile assez dis- tincte ; les deux grosses cloisons se réunissant inférieurement. Iles Fidji. 46. MADREPORA VERRUCOSA. Madrepora verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Atlas du Règne anim. de Cuvier, Zooph., pl. 81, fig. 1, 12. Polypier en touffe, dont la disposition générale nous paraït se rap- procher beaucoup du M. plantaginea, maïs dont nous ne connaissons que des fragments. Branches grèles et prolifères. Calices apicaux peu distincts des autres. Calices latéraux tubuliformes et assez proéminents, vers l’extrémité des ramuscules, mais subverruciformes vers le bas” des branches. Cœnenchyme spongieux et réticulé dans les jeunes pousses, mais dense, échinulé ou à surface granulée à peu de dis- tance du sommet. Tonga-Tabou. Peut-être ne faudrait-il pas distinguer spécifiquement ce polypier du M. valida. | 471. MADREPORA FoRSKaLII. Madrepora Forskalii, Ehrenberg, op. cit., p.113. MADRÉPORIDES. pi :, Polypier en touffe cespiteuse, moins bombée que dans les espèces précédentes, mais ressemblant beaucoup au M. plantaginea. Ramus- cules plus grêles. Calices latéraux plus tubuliformes, plus grêles et plus saillants vers le bout des branches, mais presque tous immergés vers le bas du polypier. Cœnenchyme des grosses branches fortement échinulé. … Mer Rouge. Le Hereropora Hewpricat de M. Ehrenberg (op. cit., p. 109) ne nous paraît pas différer spécifiquement de cette espèce. Ce zoologiste croit pouvoir y rapporter le Madrepora muricata rufescens de Forskal et le Madrepora abrotanoides de Shaw (Voyage, pl. 30). 48. MADREPORA CEREALIS. Madrepora muricata, var., Esper, Pflanz. Fortsetz, I, p. 56, pl. 53. Madrepora cerealis, Dana, Eæplor. exped., Zooph., p. 460, pl, 35, fig. 2, 22. Polypier ressemblant à celui du M. plantaginea par son port, mais ayant les calices plus petits. Mer Sooloo (Philippines). 49, * MADREPORA HAIME1. Polypier en touffe irrégulièrement cespiteuse, assez semblable au M. plantaginea, mais ayant les calices très-grêles, tubuliformes, tron- qués obliquement au bout et à orifice ovalaire ou même presque li- néaire. Mer Rouge. 50. MADREPORA GUNAGRA. Polypier en touffe cespiteuse, ressemblant beaucoup au M. planta- ginea, mais ayant les calices courts, arrondis et groupés irrégulière- ment, de façon à simuler des nodosités. Orifice des calices remar- quablement petit. Origine inconnue. 54. MADREPORA ECHIDNŒA. Madrepora rosea (pars), Esper, Die Pflanzenth., t. I, pl. 15. Oculina echidnæa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 286.— 2e édit., p. 457. Heteropora echidnæa, Ehrenberg, Corallenthiere des ro‘hen Meeres, p.111. Madrepora echidnæa, Dana, Explor.exped. , Zooph., p. 458, pl. 55, fig. 5. Polypier en touffe probablement cespiteuse, mais dont nous ne con- naissons que des branches détachées, ressemblant beaucoup au WI. plantaginea, mais ayant les calices latéraux plus allongés et fortement labiés, à peu près comme chez le M. longicyathus. , Origine inconnue. 152 | ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 52. MADREPORA SERIATA.. Heteropora seriata, Ebrenberg, op. cit., p. 113. Espèce très-voisine du M. plantaginea, mais disposée en touffe plus régulièrement arrondie et dont les branches terminales sont digiti- formes, peu prolifères et très-obtuses au bout. Calices apicaux gros et courts. Calices latéraux subtubuliformes ou subcochléariformes, peu saillants et ayant une tendance assez marquée à former des séries ver- ticales. Mer Rouge et îles Seychelles. 53. MADREPORA TUBICINARIA. | Madrepora tubicinaria, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 451, pl. 39, fig. 7, 7a. Polypier cespiteux, arrondi, à branches qui ne s’étalent que peu au- tour de leur base commune, mais à divisions serrées. Ramuscules subcylindriques, arrondis au bout et assez forts (6 à 9 millimètres de diamètre). Calices æpicaux très-épais et peu saillants (2 à 3 lignes de large ou un peu plus). Calices latéraux réguliers, tubuliformes, très- couchés contre la surface du polypier , à laquelle ils adhèrent dans toute leur longueur, ayant environ 1 millimètre de large sur 3 à 4 de long, minces, à bords très-fragiles, et substriés extérieurement; leur ouverture large, circulaire et dirigée en haut. Etoile cloisonnaire à six branches courtes. Iles Fidji. Par son port, cette espèce est intermédiaire entre les Madrépores à forme complètement cespiteuse et les Madrépores cespitoso-arbores- cents. 54, MADREPORA TENUIS. Madrepora tenuis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 451. Polypier cespiteux et ne s’étalant que peu. Ramuscules prolifères et très-grêles (n’ayant guère que 4 millimètres de large, tandis qu’ils ont souvent 6 ou 7 centimètres de long). Calices apicaux petits, pas très- saillants, et ayant environ 1 1/2 millimètre de large; les autres tubuli- formes, mais très-rapprochés de la surface générale du ramuscule dont ils dépendent, grèles et à bord fragile, délicatement scabre et un peu strié extérieurement. Orifice caliculaire circulaire. Etoile cloisonnaire pas distincte ; les deux grandes cloisons un peu saillantes. Origine inconnue. —. MADRÉPORIDES. 153 $ AAA (voyez page 149). | $ LL. — Base du polypier élevée en forme de pédon- cule, élargie en dessus de facon à constituer une sorte de plateau dont naissent les branches constitutives de la touffe. 55. MADREPORA NASUTA. Madrepora nasuta, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 455, pl. 54, fig. 2. Polypier cespiteux, court, pédonculé, légèrement convexe et pourvu d’une base compacte, plan-obconique, presque nu en dessous. Surface supérieure occupée par des ramuscules digitiformes très-serrés, rare- ment. prolifères, subcylindriques, épais et subaigus; ceux des parties marginalés allongés et horizontaux. Calices latéraux très-saillants, na- riformes, comprimés, très-délicatement striés et à orifice oblong. Etoile cloisonnaire souvent distincte, avec les deux grosses cloisons mé- diocrement développées. Tahiti. 56. MADREPORA DIGITIFERA. Madrepora digitifera, Dana, op. cit., Zooph., p. 454. Polypier conformé comme dans l’espèce précédente, mais les calices sont fendus et ni nariformes, ni comprimés; ils se détachent à angle droit des ramuscules, et sont striés extérieurement. Origine inconnue. 91. MADREPORA GLOBICEPS. Madrepora globiceps, Dana, op. cit., Zooph., p. 454, pl. 34, fig. 3. Polypier cespiteux, convexe en dessus, pourvu d’ure portion basi- laire solide, en forme de disque, et ressemblant au M. nasuta par sa forme gérérale, mais ayant les ramuscules digitiformes obtusément ariondis ou tronqués au bout. Calices apicaux à peine saillants et larges d’un peu plus de 2 millimètres; les autres très serrés, courts, tubuliformes ou tubo-nariformes, obscurément striés, à sommet obli- que et à orifice elliptique. Etoile cloisonnaire distincte. Tahiti. 58. MADREPORA EFFUSA. Madrepora effusa, Dana, op. cit., Zooph., p. 455. Polypier ressemblant beaucoup à celui du M. nasuta, maïs ayant les calices latéraux plus uniformes et les calices apicaux deux fois aussi larges; les ramuscules plus courts et plus inégaux; ceux des bords coalescents. Mers de l'Inde, Ceylan. à. 168 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 59. MADREPORA RETUSA. Madreporu retusa, Dana, op. cit., Zooph , p. 462, Polypier cespiteux, ressemblant beaucoup au M. plantaginea. Ra- musvules obius et tronqués au sommet. Calices apicaux peu distincts. Calices latéraux serrés, subtubuliformes, adhérents, grêles et disposés par groupes au sommet des ramuscules, très-inégaux ; les uns longs de près de 8 millimètres, d’autres à peine saillants. Lèvre allongée. Ori- fice souvent oblong. Etoile cloisonnaire à peine marquée. Iles Fidji. | 60. MADREPORA ACERVATA. Madrepora acervata, Dana, op. cit., Zooph., p. 460. Polypier cespiteux, peu élevé. Calices apicaux larges, à bords très- épais et à orifice petit, à peine saillants et réunis souvent er groupes au sommet desramuscules; les calices latéraux tubuliformes, accolés aux ramuscules et presque lisses extérieurement. Etoile calicinale très-distincte ; les deux grosses cloisons se rencontrant presque. Singapore. Le MADREPORA CORYMBOSA de M. Dana (op. cit., p. 456) nous paraît devoir prendre place dans cette subdivision, nmis ne pas se rap- porter à l'espèce précéderament décrite sous le même nom par La- marck. $ AAAA. — Polypier corymbiforme ou subvasiforme; ses principales branches s'étalant en forme d'om- belle ou de feuilles à peu près horizontales et portant sur leur face supérieure une mullitude de ramuseules ascendants. S M.— Branches peu coalescentes. 61. MADREPORA CORYMBOSA. Madrepora corymbosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t. 2, p. 279; 2e édit., p. 447. —— Blainville, Manuel d’actinologie, p. 390. Heteropora corymbosa, Ehrenberg, op. cit., p. 112. Madrepora corymbosa, Dana, op. cit., p. 456. Polypier très-rameux, à branches étalées circulairement en forme de vase, mais peu coalescentes même vers la hase, hérissées en dessous de beaucoup de jeunes pousses très-courtes et portant à leur face supé- rieure une foule de ramuscules ascendants, grêles et acuminés, dis- posés en corymbe. Calices terminaux allongés, grêles. Calices latéraux tubuliformes vers le sommet des ramuscules, courts et même immergés MADRÉPORIDES. 155 un peu plus bas. Parois des calices minces et fenestrées. Cæœnenchÿme très-poreux, échinulé inférieurement. Océan indien. à 62. MADREPORA MILLEPORA. : + Heteropora millepora, Ehrenberg, Corallenth. des rothen Meeres, p. 109. Madrepora millepora, Dana, £xcplor. exped., Zooph., p. 446, pl. 35, fig. 2, 22. Polypier cespiteux, large, légèrement convexe, à pédencule court et à branches se réunissant en réseau ouvert. Surface supérieure garnie de ramuscules assez grêles (larges de plus de 4 centimètres, mais n’ayant guère plus de 1/2 centimètre d'épaisseur), presque sim- ples et point prolifères vers le sommet. Calices courts, labiés, très- serrés et imbriqués sur les ramuscules centraux, mais s'étendant beaucoup sur les ramuscules marginaux, et ayant un peu plus de 1 millimètre de large. Calice apical ayant environ 2 millimètres de large et 1 millimètre de saillie. Mers de l’Inde. Le HETEROPORA MICROCLADOS de M. Ehrenberg (op. cit., p. 109) se rapproche beaucoup des espèces précédentes. Le polypier est composé d’une expansion en forme de réseau, dont la face supérieure est garnie de petites branches serrées, courtes et grêles. Les calices sont très-petits et peu saillants; il y en a beaucoup à la face inférieure de la fronde. Origine inconnue. 63. MADREPORA SUPULATA. Madrepora subulata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 448, pl. 35, fig. 3, 32. Polypier couché, plat en dessus, à branches lâächement coalescentes, rameuses et épaisses d'environ 1 centimètre. Ramuscules de la face inférieure peu nombreux, presque nus et rentrant dans le plan de la fronde ; ceux de la face supérieure grêles, subulés, un peu onduleux, subaigus, presque simples et longs d’environ 6 centimètres sur 5 à 7 millimètres de large. Calices labiés, maïs très-petits et très-courts. Etoile non distincte, les deux grandes cloisons très-développées. Ca- lice apical très-saillant et ayant près de 2 millimètres de large. Mers de l’Inde. 64. MADREPORA ACULEUS. Madrepora aculeus, Bana, Explor. exped., Zooph., p. 450, pl. 32, fig. 6, 62, Gb. Polypier couché, à hanches fortes (Ge 2 à 7 centimètres d’épaisseur), très-inégales et se ramifiant fort souvent. Ramuscules inférieurs courts, anguleux, horizontaux et couverts de longs calices tubuleux ; ceux de la face supérieure dressés, mais courbes à leur base, très-rap- prochés, anguleux, subaigus et gréles (ayant souvent plus de 4 centi- mètres de long sur 4 à 5 millimètres d'épaisseur). Calices apicaux sail- lents (souvent de plus de 2 millimètres), les autres très-serrés, petits, arrondis, nariformes et à bord mince. Etoile cloisonnaire en général distincte; les deux grosses cloisons médiocrement développées. Iles Fidji. " 156 ZOANTHAIRES $SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 65. MADREPORA PROSTRATA. ‘ Madrepora pocellifera var.B? Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe, Zool., t. JV, p. 258, pl. 19, fig. 8. Matrepora prostrata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 447, pl. 33, fig. 1, taf. | = Polypier cespiteux, couché, à sommet plat et à branches lâchement coalescentes, surface inférieure peu garnie de ramuscules et n’offrant que des calices immergés. Ramuscules de la surface supérieure pres- que cylindriques, obtus, presque simples, et épais d’environ 6 milli- mètres. Calice apical court et ayant environ 2 millimètres de large, les autres calices très-serrés, longs, égaux, labiés et s’étalant. Etoile cloisonnaire bien marquée ; les deux grandes cloisons médiocrement développées. Les polypes sont de couleur verte, et un de leurs tentacules est beaucoup plus long que les autres. Iles Fidji, etc. $ AAAA (voyez page 154). $ MM. — Branches très-coalescentes, se réunissant en forme de frondes. 66. MADREPORA GRANULOSA. Polypier étalé, à branches gréles, coalescentes, en forme de larges feuilles réticulées, à grandes mailles, même vers leur base, et portant à leur face supérieure une multitude de ramuscules subcylindriques, branchus ef arrondis au bou. Calices apicaux gros, digitiformes, à ori- fice très-petit. Calices latéraux très-espacés et peu saillants ou même immergés. Cœnenchyme très-épais, dense, très-régulièrement échi- nulé ou granulé à la surface. Ïle Bourbon. : 67. MADREPORA FLABELLIFORMIS. Polypier étalé en forme d’éventail. Branches très-coalescentes, pres- que confondues vers la base du polypier, mais bien distinctes dans le reste de leur longueur, et constituant une large fronde réticulée, dont la face inférieure est hérissée d’une multitude de petites pousses verruciformes, entre lesquelles il y a beaucoup de calices immergés. Surface supérieure garnie de ramuscules très-courts et très-prolifères. Calices grèêles, allongés, souvent labiés. Cœnenchyme spongieux et grossièrement échinulé. Océan indien. 68. MADREFORA APPERSA. Heteropora appersa ? Ehrenberg, Corallenth. des rothen Meeres, p.109. Madrepora appersa, Dana, Ezxplor. exped., Zooph., p. 457, pl. 54, fig. 3. MADRÉPORIDES. 15% Polypier à branches couchées horizontalement, et coalescentes en une fronde très-large, presque entière, aplatie et nue inférieurement. Ramuscules dressés, très-serrés, spiciformes, longs de 6 à 7 centimè- tres, et larges d’environ 7 millimètres. Calices apicaux un peu sail- lants; les autres très-serrés, égaux, appliqués contre la surface du po- lypier, subimbriqués, rostro-nariformes et très-délicatement striés. Etoile cloisonnaire très-distincte ; les 2 grosses cloisons asssez saillantes et se rencontrant inférieurement. Singapore. 69. MADREPORA PAXILLIGERA. Madrepora paæilligera, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 452, pl. 54, fig. 1. Polypier très-large, pédonculé , cespiteux et plan en dessus. Base de la fronde solide, épaisse et en forme de disque. Surface inférieure à peine convexe, nue et pédonculée au centre. Surface supérieure oc- cupée par des ramuseules digitiformes épais, subcylindriques, sub- aigus, rarement fourchus, en général hauts d’environ 7 à 8 centimè- tres sur à peu près 4 1/2 ou 2 centimètres de diamètre, mais courts sur les bords. Calices apicaux courts et petits (ayant environ 2 mil mètres de large); les autres un peu inégaux, très-serrés, un peu sail- lants, comprimés, nariformes ou quelquefois fendus, striés, à ouver- ture oblongue et à étoile cloisonnaire à peine distincte. Tahiti. 70. MADREPORA CYTHEREA. Madrepora cytherea, Dana, Zooph., p. 441, pl. 32, fig. 54, 3. Polypier vasiforme, pédicellé. Fronde très-large et épaisse de 3 à 5 centimètres. Rameaux coalescents, en réseau. Face inférieure plane et dépourvue de branches ; celles de la face supérieure très-rapprochées, courtes (longueur d’environ 1 à 2 centimètres) et prolifères. Calices labiés ; lèvre allongée, mais à peine aplatie. Calice apical allongé, cy- lindrique, long d’environ 4 à 6 millimètres, et ayant environ 1 1/2 millimètre de large. Tahiti. L'espèce de vase constitué par ce polypier a souvent plus d'un mètre de large, et se trouve élevé sur un pédicule haut de 3 à 6 cen- timètres. 71. MADREPORA SPICIFERA. Madrepora corymbosa (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 219, et 2e édit, p. 447. Madrepora spicifera, Dana, Zooph., p. 442, pl. 33, fig. 4, 42, 4°, 5, et pl. 51, fig. 6 a, à, c. Polypier en forme de large vase peu profond, fragile et porté sur un pédoncule court. Surface inférieure presque dépourvue de calices. Surface supérieure garnie de petites branches gréles, presque sim- à , 158 ZOANTHAIRFS SCLÉRONERMÉS PERFORÉS. ples, subaiguës (longues d'environ 2 centimètres, sur 4 ou 5 millimè- tres de large), et couvertes de calices imbriqués. Calices labiés. Lèvre un peu avlatie et tronquée. Etoile cloisonnaire peu distincte. Singapore et îles Fidji. M. Dana pense que le polypier décrit par M. Ehrenberg, sous le nom de Heteropora microclados (Corallenth. p. 109), pourrait bien ne pas différer de cette espèce, mais dans ce cas il ne ressembleraït pas au Madrépore en touffe, figuré par Ellis, et rapproché du premier par le savant zoologiste de Berlin. 12. MADREPORA HYACINTHUS. Madrepora hyacinthus, Dana, Zooph., p. 444, pl. 32, fig. 2. Polypier vasiforme. Fronde de 2 à 3 centimètres d'épaisseur, à branches médiocrement coalescentes. Surface inférieure garnie de ra- muscules très-rapprochés, qui s’étalent obliquement en dehors et sont souvent prolifères. Ramuscules de la surface supérieure grêles et pres- que simples, mais quelqnefois prolifères et ayant de 1 à 2 centimètres de long. Calices tubo-labiés, pas fragiles, et longs d’environ 2 à 3 mil- limètres ; la &vre pas du tout aplatie. Etoile cloisonnaire des cellules peu distincte. Calice apical cylindrique et proéminent. Iles Fidji. 73. MADREPORA SURCULOSA. Lithodendron calcareum sessile? Rumph, Herbarium Amboynense, t.VI, pl. 86, fig. 2. Madrepora corymbosa (pars), Lamarck, Hist. nat, des anim. sans vert. t. II, p. 279. Madrepora surculosa, Dana, Zooph., p. 445, pl. 32, fig. 4, Polypiér cespiteux, large et peu concave ou même légèrement con- vexe; pédicule court et s’élargissant supérieurement. Fronde épaisse d’environ 3 à 4 centimètres, et à branches coalescentes. Surface infé- rieure aplatie et dépourvue de prolongements ramusculaires, mais garnie de nombreux calices tubulaires. Surface supérieure couverte de ramuscules ascendants, coniques ou plutôt en forme de broches et subaigus, mais souvent prolifères vers le sommet. Calices serrés et trés-fsiblement labiés; la grande lèvre pas aplatie. Calice apical cy- lindrique et d'environ 2 millimètres de large ; les calices subapicaux très-petits. Etoile pas distincte. Iles de la Société et mers de l'Inde. 74. MADREPORA CONVEXA. Madrepora convexa, Dana, Eæplor. exped., Zooph., p. 449. Polypier cespiteux, large, à pédoncule court, convexe en dessus et à branches presque horizontales et coalescentes en réseau. Face infé- rieure aplatie et présentant un petit nombre de ramuscules nus et MADRÉPORIDES. 199 subangulaires. Ramuscules de la portion centrale de la face supérieure grèles, presque simples, mais quelquefois prolifères, rarement angu- laires, et longs d'environ à centimètres sur 1/2 centimètre de large; ceux des bords hérissés de groupes prolifères. Calices apicaux courts, cylindriques et larges d’environ 2 millimètres; les autres labiés, fra- giles, à lèvre large, allongée et très-aplatie. Etoile cloisonnaire très- distincte et à 6 rayons, dont 2 plus grands que les autres. 75. MADREPORA EFFLORESCENS. Madh epora efflorescens, Dana, Eæplor. exped., Zooph., p. 44#, pl. 33, fig. 6. C@ polypier, dont on ne connait que des fragments, parait être va- siforme et composé de branches coalescentes qui constituent des lames ou frondes solides, d'environ 12 à 18 millimètres d'épaisseur, réticu- lées vers le bord seulement, et costulées par la réunion des branches. Face inférieure unie. Face supérieure couverte de ramuscules nais- sants, très-courts, qui ont environ 12 millimètres de long sur 3 milli- mètres de large près du bord, tandis que ceux du milieu de la fronde ne sont pas grêles et sont prolifères. Calices de la face inférieure courts ; ceux de la face supérieure labiés, à lèvre allongée et dressée ; le calice apical cylindrique, ayant un peu plus de 2 millimètres de long sur 1 millimètre de large. Des côtes de Ceylan. $ AAAAA. — Polypier foliäcé et peu prohfère. S O. — Composé de larges feuilles. ou frondes qui s’éten- dent à peu près horizontalement ou oblique- ment, el qui ne portent pas de ramuscules pro- prement dits à leur surface supéruweure. Cali- ces apicaux bien caractérisés. P. — Calices lubiés. 76. MADREPORA CONIGERA. Madrepora conigera, Dana, Expior. exped., Zooph., p. 440, pl. 32, fig. 1, 12. Polypier foliacé, à frondes trapues, lobées et quelquefois profondé- ment subdigitées sur le bord et couvertes en dessus de protubérances coniques, grosses et courtes. Surface inférieure unie et portant des ca- lices très-courts. Les calices de la face supérieure très-rapprochés, la- biés, à lèvre allongée, presque dressée et aplatie. Etoile cloisonnaire peu distincte; les deux grandes cloisons peu développées. Singapore. F4 à 3 te / 160 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 6 AAAAA. — — Ç O (voyez page 159). $ PP. — Calices tubuliformes. LA 77. MADREPORA PALMATA. Corallium porosum album, nd vase muricatum, Sloane, Jam., t.I, pl. 11; fig. 3. Madrepora muricata, var., Esper, Die Pflanzenth. Fortsetz, 1, pl, 51. Madrepora palmata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 278. — 2e édit. p. 446. —— Deslongchamps, Encyclop., p. 503. \ —— Blainville, Manuel d’actin., p. 389. a —— Dana, Explor. exped., Zooph., p.456, pl. 31, fig. 11. (Calices grossis.) ‘ Polypier constituant des frondes très-larges, qui s’étendent oblique- ment, s’enveloppent plus ou moins à leur base et se divisent profon- dément en lobes dont la longueur est souvent de près d’un mètre, sur environ 5 décimètres de large et 3 à 5 centimètres d'épaisseur. Ca- lices de la face inférieure des frondes courts et nariformes ; ceux de la face supérieure en général cylindriques, à sommet oblique, et très- inégaux (ayant souvent un peu plus de 4 millimètres de long sur en- viron 3 millimètres de large); quelques-uns nariformes ou arrondis et à peine saillants. Etoile cloisonnaire distincte. Antilles. 78. MADREPORA ALCES. Corallium, Seba, Thesaurus, t. IT, pl, 115. Maürepora muricata var., Esper, Die Pflanzenth. Fortsetz, I, pl. 83. Madrepora palmata (pars), Lamarck, loc. cit., p. 278 (2° édit., p. 446). Maûrepora alces, Dana, op. cit., Zooph., p. 457, pl. 31, fig. 12. Cette espèce se distingue de la précédente par la forme des frondes qui sont profondément digitées. Les lobes sont étroits, oblongs ou li- gulés, et ont souvent environ 6 décimètres de long, sur 5 à 10 centi- mètres de large et 1 à 3 millimètres d’épaisseur. Calices de la face inférieure des frondes très-nombreux et courts ; ceux de la face supé- rieure tubuliformes, inégaux (de 4 à 6 millimètres de long sur environ 2 millimètres de large), dressés, jamais nariformes et souvent in- distincts. Etoile cloisonnaire distincte, mais avee les sais grandes cloi- sons presque réunies. Antilles. 79. MADREPORA FLABELLUM. Madrepora flabellum, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 278.— 2e édit., p. 447. —— Blainville, Man. d’actin., p. 390. —— Deslongchamps, Encyclop., p. 503. —— Dana, op. cit., Zooph., p. 438, pl. 31, fig. 13. Espèce qui ressemble assez au M. palmata par son port, mais dont _ MADRÉPORIDES. 161 les frondes sont beaucoup plus minces vers le bord, et les calices beau- coup plus petits. Le bord des frondes se compose de ramuscules nais- sants, qui sont aplatis et n’ont qu'environ ÿ millimètres d'épaisseur. Calices tubuliformes grêles, jamais nariformes, groupés quelquefois en lignes etn’ayant qu'environ 3 millimètres de long, sur 1 à 2 de large; beaucoup de cellules immergées. Etoile cloisonnaire à peine perceptible. Antilles. 80. MADREPORA CYCLOPTERA. Madrepora cycloptera, Dana, op. cit., Zooph., p. 439. Polypier foliacé, à frondes très-larges, lobées et portant de grandes . tubérosités arrondies et très-écartées. Calices très-rapprochés sur la face supérieure des frondes. Longueur des frondes, souvent 2 mètres ou davantage, sur de 7 à 14 centimètres d'épaisseur. Les touffes paraissent avoir environ 3 mètres de diamètre. Ile de Wake, dans l'Océan pacifique. KS AAAAA (voyez page 159). $ O0. — Polypier composé de larges feuilles dres- sées (pas de calices apicaux distincts). 81. MADREPORA LABROSA. Madrepora labrosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 486, pl. 43, fig. 3; pl. 31, fig. 102, 10P. Polypier lamelleux, à feuilles dressées, obtuses, larges de 2 1/2 à 5 centimètres, sur À à 3 1/2 centimètres d'épaisseur, et à bord arrondi. Calices très-serrés, dressés ; courts, très-forts, pas striés et cochléari- formes (largeur environ 3 1/2 ou 4 millimètres; longueur un peu moindre ; épaisseur du bord, plus de 1 millimètre). Mer de Sooloo. 82. MADREPORA SECURIS. Madrepora securis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 486, pl. 43, fig. 2, 2. Cette espèce se distingue de la précédente par la forme des calices dont le bord est entier et pas développé en forme de lèvre d’un côté seulement. Les feuilles dressées qui composent le polypier sont tron- quées carrément au bout. Mers de l'Inde. 83. MADREPORA CUNEATA. Madrepora cuneata, Dana, op. cit., Zooph., p. 487. Polypier encroûtrant, dont s'élèvent quelques lames larges et dres- sées, à bord tranchant. Calices très-rapprochés, tubuliformes, d’en- viron 3 millimètres de long sur moins de 2 de large. Iles Fidji. | Coralliaires. Tome 3. 2 41 162 | ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ESPÈCES FOSSILES. Il existe un certain nombre de polypiers fossiles qui doivent prendre place dans cette grande division du genre Madrépore, mais comme on n’en connaît que des fragments, il serait difficile de ranger ces Zoophytes dans le cadre adopté ci-dessus pour la classification des espèces ré- centes, et par conséquent il nous a semblé préférable de les réunir ici provisoirement. 84. MADREPORA SOLANDER:. Heliolithe branchu? Guettard, Mem., t. IL, pl. 31, fig. 44-47. Madrepora Solanderi, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XX VIII, p. 8. Madrepora cariosa, Goldfuss, Petréf. Germ., t.I, p.22, pl. 8, fig. 8. Madrepora Solanderi, Michelin, Icon. zooph., p.465, pl. 45, fig. 7. Astreu Solanderi, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 645, pl. 57, fig. 42. 4852. Polypier arborescent. Branches subeylindriques. Calices immergés (ou usés par le frottement), grands et très-écartés. Cœnenchyme très- poreux. Du terrain tertiaire du bassin de Paris (Mary, Auvert, Graux, Val- mondois, etc.). 85. MADREPORA GERVELLII. Madrepora Gervellii, Defrance, loc. cit. —— Michelin, Icon. z00ph., p. 165, pl. 45, fig. 8. Polypier rameux, cylindrique. Calices écartés, saillants, subverru- ciformes et espacés assez régulièrement en quinconce. Cœnenchyme réticulé. Terrain tertiaire de la Manche (Hauteville). 86. MADREPORA ORNATA. Madrepora ornata, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XX VIII, p.8. —— Michelin, Icon. z00ph., p. 164, pl. 43, fig. 17. Polypier rameux. Calices grands, très-écartés, saillants, dirigés très- obliquement vers le haut, à 12 rayons bien distincts. Cœnenchyme réticulé près des calices et strié sur les branches. Terrain tertiaire des environs de Paris (Chaumont, Grignon, Paynes, etc.). 87. MADREPORA EXARATA. Madrepora exarata, Michelotti, Spec. 3001. dil., p. 186, pl. 6, fig. 6. —— Michelin, op. cit., p. 67, pl. 14, fig. 3. Polypier rameux, à branches cylindriques. Calices médiocres, sub- verruciformes ou immergés, inégaux et peu ou point dressés. Turin. MADRÉPORIDES. 163 88. MADREFORA DEFORMIS. Heliopora deformis, Michelin, Icon. z0oph., p. 164, pl. 43, fig. 6. Madrepora deformis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz., p. 140. Polypier probablement arborescent, dont les fragments appartien- nent à des tiges assez grosses, portant des commencements de bran- ches groupés très-irrégulièrement. Calices immergés, médiocres, très- écartés. Terrains tertiaires du bassin de Paris (Auvert). 89. MADREPORA LAVANDULA. Madrepora abrotanoides, Michelotti, Spec. zooph. del., p.185, pl. 6, fig. 7. Madrepora lavandula, Michelin, Icon. zooph., p. 67, pl. 14, Gg, 2. Polypier probablement cespiteux. Branches spiciformes, atténuées vers le bout. Calices dirigés très-obliquement vers le haut, saillants, substriés, de grandeur médiocre et subégaux. Fossile du terrain tertiaire miocène (Turin, Dax). Nous rapporterons avec doute au genre Madrepora, un fossile de la formation crétacée de Hallthor. C’est l’Asfrea bipartita, Quenstedt, Handb. der petref., p. 645, pl. 57, fig. 29, 1852. 2* SECTION. MADREPORZÆ DISTICHÆ. Calices disposés principalement sur les bords latéraux de branches aplaties. 90. MADREPORA ELEGANS. (Planche E 1, fig. 32, 3b.) Polypier flabelliforme, réticulé, à branches très-aplaties. Cœnen- chyme assez dense, granulé et très-abondant. Polypiérites distiques, se détachant des bords latéraux des branches, très-proéminents, très- espacés. Calices arrondis au bout et à orifice très-petit. Origine inconnue. : On trouve dans les ouvrages de divers naturalistes du dix-septième siècle, des figures de plusieurs polypiers qui appartiennent au genre Madrépore, mais qui ne sont pas déterminables ; par conséquent, nous avons cru inutile de les citer ici. TROISIÈME SOUS-FAMILLE TURBINARINES. (TURBINARINE.) Polypier composé, se multipliant toujours par gemmation. Cænenchyme très-abondant, distinct du tissu mural, spongieux 164 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. : et réticulé. Chambre viscérale présentant au moins six cloisons principales également développées. Ce pelit groupe, établi en 1850 par M. Haime et nous, comprend cinq genres qu'on. peut distinguer de la manière suivanie : / spongieuse et bien dé- foliacé ou massif ; veloppées - . ….…. TURBINARIA. columelle | nullast si, obrunts ASTREOPORA. TURBINARINEÆ fixe, et à polypier arborescent : nulles #2 nes DENDRacIs. columelle papulaire." 2e ACTINACIS. DDnBS RS Net SONT OL ROUEN, ÉHIRNS PALÆACIS. Genre XIV. TURBINARIA. Madrepora (pars), Pallas, Elench. zooph., v. 332. Turbinaria, Oken, Lehrb. dér Naturgesch. zool., t. 4, p. 67. 1815. Explanaria (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 254. Gemmipora, Blainville, Dict. des scienc. nat., t. LX, p. 352. 1830. Turbinaria, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz., p. 141. Polypier en général foliacé. Cœnenchyme abondant, assez dense et délicatement échinulé. Cloisons presque toutes de même grandeur. Calices proéminents. Columelle spongieuse, bien développée. Ce genre a été établi en 1815 par Oken et doit conserver par conséquent le nom que cet auteur lui a donné; mais la plupart des zoophytologistes y appliquent celui de Gemmipora employé par Blainville. $ A. — Polypier s'étalant au-dessus d'un pédoncule basi- laire en forme de coupe. 4. TURBINARIA CRATER. Madrepora crater, Pallas, Elen. 500ph., p. 532. Turbinaria crater, Oken, Lehrb. der Naturgesch., Zoo!., t. 1, p. 67. Ezxplanaria infundibulum, Eichwald, Zool. spec., t. I, p. 184. Gemmipora crater, Blainville, Manuel d’actin., p. 387, pl. 56, fig. 6. Ezxplanaria infundibulum, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 255 (2e édit. p. 398). Gemmipora crater, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 411. Polypier mince, régulièrement cratériforme dans le jeune âge, mais < MADRÉPORIDES, 165 se contournant plus ou moins par les progrès du développement. Ca- cices petits, arrondis, peu proéminents et à bords épais, très-serrés, ayant environ 3 millimètres de large, sur 1 ou 1 1/2 millimètre de haut. Cloisons au nombre de 12, subégales et s’avançant de suite jus- qu’à la columelle, de façon à ne donner à la fossette calicinale que très-peu de profondeur. Columelle médiocre et souvent ovalaire. Cæ- nenchyme d’une texture très-fine et ayant un aspect spongieux. Océan pacifique. 9. TURBINARIA PELTATA. Madrepora ee Esper, Die Pflanzenthiere, t. 1, p. 27. Madrep., pl. 42 et 86, fig. 2 ÆExplanaria Rte Schweigger, Handb., p. 49. Gemmipora peltata, Blainville, Manuel d’actinologie, p. 387. Tubularia cupula, Ehrenberg, op. cit., p. 8. Gemmipora peltata, Dana, op. cit., Zooph., p. 410, pl. 30, fig. 4. Polypier cratériforme dans le jeune âge, mais devenant peltiforme et même diversement cuntourné chez les grands échantillons. Calices très-espacés, grands, cylindriques, à bords épais, ayant en général en- viron 8 ou même 10 millimètres de large. Cloisons très-nombreuses (32) et ne se réunissant à la columelle qu’assez loin de leur extrémité supé- rieure, de façon à donner à la fossette calicinale une profondeur con- “idérable et beaucoup de largeur. Columelle grande et bombée en-des- sus. Cœnenchyme plus grossier que chez le T, crater. Iles Fidji. 3. TURBINARIA PATULA. , T'ubularia peltata, Ehrenberg, Corallenthiere des rothen Meerëés, p. 81. wemmipora patula, Dana, op. cit., p. 410. Polypier assez semblable au précédent par son port, mais ayant les calices beaucoup plus petits (environ 2 1/2 à 4 millimètres). Patrie inconnue. * 4. TURBINARIA CINERASCENS. Madrepora cinerascens, Ellis et Solender, Nat. Hist. of Zooph., p. 157, pl 45. —— Esper, op. cit., Madrep., pl. 68. Turbinaria cinerascens, Oken, Lehrb. der Naturgesch., Zool., t. I, p. 67. Explanaria cinerascens, Schweigger, Handb., p. 419. 7 Turbinaria cinerascens, Dana, op. cit., p. 411. Polypier cratériforme, mince , souvent contourné. Surface externe froncée. Calices médiocres et à fossette très-profonde. Mers de l’Inde. Cette espèce est très-voisine de la T. mesenterina et a été souvent confondue avec elle, mais paraît devoir en être distinguée à raison de sa forme générale. 166 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 5. TURBINARIA CYATHIFORMIS. Gemmipora cyathiformis, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 332. ——. Michelin, Icon. z00ph., p. 65, pl. 15, fig. 8. Explanaria cyathiformis, Geenitz, Grundr. der verst., p. 569. Turbinaria cyathiformis, Milne Edwards et J. Haime, Pol. des terr. palæoz., p. 141. La Polypier cyathiforme , très-évasé et beaucoup plus épais que dans toutes les espèces précédentes. Calices médiocres et peu proéminents, ayant souvent 4 ou 5 millimètres de diamètre, avec une ouverture d'environ 2 millimètres. Fossette peu profonde. Cloisons un peu irré- gulières, en général 24. Columelle large. Cœnenchyme grossier, très- poreux et formant en dessous une couche épaisse dans laquelle les ca- vités viscérales ne se prolongent pas. Fossile du terrain miocène de Dax. $ AA. — Polypier s’étalant en forme de larges feuilles àr- régulières, très-contournées, mais ne s'élevant que peu. 6. TURBINARIA MESENTERINA. (PI. E1, fig. da, 4b.) Explanaria mesenterina, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t, IL, p. 255 (2e édit., p. 399). Gemmipora mesenterina, Blainville, Manuel d’actinol., p.387. Ezxplanaria mesenterina , Milne Edwards, Atlas du Règne anim. de Cuvier, Zooph., pl. 83 ter, fig. 2, 2, Explanaria cinerascens ? Ehrenberg. Polypier en général foliacé, contourné, irrégulièrement bossué en dessus, quelquefois encroûtant. Calices très-saillants , fort espacés, à bords épais et de grandeur médiocre (diamètre environ 3 millimètres). Cloisons nombreuses (24), subégales et ne s'étendant qu’à peu de dis- tance de la muraille, de facon à rendre la fossette calicinale très- ouverte; celle-ci large &’environ 1 à 4 1/2 millimètre et très-profonde. Columelle très-large, mais en général peu visible à cause de la pro- fondeur de la fosseite. Cæœnenchyme très-rude. Mer Rouge et Océan indien. Le polypier décrit par M. Dana sous le nom de Gemmipora cineras- cens (op. cit., p. 401), pourrait bien être une espèce distincte des pré- . cédentes. Nous sommes porté à croire aussi que l’Explanaria mesenterina de Quoy et Gaimard (Collect. du Muséum), quoique très-voisine du Tur- binaria cinerascens, doit en être distinguée spécifiquement, car la fos- sette calicinale est beaucoup moins profonde ; mais nous n’en con- naissons qu’un fragment. MADRÉPORIDES,. 167 $ AAA. — Polypier composé de frondes réunies en groupe. 7. TURBINARIA FRONDESCENS. Gemmipora frondescens, Dana, op. cit., p. 412. Polypier composé de frondes dressées, sinueuses, quelquefois lobées. Calices serrés, courts, subcylindriques, à orifice profond. Îles Fidji. 8. TURBINARIA BRASSICA. Gemmipora brassica, Dana, op. cit., p. 415, pl. 29, fig. 1. Frondes larges, minces et disposées irrégulièrement en cornets. Ca- lices très-espacés, très-proéminents et médiocres. Fossette large et profonde. Cloisons nombreuses et petites. Columelle très-large. Cette . espèce se distingue aussi du T. frondescens, par l'abondance de rides très-marquées à la face inférieure des extrémités des frondes. Iles Fidji. $ AAAA. — Poiypier massif, glomérule. 9. FURBINARIA PALIFERA. Astrea palifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 262.-— 2e édit., p. 4909. Gemmipora palifera, Blainvibe, Manuel d’actin., p. 387. —— Dana, op. cit., p. 409, pl. 29, fig. 2. Polypier en masse arrondie ou lobée. Calices très-serrés et à bords épais. Iles Fidji. L’ASTREOPORA STELLUTATA de Blaimville (Manuel d'actinolcgie, p. 383, pl. 60, fig. 4. — Dana op. cit., p. 416), nous parait devoir prendre place ici. Les calices sont médiocrement saillants, très-espacés et à fos- sette peu profonde; les cloisons sont nombreuses et égales; la colu- melle est grande; enfin, le cæœnenchyme a un aspect vermoulu. Genre XV. ASTREOPORA. Astrea (pars) Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p. 261. Astreopora, Blainville, Dict. des scien. nat., t. LX, p. 348. 1830. Polypier massif. Cæœnenchyme d’un tissu très-lâche et forte- nent échinulé à la surface. Cloisons inégalement développées, non débordantes. Pas de columelle. : ! + _ 168 . ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. . SA. — Polymer dont le cœnenchyme est fortement éch- nulé à sa surface. 1. ASTREOPORA PULVINARIA. Astrea pulvinaria, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 262: _ Polypier encroûtant, massif. Cœnenchyme poreux, très-échinulé. Calices inégaux, peu saillänts, à bords arrondis et presque contigus. Cloisons inégales, les 6 principales se réunissant dans l’axe de la chambre viscérale, assez près de l’orifice du calice pour que le fond de la fossette soit en général très-visible du dehors. Iles Fidji, etc. 2. ASTREOPORA MYRIOPHTHALMA. (Planche E 2, fig. 4.) Astrea myriophthalma, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 261, — (2e édit., p. 407). Astreopora myriophthalma, Blainville, Manuel d’actin., p. 383. —— Milne Edwards et J. Haime, Pol. des terr. palæoz., p. 144. Espèce très-voisine de VA. pulvinaria, maïs ayant les cloisons moins développées, et par conséquent la fossette calicinale beaucoup plus pro- fonde. , Mer Rouge. 3. ASTREOPORA ASPERIMA. Goniopora asperima, Michelin, Zconogr., pl. 45, fig. 5. Explanaria asperima, Geinitz, Grundr. der verst., p. 569. Astreopora asperima, Milne Edwards et J. Haime, Pol. des terr.palæoz., p.141. Polypier massif. Calices assez serrés et très-peu proéminents. Fos- sette peu profonde, ayant 2 millimètres de diamètre ou un peu plus. 6 cloisons principales minces, mais très-développées, et 6 secondaires médiocres ; quelques traverses incomplètes dans la partie inférieure des loges. Cœnenchyme très-grossier, très-poreux et échinulé à sa sur- face. Fossile du terrain tertiaire éocène. Valmondois. 4. ASTREOPORA SPHŒROIDALIS. Astrea sphœæroïdalis, Michelin, Icon., pl. 44, fig. 92. Astreopora sphæroïdalis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. palæoz., p. 141. Polgpier massif, élevé. Calices serrés, à bords minces et à peine saillants. Fossette grande, évasée et ayent généralement environ 2 1/2 millimètres en diamètre. Cloisons secondaires presque aussi dévelop- pées que les primaires; cloisons du troisième cycle petites. Cœnen- chyme spongieux, à tissu grossier et très-irrégulier, médiocrement échinulé à sa surface. Fossile du terrain éocène. Parnes, Valmondois. MADRÉPORIDES. 169 S AA. — Polypier dont le cœænenchyme est poreux, mas granuleux, plutôt qu'échinulé à la surface. 5. ASTREOPURA PUNCTIFERA. Astrea punctifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p.260.— 2e édit., p. 407. Astreopora punctifera, Blainville, Manuel d’actin., p. 383. —— Dana, op. cit., p. 416. Polypier globuleux. Calices petits, inégaux et peu saillants. Surface cœnenchymateuse intermédiaire aie et poreuse, mais presque lisse. Mers de l'Inde. 6. ASTREOPORA PANICEA. Heliopora panicea, Blainville, Dict. des scien. nat., t. LX, p. 358. 1830. Astrea panicea, Michelin, Iconogr., pl. 44, fig. 11. Porites ? panicea, Lonsdale dans Dixon, Geol. and foss. of the Chaïk form. of Sussex, p.156, pl. 1, fig. 7. 1850. Astreopora panicea, Pictet, Paléont., t. IV, p. 431, pl. 106, fig. 15. Polypier encroûtant ou frondiforme. Calices petits, peu saillants, bords minces et assez espacés. Fossette calicinale peu profonde et n’ayant guère que À millimètre de large. Six cloisons principales minces et bien développées, et six cloisons secondaires très-petites. Cœnenchyme poreux, mais pas échinulé à la surface, dans les parties bien conservées; dans les parties usées, offrant une texture spongieuse très-irrégulière. Fossile du terrain tertiaire éocène. Valmondois. Genre XVI. DENDRACIS. Madrepora, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVIIL, p. 8. —— Michelin, Iconogr. zooph., p. 165. Dendracis, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. des scien., t. XXIX, p. 70. 1849. Polypier arborescent. Cœnenchyme très-dense, granulé à la surface. Calices submammiformes. Pas de columelle. Cloisons peu nombreuses, subégales et à peine débordantes. 4. DENDRACIS GERVILLII. (Planche E3, fig. 1.) Madrepora Gervillii, Defrance, Dict. des scien. nat., t. XX VIII, p. 8. —— Michelin, Zconogr., p. 165, pl. 45, fig. 8. Dendracis Gervilli, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. xx. \ 170 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Polypier à pranchss cylindriques, dichotomes. Calices petits, à bords arrondis. Fossile du terrain tertiaire à Hauteville, dans le département de la Manche. , Nous croyons devoir rapporter à ce genre le fossile décrit par Lons- dale sous le nom de Madrepora tubulata (Quat. Journ. of the Geol. soc. of Lond., t. I, p. 520 et 521, fig. a, b, 1845), mais qu'il ne faut pas confondre avec l’Astrea tubulata, de Defrance. Cette espèce n’est connue que par une empreinte. Rameaux larges de 6 ou 7 millimètres. Calices écartés, larges de 1 millimètre 1/2, très-peu saillants. Six cloisons principales, alternant avec six rudi- mentaires. On l’a trouvé dans la formation éocène à Jacksonborough (Amérique du Nord). Genre XVII ACTINACIS. Actinacis, D'Orbigny, Note sur des Polyp. foss., p. 11. 1849. —— Milne Edwards et J. Haime, Distrib. méthou. (Polyp. des terr. paléoz., p.142). Polypier à cœnenchyme très-développé, assez dense et gra- nulé. Cloisons subégales, un peu débordantes. Columelle pa- pilleuse. Des palis bien développés devant toutes les cloisons. On ne connaît aucune espèce récente appartenant à cette petite division générique, dont létablissement est dû à Ale. D'Orbigny. 1. ACTINACIS MARTINANA. Actinacis martinana, D'Orbigny, Note sur des Polyp. foss., p. 11 Mise et Prod., t. II, p. 209. —— Milne Edwards et J, Haime, Polyp. des. .s p. 142. —— Reuss, Beitræge zur charakteristik der Kreideschicht in den Os- talpen (Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VIX, p. 127, pl. 24, fig. 12-15). Polypier subdendroïde. Calices circulaires peu saillants, espacés et séparés par une surface cæœnenchymateuse qui présente de gros grains souvent disposés en séries subvermiculées. Cloisons subégales, au nombre de 24, un peu débordantes et à fond faiblement arqué. Palis larges, assez minces, arrondis. Diamètre des calices, 1 1/2 millimètre. Fossile du terrain crétacé à Figuières et à Gosau. 2. ACTINACIS HAUERI. Actinacis Haueri, Reuss, op. cit. (Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 128, pl. 8, fig. 13 et 14). Caliees beaucoup plus petits que dans l’espèce précédente. Cœnen- chyme plus compacte; les vermiculations plus grosses, et les pores intermédiaires beaucoup plus petits. Terrain crétacé de Gosau. P MADRÉPORIDES. 171 3. ACTINACIS ELEGANS. Actinacis elegans, Reuss, loc. cit, pl. 24, fig. 16-18. Calices ne différant que peu de ceux de l’A. martinana, mais le cœnenchyme couvert de gros tuhercules subarrondis, avec de gros pores aux points de rencontre des sillons qui séparent ces éminences. Terrain crétacé de Gosau. Genre XVIII. PALÆACIS. Palœæacis, Haime, note inédite. Polypier libre, mais composé, arrondi et très-comprimé à sà base. Calices disposés l’un au sommet et les autres par paires sur les deux arêtes latérales. Cœnenchyme finement ver- miculé. Ce n’est qu'avec doute que nous placons ici cette petite divi- sion générique, que M. Haime a proposée pour des fossiles dont la structure ne nous est que très-imparfaitement connue et dont nous n’avons vu que des contre-moules. Il ne nous paraît pas bien eertain que ce soient même des Coralliaires ; mais en atten- dant plus de renseignements, nous donnerons ici la description de ces corps, qui nous a été remise par notre regretté collabora- teur, peu de temps avant sa mort. PALÆACIS CUNEIFORMIS. (Planche E 1, fig. 2.) Polypier cunéiforme, très-comprimé à sa base, dont le bord est fai- blement arqué. Les stries costales qui recouvrent les polypiérites et le cænenchyme, sont fines, flexueuses et fréquemment interrompues. Le nombre des calices varie dans tous les exemplaires que nous avons examinés; dans les plus jeunes, il est de 2 et 3; dans les plus avancés, de 4 ou.5. Les calices s'ouvrent tous sur les côtés du polypier ; ils sont subeirculaires ou un peu oblongs. Ils paraissent avoir été partagés par deux grandes cloisons, dont on ne voit plus que des traces fort obscures dans la direction de l'axe vertical du polypier. Les cloisons étaient probablement fort minces dans nos exemplaires; elles ont toutes été détruites et n’y sont plus représentéés que par des stries fines, peu inégales, au nombre de 30 ou 40. La hauteur du polypier le plus grand parmi ceux que nous avons observés, est de 2 centimètres ; la largeur des calices est environ de 4 millimètres. Trouvé dans le terrain carbonifère à Spurgen Hill (Indiana), par M. S. A. Cassedois, de Louisville. 172 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. DEUXIÈME FAMILLE. PORIT IDES. (PORITIDÆ.) Polypier composé, entièrement formé par un sclérenchyme réticulé, trabiculaire et poreux; les individus toujours intime- ment soudés entre eux, soit directement par leurs murailles, ou par l'intermédiaire d’un cæœnenchyme spongieux et se multi- pliant par gemmation, ordinairement extra-caliculaire el sub- marginale. Appareil septal toujours plus ou moins distinct, jamais complètement lamellaire, et formé seulement par des séries de trabicules qui constituent par leur réunion une sorte de treillage irrégulier et plus ou moins lâche. Murailles pré- sentant Ja même structure poreuse et irrégulière. Chambres viscérales contenant quelquefois de petites traverses rudimen- tairès, et n'étant jamais divisées par des planchers (1). Celte famille, établie par M. Dana en 1846, a été modifiée dans sa constilution par M. Haime et nous dans la monogra- phie que nous en avons donnée en 1851 dans les Annales des sciences naturelles (série 3, tome XVI). Nous partagerons les Poritides en deux sous-familles , Savoir : 1° Les Porrmnæ, chez lesquels le cœnenchyme est rudi- mentaire ou nul ; 2 MonrironNæ, qui ont un cœnenchyme spongieux ou aréolaire bien développé. (1) La structure de ces polypiers a été représentée dans des figures que nous avons publiées dans l’Atlas de la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zooph., pl. 84bis), et que M. Haime et nous avons reproduites dans la Mono- graphie citée ci-dessus. PORITIDES. | 173 PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. PORITIENS. (PORITINÆ.) Ce groupe, caractérisé par l'absence plus ou moins com- plète de cœnenchyme, comprend les Porilides et les Alvéopo- rides de M. Dana. Il se compose de neuf genres, qui peuvent être distingués entre eux par les caractères suivants : pen développées; un tubercule columel- art dé be re ‘5 4 00 DURS ad PORITES. bien caractérisés ; 4 . | k murailles bien développées; pas de tubereule colu- ; MO. PE a al Te ete Sa eve | à 1e RHODAROEA. subla- (nuesttrabécullaires. . GonioPoRA. mellaires) et sublamellaires. . LITHAROEA. confluen- DL S tes e Stylifères.-. 1074 PRoT ; PORITIENS L es et | yhfères OTAROEA ayant | dévelop- poutrellaires seulement... . . .. ALVEOPORA. pas pées, s . de palis ; ne formant pas de séries méan- cloisons con- MAO As eee D AUS MICROSOLENA. S fluentes : calices disposés en séries linéaires, avec es calices intermédiaires. . . MEANDRAROEA très-développées, sublemellaires, serrées et con- fluentes ; calices subsérialaires.. . . .... .... COSCINAROEA. Genre I. _ PORITES. Madrepora (pars), Pallas, Esper, Ellis, etc. Porites (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 267. 1816. —— Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des scien., t. XXIX, p. 258. 1849. Polypier composé de sclérenchyme irrégulièrement réticulé et spongieux, à épithèque basilaire mince ou rudimentaire.. Calices peu profonds, à bords plus ou moins nettement poly- gonaux, simples, et quelquefois très-peu marqués. Cloisons ordi- nairement au nombre de douze, quelquefois moins nombreuses, peu développées, et en général peu distinctes des palis; ceux-ci sont papilleux, au nombre de cinq, six ou plus, et sont disposés en un cercle sunple, qui entoure un tubercule columellaire, le plus souvent peu développé et peu visible. Lamarck a établi ce genre, mais en y comprenant beaucoup d'espèces qui n’y trouvent plus leur place dans la classification adoptée ici. | $ 174 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Le genre Stylaræa que M. Haime et nous avions formé pour un Poritine à columelle styliforme, y rentre. Presque toutes les espèces connues appartiennent à l’époque actuelle; une seule a été trouvée à Fetat fossile dans les terrains tertiaires. $ À. — Polypier rameux, en touffe dendroide. 1. PORITES FURCATA Porites furcata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 271. 1816. — 2e édit., p. 43% Porites recta, Lesueur, Mém. du Mus., t. VI, p. 288, pl. 17, fig. 16. 1820. Porites furcata, Eudes Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p.653. 1824. Porites recta, Deslongchamps, ibid., p. 651. Porites furcata, Blainville, Dicé. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1826: Heliopora furcata, Blainville, Manuel d’actin., p.392. 1834. Porites furcata, Dana, Expl. exp., Zooph., p. 555. 1846. Porites recta, Dana, ibid., p. 556. Porites furcata, Milne Edwards, Atlas du Règne anim. de Cuvier, Zooph., pl. 84bis. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides (Ann. des sc. nat, t. XVI, p. 24, pl. 1, fig. #). Polypier en touffe rameuse, multicaule, à branches cylindroïdes, serrées et peu divergentes, mousses et légèrement comprimées au som- met. Une épithèque mince, pelliculeuse, recouvrant les calices les plus vieux jusqu'aux deux tiers de la hauteur des rameaux. Calices peu inégaux, presque superficiels, polygonaux, à murailles minces et crénelées, larges de 1 millimètre ou un peu plus. Cloisons indistinotes. En général, cinq ou six palis arrondis et un peu saillants, très-rare- ment sept ou huit. Il existe entre eux une petite fossette bien dis- tincte, au fond de laqueïle on ne distingue pas de tubercule colu- mellaire. Le diamètre des rameaux est d’environ 15 millimètres ou un peu plus. Habite Saint-Barthélemy et Saint-Christophe, suivant Lesueur; la Barbade, suivant Dana. M. Dana rapporte, avec doute, à cette espèce le Porites flabelliformis de Lesueur. | | Le Portres cYzINpricA de M. Dana (op. eit., p. 559, pl. 54, fig. 4) ressemble beaucoup au P. furcata, mais a les branches plus grêles et plus dressées. Les calices paraissent être aussi moins profonds. Il se trouve aux iles Fidji. 2, PORITES CLAVARIA. Porus sive corallium astroites, etc., R. Morison, Plant. hist. univ. t, I, p.657, sect. 15, tab. 10, fig. 11. 1745. PORITIDES. 175 * Corallium poris stellatis, Seba, Thes. loc. rer. nat., t. II, p. 202, tab. aix, n° 11. 1758. Madrepora porites (pars), Pallas, Elench. zooph., p. 324. 1766. —— (pars), Linné, Syst. nat., édit. 12, p. 4279. 1767. Madrepora porites, Ellis et Solander, Zooph., p. 172, tab. xzvu, fig. 1, 2. 1786. —— Esper, Pflanz.,t.1, p.135, Madr., tab. xx1. 1791. Porites clavaria, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 270, 1816. —: 2e édit., p. 435. Porites conglomerata (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p.269. . 1816. — 2e édit., p. 434. Porites clavaria, Lesueur, Mém. du Mus., t. VI, p. 289, pl. 17, fig. 17. 1820. —— Lamouroux, Exp. méth., p.61, pl. 47, fig. 1, 2. 1821. —— Deslongchamps, Encycl. méth., Zooph., p. 652. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLUII, p. 50. 1826. —— Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 117. 1834. —— Dana, Expl. exp., Zooph., p. 554, 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr.des Poritides, loc. cit., p. 26. Polypier dendroïde, à rameaux subeylindriques, divergents, un peu renflés au sommet. Calices peu inégaux, larges de 1 millimètre 1/2, presque superficiels, à murailles peu distinctes des cloisons : celles-ci, au nombre de douze, médiocrement minces, alternativement iné- gales. Les primaires sont seules munies de palis qui sont arrondis et bien distincts; mais presque toujours l’une d’elles est moins dé- veloppée que les autres, et ne porte qu’un palis rudimentaire; l’es- pace central laissé entre les cinq palis apparents est très-petit, et oc- cupé par un tubercule columellaire un peu plus grêle que les palis qui l’entourent. Les rameaux ont 2 ou 3 centimètres de diamètre. Habite les Antilles. Lamarck l'indique aussi des mers de l'Inde, et M. Ehrenberg de la mer Rouge. 3. PORITES CONFERTA. Madrepora conglomerata, Esper, Pflanz., t. I, Suppl., p. 74, tab. zx. 1797. Porites furcata (var. 2), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t, II, p. 271. 1816. — 2e édit., p. 437. Porites conferta, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 557. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 27. Polypier ayant des rapports par l’aspect général avec la P. furcata, dont il diffère seulement par des branches un peu plus divergentes et plus atténuées au sommet. Les calices larges de 1 millimètre ou un peu plus, sont un peu inégaux, et ont des bords muraux minces et beaucoup plus nets. Les cloisons sont peu distinctes et fort étroites ; les palis bien développés et un peu saillants, au nombre de six (très-ra- rement plus) ; et presque toujours l’un d’eux est beaucoup plus petit, et situé un peu en dehors du cercle formé par les cinq autres. On re- marque quelquefois au centre un tubercule styliforme très-grêle. Le diamètre des rameaux est de 4 ou 2 centimètres. Habite Madagascar, suivant Esper. 176 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 4. PORITES NIGRESCENS. Porites nigrescens, Dapa, Zooph., p. 557, pl. 54, fig. 1. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 32. En touffe rameuse ; rameaux allongés, assez serrés, quelquefois COa- lescents, flexueux, subcylindriques, graduellement atténués au som- met, obtus. Tiges quelquefois épaisses à la base de 1 pouce à 1 pouce 1/2. Ramuseules épais de 1/3 à 1/2 pouce, et longs de 2 pouces à 2 pouces 1/2. Polypier solide. Calices assez grands, à peine excavés ou superficiels. Murailles larges et granuleuses. 4 Habite les îles Fidji. Cette espèce, qui ne nous est connue que par l’ouvrage de M. Dana, pourrait bien n'être pas distincte de la P. conferta. 5. PORITES LÆVIS. Porites levis, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 559, pl. 54, fig. 5. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 21. Polypier très-voisin par son port de la P. conferta, mais avant le sommet des rameaux un peu comprimé. Les calices sont superticiels, à murailles très-peu distinctes, un peu inégaux, larges de 1 millimè- tre 1/4. Douze cloisons peu inégales, et terminées chacune par un ou deux petits tubercules graniformes un peu plus petits que les palis : ceux-ci ordinairement au nombre de six, mais avec l’un d’eux rudi- mentaire. Un tubercule columellaire bien distinct. Toutes ces parties étant très-rapprochées, l’aspect du calice est entièrement granuleux ou finement papilleux. Le diamètre des rameaux est de 10 ou 15 mil- limètres. Habite Tongatabou, les îles Fidji, etc. 6. PORITES FLEXUOSA. Porites flexuosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 954, pl. 53, fig. 6. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritices, loc. cit., p.31. En touffe rameuse courte; rameaux flexueux, divergents, très- courts, épais de 1/2 à 2/3 de pouce, renflés au sommet, très-obtus ou subtronqués, quelquefois subflabelliformes, larges de 1 pouce et lobés. Polypier très-poreux, spongieux au sommet. Calices larges presque de 4/5° d’une ligne, peu profonds, plans au milieu, à murailles ob- tuses. (D’après M. Dana, loc. cit.) Habite la Barbade. CL] 7. PORITES COMPRESSA. Porites compressa, Dana, Expl. exped., Zooph , p. 552, pl. 53, fig. 5. 1846. _—— Milne Edwards et J. Haine, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 31. En touffe rameuse, sublamelliforme et dressée, coalescente infé- PORITIDES, 177 rieurement , lobée ou rameuse dans ses parties supérieures; lobes comprimés, larges de 1/2 à 3/4 de pouce, rarement de 1 pouce 1/2, longs de 1/2 pouce, subtronqués au sommet, et épais de 3 ou 4 li- gnes, non claviformes. Polypier solide. Calices larges de 1/2 ligne, nettement polygonaux, très-peu profonds, plano-coniques. Murailles aiguës et très-minces. (D’après M. Bana.) Habite les iles Sandwich. | 8. PORITES MORDAX. Porites mordazx, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 552, pl. 53, fig. 3. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.31. En touffe rameuse ; branches presque simples et un peu comprimées, souvent unies en lame dans leurs parties inférieures; ramuscules longs de 1 pouce 1/2 à 2 pouces, épais de 1/3 de pouce et larges de 1/3 de pouce à 1 pouce, plans-arrondis au sommet, non claviformes. Poly- pier fort et solide, à surface très-échinulée. Calices larges de 3/4 de -ligne, profonds et coniques. Murailles aiguës, échinulées. (D’après M. Dana.) Habite les îles Sandwich. 9. PORITES MUCRONATA. Madrepora porites, Esper, Die Pflanz., t. 1, p.155; Madr., tab. xx1, A. 1791. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 558, pl. 54, fig. 2. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.32. La touffe rameuse est d’un brun très-foncé; les rameaux sont forts, divergents, presque cylindriques, atténués au sommet et souvent comprimés inférieurement. Les ramuscules ont environ 1/2 pouce de diamètre à la base; ils sont longs de 1 pouce à 1 pouce 1/2, et souvent coalescents. Les calices sont à peine excavés, et il y en a environ sept ou sept et demi dans un 1/2 pouce. Les murailles sont granu- leuses et moitié moins larges que les calices. Les six points situés au- tour du centre des calices (les palis) sont petits, mais distincts. (D’après M. Dana.) Habite la mer de Sooloo. La PORITES PALMATA, Dana (Z00ph., p. 558, pl. 54, fig. 3), qui provient également de la mer Sooloo, nous paraït une variété de la précédente, à rameaux moins coniques au sommet. 10. PORITES LOBATA. Dana, Zooph., p.562, pl. 55, fig. 1. 1846. Masse lobée, en lames très-épaisses et gibbeuses. Polypier ayant les calices angulaires, plano-coniques, larges de près de 3/4 de ligne. Mu- railles très-minces et aiguës. (D’après M. Dana.) Habite les îles Sandwich. Coralliaires. Tome 3. 9" 1 : LITIHON ,: 178 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. JUUUU Cu Fate b bi “RORITRS MAITRE. Por 7 ites 8 Ylabelif au: ‘Le de én. dus. Ce "1820. 2 "Désto RS Envyer. 200: D. 66. 1804 —— Mine Edwards et J. ire, nn KO) HP, Porihides loc. inrciyre, Rameaux flabelliformes au sommet et divergents, opposés, disposés horizontalement sur une tige subcomptimée. Habite la Guadeloupe. 2. PORTES DAArcA TA. “Porites divaricala, Lesueur, Mém, du Mus.,1. V1, p. 288 "1890. —— «Destone ctaraps, Frog ; Zobpn. pu "né. GJU UM 4 OPh.à Et ON EE ENT _— ‘Mile Edwards ét J. Haïme, CADET is PStiaès be. cit. + #0. Mdbhetix gnéles, écartés, stbcéprimés |'diverbentts;‘ renversés"sûr les côtés, bilobés aux extrémités. Habite la Guadeloupe. S AA. — Polypier encroûtant ou en masse convexe et gibbeuse, ‘ou lobée. GB. —"Comèlle péudébéléppee. CC. =" Miraillés épaisses. 43. 'Ponriés AsrROïÉS. Poriles astrevides, Lesueur, op. cit. Mém. du Mus., t VI. —— ,Lamartk, Hist. des anim. sans vert, til, p. . 269. — 9» édit., ré P- 455. —— Blainville, Man. d’actin., p.395, pl. 61, fig. 5. —— Dana, 0p. cit.; p. 561. Polypier encroûtant ou massif, très- irrégulièrement bO4Selé ln dessus et très-rude. Murailles très-épaise 84/08 à textüñe sÉrdéSièle et txès-échinulée, Douze rayons cloisonnaires, bien, distincts. Polypes d'une èouleur jaune de soufre, avec les tentacules bruns à la base et portant une petite tache noire à leur extrémité. Mers des Antilles. nu 14. PORITES ALVEOLATA. : ‘Polypier encroûtant-et donnant, naissance à des masses gibl uses sou lobées. Calices très-profonds. Cloisons minces, Palis très-fai les. Murailles épaisses, très-rudes , mais: ‘granulées. plutôt € qu ’'échinulées. Diamètre des calices, environ 1 millimètre. Mer Rouge. MORT ÉARORÉABRSE EU: | 479 15. PORITES GAIMARDI. | Porites 2° Ha 8 Quoy et: Gaimard, Voy.'de l’Astrol. di > 4 L 249, pl. 18, fig. 6-8. 4833. Porites arenacea (pars), Lamarck, Hist. des anim.'sans. vert. JA, p.270. 1816. — 2e édit., p. 455. Poriles Gaimardi, Milne Edwards et1J. Haime, Monogr desiPoritides, loc. cit., _p. 28. -Polypier en masse convexe, subgibbeuse. Calices peu inégaux, sub- polygonaux, un peu, profonds, à murailles distinctes et peu épaisses. Douze cloisons bien développées et subégales, minces : les six princi- pales munies d’un petit ,palis arrondi; la plupart des. secondaires présentant aussi de petits palis, et en général soudées aux, primaires dans. leur partie interne. Largeur des calices, 1 millimètre 4/4. Habite Vanikoro, la Nouvelle-frlande, l'Australie, etc. Les Polypes sont violets et ont douze tentacules courts, d’après Quoy et Gaimard. 16. PORITES.CRIBRIPORA. Dana, Expl. expéd., Zooph., p. 564, pl..55, fig. 5. 1846. “ÆEncroûtante et convexe, à bord épais et recourbé en dessous; à sur- ace couverte de petites gibbosités.Polypier à calices: très-petits, punc- tiformes où coniques. Murailles obtuses. (D’après M. Dana. ) Habite les îles Fidji. 17. .PORITES, LIMOSA. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 563, pl. 55, fig. 2. 1846. En masse gibbeuse. Polypier ayant les cellules peu profondes, larges de 4/5 de ligne, planes au fond. Murailles obtuses > Mais minces. (Dana, loc. cit.) Habite les îles Fidji. 18. PORITES FRAGOSA. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 563,; pl. 55, fig..9..1846. En masse dressée, à surface subangulaire et -gibbeuse.: Polypier ayant les calices subangulaires, peu profonds, larges de 2/3 de ligne, plans au milieu. Murailles obtuses. (Dana, loc. cit.) Habite les îles Fidji. $ AA —— SB (voyezipage 178). $C. — Muürailles minces. 19. PORITES CONGLOMERATA. ‘Madrepora nn var., Esper, Die Pflanz., I » Suppl, p.71; tab. Hi ‘A. 4797. 180 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Porites conglomerata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 269. — 2e édit., p. 434. | 1 Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 651. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 50. 1896. —— Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 117. 1834. —— Eichwald, Zoo!., Spec., t. I, p. 183. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit, p. 29. . Polypier en masse convexe, gibbeuse, souvent profondément lobée. Les caliees inégaux, beaucoup plus grands sur les mamelons que dans les parties concaves, un peu profonds, à murailles bien distinctes et assez minces. Douze cloisons bien développées, peu inégales, souvent unies deux par deux à leur bord intérieur. Palis très-peu développés et très-enfoncés. Un tubercule columellaire petit et peu saillant. Ear- geur des petits calices, 4 millimètre; des grands, À 1/2 ou même 2. Habite la mer Rouge. 20. PORITES LUTEA. Porites conglomerata, var. lutea, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 249. 1853. (Non Lamarck.) —— Dana, Expl. exped.; Zooph., p. 561, pl. 55, fig. 3. 1846. Polypier en masse convexe et gibbeuse, à calices polygonaux un peu inégaux, larges de 1 millimètre ou 1 millimètre 1/2, très-peu pro- fonds, à bords minces et distincts. En général, douze cloisons médio- crement minces, alternativement un peu inégales, très-distinctes des palis. Ceux-ci sont saillants, ordinairement au nombre Ce cinq ou six, très-rarement plus; et, dans l’espace central très-rétréci qu’ils laissent entre eux, on remarque quelquefois une petite pointe columellaire très-grêle. Ces polypes, suivant Quoy et Gaimard, sont jaunes et présentent douze tentacules très-petits. Commun dans la mer Rouge ; trouvé aussi à Tongatabou et aux îles Fidji. | 21. PORITES ARENOSA. Madrepora arenosa, Esper, Pflanz., 1. 1, Suppl., p. 80, Madr.., tab. xv. 1797. Porites arenacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 270. 1816. — 2e édit., p. 435. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 651. 1824. Porites arenaceus, Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 50. 1896. Porites arenacea, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.119. 1834, —— Dana, Expl. expea., Zooph., p. 567. 1846. Porites arenosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 29. . Polypier en masse convexe, gibbeuse, lobée et mamelonnée. Ca- lices inégaux, plus grands à la surface des mamelons, plus petits sur les parties planes ou concaves, un peu profonds, à murailles polygo- PORITIDES. | 181 nales bien marquées. Douze cloisons distinctes, peu inégales, assez minces, souvent unies en dedans. Palis médiocrement développés; un, deux ou trois autres plus petits. Un tubercule columellaire ordinaire- ment bien visible, quoique un peu moins gros et moins saillant que les palis. Largeur des grands calices, 1 millimètre 1/2. Habite la mer Rouge, les îles Seychelles, l’île Bourbon, Vanikoro, etc. 22. PORITES FAVOSA. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 564, pl. 55, fig. 4. 1846, En masse épaisse, columniforme, à surface subgibbeuse, à sommet tronqué. Polypier ayant les calices profonds, assez larges, coniques. Murailles aiguës. (D’après M. Dana.) Habite les îles Fidji. 23. PORITES INCRUSTANS. Astrea incrustans, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XLII, p. 384. 1826. Tethia asbestella, Michelotti, Specim. z00ph. dil., p. 218. 1838. (Non La- marck.) Porites Collegniana, Michelin, 1con. z00ph., p. 65, pl. 13, fig. 9. 1842. Porites Collegnoana, Michelotti, Foss. des terr. mioc, de l’Ital. sept., p. 46. 1847. | Porites incrustans, Milne Edwards et J. Haime, Poll. foss. des terr.pal., elc., p. 145. 1851. —— Pictet, Traité de paléont., pl. 106, fig. 17, Porites collegniana, Reuss, Naturw. Abhandal. v. Haïdinger, t. IL, p. 28, pl.5, fig. 3. 1848. Polypier en masse étalée, convexe ou sublobée. Calices un peu iné- gaux, peu profonds; à murailles minces et polygonales, crénelées. Douze cloisons bien prononcées, minces et terminées par deux ou trois petits tubercules un peu moins gros que les palis ; en général peu iné- gales, et rapprochées deux par deux à leur partie interne. On remar- que ordinairement cinq palis triangulaires assez gros, et de plus un, deux ou trois plus petits. Au milieu d’eux est un petit tubercule co- lumellaire. Largeur des calices, 1 millimètre 1/2 ou un peu plus. Fossile du terrain miocène. Turin, environs de Bordeaux et de Dax, Carry (Bouches-du-Rhône). M. Reuss cite aussi ce fossile comme se trouvant dans les terrains tertiaires de la Bohème, des environs de Vienne, de la Basse-Autriche, de la Hongrie et de la Moravie. $ AA. — (voyez page 178). $ BB. — Columelle très-développce. 24. PORITES PUNCTATA. Madrepora punctatu, Linné, Syst. nat., 10e édit., sp. 25. 1757. / 182: ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Madreporà puünctata, Linné, Syst. nat., 12e édit., p:1277; 1767. —— Esper, Die Pflanz., t. 1, Suppl., p. 86, Madr., tab. uxx. 1797. Porites punctata, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.118, 1834, , Styluræa Muülleri, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal:, etc; p. 443. 4851. | | ‘ Porites punctata, Milne Edwards etJ. Haime, Monogr.des Porit., loc. cit., p.30. Polypier à surface gibbeuse. Le tissu mural présente en quelques points de légères saillies. On compte douze cloisons subégales, entière- ment poutrellaires, minces. Le tubercule columellaire. arrondi, très- prononcé, quoique médiocrement saillant. Largeur des calices, 1 mil- limètre 1/2. Patrie inconnue. Les espèces suivantes ne nous paraissent pas devoir prendre; place dans le genre Porites, bien que M. Dana les y ait rangées. En effet, elles diffèrent de toutes les précédentes par le développement consi- dérable du cœnenchyme. Il nous paraît probable qu’elles devront constituer une division particulière; mais n'ayant pas eu l’occasion de les étudier, nous ne croyons pas devoir leur donner un nom nou- veau. 25. PORITES? DANÆ. Porites contigqua, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 560, pl. 54, fig. 6. (Non Ma- drepora contigua, Esper.) | Porites Danæ, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p.32. En touffe rameuse très-serrée, convexe en dessus ; à rameaux com- primés, crépus, lobés, et anguleux, épais au sommet, de 1 lignée 1/2 à 3 lignes, obtus. Polypier solide. Pas de cellules, mais de très-petits pores indistincts qui, vus à la loupe, sont entourés par six granules, les autres granules étant épars. (D’après M. Dana, loc. cit.) Habite les iles Fidji. 26. PORITES (?) EROSA. Porites erosa, Dana, Expl. exped., Zooph.. p. 565, pl. 55, fig. 8. 1846. En masse épaisse, dressée, columniforme, tronquée au sommet, profondément découpée. Surface latérale subtuberculeuse et, rare- ment subcarénée. Polypier sans cellules, à étoiles assez distinctes, ex- cepté au sommet, à cercles réguliers de six et douze granules. (D’après M. Dana.) Habite la mer Sooloo. 27. PORITES (?) INFORMIS. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 56, pl. 55, fig. 6. 1846. En masse épaisse , dressée, gibbeuse et lobée; polypes d’un jaune pâle, entourés de brun; tentäcules rudimentaires. Polypier sans cel- lules, à étoiles à peine distinctes, à pore central très-petit et entouré LE PORITIDES. I 83 granules; douze granules extérieurs épars. Cœnenchyme for- a at échulé s'(D'après ME Dana. pe ps Habite les iles Fidji. 28. PORITES (?) MONTICULOSA. cpoutériffter &K vo © ovonîflen Porites monficulosa, Erpl. exped,, Dana, p. 566, pL. 55, fig, 7, 1846, En mass e épaisse , dressée , columniforme ou lobée; à sommet ar- rondi et DORE "É'surtaeS parut déchiréé ängüläirement et mon- ticuleuse ; monticules latéraux serrés, souvent Subtriangüläires et as cendants, jamais coalescents de PCR SEM à former des cârènes : ceux du sommet un peu plus petits. Polypes bruns, à lèvres semi-lunaires et jaunes, à tentacules Rires" üdimentaires. Polypier sans cel- lules, à étoiles, à peine, distinctes, à pore. central très-petit. (D’après M; Dana.) Habite les îles Fidji. « Cons AL. BHOPAREA Rhodarœa, Mine Edwards et J. Haime, Comptes - rendus, t. XXIX, p.259. AR49, — Monopr. des Porifides, loc. ait. D, 42. Poly pie massif, à à calices polygonaux assez profonds. Mu- railles 8 À bien dévelop ppées Ses et assez élevées, simples, songes. Trois cycles cloisonnaires. Cloisons peu développées, trabicu- laires. Columelle rudimentaire ou nulle. Six palis très-gros et saillants, situés devant je cloisons secondaires, € et formant une rosette au centre, du calice, Les Rhodarées offrent ; presque tc tous les caractères des Porites ; seulement les murailles sont ici très-distinctes et élevées, les pa- lis’ sont parfois beaucoup plus, régulièrement développés, et il n’existe pas di de tubercule columellaire. Nous ne connaissons que trois espèces vivantes € et une fossile du terrain miocène. Li RHODARÆA CALICULARIS" Astrea calicularis, Lamarck, Hisé. x anim. sans vert. t, 1, p. 266. 1846, — 2e édit., p. 416. —— Lamouroux, Encycl., Zooph., P. 128. 1824. Dipsastrea calicularis, Blainville, Dict. ‘sc. nat., t LA, p. 358. 1830. — Ma- nuel, p. 313. Rhodarœæa calicularis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., R: It, 1880. — Monogr. des Poritides, p. 4. Polypier en masse gibbeuse. Epithèque bien développée. Calices inégis HOYRODRNE À MHRRIeS pe, Den PR, irrépulèrement 184 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ‘spongieuses. Les cavités calicinales sont grandes et profondes, et leur centre est occupé par six palis gros et saillants, au milieu desquels il ne paraît pas y avoir de columelle. Trois cycles cloisonnaires. Cloisons minces, extrèmement étroites et peu développées, découpées, peu iné- gales. Diagonale des calices, 3 ou 4 millimètres; leur profondeur, 2. Dans une coupe verticale les murailles sont subdistinctes; les cloisons constituées par des trabicules simples, horizontales et un peu inégales, et viennent s’appuyer par leur extrémité interne sur les styles nodu- leux qui forment les palis. Habite la Nouvelle-Hollande. | 2. RHODARÆA GRACILIS. Polypier massif, globuleux. Calices polygonaux. Palis beaucoup plus grêles que dans l’espèce précédente. Murailles minces et très- poreuses. Diamètre des calices, environ 2 millimètres. Patrie inconnue. 3. RHODARÆA? LAGRENEII. Rhodaræa Lagreneii, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 43. Polypier en masse élevée et lobée. Calices un peu inégaux, polygo- naux, à murailles simples et médiocrement épaisses, larges de 4 mil- limètres. Trois cycles. Les cloisons minces et sublamellaires, inégales, les petites se soudant à leurs voisines d'ordre supérieur. Les palis mé- diocrement gros. | Habite la Chine. L’unique exemplaire que nous avons examiné est très-roulé, et il nous reste quelques doutes sur ses véritables affinités. 4, RHODARÆA RAULINI. Rhodaræa Raulini, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p.145. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 43. Polypier massif, médiocrement élevé, à surface subplane ou légère- ment convexe. Epithèque commune complète. Muraiïlles un peu épaisses, présentant un léger sillon sur leur sommet. Calices subcir- culaires, larges de 5 ou 6 millimètres, profonds de 2. Trois cycles com- plets. Cloisons médiocrement minces extérieurement, serrées, suhbla- mellaires, légèrement débordantes. Six palis très-gros et saillants, si- tués devant les cleisons secondaires. Fossile du terrain miocène. Dax. Genre III PROTARÆA. Protaræa, Milne Edwards et J. Haime, Pol. fos. des terr. paléoz., p: 146. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 46. Polypier encroûtant, massif, à murailles simples et polygonales, PORITIDES. 185 portant aux angles de la plupart des calices de petites pointes saillantes. Les calices sont peu profonds et privés de plis. Cloisons sublamellaires, à bord dentelé; les dents internes simulent une petite columelle. à Le genre Liütharæa est, parmi les Poritides, celui qui se rap- proche le plus des Protarées ; mais celles-ci s’en distinguent par des cloisons plus fortes et moins trabiculaires, en mème temps que par la présence de petites colonnes murales. On connaît deux espèces qui sont propres au terrain silurien inférieur de l'Amérique septentrionale. 4. PROTARÆA VETUSTA. Porites vetuska, Hall, Paleont. of New-York, t. I, p. 71, pl. 15, fig, 5. 1847. Astreopora vetusta, D'Orbigny, Prodr. de pal. t. I, p. 25. 1850. Protaræa vetusta, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. paléoz., p. 208, pl. 14, fig. 6. 1851. Polypier s’étalant sur des coquilles sous forme de croûtes, minces. Calices peu inégaux, larges de 1 millimètre 1/2 à 2 millimètres. Mu- railles un peu épaisses. Douze cloisons altérnativement un peu iné- gales, un peu épaisses en dehors et amincies en dedans. Fossile du terrain silurien inférieur de l’Amérique septentrionale, à Oxford, Cincinnati (Ohio), Madison (Indiana); suivant M. Hall, on le trouve aussi à Watertown, Jefferson county. 2. PROTARÆA VERNEUILI. Protaræa Verneuili, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. paléoz., p. 209. 1851. Cette espèce diffère de la précédente par ses calices larges de 3 mil- limètres, à murailles minces et à colonnes grèles, ct par ses vingt cloi- sons assez minces et peu inégales. Silurien inférieur. Alexanderville (Ohio). Genre IV. LITHARÆA. Astrea (pars), Defrance, Goldfuss, Michelin, etc. Litharæa, Milne Edwards et J, Haime, Comptes-rendus, t. XXIX, p. 258. 4849. — Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 35. Siderastræa (pars), Lonsdale, dans Dixon, Geol. of Sussex, p. 138. Polypier composé de sclérenchyme irrégulièrement réticulé, à épithèque mince ou rudimentaire. Calices médiocrement pro- fonds, à bords subpolygonaux et simples. Ordinairement trois cycles cloisonnaires. Cloisons bien développées, surtout dans le * 186, ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. - voisinage. de,la muraille où elles sont sublamellaires, très-échi- nylées, latéralement; à bord, supérieur, profondément crénelé. Columelle spongieuse, formée par les pointes, trabiculaires les plus internes des cloisons, et présentant une surface subpapil- é {tr L €?’ c É L4 leuse. Pas de palis. . | Les Litharées sont très-voisines, par, leur aspect général, des Goniopores, dont elles se rapprochent aussi par leurs calices po- Iygonaux et l'absence de palis; mais elles présentent des cloi- sons, beaucoup, moins, trabiculaires, et, qui rappellent mème celles de certaines Astréides. Sous ce rapport, elles constituent. , parmi les Poritides un des points extrêmes, dont l'opposé est re- présenté par les Alvéopores. | Toutes. les espèces de;ce genre, sont, fossiles, et.n’ont été, ren. contrées jusqu’à présent que, dans. l'étage éocène, à l'exception. d’une seule qui est miocène. | 1, Lirmanes WEBSTER. Astrea Websteri, Bowerbask, On the London clay Formation, (Gharlesworth’s. Mag. of Nat. Hist., nouv. série, t. IV, p. 24, fig. a, : 1840). Litharæa Websteri, Milne Edwards et J. Haime, Brié, fess. Corals, p. 38, r lab,v, fig, 1. us grrr Huet fr Le j Fe. 1 iderastnæn Webstert, Lonsdale, dans Dixon, Geoë. and: foss, of, the lert. cret. form. of Susser, p- 13 , Gb. 1, bg. D 1880. cf 9e 1% 4 Polypier encroûtant, ordinairement fixé sur des cailloux roulés, et formant une masse convexe aux bords de laquelle on distingue quel- quefois les. traces. d’une épithèque. rudimentaire. Polypiérites unis,en, quelques points par un cœnenchyme spongieux, mais ailleurs. très- rapprochés, et séparés seulement par des murailles simples et minces. Clos infundipulifgrmes, mas peu profonds. COHEN bjen'dêre loppée, spongieuse, ne faisant pas saillie au fond de la fossette, et ier- minée par une surface subpapilleuse. Cloisons minces en dedans, épaissies en dehors, très-échinulées latéralement, serrées, non débor- dantes, à bord oblique et crénelé, formant trois cycles complets et quelquefois un quatrième incomplet. Les cloisons secondaires diffèrent à peine de celles du premier ordre ; les tertiaires, assez bien dévelop- pées, se courbent vers celles du second cycle, et s’y unissent par leur bord interne auprès de la columelle. Une coupe horizontale, faite à une petite distance du calice, montre des chambres viscéralés cylin- droïdes, des murailles spongieuses et une columelle très-développée. La structure fenestrée des cloisons est très-apparente dans une section vente Largeur des calices, près de 4 millimètres, leur, profon- EU, à. | VE Du terrain épcène à Bracklesham-bay (Angleterre). PORITADESS,. 0 1 187, __ 2. LITHARÆA HEBERTI. " à Litharæa Heberti, Milne Edwards etJ. Haime, Brit: foss. Corals; pi 39.1850;—. Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 36. Polypier en masse convexe, souvent formé de couches superposées. Epithèque commune peu. développée: Murailles à. peine. distinctes. Calices polygonaux et peu profonds. Columelle: peu: développée: et: paraissant n'être formée. que. par les dents internes des.eloisonss Cloir, sons non! débordantes , épaisses, surtout en dehors, fortement échinu-. léesisur leurs, faces latérales, terminées) par un bord: spinuleux: pres-, que- horizontal et formant.seulement deux-cycles., Les; douze; cloisons, sont presque, égales, très-poreuses;, les. granulations spiniformes qu’elles présentent latéralement sont souvent assez: développées pour: rencontrer. celles de: la cloison. voisine, Largeur des calices,, 3: mikli- mètres, {| Du terrain éocène à Auvert, Valmondois, Hautévillé. 3. LITHARÆA BELLULA. Astrea bellula, Michelin, Zcon., p. 138, pl 44, fig. 2: 18440 : n Litharæa bellula, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. ci, p. 36. Polypier en masse convexe, quelquefois subgibbeuse. Calices peu inégaux, à murailles peu marquées et régulièrement polygonales. Fossettes médiocrement’ profondes. Columelle papilleuse , peu déve- loppée. Deux: cycles complets et, des cloisons tertiaires dans deux des systèmes : en tout, seize cloisons peu inégales, un peu épaisses, fai-. blement granulées, légèrement flexueuses, à hord denté; la dent là plus interne plus marquée que les autres et simulant un petit palis. Largeur des calices, 4 millimètre 1/2, rarement 2; profondeur, 1/2, Du terrain éocène à Auvert, Parnes, Valmondois. 4. LITHARÆA DESHAYESANA. Porites Deshayesiana, Michelin, Jcon., p. 164, pl. 45, fig. 4. 1845. Litharæa Deshayesana, Milne Edwards et J.Haime, Pol. foss. des terr.paléoz., etc., p. 143. 1851. — Monogr.des Poritides, loc. cit., p. 37. Espèce voisine de la P. bellula, mais ayant les murailles très-peu marquées. Columelle läche, médiocrement développée. Douze: eloi- sons peu inégales, fort minces, un peu contournées, à peine lamel- laires, avec des trous fort grands et montrant des grains peu saillants. Largeur des calices, 4 millimètre 1/2 ou 2 millimètres. Du terrain éocène à Parnes et Auvert. D. LITHARÆA AMELIANA. Astrea Ameliana, Defrance, Dict. sc. nat.,t. XLII, p. 384. 1826. Astrea muricata, Goldfuss, Petref. germ., t.1, p. 71, pl. 24, fig. 3. 1826. 188 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Dipsastrea muricata, De Blainville, Manuel d’actin., p.373. 1834, Astrea Ameliana, Michelin, Icon., p. 157, pl. 44, fig. 3. 1844. Litharæa Ameliana, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 31. —— Pictet, Traité de Paléont., t. IV, p. 432, pl. 106, fig. 18. LA Polypier convexe, rarement subgibbeux, oblong, et paraissant avoir été fixé sur des fucus ou des tiges molles qui ont disparu pendant la fossilisation, car on trouvé un canal central ouvert aux deux bouts et tapissé d’une épithèque mince. Cœnenchyme rudimentaire. Murailles assez régulièrement polygonales, bien distinctes en haut, à bords droits et un peu élevés. Fossettes larges et peu profondes. Columelle très-développée et peu distincte du bord des cloisons. Cloisons serrées, à bord oblique muni de dents serrées, minces, mais très-granulées, peu inégales : on en compte en général vingt-huit; quelquefois, au milieu de la masse, on trouve un calice plus grand, qui en a au moins quarante-deux ; les plus petites s’unissent aux plus grandes dans le voisinage de la columelle. Largeur des calices, 3 ou 4 millimètres, très-rarement plus. Du terrain éocène à Grignon et Ronca. 6. LIiTHARÆA GRAYESI. Astrea crispa, Michelin, Icon., p. 162, pl. 44, fig. 7. 1844. (Non Lamarck.) Litharæa Gravesi, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 443. 1851. — Monogr. des -Poritides, loc. cit., p 38. Polypier convexe, libre. Calices polygonaux, à bords assez minces et saillants. Cœnenchyme très-peu abondant. Fossettes calicinales très-peu profondes. Columelle spongieuse, médiocrement développée. Trois cycles complets. Cloisons extrêmement minces, munies de grains coniques très-saillants. Les secondaires égales aux primaires ; les ter- tiaires se soudent aux secondaires vers le milieu de celles-ci. Largeur des calices, 3 ou 4 millimètres. Du terrain éocène inférieur à Cuise-la-Motte. 