^^S^%4 ^' i . - . ^^'-^KI^Z^ a;:v3ï«*;«*tf^ HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTEBRES. TOME HUITIEME. OUVRAGES DE LAMARGK QUI SI- TROUVENT CHEZ ,1.-15. IJAIEEIET. E. Philosophie zooi-ogique, ou Exposilioii des considérations relatives à l'iiisloire iialuiello des animaux , à la diversité de leur organisation et des facultés qu'ils eu ohlieiineul, aux causes physiques qui maintiennent eu eux la vie et donnent lieu aux monvemens (lu'ils exécutent; enfin à celles qui produisent, les unes le sentiment, et les autres l'intelligence de ceux qui en sont cloués; deuxiùme édition. Paris, i83o, 2 vol. in- 8. 12 t". Système analytique des connaissances positives de l'homme restreintes à celles qui proviennent diiectenient ou iudireelenient de l'observation Paris, i83o, in- 8. 0 f. MÉMOIRE SUR LES FOSSILES DES ENVIRONS DE PARIS, Comprenant la déter- mination des espèces qui appartiennent aux animaux marins sans vertèbres, et dont la plupart sont fiyuiés dans la collection du Muséum.Paris, in-4. 10 f. Extrait du cours de zoologie du Muséum d'Histoire Naturelle, sur les animanxsiins virlebres. Paris, 18 la, in 8. 2 I. 5o c. fALL llLKOlAr.l), IIUE GARANClEr.i; HISTOIRE NA^TURELLE DES ANIMAUX SANS VERTÈBRES, VBÉSKNTANT LES CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET PARTICULIERS DE CES ANIMAUX, LEUR DISTRIBUTION, LEURS CLASSES, LEURS FAMILLES, LEURS GENRES, ET LA CITATION DES PRINCIPALES ESPÈCES QUI s'y RAPPORTENT *, rRÉCÉDÉK D'UNE INTRODUCTION DiVruiil la Délrrniination des ciiractèiTS rasenliels de l'Aiilaiiil . su Dislinctioii du régélal et des iiuiri's COI p^t naturels; enliii, l'Exposition des principes foiid.iinentaux de la Zoologie. PAR J. B. P. A. DE LAMAPxCK, Kihil extra naturam DEUXIEME ÉDITION. HKVtE ET AUGMENTÉE DE NOTES PRÉSENTANT LES EAITS NOUVEAUX DONT LA SCIENCE s'eST ENRICHIE JUSQu'a CE ,I0UK; Par MM. li. P. DESHAYES ET H. MILNE EDWARDS. TOME HUITIEME. MOLLUSQUES. PARIS. j. B. BAILLIÈRE, EIBRAIRE, RUE Dt r, 'ÉCOLE DE MÉDKCINE , n'' 1~. A liONDRES, MÊME MAISON, 219, REGENT SJ'REET. 1838. HISTOIPtE NATUPtELLE DES ANIMAUX SANS VERTEBRES. ORDRE TROISIEME. LES TRACHELIPODES. Le corps contourné en spirale clans sa partie postérieure , cette partie étant séparée du pied, et toujours enveloppée dans une coquille. Le pied libre ^ aplati, attaché à la base inférieure du cou, ou à la partie antérieure du corps, et servant à ramper. Coquille spirivahe engainante. Les Mollusques de cet ordre tiennent sans doute aux Gastéropodes par de £;rands rapports ; néanmoins ils en sont éminemment distingués, en ce qu'au lieu d'avoir le corps droit, ils l'ont, au contraii'e, contourné en spirale dans une grande portion de son étendue, portion qui est toujours la postérieure j et en ce que leur pied , au lieu de s'y réunir dans toute sa longueur, est libre en très grande partie, et n'est attaché qu'à la base inférieure du cou, ou au moins qu'à la partie antérieure du corps. La portion de ce corps qui est contournée en spirale ne sort jamais de la coquille; elle ne le pourrait sans se rompre en certaines de ses parties, sa conformation naturelle ne Tome VIII. i 2 HISTOIRE DES MOLLTJSQUES. lui permettant pas de s'étendre ou s'allonger en ligne droite. Si le pied de l'animal étendait son adhérence le long de cette portion du corps, il serait alors sans usage. Tous les Trachclipodes sox\\, conchy'ifères, et leur co- quille, ordinairement extérieure ou à découvert, est tou- jours plus ou moins fortement contournée en spirale, s'étant moulée sur le corps ou la portion du corps qu'elle enveloppe. Il serait très inconsidéré de diie que c'est à la forme spirale de la coquille ([ue l'animal doit sa conformation; car cet animal, dans tous les temps, fut toujours antérieur à sa coquille en existence, et c'est à lui seul que cette dernière doit sa forme. On a donné le nom de tortillon à la partie du corps des Trachélipodes qui ne sort jamais de la coquille. Quant à la partie antérieure de ces animaux et à leur pied , ils peuvent sortir de la coquille et y rentrer facilement. Comme le tortillon, ou la partie du corps de ces Mol- lusques qui est séparée du pied, est naturellement et constamment en spirale, et (jue néanmoins cette partie est très diversifiée dans sa courbure et même dans sa forme , selon les races , elle a donné à la coquille qui la contient une forme tout-à-fait semblable à la sienne. Oi*, cette forme participe de toutes les modifications qu'offre la spirale du Mollusque, ou de son tortillon dans sa ma- nière de tourner. On sent que l'échelle de ces modifica- tions est renfermée entre ces deux limites, savoir, depuis la forme discoïde, où la spirale tourne sur le même plan, comme dans les Planorhcs ^ jusqu'à la forme turriculée la plus allongée, comme dans les fis et les TurilcUes. Ce n'est pas tout : non-seulement le tortillon fait par- ticiper la coquille spirale à sa mafiière de tourner, mais il la fait aussi participer aux modifications de sa propre forme. En effet, depuis le tortillon qui est cylindrique, quelle que soit sa rnanièi'e de tourner, comme celui des TRACHELIPODES. 3 Scalaires , des Daiiphimdes ^ des Tiirbos, etc., jusqu'à ce- lui, très aplati, des Cônes, des Olives ^ etc., il y a une suite de modifications intermédiaires qu'il est utile de considérer dans l'étude des rapports, et dans la détermi- nation des caractères à employer. Il en résulte que la cavité spirale de la coquille exprime parfaitement, pour chaque espèce, la forme particulière du corps de l'animal, c'est-à-dire sa forme propre, et à-la-fois sa manière de tourner. Comme c'est uniquement le collier du Blollusque qui forme la surface extérieure de la coquille, ce que j'ai déjà démontré diins mes leçons , lorsque ce collier est simple et uni, il rend la coquille lisse en dehors; tandis que, lorsqu'il est lui-même ridé, tuberculeux, lamelleux ou frangé, la surface extérieure de la coquille présente alors des rides, des tubercules, des lames, des frange^, etc. Ainsi la seule considération de la coquille fait connaître suffisamment les vrais caractères extérieurs de l'animal. Quant aux caractères d'organisation intérieure qui as- surent la classe à laquelle l'anima! appartient, il suffit; d'observer l'organisation de plusieurs. Dès-lors, la coquille indique encore pour les autres, par sa propre nature , la classe où l'on doit les rapporter. Les Trachélipodes connus sont beaucoup plus diversi- fiés et plus nombreux en genres et en espèces que ceux des Gastéropodes jusqu'à prést^nt observés. lîyen a, et c'est le plus grand nombre, qui vivent habituellement dans les eaux marines : je les considère comme habitant encore le milieu liquide dans lequel la nature les a originairement placés. Il y en a d'autres qui vivent dans les eaux douces, où, des mers, ils ont su s'introduire. Enfin, d'autres en- core sont passés des eaux douces et peut-être aussi des mers sur des sols à découvert, et vivent habituellement à l'air libre qu'ils se sont habitués à respirer. La coquille de ces derniers n'est point ou presque point nacrée; et, en I. yj HISTOIRE DES MOLI-USQXIES. g.inéral, elle n'offre à l'extérieur aucune autre partie sail- lante que des stries craccroissement. D'après ce que l'on sait déjà sur les liabitudes de ceux de ces animaux qui ont été observés, et ensuite d'après les analogies des coquilles dont les animaux ne sont pas en- core connus, il paraît qu'on peut déjà partager les Tra~ chélipodes en deux grandes divisions, fondées sur la con- sidération de la coquille, et dénommées d'après les habi- tudes connues de beaucoup des animaux qui appartien- nent à ces divisions. En coi'.séquence , je partage les Mol- lusques dont il s'agit en deux grandes coupes, savoir : i-^ En Trachélipodes sans siphon [les Phytiphages]; 2° En Trachélipodes à siphon [les Zocjj/iagcs]. DIVISION DES TRACHELIPODES. F* Section. — Trachélipodes sans siphon saillant, et res- pirant en -général par un trou. La plupart /V^jY/y^/m^e^' et munis de mâchoires. Coquille à ouverture entière, n'ayant à sa base ni ëchancrure dorsale subascendante ni canal. * Trachélipodes re respirant que l'air. Coquille spirivalve, mntique, non distinclemenl nacrée, [aj Ceux qui habitent hors des eaux. Les Colimacés. à quatre 1 , , . , } tentacules, a deux ) [h] Ceux qui vivent dans les eaux, mais qui viennent respirer l'air à leur surface. Coquille à bords de l'ouverture jamais réfléchis. Les Lymnéens. ** Trachélipodes ne respirant que l'eau. Branchies saillantes en forme de filets, de lames ou de houppes, dans la cavité branchiale. Co- quillesouveul nacrée et souvent aussi ayant des parties protubé- rant es à sa surface. TRACHELIPODES. 5 [a] Coquille flaviaiiie, oiier:iilée, donl le bûid gauclie u'imile pas une demi-cloison. [t] Coquille à i)ord3 désunis. Les Mélaniens. [l'^v] Coquille à'jords réunis. Les Péristomieris. [h] Coquille fluvialile ou marine, dont le bord gauche imite une demi-cloisoii. Les Nérilacëcs. [c] Coquille niaiine, dont le bord gauche n'iniile pas une demi- cloison. [t] Coquille ilotlanle à la surface des eaux. Les Janthines. [ii] Coquille noniiotlaale, ayant l'ouverture très évasés; point de coluuiolie. Les Blacroslomes. [tit] Ouverture sans évasement particulier; des plis à la co- lunielle. Les Plicaoës. [•ritt] Point de plis à la columelie. [a] Les bords de l'ouverture réunis circulairemeut. Les Scalaricns. [Il] Les bords de l'ouvcrlure désunis. Les Turbinacés. IL Section. — Trachélipodes à siphon saillant, et ne res- pirant que Veau qui parvient aux branchies par ce si- phon. Tous sont marins, Zoophages^ dépourvus de mâchoires , et munis d'une ti^ompe rëtractiîe. Coquille spirivalve, engaînantej à ouverture, soit canaliculëe, soit échancrée ou versante à sa base. [a] Coquille ayant un canal plus ou moins long à la base de son ouverture, et dont le bord droit ne change point de forme avec l'âge. Les Canalifères. [b] Coquille ayant un canal plus ou moins long à la base de son $ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ouverliire , et dont le bord droit change de forme avec l'âge, et a un sinus inférieurement. Les Ailées. [c] Coquille ayant un canal court, ascendant postérieurement, ou une échaucrure oblique en demi-canal à la base de sou ouver- ture, ce demi-canal se dirigeant vers le dos. Les Purpurifères. [d] Point de canal à la base de l'ouverture, mais une échancrure subdorsale, et des plis sur la columelle. Les Columellaires. [e] Coquille sans canal, mais ayant la base de son ouverture éclian- crée ou versante, et ses tours de spire étant larges, comprimés enroulés de manière que le dernier recouvre presque entière- ment les autres. Les Enroulées. [La se'paration proposée par Lamarck de ses Trachelipo- des n'est point naturelle et a été rejetée par la plupart des naturalistes. Dans plusieurs occasions, nous avons fait re- marquer les inconvéniens de cette division sans qu'elle ait aucun avantage pour la méthode, quand même la mé- thode serait envisagée comme un moyen tout-à-fait arti- ficiel pour établir l'ordre dans les choses soumises à l'ob- servation. L'ordre des Trachélipodes est en effet une division inutile dans une méthode naturelle aussi bien que dans une méthode artificielle. Si l'on prend l'ensemble des Mollusques et si l'on examine comment se montre la coquille , on voit d'abord cette partie à l'état rudimentaire cachée dans l'épaisseur du manteau ; bientôt elle se montre au-dehors : trop petite d'abord pour couvrir l'animal, elle protège seulement l'organe de la respiration et de la circulation. A mesure que la coquille s'agrandit , la partie des viscères qu'elle doit contenir se détache de plus en plus du plan locomoteur, et c'est de cette manière que, par une série de modifications, s'établit le passage insen- sible entre les Gastéropodes proprement dits de Lamarck TRACHELIPODES PIIYTIPHAGES. J et ses Trachélipodes; ce passage est si bien gradué qu'il est impossible de dire, si ce n'est arbitrairement, là finis- sent les Gastéropodes et commencent les Trachélipodes. Cette division des Trachélipodes est d'autant moins heu- reuse qu'elle est placée précisément au milieu de genres qui peuvent démontrer son inutilité. Ils la prouvent non- seulement par les modifications successives dans les fonnes extérieures, dans le développement insensible de la co- quille, mais encore par l'analogie incontestable de toutes les parties de l'organisation. Les Trachélipodes comprenant presque tous les Mollus- ques à coquille extérieure, aui-aient besoin actuellement d'un autre arrangement plus conforme à ce qui est connu de leur organisation : nous n'essaierons pas ici de substi- tuer une autre classification à celle de Laniarckj mais à mesure que nous examinerons les familles et les genres, nous indiquerons les changemens qu'il est nécessaire au- jourd'hui d'y apporter.] Première Section. [ Trach. Phytiphages. ] Trachélipodes sans siphon saillant , et respirant en général par un trou. La plupai-t se nourrissent de végétaux , et sont munis de mâchoires. Coquille à ouverture entière ^ n ayant à sa base ni échan- Claire dorsale subascendante ni canal. Ce n'est sans doute que par généralité que nous don- nons à ces Trachélipodes le nom de Phytiphages / néan- moins tous ceux de ces animaux que l'on a connus, et dont les habitudes ont été observées, sont véritablement herbivores. La bouche de ces Mollusques offre rarement 8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. une trompe rétractile, et peut-être que les Janthines sont les seules qui soient dans ce cas; mais on leur connaît un museau très court, muni de deux mâchoires. Beaucoup de cesTrachélipodes vivent sur la terre, et consequeniment ne respirent que l'air libre. D'autres vi- vent dans les eaux douces, soit stagnantes, soit fluviatiles,- el, parmi ces derniers, les uns ne l'espirent que l'air et sont obliges de venir de temps en temps à la surface de l'eau, tandis que les autres ne peuvent respirer que l'eau même. Enfin, il y en a un grand nombre qui habitent dans les eaux mai ines : or, aucun de ceux-ci ne peut respirer l'air. Il paraît que tous ceux de cesTrachélipodes qui peuvent respirer ce dernier fluide ont leurs branchies non ou très peu saillantes, mais rampantes, soit en cordonnets, soit en réseau, à la surface des parois de leur cavité bran- chiale. La supériorité de l'influence respiratoire de l'air sur celle de l'eau en est apparemment la cause. Ceux, au contraire, qui ne peuvent respirer que l'eau, étant obligés de présenter à ce fluide une plus grande sur- face de leurs vaisseaux sanguins, ont leurs branchies sail- lantes dans la cavité branchiale, où elles offrent des filets, des lames, des peignes, ou des houppes vascuîifères. Quel- quefois môme ces houppes, sortant par le trou de la cavité, font un panache saillant au dehors. La Fcdvce à plumets et la Valvèe pisc'niale sont dans ce cas. Selon les familles, les uns ont un opercule attaché au pied de l'aninial, et les aulres en sont dépourvus. Les Trachélipodes phytiphages se divisent en plusieurs familles: savoir: iir. Les Colimacés. 1 _, . ,, T T ' } lis ne respirent que 1 JLes Lymneens. j *^ ^ Les Mélaniens. \ Les Péristomiens. ( ., , ,, Les Néritacés. j ^'^ "^ respirent que 1 eau. Les Janthines. j TRACHELIPODES PHYTIPHAGES. 9 Les Macrostomes. ] Les Piicacés. f ^i • v -r c ^ • } Ils ne respirent que 1 eau. Les bcalariens. I ^ '■ Les Turbinace's. | [Dans la section desTrachélipodes phytsphages, Lamarcfc admet des animaux fort dif'fërens dans leur organisation ; aussi la plupart des zoologistes en ont fait une toute autre distribution. Ceux qui respirent l'air ont reçu la de'nomination assez impropre de Pulniones, et déjà nous avons vu que ce caractère d'une branchie aérienne se re- trouve aussi bien dans les Gastéropodes que dans les Tra- chélipodes. Si, comme semble l'indiquer Lamarclc, il faut donner, pour la classification, une grande valeur aux modi- fications de l'organe de la respiration; il y aurait manifeste- mentun grand vice dans sa propre classification, puisqu'une notable partie des Mollusques respirant l'air, se voit parmi les Gastéropodes et l'autre dans les Tracliélipodes. Si le principe de classification est bon comme nous le croyons, il faut en faire l'application complète, rassembler dans un même ordre tous les Mollusques pulniobranches , et ré- unir aussi tous les Pectinibranclies, pour diviser ensuite chacun de ces grands groupes en autant de familles et de genres qu'il est nécessaire à une méthode naturelle. Cette marclie plus siiuplea été suivie par Guvier et les au- tres zoologistes, et c'est une amélioration qu'il sera néces- saire d'introduire dans toutes les méthodes. Un autre moyen doit aussi diriger dans la distinction des divisions principales à établir dans les Mollusques céphalés en gé- néral et dans les Tracliélipodes phyliphages en particulier: c'est celui indiqué par M. de Blainville, et qui consiste à tenir compte de la composition des organes de la géné- ration.] lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. LES COLIMACÉS. Trachélipodes aèricoles^ munis ou dépourvus d'opercule ; et ayant les tentacules cylindracés. Coquille spirivalve , n ayant d'autres parties saillantes à r extérieur que des stries ou des costules d'accroissement^ et dont le bord droit de roui>erture est soucient j'ecourbé ou réfléchi en dehors. Tous les CoUmacés sont terrestres, c'esl-à-dire vivent sur la terre, quoique beaucoup d'entre eux recherchent l'ombre et les lieux frais; tous conséqueniment respirent l'air libre, y sont habitués depuis long-temps, et, par suite de cette habitude, ne sauraient respirer l'eau. Leurs bran- chies s'étant accommodées à l'aii-, il n'a plus été néces- saire qî'elles présentassent autant de surface au fluide respiré, et elles ont cessé de former des parties saillantes sur les parois de leur cavité branchiale. Les tentacules des CoUmacés sont cylindracés, au nom- bre de quatre dans la plupart, et de deux seulement dans les autres. Enfin, dans le plus grand nombre de ces Tra- chélipodes, i! n'y a point d'opercule; mais certains d'entre eux s'enferment pendant la mauvaise saison dans leur co- quille, en formant une cloison qui en bouche l'ouverture, et qui n'adhère point à l'animal. "Voici les genres que nous rapportons à cette famille : [a] Quatre tentacules. Hélice. Carocolle. Anostome. Hélicine. Maillot. Glausilie. Buiime. COLIMACES. 1 1 Agathine. Ambre tte. [b] Deux tentacules. Auricule. Cyclostome. [La famille des Colimacés cleLamarck contient plusieurs sortes deMollusques qui, quoique respirant l'air libre ont ce- pendant des caractères propres à les différencier; c'est ainsi que les Hëlicines ayant un opercule et deux tentacules seulement, se rapprochent des Cyclostomes et doivent former une petite famille, tandis que les Auricules ayant deux tentacules et point d'opercule, pourront également constituer une autre famille naturelle. Quant aux autres genres, ils appartiennen t au grand type des Hélices de Linné, €t peuvent constituer une troisième famille, dont les rap- ports s'établissent bien plus intimement avec la famille des Limaces par l'intermédiaire des genres, Vitrine, Parma- celle, Testacelle, etc., qu'avec toute autre. Après avoir distribué en trois groupes les genres de la familie des Colimacés, nous la croyons susceptible d'au- tres changemensj c'est ainsi que les CarocoUes se liant d'une manière insensible aux Hélices proprement dits , et les animaux ne différant en rien de ceux des Hélices, ce genre CarocoUe devra disparaître de toute bonne méthode. Il en est de même par rapport aux Maillots et aux Glau- silies : ils n'offrent point de différences suffisantes pour le conservation de deux genres: celui des Clausilies vien- dra se fondre dans celui des Maillots; il en est de même encore du genre Agathine par rapport aux Bulimes; la troncature de la columelle si profonde et si constante dans un grand nombre d'espèces d'Agalhines disparaît peu-à- peu , et il y a plusieurs espèces que l'on pourrait aussi bien placer dans les Bulimes à péristome tranchant que dans les Agathincs. Quant au genre Ambrette, il doit 12 iiiSTOiuE rrs 5iolm;sques. lester tel que Draparnaiid et LaiiKirck l'ont faitj seulement, il serait convenable de 1 avancer dans l'ordre linéaire vers les Vitrines et les autres Mollusques intermédiaires entre les Limaces et les Hélices. Ce n'est pas senlement en nous appuyant de l'analogie des Coquilles que nous proposons les changemens dont nous venons de parler, mais encore sur l'organisation des animaux et surtout sur les différen- ces notables que présentent les organes de la génération. Pour nous, il suffit des genres naturels Hélices com- prenant les Carocolles; Anostome; Maillot, contenant les Clausilies; et Bulime renfermant les Agathines pour classer facilement tout ce qui est connu aujourd'hui dans le grand type dos Mollusques terrestres conchylifères et à quatre tentacules. Puisque nous trouvons suffisans les trois ou quatre genres que nous venons Je mentionner, par une consé- quence naturelle, nous devons rejeter comme inutiles tous ceux qui ont été proposés par divers auteurs, car ils sont pour nous des doubles en)ploi3. Depuis bientôt douze années, nous avons combattu pour la première fois, dans l'article Hélice du Dictionnaire clas- sique d'hiiloire ««^«rc/Ze, l'airangement méthodique de Bî. de Férussac pour le grand genre Hélice. Rien n'est venu ébranler notre conviction sur linutiliié et linoppor- lunité de ce système: une connaissance plus approfondie de la matière, des dissections nombreuses des divers types confondus en un seul genre, un examen attentif des Coquilles d'un grand nombie d'espèces en confirmant nos objections, leur ont donné beaucoup plus de force. M. de Férussac, dans le prodrome de son grand ouvrage sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, ainsi que dans son ouvrage général a ramené le genre Hélice , si ce n'est à ce que Linné l'avait fait , du moins à une bien plus grande étendue que les auteurs de ce siècle. La famille des Limaçons de M. de Férussac correspondant en partie COLIMACÉS. l3 à celle des Coliniacés de Lamarck, est composée de cinq genres : i" lieUxnrion pour les Vitrines dont le pied est terminé postérieurement par un pore muqueux. Nous avons déjà parlé de ce genre qui, fondé sur le même caractère que celui des Arions aux dépens des Limaces, n'est pas plus iitile que lui ; 2^ Hélicolimace , ce genre représente exactement celui nommé Vitrine par Drapar- naud, et il eiit été convenable de lui laisser un nom sous lequel il était depuis long-temps connu ; 3^ Dans le genre Hélice, M. de Férussac rassemble les genres Garocolle_, Anastome, Maillot, Clausilie, Bulime et Agatbine de La- mark , ainsi que plusieurs autres genres proposés par d'autres auteurs. Nous nous occuperons tout-à-lheure spécialement de ce genre Hélix; 4° Vertij^o, ce peiis genre vient se fondre avec celui des Maillots d'une manière insensible, il est formé d'espèces petites dans lesquelles les tentacules inférieurs déjà très réduits dans les Mail- lots et les Clausiîies ont entièrement disparu ; ce genre peut donc être réuni aux Maillots sans inconvénient ; 5"* Le genre Partule n'est guère plus admissible que le précédent, il contient quelques Bulimes qui, au lieu de pondre des œufs, produisent des petits vivans, cela a lieu de la même manière dans certaines Paludines, et l'on n'a pas songé cependant à faire un genre particulier pour ces Paludines ; nous pen.sons donc que le genre Partule peut être réuni sans inconvénient aux Bulimes. En résumant les observations précédentes, voici ce qui reste de la famille des Limaçons de M. de Férussac. En réunissant les deux genres Hélicarion et Hélicolimace, restituer au genre le nom de Vitrines; en joignant les vertigots aux Maillots, les Partules aux Bulimes , il ne reste plus que deux genres dans cette famille les Vitrines et les Hélices. M. de Féruàsac ayant rapporté à ce genre la plupart do ceux compris par Lamarck clans sa famdle des Golimacés , c'est ici que nous en devons faire l'examen. l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Pour donner à nos remarques , sur le système de M. de Férussac, toute leur valeur, nous croyons néces- saire de rappelerbrièvement les observations relatives aux Hélices, et pour ne rien laisser d'important et lùen nous identifier avec le sujet en discussion , nous admettons pour un moment, avec M. de Férussac dans le genre Hélice, tout ce qu'il y a introduit, et nous verrons si cet auteur a fait une juste application des faits connus. Lorsque l'on a rassemblé le plus grand nombre de co- quilles terrestres et que l'on a ptj étudier leurs modifi- cations principales, on partage bientôt l'opinion de M. fie Férussac qu'il est difficile de faire de bonnes coupes géné- riques dans cet ensemble: aussi il ne faut pas seulement dans la question des Hélices s'attacher aux caractères des Coquilles, il faut aussi rechercher si certaines formes ex- térieures ne coïncident pas avec quelques différences dans l'organisation. En faisant des recherches anatomiques sur divers types d'Hélices, nous avons reconnu la grande différence qui existe entre eux sous le rapport des organes de la géné- ration 5 à cet égard la forme de ces organes est d'accord avec l'analogie des Coquilles, pour former parmi les Mol- lusques terrestres, les trois ou quatre bons genres dont nous avons parlé. Ainsi les Hélices, proprement dites, ont de chaque coté du canal commun delà génération ces or- ganes singuliers, nommés vésicules nuiltifides par Cuvier; ces organes manquent toujours dans les Bulimes et les Agathines. Dans les autres sfenres, les organes de la oéné- ration ont une disposition qui leur est propre. Il y a donc dans des animaux, en apparence très semblables, des moyens de les distinguer en bons genres. On attribue en général de la valeur aux divers accidens que présentent la Golumelle; c'est ainsi que parmi les Coquilles marines un grand nombre de bons genres ont, pour caractères extérieurs, les modifications de cette partie: COLIMACES. ID ses proportions de longueur, d'épaisseur , sa courbure , ses plis, sa direction, etc., sont tellement variables dans le type des Hélices, qu'il est impossible de s'en servir pour former des genres ou d'autres groupes. Très courte dans certaines espèces, on la voit s'allonger, dans d'autres j très oblique dans les coquilles globuleuses , elle se redresse clans les trochiformes- quelquefois très m nce et semblable à un petit filet solide, elle s'épaissit graduellement et devient calleuse ; on peut dire enfin que ces caractères importans, dans d'autres familles et dans d'autres genres, sont ici sans valeur à cause de leur trop grande variabi- lité. Outres ces divers accidens, il y en a encore quelques autres auxquels on a attribué plus d'importance. Ainsi la Columelle est ombiliquée , souvent elle est fermée, et comme cela coïncide plus régulièremerst avec des formes extérieures, on a cherché à généraliser davantage ces ca- ractères j mais malheureusement leur variabilité dans des espèces voisines, et quelquefois dans les âges différons d'une même espèce, les réduisent à une valeur non moindre que les précédentes. La Columelle présente encore des parties saillantes, des plis ou des dentelures auxquels on a donné plus d'importance, et les Conchyliologues pour la plupart, et M. de Férussac surtout, ont employé ces ca- ractères, les uns comme Montfort pour l'établissement de plusieurs genres, les autres comme M. de Férussac pour la distinction de nombreux sous-genres, et le plus grand nombre, à l'exemple de Lasnarck, pour former des groupes d'espèces dans le genre. A voir ces caractèi'es dans l'en- semble des espèces, ils ne sont pas moins variables que les autres, les dents coiumellaires apparaissent d'abord si pe- tits et si vagues, qu'il est bien difficile de diie si les es- pèces qui les ont ainsi rudimentaires appartiennent plutôt à la section des Edentées qu'à celle des Dentées. Pris un à un nous voyons que tous les caractères dont nous venons de parler, sont de leur nature extrêmement l6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. variables; aussi les Conchyliologues eurent bientôt senti qu'une classification des Hélices, fondée sur un seul de ces caractères, serait artificielle. Ils ont cherché en consé- quence à combiner deux ou trois caractères pour former, avec les espèces qui les offrent, des genres ou des sous- genres ; mais cette combinaison ne pouvait se faire, lorsque l'on voulait tenir compte d'autres caractères, tirés de la forme générale de l'ouverture de l'épaisseur du bord droit de sa direction, ou de son incidence sur Taxe perpendi- culaire de la Coquille; aussi, dans Timpossibilité d'accor- der tant de choses variables, on a arbitrairement accordé tantôt une valeur, tantôt une autre à chacun des carac- tères. Un exemple ne sera pas inutile pour nous faire bien comprendre : si, adoptant le sous-genreHélicigonedeM. de Férussac, caractérise par l'angle qui règne au pourtour de la Coquille, nous voulons y faire entrer toutes les es- pèces anguleuses, nous en trouverons qui, ayant le bord tranchant à tous les âges, devraient, à cause de cela, faire partie du sous-genre Hélicelle. Nous trouvons aussi des espèces anguleuses, ayant des dents à l'ouverture : la pré- sence de ces dents devraient les entraîner dans les Hélico- dontes; i. dus en observerons même qui sont trochiformes ou tiubiniformes, et qui, à cause de ce caractère, devraient faire partie de Hélicostyles. Maintenant si nous prenons à la rigueur le caractère essentiel des Hélicigones , et si nous l'appliquons, nous détruisons nécessairement la valeur des caractères des Hélicodontes, des Hélicogènes, et des Hélicostyles , puis- que nous avons des Hélices anguleuses à bord tranchant, ou épaissi, à ouverture simple, ou dentée à forme subdis- coïdalc, passant insensiblement à la trochiforme et la tur- biniforme. Ce qui paraîtra assez singulier, c'est que si nous faisons subir la même épreuve aux autres sous-genres, l'application rigoureuse de leurs caractères entraîne , de COLIMACES. 17 toute nécessité , hi destruction aussi bien des Hélicigones, que des autres sous-genres que nous venons de mention- ner. Rien ne prouve mieux, ce nous semble, l'arbitraire et ]a confusion d'une méthode, dont une partie ne peut être employée sans entraîner nécessairement la ruine des autres. Ce défaut très grave que nous venons de signaler dans la méthode de M. de Férussac, n'est malheureusement pas le seul ; mais s'il eut été plus tôt aperçu peut-être aurait-on mis plus de réserve à adopter ou à chercher à perfec- tionner une méthode artificielle que son auteur a cru la plus naturelle. Ce que nous venons de dire prouve assez le contraire 5 mais en entrant dans cette discussion nous avions encore un autre but , celui de prouver l'impossi- bilité d'établir dans le genre Hélice d'autres groupes que ceux artificiellement faits, d'après un caractère opposé à un autre, jusqu'à l'épuisement de tous ceux que l'on re- marque dans le genre; et ce procédé de la méthode dicho- tomique, habilement employé dans un grand genre comme celui-ci, naturel par son ensemble, est préférable à une méthode naturelle dont l'application présente tant d'in- convéniens dans les détails. On comprendra sasîs doute qu'un grand genre peut rester naturel, quoique les divi- sions secondaires, faites pour donner plus facilement la connaissancede l'espèce, soient artificielles, pourvu qu'elles soient simples et de l'usage le plus facile. Nous devons encore prénmnir les naturalistes contre un des défauts principaux de la méthode de M. de Férussac ; nous ferons remarquer, en passant, tout ce qu'il y a d'inu- sité, au milieu de la nomenclature ancienne, dans ces dé- nominations créés uniquement pour le grand genre Hélice et ses sous-divisions. Ces motsjCochlodonte, Hélicoslyle, Cochlicope, etc., auraient été bien placés dans une nomen- clature entièrement refaite d'après les mêmes idées; mais ils choquent singulièrement dans une nomenclature irré- guUère; cette innovation nous semble d'autant plus mal- ToME vni. 2 l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lieutouse, que tous les naturalistes, dignes de ce nom, n'i- gnorent pas cju'il est impossible de créer et d'appliquer à aucune bi'anchi de lu zoologie une nomenclature régu- lière comme celle qui s'adapte si bien, si convenablement à la chimie. Dans cetteseience où l'on détermine des com- binaisons Unies, invaii.ibles, 1( snoms peuvent représenter ces combinaisons; mais dans les êlres vivans où tout est variable, un nom ne peut rien représenter. Si bien fait qu'il soit, il pourra s'appliquer à plusieurs choses, ceîa est im- possible pour la chimie. Mais autre chose nuit encore au svstème de nomenclature de M. de Férussac , c'est que, comme nous l'avons déjà l'ait remarquer, ses sous-genres représentent pour la plupart des genres déjà antérieure- ment établis; si M. de Férussac s'était soumis à l'usage adopté depuis long-temps de conserver les premiers noms donnés, il se serait coiitenté de ces noms anciens qu'il au- i-ait adaptés à sa méthode s'il n'avait eu l'ambition, bien pardonnable sans doute, d'attacher son îïom à un:^ nomen- clature nouvelle. Il n'est point difficile en géiîéral de former des noms, un bon dictionnaire facilite singulièrement ce genre de créa- tion; mais il n'est pas aussi tacile qu'on le pense de carac- tériseï- d'une manière claire et précise les genres ou les sous-genres pour lesquels on a enfanté des noms pom- peux ou bizarres; c est l'absence de cette clarté qui, d'après nous, est le plus grand défiuu de la méthode de M. de Fé- russac, et c'est sur cela que nous croyons nécessaire d'in- sister , pour prémunir contre de vaines tentatives les personnes qui croiraient pouvoir utilement employer la méthode dont nous parlons. A prendre les caractères des sous-genies établis parM..de Férussac, on en trouve bien peu que l'on puisse conserver, et, à notre article Hélice de l'Encyclopédie métliodicjue nous en avons donné les preuves. Traitant le genre Hélice d'une manière aussi générale que COLIMACES. jg M. (le Ferussac, et ce genre ainsi considéré, correspondant à la famille des Coliniacés de Laniarck , nous croyons que c'est ici plutôt qu'ailleurs, qu'il convient de présenter les observations suivantes. Le sous-genre Hélicopliante, ap- partient à la première section des redundantes volutatœ Helicoùles, il est en partie caractérisé par la grosseur de l'animal qui ne peut rentrer en entier dans la coquille, et par l'ampleur du dernier tour; ce sous-genre contenant à-la-fois l'Hélice brevipes de Draparnaud , et plusieurs autres espèces qui ont avec elle beaucoup moins d'ana- logie, ne pourrait être conservé sans être démembré, partie pouvant rentrer dans le type commun des Hélices, partie dans le voisinage des Vitrines. Le sous-genre suivant, nomméCochlohydre par M. de Fe- russac, correspond exactement au genre Ambrette de Dra- parnaud et des auteurs. Tel qu'il est conçu par M. de Fe- russac, ce sous-genre doit être blâmé pour deux raisons : la première, c'est qtie les Ambrettes, par l'organisation de l'animal, comme nous le verrons bientôt, constituent un bon genre toujours distinct de tous ceux de la même famille; la seconde, c'est qu'il avait reçu un autre nom depuis plus de vingt ans, 1 irsque M. de Ferussac lui en imposa un autre, et si ce malheureux exemple était suivi que deviendrait l'Histoire naturelle, noyée bientôt sous une nomenclature livrée au caprice de chacun? Le qua- trième sous-genre, nommé Hélicodonte et dont nous avons déjà parlé , est caractérisé par des dents à l'ouver- ture , et par l'ombilic couvert ou visible. Toutes les Hé- lices sans exception ne peuvent être que dans l'un au l'autre cas d'avoir l'ombilic ouvert ou fermé; s'appliquant d'une manière aussi générale, ce caractère perd toute va- leur pour ce sous genre comme pour tous les autres. Quant au caractère des dents à l'ouverture , nous avons vu pré- cédemment que l'on ne pouvait l'employer exclusivement sans détruire les autres sous-genres. D'ailleurs Montfort 2. 20 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. d'après ce caractère, avait fondé trois genres, parmi lesquels il eût été plus convenable de choisir un nom plutôt que d'en créer un nouveau. Les observations précédentes peuvent s'appliquer pres- que en tous points au sous-genre Hélicigone , soi:s- genre distingué déjà depuis long- temps sous le nom de Carocolle. Nous transcrivons littéralement les caractères du sixième sous-genre, celui nommé Hélicelie par M. de Férussac. Umbilic découvert ; coquille surbaissée ou aplatie j péris- tànie réfléchi^ simple aie bordé ^ ombilic rarement masqué ou couvert, mais alors le péristome étant simple ou bordé. Il est évident que cette phrase n'est pas dans la forme simple et précise exigée des naturalistes, pour être d'une facile application» Si dans ce sous- genre il est essentiel que des coquilles aient l'ombilic découvert, il l'est aussi que d'au- tres aient cette partie masquée ou couverte^ ces caractères se contredisent exprimés comme ils le sont, cela vient à dire ombilic découvert ou rarement couvert ,• mais comme l'auteur a déjà employé ce caractère d'une manière aussi vague dans plusieurs des sous-genres précédens, il a cru par là déguiser son inutilité. Relativement aux caractères du péristome, ils sont reproduits deux fois; nous ne pen- sons pas que cela ajoute rien à la clarté et à la simplicité de la phrase. Nous pourrions continuer ces observations sur les au- tres sous-genres proposés et caractérisés par M. de Fé- russac; comme ils sont nombreux, la tache ne serait pas plus agréable pour nous que pour le lecteur, et nous nous bornerons à un dernier exemple. Voici littéralement la phrase caractéristique du sojus- genre Cochlitome, et nous reproduisons en même temps nos remarques à son sujet dans l'Encyclopédie. '< Coquille conique ou très ventrue, solide, peu trans- ^ parente; volute croissant /?/«i' ou moins fortement, spire COLIMACES. «plus on moins élevée; bord intérieur du cône spiral for- « manl une columelle plate, forte, solide, repliée en dedans « et plus ou moins tronquée à sa base; ovwexixxxe plus on « moins courte ou longue, et droite, c'est-à-dire dans la <( direction de l'axe, mais élargie; bord extérieur yj/iw ou « moins dans la verticale; péristome simple. >> « Quand une personne, étudiant laConchyliologie, vien- dra, une coquille à la main, chercher à la rapprocher du sous-genre de M. de Férussac , quel embarras n'éprou- vera-t-elle pas en voyant des caractères comme ceux-là : Volute croissant plus ou moins rapidement ; spire plus ou moins élevée ; columelle plus ou moins tronquée à sa hase ;_ ouverture plus ou uioins courte ou longue^ et droite ; avec un , c'est-à-dire pour expliquer la pensée de l'auteur ; enfin, hord extérieur plus ou moins simple? » « Nous regardons cette plu^ase caractéristique comme un type dans son genre ; car il serait difficile, quand on devrait y mettre toute son attention, d'en faire une autre qui laissât plus de doute et d'inexactitude. La meilleure critique que nous pourrions en faire serait de rappeler la belle simplicité des phrases caractéristiques de Linné, que tous les naturalistes devraient chercher à imiter, et nous pourrions aussi mettre en regard de cette phrase de M. de Férussac celle qui caractérise le genre Agaihine de La- marck , genre qui correspond assez exactement au sous- genre Cochlitome de M. de Férussac. Elle est conçue de cette manière: Coquille ovale ou ohlongue ; ouverture en- tière, plus longue que large, a bord droit tranchant ^jamais réfléchi^ columelle lisse tronquée à sa base. » exa vel conoidea, inter- diini glohosa ,• spirâ pariim exsertâ. Apertura intégra , traiisi'ersa, perohliqua^ axi contigua ; penultimo anfractu prominenie^ marginibus disjunctis. Observations. — Les Hélices sont des coquillages terrestres qui, ainsi que les CarocoUes , ont beaucoup de rapports avec les Maillots et les Buliines, et néanmoins qui en sont généralenaent HÉLICE. 23 distingués par les caractères assignés à leur genre. Si, sous le prétexte que c'est l'animal seul qui doit intéresser le naturaliste, on le considérait uniquement et l'on n'avait égard qu'à ses or- ganes extérieurs , ainsi qu'à leur nombre et leurs proportions , pour classer méthodiquement les coquilles, sans doute les Hélices, les Carocolles, les Bulimes, les Maillots, etc., ne formeraient qu'un seul et même genre. Mais on aurait tort de suivre cette marche, car elle serait très fautive; et en voici la raison : certes, ce n'est point la coquille qui par sa forme a donné lieu à celle de l'animal; c'est au contraire la conformation de l'animal qui a amené celle de la coquille, celle-ci s'étant moulée sur son propre corps; ce que j'ai démontré dans mes leçons. S'il en est ainsi, l'étude des coquilles eu gbtiendra une véritable importance; car ces enveloppes solides des animaux qui les produisent sont des indices certains de la forme particulière de ces derniers. En effet, si l'on considère les coquilles spirales et leur manière de diriger leurs tours: comme depuis la spirale discoïde des Planorbes qui s'exécute sur un seul plan, sans élévation, jusqu'à celle des vis qui tourne eu formant une spire très allongée et fort étroite, on trouvera dans les coquilles des exemples de toutes les manières intermédiaires de tourner; et puisque ce n'est point la coquille qui a donné lieu à la forme de l'animal, il est donc évident que, parmi les Trachélipodes, la conforma- tion particulière de chacun d'eux nous offre tous les exi mples pareillement particuliers dans leur manière de tourner qu'indi- quent les coquilles qu'ils ont produites. La certitude de cette considération nous autorise à nous reposer sur elle pour juger, sans craindre de nous tromper, de la forme particulière des animaux dont il est question. Ainsi les différentes coupes que nous sommes parvenus à foimer parmi les coquilles spirales, embrassent à-la-fois celles quenousaurions établies si nous eus- sions vu à nu les animaux dont elles proviennent, (i) (i) Sans doute, Lamarcka raison de diri; qu'il y a un rapport constant entre la forme d'un animal mollusque et celle de la co- quille; mais peut-être serait-il prudent de ne pas tirer de ce fait une conclusion aussi absolue que la sienne ; car des animaux bien semblables peuvent habiter des coquilles dont les carac- 24 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. On distingue les Hélices des Maillots, non-seulemeut parleur forme générale, mais en outre parce que leur coquille n'est ja- mais cylindraeée, et que les bords de leur ouverture sont désunis; et on ne saurait les confondre avec les Bulimes , cette ouverture étant plus transverse que longitudinale, et son plan étant très oblique et presque perpendiculaire à l'axe delà spire. Or, ces caractères, qui tiennent nécessairement à la forme particulière de ces Tracbélipodes, font sentir qu'on a eu tort de réunir dans le jnènie genre les Hélices, les Bulimes et les Maillots , etc. hes Hélices sont distinguées des Planorbes avec lesquels Lînnt; les confondait, parce que, dans ces derniers, l'axe de la coquille est fort écarté du bord gaucbe de l'ouverture, tandis qu'il y est contigu dans les premières. D'ail^eurs les Planorbes sont des coquilles discoïdes dont tous les tours de spire s'enroulent sur un même plan et s'aperçoivent très bien, soit en dessus, soit en dessous, (i) Enfin, dans les Hélices adultes, le bord droit de l'ouverture est en général courbé ou réfléchi en dehors, ce qui n'a jamais lieu dans les coquillages aquatiques, soit marins, soit fluvia- liles. On reconnaît facilement les Hélices, en ce que leur ouver- ture est échancrée par la saillie que fait en elle l'avant-dernier tères ne sont pas identiques; c'est ce que l'on voit dans lesgenres Pourpre, Ricinule, Conchoîépas; c'est aussi ce que l'on re- marque dans les genres Bulime et Agalhine; les animaux sont semblables, et les coquilles diffèrent sur quelques parties; il faut donc chercher plus avant que dans les formes extérieures, les caractères zoologiques des genres. (i j On connaît des Hélices qui ont la même forme que les Pla- norbes et dont les tours de spire sont aussi découverts d'un côté que de l'autre; et si ces espèces ne se rencontraient qu'à l'état fossile, il serait quelquefois assez difdcile, à moins d'une très grande habitude, de les distinguer des Planorbes; mais vivantes et fraîches, on les reconnaît à leurs stries, à leur épi- derme, à un faciès général qu'il n'est pas toujours facile d'ex- primer par h parole, mais que les yeux font connaître à la longue. HELICE. 20 tour; ce qui a fait dire à Linné, en exprimant leur caractère générique: aperturd intiis hinatâ ; segmenta circuli dcmto. L'animal de ces coquilles ressemble beaucoup à la Limace, et porte comme elle quatre tentacules, dont deux antérieurs fort courts, et deux postérieurs plus grands, oculifères au som- met; mais son dos n'est point muni d'une cuirasse, et son corps,^ en grande partie séparé du pied, est contourné en spirale. Comme la Limace, il respire par une ouverture qui est située au côté droit du cou , à l'endroit qui touche à la coquille lors- qu'il rampe. Cette ouverture est contiguë à deux autres, dont l'une sert d'anus, et l'autre donne issue aux organes de la gé- nération. On sait que ces coquillages terrestres ne rampent pour chercher leur nourriture que dans les temps pluvieux ou dans les lieux ombragés et un peu humides. Dans les temps de sé- cheresse, ils se tiennent cachés sous des pierres, des feuilles, ou dans les cavités des troncs d'arbres. Il y a néanmoins des espèces qui sont parvenues à supporter l'ardeur du soleil. Ces animaux se retirent pendant l'hiver dans les fentes et les trous qui sont au bas des murs, des vieux arbres, etc. Ils ferment alors l'ouverture de leur coquille par wn faux opeiculc qui les met à l'abri de ce qui peut leur nuire, et subsistent dans une espèce d'engourdissement, (i) Les Hélices sont innombrables eu espèces diverses; car on a lieu de penser que toutes les parties de ta surface du globe qui sont hors des eaux, en nourrissent des quantités de races diffé- rentes. L'on conçoit d'après cela l'extrême étendue de ce genre, que l'on ne saurait comparer à aucun autre sous ce rapport, si ce n'est peut-être à celui des papillons, parmi les insectes. Les espèces qu'il comprend sont en général très agréablement variées dans les couleurs qui les ornent. La plup-irt sont minces, pres- (i) Les détails que donne Lamarck'sur l'organisation des Hé- lices sont incomplets, et nous ajouterions les choses principales, si Cuvier n'avait donné depuis long-temps un excellent mémoire sur ce sujet dans les Annales du Muséum. Nous y renvoyons le lecteur, ainsi qu'aux articles Hélice par M. de Blainville dans le Dictionnaire des Sciences Nalurelles, et au nôtre dans En- cyclopédie. 26 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. que diaphanes, non nacrées, quoique luisantes dans leur inté- rieur, et quelquefois même au dehors. Nous nous bornerons à la citation des espèces de notre collection, en conservant à la plupart d'entre elles les noms que nous leur avions donnés. [Il est fâcheux que Lamarck n'ait pas cherché à donner aux nombreuses espèces du genre Hélice un arranijement méthodique qui en facilita; la recherche; mais il est bien plus fâcheux que ce savant naturaliste, négligeant la nomenclature établie avant lui par des auteurs justement estimés, ait donné des noms nou- veaux à plusieurs des espèces de MuUer, de Chemniiz, et même de Linné. A mesure que l'occasion s'en présentera, nous indi- querons les rectifications qu'il est nécessaire de faire. Quant à l'arrangement des Hélices, en les restreignant de la même manière que Lamarck, nous avons exposé, dans les ad- ditions à la famille des Colimacés, pour quelles raisons on ne pouvait former parmi elles que des divisions artificielles. Dès-lors il faut rechercher parmi les méthodes artificielles celle qui pour ceci offre le plus d'avantages, et nous avons pensé qu'une dichotomie bien faite doimerait de grandes facilités pour la recherche des espèces; aussi après avoir arrangé les Hélices en une seule série, depuis les plus planorbiques jusqu'aux tro- chiformes, et après avoir vu toutes les formes se nuancer les unes, dans les autres d'une manière insensible par un grand nom - bre de modifications, nous avons cependant formé quatre sec- tions dans cet ensemble: i" Pour les espèces planorbiques; 2" Pour les espèces globuleuses ; 3° Pour les espèces carinées (cette section représente le genre Carocolle de Lamarck); 4° en- fin pour les espèces trochiformes ou turbiniformes. Dans cha- cun de ces groupes d'espèces, nous avons cherché des caractères opposables pour les diviser en groupes plus petits, et nous y sommes parvenus. Nous avons remarqué que des espèces avaient un ombilic et d'autres n'en avaient pas; dans l'une et l'autre de ces sections, les espèces ont l'ouverture simple ou bordée, ca- ractères sur lesquels sont fondées des sections plus petites, dans chacune desquelles on peut encore établir une dernière division d'après l'absence ou la présence des dents. On comprend com- bien il est facile, une coquille à la main, d'arriver au groupe auquel elle appartient et d'en trouver le nom: car il est bien HÉLICE. 2|7 aisé de voir si une coquille a ou non un ombilic, si sa lèvre droite est bordée ou simple , enfin si l'ouverture est dentée ou si elle ne l'est pas. La méthode que nous indiquons est artificielle; mais nous la donnons comme telle ; nous la préférons cependant à touteautre dans un genre comme celui-ci, où il est impossible de former des groupes naturels.] ESPÈCES. 1. Hélice vésicale. Hélix vesicalis. Lairik. [i) H. testa suborliculari, depresso-convexd,perfcrald, temtiuscidà, luteo~ rufescente, obscure zonatd; aiifvactïhus transversà stviatis ; lahro intiis albo, margine reflexo. Eelix cornu giganteum.Chemn. Coiich. ii. tab. 208. f. 2o5r, 2062. Daudeb. Hist. des Mol!, pi. 10. f. 3. a. b. c. * Hélix cornu. Diilw. Cat. 1.2. p. 888. n° 6, * Delh, Encycl. niéth. vers. t. 2. p. 228. n» 54. * Fav, Cat. rais. pi. i. u° 8. * Hélix cornu giganteum. Rowd. Eleni. of Concli. pi. 7. f. 3. 4. Habite à Madagascar. Mou cabinet. C'est une des plus grandes Hé- lices connues. Comme elle est assez mince, on l'a comparée à une Vessie. Dans sa jeunesse , elle est renfermée dans un œuf d'un gris rosé, un peu remîu-uui, delà grosseur de celui d'un pigeon, ayant un pouce de long sur trois (|uarts de largeur. Celte coquille, dans sou développement complet, a au moins 3 pouces de diam. Vulg. la Vessie. 2. Hélice géante. Hélix gigantea. Lamk. (2) H. testa orhiculato-convexd, imperforatd, solidd, albd ; epidermide (i) Quoique pour la simplicité de la nomenclature les noms spécifiques composés de plusieurs mots soient mauvais, cepen- dant il faut les conserver; le premier besoin delà science est la fixité de la nomenclature, ce que l'on ne pourrait jamais obtenir si elle était livrée au ca|)rice de chacun; il sera donc nécessaire de rendre à cette espèce le nom que Cheranitz, le premier, lui imposa. (2) Nous ferons sur le nom de cette espèce la même obser- vation que pour celui de la précédente; elle devra reprendre a8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rufofuscâ; anfracûbus transversc striatis; aperttiiâ paluld; labro intUs albo, margine rejlexo. JlcUx cornu mililare. Lin, Syst. nat. p. 1243. Gmel. p. 3G20. n^ 29. llelix cornu mililare. Schrot. Einl. t. 2. p. i3 3. * Lin. Mus. Ulric. p. 365. u» 665, cxcluso syn. * Boni. Mus. p. 371. KnoiT. Vergn. 6. t. Sa. f. 2, rav. Conch, pi. 6.',.fig. C 2, Hclix malum terrœ. Chemn. Conch. 9, t. 129, f. 1142. 1 1;3. Heiix gigantea. Scopoli. Délie. Insub. t. 25, Cg, A, Gmel, p. 3646, no io4. * Dilhv. Cat. t. 2. p. 902. no 36, Hélix cornu militare. Daudeb. Hist des Moli. pi. i5. fig. 5. 7 ; et pi. 32. f. 1. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p, 259. 11° 106. Habile.,. Mon cabinet. Après la précédente, celle-ci est la plus grande de notre collection. Son test est blanc, sous un épidémie fort rembruni; sa spire est courte et obtuse. Diam., 2 pouces et demi, 3. Hélice polyzonale. Hélix polyzojialis. Lariîk. (i) H. testa orblculato-ventricosd, oblique conoided, imperforatâ, fulvo- rufesccnte , albo-zonald ; uliimo anfractu maximo , zonis tribus inœqualibus cinclo ; apcrturd anipld ; labro margincintcriorefiiscu, subreflexo. Hélix magnifica, Daudeb. Hist, des Mol!, pi. 10. f. 4. a. b. * Fav. Cat. rais, pi, t. no 10. * DeUi. Euc\cl, mélh, vers. 1. 2. p. 234. n° 71. son nom linnéen A' Hclix cornu militare. A i'égaid de cette es- pèce de Linné, nous ferons remarquer que c'est bien à celle- ci qu'on doit la rapporter, quoique pour sa synonymie Linné ait cité une figure de Gualtieri qui représente une véritable Ca- rocoUc de Lamarck; mais cette erreur de Linné ne peut em- barrasser, car elle est rectiliée par la description qu'il donne de l'espèce dans le Muséum de la princesse Ulrique, (i) Avant qu'elle reçût ce nom , M. de Férussac lui avait donné celui à' Hélix magnifica ; il sera convenable de le lui res- tituer. Celte coquille terrestre, très belle et encore rare dans les collections, ne vient pas des Grandes-Indes, mais bien de Ma- dagascar , d'où l'a rapportée M. Goudot. HELICE. 29 Habite dans lus Graades-IudeS. Moa cabinet. Elle esl encore d'une assez grande taille, cl cependant elle est mince par rapport à son volume. Son dernier tour est fort grand. Diana., 2 pouces 4 lignes. 4. Hélice monozonale. Hélix mono.zonalis. Lamk. (i) H. testa orbicidato-convexa , l'enliicosd , iimbilicatà , palUdèfulva ; ultimo anfiactu zona albd angustiusculd cincto ; spird braitiscidd; labro acuto. Hélix unizonalis. Encjcl. p. 462. f. 6. a. b. * Id. Fer. prod. p. 42. u" 241 . Dandeb. Hist. des Moll. pi. 91. f. 4. * Hélix râpa. MuU. Verm. t. 2. p. 67. * Id. Gmel. p. 3629. u° 5o exclus. Chemnit. synom, * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 923. n" 82. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 256. n" 126. Habile. , . Mon cabinet. Cette belle Hélice a deu.\ pouces de diam. 5. Hélice rousse. Helt'j: pul/a. Gme\. H. testd, suhglobos», ventricosd, imperforatâ, losvi, rtifo-castaned , albo-zunatd ; labro margine i/ifcriore albo, rejlexo. Lister. Conch. t. 42.f. 43. Knorr. Yeign. t. t. ar. f. 3. Fav.Conch.pl. 63. (ig.M. Hélix jamaiceiisis. Chemn. Concli. 9. t. 13g. f. 1140. ir4i. Gnie!. p. 3644. n '. 234. Ejusd. Uelix pulla. p. 365o. n° ti3. * Schrot. Eiul. t. 2. p. i83. n° 16. UeVix jamaicensis. Dandeb. Hist. des Moll. pi. 14. f. G à 8. (i) M. Beck, savant naturaliste danois, conservateur de la coUection royale, a pu examiner toutes les coquilles de Muller appartenant aotuellenient à cette collection; il nous a appris que l'espèce à laquelle Muller a donné le nom à' Hclix lapa, est la même que celle-ci; ce quia empêché que l'on reconnût r//e//.r ^(^//jr/ et que l'on v rapportât une exacte synonymie , c'est que l'Muiler n'avait eu à sa disposition qu'un individu mort et altéré dans sa coloration. Chemnitz prend une variété de \ Hclix citriiia pour l'espèce de Muller, et Gmelin réunit en une seule les deux e.>pcccs. Dillw. et M. de Férussac sont tombés dans la même er- reur; mais il était impossible de l'éviter. 3o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Dil!\v. Cat. t. 2. p. 938. no 1 1 8 . * Desh. Encjcl. métli. vers. t. 2. p. a35. n° 74. Habite à la Jam .ïqiie. Mou cabinet. Elle est tellement lisse que ses siries d'accroissement sont difficiles à distinguer. Ses zones varient d'une à trois. Diam., 2 3 lignes. 6. Hélice linëolée. Hélix lineolatn. Lanik. (i) H, testa globosa^impcrforata, liiteo ritfescente, Uiieis fimbriatis con- fertis iucequalibf.s fuscis ciiictd ; spirà apice cdbd ; labro margine reflexo, intîts albo. Fav. Conch. pi. 64. fig. C i. Hélix imdulata. DauJeb. Hist. des Moll. pi. 16. f. 3 à 6. * Desh. Encyol. méth. vers. t. 2. p. 247. n° 97. Habite en Amérique. Mon cabinet. Elle a une ou deux lignes de plus large que les autres sur le milieu de son dernier tour. Diam., en- viron 21 lignes. ^. Hélice changée. Hélix mutata. Lamk. (2) //. testa globosdj pcrforatd ont imperforatd, zonis diiabus rufis latls fusco-macu(alis cincld, albo-fasciatd ^ spird exscrliusculd, pallidè rufd, liiieatd • lalro margine reflexo. * Uelix lucorum. Lin. Syst. nat. p. 1247. * Mull. Hist. Vern. t. 2. p. 4^- n" 245. * Schrot. Einl. t. 2. p. lôy. n° 38. * Dilhv. Cat. t. 2. p. 923, n" i2fi. * Gmel. p 3649.no no. * Gualt. Ind. })1. i. fig. O. Hélix castanea. Oliv. A'oy. pi. 17. fig. a. b. Hélix lucorum. Daudeb. Hist. des Mull. pi. 21. a. * Olivi. Adriat. p. 175. (i) Avant que Lamarck donnât ce nom à cette espèce, M. de Féi'Uâsac l'avait inscrite dans son Prodrome et figurée dans son grand ouvrage sous le nom iVHclix undulata que l'on de- vrait conserver à l'espèce; dès-lors il faudra changer le nom iX" undulata donné par M. Quoy à une espèce bien différente de celle-ci. (2) Le nom à' HcHx lucorum depuis long-temps donné à cette espèce par Linné, devra lui être rendu dans les catalogues; cela est d'autant plus nécessaire, qu'à l'exception de Lamarck, tous les auteurs ont conservé à cette coquille son nom liniaéen. HÉLICE. 3l * Desh. Encycl. niédi. vers. t. 2. p. 243. n° 87. * Desh. Expéd. de Movée. Moll, p. 160. u» aSa. Hélix lucorum. Habite en Italie et dans le Levant. Mon cabinet. Espèce bien dis- tincte, qui paraît être le produit d'une variation de !'//. pomatia dans les lieux que l'on vient de citer. M. Daudebard pense que cette espèce est 17/. lucorum de Muller. Diam., ig à 20 lignes. 8, Hélice vigneronne. Hehx pomatia. Linn. H. testa globosd, imperforaia, allndà vel palUdè fulvà, zones trions luteo rufcscentihus cinctd; anfractibus transversè striatis ; Inbro margiue suhriflexo. Hclix. pomalia. LiiiU. Sy 62. * Desb. Encycl. niélb. vers, t, 2. p. 245, u» 91. Habite en Espagne, aux environs d'Alicante, M, Datidebard. ^ioii cabinet. Elle est très voisine de celle qui précède, et n'en diffère presque que par la rondeur de son bord droit. Diam., i3 lignes et demie. 12. Hélice versicolore. //e/?^?-'emc'o/o/-. Dorn. H. testa , subglobosâ, imperforatd, glabriusculd, albd, lineisfuscis (i) UHclix punctata de Muller est très probablement une variété de cette espèce et pourrait être aussi la variété à bou- che blanche de YHclix lactea. héuce; 35 roseisque cUstinctis cinctd; suira prominente ; coîumellâ rosed ; la- hrOy simplici acuto. Hélix versicoior. Born. Mus. t. l6. f. 9. 10. * Schrot. Einl. t. 2. p. 235. 11° 207. Gmel. p. 365 r. n» igB. * Dillw. Cat. t. 2. p, 946. no i5r. * Fer, Piod.p. 28. n" 18. Daudeb. Hisl. des Moll. pi. 17. f. i. 3. Habite. . . Mon cabinet. Ses lignes roses sont principalement situées près des sutures. Diam., 1 1 lignes. i3. Hélice natice. Hellx naticoides. Drap, (i) H. testa subglobosâ, etorum. Gmel. ^7- H. icstd orliculato-convexd, iimbilicata, tenui, pellucidd^ suprà cor- neo-ru/d, subtùs albidd; spird obtiisd ; labro simplici, acuto. Gualt. Test. t. 3. f. G. Hélix otivetorum. Gmel. p. SGSg. n° 170. Hélix incerta. Drap. Moll. pi. i3. f. 8.9. Hélix oUi'etorum. Daudeb. Hist. des Moll. n° 2o5. p).82. f. 7. 8. 9. (1) Cetl;e espèce, établie par M. de Férussac et adoptée par Laraarck, n'est en réalité qu'une variété un peu plus eonoïde de ï Hélix algira; il sera nécessaire en conséquence de réunir ces deux espèces. 48 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Ilelix aîgira. Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 892. d„ i3. * Desh. Encycl. niélh. vers. t. 2. p. 21 5. u° 21. * Desh. Expéd. de Morée. Moll. p. 160. n° 7.Z0. Habite dans le midi de la France, l'Itali^e, M. Daitefebard, Mon ca- binet. L'ombilic laisse voir plusieurs des tours de la spire. Diam., 9 lignes. 48. Hélice planospire. Helix planospira. Lanik. Il, testa orbiciilato-dcpressâ; subtlis convexe!, itmbilicatà, glaliâ, cor- neo luiesccnle ; spird plana; ultinio anfiactu fascià albidâ rufo- marglnatd cinclo ; labro marglne rejlexo, albo. * j4n eadem species? Helijc ericcloriim. Cliem. Conch. t. 9. p. i43. pi. iSa. f. 1193 à 1195. Gualt. Test. t. 3. f. O. Hélix zonata. Daudeb. Hist. des Moll. 11" i65. pi. 68. f . 7 à lo; pi. G9 A. f. 3à6. 75. B.f. 4. * Ross, Icon. t. 2. p. 3. pi. 6. f. 90. * Poli. Test. t. 3. pi. 53. f. 35. 36. * Rlich. Conipl. Drap. p. 36. n" 60 pi. 14. f. 3. 4. * Payr. Cat. p. 98. no 198. * Desh. Encycl. niéth. vers. t. 2. p. 212. n° i3. * Desh. Expcd. de Morée. Moll. p. 161. n» 236. Habite en Italie. ]M. Mdnard. Mon cajjinet. Diam., environ 10 lig. ^g. Hélice de la Barbade. Hélix Barhadensis. 11. testa orlncidatO'Convexà, depressiusculci^ imperforatd, glabrd , pallidè rufà ; spird obtiisd ; aperturd angustatâ .- marginibus con. nexis, rujis ; labro cxtiis marginato. * Fer. Prod. p. 32. n° 87. Hélix isahella. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 47. f. 2. Jn List. Conch. t. 74. f. 73? Habite dans la Barbade. M. Macley. Mon cabinet. Elle a quelque- fois une fascie blanchâtre sur le milieu du dernier tour, Diani., 9 lignes et demie. 5o. Hélice sinuée. Hélix sinuata. Muli. (i) H. testa orbiculato-glob'jlosd, tUrinqiiè convcxd, imperforatd, glabrd, (i) A l'exemple de Scliroter et de Gmelin , M. de Férussac conserve comme une espèce à part la coquille figurée par Boni (pi. 14. f. i3, 14), et il adopte le nom à' Hélix siniiosa. Ayant eu occasion d'observer cette coquille, nous lui avons trouvé tous les caractères de VHcHx sinuata, seulement elle est plus élargie HELICE. /Jq pallidè rufâ; aperturâ elongato-aiigustatâ : marginibus con- nexis ^ labro infernè qiiadridentato , extus plicis tribus impvessis notato. ■Hélix sinuata. Mull. Verm. p. i8. n" 217. List. Conch. t. 97. f. 98. Boi-D. Mus. t. 14. f. i3. 14, Fav. Conch. pi. 63. f. F 8. Chem. Conch. 9. t. 126. f. iiio, 11 12. GmeL p. 36i8.n''23. * Dilhv. Cat. t. 2. p. 899. n° 29, "* Schrot. Einl. t. 2. p. igô. 11° €>&, et p. 232. n° 200. * Fer. Prod. p. 35. n° 116. * Hélix sinuosa. Id. u" 117. * Id. Hist. desMoll. pi. 54. f. 3. * Id. Gmel. p. 3622. * Brock. Introd. pi. 8. f. ii3. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 54. f. 1.2. Habite dans les Antilles. Mou cabinet. Espèce singulière et fort re- marquable par ses caractères. Diam., environ 10 lignes. 5i. Hélice marron. Hélix hippocastaniun. Lanik. (i) et sa spire est moins saillante, mais ou sait combien ces propor- tions sont variables dans certaines espèces; celies-ci se trouvent ensemble, ont, sur le bord droit le même nombre de dents ; elles ont, étant fraîches, la même coloration, et leur surface exté- rieure est chagrinée de même. Gmelin a fait une très grande confusion dans la synonymie de XHelix sinuata, il confond qua- tre espèces sous cette dénomination: pour sa variété, par exem- ple, il cite deux figures de Lister et une de Klein ; ces figures représentent deux espèces qui n'ont aucune ressemblance avec YHelix sinuata et par un double emploi qui montre le peu de soin que Gmelin mettait dans sa compilation , il fait, avec les trois mêmes figures, son Hélix isognomostomos, p. 3621. n° i5S. (i) Cette espèce est le véritable Hélix punctata de Born au- quel Lamarck a eu tort de donner un nom nouveau, il faudra donc lui restituer son premier nom. M. de Férussac et nous- même dans l'Encyclopédie avons rapporté V Hélix punctata de Borna une espèce voisine mais bien distincte, nous avons eu soin de rectifier cette erreur dans la synonymie. TOMB VIII. 4 5o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. H. testa siibgIobosd,tmpcrforalâ, teniiissimè slriatâ, castancâ ; ttlliin» anfractu fasciâ albà cincto ; apertnrâ ringente ; columelld dente incrassato magno: labro margine interiore midtidentnto . Hélix hij'pocastanum. Lam. Journ. d'Hist. Nnt. pi. 42. f. 3. a. b. Fav. Conch.pl. 63. f, F 6. Hclix niix denticulata. Cliem. Conch. ir. t. 209. f. 2o55. 2o56. Daudeb. Hist. des Moll. 11" qS. pi. 39. f. 3. 4. * Hélix piinclata. Born. Mus. p. 372. pi. i4. f- 17- »8. * Id. Gmel. p. 3622.0° i65. * Fav, Cal.iais.pl. i. f. 43. * Desh. î^ncycl. mclh. vers. t. 21, p. 253. u° 120. Habite à la r.Iarliuique, sur les montftgnes. Mon cabinet. Coquille très singulière, distinguée étriueranient pnr son ouverture grima- çante. Diam., près de 9 lignes. 3 2. Hélice bidentaîe. Hélix bîdenîalis. Lanik. H. testa suhglobosd, subtils convexd, impetforatd, striis exîlissimis subdeatissatà, iiitcscenie; zonis/asciisqite virenlibus ; spird brevi , Conoided; lablo albo , l'ejlérto, suvernè Ùidentnto, éxtîts costâ ca- rinatâ instructo, * Hélix malleata. Daudeb. Hist. des Moll. n° gr. pi. 48. f. 4. * Wcbb et Reilh. Syn. Moll. prod. p. 8. u° 2. * Desh. Eûcycl. méth; wi's-. t. 2. p. i54.no rai. Habile dans l'ilc de Téncriffe. Mangé. Mon cabinet. Espèce bien distincte, mais comp'.iquije dans ses caracl ères. Diam., G lignes et demie. 53. Hélice argile. HeU.v argilacea. Féruss. //. testa subglobosà, perforntà, diaphand, corneo-rufesceute; spird brcv'r, oblusd ; labro margine albo, rejlexu. Hélix argilacea. Daudeb. Hist. des Moll-. pi. 26. f. i. 3. * Fer. Prod. p. 3o. n° .38, * Desh. Encycl. méth. vers. t. a. p. 229. u" Sg. Habite dans l'Ile de Timor. Mon cabinet. Son ombilic est plus ou moins recouvert par le bord gauche. Diam,, 10 lignes et demie. 54. Hélice macrostorae. Hélix vittnta, Mull. (x) //. testd suhglobosd, pcrforatd, tenuiter slriald, albd ; spird brevi. (1) Il esl bien à présumer que Xllrlix vittala de Muller est une espèce' bien distincte de colie de M. de Fcrussrc. Dans sa description, Mulicr dit qtje Vflc/ix vittata est oraé stir un fond cono'ideâj apice Cteruleo-nigrà, apertum fnsco-nigr'tcante; lahro expanso, margine albo, reflexo. Hclix vitiala. MuU. Terra, p. 76. n° 271. Chem. Conch. 9. t. iSa. f. 1190 à 1192. Gmsl. p, 3636. n" 79. Daudeb. Hist. des MoU. pi. 26. f. 4 à 6. * Fer. Prod. p. 29. u" 35. * Desh. Eacycl. niélh. vers. t. 2. p. 23o. no 60. Habite dans l'île de Ceylan et sur la cote de Coromandel. Mon ca- binet. Son dernier tour a une fascie bleue qui se continue jus- qu'au sommet delà spire, lequel est d'un bleu noirâtre. Diam., 9 lignes. 55. HtHice rayée. Hélix alauda. Fériiss. H. testa glohoso-conoidca, irnperforatà, giabrà, alhâ, fuh'o-cœru' lescente zonatd ; anfractibus transverùm rufo'lineatis, margine superiore lineâ fuscd interriiptâ cinctls ; apice obtuso. Hélix alauda. Daudeb. Hist. des MoU. pi. io3. f. 3, 3. pi. 104. f. 4- 5. * Fer. Prod. p. 47. n" 3] 9. Habite. ..... Mon cabinet. Les lignes colorées qui traversent ses tours sont nombreuses, serrées, et s'étendent depuis le sommet de la spire jusque sous la coquille, piès de l'ouverture. Diam. 10 lignes. 5v5. Hélice porphyre. Hélix arhiistomm. Linn. F. testa subglobosd, perforatd, solulâ, tenidter strlatâ, lutco-virente^ macuUs rufis miniinis crcbenimis adspersâ ■ ultimo anfractu fascid fitscâ cincto • spirâ brevl, conoided ; labro margine alho^ reflexo. blanc de dix à douze liucoles brunes iucgnies, comparables à celle de X Hclix nemoralis, mais plus inégales et plus nombreu- ses. La coquille figurée par Cberanitz offre bien tous les carac- tères assignés par MuUer. Il n'en est pas de même de celle re- présentée par M. deFérussac,elle est blanche et les individus les plus frais ont une ou deux zones étroites d'un jaune pâle. Dans la coquille de MuUer et celle de M. de Férussac^ l'ouverture e»t brune en dedans, et ce caractère a pu en imposer quand on a cherché à reconnaître l'espèce de MuUer. Ce que nous venons de dire indique assez les cliangemens qu'il faut faire pour ré- tablir l'espèce de MuUer avec la synonymie qui lui convient. 4. 52 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hel'ix arbustorum. Lin. Syst. nal. p. »2 45. Gmel. p. 363o. u' 5^. Mull.Verm. p. SS.n" 248. List. CoDch. t. 56. f. 53. * List. Anim. Augl.pl. 2. f. 4. G liait. Test. t. 2. f. AA. BB. Seba.Mus. 3. f. 38. f. 68. * Penn. Zool. Biit. 1812, t, 3. p. 35o. pi. 88. f. 4. * Dacosl. Conch.Brit.pl. i7.f. 6. Cliem. Conch. 9. t. i33. f. 1202. * Schrot. Einl. t 2. p. 147. n» 26. * Gève. Conch. pi. 3o. f. 45 à 56. Drap. Moll. pi. 5. f. 18. * Poir. Coq. Prod. p. 63. n° 3. * Brard. Hist. des Coq. p. 65. u° 16. pi. 2. f. I2. * Dorset. Cat. p. 54. pi. 2. f. 6. * Dillw. Cat. t. 2. p. 924. n» 87. * Alten. Syst. p. 5i. * Nilss. Hist. Moll. suec. p. 18. n" 5. * Fer. lab. des Moll. Prod. p. 80. n" 4o. • Daudeb. Hist. des Moll. pi. 27. f. 5 à 8. et pi, 29. f. i à 3. * Pfeif. Syst. anord. p. 24. pi. 2. f, 7. 8. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 3o. n» 33. * ïurt. Mau. p. 35. n° 25. pi. 3. f. 25. * Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. 12. n" i5. * Eouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 29. n" 20. * Kleeb. Moll. Borus. Syn. p. 14. n" 2. * Ross. Icon. t. I. p. 56. pi. 1. f. 4. * Desh. Encycl. niéth. vers. t. 2. p. 241. no 84. Habite la France septentrionale, dans les jardins, les haies, etc. Mon cabinet. M. Poiret m'en a communiqué plusieurs individus des environs de Soissous. On la trouve aussi en Alsace. Diam., près de 10 lignes. 57. Hélice porcelaine. Hélix candldissima. Drap. H. testa subglobosâ, perforatd, strlalâ,subtus planiusculd et laviore, albd- spirâ turgidulà; obtusd; labro simpUci, Hélix candldissima. Drap. Moll. pi. 5. f. 19. * Mich. Cat. des Test. d'Alger, p. 3. n° 6. * Payr. Cat. p. loo. u" 208. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 244. n" 89. * Fér. Prod. p. 3o. no 5o. * Id. Hist. des Moll. pi. 27. f . 9 à i3. pi. 27A. f. 7. pi. SgA f. 2. HÉLICE. 53 Habile la France méridionale, elc, sur les tiges sèches des piauler des champs. Mon cabinet. Diara., 9 lignes. 08. Hélice nëmorale. Heîix nemoralis. Linn. (i) //. testa subgîolosâ, imperforatd, temdter striatâ, colore ■varia nunc unicolore, nvnc diversissimè fasciatâ ; labro margine inte- riore nigro. Hélix nemoralis. Lin. Syst. nat. p. 1247. Gmel. p. 3647. n" io3. Mull. Verm. p. 46. no 24^- List. Conch, t. 57. f. 54. * List. Anim. Angl. pi. 2. f. 3. * Peliv. Gaz. pi. 91. f. 9. à 12. et pi. 92. f. 9. 10. * Gualt. Ind. Test. pi. i, f. P. La Livrée. Geoff. Coq. p. 29. n» 3. D'Argenv. Conch. pi. 58. f. 8. etZoomorph. pi. 9. f. 5. Fav. Conch. pi. 63. f. H. Eorn. Mus. t. 16. f. 3 à 8. * Gève. Conch. pi. 32 et 33. * Seba. Mus. t. 3. pi. 39. f. 12, i5, iS, 19. * Dacost. Conch. Brit. p. 76. pi. 5. f. i, 2, 3, 8, 19. * Penn. Zool. Brit. 1812.pl. 333. n" 4r. * Schrot. Einl. t. 2. p. i58. no 38. * Gronov. Zooph. part. 3. n i555. Chem. Conch. 9. t. i33. f. 1196 à 1198. * Fav. Cat. rais. pi. ï.u° 2. * De Rois. Buf. MoU. t. 5. p. 390. n° 6. * Poiret. Coq. prod. p. 69. n° 5. * Allen. Syst. pv 89. Drap. Moil. pi. 6. f. 3. 4.5. * Brard. Hist. des Coq. p. i r. Hq 2. pi. i. f. 2. 3. 4. • * Donov. Brit. Sch. t. i. pi. i3. * Dors. Cat. p. 54- pi. 21. f. 1, 6, 14, £9. * Olivi. Adriat. p. 175. (i) M. Brard propose de réunir en une seule espèce les HelU nemoralis et hortensis ; nous pensons qu'il a raison , car nous avons des Hybrides à péristome rosé, et nous avons vu plusieurs fois l'accouplement d'individus des deux espèces, et cet accou- plement n'est point stérile, puisque c'est dans les lieux où nous l'avons observé que nous avons trouvé les Hybrides dont nous venons de parler. 54 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ^ * DiUw, Gat. t. 2. p. 941. n» 124. * BuiT. Elem. of Coiicb. p. i58. pi. 20. f. 3. * Niiss. Hist. JMoll. snec. p. ly. u" G. * Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 45. n" 5. * Poli. Test. t. 3. pi. 54. f. 28, 29. * Kleeb. Moll. bor. Syn. p. i5. ii" 5. * Goiip. Hist. des Moll. de la Sartbe. p. x 5. n'' 3. * Pfeif. Syst. atiord. p. 27. Do 6. pi. 2. f. 10. 11. * Payr. Cat. p. y 8. n° iijg. * Des Molli, (^at. des Coq. p. 8. 110 4, * Tint. Mnn. p. 33, n» 23. pi. 3. f. aS. * Kicks. Syn. Moll. brab. p. 27. no 3o. pi. i. f. 6 à 9, * Coll. des Cber. Test. p. 63. n" 2. * Héc. Cat. des Ccq. lerr. de Valenc. p. i r. n° 12. * Boiiil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 3o. u° 8. * Ross. Icon, t. I. p. 57. pi. I. f. 5. * Fer. Hist. des Moll. pi. 34. f. S. 9. Daudcb. Hist. d(.s Moll. pi. 32. a, fi-. 2, pi. 33. 34. et pi. Sg. a. f. 3.4. * Desh. Encycl. mélb. vers. t. 1. p. T.'iç). 11° 80. * Var. sînistra. Chem. Goncb. t. 9. p. 92.pl. rog. f, 924. * Far. scalaris. Fer. Hist. des Moll. pi. 28. B. f. 10. Habite en France, etc., dans les jardins ,les allées des bois. Mon ca- binet. Cette espèce ne diffère de !a suivante qu'en ce que le limbe interne de sou bord dioit est très brini eu même noirâtre, tandis que ce limbe est blanc dans l'autre. Elle est très commune et fort remarquable par les nombreuses variélés qu'elle oflVo, étant tan- tôt unicolore, soit blancbe, jaune, rose ou bnine, et tantôt fasciée d'uue ou de plusieurs bandes noires de diverses largeurs. Diam., 9 à 10 lignes. //. teslc siihglooosd, impcrforatti, glahrd, subdianlia,id, colore 11a- rid, nitnc unicolore, niinc divcrsissimè fascictd ; labro marginc in- tericre albo. HcUx hortensis. Mull. Verm.p. 52. Uq 247. * Gualt. Ind. Test. pi. i. grande fig. Q. Born. Mus. t. 16. f. 18. rg. Chem. Concb. 9.1t. i33. f. 1199 à izor. * Dacos!. Brit. Concb. pi. h. f. 4. 5.14. * Gè\«. GoHch.pl. 3o,f. 357 à 367„el pi. 3i. Gmel. p. 3649. n° 109. iiiucE. 55 Drap. Mol!, pi. 6, f. 6. * Poir. Prod. Coq. p. 67. n» 4. * Alten. Syst.'p. 91. * Hélix iiemoralis, var. petite livrée. Brard. Hist. des Coq. p. i5. * Hélix fiisca. Poir. Coq. Prod. p. 71. u" 7. * Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 47.no fi. * Niiss. Hist, Mo!!, siiec. p. 21, n» 7. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 35 et 36. * Pfeif. Syst. anord. p. 29. n^ 7. pi. 2. f. 11. i3. * Hélix nemoralis. var. B. Dilhv. Cat. t. 2. p. 942. * Fer. Prod. p. 3i. c" 07. * iKleeb. Moll. bor. syn. p. 16. n" 5. * Héc. Cat. des Coq. îerr. de Valenc. p. 10. 11° 7. * Des Moul. Cat. des Coq. p. 9. n" 5. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 64, n° 3. * Kickx. Syn. Mol), brab. p. 26, no 2g. * Tint. Mau. p. 34. iio 24. p!. 3. ug. 24. * Boiiill. Cat. des Coq. de l'Auver. p. Sa. n" 9. * Goup. Hist. des Moll. deîn Sarlhe. p. 16. no 4. * Ross.Icon. p. 59. pi. I. f. 6. * Desli. Èncycl. niéth. vers. t. 2. p, 240. no Sr. * Far. sinistforsa. Fev. Hist.desMoll.pl. 35. f. 10, * Far. scalarls. Fer. Hist. des Moll. pi. 36. f. 1 1. 12. Habile en France, etc., dans les jardins et sur les arbres, où elle est très commune. Mon cabinet. Llle offre, poni- sa coloration et le nombre de ses fascies, presque autant de variétés que la précé- dente. C'est encore une livrée pour Geoffroy. Diam., 738 lignes. 60. Hélice sylvatique. Hélix sylçatica. Drap, (i) H. testa subglobosà, imperfovatâ, minutissimà striatâ, subtîts lutes- (i) Un examen attentif de V Hélix srlvatica et sa comparai- son avec le ^Nemoralis , nous donne la conviction que ce n'est qu'une variété de cette dernière; dans quelques inilividus du Syl- vatica, nous apercevons bien quelques légères différences dans la forme de la columelle et les proportions générales de l'ouver- ture; mais comme ces parties sont variaoles , nous ne pouvons V attacher qu'une très faible valeur; quant à la coloration, elle est bien plus variable encore , et celle du Syîvatica se lie par nuances insensibles à celle du Nemoralis. ÎYoas avons rassemblé une grande série de variétés des trois espèces nemoralis^ horten^ 56 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cente, siipernè albldd,fusco-fasciatâ, linets lieteis interniptls cinctâ; spird obtusd; labro tenui, margine exteriore palUdè rubro. Hélix sylvatica. Drap. MoU. pi. 6. f. r. a. * Hélix Kitstriaca. V. Muhlf. Mus. cœs. Viud. * Hélix vindobonensis. Pfeif. Syst. anord. part. 3. p. 1 5. pi. 4. fig. 6. 7. * Hélix mutabilis. Far. montana. Sturm. Faun. ail. t. 6. pi. 6. sis et syhatica et nous y voyons des passages assez nombreux , les unes avec les autres pour avoir l'opinion que ces trois espè- ces n'eu doivent former qu'une seule; nous ferons observer que l'on trouve avec d'autant plus d'abondance Y Hélix sfUmùca, que l'on s'avance plus dans le noid, ou que l'on s'élève sur les mon- tagnes : aussi pour nous V Hélix sylvatica est produite par cette cir- constance particulière, d'une plus basse température que su- bissent des individus de VHelix nemoralis. Si nous rejetons du catalogue l'espèce dont nous venons de parler par les mêmes raisons, il convient d'en retrancher aussi VHelix aastriaca des auteurs aileuiands. Cette coquille se trouve aux environs de Vienne, elle est remarquable par des stries d'accroissement plus saillantes et plus régulières que dans les trois précédentes; mais s cet égard il y a aussi des passages entre elle et les espèces ci-dessus mentionnées. M. de Férussac, dans son prodrome, rapporte à \ HcUx sylva- tica de Draparnaud, VHelix liicnrain de Linné, Gmelin et I)ill- wyu. IS'^ous ne pouvons deviner ce qui a conduit M. de Férussac à cette opinion : nous avons recherché dans les trois auteurs ci- tés, ce qu'ils entendent par VHelix lucoriun , la phrase lin- péenne est insuffisante; mais il donne pour seule synonymie la fig. C. de la planche première de Gualtierri ; cette figure répré- sente exactement VHelix lucoruni de MuUer et non la sylvatica de Draparnaud; à la synonymie de Linné, Gmelin , ajoute celle de Muller et la citation de la fig. io58 de Lister; tout cela ne se rapporte pas davantage à VHelix sylvatica ; à tout cela Dilwyn ajoute la fig. K 3, de la pi. 54 de Favanne, laquelle ne repré- sente pas davantage VHelix sylvatica; il n'est donc pas juste de rapporter à VHelix sylvatica l'espèce des trois auteurs men- tionnés. HÉLICE. 57 * Hélix austrîaca, Ross. Icon. t. i. p. 60. pi. i. f, 7. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 3o. fig. 4 à 9. pi. 32. f. 7. et pi. Sa. a. f. 3 à8. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 240. n» 82. Habite en France, près de Lyon ; on la trouve aussi en Suisse, selon M. Ménard. Mon cab. Diam., 9 lignes. 61. Hélice rhodostome. Hélix pisana. Muller. H. testa globoso-depressà, perforatd, tenu!, albidd, lineis l'ariis luteisfuscisque interruptis cinctâ; labro simplici, margine interiore roseo. Hélix pisana, MuU. Verm. p. 60. n" 255. Petiv. Gaz. t. 52. f. 12. Gualt. Test. t. 2. f. E. Ciiem. Conch. 9. t. iSa. f. 11 86. 11 87. Gmel. p. 363 1. n" 60. * Hélix petliolata. Oliv. Adriat, p. 178. Hélix rhodostoma. Drap. Moll. pi. 5. f. 14. i5. * Hélix strigata. Dillw. Cat, t. 2. p. 9x1. n" S-j.sjn. pliir. exclus. * Hélix pisana. Dillw. Cat. t. 2. p. 911. no 58. syn, pliir. exclus. Hélix pisana. Daudeb. Hist. des Moll, n° 290. * Payr. Cat. p. 98. n" 200. * Poli. Test. t. 3, p. 54. f. 26. 27 ? * Micb. Compl. à Drap. p. 16, n^ 1 6. * Turt. Man.p. Sg. u° 3o. H.cingenda. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 64. no 4. * Des Moul. Car. des Moll. p. 7.no 2. * Micb. Cat. des Te»t. d'Alger, p. 4. Uo 9. " Webb et Berlh. Syn, Moll. prod. p. 9. d^ 6. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 232. u° 66. * Desh. Expéd. de Morée. Moll. p. i63. n° 243. Habite le midi de la France , l'Italie, etc. Mon cabinet. Outre que le limbe interne de son bord droit est plus ou moins complètement teint de rose, la cohimelie ou la saillie de l'avant-dernier tour dans l'ouverture l'est aussi quelquefois. Diam., 9 à 10 lignes. 62. Hélice splendide. Hélix splendida. Drap. H. testa, orbiculato-depressâ, imperforatâ, lœvi, nitidd, albd,/usco- lineatd- spird brevissimd • labro margine interiore albo, semirt- flexo. Hélix splendida. Drap. Moll. pi. 6. fig. 9 à 11. Daudeb. Hist. des Moll. pi; 40. fig. i à 6, 58 HISTOIUE DES MOLLUSQUES. * Payr. Cat. p. 9g. a" 201. * Desb. Eiicjcl. mélb.vers. t. 2. p. 24*- "" 83. Habile la France méridionale , sur les collines. Mon cabinet. Diatn., près de 9 lignes. 63. Hélice serpentine. Hélix serpentlna, Ferus.s. //. teslâ, orbiciilatodeprcs'iâ, suhpetforatd, te/iui , gîabriitsculd , alb'uld, maculis mi/ùmis rufo-fuscis inœqualibiis cieberrimis se- riatim cinctâ ; spirâ retusd; columelld riifd ; labro margine sub- reflexa. * GBalt. Test. pi. 3. fig. C. * Fér, Prod.p. 3i. n° 64- * Mich. Compl.à Drap. p. 21. ii^ 3o. pi. 14. f. 12 à i5. Ue.'ix serpeutina. Daudcb. Hist. des IMoll. pi. 40. 1". 7. * Payr. Cat. p. 99. 11° 2o3. * Desh. Eticycl. niélb. vers. t. a. p. 248. Hq 102. * Desb. E\péd. de Moréc. Moll. p. 162. no 23g. Habile en Italie, sur les murs de la ville de Pise. M. MenarJ. Mou cabinet. Cette jolie coquille est très disliiicte par la multitude de petites tacbes qui la recouvrent entièrement. Diamètre, 637 lignes. 64. Hélice bouche pourprée. Helcx niciensis. Féruss. H, testa orblculato-convexd, imperforatà, nhlduld, albd, UneoUs ht- tels inteiruptls seriallm cinctd : série mediana majoiibus fuscis j splrd breviusculd; fauce purpureo-violaced ■ labro simplici. Sellx niciensis. Baadch. Ukt. des Moll. pi. Sg. a. fig. i. et pi. 40, % 9-. * Fér, Prod.p. 32. Oo 66. * Rlich. Conipl. à Drap. p. 20. no 29- pi. 14. f- 7. 8- * Desb. Encycl.mélh. vers. t. 2. p. 248. n" io3. Habite aux enviions de Nice. M. Jiisso. Mou cabinet. Jolie espèce , bien distiacte. Dian)., prés de 9 ligues. 65. Hélice variable. Helùc variabills. Drap. //. testa orbiadato-conolded, unibilicatd, temd, alhidà, jubfasciata : fasciis rufo-fuscis , splrd subconicd, apice fiiscd ; lobro simplici , margine interiore riibro. Hélix variabilis. Drap. Moll.pl. 5. fig. n. 12. Hélix subalbida. Pair. Prod. p. S3. n° 18. Gualt. Test. t. 2. fig. II. L. Daudeb. Hist. des Moll. n° 2 84. * Payr. Cat. p. gy. u° 203. * Des Moùl. Cat. des Moil. leir. et fluv. p, 7. n^ i. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 64. n„ 5. * Hélix -virgata. Turt. Man. p. 40. n" 3i. pi. 4. fig. 3r. * Héc. Cat. des Coq. terr, de Valenc. p. 12. n" 19. * Mich. Ct)œpl. à Drap, p, if». 11° 14. * Blicb. Cat. des Test. d'Aîger. p. 5. u° 10. * Desli. Encycl. mélh. vers. t. a.p, aS^. n" 70. * Desli. Esjiéd. de Morée. Rloll. p. 162. u" 240. Habite la Frauce nicridionale , etc., dans les cbaanps et au bord des chemins. Mon cabinet. Tantôt fasciée el tantôt sansfascies, cette espèce est subanguleiise dans sa jeunesse. Diam., 738 lignes. 6S. Hélice des arbustes. HelLv fniticum. MuUer. 11. testa orhiciilato-convc;od, umbllicatà, fenui, peliucidd, obsolète striafd, albidd, luteo-jasciatâ ■ spirâ subprominiilà ; labro margine rejlexo. Hellx fnilicum. MuU. Venn. p. 71. n» 267. Chem. Coucb. 9. t. .i3 3. %. i2o3. Gmel. p. 3635. n» 77. Hélix cinerea. Poir. Prod. p. 73. no S. Hélix friuicum. Diap. MoH.pl. 5. f. 16. 17. * Dillw. Cai. t. 2. p. 925, !!„ 88, * ErarJ. Hist. des Moll. p. 53. \\° 14. pi. a. f. i3. Daudeb. Hitt. des Moll. n° sSg. * INilss. Moil. suec. p. 22 u° 8. * Alien. Syst. p, 67. * Pfeif. Sjst. anord. p. 23. n° 3. pi. 2. f. 3, 4. 5. * Héc. Cat. des Coq. de Valenc. p. 10. n» 5. * Kleeb. Moil. boruss. &\n. p. i5. Dj, 3. * Ivickx. Sjn. Moll. biab. p. 3o. 11° 34. * Ross. Icon. p. 61. pi. i. f. 8. * Desli. Enc\cl. méth. vers. t. 2. p, 229. 11° 5S, Habile en France, dans la Bresse, etc. Mon cabinet. Elle varie dans sa coloration el le de^-'ré de sa Irausparence. Diam., 6 lignes. 67. Hélice négligée. Hélix negleeta. Drap. H. testa orbiculato-convexd, latè umbilicatd, tenui^ stj'iatd, albidd, rufo aut fusco jasciald ; spird prominuld ; la>bro actuto. Hélix negleeta. Drap. Moll. pi. 6. f. 12. i3. Daudeb. Hist. des Moll. n° 282. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 64. u° 6. * Desh. Encycl. mélb, vers. t. 2. p. 219. n° Sa. 6a HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite dans le midi de la France. Mou cabinet. Diam., près de 6 lignes. 68. Hélice des gazons» Hélix cespitum. Drap. H, testa orbicidato-convexd, subdepressâ, lalè umbilicatd, ienuiter striatdy albâ aiU lutescente, fusco-fascialâ ; splrâ subprominuld ; labro siinplici. Hélix cespitum. Drap. Moll. pi. 6. f. i4. i5, * Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. 2. n° 6. * Bouill. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 37. n" ifi. * Desb. Expéd. de Marée. Moll. p. i63. n° 246. * Poli. Test. t. 3. p. 53. fig. 37. 38. Daudeb. Hist. des Moll. no 288. * Micb. Cat. des Test. d'Alger, p. 3. no 4. * Ross. Icon. t. I. p. 66. pi. i. fig. 16. * Mill. MoU. de Maine-et-Loire, p. 55. n,, 14. * Hélix fasciolata. Poir. Coq. Prod. p. 79. no i5. * Desb. Eucycl. métb. vers. t. 2. p. 216, n" 24. * Pfeif. Syst, anord. p. Sg. n° 18, pi. 2. fig. 24. 25. * PajT. Cat. p. 99. no 204. * Des Moul, Cat. des Coq. p. 10. u° i5. Habite dans le midi de la France, au.\ bords des cbemins , sur les gazons. Mon cab. Voisine de la suivante , elle en diffère en ce qu'elle est moins aplatie eu dessous, et que sa spire est légèrement saillante. Diam. 7 à 8 lignes. 69. Hélice ruban. Hélix ericetoriim. Muller. H. testa orbiculato-depressd, latè umbilicatd^ striatd, albidd, rufo aut fusco fasciatd ; labro simplici. Hélix ericetorum. Mull. Verm. p. 33. n» 236. * List.Anim.Angi.pl. 2. f. i3. List. Conch.pl. 78. fig. 78. * Gualt.Test.pl. 3, f. P. Le Grand-Ruban. Geoff. Coq. p. 47. Dq i3. Chem. Conch. 9. t. i32. fig. 1193. iigS. * Penn. Brit. Zool. 1812. p. 323. pi. 88. fig. 5. * Dacost. Conch. Brit. pi. 4. fig. 8. Gmel. p. 3632. no 65. Drap. Moll. pi. 6. f. 16. 17. * Poir. Prod. p. 79. no 14. * Dillw. Cat. t. 2. p. 910. n» 56. * Alten. Syst. p. 54. * Brard. Hist. des Moll, p. 45. n° 10. pi. 2. fig. 8. HÉLICE. 6l Daudeb. Hist. des Moll. Do 281. * Mill. Moll. de Malae-el-Loire. p. 54. n° i5. * Pfeif. Syst. auord. p. 38. no 17. pi. 2. fig. 23. * Payr. Cal. p. 100. n° 2o5. * Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. i 2. ii« i6, * Des Moul. Cat. des Coq. p. 10. 11° 14. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 64. n" 7. * Turt. Man. p. 54. n° 3;. pi. 4. fig. 3? . * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 18. n° 20. * Goup. Hist. des Moll. de la Saillie, p. 23. Uo i4. * Ross. Icon. t. I, p. 67. pi. r. f. 17. * Desb. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 2i5. a^ 23. * Uesh. Expéd. de Morée. Moll. p. i63. no 241. * Bouil. Cal. des Coq. de l'Auv. p. 36. no i5. Habile en France , sur les pelouses sèches des coteaux arides , oii elle adhère au\ herbes en saillie. Mon cabinet. Diamètre, 8 à 9 lignes, 70. Hélice interrompue. Helia; intersecta. Poiret. (i) H. testa orhiciilato-convexâ, umbilicatâ, tenui, striatd, albido-griseâ, lineolis fuscis interruptis cinctâ; spirâ subprominulâ, apice fuscd ; labro simplici. Eelix intersecta. Poir. Prod. p. 8r. Do 16. Hélix striata. Daudeb. no 278. Habite en France , sur les pelouses sèches des coteaux arides , etc. Mon cabinet. Diani., à-peuprès de 5 lignes. 71. Hélice bimarginée. Hélix carthusianella. Drap. H, testa orbiculato-convexâ, depressiusculd, perjoratâ, lœvi, pellu- cidà,albo-corned, obscure fasciatd ; labro margine intiis Jusco , extiis albOf subreflexo. Hélix carthusiana. MuU. Verm. p. i5. n" 214. La Chartreuse. Geoff. Coq. p. Sa. n» 4. Chem. Concb. 9. t. 127. f. ii3o. ii3i. Gmel. p. 3664. n" i54. Hélix carthusianella. Drap. Moll. pi. 6. f. 3i. 32. * Mill, Moll. de Maine-et-Loire, p. 49. no 8. (i) C'est en vain que nous avons cherché à reconnaître les caractères spécifiques de V Hélix intersecta ; nous les voyons se confondre avec ceux de VHelix striata , aussi nous pensons que ces deux espèces devront être réunies. ^2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Daiukb.Hist. des ZVIoU. n" aSj. ' Des Moul. Cat. des Coq. p. 9. 11° 9. * IIlc. Cat. des Coq. lerr. de Valenc. p. ro. n^ 3. * Tint. Man. p. 37. n" 27. pi. 3. f. 27. * Kick-v. Sfft. MoU. brab. p. aS, n" 28. * Goup. Hist. des Moll. delà Saithe. p. 19. no 8. * Desh. EncycU mélli. vers. t. 2. p. 225, u» 5*. * Desh. E.vpcd. de Moiée. Moll. p. i&i. h° 233. Habile eu France, dans les champs el les jardins. Mon cabinet. Diam., 5 à 6 ligues. yi. Hélice chartreuse. Hc/ia; cnrthusiana. Drap, (i) H. testa orbkulato-camexâ, depressiusculâ, perforatd, glabrâ, pel- luciclâ, albâ aitlgiiseâ ; splrci hrevi; labro margiiie subrejlexo. Uelix cartiaisiana. Drap. Moll. pi. 6. f. 33. * La Cliartreasc.Geofr. Coq. p. 82. \\° 40. pi. 2. * Poir. Coq. Prod. p. 73. n» 9. * Brard.Hisl. des Coq. p. 24. u^ 4- pl- i- ^S- ^- 7- * Payr. Cat. p. 100. n" 206. Daudeb. Hist. des Moll. no 25.8. * Mich. Cat. des Test. d'Alger, p. 6. no 14. * Turt. Man. p. 30. n" 26, pl. 3. f. 26. * Desli. Encycl. mélb. %ers. t. 2. p. 226. ïIq 53. * Heltx cant'iana. I\Iont. Test. Brit. p. 422. pl. 23. f. t. * Id. Matou et Racket. Trans. Lin. t. 8. p. 197. * Id. Dors. Cat. p. 53. pl. 19. f. ar. * Id. Dillw. Cat. t. a. p. 894. n" 19. * Id. Fer. Prod. p. 43. n» 264. et p. 69. a. l'art, de Vllelix carths- siana. Habite la France méridionale, etc. Mon cabinet. Taille de celle qui précède. 7^. Hélice diaphane. Hélix cliaphana. Lamk. H. testa siibglobosd„ depresshtscttlâ, imperforatd, tcniii^ pellucidd^ corneo-lutescente ; spird promiinddf obtusd; labro s'mtpUci. (1) Dans une note de la page 69 de son prodrome, M. deFé- iijssac, dit, qu'après avoir reçu VHcUx cantiana de 3Iontagu, il y a reconnu de beaux individus de ÏHelix cartlmsiana de Dra- parnaud; par les mêmes raisons nous partageons l'opinion de M. de Férussac et nous réunissons la synonymie des deux espèces. HÉLICE. 63 * Webb et Berih. Syn. BIoll. Prod. p. lo. Do 9. * Fér. Prod. add. n" 319 bis. pi. 104. f. i. Habite dans l'île de Ténériffe. Mangé. Mon eabinet. Diamf, 6 lignes et demie. 74- Hélice concolore. HelLv concoîor. Féruss. H. testa orbiculatây plano-oonvexà, subtils projanclè umhilicatd et fusco-caslaned. mpernè cinered; ultimo anfraciu subangulato j labro simplici. Hélix concoîor. Daudeb. Hist. des MoU. do 20S. pi. Sa. f. 2. * Desli.EncycI. rnélh. vers. t. 2. p. 218. n° 3o. Habite dans l'ile de Porto-Ricco, Mangé. Mon cabinet. Elle a un peu l'aspect d'un Planorbe. Diam., près de 8 lignes. ^5. Hélice veloutée. Hélix veliitina, Lamk. H, testa orbtculalo-conpexâ, siibperforatd, minutisîimè slriatd, dia- phanà, corneo-lutescente ; spird bredssimd, oluisâ ; labro teniii , acuto. Hélix tortilla. Daudeb. Hist. des Moli. n^, 227. Habite dans l'ile de Porto-Ricco. Mangé. Mon cabinet. Elle est comme veloutée. Diam., environ 6 lignes. ^6. Hélice trigonophore. Hélix ohi^ohita. Muller. H. testa y orhiculato-pland, umhilicatd, glabrd, corneo-ritfescente ; spird subconcavd ; aperturd triangulari ; labro margine albo, re— flexo, exiiis sinu distincto. Hélix obvoluta. MmW. Verm. p. 27. n° 22g. Gualt. Test. t. 2. Gg. S. et t. 3. Cg. R. La Velouiée à boucbe triangulaire. Geoff. Coq. p. 46. u" 12. * Hélix bilabiata.Oliy. Àdriat. p. 177. Hélix obioluta. Chem. Ccncb. 0. t. 127. f, 1 128. a. b.c. Hélix trigonophora. Lam. Journ. d'Hist. nat. pi. 42. f. 2. * Hélix holosericea. Gmel. p. 364 r .n° 186. Gmel. p. 3634. n» 71. Drap. Moll. pi. 7. f. 27 à 2g. * Diilw. Cat. t. 2. p. 914. no 62. * Brard. Hist. des Mol), p. 62. vP i5. pi 2. f. 16. 17. Daudeb. Hist. des Moll. n^ 107. pi, 5i, f, 4. * Alten. Syst. p. 64. * Blainv. Malac. pi. 40. f. 7.' * Des Moul. Cat. des Coq. p. 11. n» 17, * Mill. MoU. de Maine-et-Loire, p. 58. n" 17. * Pfeif. Syst. anord, p. 41. p). 2. fig. 28. 64 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. n. no i3. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 14. 11° i5. * Bouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. Bg. n° ig. * Coup. Hisl. des Moll. de laSartbe. p. 28. n» 21. * Ross. Icon. p. 69. pi. i.fig. 21. * Desh. Encycl. mélli, vers. t. 2. p. 211. n" 9. Habite en France, dans les lieux ombragés. Mon cabinet. Son om- bilic est large et profond. Diam., 5 lignes. y y. Hélice trochiforme. Hélix Cookiana. Gmel. (i) H. testa orbiculato-conoided, trocldforml, imperforatd^ mlnutis- thsimè striatd, albâ; anfractibus octonis, convexis; spird obtusd ; labro aciito. Hélix epistylium. Miiil. Verm. p. 67. n" 25o. List. Concb. t. 62. Cg. 60. * Fav. Conch. p. 64. fig. 4? Trochus australis, Chem. Conch. 9. t. 122. f. 1049. io5o. Hélix cookiana. Gmel. p. 3642. n° 2 3o. Ej'iisd. Hélix epistylium. p. 363o. n° 55. * Dillw. Cat. t. 2. p. 926. n° 90. Hélix epistylium. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 5i B. f. 4. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 8. f. 10. Habite la Jamaïque , se trouve aussi dans les îles de la mer du Sud. Mon cabinet. Diam., 8 ligues. 78. Hélice bonnet. Hélix pileus. Muller. H. testd conicd, subtils planulatd, perfomtd, glabrd, albd, rufo et fusco fasciatâ, infernâfacie castaneâ^ spirâ apice subacutd, ru- bellâ; labro tenui, margine rejlexo. Hélix pileus. Mull. Verm. p. 80. n" 277. * List. Conch. pi. 16. fig. 11. * Schrot. Eiûl. t. 3. p. 235. n" 208. * Bulla hifasciata. Gmel. p. 343 1. n° 29, * Bulla. Schrot. Einl. t. i. p. 190. u° 10. * Bullaambigua. Gmel. p. 343 1. n° 3o. * Knorr. Vergn. t. 6. pi. 28. f. 4- * Dillw. Cat, t. 2. p. 933. n° 106. (1) Muller avait déjà donné le nom à'Helix epistylium à cette espèce, lorsque Gmelin par un double emploi, la reproduisit sous deux noms dans son catalogue. Le nom de Muller doit être pré- féré : il faudra donc le restituer à l'espèce. HÉLICE. 65 Born. Mus, 1. 16. fig. ii, 12. Trochus pileiis. Chem. Conch. 9. t. 122. f. io4fi à 1048. Hélix pïleus . Gmel. p. 3637. n° 89. Ejusd. Hélix pile ata. p. 3639. °° i/^- Hélix pilciis. Daiideb. Hist. des Moll. p!. 63. a. f. 3 à S. * Fér. Prod. p. 3?. n<> 141. * Desh. Encycl. niélh. vers. t. 2. p. 264. 11° 148. Habite. . . Mon cabinet. Espèce remarquable par sa forme conique- Diam., 11 lignes et demie, 79. Hélice mammelon. Hélix papilla. Muller. H. testa conoided, perforatà, longititdinalitcr et oblique sulcato-rii" gosâ : sulcis albis ; iiiterslitiis spadiceis ; apice obtuso, albido~ flavescente; aperturâ longitudinali ; labro intîts albo , marginc Teflexo. Hélix papilla. 'MuXl. Verm. p. loo. n° 298. Trochus papilla. Chem. Conch, 9. t. 122, f. io53. io54. Hélix papilla. Gmel. p. 366o, n» 137. * Dillw. Cat. t, 2. p. 926. no 91, * Fér. Hist. des Moll. pi. 2 5 B. f. 5. Habite Mon cabinet. Coquille très rare, ayant la forme d'uu mammelon conoïde, à sommet obtus, et aplatie en dessous. Diam., environ i5 lignes. 80. Hélice ponctifère. Hélix punctifera. Lamk. H. testa, orbiculato-conoideci, imperforatà, griseâ ; striis ohliquis multipunctatis : punctis pioininulis, graiiuUformibus ; labro inlits albo, margine reflexo. Hélix lima. Daudeb. Hist. des Moll. pi, 46. f, i. 2. pi, 46. A, f, 4. 5- Fér. Prod. p, 32. n"8i. * Desh, Encycl. méth. vers, t, 2. p. 249. no 104. Habite à Porto-Hicco, 3Iaugé. Mon cabinet. Ses points graniformes ne sont bien apparens que sur son dernier tour. Celui-ci est angu.^ leux. Diam., i pouce. 8i. Hélice ^Mcatule. Hélix plicatiila. Lamk. H, testa orbiculato-depressd, imperforatà, creberrimè plicatd, griseo^ l'iolacescente ■ pliais longiCudinalibus obliquis acutissimis labr& expauso, marginc albo^ reflexo. Hélix plicaria. Encycl. p, ^62. f, 3. a. b. * Fér. Prod. p. 32, u° 74. Daudeb, Hist. des Moll. pi. 42. f. 4- Tome YH!. 5 66 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * y/n eaclein species? Uclix pUcata.JjOwà. Ekm. of Coach. pi. 7. * Hélice plissée. Elainv. Malac. pi. Bg. fig. r. * Desh. Eacycl.méth. vers. t. a. p. 245. u" 93. * Webb ctBeilh. Syn. Moll. Piod. p. 19. u« 8. Habite dans l'île de Tcncriffc. Maiigé. Mou cabiuet. Jolie coquille tiès disUnctc. Diani., 11 ligues, 82. Hélice planolbelle. Hélix planorheUa. Lamk. H, testa, orhiculnto-depressâ, umbilicald, mbiut'issimè pUcatd, luteo— virente, jusco-subfnscïald ; plïcïs longiiudinaUbus obllquis aciUis ,• labro margine albo, reflcxo. Eocycl. p. 462. fig. 5. a, b. HcUx slrigata. "V'ar. li. Daudt^b. Hisf. des Moll. n° 162. pi. 67. fig. 8. Habite à Porto-Ricco. Mangé. Moa cabinet. Elle avolsine la précé- dente par ses rapports. Diam., 8 ligues. 83. Hélice scabre. Hélix scabra. Lamk. (i) //. testa orbîculalo depressd, latè ttmbilicalâ^ slriis elevalls, crcbris undatis scabra, albo et riifo alterne coloratà, obscure fasciald ; apertiird rufd ; labro teimi. aciito. An Hélix radiata? Mull. Verni, p. 23. 11° 224. List. Conch. t. 70. f. 69. Petiv. Gaz. t. 104. fig. i. Ilelix radiala. Gmel. p. 3634. n" 73. Hélix alternata. Daudeb. Hist. des Moll. n° 199. pi. 79. f. 8. 9. 10. * Say. Encjcl amer, de IN'ich. Art. €oncb. pi. 1. f. 2. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 219. no 33. Habile rAmérique septentrionale. Bcaiaois. Mon cabiaet. Ses doux (i) Quand on lit avec attention la description que donne Millier de son Hélix radiata, on reconnaît bientôt qu'elle ne s'accorde pas entièrement avec les figures citées dans la syno- nymie ; Muller en effet décrit une coquille de la France méri- dionale, les figures représentent une espèce des États-Unis d'A- lïiérique. Say , dans l'Encyclopédie de Nicholson , a donné à l'espèce d'Amérique le nom à'Hclix alternata: Lamarck au- rait dû l'adopter plutôt que d'en proposer un autre, ainsi cette ospèce devra reprendre le nom que le naturaliste américain lui imposa le premier. HÉLICE. 67 fascies sont composées de taches brunes iulerrompues. Diani,, 6 lignes et demie. 84. Hélice raboteuse. Hélix cariosa. Olivier, (i) U. testa orbic ulatû-convexà, laie iimbilicald, md'i, albd • spird oh- tusd; umbilico margine spirali acutangulo ; îahro subrefîexo. Hélix ca/-/oî«.Oliv. Voy. jjI. 3i. f. 4. a. b. Daudeb.Hist. des Moll. Uo 149. p'- 64. fig. 3. * An eadem ? Hélix cariosula. Mich*. Cat. des Test, d'xilger. p. 5. n° 12.pl. I. f. II. 12. * Desli. Encycl. mélh. vers, t. 2. p. 249. no io5. Habite d^is le Levant , aux environs de Barut. Mon cabinet. Elle est remarquable par son large ombilic, et par l'angle de son pour- tour qui est un peu cariné, ce qui lui donne l'aspect d'une Caro- coUe. Diam., 8 lignes. 85. Hélice crënulée. Hélix crcnulaia. Olivier. H. testdorbicidato-conoided, subperjuratd, oblique riigoso- striât d , albido-cinered ; suluris creiiulatis ; labro tenui, acuto. Hdix crenulata. Oliv. Voy. pi. 3i. f. 5. a. h. Daudeb. Hist. des Moll. n„ 3oo. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 264. ne 146. Habite en Egypte, près d'Alexandrie. Mon cabinet. Elleesl rugueuse an toucher. Pourtour un peu anguleux. Diam., 5 lignes. 86. Hélice planorbule. Hélix planorhula. Lamk. H. testa orbïculari^ plano-convexd, umbilicatd, albd; anfractibus octonis, transvcrsim et aciitè striatis ; aperturd ab axe remotd , (i) Malgré les diflérences en apparence fort considérables que l'on remarque entre cette coquille et VHclix candidissima , on est forcé de reconnaître entre elles une analogie qui se ma- nifeste d'autant mieux que Ton examine un plus grand nombre d'individus , provenant de localités diverses ; c'est alors que, pai" une série bien remarquable de modifications peu sensibles, ou voit s'établir un passage entre des coquilles dont les caractères sont faciles à saisir, lorsque l'on examine seulement les deux ex- trémités de la série. Ce fait et plusieurs autres semblables, mon- trent combien il est difficile de bien limiter les espèces dans le genre Hélice et combien on doit mettre de circonspection à en établi^de nouvelles avant d'en avoir vu les variétés principales. 5. 68 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lunari; cohimelld unilamcllatii ; labro margine rejlexo . sinuoso. Jh'lïx septemvolva. Daiideb. Uist. des Moll. n' io8. pi. 5i. f. 6 * Desh. Eiicycl. mélh. vers. t. 2. p. 208. n» 3. Habite dans les Etats-Unis. Mon cahinet. Coquille très singulière, ayant l'aspect d'un Planorbe. Diam., 5 lignes et demie. 87. Hélice raacuîaire. Hélix macuJaria. Lamk. H. testa orbiciilato-com-exd, dcpress'iusculd, subperforatâ, tctiuiter striatà, liiteo~corneâ ; macuUs spadiceis sparsis ; labro margine suhrcflexo, Hdix squamosa. Daudeb, Hist. des Moll. pi. 4i. f- 3. * Fér. Prod. p. 32. n° 69. Habite à Porlo-Ricco. Mangé. Mon cabinet. Coquille mince, fine- ment striée. Pourtour un peu cariné. Diam., 7 lignes. 88. Hélice maritime. Hélice maritima. Drap, (i) H. testa orbicidalo-conoided, sid>pcrforatd, alhidd, /asciis ardcuicftis fusco aut n'igro macidat'is cinctd ; labro lenui, acuto. Hélix maritima. Drap. Moll. pi. 5. fig. 9. 10. Daudeb. Hist. des Moll. n° 299. * Webbet Berth. Syn. Moll. Prod. p. 12. n° 16. * Payr. Cat. p. 100. i\° 207. * Mich. Compl. à Drap. p. 16. n" i5. Habite en France, sur les plages de la Méditerranée, et dans l'île de Ténériffe. Mangé. Mon cabinet. L'angle de son pourtour est en- core un peu cariné. Diam., 4 lignes et demie. 89. Hélice orbelle. Hélix strigata. MuU. (2) H. testa orbiculato-depressà, nmbilicald, eleganter striatd, albidâ , lineolis pallidè ritjis pictd • spirâ plaindatd; labro tenui, subre— flexo. Hélix strigata. Mtill. Verm. p. 61. n° 2.56. Gmel. p. 3632. u°6i. Daudeb. Hist. des Moll. n 162. pi. 67. f. 6. 7. pi. 75. B.f. 5. Habile dans l'État-Romain, près de Terni, sur les rochers calcaiws, (i) Cette espèce se distingue bien peu de Y Hdix variabilis et n'en est très probablement (lu'une variété. (2) Nous ne citons pas ici YHclix strigata de Dillwyn parce- que cet auteur n'a pas bien reconnu l'espèce de MuUer et lui a donné une synonymie défectueuse qui ne s'y rapporte pas. . . HELICE. 69 et aux environs de Napîes. M. 3JJ/iaid. Mou cabinet. Diam., 8 à 9 lignes. ç)0. Hélice des murailles. Heh'sc minxdis. Mull. (i) H. testa orbiciilato-converd, depresstusculd, subpeijorald, striatd , grised, maculis sparsis riifis aiit fuscis inslgiiitd; spird prominulâ; lahro margine reflexo, albo. Hélix muralls. Mull. Venu. p. \î\. no 2i3. * Hélix iindata. Micli. Compl. à Drap. p. 22. u°. 3r. pi. i4.f. 9. lo. List. Conch. t. 74. fig. 74- Gualt. Test. t. 3. fijj. F. Gmel. p. 366'. n° i53. Daudeb. Hist. des Mol), pi. 41. %. 4. * Poli. Test. t. 3. pi. 54. fis- 12. 1 3. * Desh. Encycl. niétb. vers. t. 2. p. 223. n° 46. Habite en Italie, sur les murs de Rome. BI. dléaard. Mou cabinet. L'animal renfermé dans sa coquille supporte l'ardeur du soleil le plus vif, ce qui est fort rare dans ce 2;eure. Diam., 7 à 8 lignes. 91. Hélice ridée. Hélix riigosa. Lamk. H. testd, orhiculato-depvessd; siibdts convexd, itmbilicatd, argutè striato- rugosd, scabriusculd, cinereo-ritfescente ; spird subplanu" laid, labro simpUci , margine interiore riifo. Hélix groyaiia. Daudeb. Hist. desMolI. no 276. * Desh. Encycl. niéth. vers. t. 2. p. 220. n° 35. Habite en Italie, sur la roule d'Aucône à Sinigaglia. M. 3Ienard. Mon cabinet. L'angle de son dernier tour est un peu prononcé. Diam., 5 lignes. 92. Hélice cornée. HelU Qoriiea. Drap. H. testa orbiculato-convexâ, depressiusctdd, umhilleatd, glabrà, cor- (i) Muller confond avec cette espèce le Pouchet d'Adanson qui en est bien distinct , il nous semble que la figure citée de Lister, représente bien mieux le Pouchet que V Hélix maralis. Gmelin fait la même faute et laisse subsister la même confu- sion dans sa synonymie. Dillwyn n'a pas reconnu Y Hélix muralis et l'a mentionné parmi ses espèces incertaines. Nous rapportons à cette espèce VHelix imdata de M. Michaud ; la description et la figure données par M. Michaud de son espèce, se rapporte tel- lement à une variété de X Hélix muralis de notre collection, que l'on croirait que c'est elle qui a été à la disposition de ce savant. 70 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nedj ntfo-suhfasciatâ; spirâ brevîssimd, obtusâ ; labro margim albo, suhrejlcxo. Relit cornca. Drap. Moll. pi. 8. f. i. a. 3. Daudeb. Hist. des Moli. n° i6 i. p!. 67. Cg. 4. 5. * Payr. Cat. p. loi. n" 212. * Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 56. 11° i5. * Dosh. Encycl. mélli. vers. t. 2. p. 21 3. no i5. * Des Moul. Cat. des Coq. p. 11. no 16. * Coll. des Cher. Cat. des Test, p, 6^. n° 8. * Bouil. Cat. des Coq. de TAuv. p. 37. n" i 7. Habite dans la France méridionale, l'Italie, etc., sur les rochers om- bragés, sous les arbustes, les mousses. Mon cabinet. Il ne faut pas confondre celte espèce avec VH. conieh de Linné, qui est pour nous un Planorbe, et conséquemment une coquille fluvialile. Diam., 6 lignes et demie. 93. Hélice linguifère. Hélix linguifera. Féruss. H. teslâ orbiciilaio-depressd, imperforatd, pellucidd^ temdter striatd^ corneo'lutcsceiite ; spirâ planulatâ; appendiculo tenui, lirigui~ formi, albo, obliqua columellœ adiiato ; labro rnargirie albo, re- flexo, * Hélix apressa, Say. Encycl. amer. art. Conch. Daudeb. Hist. des Moll. u" gS. pi. 49 A. fig. 3. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 224. n" 49. Habite dans l'Amérique septentrionale, aux environs de Nogeville, état de Ténessé. iW/c/. 3633. no 66. Helit lucida. Drap. Moll. pi. 8. fig, ri. 12. Hélix tiiùda. Daudcb. Hist. des Moll. no 218. * Eowd. Elem, of Conch. pi. 8. fig. 12. * Hélix lucida. Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 5r. u" lo. * Nilss. Hist. Moll. suce p. 34. n» 19. * Pfeif. Syst. anord. p. 35. u" 14. pi. 2. f. 19. * Payr. Cat. p. 10 r. n° 211. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 64. no 9. * Kleeb. Moll. lioruss. syn. p. 18. n° i r. * Hélix lucida. Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. ii.n°9. * Des Moiil. Cat. des Coq. p. 10. iio 10. * Turt. Man. p. 55. n" 38. pi. 4. f. 38. * Kickx. Syn. Moll. hrab, p. 22. n° 14. * P.ouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. ^t.. no 23. * Goup. Hist. des Moll. de la Sarlhe. p, 21. n^ 10. * Koss. Icon. t. I. p. 70. pi. 1. hg. 25. * Desh. Encycl. métli. vers. t. 2. p. 221. n° Sg. Habite en France, dans les lieux humides et marécageux. Mon ca- binet. Elle est plus petite que la précédente, qu'elle avoisiue par ses rapports. 98. Hélice plébéienne. Hélix pleheium. Drap. H. testa orhicidatO'Convexà, umlnlicaldy tenui, pelliicidd, corneâ, fiiS" pidd; spird obtusâ; labro marginc albo, suhrefiexo. Hélix pkheium. Drap. Moll. pi. 7.f. 5. Daudeb. Hist. des Moll. n° 269. Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. ir. uo 14. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 217. n" 25. Habite sur le Mont-Jura. Mon cabinet. L'angle de son dernier toiu" est marqué d'une ligne blanchcâtre. Diam., 4 lignes et demie. 99. Hélice grimace. Hélix personata. Lamk. (i) H. testa orhiculato-convexâ, suhdeprcssd, perforatd , mlntitlssimè striatâ, corneo-fuscescente ■ apertitrd subtriaiigulari, tridentatd , rlngenle; labro margine albo, reflexo, sinuoso . * Scbrot. Einl. t. a. p. 194. no 62. Hélix isognomostomos. Gma]. p. 862 1. n" l58. syn. phtr. exclus. Jlelix personata. Lamk. Jouru. d'Hist. naf. pi. 42. f. r. Hélix yersonata. Drap. Moll. pi. 7. f. 26. * Id. Alteu. Sysf. p. 38. pi. 3. f. 5. synon. exclus. Daudeb. Hist. des Moll. n» io3. pi. 5i. f. i. * Pfeif. Syst. anord. p. 3r. n» 8. pi. 2. lig. 14. * Ross. Icon. t. I. p. 6 S. pi. i. f. 18. * Desh. Eocycl. mélh. vers. t. 2. p. 252, n» 11 5. Habite en Alsace et en Franche-Comté. Mon cabinet, Diam., près de 4 lignes. 100. Hélice hispide. Helix hispida. Lin. H. te slà orhiculato-convexâ, suhdepressd, umbilîcatd,pellucidd, cor- neo-fucescente, Idspidâ; aperturd semilunari ; labro teimi , sub' vcjlexo. Hélix hispida. Liu. Syst. nat. p. 1244. Gmel. p. 3625. u° 4^' * Bouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 34. n" ii. Miill. Verra, p. 78. n» 2C8. Peliv. Gaz, t. gS. Gg. i3. La Velonlée. Geoff, Coq. p. 44. no rr. Chem. Conch. 9. t, 122: fig. 1057. to58. * Scbrot. Einl. t. 2. p. 141. u» 12. Drap. Moll. pi. 7. fig. 20 à 22. * Poiret. Coq. Prod. p. 75. n ir. * Alten. Syst. p. 44. pi, 3. fig. 6. * Dillw. Cat. t. 2. p. 915. n" 64, * Erard. Hist. des Moll. p. 27. n" 5. pi. 2. f. i. exclus, syn^ Dandcb. Hist. des Moll. n° 271. * Mill. Moll. de Maiue-et-Loire. p. 52. n" 11. * Niiss. Hist. Moll. suec. p, 26, n° 12. * Kleeb. Moll. Born. syn. p, 17, n» 7. * Pfeif. Syst. anord. p. 36. do i5. pi. 2. fig. 20, (i) Dillwyn confond cette espèce avec V Hélix punctata de Born. Cette erreur nous paraît d'autant plus surprenante que le seul examen des figures qu'il cite aurait pu la lui faire éviter. ^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Des Moiil. Cal. des Coq, p. lo. no 12. * Coll. des Cher. Cal. des Test, p. 65. 11° lo. * Tint. Man. p. 57. n° 41. pi. 4. f. 41. * liée. Cat, des Coq. terr. de Valence, p. 11. no 8. * Coup. Hist. des Moll de la Saillie, p. 21. 11° 11. * Kiclvx. Syn. Moll. brab. p. 22. u" 25. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 221.no 38. Habite en France, dans les bois, les prairies, etc. Mon cabinet. Diam., 4 lignes. 10 1. Hélice bouton. HelLv rotiiudata. Muller. //. testa orhîcuîato-deprcssà, corn'exîusciild^ latà itmbilicatd, slr'iatâ^ griscâ aiit rtifcsceiite ; splrâ obtus'isslmd • lahro simpUci. Ilclix rotiindala. MiiU. Verm. p. 29. n" 23l. D'Argenv. Zoom. pi. 9. fig. 10. ; Le Boulon. Geoff. Coq. p. Sg. Ho Moul. Cat. des Coq. p. i o. n° i3. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 65. n" 12. * Hélix caperata.-TuTt. Man. p. 4'j>. n" 82. pi. 4. f. 32. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 2 r. n» 23. * Desh. Encycl.méth. t. 2 .p. 222. n" 41. * Desh. E.xpéd. de Morée. Moll. p. i6i. no 235. * Hélix intersecta. Poir. Prod. p. 81. u° 16. * Id. Brard. Hist. des Coq. p. Sg. uo 9. pi. 2. f. 7. * Hélix intersecta. Mich. Compl, à Drap. p. 3o.pI. 14. fig. 33. 5i. * Coup. Hist. des Moll. de la Sartlie. p. 22. u» 12. * Hélix intersecta. Bouiil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 35. n° i3. Habite en France, dans les champs, les fossés. Mon cabinet. Petile coquille très commune, et offi-ant beaucoup de variétés. Diamètre; environ 3 lignes. 104. Hélice sale. Hélix conspurcata. Drap. H testd orbicitlato-convexd, subdepressd, umbilicald, striaid, sqiia- lidc albd, hispiduld ; labro simplici. Hélix conspurcata. Drap. Moll. pi. 7. f- 2 3 à 2 5; Daudeb. Hist. des Moll. n» 277. yÔ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Payr. Cat. p. loi. iio 2i5, * Niiss. Hist. Mol!, suec. p. 25. r.» r i, * Desli. Eiicjcl. mcih. vers. t. a. p. 217. uo 2G. Habite dans le raidi de France, sous les haies, dans les fentes des murs. Mon cabinet. Uianièlie, 2 lignes. io5. Hélice conique. Hélix conica. Drap. //. tesid parvâ, conicd, troclii/ormi; subtîts planiilatâ , perfovatâ, striatâ, albd ^ li/icis fuscis cinctd ; anfractibtis convcxis • labro s'impUci. Ileltx trocito'ulcs. Poir. ît. Barb. 2. p. 29. Hélix conica. Drap. M(<11. pi. 5. f. 3 à 5. Daudeb. Hist. dus MoU. iio 3o5. * Payr. Cat. p. 102. iiq 2 i 6. * Desh. Encycl. mctl). vers. t. 2. p. 262. n^ 141. Habite la France méridionale , sur les bords de la Méditerranée, où on la trouve communément sur ï'Eiyiigium mariiimum. Mon ca- binet. Hauteur, un peu plus de 2 lignes. 