7. LITHARÆA DESNOYERSI. Litharæa Desnoyersi, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 38. Polypier en masse lobée et subdendroïde. Calices un peu inégaux, assez profonds, à murailles très-minces, polygonales, crénelées et un peu en zigzag. Dix-huit à vingt cloisons très-minces, peu inégales, peu granulées , à bord libre oblique, divisé en dents ou en épines bien distinctes et d’autant plus écartées qu’elles sont plus internes. Ces denticulations forment au milieu des calices une columelle papil- leuse lâche. Largeur des calices, 4 millimètres ; leur profondeur, 2. Du terrain éocène à Hauteville (Manche). PORITIDES, k. fo 8. LITHARÆA RAMOSA. Litharæa ramosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cil., p. 38. Polypier dendroïde, à rameaux divergents cylindroïdes, de 1 centi- mètre de diamètre environ. Calices polygonaux, un peu obliques et plus développés dans leur partie supérieure, peu inégaux, à murailles simples et minces. Douze cloisons peu inégales, minces en dedans, un peu épaissies et souvent géminées en dehors. Diagonale des calices, 2 ou 3 millimètres ; leur profondeur, 1/2. Du terrain miocène à Dax. 9. LITHARÆA GOLDFUSSI. On ne trouve ordinairement que des restes très-incomplets de cette espèce. Souvent on ne distingue plus qu’un amas de petites colon- nettes cylindroïdes ou subprismatiques, résultant du remplissage des polypiérites et de la disparition presque complète du sclérenchyme ; mais M. Haïime a vu dans la collection de M. A. W. G. van Riemsdijr un exemplaire bien conservé sur certains points de sa.surface, et y a remarqué des murailles très-minces et un peu saillantes, une colu- melle peu développée et douze cloisons assez minces, et dont le bord est profondément divisé; les calices varient en largeur de 2 à 3 mii- limètres. Le plateau commun présente une épithèque bien développée et fortement plissée. Craie supérieure. Maestricht. . Îl nous paraît probable que le fossile décrit et figuré par M. Reuss, sous le nom de Porites stellutata (Mém. de l'Acad. de Vienne, 1854, t. VIL p. 129, pl. 13, fig. 9 et 10), appartient à cette division généri- que. En effet, nous n’y apercevons aucun indice de l’existence de palis. IL a été trouvé dans la formation crétacée de Gosau. Genre V. GONIOPORA. Goniopora, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 218. 1833. Goniopora et Porastrea, Milne Edwards et J. Haime, Comptes-rendus, t. XXVII, p. 496. 1848. Goniopora, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 58. Polypier à épithèque rudimentaire, à murailles distinctes, éle- vées et fenestrées, simples. Calices profonds. Columelle spon- gieuse irrégulière. Ordinairement trois cycles cloisonnaires. Cloisons distinctes; les trabicules qui les forment sont, assez grosses, surtout celles de la partie interne, et elles présentent do ZOANTHAIRES SCLÉKODERMÉS PERFORÉS. dans les calices jeunes et marginaux une sorte de lobe pali- forme, lequel disparaît entièrement dans les calices adultes. Les Goniopores ressemblent beaucoup aux Litharées, dont elles diffèrent par leurs cloisons irrégulièrement trabiculaires ; elles se rapprochent par ce caractère des Rhodarées ; mais dans .ces dernières les ; palis .sont toujours :très-développés et persis- tants. 2e Foutes les'espèces-appartiennent:à l'époque actuelle. On sait, par les observations de Quoy’et Gaimard ét par céllés de M. Dana, que les polypes sont susceptibles des'allonger beau- coup. 1. GONIOPORA PEDUNCULATA. -Goniopora pedunculata, Quoy et Gaimard, Voy: de l’Astrol., Zooph., p. 218, pl. 46, fig. 2-11. 4833. —— . Blainville, Manuel d’actin., p. 398, pl. 61, fig: 4..1834. —7 Dana, Expl; exped., Zooph., p: 569. 1846. —— :Milne Edwards,et J.. Haïme,, Monogr. des. Poritides, loc. cit., p.39. ‘Polÿpier en masse convexe ou sublobée, entouré inférieurement de ‘rubans épithécaux distincts. Calices généralement peu inégaux : pour- ‘tänt de distance én distance, on en remarque quelques-uns trèsgrands étd'autres très-pétits ; ils sont, en général, au moins aussi profonds que larges, et leur cavité est subcirculaire. Les murailles sont subpo- lygonales, un peu épaisses, quoique.simples, irrégulièrement:perfo- réeseterénelées au sommet. Dans les calices de moyenne taille il y a trois cycles cloisonnaires; mais le dernier est rudimentaire, et les -cloisons secondaires sont bien moins développées que les primaires. ‘Dans les grands calices le nombre des cloisons est rarement plus con- sidérable ; mais toutes les cloisons sont bien mieux développées, et leurs trabicules internes forment, en s’entremélant, une petite colu- melle spongieuse. Les cloisons sont assez minces, étroites, et leur bord profondément ‘découpé. Dans les jeunés'éalices marginaux, qui sont peu profonds, la saillie interne des cloisons simule des palis, “maision n'entrouve ‘plus ‘de traces idansiles individus adultes. Les grands calices ont de 4 à 5 millimètres; les moyens, 2 1/2 ou 3: Une €bupe: verticale «montre: des-murailles.assez.denses et:des poutzelles septales lâches. \ Les animaux ,- d’après Quoy :et Gaimard , sont d’un beau vert- jaunâtre, cylindroïdes, élevés, et présentent vingt-quatre tentacules alternativement un peu inégaux en grosseur. Habite la Nouvéllé-Guinée. -2. : GONIOPORA VIRIDIS. Astrea viridis, Quoy et Gaimard, Voy. dé l’Astrol., Zooph., p.204, pl. 16, fig. 425! 1853. - | AAGOABIDE CMMAMHTA, % PORITIDES. For Astroitis viridis, Dana, spi. émped., Zooph., p. 406. 1846. Goniopora viridis, Milne Edwards et J.Haime, op. cit., p. 40. Cette espèce est très-voisifie, par la ‘forme ”et les caractères géné- raux, de la G. lobata.1Elleen diffère-sartout par ses calices un peu plus grands, les murailles beaucoup plus minces, ainsi que les cloi- sons, et une columelle ‘d'Un tissu Spongieux che, Béautotip ‘plus marquée. ’Hès'calices snätginaux he-présentent qu’une indication de Aobespaliformes. Largéur'des’calices;/ 5 millimètres. | ‘és polypes, ‘d'après Quoyret Gäimard, sont éylindriques, longs ‘derplus ‘de’ 6lignes: (ou'environ #4 millinètres), striés en long ‘et-en mravérs; et mameloñnés pendant leur contraction ; latéralement ils sont “d'an'gris bleuätée ; Harbouche saïlldnte ; 48-tentacules alternativement ‘inégaux ‘et d’un’ beau vert. bite l'ile de Vantkoru ‘êt la’ Nouvélle Guinée. 93. 'GONIOPORA LOBAÂTA. Goniopora lobata, Milne’Edwards et J, Haime, op. cit., p: 40. Polypiér'én maëse conivéxe ou’sublobée, montrant sur’ses bords'in- ‘fériéurs des rubans épithécaux distinéts. Calices inégaux, moins pro- fonds que ‘arges / à bords subpoly£onaux ;'simiples let un pewépais, inäis afmimièis vérs'Tal Partie moyenne de! chacun ‘dés ‘côtés. Les mu- railtés'sont Sponigiedsés ‘ét ‘d’un tissu lâche irrégulier. On°compte!en “Sénéralltrôis cytles complets :lles'cloisons sont assez minces; ‘étroites en haut; les petites se courbent en dedans vers léurs'voisinés d’érdre supérieur. La largeur des calices est de 3 ou 4 millimètres. Une sec- tion verticale montre un tissu très-poreux et lâche, dans lequel on distingue à peine les/muraïlles des cloisons. Dans les jeunes calices marginaux qui sont peu profonds, le bord interne des grandes cloisons est saillant et simule des palis. _ Habite la mer Rouge. + 14, OGONIOPORA SAVICNYI. Astrea, Savigny, Descr. de l'Egypie, Polypes, p. 234, pl. 5,-fg. 2: 1809. Goniopora. Savignyi, Dana, Expl.'exped., Zooph.. p. 570,816. —— “Milne Edwards et 3. Haime, op. cit; p. 40. Polypier en masse élevée et profondément lobée, dünt les parties supérieures seules paraissent être vivantes. Les'Iübes/$ont arrondis au sommet. Calices inégaux, polygonaux, aussi profonds que larges, à murailles simples et'ä$ez épaisses. Cülumelle rudimentaire. En gé- néral; trois cycles cloisonnaires.-Eloisons. minces, surtout.en dehors, étroites en haut, inégales suivant-les ordres. Dans les.caïices margi- naux, qui sont peu. profonds; les. grandes; cloisons ont leur. bord:in- terne saillant, mais le lobe paliforme qu’elles présentent disparaît | at DE dans les indi idüs adultes qui récouvrent le resté de la urfate. La largéur dés éaliées Yarié de 2 à 3 bu même 4 millimètres. L 192 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. MOUTIA | Dans une coupe verticale on remarque un tissu très-poreux et irrégu- lier. | 4 7 Habite les Seychelles et la mer Rouge. 5. GONIOPORA STOKESI. Gomiopora Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 41. Polypier hémisphérique libre, à face inférieure d’un tissu aréolaire, presque complètement couverte d’une épithèque mince, plissée con- centriquement. Multiplication s’opérant avec activité par bourgeonne- ment submarginal, ou sur les murailles mêmes, aux points de réunion de plusieurs calices. Les polypiérites toujours intimement soudés par les murailles. Celles-ci sont simples, très-minces, finement crénelées en haut et régulièrement fenestrées, les trous se disposant à la fois en séries verticales et horizontales, c'est-à-dire que ceux de plusieurs sé- ries verticales sont opposés et n’alternent jamais. Calices très-inégaux, polygonaux, très-profonds. Columelle spongieuse assez bien marquée. Trois cycles et quelquefois des cloisons d’un quatrième dans” certains systèmes. Les cloisons sont inégales, larges à la hauteur de la colu- melle, mais tout-à-fait rudimentaires dans la partie supérieure du ca- lice, constituées par des lames très-minces et fenestrées, assez peu gra- nulées. Celles du dernier cycle divergent de leurs voisines de l’ordre immédiatement supérieur, et rencontrent celles du premier ou du deuxième ordre, suivant que les cloisons inférieures appartiennent au. troisième ou quatrième cycle. Grande diagonale des grands calices, 5 ou 6 millimètres; profondeur, 6 ou 7. Patrie inconnue. 6, GONIOPORA COLUMNA: Goniopora columna, Dana, Erpl. exped., Zooph., p. 469, pl. 56, fig. 5. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 41. Polypier dressé, haut de 4 à 2 pieds, cylindro-comprimé, et sub- claviforme, épais de 2 à 4 pouces; sommets arrondis et bifur- qués en haut; polypes cylindriques, saillants de 2 ou 3 lignes, d’ane teinte lilas pâle, ayant de 18 à 24 tontacules. Polypier très-poreux. Calices anguleux, excavés, larges d’une ligne et demie; bord aigu, granuleux; cellules peu marquées dans les parties inférieures du po- lypier. (D’après M. Dana.) Habite les îles Fidji. . 1. GONIOPORA? LICHEN. Porites lichen, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 566, pl. 56, fig. 2. 1846, Porites reticulosa, Dana, ibid., p. 567, pl. 55, fig. 1. Goniopora ? lichen, Milne Edwards et J. Haime, op. cit, p. 42. Nous rapportons avec doute aux Goniopores cette espèce qui né nous parait avoir aucun des caractères des Porites. C’est un polypier en- PORITIDES. s 193 croùûtant, à surface mamelonnée et gibbeuse, d’un tissu très-poreux, suivant M. Dans, et dont les calices sont polygonaux , peu profonds, larges de trois quarts de ligne (mesure anglaise); murailles minces et peu élevées. Habite les îles Fidji. Genre VI. ALVEOPORA, » Alveopora (pars), Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 238. 4533. — Blainville, Man. d’actin., p. 394. 1834. : Poraræa, Milne Edwards et J. Haime, Comptes-rendus, t. XXIX, p. 259. 1849. — Polyp. foss. des terr. paléoz., p.145. Alveopora, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit, p.43. Polypier à calices polygonaux, profonds. Murailles simples, minces et largement fenestrées. Cloisons représentées par de ‘simnles séries de trabicules spiniformes espacées, qui quelquefois se croisent ou se ramifient vers le centre de la cavité viscérale, de manière à constituer une sorte de fausse columelle. Deux ou trois cycles cloisonnaires. Epithèque commune basilaire et pell'culcuse. Quoy et Gaimard ont établi ce genre pour deux espèces nou- velles, qu'ils ont très-imparfaitement décrites et figurées. Lors de la publication de notre premier travail sur ces polypiers, M. aime et nous n'avions pu examiner qu’une seule d’entre elles (4lveopora rubra), et nous avons reconnu son étroite parenté avec les Montipores ; c’est pourquoi nous avons réuni ces polypiers sous le premier de ces noms et nous avons créé le genre Poraræa pour les Poritides que Blainville et M. Dana avaient placées dans le genre Alveopora. Mais plus récemment nous avons pu retrou- ver, dans la collection du Muséum de Paris, l’autre Alvéopore de {Juoy et Gaimard, et il nous a été facile de voir qu’elle pré- sente tous les caractères de nos Porarées; il en résulte que, dans notre Monographie des Poritides, nous avons cru devoir repor- ter dans le groupe des Montipores, l'4lveopora rubra de Quoy et Gainard, et conserver Le nom d’Alvéopore pour leur Alveopora viridis et les espèces que nous avions nommées Porarées en 1849. Les Alvéopores sont très-remarquables parmi les autres Pori- tide’ en ce qu’elles montrent avec exagération le caractère es- sentiel de la famille, c’est-à-dire la porosité des murailles unie à la structure trabiculaire de ’appareil septal. Toutes les espèces sont vivantes. Coralliaires. Tome 3. 143 _ 194 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 1. ALVEOPORA FENESTRATA. Pocillopora fenestrata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1. Il, p. 275. 1816. — 2e édit., p. 443. | _—— M de Encycl., Zooph., p. 631. 18%. Alveopora fenestrata, Dana, Expl. exped., Znoph., p. 514. 1846. —— Milne Edwards et 3. Haïme, Monogr. des Poritides, p. 44. - Polypier dendroïde, à rameaux ou frondes un peu divergentes, Ilé- gèrement comprimées, renflées et gibbeuses dans leur partie supé- rieure, montrant près de leur base des.lambeaux d’une épifhèque pel- liculeuse. Calices inégaux, subpolysonaux, à murailles assez fortes, criblées de grands trous qui alternent avec ceux des séries verticales voisines. Six cloisons dans les grands calices : dans les petits on n’en compte souvent que quatre ou même deux, représentées par des sé- ries de trabicules styliformes qui sont très-écartées les unes des au- tres, souvent courbées en haut et en bas, de manière à rencontrer celles qui sont au-dessus ou au-dessous, en même temps qu’elles tou- chent vers le centre à celles des cloisons opposées, et quelquefois même s’y entremêlent de manière à simuler une sorte de columelle spongieuse lâche. Largeur des grands calices, 2 millimètres ou un peu plus. Habite l'Océan pacifique. 2. ALVEOPORA VIRIDIS. Alveopora viridis, Quoy et Gaimard, Voyage de l'Astrolabe, Zooph., p.249, pl. 20, fig. 1-4. 1833. (Très-mauvaises.) Alweopora spongiosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 513, pl. 48, fig. 3. A846. ê | LL Alveopora viridis, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p.45. Polypier découpé en lobes ou frondes comprimées et élargies au sommet. Calices un peu inégaux et subpolygonaux, larges au plus de 2 millimètres et généralement plus petits. Murailles un peu fortes et suhépineuses au sommet. Six cloisons représentées par des-trabicules très-courtes et très-écartées. Habite le havre Carteret à la Nouvelle-Irlande (d’après Quoy et Gais mard). M. Dana l'indique des îles Fidji. ‘ Les polypes, d’après Quoy et Gaimard,, sont bruns et verts, avec douze tentacules cylindriques et un peu courts. : 3. ALVEOPORA DÆDALEA. Madrepora dædalea , Forskal, Descr. anim. in itin. orient. obser., p. 133, tab. xxxwiu, fig. B. 1775. Alcyonella Savignyi, Audouin, dans Savigny, Descr. de l'Egypte, Polypes, p. 252, pl. 3, fig. 4. 1809. Alveopora dœædalea, Blainville, Dict. sc. nat.,t. LX, p. 359. 1830. — Mañuel, p. 394. . PORITIDES. ; 199 Porites dædalea, Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p. 117. 1834. Alveopora dædalea, Bana, Expl. exped., Zooph., p. 512, pl. 48, fig. 4. 1846. Pocillopora fenestrata, Milne Edyvards et J. Haime, Ann. sc. nat., 5° sér., t. IX, pl. 5, fig. 1, 1848. (Non Lamarck.) Poraræa fenestrata, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. lvi. 1850. Alveopora dœdalea, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 45. Polypier en masse très-profondément lobée ; les lobes serrés, dressés, étroits à la base, renflés et gibbeux au sommet, montrant dans leurs parties inférieures une épithèque pelliculeuse qui recouvre les calices des individus déjà morts. Calices polygonaux très-inégaux : ceux du sommet des lobes toujours beaucoup plus petits que ceux de leurs faces latérales. Murailles minces, criblées de trous assez réguliers. Six cloisons, et des rudiments d’un deuxième cycle. Les poutrelles qui les composent assez longues, grêles, peu serrées, suivant des directions un peu irrégulières. Largeur des calices latéraux, 2 millimètres 1/2; des calices terminaux, À millimètre 1/2 à 2 millimètres. Habite la mer Rouge. Le PORITES CLAVARIA, Audouin, figuré par Savigny (Egypte, p. 234, pl. 4, fig. 6), pourrait bien appartenir encore à la même espèce. 4. ALVEOPORA OCTOFORMIS. Alveopora actoformis, de Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 359, 1830. — Man., p. 394. (Sans description.) | —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 46. Polypier en masse gibheuse. Calices polygonaux profonds, larges de 4à 5 millimètres. Murailles à trous très-grands et régulièrement disposés en séries. Trois cycles cloisonnaires : le dernier très-incom- plet. Les trabicules qui représentent les cloïsons, très-gréles et très- courtes. Le. Habite Sumatra. 5. ALVEOPORA RETEPORA. Madrepora retepora, Solanderet Ellis, Zooph., p. 172, tab. uv, fig. 3, 4,5. 1786. Madrepora retepora, Gmelin, Linn. Syst. nat., 13° éd., p. 3770. 4788. Porites reticulata, Lamarck, Hist. nat.des anim. sans vert.,t. II, p. 269. 1816. — 2e édit., p.453. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 60, tab. uiv, fig. 3, 4, 5. 1821. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p.651. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 50. 1826. Alveopora retepora, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 359. 1830. — Ma- nuel d'actin., p. 394, pl, 59, fig. 3. Porites Peroni, Blainville, Dicé. se. nat., Atlas, pl. 39, fig. 3. 4830. 106 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Alveopora retepora, Dana, Exbl. exped., Zooph., p. 512. 1846. —— Milne Edwards et J. Hsime, op. cit., p. 45. Cette espèce, à en juger par la figure d’Ellis, forme des masses con- vexes, à calices polygonaux, peu inégaux, larges de 3 ou 4 millimè- tres. Les pores muraux sont très-grands et réguliers, et les trabicules cloisonnaires très-grêles et très-écartées. Patrie inconnue. Genre VII. MICROSOLENA. Microsolena, Lamouroux, Exped. méthod. des genr. de pol., p.65.1821. ‘Alveopora, Michelin, Icon. zooph., p. 110. 1843. (Non Quoy et Gai- mard.) ù Dendraræa, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p.9. 1849. _Polypier à plateau commun entouré d’une forte épithèque, à calices peu profonds. Cloisons assez nombreuses, confluentes et formées de poutrelles écartées. Ni palis, ni murailles distinctes. Lamouroux, et plus tard Blainville, ont regardé le fossile qui a servi de type à ce genre, comme voisin des Tubulipores (qui sont des Bryozoaires), parce qu’ils ont pris ses poutrelles cloison- naires pour le remplissage de prétendus tubes analogues à ceux des Cériopores. M. Michelin a le premier reconnu la véritable nature de ces Zoanthaires ; mais il les a nommés à tort 4{vepora. En réalité, les Microsolènes diffèrent très-peu des Coscinarées, et ne s'en distinguent que par leur tissu lâche, leur épithèque complète et leurs trabicules septales plus écartées. Toutes les Microso'ènes sont fossiles et appartiennent à la pé- riode jurassique. Quand ils sonten mauvais état de conservation, il est parfois difficile de les distinguer des Thamnastrées et des Oroseris. $ A. — Polypier massif, plus ou moins turbine. 1. MICROSOLENA POROSA. Microsolena porosa, Lamouroux, Exp.méth., p.65, tab. Lxxiv, fig. 24, 25 et 26. 1821. —— Bronn, Syst. de Urwelt., pl. 4, fig. 14. 1824. —— Defrance, Dict. sc. nat., t. XX XI, p. 45, atlas, pl. des Pol. pierr. foss., fig. à. 1824. —— Blainville, Manuel d’actin., p. 425, pl. 69, fig. 5, et pl. 74, fig. 5. 1834. —— Bronn, Lethæa geognostica, pl. 15, fig. 6. 1835. Alveopora microsolena, Michelin, Icon., p. 227, pl. 55, fig. 1. 1845. Microsolena porosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 50 (Ann. des Sc. nat., sèrie 3, t. 16). PORITIDES. 197 Polypier turbiné, fixé par un pédoncule et entouré extérieurement d’une épithèque complète, plissée et très-forte; surface supérieure légèrement convexe. Calices superficieis, indistincts, sans murailles. Cloisons passant directement d’une cellule calicinale dans une autre, très-peu flexueuses, minces, peu serrées, formées par des poutrelles lâches. Trois cycles, le dernier incomplet. Columelle rudimentaire ou nulle. Diamètre des calices, environ 4 millimètres, Fossile de Langrune (Calvados). 9, MICROSOLENA REGULARIS. * Alveopora microsolena, M'Coy, On Mesozoic Radiata (Ann. and Mag. of nat. hist., 2e sér., t. II, p.419. 1848). L ” Microsolena regularis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p.122, tab. xxv, fig. 6. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 51. Polypier massif, subturbiné, sublobé sur les bords, plus ou moins convexe. Dans les exemplaires usés que nous avons observés, le bord extérieur des cloisons avait l'apparence de stries costales moniliformes ; les nodules sclérenchymateux qui constituent les trabicules sont pres- que à une égale distance de ceux d’une même série et de ceux de la série voisine, de façon qu’ils semblent disposés régulièrement suivant trois lignes droites, l’une presque verticale, et les deux autres obliques et se coupant à angle droit. Calices très-superficiels; leurs fossettes très-peu profondes, mais bien marquées et très-éloignées les unes des autres. Les rayons septo-costaux au nombre de trente ou quarante, très-minces, très-étendus , surtout ceux qui sont perpendicuiaires au bord du polypier, presque égaux, assez serrés, complètement con- fluents et trabiculaires. Le diamètre des polypiérites est à peu près de 3 millimètres. | Grande oolithe. En Angleterre, à Bradford-Hill et à Dunkerton. M. M’Coy l'indique aussi de Minchinhampton. 3. MICROSOLENA AGARICIFORMIS. Microsolena agariciformis, Etalon, Etudes paléontol. sur le Haut-Jura, p.123. 1859. (Extr. des mém. de la Soc. d' Emulation du Doubs. 1859.) Polypier subturbiné, commençant par une masse plus ou moins con- vexe, puis devenant plane ; couches superposées, se dépassant un peu et formant sur les bords des lobes arrondis ou anguleux. Calices ré- gulièrement distribués, très-superficiels, indistincts. Fossette très- étroite, assez profonde. Cloisons très-fines, un peu flexueuses, dispo- sées à se grouper par faisceaux en s’avançant dans le calice, mais rayonnant dans tous les sens; très-nombreuses (70 ou davantage, quelquefois 96). Epithèque très-forte, plissée, complète et. montant jusqu’au bord de la surface calicifère. Côtes non visibles. Diamètre des calices, 6 à 7 millimètres. Fossile du terrain corallien du Haut-Jura, à Valfin. sa" 198 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 4. MICROSOLENA PAYVONIA. Microsolena pavonia, Etalon, loc. cit. Polypier turbiné, fixé sur un pédoncule étroit, à surface supérieure plane ou convexe, et divisé en lobes anguleux sur les bords. Calicés indistincts, à fossette assez profonde, Sinueuse, en entonnoir. Cloisons minces, pas disposées à se grouper en faisceaux, ét au nombre de 60 à 64 seulement. Epithèque complète, laissant voir sur quelques points des côtes égales, moniliformes, fines, dichotomes et disposées en fais- ceaux radiés. Diamètre des calices, 6 à 8 millimètres. Terrain cotallien du Haut-Jura, à Valfin. 5. MICROSOLENA CONICA. aliiréaulau coma, Etalon, op. cit., p. 124. Polypier de petite taille, turbiné , un peu étalé. Calices mésabpér- ficiels, leur entrée n’étant guère dates que par la réunion des cloï- sons qui sont au nombre de 40, et disposées régulièrément. Epithè- que très-forte. Côtes très-fines et disposées comme dans le M. pavonia. Diamètre des calices, 2 1/2 millimètres. : Terrain corallien du Haut-Jura, à Valfin. 6. MICROSOLENA IRREGULARIS, Microsolena irregularis, D'Orbigny, Prod. de Paléont., t. II, p. 37. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 51. Thamnastrea ? irreguluris, Milne Edwards et J. Haime, ci-dessus, t. II, p. 584. Microsolena?irregularis, Etalon, op. cit., p.125. Polypier turbiné, très-étalé, à surface supérieure plane et à pour- tour non échancré. Calices inégaux, assez profonds, quelquefois sub- circulaires ; des arêtes larges et arrondies entre les centres. Cloisons grossières, irrégulières (24 à 36). Columelle rudimentaire et spon- gieuse. Epithèque complète. Diamètre des calices, 5 millimètres. M. Etalon rapporte à cette espèce l’Agaricia granulata de M. Mi- chelin (Iconogr., p. 100, pl. 28, fig. 1. — Centrastrea granulata, D'Or- bigny, Prodr. de Pal., p. 37), qui, däns notre Monographie des Pori- tides, avait été rangé avec doute dans le genre Oroseris, sous le nom de O. Sancti-Mihieli (Monogr. des Fongides, p. 138. Ann. dés Sc. nat., série 3, t. 15). Et comme cet auteur a eu l’occasion d’examiner beau- coup d'échantillons bien conservés, tandis que les individus étudiés précédemment étaient fort incomplets, nous avons lieu de croire que son opinion est fondée. 7. MICROSOLENA ? GRANULATA. Agaricia granulata, Goldfuss, Petref. Germ., 1. I, pl. 38, fig. 4. Nous sommes portés à croire que ce fossile appartient au genre Mi- crosolena, et se rapproche beaucoup du M. érregularis; mais il ne PORITIDES. | 199 nous est connu que par la figure que nous venons de citer. M. D’Or- bigny a cfu reconnaître dans ce dessin l'indication de palis autour d’üne columelle papilleuse, et il a établi pour cette espèce le genre Actinar@a (Note sur dés pol. foss., n. 11, 1849). Il est possible que ce caractère existe réellement, et que ce Bolypiel doive être distingué dés Microsolent; mais comme lexemplaire figuré était évidemment dans un très-mauvais état de conservation, il nous paraît prudent de le rapprocher simplement de la forme bien connue à laquelle 1l res- semble le plus ; il à, au reste, les plus granûäs rapport avec le Micro- solena irregularis. Ce fossile, que M. D’Orbigny (Prodr. de Pal., t. L p- 387) appelle Actinaræa granulgta, provient du coral-rag de Nafhéim, dans le Wurtemberg. Le Stylastræa confusa de M. D’Orbigny (Prodr., t. Il, p. 36) res- semble beaucoup à l’espèce précédente et ne devrait peut-être pas en être distingué. Il nous a paru cependant avoir plus d’analogie avec les Thamnastrées (voyez t. II, p..384). Du reste, il'est trop impar- faitement, connu, pour que l’on puisse le déterminer avec sûreté. $S A. — Polypier disposé en grandes plaques ou lames. 8. MICROSOBENA EXCAVATA. Microsolena excavata, Etalon, op. cit., p.195. Polypier en lame épaisse, plane. Calices profonds, un peu inégaux, séparés entre eux par un bourrelet très-épais et arrondi. Gloisons très- minces, très-régulières et _très-sexrées, à trabicules fines; 4 cycles compléts. Diamètre des cälices, 5 millimètres, Terrain corallien (couche Dicératien), à Valfin. 9. MICROSOLENA EXPANSA. Microsolenc expansa, Etalon, op. cit., p.126. Polypier formé de lames minces (1 à 2 centimètres d'épaisseur sur 10 à 20 de diamètre), à surface supérieure plane. Calices superficiels, à fossette subcylindrique et peu profonde. Cloisons minces, écartées, peu nombreuses, constituant deux cycles et se groupant en faisceaux de deuxsortes. Columelle faible, simple ou formée de deux ou trois trabicules. Diamètre des calicés, 8 à 9 millimètres. Terrain corallien (groupe Glyptien), à Saint-Claude (Haut-Jura). $ AAA. — Polypier gibbeux, digitiforme où dendroïde. 10. MICROSOLENA EXCELSA. Siderastrea incrustata, M’Coy, On Mesozoic radiata (Ann. an Mag. Of nat. hist., 2e sér., 1. Il, p. 419. 1848). Pas l’Alveopora incrustata, Michelin. Mlosalens excelsa, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 124, tab. xxv, fig. 5. 1851. — Moncgr. des Poritides, p. 52. | 200 ZOANTHAIRES . SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. « Polypier subdendroïde à rameaux dressés, cylindriques, digiti- formes : base couverte d’une épithèque commune forte et plissée, qui se montre encore à diverses hauteurs sur les rameaux. Le reste de la surface est couvert de calices ayant à leur centre une petite los- sette très-peu profonde, mais bien marquée. Ces calices sont pres- que égaux et subpolygonaux. Columelle papilleuse rudimentaire. On compte en général vingt-quatre cloisons, c’est-à-dire trois cycles ; mais quelquefois il y a des tertiaires qui manquent. Les cloisons sont *0n- fluentes, presque égales, minces et courbées ou flexueuses en dehors. Elles sont formées de trabicules bien séparées. Les rameaux sont larges de 15 à 20 millimètres, et les calices ‘de 2. De la grande oolithe, aux environs de Bath. M. M’Coy l'indique e ussi à Minchinhampton. Le fossile mentionné par M. M’Coy sous le nom de Goniopora race. mosa (1. c., p. 419) et rapporté à l’Alveopora racemosa, Michelin, dif- fère probablement très-peu de cette espèce. Il est de Minchinhamr ton. 11. MICROSOLENA RACEMOSA. Alveopora racemosa, Michelin, Icon. z00ph., p. 110, pl. %5, fig. 6. 4843. Dendraræa racemosa, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. II, p.37. 4851. Microsolena racemosa, Mine Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p.144. 1851. nn Polypier dendroïde, à rameaux divergents et cylindriques, d’envi- ron 2 centimètres de diamètre. Calices presque superficiels, larges de 3 ou 4 millimètres, à fossette centrale petite et très-peu marquée. Une douzaine de cloisons un peu irrégulières dans leur forme et dans leur direction, composées de poutrelles grosses, écartées et un peu inégales. Du coral-rag, à Sampigny (Meuse), et Alençon (Orne). 12. MICROSOLENA GIBBOSA. Microsolena gibbosa, Etalon, op. cit., p. 127. Polypier pédonculé, mais convexe et gibhbeux, ou divisé en lobes assez élevés. Calices superficiels subégaux, à fossette étroite. Clo:sons irrégulièrement ondulées, à tuhercules grossières (36 à 40). Colu- melle rudimentaire. Du terrain corallien, à Valfin. 13. MICROSOLENA TENUIRADIATA. Microsolena tenuiradiata, Etalon, og. cit., p. 196. Polypier de petite taille, dressé et lohé. Calices superficiels, nn peu creusés , et offrant une fossette cylindrique assez profonde. Clc.:sons peu serrées, subégales, ordinairement radiées, mais souvent confuses, PORITIDES. ) 201 à trabicules fines, et formant quatre cycles complets; quelquefois cinq. Diamètre des calices, 5 millimètres. Du terrain corallien, à Valfin. 14. MicROSOLENA TULVINATA. Microsolena pulvinata, Etalon, op. cit., p. 127. Polypier petit, digitiforme, à rameaux cylindriques. Calices peu serrés, assez profonds, légèrement polygonaux, et séparés entre eux par desssaillies assez larges, qui donnent à la surface une apparence pulvinée ; fossette profonde. Pas de columelle. Cloisons serrées (ordi- nairement 72). Pas de bourrelets épithécaux. Diamètre des calices, 4 à 5 millimètres. Longueur des branches, 4 à 4 1/2 centimètre. Du terrain corallien, à Valfin. 15. MICROSOLENA CATINATA. Microsolena catinata, Etalon, op. cit., p. 127. ” Polypier dendroïde; rameaux aplatis, peu nombreux, à surface bos- selée, et garnis de bourrelets épithécaux irréguliers. Calices superfi- ciels; fossette à peine marquée. Cloisons très-fines, peu flexueuses (60). Diamètre des calices, 3 à 3 1/2 millimètres. Du terrain corallien, à Valfin. 16. MIiCROSOLENA INCRUSTATA. Alveopora incrustata, Michelin, Icon. z00ph., p.111, pl. 25, fig. 8. 1843. Microsclena incrustata, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 144. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 52. | Ce polypier qui ne nous est connu que par la figure donnée par M. Michelin, forme une masse dendroïde serrée, dont les rameaux sub- cylindriques sont entourés, près de leur base et sur plusieurs points de leur surface, par des rubans épithécaux très-marqués, qui couvrent plus ou moins les anciens calices. Les cloisons paraissent être au nombre de dix ou douze, et le diamètre des rameaux est de 19 ou 45 milli- mètres. Coral-rag. Mecrin, Saint-Mihiel, Landeyron. 17. MICROSOLENA TUBEBOSA. Alveopora tuberosa, Michelin, Zcon., p. 110, pl. 25, fig. 7. 1845. Microsolena tuberosa, D'Orbigny, Prodr. de paléontol., t. II, p. 37. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p.53. Cette espèce, à en juger par la figure donnée par M. Michelin, est une masse gibbeuse, couverte entièrement de calices à centres assez distincts, larges de D de 3 millimètres, et qui montrent une dou- zaine de cloisons formées par des poutrelles à nodules allongés. Coral-rag. Saint-Mihiel. 202 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 18. MicrosoreNx K@GätInr. Microsolena Kœchlini, J. Haime, Notes inédites. ” Polypier en masse convexe. Calices larges d’un centimètre, inégaux et inégalement serrés. 48 cloisons un peu flexueuses. serrées, assez minces. Groupe oolithique moyen : chemin couvert à Belfort, Ligsdorf, entre Idinkel et Largue (Haut-Rhin). L’ASTREA GEOMETRICA, Goldfuss (Petref. germ., t. 1, p. 67, pl. 23, fig. 4. 1829. — Synastrea geometrica, D'Orbigny, Prodr. de pal., t: 2, p. 218. 1850), nous paraît pouvoir être rapproché de ce genre ; c’est un fossilé mal caractérisé, dont les polypiérites ont près d’un centimètre de lar- geur et environ 48 cloisons minces et peu flexueusés. | Craie supérieure : Maestricht. La TURBINOLOPSIS OCHRACEA de Lamouroux (Exp. méth., p. 85, pl. 82, fig. 4 à 6) paraît être une jeune Microsolena en mauvais état de conservation. Le genre ANomoPHyLLUM, Ad. Roemer (Versts. des Nord deutséhen Ool. geb., p. 21, 1836), nous parait plus voisin des Microsolena que d’aucun autre genre. Il en diffèrerait par le grand écartement des centres calicinaux, et peut-être aussi par leplus £ränd développement de l'individu parent. | L’espèce pour laquelle il a été fondé est un polypier du terrain ju- rassique du Hanovre, que M. Roemer nomme Anñnomophyttum Munsteri (ibid., p. 24, tab. 1, fig. 6). Malheureusement, l'échantillon qui a.été figuré par cet auteur, et ceux que nous avons eu occasion d'observer dans la collection zoologique du Muséum de Paris, sont tellement roulés, qu’il serait bien difficile de les caractériser avec certitude. Genre VIII, MEANDRARÆA. Mécndraræa, Etalon, Etudes puléontol. sur le Haut-Jura, p.128. 4859. Ce genre nouvellement établi par M. Etalon, et que nous n’a- vons pas eu l’occasion d’étudier, paraît représenter parmi les Poritides la conformation propre aux Latiméandres parmi les Astréacées. Il se distingue des Microsolènes par ses calices dis- posés én séries linéaires méandriformes, qui sont séparées par des collines arrondiés et peu saiilantes. Les cloisons sont peu nombreuses et confluentés. Ce genre n’a encore été trouvé qu’à l’état fossile dans le tér- rain oolithique. PORITIDES. 203 1. MEANDRARÆA MARCOUANA. Meandraræa marcouana, Etalon, loc. cit. Polypier élevé, lohé, le plus souvent sous la forme d’une petite masse convexe, gibheuse, composée de colonies qui se superposent. Calices bien distincts, médiocrement profonds, disposés en séries assez longues, surtout vers le pourtour. Collines simples, irrégulières, con- tournées au centre, droites vers la circonférence, épaisses et arrondies. Cloisons finés , plus ou moins géniçulées vers le point de rencontre des calices; généralement au nombre de 20. Base offrant quelques bour- relets épithéeaux. Diamètre des séries, 1/2 à 2 millimètres. Terrain corallien, à Valfin. 2. MEANDRARÆA SULCATA. Meandraræa sulcata, Etalon, op. cit., p. 129. Polypier en lame peu épaisse, irrégulière. Séries longues, parallèles. Calices presque superficiels, mais à centres distincts. Collines presque droites. Cloisons minces, serrées (46 à 64 centimètres). Epithèque com- plète, même fortement ondulée. Diamètre des séries, moins de 2 mil- limètres. Terrain corallién, à Valfn. 3. MEANDRARÆA CRIBRIFORMIS. Meandraræa cribriformis, Etalon, loc. cit. Polypier en lames un peu irrégulières. Calices quelquefois distincts ou disposés en séries courtes vers le centre. Cloisons plus mincés ét plus nombreuses que dans le M. sulcata; collines plus écartées (à 3 millimètres). Terrain corallien, à Valfin. Genré IX. COSCINARÆA. Coscinaræa, Mine Edwards et J. Häime, Compt. JU t. XXVIL, p.496. 1848. (Imprimé par erreur Coscinastrea). — Monogr. des Poritides, p. 48. ” Polypier massif, d’un tissu dense, à plateau commun formé par une lame striée, paraissant imperforée et dépourvue Feb thèqué. Calices assez profonds, souvent formant de petites sé- ries, se-multipliant par geramation caliculaire et submarginale. Point de palis nt de murailles distinctes entre les individus. Cloisons nombreuses, sèrrées, trés-réguliérément fenestrées , à bords crépus êt passant Sans interruption dans celles dés indivi- dus adjacents. 204 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Les Coscinarées se distinguent bien par leurs cloisons con- fluentes de toutes les autres Poritides, si ce n’est des Microso- lènes, qui ont les trabicules septales beaucoup plus écartées et sont enveloppées d’une épithèque complète. COSCINARÆA MEANDRINA. Meandrina, Savigny, Descript. de l'Egypte, Polypes, p. 234, pl. 5, fig. 4. 1809. Astrea meandrina, Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p. 98. 1834. Coscinaræa Bottæ, Milne Edwards et J. Haïime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t.1X, pl. 5, fig. 2. 1848. Coscinaræa meandrina, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 144. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 49. Polypier en masse convexe. Plateau commun, formé par une lame parfaite, très-finement granulée et costulée. Epithèque rudimentaire ou même nulle. Calices à contours très-irréguliers, assez profonds, ordinairement subpolygonaux, quelquefois confondus. Les bords de ces calices sont très-épais, crépus et résultent de l’union directe des cloisons, qui sont larges, assez minces, granulées et extrêmement ser- rées. Elles sont peu inégales, les plus petites se soudant aux plus grandes par leur bord interne. On en compte ordinairement plus de quarante dans chaque cälice; mais il est très-difficile de dire à quel ordre appartient chacune d’eiles. Leur bord est légèrement arqué en haut et en dedans, régulièrement crénelé; les dents étant très-faibles, subégales, larges à l’extrémité et ordinairement bifides. Ces dents ar- rivent presque au centre, où elles simulent une columelle papilleuse très-peu développée. Loges extrêmement étroites. Grande diagonale des calices de 10 à 15 millimètres; leur profondeur, 4 ou 5. Dans une coupe verticale on voit que les cloisons des calices voisins se rencon- trent par leurs bords extérieurs, sans qu’il y ait de muraille propre- ment dite, ni rien qui en tienne lieu. Toutes les cloisons sont réguliè- rement fenestrées, mais elles tendent à former des lames moins criblées dans leurs parties inférieures. Les {raverses sont excessivement minces, écartées entre elles de 2 ou 3 millimètres, un peu ramifiées; elles manquent dans beaucoup de points, et ne se rencontrent que très-in- férieurement dans les loges. Habite la mer Rouge et se trouve à l’état subfossile dans les terrains récents de l'Egypte. Nous ercyons devoir rapporter au genre Coscinaræa le Poritien fos- sile décrit par M. Reuss sous le nom de Porites mammillata (Mém. de PAcad. de Vienne, 1854, t. 7, p. 129, pl. 10, fig. 9 et 10). C’est un polypier massif, dont la surface est mamelonnée et dont les calicessoni confluents. Les cloisons sont très-développées, sublamellaires, crénelées à leur bord supérieur, plutôt que denticulées et très-serrées. On aper- çoit un tubercule columellaire au centre des calices, mais pas de palis. De la formation cretacée de Gosau. PORITIDES. 205 GENRES DOUTEUX. Genre X. PLEURODICTYUM. Pleurodictyum, Goldfuss, Petrefacta Germanie, t. 1, p. 113. 1829. Le fossile d’après lequel ce genre a été établi est trop incom- plètement connu pour que lon puisse le caractériser d’une ma- nière satisfaisante. Pour les uns, c’est un Alcyonien; pour d’au- tres, un Bryozoaire; mais, d'après l'étude que nous en avons faite, nous avons acquis la conviction que c’est le moule intérieur d’un polypier fixé sur un tube de serpule ou sur quelque corps analogue, et qu'il doit prendre place parmi les Poritiens. Cette question a été examinée attentivement par M. Haime et nous, dans notre Monographie des polypiers des terrains paléozoïques, et les nouvelles observations publiées à ce sujet par M. King ne nous paraissent infirmer en rien le résultat auquel nous nous étions arrêtés. En admettant que le corps serpuliforme logé dans le Pleuro- dictyum n’y appartienne pas, et que celui-ci soit un moule in- térieur, on peut penser que ce zoophyte avait les caractères suivants: Polypier massif; à plateau commun recouvert d’une épithèque complète; à murailles simples et percées de trous petits et un peu espacés; à cloisons formées par des poutrelles assez rap- prochées. Ce genre aurait donc beaucoup d’affinité avec les Liüharæa, et ne paraîtrait en différer que par le développement plus con- sidérable de l’épithèque, l'épaisseur des murailles et la structure simplement poutrellaire des cloisons. On n’en connait qu’une seule espèce, savoir : le PLEURODICTYUM PROBLZMATICUM. Astroita, Peter Wolfart, Hist. nat. Hass. inf., p. 30, tab. xxv, fig. 5. 1719. —— George Liebknecht, Hass. subterr. spec., tab. n, fig. 4. 1759. Corps particuliers, ete., Knorr et Waïch, Rec. des mon. des Catastr.,t. IE, p. 199. Suppl, pl. 40 6, fig. 1, 2, 3. 1775. Pleurodictyum rroblematicum, Goldfuss, Petref. germ., 1.1, p. 115, pl. 38, fig. 18, et t. II, pl. 160, fig. 19. 1829. —— Bronn, Leth. geogn., t.I, p. 56, tab. 11, fig. 12. 1835-37, —— Phillips, Palæoz. foss., p. 19, pl. 9, fig. 24. 1841. —— De Verneuil et J. Haime, Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VII, p. 162. 1850. | 206 ZOANTHAIRES SGBÉRODERMÉS PERFORÉS. Pleurodyctyum problematicum , Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. paléoz., p. 210, pl. 18, fig..3, 4, 5 et 6. 1851. — Moncees des Poritides, p. 48. —— Quenstedt, Handb. der Petref., p. 671, pl. 60, fig. 19. 1852. —— King, on Pleurodictyum problematicum (Ann. and Mag. of Nat. Hist., sér, 2, t, XVIL, p.151, pl. 10, fig. 1-9, 1856). Cette espèce est propre au terrain Dévonien et se trouve en France à Néhou, dans l’Eifel et dans le Hartz en Allemagne, aux environs de Torquay, en Angleterre, en. Espagne à Aleje; enfin dans le comté de Jefferson, aux Etats-Unis d'Amérique. Genre XI. DICTYOPHYLLIA. Nous avons d’abord considéré ce genre (Monogr. des Astréides, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XI, p. 285) comme pouvant se rap- procher des . HRYATSS Dans le Tableau de la classification des Polypes, placé en tête de notre Monographie des Polypiers des terrains paléozoïques, nous l’avons rangé avec doute près des La- toméandres, en indiquant toutefois que ses cloisons vermiculées, et peut-être subtrabiculaires, semblaient indiquer des affinités avec les Poritides. Malheureusement, les.seuls ectypes que nous avons pu observer ne présentent jamais de caractère assez net pour nous permettre de décider la question; et si aujourd’hui nous regardons comme plus convenable de pas ce polypier à la fin de la famille que nous venons d'étudier, c’est seulement parce que nous soupconnons que les Coscinarées donneraient une empreinte extrêmement semblable à celle des Dictyophyllies, excepté sous le rapport des murailles qui sont très-marquées dans ces dernières, et manquent complètement chez le genre vivant. Quoi qu’il en soit, l'espèce dont les affinités naturelles sont si incertaines est très-facile à reconnaître, etil en a été donné de très-bonnes figures. Blainville, qui a établi cette division générique (Dict. des sc. nat, t. LX, p. 523, 1830), nomme Dictyophyllia hemispherica, unpolypier du terrain jurassique qui est dans la collection de M. Michelin ; nous nous sommes assurés que cet échantillon est loin d’appartenir au genre Dictyophyllia, et n’est pas autre chose qu’une Styline très-roulée. Enfin, M. Fischer de Waldheim a décrit et figuré avec soi un fossile qui lui a été présenté comme provenant du terrain carhonifère de Russie, et qui ne diffère en rien de l'espèce de Maëstricht ; il l'appelle Dictyophyllia alternans (Bull. soc. imp. nat, de Moscou, t. XVI, p. 665, pl. 14, fig. 1, 1843). PORITIDES. 07 On ne connaît donc jusqu’à présent qu'une seule Dictyo- phyllie, qui est la : DicryoPHYLLIA RETICULATA, Blainville, Dict. sc. nat, L. We 4 p. 325 ; Man. d'actin., p.360, pl. 53, fig. 4. — Faujas Saint-Fond, Hist. nat. de la mont. Saint-Pierre, p- 190, tab. xxxv, fig. L. — Meandrina reticulata, Goldfuss, Petref. Germ. p- 63, tab, xxi, fig. 5. Craie supérieure, Maëstricht. DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. MONTIPORINÆ. ARTE Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss.des terr. pal.,etc., tn “its Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 24. Cœnenchyme abondant et spongieux. Les deux genres dont se compose celte sous-famille ne ren- ferment que des espèces vivantes. Le premier à quelques rap- ports de forme avec les Madrépores, et le second établit, à certains égards, un passage vers la famille des Fongides ; mais la structure trabiculaire de leur polypier, et principalement de leurs cloisons, ne peut laisser aucun doute sur leurs vérita- bles affinités. L Faute de renseignements suffisants sur les espèces typiques du genre Aveopora de Quoy et Gaimard, ce nom avait été appliqué à l’une des divisions de ce groupe, et de là le mode de désignation erroné qui avait été d’abord adopté pour cette sous-famille, par M. Haime et nous, dansle tableau général de la classification des Coralliaires, inséré dans notre travail sur les polypiers fossiles des terrains paléozoïques. Genre XII. MONTIPORA. Montipora, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 247.:4833. —— Blainville, Manuel d’actin., p. 388. 1834. Manopora, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 489. 1846. Alveopora, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. desterr. pal., etc., p. 146. 1851. (Non Blainville.) Polypier de forme très-variable. Cœnenchyme très-abondant, 208 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. très-poreux, vermiculé et finement échinulé ou d’un aspect: dé- lisatement spongieux, offrant le plus souvent des saillies plus ou moins irrégulières, et différentes suivant les espèces. Calices circulaires, à ouverture distincte, situés entre les saillies du cœ- nenchyme, et jamais sur ces saillies elles-mêmes, à cavité pro- fonde. Ni columelle, ni palis; appareil septal très-peu déve- loppé, représenté par six ou douze cloisons formées de trabicu- les spiniformes écartées ; les cloisons du deuxième cycle, quand elles existent, sont toujours rudimentaires, et les primaires sont ordinairement inégales entre elles. Quoy et Gaimard ont établi ce genre pour un zoophyte qu'ils ont découvert pendant leur voyage autour du monde, et D. de Blainville en a rapproché, avec beaucoup de sagacité, plusieurs des Porites et des Agarices de Lamarck. Dernièrement, M. Dana vient d’y ajouter un certain nombre d’espèces nouvelles, mais il a changé, sans motif suffisant, le nom proposé longtemps avant par les naturalistes de l Astrolabe. Nous avons expliqué plus haut, pourquoi, dans le tableau gé- néral de la classifieation des Polypes, qui précède notre Mono- graphie des Polypiers paléozoïques, ce genre se trouve décrit sous le nom d’Alveopora. S A. — Polypier subdendroïde ou en forme de toujfe ra- meuse à branches digiiformes. 1. MONTIPORA MONASTERIATA. Madrepora monasteriata, Forskal, Descr. anim. in itin. orient. observ., p.133. 1775. Madrepora monostriata, Gmelin, Linné, Syst. nat., 13° éd., p. 5773. 1788. Porites spumosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 273. 4816 — 2e édit., p. 440. —— Eudes Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 654. 1824. —— Blainville, Dict. sc. nat.,t. XLILI, p.52. 1826. Montinora spumosa, Blainville, Manuel d’actin., p. 389. 1834. Madrepora (porites) spongiosa, Ehrenberg, Corail. des roth. Meeres, p. 115. 834. Madrepora (porites) circumvallata, Ehrenberg, Coral. des roth. Meeres, p.115. 1824. Porites mecndrina, ibid., p. 418. Manopora circumvallata, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 496. 1846. Montipora monasteriata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 57. Polypier élevé, subdendroïde, épais, lobé, extrémement mame- PORITIDES. 209 lonné ; les lobes ou rameaux très-inégalement rapprochés, quelquefois soudés au sommet. Sur:la surface des mamelons seulement on ob- serve entre les calices, des saïllies cæœnenchymateuses qui sont en gé- néral grosses, peu saillantes, très-inégales et ordinairement peu nom- breuses; entre les mamelons, au contraire, les calices sont très-rap- prochés, et le cæœnenchyme, qui est finement échinulé, ne présente pas de saillies. Les calices sont inégaux, ordinairement larges d’un peu plus qu’un demi-millimètre. Les cloisons primaires inégales ; les se- condaires rudimentaires. Habite la mer Rouge. M. Dana ajoute Singapore. Cette espèce a été rapportée par Lamarck et les auteurs qui l’ont suivi, à la figure 4 de la planche A 1 du tome 1* des Del. nat. sel. de Knorr; pour notre part, nous ne lui trouvons aucune ressem- blance avec cette figure qui ne représente peut-être pas même un Montipore. 2. MONTIPURA RUS. Madrepora rus, Forskal, Descr. anim. in itin. orient. observ., p. 135. 1775. —— Gmelin, Linn. Syst. nat., 15e édit., p. 3773. 1788. Porites rus, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 360. 1830. — Manuel, p. 396. Montipora rus, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 58. Polypier subdendroïde, à branches épaisses, obtuses et irrégulière- ment mamelonnées. Les calices très-serrés et très-inégaux dans les anfractuosités, très-écartés au contraire sur les parties saillantes, où ils sont séparés pour la plupart par de grosses verrues obtuses, iné- gales, quelquefois allongées et subanguleuses. Le cœnenchyme est fin et assez dense. Cloisons inégales : on distingue ordinairement des cloisons secondaires peu développées. Largeur des grands calices, 4 millimètre. dlabiïe la mer Rouge. Cette espèce est très-voisine de la M. monasteriata ; elle paraît ce- pendant s’en distinguer par ses verrues beaucoup plus grosses et plus obtuses et par ses calices plus grands et plus profonds. 3. MONTIPORA RUBRA. Alveopora rubra, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 249, pl. 19, fig. 11-14. 1835. —— Dana, Explor. exped., Zooph., p.513. 1846. Montipora rubra, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 62. Polypier dendroïde, à rameaux peu divergents, cylindroïdes et atté- nués aux extrémités. Calices très-petits et peu distincts, très-peu li- mités et situés au fond de petites cavités subpolygonales, formées par les saillies subanguleuses, maïs un peu irrégulières, d’un cœnen- chyme aréolaire assez fin. Six cloisons très-petites et un peu épaisses en Gehors; dans quelques individus il paraît y avoir des rudiments d’un second cycle. Le diamètre des calices est à peine de 1/2 milli- Coralliaires. Tome 3. 14 210 / ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. mètre. Une section verticale montre un tissu spongieux irrégulier dans lequel on ne distingue ni cloisons ni murailles. Suivant Quoy ei Gaimard, les polypes ont douze tentacules courts, gros, élargis et arrondis à leur extrémité : ils sont d’un rouge-brun vif. Habite la Nouvelle-Irlande. 4. MONTIPORA COMPRESSA. Millepora compressa, Linné, Syst. nat., 12e édit., p. 1283. 1766. —— Esper, Die Pflanz., t.1I, p.205, tab. x. 1791. Manopora compressa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 494. 1846. Montipcra compressa, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Nous ne connaissons pas cette espèce, qui nous paraît très-voisine de la M. rubra. M. Dana, qui le premier à reconnu ses véritables affi- nités, la décrit de la manière suivante : M. à tige rameuse, subdicho- tome et lobée. Polypier fragile, granuloso-échinulé. Calices partout un peu proéminents, échinulés et ayant six-rayons. De la Méditerranée ? 5. MONTIPORA DIGITATA. Manopora digitata, Dana, Ezxplor. exped., Zooph., p.508, pl. 48, fig. 1. 1846. Montipora digitata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 65. Petit, rameux, souvent digité, à branches subulées, légèrement comprimées, souvent tortueuses, épaisses de 1/4de pouce, subégales, obtuses. Polypes jaunes, à tentacules courts et égaux. Polypier tout- à-fait lisse, à cellules enfoncées, larges de 1/6° de ligne. Des îles Fidji. 6. MONTIPORA TORTUOSA. [ Manopora tortuosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 509, pl. 48, fig. 2 Montipora tortuosa, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 66. Rameux, à branches souvent longues de 4 pouces, épaisses de 1/4 de pouce, courbées ou tortueuses, subcylindriques, un peu compri- mées. Polypier tout-à-fait lisse, à cellules enfoncées, larges de 1/4 de ligne. De Singapore. 7. MONTIPORA EROSA. Manopora erosa, Dana, Explor. expéd., Zooph., p. 504, pl. 46, fig. 5. 1846. Montipora erose, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 65. En touffe rameuse, dressée ; à tiges subanguleuses, fortes, tubercu- leuses au sommet, usées, obtuses. Polypier sans papilles. Cellules en- foncées, éparses partout, même au sommet, à six rayons. Des iles Fidji. PORITIDES. 211 8. MONTIPORÀ CAPITATA. Manopora capitata, Dana, Explor. &xped., Zooph., p. 504, pl. 47, fig. 4. 1846. Montipora capitata, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 65. En touffe rameuse, à branches épaisses de 1/2 pouce à 1 pouce, souvent irrégulièrement renflées ou noduleuses, très-fréquemment coalescentes, arrondies au sommet. Polypier entièrement couvert jus- qu’au sommet des papilles serrées, oblongues, épaisses de 1/2 ligne à 1 ligne, obtuses. Calices enfoncés, très-petits. - Desiles Sandwich. k L | 9. MONTIPORA. CRISTA-GALLI. Madrepora abrotanoides, Audouin, ap. Savigny, Descr. de l'Egypte, p. 254, Polypes, pl. 4, fig. 4. 1809. Porites crista-galli, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 116. 1834. Manopora crista-galli, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 494, pl. 46, fig.1.1846. Manopora nudiceps, Dana, op. cit, Zooph., p. 505. 1846. Montipora crista-galli, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 56. Polypier en masse subfoliacée, épaisse, lobée et digitée, à branches coalescentes inférieurement, quelquefois simplement mamelonnée. La surface est toujours hérissée de papilles cylindroïdes, mousses, serrées, saillantes, peu inégales, quelquefois soudées deux par deux ou trois par trois, et alors subanguleuses. Calices peu apparents, épars dans les intervalles des papilles, un peu inégaux ; les plus grands à peine larges de 1 millimètre. En général douze cloisons, très-inégales entre elles. Habite la mer Rouge. 10. MONTIPORA STYLOSA. Porites stylosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p.118. 1834. Manoypora stylosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 500. 1846. Montipora stylosa, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 59. * Polypier en masse élevée, épaisse , subdendroïde, à lobes dressés, maraelonnés et subdivisés, coalescents, surtout dans leurs parties in- férieures. Toute la surface couverte de papilles échinulées cylin- droïdes, grèles, inégales, plus saïllantes autour des calices. Ceux-ci un peu inégaux, larges environ de 4 millimètre et montrant ordinai- rement douze cloisons distinctes, alternativement inégales. Habite la mer Rouge. 11. MONTIPORA HISPIDA. Manopora hispida et spumosa, Dana, Zooph., p. 495 et 496, pl. 44, fig. 4 et 5, 1846. (Non Porites spumosa, Lamarck.) —— Milne Edwards et J. Haïme, Loc. cit., p. 65. 212 . ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. En touffe dressée, gibbeuse, subrameuse, à lobes courts, forts, sou- vent tuberculeux, rarement angulaires, quelquefois subclaviformes au sommet. Polypier fragile, très-spinuleux, à papilles serrées, épaisses au sommet et obtuses. Calices enfoncés, à bord non saillant, ayant de six à douze rayons. De Singapore. Cette espèce, que nous croyons distincte de la M. stylosa, s’en rap- proche cependant plus que d'aucune autre. $ AA. — Polypier en forme de feuilles ou de frondes dres- sées et disposées Souvent en touffe. 12. MONTIPORA FOLIOSA. Choana saxea, etc., Gualtieri, Ind. testarum, tab. x1n, in verso. 1742. Coralium a calice, Seba, Loc. rer. nat., thes., t. III, p. 205, tab. cx, n° 7. 1758. Madrepora foliosa, Pallas, Elench. Zooph., p.333. 1766. —— Ellis et Solander, Zoopk., p. 164, tab. rn. 1786. —— Gmelin, Linn., Syst. nat., 13e édit., p. 3766. 1788. —— Esper, Pflans., t.1, suppl., p. 67, tab. vin À, et tab. LvinB, fig. 1 et 2.797. Porites rosacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 272. 1816. — 2e édit., p. 439. —— Lamouroux, Exped. méth., p. 61, lab. Ln. 1821. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 654. 1824. Porites rosaceus, Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIIT, p.51. 4826. Porites foliosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p.117. 1834. Montipora rosacea, Blainville, Manuel d’actin., p.389. 1834. Manopora foliosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 497. 1846. Montipora foliosa, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Polypier formé de lames assez minces, dressées, tournées en cor- nets et concentriques, sublobées et plissées, souvent munies latérale- ment de crêtes ou d’aspérités irrégulières. La surface interne de ces lames est couverte de très-petites saillies spinuleuses, inégales et unies en paquets ou en séries verticales très-serrées et irrégulières. Les calices sont écartés, larges d’un demi-millimètre seulement, or- dinairement entourés d’un anneau papilleux, et très-peu distincts au. milieu des petites cavités laissées entre les saillies cænenchymateuses. A la surface extérieure des lames il existe très-peu de papilles sail- lantes, et les calices sont plus faciles à observer. Huit à douze cloi- sons très-peu développées, inégales et irrégulières. Ce polypier forme quelquefois de très-grandes rosaces ou corbeilles. Habite l'océan Indien (suivant Lamarck), la mer Rouge (suivant Ehrenberg). Nous sommes portés à croire que la Madrepora patinæformis d’Es- PORITIDES. 213 per (Pflanz., t. I, suppl., p. 94, Madr., tab. Lxxv et LxxvI), ainsi que le pense M. Dana, appartient à cette espèce ou à une très-voisine. 13. MONTIPORA L3MA. Agaricia lima, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vert., L. II, p. 243. 1816.— 2e édit., p. 382. —— Laämouroux, Encycl., Zooph., p.14. 1824. Montipora lima, Blainville, Man. d’actin., p. 389. 1834. Manopora lima, Dana, Zoogh., p. 505. 1846. Montipora lima, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. GO. Polypier en lame mince dont les bords se recourbent en dedans. La face inférieure presque lisse, d’un-tissu assez dense, et presque entiè- rement dépourvue de calices. La face supérieure ou interne montrant des séries longitudinales et radiées de papiiles minces et cristiformés, qui, le plus souvent, s'unissent et se soudent entre elles de manière à former des arêtes étroites et irrégulièrement découpées. Dans les sillons qu'elles laissent entre elles, on remarque des calices larges d’un demi-millimètre environ, et munis d’un bord échinulé faisant saillie, surtout inférieurement. Cloisons peu distinctes, peu nombreu- ses et inégales. Habite les mers australes, suivant Lamarck. M. Dana l'indique de la mer Sooloo. 44. MONTIPORA PHRYGIANA. Madrepora phrygiana, Esper, Pflanz., t.1, suppl., Madr., tab, Lxxxiv. 1797. Porites angulata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 271. 1816. — 2e édit., p. 438. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p.653, 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat.,t. XLIIT, p. 51. 1826. Heliopora angulosa, Blainville, Manuel d’actin., p. 392. 1834. Montipora phrygiana, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 61. Polypier en frondes ou rameaux comprimés, contournés , lobés, présentant sur leurs faces latérales des saïillies cæœnenchymateuses qui ordinairement entourent les calices d’un bord polygonal , proéminent surtout à sa partie inférieure, et souvent s’unissent entre elles de ma- nière à consütuer des côtes ou arêtes longitudinales. Les calices sont enfoncés, larges d’un peu plus d’un demi-millimètre. Les sloïsons pri- maires sont un peu inégales, et les secondaires peu développées et peu nombreuses. Les frondes sont épaisses de 2 à 6 millimètres. Le tissu commun est spongieux et un peu lâche. | Habite l’Océan austral, suivant Lamarck. 45. MONTIPCRA EXPANSA. Manopora expansa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 498, pl. 45, fig. 2. 1846. Polypier en lame flabelliforme, épaisse de 2 ou 3 millimètres , à face inférieure presque lisse, et ne montrant qu’un petit nombre de 274. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. calices ; la surface supérieure, au contraire, est hérissée d’une multi- tude de papilles inégales, serrées, cylindro-coniques, entre lesquelles on distingue des calices rapprochés et larges d’un demi-millimètre. Cloisons inégales et peu nombreuses. Cœnenchyme spongieux, un peu lâche. Les polypes, suivant M. Dana, ont les tentacules blancs et tuber- culiformes. Habite Singapore. Le 16. MONTIPOPA PALMATA. Manopora palmata, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 493, pl. 44, ps 2. 1846. Montipora palmata, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Petit, rameux, souvent irrégulièrement palmé, à rameaux très- comprimés, rarement subulés et digités, épais de 2 à 3 lignes. Polypes d’un brun pâle, avec le disque tacheté; les tentacules aplatis : les uns d’un bleuâtre ou lilas pâle ; les autres, alternant avec les précé- dents, d’un brun pâle, avec un point blanchâtre sur la surface supé- rieure près du sommet. Polypier fragile, papilleux, à cellules nom- breuses présentant de six à douze rayons. Des iles Fidji. 17. MONTIPORA MULTILOBATA. Montipora multilobata, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Polypier en touffe serrée, formée de lames un peu épaisses, multi- lobées, très-mamelonnées et digitées, très-irrégulièrement contournées. Cœnenchyme spongieux, arénoso-échinulé, dans lequel les calices, larges d’un demi-millimètre, sont rares et à peine distincts. Les lames ont environ 5 millimètres d'épaisseur près de leur sommet. Habite la mer Rouge; les Seychelles. Mus. de Paris. 18. MONTIPORA? GEMMULATA. Manopora gemmulata, Dana, Explor exped., Zooph., p. 491. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Etalé, en feuille contournée, voisin par son port des Gemmipores; lames formant une touffe, épaisses de 1 ligne à 1 ligne 1/2. Calices épars, courts, subtubuliformes, à douze rayons très-nets et un peu elliptiques. Surface extérieure lisse et non striée. Patrie inconnue. à $S AAA. — Polypier en forme de lame étalée. 19. MONTIPORA VERRUCOSA. Porites verrucosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. 1. I, p. 271. 1816.— 2e édit., p. 439. ——" Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 439. 1824. : PORITIDES. 215 Poriles verrucosa, Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1826. Porites venosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 118. 1854. Manopora venosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 501. 1846. Manopora verrucosa, Dana, ibid., p. 506. Manopora planiuscula, Dana, ibid., p. 507, pl. 47, fig. 3. Montipora verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 5. Polypier en lame étalée, fixée par son the , où elle est assez épaisse, mince sur les bords, à surface supérieure subgibbeuse, et couverte de petits mamelons fort nombreux, arrondis, plus ou moins élevés, mais tous à peu près de même forme, plus gros et plus abon- dants sur les gibbosités, assez également écartés. Dans les espaces qui les séparent, on compte un grand nombre de calices circulaires, profonds, peu inégaux, larges d'un millimètre et à murailles indis- tinctes. Douze cloisons enfoncées, alternativement inégales. Il arrive souvent que tantôt 2, tantôt 4 cloisons primaires se développent plus que les autres et s’unissent au centre. Le tissu du cœnenchyme est finement spongieux. A la face inférieure du polypier il n’existe pas de mamelons, et les calices ont un bord circulaire un peu saillant. Habite Tonga-Tabou et les iles Fidji. 20. MonTiPoRA Quoy1? Montipora verrucosa, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 247, pl. 20, fig. 11. 1833. Alveopora verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pal., etc., p. 147. 1851. Montipora Quoyi, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 55. MM. Quoy et, Gaimard caractérisent ainsi la seule espèce qui a servi de type à leur genre Montipora, et qui, disent-ils, n’a pu être retrou- vée à leur retour : « M. explanata, lutescente; conulis inæqualibus, elevatis, denticulatis, compressis. Polypis flavis, tentaculis brevibus. » Habite l’île de Tonga, C’est avec beaucoup de doute que nous séparons cette espèce de la précédente, et seulement parce que la description et la figure qu’en ont données ces auteurs ne conviennent pas aux échantillons qui ont recu de Lamarck le nom de Porites verrucosa. D’après les naturalistes de PAstrolabe, ce polypier aurait les saillies cænenchymateuses cofhi- qués et comprimées, tandis qu’elles sont arrondies et obtuses dans celui de Lamarck : mais comme d’une part ils avouent n’avoir pu retrouver l'échantillon d’après lequel ils ont fait leur dessin, et que d’un autre côté nous avons vu dans la collection du Musée de Paris un polypier rapporté de Tonga par Quoy et Gaimard, et qui est réelle- ment la Porites verrucosa de Lamarck, nous soupconnons que cei exemplaire pourrait bien être celui que ces savants ont vainement cherché à leur retour, et qu’ils ont dessiné d'une manière inexacte. 216 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Quant à la Montipora verrucosa, Blainville (Manuel d’actin:, p.388, pl. 61, fig. 1), elle n’est pas déterminable; mais elle paraît se rappro- cher de la M. tuberculosa plus que d’aucune autre espèce. 21. MONTIPORA INCRASSATA. Manopora incrassata, Dana, Explor.exæped., Zooph., p.505, pl. 47, fig. 1.1846. Etalé, épais, un peu‘ondulé, sublobé. Surface rude, anguleuse ou couverte de saillies polygonales très-irrégulières. Polypier peu fragile, nou spinuleux. Calices nombreux, larges de 1/3 de ligne, partout épars, quelquefois avec un bord élevé, ayant de six à douze rayons. Des îles Fidji. — D’après M. Dana. Il serait possible, comme le fait remarquer M. Dana, que cette es- pèce fût identique avec la Montipora verrucosa de Quoy et Gaimard. 22. MONTIPORA PAPILLOSA. (Planche E 3, fig. 2.) Agaricia papillosa, Lamarck, Hist. nat. deg anim. sans vert., t. II, p. 245. 1816. — 2e édit., p. 382. —— Lamouroux, Encycl., Zooph., p.13. 1824. Montipora papillosa, Blainville, Manuel d’actin., p. 389, pl. 61, fig. 2. 1834. Manopora papillosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 506. 1846. Montipora papillosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 56. Polypier en lame mince, un peu irrégulière, sublobée. Face infé- rieure montrant des saïllies arrondies, éparses, inégales, souvent ter- minées par des calices ; ceux-ci sont rares dans les intervalles. Face supérieure couverte de séries très-serrées, longitudinales et radiées de grosses papilles arrondies, qui sont en général trèsgapprochées et s'unissent même en quelques points de manière à figurer des sortes de collines ou de crêtes. Dans les sillons étroits laissés entre ces séries de tubhercules, se trouvent de nombreux calices superficiels, larges à peine d’un demi-millimètre et munis d’un petit nombre de cloisons peu distinctes. Le cænenchyme est finement spongieux. Habite Tonga-Tabou. 23. MONTIPORA COMPLANATA. Porites complanata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p.272. 1816. — 2e édit., p. 439. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1896. Montipora complanata, Milne Edwards et J. Haïme, loc. cit. Polypier en lame étalée, mince et subplane. Le cœnenchyme de la surface inférieure fin, serré et ne montrant qu’un petit nombre de calices. La face supérieure présentant une grande quantité de pores caliculaires peu inégaux et à peu près également espacés, à peine larges d’un demi-millimètre, ouverts dans un cœnenchyme spongiéux, | PORITIDES. 217 plus irrégulier et plus lâche que celui de la face inférieure, et ne formant pas de saillies distinctes. On compte en général six cloisons principales un peu épaisses, mais inégales, et l’on aperçoit souvent d’autres cloisons rudimentaires. L’épaisseur du polypier est de 2 ou 3 millimètres. Patrie inconnue. Du voyage de Péron et Lesueur aux terres australes. 24. MONTIPORA TUBERCULOSA. Porites tuberculosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 272. 1816. — 2e édit., p. 439. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1826. Montipora tuberculosa, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 354. 1830. — Manuel d’actin., p. 388. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit, Polypier étalé en une lame assez épaisse, à surface gibbeuse. Calices superficiels, assez serrés, larges de 2/3 de millimètre, ouverts dans un cœnenchyme spongieux et un peu dense, qui forme en certains points des saillies arrondies, très-coniques, plus ou moins élevées, mais tou- jours très-petites. On ne voit en général, dans chaque calice, que six cloisons, dont deux ou trois sont plus développées que les autres, mais encore inégalement. Patrie inconnue. 25. MONTIPORA GRANDIFOLIA. , Manopora grandifolia, Dana, Ezpl. exped., Zooph., p. 499, pl. 45, fig. 1. 1846. Espèce formant une feuille mince, épaisse de 1 ligne 1/2, presque dressée, large et subflabelliforme, à bord faiblement lobé. Polypes à tentacules aplatis, courts, jaunâtres; disque d’une couleur cendrée pâle et marqué de douze lignes blanches rayonnées. Polypier fragile, spinuleux, très-semblable à celui du M. expansa. Calices petits, de 1/3 de ligne, souvent imparfaitement délimités. Surface extérieure cou- verte de calices serrés, très t. 1, p. 105: 4850; Zaphrentis cornicula, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læo%., p. 327, pl. 6, fig. 4, 4a, 4b, 4c, 44, 4e, Polypier en cône médiocrement allongé, à base assez fortement ar- quée, surtout dans le jeune âge, entouré d’une épithèque mince et présentant quelques bourrelets ainsi que quelques étranglements cireu- laires. On distingue sur certains individus des côtes égales et assez fines, qui viennent couper obliquement la ligne dorsale correspondante à ‘ la grande courbure. Calice circulaire, grand et profond ; fossette septale oblongue, profonde, située du côté de la grande courbure, et se pro- longeant en haut sous forme d’une rainure bien marquée, Appareil cloisonnaire assez régulièrement radié. On compte ordinairement de T2 à 92 cloisons alternativement un peu irégales, qui sont très-serrées, minces, fort étroites en haut, non déhordantes. Leur bord'est divisé en poimtes saillantes, serrées, à peu près horizontales et plus grandes sur le milieu de la partie libre. Les principales cloisons arrivent jus- qu’au centre de la fossette calicinale, où elles sont légèrement cour- bées et un peu relevées. Dans certains individus dont le plancher su- périeur est enlevé, et dont peut-être les cloisons ont été partiellement détruites, on voit une petite partie lisse sur le milieu des planchers. Les grands exemplaires ont 8 centimètres de hauteur, le calice est large de 5 et profond de 3. On trouve fréquemment des jeunes qui ne sont hauts que de 3 centimètres et larges de 2. : Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale : chute de l'Ohio, île Saint-Joseph dans le lac Huron et Indiana. Le CYATHOPHYLLUM ammonis de M. de Castelnau (Terrain silur. de l'Amérique du nord, pl. 21, fig. 1), paraît être une espèce de Za- . phrentis très-voisine de la précédente. Il est probable que le C. dilata- tum et le C. conicum du même voyageur (0p. cit, pl. 21, fig. 2 et 3), n'en diffèrent pas spécifiquement. 2. ZAPHRENTIS CENTRALIS. Zaphrentis centralis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. Ges terr. pa- læoz., p. 398, pl. 8, fig. 6 Polypier en cône courhé, médiosrement allongé, sans bourrelets saillants, à épithèque mince. Calice circulaire. Fossette septale, large, centrale et se prolongeant un peu du côté de la petite courbure. Une quarantaine de cloisons fortes et bien développées, alternativement un peu inégales et paraissant se rapprocher en 4 groupes. Hauteur, 3 centimètres; diamètre du calice, 2 centimètres. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale, près de Louis- ville dans le Kentucky. CYATHOPHYLLIDES. 337 3. ZAPHRENTIS RAFINESQUII. Zaphrentis Rafinesquii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 329, pl. 5, fig. 7,7a, 7». Polypier long, irrégulièrement courbé et contourné, montrant quel- ques bourrelets d’accroissement très-prononcés. Calice circulaire, à bords très-minces et très-profonds. Fossette septale un peu étroite, si- tuée du côté de la petite courbure. 32 cloisons principales, extrème- ment étroites dans presque toutes leurs parties libres, un peu fortes, dentelées, se prolongeant inférieurement jusqu’au centre du calice, où elles sont légèrement flexueuses, mais non relevées. Elles alternent avec un égal nombre de cloisons moins développées. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale (chute de l’Ohio). 4, ZAPHRENTIS CLIFFORDANA. Zaphrentis”Clifforduna, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 529, pl. 3, fig. à. | Polypier en cône courbé, allongé, sans bourrelets saillants. Epithèque mince, laissant apercevoir des côtes serrées, égales, planes, un peu étroites. Calice circulaire , assez profond. Fossette septale assez grande, oblongue, située du côté de la petite courbure. 32 ou 36 cloisons sub- égales, fortes, un peu épaisses en dehors, amincies en dedans, arri- vant pour la plupart au centre du plancher supérieur, sur lequel elles sont très-peu courbées et non relevées. Leur bord libre parait coupé obliquement. On distingue entre ces cloisons, un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 3 ou 4 centimètres ; diamètre du calice, de 1 1/2 à 2. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale, dans le Ken- tucky. 5. ZAPHRENTIS DALII. Zaphrentis Dalii, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 329. Polypier en cône allongé, courbé, légèrement contourné et avec des bourrelets irréguliers. Calice oblique, subcireulaire, à cavité pro- fonde. Fossette septale bien prononcée, située du côté de la petite courbure. 60 à 70 cloisons bien développées, minces, alternativement un peu inégales; la plupart atteignant jusqu’au centre, où elles sont un peu courbées, surtout celles qui avoisinent la fossette septale. Hauteur, 5 centimètres; diamètre du calice, 2,5. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale (Illinois). Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais ses cloisons sont plus minces et en nombre double. 6. ZAPHRENTIS STOKESI. Zaphrentis Stokesi, Mine Edwards et J.Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 330, pl. 3, fig, 9. Coralliaires. Tome 3. 22 338 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Polypier allongé, sans bourrelets d’accroissement, courbé, légère- ment comprimé dans le sens opposé à la courbure. Calice subellipti- que, médiocrement profond. Fossette septale située du côté de la grande courbure. 64 cloisons principales, subégales, assez minces, très-légèrement épaissies à la muraille, où l’on distingue quelquefois les deux feuillets qui les forment, alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires, et se continuant, suivant une direction un peu flexueuse, jusqu’au centre du plancher supérieur, lequel est un peu relevé. Hauteur du polypier, 8 centimètres; largeur du calice, 4; sa profondeur, près de 2. Du terrain silurien de l’ile Drummond, dans le lac Huron. 7. ZAPHRENTIS MICHELINI. Zaphrentis Michelini, Milne Edwards et J. Haime, Pclyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 330, pl. 3, fig. 8, 82. . | Polypier subturbiné, très-légèrement courbé, à épithèque très-forte, à bourrelets saillants et inégaux. Calice subovalaire, peu profond. Fossette septale située du côté de la grande courbure, mais atteignant presque jusqu’au centre du calice. 36 cloisons fortes, arrivant au bord de la fossette où elles sont un peu flexueuses, alternant avec un égal nombre de cloisons plus pra Hauteur, 5 centimètres ; largeur du calice, 4; sa profondeur, 1 Du terrain dévonien de l’Eifel, dans la Westphalie. 8. ZAPHRENTIS CORNUCOPIAE. Caninia cornucopiae, Michelin, Icon. zooph., p. 256, pl. 59, fig. 5. 1846. Zaphrentis cornucopiae, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., P. 351, pl. 5, fig. 4, 44. — Brit. foss. Corals, p. 167. Polypier en cône allongé, courbé, finement pédicellé, à bourrelets d’accroissement faiblement marqués. Calice ovalaire, profond. Fus- sette septale centro-dorsale, allongée. 32 grandes cloisons un peu épaisses en haut, mais très-étroites, arrivant jusqu’au bord de la fos- sette septale, sur les côtés de laquelle elles sont légèrement courbées et soudées entre elles, mais relevées. Elles alternent avec un égal nombre de cloisons plus minces, mais encore assez bien développées. Hauteur, 2 centimètres, rarement plus; grande largeur du calice, au moins 1; sa profondeur, près de 1 centimètre. Du terrain carbonifère à Tournay (Belgique). M. M’Coy paraît l’a- voir trouvé aussi à Glascow en Ecosse, et dans l’ile de Man. 9, ZAPHRENTIS KONINCKT. Zaphrentis Konincki, Milne Edwvards et J. Haime, Polyp. foss. des UT. pa- læoz., p. 531, pl. à, fig. 5, 52. Polypier ayant la même forme et à peu près les mêmes proportions que la Z. Cornucopiæ, maïs en différant par son calice circulaire, ses CYATHOPHŸLLIDES. 339 cloisons principales au nombre de 30, plus épaisses et plus larges en haut, et qui forment un lobe saillant près de la fossette septale. Cette fossette est plus large au milieu et moins prolongée du côté de la grande courbure. Les petites cloisons sont tout-à-fait rudimentaires. Du terrain carbonifère de la Belgique (à Tournay et Ath). | 10. ZAPHRENTIS PHILLIPSI. Zaphrentis Phillipsi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 332, pl. 5, fig. 1, 12. — Brit. foss. Corals, p. 168, pl. 34, fig. 2, 2a, 2b, —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 407, fig. 16. Polypier en cône courbé, un peu allongé, présentant quelques bour- relets assez prononcés, quelquefois même une véritable solution de continuité dans la muraille. Epithèque forte. Calice circulaire, à bords très-minces, à cavité très-profonde. Fossette septale grande, située du côté de la grande courbure, mais rapprochée du centre et élargie en dedans, profonde et présentant dans son milieu une cloison bien séparée des autres. 32 cloisons principales minces et très-étroites, atteignant jusqu’au bord de la fossette septale, où celles qui sont pla- cées du côté de la grande courbure sont un peu dérangées de la di- rection radiaire. Elles alternent avec un nombre égal de plus petites, et sont assez nettement parlagées en 4 systèmes par suite d’une lé- gère saillie que font en dedans les 3 cloisons primaires formant croix avec celle de la fossette septale. On compte 7 cloisons principales dé- rivées dans chacun des deux systèmes situés du côté de la petite cour- bure, et 8 dans les deux autres. Hauteur, 2 cent. 5; diamètre du ca- lice, 1,5; sa profondeur autant. Du terrain carbonifère à Sablé; à Tournay, Ath (Belgique), et Frome (Angleterre). 41. ZAPHRENTIS DELANOUII. Cyathophyllum mitratum (pars), De Koninck, Foss. carb. de Belg., p.22, pl. C, fig. 5a, 5b, dc (cœt. excl.). 1842. Zaphrentis Delanouii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 552, pl. 5, fig. 2, 2a, 2. Polypier en cône un peu allongé, à peine arqué, ne présentant que de très-faibles bourrelets d’accroissement. Calice circulaire, à bords minces, très-profond. Fossette septale bien marquée, située du côté de la petite courbure, un peu rapprochée du centre où elle est un peu plus élargie et où elle est limitée par un plancher rudimentaire, dont la surface est lisse dans une petite étendue. 28 à 30 cloisons principales assez fortes, étroites en haut, alternant avec un nombre égal de pe- tites ; celles qui sont situées du côté de la petite courbure un peu dé- rangées de la direction radiaire, et s’unissant entre elles sur les bords latéraux de la fossette septale. Hauteur, 3 cent.; diamètre du calice, 1,5; profondeur, autant. Du térrain carbonifère de Tournay. 340 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Le Caninia ibicina de Lonsdale (dans Murchison, de Verneuil et Keyserling, Russia and Ural, p. 607, pl. A, fig. 6) paraît se rapporter à cette espèce et provient du terrain carbonifère supérieur de Velikovo, en Russie. 12. ZAPHRENTIS DESORI. Zaphrentis Desori, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 533. Polypier médiocrement allongé, en cône courbé. Fossette septale très-prononcée, allongée, située du côté de la petite courbure. Une quarantaine de cloisons assez bien développées, un peu épaisses en dehors, médiocrement serrées etse prolongeant presque jusqu’au centre du plancher supérieur, où elles sont légèrement courbées. Elles al- ternent avec un égal nombre &e cloisons rudimentaires. Hauteur, 3 centimètres ; diamètre du calice, 2. Du terrain dévonien de l’Amérique septentrionale (Tenessée). Cette espèce est très-voisine de laZ. Cliffordana, maïs s’en distingue par ses bourrelets plus prononcés et ses cloisons plus nombreuses. 13. ZAPHRENTIS GRIFFITHI. Zaphrentis Griffithi, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 533. — Brit. foss. Corals, p. 169, pl. 24, fig. 3, 52. Polypier court, turbiné, légèrement courbé, à épithèque mince et à plis d’accroissement légèrement marqués. Calice circulaire médio- crement profond, à bords minces. Fossette septale grande et profonde, aîteignant jusqu’au centre du calice, située du côté de la grande courbure du polypier. Une indication de deux autres petites fossettes formant la croix avec celle-ci. 36 cloisons principales, alternativement un peu inégales et s’unissant 2 par 2 à leur bord interne où elles sont légèrement courbées, peu serrées, un peu épaissies en dehors ; celles qui avoisinent la fossette septale un peu déviées de la direction radiaire, et s’unissant entre elles par leur bord interne, de manière à constituer les parois latérales de cette fossette. Un égal nombre de cloisons sont rudimentaires. Planchers peu développés. Hauteur du polypier, 2 cent. 5; diamètre du calice, un peu plus. Du terrain carbonifère, à Clifton (Angleterre). 14, ZAPHRENTIS. SPINULOSA. (Planche 5, fig. 7, 72.) Zaphrentis spinulosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.334. Pclypier turbiné, médiocrement allongé, faiblement courhé et lé- gèrement contourné, présentant quelques bourrelets irréguliers et une épithèque mince qui, sur les parties voisines de la base, forme de petites pointes coniques et subspiniformes. Calice rirculaire, médio- crement profond. Fossette septale médiocrement développée, située près de la muraille, mais ayant une position variable par rapport à la courbure. Une trentaine de cloisons médiocrement minces, très-fai- CYATHOPHYLLIDES. 341 blement courhées près de la fossette septale ; un égal nombre de cloi- sons rudimentaires. Hauteur, près de 3 centimètres; diamètre du calice, de 1,5 à 2. Du terrain carbonifère de l'Illinois (Amérique Septentrionale). 145. ZAPHRENTIS ENNISKELLINI. Zaphrentis Enniskellini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 334.— Brit. foss. Corals, p. 179, pl. 34, fig. 1 Polypier en cône courbé, médiocrement allongé, à base très-grèle, entouré d’une épithèque mince, sans bourrelets d’accroissement. Ca- lice circulaire , à bords très-minces , à cavité grande et extrêmement profonde. Fossette septale bien prononcée, située Gu côté de la petite courbure, et n’atteignant pas tout-à-fait jusqu’au centre. Une quaran- taine de cloisons principales, extrémement étroites en haut, très- minces, droites ou à peine courbées en dedans; deux d’entre elles sont un pou plus fortes que les autres et viennent former un angle au-devant de la fossette septale; Les cloisons principales alternent avec un égal nombre de cloisons très-petites. Hauieur du polypier, 6 centimètres; profondeur du calice, 3,5; son diamètre 3. Du terrain carbonifère dans le comté de Sligo en Irlande. 16. ZAPHRENTIS DENTICULATA. Anthophyllum denticulatum, Goldfuss, Petref. Germ.,t.1, p. 46, tab. 13, fig.11. 1826. Zaphrentis denticulata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 355. L’échantillon figuré par Goldfuss est engagé par sa base dansla roche, ce qui pourrait faire croire qu'il était fixé. Le calice est sensiblement circulaire et peu profond. Fossette septale un peu petite etrapprochée du centre. 44 cloisons égales, bien développées, larges, régulièrement dentées et pourvues, en dedans, d’un lobule; elles alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites et surtout plus minces. Hauteur présumée, 4 ou 5 centimètres ; largeur du calice, un peu plus de 2. Du terrain silurien de l'Amérique septentrionale (Niagara). 17. ZAPHRENTIS CASSEDAYI. (PI. G1, fig. 2.) Polypier régulièrement conique, pointu à la base, droit ou à peine courbé. Bourrelets d’accroissement très-peu prononcés. Toute la sur- face est couverte de petites épines coniques, assez régulièrement espa- cées. Calice circulaire et profond. Fossette septale grande, oblongue, très-profonde, centro-latérale. 24 clcisons principales, minces, peu inégales, se soudant entre elles obliquement par leur bord interne, de manière à former la paroi de la fossette septale. Un égal nombre de cloisons encore bien développées, mais un peu plus petites que les précédentes. En plaçant le calice devant l'observateur, de façon que le “ 342 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. prolongement latéral de la fossette centrale soit en bas, on voit que chacune de ces petites cloisons s’unit à sa grande voisine de droite pour la partie droite du calice, et à sa grande voisine de gauche, pour la partie gauche. La hauteur du polypier est d’environ 2 centi- mètres ; le diamètres du calice, 1. Formation carbonifère : Spurgen Hill (Indiana). Nous dédions cette espèce à M. S. A. Casseday, de Louisville, qui l’a découverte avec la Zaphrentis compressa et la Z. prona. 18. ZAPHRENTIS COMPRESSA. (Planche G 1, fig. 3.) Polypier fortement comprimé, cunéiforme, étroit, pointu à la base, droit ou à peine courbé dans le sens du grand axe du calice. Bour- relets d’accroissement très-peu marqués. Calice elliptique, dont le petit axe fait à peu près la moitié du grand. Le plancher supérieur n’est lisse, au centre, que dans une très-faible étendue. La fossette septale oblongue, bien marquée et très-profonde, située du côté de la grande courbure. 22 cloisons subégales, fortes, un peu épaisses dans leur moitié externe, bien développées, droites et alternant avec un égal nombre de cloisons très-petites. Hauteur du polypier, 2 cen- timètres 1/2; grand axe du calice, à peine 1. Formation carbonifère : Spurgen Hill (Indiana). Nous regardons comme une variété de cette espèce, un polypier (pl. G1, fig. 4) de la même localité, qui est beaucoup plus court et plus large que les échantillons précédemment décrits, dont le plan- cher supérieur est lisse dans une étendue plus grande, et dans lequel on compte une trentaine de cloisons principales. 19. ZAPHRENTIS PRONA. Polypier allongé, pointu, plus ou moins arqué, à bourrelets d’ac- croissement peu prononcés. Calice circulaire ou subelliptique. Fos- sette septale bien marquée, profonce, située du côté de la petite cour- bure et arrivant jusqu’au centre du calice. Les cloisons sont en même nombre et offrent la même disposition que dans la Z. Cassedayi. Hau- teur du polypier, de 2 à 3 centimètres; diamètre du calice, 1. Formation carbonifère : Spurgen Hill (Indiana). $ AA. — Planchers médiccrement développés et fossette septale peu prononcée. 20. ZAPHRENTIS TORTUOSA. Cyathophyllum plicatum (pars), de Koninck, Anim. foss. du terr. carb. de Belg., p. 22, pl. C, fig. 4a, 4 (cœt. excl.). 1842. Non Goldfuss. Zaphrentis tortuosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 35. Polypier très-long, courbe, tortueux, à accroissement intermittent. CYATHOPHYLLIDES. 343 Epithèque forte. Calice grand, profond et subcirculaire. Fossette sep- tale subdorsale, étroite et faiblement marquée. Une centaine de cloi- sons très-étroites, très-minces, serrées, alternativement un peu diffé- rentes et arrivant jusqu’au centre du calice, où elles sont un peu tordues. Hauteur, 8 centimètres; diamètre du calice, 3 ou 4. Terrain carbonifère, à Tournay, en Belgique. 21. ZAFHRENTIS CYATHOPHYLLOIDES. Zaphrentis Cyathophylloides, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 356, pl. 5, 6g. 8, 82. Polypier allongé, cylindro-conique, arqué ou un peu contourné, présentant quelques bourrelets. Calice circulaire, médiocrement pro- fond, à bords assez épais. Une fossette septale très-étroite, un peu rap- prochée du centre et située en dehors äu plan de la courbure. Une soixantaine de cloisons médiocrement étroites en haut, un peu épaisses extérieurement, très-minces en dedans, et arrivant jusqu’au centre où elles sont un peu courbées et relevées en un lobe peu prononcé ; celles qui avoisinent la fossette septale sont àérangées de la direction radiaire, et subparallèles entre eiles; un nombre égal de petites cloisons alternent avec les précédentes. Traverses endothécales petites et nom- breuses, ne paraissant pas dans l’intérieur &u calice. Hauteur, 6 cen- timètres ; largeur du calice, 2,5 ; sa profondeur, 1,2. Du terrain dévonien de Ferques, département du Pas-de-Calais. 22. ZAPHRENTIS GUERANGERI. Zaphrentis Guerangeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 356, pl. 5, fig. 9, 92. Polypier en cône médiocrement allongé, pédicellé, un peu courbé, à bourrelets d’accroissement extrêmement faibles. Calice subcirculaire, à cavité assez grande et assez profonde, à bords minces. Fossette sep- tale petite, rapprochée de la muraille, située en dehors du plan de la courbure. Une quarantaine de cloisons extrêmement minces et étroites, arrivant presque jusqu’au centre du plancher supérieur, sur lequel elles sont un peu courbées et relevées; ce plancher est comme en- touré d’un sillon bien marqué. 40 cloisons très-peu développées al- ternent avec les principales. Les loges intercloisonnaires sont remplies par des traverses nombreuses et subvésiculaires, qui les rendent tout- à-fait superficielles. Hauteur, 5 à 6 centimètres; largeur du calice, près de 4; sa profondeur, près de 2. Du terrain carbonifère, à Juigné, département de la Sarthe. 23. ZAPHRENTIS EXCAVATA. Zaphrentis excavata, Milne Edwards et J, Haimé, Polyp. foss. des terr. pa- læo%., p. 337, pl. 2, fig. 5, 5a, Polypier turbiné, pédicellé, droit ou à peine courbé à la base et pourvu de faibles bourrelets d’accroissement. Calice subcirculaire, à bords min- 344 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. ces, à cavité large et extrêmement profonde. Fossette septale petite, un peu rapprochée du centre. Environ 90 cloisons très-étroites, très- minces, alternativement un peu inégales, à bord finement dentelé, les principales à peine courbées près du centre. Vers les bords du ca- lice, les loges intercloïsonnaires montrent quelques vésicules endothé- cales saillantes. Hauteur, 4 centimètres; diamètre du calice, un peu plus ; sa profondeur, près de 3. Terrain carbonifère de Juigné, près Sablé. 24. ZAPHRENTIS OMALINSI. Zaphrentis Omalinsi, Milne Edwards et J. Huime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 331, pl. 5, fig. 5, 52. Polypier en cône médiocrement allongé et un peu couché, sans bourrelets saillants. Calice circulaire, assez profond, à bords minces. Fossette septale très-petite, dorsale. 26 cloisons assez minces, fort étroites en haut, arrivant jusqu’au centre du calice, où elles sont lé- gèrement courbées et un peu relevées; un égal nombre de cloisons ru- dimentaires. Hauteur, 2 centimètres 5; diamètre du calice, 1,2; sa profondeur, 0,6. Terrain carbonifère, à Tournay, Belgique. 95. ZAPHRENTIS MARCOUI. Zaphrentis Marcoui, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., 92-2937" Polypier en cône allongé, presque droit, sans bourrelets. Epithèque mince et laissant voir une cinquartaine de côtes planes, égales et un peu larges en haut. Calice circulaire, médiccrement profond. Fossette septale très-peu marquée. 26 cloisons subégales, fortes, un peu épaisses en dehors, un peu amincies en dedans, droites, assez larges, attei- gnant jusqu’au centre; leur bord libre est coupé obliquement et pa- rait entier, sans doute parce qu'il est usé. Hauteur, 3 centimètres ; diamètre Qu calice, 1,8. Du terrain silurien supérieur de l'Amérique septentrionale, à Lock- port. 26. ZApHRENTIS NŒGGERATHI. Cyathophyllum ceratites ? (in parte), Goldfuss, Petref. Germ., pl. 17, fig. 22 et 24 (cœt. excl.). 1826. Zaphrentis Nœggerathi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læ0z., p. 538. Polypier subturbiné, un peu court, légèrement courbé. Calice cir- culaire, très-peu profond. Fossette septale très-peu marquée, située du côté de la grande courbure. Une quarantaine de cloisons, toutes sensiblement égales, légèrement épaissies en dehors et flexueuses en dedans. Hauteur, 2 centimètres ; diamètre du calice, autant. Du terrain dévonien de l’Eifel. CYATHOPHYLLIDES. 345 97. ZAPHRENTIS BOWERBANKI. Zaphrentis Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. ir [4 p. 358. — Brit. foss. Corals, p. 170, pl. 54, fig. 4, a, Polypier allongé, cylindroïde, très-fortement courbé en arc, à bour- relets d’accroissement assez bien marqués et recouverts d’une forte épithèque, à pédicelle très-grêle. Calice circulaire. Une petite fossette très-rapprochée du centre, dans laquelle la cioison située du côté de la petite courbure se prolonge beaucoup. 24 cloisons principales très- minees, un peu inégales, arrivant, pour la plupart, presqu’au centre ; elles alternent avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hau- teur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 42 mil- limètres. Du terrain carbonifère, à Oswestry et Frome en Angleterre, et de l'Irlande. n À $ AAA. — Planchers très-développés et fossette septale bien marquée. 28. ZAPHRENTIS PFATULA. Caninia patula, Michelin, Icon. zooph., p.255, pl. 59, fig, 4. 1846. Cyathopsis fungites, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p.91. Zaphrentis patula, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 558. — Brit. foss. Corais, p.171. Polypier en cône ur peu allongé, fortement courbé, finement pédi- cellé, à bourrelets d’accroissement bien marqués. Calice large et pro- fond. Fossette septale profonde, large, toujours située du côté de la grande courbure et éloignée du centre. Une quarantaine de grandes cloisons égales, très-minces, se continuant sur le plancher supérieur sous forme de stries peu courbées. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; dia- mètre du calice, près de 4; sa profondeur, 1,5. . Du terrain carbonifère près de Boulogne, à Tournay, et suivant M. M'Coy, aussi en Angleterre, 29, ZAPHRENTIS CYLINDRICA. Cyathophyllum fungites, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, etc. p. 332. 1643. (Non Turbinolia fungites, Fleming.) Caniniæ gigantea, Michelin, Icon. Zooph., p. 81, pl. 16, fig. 1. 1843. Syphonophyllia cylindrica, Scouler in M’Coy, Syn. of the carb. foss. of Ireland, p. 187, pl. 27, fig. 5. 1844. Caninia gigantea et Syphonophyllia cytindrica, D'Orbigny, Prod. de paléont. stratig., t. I, p. 158. 1850. Zaphrentis cylindrica, Milne Edwards et J. Haime, 2olyp. foss. des terr. pa- lœ@03., p.539. — Brit. foss. Corals, p.171, pl. 35, fig. 4, 1a, 1b. Polypier très-long, subcylindroïde, plus ou moins arqué, à buurre- lets d’accroissement très-marqués. Fossette septale proportionnelle- 346 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. ment un peu petite, variant beaucoup dans sa position, par rapport à la courbure du polypier, maïs toujours excentrique et située à peu de distance du bord extérieur. Au moins une soixantaine de grandes cloisons qui sont minces, serrées, subégales, et qui alternent avec un égal nombre de cloisons très-petites ; elles arrivent sous forme de stries, presque jusqu’au milieu du plancher supérieur; les planchers sont extrémement serrés et très-étendus, et les loges intercloisonnaires sont remplies par des traverses vésiculaires qui paraissent indépendantes des planchers. Hauteur, 2 ou 3 décimètres ou même plus ; diamètre, de 5 à 7 centimètres ; profondeur du calice, 2. Terrain carbonifère à Sablé, à Tournay, en Angleterre et en Irlande. 30. ZAPHRENTIS GIGANTEA. Caryophyllia gigantea, Lesueur, op. cit. (Mém. du Mus., t. VI, p. 290. 4820). Turbinolia Bugeros, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. des sc. phys.de Brux., t. V, p. 253. 1820). + Cyathophyllum gigas, Clapp, in Yandell et Shumard, Contrib. to the Geol. of Kentucky, p.8. 1847. Zaphrentis CIRE, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. de la Soc. Ste de France, 2e série, t. VII, p. 161. 1850). Zaphrentis gigantea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 540, pl. 4, fig. 4, 4a, 4h, 1°. Polypier eylindro-conique, très-long, à bourrelets d’accroissement larges et peu saillants. Fossette septale proportionnellement un peu petite et située très-près de la muraille. Au moins 70 cloisons égales, minces, arrivant sur la partie supérieure des planchers jusqu’à une petite distance du centre, où elles sont légèrement flexueuses; un égal nombre de cloisons rudimentaires. Planchers très-grands, enya- hissant les loges intercloisonnaires , où l’on ne voit pas de traverses vésicaulaires indépendantes, et lisses en dessous dans une grande étendue. La longueur du polypier est fréquemment de 40 à 50 cen- timètres ou même plus; le diamètre du calice, de 7 ou 8 centimètres. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale (Ohio). Lesseur pensait que sa Caryophylla pulmonea (loc. cit., p. 297), pouvait bier être une variété de cette espèce. 34. ZAPHRENTIS RŒMERII. Zaphrentis Rœmeriü, Milre Édwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 541. Polypier en cône médiocrement allongé, très-fortement arqué, à bourrelets d’accroissement très-prononcés. Epithèque finement plissée, laissant apercevoir des côtes nombreuses, planes, égales et médiocre- ment larges. Fosseite septale bien marquée, tout-à-fait marginale, si- tuée du côté &e la grande courbure. On compte toujours une qua- rantaine de cloisons principales qui sont un peu inégales, minces, légèrement flexueuses en dedans, un peu écartées et qui alternent CYATHOPHYLLIDES. 347 avec un égal nombre de cloisons plus petites. Planchers très-dévelop- pés. Hauteur, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 3 ou un peu plus. Terrain silurien supérieur de l'Amérique septentrionale. 32. ZAPHRENTIS HALLI. Zaphrentis Haili, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p- 341. LT Polypier long, cylindro-turbiné, courbé, et de plus, un peu con- tourné. Epithèque assez forte, à bourrelets saillants, très-rapprochés. Calice circulaire. Fossette septale peu marquée et paraissant rapprochée de la grande courbure. Une cinquantaine de cloisons très-minces, sub- égales, étroites en haut, arrivant, pour la plupart, jusqu’au centre du plancher supérieur, où elles sont un peu flexueuses. Un égal nombre de cloisons plus petites, alternant avec les précédentes. Une section verticale montre des planchers qui occupent au moins le tiers du dia- mètre du polypier, et dont les prolongements extérieurs dans les loges intercloisonnaires simulent des traverses convexes. Longueur, 15 centimètres; diamètre du calice, 4. Terrain dévonien de l'Amérique septentrionale. 33. ZAPHRENTIS STANSBURYI. Zaphrentis Stansburyi, J. Hall, in Stansbury's Explor. of the valley of the great salt Lake of Utah, p. 408, pl. 1, fig. 5. 1852. Polypier allongé, fortement courbé, pointu inférieurement, à bour- relets d’accroissement peu prononcés. Calice un peu elliptique. Fos- sette septale située du côté de la grande courbure. Le dernier plan- cher paraït être lisse au milieu. Une quarantaine de cloisons un peu fortes, légèrement flexueuses, peu inégales, étroites; quelquefois on en voit de rudimentaires dans les intervalles de celles-ci. La zône ex- térieure de la chambre viscérale paraït être remplie par un tissu vé- siculaire ; les planchers sont très-rapprochés et très-développés. Hau- teur du polypier, de 5 à 8 centimètres; largeur du calice, de 3 à 4. Formation carhonifère : Great Salt Lake, Montagnes Rocheuses. Zaphrentis? multilamella, Y. Hall, ibid., p. 408, pl. 4, fig. 2, est un fossile extrêmement altéré, qui nous paraît appartenir à cette espèce. Les fossiles que Rafinesque et Clifford ont désignés sous les noms de Zaphrentis campanula, Z. carinata, Z. concava et Z. ungulata (op. cit., Ann. des sc. phys., t. V, p. 235), ne nous paraissent pas déter- minables et appartiennent probablement à quelques-unes des espèces décrites ci-dessus. Genre II. AMPLEXUS. Amplezus, Sowerby, Miner. conchol. ,t. I, p.165. 1814. Cyathopsis, D’Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 105. 1850. 348 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX, Amplexus, Milne Edwards et J. Haime, Monog. des polyp. des terr. palæoz., p. 342. Polypier très-long, entouré d’une épithèque ; cloisons ne s’é- tendant pas jusqu’au centre de la chambre viscérale et laissant la surface supérieure des planchers lisse dans son milieu. Fos- sette septale bien caractérisée dans la partie supérieure du po- lypier, mais tendant à s’effacer dans les étages inférieurs. Plan- chers extrêmement développés et sensiblement horizontaux. Ce genre, qui avait d’abord été considéré comme faisant par- tie de la classe des Céphalopodes, a les planchers plus développés qu'aucun autre Cyathophyllide; mais il a, du reste, les plus grands rapports avec les Zaphrentis, dont il ne diffère que par des cloisons moins étendues. M. D'Orbigny a formé une divi- sion particulière, sous le rom de Cyathopsis, pour les espèces où il a constaté la présence d’une fossette septale ; mais nous nous sommes assurés que ce caractère est commun à tous les 4m- plexus; il ne nous paraît donc pas y avoir de raison pour les subdiviser de la sorte. Le genre Calophyllum de M. Dana (Explor. exped., Zooph., p. 115) ne parait pas différer du genre 4mplexus. 1. AMPLEXUS CORALLOIDES. Amplexus coralloides, Sowerby, Mineral conchology, vol. 1, p. 165, pl. 72. 1814. —— Bronn, Syst. der Urweltichen Konchylien, p. 49, tab. 1, fig. 13. 1824. Amplexus Sowerbyi, Phillips, Geol. of Yorkshire, 1. Il, p. 205, pl. 2, fig. 24. 1836. Ampleæus coralioides, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de la Belg., p. 27, pl. B, 6g. 6. 1842. Amplexmus Sowerbyi, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 185. 1844. Amplexus coralloides, Michelin, con. Zooph., p. 256, pl. 59, fig. 6. 1846. —— M'Coy, Brit. paléoz. foss., p.92. | —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p.342. — Brit. foss. Corals, p. 173, pl. 56, fig. 1, 1a, 4b, 4°, 1d, 4e. —— Quenstedt, Handb. der Petref., p. 661, pl. 59, fig. 31 et 32. 1852. On n’a pas encore, que nous sachions du moins, trouvé d’exem- plaies entiers de cette espèce. On en rencontre seulement des segments plus ou moins allongés, dont la grosseur varie depuis 6 millimètres jusqu’à 4 ou à centimètres, mais qui sont souvent assez grands pour montrer que ce polypier cylindrique était extrêmement long. Il était irrégulièrement contourné, à bourreiets d’accroissement très-peu mar- qués, et entouré d’une épithèque qui, le plus souvent, a disparu et laisse apercevoir des lignes verticales équidistantes , correspondant au bord extérieur des cloisons. On ne connaît pas le calice. Les cloisons CYATHOPHYLLIDES. 349 sont toutes égales, écartées, minces, tout-à-fait marginales; leur nombre varie avec l’âge et la grosseur du polypier, depuis 28 jus- qu’à 58. Les planchers sont très-développés et très-rapprochés, lisses dans leur plus grande étendue. On remarque très-près de leur bord une légère dépression correspondant à la fossette septale, laquelle chez tous les Amplexus, de même que chez les Zaphrentis, est tou- jours beaucoup plus prononcée sur le dernier plancher que sur les autres. Du terrain carbonifère de la Belgique (à Tournay), de l’Angleterre, de l'Irlande et de l'Amérique septentrionale. 2. AMPLEXUS CORNU-BOVIS. Cyathophyllum mitratum (pars), De Koninck, Anim. foss. du terr. carb. de la Belg., p. 22, pl. C, fig. 54 (cœæt. excl.). 1842. — Un jeune; pas l’Hipyurites mitratus Schlotheim. Cyathophyllum plicatum (pars), ibid., pl. C, fig. 4c, 4d, 4e, — Le calice de la fig. 44 est trop évasé; le trou de la fig. 4° est accidentel et ne correspond pas à la fossette septale, comme on pourrait ie croire. Caninia cornu-Bovis, Michelin, Icon. Zooph., p.185, pl. 47, fig. 8. 1845. Cyathopsis cornu-Bovis, D'Orbigny, Prod. de paléont. univ., t.1, p. 105. —— M'Coy, Brit. palæoz. foss , p.90. Amylexus cornu-Bovis, Milnc Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 5435-44, pl. 2, fig. 1, 1a, 1b, 1c, 1d. — Brit. foss. Corals, p. 174. —— Pictet, Trailé de paléontol., pl. 107, fig. 17. Polypier cylindro-conique, très-allongé, très-fortement courbé, sou- vent un peu contourné. Bourrelets d’accroissement assez bien mar- qués. Epithèque fortement plissée. Fossette septale arrondie, située très-près de la muraille et du côté de la grande courbure. Calice assez : profond. Une trentaine de cloisons très-minces, égales, droites, alter- nant avec un même nombre de cloisons plus petites. Planchers très- grands, lisses dans une étendue considérable. Hauteur, 6 ou 7 centi- mètres, quelquefois 10 ou même plus ; diamètre du calice, 2; diamètre des planchers, 1,5. Du terrain carbonifère de Tournay (Belgique); peut-être aussi de Ferques (département du Pas-de-Calais), et de Corwen en Angleterre. 3. AMPLEXUS YANDELLI. Amplezus Yundelli, Milne Edwards et J. Hañne, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 344, pl. 5, fig. 2, 2. Polypier très-long, cylindroïde, irrégulièrement contourné, mon- trant des bourrelets d’accroissement et des rétrécissements bien marqués. Calice médiocrement profond ; le plancher supérieur lisse dans une grande étendue. Fossette septale profonde , arrondie, très- rapprochée de là circonférence. 76 cloisons alternativement plus 350 ZOANTHAIRES SCLÉRODÉRMÉS RUGUEUX. grandes et plus petites, minces, droites et très-étroites. Longueur, 7 centimètres ; diamètre du calice, 1,5. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale (chutes de FOhio). 4. AMPLEXUS NODULOSUS. Amplexus nodulosus, Phillips, Palæoz. foss., p. 8. 1841. Amplexus serpuloides, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p.28, pl. B, fig. 7 et 8. 1842. Ampletæus nodulosus, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 185. 1844. Amplezus serpuloides, Michelin, Icon. zooph., p. 257, pl. 59, fig. 7. 1846. Amplexæus nodulosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 345. — Brit. foss. Corals, p. 175. Polypier très-long, subcylindrique, légèrement flexueux, entouré d’une épithèque assez forte et présentant, à des distances de 3 milli- mètres, des bourrelets saillants et en forme d’arêtes circulaires. Une trentaine de cloisons tout-à-fait marginales. Le plus grand des échan- tillons que nous avons observés, maïs qui n’était pas entier, a 6 centimètres; son diamètre est de 6 millimètres. Du terrain carbonifère de la Belgique (à Visé), de l'Angleterre et de l’Iriande. 5. AMPLEXUS ANNULATUS. Amplezus annulatus, De Verneuil et J. Haïme, op. cit. (Bull. de la Soc. géol. de France, 2 série, t. VII, p. 161. 1850.) —— Milne Edwardset J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.345. Polypier très-long, un peu contourné, pourvu d’une épithèque fine- ment plissée, présentant, à des distances de 2 centimètres environ, des bourrelets circulaires en arêtes saillantes, et au-dessus de ces bourre- lets, un rétrécissement assez marqué. Calice circulaire. 32 cloisons un peu écartées, minces et très-peu développées. Dans une section ver- ticale, on voit des planchers serrés, à peu près horizontaux et qui s'étendent d’une paroi de la muraille jusqu’à autre. Un exemplaire incomplet a 11 centimètres de longueur; son diamètre est de 4,8. Du terrain dévonien en France, à Viré, et à Brulon (Sarthe), et en Espagne, dans les provinces de Léon et des Asturies. 6. AMPLEXUS SPINOSUS. Ampleæus spinosus, De Koninck, Ann. foss. des terr. carb. de Belg., p. 28, pl. C, fig. 1. 1842. Cyathaxonia spinosa, Michelin, Icon., p. 257, pl. 59, fig. 10. 1846. —— D’Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.158. 1850, Calophyllum spinosum, M'Coy, Brit. paléoz. foss., p. 91. Amplexæus spinosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 346. — Brit. foss. Corals, p.176. Polypier allongé, cylindro-turbiné, un peu contourné, à base aiguë, entouré d’une épithèque rudimentaire, et ne présentant que de fai- A CYATHOPHYLLIDES, 351 bles bourrelets d’accroissement. On distingue des côtes planes, sub- égales, serrées , simples dans la moitié supérieure du polypier, mais présentant dans la moitié inférieure des séries de petites épines as- cendantes. Calice assez profond. Une petite fossette septale. Le plan- cher supérieur médiocrement étendu, surtout dans les individus jeunes, et faisant quelquefois une légère saillie dans la cavité calici- nale. 16 cloisons principales très-minces, très-étroites en haut, à bord concave en dedans, denticulées, légèrement courbées vers le centre, alternant avec un nombre égal de cloisons très-petites. Hauteur, 3 ou 4 centimètres ; largeur du calice, 1 Du terrain carbonifère de la Belgique (Tournay), et de l’Angleterre (île de Man). 7. AMPLEXUS HENSLOWI. Cyathophillum ceratites, Michelis, Icon. z00ph., p.181, pl. 47, fig. 5.1845. (Non Goldfuss.) Ampleæus Henslowi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. ass. des terr. palæoz., p. 346. — Brit. foss. Corals, p. 176, pl. 34, fig. D, Da, Polypier turbiné, médiocrement allongé, légèrement courbé, mon- trant de faibles bourrelets d’accroissement, et, lorsque l’épithèque est enlevée, d’assez nombreuses côtes égales et planes. Le calice de tous les exemplaires que nous avons vus s’est trouvé empâté , et nous ignorons la position de la fossette septale ; mais des coupes verticales nous ont montré ua calice profond et des planchers un peu enchevé- trés, très-développés, et tous fortement inclinés en bas, du côté de la petite courbure. Ces planchers s'étendent presque d’une paroi de la muraille à la paroi opposée. Il paraît y avoir des cloisons nombreuses, étroites en haut, et alternativement inégales. Hauteur des grands in- dividus, 6 centimètres; diamètre du calice, 4 ou 5. Du terrain carbonifère de France (Visé et aux environs de Bou- logne), de l’île de Man. Il est probable que l’un des fossiles figurés par Goldfuss, sous le nom de Cyathophyllum ceratites, appartient à cette espèce, mais ne proviendrait pas de la localité indiquée par cet auteur; c’est celui re- présenté dans la pl. 18, fig. 26 et 2" (Petref. Germ., t. 1). 8. AMPLEXUS? TINTINNABULUM. Amplexus tintinnabulum, Quepstedt, Handb. der Petref., p.661, pl. 59, fig.33. 1852. C’est un polypier droit, cylindro-conique, qui paraît formé de cor- nets muraux emboîtés les uns dans les autres. Les côtes sont larges et très-peu nombreuses. Carbonifère : Kildare. Nous ne connaissons pas les espèces suivantes, et elles ne nous pa- raissent pas avoir été caractérisées de manière à être déterminables. AMPLEXUS TORTUOSUS Phillips (Palæoz. MCoy, Synop. of the car- 352 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. bonif. foss. of Ireland, p. 8, pl. 3, fig. 8). « Cylindrique, allongé et tortueux. Les planchers non crénelés vers leur circonférence. Environ 24 cloisons marginales entières. Cylindre tubulaire annelé et strié longitudinalement à l’extérieur. » Du terrain dévonien de l’Angle- terre et de l'Irlande. AMPLEXUS ORNATUS, Eichwald (Bull. de l’Acad. des se. de St.-Péters- bourg, 1840, t. VII, p. 82). Provenant de Bystriza. AMPLEXUS DECORATUS, Eichwald (Bull. de la Soc. des nat. de Moscou, 1846, t. XIX, p. 408); de la Russie occidentale. AMPLEXUS ARUNDINACEUS, Lonsdale (New South Wales and van Die- mans land by Sixezelcki, p.267, pl. 8, fig. 1). Provenant de l’Australie. Genre IIL MENOPHYLLUM. Menophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. LXVI. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 348. Polypier simple, libre et subpédicellé, entouré d’une épithèque complète: trois fossettes septales, dont l’une, comprise entre les deux autres, plus prononcée. Plancher supérieur lisse, en forme de croissant, dont la concavité est tournée du côté de la fossette septale principale. Le Menophyllum a beaucoup d’affinités avec les Æmplexus, mais il s’en distingue bien, ainsi que de toutes les autres Za- phrentines, par ses trois fossettes septales et ses planchers en croissant. La seule espèce connue est du terrain carbonifère. MENOPHYLLUM TENUIMARGINATUM. Menophyilum tenuimarginatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 348, pl. 3, fig. 1, 12. Polypier médiocrement allongé, en cône fortement courbé, à base très-grèle. Epithèque mince, finement plissée. Pas de bourrelets d’ac- croissement. Calice subcirculaire, à bords extrèmement minces, à ca- vité grande et profonde. Fossette septale principale bien marquée, al- longée, un peu étroite et profonde, sittée du côté de la grande courbure et présentant une petite cloison dans son milieu. Les tos- settes latérales plus petites, étroites, mais très-rapprochées du centre, faisant, avec la principale, un angle d’environ 80°. Plancher supérieur occupant la moitié du fond de la cavité calicinale, limité à ses extré- mités par les fossettes septales latérales, un peu bombé et bosseié. 32 cloisons principales alternant avec un nombre égal de cloisons rudimentaires; elles sont extrèmement minces et étroites, surtout en haut. Les 16 qui occupent la moitié du calice correspondant à la grande courbure, sont disposées obliquement de chaque côté de la CYATHOPHYLLIDES. 353 fossette septale principale, et sont à peu près parallèles dans chaque faisceau. Les 16 cloisons qui occupent l’autre moitié du calice, sont régulièrement radiées. Hauteur, 2 centimètres; diamètre du calice, 1,5; sa profondeur, 1. Du terrain carbonifère, à Toma Genre IV. LOPHOPHYLLUM. Lophophyllum , Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 349. * Polypier subconique, entouré d’une épithèque complète ; co- lumelle lamellaire et cristiforme occupant le centre du calice et se continuant, par une de ses extrémités, avec une petite cloi- son située au milieu de la fossette septale, et par l’autre extré- mité, avec la cloison primaire opposée. La présence d’une petite columelle cristiforme sépare bien ce genre de toutes les autres Zaphrentinæ, où cette partie axillaire du polypier manque com- plètement. Nous connaissons trois espèces, deux appartiennent au terrain carbonifère, et la troisième au dévonien. 14. LOPHOPHYLLUM KONINCKI. Lophophyllum Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 349, pl. 3, fig. 4, 4a. Polypier en cône, court, courbé à la base, qui est grêle, un peu trapu, entouré d’une épithèque, montrant des bourrelets d’accroisse- ment très-peu saillants. Calice circulaire, à cavité grande et profonde, une dépression sur le plancher supérieur autour de la. columélle ; celle-ci en crête saillante, forte , allongée, située au centre du calice et se continuant manifestement avec la cloison qui se termine en de- hors à la grande courbure. Cette columelle paraît souvent épaissie par une petite expansion en collerette qui l'entoure vers le milieu de sa partie libre. Fossette septale placée du côté de la grande courbure, assez bien marquée, mais peu étendue. 32 cloisons principales bien développées, subégales, légèrement épaissies en dehors, minces en dedans, où certaines d’entre elles sont très-faiblernent courbées et s’upissent à leurs voisines par leur bord interne; elles sont médiocre- ment étroites en haut, et ont leur bord légèrement arqué en dedans ; elles alternent avec un nombre égal de cloisons très-petites. Hauteur, 12 millimètres ; diamètre du caïice, autant ; sa profondeur, 6. Du terrain carbonifère de Tournay. 2. LoPHOPHYLLUM DUMONTI. Lophophyl!um Dumonti, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 350, pl. 3, fig. 3, 32. —— Pictet, Traité de paléontol., p. 453, pl. 107, fig. 18. Coralliaires. Tome 3. 23 354. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS, RUGUEUX. Polypier en cône courbé, allongé, atténué à la-base, entouré d'une: assez forte épithèque, et montrant des bourrelets d’accroissement mé- diocrement prononcés. Calice circulaire un peu oblique, assez profond. Fossette septale grande, très-profonde et s'étendant presque jusqu’au: centre du calice. Columelle petite, un peu saillante, comprimée, se continuant avec la cloison qui se termine en dehors à la petite cour- bure, et rapprochée de ce côté du polypier. Environ 32 cloisons prin- cipales assez hien développées, coupées obliquement, minces; celles qui sont situées près de la fossette septale s’unissant entre elles au bord de cette fossette ; elles sont notablement plus grandes que les cloisons qui occupent la moitié du calice voisin de la petite courbure. 32 cloisons très-petites, alternant avec les principales. Hauteur du po- lypier, 2 centimètres; diamètre du calice, 2 millimètres; sa profon-: deur, 6 ou 8. Du terrain carbonifère, à Tournay. 3. LOPHOPHYLLUM? BICOSTATUM. Anthophyllum bicostatum, Goldfuss, Petref. Germ., vol. I, p. 46, pl.15, fig. 12. 1826. Ellipsocyathus bicostatus, D'Orbigny, Prod. de: paléont., t: I, p. 105, 1850, Lophophyllum? bicostatum, Milne Edwards et J; Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz. p. 350. i Polypier droit ou à peine courbé , allongé, présentant latéralement deux lignes verticales saillantes, parallèles etiopposées l’une à l'autre. Calice circulaire, médiocrement profond, à bord épais. Columelle très-comprimée, forte, en continuation avec une petite fossettesep- tale. 32 cloisons principales un peu épaisses, à bord subentier? alter- nant avec un égal nombre de cloisons plus minces et plus petites. Le bord libre des grandes cloisons est convexe en haut, concave en de- dans, et devient horizontal près de la columelle, où ces lames sont très-légèrement flexueuses et très-minces. Hauteur, 6 centimètres; diamètre du calice, près de 3 centimètres ; sa profondeur, 1. Du terrain dévonien, à Heisterstein, Prusse rhénane. 2 2 Genre V. ANISOPHYLLUM. Anisophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. LXvr. 1850. Polypier simple, subpédicellé, trochoïde, à calice profond. Trois cloisons primaires très-développées, dont la médiane est opposée à une fossette septale qui s’avance beaucoup vers, le centre et se confond avec le fond du calice. Planchers peu dé- veloppés. Pas de columelle. Ce genre est remarquable entre toutes les Cyathophyllides par ses trois grandes cloisons, primaires. Le Baryphyllum présente à CYATHOPHYLHIDES. | 355 peu près la même disposition, mais sa forme générale est! extré- miement différente. ANISOPHYLLUM AGASSIZI. Anisophyllum Agassizi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. dés téfr. pui læoz., p. 351, pl. 3, fig. à, 24. Polypier conique, médiocrement allongé, légèrément courbé, en- touré d’une épithèque rudimentaire qui laisse apercevoir des côtes droites, planes, subégalesét'uri péu étroites. Calice subcirculaire, un peu oblique, assez profond. Fossette septale grande, presque centrale. et péudistincte de là cavité calicinale. Les3 grandes cloisons primaires- venant se rencontrer au centre du calice, par leur bord interne; elles sont étroites en haut et assez épaïsses. Toutes les'autres cloisons; y corh- pris la 4 primaire; sont très-peu développées, droites et assez régu- lièrement radiées. Dans chaque système on compte ordinairement 4 cloisons petites, mais distinctes et subégales, qui alternent avec 4 au- tres tout-à-fait rudimentäires. Hauteur, près de 2 centimètres ; dia- mètre du calice, À; sa profondeur, 8 millimètres. Du terrain dévonien dans le Tenessée, aux États-Unis d'Amérique. Genre VI. BARYPHYLLUM. Baryphyllum , Milne Edwards et J. -Haime ; Brit. foss:. Corals, p. LxNI. 1850. Polypier très-court, subdiscoïde, à muraille nue, à calice su- perficiel, à fossette septale peu marquée et représentant l’une des branches d’une croix dont les trois autres sont formées par des cloisons primaires bien développées. Les cloisons des’ ordres inférieurs ne se dirigent pas radiairement vers le centre du po- lypier, mais se portent obliquement sur les cloisons principales. Pas de columelle. Les loges intercloisonnaires paraïssent pleines. Le: Baryphyllum a beaucoup d’affinités avec l'Anisophyllum ; il en diffère par sa forme générale et u pes en RC de l'appareil radiaire. BARYPHYLLUM VERNEUILANUM. Baryphyllum Verneuilanum, Milne Edwards e. J. Haime, Polyp. fuss. des terr. palæoz.,. p. 352, pl. 6, fig. 7, 74. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 19. Polypier irès-court, à surface inférieure un peu convexe, presque lisse dans son milieu, présentant de grosses côtes :très-semblables aux cloisons, un peu saillantes et séparées par de grands sillons. Surface supérieure ou calicinale subplane. Fossette septale peu marquée, al- longée. La cloison primaire qui lui est opposée, est plus grande que les + 356 ZOANTHAIRES. SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 4 autres. Toutes les cloisons sont fort épaisses et un peu débordantes en haut et en dehors; les principales légèrement fiexueuses. On compte dans chaque système 6 et rarement 7 cloisons dérivées, qui sont sen- siblement droites, situées à peu près parallèlement entre elles, et de façon que leur bord interne vient rencontrer la cloison primaire, sui- vant un angle aigu. Hauteur, 5 à 7 millimètres ; diamètre, 20 à 25. Du terrain dévonien, dans le Tenessée (Etats-Unis d'Amérique). Genre VII. HALLIA Hallia, Milne Edwards et J. Haïme, Brit. foss. Corals, p. Lxvir, 4850, Polypier simple, libre, subpédicellé; les cloisons bien déve- loppées, régulièrement radiées dans une moitié du calice, mais dans l’autre moitié elles se disposent obliquement et parallèle- ment entre elles, comme les barbes d’une plume, de chaque côté d’une grande cloison qui s'étend de la muraille jusqu’au centre du calice, où sa partie interne simule une columelle lamellaire. Pas de fossette septale. Ce genre, que nous dédions au savant paléontologiste améri- cain James Hall, est très-remarquable par lexistence d’une grande cloison qui dépasse le centre calicinal, et par la disposi- tion pinnée des cloisons voisines. 1. HALLIA INSIGNIS. (PL. 6, fig. 3.) Hailia insignis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 303. Polypier conique, un peu allongé, arqué, atténué à la base, pré- sentant des étranglements et des bourrelets irréguliers. Lorsque l’épi- thèque et la muraillle sont usées, on voit des stries costales fines et serrées. Ces stries correspondent au bord extérieur des lames cloison- naires, et 1l y en a deux pour chaque cloison. 11 existe sur le milieu de la grande courbure un petit sillon dorsal que les stries costales voisines viennent couper à diverses hauteurs, suivant un angle aigu. Calice ovalaire, penché du côté de la petite courbure, assez profond. Environ 70 cloisons principales, serrées, bien développées, très-minces, arrivant jusqu’au fond du calice, où elles sont sublobées pour la plu- part; quelques-unes sont légèrement courbées près de la cloison cris- tiforme. Un égal nombre de cloisons rudimentaires. On aperçoit dans les loges des traverses obliques. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; grand axe du calice, 3; petit axe, 2,5. Du terrain dévonien, à Columbus (Ohio), Etats-Unis d’Amérique. CYATHOPHYLLIDES. 357 2. HaALLIA PENGELLYI. Hallia Pengellyi, Milne Edwards et J.Ilaime, Polyp. des terr.palæoz., p.354. — Brit. foss. Corals, p. 225, pl. 49, fig. 6, 62, 6. Nous ne connaissons qu’une coupe horizontale polie, subcirculaire, seulement un peu plus allongée dans un sens que dans l'autre. 54 cloisons principales, très-épaisses, toutes droites et régulièrement ra- diées dans leurs parties extérieures, munies en dedans d’un lobe pa- liforme très-étendu et plus mince qu’elles. Ce sont les lobes des cloi- sons voisines de la cloison cristiforme qui affectent une disposition pinnée. Cette cloison est moins étendue que dans la H. insignis. Les cloisons principales alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites et plus minces. Les traverses sont très-minces et très-serrées. Diamètre, au moins 4 centimètres; l’une, occupée par les lobes pali- formes, forme une ellipse longue de 22 millimètres et large de 15. Terrain dévonien, à Torquay. Le CYATHOPHYLLUM PLICATUM de Goldfuss (Petref. Germ., t. I, p. 54, pl. 15, fig. 12) paraît appartenir à ce genre, mais n’est que très-im- parfaitement connu. Il provient du Kentucky. Genre VIIL AULACOPHYLLUM. . | Polypier turbiné, libre, subpédicellé; cloisons nombreuses, bien développées; dans une moitié du calice, elles sont régu- lièrement radiées, mais dans l’autre moitié, elles sont séparées en deux faisceaux par un sillon très-étendu, au fond duquel elles viennent s’entrecroiser en affectant une disposition pinnée. Pas de columelle ; planchers médiocrement développés. Le caractère principal de ce genre ne permet de le confondre avec aucune autre Cyathophyllide. Des trois espèces que nous décrivons, lune appartient au terrain silurien, et les deux autres sont dévoniennes, . 1. AULACOPHYLLUM SULCATUM. Caninia sulcata, D'Orbigny, Prod. de paléont. univ., t. I, p. 105. 1850. Aulacophyllum sulcatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. -_ palæoz., p. 355, pl. 6, fig. 2. Polypier en cône, médiocrement allongé, fortement courbé, présen- tant quelques bourrelets d’accroissement. Calice médiocrement pro- fond, subovalaire, oblique et tourné du côté de ia petite courbure jusqu’au fond de la cavité calicinale; ce sillon est la ligne de ren- contre des cloisons de toute une moitié du calice, qui sont situées obliquement de chaque côté, et qui viennent s’y croiser suivant un angle très-aigu, mais sans se souder par leur bord interne; les cloi- + 358 __ ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sons de l’autre moitié du calice sont assez régulièrement radiées et arrivent jusqu’au fond de la cavité calicmale; il y en a en tout 70 qui asont minces, bien développées, mais étroites en haut, et un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 6 ont: ; grand axe du calice, 4,5; petit, 3,7: Duterrain dévonien de l'Ohio (Etats-Unis à to CRU 2. AULACOPHYLLUM ELHUYARI. Aulacophyllum Ethuyari, De Verneuil et J. Haime, Bull. de la Soc. géol. de France, 2e sér.,t. VII, p. 161. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 355. Polypier en cône allongé et courbé, atténué dans sa moitié infé- rieure, à calice subcirculaire et un peu penché du côté de la petite courbure. Sillon bien marqué, se terminant en une petite fossette au fond du calice. Une quarantaine de cluisons principales, un peu épaisses en dehors, légèrement flexueuses en dedans, arrivant pour la plupart jusqu’au.centre ; plusieurs d’entre elles rencontrent leurs voi- sines par leur bord interne ; celles qui se terminent dans de sillon se croisent avec celles qui leur sont opposées. Un égal nombre de eloi- sons très-petites. Les loges intercloisonnaires sont peu profondes, et lorsque les cloisons sont un peu brisées, le plancher supérieur est mis à nu. Hauteur, 4 ou 5 centimètres ; diamètre du calice, 2,5." Du terrain dévonien, à Sabero (Leon). . 4. AULACOPHYLLUM MITRATUM. Hippurites mitratus (pars), Schlotheim, Petrefactenkunde, Are part., p. 352. 1820. Turbinolia obliqua, Hisinger, Anteckningar, t. V, p.128, pl. 8, fig. 7. 1831. Turbinolia furcata, Hisinger, ibid., p.128, tab. 7, fig. 4. — Est un jeune. Le sillon est mal représenté et ressemble trop à une fossette de Zaphrentis. Il est terminé en haut par une ÉchAUEmUEE due au mauvais état de conservation du fossile. Turbinolia mitrata, Hisinger, Lethea suexica, p.100, pl. 28, fig. 10 (var. obliqua), et fig. 11 (var. fuscata). 18317. Cyathophyllum mitratum, Geinitz, Grund. der verst., p. 571, pl. 33 A, fig. 8, 1845-46. Aulacophyllum mmitratum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 596, pl. 2, fig. 6. — Brit. foss. Corals, p. 280, pl. 66, fig. 1, 14,1r. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 20. Polypier allongé, fortement arqué, entouré d’une épithèque mince, présentant de faibles bourrelets d’accroissement. Près du bord du ca- lice , le sillon présente la forme d’une fossette septale rudimentaire ; mais un peu plus près du centre, les cloisons se croisent avec celles du côté opposé. On en compte 34 principales , qui sont assez fortes, - surtout en dehors, et qui, pour la plupart, atteignent jusqu’au centre. CYATHOPHYLLIDES. 359 Elles altérnent avec ur nombre égal de cloisons rudimentaires. Hau- teur, 4 ou 5centimètres; diamètre du‘calice, près de 2. Du terrrin silurien supérieur du Gothland et de Dudley, en Angle- terre. Genre IX. TROCHOPHYLLUM. Trochophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 356. Polypier trochoïde, libre, subpédicellé. Calice peu profond. Fossette septale presque rudimentaire. Cloisons bien dévelop- pées, régulièrement radiées, à bord entier. Pas de columelle. Planchers peu développés. Par ses cloisons entières et sa fossette septale peu prononcée, le Trochophyllum se sépare bien des autres Zaphrentines. Il fait le passage aux Cyathophylline. TROCHOPHYLLUM VERNEUILANUM. Trochophyllum Verneuilanum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 357, pl. 5, fig. 6, 62. Polypier allongé, cylindro-conique, courbé. La surface de l’exem- plaire que nous avons observé est altérée et, dans l’état normal, présen- tait probablement de larges côtes planes. Calice circulaire, très-peu profond, montrant au milieu une petite dépression. Fossette septale in- ‘ diquée seulement par la brièveté de la cloison située le plus près de la grande courbure. 20 cloisons toutes égales, à l’exception de celle que nous venons d'indiquer, serrées, bien développées, droites, arrivant presque jusqu’au centre, extrêmement épaisses en dehors, amincies en dedans, à bord entier, oblique et légèrement concave. Hauteur, près de 2 centimètres; diamètre du calice, 8 à 9 millimètres. Du terrain carbonifère du Kentucky, aux Etats-Unis. Genre X. HADROPHYLLUM. Hadrophyllum, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. des terr. palæoz., p. 357. Polypier libre, très-court, subpédicellé, entouré d’une épi- thèque ; calice très-peu profond ; loges intereloisonnaires super- ficielles; une fossette septale très-grande, formant la croix avec trois plus petites. Radiation un peu irrégulière. Cloisons très-peu élevées. Pas de columelle. Les Hadrophylles, par leur forme générale et leurs loges in- terseptales superficielles, ressemblent aux Baryphyllum, dont ils diffèrent par leurs fossettes septales; ces fossettes rappellent ce , . 360 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. qu’on observe dans les Omphyma; seulement, dans ce dernier genre, on n'en voit Jamais une qui soit notablement Pa déve- loppée que les trois autres. Nous connaissons seulement deux espèces de ce genre; elles ont été trouvées dans le territoire dévonien. 4. HADROPHYLLUM ORBIGNYI. Hadrophyllum Orbignyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 357, pl. 6, fig. 4, 4a, Polypier très-court, droit, subturbiné, conico-convexe inférieure- ment; les stries costales paraissent égales, médiocrement larges et subplanes, mais elles ne sont plus distinctes dans les exemplaires al- térés que nous avons observés. Il y avait sans doute une épithèque. Calice circulaire plan ou à peine concave. Les 4 fossettes septales sont un peu rapprochées du centre, qui est lisse dans une très-petite étendue; elles sont oblongues et se rétrécissent du côté de la circon- férence. Trois sont semblables et petites, la 4° est beaucoup plus grande, et inégalement partagée en deux par une cloison un peu courbée. Les systèmes dont les limites sont indiquées par les fossettes, sont formés chacun de 7 cloisons principales un peu irrégulières. Dans les deux systèmes opposés à la grande fassette septale, les cloi- sons sont peu inégales et ne s’unissent entre elles que dans le voisi- nage des fossettes; mais dans les deux autres systèmes, les cloisons s’anissent de proche en proche par leur bord interne, de manière à former, près du centre, un faisceau simple. Toutes ces cloisons sont . un peu épaisses en dehors et minces en dedans, très-peu élevées et à bord horizontal. Il parait aussi y en avoir de rudimentaires. Hauteur, 4 centimètre ; diamètre, 1,5 ou un peu plus. Du terrain dévonien de l’Indiana et de l'Ohio {Etats-Unis). 2. HADROPHYLLUM PAUCIRADIATUM. Hadrophyllum pauciradiatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 558, pl. 6, fig. 5, 52. Polypier très-court, subturbiné et légèrement courbé, à épithèque mince, mais distincte, à bourrelets d’aceroissement à peine indiqués. Calice subcirculaire, presque superficiel. La fossette septale principale assez grande, située du côté de la grande courbure, maïs arrivant presque jusqu’au centre ; les autres fossettes très-peu marquées. On compte seulement 16 cloisons épaisses et ressemblant à de gros plis qui tendent à se réunir en quatre groupes, vers le centre, et qui al- ternent avec des cloisons rudimentaires, auxquelles elles se soudent. Hauteur, 1 centimètre; diamètre du calice, 12 millimètres. Du terrain dévonien de l’Eifel (Allemagne). CYATHOPHYLLIDES. 361 Genre XL COMBOPHYLLUM. Combophyllum, Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. des terr. palæoz., p. 359. 1851. | Polypier tres-court, subdiscoïde, libre et sans traces d’adhé- rence. Muraille costulée et dépourvue d’épithèque. Calice super- ficiel. Une seule fossette septale bien développée. Cloisons assez régulièrement radiées et atteignant presque jusqu’au centre. Loges intercloisonnaires pleines. Pas de columelle. Les Combophylles sont très-distincts des autres Zaphrentines par leur forme très-courte et leur muraille costuiée. Les deux espèces connues appartiennent à l'étage dévonien. 4. CoMBOPHYLLUM OSISMORUM. Combophyllum Osismorum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. palæoz., p. 559, pl. 2, fig, 2, 2a,2b,2c, Polypier cyclolitoïde, à surface inférieure presque plane au milieu et convexe sur les bords, montrant des côtes bien marquées, un peu saillantes, striées en travers, alternativement un peu inégales et de- venant plus fortes vers la circonférence, où elles déhordent un peu. Le calice est subplan et présente dans son milieu une petite concavité. Fossette septale assez large et peu profonde. 14 cloisons principales assez régulièrement radiées, un peu fortes et suillantes, alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires; les cloisons paraissent cré- nelées sur leur bord. Hauteur, 2 millimètres ; diamètre, 7 ou 8. Du terrain dévonien inférieur, près de Brest. 2. COMBOPHYLLUM LEONENSE. (PL. 6, fig. 6, 62.) Discophyllum Leonense, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. "de France, 2° sér., t. VII, p. 461. 1850). Combophyllum Laon Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 359. Polypier discoïde , très-mince, à surface inférieure plane et mon- trant des stries costales assez fines, droites, mais dont les plus petites rencontrent souvent les plus grandes par leur extrémité rapprochée du centre. Calice subplan. Fossette septale bien marquée, et s'étendant du bord du calice jusqu’au centre. 26 cloisons principales, fortes, épaisses surtout dans leur moitié interne, paraissant tendre à former quatre groupes vers le centre, et alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 2 ou 3 millimètres; diamètre 12. Du terrain dévonien, à Pêna de la Venera (Leon). - 362 ZOANTHAIRES SCHÉRODERMÉS RUGUEUX. Nous sommes portés à croire que la Fungia prœcox de M. Fr. Rœmer (Rhien. Uebergangsgeb., p. 58, pl. 8, fig. 4), a été restaurée d’après un moule de Combophylle. DEUXIÈME SsOUS-FAMILLE. CYATHOPHYLLINÉS. (CYA THOPHILLINÆ.) Polypier simple ou composé. Appareil septal régulièrement radiaire ou également divisé en quatre groupes, par un égal nombre de fossettes septales superficielles. Cloisons interrom- pues dans leurs parties internes. Des planchers plus ou moins développés. Pour distinguer entre eux ces polypiers, il faut prendre prin- -cipalement en considération les caractères fournis par leur structure interne, et pour constater ces particularités de struc- ture, il faut en général faire des coupes verticales et trans- versales. Nous avons été conduits de la sorte à y admettre vingt-deux divisions génériques, dont les traits les plus sail- lants sont indiqués dans le tableau suivant : 363 CYATHOPHYLLIDES. MÉPAEMONIN nernmern ner ne fer rte LUN 7" RARE) TOTAL aguod oum 93104 mb 49 ‘sroqouerd sep juouwraa -gpmos un oqjuourrns Mb*onpIoy OU 2T[AUMION 8SSNEF GUN,P QULIOF SNOS 991780 NP E1JU9 NE JUEAOTYS SUOSIOT ‘orduns 19144104 Or | *SIXVNOHD © * * * ‘ * * *SAPSNPIILILO UAIG ZASSE SOUIOFUE SAJILEINUT S9(T [Our NO! 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Genre XII. CYATHOPHYLLUM. Madrepora (pars), Linné, Syst. nat. Cyathophyllum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 54. 1826. Floscularia (pars), Eichwald, Zoo!. spec., t. 1, p. 188, 1829. Peripoedium, Strombodes, Cyathophyllum et Pterorhiza, Ehrenberg, Corallenthiere des rothen Meeres, p. 84, 87 et 88. 1834. Petreia, Munster, Beitræge zur Petrefactenkunde, heft I, p. 42. 1839. Strephodes, MCoy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., sér. 2, t. IL, p. 4. 1849. Polypier tantôt simple, tantôt composé, et, dans ce dernier cas, se multipliant par gemmation, soit calicinale, soit latérale ; cloisons bien développées et s’étendant jusqu’au centre du ca- lice, où elles sont légèrement courbées et relevées de manière à produire quelquefois l’apparence d’une columelle rudimentaire ; planchers occupant seulement le centre de la chambre viscé- rale; ses parties extérieures sont remplies par de nombreuses traverses vésiculaires ; une seule muraille située extérieurement et paraissant entièrement constituée par une épithèque com- plète. Goldfuss, qui a créé ce genre et a donné d’excellentes figures des espèces typiques, y a placé quelques polypiers qui doivent en être séparés, tels que les Cystiphyllum et les Thecocyathus. M. Eichwald, frappé du mode de multiplication de certaines espèces, en a formé sous le nom de Floscularia une division particulière qui comprend aussi une Acervulaire. M. Ehrenberg a également cherché à établir plusieurs sous-groupes d’après les différents modes de reproduction; mais ces caractères, qui sont ordinairement employés d’une manière très-utile dans la classe des Coralliaires, paraissent ici n’avoir aucune valeur, car ils ne sont même pas constants dans une même espèce. La structure intérieure du polypier fournit seule des bases solides pour la ca- ractéristique des genres de cette famille. C. S. Rafinesque et J. D. Clifford ont publié en 1820, dans le tome V des Annales générales des sciences physiques de Bruxelles, un Prodome d’une Monographie des Turbinolies fossiles du Kentucky. Ce petit travail contient la description sommaire d’un certain nombre d’espèces qui toutes appartiennent à la fa- mille des Cyathophyllides, et non pas à celle des Turbinolides, comme pourrait le faire croire le titre du mémoire. Ces auteurs établissent cinq sous-genres, dont deux sont reconnaissables, | CYATHOPHYLLIDES. 365 quoique très-brièvement caractérisés, et ont été adoptés par nous; ce sont les Zaphrentis et les Omphyma. Quant aux trois autres sous-genres, Turbinolia, Campsactis et Exostega, ils nous semblent devoir rentrer dans le genre Cyathophyllum, mais ils sont définis d’une manière trop imparfaite pour que nous puissions l’affir- mer. Les diagnoses spécifiques sont, sil est possible, plus obs- cures encore, et nous sommes. forcés, bien qu’à regret, de ne tenir aucun compte de la plupart d’entre elles. $ À. — Polypier simple, ne formant avec deux ou trois de ses congénères que des aggrégats accidentels. 4. CYATHOPHYLLUM CERATITES. Cyathophyllum turbinatum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 50, pl. 16, fig. 8e, 8d, 8f, 8e, 8h. 1826. — (Non Madrepora turbinata L.) Les grands in- dividus ne sont pas réellement reçus par la base dans l’épithèque, comme le moatre la figure 8f. Cyathophyllum ceratites (pars), ibid., tab. 17, fig. 4 et %. — La figure 5 de la pl. 17, rapportée à tort au Cyathophyllum vesiculorum (qui est un Cystiphyl- lum), est un exemplaire en mauvais état qui paraît encore appartenir à cette espèce. Cyathophyllum turbinatum, Hall, Handb. der Petref., p.416. 1830. Cyathophyllum ceratites, Deshayes, Coq. caract. des terr., p. 247, pl. 41, fig. 2. 1831. Cyathophyllum turbinatum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p.105. 1850, —— Milne Edwaräs et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 361 et 362. — Brit. foss. Corais, p. 224, pl. 50, fig. 2. Polypier simple (quelquefois 2 ou 3 individus se tiennent par la base, mais cette réunion est évidemment accidentelle), turbiné, al- longé, légèrement courbé, à bourrelets d’accroissement assez mar- qués. Epithèque très-forte. Calice à bords minces, assez profond. Une ou deux fossettes septales rudimentaires. Cloisons minces, denteléess alternativement plus grandes et plus petites, mais très-peu inégales, étroites en haut, droites, n’arrivant pas tout-à-fait jusqu’au fond de la fossette calicinale, qui est un peu vésiculeux, de même que les loges intercloisonnaires ; le nombre de ces cloisons varie, avec la taille des individus, de 60 à 120. Les grands exemplaires ont jusqu’à 15 centi- mètres ; le diamètre du calice, 7 ou 8; sa profondeur, 4 ou 5; beaucoup d'échantillons ont un diamètre de 5 centimètres seulement, ou même moins. Fossile du terrain dévonien de l’Eifel, en Allemagne, et du Devons- hire en Angleterre. 366 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 2. CYATHOPHYLLUM RŒMERI. Cyathophyllum dianthus (pars), Goldfuss, Petref. Germ:.; t: I, p.54, tab. 16; fig. 1e. 1826, — Est un échantillon monstrueux. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 362; pl. 8, fig. 5, 32. — Brit. foss. Corals, p. 224, pl. 50, fig. 3. Polypier simple; en cône allongé, courbé, libre, à épithèque mon- trant des plis saillants, principalement du côté de la grande courbure. Calice subcirculaire, à cavité grande et profonde. 74 cloisons alterna- tivement un peu plus épaisses et un peu plus minces, très-serrées, non débordantes, dentelées, étroites et à bord légèrement arqué vers le haut, arrivant jusqu’au centre, où elles sont légèrement courbées. Hauteur, 4 centimètres; diamètre du calice, 2,5 ; la profondeur, 1,5. Terrain dévonien, dans l'Eifel et Bensberg, en Prüsse ; probablement aussi à Torquay,,en Angleterre. 3. CYATHOPHYLLUM. VERMICULARE. Con eue vermiculare, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 58, tab. 47, fig, 4 Pr PE carniculalé.S Steininger, op. cit. (Men, Soc. géol. de France, t. I, p. 384. 1831). Cystiphyllum-vermiculare, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Cyathophyllum-vermiculare, Milne Edwards et J. Haime, Poly. foss. des terr. palæoz., p. 363. Polÿypier simple, cylindrique, très-allongé, contourné, ätbourrelets d’actroissement très-saillants, à épithèque trèsortement plissée. Ca- lice circulaire, médiocrement profond. On distingue un vestige de fossette septale. De 64 à. 100 cloisons très-minces, dentelées, alternati- vement petites et grandes; celles-ci arrivant jusqu’au centre, où elles se courbent très-légèrement. Longueur, 13 centimètres ou même plus pour un diamètre calicinal de 3 centimètres; profondeur du calice, 1,5. Terrain dévonien; Eifel. 4. CYATHOPHYLLUM GOLDFUSSI. Cyathophyllum Goldfussi, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 365, pl. 2, fig. 3, 32. Polypier simple, en cône fortement courbé; un peu court, à-bour- relets d’accroissement très-marqués, à épithèque très-épaisse. Calice: circulaire, médiocrement profond. Cloisons à peine débordantes, al- ternativement très-petites et très-épaisses (paraissant entières), à bord arqué en haut; on en compté 44 de chaque sorte dans un grand échantillon. Diamètre du calice, 3 centimètres ; hauteur-du polypier, un peu plus de 2. Terrain dévonien; Eifel. CYATHOPHYLLIDES. 367 5. CYATHOPHYELUM? EXCENTRICUM. Cyathophyllum.excentricum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.55, tab. 16, fig. 4. 1826. —— Milne Edwardset J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 365. Polypier en cône légèrement courbé,. beaucoup plus développé du côté de la grande courbure, présentant, dans l’unique exemplaire que nous avons examiné, une forte interruption dans son développement, d’où résulte, vers son milieu, une véritable solution de continuité de, la muraille. Calice subovalaire peu profondet à bords minces. Du côté dela petite courbure on observe une très-petite fossette septale. 62 cloi- sons alternativement un peu inégales, droites; les grandes arrivent presque, jusqu’au centre. Hauteur, 4 centimètres ; longueur du ca- lice, 2,5. Du terrain carbonifère de la Prusse, à Ratingen. 6. CxATHOPHYLEUM ? LOYENT. Madrepora simplex, etc., var. à, Fougt, Dissert. de Coralliis Balticis (Linné, Amæn. acad., t. I, p.190,.tab.:4, fig. 4: 1749), Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Philos.trans., t XLIX, 2e part , p. 515, tab. 15,, fig. 8:et 9. 1757). Cyathophyllum plexuosum? Hisinger, Leth: suec., p. 102, pl. 29, fig,.3. 1837. (Non Goldfuss.) — Les bourrelets de la muraille ne sont pas assez pro- noncés. Tryplasma articulata, Lonsdale in Murch. Vern, et. Keys., Russia and: Ural, t. I, pl. A, fig. 8. 4845. (Non Cyathophyilum. articulatum, Hisinger..); Cyathophyllum ? Loveni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp.: foss. des terr. palæoz., p: 564. — Brit. foss. Coruls, p. 280, pl. 66, fig. 2. Polypier simple, ou accidentellement aggrégé, très-long, subcylin: drique , subpédicellé, légèrement courbé vers la base. Les intermit- tences dans le développement sont si, prononcées qu'il en. résulte-des bourrelets saillants et anguleux, et des étranglements rapprochés, et même, de distance en distance, de véritables solutions de continuité dans la muraille. Les côtes sont en général distinctes, un-peu épaisses, toutes égales et planes. Calice circulaire, peu profond; une soixan- taine de cloisons alternativement petites et grandes, serrées, épaisses, à dents fortes et très-rapprochées; les grandes cloisons correspondent aux sillons intercostaux, et les petites au milieu des côtes. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; largeur du calice, un peu plus de 1 ; sa profondeur, 5 millimètres, Du terrain silurien supérieur du Gothland et de Dudley, en Angle- terre. M. M’Coy paraît l’avoir trouvé aussi en Irlande, dans le comté, de Mayo, et l’a rapporté au C. flezœuosum de Goldfuss (MCoy; Silurian. fossus of Ireland, p. 61). 368 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 7. CYATHOPHYLLUM ANGUSTUM. Cyathophyllum angustum, Lonsdale, dans Murchison, Si/, Syst., p. 690, pl. 16, fig. 9. 1839, —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 47. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 365.— Brit. foss. Corals, p. 281, pl. 66, fig. 4, 42. Polypier simple, droit, présentant quelques bourrelets d’accroisse- ment, allongé, comprimé (peut-être accidentellement), probablement haut de 10 centimètres, pour une largeur d’un peu plus de 4. Les cloisons sont distantes entre elles d’un millimètre et demi environ. Dans une section verticale, on voit des petits planchers serrés et un peu irréguliers qui n’occupent guère, au centre, qu’une largeur de 7 millimètres ; tout le reste de la chambre viscérale du polypier est rem- pli par des vésicules assez régulières, un peu obliques et inclinées en haut et en dedans; elles sont larges à peine d’un millimètre et demi. Terrain silurien supérieur, dans le Wenlock Shale, à Attwoods Shaft et à Lickey, en Angleterre. 8. CYATHOPHYLLUM DECHENI. Cyathophyllum ceratites (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t.., p. 57, tab. 17, fig. 28 et peut-être 2h, 2c, 2e (cæt.excl.). 1826. —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t, I, p. 105. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 305. Polypier simple, libre, pédicellé, en cône courhé, un peu allongé, plis de l’épithèque très-marqués. Calice à cavité grande et profonde. Une soixante de cloisons non débordantes, un peu épaisses, dentelées, alternativement un peu inégales, à bord légèrement arqué en dedans. Hauteur du polypier, 3 ou 4 centimètres; diamètre du calice, 2 ou 3; sa profondeur, 1. Terrain dévonien de l’Eifel, et de Ferques. 9. CYATHOPHYLLUM OBTORTUM. Strombodes vermicularis, Lonsdale, Trans. of the geol. Soc. of London, 2° sér., t.V, pl. 58, fig. 7. 4840. (Non Cyathophyllum vermiculare Goldfuss.) — Phillips, Palæoz. foss., p. 11, pl. 7, fig. 14. 1841. Cyathophyllum obtortum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 366. — Brit. foss. Corals, p. 225, pl. 59, fig. 7. Polypier allongé, cylindroïde. Calice circulaire. 32 ou 34 cloisons principales, très-peu épaissies dans leur moitié extérieure, extrême- ment minces en dedans, où elles sont très-courbées et tordues, alter- nant avec un égal nombre de cloisons plus petites et encore plus minces ; des traverses vésiculaires bien développées dans les parties extérieures de la chambre viscérale. Hauteur, environ 6 centimètres ; diamètre du calice, 2,5. Terrain dévonien, à Torquay, en Angleterre. CYATHOPHYLLIDES. 369 10. CYATHOPHYLLUM MICHELINI. Cyathophyllum dianthus, Michelin, Icon., p. 182, pl. 47, fig. 4. ue (Non Goldfuss.) Cyathophyllum Michelini, De Verneuil et J. Haime, op. oif. (Bull. de la Soc. géol. de France, 2 sér., t. VII, pl. 161. 1850). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 366. Polypier simple, fixé, turbiné, un peu courbé à la base. Epithèque assez forte et ayant quelquefois une apparence subradiciforme d’un côté seulement et dans les parties inférieures. Bourrelets d’accroisse- ment assez bien marqués. Calice circulaire, à cavité grande et pro- fonde. Une fossette septale rudimentaire du côté de la grande courbure. Une soixantaine de cloisons très-minces en dedans, très-étroites, alter- nativement un peuinégales, arrivant pour la plupart jusqu’au centre, vers lequel elles sont souvent un peu contourrées. Hauteur, 2 ou 3 centimètres; diamètre du calice, autant; sa profondeur, 1,5. Terrain dévonien, à Ferques (Pas-de-Calais), dans l’Eifel et à Fer- rones dans les Asturies. A1. CYATHOPHYLLUM BOUCHARDI. | Cyathophyllum Bouchardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 367, pl. 10, fig. 2, 2a, 2b. Polypier allongé, droit ou légèrement courbé, entouré d’une forte épithèque, et présentant des bourrelets en général bien prononcés. Calice circulaire, assez profond. 56 à 60 cloisons droites, alternative- ment un peu inégales , bien développées, un peu étroites en haut, dentelées, un pêu épaissies près de la muraille, mais peut-être par l'effet de la fossilisation. Hauteur du polypier, de 5 à 10 centimètres; diamètre du calice, 2,5 à 3; sa profondeur, 1,5. Une coupe verticale montre dans les loges intercloisonnaires, des vésicules obliques et très- inégales, et au centre, des planchers légèrement convexes dans leur milieu, un peu enchevêtrés, mais bien développés. - Terrain dévonien, à Ferques, près de Boulogne-sur-Mer. 12. CYATHOPHYLLUM HETEROPHYLLUM. Cyathophyllum heterophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 367, pl. 10, fig. 1,12, 1. —— Pictet, Traité de paléontol., pl 108, fig. 1. Polypier simple, ordinairement court et trapu, un peu courbé, présentant quelquefois, du côté de la grande courbure et dans ses parties inférieures, des prolongements de l’épithèque en forme de crampons. Environ 96 cloisons larges, droites, formant un gros bour- relet autour de la cavité calicinale, alternativement minces et épaisses. Souvent on trouve entre elies d’autres cloisons rudimentaires. Hau- teur, 4 centimètres; diamètre du calice, 5; sa profondeur, 1,5. Dans une coupe verticale, on voit que les loges intercloisonnaires sont rem- Coralliaires. Tome 2. 24 370 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS: RUGUEUX, plies par de petites vésicules assez régulières, i inclinées en bas et en dedans. Les planchers paraissent très-peu développés, et lorsque la section n’est pas faite exactement suivant l’axe du polypier, on voit au centre la tranche des cloisons principales qui sont bien déveleepes et s'étendent fort loin. Terrain dévonien, dans l’Eifel. 43. (CYATHUPHYLLUM MARGINATUM. CRPRRAEIER marginatum, Goldfuss, Petref. Germ.,t.I, p. 55, pl. 16, fig. 3, 4826. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz:, p. 3568. Polypier simple, turbiné , fortement courbé, envéloppé d’une forte épithèque. Cloisons à bord fortement arqué en haut, de façon à si- muler un fort bourrelet autour du calice. Les cloisons paraissent cou- pées par une muraille plus intérieure, mais qui n’est probablement que la section des traverses endothécales. La cavité calicinale a 3 cen- timètres de diamètre et est entourée extérieurement d’une bordure large de 6 millimètres. On compte environ 80 cloisons’ alternative ment un peu inégales. Hauteur, 2 ou 3 centimètres. Terrain dévonien de l’Eifel. 14. CYATHOPHYLLUM PSEUDO-CERATITES. Madrepora simpleæ, etc., var. e, Fougt, op. cit. (Linné, Amœn, Acad:, ti 1, p. 190, tab. 4, fig. 7. 1749). Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Philos. trans., vol. 49, Ms parts; p.514, tabu: 45, fig. 7, 4791). Cyathophyllum pseudo-ceratites, M'Coy, Brit. PA me) foss. .; P- 30, pl. 18, fig. 20. Cyathophyllum recurvum, Milne Edwards et J. Haime, False foss. des deb palæoz., p. 368. Cyathophylium pseudo-ceratites, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corais, p. 282, pl. 66, fig. 3, 32, 5b. Polypier simple, en cône allongé ou subcylindroïde, à base grêle et très-arquée, épithèque assez forte. Bourrelets d’accroissement peu marqués. Calice subovalaire, profond. Une fossette septale rudimen- taire du côté de la grande courbure. 38 cloisons assez développées, minces, un peu épaissies en dehors et alternant avec un égal nombre de plus petites. Hauteur, de 4 à 6 centimètres, quelquefois plus; lar- geur du calice 2 ; sa profondeur, 1,5. Terrain silurien supérieur du Gothland et de Dudley. Le fossile désigné par Eichwald sous le nom de Cyathophyllum ce- ratites (Silur. syst. in Esthland, p. 201) et trouvé à Reval, parait se rapprocher de cette espèce. Nous sommes également portés à y réunir le Turbinolopsis elongatæ, de M. Portlock (Report on the Geol. of Londonderry, p.329, pl. 24, fig. 9). Quant au Turbinolopsis eleganta du même géologue (op. eit., p. 329, pl. 20, fig.1), c’est une empreinte qui ne nous paraît pas déterminable. CYATHOPHYLLIDES. 371 45. CYATHOPHYLLUM MURCHISONI. Palæosmilia Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, op. cit. (Ann. sc. nat., 3e sér., t. X, p. 261. 1848). Strephodes multilamellatum, M'Coy, op. cit. (Ann. and. Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 5. 1849). Cyathophyllum Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 369. — Brit. foss. Corals, p. 178, pl. 55, fig. 3, 32, 5b. Polypier très-long, subcylindrique, courhé, à peine comprimé, montrant des bourrelets circulaires très-prononcés, et distants entre eux d'environ 5 millimètres. Calice subovalaire. Rapport des axes, 400 : 430. Le grand axe est dans le sens de la courbure. Cloisons très-minces et très-serrées, subégales, au nombre de 150 environ, at- teignant jusqu’au centre, droites ou à peine courbées. Hauteur, 15 centimètres; grand axe du calice, 4; petit, 3. Une section verticale montre des planchers très-petits, assez écartés. Les traverses vésicu- laires sont très-petites et presque aussi hautes que larges; les cloisons sont bien développées. Terrain carbonifère (calcaire de montagne) à Frome, Cliflon, etc., en Angleterre; et à Kendal, etc., en Irlande. Le Cystiphyllum excavatum de M. Keyserling (Reise in das Petschora- land, p. 159, pl. 1, fig. 4), et le Cystiphyllum obliquum, du même géologue (op. cit., p. 160, pl. 1 fig. 5), nous paraissent se rapporter à cette espèce. 16. CYATHOPHYLLUM WRIGHTI. Cyathophyllum Wrighti, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.510. — Brit. foss. Corals, p.179, pl. 34, fig. 6, 62. Cette espèce est fort voisine de la précédente, mais elle est moins longue , recourbée seulement près de la base et très-fortement com- primée près de son exirémité supérieure. Calice allongé dans le plan de la courbure, plan sur les bords, à cavité centrale étroite et peu profonde. Les axes calicinaux sont entre eux comme 100 est à 200 ou même 220. Au moins 130 cloisons, alternativement un peu inégales, minces, droites ou légèrement courbées en dedans. Hauteur, 7 centi- mètres ; grand axe du calice, 5; petit axe, 2 ou un peu plus. Terrain carbonifère, à Frome, en Angleterre. 17. CYATHOPHYLLUM MULTIPLEX. Cyathophyllum multiplex, Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 163, tab, 2, fig. 1. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 570. À en juger par la figure de M. Keyserling, ce polypier est droit, co- nique et est régulièrement annelé par des bourrelets d’accroissement saillants. La hauteur est de 5 centimètres, et le diamètre de 3. Dans une section verticale, l’aire extérieure se montre remplie de vésicules 372 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMES RUGUEUX. petites et subégales. Les planchers sont subvésiculeux, convexes exté- rieurement et concaves dans leur milieu. Terrain carbonifère, à Ylytsch dans le Petschora. 18. CYATHOPHYLLUM SHUMARDI. Cyathophylium Shumardi, De Verneuil, mss. * —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr, palæoz., p. 510, pl. 7, fig. 3. Polypier allongé, contourné, à épithèque mince et facile à détacher, montrant des bourrelets saillants, coupants, assez également rappro- chés. Environ 60 à 80 côtes subégales, serrées, bien distinctes. Calice circulaire assez profond. 30 ou 40 cloisons épaissies en dehors, égales, amincies en dedans, à bord régubèrement dentelé, droites, mais de- venant un peu flexueuses près du centre. Un égal nombre de cloisons tout-à-fait rudimentaires. Longueur, 6 ou 7 centimètres, ou même plus ; diamètre, 1,5. Terrain silurien. supérieur dans le Tenessée, aux Etats-Unis d’Amé- rique. 19. CYATHOPHYLLUM DAMNONIENSE. Cystiphyllum Damnoniense, Lonsdale, op. cit. (Geol. trans., 2 série, t, V, p. 705, pl. 58, fig. 11. 1840). Cyathophyllum Damnoniense, Phillips, Pal. foss., p.9, pl. 4, fig. 11. 1841. —— Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 371. — Brit. foss. Corals, p. 295, pl. 50, fig. 1. Polypier simple, allongé, à peu près droit, subturbiné. Au moins une centaine de cloisons alternativement un peu inégales, serrées, fort minces en dehors, épaissies dans leur moitié interne, légèrement courbées. Traverses extrêmement serrées, vésiculeuses, un peu irré- gulières, plus petites et plus abondantes dans les parties extérieures. Le diamètre des grands exemplaires est de 8 centimètres. Terrain dévonien, à Torquay, Plymouth, etc., en Angleterre. 20. CYATHOPHYLLUM LESUEURI. | Cyathophyllum? Hall, Geol. of New-York, part. 4, p. 160, n° 33, fig. 1. 1843. Cyathophyllum Lesueuri, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 371. s _ Polypier en cône, fortement courbé; à base grêle et à calice large. Epithèque mince. Bourrelets d’accroissement très-faibles. Côtes larges, égales, à peine saillantes. On voit dans les endroits usés, comme dans la figure donnée par M. Hall, que ces côtes correspondent à l’espace qui sépare les cloisons principales. Les grances cloisons paraissent être au nombre de 70, et il y en a un égal nombre de plus petites qui al- ternent avec elles. Hauteur, 6 ou 7 centimètres; diamètre du calice, 4. Terrain dévonien, à Caledonia, Etat de New-York. CYATHOPHYLLIDES. 373 2] 21. CYATHOPHYLLUM RECTUM. Strombodes ? rectus, Hall, Geoi. of New-York, part. 4, p. 210, n° 48, fig. 5. 1843. Cyathophyllum rectum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 372. Le Polypier turbiné, allongé, droit ou fa peine courbé, finement pé- dicellé. Epithèque mince. Bourrelets très-faibles. Côtes planes, un peu larges, droites, subégales, correspondant aux espaces intercloison- naires. Des sillons distincts sur le milieu des côtes indiquent le bord extérieur des cloisons. D’autres sillons très-faibles indiquent des cloi- sons rudimentaires. Une cinquantaine de cloïsons principales. Hau- teur, 3 ou 4 centimètres ; diamètre du calice, 1,5 ou 2. Les exemplaires que nous avons observés ont tous leur calice em- pâté de la substance de la roche. Terrain dévonien, à Moscow, aux Etats-Unis d’Amérique. 22. CYATHOPHYLLUM DISTORTUM. Strombodes distortus, Hall, Geol. of New-York, part., p. 210, n° 48, fig. 4. 1843. Strombodes ? ibid., n° 49, fig. 2. — Est probablement un jeune. Cyathophyllum distortum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. —— Milne Edwards.et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 372. Polypier allongé, irrégulièrement cylindro-turbiné, un peu con- tourné. Epithèque forte; bourrelets très-sailiants et coupant; les plus forts espacés et séparés par d’autres plus faibles. Cloisons peu nom- breuses, espacées, très-minses, de 26 à 34 dans les adultes. Tous les individus que nous avons examinés ont leur calice empâté. La forme générale varie beaucoup : certains individus sont grêles et longs, d’autres gros et courts; les premiers longs de 4,5 centimètres, avec un diamètre de 1; les autres longs de 3, avec 2 ou 2,5 de diamètre. Terrain dévonien, à Moscow, Etats-Unis. Le STROMBODES siMPLex de M. Hall (Geol. of New-York, 4° partie, p. 209, fig. 6) est voisin de cette espèce, mais paraît être remarquable par la double courbure de ses cloisons, qui sont fort étendues de de- hors en dedans. Il se trouve aussi dans le terrain dit Hamiltonien, à un endroit nommé Moscow dans‘l’état de New-York. 93. CYATHOPHYLLUM STUTCHBURYI. Turbinolia fungites, Phillips, Geol. Li New-York, 2e part., p. 205, pl. 2, fig. 25. 1836. (Non Fleming.) Turbinolia expansa, PAS Syn. of carb. foss. of Ireland, p.186, pl. 28, fig. 7. 1844. Cyathophyllum expansum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.1, p. 159. 1850. (Non Fischer.) Cyathophyllum Stutchburyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.. 374 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. HER p. 373.— Brit. foss. Corals, p. 179, pl. 31, fig. 1, 12, 2, 2; pl. 33, ge À. Polypier droit ou très-légèrement courbé, tantôt aussi large que baut, tantôt très-allongé, présentant des bourrelets d’accroissement en général bien prononcés, mais inégalement espacés. Calice subcir- culaire, montrant une petite cavité centrale peu profonde, près de la- quelle on observe dans quelques exemplaires des traces d’une petite fossette septale. Autour de la cavité centrale existe un large bourrelet, et plus en dehors une zône plane ou légèrement concave. Cloisons au nombre de 120 à 140, bien développées, alternativement un peu inégales, minces, serrées, presque toutes parfaitement droites; la moitié d’entre elles arrive jusqu’au centre, et l’autre moitié s’en approche heaucoup. Il n’est pas rare de trouver des individus longs de 15 à 20 centimè- tres, pour un diamètre de 6 à 8. Maïs il en existe aussi dont le calice est au moins aussi large, et qui ne sont hauts que de 4 centimètres. Terrain carbonifère de l’Angleterre et de l'Irlande. 24. CYATHOPHYLLUM CELTICUM. Turbinolia celtica, Lamouroux, Exp. méth., p. 85, tab. 78, fig. 7 et 8. 1821. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 761. 1824. Petraia celtica, Lonsdale, op. cit. (Geol. trans., 2 série, t.V, p. 697, pl. 58, fig. 6. 1840). Turbinolopsis celtica, Phillips, Palæoz. foss., p. 5, pl. 1, fig. 1. 1841. Cyathophyllum celticum, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1. I, p. 105. 1850. —— Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 378. — Brit. foss. Corals, p. 226. Cette espèce n’est connue que par des figures grossières que nous venons de citer et qui ont été faites d’après des moules très-impar- faits. Elle présente de 36 à 48 cloisons alternativement inégales, et dont les principales, atteignant jusqu’auprès du centre, sont un peu contournées. Terrain dévonien, à Kerliver, près Faon, département du Finis- tère, etc., et à Torquay, etc., en Angleterre. 25. CYATHOPHYLLUM BINUM. Turbinolopsis bina, Lonsdale in Murchison, Silur. Syst. t. I, p.692, pl. 16bis, fig. 5. 1839. : Turbinolopsis? ibid., p. 693, pl. 16 bis, fig. 6 Petraia bina, M'Coy, Syn. sil. foss. of Ireland, t.LX. 1846. Streptelasma bina, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 47. 1850. Cyathophyllum binum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæos., p.514. — Brit. foss. corals, p. 227. EN . Les exemplaires figurés dans le Silurian System, sont des moules presque indéterminables, qui présentent en général 72 cloisons alter- nativement inégales, dentées et un peu courbées vers le centre. Ils proviennent du grès du Caradoc, de Marloes-Bay et de Bromsgrove Lic- CYATHOPHYLLIDES. 355 key, dans le Worcestershire, et font partie de la collection de la Société géologique de Londres. Nous avons observé, dans cette même collec- tion «et dans le Musée de Bristol, des moules semblables trouvés à Tortworth, Nash Scar, Follywoodet Corston Turnpikesprès de Presteign. Il est très-probable que tous ces moules appartiennent à la même es- pèce que les polypiers d’Altwoods Shaft, Leach Heath, Falfield et Tortworth, qui ont la forme de coins allongés et courbés, présentant d’assez faibles hourrelets d’aceroissement ; ils sont entourés d’une épithè- que bien marquée et montrant des cloisons très-minces. Ils sont longs de 5 ou 6 centimètres, et leur diamètre au calice est de 2. Suivant M. Lonsdale, on rencontre encore cette espèce dans le calcaire d’Ay- mestry, à Bringwood Chase, Downton on the Rock, près Ludlow et Botville, près Church Stretton, et dans le calcaire de Wenlock, à Newswood, Eastnor-Park, et sur lés pentes occidentales des monts Malvern, près Presteign. Les localités citées par le même auteur dans le grès de Caradoc, sont : Golingad, Llandovery, Bog Mine Shelve, Salop. M’Coy cite beaucoup de localités en Irlande, dans les comtés de Kerry, Galway et Mayo. Les fossiles désignés sous les noms de Turbinolopsis bina, Phillips (Palæoz. foss. p. 4, pl. 1, fig. 2), de T. pauciradialis, Ph. (op. cit., p. 5, pl. 1, fig. 4), de T. elongata, Ph. (op. cit., p. 6, pl. 2, fig. 6b), de T rugosa, Ph. (op. cit., p. 7, pl. TC), de T. pleuriradialis, Ph. (op. cüt., p. 5 et 6, pl. 2, fig. 5a et 50), nous paraissent appartenir à cette es- pèce ou à des espèces très-voisines, mais ils ne sont que très-impar- faitement conservés. 26. CYATHOPHYLLUM BUCKLANDI. Petraia dE M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 29 jeté, t III, . 1849). —— sé Edwards et J. Haime Polyp. foss. des terr. palænz , p. 390. — British f05sil Corals, p. 226. Ce polypier est simple et n’est connu que par un moule en cône obtus, légèrement courbé, et long de 2 pouces anglais et 7 lignes. On compte 36 grandes cloisons qui alternent avec un égal nombre de cloisons un peu plus petites, et qui sont un peu contournées dans leurs parties internes. Du terrain dévonien, à New-Quay, Angleterre. $ AA. — Polypier quelquefois simple, mais le plus souvent devenant composé et astréiforme ou fascicule. 27. CYATHOPHYLLUM HELIANTHOIDES. -Cyathophyllum Helianthoides, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.61, tab. 20, fig. 2 a 4. — La figure 2! représente un individu du lac Erié trop mal conservé pour être considéré avec certitude comme appartenant à cette espèce. Tab. 21, fig. 1. Les bourrelets calicinaux de la figure 12 ne sont pas assez prononcés, 1826. 376 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Favastra Helianthoidea, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.341. 1830, — Manuel d’actinologie, p. 315. Turbinolia Helianthoides et Astrea Helianthoidea, Steininger, op. cit. (Mém. Soc. géol. de France, t. I, p.344 et 45. 1831). Monticularia areolata, ibid., p.346, pl. 20, fig. 10. — Est un moule. Cyathophyllum Helianthoides, Morren, Descr. Corall. Belg., p.58. 1852. Astrea Helianthoides, Lonsdale, op. cit. (Géol. trans., 2e série, t. V, p, 697.1840). Discophyllum Helianthoides, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Cyathophyilum Helianthoides, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 315, pl. 8, fig. 5. — Brit. foss. Corals, p. 227, pl. 51, fig. 1,42. Polypier simple ou composé. Dans le premier cas, il est subturbiné, court, large, et le calice a ses hords renversés , de manière à former un bourrelet plus ou moins saillant autour de la fossette centrale. De 60 à 80 cloisons égales, légèrement épaissies en dehors par les granula- tions et les stries de leurs faces latérales ; elles arrivent presque toutes jusqu’au centre, où elles sont légèrement courbées et où elles présen- tent, dans les exemplaires en bon état de conservation, de petits lobes paliformes bien marqués, qui, par leur réunion, forment une couronne dans la fossette calicinale ; les bords du calice sont circulaires et un peu feuilletés. La hauteur du polypier est de 3 centimètres environ, pour un diamètre de 6 ou 8. Le diamètre de la couronne des lobes paliformes, 1 centimètre. Lorsque le polypier est composé, il est plus ou moins astréiforme, et les polypiérites, unis latéralement entre eux, sont limités par des lignes polygonales, en général peu\saillantes. Les calices sont ordinairement plus petits, très-inégaux, et les cloisons peu nombreuses. On remarque une variété dont les bourrelets calicinaux sont très-renflés et saillants. Une section verticale montre des plar- chers médiocrement développés et peu distincts au milieu de la cham- bre viscérale du polypiérite, tandis que toutes les parties latérales sont occupées par des vésicules assez régulières et très-abondantes. Terrain dévonien, à Visé, département de 1# Sarthe, à Plymouth, en Angleterre, dans l’Eifel, le Luxembourg, etc., et aux Etats-Unis d’Amérique. 28. CYATHOPHYLLUM REGIUM. Cyathophyllum regium, Phillips, Geol. of York, 2e part., p. 201, pl. 2, fig. 95, 26. 1856. Astrea carbonaria, M’Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p.125. 1849). Favastrea regia, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1.1, p. 160. 1850. Cyathophyllum regium, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 576. — Brit. foss. Corals, p. 180, pl. 32, fig. 1, 12, 2,53, 4, 4, Polypier astréiforme, ressemblant beaucoup, par ses caractères ex- térieurs, au C. helianthroïdes. Calices polygonaux, très-inégaux , sé- parés par des lignes en arêtes simples et ordinairement bien mar- quées, à cavité centrale assez grande et peu profonde; les parties CYATHOPHYLLIDES. 377 extérieures des calices planes ou même subconcaves , séparées de la cavité centrale par un bourrelet peu prononcé, qui résulte de la lé- gère saillie du bord interne et supérieur des cloisons. Environ 120 à 130 rayons cloisonnaires, très-fins et serrés, subégaux en dehors, sub- géminés, alternativement un peu différents en dedans, où la moitié d’entre eux s’arrêtent à une faible distance du centre, tandis que les autres y atteignent et y sont un peu relevés et légèrement flexueux. Ils forment en ce point une sorte de fausse columelle oblongue, qui présente, dans le sens de son grand axe, un sillon assez semblable à une fossette septale rudimentaire. La diagonale des calices varie de 3 à 6 centimètres. Terrain carbonifère, à Bristol, Corwin, etc., en Angleterre. Le CYATHOFHYLLUM CRENULARE de M. Phillips (palæoz. foss., pl. 2 fig. 27,28; — Astrea crenularis, M'Coy, Syn. of carb. foss. of Ireland, p. 187; — Actinocyathus crenularis, d'Orbigny, Prod., t. 1, p. 160), nous paraît appartenir à cette espèce, bien que les calices soient plus petits que dans les échantillons ordinaires. Nous croyons devoir y rapporter également le Peripædium heliops de M. Keyserling (Reise in das Petschora-land, p. 157, pl. 1, fig. 3). 