106. Hélice conoïde. Hélix conoidea. Drap. H. testa pan'd, conoided^ irochiformi, subtils convexd, umbilicatâ , albd, fusco-fasciatd ; anfractibtis convexis ■ suturis impressis ; la- bro simplici. Hélix solitaria, Poir. Prod. p. 85. n' 21. Hélix conoidea. Drap. Moll. pi. 5. fig. 7. 8 Daudeb. Hist. des Moll. no 3 7 5. * Blainv. Malac. p. 40. fig. 5. * Payr. Cat. p. loa; n» 21 7. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 263. n^ 145. Habite en France ; se trouve particulièrement sur les côtes de la Méditerranée. Mon cabinet. Taille de celle qui précède. 107. Hélice mignonne. Hélice pulchella. MuUer. //. testa miniitissimd, orbiciilato-depressd, umbilicatd, albd aut cinem red; labro margine crasso, albo, rejlexo. Hélix pulchella. Mull. Verm. p. 3o. 110 232. Ejusd. Hélix costata. Verm. p. 3 i. n" 2 33. D'Argenv. Zoom. pi. 9. (ig. 7. La Petite-Striée. Gcolï. Coq. p. 35. u,, 6. Hélix pulchella. Gmel. p. 3633. no 67. Ejusd. Hclix costata. p. 3633. no 68. Hélix pulchella. Drap. Moll. pi. 7. fig. 3oà '2. * Poir. Coq. Prod. p. 83. n» 19. / * Brard. Moll. p. 56. no i3. pi. 2. f. 9, * Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 58. n» 1 8. * Aiten. Syst. n. 60. pi. 6. no 1 1. Daiuleb . Hist. des Moll. uo 1 73. * INilss. Hist.'MoU. p. 29. n" i 5. * Kleeb. Moll. Boniss. Syn. p. 1 8. no 9. * Hclix pulchella. Pfeif. Syst. anord. p. 43. pi. 2. fig. 32. * Hélix coslata. là. pi. 2. fig. 3i. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 65. uo i 4. * Des Moid. Cat. des Coq. p. 1 1 . n" 1 8. * Héc. Cat. des Coq. de Valenc. p. 11. u° n. * Tint. Man. p. 63. n" 49. pi. 5. fig. 49. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. i 3, n° i3. * Hélix costata. Id. p. i 4, u° i 4- * Payr. Cat. p. 1 02. no 2 i 8. * Coup. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 27. no 19. * Ucsli. Encycl. méîh. vers. t. 2. p. 2 i 3. no i 6. * Bouill. Cat. des Coq. de l'Auv. p. Sg. no 20. Habile en Fiance; commune dans les bois, sous les pierres et parmi les mousses. Mon cabinet. Elle n'a pas une ligne de diamètre. 108. Hélice pyramidée. Hélix pyramiçlata. Drap. //. testa trochiformi hasi laid, rotundatâ, irregulariter striatâ, albà hasi perforai d ; apertnrd suhdepressd; Dcrtice fusco, obtuso. Drap. Moll. p. Se. pi. 5. f. 6. Mich. Compl. à Drap. p. 12. a» 4, Payr. Cat. p. 10 . n° 214. Mich. Cat. des Test. d'Alger, p. 6. n" i5. Desh. Expéd. ds Morée. Moll. p. i63.no 244. Fér. Prod. p. 45. n» 298. Habile en France, en Italie, en Morée , etc. Coquille fort commune sur le pourtour delà Méditerranée. Elle est conique, trocliiforme, assez large à sa base ; son sommet est obtus et presque toujours d'un brun noirâtre. Le dernier tour n'est pas anguleux, il est légè- rement convexe en dessous et percé d'un ombUic très étroit ;l'ou- verture estsubsemi-lunaire, peu oblique; le bord droit est simple et tranchant, légèrement épaissi en dedans par un petit bourre- let jaunâtre ou rougeâtre, souvent dans le fond l'ouverture es! jaune. La surface extérieure est striée mais irrégulièrement. 109. Hélice r.ugosiuscule. Hélix rngosiuscula.Wich. H. testa trochiformi, suhlus convexà, perforatà, Ion gitiidin aliter et re - gularitev valdè striatd, scepissimè grised, intcrdum'nigricante; an- yS HISTOIUE DES MOLLUSQUES. fractibns quliiis, itltinio subcar'inato ; aperturd rotundatâp labro suhrejlexo , intus marginato ; apicefulvo^ mi/iulisiimè slriato, Micli. Conipl. à Drap. p. 14. iIq 8. Habite les euvirons d'Aix, dans les lieux arides et secs. Parait assez abondante. Celte petite espèce a d« l'analogie avec VHelix pyram'tdatn, dont elle diffère par ses stries plus profondes, par sa taille moins grande et i>ar la forme de son ouverture un peu plus arrondie. Elle est de couleur grisâtre. . iio. Hélice fauve. /fe//j:////t^a. Mull. H. testa conico-globoid, fulvd, impcrforatd, nitidd; aperturd de— pressa, peristomate sir.iplici. Blnll. Verm. t. 2. p. 56. no 249. Gmel. p. 363o. no 54. Drap. Moll.p. 3i. pi. 7. fig. 11. i3. Pfeif. Syst. auord. p. 28. pi. 2. fig. 2. Nilss. Hist. Moll. suec. p. i5. no 2. Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 42. ii» i. Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 66. Dq 22. Kickx. Syn. Moll. brab. p. 3i. no 36. Turt. Man. p. 61. n» 47. pi. 5. fig. 47. BouLl. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 25. no i. Kleeb. Moll. borns. syn. p. 17. no 6. Goiip. Hist. des Moll. de la Sartbe. p. 16. n» 5. Mich. Compl. à Drap. p. i5. rio 9. Ilelix tiocliiform'is. Mont. Test. Brit. pi. i t.f. g. Trochus terrestris. Yar. A. Dacost.Brit. Goiich p. 35. Ilelix trochidus. Dillvv. Cat. t. 2. p. 916. Do 68. exclus. Mulleri syn. Eelixfidva. Dillw. Cat. t. 2 .p. 923. Do 89. Habile presque toute l'£uroi>e, dans les forêts humides, sous les feuilles pourries. Nous avons pu comparer ['.ffeZ/'j: trochlformis de Montagu avec celle- ciet reconnaître l'idenlilé des deux espèces; nous avons dû en cou- séquence les r«uuir. Dillwyu a cru reconnaître dans l'espèce de Montagu Y Hclix trocliuhis de Muller ; mais d'après la description de Muller sa coquille paraît différer spécifiquement de YHelix fidva. UHelix/uh'a est fort petite, ayant un peu plus d'une ligne de dia- mètre; elle est mince, cornée, transparente, subcouique, com- posée de six à sept tours très élroits, 1res convexes, lisses ; le dernier subanguieux à sa circonférence , est convexe en dessous, au centre on y remarque une dépression ombilicale; l'ouverture HELICE. ^g est déprimée, arquée, fort étroite, la lèvre est simple , mince et tranchante, jamais tjarnie d'un bourrelet intérieur. f III. Hélice des rochers. Hélix rupestris. Drap. //. testa tenui, subconicâ,umUl\catd^Julvo-coined,pdlucidà,scnû. striatâ , aperturd rotundd, lahro iimplici. Drap. Moll.p.82. n° S. pi. 7. iîg. 7. S. 9. Mich. Compl. à Drap. p. i5. u." 10. Fer. Prod. p. 40. n,, 201. Id. Hist. liât, des Moll. pi. So. f. 2. 3. Desh. Eucycl. mélh. vers. 1. 2. p. 233. Co 68. Kickx. S\n. Moll. biab. p. 3i. uo 35, ïurt. Man. p. 60. nu 45. Bouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 26, Hq 2. Goup. Hist. des Moll. de la Sarihe. p. 17. u» 6. Hélix umhiUcata. Mont. Test. Bril. p. 434. pi, i3. f. 2. Id. Mat. et Rack. Trans. lin. t. 8. p. .soo. Id.Dors. Cat. p. 54. pi. 19. f. 24. Id. Dilhv. Cat. t. 2. p. 91 5. n» 65. Habite les forêts humides , sous les feuilles pourries, en France, en Alleaaagne, en Suisse, en Angleterre, etc. Nous avons reconnu l'identité de YHclix rupestris et de V Hélix uni— bilicata de Monlagu et des auteurs anglais , il nous a été possible par ce moyen de compléter Ja synonymie de l'espèce. C'est une très petite coquille subcouoïde, d'un brun foncé, cornée, com- posée de cinq à six. tours étroits, convexes, finement striés, le der- nier n'est point anguleux à la circonférence, la base est peicée d'un ombilic assez large et profond, l'ouverture est petite, arrondie, les deux extrémités du bord laissant entre elles un petit intervalle, le péristome est simple, mince et tranchant. ■\ 112. Hélice hérissée. Hélix acideata. Mull. H. testa conico-globosd, vmbilicatd, ftiscd, lamellis transversis spi— nijèris aculeatâ; aperturd rotundd • labro palido subrejlixo. Chem, Conch. t. y. p. i53. pi. i33. lig. 1209. Gmel. p. 363S.n" 90. Mull. "Verm. t. 2. p. 81. n» 279. Nilss. Hist. Moll. suec. p. ifi. 11° 3. Drap. Moll. p. 82. p!. 7. fig. 10. 11. MiU. Moll. de Maine-et-Loire, p. 43. no 2. Hélix spinidosa. Turf. Man. p. 43. uo 33. pi. 4. fig. 33. Eouill. Cat . des Coq. de l'Auv. p. 26. n» 3. Gùûp. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 18, n» 7. 80 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Fér. MoU. Prod. p. 42. u" aâo. Djllw. Cat. t. 2. p. 916. nTjQ. Hélix spinulosa. Lightfoot. in phil. Irans. t, 76. p. 16G. pi, 2. f. 1.6. (ex Cde Dillw.) Id. Mont. Test. p. 429. pi. 11. fig. 10. Mat. et Rack. Lin. trans. t. 8. p. ao 1 . Dors. Cat. p. 54. pi. 19. fig. 23. Habite les lieux élevés, en France, en Allemagne, et l'Europe sep- tentrionale, elle se plaît dans les endroits frais et humides, sous les feuilles pourries, dans la mousse, etc. Elle est très facile à re- connaître, elle est sublrochiforme, globuleuse, composée de cintf à six tours étroits et convexes , sur lesquels s'éièventà des distances régulières une strie membraneuse assez saillante , terminée vers les deux tiers supérieurs des tours par une pointe courte, mais assez aiguë; à sa base, la coquille est percée d'un ombilic assez large et profond, l'ouverture est arrondie, le bord est évasé, mais mince et tranchant. ■]" Il 3. Hélice strigelle. Hclix strigella. Drap. H. tesld glohosâ , suhdepresid, umbillcald, temd ^ striatâ; aperlurd lunato-rotundd; lahvo patulo, marginato ; timbilico aperto. Drap. Moll. p, 84. pi. 7.!'. 42. Nilss. Hist. Moll. suec. p. 23. n° 9. Hélix sjtvestris. Alten, Sjst. p. 69. pi. 7, f. i3. Hélix altenana. Gart. p. 27. Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. 12. n» 18. BouiU. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 24. n" 7. Ross. Icon. p. 61. pi. I. fig. 9. Mich. Compl. à Drap. p. i5. a" i3. Fér. Moll. Prod. p. 43. n" 265. Desh. Encyel. méth. vers. t. 2. p. a3i. n» 55. Habite en France, en Suisse, en Allemagne, en Espagne et l'Eu- rope australe et méridionale, dans les haies, les buissons. Elle est mince, d'un blanc-jaunâtre, cornée, sa forme est subglobu- leuse, déprimée, sa spire peu saillanle est formée de six tours chargés de stries nombreuses . fines, mais irrégulières. Le dernier tour est convexe au-dessous et percé d'un ombilic large et pro- fond, dans lequel on voit facilement les autres tours de la spire, l'ouverlure est arrondie, le bord, mince et tranchant, est évasé en dehors , et dans les vieux individus épaissi en dedans. Il y a «ne variété d'une couleur un peu plus foncée dans laquelle se mouti e une zone blanchâlre à la circonférence du dernier tour. HÉLICE. 8l ■j- ii4- Hélice ceinte. Hélix cincta. Mul!. U. testa globulosd, ventricosà, suhtiis convexâ, imperforaiâ, fuces- cente, zonis duobus trihusve fusco nigricantibus cinctâ ; spîrd co- noideâ, îongitudinaliter transvcrsimqiie slriatd, aperturd margi- nibits fiiscd, Mull. Verni, p. 58. n° aSi. Gualt. Ind^Test. pi. 2. fig. B. Gmel. p. 363o. 110 56. Fér. Jlist. des Moll. Prod.p. 29. Dq 2S. Id. Hist. des Moll. pi. 20. f. 7. 8. pi. 24. f. i. Desh. Encycl. mctb. vers. t. 2. p. 238. iio 78. Id, Expéd. de Mor, Moll. p. 160. no 229. Mich. Compl. à Drap. p. 17. n° 22. pi. 14. fig. 2. Poli.Test. t. 3.pl. 54. fig. 3, 4. Habile en France, aux environs de Tonnerre, déparlement de rYonue,dans les vignes, les champs. Elle est fort commune en Italie, en Sicile, en Morée, en Turquie, en Syrie. M. Micliaud a fait connaître pour la première fois cette espèce , recueillie eu France, avant lui , on la croyait propre à l'Italie et autres parties méridionales de l'Europe et de l'Asie. Elle a beaucoup de ressem- blance, quant au volume et à la forme, avec Y Hélix pomatia dont elle se distingue cependant par des caractères constaus. -j- II 5. Hélice ciliée. Hélix ciliata. Fér. H. iestd orbicidatd, utrinquà convexd, perforatd pall'idc corncd,pe(- lucidd; lameUis per séries Iongitudinaliter dispositis aspcrd; an— fractibus , subplanis , ultimo carinato ciliato ; aperturd sub- depressd; peristomaie simpUci , semi-reflexo ; apice glabro , pa- pillato, Stud. Syst. Verz. p. i3. Helicella ciliata. Fér. Prod. p. 43. n» 25i. Micb. Compl. à Drap. p. 23. no 35. pi. 14. f. 27. Habile en France, la montagne Sainte-Baume, département du Var. Espèce parfaitement distincte, elle a quatre à cinq lignes de dia- mètre , elle est déprimée, sa spire est peu saillante, composée de cinq tours peu convexes, couverts de stries fines et serrées, le der- nier est subanguleux à sa circonférence . il est convexe en dessous et percé au centre d'un ombilic étroit et profond. L'ouverture est subsemiluuaire , plus large que haute, le bord droit est mince , tranchant, quelquefois épaissi à l'intérieur par un petit bourrelet blanchâtre ou rosé; sans épidémie, la coquille est d'un brun peu foncé, cornée. L'épiderme est assez épais : en dessus de la spire, Tome YHl. 6 82 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. il est velu ou chargé de petites écailles longitudinales peu sail- lantes, suivant la direction des stries; à la circonférence, du dernier tour, l'épiderme s'élève en une rangée d'écaillcs ou de cils assez longs subinibriqués, et en dessous il est écailleux et les écailles sont disposées sur des lignes rayonnantes. f ii6. Hélice giaheWe. Heli:v glnlfel/a. Drap. H. testa sithilcpressd, pcrforald, lœvi, corned, allxi, aperturâ semi-lu- naii, rotandatà ; labro subentarginato. Drap. Moll. p. 102. pi. 7. fig. 6. Pfeif, Syst. anord. p. 34. n° ir. pi. 2. û^. 16. Hclix riifescens. Turl. Man, p. 87. n° 28. pi. 3. Cg. 2S. Desh. Eucycl. niéth. vers. t. a. p. 225. n° 5o. Mich. Compl. à Drap. p. 27. no 42. Fér. Hist. des Moll. Prod. p. 43. u" 267. Hélix riifescens. Dilhv. Cat. t. 2. p. SgS. n° 20 ? Habite eu France, en Allemagne, en Angleterre. Nous ne citons qu'avec doute YHe/ix rujesccns de Dillwyn dans la synonymie, parce que cet auteur a mis sous ce nom plusieurs espèces dont quelques-unes sont fort incertaines, [)armi lesquelles une se rap- porterait mieux à VHelix slri^eUa de Draparnaud qu'à toute autre. L'Hélice glabelle es! subglobulcuse, aplatie, mince, transparente, d'un jaiuie brunâtre, les tours de spire au nombre de cinq sout étroits, le dernier est subcaréné et pourvu d'une zone blanchâtre peu marquée sur la carène , le dernier tour est convexe en dessous, perforé au centre. Cette espèce a beaucoup d'analogie avec l'/^c/Zx cartliusianeUa. "f* 117. Hélice pubescente. Hélix sericea, Mull. //. testa subdepressâ, corned, fuscatâ, teniil fragili, pelluciclâ, basi pcrforald, Inrsutd; apcrturd mïnïmd, scmi-lunarl, simpUci. Mull. Verm. t. 2. p. 62. n° 2 58. Drap. Moll. p. io3. pi. 7. f. 16. 17. Mill. Moll. de Maiae-ct-Loirei p. 5o. n» 9. Des Moul. Cat. des Coq. p. 10. n° 11. Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 65. no 14. Turt. Man. p. 38. n» 29. pi. 3. fig. 29. Fér, Hist. des Moll. Prod. p. 44. u° 272. La Veloutée. Geoff. Coq. p. 44. pi. 2. Habite en France , en Angleterre , en Suisse , etc., dans les prairies, les jardins , les lieux humides. Coquille de trois ou quatre lignes de diamètre, mince, transparente, de couleur comce, légèrement HÉLICE. 83 Striée , la spire, subconoïde et obtuse au sommet, est composée de quatre à cinq tours, le dernier, sensiblement caréné, est perforé au centre., Tépiderme est chargé de longs poils assez serrés et re- courbés en arrière. •f ii8. liëlice révélée. Heli.v revelcda. Fér. H. testa orbiculato-subglobosd, subtiUsshnè str'tald, perforatâ teiiui , diaphanâ, nitidd paiiide vlrente, Idspidd, pills i-aris^ minimis irre- gulanter c/isposîtis ; anfractïbus quinis coiwexis, ultimo majore / aperlurâ rotundà; peristomate slmplici, acuto ^ apicc papillato. Helicella revclata. Fér. Prod. p. 4 4- H" 2 7 3. Micli. Compl. à Drap. p. 27. n» 44. pi. i5. f. 6. 7. 8. Habite les environs de Paris et d'Angers , les vallons des A.lpes. Elle est rare. Petite coquille Lien distincte de ses congénères , mince , transparente, Terdâtre, ayant l'ouverture grande en proportion de la grandeur totale. Quoique assez grand , l'ombilic ne laisse apercevoir que l'avant-dernier four ; l'ouverlure est très oblique , son bord est mince , tranchant et ira peu renversé en dehors. •\ 119. Hélice velue. Hélix villosa. J}rA^. H.testà subdepreisâ pallide fkiscd, peUticidâ, tcrnd,fragïlî, longitudi- naliter transversimque stnaid Jtispidd ; umhitico magno ; aperturâ suérotct/àdid, laèro sbiipUci, intrcs margl/ic minîmo, deprcsso, cir- ciimdato. Drap. Hist. des Moll. p. io4.tî°36, p\ 7. f. 18.19. Eelixpilosa. Altcn. Syst. p. 46. pi. 4. fig. 7. Fér. Mist, des Mol!. Prod. p. :',3. n" 66. Desh. Encycl. méth. vers, t. 2. p. 214, n° 19. Mich. Compl. à Drap. p. 29. Kq 46> Habite en France, en Suisse, en Allemagne. Elle est peu bombée , obtuse au sommet , elle est de couleur fauve ou brune , son épi- derme est couvert de longs poils flexueux de la même couleur, les tours de spire au nombre de cinq ou six sont convexes , finement striés et séparés par une suture simple él profonde, le dernier tour offre à la base un grand ombilic , l'ouverture est presque ronde, les deux extrémités du bord se rapprochent, ce bord est simple , mince et quelquefois garni à l'intériaur d'un petit bour- relet peu épais et blanc. 120. Hélice de Carascale. ZT^/Zo; Carascalensis. Fér. H. testa scmi-glolosâ, depressd, lUrinque convexd, interdam pelùi- cidd, irregulariter striatâ griseâ, luteo-virente diverse maculald; umbiïico angusto ; anfractïbus senis com'exis, idtimo ad perip}im- 6. [ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. fiam subangiilatam subfasciatd ; apcrturd subdepressâ ; lahro mar- ginato, albo semi-reflexo. Ilelicclla carascalcnsis. Fér. Prod. p. 38. n" i58. Mich. Compl. à Drap. p. sg. iio 49- p'- i4- f'g. 24. Fer. Hist. des Moll. pi. 67. f. i. Habite Gavarnie (Haules-Pyrcnces), près Luz, au pied de la cas- cade , sous les pierres humides. Carascal en Arragon. Elle est assez aboudaute. C'est particulièrement à V Hélix a/pinaque cette espèce ressemble le plus, elle a la même forme générale, elle est plus petite, son ombilic est toujours plus étroit, les stries sont les mêmes, mais les taches dans la carascalcnsis sont verdâtres , jau- nâtres au contraire dansrrt//;/«rt. 121. Hélice alpine. Hclt'x alpiiia. Fér. H. testa utrinquè orbiculato-ccnvexd, subpellucidd, umbilicald, lon- gitudinaliter striatd, albidd, -vcl grised, corneo maculatd, macidis irregulaiiter dispositis ; anfractibus senis convexis, ultimo subca- linato; aperlurd subrottindd; labro marginato, albo, rejlexo. Helicogena alpina. Fer. Prod. p. 38. n» 160. Mich. Compl. à Drap. p. 34. «o 5*^. pi. 14. f'g. 16. 17. Far. Hélix FonteneUii. Mich. Bul. de la Soc. lin. de Bord. t. 3. p. 267. f. i3. 14. Id. Mich. Compl. à Drap. p. 38. Uo G3. pi. 14. f. 18. 19. Fer.Hist.desaioll.pl. 67. f. 3. Habite les Hautes-Alpes, sur les rocliers calcaires des montagnes les plus élevées , des environs de la Grande-Chartreuse. On la trouve aux environs de Die (Drame). H n'existe pas, selon nous de diffé- rences suffisantes entre VHe/ix alpina et la FonteneUii de M. Mi- chaud pour adopter ces deux espèces ; aussi nous joignons la der- nière à l'Hélix alpina à titre de variété : plus en effet on voit d'individus et plus on a de preuves de l'ideatilé des deux espèces. 12 2. Hélice bandelette. Hélix fasciola. Drap. //. testa subdepressd, unifasciatd ; pcrislomate albo, marginato, in- crassato, subangulato. Drap. Moll. p. iro. n" 44. pl- fi- f- 22. 23. 24. Mich. Compl. à Drap. p. 36. n" 69. Fér. Prod. p. 43. n» 252. Id. Hist. des Moll. pl. 69 A. f. i. Habile en France, aux environs de LaRocheîle, d'après Draparnaud. A l'époque où M. de Férussac publia son Prodrome , il n'avait ja- mais vu cette espèce, il était fort incertain sur sa patrie; depuis M. de Férussac en a donné une bouue figure que nous citons , mais HÉLICE. 85 nous ne savons pas si M. de Fériissac a eu de nouveaux renseigne- mens sur l'espèce; quant à nous, nous la possédons aussi, mais nous ne savons d'où elle vient. Drapr.rnaud a donné comme syno- nyme de son espèce: V Hélix striatula de MuUer, mais qu'est-ce que V Hélix striatula de Muller ou de Linnée? Nous le saurons I sans doute plus tard lorsque JM. Beck, qui a la collection de Muller à sa disposition, publiera le beau et grand travail qu'il prépare sur la conchyliologie. 'VHelix fasciola et non faciola comme l'ont écrit Dr^parnaud et M. Micbaud, est une coquille de la taille de Y Hélix Umbata; elle est globuleuse , mince, transparente, d'un brun très clair ou jaunâtre; les tours de spire , au nombre de six , sont finement striés , le der- nier est orné à la circonférence d'une zone étroite de rouge-brua le centre est percé d'un ombilic étroit, l'ouverture est obronde . semi-lunaire, peu oblique, le bord est mince et légèrement ren- versé en dehors. •f 123. Hélice de Quimper. Heltx corisopitensis. Desh. H. teslâdiscoi(leâ,planorhulari, depressâ; spirâ tantisper excavatâ^ corneofuscâ, zonLs longiludinalibus irrégularité r sparsisinterruptd; iimhilico viediocrl profundo ; aperturd semi-lunari, lahro albo re~ flexo. Hélix quimperiana. ^èr.Prod. p. 3 9. n° 172. Hélix corisopitensis. Desh. Eucycl. méth. vers. t. 2. p. 210. Ho 7. ' Hélix kermovani. Coll. des Cher._Cat. des Test. p. 6&. n° 18. Hélix kermorvani. Mich. Comnl, à Drap. p. 3;. n" 61. pi. 14. fig. II. 12. i3. Fér. Hist. des Moll. pi. 76. f. 2. pi. 70 B. f. i à 3. Habite en Bretagne, les liens] humides. Coquille cm-ieuse, dépri- mée, discoïde comme un|Planorhe, ayant la spire ua peu concave , formée de cinq tours striés, le dernier est convexe en dessous et percé au centre d'un ombilic étroit, dans lequel on peut apercevoir les tours de spire; le test est très mince, fragile, d'une couleur brune, cornée, interrompue sur le dernier tour par deux ou trois zones jaunâtres longitudinales, qui indiquent la position d'an- ciens périslomes. L'ouverture est as-ez grande , plus large que haute, subsemilunaire, le bord droit est bordé d'un bourrelet blanc étroit et régulier. f 124. Hélice des Pyrénées. Helix Pjrenaica. Drap. H. testa orbicu'afc-Jepressà, tenin, pellucidd, substriatd, corneo-vi- rldidd ; apeitura semi-lunari, obliqud reflexd, labro albo, umbiHco mediocri, profundo. S6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Drap. MoU. p. 111.11° 46. pi. i3. f. 7. Mich. Compl. à Drap. p. 40. n" 64. Fér. Trod. p, 33. 11" 170. Id. Hist. des Moll. pi. 69. fig. 5. Desh. Enc\ cl. niétb. vers. t. 2. p. 212. 11° 12. Habile en France , les liasses et les Hautes-Pyrénées. tJoquille dis- coïde , aplatie , à spire à peine saillante, composée de cinq à six tours à peine convexes, chargés de slries fines et peu apparentes qui u'cmpéclicnt p:;s la coquille d'être brillaute. Le dernier tour est convexe en dessous, non caréné à la circonférence , il est percé au centre d'un ombilic élroif. L'ouverture est semi-lunaire, plus large que haute, sou bord est renversé en dehors et garni d'un bourrelet blanc , toute la coquille est d'un jaune verdâlre, les grands indivic'us ont neuf à dix lignes de diamètre. ■f 12 5. Hélice soyeuse. Helij; holoseiicea. Stur. H. testa laïc uml'dicaid, orhlculatd, clepressd, siihtus convexd, cor' ned tenni, lioîosericd ; apertiirâ trisinitald; peristomate reflexo actito, lahiato, bidcnlato^ cxtus scrobicidato. M. holoserica. S[ud. p. 16. 1810. n" il. p. 87. Hart. p. 2 38. no 71. pi. 2. f. i5. Fér. Prod. n° 106. p. 38. Id. Hisl. des Moli. pi. 5i. fig. 5. Sturm- Fauu. Moll. t. 6. pi, 6. f, 10. Pfeif. Moll. p. 16. pi. 4. Cg. 10 à 12. Mich, Compl, p. 4i. pi. i4. f. 3o à 32, Trigonostoma. Hol, filz. p. 97, Koss, Icou.jVloll. p. 69. pi. i.f. 20. .4ii eaclcm ? Hélix holocerïcea. Gmel. p, 364i. n° 1S6. Habite ea France, en Allemagne , en Suisse. Elle a beaucoup de res- semblance avec VEellx obvoluta. Elle est plus aplatie , l'ombilic est plus grand et l'ouverture, arrondie en dehors, est garnie en de- dans de deux dents fort saillantes, ce qui lui donne la figure d'un trèfle de carte à jouer. ^ 126. Hélice pygmée, HelLc pyguiœa. Drap. H. testa depressd, umhilicalâ, subtiUssimii striatd, supra convexua- culd, immaculatdj cornto-fuscd ; aiifractibits quatuor terelihus- um- lilico patentissimo y labro simplici. Drap. Moll. p, 114. pi. 8. fig. 8, 9, 10. Nilss. Hist. Moll. suec. p. 32, n" 17. KicL\. Syu. Moll. brab. p. i3.no la. Turt. Man. p. 6r, n'' 46. pi. 5, fig. 46. ♦ HÉLICE. 87 Héc. Cat. des Coq. terr. de Valenc. p. 12. Dq ^7* P.ouill. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 40. Dq 21. Goup. Hist. des Moll. de la Sarllie. p. 26. Do i3. Fér, Prod. p. 40. u'^ 200. Id. Hist. des Moll. pi. 80. fi^'. i. Habite la France, la Suisse, la Belgique, l'Angleterre, laJSuède^ l'Allemagne , c'est l'une des plus petites espèces connues ; elle est aplatie , à spire peu saillante , composée de quatre tours convexes, finement striés, le dernier tour n'est pas anguleux ou caréné, il est convexe en dessous et percé au centre d'un ombilic fort grand, qui permet de voir de ce côté tous les tours de la spire ; l'ouver- ture est presque ronde, son bord droit est mince et tranchant. Cette coquille n'a pas une ligne de diamètre. 127. Hélice nitidule. Hélix nitidula. Drap. H. testa depressâ, pellucidâ, nitldd, corneâ, supra îutescente subtîis albidâ ; anfractibus quatuor. Diap. Moll. p. 117. uo 55. pi. 8. f. 21. 22. Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p, 6r. no 21. Des Moul. Cat. des Coq. p. 12. no 21. Kickx. Syn. Moll. brab. p. 16. no in. Eouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 43. Dq 26. Fér. Prod. p. 41 • no 21 3. Habite en France , en Suisse , en Belgique, etc. Espèce petite, dis- coïde, aplatie, mince, cornée, ombiliquée, peu différente de V Hélix nitida, moins blanche en dessous , l'ouverture un peu plus étroite, les extrémités du Lord plus rapprochées, quatre tours substriés à la spire , l'ombilic est un peu plus évasé. 128. Hélice cristalline. Heh'x cristalUna. Mul. H. testa mînimâ, perjoratâ, depressâ, candldâ, nitida, diaplianâ. MuU. Verm. t. 2. p, 2 3. n» 223. Gmel. p. 3635, no 74. Drap. Moll. p. 118. no 56. pi. 8. f. i3 à 20. Alten. Syst. p. 66. pi. 6. f. 12. Dillw. Cat. t. 2. p. 209, no 53. sjno. plur. exclus. Fér. Prod. p. 41. no 223. Pfeif. Syst. anord. p. 46. pi. 2. f. 36. Kleeb. Moll. Borus. Syn. p. 18. no 12. Nilss. Hist. Moll. suec. p. 35.no 20. Mill. Moll. de Maine-et-Loire, p. 61. a^ 22. Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 66. no 17. Des Moul Cat. des Coq. p. 12. n° 22. 88 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Tiirt. Man. p. 2 58. n° 4. pi, 4. fig. 42. Kickx. Syn. Moll, brab. p. 12. n" 11. Mich. Compl. à Drap. p. 46. n° 79. lîouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 43. no 27. Goup. Hist. des Moll. de la Sarihe. p. 24. no i5. llabilecnjFrance, cuSuisse,eu Allemagne, etc, etc. Petite espèce, apla- tie, discoïde, très mince, fragile, transparente comme du verre; la spire à peine convexe , est formée de six tours étroits convexes, le dernier n'est point anguleux , l'ombilic est déprimé et non per- fm-é. •f 12g. Hélice marginée. Hélix limhata. Drap. //. iesld ovhlculato-'^lohosA, suhcarînatd, tenidssime striatâ, subths pcrforatâ, alla iwlfiicescente • carind albd, aperliirâ, subsemi-lu- • nari ; labro reflexo, marginato. Drap. Moll. p. 100. pi. 6. fig. 29- Mill. Moll. de ?)Iaine-et-Loire. p. 48. u» 7. Des Moul. Cat. des Coq. p. 9. u» 7. Bouil. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 33. n° 10. Goup. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 20. no 9. Desh. Êncycl. méth. vers. t. 2. p. 246. n° gS. Fér. Prod. p. 43. n° 253. Habite en France, eu Suisse, en Allemagne, dans les forêts. C'est une jolie espèce, subglobuleuse, un peu déprimée, subcarinée à la circontéreuce et la carène est blancbe, quelle que soit d'ailleurs la couleur de la coquille , variable du blanc au brun : lorsque la co- quille est blanche elle est d'un blanc transparent et la ceinture est d'un blanc opaque; le test est mince, transparent, couvert de stries fines qui ne l'enipêcbent pas d'être luisant; le dernier tour est perforé à la base et la perforation est cacliée en partie par une petite languette du bord droit, l'ouverture est très oblique, nu peu rétrécie, semi-lunaire, le bord droit est évasé et garni d'un bourrelet intérieur assez épais. t i3o. Hélice à tours étroits. Hélix angigjm. Ziegl. //. testd late umbilicatd, orbiculald, sitprd concavâ, subtus plana, pallidè corncd, midd, supra vûintlisslmè punctulatd et strioîald; aperturd subtriangidari laiiatd ; peiistùinate reflexo; albïdo-la- biato. Ross. Icon. Sunw. Moll. p. 70. pi. t. fig. 21. Habite en Allemagne. Coquille curieuse que l'on prendrait pour une variété de V Hélix obvoluta, tant elle a de ressemblance avec elle ; il serait nlile d'en examiner un grand nombre d'individus pour HELICE. 89 s'assurer si les caractères sont conslans. Elle est plus aplatie quR ïobvoluta, sou ombilic est plus grand, ses tours plus étroits et l'ouverture est plutôt triangulaire que trigone; le bord est épaissi à sa partie supérieure, ce qui n'a pas lieu dans l'autre espèce. i3i. Hélice à ceintures. Hélix cingulata. Stud. H. testa umblUcatd, orhiculato~depressà, griseo-comed, fusco uni- fasciatd; aperturd sitbiotundd perobliqud; marginibus approxi- matis. H. cingulata. Stud. p. 14. Fér. Prod. n'' 164. pi. 68. f. 3. (4. 5?) 6 et 7. Ueîicella cingulata. Pfeif. Syst. anord. m. p. 19. pi. 5. f. 6 à 9. Martin, p. 9.28. H, zonaria, Ross. Diagn. n° 2 3. Ross. Icon. Sunw. Moll. p. r. pi. 6. f. 88. Habite le Tjrol , l'Italie, la Morée, etc. Espèce voisine deVHe/ix zonata, mais bien distincte; elle est aplatie, d'un fauve clair et ornée d'une zone brune étroite , placée au tiers supérieur de la circonférence du dernier tour; la coquille est irrégulièrement striée , percée à la base d'un ombilic étroit, l'ouverture est ovale- oblongue, les deu.\ extrémités se rapprochent beaucoup et dans quelques individus elles sont réunies par un bord gauche saillant, celte ouverture alors ressemble assez à celle d'un Cyclostome. 182. Hélice à cicatrices. Hélix cicatrosa. Mul. H.testdunbilicatd, subdepressd ; carinatd, rugulosd,Jlavicante^ li- neis concentricis rufis ; anfractibus sinistrorsis. Mull. Yerm. t. 2. p. 42. n" 242. Argenv. Conch. Append. pi. i. fig. C. Lin. Gmel. p. 36r4. n° 4. Chem. t. 9. p. 4. Vig. f. A. p. 90. pi. 109. f. 923. Fér. Prod. p. 42. n" 241. Chem. Conch. t. 11. p. 3o5. pi. 2i3.f. 3oi2, 3oi3. Fav.Conch.pl. 63. fig. K. Dillw. Cat. t. 2. pi. 888. n» 5. Habite. . . Plusieurs auteurs rapportent à celte espèce la coquille figurée par Kœmmerer dans le cabinet Faidolstadt (pi. 1 1 . fig. 6) , mais celte figure nous paraît représenter bien mieux \lMix sene- galensis que celle-ci avec laquelle elle a d'ailleurs beaucoup de ressemblance. En effet , V Hélix cicatiicosa est sénestre , sa colora- tion ressemble à celle de Vlldiz senegalensis Joui elle se distingue surtout par la grande largeur de l'ombilic. go HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Y i33* Hélice sénestre. Helîx lœvipes. Mail. H. tesld siiborbiculatd, deprcssiitsculd, sinistrorsà, subcavinatd, lœvi' gâta hasi pe'joratd, alhd, fasco fasciatd ; aperturd semi-lunaii ; lahro simpUci acuto. MuU. Verra, t. 2. p. 22. n^ 222. Chem. Conch. t. 9. p. 84. pi. 108. f. giS. 916. Gmel. p. 36i6. m i3. Hélix bollcnïana. Cliem. Conch. t. 9. p. 89. pi. 109. f. 921. 922. Kamm. Cal). Rud. p. 172. pi. 11. fig. 2, Hslix hyallna. Gmel. p. 364g. no i8r. Dillw. Cat. l. 2. p. 893. n" i5. Fér. Prod. p. 41. n° 229. Id, Hist. desMoll. pi. 92. fig. 3 à 5. Bowd. Elem. of Conch. pi. 8. fig. 4. Hélix spadicea. Gmel. p. 36i6. no 16. Des Moul. Act. de la Soc. lin. de Bordeaux, t. i. fig. i à 5. avec l'a- nimal. Habite le Malabar, les Grandes-Indes. Espèce restée rare dans les collections jusque dansées derniers temps. M. Desmoulins eut oc- casion de voir l'animal , i! a la plus grande ressemblance avec celui de V Hélix citrina figuré et décrit par M. Quoy : le manteau est garni de deux petits lobes qui se renversent sur la coquille et le pied est terminé à sou extrémité postérieure par un poremuqueux. Celte espèce appartient donc au genre Vitrine ainsi que celle que nous venons de mentionner. -f i34. Hélice cerclée. He/ijc ligata. Mull. //. testa imperforata, suhglobosd, albd, fascds rufts quînqne, striatd; lahro albo . Gualt. lud. Teit. pi. i. fig. E. Mull, Verm. t. 2. p. 58. n" 252. Gmel. p. 363 1. n° S'j. exclus, chemn. syno. Hélix pomatia junior. Dilhv. Cat. t. 2. p. 920. n° 76. Fér. Prod. p. 29. n° 29. Id. Hist. des MoU. pi. 20. fig. i à 4. pi. 21 B. fig. 2. 4. 5. pi. 24. fig. 4. avec l'animal. Habite en Italie, en Morée, le Levant, le midi de l'Espagne, les environs de Genève. Elle a beaucoup de rapports avec YHelix cincta et quelque ressemblance avec les jeunes individus de ÏHelix pomatia; elle se distingue facilement de ces derniers, mais pas aussi aisément de certaines variétés du cincta; cependant le cincta a l'ouverture brune: celle-ci l'a blanche ou blanchâtre; le cincta a HELICE. 91 les zones plus larges et moins nora'nreuses, celle-çi ea a cinq et elles sont étroites. Si ces différences étaient absolument constantes , il serait toujours facile de distinguer les deux espèces, mais on con- naît déjà quelques variétés intermédiaires, et il est à présumer que d'autres s'ajoutant, on pourra par la suite réunir les deux espèces qu'il est convenable de séparer aujourd'hui. f i35. Hélice lihidiuscule. IMix Jutidiiiscula, Sow, H. testa subdiscolded, exillssintè longiliuUnaliter strialâ; spird pro- miaulài aiifracùhus seuls i-eiitricosis, mlidiuscidis; suturis dis- tinctis ; aperturd suborbicidari , peristomatc contimio , simpUci iimbUico mediocri. Sow. Zool. Journ. t. i. p. 57. no 4. pi. 3. f. 4. ~- Losv. Primit. Faun. p. Sa. u" 40. pi. 6. fig. 6. Habite Madère , Porto-Saucto , où , au rapport de M. Lowe elle est très commune ; elle est subdiscoïde, non carénée, la spire, courte, est composée de cinq tours peu convexes dont le dernier est fort grand en proportion, il est convexe en -dessous et percé au centre d'un petit ombilic; l'ouverture est presque ronde, les deux extré- mités du bord étant peu séparées; le bord est peu épaissi si ce n'est vers son insertion columellaire. La surface extérieure est brlHauie, striée par des accroissemens, elle est d'un blanc-jau- nâtre et ornée à la circonférence du dernier tour de deux zones étroites, d'un brun plus ou moins foncé, quelquefois interrom- pues, la zone supérieure reste apparente sur les tours précédens. f i36. Hélice vêtue. Hélix peltita. Fer. H. tesld orbicidato-convexd, subdepressd, albd rufo bizonata, striato granulosà ; epidermide fusco piloso, pilis eixctis, rîgidls, raris; anfractlbus convexiitseidis ultimo basi perforato ; aperturd rotun- data; labro rejlcxo, albo, continuo. Fér. Hist. des MoU. pi. 69. fig. 3. Desh. Expéd. de Mor. Moll. p. 161. no 234. Var. A. nob. testa rufescente, zona albd fus cils rvjis interjectd. Far. B. nob. testa minore convexiore, rufd; iimbilîco minore, zona fuscâ unicâ. Habite la Morée. Petite coquille, suborbiculaire , subdéprimée, quelquefois subglobuleuse, ayant beaucoup de rapports avec les Hélix zonutâ, planospira, etc., la spire est peu saillante, formée de six toui-s peu convexes, le dernier est arrondi et il est percé au centre d'un ombilic étroit, arrondi, en partie caché par le renver- sement du bord droit; l'ouverture est arrondie, très oblique, le bord droit est réfléchi et garni à l'intérieur d'un petit bourrelet p2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. blanc. Dans les vieux individus, le péristome est complété par le ])ord gauche qui se relève, l'ouverture alors ressemble à celle d'un Cyclostome. La coquille est d'un blanc jaunâtre et elle est ornée à la circonférence du dernier tour de deux zones d'un brun rou- geâtre, la surface extérieure est couverte de stries, sur lesquelles on voit des ponctuations d'où partent les poils longs et raides de l'épidémie ; la première variété est brunâtre et les deux bandes sont séparées par une zone blanche; la seconde variété est plus petite, plus globuleuse, et a l'omhilic plus étroit, souvent il n'y a qu'u-.e zone brune, au-dessous de laquelle est la fascie blanche. Cette espèce a six ou sept lignes de diamètre. •]• iSj. Hélice de Porto-Sancto. Heli.v Porto -Sa/ictame. Sow. H. testa /crè discoïded, umbillcatd, longiludiiiaiitjr striatd; spird suhprominidd; anfractibiis (jidnis, 'ventricosis ; siituris dist'mcûs; aperturd suborhictdari, peristomate contiiiuo, reflexo prominente. Sow. Zool. Jouru. t. i. p. 57. no 5. pi. 3. f. 5. Low. Primit. Zool. p. 46. n° 22. pi. 5. fig. i5. An eadcmPvar. majore. Low. loc. cit. f. 16. Fér. Hisl. des Moll. pi. 67. fig. 9. 10. Habite Porto-Sancto, où elle est très commune. Coquille subdiscoide, à spire courte et conique, composée de cinq à six tours convexes , striés avec assez de régularité, le dernier tour n'est pas anguleux ou caréné, il est convexe en dessous et percé d'un ombilic médiocre, quelquefois caché par l'élargissement du bord droit, l'ouverture est ovale-oblongue , le bord droit est tantôt blanc, tantôt ron- geâtre , il est épais , renversé en dehors et souvent il est complété par la saillie du bord gauche , la coquille est d'un brun plus ou moins foncé, quelquefois jaunâtre, et elle est ornée en dessus de plusieurs linéoles d'un brun plus foncé, quelquefois rougeàtre. I.a variété figurée par M. Lowe est beaucoup plus grande, elle est très rare, subfossile et décolorée ; la figuie 9 de M. de Férussac , représentant une variété plus grande, peut servir d'intermédiaire entre le type le plus commun et la grande variété de M. Lowe. *h i38. Hélice Vonchet. Hélix Pouchet. Adixns. H. testa orblculato-globosà, subdepressd imperjoratâ, longitudinaUter striato gramdosd, fuscd, aiiqiiando subviridi zonatd; anfractibus convexinscuUs ; ultimo siiblus convexo; aperturd minimd ; labro albo, incvassato. Le Pouchet. Adans. Voy. au Sénég. p. 18. u" 2. pi. i. f. 2. HÉLICE. p3 Hélix muraUs pars. Mull. Verm. t. 2.p.i4.uo2r3. Ijst. Conch. pi. 74. f. 74. Klein. Ostrac. pi. i. f. 18. Copiée de Lister. Hélix Pouchet. Fèr. Prod, p. Sa. n» 73. Id. Hist. des Moll. pi. 42. fig. 3. Bowd. Elem. ofConch.pl, 7. f, i5. Desh, Encycl. méth. vers. t. 2. p, 245. To 92. f^ar. A, nob. testa dcpressiore zonis pluribus albo subarticulatis ornata. Hélix consobrina. Fér, Prod. p. 32. n 72. Id. Hist. des Moll. pi. 42. fig. 2. Webb et Berlh. Syn. Moll. mader. Prod. p. 7. no i. Habite les- îles du cap Vert. Espèce bien connue depuis long- temps et à laquelle nous réunissons, à titre de variété, V Hé- lix consobrina de M. de Férussac; nous serions également porté à y joindre r//(?//j; modesta du même auteur, ainsi que V Hélix pUca- tula de Laniarck. Il existe en effet de très grands rapports entre ces coquilles, mais nous n'avons pas vu pour les deux deruièi'es espèces citées, assez de variétés intermédiaires pour les réunir dé- finitivement au Pouchet d'Adanson. En examinant la synonymie de VHeliv mtiralis de Muller, nous avons vu qu'il confondait sous ce nom deux espèces, dont l'une est le Pouchet et l'autre est le mu- ralis conservé par les auteurs. f iZg. Hélice pointillée. Hélix punctulata. Sow. H, testa subglobosd; spird breciusculd, anfractibiis primis, sub ven- tricosis; sulurls distinctis, dcpressiusculis ; aperturâ mediocri , pe- ristomate non continuo, basi reflexo, umbilicum minimum fera tegente; superficie punctidis minutissimis confertis aspersâ. Sow. Zool. Journ. t. i. p, 56. pi. 3. fig. 2. Low. Prim. Faun. mader. p. 52. n" ^i. pi. 6. fig. 7. 8. Fér. Hist. des Moll. pi. 28 B. f. 3. 4. Habite Porto-Sancto. Espèce subglobuleuse , à spire courte ,• formée de cinq tours convexes , séparés par une suture profonde, la surface extérieure est couverte de stries d'accroissemens et de fines gra- nulations , elle est d'un jaune brunâtre et ornée sur le dernier four de deux fascies d'un brun très foncé, quelquefois noirâtre; lorsque la coquille est dépouillée de son épiderme elle est blan- châtre et les zones sont d'un brun rougeâtre , l'ouverture est se- mi-lunaire, le bord droit est blanc , mince, si ce n'est à sa portion columellaire où il est épais et cache l'ombilic. i* 140. Hélice de Raspail. Hélix Raspailif. Payr. 94 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. A. tciUï ûi-bicalato-depres-sâ, imperforatd, albido-oUvaceâ, lineis fusco-rufasi-cnllbus zonatâ • striis longkudinalibits tenuihus, spira plantdald; aperUira lunar'i, margine reflexo. Payr. Cat. p. roa. u" 219, pi. ?>. (ig. 7. 8. Desh. Encycl. mélli. vers. t. 2. p. 224. n" 47- Habite la Corse. Belle 05pccej siibdiscoïde, aplalie, d'un brun ver- dàtre, peu foucé, Je dernier tour n'est pas anguleux, il est con- vexe en dessous , «on ombiliqué , il est oroé de trois zones d'uu brun rougeàtre foncé, Tiine de ces zones esta la circonférence, les deux autres sont en dessus , la plus voisine de la suture se com- bine sur les tours prccédeus. L'ouverture est oblongue, semi-lu- naire , plus large que liaule , le bord droit est d'un blanc roussàlrc, iîs'iiïsère sur les autres par une callosité assez large , divisée par une légère dépression, \ t4i. Hélice de Rozet. llelix roseti. Mich. H. testa subtroclilfoimi, suhlus convcxa, uml/ilicatd, oblique rugoso striatà, albidâ, diierse rii/o crenulalâ aiit fasciatd ; anfractihus subplanisj iillimo car'inato ; aperlura depressd, labro simpUci , acttlo. Mich. Cat. des Coq. viv. d'Alg. p. 6. no. 16. pi. r. lig. 17. 18. Desh. Expéd. de Morée. Moll. p. i63.n° 242. • Habite en Morée, et dans les environs d'Alger. Espèce voisine de cer- taines variétés de YHelix slrlatd et du varlabills, pour sa colo- ration, mais distincte par son ombilic plus étroit, ses tours plus aplatis , son sonmiet plus pointu et la carène de son dernier tour. ■\ 142. Hélice rosàîre. Belix j-osacea.lsluW. H, testa globosd, subumbUlcatà, incarnatd, subt'iis albi descente ; ajur- turd htnaii, intùs fusco-rubrd, artqiiantlspcr rosed; labro incras. sato, reflexo, Jusco, vel purptirasccnte. MuU. Verm. t. 2. p. 76. n" 272. Gmel. p. 3636. n'' So. Dillw. Cat. t. 2. p. 921. n" 79. Habite le cap de Bonne-Espérance . sur les dunes. M. Beck nous a fait observer que cette espèce de Muller était la munie que celle nommée H. lacana par M. de Férussac , cette indication d'un sa- vant aussi recommandable que M. Bcch est importante en ce qu'elle met à même de rectifier la synonymie des deux espèces. Ce qui est cause de l'erreur, c'est que l'on n'a ordinairement dans les collectioasque des individus décolorés de VU. rosacea, et comme HELICE. 03 la forme est à-peu-près semblable à celle du lucana ou a pris une espèce pour l'autre. -|- 143. Hélice spiriplane. Hélix spiriplaiia. Gliv. H, testa orbîcidato-dlscoided, depressd^aUquanùsper snbglobosd^ Irre- gidariter striatà ^ imperforatd aîbo-grisedfusco fasciatd^ aUquando fiisco paUida, Uneis tenuîhus alb'is longitudiualibus slrigatd, apei-' ttird ovato-semi-lunari, labro bcisi p/arto, ddatato, albo. Oliv. A^oy. au Levant, pi. 3i. fig. 8 a, b. Fér. Hist. des Moll. pi. 38. f. 3. 4. 5. 6. Desh.Expéd. de Mor. Moll. p. i63. n° 247. Helijo Rhodia. Chem. Conch. t. 9. p. i36. pi. i32. f. 11 79. 1180. Id. Gmel. p. 3645. n° 289. Id. Dilhv. Cat. t. 2. p. 939. n» 119. Habite la Morée. Coquille assez variable dans sa forme et ses couleurs. Elle est le plus ordinairement discoïde, aplatie, on compte cinq tours à Ja spire, ils sont peu convexes, irrégulière- ment striés par des accroissemens , le dernier tour est arrondi à la circonférence, convexe en dessous et non ombiliqué. L'ouver- ture est très oblique, o])longue, subsemi-lunaire , le bord droit est évasé, blanc, épais, dilaté et aplati dans sa portion columellaire ; l'ombilic qui existe dans le jeune âge est caché dans l'état adulte par une callosité assez large et épaisse, blanche comme le bord ; la coloration es! variable , quelquefois d'un blanc grisâtre ou jau- nâtre , la coquille estoruée de trois ou quatre fascies trausverses, d'un brun fauve, formées de taches irrégulières, quelquefois elle est d'un brun foncé avec une zone blanchâtre sur la circonférence du dernier tour ; quelquefois enfin elle est d'un brun roussàtre , et un grand nombre de stries d'accroissemens se relèvent eu blanc. Les grands individus ont 2 1 lignes de diamètre. 7 i44« Hélice subplîssée. /^^//^' ^;/Zy;)//cato. Sow. H. testa longitudinalitcr siibpUcatâ, sitbglobasd anfractUms tribus , 7.'entr'icosis, siipcrioribiis minimis suturis distinctis; aperturd am- pld, orbiciilariy perîsiomate continuo, pauhdum reflexo. Sow. Zool. Journ. t. i. p. 56. n° i. pi. 3. f. i. Fér. Hist. des Moll, pi. 9 B. fig. 8. 9. Low. Priniit. Faun. p. 41. 1° 10. pi. 5. f . 4. Habite la petite île de Baxo, près Porto-Sancto. Cette espèce a beaucoup de rapports par sa foi-me générale avec VH. aspersa, et quand on pense aux étonnantes variations dont cette dernière es- pèce est susceptible, on conçoit bien comment celle-ci peut s'y rattacher. Elle est globuleuse, assez mince et plissée longitudi- 96 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nalement ; les plis ne sont pas très réguliers : variables dans un même individu, ils le sont plus dans une série de variétés. L'ou- verture est semblable à celle de VH.aspersa, quelquefois elle est un peu plus arrondie, c'est particulièrement par la coloration que cette espèce diffère de Vaspersa, car elle est partout d'un beau brun-mar- ron. le sommet des plis est moins foncé, mais il paraît que cette cou- leur elle-même est variable, car M. de Féiussac a fait représenter un individu jaunâtre de la même nuance que quelques variétés communes de Y H. aspersa. Ïj'H. stthplicata se trouve fossile dans les terrains récens de l'île de Madère. -|- 143- Hélice obscure. Uellx furva. Low. H. testa subglobosâ, ienuifasco unifascïatà, epidermide umbrino în- dutâ; anfractlbus obsolète riigulosis plamdatis ullimo basi con- vexo împevforato; apcrttird subrntundatâ; labro acuto, simpUcî. Low. Primit. Faun. Madcr. p. 40. n» 8. pi. 5. fi. 2. Habite l'ile de Madère, dans les forêts. Coquille globuleuse, mince, à spire courte et obtuse qui, par sa forme rappelle celle de VHelix arbustorum. Elle est d'un brun obscur et ornée sur la circoufé-< rence du dernier tour d'une zone étioite, fauve, quelquefois in- terrompue; la surface extérieure est subplissée ou irrégulièrement rugueuse ; le dernier tour est très convexe en dessous , il n'est point perforé, l'ouverture est presque ronde, le périslome est mince, simple, blanchâtre, ainsi qu'une petite callosité cachant l'ombilic et sur laquelle aboutit son extrémité columellaire. •f- 146. Hélice ondée. //e/Zo: ««^fl/«. Low. H. testa suborbiculatd, dcprcssiore, imperforatd, fusconîgrcscente; anfractibus convexis, cormgatis vel iindato-nigosis idtiino pla- niusculo aperturâ subrolimdd, labro palUdo basi depresso incras- sato. Low. Primit. Faun. Mader. p. 4i- n" xi. pi. 3. fig. 5, Hélix scabra. Wood. Conch. Suppl. pi. 8. f. 62. Habite l'île de Madère, dans les forêts, sur les gazons des montagne?. Elle a lesjilus grands rapports avec 1'//. subpUcata , il semble que ce soit une de ces dernières qui est comprimée de haut en bas, de manière à raccourcir son axe et à la rendre subdiscoïde. Toute la coquille est d'un beau brun foncé, elle est toute ridée; son test est mince; son ouverture est arrondie, oblique, et le bord droit est épaissi et aplati ; au point de sou insertion au centre du dernier toiu' , il est d'un blanc fauve. f 147. Hélice saignante. //e//.i'/j/i/e%^/i07-«. Low. HELICE. gn ■ S. testa globosâ, teniii, luteo-fucescenfe, fusco zonatd, longitudina— liter tenue striatâ; striis undulatls, albidis, aliquandosubarticidatis; anfractibtis convexis ultimo basi imperfovato, aperturâ subrotundd labro tenid basi lato, depresso, sanguinco. Hélix nivosa. Sow. Zool. Jour. t. i. p. 56. n» 3. pi, 3. f. 3. Helïx exalbida. Wood. Conch. supp. pi. 8. f. Si. Hélix phlebopkora.Lovr . Prim. Faun. Madèr. p. 4i, no 12. pi. 5. fig. 6. Habite Porlo-Sancto où elle est commune. C'est avec raison que M. Lowe a changé les noms donnés à cette espèce par MM. Wood et Sowerby. Ces noms exalbida et nivosa donnés à des individus morts et décolorés conviennent si peu à l'espèce qu'ils pourraient induire en erreur les personnes les plus habituées à l'étude des co- quilles; il faut certainement éviter avec le plus grand soin les changemens dans les dénominations des espèces : il est de ces cas rares où ce changement a moins d'inconvénient qu'un nom ca- pable de causer des erreurs, et alors il ne faut pas hésiter. "L'A. phlcbophora est une coquille globuleuse, aspire subconique, formée de cinq tours convexes, chargés de fines stries, rappro- chées, obtuses, blanches ou jaunâtres, onduleuscs, quelquefois suL- articulées ; la coquille est d'un fauve brunâtre et le dernier tour est orné de plusieurs zones brunes quelquefois composées de taches subarticulées; l'ouverture est arrondie, fort oblique, le bord est mince, épaissi seulement dans sa portion columeîlaire, il est d'nn rouge sanguinolent, quelquefois rosé. Il y a des individus bruns avec une zone blanchàlre sur le milieu du dernier tour, ils con- stituent une variété assez constante. -|- 148. Yié\iceh\iinc\\Q. Hélix clealbata.how. H. testa subdiscoideâ utroque latere convexiusculd, basi umbilico an- gusto projundoquc perforatd ^ eleganter tenuissime granidatd albd, luteolave; aperturd obliqua rotundatâ- labro sin/plici, croceo incrassato, continua suhreflexo. Low. Prim. Faun. Mader. p. 48. n° 29. pi. 5. f. ai. Habite Porto-Saucto, dans les montagnes. Petite coquille blanchâtre ou jaunâtre , déprimée , subdiscoïde, à spire courte , composée de cinq à six tours peu convexes , irrégulièrement striés en dessus et partout couverts de fines granulations disposées avec assez de régu- larité ; le dernier tour est convexe en dessous et percé d'un om- bilic étroit et profond ; l'ouverture est arrondie , d'un jaui^e orangé ou safrané à l'intérieur ; le péristome est entier, continu Tome VIII. ^8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. simple et un peu épaissi à l'inlcrieur. Cette coquille a 4 ou 5 lignes de diamètre. f 149. Ilélice de Micliaud. Hélix Mickaudi. Desh. H, testa 01 biculato-conoided, apice ohtusd, turblnijormi, longUudi- naliter slriatd ■ slriis confertis, tenuibus, regidaribus ; anfractibus subpianulalis, albidis, lineis nigricantibus oriiatis ; aperturd semi- litnaii, roseo cinctd. Hélix Michaudi. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2; p. 263. n° 144. i83o. Hélix bicolor. Low, Primit. Faun. Madèr. p. 58, no Sa. pi. 6. f. 22. i83i. Habite Porto Saucto, Ténériffc. Nous devons conserver à cette espèce le nom que le premier nous lui donnâmes en la décrivant dans l'Encyclopédie; nous le devons non-seulement à cause de la prio- rité, mais encore parce que nous lui avons consacré le nom d'un savant distingué auquel on doit le complément si utile à l'ouvrage de Draparnnud. Cette espèce est subconoïde, blanche et ornée sur le dernier tour de trois zones étroites d'un beau brun noirâtre, une seule de ces zones reste apparente sur les tours préeédensj L'ouverture ost semi-lunaire, fort oblique, simple et teinte de rosé à l'intérieur. Les grands individus ont 5 à 6 lignes de dia- mètre. 4- i5o. Hélice polygyre. //e/û;/?oZ;'^7;'rt;a. Boni. U. testa orbiculat-d, discoided, supra plana, siibtus late concavd. albo luteolatd, latefusco nigrescente zonaid, tenue striatd; anfrac- tibus numerosis, angustis convexiuscuUs ; aperturd marginatd , obliqua^ semi-lunari. Born. Mus. p. S^S. pi. 14. f. 19. 20. Chem. Concli. t. 9. p. 98. pi. 127. f. 1124. ii25. Gmel. p. 3624. n» 233. Schrot. Eini. t. 3. p. 266. n» 3o8. Dillw. Cat. t. 2. p. 908. n° 5o. Fér. Prod.p. 40. n° 194. Id.Hist.desMoll.pl. 69 A. f. 7. Desh. Encycl. méth. vers. t. a. p. aoS. no r. Morik. Mém. de Genève, t. 7. 1" part. p. 422. d<, i3. Habite au Brésil. Grande et belle coquille ressemblant à un Pla- norbe et ayant les tours de la spire également découverts de cha- que côté. Lorsque la coquille est fraîche elle est revêtue d'un épi- derme brunâtre au-dessous duquel elle est d'un blanc jaunâtre, et •rnée sur le dos du dernier tour d'une large zone d'uu brun foncé. HELICE. 99 dont le bord apparaît sur les tours précédens. L'ouverture est se- mi-lunaire, son bord est épaissi et renversé en dehors. f l5i. Hélice onguiculé. Hélix unguicula. Fer. H, testa orhiciilato-discoideâ, subdepressâ, leviter stiiatâ, auraiitld albo aliquando fasciatd, utroque latere concavâ ; anjractihus an- gustisj idt'imo majore; aperturâ obliqua semi-lunari ; labre albo , reflexo. Fér. Prod. p. 89. n^ 19 r. Id. Hist. des Moll. pi. 76. f. 3, 4. ^Eelix unguUna. Cliem. Conch. t. '9. p. 81. pi. laS. f. 1098. 1099. exclus, plur, sjn. Jn Rumph. Mus. pi. 27. f. O .' An Klein. Ostrac. pi. i. f. 10? Desh. Encycl. métb. vers. t. a. p. 209. n" 5. Habite les Grandes-Indes, d'après M. de Férussac. Sous le nom d'//. unguima , Chemnitz a confondu deux espèces ; celle-ci est bien distincte, comme l'a reconnu M. de Férussac ; elle est orbi- culaire, aplatie, discoïde, l'ombilic est assez grand et permet de voir les tours de spire, ceux-ci sont étroits, convexes, enveloppés les uns dans les autres et striés avec assez de régularité j l'ouver- ture est semi-lunaire, son bord est blanc, épais et renversé en de- hors. Toute la coquille est d'un brun-fauve , ornée en dessus et en dessous d'une zone blanche ou d'ua beau fauve-clair. Cette co- quille fort rare a i5 lignes de diamètre. •f- i5a. Hélice enveloppée. Hélix circumdata. Fer. H. testa planorbulari, depressâ, utroque latere concavd, lœvlgatâ; albo rufescente, îineis rufis, numerosis, angustis, regularibus or- natâ; spirâ concavâ, tenue et regulariter granulatd, aperturâ, ar- cuatâ, angustâ, semi-lunari. Fér. Prod. p. 40.0" 193. Id. Hist. des Moll. pi. 76. f. 1. pi, 77.f. i. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ur. pi. 67. f. 12. i3. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 209. n° 6. Habite le;; Ilesdes Papous. Belle et rare espèce, à spire concave, formée de six tours étroits, dont les quatre premiers sont finement et i-égulièrement granuleux , le dernier tour est lisse et percé d'ua ombilic étroit, mais dont l'entrée est large ; le dernier tour, plus grand en proportion, enveloppe les autres, il est terminé par une ouverture arquée, semi-lunaire, dans laquelle l'avant-dernier tour fait une saillie considérable ; le bord droit est peu épaissi, renversé 00 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. en dehors, il s'insère dans l'ombilic et présente une petite sinuo- silé au dessus de son insertion ; la coquille varie pour sa couleur: J;i;itôt elle est blanchâtre et ornée d'un grand nombre de linéoles d'un brnn-rougoâtre, tanlôt elle est brune et ornée de fines li- néoles blanches en nombre variable selon les individus. Celle espèce rare a i pouce de diamètre. i53. Hélice de Gaimard. Hélix Gaimardi. Desh. U. lesta suhgluhosà superne plana, sublus convexd umhilico perjo- ratd, luteo fuscd ■ anfraciibus angustis involutis rcgtUariter et tcmiiss'ime gmmdosis ; apeiluia rotundato-semi-lunaii subtrigomi; labro rcjlcxo, albescente. % ])esh. Encyrl. mélh, vers. t. 2. p. 210. n" 8. Id. Magas, deConch. pi. 29. f. i à 4- Habite la Nouvelle-Zélande.^ Espèce analogue à 1'^. iingutina, mais beaucoup plus petite; elle est orbiculaire, subglobuleuse, à spire aplatie et un peu concave, formée d* cinq tours étroits dont le dei" nier en proportion plus grand enveloppe presque entièrement les autres ; il est percé à la base d'un ombilic étroit et infundibuli- forme, l'ouverture est arrondie, subtrigone, son bord épaissi est d'un brun roussàtre, et il est renversé en dehors; toute cette co- quille est fauve et toute sa surface est chargée de granulations très iincs et régulières. i54. Hélice nubéculée. Hélix nubeculata, Desh. H. testa orbiculald, discoldeâ^ lœvîgatd, suprà convexhisculd, albido griscd, macidis longiludinalibiis nubeculatd, infenie albididd, umbi/icaui ; aperturâ basi sinuatd. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 220. n" 36. Id. Magas. de Concli. pi. 28. Habite. . . . Coquille discoïde, un peu convexe en dessus, ayant les plus grands rapports avec les HcUx unguicida et circumdata dont elle se dislingue cependant avec facilité. La spire est plus con- vexe , les tours au nombre de cinq sont lisses et convexes, le der- nier est pL-rcé au centre d'un ombilic petit et profond non évasé à son entrée; l'ouverture est arquée, semi-lunaire, l'avant-dernier tour faisant à l'intérieur une saillie assez considérable; le borJ droit est mince, blanc et légèrement renversé en dehors , il pré- sente à-peu-près la même sinuosité que dans le circumdata; la cou- leur est d'un blanc grisâtre ou jaunâtre, interi-ompue par des fascies longitudinales d'un brun-roux, nuageuses et formant sur le dernier tour nue série qui cesse subitement à la base; la .co- quille est mince, transpareiite et fragile. Nous n'en connaissons que deux individus , celui de notre collection a 8 lignes de dia- mètre. f i55. Hélice glaciale. Hellx glacialis. Fer. H. testa o'-bkidatà, couvcxo-pland, subtus profunde umbUicatâ, longitudinaliter striatd, liiieâ fuscd circumdatd ^ virente; apet'- turdrotundato semi Itinari, siinpUci. Fer. Prod.p. 3o. n" iSg. Id. Hist. desMoll, pi. 67.f. a. Desh. Encycl. méth. vers. t. a, p. 218. n" 3r. Habite la vallée de Lauzo en Piémont , dans le voisinage des gla- ciers. Coquille ayant 5 à 6 ligues de diamètre, discoïde, aplatie, à peine convexe en dessus , la spire est formée de cinq tours et demi légèrement convexes et couverts de stries assez grosses et assez régulières; en dessous le dernier tour a des stries transverses très fines, peu apparentes, et comme effacées; la base est percée d'un grand ombilic évasé; l'ouverture est obronde, semi-lunaire, son bord droit est blanc, médiocrement épaissi et à peine renversé en dehors. La coquille est verdâtre et elle est ornée à la circon- férence d'une zone étroite et régulière d'un brun-foncé. T i56. Hélice contuse. Hélix contusa. Fer. H, testd glohidosâj pellucidd, corned, miiltispiratd, subtus umbiti- catd^ oblique depressd, tenue deciusatâ ; aperturâ mediocri, labr» incrassato^ rejhxo. Fér. Prod. p. 3o. u" 41. Id. Hist. des MoU. pi. 3r. f. i.p!. Z^^A. 2. 3. Desh. Encycl. méth. vers. t. 1. p. aSo. n° 61. Rang. Desc. des Coq. terr. recueillies pendant un voyage, p. 3. n" I. Habile le Brésil. Espèce singulière dont les premiers tours enroulés régulièrement ressemblent à ceux des autres Hélices, tandis que les derniers sont déprimé s obliquement et paraissent dans un autre plan d'enroulement. Les tours de spire sont au nombre de huit, ils sont peu convexes et ornés de stries nombreuses très fines et longitudinales, coupées par d'autres stries trausverses plus déliées, mais ces dernières ne se montrent pas dans tous les individus ; le dernier tour est percé à sa base d'un ombilic médiocre, l'ouver- ture est semi-lunaire, son bord est épaissi et renversé en dehors. Toute la coquille est mince, transparente et d'un jaune-succiné très pâle, les grands individus ont i3 lignes de diam. f iSj. Hélice de Bélanger. Hélix de Belangeri, Desh, lOa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. }l. testa orhiculato—globosâ, subdepressâ, translucidâ, roseâ, subtiis alUcante, iimbilicatâ, insuper strits tenuibus decussatâ; aptrturâ magnd, obliqua; labro simplici. Desli. Voy. au\ Indes, par Bélanger. Zool. p. 43. n" 3. Moll. pi. i. f. I. a. 3. Id. Encycl. méth. vers. f. a. p. 2 33. n° 69. Habite dans l'Iude, aux environs de Pondichéri , rapportée par M. Bélanger. Nous avons consacré à cette espèce le nom du savant voyageur. Cette coquille a quelque analogie par sa forme avec les variétés les plus coniques de 1'^. citrina ; sa spire est courte et obtuse; le dernier tour est grand et percé d'un ombilic étroit et profond; toute la coquille est mince, blanche ou rosée, l'ouver- ture Cjt grande, semi-lunaire , à bord un peu épais et blanc, la surface extérieure est striée longitudinalement et quelquefois en travers. Cette coquille a 21 ou a 2 lignes de diam. \ i58. Hélice muUistriée. Hélix midtisiriata, Desh. H testa globulosd, tenui, fragili, translucidâ, multistriatd, corneâ , in medio zona angustdj rubrd cinctâ ; striis regularibus transver- sis • apeiturd semi-lunari, labro albo, reflexo. Uelix multistriata. Desh. Eucycl. méth. vers. t. 2. p. a48. ti° loi. Hélix circumiexta. Fer. Hist. des Moll. pi. 2 7 A. f. 4. 5. 6. Habite l'île de Cuba. Nous avions déjà nommé et décrit cette espèce depuis plusieurs années, lorsque M, de Férussac lui donna un autre nom eu en publiant la ligure dans les dernières livraisons de son grand ouvrage. L'antériorité de notre nom doit nous le faire conserver. Celte jolie espèce est globuleuse , cornée, d'un brun- fauve, avec une zuue étroite rougeàtre sur le milieu du dernier tour. Cette coquille est du petit nombre de celles qui ont des stries transverses . régulières sans stries longitudinales. Il y a à la base une 'petite fente ombilicale cachée par une petite partie du bord droit ; l'ouverture est semi-lunaire, simple , à péristome peu épais, blauc et renversé en deliors. Les grands individus ont 637 lignes de diamètre. f iSp. Hélice verte. Hellx viridis. Desh. H. testa turbinato-conoideâ, apice obtusd, lœvigatd^ sub epidermidc mridi, albâ, transversimpisco nigvescente fasciatd ; fasciis inplu- rimis tribus ; anjractibus convexis , ultime basi convexo , imper- forato; apcrlurd oblique ovatd; labro basi calloso , nigrescente, obtuse, rejlexo. far. A. nob. testa absqucfasciis, aperturd griseo-fuscâ. HÉLICE. I03 Var. B, nob, testa basi unifasciatd. VaT. C. nob, testa basi bifasciatâ. Var. D. nob. testa fasciis angustis quinque ornatâ. Var. E. nob. testa fasciâ unicâ latissimdin média anfractuum ornattgi An Hélix trochus. Mull. Verm. t. 2. p. 79. n" 275?. Trochits hortensis. Chem. Conch. l. 9. p. Sa. pi. 122, fig. ro55, io56. Id. Gmel. p. 3587.11° ia4. Id. Dilhv. Cat. t. 2. p. 810. n" 117. Selix trochus Férus. Prod. add, p. 69. n" 293 bis? Habite Madagascar. Goudot. Ce n'est qu'avec doute que nous rap- portons VH. trochus de Muller à notre H. virulis. D'après la figure qu'en donne Chemnitz , il nous semble que c'est une variété de la nôtre, dont le seul individu connu de Muller était mort dépouillé de son épiderme et ayant sur le milieu du dernier tour une plus large fascie qu'on ne le voit habituellement. Si celte opinion que nous avons aujourd'hui était vérifiée et que notre présomption se changeât en certitude, dès-lors l'espèce devra prendre définitive- ment le nom de Muller. L'/f. wiridis est une coquille turbiniforme à spire saillante et obtuse au sommet; on y compte six tours con- vexes, lisses ou striés irrégulièrement par les accroissemens , le dernier tour est un peu aplati en dessous et le centre, couvert par une callosité lorsque la coquille est adulte, présente une fente om- bilicale jusqu'au moment du dernier accroissement; la coquille est blanche sous un épiderme d'un brun-vert foncé; on trouve des individus sans fascies et d'autres qui en ont une jusqu'à quatre ou cinq; ces lascies sont d'un beau brun-rouge, lorsque l'épiderme est enlevé; d'un brun-noir, lorsqu'il existe le péristome est brun , grisâtre ou noirâtre. + 160. Hélice coniforme. Helix coniformis. Férus. H. testd conicd, basi patula, lœvigatâ, albido-fucescente, fasciis tri- bus fuscts ornatd ; primd ad suturam ar/iculatd, anfractibus con- vexis ultimo basi itnperforato; aperturd magnâ ovatâ; lahro te- nui, albo, lato, reflexo. Helix coniformis. Fér. Prod. p. 47. n° Sai. Id. Hist. desMoll. p. 108. f. i. Helix turbinata. Desh. Encycl. méth. vers. t. a. p. 265. n" i5o. Helix tuffetii. Less.Voy. de la Coq. zool. p. 3i3. n° 56. pi. 10. f. 3. Habite la Nouvelle-Irlande, elle est commune sur les arbres qui avoisinent le port Pralin. Lesson. Belle espèce conique, aspire haute et pointue, formée de six tours très convexes, lisses, dont le I04 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dernier plus grand et dilate semble disproportionné avec les pré- cédens; la cotiiiille est d'un blanc fauve ou grisâtre i le dernier tour est orné de trois zones étroites d'un brun cannelle assez foncé, l'une de ces zones est contre la suture, elle est formée de taches obliques et courtes, la seconde est un peu en dessus de la circon- férence, elle est quelquefois frangée en son bord supérieur; U troisième est en dessous à peu de distance, elle est étroite et simple. L'ouverture est ovale, dilatée, les deux extrémités du bord se rapprochent sans se toucher, le bord est blanc, élargi, aplati et renversé comme un pavillon de trompette. MM. Quoy et Gaimard ont donné le nom de coniformis à une autre espèce d'Hélice qui, quoique voisine de celle-ci, s'en distingue cependant avec facilité. Il sera nécessaire de changer ce nom pour éviter toute confusion. f i6i. Hélice cor-de-chasse. Hélix litiius. Less. H. testa orbiculato-conolded, luteo-fuscd, zona mgricantc ad péri- phœiiam cincta, basi patulà, perforatd ; aperturâ ovato-transversâ, intus albà; labro ienui basi super umbiUcum rrjlexo, lato, nigri- cante valde reflexo. Less. Voy. de la Coq. zool. p. Sog. n" 49. Hclix Ardoulnï. Dcsh. Encycl, méth. vers. t. a. p. 266. n" i5 1. Uellx papuensis. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 96. pi. 7. f. 10 à i3. Var. A. nob. testa albo grisea. Var. B. nob. testa albicante ultime aufmctu lined rujd circumdato. Var. C, nob. testa rufo-casta/ied, zund laid, fusco-nigrescentc ornatd. Habite la Nouvelle-Guinée, au port de Dorey. Belle espèce, sub- trochiforme , ayant la base aplatie et la circonférence du dernier tour arrondie; la surface est lisse et brillante, la base est percée d'une fente ombilicale étroite, presque entièrement cachée par l'extrémité du bord droit, élargi et renversé en cet endroit; l'ou- verture est ovale-oblongue, transverse; le bord droit est d'un Lrun-Doirâlre , il est épais, large et fortement renversé en dehors; la couleur de cette coquille est assez variable , nous avons un in- dividu blanc-jaunâtre ayant le péristome blanc. M. Quoy en figure un de la même couleur, orné d'une zone étroite d'un rou.v peu foncé ; les individus que l'on rencontre le plus ordinairement ont d'un blanc-fauve ou brunâtre, ils ont le péristome d'un brun» noir et le dernier tour orné d'une zone de même couleur, enfin nous «vons une variété d'un beau brun-marron dont le dernier HÉLICE. I05 tour a sur le milieu une large zone d'un brun plus foncé. Les grands individus ont i pouce et demi de diamètre. -j- 162. Hélice de Quoy. Hélix Qiioj i, Desli. H. testa sitbdiscoided, supra pauîulum com-exâ, siibtîis latè umbiîU catd, anfractibus convexiuscuUs, siiperne undidato—costatis longe- tudlnaliter striatis, fusco-castancis ^ ultimo ad peiipliœriam zona luteoîo circumdato ; apertura semi-limaii, labro cœrideo, reflexo. Hélix undidata. Quoy et Gaim. Yoy. de l'Aslr, zool. t. 2. p. 91. pi. 7. f. I. 2. Habite l'île Célèbes, £ur le contour du lac Tondano. Elle paraît très rare. Nous nous trouvons dans l'obligation de changer le nom donné à cette espèce par M. Quoy , parce que depuis long-temps M, de Férussac avait employé le même nom pour une espèce en- tièrement différente de celle-ci. jCe changement nécessaire nous offre l'occasion de rappeler combien la science est redevable aux travaux consciencieux de l'bomme aussi savant que modeste, dont le nom n'a pas besoin d'être consacré à une espèce ou à un genre pour être conservé dans la mémoire des amis de la science. L'Hélice de Quoy est une belle et grande espèce subdiscoïde, à spire déprimée, peu convexe; les tours, au nombre de cinq, sont rendus onduleux par des côtes ou des tubercules aplatis peu réguliers qui s'élèvent à îa partie supérieure ; toute la surface extérieure est finement striée ; le dernier tour n'est point anguleux à la circon- férence , il est percé au dessous d'un large ombilic ; l'ouverture est d'un blanc-bleuàtre; elle est semi-lunaire et son bord simple et épaissi est renversé en dehors ; toute la coquille est d'un beau Lrun-marron ; la circonférence du dernier tour est ornée d'une zone d'un jaune assez vif qui, divisée par la suture apiarail à la base des autres tours de la spire. Celte belle coquille a plus de 2 pouces de diamètre. ■f l63. Hélice mamillaire. Hélix mamilla. Fer. H. testa subglobosd, riigosâ aut sulcatâ, subflavd; fasc'ûs fuscîs duabus; aperturd ovaîi, tantisper contortdet angustd; peristomaU reflexo , albido y umbilico columelld semi-obtecto ; anfractibus sex, Fér. Prod. add. p. 67. n° 43 bis. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. t. 2. p. gS. pi. 7. f. 3 à 5. Fér. Hist. des Moll. pi. aS. f. 1. a. Habite l'île Célèbes, sur le pourtour du lac Tondano. Quoy. Belle espèce que M. de Férussac avait prise pour 1'^. papilla de Mul- 1er, mais il rectifia bientôt son erreur lorsqu'il eut vu dans la coU I06 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lection de Lamarck le \éri^h\e papllla. Cette espèce est globu- leuse, à spire obtuse dont les tours sont étroits; les premiers sont costulés, tous sont obliquement striés ou irrégulièrement sil- lonnés; le dernier est très convexe, percé au centre d'un petit ombilic en partie recouvert par l'interstice du bord droit et son élargissement en cet endroit; l'ouverture est ovale, subtransverse, oblique, blancbe; son bord droit est épais, simple et fortement renversé en dehors; la couleur de cette coquille est d'un brun- fauve avec quelques fascies transverses plus foncées. M. Quoy a fait figurer une variété d'un beau brun. Elle est presque de la grosseur de VII, pomatia. -f 164. Hélice granulée. Hélix gmnulata. Quoy. H. testa globosd, tenuiter granulatâ, siibaurca , fascid Juscà cînctâ ,• aperturd semi-ltmatd ; péris tomate all/o et siibrubro, ad lœvam emarginato ; anfractibus sex ; iimbilico non dïstincto, Quoy et Gaim. Voy, de l'Astr. t. 2. p. 96. pi. 7. f. 6 à 9. Habite la Nouvelle-Guinée, au port de Dorey. Belle et grande espèce globuleuse, ayant le dernier tour très grand, très convexe; la spire est courte et obtuse, formée de six tours étroits et peu con- vexes; toute la surface extérieure est chargée de très fines gra- nulations très serrées, disposées sur des ligues obliques et on- duleuses; le dernier tour est très convexe en-dessous, il n'est point ombiliqué; l'ouverture est grande, semi-lunaire et placée dans un plan peu oblique à l'axe de la coquille; le bord droit s'appuie sur le centre et s'y fixe par une callosité; il est épaissi , simple, renversé en dehors, blanc ou roussâtre; toute la coquille est d'un brun-roux, uniforme, avec une zone étroite, plus foncée à la partie supérieure du dernier tour j cette zone est plus étroite à la base des tours préeédens, parce que la suture la divise. -j- i65. Hélice multizones. Hélix multizonata. hess, U. testa orbiciilatd, subconicd^ lœvigatd, basi perforatd, albd, lineis tujîs plus minusve latis, numerosîs, transversis cinctâ; aperlurâ ovalo transversâ, patuld, obliqua f labro candido teniii, rejlexo. yar. A.Hob. testa minore^ Jlavicdnte lineis fusco-rubris circumdatd. Hélix tenui radiata. Quoy et Gaim. "Voy. de l'Astr. t. a. p. ici. pi. 8. f. 8. 9. 10. Habite la Nouvelle-Guinée, au port de Dorey. Lesson, Quoy et Gaimard. Nous possédons un individu de l'espèce tel qu'elle a été décrite par M. Lesson, et nous avons vu celui qui a été figuré par MM. Quoy et Gaimard , tous deux appartiennent à une même espèce, \ariable de la même manière que les autres Hélices. BÉLICE. 107 VH. multizonata a beaucoup de rapports par sa forme générale avec VH. Utuus , sa spire est plus aplatie; l'ouverture est en pro- portion plus grande et plus dilatée; la coloration est fort diffé- rente, elle consiste en un grand nombre de linéoles inégales d'ua brun-roux, diversement distribuées sur un fond blanc-grisâtre. Dans la variété dont M. Quoy a fait V Hélix semi-radiata, le fond est d'un fauve-clair et les linéoles plus fines et plus égales sont d'ua brunrouge »ssez foncé; celle espèce, très rare dans les collections, a 1 7 lignes de diamètre, f 166. Hélice géorgienne. Heh'j: georgiana. Quoy. H. testa orbiculari, translucidâ et frag'iU, desitper valdè striatâ, flavà; anfractibus quaternïs^ ulùmo cylindraceo ; aperlurâ amplâ^ subcircinatd ; labro tenui. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 129. pi. 10. f. 26 à 3o. Habite le port du Roi-Georges à la Nouvelle-Hollande. Quoy. Petite espèce ayant 4 ou 5 lignes de diamètre, elle est discoïde, aplatie, largement ombiliquée; subanguleuse au pourtour; finement striée, mince, transparente et d'un bruu-fauve-clair, uniforme ; l'ouver- ture est semi-lunaire, peu oblique, son bord est mince et tran- chant. f 167. Hélice aveline. Hélix avellana. Férus. H. testa globosd, conoideâ, apice obtusâ, lœvigatà, fuscâ; anfrac- tibus convexis , apertura semi-hmari, labro albo intus incrassato, ex tus rejlexo. Fér. Prod. p. 47. n^^SiS. Id. Hist. des Moll. pi. io3. f. 4. 5. Habite Espèce voisine de VA. alauda dont elle n'est peut-être qu'ime simple variété; elle est plus globuleuse et sa spire est pro- portionnellement plus allongée ; elle est composée de cinq tours arrondis, striés obscurément par les accroissemens ; le dernier tour est convexe t;n dessous, sans ombilic; l'ouverture est obronde, semi-lunaire; le bord est réfléchi d'un beau blanc, épaissi en de- dans surtout daus la partie coiumellaire où il est large et plat ; toute la coquille est partout d'un beau brun-marron ; l'inserlion du bord droit à la base est entourée d'une petite zone jaunâtre. Cette espèce 3738 lignes de diamètre. "h 168. Hélice cafre. Hélix cafra. Férus. H. testa globosd y inflatà, subdepressd, tenui, fragiU strlatd, fasclis longitudinalibus irregularibus fuscO'viridis notatd, viriduld ; spird I08 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ùrcvi obtitsd; aujracùhus convexis ullimo bast pcrforato ; apev- turd magnd ovato feini-liinari ; labro tertu!^ acuto, simpUci. Fer. Prod. p. i.'n° 3. Id. Hist. des Moll. pi. 9A. f. 8. Habite la Cafrorie. Lalandc. Grande et belle espèce, ayant par sa forme des rapporis avec \ Hélix lesicalis , elle est cepeudant plus globuleuse ; le lest est mince, fragile, transpareut, d'un vert- jauiiàlre, interrompu irrégulièrement par des fasclcs longitudi- nales, inégales et irrégulièremeut éparses, d'un veit foncé brunâtre quelquefois noirâtre; le dernier tour est très grand, vésiculaire, percé au centre; l'ouverture est très grande, oblique, ovale, semi- luuaire; le bord droit est mince, simple, tranchant, un peu reo- versé à la base au dessus de l'ombilic. Cette belle coquille, fort rare dans les collections, a plus de 2 pouces de diamètre. f 129. Hélice bipartite. Hélix hipartita. Férus. U. testa glohosd, in/latà, peiforatâ inœqualiter striatd ; spird exei- titisculd obtitsd i anfractibus convexis itltimo ad periphœriam colo- ribus bipartite ; spird fiavicante, basi fuscd ,• apcrturâ semi-lu' rtari, labro iiicrassato, albo, rejlexo. rér. Hist. des Moll. pi. 75A. f. i. Habite.. , Grande et belle espèce, ayant assez bien la forme et la grandeur de VH.poviatia ; elle est globuleuse, à spire obtuse au sonunet et assez saillante; les toms sont convexes, le dernier est grand, très convexe en dessous et percé d'un ombilic médiocre; l'ouverture est semi-lunaire, petite en proportion de la coquille; sou bord est blanc, simple, épaissi en dedans, réfléchi en dehors; la coloration est singulière; toute la spire et la moitié du dernier tour sont d'un jaune-fauve unilorme, tout le reste du dernier tour est d'un beau brun; le point de jonction des deux couleurs est net. Cette coquille a près de 2 pouces dediamèti-e •f- ijo. Hélice bigone. Hélix bigotiia. Férus. U. testa orbicidato-gloluïosd, supra convcxà siibtus iimbilicald, pla- niusctild , striatd irregidariter, alba zonis 2-4 rii/îs ornatd; aperturd ovato transvcrsd, angtistatd ; labro albo incrassato, re- flexo, continiio. Fér. Hist. des ]\Ioli. pi. 70. f. a. Habite Lelle espèce qui paraît fort rare, nous n'en avons vu que quelques individus; c'est une coquille subglobuleuse, aspire convexe et obtuse , composée de cinq tours à peiue convexes, ir- régulièrement slriéj par les accroisseinem ; eu dessous la coquill» HELICE. 109 est sensiblement aplatie et perforée au centre d'un ombilic d'un petit diamètre; l'ouverture est très oblique, ovale, transverse; 1 : le bord est blanc , réfléchi et se continue avec un bord gauche court et saillant; toute la coquille est blanche et elle est ornée de deux à quatre zones d'un btau brun ; l'individu fifjuré par M. de Fé- russac a deux zones, l'une eu dessus, l'autre en dessous; celui que nous possédons en a quatre, nous eu avons vu uu autre qui en a trois. Cette coquille a 10 à 11 lignes de diani. t 17 1. Hélice brune. Hélix bâcha. Férus. II. testa globosocleprcssâ;fusco-nigrescent!, temilsslmc pimctatd, im~ pe'foratà; anfractibus convexis ultitno subtus turgido; aperturd coarctatà, transversal chpressd ; labro fiisco , aliquando albo bi~ dentato, œtate continua. Hélix badia. Fer. Prod. p. 35. îi" 124. Id. Fér. Hist. des Moll. pi. 56. f. i à 4. Var. A. testa jimiorexiriduld albo ad periphœiiam unizonatd. Var. D. testd majore Jlavd, aperturd albd. Habite la Martiuique, Cayenne , la Guadeloupe. Espèce fort com- mune, globuleuse, un peu déprimée , à spire obtuse dont les tours au nombre de cinq sont convexes el couverts de très fines granu- lations que l'en ne voit bien qu'à t'aide d'une loupe; le dernier lour est convexe eu drssous, non perforé ; l'ouverture est tantôt brune comme le reste de la coquille, tantôt blanche; elle est ré- trécie, ovale, transverse, à bords continus dans les vieux indivi- dus; une callosité couvre le centre; le bord droit est réfléchi ea dehors, épaissi en dedaus e! porte à sa partie inférieure deux dents dont la première est quelquefois obsolète. Lorsque les indi- vidus sont jeur.es ils sont d'un vert-brunâtre avec une zone blan- châtre sur le dernier tour; une variété assez constante est fauve, avec l'ouTcrture blanche. Cette coquille a 7 ou 8 lignes de dia- mètre. i" 172. Hélice dorée. HelLv auréola. Férus. H. testa minimd, globulosâ, luted, transversim tenue striatd ; anfrac- tibus convexiuscuUs uîtimo inflato ad suturam linea rubra notato • spira acutd ; aperturd minimd ; labro reflexo , albo , iatus biden- tato. Var. A. Férus, iestd rubescente anfractibus supcrne longitudinalittr plicatis. Fér. Prod. p. 33. n 90. Id. Ilist. des Moll. pi. 48. f. i, pi. «9 A, f. 1. 110 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite la Martinique. Petite coquille globuleuse , à spire pointue l formée de ciuq à six tours convexes , régulièrement et finement striés en travers; le dernier tour est très convexe, déprimé au centre, mais non ombiliqué; l'ouvertureest petite, déprimée, gri- maçante; son bord droit est blanc, réfléchi en dehors , épaissi en dedans et présente deux saillies, l'une à la base de la columelle, l'autre sur la partie du bord droit opposée à la première ; toute la coquille est d'un beau jaune doré ; le péristome est bordé en de- hors d'une ligne rouge que l'on voit gagner la suture du dernier tour, la suivre nettement et disparaître vers le milieu de son déve- loppement; la variété est fort remarquable, elle est rouge et le milieu des tours est garni de plis longitudinaux petits et nom- breux, que l'on voit s'arrêter brusquement un peu au dessous de la circonférence du dernier tour. Cette coquille a 3 lignes de diamètre. f 173. Hélice raboteuse. Helix aspera. Férus. H.testâglobosd, infiato-turgidd , alho 'violacescente , striatâ ; strits graniilis asperatis; spird brevi, obtusd ; anfractibus convexis, ultimo maximo, imperforato , obscure subangulato ^ aperturd ovaid ; tramversd;labro incrassato, albo, rejlexo adbasim bidentato, œtate calloso bisinuoso; columelld rufo tinctd. List. Conch. pi. 94. f. gS. Schrot. Einl. t. 2. p. 194. u^ 63. Fér. Prod. p. Sa. u° 77. Id. Hist. des Moll. pi. 44- 1 i. 2. 3. Habite. . . la Jamaïque, d'après Lister; l'Amérique? Férussac. Belle et grande espèce du volume de VH. pomatia, mais ayant l'axe plus court ; la spire est courte et obtuse , formée de cinq tours con- vexes; le dernier est grand , enflé, très convexe en dessous, sub- anguleux à son tiers supérieur; l'ouvertureest ovale, semi-lu- naire, subtransverse; elle est rétrécie par l'épaississement du bord qui a lieu autant en dedans qu'en dehors ; le bord droit est très épais, calleux à sa base , bisinueux dans sa partie inférieure, simple et fortement renversé en dehors dans le reste de son éten- due; le bord gauche est épais dans les vieux individus et il porte une tache d'un beau roux-brun ; lorsque la coquille est jeune, la partie inférieure du bord est moins épaisse et pourvue de deux ou trois dents et quelquefois davantage , aussi nous pensons que la figure 10 de la planche 46 A, non mentionnée par M. de Fé- russac dans ses explications, pourrait bien être une variété de VH. aspera. La coquille est d'un blanc violacé avec des glaçures de jaune , ses stries assez nombreuses sont tuberculeuses. f I74« Hélice polydonte. Hélix deniiens. Férus. H. testa glohidosâ, fuscâ, lœvigatd, subtiis convexâ ; aperturâ semi— lunari, min'imd, intus denticulald,fusco-nigricante; labro reflexo, incrassato. Fér. Prod. p. 33. n" 88. Id. Hist, des Moll. pi. 48. f. 2. pi, 49 A. f. 2. Desh. Encycl. mélh. vers. t. a. p. 255. n° 124. Habite la Martinique, la Guadeloupe , la Guyane, Cayenne, Saint- Domingue dans les forêts. Coquille globuleuse, épaisse, solide, d'un brun-fauve ou d'un brun-marron ; elle est lisse; l'ouverture est de la même couleur que le reste , seulement d'une nuance plus foncée ; elle est très oblique ; une callosité assez large cache le centre du dernier tour; elle se continue d'un côté avec le bord gauche médiocrement saillant, et de l'autre avec le bord droit foi-t élargi vers la base ; ce bord droit fort épaissi et calleux est ren- versé en dehors ; l'ouverture est petite en proportion de la co- quille; elle est ovale, transverse, un peu subtriangulaire. Elle est très oblique et déprimée. Cette espèce a aS millimètres de dia- mètre. •f* ij5. Hélice Joséphine. Hélix Josephina. Fér. H. testa orhlculato— convexâ, siibdepressâ, subcarinatâ, déganter Striato.granidosâ, virescente, macidis liiteolis /ucisqiie allernatd; aperturd obliquissimd, ovatd, bïdentatâ; labro incrassato, deprtsso, continua, basi calloso, lineâfuscd circumdato. Fér. Prod. p. 35. n" ia5. Id. Hist. des Moll. pi, 56. fig. 5 à ro. Desh. Encycl. méth. vers. t. a. p. a55. no ia3. Habite la Guadeloupe. Très belle et très élégante espèce subdiscoîde, un peu déprimée, subanguleuse à la circonférence du dernier tour^ la surface extérieure est comme guillochée parungiaud nombre de unes stries onduleuses et granuleuses coupant oblique- ment celles d'accroissement ; le dernier tour est convexe en des- sous ; l'ouverture est très oblique, presque horizontale , déprimée, transverse ; le bord droit est très épais , fortement renversé eu dehors; ses deux extrémités se rapprochent et forment an péris- tome continu au moyen du bord gauche lui-même épaissi et sail- lant; ce péristomeest quelquefois tout blanc, assez souvent il est bordé en dehors d'une ligne d'un brun-roussâtre ; à l'intérieur de la partie columellaire du bord droit s'élèvent deux dents inégale» pointues dont l'externe est la plus grande ; la coloration est assex 112 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. variable; les individus que l'on voit le plus communément dans le» collections sont d'un beau vert, et ils sont ornés sur chaque tour de deux zones brunes régulièrement interrompues à de petites dis- tances par des petites taches formées de fines lintoles d'un beau jaune doré. Les grands individus ont 8 à 9 lignes de diamètre. -J* 1^6. Hélice convexe. Hélix coni>exa, Ilaf. H, testa convexo-depressà, sitbglobulosà, diaplianâ, rufescente, /e— nuîssime et regularher punclatà ; anJTacùbus convexis , ultïmo hasl dcpresso subaperlo; apertiird obliquissimà, aiigustâ , dente columellari cbliquo inslmctd ; lahro albo basi sinuato. Hélix Idrsiita. T ai: Fér. Hist. des Moll. pi. 5o A. f. a. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 253. n" ii3. Habite l'Amérique septentrionale. Espèce 'que M. de Férussac con- fond avec 1'//. hirsuta, mais qui en est bien distincte; elle est aplatie, subglobuleuse; sa spire est formée de six tours à peine convexes dont le dernier e»t subanguleux à la circonférence; l'axe est percé d'une pelite fente ombilicale; l'ouverture est contractée et elle a une moindre étendue que la partie du dernier tour qui la précède; elle est garnie sur la columelle d'une petite dent obli- que peu saillante et en proportion beaucoup plus pelite que celle de 17/. hirsuta i l'ouverture est transverse, arquée, semi-lunaire ; le bord droit est épaissi en dedans , à peine renversé en dehors, il reste simple , une légère dépression le divise en deux petite lèvres 5 il s'insère dans la dépression ombilicale ; cette espèce est blanchâtre ou d'un jaune de corne ; elle est striée obscurément et quelquefois pointillée. tUe a 4 à 5 lignes de diamètre. M. de Fé- russac a donné le nom d'H. convexa à une autre espèce , mais nous pensons que par son aniériorité le nom doit rester à celle-ci. ■f* 177. Hélice auriculée. Helix auriciilata. Say. H, testa discoided, sfriatd, lutcscente wel fuscd , umbillcatd, spird brevi aiifractibiis angustis, convexiusctdis; apertttrd lirigentc, con~ iorto^pUcatu ajigtistissimâ, Polygyra auricidata. Say. Journ. Acad. nat. Se. t. i. p. 277. Fér. Prod. p. 33. n° 98. Id. Hist. des Moll. pi. 5o. fig. 3. 4. Habite la Floride. M. de Férussac, dans son Prodrome, ajoute plu- sieurssynonymies, se fondant surcelte opinion f\ucVH.isogiwmos- tomos de Gnieliu est la même que celle-ci, mais la phrase caracté- ristique fait bien voir que Gmelin l'a faite d'après des figures de . , Lister qu'il cite dans sa synonymie. En e.'saminaut ces figures de HÉLICE. Il3 Lister on y reconnaît facilement deux espèces : l'une, fij,'. 98, nous paraît indéterminable , c'est celle-là que M. de Férussac rapporte à l'espèce actuelle ; l'autre, plus exacte, représente VH. hirsnta; il paraît que c'est celle-là que Gmelin a eu plutôt en vue. Si Ton veut avoir une synonymie vraiment utile, il ne faut pas y introduire des citations qui peuvent entraîner à l'erreur. VH. isognomostomos de Dilhvyn, que cite aussi M. de Férussac, offre bien plus de con- fusion puisqu'il y rapporte trois espèces. "L'H. auricuiata est une des espèces les plus curieuses : elle se rap- proche un peu de 1'^. labyrinthiis , mais son ouverture plus courte est plus compliquée; la coquille est d'un blanc jaunâtre ou brune; ses tours sont nombreux et serrés; l'ombilic est large, mais par une déviation dans la direction du dernier tour puisqu'il ne laisse apercevoir que l'avant-dernicr tour ; la surface extérieure est ré- gulièrement striée. Cette coquille a 6 ou 7 lignes de diam. -f- 178. Hélice poilue. Eelix hirsuta, Say. H. testa mlnimdy giobulosâ, pisi/orml, rufâ, dïaphanâ, undiqiie hir~ siità, suhtus convexà; aperturd obllquissimâ, angustissimd, rimidi^ forml, dente columellan prœlongd claitsâ; lahvo albo , trïslnuato. Say. Journ. Acad. uat. of Se. t. i. p. 17. Petiv. Gaz. pi. io5. fig. 6. Xist.Conch.pl. 63. f. 94. Fav, Conch. pi. gS. fig. 3, Eelix isognomostomos. Gmel. p. 362 r. n° i58. Hélix sinuata. là. p. 36i8. u° 28. Fér. Prod. p, 34. n° loi. Id. Hist. des MoU. pi. 5o A. f. i à 3. Desh. Encyd. mélh. vers. t. 2. p. 253. n" 117. Habite l'Amérique septentrionale. Probablement trompé par les fi"., Dilhvyn a confondu cette espèce avec YH.punctata de Eorn {H. hippocastanum. Lam.). Ces espèces sont aujourd'hui trop bien con- nues pour qu'il soit nécessaire d'insister sur une erreur de ce genre, il suffit delà signaler. VH. hirsuta est cerlainement une espèce des plus singulières ; elle est globuleuse , d'im brun- fauve, couverte d'un épiderme velu à poils courts et serrés; l'ouverlure est tellement étroite que l'on a peine à se persuader qu'un animal puisse y passer ; cette ouverture est transverse , le bord droit dans sa partie columellaire est élargi , réfléchi en dedans , remontant ds Las en haut dans la position normale de la coquille; ce bord ainsi élargi est creusé de deux petites échancrures peu écartées; ce re- dressement du bord rétrécit déjà beaucoup l'ouverture et en fait Tome YIII. 8 Il4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. une fente étroite devant laquelle, et à une très petite distance, s'é- lève une grande diul coluiuellaiie dont l'extrémité droite s'inflé- chit en dedans de l'ouverture. Celte curieuse espèce a 4 lignes de diamètre. f lyg. Hélice fermée. Hélix clausa. Piafin. E. testa orbiculald, glohiilosâ, depressittscidd, tentilssbne granulosâ- griseo'-ftiscd ; idtimo anfractu basi depraso, calloso ; aperturà angiistissimà , dente columellari elato , clause; labro incrassato , albOj hidentato. Helijcuifiata. Say. Jour. ofSc. t. 2. p. i53. n» 4. Fér. Prod. p. 34. n° 104. Id. Hist. des Moll. pi. 5i. f. 2. Desli. Eiicycl. mélh. vers. i. 2. p. 252. n^ 116. Habite l'Améri'iUe septentrionale. M. Say dans le tome s du Jour- nal de* Sciences de Philadelphie a donné le nom d'//. clausa à une autre espèce qui nous est entièrement inconnue. Cette coquille a beaucoup d'analoi^ie avec \'H. personata; elle est plus aplatie , de couleur plus blanehùlrc , elle est déprimée au centre et son ouverture est plus étroite; la proportion des deixts et leur posi- tion sont dilTércntes. "f 180. Hélice thyroïdienne. HelLc tliyroidiis, Say. H. testa ovbïculato-globosd, corneo-lutid, regidariter tenue striatâ; anfract'ibus couvexiuscidis, tdtimo basi perfora to ; aperturà semi— lunari uiùdenlatd ; dente columellari; labro, albo, lato, dcpresso, rcjlexo. List. Conch. pi, 91. fig. 91. Schrot. Einl. t. 2. p. igî. u» fie. Say. Jour. Ac. Se. nat. de Phil. t. i. p. saS. pi. i. Fer. Prod. p. 3 3. n» 96. Id. Hist. des Moll. pi. 49 A. f. 4. pi. 5o A. f. 6. Desh. Encycl. oiclh, vers. t. 2. p. 280. n" 62. Say. Amer. Conch. u" 2. pi. i3. fig. 5. Habile les ÉtatsUuis d'Amérique. Coquille globuleuse, d'un brun- fauve ou jaunâtre, Gnemcnt et régulièrement striée; le dernier tour est convexe, percé à la base d'une feute ombilicale en partie cachée par la saillie du bord droit; l'ouverture est semi-lunaire; on trouve à l'intérieur sur la saillie de ravaut-dernier tour un pe- tit tubercule blanc, oblique et obtus; le bord droit est épaissi, blanc et subitement renversé en clfhors ; lorsque la coquille est jeune la dent manque et dans une vaiiélé elle reste rudimeulaire. HELICE. IID f i8i. UéVice x\otah\i.\ Helt'x cleiwtata. Fév. II. testa orbicidato-dcpressà, imperforatà, translucidd, eorneo Itttes- cente ; lotigiludinaUter et transt'ersim striald ; siriis transversls miiioribus ; spira plamdatd • nppendiculo siiblinguiformi albo , obl'upio, cohimellœ adnato ^ labro margine alho , lato, depresso , rvflcxo, bldentato. Fér. Prod. p. 34. n° 102. Id. Hiit. des Moll. pi. 49 A. f. 5. et pi. 5o A. f. 7. HiUx palUata. Say. Jour, of the Acad.Phil. t. 2. p. rSa. no 3, Habite l'Illinois, l'Ohio, le Kentucky, dans l'Anicrique septentrio- nale. Coquille subdiscoïde, aplatie, d'un brun-jaunâlre, quel- quefois de couleur succiuée; les tours de spire sont peu convexes; ils sont ornés d'un grand nombre de stries longitudinales régu- lières, traversées par des stries transverses beaucoup plus fines ; nous avons vu des individus chez lesquels ces dernières slries étaient à peine apparentes ; dans la plupart le dernier tour est arrondi; il y a une variété rons'ante dans laquelle ce dernier tour est caréné et la carène est crénelée par les stries qui la franchissent; l'ouver- ture est transverse, blanche , rétrécie par une grande dent oblique s'étendant d'une extrémité à l'autre du bord droit , fixée sur la con- vexité de ravant-dernier tour; le bord droit est très épaissi , aplati et divisé par deux dents saillantes. Cette espèce sa rapproche bien de V Hélix tridentata, mais elle est plus grande et n'a pas l'om- bilic ouvert. -f 182. Hélice tridentée. Hélix iiidcntnta, Say. H. testa orbicidato-depressà, planulatâ, corne o-luteâ, reguïai'îter tenue striatd , iimbilicatd ; striis confeiils , longitiidinalibus , obliqiiis; aperturd albd , tridentatd ; l^ilss, Hist. Moll. suec. p. 14. Uo i. Mich. Compl. à Drap. p. 12. n° 5. pi. 14. f. 26. Pfeif. Syst. anord. part. 3. p. 17. pi. 4. f. i3. 14. Ross. Icon. t. I. p. 65. pi. i. f. 14. Habite en France , en Allemagne , en Suède , en Angleterre. Elle est assez rare. Coquille fauve ou brune, subcornée, transparente, quelquefois pointilléede noir ; elle est conoïde, obtuse au sommet, ses tours sont nombreux et étroits , à peine striés ; le dernier tour Il8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, est subanguleux à la circonférence, convexe en dessous, non om- biliqué ou perforé, l'angle est blancbùtre ; l'ouverture est compri- mée (le haut en bas ; le périslomc est épaissi en dedans: il est blanc et garni de deux dents sur la partie inférieure. Cette coquille a beaucoup d'analogie avec les Hélix eJentula et uni- denlata; il semble que la première soit le jeune âije ; la seconde un état plus avancé de celle-ci à l'état adulte. Elle a environ 3 li- gnes de diamètre. t 187 Hélice de Bosc. Hélix Bosciana, Fer. U. testa conlcd , trochiformî , apice acutd , subtus plana , candidd zonîs angiislis rufo nigris circiimdatd ; anfractlbns plants lœfigatis, ultlino ail je ipliœriam anjiilalo : angido acu.'o j npcrlurd trigond, lahro albo rejlexo, Fér. Prod. p. 37. u°,i44- Id. Hist. des Moll.pl. 64. f. i. Habite le Brésil. Très jolie espèce ti'ocbi forme, à spire pointue, com- posée de cinq à six tours aplatis dont le dernier est anguleux à la circonférence; l'angle est aigu en dessous; ce dernier tour est à peine convexe , il n'est pas onibiliqué; l'ouverture est triangulaire, transversé ; son bord est assez épais et renversé en dehors ; il est blanc ; toute la coquille est d'un beau blanc laiteux; les tours sont ornés de deux lignas brunes ; le dernier eu a une troisième eu des- sous. 3. Hélice de Turquie. Hélix Turcica. Dillw. H. testa albidd, dcprcssd, umbilicatà carinatd^ punctis murîcatis ; eminentibits scabrd • margine anfiacluum acato, iimbdico pervio , amplo , marginato ; aperturâ subtctragoud. Chim. Trochits lurcicus. Cbem. Couch. t. ri. p. 280. pi. 209. fig. 2o65. 2066. Hélix turcica. Diliw. Cat. t. 2. p. goS. no 44. Fér. Prod. p. 37. n" 148. Id, Hi=t. des Moll. pi. 65. f. 2. Habite Mogador et Maroc, Chemuitz. Espèce fort singulière ayant plus d'analogie avec 17/. albdla qu'avec toute autre; elle est dis- co'ide; la spire est tout-à-faiî plane; on y cfVnpte ciuq tours ren- dus rugueux pnr des stries et des ponrtuations sail'autes; les tours sont li,ni:és par un angle crénelé qui s'avance un peu au dessus de la 'uture ; sur le dernier tour , cet angle est très aigu et irrégu- lièrement crénelé ; l'ombilic est fort grand, on peut y voir tous les tours Je spire , el il est circonscrit à l'extérieur par un angle sail- lant ; la surface , placée entre cet ang'e et la carène extérieure , HELICE. I ig est aplatie, non convexe el forme un plan oblique; l'ouverture est tjuadrangulaire , à bord mince et tranchant. L'individu figuré par Cliemnitz est d'un blanc-roussâtre; celui représenté par M. de Férussac est d'un brun peu intense, couleur que l'on voit quelque- fois aussi sur certaines variétés de VII. albella. Cette coquille a II ligues de diamèlre. •f- 189. Hélice cadran. Hélix solarium. Quoy. H. testa discoiaeâ, fragilt, car'tnatd, sfriatd, juU-d ; spird con'tcd f ohtusd ■ aperturâ triangulari; rimd umbilicali dilataid, altâ j an~ fractions septenis. valde distiiictis. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. t. 2. p. i3r. pi. 11. f. 24 à sg. Habite à la Nouvelle-Irlande, sur les arbres du havre Carteret- Petite espèce qui, par sa forme générale, se rappproohe de l'Heliz elcgans ; elle est discoïde, aplatie en dessous, couoïde en dessus; la spire, assez poiutue, est formée de sept tours étroits et aplatis ; le dernier tour est caréné à la circonférence, il est peu convexe en dessous et il est rendu concave par une grande dépression qui sert d'entrée À un petit ombilic; l'ouverlure est subijuadrangu- laire , déprimée, tiansverse; le bord est mince et tranchant , et il forme un anyle profond dans l'endroit où se termine la carène exté" rieure ; toute la surface inférieure est finement striée, la couleur est d'un blanc-jaunâtre corné. Cette espèce a 4 lignes de dia- mètre. •}- 190. Hélice de Tonga. Hélix Tongana. Quoy. H. testa discoided, conicâ ; imperforatâ,fiagili, pellucidà, bicarinatd, albicant'i ; aperturâ subtriangidari ; labro simplici, acuto ; colu- melld contortà ; anfractibus scx. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. t. 2. p. r3o. pi. 11. f. 19 à 28. Habite l'île Tongatabou. Petite coquille globuleuse, à spire assez saillante et conique ; on y compte cinq tours étroits peu convexes dont le dernier est sub-biaiiguleux à la circonférence ; ce dernier tour est convexe en dessous , non ombiliqué ; l'ouverture est assez grande, semi-lunaire, subtransverse , à peine anguleuse'extéricu«- remenî ; sou bord est mince, simple et tranchant; toute la co- quille est blanchâtre sous un épidémie jaunâtre; elle est mince, transparente el fragile; quelques individus portent sur l'angle une ligne droite d'un rouge-brun. -j- 191. Hélice excluse. Hélix exclusa. Fér. M, testa discoideâ, depressd, striald, perjoratd ; carinatâ, marmo- 120 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rata, fasciâ nihrâ cinctd; aptrturà tnangulari; per'istomate sUu- piici; anjractlbus dimidlo qidnis. Fér. Prod. p. 49. n" 297. Voy. de l'Ur. Zool. p. 472, Quoy et Gaim. Voy. de l'Aslr, t. 2. p. 127. pi. 10. f. 2a à 25. Habite la Nouvelle-Guinée, l'île de Vanikoro. Qiioj. Coquille dis- coïde, aplatie, à spire peu saillante, conoïde , à laquelle on compte cinq tours aplatis, séparés par une suture bordée eu des- sus; le dernier tour est fortement caréné à la circonférence , il est convexe en dessous et percé au centre d'un grand ombilic in- fundibuliforme ;" toute la surface extérieure est striée par Aes nc- croissemens; l'ouverture est Iransverse, triangulaire, à bord simple, mince et tranchant ; toute la coquille est marbrée de brun et de verdàtre; en dessus, le milieu des tours présente une petite ligne d'un rouge vif, une autre semblable se voit en dessous du dernier tour. Cette espèce a 8 lignes de diamètre, -}" 192. Hélice de Jervis. Hélix Jervisensïs. Quoy. //. iesld glohosà, subfragUl, pcrfora(â,valde et oblique striatâ , cari- natd, fuUd ; siUurls rima iimbilicali rubentibus anfractibiis quinis , uitimo ventricoso; apertiird latd^ semi-lunald; peristomate simplici. Quoy et Gaim. Voy. de l'Aslr. I. 2. p. 126. pi. 10. f. 18 à 21. Habite la baie de Jervis à la Nouvelle-Hollande. Qiioj. Coquille glo- buleuse dont la spire est assez saillante et formée de six tours con- vexes et étroits ; le dernier est en proportion plus grand que les autres, il est subangnleux à la circonférence, très convexe en des- sous et percé d'un ombilic médiocre; l'ouvoture est grande, semi- lunaire; le bord droit est peu épais, blanc et renversé seulement au dessus de l'ombilic qu'il cache en petite partie par son élargis- sement; toute la surface extérieure est striée; les stries sont peu profondes et espacées; toute la coquille est jaunâtre; les sutin-es sont marquées par mie petite ligne rougcàtre et une tache de mèmr couleur entoure l'ombilic. •f 193. Hélice de la Nouvelle -Ii'lande. He/ix Noç^œ-Hi- berniœ. Quoy. H. testa discoided, subglobosd, cari/iatd, tenuitcrstriatd, liited; lined rubente cinctd; epiderrnideJiilvo,fugaci; aiijractibus scnis œqua— liter decurrentibus ; aperturd latd, subtriangidari; labro tantispcr reflexo ; umbilico exigiio. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 124. pi. 10. f. 14 a 17. Habite à la Nouvelle-Irlande, au havre Caiterel. Qiioj. Coquille HELICE. 121 orbiculaire, subglobuleuse ; les tours de spire sont bien réguliers, peu convexes , finement striés ; le dernier est anguleux à la cir- conférence; il est convtxe en dessous, percé au centre d'un trou ombilical très petit; l'ouverture est transverse, subtrigone; le bord est simple, mince, obtus et blanchâtre ; ia couleur de cette coquille est d'un jaunâtre sale et la carène est teinte de rougeûtre. Cette espèce a g à lo lignes de diamètre. ■\- ig4' Hélice aplatie. Hélix explanata. Quoy. H. testa discoideâ, perforatd, carinatâ, desuper plana, subtus con~ vexa, pallide fulvâ, transversim stiiatâ , vitid castaned infra ca- Tinam ; labro, trlangidari, simplici, intus albo ; anfractibus seuls. Quoy et Gaini. Voy. de l'Ast. t. 2. p. 123. pi. 10. f. 10 à i3. Habite la Nouvelle-Guinée, au port de Dorey. Espèce discoïde, aplatie, carénée et tranchante dans le milieu du dernier tour ; les tours de spire sont bien réguliers , à peine convexes, séparés par une suture linéaire profonde ; le dernier tour est convexe en dessous , déprimé au centre et percé d'un ombilic étroit; toute l.i surface extérieure est finement striée par des accroissemens; l'ou- verture est transverse , déprimée ; le bord est simple , tranchant et forme un angle correspondant à la terminaison de la carène; la couleur est d'un jaune-rougeâtre, très pâle et l'on voit au dessus de la carène une zone étroite d'un brun-marron; l'intérieur de l'ouverture est blanchâtre. Les grands individus ont i3 lignes i!»^ diamètre. -f- 195. Hélice pauvre. Hélix misella. Fer. H. testa mïnimâ, orbicidari, subglobosâ,fraglU, imperforatâ, siibti- Ussimè striafd, carinatâ, corneâ pellucidd ; aperturd ovato-lunaii. Fér. Prod. p. 5o. n" 3o6. Quoy et Gaim. Voy. de i'Astr. t. 2. p. 122. pi. 10. f. 5 à g. Habite l'île de Guam, sous les feuilles moites des palmiers. Quoy. Petite coquille ayant trois lignes de diamètre ou un peu plus, et offrant beaucoup de ressemblance avec 1'//. sericea, que l'on trouva avec abondance en Europe. Celle-ci est cornée, brune, mince, transparente, luisante, quoique finement striée; le dernier tour est subanguleux à la circonférence , déprimé au centre, mais non ombiliqué ; l'ouverture est semi-lunaire , transverse , oblique , à bord mince, mais obtus et solide, surtout vers son insertion colu— mellaire. •f* 196. Hélice transparente. Hélix translucida. H. testa /rag'di, imperforatâ, ovato-conicà^ valdè /ventricosâ , totâ 122 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. all'd, diaplianeâ, tiansverslm striatâ ; aperturd magna, ampld , snbrotiir.dd ; pcristomate aculo, dendculato, interrupto. Qiioy et Gaim. Voy. de l'Ast. t. 2. p. io3. pi. 8. f, riài3. Habite la Nouvelle-Guinée, au port de Dorey. Çmo^ et Gaimard . Espèce fort remarquable et très rare , un seul individu a été trouvé; elle est conique, trocliilorme , à tours peu convexes dont le dernier est fort grand en proportion ; il présente à sa circon- férence un petit aplatissement limité de chaque côlé par un angle peu apparent; en dessous, ce tour est convexe et non perforé, toute ia surface extérieure est couverte de fines stries onduleuses assez profondes et régulières; l'ouverture est ovale-ol)ronde,'fsub- transvcrse; l'extrémité columellaire du bord droit est aplatie et s'insère sur l'axe; elle présente une petite duplirature; le bord droit est épaissi, renversé en dehors, élégamment plissé et dentelé; il est d'un beau blanc-opaque, taudis que toute la coquille, mince, transparente, très fragile, est partout d'un beau blanc-laiteux. Celte coquille a i8 ligues de hauteur et i4 de diam. f 197. Hélice trochoùle. Hélix tvochoides. Quoy. H. testa cono'uled, levi, ap'ice acutâ,/lammis fuscis pictâ; aperturd ampld, triangiUari ■ pcristomate amplo^ acitto, tanttsper recurvato; umbilico non distincto; anjracâhus senis latis. Z^c/Zj: f/oc/îHj. Quoy et Gaim. Voy. de l'ÂsIr. t. a, p. 100. pi. 9. fig. 5 à 7. Hélix gobera. Less. Voy de la Coq. Zool. p. 3 1 4. n" 57 ? Habite la Nouvelle-Guinée, au port de Dorey. Il est à présumer que cette espèce est la même que celle nommée Hélix gobcrti par M. Lesson , mais comme cet auteur ne l'a pas fait figurer et comme sa description est incomplè:e , nous avons dû dans notre incerti- tude accejjter le nom donné par M. Quoy. Quant à celui-ci, il eai à présumer que M. Quoy aura voulu mettre Hélix trochoides, n'i- gnorant pas que Muller avaiidéjà donné à une autre espèce le nom d'He/ix trochiis. Comme l'indique son nom, ce'tc coquille est trochiforme, elle se rapproche de V Hélix pileiis • sa spire est élancée, pointue, formée de six tours à peine convexes, lisses ou striés par les accroisse— mens; le dernier tour est subanguleux à la circonférence, il est aplati en dessous, sans ombilic; l'ouverture est ovale , transverse, très oblique; la columelle est oblique, arrondie; elle prend nais- sance comme dans certains trochus d'une dépression médiane ; le bord droit est d'un blanc-roux assez épais et fortement renversé en dehors; la couleur est partout d'un brun-rougeâtre plus ou HÉLICE. 123 moins foncé ]selon les individus et chiné ou vergeté de blanc- fauve; une zone blanchâtre subarliculée de taches rousses se voit ordinairement à la circonlércnce du dernier tour, elle n'existe pas dans tons les indiviLlus. Cette coquille est fort rare. •f- igS. Hélice pointue. He/i.v acuta. Quoy. H,testdfragili,comcày tanlispertrochiformi, carinatd, luted, viltd castaned cinctd ; aperturd triangitlari ; peristomate lato, reflexo , anûcc acuto ; columelld arcuald ; umbilico distincto ; anfractibus qidnis. Quoy et Gaim. Yoy. de l'Asf. t. a. p. 98. pi. 8. f. i à 4. CarocoUa grati. Mirhelin. Bull, de Conch. t. i. pi. 9. Habite la IN'ouvelle-Guinée, au port de Dorey. Coquille élégante, trochiforme, d'un beau jaune-cilron, mince, transparente, finement striée par des accroissemeiis ; lus tours sont aplatis , à peine con- vexes; le dernier porte à la circonléi ence une carène mince et tran- chante, au-dessus de laquelle se montre une zone d'un brun peu foncé; s, en dessous, le dernier tour est convexe, il est percé au cenlie d'un petit ombilic que recouvre en grande partie la base du bord droit, à mesure qu'il se dévt^'Ioppe ; au dessous de la carène on trouve souvent une seconde zone brune; elle est formée d'un grand nombre de liuéoles extrêmement fines et très rapprochées; l'ou- verture est transverse, triangulaire, à bord blanc et fortement évasé. •f 199. He'lice obljte'rée. Hélix ohliterata. Fer. H, testd orbiculatd , ad per'phœriam angulatO'Carinatd , supra sub- conicd , subltis valde tuvgidà , imperforatd , gmnulosà , siibepl- dirmide riifo albkaiite; aperturd albd , triangulari , basi late caliosd; Inbro reflexo. Fér, Hist. des Moll. pi. 6x. f. 3, 4. Id. Prod.iJ. 36. n° i36. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 258. n^ i.^a. Habite Porlo-Ricco. Maugé.^ Espèce très voisine de VH. inflaia {Ca- rocoUa iiiflata. Lamk.) et qui peut-être n'en est qu'une variété ; la spire est plus saillante, plus conique; la surface extérieure est chargée d'un g) and nombre de granulations ; l'épiderme est d'un brun-verdàtre et la coquille est blanche lorsqu'elle en est dépouil- lée; l'ouverture est grande, subtriangulaire, à peine anguleuse la- téralement; le bord droit part du centre ou sa base s'étale en une large callosité ; ce bord est laige eu cet endroit , il rentre en dedans de l'ouverture pour s'élargir bientôt après; il se rétrécit et se rcn- 124 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. verse en dehors dans le reste de son étendue. Celte coquille a quel- quefois près de 2 pouces de diamètre. •^ aoo. Hélice polymorphe. Helix polymorpha. Lowe. H. testa discoideo-conicâ, griseâ, Jtisco zonatd, grarmlosâ ; anfrae- tibns planulatis ^ itltimo ad periphœriam. carinato , subtus comexo umbilico plus minusve aperto, perforato; apertuiâ obliqua, subsc mi-lunari ; labio albo, incrassato, subreflexo. Low. Prim. Faun. Mad. p. 54. n» ^G. pi. 6. f. 1 1 à 16. Habite Madère , Porto-Sancio , Ténériffe. Espèce essentiellement va- riable dans sa forme ; passant de la Irochiforme à la discoïde par degrés presque insensibles , mais toujours reconnaissable à son om- bilic, à sa coloration , mais surtout aux grosses granulations, quel- quefois oblongnes, dont elle est partout recouverte; son test [est épais et solide ; l'onverlnre est très oblique, subsemi-lunaire, à pé- ristome interrompu ; le bord est lilanc, assez épais et un peu évasé; cette coquille est très commune. Les grands individus ont 5 à 6 lignes de diamètre. -f 201. Hélice de Madère. Hélix Madère nsis. Wood. U. testa rotundato-dcpressâ, solidinsculd, umbilicatd, carinald, subtus convexiore, striatd, grised, fusco unifasciatd, supra bref/, conicd, fucescente j an fractibus planulatis, ultimo ad aperturam granu- loso ; apcrturà subrotundd obliqua ■ labro albo^ simplici, subcoti— tinuo. Low. Primit. Faun. Madèr. p. 48. n" 3o. pi. 5. f. 22. Wood. Conch. sup. pi. 8. f. 84. Habite Madère, où elle est très commune. Espèce discoïde, aplatie, à spire courte et conique , composée de six à sept tours aplatis , striés, subgranuleux , surtout vers l'ouverture ; le dernier tour est caréné à sa partie supérieure ; il est convexe en dessous , largement ombiliqué; l'ouverture est arrondie, très oblique; son bord est blanc , épaissi à l'intérieur et disjoint dans un petit espace ; la cou- leur de cette coquille est grisâtre en dessous et ornée de ce côté d'une zone brune étroite ; en dessus elle est brunâtre. Les plus grands individus ont 4 lignes de diamètre. *j" 202. Hélice pauvrette. Hélix paiipercida. Lowe. H. testa minimd, discoided, depressd, superne angulatd, basi latc wn-' bilicatd, striato-rugosd, spîrd plana; ultimo anfractu subtus con- vexiusculo; aperturâ rotundatd^ coarctatd, lateraliter unidcntatd ; labro continuo , albo, incrassato. HELICE. ia5 Low. Prim. Faun. Madèr. p. 47. n^ 27. pi. 5. f. ig. Habite Madère et Porto-Sancto , non loin de la mer. Petite coquille fort singulière, discoïde , aplatie en dessus, un peu plus convexe en dessous, où elle est percée d'un large ombilic dans lequel les tours de la spire se voient très bien ; toute la coquille est brune et comme cariée ; un angle est placé à la partie supérieure du dernier tour; l'ouverture est singulière, il semble que l'animal, parvenu au ternie de son accroissement , a voulu fermer l'ouverture de sa co- quille par un diaphragme au milieu duquel il s'est ménagé une issue beaucoup plus petite qu'elle n'était d'abord; cette ouverture est arrondie, détachée de l'avant-dernier tour; son bord est plane, épaissi, continu, renversé en dehors et garni sui-le côté d'une pe- tite dent conique. Cette coquille a 2 ligues de diamèlre. y 2o3. Hélice actinophore. Hélix actinophora. Lowe. H. testa orbiculato-depressâ , Jusco-rufescente, acute carinata, spirâ pîanulatâ ; anfractibits striatis ; striis creierrimis, tenuissimis un— dulatis, lamellosis quibusdam ad carinam in lamellas brèves aciitaSy radiatiies, productis; apertura siibovatâ^ transcersd ; Cabro reflexo, acuto,patido. Low. Prim. Faun. Madèr. p. 45. n° 20.pl. 5. f. 14. Habite Madère, dans les forêts. Petite coquille aplatie, discoïde, toute brune, chargée de stries lamelleuses dont un grand nombre se relève en forme d'écaillés membraneuses au-dessous de la carène du dernier tour; l'ouverture est ovale , transverse; le bord est assez épais ; renversé en dehors et simple dans toute son étendue. t 2o4« Hélice de Webb. Hélix Wehbiana. Lov/e. H. testa siibdiscoided^fusco-corned,subtits convexd ^ virescente^ in- super conicd, ad penpiiœriam valde carinatd , minutissime granu— latâj apcrtaiâ subovali, magnd, extiis angidatd ■ îabro simplici angtisto, rcfiexo. Low. Prim. Faun. Madèr. p. 44. n° 16. pi. 5. f. 10. Habite à Porto-Sancto, sur les montagnes. Très belle et très rare es- pèce, appai'tenaut aux Carocolles deLamarck; elle est subdiscoïde; sa spire est en cône très court et obtus ; le dernier tour est très grand, convexe en dessous, sans ombilic et fortement caréné à sa circonférence ; la surface extérieure est luisante et finement granu- leuse vers la carène ; l'ouverture est grande, transverse, ovale; le bord est peu épais , renversé en dehors et il présente un angle cor- respondant à l'extrémité de la carène; toute cette coquille est mince et transparente ; d'un beau bruu-corné foncé , passant au 126 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. venlàtie vers le centre du ileruier lour. Le diamètre de celte espèce est de 8 àg lignes. t 2o5. Hélice agréable. Hellx fausta. Lowe. U. testa orbiculato-suhglobosà, carinatâ, pi/is brevîssimis hirsutd , tenue striatà , spird conoideâ deprcssd ; anfractibus planulatïs, iiltimo subtus convexo, perforato ; aperlurd dente siiperiori eion" gatd, angnstata • labro rcflcxo, intus subbidcntato. Low. Prim. Faun. Madèr. p. 43. n" 14. pi. 5. f. 8. Habite la partie sepleiilrionak de Madère , dans les forêts. Espèce qui a beaucoup d'analogie avec VH, personata ; elle s'en distingue ce- peudant avec facilité; elle est convexe en dessous; percée d'un om- bilic très étroit; sa spire, subconique et déprimée, est obtuse au sommet ; toute la coquille est brunâtre , finement striée et parseiAée partout de poils courts et fins ; l'ouverture est très oblique, rétrécie en dedans par une dent allongée, pbcéc sur l'avant-dernier tour; le bord est assez épais, renversé en dehors et divisé en deux petites dents situées dans sa partie columellaire. Cette coquil'e a 6 ou 7 lignes de diamètre. -j- 206. Hélice rétrécie. Hélix arcta. Lowe. H. testa orhiculato-depressd , utrinqiie planiusculd , in medîo cari' natd , umbiUco miiiimo peiforatd stiiatd j striis numerosis, ccqua- libus, crassiusculis ; stilurd subimpressd ; apertura transversd , superne dente lamellosâ coarctatd; lahro albo , contiituo , rc— Jlexo. Low. Prim. Faun. Madèr. p. 42. 