29, CYATHOPHYLLUM ARTICULATUM. Madrepora turbinala (pars), Esper, Pflanz. petref., tab. 3, fig. 3 et 4. 17... Madrepora articulatus, Wahlenberg, op. cit. (Nov. act. Soc. Upsal, t. VIII, p.87. 1821). Cyathophyllum vermiculare, Hisinger, Anteckn., t. V, p. 130, tab. 8, fig. 8. 1831. (Non Goldfuss.) Lithodendron cæspitosum, Ch. Morren, Descr. Corall. in Belg. repert., p. 47. 1832. (Non Goldfuss.) Cyathophyllum vermiculare, Hisinger, Leth, suec., p. 102, pl.29, fig. 2.1837. — Polypiérite isolé. Cyathophyllum articulatum, ibid., p. 102, pl. 29. fig. 4. Cyathophylium cœæspitosum, Lonsdale, Si. Syst., p.690, pl. 16, fig. 10. 1839. Cyathophyllum dianthus (pars) ? Lonsdale, ibid., pl. 16, fig. 12° (cœt. excl.). Cyathophyllum cæspitosum, Eichwald, Silur. Syst. in Esthland, p. 203. 1840. —— D'Orbigny, Prod. de Paléont., t.T, p. 47, 4850. —— Milne Edwards et'J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 371 et 78. — Brit. foss. Corals, p. 282, pl. 66, fig. 4, 42. Polypier fasciculé. Polypiérites serrés, subcylindriques, élevés, pré- sentant, à des distances rapprochées, des étranglements et des bour- relets successifs assez marqués, entourés d’une épithèque mince, qui laisse apercevoir des côtes médiocrement serrées. Les calices termi- naux portent des jeunes qui se développent d’abord en hauteur. IL paraît y avoir une soixantaine de cloisons minces, égales et assez serrées. Hauteur, 15 centimètres ; diamètre des grands calices, 1,5. Une section verticale montre au centre du polypiérite de. petits planchers un peu enchevêtrés, et sur les parties latérales des vésicu- 378 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. les un peu inégales, presque aussi hautes que larges. Les cloisons sont bien développées. Terrain silurièn supérieur du Gothland, de l’Esthonie et de Dudley. Le CLaporora SuLCATA de Lonsdale (dans Murchison, Silurian Syst., p. 692, pl. 16 bis, fig. 9) nous parait être une variété de cette espèce ayant les bourrelets peu développés. I! à été trouvé aussi en Irlande (M'Coy, Syn. cf silur. foss. of Ireland, p. 61). Nous sommes portés à croire que Je Cyathophyllum cœspitosum de ce dernier géologue (op. eit., p. 61), appartient aussi à cette éspèce. 30. CYATHOPHYLLUM STEININGERI. Cyathophyllum dianthus (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.54, pl. 16, fig. 4, 10, 4c, 44. 1826. (Non pl. 15, fig. 13.) Cyathophyllum Steiningeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. Fr terr. palæoz., p. 3178. Polypier simple ou fasciculé. Polypiérites allongés, eylindro-tur- binés, présentant d'assez forts bourrelets d’accroissement et quelque- fois, dans leurs parties inférieures, des prolongements épithécaux en forme Ge crampons. Le bourgeonnement paraît être toujours latéral. Calices circulaires, profonds, à bords minces. Une cinquantaine de cloi- sons principales minces, étroites en haut et légèrement courbées vers le centre; un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 7 à 8 centimètres ; diamètre des grands calices, 1,5; leur profondeur, autant. Terrain dévonien de l’Eifel. 31. CYATHOPHYLLUM TRUNCATUM. Madrepora composita, etc., Fougt. op. cit. (Linné, Amœn. Acad., t. I, p. 95, tab. 4, fig. 10. 1749). Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Phil. trans., t. XLIX, 2e part., p.514 et 516, tab. 15, fig. 6 et 12. 1757). Madrepora truncata, Linné, Syst. nat., éd. 10, t. I, p. 795. 1758. — Fauna suecica, p. 556. 1761. Strombodes truncatus, Schweigger, Hardb. der Naturg., p. 418. 1820. Madreporites truncatus, Wahlenberg, op. cit. (Nov. acta Soc. scient. Upsal. vol. 8, p. 97. 1821). Strombodes truncatus, Eichwald, Zool. spec., t. I, p. 188. 1829. Floscularia corolligera, ibid., p. 188, pl. 41, fig. 4. Strombastrea truncata, De Blainville, Dict., t. LX, p. 5342. 1830. — Manuel d’actinologie, p. 376. . Caryophyllia explanata, Hisinger, Leth. suec., p. 101, tab.98, fig. 13. 1837, — La fig. 9 est peut-être un individu séparé. Cyathophyllum äianthus, Lonsdale, Silur. Syst., p. 690, pl. 16, fig. 12, 124 (cœt. excl.). 1839. (Non Goldfuss ) — Var. prolifera, Eichwald, Silur. Syst. in Esthland, p. 200. 1840. Cyathophyllum subdianthus, D'Orbigny, Prod. de paléont., t, I, p. 47. 1850, CYATHOPHYLLIDES. 379 Cyathophyllum truncatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.319. — Brit. foss. Corals, p.284, pl. 66, fig. 5, 5a, 5?, 50. Ce polypier se présente sous la forme d’une masse turbinée, assez élevée, dont l'individu souche occupe la base. Surface supérieure con- vexe, montrant des calices de grandeurs très-différentes, ordinaire- ment libres entre eux par leur bord, mais quelquefois rapprochés et soudés. Gemmation exclusivement calicinale; les jeunes, quoique toujours fixés sur leur parent, en sont promptement indépendants par les côtés, et prennent rapidement les caractères de l’adulte : c’est- à-dire qu’ils deviennent régulièrement turbinés, médiocrement allongés et fixés par une base assez droite. Leur muraille présente fréquem- ment des bourrelets d’accroissement très-marqués, et elle est recou- verte d’une épithèque très-mince. Calices circulaires ou légèrement déformés, à bords tranchants, un peu renversés en dehors, et présen- tant une large bordure plane autour de la fossette calicinale, qui est assez grande et médiocrement profonde. En général, 50 ou 60 cloisons très-épaisses et très-serrées en dehors, plus minces en dedans. La moitié d’entre elles un peu plus fortes et plus étendues que les autres, avec lesquelles elles alternent, arrivent jusqu’au centre, où quelques- unes sont légèrement courbées. Des sections transversales mettent en évidence la grande épaisseur des murailles et la confusion de la partie extérieure des cloisons en une masse compacte ; les rayons cloison- naires se prolongent jusqu’au centre des planchers, et les loges sont di- visées par des traverses obliques. Une coupe verticale montre la dis- position des planchers qui sont étroits, relevés sur les côtés et un peu confondus en dehors, avec les traverses irrégulières des loges intercloi- sonnaires. Hauteur des polypiérites, 3 à 4 centimètres ; diamètre des ca- lices, ordinairement un peu moins; leur profondeur, 5 ou 6 millimètres. Terrain silurien supérieur du Gothland, de Dago, de l’Angleterre et de l'Irlande. … Le CyATHOPHYLLUM PROFUNDUM de M. Dale Owen (Report on the geolog. of Iowa, p. 16, fig. 3), nous parait appartenir à cette espèce, 32. CYATHOPHYLLUM DIANTHOIDES. Cyathophyllum dianthoides, M’Coy, op. cit. (Ann.and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 7. 1849). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 390.— British fossil Corals, p. 182. Cette espèce ressemble beaucoup par l’aspect général au C. érunca- tum, pourtant ses cloisons sont beaucoup plus minces, et les polypié- rites plus cylindriques; le bord des calices paraît également tronqué. On compte 96 à 100 cloisons, minces, droites, crénelées, et alternati- vement un peu inégales en étendue. Le diamètre des calices est de 45 millimètres. Une section verticale montre de larges planchers sub- horizontaux, un peu vésiculaires en certains points, et dans les parties latérales un tissu vésiculaire assez régulier. Du terrain carbonifère, à Kendal, Angleterre. 380 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 33. (CYATHOPHYLLUM DIANTHUS. Cyathophyllum dianthus (pars), Goïdfuss, Petref. Germ., t.1, p.54, pl. 15, fig. 13. 1826. (Non les figures de la pl. 16.) .—— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 381. Polypier subfasciculé. Gemmation quelquefois latérale, mais princi- palement caliculaire; les grands calices sont couverts de jeunes indivi- dus. Polypiérites subturbinés, rapprochés ; les bords calicinaux, qui sont un peu feuilletés, sont ordinairement libres. Calices circulaires, extrêmement inégaux, assez profonds. Cloisons dentelées, peu inégales, mais pourtant alternativement un peu plus petites; on en compte en- viron une soixantaine dans les grands calices; la convexité en haut et la concavité en dedans de leur bord libre sont peu marquées ; elles sont étroites dans leurs parties supérieures et un peu courbées près du centre. Largeur des grands calices, 5 centimètres ; leur profondeur, près de 2. Terrain dévonien de l’Eifel. 34. (CYATHOPHYLLUM HYPOCRATERIFORME. Cyathophyllum hypocrateriforme, Goldfuss, Petref. Germ., p.57, tab. 47, fig. 4. 1826. Cyathophyllum turbinatum (pars), ibid., pl. 46, fig. 8a, 8 et 8c (cœæt. excl.).— Les jeunes ne sont pas en réalité aussi nettement reçus dans l’épithèque, la- quelle est d’ailleurs plus irrégulière et moins détachée qu’on ne le voit dans la figure. Cyathophyllum explanatum, ibid., p. 56, tab. 16, fig. 5. — Individus jeunes. Favastrea hypocrateriformis, De Blainville, Dict. sc. nat.,t. LX, p. 540. 1830. — Manuel, p. 375. Turbinolia tur binata (pars), Steininger, op. cit. (Mém. de la Soc. géol. de France, t.I, p. 344. 1831). « Favastrea hypocrateriformis, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 107. 1850. Cyathophyllum hypocrateriforme, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 381. Polypier élevé, tantôt simple, tantôt composé et subfasciculé ou as- tréiforme. Bourgeonnement toujours extracaliculaire et paraissant s'effectuer avec beaucoup d’activité. Les bords des calices sont en gé- néral libres vers la périphérie du polypier, mais sur d’autres points, ils sont soudés entre eux, suivant des lignes qui formeut des arêtes assez saillantes. Calices à cavité grande et profonde, un peu renversés, très-inégaux ; les grands entourés de très-petits. Une cinquantaine de cloisons droites et presque horizontales vers l’extérieur des calices, as- sez fortement convexes dans leur milieu , subégales, très-minces, peu serrées. dentelées, arrivant jusqu’à une très-petite distance du centre, où l’on distingue une petite partie de la surface du dernier plancher, et étant très-légèrement courbées à leur extrémité interne. Hauteur du polypier, 8 centimètres; largeur des plus grands calices, 3 centimè- CYATHOPHYLLIDES. 381 tres; leur profondeur, au moins 4 centimètre. Une section verticale montre que les planchers sont assez bien développés, et les vésicules latérales assez régulières. On trouve souvent des exemplaires simples ou groupés par très- petites masses, et dans cet état ils ont été confondus par Goldfuss avec son Cyathophyllum turbinatum (C. ceratites) ; mais ils s’en distin- guent aisément par leurs calices renversés en dehors. Terrain dévonien de l’Eifel. Le C. ceratites de Hisinger (Lethea suecica, p.101, pl. 28, fig. 15), et le C. turbinatum du même auteur (op. cit., p. 102 pl. 29, fig. 1), paraissent se rapporter également à cette espèce, mais proviennent du terrain silurien de Gothland. 35. (CYATHOPHYLLUM HEXAGONUM. Madrepora truncata? Esper, Die Pflanz. Petref., tab. 4. (Non Linné.) Cyathophyllum hexagonum, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p.61, tab. 20, fig. 1. 1826. — Dans cette figure la couronne des faux palis n’est pas assez grande. Favastrea hexagona, De Blainville, Dicé. sc. nat., t. LX, p. 340. 1830. — Manuel, p. 375. Astrea hexagona, Steininger, op. cit. (Mém. Soc. géol. de France, t. I, p.345. 1831). Cyathophyllum hexagonum, Morren, Descr. Corail. in Belg. repert., p. 57. 1832. Astrea ananas, Ad. Rœmer, Verst. der Harzegeb., p. 5, tab, 2, fig. 11. 1843. Cyathophyllum hexagonum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. palæoz., p. 582. — Brit. foss. Corals, p. 228, pl. 50, fig. 4, 42, Polypier astréiforme. Gemmation caliculaire et extracaliculaire. Ca- lices polygonaux, très-inégaux, assez profonds, limités par des mu- railles peu saillantes, mais bien distinctes, toujours simples et très- minces. 46 cloisons alternativement petites et grandes ; les’ 23 petites s'arrêtent à peu de distance de la muraille ; les grandes sont minces, denticulées, horizontales près du bord, puis très-fortement convexes en haut et en dedans, enfin elles présentent, près du centre, de petits lobes paliformes, dont l’ensemble forme une couronne bien distincte. Hauteur du polypier, environ 6 centimètres; grande diagonale des grands calices, 12 ou 15 millimètres; leur profondeur, 5 ; diamètre de la couronne des lobes paliformes, 3 millimètres. Terrain dévonien de Torquay (Angleterre), de Montignies et Chimay, en Belgique, de Bemberg, en Prusse, et de Grund dans le Hartz. -36. CYATHOPHYLLUM QUADRIGEMINUM. Favosites striata? Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XVI, p. 298. 1820. Cyathophyllum quadrigeminum, Goldfuss, Petref. Germ., t.I, p. 59, tab, 19, fig. 4 et 5f, tab. 18, fig. 6. 1826. Columnuria sulcata, ibid., p. 72, tab. 24, fig. 9. 382 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Montastrea adamantina et M. coniformis, De Blainville, Dict., t. LX, p. 339. 1830. — Manuel, p. 574. Favastrea quadrigeminata, ibid., p. 540. — Manuel, p.375. Favastrea alveolata, ibid. Favosites quadrigemina, ibid., p.367.— Manuel, p. 403. Columnaria sulcata, Hall, Handb. der Petref., p. 401. 1830. Astrea alveolata, Steininger, op. cit. (Mém. de la Soc. géol. de France, t. I, p. 545. 1851). Monticularia hexagona, ibid., p. 346. Est un moule. Cyathophyllum quadrigeminum, Bronn, Lelh. geogn., t. I, p.50, tab. 5, fig. 1. 1835-37. Lithostrotion quadrigeminum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Favastrea quadrigemina, ibid., t. I, p. 107. Favastrea sulcata, ibid., t. 1, p. 107. Cyathophyllum ani ou, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.383. Polypier astréiforme. Calices polygonaux, très-inégaux, profonds. Gemmation le plus souvent caliculaire. En général 46 cloisons égales, minces, étroites, serrées, à bord droit et oblique, arrivant presqu’au fond de la fossette calicinale et légèrement courbées. La largeur des calices est très-variable, les plus grands ayant de 8 à 10 millimètres et à peu près autant de profondeur. Nous avons vu un exemplaire chez lequel, dans une moitié de sa masse, les individus sont isolés et res- semblent beaucoup au C. cœspitosum, par les caractères extérieurs, tandis que dans l’autre moitié, ils sont intimement soudés, comme cela a lieu habituellement. Terrain dévonien, à Visé (Sarthe), à Bemberg, Eiïfel, Dollendorf (Prusse), et en Turquie. 31. (CYATHOPHYLLUM CÆSPITOSUM. Cyathophyllum cæspilosum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 60, tab. 19, fig. 2. 1826. Cyathophyllum hexagonum (pars), ibid., tab. 19, fig. 52, 5b, 5e (cœt. eæcl.). Cyarophyllia dubia, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 511. 1830.— HMa- nuel, p. 345. Cyathophyllum cœspitosum, Lonsdale, op. cit. (Geol. trans., 2° sér., t. V, 3e part., pl. 58, fig. 8. 1840). —— Phillips, Palæoz. foss., p. 9, pl. 3, fig. 10. 1841. Cladopora Goldfussi, Geinitz, Grund. der verst., p. 569. 1845-46, Diphyphyllum cœæspitosum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.106. 1850. Cyathophyllum cœæspitosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp.foss. des terr. palæoz., p.384. — Brit. foss. Corals, p.229, pl. 51, fig. 2, 22, 2b. Polypier élevé, fasciculé ou subastréiforme. Gemmation principale- ment calicinale. Polypiérites cylindroïdes et ne présentant que de faibles bourrelets d’accroissement. Calices ordinairement circulaires, quelquefois rapprochés et polygonaux, assez profonds. De 40 à 50 CYATHOPHYLLIDES. 383 cloisons alternativement un peu inégales, minces, étroites en haut, droites, munies d’un petit lobe près du centre. Diamètre des calices, environ 1 centimètre. Les planchers sont assez bien développés. Les vésicules des loges intercloisonnaires, petites. Dans une coupe hori- zontale, le point où s'arrêtent les traverses simule une muraille inté- rieure peu éloignée de l’extérieure. Terrain dévonien, à Torquay et Plymouth, à Bemberg et dans l’'Eifel. Il existe quelques doutes au sujet de la détermination d’un fossile d'Uchta, que M. Keyserling à désigné sous le nom de Lithodendron cœæspitosum (Reise in das Petschora-land, p. 168, pl. 2, fig. 6) et que l’on devra probablement rapporter à cette espèce. 38. CYATHOPHYLLUM BOLONIENSE. Montastrea Boloniensis, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 339. 1830, — Manuel, p. 394. Cyathophyllum hexagonum, Michelin, Icon., p. 181, pl. 47, fig. 2. 1815. (Non Goldfuss.) — Dans cette figure, les cloisons sont trop inégales. Lithostrotion arachnoides, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. (Non Astrea arachnoides, Defrance.) Cyathophyllum Boloniense, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 385. — Brit. foss. Corals, p, 230, pl. 52, fig. 4, 12. Polypier astréiforme, en masse subcircuülaire peu élevée. Calices polygonaux, très-inégaux, séparés par des murailles minces, droites, à cavité assez profonde. Environ 42 à 46 cloisons subégales, très- minces, striées latéralement, finement dentées, droites; la moitié d’entre elles s’arrêtent à une faible distance du centre, les autres atteignent un peu plus loin et présentent un très-petit lobe paliforme, er général peu visible. Toutes ces cloisons sont larges, et leur bord supérieur s’avance un peu obliquement jusqu’à une certaine distance de la muraille, puis devient légèrement convexe en dedans. La diago- nale des grands calices est de 2 centimètres, ou un peu moins. Terrain dévonien à Ferques près Boulogne, et à Torquay. Cette espèce est très-voisine du Cyathophyllum hexagonum, mais s’en distingue par ses cloisons plus égales, moins saillantes à une petite distance des murailles, et munies de lobes paliformes beaucoup plus petits. | 39. CYATHOPHYLLUM? PARACIDA. Cyathophyllum paracida, MCoy, op. cit, (Ann. and Mag. of nat. Hist., 28 sér., t. III, p. 7. 1849). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 385. — Brit. foss. Corals, p. 181, pl. 37, fig. 1, 12, 4b. Polypier fasciculé. Gemmation calicinale ; les grands calices portent 3 ou 4 jeunes. Polypiérites libres latéralement, cylindroïdes, sans bourrelets d’accroissement. Calices cireulaires. 32 cloisons subégales, 384 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. minces, unies extérieurement par des traverses vésiculaires. De grands planchers horizontaux. Diamètre des polypiérites, de 6 à 10 millimè- tres. , Terrain carbonifère, à Mold, en Angleterre. 40. CYATHOPHYLLUM MARMINI. Cyathophyllum profundum, Michelin, Icon, z0oph., p.184, pl. 48, fig.1. 1845. (Non Geinitz.) Cyathophyllum cœæspitosum, ibid., p.184, pl. 47, fig. 5. (Non Goldfuss.) Lithostrotion profundum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.I, p. 106. 1850. Cyathophyllum Marmini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 386. — Brit. foss. Corals, p. 251, pl. 52, fig. 4, 42. Polypier subfasciculé ou astréiforme. Multiplication presque tou- jours latérale. Polypiérites médiocrement élevés, entourés d’une épi- thèque bien développée. Calices très-inégaux, circulaires lorsqu'ils sont libres, ou polygonaux lorsqu'ils sont soudés. Cavité calicinale grande et profonde. Une quarantaine de cloisons, subégales en cer- tains points et un peu différentes sur d’autres parties des calices; ces cloisons sont minces, finement denticulées et atteignent, pour la plu- part, jusqu’au fond de la cavité calicinale, où elles paraissent ne pré- senter qu’un lobe rudimentaire; elles sont un peu saillantes à une petite distance du bord extérieur, où, par leur ensemble, elles simu- lent le sommet d’une muraille intérieure. Largeur des calices, 10 ou 12 millimètres, rarement plus, leur profondeur étant de 6 ou 7. Tra- verses nombreuses. Terrain dévonien à Ferques, Torquay et Teignmouth. 41. CYATHOPHYLLUM': FLEXUOSUM. Madrepora comyposita, etc., Fougt, Corallia Baltica (Linné, Amæn. acad., t. I, p. 96, tab. 4, fig. 13 et no 5. 1749). Madrepora flexuosa, Linné, Syst. nat., édit. 49, p. 1278. 1767. Caryophyllia fleæœuosa, Lonsdale in Murchison, Si. Syst., p. 689, pl. 16, fig. 7. 4839. (Non Lamarck.) Diphyphyllum flexuosum, D'Orbigny, Prod de paléont., t. I, p. 38. 1850. Cyathophyllum flexzuosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 386.— Brit. foss. Corals, p. 285, pl. 67, fig. 2, 2. Polypier dendroïde. Gemmation calicinale. Polypiérites cylin- droïdes, allongés, recouverts d’une épithèque peu développée et mon- trant une vingtaine de stries costales. Diamètre des plus gros polypié- rites, 3 ou 4 millimètres. Terrain silurien supérieur de Gothland, d'Angleterre (à Malvern) et d'Irlande. 42. CYATHOPHYLLUM RUGOSUM. Astrea r'ugosa, Hall, Géol. of New-York, 4e part., p. 159, n° 32, fig. 2. 1843. Cyaihophyllum dianthus, ibid., p. 160, n° 33, fig. 2. CYATHOPHYLLIDES. - 385 Astrea rugosa, Dale Owen, Rep. on Geol. of Jowa, Wisconsin and Illinois, p. 3, pl. 7, fig. 6. 1844. Cyathophyllum Euglyptum, Clapp, in Yandell et Shumard, Contr. to Geo, of Kentucky, p.71. 1847. Astrea rugosa, ibid., p. 8, Favastrea rugosa, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 107. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 387, pl. 12, fig. 4, 12, 1t. Polypier en général astréiforme, rarement fasciculé. La gemmation parait être à la fois latérale et caliculaire. Calices très-inégaux, assez régulièrement polygonaux, à bords renvérsés, limités par des mu- railles extérieures minces et un peu élevées. Columelle rudimentaire ; des lobes paliformes bien marqués. Une quarantaine, au moins, de cloisons principales, très-minces, peu inégales, atteignant presqu’au centre, où elles sont légèrement recourbées; alternant quelquefois avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Traverses très-abon- dantes et très-serrées dans l'aire costale ou extérieure, mais étant fort rares en dedans de la muraille interne. Grande diagonale des calices, 1 centimètre 5. Dans certains états de fossilisation, les individus se détachent facilement les uns des autres et sont entourés d’une épi- thèque qui forme des plis transversaux, saillants et obliques. Terrain dévonien des Etais-Unis (Ohio et Kentucky). 43. (CYATHOPHYLLUM SEDWICKI. Cyathophyllum Sedgwicki, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 387. — Brit. foss. corals, p.251, pl. 52, fig. 3, 32. Polypier astréiforme , à calices inégaux, polygonaux, limités par des lignes murales à peu près droites. Gemmation latérale et calicu- laire. 32 à 40 cloisons bien développées, un peu inégales, les unes plus petites et minces dans toute leur étendue; les autres grandes, minces extérieurement, un peu épaissies vers les trois quarts de leur trajet, et de nouveau amincies vers le centre , où elles sont un peu courbées, et présentent un très-petit lobe paliforme. Les traverses vé- siculaires sont généralement petites, mais un peu inégales, et s’arré- tent vers le milieu de l’épaississement des cloisons principales. Grande diagonale des calices, en général 15 millimètres; largeur de la cou- ronne des lobes paliformes, à peine 2. | Terrain dévonien de l'Angleterre (à Torquay). Cette espèce est très-voisine du C. Boloniense, dont elle diffère prin- cipalement par l’épaississement des cloisons principales, à une petite distance du centre. 44. CYATHOPHYLLUM? PSEUDOVERMICULARE. Cyathophyllum pseudovermiculare, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. JL, p. 8.1849).— Brit. palæoz. foss., p.86, pl. 111°, fig. 8. .—— Milne Edwards et J. Haïne, Polyp. fuss. des terr. palæoz., p.388.— Brit. foss, Corals, p.182. Coralliaires. Tome 3. 28 386° ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Ce polypier, d’après M’Coy, est allongé, cylindrique et flexueux. Sa surface est très-irrégulière et annelée transversalement. 11 forme de petits rameaux cylindriques situés à des distances inégales. De larges planchers ondulés, occupant plus de la moitié du diamètre total des polypiérites ; ; les parties latérales remplies par un tissu cellulaire lâche. De 24 à 27 cloisons qui s’arrêtent à une grande distance du centre. Terrain carboniîère de l'Irlande. 45. CYATHOPHYLLUM RADICANS. Cyathophyllum radicans, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p, 55, pl. 16, fig. 2. | 18926. —— D'Orbigny, Prod. de paléont , t. I, p. 106. 1850. —— Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 388, pl. 153, fig. 5. _ Polypier fasciculé, en masse un peu irrégulière. Bourgeonnement : latéral. Polypiérites subcylindriques très-rapprochés, entourés d’une épithèque fortement plissée et qui, d’un côté seulement des polypié- rites, forme des sortes de pieds ou de racines qui s’attachent au po- lypiérite voisin, sur toute sa largeur. Calices circulaires, peu pro- fonds. Cloisons assez serrées , minces, toutes égales, à bord à peine arqué en dedans, au nombre de 24 ou 26. Hauteur du polypier, 7 ou 8 centimètres ; diamètre, 1 ; profondeur de la fossette, 1 1/2. Terrain dévonien de l’Allemagne (Bemberg et Eifel). Nous rapportons avec doute au genre Cyathophyllum, les fossiles mentionnés par divers auteurs sous les noms suivants, mais que nous n’avons pas eu l’occasion d'examiner. CYATHOPHYLLUM? VANUXEMI (Hall, Geol. of New-York, p. 49, fig. 3; —Milne Edwards et J. Haïrae, polyp. palæoz., p.391). Polypier turbiné, à épithèque forte et à bourrelets peu marqués. 34 cloisons principales droites, épaisses, et arrivant jusqu’au centre de la cavité viscérale. Du terrain dévonien, à Moscow, aux Etats-Unis d'Amérique. CyATHOPHYLLUM ? Burtint (Milne Edwards et J. Haïme, Zoc. cit. — Cyathophyllia duplicata de Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de la Belgique, p. 19, pl. D, fig. 3, et pl. G, fig. 10). Polypiérites droits, cy- lindro-turbinés, de 2 ou 3 centimètres de diamètre, de 6 à 8 de hau- teur, et réunis en faisceaux, mais paraissant avoir été rapprochés ac- cidentellement. Du terrain carbonifère, à Visé. CYATHOPHYLLUM? CORNICULUM, Keyserling (Petschora, p. 166, pl. 2, fig. 4; — Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit.). Petite espèce, coni- que, un peu courbée, à bourrelets prononcés. Du terrain carbonifère, à Ylytsch. CYATHOPHYLLUM ? Z16ZAG (Milne Edwards et J. Haïme, loc. cit. ; — Petraria zigzag M'Coy, Silur. foss. of Ireland, p. 60, pl. 4, fig. 17). Moule intérieure, dont les côtes sont très-flexueuses. Du terrain silu- rien de l'Irlande. -CYATHOPHYLLIDES. : 387 JCYATHOPAYLLUM? Logrst (Milne Edwards et J. Haime, loc. cit.;s — Caryophyllia calycularis Steininger, op. cit., Mém. de la Soc. géol. de France, t. 1, p. 344). Polypier composé. Polypiérites turbinés, à ca- lice profond, et offrant de 44 à 52 rayons cloisonnaires. Du terrain dévonien de l’Eifel. | TurBINOLA INCRUSTATA Kutorga (Beïtr., p.25, pl. 5, fig. 3; — Cya- thophyllum ? incrustatum, Milne Edwards ct J. Haïme, 00. cit.). Po- lypier conique, droit et très-altéré. De Stadierw, en Russie. La TURBINOLIA ACUMINATA, de Kutorga (op. cif., p. 26, pl. 6, fig. — Cyathophyllum ? acuminatum, Milne Edwards et J. Haïme, loc. \ West peut-être qu'un R encore ne altéré de l’espèce pré- cédente. | CYATHOPHYLLUM PLICATUM, Kutorga (loc. cit., p. 26, pl. 6, fig. 5: — Cyathôphyltum? Kutorge, Milne Edwards et J. Haïme, loc. cit.). Poly- pier obconique, tourhé à sa base et paraissant avoir été fixé, qui ne peut pas être rapporté au Cyath. plicatum de Goldfuss. CYATHOPHYLLUM-FASCICULUS, Kutorga (op. cit., p.41, pl. 8, fig. 6, et pl. 9, fig.”4). Polypier composé. Polypiérites un peu flexueux, de 2 4/2 millimètres de diamètre. 24 cloisons. De Camby. Les Turbinolia conica de Fischer (Oryctogr. de Moscou, p. 453, pl. 30, fig. 6), T. arietina du même auteur (05. cit., pl. 30, fig. 4; — et T. abicina (loc. cit., pl. 30, fig. 5. — Siphonophyllia ibicina, D'Or- bigny, Prod., t. [, p. 158), paraissent appartenir à ce genre, mais ne sont pas déterminables. Ces fossiles proviennent du terrain carboni- fère de Miatchkova. Les fossiles du terrain carbonifère de Petschora, que M. Keyserling a désignés sous les noms de Cyathophyllum arieti- num (Reise, p.165, pl. 11, fig. 3), et de C. bicinum (op. cit., p. 167, pl. 41, fig. 5; — Dephyphyllum ibicinum D'Orbigny, Prod. p. 159), paraissent être distincts spécifiquement des précédents. Les Cyathophyllum galea, C. discus, C. obsoletum, C. explanatum, C. Eifeliense et C. primævum de M. Steininger ( Verst. der Uebergangsgeb. der Eifel, p. 14 et 15), proviennent du terrain dévonien de Gerols- tien, mais n’ont pas été décrits avec assez de détail pour être recon- naissables. La même remarque.s’applique aux fossiles suivants : PETRARIA RADIATA, Munster Beitr. zur Petref., fasc. 1, p. 42, pl. 3, fig. 4; — Cyathophyllum radiatum D'Orbigny, Prod., t. 1, p. 158. PETRARIA DECUSSATA, Munster, op. cit., p. 43, pl. 3, fig. 45 — Cya- thophyllum radiatum D'Orbigny, loc. cit. PETRARIA SEMISTRIATA, Munster, op. cit., pl. 3, fig. 2; — Cyathophyl- hum semistriatum D’Orb., loc. cit. PETRARIA TENUICOSTATA, Munster, op. cif., pl. 3, fig. 3; — Cyatho- phyllum tenuicostatum D'Orb., loc. cit. Perraria Kocxir, Munster, op. cit., pl. 3, fig. 5; — Cotentin Kochü D D’Orb., loc. cit. -388 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Le Cyathophyllum lituoides, Munster (-Beitr, zur Petref., 3 th., p. 114, pl. 9, fig. 12), est un fossile remarquable-par sa forme eylin- droïde, recourbhé en crosse, et sa forte pellicule plissée; mais il n’est pas bien certain que ce soit un Coralliaire. Du terrain dévonien, à Geyser. Le Madrepora undulata de PA (Org. rem. t. IL, p. 56, oi. € 6, fig. 10; —Astrea undulata de Fleming, British animals, p. 510); pourrait bien être un Cyathophyllum astréiforme; mais nous sommes disposé à croire qu'il n'appartient pas au terrain palæozoïque, et qu’il se rap- porte au genre Isostrea. Nous sommes porté à croire que le genre Tryplæsma de RARE {Murchison, de Verneuil et Keyserling, t. I, p. 613) devra rentrer dans le genre Cyathophyllum; cet auteur y assigne, il est vrai, pour caractère d’avoir les cloisons percées de trous et terminées par une rangée de petits tubes, et cette structure anormale, si elle existé, dis- tinguerait ces fossiles de tous les autres Cyathophylliens; mais nous n'avons pu découvrir rien de semblable dans son Tr yplæsma articu- lata, et il est probable qu'il s’en est laissé imposer par quelque dis- position accidentelle. L'espèce typique de cetté division est le Try- plœsma æquabilis de Lonsdale (op. cit., pl. À, fig. 7), polypier simple, allongé et légèrement courbé, qui a été trouvée dans le terrain silu- rieü, à Petropoolofsk. | Le genre Discophyllum de M. Hall (Paléont. of RE | ne. Con- tient qu’une espèce (le D. peltatum, loc. cit., pl. 75, fig. 3), qui nous paraît avoir été établie d’après une empreinte de Cyathophylium. Le Strephodes gracilis de M. M'Coy (op. cit., Ann. of nat. Hist., 1850, t. VI, p. 378) parait devoir être rapporté aussi à ce genre ou au genre Ptychophyllum. Genre XIII. ENDOPHYLLUM. Endophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 393. Polypier composé; polypiérites unis entre eux par des murailles extérieures rudimentaires et un tissu vésiculaire irrégulier; mu- railles intérieures bien marquées; cioisons bien développées, mais se prolongeant très-peu en dehors des murailles internes ; planchers petits. Ce genre relie en quelque sorte les Cyathophyllum et les Acer- vularia ; il présente à peu près la structure générale des premiers, mais les parties extérieures des individus sont presque complè- tement vésiculaires et sont séparées des parties centrales par une muraille bien caractérisée; les Acervulaires en diffèrent par la présence de leur épithèque et le plus grand développement de CYATHOPHYLLIDES. 389 l'appareil septal aus l'espace compris entre les deux tubes mu- r'aux. Nous ne connaissons encore que deux espèces, qui sont pro- pres au terrain dévonien de l’Angleterre. | 1. ENDOPHYLLUM BOWERBANKI. Endophyllum Bowerbanki, Milne Edsvards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 394. — Brit. foss. Corals, p. 253, pl. 53, fig. 1. Polypier astréiforme; polypiérites plus ou moins intimement unis entre eux par des murailles extérieures rudimentaires et un tissu vé- siculaire irrégulier. Murailles intérieures bien marquées, circulaires, souvent doubles. 30 où 32 cloisons principales, assez bien développées, un peu minces, très-flexueuses en dedans, atteignant jusqu’à une pe- tite distance du centre, alternant avec un nombre égal de cloisons plus petites. Ces cloisons ne se prolongent que peu ou point en de- hors de la muraille interne, sous forme de stries costales qui se per- dent dans le tissu yésichilire. Planchers assez bien développés, un peu irréguliers. Diamètre des cercles muraux, environ 2 centimètres ; ils sont distants entre eux, de À ou 1,5, quelquefois de 2 centimètres. Rerrain dévonien, à Torquay en Angleterre. 2, ENDOPHYLLUM ABDITUM. Endophyllum abditum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 394. — Brit, foss. Coraës, p. 233, pl. 52, fig. 6. Polypiérites plus ou moïns intimement soudés par des murailles polygonaies assez fortes. Murailles intérieures minces, souvent dou- bles, à contours un peu irréguliers ; l’espace compris entre les deux murailles occupé par de grandes vésicules sur lesquelles on dis- tingue quelques stries costales. De 34 à 40 cloisons principales très- minces, surtout en dedans, où elles sont fortement courbées, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Diagonale des grands polypiérites, 4 ou 5 centimètres; diamètre des cercles muraux, 3 cen- timètres. Terrain dévomien, à Teinmouth, Angleterre. Genre XIV. CAMPOPHYLLUM. Campophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brif. foss. Cor. Intr., p. LXVIN. 1850. Polypier simple, libre, subpédicellé, entouré d’une épithèque. Calice profond. Cloisons assez bien développées. Planchers très- larges et lisses vers le centre. Les loges intercloisonnaires rem- plies de petites vésicules. Ce genre présente avec les Cyathophyliles ie mêmes rapports 390 | ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS. RUGUEUX. que les Amplexus avec les Zaphrents, c’est-à-dire qu'ayant. une, organisation très-semblable à celle des Cyathophyllum, il en dif-. fère pourtant par ses cloisons moins étendues et ses phase beaucoup plus développés. Cette division ne renferme jusqu’à présent que des espèces simples, mais peut-être devra-t-on l’aug- menter de quelques polypiers composés qui sont encore mal con- nus, tels ue le Cyathophyllum paracidu de M'Coy (voyez p. 383). 1. CAMPOPHYLLUM FLEXUOSUM. Cyathophyllum flexuosum, Goldfuss, Petref. Gérm. 2 1, p. 57, tab. xvu, fig, 34 et 3b.1826.— La figure 6 ne montre pas exactement les Vesieules endothècales. Turbinolia flexuosa (pars), Steininger, op. cit. (Mém. Soc. géol. de France, hi p. 344. 1831).— M. Steininger fait aussi rentrer dans cette espèce le Coaiho: phyllum vermiculare de Goldfuss et une partie du C. ceratites de ce même auteur. Cyathophyilum flezuosum, Bronn, Lethœæa geogn., t. I, p.49, tab. 5, fig. 2. 1835-37. Cyathophyllum turbinatum, Phillips, Palæoz. foss., p. 8, pl. 7, fig. 9. 1841. Cyathophyllum fleæœuosum, Michelin, Zcox., p.185, pl. 47, fig. 6. 1845. —— Geinitz, Grund. der Verst., pl. 25 À, fig. 7. 1845-46. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 395, pl. 8, fig. 4, 4. Polypier très-long, courbé et contourné; à bourrelets d’aceroisse- ment gros et larges ; à épithèque mince. Calice circulaire, profond, à bords minces. Le plancher supérieur lisse au milieu, dans une petite étendue. Cloisons fort étroites, minces, très-peu inégales alternative- ment, et au nombre d'environ cinquante. Dans une coupe verticale, on voit que la chambre viscérale est occupée par des planchers hori- zontaux et très-serrés, et que les loges intercloisonnaires sont rem- plies par de petites vésicules arrondies et dont on compte 3 ou 4 en travers. Longueur, 8 à 10 centimètres ; diamètre du calice, 46 millimè- tres; sa profondeur, presqu’autant. Du terrain dévonien de l’Eifel, de ia Belgique, de l'Angleterre, et probablement de Ferques. 2. CAMPOPHYLLUM DUCHATELI. Campophyllum Duchateli; Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 396. Ce polypier est voisin du précédent, mais il est moins long, seule- ment un peu Courbé ét non contourné. Les bourrelets d’accroissement sont gros et irréguliers. Au moins 50 cloisons alternativement iné- gales, très-étroites en haut, denticulées, Les planchers sont très- étendus et moins serrés que dans l'espèce précédente. Longueur, 6 centimètres; diamètre du calice, 2.5 ; sa profondeur, près de 2 cen- timètres. Du terrain dévonien de Mons. CYATHOPHYLLIDES. 391 3. CAMPOPHYLLUM MURCHISONI. Campophyllum Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz. …, P. 396. — Brit. foss. Corals, p.184, pl. 56, fig. 2, 24, 3. Polypier médiocrement allongé, courbé, non contourné, à bontabe lets d’accroissement peu prononcés. 66 cloisons alternativement un peu inégales, médiocrement minces ; un égal nombre de cloisons ru- dimentaires. Planchers très-larges. Vésicules latérales petites, peu nom- breuses et formant tout au plus 2 ou 3 rangées verticales. Hauteur, 7 ou 8 centimètres; diamètre du calice, 3,5, quelquefois plus. Du terrain dévonien carbonifère de l’Angleterre. Le Cyathophyllum priscum de Munster (Beitr.zur Petref., t. IL, p.114, . pl 9, fig. 11) paraît appartenir à ce genre ; il provient du terrain dé- vonien de Schübelhammer. Genre XV. PACHYPHYLLUM. Pachyphyllum, Milne Edwards et J. Haïime, British foss. Corals, p. LxvIII. 1850. Polypier composé, se multipliant par bourgeonnement latéral. Polypiérites n'étant pas séparés par une épithèque individuelle, mais unis entre eux dans leurs parties inférieures par un grand développement des côtes et de l’exothèque; cloisons bien déve- loppées; planchers assez étendus. Les Pachyphylles se distinguent de toutes les autres Cyatho- phyllides par le développement de leurs côtes et de leur exo- thèque : ce caractère les rapproche de la famille des Astréides. Les deux espèces de ce genre appartiennent à l'étage dévo- nien. 4. PACHYPHYLLUM BouCcHARDI. (PL. 7, fig. 7, 7a, 7h.) FANS Bouchardi, Mine Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 397. Polypier épais, en masse irrégulière mais non dendroïde ; les calices inégalément espacés à sa surfaces nous avons cru y apercevoir quelques rares exemplaires de fissiparité. Côtes nombreuses, très-développées, toutes égales, assez fortes, à bord crénelé, séparées par des sillons bien marqués, médiocrement saillantes, s’unissant avec celles des polypiérites voisins, et étant géniculées en certains points et con- fluentes ailleurs. Murailles fortes et distinctes. Calices circulaires un peu profonds, à bords un peu élevés. Une trentaine de cloisons sub- égales, un peu débordantes, étroites en haut, un peu épaisses en de- hors, minces en dedans, atteignant jusqu’au centre du plancher su- 392 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. périeur, où elles sont très-légèrement flexueuses; elles alternent avec un nombre égal de cloisons rudimentaires. On distingue dans quel- ques individus des traces de fossettes septales. Une coupe verticale montre des planchers minces, horizontaux , assez étendus, très-Tap- prochés, ainsi que des vésicules exothécales un peu irrégulières et très-serrées. Largeur des calices, 15 à 20 millimètres; leur profondeur, 6 ou 8. Du terrain dévonien, à Ferques. 9. PACHYPHYLLUM DEVONIENSE. Pachyphyllum Devoniense, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 397. — Brit. foss. Corals, p.254, pl. 52, fig. 5, 52. Ce polypier ne nous est connu que par une seule coupe polie, qui paraît présenter la plupart des caractères des Pachyphyllum. Les indi- vidus ne sont pas circonserits, sans que pourtant leurs rayons soient complètement confluents ; leurs parties extérieures sont principale- ment constituées par un tissu vésiculaire, lequel est traversé par des côtes très-peu prononcées, mais distinctes; à une certaine distance du centre du polypiérite, on observe une zône très-marquée, subcir- culaire ou elliptique, qui est formée par un léger épaississement des cloisons, et qui semble représenter une muraille rudimentaire. 44 à 48 cloisons très-minces, alternativement inégales en étendue; les plus grandes fort amincies en dedans, où elles sont un peu flexueuses et paraissent munies d’un lobe paliforme; elles s'arrêtent à ane petite distance du centre. La largeur des individus est environ de 2 centi- mètres; celle des zônes murales, de 1 centimètre, tout au plus. Du terrain dévonien, à Torquay, Angleterre. Genre XVI. STREPTELASMA. Streptelasma, Hall, Paléont. of New-York, t. I, p. 17. 1847. Polypier simple, libre, subpédicellé ; muraille nue et montrant de petites côtes distinctes depuis ia base; calice profond ; cloisons bien développées, courbées vers le centre; planchers peu éten- dus et un peu entremêlés. M. Hall, qui est l’auteur de ce genre, lui a donné un nom indi- catif du caractère sur lequel il le fondait ; mais il est à remarquer que les cloisons sont ici beaucoup moins contournées vers le centre que dans plusieurs autres Cyathophylliens. Pourtant nous avons conservé cette division, parce que nous sommes assuré qu’elle offre en réalité une. particularité très - remarquable parmi les Cyathophyllides; en effet, aucun autre genre de cette famille ne nous montre des murailles costulées et complètement dépourvues d’épithèque, ainsi qu’on l’observe constamment chez CYATHOPHYLLIDES. 393 les exemplaires de ce groupe qui nous sont parvenus dans un bon état de conservation. Le genre Streptelasma paraît carac- tériser le silurien inférieur dans l'Amérique septentrionale. 1. STREPTELASMA CORNICULUM. Streptelasma corniculum, Hall, Paleont. of New-York, t.1, p. 69, pl. 95, fig. 4, 1847. — Exemplaire presque adulte et en mauvais état. Streptelasma crassa, ibid., p. 70, pl. 2, fig. 2. — Est une base usée. Streptelasma multilamellosa, ibid., p. 70, pl. 25, fig. 3. — Est une base usée, Streptelasma parvula, ibid., p. 71, pl. 5, fig. 4. — Est un jeune individu. —— D’Orbigny, Prod. de paléont., t.1, p.24. 1850. Streptelasma corniculum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.398, pl. 7, fig. 4, 4a, 4h. Polypier en cône très-allongé, très-légèrement courbé à l’état adulte (il l’est davantage dans le jeune âge), se terminant inférieurement en pointe aiguë. Muraille présentant de faibles bourrelets d’accroisse- ment, entièrement nue. 130 côtes très-fines, sublamellaires , alterna- tivement un peu inégales, striées latéralement, généralement droites, mais offrant de légères flexuosités très-rapprochées. On distingue près | de la base du polypier, une ligne dorsale et deux latérales, indiquées surtout par l’obliquité des côtes voisines, et qui correspondent aux côtes primaires. Calices circulaires, à cavité grande et profonde, pré-. sentant une fossette septale rudimentaire du côté de la grande cour- bure.Au moins une soixantaine de cloisons principales, un peu étroites en haut, mais paraissant avoir un bord entier, assez fortes en dehors, se courbant vers le centre et s’entremélant un peu sur le plancher supérieur, où elles font une légère saillie. Elles alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites; une section verticale montre des planchers convexes assez peu étendus et un peu irréguliers. Les grands individus ont plus de 10 centimètres de hauteur; leur calice ayant 3 centimètres 5 de diamètre, pour une profondeur de 2,5 cen- timètres. Du terrain silurien inférieur de l'Ohio et d’Indiana, aux Etats-Unis d'Amérique. 2. STREPTELASMA ? EXPANSA. Streptelasma expansa, Hall, Paleont. of New-York, t. I, p. 17, pl. 4, fig. 6. 1847. —— D'Orbigny, Prod. de paléont.,t. I, p. 24. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 399. Nous rapportons, avec un peu de doute, à l'espèce nommée S. ex- pansa par M. Hall, les petits échantillons de Drummond Island, figurés depuis longtemps par M. Stokes (Geo. trans., 2° série, t. 1, pl. xxix, 1824), et qui sont moins larges au calice que ceux repré- sentés par l’auteur américain. Ils sont turbinés, droits ou légèrement courhés, toujours très-petits, à calice très-profond, et n’ont qu’un petit nombre fc cloisons qui sont bien développées; les plus grands ont 10 394 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. à 15 millimètres de hauteur, et le diamètre de leur calice est un peu moindre. 1l est fort possible que ce ne soient que des jeunes de S. cor- niculum; mais le mauvais état dans lequel nous les ayons observés, ne nous permet pas, quant à présent, de décider la question. Du terrain silurien inférieur de l’île Drummond, sur le lac Huron. Le STREPTELASMA BROFUNDA Hall (op. cif., t. I, p. 49, pl. 12, fig. 4) n’est connu que par des échantillons en très-mauvais état de consér- vation. Genre XVII OCOMPHYMA. Madrepora (pars), Linné, Syst. nat. Turbinolia (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 231. Omphyma, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. des sc. phys. de Bru- æelles, 1820, t. V, p. 234). Polypier simple, AA subpédicellé; muraille présentant une épithèque rudimentaire et donnant naissance à des appen- dices radiciformes; cloisons très-nombreuses, régulièrement radiées ; 4 fossettes septales rapprochées du centre, dont deux sont plus marquées que les deux autres; planchers très-déve- loppés, le dernier étant lisse dans son milieu. Par ce dernier caractère, les Omphyma se rapprochent des Campophyllum, mais elles en différent par leurs prolsagements radiciformes et leurs fossettes septales. Toutes les espèces sont de l'étage silurien. , 1. OMPHYMA TURBINATA. Madrepora simplex, turbinata, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amæn. Acad., vol. E, p. 87, tab. 4, fig. 1,2 (cœt. excl.). 1749). Madrepora turbinata, Linné, Fauna suec., p.536. 1761. — Syst. nat., éd. 12, p. 1272. 1767. —— Esper, Pjlanz. petref., tab. 9, fig. 4 et 2 (cœt. excl.). Turbinated madreporite, Parkinson, Org. remains, t. IL, pl. 4, fig. 2. 1808. Turbinolia turbinatu (pars), Lamarck, Hist, des anim. sans vert., t. II, p.231. 1816. — 2e édit., p. 360. Turbinolia cyathoides, Lamarck, loc. cit., p. 231. Madreporites turbinatus (pars), Wahlenberg, op. cit. (Nov. acta Soc. Upsal, t. VIII, p. 96. 1821.) Turbinolia cyathoides et turbinata, Lamouroux, Expos. méthod., p. 51. 1821. . —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 760. 1824. —— Defrance, Dict. sc. nat.,t LVI, p. 91. 1898. Caryophyllia turbinata (pars), Al. Brongniart, Tab. des terr., p. 431. 1899. Omphyma turbinata, Milne Edwards et J. Haïime, Brit. foss. Corals, p. 287, pl. 69, fig. 1, 12, — Polyp. des terr. palæoz., p. 400. CYATHOPHYLLIDES, 395: -Polypier droit, court, souvent une fois plus large que haut; les pro- longements radiciformes paraissent toujours limités à la moitié infé- rieure du pelypier. Epithèque mince; bourrelets d’accroissement en. général pau, prononcés; le bord du calice légèrement feuilleté, sub- circulaire. Cavité calicinale grande et profonde. Le dernier plancher lisse dans une grande étendue; les quaire fossettes septales bien pro- noncées ; 2 d’entre elles plus grandes que les deux autres. 100 à 120 cloisons minces, peu élevées et semblables à des plis, alternativement un peu inégales en étendue, droites ou très-légèrement flexueuses dans les parties qui approchent le plus du centre. Une section verti- cale montre des planchers larges et bien développés, sensiblement horizontaux; les parties latérales de la chambre viscérale occupées par de grandes vésicules inclinées en bas et en dedans. Hauteur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 7 ou 8 ; sa profon- deur, au moins 2. Du terrain silurien supérieur de Gothland, d’Angleterre et d’Ir- lande. 54 2. OMPHYMA SUBTURBINATA. (Planche G 2, fig. 4, 4, 1c.) Madrepora simplex, turbinata, etc. (pars), Fougt, op. cit. (Linné, Amœn. acad., t. I, tab, 4, fig. 3 (cœæt. excl.). 1749). Madrepora turbinata (pars), Esper, Pflanz. petref., tab. 2, fig. 4, et tab, 3, fig. 5. Turbinaled madreporite, Parkinson, Org. remains, t. I1, pl. 4, fig. 1, Peut- être aussi fig. 3. 1808. Turbinolia verrucosa et echinata, Hisinger, Anteckn., 1. V, p. 128, pl. 8, fig. 5 et 6. 4851. Turbinolia turbinata, var. verrucosa et echinata, Hisinger, Leth. suec., p.100, tab. 28, fig. 7 et 8. 1837. — La figure 6 est peut-être un jeune usé. Cyathophyilum turbinatum, Lonsdale in Murchison, Silur. Syst., p. 690, pl. 16, fig. 11, 112. 1839. | —— Eichwald, Si. Syst. in Esthland, p. 200. 1840. cp Cyathophyllum subturbinatum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 47. - 1850. Omphyma subturbinata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 401. — Brit. foss, Corals, p.288, pl. 68, fig. 1, 12, 4b, 4c. Polypier allongé, droit, ou légèrement courbé à la base, cylindro- turbiné, à pédicelle grêle, attaché par de grandes racines qui ne pa- raissent jamais naître plus haut que la moitié inférieure du polypier. Bourrelets de la muraille en général assez prononcés. Epithèque très- mince. Calice circulaire, médiocrement profond, à bord légèrement épaissi, mais non feuilleté. Plancher supérieur lisse au milieu, dans une assez petite étendue. Les fossettes septales plus petites et moins profondes que dans l'O. furbinata. 80 cloisons assez fines, alternative- ment un peu inégales. Dans une section verticale, on voit des plan- chers très-grands, très-nombreux et assez forts, horizontaux dans leur milieu et relevés par les côtés. Les parties extérieures de la chambre U 396 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. du polypier sont occupées par de grandes vésicules obliques et iné- gales. La hauteur ordinaire est d’environ { décimètre, mais il n’est pas rare de trouver des échantillons ayant le double ou le triplé. Le‘ diamètre du calice est à peu près le tiers ou au He ; moitié | _. hauteur. Du terrain silurien supérieur de l'Angleterre, du Gothland et sÉs la Russie. L’ELLiPsOCYATHUS GRANDIS de D’Orbigny (Prod. de paléont.; t. Has 48) paraît être uu exemplaire de cette espèce ; qui aurait été RS accidentellement. 3. Ompxyma MURCHISONI. Cystiphyllum siluriense (pars), Lonsdale in Murchison, Silur. Syst., P. ‘691, pl. 16 bis, fig. 2 (cœt. excl.). 1839. Omphyma Murchisoni, Milne Edwards et 3. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 402. — Brit. foss. Corals, p. 289, pl. 67, fig. 5, 32, 5°, Polypier en cône allongé, légèrement contourné vers la base. Pro- longements radiciformes se montrant quelquefois jusqu’à une petite distance du calice, mais très-peu nombreux. Bourrelets d’accroisse- ment en général très-peu marqués. Calice circulaire, médiocrement profond, à plancher lisse dans une assez grande étendue, présentant dans les parties extérieures des vésicules interseptales saillants. Au moins une soixantaine de rayons cloisonnaires très-minces, médiocre- ment serrés, droits ou très-légèrement flexueux en dedans; ils sont alternativement un peu moins étendus de dehors en dedans; mais ceux qui le sont le plus s'arrêtent toujours à une certaine distance du centre. Hauteur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 2,5; sa profondeur, 6 ou 7 millimètres. Dans une section verticale.on voit des planchers très-développés, dont la plupart dévient plus ou moins de la direction horizontale, et dans les parties latérales, des vé- sicules, très-grosses et inégales, dont la convexité est tuurnée en haut et en dedans. Terrain silurien de Wenleck, Angleterre. 4. OMPHYMA GRANDIS. Cyathophyllum grande, Barrande, mss. Omphyma grandis, Milne Edwards et J. Haime, Pulyg. foss. des terr. palæoz., p. 403. Polypier turbiné, court, à surface inférieure présentant des restes de quelques prolongements radiciformes. Calice à bords feuilletés, épais, à cavité très-sgrande et un peu profonde, montrant un grand plancher et des fossettes septales peu prononcées. De 100 à 120 cloisons alternativement un peu inégales, assez serrées; les loges intercloison- naires remplies de vésicules jusqu'aux planchers. Hauteur, 6 à 7 cen- timètres; diamètre du calice, 40 à 12; sa profondeur, 2 Du terrain silurien supérieur de la Bohème. CYATHOPHYLLIDES. 397 5. OMPHYMA VERRUCOSA. Omphyma verrucosa, Rafnesque et Clifford, op. cit. (Ann. gén. de phys. de Bruxelles, t. V, p. 235. 1820). Coral, Stokes, ap. cit. (Géol. trans., 2 sér., t. I, pl. 29, fig. 1 (de gauche), 2a et 2b. 1824.) Omphyma verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 405. Cette espèce est allongée, cylindro-turbinée, souvent courbée. Les bourrelets d’accroissement sont très-prononcés ; ses prolongements ra- diciformes espacés, mais quelquefois situés très-près du calice. Sa hauteur est d'environ 6 ou 7 centimètres; le diamètre du calice, de 3 ou 4. Terrain silurien de l’île de Drummond sur le lac Huron. Genre XVII. GONIOPHYLLUM. Turbinolia (pars), Hisinger, Lethæa suec., p. 101. Goniophyllum, Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, In- trod., p. LxIX. 1850. Polypier simple, pyramidal, à 4 pans, libre et subpédicellé, en- touré d’une épithèque. Calice profond, quadrilatéral. Cloisons fortes, nombreuses, arrivant jusqu’au fond du calice. 4 fossettes septales situées dans les angles de la cavité calicinale. Planchers peu développés. Par leurs fossettes septales, les Goniophylles se rapprochent des Omphyma, mais ils s’en distinguent bien, de même que tous les autres Cyathophylliens, par leur forme générale et le faible développement des planchers. M. Girard a considéré l’espèce type comme la valve d’une coquille de Brachiopode; elle a en effet quelque ressemblance extérieure avec les Calcéoles de Lamarck, mais les coupes que nous en avons fait faire ne nous laisseat aucun doute sur ses vé- ritables affinités. 1. GONIOPHYLLUM PYRAMIDALE. Turbinolia pyramidalis, Hisinger, Antaleck., etc., t. V, p. 128, tab. 7, fig. 5. + 4851. —— Hisinger, Lethœa suec., p. 101, tab. 98, fig. 12. 1837. Calceola pyramidalis, Girard, op. cit. (Leonhard et Bronn, Jahrb. fur miner. Geol., p. 252, fig. a, b, c. 1842.) Petraia quadraia, M'Coy, Syn. of the sil. foss. of Ireland, p. 61, pl. 4, fig. 18. 1846. Goniophyllum pyramidale, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, 398 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Introd., p. zxix. 1850, — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 404, pl. 2, fig. 4, 4a. — Brit. foss. Corals, p.290. Polypier en pyramide à #4 pans, légèrement courbé, à pédicelle grêle, entouré d’une assez forte épithèque qui présente des plis transversaux assez bien accusés, et souvent, du côté de l4 grande cour- bure, des sortes d’expansions subradiciformes. Calice quadrilatéral, . médiocrement profond; les deux côtés perpendiculaires au plan de la courbure, parallèles entre eux et inégaux; les deux autres égaux entre eux et obliques l’un vers l’autre du côté de la petite courbure. Quatre fossettes septales assez bien marquées, placées en croïx, sui. vant les deux diagonales du quadrilatère. 72 cloisons un peu épaisses, très-peu élevées, se prolongeant presque jusqu’au centre, où élles sont légèrement flexueuses. La hauteur est en général de 2 à 3 cen- timètres, mais elle varie beaucoup dans ses rapports avec la largeur du calice, et, ordinairement, ce sont les individus les plus élevés qui ont le calice le moins large. Les diagonales de ce calice, qui sont tou- jours presque égales, ont de 2 centimètres 5 à 3,5 ou même 4. Du terrain silurien supérieur de Gothland et d'Irlande. 2. GONIOPHYLLUM FLETCHERI. (Planche G 2, fig. 2,) Goniophyllum Fletcheri, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des lerr. pa- læoz., p. 405. — Brit. foss. Corals, p. 290, pl. 68, fig. 3, 3. Polypier allongé, presque droit; les plis de l’épithèque très-forts. Calice presque carré, assez profond. Il paraît y avoir une cinquantaine de cloisons un peu épaisses en dehors. Hauteur, 26 millimè S; url des côtés du calice, 1,2. Terrain silurien, à Dudley, Angleterre. Genre XIX. CHONOPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. X, p. 59. Chonophyllum, Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 405. Polypier simple et principalement constitué par une série de planchers infundibuliformes, superposés et invaginés, dont la surface présente un grand nombre de rayons cloisonnaires éga- lement développés et s'étendant du centre à la circonférence. Pas de columelle, ni de muraille. Les Chonophylles ont des rapports avec les Strombodes, mais ils restent toujours simples et ne présentent pas de murailles; ile différent des Ptychophylles par absence de tout organe central, CYATHOPHYLLIDES. 309 1. CHONOPHYLLUM PERFOLIATUM. Cyathophyllum plicatum, Goldfuss, Petref. Germ., 1.1, p. 59, tab. 18, fig, 5. 1826. (Mais pas l'espèce de même nom dans cet ouvrage; tab. 15, fig. 12, qui est indéterminable. Goldfuss a reconnu lui-même ce double emploi, aprés la publication de son livre et a changé le nom de plicatum sur l'échantillon du musée de Bonn, en celui de perfoliatum que nous avons adopté.) Chonoghyllum perfoliatum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. 235 et 291, pl. 50, fig. 5, et pl. 68, fig. 2, 22. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 405 et 406. +— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 2. Polypier droit, assez allongé. Calice médiocrement profond, à ca- vité subconique. De 60 à 74 rayons cloisonnaires, égaux, droits et at- teignant jusqu’au centre. On distingue quelquefois un vestige de fos- sétte septale rudimentaire. Hauteur, 8 centimètres, pour un diamètre de 5 ou 6. Paraît se trouver dans le terrain dévonien, à Torquay, et dans le terrain silurien, à Wenlock. 2. CHONOPHYLLUM ELONGATUM. , Ghobbédlies elongatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 406, pl. 8, fig. 1, 12. Polypier allongé, cylindro-turbiné, droit ou très-faiblement arqué, présentant un grand nombre de bourrelets saillants et de solutions de continuité. Epithèque bien développée. Les parties extérieures du po- lypier subvésiculaires. Calice médiocrement profond. 74 à 76 rayons cloisonnaires très-minces et égaux. Hauteur, 7 à 8 centimètres; dia- mètre du calice, 2 à 3. Terraia dévonien, à Nehou, département de la Manche. Genre XX. PTYCHOPHYLLUM. Fungites (pars), Schlotheim, Petrefactenkunde, t. 1, p. 247. Strombodes (pars), Lonsdale (Murchison Sil. Syst.). Ptychophyllum, Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, In- trod., p. LxIx. 4850. Polypier simple, pédicellé, principalement constitué par une série de planchers subinfundibuliformes et superposés, et dont Ja surface présente de nombreux rayons cloisonnaires assez éga- lement développés; ces rayons sont fortement tordus vers le centre des planchers, de manière à constituer une fausse colu- melle, La présence de cette fausse columelle sépare ce genre des Chonophylles, avec lesquels il a du reste les plus grands rap- ports. 4oo . ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 1. PTYCHOPHYLLUM PATELLATUM. Fungites patellatus, Schlotheim, Petrefactenkunäe, 1e part., p. 247. 1820. (Rapporté à tort à la Madrepora petella d'Esper, qui est une Fongie.) —— Kruger, Geschichte der Urwelt, t. II, p.253. 1823. —— Hisinger, Lefhœæa suec., p. 99, pl. 28, fig. 3. 1837. Strombodes plicatum, Lonsdale, Silur. syst., p. 691, pl. 16 bis, fig. 4. 1859. Strombodes plicatus, M'Coy, Sil. foss. of Ireland, p. 61. 1846. Cyathophyllum petellatum, Bronn, Ind. paléont., t. I, p. 369. 1848. Cyathaxonia plicata, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.1, p. 48. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 407. — Brit. foss. Corals, p. 291, pl. 67, fig. 4, 4. Polypier peu élevé, pédicellé, droit ou très-faiblement arqué, à épithèque plissée, à calice très-renversé et à bords feuilletés : ce qui donne à l’ensemble la forme d’un champignon. Fausse columelle pe- te. Par suite du renversement du calice, il existe un bourrelet très- prononcé autour de la fossette centrale , qui est proportionnellement assez profonde. On compte une centaine de cloisons environ, qui sont aiternativement un peu différentes, un peu épaisses en dehors, très- minces en dedans, où les grandes se tordent fortement et se relèvent un peu au centre, Hauteur, 3 à 4 centimètres, rarement ER largeur du calice, 6 à 10; sa profondeur, 1,5. Des terrains siluriens de Gothland, de Wenlock et d'Irlande. / 2. PTYCHOPHYLLUM STOKESI. Coral, Stokes, op. cit. (Geol. trans., 2e sér., L. I, pl. 29, fig. 1 (de droite). 1824.) Ptychophyllum Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, intr., p. LxIx. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 407. Polypier à pédicelle peu distinct, entièrement feuilleté extérieu- rement, un peu court. Calice renversé, à fossette grande et assez pro- fonde. Près d’une centaine de rayons cloisonnaires très-minces, sub- égaux, rapprochés deux par deux, tordus au centre, de façon à constituer une fausse columelle très-grosse. Hauteur, 4 centimètres ; largeur du calice, 6 ; sa profondeur, 1,5. Terrain silurien de l’île de Drummond, sur le lac Huron. 3. PTYCHOPHYLLUM EXPANSUM. (PL. 5, fig. 2, 22.) Ptychophyllum expansum, Milne Edwards et J. Haime, Polyg. foss. des terr. palæoz. Ps p. 408. Polypier court, large, pédonculé, à calice renversé et à bords feuil- letés. Epithèque bien marquée. Fossette calicinale assez profonde. Fausse columelle large et peu saïllante. Environ 70 cloisons (rare- ment plus), égales, légèrement épaissies en dehors et minces en de- CYATHOPHYLLIDES. doi dans. Hauteur, 3 centimètres; diamètre, 4 ou 5; profondeur du ca- lice, 1. Terrain dévonien, à Nehou, département de la Manche. Genre XXI. HELIOPHYLLUM. Strombodes (pars), Phillips, Palæoz. foss., p. 10. Heliophyllum, Hall, (dans Dana, Explor. exped., Zooph., p. 356. 1846). Polypier simple, turbiné. Cloisons bien développées et don- nant naissance latéralement à des prolongements lamellaires qui. s’avancent de la muraille vers le centre, suivant une direc- tion arquée et ascendante, de manière à constituer dans l'axe de la chambre viscérale des planchers irréguliers ; ces prolonge- ments lamellaires vers la périphérie du polypier sont unis entre eux par des traverses verticales. L’Héliophylle se distingue très-bien des autres Cyathophyl- lides, par la structure très-remarquable de ses loges intercloison- naires. 1. HELIOPHYLLUM HALL. (PL 7, fig. 6, 62, 6b.) Strombodes helianthoides, Phillips, Fig. and descr. of palæoz. foss., p. 40, pl. 5, 133. 1841. (N'est pas le Cyathophyllum helianthoides, Gold- fuss.) —— Hall, Geol. of New-York, 4e part., p. 209, no 48, fig. 3. 1843. Cyathophyllum tur binatum, ibid., n° 49, fig. 4. (Non Goldfuss.) Cyathophyllum (intérieur), Castelnau, Terr. sil. de l’Amér. du Nord, pl. 16, fig. 5. 1843. | Heliophyllum Halli, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 235, pl. 51, fig. 3. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 408. Polypier turbiné ou cylindro-conique, en général assez allongé et faiblement courbé à la base, entouré d’une épithèque et présentant de légers bourrelets. Calice circulaire, médiocrement profond. Une petite fossette septale. Cloisons très-minces, serrées, assez larges en haut où elles sont arrondies, dentelées sur leur bord libre, alternati- vement un peu inégales, un peu contournées vers le centre; elles sont au nombre de 80 ou même plus. Dans une coupe verticale on voit que les protongements latéraux des cloisons sont arqués et as- cendants ; ceux qui occupent la partie supérieure des loges viennent se terminer au bord libre des cloisons, ceux qui sont situés plus infé- rieurement s’unissent au centre pour former des planchers irrégu- liers. Ces prolongements, qui ferment incomplètement les loges in- tercloisonnaires, sont distants éntre eux d’un peu plus de 1 millimètre, et sont unis par des traverses simples, serrées, qui viennent les Coralliaires. Tome 3. 26 ho2 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sn à angle droit. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; diamètre du Ca- lice, 4 Du terrain dévonien, à à Torquay : en Angletèrré et dans l'Ohio, etc. S aux Etats-Unis d'Amérique. Genre XXII. CLISIOPHYLLUM. Cyathophyllim (pars), de Koninck, Keyserling: Clisiophyllum (pars), Dane, Explor. exped. Zooph., p. 361. 1848. —— Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, P: LXX. © Polypiér siplé, turbiné, subpédicellé, recouvert dan âge thèqué; cloisons bien développées et s’élévänt, au centre! dü calicé, sur les planchiérs soulevés, tout én restant droites; at Sotimet du éôncé, ainsi formé, on rémarque une lame eolumel: laire, plus ou moins distincte du bord intethé d’une dés cloi: sons principales ; loges interseptales, remplies de traversés abon- dantes, | | | Ce genre, aivsi défini, se rapproche beaucoup des Lithostrü: tion ; il en diffère en ce qu'il résté toujours simple, et que ses planchers et sa columelle 8ont beaucoup moins distincts, en même temps que ses cloisons sont plus développées. M. Dana comprend, dans ce groupe certaines espèces compo- sées, qui sont probablement des Lithostrotion ou des Lonsdalia. 4. Custorhyrzium HisiNGERt. Clisiophytlum Hisingeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. a dès ter. valæoz., p.410, pl. 7, fig. 5, 5a, Polypier allongé, ên cône fortement courhé, tésätténüé à : sa bise, Series de très-faibles bourrelets d’accroissement et une épithèque ien développée et fortement plissée. Calicé circulaire, à bords minces, à fossetté grande et profonde. 44 cloisons égales, très-6troités en haut, très-minces, régulièrement radiées et arrivant jusqu'au centre du calice, où elles se relèvent sans se tordre, de manière à constituer une fausse columelle conique très-saillante. Les loges sont divisées par des traverses subvésiculaires fort nombreuses. Hauteur, 6 centi- thètres ; diamètre du calice, 3,5; profondeur de la fossette, près de ?; Ja columelté fait une Saillie de 1 centimètre. Terrain silurien supérieur de Gothland. 2, CLISIOPHYLLUM TURBINATUM. Turbinolia fuñngites (pars)? Fleming, Brit. anim., p.510. 1828. Cyathophyllum fungites, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belgique, pl. 24, pl. D, fig. 2. 1842. CYATHOPHYLLIDES. ok 403 Clisiophyllum turbinatum, M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., série 9, t. VII, p. 169. 1851). — Brit. palæoz. foss., p. 88 et 96, fig. 4, 1», 4°, \ Clisiophyllum Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. un der, palæoz., p. 410. Clisiophyllum turbinatum, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Aeils, p.184, pl. 35, fig. 12 “Polypier en cône courhé, tantôt rédiotrement allongé et. plus où moins trapu, tantôt long et assez grêle, présentant une forte épithèque et des bourreléts d’accroissement assez gros et irréguliers. Calice cir- culaire, à cavité assez profonde, à bords minces et un peu renversés. 44 cloisons principales, dont la moitié à peine se relèvent au centre em se courbant très-légèrement sur une columelle lamellaire qui est assez bien développée ; ces cloisons sont assez minces et, extérieurement, elles alternent avec un égal nombre de rayons rudimentaires. Une section verticale montre une aire extér'eure remplié par des vésicules'très- longues et très-inciinées, une aire moyenné peu distincte de la précé- dente, et une aire centrale offrant des lignes relevées en forme de ténite, qui indiquent les petits planchers traversés paz les cloisons princi- pales. Les grands individus cnt 5 ou 6 centimètres de hauteur avec autant de diamèire, ou seulement un diamètre de 2,5 ; on en trouve beaucoup n'ayant que 3 centimètres de longueur; là saillie de la fausse columelle est large de 8 millimètres, Du terrain carbonifère de Visé, én DT eb à Osvesty, Wel- Engton, etc.,en Angleterre. La TurBINOLIA MITRATA de M. Portlock (Rep. on the Geo. of Léndon- derry, p. 331) parait appartenir à cétté espèce. i Bts 3. CLISIOPHYLLUM CONISEPTUM. Cyathophylium coniseptum, Keyserling, Reise in Petsciora-land, p. 164, ph: 2, fig. 2. 1864. Cyathaxonia conisepta, D'Orbigny, Prod. de Daléoné & 1p. 156. 1830. Clisiophyllum coniséptum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. fcss. des terr. . palæoz., p. 411. — Brit. foss. Corais, p. 185, pl. 37, fig. D, Da, Polypier evlindro-conique, très-allongé, arqué, présentant des our relets d’accroissement en général peu prononcés. Calice circulaire. Fausse columelle conique, ete montrant au sommet une lame columeliaire peu développée. De 60 à à 70 cloisons, alternativement inégales; un certain nombre des plus g randes avancent jusqu’au centre et se relèvent sur la. pseudo-columelle, en suivant une ligne très- flexueuse. Toutes ces cloisons sont minces. La longueur du polypier est environ de 6 à 7 centimètres, pour un diamètre calicinal de 2 1/2 à 3. Nous avons vu un exemplaire mutilé qui devait avoir eu 2 décimètres de longueur pour une iargeur de 5 centimètres. Du terrain carbonifère, à Corwen, etc., en Angleterre, et d’Ylytsch, en Russie. 4oû ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 4. CLISIOPHYLLUM BOWERBANKI. _Clisiophyllum Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 411. — Brit. foss. Corals, p.186, pl. 37, fig. 4, 42. Polypier en cône allongé, très-arqué, à base très-atténuée, ne pré- sentant que de très-faibles bourrelets d’accroissement. Calice cireu- laire. 70 cloisons ou même plus? les principales se relèvent principa- lement au centre, où elles sont peu flexueuses ; 8 d’entre elles sont beaucoup plus prononcées que toutes les autres et atteignent jusqu’au sornmet du cône columellaire. Hauteur, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 2,6. Terrain carbonifère d'Irlande. Le CLISIOPHYLLUM BIPARTITUM M’'Coy (Ann. of nat. Hist., 1849, série 2, t. III, p. 2) est très-voisin de cette espèce, mais ne paraît pas offrir la même disposition dans les cloisons principales. Du comté de Derby, en Angleterre. 5. CLISIOPAYLLUM DANAANUM. Clisiophyllum Danaanum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 412. Polypier en cône courbé, à bourrelets très-saillants et irréguliers, entouré d’une épithèque très-plissée. Calice circulaire, à bords un peu renversés, à fossette grande et profonde. Fausse columelle très- grosse et saillante. Environ 70 cloisons égales, serrées, un peu étroites en haut, un peu épaisses en dehors, à bord mince et dentelé, attei- gnant, pour la plupart, jusqu’au centre du calice, où elles se relèvent en se courbant un peu. Il ne parait pas y avoir de cloisons rudimen- taires. Hauteur, 3 centimètres; diamètre du calice, près de 2,5; (RO fondeur du calice, 1,5. Terrain silurien supérieur, dans le Tennessée, aux Etats-Unis. 6. CLISIOPHYLLUM KEYSERLINGII. Clisiophyllum Keyserlingii, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2° sér., t. HI, p. 2. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 94; pl. æ, fig. 4. —— Milne Edwards et J. Haine, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 412. — Brit. foss. Corals, p.186. Polypier en cône allongé, souvent un peu contourné, présentant _ d’assez gros bourrelets d’accroissement. Calice circulaire. Pseudo-colu- melle conique et formée par des prolongements relevés et tordus des principaux rayons cloisonnaires. 40 à 50 cloisons principales, un peu épaissies dans leur moitié extérieure, alternant avec un égal nombre de cloisons très-petites. Les parties extérieures du polypier très-vési- culeuses. L’aire pseudo-columellaire assez distincte. Hauteur, 6 à 10 centimètres ; diamètre du calice, 3 ou 4. Terrain carbonifère , à Oswestry en Angleterre, et à Visé en Bel- gique. CYATHOPHŸYLLIDES. 4o5 Le CYATHOPHYLLUM VERMICULARE de M. Portlock (Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 331), paraît appartenir à cette espèce. 7. CLISIOPHYLLUM COSTATUM. Cyathoæonia costata, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2 sér., t. III, p. 6. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 109, pl. &, fig. 2. Clisiophyllum costatum, Milne Edwaïds et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 412. Cette espèce a été établie d’après un petit polypier haut de 2 cen- timètres, qui nous parait un jeune Clisiophyllum, et qui doit probable- ment se rapporter à l’une des espèces précédemment décrites, ce que nous ne pouvons pas décider en ce moment. Il est conique; son ca- lice est circulaire et a 1 centimètre de diamètre. On compte 26 cloi- sons qui sont assez épaisses en dehors. Terrain carbonifère du Derbyshire. Le TurBinoLrA sTriaTA de D’Orbigny (Paléont. de l'Amérique mérid., p. 56, pl. 6, fig. 4 et 5; — Cyathoxonia striata, ejusd., Prod., t. I, p; 158), paraît appartenir aussi à ce genre ; il provient du terrain car- bonifère de Yarbichambi, en Bolivie. 8. CLISIOFHYLLUM HAIMEI. Polypier allongé, cylindroïde, irrégulièrement contourné et arqué, à bourrelets d’accroissement inégaux et bien prononcés. Calice sub- circulaire. De 24 à 26 cloisons principales , assez minces et un peu flexueuses, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Columelle bien marquée, un peu saillante. Les planchers bien déve- loppés. Hauteur du polypier, de 5 à 8 centimètres ; diamètre du ca- lice, de 12 à 15 millimètres. Formation dévonienne : Etrœung (Nord). Genre XXII AULOPHYLLUM. Turbinolia (pars), Fleming, British animals. Clisiophyllum (pars), MCoy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., t. IL, p. 3.) Aulophyllum, Milne Edwards et J. Haime. Brit. FRS Corals, Intr., p. LXX. 1850. Polypier simple, subpédicellé, entouré d’une épithèque com- plète. Lames septo-costales nombreuses, bien développées. Deux murailles, l’extérieure épithécale, l’intérieure presque centrale et columellaire. Pas de columelle. Planchers peu développés. Les Aulophylles se rapprochent beaucoup par la structure de leurs polypiers, des Acervulaires et des Smithies, mais ils en dif- fèrent en ce qu’ils restent toujours simples et que leurs planchers sont proportionnellement moins développés. Ils sont propres au 406 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. terrain carbonifère, tandis que les deux genres que nous venons de citer ne se rencontrent, au contraire, que dans les terrains “ein et le dévonien. 1. AULOPHYLLUM FUNGITES. : Fungites, David, the Hist. of Rutherglen and Eastkilbride, p. 327, pl. 20, fig. 6. 1793. Turbinolia fungites, Fleming, Brit. anim., p. 510. 1898. —— S. Woodward, Syn. tab. of Brit. Org. rem., p. 7. 1830. Cyathophyllum fungites, Geinitz, Grund. der verst.; p.571. 1845-56. Clisiophyllum polapsum, M’'Coy, op. cit. (Mag. and Ann. 0f nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 3. 1819). Auluphyllum polapsum, Milne Edwards et J. Haïime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Lxx. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 415.— Brit. foss. Corals, p. 188, pl. 37, fig. 3. Polypier allongé, cylindro-conique, subpédicellé, arqué, présentant de faibles bourrelets d’accroissement, et entouré d’une épithèque bien marquée. Sommet du polypier subcirculaire ; la muraille intérieure formant un cercle qui n’est que le tiers de celui de la muraille exté- Jrieure. Les rayons septe-costaux au nombre de 180 environ, minces, à peu près droits, alternativement inégaux. La moitié d’entre eux seu- ement traversent la muraille intérieure pour arriver à peu près jus- qu'au centre; les autres n’occupent que l’aire externe. Hauteur, 8 centimètres environ; diamètre de la muraille extérieure, 2,5; de l’in- térieure, 8 HT OIEER. Il arrive fréquemment que dans 1e échan- tillons usés, la muraille interne fasse une forte saillie, et c’est ce quia fait-que M. M’Coy considère cette espèce comme ayant une celumelle saillante et se rapprochant du genre, Clisiophyllum ; mais en réalité elle en diffère beaucoup. Terrain carbonifère, à Kildan, Angleterre. 2. AULOPHYLLUM BOWERBANKI. Aulophyllum Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. desterr, palæoz., p. 414. — Brit. foss. Corals, p.489, pl. 55, fig. 4. Polypier allongé, subeylindrique, arqué, présentant latéralement une ligae sailiante qui semble correspondre à une série de fossettes septales rudimentaires. Le diamètre de la muraille interne à peu près égal à la moitié du diamètre total. Les rayons septo-costaux au nombre de 120 à peu près, alternativement inégaux; les principaux un peu forts. Nous ne connaissons cette espèce que par un exemplaire brisé, dont la hauteur devait être d’environ 2 décimètres ; son diamètre étant de 4 centimètres 5. Terrain cerbonifère de l'Irlande. CYATHOPHYLLIDES. 407 Genre XXIV. ACERVULARIA. Madrepora (pars), Linné, etç. Acervularia Schweigger, Handbuch der Naturg., p. 418 (1820). Polypier composé, fasciculé ou plus souvent massif, s’accrois- sant par gemumation caliculaire. Polypiérites présentant deux murailles espacées, comme dans les Aulophylles. Appareil septo- costal bien développé entre les deux murailles, mais beaucoup moins dans l'aire centrale, Pas de columelle. Planchers Be développés. Schweigger a établi ce genre pour la Madrepora ananas, dé- crit dans PNR academicæ de Liané, fossile qui est assez bien figuré pour qu'il ne reste aucun doute sur ses caractères génériques, et nous ne concevons pas comment ce polypier a pu être confondu par D'Orbigny avec les Lithostrotion, qui ont une structure et un aspect très-différents. 1. ACERVULARIA LUXURIANS. repré composita, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amœn. Acad., t. I, p. 93, tab. 4, fig. 8. 1749.) He Th. Pennant, op. cit. (Philos. trans., t. XLIX, 2 part., p. 515, tab. 15, fig. 11. 1757.) Madrepora ananas (pars), Linné, Syst. na!., éd. 12, p. 1275. 1767. Madrepora truncata, Parkinson, Org. remains, t. 1, pl. 5, fig. 2. 1808. (Non Linné.) Madrepora ananas, Parkinson, loc. cit., pl. 5, fig. 1. 1808. (Non Linné.) Floscularia luxurians, Eichvwvald, Zool. spec., t. I, p. 188, tab. 11, fig, 5. 1829. L Astrea ananas, Hisinger, Leth. suec., p. 98, pl. 28, fig. 4. 1837. Caryophyllia truncata, Hisinger, op. cit., p. 101, pl. 28, fig. 14. 1837. Cyaihophyllum dianthus (pars), Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., p. 690, pl. 16, fig 12, 194. 4839. (Non Goldfuss.) Astrea ananas, Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., p. 688, pl. 16, fig. 6. 1839. (Non Lamarck.) Lithostrotion Lonsdalei, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1.1, p. 48. 1850. Acervularia ananas, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 55. Acervularia luxurians, Miine Edwards et J.-Haime, Polyp. foss. des terr. poRs Or L 415. — Brit. foss. Corals, p. 292, pl. 69, fig, 2, 22, 2b, 20,24, , 2. Poe en masse convexe, ordinairement élevé. Polypiérites quel- quefois libres par leurs côtés, et alors cylindriques, mais le plus sou- vent serrés les uns contre les autres, prismatiques et intimement soudés par leurs côtés. Quelquefois on voit des polypiérites se ré- trécir et devenir libres dans ieurs parties supérieures, tandis qu ‘ils 408 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sont soudés inférieurement. Tous les individus sont entourés d’une épithèque bien développée. La gemmation est principalement cali- cinale. Les lignes d’union des polypiérites sont polygonales, très- minces, légèrement en zigzag et forment des arêtes peu saillantes. Les murailles intérieures sont très-marquées et sont indiquées en haut par des bourrelets saillants et toujours régulièrement circulaires. Calices très-inégaux dans les divers exemplaires ou dans une même masse. Fossettes calicinales un peu profondes. En général 54 cloisons dans les grands calices, de 30 à 35 dans les plus petits, subégales et un peu épaissies dans leurs parties extérieures, mais plus minces et alternativement inégales en dedans de la muraille intérieure ; les plus grandes arrivent seules jusqu’au centre, où elles sont droites et très- légèrement dressées. L’aire comprise entre. les deux murailles est subplane en haut ou légèrement concave. Largeur des grands poly- gones terminaux, 15 millimètres ; des petits, 5 ou 6, ou même moins; diamètre des calices proprement dits, 7 ou 8 dans les grands poly- gones; ce rapport varie avec l’âge, l’aire extracalicinale étant très- peu développée dans les jeunes individus ; profondeur des grandes fossettes calicinales, 3 millimètres. Terrain silurien supérieur, en Angleterre, à Dudley, en Gothland, et Dalécarlie en Suède. Le PoriTes AsTREIFORMIS de M. Dale Owen (Report. on the Geol. of Iowa, pl. 13, fig. 8) paraît appartenir à cette espèce. 2. ACERVULARIA TROSCHELI. Cyathophyllum ananas (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 60, pl. 19, fig. 4, 1826. (Non la fig. 42.) Acervularia Troscheli, Milne Edwards et J. Haime, Poe. foss. des terr. pa- læoz., np. 416. Polypier astréiforme. Individus polygonaux, séparés par des mu- railles extérieures minces et un peu saillantes. Muraille intérieure assez bien marquée, mais peu proéminente. Fossette calicinale grande et un peu profonde ; nous n'avons pas vu au fond de cette cavité les faux palis indiqués dans la figure de Goldfuss. 28 à 34 rayons cloison- naires, minces, droits, égaux dans l’aire costale ou extérieure, deve- nant alternativement un peu inégaux en dedans de la muraille in- terne. Les traverses sont une fois plus serrées que dans l’A. Goldfussi. Grande diagonale des pores en général 12 millimètres; dia- mètre du calice, 5 Terrain dévonien des environs de Namur, de l’Eifel et du Hartz. 3. ACERVULARIA CORONATA. Acervularia coronata, Milfe Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 46. — Brit. foss. Corals, p.237, pl. 55, fig. 4, 4a, 4t, Ce fossile nous est connu seulement par une coupe polie, mon- trant des polypiérites soudés par des murailles épithécales, polygo- CYATHOPHYLLIDES. 409 nales et en zigzags très-peu prononcés. Murailles intérieures bien marquées, ayant un très-petit diamètre, par rapport à la longueur de la diagonale des polypiérites. En général, 28 rayons très-minces, mais un peu épaissis par des granulations latérales près de la muraille ex- térieure, où ils sont un peu courbés pour la plupart. Ces rayons sont égaux entre eux, dans l’aire comprise entre les deux murailles ; mais la moitié d’entre eux seulement pénètrent dans la chambre viscérale, et s’avancent jusqu’à une petite distance du centre, où chacun d’eux présente un petit lobe paliforme très-net. Les cloisons sont légèrement épaissies à la muraille. Les traverses exothécales sont très-serrées. Diagonale des polypiérites, 10 à 15 millimètres; diamètre de la mu- raille extérieure, 2 1/2 ou 3. Terrain dévorien des environs de Torquay, en Angleterre. 4. ACERVULARIA GOLDFUSSI. Cyathophyllum ananas, Goldfuss, Petref., t.1, pl. 60, fig. 42. 1826. (Non la fig. 46.) —— Hall, Handb. der Petref., p. 416. 1830. —— Morren, Descr. Corall. in Belgio repert., p.56. 1832. Astrea basaltiformis, Ad. Rœmer, Verst. der Harzgeb., p. 5, tab. 2, fig. 12. 1843. Acervularia Goldfussi, De Verneuil et J. Haime, op. cif. (Bull. Soc. géol. de France, 2° sér., t. VIII, p. 161. 1850.) Lithostrotion ananas (pars), D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Acervularia Goldfussi, Milne Edwards et J, Haïme, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 417. — Brit. foss. Corals, p. 256, pl. 53, fig. 3, 32. Polypier en masse astréiforme. Les lignes polygonales de la surface supérieure bien prononcées et un peu en zigzag; leur grande dia- gonale est de 7 ou 8 millimètres. La muraille intérieure bien mar- quée et un peu forte, un peu débordée par les cloisons, et ayant seu- lement 2 millimètres 1/2 de diamètre. 24 à 26 cloisons, à peu près droites et très-minces, alternativement un peu inégales en dedans. Traverses assez rapprochées, mais beaucoup moins que dans l'A. Troschili. Terrain dévonien de Namur, Aix-la-Chapelle, le Hartz; Torquay en Angleterre, et Sobero en Espagne. 5. ACERVULARIA INTERCELLULOSA. Astrea intercellulosa, Phillips, Palæoz. Fossils of Cornwal, p. 19, pl. 6, fig. 17. 1841. Favastrea intercellulosa, D’Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 107. 1850. Acervularia intercellulosa, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 417. — Brit. foss. Corals, p. 257, pl. 53, fig. 2,2%. … Polygones inégaux, circonscrits par des murailles extérieures en zigzags bien marqués. Muraille intérieure rendue distincte par un épaississement des cloisons et formant des cercles très-grands relati- fro ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. vement à la largeur. des polygones. 40 à 44 cloisons fort peu proron- cées dans les parties extérieures du polypiérite, où elles sont en quel- que sorte perdues dans le tissu cellulaire, épaisses à la muraille interne, et de nouveau amincies en dedans, où la moitié d’entre elles atteignent à une petite distance du centre, et sont munies d’un lobe paliforme. Grande diagonale des polygones, 15 millimètres environ, pour un diamètre calicinal de 10. Terrain dévonien, à Torquay, en Angleterre. 6. ACERVULARIA PENTAGONA. Cyathophyllum pentagonum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 60, tab. 49, fig. 3. 1826. * Favastrea pentagona, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.340. 1830. — Manuel d’actinologie, p. 375. Cyathophyllum pentagonum, Morren, Descr. Corall. Belg., p. 56. 1832. Astrea pentagona, Lonsdale, Géol. trans., 2e sér., t. V, pl. 57, fig. 1. 1840. (Non la fig. 12.) —— Phillips, Palæoz. foss., p. 11, pl. 6, fig. 15. 1841. Acervuluria pentagona, Michelin, Zcon., p. 180, pl. 49, fig. 1. 1845. Acervularia ananas, ibid., p. 180, pl. 47, fig. 1. Lithostrotion pentagonum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Acervularia pentagona, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 91. —— Mine Edwards et J, Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 418. — Brit, foss, Corais, p.258, pl. 55, fig. 5, 5a, 5b. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 3. Polypier en masse astréiforme. Polypiérites un peu inégaux, poly- gonaux. Leur grande diagonale est en général de 5 millimètres, le diamètre de la muraille intérieure étant à peine de 1 1/2 millimètre. 18 à 24 rayons cloisonnaires, subégaux, minces et à peu près droits. Les lignes d'union des individus sont un peu en zigzag. Terrain dévonien de Ferques, près Boulogne, de Torquay, en Angle- terre, de l’Eifel, du Limbourg, etc. ; 7. ACERVULARIA DAVIDSONI. Acervuleria Davidsoni, Milne Edwärds et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 418, pl. 9, fig. 4, 4a, 4. Polypier astréiforme, à surface subplane. Sommets des polypiérites en polygones un peu inégaux et un peu irréguliers, dont les côtes sont un peu en zigzag. Murailles intérieures pea distinctes au dehors et indiquées par un bourrelet circulaire peu prononcé, qui circons- crit un calice un peu profond, et dont le diamètre fait à peu près la moitié de la grande diagonale des polygones. Une quarantaine de rayons cloisonnaires, minces, droits, qui commencent à la muraille épithécale, et dont la moitié seulement traverse la muraille intérieure et atteint jusque près du centre, en présentant un petit lobe pali- forme. Dans une coupe horizontale ou dans certains états de fossili- CYATHOPHYLLIDES. | fai sation, la muraille intérieure est bien prononcée, Les traverses sont serrées dans l’aire comprise entre les deux murailles. Grande diagonale des polygones, de 10 à 12 millimètres ; diamètre des calices, 4 ou. 5, DR Terrain dévonien, à Ferques et au chutes de l'Ohio. 8. ACERVULARIA LIMITATA. Astrea pentagona (pars), Lonsdale, Geol. trans., 2 sér., t. V, pl. 58, fig. 12. 1840. (Non la fig. 1.) Acervularia limitata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læ0z., p.419.— Brit. foss. Corals, p. 258, pl. 54, fig. 1. Ce polypier ne nous est connu que par une section polie. Polypiérites circonscrits par des lignes polygonales bien prononcées et en zigzag. Les murailles intérieures sont au contraire très-peu marquées, et indi- quées surtout par un faible épaississement des cloisons. En général, 26 cloisons, médiocrement minces et granulées latéralement, souvent un peu courbées dans laire comprise entre les deux murailles; la moitié d’entre elles s’arrête à la muraille interne, celles qui pénètrent daus la chambre intérieure ne paraissent pas être munies en dedans d’un lobe paliforme. Diagonaie des polypiérites, 7 ou 8 millimètres ; diamètre des murailles intérieures, 2 1/2. Terrain dévonien, près de Torquay. 9, ACERVULARIA BATTERSBYI. Acervularia Battersbyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 419. — Brit. foss. Corals, p. 239, pl. 54, fig. 2. \ Une coupe horizontale polie montre des individus très-intimement unis et limités seulement par une muraille extérieure en zigzag, très- mince et très-peu marquée, qui forme des polygores irréguliers; les murailles intérieures sont au contraire très-épaisses, et n’ont qu'un assez petit diamètre relativement à l'étendue des polygones, dont elles n’occupent pas le milieu; elles paraissent formées par un tissu exothécal très-dense. En général, 36 cloisons égaies dans l'aire exté- rieure, fort minces, pour la plupart très-courbées et subconfluentes ; elles sont un peu épaissies à la muraille interne : la moitié d’entre elles seulement se prolonge de facon à atteindre jusqu’à une petite distance du centre de la chambre viscérale, où elles présentent un petit lobe paliforme. Les traverses sont très-ahondantes et très-serrées dans l'aire extérieure, mais on n’en distingue que peu ou point en dedans de la muraille interne. Grande diagonale @es polygones, 15 à 20 millimètres; diamètre des calices, 5 ou 6. Terrain dévonien, à Torquay. 10. ACERVULARIA RŒMERI. Astrea Hennahii, Ad. Rœmer, Verst. der Haragdit get p. à, tab. 2, fig, 13. 1843. (Non Lonsdale.) Astrea parallela? ibid., tab. 3, fig. 1. — Paraît être un exemplaire de la même 4 12 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. espèce, coupé obliquement et dans lequel les murailles extérieures sont peu marquées. Phillipsastrea parallela? D'Orbisny, Prod. de paléont., t.I, p.107. 1850. Acervularia Rœmeri, De Verneuil et J. Haime, op. cif. (Bul. Soc. géol. de France, 2e série, t. ViI, p. 162. 1850.) —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 420, — Brit. foss. Corals, p. 239, pl. 54, fig. 3. Polypier massif, à surface subplane. Polypiérites prismatiques inti- mement soudés entre eux. Murailles extérieures fort minces et souvent difficiles à distinguer dans certains états de fossilisation. La grande diagonale est de 6 à 8 millimètres; le diamètre de la muraille inté- rieure étant de 2 millimètres. Au moins 26 à 28 rayons septo-costaux, qui sont fort minces et fortement courbés ou flexueux en dehors. Terrain dévonien, à Torquay, dans le Bartz, et en Espagne. 11. ACERVULARIA ANANAS. | Madrepora composita, elc., Fougt, op. cif. (Linné, Amœn. Acad., t. E, p. 92, tab. 4, fig. 9. 1749.) Madrepora ananas, Linné, Syst. nat., éd. 19, p. 1275. 1767. Acervularia Baltica, Schweïigger, Handb. der naturg., p. 418. 1820. —— Eichwald, Zool. spec., t.1, p. 187. 4829. : Favastrea Baltica, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.340. 1830.— Manuel d’actinologie, p. 319. Acervularia ananas, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 421. Cette espèce, grossièrement figurée par Fougt, nous paraît différer de l’A. luxurians par le grand nombre de ses rayons septo-costaux et par le petit diamètre des murailles intérieures, proportionnellement à la diagonale des polypiérites, qui est d’environ 12 millimètres. Terrain silurien supérieur, dans l'ile de Gothland. Genre XXV. SMITHIA. Astrea (pars), Phillips, Palæoz. foss., p. 12. i Smithia, Milne Edwards et J. Haime , Polyp. foss. des terr. palæoz.. p. 42. Polypier composé, astréiforme, se multipliant par gemmation submarginale. Polypiérites, toujours intimement soudés entre eux, ayant la même structure que les Acervulaires, si ce n’est qu'ils manquent de murailles extérieures distinctes et que leurs rayons septo-costaux sont plus ou moins confluents. Pas de columelle. Nous avons nommé ce genre en mémoire de W. Smith, l’au- teur du remarquable ouvrage intitulé : Strata identified by organic CYATHOPHYLLIDES. : 413 fossils, et l'un des fondateurs de la paléontologie. Les Smithies ont beaucoup d’affinité avec les Acervulaires; elles s’en distin- guent surtout par le mode d'union des polypiérites, qui ne sont pas circonscrits par des murailles épithécales. Les Phillipsastrea en diffèrent par la présence d’une columelle styliforme. Toutes les espèces connues appartiennent à l'étage dévonien. 1. SuiTaiA HENNAHI. Astrea Hennahi (pars), Lonsdale, in Sedgwick et Murchison, Géol. trans., 3° sér., t. V, p. 697, pl. 58, fig. 3. 1840. —— Phillips, Palæoz. foss., p.12, pl. 6, fig. 46. 1841. Les petites cloisons ne sont pas as£ez marquées. Cyathophyllum Hennahii, Bronn, Index paléont., t. I, p. 368. 1848. Lithostrotion Hennahii et Actinocyathus Hennahüi, D'Orbigny, Prod. de pa- lœæont., t. I, p.106 et 107. 1850. Phillipsastria Hennahii (in parte), D’Orbigny, ibid., p. 107. Smithia Hennahi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 421. — Brit. foss. Corals, p. 240, pl. 54, fig. 4. Arachnophyllum Hennahi, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p.72. Acervularia seriaca, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 664, pl. 60, fig. 3. 1852. La coupe horizontale polie de ce polypier montre des cercles muraux bien marqués, quoique minces, distants entre eux de 2, 3 ou 4 fois leur diamètre, mais très-inégalement écartés dans un même exemplaire. Les rayons costaux,au nombre de 24 ou 26 dans chaque individu, sont tous à peu près également minces, et paraissent un peu granulés sur leurs faces; en général ils sont beaucoup plus étendus dans une direc- tion que dans la direction opposée, plus droits et plus confluents dans la direction principale que dans l’autre sens, où ils sont irrégulière- ment flexueux, anguleux ou géniculés : la moitié de ces rayons s’arrête à la muraille, l’autre moitié s’épaissit un peu en ce point, pour s’a- mincir de nouveau et atteindre presque jusqu’au centre de la chambre viscérale, où l’on distingue des traces de petits lobes paliformes. Dia- mètre des cercles muraux, 3 ou 4 millimètres. Dans une section ver- ticale on voit que les loges intercostales sont rempiies par des vésicules très-petites et assez régulières. Les traverses des loges intercloison- naires sont presque horizontales et s’unissent dans l’axe des chambres des polypiérites, pour former de petits planchers très-serrés. Terrain dévonien, à Torquay. 2, SMITHIA PENGILLYI. Astrea Hennahii (pars), Lonsdale, in Sedgwick et Murchison, Geol. trans., 2e sér.,t. V, 3° part., p. 697, pl. 58, fig. 32. 1840. Smithia Pengillÿi, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 422. — Brit. foss. Corals, p. 241, pl. 55, fig. 1. Cercles muraux peu prononcés, et indiqués surtout par un léger 414 ZOANTHAIRES SCLÉRODÉRMÉS RUGUEUX. épaississement dés cloisons, très-inégalement écartés. Une quarantaine dé rayons coStaux où plus, alternativement: inégaux en énaisseur, granulés latéralement, en général plus allongés dans un sens que dans l’autre, et plus neue dans la re principale, flexueux et fréquemment anguleux dans la direction opposée ; la moitié d’entré eux.s’arrôte à la muraille; ceux de l’autre moitié s’épaississent en ce point et deviennent extrémement minces près Au centre; ils sont munis d’un appendice paliforme. Le diamètre des cercles muraux est de 5 à 6 millimètres ; eos un peu plus; les RTE sont très-serrées. - sk Terrain dévonien, à à Térquay et bionth. 3. SiTHIA BOLONIENSIS. Smithia Boloniensis, Mine Édyvards et J. Haine, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 425. Nous ne connaissons cette espèce que par un échantiilon Ms mais elle nous paraît très-distincte par la complète confluence des rayons costaux et leur disposition très-flexueuse, Les calices sont régulièrement circulaires, distants d’une fois ou deux leur diamètre. 24à 26 rayons minces, .courbés, alternativ ement un peu inégaux en dedans des mu- railles. Diamètre des calices, 2 millimètres ou 2 1/2. Terrain dévonien, à Ferques. 4. SMITHIA BOWERBANKI. Smithia Bowerbanki, Milue Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- dæoz., p. 425. — Brit. foss. Corals, p. 241, pl. 9, fig. 2. Cercles muraux bien marqués, très-Écartés, quoique nécaléine. 18 ou 20 rayons costaux complètement confluents, minces, plus dé- veloppés et plus droits dans un sens que dans l’autre, mais en général très-flexueux et vermiculés, d'autant plus minces qu’on les observe à une plus grande distance du calice et s’épaississant à la muraille, où ils deviennent inégaux. Les grandes cloisons ne paraissent pas tout- à-fait atteindre jusqu’au centre et semblent privées de lobes pali- formes. Les traverses sont très-petites. Diamètre des cercies muraux, un pêéu moins de 2 millimètres. Torquay. Genre XXVI. ERIBOPHYLLUM. Eridophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. LxxXI. 1850. Polypier composé, fasciculé, se multipliant par gemmation latérale ou calicinale. Polypiérites allongés, cylindroïdes et mu- nis d’une épithèque épaisse qui donne naissance à une série de prolongements subradiciformes, courts et épais, lesquels s’éten- “CYATHOPHYLLIDÉS. 415 dent $ sur l'individu le plus proche. Planchers bien dédatépues et occupant toute l'aire centrale circonscrite par ‘Ja muraille i interne. Appareil septo-costal remplissant l'aire extérieure située entre les deux mufailles, mais ne se prolongeant pas dans l’aire centrale, Ce genre remarquable se distingue bien des Acervulairés par le mode d'union des polypiérites en même temps que par le peu de développement des cloisons en dedans de la muraille interne. Les deux espèces types appätitieühent àu terrain dévo- nien de l'Amérique du Nord, nous y ajouterons, avec svt une troisième espèce, provenant de Gothland, dont nous n'avons pas pu étudier la structure intérieure. 4. ERIDOPHYLLUM VERNEUILANUM. Eridophyllum Verneuilanum, Milne Edwards et J, Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. Lxxt. 1850. = Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss: des térr. pal, p. 424, | pl. 8, fig. 6, 62. — Brit. foss. Corals, p. 235, pl. 55, fig. 4. Polypier fasciculé. Polypiérites un peu irréguliers, et assez écartés. Gemmation latérale; les plis de l'épithèque ordinairement obliques soit en haut, soit en bas. Crampons très-forts, ascendants, bien es- pacés, bien qu’inégalement. Muraille extérieure mince. Muraille inté- rieure d’un très-petit diamètre, mais très-nette et très-prononcée. En dedans de celle-ci on ne voit pas de traces de cloisons; elle circons- crit un cylindre fermé par des planchers horizontaux superposés. 22 rayons costaux, peu inégaux, minces, mais bien développés, occu- pant l'aire comprise entre les deux murailles, et dans les loges qu'ils forment. On voit dans une section horizontale plusieurs rangées de traverses. Diamètre des individus, 7 à 40 millimètres ; de la muraille iñtériéuré, 2 millimètres. Du terrain dévonien, à Torquay, Angleterre. 2. ERIDOPHYLLUM STRICTUM. Eridophyllum, strictum, Milne, Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 424, pl. 8, fig. 7 Polypiers serrés, allongés, cylindro-turbinés, s’unissant par des crampons peu prononcés et inégalément espacés. Gemmation calici- nale; 3 ou 4 jeunes se montrent à la fois dans un même calice. Dia- mètre des grands individus, 8 à 10 millimètres; de la muraille in- terne, un peu plus de 2. Terrain dévonien, aux chutes de l'Ohio. 3. ERIPBOPHYLLUM? RUGOSUM.. Eridophyllum? rugosum, Milñe Edwards et J. Haime, FA foss. des terr. palæoz., p. 495, pl. 10, fig. 4, 4a, 4. Des 416 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Polypiérites longs, grêles, parallèles ou légèrement flexueux et serrés. Epithèque très-forte, délicatement striée en travers et dans une direction oblique et ascendante. Crampons forts et bien détachés ; les jeunes individus naissent sur ces prolongements. Cloisons paraissant être au nombre de 20 environ. Diamètre des polypiérites, 3 ou 4 mil- limètres. Terrain silurien supérieur de Gothland. Genre XXVII. SPONGOPHYLLUM. Spongophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz. p. 425. Polypier inassif, astréiforme. Polypiérites prismatiques soudés par leur muraille épithécale; pas de murailles intérieures, pas de columelle. Cloisons nombreuses, très-minces et en quelque sorte perdues dans le tissu vésiculaire, qui remplit presque entière- ment les chambres viscérales. De petits planchers horizontaux au centre de ces chambres. Ce genre est remarquable par le faible développement des lames cloisonnaires qui paraissent strier la surface des vésicules, plutôt que les traverser nettement, et qui rappellent ainsi les côtes des Zonsdalia. Nous ne connaissons qu’une espèce. SPONGOPHYLLUM SEDGWICKI. Spongophyllum Sedgwicki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. ei — Brit. foss. Corals, p. 242, pl. 56, fig. 2, 2a, 2b, 2e, 2d, 2e, Polypier massif. Calices polysonaux, très-inégaux, limités par des murailles assez fortes. Columelle nulle. 14 ou 16 rayons cloisonnaires, extrêmement minces, atteignant en général jusqu’à une petite dis- tance du centre, légèrement flexueux et souvent très-difficiles à dis- tinguer au milieu du tissu vésiculaire qui remplit les chambres des polypiérites. Ils alternent quelquefois avec un égal nombre de cloi- sons rudimentaires. Une section verticale montre les vésicules iné- gales, en général très-allongées et un peu irrégulières, qui occupent toutes les parties extérieures des cavités viscérales; mais il y a au centre de petits planchers horizontaux. Diagonale des grands calices, 6 ou 7 millimètres, rarement plus. Terrain àévonien, à Torquay. Genre XXVIII. STROMBODES. Madrepora (pars), Linné, Syst. nat. 64. 12, p. 1277. Strombodes (pars), Schweegger, Handbuch der Naturg., p. 418. 1820. Strombostrea, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 341. 1830. CYATHOPHYLLIDES. 417 Lamellopora, Dale Owen ; Report on the Geol. of Iowa, p. 360. Arachnophyllum, Dana, Explor. exped. ; Zooph., p. 360. Cylicopora, Steinenger, Verst. der Uebergangsgeb. der Eifel, p.117. Polypier composé, massif, s'accroissant par gemmation cali- culaire ou submarpginale. Polypiérites essentiellement constitués par une série de planchers infundibuliformes qui sont unis entre eux par des trabicules vésiculaires, de manière à former une masse columnaire; les sommets de ces polypiérites en général polygonaux, bien circonscrits et couverts de nombreux rayons septo-costaux. Murailles extérieures très-peu développées ; les intérieures également rudimentaires. Pas de columelle. Schweigger a établi ce genre pour 2 espèces figurées dans les _Amænitates academicæ. L'une (Madrepora stellaris, L.) présente en effet les caractères que nous venons d'indiquer; mais la se- conde (Madrepora truncata, L.) doit rentrer dans le groupe des Cyathophyllum. Dans ces derniers temps, la signification du mot Strombodes a beaucoup varié. C’est ainsi que M. Elrenberg, puis M. Lonsdale l'ont appliqué à des Cyathophyllides simples, et ce dernier auteur appelle au contraire Acervularia, une espèce qui ne diffère que très-peu du Strombodes stellaris de Schweigger ; tandis que MM. de Blainville et Steininger ont changé, le pre- mier en Strombastrea, autre en Cylicopora, le nom proposé en 1820 par le naturaliste prussien. M. Dana et M. Bronn ont re- gardé comme un Cyathophylle, le Strombodes un peu altéré, mais pourtant bien caractérisé, qu’a figuré Goldfuss ; en même temps, M. Dana a créé le genre Arachnophyllum pour un polypier qui n’est pas autre chose qu’un Strombode bien conservé. M. D'Or- bigny est arrivé de son côté à un résultat semblable, et tout en adoptant le genre de Schweigger pour l'espèce de Goldfuss, il forme une coupe (Actinocyathus) pour le véritable Strombodes représenté par M. Lonsdale sous le nom d’Acervularia baltica : quelques années avant, M. Dale Owen avait augmenté d'un nouveau nom (Lamellopora), cette synonymie déjà suffisamment embrouillée. Toutes les espèces que nous allons décrire appartiennent ex- clusivement à l'étage silurien ; nous sommes porté à croire que la Cylicopora fasciculaia Steininger Verst. der Uebergangsgeb, p.17), doit se rapporter à l’une de celles-ci, et n’est indiquée que par erreur comme provenant du terrain dévonien de Gerolstein. Coralliaires. Tome 3. 27 418 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 1. STROMBODES TYPUS. Arachnophyllum typus, M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. hist, sér. 2, t. VI, Dr: 1850). — Brit. palæoz. foss., p. 58, pl. 1 B, fig. 27. Strombodes Labechii, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læox., p. 427. Strombodes typus, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corais, p. 295, pl. 74, fig. 4, {2,4b. Polypier en masse subturbinée, à surface supérieure légèrement convexe, à plateau commun présentant des bourraets inégaux et très- saillants, et recouvert d'une épithèque très-mince; le sommet des in- dividus formant des polygones irréguliers, dont les lignes de sépara- tion sont produites par des arêtes fortes et princivalement relevées à leurs points de rencontre. Vers le milieu des polygones, on distingue un faible bourrelet circulaire très-peu proéminent, dont le cercle cor- respond à la partie supérieure des murailles, et circonserit les ca- lices proprement dits. Les rayons cloisonnaires n’ont, en réalité, qu’une très-petite étendue, mais ils se confondent avec les rayons costaux, qui se prolongent beaucoup en dehors, jusqu’à ce qu’ils at- teignent les limites des individus. Ces rayons sont très-fins et très- serrés. On en compté environ une centaine pour chaque indi- vidu; mais le tiers seulement arrive jusqu’au centre de la fossette calicinale, où ils se recourbent et font une légère saillie; ils parais- sent pour la plupart présenter de petits lobes paliformes. Les rayons marginaux ou costaux sont encore plus fins que les précédents, et ils s’y soudent dans leur partie interne. Entre tous ces rayons s’êten- dent des traverses très-fines, très-serrées et équidistantes ; il y en a une quinzaine dans une longueur de 2 millimètres. L'ensemble de ces rayons et de ces traverses, vu à la loupe, représente un réseau très- fin et très-régulier. Des coupes verticales et horizontales montrent la structure essentiellement vésiculeuse de ce polypier. Une section faite suivant un plan passant par la base et un des diamètres de la face supérieure, fait voir une succession de lignes horizontales ondulées et parallèles, qui corresponderit à des couches plus denses, dans un tissu finement celluleux ; ce tissu esttrès-délicatement traversé par des rayons verticaux qui apparaissent sous la forme de petites stries lon- gitudinales. Une section horizontale montre des murailles circulaires bien marquées, et chaque individu ainsi coupé présente à sa surface uu réseau régulier, dont les mailles deviennent plus grandes et moins régulières, à mesure qu’on s'éloigne davantage du centre; en beau- coup de points on ne voit plus de traces de rayons dans cette zône ex- térieure, qui est alors entièrement occupée par des vésicules. Grande diagonale des polygones à la surface supérieure, 2 centimètres au plus ; diamètre des caïces, 7 ou 8 millimètres. Terrain silurien supérieur, à Wenlock, en Angleterre. - # CYATHOPHYLLIDES, 419 | 2. STROMBODES MURCHISONI. Acervularia baltica (pars), Lonsdale, in Murchison, Si. syst., p.689, pl. 16, fig. 8P, 8°, &, 8° (cœt. excl.). 1839. (Non Schweigger). Actinocyathus balticus, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 48. 1850. Strombodes Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pa- _læ@0z., p. 428. — Brit. foss. Corals, p. 295, pl. 70, fig. 1, 42, 4b, 1e, 4a. Polypier en masse subturbinée, à plateau inférieur présentant des bourrelets d’accroissement irès-irréguliers et recouvert d’une très- forte épithèque. La surface supérieure est légèrement convexe ; les polygones sont séparés par des arêtes plus ou moins saïllantes et, en général, un peu plus relevées à leurs points de rencontre. Bourrelets calicinaux petits, mais assez distincts. Une fausse columelle un peu re- levée. Nous avons pu distinguer sur quelques individus seulement, des iraces de lobes paliformes très-petits. Les rayons septo-costaux sont extrêmement fins et nombreux, on en compte jusqu’à 100; mais la plupart s’arrêtent à une distance plus ou moins grande des bords des polygones, et une quarantaine seulement s’approchent du centre; il est probable que vingi seulement sont munis d’un lobe paliforme. La diagonale des polygones est d'environ 2 centimètres 5 ; le diamètre des bourrelets calicinaux, 8 millimètres. Une section verticale montre une structure presque complètement vésiculaire ; c’est à peine si dans la partie qui correspond à l'axe central des individus, on distingue quelques stries verticales interrompues, représentant la coupe des cloisons : les lignes transversales ondulées qui indiquent les diffé- rentes couches intimement soudées, dont est composé le polypier, sont surtout relevées aux points correspondant aux arêtes polygonales, et sont presque horizontales dans le reste de leur étendue. Terrain silurien supérieur, à Dudley et Wenlock, en Angleterre, et à Egool en Irlande. ‘3. STROMBODES PHILLIP3I. Acervularia baltica, Phillips, Palæoz. foss. of Cornwall, Devon, etc., p. 13, pl. 7, fig. 18°. 1841. Actinocyathus Phillipsii, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 108. 1850. Strombodes Phillipsii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pal., p. 429.— Brit. foss. Corais, p.294, pl. 70, fig. 2, 2a. Polypier à surface plaxæ ou légèrement convexe, les polygones qui indiquent les limites des individus , inégaux et formés par des arêtes irrégulièrement saïllantes ; les stries costaies se continuent souvent sur ces arêtes, d’un polypiérite à l’autre; des bourrelets calicinaux très-forts et saillants, d’un très-grand diamètre par rapport à La lar- geur des polygones ; les fossettes calicinales assez grandes et peu pro- fondes. Columelle rudimentaire et très-peu élevée. Environ 80 rayons septo-costaux, grèles, serrés, desquels partent latéralement des tra- verses très-fines et très-serrées ; la moitié d’entre eux à peu près ar- rivent près du centre, et parmi ces derniers, la moitié seulement, 420 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. c’est-à-dire une vingtaine, portent un lobe paliforme arrondi et hien développé; l’ensemble des lobes paliformes, qui sont tous sensible- ment égaux, forme autour du centre columellaire une couronne assez régulière. La diagonale des polypiérites est de 2 centimètres à 2,5; le diamètre des bourrelets calicinaux est de 10 à 13 millimètres, et il ya ou 6 traverses dans l’espace d’un millimètre. Terrain silurien supérieur à Wenlock. 4. STROMEODES PENTAGONUS. Strombodes pentagonus, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 62, tab. 21, fig. 2. 1826. Strombastrea quinquangulosa, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 341. 1850. — Manuel, p. 376, pl. 54, fig. 4. Strombodes pentagonus, Hall, Handb. der Petref., p 418. 1830. —— Bronn, Leth. geogn., t. 1, p. 49, tab. 5, fig. 5. 1855-37. Cyathophyllum strombodes, Bronn, Index paléont., t. 1, p. 370. 1848. Strombodes pentagonus, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 107. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 450. Polypier en masse turbinée et rappelant beaucoup par sa forme gé- nérale, aussi bien que par celie des polygones, ie Strombodes Labechit. Il en diffère pourtant par ses polygones plus réguliers, ses murailles intérieures allongées et infundibuliformes, et peut-être aussi par des vésicules plus grosses. Il paraît exister au moins une cinquantaine de rayons septo-costaux. La diagonale des polygones est d'environ 15 mil- limètres, ou un peu moins. Tous les échantilions que nous avons observés sont considérable- ment altérés, et par conséquent il est très-difficile de bien caractériser l’espèce. Terrain silurien supérieur, aux environs de Louisville, de Qué- pec, etc., aux Etats-Unis d'Amérique. 5. STROMBODES STRIATUS. Favastrea striata, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 48. 1850. Strombodes striatus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 430. : C’est avec beaucoup de doute que nous conservons cette espèce, qui ne nous paraît avoir été établie que sur des individus très-grands du Sfrombodes pentagonus. Les polyganes ont jusqu’à 3 centimètres de largeur, et les cloisons sont plus nombreuses et aussi fines que dans la dernière espèce. Telles paraissent être les seules différences qui sé- ee ces polypiers; du reste, ils sont fous les deux extrèmement al- térés. Terrain silurien, à l’île de Drummond, sur le lac Huron. CYATHOPHYLLDES. 421 6. STROMBODES STELLARIS. Madrepora composita, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amœn. Acad., t. 1, p. 94, tab. 4, fig. 11 et n° 4. 1749). (Peut-être aussi la fig. 18.) Madrepora stellaris, Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1277. 1767. Strombodes stellaris, Schweïigger, Handb, der Naturg., p. 418. 1820. Madreporites stellaris, Eichwald, Zool. spec.. t. I, p. 188. 1899. Strombastrea stellaris, De Blainville, Dict, sc. nat., t. LX, p. 342. 1830, — Manuel, p.316. Cyathophyllum stellare, Bronn, Ind. pal., t. I, p. 370. 1848. Sfrombodes stellaris, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 451. Nous ne connaissons ce fossile que para figure grossière donnée par Linné, dans les Amænitates academicæ, et peut-être fait-il double emploi avec l’une des espèces qui sont décrites précédemment. Il pa- raît voisin du S. pentagonus, par l’allongement de ses cornets mü- raux ; mais ceux-ci sont d’un diamètre beaucoup plus grand par rapport à celui des polypiérites, qui est d'environ 15 millimètres. Suivant Fougt, ce polypier se trouve fossile sur les rivages du Kylle et de Slite en Gothlandie. 7. STROMBODES DIFFLUENS. L Acervularia baltica (pars), Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., pl. 16, fig. 8 el 82. 1839. Strombodes diffluens, Milne Edwards et J. Haime, Poiyp. foss. des terr. palæoz., p. 451. — Brit, foss. Cerals, p. 294, pl. 71, fig. 2, 22, Polypier en masse subgibbeuse, à plateau inférieur entouré d’une épithèque mince et montrant des lignes d’accroissement assez sail- lantes. Calices en forme de petits hourrelets circulaires, du centre desquels partent des rayons très-fins, partout serrés, flexueux exté- rieurement, qui se prolongent beaucoup en dehors et se confondent . avec ceux des calices voisins. Ces rayons sont égaux au dehors de la fossette; mais en dedans de cette cavité, qui est bien marquée, quoique peu profonde, ils sont alternativement un peu inégaux, sur- tout en étendue, la moitié d’entre eux s’arrêtant à quelque distance du centre, et les autres atteignant jusqu’au centre, où ils se relèvent un peu, de manière à simuler une petite columelle. Quelques-uns d’entre eux sont un peu courbes vers le centre. On en compte 35 ou : 40 dans chaque fossette. Le diamètre des bourrelets calicinaux est de 6 à 7 millimètres. Ces bourrelets sont äistants entre eux, quelquefois du double de leur diamètre; la profondeur de la fossette est au moins d’un millimètre. Une section verticale montre un lissu vésiculaire assez dense, à cellules un peu inégales, et traversé par des stries septo-costales, verticales, en général distinctes, quoique peu pra- noncées. Terrain silurien supérieur, à Wenlosk. 422 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Le STROMBODES INFUNDIBULARIUS (Lamellopora infundibularia, Dale Owen, Rep. on the Geol. of Wiscousin, etc., p. 70, fig. 1) est une pe- tite espèce qui ne paraît différer que peu du $. pentagonus. Il est pos- sible qu’il faille y rapporter aussi l’Astrea mamillaris du même géo- logue (op. cit., p. 14, fig. 3). Genre XXIX. LITHOSTROTION. Madrepora, Parkinson, etc. Lithostrotion (pars), Fliming, British anim., p. 508. 1328. Lithodendron, Phillips, Ilustr. of the Geol. of York, t. IT, p. 202. Stylaræa? Lonsdale dans Murchison, Verneuil et Keyserling , Russia and Ural, t.1, p.621. Columnaria, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 363. Sephonodendron et Nemaphyltum, MCoy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., série 2, 1. III, p. 15). 1849. Acrocyathus et Lasmocyathus, D'Orbigny, Prod. de Paléont., t. 1. p. 160. Polypier composé, se multipliant par gemmation latérale. Polypiérites entourés d’une épithèque complète, tantôt restant libres entre eux latéralement, tantôt complètement soudés par leurs murailles. Cloisons assez bien développées. Chambres vis- cérales présentant dans leurs parties extérieures, des traverses vésiculaires, et dans leurs parties centrales, des planchers bien développés, qui sont traversés par une columelle styliforme. Fleming comprend dans ce groupe 4 espèces : la première avait déjà été anciennement nommée par Lhwyd Zithostrotion, et c’est elle que l’on doit considérer comme le type du genre; la seconde espèce (Lithostrotion marginatum) paraît aussi devoir sy placer, mais elle est trop imparfaitement décrite pour être déter- minée spécifiquement. Quant aux deux autres, elles n’appartien- nent pas à la même division, le Lithostrotion floriforme est une Lonsdaleia, et le Lithostrotion oblongum, une Jsastrea. Le genre Zithostrotion a été établi d’après la considération de la forme prismatique des polypiérites, et c’est encore d’après ce carac- tère que M. Lonsdale, en confondant les genres Lüthostrotion avec les Lonsdaleia, a formé le groupe des Stylastrea pour des polypiers qui nous semblent très-voisins des espèces dont nous donnons la description ici; que M. Dana a conservé le genre Columnaria, en changeant la signification de ce mot créé par Goklfuss, et que M. M'Coy, qui rejette complètement le nom de Fleming comme synonyme des Strombodes de Schweigger, a proposé le petit CYATHOPHYLLIDES. 422 groupe des Nemaphyllum. Nous nous sommes assuré, pour les po- lypiers présentant la même organisation que le Lithostrotion stria- tum de Fleming, que le degré de de Cine et de soudure des individus est très-variable dans une même espèce, et par con- séquent ne saurait avoir une importance générique ; les genres Li- thodendron de Phillips, Axinura de Castelnau, Siphonodendron de M'Coy et Acrocyathus de D'Orbigny, qui sont tous synonymes, et qui n'avaient été établis que pour séparer les espèces à polypiérites libres latéralement de celles dont les individus sont prismatiques et soudés, ne doivent donc former avec ces dernières qu’un seul et même groupe auquel nous corservons le nom de Züthostro- tion, parce qu'il est plus ancien que les autres. Toutes les espèces sont carbonifères, à l'exception d’une seule que Goldfuss a indi- quée comme provenant du terrain dévonien de Bensberg. 4. LITHOSTROTION MAMILLARE. Astrea mamillaris, Castelnau, Terr. si. de l’Amér. du Nord, pl. 24, fig. 5 1843. Axinira canadensis, ibid., pl. 24, fig. 4. * Acrocyatus floriformis, D'Orbigny, Prod. de paléont.,t. T, p. 160. 1850. Lithostrotion mamillare, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 453, pl. 15, fig. 1, 42, 1b. Polypier tantôt en touffe subdendroïde, tantôt moitié dendroïde, moitié astréiforme, ou tout-à-fait massif, suivant les divers degrés de rapprochement es individus. Calices cirenlaies ou polygonaux, ex- trêmement inégaux, profonds. Dans les calices polygonaux, les bords sont simples et très-minces ; tantôt on voit des calices petits au milieu des grands, tantôt un grand nombre de petits groupés par places. L’ou- verture du calice large, évasée en haut, mais non déjetée en dehors; son centre est monticuliforme et terminé au sommet par une columelle qui est un peu saillante, comprimée et subcristiforme, mais petite et peu distincte du dernier plancher. Dans la direction du grand axe horizon- tal de la columelle, on observe de chaque côté une très-petite fossette septale peu prononcée, mais un peu plus marquée d’üun côté que de l’autre. Dans chacune de ces petites fossettes, on voit une cloison qui avance plus près de la columelle que toutes les autres; cependant on distingue dans les calices bien conservés un certain nombre de rayons cloisunnaïires, qui remontent sur la columelle en suivant une route un peu flexueuse. Le plus souvent ces rayons sont brisés, et on croi- rait alors que le plancher est lisse. Le nombre des éloisons varie, sui- vant la grandeur des calices, depuis 18 jusqu’à 46: et entre ces cloi- sons, qui sont bien développées, fort minces, droites, subégales, dis- tinctes depuis la muraille, on en voit souvent un égal nombre de eloi- sons rudimentaires intercalées. Les grandes cloisons sont légèrement concaves dans leur partie supérieure, non débordantes, puis un peu 424 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. convexes dans le milieu, et de nouveau concaves en has. Les individus qui restent libres latéralement sont droits ou légèrement contournés ; ils sont totalement recouverts d’une épithèque mince, finement plissée, qui laisse à peine distinguer la direction de côtes droites et égales. Dans les individus &evenus prismatiques par rapprochement, . qui sou- vent se détachent sans se briser sous le marteau, les pans de la mu- raille sont irrégulièrement scalariformes, et on distingue mieux alors des côtes très-fines et égales, peu serrées. Dans une coupe verticale, la muraille intérieure est indiquée par une ligne parfaitement verticale, étroite mais non interrompue. Les traverses extérieures à cette mu- raille sont très-convexes, un peu inclinées en bas et en dedans, et forment de grandes vésicules plus larges que hautes; celles qui sont en dedans de la muraille et qui concourent à la formation des plan- _chers, sont plus serrées et relevées vers la columelle : elles sont dis- tantes entre elles de 2/3 de millimètre environ, et à peu près droites. Hauteur des plus grands polypiérites (brisés), 25 centimètres; largeur des grands calices, 2 ou 2 1/2. L’altération la plus profonde qui s’ob- serve dans ces fossiles, consiste äans la complète disparition de la co- lumelle, et les planchers se succèdent alors, sans connexion entre eux, come dans les Amplexus. Terrain carbonifère de l’Amérique septentrionale. 2. LITHOSTROTION JUNCEUM. Junci lapidei, David Ure, Hist. of Rutherglen and East Kilbride, p. 337, tab. 19, fig. 12. 1795. Caryophyllia juncea, Fleming., Brit. anim., p. 509. 4828. —— S. Woodward, Tab. of Brit. org. remains, p. 6. 1830. Lithodendron junceum, Keferstein, Nat. der Erdkorp , 1.11, p. 785. 1834. Lithodendron sexdecimale, Phillips, Geol, of York, t. II, p. 202, pl. 2, fig. 44, 192, 43.1836.. Caryophyllia sexdecimalis, De Koninck, Foss. des terr. carb. de Belg., p. 17, . pl. D, fig. 4. 1842. Cladocora sexdecimalis, Morris, Cat. of Brit. foss., p.33. 1843. Lithodendron coarctatum, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 356, pl. 22, fig. 5. 1843, — Parait être une variété à petits polypiérites. Lithodendron sexdecimale, M’Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 189. 1844. Lithodendron coarctatum, ibid., p. 188. Pladocora sexdecimalis, Geinitz, Grund. der Verst., p. 570. 1845-46. Diphyphyllum sexdecimale, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 159. 1850. Siphonodendron sexdecimale, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 109. 1851. Lilhostrotion junceum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.435. — Brit. foss. Corals, p. 197, pl. 40, fig. 4, 4a, 4b. Polypier fasciculé. Polypiérites allongés, cylindriques, inégalement rapprochés, droits ou un peu irréguliers, rarement coalescents, forte- ment courbés en dessus de leur point d’origine; entourés d’une épi- thèque finement plissée. Columelle assez forte, un peu comprimée. CYATHOPHYLLIDES. 425 16 à 18 cloisons principales, qui alternent avec un égal nombre de plus petites, et qui atteignent très-près de la columelle. Diamètre des polypiérites, 2 à 3 millimètres. Terrain carbonifère, à Visé en Belgique, à Oswestry, etc., en An- gleterre, à Cookstown, etc., en Irlande, et à Ilinsk dans l’'Oural. 3. LITHOSTROTION MARTINI. Erismatolithus, ete., W. Martin, Petref. Dub., pl. 17. 1809. Caryophyllia fasciculata, Fleming, Brit. an., p. 509. 1828. (Non Lamarck.) Lithodendron fasciculatum, Phillips, Geol. of York, t. II, p. 202, pl. 2, fig. 16 et 17. 1836. Caryophyllia fasciculata, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p.17, pl. D, fig. 5, pl. G, fig. 9. 1842. Lithodendron cæspilosum, M'Coy, Syn. carë. foss. of Ireland, p. 188. 1844. (Non Goldfuss.) Lithodendron fasciculatum, Lonsdale, in Murchison, Verneuil et Keyserling, Russ. and Ur., t.I, p.600. 1845. Cladocora fasciculata, Geinitz, Grund. der Verst., p.570. 1845-46. Diphyphyllum fasciculatum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 159. 1850. Lithodendron Martini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palwoz., p. 436. — Brit. foss. Corals, p. 197, pl. 40, fig. 2, 2a, 2b, 2c, Ad, 9e, 2f, 26. Siphonodendron fasciculatum, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 108. 1851. Polypicr en gerbe. Polypiérites très-allongés, cylindriques, légè- rement flexueux, souvent coalescents, montrant sous l’épithèque des côtes fines, planes, serrées, droites, bien distinctes. Calices circulaires. Columelle assez mince et très-comprimée. Cloisons extrêmement minces, assez serrées, droites ou à peine courbées, dont 26. princi- pales se montrent très-près du centre, sur les planchers, et 26 très- petites s'éloignent fort peu de la muraille. Planchers distants entre eux d’un millimètre à peine, presque horizontaux dans leur milieu, très-relevés par les bords. Diamètre des calices, 9 millimètres, dia- mètre de la surface lisse des planchers, 2. Du terrain carbonifère, à Visé, en Belgique, et à Oswestry, Bris- tol, etc., en Angleterre. 4. LITHOSTROTION IRREGULARE. Screw Stone, Rob. Plot, Nat. hist. of Straffordshire, p.195, tab. 12, fig. 5. 1686. Madrepora? etc., Parkinson, Org. rem., t. IL, pl. 6, fig. 8. 1808. La fig. 3 est une coupe polie qui se rapporte peut-être à la même espèce. Caryophyllæz, Gonybeare et W. Phillips, Out. of the Geol. of Engl. and Wales, p. 359. 1822. Coryophyllia fasciculata, De Blainville, Dict. sc. nat.,t. LX, p. 311. 1830.— Manuel, p.545. (Non Lamarck.) Carycphyllæo fasciculata, Woodwarü, Tab. of Brit. Org. rem., p. 6. 1830. Lithodendron irregulare, 3. Phillips, Geol. of York, t.lI, p. 2092, pl. 2, fig.14, 45. 1836. 426 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Cladocera irregularis, Morris, Cat. of Brit. foss., p.33. 1843. Lithodendron fasciculatum, Portlock, Rep. on Londonderry, p. 335. 1843. (Non Phillips.) | Lithodendron irregulare, ibid., p. 556. Diphyphyllum irregulare, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 159. 1850. Lithostrotion irregulare, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456 et 437. — Brit. foss. Corals, p. 198, pl. A1, fig. 4, 1a, 4P, de, Ad, 4e. Polypier formant des touffes très-considérables. Polypiérites extré- mement longs, cylindriques, flexueux, surtout inférieurement, où ils portent des bourgeons, dont beaucoup ont avorté et semblent s'être soudés aux polypiérites voisins. Columelle très-peu comprimée. Cloi- sons extrèmement minces, assez écartées; les principales (au nombre de 18 dans les jeunes et 24 dans les adultes) arrivant presque jusqu’au centre; les tertiaires se rapprochant beaucoup des secondaires, non loin de la columelle; les autres cloisons presque rudimentaires. La partie lisse des planchers peu étendue, ceux-ci distants entre eux d'environ 1/2 millimètre. Diamètre des calices, 5 millimètres; de la partie lisse des planchers, à peine 2. , Terrain carbonifère de l’Angleterre, de l'Irlande et de la Russie. Nous sommes porté à croire que le Lithodendron costatum Lons- dale (Russia and Ural, t. 1, p. 598, fig. a, b) est un échantillon de cette espèce, dont l’épithèque a été enlevée, et que la Cladocora sar- mentosa (Lonsdale, op. cit., p. 600) s’y rapporte également, mais que sa columelle a été détruite. 5. LITHOSTROTION AFFINE. Madrepora, Knorr et Walch, Rec. des mon. des Catastr., pl. G 1*, fig. 2. 1775. Madrepora pectinata,etc., Parkinson, Org.rem., t. TI, pl. 6, fig. 5, et peut-être fig. 9. 1808. Erismatolithus madreporites (affinis), Will. Martin, Petref. Derb., pl. 31, 1809. Caryophyllia affinis, Fleming, Brit. anim., p. 509. 1898. —— De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.511. 1850. — Manuel, p. 346. Caryophyilia affinis, Woodward, Syn. tub. of Brit. org. rem., p.6. 1830. Lithodendron affine, Keferstein, Nat. des Erdkorp., t. IX, p. 785. 1854. Lithodendron longiconicum, Phillips, Geol. of York, t. II, p. 205, pl. 2, fig. 18. 1836. Lithodendron sociale, Phillips, ibid., p. 205, pl. 2, fig. 19. Nous paraît être un exemplaire dont les polypiérites sont un peu plus rapprochés. Lithodendron sociale et L. longiconicum, Portlock, Rep. on Londonderry, p. 335 et 56. 1843. Lithodendron affine et L. sociale, M’'Coy, Syn. carb. of Ireland, p. 188 et 89. 1844. \ Diphyphyllum longiconicum et L. sociale, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1. I, p. 159. 1850. Lithotrotion affine, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 457 et 55. — Brit. foss. Corals, p. 200, pl. 39, fig. 2, 2a, 2, CYATHOPHYLLIDES. 427 Polypier en touffe dendroïde. Polypiérites dressés, cylindro-tur- binés, très-allongés, portant de distance en distance des bourgeons qui se recourbent en haut, se soudant souvent entre eux, et sont entourés depuis la base jusqu'au sommet d’une épithèque mince, un peu plissée. Dans les points où cette épithèque est usée, on aperçoit de petites côtes planes, égales et serrées. Calice circulaire, à fossette grande et profonde. Columelle compacte, comprimée et saillante au fond du plancher calicinal, sous forme d’une petite crête. Cloisons étroites, serrées, les principales subégales, au nombre de 30 ou 32; les autres en même nombre, presque rudimentaires et ne paraissant pas à la surface des planchers. Ces cloisons sont minces, assez serrées, et paraissent ètre denticulées. Les planchers très-rapprochés, convexes dans leur milieu et se relevant beaucoup par les côtés, à peine dis- tants entre eux d’un millimètre, simples, réguliers, traversés dans leur milieu par la columelle, à laquelle ils sont intimement soudés. La sur- face lisse de ces planchers, sur laquelle les cloisons ne se prolongent pas, a 4 millimètres de largeur, pour un diamètre calicinal de 16 ou 12. | Terrain carbonifère, en Angleterre et en Irlande. Le LITHODENPRON ANNULATUM Lonsdale (Russia and Ural, t. 1, p. 599, pl. À, fig. 5) ne paraît différer du précédent que par des bourrelets d’accroissement plus prononcés. Il est du terrain carbonifère de l’Ourai. 6. LITHOSTROTION PHILLIPSI, Lithodendron fasciculatum, Keyserling, Reise in Petschora-land, p. 170, pl. 5, fig. 2. 1846. (Non Phillips.) Lithodendron Phillipsi, Milse Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 439. — Brit. foss. Corals, p. 201, pl. 59, fig. 3, 32, Ce polypier ressembie extrèmement au Lithostrotion Martini; il en diffère par la fréquente coalescence des polypiérites, qui s’unissent en petites séries par leurs parties latérales, de manière à rappeler un peu la disposition des Halysites. Il paraît y avoir une trentaine de cloi- sons qui sont alternativement un peu inégales. La columelle est peu comprimée. Diamètre des calices, 7 ou 8 millimètres. Terrain carbonifère, en Irlande et Russie. 7. LITHOSTROTION PAUCIRADIALE. Lithodendron pauciradiale, MCoy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 189. 1844. Siphonodendron pauciradiale, M'Coy, New spec. of palæoz. Corals (Ann and Mag. of nat. Hist., 2 série, t. III, p. 135. 1849.) Diphyphyllum pauciradiale, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1. T, p. 159. 1850. Lithostrotion pauciradiale, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 459. ts Polypiérites lisses, légèrement fiexueux, souvent coalescents. 10 ou 11 cloisons principales, alternant avec un égal nombre de plus petites; toutes fort minces. Diamètre des individus, 3 millimètres. Terrain carbonifère de l'Irlande. 428 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 8. LITHOSTROTION ANTIQUUM. Lithodendron cæspitosum, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 44, tab. 15, fig. 4. 1826. — Figure très-bonne, mais montrant des branches principales un peu plus grosses que nature. (Rapporté à tort à la Madrepora cœæspitosa, Linné.) Lithodendron cœæspitosum, Hall, Handb. der petref., p. 418. 1830. Caryophyllia cœspitosa, Blainville, Dict., t. LX, p. 512. 1830 — Manuel, p. 346. Caryophyllia fleæuosa, ibid., p. 342. — Ce fossile est très-imparfaitement dé- crit, mais ne paraît différer de la figure de Goldfuss que par la forme un peu plus grêle des polypiérites. Pladocora cœæspitosa, Geinitz, Grund. der Verstein, p. 569, pl. 23 À, fig. 6. 4845-46. Cladocora antiqua, Bronn, Ind. paléont., p. 305. 1848. Lithostrotion antiquum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 459 et 440. Polypier fasciculé. Polypiérites allongés, cylindriques; les jeunes divergent beaucoup du parent. Epithèque mince et finement plissée. Calices à cavité large et médiocrement profonde. Columelle un peu grosse et un peu comprimée. Dans les grands calices, on compte 32 ou 34 cloisons très-minces, alternativement un peu inégales en éten- due, un peu débordantes, arrondies en haut, étroi.es, à bord entier? vertical ou légèrement concave en dedans et devenant presque hori- zontal sur le plancher. Diamètre des polypiérites, 5 ou 6 millimètres; les traverses extérieures distantes entre elles d’un demi-millimètre. Parait provenir du terrain dévonien de Bensherg. Q, LITHOSTROTION HARMODITES. Lithodendron irregulare, Castelnau, Terr. sil. de l’Amér. du Nord, pl. 25, fig. 4.1843. (Non Phillips.) Lithostrotion harmodites, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 440, pl. 15, fig. 1, 12. Polypier fasciculé. Polypiérites cylindroïdes , légèrement flexueux, en général distants entre eux d’une fois ou une fois et demie leur dia- mètre, entourés d’une épithèque complète et présentant des bourre- lets assez prononcés; ces polypiérites sont unis entre eux par des tubes de connexion bien développés et semblables à ceux des Syrin- gopores. Calices circulaires. Columelle petite, un peu comprimée. 18 cloisons principales alternant avec un égai nombre de cloisons très- petites, minces, presque àroites, arrivant près du centre des planchers qui sont bien développés et sensiblement horizontaux. Diamètre des polypiérites, 5 millimètres. | Terrain carbonifère de l’Amériaue septentrionale. CYATHOPHYLLIDES. 429 10. LITHOSTROTION STOKESI. Lithostrotion Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 440. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 4 Polypiérites cylindriques, parallèles, assez espacés, présentant de fort hourrelets d’où partent des expansions murales unissant entre eux les individus. Ces expansions ne sont pas toujours complètes, mais elles ne paraissent jamais affecter la forme de tubes de connexion. Les planchers sont bien développés. Nous avons pu compter 36 cloi- sons très-minces, qui nous ont semblé peu inégales et peu dévelop- _pées. Le diamètre des polypiérites est de 5 ou 6 millimètres. Terrain carbonifère des environs du lac Wennipeg , dans l’Améri- que du nord. 11. LITHOSTROTION DECIPIENS. Nemaphyllum decipiens, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 18. 1849.) Lithostrotion decipiens, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 441. Selon M’Coy, cette espèce, qui a la même grandeur que le L. irre- gulare, en diffèrerait par ses cloisons plus droites et ses vésicules ex- térieures beaucoup moins obliques, Terrain carbouifère du Derbyshire. 12. LITHOSTROTION CONCAMERATUM. Lithodendron concameratum, Lonsdale, in Murchison, Verneuil et Keyserling, Russ. and Ural, t.1, p.599. 1845. —— Keyserling, Reise in Petschora-land, p.169, tab. 3, fig. 1. 1846. Diphyphyllum concameratum, D'Orbigny, Prod., t. 1, p. 139. 1830. Lithostrotion concameratum, Milne Edwards et J. Haime, Polup. foss. des lerr. palæoz., p. 441. C'est un fossile qui parait différer du L. harmodites par ses poly- piérites droits, sans hourrelets d’accroissement, de 3 millimètres de diamètre, et dont les planchers sont fortement soulevés au milieu. Il est également pourvu de tubes de connexion, d’une columelle assez forte et un peu comprimée, et de 18 cloisons principales. Terrain carbonifère de la Russie. 13. LITHOSTROTION BASALTIFORME. #Lithostrotion, Lhrvyd, Lithophyllacii Britanici Schnographia epistola, tab.93, 1760. —— Parkinson, Org. rem., t. II, pl. 5, fig. 3 et 6. 1808. Astrea basaltiformis, W. D. Dnbise et W. Phillips, Outlines Pr the Gecl. of England and Wales, p. 559. 18922. Astrea arachnoides, Defrance, Dict., t. LXII, p. 383. 1826. 430 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Lithostrotion striatum, Fleming, Brit. anim., p.508. 1898. Columnaria striata, De Blainville, Dict., t. LX, p.316. — Manuel, p. 360, pl. 52, fig. 3. Lithostrotion striatum, S. Wooëward, Syn. tab. of Brit. org. rem., p. 5. 1830. Cyathophyllum basaltiforme, Phillips, Geol. of York, t. II, p. 202, pl. 2, fig. 21, 22. 1836. Astrea hexagona, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 532, pl. 25, fig. 1. 18453. Astrea basaltiformis, ibid., p. 353. Lithostrotion microphyllum? Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 156, tab. 1, fig. 2. 1846. 4 Lithostrotion striatum, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p.188. 1844. Nemaphyllum minus, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. IX, p. 47. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 99, pl. 5B, fig. 3. Lithostrotion basaltiforme, Milne Edwvards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 44 et 449. — Brit. foss. Corals, p.190, pl. 38, fig. 3,32, 3b. Polypier astréiforme. Polypiérites complètement soudés par leurs murailles et prismatiques. Calices très-inégaux. Dans une coupe ho- rizontale, on distingue des murailles extérieures, minces et très- nettes, et des murailles internes qui sont seulement indiquées par la limite des traverses vésiculaires dont les parties extérieures des loges sont remplies. Columelle petite, comprimée, mais un peu renflée au milieu. 40 à 50 cloisons un peu serrées, extrèmement minces, très- finement flexueuses, alternativement un peu inégales; les grandes arrivent seules près de la columelle. Grande diagonale des grands ca- lices, 10, 12 ou même 145 millimètres; diamètre des murailles inté- rieures, à ou 6. Terrain carbonifère de l'Angleterre, de l'Irlande et de la Russie. 14. LITHOSTROTION ENSIFER. Lithostrotion ensifer, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa-. læoz., p.442. — Brit. foss. Corals, p. 195, pl. 58, fig. 2, 2. Polypier à surface plane ou subconvexe. Polypiérites n’étant séparés entre eux que par une muraille épithécale très-mince, et qui en cer- tains points est très-peu distincte. Calices polygonaux, souvent mal dé- limités, subplans dans leurs parties extérieures, à fossette un peu pro- fonde. Columelle forte et comprimée, très-saillante. Une trentaine de cloisons minces et assez droites, alternativement un peu inégales en étendue ; quelques autres rudimentaires. Largeur des polypiérites, 8 ou 10 millimètres. Terrain carbonifère, à Clifton, en Angleterre. Le 15. LITHOSTRUTION ARANEA. Astrea hexagona, var. minor? Portlock, Rep. on Londonderry, p.532, pl. 23, fig. 2. 1845. Astrea aranea, W'Coy, Syn, carb. foss. of [reland, p. 187. 1844. CYATHOPHXLLIDES. 433 Nemaphyllum aranea, M'Coy, New spec. of palæoz. Corais (ann, and Mag. of nat. Hist., 2e série, t. III, p. 135. 1849.) Lasmocyathus aranea, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 160. 1850. Lithostrotion aranea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læo%., p. 445. — Brit. foss. Corals, p. 195, pl. 39, fig. 1, 12. Polypier massif. Calices irrégulièrement polygonaux, quelques-uns de leurs côtés étant formés par des lignes courbes. Muraïiles intérieures assez bien marquées. Columelle comprimée, à section fusiforme. Rayons cloisonnaires fort minces, mais bien développés, légèrement flexueux , 22 à 24 principaux s’arrétant à une petite distance de la côlumelle ; un égal nombre de rayons très-peu développés, n’attei- gnant pas “jusqu’à la muraille intérieure. Les grandes diagonales des calices sont de 10 à 13 millimètres; le diamètre de la muraille inté- rieure est de& ou 6. Les traverses de l'aire extérieure sont très-nom- breuses et forment de petites vésicules très-serrées. Les planchers pa- raissent nombreux et fortement soulevés au centre par la columelle. Terrain carbonifère de l'Irlande. 16. LiTHOSTROTION PORTLOCK1. Astrea irregularis, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 335, pl. 23, fig. 3 et 4. 1843. (Non Defrance.) —— M'Coy, Syn. of the card. foss. of Ireland, p. 187. 1844. Astrea Portlocki, Bronn, Ind. paléont., p.128. 1848. Nemaphyllum Clisioides, M’Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., ®% sér., t. III, p. 18. 1849.) Lithostrotion Portlocki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 443. — Brit. foss. Corals, p. 194, pl. 49, fig. 1, 42, etc. Polypier astréiforme. Polypiérites un peu inégaux, prismatiques et complètement soudés par leurs murailles extérieures, qui sont rninces, mais bien distinctes. Murailles intérieures à peine indiquées dans quel- ques calices. Environ 22 à 36 cloisons alternativement très-inégales en étendue, peu serrées, excessivement minces, légèrement flexueuses ; les grandes atteignant presque jusqu’à la columelle. Ceïle-ci est grosse et très-légèrement comprimée , saillante. Diagonale des poiypiérites, 5 à 7 millimètres. Une section verticale montre, dans les parties exté- rieures des polypiérites, 2 ou 3 séries longitudinales de traverses vé- siculeuses fortement inclinées eñ dedans, et de planchers bien déve- loppés, irès-relevés au milieu et un peu divisés extérieurement. Terrain carbonifère, en Angleterre et en Irlande. 17. LirmostrrotTion MCoyanux. Lithostrotion M'Coyanum, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 444. — Brit. foss. Corals, p. 195, pl. 42, fig. 2, 2a, 2b Cette espèce est très-voisine du L. Portlocki; elle nous paraît ce- pendant en différer par ses polypiérites plus petits et beaucoup plus inégaux, ses murailles intérieures plus prononcées et ses 20 ou 24 cloi- 432 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sons un peu épaisses et alternativement moins inégales. Diagonale des grands individus, 3 millimètres, rarement 4. Les cloisons for- ment un bourrelet saillant autour de la columelle, qui est saïllante elle-même. Terrain carbonifère de l'Angleterre. 18. LITHOSTROTION? SEPTOSUM. Nemaphyllum septosum, M’Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 19. 1849.) Lithostrotion ? septosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 444. — Brit. foss. Corals, p. 196. Les calices, suivant M. M’Coy, sont polygonaux, larges de 5 lignes (angl.). Dans une section verticale, la columelle est mince, plate, large de 3/4 de ligne. L’aire interne est remplie de trdverses, ordinai- rement simples, légèrement arquées. Aire extérieure large, pleine de nombreuses petites traverses vésiculaires, inclinées en bas et en de- dans. Dans une section horizontale on compte 48 cloisons minees, dont 24 seulement atteignent jusqu’au centre, et les autres à la moitié de l’aire interne. Terrain carbonifère de l'Irlande. 19. LITHOSTROTION LÆvE. Columnaria lœvis, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 72, tab. xx1v, fig. 8. 1826. Lithostrotion læve, Bronn, Id. Paléont., t. I, p. 664. 1848. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 445. Le polypier sur lequel a été établie cette espèce est extrêmement altéré. Calices polygonaux, inégaux. 16 ou 18 cloisons principales, n’arrivant pas tout-à-fait jusqu’au centre, excessivement minces, droites, alternant avec un égal nombre de très-petites; diagonale des grands calices, 10 à 12 millimètres. Goldfuss indique cette espèce comme provenant de Naples, mais elle appartient vraisemblablement au terrain carbonifère. 20. LITHOSTROTION MAJOR. Stylaxis major, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. II, p. 120. 1849). — Brit. palæuz. fossils, p. 101, pl. 5 A, fig. 4. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 454. Lithostrotion major, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p. 201. Les calices, suivant M. M’Coy, sont larges de six lignes (anglaises), presque hexagonaux. 63 cloisons, dont la moitié atteint jusqu’à la co- lumelle, qui est large d’une ligne, tandis que l’autre moitié s’arrête à la muraille interne. L’aire externe montrant de nombreuses vési- cules entre les rayons septo-costaux. Dans une section verticale l’aire interne est large et présente des traverses arquées, ascendantes vers la columelle qui forme à peu près au travers 3 cellules allongées. CYATHOPHYLLIDES. 433 L’aire extérieure remplie de très-petites vésicules hémisphériques, très-inclinées en bas et en dedans. Terrain carbonifère, dans le Derbyshire. 91. LITHOSTROTION ARACHNOIDEUM. Nemophyllum arachnoideum, M'Coy, New genera and sp. of palæoz. Corals (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. ILL, p. 45, fig. 5 à, et p. 16. 1849). Stylaxis arachnoidea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa= læoz., p. 454. Lithostrofion arachnoideum, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corais, p. 202. Suivant M. M'Coy, les calices sont polygonaux, larges de 6 à 9 li- gnes (anglaises) ; la columelle est très-mince et large d’une ligne. Dans une coupe verticale , l’aire interne plus large que l’extérieure, pré- sentant de chaque côté de la columelle deux rangées de traverses ar- quées et peu relevées en haut et en dedans des murailles distinctes. Aire extérieure remplie de traverses vésiculaires beaucoup plus petites et plus courbées en dedans. De 50 à 55 cloisons très-minces, alterna- üvement inégales en étendue, les grandes atteignant jusqu’au centre, les petites traversant à peine la muraille interne. Terrain carbonifère du Derbyshire. 22. LITHOSTROTION FLEMINGI. Stylaxis Flemingii, M'Coy, loc. cit., p. 121. 1849. —— Milne Edwards et J, Haime, Polyp. fuss. des terr. palæoz., p. 454. Lithostrotion Flemingi, Milne Edwards et J. Haime, British Loue Corals, p- 205. Les calices, suivant M. M'Coy, sont généralement hexagonaux, karges de 3 lignes (anglaises). Une coupe verticale montre une culu- melle mince et plate; dans la zône interne, de petites traverses vési- culaires dressées sur la columelie, et dans l’aire extérieure, de petites traverses vésiculaires inclinées dans la direction opposée. Dans une section horizontale, la columelle est large d’une ligne et entourée d'environ 43 cloisons minces, alternativement inégales. Terrain carbonifère du Derbyshire. Le LITHOSTROTION ? DERBIENSE (Séylastrea inconferta, Lonsdale, Russia and Ural, t. 1, p. 622, pl. A, fig. 2. — Lithostrotion inconfertum D'Or- bigny, Prod., t. 1, p. 159. — Lifhostrotion Derbiense Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. des terr. palæz., p. 445, et Brit. foss. Corals, p. 201. —Stylaxis irregularis MCoy, Brit. palæoz. foss., p. 101, pl.3 A, fig. 5) est un polypier astréiforme , dont les calices sont polygonaux ét ont 10 à 42 millimètres de large, dont les planchers sont horizontaux , et la columelle paraît avoir été détruite. La prétendue multiplication par fissiparité que Lonsdale a sru avoir observée et qui a déterminé ce pa- Coralliaires. Tome 3. 28 434 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. léontologiste à séparer génériquement ce fossile des Lithostrotions, ne nous semble pas exister. Terrain carbonifère de l’Oural. Le LITHOSTROTION STELLARE (Bronn, Index paléont., t. I, p. 662. — Columnaria stellaris Steininger, op. cit.; Mém. de la Soc. géol., t. I, p. 343) a des tubes de 2 lignes de large avec un centre plein et proé- minent. Il paraît provenir du terrain dévonien de l’Eifel. Le fossile figuré par M. Morton, sous le nom de Sfylina (Amer. Journ. of Sc., 1835, t. XXIX, p. 152, pl. 14, fig. 25), paraît appartenir aussi à ce genre, et M. Haime, qui avait eu l’occasion d’en examiner un échantillon, le considérait comme devant constituer une espèce distincte, à laquelle il donna le nom de Lithostrotion canadense. Le genre DipxypayzLum de Lonsdale (dans Murchison, Verneuil et Keyserling, op. cit., t. 1, p. 623) a été établi d’après un polypier fas- ciculé, qui nous paraît être un Lithostrotion dont la columelle aurait été détruite. C’est le Diphyphyllum concinnum Lonsdale, loc. cit., pl. A, fig. 4. — Diphyphyllum latiseptum MCoy, Ann. of. nat. Hist., série 2, t. LI, p. 8) qui se trouve dans le terrain carbonifère de l’Angleterre aussi bien que dans l’Oural. Les polypiérites sont allongés, cylindri- ques, garnis d’une épithèque mince et de bourrelets très-faibles; la muraille interne est assez distincte. 32 cloisons fort minces et autant de cloisons rudimentaires alternent. Les planchers sont bien développés et lisses au milieu. Enfin, l’aire extérieure est remplie de traverses très-inclinées et un peu vésiculeuses. Diamètre, près d’un centimètre. Genre XXX. CHONAXIS. Chonaxis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr.palæoz., p. 446. 4851. Polypier composé ; les parties extérieures des pétyitédiies for- mées d’un tissu vésiculaire, dense, dans lequel ne se prolongent que peu ou point les rayons costo-septaux; murailles internes assez bien marquées; cloisons lamellaires bien développées, un peu étroites; le centre des chambres viscérales occupé par une série de planchers que traverse une columelle lamellaire. Ce genre fait en quelque sorte le passage des ZLithostrotion aux Lonsdaleia ; il a les planchers des premiers et les vésicules extérieures des dernières. Nous ne connaissons qu’une espèce qui appartient au terrain carbonifère. CHONAXIS VERNEUILI. Chonazxis Verneuili, Milne Edwards et J. Haime, Polyp, foss. des terr. pa- læoz., p. 446, pl. 11, fig. 5, 32. CYATHOPHYLLIDES. 435 Polypiérites tantôt libres, tantôt serrés et soudés latéralement. Mu- raille intérieure assez marquée. Aire extérieure très-étendue, traversée par des stries costales et remplie de vésicules un peu inégales, mais très-petites et très-inclinées en dedans; on en compte jusqu’à 10 dans le rayon d’une section transversale. 44 cloisons assez bien dévelop- pées, assez minces, étroites. Traverses internes un peu irrégulières, simples ou ramifiées extérieurement, distantes en général de 2/3 de . millimètre, ascendantes et se continuant avec des planchers bien dé- veloppés, superposés, bien distincts dans leurs parties extérieures, en forme de capuchons ün peu coniques et qui se recouvrent les uns les autres. La séTie de ces planchers est traversée dans toute sa longueur par une columelle sublamellaire peu développée, et qui ne parait pas interrompue dans les espaces intertabulaires. Diamètre des polypié- rites, au moins 2 centimètres 5 ; de la muraille intérieure, 12 milli- mètres ; des planchers, 7; les cloisons n’ont pas tout-à-fait 2 millimè- tres de largeur. Terrain carbonifère de la Russie. Genre XXXI. PHILLIPSASTREA. Erismatholithus (pars), Martin, Petref. Derb. 1809. Tubipora (pars), S. Woodward, Synop. table of Brit. org. rem., p. 5. Sarcinula (pars), M'Coy, op. cit. {Ann. of. nat. Hist., t. NL, p. 124.) Phillipsastrea (pars), D’Orbigny, Note sur des polyp. foss. p. 12. 1849. Polypier composé, astréiforme, se multipliant par gemmation submarginale; polypiérites intimement unis, à rayons septo- costaux bien développés et confluents; murailles épithécales rudimentaires ou nulles; murailles internes, en général distinctes et cylindriques; planchers peu développés et traversés par une columelle styliforme. Les Phillipsastrées diffèrent des Smithies par la présence de leur columelle. De même qu’on peut regarder celles-ci comme des Acervulaires à cloisons confluentes, les Phillipsastrées peu- vent être brièvement définies des Lithostrotions confluents et dépourvus de murailles extérieures. M. M'Coy a fait une Sarcinule de l'espèce qui a servi de type au genre que nous venons de décrire; mais quoique très-mal limité et très-vaguement caractérisé, le groupe auquel Lamarck a donné ce nom est complètement différent et trouve sa place naturelle dans la famille des Astréides. L’un des deux fossiles que D’Orbigny appelle Phillipsastrées doit être reporté parmi les Acervulaires, et les caractères génériques donnés par cet auteur sont tout-à-fait inexacts. 226. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 4. PHILLIPSASTREA VERNEUILI. Philipsastrea Verneuili, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palævz., p. 447, pl. 40, fig. 5. Polypier à surface plane, formé de couches superposées. Polypié- rytes à rayons tout-à-fait confluents en dehors; un bourrelet circulaire assez saillant autour de la fossette calicinale; celle-ci bien marquée et même un peu profonde. Columelle saillante. 28 à 32 rayons cloi- sonnaires égaux, assez forts, un peu saillants, granulés ou finement striés en travers, se continuant directement d’un individu à un autre, quelquefois en suivant une direction un peu flexueuse. Diamètre des bourrelets calicinaux, 5 ou 6 millimètres ; ils sont distants entre eux d’une fois ou deux cette largeur. Terrain dévonien, au Wisconsin (Etats-Unis). 2. PHILLIPSASTREA RADIATA. Erismatolithus tubiporites (radiatus), Martin, Petref. Derb., pl. 18. 1809. Tubipora radiata, S. Woodward, Syn. tab. of Brit. org. rem., p. 5. 1830. Astrea Hennakii (pars), Phillips. Palæoz. foss., pl. 7, fig. 15 D (cœæt. exc.), (non Lonsdale). 184. Sarcinula placenta et S. Phillipsiü, M'Coy, op. cit. (Ana. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 124 et 125. 1849.) Phillipsastrea Hennahii (pars), D'Orbigny, Prodr.,t. 1, p. 107. 1850. Phillipsastrea radiuta, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des lerr. pa- læoz., p. 448. — Brit. foss. Corals, p. 205, pl: 37, fig. 2, 22. Polypier à surface plane. Calices très-inégalement espacés, à bords très-peu saillants, à cavité un peu profonde. Columelle mince et com- primée, en général peu distincte. 24 à 30 rayons septo-costaux, pres- que complètement confluents en dehors, très-minces, devenant alter- nativement inégaux près des murailles, où s'arrêtent un certain nombre d’entre eux. La largeur des calices est de 2 ou 3 millimètres; leur profondeur est 1 1/2. Terrain carbonifère du Derbyshire. 3. PHILLIPSASTREA TUBEROSA. Sarcinula tuberosa, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. 6f nat. Hist., 2 sér., - : 4 HT, P- 124. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 110, pl. 3 B, fig. 8. Philipsästrea tuberosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- leoz.; p. 449. — Brit, foss. Corals, p. 204. Polypier à surface supérieure plane. Calices saillants, en forme de -mamelons, en général très-distincts entre eux, mais inégalement “écartés. 32 rayons septo-costaux extrêmement minces, confluents, assez flexueux en dehors, mais peu ou point géniculés. Les calices ont à peine #4 millimètres de diamètre. Les traverses intercostales sont CYATHOPHYLLIDES. 437 subpolygonales, une fois plus longues que hautes, un peu inégales et disposées en séries concaves ou flexueuses. Terrain carbonifère du Derbyshire. Ce fossile ne diffère que peu du P. radiata et pourrait bien en être une simple variété. Genre XXXII. SYRINGOPHYLLUM. Madrepora, Linné, Syst. nat. Syringophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. ZxxII. 1850. Polypier composé, astréiforme, se multipliant par bourgeon- nement latéral. Polypiérites munis de murailles très-fortes. Côtes très-développées, se soudant avec celles des individus voisins et unies entre elles par une exothèque abondante. Cloisons bien développées et débordantes. Planchers petits. Columelle styli- forme. Ce genre a de grands rapports avec les Phillipsastrées, mais sés murailles sont beaucoup plus fortes, ses calices sont saillants, et la distinction entre les individus est beaucoup plus marquée, quoiqu'il n'existe pas de murailles épithécales. La forme des calices, qui sont munis de cloisons débordantes, jointe à la struc- ture du tissu costo-exothécal, donne à ces polypiers une grande ressemblance avec les Stylines, ressemblance qui est encore augmentée par la présence d’une petite columelle styliforme ; mais dans ces dernières on ne distingue jamais de planchers, et les systèmes de cloisons se rapportent à un autre type. 1. SYRINGOPHYLLUM ORGANUM. Madrepora composita, etc., Fougt, op. cit. (Linné, 4mæn. Acad, t. I, p. 96.— Tab. 4, fig. 6, no 1. 1749). Madrepora organum, Linné, Syst. nat., éd, 12, p. 1278. 1767. Sarcinula organon, Schweïsger, Handb. dér Naturg:, p. 420. 1820. Sarcinula organum, Goldfuss, Petref., p, 73, tab. 24, fig. 10. 1826. Sarcinula organon, Eichwald, Zool. spec., t. T, p. 189. 1829. Sarcinula organum, Holl, Handb. der Petref., p. 401. 1850. —— DeBlaiaville, Dicé.,t. LX, p.314. 1830.— Manuel, p. 348. —— Morren, Descr. corall. Belg., p. 67. 1832. —— Hisinger, Leth. suec., p.97, tab. 28, fig. 8. 1837. La séparation des di- vers individus est trop marquée dans la figure 82. = Eichvvald, Uéber das silurische Schichten Syst. in Esthland, p.199. 438 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. _Astreopora organum, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 50. 1850. Syringophyllum organum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. tre: Intr., p. zxll. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 450. - Polypier en masse astréiforme, à surface convexe, un peu élevé, présentant des calices en général peu inégaux, circulaires, assez sail- lants, distants entre eux d’au moins une fois leur diamètre. Gemma- tion latérale. Côtes égales, minces, un peu saillantes, séparées par de grands sillons, droites ou très-légèrement flexueuses, arrivant jus- qu’au fond des espaces intercalicinaux ; elles y rencontrent celles des individus voisins auxquelles elles se soudent par leur bord externe sous un angle variable, ou en se continuant directement avec elles, de façon que la confluence est incomplète et même rare, et que cepen- dant il n'existe pas de lignes polygonales autour des divers individus. La fossette calicinale est peu profonde, elle $’est trouvée empâtée par la roche dans tous les individus que nous avons eu l’occasion d’obser- ver; pourtant nous avons cru y voir une columelle styliforme un peu comprimée et une disposition cruciale des cloisons principales, mais nous devons être très-réservé sur ce point. Le nombre des cloi- sons, de même que celui des côtes, est de 24 ou 26 dans les individus adultes; elles sont bien développées, un peu débordantes, un peu épaisses et alternativement inégales. Le. diamètre des calices est au plus de 3 millimètres. Dans les individus de Gothland, comme celui figuré par Hisinger, qui ont été altérés sans doute par des eaux aci- dulées, le tissu costal et endothécal paraît disposé par étages super- posés et séparés par des espaces vides; mais dans un très-bel exermn-" plaire de Dudley, dont nous avons fait faire une coupe verticale, nous nous sommes assuré que cette disposition n'existe réellement pas : les côtes se prolongent entre les divers individus, comme dans les Astrées et les Stylines, et les espaces qui les séparent sont remplis par une exothèque abondante et serrée; les murailles sont bien dis- tinctes et épaisses. On voit, d’après l'exposé de ces caractères, que cette espèce a de très-grands rapports avec les Stylines, mais il nous a paru y voir des planchers comme ceux que montre la figure d’Hisinger, et une disposition cruciale des cloisons caractéristique de nos Cyatho- phyllides. Dans le terrain silurien inférieur, à Coniston; dans le terrain silu- rien supérieur de Gothland, Dudley, Groningue et Soudewilzin. 2. SYRINGOPHYLLUM? CANTABRICUM. Phillipsastrea cantabrica, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2 sér.,t. VII, p. 162. 1850). Syringophyllum cantabricum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 451.— Brit. foss. Corals, p.242, pl. 54, fig. 3 Polypier en masse subplane. Calices inégalement distants, en gé- néral d’une fois leur diamètre, un peu saillants. Côtes irrégulièrement confluentes, longues, flexueuses ou géniculées, égales, assez minces, CYATHOPHYLLIDES. 439 distantes entre elles de 2/3 de millimètre, présentant des crénelures fines et serrées. 15 ou 16 cloisons principales un peu débordantes, à bord arqué et finement crénelé, arrivant à une petite distance du centre où elles s’amincissent beaucoup et présentent un petit lobule; elles alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites. La mu- raille est bien marquée et même un peu épaisse. La columelle paraît être un peu comprimée. Diamètre des calices, 3 à 4 millimètres; leur profondeur, i. Terrain dévonien à Tournay, en Belgique; à Teignmouth, en An- gleterre, et au pont de Valcos, en Espagne. 3. SYRINGOPHYLLUM ? TORREANUM. Phillipsastrea torreana, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VII, p. 162. 1856). Syringophyllum torreanum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 452. Polypier à surface plane. Calices assez saillants, distants de deux fois au moins leur diamètre, qui est de 2 1/2 millimètres au plus. Côtes irrégulièrement confluentes et formant des angles aux points où elles se rencontrent, très-minces, écartées de 1 millimètre, au nombre de 20 à 22, rarement 24. Columelle ronde, petite, saillante. 10 à 12 cloisons principales s’arrêtant à une petite distsnce du centre, alter- nant avec un égal nombre de très-petites murailles bien distinctes, mais fort minces. Terrain dévonien de l'Espagne, à Sobero. TROISIÈME SOUS-FAMILLE. AXOPHYLLINES. (AXOPHYLLINE.) Chambre des poiypiérites présentant dans leurs parties ex- ternes un tissu vésiculaire qui n’est que peu ou point traversé par les rayons costaux ; deux murailles distinctes; cloisons la- mellaires bien développées, touchant par leur bord interne à la columelle, qui est essentielle. Cette sous-famille se compose de trois genres caractérisés de la manière suivante : columelle lamellaire, simple. . . . . . . . . .. PETALAxIS. AXOPHYLLINÆ : U ayant la jcolumelle très-grosse et formée de En mt = mes tordues. Polypier composé. LONSDALEIA. 44o | ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. * Genre XXXII. PETALAXIS. Stylaæis (pars), Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 452. Petalaxis, Milne Edwards et J. Haïme, Brit. foss. Corals, p. 204. _Polypier composé, astréiforme; polypiérites prismatiques, ayant leurs parties extérieures formées d’un tissu vésiculaire dans lequel les rayons septo-costaux ne se prolongent que peu ou point; les murailles intérieures assez bien marquées ; cloisons lamellaires bien développées; columelle lamellaire. M. MCoy a considéré les espèces de ce groupe comme se multipliant par fissiparité; mais il ne nous paraît pas douteux que la reproduc- tion ait lieu au contraire par bourgeonnement marginal. Les Stylaxis ressemblent beaucoup par leur aspect général aux Léthostrotion massifs; ils en diffèrent par la structure de lap- pareil septal. Ils se distinguent bien aussi des Æxophyllum et des Lonsdaleia par leur columelle, qui reste mince et lamellaire, et qui n’est jamais formée, comme dans ces deux derniers genres, par des feuillets tordus et enveloppants. 4. PETaLaxISs M’COYANA. Stylaxis M'Coyuna, Milne Edwards ct 3. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 453, pl. 12, fig. 5, 5a. Polypier astréiforme. Calices polygonaux, tous intimement soudés. Columelle libre en haut dans une assez grande étendue, étroite, éga- lement mince sur toute la largeur, et ayant la forrne d’une latte. L’aire costale petite. Murailles internes circulaires, assez bien marquées. 16 à 18 cloisons principales, suhégales, droites, assez larges, attei- gnant presque à la columelle, à laquelle toutefois elles ne se soudent jamais. Elles alternent avec un égel nombre de cloisons beaucoup plus petites. La grande diagonale des polypiérites est en général de 6 millimètres; le diamètre de la muraille interne étant 4. Dans ure section verticale on voit que la partie extérieure des individus est remplie par des traverses vésiculaires, sur lesquelles les rayons cos- taux apparaissent sous forme de stries très-peu saillantes; ces tra- verses sont plus hautes que larges, fortement convexes en haut et en dedans, et par leur bord interne prolongé inférieurement elles consti- tuenture muraille bien marquée. Il n’y a en général qu’une vésicule dans l’espace qui sépare la muraille de l’épithèque ; les cloisons ont leur bord interne droit et entier, et ne contractent pas d’adhérence avec la columelle ; elles sont constituées par des lames parfaites, larges de 4 4/2 millimètre: les traverses endothécales sont horizontales ou un CYATHOPHYLLIDES. 44 peu irrégulières, un peu relevées, un peu ramifées et s’insèrent en dedans de la columelle. 1 ' # i Terrain carbonifère, à Colonna sur l’Oka, en Russie. 2. PETALAXIS PORTLOCKI. Stylaxis Portlocki, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. pa- 1@03., P. 493. Petalaxis Portlocki, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 204, pl. 38, fig. 4, 44. Nous ne connaissons cette espèce que par un polypiérite prismati- que détaché d’une masse astréiforme. Il diffère de l'espèce précédente, dont il a les proportions, par des cloisons principales plus minces et qui se soudent à la coïumelle , et en ce que les petites cloisons sont encore plus étroites. Terrain carbonifère de Galles, en Angleterre. Genre XXXIV. AXOPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), de Koninck, Mss. Musée de Paris. Azxophyllum, Milne Edwards et Haime, Brit. foss. Corals, p. zxxnt, 1850. Polypier simple, turbiné, entouré d’une épithèque complète ; les parties voisines de l’épithèque subvésiculaires; une muraille intérieure bien marquée; cloisons lamellaires bien développées; columelle très-grosse, cylindrique et formée de lamelles tordues. Ce genre diffère de Lonsdaleia en ce que son polypier reste toujours simple; du reste, il présente la même structure, si ce n'est que ses rayons costaux sont plus développés et presque lamellaires. 1. AXOPHYLLUM EXPANSUM. Axophyllum expansum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 455, pl. 12, fig. 3, 32, 3b. Polypier allongé, turbiné, entouré d’une épithèque assez mince et présentant des hourrelets d’accroissement bien marqués et quelque- fois coupants; calice circulaire, bords minces et quelquefois subfeuil- letés, à fossette centrale peu profonde. Columelle un peu saillante, assez forte et très-faiblement elliptique. En général une soixantaine de cloisons au moins, alternativement un peu inégales en épaisseur et en étendue, droites, serrées, à bord libre, sensiblement horizontal dans ses deux tiers extérieurs, d’où la forme subplane du calice; ces cloisons sont épaisses et s’amincissent seulement un peu en approchant de la columelle, Hauteur des grands individus, 3 centimètres ; diamètre de leur calice, 2,5. Terrain carbonifère, à Visé en Belgique. 442 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMES RUGUEUX. 2. AXOPHYLLUM RADICATUM: | À Cyathophyllum radicatum, De Koni nck, mss. Azxophyllum radicatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456, pl. 12, fig. 4, 4. —— Pictet, Traité de paléontologie, pl. 108, fig. 5. Polypier subturbiné, légèrement courbé, présentant des bourrelets d’accroissement en général très-marqués et irréguliers. Epithèque très-développée et s’allongeant, principalement sur l’un des côtés du polypier, en tubercules verruqueux ou même subradiciformes. Calice subcirculaire ou un peu déformé, à bords assez minces, à fossette un peu profonde. Columelle très-grosse, saillante, subcylindrique. En gé- néral 72 rayons épais, serrés, droits, alternativementinégaux en éten- due, leur bord supérieur est un peu concave dans les parties extérieures. Hauteur du polypier, 3 ou 4 centimètres; grande largeur du calice, presqu’autant. Une section verticale, faite suivant l'axe du polypier, montre une columelle très-grosse dans ses parties supérieures et formée par des lames repliées et tordues. Les cloisons proprement dites sont fort étroites, et les loges comprises entre elles sont fermées à des distances assez rapprochées par des traverses en général simples et légèrement inelinées en bas et en dedans. Les parties extérieures sont remplies par des vésicules allongées en travers, un peu inégales, deux fois aussi larges que hautes, et inclinées en dedans; les bords internes des vésicules les plus intérieures forment par leur union une muraille assez distincte. Les plus grandes vésicules ont jusqu’à 2 mil- limètres de largeur. Terrain carbonifère, à Visé en Belgique. 3. AXOPHYLLUM? KONINCKI. Axcphyllum? Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456, pl. 13, fig. 2, 2a, 2. Polypier turbiné, droit, entouré d’une très-forte épithèque plissée transversalement et légèrement débordée par les rayons costaux. Ca- lice circulaire, à bords en bourrelets et à fossette peu profonde. Colu- melle cylindrique saïllante. 48 rayons septo-costaux, très-péeu inégaux, alternativement épais en dehors etserrés, amincis en dedans. Hauteur du polypier, 1 centimètre ; diamètre du calice, 6 ou 7 millimètres. Une section verticale montre une columelle cannelée, rugueuse, et qui paraît formée par un faisceau de lames tordues. Les cloisons pro- prement dites fort étroites; elles présentent des traverses très-serrées, simples, subhorizontales ou très-légèrement inclinées en dedans. La muraille intérieure est mince, mais bien marquée, et les côtes parais- sent constituées par des lames bien développées, dont les faces laté- rales offrent des stries subverticales radiées, Ces stries sont coupées transversalement par de grandes traverses convexes qui sont paral- lèles au bord supérieur de ces mêmes côtes. Terrain carbonifère de Visé, en Belgique. » CYATHOPHYLLIDES. 443 Genre XXXV. LONSDALEIA., Stylina (pars), Parkinson, op cit. 1822. Lithostrotion (pars), Lonsdale, dans Murchison, Verneuil et Keyser- ling, Russia and Ural, t. I, p. 602. Strombodes et Lonsdaleia, M'Coy, op. cit. Ann. of nat. Hist$ série 2, t. III, p. 10 et 11. 1849. Polypier composé, fasciculé ou astréiforme, se multipliant par bourgeonnement latéral et submarginal ; deux murailles bien distinctes; l'aire extérieure vésiculaire ; cloisons lamellaires bien développées; columelle très-grosse, cylindroïde et formée de la- melles tordues, qui se recouvrent les unes les autres. Lonsdale et la plupart des auteurs récents ont considéré les espèces douées des caractères précédents, comme devant former le genre ZLithostrotion de Fleming; mais la figure de Llwid citée par ce dernier naturaliste ne peut laisser aucun doute sur la si- gnification de ce nom, qui doit évidemment appartenir aux polypiers auxquels nous l'avons appliqué ci-dessus. M. MCoy, qui rejette, sans en donner de raisons, le genre de Fleming, appelle Strombodes les Lithostrotion de Lonsdale; mais il change ainsi la signification donnée antérieurement à ce mot par Schweigger et Goldfuss. Comme en même temps il a créé un nouveau genre pour les espèces qui présentent la même structure, mais dont les polypiérites restent libres par leurs murailles, nous avons étendu au groupe tout entier le nom de Lonsdaleia, appliqué seulement par M. MCoy aux espèces fasciculées. 1. LONSDALEIA FLORIFORMIS. Stone found in Wales? Liwid, op. cit. (Philos. Trans., vol. 21, p.187, n° 252, fig. 3 et 4. 1700). Erismatolithus madreporites (florifornis), W. Martin, Petref. Derb., tab. 45, fig. 3 et 4, et pl. 44, fig. 5. 1809. Compound Stylina, Parkinson, Intr. to the Study of foss. org. rem., pl. 10, fig. 5. 