11° î3. pi. 5. f. 9. Habite Madère, sur les coteaux arides des bords de !a mer. Petite co- quille qui a de l'analogie avec 1'//. convexa de Rafinesqne ; elle est subdiscoïde , déprimée , carénée , ornée destries tiès obliques, ob- tuses, fort nombreuses, rugueuses ; l'ouverture est transverse, ré- trécie jwr une dent obliijue, lamelliforme, placée à l'entrée sur la convexité de l'avaut-dernier tour; le bord est blanc, renversé en dehors et également épaissi dans toute son étendue. Celte coquille a 4 ou 5 lignes de diamètre. t 207. Hélice tectiforme. Hélix tcctifonnis. Sow. //. testa spird brevi , rotundatd ; anfractibus subseptenis , suprà le- liter striatis, medio carinatis, carind dcjlexd; subtùs umbilicatd , subdepressd ; aiifractu ultimo rotund*.to, gramdato; apcrturd ehn- gatd, subquadratd; labro subtiis expanso, reflexo. Sow. Zool. Journ. 1. 1. p. 57. n» 6. pi. o. f. 6. HELICE. 1^7 Lûw. Primit. Faun. Madèr. p. 45. n° i8. pi. 5. f. i8. Habite la petite île de Baxo, près Porto-Sancto. UH. bulveriana de M. Lowe a la plus grande analogie avec celle-ci, et se rapproche plus par sa forme de VA. te.cùform'u de M. Sovverhy que celle à la- quelle M. Lowe donne ce nom ; il nous semble que la coquille à la- quelle M. Sowerby donne le nom de tcctifonnis n'est autre chose qu'une bulveriana décolorée de M. Lowe. Cette coquille est subdiscoïde , trochiforme, assez épaisse, presque plate en dessous , et le dernier tour est muni d'une carène saillante et quelquefois assez large; l'ouverture est déprimée , anguleuse la- téralement ; son bord est blanc et épais. -}- 2o8. Hélice lampe-antique. Hélix lampas. MuUer. H. testa imperforatâ , carinatd, ,sitpra planiuscidd subtus gibbd ; an- fractibus cicatrlcosis ^ exlimo divaricalo. Mull. Vcrm. t. 2. p. la.n^'aii, Gmel. p. 3619. no 25. Hélix carocolla. Chem. Conch. t. 9. p. 367. pi. 208. fig. 2044. 2045. Dillw. Cat. t. a. p. 901. n" 33. Fér. Prod. p. 36. n* i38. Id, Hist. des Moll. pi. Go. f. 2. llabite les Grandes-Indes ? C'est l'une des plus grandes espèces du genre Carocolla de Lamarck ; elle est discoïde , déprimée ; le des- sous de la coquille est presque aussi convexe que la spire , aussi l'angle très aigu et saillant de la circonférence la partage eu deux parties presque égales ; les tours de la spire sont au nombre de six, ils sont aplatis , striés par des accroissemens ; l'ouverture est trian- gulaire, plus large que haute; son bord droit est très épais, ren- versé en dehors ; il s'insère au centre sur une callosité qui couvre l'ombilic ; toute la coquille est d'un jaune safrané et ornée de pe- tites taches brunâtres ; une zone brune de deux lignes de largeur occupe la circonférence en dessous ; l'ouverture est d'une belle «»uleur orangée, rougeâtre. Cette coquille fort rare a jusqu'à 2 pouces et demi de diamèlre. ■}• 209. Hélice bicarinée. Hélix hicarinata. Sow. H. testa suhglobosâ ; spird breviiisculd, subconitd ; anfiar.tibus quin- que quadratis, mediam carinis duabiis , superlore oblusiusculd ; aperturd intégra, rotundatd , peristomale discincto ; umbUico parvo. Sow. Zool. Journ. t. 1. p. 58. u° 7. pi. 3. f. 7. 128 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. An Hélix duplicata? Low. Prim. Zool. p. 58. pi. 6. f. 20. • Habite l'île de Porto-Saiicto. M. Lowe, dans son estimable ouvrage intitulé Primitiœfaunœetflorœ Maderœ et Porto-Sancti, change, dit-il avec regret, le nom de bicarinata donné à cette espèce par M. Sowerby, parce qu'il y a d^à dans le Prodrome de M. de Fé- russac une Hélix bicarinata ; mais cette espèce appartient au genre Agathine qui, s'il n'est pas conservé, sera confondu avec les Bu- limes et non avec les Hélices proprement dites : ainsi le nom imposé à l'espèce qui nous occupe par M. Sowerby , peut lui être conservé sans inconvénient. L'Hélice bicarinée est une petite coquille sub- globuleuse , à spire conique , formée de cinq tours , sur le milieu desquels s'élèvent deux carènes rapprochées dont la supérieure est plus obtuse; en dessous, la coquille est convexe et percée au centre d'un très petit ombilic; l'ouverture est arrondie, très oblique, et à péristome continu ; elle est d'un Ijrun-grisâtre. Sa surface est chagrinée. -|- 210. Hélice barbue. Hélix harhata. Fer. H. testa orbiculato-discoided , deprcssd, corneo-fuscà , siipcrne tel in mcdio angidatâ ; subtîis convexiiiscidd , umbilicata, angulo ncuto , tenue crenato, piloso ; aperturd obliqua, depressa, semi-lunari ; labro albo, reflexo, Fér. Prod. p. S;, n" iSa. Fér. Hist. des MoU. pi. 66. (*) f. 4. Desh. Expéd. de Morée. Moll. p. 1(12. n° 238. Habite eu Sicile, en Morée. Espèce facile à distinguer, elle ressemble beaucoup à X Hélix de Rang ; elle est moins aplatie, mais elle est de même couleur; la spire est tantôt très aplatie , et alors l'angle de la circonférence est à la partie supérieure du dernier tour, tantôt plus saillante, et alors l'angle est à la partie moyenne; le plus ou le moins de convexité de la surface inférieure de la coquille dé- pend de la position de l'angle ; lorsque la coquille est fraîche, elle est velue , mais les poils sont plus grands vers la carène ; l'ouver- ture est plus large que haute; elle est fort oblique , semi-lunaire ; son bord droit est renversé en dehors et garni d'un bourrelet blanc. -j- 211. Hélice lenticule. Hélix lenticnla. Fér. H. testa orbiculato-depressd, titrinquè convexiusculd , iimbilicalâ , pellucidd , longitudinaliter irregulaiilerque striatd , corncd ; an- fractihus septenis , subplanis , idtimo carinalo; aperturd depressâ ; labro simplici , semirejlcxo. An eadem? Hélix striatula. Lin. Syst. nat. p. 1242. HELICE. 129 Helicigona lentïcuîa, Fér. Prod. p. 37. n" i54. Hélix striatula. Colard. Bull, de la Soc. lin. de Bordeaux, t. 4. p. 98. n" 21. Mich. Compl. à Drap. p. 43. n" 73. pi. i5. f. i5. 16. 17. Mich. Cat. des Test. d'Alger; p. 7. n° 18. Fér. Hist. des Moll, pi. 66, * f. i. Habile Collioure , sous les pierres et les vieux bois , dans les endroit* humides ; elle vit en Espagne , en Egypte , en Italie , en Sicile, etc. La plupart des auteurs ont rapporté à différentes espèces PUelix striatula de Linné. M. Colard Desclières dans son catalogue la rap- porte à celle-ci , et c'est à elle en effet que convient le mieux la trop courte description de Linné. L'Hélice lenticule est une petite coquille qui a 4 ou 5 lignes de diamètre ; elle est très aplatie , à peine convexe en dessus ; la spire est formée de cinq à six tours étroits dont le dernier est anguleux à sa partie supérieure , ce qui est cause que la coquille est plus convexe en dessous qu'en dessus; toute la coquille est striée, mais les stries sont plus fortes en dessus; au centre du dernier tour se trouve un très grand ombilic ; l'ou- verture est petite, très oblique, plus large que haute, anguleuse latéralement ; son bord est mince et tranchant. *}• 212. Hélice de Rang. Hélix Ranglana. Fér. E, testa orbiculato-compressâ , umbilicatâ, umbilico obovato , corneâ. nitidâ, pellucidd , supernè'subpland , subtîis convexd , eleganter striatâ; striis œqualibiis et œquidistantibus infernè minoribus; an-' fractibus septenis, ultimo carinato, marginato ; aperturd depressd; peristomate reflexo , ringente, rostrato. Mich. Compl. à Drap. p. 40. n** &Q, pi. i4. f. 24. 2 5. Fér, Hist, des Moll. pi. 65. f. x. Desh, Encycl. méth. vers. t. 2. p. aSg. n° iSa. Habite Collioure (Pyrénées orientales) , sur une haute montagne aride. Coquille fort remarquable et très intéressante , elle est très aplatie , discoïde; elle a 6 à 7 lignes de diamètre; plate en dessus, peu convexe en dessous ; les tours de spire sont nombreux , étroits, carénés à leur partie supérieure ; cette carène sur le dernier tour se partage en deux parties inégales , l'une supérieure étroite, l'autre inférieure plus large et percée en outre d'un ombilic étroit, mais dans lequel on peut apercevoir presque tous les tours de spire ; les stries de la face supérieure sont plus profondes que celles de l'in- férieure; l'ouverture est vraiment singulière, elle est déprimée, étroite ; le bord droit est bordé ; on remarque en dedans depuis l'extrémité columcllnire| pves^^ \er$ le milieu de sa longueur» TomeYIII. 9 l3o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. deux petites dents écartées et inégales; après ia secMide se relève une petite languette qui se recourbe du côté de la face supérieure et contribue à l'ormer, avec la partie du bord placé au-dessus de la carène , une petite échancrure arrondie. Toute la coquille est d'uQ brun sale foncé. f 21 3. Hélice perspective. Hélix perspectiva. Say. H. testa minimd , orbiculari , depressâ , subdiscoideâ , rufa tenue et regidariter striatd, subtùs laie umbilicatâ ; anjractibus angustis convexiusculis , apertura luiiari , minima sitnplici labro tenui. Say. Jouru. Acad. se. t. i. p. i8. Fér. Prod. p. 40. n° 198. Id. Hist. des Moll. pi. 79. f, 7. Habile l'Amérique septentrionale. Petite coquille aplatie, ayant beaucoup de ressemblance avec VU. rotundata , quant à la forme générale ; elle est plus grande , orbiculaire, aplatie, régulièrement striée , son ombilic est très largement ouvert ; l'ouverture est semi- lunaire , très oblique , à bord mince et tranchant ; toute la coquille est d'un brun-roux uniforme. Le diamètre des grands individus est de 4 lignes et demie. -j- 21 4. Hélice écailleuse. Helia; sguamosa. Fer. m. testa globoso-depressâ, ad peripliœriam carinatd; transversîm longitudinaliterque striatâ , lutco fuh'â , fnsco irrégularité!' macu- lât d ^ carina sqiiamosd; apertura scmi-hinari , minimd ; labro re-_ Jlexo nibescente. Fér. Prod. p. Sa. n° 69, Id. Hist. des Moll. pi. 43. f. 3. Habite Porto-Ricco. Maugé. Belle espèce subglobiileuse , déprimée, carénée à la circonférence du dernier tour ot ayant cette carène écailleuse; les écailles sont régulières et obliques; la surface exté- rieure est striée Irausv ersalcment et ces stries sont découpées par d'autres plus fines et longitudinales ; l'ouverture est petite , con- tractée quelquefois, un peu sinueuse; le bord est épaissi, rou- geâtre et renversé en dehors ; la coquille eit d'un fauve-jaunâtre et irrégulièrement parsemée de petites taches brunes, formant quel- quefois des zones en zigzac. ■\ 2x5. Hélice de Sicile. Hélix Sicana. Fer. H, testa glohosd , candidd , lœvigatd ; spird exertiitsculd, anfractibus coitvexis idlimo basi convexo; aperturd coarctatd , intus luteold, labro alho reflexo ad basim latiore, piano, acufo. Fer.Hist.dcsMoll.pl. S.T. f. 7- HÉLICE. l3l Habite la Sicile où elle est commune. Elle a beaucoup d'analogie avec VH. candidisslma , mais sa couleur blanche est très légèrement jaunâtre au fond; l'ouverture est d'un jaune-paille peu foncé; elle est rétrécie et son bord droit, épais, est fortement évasé en dehors ; vers la base il est aplati, relevé en dedans, un peu tranchant; cette partie aplatie est terminée par une faible troncature , quel- quefois par une petite dent saillante. Cette espèce est de la grandeur de l'H. candidisslma. '\' 21 6. Hélice orbiculaire. Hélix orhiculata. Fer. H. testa suldiscoidea utroque latere convexiusciiïâ, nltidâ, tenue striatâ fusco virente lineis binis rufis circiimdatâ; anfractibus cou' vexis, ultimo imperforato ; aperturâ semi-lunari, transversâ rubro 'violascente cinctà; labro incrassato, reflexo ad has'im aliquando TUgllSO. rér. Prod. p. 32. n° 86. Id. Hist. des MoU. pi. 47- f- 3. 4. Habite les forêts de Cayenne et de la Guyane. Bémssac. Coquille qui a l'aspect de Y H. RaspaiUi • elle est subdiscoïde , à spire aplatie, composée de sLx. tours convexes, luisans et cependant finement striés; le dernier tour est convexe en dessous , non ombiliqué ; l'ouver- ture est très oblique, semi-lunaire, plus large que haute; elle est d'un rouge vineux ou violacé ; une callosité épaisse cache le centre; le bord droit en part presque horizontalement : dans cette partie ho- rizontale , il est épaissi en dedans et calleux ; dans le reste de son étendue , il est simple et renversé en dehors; le bord gauche de- vient saillant avec lage; toute la coquille est d'un brun-verdâtre. uniforme; le dernier tour porte à la circonférence deux raies rou- geàtres séparées par une zone blanche. Les grands individus ont i6à 17 lignes de diamètre. i" 2iy. Hélice à dent dorée. Hélix auridens. Rang. H. testa suborbiculato-giohosd, supra convexîusculâ, subtus convexâ umbîlico angusto perforatâ, nigro-fascâ, tenuissime striatâ, pilis rigidis, erectis, dislantibus, asperatd, aperturâ sètni-hmari, trans- versâ Juscâ ; labro Incrassato, rejlexo; dentibus duobtis inœqita-. libus tripartito, dente majore aiireo. Rang. Mag. de Couch. pi. 49. Habite à la Martinique , dans les bois , sous les troncs renversés , sur la montagne pelée. Rang. Espèce orbiculaire , subglobuieuse, à spire à peine saillante , aplatie vers le centre et composée de cinq tours convexes finement striés ; le dernier est cylindracé et percé au centre d'un ombilic en partie recouvert par l'élargissement 9- iZl HISTOIRE DES MOLLUSQrES. du bord droit; rouvertuie est assez grande, semi-lunaire, elle est brune ; le bord droit est de la même couleur, il s'appuie dans l'om- bilic même dont il cache une partie ; deux dents inégales le par- tagent eu trois lobes inégaux ; le plus petit est du côté de l'ombilic, le plus grand lui est opposé , la dent médiane est la plus grande ; elle est d'un brun-rouge ou jaunâtre ; toute la coquille est d'un beau brun foncé, noirâtre et sa surface est hérissée de poils courts et raides , disposées assez régulièrement en quinconces. Cette co- quille a 6 ou 7 lignes de diamètre. 21 8. Hélice déprimée. Hélix desidens. Rang. H, testa discoiJed, depressâ , tenue striatâ , fnscâ ^ pellucicld, umli-^ Ucatâ superne planiuscuîd ad peripliœviam obtuse angidatâ ; aperturd semi-lunari rotundatd albâ ,• lahro tenid rejlexo, albo. Rang. Mag. de Conch. pi. 48. Habite sous les feuilles mortes, dans le bois delà montagne Pelée à la Martinique. Rang. Espèce discoïde, aplatie en dessus, plus convexe en dessous, formée de cinq tours peu convexes, finement et irrégulièrement striés ; le côté de la spire est presque plat et il est circonscrit à la partie supérieure du dernier tour par ini angle obtus ; en dessous ce dernier tour est convexe et percé au centre d'un petit ombilic dont l'entrée est iul'undibuliforuie; l'ouverture est arrondie, semi -lunaire, blanchâtre en dedans ; le bord droit est mince , blanc , un peu épaissi ou bordé à l'intérieur et faible- ment réfléchi en dehors; toute la coquille est mince, fragile et d'une couleur brune-roussâtre. Elle a 6 lignes de diamètre, 4- 219. Hélice petit-noyau. Eelix nucleola. Rang. H. testa globosd, fusco-nigrescente, tenue striatâ ad suturas tenuis~ sime plicatd ; spird obtusd , anfractibus convex'mscuUs ultimo subtus convexo; aperturd ringente, tratisversd,fusco-violascentc, triden- tatd ■ dente majore columellœ adnato. Hélix nux denticulata. Var. B. Fér. Prod.p. 33. n° 98 . Rang. Ma. de Conch. pi. 67. Habite les bois de la montagne Pelée à la Martinique. Rang. Espèce bien distincte de VHelix nux denticulata. Férus. {H. bippocasta- num. Lamk.), avec laquelle M. de Férussac l'a confondu à titre de variété; celte coquille est globuleuse, un peu dépiimce, d'un brun noirâtre uniforme la spire est obtuse ; les tours sont à peine con- vexes et finement striés; le dernier est convexe en dessous, non ombiliqué; l'ouverture est d'un brun-violacé; elle est étroite, trausyersç, jlépîjmce, abords comimisj s,\\x lç_^ gauche s'élève de- HÉLICE. l33 \ant l'ouverture une dent linguiforme triangulaire, sur l'extrémité extrême de laquelle vient se terminer le bord droit en formant une sinuosité assez profonde ; le bord droit est épais , renversé en de- hors , et il porte en dedans deux petites dents. Cette coquille a 6 ou 7 lignes de diamètre. -{- 220. Hélice resserrée. Hélix tondus. Fér. H, testa globulosâ , albâ , lœvigatd, zonuld transversâ fusca circum- data, basi convexa; anfraciihus sex convexis angustis ; apertuid semi-lunari, minimâ; lahro simplicij albo,sulreflexo, basi patulo. Fér Prod. p, 3o. n° Sg. Id. Hist, des Moll. pi. 27. f. 3. 4. Habite la Nouvelle-Hollande (Péron). Cette coquille, qui a 5 à 6 lignes de diamètre , est globuleuse , lisse ou à peine striée par ses accrois- semens ; elle est blanche et ornée d'une zone transverse d'un brun- fauve ; elle est étroite ; les tours de spire sont étroits, convexes et comme pressés les uns sur les autres; le dernier est très convexe en dessous et l'ombilic est indiqué par un point enfoncé ; l'ouver- ture est petite, semi-lunaire , son bord est assez épais, mais à peine renversé en dehors ; il forme à la base une callosité qui semble écrasée sur l'ombilic. \ 221. Hélice du Texas. Hélix Texasiana. Moric. H. testa orbiculato-depreisâ, umbUicatd, tenue striatd, subepider-' mide albd vel roseâ; aperturâ ringente, coarctatâ, ttidentatd; la- hro reflexQ. Mor, Mém. de Gen. t. 6, z^ part, p, 538. n,, a. pi. i, f. 2. Habite le Mexique, dans la province du Texas. Petite coquille aplatie , planorbulaire , ayant beaucoup de rapports avec les Eelix diodonta et holosericca- elle en diffère par la forme de l'ouver- ture dans laquelle les trois dents ont une disposition particulière ; une dent columellaire oblongue est opposée à deux dents fort sail- lantes du bord droit, séparées entre elles par trois sinuosités étroites et profondes. Cette coquille a 6 millimètres de diamètre, elle est finement et régulièrement striée. \ 212, Hélice de Berlandier. Hélix Berlanderiana. Mor. H, testd globosd, perforatd^ liicidd, albâ a)el cinered, fascia ttnicd , angustd cinctd • labro crassiusculoy patulo. Mor. Mém. de la Soc. de phys. et d'hist. nat. de Gen. t. 6. 2» pari, p, 537. n» I . pi. I. f. I. Habite le Mexique, dans la province du Texas. Petite espèce globu- leuse , substriée , d'un blanc sale , grisâtre et présentant sur la cir- l34 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, couféreuce du dtrnier tour une fascie étroite d'un gris peu foncé ; le dernier tour est convexe en dessous, percé d'un ombilic étroit à moitié caché par l'intcrslicc du bord droit; l'ouverture est étroite, plus large que haute, son berd est épaissi en dedans et renversé en dehors. Cette coquille a 6 ou 7 millimètres de dia- mètre. •f* 2a3. Hélice pyramidelle. Hélix pyramidella. Wagn. U. î^stâ conied, trocitiformi , teimiisimd , fragili , diaphanâ , edbâ, rosed, l'elfuscâ , vcl zonatd , anfraclihus subplanls ultimo basi piano ad periphœrîam carinato- aperturd trigoiid • labro rcflcxo. Helicina pyramidella. Spix. Yoy. Moll. pi. 16. f. i. 2. Hélix blanchetiana. Mor. Mém. de Gen, t. 6. ae part. pi. i. f. 3. Hélix pyramidella. Id. t. 7. 2e part. p. 418.0° 6. Habite le lirésil, aux environs de Bahia, dans les grands bois, sur les fougères grimpantes. Espèce très élégante, conique , trochi- forme, et bien voisine, si ce n'est tout-à-fait identique de \ Hélix Bosciana de M. deFérussac; elle est mince, transparente, plate en dessous , sans ombilic et fortement carénée à la circonférence du dernier tour ; l'ouverture est triangulaire , plus large que haute ; son bord droit est renversé en dehors et peu épais ; cette coquille est très variable pour la couleur, passant du blanc au jaune , au rose et au b run ; ces couleurs restent pures dans cer- taines variétés , dans d'autres on y voit une , deux . trois fascies transverses, variant aussi pour la nuance selon le fond de la cou- leur ; la coloration varie à-peu-près de la même manière que dans \H. nemoralis. •\ 224. Hélice piléiforme. //e//.r/?f7ei/ô/7ww. Mor. H. testa trochiformi, conicâ, elatd, apiceacutd, temn, fragili, fusco. oUvaceâ ; anfractibus planis idtimo ad periphœriam subangidato ^ basi perforato ; aperturd subquadrangulari; labro tcniii, re/lexa, Mor. Mém. de Gen. t. 7. 2^ P'^i'- P* ^^^o. Dq 8. pi. 2. f. 2. Habite aux lllheos, au Brésil. Coquille trochiforme, à spire allongée et pointue, à base étroite et peu aplatie; les tours sont aplatis ; le dernier est anguleux à la circonférence et percé au centre d'un petit ombilic; l'ouverture est subquadrangulaire ; la columelle cache une partie de l'ombilic par son élargissement; le bord est mince et un peu réfléchi en 'dehors ; toute la coquille est mince transparente , lisse et d'un brun verdàtre uniforme. Elle a prc d'un pouce de hauteur. HÉLICE. l35 j- 225. Hélice scabriuscule. He/cx scabriuscida. Desh. H, testa orbiculatd, carinatâ, cinereâ, fusco macuîatâ, superne piano- convexâ, inferne convexo-turgidâ, imperforatà, striato-îa- mellosây tenuissime granulosâ; suturis margiiialis; aperturâ ovato- trigond ; labro albo, refiexo, basi intus incmssato, sub'Uniden- tato. Desh. Eiicycl. mélh. vers. t. 2. p. 258, n» i3o. Carocalla erjcina.Jan et Crisl. Cat. p. 2. n° 62. Id. Phil. Eniim. Moll. Sicil. p. i35. n„ i. pi. 8. f. 4. Fvr. A. noh, testa minore, tenue stiiatâ, carinâ breviore, maculis rii/is confluentibus. Carocolla sallnunt'ma. Phil. Enum, Moll. Sicil. p. i36. n" 2. pi. 8. Cg. II. llabite la Sicile. Nous avons déa-it cette espèce dans l'Encyclopédie plus de deux ans avant que M. Jan l'inscrivit dans son catalogue , et plus de .quatre ans avant que M. Philippi la figurât dans sou ouvrage sur les Mollusques de la Sicile. Ayant examiné un grand nombre d'individus et de variélés de cette espèce, nous avons faci- lement reconnu dans le Carocolla salinuntina une variété à stries plus fines de notre espèce. Cette coquille est discoïde, à spire quel- quefois plane, quelquefois en cône surbaissé; la carèue du dernier tour est saillante dans les grands individus, elle est plus courte dans les jeunes. Non-seulement toute la surface est striée longilu- dinalement, mais examiné à un grossissement suffisant , on la trouve couverte de très fines granulations très serrées ; le dernier tour est convexe eu dessous, non ombiliqué ; l'ouverture est ovale-trian- gulaire , à bords blancs , épaissis , renversés en dehors; les vieux individus offrent à la base du bord droit une callosité assez épaisse en forme de dent obtuse. Les grands individus ont 27 millimètres de diamètre. Espèces fossiles. Hélice de Raraond. Hélix Ramondi. Brong. H. testa globulosd, regtilariter striatd, imperforatà ; spira obtusd, provnmdd; anfractibus convexis, ultimo majore basi convexo , ad apcrturam inflato; aperturâ semi»hmari j labro incrassato, re- fiexo. Brong. Ann. duMus. t. i5. pi. 23. f. 5. Bouil. Cat. des Coq. foss. de l'Auv. p. 92. n" i . l36 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Bowd. Elem. of Conch. pi. 4. f. 18. Habite. . . . fossile dans les calcaires lacustres de l'Auvergne où elle paraît fort commune. C'est aux généreuses communications de M. BouiUet que nous devons la connaissance de la plupart des fos- siles curieux de l'Auvergne, et ce savant, plein de zèle pour les recherches géologiques , a consigné le fruit de ses nombreuses ob- servations dans le catalogue des coquilles terrestres et fluviatiles, vivantes et fossiles de l'Auvergne , ouvrage utile que nous avons déjà cité et que nous mentionnons encore ici. L'Hélice de Ramond est une belle espèce globuleuse , à spire assez saillante, mais ayant le dernier tour développé et convexe en des- sous ; les tours , au nombre de cinq ou six , sont convexes et ornées de stries obliques régulières, plus ou moins nombreuses selon les individus; elles sont flexueuses et elles ont de la ressemblance avec celles de ÏH. atiricoma. Fér.; l'espèce fossile a aussi par sa forme générale de» rapports avec la vivante que nous venons de mention- ner; l'ouverture n'était pas aussi dilatée que l'a supposé M. Brong- uiart ; elle est semi-lunaire ; le bord est très épais et à la base il est fort saillant à l'intérieur. Cette espèce a quelquefois plus d'un pouce de diamètre. -j- 2. Hélice de Léman. Hélix Lemani. Brong. H. testa discoldeo-conicâ , subdepressâ, lœvîgatâ, umb'dicatâ ; spird prominuld apice acutd, anfractibus quinque convcxis. Brong. Ann. du Mus. t. i5. pi. 2 3. f. 9. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2, pi. 6. f. 5. Id. Encycl. mdth. vers. t. 2. p. i5o, n° log. Habite. . . fossile dans le terrain siliceux de Palaiseau. [Brong.) Avant d'avoir reçu de l'Auvergne, grâce à la complaisance de M. Bouil- let de beaux exemplaires de VH. cocqu'ii, nous pensions qu'il fal- lait la réunir à V Hélix Lemani, nous changeons d'opinion à cet égard et pour nous ces deux espèces sont distinctes. L'Hélice de Léman est d'un médiocre volume, elle est subglobuleuse , dépri- mée, à spire courte et conique, dont les cinq tours sont convexes, lisses et le dernier percé au centre d'un ombilic petit. Le diamètre est de 10 à II miUimètres. f- 3. Hélice damné. Hélix damnata, Brong. H. testa globoso-conoided^ asperatd, imperforatd ; anfractibus coU' yexis, supremis marginatîs, ultimo subtiis convexo • aperturd mi-^ nimà ovatd , obliqtdssimd ; labro incrassato j continua refiexo. Brong. Vicent. p. 52. pi. 2. f, 2. a. b. HÉLICE. 1 37 Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. aSo. u" 110. Habite. . . . fossile au val de Ronca, près de Vérone. Espèce singu- lière dont la forme rnppelle assez bien celle des grands individus de VH. candidissima. La coquille est globuleuse, à spire saillante et conique, composée de six tours convexes dont les premiers ont la suture bordée; le dernier n'est pas très grand, il est convexe en dessous sans trace d'ombilic ; toute la surface extérieiu'e est irré- gulièrement chagrinée ; l'ouvertme est très oblique, presque ho- rizontale ; elle est ovale-obronde ; les bords sout épaissis et un peu renversés en dehors ; un bord gauche épais et saillant joint les deux extrémités du bord droit et l'ouverture, ainsi complétée, a de l'a- nalogie avec celle de quelques Cyclostomes. Comme toutes les autres coquilles provenant delà même localité , celle-ci est noire, elle a 20 millimètres de diamètre. t 4« Hélice* aspérule. Belix asperuJa. Desh. E. tesld globulosâ crassd , solidâ , apice obtusâ , rugis iiregularibiis asperatd , spirâ brevi, anfractibus convexîuscuUs ultimo obscure subangulato ■ aperturd angustatâ, subsemi-lunari ; labvo incrassato ad hasim subconlorto. Desh. Encycl, méth. vers. t. 2. p. 25i. n" m. Habite. . . . fossile dans les falluns delà Tourraine. Celle-ci est plus grande que la plupart des autres espèces des mêmes lieux; elle a des rapports avec 1'^. puncdfera de Lamarck. Elle est globuleuse quelquefois un peu déprimée; le dernier tour est subanguleux à la circonférence ; toute la surface est chagrinée comme dans VH, aspersa; l'ouverture est petite en proportion delà coquille; elle est subsemilunaire, très oblique, presque horizontale; les bords sont très épais, renversés en dehors; à la base le bord est arrondi et légèrement tordu. Cette coquille a plus d'un pouce de diamètre. ■\- 5. Hélice de Tours. Hélix Turonensis. Desh. H. testa subglobulosâ, lœvigatâ, vel tenue strîalo rugosâ, anfrac- tibus convexis zonuUs rufescentibus ornatis ; aperturd semi-lunari obliquissimd ■ labro rejlexo incrassato , basi obtuso. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 253. n° 112. Hélix dispersa. Fér. Hist. des Moll. planche d'Hélices fossiles, fig. a. et 4. Habite. . . fossile dans les falluns de la Touraine. Nous conservons à cette espèce le nom que nous lui avons donné dans l'Encyclo- pédie, parce qu'il est antérieur à celui proposé par M. de Férus- sac. Espèce bien voisine de VH. nemoralis et cependant bien dis- tincte par sa forme un peu moins globuleuse; son ouverture plus l38 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. oblique; ayant le bord assez épais ; elle est semi-lunaire, mais plus modifiée par l'avanl-dernier tour; la coloration devait être sem- blable à celle de 177. nemoralis autant qu'il est permis d'en juger par les zones pâles et roussâlres que Ton voit dans quelques indi- vidus. t 6. Hélice de Duvau. Hélix DumuxiL Desh. H. testa gîobulosâ , subdepressà , asperuld ; attfractïbits conoexius- culis, iihimo basi convexo, ad aperturam targidiori, imperforato • aperturà semi-lunari ; labro rcjlcxo, marginato. Desh. Encycl. méth. vers, t. 2, p. 261. n« 118. Habite. . . fossile dans les falluns de la Touraiue. Pour la forme gé- nérale il y a de la ressemblance entre cette espèce et \'H. nemo- ralis; elle en est constamment distincte; elle est un peu plus déprimée ; le test , quoique plus mince que dans d'autres espèces de la même localité , est cependant plus épais que dans les espèces vivantes ; il n'est pas lisse au dehors ; il est finement chagriné un peu comme dans VH. lactea; ou trouve des traces de coloration dans la plupart des individus; tantôt ce sont des zones transverses jaunâtres sur un fond blanc; tantôt des zones étroites blanches sur un fond rougeâtre ; l'ouverture est semi-lunaire, à bord réfléchi, épaissi à l'intérieur, surtout vers la base oii il est droit et souvent tranchant ; cette coquille est de la grosseur de 1'^. nemoralis. \ 7. Hélice de Mayence. Hélix Maguntina. Desh. H. testa globidosd , Icengatd; zonis duobus tribtisve transversis or~ natd ; anfractibus convexiuscuUs, uldmo basi convexo , imperfo- rato; aperturà semc~lunari , labro reflexo, basi latiore, calloso^ ttCUtO. Habite. . . fossile dans le terrain lacustre des environs de Mayence. Espèce de la grandeur et à-peu-près de la forme de 1'^. hortensis ; elle est un peu moins globuleuse ; sa spire est plus conoïde et le dernier tour est plus aplati en dessous; l'ouverture présente des différences plus essentielles; elle est plus oblique et le bord s'é- largit vers la base, devient plat et forme un plan oblique dont le bord interne est tranchant; la base du bord s'appuie au centre sur une callosité assez large que n'ont jamais les Hélix hortensis on nemoralis ; la surface est striée par les accroissemens , il est à pré- sumer que sur un fond de couleur pâle la coquille avait deux ou trois zones brunes dont on voit les traces. •^ 8. Hélice de Ferrant. Hélix Ferrcuiti. Desh. H. testa discoided, deprcssd , planorbulari striatd , umbilicald , an- HÉLICE. iSp fractibus convexhisciilis, striât is, non aiigulatls ; aperturâ rotun- chtto-semi-lunari lahro obliqua, siinplici. Dcsh. Descr. des Coq. foss, t. 2. p. 56. pi. 7. f. 10. Habite... fossile clans la formation lacustre supérieure du Soisson- uais. Petite et intéressante espèce , découverte par M. Héricart Ferrant ; elle a de l'analogie avec 1'^. perspectiva. Say ; elle est aplatie comme elle, mais ses stries ne sont ni si nombreuses ni si régulières; son ombilic est moins grand ; sa spire est aplatie com- posée de cinq tours arrondis ; l'ouverture est semi-lunaire . obli- que , à bords simples et tranchans. Cette coquille a 8 millimètres de diamètre. \ 9, Hélice de Morogues. Hélix Morogiiesi, Broiig. H. testa suhgiobulosâ, lœvigatâ, impcrforatà; anfractibus convexlus- culis , iiltimo non angulato; aperturâ simpUci ? semi-lunari . Brong. Ann. du Mus. t. i5. pi. a3.f. 7. Bowd. Elem, of Couch. pi. 4. f. 11. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 54- pi. 6. f. i. 2. 4. Id. tncycl. méth. vers. t. 2. p. 25o. n" 107. Habite. . . fossiles dans les calcaires lacustres des environs d'Orléans {Brong) et dans ceux des environs de Reims (Ai-noud). Elle a de l'analogie avec les variétés les plus globuleuses de VH. splendida ; striée seulement par des accroissemens , sa spire est peu saillante; on y compte cinq tours à peine convexes dont le dernier est ar- rondi à la circonférence, mais il est anguleux dans le jeune âge, ce qui nous a fait supposer que \'H. lemani était le jeune âge de celle-ci; il n'y a point d'ombilic; l'ouverture est semi-lunaire; elle est simple dans les individus que nous avons vus, il est pro- bable cependant fque dans les vieux individus le péristome est épaissi et renversé en dehors. Cette espèce a 20 millimètres de diamètre. -{- 10. Hélice de Voltz. Hélix Foltzii, Desh. H. testa orhiculato-depressâ , utroque tatere convexiusculd ; tenuis- sime striatâj umbilico patulo ; aperturâ rotundato-semi lunari ^ obliqua^ simpUci. Desh. Encycl. méth. vers. l. 2. p. 222. n" 42. Habile. . . fossile dans les terrains lacustres de Bouxveiller en Alsace. Petite espèce bien distincte à laquelle nous avons donné depuis long-temps le nom d'un savant bien /connu par ses travaux géo- logiques ; pour sa forme générale elle ressemble à 1'^. nilida ; son test est très mince, jaunâtre, finement strié, mais les stries sem- blent effacées ; la spire est peu saillante, obtuse, forme'e de cinq «40 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. tours; l'ombilic, assez grand, remonte jusqu'au sommet de la spire et permet de voir presque tous les tours. Cette coquille a lo millimètres de diamètre. [ II. Hélice de Desmarest. Hélix Desmarestina. Brong. B. testa miiihna discoideà y depressâ . lavigatd ^ spira brevi conicd , anfractibus convcxiuscuUs, ultimo non carinato^ subtus late umbi- licalo; aperlurd depressâ, obliqua; labro slmplici inttts incras- snto, Broug. Ann. du Mus. t. i5. p. 378. pi. i'i. fig. 10. Desli. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 57. p!. 6. f. 7. 8. Id. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 223. n° 44. Bowd. Elem. of Conch. pi. 4. f. 19. Habite fossile dans la formation siliceuse à Palaiseau. Elle a beaucoup d'analogie avec 1'//. rotundata; elle est apla'.ie, discoïde, non anguleuse à la circonférence ; les tours sont au nombre de six et leur diamètre s'accroît très lentement ; la base est percée d'un grand ombilic; l'ouverture est petite, déprimée, plus large que haute , à bords obliques , simples et garnis d'un petit bourrelet intérieur. Cette coquille, toute lisse, a 4 ou 5 millimètres de diamètre. -j- 12. Hélice umbilicale. HelLv umhilicalis. Desh. H. testa orhicidato- depressâ , subdiscoideâ , ïœvigalâ, infernc con- vexâ , umbilico magno perforatâ ; anfractibus convexiuscidis ul- timo ad periphœriam subangulato j aperlurd rotundata semi-lu « nari, margine tenui simpUci. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 219. n° 2g . Habite... fossile dans les falluns delà Touraine. Espèce très rare ayant 16 à 18 lignes de diamètre .et ressemblant beaucoup , pour l'aspect général , à VH. algira ; elle en est cependant bien dis- tincle par son ombilic plus grand en proportion ; par l'angle obtus du dernier tour et surtout par la forme et les proportions de l'ou- verture. -J- i3. Hélice de Tristan. Hélix Tristani. Brong. H. testa subdiscoideâ, conico-convexâ, ad periphœriam angnlatâ ^ lœvigatà, subtils subperforatâ ■ aperlurd subtrigonâ, semi-lunari , simpUci. Brong. Ann. du Mus. t. i5. p. 378. pi. 23. f. 8, Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 35. pi. 7. f. 5. 6. Id. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 21 5. n" 22. Bowd. Elem. of Conch. pi. 4. f. !»2. HÉLICE. l4l Habite. . . fossile dans les calcaires d'eau douce des environs de Pc- tivier et d'Orléans. Cette espèce ne restera peut-être pas dans les catalogues , car il se pourrait bien qu'elle ait été faite avec de jeunes individus de 1'^. moroguesi , ce qu'il faudrait vérifier en comparant un grand nombre d'individus des deux espèces; celle-ci a 5 uu 6 lignes de diamètre; elle est déprimée, lisse, à spire co- nique et légèrement convexe; le dernier tour est à peine convexe en dessous; l'angle de la circonférence est obtus ; l'ouverture est simple, subtriangulaire. -j- i4. Hélice de Reboul. Hélix RehouUi. Leufr. H, testa subdepressd, utrlnque convexâ , longhiidinaliter striatâ ; o«- fractibus convexiuscuUs, iiltimo basi imperforato ^ apertura ocali, coarctatâ; labro incrassalo, reflexo. Leuf. Ann. des Se. nat. t. i5. p. 4o6. pi. ii. f. 4. 5. 6. Habite. . . fossile dans les calcaires lacustres des environs dePézénas; elle se trouve aussi dans les sables marins de Dax. Elle est plus pe- tite que r//. splendlda à laquelle elle ressemble beaucoup par sa forme générale ; son test est plus épais ; la surface extérieure est striée avec assez de régularité ; en dessous le dernier tour est enflé vers l'ouverture; celle-ci est semi-lunaire, subovale; le bord est épaissi , réflécbi en debors^et saillant en dedans vers la base ; nous avons des individus sur lesquels ont persisté des traces de colora- tion; elles consistent en quatre ou cinq fascies étroites , jaunes sur le fond blanc. Les grands individus ont 16 millimètres de dia- mètre. -}- i5. Hélice rotulaire. Hélix rotellaris. Math. ti. testa orlicidato-subdepressâ , utrinque œqualiter convexâ , ad periphœriam obtuse carinatd, lœvi; umbiiico coarctato • anfrac- tibus numerosis, convexiuscuUs ^ apertura angustâ, Carocolla. Lamk. Math. Observ. sur les terr. tert. pi. i. f, i . 2. 3. , dans les Ann. des Se. et de l'Ind. du midi de la France, t. 3. p. 89. Habite. . . fossile des environs de Siniiane, dans les couches moyennes des environs de Lignitz. Espèce fort singulière; la coquille semble formée de deux cônes très surbaissés, réunis base à base , l'un de ce» cônes est pour la spire à laquelle ou compte six à sept tours presque égaux , aplatis, lisses; le dernier tour forme en dessous un cône au sommet duquel se voit un ombilic étroit et profond; la réunion des deux cônes se fait à la circonférence du dernier louF} ce qui produit sur ce point un angle aigu j l'ouverture est fort l42 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Singulière, elle est en fente étroite et siibquadrilatère dont Jeux côlés très courts, ce sont le supéiienr et riulérlcur; les bords sont simples, minces et trancbans. Nous ne connaissons aucune espèce vivante qui par ses caractères pût se rapprocher de celle-ci. f 16. Hélice sphéroïde. Hélix sphœroidea. Phll. H. tcsld globoso-conicd, impcrforatà; anfractibus convexiuscitlis lœvi- gatis ; aperlura suborbiculari, labro reflexo. Phil. Enum. Moll. Sicil. p. i35. n° 3. pi. 8. f. 19. Habite. . . fossile en Sicile , a«x environs de Palerme. Espèce globu- leuse, à spire courte et conique, ayant la forme et la taili» d'une variété de VHeliz 'vermiculata ; elle a aussi des rapports avec 1'^. sicuta de Férussac; sa spire est obtuse; les tours sont convexes, lisses, s'élargissent lentement ; le dernier tour est très convexe en dessous, sans ombilic; l'ouverture est arrondie, aussi haute que large, son bord est épais et renversé en dehors. Cette espèce a 25 à 28 millimètres de diamètre. CAaOOO£Z.E. (Carocolla.) Coquille orbiculaire, plus ou moins convexe ou conoïde en dessus, et à pourtour anguleux et tranchant. Ouver- ture plus large que longue, contiguë à l'axe de la coquille; à bord droit subanguleux, souvent denté en dessous. Testa orbicidaris, superne plus minusve convexa vel co- noidea^ ad periphœviam angulato-acuta. Apcrtura îrans- versa^ axicontigua : labro subangulato, pUcis infra limhum sœpe dentato. Observations. — Ce n'est que pour diminuer la très grande étendue du genre des Hélices, que je propose la coupe des Ca~ rocoUcs , ces différens coquillages se liant les uns aux autres par les plus grands rapports. Néanmoins, sauf quelques espèces un peu ambiguës à l'égard des deux genres, cette coupe est en gé- néral bien tranchée et par conséquent distincte, offrant des coquilles toujours orbiculaires, quelquefois très déprimées, et plus ou moins carinées ou aiguës à leur dernier tour. Or, si , CAROCOLLE. 1^3 d'une part, comme nous l'avons établi, la forme delà coquille résulte constamment de celle de l'animal, et que, de l'autre part, les Carocolles soient distinguées des Hélices par le pourtour aigu de leur coquille, il doit être évident que l'animal des premières est différent de celui des secondes par une particularité quel- conque dans sa forme. Voici les espèces, (i) ESPÈCES. î. Carocolle disque. CarocoUa acutissima. C. testa discoided, utrinquè convexâ ^ imperforatâ j ad per'iphœriam compressa et acutîssimè carinatà, fidvâ ; striis exiguis, oldiqids, minutissimè granosis; labro margine reflexo, infernè bidentato. Knorr. Vergn. 4. t. 5. f. 2. 3, Hélix acitta. Encycl. p. 462. f. i. a. b. Hélix Lamarckii. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 5^. f. 3. * Hélix acutissima. Hesh. Encycl. méth. vers t. 2. p. 261. u° 140. Habite à la Jamaïque , sclou M. Daudebard. Mon cabinet. Coquille très rare , qui fut acquise pour mon compte en Angleterre , et me parvint sans aucune désignation de lieu natal. Diam., 2 pouces une ligne. 2. Carocolle lèvre blanche. CarocoUa alhllahris (2). Lamk. C. testa orbiculato-conoided , subtus convexâ, impeiforatâ, riifo-fuS' (i) Ce que dit ici Lamarck prouve bien qu'en proposant le genre Carocolle , il ne voulait faire qu'une coupe artificielle, destinée à réduire le nombre des Hélices. Dans une méthode naturelle, ces genres ne sont pas admissibles, et l'on compren- dra facilement qu'il importe peu dans un genre comme celui des Hélices, contenant plus de 3oo espèces, qu'il y en ait quel- ques-unes de plus. L'adjonction des Carocolles aux Hélices est d'autant plus nécessaire, qu'il sera toujours facile dans im ar- rangement, même artificiel, d'en faire un groupe ou une sec- tion dans le grand genre Hélice. (2) En supprimant le genre Carocolle, cette espèce devra re- prendre son nom linnécn. l44 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cescente } striis exigids et obliquis; anfractibus sex ; fauce albd lahro margine reflexo. Hélix carocolla. Lin. Syst. nat. p. 1243. Gmel. p. 3619. n» 26. Mull. Verm. p. 77.no 278. List. Conch.t. 63. f. 6j. Seba. Mus. 3. t. 4o. f. g. Jielixtornata. Born. Mus. t. l4. f. 9. 10. * Boin. Mus. p. 370. * D'Argenv. Conch. pi, 8. f. D, * Fav, Conch. pi. 63. fig. F 12 ? Chemn. Conch. 9. t. i25. f. 1090. 1091. * Schrot. Einl. t. 2. p. i32. n° 11, Hélix carocolla. Roissy. Buf. de Sonn. Mol. t. 5. p. 388. Vq i. * Dillw. Cat. t. 2. p. 901. n" 34. * Bowd. Elem.of Conch. pi. 7. f. 22. Hélix carocolla. Baudeb.liist. des MoU. n° i3i. pi. 5g. * Id. Desh. Enoycl. mélh. vers. t. 2. p. 261. n" 139. Habite dans les Antilles, selon M. Daiulebard. Mon cabinet. Elle est du nombre de celles qu'on nomme vulgairement Lampes antiques. Diam., 22 ligues. 3. CarocoUe angistome. Cai-ocoUa angistoma. Fer. C. testa orbiculald, utrinquè convexd, suldepressâ, impcrjoratâ, sub- tilissimè striatd, fulvo-rufescente • anfractibus septeni angustis; aperturd angustd : jnarginibus connexis ; labro margine reflexo ,^ rujo. Gualt. Test. t. 3. f. I. Chemn. Conch. 9. t. i25. f. 1092. Hélix angistoma, Daudeb. Hist. des Moll. no i3o, pi, 60. f. t. Habite dans les Antilles. Mauge'. Mon cabinet. Espèce bien dis- tincte parmi ses congénères. Son pourtour est déprimé et bien tranchant; sa spire fort courte, obtuse, légèrement conoïde. Diam., 19 lignes. 4. CarocoUe labyrinthe. Carocolla lahyrinthus [i). Chemn, (1) 11 est encore difficile d'établir la synonymie de cette espèce singulière; il semble qu'il y ait autant d'espèces que d'individus connus. Comme cette coquille est très rare et fort chère, une seule collection n'en possède pas un nombre suffisant pour dé- CAROCOLLE. l45 C. testa orbiculatâ, utrinquè convexd, latè umhillcatà, glabrd, riijd; aperturâ subquadralâ; plicis tribus inœqnaUbus cocuxtcild ; mar- ginibus connexis, rejlexis, albls. Seba. Mus. 3. t. 4o. f. 24. 25. Rnorr. 'Vergn. 5. t. 26. f. 5. Fav. Coiich. pi. 63. fig. F. ir. Eelix labjrintlius. Chemu. Coiich. ir. t. 208. f. 2048. Hellt labyrintltus. Lam. Journ. dHist. nat. pî. 42. f. 4. Daudeb. Hist. desMoli. 11° 99. pi. 54 B. f. 2 à 5. Ejusd. Hélix pUcata. Hist. des Moll. n° 100. pi. 54 B. f. i. * Hélix pUcata. Desh. Encycl. métb. vers. t. 2. p. 2 Si. n" 63. Habite dans les Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille rare , très sin. gulière, et dont l'ouverture sinueuse , et en quelque sorte labyrin- thiforme, est embarrassée par trois grands plis qui l'obstruent; de ces trois plis, un est situé sur la columelle elles deux autres sous le bord droit. Diam., un pouce et demi. Vulg. le Labjrinilte. 5. CarocoUe albine. Carocolla liicerna. Mul. C. testa orbiculan,suprà convexo-planà, subtîis inflatâ , umbilicalâ , glabriusculâ, utrinquè albà ; spirâ obtusissituà ; ciperturd cffusd ^ labro margine rejlexo, infernè bidentato. Hélix lucerna. Mull. Verni, p. i3. n° 212. * Chem. Conch. t. 9. pi. 126. f. 1108. 1109. Gmel. p. 3619. no 24. * Dillw. Cat. t. 2. p. 900. n» 3o. Daudeb. Hist. des Moll. no 12S. pi. 56 B. ' Habite dans les Antilles, Mon cabinet. Diam., environ 17 lignes. 6. CarocoUe enflée. Carocolla inflata. Lanik. Ç. testa orbiculatâ, suprà convcxâ, subtiisvaldù turgidd, imperforatâ, obliqué striatd, utrinquè albidd; anfractibus qnaternis; duobus idtiinis latis ; faucc trigonâ; labro margine reflexo. Hélix gualteriana. Cliem. Concb. g. t. 126. f. iioo. iior. Hellx angulata. Daudeb. Hist. des Moll. n" i34. pi. 61. f. 2. Ejusd. Hélix obliterala. Hist. des Moll. no i36. pi 61. f. 3. 4. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 258. n° i3i. Habite à Porto-Ricco. Maugé. Mon cabinet. Espèce remarquable par cider si V Hélix pUcata de Boni et VHelix lahyriiithlca de M. de Férussac, sont des individus non encore adulte de VHelix lahy^ rinthus. Tome VIII. io l46 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. le grand renflement de sa face inférieure. Spire obtuse. Diam., 20 lignes. jf. Carocolle scabre. Carocolla gualteriana. Llnn. C. testa orbiculatâ, siiprà plana, siibths convexotttrgidd, impcrforald, scabrâ, decussatïm striatd, sordide cinereâ ; spirà pJanissimd; la- bro tenui, margine reflcxo. Hélix gualteriana. Lin. Syst. nat. p. 1243. Gmel.p. 562i. n° 33. Gualt. Test. t. 68. fig.E. Hélix obve?sa. BoTu. Mus. t. i3. f. 12. i3. Chemn. Conch. 5. p. 237. \ign. 44. fig. A. B. C. Schrot. Eiul. in Concli. t. 2. p. i38,n'» 16, pi. 4. f. 2. 3. Hélix gualteriana. Daudeb. Hist. des MoU. pi. 62. f. i. * Brock. Introd. pi. 8 . f . 1 16. * Dillw. Cat. t. 2. p. 905. n" 43. * Iberiis Giialterianus. Mont. Conch. syst. t. 2, p. 146. * Roiss. Buf. Moll. t. 5. p. 388. n° 2. * Desh. Eucycl. niétli. vers. t. 2. p. 257. n" 129. Habite en Espagne. Mon cabinet. Elle est très scabre, surtout en des- sous. Diam., 20 lignes. 8. Carocolle bicolore. Carocolla hicolor. C, testd orbiculato-conoided, subtils convcxd, impcrforald, siiprà albâ, infrà rufofuscd, ad suturas fiisco-fasciatd ; labro tenui, acuto. Hélix inversicolor. Daudeb. Hist. des Moll. n» 182. pi. 58 A. f. 7 à 13. * Desh, Eneycl. méth. vers. t. 3. p. aSg. n" i34. Habite dans l'Ile-de-France. Mou cabinet. Diam., un pouce et demi. 9. Carocolle guilloche'e. Carocolla maiiritiana. Lamk. C. testd orbiculari^ utrinquc convexd, imperforatd, sublits rujo-fuscd, supra grised, maculis augularibus rufis pictd; labro simplici , acuto. Hélix inversicolor. Var. A. Daudeb. Hist. des Moll. n" i32. pi. 58 A. fig. I à 6. Habite à l'Ile-de-France. Mon cabinet. Elle a de grands rapports avec celle qui précède. Diam., 16 lignes. I o. Carocolle de Madagascar. Carocolla Madagascaî'iensîs, Lamk. C. testd orbiculari, utrinquè conve.rd, laie umbilkatd, obliqué striatd, CAROCOLLE. 147 castaneâ: anfract'ibusqiiinque;aperturâeffusâ; hbro intîis albo' cœrulescente, margine reflexo,fusco. Hélix Madagascariensis. Encycl. p. 462. f- 2. a. b. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 26. f. 5. 6. * Hélix lanx. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 261. n" l38. Habite à Madagascar. Mon cabinet. Diam., 1 7 lignes. II. Carocolle marginée. Carocolla marginata^ Lamk. (i) C. testa orliculari, suprà convexd, infrà ccnvexo planulatâ, umbili- catd, albd,fascUs fuscis cinctd; labro margine reflexo, albo. Hclix marginata. MuU. Verra, p. 4r. n^ 24i ? * Bona. Recr. part. 3. f. 333 ? * Schrot. Einl. t. i.p. 232. n" 199. Born.Mus. t. 14. f. 7- 8. Chemn. Conch. 9. t. 126. f. 1097. Ginel. p. 36] 4. no 3? Ejusd. Hélix marginella.-^. 3622. n" 162. Hélix marginata. Daudeb. Hist. des Moll. no 140.pl. 63. fig. 3. 4. 5. 6. 9. 10. * DiUw. Cat. t. 2. p. 887. n» 4. * Rang. Mag. de Conch. pi. 56. * Caracolle à bandes. Blainv. Malac. pi. 89. f. 3. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 259. n" i35. Habite à Porto-Ricco. Maugé. Mon cabinet. Diam., 1 6 ligues. 12. Carocolle conoïde. Carocolla /fchnuchus. hsimk. C. testa orbiculato-conoideâ, subtils convexo-planulatâ , imperforatâ rufd, obscure fasciatà ; spirâ apice obtusâ; labro bidentalo, mar- gine albo, reflexo. Hélix lyclinuchus. Mull. Verm. p. 81. no 278. List. Conch. t, 90. f. 90. (i) Nous ne savons si VHelix marginata de Born est la même que celle de Mùller ; il nous paraît qu'elles doivent constituer deux espèces , et en cela notre opinion est conforme à celle de Chemnitz. Dillwyn a conçu quelques doutes, et dans sa synony- mie de ï Hélix marginata il a cité l'espèce de Miiller comme une va- riété douteuse. M. de Férussac a apporté moins de circonspec- tion dans son opinion , et sous le nom d! Hélix marginata il a con- fondu plusieurs espèces. Dans l'incertitude où l'on est sur 1 iden- tité de l'espèce de Millier et de celle de Born, on peut sansincon- vénient conserver cette dernière et en rectifier la synonymie. 10. l48 HISTOIRE DES MOLttISQTJES. Hélix lucerna. Chem. Concli. 9. t. 12G. f. 1108. 1109. Hélix lychniichus . Gmel. p. 36 19, 11° 27. • Dillw. Cat. t. 2. p. 900. n^ 3i. Daudeb. Hist, desMoll. n" 126. pi. 56 A. f. a à 8. * Desli. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 162. no iiS. Habile dans les Antilles. Mon cabinet. Diam., 12 à i3 ligues. i3. CarocoUe semi-rayée. Carocolla planât a. Lanik. C. testa orbiculatâ, suprà plano-convexiuscidà, paUidèfuh<â, suhtiis tttrgidd, perforatà, eleganter lincasd: lincis alterné fiiscis et roseis; labro simplici. Hélix planaïa. Cham. Condi. il. t. 209. f. 2067 à 20G9. Daudeb. Hist. des Moll, pi. 3o. f. 2. ' Webb. et Berth. syn. Moll. prodr. p. 8. no 3. Habite dans le royaume de Maroc. Mon cabinet. Jolie coquille, re- marquable par sa forme, et par les lignes brunes et roses qui la colorent en dessous. Diam., 9 lignes et demie. 14. CarocoUe planaire. Carocolla planana. Lamk. C. testa orbiculari, utrinquc depresso-planttlatd, ad periphceriam acii- tissimd, umbilicatâ^ pellucidd, minutissimè slriald, corneo-lutes- cente; labro tcriui, subrcjlexo. Hélix afficta. Daudeb. Hist. des Moll. n" i5i. pi. Ç>^. * f. 5. * Hélix lens. Webb et Berth. syn. Moll. prod. p. 11, n» 12. Habite dans l'île de Téuérill'e. Maugé. Mon cabinet. Diam., 6 lignes et demie. i5, CarocoUe hispidule. Carocolla hispidiila. Lamk. C. testa orbiculato-depresià, subllis convexiore, iiwhilicatd , tenui- ter striatâ , rufo-fucescente, subhispidà; labro margine albo ^ reflexo. • Webb et Berth. Syn. Moll. p. 10. m" ii. Hélix lens. Daudeb. Hist. des Moll. u» i53. pi. 66. * f. 2. Habite dans l'île deTcncrilfe. Maugé. Mon cabinet. Elle n'est point diaphane et n'a point sa carène comprimée comme la précédente. Taille à-peu-près la même. i6. CarocoUe lampe. Carocolla lapicida. Lamk. C, testa orbiculari, supernè depressd, subtics convexiore, latè itmbili- catd, transvcrsè striatà, griseo-coriied, mactdis rubcntibits pictd; labiis margine continuis, rejlexis^ albis. Hclix lapicida. Lin. Syst. nat. p. i2'',4. Gind. p. 36i3. u° 2. J CAROCOLLE. l49 MuH. Verm. p. 4o- n" 240. List. Conch.t. eg.fig. 68. * id. Hist. Anim. angl. p. 126. pi. 2. fig. 14. Petiv. Gaz. t. 92. f. 11. * liorn. Mus. p. 366. * Dacos. Conch. Brif. p. 55. pi. 4-f- 9- * Penn. Brit. Zool. 1812. t. 4. pU 86. f. i. * Schrot. Einl. t. 2. p. 124. n» 2. . , La Lampe. Geoff. Coq. p. 41. Dq 10. Chem. Couch. 9. t. 126. f. 1107. Drap. Moll. pi. 7. f, 35 à 37. * Poil'. Coq. prod. p. 85. n" 20. * Roiss. Buf. Moll. t. 5. p. 390. n° 7. * Brard. Hist. des Moll. p. 52. u° 12. pi. 2. fig. 14. i5. Daiideb. Hist. des Moll. n" i5o. pi. 66. *f. 6. * Mill. Moll. de Mdine-et-Loire. p. 57. u° 16. * Niiss. Hist. Moll. suec. p. 28. no i3. * DesMoul. Cat. des Coq. p. 12. u» i. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. Qy. no 20. * Pfeif. Syst. anord, p. 40. pi. 2. f. 26. 27. * Tuit. Man. p. 66. n» 5i. pi. 5. f. 5i. * Bouill. Cat. des Coq. de l'Auv. p. 38. no 18. * Kickx. Syn, Moll. brab. p. 17. no 19. * Goup. Hist. des Moll. de la Sarlhe. p. 28. n» r. * Desh. Encycl. méth. vers, t. 2. p. 260. n° i36. Habite en France, dans les bois, sur les pierres, etc. Mon cabinet. Jolie coquille, ayant environ 7 lignes de diamètre. 17. CarocoUe albelle. Carocolla albella. C. testa orbiculari , suprà pland , subtiis convexâ, lalè umbilicald , transversè striatâ, albà aut lutescente ; centra nigricante ; labro simpUci, acuto. Hélix albella. Lin. Gmel. p. 36i5. n° 7. Hellx explanata. Mull. Verm. p. 26. n» 228. List. Conch. t. 64. f. 62. et t. 72. f. 70. Hélix planorbis marginatiis , Chemn. Conch. 9, t. 126. fig. 1102. a.b. * Oliv. Adriat. p. 174. * Schrot. Einl. t. 2. p. 126. n" 4. Drap. Moll. pi. 6. f. 25 à 27. * Nilss. Hist. Moll. suec. p. 29. u» i4. Daudeb. Hisl. des Moll. n" 296. 5o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Mich. Cat.des Test. d'Alg. p. 6. no 17. * Di'sli. Eiicycl. méth. vers. t. 2. p. 257. u» 128. Habile sur les plages maritimes de la France méridionale, de l'Ila- 11e, etc., sur les joncs. Mon cabinet. Diam. de la précédente. 8. Carocoîle élégante. Carocolla elegans. €. testa conlcâ, trochiformi, perjoratà , alla, rufo-subfascialâ , striis '.linutissimis con/ertis ; anfractibiis planis ; labro sïmplici; aculo. * An eadem? Hélix crenulata. Mull. Verra. I. 2. p. 68. n° 263 .'.' List.Conch. t. 6i,f. 58. Petiv. Gaz. t. 22. f. 10, Fav. Conch. pi. 64. fig. O. Chemn. Conch, 9. t. 122. f. io45. a. b. c. Hellx elegans, Gmel. p. 3642. n» 229. Drap. MoU. pi. 5. Cg. 1. 2. Daudeb. Hist. des MoU. n" 3o3. * Coll. des Cher. Cat. des Test. p. 67. no 2. * Des Moul. Cat. p. 12. n^ 2, * Payr. Cat. p. io3. no 221. * Desh. EncjcI. méth. vers. t. 2. p. 260. n^iZ"]. * Desh. Exp. deMorée. MoU. p. i63. n° 245. Habite dans le midi de la France, sur les plantes sè^Jies, dans les champs. Mon cabinet. Diam., 5 ligues un quart. ANOSTOME. (Anostoma.) Coquille orbiculaire, à spire convexe et obtuse^ Ouver- ture arrondie, dentée en dedans, grimaçante, retournée en haut ou du côté de la spire : bord droit ayant son limbe réfléchi. Testa orbiciilaris i spirâ convexâ, ohtusâ, Apertura ro- tundatay utrlnque clentatUf ringens, sursum reversa : labro margine reflexo. Observations. — V Aiiostome est une coquille terrestre qui est tellement en rapport avec les Hélices , que Linné ne l'en a pas sé- paré.Néanraoins la position de son ouverture est si extraordinaire ANOSTOME. ÎDI qu'on a jugé depuis qu'il était convenable d'en former un genre particulier. C'est ce qu'a fait M. Fischer, dans ses Tabidœ zoo- gnosiœ; et il faut avouer que ce genre est bien tranché dans son caractère. En effet, le dernier tour de la coquille se relevant à son extrémité, et offrant l'ouverture dirigée en dessus vers la spire , est un exemple unique parmi les univalves. On en connaît déjà deux espèces que nous allons citer. [La forme des coquilles comprises dans le geme Anos- tome est si singulière et si insolite que l'on ne doit pas s'étonner si l'on a créé pour elles un genre particulier , et si ce genre a été adopté par la plupart des conchyliolo- gues. La manière dont se dirige le dernier tour pour por- ter l'ouverture de la coquille du côté supérieur de la spire, est pour le plus grand nombre des naturalistes le carac- tère essentiel du genre Anostome; cependant, si ce genre est conservé, il sera bon de préciser davantage ses carac- tères, car d'autres coquilles, appartenant à la famille des Cyclostomes, ont aussi le dernier tour transverse et l'ou- verture tournée du côté de la spire. Ce qui distingue es-: sentiellement ces coquilles des Anostomes, c'est que dans celles-ci l'ouverture n'est pas ronde mais semi-lunaire; elle n'est pas simple mais garnie de dents à l'intérieur: ainsi pour ne pas confondre les Anostomes il faut se souvenir qu'elles ont l'ouverture semi-lunaire et dentée. Quelques conchyliologues, et parmi eux M. de Férus- sac, ont rejeté de la méthode le genre Anostome, et, à l'exemple de Linné, ils ont placé ces coquilles parmi les Hélices. M. de Férussac en fait une petite section de son sous-genre Hélicodonte, et aujourd'hui on peut adjoindre les Anostomes aux Hélices d'une manière plus ralionnellej en s'appuyant sur quelques faits nouveaux; c'est ainsi que quelques espèces de l'Amérique septentrionale et du Brésil et quelques autres fossiles découvertes dans les ter- rains d'eau douce du midi de la France , par M. Mathe- ron, établissent une liaison entre les Hélices proprement 1D2 HISTOIRi: DES MOLLUSQUES. dites et les Anostomes; en supprimant ce genre il sera facile de former pour lui une petite section parmi les Hélices.] ESPECES. Anostome déprimé. Anostoma depressa. (i) ^. testa siibovùiciiJart^ utrinqnc com'cxâ, depressiusculâ, obtuse cU' ri/iatà, imperforatâ glabni, alhidd • siipernà Uncd rubente circu- lari; apertiiid quimjuedentatd ; labro 'valdè rejlexo. Hélix ringens. Liii. Syst. nat. p. I243. Gmcl. p. 36i8. n° 22. * Boiian. Recr. part. 3. f. 33o. 33 x. * Grew. Mus. Soc. pi. 11. f. 8. fore Whirle, * Schrot. Einl. t. 2. p. i3o. no 10. * Bowd. Elem. of Concli. pi. 7. Cg. ao. * Less. Test. p. ii8.no 10. § 42X. Mull. Verm. p. 17. n° 216. List. Concli. t. 99. f. 100. Petiv. Gaz. t. 20. f. g. D'Arg. Conch. pi. 28. f. i3. 14. Fav. Conch. pi. 63. fig. F 10. l^orn. Mus. 1. 14. fig. ii. 12. Leach. Miscell. pi. 107. Tomogère. Moutf. Coq. vol. 2. p. 359. * Tomogère déprimée. Blainv. Malac. pi. Sq. f. .',. (1) QtianJmcme on conserverait le genre Anostome, le nom de cette première espèce devrait être changé , Linné lui ayant donné le nom CiHclix ringens -, pour se conformer à l'usage , il aurait fallu que Lamarck lui imposât celui *y Anostoma ringens. On trouve dans la planche citée de Lister, au bas, une troisième figure qui semble représenter une espèce ou une très forte va- riété dont on n'a pas ou occasion depuis de revoir un seul indi- vidu. A titre de variété, Gnielin admet dans sa synonymie des espèces qui n'ont aucune analogie avec celle-ci. Nous avons peine il coniprendre des erreurs de ce genre pour une espèce si facile à reconnaître , même avec de médiocres figures. HÉLICINE. l53 Chemn. Conch. 9. ». 109. f. 919. 920. Daudeb. Hist des Moll. n° ii3. pi. 53. f. 3. 4 5. * Shaw. nat. mise. t. 10. p. 3-4. * Dillw. Cat. t. 2. p. 898. iJo 26. * Desh. Encycl. métli. vers. t. 2, p. 5i. u^ i. Habite dans les Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille rare , recher- chée et très curieuse par sa conformation extraordinaire. Elle est quelquefois tachetée de fauve en dessous. Je ne lui ai vu que cinq dents, deux sur la columelle et trois sur le bord droit. Il parait néanmoins que le nombre des dents de ce dernier varie , selon ce que les auleurs en disent. Grand diamètre, 16 à 17 lignes. Vulg. la Lampe antique. 2. Anostorne globuleux. Jnostoma globulosa. Lamk. J. testa suhglobosd, obsolète carinatà, imperforatd, glabrâ^ albidâ , anfractibiis omnibus Uned rubrd distinclis; aperturd sexdentatd ; labro margine rcflexo, sinu instructo. Hélix ringicula, Fér. Prod. p. 35.no 114 * Id. Hist. des Moll. pi. 53. f. i. 2. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 52. n" 2, Habite .... Cabinet de feu M. Valenciennes, et celui de M. Salés Quelque variable que soit le nombre des dénis du bord droit, je suis assuré que l'espèce que je cite diffère de la précédente , non- seulement par son volume et la quantité de ses dents , mais sur- tout par sa forme particulière. Les individus des deux cabinet* cités m'ont offert une coquille réellement globuleuse , quoique légèrement déprimée , et d'une taille inférieure à celle de la précé- dente. HELICIKTE. (Helicina.) Coquille subglobuleuse, non ombilique'e. Ouverture en- tière, demi ovale. Columelle calleuse, transverse, planule'e, à bord tranchant, formant un angle à la base inférieure du bord droit. Un opercule corné. Testa subglobosa, imper f or ata. Apertura intégra, semio' valis, Columella callosa , transuersaj planidata, margine l54 HISTOIRJE DES MOLLUSQUES. acuta, ad hasini infimam lahri subangulata, Operculum corneum. [L'animal , a , par sa forme , beaucoup d'analogie avec celui des Hélices, mais il n'a que deux tentacules sur la tête comme les Auricules et les Gyclostomes ; tentacules fili- formes ; pointues au sommet ; les yeux places à la partie externe de leur base. Observations. — Par leur forme particulière, les Hélicines ont l'aspect de petites Nérites. Ce sont néanmoins des coquillages terrestres ou qui habitent hors des eaux , les uns vivant sur les arbres, les autres à la surface du sol. Elles se distinguent des Hélices par leur columelle transverse, calleuse, déprimée et amincie inféineurement. Ces coquilles sont exotiques et se trou- vent dans les climats chauds. On ne doit point confondre avec elles le Trochus vcstianus de Linné: d'abord parce qu'il est ma- rin, ensuite parce que sa callosité occupe toute la face inférieure de la coquille et la rend convexe, tandis que celle des Tîijlicines ne se trouve que sur le bord columellaire. L'animal de ces co- quilles n'est pas encore connu. [Lamarck ne connaissait pas l'animal des Hélicines, mais il n'ignorait pas qu'elles sont operculées, et il aurait pu, par un emploi convenable de ce caractère, placer ce genre dans des rap- ports plus naturels. Il était difficile, en effet, de croire qu'une co- quille operculée fùtconstruite par un animal semblable à celui des Hélices, qui n'a jamais d'opercule. En cherchant, parmi les aai- maux mollusques terrestres ceux qui sont o])erculés, on rencontre le genre Cyclostomc, avec lequel les Hélicines ont de fanalogle; ce n'est pas seulement à cause de la présence de l'opercule dans les deux genres , mais encore par des caractères communs dans les animaux. Ainsi l'animal des Hélicines n'a que deux tentacules comme celui des Cyclostomes; les yeux sont placés de la même manière ; la tète se prolonge, dans les deux genres, en une sorte de mufle, à l'extrémité duquel est la bouche. M. de Férussac pensait que, dans les Hélicines, le manteau était fermé de la même manière que dans les Hélices, et percé d'un trou latéral pour le passage de l'air; mais M. de Férussac était dans l'erreur; car les Hélicines, comme les Cyclostomes, ont une large fente J HÉLICINE. l55 cervicale comme dans les Mollusques aquatiques à branchies pectinées : ainsi les deux genres dont nous parlons doivent etro rapprochés dans une méthode naturelle , et il restera à décider s'ils doivent venir prendre place à la suite de la famille des Hélices, parce qu'ils respirent l'air, ou dans celle des Turbos, selon l'opinion de Cuvier, parce qu'ils ont deux tentacules seu- lement, qu'ils sont operculés et qu'ils ont le sac cervical ouvert. Nous reviendrons sur cette question intéressante en traitant des Cyclostomes et des Tux-bos. Pour décider la place que doivent occuper les Hélicines et les Cyclostomes, il y a encore à exami- ner les organes de la génération^: sont-ils disposés comme dans les Hélices et les autres genres de la même famille, ou bien res- semblent-ils à ceux des Turbos? Dans ses tableaux systématiques, M. de Férussac a fait, avec les Hélicines, une petite famille qu'il met à côté d'une autre petite famille établie pour les Cyclostomes; ces deux familles consti- tuent, dans la méthode de cet auteur l'ordre des Pulmonés oper- culés, et il termine toutle grand embranchement des Mollusques qui respirent l'air en nature. M. de Blainville, dans ses articles du Dictionnaire des Sciences naturelles y conclut, comme M. de Férussac, au rapprochement des deux genres Hélicine et Cyclostome; cependant un peu plus tard, pour des motifs que nous ne pouvons déduire des faits connus, le même auteur change d'opinion dans son traité de Malacologie, car il met les Cyclostomes entre les Valvées et les Paludines, non loin des Magiles et des Vermets, dans sa fa- mille des Turbos, tandis que les Hélicines sont dans la famille suivante, les Éllipsostomes, à la suite des Mélanies et desAm- puUaires. Dans la seconde édition du règne animal, Cuvier partage l'opinion de M. de Blainville sur ces genres; les Cyclostomes sont à la suite des Turbos, les Hélicines forment un sous-genre des Ampullaires. D'après une observation de Cuvier, il semblerait qu'il a été conduit à ce rapprochement parce qu'il suppose les Hélicines des Mollusques aquatiques et non terrestres, quoique cela soit constaté depuis bien long-temps; car il dit, (tom. 3, pag. 82 ) : « Il paraît que , dans ces animaux , les organes de la l56 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. respiration sont disposés comme dans les Cyclostomes, et qu'ils peuvent vivre de même à l'air. » Malgré l'autorité de deux zoologistes aussi distingués, nous n'acceptons pas leur opinion, et nous persistons à penser que l'analogie des deux genres Hélicine et Cyclostome est telle que l'un entraîne nécessairement l'autre à sa suite, quelle que soit d'ailleurs la place qu'on ïui donne dans la méthode. L'animal des Hélicines est allongé, étroit, et son corps paraît trop grand pour la coquille; il porte sur la tête deux tentacules contractiles, mais non entièrement rétractiles comme ceux des Hélices; les yeux sont à la partie externe de la base sur des tuber- cules peu saillans; la tète est proboscidiforme comme celle des Cy- clostomes, la cavité cervicale est ouverte antérieurement, et sa paroi supérieure est tapissée d'un réseau vasculaire destiné à remplacer la branchie. Les coquilles de ce genre sont, en général, d'un fort petit volume; elles ont assez l'apparence de petites Hélices; cepen- dant on les distingue à leur ouverture semi-lunaire, à leur co- lumelle droite et calleuse à la base, présentant quelquefois une fente ou une échancrure à la jonction du bord droit. Celui-ci est simple, souvent épaissi et réfléchi en dehors; le plan de l'ouverture est fort oblique à l'axe. Quand l'animal rentre dans sa coquille, il en ferme l'entrée avec un opercule semi-lunaire qu'il porte sur le dos du pied. Cet opercule n'est point un spi- rale comme celui des Cyclostomes, il est formé d'élémens con- centriques, et ressemble en cela à celui des AmpuUaires. Dans une espèce, la plus grande du genre, l'opercule est soutenu à l'intérieur par une côte calcaire transverse assez épaisse; c'est sans doute à cause de ce caractère que M. de Blainville proposa pour cette coquille un genre Ampulline, qu'il supprima en le réunissant au genre Hélicine. Lamarck ne connut et ne mentionna qu'un très petit nombre d'espèces. Dans une monographie très bien faite, M. Gray,savant zoologiste anglais, porta à seize le nombre des espèces; depuis plusieurs ont été découvertes, et en les rassemblant, on comp- terait plus de vingt espèces, dans un genre où Lamarck n'en mentionnait que quatre. Uansson Minerai Conchology, M. Sowerby a décrit, sous le HÉLICINE. 167 nom d'IIélicines , deux coquilles fossiles provenant des terrains secondaires , et qui ont bitn plutôt la forme des Turbos que des Hélicines : aussi nous ne les admettons pas dans le genre où les place l'auteur anglais; il faudra peut-être rejeter aussi du genre, l'Hélicine douteuse de Lamaick, que l'on trouve dans les calcaires grossiers du bassin de Paris. Cette espèce a plus l'ap- parence d'une Héiicine que celle de M. Sowerby, cependant elle a l'ouverture trop arrondie et le test trop épais et trop so- lide pour une Héiicine d'une aussi petite taille.] ESPECES. 1. Héiicine néritelle. IJélicùia neritella. Lamk. (i) H. lesta ventricosd , glohoso-conoided, glahrâ, alhâ ; labro marguie rcflexo. Lister . Conch. t. 61. f. Sg. * Hélix. Schrot. Einl. t. 2. p. i85. n° 29. * Gray. Monogr. Zool. Journ. f. r. p. ^^. u° 2. pi. 6. f. a" ?? * Desli. Encycl. nicth. vers. t. 2, p. 268. n.2. {Jj) Var testa rosed ; columtUd lutescentc ; lahro marghie crassiore, rejlexo. Habite dans les Anlilles. Mon cabinet. Son bord réfléchi prouve qu'elle est terrestre. Diam., environ 7 lignes. La variété est un peu plus petite. (i) Laraarck donne, comme type de son Héiicine néritelle, une coquille blanclie et lisse, et, à ticre de variété, une coquille rosée à columelle jaunâtre. 11 serait possible que cette variété, examinée de nouveau, constituât une espèce distincte; cela nous semble plus probable encore pour la coquille décrite et figurée par M. Gray sous le même nom. Elle a des zones transverses d'un rouge brunâtre subarticulées sur un fond blanc; la forme extérieure seule se rapproche de celle de la coquille de Lamarck. Pour savoir s'il y a confusion dans la synonymie, il faudrait comparer la coquille de la collection de Lamarck et la figure de M. Gray, ce que nous ne pouvons faire, comme on sait. l58 HISTOIRE DES MOLLtJSQUES. 2. Hélicine slriëe. Helicina striata. Lamk. H. testa scmiglobosâ , teniii , suhpcUuc'idd , obliqué striata , albidâ ; columclld lulcscente ; labro margine subreflexo. Habite dans l'île de Porto -Ricco. Maugé. Mon cabinet. Diamètre, 5 lignes. 3. Hélicine fasciée. Helicina fasciata. Laink. H. testa orbîculato convexd; depressd, tenul, pellucîdd , albido cor^ neâ, riifo fasciatd , labro margine interiore albo, subreflexo. * Gray. Monog. Zool. Journ. t. i. p. 65. n" 3, pi. 6. f. 3. * Desh. Éncycl. méth. vers. t. 2. p. 268. n» 3. Habite dans l'île de Porto-Ricco. Maugé. Mon caliinet. Son pour- tour est subauguleux. Diam,, 3 lignes. 4. Hélicine verte. Helicina 'viridis. Lamk. //. testa miitimd, orbîculato convexd^ depressd, ad peripliccriam an- gulato-carinatd, lœvi, nilidâ, mridi; labro simpHci, acuto. * Gray. Monog. Zool. Journ. t. i. p. 67. n" 7. pi. 6. f, 7. * Desh. Encycl. nieth. vers. t. 2. p. 268, n. 4. Habile à Saint-Domingue , sur les feuilles d'un melastoma. Mon ca- binet. Elle a une fascie blanche sur sa carène. Diamètre, près de 2 lignes. 5. Hélicine douteuse. Helicina chihia. H. testd semïglobosd, lœvi^nitiduld ; apcrturd rotundalâ, Helicina dubia. Annales, vol. 5, p. 91. n° i. Def. Die. des Sciences nat. t. 20. art. Hclicines. Desh, Desc. des Coq. foss. des environs de Paris, t. 2. p. 58. pi. f. 14. i5. Id. Encycl. méth. vers. t. a. p. 2G7. n" i. Habite.... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Peûie coquille semi-globuleuse, lisse, un peu luisante, légèrement dépri- mée, et qui n'excède pas 4 millimètres dans sa largeur. Sa colu- melle est calleuse et aplatie inférieuremeut, comme dans les véri- tables hclicines; mais son ouverture est arrondie ovale, et ne dif- fère guère de celle des turbos. -f- 5. Hélicine carocolle. Helicina carocoUa, Moric. H. testa orblculato-dcpressd, slriatd, citrina, ad pcriplucriam acuto carinatd- spird conicd, breri; ulfimo arifraclit basi convexo; aper- turd triangulari ■ labro albo, incrassato, reflexo. Mor. Mém. de Gen. t. 7. p. 444. n" 49. pi. 2. f. 24. 25. HÉLICINE. l5g Habite le Brésil,, à Almada, sur les troncs d'arbres couverts de mousse. Belle espèce plus grande que la plupart de ses congé- nères , elle ressemble à une CarocoUe par sa forme ; sa spire est courte et le dernier tour porte une carène aiguë à sa circonférence; une petite callosité blanche occupe le centre de la base; toute la surface est finement treillissée par des stries; elle est d'un jaune citron uniforme; l'ouverture est triangulaire , son bord est blanc , épais et renversé en dehors; l'opercule est rouge. Elle a 20 milli- mètres de diamètre. f 6. Hélicine flammée. Helicinajlammea. Quoy. H. testa glohoso-conoldeâj min'imâ, transverse striatâ, siihaihldd, flammis rubr'is, confertis, ornatd; ultimo anfractu basi subpiano , calloso apertiirâ semi lunari ; lahro albo tantisper reflexo. Quoy et Gaim. Voy. del'Ast. t. 2.p. ig3.pl. 12. f. i à 5. Habite l'île Tonga, sur les arbres. Petite espèce globuleuse , à spire conique et pointue , dont les tours sont à peine convexes; leur sur- face est régulièrement et finement striée en travers et ornée d'un très grand nombre de flammules rousses sur un fond blanchâtre; ces flammules sont onduleuses , quelquefois en zigzag; l'ouverture est semi-lunaire; son bord est blanc, épaissi et peu renversé en dehors. (Jette coquille a 5 à 6 milUmètres de diamètre. ■\ 7. Hélicine rubanée. Helicina tœniata. Quoy. H. testa depressâf discoided, teniiiler striatd, ad periphceriam cari- naid, alùd, rubro cinctâ , spirà paululum conoided , ultimo anfractu subtus turgido; aperlnrd semi-hmari, labro subreflexo • coin- mella unidentatd. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. t. 2. p. ig4.pl. n. fig. 34 à 38. pi. 12. f . 6 à 10. Habite l'île Vanikoi'o. Petite espèce déprimée, discoïde, à spire courte, conoïde, composée de cinq tours peu convexes dont le dernier est anguleux à la circonférence , enflé en dessous et calleux au centre; l'ouverture est subtriaugulaire , à bord droit, épaissi, mais peu ré- fléchi vers le point de jonction de ce bord avec la coiumelle; on y ■ voit une petite dent peu saillante ; toute la surface extérieure est finement striée longitudinalemeut par des accroissemens assez ré- guliers; la couleur est variable, elle est souvent jaune avec une on deux fascies rougeâtres, tantôt ronge avec une ceinture jaune sur le dernier tour . Les plus grands individus ont 5 à 6 millimètres de diamètre. l6o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. f 8. Héliclne élégante. //e//c//ia/7«/c/ie//a. Gray. H. testa suhglobosd conoided, liiteâ, interrupte rufo trifasciatd, supra conicd, sph-alïter albulo-riigosà, infra coiivexd, spiraliter striatd , alb'tdd bifasciojd, peristomate teniii, reflcxo, albo, rufo trimacu— lato , lahio subincrassato, operculo testaceo. Gray. Zool. Journ. t. i. p. 64. n° i. pi. 6, f. i. Habite les Indes Occidealales {Gray). Elle est sans contredit l'une des plus élégantes espèces du genre; elle est subglobuleuse, à spire conique et pointue; sa surface est ornée de stries tiansverses gra- nuleuses assez grosses, dont l'une, celle qui occupe la circonférence du dernier tour, est plus grosse et subdentée par des tubercules oblongs et assez gros; l'ouverture est semi-lunaire ; son bord est jaune , orné de trois taches rougeâtres ou fauves; il est évasé, mince et renversé en dehors ; la coquille est jaune , ornée de trois zones roi'sses ou rougeâtres et parsemée de points blancs opaques ; l'ou- verture est très oblique et la callosité columellairc est peu épaisse et étroite. -}- 9. Hélicine substriée. Helicina siibstiiata. Gray. //. testa dcprcsso-ovatd, lulcsccnte albidd, subcariuatd, supra con— vexd, dislanter spiraliter substriatd, subtus subconvexd,hevi; pe- ristomate incrassato, rejlexo (albido?) cohimelld labiisquc incras- satis, callosis {albidis?). Cochlea. n" 14. Browu. Jam. t. 42. f. 4? Gray. Zool. Journ. t. i . p. 66. n° 4. pi. 6. f. 4. Habite l'Inde. Coquille subglobuleuse, d'un blanc-jauuâtre , subca- rénée à la circonférence; à spire courte, convexe, dont les tours sont continus, le dernier un peu aplati en dessous; le dessus de la coquille offre quelques stries transverscs distantes ; le dessous est lisse et caché i)ar une callosité large et épaisse ; l'ouverture est fort oblique; le bord est épais, renversé en dehors et la callosité de la base s'étend un peu sur sa partie columellaire. Cette coquille a 10 millimètres de diamètre. •]- 10. Hélicine du Brésil. Helicina Brasiliensis. Gray. H. testa dcpresso-ovatd {albidd ?) spiraliter striatd, et minute cofi' centricè cancellatd, suprîi et subtus convcxd ; peristomate subin- crassato ; labiis subincrassatis , cohimelld basi excavatd, carinatd. Gray. Zool. Journ. t. i. p. 66. n" 5. pi. 6. f. 5. Habite le Brésil. Petite coquille subglobuleuse, un peu déprimée, h. spire convexe , conique et ayant le dernier tour très bombé en HÉLICINE. i6r dessous, subanguleiix à la circonférence; toute la coquille est striée transversalement et ces stries forment avec de beaucoup plus fines et longitudinales un réseau à mailles allongées ; l'ouverture est semi-lunaire; le bord droit est épais, renversé en dehors; la base de la columelle forme avec lui une petite écliancrure. -]- II. Hélicine à côtes. Helicina costata. Gray. E. testa depresso-ovatd, liited , spiraliler striato-costatâ ; spird co— nicd, subtils subconvexâ; peristomate cncrassato , suhreflexo, luteo, lahiis subincrassatis , Gray. Zool. Journ. 1. 1. p. 67. no 6. pi. 6. f. 6. Habile... Petite espèce globuleuse, à spire conique et convexe, le dernier tour est sensiblement déprimé en dessous; toute la co- quille est jaune et elle est couverte de stries transverses, profondes, rapprochées, régulières; l'ouverture est semi-lunaire, un peu plus large que haute; son bord est épaissi et renversé en dehors. Cette petite espèce a 5 millimètres de diamètre. -j- 12. Hélicine orangée. Helicina aura/iiia. Gray. H, testa siibdepresso ovatd , subglobosâ , lœvi, albido—rii/escente, unifasciatd ; peristomate incrassato , reflexo , aurantlo ; columellâ callosd ; aperiurœ angido columellari subtiibercidato. Gray. Zool. Journ. t. i. p. 67. n° 8. pi. 6 f. 8. Habite les Indes Occidentales. Coquille subglobuleuse uu peu dé- primée ; la spire courte et couoïde est formée de six tours à peine convexes; ils paraissent lisses, mais examinés à la loupe, la co- quille est très finement striée par les accroissemens ; le dernier tour est convexe en dessous , et il est garni à la base d'une large callosité presque circulaire et assez épaisse. L'ouverture est semi- lunaire, son bord droit est épais et renversé en dehors , il présente à la base un petit tubercule dentiforme. La couleur de cette espèce est variable, elle est rougeâtre , quelquefois ornée d'une zone blanche ou brune. Le bord de l'ouverture est d'une belle couleur orangée, l'opercule est subcalcaire et de couleur orangée en sa face interne. Cette coquille a i3 millim. de diamètre. •f- i3. Hé\\cine xh.oàoslo\nQ. Helicina rhodostoma. Gtslj. H. testa siibdepresso-carinatd , puncttdatd, albidd, rufescente mar- moratd ; carind albidd ; peristomate incrassato, reflexo , rufo au- rantio ; angido columellari prodiicto , spirioso ; coUumeUâ cal- losd. Gray. Zool. Journ. t. i, p. 68, n" 9, pi. 6. f. 9. Tome YIII. ii 102 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite la Guadeloupe. Très belle espèce fort remarquable par sa dent columellaire spiniforme, la coquille est subglobuleiise, un peu déprimée, à spire conoiJe. I^e dernier tour est très convexe en- dessous, et il est anguleux à la circonférence; l'angle est blanc, le dessus de la spire est poncliculé de blanc, et marbré de roussâtre. Le dessous du dernier tour est plus brun, et il est en partie caché par une large callosilé d'un beau rouge; le bord droit de l'ouverture est de la même couleur; il est épais, renversé en dcliors, et séparé de la base de la columelle par une petite échancrure dont l'angle se prolonge en une dent spiniforme. Celte coquille a 12 ou i3 millim. de diamètre. •j* 14. Hélicine géante. Helicina major. Gray. H. testa depresso-ovatâ , sitbglohosà, fuscescente, lœvi; spirâ convexâ, subtus convexlusculd , palUcld ; peristomate incrassaiû , albo , /-e- flexo ; angulo columellari obtuse emarginato ; labiis incrassatis ^ palUdis. Cray. Zool. Journ. t. i. p. 68. no 10. pi. 6. f, 10. Habite Elle est l'une des plus grandes espèces du genre , car «lie a près d'un pouce de diamètre; elle est globuleuse , un peu déprimée, à spire convexe, formée de six tours dont le dernier non caréné est très convexe à la base. L'ouverture est blanche, semi-lunaire; la columelle porleunelargecallosité semi-circulaire; le bord droit est épaissi, renversé en dehors, et il porte à la base, à sa jonction avec la columelle, un petit tubercule oblong; toute la coquille est lisse en-dessus, elle est d'un brun rougcâlre ; elle est plus pâle en dessous. -}■ i5. Hélicine submarginée. Helicina snhinarginata.Gr:\y. H. testa depresso-ovatâ , obscur'issimè carinatd , albldoftdvâ, con- centriez substriatd , spird convexd , distanter spiraliter substriatd , subtus convexiusculâ , lœvigatd ; peristomate subincrassato ,parum refiexo ; labiis subincrassatis; apertarœ angulo columellari sube~ marginato. Gray. Zool. Journ. t. i. p. C^>i. n. 11. pi. 6. f. ti. Habite Coquille globuleuse, très obscurément anguleuse à la circonférence du dernier tour; la ipire est convexe, conoïde, com- posée de cinq tours étroits |ieu convexes sur lesquels on voit quelques stries transverses ; ces stries ne se montrent pas dans tous les individus; le dernier tour est très convexe eu dessous; l'ouvertui e est semi-lunaire, d'un beau jaune orangé à l'iulérieur; une large callosité blanche caclie la base ; le bord droit est blanc, HÉLICINE. l63 épaissi, renversé en dehors; à sa joncllon avec la columelle, il forme une dépression plutôt qu'une échancrure surmontée d'une petite dent; toute la coquille est lisse et d'un blanc fauve ou rou- geàtre. Elle a i8 millim. de diamètre. f l6. Helicine unifasciale. Helicina unifasciata. Gray. H. testa subdepresso-ovalâ obscure , acittè carinatâ j àlhidà^ fusco unifasciata y spiraliter subcostatâ, striatâ; spird convexd, conicâ , subtus convexd; peristomate incrassato, reflexo ; aperturœ angulo columellari obtuse emarginato, Gray. Zool. Journ. t. i. p. 6g. n" 12. pi. 6. f, 12. Habite. . . . Nous possédons une espèce du Brésil dont une des va- riétés offre exactement tons les caractères donnés par M. Gray à cette espèce; mais si notre coquille e«t la même, il y aurait des changemens assez considérables à faire subir à lu description du savant anglais. Il serait possible que les différences spécifiques que nous ne pouvons saisir dans la description et la figure existassent cependant , car dans l'espèce de M. Gray, la dent columellaire pa- raît différente , et les stries paraissent plus nombreuses et plus serrées. L'Hélicine unifasciale est subglobuleuse, dcprimée, à spire convexe, formée de cinq à six tours peu bombés; le dernier est subanguleux à la circonférence; dans la plupart de nos individus lin second angle plus obtus, s'élevant au-dessous du premier, ne se montre que vers l'ouverture. Nous possédons des individus en- tièrement blancs, d'autres avec une fascie rougeâtre en dessus ou en dessous de la carène; d'autres enfin , qui sont d'un rouge-brun assez vif avec une zone blancbe ou jaunâtre à la suture et au milieu du dernier tour. Nos plus grands individus ont 14 millim. de dia- mètre. f 17. Helicine de Brown. Helicina Brownii, Gray. H. testa depresio ovatà , pallïdè fuscà, lœvi,pellucidd, suprà convexd subtus convexiusculâ, peristomate incrassato , reflexo ^ albo ; cohi- melld lahiisque subincrassatis , albidis , aperturœ angulo columel- lari Jîsso ; operculo anticè appendiculato , corneo, Cochlea. n° n. Brown. Jam. t. 40. f. r. Gray. Zool. Joura. t. i, p. 69. n° i3. pi. 6, f. i3. Habite la Jamaïque. Coquille subglobuleuse , un peu déprimée, lisse, d'un rouge brun-obscur, très convexe en dessous, plus pâle de ce côté. L'ouverture est semi-lunaire, la callosité collunieliaire est fort large, semi-circulaire ; le bord droit est épais , blanc , à peine renversé en dehors, il est séparé de la columelle par une petite II. l64 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. échanciure étroite. L'opercule est corué, rougeâlre, et son extré- mité antérieure porte un petit appendice court et un peu recourbé en crochet. Celte coquille a i5 millim. de diamètre. -J- i8. Hélicine déprimée. Heliciiia depressa. Gray. H. testa depresso-Oiiatd , pellucîdd, fuscd , tenuissimd , sp'iratiter et concentrlcc striatd, supra subtusque convexitiscidd ; peristomatc rc Jlexo ^ i/icrassato, alùoj cohimcUà partim callosd; labiis temdbus , postict suhunidentatis. Gray. Zool. Journ. t. i. p. 69. n° 14. pi. 6. f. 14. Habite les Indes Occidentales. Petite coquille suborbiculaire , dé- primée, à spire courbe et convexe ; le dernier tour n'est point an- guleux , il est convexe en dessous. Toute la coquille est mince , transparente, finement et régulièrement striée; les stries sont Iransverses; l'ouverture est semi-lunaire, un peu plus large que haute , son bord droit est blanc, épais, réfléchi en dehors, il porte un petit tubercule denliforme à sa partie poslérieure. La columellc est calleuse à la base et non dans toute sa longueur. Cette petite coquille de 8 à 10 millim. de diamètre est toute d'un brun fauve. -{- 19. Hélicine occidentale. Helicina occidentalis. Guil. H, Coi pore mine paUidè iivido mine fuscescente ; dorso pedls, cervicis lateribiis, tentacidisque atris ; capite eervicequefuscispedc subtus flavescenle. Testa flavidd ■ supernè rufo nebulosd , subtus unifasciatà ; columelld lacted, labro candido ; anfractibus sex ; operculo brunneo, mar- gine pallido. Guilding. Zool. Journ. t. 3. p. Sag, u° i. pi. i5. f. 6 à 10. Habite sur les montagnes boisées de Saint-Vincent, rampant sur les feuilles. C'est une espèce très grande , subglobuleuse , un peu dé- primée , à spire conoïde formée de six tours convexes , striés par des accroissemens; le dernier est obscurément anguleux à la cir- conférence, il est très convexe en dessous. L'ouverture est semi- lunaire, subtriangulaire; sa callosité columellaire est blanche, épaisse, et non demi circulaire, mais presque également large du sommet à la base; le bord droit est blanc, fort épais, et renversé en dehors. La coloration de cette coquille est variable, elle a de une à trois fascies transverses, d'un rouge brun assez éclatant sur un fond blanc jaunâtre; ces fascies sont diversement disposées selon les individus, et leur largeur est variable: dans quelques-uns, on trouve une large zone plus pâle, piquetée de brun rougeàtre. Cette belle espèce a aS à 3o millim. de diamètre. MAILLOT' l65 •f* 20. Hélicine variable. Heliclna variahilis, Wagn. H. testa orbictdato-conoided , siibltis convexà , colore varia, nunc unicolore, nunc transvcrsim fasciatâ ; anfractu ultime obtuse bica- rinato; spird transversim striatd, peristomate albo reflexo. H. zonata et H.unicolor.spix. Moll, du Brésil, p. i5. pi. 16. f. 3. 4. 5. Moric. Mém. de Genève, t. 7. p. 44S. n" 48. Habite le lîrésil dans les bois. Dans le Zoological journal u° 12, p. 529. M. Guilding a donné le même nom à une autre espèce; il est donc nécessaire de changer le nom de l'espèce de l'auteur an- glais , parce que sa publication est postérieure à celle de l'auteur allemand. Cette espèce est orbiculaire, à spire courte et conoïde, dont les tours sont à peine convexes, le dernier est convexe en dessous, et l'on voit à la circonférence , et un peu au-dessous, deux carènes obtuses, toute la surface est striée transversalement, l'ouverture est semi-lunaire, le bord droit est blanc, renversé en dehors, son extrémité postérieure est séparée de la columelle par une petite échancrure. La couleur est variable , tantôt blanche ou jaunâtre, uniforme, tantôt interrompue par des zones transverses rougeâtres, étroites, quelquefois plus larges et d'un beau ronge. MAÏllOT. (Pupa.) Coquille cylindracee, en général épaisse. Ouverture irrégulière, denîi ovale, arrondie el subanguleuse infé- rieurementj à bords presque égaux, réfléchis en dehors, disjoints dans levir partie supérieure, une lame columel- laire, tout-à-f'ait appliquée, s'interposant entre eux. Testa cylindracea , sœpissimè crassa. Apertura irregula- ris, semiovata, inferne rotunclata, subangulata; margi- nibus subœqualihus , extiis reflexis , superne disjunctis : la- mina columellari, penitùs ajfixâ^ intràeos interpositâ. Observations. — Les Maillots sont des coquillages générale- ment terrestres, vivant toujours à l'air hbre, et qu'on ne doit néanmoins nullement confondre avec les Hélices, parce que l66 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leur forme est très différente, et qu'elle indique que celle de l'a- nimal l'est pai*eilleraent. Ce serait avec les Clausilies que l'on pourrait être tenté de les réunir, si les caractères de l'ouver- ture, dans ces deux genres , ne les distinguaient éminemment. Rien de plus opposé à la forme naturelle de toute Hélice, que celle qui est propre aux Maillots. En effet, ceux-ci sont des coquilles allongées, cylindracées, et dont le dernier tour n'est pas plus grand ou plus large que le pénultième, ce qui est fort différent de ce qu'on observe dans les Hélices, en qui le dernier tour est beaucoup plus grand que celui qui le précède. En outre, le plan de l'ouverture des Maillots étant droit et parallèle à l'axe de la coquille, présente une situation qui n'a aucun rapj)ort avec celle du plan de l'ouverture des Hélices « l'axe de ce dernier divergeant considérablement avec celui de la coquille même. Au reste, le genre dont il est maintenant question, quoique fort nalurel, a jusqu'à présent embarrassé la plupart des natu- ralistes qui ont classé les coquilles, car ils le dilacérèrent eu disséminant ses espèces, les unes parmi les Hélices, les autres parmi les Turbos, et les autres encore parmi les Bulimes. D/a- ■ parnaud nous paraît être le seul qui l'ait justement saisi et en ait bien dcterminé les caractères. L'animal des Maillots est un trachélipode à collier, mais sans cuirasse, comme celui? des hélices. Sa tète est munie de quatre tentacules, dont deux postérieurs, plus grands et plus écartés, sont oculés à leur sommet, et deux antérieurs, plus petits, qui sont quelquefois très peu apparens , de manière que dans les plus petites espèces, on ne les aperçoit plus. Tel est le cas du genre Fertigo de MuUcr, admis par M. Daudehard de Férussac. [Nous avons vu, en parlant des Hélices, que des change- mens notables dans la forme des coquilles étaient traduits dans l'organisation profonde des animaux ; nous avons constaté pour un certain nombre de genres que c'était particulièrement dans les organes de la génération que l'on trouvailles difrérences entre les types d'animaux que jM. de Férussac a réunis dans son grand genre Hélice. .MAILLOT. t6y Quoique nous n'îiyons pas eu à notre disposition les ani- maux de grandes espèces de Maillots et de Clausilies pour en faire la dissection, nous pensons néanmoins qu'il existe entre eux et les Bixlimes des différences analogues et de mê- me valeur que celles qui se montrent entre les Bulimes et les Hélices. Nous pensons aussi en considérantles nombreuses ressemblances qui existent entre les Maillots et les Clausi- lies, que les animaux des deux genres sont semblables, et pour nous cette conviction est si grande que nous n'hési- terions pas à réunir en un seul les deux genres dont il est question. Nous appuyons cette opinion non seulement sur les ressemblances dans les caractères extérieurs des animaux, sur la similitude de leurs mœurs, mais encore sur 'l'impos- sibilité de séparer les Maillots et les Clausilies d'après des caractères naturels et constans. Si l'on a sous les yeux des séries d'espèces un peu nombreuses appartenant à ces gen- res , on voit les caractères , si nets dans un petit nombre d'espèces, se nuancer, se perdre les uns dans les autres de telle sorte qu'il devient déplus en plus difficile, à mesure que le nombre des espèces s'accroît, de déterminer la limite naturelle des deux genres. Si, au contraire, vous rassemblez toutes les espèces , bientôt elles forment un groupe na- turel comparable, pour l'importance des caractères, à celui des Hélices telles que nous les avons restreintes. On ne connaissait autrefois qu'un très petit nombre d'espèces appartenant aux genres Maillot et Clausilie; leur nombre sest considérablement accru depuis que les re- cherches des naturalistes se font plus minutieusement et se sont particulièrement étendues sur le midi de l'Europe et en Asie. Dans son traité de Malacologie , M. de Blainville n'a point réuni les deux genres Clausilie et Maillot quoi- que, dans sa méthode, il ait eu une tendance générale à réunir plusieurs genres analogues à un seul ; mais M. de Blainville joint cependant aux Maillots à titre de sous-divi- l68 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sion les Grenailles de Guvier dans lesquelles sont compris une partie des Clausilies de Draparnaud. U y ajoute les Vertigos de MuUer, espèce très petite à deux tentacules et enfin les Partules de M. de Férussac , lesquelles ont bien plus de rapport avec les Bulimes qu'avec les Mail- lots. Il est à présumer que le genre Vertigo de Muller ne restera pas dans la méthode 5 d'après les caractères donnés par Muller lui-même à ce genre , il rassemblerait celles des espèces de Maillots et de Clausilies très petites et dont les animaux n'ont plus que les deux grands ten- tacules des autres espèces , les deux plus petits ayant dis- paru. Si la disparition des petits tentacules avait lieu dans de^randes espèces; si elle se manifestait d'une ma- nière brusque et tranchée, nous lui attribuerions une grande valeur; mais il n'en est pas ainsi: à mesure queles es- pèces deviennent plus petites, les tentacules antérieurs s'a- moindrissent, se réduisent à de petits tubercules et enfin disparaissent complètement. Quoique réduits à deux ten- tacules comme dans les Auricules et les Gyclostomes, les animaux des Vertigos s'en distinguent éminemment : les tentacules qui restent sont oculés au sommet comme dans le grand type des Hélices et non à la base, comme dans les Auricules ou les Gyclostomes. Ainsi d'après ce que nous venons de dire, les caractères du genre Vertigo n'ont en réalité qu'une faible valeur zoologique insuffisante pour l'établissement d'un bon genre. ] ESPÈCES. I. Maillot momie. Pupa mumia. Lamk. (i) p. testa cylindraced , attenttatd, obtusd , crassd , alhd ; sulcis an- fractuum lo?igitudinaUbus obliquis; aperturâ nifo-fuscâ, biplicatd; labro margine reflexo. (i) Il existe une grande confusiou parmi les grandes espèces MAILLOT. [69 Lister. Concli. t. 588, f. 48. Martini. Conch, 4. t. i53. f. 1439. a. b. BuUmus mumia. Brug. Dict. no 87. * De Roissy. Buff. Moll. t. 5. p. 36o. no 2. * Turbo mumia. Dillw. Cat. t. 2. p. 861. n" 109, * Bouwd. Elem. of Conch. pi. 6. f. 87. Hélix mumia. Daudeb. Hist. des Moll. no A5ç^. * Blaiuv. Malac. pi. 38. f. 5. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. On l'a confondu avec le sui- vant, dont il est distinct. Longueur, 16317 lig^^^- Maillot grisâtre. Pupa iwa. Lanik. (0 P. testa cylindraceâ , ootusâ, cinered ; sulcis anfraciuum longitudi- nalibus rectis creberrimis • lab>-o margine reflexo , basi unipli- cato. de Maillots ; la plupart sont confondues sous deux ou trois dé- nominations spécifiques. Martini avait d'abord rapporté au Turbo uva de Linné cette espèce que Bruguière distingua bien. Dans son introduction à l'étude des coquilles, Brookes donna sous le nom linnéen une autre espèce que celle de Linné, de Martini et de Bruguière. Dillwyn ne reconnut pas cette erreur, et il in- troduisit le Turbo uva de Brookes dans sa synonymie du Turbo mumia. Il est à présumer qu'en donnant le nom de Pupa mumia à la coquille qu'il fit représenter dans son Gênera of shells, M. Sowerby ne s'est pas souvenu de la description de Bruguière et delà synonymie adoptée par les meilleurs auteurs; car la co- quille à laquelle il donna ce nom est celle connue depuis long- temps sous celui àePupa decumanus, que lui imposa M. de Fé- russac dans son prodrome. (i) Les observations que nous venons de faire sur le pupa mumia peuvent se répéter pour le Pupa uva de Linné. La synony- mie de Linné nous paraît exacte, autant du moins qu'il est per- mis d'en juger d'après les figures qu'il cite. Martini , moins heu- reux , a confondu, comme nous l'avons dit, \e Pupa uva avec le précédent; et sa synonymie , ordinairement correcte, offre d'autres erreurs. La synonymie de Born est plus parfaite ; il y cite cependant la figure de Martini représentant l'espèce précé- dente. Quant à Schroter, sa synonymie est aussi défectueuse lyO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Turbo uva. Lin. Syst. nat. p. i238. Gmel. p. 36o-'|. n° 68. Hélix fusus. Muller. Verm. p. io8. n» 3o8. Turbo fusus. Gmel. p. 36io.no 90. Petiv. Gaz. t. 27. f. 2. Guall. Test. t. 58. fig. D. Seba, Mus. 3. t. ^^. f. 21. Supernc in angulo dextro, figura sep- tem. Knorr. Vergn. 6. t. 2 5. f. 4. ^ Bora. Mus. p. 340. vign. fig. E. Favanne, Conch. pi. 65. fig. B ir. Bulimus uva. Brug. Dict. n° 88. Hélix uva. Daiideb. Ilist. des Moll. no 458. pi. i53. f. ii à 14. * Schrol. Einl t. 2. p. 41. Turbouva. * Wagn. supp. à Cheinn. p. 173. pi. 235. f. 4122, 4i23. * Dillw. cat. t. 2. p. 861. n. 108. Turbouva. * De aoissy, buf. Moll. t. 5. p. 36o. n. r. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Longueur, iiài2lignes. 3. Maillot bombé. Pupa sulcata. Lamk. P. testa turgidà , ovali, obtusd , albd • sulcis tenuibus longitudinali- bus obliquis conféras; aperturd edentula; labro margine dilatato, re- flexo. * Junior. Sow. Gênera of shells. Pupa. f 3. * Dillw. Cat. t, 2. p. 863. n° Il3. Turbo sulcatus. (i) que celle de Martini , et confond plusieurs espèces avec celle de Linné. En copiant Schroter , Gmelin a ajouté à la confusion, car il donne comme variété du Pupa uva de Linné, une petite espèce de Cérite, longue de deux lignes , et un Maillot voisin du Tridens de Draparnaud. Ce qui fait voir le peu de soins qu'apportait Gmelin à la confection de son travail , c'est qu'a- près avoir cité une figure de Bonani dans la synonymie du Pupa uva , il reproduit plus loin , sous le nom de Turbo fusus, la même espèce avec la même indication svnonvmique. Depuis les rectifications synonymiques dcBrugiiiére, l'espèce est mieux connue et peut être facilement déterminée ; cependant M. de Férussac , dans son grand ouvrage , a fait représenter , sous le titre de variété ( pi, 1 53, fig. 8 , g , 10 ) une coquille qui, par les plis de rouvcrlure , semble constituer une espèce distincte, (i) Dillvç-in rapporte dans sa synonymie la ligure kl de la pi. MAILLOT. 171 * Lesson. Voy. zool. t. 1. p. 827. pi. 8, f. 7. * r'av. cal. pi. I. f. io3. Hélix sulcata. Muliei-. Verra, p. loS. n. 387. Chemn. Conch. 9. t. i35. f. laSt. laSa. Bidimiis siilcatus. Brug. Dict. n° 7. Turbo sulcatits. Gmel. p. 36io. n° gr. Hélix sulcata. Daudel). Hist. des Moll. n^ 471. Habite dans les grandes Indes, l'île de Ceylan. Mon cabinet. Coquille enflée, ovalaire, ayant uu pouce de longueur. 4. Maillot candide. Pupa candida. Lamk. " p. testa ovali, siibturgidd , attenuato-acutâ, pellucidd , candidâ\; striis tenidssimis longitudiiialibus obliquis ; labro Xenui , basi uni' piicato, margine reflexo. Hélix jragosa. Daudeb. Hist. des Moll. n» 421. Habite. . . . Mon cabinet. Coquille très' blanche et bien transparente, et dont le limbe interne du bord droit offre une ligne orangée. Elle est probablemeut exotique. Longueur, 11 lignes. 5. Maillot oriental. Pupa labrosa. Lamk. (i) p. testa ovatO'CjUndraced, obliisd, g/abrd , subpellucidâ, obsolète striatd, albido-corned , apeitutd edentuld ; labro margine reflexo , dilatato. * Bulimus lahrosus. Oliv. pi. 3r. f. 10. a. b. Hélix labrosn. Daudeb. Hist. des Moll. n» 41g. * Bulimus labrosus. Bowd. Elem. of Coucb. pi. 8. f. 16. * Desh. Encycl.méth. vers. t. 2. p. 404. n. 8. * An Hélix labiosa? Mull. verra, p. 96. Dq 294. Habile dans le Levant, aux environs de Barut. Mon cabinet. Longueur 1 3 lignes. 6. Maillot fuseau. Pupafusus. Lamk. (2) p. testa cylindricd, obtiisd, albà ; striis tenuibus , longitudinalibus obliquis conjcrtis ^ aperturd unidentatd : dente columellari; labro margine subreflexo. 588 de Lister ; niais il a tort : cette figure ne représente pas le Pupa sulcata , mais bien l'espèce à laquelle M. de Férussac a donné le nom de Pupa deciimanus. (i) Par sa forme et ses caractères cette espèce appartiendrait plutôt au genre Bulime qu'à celui-ci (2) La description que donne Bruguière de son Bulimus fusiis 1^2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Lister. Conch. t. 588. f. 49. Seba. Mus. 3. t. 55. f. 21. Figura ullima ad dexteram. Bulimus fusiis. Briig. Dict. n° 86. * Turbo alvearia. Dillw. cat. t. 2. p. 862. iio 110. * Hélix alvearia. Férus. Prod. p. 58. iio 460. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Coquille blanche et cylindri- que, obtuse au sommet ; elle n'est guère épaisse. Longueur, i3 li- gnes. n. Maillot tridenté. P upa tridentata. Lamk. (1) p. testa sinistrorsâ , cylindraceà; attennato-acutd , sublœvlgatâ , albà; striis longitudinaiibus obsoleiis; aperttird rufuscente , tri- dentatâ : dente coltimellari iinîco; labro margine albo , rejlexo. * Clausdie lisse. Blainv. Malac. pi, 38. f. 6. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 6, f. 56. * Desh. Encycl. méth, vers. f. 2. p. 4o3. n° 7. Gualt. Test. t. 4. fig. C. Hélix Tournefortiana. Daudeb. Hist. des Moll. n° 457. Habite dans le Levant. Mon cabinet. Coquille rare, remarquable par son ouverture. Longueur, 1 1 lignes. s'applique exactement au Piipa palanga de M. de Férussac. Un seul caractère important établit la différence entre ces deux espèces. Dans le Pupa fasus ( bulimus fusas , Br Jg. ) d'après Bruguière , l'ouverture est d'un tiers plus large que haute, et la figure deLisler confirme la description, tandis que dans le Pupa palanga , c'est justement le contraire qui a lieu : l'ouverture est d'un tiers plus haute que large. Si, comme cela est bien croyable, Bruguière ne s'est pas trompé sur un caractère aussi important, dès-lors M. Sowerby, dans son gênera , aurait donné le Pupci palanga sous le nom de Pupa fasus. Le Pupa fusas de Lamarck est-il le même que V Hélix fusas de Muller ? (i) Nous pensons qu'il eût été convenable de laisser à cette espèce le nom que M. de Férussac lui donna , et nous proposons de le rétablir dans le catalogue sous le nom de Pupa Tourne- fortiana. Nous ferons remarquer que la figure de Gualtieri , citée ici, est fort douteuse ; elle ne présente pas, à beaucoup près, les caractères du Maillot tridenté. Linné, et les auteurs qui l'ont suivi , rapportent cette figure au Turbo bidens {claie- MAILLOT. IJ73 8. Maillot fasciolé. Pupa fasciolata. Lamk. (i) p. testa tereti-conicâ, subperforatâ, glahrâ , aîbd ; fasciis fuscis lon- gitudinalibus crebris, ad suturas interruptis, aplce confeitis; aper- turdfuscd, edentuld; labro margine reflexo , alho. Bulimits fasciolatus. Oliv. Voy. pi. i 7. f. 5. Eelix fasciolata. H-duAth. Histoire des Moll. no Sgi pi. i42.f.i. 2.3. Habite dans l'ile de Candie. Mon cabinet. Longueur, à-peu-près 8 li- gnes. 9. Maillot zèbre. Pupa zébra. Lamk. p. testa cjTmdraceâ, attenuato-ohtusd, albâ, lineis luteo-rufis Ion— gitudinalibus interruptis ornatâ ; aperturd tridentatd ; labro mar- gine subre-flexe . £idimus zébra. OViv. Voy. pi. 17. f. 10. a. b. Eelix zebriola. Daudeb. Hist. des MoU. n° 455. * Bowd. Elem. of Concb. pi. 12. f. 8. * Desb. Eiicycl, méth. vers. t. 2. p. 4o3. no 6. Habite dans le Levant. Mon cabinet. Longueur, 7 lignes et demie. 10. Maillot unicariné. Pupa unicarinata. Lamk. P. testd cylindraceo-attenuatd , supernè conico-acutd , albido- griseâ; striis longitudinalibus obsoletis; ultimo anfractu carind parvuld cincto; aperturd edentuld ; labro tenui, margine reflexo. Habite à la Guadeloupe. Mon cabinet. Longueur, près de 7 lignes. 11. Maillot tacheté. Pupa maciilosa. Lamk. p. testa cylindraced y attenuato-'acittâ , pallidè corned ,' apice rufd, maculis fulvis longitudinalibus sparsis pictd, aperturd quadri- dentatd; labro tenui, margine reflexo. * tVebb et Berlh. Syn. moll. p. 171. n» 2. Habite dans l'île de Ténériffe. Maugé. Mon cabinet. Les dents sont dans le fond de l'ouverture. Longueur , 5 lignes un quart. silia papillaris ), et Dillwyn à son Turbo laminatus. Nous pen- sons que cette citation de Lamarck doit disparaître de la syno- nymie. (i) Pour nous, comme pour M. de Férussac, cette coquille doit aller dans le genre Bulime , dont elle a tous les caractères ; nons ne devinons pas pour quelle raison Lamarck l'a placée parmi les Maillots. 174 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 12. Maillot clavulë. Pupa clavulata. Lamk. p. testa hrcv'i, supernè turgidd , obtusd , oblique striatâ, rufd; aperlurd angustd , plicd columellari iinidentatd; labro margine re- jlexo. Habite à l'Ile-de-France. Mon cabinet. Ouverture blanche. Lon- gueur , 3 lignes un quart. i3. Maillot ovulaire. Pupa ovularis. p. testd ovato- turgidd , apice obtusd, glabrd , albd ; aperturd sex~ dentatd ; labro margine rcflexo. Bulimus ovularis. Oliv. Voy. pi. 17. f, 12. a. b. Vertige ovularis. Daudeb. Hist. des Moll. n" 9. * Bow. Elem, of Coucli. pi. 6. f. 33. * Desh. Eucycl. méth. vers. t. i. p. 4o3. n° 5. Habile dans le Levant. Mon cabinet. Longueur, environ 3 lignes. 14. Ma'iWot germanique. Pupa gennanica. Lamk. (i) P. testd brevi, turgiduld , cylindricd , obtusd, oblique striatd , albd; aperturd cdentuld ; labro margine subreflexo. An pupa obtusa? Drap. Moll. pi. 3. f. 44. * Pupa obtusa. Desh. Encyci. mélli. vers. t. 2. p. 402. n° 4- * Id. Wagu. Supp. à Chcnin. p. iGi). pi. 235. f. 4 ii5. Habite en Alleniat;ne, sur les montagnes. Mon cabinet. Il a une pe- tite fente ombilicale bien prononcée. Longueur, 7 lignes. 1 5. Maillot cendre. Pupa cinerea. Drap. (2) p. testd cylindraced, attenuato-acuta , striatd^ cinered; aperturd quinquedentatd • labro margine rejleio. Guait. Test. t. 4. fig. G. L'anti-nompareille. Geoff. Coq. p. 54 n» 18. Bulimus similis. Brug. Dict. w" 96. Pupa cinerea. Drap. Moll. pi. 3. f. 53. 54. Hélix cinerea. Daudeb. Hist. des Moll. n° 484. (i) C'est bien le Pupa obtusa auquel Laraarck a donné ce nom ; l'espèce devra reprendre son premier nom de Pupa obtusa. (2) Nous pensons , avec Dillv^yn , que celle espèce est la môme que le Turbo quinqucdentatus de Born ; en conséquence , cette espèce devra reprendre le nom de Pupa quinquedentata. MAILLOT. lyOr . * Wagn. Supp. à Chemn. p. 170. pi. 235. f. 4ii6. * Bidimus similis. Poiret prodr. p. 5 9. no 28. * Turbo quinquedentatus. Born. Mus. p. SjS. pi. i3. f. 9. Id. Gmel. p. 36i2. n° 100. ' Id. Olivi. adriat. p. 171. * Schrot. Einl. t. 1. p. 119. * Turbo quinquedentatus. DiUv. Cat. t. 2. p. 876. n" 48. * Brard. Hist. des coq. p. 89. p). 3. f. 12. Habite en France, siu- les rochers, les pierres, etc. Mon cabinet. Longueur, 5 ligues. 16. Maillot trois-dents. Pupa trklens. Drap. p. testa oblongo-conicâ , turgidula, nttenuato-subacutd , albd ^ averturd tridmtatd ; labre margine réflexe. Hélix tridens. Muller. Verni, p. 106. n» 3o5. Gualt. Test. t. 4. H- ^^ Bidimus tridens. Brug. Dict. n° 90. Turbo tridens. Gmel. p. 36 1 1. n° gS. Pupa tridens. Drap. Moll. pU 3. f. 57. lielix tridens. Daudeb. Hist. des Moll. Uo 453. * Bulimus tridens, Poirel. Prod. p, 5 5. no 2 3. * Turbo tridens. Dillw. Cat. t. 2. p. S77. n" 149. * Brard. Hist. des coq. p. 88. pi. 3. f. 11. * Pfeif. Syst, anord. p. 53.pl. 3. f. 12. * Desmonl. Cat. des Moll. de la Gironde, p, 1 3. n° 6. * Wagu. Supp. à Chemn. p. 168, pi. 2 35. f. 411 3. * Desh. Expéd. de Morée. Zool. p. 169. n° 262. * Bouillet. Cat. des moll. d'Auvergne, p. 55. n. 4. * Fossilis. Id. Cat. des Coq. foss. d'Auv. p. m. n" 2. * Rosmals. Iconog. t. i. p. 80. pi. 2. f. 33. Habite dans la France méridionale , sous les mousses. Mon cabinet. Long., 4 lignes et demie. 17. Maillot quatre-dents. Pupa qnadridens. Drap. p. testa sinistrorsâ, cylindraceâ , atteniiate-obtusâ , lavi , pellucidd ; corneo-flavicante ; aperturd quadridentatd ; labre margine albo , réflexe. Hélix quadridens. Muller, Verm. p. 107. n^ 3o6. Lister. Conch. t. 40. f. 38. L'anli-barillet, Geoff. Coq. p. 65. n° 24. Chem. Conch. 9. t. 112. f. 965. Bidimus quadridens. Brug. Dict. no 91. Turbo quadridens. Gmel. p. 36 10. no 92. 