1822. | | Astrea florida, Defrance, Dict. Sc. nat., t. XLII, p. 383. 1826. Lithostrotion floriforme, Fleming, Brit. anim., p. 508. 1828. —— Wooëward, Tab. of Brit. org. rem., p. 5. 1830. Columnaria floriformis, De Blainville, Dict., t. LX, p. 516. 1830. — Manuel, p. 350. Cyathophyllum floriforme, Phillips, I. of Géol. of York, t. II, p. 202. 1856, Astrea emarcida, Fischer, Oryct. de Moscou, p. 154, pl. 31, fig. 5, 1837. Astrea pentagona? Fischer, ibid., p. 154. 444 ZOANTHAIRES SCLÉRODÉERMÉS RUGUEUX. Astrea mamillaris , Fischer, ibid., p. 154. pl. 31, fig. 2 et 3. Cyathophyllum expansum, Fischer, ibid., p.155, pl. 51, fig. 4. 1837. (Sous le nom d’Astrea expansa dans l'explication des planches de l'édition de 4830.) Lithostrotion maxillare et L. astroides, Lonsdale in Murch., Vern. et Keys., Russ. and Ur. t. I, p. 606 et 607, fig. a, b, c. 1845. Cyathophyllum astrea, Bronn, Ind. paléont., p. 367. 1848. | Strombodes conaxis, M’Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., %e sér., t. JL, p. 10. 1849). | Lithostrotion mamillare, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t.1, p. 159. 4850. Lithostrotion floriforme, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456. Lonsdaleia floriformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p.295, pl. 43, fig. 4, 4a, 4h, 46, 44, 46, 2, 22. Polypier astréiforme; polypiérites prismatiques, séparés par des murailles exothécales bien développées, très-inégaux à la surface. Ca- lices assez profonds. Columelle forte, très-saillante, comprimée à son sommet, qui a la forme d’une petite crête, et présentant sur les par- ties latérales des arêtes ascendantes et courbes très-prononcées. 24 cloi- sons principales assez minces, étroites, formant en général un bour- relet un peu saïllant autour de la fossette calicinale, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Les prolongements costaux des rayons cloisonnaires assez bien marqués sur l'aire extérieure; la dia- gonale des grands polypiérites varie de 15 à 20 millimètres, et quel- quefois on en observe de 30 millimètres, le diamètre de la muraille intérieure étant de 7 ou 8, rarement de 10, et celui de la columelle de 3. Une section verticale montre des traverses inter-septales dis- tantes de 2/3 âde millimètre , presque horizontales ou un peu ascen- dantes vers la columelle; des murailles internes un peu marquées. Les vésicules extérieures sont très-inégales, très-obliques en dedans, et dans une section horizontale on en compte 4 ou 5 entre les deux murailles. Une coupe faite dans ce dernier sens montre des feuillets concentriques de la columelle traversés par des rayons assez régu- liers et épaissis ; elle est assez dense dans son milieu. Terrain carbonifère, à Bristol et Whitehaven en Angleterre, à Bo- rovitchi près Valdoï, en Russie. 2. LONSDALEIA BRONNI. Lonsdaleia Bronni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz.; p. 499, pl. 11, fig. 1, 12. Polypier fasciculé ou astréiforme ; polypiérites ordinairement soudés par leurs murailles épithécales, quelquefois restant libres entre eux. L’aire extérieure de leur sommet légèrement concave et striée par le prolongement costal des rayons cloisonnaires. Muraille interne bien marquée et circonscrivant un cylindre, dont le diamètre est assez grand par rapport à celui du polypiérite. Columelle très-grosse , médiocre- ment saillante, à section subelliptique, présentant vers son sommet des stries courbes et tordues. Une trentaine de cloisons étroites, en- CYATHOPHYLLIDES. 445 tières, subégales, un peu épaissies en dehors, à bord interne vertical ; on remarque entre leurs prolongements costaux un égal nombre de stries rudimentaires. Une section verticale montre les arêtes spirales et ascendantes qui couvrent la surface de la columelle. Celle-ci est formée par un grand nombre de feuillets tordus, qui se recouvrent complè- tement les uns les autres. Les cloisons sont étroites et séparées de la columelle par un très-petit espace; elles présentent des traverses sub- horizontales, ordinairement simples et extrêmement serrées. La mu- raille intérieure est bien marquée, et les parties latérales comprises entre elle et la muraille épithécale sont remplies par des vésicules un peu inclinées en dedans, en général au moins deux fois plus larges que hautes, mais de grandeur très-inégale. Largeur des po- lypiérites, 2 centimètres 5 ; diamètre de ia muraille intérieure, 12 mil- limètres, de la columelle, 5 ou 6. Terrain carbonifère de Russie. 3. LONSDALEIA PAPILLATA. Cyathophyllum papillatum, Fischer, Oryct. du gouv. de Moscou, p. 155, pl. 51, fig. 4. 1837. Columnaria Troostii, Castelnau, Terr. sil. de l’Amér. du Nord, pl. 19, fig. 2. 1843. Lithostrotion floriforme, Lonsdale in Murch., Vers. et Keys., Russia and Ur., t. I, p. 609, fig. a, b, c. 1845 (non Fleming). Lithostrotion emarciatum, ibid., p. 605, fig. a, f. Les différences signalées par Lonsdale entre ces deux espèces nominales tiennent uniquement à la fossilisa- tion. Lithostrotion floriforme, Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 154, tab. 1, fig. 1. 1846 (synon. exclus.). Strombodes emarciatum, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat.Hist., 2% sér., *t. IL, p. 136. 1849). Lithostrotion floriforme, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 159. 1850. Lonsdaleia rugosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p: 460, pl. 11, fig. 2, 2a, — Brit. foss. Corals, p. 207. —— Pictet, Traité de paléontologie, pl. 108, fig. 6. Polypier massif. Sommets des polypiérites polygonaux, souvent té- tragonaux, à bords simples et minces. L’aire extérieure presque plane; fossette calicinale assez grande et assez profonde. Colamelle médiocre- ment grosse, peu saillante, un peu amincie au sommet et présentant latéralement des côtes un peu arquées et subverticales. 22 à 24 cloisons principales, assez minces, à bord interne, ne touchant pas tout-à-fait à la columeïle ; elles aliernent avec un égal nombre de petites cloisons. Grande diagonale des polypiérites, en général 15 millimètres ; dia- mètre de la muraille, 7 ou 8 ; largeur des cloisons, 1 1/2 ; diamètre de la columelle, 2 1/2. Dans une section verticale, la muraille interne est mince, mais distincte, et paraît formée par le bord interne des vésicules de l'aire extérieure, lesquelles sont un peu inégales, fortement arquées, peu inclinées en dedans, plus larges que hautes, et montrant à leur surface de faibles traces de prolongements costaux. Une coupe hori- 446 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. zontale traverse ordinairement 3 vésicules dans l’espace qui sépare les deux murailles. Les traverses de l’aire interne sont distantes à peu près de 4 millimètre, simples, presque horizontales, ou légère- ment arquées, soit en haut, soit en bas. Terrain carbonifère, à Petschora, en Russie, et dans le Derbyshire. 4. LONSDALEIA RUGOSA. Lonsdaleia rugosa, MCoy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. XII, p. 13. 1849). _—— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 461.— Brit. foss. Corals, p. 208, pl. 38, fig. 5. Polypiérites ordinairement libres latéralement, subcylindriques, montrant des bourrelets d’accroissement extrèmement prononcés et recouverts d’une très-forte épithèque, extrêmement inégaux en dia- mètre (les plus grands ayant 16 millimètres). Columelle large. Une quarantaine de cloisons minces et subégales. Terrain carbonifère, à Mold et à Corwen, en Angleterre. 5. LONSDALEIA DUPLICATA. Lonsdaleia crassiconus, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Las 2e sér., t. III, p. 12. 1849). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 461. Lonsdaleia duplicata, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 209. Polypiérites ordinairement libres, ne présentant extérieurement que de faibles bourrelets d’accroissement, larges de près de 2 centi- mètres. Columelle médiocrement large. 24 ou 26 cloisons subégales , assez minces. L’aire extérieure remplie par de très-grandes vésicules. Terrain carbonifère, à Arnside, Kendal, Bakewell, dans le Derby- shire, en Angleterre. Le LONSDALEIA? STYLASTRŒFORMIS de M. M’Coy, (op. cit, Pe 14) nous parait être une variété de l’espèce précédente. Nous croyons devoir y rapporter hussi l'Erismatolithus madrepo- d rites duplicatus de W. Martin (Petref. Derb., pl. 30. — Caryophyllia duplicata Fleming, Brit. Ann., p. 509. — Wooward , Synop. table of Brit. org. foss., p. 5. — Cladocora duplicata Geinitz, Grundr. der Verst., p. 507). Ce fossile provient de Bakewell, en Angleterre. QUATRIÈME FAMILLE. CYSTIPHYLLIDES. (CYSTIPHYLLIDÆ.) Polypier essentiellement composé d’un tissu vésiculaire el ne présentant que de très-faibles traces d’un appareil cloisonnaire. Cette famille ne renferme qu'un seul genre. CYSTIPHYLLIDES. 447 Genre CYSTIPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 58. Cystiphyllum, Lonsdale, dans Murchison, Silur. Syst., p. 691. Cystiphyllum, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 360. Polypier simple, turbiné; la chambre viscérale entièrement remplie de petites vésicules qui ne sont pas traversées par des lames cloisonnaires; la surface du calice montre seulement quelquefois des traces de stries radiées. Epithèque complète, mais mince. Ni muraille interne, ni columelle. Cette division générique a été indiquée par nous en 1836, et a été définitivement établie en 1839 par Lonsdale. 1. CYSTIPAHYLLUM VESICULOSUM. Cyathophyllum vesiculosum, Goldfuss, Petref. Germ., p. 58, pl. 17, fig. 5, et tab. 18, fig: 1. 1826. Cyathophyllum secundum, ibid., p. 38, tab. 48, Gg. 2. C’est un échantillon dé- _pouillé de sun épithèque. Cyathophyllum ceratites (pars), Goïdfuss, ibid., tab. 17, fig. 2%. Cystiphyllum vesiculosum, Phillips, Palæoz. foss.,\p. 10, pl. 4, fig. 12. 4841. —— De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VII, p. 162. 1850). Cystiphyllum secundum, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 106. 1850. Cystiphyllum vesiculosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p 462. Polypier très-allongé, un peu contourné, subcylindrique, enveloppé d’une épithèque très-forte, présentant des bourrelets assez prononcés et sensiblement horizontaux. Fossette calicinale un peu profonde ; lorsqu'il existe des stries cloisonnaires, elles sont plus distinctes vers les parties extérieures ; les vésicules sont inégales, larges de 2 à 3 millimètres, les plus grandes occupent le centre. La hauteur varie depuis 7 à 8 centimètres jusqu’à 20 et même 30. M. Pengilly (à Torquay) possède même un exemplaire long de 35 centimètres, et large seulement de 4. On trouve fréquemment des individus moins grands et dont le diamètre est de 7 à 8 centimètres. Terrain dévonien, à Torquay, à Plymouth et à Mudstone, en Angle- terre ; à Erfel et en Keldenich, dans la Westphalie ; à Corn-[sland et aux chutes de lOhio, en Amérique; à Millar, en Espagne. 2, CYSTIPHYLLUM LAMELLOSUM. Cyathophyllum lamellosum, Goldfuss, Petref. Germ., t.T, p.58, tab. 18, fig, 3. 1826. Cyathophyllum placentiforme, ibid., p. 58, tab. 18, fig. 4. 448 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Cystiphyllum placentifarme et lamellosum, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 106. 1850. | —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. palæoz., p. 463. Polypier de forme irrégulière, en général très-peu élevé, enveloppé d’une épithèque et constitué par l’empilement, suivant un axe très- oblique, de disques extrêmement minces et à bords tranchants, qui ont un diamètre de plus en plus grand, et s’éloignent davantage entre eux à mesure qu'ils sont plus élevés ‘dans l’ordre de superposi- tion. Le calice est subcirculaire et presque superficiel; il présente des traces de fossettes septales et de grosses vésicules soulevées. Dans les jeunes individus on voit des stries cloisonnaires nombreuses et assez bien marquées. La hauteur du polypier est à peine de 2 ou 3 centimètres, pour un diamètre de 5 à 6. Terrain dévonien, Eifel. 3. CYSTIPHYLLUM AMERICANUM. Cystiphyllum cylindricum, Hall, Geol. of RoerarE, part. 4, p. 209, no 48, fig. 1, 2. 4843. Non Lonsdale. —— Milne Éawerdé et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 464. Polypier allongé, cyliudro-turbiné , droit ou à peine courbé, en- touré d’une épithèque mince, et présentant des bourrelets d’accrois- sement plus ou moins marqués. Lorsque l’épithèque est enlevée, on aperçoit quelquefois des stries costales très-fines, égales, uniformément écartées et droites. Calice circulaire, à bords minces, excavé, Rayons cloisonnaires distincts, et se prolongeant jusque près du centre sous forme de stries fines : on en compte plus d’une centaine. Hauteur, 8 à 9 centimètres; diamètre du calice, 4 ou 5. Une section verticale montre un tissu entièrement vésiculeux, mais qui est très-dense dans les parties extérieures; les vésicules qui occupent la périphérie du po- lypier sont en général petites et obliques en bas et en dedans; celles du centre sont plus grandes, un peu inégales, à peu près horizon- tales, plus larges que hautés; les plus fortes ont 3 millimètres de lon- gueur, et 4 ou 1 1/2 de hauteur; les petites n’ont que 1 millimètre de largeur. Terrain dévonien, au lac Skeneateles, dans l’Amérique septen- trionale. | 4. CYSTIPHYLLUM CYLINDRICUM. (PL. 15, fig. 4, 4) Fungites gothlandicus, Bromel, op. cit. (Acta Liter. suec., 1728, t. IT, p.464). Cystiphyllum cylindricum, Lonsdale in Murchison, Si. Syst. p.691, pl.16 bis, fig. 3. 1839. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 464.— Brit. foss. Corals,.p. 297, p. 72, fig. 2,22, 2b, 2c. Polypier allongé, cylindroïde, sensiblement droit, présentant de nombreux bourrelets, saillants et un peu obliques, et entouré d’une épi- thèque forte, qui souvent donne naissance à des prolongements radici- CYSTIPHYLLIDES. 449 formes. On trouve accidentellement plusieurs individus réunis par ces sortes de crampons. Calice circulaire peu profond, à bord simple, couvert de grosses vésicules de 2 millimètres, sur lesquelles on distingue les stries cloisonnaires. Hauteur, 5 centimètres; diamètre du calice, 1 à 1,5. Une section verticale montre des vésicules un peu obliques sur les parties latérales, mais à peine plus allongées que celles du centre. _ Terrain silurien, à Benthal Edge, Dudley, en Angleterre; Ardaun el de Cong, en Irlande. 5. CYSTIPHYLLUM GRAYI. Cystiphyilum Grayi, Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 465. — Brit. foss. Corais, p. 279, pl. 72, fig. 5, 32. Polypier allongé, turbiné, droit, à pédicelle atténué, montrant quel- ques bourrelets d’accroissement et entouré d’une épithèque mince, qui laisse apercevoir 70 côtes planes et égales, correspondant aux es- paces intercloisonnaires. Calice circulaire , à bords feuilletés, à cavité grande et profonde, montrant dans le fond seulement de fines stries cloisonnaires , et partout ailleurs des vésicules un peu renflées, un peu inégales, dont les plus grandes sont larges de 2 centimètres. Hauteur, 6 à 7 centimètres; diamètre du calice, 3,5; sa profondeur, 2,5. Une coupe verticale montre des vésicules très-obliques dans les parties latérales et fort irrégulières dans le milieu de la chambre vis- cérale. Terrain silurien, à Dudley en Angleterre. 6. CYSTIPHYLLUM SILURIENSE. Cystiphyllum siluriense (pars), Lonsdale in Murchison, Si. Syst., p. 691, pl. 16 bis, fig. 4, 1839. Non la figure 2, qui est une Omphyme. Cyathophyllum vesiculosum, Eichwald, Si. Syst. in Esthland, p. 201. 1840. Cystophyllum siluriense, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 465. — Brit. foss. Corals, p. 298, pl. 72, fig. 1, 12. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 7. - Polypier turbiné, droit, un peu court, très-large, montrant quel- ques bourrelets d’accroissement, entouré d’une épithèque assez forte, qui présente quelques prolongements radiciformes. Calice subcir- culaire, à bords minces, à cavité très-grande et un peu profonde, ne montrant que près du bord des traces obscures de stries cloisonnaires, et remph de vésicules très-inégales et peu renflées, si ce n’est vers le centre. Une section verticale fait apercevoir ces mêmes caractères dans les vésicules ; celles des parties latérales sont très-obliques, celles qui occupent le milieu de la chambre viscérale sont plus régulières et plus élevées. Hauteur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du ca- lice, 6; sa profondeur, 2. Terrain silurien, à Wenlock, en Angleterre ; à Ardaun et à Cong, en Irlande, et à Reval et Powlowsk, en Russie. Coralliaires. Tome 3. 29 450 APPENDICE. 7. CYSTIPHYLLUM IMPUNCTUM. Cystiphgllum impunctum, Lonsdale in Murchison, Verneuil et Keyserling, Russia and Ural,t.1, p. 615. 1845. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 466. « Tiges cylindriques, groupées, présentant extérieurement des stries longitudinales peu marquées, et des lignes d’accroissement irrégu- lières ; sous la muraille extérieure (épithèque), de larges et profonds sillons fortement ponctués; lames vésiculaires inégales ; pas de cloi- sons ni de stries radiées. » (Lonsdale, lieu cité.) Terrain silurien, aux bords du lac de Petroporlofsk, en Russie. Le CysrTiPHYLLUM EXCAVATUM de M. Keyserling (Reise in das Pets- chora-land, p. 159, pl. 1, fig. 4) est un fossile à stries radiées, très- prononcées, et nous doutons beaucoup qu’il appartienne réellement à ce genre. APPENDICE. Polypiers de la sous-classe des Cnidiaires, dont les carac- tères sont mal connus et dont les affinités sont très-douteuses. Genre DISTICHOPORA. Lamarck a établi ce genre pour un polypier très-singulier que Pallas avait décrit sous le nom de Millepora violacea, mais que lon ne connaissait que d’une manière très-imparfaite, Les par- ties molles de ce Zoophyte n’ont pas encore été observées, et d’après l’étude que nous avons faite de la structure intérieure de sa dépouille solide, il nous reste beaucoup d'incertitude quant à la place qu’il doit occuper dans une méthode de clas- sification naturelle. La plupart des zoologistes le considèrent comme appartenant à la grande division des Madréporaires, et en effet il offre quelques traits de ressemblance avec les Favosi- tides; mais à d’autres égards il sen éloigne considérablement, et nous paraît avoir plus d’analogie avec les Alcyonaires. Il affecte la forme dendroïde, et se compose de branches presque cylindriques, un peu contournées et noueuses, qui s’éta- lent sur un seul plan vertical, et qui présentent de chaque côté, sur ce même plan, un sillon occupé par des pores à contour irré- gulier. À l’aide d’une section verticale on voit que ces orifices APPENDICE. 451 sont la terminaison d'autant de longues cellules tubulaires qui sont disposées en faisceau et rangées transversalement sur deux ou plusieurs plans, comme nous Favons représenté dans PAtlas de la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zoophytes, pl. 85, fig. 46). Après s'être élevées en ligne presque droite, ces loges se recourbent des deux côtés, de façon à représenter une sorte d'éventail; elles sont d'abord à peu près cylindriques et s'é- vasent légèrement en montant, mais vers le haut elles se défor- ment en se comprimant mutuellement, et elles se terminent par des orifices qui sont généralement triangulaires et disposés sur un seul rang à l'extrémité des branches, mais sur deux rangs ver- ticaux sur les parties latérales de celles-ci. Sur les deux surfaces. opposées de la branche, comprises entre ces séries d'ouvertures, le polypier s’épaissit béaucoup, ét présente une structure très- compacte et un peu granulée. Enfin, sur les bords du sillon latéral qui loge l'extrémité des cellules: ainsi disposées, on re- merque une série de petites ouvertures circulaires qui parais- sent être autant de loges naissantes, analogues aux grandes cel- lules tubulaives déjà mentionnées. G On cênnaît aujourd’hui deux espèces de ce genre, l’une ré- cente, l’autre fossile. 1. DISTICHOPORA ViOLACEA. Madsepora violacea, Pallas, Elenchus: Zoophytorum, p. 258. Distichopora violacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. H, p. 198, et 2e édit., p. 305. —— Schweigger, Beobachtungen auf naturhistorischen Reisen, pl. 6, fig. 61. — Handbuch, p. 451. —— Blainville, Manuel d’Actinologie, p. 416, pl. 55, fig. 2 —— Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl. 85, fig. 4, 4a, 4b, 4c. | Polypier très-rameux, à branches gréles et tortueuses. Une série de verrues perforées au centre, sur chaque bord du sillon latéral. Souvent des petits groupes de verrues imperforées sur les faces non cellulifères. Couleur générale violacée ; extrémité des branches jeunâtre. Paraît provenir des.côtes de l’île de. Timor. 2. DISTICHOPORA ANTIQUA. Distichopora antiqua, Defrance. —— Michelin, Icon. Zooph., p. 168, pl. 45, fig. 41. —— Pictet, Traité de Paléont., t. IV, p. 466, pl. 108, fig. 11. 452 APPENDICE Polypier rameux, comprimé, à surface lisse ; plus épais que le pré- cédent et dépourvu de petites verrues. Fossile du terrain tertiaire, à Chaumont et à Valmondois. Genre HETEROPHYLLIA. Heterophyllia, M'Coy, op. cit. (Ann, of nat. Hist., série 2, t. III, p. 126, 1849). Polypier composé d’une tige allongée, subeylindrique, irré- gulièrement cannelée, contenant un petit nombre de cloisons irrégulièrement ramifiées et coalescentes, mais qui ne présentent pas une apparence radiaire. 1. HETEROPHYLLIA GRANDIS. Heterophyllia grandis, M'Coy, loc. cit., p. 1926, fig. a, b. 1849. —— Milne Edwards et Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 467. Tige légèrement flexueuse, d'environ 5 lignes de diamètre, marquée longitudinalement de sillons inégaux et d’un petit nombre de côtes saillantes qui y donnent une forme très-irrégulièrement anguleuse dans une section horizontale ; surface lisse (d’après M’Coy). : Terrain carbonifère, dans le Derbyshire, en Angleterre. 2. HETEROPHYLLIA ORNATA. Heterophyllia ornata, M'Coy, ibid., p. 127. 1849. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 467. Tiges cylindriques, longues, flexueuses, larges de 1 1/2 ligne (an- glaise), avec environ 16 arêtes longitudinales, étroites, subégales, sé- parées par des espaces plans, plus larges que les côtes elles-mêmes, qui sont ornées de petits tubercules ronds ; surface très-finement gra- nuleuse. Dans une section horizontale on voit environ 14 cloisons près de la muraille (d’après M’Coy). Terrain carbonifère, dans le Derbyshire, en Angleterre. Genre CYCLOCRINITES. Cyclocrinites, Eichwald, Ueber das silur. Schichten in Esthland, p.192, 1840. —— Milne Edwards et j. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 468. Polypier astréiforme; calices polygonaux, superficiels, séparés par des murailles simples; cloisons bien développées, mais s’ar- rétant à une certaine distance du centre, lequel paraît être sou- levé par une columelle styliforme, Existe-t-il des planchers ? APPENDICE. 153 Nous ignorons si ce genre doit être placé dans la section des Zoanthaires tabulés ou dans celle des Zoanthaires rugueux. CYCLOCRINITES SPASKI. Cyclocrinites Spaskii, Eichwald, Ueber das sil. schichten syst. in Esthland, p. 192. 1840. —— Eichwald, Die Wervelt Russlands darch abbildunge Erlœutert, p.48, tab. 1, fig. 8. 1842. Dans cette figure, les cloisons ne sont pas assez nombreuses. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz.. p. 468. Polypier en masse subsphérique. Calices assez régulièrement hexa- gonaux, superficiels, à murailles simpies et minces. 18 cloisons alter- nativement un peu inégales, assez minces, Largeur des calices, 1 1/2 millimètre. Terrain silurien, à Saint-Pétersbourg. Genre RHYSMOTES. Rhysmotes, G. Fischer, Nofe sur un genre de polypier nouveau pré- senté sous le nom de Rhysmotes (Bull. de la Soc. des natur. de Moscou, t. IV, 419. 1832). —— Milne Edwards etJ. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 468. M. Fischer le définit : Polypier pierreux, sessile, globiforme ou fongiforme, à étoiles circonscrites sur la surface supérieure, à lamelles larges, dentées, épineuses ou nodifères, se touchant ou se croisant sur les limites intermédiaires des cellules. L'espèce type est le RaysMores PETIOLATUS, loc. cit., p. 420, tab. 4, qui est indiqué comme appartenant au calcaire de tran- sition des environs de Saint-Pétershourg. Nous ignorons tout-à-fait à quelle famille il faut rapporter ce polypier, qui, à en juger par la figure, participerait des caractères des Stylines et des Poritites. M. Fischer place dans le même genre une espèce récente de Java qu’il nomme Rhysmotes centauræa, et la Maurepora dipsacea, Ellis et Solander, Zooph., pl. 50, fig. 1, qui est une Astréide. Genre CYATHOPORA. Cyathopora, Dale Owen, Rep. on Geol. of Iowa, Wisconsin and Ilhi- nois, p.69. 1844. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. nalæoz., p. 469. La Cyathopora Iowensis (Owen, Rep. on Geol. of Towa, n° 11, L 454 | APPENDICE. fig. r), est un polypier grossièrement figuré qui a été trouvé dans le calcaire carbouifère d’Iowa. Elle ressemble un peu à une Alvéo- lite branchue. Elle est caractérisée de la manière suivante : tige simple ou ramifiée, cellulaire; cellules divergeant de l'axe à la circonférence et s’ouvrant à la surface en couches cupuliformes distinctes et à bord élevé. Longueur, 1 pouce 172; diamètre, un septième de pouce (anglais). Genre MORTIERA. Mortiera, Koninck, Descrip. des anim. foss. du terr. carb. de Belgique, p. 12. 1842. M. de Koninck a établi ce genre pour un fossile très-singulier, | qui ne peut rentrer dans aucun des genres de Coralliaires pré- cédemment établis. Sa forme est celle d’une lentille bi-concave; il présente extérieurement des stries costales nombreuses, et sur chacune des surfaces concaves, des rayons cloisonnaires minees et sensiblement droits, qui atteignent jusqu'au centre. On ne connaît encore qu’une espèce, et les échantillons qu’on a observés jusqu’à présent, sont tous tellement altérés, qu’il est permis d’avoir des doutes sur la valeur réelle des caractères qu'ils nous montrent, MOoRTIERA VERTEBRALIS. Mortiera vertebralis, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p.42, pl. B, fig. 3. 1842. —— Michelin, Zcon. Zooph., p. 253, pl. 59, fig. 1.846. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 467. Corps court, cylindroïde, ayant la forme d’une vertèbre bicon- cave, comme sont celles de beaucoup de poissons; il est ordinaire- ment très-mince dans son milieu. Ses rayons cloisonnaires sont au nombre de plus de 100. Le diamètre est de 4 à 6 centimètres ; quant à la hauteur, elle varie, suivant M. de Koninck, de 6 à 40 millimètres. Terrain carbonifère, à Tournay. M. Rafinesque (Journal de Physique, t. LXXXVNNE, p. 428, 18109) a indiqué d’ure mamière très-obscure quelques genres de polypiers fossiles de Kentucky, qu'il nonime Trianisites, Cyclo- rytes, Mastrema, Aplora, Gonopera, Eatepora, Diplerium, Siphop- sis, Lepocera, et Cladocerus. Les caractères donnés par l’auteur sont tout-à-fait insuffisants; toutefois, nous sommes porté à croire que le genre Aplora correspond aux Lithostrotion. SECTION DES PODACTINAIRES. (PODACTINARIA.) Les Zoophytes dont se compose cette division de la classe des Coralliaires, s’éloignent considérablement de tous les autres par leur conformation extérieure, aussi bien que par leur struc- ture intérieure, et à plusieurs égards, ils se rapprochent beaucoup des Acalèphes. Is ont le corps mou, et par leur forme générale ils ressemblent à une ombrelle ou cloche renversée, dont la partie bombéese prolongerait en manière de pédoncule, dont le centre de la face concave porterait une sorte de trompe et dont les bords seraient d'ordinaire prolongés sur un certain nombre de points pour constituer un système de bras terminés chacun par un groupe de tentacules à sommet discoïde. La bouche occupe le sommet du prolongement proboscidiforme ; elle pré- sente une disposition cruciale, et ses bords sont froncés (1). La grande cavité digestive située au-dessous, s'étend jusqu’au fond du pédoncule, et ses parois sont garnies de quatre pilastres sub- cylindriques qui font saillie dans son intérieur et qui limitent autant de loges, dont l'extrémité supérieure se prolonge dans les compartiments correspondants de la eloche péristomienne ; l'entrée de chacune de celles-ci est garnie d’une paire de voiles membraneuses dont le bord libre porte une multitude de fila- moenls tentaculiformes et contractiles (2) qui ont beaucoup d'a- nalogie avec les appendices gastriques de divers Acalèphes et (1) Voyez à ce sujet les figures que nous avons données de la Lucernaire, dans V’'Allas de la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zoophytes, pl. 63, fig. 1à). (2) Voyez pl. A6, fig. 44. 456 PODACTINAIRES. notamment de la Pelagia noctiluca { (1). Les organes génitaux ne sont pas logés dans la portion ss ale de la cavité digestive, comme cela a lieu chez les Zoanthaires et les Alcyonaires, mais sont suspendus dans l'intérieur des loges péristomiennes, de façon à s'étendre en rayonnant du pourtour de la base de la trompe vers l'extrémité des bras ou prolongements marginaux de la cloche. Ceux-ci sont très- contracliles et logent aussi dans leur intérieur des faisceaux de fibres musculaires bien distincts. Les tentacules qui en occupent l'extrémité sont aussi très- mobiles; ils diffèrent beaucoup par leur structure des tentacules péristomiens des autres Coralliaires, et ressemblent davantage aux pieds des Echinodermes. En effet, chacun de ces organes est composé d’un cylindre pédonculaire terminé par un dis- que cupuliforme assez semblable à une petite ventouse; enfin, il loge dans son intérieur un tube qui se renfle en manière d’am- poule à ses deux extrémités et qui paraît être destiné à déter- miner l’érection de l’appendice (?). D’autres vésicules, qui sont probablement des organes sécréteurs, se voient aussi à la base du bouquet formé par ces tentacules. Il est également à noter qu'au centre du pied constitué par l'élargissement de l’extré- mité inférieure du pédoncule de ces animaux, il existe une pelite ouverture qu’au premier abord on pourrait prendre pour un anus, mais qui donne seulement dans une poche cæcale et ne communique pas avec la cavilé générale du corps (5). Enfin, les téguments logent dans leur épaisseur une mullitude de pe- tits renflements granuleux qui sont formés en partie d’utri- cules sécréteurs (f}, en partie de némalocysles (*). M. Owen avait cru trouver chez ces Zoophytes un syslème vasculaire distinct de la cavité digestive (Ÿ), mais nous nous sommes (1) Voyez les dessins que nous en avons donnés dans l’ouvrage déjà cité (Zooph., pl. 46, fig. 12). (2) Voyez pl. A6, fig. 1b et 1°, et l’Atlas du Kègne animal de Cuvier, Zooph., pl. 63, fig. 1b, 1c, 14, (3) Voyez l’Atlas du Règne animal, Zooph., pl. 63, fig. 18, 1h. (4) Planche 46, fig. 1f. (5) Planche A 6, fig. 1h, 1i, 1k. (6) Owen, On Lucernaria inauriculata (Report of the 19 th meeting of the Britisth association for the advonc. of science. 1849. Trans. p. 78. PODACTINAIRES. 457 assuré qu'il n’exisle aucune trace d'organes de ce genre (1). Ces animaux peuvent nager à l’aide des contractions de la portion campanuliforme de leur corps, mais. en général ils se tiennent tixés aux algues ou à d’autres corps sous-marins, par l'extrémité inférieure de léur pied ou pédoncule. Quelquefois, ils se servent de leurs tentacules comme de ventouses ambula- loires, pour se traîner suf la surface des végétaux auxquels ils adhèrent. C’est à raison de cette réunion de particularités or- ganiques, que M. Haime et nous avons séparé des Zoanthaires les Lucernaires et les autres Coralliaires d'une structure ana- logue, pour en former un ordre distinct; mais la plupart des _zoologistes rangent ces animaux dans la famille des Actiniens. Cette division correspond à la famille des Lusernariadæ dans la classification de Johnston el se compose de deux genres caractérisés par la disposition des appendices tentaculaires qui chez l’un occupent seulement l'extrémité de huit prolongements de la cupule, tandis que chez l’autre, ils forment une couronne presque continue. Genre 1. LUCERNARIA. Holothuria (pars), 0. F. Muller, Prod. zool. Dan. Lucernaria, O. Fabricius, Fauna Groenlandica, 1780. Animaux en forme de cornet ou de cloche renversée, dont la portion inférieure constitue un pédoncule ou pied cylindrique, et la portion élargie se prolonge de facon à former huit bras ou cornes à l’extrémité desquels se trouvent réunis en groupes les appendices tentaculaires. Huit ovaires réunis en quatre groupes près de l'estomac, mais divergents vers le bord de la cloche péristomienne et se terminant immédiatement au-dessous des buit groupes de tentacules. | (1) Milne Edwards, Leçons sur la Physiologie et l’Anatomie comparée de l’homme et des animaux, t. WU, p. 71. 458 PODACTINAIRES. $ A. — Les huit bras ou cornes tentaculifères également espaces. $.B. — Point d'appendices vésiculaires entre la base de ces prolongements. 4. LUCERNARIA CAMPANULATA. Lucernaria campanulata, Lamouroux, Mém. sur la Lucernaire (Mém. du Mu- séum, t. II, p.472, pl. 16, fig. 1. 1847). Lucernaria convolvulus, Johnston, Iustr. in Brit. Zool. (Mag. of nat. Hist., t. VILLE, p. 59, fig. 3). Lucernaria auricula, Milne Edwards, Atlas du Règne animai de Cuvier ; Zoo- phytes, pl. 65, fig. 1, etc. Lucernaria campanulata, Johnston, British Zoophytes, 1. 1, p. 248, fig. 56. 1847. —— Gosse, Nofes an some new or little-known marine animals (Ann. of nat. Hist., 1855, sér. 2, t. XVI, p. 5153). Corps très-évasé vers le haut, très-contractile, fort mou, et coloré tantôt en vert, tantôt en brun-violacé. Les bras tentaculifères égale- ment espacés, de longueur variable. Point de vésicule ou d’appendice marginal entre ces prolongements du disque péristomien. BARON» environ 3 centimètres. Très-commun sur les rochers tabulaires, près de Langrune, sur les côtes du Calvados. Se trouve aussi sur les côtes de l’Angleterre et dans les mers du Nord. $ A. — (Voyez ci-dessus.) $ BB. — Un appendice vésiculaire sur le bord de la cloche, au milieu de chaque espace inter- brachal. 2. LUCERNARIA AURICULA. Holothuria lagenam referens, tentaculis octonis fasciculatis, Muller, Prod. 2182. Lucernaria auricuia, Othon Fabricius, Fauna Groenlandica, p. 341. 4780. —— O.F. Muller, Zoologia Danica, t. IV, p. 55, pl. 152, fig. 1-3. —— Montagu, Descrip. of several #narine animals (Trans. of the Linn. soc., IX, p. 113, pl. 7, fig. 5. 1808). Lucernaria octo-radiata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 474. —— Jonhston, Mag. of nat. Hist., t. V, p.44, fig. 29, et British Zoophytes, t. 1, p. 246, fig. 54 et 55. Lucernaria auricula, Sars, Bidrag til Soedyrenes naturhistorie, p. 54, pl. 4, fig. 1-15, et Isis d’'Oken, 1835, p. 288, pl. 10, fig. 6. — Fauna litto- ralis Norwegiæ, pars À, p. 25. PODACTINAIRES. 459 Espèce très-voisine de la précédente, mais ayant un appendice vé- siculaire sur le bord du disque péristomien, au milieu de chaque es- pace situé entre les bases des bras ou prolongements tentaculifères. Se trouve sur les côtes de l'Angleterre, de la Norwège et du Groen- land. S AA.— Les huit bras ou cornes tentaculifères inégalement espacés et réunis deux à deux en quatre groupes. 3. LUCERNARIA QUADRICORNIS. Lucernaria quadricornis, O.F. Muller, Zoo!. Danica, t. 1, n. 51, pl. 39, fig. 1-6. Lucernaria fascicularis, Fleming, Contributions to the British fauna (Memoirs of the Wernerian nat. hist. Soc., 1. IT, p. 248, pl. 18, fig. 1-2. 1814). Lucernaria quadricornis, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 474. —— Johnston, British Zoophytes, t. I, p.252. Lucernaria quadricornis, Sars, Fauña littoralis Norwegiæ, 1re partie, p. 20, pl. 5, fig. 1-7. 1846. Lucernaria fascicularis, H. Frey et R. Leuckart, Beitræge zur Kenhiniss wirbelloser Thiere, pl. 1, fig. 3. Bras ou prolongements tentaculifères réunis de facon à constituer quatre cornes bifides vers le bout et très-écartées entre elles. Habite dans les mers du Nord, sur les côtes du Danemarck et de Norwège. Genre II. CALICINARIA. Lucernaria (pars), Sars, Fauna littoralis Norwegiæ, p. 26. Nous croyons devoir séparer génériquement des Lucernaires proprement dites, un petit Coralliaire de la même famille, dont le disque péristomien, au lieu de se prolonger de facon à former huit bras teniaculifères, est arrondi et simplement cupuliforme. Les tentacules qui en garnissent le bord constituent, il est vrai, huit groupes, mais ceux-ei sont peu distincts entre eux et telle- ment rapprochés, qu’ils donnent naissance à une couronne fran- gée, presque continue et circulaire. Les ovaires sont disposés d’une manière cruciale et fort rapprochés par paires dans toute leur étendue, de façon que les extrémités des branches de la croix formée par leur réunion correspondent à quatre des groupes de tentacules marginaux, et les intervalles compris entre ces mêmes branches correspondent aux quatre autres divisions du cercle tentaculaire. 460 PODACTINAIRES. CALICINARIA CYATHIFORMIS. Lucernaria cyathiformis, Sars, Fauna littoralis Norwegiæ, p. 26, pl. 3, fig. 8 à 13. Pédoncule cylindrique, grèle et très-allongé. Portion péristomienne très-renflée, à bords très-contractiles, et susceptible de s’étaler en forme de disque. Tentacules marginaux peu nombreux et disposés sur une série linéaire simple. Hauteur, environ 2 centimètres. Côtes de Norwège. TROISIÈME PARTIE. DE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES CORALLIAIRES;, DES RÉCIFS OU ILES MADRÉPORIQUES, ET DE LA DISTRIBUFION GÉOLOGIQUE DES POLYPIERS FOSSILES. $ 1. Dans l’état actuel de la science, on ne peut présenter que fort peu de résultais généraux relativement au mode de distribution des Coralliaires à la surface du globe, car la pro- venance des polypiers qui se trouvent dans les musées z00lo- giques n’est que rarement indiquée d'une manière précise, et la plupart des déterminations spécifiques données par les voya- geurs ne peuvent inspirer que peu de confiance ; enfin, la re- cherche de ces Zoophytes n’a été faite avec soin que dans un pelit nombre de localités, et on ne sait encore que fort peu de choses sur les limites des régions habitées par les espèces les mieux connues. Îl y a cependant quelques faits de géographie zoologique qui ressortent assez nettement de leur étude et qui méritent d’être rapportés ici. En comparant la Faune maritime des divers parages où des Coralliaires ont été recueillis, on remarque d’abord que les Alcyonaires paraissent être presqu'aussi abondants dans 462 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE les mers des régions tempérées ou même froides du globe, que dans celles de la zône torride. Il en est à peu près de même pour les Zoanthaires Malacodermés ; mais le mode de distribution géographique des Madréporaires ou Zoanthaires à téguments calcifiés est très-différent. On trouve, il est vrai, quelques représentants de ce type zoologique à des latitudes assez élevées, par exemple sur les côtes de l'Ecosse et même jusque dans la mer Blanche; mais dans ces parages et même dans les mers qui baignent les pays tempérés, les Coralliaires à polypiers sont peu variés, et ies espèces ne sont représentées que par un très-pelit nombre d'individus, tandis que dans les mers tropicales, les Madréporaires abondent comme espèces aussi bien que comme individus, et, ainsi que nous le verrons bientôt, ils se développent avec tant de puissance que, malgré leur peu de volume, ces Zoophytes jouent un rôle important dans la constitution de la croûte superficielle du globe. La température élevée des eaux paraît donc être une condi- tion favorable à la multiplication des Madréporaires en gé- néral, et indispensable à l'existence de la plupart de ces ani- maux. Il est aussi à noler que parmi les Alcyonaires, les espèces à sclérobase bien constituée, tels que le Corail, les Gorgones et les Isis, ne s'étendent que peu au-delà du 40° degré de latitude. On rencontire,il est vrai, quelques Gorgones plus au nord, et les Virgulaires se trouvent sur les côles de la Nor- wège; mais dans ces mers froides, ce type zoologique est repré- senté principalement par les Alcyons. Là où l’on observe en abondance soit des Madréporaires, soit des Alcyonaires à tige solide et rameuse, on peut donc présumer que la température doit être pour le moins aussi élevée que dans la partie sud de la Méditerranée, et nous verrons bientôt que ce résultat est en parfait accord avec d’autres faits fournis par l'étude géologique du globe. I est également évident que pour les Coralliaires, de même que pour les autres animaux marins, il v a des formes spéci- fiques ou même génériques, qui sont propres à certains pa- DES CORALLIAIRES. 463 rages, et que les différentes régions zoologiques ont des faunes distinctes. Ainsi, la mer du Nord est caractérisée sous ce rapport par la présence du Paragorgia arborea, du Caryophylha Smith, etc; la Méditerranée possède en propre le Corail rouge, l’Astroïdes calycularis et quelques autres espèces remarquables ; certains Madréporaires appartien- nent exclusivement, les uns aux mers des Antilles, les au- tres aux mers de la Chine et au Japon, ou bien encore à certaines parties de la Polynésie; et lorsqu'on aura des ren- seignements plus précis et plus nombreux sur les localités ha- bitées par chaque espèce, il y aura intérêt à comparer sous. ce rapport la population des diverses régions du globe ; mais dans l’état actuel de la science, nous le répétons, on ne possède pas assez de données certaines pour qu'un travail de ce genre ail quelque valeur. Nous ne sommes aussi que fort peu renseignés sur les pro- fondeurs auxquelles les Coralliaires peuvent se rencontrer dans la mer; mais nous savons qu'il existe, à cet égard, des différences très-grandes. Ainsi, sur les parties du littoral de la Méditerranée, où l’on rencontre en abondance l’As- troïîtes calycularis, le Dendrophyllia ramea et le Corallium rubrum, le premier de ces Zoophytes est fixé aux rochers à peu de distance de la surface de l’eau, et ne paraît pas descendre à des profondeurs considérables, tandis que les deux derniers ne se rencontrent guère par moins de 59 brasses, et se trou- vent dans des eaux dont la profondeur est même beaucoup plus considérable. Des différences analogues se remarquent entre les diverses espèces propres aux régions tropicales; ainsi, le Mllepora alcicornis et les espèces voisines du même genre se trouvent depuis la surface jusqu'à une profondeur d’environ 12 brasses (c'est-à-dire environ 20 mètres) ; les Madrépores et les Seriatopores prospèrent surtout à une profondeur plus con- sidérable et vivent parfois à plus de 20 brasses de la, surface ; enfin, on a trouvé des Caryophylliens à une profondeur de 80 Brasses. | Des observalions intéressantes sur les stalions habitées 464 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE par les derniers Zoophyles de celte classe ont été faites par plusieurs voyageurs (!); mais nos connaissances à ce sujet laissent encore beaucoup à désirer. Il est aussi à noter que beaucoup de ces animaux ne se dé- veloppent bien que dans les lieux où la mer est fort agitée, et que presque tous ne peuvent vivre ni sur un fond de sable ou de vase, ni dans des eaux saumâtres. $ 2. Dans certains parages qui sont habités par des Coral- liaires à polypier calcaire très-solide, et qui réunissent les con- dilions physiques les plus favorables au développement de ces zoophytes, les Madréporaires s’accroissent et se mulliplient d’une manière si prodigieuse, que non-seulement ils tapissent complètement les rochers, mais qu'ils constituent à eux seuls des récifs ou même des iles. Depuis longtemps les navigateurs, en visitant les mers de l'Inde et de l'océan Pacifique, ont été frappés de l'aspect particulier de certaines terres basses qui surgissent à peine au-dessus de la surface de l'eau, et qui présentent un mode de conformation très-singulier. Ainsi, Pyrard de Laval qui, en 1601, partit de Saint-Malo pour explorer l'océan Indien, dit, en parlant des îles Malouines situées sous l'équateur, au sud- ouest de Ceylan : « Elles sont divisées en treize provinces qu'il nomme Atollons, qui est une division naturelle selon les lieux : (1) MM. Quoy et Gaimard ont cru pouvoir déduire de leurs recherches faites pendant le premier voyage de circumnavigation de l’Astrolabe, que les As* trécens et les autres Madréporaires n’habitaient que très-près de la surface de la mer (à quelques brasses seulement), et ne pouvaient vivre dans les eaux très- profondes (Quoy et Gaimard, Mémoire sur l'accroissement des polypiers li- thophytes, considéré géologiquement. Annales des sciences naturelles, 1re série, t. VL, p. 277). Mais les faits constatés par MM. Couthouy, Darwin et quelques autres natu- ralistes, prouvent que cette opinion est exagérée. Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’ouvrage de M. Darwin, intitulé : The structure and distribution of Coral reefs, p. 80 et suiv. 1842. M. Dana a fait une remarqne intéressante au sujet des rapports qui parais- sent exister entre la profondeur de la station habitée par certaines espèces et leur extension à des latitudes plus ou moins élevées. Ainsi, les Méandrines et les grandes Astréides qui ne se trouvent que dans les régions les pius chaudes du globe, occupent dans la mer une zône plus élevée que les Poritides, et celles-ci remontent plus loin vers le nord. Enfin, les Caryophyllies se trouvent dans les eaux très-profondes et sont répandues en nombre plus ou moins consi- dérable, dans presque doutes les mers. DES CORALLIAIRES, 465 d'autant que chaque atollon est séparé des autres et contient en soy une grande multitude de petites isles. C’est une merveille de voir chacun de ces atollons environné d'un grand banc de pierre tout autour, n’y ayani point d'arlifice humain qui pust si bien fermer de murailles un espace de terre comme est cela. Ces atollons sont quasi Lous ronds ou ovales, ayant chacun 30 lieues de tour, les uns quelque peu plus, les autres quelque peu moins, et sont tous de suite et bout à bout depuis le Nord jusqu’au Sud, sans aucunement s’entretoucher. Il y a entre deux des canaux de mer, les uns larges, les austres fort étroits. Etant au milieu d’un atollon, vous voyez tout autour de vous ce grand banc de pierre qui entoure et qui défend les isles contre l'impétuosité de la mer. Mais c'est chose effroyable, même aux plus bardis, d'approcher ce banc et de voir venir de bien loin les vagues se rompre avec fureur tout autour » (1). Des récifs, des bancs et des îles analogues furent ensuite découverts en grand nombre soit dans l'océan Pacifique, soit dans d’autres localités; on ne tarda pas à reconnaître que ces immenses masses pierreuses étaient constituées par des poly- piers, et on les désigna d’une manière générale sous le nom d'iles de Coral ou d'iles madréporiques. Forster, naturaliste qui accompagna Cook dans un voyage de cireumnavigation, en fit connaitre les caractères les plus remarquables, et attri- bua leur formation au développement des Zoophytes à enve- . loppe calcaire (*). Flinders, Chamisso, MM. Quoy et Gaimard, M. Ehrenberg et plusieurs autres voyageurs firent sur leur mode de constitution des observations nouvelles (5); mais c’est (4) Voyage de F. Pyrard de Laval, contenant sa navigation aux Indes orien- tales, Maldives, Moluques et au Brésil, et les divers accidents qui luy sont ar- rivez en ce voyage pendant son séjour de dix ans en ces pais. Publié par Duval, géographe du roi, in-4, Paris, 1679, p. 71. (2) 3. R. Forster, Observations made during a voyage round the world. 1778, p. 148 et suivantes. (3) Flinders, a Voyage to terra australis, t. II. 1814. — Chamisso, Bemerkungen und ansichten. (Kotzebue, Entderlung Reise inder sud-see, Bd., 3 p.187. 1821.) Quoy et Gaimard, Mémoire sur l'accroissement des polypes lithophytes, con- Coralliaires. Tome 3, ?L:40 466 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE dans cés derniers temps seulement qu’on en a fait l’objet d'é- tudes approfondies, et c’est aux travaux de MM. Darwin, Cou- thouy et Dana, que nous sommes redevables de la connaissance des faits les plus importants relatifs à leur histoire (1). Ces vastes assemblages de Coralliaires affectent certaines dispositions constantes, à raisons desquelles on les divise en plusieurs catégories. Tantôt ils constituent un grand anneau circulaire dont le centre est occupé par un bassin profond, en communicalion avec la mer extérieure par une ou plusieurs brèches très-profondes ; on les désigne alors sous le nom d’atolls ou d’ües à lagune; d’autres fois ils entourent, à distance, en manière de cadre, une petite ile qui est ordinairement un cône volcanique, et ils constituent des barrières de récifs appelées aussi récifs en ceinture. Enfin, dans d’autres cas, ils gar- nissent immédiatement la côte d’une île ou de la terre ferme, et sont appelés récifs en bordure ou récifs littoraux (?). Du sidérés géologiquement (Annales des sciences naturelles, 1re série, t. VI, p. 273, 1825). — Ebrenherg, Ueber die natur und bildung der Corallerienseln und Coral- lenbäuker in rothen Meeres (Mém. de l’Acad. de Berlin pour 1534). — Becchy, Narrative of a voyage to the Pacific and Beering'strait. 1831. — G. Nelson, on the Geology of the Bermudas (Transactions of the Geolo- gicas Society of London, second series, vol. V, p. 103. 1837). (1) Darwin, the structure and distribution of Coral reefs, being the first part of the geology of the voyage of the Beagle, under the command of capt. Fitzroy, during the years, 1832 to 1836. in-8, London, 1842. — Couthouy, Remarks upou the Coral formations in the Pacific; with suggestions as to the causes of thier absence in the same parallals of latitude on the coast of south America. (Boston, Journat of natural history, vol. IV, p. 66. 1844.) — Dana, on Coral reefs and Islands ; in-8. 1833. — Agassiz, Report to the superintendant of the coast survey on the examina- tion of Florida reefs, Keys and coast. (Annual report of the superintendant of the coast survey, Washington, 1845, p. 145.) : — Grange, Etudes sur les formations madréporiques. (Voyage au pôle sud de l’Astrolabe et de la Zélée ; géologie et minéralogie, p. 181. 1854.) (2) La plupart de ces expressions sont empruntées aux écrits des voyageurs anglais, et quelques auteurs ne les ont pas toujours rendues d’une manière exacte. Ainsi, les récifs littoraux ont été appelés aussi récifs frangés; mais le nom de fringingreefs que l’on a voulu traduire de la sorte, signifie des récifs for- mant bordure ou récifs marginaux. L'expression d’fles lagouns, appliquée aux DES CORALLIAIRES. 467 reste, ces anneaux, ou bandes madréporiques, sont générale- ment étroits; leur bord extérieur est très-escarpé, et souvent, à très-peu de distance, la profondeur de la mer devient tout-à- coup si grande, que l'on ne trouve plus de fond ; là les vagues se brisent toujours avec violence, et la roche madréporique est couverte de polypes vivants, de façon à ressembler à un jar- din émaillé de fleurs; mais au-delà de l'espèce de ceinture ainsi constituée, c’est-à-dire dans le bassin central des atolls ou dans le canal circum-littoral des îles qui sont entourées de ré- cifs en barrière, la mer est calme, et les Coralliaires ne se dé- veloppent qu’en petit nombre; enfin, dans l’espace intermé- diaire, c’est-à-dire à la face supérieure de ces agglomérations de Madréporaires, dont la largeur n’est que de deux à trois cents mètres, les fragments de polypiers roulés par les eaux se transforment en une sorte de pâte pierreuse et, en s’amoncelant, s'élèvent peu à peu au-dessus du niveau de la mer, pour con- stituer un sol sur lequel des semences de plantes transportées par les courants ou par les vents, ne tardent pas à se développer. Les naturalistes ont été fort partagés d'opinion au sujet du mode de formation des îles madréporiques. Les uns ont supposé qu'elles étaient composées uniquement des dépouilles solides de Coralliaires qui auraient commencé à se développer au fond de la mer à des profondeurs immenses, et se seraient superposés en se multipliant de facon à former, par leur as- semblage, une sorte d’immense cornet ou coupe adhérent par sa base et arrêté dans sa croissance par le manque d'eau en arrivant au-dessus du niveau de la mer (1). D'autres ont pensé que la forme annulaire de ces îles était due à la confor- mation du sol sur lequel la colonie de Madréporaires se trouve atolls ou atollons, est aussi dérivée des mots lagaon-island, qui signifie île à lagune, c’est-à-dire une île contenant une sorte de lac ou de grand bassin oc- cupé par de l’eau. (1) C’est de la sorte que Forster, Peron, Flinders et Chamisso ont cru pouvoir se rendre compte de la formation des atolls, et cette hypothèse, abandonnée depuis longtemps par tous les naturalistes, a été soutenue tout ré- cemment par un navigateur, M. le vice-amiral Du Petit-Thouars (sur la for- mation récente des îles de l’océan Pacifique. Comptes-rendus des séances de l’Académie des sciences, 1859, t. XLVIII, p. 212.) 468 | DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE fixée; que cette base était le cratère d’un ancien volcan sous- marin situé à peu de distance de la surface de ka mer, et qu’en se couronnant de Coralliaires, elle aurait donné à la masse rocheuse produite par les polypiers de ces animaux, la forme d'unemuraille circulaire (?). Mais, d’après l’ensemble des faits recueillis par M. Darwin, les choses ne paraissent point se passer de la sorte, et les observations de ce zoologiste, corro- borées par celles de M. Dana et de plusieurs autres voyageurs, tendent à établir que la constitution des îles madréporiques en forme de bassin, de même que celle des récifs en ceinture, est subordonnée à un de ces phénomènes d’abaissement lent du sol, dont la géologie nous à révélé l'existence sur plusieurs points de la surface du globe. Nous ne pourrions, sans sortir du cadre de cet ouvrage, exposer et discuter ici les faits sur les- quels repose cette théorie, car ces faits sont du domaine de la géologie (2); mais, afin de montrer quelles sont les conditions dans lesquelles les Coralliaires se trouvent quand ces zoophytes ‘ concourent à modifier ainsi la configuration de la surface du globe, il nous parait nécessaire d’en dire quelques mots. Les atolls et les bancs madréporiques en ceinture, de mème que les récifs liftoraux, sont formés principalement par des Poritides, des Milleporides et des Astréens massifs, et ces Coralliaires, comme nous l'avons déjà dit, ne vivent pas dans les très-grandes profondeurs de la mer, mais, dans les loca- lités favorables, se développent en abondance sur les flancs des rochers sous-marins, dans une zône de quelques brasses au-dessous du niveau de l'eau. En se multipliant, ils tendent à former ainsi une sorte de revêtement autour des îles, et cons- tituent les bordures qui ont élé désignées ci-dessus sous le nom de récifs litoraux. L'espèce de banquette marginale ainsi constituée doit être considérée comme le premier âge d’une ile madréporique, et si, après avoir grandi pendant un certain (1) Voyez Lyell, Principles of geology, 34 edit., vol. 3, p. 280. 1837. (2) On trouve dans l’ouvrage de M. D’Archiac, intitulé Histoire des pro- grès de la géologie (t. I, p. 361 et suiv.), un très-bon compte-rendu de l’état actuel de nos connaissances relatives à la constitution et au mode de dévelop- pement des iles madréporiques. DES CORALLIAIRES. 469 temps dans ces conditions, elle vient à s’abaisser un peu, par l'effet d’un mouvement du sol sous-jacent, le développement de la colonie madréporique continuera sur la surface supé- rieure qui se trouvera submergée; mais nous avons vu que ces Zoophytes prospèrent surtout là où la mer est le plus agilée, et par conséquent c’est près du bord extérieur de la. banquelle que l'accroissement de la masse constituée par les polypiers doit être le plus rapide. Il en résulte que si l'a- baissement de l'ile ainsi entourée centinue, il arrivera un mo- ment où ce bord extérieur s’élevant à mesure que la base commune descend, dépassera beaucoup le niveau de la por- tion du banc située plus près de la côte, et transformera cet espace en une sorte de lagune circulaire qui entourera la por- tion encore émmergée de l'ile et sera séparée de la haute mer par une barrière annulaire. Le récif marginal se sera alors transformé en une ceinture madréporique isolée, et l’abaisse- ment du sol se continuant toujours donnera à la lagune incluse une profondeur de plus en plus considérable. Dans cet état, que nous appellerons le deuxième âge de l’île madréporique, il y aura donc un anneau composé en partie de Coralliaires vi- vanis el en partie de polvpiers morts, puis une ceinture aqueuse intérieure, et vers le centre un pic plus ou moins élevé, et l’eau douce qui se condensera sur ce cône, en s’écoulant au dehors, arrêtera le développement des Zoophytes lithogènes dans le point correspondant à l'embouchure du ruisseau ainsi formé. Le récif en ceinture ne devra donc pas être continu, mais in- lerrompu sur un ou plusieurs points qui conslitueront autant de canaux de communication entre la lagune littorale et la mer extérieure; disposition qui, en effet, se rencontre toujours dans les îles de ce genre. Enfin, si par suite de l’abaissement gra- duel du sol, le pic intérieur vient à être submergé à son tour, Je récif en ceinture se transformera en une île annulaire ou atoll, dont le centre sera occupé par de l’eau seulement et conslituera un bassin en communication avec la haute mer par un ou plusieurs goulets. L'ile madréporique sera alors arrivée à la troisième période de son existence, et par suite de la con- 470 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE tinuité du mouvement lent d’abaissement qui y a donné nais- sance, sa forme générale ne sera pas changée, seulement sa lagune centrale deviendra de plus en plus profonde, et son bord extérieur s’accroitra. On voit donc que celte théorie géologique relie en un seul faisceau tous les faits principaux relatifs au mode de constitu- tion des récifs et des îles madréporiques, et donne une expli- cation facile des particularités de forme que l’on y remarque. Nous ne prétendons pas que, dans certains cas, des bancs de Coralliaires ainsi constitués n’aient pu être soulevés au-dessus du niveau de la mer par les mouvements conséculifs de ia croûte terrestre ; et en effet, M. Couthouy en constate dans cer- taines localités, des dispositions qui paraissent démontrer l’exis- tence de phénomènes de ce genre ; mais ces accidents, qui de- vraient nécessairement mettre un terme à l'accroissement de la colonie madréporique, dans tous les points ainsi mis à sec, ne peuvent avoir été la cause de la formation ni d’un atoll, ni d’une barrière en ceinture, et dans l'immense majorilé des cas, l'hypothèse de la production de ces bancs de coraux, par suite de l’abaissement graduel du sol, peut seule nous fournir une explication plausible des faits constatés par l'observation (1). Le rôle des Coralliaires dans la conslitution de ces îles basses, sans être aussi considérable que le supposaient quel- ques auteurs, est donc loin d’être insignifiant, car en réalité ce son! les polypiers qui, en grandissant et en se multipliant, (1) La disposition générale de la plupart des groupes d’iles madréporiques semble indiquer qu’elles correspondent aux pics de certaines chaînes de mon- tagnes sous-marines ; les Maldives, par exemple , forment une immense série étendue en ligne droite du nord au sud; mais il serait difficile de supposer que le sommet Ge toutes ces montagnes suhmergées se trouvât äans les limites de la couche aqueuse habitée par les Coralliaires qui construisent les atolis, et par conséquent ait pu servir Ge base aux dernières colonies formées par ces Zoo- phytes, si leur niveau était resté invariable ; tandis que dans l'hypethèse d’un abaissement progressif du sol, on conçoit que certains pics, tout en descendant au-dessous de cette limite, aient pu continuer à être couronnés de Madrépo- raires vivants, parce que la multiplication de ceux-ci compenserait les effets de l’abaissement de leur base; que d’autres sommets, qui d'abord dépassaient le niveau des eaux où les récifs se produisaient, aient pu se submerger à leur tour, puis se couvrir de polypiers; enfin, que de la sorte, tous les sommets de la chaine aient pu être amenés au même niveau, par le fait du développe- ment plus ou moins considérable de leur revêtement madréporique, DES CORALLIAIRES. 471 forment ces terres et empêchent que les eaux de la mer n’en- vahissent la totalité de l’espace occupé précédemment par les sommets non immergés des montagnes sous-marines. L'existence d'îles de ce genre doit donc être subordonnée à deux conditions principales, savoir : d’une part, l'abaissement progressif du sol baigné par la mer, et d'autre part, l'existence dans ce même sol de Coralliaires à poiypiers pierreux, dont la croissance est rapide et la puissance de reproduction consi- dérable. Si la côte s’abaisse, mais n’est pas habitée par des Ma- dréporaires qui se trouvent dans les conditions physiologiques que je viens d'indiquer, elle ne donnera pas naissance à des for- mations géologiques de ce genre, et nous en avons des exem- ples en Scandinavie et au Chili, Enfin, si le niveau du littoral reste constant, les Coralliaires qui le bordent, quelle que soit leur puissance d’accroissement, ne formeront que des revêle- ments ou des récifs marginaux et ne produiront ni des bar- rières en ceinture, ni des atolls. Pour que ces îles basses se conslituent, il faut la réunion des deux circonstances que nous venons de signaler. D'après ce qui précède, on peut prévoir que les îles ma- dréporiques ne doivent pas exister dans toutes les mers, et ne peuvent naître que dans la zône torride ou à une faible dis- tance des tropiques, car c'est seulement dans les mers des parties chaudes du globe que les Coralliaires à polypiers pier- reux, qui sont nécessaires à leur formation, abondent (1). On peut présumer aussi que l'existence d’un grand courant d’eau froide le long d’une côte tropicale pourra être un obstacle à leur développement, lors même que dans ces lieux les mouve- ments du sol y seraient favorables, et que l'entrée d’une masse considérable d’eau douce dans une mer resserrée produira des résultats analogues; mais, d’un autre côté, il y a lieu de penser (1} Voyez à ce sujet les observations de M. Couthouy et de M. Dana. Ce dernier pense que les récifs madréporiques ne se forment jamais dans les mers où la température moyenne de l’hiver descend au-dessous de 66° Fahrenheït, c’est- à-dire environ 19 centigrades (Dana, op. cit., p. 61). Mais M. W. Clarke a fait remarquer qu’à Port-Jackson, la température s’abaisse davantage, et cependant on y trouve des Astréens en abondance. (On the geology of the Island of Lafu. Quartenty Journal of the geol. soc. of London, 1847, vol. 3, p. 62.) 472 ___ DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE que dans les parages où des torrents d’eau chaude s’échappent de la zône intertropicale pour se diriger vers les pôles, la ré- gion dont la constitution physique se modifie par le déve- loppement des Madréporaires pourra s’élendre au-delà de ses limites ordinaires. Enfin, on peut considérer comme pro- bable que, dans les localités où les conditions biologiques sont favorables au développement des Coralliaires, la pro- duction des bancs madréporiques s’observera dans les points baignés par des courants qui ont déjà passé sur des cen- tres zoologiques de ce genre, plutôt que dans les lieux qui sont hors de la portée de ces agents de transport. En effet, le mode de distribution des grandes formalions madréporiques à la surface du globe est parfaitement en ac- cord avec ces prévisions. Le grand foyer madréporique se trouve dans les parties chaudes de l'océan Pacifique, où il donne naissance, vers le sud-est, à un groupe nombreux d'atolls appelé l'archipel des Iles-Basses. L'île Ducie, située plus au sud du tropique du Capricorne, vers ie 127° degré de longitude ouest, marque au sud-ouest, la limite extrême de celte région coralligène, et une multitude d’autres îles de même nature ou des pics volcaniques entourés d'une ceinture de barrières madréporiques, parsé- ment cetle mer jusque sur la côte est de la Nouveile-Hol- lande. Un autre groupe très-considérable de terres madré- poriques, situées à une dizaine de degrés au nord de l'équateur, vers le 150° degré de longitude est, constitue Parchipel des îles Carolines, ei autour de quelques-unes des îles Sandwich on rencontre aussi de grands récifs litloraux composés également de polypiers; mais à l'est de celle région, c'est-à-dire tout le long de la côle du continent américain et autour des îles Gala- pagos, de l’île de Pâques, etc., on n’en rencontre aucune trace. Or, dans ces parages, la température de la mer est considéra- blement abaissée par un grand courant d’eau froide venant des glaces polaires antarctiques. | AC Les atolls se rencontrent encore, mais en petit nombre, dans la mer de Chine, et les barrières madréporiques se mon- DES CORALLIAIRES. 473 trent en grande abondance autour des îles Mariannes et des îles Philippines, ainsi que sur quelques points situés un peu plus vers le nord. Ces récifs marginaux forment aussi une sorte d’immense traînée depuis l’île de Timor à l’est, et tout le long de la côte sud-ouest de Sumatra, jusqu’au nord des îles Nico- bar, dans le golfe de Bengale. Les îles Laccadeves, siluées à l’ouest de la péninsule in- dienne, par le 12° degré de latitude nord, forment l’extré- mité d’un autre groupe d’atolls et de récifs madréporiques fort considérable, qui se prolonge presqu en ligne droite vers le sud, pour constituer les îles Maldives et les rochers connus sous le nom d'îles Chagos. Enfin, un peu vers le sud-ouest, on rencontre encore un petit groupe d'ilots madréporiques ap- pelés Saga de Malha, et de nombreux récifs de même nature bordent les côtes de l'ile Maurice, de Madagascar, des Sé- chelles et du continent africain, depuis l'extrémité nord du canal de Mozambique jusqu’au fond de la mer Rouge. On en voit aussi sur la côle ouest de l'Arabie, mais on n'en aperçoit presqu’aucun exemple le long des côtes du continent de l'Asie, où viennent se verser les eaux douces de l'Euphrale, de l’Indus, du Gange, et d’un grand nombre d’autres fleuves considérables. La côle occidentale de l'Afrique est également dépourvue de grands récifs madréporiques, et les formations de ce genre manquent aussi presque partout sur la côte est de l'Amérique continentale, mais elles se montrent en abondance dans la mer des Antilles, depuis la Martinique et la Barbade, jusqu’à la pointe du Yucatan, à l’ouest et à la côte de la Floride et aux îles de Ba- hama, vers le nord. Dans le golfe du Mexique où débouche le Mississipi on n’en rencontre pas, et c’est principalement sur la côle nord ainsi que sur le versant est de la chaîne des îles Lu- cayes qu'ils abondent. C’est dans celte région que ces forma- lions madréporiques atteignent les latitudes les plus élevées ; on en voit jusqu’au 33° degré nord, tandis que daus l'océan Pacifique elles s'arrêtent aux îles de Loo-Choo, situées seule- ment à 27 degrés de latitude nord. Dans la mer Rouge, elles arrivent jusqu’à la 30° parallèle, et dans l'hémisphère aus- 474 | DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE tral elles ne dépassent pas le 29° degré de latitude; or, la mer Rouge se trouve dans des conditions exceptionnelles sous le rapport de la température et du degré de salaison, à raison de l'absence de tout grand cours d’eau douce sur les versants circonvoisins ; enfin, il est aussi à noter quedans le détroit de Ba- hama, leslignes isothermiques remontent beaucoup versle nord, sous l'influence de l'immense courant d’eau chaude qui est connu sous le nom de Gulf streen. Lorsqu'on cherche à se rendre compte de certaines parti- cularilés locales dans le mode de distribution des grandes co- ionies de Coralliaires, il faut avoir égard non-seulement à la température el au degré de salure des eaux de la mer, mais aussi à beaucoup d’autres circonstances qui paraissent s'op- poser au développement abondant de ces animaux, par exem- ple la nature meuble du fond et les émanations de volcans en activité. Le mode de distribution des récifs madréporiques au- tour des îles Sandwich nous offre d'excellentes preuves de ce dernier fait. L'importance géographique des bancs ainsi constitués est très-considérable ; ainsi, il existe sur la côte occidentale de la Nouvelle-Calédonie un récif qui a plus de 600 kilomètres de long, et sur la côte est de l'Australie, on rencontre sur une étendue considérable de la côle, une barrière analogue qui s’é- tend dans une longueur de plus de {60 myriamètres. Il est aussi à noter que dans des circonstances favorables, l'accroissement de ces masses de polypiers peul être fort ra pide. Ainsi, M. Darwin cite l'exemple d'un navire qui ayant fait naufrage dansle golfe Persique, fut trouvé, après une sub- mersion de 20 mois seulement, revêtu d’une couche de polv- pier épaisse de 2 pieds, c'est-à-dire environ 60 centimètres, et le même auteur mentionne des expériences failes sur la côte de Madagascar, par M. Allen, tendant à prouver que dans l'espace de 6 mois, certains Coralliaires peuvent s'élever de près d'un mètre. On connaît aussi des rochers madréporiques qui, dans l’espace de quelques années, ont éte réunis entre eux et même transformés en îlots garnis de végétation. Mais les na- DES CORALLIAIRES. 475 {uralistes paraissent s'être formé, en général, des idées exa- gérées relativement à la puissance génésique de ces Zoophyles, et dans un grand nombre de localités les rapports entre le ni- veau de ces récifs et la surface de la mer n’ont pas varié depuis près d’un demi-siècle. Il existe aussi des différences considérables dans l'épaisseur des couches formées par les Madréporaires. Dans les lieux où le fond sur lequel ils vivent paraît être resté à la même pro- fondeur, par exemple sur les bords de la mer Rouge, ils ne s'élèvent pas beaucoup, et M. Ehrenberg, qui en a étudié attentivement la disposition, pense qu'ils ne forment à la sur- face des rochers qu’une croûte dont l'épaisseur varie entre quel- ques centimètres et environ 2 mêtres. Ce naturaliste les consi- dère aussi comme ne se superposant pas, de façon quelahauteur de la masse calcaire constituée par leurs polvpiers’ serait dé- terminée par celle de la taille que peut acquérir nn seul groupe de ces animaux aggrégés. D'après l’ensemble des ob- servations recueillies par divers voyageurs, il paraît aussi que les espèces de Coralliaires auxquelles est due la formation des récifs madréporiques, ne se trouvent à l’état vivant qu'à des profondeurs médiocres et ne descendent pas au-dessous de 20 brasses environ (!), de façon que si l’accroissement des bancs s’effectuait du fond de la mer vers la surface, on ne devrait rencontrer des formations de ce genre que dans les eaux peu profondes, et leur épaisseur ne devrait jamais excéder la hau- teur que nous venons d'indiquer. Mais dans les localités où leur multiplication est plus rapide et où, suivant toute appa- rence, le fond auquel ils adhèrent s’abaisse peu à peu, ils for- ment des masses d’une épaisseur beaucoup plus grande, et il y a tout lieu de croire que les dépouilles solides des individus morts se recouvrent d’autres colonies de Coralliaires vivants, lesquels à leur tour se trouvent enfouis sous des générations nou- velles. Ainsi, des sondages faits dans les récifs madréporiques de l'île Maurice accusent une épaisseur d'environ 30 mètres (2), (1) Voyez Dana, op. cit., 63. (2) Voyez Darwin, op. cit. p. 77. 476 __ DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE et d’après la grande profondeur de la mer tout près du bord externe de beaucoup d’atolls, il paraît extrêmement probable que par le développement continu de ces colonies zoologiques dans le voisinage de la surface, pendant que les polypiers qui en forment les assises inférieures s’enfoncent de plus en plus, en suivant le mouvement du sol qui s’abaisse, les bancs ainsi constitués sont susceptibles d'acquérir une très-grande puis- sance. | Il est aussi à noter que par la désaggrégation du tissu con- stitutif des polypiers, les débris de ces Coralliaires donnent naissance à une sorte de sable ou de pâle calcaire qui a la plus grande analogie avec la craie blanche, et qui tapisse d'ordinaire le fond des bassins circonscrits par les récifs madréporiques. On comprend donc que ces pelits zoophytes puissent jouer un rôle important dans la production des roches et des lerres qui, à l'époque actuelle, se constituent dans le sein de la mer, et il en a été probablement de même à toules les périodes géo- logiques, car dans la plupart des terrains de formation marine on trouve des polypiers fossiles en nombre considérable. Dans cerlains dépôls feur abondance est même telle, qu’on a donné à quelques-unes de ces couches le nom de calcaire corallien. $ 3. Les Coralliaires qui ont laissé ces dépouilles dans les diverses couches de l'écorce du globe, appartiennent presque tous à des espèces distinctes de celles dont se compose la Faune madréporique actuelle. On trouve aussi qu'en général cha- que espèce paraît être limitée à une seule période géologique, et à mesure que ces périodes s'éloignent davantage de l'épo- que actuelle, on rencontre des espèces organiques qui diffèrent de plus en plus de celles existantes aujourd’hui. Celle dissem- blance devient surtout très-marquée quand on compare entre elles la faune madréporique de nos mers et celle des pério- des pendant lesquelles les terrains dits paléozoïques, ou de transition, se sont constitués, En effet, ce ne sont pas seule- ment des différences spécifiques qui se rencontrent alors, el on voit que les polypiers fossiles des premiers àges de l'histoire du globe appartiennent presque tous à des familles naturelles / DES CORALLIAIRES. ; 47 7 qui n’ont que peu ou même point de représentants aujourd’hui. Ainsi, dans les terrains silurien et dévonien, on rencontre sur- tout des Cyathophyllides, qui semblent y représenter les As- tréens des faunes plus modernes, ou des Zoanthaires tabulés qui, aujourd'hui, sont en très-petit nombre. Il est aussi à noter que le mode de distribution des poly- piers fossiles est en accord avec ce que nous avons dit précé- demment, touchant l'influence de la chaleur sur le développe- ment des Coralliaires. En effet, tout tend à prouver que la température de la surface du globe était plus élevée dans ces temps anciens qu'elle ne l’est de nos jours, ou du moins, que des climats analogues à celui de nos pays inlertropicaux exis- taient sous des latitudes où actuellement des froids vifs se font senlir, et nous voyons que dans les régions qui aujourd’hui sont tempérées ou même glaciales, on trouve dans les terrains de plus en plus anciens, des polypiers fossiles qui ressemblent beau- coup à ceux des Coralliaires qui habitent actuellement des zônes de plusenplus rapprochées de l'équateur. Ainsi, aux environs de Paris et en Angleterre, les Madréporaires de la période ter- tiaire rappellent ceux de notre mer Méditerranée, et dans les terrains secondaires de ces mêmes pays, on trouve une faune qui par sa composition se rapproche davantage de celle de l'océan Indien. Enfin, à des périodes encore plus reculées, c'est-à-dire à l’époque où se sont formés les terrains de tran- silion, on renconire en abondance, à des latiludes plus éle- vées, des polypiers correspondant à ceux dont se composent les récifs et les iles madréporiques de nos mers tropicales; ainsi, en Scandinavie, dans le nord de l'Angleterre et dans la partie septentrionale de l'Amérique, le terrain silurien recèle de nombreux débris de grands Coralliaires pierreux, dont le rôle géologique paraît avoir dû être le même que celui des Astréens, des Millepores et des Poritides de nos mers les plus chaudes, où ces zoophytes donnent naissance aux immenses bancs dont il est question ci-dessus. Ces résultats généraux sont établis sur une multitude de faits bien constatés ef sont, suivant toute probabilité, l’expres- 478 DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE DES CORALLIAIRES. sion de la vérité; mais lorsqu'on veut aller plus loin et étu- dier d’une manière plus détaillée le mode de distribution des Coralliaires dans les différentes couches de l'écorce solide du globe, on se trouve bientôt arrêté faute de données suffisam- ment nombreuses. Dans l’état actuel de la science, le zoolo- giste doit donc s'arrêter là, et pour généraliser davantage, at- tendre que les géologues lui aient fourni de plus amples ren- seignements. FIN. TABLE ALPHABÉTIQUE DES FAMILLES, GENRES, ESPÈCES ET ORGANES DÉCRITS OU CITÉS DANS CET OUVRAGE. Les noms en caractères romains sont ceux qui ont été adoptés dans cet ouvrage ; ceux en ifalique sont cités en synonymie. tomes, pages, ACANTHASTRÆA 2: th Acanthastræa Bower- banki 503 Acanthastræa brevis 503 Acanthasiræa dispacea Acanthastræa echinata Acanthastræa grandis Acanthastræa hirsuta Acanthastræa patula Acanthastræa spinosa 002 ACANTHOCOENIA 262 Acanthocænia Rathieri 262 ACANTHOCYATHUS 21 ot © ot Acanthocyathus Grayi Acanthocyathus Has- tingsæ Accarbarium album Accarbarium rubrum ACERVULARIA Acervularia ananas Acervularia ananas, L. Acervularia ananas, M. Acervularia ballica, Sch. Acervularia baltica, Ph. Acervularia baltica, Lons. Acervularia Battersbyi Acervularia coronata Acervularia Davidsoni Acervularia Goldfussi Acervularia intercellu- losa 3. 409 ei de) © go ge go ge go go Do co rare Acervularia limitata Acervularia luxurians Acervularia pentagona Acervulariu pentagona, Lonsd. Acervularia Rœmeri Accrvularia seriacea Acervuleria Troscheli Acrocyathus floriformis ACROHEL:A Acrohelia horrescens Acrohelia Sebæ Acropora cespitosa Acropora damicornis Acrosmilia acaulis Acrosmilia cenomana Acrosmilia cernua Acrosmilia corallina Acrosmilia conica Acrosmilia elongata Acrosmilia granulata Acrosmilia vasiformis Acrosmilia varusensis ACTINACIS Actinacis elegauns Actinacis Haueri Astisacis Martinana Actinantka florida Actinastrea Goldfussi _ Actinecta viridula ACTINERIA Û tomes, pages, 3. d. 3. PRRRy GS EN RNNR NN RP ER NN ER ge 0 0 0 411 407 410 410 411 413 408 493 115 116 116 594 304 522 295 164 163 165 165 365 311 165 170 471 170 170 126 261 229 296 430 Actineria villosa ACTINIA Aclini® alcynoidea Actinia achates Actinia alba, Jordan Actinia alba, Lamk. Actinia alba, Johns. Actinia alba, Risso Actinia amethystina Actinia arborea Actinia artemisia Actinia aster Actinia annulata Actinia aurantiaca Actinia aurora, À. et G. Actinia aurora, Gosse Actinia bellis Actinia bicolor Actinia bicolor, Lesueur Actiniu bimaculata Actinia biserialis Actinia brasiliensis Actinia brevicirrhata Actinia brevitentaculata Actinia candida Actinia capensis Actinia cari Aclinia carciniopados Actinia cavernata Actinia cerasum Actinia cereus Actinia chilensis Actinia chiococca Actinia chlorodactyla Aclinia chrysosplenium Actinia chrysanthellum Actinia clavata Actinia clematis Actinia coccinea Actinia cœrulea Actinia coriacea Actinia concentrica Actinia crassicornis , Peile Chiaje Actinia crassicornis, F. Actiniacrassicornis, Cuv Aclinia cricoides Actinia cruentata Actinia curta Actinia cylindrica TABLE ALPHABÉTIQUE iomes, pages. Sets Hi Hoi jet bob bel pol vob bel el pub Del pal bel bel Del bel fi Oeb el Del ne bel eh bel jeb el ob Hel el bel Heb jh Del Del Gel el bel Vel bel bei bel je GP O0 -o" y NE, A 0" t OS . CO an. CT O0. 0, Oe CS D ee eo "V6: 64 v 67 VOUS. OEM I 296 238 295 254 251 256 270 290 271 295 268 257 262 270 261 266 269 246 273 265 262 247 257 271 242 274 240 279 289 241 234 262 241 288 265 288 267 275 243 277 264 290 234 242 264 247 268 252 309 tories. pages. Actinia decora Actinia decorata Actinia diadema Actinia dianthus Actinia digitata Actinia diaphana Actinia Doreyensis Actinia dubia Actinia effœta Actinia elegans Actinia elegantissima Actinia equina Actinia erythrosoma Actiria exondante Actinia explorator Actinia farcimen Actinia felina Actinia filiformis Aclinia fiscella Actinia flagellifera Actinia flava Actinia florida Actinia flosculifera Acüinia Forskæli Actinia fuegiensis Actinia fusco-rubra Actinia fusco-rubra,var. Actinia gemma Actinea gemmacea, Dal. Actinia gemmacea, 3. Actinia gigantea Actinia gigas Actinia glandulosa, Qt. Actinia glandulesa Actinia globulosa Actinia gracilis Actinia graminea, Actinia granulifera Actinia helianthus Actinia helianthus, EL, Actinia hemispherica Actinia holsatica Actinia hyalina Actinia impaiiens Actinia judaïca Actinia lacerata Actinia Laurentii Actinia lenticulosa Actinia lineolata Aclinia Macloviana 1. ne nn en nn nn 244 281 274 253 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Actinia maculata Actinia magnifica _Actinia mamillaris Actinia marginata Actinia margaritifera Actinia Mertensii Actinia smesembryan- themum Actinia mollis Actinia monilis Actinia monilifera Actiuia nivea Actinia Novæ-Hiberniæ Actinia nodosa Actinia nymphœa Actinia ocellata Actinia olivacea Actinia ornata Actinia palliata Actinia pallida Actinia papaver Actinia papillosa * Actinia papuensis Actinia parasitica Actinia parvi-tentacu- lata Actinia paumotensis Actinia pedunculata Actinia pelagica Actinia pentapetula Agtinia peruviana Actinia picta, Lesson Actinia picta, Risso Actinia plumosa Actinia pluvia Actinia polymorpha Actinia pretiosa Actinia priapus Actinia primula Actinia pulchella Actinia punctulata Actinia punctulata,Q.et G Actinia purpurea Actinia pustulata Actinia quadrangularis Actinia quadricolor Actinia rapiformis . Actinia reclinata Actinia reticulata Actinia rhodora _ Coralliaires. 4: e 1. à à L: É + ee ee ee MR PE P RE REReReRSÉERRESR Tome 3. tomes, pages. 280 259 265 254 240 289 239 254 266 248 247 245 254 252 Actinia Rondeleli Actinia rosea Actinia rubida Actinia rubra Actinia rubro-aïba Actinia rubus Actinia rufa Actinia rugis longitu- dinalibus Actinia sanctæ Catharinæ Actinia sanctæ Helenæ Actinia senilis Actinia sociata Actinia solifera Aclinia spectabilis Actinia squammosa Actinia striata, Q. et G. Actinia striata, Risso Actinia strigata Actinia sulcata Actinia tabella Actinia Thalia Actinia Tilesii Actinia Tongæsis Actinia tricolor Actinia troglodytes Actinia tuberculosa Actinia tuediæ Actinia turbinata Actinia vagans Actinia varians Actinia vas Actinia venusta Actinia veratra Actinia verrucosa Actinia viduata Actinia villosa Actinia violacea Actinia virgineu Actinia viridescens Actinia viridis, Lam. Actinia viridis, Hol. Actinia viridula Actinia undata Actinia utramarina ACTINIAIRES ÂACTINIDÆ Actinie blanche Actinie brune Actinie parasite 31 EE aa LRU AZ - à 72 | nn MER ‘ee. ur. 0. © . AL, 2700 45: bi." 2208 La 0e AN DR STAR 7 Sue € mi He pi Mi ni Hi hi deco =, La . L2 481 tomes, pages. 279 290 233 241 281 249 239 242 247 275 264 299 249 243 290 246 290 245 233 242 266 244 246 281 232 268 235 283 235 243 260 273 275 266 250 280 482 ACTININÆ ACTINOCOENIA . Actinocœnia Rathieri Actinocænia compressa Actinocænia Dumasiana Actinocyathus balticus Actinocyathus crenularis Actinocyathus Hennahii Actinocyathus Phillipsii Actinodactylus Bosci ACTINODENDRON Actinodendron alcynoi- deum Actinodendron arboreum Actinodendron loligo Actinoporus elegans Actinopsis flava Actinoseris cenomanen- sis Actinoseris provincialis Actinosmilia cenomana Actinostella formosa ADAMSIA Adamsia decorata Adamsia diaphana Adamsia effœta Adamsia elegans Adamsia fusca Adamsia paliiata Adamsia priapus .Adamsia rubro-alba Adamsia tricolor Adelocænia castellum Adelocænia corallina Adelocænia Lanceloti Adelocænia Moreauana Adelocænia lubulosa AGARICIA Agaricia agaricites Agaricia agaricites Agaricia ampliata Agaricia apennina Agaricia aspera Agaricia ataciana Agaricia boletiformis, G. Agaricia boletiformis,S. Agaricia circularis AGaricia crassa Agaricia crispa Agaricia cucullata TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. HER EN NE bebe pe pol ee bob 0 10. 0. HHPPHPHPHN NEW NN EERREREMER NE IN GS 0 230 262 Agaricia Danai -Agaricia diffluens Agaricia elegantula Agaricia elephantotus, Ebr. Agaricia elephantotus, E. H. Agaricia explanata, S. Agaricia explanata, L. Agaricia explanulata Agaricia fallax Agaricia flabellina Agaricia foliacea Agaricia Forskali Agaricia fossata Agaricia gibbosa Agaricia granulata, M. Agaricia granulata, G. Agaricia infundibuli- formis Agaricia irregularis Agaricia Larmarcki Agaricia lima Agaricia lœvicollis Agaricia lobata, Mich. Agaricia lobata, Mor. Agaricia lobata, Goldf. Agaricia Ludovicina Agaricia Murchisoni Agarici4 neocomiensis Agaricia papillosa Agaricia plana Agaricia planulata Agaricia purpurea Agaricia radiata Agaricia r&mosa Agaricia rotata, L. Agaricia rugosa Agaricia Sœmmerrin- güi, Q. Agaricia gii, M. Agaricia speciosa Agjaricia spælea Agaricia sulcata Agaricia Swinderniana Agaricia talpa Agaricia undata Agaricia undata, D. Agaricia undata, Lamk. Sœmmerrin- tomes, pages. 3. 3. 3. ut L2 æœ L5 RON ge go ge go fo ge Go No Ro NOR S6 89 Go Go go SARA Se 6e Le a Co 84 70 80 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Agaricites rotata, M. Agaricus Albergarne de mer Alcionio foraminoso ALCYONARIA Alcycnella Savignyi ALCYONIDES Alcyonidia elegans Alcyonidium glomera - tum Alcyonidium rubrum ALCYONINÆ ALGYONiuM Alcyonium agaricum Alcyoniumn arboreum Alcyoniumn asbestinum Alcyonium aurantiacum Alcyonium brachycla - dum Alcyonium confertum Alcyonium coriacecum Alcyonium cydonium Alcyonium digitatum Alcyonium domuncula Alcyonium epipetrum Alcycnium epipetrum Alcyonium exos Alcyonium flabellurm Alcyonium flavum Alcyonium flexibiie Alcyonium floridum Alcyonium glaucum Alcyonium glaucum, Q. et G. Alcyonium glomeratum Alcyonium gorgonoïides Alcyonium imbricatum Alcyonium latum Alcyonium mamillo - sum, Esp. Alcyonium mamillo- sum, Ellis ct Sol. Alcyonium manus ma - rina L Alcyonium ocellatum Alcyonium palmatum Alcycnium pelagicum Alcyonium plexaureum Alcyonium polydactylum Alcyonium pulmo LE pe La] > 1 1 44 D #44 1 i 1 1 à bed eh eh eh eh eh eeb end job eh el job jh oh ba © ji deb bel pol bb TE à FE 115-117 304 115 112 189 121 123 md Hi foi bee ei jui Alcyonium ramoso-di- gitatum Alcyonium ramosum Alcyonium rigidum Alcyonum rubrum Alcyonium sanguineum Alcyonium sphærophora Alcyonium spongiosum Alcyonium stellatum Alcyonium trichanthi- num Alcyonium sum Alcyonium viride Alecto serpens Alecto tubæformis ALLOPORA Allopora bella Allopora flabelliformis Allopora gemmascens Allopora norwegica AlUlopora oculina Allopora rosea ALVEOZITES Alveolites Battersbyi Alvevlites Buchiana Alveolites celleporata Alveolites cervicornis Alveolites compressa Alveolites confertus Alveolites denticulata Alveolites depressa Alveolites dubia Alveoltites escharoïdes Alveolites fibrosa Alveolites Fougti Alveolites glomeratus Alveolites Grayi Alveolites hemispherica Alveolites infundibuli- formis Alveolaris irregularis Alveolites Labechii Alveolites Lonsdalei Alveolites madreporacea Alveolites megastomus Alveolites parisiensis Alveolites polymorpha Alveolites ramosus Alveolites repens tuberculo- tomes. ee - MT) ce ge go ce ge go go ge ge Ge mewegwpemmNN LN NP HE ER co ge ce co go co 483 pages. 117 129 120 111. 118 119 125 116 121 119 120 320 321 131 137 129 130 131 132 130 263 267 285 256 256 266 291 267 266 255 265 250 267 269 265 258 262 279 265 257 308 269 244 251 269 268 484 Alveolites reticulata Alveolites reticulata, BI. Alveolites scabra Alveolites septosa Alveolites spongites Alveolites subæqualis Alveolites suborbicularis Alveolites seriatoporides Alveolites tuberosa Alveolites vermicularis ALVEOPORA Alveopora dædalea Alveopora elegans Alveopora fenestrata Alveopora incrustata Alveopora microsolena Alveopora octoformis Alveopora racemosa Alveopora retepora Alveopora rubra Alveopora tuberosa Alveopora verrucosa Alveopora viridis Amaranthus saxeus, Kn. Amaranthus saxeus, Kn. Amaranthus saxeus, R. Amblocyathus Bower- bankii Amblocyathus conicus Amblophyllia cretacea Amblophyllia obtusa Amblophyllia Rupellen- sis Amphelia oculata Amphelia venusta AMPHIHELIA Amphihelia oculata Amphihelia venusta AMMOTHEA Ammothea amicorum Ammothea imbricata Ammmothea phœlloïdes Ammothea ramosa Ammothea thyrsoides Ammothea virescens Anvrothea virescens,Aud. AMPLEXUS Amplexus anpulatus Ampleæus arundinaceus Amplexus coralloiïdes Uo GO Go Lo ee ME EE En mn D D D DR À , No RO A Go go ge GP go go go Do Go ge Ro CS Go ge Ge Go ge go ge C0 go we oo DCE tomes. pages. 265 255 279 TABLE ALPHABÉTIQUE Amplexus Cornu-Bovis Amplexus decoratus Amplexus Henslowi Amplexus nodulosus Amplexus ornatus Amplexus serpuloïdes Ampleæus Sowerbyi Amplexus spinosus Amplexus tintinnabulum Amplexus tortuosus Amplexus Yandelli ANABACIA ANABACIACEÆ Anabacia Bajociana Anabacia Bouchardi Anabacia complanata Anabacia hemispherica Anabacia normaniana Anabacia orbulites Anemone de mer ANEMONIA Anemonia adherens Anemonia edulis Anemonia gracilis Anemonia pelagica Anemonia suicata Anemonia Tuediæ Anemonia vagans Anemonia vagans, Riss. ANISOPHYLLUM Anisophyllum Agassizi Anomophyllum Muns- leri Anthœa cereus ANTHELIA Anthelia Desjardiana Anthelie domuncula Anthelia glaaca Anthelia Olivii Anthelia purpurascens Anthelia rubra, D. C. Anthelia strumosa Anthophyllum astrea- tum, E. Anthophyllum astrea- tum, D Anthophyllum atldnti- cum Anthophyllum bicosta- tum Anthophyllum Brauni Ep à nn 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3. 3. 3 3 3 3 | 1 1 1 1 1 1 1 1 1 mi Hd Hi hi bi à Pi Mi mi tomes. pages. 349 392 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Anthophyllum cespito- sum, D. Anthophyllum cespito- sum, Schw. Anthophyllum clavus Anthophyllum conicum Anthophyllum cuspida- tum Anthophyllum cyathus Anthophyllum cylindra- ceum Anthophyllum decipiens Anthophyllum denticu- latum Anthophyllum detritum Anthophyllum dispar Anthophyllum Ergue- lense Anthophyllum Esperi Anthophyllum excava- tum, Mich. Anthophyllum excava- tum, R. Anthophyllum explana- tum Anthophyllum fascicu- lare Anthophyllum fascicu- latum, Schw. Anthophyllum fascicu- latum, D. Anthophyllum humatum Anthophyllum hystrix Anthophyllum incrus- {ans Anthophyllum inœquale Anthophyllum musicale, D. 1 Anthophyllum musicale, Esp. Añthophylium obconi- cum Anthophyllum patella- tum Anthophyllum forme Anthophyllum pyriforme Anthophyllum saxeum Anthophyllum sessile Anthophyllum sulcatum Anthophyllum trunca- tum pateri- Anthophyllum turbina- tum tomes, pages. © À RER pPhe t = PE RP - NE PRE bp Hp pb PREPR N ER RP P PS 228 994 232 367 228 13 18 320 341 321 315 327 231 485 tomes. pages, Anthophyllum venustum Anthopora cucullata Anthopora elegans ANTIPATHES Antipathesalopecuroïides Antipathes anguina Attipathes arborea Antipathes Boscii Antipathes clathrata Antipathes compressa Antipathes corticata Antipathes cupressina Antipathes cupressus Antipathes dichotoma Antipathes ericoïdes Antipathes Euptiridea Antipathes flabellum Antipathes foœniculata Antipathes fœniculum Antipathes glaberrima Antipathes lacerata Antipathes larix Añntipathes ligula Antipathes mimosella Antipathes mimosella, Lx. Antipathes myriophylla Añtipathes paniculata Antipathes pectinata Antipathes pennacea Antipathes pinnatifida Antipathes pyramidata Antipathes scoparia Antipathes subninnata Aniipathes spiralis Añtipathes ulex Antipathes virgata APLOCOENIA Apiocænia Yerofeyewi Aplocyathus armatus Aplocyathus conulus Aplocyathus cyclolitoi- des Aplocyathus Harveyanus Apiocyathus Magnevil- lianus Aplocyathus obesus Ayplocyathus pyramida- lus Aplocyathus Sismondæ Aplocyathus sublævis 2. 2. 2 1 1 1 1 1 1 1 1 4 Re 1 1 1 { 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 Z - . . . ° 306 135 137 314 317 314 319 318 320 322 324 486 Aplocyathus undulatus APLOPHYLLIA - Aplophyllia crassa Aplophyllia dichotoma Aplophyllia Guettardi Aplophyllia Orbignyi Ayplosastrea elegans Aplosastrea geminaia Aplosastrea Neptuni Ayplosastrea stylupora APLOSMILIA Aplosmilia aspera Aplosmilia nuda Aplosmilia semisulcata APHRASTRÆA Aphrastræa deformis ARACHNOPATHES Arachnopathes clathrata Arachnopathes ericoïdes Arachnophyllum aahi Arachnophyllum typus Arbuscula marina Arbuscula marina co- ralloïdes ASPIDISCUS Aspidiseus cristatus Aspidiscus Sshawi Asteroïte circulaire ASTRÆA Astrea abdita, Ehr. Astrea abdita, Q. et G. Astrea acropora Astrea agaricia Astrea agaricites, Edw. Astrea agaricites, Mich. Astrea agaricites, Mich. Astrea agaricites, Orb. Astrea alveoleta, Goldf, Astrea alveolata, St. Astrea ambigua, Eich. 2. Astrea amñiqua, Gein. 2. Astrea Ameliana A Astrea ananas, Lamk, 2. Astrea ananas, Les. 2. Astrea ananus, Rœm. 3. Astrea ananas, His. 3. Astrea angulosa 2. Astreaannularis, Lamk. 2. Astrœaannularis, Lamk. 2. TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pager, Hen- oo Co t HHRRREEERERNEPEREENE ERREENERRERERRERRE 42 253 354 394 393 394 249 242 249 251 189 190 190 190 451 452 320 326 320 413 418 119 190 386 3207 388 921 905 914 018 465 o81 250 560 ©69 072 236 202 443 572 187 435 436 381 407 529 471 473 es annularis, E. et Astrea annuligera Astrea approching to À. favosa Astrea. approching to A. annularis Astrea arachnoïdes , Goldf. Astræa arachnoïdes, F1. Astrea arachnoïdes , Defr. Astrea aranea, Defr. Astrea aranea, MC. Astrœæa araneola Astrea argus, Mich. Astrea argus, Lamour. Astrea argus, Mich. Astrea astroites, Eaw. Astrea astroites, Ehr Astrea bacciformis Astrea basaltiformis, Rœm, Astrea basaltiformis, C. et Ph. Astrea Port!. Astrea Beaudouïini Astrea bella Astrea bellula Astrea Bertrandiana Astrea bipartita Astrea Bourguetiti Astrea brevissima Astrea Burdigalensis Astrea Burgundiæ Astrea cadomensis Astrea Caillaudi Astrea caulicularis, Blainv. basaltiformis , Astrea calycularis, Edw. Astrea Lamk. Astrea carbonarin Astrea caryophylloïdes Astrea castellum Astrea Cavernosa, Quenst. Astrea cavernosa, E. et H. Astrœa cerium Astrea cistela calycularis , tomes. ci 1 li We PE LERNNERR ENS _ 4 1 19 RO 9 RS NO Ge 19 ge NO 9 ge C CS . . a em Ÿ RE à pages. 473 41 927 973 469 273 429 919 430 980 462 464 465 467 507 241 409 429 430 469 615 187 208 163 271 611 462 482 967 258 126 132 183 376 440 243 241 464 449 069 DES FAMILLES, GENRES ET ESPECES. tomes, Astræa Reuss Astrea composita, Mich. Astrea compressa Astrea concentrica Astrea concinna Astræa conferta composita , Astrea confluens, Quenst. Astrea confluens, Goldf. Astrea conica Astrea coniformis Astrea contorta Astræa corollaris Astrea corona Astræacoronata, Quenst. Astrea coronata, Reuss Astrea coronata, D. Astreu crasso-ramosa Astrea crenulata, Mich. Astrea crenulata,Goldf, Astrea crenularis Astrea cribraria Astrea crispa Astrea crispata Astrea cristata Astrea curta Astrea cyclastra Astrea cylindrica Astrea decaphylla Astrea decemradiata Astrea decipiens Astrea decorata Astrea deformis, D. Astrea deformis, Ehr. Astrea deformis, Mich. Astrea Defrancii Astreu Defranciana Astrea Delcrosiana Astrea Deluci Astrea dendroidea Astrea denticulata Astrea depravata Astrea Desportesana Astrea diffluens, Lamk. Astrea diffluens, Q. et G. Astræa digitata Astrea dipsacea, Aud. Astrea dipsacea, Ehr. Astrea dipsacea, Lamk. “PEER E NE NE EEE ENNNENEERREEEN ER EEPENREREPE I DR 8 pages. 498 996 274 282 977 460 261 544 998 598 135 459 336 249 477 493 261 008 510 377 461 188 488 068 493 tomes, Astrea dipsacea, La- mour. Astrea dissimilis Astrea diversiformis Astrea Doublieri. Astrea Dumasiana Astræaechinulata,Reuss Astrœa echinulata, D. Astrea elegans Astrea Ellisiana Astrea emarciata Astrea emarcida Astrea escharoïdes Astræa excelsa Astrœæa eximia Astræa expansa Astrea explanata Astrea explanulata Astræa exsculpta Astræa favistellu Astrea favosilioides Astræa favulus Astræa filicosa Astrea Firmasiana Astrea flexuosa, D. Astræa flexuosa, G. Astrea florida Astrea formosa, Mick. Astrea formosa, Goldf. Astrea formosissima , * Mich. Astrea formosissima , Sowerby Astrea formosissima , Mich. Astrea formosissima , Mich. Astrea Forskaliana Astræa fragilis Astræa Frælichiana Astræa funesta Astrœa fusco-viridis Astrea galaxea,Q.et G. Astrea galaxea,, Les. Astrea galaxea, Aud. Astrea geminatu, Goldf, Astrea geminata,Goldf. Astrea geminata, Goldf. Astrea Genevensis Astrea geometrica, Desh, ERERPREEEEEEEEEERENNENENNERNN t t Li: ERREERNREREEERE 487 pages. 920 236 922 276 276 488 004 326 467 251 443 986 478 448 o11 927 936 476 923 488 tomes. Astrea geometrica,Goldf. 2. Astrea geométrica,Golaf. 3. Astrea gigantea Astrea gigas Astræa glolosa Astrea Goldfussana Astrea Goldfussi Astrea gracilis, Goldf. Astrea gracilis, Quenst. Astrca grandis Astrea granulata Astrea Guettardi Astrea gyrosa Astrea halicora Astræa helianthoïdes , MC. Astrea helianthoïdes, Goldf Astrea helianthoïdes, Goldf. Astrea helianthoïdes, Londs. Astrea heliopora Astrea Hemprichii Astrea Hennahii, Rœm. Astrea Hennahii, Lonsd. Astrea Hennahii, Ph. Astrea hexagona, Stein. Astrœa hexagona, Port]. Astrea hexagona var. Astren hirtolamellata, Mich. Astrea hirtolamellata, Lonsd. Astræa hyades ÀAstrea hystrix Astrea incrustans Astrea intercellulosa Astrea intersepta,Lamk. Astrea intersegta, Mich. Astrea interstincta, M. Astrea interstincta, 0. . Astrea irregularis, Defr. Astreairregularis, Port]. Astrea ilalica Astrea laganum Astrea Lamarckiana Astrea lamellosissima Astrea lamellostriala Astrea Lamourouxi, Mich. © + pb PRPEPREPEENPEEHNERN RP PhhPwPPEENEER go go Ge wo we N° À $ pages. 971 202 TABLE ALPHABÉTIQUE Astrea Lamourouxi, Mich. Astrea Lapeyrousiana Mich. Astrea Lapeyrousiana E. et H. j Astrea Lennisii Astrea lepida . Astræa libertana Astrea lifoliana Astrea limbata, Goldf. Astrea limbata, MC. Astrea limbata, Quenst. Astrea limbata, Mich. Astrea lobatorotundata Astrea Lucasiana Astrea macrocona Astrea macrophthalma Astrea mamillaris, Dale Ow. Astrea mamillaris,F. Astrea marylundica Astrea meandrina Astrea meandrinoïdes Astrea meandritis Astræa media, Sow. Astrea media, Mich. Astrea melicerum Astreu micrartha Astrea micraston Astrea micraæona Astrea microconos Astrea microphyllia Astrea microphthalma, Lamk. ds ds microphthalma, Astrea micropora Astrea moravica Astrea multilateralis Astrer muricata Astrea imyriophihalma Astrea nobilis Astrea numisma Astræa ocellina Astrea octolamellosa Astren oculata Astrea ornata Astrea palifera Astrea pallida Astrœu pandanus tomes, Re & bRPPPREPEPEPUES PPPEPPPEREPPP PEN Eh HENNEN À DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Astrea panicea Astrea parallela Astræa parisiensis Astræa parvistella Astræa patula Astrea pediculata Astrea pentagona, Ehr. Astrea pentagona, Bi. Astreapentagona, Lonsd. Astrea pentagona, F. Astrea pentagonalis Mich. ; Astrea pentagonalis Goldf. 4 Astrea perforata, Mich. Astrea perforata, Mich. Astræa petrosa Astrea plana Astrea pleiades Astrea polygonalis Astræa porcata, D. Astrea porcata, Lamk. Astrea porosa, Goldf. Astrea porosa, Knorg. Astrea porosa, His. Astrea Portlocki Astrea Prevostiana Astræa pulchella Astrea pulchella, Defr. Astræa pulchra Astrea putealis Astrea pulvinaria Astrea punctifera, Lamk. Astrea punctifera, Lamk. ASITŒ@a purpurea Astræa puteolina Astrea quadrangularis Astrea quincuncialis Astrea radians Astrea radiata Astrea ramosa, Defr. Astrea ramosa, Sow. Astrea raristella Astrea Raulini Astrea regularis Astrœæa Requienii Astrea reticularis, La- mçour. Astrea reticularis, Mich. Astrea reticularis,Mich. Astræa reticularis, D. RE D M MS US à LA MERE BREPRERRNEERNREREWPRRNNRHESENPERERERENE à e 169 411 508 448 905 276 915 410 - 411 443 247 024 472 907 470 273 450 257 138 961 200 : 924 Astrea reticulata, Goldf. 2, Astrea reticulata, Goldf, 2. Astrea reticulata,Mich. 2. Astrea retiformis Astrea Reussiana Astrœæa rigida Astræa robusta Astrea Rochettina Astrea rosacea Astrea rotularis Astrea rotule Astrea rotulosa Astrea Royanensis Astrea rugosa Astrea rustica Astræa Savignyana Astrea sculpta Astrea semispherica Astræa senegalensis Astrea sexradiata Astræa siderea Astræa Simonyi Astræa sinuosa Astrea Solanderi Astrea solidior Astrea sparsa Astrea speciosa Astrea sphærica Astrea sphœroidalis, Mich. Astrea Mich. Astrea spongia Astræa stelligera Astrea stellulata Astrea striata Astrea stylinoïdes Astrea sulcatolamel- losa Astrea sulfurea Astrea super posita Astrea taurinensis Astrea Teissieriana Astræa tenella Astrea tenuistriata Astrea teriminaria Astrea tessellata Astrea tesserifera Astrea textilis Astrea thirsiformis sphæroidalis, PERPPEPERE PEER EEE ER > D © D bb ED PRE RREE EE 489 « pages. 256 258 266 446 474 523 929 462 554 238 475 429 479 384 483 908 275 619 490 $ TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Astræa tilsburiensis Ds) 1520 Astrea trichophylla 2.1: :509 Astreatrochiformis Astrea tubulifera Astrea tubulosa, Goldf, Astrea tubulosa, Mich. Astrea tubulosa, Quenst. Astrea tubulosa, Morr. Astrea tumularis Astrea undulata Astrea uva Astrea vallis-clausæ Astrœa varia Astrea varians, Mich. Astrea varians, MC. Astrea variolaris Astrea velamentosa Astrea venusta Astrea versatilis Astræa versigora Astrea vesiculosa Astrea vesparia Astræa virens Astrea viridis Le) CS de) PEPRERENPRERERPI CS S Be Le on Astrea Websteri 186 Astrœa zolleria 580 ASTRÆACEÆ 454 ASTRÆACIS 140 Astræacis auvertiaca Astræacis Michelini Astræacis sphœroidalis 141 ASTRÆINÆ ASTRANGIA 613 Astrangia americana Astrangia astræiformis Astrargia bella Astrangia Danai Astrangia marylandica Astrangia Michelini ASTRANGIACEÆ ASTREIDÆ Astrelia crasso-ramosa Astrelia semispherica Astrelia turonensis HRPREPEEPEEPEEPPENERERPENPESREREEEPRE + AN [ep] Astrelia virginea 122 Astrhelia palmata 111 ASTREOMORPHA -88 Astreomorpha crassi- septa 3. 86 . Astreomorpha Goldfussi 3. 88 ASTREOPORA Astreopora antiqua Astreopora asperrima Astreopora auvertiana Astreopora expiciata Astreopora grandis Astreopora Lonsdalei Astreopora myrioph- thalma Astreopora organum Astreopora punicea Astreopora petaliformis Astreopora pulvinaria Astreopora punctifera. Astreopora punctifera, Blainv. Astreopora splhæroidalis Astreopora stellutata Astreopora tubulala Astreopora velusta ASTROHELIA Astrohelia Lesueuri Astrohelia palmata Astrohelia vasconiensis ASTROIDES Astroïdes calycularis Astreoïdes calycularis, BI. Astroita, W. Astroîïte, F. Astroïte, F: Astroïte demi-cylindri- que Astroïtes globosa Astroîte glohulaire Astroïte ramifié Astroïtes, S. Astroîtes, P. Astroïtes, P. Astroîtes irregularis Astroîtes stellis maxi- mis Astroitis viridis 0 ASTROCOENIA Astrocænia Cailiaudi Astrocœænia caranlo- nensis Astrocænia contorta Astrocænia cornuelanx Astrocænia crasso-Ta- mosa tomes. pages. [9e . DES ge go go 2 Go go co ge ge pe ge Rp Ge go ge We NN NN € Ge 8 ge D PRERERPEE AE US 4 DES FAMILLES GENRES ET ESPÈCES. Astrocænia decaphylla Astrocænia formosa Astrocænia formosis - sima Astrocænia Goldfussi Astrocænia Koninckii Astrocænia magnifica Astrocænia microcoma Astrocænia numisma Astrocænia Orbignyana Astrocænia orcata Astrocænia pentago- nalis Astrocænia pulchella Astrocænia punclata Astrocœuia ramosa Astrocænija reticulata Astrocænia Sancii-Mi- hieli Astrecænia tuberculata Astrocænia tuberosa Astrocerium venustum Astroria astræiformis Astroria dœdalea Astroria Esperi Astroria sinensis Astroria stricta Augia excavata Augia rubeola Augia Verreauxii AULACCPHYLLUM Aulacophyllum Elbuyari Aulacophyllum mitra- tum Auiacophylium tum AULOPORA Aulopora anglica Aulopora conglomerata sulca- Auloporaconglomerata, Lonsd. Aulopora companulata Aulopora cucullina Aulopors gigas Auopora infundibulifera Aulopora irregularis Aulopora Lonsdalei Aulopora repens Aulopora reticulum Aulopora serpens,Blainv, 3. tomes, ÿ- Aulopora conglomerata.F. 3. SO HERPNPERPNRERNNE RRERER PREPEREPEEE RR ge go go go N° Go de Ge Go pages. : 258 256 257 Aulopora serpens, His. Aulopcra spicata Aulopora tenuis Aulopora tubæformis a tubæformis , Aulopora tubæformis , Lonsd. AULOPORIDÆ AULOPHYLLUM Aulophyllum Bower- banki Aulophyllum fungites Aulophyllum polapsum AXHELIA Axbelia myriaster Axinura canadensis Axophyllia nantuacen- sis AXOPHYLLINÆ AXOPHYLLUM Axophyllum exparsum Axophyllum Konincki Axophyllum radicatum AXOPORA Axopora parisiensis Axopora pyriformis Axopora Solanderi AXOSMILIA Axosmilia extinctorium Axosmilia multiradiata Axosmilia Wrighti BALANOPHYLLIA Balanophyllia Bairdiana Balanophyllia calyculus Balanophyllia Cumingii Balanophyllia cylindrica Baianophyllia desmo- phyllum Balanophyilia geniculata Balanophyllia Gravesii - Balanophyllia italica Balanophyllia præionga Balanophylli4 tenui- striata Balanophyllia verruca- ria Balboporites mitralis 491 tomes. pages. 3 295 3. 32 1. 108 3. on 3. 292 3. 293 3. 319 3. 405 3. 406 3. 406 3. 406 à: 46 2.426 3.: 423 2. 550 3. 439 3. 441 3. 441 3. 442 3. 44 3. 243 3. 244 3. 244 &. 0 +" 1 PME 7 2. 182 2. 182 3. 99 3. 18 3. 100 3, 104 SA 3. 102 3. 103 3. 105 3. 101 3. 104 3. 7102 3. 400 3: 257 492 tomes. Balboporites semiglo- bosa Balboporites triangu- laris Balboporites uncinata BARYASTRÆA Baryastræa solida BARYHELIA Baryhelia archiari Baryhelia Michelini BARYPHYLLUM Baryphyllum Verneuila- num BARYSMILIA Barysmilia brevicaulis Barysmilia compressa Barysmilia confusa Buarysmilia corbarica Barysmilia Cordieri Barysmilia gregaria Barysmilia tuberosa Basta marina BATHYCYATHUS Bathycyathus chilensis Bathycyathus indicus Bathycyathus Sowerbyi BATTERSBYIA Batiersbyia inæqualis BEAUMONTIA Beaumontia Egertoni Beaumontia Guerangeri Beaumontia laxa Beaumontia venelorum BEBRYCE Bebryce mollis B2ASTOTROCHUS Blastotrochus nutrix Bourgeonnement basi- laire PERS parié- BRACHYCGYATHUS Brackycyathus Orbignya- nus BRACHYPHYLLIA Brachyphyllia depressa Brachyphyllia Dormit- zeri Brachyphyllia glomerata Brachyphyllia granulosa TABLE ALPHABÉTIQUE HpPRRNEES So bp ER EE www EN NE PERREPE PS CES pages. | 257 257 257 512 912 125 125 125 399 399 197 198 198 198 198 197 198 198 479 480 | 480 481 BRACHYCYATHUS Brachycyathus gnyanus Branchastrea limbata BRIARACÉES BRIAREUM Briareum arboreum Britreum gorgonideum Briareum suberosum Bumodes gemmacea Bumodes thalia Button stone, M. Buîton stone, M. Orbi- € Calamite Calamite à tuyaux lisses Calamite à tuyaux noueuzx Calamite striée CALAMOPHYLLIA Calamophyllia articulosa Calamophyllia Bernar- dina Calamophyllia pressa Calamophyllia Cotteau- ana Culamophyllia dicho- toma Calamophyllia Edward- sit Calamophyllia faxoensis Calamophyllia fenestrata Calamophyllia flabel- lum com- Calamophyllia culus Calamophyllia gracilis Calamophyllia grandis Calamophyllia Guet- tardi Calamophyllia Luciensis Calamophyllia lumbri- calis Calamophyllia Marti- nana Calamophyllia Moreau- siaca Calamophyllia multi- cincta Calamophyllia prima funi- . pages. 238 RE" de at 1 iii DES FAMILLES, GENRES ET ÉSPÈCES. tomes, pages. Calamophylliàa pseudo- stylina 2. 346 Calamophyllia radiata 2. 346 Calamophyllia rugosa 2. 367 Calamophyllia simplexæ 2. 352 Calamophyllia Stokesi 2. 344 Calamophyllia strangu- à phyllia strangu “pidé #2 Calamophyllia subdi- chotoma 27. "301 alamophylli bgra- os cd 2 347 Calamophyllia undata 2. 350 Calamopora alveolaris, Goldf. 252 Calamopora alveolaris, F.3. 269 Calamopora basaltica, His. 32° 2 Calamopora basaltica,G.3. 249-253 Calamopora favosa Ne UT Calamopora fibrosa, Cast. D." AT Calamoypora fibrosa,L. 2. 274 Calamopora fibrosa var. 3. 250 Calamopora fibrosa var. 3. 268 Caiamopora fibrosa, Lonsd. De Te Calumopora fibrosa,Kk. 3. 278 Calamopora gothlan- dica, Goidf. 3. 247-248 Calumopora gotklan- dica, His. 253 Calamopora gothlan- dice, Cast. 3. - 258 Calamopora incrustans 3. 257 Calamopora inflata 3. 278 Calamopora infundibu- lifera 262 Calamopora Mackro- thii, G. 284 Calamopora Mackro- thii, K. 285 Calamopora mamillaris 3. 253 Calamopora megastoma 3. 261 Calamoporaminutissima 3. 254 Calamopora parasitica 3. 254 Calamopora polymor - pha, K. et F. 3. 256-257 Calamopora polymor- pha, Goldf., Br. 3. 251,255,256 Culumorora radians nue. 252 Calamo,:ra spongites var. »53 259 Calamopora spongites,H. 3. 256 Calamopora spongites, Morren, Eich., Mich. 3. 264, 265, 267 alamoapora spongites $ var. M ne 278 alamopor ] [ FOR PME Ta ea Calamopora tenuisepta 3. 260 Calamopora tumida dE Calceola pyramidalis 3. 397 Calophyllum Donatia- num 3. 327 Calophyllum spinosum 3. 350 CAMPOPHYLLUM 3. 389 Campophyllum Duchateli 3. 390 Campophyllum flexuo- sum 390 Campophyllum Murchi- soni E AUNE | Caninia cornu-bovis 3. 349 Caninia cornucopiæ 3. 338 Caninia gigantea 3. 345 Caninia punctata 2. 336 Caninia sulcata 3. 357 CAPNOEA 1. 261 Capnœa sanguinca 1, 208 CARYOPHYLLACEEÆ. 2. 11 Caryophyllea PET |, CARYOPHYLLIA p 11 Carycphyllia, Ph. 2. 348 Caryophyllia, C.etPh. 2. 357 Caryophyllia affinis 3. 426 Caryophyllia altavillea 2. 147 Caryophylliaaltavillensis 2. 147 Caryophyllia amica du 7 120 oryophyllia angulosa oe Be MIT eee aryophylli ngu- Br rt vi y: 330-331 Carycphyllia annularis 2. 357 Caryophyllia antho- « phyllum 2. VÉRS MCaryophyllia arborea * 3. 115 Caryophyllia arcuata ee. 16 Caryophyllia articulosa 2, 345 Caryophyllia astreata 2. 230 Caryophyllia aurantiaca 3. 130 Caryophyllia australis 2. 375 Caryophyllia Berteriana 2. 19 Caryophyllia Bower- banki 18 493 iomes. pages. 494 Caryophyliia Bredai Caryophyllia Calvi- montit CONDERURE, calycu- laris, Lamk. Caryophylilin calycu- laris, Lamk. Caryop Myllia calycu- laris, Stein. Caryophyllia carduus, Lamk. Caryophyllia carduus, Lamk. Caryophyllia cariosa Caryophyilia cenomana Caryophyllia centralis Caryophyllia cespitosa, C. Ph. ei tes cespilosa, Caryopkullia cespitosa, Caryophyllia clavigera Caryophyllia clavus Caryopkyllia clavus, M. Caryophyllia cœspitosa, Br. Gomvontaie cœspitosa, Caryophyllia conferta Caryophyllia contorta Caryophyllia conulus Caryophyllia cornicula Cargophyllia cornigera Caryophyllia cornuta Caryophyllia corymbosa Caryophyllia costulata Caryophyllia cristata Caryophyllia cubensis Caryophyllia cyathus Caryopayiliacylindracea Caryophyliia eylindrica Caryophyllia Debeyana Caryophyllia Deshaye- siaca Caryophylia dianthus Caryophyllia dichotoma Caryophyllia dilatata Caryophyllia dubia Caryophyllia duplicata Caryophyllia elongata, Defr. TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. 2° 2. 3. F BEPREEN ENS ES PP D La uw % © © & © 18 298 126 132 337 291 Canon elongata , Caryophyllia europæa Caryophyllia explanata Caryophullia extincto- rium Caryophyllia fascicula- ris Caryophyllia ta, Lx. Caryophyllia ee lata, Q. et G Caryophyliia fascicu + lata, Kk. Caopigha fascicu - lata, Car: PE fastigia- ta, L. fascicu- Caryophylliata giata, L Caryophyllia faxoensis Cyan Pause fleæœuosa, fasti- M grec [lexuosa, CARPE fleæuosa , L. Caryophyllia geniculata Caryophylliu gigantea Caryophyllia glabres- cens Caryophyllia globosa Caryophyllia gracilis Caryophyllia guadulpen- sis Caryophyllia italica Caryophyllia juncea Caryophyllia Konincki Caryophyllia lacera Caryophyllia lacrymalis Caryophyllia liasica Caryophyllia Moreau- siaca Caryophyllia multostel- lata Caryophyllia musicalis Caryophyllia pedemon- tana Caryophyllia plicala Caryophyllia pseudo- turbinolia Caryophyllu pulmonea Caryophyllia quadri- fida tomes. pages. 2 0e CECES bi P. PNR SN ÆME NE 2e 310 100 378 182 294 228 231 425 425 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Caryophyllia rumea, D, 7 k Caryophyllia remea, Lx. Caryophyllia reptans Caryophyllia Requieni Caryophyllia retorta Caryophyllia sexdeci- malis Caryophyllia sinuosa Caryophyllia Sismondai Caryophyllia Smithi Caryophyllia solitaria Caryophyllia striatulata Caryophyllia subcylin- drica Caryophyllia subdicho- toma Caryoplyllia trichotoma Cecuophutie truncata, Cosuopulie truncala , Caryophyllia truncata, Lx. + iii ts truncata , Corsa truncata , Caryophyllia turbinata Caryophyllia vasiformis Caryophyllie en gerbe CARYOPHYLLINÆ Caryophyllite simple, C. … Caryophylloïde Caryophylloïde conique Caryophylloïde conique Caryophytlloide «emi- sphérique Caryophylloïide simple, G. Caryophylloïde simple, G. Caryophylloide simple Caryophylloide simple, G. Caryophylloïde simple, G. Caryophylloïde simple Catenipora approzimata Catenipora axillaris Caleniporacommunicans Catenipora compressa Catenipora distans Catenipor::escharoïdes, Lx. p pb P » po ” Pr SE 5 pRPEPRS PERS E NES We go go w N & &e à NN D 295 115 598 Catenipora escharoïdes, BL Catenipora exilis Catenipora gracilis Tu labyrinihica, Goerpone labyrinthica, Catenipora Michelini Catenipora reticulata Catenipora tubulosa Caulastræa distorta Caulastræa furcata Caulastræa undulata Cavalinia mammillosa Cavalinia rosea CAYERNULARIA Cavernularia obesa Cellastrea emarciata Cellastrea hystrix Cellastrea incerla Cellastrea intersepta Cellastrea irregularis Centrastræa gracilis Centrastrea araneola Centrastrea cenomana Centrastrea collinaria Centrastrea excavata Centrastræa granu- lata Centrastreairregularis Centrastrea Micheli- niana Centrastrea microco- nos Centrastrea micro- phylla . Centrastrea Moreana Centrastrea oculata Centrastrea radiata CERATACTIS Ceratactis clavata Ceratactis cristailina CERATOTROCHUS Ceratotrochus duode- cimcostatus Ceratotrochus exaratus Ceratotrochus multise- rialis Ceratoirochus multispi- nosus 495 tomes, pages. Re co » à NP PPPPRNPPEPERER RENNES 6 8 185 'e u PRAMNSEE : 496 | CEREUS Cereus aurora Cereus albus Cereus amethystinus Cereus artemisia Cereus aurantiacus Cereus bellis Cereus bicolor Cereus bimaculatus Cereus clavatus Cereus chrysosplenium Cereus coriaceus Cereus crispus Cereus cruentatus Cereus digitatus Cereus erythræus Cereus filiformis Cereus fusco-rufus Cereus gemma Cereus gemmaceus Cereus glandulosus Cereus Lessoni Cerceus Maclovianus . Cereus ocellatus Cereus papillosus Cereus paumotensis Cereus pluvia Cereus pretiosus Cereus Thalia Cereus tuberculosus Cereus venustus CERIANTHIDÆ CERIANTHUS Cerianthus actinioides Cerianthus Bereæ Cerianthus cornucopiæ Cerianthus cylindricus Cerianthus membrane- ceus Ceriopora affinis Ceriopora Goldfussi Ceriopora inflata Ceriopora irregularis Ceriopora rugosa Cerveau de Neptune CESPiTULARIA Chœmeæriphe peregrina CHÆTETES Chœtetes Bowerbanki TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages, ee ee em Sin Gi nt EC … © Lie cie <"Ss° An COM CR EL ET TS Le CS PAT SE. ‘ so L QY MOUNES: LEO LUS LE er is dde Mr ds LR AT 263 266 270 271 268 270 269 273 265 267 265 264 271 268 272 272 271 269 267 265 265 267 273 268 264 271 267 272 266 268 273 306 307 309 309 309 : 309 309 280 280 279 219 277 402 126 167 270 280 - Chœtetes Buchiana Chœtetes capillaris Chœtetes columnaris, Chœtetes columnaris , E. et H. Chaœtetes crassus Chætetes crinitus Chœtetes cylindricus Chœtetes Dalii Chætetes dilatatus Chœtetes excentricus Chætetes filiosus Chœtetes Fletcheri Chætetes frondosus Chætetes Goldfussi Chœtetes heterosolen Chœtetes Koninckii Cheætetes jubatus Chœtetes lycoperdon, H. Chætetes lycoperdon, H. Chœtetes Mackrothii Chæœtetes mamvmulatus Chætetes multiporaceus Chætetes Panderi Chætetes pavonia Chætetes petropolitanus Chætetes pulchellus Chætetes radians Chœtetes ramosus Chœtetes repens Chœtetes rugosus Chœtetes septosus Chœletes Trigeri Chœtetes Torrubiæ Chœtetes tuberculatus Chœtetes tumidus CHÆTETINÆ Chambre stomacale Chambre viscérale Champignon corallin Champignon marin Champignon pierreux Champignon tubulaire Choana saxea CHonaxIs Choraxis Veracalli CHONOPHYLLUM Chonophyilum elonga- tum tomes, pages. - ge go ge NN Go NME Go me go ge ge ge 0e go 3. uo W GG GW wo Go 2 Ge We Go Ge O9 Go Co Go wo D Gù Go Co EE Ge co 285 266 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Chonophyllum perfolia- tum CHONOSTEGITES Chonostegites Clappi … CiRcoPHYLLIA Circophyllia truncata Circophyllia vertebralis CIRRHIPATHES Cirrhipathes anguina Cirrhipates Sibordi Cirrhipathes spiralis Cirrhipates spiralis, BL. CLADANGIA Cladangia crassiramosa Cladangia perforata Cladangia semispherica Cladochonus antiqua Claädochonus brevicollis Cladochonus crassus Cladochonus tenuicollis CLaDocorA Cladocora lum Cladocora arbuscula Cladocora calycularis Cladocora cariosa Cladocora cespitosa Cladocora cæspitosa , Ehr. anthophyl- Cladocorà cœspitosa, Ebr. Cladocora cœspitosa, D'Orb. Cladocora cæspitosa, BI. Cladocora conferta Cladocora debilis Cladocora dianthus Cladocora dichctoma Cladocora duplicata Cladocora fasciculata Cradocora flexuosa, Ehr. Cladocora flexuosa, Ehr. Cladocora funiculus Cladocora granulosa Clädocora hüumilis Cladocora intricata Cladocora irregularis Cladocora lœvigata Cladocara læœvis Cladocora mauipulata Coralliaires. 8 à & N Le re D . - 2 3. VE 2. 2. 2 3. 3. 2. 3. 2. 2 2. 3. 2 2. 2. 2 Tome 3. PH NN ERBRE ER NN GE ge 00 tomes. pages. 399 300 300 293 ” 293 294 313 314 314 313 314 618 618 619 619 298 293 298 Cladocora manipulata,R. 2. Cladocora Michelottii Cladocora multicaulis Cladocora plicata Cladocora Prevostana Cladocora pulchella Ciadocora recrescens Cladocora sarmentosa Cladocora sexdecimalis Cladocora stellaria Cladocora sulcata Cladocora Symonyi Cladocora tepuis Cladocora trichotoma CLADOPHYLLIA Cladophyllia articulata Cladophyllia Babeauana Cladophyllia confluens CladophyHia Conybearei Cladophyllia dichotoma Cladophyllia funiculus Cladophyllia gracilis Cladophyllia Klipsteini Cladaphyllia lævis Cladophyllia lumbricalis Cladophyllia nana Cladophyilia stellariæ- formis Cladophyllia sublævis Cladopora Goldfussi Cladopora multipora CLADORACEÆ CLAVULARIA Clavularia violacea Clavularia viridis CLAUSASTRÆA Clausastræa consobrina Clausastræa parva Clausastræa Protti Ciausastræa Savigny Clausastræa tessellata Clausastræa tessellata, ERPREREREE PEER EDS 8% SR RER . PRE RNER EN GE NX E. et H. pe CLISI0PHYLLUM 3. Clisiophyllum biparti- tum 3. Clisiophyllum Bower- banki de Clisiophyllum conisep- tum 3. 32 497 tomes, pages. 351 600 at IE f 498 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. tomes, pages. Clisiophyllum costatnm 3. 405 | Cœnites strigosus 3. 310 Clisiophyllum Danaa- COENOCYATHUS L'TE nuni 3. 404 | Cœnocyathus ontho- , Clisiophyllum Haimei 3. 405 phyllites ae :: Clisiophyllum Hisingeri 3. 402 | Cœnocyathus corsicus 2. 20 Clisiophyllum Keyser- Cœnocyathuscylindricus 2. 20 lingii 3. 404 COENOPSAMMIA ds ‘129 Clisiophyllum Konincki 3. 403 Cœnopsammia æquise- Clisiophyllum polopsum 3. 406 rialis 3. 129 Clisiophyllum turbina= Cœnopsammia aurea 3. 130 tum 3. 402 Cœnopsammia coccinea 3. 126 Cloisons 1. 34-40 Cœnopsammia Ehren- CNIDYCAIRES | im à bergiana 3. 127 COELOcORGIA 1. 191 Cœnopsammia flexuosa 3. 126 Cœlogorgia palmosa 1. 191 Cœnopsammia Gaimardi 3. 128 Con 2. 411 Cœnopsammianigrescens 3. 129 Cœloria astræiformis 2. 417 | CœŒnopsammia tenuila- Cœloria Bottai 2. 414 mellosa 3, 128 Cœloria dædalea 2. 416 Cœnopsammia Urwvillii 3. 128 Cœloria Ehrenbergiana 2. 415 | CŒ®nopsammiaviridis 3. 129 Cœloria Esperi 2. 417 COLPOPHYLLIA 2. 333 Cœæloria Forskalana 2. 414 | Colpophyllia brevise- Cœloria labyrinthifor- PR A A tn Le mis 2. 412 Colpophyllia fragilis 2. ‘385 Cœæloria lamellina 2. 415 | Colpophyllia gyrosa 2. 384 Cœloria laticollis 2, +415, |: Colpophyllia ténuis à, HER Cœæloria sinensis 2. 416 Columelle 1. 34-61 Cœloria spongiosa 2. 418 Colum marinum 1. 282 Cœæloria stricta 2. 417 | CoLumara 3. 317 Cœloria strigosa 2. 418 | Columnaria alveolata 3. . 317 Cœloria subdentata 9. 413 Columnaria gothlandica 3. 318 COELOSMILIA 2, 175 Columnaria floriformis 3. 443 Cœlosmilia atlantica 2. 178 Columnaria laxa 3. 283 Cœlosmilia Edwardsi 2.. 178 | Columnaria lœvis 3. 518 Cœlosmilia excavata dvohr179 Columnaria lœvis 3. 432 Cœlosmilia Faujasi 2. 177 | ‘Columnaria multira- Cœlosmilia laxa 2. 178 diata 3. 917 Cœlosmilia poculum 2. 176 Columnaria senilis 3. 260 Cœlosmilia punctata 2. 177 Columnaria sex-radiata 2. 615 Cænosmilia radicata 9. 179 Columnaria stellaris 3. 434 Cœlosmilia sulcata 9. 410 Columnariastriata 3. 430 Cœnenchyme 1. 29 | Columnaria sulcata, ‘ Cañninia patula 3.1: 345 GhI. * PES Era 3 208 Columnaria sulcata, Em. 3. 326 Gœnites clathratus 3 309 Ge pra 3. 381 Cœnites fruticosus 3. 309 | Columnaria Troosti 3. 445 Gœnites intertextus 3. 309 COLUMNASTR ÆA 2. 962 Cœnites juniperinus 3. 309 Celumnastræa Prevo- Cœnites labrosus de D stana 2. 264 Cœnites linearis 3 AU Columnastræa similis 2. LA DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. 499 Columnastræa striata Comacris Comactis flagellifera Comactis viridis CoMBoPHYLLUM Combophyllum Leonense Combophyllum Osismo- rum Comophyllia Cottaldina Comophyllia elegans Comoseris Comoseris irradians Comoseris mæandrinoi- des Comoseris tuberosa Comoseris vermicularis Complexastrea Bur- gundiæ Compound madrepora Compound madreporite Concha fungiformis CONFUSASTRÆA Confusastræa Burgundiæ Confusastrea Cottal- dina Confusastræa ana Confusastrea cupulina Confusastrea excavata Confusastræa inæqualis Confusastræa leptophylla Confusastrea Mosensis Confusastræa rustica Confusastrea subbur- gundiæ Confustræa crassa Conocænia tumularis CONOCYATHUS Conocyathus sulcatus Conophyllia granulosa Conophyllia pygmnæa Constellaria antheloïdea CONVExASTRÆA Convexastræa ornata Convexastræa regularis Convexastræa sexradiata Convexastræa Waltoni Corail blanc Corail blanc Corail commun Corail pierreux Cotteau- tomes. pages, 2. ge go NN ge PPPEREE À RRE BEEPEENREPE&RE EE DER 1 1: 4) 3. 3. 263 236 236 236 361 361 361 991 991 62 62 64 64 63 482 527 236 381 481 482 483. 483 484 042 483 484 038 483 483 992 237 25 26 302 309 281 277 279 278 278 279 117 129 119 119 tomes, pages. Coral allied to Isis L14:205 Corallia fruticosa 1. 168. Corallii affinis madre- pora 2. 107 Corallii maximus trun- cus 2° 78 Corallina alba 2. LAS Corallina fruticosa ti PP Corallina rubra 1. 1202 CORALLINE 1. 201 Coralliolites columna- ris V1. AO Corallite J% LATE Corallite strié 3%. 122 Corallodendron 15: "197 Coralloid body 2. 244 Corailoid body 227 0 Coralloidea columnaria 2. 528 Coralloides 0 LEE Coralloides cœrulea Ma à ZE CoRALLIUM LU Corallium Beckii 1: © 204 Corallium, Seba 3. 160 Corallium à calire 3. TELE Corallium albissimum 2. 119 Coraliium album, P. 2. 105-106 Corallium album, Lobel. 2. 119 Corailium album, SI. 3. 136 Corallium album, SL. 3, -H:139 Corallium album alter- num E Hébbale 1 Corallium album arti- culatum, Seba 1. 194 Corallium album arti- culatum, Seba 195 Coralliumarticulatum,Sc.1. 196 Corallium cœruleumn diuer-2241 Coralliumcornu cervini (formæ) 3.7, 108 Corallium gothlandicum 3. 247 Corallium immaturum 2. 117 Corallium nobile 1.:. 203 Corallium pallidum 1. 205 Corallium poris stella- tis Pl FE, Corallium porosum al- bum 3 160 Corallium rubrum 112027 Corallium rubrum, Esp. 1. 200 Corallium rubrum, Mich. 1. 205 Corallium rubrum in- dicum 1. 199 500 tomes, pages. Corallium secundum 1. 205 Corallium spongiosum 1. 190 Corallium stellatum 2. 135 Corallium tubulatum , Seba 15." 7192 Coralliun tubulotum , Seba 1.7 "133 Corallium verrucosum 2. 119 Corallo stellato 2272939 Corallum, Tournf. HT. T0 Cordons pelotonnés .p 14 CoRNULARIA 1: 2105 Cornularia cornucopiæ 1. 105 Cornularia crassa 2. 206 Cornularia dumosa 1: 206 Cornularia multipin- nata AC © Cornularia rugosa 1. 105 Cornularia subviridis 1 126 CORNULARINÆ 1. 104 Corticifera aggregota. 1. 305 Corticifera flava 1. 304 Corticifera glarcola pute Corticifera variabilis 1. 306 CoRYNACTIS : MR: Corynactis clavigera D, + 20) Corynactis globulifera 1, 258 Corynactis magnifica 1. 9259 Corynactis quadricolor 1. 259 Corynactis viridis Re CoscINARÆA 3. : 203 Coscinaræa meandrina 3. 204 Coscinaræa Bottæ 3. 204 Coscinopora placenta ds"L 1287 Côtes 1. 34-40-58 Cribrina bellis 1. 269 Cribrina colorata 1. 283 Cribrina coriacea 1. 264 Cribrina effœta 10, 1219 Cribrina palliata 1. 280 Cribrina polypus 1e 1 250 CRYPTABACIA 3. 22 Cryptabacia leptophylla 5. 23 Cryptabacia talpina de 22 CRYPTANGIA 2. NE) Cryptangia cariosa 2. 610 Cryptangia intermedia 2. 610 Cryptangia parasita 2,1: 010 Cryptangia Woodi 2. 610 Cryptocænia alveolata 2. 236 TABLE ALPHAPÉTIQUE Cryptocænia antiqua 2. Cryplocænia arduen- nensis dé Cryptocænia baccifor- mis À Cryrlocænia Baugieri 2. Cryptocœnia caranto- niana D Cryptocœnia decupla 2. Cryptocænia excavota - 2. Cryptocænia Fleuriausa 2. Cryptocænia hexaphyl- lia Cryptocænia icaunensis 2. Cryplocænia limbata pi Cryptocænia Luciensis 2. Cryptocænia neoco- miensis 2 Cryptocænia ornata 2 Cryptocænia putealis 2 Cryptocænia radisensis 2. Cryptocænia Renauxia- na 2 Cryptocænia rotula 2 Cryptocænia rustica 2 Cryptocænia sculpta 2 Cryptocænia sparsa 2. Cryptocænia sublimbata 2 Cryptocænia subregu- laris Cryplocæniaterminaria 2. CRYPTOBELIA 2. Cryptohelia pudica 2. CTENOCELLA 1 Ctenocella pectinata TL: Ctenophyllia brasilien- sis | 2. Ctenophyllia Dunai 2: Ctenophyllia fissa 2. Ctenophyllia meandrites 2. Ctenophyllia pachyrhylla 2. Cyathaxonia conisep!a Cyathaxonia cornu Cyathaxonia costata Ctenophyllia pectinata 2. Ctenophyllia profunda 2. Ctenophyllia quadrata 2. Cubasseau 4; Cunnolites 3. Cupressus marina de CYATHAXONIA 3. 3. 3. 3. DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Cyathaxonia cynodon Cyathaxonia Dalmani Cyathaxonia Konircki Cyathazonia mitrata Cyathaxonia plicata, D’0. Cyathaxoniaplicata, D’0. Cyathaxonia profunda Cyathaxonia siluriensis Cyathaxonia spinosa Cyathaxonia tortuesa CYATHAXONIDÆ Cyathina angulosa Cyathina arcuata Cyathina Bowerbankii Cyathina Bredæ Cyathina clavus Cyathina cyathus Cyathina cylindracea Cyathina cylindrica Cyathina Debeyana Cyathina firma Cyathina flexuosa Cyathina guadulpensis Cyathina lœvigata Cyathina Munsteri Cyathina pedemontana Cyathina pezita Cyathina pseudoturbi- nolia Cyathina pulchella Cyathina pusilla Cyathina Sismondeæ Cyathina Smithii Cyathina striata Cyathina turbinata Cyathina vertebrata CYATHOHELIA Cyathohelia axillaris CYATHOPHORA Cyathophora Bourgueti Cyathophora elegans Cyathophora Lucensis Cyathophora Luciensis Gyathophora monticula- ria Cyathophora Pratti Cyathophora Richardi Cyathophyllia duplicata CYATHOPHYLLIDÆ CYATHOPHYLLINÆ tomes, pages. PRCRCENECE PRE RE ER LR PR RE D D D N D % % & % WG D GE & PRE WE EE NNEEN 330 331 Cyathophylloïde simple CYATHOPHYLLUM Cyathophyllum ammonis Cyathophyllum ananas G Se Cyathophyllum angus- tum Cyathophyllum arieti- num Cyathophyllum articu- latum Cyathophyllum astrea Cyathophyllum basalti- forme Cyatbophyllum binum Cyathophyilum Bolo- niense Cyatbophyllum chardi Cyathophyllum Buck- Bou- landi Cyathophyllum Burtini Cyathophytlum celticum Cyathophyllum ceratites Cyathophyllum cera- tites, Goldf. Cyathophylium cera- . tites, Mich. Cyathophyllum cera- tites, G.et Eich. 3. Cyathophyllum cera- tites, His. Cyathophyllum cera- tites, Goldf. Cyatnophyllum : cæspi- tosum Cyathophyllum cœspi- tosum, Lonsd. Cyathophyllum cœspi- tosum, Mich. Cyathophyllum compo- situm Cyathophyllum fluens Cyathophyllum conisep- tum | Cyathophyllum corni- culum Cyathophyllum crenu- lare Cyathophyllum Damno- niense con- 5o1 tomes. pages. 2. 82 3. 364 "100 408-409 3. 968 DE FE OUR 3. 444 3. 430: ES 6 E MAG 5 35. 1009 3. 375 «3.7. 20 3. 314 Sd 400 3. 344 D: "301 368-370 k PO |. 1 1 3 447 EAN ©. 341947 3. 384 AR LDTE 11: 306 3. 403 3. 386 de AITA TOUSIZ 3. 368 Cyathophyllum Decheri 502 Cyathophyilum dian- thoïdes Cyathophyllum dianthus Cyaihophyllum dian- thus, G. Cyathophyilum dion- thus, Mich. Cyathophyllum dian- TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. 3. 3. 3. 3. 379 380 366 369 thus, Lonsd.etGoldf. 3, 377-378 Cyathophyllum dian- thus, H. Cyathophyllum dian- thus, L. Cyafhophyllum discus ae or distor- tum Cyathophylium Eïife- liense Cyathophyllum euglyp- tum Cyathophyllum excen- tricum Cyathophyllum expan- sum, D'Orb. Cyathophyllum expan- sum, Fisch. Cyathophyllum explana- tum Cyathophyllum expla- natum, Steining. Cugerhyium fascicu- lus Cyathophyllum flexuo- sum Cyathophyllum flexuo- sum, Bronn Cyathophyllum floriforme 3. Cyathophyllum fungi- tes, P. GLACE fungi- tes, K. M M fungi- tes, Cyathophyllum gclea Cyathophyllum gigas Cyathophyilum Goldfussi Cyathophyllum gracile Cyathophyllum granu- lutum, Munst. Cyathophylium granu- latum, Klips. Cyathophyllum helian- thoïdes Cyathophylium Hennahii 3. [22 © CS W Ne te ge tomes. pages. Cyathophyllum hetero- phyllum Cyathophyllum hexago- num Cyathophyllum hexago- num, Goldf. Cyathophyllum hexago- num, Mich. Cyathophyllum hypo- crateriforme Cyathophyllum incrus- tatum Cyathophyllum Kochii Cyathophyllum Kutorgæ Cyathophyllum lameilo- sum Cyathophyllum Lesueuri Cyathophyllum lituoides Cyathophyllum Loersi Cyathophyllum Loveni Cyathophyllum mactra Cyathophy!llum margi- natum Cyathopkyllum Marmini Cyathophyllum Michelini Cyathoghyllum Miche- lini, Cast. Cyathophyllum mitra- tum, Mich. et Cast. 3. Cyathophyllum mitra- tum, K. Cyathophyllum mitra- tum, K Cyaihophyllum mitra- tum, Gein. Cyathophylium multi- plex Cyathophyllum Murchi- soui 4 cbr À obsole- tum Cyathophyilum obtor- tum Cyathophyllum papilla- tum Cyathophyllum paracida Cyathophyllum penta- gonum Cyathophyllum petioia- tum Cyathophyllum placen- liforme Cyathophyllum plexuo- sum 3. 369 3. 381 3." 382 3. 383 3 380 3:000887 3. 387 3. 387 3. 447 3. 372 3. 388 3 387 3. 367 4 49 3 370 3. 384 3. 369 3. 330 328-330 3 939 3. 349 3. 398 de COR L 3. 371 3. 387 3. 368 3. 445 3. 383 3. 410 2. 546 3. ' 447 3. 367 | j ; DES PFAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. | yo, po plica- t um, K. : Cyathophyllum plica- tum, K. Cyathophyllum plica- tuin, K. Cyathophyllum plica- tum, K. Cyathophyllum plica- tum, Kat. Cyathophyllum vlica- tum, G. Cyathophyllum primæ- vum Cyathophyllum priscum Cyathophyllum profun- dum, Germar Cyathophyllum profun- dum, Dale Owen Cyathophyllum profon- dum, Mich. Cyathophyllum pseudo- ceratites Cyathophyllum pseudo- vermiculare Cyathoghyllum pyri- forme Cyathophyllum quadri- geminum Cyathophyllum radia- tum Cyathophyllum radi- cans Cyathophyllum radica- tum Cyathophyllum radici- forme Cyathophyllum rectum Cyathophyllum recur- vum Cyathophyllum regium Cyathophyllum Ræmeri Cyathophyllum rude Cyathophyllumrugesum Cyathophyllum Sedg - wicki Cyathophyllum secun- um, D'Orb. Cyathophyllum Shumar- di Cyathophyllum Steinin- geri Cyathophyllum stellare Cyathophyllum strom- bodes Ù gs Ro Ge ce go tomes, pages. 330 342 Cyathophyllum Stutch- buryi Cyathophyllum subdian- thus Cyathophyllum subtur- binatum Cyathophyllum tenui- costatum Cyathophyllum tintin- nabulum Cyathophyllum trunca- tum Cyathophyllum turbi- natum, Hall Cyathophyllum turbi- natum, Goldf. Cyathophyllum turbi- ratum, Ph. Cyathophyllum ‘turbi- natum, His. . Cyathophyllum Vanuxe- mi Cyathophyllum vermi- culare Cyathophyllum vermi- culare, His. Cyathophyllum vermi- culare, Portlock Cyathophyllum vesicu- losum Cyathophyllum Wrighti Cyathophyllum zigzag Cyathopsis cornu-bovis Cyathopsis fungites CYATHOSERIS . Cyathoseris infundibu- liformis | Cyathoseris Haidingeri Cyathoseris raristella Cyathoseris Valmondoi- siaca Cycles Cyclocænia explanata Cyclocænia monticula- ria Cyclocænia rustica CYcLOCYATHUS Cyclocyathus Fittoni CYCLOLITES Cyclolites Cyclolites alpina Cyclolites andianensis 503 tomes, pages. 373 504 Cyclolites assilina Cyclolites Borsoni Cyclotites Borsonis Cyclolites cancellata Cyclolites carcarensis Cyclolites complanata Cyclolites Corbieriaca Cyclolites coronula Cyclolites cristata Cyclolites cupularia Cyclolites deformis Cyclolites depressa Cyclolites Deshayesi Cyclolites discoidea Cyclolites discoideaæ, D’Orp. Cyclolites elegans Cyclolites elliptica Cyclolites elliptica, Mich. Cyclolites Eudesii Cyclolites Haueriana Cyclolites hemisphe- rica, BI. Cyclolites hemisphe- rica, L. Cyclolites gigantea Cyclolites granulata Cyclolites Guerangeri Cyclolites Guettardi Cyclolites Langi Cyclolites lenticularis Cyclolites ligeriensis Cyclolites macrostoma Cyclolites mactra Cyclolites Martiniana CYclolites neocomiensis Cyclolites niciensis Cyclolites numismalis Cyclolites numismalis , His. Cyclolites nummulus Cyclolites orbitolites Cyclolites orbulites Cyclolites vaunotensis Cycloiites placentula Cycloiites polymorpha Cyciolites porpita Cyclolites prœacuta Cyclolites radiata Cycelolites rugosa tomês. pages. 3. 47 3. 43 3. 52 3: 41 2. 323 + JA 3. 40 3. 30 2:27 387 3. 47 2: 915 3. 45 3. 38 3. 40 3. 40 3... 46 3. 44 3. 44 2..:.,25 3. 39 3. 40 3. 44 3200046 2.001824 3. 42 3. 40 2. 326 3. 38 3. 47 3. 46 2: 49 3. 46 3. 47 3. 93 3. 39 3. 48 3. 46 2. , 320 3. 32 3. 16 3. 39 3. 44 3. 40 3. 49 FPE | 3. 43 TABLE ALPHABÉTIQUE Cyclolites sctuellum . Cyclolites semiglobosa Cyclolites semiradiata Cyclolites stellifera Cyclolites undulata Cyrlolites variolata Cyclolites Vicaryi CYcLosERis Cycloseris andianensis Cycloseris cenomanensis Cycloseris cyclolites Cycloseris filamentosa Cycloseris hexagonalis Cycloseris nicæensis Cycloseris Perezi Cycloseris provincialis Cycloseris semiglobosa Cycloseris sinensis Cyzicra Cylicia rubeola Cylicia Smithi Cylicia stellata Cylicia tenella Cylicia truncuta Cylicia Verreauxi Cy11c0SMILIA Cylicosmiliaaltavillensis Cyclosmilia atlantica Cyclosmilia centralis Cyclosmilia elongata Cyclosmilia Faujasii Cyclosmilia Gravesi Cyclosmilia punctata Cyclosmilia rudis Cynomorium CYPHASTRÆA Cyphastræa Bottai Cyphastræa Danai Cyphastræa microph- thalma Cyphastræa microph- thalma Cyphastræa Muelleri Cyphastræa oceliina . Cyphastræa Orbignyana Cyphastræa Savignyi CysTrACTIS Cystiactis Eydouxi Cystiactis Gaudichaudii Cystiactis Reynaudi tomes. 3. 3 3 3 . . . . . 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 2 2 2. 7 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 5 Hi ii mi Hi D 1 D DD 276 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. CYSTIPHYLLIDÆ CysTIPHYLLUM Cystiphyllum america- num Cystiphyllum cylindri- cum Cystiphyllum Damno- niense Cystiphyllum excavatum Cystiphyllum excava- tum Cystiphyllum Grayi Cystiphy!lum impunctum Cystiphyilum lamello- sum Cystiphyllum placenti- forme Cystiphyllum dum, G. Cystiphyllum siluriense Cystiphyllum vermicu- lare Cystiphyllum vesiculo- sum Cystiphyllum vesiculo- sum, Eichw. SeCUn - Dactylacis provencialis Dactylacis ramosa Dactylacis subramosa Dactylaræa truncata Dactylastrea subramosa Dactylocænia digitata DAcTYLOSMILIA Dactylosmilia caranto- nensis Dactyiosmilia cenoma- nepsis Dania Dania huronica Dania saxonica Dasmia Dasmia Sowerbyi DasminzÆ DASYPHYLLIA Dasyphyllia echinulata Dasyphyllia Micheloiti Dasyphyllia taurinensis Decncænia Michelini DEKAYIA 3. 3. 3. 3: 3. 4 CRE D Ce 7 LS SEPENEEEPHEER D - 146 447 244 283 Î tomes, Dekayia aspera DELTOCYATHUS Deltocyathus italicus DENpracis Dendracis Gervillii Dendraræa racemosa Dendrastrea dissirilis Dendrastrea Langru- nensis Dendrocænia corallina Dendrocænix sertifera DENDROGYRA Dendrogyra caudex Dendrogyra cylindrus Derndrogyra spatiosa DENDROPHYLLIA Dendrophyilia amica Dendrophyillia auran- tiaca Dendrophyllia axifuga Dendrophyllin brevi- caulis, Mich. Dendrophyllia brevi- caulis, Mich. Dendrophyllia Cecilliana Dendrophyllia coccinea Dendrophyllia cornigera Dendrophyllia corni- gera, Mich. Dendrephylilia cribrosa Dendrophyllia dendro- phylloïdes Dendrophyilia diaphana Dendrophyllia diche - toma Dendrophyllia digitalis Dendrophyllia glome- rata Dendrophyllia gracilis Dendrophyllia irregu- laris Dendrophyllia irregu- laris, Michelin Dendrophyllia lœvis Dendrophyllia micran- thus Dendrophyllia nigres- cens Dendrophyllia nigres- cens, Dana Dendrophyllia plicata Dendrophyllia ramea { SHNNRPERNE PS %w SN NS sa 3 2: # ge Ge ge 505 pages. 283 96 96 169 169 200 536 936 247 239 201 202 202 202 112 120 130 119 198 123 120 122 118 120 117 121 122 123 117 123 119 121 120 123 122 122 129 604 115 506 Dendrophyllia ramea Dendrophyllia rubeola, Q. et G. Dendroghyllia rubeola Q.et G. 4 Dendrophyllia scabrosa Dendrophyllia Tauri- nensis Dendrophyllia Theotdol- vensis Dendrophyllia viridis DENDROPORA Dendropora explicata Dendropora megastoma DENDROSMILIA Dendrosmilia Duvalana Dentipora anastomosens Dentipora coulescens Dentipora cribrosa Dentipora glomerata Dentipora virginea DESMOFHYLLUM Desmophyllum costatum Desmophyllum crista- galli Desmop'yllum Cumingi Desmophyllum dianthus Desmophyllum dian - . thus, Ebr. Desmophyllum Stokesi Desmophylluin taurinense Dianulites pyriformis Drasenis Diaseris distorta - Diaseris Freycineli Diblasus grevensis DicHOcoENIA Dichocænia distans Dichocænia porcata Dichocænia stellaris Dichocænia Stokesi Dichocænia uva Dicryo?HYLLIA Dictyophyllia alternans Dictyophyllia antiqua Dictyophyllia hemisphe- rica Dictyophyllia reticu - lata DIMORPHASTRÆA Dimorphastræa alter- nala TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. DR 7 CR 4 & ps à BURN EPRESHNEN DRE RER NN SN GS NN 8 G 0 0 ce 116 607 123 123 116 Dimorphastræa cras- sisepta Dimorphastræa escha- roides Dimorphastræa exca- vata Dimorphastræa glandi- flora Dimorphastræa glome- rata Dimorphastræa Ludovi- cana Dimorphastræa sulcosa Diphyphylium cœspito- tosum Diphyphyllym conca- meratum Diphyphyllum concin- num Diphyphyllum fascicu- latum Diphyphyllum flexuo - sum Diphyphyllum ibicinum Diphyphyllum irregu- lare Diphyphyllum tlatisep - tum Diphyphyllum longico- nicum Diphyphyllum paucira- diale Diphyphyllum sex deci- mali Diplhelia multistella Diplhelia papillosa Diplhelia raristella Diplhelia taurinensis DiPLOCTENIUM Diploctenium geus Diplocteniam contortum Diploctenium cordatum 5 MAR cordatum, conjun- Dipioctenium ferrum equinum Diploctenium UGoldfus- sianum Diploctenium Haïdingeri tomes, pages. Dimorphastræa bellula 2. 586 ss E à FF PRE PERPRF# De Diploctenium lamellosum 2. Diploctenium lunatum 2. DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Diploctenium Mathe- roni Diploctenium puma Diploctenium subcircu- lare DrPLOHELIA Diplohelia papillosa Diplohelia raristella Diplohelia reflexa Diplohelia tauriensis DrpcoriA Diploria cerebriformis Diploria crassi-lamellosa Diploria crassior Diploria Neptuni Diploria spinulosa Diploria Stokesi Diploria truncata . Dipsastræa muricata Dipsastrea abdita Dipsastrea calicularis Dipsastrea confluens Dipsastrea deformis Dipsastrea denticulata Dipsastrea favosa Dipsastrea solida Dipsastrea versipora DiscocyATHUS Discocyathus Eudesi . Discophyllum helian- thoïäes Discophyllum lenticula- tum Biscophyllum Leonense Discophyllum peltatum Discophyllum prœacu- _ tum Discopora squamata Discopsammia Bower- bankii Discosoma Discosoma albus Discosoma anemone Discosoma brévicirrhata Discosoma denticulosa Discosoma fuegiensis Discosoma gigarntea Discosoma nummiformis Discosoma viridescens DiscoTROCHUS Discotrochus Michelottii PREEEREPERERERREERRENRERRER RER > 3 D ee ii it hi bi Co . . © Lu Lo Et. » 11e . Led tomes, pages, 169 170 167 120 121 - 121 122 122 401 402 404 403 405 404 403 405 188 914 185 944 452 428 920 44 491 24 24 376 49 361 388 49 280 111 255 256 257 257 256 257 255 255 256 75 76 Discotrochus Orbignya- anus Dissépiments DysacrTis Dysactis annuleta Dysactis biserialis Dysactis chilensis Dysactis rhodora E EcHinacrTis Echiaactis cœrulea . Echinactis papillosa Echinastren gemmacea Echinastrea rosularia Ecxinorora Echinopora aspera Echinopora astræoides Echinopora Ehrenbergi Echinopora gemmacea Echinonora Helli Echinopora Hemprichi Echinopora hirsutissima Echinopora horrida ÆEchinopora ringens Echinopora rosularia Echinopora Rousseaui Ecbinopora sclidior Echinopora undulata ECHINOPORINÆ Ecmesus fungiæformis Ecrinites strii capil- lacei Epwarpsra Edwardsia Beautempsis … Edwardsia Harassis Edwardsia timida Edwardsia vestita ELASMocoENIA Elasmocænia explanata Elasmocænia Gueran- geri Elasmocænia Michelini Ellipsocyathus bicos- tatus Ellipsocyathus grandis Ellipsocænia inœqualis Ellipsocænia reguiaris Ellipsosmilia arcotensis Eïllipsosmilia Bois- syana eh eh Heb pui bel jeh DO S 0.0 De - li 05 4 ee fe de LORS st in ut 0) Ra Ar dede - PIE PER HO PPS RER 507 tomes. pages. 285 2385 286 508 Ellipsosmilia Bour-. geoisii Ellipsosmilia caranto - nensis Ellipsosmilia cornuco - pia Ellipsosmilia humilis Ellipsosmiha inœæqua- lis Ellipsosmilia inauris Ellipsosmilia meudo - nensis Ellipsosmilia obliqua Ellipsosmilia saltzsbur- giensis Ellipsosmilia subrudis Ellipsosmilia supracre- tacea Ellipsosmilia uricornis Ellumosmilia plicuta Exmoxsia Emmonsia alterans Eummonsia cylindrica Emmonsia hemisphe- rica : Eñnallhelia corallina Eñallhelia gemmata Enullhelia gracilis Enallhelia Rathieri Enallocænia crasso-ra- mosa Enallocænia ramosa ENALLOHELIA Enallohelia compressa Enallohcelia elegans ExDORELIA Endohelia japonica Expopacays Endopachys alatum Endopachys Grayi Endopaehys Maclurii ENpoPHYLLUM Eudophyllum abditum Endophyilum Bower- bauki ENDpoPsaAmMIA Endopsammia Philip- peasis Endothèque Entacmæa adherens Entucmæa candida Entacmæa cereus TABLE ALPHABÉTIQUE . tomes. pages. DES DES A ” y Co PEN RE NM mor 2 DAY NWRÉEEEE DPREEE à Hi bi mi 166 165 Entacmæa cricoides Entacmæa crispa Entacmæa decora Entacmæa erythræa Entacmæa globulifera Entacmæa gracilis Entacmæa Forskolii Entacmæn helianthus Entacmea mesem - bryanthemum Entacmæa pulchella Entacmæa quadicolor Entacmæa rosula Epicladia quadrangula Epipetrum Epithèque Erica marina ERiDoPHYLLUM Eridophyilum rugosum Eridophyllum strictum Eridophyllum Verneui- lanum Erismalolithus Erismatolithus madre- porites affinis Erismatolithus madre- poriles duplicatus Erismalolithus madre- porites floriformis Erismatolithus tubipo- riles Eschariles spongites Estomac EuxELIA Euhelia gemmata EunicEea Eunicea apiculata Eunicea arbuscula Eunicea asperula Eunicea Castelnaudi Eunicea citrina Eunicea clavaria Eunicea crassa Eunicea furcata Eunicea granulata Eunicea humilis ” Eunicea intermedia Eunicea laxispina Eunicea limiformis Eunicea multicanda Eunicea muricata tomes. pages. pi pi Hi li bi . . LA - berbhhne Do CO GO bei pet et bb fe mt ee Co n (JE) Dh pol Del jel fel Hoi bei let ei Mi hi D D Co 247 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. Eunicea muricata, Lx. 1. 142 Eunicea plantaginea 5 PAU Eunicea quincuncialis Ru à: : | Eunicea Rousseauxi L7"-PAYI Eunicea Tourneforti A #00 Eunicea umbratica 177 47 Eunomia articulata 2 1300 Eunomia Babeana 2. 366 Eunomia confluens 2. * 366 Eunomia dichotoma 28307 Eunomia flabella 2. 345 Eunomia gracilis 2. . 364 Eunomia grandis 21357 Eunomia lœvis 2. 364 _ Eunomia hana %S°:72368 Eunomia nodosa 2. "350 Eunomia plicata 2. 544 Eunomia radiata 2, "F4 Eunomia rugosa 2. 367 Eunomia sublœvis 2 È07 EUMEN:DES 1 ET Eumenides ophiseocoma 1. 237 EuPrsammia Eden: Eupsammia Bayiiana 3. 96 Eupsammia Brongniar- liana 3. 97 Eupsammia Halcana 3. 96 Eupsäimmia Sismon- diana 3. 97 Eupsammia trochifor - mis se 94 EUPSAMMINÆ QE 90 EuPHYLLIA 2:9 491 FEuphyllia aspera 2. 188 Euphyllia costulata 2. 194 Euphyllia cultrifera 2: °205 Euphylilia fimbriata 295 Euphyllia Gaimardi 2:1: 193 Euphyllia glabrescens 2PPATS Euphyllia gracilis DATI Euphyllia Lucasana 2206496 Euphyllia meandrina APTTSS Euphyllia Michelinana 2. 196 Euphyllia pavonina 2: 80 Euphyllia plicata 239 Euphyllia rubra ”.À 97 Euphyllia rugosa 2:494 Euphyllia sinuosa, Dana 2. 205 Euphyllia sinuosa, Reuss 2. 360 Euphyl':2 striata 24 1194 — ——————————— —_—_——— ———— ————————————"——— ——————————— — —————————————————— tomes. Euphyllia turgida EUPHYLLIACEÆ Eusmira Eusmilia alticostata Eusmilia aspera Eusmilia Buvignieri Eusmilia fastigiata Eusnilia fastigiata Eusmilia semisulcata EUSMELINÆ Evagora rosea Explanaria alveolaris Explanaria ananas Explansria annularis Explunaria argus Ezxplanaria aspera Explanaria asperrima Ezplanaria astroïtes Explanaria cineras- cens, Ehr. 3 Explanaria crassa Explanaria crater Explanaria cyathifor - mis Explanaria flexœuosa Explanaria galaxia Explanaria gemmacea, L. Explanaria gemmacea Explanaria Hemprickii Explanaria infundibu- lum Explanaria interstincta Explanaria lobata Explanaria mesente- rina Exothèque F Favastrea aranea Favastrea baltica Favastrea helianthoidea Favastrea hexagona Favastrea hypocrateri- formis Favastrea intercellulosa Favastrea magnifica Favastrea Manon Favastrea pentagona Favastrea quadrige- minata RHNRENRENNNREENE EP N Go Pa RER SE mi ge ge ge No La ge go RO Go ce 510 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. tomes, pages. Favastrea quadrige- Favia pandanus 2. 441 mina 3. 382 | Favia pentagona 2. 44 Favastrea regia 3. 376 Favia puieolina 2... 408 Favastrea rugosa 3. 385 | Favia regularis 2. 443 Favastrea senilis 3. 260 Favia rotulosa & . 429 Favastrea stricta 5. 420 Favia Rousseauï 2... 429 Favastrea sulcata 3. 382 | Favia Savignyi 2. 437 Favestella stellata 3. 1317 Favia stricta 2 439 Favia 2. 426 Favia Urvilleana 2. . 432 Favia abbreviata 2. 440 Favia uva, Ehr. 2. 430 Favia acropora 2. 477 | Favia wa, Enr. 2. 439 Favia affinis 2. 429 | Favia versipora 2. 428 Favia ambigua 2. 443 | Favosires 3. 246 Favia amicorum 2. 431 | Favosites alcyon 3. 254 Favia amplior 2. 436 Favosites alveolaris 3, 292 Favia aranas 2. 435 | Favosites alveolaris, M'C.3. 249 Favia aspera 2. 438 | Favosites alveolaris,H. 3. 258 Favia Bertholleti 2. 431 Favosites alveolata 3. 260 Favia Bowerbanki 2. 431 | Favosites aspera 3. 252 Favia caryophylloides 2. 440 | Favosites basaltica 3. 249 Favia cavernosa 2. 463 Favosites capillaris 3. 266 Favia Clouei 2. 436 Favosites cervicornis 3 256 Favia complanata, Ehr. 2. 443 Favosites communis 3. 274 Favia complanata, Ehr. 2. 519 Favosites cornigera 3... 208 Favia cyclastra 2. 442 Favosites cristata 3. 256 Favia Danai 2: 44 Favosites cylindrica 3. 258 Favia deformata 2. 434 | Favosites depressa 3. 266 Favia denticulata 2. 428 Favosites dubia 8. 203 Favia Doreyensis 2. 432 | Favosites favosa 3. 248 Favia Esperi 2. 443 | Favosites fibrosa 8,:.-250 Favia favosa 2. 443 | Favosites fibrosa, Port. 3. 266 Favia filicosa 2. 443 | Favosites Forbesi 3 408 Favia flezuosa 2. 442 | Favosites Goldfussi 3. 248 Favia fragilis 2. 442 | Favosites gothlandica 3. 247 Favia fragura 2. 439 | Favosites gothlandica, Favia Geoffroyi 2. 433 Lons. St-V. 3. 248,249, 253, 254 Favia Gervillei 2. 439 | Favosites hemispherica, | Favia gratissima 2. 4 Y. 3.::: 208 Favia gyrosa 2. 441 | Favosites hemispherica, Favia Hombroni 2. 435 K. 3... 212 Favia inœæqualis 2. 443 Favosites Hisingeri 3. 254 Favia irregularis 2. 437 Favosites inflata 3. 2179 Favia Jacquinoti 22 "433 Favosites lycopodites 3. 22 Fayia lobata 2. 434 Favosites mamillaris 3. 253 Favia Michelini 2. 438 Favosites maxima St + 290 Favia microphthalma 2. 486 | Favosites maxima, Tr. 3. 253 Favia nantuacensis 2. 438 Favosites megastoma 3. 261 Favia Okeni 2. 430 Favosites micropora 3. 290 Favia ornuta 2. 443 Favosites multipora 3. 249 Favia pallida 2. 442 | Favosites niagarensis 3. 248 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pagese tomes, Flabeïlum Basterotii Favosites Orbignyana 3. 255 2. Favosites parasitica 3. 254 Flabellum Bellardii 2. Favosites petropolita- Flabeïlum candeanum 2, na, P. 1 90 Flabellum compressum 2. Favosites petropolita - | Flabellum costatum 2. na, P. + a Flabellum crassum À Favosites polymorpha 3. 251 | Flabellum erenulatum 2. Favosites polymorpha,Ph.3. 256 | Flabellum cristatum 2. Favosites polymorpha,P. 3. 280 | Flabellum Cumingi 2. Favosites prismatica 3. 249 | Flabellum cuneatum 2. Favosites radiata 2. 346 | Flabellum cuneiforme 2. Favosites reticulum 3. 247 | Flabellum debile F4 Favosites reticulata de VA Fiabellum distinctum 2. Favosites scabra 3. 278 | Flabellum Dufrenoyi 2. Favosites septosa 3. 266 Flabellum elegans 2: Favosites spongites, Ph. 3. 264 | Flabellum elongatum 2. Favosites spongites, L. 3. 265-278 | Flabellum extensum de Favosiles spongites, L. 3. 280 | Flabellum gallapagense 2 Favosites striata, Say 3. 257 | Flabellum Hohei 2. Favosites striata, Defr. 3. 381 | Flabellum inornatum 2. Favosites subbasaltica 3. 247 Flabellum intermedium 2. Favosites suborbicularis 3. 264 Flabellum laciniatam PA Favosites Tchihatcheffñi 3. 255 Flabellum Lessonii 2, Favosites tenuisepta 3. 260 | Flabellum majus 2: Favosites Troosti 3. 251 | Flabellum marinum 1. .Favosites tumida D 6 : D Flabellum Michelini 2... FAvosiTIDÆ Dai: 245 Flabellum multipleæ 4. FAvOSITINÆ 3,::, 238 Flabellum Oweni 2 Fingershaped pinnatula 1. 218 | Flabellum pavoninum 2. Fissiparité 1. 27-78 Flabellum profundum 2. Fissiparité calicinale 1. 28 | Flabellum pyrenaicum 2. FiSTuLIPORA 34. ::208 Flabellum Rœmeri V Fistulipora major 3. 239 | Flahellum Roissyanum 2. Fistulipora minor Su : 220 Flabellum rubrum 2. Fistulipora Lonsdalei 3. 239 | Flabellum siciliense 2 FLABELLACEÆ 2 79 Flabellum sinense 2, FLABELLUM 2% 79 Flabellum spheniscus 2: Flabellum aculeatum 2. 87 Flabellum spinosum 2: Flabellum acutum À 83 Flabellum Stokesi 2. Fiabellum affine 1 93 Flabeïlum subturbina- Flabellum anthophy!- tum 2. lum À 2 AM Flabellum samatrense 2. Flabellum appendicula- Flabellum Thouarsi pi tum 85 Flabellum turgidum 23, Flabellum appendicula- Flabellum vaginale 2, tum, Mich. STORE. 7 Flabellum Woodi 2. Flabellum asperum PR. 74 FLETCHERIA 3. Flabellum avicula 4, 82 Fletcheria tubifera 3. Flabellumavicula,M.etV.2. 81-86 Flosculuria corolligera 3. Flabellur: Pairdi 2 93 Floscularia luxurians 3. 512 Fœnum marinum Fongites, Faujas Fongites, Scheuchzer Fossile Querfurtense ‘ Frutez corneæ naturæ Fruiex lignosus, S. Frutex lignosus, S. Frutex marinus, Rumph Frutex marinus, Seba Fucus marinus, Seba 2. Fucus marinus, Seba Fucus teres ramosissi- _mus, Réaum. Funculina tetragona Funcra Fungia actiniformis Fungia ugariciformis, L. Fungiaagariciformis, Lx. Fungia agaricoides Fungia asperata Fungia berica Fungia cancellata Fungia clathrata, G. Fungia clathrata, H. Fungia complanata Fungia compressa Fungia confertifolia Fungia coronula, Mich. Fungia coronula, Goldf. Fungia crassa Fangia crassilamellata Fungia crassitentaculata Fungia cyclolites Fungia Danai Fungia dentata Fungia dentata, Dana Fungia dentigera Fungia discoidea Fungia discus Fungia distorta Fingia diversidens Fungia echinata Fungia echinatu, Dana Fungia Ehrenbergi Fungia elegans Fungia filamentosa Fungia gigantea Fungia heteroclyta Fungia hexagonalis Fungia horrida TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. EL. Ds, Al 3. 44 3. 47 1. 168 L: 9 £a L:. 73 1. 196 207-208 2. 400 165 215 jo go Go Ge Go Ge Ge Go Go © Do Go We Go De WG Go Go Go Go Lo ND Go RO Go Go UE Go 9 We Go Go Go O0 GO Mt ji bd © * Fungia radiaia, Goldf. Fungia integra Fungia Japheti Fungia lenticularis Fungia limacina, Lamk. Fungia limacina, Lx. Fungia limax Fungia Linnæi Fungia lœvis Fungia mactra Fungia orbuiites, Mich. Fungia patella Fungia patellaris Fungia paumotensis Fungia pectinata Fungia pileus Fungia polymorpha Fungia radiata, Rœm. Fungia repanda Fungia Ruppelii Fungia scutaria Fungia semilunata, W. Fungia semilunata, Lamk. Fungia stellifera Fungia taipa Fungia talpina Fungia tenuifolia Fungia tenuis Fungia turbinata Fungia undulata Funcinæ FuNaIxx Funginella alpina Funginella assilina Funginella discoidea Funginella elegäns Funginella Haueriana Funginella hemispherica Funginella Martiniana Funginella neocomiensis Funginella niciensis Funginella numismalis Funginella Perezii Funginella semiglobosa Fungitarum capitula Fungite, K. et W. Fungite, K. et W. Fungite, K. et W. Fungile, K. et W. Fungites, Pennant go go go ge 4 ge ge 0 No Go Go go mo we go Ro ce & D & S © © g NN RG Go ge 0 ge po go go Go 0 Ge Ge go Go Go Go NO Go C0 ge Le bo # DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tories. pages. Fungites, Pennant 3. 236 Fungites, Pennant 3. 247 Fungites, Pennant 3. 254 Fungites, Knorr 3. 289 Fungiles, Pennant 3. 367-370 Fungites, Pennant 3. 378 Fungites, David 3. 406 Fungites, Pennant 3. 407 Fungites gothlandicus 3. 448 Fungites marinus stria- tus 2. 341 Fungites patellatus 3. 400 Fungus, Seba 2: 292 Fungus, Seba 2. 333 Fungus fossilis rugosus 2. 387 Fungus lapideus 3. 7 Fungus lapideus Clusii 2. 398 Fungus lapideus major 2. 398 Fungus lapideus in Nilo natus 2: 397 Fungus marinus, Seba 2. 187 Fungus marinus, Seba 2. 194 Fungus marinus, Seba 2, 291 Fungus marinus, Seba 2. 329 Fungus marinus, Seba 2. 331 Fungus marinus, Seba 2. 336 Fungus marinus, Seba 2. 384-385 Fungus marinus, Seba 3. 14 Fungus marinus, Seba 3. 22 Fungus marinus, Seba 3. 24 Fungus saxeus, R. a 16 Fungus saxeus die mi- nor 2 397 Fungus saxeus Ni ma- _jor 3. 7 Fungus saxeus oblongus 3. 26 | Funicularia tetragonæ 1. 215 &G GALAXEA Doit ARE Galaxea anthophyllites 2. 218 Galaxea astræata 2,230 Galaxea Bougainvillei 2 226 Galaxea clavus 2. : 232 Galaxea cuspidata 2.052428 Galaxea Ellisi ru Ro0:428 Galaxea fascicularis 2. 227 Galaxea hexagonalis 24 5229 Galaxea irregularis Zik 229 Coralliaires. Tome 3. Galaxea Lamarcki Galaxes Lapereuseana Galaxea longissima Galaxea musicalis Galaxea organum Galaxea pauciradiata Galaxea Quoyi Gemmastræa limbata Gemmastrea Lucasiana Gemmastrea tubulosa Gemmation Gemmipora brassica Gemmipora cinerascens Gemmipora crater Gemmipora cyathifor- mis Gemsnipora frondescens Gemmipora mesenterina Gemmipora palifera Gemmipora patula Gemmipora peltata GENABACIA Genabacia Sancti-Mihieli Genabacia stellifera Gevdia pyriformis Geoporites boloniensis Geoporites Bouchardi Geoporites intermedia Geoporites interstincta Geoporites Phillipsii Geoporites placenta Geoporites porosa Goniaræa alpina Goniaræa elegans GONIASTRÆA Goniastræa Bournoni Goniastræa cerium Goniastræa eximia Goniastræa favulus Goniastræa formosis- sima Goniastræa Grayi Goniastræa parvistella Goniastræa planulata . Goniastræa Quoyi Goniastræa retiformis Goniastræa rudis Goniastræa Sedgwickana Goniastræa sinuosa Goniastræa solida iomes, FERPERPPRPRE DEN NN EN D Se 8 gg ge ge 8 go fe 6 60 de de ge Le ge Rs SE mERRRE EE EENN 33 514 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. Gôniocænia numisma 2. GoniocorA 2. Goniocora socialis 2! Goniocora stellariæfor- mis | Goniocora verticillata GONIOPHYLLUM Goniophyllum Fletcheri Goniophyllum pyrami- dale GON1OPORA Goniopora asperrima Goniopora columna Goniopora lichen Goniopora lobata Goniopora pedunculata Goniopora racemosa Goniopora Savignyi Goniopora Stokesi Goniopora viridis GORGONELLA Gorgonella cauliculus Gorgonella sarmentosa Gorgonella verriculata GORGONELLACÉES GoRGONIA Gorgonia abietina Gorgonia acerosa Gorgonia alba Gorgonia amaranthoi- des Gorgonia anceps Gorgonia anguiculus Gorgonia areuata Gorgonia arida Gorgonia Bertholoni Gorgonia Briareus Gorgonia cancellata Gorgonia cerea Gorgonia citrina Gorgonia citrina, Esp. Gorgonia citrina, Lamk. Gorgonia coralloïdes Gorgonia crassa Gorgonia cribrum Gorgonia dichotoma Gorgonia dilatata Gorgonia discolor Gorgonia elongata Gorgonia exserta : CRUE DHMRMENMIM GE SE gg D SE ge So ce go mb be el Mb Del bel bel jet eh bel He Je be Del nd ed bel bob Dei ed ec où © TO Ce 06 OU 7 DO NN 0 CD 2 À 260 604 604 Gorgonia flabellum Gorgonia flammea Gorgonria flavida Gorgonia fleæuosa Gorgonia fucata Gorgonia fucosa Gorgonia fungifera Gorgonia furcata Gorgonia fusco-purpu- rea Gorgonia Gallardi Gorgonia gemmacea Gsrgonia graminea Gorgonia homomalla Gorgonia juncea Gorgonia laza Gorgonia laxispina Gorgonia lepadifera Gorgonia leucostoma Gorgonia lima Gürgonia madrepora Gorgonia miniacea Gorgonia miniata Gorgonia moilis Gorgonia multicauda Gorgonia muricata, Lx. Gorgonia muricata,Esp. Gorgonia myura Gorgonia nodulifera Gorgonia palma Gorgonia papillifera Gorgonia paradoxa Gorgonia patula . Gorgonia pectinata Gorgonia petechizans Gorgonia pinnata,Lamk. Gorgonia pinnata, Lamk. Gorgonia placomus Gorgonia plantaginea, L. Gorgonia plantagineu, L. Gorgonia porosa Gorgonia pseudo-anti- paihes Gorgonia pseudo-anti- pathes, Lamk. Gorgonia pumicea Gorgonia purpuracea, Esp. Gorgonia purpuracea, P. Gorgonia purpurea, P. Gorgonia purpurea, Lx. en . ver. . . Seb A CUP CET Br 5 MT CCC, Comme Ces © — ed eh bel eb bed jash D Cd à c DES FAMILLES, GENRES ET, ESPÈCES. tomes, Gorgonia quercifolia Gorgonia ramulus Gorgonia reseda Gorgonia residæ facie Gorgonia retellum Gorgonia reticulata Gorgonia reticulum Gorgonia rhizomorpha Gorgonia Richardii Gorgonia Rissoana Gorgonia rosea Gorgonia Salappo Gorgonia sanguinea Gorgonia scabra Gorgonia setacea Gorgonia setos& Gorgonia simplex Gorgonia stenobrachis Gorgonia stricta Gorgonia suberosa, Esp. Gorgonia suberosa, P. Gorgonia subtilis Gorgonia succinea Gorgonia sulcifera Gorgonia trichostemma Gorgonia tuberculata Gorgcenia umbella Gorgoniaumbraculum, L. Gorgoniaumbraculum, E. Gorgonia umbratica Gorgonia vatricosa Gorgonia venosa Gorgonia ventalina Gorgonia venruista Gorgonia vermiculata Gorgonia verriculata Gorgonia verriculata, E. Gorgonia verrucosa Gorgonia verticiliata Gurgonia verticillaris Gorgonia viminalis Güorgonia viminalis Gorgonia.violacea Gorgonia virgulala GORGONACÉES GORGONIDÆ GORGONINÆ Grand agaric GRAPHULARIA D he et D Cet et DS En Pet Ed ES Se ee EE Sp RS pe EE D D St pm mt ss > 0 IT Die © CET DOCS UD US. OR © D Mat ,. 4-9 ele L'an . RS Le DC. OT On A) 2 pages . 181 160 140 139 179 176 174 162 | Graphularia Wetherelli Gyrophyllia cerebrifor- mis GYROSMILIA Gyrosmilia Edwardsi Gÿrosmilia interrupta GYROSERIS Gytoseris patellaris HADROPHYLLUM Hadrophyllum Orbignyi “adrophyllum paucira- dietu m HaïmErA Haimeia funebris » Halcyonina pulmo Haicyonium rubrum in- dicum Huliglossc echinata Haliglossa foliosa Haliglossa interrupta Haliglossa limacina Haliglossa stellaris HazLia Hallia insignis Hallia Pengellyi HALOMITRA Halomitra pileus HALOSERIS Haloseris crispa Haloseris lactuca HALYSITES Halysiles agglomerata Halysites attenuata Halvsites catenularia Halysites catenulatus Halysites dichotoma Halysites escharoïdes Halysites Jacowickyi Haiysites macrostoma Halysites stenostoma HazYSiTINÆ Harmodites bifurcata Harmodites Bouchardi _ Harmodites cancellata Hermodites catenata, G. Haÿmodites catenata, K; Harmodites cœspitosa, tomes. 1. LEE NES E fe D EE d oO Co Co vw CU Co re en ke Fe Pr in go go ge go Go go Go Ce Ge Ge Of ge oo we go eo Se ce ge ge O9 85 ge ce 516 Hermodites conferta Harmodites distans Harmodites elegans Harmaodites filiformis Harmodites geniculata Harmodites gracilis Harmodiles Lonsdalei Harmodites parallela Harmodites radians Harmodites ramulosa Harmodites rugosa Harmodites stolonifera Harmodites verticillata HELIASTRÆA Heliastræa acropora Heliastræa annularis Heliastræa annuligera Heliastræa Barrandei Heliastræa Beaudouini Heliastræa cavernosa Heliastræa conferta Heliastræa corollaris Heliastræa cribraria Heliastræa Defrancei Heliastræa Delcrosana Heliastræa Edwardsi Heliastræa Ellisana Heliastræa excelsa Heliastræa exsculpta Heliastræa Forskalana Heliistræa Francqana Heliastræa gigas Heliastræa Guettardi Heliastræa heliopora Heliastræa Hyades Heliastræa Lamarckana Heliastræa Lapeyrousiana Heliastræa lepida Heliastræa lifolensis Heliastræa plana Heliastræa Prevostana Heliastræa putcalis Heliastræa quadrangu- laris Heliastræa radiata Heliastræa Raulini Heliastræa Reussana Heliastræa Riemsdycki Heliastræa Rochetteana Heliastræa rotula 3. 3 3 3 3 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3. 3. 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2. tomes, pages. TABLE ALPHABÉTIQUE Heliastræa Royanensis Heliastræa Salisburgen - nn" , Heliastræa Simonyi Heliastræa solidior Heliästræa stellulata Heliastræa stylinoïdes Heliastræa sulcati-lamel- losa Heliastræa terminaria Heliastræa vesiculosa Heliastræa vesparia HeL10L1TES Heliolites elegans Heliolites Grayi Heliolites inordinata Heliolites interstincta Heliolites macrostylus Heliolites megastoma Heliolites Murchisoni Heliolites placenta Heliolites porosa Heliolites pyriformis Héliolithe Héliolithe branchu Héliolithe conique Héliolithe demi-sphéri- que ‘ Héliolithe irrégulier Héliolithe pyriforme HELIOPHYLLUM Heliophylium Halli HEL10PoRA Heliopor a angulosa Heliopora Blainvilleana Heliopora cœrulea Heliopora furcata Heliopora interstincla Heliopora macrostoma Heliopora meandrina Heliopora panicea Heliopora Partschi Heliopora pyriformis Heliopora tuberosa IHelioseris elegans HERPETOLITHA Herpetolitha limax Herpetolithus Ehren- bergii Herpetolithus foliosus tomes. pages. Z Z. 40 2 301 2. 466 2. 473 2. 476 2'NIETE 2. "METZ 2. 466 2. 467 3. (234 3. 24 3. 238 3. 238 3. 236 3% ‘ 236 3 237 3. "2060 FAR :; | 3. 235 3. 236 2. 198 3, "40 3 117 2 23 2. 463 3.135 3. 401 3. 401 3. 230 3. "A19 3." 282 3. 251 3. 174 3. 236 É Ent | 3. 231 3. “169 3. “#41 3. 235 3. 231 LAN |: 3. 23 3. 24 3. 14 3. ‘24 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Herpetolithus interruptus 3. Herpetolithus limacinus Herpetolithus Ruppelii Herpetolithus stellaris Herpetolithus strictus Herpolitha talpa HETERACTIS Heteractis aurora Heteractis hyalina HETEROCOENIA Heterocœuia conferta Heterocænia crassi-la- mellata Heterocænia dendroïdes Heterocænia distans Heterocœnia exigua Heterocænia grandis Heterocœnia humilis Heterocænia minima Heterocænia provincia- is Heterocænia provincia- lis, Reuss . Heterocœnia Reussi Heterocænia verrucosa HETEROCYATHUS Heterocyathus æquicos- tatus Heterocyathus eupsam- mides Heterocyathus ‘ sphericus Heterocyathus Roussæa- nus HETERODACTYLA Heterodactyla Hempri - _ chi Héliolithe à étoiles Heliolithus circularis Heterophyllia macro- reina Heteropora abrotanoi- des Heteropora aspersa Heteropora cervicornis Heteropora corymbosa Heteropora echidnæa Heteropora Hemprichi Heteropora microcla - dos, Ehr. Heteropora millepora Heteropora regalis hemi - tomes. pages. 453 140 156 136 154 151 151 155-158 3. 3. 155 139 Heteropora tubulosa Heteropora tylostoma HETEROPSAMMIA Hetcropsammia cochlea Heteropsammia Miche - linii + Hippuris raser Hippuris saxea Hippurites mitratus Holaræa parisiensis HoLocoENIA Holocænia micrantha Hozocysris Holocystis elegans Holothuria cœrulea Honey comb Hughea Caraibeorum HYALONEMA Hyalonema Sieboldi HYALOPATHES Hyalopathes corticata Hyalopathes pectinata Hyalopathes pyramidata HypNopHORA Hydnophora ataciana Hydnophora Bronni Hydnophora conico-lo- bata Hydnophora Cuvieri Hydnophora cyclos- toma Hydrophora Demidoffi Hydnophora Ehrenbergi Hyänophora exesa Hydnophora Friesle - benii Hydnophora gyrosa Hydnophora lobata Hydnophora mæandri- noïdes Hydnophora microcona Hydnophora multila- mellosa Hydnophora Pallasii Hydnophora polÿgonata Hydnophora rigida Hydnophora styriaca : HYMENOGORGIA Hymenogorgia querci- folia HYMENOPHYLLIA tomes. Rat A LU Te ne De Ep PR PRE bRES “œerte PER Pr y 517 pages. 143 137 , 105 106 106 197 194 398 244 249 250 518 Hymenophylilia Haueri Hydra caliciflora Hydra disciflora, Gært. Hydra disciflora, Gært. Hydra tentagulis denu-, datis Hysterapetra .: ILUANTHOS Iluanthos clavus Iuantbos Mitchelli Iluanthos scoticus Imperata foraminosa Imperata nodosa Intestin Isacmæa brevicirrhala Isacmæa Cleopatræ Isacmæc crassicornis Isacmæa crystallina, Ehr. Isacmeæa crystallina, Ehr. Isacmæa erythrosoma Isacmæa euchlora Isacmæa gigentea Isacmæa papillosa Isacmæa simpleæ Isacmeæea stellulu Isacmæa tapetum Isacmæa viduata ISASTRÆA Isastræa alimena Isasiræa angulosa Isastræa Bernardana Isastræa Blardina Isastræa Cabanetana Isastræa Condeana Isastræa Conybearei Isastrea corallina Jsastræa crassa Isastræa dictyophora Isastræa dissimilis Isastrea dubiu Isastræa explanata Isastrea explanulata Tsastræa Goidfussana Isastræa grandiflora Isastrea grandis Isastræa Greeroughi Isastræa Guettardana 2. 1. 4 1 3 bn ip © W à D D © À D D pb b DIE RIRE RE RMS PE PIERRE PEPA NET) tomes. pages. 368 269 239 265 233 44 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Isastræa, Haidingeri 2. 533 Isastræa helianthoïdes 2. 538 Isastræa Henocquei 2 Isastræa Hærnesi 7. 0 Isastræa icaunensis - M: » 1 Isastrœu infundibulum 2. 541 Isastræa Kœchlini 7. 933 Isastræa lamellosissima 2. 534 Isastrea Langrunenses 2. 536 Isastræa latistellata ‘2. 531 Isastræa Ligeriensis 2. 04 Isastræa limilata pag: 1: Isastræa Lonsdalei 2, UAS Isastræa lotharinga 2. 540 Isastræa Luciensis 2. 540 Isastrea magria 2. 04 Isastræa Michelini Isastrea microcoma Isastræa moneta Isastræa morchella Isastræa Mosensis Isastræa mutabilis Isastræa Munsterana Isastræa Noe Isastræa oblonga Isastræa Orbigayi Isastræa ornala Isastræa polygonalis Isastræa profunda Isastrea punctata Jsastræa Reussaua Isastræa Richardsoni Jsastræa serialis Isaslrea striata Isasltræa supercrelacea Isastræa tencra Isastræa tenuistriata sastræa Tombeckana Isastræa veuusia 941 561 536 534 538 542 529 541 528 529 537 saura angustata 543 IsTDINÆ 192 Isis 193 Isis aurantia Isis coccinea Isis corallina Isis coralloïides Isis dichotoma Isis elongata I$is encrinula Isis encrinus _ÉSÉRMRÉ RE D DRE ENENRE RE PRPRPER EF D RPEP ed ot > & É DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. - Isis gracilis Isis hippuris Isis melitensis Isis moniliformis Isis nobilis Isis ochracea Isis polyacantha Isis spiralis Isis verticillata IsoPHYLLIA Isophyllia australis Isophyllia spinosa J Jania antiqua Jania bacillaria Jania crassa JuncELLA Juncella caliculata Juncella elongata Juncella hystrix Juncella junces Juncella surculus Juncella vimen Junci lapidei K Kapnea sanguinea Keratophyte flabelli- forme Keratophyton, Seba -Keratophyton, Seba Keratophyton dichoto- mum Keratophyton flabellum Kidney-shaped Pennatula Kidney-shaped sea-pen KonincKkia Koninckia fragilis Kophobelemnon Mulleri L LABECHTA Labechia conferta _Lamellopora infundi- bularia Lapidis astrottidis Lapis calcareus tomes, pages. PRE EE Ep EE pi À pi SU © CS CO bei el Hd eh fat fl Jah DR ‘D ‘Cet "S bd 196 194 196 195 202 199 195 196 198 374 379 374 298 298 186 187 186 186 187 Li 519 tomes. pages, Le Lapis astroïtes 2. 429 . Lapis corallinus 2. 402 Lapis corallinus glo- bosus 2. 405 Lapis Corallites 2. 209 Lasmocyathus aranea 3. 431 Lasmogyra occitanica 2. 216 Lasmophylla patuia 2. 163 Lasmophyllia cornicu- lum 2. 156 Lasmophyliia dilatata 2. 300 Lasmophyliia dispar 2. 315 Lasmophyllia icaunensis 2. 327 Lasmophyllia Moreau - siaca 2. 304 Lasmophyllia pateri- formis 2. Vi) Lasmophyilia radisensis 2. 301 Lasmophyllia retorta 2... 009 Lasmophyllia subcylin- drica 2. 304 Lasmophyllia subexca- vata 2... 4029 Lasmophyllia subru- gosa 2. 304 Lasmophyllia subtrun- cata ZONE T Lasmophyllia truncata 2. 298 Lasmophyllia venusta 2. ° 306 Lasmosmilia bajocina 2. 362 Lasmosmilia gracilis 2. . 302 Lasmosmilia lobala 2: 000 Lasmosmilia meandra 2. 362 LATIMÆANDRA ; 2418943 Latimæardra alpina 2e: 1981 Latimæandra asperrima 2. 545 Latimæandra ataciana 2. 549 Latimæardra Bertrandi 2. 546 Latimæandra brachy- gyra 2. 548 Latimæandra Bronni 2. OA0 Latimæandra concen- trica 2." 1549 Latimæandra corallina 2. 551 Latimæandra corrugata 2, 546 Lalimæandra Cot - | teauana 2.0551 Latimæandra Davidsoni 2. 549 Latimæandra disjuncta 2. 551 Latimæandra elegans 2. 551 Latimæandra exeavata ‘2. 551 Latimæandra Flemingi 2, 545 520 tomes. Latimæandra Gastaldii Latimæandra Klipsteini Latimæandra lameili - dentata Latimæandra macro - pora Latimæandra mæandra Latimæandra ræandri- noides Latimæandra Marti - nana Latimæandra Meriani Latimæandra Miche- lottii Latimæandra nantua- censis Latimæandra plicata Latimæandra Raulini Latimæandra Sæœmmer - ringi Latimæandra nata Latomeandra agarici- Les Latomæundra angulosa Latomæandra astræoï- des Latomæandra ataciana Latomæandra Edward- si Latomæandra chella Latomæandra ramosa Latomgægandra tenui- septa Latusastrea alveolaris LEIOPATHES Leiopathes compressa Leiopathes glaberrima Leiopathes Lamareki LEPTASTRÆA Leptastræa Boissyana Leptastræa Ehrenbergans, LEPTOGORGIA Leptogorgia aurantiaca Leptogorgia Boryana Leptogorgia cauliculus Leptogorgia miniacea Leptogorgia porosissima Leptogorgia purpuracea Leptogorgia rosea Leptogorgia sapguinea turbi- mor - 2. 2. >. 5 PR PR pr P D PP “> © © id a pi Hi pi Et hi pa RO FN. Oo IF, er 6 ok À pages, 547 550 TABLE ALPHABÉTIQUE Lep‘ogorgia viminalis _ Leptogorgia viminea Leptogorgia virgea Leptogorgia virgulata Leptogorgia Webbiana LEPTOPSAMMIA Leptopsammia Stoke- siana LEPTOCYATHUS Leptocyathus atalayen- sis . Leptocyathus elegans LEPTOPHYLLIA Leptophyllia cenomana Leptophyllia clavata Leptophyllia irregularis LEPTorRIA Leptoria antiqua Leptoria delicatula Leptoria gracilis Leptoria Konincki Leptoria pachyphylla Leptoria patellaris Leptoria phrygia Leptoria radiata Leptoria tenuis LEPTOSERIS Leptoseris Edwardsi Leptoseris fragilis Leptosmilia costulata Leptosmilia Gaimardi Leptosmilia glabrescens Leptosmilia graoilis Leptosmilia ramosa Leptosmilia rugosa Leptosmilia striata Limaria angularis Limaria clathrata Limaria escharoïîdes Limaria fruticosa Limaria Lonsdalei Limaria punctata Limaria ramulosa L1THACTINIA Lithactinia galeriformis Lithactinia Novæ-Hiber- niæ Lithactinia pileiformis LITHARÆA Litharæa Ameliana 0 8-0 Ta EE œ PEERERERPEREREEPE DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. temes, pages. Litharæa bellula Litharæa Deshayesana Litharæa Desnoyersi Litharæa Goldfussi Litharæa Gravesi Litharæa Heberti Litharæa ramosa Litharæa Websteri Lithodendron M Lithodendron altavil- lense Lithodendron angulo- sum Lithodendron annulare Lithodendron annula - tum Lithodendron articu- latum Lithodendron reum sessile Lithodendron capitatum Lithodendron cariosum Lilhodendron centrale Lilhodendron coarcta - tum Lithodendron cœspilo- sum, Morren Lithodendron cæspito- sum, Keyserl. Lithodendron cæspito - sum, MCoy Lithodendron cœæspito - sum, Goldf. Lithodendron compres- sum Lithodendron concame- ratum Lithodendron costatum Lithodendron cristatum Lithodendron dianthus Lithodendron dicho - tomum, Goldf. Lithodendron dichoto- mum, Mich. Lithodendron dichoto- mum, M'Coy Lithodendron dispar Lithodendron Edwardsi, M'Coy etMich. 2. Lithodendron elegans Litodendron eunomia calca - 3. 3. 3. 3. 3. 3. 3. 3. 3. 2 2 2. 3. le M & p 2: 2, ET #5 187 187 188 189 188 187 189 185 426 147 330 397 427 363 123 222 366 354 365 301 348, 349 à 2. 123 346 Lithodendron exigue Lithodendron fascicula- 521 tomes. pages. 2. 283 tum, Lonsd. et Portl. 3. 425,426 Lithodendron fascicula- tum, Keyserl. Lithodendron fastigia- tum Lithodendron fleœuo - sum Lithodendron funiculus Lithodendron gemmans Lithodendron gibbosum Lithodendron gracile Lithodendron granulo- sum Lithodendron humile, Michb. Lithodendron humile, Mich. Lithodendron intrica- tum Lithodendron irregu- are, Mich. Lithodendron irregu- lare, Phillips Lithodendron irrequ- lare, Cast. Lithodendron lithoreum Lithodendron lœve Lithodendron longiconi- cum Lithodendron manipu- latum Lithodendron Martini Lithodendron Meyeri Lithodendron Moreau- siacum, Leym. Lithodendron Moreau- siacum, Mich. Lithodendron caule Lithodendron multestel- latum Lithodendron nanum Lithodendron parasi- tum . Lithodendron paucira- diale multi - Lithodendronplicatum, G. 2. Lithodendron plicatum, P.2. 427 as bd CSS 349 598 283 596 600 2. 274 3. 425 3. 428 3::5:9140 2. 364 3. 426 2. 599 3. 425 Doi ÀÉS 2 345 DroSAl 2. 597 497 345 2 2 2. 610 3 2 2. 544 Lithodendron pseudo- stylina, Mich. 2. 345, 346 5292 Lithodendron ramulo- sum Lithodendron sexdeci- male Lithodendron sociale, Ph. Lithodendron sociale, R. Lithodendron stellaricæ- forme Lithodendron subdicho- tomum Lithodendron sublæve Lithodendron trichoto- mum, G. et M. 2: Lithodendron verticil- latum Lithodendronvirgineum, Schweig. Lithodendron virgineum, Goldf. LiTHOPHYLLIA Lithophyllia Bästeroti Lithophyllia cubensis Lithophyllia lacera Lithophyllia lacrymalis LiTHOPHYLLIACEÆ Lithophyte, n? 2 Lithophyte, n° 3 Lithophyton america - num Lithophyton america - num Mmazimum Lithophyton, n° 1 Lithophyton marinum Lithophyton, n° 7 Lithophyton pinnatum LiTHOSTROTION Lithostrotion, Lhrvyd Lithostrotion affine Lithostrotion ananas -Lithostrotion ananas Lithostrotion antiquum Lithostrotion arachnoï - deum Lithostrotion arachnoï- des Lithostrotion aranea Lithostrolion astroïides Lithostrotion basalti- forme Lithostrotion canadense gg ge @ ce M 25 8 PE PP PRE EF NE bd . O5 Din bb joel ei mi Co Co tomes, pages, Lithodendron rameum 3. 115 602 © 7 A op À qe em De Se Lithostrotion concame- ratum . Lithostrotion decipiens Lithostrotion Derbiense Lithostrotion emarcia- tum Lithostrotion ensifer Lithostrotion Flemingi or in flo me, 1. MRosetion floriforme, Lithostrotion harmodi- tes Lithostrotion Hennahi Litnostrotion inconfer- lum Lithostrotion irregulare Lithostrotion junceum Lithostrotion læve Lithostrotion Lonsdalei Lithostrotion major Lithostrotion mamillare Lithostrotion Martini Lithostrotion maxillare Lithostrotion M’Coya- num Lilhostrotion phyllum Lithostrotion oblongum Lithostrotion paucira- diale Lithostrotion pentago- num Lithostrotion Phillipsi Lithostrotion Portlocki Lithostrotion profun- dum Lithostrotion quadrige- minum Lithostrotion septosum Lithostrotion stellare Lithostrotion Stokesi Lithostrotion striatum Lithoæylon norwegi- cum Lithoxæylon rarosum micro - Lithozylon retiforme, L. Lithoxylon retiforme, L. Liruaria Lituaria phalioïdes Lobocænia corallina tomes. es 5 [SE D À PA pi bu Hi pi nn Ces 22 04 04 ©. 