176 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Papa quadridens. Drap. Moll. p. 4. f. 3. Daudeb. Hist. des Moll. u» 454. * De Roissy, Buff. Moll. t. 5. p. 36i. n'' 4. * Alteu. Syst. Abliand. p. 19. Turbo quadridens. * Biilimus quadridens. Poiret. Prodr. p. 53. n» 22. * Férus. Syst. conch. p. 5o. u. i. * Dillw. Cat. t. 2. p. 879. 11° i52. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 8, f. 24. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. io3. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. i3. n. 5. * Desli. E.\pcd. de Morée, Zool. p. 168. Uo 261. * Bouillet. Cat. des Moll. d'Auver. p. 04. no 3. Habite en France, sous les mousses. Mon cabinet. Longueur, 5 lignes un quart. i8. Maillot Polyodonte. Piipa polyodon. Drap. p. testa cyUndraceo-turgîduIâ ^ subacutâ, strîatâ, corneo-fus- cescente; aperturà, angustatd , midtidentatâ ^ labro margine re» flexo. Papa Poljodon. Drap. Moll. pi. 4. f. i. 2. Hélix Polyodon. Daudeb. Hist. des Moll. n° 490. * Wagn.Supp. à Chemn. p. 170. pi. 235. f. 4117. * Férus. Syst. Conch. p. 5o. no 2. * Desh, Encycl. méth. vers. t. 2. p. 402. n° 3. Habite aux environs de Montpellier, sur les rochers, parmi les mous- ses. Mon cabinet. Il a quinze à di.\-huit dénis, selon Draparnaud. Longueur, 4 lignes et plus. 19. Maillot variable. Pupa variabilis. Drap. p. testa cjUndraceâ ; attcnuato-subaciitd , colore varia - aperturà quinque vel sexdeutatâ; labro margine albo, reflexo. Pupa variabilis. Drap. Moll. pi. 3. f. 55. 5G. Hélix mutabiiis. Daudeb. Hist. des Moll. uo 489. * Guer. Icon. du Règ. anim. Moll. pi. G. f. lo. . * Kickx. syn. moll. brab. p. 44. ii" 5i, * Wagn.Supp, à Cbemn. p. 172. pi. 235. f, 4120. * Pfeiff. Syst. anord. p. 56. pi. 3. f. 1 5. * Coll. des Ch. Cat. des Coq. du Finis, p. 67. n. i. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 14. u^ 7. Habite le midi de la France , sous les mousses, les feuilles mortes. Mon cabinet. Il est un peu transparent . Longueur , 4 lignes et demie. MAILLOT. l^j 20. Maillot froment. Pupafrumentum^ Drap. p. testa cylindraced , attenuato-siibacutâ , tenuissimè strlalà, cîne- reo-rufescenle ; aperturâ octodentatâ; labro margine albo re- flcxo. Pupafrumentum. Drap. Moll. pi. 3. f. 5i. 52. Hélix frumentum. Bauàeh. Hist. des Moll. n" 487. * AVagn. Supp. à Chemn. p. 173. pi. 235. f. 4121. * Pfeiff. Syst. anord. p. 54- n" 2. pi, 3. f. i3. * Kleeb. syn. Moll. Borus. p. 20. n° 3. * Fossilis. Bouillet. Cat. des Moll. d'Auver. p. 1 1 1. n, 3. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 402. no 2, * Rossm. iconog. t. i. p. 8x. pi. 2. f. 34. Habite le midi de la France , sur les rochers, parmi les mousses. Mon cabinet. Longueur, près de 3 lignes. 2 1 . Maillot seigle. Pupa secale. Drap. p. testa cylindraceâ , attenuato-obtusiuscidâ , striatâ , pallidè fiiscâ; aperturâ septem vel octodentatâ; labro margine réflexe. Pupa secale. Drap. Moll. pi. 3. f. 49. 5o. Hélix secale. Daudeb. Hist. des Moll. n» 488, * P. secale? Philippi , enum. Moll. p. i38. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 401. n° i. * Wagu. Supp. à Chemn. p. 171. pi. 255. f. 4119. * An eadem? Turbo tridens. Alten. Syst. abh. p. 21. * Pfeiff, Syst. anord. p. 55. n. 3. pi. 3. f. 12, * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. !^Ç>. n° 53. * Vertigo secale. Turton. man. p. loi. n» 81. f. 81. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 14. n" 8. * Rosm. Icon. t. i. p. 82. pi. 2. f. 35. Habite le midi de la France , parmi les mousses. Mon cabinet. Lon- gueur, 4 lignes, 22. Maillot avoine. Pupa avenu. Drap. p. testa cjlindraceo-conicâ, striatâ,/uscâ ; aperturâ septemdentatâ; labro margine reflexo. Le graind'avoine. Geoff. Coq. p. 52. n° 16. Bulimus avenaceus. Briig. Dict. n° 97 Pupa avenu. Drap. Moll. pi. 3. f. 47. 48. Belix avenu. Daudeb. Hist. des Moll. u° 48. Chondrus avenaceus. Guer. Icon. du Règ. Anim. Mol. pi, 6. f. g. * Wagn. Supp. àChem. p. 171. pi. 2 35, f. 4118. * Bulimus avenaceus. Poiret , Prod. p. 55. n» 24. Tome VIII 12 178 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. * Turl)o juniperi. Moïi\af^\x. Test. p. 34o. pi. 12. f. 12. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 877. n" i5o. * Turbo multidentatus. Olivi. Adri. p. 171. pi. 5. f. 2. * Chenm. Conch. t. 9. p. 167. pi. i35. f. laSô.' * Brard. Hist. des Coq. p. 91. pi, 3. f. i3. 14. * Bowd. Elem. of Conch. pi. i3. f. 12. * Kickx. Syn. Moll. Erab. p. 45. no Sa. * Rosm. Icon. t. i. p. 82. pi. 2. f. 36. Habite en France, parmi les mousses, sous les pierres. Mon cabinet. Longueur , près de 3 lignes. 23. Maillot grain. Pupa grtinum. Dra^, P. testa cylindraced , attenuato—acutd y griseâ , aitt fttscescente ; striis longitndinalibus minutissimis ; aperturd quadiidentatd • laj- bro margine aibo, rejlexo, Piipa granum. Drap. Moll. pi. 3. f, 45. 46. Hélix granum. Daudeb. Hist. des Moll. n"» 483. * Bowd. Elem. of. Conch. pi. 8. f. 25. * Desli. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 4o5. n" i3. * Bouillet. Cat. des Moll. d'Auv, p. 58. n» a. Habite le midi de la France, sous les haies. Mon cabinet. Longue ur une Ugneet demie ou environ. i/\. MàiWot ivà^ûe. Pupa fragilis. Drap, (i) F. testd smistrorsd , elongùtd, altenuato-conicd , pellucidd, lu- teo-fuscescente ■ columelld subunidentatd , Turbo perversus. Lin. Syst. nat. p. 1240. Gmel. p. 3609.!!° 88. i.hemn. Conch. 9. t. 11 a. f. 959.3. b. Pupa fragUh. brap. Moll. pi. 4. f. 4. Hélix perversa. Daudeb. Hist. des Moll. n» 5ii. (1) Cette espèce est l'une de celles dont le nom linnéen a été changea tort; et quoique ce nom de Pupajragilis soit consacré depuis long-temps , il sera convenable cependant , dans un ca- talogue bien fait, de le changer pour celui de Viipa perversa^ qui devra rester à l'espèce. Sur un caractère qui nous paraît manquer d'importance , aujourd'hui surtout qu'il se reproduit sur un assez grand nombre d'espèces, M. Leach a cru nécessaire d'(itablir aux dépens des Maillots un genre Balea. Le pupa per- versa est le type du nouveau genre. Ce genre est pour nous inadmissible. MAILLOT. lyg * Bidimus perversus. Poiret. Prodr. p. 57. no a5. * La non pareille. Geoffr. Coq. p. 63. no 23. pi. 2. * Schrot. Einl. t. 2. p. 56, * Bowd. Elem. of Conch. pi. 8. f. ag. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 406. n° 14. * Pfeiffer. Syst. anord. p. 56. Do 5. pi. 3. f. 16. * Nilss. Hist. Moll. suec. p. 48, n" r. * Balea fragilis. Gray. Zool. Journ. t. I. p. 61. no r. * Id. Aider Cat. Test. Moll. tr. soc. Newc. p. 33. n" 27. * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 44. u" 5o. pi. i. f. 10. * Col. des Ch. Cat. des coq. du Finis, p. 67. no 2. * Balea Jmgilis . Turlon. man. p. 87. no 70. f. 70. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenci. p. 16. no 3. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarlhe. p. 38. n° 3. * Bouillet. Cat. des Moll. d'Auvergn. p. 55. n° 5. * Férus. Syst. conch. p. 5i , n» 4» * Millet. Moll.de Maine-et-Loire, p. 35. n" 4. * Turbo nigricans. Dillw. Cat. t. 2. p. 875. n^ i45, syno. Plur. ex- clus. Habite eu France, sur le Mont- Jura, etc. Mon cabinet. Longueur, 4 ligues. 25. Maillot baril. Pupa dolium. Drap. p. testa brevi , cjUndricd , injlatâ , obtusd , striatd , corneo-fusces • cenle; aperturd unldentatd ; labro margine albo, reflexo. Pupa dolium. Drap. Moll. pi. 3. f. 45. Hélix dolium. Daudeb. Hist. des Moll. u° 477. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 4o5. n" i 2. * Wagn. Suppl. à Chemn. p. 169. pi. 235. f. 41 '4. Habite dans le midi de la France. Mon cabinet. Longueur, 2 lignes et demie. 26. Maillot ombiliqué. Pupa umbilicata. Drap. p. testd mliiimd, cylindricd, obtusd^ subpellucidd , corneo-flaveS' cente ; aperturd unidentatd ; labro margine albo, reflexo ; umbi- lico patulo. Bulimus muscorum. Brug. Dict. l\° 63. Pupa umbilicata. Drap. Moll. pi. 3. f. Sg. 40. JIclix umbilicata. Daudeb. Hist. des Moll. n° 474. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 34. n^, 3. * Turbo muscorum. Dillw. Cat. t. 2. p. 878. no i5i. * Aider. Cal. Test. moll. Ti-. soc. Newc. p. 33. n» 3o. * Kickx. Syn. moll. Brab. p. 46. n» 54. 12. l80 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Coll. des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 67. n" 3. * Turton, man. p. 97. n" 78. f. 78. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gir. p. 1 3. n" 4. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 87. no r. Habite en France , sous les haies , parmi les feuilles mortes. Mon ca- binet. Longueur, une ligne à-peu-près, 27. Maillot mousseron. Pupa muscorum. Lamk. p. testa minimd, cylindraceâ, obtusâ, lœvîy corneo-fuscescente ; an- fiactibus convexes; suturis excavatis ; aperturd unidentaldj labro marg'me rejlexo. Turbo muscorum. Lin. Syst. nat. p. 1240- Gmel. p. 36li. n° gi. Hellx muscorum. Muller, Verm. p. io5. n° 3o4. D'Argenv. Zoomorph. pi. 9. f. 11. Le petit-barillet. Geoff. Coq. p. 58. n" 20. Cliemn. Conch. 9. pi. iai3. f. 1076. a. b. Pupa marg'mata. Drap. Moll. pi. 3. f. 36-38. Hélix muscorum. Daudeb, Hist. des Moll. n» 475. * Pupa marg'mata. Brard. Hist. des Coq. p. 93. pi. 3. f. i 5. 16. * Wagn. Suppl. à Chemn. p. i65. pi. 235. f. 4109. * Turbo muscorum. Alten. Sjst. obs. p. 2 3. * Bulimus muscorum. Poirel. prodr. p. 5 r. n» ao. * Du Costa. Conch. brit. p. 89. pi. 5. f. 16. * Schrot. Einl. t. 2. p. 58. * Lisler. Anim. angl. pi. 2. f. 6. * Férus. Syst. conch. p. 5o. n'" i. * Pupa marg'mata. Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 34. no i, * Pfeiff. Syst. anord. p. 57. n" 6. pi. 3. f. 17-18. * Nils. Hist. moll. suec. p. 49. u» 2. * Kleeb. Syn. Moll. borus. p. 20. n. i. * Pupa marg'mata. Aider. Cat. Test. moll. Tr. soc. Newc, p. 33. no 29. ' * Desh. Encycl. méth. vers. t. •>.. p. 4o5. n" 1 1, * Kickx. Syn. Moll.brab. p. 47. no 55. * Col. des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 63. no 4. * Pupa marg'mata. Turton. uian. p. 98. n* 79. f. 79. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenci. p. 16. no 2. * Pupa marg'mata. Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. i3. n" 3. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 37. no 2. * Pupa marg'mata. Bouillet. Cat. des Moll. d'Auv. p. 53. n. I. * Rosm. Icon. t. i. p. 83. pi, ?. f. 37. MAILLOT. 18 r * Fossilis. Boulllet. Cat. des coq. foss. d'Aiiv. p. 1 10. n. i. Habite ea France, dans les lieux humides et ombrages, etc. Mon ca- binet. Longueur du précédent. -}- 28 1 Maillot épais. Pupa clecumanus. Fer. p. testa elongato-cylindraceâ , apicephtusâ hasi umbllicald ; tenuîter irregulariterque pUcatàj griseà; anjractibus planis, conjunctis, an- gustis ; aperturâ circulari pallide rubrd , margine incrassalo civ' cumdatâ y subuiiidentatâ. Lister. Concli. pi. 588. f. 47. Férus. Prod. p. 59. n" 462. Pupa mumia. Sow. gêner, of shells. Pupa. f. 2. Habite Il est certain que cette espèce, figurée par Lisler , est la même que celle nommée à tort Pupa Mumia, par Sowerby . Le Pupa Decumanus est jusqu'à présent l'une des plus grandes des espèces du genre. Elle est cylindracée, subconique, percée à la base d'un om- bilic assez grand , les tours sont nombreux et étroits, aplatis ; les premiers sont finement striés , les derniers sont irrégulièrement j)lissés ; l'ouverture est presque circulaire; son bord devient quel- quefois très épais , et dans ce cas , il ressemble assez à celui d'un Cyclostome, il est d'une couleur vineuse livide, très pâle. On voit à l'intérieur , et assez profondément placée , une petite dent ap- puyée sur l'avant-dernier tour. Toute cette coquille est d'un gris cendré , uniforme. Les grands individus ont 46 millim. de long et a 5 de large. •\ 29. Maillot chrysalide. Pupa chrjsalis. Fer. P. testa elongatO'lurrltd , cjlindricd, apice obtusd , longitudinali- ter plicatd . grised , lineis fuscis anguîatis ornatd; aperturdova- to-rotundd , intus fulvd, marginatd ,umdentatd. Var. A. Nob. testa teniiiore,plicis longitudinalibus destituld, Fér. Hist. des Moll. pi. i53. f. i. 2. 3. 4. Habite la Guadeloupe et la Martinique. Belle espèce connue depuis long-temps dans les collections où elle était confondue parmi les \ax\èl&s Ats Pupa mumia G\ uva , mais comme l'a fort bien re- connu M. de Férussac, elle se distingue de l'une et de l'autre. Elle est allongée, turriculée; les premiers tours forment un sommet conique est oblus, mais les derniers s'élargissent lentement et ren- dent le reste de la coquille cylindrique. Sur les tours peu con- ■vexes, on voit de gros plis longitudinaux. L'ouverture est obronde, d'un fauve intense au fond, les bords sont épais, et renversés en dehors, le bord droit et la columelle sont sans dents, La seule iSa HISTOIRE DES MOi:.LtJSQUES. proéminence que l'on observe dans l'ouverture est appuyée sur l'avant-dernier tour, à intervalle égal de la base de iacolumelle et de l'inserlion du bord droit. La variété qui nous a été communiquée par M. Cristofori, est fort remarquable, elle n'a point de côtes longitudinales, mais l'ouverture et la coloration sont les mêmes que dans le type. Sur uu fond gris cendré, cette co(iuille est ornée de linéoies brunes eu zig zag; elles sont quelcjuefois confondues, et forment des marbrures dentelées sur les côtés. Cette espèce est longue de 32 millim. et large de 12. f 3o. Maillot striatelle. Pupa striatella. Fer. p. testa ovatà , albâ , fiisco-varlegatâ , apice obtusd • anfractibus planidatis, longitiidlnaliter striatis- striis regularibus ; suturis un— dulatis ; apertuid sub-circulari, fuscd, marginalâ; columella dente minimo instructd. Ter. Guérin. Iconog. du Règn. Auimal. MoU. pi. 6. f. 12. Desh, Encycl. niéth. vers. t. 2. p. 404, n" 9. Habite les Antilles. Daus son iconographie du Règne animal, M. Gué- rin a figuré cette espèce sous ce nom, emprunté à la collection de M. de Férussac. Celte coquille est allongée , à sommet plus conique que dans le Piipa mumia. Il est cependant obtus , on compte onze tours à la spire, ils sont étroits , à peine convexes, et chargés d'un très grand nombre de stries fines , régulières , un peu obliques. Le dernier tour est percé dune petite feule ombilicale, assez profonde et oblique, l'ouverture est pres- que circulaire, garnie d'un bord simple, épais, rosàtre et renversé en dehors. Un petit pli remonte de l'intérieur de la coquillejusque vers le bord , s'appuyant sur l'avant-dernier tour , tantôt simple, tantôt sub-bifide. Celte coquille est souvent d'un gris rosé uniforme, et quelquefois elle est semée de taches rousses dentelées ou oudii- leuses, obliques, en sens inverse cies stries. Cette coquille a 23 millim. de long, et 10 de large. f 3i. Maillot barillet. Pupa doliolitm. Drap. p. Testd cylindricd , obtusissimd, tenue pUcato-striatâ , palUde cor-' ned ; apertiird , ovatd , basi iinidentatd • labro albo^ reflexo , colu- melld interius bidcntald. BuUmus doUoUtm. Brug. Encycl. mélh. vers, t, i, p. 35 x. Drap. Moll, p. 62. no 8. pi. 3. f. 41. 42. Le grand-barillet. Geoffroy, p. 6S. pi. 2. Turbo muscorum. Var. Dilw. Cat. t. 2. p. 878. n° i5r, BuUmus doliolum. Brug. Encycl, méth. vers. t. i.p. 35 1. MAILLOT. l83 De Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. 36r. n» 3. Eelix doUolttm. Férus. Prod. p. Sg. n" 478. Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 49. n° 58. Hécart. Cat. des Coq. deValenci. p. i5 n» i. Desh. Expédition de Morée. Zool. p. 169. 11° 263. Habite en France, en Allemagne, en Angleterre, en Italie et en Morée. Jolie petite espèce, qui, en petit, repi'ésente le Pitpa iiva. Elle est cylindrique, à tours nombreux et étroits, obliquement striés ; l'ouverture a le péristome blanc, évasé en dehors. Elle est munie d'une dent un peu plus rapprochée de l'insertion du bord droit que de lacolumelle; celle-ci porte constamment deux petites dents réunies par la base. Cette petite coquille est d'un brun corné clair. Elle a 8 à 9 millim. de long, et 2 à 3 de large. -J- 32. Blaillot pagodule. Pupa pagodula. Desmoul. P. tesld parvd, dextrà, cjUndrico-obovatd ^ xen'ricosd • pallide cor- ned ; costi/lis longitiidinalibiis , obliquis incrementaitbus octonis acutis minufisslniis , elegantissïme instructâ; anfractibus octonis, rotundatis, idtimogïbbo, transversè unisidcato; apcrturd subqua- dratà , obliqua, edentidd ; per'istomate continuo , subreflexo nec inarginato, albo ■ umbillcali splralLprofanda. Desmoul. Act. soc. Linn. de Bord. t. 4, p. i58. f. 12, Mich. Complem. à Drap. p. 59. no r. pi. i5. f. 26. 27. Habite près Bergerac (Dordogue), parmi les mousses, au pied des ar- bres. Petite espèce bien distincte , ovale , globuleuse , formée de huit tours convexes élégamment striée en long , le dernier tour est bossu , il est pourvu à la base d'une fente mbilicale , l'ouverture est semi-lunaire, oblique à l'axe; le péristome est simple, sans dents, et épaissi. La couleur est d'un brun corné, pâle, le péri- stome est blanchâtre; cette petite coquille a deux millim. et demi de longueur. -}- 33. Maillot allongé. Pupa elatior. Spix. P. testa cflindraced , elongatd , longiiudinaUter profunde striatd , albidd; aperturd ampliata biplicatd , labro refiexo. Spix. Test. Bras. p. 20. Uo 5. pi. i5. f. i. Habite le Brésil, dans les provinces orientales. Espèce fort singulière et qui , par ses caractères, devra constituer un groupe particulier parmi les Maillots. C'est la plus allongée des espèces connues, elle est allongée, cylindracée , très obtuse au sommet, formée d'un très grand nombre de tours étroits, peu convexes, et chargés d'un granJ uoiubre de stries profondes^ et un peu obliques. Le dernier tour est l84 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. court, convexe à la base , et percé d'une fente ombilicale, en par- tie cachée par le bord gauche. L'ouverture est senii-ovalaire , assez grande , son bord droit est peu épais, simple , et à peine renversé en dehors ; le bord gauche est plus élargi et plus renversé à son insertion columellaire ; il porte deux petites dents blanches iné- • gales , séparées entre elles par un sillon. Celte coquille , rare dans les collections, est d'un blanc jaunâtre, cornée, lorsqu'elle a son épiderme, lorsqu'elle en est dépourvue, elle est blanche. Les grands individus ont 60 à 65 mill. de longueur , et 1 4 à i 5 millimètres de large. •f 34« Maillot palanga. Pupa palanga. Férus. p. testa elongato-cyUndraced, tenue et regtdaiiterstriatd , fulvo-ru- bescente, apice obtusissimâ , anfractibus convexlasculis / aperturd ovato-oblongâ subqnadrangulari, intus, marginaid, unidentatd. Férus. Prodr. p. 59. n° 464. Less. Voy. de la Coq. zool. t. 2. p. 3a8. pi. 8. f. 8. Ptipafusus. Sow. gêner, of shells. Pupa. f. 5. Habite l'Ile de France. Le Ptipafusus, au sujet duquel nous avons fait une noie paraît être l'espèce la plus voisine de celle-ci. Elles sont différentes cependant, et doivent être maintenues dans les catalogues. Le Pupa palanga e«t une coquille allongée, cylindra- cée, très obtuse au sommet. Elle est formée de huit à neuf tours, peu convexes, ornés de stries fines et régulières , descendant obli- quement d'une suture à l'autre ; le dernier tour offre à la base une petite ^fente oml)ilicale , en partie cachée par le bord gauche. L'ouverture est blanche, ovale, oblougue, plus évasée antérieure- ment , d'un tiers plus longue que large. Les deux bords se rappro- chent notablement avant de s'insérer sur l'avant-dernier tour. Dans les jeunes individus, l'ouverture est sans dents; dans les vieux, on en trouve une conique entre l'insertion des deux bords. Sous un épiderme jaunâtre, cette coquille est toute blanche. Les grands individus ont 35 millim. de long, et 10 de large. f 35, Maillot fusiforme. Pupajusi forints. Desh. P. testa clongato-angustd , fusiformi , apice acuminatd, albo-grlsed , substriatd 5 aperturd elongato-acumînatd , obliqud ; labro refiexo , intîis unidentato ; columella uniplicatd^ conlorta. Desh. Expéd. de Morée. Zool. p. 169. n" 264. pi. 19. f. 55, 56, 57; Habile la Morée. Espèce singulière dont nous n'avons vu qu'un fort petit nombre d'individus. Elle est allongée, fusiforme, toute lisse, -, d'un blanc grisâtre uniforme. L'ouverture est oblique à l'a.xe, ovale, oblongue, beaucoup plus haute que large, et terminée postérieure- MAILLOT. l85 ment en un angle aigu ; le bord droit est épaissi en dedans , évasé, et il porte une seule dent peu proéminente vers sa partie moyenne. La columelle présente sur le milieu un gros pli presque transverse, tordu à la manière de ceux des Auricules. Cette espèce est longue de 19 millim. et large de quatre et demi. t 36. Maillot enflé. Papa injlata. Wagn. P. Testa cjlindraceo-fusiformi , superne attenuato-acutd, inferne in- flatâ, teiiuissime striatà , corneà ; aperturâ ampld , sexpUcatâ ; lahro reflexo, intùs, lineâfuscâ Umbato. Wagn. dansSpix. Test. bras. p. 20. n» 4- pi- i4- f- 4. Eadem Junior. BuUmits vitreus. Spix. Test. bras. pi. 8. f. 2. Habite le Brésil dans les provinces orientales. Coquille subfusiforme > un peu cylindracée, renflée en avant ; la spire est conique, obtuse, composée de dix à onze tours étroits , peu convexes , dont le der- nier atténué à son extrémité antérieure, est comme pincé derrière le péristome. Ce dernier tour est percé à la base d'une fente ombi- licale, et il a, le long du bord dioit et en dehors trois impressions qui correspondent aux dents de l'intérieur. La surface est lisse, si ce n'est sur les sutures où l'on voit de petites stries longitudi- nales. L'ouverture est ovalaire, à péristome blanc, renversé , et bordé de brun ; en dedans, elle est garnie de six dents, une grosse columellaire lamelliforme infléchie en avant, deux très petites, presque égales, deux autres, dont la postérieure est la plus grosse , sont à distance , sur le bord droit, la sixième est à-peu-près à dis- tance égale des deux insertions du bord sur l'avant-dernier tour. Cette coquille est d'un blanc cendré , et ornée de fascies brunes , longitudinales écartées, et irrégulièrement éparses. La longueur est de 24 millim., et sa largeur de 9. •f^Sj. Maillot pagode. Pupa pagodus. Fer. P. testa globoso-turgidà, basi umbilicatâ, stib epidermide lutescente candidâ , apice obtusissimâ; anfractibus convexis, sulcatis, ultimo lœv'igato ; aperturâ albd, ovato- quadrangulari,unidentatd } pe- ristomate incrassato, subrejlexo. Férus. Prod. p. Sg. n° 470. Les. Voy. de la coq. zool. t. a. p. 326, pi. 8. f. 6. Sow. Gênera of shells. Pupa. f. i. Habite l'Ile de France. Très belle espèce, la plus courte et la plus en- flée en proportion; elle est globuleuse, très obtuse au sommet, percé à la base d'un ombilic assez large , mais non pénétrant; la spire se compose de six à sept tours , ils sont convexes et obliquement sil- lonnés, si ce n'est le dernier qui reste lisse; l'ouverture est blanche, i86 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ovale, subquadrangulaire , les bords sont épaissis et icDversés eu dehors, ils sont parallèles et se réunissent eu avant par une cour- bure régulière; entre l'iuserlion du bord droit el de la columelle, sur ravant-dernier tour, se trouve en dedans de l'ouverture, une dent peu saillante, plus rapprochée du bord droit. Sous un épi- derme d'un brun jaunâtre, interrompu de fascies obliques étroi- tes et noires cette coquille est très blanche ; son épidémie est ca- duc, et ne se voit que rarement entier. Cette coquille a 32 milli- mètres de long et 2 5 de large. "i* 38. Maillot à six dents. Papa sexdentaia, Wagn. P. testa cjlindraceo-fusiformi, atlenualo-acutd, crassâ , longiludina- Uter tenuissime striatà, albidd ; aperturâ sexplicatd, labio reflexo. Wagn. dans Spix. Test, bras. p. 19. no 3. pi. 14 f. 3, Habite le Brésil , dans les provinces de Sainl-Paul et Saint-Sébas- tieu. Nous ne connaissons cette espèce que par la figure de Spix et la description de M. Wagner. Nous avioiis penséd'abord que cette espèce de Spix était faite avec un jeune individu de la coquille nonimée Clausilia exesa, par M, de Férussac , mais un nouvel exa- luen nous a convaincu, que toutes deux avaient des caractères pro- pres à être distingués, le Piipa sexdcntata esl allongé, subc)lin- dracé, atténué et pointu à son sommet. Onccmpie dix tours peu convexes à la spire : ils sont très finement striés dans leur longueur, le dernier tour présente derrière le bord droit trois sillons pro- fonds, et une ligne enfoncée près de la suture. L'ouverture est courte , ovalaire, et garnie de six dents, les deux plus grandes sont sur la colnmelle; la plus petite est à la base de l'ouverture , et des trois autres placées sur le bord droit, celle placée vers l'angle postérieur, est la plus petite; cet angle postérieur forme une petite gouttière très étroite; le bord de l'ouverture est blanc, suivi en dedans d'un bord brun, il est évasé, et derrière le gauche est ca- chée une petite fente ombilicale. Toute la coquille est d'un blanc grisâtre, et ornée de quelques flammules brunes. Elle est longue de 28 millim. et large de 8. •\ 39. Maillot strié. Pupa striata. Wagn. P. testa c) Undraceo- fusiformi , crassâ, longitudinaliter slriald, paîlidè brunneâ , flammellis castaneo-iubris\ornatd ; aperturâ quadripli- catd; labro reflexo ^ albido. Wagn. dans Spix. Test. bras. p. 19. no a. pi. 14. f. »• Habite le Brésil, dans les provinces de Sdint-Paul et de Saint-Sébas- tien. Coquille allongée, étroite, cjliudracée, subcunique. La spire est poialue au somael. Llle esl composée de onze tours, étroits, MAILLOT. 187 peu convexes et striés assez profondément dans leur longueur. A la base, et vers l'ouverture, le dernier tour est comme pincé et chargé de rides assez grosses et irrégulières ; l'ouverture est courte , ova- laire. Au point de sa jonction, avec l'avant-dernier tour, la colu- melle offre un gros pli transverse, un autre est situé au sommet de la columelle, près du point où commence le bord droit. Enfin , le bord droit porte lui-même deux dents , l'une en face du gros pli columellaire , l'autre à l'extrémité antérieure de l'ouverture. Le bord droit est épais et renversé en dehors. Toute la coquille est d'un blanc grisâtre ou brunâtre, et elle est ornée de flammules brunes, écartées , et plus ou moins nombreuses, selon les indivi- dus. La longueur est de 32 millim., et la largeur de 10. f 4o» Maillot anconostome. Pupa anconostoma, Lowe. P. testa ovato-cj'lindncd , lœviusculd ; corneo-rufttscente ; spird ob- tusd; anjractilus convexis,aperturd, ovato subtiigond uriidentatd; labro albo reflexo, antice subangidato. Hélix anconostoma. Low. Moll. de Madère, p. 62. n" 62. pi. 6. f. 3o. Habite Madère. Petite espèce, ovale, snbcyliudracée, mince , trans- parente, d'un brun roux. Elle a des stiies obliques, mais obsolètes et peu apparentes. L'ouverture est subtrigone, une dent est placée près du bord droit , ce bord est épaissi, blanc , .et forme un angle à l'extrémité antérieure de l'ouverture, la columelle est simple, ar- rondie et droite; elle se joint au bord droit, à l'angle dont nous avons parlé. Celte coquille a 3 à 4 millim. de longueur. "I* 4^' Maillot casside. Pupa cassida. Lowe. P. testd ovato-ventricosd, tenuissime et regidariler slrlald ^fusco-cas- taned , brunneo-unizonatà ; anfractibiis planis, ïdtimo basi subper- forato; aperturd angusid , obliqua, bis-plicald plicis inœqualibus. Hélix cassidd. Low. Moll. de Madère, p. 64. n" 67 pi. 6. f. 35. Habite Madère, dans les vallées, sur les rochers. Petite coquille, cu- rieuse, dont l'ouverture rappelle celle du Pupa goodali. Elle est ovale, ventrue, à spire pointue, formée de sept à huit tours aplatis, mais très finement et très régulièrement striés; le dernier tour est circonscrit par une petite zone brune qui ressort assez bien sur le fond fauve du reste. L'ouverture est ovale, oblongue, rélrécie postérieurement; elle est armée sur le pourtour de sept ou huit dents inégales , le bord droit en porte cinq. Ce bord est rosé et as- sez épais. La longueur de celte espèce est de 4 millim., sa largeur de 3. •f 42. Maillot biplissé. Pupa hiplicata. Mich. P. testa elongatd , cylindricd , pellucidd , nitidd , glabrd, umbilicatâ^ 100 ÏIISTOIRE DES MOLLUSQUES. albidà; anfractihus novenis subplanis , sitperioribus minimis , aliis eequalibus; aperturd triangulari ; columellâ uniplicatâ i labio uni' pUcatoj labro tumido ; peristomate reflexo, albo , apice obtusis- simo. Micli. complément à Drap. p. 68. n" 7. pi. i5. f, 33 , 34. Habile Lyon, dans les alltivions du Rhôue. Petite espèce, bien dis- tincte, d'un blanc grisâtre, toute cylindrique, à spiie obtuse. L'ouverlure est ovale, subtriangulaire, plus haute que large; son bord est épais, renversé en dehors, et un peu flexueux sur le côté droit. A l'intérieur de l'ouverture , il y a deux dents , l'une sur le plancher formé par l'avant-dernier tour, l'autre au-dessus, sur la columelle. Celte coquille a quatre à cinq niill. de long, et a de large. -}- 43» Maillot des Pyrénées. Piipa pyretiœaria. Mich. P. tesld oblongd , subcjlindricd, itmbillcatd ,fuîvd , nitîdd , subpellu- cidd, obliqué striotd^ striis regularibus ; anjraclibiis novenis coU' vexiuscuUs ; aperturd 5 Tel. 6. plicatd , rotundatd , coarctatd; peristomate, rejlexo, albo, submarginato, continuo; labro sinuato, columelld callosd, uiiiplicatd ; apice obstuso. Mich. Complem. à Drap. p. 66. n" i5. pi. i5. f. 3;. 38. Habite les Pyrénées. Coquille allongée, cylindracée, obtuse au som- met, à laquelle on compte neuf tours peu convexes, presque égaux, obliquement et très régulièrement striés, toute la coquille est d'un brun corné, elle est diaphane L'ouverture est ovale, obronde; elle porte à l'intérieur six grands plis presque égaux, trois sur le bord droit , deux sur la columelle , un sur l'avant dernier tour. Le péri- stome est blanc, épais, et continu dans les vieux individus. Cette es- pèce 3738 niillim, de long et 2 de large. •j* ^^. Maillot grimace. Pupa ringens. Mich. P. testa cjlindricd, renlricosd , obliqua siriatd , umbilicatd , cinereo~ corned ; anfractihus octo vel novenis convexis ; aperturd semi-lu' nari, coarctatd j peristomate rejlexo , albo, triplicato ; labro angw lato, labio bi-plicato; columelld callosd, triplicatd, plicd, mediante interiore; plicis omnibus albis ^ apice obtuso. Mich.Compl. à Drap. p. 64. no 12.pl, i5.f. 35. 36. Habite Bagnéres de Kigorre (Hautes-Pyrénées). Espèce cylindracée, un peu ventrue , de couleur de corne cendrée , la spire est de huit tours convexes , obliquement striés , le sommet est obtus. L'ouverture est subquadrangulaire , le péristome est épais et renversé en dehors, il Cit garni dans tout son pourtour de huit dents inégales : trois sur le bord droit; elles sont petites et prejque MAILLOT. / 189 égales ; trois sur la columelle , celle du milieu est la plus grande, mais elle est plus enfoncée que les autres ; enfin , deux sur i'avant- d^rnier tour, dont la plus voisine de la columelle est grande et pointue. Cette coquille assez rare 3738 millim. de longueur. f 45. Maillot des montagnes. Pupa monticola, Lowe. p. testa cyllndraccd, caslaned , pallido Jasciatâ , spiid obtusâ ; an- fractibus convexis , regulariter striatis , striis elemtis ; aperturâ , sub-sexcientatd; columelld biplicatd, labio bidentato ; labro incras- sato, albo , tridentato. Hélix monticola. Low. Moll. de Madère, p. 63. n° 65. pi. 6- f. 32. Habite au sommet des montagnes dans l'île de Porto-Santo. Jolie pe- tite espèce formée de six tours très convexes, d'un brun marro» fasciés, de la même couleur, plus pâle; son sommet est obtus, et elle est couverte de stries très régulières et saillantes. L'ouvertore est ovale el présente six dents, deux sur la columelle, dont la pos- térieure est très effacée ; deux très rapprochées et parallèles sur l'avant-dernier tour ; la postérieure est la plus grande et se con- tinue avec le bord droit. Ce bord est épaissi, blanchâtre , et il porte trois dents, dont la médiane est la plus grande. Cette espèce a 3 millim. de longueur; -f 46* Maillot très-petit. Pupa minutissima, Hartm.'^ P. testd pygmœd , cylindricd , obtusâ, tubtillissimè striatuld; aper^ tard svbrotundd ; peristomate rejlexiusculo , edentido. P, miiiutissima. 'Har{m. p. 220. n° 28. pi. 2. f. 5. Pfeiff. III. p. 38. pi. 70. f. 12, i3. Charp. in exempl. P. minuta. Drap. p. 69. pi. 3. fig. 36 , 87. pupa muscorum. Pvossm. Icon. Sumvass. moll. p. 84. pi. 2. f. 38. Habite en France , en Allemagne , etc. Bruguière avait donné le nom de Bulimus muscorum à une coquille qui n'est pas celle que Linné a nommée Turbo muscorum. Draparnaud , dans l'intention sans doute de remédier à l'erreur de Bruguière, fait lui-même une double erreur ; il attribue le nom de muscorum à une espèce que Linné ne connut pas, et donna le nom de Pupa marginata au vé^ rilable Turbo muscorum de Linné. Lamarck rectifia une partie de la synonymie, mais il restait le Pupa muscorum de Draparnaud au-^ quel il était nécessaire de donner un autre nom. M. Hartman, le premier, lui ayant donné celui de Pupa minutissima, il devra désormais rester à l'espèce. Cette espèce est cerlainement l'une des plus petites du genre; elle'est IgO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. allongée, cylindracée, obtuse au sommet ■ ses tours sont convexes et striés; l'ouverture est semi-lunaire et un peu moins haute que large et sans dents. Cette petite coquille a à peine a millim.de long et i de large. f 47* Maillot sans plis. Papa inornata. Mich. P. teslâ elongatd , cylindricd , sttèlUissimè sfriald, pellucidd, umbi- licatd , fiilvd ; anfracùbus octonis , convexis; sutura subprofundâ ; aperturd semilunari, edentitld; peiistomate subrefiexo; apice obtuso. Mich. Compl. à Drap. p. 63. ii° 8. pi. i5. f. 3i. Sa. Habile L)on, dans les ailuvions du Rhône. Il serait facile de la con- fondre avec le Pupa edentida de Drap. Ce qui la distingue essen- tiellement, c'est qu'elle est plus allongée et plus cylindrique. Elle nous paraît avoir beaucoup plus de ressemblance avec le Pupa marginata , dont elle semble une variété édentule. ■f 48. Maillot nnin. Pnpa nana. Mich. p. testa minimd, sinistrorsd, cyiindrico-acuminatd, tentricosd, sitb' perforatd , /litidd, pellucidd, cornedj anfractibus prim'is obtusts duobus supeiioiibus minimis ; aperturd semilunari , pcristomate albo rejlexo j labro angulato, columelld subcallosd , bîpUcatd, plicd altcrd interiore ; apice obtuso. Mich. Compl. à Drap. p. 71. n° 3. pi. i5. f. 24, aS. Habite Lyon , sous les pierres. Petite coquille subglobuleuse, venti'ue, mince , diaphane , d'un brun corné , atténuée à ses extrémités. Ses tours sont convexes et régulièrement striés. L'ouverture est semi> lunaire, à péristome blanc et réCéchi ; le bord droit est un peu rentrant vers le milieu. On ne voit que deux plis dans l'ouverture et tous deux sont sur la columelle, mais l'un d'eux est plus enfoncé. Outre ces caractères , cette espèce se distingue encore de ses con- génères en ce qu'elle est sénestre. Elle a deux millim. de longueur et un de large. •|- 49* Maillot pygmé. Pnpa pygrnœa. Drap. P, testa fulvo-cornedy cylindraced, obtusd; anjractibus qui/ique / aperturd quadrldentatd ; peristomate rejlexo. Drap. Hist. des moll. p. 60. n° 3. pi. 3, f. 3o, 3i. Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 33. no i. Verligo pygmœa. Férus. Prod. p. 64.0° 5. Id. Pieiff. Syst. anord. p. 7a. n» 3. pi. 3. f. 47, 48. Niiss. Hist. moll. suec. p. 53. n" 5. Kleb. Syn.moll. boruss. p. 21. n" 4. Aider. Cat. test. moll. Tr. soc. newc. p. 34. n» 33. MAILLOT. 191 Kickx. Syn. raoU, brab. p. 48. no56. Col. des ch. cat, des coq. du Finist, p. 68. n^ a. Pertigopygmœa. Mich. compl. à Drap. p. 71. n^ 6. Id. Turton. man. p. io3. no 83. f. 83. Vertigo prgmœa. Wagn. Supp. à Chemn. p. 176. pi. a35. f. 4i25. Hécart. Cat. des coq. de Valenci. p. 16. no 4. Desmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. i3. n° 2. Vertige pygmœa. Goupil. Hist. des moll. de la Sarihe. p. Sg. Id. Bouillet. Cat. des moll. d'Auverg. p. 56. no 2. Habite en France , en Allemagne , en Angleterre , en Russie , eU Suède. Elle se lient dans les prés humides , dans les lieux ombra- gés, sous les pierres. Elle est ovale, cylindrique, obtuse au som- met , lisse , luisante , d'im brun châtain ; la spire a quatre ou cinq tours convexes; l'ouverture est arrondie, garnie de quatre dents dont une seule columellaire: péristome sinueux, réfléchi; fente ombilicale très ouverte. Celte [^tite espèce a deux millim. de lon- gueur et un de large. 5o. MaJilot vertigo. Papa vertigo. Drap. p. testa Tninimd , sinistrorsd , corneà • anfractibus qutnquc- aperturd sexplicatd; peristomate suhreflexo sînuato. Ferlîgo pusilla. Mull. verm. p. 124. u" 320. Diap. Moll. p. 61. n° 5. pi. 33. f. 34, 35. Bowd. Elera. of Conch, pi. 8. f. 35. Vertigo pusïlla. Wagn. Suppl. à Chemn. p. 177. pi. a35. f. 4126. Schrot. Flussconch. p. 349. Féius. Syst. Conch. p. oa.noa. Hélix vertigo. Gmel. p. 36fi4. no i55. Turbo veiiigo. Diilvv. Cat. t. 2. p. 880. n° i54. Fertigo pusilla. Férus. Prod. p. 65. n 10. Id. Pfeilf. Syst. anord. p. 72. no 1. pi. 3. f. 40 , 46. Nilss. Hist. moll, suec. p. 53. n° 6. Aider. Cat. test. moll. Tr. soc. newc. p. 35. no 84. Kickx. Syn. moll. brab. p. 5o. n° 60. Vertigo pnsilla. Mich. sup.àDrap. p. 7a. no 5. Vertigo heterostropha. Tur. man. p. io5. no d&. f. 86. Vertigo puiilla. Goupil , Hist. des moll. de la Sarihe. p. 40. n» 2, Id. Buuillet. Cat. des moll. d'Auverg. p. 67. no 3. Id. fossilis Bouillet, Cat. des coq. foss. d'Auver. p. 1 1 3. toP 2. Habite en France , eu Allemagne en Angleterre , en Suède , en Bel- gique , sous les pierres, dans les mousses, dans les lieux humides. Coquille sénestre , ovale, cylindracée, obtuse, finement striée; siries superficielles , d'un brun obscur ; spire de quati-e à cinq 19a HISTOIRE DES MOLLUSQUES. tours ; ouverture aussi haute que large , rélrécie vers son bord la- téral par un pli profond muni d'une dent à l'intérieur; deux plis élevés sur le milieu de la coUimelie , un autre ascendant vers le bord columellaire: enfin un osselet élastique dans le fond de l'ou- verture; péristome brun, sinueux, réfléchi; fente ombilicale oblique, peu ouverte. Cette espèce, très petite et presque micros- copique, a un millini. de longueur et trois quarts de millim. de large. + 5i. Maillot anti-verligo. Pupa anti-vcrligo. Drap. P. testa o'valà, ventricosà ; aperturâ coarctatd , septempîicatd , an- fraclibus convexîs , levigatis; labio laterali angulato. Drap. Moll. p. 60. no 4. pi. 3. f. Sa. 3. Bowd. Elem. of. Conch. pi. 8. f. 36. Verligosexdentata,'K^dL^Xi.S\i\>\A.iiChemn. p. 175.pl. 235.f.4i24. Verligo septemdentata. Férus, Prod. p. &\.\\f"j . Vertigo sexdentota. Pfeiff.Syst. anord. p. 7 t.u" r. pi. 3. f.43, 44. Niiss. Hist. moll. suec. p. 52. Hq 2. Kickx, Syii. moll. brab. p. 5o. r.° 6r. Col. des ch. cat. des coq. du Finist. p. 68. n^ 7, Vertigo anti-vertigo. Mich. Sup. à Drap. p. 72. no 4. Vertigo palustris. Turf. nian. p. 104, n° 85. f. 85. Vertigo anti-rertigo. Goupil. Hist. des moll. de la Sarthe, p. 4o. n. 3. Habite en France, dans les lieux humides, sous les mousses, sous les pierres. Coquille dexire , ovale, cylindracée , obtuse, lisse, luisante , d'un brun fauve ; spire de cinq tours; ouverture semi- ovale, ayant une petite inflexion latérale et rentrante , garnie in- térieurement de sept dents dont quatre dans le pourtour supérieur et trois sur lacolumelle; péristome sinueux, légèrement réfléchi; fente ombilicale oblique, peu ouverte. Celle petite coquille a deux millim. de long et un de large, IVous empruntons à l'excel- lent petit ouvrage de M. Goupil , sur les mollusques de la Sarthe, cette courte et exacte description. -{-. Sa. Maillot tridental. Pupa trideiitalis. Mich. P, testa, pan'd, cylindricd , ohtusd , fulvd , Ion gitudinaliter oblique slriattdd; anfractihus septenis convexis ; ultimo cxtiis imisulcato ; sutura prof undd ; aperturd subrotunJd ; coîumelld uttipUcatd ; la' bro infentè bidcntato , marginato , suhreflexo ; umbilicopalttlo ; apicc obtiiso. Mich, Compl. à Drap. p. 6r. n" 2, pi. i5. f. a8 et 3o. yîn eadem ? Vertigo angUca. Turt.man. p. 102. n" 82, MAILLOT. 1^3 Habile les environs de Lyon. Petite coquille cylindracée que l'on prendrait pour le Pttpa marg'inata de Draparnaud, mais que l'on distingue par trois petites dents à l'intérieur de l'ouverture; les deux dents du bord droit sont très profondes et se voient quel- quefois assez difficilement. Celte espèce a deux à trois millim. de longueur. •f* 53. Maillot chéilogone. Pupq cheilogoiia. Lowe. P.testdovato-cylindraceâ, corneâ,lœvi, %'el obsolète striatd; anfrac- tibus convexiuscuUs , ultimo basi latè umbUicato; spira obtusâ; apcrlwâ ovato-oblongâ, coarclatd , tripUcatâ; pUcâ imicd in cohimelld duabus parallelis in ventriim positis. Hélix cheilogona. Lowe. Moli.de Madère, p. 63. u. 63. pi. 6.f. 3i. Habite Madère. Petite espèce qui a bien des rapports avec le Pupa tridentalis de M. Michaud ; elle est cependant un peu plus grande et les dénis de l'ouverture sont autrement disposées dans celle-ci; il y a un seul pli cclumellaire et les deux autres sont placés paral- lèlement sur l'avant-dernier tour; entre l'extrémité du bord droit et la base de la columelle , le bord droit est épaissi et vers son mi- lieu il rentre un peu en dedans. La base est percée d'un ombilic assez grand. f 54- Maillot de Goodall. Pupa Goodalii. Férus. p. testd ovato-oblongd , parvd , undiquè obtusd, lœvi , nitidissimd , diaphand ^ fulvd, anjractibus septenis subcomiexis ; apertiirâ rin- gente , subtriangiilari , angido superiori acuto , labro hidentato , dente majore margiuali, alio interiore ; labio bipUcalo, plicd ad marginem, altéra intiis ad angulum longiliidinaliter dcspositd ; columella callosd unidenlatd et unilamellatd , lamelld flexd , de- currente; dentibus pUcis iamelldque albis. Cochlodonta Goodalii. Fér. Prod, p. 7 i. no 492. Turbo tridens. Pulteney , Cat. Dorset. p. 46. pi, 19, f. 11. Mont. Brit. Shells, t. 2. p. 38. pi. n. f. 2. et 3. p. 12^. Malton et Rackett. Lin. transacî. 8. p. i8r. d© 52. Dillwyn. Desc. cat. p. 877. Mich. Compl. à Urap. p. 68. n^, 21. p'. i5. fig. 39. 40. Azeca tridens kXàer. Cat. test. moll. tr. soc. newc. p. 32. n" 24. Azeca matoni. Turt. Manuel, p. 65. uo Sa. f. Sa. Habite Metz, Verdun, dans les bois, sur les mousses humides , aux pieds des arbres; se trouve aussi en Angleterre et en Alle- magne. Coquille fort singulière, lisse, brillante, transparente TOMB VIII. l3 194 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. comme le BuUmus Ittiricus , mais ayant uue ouverture toul-à-fait remarquable par sa forme et ses caraclèrcs. -|- 55. Maillot cylindrique. Piipa cylindrica. Mich. p. testa ovato-cylindraceâ ^ apice obtusâ, corneâ ^ longititdinatiler tenue et eleganter itriald; umli'dico patulo j aperturd ovatd, alhd, octo 'vel novem plicatd; columella plicis duobus paralîelis iii~ strtictd; marginibus incrassatis , reflexis. Mich. Desc. de quelques coq. bull. de Rord. t. 3. f. 17, 18. Desh. Encycl. mcth. vers. t. 2. p. 4o4. u° 10. Habite à Kascara , non loin de Figuières. Jolie espèce d'une forme allongée, cylindrique , formée de i3 à 14 tours; la spire est très obtuse au sommet ; le dernier tour est percé à la base d'un om- bilic étroit mais profond ; les tours sont peu convexo* et couverts de stries fines , serrées , longitudinales et régulières. L'ouverture est blanche; elle se détache de l'avant-dernier tour pour se por- ter en avant; elle est ovalaire , plus haute que large et un peu res- serrée latéralement en dedans; elle est obstruée par huit, quelque- fois neuf plis; cinq ou six seulement s'approchent du bord, les autres se terminent au fond de l'ouverture et ne se voient bien que dans les vieux individus. Cette coquille d'un brun corné clair est longue de 9 millim. et large de trois. + 56. Maillot cylindre. Pupa cjUndrus. Desh. p. tesld siibiimbUicatd , pellucidd, tenui, ex purpiireo tinctd • nfrac- tibus convexiusciilis , contigtils , angustis ^ œqualibiis , tenuissimè striatis ; apice obtuso ■ aperturd orbiciilari, simplici, labro détecta undiquè refiexo. Lister. Conch.pl. 21. f. 17. Chemn. Conch. t. 11. p. 279. pi. 209. f. aofii, 2062, Turbo cj- Undrus. Turbo cylindrus. Dillw. Cat. t. 2. p. 862. n. îii. Cochlodina cylindrus. Fér. Prodr. p. 61. n. 5oo. Habite la Jamaïque (Chemnitz). Relie et singulière espèce, allon- gée, cylindracée, blanehe-pourprée ou d'une couleur pourprée, uniforme ; ses tours de spire sont étroits , à peine convexes et cou- verts de stries obliques _, extrêmement fines; le dernier tour est percé au centre d'un petit ombilic non pénétrant l'ouverture et dé- taché de l'avaul -dernier tour; elle est arrondie, à bords évasés dans toute la circcnférence. Cette coquille est comme le Bu/imus decollatiis; elle est souvent tronquée au sommet. Dans cet état elle est longue de vingt-huit millim. et large de neuf. MAILLOT. 195 •f* Espèces fossiles. "^ I. Maillot ancien. Pitpa antiqua. M.a.iheTon. P. testa perversâ ,c)luidraced , turgiduld , attentiato-obtusâ . îapi; anfractibus pîanulatis ■ suturis vix excavatis ■ labio margine re- flexo. Math. Ann. des se. et de l'industrie du midi. t. 3. p. 56. pi. i. f. 4. 5. Habite Fossile dans le terrain d'eau douce, de Baux. Cette espèce ressemble beaucoup par sa forme et par sa taille aux. grands individus du Pupa tr'ulens ; elle est lisse, les tours sont à peine corive.\es, à suture fine et peu apparente; l'ouverture est gi-ande en proportion de la taille de la coquille ; elle est sub-ova- laire, à bords épaissis, renversés, mais simples et sans dents. •f* 2. Maillot épais. Pupa patula. M.SiÛ\. p. testa perversâ, c^l'mdraceâ ^ attenuato-acutâ , longUudinalitcr sulcatd ; sulcis creberrimîs , angustis , subflexuos'is , aperturâ pa- tidd, labro margine rejlexo. IWalh. Ann. des se. et de l'ind. du midi de la France, t. 3. p. 07. no4. pi. i.£. 8. 10. Habite Fossile des environs de Rognac, dans les couches moyennes du terrain à lignite. Relie espèce que nous mentionnons ici d'api es M. Matheron , mais dont nous ne pouvons faire la des- cription ne l'ayant pas sous les yeux: elle est plissée longiludina- lement à la manière de certaines Clausilies ; l'ouverhire est très grande et très évasée et n'a ni dents ni plis. Cette espèce a vingt- cinq millim. de long, et huit de large. C2.AUSII.ÎE. (Clausilia.; Coquille le plus souvent fusiforme ; grêle, à sommet un peu obtus. Ouvei^ture irrégulière , arrondie-ovale j à bords partout réunis, libres, réfléchis en dehors. Testa sœpissimc fusiformis ^ gracilis ; apice ohtusiuscuto. Aperturâ irregiilaris ^ rotundato-ovata ; marginihus undi- què connatiSy liberis, extiis reflexis. Observations. — Le nom de ClausHîe fut d'abord significatif j i3. iq6 histoire des mollusques. car, dans l'origine, on l'appliqua à des coquilles dont l'entrée de l'ouverture, à une certaine profondeur, est fermée par une pièce mobile et particulière. Cette pièce, en effet, est ovalaire, testacée, soutenue par un pédicule mince et élasti- que, qui s'insère sur la columelle. Elle fait les fonctions d'oper- cule, et cède à la moindre pression du corps de l'animal lorsqu'il veut sortir de sa coquille; mais dès qu'il y est rentré, elle reprend sa 'place par le ressort de son pédicule. On ne l'aper- çoit pas au dehors, parce qu'elle est située dans l'avant- dernier tour. Duubenton la lit connaître , dès l'année 1743, à l'Aca- démie des sciences, dans un mémoire qu'il lut à cette Aca- démie, et qui avait pour objet une distribution méthodique des coquillages , dans laquelle le fait particulier de cette pièce à pédicule élastique se trouve rapporté et décrit (Voyez les Mémoires de l'Académie des sciences, année 1743, p. 46 et suiv. ) (i). Depuis, Draparnaud, remarquant cette pièce oper- culaire dans certaines des coquilles qu'il observait, donna à ces coquilles le nom de Clausilie. Mais j'ignore si toutes les espèces que nous rapportons au genre Clausilie ont la pièce élastique dont il est question; je présume seulement qu'elle s'y trouve, soit développée et complète, soit ébauchée ou élémentaire. Le caractère essentiel dont il s'agit ici repose donc uniquement sur la considération de la forme et de l'état des deux bords de l'ouverture. Or, ce caractère consiste en ce que ces deux bords sont partout réunis, libres dans leur contour, et réfléchis au dehors. Ainsi nos Clausilies comprennent toutes celles de Dra- parnaud, qui sont des coquilles i'usiformes, et d'autres encore qui sont cylindracées. Toutes néanmoins sont réunies par le caractère des deux bords de l'ouverture partout réfléchis, li- bres et continus. [Comme nous l'avons déjà dit , le genre Clausilie n'est pas de ceux que l'on puisse conserver. Si , en effet, on le compare avec celui des Maillots , on trouve dans ces animaux des carac- (1) Avant Draparnaud, Muller, eu décrivant son Hélix bidens, eut soin de parler de la pièce operculiforrne des Clausilies; il indique sa position sur la columelle et son jeu lorsque l'ani- mal rentre dans sa coquille ou en sort. CLAUSILIE. 197 tères semblables, et si dans celles des espèces prises aux extré- mités de la série, il y a des dissemblances conslantescell es prises dans le milieu offrent un passage d'un genre à l'autre , et l'on est indécis dans lequel des deux elles doivent être pla- cées. On ne connaissait autrefois qu'un fort petit nombre de Clausi- lies. Dans son prodrome publié en 182 1 , M. de Férussac en mentionne quarante-huit espèces: mais depuis, les voyages faits dans le midi de la Russie , en Crimée , et dans une petite partie de l'Asie, en ont fait découvrir un grand nombre d!espèces cu- rieuses, de sorte que l'on peut regarder cette parlie des conli- nens comme la véritable patrie des Clausilies; car il en existe plus d'espèces là que sur tout le reste de la terre. D'après l'ou- vrage de M. Rosmasler, ouvrage , pour le dire en passant, très utile pour l'étude des Clausilies en particulier, et des coquilles terrestres et fluviatiles de l'Europe; dans cet ouvrage, disons- nous , on trouve la description et une très bonne figure de soixante-quatorze espèces à ajouter à celles inscrites par M. de Férussac. Si l'on réunit à ces deux nombres celles des espèces découvertes en d'autres lieux , on comptera plus de cent cin- quante espèces dans un petit genre créé il y a 35 ans par Dra- parnaud, pour y placer les neuf espèces connues en France et dans l'Europe septentrionale. ESPÈCES. 1. Clausilie col-tors. Clausilia torticollis. Lamk. Cl. testa sinistrorsd, cylindraceâ, truncatd, rectè siriatd, rttfo-ferru- gincd j collo angustato , anguloso et arcuato ; aperturâ edentuïà. Bulimus torticollis. Oliv. Voy. pi. ^7. f. 4. a. b. Hélix torticollis. Daudeb. Hist. des MoU. u" 5i3. * Férus. Syst. Conch. p. 61. iio 3. Habite dans l'Ile de Candie, Mon cabinet. Coquille singulière, ayant 7 lignes de longueur. 2, Clausilie troncatule. Clausilia truncatula. Lamk. (i) (i) M. de Férussac avait donné un nom à cette espèce avaut que Lamarck lui en rendit un dans cet ouvrage; sa synonymie en est la preuve et il sera juste de rendre à l'espèce son premier nom de Clausilia gracilicollis. iq8 histoire des mollusques. cl. testa teretl, gracili , truncatâ, îongitudinaliter sttiatd ; aliido- griseâ; aperttirâ ovato-rotundatd, edentuld. Ilelix gracilicollis. Daudeb. Prod. des MoU. n° 5o5. * Férus. Hist. des MoII. pi. i63.f. lo. Habile dans l'île de Saint-Thomas. M. Daudehard. Mon cabinet. Longueur, 9 lignes. 3. Clausilie rëtuse. ClausiUa refusa. Lamlû, Cl. testa slnistrorsâ, cylindraced, truncatd , cxquisitè striatd, grl- sco-rufcsccnte ; apeititrd sulplicatd. BiiUmus vctiisiis. Oliv. Voy. pi. 17. f. 2. a. b. Hélix retitsa. Daudeb. Hist. des Moll. n° 5i4. * Desh. Expéd. de Morée. Zool. p. 166. no 255. Habite dans l'île de Candie. Mon cabinet. Longueur, six lignes et demie. 4. Clausilie costulëe. ClausiUa costulata. Lamk. (^i) Cl. testd cjliiidraceo-fustforini y ootusd rufo-fusccsccnte ^ striis te- nuissimis longitudïnallhus obl'tquh ; costulis lougitudlnalibus redis, remoils , striis deciissantibiis; apertiird albd ; labro colU' mellari bilamellato. Turbo tridens. Cbcmn." Conch. 9.. t. iia. f. 957. Hélix bicanaliculata. Daudeb. Hist. de&,'Moll. n° 523. * Turbo labiatus[pars\. Dillw. Cat.t. 2. p. 875, * Bowd. Elem. of Conch. pi. 8. f. 28.? * ClausiUa labïata. Sow. Gêner, of shells. f. 3. Habite dans l'île de Porlo-Ricco. Mangé. Mon cabinet. Coquille sin- gulière par le croisement de ses côtes et de ses stries. Son ouver- ture et ses bords sont d'un beau blanc ; ces derniers sont fort an;ples. Longueur, près de i r lignes. 5. Clausilie IVonce'e. ClausiUa coirugaîa. Drap. (2) (1) Pour celte espèce nous pensons que ni le nom de Lamarck ni celui de M. de Férussac ne doivent rester : il y en a un plus ancien, celui de Chemnitz ; et pour nous, comme pour les zoolo- gistes qui tiennent à une bonne nomenclature , cette espèce sera le ClausiUa tridens , quoique en réalité elle n'ait le plus souvent que deux dents à l'ouverture. (2) M. Michaud, qui a parcouru presque toute la France, et qui dans ses voyages a eu l'occasion d'examiner les collections CLATJSItlE. 199 Cl. testa sinistrorsâ, fusiformi, opacâ, lœvi cinereâ, anfractu , in- fimo valdè riigow; aperturd bipUcatà. Turbo corrugatus. Chemn. Conch. 9. t. lia. f. 961. 962. Bulimus corrugatus. Brug. Dict. n° gS. ClausUia corrugata. Drap. MoU. pi. 4- f- ^^- ï^- Hélix corvugatd. Laudeb. Hist. des Moll. no Sig. * Férus. Syst. Conch. p. 5j. n» 2. * Turbo hidens. "Var. Z. Gmel. p. 3609. * Turbo corrugatus. Dillw. Cat. t. 2. p. 87$. r\o i44. * Mich. Compl. à Drap. p. 54. uo 4. Habite la France méridionale et en Espagne. Mon cabinet. Le som* met de la spire est rougeâtre ou d'uu bleu noirâtre. Longueur, dix lignes et demie. 6. Clausilie renflée. ClausUia inflata. Lamk. Cl. testa sinistrorsâ, fusiformi, opacâ, valdè striatâ, cinereâ; apice nigricante ; ultimo anfractu rugis plicato; aperturâ bi- plicatâ. Bulimus inflatus. Oliv. Voy. pi. 17. f. 3. a. b. Hélix inflata. Daudeb. Hist. des Moll. n° Sai. * Guer. Icon. du Règn. anim. aïoll. pi. 6. f. i3. Habite dans l'île de Candie. Mon cabinet. Elle avoisine beaucoup la précédente; mais elle a des stries élevées. Longueur, 10 lignes. y. Clausilie amincie. ClausUia teres. Lamk. Cl. testa sinistrorsâ fusiformi, subgracili , minutissimè striatâ , ci~ nereâ ■ apice fuscâ; ultimo anfractu subrugoso; aperturd bipU- catà. Bulimus teres. Oliv. Voy. pK 17. f. 6. a. b. Hélix teres. Daudeb. Hist. des Moll. n» 5 17. * Desh. Expéd. de Morée. Zool. p. 166. n° 257. Habite dans l'ile de Candie. Mon cabinet. Loiigueur, près de 11 lignes. 8. Clausilie dentelée. ClausUia denticulata. Lamk. Cl. sinistrorsâ, fusiformi, minutissimè et obliqué striatâ, rubro de localité; qui lui-même a fait avec une rare persévérance la rer cherche des coquilles terrestres et fluviatiles de France, dit, danf son complément à Draparnaud, qu'il n'a jamais trouvé en France le ClausUia corrugata. Il est à présumer que Draparnaud a été trompé par quelque fausse indication. 200 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. riolacescente ; columelld unipUcatd ; labro tntùs denticuluto. Bidimus denticulatus. Oliv. pi. 17. f, g. a. b. Hélix denùculata. Daudeb. Hist. des Moll. n" 538. Habile dans l'île de Scio. Mon cabinet. Longueur, 6 lignes et demie. 9. Clausilie collaire. Clausilia collaris. Fërus. Cl. testa jusiformi-subulald, acutissimd, longitudinaliter et oblique striatd, riifescente ; anfractibus numerosissimis ; aperturdmimimd, rotunduià, edenlulà. Lister. Conch. t. 20. f. 16. Pctiv. Gaz.t. i53. f. 4. Hélix collaris. Daudeb. Hist. des Moll. n° îo;. pi. i63. f. 7. Habite l'ile de Porto-Ricco. Mangé. Mou cabinet. Longueur, 6 lignes et demie. 10. Clausiiie papiileuse. Clausilia papillaris. Drap, (i) Cl. testa sinistrorsd , ftisiformi , pellucidd, exilissimè striatd, corneo- fuscescenle; sutiiris linedfascd marginatis papillisque albis crenu- la/is, aperturd bipUcald. Turbo bidens. Lin. Syst. nat. p. i24o.Gmel. p. 3069. n° 87. * Turbo terrestris non descriptus, Fab. Colum. p. 17. ch. 7. pi. 16. f. 10. Hélix papillaris. Muller. Verm. p. 120. u° 317. Bonauni, Recr. 3. f. 41. Gualt. Test. t. 4. fig. D. E. Murray, Testac. Fuudam. t. i.f. 2. * Fav. Concb. pi. 65. f. E 9. Chemn. Conch. 9. t. na.f. 963. 964. * Turbo bidens. Schrot. Eiul. t, a. p. 55. * Oiivi. Adriat. p. 171. Butinms pfipillaris. Brug. Dict.n° gl. Clausilia papillaris. Drap. Moll. pi. /\.i. r3. * Clausilia bidens. Turt. Man. p. 73. u*» 56. f 56. (i) Il est fâcheux que Muller ait donné à cette espèce un au- tre nom que Linné ; car il est bien difficile , lorsque tant d'auteurs ont consacré par l'usage le nom de Muller , de reve- nir aujourd'hui à celui de Linné. Ce serait avec justice cepen- dant que l'on rendrait au Clausilia papillaris celui de Clausilia hidcns y et il serait nécessaire en morne temps de donner un autre nom au Clausilia bidens. Drap. ( Hélix bidens Mull. ) CLAUSILIE. 201 * Férus. Syst. Conch. p. 5r. n» i. * Turbo bidens. Dillw. Cat. a, p. 873. Dq i4i. Hélix papillaris. Daiideb. Hist. des Moll. n" SaS. * Niiss. Hist. des Moll. de Suède, p. 44. n» 2. * Coll. des Ch. Cat. des coq. du Fiulst. p. 68, 11° i. * Wagn. Supp. à Chemn. p. 189. pi. 236, f. 4141, * Btdimus papillaris, Vo'weX, '9voà. ^. b!• 7- f- 112. Habite aux environs de Raguse. Coquille allongée, subulée, étroite, d'un fauve pâle, violacé, ayant le sommet brunâtre; les tours sont aplatis, et on y voit un assez grand nombre de petits plis obliques, blanchâtres , et beaucoup moins réguliers que dans le Claiisilia exarata; ces plis, dans quelques individus, sont presque effacés. L'ouverture est ovale, le bord columeliaire est très court, et se continue en se contournant avec le pli columeliaire antérieur; le bord droit, beaucoup plus long, rejoint le second pli de l'ouver- 1 ture, de sorte que l'interruption du péristome a lieu entre les deux plis; le bord droit est assez fortement développé, le gauche est accompagné en dehors d'un petit bourrelet ridé, et le dos du dernier tour, ridé plus profondément que le reste, est divisé en deux parties très inégales par un sillon superficiel. Cette coquille est longue de i4 millim., et large de deux et demi. -}- 36. Clausilie élégante. Clausilia/ormosa. Ziegl. Cl. testa rimatâ , ohlongo-fusiformi, paucispiratd latescenti-cinered , capillaceO'Costulatd ; aperturd obliqua, rotimdatd ; peristomate subsejuncto, reflexo^ acuato ^ lamellis exigitis ; cervice basi gibbd. Cl.formosa. Z. in litt. Rosm. Icon. Susswass. Moll. p. i4. pi. 7.f. nr. Habite la Dalmatie, Petite espèce fusiforme, étroite, d'un fauve cendré et couverte de stries extrêmement fines. Les tours de spire sont peu nombreux, élargis, aplatis et conjoints, le sommet est obtus. L'ouverture est ovale, oblougue, à bords minces, renversés en dehors, mais étroits; le bord droit est un peu sinueux avant de se fixer à l'avant-dernier tour; en dedans de l'ouverture, oa trouve un très grand pli columeliaire, oblique et très aplati, et près de l'angle postérieur, concourant même à le former, un se- cond pli petit et droit. Cette petite espèce a 10 millim. de long et deux et demi de large. •f* 37. Clausilie multisillonnée. Clausilia exarata, Ziegl. Cl. testd exumbilicald , cjlindrico—fusiformi, gracili violascenii- cinered, argute albo, costulatd ; aperturd pii'i/ormi-rotundatd , fauce angustâ • peristomate continua soluto productoque , re/lexo, acuato, fragili ; lamellis compressis , exiguis j cervice impressd, basi bicristatd. Rossm. IcoD. Susswass. Moll. p. i3.pl. 7 f. 108. 3l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile la Dalmatie, aux environs de Macarsca. Très belle espèce, très allongée, grêle, fusiforme, à sommet obtus, à tours aplatis et presque conjoints. Sur un fond d'un brun violacé, les tours sont ornés d'un grand nombre de côles blancbes, régulières, serrées, longitudinales. I.e dernier tour est subcaréné à la base , et les sil- lons, en aboutissant à la carène, se redressent en écailles assez larges. Outre ce caractère, le dernier tour en offre encore un au- tre; il a le dos divisé en deux parties inégales, par un sillon pro- fond; l'ouverture est ovalairc, on y trouve deux lames columel- laires , assez larges et divergentes , et au-dessous de la supérieure une troisième lame l^eaucoup plus courte , et qui s'avance moins loin vers l'ouverture. Les bords sont élargis, mais restent minces j ils sont souvent blancs, quelquefois d'un brun hépatique fort clair. Cette élégante coquille a 20 millim. de long, et 4 de dia- mètre. f 38. Clausilie Gargantua. Clausilia Gargantua. Fer. Cl. testa turritd, longitudinaliter conferlissime striatâ, aperturâ sir niiosd; labro rejlexo , integro, continua, intus dentibus octo in- Structo, tribus in labio dextro tribus in labio sinislro, quorum duo connati , uno in atigulo inferiore altero in angulo superiore ; basi bicarinatd- carinis inœqualibus umbilico minore circumdantibus. Férus. Prod. p. 62. u» 5io. Id.Hist. desMoll. pi. i63.f. r. Hélix Odontostoma. Férus. Hist. des Moll. pi, i63. f. 2. Bulimus odontostoma . Sow. Zool. Journ.t. i. p. 09. pi. 5. f. 3. Rang. Desc. des coq. terr. p. 57. n° Sg. Habite le Brésil. JN'ous réunissons ces deux espèces, car nous ne voyons pas de caractères assez constans pour les distinguer. Elle est l'une des plus grandes espèces du genre; on pouiTait aussi la mettre dans le genre Pupa, étant de ces espèces ambiguës qui munirent la relation inlimequi existe entre les genres Clausilia et Pupa. Elle est allongée, fusiforme, atténuée à ses extrémités, ventrue dans le milieu. Les six ou sept tours dont elle est formée sont peu convexes, ils sont finement striés dans leur longueur. Le dernier se termine à la base par un plan oblique contourné d'ar- rière en avant, et très nettement limité par deux angles, l'un moins .saillant, est du côté d'une petite fente ombilicale; l'autre esta J^"'' l'extérieur. L'ouverture est entièrement détachée et projetée en avant; elle est ovale, ses bords sont épais, évasés et garnis à l'inté- rieur de six ou sept grosses dents, dont la saillie de celles d'un côté correspondau.xinterslices de celles de l'autre. Toute la coquille est CLAUSILIE. 21 5 d'uu brun rougeâtre, lorsqu'elle est fraîche; elle a 40 millim. de long et 12 de large. Cette espèce n'est pas sénestre comme les au- tres Clausilies , mais dextre comme les Maillots. f 39. Clausilie rongée. Clausilia exesa, Spix. Cl, testa cylindraceo-fusiformi, exesâ, albidd, aperturâ quadriplicatd labro roseo, expanso, late reflexo. Spix. Moll. du Brésil, p. 19.no i. pi. 14. f. i. Moric. Mem. de Genève, t. 7. p. 44i- n» 45. Habite le Brésil. Elle est rare dans les collections. M. de Férussac a figuré sous le nom à! Exesa une espèce bien différente de celle de Spix ; c'est à l'espèce de M. de Férussac que doit être rapportée la coquille mentionnée sous le nom A' Hélix exesa, par M. Rang, dans son mémoire sur les coquilles recueillies pendant un voyage en Afrique et au Brésil (Ann. des Se. nat. t. 24. p. 58). M. Moricaud, dans son mémoire sur les coquilles du Brésil, a le premier fait re- marquer l'erreur de M. de Férussac. La synonymie de l'espèce doit donc se réduire aux deux citations que nous conservons. Le Clausilia exesa est une coquille singulière qui a beaucoup de rapports avec le Bulimus penlagruelijius. Elle appartient peut-être au même genre. Elle est allongée , fusiforme, assez épaisse et so- lide; la spire étroite, poiutue , est formée de huit à neuf tours convexes, striés longitudiualement, mais dont les stries sont plus apparentes au-dessous des sutures. Le dernier tour est percé à la base d'une fente ombilicale, étroite , en partie cachée par le bord gauche. L'ouverture est ovale, oblongue, ses bords sont largement évasés en dehors, ils sont d'un beau rose pourpré; vers le milieu de la longueur du bord droit , on trouve deux petits plis obliques, presque égaux , qui ne se continuent pas à l'intérieur ; il y a deux plis columellaires, plus épais et plus saillans que lès deux autres; la couleur de la coquille est d'uu blanc grisâtre ou rosâtre , mart- bré de brun. Les grands individus ont plus de 45 mlUim. de lon- gueiu- et 1 5 de large. "^ 40' Clausilie antipeiverse. Clausilia antiperversa. Fer. Cl. testa elongalO'turvitd , subcylindraccà , apice obtusd , hasi perfo' rata , fiisco-luteâ , tenuiter striatd ; anfractibus angustis convexis, ultimo penultimo détecta, distorto ^ aperturd albd , subquadraji' gulari, simpUci edentuld, labro lato , rejlexo. Férus. Prodr. p. 61. n° 5og. Id. Hist. des Moll. p. i63. f. 5.6. An eadem species ? Piipa truncatiila. Sow. Gênera of shells. Pupa. %7- 2l6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite la Guadeloupe , la Martinique (Férussac). On pourrait aussi bien comprendre cette espèce parmi les Maillots que parmi les Clausilies. Elle est fort singulière, et mérite de former, avec quel- ques autres espèces, une petite section dans ce genre ; elle est al- longée, turriculée , sa spire , obtuse au sommet , se compose d'un grand nombre de tours convexes, s'accroissant lentement, et fine- ment striés dans leur longueur, le dernier est percé à la base d'un ombilic médiocre, mais profond ; avant de se terminer, ce dernier tour se détache, se projette obliquement en avant , et se termine par une ouverture blanche subquadrangulaire, à bords minces, mais larges et très évasés. Celte coquille a i5 à i8 millim. de long et quatre de large. ■f 4i. Clausilie subulee. Clausilia subula. Fer. C. testa elongalo-turrild ^ apice aculâ, cylindraced angustâ, tentti, fragili tenuïssime striatâ • aiifractibits convexiuscuUs , iiltimo basi angulato détecta producto; aperturd obliqua, albd , subcirculari ; labiis rejlexis. Férus. Prod. p. 6r. no 5oS. Id. Hist.desMoll.pl. i63. f. 8. Habite. . . . On la dit de Cuba. Espèce allongée, turriculée, étroite, un peu obtuse au sommet. Elle est mince, cornée, transparente, d'un brun peu foncé, ses tours à peine convexes, sont couverts de stries longitudinales, très fines et très serrées ; le dernier tour a la base circonscrite par un angle. Ce dernier tour se détache et se porte en avant pour se terminer en une ouverture presque circulaire, un peu subquadrangulaire, surtout dans le jeune âge; elle est sim- ple, les bords continus sont minces et largement renversés en dehors. Cette coquille a i8 millim. de longueur, ■\ 1^1, Clausilie à gros plis. Clausilia perplicata. Fe'r. Cl. testa elongato-tarrita , cjUndraced , augustd, apice decollatâ, te- nui, corned, longitiidinaliter lamellosd; anfractibus, angustissimis; idtimo détecta producto' j aperturd albd circulari, labiis reflexis. Férus. Prod. p. 6i. no 5o6. Id. Hist. des MoU. pi, i63. f. 9. Habite les Antilles (Férussac ). Belle espèce, ayant l'apparence d'uu petit scalaire, elle est allongée , subulée , élroite , souvent tronquée au sommet, à la manière du Bnlimus decollatus , mince, transpa- rente, cornée; elle est chargée de plis sailiaus, distans, se succé» dant obliquement, d'un tour à l'autre; ces lames sont blanches, et entre elles , on aperçoit des stries très fines et onduleuses ; la base du dernier tour est circonscrite par un angle obtus sur lequel CLAUSILIE. 217 viennent se relever, en une série d'écaillés, les côtes longitudinales. L'ouverture est obliquemeut détachée, elle est blanche, arrondie , à bords minces et évasés. Cette coquille est longue de r8 niillim., et large de 4. f 43. Clausilie de Chemnitz. Clausilia Chemnitziana. Fer. Cl. testa elongato-turritâ , pelluc'idd candidd ^ strialo-rugosâ cyliu' draceâ ; aperturâ ovato-rotundatd, simplici , edentuld, peristomaie continua, iabro reflexo. Turbo elongatus. Chemn. Conch. t. 9. p. 114. p'. 112. f- 956. Férj^s. Prod. p. 62. n» 622. An eadem? Pupa gracilis. Sovv. Gênera of shells. Pupa. fig. 8. Habite la Jamaïque (Chemnitz ). Coquille allongée, étroite, tur- riculée, formée de treize à quatorze tours, à peine convexes, et chargés de stries assez grosses et écartées ; toute la coquille est mince, blanche, transparente ; son ouverture , ovale-oblongue, se détache un peu de l'avant-dernier tour ; elle est simple, sans dents ni plis à l'intérieur. Cette coquille a 3o à 35 millim. de longueur et 8 à 9 de large. •f* 44« Clausilie très grande. Clausilia maxima, Grateloup. Cl. testa fossili sinistrorsd ^ elongato-angustd, fusiformi ^ utrinqueat- tenuatd, longitudinaliter substriatd; aperturd oblougd, obliqua, pos- tice angulatâ ,• columelld triplicatd , Iabro sinistro clevato lamelli- formi. Grat. Bull, d'hist. nat. de la soc. linn. de Bordeaux, t. 2. p. 67; no 55. Desh. Magasin de Conch. p. i5. pi. i5. f. i. 2. Habite Fossile aux environs de Dax, où elle est très rare. Coquille allongée, turriculée, étroite, fusiforme, composée de onze tours quoique le sommet soit tronqué ; ces tours sont près que plats, subslriés longitudinalement; le dernier tour se déjette un peu à gauche; il n'a point d'ombilic; l'ouverture est ovale, oblongue, rétrécie en un angle aigu; à sou extrémité postérieure, la columelle porte trois gros plis très saillans; le bord droit est simple et peu épais , le gauche se détache, se relève en une lame qui, par ses extrémités, se joignant au bord droit, constitue avec lui un péristome complet. La longueur est de^53 millim.; la lar- geur neuf et demi. 2l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. BULIME. (Bulimus.) Coquille ovale, oblongue ou turriculée. Ouverture en- tière, plus longue que large, à bords fort inégaux, de'su- nis supérieurement. Coluinelle droite, lisse, sans tronca- ture et sans évasenient à sa base. Testa ouata, ohlonga velturrita. Apertura intégra, longi- tudinalis , marginibus inœquaUssimis^ superiie disjunctis . Columella recta, lœ\>is, hast intégra, non ejfïisa. Observations. — Le genre Biilime est nombreux en espèces, et comprend des coquillages terrestres que Linné avait placés , les uns dans ses Bulla , et les autres parmi ses Hclix. Ces co- quilles sont toutes mutiques, lisses ou striées dans leur longueur. Les unes sont ovales, les autres oblongues ou turriculées , et le dernier tour de leur spire est plus grand que le pénultième. 'LesjBiilin/es ne sont jamais orbiculaires comme les Hélices, et ils diffèrent fortement des Maillots par la grande inégalité des deux bords de leur ouverture. Lorsque l'animal a atteint le terme de son développement^ il forme souvent sur le bord droit de sa coquille une espèce de bourrelet qui est quelquefois assez épais. C'est un trachélipode à collier et sans cuirasse. Sa tète est munie de quatre tenta- cules dont les deux plus grands sont terminés par les yeux. Son pied est comme celui de l'Hélice , et il est dépourvu d'o- percule. [De tous les genres créés par les auteurs les plus ï'écens, ce- lui-ci , proposé par Bruguière , était le plus mauvais , et l'on ne peut qu'applaudir aux sages réformes que Lamarck y a in- troduites. Dix genres retirés des Bulimes , ce genre devint enfin naturel, et c'est après avoir été ainsi réformé qu'il a été adopté dans presque toutes les méthodes. Dans ces dix genres, nous ne comptons que ceux qui furent fondés sur des caractères d'une assez grande importance pour les faire admettre par la plupart des zoologistes. Pour nous , qui avons étudié ce genre et ceux qui l'avoisinent le plus avec une attention particulière ; pour BULIME. 219 nous , qui avons eu l'occasion de faire l'anatoinie de plusieurs espèces des genres Bulime , Agathine, Ambrette , Partule, etc. , nous pensons que la méthode doit subir encore quelques chan- gemens pour ce qui a rapport aux genres que nous venons de mentionner. M. de Férussac , comme on le sait , entraîné par la ressemblance extérieure des animaux , avait réuni tout cela en un seul genre sous le nom d'Hélice, Nous avons voulu nous assurer si cette ressemblance existait aussi dans la profon- deur de l'organisation , et nous avons bientôt acquis la certitude qu'il existait dans ce grand type des Mollusques terrestres plu- sieurs bons genres, fondés plus sur l'organisation que sur les caractères extérieurs des coquilles. C'est ainsi que les organes de la génération nous ayant offert des modifications constantes, nous nous sommes appuyé sur ces caractères pour poser aux genres des limites plus rationnelles. C'est par ce moyen que nous avons réuni les Maillots et les Clausilies , que nous main- tenons tel qu'il est dans Lamarck le genre Ambrette, et que nous proposons de réunir en un seul genre les Bulimes et les Agathines. Voici les motifs que nous pouvons alléguer en faveur de la réunion de ces genres. Les animaux des Bulimes et des Agathines ont les mêmes ca- ractères extérieurs. Quoique les coquilles diffèrent par la tron- cature columellaire des Agathines , cependant les animaux ont sous tous les rapports, l'organisation la plus semblable. S'ils se ressemblent entre eux, ils diffèrent essentiellement des Hé- lices proprement dites par l'absence des vésicules multifides aux organes de la génération , et ils diffèrent des Ambrettes par la soudure du canal déférent avec la matrice et l'oviducte , et enfin par la manière dont ce canal aboulit aux organes mâles. Ainsi, pour les animaux, ceux des Agathines et des Bulimes se ressemblent dans toutes les parties essentielles de l'organisa- tion , et ils diffèrent quant aux organes de la génération des genres qui les avoisinent le plus. Il reste actuellement à apprécier la différence qui se montre dans les coquilles entre les deux genres dont nous nous occu- pons dans ce moment. I.amarck admettait sans difficulté dans les Bulimes comme dans les Hélices , des espèces à ouverture bordée, et d'auties à bords simples et tranchans. On voit en 220 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. effet , niL-me dans un petit nombre d'espèces, s'établir le pas- sage insensible entre les espèces bordées et celles qui ne le sont pas. Quant à la troncature des Agathines , Lamarck a donné à ce caractère une valeur générique, parce qu'il n'avait sans doute aucun moyen de l'apprécier convenablement. Actuelle- ment que l'on connaît dans Ls deux genres un bien plus grand nombre d'espèces, le passage entre les Bulimes et les Agathines s'établit de la manière la plus graduée ; et ce qui prouve toute l'étendue des rapports de ces deux genres , c'est que le passage s'établit , non-seulement entre les espèces ovoïdes, mais encore entre les espèces turriculées. Pour nous , qui envisageons les genres d'une manière plus étendue que la plupart des zoolo- gistes, qui voulons en faire des groupes naturels, et non des créations artificielles , nous trouvons dans ce que nous venons d'exposer toutes les raisons nécessaires pour joindre les Aga- thines aux Bulimes. Il faudra également réunir aux Bulimes plusieurs espèces que Lamarck a confondues parmi les Auricules, parce qu'elles ont un pli columellaire et quelquefois un bord droit épaissi et renflé ; mais ces espèces ne sont point de véri- tables Auricules, puisque leurs animaux, connus aujourd'hui, ont quatre tentacules comme les Bulimes, et non deux comme les Auricules. Par l'addition de ces espèces à plis ou à dents le genre Bulime devient beaucoup plus comparable avec celui des Hélices. Cette parité que l'on observe dans les modifica- tions de deux genres voisins , indique l'existence dans une même famille de groupes tout-à-fait comparables dans leurs caractères, et aussi indispensables à conserveries uns que les autres. Pour faire voir le parallélisme des deux genres Hélice et Bulime , nous rappellerons qu'il y en a : 1° A ouverture simple et bordée. Hélice. Bulime. 2° — et tranchante. — — 3" Ouverture dentée. — — ( B. pcntagruelinus. B. Clausus. ) 4o Ouverture renversée (anostome). Hélice Bulime. ( B. navicula. ) .^o Ouverture tronquée. Hélice. Bulime. (agalhine) Comme on le voit , les modifications principales des Hélices se retrouvent dans les Bulimes. Cependant le genre Anostome n'y est pas entièrement représenté ; car le Bulimus nacicula n'a qu'un commencement de rétroversion de l'ouverture , et elle est dénuée des dents qui sont toujours dans les Anostomes ; il manque aussi dans les Hélices la columelle tronquée des Aga- tLines , à moins que l'on ne veuille prendre comme équivalent la forme de la columelle dans plusieurs espèces d'Hélices tro- chiformes. Lamarck mettait au nombre des Bulimes fossiles un assez grand nombre de petites coquilles , qui , examinées de nou- veau , nous ont présenté les caractères des Paludines : ce sera donc dans ce genre qu'elles devront être transportées. Lamarck comprenait également parmi les Bulimes fossiles une coquille singulière (Bulimus terebellatus) , dont des espèces voisines ont été observées depuis, et ce sont des coquilles marines. Nous avons proposé pour elles un petit genre qui ne peut rester à la suite des Bulimes , mais qu'il faut transporter dans le voi- sinage des Pyramidelles. Depuis la publication de Touvrage de Lamarck , et en admet- tant les modifications que nous proposons pour les Bulimes ( réunion des Agathines ) ce genre contient plus de deux cents espèces vivantes et un très petit nombre de fossiles. C'est par- ticulièrement dans l'Amérique méridionale que l'on rencontre le plus d'espèces do Bulimes.] ESPÈCES. I. Bullme ovale. Bulimus oi>at us. Brug. B. testa ovatâ, ventrlcosâ, subperforatâ, crassd, longitudinaliter stria- to-rugosâ , albido-fulvâ , apice purpureâ; columelld alùd; lahro crasso, mai-gine piirpureo, reflexo. Hélix ovata. MuUer. Verm. p. 85. n° 283. Lister. Conch. t. io55. f. i. BuUa ovata. Chemn. Conch. 9. t. 119. f. 1020. 1021. * Schrot. Eial, t. 2. p. 2o3. Do 91. Bulimus ovatus.'&rns,. Dicl. n° 33. Selix ovalis. Gmel. p. 3637. no S6. Hélix ovata. Daubeb. Hisl. des Moll. n° 410. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 336. n" 2. * Wagn. dansSpix, Test. bras. p. 12.V 17, pi. iT.f. i. 222 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Junior Bulimus corrugatus. Wagn. dans Spix. Test. bras. p. 5. n° I. pi. 6. t'. I. * llellx ovata. Dillw. Cat. t. 2. p. gSi. n" 102. * Rang. Desc. des coq. terr. p. 4;i . n° 2 1 . pi. 147. Habite dans les Indes orieulales. Mon cabinet. Très belle coquille, ayant environ quatre pouces et demi de longueur. Vulg. la/ausse- oreille-de-Midas. M. Dauhcdard l'a reçue du Brésil. 2. Bulime hémastorne. Bulimus hœmastoums . Scopoli. B. testa ovato~ohlongâ , Tentricosd , siibperforatâ , longitudinaîiter striatd, albido-ftdvd; labro coUumelldque piirpureis. Hélix oblofiga.MuWev . Verni, p. 86, n° 284. Lister. Conch. t. 2 3. f. 21. * Roissy. Buf. Moll. t, 5. p. 336. n» r. Seba. Mus. 3. t. 71. f. 17-20. Born. Mus. t. i5. f. 21. 22. Favanne, Conch. pi. 65. fig. ix. Bulimus hœmastomus. Sropoli. Délie, insubr. î. 25. f. i, 2.b. Bidla ohlonga. Chenin. Conch. 9. t. iig. f. 1022. 1028. Bulimus ohlongus. Rrug. Dict. n" 34. Belix ohlonga. Gmel. p. 3637. no 8^î. Ejusd, turbo hœmastomus. p. 3597.0088. * Schrot. Einl. t. 2. p. 180. n" 8. * Hélix oblonga. Dillw. Cat. t. 2. p. 981. n° lo3. * Leach. Zool.misc. p. 67. 68. pi. 29. * Guild. In act. soc. lin. t. i4.p. 842. * Guild. Moll. carib. Zool. journ. t. 2. p. 4^0. pi. Suppl. 16 bis f. 1 à 4- Hclix oblonga. Daudeb. Hist. des Moll. no 411. Habite dans la Guyane. Mon cabinet. Scopoli a le premier rapporté cette coquille à son véridable genre. Quoique grande, elle l'est ua peu moins que la précédente; bord droit de l'ouverture réfléchi en dehors. Longueur, 3 pouces 9 lignes. Les œufs de ce coquillage sont presque aussi gros que ceux d'un pigeon. 8. Bulime poule-suhane. Bulimus gallifia-sulta?ia. Lamk. B. testa ventricoso-conicd , tenuissimd , fragill , diaplianâ , longitu- dinaîiter et exilissimè striatd , albd , lineis rufis lougitudinalibus Jlexuosis confertis pictà ; ultime anfractu fasciis tribus albo JuS" coque articulatts ciricto : aperturd patuld; labro acuto. Hélix gallina'SuUana. Chemn. Conch. 11. t. 210. f. 2070. 2071. Hélix sultana. Daudeb. Hist. des Moll. n» 338. BULIME. 223 * Wagn. dans Spix. Test, brasil. p. 9. Do ii. pi. 9. f. i. * Fav. Cat.pl. i. f. 47. Habite dans la Guyane , d'où M. Daudebard l'a reçue. Mon cabinet. Coquille très rare, précieuse, et singulièrement mince pour soa volume; ce qui indique qu'elle n'est point marine. Largeur de la base, 2 1 lignes ; longueur 2 pouces 3 lignes. Bulime zigzag. Bulimus zigzag, Lamk. (i) B. testa ovato-conicâ , solidâ , lœvi^ alla , sirïgis rufo-fuscis longi- tudinalibus angulatïm flexuosis pictâ ; labri margine interno ce lumelldque rufo-fuscis. Favanne. Conch. pi. 65. fig. M. 4. Habite.... Mon cabinet. Coquille rare et jolie, imperforée, et dont le bord droit n'est point réfléchi. Longueur 22 lignes. Bulime onde. Bulimus undatus. Brug. (2) B. testa ovatâ, subconicd , tenui , glabrâ , àlbidâ strïgis fuscîs Ion- gitudinalibus undatis ornatd , aliisque transversis ctnctâ; colu— mellâ luteo-fiilvâ ; labro acuto, margine fusco, Buccinum zébra. Muller , Verm. p. i38 n" 33 1. * List. Conch. pi. 58o. f. 34. * Fav. Conch. pi. 65. f. M. 2. Seba,Mus. 3. t. Sq. f. 54. 55. * Gualt. Ind. pi. 5. f. N. * Chemn. Conch. t. 9. 2® part. p. 24. pi. 118. f. ioi5. 1016. * Kammerer. Cab. rud. pi. 80. f. 4. * Schrot. Flussconch. p. 325. tab. min. A. f. 4. Id. p. 325. n» 128. * Schrot. Einl. t. 2. p. 216. no i43. Bulla zébra. Gme\. p. 343i.n°3r. Bulimus undatus, Brug. Dict. n» 38. * Hélix undata. HWhy . Cat. t. 2. p. 908. no 161. * Bulla zébra. Dillw. Cat. t. i. p. 494. no 62. Hélix undata. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 114. f. 5. 8. et pi. ii5. (i) Cette espèce ne pourra être conservée, elle n'est autre ehose qu'une jolie variété de la suivante, le Bulimus undatus. (2) Bruguière aurait dû conserver à cette espèce le nom im- posé par Muller , et la décrire sous le nom de Bulimus zébra Cette dernière dénomination est la seule que l'on doive conser- ver. 224 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wagn. dans Spix. Test, brasil. p. 9. no 12. pi . 9. f. 2. * Moric. Mém. de Genève, t. 7. 2e part. p. 4^3. 11° i4- Habite dans les Antilles, etc. Mou cabinet. Longueur, environ vingt lignes. 6. Bulime de Riche. Bidiinus Richii. Lamk. B. testa ovatO'Conicâ , soUdâ, alhido~lutescentc ; flammulis riijîs lon- gitudinal ib us ; anfractibus convexis: iiltimo spirâ brevlore, subru- goso; lalro acuto. Lister. Condi. t. 9. f. 4. Belix flammigera. Daudeb. Hist. des Moll. pi, 118. f. 5. 7. Habite dans le Pérou. Riche. Mon cabinet. Longueur, 3 pouces 9 •'gnes. 7. Bulime inverse. Bidiînus i/wersus. Brug. B. testa sinistrorsâ,'ovato-oblongâ , layi , aîbido-cœruleâ } strigis longitudinalibus obliquis , aliis Ittteo-rufis , aîiis fuscis • ultimo anfraclu liiied alla cincto ; labro margine rejlexo , albo, Belix inversa. Mull. Verm. p. gS. n° 290. Petiv. Gaz, t. 76. f. 5. Gualt. Test. t. 5. Cg. O. Favanne, Conch, pi. 80. Cg. N. Chemn. Conch. 9. t. iio. f. 925. 926. Bulimus ini'ersus. Brug. Dict. n" 28. Hélix inversa. Gmel. p. 8644. n" 97. Daudeb. Hist. des Moll. n» 414. * Lister. Conch.pl. 33. f. 3r. * Kammerer. Cab. Rud. pi. 10. f. 3. * Schrot. Einl. t. 2. p. 182. no ir. * Grew. Mus. pi. 10. figure inférieure à gauche. * Hélix recta. Dillw. Cat. t. 2. p. 937. n" 11 4. Habite. . . dans les grandes Indes? Mon cabinet. Sa spire est un peu conique. Longueur, 2 pouces 2 lignes, 8. Bulime citron. Bulimus citrinus. Brug. (i) B. testa sinîsirorsâ , ovatomoblongd, lœvi, nitidd , citrinâ, tel im- (i) Sous le nom d'Hélice perverse, Schroter confond plusieurs espèces, et donne la figure (Einl. t. 2. p. i53. pi. 4- f' 4} d'une maculatd , vcl maculls riifis Iransversim seiiatis iessellatd; labro in lus albo , margine reflexo. IleUx perversa. Lin. Syst. nal. p. 1246. Gmel, p. 8642. u° 94. Hélix si/itslra. Mail. Verra, p. 90. 11° a88. Lister. Concli. t. 34. f. 33. et t. 35. f. 84. Gualt. Test. t. 5. fig. P. D'Argenv. Conch. pi. 9. fig. G. Favaiiue. Conch. pi. 65. fig. A 8. Chemn. Coucli. 9. t. 1 10. f. 928-931. et t. m. f. 934. 935. BtiUmus citrintis. lirug. Dict. n° a7. [b] Far. testa dcxtrâ. Hélix dextra. Muller. Verm. p. 89. n» 287. Chem. Ci»nch. 9. t. i34. f. 1210-1212. Gmel. p. 3643. n» gS, UcUx aurea. Daudeb. Hist. des Moll. n« 4i3. pi. 148. * Sclirot. Flussconch. p. 294. tab. min. A. f. 2. 3. * Swaiii. Illus. Zoo!, t. i. pi. 46. * Hélix aurea. Dillw. Cat. t. 2. p. 936. n" 1 1 3. Habite dans la Guyane ; on le trouve dans les forêts deCayenne, etc. Mon cabinet. Jolie coquille, recherchée dans les collections. Lon- gueur, 22 ligues. Bulime sultan. Bulimus sultanus, Lamk, D.tesld sinistrorsd, ovatâ , suhperforatd , lœvi^ nitidd, fulvo-ro- seà; strtgis rufis longïtudinalibus angulatlm Jlexuosis ^ labro intùs albo , margine reflexo. Hélix inversa. Var. A. Daudeb. Hist, des Moll. n° 4i4' coquille qui n'est pas la même que celle de Muller et des autres auteurs. Cette espèce se trouvant presque aussi souvent dextre que sénestre, Muller a cru devoir en former deux espèces. Pour éviter cette confusion, Bruguière a réuni les deux espèces de Muller sous le nom de Bulimus cltrinus , auquel Dillwyn et M. de Fcrussac ont substitué celui à' Hélix aurea, de sorte qu'en voulant fixer la nomenclature, les auteurs l'ont compliqué inu- tilement, car avant eux et avant Muller lui-même, Linné avait donné le nom û'Helir perversa à cette espèce; c'estàce nom qu'il faut invariablement revenir pour éviter toute confusion, et nom- mer l'espèce Bulimus perversus. 22f) HISTOIRE DES MOLLUSQUES. [/>] T'ar. testa minore , ficxtrd , rcntricosâ, citri/in ; slrigis undato- flexuosis. Habite dans l'île de Java. M. Lcschenaulf. Mon cabinet. Coquille, nommée le sultan de Java. Longueur, 19 lignes. Sa va- riété est un peu moins longue et plus ventrue. 10. Bulime des Philippines. Bulimus Pythogaster. ¥r\\s. B. testa ovatO'Conoldcd, longîtudinaliter tenuisshnè striatd , casta- ned; anfracùl/iis seuls, coiwexîuscuUs : ultîmo penuîtlmoque in- fra médium lincd impressd cuictis; apertuni luiij^itudinali; labro intîts alho , margine refiexo. Btdimus pjthogastcr , ex D. Daudebard. Habite dans les îles Philippines. Cabinet de M. le marquis de lion- nay. Espèce bien dislincle, et probal)lement fort rare. Longueur , I pouce n lignes. Communiquée par M. Valenàennes. 11. Bulime ovoïde. Bulimas ouoideiis. Brug. B. testa ovatdj lœvi ^ nitidd, albd , fasciis spadiceortifis cînctâ ; spird conoided , obtusd ; labro margine rejlexo , allô. Lister. Conch. t. i3. f. 8. Bidimus ovoideus, Brug. Dict. u°G4. Heiix ovoidea. Daudeb. Hisl. des MoU. pi. 112. f. 5. 6. * Sclirot. Einl. t. 2. p. 179. n° 5. * Bulimus luzonicus. Sow, Illus. Concb. p. 53, • Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, lisse , luisanbc, légèrement renllée dans son milieu, à sommet oblus et d'un fauve lougeàtre, ayant trois fascies sur son dernier tour et une seule sur les autres. Longueur. i5 lignes. 12. Bulime interrompu. Bulimus interriiptus. Brug. (r) B, testd sinistrorsd, ovato-conicâ, perforatd , glabrd , albido-gri- sed; fasciis transversis interruptis fusco-macidatis , articulatlm (1) Cette espèce, nommée par MuUer, avant Chcmnitz, devra reprendre son premier nom spécifique et être inscrite dans les cataiogues, sous le nom de Bulinms contrarins. Chemnitz a donné une autre EcUx inlcrriipta (t. 9, a* partie, jî. i54. pi. i34. fig. i2i3. 1214) qu'il regarde comme Vintcirupta de Mul- 1er. D'après Bruguière et BI. de Férussac, c'est la vanclé dex- trc de celle-ci , cownu' Vffclix dcxtra de Mullcr est la variété de.xlre du Bnliinus citri/ms. BULIME. 227 tesscllath ; aiifractibus propc suturas deprcssO'Coai'ctatis ; labro al'jo , margine rcjlexo, HsUx contraria, fllullcr. Verni, p. gS. n° 292. Favanue, Couch. pi. 65. iig. A 6. Hélix iittcrrupta. Chemn. Conch. 9. t. m. f. gSS, gSg. Eulimus interruptus. Var. B. Brug. Dict. n» 3o. Hélix contraria. Giiiel- p. 3644. n» 99- Hélix interrupta. Daudeb. Hist. des Moll. no 4i5. * Hdix intcrrapla. Dillw. Cat. t. 2. p. 937.^11° rr5. * Qiioye! Gaim. Voy. del'Uranie. Zool. p. 474. p'- ?• f. 8. g. Haijile dans les MoUuques. Mon cabinet. Longueur, 17 lignes. i3. BuHme péruvien. Bulimus peruçianus. Brug. B. testa ovato-oblongd , tenui f longitudinaliter rugosd , griseo-fus- cesceiite; strigis longitudinalibus fuscis- ultimo anfrcictu spird longîorc , rugosissimo ■ labro aculo. Buiimns pcruvianus. Brug. Dict. n» 37, Hclix pertH'lana. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 114. t. 1-4. * Yar. Gray. Spic. Zool. p. 5. pi. 5. f. 4. * /jtilirnus gravcsii. Kiug. Zool. Jouru. 12. f. 5. p. 34o. n° 27. * Id. Sow. Coucli. illiist. BulimusA. 12. Habite dans le Pérou. Dombey. Mon cabinet. La partie inférieure du bord droit va s'insérer derrière la columelle, ce qui lui fait faire une légère saillie. Longueur, i pouce et demi. 14. Bulime de Favanne. Bulimus Favannii. Lamk". B, testa ovatd, venlricosd , perforatd , longitudinaliter et ienuissimè striatd , albd ; maculis ru/o-castaneis Iqtls quçidratis fransversim seriads-j anfractihus septenis, coavexis ■ labro tenuifOcuto. Hélix Favannii. Daudeb. Hist. des Moll. no 408. Habite. . . . Mon cabinet. Sutures peu profondes. Longueur, environ 22 lignes. i5. Bulime Kambeul. Bulimus Kambeul. Brug. (i) B. testa ovato conicâ , perforaiâ, tenue, subtillissimè decussatâ , al- (i) Hous rapportons à cette espèce \ Hélix Jlammea de Mul- ler, parce que le savant naturaliste a décrit sous ce nonti le Kam- beul d'Adanson. Une autre coquille qui vient d'Egypte , et à laquelle Bruguièro a donné le nom de Bulimus Jlanimcus, ne se- rait, d'après les observations très bien faites de M. Rang, qu'une i5. 228 lIISTOir.K bliS MOLLUsQl ES. hidd aut griseo-fuccsccntc • anJracùUus oclo/iis , coiH'Cj:iiisctilis ; labro acuto. Adans. Seneg, pi. i. f. i. le Kambeiil. Bulimus Kambeul. Urug. Dict. n° 4o. Ihiix Kambeul. Daudeb. Hisl. des Moll. n° 3 8 S, * Uelix Jlammea, MuWcr. y erm.yi. 87. n» 285.' * Zf«//rty/a/«mert.Cliemn. Conch. t. 9. p. 32.pl. rig.f. 1024, ioa5. * Schrot. Einl. t. 2. p. 179. n" 3. * Bulimus flammeus. Brug. Ency. mélli. Vers. t. i. p. 322. * Hélix fiammea. Ginel. p. 3G37. n» 83. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 932. n" 104. * Férus. Prodr. p. 53. n° 389. * l'érus. Hist. des Moll, pi. i4i. * Hélix Kambeul. Dillw. Cat. t. 2. p. 932. Do 10 5. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 8. f. 20. * Hélix Kambeul. Rang. Descr. des coq. terr p. 38. n„ tg. Habile au Sénégal. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 10 lignes. 16. Bulime calcaire. Bulimus calcareiis. Brug. D. testa elongato- tuvritd , crassâ , longitucHiiaUtcr et tcniiissimè striatâ , albd • spird apice obtusu ; labro marginc njl'-.xo. Lister. Conch. t. i4. t. 9. Gualt. Test. t. 6. fig. i. Hélix calcarea. Born. Mus. t. 16. f. i3. Favanne. Conch. pi. 80. fig. O. Chemn. Conch. 9, t. i35. f. 1226, Bulimus calcareus. Brug. Dict. Dq 5o. Hclix calcarea. Daudeb. Hist. des Moll. n^, 332, pi. 140, f. 9. lo, * Kammerer. Cab. nid. pi. 11. f. 3. * Turbo terebra. Schrot. Elussconch. p. 362. tab. min. A. f. i. * Schrot. Einl. t. 2. p. 179. n» 6. * Hélix decollata. Var. 3. Ginel. Syst. nat. p. 3652, * Hélix obtusata. Gmel, Syst. nat. p. 3655. n" 25o, * Hélix calcaria. Dillw. Cat. t. 2. p. 948. u» i3S. Habite. . . . dans les Grandes-Indes? Mon cabinet. Il a jusqu'à dix tours de spire. Longueur, près de 3 pouces. variété (lu Kambeul, et c'est pour nous un niolif de plus de compléter, comme on lo voit ici, la synonymie de cette espèce. BUHME. 229 17. Bulime décollé. Buliinus decollatus. B. testa cylindrico-titrrltd , tenu'issîmè strîatâ ^ albUâ, apice Iran- catâ , consolidatd ; lahro sîmpUci. Hélix decollata. Lin. Syst. nat. p. 1247. ^^«nel. p. 365i. u» 1 15. Millier. Verm. p. ii4-n°3i4. Lister. Concli. t. 17. f. 12. * Junior. Lisler. Conch. pi. 18. f. i3, Petiv. Gaz. t. 66. f. i. Gualf. Test. t. 4. fig. O. P. Q. RnoiT. Vergn. 6. t. Sa. f. 3. Favanne. Conch. pi. 65. fig. 15 S. Chemn. Conch. g. 1. 136. f. 1254, izSS. * Schrot. Einl. t. 2. p. i63. * Hélix decollata. Dillw. Cat. t. 2. p. 947. n" x30. Buîimus decollatus. Brng. Dict. n" 49. Drap. MoU. pi. 4.f. 27. 28. ' DeRoissy. Buf. Moli. t. 5. p. 338. n" 5. * Hclix decollata, Olivi. adriat. p. 176. Hélix decollata. Daudeb. Hist. des MoU. n" 383. pi. 140. f. i à 8. * Eowd. Elem. of Conch. pi, 6. f. 38. * Desmoul. Cat. des Mol!, de la Gironde p, 16. n" 4. * Tiirton. Man. p. 77. n° 60. f . 60. * Mich. Coq. d'Alger, p. 7.11" r. * Webb. et Berth. Synop. MoU. Canar. p. 14. n" i. * Desh. Expcd. de Morée. Zool. p. 164. n° 248. * Lowe. Moll. de Madère, p. 62. no 6r. «■ * rhiiippi , Enum. MoU. p. iSg. pi. 8. fig. 14. * Payr. Cat. p. 104. n° 22 5. Habite la France méridionale, etc., dans les jardins et ailleurs. Mon cabinet. La troncature de sa spire est constante, et la cavité qu'elle forme en cet endroit est fermée. Longueur, 1 6 lignes. 18. Bulime bossu. Bidimus lyonetianus. Lamk. (i) D. testa coriicà, rugoso-striatâ, albldâ '^ spirâ ohtusd'^ aperlurâ cu- cullatd: latere opposito gihboso 5 labro margine reflexo. Hélix lyonetiana. Pallas. Spicil. Zool. 10. t. 3. f. 7. 8, (1) Cette coquille singulière que Lamarck range parmi les Bu- limes, d'iiprès l'ensemble de ses caractères, nous semblerait loieux placée parmi les Maillots. 23o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Trochiis monatruosus lyonetianus. Clicmn. Condi. 5. t. i6o. f. i5l3. a. b. Jjulimus lyoncùanus. Bnig. Dict. n° 6. Trochus distorfus. Gme\. p. 358o. no 83. Hclix lyonetiana. D.iudeb. Hist. des MoU. n" 472. * Trochus. Schrot. Einl. t. i. p. 679. n° 2. * Hélix lyonetiana. Dillw. Cat. t. 2, p. 959. Uo i63. * Hélix distorta. Burrow. Eleni. pi. 23. f. 3. * Papa modioiinas. Bowd. Elem. ol'. Coiicli. pi. 6. f. 04. * Maillot bossu. Blainv, Malac. pi. 40. f. 4. Habite daus l'Inde et l'Ilc-de-Fiauce. Mon cabinet. Cocpiillctrès sin- gulière, et surtout remarquable par la bosse subaugulcuse qui est opposée au côté de l'ouverture. Son bord droit est ample, arroudi et réfléchi. Lontjueur, un pouce; largeur presque égale. 19. Bulime enflé. Bulinws inflatus. Lamk. (i) B. testa ofald , l'cntricosà , pcrforatâ , long'Uiulinaliter striatâ , squalidà aîbâ j spird ohtusiusculâ ,• lahro marginc subrcjlexo. Hélix costulata. Daudeb. llisl. dés Moll. no 4o5. Habile dans la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Longueur, prés d'un pouce. 20. Bulime radié. Bulimus radiatus. Brug. (2) H. tcstd oçatO'Conicd , per/oratd, glabrà , minutlssimc striald, alhd (i) Pour un assez grand nombre (r('spôccs,Lamarck, boit par la collection du Muséum, soit par communication directe de la part de M. de Férussac a su les noms imposés par ce dernier à des coquilles qui n'en avaient point encore, et Lamarck, au lieu d'adopter ces noms insci^its dans le prodrome de M. de Férussac, eut le tort d'en donner d'autres, en citant ceux f\\\ prodrome en synonymie. Il faut enfin rendre la nomenclature précise en res- tituant à chaque espèce son premier nom. Cette observation s'ap- plique à cette espèce, mais encore à beaucoup d'autres: une fois faite, nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire de la reproduire chaque fois. (2) Il est certain que XHclix detrita de Mullcr est la même espèce que le Bulimus radiatus de Bruguière; nous ne voyons pas [tourcpioi Bruguière a changé le nom donné d'abord par BULÏME. a3l str'igîs longhiidinallbm ciiiereis aiit Juscescentlbus pictd -^ anfrac- iibus convexiiisculh ; lahro simplici aut basi subreflexo. Hclix detrita. Muller, Verm. p. loi. u° 3oo. Gualt. Test. t. 5. Cg. SS. Seba. Mus. 3. t. Sg. £.87. Chemn. Conch. 9. t. i34- f. laaS. a. b. c. d. Buiimus radïalus. Brug. Dicl. n° 35. Hellx detvlta. Gmel. p. 366o. n° iSg. Ejusd. fielix sepiiim. p. 3654- n° 200. El buccinum lettcozQtnas. p. 3489.11078. Vulimus radiatus. Drap. MoU. pi. 4. f. ar. Hélix radiata. Daudeb. Hist. des Moll. n° 392. pi. 142. f. 4. 5. 6. S. * Blainv. Malac. pi. 38. f. 3. * Midi. Coq. d'Alger, p. 8. n^ 2. f. 24. * Hélix detrita. Dilhv. Cal. t. 2. p. 957. n° i58. * Buiimus radiatus. Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 338. n" 4- * Pfeif. Syst. anord. p. 49. 11° i. pi. 3. f. 4. 5. 6. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 6. i'. 27.. * Kikx. Syn. Moll. Brab.p. 35. no 38. * Desh, Expéd. de Morée. Zool. p. 164. no 249. * Buiimus radiants. Rosm. Icon. t. 1. p. 86. pi. 2. f. 42, • Boiiillet. Cat. des Moll. del'Auverg.p. 46. n° 1, * Fossilis. id. Cat. des coq. foss. d'Auv. p. 206. Habile en Allemagne, en Italie, dans la France méridionale, etc. Mon cabinet. Longueur, près de 1 1 lignes. Bulime fragile. Buiimus fragilis. Lamk. (1) H. testa ohlongo-conicd , temù , longitudiualiter striatd , albido-cœ- Miiller. Aussi, malgré l'habitude où l'on est de voir dans toutes les collections le nom de Bruguière prévaloir , nous proposons, restituant à cette espèce son véritable nom , de la désigner à l'a- venir sous celui de Buiimus détritus. Nous ferons observer que Cheninitz a confondu deux espèces sous le nom iVHclix dctrita de Mu! 1er, celle-ci, Hg. i225, c.d , et le Buiimus virgatusFér.ûg. 1325, a. b. (1) Si cette coquille est réellement la même, comme tout le porte à croire, que celle figurée par Turton (^Limneus fragilis. Man. p. 121. n" io5. f. io5), il serait pour nous évident qu'elle aurait été faite avec de jeunes mi\iV\A\i^ A\xLymnea stagnalis. aSa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ndescente- aiifractihtis septenis , convcxiusculls i apcrturd ovaldi lalro simplici, lldixfragilis. Montag. ex D. Leacli. Habite en Anglelerre. Communiqué par M, Leach. Mon cabinet. Co- quille mince, d'un blanc bleuâtre. Longueur, i pouce. 22. Bulime de la Guadeloupe. BuUmus Guadalupensis, Brug. (i) H. testa oblongd, superforatâ , glabnusculd, alhldd ritfo aut Jusco fasciatd ; itltimâ siiturd coarctatd ; labro margine rcflexo , medio intiis glbboso, Lister. Conch. t. 8.f. i. Hélix ccM^a.Chemn.Concb. 9.t.t84. f. 1224. t. a. * Hélix exilis. Gmd. p. SfiGS.noaSa. Bulimus Guadalupensis. 15rug. Dict. n" 26. Hélix Guadalupensis. Daudeb. Hist. des MoU. no 394. * Guer. Icon. du Règn. anim. MoU. pi. 6. f. 1 1. * Kammerer. Cab. rud, pi. la. f. 2. 3. * Hélix Guadalupensis, Diliw. Cat. t. 3. p. gSj. Do iSg. Habite à la Guadeloupe. Badier. Mon cabinet. Sommet de la spire un peu obtus. Longueur, 10 à 11 lignes. 23. Bulime Mexicain. BuUmus Mexicanus, Lamk. H. lesld ovato-acuminatâ , umbilicafd , teniii, pellucidd , alhd^fusco- zonatd , zonis aul fasciis subinterruptis; striis longitudinalibus tenuissimis ; labro margine subreflexo. Hélix viltata. Daudeb. Hist. des MoU. n^ 397. Habite dans le Mexique. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet (1) Chemnitz s'est évidemment trompe en donnant à une va- riété de cette espèce le nom à'Hclix acuUi de Millier: YMelix acuta est le Bulimus acutus qni vit en abondance dans )e midi de l'Europe; à peine est-il nécessaire d'ajouter que ce sont des espèces très différentes, des Hélix acuta de Chemnitz et de Midier. Dans la treizième édition du Systciua îiaturœ , Gmcl. a donné deux Hélix exilis l'une (page 36 16 n» \l\) est voisine de \Helix citrina; l'autre que nous citons ici est l.i mèrne que le Bulimus guadalupensis de Bruguière. Aussi comme le nom de Gmélin est le premier en d;Uo, il serait convenable do nuniaicr Vcspècc (jiii nous occupe, Bulimus exilis. BULIME. 233 Jolie coquille , ayant deux zones brunes sur le dernier tour et des fascies jaunâtres maculées de roux sur les autres. Longueur , i4 lignes. 24« Bulime multifascié. Bulimus multifusciatus . Lamk. H.teslâ ovato-conlcâ, perforatâ , lœvl , nit'idd ^ alla • zon'is rubro- dolaceis, nigro-marginatis ; anfracùbus convexis, ad suturas coarctads ; spirâ apice nigrà ■ labro tcnui , subreflcxo. HcUx plcturala, Daudeb. Hist. des Moll. ur> 4oo. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Jolie coquille, ayant i pouce de longueur. 2 5. Bulime du Bengale. Bulimus Bengalensis. Lamk. H. testa ovato-acutd, perforatâ , tenui , dlaplianâ, glabrd, albo- hdescente , fitscO'fnscîatd ; ultîmo aiifractu subventiicoso , blfas- ciato ; suturis lined nigrà marghiatis ; labro subreflexo. Habite dans !e Bengale. Massé. Mon cabinet. Le soniujet de sa spire est noir. Longueur, lo ligues. 26. Bulime des Antilles. Bulimus Caribœorum. Lamk. (i) H. testd ovalo-conicd , imperforatd , lœvi, albd, strigis rufo-fuscis longitudinalibus interntptis ornatd ; anfracùbus convexis : idtimo subangulato ; spîrd apice nigrà ; labro tenui , marginefusco. Lister. Conch. t. 8. f. a. Hélix virgidata. Daudeb. Hist. des Moll. no 869. pi. i 42. B. f. I à 7. * Kammerer. Rud. Cab. pi, 10. f. a. Hélix fragilis. Var. 3. Gmei. p. 3669. * Schrot. Einl, t. 2. p. i79.n* a. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Longueur, 9 lignes. 27. Bulime octone. Bulime octonus. Brug. (2) H, testa cjrlindrico-attenuatd , sublurritd, lœvi, pellucidà , corned ^ apice obtasiusculà ; anfracùbus octonis , convexis ; suturis coarc- talo-concavis ; labro tenui, acuto. Hélix octona. Cherau. Concli.g. t. i36. f. 1264. (i) M. deFérussac avait nommé cette espèce avant Lamarck, dans son Prodrome; il sera donc ni^cessjiire d'adopter le nom de M. de Férussac. (2) Cette petite coquille ayant une petite troncature à la base de la columelle, appartient réellement au genre Agathine, et doit y être transportée. 234 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Jlulimus octonus. Brug. Dict. n° 47. Hélix octona. Daudeb. Hist. des Moll. no 369. * Hélix octona. Dillw. Cat. t. a, p. 954. n° 1 52. Syn, plur. excl. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Coquille allongée, uu peu grêle, mince, à ouverture ovale. Longueur, 10 lignes. 28. Bulime térébraste. Bulimus tcrehraster. Férus. H, testa cylindrico-titrritd , glabriusculd , corneo fuscesceute; an- frnctibus noveuis , plamdatis : ultime ventricosiore ; labro tenui, acitto. Lister. Conch. l. 20. f. i5. Uelix terebrasttr. Daudeb. Hist. des Moll. u° 870. Habile à Porto-Ricco. Mangé. Mon cabinet, llavoisine le précédent, mais il en est bien disùncl. Longueur , 9 à i o lignes. 29. Bulime articulé, Bulimus articnlatus. Lanik. (i) H. testa conico.acutd , subperforatâ , striatd , albd , fascils articU' lalis fusco-macidatis ciiictd : màculis siibqnadratis ; aiifractiùtis planulatis : idtimo convexo; labro tenui, acuto. * Turton. Man. p. 85. no 68. f. 68. Habite. . . . Mon cabinet. Quoique petit , il est assez joli. Longueur, 6 lignes. 30. L'ulime aigu. Bulimus acutus. Brug. B. testa oblongo-conicd, solidd, tenuiter striatd, albd y slrigis , ru— fis lojigitudinalibus ornatd; anfractibus convexis ; spiià apic» aculiusculd ; suturis coarctato-concavis ; labro acuto. Hélix acuta. Mulier. Verm. p. 100. u" 97. Lister. Conch. t. 19. f. 14. Cualt. Test. t. 4- fig. I. Turbo faiciatus . Pennant, Brit. Zool. 4. t. ta. f. ng. Bulimus acutus. Brug. Dict. Do 4î. Hélix acuta. Gmel. p. 366o. Do i36. Bulimus acutus. Drap. Moll. pi. 4- t- 29. 3o. Hélix acuta. Daudeb. Hist. des Moll. u" 378. * Mich. Coq. d'Alger, p. 9. Uq 4. * Philippi Enum. Moll. p. 140. m^ 2. (i) D'après M. Turton, cette jolie et intéressante espèce se trouverait en Angleterre dans le Cornwall, aux environs dePen- zance. BVLIME. 235 * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 41. d^ 4? * Hélix acuta, Dillw. Cat. t. a. p. 956, Do l56. * Payr. Cat. p. 104. Dq 226. * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 36. n^ 4o. * Col. des Ch. Cat. des coq.' du Finist. p, 6g. u^, 1. *■ Bulimus fasciatus . Turtou. Man. p. 84. n" 67. f. 67. * Desmoul. .Cat. des moll- de la Gir. p. i5. n» 3. * Desli. E.xpéd. de Morée. Zool. p. iC4- no 25o. Habite dans le midi de la Frauce. M, Latreiile m'en a donné plu- sieurs exemplaires des environs de Brives, et M. Lavaux de ceux de Saintes. Longueur, 7 lignes. 3i. Bulime ventru. Bulimus ventricosus. Drap. B. testa ocato-co/iicd, basi ■vcntricosd , alhd; anfractibus onmibus fasc'iâ fuscd cinctis ; suluris coarctatis; labro ieiiui, acuto. Gualt. Test. 4. Cg.L. N. * Bulimus ventricosus. Drap. Moll. pi. 4. f. 3x. 82. Hélix 'ventrosa. Daudeb. Hist. des Moll. n" 377. * Payr. Cat. p. 104. n° 227. * Lowe. Moll. de Madère, p. 62. no 60. * Turlon. Man. p. 86. n» 69. f. 69. * Desh. Ëxpéd. de Morée. Zool. p. 164. n» zSi. Habite dans le midi de la France, en Italie» etc. Mon cabinet. Lon- gueur, environ 4 ligues. 32. Bulime montagnard. Bulimus montanus. Drap, (i) B. testd ovato-oblongd , perforatd, striata, corneo-fuscâ : anfractibus septenis, convexis; apcrtura semiovali; labro margine albo, réflexe. Bulimus montanus. Drap. Moll. pi. 4. f. 22. Hclix montana. Daudeb. Hist. des Moll. n» 425. * Hélix buccinata. Alten. Syst. abh. p. 100. pi. 12. f. 22. * Pfeiff. Syst. anord. p. 52. n° 4. pi. 3. f. 10. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 8. f. 28. * Hclix Lachkamensis. Dillw. Cat. t. a. p. gSS. Do i5o. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 36, n» 39. * Mich. Compl. a Drap. p. 5o. u" 3. * Farietas injentior ? Bulimus colliui. Mich. Compl. à Drap. p. 49, pi. i5.f. 4t. (1) Il est bien à présumer que le Bulimus collini de M. Mi- chand n'est qu'une variété d'une grandeur monstrueuse et indi- TiduL'lle du Bulimus uiuiitanus. 236 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Turton. Man. p. 80. n" 62. f. 62. * Rosm. Icon. t. i.p. 86.pl. a. f. 41, Habite les montagnes des Céveimes et de la Savoie , sous les feuilles mortes. Mon cabinet. Longueur, 5 lignes, 33, Bulime grain-d'orge. BuUrnus hordeaceus. Brug. (i) D. testa parmld ovato-obîongà, glabrd, corneo-fuxccscente ; aoerlurâ ovatâ ; lahro margine reflexo, albo. * Hélix obscura. '^yyWev. Verni, p. io3. n° 3oa. * D'Argenv. Conch. pi. 28. f. i5. Le grain-d'orge. Geoff. Coq. p. 5r, no i5. * Hélix obscura. Alten. Syst. abh. p. 98. pi. 12. f. 21. * Poiret. Prod. p. 5i. n° 19. * Hclix obscura. Dilhv. Cat. t. 2. p. g55. syn. plerisque exclus. * Bulimus obscuriis. Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. Sg. n. i. * Id. Rrard. Hist. des Coq. p. 97. pi. 3. f. 19. Bulimus hordeaceus. Brug. Dict. n» 62. Hélix obscura. Gmel. p. 366i. n° i4r. Bulimus obscurus. Drap. Moll. pi. 4. f. 23. Hélix obscura. Daudeb. Hist. des moll. no 424. Bulimus obscurus de Roissy buf. Moll. t. 5. p. 337. u» 3. Nilss. Hist. moll. suec. p. 36. n" i. Kleeb. Syn. moll. Boruss. p, 17. n" 2, Aider. Cat. Test. moll. tr. soc. newe. p. 32. no aa. Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 37. n» 4r. Turlon.Man. p. 81. n" 63. f. 63. Bul. obscurus. Bouill. Cat. des moll. de l'Auv. p. 48. n" 1 1. Hécart. Cat. des coq. de Valenc. p. 7. n" 2. Desmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. i5.n° 1. Bulimus obscurus. Goupil. Hist. des moll. de la Sarthe. p. 3o. (i) Muller ayant donné le premier le nom d'Hel/.x obscura h cette espèce, Bruguière a eu tort de lui en imposer un autre en la faisant passer dans son genre Bulime; il faut donc lui resti- tuer son premier nom , et l'inscrire à l'avenir sous le nom de Bulimus obscur us. D'iWyiyn a rendu fort incorrecte la synonymie de cette espèce ; il y rapporte le Turbo rupium de Dacosta, et comme jeune âge V Hélix ventricosa de Muller (Bulimus ventri- cosus Drap.). Cette dernière est bien distincte du Bulimus obs- curus. BDLIME. 287 * Pfeiffcr. Spt. anord. p. 5a, n° 5, pi. 3, f. ii. Habile aux environs de Paris, parmi les mousses et sous les pierres humides. Mon cabinet. Longueur 3 lignes et demie. 34. Bulime brillant. BiUimus hibricus. Brug. (i) B, testa parvd, ovato-ohlongâ ^ lœvi, nitidissîmâ^corneo-fitlvd ; aper- titrd ovatd; labro simplici. Hélix suhcylindrica. Lin. Syst. nat. p. 1248. Gmel. p. 3653. n° 118, Hélix luhrica. MuUer. Verra, p. 104. n° 3o3. La brillante. Geoff, Coq. p. 53. n° 17. Chemn. Couch. 9. t. i35. f. i235. Bulimiis lubricns, Brug. Dict. n° 2 3. Hélix luhrica. Gmel. p. 366i. no 142.- " Bulimus lubricus. Drap. Moll. pi. 4. f . 2 4. Hdix luhrica. Daudeb. Hist. des Moll, n» 374. * Bulimus luhricus. Poiret. Prod. p. 4;. n° 12. * Hélix luhrica. Pennant. Brit. Zool. t. 4, p, 337. pi. 85, f, 4. * Schrot. Einl. t. 2. p. 162. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p, 40. n° 2. * Kleeb. Syu. Moll, bonis, p, 19. n° i. * Aider. Cat. Tesl.Moll. tr. soc. New. p. Sa. no aS. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 37. n" 4a. * Col. des Ch. Cat. des coq. du Finist. p. 69. n" 2. * Turbo glaber. Dacosta, Brit. Conch, p, 87, pi. i5. f. i8. * Hélix subcjlindrica. Dillw. Cat. t. 2. p. 952. n" 147. * Brard. Hist. des coq. p. 98. pi. 3. f. ao. * Pfeif. Syst. anord. p. 5o. n" 2, pi. 3. f. 7, * Nilss, Hist. Moll. suec. p. 37. n» 2. (i) Si, comme tout le porte à croire, cette espèce est bien la même que X Hélix suhcylindrica de Linné, dès- lors, elle devra reprendre son nom linnéen, et elle deviendra le Bulimus subcjlin- dricus. M. Micliaud, dans son utile ouvrage : Complément à Dra- parnaud, trouve à cette espèce des caractères analogues à ceux àeV Achatina folliculus, et en raison de ses observations , il met aussi le Bulimus lubricus parmi les Agathines. Ceci a très peu d'importance, mais ce qui en a davantage, c'est que cette co- quille se joint à plusieurs autres pour établir le passage entre les Bulimes et les Agathines, et donne une preuve de plus de l'inu- tilité de l'un de ces deux genres. 238 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Achaûna lubiica. Mich. Compl. à Drap. p. 5i. n° i. * An eadem? Hélix lubiica. Low. Mo!l. de Madère, p. 6i. no 69. pi. 6. f. 29. * BuUmus litùriciis. ïurlon. Man. p. 82. bo 65. f. 65. * Hécart. Cat. des coq. de Valeiici. p. 7. n° r. * Desmoul. Cat. des MoU. de la Gironde, p. i5. n° 2. * Achatica lubrica. Goupil. Hisl. des Moll. de la Sarthe, p. 3i. n° 2. * Jd, Bouillet. Cal. des coq. de l'Aiivcr. p. 48. n° i. * Id. Rosin. Icon. t. i. p. 88. pi. 2. f. 43, * Fossilis. acitatina lubrica. Bouillet. Cat. des coq. foss. d'Auvergne. p. 109. n° I. Habile dans l'Europe septentrionale; commun anx environs de Pa- ris, dans le voisinage des eaux. Mon cabinet. Longueur , 2 lignes et demie. •j- 35. Biilime de Cantagallo. BuUmus cantagal/anus.B.ang, B. testa ovatd,ventricosâ, compressa, crassâ^ exile longitttdin aliter striatd^ antice fulvd, postice castaned, apice obtusâ albidd; ultimo anfractu magno obliqua postice transversim striato ; siUuris fascid albidd marginatis; aperturd ovall intus albâ ; columclld labroque albis, c rassis , reflexis. Hélix cantagallana. Rang. Descr. des coq. recueillies pendant un voyage, p. 46. n. 22. Moric. Mém. de Genève, t. 7. a» pari. p. 43o. n° 25. Habite les forêts vierges du Brésil. M. Rang dislingue cette coquille du Dulimus ovatiis avec lequel elle a de très grandes ressemblances, elle en diffère cependant en quelques points, mais ces différences suffisenl-elles pour constituer une espèce.'' celle-ci est déprimée, bordée de blanc à la sulure, et couverte de stries fines que l'on ne voit bien qu'à l'aide de la loupe, •f* 36. Bulime granuleux. BuUmus granulosus. Rang. B, testa ovald, compressa tenui ^ longitudinaliter striato-ritgosd ^ fuscd, exilissime granulosd; ultimo anfractu magno; aperturd avait, calumelld subcomplanatd purpurcd; labro rejlexo, purpureo in medio prœserùm calloso; intus pallido cœrulcsccnte. Bulimus liœmaslomus. Lessou. Cenlurie. Zool. ^ang. Desc. des coq. terr. p. 49. n" 23. pi. 2. Habile les grandes forêts du Brésil. Grande et belle coquille qui n'est peut-èlre qu'une variété du Hulimus hœmastomus. Celle-ci est en proportion plus étroite, pins mince: le dernier tour est sensible- ment comprime, et toute la surface de la cociuiilc est couverte de BUMME. 