0 ge ce ge gs ge go ge ge Ge go Go pages. 429 . 429 433 445 430 433 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Lobocænia obeliscus Lobocænia sullævis Lobophyllia angulosa 2. 2 2. Lobophyllia aspera, Mich. 2. Lobophyllia aspera,E.etH.2. Lobophyllia aurea Lobophyllia Buvignieri Lobophyllia carduus Lobophyllia coarctata Lobophyllia contoria, Mich. Lobophyllia contorta, Mich. Lohophyllia corymbosa Lobophyllia cristata Lobophyilia cylindrica Lobophyllia Daniana Lobophyllia depressa Lobophyllia Deshaye - siaca Lobophyllia echinata Lobophyllia Eydouxii Lobophyllia fistulosa Lobophyllia flabellum Lobophyllia flexuosu Lobophyllia glabres- cens Lobophyllia grandis Lobophyilia granulosa Lobophyllia incubans Lobophyllia labyrin- thica Lobophyilia lacinians Lobophullia lobata Lobophyllia mœæandri- noides Lobophyllia Martiniana Lobophyllia Micheli- niana Lobophyliia mullilobata Lobophyllia occitanica Lobophyllia pseüdo-tur- binolia Lobophyllia radicata Lobophyllia Requienii Lobophyllia rings Lobophyllia rudis Lobophyllia semisulcata Lobophyllia sinensis Lobophyllia sinuosa Lobophyllia tenuidentata PRHEEPEENE PRENER R PNR EEE NNRNRE PRE PNR RE, LE tomes, pages. 247 246 330 190 332 130 398 334 179 196 340 333 339 361 339 361 216 397 331 332 215 336 192 334 481 316 211 391 998 380 245 196 236 916 215 179 360 332 330 190 337 333 335 Lophoseris crassa Lophoseris cristata Lobophyllia trichotoma Lobophyllia turbinata LOBoPsAMMiA Lobopsammia cariosa Lobopsammia parisien- sis Lobularia arborea Lobularia brachyclados Lobularia conoïdea Lobularia digitata, Delle Chiaje Lobularia digilata, Lamk. Lobularia leptoclados Lobularia paimata Lobularia palmosa Lobularia pauciflora Lobularia polydactyla Lobularia rubiformis Lobularia sphærophora LONSDALEIA Lonrsdaleia Bronni Lonsdaleia crassiconus Lonsdaleia duplicata Lonsdal@à floriformis Lonsdaleiaapillata Lonsdaleia rugosa Lonsdaleic rugosa,E.etH. Lonsdaleia stylastræ- formis Lophelia prolifera LoPHOGORGIA Lophogorgia palma LorHOPHYLLUM Lophophyllum bicosta- tum Lophophyllum Dumonti Lophophyllum Konincki LOPHOHELIA Lophohelia anthophyl - lites Lophohelia Defrancei Lophohelia prolifera Lophohelia subcostata LoPHOSERINÆ LoPHoseRIs Lophoseris boleliformis Lophoseris cactus Lophoseris clavus 523 tomes, pages. 200 357 2. 359 * grniites 3: "494 3. "194 1° "19 1. 116 1: 438 D 'ODE C 1. 118 1. 116 1:04 1. 191 1. 116 HR +1 619 1. - 119 Se? 3. 444 3. 446 3. 446 3. 443 3. 445 3. 446 3. 445 3. 446 POS À: 1. 167 1. *167 3. 353 3. 354 3. 353 3. 353 SN IG où 6147 le: à 2. 117 2) ras 3:35 6 MDN 3. 66 31068 a 0 3 NPA "3 66 524 tomes, pages. Lophoseris Danai A AT À Lophoseris diffluens SA LE Lophoseris divaricata 3. 67 Lophoseris Ehrenbergi 3. 70 Lophoseris explanulata 3. 69 Lophoseris frondifera : Moed oc :\ d Lophoseris Knorri Dar 108 Lophoseris lala AL À | Lophoseris Muelleri 3. 69 Lophoseris venusta 3. 70 LoPHOSmIz1A 2, 179 Lophosmilia cenomana 2. 180 Lophosmilia rotundi- folia 2.° 180 LYELLIA 3. 242, Lyellia americana 3. 243 Lyellia glabra 3. 243 M Mapracis PME EC Madracis asperula 2. 139 Madracis Hellana 2. 140 MADREPORA mm. 13 Madrepora, Park. F3 2. 4150 Madrepora, Smith 2. 357 Madrepora, Smith 2: 02 Madrepora, Bruckn. 2. 538 Madrepora, Walcott 2. 9539 Madrepora, Roques ht LAS Madrepora, Park. 3 425 Madrepora, K. et W. 3. 426 Madrepora abdita 2. 514 Madrepora abrotanoïdes 3. 140 Madrepora abrotanoi- des, Mich. 3.1 163 Madrepora abrotanoï- des, Aud. PP: ÿ Madrepora acervata 3. 154 Madrepora acropora 2. 477 Madrepora aculeus 3: 155 Madrepora agaricites 3. 81 Madrepora aggregata 3. 325 Madrepora alces 3. 1ut860 Madrepora ampliata 2. 628 Madrepora ananas, Park. 3. 407 Madrepora ananas, L. 3. 412 Madrepora ananas, Ellis 2. 435 Madreporaangulosa,Esp.2. 330 Madreporaangulosa, Ellis2. 333 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Madrepora annularis 2. MC anthophylli- es | Madrepora anthophyl- lum Madrepora appersa Madrepora arabica Madrepora arachnoïdes Madrepora arbuscula Madrepora arenosa Madrepora areola Madrepora areolata Madrepora articulatus Madrepora aspera Madrepora aspera, Ellis Madrepora astroîtes, Forsk. | Madrepora astroites, L. Madrepora austera Madrepora axillaris Madrepora boletiformis Madrepora borealis Madrepora brachiata Madrepora cactus Madrepora calycularis Madrepora cœrulen Madrepora cœspitosa Madrepora capitata, Esp. Madrepora capitata, Esp. Madrepora carduus Madrepora carduus, Ellis Madrepora cariosa ci ré, ide caryophyl- ia Madrepora catenularia Madrepora cavernosa Madrepora centralis Madrepora cerealis Madrepora cervicornis Mudrepora cervicornis, Lamk 3. Madrepora cespitosa, L. 2. Madrepora cinerascens 3. Madrepora circumval- lata 3. Madrepora codlescens 2. Madrepora cochlea 3. Madreporu composita, L. 2. Madrepora composita, Br. 2. Madrepora composita, Br. 2. Madrepora composita, F. 3. pHEbpewNeeE à HHNNER gg NN N Se 8 6 8 6 60 D 0 R R 473 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. Madreporacomposita,F. 3, 384 Madrepora composita,F. 3. 407 Madrepora composita,F. 3. 412 Madrepora composita,F. 3. 421 Madrepora composita,F. 3. 437 Madrepora conglome- rata, Esper 3. 175 Madrzpora conglome- rata, var., Esper 8: 19 Madrepora conigera 1459 Madrepora contigua 3. 220 Madrepora convexa 3: 158 Madrepora corymbosa 3. 154 Mudrepora corymbosa,F.2. 333 Madrepora corymbosa, Fo., Lamk. 3. 157, 158 Madrepora crassa 3, - 135 Madrepora crater 3. 164 Maädrepora cribripora 3 137 Madrepora cristata, Esp. 2. 335 Madrepora cristata, Gm. 3 66 Madrepora crustacea 3. 20 Madrepora cucullata 3. 74 Madrepora cuneata 3: A6! Madrepora cuspidata 3. 149 Madreporacuspidata,Esp.2. 228 Madrepora cyathus 2 13 Madrepora cycloptera 3. 161 Madrepora cytherea 3. ‘A97. Madrepora damicornis, Pallas et Esper 3. 302, 303 Maädrepora Danai 3 149 Madrepora deformis 3. 163 Madrepora deformis,Dana3. 149 Madrepora denticulata 2. 428 Madrepora denudata 4. - 301 . Madrepora detrita 2. 200 Madrepora dianthus 2: 74 Madrepora digitata 211935 Madrepora digitifera a, 1489 Madrepora divaricata 3. 140 Madrepora divergens 2. 227 Madrepora dædalea, Ellis 2. 416 Madrepora dædalea,Esp.2. 417 Madrepora dœædalea, Forsk. 3. 194 Madrepora Durvillei 3. 148 Madrepora echidnæa D, «451 Madrepora echinata 3. 147 Madrey:raechinata,Esp.3. : 10 tomes. Madrepora echinata, Pall. 3. Madrepora efflerescens 3. Madrepora effusa 3. Madrepora Ehrenbergiüi 3. Madrepora elegans 3. Madrepora elephantotus, P ’ 3. _Madrepora elephantotus, E. 3. Madrepora exarata 3. Madrepora exesa, Pallas 2. Madrepora exesa, Ellis 2. Madrepora exigua 3. Madrepora fascicularis,L.2. Madrepora fascicularis,E. 2. Madrepora fascicularis, Park. Madrepora fastigiata, P. Madrepora fastigiata, E. Madrepora favites Madrepora favosa, Esp. Madrepora favosa, Esp. Madrepora favosa, Ellis Madrepora favosa, L. Madrepora ficeus Madrepora filograna Madrepora fimbriata . Madrepora flabellifor- mis 3. Madrepora flabellum 3. Madrepora fleæuosa, Smith 2 Madrepora flexuosa, Pall.2, Madrepora flexuosa, Ellis 3. Madrepora flezœuosa, L. 3. Madrepora florida 3. Madrepora foliosa 3. Madrepora formosa 3. Madrepora Forskalii 3. Madrepora fragum 2. Madrepora fungites, Esp. 3. Madrepora fungites, Ellis 3. Madrepora fungites,L. 3. Madrepora galaxea 2e Madrepora gemmascens 2. Madrepora Gervillei 3.! Madrepora Gervillei 3. Madrepora glabra 3 Madrepora globiceps 3. Madrepora gracilis 3. PRHERERNE NS 526 >. tomes. pages. Madrepora granulosa Medrepora gravida Madrepora gyrosa, Ellis Madrepora gyrosa, Esp. Madrepora Haimei Madrepora hebes Madrepora hemisphe- rica Madrepora hirtella Madrepora horrida Madrepora humilis Madrepora hyacinthus Madrepora implicata Madreporaïinterstincta,E Madrepora interstincta,L. Madrepora labrosa Madrepora labyrinthica Madrepora labyrinthi- formis, L. et Kn. 2. Madrepora labyrinthi- formis, L. Madrepora lacera, Ehr. Madregora lacera, Esp. Madrepora lactuca Madrepora lamellosa Mädrepora lavandula Madrepora laxa Madrepora limax Madrepora limbata Madrepora longicyathus Madrepora lunata Madrepora mæandri- tes, L, Madrepora mæandri- tes, E Madrepora mœæandri- tes. E. Madrepora mœæandri- tes, E. Madrepora mœæandri - tes, P Madrepora Meyeri Madrepora millipora Madrepora monaste- riata Madrepora muricata , Esp. 6 Madrepora muricata, Ellis, Esp. et Forsk. 3. 146, Madrepora muricata var., Esp. 3. 156 3 137 2. 208 2. 384 3. 151 3 pohbSHSENEEE jh [=r) [EE = Lo] © 1 D fr ie Co. © CO A [EN bn [2 Co 208 138, 139 149, 151 160 TABLE ALPHABÉTIQUE 4 tomes, Madrepora musicalis, L. 2. Madrepora musicalis, Esp. Madrepora nasuta Madrepora natans Madrepora nobilis Madrepora obeliscus Madrepora oculata Madrepora organum, P. Madrepora organum, L. Madrepora ornata Madrepora palmata Madrepora palmata, G. Madrepora patella Madrepora patinæformis Madrepora paxilligera Madrepora pectinata Madrepora peltata Madrepora pentagona Madrepora pertusa Madrepora Pharaonis Madrepora phrygia Madrepora phrygiana Madrepora pileus, Esp. Madrepora pileus, Esp. Madrepora pileus, Pallas Madrepora pileus, Ellis Madrepora vistillatu Madrepora plantaginea Madrepora plantaginea, Quoy et Gaim. Madrepora pleiades Madrepora pocillifera Madrepora pocillifera var.B., Quoy et Gaim. Madrepora porcata Madrepora poris, etc. w g 15 w SG D FE D % © À e A A ep 5 Madrepora porites, Pallas 3. Madrepora porites, Esp. Madrepora porpita, Esp. Madrepora porpita, L. Madrepora prolifera Madrepora prolifera, P. Madrepora prostrata ! Madrepora punctata Madrepora pustulosa Madrepora radians Madrepora radiata, Esp. 3. 3. 2: Madrepors radiata, EMis 2. Müadrepora ramea, Ellis 3. ge je ge ge Ge Ge ge N° SN N ge ge M ge SE sw & Se pages. ES ! DES FAMILLES, GENRES ET ESPÉCES. tomes, pages. Madrepora ramea, var., Esp. Madrepora ramiculosa … Madrepora regalis Madrepora retepora Madrenora retusa Madrepora robusta Madrepore rosaria Madrepora rosea, Pallas Madreporu rosea, Esp. 3. Madrepora rotulosa Madrepora Rousseauii Madrepora rubra Madrepora rus Madrepora secunda Madrepora securis Madrepora seriata Madrepora scriata; Pallas Madrepora siderea Madrepora silicified Madrepora simile alla millepora Madrepora simplex, F. Madrepora simplex,F. 3. Madrepora simplezx tur- binata, F. 3. Madrepora Sclanderi Madrepora solida Madrepora spicifera Madrepora sporngiosa Madrepora stigmataria Madrepora sublœvis Madrepora subrotunda Madrepora subulata Madrepora surculosa Madrepora tenuis Madrepora tortuosa Madrepora trochiformis Madrepora truncata, L. Madrepora truncata, Esp. Madrepora tuberculosa Madrepora tubicinaria Madrepora tubis, etc. Madrepora tubulata, Defr. its: 192 Madrepora tubulis, Shaw Madrepora tubulis, Fougt Madrepora tubulosa Madrepora turbinata, Nieb. Madrepc:: turbinata, Li: M ge pe 0e NS Ge 2. 130 148, 151 ce 48 367, 370 394, 395 162 444 157 208 145 246 253 155 1958 152 144 94 378 381 135 1952 237 3 170 go £e go Go go go Go go go Go ge June 297 3, . 148 1: 243 Di: taf | Madrepora turbinata, : Esp. Madrepora turbinata, var., Esp. Madreporu undata Madrepora undulata Madrepora uva Madrepora Valenciennesii Madrepora valida Madrepora verrucosa Madrepora virgata Madrepora virginea, L. Madrepora virginea, L. Madrepora verrucaria Madreporu verrucosa Madrépore d’un seul ca- lice Madrépore en boule Madrépore pétrifié Madrépore rameux MADRÉPORAIRES MADRÉPORAIRES APORES MADREPOP.ARIA PERFORATA MADREPORARIA RUGOSA MADREPORARIA TABULATA MADREPORARIA TUBULOSA MADREPORIDÆ MADREPORINÆ Madreporite Madreporites Madreporites cristatus Madreporites inter- stinctus Madreporites stelleris Madreporites turbinatus MÆANDRARÆaA Mæandraræa Marcouana MÆANDRASTRÆA Mæandrastræa arausiaca Éæandrastræa circularis Mœandrastræa crassi- septa Mæandrastræa macro - reina | Mæandrastræa pseudo- mæandrina | Mcundrastrea Reqjuienii tomes. | Madrepora sen prb LI Moœandrastræareticulata 2. | MÆaNDRINA Mæandrina agaricites 2. 2. Le 9 RG gg a WE MIN Ge uN NN 9 ge 9 ge N 8 0e 2 NON NA Se ge ge 0 0 527 pages. 18 528 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages, Meandrina ambigua Meandrina antiqua Meandrina appressa Meandrina arausiaca Mecndrina ataciana Meandrina areola Meandrina areolata Meandrina astroïdes Mæandrina Bellardii Mæandrina Bernardana Meandrina bisinuosa Meandrina Bronni Meandrina caudex Meandrina cerebrifor- PEOPPERERP DEMrre 9 Ne] [ee] mis, Mich. 371 Meandrina cerebrifor- mis, Lamk. 2. 402 Meandrina cerebrifor- mis, Quoy et Gaim. Meandrina corrugata Meandrina Cotteauana Mæandrina crassa Mæandrina cribriformis Meandrina crispa Meandrina cylindrus Meandrina dœdalea, PF PRE REPREE dE BE & D Mich. 390 Meardrina dædalea, Lamk. 416 Meandrina dædalea, Les. 416 Meandrina Deluci 212 Meandrina Edwardsii 64 Mœandrina elegans Mæandrina filograna Mæandrina gracilis Mæandrina grandilobata Meandrinà gyrosa Mæandrina heterogyra Mæandrina interrupta Meandrina Konincki heandrina labyrinthica, Mich. Meandrina labyrinthica, Mich. Meandrina labyrinthica, Lamk Q (o2] CD Meandrina la byrinthica, Klipstein 5060 Meandrina lamello-den- tata 2. 548 Meandrina linearis 2. 409 Meandrina Lotharinga 2. 540 1 Meandrina Lucasiana Meandrina macroreina Mæandrina mammosa Mæandrina Michelini Meandrina montana Mæandrina neocomien- sis Mæandrina oceani Meandrina ornata Meandrina mpectinata , L. et Lx. ai Mœandrina pectinata, Schw. 207-208 Meandrinaphrygia, Mich. 2. Mæandrina phrygia, Ellis 2. Meandrina profunda Mæandrina pyrenaica Mæandrina rastellina Meandrina Raulini Mœæandrina Renauxana Meandrina reticulata Meandrina rubra Mœandrina rustica Mæandrina Salisbur- gensis Mæandrina serrata x Meandrinasinuosa, Q., G.2. Meandrina sinuosa, Les. Mæandrina sinuosissima Meandrina Sœæmmer - ringi Meandrina spatiosa Mœandrina spongiosa Meandrina stellifera Meandrina sulcata Mæandrina superficialis Meandriaa tenella, Mich. Mecndrina tenella, Goldf. Mæandrina tenuis Mæandrina valida Meandrina Valmondoi- siaca Meandrina venustula Meandrinavermicularis Meandrina vineola Meandrina viridis Mæandrites Mœæandriles costis latis Meandrophyllia Lotha- ringa MÆANDROSERIS 2. 2 2 2 2 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2. 2. 3 2 2 2 2 2 3 2 3 2 2. 2 2 2 3 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. Mæandroseris australiæ Mæandroscris Bottæ Mammillifera auricula Mamimnillifera brevis Mammillifera cingulata Mammillifera clavata Mammilkifera denudata Mammillifera fuliginosa Mammillifera nymphæa Mammilliferu ocellata Mammillifera olivacea Manmmilifera viridis Main de larron Main de mer Manus marinus ManiciNa Maniçina amaranthum,D. Mañicina amaranthum,D. Manicina areo)ata Manicina areolata, Ehr. 3. HOD SEE ME à 40 HE 2: 2! 2: 2. Manicina areolata, Leuck.2. Manicina Blainvillei Mauicina crispata Manicina Danaïi Manicina dilatata Manicina fissa Manicina Hemprichi Manicina hispida Manicina interrupta Manicina lactuca Manicina mœandrites Manicina manica Manicina pachyphylla Manicina pectinata Manicina prœrupta, Ebr. PPPPE PERLE DEN E 2. Manicina prœrupta, Dana 2. Manicina Sebacana Manicina strigilis Manicina Valenciennesi Manon favosum Manopora caliculata Manopora capitata Manopora circum-val- lata Manopora compressa Manopora crista-galli Manopora digitata Manopora effusa Manopora erosa Manopora expansa Coralliaires. Tom 2 2. 2. 3 3 3 si] 3 3 3. 3. 3 3 6 3. 62 61 302 303 302 303 301 302 302 304 303 302 115 117 115 397 341 342 qe tomes. Manopora foliosa Manopora foveolata Manopora gemmulata Manopora grandifolia Manopora hispida Manopora incrassata Manopora lichen Manopora lima Manopora nodosa Manopora nudiceps Manopora palmata Manopora papillosa Manopora planiuscula Manopora scabricula Manopora spumosa Manopora stylosa Manopora tuberculosa Manopora venosa Manopora verrucosa Massarium Medusa palliata Megalactis MELacris Melactis globulosa Melactis vas MELITHÆA Melithæa coccinea Melithæa ochracea Melithæa retifera Melithæa Rissoi Melithæa tenella Melithæa textiformis MENoPuyLLUM Menophyllum tenuimar- ginatum MERULINA Merulina ampliata Merulina crispa Merulina folium. Merulina laxa Merulina ramosa Merulina regalis Merulina rigida Merulina scabricula Merulina speciosa MERULINACEÆ METASTRÆA Metastræa ægyptorum METRIOPHYLLUM Metriophyllum Battersbyi 34 3. 3 3 3 3 3 3 3 3. 3. 3 3 3 3 3 3 3 3 3 1 1 1 1 1 1 x: 1. 1 1 1 1 : 3 3 2 2 2 2. 2. 2 2 2 2 2 2 > 2 3 3 529 Pepe: 212 219 214 217 211 216 218 213 2138 211 214 216 215 218 211 211 219 215 215 122 279 296 260 260 260 199 200 199 200 200 201 201 392 352 623 628 630 421 630 629 629 425 630 630 627 525 . 925 328 328 530 tomes. pages. Metriophyllum Bouchardi MÉTTHRIDIUM Metridium Achates Metridium concinnatum Metridium dianthus Metridium marginatum Métridium molle Metridium muscosum Metridium nodosum _Metriäium pictum Metridium prœtextum Metridium reticulatum Metridiumrhodostomum MicHELiNIA Michelinia antiqua Michelinia compressa Michelinia concinna Michelinia convexa Michelinia favosa Michelinia geometrica Michelinia glomerata Michelinia grandis Michelinia megastoma Michelinia tenuisepta MicrABAGIA Micrabatia Beaumontii Micrabacia coronula Microphyllia ataciana, D’Orb. Mycrophyllia ataciana D'Orb. ; Microphyllia corrugata Microphyllia Edwardsii Microphyllia Raulini Microphyllia Sœmmer - ringii MIcROSOLENA Microsoliena agariciformis Microsolena catenata Microsoiena conica Microsolena excavata Microsolena exceisa Microsolena expansa Microsolena gibbosa Microsolena granulata Microsolena incrustata Microsolena irregularis Microsolena irregula- ris, D'Orb. Microsolena Kæchlini Microsolena pavonia 3. # GS ge go de 05 co g NN Se 9 29 LS Co Ge © 29 NO gg Go gs go So ess Do Go De Le Co Go Eten pe tn pe pe pe da 828 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Microsoléna porosa 8. 4196 Microsolena pulvinata. 3. 201 Microsolena racemosa 3. 200 Microsolena regularis 5. 497 Microsolena tenuiradiata 3. 200 Microsolena tuberosa 8. 201 Micrepora 3. 225 Millepora alcicornis 3. 228 Millepora alcicornis, Pal- las et Esper 3. 225,226 Millepora ailcicornis, : Forsk. 3. 228 Millepora alcicornis var. ramosa, Pallas 3. 229 Millepora alcicornis var. . nodosa, Esp. 3. 230 Millepora Burteniana 3. 268 Millepora cancellata 3, 229 Millepora cellulata 2. 135 Millepora cervicornis 3. 268 Millepora _clavaria 3... 230 Millepora cœrulea * 3. 231 Millepora complanata 3... 220 . illepora complanata; var., Lamk. 3.226 Millepora compressa 3. 210 Millepora Ehrenbergi 3. 226 Millepora fasciculata 3..:.:,228 Millepora foliata 3: 1206 Millepora Forskali SR Miilepora gonagra 3. 230 Millepora incrassata < ORR :| Millepora intricata 3. 229 Millepora lineata ds... 18 Millepora moniliformis 3. 230 Millepora platyphyllia 3. 227 Millepora plicata 3. 226 Millepora pumila 3 228 Millepora ramis, etc. 3. 268 Millepora ramosa 3... 1229 Millepora ramosa, His. 3. 268 Millepora ramosa, Park. 3. 279 Millepora repens, His. " et Walh. 3. 268-269 Millepora reticularis 8, 1229 Millepora squarrosa 3. 227 Millepora subrotunda 3. 236 Millepora tortuosa 8 1229 Millepora verrucosa 8, «227 MyLLEPoRIDÆ 3. 224 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Milleporites repens, Knorr et Walch Milleporites vermiculosa Mineral coral MinyaDiNÆ Minyas Minyas cyanea Minyas viridula Mitra polonica Monastrea boloniensis Monocarya centralis, Lonsd. Monocarya centralis, Lonsd. Monocarya Lonsd. Monomyces anthophyl- lum e. centralis, Monomyces eburneus Monomyces patella Mortastrea adamantina Montastrea coniformis Montastrea Guettardi Montastrea Michelini Monticularia areolata Monticularia conferta Monticuluria exesa, Palias Monticuluria exesa, BI. Monticularia folium Monticularia Guettardi 2. Monticularia hexagona 3. Monticularia lobata v. Monticularia meandrina 2. Monticularia meandri- PRhPHENREWSNE p D noîdes 2. Monticularia microco- nos 2. Monticularia polygona- lis, BL. pad Monticularia polygona- ta, Lamk. Monticularia Sternber- gü Monticularia Styriaca MonTicucrpoRA Monticulipora Bower - banki Monticulipora crassa Monticulipora Dalii Monticulipora explanata Monticulipora filiosa & LE 2-0 6 à | go QG 0 GG D SO NW 320 238 424 382 424 317 272 280 274 Monticulipora Fletcheri Monticulipora frondosa Monticulipora Goldfussi Monticulipora heteroso- len Monticulipora lens Monticulipora mammu- lata Monticulipora Panderi Monticulipora papillata Monticulipora pavonia Monticulipora petropoli- tana Monticulipora pulchel- lata Monticulipora ramosa Monticulipora rugosa Monticalipora Torrubiæ Morticulipora Trigeri Monticulipora tumida Monripora Montipora caliculata Montipora capitata Montipera compressa Montipora complanata Montipora crista-galli Montipora Danai Montipora digitata Montipora effusa Montipora erosa Montipora expansa Montipora faveolata Montipora foliosa Montipora gemmulata Montipora grandifolia Montipora hispida Montipora incrassata Montipora lichen Montipora lima Montipora monasteriata Montipora multilobata Montipora nodosa Montipora palmata Montipora papillosa Montipora phrygiana Montipora Quoyi Montipora rosacea Montipora rubra Montipora rus Montipora scabricula St tomes. pages. 3. 3: 3. . 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3. 3. 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 278 276 280 274, 275 276 273 275 276 533 : Montipora stylosa Montipora tortuosa Montipora tuberculosa Montipora verrucosa MoNTIPORINÆ Montlivaltia, Lx. Montlivaltia atlantica Montlivaltia boletifor - mis Montlivaltia calvimontii Montlivaltia caryophyl- lata Montlivaltia convexa Montlivaltia cupulifor - mis Montlivaltia decipiens Montlivaltia diletata, MC. Montlivaltia dilatata, Reuss Montlivaltia elongata Montlivaltia gregaria Montlivaltia infundi- bulum Montlivaltia Moreau- siaca Monilivaltia Morellana Mont'ivaltia numis - malis Montlivaltia obconica Montlivaltia Orbignyi Montlivaltia Zieteni MONTLIVAULTIA Montlivaultia acaulis Montlivaultia Beaumonti Montlivaultia bilobata Montlivaultia Bormiden- sis Montlivaultia brevissima Montlivaultia Brongniar- tana Montlivaultia capitata Montlivaultia carcarensis Montlivaultia caryophyi- lata Montlivaultia cellulosa Montlivaultia contorta Montlivaultia Coquandi Montlivaultia cornuta Montlivaultia cornu copia Montlivaultia crenata Montlivaultia cupulifor- mis HP NN 8 9 0 de PER PER PR D PRRERPN PRE RE RRERPEPERER RE P EE Eten tomes. pages. 211 210 217 214 207 296 178 302 298 299 305 312 323 301 314 310 399 305 301 304 327 301 327 969 296 322 299 311 324 307 300 306 323 303 316 310 310 310 313 302 320 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. Montlivaultiacyclolitoïdes 2. Montlivaultia cyclolites Montlivaultia decipiens Montlivaultia deformis Montlivaultia deltoides Montlivaultia depressa Montlivaultia detrita Montlivaultia dilatata Monilivaultia dispar Montlivaultia Dufresnoyi Montlivaultia elongata Montlivaultia erguelen- sis Montlivaultiaexcavata Montlivaultia explanata Montlivaultia Goldfus- sana , Montlivaultia gracilis Montlivaultia Granti Montlivaultia granulata ) Montlivaultia granulosa Montlivaultia Guerangeri Monflivaultia Guettardi Montlivaultia Haimei Montlivaultia hippuri- tiformis Montlivaultia humilis Montlivaultia icaunensis Montlivaultia inæqualis Montilvaultia incubans Montlivaultia irregularis Montlivaultia Jacque- monti. Montlivaultia Japheti Montlivaultia Labechei Montlivaullia Langi Montlivaultia lens Montlivaultia Lesueuri Montlivaultia lotharinga Montlivaultia lucensis Montlivaultia Martinana Montlivaultia Matheroni Montlivaultia obliqna Montlivaultia orbitolites Montlivaultia patellata Montlivaultia paterifor- mis Montlivaultia pictaviensis Montlivaultia plicata Montlivaultia ponderosa 2 2 2 2 2 2. 0] . . . . . . 2 2 2 2 mie PER ENN 7 D RERNCRRTNEER MAS 2. 2. 2. 2. PREEPREE pages. 325 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Montlivaultia pygmea 2. 309 Montlivaultia radiciformis 2 309 Montlivaultia regularis 2. 324 Montlivaultia, retorta 2. 309 Montlivaultia Reussi du, +, RE Montlivaultia Ricordana 2. 327 Montlivaultia rudis 2. k, 214 Montlivaultia rugosa 20 Montlivaultia Salisbur- gensis 2. 314 Montlivaultia Sartha- censis 27787805 Montlivaultia sessilis 2. 318 Montlivaultia Sinemu- riensis 2. :%997 Montlivaultia Smithi D" HE Montlivaultia striatulata 2. 321 Montlivaultia stricta DAVUHSET Montlivaultia Stutchburyi 2. 308 Montlivaultia subcylin- drica 2. 304 Montlivaultiasubexcavata 2. 319 Montlivaultiasubtruncata 2. 317 Montlivaultia sycodes 2. 305 Montlivaultia tenuila- mellosa 2244 200 Montlivaultia Tessoni 2.327 Montlivaultia trochoides dE 14 209 Montlivaultia Trouvil- lensis 2% 325 Montlivaultia truncata Dire Montlivaultia turbinata 2. 306 Montlivaultia vasiformis 2. 311 Montlivaultia Vignei 2. 304 Montlivaultia Water- housei 323 Montlivaultia Wrighti 308 MopsEA 197 Mopsea costata 199 Mopsea dichotoma Mopsea encrinula Mopsea erythræa Mopsea gracilis Mopsea verticillata Morphastrea escharoïdes Morphastrea Ludovi- D Hi bi ti ei mi het NO NO eh (Te) Dr] ciana 2: 21,585 Moscata rhododactyla 1. 309 Muraille 1. 34, 36 Muricea 1. 142 Muricea echinata 1. 143 Muricea elongata Muricea fungifera Muricea lima Muricea muricata, BI. Muricea myura Muricea placomus Maricea spicifera Muricea verticillaris Mussa Mussa abbreviata Mussa angulosa Mussa aspera Mussa cactus Mussa carduus Mussa corallina Mussa corymbosa Mussa costata Mussa crispa Mussa eristata Mussa cytherea Mussa Danaana Mussa dipsacea Mussa echinata Mussa Eydouxi Mussa fastigiata, Oken Mussa fastigiata, Dana Mussa fistulosa Mussa flexuosa Mussa fragilis Mussa glomerata Mussa grandis Mussa granulosa Mussa gyrosa Mussa Hemprichi Mussa lacera Mussa lacinians Mussa muitilobata Mussa nobilis Mussa recta Mussa regalis À Mussa ringens Mussa rudis Mussa sinensis Mussa sinuosa Mussa tenuidentata Mycedia cristata Mycedia cuculiata Mycedia fragilis Mycedia gibbosa Mycenrum PPPRPRRELR ER PEER EPRER EN PNR PEN PERPRPRERR S & www RE à 533 tomes. pages. 143 534 Mycedium ampliatum Mycedia purpurea Mycedium elegans Mycedium elephantotus Mycedium Okeni Mycedium tubifex MYycETOPHYLLIA Mycetophyllia antiqua Mycetophyllia Danaana Mycetophyllia Lamarc- kana Mycetophyllia stellifera Myriophyllia rastellina Myriophyllum indicum N NAUTAGTIS Nautactis olivacea Nebulipora explanata Nebulipora lens . Nebulipora papillata NEMACTIS Nemactis colorata , Nemactis Draytoni Nemactis primula Nemophyllum arach- noideum Nemophyllum aranea Nemophyllum clisioides Nemophyllum decipiens Nemophyllum minus Nemophyllum septosum Nephthœæn Chabrolii Nephthæa Cordieri NEPHTHYA Nephthya Chabrolii Nephthya florida Nephthya Savignyi, Ehr. Neplæa amicorum Neptæa innominata Neptœæa Savignyi, BI. Neuropora gracilis Oo Octocænia lugdunensis OcuLina Oculina americana Oculina axillaris * Oculina Banksi 3 3 3 3. g: 2 2 2 PLRr mm goes gp HO mi Hi ei be hé bi bi hi mi GO Go Go US Go 0 LÉ EPP tomes. pages. 2. TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Oculina coalescens Oculina coccinea Oculina coccinea Oculina compressa Oculina conferta Oculina crasso-ramosa Oculina dendrophyiloides Oculina diffusa Oculina echidnæa Oculina elegans Oculina explanata Oculina fissipara Oculina flabelliformis Oculina gemmascens Oculina gemmata Oculina gibbosa Oculina hirtella ” Oculina horrescens Oculina incerta Otulina limbata Oculina Meyeri Oculina micranthus Oculina myriaster Oculina pallens Oculina Petiveri Oculina Poppelackii Oculina prolifera Oculina ramea Oculina raristella, Lonsd. Oculina raristella,D’Arch. Oculina reflexa Oculina rosea Oculina rugosa Oculina Solanderi Oculina speciasa Oculina sulcata Oculina Välenciennesi Oculina varicosa Oculina virginea Oculina virginea, Dana et Mich. 2 OcuzINACEÆ Ocuziniæ Olopora sergens OwPpHyMA Ompbyma grandis Omphyma Murchisoni Omphyma subturbinata, Omphyma lurbinata Omphyma verrucosa go go Lo Go Go @o N° N mn - PPRHENPREPEEUP HP ER EPERE EEE PHP EN NE ESP > L 246 122 129 123 109 618 n \ DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. 535 tomes, pages. tomes, pages. Orbicella annularis 2. 473 Ovalastrea caryophyl- Orbicella argus 2. 464 loides 2. 440 Orbicella pleiades 2 477 Orbicella rotulosa 2. 430 P Orbicella stellulata 2. 473 Orbitolites apiculatus 3. 273 | Pacayeyra 2. 211 Orbitolites hemisphe - Pachygyra Cotteauana 2. 213 _ ricus > 973 Pachygyra Delici à ' 2 OROSERIS 3, 78 Pachygyra dædalea 2 212 Oroseris apennina 3. 79 | Pachygyra Knorri 2. 213 80 Pachygyra labyrinthica 2. 211 Oroseris elegantula Oroseris neocomiensis Oroseris plana Oroseris ramulosa Oroseris spelæa Ortie de mer, Réamur 80 Pachygyra ornata 79 Pachygyra princeps Pachygyra tuberosa 78 PAcHYPHYLLUM 239 Pachyphyllum Bou- © © CCE Le] Le Le] + x © Paré Ortie de mer, Réamur 264 hare + ” tie, 2 espèces opt 978 Pachyphyllum devo- “He Ortie rouge, Rond. 264 a 0 85 Ouracris 292 O0 En | Pachyseris lævicollis Pachyseris Murchisori 292 | 293 Pachyseris rugosa 617 Pachyseris speciosa 488 Pachyseris Valencien - Oulactis concinnata Oulactis flosculifera Oulactis granulifera Qulangia Stokesiana Oulastrea crispata go pe ge ge go œ [ep] PEER D D D D be le ES mé Die Pi Et. Go Ge. Go co ES Oulophyllia tuberosa pi A 54 nesi 3. 86 nl A nd x a PALÆACIS À Oulophyl ” aiadiane 9 Palæacis cuneiformis nu. LE Oulophyllia Bronnii 990 p 3 7 Oulophyllia confluens dec | ON LA PES PO Palæocyclus Fletcheri 3. 48 Oulophyllia corallina 591 : : Palæocyclus porpita CARE Oulophyllia corrugata 946 pee 2, Palæocyclus præacutus 3. 49 Oulophyllia disjuncta 991 : S Oulophullia el 554 Palæocyclus rugosus 3. 43 0 - ht Palevpora expiciata 3. 316 Oulophyllia excavata 991 7 d se Palæopora interstincta Oulophyllia labyrin- M'C., var. 2, 936 ihica 2. 550 Palæopora interstincta, Oulophyllia - lamello - : MC. 3. 236 . dentata 2. 548 Paleopora megastoma 3. 237 Oulophyliia macropora 2. 551 | Palæopora petaliformis 3. 240 Oulophyllia mæandroi- Paleopora pyriformis 3. 235 des 2. 380 | Paleopora subtilis 3. 238 Oulophylliu Martiniana 2. 551 Palæopora tubuluta F1 241 Oulophyllia meandra 2. 548 Palæossnilin Murchi- Oulophyllia Michelinii 2. 380 soni 37871 Oulophyllia Reussiana 2. 547 Palmiunculus anguinus 1. 313 Oulophyllia spinosa 2: ° 374 Palmipora complanata 3. 226 3: 64 Palmigora fasciculata 3. 228 Oulophyllia turbinata : ‘2. 551 | Paimipora Solanderi 3. 243 Oulophyllia valmondoi- Palmipora tuberculata 3. 230 siaca 3 60 | PaLyTHoa 1. 301 536 Palythoa argus Palythoa auricula Palythoa Bertholetii Palythoa cingulata Palythoa cœsia Palythoa denudata Palythoa flavo-viridis Palythoa fuliginosa Palythoa glarcola Pulythoa Lesueurii Palyihoa mammillosa Palythoa nymphæa Palythoa ocellata Palythoa Perii Palythoa Savignyi Palythoa viridis P4&RACTIS Paractis curta Paractis Doreyensis Paractis explorator Paractis helianthus Paractis impatiens Paractis lineolata Paractis monilifera Päractis nymphæa Paractis papaver Paractis rapiformis Paractis rosula Paractis rubus Paractis solifera Paractis undata Paractis viduata PARACYATHUS Paracyathus brevis Paracyathus caryophyl- lus Paracyathus crassus Paracyathus Desnoyersi Paracyathus æquilamel- losus Paracyathus pedemon - tanus Paracyathus bens Paracyathus puichellus Paracyathus striatus Paracyathus Siokesi . Paracyathus Turonensis PARAGORGIA Paragorgia arborea pracum - TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. | Pa 1 1 1 il 1 1 1 1 1 1 1 ï 1 1 1 ME: Le 1 À 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 L 2. r? 2. 2. 2 305 301 300 302 305 301 305 302 305 303 304 302 304 302 303 302 248 252 252 251 251 248 248 248 252 249 249 250 249 249 250 250 04 | | PARALCYONIUM Paralcyonium elegans PARASMILIA Parasmilia Bouei Parasmilia centralis Parasmilia cylindrica Parasmilia elongata Parasmilia Faujasii Parasmilia Fittoni Parasmilia Gravesana Parasmilia Mantelli Parasmilia poculum Parasmilia punctata Parasmilia rudis Parasmilia serpentina Parastrea affinis Parastrea amicorum Parastrea amplior Parastrea ananas Parastrea Bowerbanki Parastrea caryophyl - loïdes Parastrea deformata Parastrea denticulata Parastrea Doreyensis Parastrea fragum Parastrea Gervillei Parastrea grandiflora Parastrea gratissima Parastrea gyrosa Parastrea Hombronii Parastrea inæqualis Parastrea Lifoliana Parastrea lobata Parastrea meandrites Parastrea Michelini Parastrea nantunacen- sis Parastrea ornala Parastrea radiata Parastrea rotulosa Parastrea Rousseaui Parastrea Savignyi Parastrea stricta Parastrea Urvilleana PayonARIA Pavonaria Delanouii Pavonaria quadrangula- ris Pavonia agaricites, Ei, tomes. pages. $\ PEEPREPRENE PEEFREEREE me LD [EN . PEREEEENE PRE ERP RPN 129 130 171 175 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages, Pavoniaagariciles, Lamk. 3. Pavonia ampliata 2. Pavonia holetiformis, Lx. 3. Pavonia boletiformis, Dana 3. Pavonia cactus 3 Pavonia clavus 3 Pavoniu crassa 3 Pavonia crispa 3 Pavonia cristata, Lamk. 3 Pavonia cristata, Ehr. 3 Pavonia contigqua 3. Pavonia decussata 3. Pavonia divaricata 3 Pavonia elephantotus : 3 Pavonia explanulata 3 Pavonia formosa 3 Pavonia frondifera 3 Pavonia hemispherica 2 Pavonia infundibulifor- mis 3 Pavonia lactuca 2, Pavonia lata 3. Pavonia latistella 3 Pavonia meandrinoi- des Pavoniaobtusangule,Ehr. 3. Pavonia obtusangula, Lamk. Pavonia papyracea Pavonia plicata Pavonia prœtorta Pavonia siderea Pavonia tuberosa, Mich. Pavonia venusta PEGTINIA Pectinia brasiliensis Pectinia Danai Pectinia mæandrites Pectinia pachyphylla Pectinia pectinata Pectinia profunda Pectinia Sebai 2 Penna grisea 1 Penna marina d. Penna piscis pavonis &. Pennarubra, Bohadsch 1 Penna rubra, Bohadsch 1 PENNATULA 1 Pennatula antennina 1 3 3 3 3 3 3 2 2. Pavonia tuberosa, Goldf. 5. 3 2 2 2 2 2 2 8i 628 66 Pennatula argentea Pennatula borealis Pennatula cynomorium Pennatula encrinus Pennatuia grandis Pennatulagranulosa Pennatula grisea Pennétula italica Pennatula juncea Pennatula mirabilis, Müller. Pennatula mirabilis, L, Pennatula phalloïdes Pennatula phosphorea Pennatula quadrangu- laris Pennatula reniformis Pennatula rubra Pennatula spinosa Pennatula stellifera Pennafule allongée PENNATULIDÆ Petraria bina Petraria celtica Petraria decussata Petraria dentalis Petraria gigas Petraria Kochii Petraria profunda Petraria quadrata Petraria radiata Petraria semistriata Petraria tenuicostata Petraria zi93ag PHILLIPSASTRÆA Phillipsastrea canta- brica Fhillipsastrea Hennahii Orb Phillipsastrea Hennahii Orb. Phillipsastrea paral- ela Phillipsastræa radiata Phillipsastrea torreuna Phillipsastræa tuherosa Phillipsastræa Verneuili PxycocoRGlA Phycogorgia fucata PHYLLACTINÆ PAaYLLAGTIS nhbbhphn nm Di li Mi pi L2 Go 0 Go &o Lo wo D Go Le 0 Co D AR ES EE Et pa HE M go eg go Go ww go # 537 pages. 210 210 218 216 211 209 209 209 213 212 214 217 208 215 220 208 210 218 211 206 374 374 387 327 375 387 327 397 387 387 387 386 435 438 436 413 412 ‘436 439 436 436 182 182 291 291 E 538 | TABLE ALPHABÉTIQUE L tomes. pages. tomes. pages. Phyllactis prætexta t::7291 PHYMANTHUS 1. 297 PHYLLANGIA 2. 615 Phymanthus loligo 1. 297 - Phyllangia americana 2. 616 | PuvmasrRæs 2. 499 Phyllangia conferta 2. 617 Phymastræa profundior 2. 500 Phyliastrea tubifex 3. 74 Phymastræa Valencien- PHYLLOCOENIA D 'U272 nesl 2. 500 Phyllocænia arachnoi - PHyYToGyYRA 2. 217 des 2. 469 Phytogyra Deshayesiaca 2. 216 Phyllocænia Archiaei 2. 275 | Phytogyra magnifica 2. 217 Phyllocæria compressa 2. 274 Pinna ramosa 1. Ms Phyllocænia corbarica 2. 277 PLACOGOENTA 2. 270 Phyllocænia Cotteauana 2. 277 Placocænia irregularis 2. 437 Phyllocænia cribraria 2. 461 ST 2 macroph- 9. 970 Phyllocænia decussata 2. 276 L LA . ELU Phyllocænia Doublieri 2. 276 DR Ortignyan. 4,487 Phyllocænia glomerata 2. 277 RE HT 2e. 98 Phyllocænia grandis 2. 461 Placocyathus apeFÉu 2. 48 Phyllocænia icaunensis 2. 277 M M Nustii ) nu Phyllocænia intermedia 2. 277 ETS ù + “ei Placophyllia dianthus 2. 422 Phyllocænia irradians 2. 273 Placophyllia Schimperi 2. 293 Phyllocænia irregularis 2. 274 P Reophyilia SEAURREr 9. Phyllocænia Lilli D: 4976 || AMCOEMEL 5 41e £ à Placosmilia angusta 1. 0 Phyilocænia Lucasana 2. 273 EL Placosmilia arcuata D: . Phyllocænia macrocona 2. 478 Ne OUR Phyllocænia marticèn- Placosmilia carusensis 2. 151 de 9. 977 Placosmilia consobrina 2. . 150 Phyllocænia neocomien- Placosmilia cuneiformis 2. 148 SA ‘9. 977 Placosmilia cymbula 2. 149 Phyllocænia Neptuni 9 977 Placosmilia elongata 2. 149 , Placosmilia Nysti 2. 150 Phyllocænia oceani ; Aite : f # 2 : + MN 4 cwz |. Placosmilia Parkinsoni 2. 150 Phyllocænia pediculata 2. 275 Pla ji di D 5 Phyllocænia regularis 2. 277 | Deere 11288 Phyllocænia Renauxana 2. 277 Re 2. 98 Phyllocænia sculpta 9. 975 Placotrochus Candeanus 2. 99 Phyllocænia striata « 2 110 D pbs 4 99 Phyllocænia vallis-clausæ 2. 276 VRP arr use Planta marina residæ facie PLASMOPORA Plasmopora fallis Plasmopora micropora Plasmopora petaliformis Plasmopora scita Platygyra cerebrifor - Phyllocænia varians Phyllodes laciniatum PxYLLOGORGIA Phyllogorgia dilatata Phyllogorgia foliata PaymacrTis Phymactis capensis Phymactis clematis Phymactis diadema Phymactis florida Phymactis pustulata Phymactis Sanctæ-He- L] © © © be [°2) re LR e ba [=] is 274 Pitygura labyrinthica 274 Platygyra lamellina 275 Platygyra phrygia PLATYTROCHUS Lo 1 CS HPRRNERN gg 0 ge ge PSS © Le] lenæ 1. 275 Platytrochus Goldfussi Phymactis veratra 4. 275 | Platytrochus Stokesi 72 DES FAMIÉLES, GENRES ET ESPÈCES. PLERASTRÆA Plerastræa Pratti Plerastræa Savignyi Plerastræa tessellata PLESIASTRÆA Plesiastræa coronata Plesiastræa curta Plesiastræa Peroni Plesiastræa Quatrefage- sana Plesiastræa stelligera Plesiastræa Urvillei Plesiastræa versipora Plesistræa Desmouliusi PLEUROCOENIA Pleurocænia alveolaris Pieurocænia provincia - lis PLEUROCORA Pleurocora alternans Pleurocora explanata Pleurocora gemmans Pleurocora Haueri Pleurocora Konincki Pleurocora Pailletteana Pleurocora Reussi Pieurocora ramulosa PLEURODICTYUM * Pleurodictyum proble - maticum PLExAURA Plexaura arbusculum Plexaura aurantiaca Plexaura Boryana Plexaura brevis Plezaura cuuliculus Plexaura flavida Plexaura flexuosa, Val. Plexaura flezuosa, Lx. Plexaura friabilis Plexaura fucosa Plexaura homomalla Plexaura multicauda Plexaura olivacea Plexaura petechizans Plexaura porosa Plexaura racemosa Plexaura salicornoïdes Plexaura sanguinea Plexaura suffruticosa PEEEREPE CRC CE SPREVEREEEP HERMRÉSS SRE M ri Eh du bob eh eh eh feoh Me. 0, at 0#,. 0 - ©! pages. 593 994 393 934 489 493 493 492 491 493 490 490 492 619 620 620 601 603 602 601 603 603 604 602 602 205 205 152 157 165 166 157 163 153 154 157 156 154 155 148 156 170 156 152 153 165 154 539 tomes. pages. Plexaura vermiculata Plexaura viminalis, Ehr. 1. Plexaura viminalis, Pal- las Plexcura viminea Plexaura virgea Plexaura virgulata Plexaura Webbiana . PLOTACTIS Plotactis flava Plume de mer PocILLOPORA Pocillopora acuta Pocillopora acuta, Edw. Pocillopora agaricifor- mis Pocillopora Andreossyi Pocillopora apiculata Pocillopora approzi- mata, Eichw. Pocillopora approri - mata, Eichw. Pocilloporà -brevicornis Pocillopora bulbosa Pocillipora cespitosa Pocillipora clavaria Pocillogora cœrulea Pociilopora damicornis Pocillopora elegans Pocillopora etongata Pocillopora Eydouxi Pocillopora favosa Pocillopora fenestrata, Lamk. Pocillopora fenestrata, E. et H. Pocillopora grandis Pocillopora Hemprichii Pocillopora ixformis Pocillopora ligulata Pocillopora lobifera Pocillopora madrepora - cea Pociliopora mæandrina Pocillopora plicata Pocillopora polymor - pha | Pocillopora raristella Pocillopora sertifera Pocillopora Solanderi CO GO C9 à Hi Hi Hi bd Hd mé à go Lo go go ge go ge go wo go ge 2e » ge go go go ge oo ge R g7 156 161 163 165 166 166 165 229 229 140 301 302 312 308 135 303 268 315 304 304 303 305 231 540 Pocillopora squarrosa Pocillopora subacuta Pociliopora verrucosa PociLLoPORINÆ PopoBacia Podobacia cyathoides Podobacia crustacea Polyastra Polyastra venosa Polyastrea confluens PoLycoELIA Polycælia Donatiana Polycælia profunda Polypier imitant les pe- tits gquépiers Polypiers massifs Polypiers corticifères Polypiers lamellaires Polypiéroïdes Polypite Polyphyllastrea Tou- casana Polyphyilastrea vexa Polyphyllastreu Icau- nensis Polyphyllastrea plana Polyphyllastrea pro- vencialis PoLYPHYLLIA Polyphyllia coadunata Polyphyllia cristata Polyphyllia echinata Polyphyllia explanata Polyphyllia fungia Poiyphyllia galeriformis Polyphyllia leptophyllia Polyphyllia patellata Polyphyllia pelvis Polyphyilia pileiformis Polyphyllia sigmoïdes Polyphyilia substellata Polyphyllia talpa Polyphyllie tronquée POLYTREMACIS Polytremacis Bellardii Polytremacis Blainvil- leana Polytremacis bulbosa Polytremaciscomplanata con — TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages, | go & 0 De po go RO go go 89 go Go Go Ge Ge Go PPPF F4 306 Polytremacis glomerata Polytremacis macros - toma Polytremacis micropora Polytremacis provincialis Polytremacis ramosa Polytremacis subramosa Polytremacis supra-cre- tacea PoRITES Porites acerosa Porites aculeata Porites alveolata Porites angulata Porites arenacea , Lamk. Porites arenacen, Lamk. Porites arenosa Porites armata Porites astreiformis Porites astreoïdes, Ehr. Porites astroïdes Porites cellulosa Porites cervina, Lamk. Porites cervina, Lamk. Porites clavaria Porites clavaria, Aud. Porites Collegniana Porites complanata, Mich. Porites complanata, Mich. Porites Lamk. Porites compressa Porites conferta Porites conglomerata Porites conglomerata, Lamk. Porites cribripora Porites crista-galli Porites Danai Porites Deshayesiana Porites digitata, Ehr. 2. Porites divaricata Porites dœdalea Porites elegans , Leym. Porites elegans, Leym. Porites elongata Porites erosa Porites expatiata Porites favosa Porites flabelliformis complanata, tomes. pages. PR GW go Go go We Go Go D 8 NO Go Ge Go Go ee Ro Se & 8 go go ge NN ge go me 9 8 go go go CRE nf 2 Co Qt v 9 . 232 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Porites flabelliformis, Les. 3. 3 Porites flexuosa - Porites fragosa Porites furcata Porites furcata, var. Lamk. Porites Gaimardi Porites incrustans Porites informis Porites inordinata Porites interstincta, Bronn3. Poritesinterstincta, Keys. Porites lævis Porites lichen Porites limosa Porites lobata Porites lutea Porites mammillata Porites meandrina Porites megastoma Porites monticulosa Porites mordax Porites mucronata Porites nigrescens Porites ornata Porites palmata Porites panicea Porites Peroni Porites petaliformis Porites pistillata Porites planiporus Porites punctata Porites Lonsd. Porites recta Porites reticulata Porites reticulosa Porites rosacea Porites rus Porites scabra Porites spumosa Porites stellulata Porites subdigitata Porites subseriata Porites stylosa Porites Swindernana Porites tuberculosa Porites tubulata Porites venosa 1 pyriformis , tomes. pages. 174 5° #76 3. 179 d NA 3 79 3. 179 995 181 3. 1 182 3. 238 235 3441236 3. 176 317492 3. 179 9:: E77 3. 189 3. 204 3. 208 6 Ales : 1 à 3. ‘ 183 di UUSTT 5 ls: it à 3. 176 2: 12857 3877 3 "2169 Rs | 5 3. 240 2:°°"134 3. ‘220 3. 181 236-237 174 195 192 212 209 135 . 208 139 134 137 211 316 217 241 215 185 Porites venusta go go ge go go ge Ro D 05 ge N9 Go Co Go De 9 Priapus ter. sp. | Prionastrea œgyptiaca ; 541 tomes. pages. Porites verrucosu PoriTIDÆ PoriTINÆ Porpita Button stone Porpital madreporite Porpite Porpite circulaire, Guett. Porpite circulaire, Guett Porypite elliptique Porpites Porpites hemisphericus Porpiles minor Porus astroïtes Porus magnus Pore en nie de pain Poutrelles Priapus albus Priapus equinus Priapus polypus Priapus proboscidibus brevibus Priapus ruber Priapus rugis, etc. Priapus viridis PRrIMNOA Primnoa antarctica Primnoa flabellum Primnoa gracilis Primnoa lepadifera Primnoa myura Primnoa plumatilis Primnoa verticillaris PRIMNOACÉES PRIONASTRÆA Prionastræa abdita Prionastræa Agassizi Prionastrea alimena Prionastrea ambigua Prionastrea angustata Prionastræa aranea Prionastræa australensis Prionastrea Blandina Prionastrea Cabanetiana Prionastreu Caillaudi Prionastrea corallina Prionastrea crassior Prionastræa diversiformis Prionastrea dubia nm mI ge SG ge go ue ge go gs ge Le 60 6 0 PRHEPEPNERNEPNERENBERREREREE ER 2: 2. 214 5 Prionastrea explanata Prionastræa favistella . Prionastræa favosa Prionastræa fusco-viri- dis ; Pricnastrea gibbosis- sima Prionastrea Goldfus- siana Prionastrea gracilis Prionastrea grandiflora Prionastrea grandis Prionastrea Guettar- diana : Prionastræa halicora Prionastrea helianthot- des Prionastræa Hemprichi Prionastrea Hoœrnesi Prionastrea icaunensis Prionastrea infundi- bulum Prionastræa irregularis, Prionastrea lamello- sissima Prionastrea Ligeriensis Prionastrea limitata Prionastrea Luciensis Prionastrea magna Prionastræa magnifica Prionastræa magnistella Prionastræa melicerum Prionastrea Michelini Prionastrea microcoma Prionastrea moneta Prionastrea Munstérana Prionastrea mutabilis Prionastrea Noe Prionastræa obtusata Prionastrea ornata Prionastræa petrosa Prionastrea polygonalis Prionastræa profundi- cella Prionastræa pulchra Prionastrea punctata Prionastræa purpurea Prionastræa Quoyi Prionastrea Rathieri Prionastræa rigida TABLE . ALPHABÉTIQUE : fomes. pages. 2 à 2. 927 023 920 923 921 Prionastræa robusta Prionastrea Rousseau Prionastræa Seychellen- sis Prionastrea striata Prionastrea subinfun- dibulum Prionastræa sulphurea Prionastrea supercre- tacea Prionastræa tenella Prionastræa tesserifera Prionastrea Tombec- kiana Prionastræa varia Prionastrea venusta Prionastrea vesparia Prionastræa virens PrRoPoRA $ Propora acerosa Propora conferta Propora cyclostoma ropora tubulata PROTARÆA Protaræa fenestrata Protaræa Verneuili Protaræa vetusta ProTosERIs Protoseris Waltoni Psammocænia Kæchlini PsammoccRA Psammocera columna Psammocora contigua Psammacora digitata Psammocora exesa Psammecora fossata Psammocora Haimeana Psammocora obtusan- gula Psammocora planipora Psammocora plicala PsamMosERIs Psammoseris kemisphe- rica Pseudocænia Bernar- dina M Pseudocænia digitata Pseudocænia elegans Pseudocænia ramosa Pseudocænia suboctonis tomes. gs go ge we À D D D PLEREEE _ DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Pseudofungidæ PTEROGORGIA Pterogorgia anceps Ptérogorgia betulina Pterogorgia citrina Pterogorgia Eliisiana Pterogorgia fasciolaris Pterogorgia Guadu- pensis Pterogorgia laxa Pterogorgia patula Pterogorgia pectinata Pterogorgia petechizans Pterogorgia pinnata Pterogorgia quercifolia Pterogcrgia rosea tomes. PHRERREE Cm EE + LZ . L] Pterogorgia Sancti-Tho- mæ Pterogorgia setacea Pterogorgia setosa Pterogorgia simpleæ Pterogorgia Sloanei Pterogorgia suberosa Pterogorgia stricta Pterogorgia sulcifera Pterogorgia Thoma- siensis Pterogorgia violacea PTEROGYRA Pterogyra cultrifera Pierogyra excavata Pterogyra laxa Pterogyra Lichtensteini Pterogyra sinuosa Ptilodictya pavonia PrycHoPHYLLUM Ptychophyllum expan- sum ‘ Ptychophyllum patella- tum Ptychophyllum Stokesi PyrGIA Pyrgia Labechei Pyrgia Michelini Q Quercus marinus HA jet bei fe pi Ed bi pi D MER US, COTE CE CE CECECEOE RS # SD Sn pages, 627 167 172 171 171 169 171 159 tomes. pages. B 12 Red Sea Pen 1. 209 RENILLA 1: 2149 Renilla americana 1. 220 Renilla violacea 1. 220 RHABDOPHYLLIA 2... 347 Rhabdophyllia Bernar- dina 2 35 RhabdophylliaEdwardsi 2. 349 RhabdophylliaFaxoensis 2 352 Rhabdophyllia gracilis 2. 349 Rhabdophyllia Moreauana 2. 350 Rhabdophyllia Morellana 2. 350 Rhabdophyllia nodosa 2, 350 Rhabdophyllia Phillipsi 2. 348 Rhabdophyllia Reussi 2. 351 Rhabdophyilia Salsensis 2. 349 Rhabdophyllia simplex 2. 352 Rhabdophyllia subdi- chotoma ‘2. 391 Rhabdophyllia tenui- costa 2. 891 Rhabdophyllia urdata 2. 350 RHABDOPORA 3. 314 Rhabdopora megastoma 3. 214 Rhinopora tuberculosa 3. 275 RHIPIDIGORGIA 40478 Rhipidigorgia arenata 1. 176 Rhipidigorgia cancellata 1. 179 Rhipidigorgia coarctata 1. 17 Rhipidigorgia eribram 1. 175 Rhipidigorgia elegans 4: 1477 Rhipidigorgia flabellum 1. 173 Rhipidigorgia iacuens 1. 177 Rhipidigorgia occatoria 1. 175 Rhipidigorgia plagalis 1. 178 Rhipidigorgia retellum 1. 179 Rhipidigorgia reticulum 1. 174 Rhipidigorgia stenobra- chis | 4. 176 Rhipidigorgia strieta 4.::::479 Rhipidigorgia umbella 1. 175 Rhipidigorgia umbra- culum 1. 178 Rhipidigorgia ventalina ‘1. 177 Rhipidigorgia venusta 1. 180 Rhipidigorgia verricu- Jlata -1 176 544 1. RHIPIDOGYRA Rhipidogyra Danaana Rhipidogyra Deshaye- sana Rhipicogyra flabellum Rhipidogyra Lucasana Rhipidogyra Martinana Rhipidogyra Micheli- nana Rhipidogyra occitanica Rhipidogyra yplicata . Rhipidogyra undulata RHIPIDIPATHES Rhipidipathes flabellum Rhipidipathes reticulata Ru1ZANGIA Rhizangia Brauni Rhizangia brevissima Rhizangia Martini Rhizangia Michelini Rhizangia Sedgwicki RHIZOTROCHUS Rhizotrochus typus RH1Z0XENIA Rhizoxenia filiformis Rhizoxenia primula Rhizoxenia rosea Rhizoxenia thalassantha Ruopacris Rhodactis rhodostoma RHODARÆA Rhodaræa calicularis Rhodaræa gracilis Rhodaræa Lagrenei Rhodaræa Raulini ROEMERIA Rœmeria infundibulifera Sabella marsupialis SACCANTHUS Saccanthus purpurescens Sagartia bellis Sagartia dianthus Sagartia parasitica Sagartia venusta Sagitta marina, Rumph Sagitta marina, Rumph Sarcinula acropora TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Sarcinula astreata Sarcinula astroïtes Sarcinula auleticon 216 Sarcinula Bougainvillei 2. 214 2. 1495 2 24: 1945 Sarcinula costata 2. 196 2.1945 Sarcinula conoidea Sarcinula divergens 196 Sarcinula Eilisii 216 | Sarcinula erecta 195 Sarcinula fascicularis 216 Sarcinula favosa 320 Sarcinula geometrica 321 Sarcinula glabra 321 Sarcinula gratissima 611 Sarcinula hexagonalis 612 Sarcinala hystrix 611 Sarcinula irregularis 612 Sarcinula Lapeyrousiana 612 Sarcinula longissima 2 2 2 2 1 1 1 2 2 2 2 2 9. (613 Sarcinula 2, 97 thalma 2 1 1 1 104 Mich. 1 1 1 1 3 3 3 3 3 3 3 107 Sarcinula 107 Mich. 293 Sarcinula 293 Schw. 183 Sarcinula 183 Lamk. et Schw. 184 Sarcinula pauciradiata 184 Sarcinula perforata 184 Sarcinula Phillipsi 262 Sarcinula placenta 262 Sarcinula plana Sarcinula punctata,Mich. Sarcinula concordis 98 Sarcinula mirifica 107 Sarcinula musicalis, BL. 2. 108 Sarcinula musicalis , Sarcinula punctata, F1. Sarcinula Quoyi 273 losus DO mi ét ei bel el deb et mi 287 Sarcinula tuberosa 309 SARCODICTYON 310 Sarcodictyon catenatum .« 270 Sarcodietyon colnatum 253 SARCOPHINANTHUS 279 Sarcophinanthus papil- 210 Sarcophinanthus sertus 213 SARCOPTILUS 465 Sarcoptilus grandis tomes. pages. 2. 230 2. 467 2. ‘467 2. 226 3. 243 2. 467 2. 236 2. 228 21008 21003 2. 228 9. 472 .2 450 3... 243 2. 441 2. 229 2. 228 2. 229 2.002891 2. … 226 0037 2. 467 226 2. 467 2... 467 3: 437 295, 227 2. 227 2. 479 3. 436 3. 436 2. 465 2. 4 138 3. 236 2. 0231 3. 436 1... 108 1.: 108 1. 108 1.298 1. Or 1. 297 1. 211 1. A DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. SARCOPHYTON Sarcophyton lobatum SCAPOPHYLLIA Scapophyllia cylindrica Sclérenchyme Sclérodermes Sclérodermites SCLEROHELIA Sclerohelia hirtella Scolanthus callimorphus Screw-stone Scripeaire Sea-ginger SEPTASTRÆA Septastræa Forbesi Septastræa geometrica Septastræa hirtilamel - lata Septastrea ralis Septastræa ramosa Septastrea subramosa SERIATOPORA Seriatopora caliendrum Seriatopora cervina Seriatopora elegans Seriatopora hystrix Seriatopora lineata Seriatopora ocellata Seriatopora octoptera Seriatopora spinosa Seriatopora subulata Seriatopora subulata var. Seriatopora valida SERIATOPORIDÆ Sertularia gorgonia Sertularia ramosissima Siderastrea agarici- formis Siderastrea agaricites Siderastrea cavernosa Siderastrea concentrica Siderastrea crenulata Siderastrea cristata Siderastrea explanata Siderastrea funesta Siderastrea galaxea Siderastrea globosa Siderastræa incrustata Coralliaires. multilate- Tom 2 1. 2. 2 k: 1 4: 24 2. 1 3 4, 3 2 2 2 Fe . mi Hi Go QG co Ds go go de De go de ge ge & NN 3. tomes. pages. 122 545 tomes, pages. Siderastrea italica Siderastrea Lamou- rouxi Siderastræa meandri- noîides Siderastrea parisiensis Siderastrea pulchella Siderastrea Savi- gnyana Siderastrea senegalen- sis Siderastrea siderea Siderastræa Websteri Siderina galaxea Sideropora digitata Sideropora elongata Sideropora mordax Sideropora palmata Sideropora pistillata Sideropora scabra Sideropora subdigitata Silicified coral Siphonactinia Bœckii Siphonodendron fasci- culatum Siphonodendron pauci- radiale Siphoncdendron sexde- cimale . Siphonophyllia ibicina SMILOTROCHUS Smilotrochus Austeni Smilotrochus Hagenowi Smilotrochus tuberosus SMITHIA Srmithia Boloniensis Sæithia Bowerbanki Smithia Hennahi _ Smithia Pengillvi SOLANDERIA Solanderia gracilis SOLENASTR ÆA Solenastræa Bournoni Solenastræa Bowerbanki Solenastræa Forskalana Solenastræa gibbosa Solenastræa Hempri- chaua Solenastræa sarcinula Solenastræa tenuilamel- losa, Solenastræa turonensis 35 2. œ HERPRPEEPRPENN NO PPS PR DR PRE EP E M SE CE SN NN NES 90 908. 064 546 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Solenastræa Verhelsti SPHENOPUS Sphenopus marsupialis SPHENOTROCHUS Sphenotrochus crispus Sphenotrochus flabel - lum Sphenotrochus losus Sphenotrochus interme- dius Sphenotrochus Mac-An- drewanus Sphenotrochus Milleta- nus Sphenotrochus mixtus Sphenotrochus nanus Sphenotrochus pulchel- lus Sphenotrochus Rœmeri Sphenotrochus semigra- nosus SPOGGODES Spoggodes celosia Spoggodia celosia Spongia nodosa SPONGOPHYLLUM Spongophyilum Sedg- wicki STAURIA Stauria astræiformis STAURIDÆ STELLIPORA Stellipora antheloidea STELLORIA Stelloria agaricites Stelioria rustica Stelloria sulcata Stenopora columnaris grann- Stenopora crassa., Lonsd. Stenopcra crassa, Howse Stenopora crinila Stenopora fibrosa Stenopora independens Stenopora Mackrothii Stenopora spinigera STEPHANOCERIS Stepharoceris Rousseaui STEPHANOCOENIA Stephanocænia angulosa Stephanocænia Bernar- dana ra Or ETES CRE RE CO ei ie bei NO ÙN M 9 go Dee go go Ge Ge Ge Go &o NN NN Go 9 Lo 0 Ge 0 Stephanocænia caran- tonensis Stephanocænia concirna Slephanocænia conia- censis Stephanocænia Cofteau- ana Stephanocænia dendroi- dea Stephanocænia Despor- tesana Stephanocœnia digitata Stephanocænia excavata Stephanocænia Fleu- riauana Slephanocænia florida Stephanocænia formosa Stephanocænia formosa E. et H. Stephanocænia formo- sissima Stephanocænia grandi- pora Stephanocænia Haimei Stephanocænia icau- nensis Stephanocænia interme- dia Stephanocænia inter- septa Stephanocænia irregqu- laris Stephanocænia littoralis Stephanocænia Michelini Stephanocænia plana Stephanocænia sinemu- riensis Stephanocænia subor - nala Stephanocænia trochi- formis Stephanocænia tuberosa Stephanocora gibbosa Stephanocora Hempri- chii Stephanocora Meyeri STEPHANOPHYLLIA Stephanophyllia agari- coides Stephanophyllia treata Stephanophyllia Bower- banki as - tomes, pages. 5. 2409 2. "617 2. 269 GS. 14 2. 269 UE 2. 565 9. © 01 2. 269 à. D 2. 9268 2. 9266 2. 266 2. 269 2. 11267 2. 270 2. . 269 2. 965 2. 269 2. 269 2. 266 2. 584 @. "270 2," Var0 2 1001 2. 259 ZA idté 2. 695 2: CSSS 3. 108 3. 110 3.18 3" PEL T2. Stephanophyllia tlrata Stephanophyllia coro- nula cla - Stephanophyllia discoi- des Stephanophyllia elegans eo lalii florea- is Stephanophyllia impe- rialis Stephanophyllia impe - rialis, Nyst Stephanophyllia italica Stephanophyllia Nysti Stephanophyllia radiata Stephanophyllia suecica STEREOPSAMMIA Stereopsammia humilis Stichopora cyanea Stomatopora serpens Stone found in Wales Strephodes gracilis Strephodes multilamel- latus STREPTELASMA Streptelasma bina Streptelasma corniculum Streptelasma crassa Streptelasma expansa Strepteiasma multila- mellosa Streptelasma parvula Streptelasma profunda Strombastrea quin- quangulosa Strombastrea stellaris Strombastrea truncala STROMBODES Strombodes conaæxis Strombodes diffluens Strombodes distortus Strombodes helianthoïdes Strombodes Hemprichi Strombodes infundibu- larius Strombodes Labechei Strombodes marciatus Strombodes Murchisoni Strombodes pentagonus Strombodes Phillipsi Strombodes plicatus ! tomes. pages. 3. se gs a co ge go go mi ge go go ge mo de ge D 8 ce Go go Do Go go R go go go Se go Go ce Go go we co go Go 112 30 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. : Strombodes rectus Strombodes simplex Strombodes stellaris Strombodes striatus Strombodes truncatus Strombodes typus Strombodes vermicu- laris Stylaræa Mulleri STYLASTER Stylaster flabelliformis Stylaster gemmascens Stylaster gracilis Stylaster granulosus Stylaster roseus Stylaster sanguineus STYLASTERACEÆ Stylastrea confusa Stylastrea inconferta Stylaxis arachnoidea Stylaxis Flemingi 2 Stylaxis irregularis Stylaxis major Stylaxis M Coyana Siylaæis Portiocki STYLINA Stylina alveolata Stylina antiqua Stylina arduennensis, D’Orbigny Stylina arduennensis, D’Orb. Stylina astroïdes Stylina Babeana Stylina bacciformis Stylina Baugieri Stylina Bourgueti Stylina carantonensis Stylina castellum Stylina coalescens Stylina compound Stylina conifera Stylina Coquandi Stylina corallina Stylina coronata Stylina crassilamellata Stylina decupla Stylina Deluci Stylina depravata Stylina digitata 3 3. 3. 3 3 © . . e PPEERERRERENPRERREE RE M RP GG Go Go jo we wo & NN NN NN D & 0 547 pages. 373 373 41 420 378 4138 _548 | TABLE ALPHABÉTIQUE VA tomes. pages. Stylina Dufrenoyi 239 Stylina echinulata 237 Stylina elegans 249 Stylina excavata Stylina Faujasi Stylina Fleuriauana Stylina Gaular di Stylina geminata Stylina hexaphyllia Stylina icaunensis Stylina Labecheiï Stylina Lanceloti Stylina Leymerieana Stylina jimbata Stylina lobata Stylina Luciensis Styiina lugdunensis Stylina magnifica Stylina microcoma Stylina microphthalma Stylina Moreauana Stylina Nantuacensis Stylina neocomiensis Stylina Neptuni Stylina obeliscus Stylina Orbignyana Stylina ornala Stylina Pereziana Stylina Ploti Stylina provincialis Stylina pulchella Stylina radisensis Stylina ramosa Stylina Renauxi Stylina Ruppellensis Stylina rustica Stylina sertifera Stylina sexradiata Stylina simple Stylina solida Stylina striata; Mich. Stylina striata, Erm. Stylina sublœvis Stylina sublimbaia Stylina suboctonaria Stylina subornata Stylina subreguluris Stylina Thurmani Stylina thyrsiformis Stylina tubnlifera PRE EEEEERV EN EN NN EEE RENE EEE EE EE EEE EEREENEPNNE t > Ce Las) © I tomes. _Stylina tubulosa 2 Stylina tubulosa, Mich. 2. Stylina tumularis 2 STYLINACEÆ 2 Stylinis Nantuacensis STYLOCOENIA Stylocænia emarciata 2 Stylocænia Lapeyrou- seana Stylocænialcbato-rotun- : data Stylocænia monticularia Stylocænia taurinensis Stylocænia Vicaryi STYLOCYATHUS Stylocyathus dentalinus Stylogyra flabellum STYLOPHORA Stylophora armata Stylophora contorta Stylophora costulata Stylophora Danai Stylophora digitata Stylophora Ehrenbergi Stylophora emarciata Stylophora monticularia Stylophora palmata Stylophora pistillata Stylophora raristella Stylophora rugosa Stylophora subseriata Stylophora thyrsiformis STYLOPHORINÆ STYLOPHYLLINÆ Stylopora solida STYLOSMILIA Stylosmilia brevis Stylosmiliu Cotteauana Stylosmilia Michelini Stylosmilia organizans STYPHOPHYLLUM Styphophyllum polya- canthum SYMPHYLLIA Symphyllia agärica Symphyllia bisinuosa Symphyllia dipsacea Symphyilia grandis Symphyllia guadulpensis Symphyllia indica 2. 2 Fe EREREN NS SRE EREPEPRE EEE REP EE EEE EREEEE 135 136 138 135 251 253 136 137 285 286 369 372 371 373 370 373 371 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Symphyllia radians Symphyllia recta Symphyliia sinuosa Symphyllia Tiedemanni Symphyllia Valencien- nesi SYMPODIUM Sympodium cœruleum Sympodium coralloïides Sympodium fuliginosum Sympodium massa Sympodium ochraceum Sympodium roseum Sympodium rubrum Synapticules $ Synastrea agaricites Synastrea ambiqua Synastrea arachnoïdes Synastrea arausiaca Synastrea Arduennensis Synastrea ataxensis Synastrea Babeana Synastrea bellula Synastrea boletiformis Synastreu cadomensis Synastrea cistela Synastrea collinaria Synastrea compianata Synastrea composita Synastrea concinna Synastrea conferta Synastrea confusa Synastrea conica _Synastræa consobrina Synastrea corbarica Synastrea crenulata Synastreu decipiens Synastrea Defranceana Synastrea discoides Synastrea excavata Synastrea Firmasiana Synastrea flezuosa Synastrea frondescens Synastrea genevensis Synastrea geometrica, Edw. et Haime Synastrea g°ometrica, D'Or. Synastrea gyrosæ 2. 5 À 2. 2 PEER EPP EE RREPEEN EEE RENE RERERRERE ii Mi hi hi hi hè mi NO 39, 69 » de SJ tomes, pages. Symphyllia macroreina 2. 453 372 374 370 372 373 110 111 111 110 122 111 111 111 996 07 973 453 066 982 998 083 972 967 969 078 984 971 977 279 984 998 092 279 998 Synastrea hemisphe- rica Synastrea Icaunensis Synastrea interrupta Synastrea Jurensis Synastrea lamello - striata Synastrea Lamourouxi Synastrea Langrunen- sis Synastrea Lennisii, E. et H. Synastrea Lennisii, E. et H. Synastrea lobata Synastrea Luciensis Synastrea Ludovicina Synastrea magna Synastrea meandra Synastrea media Synastrea micrantha Synastrea Moreana Synastrea neocomiensis Synastrea Neptuni Synastrea oceani Synastrea pinnata Synastrea pulchella Synastrea ramosa Synastrea Renauxiana Synastrea Requienii ‘ Synastrea rotata Synastræa Simonelliana Synastrea subexcavaia Synastrea superposita Synastrea Teissierana Synastrea tenuissima Synastrea textilis Synastrea . Tombeckia- na Synastrea undulata Synastrea velamentosa Synastrea Zieteni SYNHELIA Synbelia gibbosa Synhelia Meyeri Synbelia Sharpeana Syphonophyllia cylin - drica Syringites imbricatus SYRINGOPHYLLUM DEPPEEEP NREPREEREEERENPENENEEPEERERE 18 » NE ra n & 549 tomes. pages. 580 583 578 282 997 998 962 997 579 560 584 585 582 584 568 250 578 583 580 584 582 582 581 582 561 573 282 982 999 967 562 566 083 983 063 969 113 414 115 114 345 605 437 550 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages Syringophyllum canta- bricum Syringophyllum orga- num Syringophyllum torrea- num SYRINGOPORA Syringopora abdita Syrirgopora bifurcata Syringopera cæspitosa Syringoyora cœspilosa, Lonsd. Syringopora cancellata Syringopora catenata Syringopora cleviana Syringopora conferta Syringopora distans Syringopora exilis Syringopora fascicularis Syringopora filiformis Syringopora geniculata Syringopora laxa Syringopora Lonsda- leana Syringopora parallela Syriugopora ramulosa Syringopora reticulata Syringopora serpens Syringopora tabulata Syringopora Troots Syringopora tubiporoides Syringopora Verneuili Syringopora verticillata Syringopora Yandelli T TELESTINÆ TELESTO Telesto aurantiaca Telesto fruticulosa T'elesto lutea Telesto pelagica Tethia asbestella Tethys semi-ovatus Tetracocænia Dupi- nana T'halamocænica ornata THALASSIANTHINÆ THALASSIANTHUS Thalassianthus aster 2 go ge ge es go 438 437 439 290, - Le © (er) D à à © © © © CO à © ba tomes, THAMNASTRÆA Thamnastræa acutidens Thamnastren affinis Thamnastræa agaricites Thamnastræa agarici- tes, Reuss Thamnastræa ambigua Thamnastræa arachnoïi- des Thamnästræa aranecla Thamnastræa Arduen- nepnsis Thamnastræa astræoïdes Thamnastræa atazen- sis Thamnastræa Beaumonti Thaäamnastræa Belgica Thamnastræa bellula Thamnastræa boletifor- mis Thamnastræa cadomern- sis Thamnastræa, cistela Thamnastræa collina- ria Thamnastræa composita Thamnastræa compla- nata Thamnastræa concen- trica Thamnastræa concinna Thamuastræa conferta Thamnastræa confusa, Reuss Thamñnastrea confusa, E. et H. : Thamnastræa conica Thamnastræa convexa Thamnastræa corbarica Thamrastræa crenulata Thamnastræa Dumonti Thamnastræa détipiens Thamnastræa Defran- ceana Thamnastræa dendroi- deä y | Thämnastræa Desori Thamnastræa digitata Thamnastræa discoïdes Thamnastræa Ermani Thamnastrea exaltata Thamnastræa excavata PE ph pPNREN PERREREEEE D REEERPPE p PR RP PR RRREPR Ph PART pages. 099 970 063 596 968 972 573 580 551 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. | tomes. yages. * tomes. pages. . Thamnastræa exigua 2. 566 Thamnastræamultiradiata 2. 576 Thamnastræa. fallax ZA Thamnastræa : neoco- Thamnastræa Firmasana 2. 571 miensis 2.158988 Thamnastræa flexuosa 2. 574 | Thamnastræa Neptuni 2. 580 Thamnastræa frondescens 2. 583 Thammnastrea oceani 2. 584 Thamnastræafungiformis 2. 576 |. Thamnastræa pinnata 2. 582 Thamnestræa Genever- Thamnastræa plara , 2 565 sis « 2:/01368 Thamnastræa procera 2,370 Thamnastræa Genivai- Thamnastræa provin- lensis 2 à 920 cialis 2. "19684 Thamnastræageometrica 2. 571 Thamnastræa pulchella 2. 582 Thammastrea gigantea 2. 563 Thamnastræa radiata, 2. 583 Thamnastræa Goldfussi 2. 569 Thamnastræ: ramosa 2: “961 Thamnastræa gracilis dt 06 Thamnastræa Renau- Thamnastræa Haueri 2. 579 zana 24 "582 Thamuastræa hemisphe- | Thamnastræa Requieni 2. 561 rica 2. 580 Tharnastræa rotata 2 ES Thamnastrea Henoc - ; Thamnastræa scita 2.°°5907 Po , < 2. 531 Thamnastræa Simone- aps ræa icaunen- ME LR Fa 2. 582 Thamnastræa irregula- Thamnastræa subexca- * ris, Edw. et Haime 2, 583 ss 2 fa Thamnastrea irregula- Thamrastræa superposita 2. 559 ris, Edw. et Haime 3 198 Thamnastrea scyphoidea 2. 569 Thamnastræa Jurensis 2. 582 Thamnastræz Teissie- ’ Thammnastrea laganum 2. 569 SUR su 2.1 "467 M adites lamétiié Thamnastræa tenuissima 2. 562 ‘ ctriata D). 557 Thampastræa Terquemi 2. 979 Thamnastrea La:nou- Thamnastræa textilis 2. 566 rouæi 2:14 :7503 Thamnastræa Thurmani 2. 584 Thamnastræa Langru- Thamnastræa Tombec- nensis PR kana 9. 583 Thamnastræa Lennisi FE Thamnastræa Touca- Thamnastræa lobata 2: - 581 sana 9... 582 Thamvastræa Lorryana 2. 560 Thamnastræa undulata 2. 583 Thamnastræa luciensis 2. 584 Thamnostræa velamen- Thamrastræa Lyelli 2. 564 A 2. 563 Thamnastræa mœan- 0 Thamrastræe Waïtoni 2. 564 a PRES Thamnopora madrepo- - Thamnastrœæa magna 2. 582 pr : racea 3217286 Thamnastræa mammosa 2, 578 Thamnastræa MCoyi 27-4508 Caps “RES Er $ Thecia Grayana 3: 47317 Thamnastræa media : * s08 Thecia Swindernana KT 310 Thamnastræa Mettensis 20e 40 NRC 3. 315 T : pre dli ps 9. 950 THECOCYATEUS d:+11087 act OL Thecocyathus mactra FA nos MIS 72 Thecocyathus Moorei 2 ÉRU EE Thamnastræa micro Thecocyathus tintinna- phylla 214 583 bulum | 2. 48 Thamnastræa Moreauana 2. 578 | Thecophyllia Arduen- Thamnastrea Morellana 2. 578 nensis 2. 301 552 Thecophyllia Beaumon- tii Thecophyllia boletifor- mis Thecophyllia capitata Thecophyllia cellulosa Thecophyllia crenata Thecorhyllia cyclolitoi- des Thecophyllia elongata Thecophyllia gracilis Thecophylkia granulcta Thecophyllia Guettardi Thecophyllia Luciensis Doré EN numisma- is Thecophyllia obliqua Thecophyllia patellata Therophyllia sarthacen- sis Thecophyllia sessilis THEcOSMILIA Thecosmilia annularis Thecosmilia Bajocensis Thecosmilia Buvignieri Thecosmilia confluens Thecosmilia crassa Thecosmilia cretacea Thecosmilia cylindrica Thecosmilia deformis Thecosmilia depressa Thecosmilia Edwardsi Thecosmilia glomerata Thecosmilia gracilis Thecosmilia gregaria Thecosmilia Koniacki Thesosmilia lobata Thecosmilia mæandra Thecosmilia multicincta Thecosmilia obtusa Thecosmilia ramosa Thecosmilia Requieni Thecosmilia rudis Thecosmilia Rupellensis Thecosmilia seminuda Thecosmilia sinuosa Thecosmilia subeylindrica Thecosinilia trichotoma, Thecosmilia trilobata Thecosmilia turbinata THECOSTEGITES _ TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. 2: #299. |! Aroides Thecostegites Bouchardi 2. 302 Thecostegites parvula 2. 306 | TrACHYPHYLLIA 2. 316 | Trachyohyllia amaran- durs02 thum Trachyphyllia Geoffroyi 2. 325 | Trachyphyllia strieta 2. 327 TRACHYPORA 2. 302 | Trachypora Davidsoni 2. 311 Traverses endothécales 2. 307 Traverses exothécales 2. 327 Tremocænia pulchellar 9. 397 Tremocænia subornata s 206 Tremocænia varians 9. 217 TRIDACOPHYLLIA e Tridacophyllia aspera 9. 305 Tridacophyllia laciniata 9. 318 Tridacophyllia lactuca 2. 254 Tridacophyllia manicina 9. 357 tuer Rs ae oides 3 4 Le eq exca- 2. 362 | TrocHOCYATHACEZ 2. 362 TROCHOCYATHUS 2. 362 | Trochocyathus aipinus 2. 357 Trochocyathus alpinus, 2. 360 D’Orbigny : HAE © Trochocyathus armatus 2. rV002 Trochocyathus ata- SN, layensis 9. 362 Trochocyathus Bellardii 2. 359 Trochocyathus Bellin- 9. 359 gherianus 9. 258 Trochocyathus bilobatus 9. : 362 Trochocyathus Burnesi | 9 338 Trochocyathus conulus 9 361 eng di cornuco- 2. #05 Trochocyathus cornutus o < Trochocyathus costula- À 7 tus 2. 362 Trechocyathus crassus 2. 556 Trochocyathus cupula 2. 360 Trochocyathus cycloli- 2.861 toides 2.856 Trochocyathus Douglasi 2 NON Frochocyathus elongatus 2... 369 Trochocyathus gracilis 3. 299 Trochocyathus grandis Thecostegites aulopo- {omes. p PEER ERRWERER NS 8 ph PPREE NO PR PPPRE DER pages. 299 299 300 340 341 341 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Trochocyathus granula- tus Trochocyathus Haimei Trochocyathus Har- veyanus Trochocyathus hexago- nalis Trochocyathus impari- __ partitus Trochocyathus irregala- ris Trochocyathus Konizi Trochocyathus Konincki Trochocyathus jatero- cristatus Trochocyathus latero- spinosus Trochcecyaihus lineatus Trechocyathus Magne- vileanus Trochocyathus Mantelli Trochocyatkus Michelini Trochocyathus mitratus Trochocyathus ohesus Trochocyathus perar- malus Trochocyathus plicatus Trochocyathus primus Trochocyathus pyrami- datus Trochocyathus pyrenai- cus Trochocyathus raricos- tatus Trochocyatbus revolu- tus Trochocyathus Rouya- nus Trochocyathus simplex Trochocyathus sinuosus Trochocyathus Sismon- dai Trochocyathus subcris- tus Trochocyathus sublævis Trochocyathus subun- dosus Trochocyathus tlenui- stria Trochocyathus Terquemi Trochocyathus Thorenti Trochocyathus undula- tus tomes. pages. 2, 99 2. 4 hu 2) 446 9. 35 2. 45 » AU > RE 21:08 2. 40 ; RE 2 PTE ES 2. 41 + "ARR à: 2 27 175 2,1: «44 2. 98 2: 146 L'ORNAN 2:48 2. ° 7 49 dr R 9" 47 2:41 198 MTS dura 2. 038 D 4045 M oi 40 D 45 Dr 0 : ANR y à 1 tomes, Trochocyathus Van-den- Heckei Trochocyathus versicos- tatus Trochocyathus verruco- sus Trochocyathus Warbur- toni TROCHOPHYLLUM TrochophyllumVerneui- lanum # TROCHOSERIS Trochoseris distorta Trochoseris lobata Trochoseris Stokesi TROCHOSMILIA Trochosmilia arcotensis Trochosmilia Basochesi Trochosmilia bipartita Trochosmilia Boissyaza Trochosmilia Bour- geoisi Trochosmilia caranto- nensis Trochosmilia cenomana Trochosinilia cernua Trochosmilia cernua, E. et H Trochosmilia compla- pata Trochosmilia compressa Trochosmilia conica Trochosmilia corallina Trochosmilia corniculum Trochosmilia crassa Trochosmilia cuneolus Trochosmilia didyma Trochosmilia Dumontieri Trochosmilia elongata Trochosmilia elongata, Reuss Trochosmilia Faujasi Trochogmilia fimbriata Trochosmilia Gervillei Trochosmilia globosa Trochosmilia granifera Trochosmilia inauris Trochosmilia inflexe Trochosmilia irregqula- ris Trochosmilia liasica D NN NN 60 go Go go 0 L 4 » PEN PEEPPPEENNRE ES SO A 2 A a en 299 pages. 165 164 158 165 - 166 554 Trochosmilia meudo- nensis Trochosmilia Michelottii Trochosmilia multilobata Trochosmilia multisi- nuosa Trochosmilia obliqua Trochosmilia patula Trochosmilia Reussi Trochosmilia Salisbur- gensis Trochosmilio subcreta- cea Trochosmilia subinduta Trochosmilia -subrudis Trochosmilia sulcata Trochosmilia tifauensis Trochosmilia tuberosa Trochosmilia nricornis Trochosmilia varians Trochosmiliu varusen- sis Trochosmilia vertebra- lis TROCHOSMILIACEÆ TROFIDOCYATHUS Tropidocyathus gainvillei ropidocyathus Lessoni TRYMOHELIA . Trymohelia eburnea Tryplæsma æquabilis Tryplæsma articulata Tryplæsma articulata Tubastrea annularis Pubastrea astroïtes Tubastrea cavernosa Tubastrea coccinea Tubastrea pleiades Tubastrea radiata Tuber corallinus Tupr?oRA Tubipora, Smith Tubipora, Kn. et Walch Tubipora catenata Tubipora catenularia, L. Bou- Tubipora catenulata, Gm. Tubipora Parkinson Tubipora Chamissonis Tubipora fascicularis catenulala , TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages, gs ge PRE Rp. REPRENDRE EN PR RBRER pPP ge go We go Nm D NN Ge NN NS 85 NN D D 289 144 293 | tomes. pages. Tubipora fimbriata Tubipora Hemprichi Tubipora musica Tubiporamusicaaffinis, Parkinson Tubipora prismatice Fubipora purpurea Tubipora radiata Tubipora ramulosa Tubipora rubiola Tubipora serpens Tubipora strues, Wal. Tubipora strues, FI. Tubipora syringa TUBIPORINÆ Tubiporites catenarius Tubiporites catenularia, Walhenberg Tubiporites fascicularis Tubiporites serpens, K. et Sch. 3. Tubularia cornucopiæ Tubularia cupula Tubularia fossilis Tubularia membranacea Tubularia peltata Tubularia solitaria TURBINARIA Turbinuaria brassica Turbinaria cinerascens Turbinaria crater Turbinaria cyathiformis Turbinaria frondescens Turbinaria mesenterina Turbinaria palifera Turbinaria patula Turbinaria peltata TURBINARINÆ TURBINOLIA Turbinolia acuminata Turbinolia alata Turbinolic alpina Turbinolia antiquata Turbinolia appendiculata Turbinolia arcotensis Turbinolia arietina Turbinolia armata Turbinolia aspera Turbinolia atalayensis Turbinolia avicula 132 133 132 294 247 132 436 294 133 297 291 292 133 130 287 289 295 320 105 165 254 309 165 309 164 167 165 164 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Turbinolia Basochesi, Turbinolia Bellinghe- riana Turbinolia Bellardii Turbinolia bilobata , Michelin Turbinolia bilobata, Michelin Turbinolia Boissyana Turbinolia borealis Turbinolia Bowerbanki Turbinolia brevis Turbinolia Bugeros Turbinolia calcar Turbinolia Calvimontii Turbinoli& caryorhyi- lus Turbinolia caulifera Turbinolia celtica Turbinolia*centralis Turbinolia cernua Turbinolia clavus, Mich. Turbinoliu clavus, Mi- chelotti Turbinolia clavus, Lamk. Turbinoliacomyplanata Turbinolia compressa, Morris Turbinolia compressa, Larmk. Turbinolia conica Turbinolia conulus Turbinolia corniculata Turbinolia corniformis Turbinolia cornucopia Turbinolia costatia Turbinolia crassa Turbinolia crispa Turbinolia cuneata, Gold. 2 Turbinolia cuneata , Goldf. Turbinolia cureolus Turbinolia cyathoides Turbinolia cyathus , Michelotti Turbinoiia cyathus, Risso Turbinolia cyclolites Turbinolia cyclolitoides Turbinolia cylindrica Turbinoliu cymbula 2. EREHERREER NO RN WP 19 GR PPT RARE JP ne Re 2 tomes, pages. 154 Turbinolia cynodon Turbinolia Delemon- tana Turbinolia delphinas Turbinolia dentalina Turbinolia dentalus Turbinolia Deucalionis Turbinolia didyma Turbinolia dispar Turbinolia dispar, Phil- lips Turbinolia Dixoni Turbinotia Donatiana Turbinolia Douglasi Turbinolia dubia Turbinolia Dufrenoyi Turbinolia duodecim- costata Turbinolia Brongn. Turbinolia D’Archiac Turbinolia exarata Turbinolia excavata , Hag. Turbinolia Hagenow Turbinolia expansa Turbinolia fimbriata Turbinolia firme elliplica, elliptica, excavalta , Turbinolia flexuosa Turbinolia Fredericana Turbinolia fungites, Phillips Turbinolia fungites, Fleming a fungiles , 4 Turbinolia furcata Turbinolia Geoffroyi Turbinolia Golafdssi Turbinolia granulata Turbinolia granulosa Turbhinolia Gravesii Turbinolia Haïimei Turëinolia helianthoi- des Turbinolia hemisphæ- rica Turbinolia kippuriti- forms Turbinolia humilis 3. PO REPRPHNRE PREEERR ER eS gw S pe WRwN à p# PHP ge 2 555 temes. pages. 330 328 155 84 16 312 159 65 556 tomes. pages. Turbinolia ibicina 2. 2 OUT. Turbinolia inauris 2. 100 Turbinolia incrustata 3. 387 Turbinolia intermedia 2. 68 Turbinolia irregularis 2. 45 Turbinolia italica 2. 06 Turbinolia Japheti 2... LL Turbinolia Konigi 2 46 Turbinolia lineata 2 2 Turbinolia cupula “À 33 Turbinolia Maclurii * 3. 98 Turbinolia Magnevil- leana 2 31 Turbinolia Michelotti 2. 157 Turbinolia Milletiana, Defr. et Thompson 2. 69-70 Turbinolia minor 2. 64 Turbinolia mitrata, Goldfuss 2. 27 Turbinolia mitrata, Hisirger ‘ 398 Turbinolia mitrata, Portlock 403 Turbinolia mixta Turbinolia muliiserialis Turbinolia multisinuosa Turbinolia multispina Turbinolia nana TFurbinolia Nystana Turbinolia obconica Turbinolia obesa Turbinolia obliqua Turbinolia patula Turbinolia perarmata Turbinolia pharetra Turbinolia plicata Turbinolia prœlonga Turbinolia Prestwichi La pyramida- is Turbinolia pyramidata Turbinolia raricostata Turbinolia rubra [JE] © rs Turbinolia rudis 150 Turbinolia semigra- nosa Turbinolia sessilis RÉGIE NEN NN TC D'NEN NT Le [ep] 1 Turbinolia sinensis 91 Turbinolia sinuosa 39 Turbinolia Sismondiana 97 Turbinolia Stokesi - 12 nn nt rt tn TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. Turbinolia striata 3. 405 Turbinolia subundosa 2. 43 Tuxbinolia sulcata à 61 Turbinolia sulcata, Sch. 3. 94 Turbinolia sulcata, Lonsd. et Nyst. 2. 62-63 Turbinolia taurinensis 2. 78 Turbinvlia trochifor- mis À 66 Turbinolia turbinata, Lamk. . 39 Turbinolia turbinata, Stein. 3. 380 Turbinoliz turbinata , Lx. 394 Turbinolia turgida Turbinolia undulata Turbinolia uricornis Turbinolia versicostata TURBINOLIACEÆ TURBINOLIDÆ AT T'URBINOLINÆ 59 Turbinolite aplatie Turbinolie déprimée Turbinolite de deuxième PO PPREENPRERPS D © grandeur Turbinolite de première . grandeur 74 Turbinolopsis bina Turbinolopsis celtica Turbinolopsis elongata Turbinolopsis ochracea Turbinolopsis paucira- go ge Go Ge go [JE — CS dialis 3. 93179 Turbinolopsis pleuri- radialis 379 Turbinvlopsis rugosa D. O1 Turnip-shaped Madre- pora ANS: U ULaNGra 2. TS RE Uiarngia Stokesana 2: «017 ULASTRÆA 2. 488 Uiastræa crispata 2. 488 ULopaYLLia 2. "M4 Ulophyilia crispa 2. 3178 Ulophyilia erispa, Reuss 2. 928 Ulopbylilia mæandrinoi- des 2. 380 Ulophyllia montana 2. - 3179 557 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. tomes, pages. nt mme me tre rt Ulophyllia profunda 2.5. 9 wy Ulophyllia Stokesana "ARR : +! Uus:Luiara 1. 215 | Websteria crisioides 411-491 Umbellularia encrirus® 1. 216 Umbellularia Groenlan- x dica 2.1 216 Umbellularia stellifera 1. 218 XENIA 1. 19% Undaria agaricites de "y 8 Xenia cœrulea, Lx. et Urtica cinerea 4. 23 Ehr. 4, 2125) 008 Urtica marina 1. 259 Xenia Desjardinana 1. 109 Urtica parva 1. 238 Xenia elongata 1. 426 Urtica purpurea 1. 264 | Xenia florida 1. 126 Urtica quarta 1. 278 | Xenia fuscescens k. (06 Urtica rubra 1: 264 Xenia purpurea 1. 129 Urticina Lessonii É;> : «270 Xenia umbellata 1. 19% Urticina globifera 4:11 289 X1PHIGORGIA NET Urticina cavernata 4. 289 Xiphigorgia anceps +.119972 Xiphigorgia setacea 4. 172 v Z VERETILLUM 1.::7428 Veretillum cynomorium 1. 218 Zoantha thalassanthos 1. 107 Veretillum luteum 1. 218 | Z0ANTHAIRES 1. 221 Veretillum phailoides 1. 217 AOTPATRS MALACODER- 1, 2% Veritillum stelliferum 1. 218 ne deu APE i VERRUCELLA 1. 184 SIQUES LÉ. rott Verrucella flezuosa 4 "184 ZOANTHARIA SCLERODER- . Verrucella furcata s, "2285 MATA 2, 3 Verrucella gemmacea 1. 185 ZoANTHINÆ 1. 298 Verrucella violacea 1. 184 ZoanTHus 1.299 Verticellipora dubia FA 279 Zoanthus arenaceus 1, 306 VIRGULARIA Ë. +212 Zoanthus Bertholetii 1. 300 Virgularia alpina 4. 214 Zoanthus dubius 1 "900 Virgularia australis 1 -25 Zoanthus Ellisii 4. 300 Virgularia Cbristii 1 213 Zoanthus lobatus "1, 300 Virgularia Finmarchia 1. 215 Zoanthus Mertensi 4. - ‘1600 Virgularia incerta 1.9 1816 Zoanthus socialis 1. 300 Virgularia juncea 1.283 Zoanthus sociatus 1. "299 Virgularia mirabilis 4-20 Zoanthus Solanderi 1. 309 Voriicella encrinus 1... M6 Zoophyton 1. 216 TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME. Famizze Des FONGIDES. . . Sous-famille des FONGIENS.. . Agèle des Fongiacées. . .. Genre Fungia. .,...... Podabacia. . Hälomitra, Cryptabacia. . . , .. Herpetolitha. . . . .. Polyphyllia.. . . ... Bihan." 7 Micrabarcia, =... .o'. Agèle des Anabaciacées.. . . Genre Anabacia. . . . . . .. — (Genabacia.. . . . . .. Sous-famille des LOPHOSÉRIENS Genre Cyclolites,. . . . . .. — Palæocyclus. . . . .. — Cycloseris. . . . . .. — Gyvoseris. 1.12, — Diaseris.. . . .. 2x dé Psammoseris. . . . . . Stephanoseris. . ... Trochoseris.. . . . . . Cyathoseris,. . . . .… ,— Maæandroseris.. . . .. Comoseris. . . . : . . Lophoseris. . . ., . . Us: NORNEU NE Mycedium.! . . ,. .. LÉPLOSENIS. |. à 5 0. MMDRBTIs.. 22.0. OFonerIR 1. 4 Agaricias à € . 4 Pachyseris. … , : « . Pages. Genre Polyastra. . . . .. 1187 — Astræomorpha. . . .. 88 SECTION DES MADRÉPORAI- RES PERFORÉS. ..... 89 Fame Des MADRÉPORI- DES. Louis 89 Sous-famille des EupsamminEs. 90 Genre Eupsammia. . .... 94 — Endopachys. . . . .. 97 — Balanophyllia.. . . .. 99 — Heteropsammia.. . . . 105 — Leptopsammia. , . . . 106 — Endopsammia. . . . . 107 — Stephanophyllia. . . . 108 — Dendrophyilia. .,. .. 112 — Lobopsammia. . .,. . 123 — Cœnopsammia. . . . . 125 — Stereopsammia. . . . . 130 — Astroïides.. . . . . .. 131 Sous - famille des Mapréro- ARMES . Her m ct * 492 Genre Madrepora. . . . . .. 132 Sous-famille des TurpINaARI- + PONS LU SRE 163 Genre Turbinaria. . . . . .. 164 — Astreopora.. . . . .. 167 — Dendracis. ...... 169 —. Actinaciss "on" SES 170 — Palæacis. . . . . . .. 17 FauiLre Des PORITIDES. . . Sous-famille des PortTiEns. . 173 Genre Porites.. . . .. . .. 173 — Rhodaræa, ...... 183 — Protaræa,. . . .... 134 SE VO | | à TABLE DÉS MATIERES DU TOME TROISIÈME. Pages. Génre Litharæa. . . ... .. Goniopora ...... Alveopora. Microsolena.. . . . . . Mæandraræa. . . . .. Coscinaræa.. . . . .. Pleurodictyum. . . .. Dictyophyllia. . . . .. Sous-famille des MONTIPORINES Genre Montipora.. . . . . .. — Psammocora. . . . .. SECTION DES MADRÉPORAI- RES TABULÉS. . ..... Famizue pes MILLÉPORIDES. Genre Millepora. . . . . . .. HOMONOTE ! » +2 200 » Polytremacis. . . . . . Héhobles. 2..." —— — a — en — Plasmopora.. . .. .. POROTA., ne 00e do a cui DNA 6 Ne AUDE. 42 à ie Battersbyia. . . . . . . Famizze DES FAVOSITIDES.. Sous-famille des FAVOSITINES. Genre Favosites. . . . . . .. Emmonsia. . . .... — Michelinia. ...... Ræœmeria. . . .. at Rodiniekit.e 2." à. Alveolites.. . L . . .. Sous-famille des CHÆTÉTINES.. Genre Chætetes.:. 5.10 1m 2. Monticulipora.. . . . . DAME Sn v 20e Stelipora:: 11/09, - Beaumontia.. . . . .. LOTS TE AP EURE Abe ie. . Sous-famille des STYLOPHYLLI- MES M es 5 ais Genre Styiophyllum.. . . . . Sous-famiile des HALYSITINES. Genre Halysites. . . . . . . . Syringopora. . . . . . Thecostegites.. . , . . {honostegites.. . . . : BiéECherla. : 7 MRLE v: ee — FiStuipora . 4 10 nie 185 ———— mo 559 Pages. Sous-famille des PociLLopo- RINES. 7. Me ee ME 301 Genre Pocillopora.. . . . . . 301 — ‘Cœnites. .... 308 FAMILLE DES SÉRIATOPO - RDS RU EP Lne 311 Genre Seriatopora.. .. . . . 311 — Dendropora.. . . . .. 314 — Rhabdopora. . ..,. 314 — Trachypora.. . . . .. 315 Fame DES THÉCIDES.. . . 315 Genre Thecia. ...:" 4... 316 — Columnaria.. . . . .. 317. SECTION DES MADRÉPORAI- RES TUBULEUX. .. ... 319 FAMILLE DES AULOPORIDES. 319 Genre Aulopora.; ; . . . . . 319 — Pyrgia. . . .. F 322 SECTION DES MaDRÉPORAr. RES RUGUEUX.. . . ... 323 Famice Des STAURIDES.. . 324 Genre Stauria. . . . . .. PUR: > à — Holocystis. . . .. .. 326 — Polycælia.. . . .... 327 — Metriophyllum. . . . . 328 Famirze DEs CYATHAXONI- Dh ae ET RE. 329 Genre Cyathaxonia. . .. 329 FaMLLE DES CYATHOPHYL. LIDES:. : .h 2 te 332 Sous- famille des ZAPHREN- ANS: dite 2e LM CE RE 333 Genre Zaphrentis. . . . . . . 339 — Amplexus.. . . . . .. 347 — Merophyilum.. . . . . 352 — Lophophyllum. . . . . 353 — Anisophyllum. . ... 354 — Baryphyllum.. . ... 355 a! Halkiau PS ee 356 — Aulacophyitum.. ... 397 — Trochophyllum.. . . . 359 — Hadrophyllum. . . . . 359 — Combophyllum.. . . . 361 Sous-famille des pur Les ÉINES sel NEA. . 362 Genre Cyathcphyllum.. . . . 364 — Endophyllum.. . .. ‘ t388 — Campophyllum..... 389 — Pachyphyllum. . .. . 391 — Streptelasma..,.... 392 L vs y «. : \ Et si + 560 TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME. | Pages. : Pages. Baie: 9 Genre Omphyma. . ..... 394 APPENDICE,. ns — Goniophyllum. . . . , 397 Genres incertæ sedis. . . . . 450 — Chonophyllum, . ... 398 — Distichopora. . , . . . 450 — Ptychophyllum.. . .. 399 — Heterophyllia.. . . . . 452 — Heliophyllum., . . .. 401 — Cyclocrinites. . . . , . 452 — Clisiophyllum.. . , .,. 402 — Rhysmotes.. ..... 453 — Aulophyllum.. .... 405 — Cyathopora.. ..... 453 — Acervularia.. . .. .. 407 — Mortiera, .. ..... 454 —. Smitbhia . . . .... 412 SECTION DES PODACTINAI- — Eridophyllum. .... 414 = HAARERNAL. «ru Te F — Sporgophyllum.. . . . 416 Genre Lucernaria. . . . . . -. : 457 — Strombodes, , .... 416 — Calicinaria. .. . . .# 459 ” — Lithostrotion. . .... 422 TROISIÈME PARTIE, — Chonaxis. ......, 434 De la distribution géographi- — Phillipsastræa. . . . . 435 que des Coralliaires, des — Syringophyllum. . .. 437 récifs et des îles madré- j Sous-famille des AxoPxyL- poriques et de la distribu- è TT CASE APE PR DE RS 439 tion géologique des poly- | Genre Petalaxis. . . . . . .. 440 piers fossiles. . . . . . .. 461 — Axophyllum. . .... 441 Table alphahétiqre des fa- R — Lonsdaleia. . . . . .. 443 milles, genres, espèces et | Fawzce Des CYSTIPHIL- . organes décrits dans cet ou- | PAPER: Scott. 446 prape, . "9... <ÉER 479 Genre Cystiphyllum.. . .. . 447 FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME ET DERNIER. f ke | ERRATA. Tome 1, page 257, lignes 31 et suivantes à supprimer. | — page 267; n° 9, Cereus clavata, lisez : Cereus clavatus. — — n°12, Cereus papüllosus, lisez : Cereus Lessoni. — page 297, ligne 11, etc., Sarcophianthus, lisez : Sarcophinan- thus. | | — page 300, ligne 34, Mertersii, lisez : Mertensii. Tome 3, page 149, n° 42, Madrepora deformis, lisez : Madrepora Danai. — page 266, ligne 3, pl. 59, lisez : pl. 49. BAR-SUR-SEINE, “— IMP. SAILLARD. — L_ - » Histoire u , 3 { CE fs N'Es 6 La" ñ Fu 1 + : Û Lo VE ’ 14: L “-t t n L i A TUE ‘ nl à 3 1 PAPE Ê OL : 1 : Li Cr ' bros 24% e es Y ‘ \ “4 à b S $ ns 4e ; V ve RTE « à Lo i à Y* , à avt ‘ “ L £ 4 M DA à =" Te" * et ‘a \ { TEPEN t À à ù « ea ee Cp FORT TER : REY LS v & + + és + bte Ds cn. Hiva bars Ce à LYTS CU ä ve RE 2 ve Wok < * ; Ci A de | su \ ï L L + + LAN EE % è b 4 . . + \ A à L 4% + t Ut \ Va ‘ b x: Le Ua A + LEA ac LR ‘ % : CRE UN 2e HE : ù + L+ à Dan dust a) ET 44 LH EC AE NE AP ORAN Pa 2 TEE EEE" LES Ë : \ { à & t i | Le. CR À » L ver i < 1 { “k ? ER MEN u 4 LA és L vu Mi L'b tue % «ir v RC ‘ à r C4 à? + 4,4 “ de LA L * LS * ENT A VU \ t Ê 4% ‘ Eh r DA REE CR ST te Eu ei EU de A Wet : LAURE CERTA a { à LA VUCULY + * * AR TE \" L ia ! L k « Re Et 4 à LA Ga c VA a RU EE ANA à AT & N Var La dt Loi À é L'AE + LA CE RTEr : À ar { 0 à AMNH LIBRARY DU 100134916 4 \ * 24 am