289 très fines granulations, le pourtour de l'ouverture est d'un beau rouge pourpré. Cette coquille est longue de 90 niillim. et large de 48. -{- 37. Bulirae à dent plate. BuUnius planidens. Mich. B. testa ovato-oblongâ , longitudinaliter et tenue striatâ , fuscâ apîce . obtusâ vubescente- idtimo anfractu magno; aperturâ ovali, colu- melld purpured ; lahro cvasso , rcflexo purpureo in medio dente unico planidato iifstructo. Michelin. Magas. de Couch. p. aS.pI. i5. Rang. Descr. des coq. terrest. p. 5o. n" 24. Habite le Brésil dans les forêts. Ce Bulime se rapproche beaucoup pour sa forme du buUmus granulosus de M. Rang, seulement il est plus petit, strié finement , mais non granuleux; l'ouverture est en proportion un peu plus courte; tout son pourtour est d'un beau rouge pourpre , et son bord droit porte sur le miUeu de sa longueur une dent peu saillante et aplatie en dehors. Cette co- quille, fort rare jusqu'à présent , est longue de 70 millim. et large de 3î. •f- 38. Bulime multicolore. BuUmus multicoior. Rang. B. testa ovato-pyramid'ali, longitudinaliter et transversim creberiime subslriatd, luteofuscâ maculis albis et purpureo-atris fucatà; labio roseo subrefiexo; columelld subalbide, aperturâ intus subatro-pur— ptireâ. K.ing. Zool. Journ. p. 34i. n° 33. B.ang, Desc. des coq. teinest. p. 5i. n» aS. pi. 3. f. ï. Habite au Brésil. Découverte au Brésil par M. Rang. Cette espèce est une des plus jolies du genre; elle est ovale, oblongue, formée de cinq tours convexes , dont la suture est bordée; le dernier atténué à la base, est plus long que la spire; il est percé d'une fente om- bilicale, étroite, la surface extérieure paraît lisse, mais vue à la loupe, elle est chargée de stries granuleuses, excessivement fines. L'ouverture est ovale, oblongue, le bord droit est d'un beau rose pourpré , il est épais et renversé en dehors ; la columelle est blan- che, et elle a dans le milieu un pli oblus et oblique. Celte coquille est marbrée de taches irrégulières, brunes, jaunâtres, fauves et blanches. Elle a 35 millim. de long et 18 de large, ■f 39. Bulime de capueira. BuUmus capueira. Spix. B. testa Oi'ato-conicd, ventricosd, basi perforatâ , longitudinaliter striatd, albd Uneis longitudinalibus fuseis et luleis phctd ; spird elongatd apice nigrd; aperturâ oblongà angustissimd; marginibus parallelis, dcxtro rejlexo. 240 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Spix. Moll. du liiésil. p. 14. n" 20. pi. i3. f. 4. Junior, Bulimiis rirgatus. Id. pi. 6. f. 4- Buiimus angiostomus, Wagn. Même ouvrage. Moric, Méni. de Genève, t. 7. p. 435. n" 34. Habile le Brésil, les moulagnes de la Jacobine, Espèce singulière par la forme de son ouverture : elle est ovale, oblongue, un peu ven- true dans le milieu; la spire est régulièrement conique, un peu plus longue que l'ouverture : elle est formée de neuf tours étroits et conve.xes sur lesquels se montrent des stries longitudinales ré- gulières. L'ouverture est allongée, près de quatre fois plus longue que large , le bord droit et le gauche sont parallèles , ils se cour- bent l'un vers l'autre pour se joindre à la base; ces bords sont blancs, épaissis, renversés en dehors, et derrière le gauche se ca- che une fente ombilicale, étroite, qui termine une fossette plus large. Cette coquille, sur un fond blanc de lait, est ornée de li- néoles longitudinales étroites, brunes et jaunes alternes et presque toujours réunies trois à trois ou quatre à quatre. Les grands indi- vidus ont un pouce de longueur. •j- /\o, Bulime de Coxeira. Bulimus Coxeiranus, Moric. D, tcsld elongalo-conicd, stibturritd,' îœvigatâ nitidd , luteold , fasciis ftiscis transvcrsis oviiald ; aiifracùbus coiivexluscuHs , ultimo svlrd œqiiali basi cortvexo, perforato; aperturd ovato-obiongâ, labro te- nui reflexo. Moric. Mém. de Genève, t. 7. p. 433. n° 33. pi. 2, f. 7 à ri. Habite le Brésil à la Coxeira, aux environs de Bahia, dans les bois de Saint Gonsalves (Moricand). Très belle espèce de Bulime, al- longé, lisse, brillant , d'un beau jaune, et orné d'uu nombre va- riable de un à trois, de fascies brunes transverses. Quelquefois les fascies se réunissent , et la coquille est presque toute brune; les tours sont légèrement convexes , le dernier est aussi grand que la spire, il est percé à la base , et l'ombilic est en partie caché par l'élargissement de la columelle. L'ouverture est ovale, son bord est mince et renversé en dehors. Cette espèce a i5 millim. de diamè- tre et 33 de longueur. •J- 4ï' Biiîi'ïie de Taunay. Bulimus Taunaysii. Fer. B. testa ovato-elongald, ciassâ , fiilvo-bruned , fascid palliJd antice cincld; spird elongato-conicd, apicc obtusd; aperturd ovald. culumelld albdsuhtortd; labro albo, crasso, simplici, tritiis giiseo cœrulcscentc, Fér.Prod. p. 48. uM3i. Fér. Hist. des Moll. p. 11 3. f. 4. 5. 6. Uang. Dçsc. des Coq. Icrr, p. 1 4. n" 8. liCLIME. 241 Habite l'intérieur du Erésil. Belle et grande espèce ovale, oblongue, composée de sept à huit tours, peu convexes , dont le dernier est moins graud que la spire ; la suture est simple dans les premiers tours, elle est bordée d'un petit bourrelet , plissé dans les deux derniers. L'ouverture est ovale, oblongue, d'un bleu cendré à l'in- térieur; lacolumelle porte un gros pli tordu, dont la base se con- tinue avec le bord droit, celui-ci est épais et renversé en dehors. Celte espèce est longue de •jS à 80 millim. et large de 35 à 38. "f 42. Bulime velouté. Bulimus heterotrichus. Moric. B. testa ovato-oblongâ , epidermide castaneo pubescente tt pilis réc- its , sériât im dispositis^ îndutà; anfractibus septem convexis, ullimo basi perforalo, ad periphœriam zona albidescente cincto ; aperlurâ ovatâ^ albd; labro crasso, reflexo. Moric. Mém. de Genève, t. 7. aC partie, p. 43o. no a 3. pi. 2. flgur. 5. 6. Habite le Brésil. Elle a beaucoup de ressemblance avec les Bulimus Dclutino hispidus; elle est plus grande,a un tour déplus, plusovale, à spire plus longue en proportion ; l'épiderme est le même , l'ou- verture est d'une étendue médiocre , d'un blanc bleuâtre au fond ; le bord est blanc, épais et renversé en dehors; la partie columeU laire couvre un peu moins l'ombilic; enfin , l'animai est noirâtre, tandis qu'il est rosé dans l'autre espèce; celle-ci est longue de 55 millim., et large de Sa. •\ 43. Bulime floconneux. Bulimus Jloccosus. Wagn. B. testa ovato-oblongâ, imperjoratâ, profiinde longitudinaliter stria- td, corneo-bruned, macidis floccosis irregularibusfuseis adspersâ apertiirâ oblongd ; margine incrassato, subreflexo. WagQ. dans Spix. Test. bras. p. 10. Hq i3. pi. 9. f. 3. 4. Habite dans les forêts des provinces septentrionales du Brésil. Belle espèce ovale, oblongue , assez étroite , dont la forme se rapproche un peu de celle du Bulimus taunaisl. Fer. Cette coquille est ovale, oblongue, solide, sans ombilic ; toute sa surface est ornée de stries nombreuses , longitudinales et profondes; les tours sont convexes, et le dernier est presque quatre fois plus grand que l'avanl-dernier ; l'ouverture est oblongue, et son bord est accompagné d'une petite frange étroite et renversée en dehors; la couleur f est d'un brun corné, sur laquelle sont irrégulièrement éparses des taches flocon- neuses fauves; l'ouverture est d'un brun blanchâtre, et son bord est blanc. Cette coquille a plus de deux pouces de longueur. Tome yill, 16 242 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. •|* 44- Bulime textile. BuUmusvimineas. Pj'Ioric. D. testa conico-ohlongâ, niùdd snhlillssime siriatâ, ex alho , îiiteo et cinereo 'vittatd; anfractibus convcxiusciilis, iiltimo perforato , hasi produclo ; aperturu fuscd , basi utrinqtie coarctatd; labro irjlexo , albo. Moric. Mém. de Genève, t. 6. a' part,, p. Sz-o. n" 5. p!. i. f. 5. Id. t. 7. 2"-' part. p. 482. Il" 29. Habile le Brésil dans la province de Baliia. Jolie espèce allongée , conique , sensiblement dilatée à la base, la spire poinliie est com- posée de sept tours convexes , dont le dernier est percé à la base d'un ombilic très étroit, et en partie caché par le renversement du bord droit. L'ouverture est ovale, obiongue, ol)li([ne cî légèrement contractée eu forme de bec vers son extiémité antérieure. L'ou- verture est brune dans le fond; son bord est blanc et renversé en dehors; la coquille sur un fond blanc grisâtre est ornée de flammu- cules brunes, obliques, quelquefois bordées de jaunâtre. La lon- gueur est de trente millim. \ 45. Bulime épais. BuUinus duras. Spix. B. tesld oblongo-ovatd, ■ventricosd, crassiusculd, umbilieald, albd, te- nuissime longitiuUnaliter striàtd; spird coiiicd, elongatd; nperturâ ovatd, margine reflexo. Wagn. dans Spix. ïest. bras. p. 5. pi. 6, f. 2. Habite la province de Baliia. Coquille ovale, obiongue, ventrue, for- mée de six à sept tours de spire; la spire est conique, les tours sont peu convexes, et leur surface est couverte de stries longitudi- nales, assez régulières. L'ouverture est ovale, son bord droit est simple, à peine renversé en dehors, le gauche est sssez large, et couvre en grande partie un petit ombilic i)ercé à la base. Toute la coquille est bl.inche. Elle a un pouce de long, et 6 lignes cl demi de large. f 46. Biilime zébré. BuUinus zehra. Spix. B. tesld oblongo-conicd, Icevi, solidd , perforatd , lulcsccnlc , strigis lotigUiidiiialibus rubrofitscis ant cœruissceritibi(s piclà; splidilon- gatd, aperturd oratd, oblicpid, margine rcjlcxo. Spix. Moll. du Brésil, p. 8. pi. 7. f. .5. HeLlx zébra. Moric. Mém. de Genève, t. 7. a^ pari. p. 432. n" 3o. Habite le Brésil. Jolie espèce de Bulime, allongée, sublurriculée, ayant des rapports avec le Bidimus lila , elle est assez épaisse , so- lide , toute lisse , composée de sept tours convexes ; la spire est fillongée, plus longue qui' lo dernier tour, et obture au sommet; BULIME. 243 rouverturc est ovale, oblique, ayant le bord gauche élargi et ren- versé au-dessus d'une fente ombilieale élroite ; la couleur générale est jaunâtre, sur laquelle se montre des flammules flexueuses sou- vent bifides, plus ou moins larges, selon les individus, d'un beau rouge fauve, quelquefois bleuâtre. La longueur est de 11 lignes. Nous ferons remarquer que cette coquille n'est pas la même que le Buccinam zébra de Muller, /?«//« zébra de Gmélin. La coquille de Mullerest terrestre; elle est inscrite dans les catalogues sous le nom de BuUmus iindatus. •Y 47> Bulline à bande. Bulinius vittatus. Spix. B. testa Oi'ato-ollongâ conicà, lœvl,nitidd, perforatâ, albîdd,stri- gis longitudinahhits branneo-lnteis ornatâ; ultimo anfractu hasi li- ncâ trausversd, rubro-fuscd cincto; spirâ elongato-sublurrild; labro sînistro rejlexo. Spix. Test. bras. p. 7. pi. 7. f. 4. Moric. Mém. de Genève, t. 7. a*" part. p. 432. n» ^a. Habite le Brésil aux lUheos , sur les grands arbres. Coquille allon- gée, subturriculée , ayant la spire près de trois fois plus longue que l'ouverture; cette spire est formée de sept tours convexes lisses, d'un blanc transparent, sur lequel sont placés avec assez de régu- larité des linéoles d'un beau rouge, longitudinales et un peu obli- ques; à la base du dernier tour, ces linéoles se terminent sur une zone transverse, étroite, de la même couleur ; cette zone s'aperçoit dans l'ouverture ; celle-ci est blanche, son bord droit est un peu réfléchi en dehors ; le gauche , élargi , cache presque entièrement ime petite fente ombilicale. Cette espèce est longue d'un pouce. •f 48. Buiime poiygramme. BuUmus polygrammus. Mor. B. testa clongalà, subturritd,f(dvd, slriis numerosissîmis elevatis, al- bidis, lincolatà ; spirâ acuta; anfractibus convexiusculis ultimo basi perforato ; aperturâ ovatd; labro acuto réflexe. Moric. Mém. de Genève, t. 7. p. 436. n° Sg, pi. 2. f. 12 à i^. Hîibiîe le Brésil, les grands bois, à la Coxeira. Jolie petite espèce al- longée, subturriculée, à spire, un peu obtuse, composée de sept tours, dont le dernier est aus.si grand que tous les autres. L'ouver- ture est oblique, ovale, et occupe presque toute la base du dernier tour ; derrière elle se trouve une petite f<>ute ombilicale, brune, en- tourée eu dehoi s d'une zone blanchâtre. Les tours de spire sont convexes, d'un fauve pâle ou jaunàti-e, et ils sont ornés d'un grand nombre de stries peu saillantes, mais blanches. Cette coquille a 1 3 millim. de longueur, et cinq de diamètre à la base. 244 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ■f 49» Bulime hétérograrame. Bulimiis heteî'ogrammus. Moric. B, testa ovatO'oblongâ , fragîU, fulvà, Itneolitfiiscls allndisque nO' tatd ; anfractibus convexinscuUs vltimo hasi verjorato ; apertnrd obliqué ovatâ; labvo acuto, rejlexo. Moric. Mém. de Genève, t. 7. p. 437. n» 40. pi. 2. f. i5 à 17. Habite le Brésil à la Coxeira dans les grands bois. Petite espèce bien voisine du BuUmus polygrammus^ dont elle difl'ère surtout par la coloration , leur forme et leur taille sont les mêmes ; celle-ci est ce- pendant un peu plus courte en proportion. Elle est d'un jaune fauve et ornée de taches longitudinales brunes , diversement dis- posées, et souvent interrompues sur le milieu des tours. \ 5o. Bulime linéolé. Bulimus lineatus. Spix. B. testa oblongo-conîcd , perforatâ , Icevi miniitissime strlatâ; albâ strigis longitudinalibus luteo-britneis pictd; spird elongatosubtur- ritd; labro subreflexo margine sinistro lato reflexo. Spix. Test. bras. p. 8, n° 8. pi. 7. f. 6. Habite le Brésil. En décrivant cette espèce, M. Wagner dit qu'elle est très voisine du^H//mH5rafl?/(7?«j qui vit en Europe. Cependant, l'es- pèce du Brésil se distingue toujours par une forme plus étroite, pai' une spire plus allongée, par le dernier tour et l'ouverture plus courts en proportion. La coquille est solide, couverte de stries lon- gitudinales très fines. L'ouverture est blanche en dedans, son bord droit est simple, uujpeu renversé en dehors ; le gauche est élargi et couvre entièrement une petite fente ombilicale. La coquille est blanche, et elle est ornée de linéoles longitudinales nombreuses, d'un jaune brunâtre plus ou moins foncé, selon les individus. La longueur est de dix lignes. + 5i. Bulime à un tubercule. BuUmus tuberculatus. Turt. B, testd ovatd, oblongd, albido-fuscd , basi lacted subiimbilicatd; pe- ritremate lacteo, subreflexo; apertnrd supernc uni-tuberculatd. Turton. Zool. Journ. 1. 2. p. 363. pi. i3. f. 4. Bulimus pupa. Brug. Encyc. méth. vers. t. i. p. 34g. n^^Sg. non Linnei. Bulimus emarginatus. Desh. Expéd. de Morée, Zool. p. i65. n° 253 . pi. ig. f. i3. 14. i5. BuUmus pupa. Philippi. Enum. MoU. Sicil. p. 140. n° 3. pi. 8. f. 21. Habite Alger, la Sicile, la Moréc Dans l'incertitude où nous étions sur l'espèce nommée ffclix pupa, far lÀimù, nous n'avons pas voulu BULIME. 245 r appliquer ce nom de la même manière que Bruguière ; et ayant échappé dans nos recherches le BuUmus tuberculatus de M. Tur- ton , nous avons donné un nom nouveau à une espèce qui était déjà connue; nous réparons notre erreur en adoptant le nom de l'auteur anglais, nous y sommes déterminé parce que nous ne con- naissons aucun fait qui puisse changer nos doutes à l'égard du nom Linéen. Cette espèce a été parfaitement décrite par Bruguière; lors- qu'elle est jeune elle a beaucoup de ressemblance avec le Bulimus woH^a«K^ ; lorsqu'elle est vieille, l'ouverture est bordée d'un péri- stome blanc, épais, renversé en dehors, à l'angle postérieur de l'ou- verture , près du point de jonction du bord droit avec l'avant-der- nier tour, s'élève un tubercule blanc obtus, un pen creusé en voûte comme l'a très bien observé Bruguière. La taille et les propor- tions de celte coquille sont variables. Des individus très ventrus , de Sicile, ont 18 millim. de long et 9 de large, et une variété de Morée à 20 millim. de long et 8 de large seulement, f 52. Bulime de Sainte- Hélène. Bulimus helena. Quoy. B, testa ovato-conicâ , subperforatâ , squalide luteâ traiisversim et longitrorsum striatâ ; spirâ acutd anfractibus sectis ; suturis valde profundls ; aperturâ subovali ; margine simpîici; columellâ tantis- per reflexâ. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. t. 2. p. 1 1 1, pi. 9. f. 8. 9. Habite à l'île Sainte-Hélène, Coquille ovale, oblongue, et qui, par ses caractères se rapproohe beaucoup des partules de M. de Férus- sac, mais son bord droit reste mince et tranchant , et par consé- quent, elle doit rester dans les Bulimes proprement dits. La spire est formée de six à sept tours convexes; elle est pointue, et les tours ont une suture profonde; la surface extérieure est treillissée par des stries longitudinales et transverses, égales, et assez serrées, L'ouverture est ovale, sa columelle est élargie, blanche, et cache une fente ombilicale étroite. Toute la coquille est d'un brun jau- nâtre. Sa longueur est de 25 millimètres, sa largeur de 12. {- 53. Bulime melon. Bulimus mclo, Quoy. B. testa ovatâ , ventricosd, mx perforatâ , îongitudinaliter striatâ - albâ, flammls subi ub ris ornatâ ; aperturâ mediocri, ovali ; labro simpîici acuto ; columellâ subrejlexâ; anfractibus quinque. Var. Castanea ; vitta alba cincta. Hélix melones. Fér, Prod, p, 54. n» 406, Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. t, a, p, 109. pi. 9. f 4, 7. Cuvier, Nouv. édit. MoU, pi, 2 3, f. i. 24<5 HISTOIRE DES MOLLUSetit pli blanc et tordu. Toute la coquille est lilanche ou jau- nâtre. Elle a 35 niillim. de long sur 8 de large. "1- 6^. Buljme maritime. Bulimus mariti'mus. Spix. B. testa elongatâ tunitd, regulariter coiiicd apicc obtiisd, tcnuissimu loiigitiidinallter striacd, ad suturas striis cxUioribus decussatd ; cpidermide custaneo ; aperturd ovato^-oblongâ; marginc obtuso. Columna matitima. Spix. Moll. du Brésil, pi. 10. f. i. 2. Bulimus calcareus. Waun. Pour le même. BUtlME. aSï BcUx coxapregana. Moric. Mém. de Genève, t. 7. a^ part. p. 426. Do 20. Habite les forets vierges du Brésil, et surtout la petite île de Coxa- prego, à l'embouchure du Jagoaripe (Moricand), On a une tendance à confondre en une seule espèce, toutes celles qui sont allongées et turriculées; on les rapporte toutes au Vulhnus calcareiis de Bruguière, cependant M. Moricnnd, dans sou bon mémoire sur les coquilles du Brésil, a judicieusement distin- gué trois espèces , le B. obeliscits, celui-ci auquel nous restituons le nom donné par Spix, et le D. calcareus. Le BttUmiis maritimus est le plus grand parmi les espèces turriculées. Les individus com- plets ont onze tours à la spire, les premiers sont obtus et lisses, les suivans sont peu convexes, très finemeut striés en longueur; les stries sont serrées et peu profondes, et près des sutures, elles sont coupées en travers par d'aiitres beaucoup plus fines. Toute la sur- face est revelue d'un épiderine d'un beau brua marron. L'ouver- ture est ovale , oblongue, d'un blanc bleuâtre , et son bord droit simple non réfléchi devient obtus avec l'âge. Les grands indivi- dus ont jusqu'à 4 pouces et demi de longueur. f- 65. Bulime obélisque. Bulimus ohelisciis. Moric. B. tesld clongatd turritd , apice obtusd, loiigitudiiiaUter tenuissime stiiatd, cinereo-ïutcscente ; anfractîbus convexiuscuUs ultimes lœvi~ gatis ; aperturd ovato-oùîongd, labro simplici, Moric. Mém. de Genève, t. 6. Sg part. p. 54o. pi. i. f. 4« Id. t. 7. 2" partie, p. 424. n° 19. Habite le Brésil, près de Caravalhas. Grande et belle coquille turri- eulée, ayant beaucoup de rapports avec le Bulimus calcareus de Bruguière, dont il se distingue par plusieurs caractères constaus ; elle est d'uu gris olivâtre, plus foncé stir les derniers tours. La spire est obtuse au sommet, elle est composée de dix-sept à dix huit tours peu convexes, dont les premiers sont finement striés, et les deux ou trois derniers lisses. M. Moricand, auquel ou doit la con- naissance de cette espèce donne des détails sur l'animal, sur la poDte et le développement des petits. I,'animal lui est parvenu vi- rant en Europe, et c'est en Europe que la ponte s'est faite. -|- 66. Bulime de Spix. Bulimus Spixii. Wagn. B. testa clongatd^ turritd ^ cylindraced , apice ohlusd, longitudinall— ter striatd , epîdermide fusco-castaiieo lestild ; anfraclilius cou- vexiusculis ultimo spirâ breciore zonuld Iransversd in medio cir- cumdato ; aperturd ovatd, postice angulatd, intus dîbd. Wagn. dans Spix. Test. bras. p. ii. n" i5. pi, lo. f. 3. aSa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 'An eadem junior ? Bulimus ItyaUnus, Wagn. dans Spix. Test. brasT, p. 6. n» 3. pi. 6. f. 3. Habite le Brésil. Espèce allongée, (uiriculée, subcylindracée, à som- met obtus, les tours de spire sont convexes, étroits, finement striés, dans leur longueur. La spire est plus longue que le dernier tour ; celui-ci n'est point ombiliqué; l'ouverture est oblongue, très rétrécie à son extrémité postérieure. Elle est blanche en dedans, le bord droit est simple, mince, le gauche forme une sorte de pli tordu sur la columelle. La coquille est blanche, sous un épiderme brun interrompu sur le dernier tour par une ceinture blanchâtre. La longueur est de deux pouces, t 67. Bulime alêne. Bulimus subuliformis, Moric. B. testa turritâ , elongato-anguslîssimâ , nitidâ albd, lœvigatd ; an-' fractïbus numerosis angustis , planulat'ts • apice obtuso; apeiturd mlninid, evatd; labro simpUci acuto. Moric. Mém. de Genève, t. 7. 2^ part. p. 427. pi. 2 f. 3. Habite le Brésil, près de Bahia , dans la forêt de St.-Gonsalves. (Mo- ricaud.) Petite coquille singulière, allongée , très étroite, subcylindrique, mince, blanche, transparente, toute lisse; la spire obtuse au som- met se compose de quatorze à quinze tours étroits et aplatis. Le dernier est fort court , l'ouverture est ovale, oblique, le bord droit est mince et tranchant. La longueur est de 22 millim, et le dia- mètre à la base de trois millim. f 68. Bulime de Bahia. Bulimus Bahiensis, Moric. B, testa oblongd , cylindraced, fragili lœvlgatd , albd; anfractibus subplanîs, ultimo baslproducto, aperturd oblongd , angustd; labro patulo, reflexo , columellà unipUcatd, Moric. Mém. de Genève, t. 6. 2^ part. p. 54i. n» 6. pi. i. f. 6. Id. t. 7, 2e part. p. 438. n^ 4. Habite le Brésil, près de Bahia, dans les bois. Coquille allongée, sub- cylindracée, un peu ventrue dans le milieu ; la spire est formée de sept tours peu conve.xes, dont le dernier fait plus du tiers de la longueur totale. Toute la coquille est blanche , diaphane , lisse. L'ouverture est ovale oblongue, étroite; le bord est élargi, aplati et un peu renversé en dehors; la columelle porte à son origine un pli tordu comme celui que l'on voit dans le Bulimus auris sileni de Bruguière. •f- 69. Bulime mélariostome. Bulimus melanostomus. Swain, B. testa ovato-ohlongâ, iwntricosd, confertim granulatd , albo-aurea cinerco veljusco marmoratd, basi perforatà, umbilico obtuso, ni- BULIME. 253 gro; anfractibus convexiuscuUs; primis lojigîtudinaUler supernèpH. catis; aperturâ ovatâ, nigrâ; labro incrassato , intiis extusqne re- Jlexo basi emarginato. Lister, Conch. pi. 29. f. 27. Bulîmus melanosiomus. Swain. III. zool. t. i. pU 4. Hélix melaiiostoma. Fér. Prod. p. 70. n" /f^S liis. Auris melanostoma. Spïx. Test. bras. p. i5.n° 19.pl. ta. f. i. 22. Hélix rhodospira. Moric. Mém. de Genève, t. 7. 2° partie, p. 48. n" 22. Var. a. Testa longiore, labro albido , luteo circumdato. Habite le Brésil aux environs de Bahia, sur les figuiers et les oran- gers. Très belle et très singulière espèce ovale oblongue, ayant le dernier tour ventru , à»-peu-près aussi long que la spire ; celle-ci est obtuse au sommet , formée de cinq tours convexes , dont les trois ou quatre premiers sont plissés longitudinalemeni; le dernier tour présente au-dessous du milieu , un angle obtus , ordinaire- ment blanc ; à la base on voit derrière un bord gauche fort épais, et élai-gi , un ombilic étroit et profond entouré d'une zone noire , toute la surface extérieure est couverte de petites rides j)uncti- formes rapprochées et irrégulières. L'ouverture est ovale oblongue, d'un beau brun, presque noir dans la plupart des individus; le bçrd droit est très épais , et il forme un bourrelet extérieur fort saillant ; en dedans de l'ouverture, il devient aussi saillant dans les \ieux individus, et à sa jonction avec la columelle il offre une échancrure assez profonde , le bord gauche est d'un beau brun noire ; la columelle est un peu oblique, de dedans en dehors, elle est formée par un gros pli obtus, très obliquement tordu. Les indi- vidus frais sont blanchâtres ou orangés", et ils sont ornés de mar- brures brunes ou grisâtres , interrompues sur le dernier tour par la carène blanche ; l'intervalle des plis de la spire est occupé par une tache brune. La couleur de l'ouverture est variable , elle est quelquefois blanche, quelquefois jaunâtre et entourée de jaune orangé, d'autres fois, d'un brun pâle, et de cette nuance, elle passe au brun le plus foncé. Cette coquille a 55 millini. de long et 3o de large. 1 no, Bulime pudique. Bulimus pudicus, Muller. B. testa ovato-ohlongâ, crassd, rugulosd, ventricosâ , perforatâ, ro- seâ • aperturâ oblongâ; labro incrassato, repaudo, reflexo, albo. Lister. Hist. conch. pi. 24. f. 22. * Schrot. Einl. t. 2. p. 181. n" 9. Hélix pudica, Mail, Verm. p. 97, n" agS, 254 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Âtiris virginea. Chem. t. g.p, 44.pl- 121. f. 1042. BtiUmus virginctts. Brug. Encycl. mélh. vers. t. r. p. 3i5. Dq ag. T'olula amis TÎrginis. Diilw. Cat. t. i. p. 5oa. 11° 8. Partnla pudica. Férus. ProJr. p. 66. n° r. Wagn. dans Spix. p. 12. 11° 12. pi. 11. f. 2. 3. BuUmusmrglneus. Bowd. Elem. of concli. pi. 8. f. 3o. Partnla austialis. Hellx pudica. Moric. Môm. de Genève, t. 7. p. 438. Pq 4^». Habite le Brésil dans les forêts de la province de Baliia. Il se pourrait que Y Hélix pudica figurée par Cheninitz fut une autre espèce que celle figurée dans l'ouvrage de Spix. Il suffit ea effet de comparer les deux figures pour apercevoir de notables différences. li serait nécessaire d'examiuer un grand nombre d'in- dividus des deux formes pour s'assurer s'il existe entre elles un passage par une série de variétés. La coquille figurée par Spix est la seule que nous ayons à notre disposition ; elle est ovale, oblon- gue, ventrue, épaisse , chagrinée en dehors; striée dans sa lon- gueur, et quelquefois treiUissée par des stries transverses; la spire est très courte, et le dernier tour très grand ; il est percé à la base d'une fente ombilicale très étroite. L'ouverture est ovale oblongue, tantôt blanche, tantôt rose, selon les individus, elle est évasée et le bord droit , très épaissi, est renversé en dehors , le bord gau- che est étroit appliqué sur le ventre de l'avant-dernier tour. La co- lumelle forme un plis obtus tordu. En dehors , sous un épiderme d'un brun noirâtre. La coquille est d'un beau rose. Les grands in- dividus ont 55 à Go millim. de longueur, et 28 à 3o de large. •f 71. ^uXivnehwx'mé. Bulimus signatiis.Y^â^n. B. testa ovato-obtongâ, umbilicatâ, longiludinaliter profunde strialâ, albidâ , flammidis ^ longitudinalibus , fascdsve tribus transversis ornatd ; spird exertiusculd, apice nigro , aperturd ovato oblongd, albâ; labro latc intus extusque expanso; cûlumelld uiiipUcatd. Auric. signata.'SNdi^Q. Moll. du Brésil, p. 17 n. i.pl. 12. f. 3. Hélix signala. Moric. Mém. de Genève, t. 2. p. 43 !• n° 27. Habite le Brésil aux Illheos. Certains Bulimes ont, par leurs carac- tères généraux), beaucoup d'analogie avec les Auricules; on ne saurait cependant les confondre, lorsque surtout on a pu observer les animaux. Dans les Bulimes, l'animal a quatre tentacules comme dans les Hélices, dans les Auricules, l'animal ne porte que deux tentacules. Le Bulimus signatus est une coquille ovale allongée , ventrue dans le milieu; à spire conoïde, plus courte que le der- nier tour, et obtuse au sommet. Des six ou sept tours dont elle est composée , les premiers sont peu convexes, le dernier l'est, eu BULIMÈ. 25^ proportion beaucoup plus à la base; il est percé d'une fente om- bilicale longitudinale et oblique; dans la plupart des individus, la surface extérieure est fortement striée dans la longueur ; dans d'autres , les stries sont remplacées par des rugosités irrégulières. L'ouverture est d'un beau blanc; à prendre son contour extérieur, elle est ovale oblongue : à la prendre dans son contour intérieur, elle est étroite, sinueuse et auriforrae. Le bord droit est très lar- gement étalé en dehors , où il forme nn bourrelet très saillant et horizontal, à partir du tiers postérieur jusqu'à la base, s'élève une crête très aiguë , saillante horizontalement dans l'ouverture , et la columelle porte une grosse callosité oblique pliciforme. La colora- tion est variable, et l'on trouve tous les intermédiaires. entre des individus ayant des flammules longitudinales, étroites, nombreuses, brunes, sur un fond blanc, et d'autres ayant trois zones trans- verses, brunes , également sur un fond blanc , la longueur est de 4a millim., la largeur de 20. i* ya. BuMme -pentagruel. Bulimuspenta§^ruelinus. Moric. B, testa fusiformi j apice acutà, tenue striatâ , cinereâ; anfractibits convexiuscuUs , uUimo basi verforato ; aperturâ oblongâ, stibqua- drangulatâ , columellâ labroqae intus deiitatis^ labro reflexo , ro- seo, incrassato. Scarabus labrosus. Menke. Syn. moU. p. 35 et p. i3o. Hélix {coclilodina) Pentagruellna. Moricand. Mém. de la soc. de Ge- nève, t. 6. a" part. p. 542. n» 7 . pi. i . f. 7. Id. t. 7. 2* part, p. 440. n° 45. Habite le Brésil. Après avoir examiné cette coquille, nous ne parta- geons pas l'opinion de M. Menke, qui en fait un Scarabe, et nous ne croyons pas que ce soit une Clausilie comme le pense M. Mori- cand; pour nous, elle appartient au genre Bulime, elle en a tous les principaux caractères et la forme générale; et il faut bien ad- mettre dans les Bulimes comme dans les Hélices, des espèces à ou- verture dentée ; celle-ci est certainement l'une des plus remar- quables, mais elle n'est pas la seule, et si l'on veut y faire allenliou on ne lui trouvera ni les vrais caractères des Maillots ou des Clau- silies, et encore moins ceux des Scarabes. '\ ^3. Bulime fermé. BuUmus clausus. Desh. B. testa ovato-conicâ • compressa , subtus gibbd ^ soUdà, lutescentc^ lineis fuscis cinctà; aperturâ azi longitudinali paralleld, rectâ, al- la, dcntibus septem imequalibus valdeangnstatd, rîiigente; labro rejlexo. Tomigeriis çhi'fSKS,^ Spix, Tcsl.bras.pl. i5. f, 4, S, 256 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hélix dansa, Wagn. dans Spix. p. 21. n" i. An eadem? HeUx glhbemla. Buitow. Elem. pi. 27. f. 3. Habile le Brésil dans les forêts vierges d'Almada, province de Ealiia. Si l'on avait conservé cette espèce parmi les Hélices, il aurait fallu changer son nom, puisque, avant qu'elle le reçût, Rafinesque l'avait déjà donné à une petite espèce de l'Amérique septentrio- nale, fort différente de celle-ci. Nous plaçons cette espèce parmi les Bulin'.es, parce qu'elle a le plan de l'ouverture perpendiculaire et non oblique , comme dans les Hélices, parce qu'elle a la spire en proportion plus allongée. Celte coquille est pour nous, par rap- port au genre Bulime , [ce que VH. auriculata de Say est dans le genre Hélice. Le Bulimus clausiis a aussi , par soa aspect général de l'analogie avec le Scarahus plicattis , jiuricula plicata, Laink.; mais on ne peut le rapporter au genre Scarabe. La forme des plis de l'ouverture, et la nature du test, sa coloration, souépiderme s'y opposent. -]- y4' liviïime T)a\icu]e. Bulimus naçicula. Wagn. B, testa conicd distortâ, ad basin tnincatd, et plannlatâ ; îiitescente, tiansversim fusco-fascialâ, spirâ , rosed,/usco-/asciatd -^ apertiird pcrpendiculari rectd , triangulari, ad spiram retrovcrsd, lahro albo, reflexo, margine dextro, antepenultimo anjractu affixo, Wagn, dans Spix. MoU. du Brésil, p. 22. no 2. pi. i5. f. a. 3. Moric. Mém. de Genève, t. 2. a" part. p. 420. n" 7. Habile dans les forêts vierges de la province de Bahia. A mesure que les observations se multiplient dans la grande famille des Hélices, on voit des faits d'abord exceptionnels se généraliser; ainsi, la ré- troversion de l'ouverture vers la partie supérieure de la spire, ne s'était vu que dans le genre Anostome appartenant aux Hélices globuleuses et dentées. Nous avons fait remarquer le même phé- nomène dans le type des Cyclostomes; et enfin , l'espèce qui nous occupe , le montre dans les Bulimes vivans, tandis que M. Mathé- ron l'a découvert dans les Bulimes fossiles des terrains d'eau douce du midi de la France. Le Bidimits navicida a la spire conique et pointue formée de six à sept tours étroits, aplatis, lisses, rosés et ornés à la suture d'une fascie transverse brune; le dernier tour est fort ample, tronqué à la base, et percé au centre d'un ombilic étroit et peu profond , au lieu de se développer régulièrement en avant comme dans le Btdimus aniisleporis avec le(iuel l'espèce actuelle a beaucoup de rapports, ce dernier tour se relève obliquement vers la spire, de manière à ce que l'extrémité postérieure de l'ouver- ture vlcpit s'implanter sur le tour auiépénultièmc. Au reste , il y a BULIME. 257 tant d'analogie dans la forme de la spire , celle de l'ouverture ainsi que dans le système général de la coloration , que quelques personnes pensent que cette espèce n'est autre chose qu'une mons- truosité constante du Bulimus aiirisleporis, comparable aux va- riétés , soit scalariformes , soit sénestres que l'on rencontre dans d'autres espèces. -}- 7 5. Bulime oreille de renard. Bulimus auris vulpinus. Desh. B. testa ovato-ventricosd , irregularlter striatâ , rugulosâ, calcareâ , fossili? Jnfraetibus septem suprà planiuscuU ad suturam crenato pUcatis , apertuiâ coarctatâ, antice postîceque angulaiâ; lahro du— plicalo crassissimo. Cliemn. Conclu t. 11. pi. 287; pi. 210, f. 2086, 2087. Hélix auris 'vulpiim. Fer. Prodr. p. 57. n° 445. Melaiiia. Perry. Conch. pi. 29. f. 4. Voluta auris 'vulpina. Dillw. Cat. t. i. p. 5o3. 11° 9. Habite subfossile, à l'île Sainte-Hélène. Cette curieuse et intéressante espèce a été trouvée sur quelques points de l'île Sainte-Hélène, mais non vivante , elle est enfouie et une très grande partie de ses couleurs ont disparu. Elle appartiendrait à une race éteinte depuis peu de temps. Elle est ovale, ventrue, couverte de stries longitudi- nales, ridées ou rugueuses, les tours dont elle est composée, au nom- bre de sept, sont aplatis en dessus, et anguleux à la circonférence. L'ouverture est fort remarquable par l'épaississement extraordi- naire de ses bords , épaississement qui a lieu en dedans et en de- hors, dans les vieux individus. Longueur , 45 à 5o millim., lar- geur, 28 à 3o. -|- 76. Bulime Bontia. Bulimus Bontia. Desh. B. testa conico-acuminatdj -ventricosâ, perjoratd, peUucidâ, fragiîis" simâ; apice nig/-o • anfractu ultimo in fundo Jlavcscente-albido transversaliter cincto tribus fasciis flavcscentibus, mperiore Uneari inferioribus lalioribus ; aperturâ ovatd, extensâ , intégra basisui- truncatd. Eelix bontia. Chemn. Coach. t. 9. p. i56. pi. i34, f. 1216. 1217. Id. Gmel. Syst. nat. p. 3642. n° 248. Id. Férus. Prodr. p. 54. n" 404. Hélix bontia. Dillw. Cat. t. 2. p. 934. n" 108. Habite Tranquebar (Chemnit^). Coquille conique pointue, ventrue, ayant le dernier tour percé à la base, elle est mince, fragile, trans- parente, noire au sommet j d'un blanc jaunâtre sur le reste, et or- ToME viir. 17 258 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. née sur le dernier loin- , de trois fascies brunes , trans%'erses , étroites, dont l'antérieure est la plus fine. L'ouverture est ovale, un peu dilatée, à bords minces et tranchans. -j- j j. Bulime tortu, Bulimus distortus. Brug. B, testa ovato-ohlongd, iiti inquc atlenuatâ , rugosâ fidvd ^ aperturâ elongatâj angustâ, coarctatd, utroque latere unidentatâ- dente ço- lumcllari conico, majore. Aurlsmida distorla. Chemn. Conch. t. lo. p. 146. pi, 1/19. f. iSgS. 1396. Brug. Encycl. métb. vers. t. 1. p. 344. n*" 7g. FoliUa australis. Dillw. Cat. t. i. p. 5oo. n" 3. La variété. Hclix distovta. Férus, Prodr. p. 5;. n" 443, Dillwyn, sous le nom de Voliita australis, confond deux espèces bien distinctes, celle-ci et le Bulimus auris bovinus de Bruguière. Celte espèce est réellement très remarquable, et nul doute queLamarck l'eût placé parmi les Auricules, quoiqu'en réalité ce soit un Bu- lime. Cette coquille est ovale oblongue , siibfusiforme , atténuée à ses deux extrémités. La spire est conique , obtuse au sommet, et formée de six à sept tours aplatis, striés tt rugueux longitudinale- ment; le dernier tour est un peu plus long que la spire , il est très rétréci en avant, et ventru dans le milieu. L'ouverture est très étroite, contractée, à bords blancs , très épaissi en dedans et en dehors. La columelle porte dans le milieu une grosse dent obtuse, blanche, presque transverse, le bord droit est très épaissi dans ses deux tiers antérieurs, il s'amincit subitement vers le tiers posté- rieur , cette partie amincie est courbée , tandis que l'autre est droite. Toute la coquille est d'un brun fauve, peu foncé, avec des taches nettes mais irrégulièrement distribuées, d'un brun presque noir. Cette belle et remarquable espèce a 65 millim. de long et 2 7 de large. -J- ^8. Bulime glabre. Bulimus glaùer\ Desh. B. testa ovatâ , ventricosâ lœvigatâ , albo flavescente , fusco hn- gitudinaliter fasciatd , imriegatd, apice oblusâ basi perforatd ; anfractibus latis y coiwex'ts ; aperturâ ovato-aiigusld , coarctatd; piicd columellari magnà labiis albis^ incrassatis reflcxis. Foluta glabra. Gmel. p. 3436, n° 8. Voluta auris judœ. "Var. B. Gmel, p. 3487. Gronov. Zooph. pi. 18. f, 12. Schrot. Einl. t. i. pj 273. n" 109. Martini. ConcJi. t. 2, pi. 43, f. 447- 448. BULIME. siBg Fav. Conch. pi. 65. f. H 3. Foluta glahra. Dilhv. Cat. t. i. p. 5oi. n° 5. Aimcula sileni. Encycl. pi. 46o. f. 4. a. h. De Roissy. Buff. Moll. t. 5. pi. 55. f, 7. Hclix auvis caprinus. Firus. Prodr. p. 57. n" 442, Habile la Trinité, Saint-Domingue (Férussac). Par une confusion dont il est difficile de deviner la cause, celie coquille a été confondue avec le l^ oluta awis sileni de Born, quoiqu'on la distingue parfaite- ment bien , et nous réiablissons ici la synonymie exacte de celte espèce, nous lui rendons son premier nom spéciflque. Nous la re- plaçons aussi dans le genre Bulime, auquel elle appartient par tous ses caractères. En consultant les notes que nous avons faites sur plusieurs des auricules de Lamarck, on verra quelles sont les es- pèces de ce dernier genre qui devront passer dans celui-ci. Le Eidimits glabcr est une coquille ovale, oblongue , ventrue dans le milieu; la spire, obtuse au sommet, est formée de cinq à six tours convexes, larges, lisses, quelquefois finement striés vers la suture ; le dernier tour est plus grand que la spire , il est atté- nué antérieurement, et percé à la base d'une fente ombilicale très étroite, et presque enlièrcment close ; l'ouverlin-e est ovale, allon- gée, étroite; le bord droit, faisant une légère courbure rentrante dans le milieu; la columelle porte sur le milieu un gros pli blanc; le bord est épais, renversé en dehors, et d'un beau blanc. La co- quille est d'un fond blanc fauve sur lequel se montrent un petit nombre de larges fascies longitudinales , brunes, irrégulièrement déchirées sur les bords, souvent ponctuées de blanc, et quelquefois formant par des lignes entre-croisées un réseau irrégulier. 1 79. Bulime bouche-violette. Bidinius phasianellus. Hum. B. testa oblongiuscukî, spird brevlusciild, ohlusâ anfractibus quinque subventricosis , levlter striatis, siibviolascente griseis ; aperturâ oblongâ, longitudine spiram œquanle; intîis pattide violaceâ , pe- ristomate incrassato reflexo , continue, violaccà; aufractu ultimo parte inferiore Intus suturate castaneo. niilimus iostoma. Spw. Zool. Journ. t. i. p. 58. u" i. pi. 5. f. r. Ihdimus phasianellus. ilwmhoU. Oh;,. zoçA. Hélix pitasianella. Férus. Prod. p. 48. n" 336. Habite le Chili , le Pérou. Grande et belle espèce ovale oblongue, ventrue dans le milieu, obtuse au sommet ; les tours , au nombre de six, sont larges, convexes, plissés longitudinalement. Le dernier tour, plus grand que la spire est sansombilic. L'ouverture est ovale oblongue, tout son pourtour est d'un boau violet, et sa paroi pos- Ï7. 26o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. térieure, c'est-à-dire la partie de l'avant-dernier tour , comprise dans l'ouverture, est d'un beau brua vialacé, les bords sont très épais, renverses en dehors. La cohunelle esi épaisse, et elle a un pli obtus, très oblique et blanc sur le mibeu de sa loni;ueur; à l'extérieur les premiers tours sont d'un fauve clair , sur les troi- sième et quatrième tours se montrent des fascies louglludinales en zig-zag, d'un brun foncé auxquelles succède une couleur blauclie, violacée, tantôt uniforme, tantôt irrégulièrement ponctuée de brun. Nous devons à M. Rolland du Roquau fils, de Carcassonue, la connaissance d'un fait assez rare dans les coquilles terrestres. Cet amateur distingué nous a communique un individu de cette es- pèce, portant une grosse varice sur le milieu du dernier tour. Au- trefois très rare , cette espèce est actuellement commune dans les collections ; elle a nS millim. de long et 40 de large. -}- 80. Bulime gauche. Bidimus lœvus. Briig. B. testa siibcyUiidraceâ ; glabrâ , sinlstrorsd , fasc'tald , lahro suhre- flexo; columellà flava, Hdlx lœva. Mull. Verm, p. gS. n" agS. Lister. Conch. pi. 33. f. 3i. Knorr. Vergn. t. 6, pi. 29. f. 3 Fav. Conch. pi. 65. f. A 3. Chemn. Conch. t. 9. n. lor. pi. 1 11. f. 940 à 9^9. Bidimus lœvus . Brug. Eucycl. méth. vers. t. i. p. 317. n" 3 r. Hélix lœva. Dillw, Cat. t. 2; p. 935.no i\-x. Bulla lœva. Schroi. Einl. t. i. p. 194. n° 22. Hélix lœva. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 120. pi. 10. f. 4. Habite Amboineetles îles de l'Océan indien. Espèce bien connue, que l'on ne peut confondre avec aucune autre de celles qui sont sénestre; celle-ci l'est constamment, elle se dislingue du Bulimus contrarius, par son volume toujours plus petit , et d'autres carac- tères non moins constans. Chemnitz en a rassemblé sept variétés, il faut actuellement en ajouter quelques-unes de plus. Cette co- quille est trop connue pour que nous la décrivions ici. ■|- 81. Bulime limnoïde. Bulimus limnoïdes. Fer. B, testa ovalo-oblongd coiioïdea, tenm,pellucidâ , corneo-castaneâ, lœvigatd , spird aciild; aiifractibus convexiusculis, idtimo spira brc' viore, basi perfoiato ; aperturd ovatd , labiis tencribus aciitis. Férus. Prodr. p. 53. n» SgS. Id. Hist. des Moll. pi. 142. f. 9. 10. 11. 12. Habile la Martinique (Corn. M. Petit). Espèce allongée, conique, BWtlME. 261 lisse, niiûce, diaphane, d'un beau brun, plus ou moins foncé, selon les individus, mais ordinairement fonce, la spire est pointue, on y compte huit à neuf tours étroits, convexes, à suture simple, dont le dernier, plus court que la spire, est percé à la base d'une petite fente ombilicale, étroite, presque tout--à-fait cachée par le bord gauche; l'ouverture est ovale oblongue, à bords minces et tran- chans. La longueur est de 2 3 niillim., et la largeur de 1 1, -j- 82. Bulime bi-labié. Bidimus hUahiatus. Brod. etSow. B. testa ovatd, palUdefusccl longiiiuUnalUcr ohllquc coslalâ ; anfrac- tlbus quinque ullimo ad basini angulato; aperturâ auriculari ; pc~ ristomate reflexo , sinuoso , porte labium lametlifero ; columctta obtuse iinipUcatâ. r.rod. etSow. Zool. Journ. t. 5. p. 49. pi. sup. 40. f, i. 2, Uel'ix maximi/lana. Férus, CoUect. Moric. Mém. de Genève, t. 7, 2c part. p. 43 1. n° 26, Habite au Brésil les Illhcos (Moricand). Belle et singulière espèce, ventrue, à spire conique, pointue, composée de cinq tours convexes, à suture bordée, et dont le dernier, plus grand que la spire, est obscurément anguleux vers la base. Sur les tours sont disposées avec régularité, les côtes longitudinales obliques un peu contour- nées en S. L'ouverture a son angle postérieur rétréci en gouttière, la columelle très épaisse, a un pli très obtus et peu marqué, le bord est fort remarquable , étant formé de deux péristomes, l'un sur l'autre. Cette coquille est souvent rugueuse , et d'un blanc terne et calcaire, quelquefois elle est d'un jaune fauve. L'ouverture est noirâtre dans le fond , et souvent les bords sont de la même cou- leur. ■\- 83. Bulime trifascié. Bulimus trîfasciatiis , Brug. B. testa omtoconicâ , hasi umbilicatâ, lœvigatâ alhà^ in ullimo an- fractu, fusco trifasciatd ; bifasciata in ahcris fascia superiore an- gustiore; aperturâ subrotundâ , edentuld; labro simpUci incras- sato , reflexo, albo. Hellx trifasciata tranquebarlca. Chemn. Conch. t. i. p. i55.pl.' i34.f. I2i5. Bulimus trifasciatus. Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 817. n" Sa. Hellx trizonal'is. Fér. Prod. p. 55. no 417. Hélix trifasciata. Dillw. Cat. t. 2. p. 933. n„ 107. Gmel. p. 3642. n" 247. Excl. Usterisyno, Habite Tranquebar (Chemnitz.) Coquille ovale, conique, lisse, blan- che, à spire plus longue que le dernier tour, obtuse au sommet , 26a HISTOIRE DES MOLLUSQUES. composée de six à sept tours peu convexes, larges; sur les premiers on voit deux zones brunes tiansverses , la première, plus étroite, est sur la sulure; la seconde est près de la base des tours , sur le dernier tour, on voit une troisième zone autour de l'ombilic. L'eu- \ertureest ovale, obronde, blauchc, la columelle est simple, et le bord droit épais et blanc , est renversé en dehors. Cette coquille n'est pas commune dans les collections. -j- 84. Bulime petit- velours, BuUmus velutino-hispi'dusi Moric. B. testa ovato-globosd, epidermide pallide fusco , pubescente et pilis rectis, seriatim dispositis indutd- anfractibus convexiusculis, ullimo las'i perforato ; spirâ hrevi, acutd; apcrturâ albd, ovatd; labro re- flexo. Moric. Mém. de Genèfe. t. 7. !2e part. p. 429. n» 23. pi. 2. f. 4. Habite le Brésil dans les forêts humides. Espèce fort remarquable et bien facile à distinguer de toutes les autres , car elle est la plus courte et la plus rapprochée des Hélices; onlaplaceraitdanslevoisi- nage de V Hélix lucana^ si par la forme et la direction de l'ouver- ture, elle n'appartenait réellement au genre Bulime. Lorsque celte coquille est fraîche, elle est revêtue d'un épiderme formé de poils redressés, très courts, semblables à un velours peu serré. On re- xnarque aussi des lignes tiansverses de poils plus allongés. -j- 85. Bulime vitré. Bulimus mtreus. Brug. B. testa ovaldy turgidd, lœvigatd , tenui, fragili papyraccd , subum- biticata; spirâ obtiisâ ullimo anfractu multo breviore ; anfractibus primis subcarinatis ; colore Juscd lineis sulpltureis fidguratd. Hélix vitrca. Born.Mus.pl. i5. f. i5. 16. Schrot. Einl. t. 2. p. a34. n° 204. Gmel. p. 3622. n°i66. Chemn. Conch.t. 11. p. 282. pi. 210. f. 2072. 2073. Bulimus vitreus. Brug. Ëncycl. méth. vers. t. i. p. 29^. Hélix vitrea. Dillw. Cat. t. 2. p. 919. n* 74. Habite. Le Bulinius cotumix de M. BroderSp a avec cette espèce beaucoup de rapports. Le Bulime vitré, figuré pour la pre- mière fois par Born , est resté jusque dans ces derniers temps une coquille excessivement rare ; on ne connaissait que le seul individu figuré par l'auteur dont nous parlons; depuis, il en a été rapporté quelques individus recueillis au Pérou. Il est assez probable pour nous du moins que le Bulimus coturnîx en est une variété; cepen- dant il reste comme dai-aclèVe 'd'après Born que daus le Bulimus BULIME. 263 •mtreus , les premiers tours sont anguleux , ce que nous n'avons vu dans aucun individu du Coturnix. Nous n'avons jamais vu celte espèce, de sorte qu'il nous est difficile de donner d'autres détails à ce sujet. -{- 86. Bulime grain de riz. Bulimus oryza. Brug. /?. testa elongalo-turntâ , 'vitrcd, virescente apice obtusd, basi suit- perforatâ, longitudinaliter tenuissime slriatd; anfractibiis angustis, convexis; aperturâ minimâ , ovatO'circulari , labio ienui,simplici, acuto. Bulimus oryza, Brug. Eney. mélh. vers. t. i. p. 333. Hcllx oryza. Moric. Mém. de Genève, t. 7. 2e part. p. 423. no 16. Férus. Prodr. p. 52. no 38o. Habite le Brésil. Très petite espèce, aliougée , turriculée , obtuse au sommet, mince, vitrée, transparente, d'un vert pâle ou jaunâtre, la spire se compose de huit tours étroits, convexes, très finement striés, le dernier, beaucoup plus court que la spire, offre à la base un très petit ombilic que recouvre à peine un bord gauche blan- châtre très étroit. L'ouverture est ovale, obronde, à bords minces et tranchans. Cette petite coquille a 7 millim. de long et 2 et demi de large. f 87. Bulime de Broderip. Bulimus Broderipii. Sow. D. testa ovatorpyramidali, tenui albicante, nigro fulvoquc elegantis' sime maciilatâet varlegatà; anfractïhus quinqiie rapide crescenti- bus, paididum Tentricosis; sutiird subconfluenti ■ superficie granu- lis minimis, longitudinaliter seriatim dispositis, Proc. of Zool. Soc. Lond. i832, p. 3o. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. i. i*, i**. Muller. Syn. Test. p. 16. n» i. Habile au Chili , dans la fissure des rochers , près Copiapo. Une va- riété se rencontre au Pérou , près Iquiqui (Cuming). Belle espèce mince et fragile, ayant beaucoup de rapports avec V Hélix litrcus de Boni {Bulimus xitreus Brug.). Elle est moins globuleuse , très mince, brunâtre en dedans, et remarquable par la beauté de sa coloration des zones longitudinales blanchâtres, marquées d« ta*- ches d'un brun noii'àtre alternant avec des zones d'un beau fauve brun; la columelle est un filet solide, tordu sur lui-même; la sur- face extérieure est cbaigéc de rangées très serrées de fines granu- lations. Les grands irjdividus ont 45 miUim. de losig, et 36 de dia,- mètre. 264 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ■\- 88. Bulime bigarré. Bidimus coturnix. Sow. B. testa globoso-pyramidaU , aiijract'ibus quatuor ad quinque l>cn- tricosis, albicantibm , fusco maculatis et variegatis; sutura dis- tincta- superficie tenuissiniù transvcrsim striatâ; umbilico parvo, Procéd. of Zool. Soc. Lond. iSSa.p. 3o. Sow. Concli. illus. Bulimus. f. 3. Millier. Synop. testac. p. 17. iio 2. Haijite au Chili , sous les pierres , dans les lieux secs. Espèce ayant bien des rapports avec le Bulimus Broderipii, mais elle en diffère parce qu'elle a toujours l'ombilic ouvert, elle est plus globuleuse , toute sa surface est couverte de stries transverses extrêmement fines, onduleuses et très rapprochées. Sur un fond d'un blanc . corné , cette coquille est agréablement tachetée de brun fauve ; les taches nuageuses , sur leurs bords , sont disposées tantôt en zones transverscs, taulôt en zones longitudinales. Longueur , 27 millim.» largeur 20. ■]- Sg. Bulime de Coquimbo. Bulimus Coquimbensis. Brod. J], testa, lœvi, ovaio-fusiformi,fragili,subdiaphand, albido-fuscd, ma- culis strigisqae iligro fuscis sparsâ • anjractibus scx longitudinali- ter striatis, uhimo maximo- labro aculo. Proc. of Zool. Soc. Lond. i832. p. 3o. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. 8. Muller. Synop. testac. p. 17. no 3. Habite à Coquimbo, sur les montagnes. Ovale, oblongue, à spire co- nique et pointue. Six tours peu convexes , dont le dernier , plus grand que tous les autres, test très mince et fragile, irrégulière- ment slrié par des accroissemcns; ouverture grande , ovale, oblon- gue, atténuée postérieurement j bord droit, mince et tranchant; columelle très étroite, formant un petit pli tordu. Toute la co- quille est d'un blanc fauve, et ornée d'un grand nombre de taches, les unes presque noires , disposées presque toujours en rangées longitudinales ; les autres plus irrégulières et d'un brun pâle. 35 millim. de long, 17 de large. 90. Bulime du Chili. Bulimus Chilensis, Less. B. testa ovato-pyramidaVi , subpellucidù y fuscâ , striisfasciisque in- terruptis castajieo-nigris varia ; anjr:cllbus sex granulosis ; labro aculo. Broderjp. Procccd. of Zool. Soc. Lond. iSSîT p. 31. Bulimus gra- nulosus. BtJLlMË. 265 BiiUmus granulostis, So\y. Concli. illust. f. 7, 7*. LitUmus granulosus. MuU. syn. Moll. p. 17. n^ 4. Duiimus chilensis. Less. Voy. de la coq. Zool. pi. 7 f. 3. Habite à Valparaiso et sur les montagnes de la Conception. Quand même, M. Rang, avant M. Broderip n'aurait pas donné le nom de Granulosus à une autre espèce de Bulime, il aurait toujours été nécessaire de rendre à celle-ci le nom que le pre- mier, M. Lesson, lui imposa. Ce Bulime est ovale, oblong, à spire obtuse, à-peu-près aussi longue que l'ouverture, les tours sont convexes, s'accroissent rapidement, et leur suture est finement cré- nelée, toute la surface de la coquille est couverte de fines granu- lations. L'ouverture est ovale, oblongue, un peu inclinée sur l'axe longitudinal , son bord droit est mince et tranchant; la colu- melle, assez solide, forme un pli obtus, faiblement tordu et blanc, derrière lequel reste ouverte une petite fente ombilicale. La co- quille est d'un brun roux, plus ou moins foncé , selon les individus et ornée de zones étroites inégulières, souvent interron;pues, d'uu brun marron foncé. Cette coquille a 42 millim. de long et 20 de large. -j- 91. Bulime transparent. BiiUmus translucens.Y^voàeTi^. B. testa oblongo-pyramidali , lœvissimè transversim striatd, palUdè flavd, valdà pellucidd, anfractihus quinquc subventricosis. Proceed. of Zool. Soc. Lond. i832. p. 3i. Sow. Conch. illus. Bulimus. f. i r. Muller. Syn. testac. p. 18. n» 7. Habite l'Amérique méridiouale. Cette espèce vit attacliéeaiix arbres. Espèce assez voisine du Bulimus coxeiranus de M. Moricard (va- riété jaune). Elle est allongée, conique, mince, transparente, d'un jaune citron clair ; la spire, obtuse au sommet, se compose de six tours assez larges et peu convexes; leur surface est brillante, elle paraît lisse, mais examinée à la loupe, on la trouve couverte de stries transverses , très fines, distantes et un peu onduleuses. L'ou- verture est ovalaire , à bords minces et tranchans'; lacolumelle est arrondie, et son bord se renverse fortement pour couvrir une pe- tite fente ombilicale, qui néanmoins, reste toujours ouverte à la base. La longueur de cette espèce est de a5 millim. et sa largeur de 12. 92. Bulime maillé. Bulimus scutulatus. Broderip. B. testa pyramidid'i, teuul , alhidâ vel fulvd, l'tneis, macidis ; fasclîs' que castaneis interrupfis , scutulald; anfractihus 8 stthrotundatis , longitudinalitcr slrialis ; umbilico subobtecto. a66 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Proccd. of Zool. Soc. Lond. p. io6. iSSa. Sow. Conch. illus. Bulimus. f. 3g. MuUer. Synop. Teslac. p. 20. n^ i 7. Habite les collines du Pérou- ^Islay.) M. de Ferussac , sous le nom d'Hélix l'irgttlata , a confondu plusieurs espèces, parmi lesquelles celle-ci , que M. Broderip a séparée. Elle est allongée, turriculée, conique; sa spire est composée de huit à neuf tours convexes, striés irrégulièrement dans leur longueur. L'ouverture a à peine le tiers de la longueur totale ; elle est ovale , à bords minces et trauchans; la columelle est arrondie, et le bord gauche se renverse au-dessus d'une fente ombilicale, qui reste toujours ouverte. Cette coquille est d'un fond blanc grisâtre ou roussâtrc, et elle est ornée de fascies transversales , quatre ou cinq sur le dernier tour, com- posées d'un grand nombre de petites bgnes brunes longitudinales, très rapprochées. Celte coquille, longue de 28 millim. et large de 12. Il y a des individus moins turriculés et plus ventrus. f ^3. Bulime abandonné. Bulimus develictus. Brod. B. testa 'venlricoso-pjramidali , albidd, subdiapliattâ ; aiifracùbus 6 longitudinaliter striatis ; apice soUdulo, subpapillari ; umb'dico magno, Brod. Proceed. of Zool. Soc. Lond. i83a. p. 107. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. 38. Muller. Syn. Testac. p. 22. n° 21. Habite à Cobija, Bolivia. Espèce commune et assez variable. Elle est ovale, ventrue^ largement et profondément ombiliquée à la base, la spire est plus courte que le dernier tour; on y compte six à sept tours convexes, les premiers forment un petit mamelon lisse et d'uu rouge foncé; les suivans sont striés irrégulièrement par des accrois- semens, et ces stries sont coupés en travers par d'autres très fines, distantes, que l'on remarque particulià'ement à la partie supé- rieure des tours. L'ouverture est déjetée à droite; elle est ovale, semi-lunaire, blanche ou fauve-clair. La columelle est arrondie, épaisse, droite , le bord gauche très élargi à son point d'insertion à l'avant-dernier tour se renverse au-dessus de l'ombilic; le bord droit est simple, mince, mais fortement renversé en dehors. Cette coquille est ordinairement d'un blanc jaunâtre ou rosâtre, très pâle, et elle passe par des nuances insensibles, jusqu'au brua foncé. Les grands individus ont 28 millim. de long et 18 de large, f 94. Bulime changeant. Bulimus variaîis. Brod. B. testa elongatd, siibiiUidd, castaneâ ; maculis strigisque albis va' lia • aiifractibus 8 longitudi/ialUer striatis; umbilico mcdiocri. BULiME, aêy Brodr. Proc. of Zool. Soc. Lond. iSSa. p. 107. Sow. Conch. Illust. Dulimus, f. 20. 20*. Muller. Syn. Testac. p. 22. no 22. Habite les montagnes du Pérou (Truxillo). Espèce allongée , subtur- riculée, quelquefois subcylindracée, elle est variable dans sa forme et ses proportions, et néanmoins se reconnaît toujours faci- lement; la spire est blanche et obtuse au sommet; les premiers tours sont étroits, peu convexes, les suivans s'élargissent rapide- ment, et sont plus convexes; le dernier, beaucoup plus conrt que la spire, est percé d'un ombilic étroit et profond, eu partie caché par le renversement et l'élargissement du bord gauche; la région ombilicale est blanche, les sutures sont blanchâtres , et le reste est d'un beau brun foncé, parsemé irrégulièrement de grosses taches blanches circulaires ; quelquefois ces taches se touchent et se confondent eu zones longitudinales. L'ouverture est ovale, oblongue , à bords minces , tranchaus et blancs. Celle coquille est longue de 35 millim. et large de 12. \ ^5. Bulime sali. Bulimus sordldus* Lesson. B. testa ovato-acutâ, sordide albidâ^ Julvo-maculatâ; anfractibus 6 creberrimc longitudiiialiter gramdoso-striatis ^ ultimo maximo ; ventricoso; umbilico magno; epidermidè teniii. Var, a.granulis striisque paulo elevaùoribus subalbidis. Var. b. albidd fasciis castaneis, Var. c. nanâ, albidd fasciis interruptis sordide castaneis. Brod. Prôceed. of Zool. Soc. Lond. i832. p. 107. B, Proteiis. Lesson. Voy. de la Coq. Zool. pi. i3. f. 3. Bulimus Proteus. Sow. Conch. lllus. f. 14. a. b. c. ïd. Muller. Syn. Testac. p. 22. n» 24. Habite les montagnes du Pérou. M. Lesson , dans la zoologie du voyage de la Coquille, publiée en i83o , donna le premier le nom de Sordidus à celte espèce. Depuis M. King, dans le 19*^ numéro du Zoological, journal qui parut en i83i, imposa aussi le nom de Sordidus à une autre espèce du même genre; ce sera donc à celle-ci que le nom de Sordidus devra rester, car on ne peut adop- ter non plus le nom de Bulimus proteus , proposé par M. Brode- îip en i83a, dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres. Celte coquille oblongue , ventrue, est très variable dans sa forme et sa coloration ; sa surface est toujours protondément dé- côupéb eïi granulation par l'enti'ecroisement des stries ordinaire- ment d'uû blanc jaunâli'c ; sale et terne, elle est quelquefois ornée «le iîoiies transverseJ-. brunes, d'autres fois de zones de taches subqua û68 HISTOIRE DKS MOIluSQUES. (Iran gula ires, d'un brun terreux. La longueur est de 40 millim,", la largeur de 28. -J- 96. Bulime verslcolore. Bulimus versicolor. Brod. B. testa ovato-pyramidali, albidd, macttlis castaneis, vel castaneâ ma- cuits albidis varia; anfractihns 6 winutissimt: loiiffitudinalitersubde' presso-gramdoso-slriaùs ; lahio exCcriore albenie; umbUico mcdio' cri; epidermidc tenue. Far. fasciâ albidâ basali. Erodr. Proceed. of Zool. Soc. Lond. 1 832. p. i 08. Sow. Conch. îWust^Buiimus. f. 16. 16*. MuUer. Syn. Testac. p. a3.no 26. , Habite les montagnes du Pérou. Espèce variable pour sa coloration» elle est ovale, oblongue, aspire obtuse formée de six tours con- TBxes, dont le dernier est plus grand que tous les autres réunis; In base est percée d'un ombilic médiocre , en partie caché par l'élar- gissement du bord gauche. L'ouverture est ovale, oblongue à son extrémité postérieure; les bords ont une tendance à se joindre et à compléter le péristome. Ce périsfome est blanchâtre, et l'ouver- ture est brune en dedans ; les bords sont épaissis et renversés en dehors. La surface de cette coquille est couverte de ponctuations et de granulations oblongues, longitudinales, disposées en séries transverses; la couleur est blanche , avec des taches onduleuses, étroites, longitudinales, brunes en petit nombre, et depuis celte coloration , on arrive par nuances insensibles à celle d'individus bruns, avec quelqu'es zones blanchâtres quelquefois interrompues. •|- gy. Bulime rougeâtre. Bulimus mbelliis. Brod. B. testa tenui, diaphanâ, subpyramidali , pallidè rubrâ, obscure al- bido-maculosd ; anfractibus 7 longitudinaliier striatisj umbilico mediocri. Brod. Proceed. of Zool. Soc. Lond. iSSa. p. 124. Sow. Conch. Illust. Bulimus. f. 32. Muller. Synop. Testac. p. 24. n" 27. Habite les montagnes du Pérou. Jolie espèce allongée, étroite, sub- tun-iculée, à spire conique à laquelle on compte sept à huit tours à peine convexes, irrégulièrement striés par des accroissemens, et plissés sur les sutures; le dernier tour est moins grand que la spire, il est percé à la base d'une fente étroite , au-dessus de laquelle se rabat un bord gauche blanc, large et plat; l'ouverture est allon- gée, étroite, longitudinale, à bords minces et tranchans; la colu- melle est étroite , dans le prolongement de l'axe, et aplatie. Cette BULIME. 26g coquille est d'une couleur uuiforme , orangée , quelquefois orangé rougeàlre. Elle a 3i millim. de long et 12 de large. •J- 98. Bulime rosé. Bulimus rosaceus. King. B. testa, ovato-oblongâ , scahriusculd ; apicè et anfraclibiis primis , rosaceis, cœteris viridi/uscis ; labro albo ; suluris crenulatis velpli- catis. Kiug. Zool. Journ. t. 5. p. 34r. n° 33; Sow. Concli. lilust. Bulimus. f. 5, Var. a.Miaor. Bulimus chiliensis. Sow. Jun. proceed. Soc Zool. Lond. :833. p. 36. Bulimus cliiliensis. MuUer. Syn. Test. p. 24, n" 29. Habile les rivages de l'Amérique niéridiouale (Chili). Nous réunis- sons à l'espèce qui est nommée par M. King. Bulimus rosaceus, celle que plus tard M. Sowerby le jeune , indiqua sous le nom de Bulimus cliiliensis. Nous avons plusieurs raisons pour opé- rer cette réunion. Nous avons sous les yeux les animaux des deux espèces , nous les devons à la bienveillante communication de M. Lajoye. Ces animaux sont semblables; quant aux coquilles, si l'on prend les variétés extrêmes , on leur trouvera bien quelques différences et des caractères communs ; mais cette communauté de caractères se manifestera de plus en plus, à mesure que l'on obser- vera un plus grand nombre d'individus. Celte espèce, sous un moindre volume, ressemble au Bul. ovatus, toute la surface est très finement granuleuse ; le sommet est obtus, et le premier tour semble rentrer dans le second, comme s'il avait été tiré de l'inté- rieur dans cette direction ; les sutures sont crénelées, et quelquefois dentelées. f 99. Bulime blanc. Bulimus alhus. Sow. B. testa ovato-ventricosâ , albd, aliquando intus carneâ; apice ob- tuso; anfractïbus quinque globulosis lœvibus ; apeiturâ ovali- labio tenui, acuto; umbilico minima. Sow. Jun. Proc. of Zool; Soc. Lond. i833. p. 73. Sow. Couch. illust. Bulimus. f, 5i. , Muller. Syn. ïestac; p. 28. n» 45. Habite aux environs de Copiapo (Cuming). Elle n'est peut-être qu'une variété du Bulimus Erythrostoma de M. Sowerby. Elle est ovale, globuleuse, lisse ou substiiée par des accroissemens, elle est ordinairement blanche en dedans et en dehors, et ayant toujours le sommet obtus et d'un rouge rose ou carminé. L'ouverture est quel- quefois d'un brun-jaunâtre eij dedans; les tours sont très convexes, a^O HISTOIRE MS MOLLtTSQTIES. le dernier est percé d'un ombilic médiocre. La longueur est de a i miliim. la largeur de 1 5. ^ loo. Bulime striatule. Bulimus striatidus, Sow. B. testa oblongo-acuminatâ , corneo-albicantc , transverslm fusco zo— natd, apicè obtusiusciilo anfractibus convexis conferùm long'iludi- naliter striatis; striis elcvaduscuîis exilibiis; aperlurâ oblongà, la- biis tenuibus acutls. Sow. Proc. of Soc. Zool. Lond. i833. p. 73. Id. Conch. Illust.f. 58. Muller. Syn. Testac. p. 29. n" 46. Habite aux environs de Lima , sous les pierres (Cuming.) Espèce oblongue, conique , ayant le dernier tour \entru et presque égal à la spire. Celle-ci est obtuse au sommet, composée de sept à huit tours convexes, dont les premiers sont lisses, et les suivans, fine- ment et assez profondément striés dans leur longueur; le dernier tour est percé à la base d'un ombilic assez large et profond, à peine recouvert par un petit bord gauche; l'ouverture est ovale, oblongue, l'extrémité du bord droit se recourbe à gauche comme pour rejoindre l'extrémité du bord de ce côté, les bords sont minces et tranchans. Toute celte coquille est mince, cornée , transpa- rente, de couleur brun-fauve, très claire , le sommet est plus foncé; il y a des individus qui ont cette couleur uniforme, d'autres qui ont des flammnies brunes longitudinales. Ces flammules sont rem- placées dans une série de variétés, p.ir des fascies transverses plus ou moins nombreuses , et plus ou moins larges. Cette coquille a 20 miliim. de long, et 11 à 12 de large. \ 101. Bulime des cactus. Bulimus cactiçoms. Brod. B. testa fus'iformi, pjramidali , albidd, siibpellucidd, opalescente; an - Jractibus sex subventiicosi-longUudinaliter crebetriinè, elevatO' striatis; sp'irâ apice sitbnigro. Proceed. of Zool. Soc. Lond. 1882. p. 3i. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. 2*. Muller. Syn. Test. p. 17, n° 5. Habite la Colombie, sur la montagne Christa. Coquille oblongue, conique, formée de six ou sept tours peu convexes, mais finement et profondément striés. L'ouverture est ovalaire, à bords minces et tranchans. La columclle est courte, peu épaisse, et le bord gau- che couvre une petite fente ombilicale. Toute la coquille est mince, transparenle , d'un blanc jaunâtre opalin avec le sommet noirâtre. Userait possible que cette espèce ue soit qu'une variété BITLIME. 2«I du BuUmus lilacem de M. de Férussac , ce dont on ne peut guère s'assurer positivement que par la comparaison immédiate des es- pèces. Cene-ci a 23 millim. de long et 12 de large. -j- 102. Bulime brillant. Bulimus nilidus. Brod. B. testa Jus'iformi y subpellucidâ, nitidc albidâ strigis frequentllus longitudinalibus castaneo-fascis 'varia; anfractibus sex longitu* dinaliter striatis ; apice subnigro ; labro acuto. Proceed. of zool. soc. Lond. i832. p. 3i. Sow.Conch. Illust. Bulimus. f. 2. Muller. Syn.test. p. 18. n° 6. Habite au Pérou (Tumbez), (Cuming), fort belle espèce, ayant assez le port du Bulimus peruvianus, dont elle reste d'ailleurs bien dis- tincte; elle est o\ale, conique, sa spire, composée de sept tours convexes et striés, est obtuse au sommet. L'ouverture est plus courte que la spire; elle est ovale, oblongue, fauve en dedans, ses bords sont minces et tranchans, la columelle est blanche, et un peu tordue dans sa longueur. La coquille, sur un fond blanc est ornée de zones longitudinales irrégulièrement espacées, mais sou- vent rapprochées, d'un beau brun rougeâtre, le sommet est noir, et les zones paraissent dans l'ouverture , à cause du peu d'épaisseur du test. La longueur est de 29 millim. et la largeur de i3. •f io3. Bulime guttulé. Buli?nus guttatus. Brod. B. testa fusiformi , pullucidè fuscâ, guttis lineisqiie longitudinalibus albis 'varia; anfractibus sex apice papillari et quasi elephantino. Proceed. of zool. Soc. Lond. i832. p. 3i. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. 10. . Muller. Syn. test. p. 18. n" 8. Habite au Pérou (Cuming). Coquille ovale, oblongue, mince], trans- parente, d'un brun fauve, marbrée de lignes et de guttules longi- tudinales , blanches, la coquille est lisse, et son sommet subcylin- dracé est en mamelon; l'ouverture est ovale, oblongue, à bords minces et tranchans. La columelle est brune et un peu tordue. Longueur 22 millim. largeur 10. f 104. Bulime rubané. Bulimus lemniscatiis. Desh. B. testa pyramidali, albidâ, subdiaphanâ, vlttis latisfuscis, ciretim- datà ; anfractibus septem turgidis longitudinaliter levissimè stria- tis; labro acuto; umbilico mediocri; aperturd corneâ. BuUmus viltatus. Brod. Proceed. of zool. soc. Lond. 1882. p. 3i. Id. Sow. €onch. illust. f, 6. 6*. Id. Muller. Syn. test. p. 18. no 9; 2^2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite au Pérou (Cuming). Nous changeons le nom donné à cette espèce par M. Broderip , parce que long-lemps avant, Spix avait employé la même dénoa;inaliou pour une autre espèce du même genre. Belle espèce , ovale, ventrue, à spire conique, com- posée de sept tours très convexes, très finement striés dans leur longueur. Le dernier offre, à la base, un ombilic d'une ■ médiocre grandeur; l'ouverture est presque aussi longue que la spire; elle est rosée en dedans, ses bords sont simples et tran- clians ; la columelle est droite , et forme avec le bord droit un an- gle très obtus; la coquille, sur un fond blanc ou blanchâtre est ornée de fascics rubanées , larges, linéolées de rouge , sur le brun elles sont quehjuefois subarticulées. Cette coquille, d'une coloration agréable et élégante, a 3o millim. de longusur et 1 8 de large. -|- io5. Bulime scalarifomie. Balimus scalariformis . Brod. B, testa pyramidali subfuscd , anfractibus quinque , subttirg'uUs , cre- berrime longitudinalitcr costatis; labro aciito ; umbiUco magno. Var. testa fuscâ , fascïis et Uneis tiansversis albis, Proceed. of zool. soc. Lond. i832. p. 3r. Sow. Conch. illust. Dulimus f. i3. Muller. Syn. test. p. ig. n° lo. Habite au Pérou (Ancon) (Cuming), Petite espèce curieuse, sublurbi- niforme, ayant un peu l'apparence de certains Scalaires ; ses tours de spire, au nombre de cinq, sont très convexes, le dernier est largement ouvert par un grand ombilic, et toute la surface est chargée de stries lamelliformes , régulières et très rapprochées; l'ouverture est ovale , obronde, à péristome simple , aigu et pres- que continu ; la columelle est blanche , et le bord gauche est peu élargi, toute cette coquille est d'un beau brun foncé ; il y a une va- riété avec des fascics transverses blanchâtres. Longueur , 12 mill. largeur 8. -}- 106. Bulime pavillon. Bulimus vexillum. Brod. B. testa pyramidali , albente , ^itlis castaneis fasciatâ ; anfractibus 6 levissimè longitudinaliter strîatis ; umbiUco siibobsolcto. Proceed. of zool. soc. Lond, i832. p. io5, Sow. Conch, illust. Dtdinms. f. 26. Muller. Syn. test. p. 19. n" 1 1. Habile l'ile deSaboga, dans le golfe de Panama (Cuming). Coquille ovale, oblongue, ventrue dans le milieu; la spire, obtuse au sommet, est aussi longue que le dernier tour , elle est composée de six tours, lisses, convexes, doul le dernier a une fente ombilicale près- que entièrement cîose pai' le bord gauche. L'ouveilure est ovale oblonijue, à bords minces et tranchans, la cohimelie un peu tor- due, forme un pli obtus et un peu saillant. Celte coquille, sur un fond blanc jaunâtre, est ornée de zones brunes transverses, trois sur les premiers tours, cinq sur le dernier , ja dernière circonscrit l'ombilic à la base. La longueur est de a3 millim., la largeur de 12. f 107. Bulime pustuleux. BuUinus piistulosus. Brod. C. testa fusiforml, efusco albente,subdlaphanâ ; anjractihus sex striis moniliformibus, frequentihits, longitiidinaUlus; itmbiUco mediocii. Proceed. of soc. Zool, Lond. i83a. p. i«l5. Sow. Conch, illust. BuUmusA. aS. Muller. Syn. test. p. 19. n" i 2. Habite au Chili (Cuming). Petite espèce, allongée, turriculée, à spire pointue, à laquelle on compte six tours convexes, étroits, char- gés de stries très fines, longitudinales, finement granuleuses, le der- nier tour, subglobuieux, est percé à la base d'un ombilic grand en proportion du volume de la coquille. L'ouverture est ovale, oblongue, à bords presque continus, mais minces et tranchans, toute celte coquille est mince, d'un blanc jaunâtre, tirant sur la couleur abricot ; en dedans', cette couleur est plus intense. Cette coquille a 17 millim. de long et S de large. -}- 108. Bulime de Panama. Bulimus Panamensis. Brod. B. testa ovato-fusiformif subglabiâ^ diapltand, pallidè fuh'd ; anfrac- tibus 6 subventiicosis, labro vix subrejlexo, Proceed. of zool. soc. Lond. i83a. p. io5. Sow. Conch. illust. Bidlmus. f. 3 5. Muller. Syn. test. p. 19. n° i3. Habite l'isthme de Panama (Cuming). Coquille ovale, obloague, co- nique, à spire obtuse, plus longue que le dernier tour; elle est for- mée de six tours larges et convexes, striés par des accroissemens. Une pelite fente ombilicale se montre à la base du dernier tour; l'ouverture est ovale , oblongue, à bords minces et à peine renver- sés en dehors; la columelle est blanche, toute la coquille est en dehors et en dedans de la même couleur; cette couleur est d'un fauve pâle et transparent. I,a longueur est de 24 millim., la largeur de 12. -}- 109. Bulime voisin. Bulimus affinls. Brod. B, testa valdè fusifarmi, pellucidè Juscd albofucatd, longitudinaliter strlato-rugosd ; umbilico obsolète. Proceed. of zool. soc. Lond. i83^, p. 106. ToiwE VIII, 18 2^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Sow. Conch. illust. Dnlimus. f. 3o. Muller. Syn. test. p. 20. u" i5. Habite au Pérou, sur les hautes montagnes, à deux mille pieds au- dessus du niveau de la mer ( Cuming). Elle parait bien voisine du Bidimus panamensis , et semble intermédiaire entre cette espèce et le Bulimiis rubellus. Il est en effet plus allongé et plus étroit que \e Panamensis, mais moins que le rubellus, il a à-peu-près la même couleur, mais il est parsemé de taches nuageuses blanches; sa lon- gueur est de 2 5 millim,, sa largeur de 11. i" iio. Bulime blanchâtre. Bulimus alhicans. Brod. li. testa ovalo-ventrlcosà, siilpellucldâ ^ fuscd lineolis strigisque longi' tudinalibus , albis i>arid ; anjractibus 6 longitudlnalïter striato- rugosis ; columclld et fauce ruhro-castaneis ; umb'dico mcdiocri. Proceed. of zool. soc. Lond. i832. p. io5. Sow. Conch. illustr. Bulimus. f. aa*. aa. Muller. Syn. lest. p. ao. n° 14. Habite Copiapo au Chili ("Cuming). Espèce que nous n'avons pu examiner, et qui nous paraît avoir une bien grande ressemblance avec les individus jeunes du Bulimus derelictus. C'est une coquille ovale, ventrue, un peu transparente, brune, ornée de linéoles et de flammules blanchâtres, longitudinales; les tours, au nombre de six, sont striés ou rugueux longitudinalement; la columelle et l'intérieur du bord droit sont d'un brun rouge clair, et l'ombilic est médiocre. Une variété est blanche, et en proportion plus étroite. La longueur est de 20 millim.; la largeur de 1 3. -J- III. Bulime modeste. Bulimus modestus. Brod. B. testa pjramidali,turrild, elongntà, tenui subalbidd lineolis casta- neis, longitudinalibus, frequentibus varia; anfraclibus 8 longitudi- naliter striatis; umbdico mediocri; epidcrmidè tenui. Proceed. of zool. soc, Lond. i83a. p. 106. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. 19/ Muller. Syn. test. p. ao. n" 16. Habite les montagnes du Pérou (Huacho) (Cuming). Coquille oblon- gue, subturriculée, couiqiie, mince, blanchâtre et ornée d'un grand nombre de linéoles longitudinales, d'un brun marron foncé; les stries irrégulicre>-, résultant des accroissemcns, suivent la direc- tion des linéoles. L'ouverture est un peu plus du tiers de la lon- gueur totale ; elle est ovale , oblongue; la columelle est blanche, cylindracée , et le bord gauche renversé cache un petit ombilic. Longueur, 33 miilim., largeur, i3. BULIME. 275 -]- 112. Bulime turriculé. Bulimus turritus. Brod. B, testa turritd, imperforatd ; anfractibus 10 substriatis , albidis caS" taneo-fasciatis. Proceed. of zool. soc. Lond. i832.p, 106. Sow. Conch. illust. BuUmus. f. 3i. Minier. Svn. test. p. 21. n" 18. Habile les niontai^nes du Pérou. (Truxillo) (Guming). Espèce fort remarquable, allongée, turriculée, pointue, formée de dix tours très convexes, étroits, subsiriés, le dernier n'est point ombiliqué; l'ouverture est ovale, oblongue; la columelle courte est en forme de pli tordu dans sa longueur, les bords sont minces et tranchans ; la coquille est ornée sur un fond blanc de deux fascies Iransverses brunes, sur les premiers tours, il y en a une troisième sur le der- nier tour. La longueur est de aGjnillim. la largeur de 9. -|- ii3. Bulime agréable. Balimus pulchelliis. Brod. B. testa elongatâ : anfractibus 7 longitudinaliter elevato-strîatis , al- bidis • uîtimo trifasciato, cœteris bifasciatis ; fasciis subnigro-cas' taneis ; umbilico mediocri. Proceed of zool. soc. Lond. i832. p. 106. Sow. Conch, iUust. Bulimus.i, 17. Muller. Sjn. test. p. 21. u" 19. Habite les montagnes du Pérou (Truxillo.) (Guming). Espèce élé- gante, allongée, étroite, siibturriculée, à spire pointue, conique, plus longue que le dernier tour; elle se compose de sept tours striés, assez convexes, le dernier, atténué antérieurement, est percé d'un petit ombilic. Le bord droit est mince et tranchant; la co- quille est d'un blanc laiteux, opaque, et chaque tour est orné de deux zones brunes trans verses ; il y a trois de ces zones sur le der- nier tour. La longueur est de 3i mill. la largeur de 1 1 . -}- n4- Bulime rongé. Bidimus erosus. Brod. B. testa ovato-pyramidali, albicante , sparsim diaphanâ quasi erosâ; anfractibus sex ventricosis , longitudinaliter sub rugoso-striatis ^ apice soUdulo, subpapillari. Brod. Proceed. of zool. soc. Lond. 1882. p. ïo6. Sow. Conch. illust. Bultmus. f. 34. Muller. Syn. test. p. 21.0° 20. Habite au Pérou, à 2 5oo pieds au-dessus de la mer, aux environs d'I- quiqui (Guming). Espèce qui a beaucoup d'analogie avec le Buli- mus derelictus. Elle est oblougue, ventrue, à spire conique, termi- née par un petit mamelon cyliudracé et obtus; les tours, au nombre 18, 2y6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. de six, sont convexes, striés longiliidinaleroeni, mais les stries sont rugueuses et comme rongées ; le dernier tour, plus grand que la spire, est percé à la base d'un ombilic étroit. L'ouverture est ovale oblongue, la columelle est droite. La coquille est d'un fauve blan- châtre , parsemée de petites taches transparentes. La longueur est de 25 millim., la largeur de i.l. f 11^. Bulime tigré. Bulimiis tigris. Brocl. B. testa cjlindrico-fus'iformi, nitldd, subglabrâ; fulvo-alhente^ longi- tudinaliter castaneo-strigatà ; anfractibus 7 longitiidinaliter stria- tis; columelld subcallosd' umbilîco tantiim non obteclo. JJrod. Proc. of zool. soc. Lond. p, 107. i832. Sow. Concb.illust. BuUmus. f. 21. Muller. Sjn. test. p. aa, n" 23. Habite les montagnes du Pérou (Truxillo) (Cuming). Belle espèce allongée, étroite, subfusiforme, ayant de l'analogie, par sa forme, avec le Bnlimus Uta , qui se trouve au Brésil; elle est polie, bril- lante, à tours de spire larges, et médiocrement convexes ; le der- nier est atténué antérieurement et percé d'un ombilic presque en- tièrement caché par le bord gauche. L'ouverture est ovale, oblon- gue, étroite, la columelle est blanche, épaisse et subcalleuse, le droit reste mince et tranchant. Sur \n\ i'ond blanc jaunàti-c, cette coquille est ornée de nombreuses ilammules, d'un brun foncé , as- sez larges et longitudinales. Longueur, 38 millim.; largeur, 14. -|- 116. Bulime noyeau. BuUmus mix. Brod. B. tesld pyiamidali, fuscd; anfractibus 7 Ion gi/udin aliter ritgoslsj unibi/ico mediocri. Brod. Proceed. of zoo!. Soc. Lond. i833. p. iîS. Sow. Couch. illust. BuUmus. L 37. 37*. Muller. Syn.'test, p. 24. n^' 28. Habite les îles Gallopagos (Cuming.) Coquille ovale, conique, ven- true, ayant la spire égale au dernier tour. Les tours sont au nom- bre de sept, ils sont étroits et convexes ; striés irrégulièrement. Toute la coquille est d'un brun foncé; il y a des individus qui laissent apercevoir deux ou trois zones d'un brun plus intense. La longueur est de ao millim., et la largeur de 12. -j- n". Bulime rugif'ère. Bulinius ritgi férus. Sow. B. testa turrîto-pyramidaU , brunneâ; anfractibus oc!o, longitw dinaliter rugulosis ; sutura dislinctd, aperturù sub owil'i, labio te- nu!, irregulari; nmbilico parvo. BUHME. 2^7 Sow. juni. Prdc. of Soc. Lond. i833. p. 36, Sow. Concli. illiisî. f. 40. Millier. Syn. test. p. 85. Ho 3t. Habite l'île de Jacobi, l'une des Gallopagos ( Cuming. ) Jolie petite espèce allonijce, étroite, turriculée, couverte de rugosités longitu- dinales, peu régulières. I! y a huit tours convexes, étroits, le der- nier est beaucoup plus court que la spire. L'ouverture est ovale, oblongue , à bords minces et Iranchans; et le bord droit est quel- quefois irrégulièrement flexueux. Toute la coquille est miuce, et d'un brun foncé uniforme; elle a pour la taille et la forme de l'analogie avec le Bulimus cah'us. Mais ce dernier n'a jamais les rides longitudinales. Longueur, i3 niillim., largeur, 5. ■f 118. Balime uiiifascié. Bulimus unifasciatus. Sow. D. testa ohlongO'Conicâ, tenià, pcHncidd,fitscâ^ iillimo anfractti fas- cid albd cincto; anfractihm convexis, s tria lis ; aperturd ovatd, su- pcrneattenuatd; lahro lenui, acuto ; umhilico parvo. Sow. juu. Proc. oï zool. soc. Lond. i 833. p. 37. Sow. Cocch. illust, f. 55. MuUer. Synop. test. p. 2 5. n" 34. Habite les îles Gallopagos (Cuœing ). Coquille oblongue, conique, à spire obtuse, plus longue que le dernier tour, et composée de cinq à six tours convexes ^ slriés longitudinaleuient, et qui s'élar- gissent assez rapidement. Le dernier est percé d'une petite feule ombilicale cachée sous le bord gauche. L'ouverture est ovale, oblongue, rétrécie postérieurement. Les bords sont minces et tranclians. Toute la coquille est mince , transparente , d'un brun assez foncé. Le dernier lour porte sur la circonférence une zone blanche, étroite. La longueur est de 20 millini., la largeur de n. -|- I ly. Bulime bilinëolé. Bulimus bilineatus. Sow. B. testa obloiigo-conicâ, tenu!, îan'igatd ,palUdè fiih'd, fusco in me- dio blzonatâ; interstitio albo ; anfractibtis comexis , anguslis, iil- timo basi pcrforato; aperturd ovato-subrotuiidd, labro tenui , acuto. Sow. jun. Proc. of zool. soc. Lond. i833. p. 37. Sow. Cuuch. illust. f. 29. Millier. Syn. te.st. p. 26. n,, 55. liabiîe la Colombie occidentale (Cuming), Pelite espèce oblongue, conique , ayant la spire pointue, et plus longue que le dernier tour, on y compte six à sept tours convexes, étroits, lisses, ou striés par des accroisscmens ; le dernier tour est percé A la base , d'une petite fente ombilicale , en partie cadièe par le 2^8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. renversement d'un bord gauche fort étroit; l'ouverture est ovale, obronde , à bords minces et tranchans. La couleur de celte co- quille varie pour son intensité , elle est le plus ordinairement d'un brun très pâle; les premiers tours ont une seule zone brune sur le milieu. Le dernier en porte deux, et elles sont séparées par im intervalle blanc. Cette espèce a de l'analogie avec le Bnlimus ustulatus. Sa longueur est de i6 niillim., sa largeur de 8. -f 120. Bulime ërythrostorae. Bnlimus erythrostoma. Sow. B. testa ovatO'Subglohosà, 'ventricosâ, albâ apicc*ohtusd, m'inutis- sime granulosd ; anfractibus convexis iiltlmo basi umbilicato; umbi- lico pervio ; apevtttrd ovatd iiitus saiiguined, Sow. jun. Proc. of zool. soc. Lond. i833. p. 37. Sow. Conch. illust. f. 5o. MuUer. Syn. testac. p. 26. n„ 37. Habite le Chili, dans les jardins des environs de Huasco (Cuming). Cette curieuse espèce a beaucoup d'analogie par sa forme et sou volume avec le Bnlimus a/bus ^ elle est globuleuse, ventrue, aspire obtuse et courte, à tours très convexes et étroits; le dernier est percé à la base d'un large ombilic profond. L'ouverture est ova- laire , subcirculaire , à bords simples et peu épais ; à l'intérieur elle est d'un beau rouge; toute la surface est blanche , et très fine- ment granuleuse. Cette jolie espèce a 20 millim. de long et 1 5 de large. -{-121. Bulime chrysalide. BuUmiis clirysalidt forints^ Sow. B. testa ovato-ohlongd , medlo l'critricosiorc , tenid /rt-t'igald, albd; suturd lined brunned notatd ; anfractibus convexis ; operturd ovatd lobro incrassato reflexo , fusco marginato. Sow. jun. Proc. of zool. soc. Lond. 18 33. p. 37. Sow. Conch. illus. f. 28. Muller. Syn. test. p. 26. no 38. Habite l'Amérique méridionale (Cuming). Telle espèce, dont la forme et la taille ont de l'analogie avec le Bnlimus tannajsi, mais qui en est spécifiquement bien différente; elle est ovale, oblongue, obtuse au sommet, un peu ventrue dans le milieu; sa sj)ire se compose de sept tours convexes, lisses, blancs, à suture simple, mais accompagnée d'une ligne brune étroite. L'ouverture est ovale, oblongue blanche; en dedans la columelie est assrz épaisse et fai- Llement tordue dans sa longueur; les bords sont épais, renversés en dehors, et circonscrits par une ligne brune. Cette belle espèce a 70 millim. de long., et 39 de large. BULIME. ^ 279 •j- 122. Bulinie divergent. Bulimus discrepans, Sow. B. testa oblongo-acutâ^lœvîgatâ,nitidd albescente lineis obliquis, longitudinalibusque rufo fuscis pictà ■ anfractibus convexiusculis , ultimo basi perforato ; apcrturâ ovatd; labro tenui acuto ; columellâ angustâ. Sow. jun. Proc. of zool. Soc. Lond. i833. p. 72. Sow. Conch. illust. f. Sa. Muller, Syn. testac. p. 27. n^ Sg, Habite sous l'écorce des arbres , dans l'Amérique centrale (Cu- ming). Jolie espèce oblongue, conique, ayant la spire pointue plus longue que le dernier tour ; les tours sont peu élargis et peu con- vexes , leur surface est lisse et brillante ; le dernier est percé à la base d'une fente columellaire , étroite. L'ouverture est ovalaire^ à columelle mince et à bords minces et tranchans. Toute la co- quille est d'un blanc rosé, interrompu irrégulièrement par un assez grand nombre de lignes obliques et longitudinales, d'un beau rouge brun. Cette coquille a 20 millim. de long et 10 de large, ^ 123. Bulime chauve. Bulimus calvus. Sow. B. testa elongatâ, turritâ lœvigatâ fuscâ, pallidiore mai'moratâ; anfractibus convexis , angustis ; aperturâ ovatd; labio intîis in- crassaio umbilico mediocri, Sow. jun. Proc. of zool. soc. Lond. i833. p. 72. Sow. Conch. illust. Bulimus. f, 4i. Muller. Syn. testac. p. 27. n° 40. Habite les îles Gallopagos (Cuming). Petite espèce dont la forme rappelle assez exactement celle du Bulimus acutus qui vit en France, elle ressemble aussi au Bulimus rugiferus Sow., mais elle est plus large en proportion. Elle est allongée, turriculée, les tours étroits, lisses, sont convexes, et le dernier subglobuleux et fort court est percé d'uue petite fente ombilicale. La coquille est brune , marbrée de brun jauuâtre, et quelques anciens péristomes sont marqués par une fascie noirâtre; la longueur est de i3 mil- lim. et la largeur de 6. -j- 124. Bulime briilé. Bulimus uslidatus. Sow. D. testa obtongd , subacuminatâ , fusco - nigricante; niifractihuL convexiusculis, lineis nonnullis pallescentibus pictis : aperturâ el- lipticâ j columcUd crasslusculd , albicante ; labio acuto. Sow. jun. Proc. et Zool. Soc. Lond, i833. p. 72. Sow, Conch, illust, Bulimus. p. 42. Muller. Syn. testac. p, 27. u° 41. 28o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hahilô les îles Gallopagos. Celle-ci u'esl 1res probablemenl qu'une variété du Bulimus Jacobi, et elle se rapproche surtout de la va- riété à bande blanche de cette espèce. Elle est un peu plus grande; les fours sont un peu moins convexes, et la couleur de la coquille est plus foncée. IN'ayant pas vu cette espèce, nous la mentionnons sous l'autorité de M. Sowerby ; elle a x4 roillini. de long et 7 de large. ■\ 125. Bulime pâle. JJu/imus pallidior.Sovf. B, testa oblongâ, mbacumînatâ, pallidc albo-fucescentc ; anjracti- bus convcx'is , ultimo spird œquali , ad suttiiammarginato, bascunt' bilicato -^ aperlurà ovalo-oblongd, pallide hrunned ■ labio tettiil rejlcxo, aiit'tce expanso. Sow. jun. Proc. of Zool. Soc. Lond. i833. p. 72. Sow. Conch. illust. Bulimus. p. 89 et 41. Muller. Syn. Testac. p. 27. n" 42- Habite l'Amérique méridionale (Cuniing). Espèce oblongue , ova- laire, à spire conique et pointue, à-peu-près aussi longue que le dernier tour. Les tours sont conve.xes, lisses, et la surface du der- nier est bordée; la base est percée d'un ombilic plus ou moins grand, selon les individus; les uns étant plus élargis à la base que les autres; l'ouverture est ovalaire, oblongue, d'un brun fauve pâle ; à l'intérieur les bords sont élargis, renversés, et surtout eu avant, le bord gauche se relève et cache une partie de l'ombilic. Toute la coquille est d'un blanc jaunâtre ou fauve très pâle; elle a 40 millim. de long et 20 à 2 3 de large. -|- 126. Bulinie uuicolore. Bulinms unicolor. Sow. B. testa oblongd , co/ticâ, teiiu't, apice obliisd^ anfractibus sc.i-veu- tricosi, striati ^ suturis dlstinctis ; apevturd Oi'atd; margine teniti, acuto; umbilico paivo. Sow, jun. Procecd. of Soc. Zool. Lond. i833. p. 78. Id. (lonch. ilhist. Bidimiis. p. 43. Mullcr. Syn. test. p. 29. n° 48. Habite l'île de Périco dans le golfe de Panama (Cuming), Ovale oblongue, mince, conique, obtuse au sommet , six tours de spire convexes, le dernier aussi grand (|ue la spire et percé'à la base d"une petite fente ombilicale; ouverture ovale oblongue à bords minces et tranchans; surface extérieure finement striée; toute la co({uille est d'un bruu corna uniforme; Ion;;ucur 19 millini. ; lar- geur 10. -|- laj. Bull me de Jacobi. Bidimus facobi. Sow. B. iestà oblongâ, tentii, ftiscd, aliquaudo albido bilinealà ; aufrac- til'us scx, veiiiricosis, minutissime seriatim granosis, suturdpro- fiinde impressd ; aperlurà ovalà , peristomate fenul , lablo interna partira supra iimbilicum magnum expanso. Sow. jiin. Proceed. of zool. soc. Lontl. i833.p. 74. Id. Conch. illust. Bidimus. f. 45. Millier. Syn. îestac. p. 39. Uo 49. Habile l'île Jacobi , l'une des Gallopagos. Petite espèce, oblougue, conique , mince, à spire obtuse , formée de six à sept tours con- vexes , striés longitudinalement ; le dernier est plus court que la spire , il est globuloux et percé à la base d'un petit ombilic. L'ou- verturo estovaiaire, à columelle presque droite, les bords sont minces et légèrement renversés en dehors Cette coquille est or- dinairement d'un brun foncé uniforme , quelquefois elle est beau- coup plus pâle, et elle porte sur le milieu du dernier four une zone blanche. La longueur est de i a miilim. la largeur de 7. -}- 128. Bulinte rude. Bidimus scabiosus. Sow. B. testa oblongo-pyramiduU , hrunneây apice saluratiore , albido gutlatâ et mnculatà; aiifraclibns septem ^ subventricosis , sutura lœviter impressd; apcrturd subovali, labio tenui umbiUco parvo. Sow. jiin. Proc.of zool. Soc. Lond. r833. p. 74. Sow. Conch. illust. Bulimus. f. 24. Muller. Syn. test. p. 3o. n. 5o. Habite aux environs de Cobija , sous les pierres ((îumîng). Coquille allongée, étroite, turri(-uiée, d'un brun fauve, plus foncé au som- met, tachetée de blanc; on compte sept tours convexes à la spire. L'ouverture est ovale, oblongne , à bords simples, minces et tran- chans ; l'ombilic est fort étroit, La longueur est de 16 miilim., la largeur de 6. -|- 129. Bulime d'Otahiti. Bulimus Otaheitamis, Brug. B. testa sinistrorsà ovalo-oblongd, lœvigatd caslaneà; apice obtusd; basi perforatd j anfractibus sciiis, coiu'cxis ; aperturd albd, ovatd ; labro reflexo. Hélix, pervcrsn. Chemn. Conch. t. 9. p. 108. pi- it2. f. gSo. Hetix perversa. Var. E. Gmel. p. 3643. Bulimus otalieitanus. Brug Encycl. mélh. vers. t. r. p. 347- ^o 84» Hclix otahcitana. Dillw. Cut. t. 1. p. 935. n» iii. Partula otaheitnna. Less. Voy de la Coq. pi. 7. f. f». 7. Partula otaheitaua. Fcius. Piod. p. 6(:>. up 5. 282 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite Otahiti. Coquille toujours sénestre, ovale, oblongue, d'un beau brun, quelquefois fasciée transversalement de blanchâtre , la spire est obtuse, composée de cinq à six tours peu convexes, lisses; le dernier est percé à la base d'uu ombilic étroit en fente, caché derrière le bord gauche. L'ouverture est ovale, oblongue, à bords épais, blancs; la columelle reste simple. Cette coquille est longue de 20 millim., et large de 1 1. "i" i3o. Bulime labiale. Bulimus labiosus. Brug. B. testa oblongâ, poUtâ, candidâ , aperlurâ , edentulâ, labro dila- tato. MuUer. Hélix labiosa. Muller. Verm. p. 96. n° Î94. Id. Gmel. p. 3645. n" loi. Gualt. Test.pl. 4. f. R? Hélix cjUndracca acuta. Chemn. Conch. t. 9. p. 16G. pi. i35. f. 1234. Schrot. Einl. t. 2. p. 114. n^, 1 5 8. Turbo. Bulimus labiosus. Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 34;. Hélix labiosa. Dillw. Cat. t, a. p. 934. v^ 109, Id. Férus. Prodr. p. 55. n^ 420. Habite les Indes (Muller). D'après la description de Muller, que nous rapportons en la traduisant fidèlement , cette coquille se- rait une Partule , comme le représente la figure de Chemnitz, en adoptant la description de Bruguière, description qui se rapporte exactement à la figure de Gualtieri , elle appartiendrait au genre Maillot. Muller ayant mentionné la figure de Gualtieri avec doute, l'espèce serait bien plutôt celle figurée par Chemnitz. Dans le doute oïl nous restons à l'égard de celte espèce, de Muller , nous la signalons de nouveau pour solliciter des naturalistes les rensei- gnemeus qu'ils pourront donner. Coquille allongée, glabre très polie , blanche et transparente, huit tours de spire lisses , le dernier , plus grand que tous les autres pris ensemble. Ouverture ovale, sans dents; sur la columelle s'élève un tubercule produit par renfoncement de la fente ombili- cale. Le bord droit est large, dilaté, aplati, lisse et brillant, et un peu déchiré sur sa partie extérieure. La dent représentée dans le milieu de l'outerture, dans la figure de Gualtieri, manque dans notre coquille (Muller). -}- i3i. Bulime de Vanikoro. Bulimus Vanikorensis. Quoy. D. testa ovato-conicâ ; perforatâ , solidd, longisirorsum transversim- que striatd j fulvà ; aperturd ovali; péris tOTtate lato, reflexo et albo j anfractibus quiiiquc aut scx. BULIME. 283 Qiioy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p, 11 5. pi. 9. fig. 12-17. Habite l'île "Vanikoro. Cette espèce appartient au genre partule de M. de Férussac. Elle est ovale, oblongue, à spire obtuse, plus courte que le dernier tour, et composée de cinq tours convexes dont le dernier est perforé à la base; la surface extérieure paraît lisse , mais vue à la loupe, elle est treillissée par des stries très fines, longitudinales et transverses. L'ouverture est un peu oblique, ovale , oblongue ; la columelle est élargie et aplatie au point de son insertion; le bord droit est blanc, épais, et renversé en dehors. Celte coquille est d'un brun jaunâtre uniforme. Les grands individus ont 23 millim. de long, et 11 de large. -|- i32. Bulime de Carteret. BuUmus Carteriensis. Quoy, B. testa elongatâ , apicè acutâ, perforatâ transversim , et longlstror— sum striât d fitlvà ; aperturâ ovali, infiexd ; peristomate lato, re- flexo , anfractibus quints , ultimo wentricoso, reliquis majore, Quoy et Gaim. Voy. de l'Jst. t. 2. p. 117. pi. 9. f. 10. ir. An Hélix cylindracea? Chemn. Conch. t. 9. pi. i35. f. i234. Anpartulâ griseâ? Less. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. pi. i3. f. ti. Habite la Nouvelle-Hollande, au port Carteret (Quoy). Espèce oblon- gue, conique, aspire pointue et aussi longuequeledernier tour qui est percé à la base d'une fente ombilicale , étroite. La coquille est couverte d'un réseau de fines stries dans lesquelles celles qui sont transverses sont plus apparentes. Revêtue de son épiderme, cette coquille est d'un blanc jaunâtre uniforme ; elle est toute blanche, lorsqu'elle l'a perdu. L'ouvertBre est ovale, oblongue, la colu- melle est aplatie , et forme une sorte de pli au point de son in- sertion. Le bord droit est épais , blanc et renversé en dehors. La longueur est de 3o millim. et la largeur de 9. -}• i33. Bulime bossue. Bulimus gihbus. Quoy. B. testa ovato-conicâ , transversim tenue striatd , ad apicem rosed ; ultimo aiifraciu fiavo , atbidove, anfractibus subplanis, suturd mar- gine albo circumdatd , ultimo anfractu gihboso , hasi perforatâ , aperturd ovald, labro expauso, marginato, albo. Partula gibba. Férus. Prod. p. 70. n° 3. Id. Quoy et Gaim. Voy. de l'Uranie. Zool. pi. 68. f. i5. 16. 17. Hélix gibba. Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. Zool. t. 2. p. 1 13. pi, 9. f. 18 à 22. Habite l'île Guam, l'une des îles Marianues. Coquille, ovale coni- que, ayant le dernier tour [globuleux et bossu. La spire compte cinq tours , à peine convexes, dont la suture est suivie d'un petit 284 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. l)OiuTe]et blauc, la surface extérieure est striée transversalement , lej stries sont très fines, et ne iieuvent bien s'apercevoir qu'à l'aide de la loupe ; la base du dernier tour est percé d'un ombilic étroit et profond. L'ouverture est ovale, oblongue, les bords blancs et épais, sont renversés en dehors , un peu avant de s'appuyer sur l'avant-dernier tour, l'extrémité postérieure du bord droit se coude, et les deux parties forment entre elles un angle presque droit. Les premiers tours de cette coquille sont toujours d'un rose rougeâlre ou pourpré ; le dernier tour est jaunâtre ou blanc. Les grands individus ont 19 millim. de longueur et la de large. -j- 134. Bulime austral. BuUmusJaha. Desli. B. testa ovalo-oblongd , lœvigald , brunned , basi fasciâ latd ad suturant quefascid angustiore,fuscescente ornatd ; spird apice ob~ tusd; anfractibus convexis, ultimo basi perforato;aperturdovatd, labiis incrassatis reflexis ; coltimelld stib uniplicatd. Limaxfaba. Martyn. unir. Conch. pi. 66. fig. nied. Auris midœ fasciata terra australis, Chemn. Conch. t. 9. p. 44. pi. 121. fig. io4i. Hélix faba. Gmel. p. 3625. n^, ïSa. Bulimus australis. Brug. Encycl. mélh. vers. t. i. p. 34", n" 83. Voluta faiciata. Dilhv. Cat. t. I. p. 602. Ho 7. Hélix faba, Dillw. Cat. t. a. p. 906. n° 46. Partula australis. Fér. Prodr. p. 66.no a. Habite les terres Australes. Nous rendons à cette espèce son premier nom , et nous rétablissons sa synonymie en réunissant sous une même dénomination les coquilles figurées par Martyn et par Chemnilz ; comme on le voit, la plupart des auteurs ont fait deux espèces, qui, en réalité, n'en sont qu'une. Cette coquille appar- tient an genre Partule de M. de Férussac ; elle est ovale, oblongue, à spire conique, obtuse, dont les tours sont convexes, le dernier, plus grand que la spire, est percé d'une fente ombilicale, assez large et recouverte par un large bord gauche. L'ouverture est ovale, oblongue, à bords épaissis en dedans, et renversés en de- hors; la columelle est formée d'un gros pli très obtus. Toute la coquille est d'un beau brun marron; la suture est accompagnée d'une fascie étroite, d'un brun uoiiàtre; une zone très large, de la même couleur, occupe tonte la base. La longueur est de 27 mill., la largeur de i5. -{- i35. Bulime hyalin. Bulimus hyalinus. Brod. B. testa oblonsd ; hyali/id ; anfractibus sex longitudinalitei' tevis— BULIME. 285 simè striatis et transversim miniithslmè crenulatis crebris labro albo. Proceed. of zool, soc. Loud. 18 Sa. p. Sa. Partula hyalina. Sow. Conch. illus. Bidimus. f. 9. Parlula hyalina. MuUer. Syn. test. p. 02. n° r. Habile la Polynésie. Cette espèce esl très probablemeut le même que le Partula g ris e a {Lesson. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. pi. i3. f. 1 1 ) , à laquelle nous rapporterions avec doute V Hélix cjlindracea de Ghemnitz (Conch. t. 9. pi. i35. f. laS.',) et avec le même doute l'Heiix carteriensis de Quoy el Gaimard, Voy. de \'Ast. Zool. t. 2. pi. g.f. 10, II. Nous regrettons de n'avoir pas sous les yeux, pour la comparer , l'espèce de M, Broderip ; nous ne pou- vons, à cause de cela, compléter la synonymie; nous signalons ici cette espèce et nos doutes à ce sujet pour appeler sur elle l'alteu- tion des conchyliologistes. Espèces fossiles. 1. BuLune blanchâtre. Bidimus alhidus. Larak. B. testa ovatà , lœvîgatâ ; anfractibus convexiusculis , subsenis ; aperturâ semiovatd. An huccinum? Guaît. Test. t. 5. f. 55. Bidimus albidus. Annales, vol. 4, p. 291. no i. Habite Fossiles des environs de Crépy en Valois. Mon cabi- net. Il a six ou sept tours de spire, dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres. L'ombilic de la base de sa columelle est presque entièrement recouvert par le bord gauche de son ou\erture. l.ongueur, i5 à 20 millim. 2. Eulime petite-harpe. Bulimus citharallus. Lamk. JB. testa ovato-conicâ , transversè striatâ ; costis crebris longitudi- nalibus ; apicè mamilloso. Bulimus citharellus. Ann. du Mus. t. 4. p. 291. n° 2. * Bulimus citharellus. Def. Dict. Se, nat. t, 5. suppl. * Auricula cilharella. Desh. Desc. des coq. fossil. t. 2. p. 70, pi. 8. f.4.5. Habile. . . . Fossile de Parnes. Cab. de M. Defrauce. Coquille ovale-couique, n'ayant que quatre tours de spire, el à peiue lon- gue de 4 luillim. Est-ce véritablement uu BuUme.' 286 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 3. Bulime en tarière. Bulimus tcrebellatus. Lamk. (i) B. testa umbilicatâ , territd ■ anfractibus lœvissimis ; aperturd ovaldy utrinquè acutd. Turbo terebcUum. Cbemn. Conch. lo. t. i65. f. 1592. iSgî. Bulimus terebellatus. Ann. du Mus. t. 4. p. 291. n" 3. et t. 8. pi. Sg. f. 6. * Hclix terebellatus. Brocclii. Concli. foss. t. 2. p. 3o4. n" 6. (i) Cette coquille n'est certainement pas un Bulime, elle est marine, et présente^ comme l'a senti M. Sowerby , beaucoup d'analogie avec les Pyramidelles. Cette analogie a même paru si incontestable à l'auteur que nous citons , qu'il n'a pas hésité dans son Gênera de placer parmi les Pyramidelles le BuUimis terebellatus de Lamarck. Pour nous , depuis plusieurs années nous avons pensé qu'il était nécessaire de faire de cette coquille le type d'un genre nouveau auquel nous avons donné dans notre collection le nom de BonelUa. M. Risso, dans son ouvrage sur les animaux de la mer de Nice, a proposé un petit genre Eii- liina pour le Mclaida camhessedesi de M. Payraudeau, et quel- ques autres petites espèces analogues. M. Sowerby junior, dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres, ainsi que dans ses Illustrations conchyliologiques, crut pouvoir rappor- ter au genre de M. Risso, plusieurs espèces vivantes ombili- quées, ayant la plus grande analogie avec le Bulimus terebella- tus. Il nous paraît probable que M. Sowerby junior confond deux choses bien distinctes sou> le nom (ÏEalima , les Eulima de M. Risso et nos Boncllia. En restreignant notre genre comme nous le proposons, il aurait les caractères suivans : BoyBi.iuiE.' Benellia. Nob. Animal inconnu. Coquille turriculëe, lisse, polie, à sommet très pointu et incliné latéralement ^ axe perforé dans toute sa lon- gueur ; ouverture petite, entière, anguleuse à ses extré- mités 5 columelle simple et sans pli; boi'd droit mince, simple , presque parallèle à l'axe longitudinal. BULIME. 287 * Soldani saggio. Orit. pi. 19. f. gS. * Desh. Desc. des coq. îoss. t. 2. p. 63. pi. 9. f. i. 2. * Pjramidella terebellata. Sow. gênera of shells. f. 2 et 4. Habite... Fossile de Griguon. Mon cabinet. Coquille turriculée comme une vis , très lisse à sa surface, offrant environ douze tours de spire légèrement convexes. Sou ouverture est très singulière en ce qu elle se termine en pointe au sommet et à la base qui est ca- nnée , et qui offre un ombilic infundibuliforme qui s'étend dans toute la longueur de la columelle. Cette coquille est longue de deux centimètres. Toutes les coquilles de ce petit groupe ont des carac- tères qui les font reconnaître facilement; elles sont de celles que l'animal polit à mesure qu'il s'accroît; l'axe est percé dans toute sa longueur, et la base du dernier tour offre par conséquent un ombilic régulier dont la circon- férence extérieure est indiquée par un angle peu saillant ; l'ouverture est entière , rétrécie ou anguleuse à chaque extrémité. Cette ouverture n'est pas tout-à-fait dans le plan de l'axe; le bord droit, comme dans les Rissoa , s'a- vance un peu en avant par son extrémité antérieure. M. Sowerby junior a signalé cinq espèces vivantes que nous rapportons à notre genre, et que leurs caractères réunissent à l'espèce fossile. Voici l'indication de ces es- pèces : I. BonelUa terebellata. Desh. Bulimus terebellatus. Lamk. Lamarck rapporte à cette espèce la coquille vivante fi- gurée par Chemnitz, et citée dans la synonymie. Chemnitz dit qu'elle vient des mers de Nicobar. Nous n'avons pas sous les yeux la coquille vivante, et nous ne pouvons vérifier si son analogie avec la fossile est parfaite. Parmi les espèces figurées par M. Sov^^erby, il en est une qui a plus de ressemblance encore avec la fossile que celle de Chemnitz : c'est l'espèce nommée Eulima marmorata, lUustr. conclî. fig. 8. 288 niSTOinr, des mot.lusqup.s. 4. Bullnie aciculaire. BtiUmus acicularis. Lanik. B. lesta elongato-ttirrUd , grac'di ; anfracl'ibits lœvibus niimerosis; aperturà ovali, minimà. BitUmus acicularis. Aiin, ibid. p. 292. n" A. Habite. . . Fossile de Grignon. C.ib. de M, Defrance. Petite coquille turriculée, fort grêle, dont la spire est allongée et aiguë presque comme une épingle. Elle a treize ou quatorze tours petits, très lisses et même luisans. Les bords de son ouverture sont désunis supérieurement. Long., 6 ou 7 millimètres. -}- 2. Bonellie élégante. Bonellia splendidula. Desh. /?. testa acuminato pyramidali- fucescente, ad suturas albo-castaneo- que articulât d ^ umbdico magiio ; anjractibiis plciuiiisculis, aner- tard ovatd anticè anguîatd. Eulima splendidula. Sow. Proc. zool. soc. i834. p, 6. Id. Coiicb. iliust. f. 7. Id. Muller. Syn. Moll. p. 48. n" i. Habite l'Amérique méridionale à Sainte-Elena (Cuming). Celle-ci est la plus grande esjièce du genre. Elle est allongée , conique, et en proportion plus large à la base que les autres; ses tours sont à peine convexes, le dernier, convexe à la base, est perce d'un très grand ombilic. L'ouverture est brun rougeàtre en dedans; elle est anguleuse à ses deux extrémités. La coquille est fauve, et les su- tures en dessus et en dessous, sont suivies d'une ligne étroite , for- mées de taclies alternatives , blancbes et brunes , l'ombilic est environné d'une semblable zone à taches alternatives. Longueur, 36 millim. largeur 16. •f- 3. Bonellie marbrée, Bonellia marmorata. Desh. B. testa acuminato-pjramidali , albido, fuscoquc marmorata; an- fractibus couvexiuscuHs ; umbilico magiio, patulo ; aperturà a/itice anguîatd, Eulima marmorata. Sow. Proc. zool. soc. l834. p. 7. Id. Iliust. conch. f. 8. Muller. Syn. Moll. p. 48. n» 2. Habile (Collection Humphrey). Espèce qui par sa taille et ses autres caractères, se rapproche infiniment de celle que l'on trouve assez fréquemment fossile en Italie, elle est allongée, assez élargie à sa base ; ses tours étroits sont légèrement convexes , le dernier est percé d'un grand ombilic. L'ouvejtnre est ovale et anguleuse fiULlME. 289 5. Bulime luisant. Bulhmis nitid/is. Lamk. /?. testa tfth'ild , lœvhsimâ ; anfroct'ihus coin-exiiisnilis ; opir/urâ ublo7tgû;Miro arcuato. linUmus nilie/iis. Ann. ibid. n" 5. Habile. . . Fossile de Crigiion et île Vaincs. Cab. de M, Pf/rancr. Celui-ci se rapproche beaucoup de noire Agailiine .tignillpltc; mais sa spire est plus poinlue, et ses tours sont plus nombreux. Ions; 6 millimètres. elle est brune eu dedans; la coquiliq est marbrée de blanc et de fauve, et ornée sur chaque tour de deux rangées de taches brunâ- tres. La langueur est de 2a niillim. la largeur de 9. •j- 4' Bonellie interrompue. Bonellia interriipta. Desh. B. testa aciiminatO'pyramidali, albicante, varic'ibus depressissimis in- terruptâ, ad varices brunnco maculatâ; umbilieo mediocri; aper- ttirâ ant'ice angidata. EuUma interruptâ. Sow.Proc, zooU soc. i834, p. 7. Id. Conch. illust. f. II. Id. MuUer. Syn. Moll, p. 43. n» 3. Habite l'Amérique centrale dans le golfe de Nocoiyo (Cuming), Es- pèce d'une taille médiocre, à spire 1res pointue , les tours sont à peine convexes, mais leur régularité est un peu dérangée par les varices très aplatis irrégulièrement épars , dont ils sont chargés. L'ouverture est presque symétrique , anguleuse à son extrémité antérieure. La coquille est blanche et ornée, à côté des varices de grandes taches brunes. Cette coquille est longue de 19 mill., et large de 6 et ip. •\ 5. Bonellie imbriquée. Bonellia imbricata. Desh. *'"'' B. testa aciiminato-pyramidaU , aîbidd , longitiidinalîter spad'icco lineald • aiifractibits infrâ angulatis, prominentibiis ; umbilieo parvo; aperlnrâ antice angidatd. Eidima umbricata. Sow.Proc, zool, soc. i834.p. 7. Id. Conch. illustr. f. 4. Id. MuUer. Syn. moll. p. 49. "„ 4. Habite l'Amérique mériodionale à Sainte-Elena , très jolie espèce, allongée, subulée, à spire élroile et pointue, dont les tours angu- leux inférieurement, semblent imbriqués comme ceux de certaines turri telles ; la base du dernier tour est plus aplatie que dans les autres espèces, et elle est percée d'un ombilic étroit, l'ouverture TOMK Vin. 10 ZgO 9ISTOIRE DES MOLLUSQUES. 6. Bulime sextone. Bulimus sextonus. Lamk. B. testa turritâ ; anfractibits convexis , lœvigatis, subsenis , aperturâ ovatâ. Bulimus sextonus. Ann. t, 4. p. 292. n" 6. et t. 8. pi. Sg. f. 8. a.b. * Def. Dict. des Se. nat. art. Bulime. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2, p. 61. pi. 7. f. 11 et la. Habile. . . Fossile de Yilliers et Grignon. Cab. de M. Defrance, Il ressemble beaucoup au B. lubricus. Son ouverture néanmoins est un peu plus courte, et le sommet de sa spire est moins obtus. Lon- gueur, 4 à 5 millimètres. y. Bulime petit-cône. Bulimus conulus. Lamk. B. testa conicd, lœvigatâ ; anfractuum margine superiore subcanali- culato ; spird acutd. Bulimus conulus. Ann. t. 4. p. agS. n. 7. et t. 8. pi. Sg. f. 7. a. b. * Def. Dict. des Se. nat. t. 5. Supp. p. i23. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 3. p. 62. pi. 9. f. 3. 4- Habite. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Petite co- ijuille coiiiqup, pointue an sommet, lisse, et composée de sept tours de spire médiocrement convexes, dont le bord supérieur est en- foncé et semble canaliculé. Ouverture ovale. Longueur, 4 à 5 millimètres. 8. Bulime chevilletle. Bulimus clavulus. Lamk. (i) B. testa turritâ i anfractibus plamilatis ^ senis; striis transversh obsoletis. se termine antérieurement par un angle aigu; sur un fond blanc, cette coquille est ornée de linéoles longitudinales rougeàtres. Sa longueur est de 20 millim., sa largeur de 7. ■\ 6. Bonellie rembrunie. Bonellia hrunnea. Desh. B. testa acuminùto-pjramidali ^ brunned; anfr.ictibus convexiuscuUs ; umbilico parvo ; aperturâ antice rotundatd. EulimaBrunnea. Sow. Proc. zool. soc. iSS-i. p. 7. Id. Illustr. Conch. f. 9. Muller. Syn. moU. p. 49. n° 5. Habite l'île Haynan, dans les mers de la Chine. Petite espèce prove- nant de la collection de G. Humphrey. Elle est toulo brune et fa- cilement reconnaissable à ses tours convexes et à son ouverture arrondie en avani; l'ombilic est étroit. Elle a 17 millim. de long et sept de large, (i) Cette espèce faite avec un très jeune individu àxx Melania hordaeea devra disparaître des catalogues. BULIME. 291 JtuUmus clavidus. Ann. ibid. n° 8. Habite. . . Fossile de Grignon. Cab.de M. Defrance. Il est turriculé, presque cylindrique, pointu, et a six tours un peu aplatis. Ouver- ture ovale-obloUjjue. Longueur, 3 millimètres. 9. Bulime striatule. Bulimus striatulus. Lamk. B. testa ovato conicâ, ahhreviaid; anfractibus convexis , transversïm tenttissimèque striatis. Bulimus striatulus. Ann. ibid. n" 9. Habite. . . Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Il est pointu au sommet, et a cinq tours de spire bien convexes. Ouverture ovale Longueur, 2 millimètres. 10. Bulime nain. Didimus nanus. Lamk. B. testa ofato-conicd, minimd ; anfractibus convexis, 'vercicaliter pli- catis : pliais exiguis. Bulimus nanus. Ann. ibid, n° 10. Habite. . . Fossile de Griguon. Cab. de M. Defrance. Petite coquille ovale-conique, composée de cinq tours convexes, ornés de plis verticaux nombreux et fort petits. Ouverture exactement ovale. Longueur, 2 millimèlres au plus. 11. Bulime buccinal. Biilinms bucctnalis.ïjawik. (i) B. testa oblongo-conicd , transversïm striatd ; anfractibus convexis aperturâ integrd, basi subangulatâ. Bulimus buccinalis. Ann. ii)id. p. 294. * Melania {Rissoa) buccinalis. Desh-Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 116, pi. I/i. f. II. 13. Habiie. . . . Fossile de Grignon. Cab. de M. DefraïK^e. Cette co quille, quoiqije peu épaisse, semble marine, et a l'aspect d'un buccin; mais elle n'a aucune écbancrure à sa base. Elle offre en- viron sept tours, éminemment stiùés, et dont le dernier est beau- coup plus grand que les autres. Son ou%erture forme un angle assez remarquable à sa base. Bord droit garni en dehors d'un bourrelet nu'diocre. Longueur, un ceutimètre. 12. Bulime turbine. Bulimus turhinatus. Lamk. B. testd ovato-conicâ , abbreviald, verticaliter coslaid; striis trauS" versis rninimis intercostalibus ; aperturd subrotundo-ovatd . (i) Par ses caractères cette espèce doit être comprise parmi celles (iu genre Rissoa dont nous traiterons à la suite des Mélanies. 19- 292 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Bulinius turhinatus, Ann. ibid. Habite Fossile de Pontcharirain. Cab, de M. Dcfrance. Celui-ci semble se rapprocber plus des Turbos que des Bulimcs: mais son ouverture n'est pas véritablement ronde, et ses bords se réunis- sent de manière à ne permettre aucune saillie dans l'ouverture 1 avant-dernier tour. Il est court pour sa grosseur, et offre six ou sept tours de spire dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres. Longueur, 5 ou 6 millimètres. i3. Bulime treillissé. BuUmus decussatus. Lamk. (i) B. testa conicâ ; striis transversis verticalibiisquc decussatis ; aper- tiirâ basi effusâ. Bulimus decussatus. Def. Dict. des Se. nat. t. 5. sup. p. 11 4- * Melania decussatd. Desh. Descr. des coq. foss. t. 2. p. 112. pi. 14. fig. 10. ' Id. Eacjcl. méth. vers. t. a. p. 43o, n° 2.1. * Bulimus decussatus. Ann. t. 4. p. 294. Habite Fossile de Louvres. Cab. de M. Défiance. L'cvasement singulier de la base de son ouverture iudi([ne que celte coquille devrait être rangée parmi les mèlanies; cependant je doute qu'elle soit iluviatile. Elle a .six ou sept tours convexes. Longueur, à peine 4 millimètres. i4t Culinie cyclostome. BuUmus cjclostoma. B. testa cylindraceo-conicd, subumb'dicatd ; anfractibus lœvibus cori' vexis ; aperturâ ovato—subrotundd. Bulimus cyclostomus, Ann. t. 4. p. 294. Habite Fossile de Crépy et Crignon. Cabinet de M. Défiance. Il ^mble se rapprocher des Cyclostomes, mais son ouverture n'est pas complètement ronde, et ses bords ne sont ni ouverts ni réfléchis en dehors. Longueur, un peu plus de 3 millimètres. i5. Bulime antidiluvien. Bulimus antidiluviamis . Poir. (2) B. testa pyramidatd, acutd; anfractibus lœvibits vix convcxis ; aper- turd ovatd. (1) Cette coquille n'est point un Bulime comme l'a cru La- marck, elle appartient au genre Mélanic, dont elle a tous les caractères. Il conviendra donc de la faire passer dans ce genre. (2) Cette coquille n'est point une Bulime comiue Lamarck l'a supposé d'aprè.s Poiret : c'est le Melnnopsis hiiccinoidca mcn- AGATHINE. 293 Bulimus antid'duviaims. Poiret. Prodf, p. 36. Bulimus antidiluvianus. Ann. ibid. p. 290. Habite, . . . Fossile de Soissonnais; se trouve sur la route de Soissons à Château-Thierry, daus une couche de limou marneux, entre deux autres de tourbe pjriteuse. Communiqué par M. Poivct. Lon- gueur, 14 à i5 millimètres. 16. Bulime vis. Bulimus tet-ebra. Math. B. testa cjUndraceO'Conicâ , stiblœvi ; aiifractibus numerosis, plaiiu- latis; superioribus subœqtialibus ; idtiino majore , suluris vix ex^ cavatis aperturd ovato-oblongd; labro margine subreflexo. Math. Ann. des Se, et de l'Indust. du midi de la France, t. 3. p. S?, no 6. pi. r. f. 12. i5. Habite Fossile du terrain d'eau douce des Baux. Coquille allongée , turriculée , composée d'un grand nombre de tours apla- tis, conjoints, presque lisses. L'ouverture est ovale , oblougue, at- ténuée postérieurement ; les bords de l'ouverture sont minces et faiblement réfléchis eu dehors. Cette coquille a ai millim. de long et 6 de large. AGATHIiarE. (Achatina.) Coquille ovale ou oblongue. Ouverture entière, plus longue que large \ à bord droit tranchant, jamais réfléchi. Columelle lisse, tronquée à sa base. Testa ovata vel oblonga. Apertura intégra^ longitudina- Hs i labro acuto, nunquam reflexo. Columella Icevis ^ basi tnincata. Observations. — Dans la famille des Coliraacés, les Agathines constituent un genre naturel, très beau, nombreux en espèces, lesquelles sont agréablement variées dans les couleurs qui les ornent , et dont il y en a même qui sont rares, précieuses et fort recherchées. Les agathines sont des coquillages on quelque sorte subter- tionné dans le genre Mélanopside ; cette espèce devra donc dis- paraître des catalogues, et nous joignons sa synonymie à celle du Mélanopside que nous venous de mentionner. 294 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. restres; car, d'après l'examen de leur bord droit, je présume que ces coquillages vivent constamment dans le voisinage des eaux, sans être néanmoins réellement aquatiques, c'est-à-dire sans vivre habituellement dans le sein même de ces eaux. Probable- ment les Agathinesne. respirent que l'air libre, et broutent l'herbe sur le bord des eaux douces, soit stagnantes, soit fluviatiles. Les coquilles dont il s'agit constituent un genre très distinct des Bulimes, en ce que leur bord droit n'est jamais réfléchi, même dans l'état adulte, et qu'elles manquent de bord gauche, leur columelle étant constamment nue, très lisse, et toujours tronquée à sa base. Elles sont, en général, d'une assez belle taille, et font l'ornement des collections. L'animal qui les pro- duit a quatre tentacules, dont les deux plus grands sont oculés au sommet. Il n'a point d'opercule, (i) ESPECES. Dernier tour ventru, non déprimé. I, Agathine perdrix. Achatina perd x. Lamk. J. testa maximâ, ovato-oblongâ , 'ventricosâ, decussatd , albd, ap'ice rosed; Jlammis longitudinaUhus undulatis spadiceis ■ columellâ purpureo-violaceâ ; lahro intîis albo. An cadem? Agalbine zèbre. De Tilaiiiv. Malac. pi. 40. f. i. Bulla achatina. Lin. Syst. nat. p. ii86, Gmel. p. 343i. n» 3a. Huccinum achatlnum. MuUer. Verm. p. 140. n" 332. Bonanni. Recr. 3. f. 192. * Buccinum variegatum exoticum. Fab. Colum. aquat. p. .wm ch. 8. p. XVI. f. 3. Lister. Conch. t, 579. f. 34. Oiralt. Test. t. 45. fig. B. Perperam buccinum parvum. D'Arg. Concb. pi. 10. fig. E. (i) Après ce que nous avons dit dans les additions au genre Bulime, nous n'avons rien ù ajouter sur le genre Agathine. Nous avons dit que pour nous c'était un genre arlificicl se joi- gnant aux Bulimes par la ressemblance des animaux, par la dis- parition successive de la troncature columcUaire , et eu consé- quence par le passage insensible d'un genre à l'autre. ▲GÀTHINE. 295 Favanne. ConcH, pi. 65. fig. M. 5. »^ .■ -" Seba. Mus. 3. t, 71. f. i-3 et 7-10. Chemn. Conch. 9. t. 118. f. loia. ioi3. * Schrot. Fluss. conch. p. 3oi. pi. 4. f. i- * Schrot. Einl. t. i.p. i85. * Regenfuss. Conch. t. 2. pi. 7. f. 5. Bulimus ackatinus. Brug. Dict, n° loi. * Bulla achatina. Dillw. cat. t. i. p. 494. n° 53, exclus, varl * Achatina variegata. De Roissy. Buf.moU. p. 354. * Rang. Desc. des Coq. terr. p. a6. d^ la.^ Hélix achatina. HdiUàth. Hist. des MoU. n" 353. pi. i3i,:-i3i A. i3i B. Habite dans les Antilles , la Guyane , etc. Mon cabinet. C'est une des plus grandes coquilles terrestres connues. Ses sutures sont lé- gèrement crénelées , et elle est très agréablement ornée par ses flammes d'un beau rouge brun. Longueur de nos plus grands in- dividus, près de 6 pouces. .2 Agathine zèbre. Achatina zébra. Lamk. A. testa maximâ, omto-oblongâ , 'ventricosa , obsolète decussalâ albd lineis atit strigis longitudinalibus undiilatis confertis rufis etfascii ; labro intîts albo. Buccinum achatinum. Var. D. MuUer. Verm. p. i4i. D'Argenv. Conch. Append. pi. a. fig. L. Favanne. Conch. pi. 65. fig. M. 3. , Seba. Mus. 3. t. 71. f. 4. 5, ^ Knorr. Vergn. 5. t. 12. f. a. Bulla achatina. Born. Mus. t. 10. f. i. Bulla zébra. Chemn, Conch. 9. t. iiS.f. 1014. * Bulla achatina. Var. Dillw. cat. t. i. p. 495. * De Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 355. n° a. Bulimus zébra. Brug. Dict. n° 100. Melix zébra. Daudeb. Hist. des Moll. n» 354- pL i33. Habite dans l'île de Madagascar, et peut-être dans l'Inde. Mon cabi- net. Belle coquille , qui acquiert encore un assez grand volume. Ses sutures sont légèrement crénelées , comme dans celle qui pré- cède. Longueur de notre individu, 5 pouces et demi ; mais la co- quille a quelquefois un pouce de plus, selon Bruguières. 3. Agathine immaculée. Achatina immaculatn. Lamk. A. testa maximd, ovato-obiongd, ventricosa., longitudinalitcr sulcato riigusd, julvù, apice albidd ; aperturd spird. lon^iore ; columelld roseo tiiictd ; lahro întiis albo, margine interiore iusco. 2y6 mSTOIKE DES MOLLUSQUES. • Férus. Hist. desMoll. pi. 12;. • Desh. Encycl. méth. Vers. t. a. p. 9. 11° i. Habite Mon cabinet. Grande et belle coquille , qui paraît diffé- rente du Bidimus Julvus de Brui;uières. Elle a près de 6 pouces de longueur , et ce serait la plus grande des coquilles terrestres , si l'on n'assurait que l'Agathine perdrix acquiert une taille bien plus grande encore. 4. h^AXh\\\Gi^o\XT^i€:. Achatina purpurea, Lamk. A testa ovatâ, tentrictsâ , decussatd , cinereâ , aplce corned ; aper— fui ci purpured : labils ut risque linedfuscâ marginatis, Scbrot. Einl. t. 2. p. 202, n" 89. Hélix. Lister. Conch. t. 58 1. f. ^3. Knorr. Vergu. 4. t. 24. f. i. Bulla purp H rea. Chumn. Couch. 9. t. ii8. f. 1017. 1O18. Bulimus purpurascerts. Brng. Dict. n" ro3. Bulla purpurea. Gmel. p. 3433. n° 42. ilelix purpurea. Daudeb. Hist. des Moll. n» 35 1. • Dulta purpurea. BilUv. Cat. t. i. p. 495. n" 54. • Sow. Gênera of shcUs.Achatina. f. i. • Rang. Desc. des Coq. terr. p. aS. n" 11. Habite en Afrique et dans la Jamaïque, selon Lister. Mon cabinet. Belle coquille, fort recherchée pour la couleur pourpre de son test intérieur, et surtout de sa columelie. Elle n'a, ainsi qu'aucune de ce genre, nul rapport avec les bulles , et à cet égard, Chemnitz s'est trompé. Sa spire est obtuse au sommet et ses sutures sont en- core un peu crénelées. Longueur, 4 pouces. 5. Agaihine pointue. Achatina acata. Lamk, ./. Icstd ovalo-conicd , elougatd , apice aculd , tcnuissimc ilecussatâ , alljd ; Jlamwis longitudinalilius rubro-castaiicis , iiifcrnè confcrlis , subcoalitis , supcrnc separatis ; aperlurd albd. * Férus. Hist. des Moll. pi. 124 A. f. a. Habite en Aiiique , près de Sierra-Leone. Mou cabinet. Belle co- quille, bien distincte par sa forme, et vivement colorée. Lon- gueur, 5 pouces euviron. 6. Agathine bi-carinee. Achatina bicariuata. Lamk, A, testa sinistrorsd, ovato-oblongd, ventricosd, tongitucltualiter sub- rugosd , rufû-castaued , apice obtusd, lutescente ; ultimo anfractu carints duahus incequalibus trcmsversis subobsoUtis ; labro intîis ■ cœrulcscente. Lister. Ciunch. t. 3 7. lig. 36. AGATHINE. 297 Touniefort. Voyage, vol. 2. p. 44o- Chemn. Concli. 9. t. lo"?. f. 875. 876. * Buitmns bicariiiatiis. Bi'ug. Dict. 11° 102. i/f/t^^/'ca/v«ftVa. Daudel). Hist. des.Moll. no 35o.pl. 128. * Sclirot. Einl. t. i. p. 374. Bucciiium, 11° 72. * Bulla bucarinala. Diilw. Cat. p. 496. n" 55. * De Roissy, Buf. Moll. t. 5. p. SS?. n° 4. * Rang. Desc. des Coq. terrest. p. 19. n° 10. Habite... dans le Levant, près de la mer Noire? Rapportée en France par Tournefort. Mon cabinet. Coquille très rare, précieuse, fort belle, et qui acquiert jusqu'à 6 pouces et demi de longueur. Celle de ma collection en a à peine 4. Les deux carènes du dernier tour étant peu éminentcs, il paraît que le dessinateur de la figure citée de Chemnitz les a négligées. 7. Agathme mauritienne. Achatina mauritiana. Lamk. (i) d, testa ovato-conicd j longitudinaliter striatâ , albido-lutescente ; strlgis loiigitudinalibus confertis itifo-fuici) ; tpïrâ apice acutius- culà; aperttird albidd ; labro margine inleriove fusco. * Quoy et Gaim. Yoy. de l'aslr. Moll. t. a. p. i52. pi. xi. f. t2 à i5. UclixfuUca. Daudeb. Hist. des Moll. u" 347- pL 124 A. f, i. * Rowd. Elera. of Conch. pi. i3. f. 3. Habite dans l'Ile-de-France. Mon cabinet. Longueur, près de quatre pouces. 8. Agathine marron. Achatina castanea. Lamk. A testa ovatd, uentricosd, tenuissiinè striatâ, nitidd , castaned, apice albidd ; suturis liiied albâ marginatis ; labro intiis albo. Habile... Mon cabinet. La moitié supérieure de son dernier tour est d'un beau marron, taudis que l'inférieure est d'un roux plus clair. Longueur, 2 pouces 8 lignes. 9. Agathine rôtie. Achatina iisttilata. Lamk. A. testa ovato-conicd , longitudinaliter striatâ, pallidè lulescerlte ; Jlammis longiludinauhus anjractitiun iiiferiià lalioribus fuscis, supernè attenuato-acutis riifescenlibus ,- spira apice ohtusâ; labro te nui. (1) M. de Férussac avait nommé cette espèce avant Lamarck, il fandra donc luircndie !enom à' Achatina fulica proposé par ce premier auteur. 298 HISTOIRE DES MOLLUSQUES.'^ HaLite..;. Mon cabinet. Celle-ci est peu ventrue; et, par suite, «on ouverture est médiocrement dilatée. La forme de ses flammes la rend remarquable. Elles sont comme rôties inférieurement. Lon- gueur, 2 pouces 10 lignes. 10. Agathine pavillon. Achatina vexillum. Lamk. (i) j4. testa ovato-conicâ, lœvinsculâ, minutissimè striatd, diversimodè coîoratâ, fasciatd et maculatd; anfractibus octonis, convexiuscu' lis ; columelid rosed, œtate nlgrd, * Schrot. Fluss. Conch. p. 327. n" ia4. * Buccinum Jasciatum, Muller. Verm. p, 145. n° 334. Lister. Conch. L 12. f. 7. Gualt. Test. t. 6. fig. C. D, D'Argenv. Conch. pi. 11. fig. M. et Append. 1. 1. fig. G. Favanne. Conch. pi. 65. fig. G a. G 6. Seba. Mus. 3. t. 89. f. 63-74. Regenf. Conch. 1. 1. 10. f. 46. Bullafasciata. Chemn. Conch. 9. t. 117. f. 1004-1006. BuUmus 'vexillum. Brug. Dict. Uo 107. Bullafasciata. Gmel. p. 343o. n" 25. Hélix 'vexillum. Bâudeb. Hist. des Moll. pi. X2i. * Bullafasciata. Dillvv. Cat. t. i. p. 491. n" 46. * achatina crenala. Swain. Zool. illust. t. i. pi. 58. ' * Achatina pallida. Swain. Zool. illust. t. i. pi. 42. * Achatina fasciaia. Swain. illust. t. 3. pL i6a. [(5] Eadem testa sinistrorsd. Habite dans les grandes Indes. Mon cabinet. Jolie coquille, très va- riable dans sa coloration et la disposition de ses fascies , à laquelle on donne vulgairement le nom de ruban et quelquefois celui de pavillon-d' Hollande, J'en possède un individu qui tourne à gau- che. Longueur, 3 pouces 3 lignes. (i) Bniguières a eu tort de ne pas adopter pour cette espèce le nom que Muller le premier lui avait donné. Le Buccinum fas • ciatum de Muller aurait dû devenir le Bulimus fasciatus de Bruguières, et par conséquent X Achatina fasciata. M. de Férussac et Lamarck ont eu tort de ne pas restituer à l'espèce son pre- mier nom, ce qu'il faudra faire cependant dans un bon cata- logue. AGÀTHINE. 299 11. Agathine ruban. Achatina virgima. Lamk. c> A. testa ovato-conicâ, lœvi , albâ,fascus rubris nigrisque eleganter circumdatd; anfractibus convexis ; columelld roseâ ; labro intûs cœrulescente , uniplicato. Bulla virginea. Lia. Sysl. nat. p. 1186. Gmel.p. 3429.no 24- Buccinum virgineitm, Muller. Verm- p. 143. n° 333. Bonanni. Recr. 3. f. 66. Lister. Conch. t. i5. f. 10. Petiv, Gaz. t, 2a. f. 11. Gualt. Test. t. 6. Gg. A. D'Argenv. Conch. pi. xi. fig. N. Favanne. Conch. pi. 65. fig. G. i. Seba. Mus. 3. t. 40. f. 38. Knorr. Vergn. i. t. 3o. f. 7. Bulla wrginea. Chemn. Conch. 9. t. 1I7. f. iooo-\oo3. Bulimus mrgineus. Erug. Dict. n" 109. Hélix virginea. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 118. f. 3. 4- et pi. 120. [b] Eadem. testa sinistrorsâ. Favanne. Conch. pi. 65. fig. G 4. Chemn. Conch. 10. t. 173. f. 1682. i683. * Agathine de Virginie. Blainv. Malac. p. 38. f. 2. * Schrot. Fluss. Conch.'p. 335. pi. 8. f. 3. 4. * Schrot. Einl. t. i. p. 184. * Bulla •virginea. Dillw. cat. t. i. p. 49i- n" 45. * De Roiss. Buff. MoU. t. 5. p. 356. no 3. pi. 55. f. 6. * Bowd. Elem. cf. Conch. pi. 6. f. 26. et pi. 8. f. 26. * Sow. Gênera of shells. Achatina. f . 2 . Habite dans les Antilles et à la Guyanne. Mon cabinet. Coquille fort jolie, et très commune dans les collections. Sa vaiiété gauche est rare. Longueur, 19 à 20 lignes. 12. Agathine Priam. Achatina Priamus, Lamk. (i) A testa ovatâ, 'ventricosâ, tenui, lœvi, diaphand, fulvo-roseâ ; punc- y tis quadratis rubro-castaneis remotis per lineas transversas dispo- sitis ; spira brevi ; labro acuto. (i) M. Beck, savant danois des plus distingués, digne succes- seur des Muller et des Fabricius, qui a consacré une partie de sa vie à l'étude rationnelle et philosophique de la Conchyliolo- gie, nous a donné sur cette coquille des renseignemens précieux, 300 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Gronov. Zoopli. pi,' xy. f. lo, ii. Far. Cat, pi, 2. f. lag. * Schrot. Liii). t. a. p. aSG. 11° ai a. Hélix. Buccinum stercus pulicum.{:.\\i:mn. Coi\z\i. 2- t. lïo. f. ioa6. 10J7. BuUmus Priamtis, Brug. Dicl. n° io4. Bulla stercus pulicum, Gmel. p. 3434. u" 45. Hélix Priamus. Daudcb. Hist, des MoU. n. 355. * Hellx priapus. Gmel. p. 3654. n° 198. * Bulla priamus. BiWw. Cat. t. 1. p. 493. n. 5i; * Fossilis. Bulla kelicoides, Brocc. Concb. foss. Subap. t. j. p. a8i. pi. I. f. 9. * Id. Bowd. Elem. ofConch.pl. 8. f. aa; Habite.... dans la Guinée? Mon cabinet. Jolie coquille, remarquable par ses rangées de points carrés, et à laquelle on donne vulgaire- ment le nom de cidure-de-puce. Elle est assurément terrestre , comme toutes ses congénères. Noire individu, encore jeune , n'a que 18 lignes de longueur. Dernier tour déprimé et s" atténuant vers sa hase, i3. A^^aûnne ^àxià. Achatina glans. Lamk. (i) A. testa elorigato-fusiformi, Icevi, pallldè castaned ; ultimo anjractu spirâ longiore ; aperturd perangustd. * Blaiuv. Malac. pi. 4o- f. 2. et nous a autorisé à les publier. Malgré son apparence, qui l'a fait confondre avec les coquilles terrestres par tous les auteurs, malgré les caractères qui la rapprochent des Agathiiies, cette coquille appartient cependant à un mollusque marin operculé, à opercule corné, et vivant, à ce qu'il paraît, dans les mers d'Es- pagne et de Portugal. Si ce l'ait est vrai comme il y a toute ap- parence, XAchat'iiin priamus devra constituer un nouveau genre dont les rapports s'établiront d'un côté avec les struthiolaires, et d'un autre avec certains buccins. Le nouveau genre auquel M. Beck propose de donner le nom de Priamus, ne contient qu'une seule espèce, celle connue sous le nom stercus pulicum ^ imposé par Chemnitz. (i) Depuis Chemnitz jusqu'à Bruguières, lesconchyliologistes ont désigné cette espèce par le nom de Bulla voluta. Malgré agatrihe. 3oi * BiiUmiis glans. Férus. Syst. Concli. p. 79. n. i. * Biilla voliita. Dillw. cat. t. i. p. 486. n. 34, Bulla -voliita. C\{emxi. Conch. 9. t. 117. f. J009. loio. Bulimus glans. 'ËTXX^. Dict. n. m. Bulla voluta. Gmel.p. 3433. u. 40. Hélix glans. Daudeb. Hist. des Moll. n. 362. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Celte coquille est presque cy- liijdracée, un peu plus renflée vers son milieu , n'a aucune tacbe, et a la columelle tronquée comme ses congénères. Néanmoins, d'a- près la forme de son dernier tour, on pourrait la considérer comme formant un genre particulier, si l'établissement de nouveaux gen- res, sans nécessité absolue, n'offrait un inconvénient réel pour la science. Longueur, 2 pouces 3 lignes. 14. Agathine du Pérou. Achatina Peruviana, Lamk. A. testa cylindraceo-fusîformi , lenid , pellucidd, longitudinaliter etegantissimè strlatâ, slrlis transversis subdecussatâ , albâffiam- mulis lineoUsque riifo- fuscis varlegatâ; suturis subcanalicula' tis f ultimo anjractu spird longiore , costuUs incumbentibus in" stntcto. * Hélix pretlosa. Fer. Hist. des Moll. pi. x35. f. 4. * Achatina peruviana. Desh. Encyc. mélh. vers. t. 2. p. 10. n. 4» Habile dans le Pérou. Dombej. Mon cabinet. C'est une des plus jo- lies coquilles de ma collection. Elle est délicate, et offre huit tours qui sont agréablement panachés de flammules longitudinales étroi- tes, auxquelles viennent se réunir obliquement quantité de linéo- les. Longueur, ao lignes; i5. Agathine raies-blanches. Achatina alho-Uneata. Lamk. [(«) 'A testa stibfusiformi, glabrâ, longitudinaliter striatd, castaneâ ; li- neis albis imdatis remotis longitudinalibus alternis ; striis minulis- simis undulatis ; spirâ irevi, acutâ. l'autorité des nomenclateurs plus modernes, nous pensons qu'il serait convenable de rendre à l'espèce son premier nom, et de l'inscrire dans les catalogues, sous le nom à' Achatina voluta. (i) Le nom de cette espèce devra être changé contre celui à' Achatina leucozonias,yV &lch. lui ayant depuis long-temps donné 3o2 HISTOIRE DES MOLLUSQnES. • Voluta laucozonias.Ti'iWvf.C^X. t. i.p. $47. n. ixo. • Schrot. Einl. t. i.p. S76.n. 121. • Achatina leucozonias. Sow. Gênera of shells, f. 3. Martini. Concb. 4. t. 148. f. 13; i. 137a. Walch, Naturforch. 4. t. i. f. 3. 4. Foluta leucozonias. Gmel. p. 3453. n" 56. Eelix leucozonias. Daudeb. Hist. desMoll. n. 363. Habile à la Martinique, M. Daudebard. Mou cabinet. Longueur, 16 • '■' lignes. 16. Agathine raies -brunes. Achatina Jîtsco ' lineata. Lamk. (i) jt. testa subfusiformif longitudinaliter et minutissimè striatâ, pallidè rujd; lineis fuscis longiludinalibus remotis aile mis ; ullimo an- ^ractu spirâ breviore. * Var. Achatina semisulcata. Desh, Encycl. métli. vers. t. a. p. n. n. 7. * Bulla dominicensis. H'iWvi. Cat. t. i. p. 487. n. 35. * Poljphemus bruguiereus.Bov/d. Elem.ofConch.pl. 12. f. ir. themn. Conch. g. t. 117. f. ici i. (i) Voici encore un exemple des -fâcheux changemens que chaque auteur se croît autorisé à faire dans la nomencUiture des espèces. Chemnitz ayant donné à cette espèce le nom com- posé de Bulla turrita et niaculata , ne pouvait être adopté, il aurait fallu que Gmelin , en introduisant l'espèce dans la i3* édition du système naturel , lui conservât l'une des deux déno- minations de Chemnitz ; mais il préféra la désigner sous le nom de Bulla dominicensis. Bruguières, qui à ce qu'il paraît ne con- nut pas l'ouvrage de Gmelin, indiqua la même coquille dans l'encyclopédie sous le nom de bulimus maculatus. Il aurait donc fallu que Lamarck adoptât soit le nom de Bruguières, soit mieux encore celui de Gmelin. Il est bien probable , d'après ce que nous a dit M. Beck, qui connaît très bien la collection de .Spen- gler de laquelle provient la coquille figurée par Chemnitz, il est bien probable, disons-nous, que notre Achatina semisulcata de l'Encyclopédie est une variété de la même espèce. Il est ac- tuellement nécessaire que cette espèce reprenne son nom spé- cifique Achatina Dominicensis. * AGATHINE. 3o3 Buîimus maculatus. Brug. Dict. n. 1 12. Bulla dominicensis . Gmel. p. 3433. n. 41. Uelix dominicensis. Daudeh. Hist, des Moll. n. 364. Habite Saint-Domingue. Mon cabinet. Longueur, i5 à t6 lignes. 17, Agaithineturficulée* Achatina fulminea. Lamk. et. testa turritâ, subdiistimè decussatâ; maculis oblongo-quadratis ttrigisque angulato-fiexuosis rubro-molacescentibus, altérais ffunilo albido séparâtes ; suturis crispis; spirà apice obtusd. Uelix fulminea. Daudeb. Hist. des Moll. n»366. Habite... Mon cabinet. Coquille très rare et fort jolie, remarquable par ses taches et ses strigies colorées qui alternent et se détachent 6ur un fond blanchâtre. Sommet de la spire obtus et rougeâtre. Longueur, a pouces 5 ligues. 18. Agathine follicule. AchatinaJolllcuius.'LAm\.{i) A testa parvuld , subturritd, lœvi, diaphanâ, albd aut corneo lutes- cente; anjractibus convexis ; apice obtusiusculo, • Mich. Coq. d'Alger, p. 9. n° 2. • Philippi. Enum. Moll. p. 141. n° a. pi. 8. f. 27. • Phjsa scaturiginum. Drap. Moll. p. 56. pi, 3. f. 14; 1 5. • Schrot. Einl. t. a. p. 237. n. ai 3. Hélix. Hélix folUculus . Gmel. p. 3654. n^.igg. Daudeb, Hist. des Moll. n. 373. • Gronov. Zooph. pi. 19. f. i5. i6. • Mich. Compl. à Drap. p. 5a. n. 2. pi. i5. f. 44. 45. • Physa scaturiginum. Drap, Moll. p. 56. n. 4. pi. 3. f. 14. i5i • Physa scaturiginum. Kickx. Syn. Moll. brab. p. 53. n" 64. • Hélix gracilis. Lowe. Moll. de Madère, p. 61. n° 58. pi. 6. f. a8? • Limneus scaturiginum, Turton. Man. p. 119. n° loa. f. roa. • Achatina folliculus.Yfehh et Berth. Syn. Moll. pi. 16, n° i. Habite en Andalousie, etc. M. Daudebard. Mon cabinet. Longueur, 4 lignes. (i) M. Michaud, auquel la science est redevable du supplé- ment à Draparnaud , ayant vu dans la collection même de Dra- parnaud la coquille nommée physa scaturiginum, il reconnut, dans cette coquille, un jeune individu de V Achatina folUculus ^ d'où vient la nécessité de supprimer cette espèce de physe , et de la rapporter ici. 3o4 HISTOIRE DES MOIXUSQCES. 19. Agathine aiguillette. Achatina acicula. Lamk. (i) A. testa minuta, tercti-acutd, i;racil/, lœvi^ nilidà, albû; iiltimo an- fractu spiram suhcvquante. • Biiccinum terrestre. Montagu. Tesl. p. 24 S. pi. 8- f. 3. • Sclirot. Einl. 1. 1. p. iGa. • Biiccimim acicula. Dillw. cat. t. a. p. 65a, n» i58. • Philippi. Emim. Moll. p, 142. n" 3. pi. 8, i'. a.T. a('>. • Bulimus acicula. Poiret. Prod. p. 48, n° 16. • Schrolt, rluss. Conch. p. 35o. pi. 8. f. 6.a.l>. • Hélix acicula. Féruss. Syst. Conch. p. 77. • Bulimus acicula. Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 40. • Jd. Brard. Hist. des Coq. p. xoo. pi. 3. f. ai. • Jd. Pfeiff. Syst. anord. p. 5i. n° 3. pi. 3. f. 8. 9. • Niiss. Hist. Moll. Suce. p. 38. n» i. Buccinum acicula. MuUer. Verm. p. i5o. n° 34o. Giialt. Test. t. 6. Gg. BB. L'Aiguillette. Geolï. Coq. p. Sg. n" ai. Bulimus acicula. Briig. Dict. n^aa. I{elix oclona. Gmel. p. 3653. n" 120. Bulimus acicula. Drap. Moll. pi. 4. f. aS. a6. Hélix acicula. Daudeb. Hist. des Moll. u° 371. ' • Bowd. Elem. of Concli. pi. 8. f, 19. • Aider. Cat. test. Moll. Tr. Soc. Newc, p. 3r. n. 2x. • Bulimus acicula. Kickx. Syn, Moll. Brab.p. 38. n" 43. • Col. des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 69. n" i. • Hélix acicula, Sow. Moll. of Madera. p. 59. n° 53. • Turlon.Mau. p. 89. n°7i.f. 71. • Hécart. Cat. des Coq. de Yalenci. p. i, u° i. f Desmoul, Cal. des Moll. de la Gironde, p. 16. n" i. • Goupil, Hist. des Moll. de la Sarlbe. p. 3i. n" i. • Bouillet. Cat. des Moll. de l'Auver. p. 49. n» a. • Fossilis. Bouillet. Cat. des Coq. foss. d'Auver. p. 109. n° a. Habite en France, etc. Mon cabinet. Longueur, une ligue trois quaris. (i) Plusieurs auteurs rapportent à YHelixoctona de Linné, la petite Jgathine aiguillette , mais il y a, dans la phrase caracté- ristique de Linné, l'indication de caracl«;res que l'on ne trouve pas dans l'Aiguillette, et que l'on ne voit pas non plus dans XOctona de Cheninitz. Pour nous l'espèce linnéenne est encore inconnue. AGAXHINE. 3o5 20. Agalhine columnaire. Achatina columnaris. Lamk. A. tesld sinistrorsâ , elongato-turiitd , striis exilibiis decussatd,pal~ lide Julvd , JlammuUs longiludiiialibus riifo fiiscis ornatd; anfrac- tibus prope suturas planulatis ^ spird apice ol/lusiusculd • operlurd angustd. Buccinum columna. Muller. Verra, p. i5i. n"* 341. Lisler. Conclu t. 38. £. 37. et t. 39. f. 376. Fav.Conch. pi. 61. f. H i3. Cliemn. Conch. t. 9. pi. ira. f. 954, gSS. et t. 11. pi. ai 3. f. 3o20, 3o9i. BuUrmis columna. Brug. Dicl. no 61. Hélix columna. Gmel. Syst. nat. p. 3653. n» laa, * Hélix pyriim. Id. p. 3665, n» ao4. L^Tuncea columna. Encycl. pi. 459. f, 5. a. b. * Schiot. Fluss. Conch. p. 291. n° 90. * Limnea columna. DeRoissy. Buf. MoU. t. 5. p. 349. vfi 3. * Limnœus columna. Fér. Syst. Conch. p. 56, n° 4. * Hetix columna. Dillw. Cat. t. s. p. g55. u" i53. * Columna. Péry. Couch. pi. 5i. f, 6. 7. * Hélix columna. Burrow. Elém. pi. 20. f. 4. * Hélix columna. Fér. Prod. p. 5i. n° 367. * Agathine columnaire. De Blainv. Malac. pi. 40. f. 3. * Hélix columna. R.ang. Desc. des Coq, terr. p. 38. n<» 14. pi. i. f. i. Avec l'animal. Habite en Guinée; coquille rare recherchée et précieuse, surtout lorsqu'elle est bien conservée. Ou l'a comparée à une colonne . torse. Longueur, près de trois pouces. Persuadé que cette coquille vivait dans les eaux douces , Lamarck l'a- vait d'abord rangée parmi les Lininées sous le nom de Lymnea columnaris • mais , ayant appris ensuite qu'elle était terrestre , il inséra à la fin de son ouvrage un erratum dans lequel il dit que celte coquille doit passer dans son genre Agalhine. Nous croyons devoir faire ce que Lamarck n'aurait pas manqué d'exécuter s'il l'eût pu, et nous transportons cette espèce terrestre, des Lymnées , où elle ne peut rester, dans le genre Agalhine, oti est sa place na- turelle. ] ■\ 21. Agalhine de Saulcy. Achatina Saulcydl. Joannis. A tesld ovatd, sinistrorsd , grisco-violaceâ fasciolis longitud'inalibus irriigularibus fuscis ornatd ; anfractibus seplem convexis ad sutu- ram tenue pUcatis ; ultimo anfractn spiram (yquante f aperturâ Tome VIII. 20 ^à& HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ovalc^ Jvteorfulvd columelld oMiqud}. vis tmncatâ, labro dextro' breviore ; lahro simpllci, acuto, Dcsh, Joannis, Mag. de Concli. i83;. p. ôo. pi. 5o. Mull. Syo. Mpll. p. 3r. n" 2. Habile l'île du Prince , golfe dé Gùîhéô. N'ayant pas en occasion dfl voir celle belle espèce d'Agathiue , nous reproduisons ici la des- cription d'après ce qu'en a dit M. de Joannis, Coquille ovoïde assez solide, les tours de spire très convexes, !cs premiers formant au sommet un mamelon plus saillant que ^dnns les autres espèces du même genre; la suture est bordée d'un petit bourrelet plissé; les plis se continuent sur la surface en slries ])eii régulières; le dernier tour est aussi grand que tous les autres réunis. Le sommet de la coquille est d'un blanc sale avec quelques fascie? jaunâtres espacées; ravant-dernier tour est d'un gris violàlre avec des fas- cies longitudinales jaunâtres et d'autres brunes plus étroites. La coloration du dernier tour est formée de deux zones: l'une occupe toute la base jusqu'à la circonférence ; elle est plus foncée; l'autre plus pâle est supérieure; la zone inférieure d'un brun violâtre; la supérieure d'un blanc jaune nuancé dé bleu ; de la base à la suture s'étendent des lincoles onduleuses d'ini beau brun; elles sont irrégulièrement espacées. L'ouverture est ovale; la columelle est oblique, peu épaisse , d'un beau brun fauve comme le reste de l'ouverture; elle est à peine Ironquée à la base, et elle est plus courte que le bord "droit. Cette belle espèce , dont on ne connaît encore que le seul individu figuré par M. de Joannis, a 70 mill. de long et 37 de largo. ^ 7 22. Agathine tornatelline. AcJiailna tornatcUinn. Lowe. //. tcsld Ovato-olloTigd, utrdque extremîtalc attemiatd, lœv'igald, iii- tic/d, corneo-nifescente ; spèrd bran, conicd ^ ohtitsâ , aiifraclihus anguslis, ttltimo maximo ; aperturd elongald, longitiulinali, posùce angustatd ; columeUd abmple'trtincatà ; labro in malio produclo poslice sinuoso. Hèl'ix (ornatcllina. Lowe. Moll. de Madère, p. 5o. n" S/j. pi. G. f. 23. Habite Madère. Espèce qui a beaucoup de rapports avec VAcJiathia follicuUu , dont elle semble être un individu d'une grandeur gi- gantesque. La spire est courte, conique, obtuse au sommet. Les tours sont aplatis, le dernier est très grand , allénué antérieure- ment; l'ouverture est longitudinale, allongée, étroite, surtout ii son i^xtrémilc postérieure; la co'omelFe est .nibitemetit tfonquéç AGATHINE. Soj à la 1)336", et forme une sorte de pli oblique; toute la coquille est lisse, luiuce, transpareale. Sa longueui- est de i5 mtllim., et sa lar- geur de 8, "h 23. Agathine olive. Jchatina oleacea. Fer. A. testa ovatO'oblongd, poUtissimd, diaphanâ, mrescente, ap'ice acic td; apert'.iid angustd, spirdaquali,anfractibus octonis, convexius- culis ; columelld bÂsi valde contortd, compressd, albâ ; labro dex- tro sinuoso. Férus. Prodr. p. .'ïo. n° 36o. Desh. Encyc. mélli.Vers. t. 2. p. 11. n° 6. Id. Mag. de Couch. p. 3. p!. 3. f, 1.^2. Habite... Probablement le?; Antilles. Belle espèce de forme olivaire , ovale oblongiie, atténuée à ses extrémités. La spire pointue est moins longue que le dernier tour; elle est formée de sept à huit tours peu convexes. L'ouverture est allongée, longitudinale, étroite, un peu dilatée à la base. Le bord droit est simple, un peu rentrant dans le milieu ; la columelle est fortement tronquée à la base, contournée eu avant comme dans VAchatina glans ; toute la coquille est uiiiice, transparente, polie, d'un beau vert olive ou jaunâtre. Longueur, 28 à Somillim., largeur 11 à 12. •f* 2 i. Agalbine nitidule. Achatina nitens. Gray. A. testd turritd nitidâ, pellacidd, corsied, spird conicd, apice ob/iisd , anfractibus gradalim majoribas, convexis; nperturd quartam tcstœ partem œquante, ovatd ; columella curvatd, Cray. Spic. Zooi. p. 5. pi. 6. f. iio. Habite... Espèce appartenant à la section des Turriculées; elle est al- longée, couiqui-j fermée de sept à huit tours convexes dont la sur- face est li^se et brillante ; le sommet est obtus et la base sans om- bilic; Ton vertu re a à peine le quart de la longueur totale ; elle est subtriangulaire. La columelle ett fortement arquée, concave dans le milieu, et elle se relève en avant et à droite; le bord droit est sim- ple , mince, et tranchant. Toute cette coquille est transparente, d'un brun jaunâtre corné. Elle a 18 millim. de long et 8 de large. \ 25. Agathine de Malagueîte. Achatina Malaguettana. Kang-. A. testa elongatd turritd , tenui subdiapliand, exilissimâ atque Ion- ghiidinaUter strlatâ , hrunneo lulescente ; apice obtiisâ ^ aperturâ ■ ovah columelld arcuatd, truncald ; labro simpliçi, acuto. 20, 3o8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rang. Descr, des Coq. terr. p. 35. n° i6. pi. 3. f. 4. Habite sur la côte de la Malaguette ; espèce de taille médiocre allon- gée, turriculée, pointue, formée de huit tours convexes dont le der- nier est plus court que les autres ; la surface extérieure est bril- lante et semble lisse ; mais, vue à la loupe, elle est couverte de stries longitudinales excessivement fines. L'ouverture est ovale oblongue; le bord droit est très mince et tranchant; la columelle est fortement arquée à son extrémité antérieure et profondément tronquée ; elle ressemble à celle de YJchatina glans et des autres espèces analogues. Toute la coquille est d'un brun corné ; elle est transparente et la columelle est blanche à sou extrémité. Cette es- pèce a aa millim. de long et 8 de large. ^ 26. Agathine hyaline. Achatina hyalina. Bang. A testa ovato-eîongatd, tenttissimâ, hyalina, lœvigatâ, luteo-pallidâ, apice ohtusâ-^ aperturà ovali ; columelld convexà extrinsecus re- flexâ ; labro simplici^ aciito. Rang. Desc. des Coq. terresf. p. 36. n" 1 7. pi. 3. f. 5. Habite Mesurade (cap Vert). Celte coquille est ovale, allongée, lisse, luisante , très mince , transparente . et d'un jaune pâle couleur de corne blonde. La spire est allongée , obtuse ati sommet ; elle se compose de six tours convexes dont le dernier est plus grand que tous les autres réunis. L'ouverture est ovale-oblongue ; son plan et sa direction sont presque parallèles à l'axe. La columelle est saillante en avant , brusquement et obliquement tronquée , et se continue à la base avec le bord droit ; celui-ci est mince et tran- chant. Cette espèce est longue de 7 à 9 millim. el large de 3 à 4. -}- 28. Agathine d'Alger. Achatina algria. Desh. A. testa ovato-oblongâ, subturritd, sulcatd, tenui, fragili , pellucidd, apice obtusd, longitudinaliter tenue striatd; anfractibiis convexius' culis ; suturis tenue crenato-marginatis ; columelld arcuatd , basi truncatd. Bulimus algirus. Brug, Encycl. méth. Vers. t. i. p. 364, n» iio. Pfeiff. Syst. anord. t. 3. p. 34. pi. 7. f- 3. 4- Michaud. Coq. d'Alger, p. g.n» i. f. 19. 20. Achatina poirelî. Philippi. Enum. Moll. p. i4i.n" i. Hélix polreti. Férus. Prodr. p. 5o. u" 358. Id. Hist. des Moll. pi. i36. f, i à 5. Achatina Algira. Desh. Expéd. de Morce. p. i65. no 254. Rosm. Icon. t. 2. p. 18. pi. 7. f. i23. Habite aux environs d'i^lger, on Sicile, en Moréc. Elle est la plus AGATHINE. 809 grande des espèces d'Europe ; elle est mince, fragile, transparente, d'un jaune pâle lorsqu'elle est revêtue de son épiderme; blanches lorsqu'elle l'a perdu; son sommet est obtus ; la spire est plus lon- gue que l'ouverture , et les sutures sont suivies d'un petit bourre- let crénelé. Toute la surface est couverte de fiues stries longitudi- nales assez régulières; l'ouverture est oblongue, étroite; la colu- melle arquée dans sa longueur se recourbe eu avant corarae pour sortir de l'ouverture. Les grands individus ont 4 milliin. de long et 1 3 de large. •j- 29. Agathine panthère. Achatina panthera. Fer. A. testa ovato-oblongâ , solidd, apice oltnsd albo-giised ; strigis longitudlnalibus Jusco molaceis 'vdflavls ornald ,• anfracùbus coii' >^;^ i vexis ulùmo spirâ breviore; aperlurd avatà , albo-cocnded; colii'' melld contortd, labroque roseh. Férus. Prodr. p. 49. Uo 849, Id. Hist. des MoU. pi. 126. Habite Belle et grande coquille qui ne manque pas d'analogie, par sa forme, avec YAcliaiinaJulva ; mais elle est en proportion moins longue et plus ventrue. On compte huit tours à la spire; ils sont convexes, à suture simple, lisse, ou à peine striée par les accroissemens. Le sommet est obtus et blanchâtre. Sur les tours suivans apparaissent quelques flammules fauves; elles deviennent plus larges et plus foncées sur l'avant-dernier tour; mais, sur le dernier, elles forment de larges zones d'un brun très intense , se dégradant souvent par nuances insensibles, jusqu'au gris cendré du fond. L'ouverture est ovale, oblongue, d'un blanc bleuâtre au fond, blauche sur le bord droit ; le bord gauche et la columcUe sont d'un beau rose. Celle-ci, fortement contournée sur elle-même , a son extrémité portée en avant et en dehors. Elle est beaucoup plus courte que le bord broit, et sa troncature est profonde. Celte coquille, une des plus grandes du genre, a î5 centim. de long et 75 millim. de large. ■\ 3o. Agathine fauve. Achaiinafuha. Desh. .A. testa omto-ohlongd, obsolète striatd ; anfracttbus oclonis ultîmis fulvo-fuscis, maculis fiiscis majoiibus , vel strigis longhudinalibiis ornatis ; aperturd spird breviore ; columellâ contortd albd; labro intus albo. BuUmusfulvus. Brug. Encycl. méth. Vers. t. i. p. 4. Lister. Conch. pi. 582. f. 35. a. UeUxfulvescens.^éxns.VToàv, p. 49- n" 345. 3lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Jcltatlna maculata. Nob. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. 12. n" 10. Habite la Sénégambie ? N'ayant pas d'abord reconnu dans la description de Bruguières son BuUmits fulvus , nous avons donné à celte espèce un antre nom, dans l'Encyclopédie mélhodi(inc. ]M. de Fcrussac, plaçant les Aga- Ihines parmi les Hélices , et ayant déjà , dans sa uonienclalure, une Hélix fulva, fut oblige de donner à celle-ci un autre nom que celui de Bruguières. Nous rectifions aujourd'hui la nomenclature , et MOUS inscrivons celte espèce sous le nom à' A chat in a fulva. Elle est une des plus grandes du genre; allongée , subturriculée, épaisse et solide. Sa spire, obtuse au sommet, est formée de neuf tours médiocrement convexes, et irrégulièrement striés par les ac- croissemens; les premiers sout d'un blanc sale; dès le cinquième tour apparaissent quelques flammules d'un fauve très pâle; elles deviennent plus larges et plus foncées sur les tours suivans; elles finissent même quelquefois par se confondre, interrompues seule- ment par quelques flammules étroites d'un brun foncé. L'ouverture est ovalaire, [blanche en dedans. La columelle , assez épaisse, est tordue dans sa longueur , et elle est toujours plus courte que le bord droit : celui-ci est mince et tranchant et d'un brun fauve. La longueur de cette espèce est de 14 eeutim., et sa largeur de 65 mlllim. -|- 3 1. Agathine reine. Achalina regiiia. Fer. A. teslct ovato-ohlongâ, subturritd, iiregulariter striatâ ; aiifractibus Convexiuscidis , primis rubesceiilihus; alleris fulvis vcl Tiric/escefi' tibus; tiltimo anfractu spirà breviore , ad pcriphœriani fusco mo- nozonali ; apertwâ fusco circumdalà , iiiliis albd ■ columcUâ con- torto plicatâ. Hélix regina. Férus. Prodr. p. 42. Hq 342. Id. Hist. desMoll. pi. 119. f. i à 6. Achalina melanostoma. Wagn. Dans. Spix test. bras. p. 16. n" i. pi. 8. f. r. Var. a. Testa dextrorsa. Achalina melasloma, Swaiu. Zool. illust. t. 2. pi. iSa. "Vai", b. Testa sinistrorsâ. Achalina pervcrsd. Swain. Zool. ill. 1. 1 pi. 36. Var, G. Testa minore; anfractibus zonis duabiis, arliculatis, or- natis. Habite le Brésil, dans les forêts de la province de E;;hia. Magnifique espèce , variable dans ses formes et sa coloration comme la plupart des espèces du même genre. Elle est allongée, oblongue AÔ*THINË. ^H Sublilrricuiée , à tours peu convexes ; souvent substriée et à som- met obtus. L'ouverlure est ovale-oblongue ; la columelle, à peine tronquée à la base , présente un des nombreux passages des Aga— thines auxBulimes. Celte columelle, ainsi que le bord gauche, sont d'un brun noirâlre , et cette couleur s'étend sur le pourf ,ur du bord droit. La coloration est variable , cependant les premiers tours sont assez constamment rougeâtres. Les suivans sont ornés de linéoles longitudinales brunes, interrompues sur les derniers tours, par une zone étroite d'un beau noir. Dans une variété fort remarquable, le dernier tour est jaune-fauve. Dansuneaulre les deux derniers tours sont d'un vert brun avec des flammules plus pâles. Une autre variété , fort remarquable , a de l'analogie pour sa coloration, avec quelques variétés du Bulimtts zébra. En- fin, la variété la plus remarquable est celle qui est seneslre, et que M. de Férussac a fait représenter dans son ouvrage. Les grands individus de celte espèce, très rares dans les collections, ont 90 millim. de long et 38 de large, ■^ 32. Agathine sillonnée. Achatina exarata. Desh. A, testa ovato-'ventricosà, apice aéittâ, idhâ, longitadlnnVuer striato- riigosâ, atifractihus convexittscuUs : tiltimo ad perlpheiiam angw lato -^ anertnrd ovald , snbdilatatd ; colunielld brcvissimà ^ acutû ^ ■viv émarginatd. /Juccinum exaratuni. Mull. Verm.p. 148. Schrot. Flusscb. p. Sgo. Cbemn. Comh. t. 9. pi. 120, f. loJi. io3a. Utdla exarata. Cmel. p. SjSi. 1)0 ?â. Biilimiis exaratus. f.nig. Encyc. mél!!. Vers. (. ï, p. :^6r. JiuUa exarc.ta. Dillw. Cat. t. i. p. 4r)3. W° /,y. rér. Protl. p. .'19. n» 339. Id. Hist. des Moîl. pi. I18. f. i. Habite la côte de Guinée.'' (Férussac). Cette coquille, figurée pour la première fois par Chehmi^z, l'a été plus exactement par M. de Férussac. Elle est ovale, ventrue, toute blauclie, mince et diaphane. Sa spire, pointue au sumiiic!, est i'oiv mée de sept à huit tours peu convexes dont le dernier porte un angle à la circonl'ércnce, angle sur lequel la suture est appuyée dans les tours précédens. Toute la surface extérieure est couverte de stries longitudinales ou plutôt de rides peu régulières. L'ouver- ture est ovale; le bord droit, mince et tranchant, est faiblement dilaté en dehors; la columelle est'lrèscoiu'le; die se porte oblique- ment à draiie de l'ouverture; elle est pointue à son extrémité, et 3ia HISTOIRE DES MOLLUSQUES. l'angle, qu'elle fait à sa jonction avec le bord droit, indique la très faible troncature qu'elle a à sa base. Celte coquille, très rare daus les collections, a 63 miliim. de long et 36 de large. '{ ,^3, Agathine de MuUer. Achatlna Mulleri. Fer. A testa ovato-aiigustà, ap'icc oblusâ, longiludinaliter tenui stiiatâ, albo fucescente fiammulis angusùs , fuicis , ornatd; anfractibus convexis, maiglnatîs ; aperturà omto-angusld, cotumelld arcuatâ, profundc, emarginatâ ; labro s'implici, aciito. Chenin. Conch. t. 9. pi. lao. f. io3o. Guériu Icou. du Règne anim. MoU. pi. 6. f. i4. Bucciimm stiiatttm. Mull. Verm. p. 149. u" SSg.' Stronibus strlaliis. Guiel. p. 3524. «oSo. Hélix tenera. Gmel. p. 3653, no 121. Hélix incombens. Dillw. Cat. t. 2. p. 955. iio i54. Hélix Mulleri Feruss. Prod. p. 5o. n" 35;. Habite Cayennc, sur les monts Serpent et Syneri. (Férussac.^ Chemnitz confondait celte espèce avec son Buccinum striatum dont M. de Férussac a fait sou Hélix rosea, Achalina rosea. C'est avec raison que celle-ci a été distinguée. Elle constitue une espèce bien caraclérisce. Coquille ovale-oblonguu, à spire à-peu-près aussi longue que le der- nier tour, obtuse au sommet, et formée de huit à neuf tours con- vexes, dont la suture est bordée d'un petit bourrelet crénelé, et la surface couverte d'un grand nombre de fines stries longitudinales régulières. L'ouverture est oblongue; la columelle, régulièrement arquée dans sa lons^ueur , profondément tronquée à la base , est peu dépassée par le bord droit. Celui-ri est mince et tranchant, et placé obliquement à l'axe longitudinal. Toute la coquille est d'un blanc fauve très clair ; elle est ornée de flammules étroites irrégu- lièrement distribuées,, d'un brun fauve peu foncé. Les grands individus ont Oo niillim. de long et 20 de large. • -|- 34. Agathine albâtre. JÏc/iatinaaladaster. "Rang. A. testa conicd, lœvigald albd diaphanà, anfractibus convexiiisciUis ullimo basi convexo ad peiipheriam fascid fitscâ cincto ; aperturà ovatd; columelld complanatd , anlice tntncatd , labro simplïci acuto. Rang. Desc. des Coq. terr, p. 16. n^ 9. pi. i. f. a, 2 a. Habite l'île-auPrince. IJelle espèce voisine pour la forme de VAclia- tina virgiiica.'EWii est ovale, conique, à spire obtuse au sommet. AGATHINE. 3l3 composée de huit tours à peine convexes, lisses, et dont la suture est accompagnée d'un petit bord d'un blanc opaque. Le dernier tour est convexe, non [icrforé à la base. L'ouverture est oblique à l'axe; sou bord droit est assez épais, et la columellc cylindracée tomlie perpcudiciilairciiient et se termine à une troncature peu profonde. Toute cette coquille est d'un beau blanc transparent comme de l'albâtre , et le dernier tour est orné d'une zone brune sur la circonférence. Longueur, 35 millim. largeur, ao, -i* 35. Agathine striée. Achatina striaia. Desh. a! testa ovatoohlongâ , roseâ , longitudinaUter tenuissime striatd , apice acutd ; aperturâ ovato-acutâ , angustâ; labro tenui , acuto , sinuato. Biicciniini slrlatum. Chemn, Concile t, 9. p. 36. pi, 120. f. 1028. 1029. Bulla truncaia. Gmel. p, 3434. n° 49. Poljphemus glatis. Say. Hélix rosea. Fér. Prodr. p. ao. lio 356. Id. Hist. desMoU. pi. i36. f . 6 à 10. BuUmus striatiis. Lrng. Encycl. niéth. Vers, t, i.p.366. Kœramerer. Cab. Rud. p. 128. pi. 10. f. 5, Bulla tnmcata. Dillw. Cat. t. i. p. 49S.no 5o. Achatina rosea. Desh. Encycl. métb. Vers. t. a. p. 10. no 3, Habite lesFlorides. Nous rendons à cette espèce son nom spécifique. Mulleret les auteurs de son temps nommaient Buccins des coquilles terrestres et fluviatiles. En transportant les espèces d'un genre dans un autre, elles doivent toujours conserver leur nom spécifi- que. Le Buccinum strialiim doit donc devenir VAcliatina striata, puisqu'il est bien reconnu que cette coquille appartient en effet à ce dernier genre. Il faut distinguer comme espèce différente la fi- gure io3o de Chemnitz , que la plupart des auteurs confondaient avec celle-ci. Espèce fossile. ■j- I. A^?iÙ\me ^eWnci^Q. Achatina pellucida. Dtsh. A. testa ovalO'Conicd, subvcntricosâ, apice acutissimd, la'vigatd, pel- liicidd, teiiuissinid , Anfractibits coni'exis , apcrtuid ovato-acutd; colttme/ld truncatd^ co/ilortd. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 6.5. pi, 6. f. 17. 18. Habite. . . Fossile à Parnes. Cette coquille est réellement terrestre, et elle offre tous les caractères des Agalhines ; elle est mince trans* 3l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. parente, lisse ; la spire est un peu plus longue que le dernier tour; les tours sont convexes; l'ouverture est ovale, la coiumeUe est tordue et tronquée à la manière de YAcliaùna glans. Celte co- quille, fort rare et très fragile, a 9 niiilim. de longueur. ASIBaSTTE. (Succinea.) Coquille ovale ou ovale-conique. Ouverture ample, en- tièrej plus longue que large; à bord droit tranchant, non réfléchi, s'unissanï inférieurement à une colunielle lisse, amincie, tranchante. Point d'opercule. Testa Oi>ata vel ovato-conica» Apertura ampla^ intégra, longltudinalis : labro acuto^ non reflexo, cum columellâ angusto protracfu con/luente. Columellâ lœvis ^ atteniiato- acuta. Operculum Jiullum. Obseiiv\tions. — Les Ambrcttcs , que j'ai distinguées comme genre et nommées Amj)hibulmes, avant de connaître le genre succinea de Di :iparnaud,sf!mbleut, par leurs rapports, tenir le milieu entre les Bidimcs et les Lyranées. Ce sont des coquillages presque amphibies, habitant le voisinage des eaux, s'y expo- sant souvent , mais vivant habituellement à l'air libre. Aussi ces trachélipodes ont- ils quatre tentacules dont les deux plus grands sont oculcs au sommet, comme dans les Buliraes, les Hélices, etc. Ces coquilles sont distinguées des Bulimes en ce que leur bord droit n'est jamais réfléchi ; et elles le sont des Lymuées en ce que leur columelle est lisse , amincie, tranchante, et que le bord droit, en remontant sur cette columelle, n'y forme au- cune apparence de pli. Voici les trois espèces que je rapporte à ce genre. [ Malgré la resseuiblance de la coquille des Ambrettcs avec celle de certains Bulimes , on pouvait cependant distinguer le» deux genres, et c'est en effet ce que (it Draparnaud : depuis sa création il fut adopté par tous les conchyliologistes, excepte par M. de Férussac. Persuadé que dans le grand groupe des Hélices il n'y avait dans les animaux aucun caractère propre à les dis- AMBRETTE. 3l5 tinguer en bono genres, cet auteur fit des Ambrettes un sous- genre des Hélices, et lui donna le nom de Cochlohydre, obligé d'inventer un nom nouveau pour un genre anciennement connu pour qu'il cadrât avec le reste de sa nomenclature En faisant des recherches sur les principaux groupes appartenant au grand genre Hélice de Linné, nous lûmes surpris qu'un animal aussi commun en nos climats que celui de l'Ambrette n'eût pas encore attiré l'attention des analomistes , nous en fîmes avec soin l'a- natomie, ayant reconnu dans l'ensemble de l'organisation une très grande analogie avec les Hélices; nous aperçûmes cepen- dant des dilférences notables dans ce qui a rapport aux organes génitaux. On sait d'après le beau travail de M. Cuvier que dans les Hélices le canal déférent est lié si intimement au second oviducte qu'il est impossible de l'en séparer ; de plus dans les Hélices, on remarque de chaque côté du canal commun des or- ganes de la génération , des organes dont l'usage est inconnu formés de piusieui's digitations et auxquels Cuvier a donné le nom de vésicules multitides. Dans les Ambrettes les vésicules multilides manquent entièrement; il n'y a pas non plus de dard ni de poche pour le contenir. Le canal déférent est entièrement détaché de l'oviducte, et au lieu de se porter vers les deux tiers antérieurs de l'organe excitateur pour y pénétrer comme dans les Hélices, il aboutit au sommet de cet organe. Cette simplicité des organes de la géi:ération dans le genre Ambrette, la sépara- tion nette des organes mâles et femelles est un fait important puisqu'il est impossible de ne pas reconnaître à chaque partie les fonctions qu'elle doit remplir dans l'acte de la génération.] . ESPECES. I. Ambrette cupuchon. Succinea cucullata, Lanik. J. testa ovato-ïnjlatâ ^ tenm , flaveseente ; slr'tis obliqué transnersis; tpirâ brevissimâ, rubrd; aperturd valdè patuld. BuUinus patulus. Briig. Dict. n° i5. Amphibidima cucullata. Lamk. Annales du Mus. vol. 6, pi. 53. f. r. b.c. Hélix patula. Daudeb. Hist. des MoU. pi. ii. f. i4-i6. etpl. ii. a. f. 12. i5. 3l6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. • De Blainv. Malac. pi. 37. f. 1. • Bowd. Eleni. of Conch. pi. 6. f. 6. et pi. 7. f. 5. 6. • Succinea cuciillata, Sow. Gênera of sholls f. i. Habite à la Guaileloupe. M. Daudebard. Mon cabinet. Coquille plus grande que les deux suivantes, et fort singulière par la grandeur et l'obliquité de son ouvertnre, ainsi que j)ar le raccourcissement de sa spire. Longueur, i4 lignes; largeur, 9 et demie. a, Ambrette amphibie. Succinea amphibia. Drap, s. testa ovato-oblongây tenuissimd, pdlucidd, Jlaviduld ; spirdbrevi; aperturd infernè dilatatd, subverticali. Hélix putris. Lin. Syst. nat. p. 1349. Gmel. p. SôSg. n" l35. Hélix succinea, Muller. Verm. p. 97. m 496. Lister. Concb. t. ia3. f. a3. a. • Lister, Anim. angl. pi. a. f. 24. • Lister. ïrans. pbil. t. 9. pi. a. f. t8. Gnalt. Test. t. 5. fig. H. D'Argenv. Conch. pi. 28. f. a3. An Favanne. Conch. pi. 61. fig. E 4 ? L'Amphibie ou l'Ambrée. Geoff. Coq. p. 60. n° aa, • Swam. Bib, nat. pi. 8. f. 4. Chemn. Conch. 9. t. i35. f. 1248. • Turbo trianjractus. Dacosta. Conch. brit. p. ga. pi, 5, f, i3. • Hélix putris. Olivi. Adriat. p, 176, BuUinus succineus. Poiret. Prodr, p, 4i. n"* g. BuUmus succineus. Brug, Dict. no 18. Succinea amphibia. Drap. Moll. pi. 3, f. 22. 2 3. • De Roissy. Buf. Moll, t, 5, p. 35a. u" i. • Brard. Hist. des Coq. p. 72. pi. 3. f. i, 2. • Hélix putris. Dillw. Cat, t. 2. p. 965. n° 173. • Hélix limosa. Dillw. Cat. t. 2. p. 966, n" 17 5. • Dorsef. Cat. p. 56. pi. ar. f. i3. • Montagu. Test, p. 373. pi. 16. f. 3. • Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 32. n" r. • Hélix putris. Alten.Syst. abh. p. 96. • Niiss, Hist. Moll. Suce. p. 41. n° i. • Bowd. Elem. of Conch. pi. 6. f. 5. Hélix putris. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 11. f. 4-lûel i3. et pi. 11 a. f, T-io. • Hclix putris. Var, Fér. (pi. 11 A. f. 9). Quoy et Gaim. Voy. de VUranie. Zool. p. 467, (de l'île Guara). • Pfeiff. Syst. auord, p. 67. n'' i. pi. 3. f. 36 à 38. ÀMÊRETTE. 3 17 * De Blainv. Malac, pi. 38. f. 4. * Desmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. 17. n° i. * Hécart. Cat. des coq. de Valenci. p. i. n° i. * Sow. Gênera of she!!s, Succinea. f. 3. » Col. des Ch. Cal. des coq. du Finist. p. 70. n° i. * Turtou. Man. p. 91. n» 73. f. 73. * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 33. n" 3-. * Philippi. Enum. Moll. p. i4s. * Aider. Cat. Test. Moll. Tr. Soc. Newc. p. Si. n"> 19. * Goupil. Hist. des moll. de la Sarthe. p. 10. n° r. * Bouillet, Cat. des moll. de l'Auverg. p. 44. n** i. * Rosm. Icon. t. i. p. 91. pi. 2. f. 45. ' Fossilis, Bouillet. Cat. des foss. d'Auvergn. p. 106. n" r. Habite en France , dans les lieux humides , sur le bord des eaux douces. Mon cabinet. Coquille réellement terrestre. Longueur^ 9 lignes. 3. Ambrette oblongue. Succinea ohlonga. Drap. iS. testa ovato-oblongâ^ tenui y longitudinaliter striatâ , albidâ, aiU fracdbus quatuor convexis; suturis subexcavat'is ; aperturâ spiram mx sitperante. * An Hellx îiinosa? Linné. Syst. nat. p. H49. * De Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 352. n» a. * Pfeiff. Syst. anord. p. 68. n* 2. pi. 3. f. 39. * Aider. Cat. test. Moll. Tr.Soc. Newc. p. 3l. n<» 20; * Turton. Man. p. 92. n° 74 . f. 74. * Hécart. Cat. des coq. de Valenci. p. i. n" a. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 1 1 . n" a. pi. x . f. 5. 6, 7," * Bouillet. Cat. des Moll. de l'Auvergn. p. 45. n° 2. * Rosm. Icon. t. i. p. 92, pi. 2. f. 47. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 20. n° 3. Succinea oblonga. Drap. Moll.pl. [3. f. 24. 25, Hélix elongata. Daudeb. Hist. des Moll. pi. 1 1. f. i-3. Habite dans le midi de la France, près des ruisseaux et des fontaU nés. Mou cabinet. Longueur, 11 lignes. 4. Ambrette levantine. Succinea levantina. Desh. S, testa ovatO'obîongâ, tenuissimd , fragiU, pellucidd ; fiavo-rubes— cente; spird brevissimd, acnminatd ; idtimo anfractu amplissimo î aperturâ obliqua ; marginibus tenuissimis, Desh. Expéd. se. de Morée. Zool. p. 170.pl. 19. f. 25-27. Suiciiiea PJeiffcri, Rosm, Icon. t. 1. p. 9a. pi. 2. f. 46. 3l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile la Morée et la Sicile. Les caractères de celte e«pèce ne s'accordent avec aucuu de celles qui sont jusqu'à présent connues ; comme elle est propre aux parties orientales de l'Kurope , nous lui avons donné le nom de Succînea leva»tina. Elle a quelques rapports avec la Succinea amphibia de Draparnaud ; mais la spire est toujours beaucoup plus courte, et le dernier tour proportioanelleraent plus grand; elle est ovale-oblongue, pointue au sommet ; elle est lisse ou striée par des accroissemens , elle est formée de quatre toins convexes, dout le dernier constitue à lui seul presque toute la coquille; il se termine par une ouverture ovale-obIoni;ue , oblique à l'axe, à bords très minces et tranchaus. Celle coquille est très mince et très fragile, transparente, d'un jaune rongeàtre uniforme. Elle a quatorze mill. de long et six de large. •f 5. Ambrette de Guvier. Succinea Ciwieri. Guild. s. corpore flavldo-fticescente , nigro Uneala-maculato ; oculis ater- rimis. Testa nitente , diaphanâ , pallide succinea , immaculatâ , oblique pli" catâ, anfractibus duobus superioribus obsoletioribus. Guild. Zool. journ. t. 2. p. 443. pi. Supp. 17 bis. fig. i à 4. Habite les lieux ombragés sous les pierres dans l'île Saint-Vincent. Cette espèce, bien distincte, a été publiée pour la première fois par l'auteur que nous citons dans la Synonymie; l'animal est fauve vers les bords du pied et irrégulièrement marbré de gris noirâtre sur le dos. La coquille est beaucoup plus ventrue et à spire plus courte que le Succinea putris. Elle est mince , transparente , de couleur fauve; son ouverture est ovale oblongue; la columelleest très étroile et régulièrement arquée; vers la base elle est presque aussi mince que le bord droit. Lorsque l'animal est contracté dans la coquille, il semble que celle-ci soit marbrée elle-même des mêmes tacbcs que le manteau; mais, l'animal étant retiré, la co- quille se trouve d'une seule couleur. <>ette espèce, d'une taille médiocre, a 11 miUim. de long et 8 de large. •f 6. Ambrette des Barbades. Succinea Barbadensis, Guild. s. corpore flavescentc , tentacuUs collique îineis ni gris ; oculis atris ;facie rufescente pallio nigro , marmorato ; pcde brevi , pas— tice obtuso. Testa Jlavescente , sœpù subopacd , longitudiiialiter subplicatd ; spird pruductd, anfractibus quaternis. Cuild. Zoo!, journ. f, 3. p. 533. pi. Snppl. 27. f. 4. 5. 6. AMBRETTE. , '5ig Habite. . . Assez abondante sons les pierres des îles Barbades, Cette espèce a des rapports avec \à Succi:iea Cuvieri; mais elle en est bien distincte. L'animal est d'un fauve brunâtre, et son manteau présente un petit nombre de taches noires irrégulièrement éparses- Paisa forme la co- quille se rapproche beaucoup du Sticcinea putris ; cependnnt l'ou- verture est en proporlinn plus ovale et plus courte. La spire est plus allongée ; la coquille est mince, transparente , avec des stries irrégulières d'accroissemens. Elle est d'un fauve pâle, uniforme. Elle a douze à quatorze millim. de long et huit ou neuf de large. ^ ^. Ambrette australe. Succinea austrcdis. Quoy. s. testa ovato-oblongd, 'veiitricosd, peUucidà, frag'iUflavd aut nigri- cante, oblique striatâ; apertiirà ovali ; anjraciibus ternis. Quoy et Gaini. Voyage de YAstr. î. 3. p. i5o. pi. i3. f. 19 à 23. Habite l'île de Van Diemen , dans les environs d'Hobar-Tcwn , sur les lieux élevés, arides et dépourvus d'eau. (Quoy et Gaim.) Celle-ci a également beaucoup de rapports avec l'Ambretle répandue en Europe. Son dernier tour est plus renflé; la coquille est très mince et un peu noirâtre; l'ouverture est presque régulièrement ovale , l'angle supérieur étant à peine marqué. L'animal est blanc, jaunâtre en dessous; en dessus il est jauuâlre sale, ponctué de brun. Les tentacules antérieurs sont très petits, La longueur est de 1 1 mill. et la largeur de six. •j* 8. Ambrette ovale. Succinea oçalîs. Say. S. testa ovatâ Ijmnœformi , pellucidd , tenul, subsulcatd; aperturâ ovali, obliqua , anfractibus quatuor convexis ; spirdbrevi. Say. Journ. de l'acad. de Pbii. t. i. p. i5. Fér. Prodr. p. 26. n° 8. Id. Hist. des Moll. pi. ir A. f. i. Desb. Eucy. métb. Yers. t. 2. p. 20. n" 2. Habile les Etats-Unis. Elle ressemble par la forme générale à une petite hmuée. Elle est ovale globuleuse, mince , Irausparente, couleur de corne brunâtre. Sa spire est courte , formée de quatre tours convexes étroits , dont le dernier est fort grand et plissé vers l'ouverture. Celle-ci a les bords très minces ; la columelle elle-même n'est guère plus épaisse que le bord droit. Celte co- quille a 12 à 14 millim. de longueur. ■f 9. Ambrette rongeât re. Succinea rubesce?is. Desh. s. testa ovatd, tcnul, pellucidd, ruhesccnte, siibstriatd ; nperturd ovaîï anplis.Hiiid, obliqua ; spird breci, oblusd. 320 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Desh, Encycl. méth. Vers. t. a. p. 20. n" 4. Id. Magasin de Conch. p. 4. pi. 4- f- i- 3> Giiér. Icon. du Pvègne anim. pi, 6. f. 8. Habite la Guadeloupe. Belle espèce ovale oblongue, mince , transpa- rente, d'un rout;e assez vif; la spire'est très courte, et son dernier tour très grand , la surface extérieure semble lisse ; mais, exa- minée à la loupe, la surface est couverte de fines stries longitudi- nales rapprochées et assez régulières. Si l'on regai de la coquille par la base, on voit la columelle formant une spirale ouverte jus- qu'au sommet. Sa longueur est de aa niilliniclres , et sa largeur de i3. •J* 10. Ambrette tigrine. Succinca tigrina. Fer. S. testa ovali, pelUtcidd , lœvigotà, te/iiiissimâ, subvirescente , macu- tu minimis tuhrnfit aspend ^ apeiturd ingenl'tssimd ^ patente, ovatd , spird brevissimâ, Hcîix tigrina. Fér. Prod. p. a6. n» 6. Id. Hist. des Moll, pi. 11 A, f. 4- Succinca tigrina. Desh, lincjcl. méth. Vers. t. a. p. 19. n» i. Habite l'île Saint-Vincent. Coquille fort slngulièi-e par sa forme dé- primée , l'évasemcnt de sou ouverture, la brièveté de la spire, la finesse et la fragilité de son test ; elle ressemble un peu à un osse- let d'aplysie ou à une huilée j elle est de couleur jaune verdâtre , ornée de taches rouge-brun iriégulièrement éparses. Sa longueur est de dix-huit à vingt millimètres. AUHICUX-ï:. (Auriculn.) Coquille subovale ou ovaie-oblongue. Ouverture lon- gitudinale, très entière à sa base, et rctrécie supérieure- ment où ses bords sont désunis. Columelle munie d'un ou de plusieurs plis. Labre à bord tantôt réilécbi en dehors, tantôt simple et tranchant. Testa subovalis cmt ovato-ohlonga. jîpertiira longitii- dinalis, basi integerrinia, siiperne angusîata cum marglni- bus dlsjunctis. Coliimella uni vel pliaipUcata. Labrum vel margine reflexum vel simplex et acutuvi. [Animal pulniobranche liélicifornie n'ayaiU qtie dt-ux tenta- AUaiCULE. 321 cilles sur la tète, tentacules coniques sans yeux au sommet; les yeux placés à la base interne des tentacules, tète probos- cidiforme, pied court et étroit ne dépassant jamais le sommet de la coquille ; manteau formant un collier épais percé à gau- che vers le milieu de sa longueur d'une ouverture anale et d'une autre plus grande pour la respiration. Observations. — 'Toutes les volutes de Z/>î«f'dont l'ouverture n'offre aucune échancrure à sa base, Briignières les a transpor- tées dans son genre Bulime; et pour cela il n'eut aucun égard à la considération des plis de la columelle. Cependant ces plis in- diquent évidemment une organisation particulière aux animaux qui les forment; en sorte qu'on peut assurer que les animaux dont il s'agit sont essentiellement différens de ceux qui pro- duisent des coquilles à columelle non pUssée, comme les vraies Bulimes. Ces considérations m'ont engagé à ne pas confondre les v^wr/- cules avec les Bulimes, puisqu'elles en sont si éminemment dis- tinguées, et que d'ailleurs il paraît que les animaux de chacun de ces deux genres ont des habitudes différentes. J'avais d'abord pensé que, parmi les coquilles à columelle plissée et dont l'ouverture n'est point échanciée à sa base, celles qui ont le bord droit simple et tranchant étaient réellement fluviatiles ; et j'en avais fait un genre particulier, sous le nom de Conovule [Conoindus], Mais ayant appris, d'après des observa- tions qui m'ont été communiquées par M. Valenciennesy que mes Conovules étaient des coquilles terrestres, je supprime main- tenant ce genre, et en réunis les espèces à celles de mes an- ciennes Auricules. Ainsi le genre dont il est ici question ne comprend que des coquilles terrestres; et, quoique, dans les imes, le bord droit de l'ouverture soit réfléchi en dehors, tandis que dans les autres il est simple et tranchant, aucune d'elles n'est réellement fluviatile. Voici les espèces que nous rappor- tons à ce genre. [ Depuis la publication de cette partie de l'ouvrage de Lamarck, la science a acquis des renseignemensimportans sur le genre Auricule et les divers groupes que l'on a voulu en séparer. D'abord M. de Blainville, ayant eu con- ToME YIII. 21 322 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. naissance de l'animal du génie Scarahciis de Monttort, donna sur lui des détails intcressans, à l'article Scarabe du Dictionnaire des sciences naturelles. Ce niênie animal, revu par MM. Quoy et Gain-ard, dans leur voyage de circumnavigation, fut représenté par eux avec l)eaucoup d'exactitude. Mais ce groupe particulier des Auricules n'é- tait pas le seul qui méritât d'être connu. On pouvait dou- ter que l'animal (\e\ÂiincuIa Midœ ressemblât à celui des autres Auricules. Dans son voyage autour du monde, M.Lesson rencontra cette espèce avec sou animal, et en fit xn\ dessin qu'il voulut bien nous communiquer, ainsi que les observations qui pouvaient lui servir d'explication. Nous publiâmes dans l'Encyclopédie les observations de M. Les- son, qui malbeureusement ne furent pas confirmées par celles de MM. Quoy et Gaimard. Il restait enfin un dernier groupe d' Auricules, avec lequel Lamarck avait fait autrefois son genre Conovule. Convaincu de l'identité de ses Co- novuies avec les Auricules, Lamarck avait supprimé ce genre, sans avoir pu motiver sa suppression sur l'obser- vation des animaux. C'est encore à MM. Quoy et Gaimard que la science est redevable de la connaissance exacte des animaux de ce petit groupe d'AuricuIes; de sorte qu'au- jourd'hui, c'est en connaissance de cause que les zoolo- gistes peuvent réunir ou séparer en genres distincts les trois groupes d'AuricuIes dont nous venons de parler. Pour nous, confiant dans les observations de MM. Quoy et Gaimard, nous n'hésitons pas à les réunir sous la déno- mination commune d'AuricuIes, et nous sommes entraîné à cette réunion, non-seulement par la ressemblance des animaux, mais encore parles passages que l'on voit s'éta- blir entre ces trois groupes, à l'aide d'espèces, tant vivan- tes que fossiles, qui participent aux caractères (\i.'S uns et des auties. Il faut avouer cependant que le groupe des Scarabes se liemoins aux Auricules proprement dites, que les Conovules. A.URICULE. 323 Lamarck a compris au nombre des Auricuies fossiles, une petite coquille fort intéressante, à laquelle il a donné le nom ^ Auricula ringens. Celte es[)ècenapoint les caractè- res des autres Auricuies j aussi elle a été diversement placée par les différentes personnes qui s'en sont occu- pées. M. Meynard de la Groye et plus tard M. Philippi en ont fait une Marginelle ; Brocchi une Volute, et M. de Fé- russac une Nasse; mais il est évident que cette coquille n'appartient pas plus à ces genresqu'aux Awricules, cequi nous a déterminé à proposer, pour elle et cinq à six autres espèces du même groupe, un genre particulier auquel nous donnons le nom de llingicule, Ringicula. Lamarck, trompé par des caractères extérieurs, com- prit, parmi les Auricuies, plusieurs espèces qui appartien- nent aux Bulimesveritables.il n'avaitpas songé qu'il pouvait exister des Bulimea a ouverture dentée, comme il y a des Hélices à ouverture dentée; il plaça donc parmi les Auri- cuies toutes les espèces de Bulimes connues de son temps, et qui ont des plis, soit à la columelle , soit sur le bord droit. Il est facile cependant de distinguer ces espèces; car dans les unes, celles qui dépendent des Bulimes, l'ani- mal a quatre tentacules, tandis que dans les Auricuies, l'a- nimal n'en a jamais que deux. Nous avons eu soin d'indi- quer par des notes celles des espèces, qui doivent passer aux Bulimes. ESPÈCE. [Bord droit réfléchi en dehors^ I. Auricule de Midas. Auricuîa Midœ. Lamk. A. testa ovatO'oblongâ , crassiss'imd, striis decussatâ, supernè gra^ nosd,alhâ; epidermide castaiteo-Juscd ; spiiâhrevi, conoideà; aper- turd medio angustatd ; columellâ bipUcatd. Pointa auris Midœ. Liii. Sjst. uat. p. 1186. Grael. p. 3435. n» i. Heiix aiiris Midœ. Millier. Yerni, p. 1 18. n" 3i r. Lister. Concli. t. io58. f. 6. 324 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rumpb.Mus. t. 33.Cg.HH. Peliv. Amb. t. 8. f. a. , Gualt.Test. t. 55.fig. G. D'Argenv. Coucb. pi. lo. fig. C. Fa vanne. Conch. pi. 65. fig. H 2. Seba. Mus. 3. t. 71. f. ai. a2. Knorr. Vergn. S. t. a5. f. i. * Schrot. Einl. t. i. p. 196. Martini. Conch. a. t. 43. f. 436—438. Eulimus amis Midœ.Bru^, Dict. n. 7(1. * De Roissy. Buff. Moll. t. 5. p. 864. Do r. * Voluta atiiis Midce. Binrow. Eléra. pi. i5. f. i. * Férus. Syst. Conch. p. 78. n* x. * Voluta amis Midœ. Dillw. Cat.t. i. p. 499. n" i. " Leach. Zool. Mise. t. i. p. 74. pi. 32. Aiiricula Midœ. Encyclop. pi. 460, f. 6. a. b. * Auricida Midœ. Féruss. Prod. p. 102. n" i. * Auricula Midœ. Less. Voy. de la coq, Zool. t. 2. p. 337. no 83' pi. 9. f. I. * Quoy et Gaim. Voy. zool. t. 2. p. i56. pi. 14. * Guer. Icon. du Règne Anim. Moll. pi. 7. f. 7. Habite dans les Indes-Orientales et le* Moluques. Mon cabinet. Belle coquille terrestre, fort remarquable par sa solidité et son éjiaisseur. Son dernier tour, qui est fort grand, offre une cote longitudinale, opposée au bord droit. Longueur, près de 4 pouces. a, Auricule de Judas. Auricida Judœ. Lanik. A. testa oblongà, cjlindraceo-conicu, crassd, miiticiissimè decussatâ et granulosâ , albido'fuhà ; apertmà medio angustatd ; columelld triplicatâ. Volutaauris Judœ, Lin. Syst. nat. p. 1187. Gmel, p. 3437. n" 10. Hélix mûris /«ffe. MuUer. Verm.p. 109. n" 3io. iJonanni. Mus. Kirch. 3. f. 412. Lister. Conch. t. 32. f, 3o. Martini. Conch. 2. t. 44. f. 449-45i. Schroëtter. Einl. in Conch, r. t. x. f. 9. .• Voluta auris Midœ. Schrot. Fluss. Conch. p, 3 14. pi. 9. f. 10. Bulimus amis Judœ. Brug. Dict. n" 78, * De Roissy. Buf. Moll. t. 5. p, 365. n" 2. * Férus. Syst. Conch, p. 78. n" 2. * T'ohita amis Judœ. Dillw. Cat. t. i, p, 5oo, u' 2, * Bowd. Elem. of Conch. pi. G. F. 22. AuniCULE. 325 * Férus. Prodi". p'. ïoi. n^ 5. * DeBlainv. Ma1ac.pl. 38. f. r. Habite dans les Indes orientales. Mon cabinet. Coquille solide, moins grosse que la précédente. Des trois plis de sa columellc, l'intérieur est le plus petit. Longueur, a pouces 3 lignes. 3, Auricule de Silène. Auricula Stleni. Lamk. (i) A. testa ovatO'oblongâ, perforatâ, mînutissimè striatd, pallldèfulvd, flammulls Inteo-rufls longitudinalibus ornatâ ; aperturd albd, me» dio angiistatd ; columellâ unipUcatd, Listtri Concli. t. io58. f. 9. Seba, Mus. 3. t. 60, Absque numéro infernè ad dextiam inttr Bttli' mos scarabœos. Martini. Conch. a. t. 43. f. 447.448. ? Bulimus auris Sileni. Brug. Dict. n,, 81. S/n. plttr. excl. Auricula Sileni. Encyclop. pi. 460. f. 4. a. b. .' Hélix auris caprina, Daudeb. Hist. des Moll. n" 442. * Gronov. Zoopli.pl. 18. f. 12,.^ * Fav, Conch. pi. 65. f. H3..? Habite dans la Guyane et les Antilles, Mon cabinat. Longueur, 18 à 19 lignes. 4. Auricule de lièvre. Auricula leporis. Lamk. (af A. testa omto-conicâ l basi depressâ, perforatâ, albidd, flammulis (i) Lamarck confond évidemment deux espèces sous cette dénomination , celle figurée par Born devra conserver le nom ; tandis que celle représentée dans Martini et dans l'Encyclopé- die constitue une espèce parfaitement distincte de la première. Bruguières, dont la synonymie est ordinairement fort exacte, a lui-même confondu les deux espèces que nous si^'nalons. Gmeîin les a bien distinguées , mais en laissant très incomplète leur synonymie ; il donne le nom de Voluta glabra à l'espèce de Martini et de Gronovius, et conserve le nom de Voluta Sileni à l'espèce de Born. Comme ces coquilles sont de véritables Bu- limes et non des Auricules , on trouvera dans ce dernier genre le Bulimus glnber [Voluta glabra, Gmel.) dont la synonymie servira à rectifier celle de V Auricula Sileni de Lamarck. (2) Cette espèce, aussi bien que la précédente, n'est point une véritable Auricule, elle appartient à cette section des Buli- SaÔ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. luteo-Jalvis nebulosis varlegatâ; striis decussatls, ad interstîtias împresso-punctatis ; apcrturd laUis utiisque margine lato reflexis , aibis ; columelld uniplicatâ. Bulimits aiiris leporis. Brug. Dict. d^, 82. Hélix aiiris leporis. Daudeb. Hist. des Moîl. q" 438. * Quoy et Gaim. Voy. de Vl'ranic. Zool. p. 483. * Rang. Desc. des coq. Icrr. p. 53. 11° a6. * Wagn. dans Spix. Test. bras. p. 18. n» 2. pi. i3. f. i. 2. * Moric. Mém. de Genève, t. 7. 2* part. p. 432. n° 28. * Férus. Syst. Conch. p. 78. no 4. * Bowd. Elem. of Conch. pi. 6. f. 35, Habite à Madagascar ; découverte et rapportée par Bruguières. Mon cabinet. Coquille fort rare, remarquable par les rebords larges et mincesquienlourent son ouverture. Longueur, 20 lignes. 5, Auricule de chat. Auriculafelis. Lamk. (i) A. testa ovali^ crassiusculâ , transversim striatd, rufo-fuscescenle ; spirœbrevissimœ anfractibiis planiusculis ; aperturd mcdio angus- tatâ; columelld triplicatd. Favanne. Conch. pi. 65. fig. H 7. Chemn. Conch. 9. t. 121. f. 1048. 1044. Bulimus auris felis. Brug. Dici. n° 77. mes, ayant la columelle dentée ou tordue; elle devra donc rentrer dans ce dernier genre sous le nom donné par Bruguières de Bulimus auris leporis. (i) Il est difficile de rapporter d'une manière certaine à l'une des espèces connues dans les collections, le Voluta coffea de Linné; la phrase caractéristique que l'on trouve dans la 12^ édi- tion du Systcma natiirœ peut s'appliquer à plusieurs des espèces actuellement répandues dans les collections. Linné cite trop souvent l'ouvrage de Lister dans sa synonymie pour croire qu'il aurait oublié de mentionner la figure de cet auteur (PI. Ô34, fig. 69) si elle eût repré.senlé effectivement le Voluta coffea, comme le supposent Chemnitz et d'autres conchyliologues A moins de renseignemens plus positifs que ceux que nous pos- sédons sur cetteespèce, il faut abandonner d;mslos Incertœ sedis le Voluta coffea de Linné et adopter provisoirement l'Juricula fblis de Laraarck. AURICCLE. 3^7 Auricula felis. Eucyclop. pi. 460' f. 5. a. b. * Férus. Prod, p. io5. Do 25. Habite.... dans les grandes Indes et les îles de la mer du Sud ? Mon cabinet. Celte coquille n'est assurément point marine, ce que constatent les bords bien réflécbis de son ouverture ; mais elle est terrestre, comme ses congénères. Longueur, ii lignes. 6. Auricule Aveline. Auricula scarabeus.YiAVi)^. {i) A, testa ovatâ, eonvexo-depressd, lateiibus oppositis suhangnlatà, glahidj œtaterufo castaneâ ; spirâ breuiusculd ; aperlurd ringente, tUroque latcre dentald. Hélix scarabaus. Lin. Gmel. p. 36i3. Ho i. Hélix pylhia. Mulier. Verm. p. 88. n" 286. Bonauni. Recr. 3. f. 385. Lister. Conclu t. 577. f. 3i. Kumph. Mus. t. 77. f. i. Petiv. Amb. t. la.f. 8. Gualt. Test. t.4. lig. S. (1) La plupart des auteurs depuis Linné ont confondu plu- sieurs espèces avec celle-ci. On trouve dans la Synonymie de Linné et des autres conchyliologuos, la citation de la fig. 10. pi. 4, de Pétivcr. Celte figure représente une espèce bien dis- tincte du Scarabœus. M. de Férussac la désigne dans son Pro- drome sous le nom de Scarabus petiverianus. Chenmitz a poussé plus loin la confusion : non-seulement il admet l'espèce de Pétivcr, mais encore le Piélin d'Adanson et une troisième espèce figurée par lui sousles numéros i25i, laSa, 1253. Cette dernière espèce a été uonunée Scarabus Plicatus par M. de Férussac. Bru- guièresn'a rectifié qu'une seule des erreurs de Chemnifz, il n'a pointlaissé le Piétin dansla Synonymie de son Bnliuius Scarabœus, mais y mainlintles deux autres espèces d'Aricules. Lamarcklaissc subsister les erreurs de Bruguières; aussi pour rectifier sa Syno- nymie, il faut supprimer la figure Sa de Lister, la fig. 10 de Pétiver, la fig. D. /;, de Favanue et les figures laSi et laSa de Clïcmnitz. M. de Férussac est le premier qui ait bien reconnu les diverses espèces du genre Scarabœus de Blontfort dans son Prodrome de la famille des Auricules, faisant suite à celui des Hélices. 328 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. D'Argenv. Coacb.pl. g.fig. T. Favanne. Conch. pi, 65.fig. D, i. D. 2. Scba. Mus. 3. t. 60. Infrà ad dextram. Knorr.Vergn. 6. t. 19. f. a. 3. | Born, Mus. p. 354. vigu. fig. A. Chemn. Conch. 9. t. i36. f. 1249 el i253. Lulimus scaralœus. lirug. Dict. n" 74. * De Blainv. Malac. pi. S;, bis. f. 5. * Scarabus imbritim. Guer. Icou. du règ. Anio). MoU.pI. 7. fig>6. * Schrot. Einl. t. 2. p. 122. ' Klein. Osliac. pi. t. f. a3. * Scarabus imbrium. Férus. Prod. p. roi. Bo i. * Hélix scarabœus. Burrow. Elera. pi. 20. Cg. i. * Scarabus imbrium. Bowd. Elcm. of Conch. pi. 6. * Quoy et Gaim Voy.de VUranie. Zool. p. 488. fig. 23. Varietatcs : Scarabus undalus et Scarabus castaneus. Lesson.Voy.de * la Coq. Zool. t. 2. p. 336. n<" 81 el 82. pi. 10. fig. 6 et 7. * Quoy et Gaim.Voy. Zool. t. 2. p. 162. pi. i3. fig. 24. Habite dans les grandes Indes et les Moluques. Mon Cabinet. Co- quille d'une forme 1res particulière, et qui varie dans sa colora- tion, étant tantôt d'un roux marron, et tantôt tachetée de fauve sur uii fond blanchâtre. Elle a trois dents sur sa columelle, et quatre ou cinq à son bord droit. Longueur, 16317 lignes. Vulg. la Punaise. ^. Auricule de bœuf. Aitricula bovlna. Lamk. (i) A. ieslà clongalo-turrità , loii^iludinaliter rugosâ et siriatâ, pallidè castaneâ , apicn albidâ ; aiifractihus convexis : ullimo longitudine spirani subœquante ; aperlurà subdilalatd ; columclld unipUcatâ ; labro inths flaio, margiiie albo. * Foluta aui-ismolchi. Var, B. Gmel. p. 3407. * Martyn. Univ. Conch. pi. 25. Lister. Conch. t. io58. fig. 8. Favanne. Conch. pi. 65. fig. V. Chemn. Conch. 9. t. 121. fig. 1089. 1040. Fav. Cat. pi. i. fig. 77. * Vohita australls. Dillw. Cat. t. i. p. 5oo. Uo 3. E.xcIus.Variél, (i) Cette coquille n'est pas une véritable Auricule, c'est un Bulime à Columelle plissée; il faudra donc la reporter à ce der- nier genre sous le nom donné par Bruguières de Bulimushovimni. AURICULE. 329 Duliinus bovinus. Bnig. Dict. n" 80. Hcitx aiiris bovina. Daudeb. Hist. des Moll. 11^ 4 1 7. pi- iSy. Habite daus la Nouvelle-Hollande et dans la Nouvelle-Calédonie. Mon cabinet. Belle coquille, beaucoup plus grande que celle qui précède , sa longueur étant de 2 pouces 10 lignes, Vulg. l'Om/fc- de-cheval. 8. Auricule de chevrotin. Aaricula caprella. Lamk. (i) A. testa ovaio-turgidà , subperforatâ , nitidd , longhudinaliter striatd , mfescente ; strigis longitudinalibus confertls, undatim fiexuosis , castaneo-fuscis; anfractibus subqidnls; columellâ un'tpUcatd j labro margine reflexo albo. An Chemn. Conch. ii. t. 176. fig, 1701-1702? synoiiymis exclusis. Hélix aw-is Sileni. Daudeb. Hist. des Moll. n" 439. * Uidimiis aurls Si/cni. Erug. Encycl. méth. t. i.p. 345. n» 8l,Syn. plur. exclus. * Dilhv. Cit. t. I. p. 5o2. n" 6. * Férus. Prodr. p. 07. n° 439. * Born. Mus. pi. g. fig. 3-4. * Fav. Cat.pl. i. fig. 78. * Bowd. Elem.ofConcb.pl. 6. fig. a4. * Gmel. p, 3436. n° 9. (1) Voici sous un autre nom le véritable Jiuis Sileni des au- teurs avec une synonymie incomplète , car une partie est con- fondue avec X'Auris Sileni no 3 , qui , comme nous l'avons fait remarquer, n'est pas l'espèce à laquelle ce nom convient. Nous ne pouvons attribuer à Lamarck des erreurs telles que celles qui se montrent dans cette synonymie, il avait trop d'habitude de voir et de bien voir pour laisser une pareille confusion; déjà il était frappé de cécité et ne pouvait vérifier exactement le travail de personnes peu instruites dans cette partie de l'his- toire naturelle et auxquelles il était forcé cependant de s'en rapporter. Ainsi cette Auriciila caprella de Lamarck devra re- prendre son véritable nom ; ce n'est point une Auricule c'est un Bulime avec un gros plis coliimcllaire, et en passant dans le genre Bulime il deviendra le ^«//wK.y<7wm .SiZc/i/. La coquille n 3 est aussi un Bulime et elle devra prendre le nom proposé par Gmelin à' Hélix glabra fBulimus glabcr). 330 HISTOIRE DES MOttnSQTTES. * Schrot. Einl. t. i. p. 285. * Caijchhtm imdulatum . Leach. Zool, Mise. t. i. p. 83. pi, S;. * Plekoclieilus undulatus. Guild. Zool. joiirn. t. 3. p. 533. Habite.... Mon cabinet. Belle coquille, très rare et précieuse, vulg. nommée le Pied-de-ckei rotin. Longueur, a r lignes. 9. Auricule niyosote. Auricula myosotis. Drap. A. testa ovato-conicd , apiceacutà, tenuiter striatâ , comeo'fusces- cente ; anfraclibus convexis; columellâ tiipUcatà ; labro margina albo ^ reflexo. Auricula myosotis. Drap. MoU. pi. 3. fig. 16-17, * Auricula myosotis. Férus. Prod. p. io3. n° 8. * Voluta dentlcula. Dillw. Cai. t. 1. p. 5oC. n„ i8. * Auricule pjgmée. De Kiainv. Malac. pi. 3^ bis. fig. 6. * Philippi. Enum. Testa, p. i43. * Carychium myosotis. Férus. Sysf. Concb. p. 54. n" 2. * De Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. 366. n» 3. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 104. Uo 228. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 88. no i. * Fossitis. Marcel de Serres. Note sur le gis. de Coq. foss. bul. des Se. 18 14. p. 17. pi, I. fig. 9. * Carychium myosotis. Micli. Conipl. à Drap. p. 7.3. n" i. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 17. Ois. Habite daus le midi de la France, près des côtes de la MéJilerranée, sur les bois morts et pourris. Mon cabinet. Longueur, 4 lignes. 10. Auricule pygmëe. Auricula /iiiniMa. Drap. A. testa minimâ, ovato~oblon gâ , apice obtusà, lœvi, diaphand ^ al- bidd; aperturd tridentatd ; labro margine reflexo. Carychium minimum. Mulicr. Verm. p. n5. n" 32 1. Hélix carychium. Gmel. p. 3665. u° i56. Auricula minima. Drap. Moll. pi, 3. fig. 18-19. * Hélix carychium. Alten. Syst. abb. p. 107, pi. i3. fig. »3. * Schrot, Fluss. Conch. p. 324. n" 122. '• CarTr/fJMm w/rt/m/zm. Férus. Syst. Conch. p. 54. n' I. <■ .' J* Turbo carychium. Dillw. <;at. t. 2. p. 880. n" i55. , ,* De Roissy. Buf. Moll. l. 5. p. 367. n» 4. * Bulimus minimus. Brug. Encyd. méth.Vers. t. i. Do ai. * Carychium minimum. Férus. Prodr. p. 100. «o 2, * Pfeiff. Syst. anord. p. 69. n'' i. pi. 3. fig. 4o-4i. Carychium mi- nimum. * Nilss. Hiït.MoIl. Suec. p. 55. n" r. * Kleb. Syn. Moll. Boruss. p. ai.u" i. * A-lder. C«t.Test. Moll. Tr. Soc. Newc. p. 3i, n' i8. * Carychium mininum. Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 5i.no 62. * Coll. des Ch. cat. des Coq. du Finist. p. 70. n* i. * Desh. Eucycl. mélh. Vers. t. 2. p. 98. n° 18. * Carychium minimum. Mich. Compl. à Drap. p. 74.0" 3. * Id. Turton. Man. p. 96. n. 77. fig. 77. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenci. p. 7. n<* i. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 17. n" i. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 42. Carychium minimum. * Bouillet, Cat. des Moll. d'Auver. p. 58. n" i. Habite en France , dans les lieux humides, etc. Mon cabinet. Elle a à peine une ligne de longueui-. \Bord droit simple et tranchant. "l n. Auricule de Dombey. yiuricnla Dombeiana.ha.mk, (1) ji. testa ovato-oblongâ , tenui , longitudinaliter subrugosâ , fulvâ} fasciis quatuor tiansversis fusco-maculatis ; epidermide fuscâ; spirâ conicâ ^ apice erosâ; columelld uniplicatâ. Bulimus Dombeianus. Brug. Dict. n° 66. * Var. Minor. Auricula fluviatilis. Lesson. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. p. 342. n°88. * Var. Strigis concentricis fuscis quadrifasciata. Auriculafluctuosa, Gray. Spic. Zool. p. 5. pi. 6. fig. 19. Conovulus buUmoides. Encycl. pi. 459. fig. 7. A. B. Habite dans le Pérou. Dombey. Mon cabinet. Sa spire est plus allon- gce que celle des espèces qui suivent. Longueur, près de 16 lignes. (i) Cette coquille ne nous paraît pas avoir tous les carac- tères des Auricules, l'ouverture est bien plus large et plus évasée, elle n'a qu'un pli columellaire et le bord droit reste toujours simple et sans plis ou sans dents; aussi nous la place- rions cîe préférence parmi les Lymnées, genre dont elle a les pi'incipaux caractères, seulement elle est plus épaisse, le pli columellaire est plus épais et la base de la columelle est plus large et plus déprimée que dans les Lymnées; il est à désirer que les voyageurs rapportent l'animal après l'avoir observé vivant. ' 33â HISTOIRE DfiS MOLLUSQUES. 12. Auricule coniforme. Auricula coniformis. Lamk. (i) A. testa turbinatâ vel oln'ersè conicâ , lasi attenuatd , longUudinaîiter suhrugosâ , albïdd ^ Julvo-fasciald • spîrâ brevissimd ; columelld trip'icatd ; labro intus denlato et sulcato. Voluta cqffea. Lin. Syst. nat. p. 1187. Gmel. p. 3438. u» i5. Lister. Conch. t. 834. H- ^9- Favanne. Conch. pi. 65. fig. H. 8. Martini. 0«ich. 2. t. 43. fig. 445. Bulimus coniformis. Brug. Dict. n" 72. Conovulus coniformis, Encjcl. pi. 459, fig. 3. A. lî, * Conouula coniformis. Bowd. Elem. of Conch. pi. 6. fig. iS. * Tomatelle coniforme. De Riainville. Malac. pi. 87 bis. fig. 4. * Foluta minuta. Grael. p. 3436. n" 6. * Schrot. Einl. t. r. p. 272. n° T07, * Foluta minuta, Dillw. Cat. t. i. p. 5o6. n" 16. * Auricula coniformis. Férus. Prod. p. to5. n° aS. Habite en Amérique. Mon cabinet. Ouverture beaucoup plus étroite que celle de l'espèce qui précède. Longueur, 8 à 9 lignes. i3. Auricule luisante. Auricula nitens, Lamk. (2) A. testd parvuld , ovato-oblongâ , lœvi , nitidulâ , castaneo-fusces- cente; spird exsertiusculâ , acutâ; columelld triplicatd ; labro intîts cosld transversale instructo, substriato. Favanne. Conch. pi. 65. fig. H. 4. Martini. Conch. a, t. 43. fig. 446. Bulimus ovului.Bvu^. Dict. n^, 71. Voluta pusilla. Gmel. p. 3436. n» 7. * Foluta pusilla. Dillw. Cat. t. I, p. So;. w" ao. * Schrot. Einl. t. i. p. 273. Valuta. n" 108. * Auricula ovula. Férus. Prod. p. 104. u. 21. Habite à la Guadeloupe, Mon cabinet. Longueur, 5 lignes et d«mie.' i''. '. (i) Si cette espèce est le Voluta coffea de Linné, Laraarck aurait dû lui conserver son nomlinnéen, mais rien ne prouve que ce soit à celle-ci plutôt qu'à la suivante ou qu'à V Auricula Felis que ce nom de Voluta coffea doive être appliqué. Voyez la note relative à Y Auricula Fclis. (2) Le nom de Gmelin doit cire rendu à cette espèce à cause de son antériorité; par la même raison il doit être préféré à celui de Bruguières; cette espèce deviendra Y Auricula Pusilla. ATJRICULE. 333 14. Auriciile collier. Auricula monile. Lamk. (i) A. testa parvulâ, ovato~turbinatâ ^ lœvi, nitiduld , fulvâ , albotrl- /asciatd- spirâ brevi; columellâ biplieatâ; labro intùs ttriato. Lister. Conch. t. 834. fig. 60-61. Favanne. Conch, pi. 65. fig. H. r. Martini. ConcL. 2. t. 43. fig. 444. Bulimus monile. Briig. Dict. n" 70. Volutaflava. Gmel. p. 343G. n° 5. * Schrot. Einl. t. i. p. «73. n° io6. * Volutaflava. Dilhv. Cat. t. i. p. 5o6. n" 17. * Auricula monile. Férus. Prod. p. io5. n° aa. Habite dans les Antilles. Mon cabinet. Taille de la précédente. -J- i5. h.MT\c\x\e aw&lraXe. Aiiîicula australis. QvLoy, A, testa turriculatd ovoideâ, lœvi, -virescenti, iruneo-fasciatd ; spirâ conicd, elongatd , apice erosâ; cohtmelld biplieatâ, Quoy etGaim. Voy, de VArtr. t. a. p. 169. pi. i3. fig. 34-38. Auricula ovata. Gray. Spic. Zool. p. 5. pi. 6. fig. 21. Habite la Nouvelle-Hollande à Van-Diemen , sur les plages sau- œâlres ombragées par des arbrisseaux. Petite coquille ovale oblon- gue, à spire conique et pointue , à-peuprès aussi longue que le dernier tour. Elle est formée de huit tours étroits, lisses, et quel- quefois les premiers sont rongés comme dans la plupart des co- quilles d'eau douce. L'ouverture esl allongée,, rétrécie postérieu- rement, le bord droit est simple , et la coiuraelle porte vers la base deux plis inégaux , l'antérieur s'avance en dehors jusqu'à l'extrémité du bord de la columelle , l'autre est beaucoup plu» saillant en dedans, il forme une sorte de corniche qui se projette horizontalement. La coquille est d'un brun plus ou moins foncé, selon les individus; le dernier tour porte deux ou trois zones d'un brun intense ordinairement, accompagnées d'une zone pâle, étroite. La longueur est de 16 millim., la largeur de 9. M. Gray a nommé celte espèce Auricula ovata; mais ce nom ne pou- vait être adopté, parce qu'il y a depuis très long-temps une espèce fossile des environs de Paris , décrite sous ce nompar Lamarck, en 1806, dans les Annales du Muséum. (i) Nous ferons pour cette espèce la même observation que pour la précédente , nommée pour la première fois Voliita flava par Gmelin, elle doit devenir Y Auricula flnva , pour ceux qui admettent le genre Aurioule. ...... 334 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. -{- i6. A.iiT'icu\e de St»-¥iTm\n, jéuricuia Firmini.î^gLjT, A, testa ovato-turgidâ t albido-flavd , transversim striatâ, et pallid* Jasciatd; anfractibus planiusciilis ; spird hrevi , apice fucescente ; columelld triplicatd. Payr. Cat. des Moll. de Corse. p.io5. n" aag. pi. 5. fig. lo. Plnltppi. Enum. Moll, p. 1A2. n" i. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 89. n° 3. Habite la Méditerranée. Espèce qui , par sa forme et sa grandeur, se rapproche beaucoup de VAuriciUa myosotis; mais dont elle diffère constamment par le nombre et la position des plis de l'ouverture, La surface extérieure est striée transversalement , et les stries sont écartées et très fines. Les grands individus ont 14 millim. de long et 7 de large. •f* 17. \\\r\c\x\e T^evsowxiée. j4uncidapersonata»W\c\\. A. testa ovato-ohlongà y albâ,tei)ui, lœvigatd , anfractibus suhpla- n'u; spird aciitd , aperturd ohhngà, angustd, utroque attenuatd , columelld quadriplicatd , labro incrassato, reflexo , intus quinque aut sex dentato. Çarychium personatum. Michaud. compl, à Drap. p. 73. n" 2. pi. 1 5 fig. 42-43. Habite sur les bords de la mer en Bretagne. Espèce curieuse et bien distincte de VAuricula myosotis, avec laquelle elle a beaucoup de ressemblance par la taille et la forme; mais celle-ci est toujours blanche, son ouverture est plus étroite, ellea toujours quatre plis columellàires et cinq ou six dents sur le bord droit , ce qui ne se voit jamais dans Y Auricula myosotis. Cette espèce a 10 millim. de long et 4 de large. + 18. Auricule alêne. Auricula suhula. Quoy. A. testa ovato-conicâ ; apice acutd, lœvi , luteofulvd ; aperturd ovali, albd; columelld triplicatâ. Quoy et Gaim.Voy. de ÏAstr. t. a. p. 171. pi. i3. fig. 39-40. Habite la Nouvelle-Irlande au Havre-Carterel. Pour la taille et la forme, cette espèce a quelques rapports avec V Auricula myosotis; cependant elle est plus longue et plus étroite , et sa couleur est d'un brun plus corné et plus transparent ; la spire est allongée , pointue. L'ouverture est étroite, aussi longue que la spire, elle est blanche eu dedans, le bord droit est simple et épaissi ; dans les vieux individus , la columelle porte , à son extrémité antérieure, un pli qui s'obstrue avec l'âge , mais qui produit une troncature comme celle des Agalhines; un autre pli plus grand, presque Irans- AURicuLE. 335 verse, est placé vers le tiers antérieur de la columelle. Celte co- quille est longue de 14 millini. et large de 5. t 19. Auricule angistome. Auncula angystoma. Desh. A. testa omto-elongatâ, lœvïgatd; nitidd , flavâ, spirà elongatâ, ce mcd. obstusd; aperturâ angustd, columelld bidentatd, labro valdè intus marginato , crenato , postice Intcrrupto, Desh. Encycl. rnélh. Vers, t. a. p. 93. n° 16. Id. Mag. deCoiich. pi, 11. p. n. Habite.,.. Coquille ovale, cblongue, étroite, épaisse, solide, lisse et brillante, d'un jaune fauve uniforme; la spire est un peu moins longue que le dernier tour; elle est obtuse au sommet et com- posée de six à sept tours à peine convexes, le dernier est atténué a la base et à peine ombiliqué. L'ouverture est blanche, longitu- dmale et en fente étroite; le bord droit est garni eu dedans d'un bourrelet épais formé par la jonction de sept dents assez grosses- la columelle est épaissie et ne présente que deux plis peu épais et écartes. Nous n'avons vu jusqu'à présent qu'un petit nombre dnid.vidus de celte espèce; sa lougueur est de 16 miHinj. et sa largeur de 7, t 20. Auricule oreillette. ^Mnctt/aa«nce//«. Fer. A.testâsoUdâ, cylindraced, apice acutd , lœvi, albd; aperturâ su- bovah; columelld lœvigatd, imidentatd. Quoy et Gaim, Voy. de VJstr. t. a, p. x,^. pi. i3. fig. 41-4, Lisler,Conch, pi. 577.f,g. 32.B. ^ 5- * 4a. Gualt. Ind, pi. 55. Cg. F. Auricula auricella. Férus. Prod, p. io3, n» 5. Habile l'ileGuam. Cette Auricule a la" forme et l'épaisseur d'une torna.elle;sa spire est atténuée, pointue, et souvent le dernier tour se développe subitement et n'est plus en rapport de taille avec la spire , dans ce cas ce dernier tour est subcylindracé. L'on- verlure est étroite postérieurement , dilatée antérieurement- le bord droit est simple et peu épais; la columelle arrondie porte une seule dent assez saillante; toute la coquille est lisse et blanche lorsqu'elle est dépourvue d'épiderme; sa longueur est de ,0 mil- lim. et sa largeur de 7. i ai. ^yivïc\x\e wojAM. Auricula nudeus.Yér. A. lestd oi>ato.corncd,fusco-nigricante, aliquantisper albo fasclatâ tenmssime striatd ; spird conicd, exerltuscidd , obtusd; columelld ùiplicala; labro demro valdè incrassato, postm reseeto. 336 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hélix nucleits. Gmel. p. 365x. n° 255. Martyn. Univ. Conch. pi. 67./^. cxi. Férus. Prod, p. io5. no 26. Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 93. n" i3. Habile Olabili. Jolie espèce ayant de l'analogie avec YAuricula felis; mais elle en reste toujours distincte; elle est plus petite, à test plus mince, d'un brun foncé interrompu , dans la plupart des In- dividus, par deux zones transverses rousses ou bleuàtr«s; la sur- face e-xlérieure est couverte de très Unes stries transverses , sub- ponctuées. L'ouverture est allongée, étroite, d'un blanc rosé ou fauve ; la columelle porte deux plis obliques inégaux ; le premier est le plus petit; le bord droit est épaissi en dedans et en dehors ; vers son extrémité postérieure, le bourrelet intérieur offre une échancrure assez profonde. Celle coquille a 16 millim. de long et 9 de large. Il y a des individus plus grands. + aa, Auyicule de belette. Auricula mustelina. Desh. A. testa ovato-conoideâ , subventricosd ^ tenue slrîatd , alhidd , quatuor toiiis rufis, incequalibus cinctd ; aperturd longitudinali , in medio angustatd; columelld biplicald ; plicis magnis , labro marginato. Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 92. n. 14, Habite la Nouvelle-Zélande. Jolie espèce qui a beaucoup d'analogie avec Y Auricula nue/eus , et qui en a également avec YAurieula ftlis. Elle csHotijours plus petite que celle dernière, ovale-oblougue, à spire conique, pointue, beaucoup plus courte que le dernier tour; toute la surface est couverte de stries transverses plus apparentes et plus rapprochées sur la spire; les tours sont aplatis, très étroits el au nombre de huit ; le dernier présente à la base une petite côte blanche qui circonscrit une surface ombilicale, la fente ombilicale étant cachée derrière un bord gauche épais et calleux. L'ouverture est allongée, d'un jaune fauve , quelquefois blanchâtre et livide ; la columelle porte deux plis écartés et inégaux , le premier ou antérieur est obtus, oblique et plus petit que le second, celui-ci est Irans» verse; le bord droit est d'une rcmarquîiblc épaisseur, son bourrelet est saillant en dehors et en dedaus, de ce coté, il présenle vers le tiers postérieur de sa longueur, une dent peu sailianle, et immédia- tement après une échancrure profonde entaillée dans toute l'épais- seur du bourrelet interne. La coloration de cette espèce est variable; il y a des individus bruns , d'autres avec trois ou quatre zones blan- châtres , d'autres qui sont grisâtres avec quelques zones brunes , étroites , et enfin il y a des individus d'un blanc grisâtre uniforme. Les grands individus ont r8 millim, de long et 1 1 de large. AURICULE. 337 f 23. Auriculelabrelle. Auricula lahrelta. Desh. A. Icsld ovato-acutà , tenidter striatd , griseo-fulvâ , hasi attenuatà ; sjiird clongatd ; anfractibus convcxis , marginatis, colitmelld bipli- cald; labro incrassato , marginato. Desh.Eiicvcl. mélh. Vers. t. 2. p. 92. n° i5. Id. Mag. de Conch. pi. 14. p. 14. Habite l'Ile de France. Jolie petite espèce ovale- oblougue , à spire conique plus courle que le dernier tour, et composée de sept à huit tours convexes , le dernier est terminé eu avant par une carène oblique qui circonscrit un ombilic iufundibuliforme, mais peu profond. L'ouverture est allongée , étroite ; le bord aroit est très épais, aplati eu avant et presque aussi saillant au dedans qu'au dehors de la coquille; vers son tiers postérieur, ce bord diminue subitement de largeur ; la columelle est assez épaisse et porte deuv plis arrondis et assez gros. Toute la coquille est d'un brun violacé livide, et elle est finement striée en travers; elle est longue de 12 millim. et large de 7. i* 24. Aiiricule à côtes. Auricula costata. Quoy. A. testdovatd, siibgloboid, riifuld , Jurùter longitrorsum coslatd ; spird bvei'i ; columellà tripUcatd. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 173. pi. i3. fig. 43-46. Habite la Nouvelle-Irlande au havre Carleret. Jolie petite espèce ovale subglobuleuse, à spire très courte et pointue au sommet; le dernier tour est très grand et constitue presque toute la coquille; sa surface ainsi que celle de la spire est ornée décotes longitudina- les fort saillantes, arrondies, régulières. L'ouverture est blanche, allongée, étroite postérieurement, plu s large du côté antérieur; le bord droit est simple et épaissi en dedans; la columelle porte trois plis régulièrement décroissans d'avant eu arrière. Cette co- quille est d'un jaune ferrugineux et les côtes sont un peu plus foncées. Cette coquille a dix millim. de long et 5 de large. -|- 2$. Auricule fasciee. Auricula fasciata, Desh. A. testa ovato-conicâ , titrbinatâ, basi attenuatà lœvigatd , nitidà albido-cœmlescente , fulvo-fasciatâ , splrâ brevissimà ^ c^luwelld quadriplicatd ^ labro dextro dentato. Desh. Eucycl. mélh. Vers, 2. p. 90 n° 8. Guer, Xeon, du Règ. anim. Moll, pi. 7. f. S. Auricula monde. Quoy et Gaim. Voy. de l'Aslr. t. 2. p. 166, pi. 1 3, f. 28 à 33. Habile à la Nouvelle-Irlande et à la Nouvelle-Guinée sur les riva- TOME YIII. 22 33è HISTOIRE DES iMOLLUSQUES. ges non loin de la mer. M, Quoy a rapporté à l'-^«/vV«/rt moni/ede Lamarck resjjèce que nous en a\ions dislinguée sous le nom d'^«- riculafasciata, faisaiit ainsi une seule espèce des deux. Malgré l'opi- nion d'un savant aussi distingué, nous conservons les deux espèces, non-seulemeiit parce qu'elles se trouvent dans des lieux fort éloi- gnés, mais encore parce que l'une et l'autre , dont nous avons vu un grand nombre d'individus, conservent leurs canictères propres. Ces espèces diffèrent ])ar la forme, la coloraiion et surtout par les accideus de l'ouverture : dans VAuricula monile il y a invariable- ment deux plis columellaires; dans cclic-oi il y eu a coiisiam- ment quatre. -y 26. Auricule livide. Aiiricula lividn. Desh. A.testàconvideà, laiigatd, albido-lividd, vcl rujescentc , spïrà hre- vl, coriicâ; aperturd elongatd, angitstà; columelld qitadriilcntatd , hasi castaned, labro intus miill'idcnlato. De.-.h. Encycl. melh. Vers. t. 2. p. 91 . n" 10. Habite. . . . Espèce appartenant à la section des Couovulos de La- marck , sa spire est courte et conique, formée d'un grand nombre de tours plats et très étroits, parfaitement lisses; le sommet est pointu et d'un brun marron; le dernier tour est liun blanc corné livide, et la base de la columelle et du bord dioit porte toujours une tache d'un brun violacé. La columelle a quatre dents inégales et le bord droit, épaissi en dedans, porte six ou sept dentelures ob- tuses et blanches. Cette coquille est longue de tS millim. et large de II. -}- in. Auricule jaune. Auricula lutea. QiH)y. A. testa ovato-conicà, posticc dilalald, lavigatd nilidd, luleold;ipirâ irefi, conicd; columelld quinqite dentald; labro dcxtro denlato. Quoy et Gaim.Voy. de l'Astr. t. 2, p. ifiî. pi. t3. f. 20-27. Habile la petite île de Nanoun-ha qui touche à Vanikoro et à l'île Guam (Quoy). Cette espèce est très voisine de celle à laquelle nous avons donné le nom à^ Auricula lirida; cependant elle offre quelques petites différences : ce (jui uolis engage à les couservet toutes deux jusqu'à de nouvelles oh-An\RÛons. L' Auricula lutea appartient à la section des Conovules; elle est ovale conoide, à spire courte, conique et pointue; elle forme le tiers environ de la longueur totale ; les tours au nombre de 1 3 ou i/, sont très étroits et aplatis; le dernier est subanguleux à sa paitie supérieure, il n'est point ombiliqué ; toute la surface est lisse, pâle cl d'un jaune pâle uniforme; dans quelques individus cette couleur passe insen- siblement au jaune fauve ou brunâtre, L'ouvertuie est allongée, AURICULE. 339 étroite, blanche eu dedans, sans tache sur lacolumelle; catte colu- melle csi garnie de cinq dents inégales, et le bord droit, épaissi, est également denté. La longueur est de 20 miilim. et la largeur de 12. "h 28. Auricule cornée. Auricula cornea. Desh. À. testa ovato-con'iformi , translucidd , iransvcrsim substriatâ , eorneo grised, spird brevi, ohtusà, sœpe erosd; aperlurd angiislâ, elongatd, columelld bipUcatd, iasiall/d, labio tenui, aciito. Desh. Ency. mélh. Yers. t. 2. p. 90. n° 9. Habite les marais salins des environs de New-York. Petite coquille ova- laire, lisse, couleur de corne, à test mince et translucide; elle appartient à la scctioo des Conovules; sa spire est courte et obtuse, son ouverture longue et étroite a un bord droit, simple et tranchant; vers la base, la columelle offre deux petits plis blancs, égaux et peu obliques. Celle petite coquille a 10 miilim. de long et 6 de large. -|- 29. Auricule de Petivèr. Auricula petiveriana. Desh. A. tcstd ovatd-dcpiessd , longitudlnaVuer substrialo-rugosd , rufo fuscd; spird brevi, aciitd utroque latere varicosd ; aperturd ringinte Jucescenie; columelld dentibus tribus maximis armatd; labro basi expanso qiiadri seii quinquedenteito, Petiver. Gasoph. pi. 4- f- 10, Scarabtts petiverianiis Fér. Prod. p. loi. n" 3. Scarabus Icssoni de Biainv. Dict. s. nat. t. 48. p. Sa. » Id. Lessou. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. p. 334. n» 79. pi. 10. f. 4. Habite AVaigiou (M. Lesson). Coquille fort remarquable, appartenant au genre Scarabe de Monlfort, et que M. detBlainville prit pour une espèce nouvelle bien qu'elle fût connue déjà depuis long-temps. Elle est ovale-oblongue, déprimée et variqueuse de chaque côté de là spire; elle est d'un brun fauve ou marron uniforme, et se recon- naît surtout par la forme et la disposition des plis de l'ouverture. Le dernier tour est percé à la base d'un ombilic arrondi peu pro- fond terminé, par une fente perpeudiculairej l'ouverture est d'une fauve pâle un peu rosé; l'es dents du bord droit sont placées sur un épaisissement intérieur dépassé par une portion lisse et évasée du bord droit. Celle coquille rare encore dans les collections a 3o miilim. de long et 18 de large. -j- 3o. Auricule plissée. Auricula plicata. Desh. A. testd ovatolsubglobulosâ , deprcsid, lœvigafd, inolaced; anfracti- 22. 34o HISTOIRE DES .MOLLUSQUES. bus angustis lUringne 'varicosis , iiaricibits albidis ; ultimo anfrac- Itt, basi rimuld iimbUicaU prœlongd instructo ; aperturà aiigus- tà albo rujescente; columetUi tridentatà ; lalno dilatalo , liitus bi- denlato. Lisler. Conch. pi. 577 f. "îa. Fav. Concli. pi. (Î5. f. D. 4. Chemn. Concli. t. 9. pi. i36. f. raSi, iibi, Klein. Ostrac. pi. i. fig. 24. Buiimus scaïahœus. var. A. Briig. Encycl. mélli. '^'e^.s t. i. p. 34o. n" 7 f\ . Scarabus pUcatus. Férus. Prod. p. 10 r. n" 2, l,essou. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. p. 335, n" 80. Habite Poudicliéiy (Bélanger). Espèce très curieuse et fort rare dans les collections. File est d'un violet obscur, lisse, à spire conique et pointue , formée de onze tours très étroits, à peine convexes, dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres réunis. Comme dans toutes les espèces du groupe des Scarabes il règne une varice blanche et obtuse de chaque côté de la coquille qui est aplatie; l'ouverture est beaucoup plus laléiale que dans les autres espèces , aussi on voit à la base une surface ombilicale fort large, occupée par une fente transverse horizontale, peu profonde et lon- gue de près de deux lignes. L'ouverture est d'un blanc lanve; elle est grimaçante et très rétrécie; trois grosses dénis coin mel la Ires, dont la médiane est la plus proéminente ; un épaississemeut du bord droit placé assez profondément et portant deux dents peu saillantes; le bord droit se dilate vers la base et présente une large surface lisse. Cette coquille est longue de 27 millim. et lai'ge de 20. Espèces fossiles. I. Auricule sillonnée, ./^«nca/a sulcata. Lamk. (i) A. testa ovalo-conicd, transversïm sulcatd; spird acutd ; colitmellâ uniplicatu. Auricula sulcata. Annales, vol. 4. p. 434- no. i. (1) Avant que Lamarck créât le genre Tornatelle , il plaçait les Tornatelles fossiles parmi les Auriciiles; c'est donc par une erreur que cette espèce, Tornatelle véritable, n'a pas été reporté dans son genre où nous la reproduirons. AURICULt. 341 Habite. . . . Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Dejnmce, Coquille ovale-conique, pointue au sommet, régulièrement sil- lonnée transversalement dans toute sa longueur, et qui a huit tours despire. Ouverture oblongue, rétrécie supérieurement. Celte ro- quillc semble avoisiner notre tornatelle brocard, mais sa spire est uu peu plus élevée et aiguë. Longueur, 18 millimètres. 2. Auricule ovale. Auricida ovata. Lamk. A. testa ovato-acutâ ^suhventr'icosà, Icevi ; labro inliis marginato; columclld subtrlpHcatd. Auricula ovata. Ann. t. 4. p. 435. n" 2. et t. 8. pi. 60. f. 8. a. b. * Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 68. pi. 6. fig. 12. et i3. * Def. Dict. des Se. nal. t. 3, sup. * Férus. Prod. p. 104. n^. i3. Habite. . .. Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Celle-ci est moins allongée que la précédente. Un petit bourrelet bordant intérieurement le bord droit de l'ouverlure lui ferme uu limbe aplati, qui rend la coquille très remarquable. Longueur, 12 à i5 millimèlrcs. 3. Auricule grimaçante. Auricula ringetis. Lamk. (i) A. testa oiato - aciitd , turgiditld , transvershn striatd ; aperlurœ marginibus calloso-mavginatis ; columelld subtriplicatâ. Auricula ringens. Ann. t. ', . p. 435. n" 3. et t. 8. pi. 60. lig, 11. (i) L'incertitude où l'on est encore aujourd'hui, pour déter- miner convenablement les rapports de cette coquille et de quel- ques autres espèces qui lui ressemblent, nous engage à créer pour elle un petit genre particulier. Quoique la plupart des auteurs, à l'exemple de Lamarck, aient placé parmi les Auricules cette coquille et ses congénères, d'autres cependant en ont fait des Marginelles ou des Volutes, et quelques concliyliologues ont été portés à les réunir au genre Pedipcs d'Adanson; cependant en comparant entre elles les coquilles des genres que nous ve- nons de mentionner, on ne reste paslong-temjis sans s'apercevoir qu'elles ont des caractères différens de ceu^ de V Auricula rin- gens. M. Ménard de la Groye découvrit dans le golfe de Tarente une petite espèce vivante qu'il regarda comme l'analogue de la coquille fossile de Paris; il reconnut bien que ce ne pouvait élrc une Auricule , et comme il la trouva dauh la mei-;, H la ran;^ta 342 HISTOIRE r>ES MOLLUSQUES. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. pi. 8. fig. 16-17. * Id. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 94. n" 19. * Auiicula turgida? Sow. Min, Conch. pi. i63. fig, 4. habite.... Fossile deGrignon; se trouve aussi dans les environs de Bordeaux. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Petite coquille fort singulière; qui est très voisine par ses rapports de notre Tor- natelle piéliu. Les deux bords de son ouverture sont épais, cal- leux , marginés , surtout le bord droit, qui a un bourrelet saillant à l'extérieur. Longueur, 4 à 5 millimètres. parmi les Marginolles , sous le nom de Marginella aurlculata. M. Ménard a été entraîné à ce rapprochement, parce qu'il a re- marqué dans sa coquille une échancrure à la base de la colu- melle. Cette échancrure existe en effet , mais ce caractère ne suffit pas, lorsque la plupart des autres s'opposent à ce rap- prochement. Il était plus naturel de chercher les rapports de XAuricula ringens avec le Pedipcs d'Adanson; mais les Pedipes sont fort différens par l'obliquité de l'ouverture sur l'axe lon- gitudinal, par l'épaississement et la dentelure intérieure dubord droit, tandis que dans r^«nc«/rt /-//?§•.. p. 72. Jn eadcm junior? Folutapisum. Broch. Conch, foss. Subap. p. 64a. pi. 1 5. fig. 10. Desh. Kncycl. métli. Vers. t. 2. p. gS, n" 20. .-/iiriciila buccinea. Dub. de Moutper. Conch. foss. de Volhy. pi. i. fig. i5-i6. AIJRICULE. 34^ * Def. Dict. des Se. nat. t. 3. Siip. * Férus. Prodr. p. 104. fig. 28. * Desb. Descr. des Coq. foss, 1. 2. p, 6S. pi. G. fig, 21-23. [l>] Eadem magis elongata , nitida ; labro obsolète striato. Habite.... Fossile de rjiigiioii. Cabinet de M. Dcfrance. Coquille ovale-conique ou oblongue, et qui a six ou sept tours de spire. Longueur, 5 à 8 millimètres. G. Auriciile aiguillette. -^;mc«/a «c^ci/Zr?. Lanik. (i) j4 . testa turr'ito-cylindricd , lœvigatd ; aperlard , bicvi, ovatà; colti— melld uniplicatd. Juriculd acicida. Ann, du Mus. t. 4. p. 436. no 6. e'. l, 8. pi. 60. * Def. Dicl. des Se. nat. t. 3. Sup. Habile.... Fossile en Italie , à Bordeaux, à Angers, les Faluns de la Touraine, la Volbynie et la Podolie. Petite coquille ovale, sub- globideuse, lisse , à spire courte et pointue. La columelle porte trois plis, et son échancrure est assez profonde; le bord gaucbe est épais et calleux , et recouvre presque toute la face inférieure du dernier tour. Le bord droit est fort épais, mais fans dentelures à l'intérieur. 4. Ringicule marginée. Ringicula marginata. Desh. R. testa ovato-'ventricosd, lœvigatd ; spird actitâ ; sutura sulicanali- ctdatà , labro sinistro latlssimo; columcUd triplicatd, callo repando postice inslructà, labro dextro sub callo rnarginato, in medio valde incrassato. Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2, p. 95. n° 22. Aiiricula marginata. Habite.... Fossile d'Asti. Coquille ovale, ventrue; poche lisse, à spire courte et pointue, dont les tours convexes sont réunis par une suture subcanaliculée. Le bord gauche est très large et très épais, il recouvre toute la face inférieure, et ce qui distingue très facilement cetle espèce , c'est une callosité longitudinale, placée sur la columelle, au devant de louverlure dont elle cache en partie l'angle postérieur; le bord droit est très épais et garni à l'intérieur d'un bourrelet saillant; la cohimelle a trois plis sail- lans et aigus , et d'après cela on doit juger que l'ouverture est très étroite et grimaçante. (i) Il est très probable que cette espèce n'est point une Auri- cule, mais une Tornatcile allongée. 346 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 71. pi. 8, fig. 6-7. Habite.... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Dcfrance. Coquille sin- gulière par sa forme grêle et allongée , et on manière d'aiguil- lette. Longueur, 8 ou 9 millimètres. y. Aurlcule en tarière. Amicula tereheUata. Lamk. (i) A.testâ turrkd, lœvi; aperturâ hrevi , semiovatd; columellâ tripli- catâ, Aurimla tereheUata. Aun. t. 4. p. 436. n° 7. et t. 8. pi. 60. fig. 10. A. B. * Def. Dict. des Se. nat. t. 44- p. i35. * Pjramidella tereheUata. Fér. Tab. Syst. des MoU. p. 107. * Id. Bast. Mém. sur les foss de Bord. p. 26. n„ a. * An cadem ? Titrho terebeUatus. Broc. CoDcli. foss. Subap. t. 2. p. 38 3. u" 33. PjramideUa tereheUata. Desh. Descrip. des Coq. foss. t. 2. p. 191 pi. 22. fig. 7-8. Habite Fossile de Grignon Cabinet de M. Defrance. Coquille turriculée, lisse, à neuf ou dix tours de spire, et longue de 10 à i3 millimètres. Serait-ce uue Pvramidelie.' -{- 8. h.\XTicn\e T^yTamif\di\e. Auriciila pjramidalis.Sow. A. testa ovato-ventricosâ , lœvigatd ; spird conicd, acutâ ; anfracti- bus numerosh angnstis suhplanis ; ultimo spird majore; aperturd ovatO'ohlongd , postice angustatd , columeUd ad basini hiplicatd. Sow. Min. Conch. pi. 379. fig. 1-2. Habite.... Fossile dans le Crag d'Angleterre Coquille ovale , ventrue, à spire assez longue, conique et pointue; on y conipte neuf à dix tours fort étroits , les premiers sent aplatis, les deux derniers sont plus convexes. L'ouverture est aussi longue que la spire, dilatée à sa partie antérieure, elle se rétrécit à son extrémité postérieure. (i) C'est par oubli que cette coquille est mentionnée ici, elle appartient au genre Pyramidclle, Comme pour la partie des fossiles des deux derniers vohuiiesdecet ouvrage , les personnes qui aidaient Lamarck pendant sa cécité ont copié texcuellement les mémoires des Annales du Muséum; elles ont reproduit l'an- cienne classilication de Lamarck, sans profiter, pour le placement de certaines espèces, (les améliorations que lui-môme avait in- troduites dans sa méthode. AURIGULE. 347 Le bord droit est simple, quelquefois épaissi; la columelle, vers son extrémité, porte deux plis presque égaux et à peine obliques. Toute la coquille est lifsa, et elle n'est point orabiliquée; sa lon- gueur est de 21 tnillim., sa largeur de i3. -}- 9. Auricule de Brocchi. Auricula myotis. Desh. A. testdovato-acutâ,turgidulâ,lcev'igatd,columelld tripUcatd; labro rlextro uni dentato ; anfi'actlhus conve.xïusculis , suturd marg'malis . Voluta myotïs. Broc- Coûch. foss. subap. t. 2. p. fi4o. pL l5. fig- 9. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 88. n" 2. Habile.... Fossile en Italie. Coquille ovale , à spire pointue, le der- nier tour renllé dans le milieu ; elle est lisse, les sutures sont bor- dées , et l'ouverture ovalc-oblongue offre trois dents, deux sur la columelle et une sur le bord droit, au niveau du pli postérieur de la columelle; quelquefois dans de vieux individus, il existe une troisième dent columellaire vers l'angle postérieur de l'ouverture. Cette coquille est longue de i6 millim. et large de 10. -f 10. Auricule oblongue. ./^w/7cm/« o^/o«^a. Desh. A. testa ovatooblongâ , lœv'igatd, spird acutiusculd ; anfracfibus depressis , ultimo magno ad siituram sinuato; aperturâ ovata, magnd, cohimelld biplicatd. Desh. Encycl. méth. Yers. t. 2. p. 89. n^ 5. Dujard. Mém. de la Soc. Géol. de France, t. 4. p. 276. no i. Habite.... Fossile dans les faluns de la Touraine. Coquille ovale- oblongue, à spire courte formée de sept tours , dont la suture est imbriquée et presque conlluente; le dernier tour est plus grand que la spire, et l'on voit derrière un bord gauche épais et ren- versé, une fente ombilicale à peine ouverte. L'ouverture est allon- gée, contractée et anguleuse à son extrémité postérieure. La colu- melle porte deux plis égaux , peu saillans, obliques et parallèles; le bord droit est simple, épaissi en dedans, mais également dans toute sa longueur. Les grands individus ont i5 millim. de long et 7 de large. -}- II. KuTÏcwXeY^&oWne, Auricula pisolina.'Deû\. A. testa ovatoacutd, globulosd, (œvigatd ; spird elongatâ, acutd ; anfractibus convexis, suturd marginatd separatis; aperturd abbre- 'vîatd, ovatd; columelld tridentatâ. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 90. no 6. Dujard. Mém. de la Soc. Géol, de France, t. 4- p. 276. n" 4- Habite.... Fossile dans les faluns de la Touraine. Dans l'ouvrage que 348 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nous citons de M. Diijardin , ce naturaliste distingué par ses con- naissances aussi variées qu'approfondies, prétend que des individus de notre Auricula pisoliiia peuvent se rapporter soit à VAuricula ohlonga , soit à VomhiUcala ; nous pensons que M. Dujardin est dans l'erreur. Nous avons vu un grand nombre d'individus des diverses espèces que nous venons de citer, et nous leur avons toujours re- connu des caractères bien distincts, même dans le jeune âge. L'Au- riculepisoline se reconnaît non-seulement à sa l'orme et à l'absence de l'ombilic , mais surtout par les trois plis columeilaires , dont le dernier est très petit et fort rapproché de celui du milieu; celui- ci est fort mince, très saillant et transverse; le bord droit s'épaissit un peu avec l'âge et porte deux petites dents, ce qui semble éta- blir le passage vers les Auricules scarabes et autres du même groupe; celle ci a 12 millim. de long et 7 de large. Il y a des indi- vidus en proportion plus étroits. ■\ 12. Pi.nY\c\\\eoxnh\\\Q[néc. Auricula iimbilicata.T)esh. A. leslà ovato-conlcd , turgîduld; sjiirâ conicd, acutà, anfractibus c'onvexis, margiuatis ; umbilico inJundibuUformi , angulo basl se- parato; aperturà angusld, labro crasso , cohimelld trip/ica/d. Desli. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 89. n° 4. Dujard. Mém. delà Soc. Céol. de France, t. 4. p. 276. n» 3. pi. 19. fig. 20. Habite.... Fossile dans les Faluns de la Touraine. Petite espèceovale- oblongue qui, par ses caractères , a des rapports avec VAuricula felts et autres espèces, ayant le bord droit épaissi à l'intérieur; sa spire est pointue, on y compte sept à huit tours très convexes, dont la suture est bordée d'un très petit bourrelet. Le dernier tour est plus grand que la spire; il est percé à la b;-:e d'un petit ombilic circonscrit en dehors par un angle obtus. L'ouverture est oblongue ; la columelle porte trois dents presque égales et égale- ment esparées ; le bord droit , épaissi à l'intérieur, s'amincit subi» tement vers son extrémité postérieure, avant d'avoir atteint la hauteur de la dernière dent columellaire. Les grands individus ont i5 millim. de long et 8 de large. -}- i3. Auricule conoïde. Auricula conoidea. Fer. A. testa con'icd , glabrd , anfractibiis planiusculis ^ infimo subcari- nato; aperttird ovali; columclld nniplicatd. Broc. Turbo conoideus. Proc. Conch, foss. subap. p. 66o.pl. 16, fig. 2. Auricula conoidea. p'érus. Prodr. p. io4. n" 17, Philippi. Enum. Moll. p. i43. n" 3, AURICULE. 349 Habite,.,. Fossile de Sicile et d'Italie. Petite coquille ayant à peine une ligne de longueur; elle a de l'analogie avec VAuricula hordacea de Lamarck. Il est à présumer que l'individu décrit et figuré par Brocchi , était jeune, car il a, à la circonférence du deruier tour, un angle obtus que l'on retrouve dans un grand nombre de jeunes espèces. Cette petite coquille est toute lisse , et ne porte qu'une seule dent cohunellaire; elle est probablement marine. •J- 14. hwr'icviXe àa Toxxvs. Âunculatiironensis. Tiesh, A. testa conoideà , turbinatà, iœvigatd; spird hrai , ohttisd; aper- tuid elongatd , angustd; coliimelld triplicatd; plicis minimis; lahro intus multipUcato. Besh. Encycl. métb. Vers, t. 2. p. 91. n° 12. Dujard. Mém. de la Soc. Géol. de France, t. 4- p- 276. u° a. Habite.... Fossile des Faluns de la Touraine. Celle-ci est la seule es- pèce fossile que nous ayons vu appartenant à la section des Cono- vules. Par sa grandeur et sa forme , elle se rappioche de VAuricula monile de Lamarck. Elle a aussi des rapports avec notre Auricula fasciata ; mais elle se distingue, par les trois plis de sa columelle, leur position et leur forme, de toutes les espèces vivantes à nous connues. Cette espèce curieuse vient ceilalnement des Faluns de la Touraine; nous l'avons trouvée dans une caisse de fossiles, en- voyée à Paris, par une personne étrangère à l'histoire naturelle, et qui , par complaisance, a ramassé , en se promenant, les fossiles qu'elle a rencontrés. Sa longueur est de 1 1 millim. et sa largeur de 7. i" i5. Auricule conovuliforme. Auricula conovulijormis. Desh. A. testa ovato-ventricosâ , subglohulosd, tenuissime striatd ; spird, conico-depressd ; aperturd semitunari ; labro dextro crasso , non repUcato; columelld marginatd , aliquantisper subuniplicata, Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 67. pi, 6. fig, 9-10-1 1. Id, Encycl. méth. Vers. t. 2, p, 98, n" 17. Habite.,, Fossile à Parnes. Nous conservons, au sujet de cette coquille, le même doute que lorsque nous en publiâmes , pour la première fois , la description dans l'ouvrage précité. Elle a la forme exté- rieure d'une Auricule : Auricula felis par exemple; mais elle u'a point de plis, ni sur la columelle, ni sur le bord droit. L'ouver- ture est droite , arquée , très rétrécie à son angle postérieur. Le bord droit est simple et plus épaissi en dedans qu'en dehors. A l'extérieur, la coquille est couverte de stries trausverses fines et élégantes. Sa longueur est de ao millim. et sa largeur de 12. 3f)0 HISTOIRE DÉS IVtOtLUSQtlES. CTTCTLOSTOVLIE. (Cyclostoma.) Coquille de forme variable, à tours de spire arrondis. Ouverture ronde, régulière; à bords réunis circulaire- ment, ouverts ou réfléchis avec l'âge. Un opercule. Testa varia; an fractibiis cyUndraceis. Apertiira circinata, regalaris : niarginibus orbiculatîm connexis^ œtate patenti- j-eflexis, Operculum. Observations. — Le genre des Cyclostomes ne comprend que des coquillages terrestres qui font partie delà famille des Colima- cés. Ces coquillages agricoles n'ont jamais leur lest nacré , ont en général peu d'épaisseur , et n'offrent à l'extérieur ni écailles ni tubercules âpres ou piqiians. Ainsi , quoique les scalaires et les Dauphinules aient l'ouverture ronde et les bords réunis cir- culairement, ces coquilles marines et nacrées en sont bien distinctes. Les Cyclostomes ne sont pas les seules coquilles qui aient leur ouverture ronde, régulière, et à bords réunis circulairement, car les Paludines sont tout-à-fait dans le même cas ; mais les Cyclostomes adultes ont les bords de l'ouverture réfléchis en dehors, tandis que, dans les Paludines, ainsi que dans toute coquille univalve fluviatile, ces bords sont toujours tranchans, non réfléchis. Ainsi , d'après la considération des bords réfléchis des Cyclostomes, on est assuré qu'ils sont terrestres. Ces coquilles varient beaucoup dans leur forme générale, selon les espèces. Il y eu a qui sont presque discoïdes comme les Planorbes; d'autres sont coniques ou turriculées; et il s'en trouve qui sont presque cylindriques comme les Maillots dont elles se distinguent par leur ouverture régulière , non anguleuse. Les espèces de ce genre sont nombreuses et habitent dans différens climats. Elles ont toutes un opercule corné ou calcaire qui ferme exactement leur ouverture. L'animal est sans collier ni cuirasse; il a deux tentacules cy- lindracés, non aplatis, oculés à leur base externe. Sa bouche termine un mufle proboscidiforme. [ Les rapports dans lesquels Lamarck a maintenu le genre C'y- CYCI-OSTOME. 35 i clostome dans ses diverses méthodes, n'ont pas été adoptés par tous les zoologistes. Les uns, en effet, donnant autant d'impor- tance que Lamarck aux modifications de l'organe de la respi- ration, ont fait des Cyclpstomes et des Hélicines un petit groupe particulier, présentant la combinaison organique remarquable de respirer l'air, d'être terrestres et cependant d'avoir un oper- cule; ce groupe a été placé par eux dans l'ordre méthodique à la suite de la fiimille des Limaçons. D'autres zoologistes, ne considérant la respiration aérienne chez les mollusques qU'e comme un caractère peu important dans l'organisation , cher- chant à établir les rapports par l'ensemble plutôt que par un fait particulier de l'organisation, ont pensé que les Cyclostomes, ayant deux tentacules seulement comme les Turbos , les yeuk placés à la base et la cavité de la respiration largement ouverte en avant comme dans les mollusques branchifères, qu'il fallait comprendre ce genre dans la même famille que les Turbos, les Troques, les Scalaires, etc. Telle est la manière de voir de Cuvier et des zoologistes qui ont adopté ses opinions. Entre les deux opinions extrêmes de Lamarck et de Cuvier, il y a, nous le pensons , un moyen terme. 11 est certain que par l'ensemble de l'organisation les Cyclostomes se rapprochent plus des Turbos que des Hélices; mais tenant compte de la modification très im- portante de l'organe de la respiration , il sera nécessaire de faire des Cyclostomes un petit groupe à part, dans le voisinage de la famille des Turbinacés ou dans cette famille elle-même; dès-lors il y aurait des Turbinacés pectinlbranches et des Tur- binacés pulmobranches. Si Lamarck et M. de Férussac lui-même eussent connu l'organisation des Cyclostomes ils auraient penché plus vers l'opinion de Cuvier que vers celle qu'ils ont préférée; les animaux de ce genre, en effet, ne sont pas hermaphrodites comme ceux des Hélices. Chaque individu a son sexe, comme cela a lieu dans les Turbos. L'appareil lingual dans les Cyclos- tomes ressemble à celui des Turbos: il consiste en une lanière étroite couverte d'aspérités cornées et contenue dans un sac par- ticulier voisin de l'estomac. Dans les Hélices, la bouche est armée d'une seule plaque linguale , dentée en son bord libre. On peut donc dire que les Cyclostomes sont desTurbos terrestres respirant l'air. T^ous sommes confirmé dans cette conclusion par le bon mé- 352 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. moire sur l'anafomie du Cyclostoina clcgaits , public dans le tome quatrième du Zonlogical journal , par M. Berkeley. A côté des Hclices il y a uu genre Anostome dont l'ouverture est renversée du côté de la spire ; à côté des Cycloslomes il y a aussi un genre qui offre le même caractère, d'avoir l'ouverture ronde, bordée, simple et dirigée du côté de la spire. M. Grate- loup, savant auquel on doit des recherches très assidues sur les fossiles du bassin tertiaire de la Gironde , a donné le nom deFe- russine à ce genre, et dans le même temps nous proposions celui de Stropmostome, Strophostoina , qui veut dire ouverture ren- versée. Un genre nouveau dont la place serait également marquée à côté des Cyclostomes, a été proposé récemment par M. Troschet , dans les Archives de zoologie deWiegmann; la seule espèce connue, a la forme d'une Cyclostome planorbulaire , elle est operculée, elle est terrestre , son péristome est entier , épais , bordé et offie un peu au-dessous de l'angle supérieur, très près de la suture, une échancrure profonde, comparable à celle des Pleurotomaires, mais différente cependant en ce que les bords de cette échan- crure sont relevés en forme de canal; c'est avec cette curieuse coquille, rapportée de l'Inde par M. Lamare Picquot, que M. Troschet a fait un genre nouveau auquel il donne le nom de Steganotome, Steganotoma. Les observateurs savent qu'il y a quelques espèces de Cyclostomes, dans lesquels l'angle supé- rieur de l'ouverture se prolonge en une sorte de languette légè- rement creusée en gouttière : cette partie est appuyée sur la base deravanl-dernitr tour. Dans la coquille qui sert de type au nou- veau genre de M. Troschet, la spire est presque plate, l'ombilic très large, et les tours sont joints par une très petite étendue de leur surface; la languette du bord n'ayant pas trouvé d'appui sur l'avant-dernier tour, s'est relevée à côté de la suture, et a formé l'échancrure que l'on y voit. Nous pensons (jue ce carac- tère n'a point assez de valeur pour la création d'un genre, et nous conservons au nombre des Cyclostomes la coquille rap- portée par M. Lamare Picquot. Presque toutes les espèces de Cyclostomes, inscrites ici par Lamarck, lui ont paru nouvelles et il n'y a point mis la synony- niie; aussi il nous est impossible de rien y ajouter, puisque CYCLOSTOME. .iDJ pour cela il aurait fallu examiuor les types eux-mêmes dans la collection de Lamarck. Ne pouvant malheureusement le faire, nous sommes dans l'impossibilité de donner aucun renseigne- ment nouveau sur ces espèces.] ESPÈCES. 1. Cyclostome planorbule. Cyclostoma planorbida. La- marck. (i) C. testa anfractlbus teretibus orbiculatim invoîittis , supernè planu- la/d, sublhs latà unibiltcatd , bizonatd ^ suprà hileo-rufescente , infrà castaneâ; aperturd aîbd ; lahro margine reflcxo, Peliv. Gaz. t. i. fig. 6. • Cyclosloma planorhula. Encycl. pi. 461. fi;j. 3. a. b. Favanne. Conch. pi. 64. fig. P i ? * Fav. Cat. rais. pi. 1. fig. 14. * Desh. Encycl. méth. Yers. t. a. p. 89. n° i; * An eadem ? Cydostoma planorbulum. Sow. Gênera of .sh. fig. i . Chemn. Conch. 9. t. 127. fig. iiSa.^ ii33.^ An hélix cornu venatoriiim? Grael. p. 8641. n° 227. Habite. . . . dans le Sénégal? Mon cabinet. Belle coquille terrestre, difficile à reconnaître dans les ouvrages qui en ont fait mention, par l'imperieclion des figures et des caractères exposés. Elle est glabre , à stries transverses très fines. Le diarnètie de notre co- quille est de 19 lignes. 2. Cyclostome trochiforme. Cydostoma ^>olvulus. La- marck. (2) c, tcstd trochifoimi , profimdi nmbUicatd, (ransi'crsim striafd, aibo (1) Nous avons bien des raisons de croire que le Cornu venatorànn de Chemnitz est le même espèce que celle-ci ; seu- lement Clieuinitz n'aurait eu à sa disposition qu'un individu roulé et sans couleurs , d'où proviennent les différences qui se remarquent dans la figure et la description ; si la justesse de notre soupçon est vérifiée, l'espèce devra prendre le nom de Cy- dostoma cornu venatorium. (2) Chemnitz a évidemment confondu deux espèces sous un To;,iF. Ylir. 23 354 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. luteo et rufo varîegatâ; spird acuminatd; aperturâ albâ aut luteâ; lahro margine reflexo. * An eadem species? Matiyu. Univ. Conch. pi. 27. * Desli. Encycl. méth. Vers. t. 2 . p. 3g. n° 2. * Hélix volmlus. Wood. Ind. test. pi. 32. fig. 7. Hélix volviiUs. M.n\\er . Verm. p. 82. n° 280. Lister. Conch. t. 5o.fig. .'|8. Petiv. Gaz. t. 76. fig 6. Seba. Mus. t. 3. t. 40. fig. 18-19, Born. Mus. t. 14. fig. 23-24. Chemu. Conch. 9. t. ia3. fig, 1064-1066. Hélix voli'itlus. Gmel. p. 3638. n° 91. Cyclostoma 'volvulus . Encycl. pi. 4G1. fig. 5. a. b. Habile Mou cabinet. Diamètre de la base, environ un pouce et demi, 3. Cyclostome cariné. Cyclostoma carinata, Lamk. C. testa orbiculatà, subtrochiformi, projunclè itmbilicatd , tenue, pel- liicidd, multicarinatâ , albidâ- anfractuum cariais prœcipitis sttb- (juiiiis cminentibus ; spird breviuscttld. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 40. n° 3. * Lister. Conch. pi. 28. fig. 26. * Schrot. Einl. t. 2. p. 181. n° 10. * Turbo carinatus. Dilhv. Cat. t. 2. p. 866. n" i23, Turbo carinatus. Born. Mus. t. i3. fig, 3-4. Turbo carinatus. Gmel. p. 36oi, u° 5;. Habite. . . . Mon cabinet. Coquille rare , mince, presque papyracée, à carènes inégales , dont certaines sont très saillantes. Diamètre de la base, i5 lignes. 4. Cyclostome sillonné. Cyclostoma sulcata. Lamk. (i) C, testa orbiculatà, ventricosd, subtrochiformi, umbilicatd , trans- versïm sulcata , albd ; spird brevi , acutâ. iTieme nom. Les figures 1064 et io65 représentent une grande et magnifique espèce beaucoup plus aplatie et plus grande que le vrai volvulus de Muller. Cette erreur rectifiée, la synonymie JeLaniarck devient bonne et nous ne conservons de doute que pour la figure de l'Encyclopédie qui nous paraît représenter assez exactement n(jtre Cyclostoma Tndicum. (1) Ce nom avait été donné depuis long-temps à une autre es- pèce par Draparnaud. Lorsque l'e.spèce de Lamarck sera bien connue, il faudra lui imposer un autre nom. * CYCLOSTOME. ÔOO Habite. . . . Mon cabinet. Celte espèce est très rare sans doute, puis- qu'elle me paraît inédite. Le bord de son ouverture est réfléchi comme dans les autres. Diamètre de la base, i5 lignes. 5. Cyclostome unicaiiné. Cjclostoma uhicarinata. Lamlt. C. testa troch'iformi , umbllicatâ , transversïm striatâ, luteo-rubente ; iilùrno anfractu medio carinâ prominentè cincto ; labro margine albo , valdè reflexo. Encycl. pi. 461. fig. i. a. b, * Bonan. Récr, part. 3. fig. 335. * Desb. Encycl. niétb. Vers. t. 2. p. 40. n" 4- Habite dans l'île de Madagascar. Mon cabinet. J'en ai une variété plus petite, qui est transversalement fasciée de brun. Diamètre de notre plus grande coquille , 14 lignes. 6. Cyclostome tricariné . Cyclostoma tricannata.Lumk. (i) C. testa troclii/ormi ,perforatd , transversïm striatâ et carinatâ , gri— seo-rubente ; anfractuum carinis prcecipuis tribus : intermediâ emi— nentiore; spïrâ brevi, subacutà; aperturâ fuscatâ ; labro margine albo, reflexo. Hélix tricarinata. Muller. Verni, p, 84. n° 282. Cbenin. Conch. 9. t. 126. fig. iio3-iio4. Hélix tricarinata. Gmel. p. 8621. d" 34. * Wood. Ind. Test. pi. 82. fig. 12 5. Habite. . . . Mon cabinet. Diamètre de la base, un pouce. 7. Cyclostome obsolète. Cyclostoma obsoleta. Lamk. C. testa orbiculatd, subtrochiformi, profundè umbilicatd , longitudi- naliter teniiissimè striatâ, cinereâ ,fasciis cœruleo-fuscis obsoletis cinctd; spird brevi, aciitâ ; labro margine albo , reflexo, (i) Les coquilles désignées ici par Lamarck sous les noms de Cyclostoma carinatâ, unicarinata et tricarinata, viennent de Madagascar. Très rares autrefois dans les collections ces co- quilles ont été rapportées avec abondance par M. Goudot, in- trépide voyageur qui, dans l'intérêt de la science, est parvenu à braver avec succès le climat malsain de Madagascar, et a pu faire dans l'intérieur plusieurs voyages, tous très utiles à l'his- toire naturelle. Nous avons vu dans les mains de M. Goudot un grand nombre de variétés qui lient entre elles les trois espèces que nous venons de mentionner et rendent leur réunion néces- saire. 23; 356 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite dans l'île de Madagascar. Mon cabinet. Celui-ci n'est point cariné. Paimi les fascies de son dernier tour, celle du milieu est beaucoup plus lar^e que les autres. Vu en dessous , il offre des stries concentriques très prononcées. Diamètre de la base, près de 14 lignes. 8. Cyclostome ridé. Cyclostoma mgosa. Lumk. C, testa globoso-conicd , subtrochiform'i , umbiUcatâ, strlis trans^ versis extjuisilis sitbrugosâ, griseâ; spirâ brevi; labro margine reflexo. Habite. . . . Mon cabinet. Coquille ventrue par la grosseur de son dernier tour, et remarquable par la régularité de ses stries trans— verses , qui sont éminentes. Diamètre de la base , 1 1 lignes. 9. Cyclostome grand-rebord. Cyclostoma labeo» Lamk. C. testa oblongd, obtiisd, umbiUcatâ, pellucidâ, decussatîm strlatâ, albd aul rubente ; macidis minimis luteis furcatls transversïm se- rlatis; labro margine reflexo^ albo , dilatato , patente, Nerita labeo. Muller. Veim. p. 180. a" 367. Lister. Conch. t. 25. fig. 23. Rrown. Jam. t. 40. fig. 5. Jiorn. Mus. t. i3. fig. S-ô. Chemn. Conch. 9. t. ia3. fig. 106 1 1062. * Schrot. rluss. conch. p. 364. Turbo labeo. Gmel. p. 36o5. n° 73. • Turbo dubius. Gmel. Syst. nat. p. 3(jo6. n" 73. Cyclostoma labeo. Encycl. pi. 461. (ig. 4. a. b. • Férus. Syst, Conch. p. 66. n. 3. * Turbo labeo. Dillw. Cat. t. 2. p. 865. n" 118. • Desh. Encycl. métli. Vers. t. 2. p. 40. n» 5. * Wood. lad. ïest. pi. 32. lig. 120. Habite à la Jamaïque. Mon cabinet. Jolie coquille, remarquable par le large rebord de son ouverture. Longueur, 17 lignes. 10. CyQXoslome'mlevvoïtVT^n. Cyclostoma interrupta. Lamk. C. testd brevi, 'ventrlcoso-conoided, apice obtiisd, umbilicatd , tenu! , lavi, pellucidd , albd; fasciis luteis transversis intcrriiptis; labro margine reflexo , dilatato , patente. Habite. . . . Mon cabinet. Coquille lisse, plus courte que celle qui précède; elle lui ressemble par le rebord de son ouverture; mais elle en est bien distincte. Longueur, 7 lignes et demie; largeur, 8 lignes. CYOLOSTOME. 357 11. Cyclostome ambigu. Cyclostoina ambigua. Lanik. C. testa ûvato-conoideâ , obtusâ , perforatâ , temii , pellucîJà , alhidd; lincoUs luteis inteiruptis transverslm seriatis ; strlis loni^'iludinali- bus prominentibus ; labro margine reflcxo , valdc dilatuto. Habite. . . . Mou cabinet. Il est moins ventru que le précédent, et s'en distingue en outre par ses stries longitudinales bien saillantes. Longueur, 7 lignes. 12. Cyclostome petit - rebord. Cyclostoma semilahris. Lamk. C. testa obiongO'Conoideâ , subcylïndiicâ , obtusâ, obsolète perforatâ, tenui,pellucidâ, minutissimè canccUatâ, albd- maculis luteis trans' versim seriatis; labro margine angusto, subrejlexo. Habile. . . . Mon cabinet. Jolie coquille , très mince, transpareute, qui diffère principalement de celles qui précèdent par sou rebord étroit. Longueur, 10 lignes et demie. i3. Cyclostome bouche - d'or. Cyclostoma flavula Lamk. (i) C. testa cjlindraceà ^ pupœformi , solidâ, glabrâ, luteo-rufcscentc ; anfractibus octonis, eonvexiuscuUs ; aperturâ annula aureo dis- tinctâ; labro extits marginato. * Turbo croceus. Dillw. Cat. t. 2. p. 862. n° 112. * Desb. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 41. n" 8. * An eadem? Cyclostoma flavulum. Sow. Gênera o( shells, lig. 3. * Webb et Bcrlh. Syn. MoU. Caua. p. 18. u» 3. * Wood. Ind. Test, Sup. pi. 6, fig. 3i. Cliemu. Concb. 9. t. i35. fig. i233. Hélix crocea. Gmel.p. 3055. n" 24J. Cyclostoma flavula. Encycl. pi. 461, fig. 6. a. b. Habite dans l'île de Porto-Ricco et dans celle de Ténériffe; j'en ai plusieurs individus de ces deux endroits , que Mange m'a commu- niqués. Mon cabinet. Coquille remarquable par le cercle doré qui entoure son ouverture. Longueur, i5 lignes et demie. (i) Avant Lamarck. , Gmelin dans la i3e édition du Systctna nattirœ A\ah donné à cette espèce le nom d'Hélix crocea; c'est lui qu'il faudra rendre à cette cotniille. Cette espèce sera pour nous le Cyclostoina crocea. 358 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 14. Cyclostome fascié. Cyclostoma fasciata. Lamk. C. testa cylindraceâ, apice trimcatd, supcrforatd , lœvi , pcllucidà , albâ ; faciis duabits scii tribus riolaceo fuscescentibus ; aperlurd parvulâ, obliqua-, labro subreflexo. Favaune. Conch. pi. 65. fig. B 10, Cheran. Conch. 9. t. i36. fig. isSG-iaS^. Cyclostoma fasciata. Encycl.pl. 461. fig. 7. * Heltx tnmcata. Dillw. Cat. t. 2. p. 948. 11° iS;. * Desh. Encycl. mélli.Vers. t. 2. p. 42- n» 10. Habite dans Tile de Saint-Domingne. Mon cabinet. Il est remarqua- ble par la pelitesse de son ouverture, relativement à sou volume. Ses (ours de spire , au nombre de 7 à 10, sont peu convexes; quelquefois il est sans fascies. Longueur, i3 lignes à-peu-près. i5. Cyclostome quateiné. Cyclostoma quaternata. Lamk. C. testa cylindi aceo-tui-gidd , breviusculd , apice truncatd , subperfo- raiâ, longititdinalitcr temtissimcquc striatâ, albidd ; anfractibus quatuor, convexis ; labro marginc subreflexo. Habile. . . . Mon cabinet. Il est court , un peu renflé , strié longitu- dinalement, et a aussi quelques stries transverses vers sa base, mais peu apparentes; le petit nombre de ses tours le rend remar- quable. Longueur, 9 lignes. 16. Cy(^osX.omeîevv\\^\nG\xx.Cfclostomaf'eiTuginea. Lamk. C. testa ventricoso-c07ilcd , apice obtnsd , striis transversis prominulis cinctd, aibido-lutescente ^ fcrruginco-ncbulosd ; anfractibus senis, convexis; suturis excavatis ; labro subreflexo. * Mich. Coq. d'Alger, p.. 11, n» 2. fig. 23. * Rosmas. Iconogr. t. 5. p. 49. n° 396. pi. 28. fig. 396. Habite. . . . Mon cabinet. Longueur, 8 lignes. vj. Cyclostome treillissé. Cyclostoma dectissata, Lamk. C. testd ventricoso-conicd, subpeiforatd, decussatim striatâ , luteo- rufesccnte; liiieis fuscis longitudinalibtis flexuosis ; anfractibus senis , co/tfe.cis ^ labro niargine albo, rcflexo. Haliite dans l'île de Porto-Rlcco. Maugé. Mon cabinet. Son dernier tour est subanguleux près de sa base. Longueur, 7 lignes. 18. Cyclostome linéolé. Cyclostoma lineolata. Lamk. C. testa ve/itricoso conicd, subperfora là , longitudinalitcr tenuissimè— que striatd, griseo—fulvd , li/ieis albis iiiterriiptis cinctd; Hueolis rujo-fuscis longitudinalibus fle.cuosis ; anfractibus svptcnis , con- vexis; labro marginc albo, reflcxo. CYCLOSTOME. 359 Habile dans les Antilles. Mon cabinet. Spire grêle , un peu pointue. Longueur, 6 lignes et demie. 19. Cyclostome mamillaire. Cyclostoma mammillans. Lanik. C. teslâ hreviusculâ j ovatà, subperforatd , transversïm minutissimè- que strîatd, albâ, apice lutesaente ; aiifracùbus quints aut senis ^ convexîs; spirâ mammilliformi ; labro subreflexo. Habite. . . . Mon cabinet. Longueur, 7 lignes et demie. 20. Cyclostome cerclé. Cyclostoma ligata, Lamk. (i) C. testa subglobosâ , 'ventrlcosâ , umbilicalâ, glabrâ, nitidd, albo-ru- bente, apice luted ; fasciis transversis rubro-fuscis ; spird hrevi, aculd; labro margïne crassiusculo , reflcxo. Nerita Ugata. Muller, Verm. p. i8i. n» 368. Cliemn. Conch. 9. t. laS. Cg. 1071-1074. * An eadem species? Sow. Gênera of shells. fig. 4. * Wood. Ind. Test. pi. 32.fig. 122? Habite dans l'île de Madagascar. Mon cabinet. Il a des stries concen- triques bien apparentes autour de son ombilic. Diamètre de sa base, 7 lignes et demie. Longueur moindre. 21. Cyclostome lincinelle. Cyclostoma Uncinella. Lamk, (2) C. testd, orbiculato-conicd , umbilicatâ , te/iui , longitudinaliter subti- (i) Nous ne savons si l'espèce fie Lamarck est bien la même que celle de Muller; quelques-uns des caractères donnés par Lamarck ne paraissent pas s'accorder avec ceux de Muller. Chemnilz confond évidemment deux espèces sous le nom de Muller, il suffit de voir ses figures pour en rester convaincu; mais est-ce aux figures 1071, 1072 qu'il faut rapporter l'espèce de Lamarck et de Muller, ou bien est-ce aux figures 1078, 1074? nous ne pouvons malheureusement éciaircir quelques- uns de nos doutes par l'examen des coquilles de la collection de Lamarck. (7) Nous avions d'abord cru que l'espèce de Lamarck était la même que le Turbo lincinia de Linné, mais 'nous pensons que les deux espèces doivent rester: il suffit en effet pour rendre impossible la confusion de supprimer de la synonymie de La- marck la figure de Lister et de la reporter à l'espèce linnéenne. 36o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lissimù striatd , cliureâ ; spirà hrcvi, aciitd ; lahrù margiiic rcflexo, lato, patente. * Turbo compiessus. ^A'ood. Ind. Test. Sup. pi. G. fig. i -2. Lislcr. Coutil, t. 2G. lig. 24. Cjclosloma linc'ma. Eiicycl. pi. 461. lîfj. 2. a. b. Habite à la Jamaïque. Mou cabiuet. Il a des rapports par son ouver- ture avecle C. labeo; mais il en est bien distinct. Diamètre de la base, 6 lignes. 2 2. Cyclostonie orbelle. Cyclostoma orbella. Larnk. C, testa orl/iculari , supernc plauiilatd, subtiis profundc umbilicatâ, scabr'iusculd, ciriered ; nnfractlbus longitudinaliter slriatis : striis protniuentibus ; spirœ apice submamillari , Habile. . . . Mon cabinet. Il est un peu planorbulé, et a des stries éminentes dans la direction de ses tours. Laigeur, 6 lignes. 23. Cyclostonie frangé. Cyclostoma fimbriata, Laink. C. testa ventricoso-conoided , subperforatd , transversïni striatd , albi- do-lutescente; anfractuum margine superiore plicis fimbriato; spirâ brevi , aciitd ; aperturâ îuteâ. * Quoy et Gaim. Voy. de PAstr. Zool. t. 2. p. 188. pi, 12. Cg. 3i .à 35. Habite dans la Nouvelle-Hollande. M. de Labillardière. Mon cabi- net. H a une fascie brune sur son dernier tour. Largeur de la base, 5 lignes et demie. 24. Cyclostome multilabre. Cyclostoma viultilabris. Lamk. C. testa TentricosO'Coriicâ , pcvforald , diaphand , ci/icred, apice cœrulescente ; ullimo arifractu slriis qiiinque acutis prominentibus asperato; spird brcvi , aculd; labro margine rrficxo , posticè mar- ginibiis plurtbtis antiquis subimbricato. * Quoy et Gaim. Voy. de rjstr. Zool, t. 2. p. i83. pi. 12, fig. 20-2 1-22. Habite dans la Nouvelle-Hollande. M, de Labillardiùrc. Mon cabi- net. Largeur de la base, 5 lignes, 25. Cyclostome élégant. Cyclostoma elegans. Drap. C. testa ovato-conicd, pcrforatd , slriis transi'crsis cb'garitissimis dncid, a/bido-ii/nred ■ a/ifractibus quinis , convexis ; aduîtorum labro margine r,'jtfxo. * Cochlea turbinatn. Fab. Colomna de puip. p. 18. ch. q. p. 16. fis:. i3. CYCLOSTOME. 36t * Blaiuv. Malac. pi. 34. fig. 7. * P/iZ/yY?/. Enuiii. MoU. p. i43. * Guérin. Icouogr. du R. A. MoU. pi. 12. fig. 12. * Turbo elegans. Poirel. Prodr. p. 3i. u" 3. * Turbo strialiis. Dacosla biit. Couch. p. 86, pi. 5. fig. 9. * Lister, Anim. Angl. pi. 2. fig. 5. * Lister. Trans. Phil. t. 9. pi. 2. fig. 2. * Turbo elegans. Pennanl. Zool. brit. t. 4. p. 3o2. pi. 85. fig. 2. * Nerita elegans. Schrot. Fluss. Coiich. p. 386. pi. 9. fig. i5. * Turbo reflexus.O\W\. À.ài\aX.^. ï^o. * Cyclostoma elegans. Fér. Syst. Concb. p. 66. n° i. * Millet. Mol), de Maine-et-Loire, p. S.n" i. * Turbo elegans. Dllhv. Cat.t. 2. p. 863. «o nO. * P.rard. Hist. des Coq. p. io3. pi. 3. fig. 7-8. * Ffeiff.Sysi. Anord. p. 74. pi. i. fig. 9. pi. 4- fig. 3o-3i. * Bowd. Elcm. of Concb. pi. 9. fig. r4- * Pajr. Cat. des MoU. de Corse, p. io5. n° 280. * Kickx. Syn. MoU. Brab. p. 69. n" 87. * Col. des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 7 1 . no i . * Desh. Encycl. métb. Vers. t. 2. p. 40. uo 6. * Turton. Man. p. gS. n» 75. fig. 75. * Web. et Berth. Syn. MoU. Caiiar. p. 17.U'' i. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenc. p. 9. no r. * Dcsmoul. Cat. des MoU. de la Gironde, p. 17. n, r. * Goupil. Hist. des MoU. de la Sarllie. p. 66. n" i. * BouUlet. Cat. des MoU. d'Auver. p. Sg. no r, * Rosm. Iconogr. t. i. p. 90. pi. 2. fig. 44. * Wood, Ind. test. pi. 32. fig. 118. Nerita elegans. MuUer. Verm. p. 177. n° 363. Lister. Concb. t. 27. fig. 2 5. Gualt. Test. t. 4. fig. A. B. n'ArgenvUle. Concb. pi. 28. fig. 12. et Zoomorph. pi. 9. fig. 9. L'clégaatc-striée. GeoiT. Coq. p. 108. no i. Turbo elegans. Ginel. p. 36o6. n. 74- Cjclostoma elegans. Draparn. MoU. pi. i. fig. 5 et 7. * Fossills. BouiUet. Cat. des Coq. foss. d'Auv. p. 1 13. no i. Habite eu France, sur les pelouses sècbes, où il adbcre aux herbes; je l'y ai trouvé en abondance. Mon cabinet. Le rebord de son ou- verture est étroit, et un peu réflécbi dans les adultes. Il e.sl en gé- néral grisâtre ou violâtre , et souvent on le trouve nuancé ou maculé , soit de violet , soit de jaune ou de roux. Longueur, j lignes. 362 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Espèces douteuses, (i) 26. Cyclostome évasé. Cyclostoma patulum. Drap. C. testa cjlindraceo~atlenualâ , longitudinaUter slriatâ, cinereo- fiiscd; anfractibus convexis; labro marginc albo, reflexo. * An Var. Major? Cyclostoma obscurum. Drap. MoU. p. Sg. n° 14. pl.i.fig. i3. * Col, des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 71. 1I0 2. * Rosmas. Iconog. t. 5. p. Sa. u" 4oi-4o3. pi. 28. fig. 4oi-4o3. Cyclostoma patulum. Drapavn. Mol!, pi. i . fig. 9-10- 1 1 . Habile eu Fiance, près de Montpellier, dans les fentes des rochers. Mon cabinet. S'il n'eut pas eu un opercule, je l'aurais placé parmi les Maillots , son ouverture n'étant point celle d'un Cyclostome. Longueur, 3 lignes et demie. 27. Cyclostome tronqué. Cyclostoma truncatulum. Drap. (2) C. testa cyllndraceâ, apice truncatd, pellucidâ , longitudinaUter striatd^ corneo-rufescente ; labro margine reflexo. (i) La première de ces deux espèces douteuses de Lamarck est un véritable Cyclostome; la seconde est devenue le type d'un genre nouveau, auquel M. Risso a donné le nom de Tron- catelle et que nous adoptons. (2) Depuis Draparnaud, presque tous les auteurs ont confondu, parmi les Gyclostomes, une petite coquille abondamment répandue sur tous les rivages de la Méditer- ranée, et à laquelle Draparnaud a donné le nom de Cyclos- toma truncatulum. Quelques observateurs, frappés des différences que l'on remarque entre cette coquille et les vrais Gyclostomes , et ayant remarqué d'ailleurs qu'elle était aquatique, la retirèrent d'entre les Gyclostomes: les uns, comme M. Payrandeau, pour en faire une Palu- dine; les autres, comme M. Michaud, pour en faire une Rissoaire. Des observations, intéressantes et très bien faites par M. Lowe , et publiées dans le Zoologicaljour^ nal (t. V. p. 209), viennent infirmer toutes les opinions de ses devanciers à l'égard de la coquille qui nous occupe. TRONCATELLE. 363 Cyclostoma truncatulum. Draparn. MoU. pi. i. fig. 28-3i. Habite sur les côtes de la Méditerranée, près des étangs à terre parmi les plantes, etc. Mou cabinet. Coquille operculée comme la précédente, et dont l'ouverture a aussi ses bords désunis. Lon- gueur, 2 lignes et demie. -|- 28. Cyclostome Indien. Cjclostoma indica. Desh. C. testa turbinato-conicâ, orbiculatd ^ umhiUcatâ, fiisco alho-ruti- lante marmoratd, idtimo anfractu ad peripheriam zond nigresccnte 11 résulte en effet des observations de M. Lowe,que l'a- nimal du Cyclostoma truncatulum de Draparnaud, est marin , qu'il est pectinibranche et pourvu d'un opercule corné, simple et non spirale. Aucun de ces* caractères , comme on le voit , ne s'accordent avec ceux des Paludines ou des Cyclostomes; un seul genre pourrait présenter une analogie plus véritable avec cette coquille , c'est celui des Rissoaires. Mais depuis quelques années, on connaît un peu mieux l'animal de ce dernier genre, par la figure qu'en a donnée M. Dellechiaje; d'abord dans le troisième volume de l'ouvrage de Poli {Testacea utriusque Siciliœ\ et ensuite dans son ouvrage [Memorie tulla storia e notomia degli animali senza vertèbre del regno di Napoli ) ; ainsi que par la courte description de M. Philippi , dans son ouvrage [Enumeratio Molluscorum Sicilice). En comparant ce que disent ces auteurs de l'animal du Rissoay avec la description que donne M. Lowe de celui du Cyclostoma truncatulum , il est évident qu'il y a des caractères suffi- sans pour séparer ce Cyclostoma truncatulum des Ris- soaires , et pour établir avec lui un genre particulier au- quel il convient de conserver le nom de Truncatella, proposé pour la première fois par M. Risso, dans son ou- vrage sur les Animaux de la mer de Nice. Genre TH.©rîCATEî;.l.œ. Truncatella. (Risso). Caractères génériques. Animal ayant deux tentacules contractiles, cylindrico- 36'4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ciiicio, subttis liiieis nigiis fasciato; anfractiùus coincxis transvcr- siin trisulcatis , striis tcnuioribus intcrjecùs, apetiurd marginatd pallide aurantiacd. * Desli. Voy. dans l'Inde par Bélanger. Zool. p. 4 '5. pi. i. f. 4, 5. Habite l'iie d'Elepbanta près Bombay, au pied des arbres sur lescol- Jines boisées. Cette coquille n'est peut-être qu'une variété du Cj- clostoma volvuUis{Helix volmliis de Muller}; mais comme il existe dans notre espèce des caractères que ne nieulioune pas Muller , coniques, courts el obtus, portant à la base externe et un peu en dessus des yeux sessiles; tête proboscidiforme, subcylindrique ; bouche exerte entre les tentacules ; lèvres larges et épaisses, formant deux lobes à la partie anté- rieure de la tête ; manteau formant un collier comme dans les Hélices, dépourvu de siphon , et présentant un orifice sur le côté droit; pied tronqué, arrondi ou ovale, très court; opercule corné, simple, ovale, non spirale, fer- mant complètement l'ouverture de la coquille. Coquille turriculée, cylindrique, décollée ou tronquée au sommet, sans épidémie. Ouverture ovale, courte, à bords continus, simples, perpendiculaires, c'est-à-dire dans le même plan que l'axe. L'animal du genre Truncatella a de l'analogie avec celui des Pédipes et de quelques Auriculcs. Il a la partie antérieure de la tête très épaisse et bilobée ; les tenta- cules sont courts , cylindracés et obtus au sommet ; les yeux sont placés à leur base , à la partie externe et supé- rieure, ils sont petits et sessiles; le pied est très court, arrondi ou ovale; il ne se continue pas en disque jusqu'à la partie antérieure du corps de l'animal, il est divisé en deux par un sillon médian, et cette disposition force l'ani- mal à marcher comme les Pédipes, c'est-à-dire comme les Chenilles connues sous le nom d'Arpenteuôes; l'opercule est corné, très mince et composé d'élémens concentriques. Les coquilles de ce genre ont un caractère qui leur est particulier : elles sont cylindracées, à ouverture entière , CYCLOSTOME. 365 ordinairement si exact , nous sommes par cela même déterminé à présenter de nouveau notre espèce pour appeler à son sujet de nouvelles observations. Elle estturbiuée à spire conique et peu proéminente, composée de six tours très convexes, dont le dernier, cylindracé, est plus grand que tous les autres réunis. Ce dernier tour est percé à la base d'un large ombilic, dans lequel on voit fa- cilement tous les tours de la spire ; les premiers tours de la spire présentent trois ou quatre petites côtes transverses , espacées , et remarquables en ce que leur sommet est constamment tronqué ou décollé, absolument de la même manière que le Bulimus decollatus. On en connaît encore qu'un petit nombre d'espèces appartenant à ce genre. Trois seulement sont mention- nées par M. Lowe, parmi lesquelles l'une est pour lui incertaine j la première pour le Cyclostoma tnincatulum de Draparnaud, à laquelle il réunit la Tnmcatella lœ- vigata de Risso ; les deux autres, Truncatella clathrus et Truncatella montagui , nous sont inconnues. Si nous recherchons actuellement les rapports de ce genre avec ceux qui ont avec lui de l'analogie, nous le trouvons très voisin des Rissoaires , par la coquille et l'opercule, et intermédiaire, en quelque sorte , entre ce genre et les Pédipes , par les caractères des animaux. Troncatelle tronquée. Truncatella truncatula. Risso. T. testa c^Undraceà , apice tmncatd, suhpellucidd , soUdiuscttlâ , comeo rufcscente lougitudhialiter plus miniisve striatd , aperttirâ ovatâ , lahro margine reflexo. Cyclostoma truncatuhmi. Drap. Moli. p. ^o. n° 17. pi, i. Cg, 28 à 3r. Id. Mich. Compl. à Drap, p, 76. n" 8. Hélix subcyUndr'ica. Mont. Test. Brit. p. SgS, n 17 . Var. lœvigata, Truncatella lœvigata, Risso. Hist. t. 4. p. iiô. n» 3oo. Cg. 5. Var. costulata. Truncatella costulata. Risso. loc. cit. fig. 57. Paludina truncata. Payr. Cat. p. 116. n° a44. 366 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. entre lesquelles se montrent des stries très fines ; sur le dernier tour, il y a quatre ou cinq de ces côtes ; la dernière forme une sorte de carène obtuse à la circonférence; au dessous toutes les stries sont fines et finement ondulées. L'ouverture est arrondie , à peine modifiée par l'avant-dernier tour. Le péristome est interrompu dans lecourt espace qu'occupe l'avant-dernier tour; il est épais, ren- versé eu dehors et d'une belle couleur orangée. Le dessus de la co- quille est d'un brun foncé, marbré de blanc et de blanc ferrugi- neux; le dernier tour porte à la circonférence une zone d'un brun noir très foncé ; en dessous et jusque dans l'ombilic , il est orné de cinq linéoles, dont les quatre plus extérieures sont deux à deux. Cette coquille a 38 millim. de diamètre et 35 de hauteur. •{- 29. Cyclostome de Blanchet. Cyclostoma blanchetiana. Moric. C. testa orbiculato-depressâ, late umhiUcatd, transi'crsim tenue stria- td , siib epidermide oUvaceo , albâfusco unizonatd; aperturd albd subrotundd, vix marginatd. Moric. Mém, de Genève, t. 7. p. 44^, pi. 2. f. 21. 22. 23. Habite le Brésil , daus les bois de la Coxeira. Espèce ayant trente millim. de diamètre ; elle est déprimée, à spire courte, composée de quatre tours convexes finement striés : la base est ouverte par un très large ombilic , dans lequel on voit très bien tous les tours de la spire; l'ouverture est à-peu-près orbiculaire ; elle est bianciie et ses bords sont à peine épaissis. La surface extérieure est couverte Paludina Desnoyersii. Pay. loc. cit. n" 245. pi. 5. fig. 21-22. Indi- vidu jeune. Truncatella tnmcatula. Lowe. Observations Zool, Journ. t. 5. p. 280.pl. i3. fig. i3à 18. Descript. de l'Egypte. Coq. pi. 3. fig. 3r. Jiissoa tmncata. Philip. Eiinm. Mol), p. i5i, n" 8. Rîssoa Desnoyersii. Philip, loc. cit. n° 9. Cyclostoma truncatulum. Rosmas. Iconogr. t. 5. p. 53. pi. 28. f. 407. Habite sur presque tous les points du littoral de la Méditerranée. Co- quille très connue et dont M. llisso a fait, à tort, deux espèces. Les observations de M. Lowe à l'égard de leur réunion , sont confir- mées par celles de M. Philippi. M. Lowe pense, et nous parta- geons son opinion, que le Paludina Desnoyersii de M. Payreau- deau, a été établi avec de jeunes individus non encore tronqués de la Troncatelle. CYCLOSTOME. 867 d'un épiderme d'un vert olivâtre ou brunâtre , et une fascie brune, étroite , forme une ceinture au dernier tour. L'animal est couleur de chair et ses tentacules sont roses. *j- 3o. Cyclostome de Cuming. Cyclostoma Cumingii. Sow. C. testa orbiculari subdepressd , alhicante, epidermide fuscâ ; spirâ elevatiusculâ ; carned; anfractibus quinque vel sex^ rotundalis , spiraliter snlcalis ; sutura subdecurrentc ; aperturâ Jerè circulari, obliqua, albâ, superne subacuminatâ ; peritremate simplici subin- crassato ; umbilico maximo ; operculo corneo , tenui, spirali ^ an- fractibus plurimis ; margine fimbriato. Proceed. of zool. Soc. Lond. p. Sa. tom. 2. Habite l'Amérique méridionale. Coquille orbiculaire, aplatie, large- ment ombiliquée en dessous. La circonférence de l'ombilic est for- mée par un angle très obtus; la spire, très surbaissée, est formée de six tours convexes, dont les premiers sont lisses et d''une belle couleiu- orangée. Les suivans sont d'un blanc grisâtre , finement et irrégulièrement sillonnés, à la partie supérieure du dernier tour, et vers la suture, deux ou trois sillons sont bruns à leur sommet. Cette coquille a été apportée pour la première fois par M. Cuming; elle a vingt-cinq à trente millim. de diamètre. •|* 3 1. Cyclostome vitré. Cfclostoma çitrea. Less. C. testa 'ventricoso-conicâ^ umbilicatd , diaphanâ , luted, tenulssimè striatd; spirâ acutd, anfractibus convexis; aperturâ circulari labro lato, reflexo, albo. Lesson. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. p. 346. pi. i5. f. 6. Cyclostoma lutea. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 180. pi. 12. f. Il à i4. Habile la Nouvelle-Guinée (Lesson), la Nouvelle-Irlande , Bourou , dans lesMoluques (Quoy). Il est pour nous certain que l'espèce de M. Lesson est la même que celle de M. Quoy; et comme le nom donné par le premier de ces zoologistes est le plus ancien , c'est celui qui doit être conservé à l'espèce. Ce Cyclostome se re- connaît facilement : sa spire est conique, pointue, composée de six tours très convexes ; le dernier est très grand, cylindracé et percé à la base d'un ombilic médiocre ; l'ouverture est circulau-e ; le bord est dilaté , renversé en dehors et interrompu dans le court espace où il s'appuie sur l'avant-dernier tour ; toute la coquille est d'un jaune pâle , elle est même vitrée, transparente ; elle paraît lisse à l'œil nu ; mais vue à la loupe on la trouve couverte de stries trans- verses , tremblées , très fines et très rapprochées. Cette coquille a 16 millim. de long et i5 de large. 368 HISTOIRE DES MOLUSQtlES. •j* 32. Cyclostome frangé. Cyclostoma lincina. Lin. C. testa ovatd, i/icartiald, striatd; aper'.iirà c'trculari • labro dilatato, lalo, piano f strialo , fimbriato. Turbo lincina. Linné. S) st. nat. p. taSg. Lister. Conch. pi. 26. f. 24. Klein. Méth. Ostrac. pi. 3. f. 71 a. b, Nerita lincinia. MuUer. Verm. p. 178 no 364. Id. Shrot. fluss. conch. p. 365. Id. Shrot. Einl. t. a. p. 43. Chemn. Conch. t. 9. p. 54, pi, i23. f. 1060 a. Férus. Syst. conch. p. 66. n° a [exclus, Turbo diibiiis. Gmel.) Turbo lincina. B'iWw. Cat. t. a. p. 864. 11° 117. Id. Wood. lud. pi. 32.f. 119. Habile. ... On a donné plusieurs espèces sous la dénomination que l'on doit rappoiter à celle-ci. Cheranitz a confondu avec le Nerita licinla de Mullcr une espèce des contrées méridionales de l'Euro- pe, à laquelle Draparnaud a donné le nom de Cjclostoma sul<^- titm. Le Cjclostoma lincina se distingue des autres espèces , non- seulement par le bord mince , frangé et plissé de sou ouverture, mais encore par ses stries fines et transverses et par son ombilie étroit et peu profond. Muller dit que cette coquille est d'un rouge fauve, peu foncé en dedans et en dehors; les individus que nous avonsvus étaient blancs. La longueur est de i8 à 20 millim. + 33. Cyclostome de Garteret. Cyclostoma. Novce-Hiler- niœ. Quoy. C. testa rentricosd conicâ,perforatd , apice acritâ , longitiidinaliter striatd, riifd vel rubescente; spird brevi , ^irescente ; anfractibus , anguslis , convexis ; apertiird dilalald , intus rubrd , fintisper reflexd. * Quoy et Gaim.Voy. de /'^5/r, Zool. t. 1. p. 183, pi. 12. f. i5 à 19. Ce Cyclostome a beaucoup de ressemblance avec celui nommé -. clostoma Ititea par M. Lesson , dans le Voy. de la Coquille (Zool. t. 2. pi. i3. f. i5). D'après TVI. Quoy, celui-ci se distinguerait par ses stries plus fortes et surtout par son opercule calcaire. L'espèce de M. Lesson ayant l'opercule corné ceci ne peut dépendre de 1 âge, et c'est sans contredit un caractère spécihque important. 12 mil- lim. de long , 10 de large. I 34. Cyclostome à tentacules rouges. Cyclostoma ni- hens. Quoy. C, testa ovato-conicâ , per/oratd, ad periphœriam carinatâ, opice CYCLOSTOME. 36q aciitâ, oblique striatâ, liUcd, riihvo rnn.'gafâ; opertwd subrotiin-' dâ, alhâ; anfiactibus seiiis. * Quoy et Gaim.Voy. fl'e r^5ata piscinalis ; mais elle est terrestre, et sou opercule est celui d'un Cyclostome, Sa hauteur est de 6 millim., son diamètre en a 5. f 37. Cyclostome à bandeau. Cjdostoma erosa, Quoy. C. testa ocato-conicd , perforatâ , npice actitd , spirâ liUeolà ; iiltimo anfractu sempcr eroso , violaceo , vel rubro ; apeiturd rtibescens , peristomate simpUci, integro subovah , umhilico canaliculato, Quoy et Gaim. Voy. (/e l'Jstr. Zool. t. 2. p. 191. pi. 12. fig. 40 à 44- Habile l'ile Guam , l'uue des Marianes. Petite espèce allongée , co- nique, à spire pointue , presque aussi longue que le dernier tour ; celui-ci est plus large que haut et percé à la base d'un ombilic caualiculé; la spire est jaunâtre, et le premier tour, rongé con- stamment, est violacé ou rougeâtre. L'ouverture est ovale-obronde , rougeâtre en dedans ; le péristome est simple et entier ; l'oper- cule est membraneux et pauci-spiré. Cette petite coquille a 10 millim. de longueur et 5 de largeur. *h 38. Cyclostome sillonné. Cyclostoma sulcata. Drap. C. testa ovato-conoideâ , lutescenti carned, vel rubescenle ; costis distantibus spiraliter sulcatd; striis longitudinalibus tenuissimis decussatd aperturd circidari , rectd; labro incrassato , simplici opercido profundè striato , crasso , in medio depresso. Chemn, Conch.pl. i23. fig. 1060. B. C. Drap. Moll. p. 33. n° 2. pi. i3, fig. i. Cjdostoma productum. Turlon. Man. p. 94. n° 76. fig. 76. Philippi. Enum. Moll. p. i44. n° 2. Rosmass. Iconogr. Moll. t. 5. p. 48. n" 394. pi. 28. fig. 394.^ Habite les parties méridionales de l'Europe. Celte espèce a de la ressemblance avec certaines variétés du Cyclos- toma ekgans. Elle se distingue uéanmoins avec facilité par une taille ordinairement plus grande , par son test plus épais , et sur- tout par les sillons distans et saillans que l'on voit à sa surface. Examinée à la loupe, celte coquille présente aussi un grand nombre de stries longitudinales, fines et régulières. L'ouverture est arrondie, détachée de l'avant-dernier tour. Elle est perpendi- culaire à l'axe; son bord est simple, assez épais et à peine ren- versé. C'est cette espèce que Chcmuitz a confondue avec le Ner'ita Uncinia de MuUer. Toute la ^coquille est d'un rouge jaunâtre. Elle a 18 millim. de lon^ et 1 3 de larse. CYCLOSTOME. 871 "f 39. Cyclostome de Voltz. C/clostoma Volziana. Mich. C, testa ovato-eloiigatâ, basi vix perforatâ albidd , 'velfulvâ trans- versïm tenue slriatd, anfractibus convexis : ultimo majore; aper- turâ ovatd , supernè angiilatd^ intiis albd ; labro simpUci , oper- culo pauci-spirato , convexo, ad peripheriam pllcato . Mich. Coq. d'Alger, p. 10, n° i. fig. 21-22. Habite l'Algérie. Espèce bien distincte , dont on doit la connaissance à M. Rozet. Cette coquille est allongée, conique, obtuse au sommet, et formée de six tours convexes , dont les premiers sont lisses et les suivans treillissés par l'entrecroisement de stries obtuses, longitudinales et trausverses. Le dernier tour, plus grand que la spire , est ordi- nairement lisse sur le milieu, et sillonné vers la fente ombilicale. L'ouverture est ovale , à bords continus , simples ou peu épais. Elle est fermée par un opercule (jui présente un tour et demi de circonvolution. Le sonimel de cet opercule est tout près du bord interne; il est brun et enfoncé. La surface extérieure, lisse au centre, présente un grand nombre de fines lamelles rayonnantes vers la circonférence. Toute cette coquille est blanche ou d'un blanc fauve. Sa longueur est de 18 millim. et sa largeur de 9. •{-4o. Cyclostome admirable. Cjclostoma miraùilïs.'W ood. C. testa turbinatd, elougato-conicd , basi profundè iimbilicatd , tenue et eleganter striatà , albo-grised; zoiiis tribus fuscis, subarticulatîs ornatd; anfractibus convexissimis ; aperiurâ circulari ; limbo tenui, lato , piano , circumdatâ. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 6. fig. 22. Habite Espèce fort remr.rquable qui a de la ressemblance , par sa forme , avec un petit Turbo et avec un Scalaire ^ par ses tours très con- vexes et presque détachés les uns des autres. Cette coquille est régulièrement conique, formée de huit tours très convexes, char- gés de stries longitudinales , fines, régulières et finement créne- lées ; le dernier tour est percé à la base d'un ombilic étroit et profond. L'ouverture est circulaire , détachée et entourée d'un rebord mince, tranchant, éialé et un peu renversé eu arrière. La coquille est dun blanc grisâtre; elle est mince, transparente et ornée de trois lijnes brunes, transverses, subarticulées; surtout celle qui est la plus rapprochée de ia suture. Lojigueur, 14 mill., largeur, 8. 24. 3-r2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. -|- 4i. Cyclostome colonne. Cyclostoma columna.Y^ ooà, C. testa elongato-conicd , tuirUd, apice acuttî, tenuisstmè striatd , albo-lutescente liucîs puncticnlatis fuscis ornatd ; anfractibus con- vexis ultimo basi perforato ; apciturâ ovato-circulari ; labro re- fit xo. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 6. fig. 21. Hal)ite.... Coquille allougée, subluniculée , conique, à spire pointue, formée de liuit tours convexes, dont les premiers sont lisses, et les sui- vans chargés de stries très fines, aplaties et longitudinales, que l'on ue voit bien qu'à l'aide de la loupe. Le dernier tour est pei-cé à la base d'une fente ombilicale très étroite et non pénétrante. L'ouverture est ovale-obronde , d'un blanc jaunâtre en dedans. Toute la coquille est d'un blanc fauve , et elle est ornée, sur les derniers tours surtout, de plusieurs rangées transverses de petits poinis bruns quadiangulaires , quelquefois subtrigones. Cette es- pèce, dont nous ignorons la patrie, a 16 millim. de long et 8 de large. f 42. Cyclostome tordu. Cyclostoma torta. Wood. c. tcsUl elongalo-cjlindraceâ , pupœformis In medio injlatd, utrînquè atlenuatâ, lœvigatd , luteo-cretaced ; anfractibus convexts priniis angustissimis ; alteris latioribus : uttimo basi profundc perforato ; (iperturâ circidari; labro incrassalo , marginato. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. a6 fig. 3a. Habite. ... (On le dit de Cuba). Coquille fort remarquable qui , par sa forme, a du rapport avec le» Maillots; mais qui, par son ouverture , doit se ranger parmi les Cvclostomes. Elle est allongée , cjlindracée , obtuse au sommet et plus étroite à ses extrémités que dans le milieu. Les premiers tours de la spire sont très convexes et très étroits. Les trois der- niers sont, eu proportion, beaucoup plus larges et constituent à eux seuls presque toute la coquille. Le dernier tour ne paraît pas continuer l'impulsion spirale que semblent indiquer les précédons; il est tordu vers l'axe , et l'ouverture vient se placer presque au centre de la base. Cette ouverture est arrondie, non modifiée par l'avaut-dernier tour; les bords sont épais, simples, et garnis à l'extérieur d'un bourrelet saillant ; la coquille est lisse ou irrégu- lièrement striée, elle est d'un jaune terreux ou blanchâtre, et le dernier tour est brunâtre. Longueur, vingl-si,\ millimètres, lar- geur, treize. CYCLOSTOME. 3^3 -J- 43. Cycloslome orange. Cyclostoma auranliaca. Desh. C. testa croceâ , clongalo-conlcâ , apice acutà , hasi pcrforntà , tenue stiiatâ ; anfractibus planiuscuUs tilllmo ad peripliœriam suban- gulato j apcrturd omto-circulari , intits liited , obliqua ; margiiii- bus incrassatis , albidis, Dcsh. Voy. de Bélanger dans ÏInde. Zool. p. 416, n" 6. pi. j. fig. 16-17. Habite aux environs de Pondichéry (Bélanger). Celte coquille est ovale, allongée; sa spire est régulièrement conique, très pointue au sommet; elle est formée de six à sept louis aplalis, légèrement striés dans leur longueur, et pourvus de quelques stries trans- verses; un petit ombilic, dont la circonférence est marquée par une carène , se montre à la base ; la circonférence du dernier tour porte un angle obtus peu saillant. L'ouverture est ovale-obroudc, oblique à l'axe, et d'un jaune orangé assez foncé à l'intérieur. Le sommet de la coquille est d'un jaune orangé très vif, et les der- niers tours sont d'un jaune beaucoup plus pâle, quelquefois gri- sâtre. La longueur est de 10 millim. \ 44. Cyclostome pygmé. Cyclostoma pygmœa. Mich. C. testa solidâ , ovato-couicâ , subperforatâ , pallidè fulvd , glahrd , nitidâ; anfractibus qiiaternis convexis ; sutura profundd; aper- turd votundd; peristomate continua, simplici ; npice obluso ; oper- cule solido, lined concentricd , minimâ constructo. Mich. Compl. à Drap. p. 75. n° 3. pi. i5. fig. 46-47- Habile la Provence, le midi de la France. Celte roquille est proba- blement la plus petite des espèces du genre ; elle a à peine deux millim. de long, et moins d'un millim. de large; elle est ovale , conique , subombiliquée, d'un fauve pâle ; elle est lisse; ses tours, au nombre de quatre, sont très convexe?. L'ouverture est arron- die, à bords continus et peu épais. Celle ouverture est fermée par un opercule calcaire couvert de stries concentriques. f 4^' Cyclostome pointillé. Cyclostoma maculata. Drap. C, testa oblongo-conicd , longitudinaliter convexe striatd , série ma- cularnm rnhesccnùum notatd ; labro dilalato , pafulo , piano. Drap. Moll. p. Sg. n° i3. pi. i. fig. 12, Desmoul. Cal. des Moll. de la Gironde, p. 18. n° 1. Sturm. Fan. t. 6. p. 47- pi- 3. Slud. p. 22. Hartni. § 2 1 4 . n" 1 5 . Pfeiff. Syst. auord. t. 3. p. 43. pi, 7. fig. 3oJ 374 HISTOIRE DES MOLtUSQtES. Menke. Syn. p. 40. Rossm. Iconogr. p. 52. n" 400. t. 5. pi. 28. Cg. 099-400. Philip. Enum. MoU. p. i4i- Cyclostoma tuniculatum. Habite en France, en Italie, en Sicile, etc. Espèce bien distincte du Cyclostoma patidum. On la reconnaît surtout à l'cchancrure de la partie extérieure de son pcrislome vers la base de la columelle ; la plupart des individus sont ornés de deux ou trois rangées de ponctuations brunes ou rougcàtres et quadrangulaircs. Cette co- quille a 10 à la niiliim. de longueur. Espèces fossiles. 1 . Cyclostome cornet-de-pasteur. Cyclostoma cornu pastoris. C. testa orhiculatO'Convcxd j transvcrsim striatd ; anfractibus tereti- l>iis , basi solutis. Cyclostoma cornu pastoris . Ann. vol. 4. p. 114. no i. * Def. Dict. des Se. nat. t. 12. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 3. p. 77. pi. 7. fig. 17-18. Habite. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Petite co- quille blanche , orbiculaire , convexe , formée de quatre tours de spire , dont le dernier se détache un peu à sa base. Elle a un ombilic infundibuliforme qui remplace su columelle. Largeur, a millim. 2. Cyclostome spiruloïde. Cyclostoma sjnruloides. C. testa orbiculatâ , lœviuscuiâ, pellucidd , niticid, idtimo anfractu soluto, Cyclostoma spiruloides. Ann. Ibid. u" 2. * Def. Dict. des Se. nat. t. 12. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. a. p. 78. pi. 7. fig. i5-i6. Habite. . . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il offre trois tours de spire disposés circulairement comme dans les Pla- norbes , et dont le dernier est libre et détaché des autres. Largeur, à peine 3 millim. 3. Cyclostome planorbuloïde. Cyclostoma planorbidoides, Lamk. C. testa orbiculatâ , lœvi, soliduld , infernè umhilicatd. Cyclostoma planorbula. Ann. ibid. no 3. Habite. Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Cette pe- tite coquille serait un Planorbe si son ouverture n'était entière- ment ronde , l'avaut-dernicr tour n'y faisaut aucune saillie. Lar- geur, 3 millim. CYCLOSTOME. 87$ 4. Cyclostome à grande bouche. Cyclostoma macrostoma. Lamk. C. testa orbiculatâ,lœvi,pellucidd;aperturâpatulâ, maximâ, sub' ellipticâ, Cyclostoma macrostoma. Aiin. ibid. 11° 4- Habite. . . n Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille extrêmement petite, et singulière par la grandeur dispropor- tionnée de son ouverture. Ombilic recouvert. Largeur, un milli- mètre. 5. Cyclostome momie. Cyclostoma mumia. Lamk. C. testa cylindraceo-conicâ , solidulâ; slriis transversîs longitudina-m libusque obsoletis ; aperturâ subrotundo-ovatâ. Cjclosloma mumia. Ann. du Mus. t. 4. p. ii5. n° 5. et t. 8. pj. 37. fig. I. * Rowd. Elem. of Conch. pi. 9. fig. i3. et pi, 4. fig. i. * Brong. Ann. du Mus. t. i5. pi. 22. fig. a. * Def. Dict. des Se. nat. t. 12. * Cyclostome des grès. Brard. Ann. du Mus. t. i5. pi. 22. fig. lo-ii. et pi. 24- fig. 8 à II. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 3. p. 96. pi. 7. fig. 1-2. pi. 8. fig. 19 à 21. * Id. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 4i. no 9. Habile. . . . Fossile de Grignon ; se trouve aussi dans les environs de Tannes. Mou cabinet et celui de M. Defrance. Coquille cylindra- cée inférieuremenl , pointue au sommet, composte de huit ou neuf tours légèrement convexes. Son ouverture est arrondie-ovaie, obli- que, à bords réunis, à peine réfléchis, et épaissis en un petit bourrelet marginal. Longueur, 2 5 ou 26 millim. Nota. Celte espèce a été mentionnée par erreur comme un Cyclostome dans l'état frais , et placée au milieu de ce genre dans la seconde partie du sixième volume [p. 146, n^ i5]; mais c'est ici qu'il faut la rapporter, puis- qu'elle est fossile. 6. Cyclostome turritelié. Cyclostoma turritellata. Lamk. (i) C. testa turritd; anfractibiis convexis , slriis transversis verticaUbus-^ que subdecussatis. Cyclostoma turritellata. Ann. du Mus. t. 4- P> ^^^- "o 6. et t. S. pi. 37. fig. 2. (1) Celte coquille n'est point un Cyclostome comme Lamarck 376 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Scalar'ia Uinitellata. Desli. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 199. pi, a3. Og. i5-i6. Habite. . , . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il a dix tours de spire convexes , cliargés de stries fines et transverses qui se croisent avec d'autres stries verticales. Sa face inférieure est lisse et n'offre aucune strie. Les bords de son ouverture ne sont point dilatés. Longueur, 5 ou 6 millim. -j- 7. Cyclostome raccourci. 6Vc/(7.y;o;;2/2 ai^/v2«<2to. Math. C. Icsld parvâyOvato-conoideâ, obtttsâ , pcrforatâ longitudinaliter subtUissimè striatd; anfvacùbits senis, couvex'is, suluris excavatis; apcrturœ marginihus ciassis ; labro margine reflexo. Math. Ann. des Se. et de l'Indust. du midi de la France, t. 3. p. 61. no i3. pi. a. lig. 10-12. Habite. . . . Fossile des couches moyennes du terrain à lignite, des environs de Rognac. Nous empruntons celte espèce au mémoire de M. Mathéron, sur les lenains tertiaires du département des Bouches-du-Rhône , avec la description des espèces fossiles. Celle-ci est très petite , ovale-co- nique , et, pour le port extérieur, a de la ressemblance avec notre Paliidlna Prevoslina. Longueur, 7 millim. -}- 8. Cyclostome disjoint. Cyclostoma disjuncla. Math. * C. testa oblongo-conicd , Iransversè striatd ; arifractlbus convexius- culis; apcrturœ margiiiibus inœqualibus , acutis, extus valdè re- flcxis , supernà disjunclis; îamind columcllari intra eos interpoiitâ. Math. Ann. des Se. et de l'Indust. du midi de la France, t. 3. p. Sg. n° 10. pi. 2. fig. I à 4. Habite.... Fossile des deu.x terrains d'eau douce des Baux , des Gouclics moyennes du terrain à lignite, et du terrain d'eau douce de MoDS (Tar). L'ouverture de cette espèce a quelques rapports avec celle du Cyclos- toma paltdttm de Draparnaud. Les tours de spire sont au nombre de huit; le dernier est quelquefois anguleux dans la jeunesse. Ce Cyclostome se rencontre à l'état de Moule, d'autres fois le test n'a pas enlièrenient disparu , mais ne présente plus de stries transver- sales. Longueur 33 millim. l'avait supposé, mais bien une véritable Scalaire à laquelle nous avons donné le nom de Scalaria TunitcUata. GYCLOSTOME. 877 -}- 9. Cycïostome élégant-ancien. C^'clostoma e/cga/is-an- tiquum. Brong. C. testa ovato-conlcâ, umhilico mediocri basi perforatd ^ slrlis trans- versîs rcgtilaribus , Iciuiibus ornatd; anjracûbus quinquc convcxîs , sutura prof und a scparatis ; tdtimo ad hasim latiorc. Brong, Ann. du Mus. t. i5. p. 365. pi. aa. fig. i. JBrard. Journ. de Phys. i8ri. t. 72. p. 453. Desh. Coq. foss. t. 2. p. 76. no i. pi. 7. fig. 4-5. Bowd. Elem. of Concli. pi. 4. fig. 5. Habite.... Fossile à Fontainebleau. Il se distingue à peine de la variété méridionale du Cyclosloma elegans. La principale diffé- rence consiste en ce que dans celui-ci le dernier tour est, en pro- portion , un peu plus dilaté. -}- 10 Cyclostome hëliciforme. Cyclostoma heliciformis. Math. C. testa orb'iculato-convexd , crasiiuscidd , umbllicnld , longitudi— naliter subsfiiatd ; spirâ brevi , subacutd; anfractlbus scnls con~ vexiusculis; aperturd supernè subangulatd; adidlorum labro crasso, exlùs latè marginato. Slath. Ann. des Se. et de l'Indust. du midi de la France, t. 3. p. 58. n" 8. pi. I. fig. 16-17. Habite.... Fossile des coucbes supérieines du terrain à lignite, et du terrain d'eau douce des B;iux. Belle et grande espèce qui , par sa forme, a beaucoup d'analogie avec le Cyclostoma volvulus de Muller. Les tours sont convexes, peu nombreux; le dernier est percé à la base d'un omI)ilic assez étroit. L'ouverture est ronde, à bords épais et garnis d'un bourrelet ex- térieur assez large, semblable à celui que l'on remarque dans cer- tains individus du volvidus. Cette espèce est la plus grande fossile que l'on counaisse; elle a a3 millim. de diamètre, et 20 de hauteur. 378 HISTOIRE DES MOtttJSQUES. LES LYMNÉENS. Trachélipodes amphihiens ^ généralement dépourvus d^ oper- cule^ et ayant les tentacules aplatis. Ils vivent dans leau douce et viennent respirer l'air à sa surface. Coq. spirivalve , le plus souvent lisse à sa suif ace externe , et ayant le bord droit de son ouverture toujours aigu et non réjléchi. A mesure que les animaux se répandirent partout de proche en proche , il paraît que ceux des Trachélipodes fluviatiles qui habitèrent les eaux qui ont peu de profon- deur, comme celles des petites rivières , des étangs et des marais, qui sont exposées à tarir, furent souvent réduits à vivre dans une vase plus ou moins desséchée. Ils se trou- vèrent donc forcés à s'habituer à l'air, à le respirer. Or, cette habitude ayant modifié leurs branchies , comme celles des Colimacés , est devenue pour eux une nécessité j en sorte que , quoique vivant dans l'eau , ils sont mainte- nant obligés de venir de temps en temps à sa surface pour y respirer l'air libre. Cette circonstance de leur manière de vivre semble avoir influé à rendre un opercule inutile pour eux ; aussi en sont-ils généralement dépourvus. Ceux , au contraire , des Trachélipodes fluviatiles que nous savons ne pouvoir respirer que l'eau , ont tous un opercule. Les Lymnêens n'ont que deux tentacules : ils sont apla- tis et ne sont jamais oculés à leur sommet. Nous rapportons à cette famille les genres Planorbe^ Physe et Lymnée. FLANORBE. (Planorbis.) Coquille discoïde, à spire aplatie ou surbaissée, et dont PLANORBEÎ 379 les tours sont apparens en dessus et en dessous. Ouver- ture oblongue , lunulée, très écartée de l'axe de la co- quille, et dont le bord n'est jamais réfléchi. Point d'oper- cule. Testa dtscoidea. Spira depressa , vix prominula ; anfrac- tibus omnibus utriiique conspicuis. Apertara ohlonga , lu- nata, ab axe remoUssima : margine nimquam reflexo. Operculum nullum. Observations. — On sait que les coquilles discoïdes sont celles dont la spirale tourne sur un plan horizontal, de manière que ce que l'on nomme la spire ne fait point ou presque point de saillie , et qu'on aperçoit &ur les deux surfaces opposées de ces coquilles, sans l'aide d'un trou ombilical, tous les tours dont leur spire est composée. C'est, en effet, ce qui a lieu dans les Planorbes , dont la spire aplatie ou presque point saillante se voit entièrement, soit en dessus, soit en dessous. La seule chose qui distingue la face inférieure de ces coquilles, c'est qu'elle est toujours plus enfoncée que la supérieure, et qu'elle présente une espèce d'ombilic fort évasé, et non simplement un trou ombilical. Les Planorbes sont des coquillages fluviatiles ou qui habitent les eaux douces. Linné les rapportait à son genre /^e7f.r ; mais MuUer et ensuite Bruguièrcs jugèrent qu'il était convenable de les en séparer, et en formèrent effectivement un genre particu- lier auquel ils ont assigné le nom de Planorbe que nous avons adopté. Ils eurent d'autant plus de raison à cet égard , qu'outre qu'ils diminuaient par ce moyen la trop grande étendue du genre Hélix, ils en écartaient des animaux aquatiques qui n'ont que deux tentacules à la tête, et qui portent les yeux à la base de ces tentacules. Ces coquilles sont en général minces , fragiles, diaphanes ; les unes ont les tours presque cylindriques , et les autres les ont cannés ou anguleux. Leur ouverture est un peu plus longue que large, et offre intérieurement une saillie formée par l'avant- dcrnier tour. Ses bords ne sont jamais réfléchis en dehors , comme ils le sont dans la plupart des coquilles terrestres. 38o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. L'animal , sans cuirasse et sans collier, a le cou allongé, deux tcnlaculessubulés, et les yeux à leur base interne. Les orifices pour l'anus et la respiration sont au coté gauche. [Les Planorbes, comme le savent tous les naturalistes, sont des coquilles discoïdes généralement minces, fragiles, et que l'on trouve en abondance dans les eaux douces stagnantes; quelques espèces sont tellement aplaties, qu'elles semblent parfaitement symétriques, de sorte qu'il est difficile, pour celles-là du moins, de distinguer la surface supérieure de l'inférieure. Cette diffi- culté en entraîne une autre, c'est de savoir si ces espèces sont dextres ou sénestres. Ces questions intéressantes n'avaient point été profondément discutées lorsqu'en i83i. M, Desmoulins publia, dans les actes de la société linnéenne de Bordeaux, un mémoire très bien fait et fort étendu, dans lequel il examine ces diverses questions. Dans nos précédens travaux , nous n'avions peut-être pas attaché assez d'importance à ces recherches pour lesquelles il était nécessaire d'examiner les animaux vivans, ce- pendant conchyliologiquement nous avions tranché, dès 1824, une partie de la difficulté en disant dans notre ouvrage sur les fossiles du bassin de Paris, que le côté supérieur des Planorbes se distingue de l'inférieur à l'aide de l'obliquité de l'ouverture, dont le bord supérieur est le plus avancé. Une fois donné ce moyen de distinguer la face supérieure de l'inférieure, et de placer la co- quille dans sa position normale, il devient facile de reconnaître dans le genre quelles sont les espèces dextres et quelles sont les espèces sénestres; par ce moyen on reconnaît, comme l'a très bien démontré M. Desmoulins, que presque toutes les espèces connues vivantes et fossiles de Planorbes sont dextres, même celles que les auteurs les plus estimés avaient jugées sénestres, d'après la profondeur de l'ombilic. Mais si par l'observation de l'ouverture on parvient à décider (jue la coquille des Planorbes estdextre, il se présente une dlfficidté, c'est que les animaux qui habitent ces coquilles dextres, seraient sénestres par la po- sition des trois orifices que les Mollusques pulmonés offrent à l'extérieur du corps. C'est ainsi que Cuvicr avait bien remarqué cette transposition des orifices dans le Planorbis corneus , et il n'a pas hésité à déclarer cette espèce sénestre contre le senti- ment de Linné, do MuUer et do Draparnaud , qui disent que la PLANORBE. 38 1 spiie est ombiliquée ou dessus; Cuvier corrobore son opinion d'un fait fort important, c'est que le cœur esta droite dans le Planorbe, tandis qu'il est h gauche dans les coquilles dextres des autres genres ; mais Cuvier n'a pas fait attention à la position des organes de la digestion, trouvant le cœur à droite et les ori- fices à gauche, il a conclu que le Planorbis corncus est sénesfre ; il aurait fallu voir cependant avant de porter ce jugement défi- nitif, dans quelle position réelle sont les organes , c'est à cela que s'est appliqué surtout M. Desmoulins, et il a vu que tous les organes de la digestion et de la génération restent dans la position qu'ils ont dans les Mollusques dextres, et que les ori- fices seuls ont une position anormale ; ainsi les observations de M. Desmoulins expliquent comment, dans le genre Planorbe, les apparences mettaient un animal sénestre dans une coquille dexlre, ce que Tonne pourrait concevoir, et comment en réalité l'animal est dextre comme sa coquille , et qu'il n'y a d'autre dé- rangement dans les rapports de ses organes que pour le cœur, et la terminaison des organes digestifs et de la génération.) ESPÈCES. I. Planorbe corne-cle-bé!ier. Planorbis cornu arietis. Mull. (i). Pl. testa sinlstvorsà, solidd, supei-nè phno-concavd et albâ, subtïis latè, umbilicatâ, rufo-fuscesce.ite ; anfractibus cylindraccis, lœvi- biis : uîtimo Jasciis castaneis cinclo. Hélix cornu arietis. Lin. Syst, iiat. p. 1244. Gme!. p. 36a5. n» 41. Planorbis contrarius, Muller, Verni, p. i52, n° 34a. Lister. Conch. t. i36.f. 40. Petiv. Gaz. t. 92. f. 4. Seba. Mus. t. 39. f. 14. 1 5. Knorr. Vergn. i. t. 2. f. 4; 5. (i) Cette curieuse coquille, dont on connaît aujourd'hui l'a- nimal, n'est point un Planorbe comme l'ont cru presque tous les auteurs, mais une Ampullaire discoïde operculée comme toutes les espèces de ce dernier genre , tandis que les véritables Pla- norbis n'ont jamais d'opercule. 382 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Chemn. Concli. 9. t. 112. f. gSa. 953. Planovbis cornu arietis, Encyclop. pi. 460. f. 3. a. b, * Geve. Conch. Cab. pi. 3. f. 9 à 14. * Schrot. Flussconch. p. aSo. u" 48. pi. g. f. i3. Il distingue sept variétés. * Schrot. Einl, t. 2. p. iSg. * Dacosta. Elem. of conch. pi. 3. f. 10. * Hélix cornu arietis. Born. Mus, p. 373. * Planorbis contrarias. Férus. Syst. conch. p. 57. no r. * Ampullaria cornu arietis. Sow. Gênera, f. 3. * Id. Zool. journ. * Id. Desh, Encycl. mctb. vers. t. 2. p. 29. n" i. Habite dans le Brésil , selon quelques-uns, et à la Chine, selon Gme- lin. Mon cabinet. C'est le plus beau et le plus grand des planor- bes. Diamètre, 17 a 18 lignes. 2. Planorbe corné. Planorbis corneus. Drap, (i) Pl. testa opacâ, supernè plano-deprcssâ, subtiis latè umlilicatâ^ cor- neo aiit castaneo fuscd ; anfractibus transversè striatis. Hélix cornea. Lin. Syst. nat. p. 1243. Gmel. p. 36a3. n" 343. Planorbis purpura. Muller. Verm. p. i54. no343. Lister. Conch. t. 13;. f. 41, Petiv. Gaz. t. 92. f. 5. Gualt. Test. t. 4. fig. DD. D'Argenv. Conch. pl. 27. f. 8. et Zoomorph. pl. 8. f. 7, Pennant. Brit. Zool. 4. t. 83. f. 126. Seba. Mus. 3. t. 39,- f. 17. Knorr. Yergn. 5. t. 22. f. 6, Le grand Planorbe. Geoff. Coq.8 4. n" i. Chemn. Conch. 9. t. 127. f. iii6-tT2o. Planorbis corneus. Draparn. Moll. pl. i. f. 42-44- Planorbis cornea. Encyclop. p. 460. f. i. a. b. (i) Quoique Chemnitz confonde quatre espèces sous le nom A^Uf'-lix cornea, cependant sa synonymie est correcte. Les figu- res iii3, 1114 et iii5, sont les seules de cet ouvrage qui re- présentent le Planorbis corneus, les autres appartiennent à trois espèces bien distinctes. Il nous semble que le Planorbis similis de Muller, d'après cet auteur lui-même, ne diffère pas assess du Planorbis corneus, pour en être séparé. PLANORBE. 383 Blainv. Malac. pi. i^ bis, f. 3. * Guér. Icon. du règne An. Moll. pi. 7, 2. * Hélix cornea. Lessons on sliells. pi. 5. f. 2. * Poiret. Prodr. p. 87. n° i. * Cornu arietis. Dacosta. Conch. brit. p. 60. pi. 4. f. i3. * Lister. Anim. angl. pi. 2. f. 26. * Lister. Trans. phil. t, 9. pi. 2. f. 23. * Swam. Bibl. nat. pi. lo. f. 4. * Geve, Conch. cab, pi. 3. f. 18. ig. * Schrot. Flussconch. p. 233. pi. 5. f. 16. 20.21. pi. Min. Cf. 7. *Schrot. Einl. t. 2. p. 187. * Bonan. Rec. part. 3. f. 3 16. * Hélix cornea. Olivi. Adriat. p. 174. * Planorbis purpura. Férus. Syst. conch. p. 57. u° 2, * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 12. n" 2. * Brard. Hist. des coq. p. 147. pi. 6. f. r. 2. * De Roissy. Buf. moll. t. 5. p. 377, n" i. * Hélix cornea. Bnrrow. Elem. pi. 20. f. 2. * Pfeiff. Syst. anord. p. 177. n" 3. pi. 4. f. 3. 4. * Nilss. Hist. moll. suec. p. 74. n" 2. * Kleeb. Syn. moll. borus. p. 26. n° i. * Kickx. Syn. moll. brab. p. 62. n° 76. * Col. de ch. cat. des coq. du Finist. p. 7 1 . n" i . * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. 778. u° i. * Sow. Gênera of shells . Planorbis. f. i. * Turton. Man. p. 112. n° gS. f. gS. * Hécart. Cat. des coq. de Valenci. p. ai. n° 5. * Desmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. 18. u° 2. * Goupil. Hist. des moll. de la Sarthe. p. 44. n° i . * Junior Planorbis similis, Kickx. Syn. moll. brab. p. 62. n" 77. pi. I. f. i5. 16. * Planorbis similis, Muller. Verm. p. 166. * Rosm. IcoD. t. 2. p. 14. pi. 7. f. ii3. * Bouiliet. Cat. des moll. d'Auver. p. 60. Dq 2. * Fossilis. Bouiliet. Cat. des coq. foss. d'Auver. p. 114. n° i. Habile en France, dans les rivières, et très commun aux environs de Paris, dans celle des GoJjelins. Mon cabinet. C'est, i'.'îÀs celui qui précède, le plus grand Planorbe. Il n'est point fascié. Diamè- tre, environ 14 lignes. 3. Planorbe caréné, Planorbis carinatus. Muller, pi. testa discoideâ,' supernè plana- clepressâ, ad periphoeriam angu- 384 HISTOIRE DES mollusques; lato -cafinatâ, subtils magis concavà, pellucidd^ corntâ ; an/rac- tlbtis lufra angulum rotimdntis. Hélix planoibis. Linii. Ginel. p. 3617. !)„ ao, Planurbts cari/talus. Mullcr. Veiin. p, iS;. n° 34.'i. Lister. Conch. t. i38. f. 42. Gualt. Test. t. 4. Gg- EE. Jiorn. Mus. t. i4.f. 5. 6. Peniiant. Brit. Zool. 4. t. 83. f. 123. Le PlanorI)e à quatre spirales à arcles. Geoff. Coq. p. 90. u" 4. Plaiwrbis acutus, Poiret. Prodr. p. 91. n° 5. Planorbis car'inatus. Drapnrn, Moll. pi. a. f. i3. 14, Eucyclop. pi. 460. f. 2. a. b. * Limbata. Dacosta. Brit. conch. p. 63, pi. 4. f. 10. pi. 8. f. 8. * Lisler. Anini. augl. pi. 2. f. 27. * Lister. Traus. phil. t. 9. pi. 2. f. 24, * Geve. Conch. cab. pi. 4, f. 2 1 et 23. * Schrot. Flussconch. p. 226. n" 39. pi. 5. f. i3. ' Schrot. Eiul. t. 2. p. 128. * Hcitx planorbis. Olivi. Adriat. p. 174. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 10. Hq 10. * Brard. Hist. des Moll. p. i5o. pi. 6. f. 3. * De Roissy. BuF. moll. t. 5. p. 878. Ho 4. * Pfeiff. Syst. anord. p. 76. no 2. pi. 4. f. 5. 6. * Nilss. Hist. moll. suec. p. 81, ir «. * Kleeb. Syn. moll. borus, p. 27. n" 8. * Kickx. Syn. Moll. brab. p. 65. n° Si. * Desh. Encycl. niélh. vers. t. 3. p. 78b. n" 7. * Sow. Gênera of shells; Planorbis, f. 3. * Tinton. Man. p. 106. i\° 87. f. 87. * Hécarl. Cat. des coq. de Valenci. p. 20. no r;;' » Goupil. Hist. des moll. de la Sarlhe. p. 49. n° 8. * Bouillet. Cat. des moll. de l'Auver. p. 64. n". g. * Rosm. Icon. t. i. p. 102. pi, 2. f. 60. Habite en France, dans les rivières, les étangs, etc. Mon cabinet. Diamètre, 7 lignes et demie. 4. Planorbe jaunâtre. PlanoJ-bis lutescens. Lamk. pi. testa discoideâ-depressd, stiblîts concavû, diaphaiiâ, iutescente i ultimo anfractu subangulato. Habite Mon cabinet. Il cstbiea distinct de ceux qui précèdent. Diaatètre, 7 ligues. l'LANOiiBn;. 38!> 5. PInnnihc oriental. Pkuwrhis nr/e/>trili.s\ Lamk. Pi. tes là diicoideà, utrinquc nlano—tlenrcssà, subriigosd,fragili, cor- ned ; ultimo anfractu subangulato. Planorbis orieiitalis. Oliv. Yov. pi. 17. t'. 11. a. b. * Desh. Eiicycl. métli. vers. l. 3. p. 780. n^ 6. Habite dans l'île, de Scio. Mon cabinet. Il a (inatre à cinq tours. Dia- mètre, 4 lignes. 6. Planorbe spirorbe. Planorbis spirorbis, MuUer. PL testa dîsco'ideâ, titrinquè plano-depressâ, corneâ ; anfractlbus subcontrarlis : ultimo obsolète angulato. HeVit spîrorbis. Lin. Syst. nat. p. 124^5. Gmel. p. 3f)24. u" 36. Planorbis spirorbis. MuUer. Vcrm. p. 161. no 847. Le petit-planorbe à cinq spirales rondes. Geoff. Coq. p. 87. Hq 2. Planorbis vortex. Far. B. Drap. Moll. pi. a. f. 6. 7. * Schrot. Flussconch. p. 286. n° 47. * Schrot. Einl. t. 2. p. i38. * Poiret. Prodr. p. 91. n° 4. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 17. n,, 8. * Brard. Hist. des coq. p. i56. * DeRoissy. Buf. moll. t. 5. p. 377. n" 3, * Pfeiff. Syst. anord. p. 79. u" 5. pi. 4. f. 8. * Nilss. Hisl. moll. suec. p. 78, n'^ 5. * Payr. Cat. p. 106. n° aSi. * Kleeb. Syn. moli. bonis, p; 26. d,, 3. * Col. des Ch. cat. des coq. du Fiuist, p, 71» no 2. * Desh. Encycl. niéth. vers. t. 3. p. 780, n" 8. * Tiirlon. Man. p. no. u^ga. f. 92. Plan, planatiis. * Hécart. Cat. des coq. de Valenc. p. 32. n" 9. * Dcsmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. 19. uo 7. * Goupil. Hist. des moll.de la Sarthe. p. 46. n" 4. * Rossm. Icon. t. i. p. 106. pi. 2. f. 63. * Bouillet. Cat. des moll. d'Auvergn. p. 62. n" 6. * Fossilis. Bouillet, Cat. des coq. foss. d'Auv. p. lao. n" i r. Habile en France , dans les eaux douces. Mon cabinet. En plaçant la partie la moins concave en dessus, la coquille paraît gauche. Dia- mètre, 3 lignes ou un peu plus. •j. Planorbe tourbillon. Planorbis vortex. Muller. PI. testa discoided, plamdatd, supernè concaviusctdd, teniii, albidd aut corneâ; anfractibus subsenis : ullimo angidato. Hélix vortex. Lin. Gmel. p. 3620. n" 3o. Tome VHT. a5 386 HISTOIUF. DES MOLLUSQUES. Pîanoi'lis vortex. Millier. Veim. p. i58. n" 345. Lister. Goncli. t. i38. f, .'.3. Petiv. Gaz. t. 92. f. 6. Giialt. Tesl. l. /,. fig. OG. Le planorbe à six spirales à arèlcf. Geoff. Coq. p. ;j3. ii" 5. (".heinii. Coucli. 9. t. 127. f. 1 19.7. a. !j. Plaiiorbis vortex. Draparri. Moll. pi. 2. f, i. 5. Poiiet. Prodr. p. 93. n° 7. * Dacosta. Conch. brit. p. fi5. pi. .;. f. 12. * Lister, Aniiii. angl. pi. 2. f. 28. * Lister. Trans.phil. t. 9. pi, 2. i. 25. * Penuaul. Znol. Init. t. 4. p. 320. p!. Sfi. f. ',. * Schrot. Fiussconch. p, 22S. pi. 5. f. iG. 17, * Schrot. Einl. f. 2. p. i3/|. * Hélix vortex, Olivi . Adriat. p. 17^. * Millet, Moll. de Maiiie-et-Loire. p.i5. n" G. * Brard. Hist. des coq. p. i5/|. pi. 6. f. 8, 9. * De Iloissj. r>uf. moll. t. 5. p. 077. n" a, * Pt'eit't. S} st. aiiord. p. 79. h° 4. pi. 4. f. 7. * Niiss. Hist. moll. suce. p. 79. n" G. * Kleeb. Syii, moll. boriiss, p. 27. u" 5. * Aider. Cat. test. moll. Tr. soc. n^Avc. p. 3q. do i G. * Kickx. Syn. moll. brab. p. 65. u" 82. * Col. des Ch. cat. des coq. du Fiuisl. p. 7 t. n„ 3. * Desb. Lncycl. mcth. vers. t. 3. p. 781. n» 9. * Tinton, Man. p. 109. 11° gi. f. 91. * Hécart. Cat. des coq. dejValeuc. p. 22. u° lo. * Desmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. 19. xio G. * Goupil. Hist. des moll. de la Sartlie. p. 48. n" G. * Bouillet. Cat. des moll. d'Auvergn. p. 62. 11° 5. * FossUis. Bouillet. Cat. des coq. foss. d'Auvergn. p, lai.Do 19. * Rosni. Icou. t. r. p. 104. pi. 2. f. 6r. Habite eu France, dans les eaux douces. Mou cabinet. Diamètre , 3 lignes et demie. 8. Planorbe dilTorme. Plnnorhis defonnis. Lamk. PI. teMâ orh'ieulari, siipernè medio excavaed suhths utnb'iHcatâ, albi- dci ; anfractUnis suhquinis^ rotundatis, sese parihn olttrgrntihuf : riltimo versus umbH'utim injlcxo et porrcclo. Habile ... Mon (abincl. Diamètre, a li-rcsel demie. i'LA.VOHBIS, 'dSy g. Planorbe enlorûilé. Planorbis coutorf/is. Muiier. P/. tesld discoided, supeniè ceulro excavatd, siihths umbillcata, al~ b'ulà ; anfractibus sciiis aiit ultra, rottinchitls. Hclix contorta. Lin. Sjst. uat, p. I244. Gniel. p. 36'24. n° 37. Planorbis contorttts. Millier. Yerin. p. 162. 11° 348. Peliv. Gaz. t. 92. f. 8. I,e polit planorl)e à six spirales rondes. Geoff. Coq. p. 89. no 3. Chein. Conch. 9. t. 127. f. 1126. * Schrot. Fliissconcli, p. 243. n" 55. pi. 5. f. 29. * Schrot. Einl. t. 2. p. iSp, Planorbis coiUortiis. Draparn. Mull. pi. 1. i'. 39-41- * Helic coiitorla. Allen. Syst. Ahhaiull. p. 40. * Poiret. Pfocl. p. 89. n" 3. * Millet. MoU. p. n.n» i. * BrarJ. Hist. des Coq. p. 137. pi. 6. f. 12 à 14. * Pieif. Syst. anord. p. 81. no 7. pi. 4. f. ir. » Nilss. Hist. Moll. Suec, p. 73.no r. * Kleeb. Syn. Moll, Boius. p. 2G. no 2. * Aider. Cat. Test. Moll. Tr.soe. new. p. 3o. no 12. * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 63. u" 78. * Col. des Cil. Cat. des coq. du Finis! . p. 71. n" 4. * Des!). Eiicyci. mélh. vers. t. 3. 781. n" lo. * Turton. Man. p. 1 13. n» 96. f. 96. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenc. p. 21, n» 7. * Desmoul. Cat. des Moll. do la Gir. p. 18. n" r. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sailho. p. 45. n" 2. * llosni. Icon. t. 2. p. 16. pi. 7. f. 117. ' PiouiUet. Cat. des Moll. d'Auveisn. p. fio. n^ i. * Fossilis. Bouillct. Cat. dos Coq. d'x\uv. p. iiy. no to. Habite eu France, dans les eaux douces. Mou cabinet. Diamotre une ligne et demie. Il est souvent hispide. 10. Planorbe velouté. Planorbis hispidus. Drap, (i) Pl. testa orblculari, supernù pla/id , centra excavatd , siibtùs pro- fiindè umbilicatd , te/iiii , pellucidd, liispidd , Jnlvo-rtifesceute ; anfractibus ternis, dccussathn strialis : ultimo angulalo. (1) Nous ne voyons pas pour ciiiellcs raisons io nom de celle espèce a ctô changé, il sera nécessaire de lui restiuier celui de Planorbis albas, le premier imposé par Muller, 25, ;^^8 iirsTOmE nns mollusques. Plaiiovlns alhits. Millier. Veim. p. 164. «„ 35o. Peliv. Gaz. t. 92. f. 7. Lcplaiiorbe veloiit*';. Geoff. Co(|. p, 9G. Do 7. Hdh alha. Gmel. p. SjaS. u" 39. Planovhïs v'iUosm. Poiret. Prodr. p. gS. no 9. Planorhis hisinchis. Draparn. Moll. pi. i. f. 43-47. * Schrol, Fliissconcli. p. 225. n" 38. pi. 5. f. 22 ? * Planorbis hispiffus. Schrol. Flu.s.sconch. p. 246. n"6o. * Millel. Moll. p. i3. n" 3. * Braril. Hisf. des coq. p. iSg. pi. 6. I", (5. -. * Niiss. Hi.sl. moll. Suce. p. 75. n" 3. * Klceb. Syn. moll. liorus.s. p. 37.0° 4. * Aider. Cal. Tost. moll. Tr. Soc, newe. p. 3o. n" i3. * llceart. Cat. des coq. de Talenc. p. 22. n" 8. * Desmoul. Cat. des moll. di; la Gironde, p. 18. n» 3. * Goupil. Hisl. des moll. de la Sarthe. p. 46. n" 3. * Bouillet. Cal, des moll. d'Auvergn. p. 63. iio 7. * Pfeit'f. Syst. anord. p. So. 11" 6. pi. 4. f. 9. lo. Plaucihis alhii.i. * Kickx. Syn. moll. brab. p. 64. n" 79. * Planorl'is allnts. Turton, Man. p. 114. n" 97. f. 97. Habile eu France, dans les eau.v donces. Mon cabinet. Diamètre, •->. lignes. II. Planoihe poli. Planoibis nitidus, Muller. Pi. testa orhiculari , complanatâ, ad pcriplim-lom caiinatd, snblîts umbilicatd^ diaphand, nitidd , palUdè covned; anfractibiis qiia- ternis. Planorbis nilidns. Muller. Verm. p. i63. Ro 349. Hi'Ux nitida. Gmel. p. 3624. no 38, Planorbis complanatus. Drap. Moll. pi. 2. f. 20-22. * Sclu'ot. Flussconch. p. 242. n° 53. pi. 5. f. 27. " Millet. Moll. de Maine-el-Loire. p. 19, n" 11. * Pfeiff. Syst. anord. p. 82. n° 8. pi. 4. f. 12. i3. * Nils.s. Hisl. moll. Sueo. p. 82. n° 9. * Kleeb. Syn. moll. Borus. p. 27. n° 6. * Aider. Cal. test. moll. ïr. soc, new. p. 3o, n" i5. * Planorbis naiitilciis. Kickx, Syn. moll. Brab. p. 6G. n" 83, * Col. des Ch. cat. des coq. du Fiuisl. p. 72. n" 5. * Desb. Encycl. mctb, vers. t. 3. p. 78a. u° 12. * Scgmetitiiia nitida. Flem. Edinb. encyclop. t. 7. * Id. Turlon. Man. p. r 16, n» 99, f. 99, * / Cat, dos coq. de Valcnc. p. 2t. n" 2, PLAiXORBE. 389 * Desmoiil. Cat. des mo!l. de la Gir. p. ■>.i. iio 11. Goupil, Hist. des iiioll. de la Sailhc. p. 52. n" 12. * Bouillet. Cat. des moll. de l'Auv. p. 120. a" ir. Fosstlis. Bouillet. Cat. des coq. foss. de l'Auv, p. 120. i\^ 12. Rosni, Icou. t. 2. p. i5. pi. 7.!'. 114. iii>. Habite daus les eaux stai;nautes du midi de la France. Mou cabinet. Diamètre, i ligue. 12. PJanorbe tuile. Planorhis imhricatus. Mulier. (i) pi. testa discoldeà, siipernc pland, siibtks concavd^ tenui , pcllucidd, pallidè corned; anfraclilms siiùtcrnis, transversà laniellosis : la- mellis ad marginem pi-otinnentioiil>u.s, inibricalls. Turbo naut'deus. Lin. Syst. iiat. j). 1241- Gmei. p. 36i2. n» yS. Planorbis imbricatus. Mulier. Verni, p. i65. n» 35i. Le planorbe (uilé. Geoif. Co([. 97. m" 8. Planorhis imbrlcatas . Draparn. Moll. pi. i. f. 49-5 1. Poiret. Prodr. P-9^ * Scbrot. Fhissconch. p. otSS. ti" 5o. * Turbo nauùleus. Schrot. Einl. i. 2. p. 6u. * férus. Syst. conch. p. 57. \\q 3. * Turton. Man. p, m. ii„ 94. I'. cj4, * Hécart. Cat. des coq. de Valeuc. p. 22. u" i r. * Desmoul. Cat. des moll. de la Gir. p. 19. a» 4. * Goupil. Hist. des moll. de la Sartlie. p. 5i. u" i r. * Bouille!. Cat. des moll. d'Auv. p. 61. 11" 4. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. i4. n" /,. * Brard. Hist. des Coq. p. i63. pi. (i. i. 10. 1 1. * De Roissy. l'ui'. moll. p. 378. n" 5. * Pfeiif. Syst. anord. p. 84, pi. 4- f- i5. 16. * Nilss. Hist. moll. suec. p. 76. n" 4- * Kleeb. Syn. luolî. borus. p. 28. u" 9. * Aider. Cat. test. moll. Tr. soc. newc. p. 3o. n» 14. * Kickx. Syn. moll. brab. p. 67. n° 85. * Desh. Encycl. méin. vers. t. 3. p. 78. u^ 85. Habite en Fiance , dans les rivières, sur les plantes aquatiques. Mou cabinet. Diauititre du précédent. (1) Personne li'.'i de doute sur l'idetitité <1li Turbo naudleus de Linné, et du Planorbis imbricatus de P^Iuller ; comme le nom de Mulier est venu après celui de Linné , il convient donc de rendre à l'espèce son nom Linnéen , et de l'inscrire daus les ouvrages de conchyliologie sous le nom de Planorbis nauùleus. SpO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. y i3. Vlànorhe a^\jil'i. Planorùis complanatus.îÀn. P'', tcsid discoi(leii, coii/n/aiiald, fiiscd, opacâ, iilriii'jae tinihilicatà, carinâ marginali inju-cl; pagitiù iiiferiorc siil^plaiià, siiptriorc cou- cavhiscu Id. Hdix coniplanata. Lin. Sysl. nul p. 1242. Drap. Moll. p. 46. n» 8. pi. 2. f. 11. 12. i5. P/. margi'ntt/is. Geoffroy, Ooq. p. 94. 11» 6. Planorbis iimbiltcalns. Mnll. Verni, p. i()0. 1.0 3';;). Poirel. Prodf. p. ij'i. 11" 8. l'ianorlis ccmptaitadis. Fliilippi. Eiuini. mol;, p. \\S. u" i. ScliroU Flussconili. p. aSy. u» 5r. pi. 5. 1. 22 à ib. pi. iniii. C f. 4. Scluot. iiiiil. I. 2. p. 129. pi. 4. i. I. Chiinii. Ciîucli. I. 9. p. 96. pi. :27. f. 1121 à lui. Milltf. Moil. de Maiue-el-Loiro. p. iS. u" y. Brard. Hist. des coq. p. i52. pi. 5. 1". 5. Plciff. Syst. anord. p. 75. Ho pi. 4. f. !• 2. Nilss. Hisl. moll. suec. p. 80. Bq 7. Aider. Cat. lest. moll. Tr. soc. newc. p, ji.iio 17. Kickx. Syii. moil. brab. p. 64. !)„ 80. Turtoii. Mail. p. 107. n» 88. f. 88. Hccart. Cat. des coq. de Valenc. p. 21. ii" ', . Desmoiil. (lat. des moll. de la Gir. p. 20. r," 9. Planorbis umbilicatus. Goupil, des i:x)ll. de la Sar'.he. p. 5o. 11° 9. Phinorbis marginatus. Bouillet. Cat. des Moll. d'Auv. p. G3. no 8, Ici. Foss'dis. Bouillet. Cat. des coq. foss. de l'Auv. p. 117. u° 6. 1(1. Rosm. Icon. t. i. p. 102. pi. 2. f. Sg. Habite presque toute l'Kurope, depuis le nord juscju'au midi. Nous rendons à cette espèce son nom linnéen de Planorbis complanatus, abandonnant comme cela est juste les noms de Muller, de Dra- parnaud et des autres auteurs. Coquille d'un brun fauve, striée, concave el ombiliquce en dessus, plus ou moins planes en dessous, spire de cinq tours convexes en dessus, carénés iuférieurement , ce qui les fait paraître ap'atis en dessous ; ouverture ovale, à bord beaucoup plus avancé que l'inférieur périslonie simple. Cette es- pèce a 12 ou i5 miilim. de diamètre et 3 millim. d'épaisseur. -[- i4. Planolbe lugubre. P/rtrto/'ôw /«g-MÔm. Wa£![n. pi. tesld discoided tcnui utrinqitc profuiide umb'ilicatd , ferntglned, anfractibiis roluiidatis, oblique tenue- strtalis. planorbis connus. Par. Cliemn. Coiich. t. 9. pi. 127. f. rri8. planorbis nigricans, albescens, viridis. Spix. Tesl. bras. pi. t8. f. 3. 4.5.6. PLANORBE. 891 Planorbis lugiibris. Wagii. dans Spix, p. 27. n„ a. Planorbis Guadalupcnsls. Sow. Gênera of shells. f. 2. Habite d.ins les ruisseaux des forèls de la province de Bahia au Brésil. Celle-ci est encore une des espèces confondues par Chemnitz avec le Planorbis corneus. C'est une de celles qui a avec lui îe plus de ressemblance : elle est discoïde, assez épaisse, oojhilicpiée des deux côtés, mais plus profondément en dessous qu'eu dessus. Le dernier tour est subcyliudracé et toute la coquille est couverte de stries obliques fines et assez régulières; la couleur est souvent d'un brun ferrugineux, quelquefois d'un jaune corné ou brunâtre. f )5. VX^woxhe y evàklYQ. Planorb'.s olii^aceus. Wagn. P. testa d'iscoîded , tenta , st/pernc plano-depressd , inferne late uni' bUicatd, oUvaced; anfractu ukimo compressa. Planorbis corneus. Var. Chemn. Conch. t. g. p, 96, pi. 127. f. 11 19. II20. Planorbis ferrugineus et olivacfits. Spix. Test. bras. pi. 18. f. i. 2. Planorbis olivacciis. Wagn, dans Spix. p. 26. n" i. An eadem? PI. Gaat/«///pc««5. Guér. Icon. du Kègn. anim. Moll. pi. 7. f. I. Habite dans les ruisseaux des forèls de la province de Bahia au Bré- sil. C'est après \e Planorbis corneus le plus grand qiii soit connu. *>hemnitz, sous cette commune dénomination, confondait Irois espèces au moius. tiette confusion a lieu, non dans sa synonymiH, qui demande peu de rectifications, mais dans ses figures. Le Pla- norbe verdâtre est une coquille discoïde beaucoup plus aplati que le Planorbis corneus, le côté supérieur est presque plane, si ce n'est vers le centre, et les tours de spire y sont plus largement découverts que du côté inférieur. Ce côté offre un ombilic large et assez profond, circonscril au dehors par un angle obtus; de ce côté les tours, plus enveloppés, sont beaucoup plus étroits; le dernier tV)ur n'est pas subcyliudracé comme dans la plupart des autres es- pèces ; aplati en dessus, il est obliquement convexe et comprimé du bord de l'ombilic jusqu'à la circonférence; l'ouverture est très obhque à l'axe longitudinale ; elle est nn peu moins haute que large. La surface extérieure est chargée de fines stries ii régulières d'accroissement. La couleur est quelquefois ferrugineuse; le plus souvent elle est d'un jaune corné ou d'un jaune verdâtre transpa- rent; les grands individus ont 28 à 3o millim. de diamètre et le dernier tour près de l'ouverliue a 9 millim, d'épaisseur. Zg2 HiSTOIUE DES MOLLUSQTES. f i6. Planorbe de Tondano. Planorbis Tondancnsis, Quoy. p. testé disco'ided, miniinâ^ pland , subdcpressd, rubenle, transver— sim tenuiter striatd • operturd ampld, obliqua subangulatd, Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. Zool. t. 2. p. 209. pi. 58. f. 89. Habite à Célèhes, dans le lac de Toiidano. Par sa taille et sa forme, cette coquille se rapproche du Planorbis spirorbis; nous la men- tionnons pour appel'M- sur elle l'attention des voyageurs natura- listes; car celle coquille, trop brièvement décrite, et flguréc une fois seulemeul, vue eu dessous, ne nous semble pas suffisamment connue. Elle est très pulitc, discoïde, plane; l'ouverture est obli- que et couleur rouge de laque sur le vivant. Celle petite coquille n'a que 2 lignes et demie de diamètre. \ 17. Planorbe brûlé. Planorbis exustus. Desh. p. testd discoided, ulroque lalere depressd^ subtus concaviitsculd ■ anfractibus couvexis , tenue striatis , obliquatis; aprrturd senti- lu/iari, obliqué, albé; colore externo fusco, subcorneo. Desh. Voyage dans l'Inde, par M. Bélanger. Zool. p. 417. pi. i. f. II. 12. i3. Habile les lieux marécageux de la côte du Malabar. Ce planorbe est bien distinct de Vorientalis. Il est beaucoup plus épais et formé d'un moindre nombre de tours. Il est discoïde, concave des deux côtés, mais plus profondément en dessous qu'en dessus, Les tours sont convexes, subanguleux du côté supérieur, et sensiblement in- clinés du côté inférieur. L'ouverture est semiluuairc et moins sy- métrique que dans la plupart des espèces. La surface parait lisse, mais vue à la loupe, elle est flnemenl et assez régulièrement striée. Celte espèce a i6 milliiii. de diamètre et 8 d'épaisseur. ■{■ 18. Planorbe marbré. Planorbis /narruorat us. Mïch. PL testé discoided, fusco marmoratd , striatd, superne convexd, subtils concavd ■ anfractibus quatuor^ ultimo carinato, carind infc riore ; aperturd ovatd, biangulalé ; labro acuto, simplici, Mich. Coq. d'Alger, p. ii. n'' i. fig. 28. 29. 3o. Habite au.v environs d'Alger. Pelite co(iuille discoïde, aplatie, brune, marbrée de noirâtre. Elle a (lualre tours, dont le dernier offre iu- férieurement une carène aiguë. Celte coquille a beaucoup de rap- ports avec le Planorbis compi'anatus [margir.alus. Drap.). Nous n'avons pu encore l'observer, mais d'après ce (|u"cu dit M. Mi- chaud, nous présumons que ce n'est qu'une variété méridionale du Planorbis coniptanatus. PLA.KORBE. SqS ■f 19. Pîaiiorbe leucostome. Planorhis leucosloma. Millet. P. testa depressâ, supra vix concavâ, subtîts plana; anfractibus tardissimc dccresceiitibus, supra sc.mitcretibus, subths planiusculis , cxtremo -vix latiore, deorsum obtuse cartnatd • aperturâ subro- tundd, stibangulatd ; pcristomale leviler albi labiato. Mich. Compl. p. 80. pi. ifi. f. 3. 5, Hartm. {in Sturm. \\. 8. i3). Pi. ■vortex Var. spirorbls, Rossm. Icon. Siisswass. Moll. p. io5. pi. 2. f. 62. Millet. Moll. de Maliie-el— Loire, p. 16. n° 7. Hesm. Moll. de la Gironde. Bull, de la soc. liim. de Bord. t. a. p. 58. n" 8. Desmoul. Cat. des moll. de la Gironde, p. 20. u» 8. Goupil, llist. dus moll. de la Sarlhe. p. 47. no 5. Fossilis. Bouillct. Cat. des coq. foss, de l'Auv. p. riS. no 8. Habite en France dans les petites mares. Petite coquille orbiculaire très aplatie, peu distincte du Planorhis •vorlex. Cependant elle se reconnaît à son angle obtus, placé sur le bord du dernier tour. Cet angle est plus aigu. La coquille est plus convexe d'un côté; le bord de l'ouverture est jaunâtre et assez épais. Cette espèce a 8 millim. de diamètre et i milliui. d'épaisseur. + 20. Planorbe comprime. Planorhis compressas. Mich. P. testa discoided, compressd, striatulâ, nitidd, pellucidâ, supra co/f cavd, injra plana, aliquando subconvexâ,utrïnque nmhiUcatd pal- lidè corned; anfractibus septenis , ultimo majore carinato , carinâ mediand, vel submediand; aperturd ovatd, angulatâ; peristomale simplici, Pl.vortex. Drap. p. 43. n» P. Var. A. pi. 2. f. 4. 5. Mich. Complém. à Drap. p. 81. n° 8. pi. 16. f. 6. 7. 8, Goupil. Hist. des Mol. de la Sarihe. p. 49. n" 7. Habite La Rochelle , Verdun, Lyon, Strasbourg. Petite espèce que l'on distingue du Planorbis vortcx avec lequel on pourrait le confondre par l'angle du dernier tour plus aigu, plus saillant , et placé sur le milieu du dernier tour ; la coquille, est plane en des- sous, concave en dessus. Ce n'est qu'avec peine que nous admet- tons cette espèce. Il faudrait s'assurer si les caractères donnés par M. Michaud sont conslaus, ce dont nous n'avons pu nous convain- cre n'ayant pas un assez grand nombre d'individus. f 21. Planorbe coret. Planorbis coretus. Adanson. p. testa minimd, discoided, diaphane^ luteo-corned, lœvigatd, an- 394 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. fractibus quatuor convexis ; utri/Kjiie umbilicatâ } sitblus conco' viusculd. Le Coret. Adans. Voy. au Séiiég. p. 7. pi. i. Scliroler. Flussconch. p. 23a,n° 44 • Habite les lieux marécageux de Podor (Adans.). Il est assez remar- quable que celte espèce, trouvée par Adauson, n'ait pas été ob- servée de nouveau, malgré les recherches de plusieurs voyageurs. Il serait iutcressanl cependant de retrouver celte petite espèce pour la comparer avec une également fort petite q>ie l'on rentontre fossile aux environs de Bordeaux. Celte petite coquille, d'un fauve corné , est composée de quatre tours lisses , couvexes ; ils sont largement découverts, et par conséquent, la coquille est om- biliquée de cha(]uc côté; mais elle est plus concave en dessous qu'en dessu.'^. Adanson dit que cette coquille est sénestre; mais il est évident qu'il se trompe. Elle est dextre comme le démontre la figure et la planche; elle a une ligne et demie de diamètre. •j- 22. Planorbe dentelé. Planorbis cristatus. Drap. p. testa supra pland , subtus umbilicatâ , spirâ lamcllis Iransver- sis autstriis cleratis raris cincld; carinà dentatâ. Drap. ÛIoll. p. 44. u° 5. pi. 2. f. 1.2. 3. Mdlet. Moll. de Maine-et-Loire, p. i4. u" 5. Hécart. Cat. des Coq. de Valenc. p. ai. n" 6. Desmoul. Cat. dts Moll. delà Gironde, p. 19. n" 5. Goupil. Histoire des Moll. de la Sarthe. p. 5i. n" 10. Bouillet. Cal. des Moll. del'Auverg. p. 61. 3. Habite en France dans les eaux stagnantes. Cette coquille est dis- coïde, aplalie, d'un brun pâle, très transparente; elle est plane eu dessus, et de ce côté, le centre est creusé d'un très petit ombilic. Le dernier tour est caréné. Il est profondément ombiliqué eu des- sous, et on voit s'élever sur lui, à des dislances régulières, des petites lames rayonnantes qui , dépassant la carène, produisent, au dernier tour, un contour dentelé. L'ouverture est arrondie , à bords presque égaux. Celte espèce, l'une des plus petites du genre, a à peine 2 millim. de diam. Espèces fossiles . f I. '9\aii\OThe!iVTonà\. Planorbis mtundatus.^rowQ^. p. testa discoided, lœv'igatd, substriatdvc, siipcrne subpland , subtus concavd- anfractibus scx rotundalis. Brong. Ann. du Mus. t. i5. p. 370. pL 32. f. 4. PLÂNORBE. 3^5 Planorbis simiUs. Fer. Mem. Géol. p. 6i. n° i. Pîanorbe airoiidi. Brard. Ann. du Mus, t. 14. pi. 2 7. f. 19. ^o. Desh. Desc. des Coq. i'oss, t. i. p. 8,T. p!. 9. f. 7. 8, /(/. Eucy. Mélli. Teis. t. 3. p. 778. n" 2. Kowd. Elem. ol' Coucli. pi. 4. f. 7. lîouillct. Descr. Hist. el se. de l'Auver. p. 1 15. u^ 2. Id. Cat. des Coq. I'oss. de rAuver. p. ii5. Dq 2. Habite.... fossile dans les meulières et dans les marnes Ijlanches in- férieures au gypse dans le Lassiu de Paris. Coquille discoïde, apla- tie, presque également onibiliquée de chaque côté. Eu dessous, elle a un angle oblus qui circonscrit l'ombilic. L'ouverture est pres- que circulaire, peu modifiée par l'avanl-dernier tour. Dans le jeune âge, la coquille ctait striée transversalement, et ces tries persis- tent quelquefois jusque sur les derniers tours. -}- a. Pîanorbe cornet. Planorhis cornu. Brong. P. testa discoided, super ne subpland , subtus projuiide umbilicntd; an/ractibus quaternis , lœvigatis , tiltîmo maximo. Brong. Ann. du Mus. t. i5. p. 371. pi. 22. f. 6. Fér. Memoi. Géol. p. 62. Uo 8. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 83. pi. 9. f. 5. 6. Bowd. F.lem, of. Conch. pi. 4- f. 9. Bouiliet. Cal. des Coq. foss de l'Auver. p. ii5. n„ 3. Habite.... fossile à St. Prix-Palaiseau, à la Vilette, aux environs de Paris. Elle a beaucoup de ressemblance avec [e Planorbis corneus, elle se distingue par un moindre nombre de tours en proportiou et par un ombilic plus élargi et plus profond; elle a aussi de l'analogie avec le Planorbis roiimdatns, mais celui-ci est beaucoup plus grand et plus aplati. •f- 3. Pîanorbe de Prévost, Planorbis Prevostinus. Brong. P, testa discoided, lœvigatd , subsymetricà ; anfractibus quaternis , rotundatis , ultime magna , involventi; umbilico utroque lacère mininw. Brong. Ann. du Mas. t. i5. p. 371. pi. 22. f. 7. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 84. pi. g. f. 9. 10. Bowd. Elem. of Conch. pi. 4. f. 10. Habile.... fossile dans les meulières du bassin de Paris. Celui-ci est toujours plus petit et plus aplati que le roturidatus , il est tout- à-fait lisse et ses tours sont plus enfoncés les uns dans les autres; ces caractères ne permettent pas de le confondre avec les jeunes d'autres espèces. 396 UXSTOIHE DES MOLLUSQUES. f 4« Planorbe subovale. Planorbis subomtus. Desh. P. tesld subovatd , (liscohlcd , siiblrrc<^iilari , suycr/iù suhplatid , infernè profunde umbUicatd la-vigald , anfraciibus qiiaternis , coiivexis, ultimo magno , alitiuanùspcr nubitricito. Desh. Desc. des Coq, foss. t. 2. p. 85. pi. 9. f. ig, ïo. n. Habite... fossile dans les manies calcaires de la moiUa^iie de Bernou près Eperuay. Petite espèce bien dislincle de toutes ses congé- nères, les tours sont aplatis dans le sens de reiiroukment , ils sont dilatés de chaque côté, ce qui rend plus profonds les ombilics. Celte espèce est d'ailleurs bien reconuaissable par les stries gra- nuleuses dont elle est couverte jusque sur le dernier tour. Elle a six à sept millim. de diamètre. "i" 5. Planorbe lisse. Planorbis lœvigatus. Desh. P. testd discoided, lœvigatissimd, lenui ^ sjmetricd, dcpressd ; a/t' Jractibus qnateriiis , patentlbus ; utroque latere umbUico œqnali, Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 85. pi. 10. f. 10. 11. 12. Id. Ency. Mélh. Vers. t. 3. p. 782. n» i3. Habite.... fossile près Épernay. Petite espèce toute lisse qui se rap- proche par sa forme des jeunes Planorbis lolmidatus , mais qui n'a jamais les stries qui distinguent ces derniers; la coquille est plus aplatie latéralement et elle est presque symétrique ses deux côtés étant également creusés; elle a quatre à cinq millim. de diamètre. \ 6. Planorbe d'Epernay. Planorbis Spaniacensis. Desh. P. tesld dlscoided, subdepressd , lœvigatd, super/iù iubconcavd, in- fcrne umbilicatâ ; anfraciibus senis , rotundatis ; sutura profundd . Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. pi. 10. f. 6. 7. Id. Ency. Meth. Yers. t. 3. p. 782. u° i4. An cadurn ? Boni il et. Cat. des Coq. foss. d'Aiiv. p. 119. n" 9. Habite..., fossile près d'Epernay; espèce aplatie discoïde, à tours Dom< bieux et presque cylindriques, à peine embrassans ; la coquille est presque pi. ue en dessus, plus concave en dessous, elle est lisse , ses sutures sont profondes. Elle a neuf millim. de diamètre. -{- j. Planorbe lentille. Planorbis Uns. Brong. P. testa discoided^ depressd, ulri/ique plana, lœvigatd ; anfraotibus quaternis, ad periphccriam in medio subangulaùs. Brong. Ann. du Mus, t. i5. p. 372. p!. 22. f. 8. Férus. Mém. Géol. p. 62. n^ 10. An eadom? Sow. Min. Conch. pi. 140. f, 4. /In eadcm p Er.irJ. Ann. du Mus. I. 14. pi. 27. f. 28. 24. Desli. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 87. pi, 9. f. 11. la. i3. Id. Ency. Méth. Vei\=. t. 3. p. 783. n» i6. Kowd. Eleni. ofConch. pi. 4- *• 5. Bouillet. Caf. des Coq. foss. de l'Aiiver. p. 116. n» 4- Habite..., fossile dans les marnes calcaires inférieures et supérieures au gypse dans le bassin de Paris; petite espèce très aplatie ; de forme lenticulaire; composée d'un petit nombre de tours très embrassans et laissant de chaque côté un ombilic peu profond. Le dernier tour est anguleux à sa circonférence et l'angle est presque médian , ce qui donne à la coquille l'apparence d'être symétrique quoiqu'elle ne le soit pas entièrement, l'oiiverlure est très oblique compriméeet trian- gulaire. Celle espèce a sept millim. de diamètre et à-peu-prcs deux millim, d'épaisseur, •{" 8. Planorbe planulé. Planoj'his planulatus. Desh. p. testa disccided, depressâ, lœvigatd^ inferne plana, snperne con— vcxiuscidd ; anfvactibus quinis involvenlibus ; ultimo ma g no , ad periphceriam angulato; iimhilico patulo. Desh. Desc, des Coq. foss. t. 2. p. 88. pi, 10. f. 8. 9. 10. Habile,.,, fossile à Panliu, à la Yillette dans les marnes blanches inférieures au gypse, espèce très aplatie, discoïde que rappelle assez bien pour la forme générale le Planorbis marginatus. Drap. Elle est cependant plus aplatie que l'espèce vivante, l'angle du pourtour est plus aigu et plus saillant, la face supé- rieure est médiocrement convexe, la face inférieure est aplatie et présente un ombilic large et peu profond, toute la coquille est lisses, marquée seulement par des stries d'accroissement , l'ouver- ture est oblique et triangulaire ; les grands individus ont onze millim. de diamètre et deux d'épaisseur. 4- g. Planorbe évompliale. Planoi-his evomphalus. Sow. p. testa discoided , supra plana , ad periphceriam angulatd ; subtus umbilicatâ transi ersirr. tenue striatd ; anfractibus subtrigonis vixin- volventibus, Sow. Min, Conch. pi. i4o. f. 7. Sow. Gênera of scbells. f. 5. Habite..., fossile à l'île de Wight. Espèce curieuse grande et très facile à distinguer parmi ses congénères , sa face supérieure est touf-à- fait plane, la convexité des tours est en dessous, et c'est de ce côté que se voit un ombilic large et assez profond , la surface supérieure est séparée du reste par un angle non saillant, mais cependant )gS HISTOIRE DES MOLLUSQUES. assez aigu , la surface de ia coquille outre les stries d'accroissement, en offre encore de Iransverscs, régulières plus ou moins nombreuses selon les individus. Nous apercevons plus de rapports entre cette espèce et le Plaiwrl'ts rotundalus qu'on ne pourrait en supposw de prime abord. Les grands individus ont trente ù lrent»-cinq millim. de diamètre. FHYSE. (Physe.) Coquille enroulée, ovale ou oblongue , à spire saillante. Ouverture longitudinale, rétrécie supérieurement. Colu- nielle torse. Bord droit très mince, tranchant, s'avançant en partie au-dessus du plan de l'ouverture. Point d'oper- cule. Testa com>oluta , oualis vel oblonga ; spird proniinente, Apertura longitudinalis, supernè angustala. Colitinella tor- tuosa. Labrum tenuissinium , acutum^suhfoiiilcalum aper- turam partïm obtegens, Operculum nullum. Observations, — Le q^cuve Physc , établi par Drapaniaïul, comprend des coquilles fliivialiles, minces et frat;iles, en géné- ral sinistrales , que l'on a comparées aux bulles, mais dont elles sont distinguées par leur spire bien saillante. Elles ont des rap- ports avec les Lymnées, et n'en différent qu'eu ce que leur ou- verture n'est point évasée, le bord droit s'avançant un peu au- dessus de son plan. L'animal de ces coquilles n'a ni cuirasse, ni collier; il est muni de deux tentacules aplatis , subulés, por- tant les yeux à leur base interne. On n'en connaît que peu d'es- pèces. [ Le genre Physe, d'abord établi par Adanson sous le nom de Buliii , ne fut dclinitivement introduit dans la science qu'au mo- ment ou Draparniiud le présenta de nouveau sous le nom qu'il porte encore aujourd'hui. Adanson avait trop de sagacité pour ne pas apercevoir les rapports de son Bulin avec les Planorbes, aussi il ne manque pas d'insister sur ce point, tout en signalant les différences caractéristiques des deux genres. Aucun natura- PHYSE. '^gg liste n'a mis en doute l'analogie que présentent les animaux des Planorbes, des Physes et des Lymnées ; mais aucun n'avait nié les caractères distinctifs des deux derniers genres. Certainement à considérer les coquilles seules, il y a une très grande ressem < blance entre une Physe et une Lyranée, mais toutes les Physes sont sénestres, les Lymnées sout dextres , les Physes ont le test poli et luisant, parce que l'animal a son manteau lobé et ren- versé sur le test, ce qui n'a pas lieu dans les Lymnées j l'animal des Phjses porte sur la tête des tentacules allongés et étroits, comme ceux des Planorbes, et non triangulaires et épais comme ceux des Lymnées. Ces caractères que nous venons de rappeler nous paraissent suffisans pour maintenir les deux genres dans la méthode, et pour rejeter par conséquent l'opinion de M. Sowerby qui les réunit dans son Gênera. Nous devons regretter que M. Michaud, dans la forme concise qu'il a adoptée pour son complément à Draparnaud, n'ait donné aucun détail sur quelques espèces indiquées comme trouvées en France, et qui cependant ne paraissent pas y vivre; c'est ainsi que Lamarck a cité deux espèces de Physes , l'une de la Ga- ronne, et l'autre des environs de Montpellier, et que M. Mi- chaud ne mentionne pas. Il faut probablement conclure du si- lence de M. Michaud, que les espèces dont il s'agit, n'ont pas été retrouvées, et que trompé par une fausse indication, La- marck a donné un Habitat qui n'est pas le leur. ESPECES. 1, Physe marron. P/iysa castanea. Laral^. Ph. testa sifiisirorsà, ovato-oblongâ , ventricosâ, tenuissimd , pellu. cîdà , castaned ; slriis exigiiis longiludinalibus obliquis ; spirà bre- viusculd , apice erosâ, Encyclop. pi. 459. f. i. a. b, * Desh. Eiicycl. mélh. Vers. t. 3, p. 761. n" i. * Limuea castanea. Sow. Gênera ofshells. f. 7. Habite dans la Garonne. Mon cabinet. Elle est plus ventrue que celle qui suit. Longueur, 9 ligues et demie. 2. Physe des fontaines. Physa fontinalis. Drap. ph. testa s'inîstrorsd , nvali , diaphand , Icevî^ îuteo-comeâ ; spirà bieyissimà , acut'mscidd , 4oO HISTOIRK DES MOLLITSQXTFS. /tiillafonlinalis. Lin. Syst. nat. p. iiSS. Planorbis bidla. Millier. Vcrin. p. 1^7. n" 3:"î'>. Listrr. Coiich. t. i34. fi;,'. 34, Guall. Test. t. 5. fig. CC La bulle aquatique. Geotï. Coq, p. loi. 11" 10. Favanne. Conch, pi. 61. fig. E 5. Chemn. Conch. 9. t. io3. f. 877 et 878. Bulimus fontlnalis. Brug. Dict. n" 17. Phjsa fontinalis. Drap. Moli. pi. 3. f. 8. 9. * Bulimus fontinalis. VoWeU Prodr. p. 41. n" 10. * Schrot. Flusschon, p. 269. n° 78. pi. 6. f. 16. a. b. * Férus. Syst. Concli. p. 58. n° i. * Millet, Moll. de Maine-et-Loire, p. 29. n„ i. * Brard. Hist. des Coq. p. 167. pi. 7. f. 7. 8. * Bulla fontinalis. Dilhv. Cat. t. i.p. 487. n» 3;. * Bulla rivalis. Dilhv. loc. cit. n" 38. * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 54, n* 65. * Coll. des Ch. Cat. des coq. du Finist. p. 7a. n» i. * Schrot. Einl. t. i. p. 181. * Turbo adversus, Dacosta. brit. Conch. p. 96. pi. 5. f. 6. * Lister. Anim. angl. pi. 2. f. 25. * De Koissy. Buf. Moll. t. 5. p. 344. u» i. » Pfeif. Syst. anord. p. 94. n» 1. pi. 4. f. 28. * Nils«. Hist. moll. sncc. p, 56. n" i. * Kleeb. Syn. moll. borus. p. 2 5. ii" r. * Aider. Cat. test. Moll. Tr. se, newc. p. 3o, n° lo. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 762. n° 2. * Limnea fontinalis. Sow, Gênera of shells. f. 8. * Turton. Man. p. 127. n" iio. f. ïio. * Webl). et Berih. Syn. moll. canar. p. 18. n" 2. * Hécarl. Cat. des coq. de Valenci. p. c:o. n" i. * Desmuul. Cat. des moll. de la Gironde, p. ai. n° r. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarthe. p, 55. n° 3. * Bouiilet. Cat. des Moll. de l'Au\ergn. p. 66. n** 2. Habite dans les fontaines et les ruisseaux. Mon cabinet Longueur , 6 lignes. 3. Physe des mousses. Physa hypnojwn. Drap. Ph. testa sinistrorsd, ovato-oblongâ ^ lœi'i ^ diapltanâ, nitidâ , lu— tcscentc ; spird exsertd, peracutd , nigfo-maculatd. Bulla hypnorum. Linn. Syst, nat. p. ii85. Gniel. p, 8428, n" 19, Planorbis turritus. MuUer. Verm. p. 169. n° 354. PHYSE. ^Oï Petir. Ga*!. t. lo. f. 8. D'Argenv. Conch, pi. 27. f. ^.figura sep lima ad dextimm. Chemn. Conch. 9. t. io3. fig. 882. 883. a, b, c. Bulimus hjpnorum. Brug. Dict. n° 1 1. Bulla turrita. Gme\.^. 3428.110 20. Physa hjpnorum. Drap. Moll. pi. 3. f. ri. i3. * Builmus hypnorum. Poiret. Prod. p. 43. n° n. * Dacosta brit. Conch. p. 96. pi. 5. f. 66. * Schrot. Flussconch. p. 290 et 291 n°' 88 et 8g. pi. 6. f. 9. i5. a. b. * Schrot, Einl. t. 2. p. a45. n"' 289 et 240, * Physa turrita. Férus. Syst. Conch. p. Sg. n° 2 . * Bouillet. Caf, des moll. del'Auverg. p. 65. n» i. * K,ickx. Syn. moll, Brab. p. 53. i\° 63. * Coll. des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 72. n" 2. * Desh. Encyc.méth. Vers. t. 3. p. 762. n° 3. * Turton. Man. p. 128. u° ii3. f. ii3. * Hccart. Cat. des coq. de Valenci.p. 20. n" 2. * Goupil. Hist. des moll. de la Sarthe. p. 54. n" r. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 3o. * Bidla hypnorum. Dillw. Cat. t. t. p. 48S. n" 39, * De Roissy. Buff. Moll. t. 5. p. 344. n» 2. * Pfeiff. Syst. anord. p. 97. n° 2. pi. 4.f. 29. * Nilss. Hist. moll. suec. p. 67. n° 2. * Kleeb. Syn. moll. bonis, p. 25. no 2, * Aider. Cat. test. moll. tr. soc. newc. p. 3o. n" 1 1. Habile dans les rivières , les ruisseaux , sur les plantes aquatiques. Mon cabinet. Longueur, 5 lignes et demie. 4. Physe subopaque. Physa subopaca. Lamk. Ph. testa sinistrorsd, ovatâ, semlpellucidd ; lœvittsculâ , squalidè fulvd ; anfractibus quaternis ; spird exscrtiusadd. Habite au.x environs de Montpellier, dans les eaux stagnantes, M. Chabrier. Mon cabinet. Elle me paraît inédite, et distincte non-seulement des espèces ci-dessus, mais aussi des Ph. acutaeX scaturiginum de Draparnaud. Longueur, 4 lignes et demie. f 5, Physe péruvienne. Physa peruviana. Gray. Pli. testa ovatdi nitidâ ^ pellucidd, fusco-conicd, spird acutd; an- fractibus subito majoribus convexiusculis ; aperturâ spird tripla longiore; labio interiore suprd ultimum anfraciuin subrejlexo, Gray. Spic. Zool. p. 5. pi. 6 f. to. Tome VIII. 26 402 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite aux environs de Lima. Elle est l'une des plus grandes espèceg connues, elle est ovale-oblongue, ventrue, à spire courte et poin.- tue , formée de cinq ou six tours convexes, le dernier a au moins quatre fois la longueur de la spire, il est atténué antérieurement , enflé dans le milieu; l'ouverture est grande, ovale oblongue, son bord droit est très mince et très fragile, la columelle concave dans le milieu, est elle-même peu épaisse [sans plis, et descend presque perpendiculairement dans la direction de l'axe ; toute la coquille est mince et transparente, d'une couleur uniforme de brun cornée très pâle. Elle est longue de vingt-cinq millim. et large de douze. f 6. Physe de Tonga. Phjsa Tongana. Qnoy . ph. testa sinistrorsd, ovnto-acutd, elongatà, longitudinaîiter striatâ suhpellucidd , fulvo-castapeâ; anfractibus convea.is , ultimo spirâ iongiore 'ventricoso; aperlurâ obliqua , labro tenui valde arcuato. Quoy. etGaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 206. pi, 58. f. 19. 20. An eadiim P f. 21.22. Habite l'île Tonga (Quoy). Belle et grande ejpèoc ovale allongée à spire conique , pointue, formée de six tours convexes, dont le dernier est ventru et un peu plus grand que la spire ; la coquille est mince, transparente, d'un brun corné uniforme; l'ouverture est ovale oblongue, oblique. Le bord droit reste mince et tran- chant ; il est arqué et proéminent en avant comme celui de certains Pleurotomes, la columelle porte vers le milieu un pli tordu et peu saillant. Cette espèce à vingt-cinq millim. de longueur et douze de largeur. Nous pensons après l'avoir examinée que la variété f. 21. 22. doit constituer une espèce (distincte. -{- y. Physe he'térostrophe. Physa heterostropha. Say. Pk. testa ovatâ,inflatd, apiceaciitd, lœvigatâ corneo-fnlvd; nnfi'ac- tibus quatuor, augustis convexis ; ultimo maximo ; aperturd ovato- acutd, dilatatd; columelld albd crassd, valde contortd, Bullafontinalis Indiœ orientalis, Chemn. Conch. t. 9, p. 33. pi. io3. f. 879. 880. Lister. Conch. pi. i35. f. 34. Phjsa heterostropha. Say. Amer. Nich. Encycl. Bulla fontinalis. Var. 3. Gmel. p. 3407, Schrot. Einl. t. i. p. 2or. Hélix, n" 84. Bulla CrawH^rt. Dillw. Cat. t. i. p. 487. n° 36. Habite la rivière Delavvare. Espèce bien distincte d'un brun corné clair, sa spire est très courte et le sommet est presque toujours carié; quand la coquille est entière elle est formée de quatre PHYSK. /^a'À tours étroits convexes ol dont le dernier l'st très grand; l'ouver- t lire est o\-ale évasée dans les vieux individus, la rolumelle est blanche et sa torlion y produit un pli oblique et épais. Ta lon- gueur est de 1 7 millim. , la larj^cur de onze. •\- 8. Physe aiguë. Physa aciita. Drap. Ph. testa ovato-obloiigâ ; albo-corneâ , diaphanà. aplce aciUd , focrigatd ; anfractUms scx , convexis iiltlmo magno injlato ; apci- titrâovato-ohîongâ, alla columelld siihcontorld, rrcUi , labro intits incrassato. Lister. Con?h, pi. i35, f. 35.' Lislcr. Anlm. Angl. pi, 2. f. a 5. Drap. Moll. p. 55. n» 2, pi. 3. f. 10. 1 1 . Férus. Syst. Conch. p. 59. n° 3. Brard. Ilist. d.-s Coq. p. 169. pi. 7. f. 5. 6, P.lirh. Coinp!. à Drap. p. 84. n" 3. pi. iG. f. 19; ?o, Webb. et Berlh. Syn. moll. Canar. p. 18. n" t. Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 22. n° 2. Goupil. Hist. des Moll. de la Sartlie p. 55. n° 2. Habile en France, eu Italie et en Sicile. Elle est ovale oblonj^ne à spire poinlne , formée de dix tours convexes, lisses dont le dernier enflé dans le milieu très grand constitue à lui seul les trois quarts de la coquille; l'ouverture est ovale oblongiie , la columelle est blanche, droite et à peine tordue sur elle-même, le bord droit est blanc, épaissi et quelquefois il est accompagné en dedans d'une zone rougeâlre pâle , toute la coquille est d'une couleur cornée blanchâtre. Elle est longue de quinze millim. et large de neuf. ^ 9. Physe torse. Physa conforta. Mich. PJt. testd siriistrorsâ , controrld , ovatd, coriied, pcrforatd, /litidd, diaphand, longitud'tnaliter striatd; c.nfractibus quaternis con- vexts , tdlimo maximo ; suttird projundd , spird bren , obtusius" culd ; peristomatc simp/ici. Mich. Bull, de la Soc. linn. de Bord. t. 3. p. 568. f. i5. 16. /> i. * Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 26. n" 5. * Brookes. lutrod. p. 129, pi. 8. f. 109. Habite en France, dans les étangs. Mon cabinet. Espèce fort com- mune. Longueur , 2 pouces 3 à 4 lignes. 3. Lyninëe des marais. Lymnœa palustris. Drap. (i). L. testa ovalo-oblongd, longitudinaliler et tenuissimè striatd, striis remotiiiscidis cinctà , fuscescente , interdiim albidocœrulescente ; spîrd conico-aciitd; aperturd ovatd. (i) En réunissant à V Hélix fragilis de Linné, \e Buccinum pa- lustre de Muller, Lamarck aurait dû préférer le nom Linnéen à tout autre; aussi ceux des Conchyliologues qui admettent comme Lamarck l'identité des deux espèces, devrait les réunir sous la dénomination de Lymnea fragïlis. Quelques auteurs, Gmélin, Schroter, Dillwyn, maintiennent les deux espèces; mais nous n'avons jamais aperçu entre elles que des caractères de variétés. 4lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hélix fragUis. Lin. Syst. nat. p. i249.Gmel. p. 3658, u» 1249. Buccinum palustre. MuUer. Verm.p. i3i. u" 326. Lister. Conch. t. 124. f. a 4. Gualt, Test. t. 5. %. E. D'Argenv. Coiich. pi. 27. fig. €>. figura qiiarta. Fav. Conch. pi. 6i,f. F9. Chemn. Conch. 9. t. i35. f. laSg. 1240. liuUmus palustris. Brug. Dict. no 12. Hélix pahtslris. Gmel. p. 3658. n° i3r. Ejusd. Hélix corvits. p. 3665. n° 2o3. Lymneus palustris. Drap. MoU, pi. 2. f. 40. 42. cl pi. 3.f. 1. 2. Hélix palustris. Moutag. ex D.Leacli. * Rosm. Icon. t. 1. p. 96. pi. 2. f. 5i. 5a. * Far Lymnœus speciosus. Zieg. Rosmal. Icon. t. i. p. 96. pi. 2. f. 5o. * Philippi. Eniim. moll. p. 46. * Var. majore, lielix corvus. Alten. Syst. abh. p, 109. * Bulimus palustris. Poiret, Prodr. p. 35. no 2. * Lister. Anim. Angl. pi. 2. f. 22. Lister. Trans. phii. p. 9. pi. 2. f. ao. * Pennant. Zool. Brit. t. 4. p. 34o. f. 26, f. 2. A? * Schrot. Fiusscouch. p. 307. pi. 7. f. 3. 4. 7. 8. 9. 10. * Schrot. Einl. Conch. t. a. p. 247. Uo 25o, * Millet. Moll. de M.-et-L. p. 26. n° 6. * Hélix fragilis. Dilw. Cat. t. 2. p. 963. no r6g. * Hélix palustri . Dillw. Cat. p. 963. n° 170. * Brard. Hist. des Coq. p. i36. pi. 5. f. 6. 7. * Pfeiff. Syst. anord. p. 88. n" 3. pi. 4. f. 20. * Nilss. Hist. des moll. suec. p. 69. n» 7. * Payr. Cat. p. 106. n" 2 33. ' * Kleb. Syn. moll. borus. p. 24. n" 8. • * Aider. Cat. test, moll- Tr. soc. New. p. 29. n" 5. * Kickx. Syn. moll. Brab. p. $9. n° 72. * Col. des Ch. Cat. des Cuq. du Finist. p. 73. n" 2. * Turton. Man. p. i23. u" 107. 1'. 107. * Hécart. Cat. des Coq. de Valeuci. p. 14. no 3. * Dcsmoul. Cal. des moll. delà Gironde, p. 23. n" 2. * Goupil. Hist. des moll. delà Sailhe. p. 61. n" 6. * liouillet. Cat. des moll. d'Auverg. p. 70. n" 5. * Desh. Encyc. méth. Vers. t. 2. p. 359. n" 12. * Fossilis.'ÈomWcX. Descr.de l'Auv. pi. 19. f. 7. * Id. ibid. Cat. des Coq. foss. d'Auv. p. 129. n" 9. LYMNÉE. 4'^ * Id. fossUis. Descr. des Coq. foss, t. 2. p. gS. pi. 11. f. 9. 10. * Id. Bowd. Eleii). of Coucli. pi. 4. fig. 16. Habite en France, dans les marais, les eaux douces. Mou cabinet. Elle est moins grande, moins ventrue, et à ouveilure bien moins ample que celle qui précède. Ses tours sont arrondis et au nom- bre de six. Longueur , 9 lignes et demie. 4. Lymnée de Virginie. Lymnœa Virginiana, Lamk. Z. testa ovato-ventricosd , te?iuissimâ, diaphand, longitudinaliter rugosd, grised; anfracùbus quiuis: ultinio spird loiigiore; labro repando. * Desh. Encyc. méth. Vers. t. 2. p. 862. n" 21. Habite en Virginie, dans Içs eaux douces. Mon cabioet. Sa ténuité la rend très fi-agile. Longueur , 1 3 lignes. 5. Lymnée blonde. Lffnnœa luteola. Lamk. L. testa ovato-ventricosd, turgidd, tenuissimd , pellucidâ, luteo-au- .c , red; spirâ ultime anfractu breviore; labro repando. Habile au Bengale, dans les eaux douces. Massé. Mon cabinet. Son dernier tour est fort grand, couleur d'écaiile blonde, et offre trois lignes transverses, blanchâtres, peu apparentes. Longueur, un pouce. 6. Lymnée acuminée. Lymnœa acuminata. Lamk. ^ L. testa ovato-ventricosd , tenuissimd j hyalinâ , subalbidd; spird, brevissimd, apice acuminatd. Habite au Bengale , dans les eaux douces. Massé. Mon cabinet. Son dernier tour fait presque toute la coquille. Sa ténuité est extrême. Taille de la précédente . 7. Lymnée auriculaire. Lymnœa auricularia. Drap. L, testa ampullaced , ventricosà , ovatd, te nui , diap/iandj pallidà Julvd ; sCriis loHgitudiaalibus tenuissimis conftrtis j spird brevis- simd, acuminatd. Hélix auricularia. Lin.Syst. nat. p. ia6o. Gmel. p. 36C2. n" l't-j, Bitccinum auricula, MuUer. Verra, p. 126. n°. Saa. ; Bonanui. Recr. 3. f. 54. Lister. Concb. t. 128. f. 22. Gualt. Test. t. 5. fig. F. G. D'art^env. Conch. pi. 27. f. 7, pi. 28. f. 22. et Zoomorph. pi, 8.f.6.' Favanne. Conch.pl. 61, fig. E. 3. E. 11. ' ' Le radis ou buccin ventru. Gcoff, Coq. p. 77. u°. 3. 4l2 HISrOIRE DES MOLLUSQUES. /icllx aurlcularia. Pennan\. Brilb. Zool. 4.1. 8G, f. i38, Born. Mus. t. i6. f. 20. (Chema. Conch. 9. t, i35. f. ia4i> ia42. Bulimiis aitriculariiis. Brug. Dict. u° i4. Lymneus auriciilaritis. Drap. MoU. pi. 2. t. 28. 29. * De Roissy. Buff. moll. t. 5. p. 348. iio 2. * rfeiff. Syst. Anord. p. 85. pi. 4. f. 17. i8- * Nilss. Hist, moU. suce. p. 61. n° 2. * Rleeb. Syn. nioll. boiuss. p. 22. no 2. * Kîckx.Syn. moll.Biab. p. 56. n" 68, * Col. des Ch. Cat. des Coq. du Finist. p. 73. 11° 3. * Desb, Ency. mélh. vers. t. 2. p. 36o. Dq i3. * TurtoQ. Man. p. 117. f, 100. n" 100. * Hécart. Cat. des coq. de Valenci. p. i5. n" 7. * Goupil. Hist, des moll. de la Sarllie. p. 59. n" 3. * Bouillet Cat. des moll. de l'Auver. p. 69, n° i. * Rosm. Icon. t r. p. 89. pi. a. f. 55. * Junior. Uelix limosa. Chemn. Conch. t. 9. f. 77. pi. i35. f. 1146. 1247. * An eadem? Hélix limosa. Lin. Syst. nat. p. I9 49- * Blainville. Malac. pi. 37 èis.î. 2. * Ilelia: auricularia. Allé. Syst. abb. p. io5. * liuUmus aiiricularius. Vo'iret, ProJ. p. 39. n°6. * Turbo patulus. Dacosta. Conch. Britt. p. gS. pi. 5. f. 17. * Lister. Auim. Angl. pi. 2. f. 28. * Lister Exercit. Anat. p. 54- pi. 2. f, 3. 4. * Schrot. Flussconch. p. 272. n. 81. j»l. 6. f. 3.à6.pl.niia. G. f. 2. * Schrot. Einl. t. 2. p. 172. * Hélix aurieuluria. Olivi. Adriat. 77. * Férus. Syst, conch. p. 56. n" i. * Millet. Moll. de Maine-el-Loire. p. 22. n" i. * Dorset. Cat. p. 56. pi. 21. f. 17. * Hélix auricularia. Dillw. Cat. t. 2. p. 969. n^ i83. * Brard. Hist. des Coq. p. i4o. pi. 5. f. 2. 5. Habite en France , dans les eaux douces. Mon cabinet. Son dernier tour fait à lui seul presque toute la coquille. Sa spire très petite n'a que trois tours. Longueur totale, 10 ligues; largeur presque égale, 8. Lymnée ovale. Lymnœa oi^ata. Drap. L. testa subampullaceâ , ovali, longitudinaliter striatâ, albidd; anfractibus quinis ; sjjird brevi , acuid; aperlurâ ovato-oblongâ. LYMNÉE. 4*3 Giialt. Tesf. t. 5. fig. NN ? Melix teres. Gmel. p. 3667. n" 217. BuUmiis limosus. Poiret, Prodr. p. ^9. n° 7. Ljmneus ovatus. Drap. Moll. pi. 2. f. 3o. 3r. * Pfeiff. Syst. Anord- p. 89. pi. 4- f.21. * Nilss. Hist. moll. suce. p. 63. d° 3. * Aider. Cat, Test. Moll. Tr. soc. New. p. 3o. n» 9, * Kickx. Syn. moll. Brab. p. 57. n° 69. * Col. des Ch. Cat. des Coq. du Finist.p. 73. n° 4. * Desh. Ency. Méth. Vers. t. a. p. 359 n° 10. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenci. p. i5, n" 6. * Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 24. n" 5. * Goupil. Hist. des moll. delà Sarlhe. p. 60. n° 4. * Bouillet. Cat. des moll. de l'Auver. p. 67, n" 2. * Rosm. Icon. t. i. p. 100. pi. 2. f. 56. * Philippi. Enum. Moll. p. 146. n" 2. * Wagn. Suppl. à Chemn. p. 179. pi. 235. f, 4127. -28. * Var minor.'Lymnœa vulgaris id. f. 4129. * ,An eadem? HcUx /«mo^a. Olivi. Adriat p. 177. * Millet, Moll. de Maine-et-Loire, p. a3 n°2. * Brard. Hist. des Coq. p. 542. pi. 5. f. 45. * Fossilis. Bouillet. Cat. des coq. foss. d'Auv. p. i33. n* 18. Habite en France, dans les ruisseaux. Mon cabinet. Longueur, 6 lignes et demie. 9. Lymnée\oyageuse. Lymnœa peregra. Drap. L, testa ovato-oblongâ , tenui, pellucidâ, longitudinaliter strîatâ, pallidè corneâ ; anfractïbus convexis\ suturis excavatîs; spirâ mediocri, acutâ. Buccinum peregrum. Muller, Verm, p. i3o. n° 824, Hélix atrata. Chemn. Conch. g. 1. 135. f. i 244. 1, 2^ BuUmus pereger. Brug. Dict. n° i o. Hélix peregra , Gmel. p. 3659. n° i55, Lymneus pereger. Drap. Moll, pi. 2, f. 34 — 37. Heiix peregra. Monlag. ex. D. Leach,1 An Hélix putris ? Pennant. Zool. Breit. t. 4. p. 541, pi. 89. f. 3. * Schrot. Flussëonch. p. 276. n" 82. pi. 6. f. 7. pi. min. C. f. 3. * Schrot. Einl. t. 2. p. 244. n° 238. Hélix, * Hélix peregra. Dillw. Cat. t. 2. p. "j^^. n" 194. * Pfeiff. Syst. Anord, p. 90. n° 6. pi. 4. f. a 3. 34. * Nilis. Hist. moll. suec. p. 166. i>. 6, Payr. Cat, p. io6. n''2 33. 4l4 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. * Kleeb. Syn. moll. boruss. p. a 3. n" 5. * Allier Cat. test. Moll. Tra. Soc. Newc. p. 3o. n° 8. * Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 57. n° 70. * Hécart. Cat. des Moll. de Valenci. p. i5. n" 8. * Philippi. Enum. Moll. p. 14G. 11° 3. * Wagner. Suppl.à Chem.p. j8o, pi. 235. f. 4r3o. 4i3t. * An eadem ? Dulimus o^fCM/-«^.Poiret Prodr. p. 35. n» 3. » Millet. Moll. de Maiue-et-Loire. p. aS. n* 4. * Col. desCh. Cat. des coq. du Finistère, p. 73. n» 5. * Turton. Man. p. 118. n° loi.f. ici. e.xc. Var. * Desmoul. Cat. des Mol), de la Gironde p. i5. n° 7. * Goupil. Hist. des Moll. de la Sarthe. p. 6r. no 5. * Bouillet. Cat. des Moll. de l'Auv. p. 68. no 3. * Fossilis. Bouillet. Cat. desCoq.foss. d'Auv. p. i33. n° 16. * Rosm. Icon. t. 1. p. 98. pi. 2. f. 54. Habite en France , dans les eaux douces. Mon cabinet. Elle a quatre tours et demi. Longueur sept lignes. L'animal sort quelquefois de l'eau, et grimpe , soit sur les troncs d'arbres, soit sur les murs. 10. Lymnée intermédiaire. Lymnœa intermedia. Per. L. testa ocali, tenuissimâ, diaphanâ , per longitudinem tennis^ simè slriatd, conieo-rufescente ; anfvacdbiis quatcrnis , convexis ; sptrdbrevi ffuscd ^ acutà. Lymnœa intermedia. ex. D. Daudebard. Gualt. Ind. Test. pi. 5. f. NN ? * Schrot. Flusconch. Tab. Min. A. f. 7 ? * Schrot. Einl. L 2. p. a 16. n^ i44. * Mich. Compl. à Drap. p. 86 u° 3. pi. 16. f. 17. 18. Habite en France , dans le Quercy , où elle se trouve dans les eaux douces . Mon cabinet. Longueur quatres lignes et demie.' 11, Lymnée leucostome. Lymnœa leucostoma. Lanik. (i) L, testa elongato-turritd, longitudinaliler et tenuissimè striatd , (i) Il est à présumer que V Hélix peregrina de Dillwyn, est la même espèce que celle-ci , en rejetant de la-synonymie la citation de Schroter et de Gmélin. Dillwyn a confondu deux espèces, celle de Schroter dont Gmélin a fait son Hélix peregrina ; elle vient de l'Amérique méridionale, l'autre VHclix octojyacta de Monlagu , qui très probablement est la même que la Lymnée leucostome. LYMNÉE. 4*5 fusco^nîgricante ; anfractibus septenls ^ comexis ; aperturâ ab» breviatâ : marginibus inths albidis. Bulimus leucostoma. Poiret. Prodr. p. S^. n" 4. Lymueus elongatus. Drap. Moll. pi. 3. f. 'i. 4. * Lymnœa elongata. Wagner. SuppU à Chemn. p. i8r. pi. 235. f. 4i32.4i33. * Hélix octofracta. Pennant. Zool. Brit. p. 336. pi. 89. f. 5. * Férus. Syst. Conch. p. 56. n» 3. * Lymcea elongata. Millet. Moll. de. M.-et-L. p. 27.11* 7. * Pfeiff. Syst. anord. p. 92. n" 7. pi. 4. f- 25. * Nilss. Hist. moll. suce. p. 7i.n° 9. * Lymneus elongatus. Kleeb. Syn^ moll. bonis- p. 24. n" 9. * L.leucoitoma. Aider. Cat. Test.Moll. tr.soc. Newc.p,27, n"?. * Desh. Ency. mélb. vers. t. 3. p. 357. n° 5. * Lymnœa elongata. Sow. Gênera, of shells. f, 6. * Lirnnea leucostoma. Mich. Compl. à Drap. p. 89. Ho 9. * Lymneus elongatus. Turton. Mao. pi. 122. n" 106. f. 106. * Hécart. Cat. des Coq. de Valenci. p. 14. n" i. * Desmoul. Cat. des rooll. delà Gironde, p, 28. n° 3. * Goupil. Hist. des moll. delà Sarthe, p. 63. n» 7. * lîouillet. Cat. des moll. d'Auverg. p. 71. no 6. * Rosm. Icon. t. i. p. i6i. pi. 2. f. 58. * Hélix octofracta. Montagne. Test. Brit. p. 588. pi. 11. f. 8. * Dorset. Cat. p. 55. pi. 18. f. 11. * Hélix peregrina. Dillw. Cat. t. 2. p. 954. n° i5i. Synon. Gmel. exclus. Habite en France , dans les eaux douces. Mon cabinet. Longueur près de huit lignes. Lymnée naine. Lymnœa minuta. Drap, (i) L. testa ovato'conicdf tenui, pellucidd, longitudinaliter strlatâ cinereo-fuscescente; anfractibus quinis, convexis; sutciris ex* cavatls. Buccinum truncatulum. MulIer.Verm. p. i3o. n" 3a5. Le petit buccin. Geoff. Coq. p. 75. n* 2. Bulimus truncatus. Brug. Dict. n° ao. (i) Puisque Muller avait donné un nom spécifique à cette co- quille long-teraps avant Draparnaud, il sera nécessaire de le lui rendre et de l'inscrire dans les catalogues sous le nom de Lymnea triincatula. 4l6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hélix trmcatula. Gmel. p. Sôôg. n° iSa. Bulimus obscuriis.Vo\reX. Prodr. p. 35. n" 5, Lymneus mimitus. Drap. Moll. pi. 3. f. 5-;. • Philippi. Énum. Moll. p. 147. u° ii. • Schrot. Fliissonch.p. 3i8. pi. 7. f. i3, • Schrot. Einl. t. a. p. 248. n" 253. • Millet. Moll. de Maine-et-Lo/re. p. 28. do 8, • Uclix Iruncatula. Dillw. Cat. t. 2. p. 967. n" 176. • Brard. Hist. des Coq. p. i38. pi. 5. f. 8. 9. • Wagn. Siippl. à Chemn. p. 182. pi. 235. f. 4i34. 4i35. • Pfeilf. Syst. anord. p. gS. n° 9. pi. 4. f. 27. • Niiss. Hist. moll. suec. p. 7 a. n" lo. • Kleeb. Syn. moll. borus. p. 24. n" 7. • Aider. Cat. Test. moll. tr. soc. Newc. p. 29. n" 7. • Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 60, no 75. • Col. des Cb. Cat. des coq. du Finistère p. 74. n" G. • Desb. Ency. mélh. vers. t. 2. p. 358. n" 6. • Lymneus fossarliis . Turton.Man. p. 124.0" loS. f. 108. • Hécart. Cat. des Coq. de Valenci. p. i5. n° i. • Desmoulins. Cat. des Moll. delà Gironde, p. 24. n" 4. • Goupil. Hist, des Moll. de la Sarlhe. p. 65. n° 10. • Bouillet. Cat. des Moll. d'Auver. p, 71. n° 7. • PossUds .'&o\ïi\\e\.. Cat. des coq. foss. d'Auver. p. i34. n" 17. • Rosm. Icon. Test. p. 100. pi. 2, f. 57. Habite en France, dans les ruisseaux. Mon cabinet. Longueur quatre lignes. ^ i3. Lymnée papyracée. Lymnœa papyracea. Spix. L. testa ovato oblongd, tenu't, pcllueidâ, nitidd longiludinaliter subtilissimè slriatd, lutescente , spirâ obtusâ, rubescentc ; aperttird longiludinali; mergine sinïstro subrejlexo et roseo. Spix. Test. Bras. p. 17, ?'• 10. f. 5. Habite le Brésil dans les eaux douces. Par sa forme et ses caractères cette Lymnée a beaucoup de rapport avec le Lymnœa P'irgineade Lamarck. Elle est ovale, oblongue, rétrécie; la spire est aussi longue que l'ouverture ; elle est conique, obtuse au sommet et formée de six tours à peine convexes, très finement striés dans leur lon- gueur. L'ouverture est allongée, étroite , le bord droit est mince et tranchant , le gauche est étroit et cache en partie une petite fente ombilicale, la columelle vers la base se relève en un pli peu saillant et à peine bordée dans sa longueur. Toute la coquille est mince, transparente et jaunâtre, le sommet de la spire est LYMNÉE. 417 teinté de rose et le pli coliimcliaire est rmii^câtie. La longueur de celte espèce est de 34 millini. , sa largeur de i^. -j- 14. Lyinnëe de Lesson. Lymnœa Lessoni. Desli. L. testa ovato-ventricosâ , glohulosd , pcllttcldd , fragilissimd , snh- stiictd; 'virîdulâ ; spird brevi, acutd aperturd magnd , ovali, labro dextro simpUci, actito • columelld contortd , Ue«b. Mag. de Conch, pi. t6. 1(1, Ency. méth. Vers. t. 2. p. 358, n° 7. Lesson. A'^oy. de la Coq. p. 33o. n" 76. Id. Centurie Zool. p. 120, pi. 44. Habile la petite rivière Marquarie à la Nouvelle-Hollande (Lesson). Belle espèce découverte par M. Lesson à la Nouvelle-Hollande ; elle est ovale globuleuse, excessivement mince, cornée, Iranspaieule, à spire courte et pointue, le dernier tour est très grand , la surface paraît lisse, mais examinée à la loupe on la trouve couverte d'un réseau excessivement fin produit par l'entrecoisemcnt de stries longitudinales et transverses. L'ouverture est très grande, dila- tée antérieurement, la columelle est en nn petit filet solide, très mince, tordu sur lui-niènie, ce qui forme un pli coluinel- laire peu saillant. La longueur est de 27 millim., lu largeur de 2a. •}- i5. Lyninee succinëe. Lymnœa succinea. Des^i. L. tcstd oi>ato-acutd , teniii , fragili ^ lœvîgatâ, colore siicr/.'ifd ; spird acutd; anfracùbus convesïuscuUs idùmo maximo ; aperturd ovato-acutd, basi dilatât d ; labro tenuissimo, acuto j columtlld in medio, plicd contortd , instructd. Desh. Voy. dans l'Inde par Bélanger. Zool. p. 4 18. pi. 2. f. i3. 1 4. Habite sur les côtes du Malabar dans les rivières et les ruisseaux. Comme toutes les Lymnées , elle est très mince et fragile. Sa spire courte et pointue est formée de quatre à cinq tours convexes , dont le dernier très grand constitue à lui seul les deux tiers de la coquille; l'ouverture est oblongue ovale, atténuée postérieure- ment, dilatée du côté antérieur , la coinniellc est en filet mince et tordu. Toute la coquille est lisse, mince , fragile, transparente et d'un jaune succiné. Elle est longue de 22 millim. et large de 12. ■\- 16. Lymnëe verte. Lymnœa viridis. Quoy. Z. testd ovato-oblongd, ventricosd, tenui, pelliicidd longitudinaliter striatd, Jiisco-viridi • anfractibits qiiinis, convexis ; aperturd ovatd ; postice angvlatd , ro/iimelld simpUci, plicd dcstiliitd. Tome VIII. 27 4l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Quoy. et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 204. pi. 58. f. 16. 17. 18. Habite l'île Guam. Petite espèce ovale oblonjuc , à spire conique et étroite , mais ayant le dernier tour ventru , elle est lisse ou striée par des accroissemens , transparente , mince, d'un brun verdàtre; l'animal est d'un vert jaunâtre assez foncé. L'ouverture est ovale, oblongue, rétrécie à son extrémité postérieure, élargie antérieurement. La columelle est simple, sans pli , le bord gaucbe s'élargit vers la base et cache une très petite feulu ombilicale. Celte coquille a 10 millim. de longueur. -}- ij, Lymnée ampoule. Lymnœa ampuUacea. Piossm. L, testa suhperforatd, ovatâ inflatâ, striatd lulescente , tenerd ; spird brevissimd, miicronatd ; aperlurd acute ovatd ; peristomate recto acitto. Rossm. Icon. Susswass. Moll. t. a.'p. 19 pi. 7. f. 124. Habite dans le lac de Joux , dans le Jura. Espèce très voisine du Lymnea auricuîaria et intermédiaire entre cette espèce et le Lymnea glutiiiosa ; elle est mince fragile, ovale, enllée, trans- parente, d'un jaune corné clair, les stries de la surface sont peu régulières, elles sont produites par les accroissemens ; la spire est très courie et pointue. L'ouverture est très ample non dilatée à bord droit simple et tranchant, la coiumello est blanchâtre et elle est tordue dans sa longueur en forme de pli très oblique, der- rière la columelle et le Ixird gauche, on remarcpie une petite fente ombilicale. Cette coquille à 24 millim. de longueur et 19 de largeur, •f' 18. Lymnée marginée. Lymnœa marginata. Mich. L. testa ovatd , solidd , pellucidd , nltidd, longiludinaliler subtUis— siinà striatd , pallidè coriied , perforatd ; anfractihus qualcrnis convexis ultimo maxime; aperturd ovatd , superne aiigulatd pe- ristomate intus marginato , siibreflexo , subalho, columcUd callosd; apice acitto ; spird brevissimd. Mich. Compléra. à Drap. p. 88.u°6. pi. 16. f. i5. 16. Habite Aix. Les ruisseaux de la Provence. Ce n'est qu'avec doute que nous admettons cette espèce, elle ne diffère du Lymnea pcrc- gra que par la taille plus petite el plus d'épaisseur en proportion dans le lest , mais on sait par un très grand nombre d'exemples semblables que ces caractères sont en réalité [."-u importons. -|- 19. L^viiuée gex\c\\ée. Lymnœa gingwata.Gon^W . L, testa minimd , ovatO'ollongd ,hevigatd; corneo-fuicd, diaphand ; LYMNEE. 4ip anfraclïhm quinque conve.rii, ullimo spiram eequantc; aperturà ovato-acutà , albd , columelld subcoiitorto-plicatd ; lahro infîis marginato. Goupil. Hist. des MoU. de la Sarlhe p. 63, n" 8. pi, i. f. 8. 9, 10. Habite aux environs du Mans (Goupil). Petite et intéressante espèce découverte par M. Goupil dans les eaux stagnantes des environs du Maus, elle a de l'analogie avec le Lymnea minuta de Drapar- naud, mais elle s'en distingue facilement; non-seulement elle est toujours plus petite, mais encore proportionnellement plus étroite, elle est brune et blanche dans l'ouverture, la coliimelle est tordue en forme de plis obtus et peu saillant, et le bord droit est garni à l'intérieur d'un bourrelet assez épais blanc ou rosé. Cette pe- tite espèce n'a que 4 à 6 millim. de longueur (commu. par M. Goupii) . -}- 20. Lymnée glu tineuse. Ljwmœa^/ji^^/zo^a. Drap. L, testa giobulosâ, temtissimd, fraglll , nitiddy kyalinâ; sp'trd bre- vissimâ; anfractihus quatuor sutura subcanaliculatd ; aperturà ampld , ovatd ■ columelld arcuald ^ tenui contortâ ^ labro slm- plie i y acutissimo recto. Buccinum glutinosum. Mull. Verra, p. 129. Hq SaS. Drap. Moll. p. 5o, n" 3. Poiret. Prodr. p. 4i. n° 8. Bulimus glutinosus, Mich, Compl. Drap. pi. 38. n° 4- pi. i^». f. i3. 14. Schrot. Flussconch. p. 271. n" 79. Millet. Moll. de Maine-et-Loire p. 24. n° 3. Hélix glutinosa. Gmel. p. 3659. "o i34. Id. Moutagn. Test. p. 379. pi. 16. f. 5. Bulimus glutinosus. Bru^. Eucycl. méth. Vers. t. r. p. 3o6. Hélix glutinosa. Dillw. Cat. t. 2. p. 970. n" i85. Amphipeplea glutinosa. Nilss. Hist. Moll. suec. p. 58. Kickx. Syn, Moll. Brab. p, 55. n" 60. pi. r. f. 11. 12. Sow. Gênera of shells. Lymnea. f. 5. Turton Man. p, 120. n° io3. f. io3. Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 24. n" 6. Hécart. Cat. des Coq. deValenci. p. 14. n" 4. Goupil. Hi^t, des Moll. de la Sarlhe. p. 58. n° 2. Amphipeplea glutinosa. Rosm. Icon. t. i. p. 93. pi. a, f. 48. Habite dans les eaux douces de France, d'A.IIemagne, de Suède et aux environs de Verdun (Buviguier). M. Nilsson a proposé pour cette espèce un genre particulier auquel il a donné le nom d' Amphipeplea , parce que l'anima! a une douWe lèvre à son man- 27. |(20 HISTOIRE DKS MOLLUSQUliS. teau dont une partie se renverse sur la coquille el la polit M. \ anbeneden dans les Annales des sciences naturelles a fait voir que dans le système nerveux il y avail quelque différence avec celui des autres Lymnées. Nous pensons que ces caractères peuvent être considérés comme spécifiques, et qu'ils n'ont pas assez d'impoi tance pour déterminer la création d'un genre. La Lymnée glutineuse est une coquille bien connue, remarquable par sa forme globu- leuse , sa transparence , sa fragilité et la brièveté de la spire. Elle a i5 millim. de longueur et i3 de largeur. Espèces fossiles. ■\ 1. Lymnée des marais. Lymnœa pnhistn's. Lamk. (i) L. testa oblongà, siilistriatd ; anjiaciihiis ccm-cxhisculis ; apvrtiirâ ovatd. Lymnœapalustiis. Annales, vol. 4. p. 298. n° i. Habite. . . . Fossile de Grignon et de Nogent-l'Arlault, dans la pierre calcaire tendre. Mon cabinet. Cette coquille est réellement l'ana- logue fossile de l'espèce vivante ainsi nommée. Elle se trouve en abondance dans des masses pierreuses calcaires, peut-être un peu marneuses, qui paraissent n'être que des dépôts de vase qui au- ront enveloppé les individus et se seront durcis et pétrifiés à l'aide du temps. J'en possède de gros morceaux pris aux environs de Pa- ris, qui en sont remplis, et qui forment des pierres assez dures. ■j- 2. \jyxnx\éeyex\lvne..Lymnœave}itricosa.VtTor\^. L. testa ovatd , ventricosissimd, lœv'igatd; anfractibus qui/lis , con- vexis , iiltimo magno; apcrturd owpla , stibri'pandd ; columelld marglnatd • plicd coliimellari minimd. Brong. Ann. du mus. t. i5.pl. 11, f. 17. Férus. Mém. géol.p. 6i. n° 11. Desh. Desc. des Coq. foss. p. 99. pi. 17. f. 12. Id. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 862. n° 20. * Rowd. Elem. of concb. pi. 4. f. i3. Habite. . . . Fossile dans le terrain lacustre près Maurepas. Petite coquille ovale ventrue, formée de cinq tours despire convexes, le (1) Nous avons vu autrefois dans la collection de Lamarck, les Lymnées fossiles qu'il regarde comme analogues du Lymnea palustris, et nous avons reconnu diverses variétés du Lymnea (ongiscata de M. Brongniarf. LTMNÉE. 421 dernier est 1res grand et constitue les trois qiiaris de la co(iuille. L'ouverture est ovale; fort ample, évasée; la columelle est bordée et le pli columellaire est long, peu tordu, oblique et peu épais; cette coquille est longue de lamlllim. el large de 8. -}- 3. Lymnee symétrique. Ljinnœa syinetrica. Brard. L, testa ovato-globosâ, subcylindricd . acumlnatâ, lœviusculd; spird iiiinimd ; anfractlhus quatemis , ultuno ma g no , siipernc submar ginato ; aperiurd ovato-t cittd. Brard. Ann. du mus. t. i5. p). 27. t. 9. 10. Férus. Mém. géol. p. 60. n 9. Desh. Descr. des Coq. Ibss. t. 2, p. 98. pi. 11. f. 19. Id. Encycl. méth. Vers. t. 2 . p. 36 1 . 11° 17. Habite. . . . Fossiie dans les meulières. Petite coquille ovale sub- globnleuse régulière, à spire courte et pointue, le dernier tour est très ventru, presque régulièrement ovale à la base, ce qui donne à cetle espèce un aspect particulier, la surface extérieure est lisse; on ne connaît encore celte espèce que par ses emprein- tes et ses moules intérieurs, par la constance de leurs caractères, ils sont facilement reconnaissables , quoiqu'ils se rapprochent de la Lymnée cylindrique. ■\ 4- Lymnée substriée. Lymnœa substriata. Desh. L. testa ovato-clongatd ^ suh'entricosd , stiiatd ; strih i>iinimis,sul>- reguîarlbus; anfractlhus scptcnis, convexis; spird cjcertd , acuinl— nutd , aperturd ovald, obliqud ; plicd coliimellari ntagiid , torluosd , prominuld. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 94. pi. i r. f. 5. 6. Id. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 358. u„ 8. Bouillet. Cal. des Coq. foss. d'Auv. p. i3o.no n- Habite. . . . Fossile dans les grès des environs de Senlis ; elle est bien distincte; son dernier tour est renflé , plus grand que la spire ; celle-ci est pointue, formée de sppt tours convexes, substriée avec assez de régularité; l'ouverture est ovalaire, la columelle e;t très oblique, et elle porte dans le milieu un gros ])li oblique qui descend jusqu'à rexlrémilé antérieure de la columelle; l'ouverture est plus oblique que dans la plupart des espèces , et elle est un peu versante à la base ; cette espèce à 24 millim. de long et 1 1 de large. -|- 5. Lymnée ovoïde. Lymnœa ovum. Brong. L. testa ovato-veiilr'tcu'sd, acunnnatd, subUcvi^atd; anjractibits sex 4^2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. convcxis, ultimo magno ; aperlurâ minlmâ, basi nondilatatà; colii- melld marginald • plicâ columellari minim(i,siiùrec/à. Brong. Aun, du mus. t. i5. pi. 22. I'. i3. Férus. Mém. géol. p. 60. n" 6. Desli. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. y;, pi. 11. 1. i5. 16. Id. Eiicyc. mclh. Vers. t. 2. p. 36 1. n" lO. liowd. Elem. of Lonch. pi. 41. f, r. 2. Bouillet. Gat. desCoq. foss. d' Au v. p. i3i. 11° i3. Habile. . . . Fossile dans les sables de Bcaucliaiiip. Cocpiille ovale oblongue, dont la forme se i approche un peu de celle de la Lini- née voyageuse, La sj)ire pointue est composée de sept tours con- vexes, dont le dernier ventru est plus grand ([ue tous les autres réunis. L'ouverture est médiocre, non dilatée à la base; la colu- melle porte dans le milieu un pli oblique assez mince et peu sail- lant, il est peu tordu. Cette coquille est longue de 7.5 millini. el large de i3. -{- 6. Lymnée obtuse. Lymnœa ohtusa. Brard. L. testa ovato-subventricosd, spird brevi ohtusd- aufvactïlus qmnis, convexis , valde separatis , ultimo magno j apcrliird, loiigd, ovatâ, Brard, Ann. du mus. t. i5. pi, 27. f. 3. 4. Férus. Mém. géol. p. 61, no 14. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 96. pi, 10. f. 16. 17. Id. Encyc. métli. Vers. t. 2. p. 36 r, no i5. Bouillet. Cal. des foss. d'Auv. p. i32. n° 14, Habite. . . . Fossile dans les meulières. On ne connaît encore que le moule intérieur de celte espèce, mais sa forme bien constante la distingue facilement des autres; elle est ovale, à spire courte et elle est moins ventrue que la Lymnée cornée avec laquelle elle a le pins de ressemblance; les tours de la spire sont très convexes, et s'accroissent rapidement ; l'ouverture est ovale, et l'on voit par l'impression de la columelle que cette parlie devait être mince et porter un pli droit et peu saillant. Longueur, 20 millim., lar- geur, i3. -j- 7. Lymnée effilée. Lymnœa longiscata. Brong. L, testd clongatd, suhturritd, acuminatd , lœvigatd ; aperlurd ovato- acutd , basi subdilatatd; coîumclld marginatd ; pUcd columellari mi/iimd. Bouillet. Cat. des Coq. foss. p, 127. n" 6. Brong. Ann. d'u mus. t. i5. p, 272 pi. 22. f. g, Bra'rd. Ann. du mus. t, 11, pi. 27. f. x4- i5. LYMNÉE. 423 Desch. Descr. des Coq. foss. t. 1. p. 9a. pî, ir. f. 3. 4. Id. Encycl. mélh. Yers. t. 2. p. 356. n» i. Bowd. Elem. of Conch. t, i. pi. 4. f. 3. Sow. Miner, conch.pl. 343, Sow. Gênera of schells. f. 3 } Habite. . . . Fossile dans les marnes du gypse et dans les meulières du bassin de Paris; elle se trouve aussi dans les calcaires siliceux. Grande et belle espèce ayant plus de rapports avec la Lymnéc pa- luslris, qu'avec le stagnalis ; elle est allongée ; la spire est plus lon- gue que le dernier tour , l'ouverture est ovale oblongue, et la co- lumelie porte dans le milieu un pli peu saillant et fort oblique. Les grands individus ont 35 à 40 millim. de longueur. -|- 8. Lymnee renflée. Lymnœa inflala. Brong. Z. testa ovato-glohosd, lœvigatà, mmimâ; anjraclilms qnlhls , con- vexis ; sutura profundd ; aperturd ovatâ , subobliquà • plicd co- lumellari magnd. Brong. Ann. du mus. t. i5. p!. 22. f. iS. An eadem? Brard. Ann. du mus. t. i5. pi. 27. f. 5 à 8. Férus. Mém. géol. p. 61. n" 7. Desh. Descr. des Coq. foss. des env. de Paris, t. 2. p. qS. pi. ir. f. 17.18. Id. Encyc. méth. Vers. t. 2. p. 3fi2. no 19. Bowd. Elem. of Conch. pi. 4. f, 14. Habite. . . . Fossile dans les meulières. Petite coquille ovale globu- leuse, très ventrue , toute lisse, ayant la spire courte et élargie; le dernier tour est très convexe, l'ouverture est ovale, dilatée à la base; la coiumelle est très oblique et munie à son tiers postérieur d'un assez gros pli, peu tordu dans sa longueur. Cette petite es- pèce à 8 ou 10 mill. de longueur. ■\- g. Lymnée féverolle. Ljmnœafahula. Brong. L. testa ovato-ventricosà, lœvigatà ^ acumïnald, aiijl-aclibus qitater.^ Jiis , subconvexis ; aperturd ovato-oblongà ; plicd columellari tor~ tuosâ , ad junctionem dilatatd. Brong. Ann. du mus. t. i5.pl. 22. f. 16. Férus. Mém. géol. p. 62. n" i3. Def. Die. des se. nat. t. 26. p, 462. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 96. jil. 1 1. f. 11. 12. Id. Encyc. méth. Vers. t. 2. p. 36r, n^ i4- Bowd. Elem. of Conch. pi. 4. f. 12. Habile. . . Fossile dans les meulières. Petite coquille que l'on au- 424 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. liiit de !a peine à distinguer de la l.^ninée cûriicc jeune, ^i elle n'avait un plis columcllaire d'une forme particulière ; elle est ovale ventrue, à spire courte cl très j)i)intue, plus étroite que dans la Lvuinètî cornée. Le pli coluniellaire est j,'ros, mais peu tordu sur lui-même. Cette coquille est longue de lo à 12 millim. et large de 5 à fi. ■j- 10. Lymnee cylindi'ique. Lyinnœa cylindrica. Brard. L. testa ovato~> yli'idricd , glvhidosâ , lœvigatd ; anfrncllbus (jui/iis , subscalaiibus , sutiird profoiidd separatis ; ultinio anfractu ingen- tis::'imo ; npcrttird ovatd , plicd columcUari abljrcilatd , crassd, Brard. Journ. de phys. 181 1. pi. 2, f. 6. 7. rérus. Mcm. géol. p. Co. n*" xG. Desh, Uescr, des Coq. toss. t. 2. p. yS. pi. 10. f. 18. ly. Id. Encyc. métli. Vers. t. 2. p. 3(5 r. n" 18. Bouillet. Cat. des Coq, foss.de l'Auv. p. i35. n° 20. Habile. . . . Fossile dans les meulières. Espèce curieuse et bien dis- tincte; elle est subcylindrique , très ventrue, sa longueur est presque égale à sa largeur ; la spire est courte et formée de cinq tours très étroits et très couve.\es, le deriùer est cylindracé sul)- symètri{iue. L'ouverture est ovale oblongue, étroite, la columelle est droite et son pli columellaire est fortement tordu. Celte co- quille assez rare est longue de i3 millim. et large de lo, ■\ II. Lyinnée cornée. Lymnœa cornea. Brong. L. tcstdovato-veiitricosd, lœvigatd , irregulariter sii/>plicatd ; anfrac- tïbus quinis , convexis , ultimo magno ; aperturd omtd , ampld ; columelld maiginatà ; plicd columellari magnd , -vlx tortuosd. Broug. Ann. du mus. t. i5. pi. 22. f. 12, Férus. Méra. géol. p. 60. n° 5. Desh. Descr. des Coq. foss. t, 2. p. 94. pi. 1 1, f. ij. 14. Id. Eucyc. mélb. Vers. t. u. p. 358. no q. Bowd. Elem. of Couch. pi. 4. f. 11. Bouillet. Cat. des Coq. foss. d'Auv. p. 126. u" 5. Habite. . , .Fossile dans les meulières. Coquilleovalc ventrue, dont la forme se rapproche assez du I.ymnea xirginiana de Lamarck j la spire est courte et ])oinlue, le dernier tour forme à lui seul les deux tiers delà coquille; il est ventru. L' ouverture est très grande, ovalaire, le pli columellaire est large, peu saillant. Cette espèce est quelquefois longue de 35 millim., elle est large de iG, \ 11. Lymnee des grès. Lymnœa arenularia. Biard. L. testd ovato-acumiiiald ^ lai'ii^atd; a/i/iac(ibtis septc.nis ,convcxius- LYMNKii. 425 culis ; aperlurd ovald , pcrobliquâ ; plicd cohimellan obliqua mi— nimd, Brard. Ann. du mus. t. i5. pi. 24. f. 5. 6. 7. Féius. Mém. géol. p. 61. u° i5. Desh. Descr.des Coq. foss. t. 3. p. gS. pi. 1 1. f. 7. 8. Id. Encyc. mélh. Vers. t. 2. p. 85 7. n" 4- Habile. . . . Fossile aux enviions de Paris, à Beauchump et àVal- moudois. Coquille allongée à spire pointue, presque toujours plus courte que le dernier tour. Les tours de spire sont plus convexes que dans le Lymnca lon^iscata. L'ouverture est ovale oblongue, le pli columellaire est peu saillatit , très tordu. La longueur est de 34 niiilim. et la largeur de i5. LES MELANIENS. Trachélipodes flimatiles operculés, ne respirant (pie ïeau. Deux tentacules. Coquille dont les bords de V ouverture sont désunis : le droit toujours tranchant. Les Mélaniens sont des coquillages fluvialiles, piesque tous exotiques, et qui ont leur coquille recouveiîe d'un epiderme d'un vert brun ou noirâtre. Ils ne respirent que l'eau, ne vivent que dans celle non exposée à tarir, et ont tous un opercule corné. Ces Trachélipodes tiennent de très près aux Péristo- miens, dont ils ne diffèrent que parce que leur coquille a les bords de son ouverture désunis. Nous y rapportons les genres Mêlante, Mélanopside et Plrène. [La famille des IVIélaniens a été créée par Lamarck, dans l'extrait du cours 5 il l'a formée alors des mêmes genres qu'elle contient encore dans son dernier ouvrage; la plu- part des zoologistes rejetèrent cette famille et conçurent pour les genres qu'elle renferme d'autres rapports que ceux indiqués par Lamark. Ainsi Cuvier, dans la première 4^6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. édition du Règne animal, place les Mélanies dans son genre Gonchylie avec les Ampullaires et les Phasianelles ; il ne mentionne ni les Mélanopsides , ni les Pyrènes. M. de Férussac , adoptant pour les Mélanies seules une opinion analogue à celle de Lamarck, en fait un sousgenre des Paludines, entre les Paludines, les Rissoaires et les Littorines, tandis qu'il rejette à la fin de la famille des Trochoïdes le genre Mélanopside , pour le rapprocher le plus possible du genre Gérite qui commence la famille sui- vante. Dans son traité de malacologie, M. de Dlainville a rapproché plus encore que ne l'avait fait M. de Férussac le genre Mélanopside des Cérites, car il les comprend tous deux dans sa famille des Entomostomes. Quant au genre Mélanie, M. de Blainville le tient fort éloigné des précé- dens, dans sa famille des ElHpsostomes, laquelle corres- pond assez exactement aux Conchylies de Guvier. Les opinions que nous venons de rapporter étaient fondées sur la description d'une Mélanie observée à Madagascar par Brwguière, et sur l'analogie qui se montre entre les coquilles de certains Mélanopsides et celles des Cérites. Depuis, un grand nombre de faits ayant été ajoutés sur tous ces genres par les voyageurs naturalistes, il faut mo- difier toutes les opinions précédemment admises. C'est ainsi que d'après les observations de M. Quoy et celles de M. B.ang, il faut réunir partie des Pyrènes de Lamarck aux Mélanopsides partie aux Mélanies, la considération seule des coquilles nous avait conduit long-temps avant à proposer celte réforme du genre Pyrène. Par les observa- tions de M. Quoy et celles de M. de Férussac lui-même , il est évident que les Mélanopsides ont la plus grande analo- gie avec lesMélanies par les coquilles, et il y a passage in- sensible entre les deux genres par les animaux dont les for- mes extérieures sont semblables. Il suit de là que l'opi- nion que l'on doit préférer est celle de Lamarck qui rap- proche les deux genres qui nous occupent. Quant aux MÉLÂNIE. 4^7 rapports de la famille elle-même , ils ne resteront pas tels que les ont établis les auteurs. En consultant ce qui a été dit depuis Adanson jusqu'à nos jours sur le genre Cérite , en consultant surtout les figures publiées par M. Quoy dans la Zoologie du Voyage de l'Astrolabe , on est obligé de reconnaître une grande analogie entre les animaux de ce genre , et ceux des Mélanies et des Mélanopsides ; cette analogie se montre non-seulement dans la forme exté- rieure, mais encore dans les opercules. Nous savons qu'il y a parmi les Gérites quelques espèces à opercule rond et semblable à celui des Turbos , mais nous excluons ces es- pèces des rapports que nous indiquons de ce genre , avec la famille des Mélaniens. Il résulte déjà de ce que nous venons de dire : i° que la famille des Mélaniens doit être maintenue après avoir supprimé le genre Pyrène ; 2° que cette famille doit être rapprochée de celle des Gérites. Maintenant reste à exa- miner ce que l'on doit faire des deux genres Pvissoa et Eulima, ce que nous ferons en traitant d'eux en particu- lier. J MÉIfABIIE. (Melania.) Goquille turriculée. Ouverture entière, ovale ou oblon- gue, évasée à sa base. Columelle lisse, arquée en dedans. Un opercule corné. Testa turrila. Apertura intégra , ovata vel ohJonga ad hasim efjusa, Columella lœvis , incurva. Opcrculum cor- neiim. [Animal allongé ayant lui pied ordinairement court et peu épais; tète proboscidiforme, subconiquo, tronquée et terminée par une fente buccale, petite et longitudinale; une paire de ten- tacules allongés filiformes , portant les yeux au côté externe', tantôt près de la base^ tantôt vers le quart de la longueur; man- 428 lUSTOlKE DES .MOLLUSQUES. tenu ouvcrl ayant ses bords découpés ; opercule corné, allongé , étroit, à sommet apicial et paucisplré. ] Observations. — S'il y a quelques rapports entre les Mêlâ- mes et les Lymnées, qui , de part et d'autre, sont des coquilles fluviatiles, turriculées ou ovales-coniques, à ouverture entière, plus longue que large, ces rapports néanmoins sont un peu éloi- gnés. En effet, les Mclanies sont des coquilles operculées , assez épaisses, souvent hérissées de rides ou d'aspérités au dehors, à columelle lisse, et qui ont leur ouverture constamment évasée à sa base. Or, ces caractères ne se rencontrent nullement dans les Lymnées, dont d'ailleurs l'animal ne respire que l'air. Les Mélanies sont exotiques ou la plupart étrangères à l'Eu- rope. Presque toutes ont un épidémie brun on noirâtre. [Lamarck a bien senti en s'appuyant sur la seule comparaison des coquilles, que les Mélanies n'avaient que des rapports fort éloignés avec les Lymnées : tout ce que l'on connaît de l'organi- sation de ces deux genres justifie cette opinion. On croirait peut- être que les rapports s'établissent mieux entre les Mélanies et les Paludines, cela est vrai pour certaines parties de l'organisa- tion; c'est ainsi que les Mélanies et les Paludines sont operculées et Pectinibranches, mais c'est tout, et on pourrait eu dire autant si l'on rapprochait les Mélanies de tout autre genre du grand embranchement des Pectinibranches. Si l'on voulait du reste conserver la classification de Lamarck, on pourrait mettre les Mélanies, les Melanopsides et les Rissoaires à la suite de la fa- mille des Turritelles, pour rapprocher ces genres le plus possi- ble des Cérites qui commencent la série des Pectinibranches à coquille canaliculée à la base, non-seulement il y a dans l'orga- iiisalion profonde des Mélanies et des Cérites des raisons très puissantes en faveur du rapprochement que nous indiquons, mais ces rapports s'établissent aussi par une série de modifica- tions dans les coquilles, cela se voit facilement en établissant l'ordre suivant dans les genres : Mélanie, Mélanopside, Rissoa; Potamide, Cérite. Pour se faire une juste idée des rapports (|ui existent entre ces genres, il faut avoir un grand nombre d'es- pèces vivantes et fossiles appartenant à chacun d'eux, pour avoir sous les yeux toutes les modifications qu'elles présentent. Parmi les espèces que LaiTjarck rapporte à ses Mélanies, soit vivantes, soit fossiles, il y en a plusieurs qui méritent d'être sé- parées pour constituer des genres particuliers. C'est ainsi que le Melania nituîa, par exemple, appartient au genre E,ulima de M. Sowerby, que le Melania cochlearclla est une des espèces les mieux caractérisées du genre Rissoa. Nous pouvons signaler aussi le Melarda costellata comme un type particulier certaine- ment marin , et établissant un rapport de plus entre les Méla- nies , les Rissoa et les Cérites. Enfin, le Melania marginata dif- fère encore par un grand nombre de caractères des différentes coquilles que nous venons de mentionner. Cette espèce et deux autres du même genre sont fossiles et marines, et n'ont pas d'a- nalogie bien directe avec les Mélanies proprement dites. Lamarck a inscrit seize espèces vivantes parmi lesquelles pins de la moitié sont sans aucune citation synonymique ; il nous au- rait fallu pour celles-là, comme pour beaucoup d'autres répan- dues dans cet ouvrage, examiner les types dans la collection même de Lamarck, pour en assurer la synonymie par de nou- velles observations. Nous ne pouvons faire cet examen, et nous ne nous doutions guère, en applaudissant an goût d'un prince qui a conservé en France le monument scientifique de Lamarck, que l'ouvrage même du savant naturaliste serait un joui- privé des propres matériaux qui ont servi à le créer.] ESPÈCES. 1. Mélanie aspérulee. Melania asperata. Lamk. M. testa tiirritd^ apice subtruncatd, sol'uld, riifo-fusccscente ; costnlis longitudinalibus, tuherctilato-asperatis • striis transversis acutis costulas decussantihus ; anfractibiis convexi^; sittiiris coarctato- excavatis. Habite.... les rivières de rAmérique méridionale.' Mon cabinet. Son dernier tour est un peu venlru. Longueur, environ 2 a ligues. 2. Mélanie tronquée Melania truncata. Lamk. (i) M. testa turrild^ apice triincatdj solidd, fusco nigricante ; costnlis longitudinalibus : superioribus eminentioribus ; striis transversis crebris costulas decussanlibus ; anp'actibus plano-convexis. (i) Cette espèce ayant été d'abord nommée Bidimiis ater par 43o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buitmus ater. Richard, Actes de la Soc. d'iiist. nat. de Paris, p. 12G. n» 18. Melania semiplicata. Eucyclop. pi. 458. f. 3. a. b. * Guér, Icon. du Règ. an. MoU. pi. i3. f. 1 1. * Mclanîa semiplicata. Férus. Syst. conch. p. 73. n° 2. * Desh. Eacyc. mélh. t. 2. p. 423. n° 3. Habite dans les rivières de la Guyane. LebloiuL Mon cabinet. Lon- gueur, 22 lignes. 3. Mélanie stvangulée. Melania coarctata. Lamk. M. ieslâ turrità , solidd , fulvo-rufescente ; stries longitudinalibus te- nuibiis confertis; anfractibus convexis, supernc coarctato-planis, prope suturas plicato-fanhriatis ; ullimo anfractu longitudinaliter plicato, transi'ersimque striato. Encyclop.pl. 458. f. 5. a. b. Habile les rivières de l'Inde? Mon cabinet. Coquille rarissime. Longueur, près de 2 pouces. 4. Mélanie ponctuée. Melania punctaia. Lanik. M. testa turrità, apice acutâ, glabrd, albidd ,- ultimo anfractu infcr- nè piinctis spadiceis transversïm seriatis cincto ; spirâ macuUs Ion- gitudinatibus angulato-Jhxuosis spadiceis ornatd ; anfractibus con- vexiusculis. Habite.... Mon cabinet. Jolie coquille, qui me paraît inédile. Lon- gueur, 21 lignes et demie. 5. Mélanie froncée. Melania corrugata. Lamk. M. testa turrito-acutd, supernè longitudinaliter plicato-rugosd, fus- câ; anfractibus convexis, ad suturas obsolète fiwbriatis. Habite.... Mou cabinet. La moitié inférieure de celle-ci n'offre que de fines stries longitudinales, et d'autres transverses à sa base, en sorte que la coquille n'est fioncée que dans sa moitié supérieure. Longueur, 19 ligues et demie. 6. Mélanie subulée. Melania subulata. Lamk. (i) M, testa turrito-subulatd^ glabrd, longitudinaliter tenuissimè striatâ, Richard, il est nécessaire de lui restituer son premier nom, et de l'inscrire à l'avenir dans les catalogues, sous le nom de Melania atra. (1) M. Sowerby, dans sou Gênera, a aussi donné le nom de MÉLANIE. 43 1 supernè castaneo'fuscâ, iiifernè squalidà riifescente fasdisque al- bidis cinctâ; anfractibus plaimlatis. Habite,... Mon cabinet. Sa spire est effilée, très aiguë. Longueur, environ 18 bgnes. 7. Mélanie lisse. Melania lœwiqata. Lamk. M. testa turritiî, apice siibtruncatd, lœvi, albd, supernè palîidc ful- vd, anfractibus planulatis ; suturis vix excavatis. Habite dans les rivières de l'île de Timor. Mon cabinet. Longueur, i5 à 16 lignes. 8. Mélanie clou. Melania clavus. Lamk. M. testa abbrevlato-turr'itd, apice attenuato-obtusd, supernè longitu- dinaliter pUcato-rugosd, infcrnè striis longitudinalibus remotiuscu- lis distinctdffulvd; anfractibus planulatis. Habite.... Mon cabinet. Elle est distincte du 31. corrugata, ainsi que des autres de ma collection. Longueur, 1 1 ligues. 9. Wé\ame àécoWée. Melania decollata. Lain\\. M. testa cylindraceâ, apice decollato-truncatd , glabrd, fusco nigri- cante; anfractibus convexiuscuUs : ultimo obsolète plicato. Habite dans les rivières de la Guyane. M. Richard. Mon cabinet Coquille courte et grosse, qui n'a que trois tours complets, et la moitié du quatrième. Longueur, près de 10 lignes. 10. Mélanie thiare. Melania amarula, Lamk. M. testa ovato-conoided, solidd , longitudinaliter costulaid, transverse striatd, fusco nigricante ; costulis in spinas rectas porrectis ; an- fractibus supernè angulato-planis : angulo margine spinoso • spird exsertd ; aperturâ albo-cœrulescente. Hélix amarula. Lin. Syst. nat. p. 1249. Gmel. p. 3656. Hq 126. Buccinum awar«/a. Muller. Verm. p. 137. n° 33o. Lister. Coucb.t. io55. f. 8. (r) Melania subulata à une belle espèce, mais qui paraît fort diffé- rente de celle-ci, à en juger du moins par ce que Lamarck en dit. Il sera facile de corriger ce double emploi dans les cata- logues. (1) Cette figure du Lister doit cire supprimée de la synonymie du Melania amarula., parce qu'elle représente une espèce voi- sine le Melania ietosa de Swainson. 432 HISTOIRE DKS MOLLUSQUES. Rumph. Mus. t. 33. fig. PI-. Peliv. Amb. t. 4. f. 3. D'Argenv. Conch, pi. 27. f. 6. Favanne. Conch. pi. 61. fig. G 2. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 2/,. 25. Chemn. Conch. 9. t. i34. f. 1218. 1219. BtiUmtis amarida. Far. B. Rrug. Dict.no '9- Melania amarula. Encyclop. pi. 458. f. 6. a. b. * Blaiuv. Malac. pi. 35. f. 7. * Guér. Icon. du Règ. an. Moll. pi. i3. f. 10. * Lister. Conch. pi. i33. f. 33. * Schrot. Flussconcli. p. 297. pi. 9. f. 8 el 11. * Schrot. Einl. t. 2. p. i6(). * Férus. Syst. conch. p. 73. no i. * Hélix amarula. Dillw. Cat. t. 2. p. gfio. Hq 166. Exclu, var. * Brookes. Introd. p. 129. pi. 8. f. 117. * De Roiss). l'.uff. Moll. t. (;. p. 342. p'. 55. f. 4. * Bowd. Klem. of Conch. pi. 6. f. 6. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 424. n» 4. * Sow. Gênera ofshells. f. i. Habite les grandes Indes, Madagascar, l'Ile-de-France, etc., dans les rivières. Mou cabinet. Longueur, iG lignes. L'animal de cette coquille est très amer, et passe pour un excellent remède contre l'hydropisie. II. Mélanie thlarelle. Melania thiarella. Lamk. (i) M. testa oblongd, tenui , glabrîuscuîd , diaphand , albidd ; costiiUs longltudinalibns obsoletis f spird conte o -acutà ; anfractihtis sii- pernè angidato-planis : angulo denticulis instrticto. Hclix amarula. Boni. Mus. t. 16. f. 21. BuUmus amarula. Var. C. Brug. Dict. n° 19. * Hélix mitra. Muscheu. Mus. Gronov. p. 128. n» i363. (1) Le nom de cette espèce devra être changé, Miieschcn, dès 1778 , l'avait désigné sous le nom d'Hélix mitra. Born, plus tard, la prit pour X Hélix amarula de Linné , et la confondit avec elle. Briiguière imita Born; et comme l'espèce paraît distincte, La- marck, en l'inscrivant dans son catalogue, ignorant qu'elle fût connue depuis long-temps, lui donna un nouveau nom qu'il faut remplacer par celui de Melania mitra. PliAWOBBE. 4^3 * Gronov. zoopli, Fas, S.n" iHG.',. * Hélix mitra. Schrot. Flussconch. p. 3oo. p!. 9. f. la. * Schrot. Einl. t. 2. p. 23i. n" sfia. Habite les grandes Indes , dans les rivières. Mon cabinet. Elle est 1res distincte de la précédente, tant parles proportions de sa spire comparée à sou dernier tour , que par les petites dents qui la cou- ronnent. Lonfîueur, un pouce. 12. Mélanie spinuleiise. Melania spînidosa.'L^mk. M. testa oHongâ, scabriusculâ, longitiidinaliter costulatâ , trans- versè striatâ , Juscescente; spirâ idtimo anfractu longiore ; anfrac- tiens numerosis , siipernè angidato-spinttlosis. Quoy. et Oaim. Voy. de l'AsIro. Zool. f. 3. p. 147. p'. .56. f. 12. i3. i4. Habite dans les rivières de l'île de Timor. Won cabinet. Celle-ci est remarquable par sa spire bien plus alloui^ée que le dernier tour. Longueur , environ 10 lignes. i3. Mélanie granifère. Melania grafii/era, Jj^mk, M. testa ovato-actttd , strils tran.wersis crasiiitsciilis granosis cinc' td y luteo-virescente • idtlmo anfractu vcntricoso s spim anfracti- bus planis; aperturd alhd. Encyclop. pi. 458. f. 4. a.b. * Desh. Eucyc. niélh. Vers. t. 2. p. 424. n" 5. * Quoy. et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. f. 3, p, 149 pi. 56. f. 19. 20. 21. Habite dans les rivières de l'Ile Timor. Mon cabinet. Coquille sin- gulière par les granulations dont elle est partout chargée. Lan- gueur , 1 1 lignes. 14. Mélanie carinifère. Melania carirnfera. Lamk. M. testa ovato-oblongd ^ longittidinalitev subrttgosâ , fusco-nigri- cante ; anfractibus inedio tiansversè caririatis : spirœ cariais cminenlioribits. Habite dans l'Amérique septentrionale, pays des Chérokées , dans un ruisseau qui se jette dans la rivière d'Estan-Alley, De Beau- rois. Mon cabinet. La spire est un peu plus longue que le dernier tour j ses carènes sont très prononcées, et ses sutines sont légère- ment granuleuses. Longueur , 7 lignes et demie, i5. Mélanie ironcatule. Melania truncatula. Larak. M. testa oblongd, conicd, apice Irtincatd , /ongitiidinaliter costula" Tome YIII. 28 434 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. td, transversà striatâ, nigrà; an/ractiius qttinque cojivexis : pri' mario dimidiato ; suturis impresso~cavis. *Quoy. et Gaim.Voy. de l'Astr. Zool. t. 3.p, i/JS. pi. 56, f. 5.6.7. Habite dans les rivières de l'île de Timor. Mon cabinet. Longueur, 7 lignes et demie. 16. Mélanie flammulée. Melnwa fasdolaia. Oliv. (i) M. testa oblongo-siibttlatâ , basi 've/itricosd, te/nii , diaphanâ , te- nuissimc decussatâ , albidà , flammuUs^ loiigitiulinaliktis tuteoû» ornatd ^ anfraclibus convexis , subdenis ; suturis imp resso-cavis ; spird peracutâ. * Melanoides fasciolata. Oliv. Voy. pi. 3i. f. 7. * Melanie à spire-aiguë. Blainw Malac. pi. 37. f. 4. * Hérita tuberculata. Mull. Verm. p. 19t. 11° 3 7 8, * Schrot. Flussconch. p. 74. * Chem. Concli. t. 9, p, 189. pi. x36. f. 1262. * Strombus costatus. Schrot. Flussconch. p. 373. pi. 8. f. i\. * Hélix. Schrot. Einl. t. 2. p. 35i.uo 262. * Férus. Syst. Conch. p. 73. n° 3. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 424. n° 6. * CailUVoy. à Méroé. t. 2. pi. Co. f. 8. Habile en Egypte , dans le canal d'Alexandrie. Mon cabinet. Lon- gueur , près de S lignes. f î^. 'M.éXsane cvéneXée. Mela?na c7'eTinlata- Tieûi. M. testa eîôiigato-tunltâ , apîce truncatâ albo-fucescente obsolète sulcatd; anfractibus lads subplanis ad siituram depressis ^ mar— ginatis ; margine lato, excavato; aperturd magnâ , ovali , ad ba- sim dilatatd; columellâ contortd , crassâ. Hélix turrita cremdata. Chemn. Conch. t. g. p. i65. pi. i35. f. i23o. (i) Après avoir vu un grand nombre d'individus de cette es- pi-re, noii5 avons trouvé des variétés qui répondent aux carac- lères donnés par Muller à son Nerita tuberculata, et à ceux du Strombus costatus de Schroter. Outre ces variétés principales, il en existe beaucoup d'autres qui les lient entre elles ainsi que la variété d'Olivier qui est la même que celle de Lamarck. Pour bien rétablir la nomenclature de cette espèce, il faut lui rendre le nom spécifique de Muller, Mclania tuberculata ; toutes les au- tres dénominations doivent rentrer dans la synonymie. MÉLANIE. 435 Uelix crenata. Gmel. p. 3655. n" 2 ', i. BuUmits torulosits. Brug. EiTcycl. raélh. Vers. t. r. ji. 35a? Hclix crenata. Dilhv. Cat. t. 2. p. gôo. a" 144. Habite. . . . Coquille allongée, turriculée, plus épaisse et plus solide que ne le sont la plupart des Mélanies , elle est souvent tronquée au sommet et réduite à six ou sept tours; les tours sont peu con- vexes, obscurément sillonnées IransTersalement, et déprimés au- dessous de la suture ; cette dépression est occupé par un bourrelet aplati , assez large et crénelé; sous un enduit épais d'un brun noirâtre , la coquille est blanche. Son ouverture e^t giande et fort dilatée à la base; elle est versante, ce qui permet, en regardant l'intériewr par la base, de voir l'enroulement de la columelle. Celle-ci est épaisse, solide et fortement contournée sur elle- ■même. Malgré la troncature, cette coquille est longue de 64 millim. , sa largeur de 21. f 18. Mélanie ÛTonn. Melaniatirouri.Yév. M. testa turrità, solidâ ,orassd , iransvessim sulcald, albidâ ; anfrac- tihus plano-convexis , ad siilumm sulco impresso dimis ; spird crassà , truncatd , aperturd antpld , ovali, coarctatd. Quoy et Gaim, A'^oy. de l'Astv. Zool. t. 3. p. iS^. pi. 56. f. 38. 39. Habite. Cette espèce que nous ne connaissons que par la figure et la descrip- tion de M. Quoy, à la plus grande analogie avec VHelix tttrrita cremdata de Chemnilz {Mdania cremdata. Nob.) Si la figure de M. Quoy est fidèle, l'ouverture de son espèce a une forme et une grandeur proportionnelle différente de la nôlre, ce qui nous à empêché de les réunir. La Mélauie tùouiiest une coquille allon- gée, turriculée, aspire très pointue, à tours larges, peu con- vexes, dont laiulure est lin peu contractée, et suivied'uu bour- relet plat et large ; la surface est couverte de sillons peu profonds et assez larges; sur le dernier tour, on remarque quelques stries longitudinales. L'ouverture est ovale oblongue, bleue en dedans etiévasée à la base; toute la coquille est couverte d'un enduit épi- dermique noir, elle est blanche en dessous. Elle est longue de 65 à 70 millim., et large de 16 à 17. t 19. Mélauie rembrunie. ik/e/««/«//wc«;(7. Desh. M. testa elongatâ tiirritd, subulatd , fiisco-nigrescente Iransversim tenuissime striald apice plioatâ; striis pimvtatis ; anfraclibus sitb- convexis marginatis ; tdtimo liasi snlcato- apertiud ovato-oblongâ basi dilatald albo-ccerulcsceiUc. a8. 456 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hélix fuscatus. lîorn. Mus. p. 390. pi. iG. f. 17. Giialt. Ind. Test. pi. 6. fi;;. F? {'.liemn. Conch. t. 9 .pi. lag. fig. 1229? Slirot. Einl. f. 2. p. 217. n° 147. hélix. Schrot. Einl. t. 2. p. 236. 11" 211. Fav.Condi.pl. 61. f. H. 9. Bidimus fuscatus. Erug. Encycl. métli. Vers. t. i, p. 332. Hclix fuscata, Dillw. Cat. t. 2. p. 95i. n^ 145. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 426. n» i r. Habite les eaux douces de la Virginie. Coquille allongée , snbuice , presque toujours tronquée au sommet , et réduite alors à ses neuf m\ dix derniers tours. Ces tours sont lai-ges , à peine convexes et réunis par uni' suture enfoncée en forme de petit canal, et sur- montée d'un petit bourrelet simple; toute la surface extérieure est couverte d'un enduit noir et épais, sous lequel la coquille est brune et toute couverte de stries Iransverses très fines, très rap- prochées et finement ponctuées. Les premiers tours, outre ces stries , sont plissés lon^itudinalement , et le dernier est sillonné à la base; ces sillons commencent à l'angle postérieur de l'ouver- ture. Celle-ci est ovale oblonguc, très dilatée à la base et ver- sante. La partie antérieure du bord droit est oblique et découvre le liant de l'ouverture, de telle manière qu'en regardant la coquille par la base, on voit l'enroulement columellaire des dernieis tours. Malgré la troncature de ses premiers tours, cette coquille est lon- gue de Cf) miliini. , et large de 17. -|- ao. yié\Ame corôie\e\.lc.Mela}iia funicuhis. Qnoj. M. testa titrritâ , longisslmâ, suhulatù , obsolète, transversim striatd^ albidâ, vel subrul/ro apicc maculatà; aiijractibus obliquis; su- tura marginatd; apertuvd ampld ^ subovaîi , albidâ ant cœridc— scente. Quoy et Oaim. A'oy. de l'Jstr. Zool. t. 3, p. i58. pi. 56. f, 43. 44. Habite. Grande et belle espèce qui a les plus grands rapports avec Y Hélix fu- scatus de fiorn. {Melaniafuscata. Nob.) et qui peut-être n'en est qu'une variété, ce que nous ne pouvons actuellement vérifier , n'ayant sous les yeux que la figure et la description de M. Quoy. Celle coquille est allongée, subuiée, aspire très pointue, les tonrs sont larges, légèrement convexes, couverts de stries, transverses fines et peu apparentes, elles sont coupées par des plis longitudi- naux irréguliers produits par les accroissemens. La suture est ea un petit canal étroit, surmonlé d'un pelil bourrelet saillant fort mÉlanie. 437 élroil. 1,'ouverlurc est ovale oblougue, bltuàUc, liés évasée à la base, le boid droit se proloiige un piu en avant. Toute ia coquille est revèlue d'iiu enduit épiderniiijue noir au-dessous duquel elle est blanclie ou fauve , tachetée au sommet de rouge obscur. Les grands individus ont 80 willim. de long et 16 de large. ■f 21. Mélanie à côtes. Wlelania costata. Qiioy. M. testa so/ldd, eloiigatd , turritd , acutissiiitd, fuoco-castancd, an- fractlbus plaiiis , pUcatis , traiisversim striâtes ; apcrturd mliniud , subovali , albido ccerulescente , Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zoo!, t. 3. [>. 1 55. pi. 56, i'. 34 à S;. Habite. Belle espèce, fort remarquable par la finesse et l'acuité de l'extrémité de la spire; elle est allongée, étroite, subuiéé; les tours sont nom- breux , plus élroits (jue dans la plupart des espèces , plats et leur suture est suivie d'un pelit bourrelet crénelé; les tours sont ornés de côles longitudinales élroites, régulières, sur lesquelles passent des stries transverses. L'ouverture est petite, ovale oblongue, d'uu blanc bleuâtre, déprimée et évasée à la base ; toute la coquille est brune, la colnmelle est blanche. La longueur de l'individu figuré par M. Quoy , est de 40 millini. , sa largeur de 10. f 22. Mé\2iX)\erixyée. Melaniavirgulata.Yév. M. lestd turritd, apice acutd, transversîm slriatd , luteo rubentc , jlammulis pimctatis long'Uudinalibus spadiceis ornatà- anf'-aclibus coiivexiuscuHs ; columellâ rubentc. Quoy et Gaim. "Voy. de l'Astr. t. 3. p. 141. pi. 5C. 1'. i-\. Habite. Cette espèce à plus d'analogie encore que lu ûlelauia inoliicccusis avec le Melania fasciolatad!0\Wie,i-, il y a cependant entie les deux es- pèces, quel(iues diftéronces qui nous empêchent di; les réunir. Celle-ci est allongée, turriculée, subulée, très pointue au somniel; les tours sont convexes et striés transversalement. Toute la coquille est revêtue d'un épidémie mince et transparent|, d'un brun i'auve clair, au-dessous duquel on voit facilement des ilammules com- posées de points d'un rouge obscur. L'ouverture est ovale oblon- gue, dilatée antérieurement, et ce qui fait reconnaître cette es- pèce et la distinguer de prime abord de la Mdanla fasciolata , c'est qu'elle à la columeile rougeàtre. La longueur est de 3o millim. , sa largeur de 10. \ 23. Mélanie érytlirostome. Melania erythrostoiiia. Quoy. M. testa eloiigald, turritd, apice acutd, transi-ersiin ilriaid, gtaucd. 4*38 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. maculis stihrnhris pictd , apeiiurâ subovall; columelld aurantlacâ. Quoy elGaim. Voy, de l'ylstr. t. 3. p. 148. pi. 56 f. i5 à 18. Habile. Celle-ci à beaucoup de rapports avtc Je Melan'ta papuensis. Elle est allongée, Hirriculée, à sommet très pointu; ses tours presque plats sont couverts de stries Iransverses, très fines , le dernier tour est court, sub^iobuleux, l'ouverture est oblongue, ovale étroite, dilatée et versante à la base; la columelle assez épaisse et un peu eu bourrelet, est d'une couleur rou;^e orangé. Sous l'eu» duil noir que portent presque toutes les Mélanies , celle-ci est verdàtre et peinte de tacbes rougeàtres. Cette coquille est longue de 32 millim., large de 10. ■f a4. Mélanie des Moluques. Melania Moluccensis. Quoy. M, fesld tiirritd, apice sœpiiis tru/icatd, tirescenle crasse transver- sini sulcatd; anfractibus plano-coiwexis; aperturd ovali , aiiguslâ, Quoy el Gaim. Voy. Aiil'Jstr. Zool. l. 3. p. i5i. pi. 56. f. aa-aS. Habite les eaux douces des Moluques. Cette espèce, par sa forme gé- nérale rappelle la Mclania fasclolata d'Olivier; elle est allongée, turriculée, très pointue au sommet, quelquefois tronquée et ré- duite aux quatre ou cinq derniers tours; les tours soûl àpeinecon- vexes , sillonnées transversalement. L'ouverture est ovale, étroite, bleuâtre en dedans; toute la coquille est revêtue d'un épiderme vert-brun. La longueur est de 3o millim. , la largi.ur de lo. -{- 20. Mé\M\\e C\esC.é\èhes. Mclania Celebensis.Qnoy. M. testa soitclàf turritd, apice tiuncatd , loRgitudinaltter transvcrsim que sulcatd, granosâ, flavd , subnibro maculatd ; granis qua- dratis , planis ; aperturd cœruleo-albicante. Quoy. et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 3, p. i52. pi. 56. f. 26 à 29. Habite les Célèbes, espèce bien reconnaissable qui a de l'analogie avec la Melanla tuberculata de Wagner (Spix. lest. Bras. p. i5. pi. 8. f. 4). Elle est allongée , turriculée, épaissie el solide; le sommet est toujours tronqué , de sorte que la coquille parvenue à l'état adulte , est réduite à ses quatre nu cinq derniers tours. Ces tours sont aplatis et découpés en tubercules quadrangulaires et aplatis par des sillons transverses et loni^itudinaux. L'ouver- ture est allongée , étroite , versante à la base , elle est d'un brun grisâtre ou bleuâtre. La coquille débarrassée de son enduit noir est d'un vert fauve ; elle est quelquefois marquée do taches rouge- obscur. Longueur 27 nùliiu. largeur 11. MÉLANIE. 43g f 26. Mélanie uniforme. Melania uniformis. Quoy. M. testa turrilâ ; elongatâ, apice acutissimâ, basi suive ntricosd , lœvi, extremitate plicatâ, striatd , albâ sub epidermide virescente ; emfractibiis subconvexis ; aperturd cœruled , columellâ rubente. Quoy. et Gaini. Voy. del'Jslr. Zool. t. 3. p. i54. pi. 56. f. 3oà 35. Habite. Coquille allongée turriculée, à spire subulée et pointue , elle a beau- coup de rapports avec la 3Ielania funiculus , mais elle est tou- jours plus petite et en proportion plus courte. Les tours sont élargis peu convexes à suture subcanaliculée et bordée, toute la coquille est lisse , si ce n'est à l'extrémité de la spire où elle est plissée longitudinalement et striée en travers. Sous un enduit d'un noir foncé cette coquille est verdcàtre. L'ouverture est allongée étroite, ovale, bleuàtie en dedans; la columelle est rougeâtre. Cette coquille est longue de 53 millim. et large de 43. :}- 2jr, Mélanie des Papous. Melania Papueims. Quoy. M. testd tttrritd, apice aciild, transvcrsim obsolète striatd, ^virescente, punctis rubris elongatis cinctd ; anfractibus plano-convexis ; aperturd ovali albâ, Quoy. etGaim. Voy. de l'Âstr. Zool. t. 3. p. i5;;. pi. 5ft. f. 45 à 47. Habite les eaux douces de la terre des Papous. Espèce alIon>,'ée lur- riculéeà spire très pointue, 1res linemeiit striée, transversalement et à stries obsolètes. Les tours despire sont larges, à peiiie convexes et, à suture simple. L'ouverture est blanche, ovale, oblongue étroite ; toute la coquille est couverte d'un épiderme vert sous le- quel on aperçoit des fascies transverses de point rouges allongés. La longueur de cette espèce est de 32 millim. la largeur de 9. -}- 28. Mélanie souillée. Melania inqulnata. Def. IM. testd elongatâ, turritâ , basi striatd; anjractibus subconvexis in medio angulatis ; tuberculis depressis serrnlis vel sirid prœmiiun tiore ; aperturd ovatâ , basi dilatatd. An Lister. Conch.pl. 118. f. i3 ? Desh. Encycl. mcih. Ycrii. t. 2. p. 423. n" 2. Desh, Magas. de Conch. pi. i3. Fossilis. Cerilhium meîanoides. Sow. Min. Conch. p!. j47. 1'. G. 7. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. io5. pi. ta. f. 7. S. t3 à 16. Def. Dict. des Se. nat. f. 291. p. 46(). Habite vivante aux îles Philippines. . . Fossile en Anglelerre, et aux /{4o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. enviions Je Paris, clans le .Soissonnais à Epernay; les indi- vidus vivans ont les tonrs un peu plus convexes et l'ouver- ture je trouve un jiou plus arrondie; tous les autres raractères soûl seuiblahlos. Celle coquille est allongée, turriculée , les luurs convexes ont deux ou tiois petites cotes transverses, t.uilot Simples , tantôt ondnleuses et devenant insensiblement granuleuses diins une série assez considérable de variétés. Celte coquille est très commune , mais on la trouve très rarement entière, les grands intiividus ont 5o millim. de longueur. -j- 29. Mëlanie ttiberculetise. Melania tubcrcidata.W a^u, M. testa turritd , apice trnncatd , crassd, fuscâ; costulis longitudina- itl/iis tubcrculatO'grano.sis : sertis transversis crebris costulas decus' santïhus; aufiacùbus pUtmdatls. Wagn. dans Spix. Test, l^ras. p. i5. n" 2. pi. 8. f. 4. Habite le Brésil dans les eaux douces. Coquille allongée turriculée ayant beaucoup de rapports par sa forme avec le Melania trtinctatd de Laniarck. Son sommet est rongé et Ironqué comme dans beau- coup d'espèces du même genre, ses tours au nombre de six ou sept sont aplatis et cbargés de côtes longitudinales tuberculeuses ; cis côtes sont traversées par un assez grand nombre de stries Hues et transverses; le dernier tour estatlénué à la base et à son extrémité anlérieure les stries transverses deviennent de plus eu plus siiillanlos à mesure que les côtes granuleuses disparaissent ; l'onverlure est oblongue, atlt'miée à ses extrémités , blanche en dedans: son bord droit est sin)pleet tranchant. Les jeunes individus sont d'un vert jaunâtre, les vieux sont d'un brun noir, leur longueur est de 40 millim. -j- 3o. Mëlanie scalariuc. Mclaida scalaris. Wagn. M. testa liirrild , transicrsim striatd, viridcsccnte ; ptinctis fuscis oviwtd; anfractibus vrœse.r/im iiil'imis siipcrne arigidatis, supra planulatis. Wagn. dans Spix. ïesl. Bras. p. i5. uo i. pi. 8. f. 5. Habite le Brésil dans les eaux douces. Coquille singulière t elle est allongé turriculée solide, souvent tronquée an sommet, les pre- miers tonrs sont aplatis, leur snlure forme un polit canal très étroit qui , s'élargissnnt subitement sur l'avant-dernier et le dernier tonr se change en une rampe assez large, terminée en dehors par un angle aigu. Les premiers tours sont presque lisses, les derniers sont striés transversalement; l'ouverture est oblongue, blanche en dedanP, son angle postérieur est tronqué, son bord est MÉLANIE. 4^1 mince et tranchant. Sous un épidémie mince et d'un vert jau- nâtre , celle coquille est blanche et ornée de points bruns eu petit nombre et irrégulièrement disHibuées. Celte coquille est longue de 35 niillim. -{- 3r. Blélanie étroite. Melania depygîs. Say. .V. tesld Oi'ato-angustd, apice acutâ , fiisco-virescentc, fasciis duabiis Juscis in idtimo aiifractu ; anfractlbus snhplanulatis ; aperturd ovato-altenuatd ; spird breviore basi coarclatâ. Say. Anieric. Conch. pi. 8. f. 4- 5. Habite l'Ohiocù elle est très abondante (Say). Coquille d'un médiocre volume dont la forme se rapproche un peu de celle du Melania iaclea, abondamment répandue dans les calcaires grossiers du bassin de Paris. Elle est ovale oblongue, étroite, lisse , poin'ue au sommet lorsqu'il n'est point corrode , les tours au nombre de six ou sept sont à peine convexes et leur suture est simple et peu profonde. L'ouverture est presque aussi longue que la spire , elle est ovale oblongue , étroite blanche et son bord droit est mince et tranchant; la couleur de celle espèce varie, elle est le plus souvent d'un fauve verdàlre et ornée sur le dernier tour de deux zones élroites brunes , quelquefois toute la coquille devient brunâtre et alors les bandes traosverses disparaissent presque en- tièrement. La longueur est de i3 millini. et la largeur de 7. ■]- 32. Mélanie très lisse. Melania lœvissima. Sow. M. testa oblongd, acutd, cotiicd; anfracùbusjepteids convcxiuscuUs • olitaceis , longitudinaliter mterrupte fusco-Jasciatis ; sutitris lœvi- bus ; aperturd suboblongd , supernà aculd ; labio columellari , prœ- cipue supernè iucrass ato . Sow. Zool. Journ. t. i. p. 60. pi. 5. f. 5. Desh. Ency. méth. Vers. t. i. p. 426. n° 10. Habile lu Nouvelle-Espagne dans la petite rivière de la Guayra (Sowerby). Coquille ovale oblongue, épaisse, solide, à spire courte et pointue, à laquelle on compte huit à neuf tours dont les pre- miers sont d'un brun noir luisant, les suivans sont d'un brun fauve peu foncé , marbrés de flammules brunes irrégulières et plus ou moins nombreuses selon les individus. L'ouverture est ovale oblongue , ayant en longueur plus du tiers de la coquille , elle est blanche et son bord sans être obtus est cependant épais eu dedans. Cette coquille paraît toute lisse, mais examinée à un grossisse- ment suffisant on la trouve couverte de granulations extrêmement fines et très rapprochées. La longueur de celle espèce est de 3o miliim., sa largeur de i5. 44^ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. f 33. Mélanie helvétique. Melania heh>etica, Michelin. M. testa elongato—turritâ , aîbidd ; anfractibus convexis medio carinat'is : tdtimo bicarinato , basi lœfigato; aperturâ ovalo-oblon- gd , labro Iciiui , angnlato , columclld Incrassatd. Michelin. Magas. de Conch. p. 37. f. 3:. Pyrgula aniudala. Cristofori. et Jan. Calai. Habite les eaux douces de la Suisse el de l'Italie. Nous n'admettons pas actuellement le genre Pyrgula proposé pour celte petite co- quillepar MM. Cristofori et Jan; il faudrait pourquenous l'adop- tassions que l'animal bien observé eût présenté des dilt'érences notables avec ceux des autres Mélatiies, et à ce sujet on n'a au- cune observation qui contredise les rapports de la coquille. Cette espèce est allongée turriculée, poiatue, blauche ou jaunâtre, les tours au nombre de dix ou onze, sont étroits convexes et portent dans le milieu une carène saillante. Le dernier tour est court et il porte au-dessous de la première une seconde carène. L'ouverture est o\aie oblongiie; le bord droit est mince et tranchant. Cette petite coquille a 5 à (J millim, de longueur et 2 de largeur. •f* 34. Mélanie de Rang. Melania Rangii. Desh. M. tcsld clongato-lurritd , apice tritncatd , erosd ;Juscd , vel fiisco- inbesceri/e ; anfractibus in medio excavatis ad suturas utraque extre.mitatc serialim nodosis ; nodis crassis convexis obtusis; aper- turâ ovatd, cffusâ, columella augastd. Melania luberculosd. Rang. Maga?. deConch. p. i3. pi. i3. Habite la Sénégambie dans les rivières de la coie de Malaguette (Rang). On ne connaissait point encore les animaux de ces Mê- lâmes épaisses et muriquécs, dont Lamarck a fait desPjrènes et dans lesquelles quelques personnes voulaient voir des Potamides. M. Rang, auquel on est redevable d'excellentes observations sur les Mollusques, a pris la peine de nous faire connaître les animaux de ces espèces , et ils sont semblables pour les caractères essentiels à ceux des autres Mélanies, figurées daus l'ouvrage de MM. Quoy et Gainiard. Il y avait déjà parmi les espèces de Mtlanics un Melania tuberculnla àxfxs, l'ouvrage de Spix, publié long-temps avant les observations de M. Rang; quoique ces deux noms ne soient pas absolument semblables, on peut confondre les espèces et celui de M, Rang devra être changé. Nous proposons de substi- tuer celui du savant naturaliste lui-même. La Mélanie de Rang est une coquille allongée turriculée , dont le sommet tronqué est rongé comme dans la plupartdes coquilles d'eau douce, les tours de spire sont étroiîs, et ils sont bordés de chaque côté d'un rangée MÉliANIE. 44^ de gros tubercules obtus ; le milieu des tours est légèrement creusé , le dernier est atténué à la base, et sur cette base il y a quatre rangées de tubercules graduellement décroissantes. L'ou- verture est jaunâtre en dedans , elle est ovale , versante à la base. Le bord droit est mince, tranchant et sinueux latéralement, la coquille est revêtue d'un éplderme d'un brun foncé, quelquefois rqugeàtre ou verdàtre. Sa longueur est de 55 millim. et sa lar- geur de 24. -|- 35. Mélanie scabre. Melania scahra. Fer. JU, tcsld ovato-elongatâ, turritâ ; traiisversim striatd, lougiUidiiialitcr costatâ ; anfractibiis supernc angidatis; costisin angulo aculeatis; apcrturd ovatd, Buccinum Scabritm. Mull. Verra, p. i36, no 329. Schrot. Flussconch. p. 299. pi. 6. f. i3. Mala. Chemn. Conch. t.9. p. 188. pi. i36. f. 1259. 1260. Hellx scabra. Gmel. Syst. nat. p. 3656. Hélix aspera. BuUmus Scaber. Brug. Encycl. méth. Vers. t. i. p. 36o. n° 56. Férus. Syst. Conch. p. 73. n° 5. Melania scabra. Uelix aipera. Dillw. Cat. t. 2. p. gSo. n° 142. Habite Coquille ovale, oblongue, turriculée d'un brun assez foncé, parsemée de taches d'un rouge obscur; la spire est pointue, composée de neuf tours étroits, anguleux à leur partie supérieure et chargésde stries transverses peu régulières et onduleuses : ces stries sont iné- gales; des côtes distantes obliques s'étendent sur la largeur des tours et se prolongent en épines aigus , lorsqu'elles sont parvenues à l'angle des tours ; l'ouverture est ovale oblongue , le bord droit est mince et tranchant et la coquille beaucoup plus oblongue que la Melania amarula a cependant des rapports avec elle à cause de la disposition des côles et des épines qui coui'ounent les tours. Elle est longue de 17 millim. et large de 8. f 36. Mélanie épineuse. Jie/amrt5e?o.y«.Swain. M- testa ofato-ventricasd , apice truncatd; anjractibtis supernè pla- nulatis, spiratis, spinis acutis , coronatis ^ transvçrsim striatis , aperturd ovatd columelld.latd, dcpressd. Lister. Mautissa. pi. i.f. 8. Guall.Iud. Test. pi. 6. f. B. Hélix amarula. Var. Gmel, p, 3656. n" 126. Chemn. Conch. t. 9. pi. i34. f. 1220, 1221. S\vain. Zool. ill. I. i. pi. 7. f. 6. 7. 8. 444 HISTOlllE DES MOLLUSQUES. Gray. Zool. Journ. t, i. pi. 8. f. C. 7. 8. Lesson. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. p. 354. u" lox. pi. 1 1. f. 2. Desli. Ency. métb. "Vers. t. 2. p. 4a5. 110 7. Quoy.etGaim.Voy.derAslr. Zool. 1.3. p. 34 5. pi. 56.f. S. 9. 10. n, Fav. Conch. pi. 61. f. G. 5. Habite les eaux douce.s de l'Ile de Waigiou (Lesson). Coquille fort singulière par la striiclure loule parUciilière de ses épines , par sa forme générale , elle se rapproche beaucoup du Melaiiia amarula elle est en proportion plus courte et plus ventrue , elle est sil- lonnée transversalement, et l'angle des tours de spire est couronné par un rang de tubercules spinileres; ces tubercules sont creux et servent de gaine à une ou deux épiues subconiécs très aiguës. L'ouverture est très grande, ovale, d'un blanc bleuâtre, la co- lumelle est aplatie, et a de l'analogie en cela seul avec certaines Pourpres. Cette coquille , souvent tronquée au sommet, est d'uo noir foncé, elle a 33 uiillim. de long et 20 de large. Espèces fossiles. 1. Mélariie petites-côtes. Melania costellata. Lamk. (i) M. testa twrito-sul/ulatd, transvasé striatd; costellis vcrticalibus crcbvis ; labro antico intîis canaliculato. Melania costellata, Ann. t. 4. p. 43o. 11" i et t. 8. pi. 60. f. 2. * Sow. Gênera of shells. f. 4. * Bowd. Elem. of Conch. pi. i3. f. i4. ' Def. Die, S. nat. t. 29. p. 466. * Brong. Vicent. pi. 2. f. 18. * Melania vaiiabilis. Def. Die. des se. nat. loc. cit. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. ii3. pi. 12. f. 5. 6. 9. 10. * Id. Eueycl. métb. Vers. t. 2. p. 43o. n° a5. Habile.. . , Fossile de Grignon, où il est très commun. Mou cabinet (i) Cette coquille n'est certainement pas uneMélanie, elle ne se trouve jamais que dans les lerniins marins, et elle y est en trop grande abondance pour faire supposer qu'elle y soit acci- dentellement. Elle n'a pas tous les caractères des Mélanies; elle n'a [las non plus ceux des Cériles ou d'un autre genre connu. Uvautmieux la laisser ici en attendant de nouvelles observa- tiotis. ' PLANORBE, 445 Coquille turriculée, à spire pointue ou en alêne, et qui a douze ou treize tours de spire. Elle est striée transversalement, et en outre chacun de ses tours présente une multitude de petites côtes verticales qui la font paraître plissée longiludinalement. Son ou- verture est ovale, évasée à sa base, et la partie supérieure de son bord droit est canaliculée en dedans, formant à l'extérieur un pli anguleux qui s'applique contre l'avant-dernier tour de la spire. Longueur, 48 millimètres. 2. Mélanie lactée. Melania lactea. Lanik. M. testa tiirritd, crassâ ; anfractibiis couvexinsculis : inferioribiisla:- vibus; supremis verticaliter striatis, Bulimus lacteus. Brug. Dict. n° 45. Melania lactea. Ann. t. 4. p. 480. u° 2 et t. 8. pi. 60. f. 5. \b'\ Eadem anfractibtts omnibus transversè striatis. * Melania injlata? Borson. Mém. de l'ac. de Turin, t. 26, p. 386. pi. 2. f. 14. * Def, Die. des se. nat. t. 29. p. 468. * Melania stigis. V>von<^. "Vicent. p. gr. pi. 2. f. 10. * j4n eadem ? Borson. Mém. de l'ac. de Turin, t. 26. pi. 2. f, i45. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. pi. i3. f. i à i3. * Id. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 425. n° 9. * Fortis délia valledi Ronca. pi. i. f. 7. Habile. . . . Fossile de Grignon , de Courlagnon, etc. Mon cabinet. Celte espèce est un peu moins grande que celle qui précède, car elle n'a que trois centimètres ou à-peu-près de longueur. Elle est turriculée, pointue au sommet, et a neuf ou dix tours de spire dont les inférieurs sont lisses , et les supérieurs offrent quelques stries transverses, avec des verticales très distinctes. Columelle un peu épaisse et calleuse supérieurement. 3. Mélanie bordée. Melania marginata, Lamk. (i) M. testa conico-turritd ; striis transversis remotiusculis ; anfractîbus siipernè subcanaliculatis ; aperturd marginatd. (i) Nous pouvons faire pour cette coquille une observation semblable à celle sur le Melania costcllata. Elle se rencontre dans les terrains marins, et elle n'a pas tous les caractères des véritables Mêlantes ; son ouverture est bordée et très épaissie ; la forme du bord droit ne lui permet pas d'entrer dans Je genre Rissoa , de sorte qu'à moins de faire un genre particulier pour 446 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. liulimus turricula. firug. Dict. n" 44. Melania marginata. Ann. t. 4- P- i3o, n" 3 et t. 8. pi. 60. f. 4. * Bowd. Eleiu.ofConch.pl. i3.f. 10. * Def. Die. des se. nat. t. 29. p. 467. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 114. pi. i4. f. i. a. 3. 4. * Id. Encyc. méth. Vers. t. 2. p. 43 1. n° 26. * Sow. Gênera of shells. f. 5. Habile. . . . Fossile de Gri};noii , de Courtagnon , etc. Mon cabinet. Coquille coniqiie-turriculée, à onze ou douze tours aplatis, dont le bord supérieur saillant et un peu planulé l'orme ,uue rampe qui tourne autour de la spire. Les stries transverses, au nombre de cinq sur chaque tour, sont un peu écartées les unes des autres : le tour inférieur en a davantage. On voit un rebord épais , un peu large» et qui forme un bourrelet remarquable à l'extérieur du bord droit. Longueur , 3 centimètres. 4. Mélnnie grain-d'orge. Melania hordacea. Lanlk. .7/. testa turrltâ, transversè striatà; anfractibus vix convex'is ^ aper- turâ perparvâ. Melania hordacea. Ann. du mus. p. 43 1. n° 4, [l)'\ Eadem anfractibus sublœvibus. Def. Die. des se. nat. t. 29. p. 467. * liulimus clavatus. Lamk. Ann. du mus. t. 4. p. 293. n° 8, * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 108. pi. i3. f. 14. i5, 2a. 23.^ * Id. Encyc. méth. Yers. t. 2. p. 428. n» 17. Habite. . . . Fossile de Houdan. Cabinet de M. Defrance. Petite co- quille turriculée , longue d'un centimètre ou environ , et qui res- semble à une chevillette ou à une petite corne. Elle a huit ou dix tours de spne à peine convexes, séparés les uns des autres par un petit étranglement, et Bfnuiis chacun de cinq stries transverses. L'évasemeut de la base de son ouverture est médiocre et peU re- marquable. 5. Mélanie caniculaire. Melania camcidans. Lanik. M. testa turrito-subulatà ; anfractibus convexiusculis ^ transverslm tenuissimèque striatis ; aperturd minimd. Melania caniculàris. Ann. t. 4. p. 43i. n° 5. * Def. Dict. scienc. nat. t. 29. p. 467. cette espèce et deux ou trois autres, il faut la laissin- parmi les Mclanics. MÉtANIE. 447 * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 169. f. 16. 17. 26. 27. * /^. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 428. n" 18. Habite. . . . Fossile de Grignon. Cab. de lA.Dcfrance. Petite coquille turriculée, presque subulée, grêle, et qui ressemble à une dent canine aiguë. Elle a douze tours de spire un peu convexes, fine- ment striés en travers. Ouverture ovale et fort petite. Longueur, n millimètres. 6. Mëlanie semi-croisée. Melania semidecussata. Lamk.» M. testa turritâ, transversè rugosâ ; anfractmim parte superiore 5 épais, garni d'un hounelet extérieur. Cette partie, épaisse, est sillonnée en dedans comme en dehors. La columelle est blanche. La base du dernier tour présente quelques stries transverses sans granulation; on trouve des individus tout-à-fait blancs, d'autres jaunâD-es, et l'on arrive, par nuances insensibles, à des individus d'un brun assez foncé. D'autres individus sont bruns et ils ont une fascie blanche sur le milieu du dernier tour. Cette fascie se montre à la base des tours précédons. Nous pensons que les variétés, blanchef, et d'un jaune pâle , sont dues à la décoloration des co- quilles par leur long séjour aux bords de la mer. Les grands -individus ont 6 millim. de long et 4 de large , ceux qui viennent de l'Océan sont plus petits. ■^ 2. Rissoa crénelée. Rissoa crenulata. Mich. R. testa parvâ, solidd , ovatâ , subcanaliculatâ , albâ vel albo-lutes- cente; longituclinaliter transversimquc sulcatd; sidcis œqualibits cequidistantibus et ïndè elegaiiùssimè regulariter faveolatâ ; an— fractibus quinis convex'is ; siUiirâ vrofimdd; labro matginato , extîis crenulato , intits obsolète sulcato; columeUâ infernè unl- denlatd; apice subacuto. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. i3. fig. r. 2. Desh. Morée. Zool. p. i5i. n° 194. Habite la Méditerranée. Cette petite espèce est encore l'une de celles qui, comme U; Cnncel- lata, sera probablement rejelée du genre Rissoa. Elle est ovale, subglobuleuse, blanche ou d'un blanc jaunâtre, aspire courte, formée de cinq à six tours étroits convexes, presque étages. Leur surface est découpée en un réseau assez gros par l'entrecroisement de sillons transverses et longitudinaux. A chaque point d'enlre- croissement s'élève un petit tubercule assez pointu. L'ouverture est ovale, oblongue, sensiblement rétrécie par l'épaississement con- sidérable de son bord droit. Ce bord est blanc en dedans et sil- lonné, en dehors, il est régulièrement crénelé. La columelle est blanche , arquée dans sa longueur, et elle porte à la base un petit tubercule oblong. Cette espèce est longue de 5 millim. et large de 3. -|- 3. Rissoa Cuccinoïde. Rissoa Buccinoides. Desh. R. testa parvuld,ovatO'acutd, longitt:d'maUter costateî transversim basi sulcatd; aperturd obliqua, inths inci'assatd; labro fusco, inlus tenuissimè striato. Desh. Expéd. Morée. Moll, pi. 19. f. 4i. 42. 43. TOAIE YIII. 3o 466 HISTOIRR DES MOLLUSQUES. Habite la Méditerranée. Pelile coquille que l'on pourrait facileineutcoufondreavec le Rissoa cancellata, parce qu'il en a à-peu-près la forme et les couleurs; cepeadaul des caractères constans le readeut facile à distinguer. Celle coquille est ovale, coniqiuî, renflée vers la base. On compte six tours peu convexes à la spire; ces tours, étroits, sont séparés ' par une suture subcaiialiculée. Leur surface présente des cotes longitudinales saillantes , régulières , que l'on voit ;;e terminer brusquement a la circonférence du dernier tour. Ces côtes sont traversés par quelques stries transverses, obsolètes, le dernier a la base sillonnée transversalement. Ces sillons sont au nombre de cinq. L'ouverture est ovale; son péristome est brun, elle est blan- châtre dans l'intérieur. Le bord droit est épais et sillonné en de- dans; toiite la coquille est d'un brun fau\e. La base du dernier tour est quelquefois blauchâlre et les sillons sont ornés de points bruns. Le bourrelet du bord droit est blanc et on remarque à sa jonction deux taches irré^uHèrcs d'un brun très intense. Celte petite coquille, assez commune dans la Méditerranée, a 5 à 6 miilim. de longueur et 3 millim. et demi de largeur, f 4« Rissoa lactée. Rissoa lactea. Mich. R. testa parvâ , "ventiicosâ , subpcrforatà,bievi, sempcr lacteâ ,Ioiigi- tudinaliter costulatâ tiansversim stiiatd; anfractibus quitus con- vexis, supernè submarginatis ; sutura profundd; apeititrâ ovali ; labrointîis nilido, acuto ; columclld subcallosd ; apice subacuto. Mich. Desc. du genre Bissoa. p. 7. f. ir. 12. Desh. Morée. Zool. p. i5o. n° 190. Phil. Enum. Moll. Sicil. p. iSa. n" i3. Habite la Méditerranée. Petite coquille ovale , ventrue, aspire courte et pointue, ayant le dernier tour globuleux plus grand que la spire. Toute la surface extérieure est couverte d'un très fin réseau , produit par l'entre- croisement de fines stries transverses et de petites côtes longitu- dinales. L'ouverture est ovale , oblongue , son bord droit est simple, tranchant , la columelle est peu épaisse et arrondie. Cette coquille a beaucoup de ressemblance avec la variété blanche du Rissoa cancellata ■ mais on la distingue facilement , non-senlement par le réseau beaucoup plus lin qui la couvre, mais encore par la forme de l'ouverture, dont l'angle supérieur est beaucoup plus prolongé. Il existe dans la Manche, sur les côles du Calvados, une jolie variété dont les côtes sont plus éloignées et les siries plus pro- fondes. Celte coquille est longue de 6 millim. cl large de 3 et demie. UISSOA. ^5'* f 5. llissua labiée. liissoa luhUitn. Pitil. R. testa injlatâ, obldsiuscuhi, transversini cingiilatà , /l/tcisiiiu io)i"i. tadinalibus teiiuibtis exa/alii ; apcrtiiid ovald , li:hro l'.rlus rcflrro margiiiato. Philil). Enurn. IMoll. Sicil. p. j55. i\° 8. pi. lo. t. 7. Junior : an Rissoa trochlea? Mich. Besc. du {,'eiire Rissoa. p. 1 4 . f. 3, 4 .^ Habile la Méditerrauée. . . Fossile en Sicile daus la raverne à osse- nieiis des environs de Maidolce (Phiiippi). Nous croyons cpie l'espèce nommée Rissoa tiochlea par M. Mi- chaud, a été établie a\ec déjeunes individus de celle-ci. M. Phil-ppi n'a connu qu'un seul individu fossile; mais nuu connaissons cette espèce vivante des mois de la Sicile, tlio est ovale glubu- leuse , à spire courte et élagée , composée de quatre tours étroits , très convexes, sur le milieu desquelles s'élèvent trois côtes irans- verses, saillantes, égales, et également distantes; \la base du der- nier tour est couverte de siries tiansverscs, rappiochees et peu proiondes. Eans l'intervalle des cotes, on remarque de fines stries longitudinales, snblamelleuses et que l'on ne peut aperce- voir qu'à l'aide d'une loupe. L'ouverture est grande, ovale, semi- lunaire; son bord droit est garni, en diliors, d'un bourrelet épai-) et lisse. Toute la coquille est blanche. Sa ioni;ueur est de 5 niiilini. et .sa larf^enr de 3. ■}- 6". Rissoa de Goiiget. Rissoa Gougeti. Micli. R. testa incrassatd, ovatd, luteo-fulvd , U-vioatà, nilidd ; anfracti- Itui quinis subplanis ; sutiird vbsoletd , interdum lu'timo mjractii albo unifasciatd; apeiturd siihrotiuu/d; labro actito ; columeild albd ; apice aciuiusculo. Mich. Desc. du genre Bis.ioa. p. 7. t. 9. S. Habite les mers du Sénégal. Nous présumons que cette espèce ue reslern pas nou plus dans le genre Rissoa. Elle a des rapports de forme et de caractères avec le Rissoa cancellata; elle est ovale, conique, ventrue, obtuse au sommet, formée de six à sept tours à peine convexes, lisses, à suture linéaire et peu proloiide. L'ouverture est ovale, obronde, le bord droit , simple et tranchant , est blanc à sa base , d'un brun fauve dans le reste de son élendue. Toute la coquille est d'une couleur fauve peu foncée; le deruier tour est blanc à la base, et dans certains individus, on remarque, vers le milieu de ce der- nier tour , une petite zone ti ansverse blaucliàtre. Celte coquille est longue de 5 millim. et large de i. 3o. 468 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. f fj. Rissoa cingile. Rissoa cingilus. Micli. R. testa parvulâ , conolded ,' ftiU'â ^ pelliicidà, nitidd , transversim obsolète sulcald • longitudinaliter suhstrîatà; anfractibus septen'ts convexiusculis quinqtie fascialis, duabus fasciis iulvis diiabus ni gris, altcrnis , aîiâ siiperiore , albidd; apertwd ovali; labro acuto; apice oblusiiisculo. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. 12. f. 19. 20. An Turbo cingilus. Donoyaa? Habite. . . . Nous empruntons à M. Michaud la description de celte petite espèce que nous ne possédons pas. Coquille très petite, conoïde, fauve, transparente, finement striée transversalement : les stries longitudinales sont à peine visibles. Les tours de spire sont au nombre de sept. Ils sont ornés de deux fascies fauves , alternant avec deux autres noirâtres, La suture est bordée d'inie petite ligne blanche. L'ouverture est ovale et son bord droit est tranchant. Cette espèce est longue de 5 millim. et large de a et demi. f 8. Rissoa fauve. Rissoa fulua. Mich. lî. testa minimd , conoided, fulvâ , nitidd; anfractibus senis glaber' rimis, convexiusculis , aliquando supernè albo iinifasciatis ; aper. tura ovali; labro acuto ; apice obtusiusculo. Mich. Dcsc. du genre Rissoa. p, 12. f. 17. 18. Philip. Enum. moll. Sicil. p. iSa. n» 11. Habite la Méditerranée. Très petite espèce, ovale-ventrue, lisse, obtuse au sommet , formée de six tours peu convexes, à la partie supérieure desquels se trouve, dans la plupart des individus j une petite fascie blanche. Comme son nom l'indique , toute la coquille est fauve. L'ouverture est ovale, obronde; le bord droit est simple et tranchant. Cette espèce ne nous parait pas avoir tous les caractères des vrais Ris- soa ; car elle n'a pas le bord droit épaissi et projeté en avant. Sa longueur est de 4 millim. et la largeur de 2. -j- 9, Rissoa marginée. Rissoa marginata, Mich. /?. testa parvuld, lutescente ^ ovato-ventricosâ , nitidd, superforatd; anfractibus septenis Icevigatis , penullimo et antepenultimo tantîim longitudinaliter costulatis ; suturd interdîim marginata et albo subfasciatd; aperturd suhrotundatd , albd; labro extits marginata, Mich. ï>sc. du genre Rissoa. p. 11. f. x5. 16. RISSOA. 469 Habite la Méditerranée, Petite coquille ovale-obroude , à spire courte et conique , pointue au sommet et formée de six tours dont le premier et le dernier sont lisses , tandis que les moyens sont presque tou- : jours garnis de petites côtes longitudinales. L'ouverture est ovale- obronde ; le bord droit est bordé , en dehors , d'un bourrelet blanc. Toute la coquille est d'un brun mat; dans quelques individus, la suture est accompagnée d'une petite ligne blanche. Cette espèce à 5 millim. de long, et 2 et demi de large. Espèces fossiles . *î* 10. Rissoa courte. Rissoa curta. Duj. R. testa ovatâ, ventrîcosâ ; spirâ brevi, conicâ anfractihus planius- culls ^ 12-14, costatis, transversim que 6-7 striatis ; aperturâ rotundd; labro grosse dentato. Duj. Mém. Géol. sur la Touraiue. p. 27g. \\° 3. pi. 19. f. 5. Habite. . . . Fossile en Touraine et à Dax. Espèce qui a quelque analogie avec le Rissoa cancellata, mais qui reste toujours d'un moindre volume que ses plus petites variétés. Elle est ovale , renflée , formée de cinq à six tours convexes, sur le dernier desquels s'élèvent douze ou quatorze côtes longitudinales. Ces côtes sont tiaversées par six à sept stries transverses également distantes , la suture est profonde , subcanaliculée. L'ouverture est ovale, oblongue; son bord droit est garni d'un bourrelet épais, large , strié en dedans et en dehors. Cette petite coquille a 3 millim. de long et un peu moins de 2 de large. •f* II. Rissoa réticulée. Rissoa reticulata, Phll. R, testa lanceolato-turritd ; acutd ; anfractlbiis coiivexis , longitudi- naliter pUcatls; transversim grosse stdcatis , rotundatis ; aperiurd ovatd, labro simplici. Philip. Enum. moU. Sicii. p. i56. Uo 9, pi. 10. f. 14. Habite. . . . Fossile dans la couche argilleuse des environs de Palerme (Philippi). Très petite espèce, découverte en Sicile par M. Philippi, et qui est parfaitement distincte de toutes ses congénères. Elle est allongée , turriculée, pointue au sommet et formée de sept tours convexes, séparés entre eux par une suture profonde. La surface est découpée en réseau , à mailles quadrangulaires , produit par l'entrecroise- ment de dix à douze côtes longitudinales aiguës et de quatre côtes HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Iruiisvcrses régulières et «gaiement dislautes. Sur le dernier tour, ces côtes transverses sont au moins an nombre de douze et décrois- sent régulièrement jusqu'à la base. L'ouverlurc est ovale, ob- longue ; son bord droit simple, est épaissi à l'inlérieur. Celte petite esjièce est longue de 3 millini. et large de r niillim. el demi. DEUXIEME GKOOPE. LES MELANOIDES. ï2. Rissoa aiguo. liissoa acuta. Desm. R. testa aciculatd, alhâ ;costis loiigitiuTniaUlnts , lenuihiis ; anfracti- l)us octonis vcl novenis fjoinctis : ultimo tiimhlo ; aperttirâ margi- uatd ,- apice violacescente. Desni. Bul. des Se. de la Soc. phil. de Paris, p. 8. no 6. pi. i . f. 4. Pa>r. Cal. des moll. de Corse, p. 1 10. no 238. Di'sh. Morée. Zool. p. iSj. no 199. Philip. Erumi. moll. Sieil. p. i5i. n» G. IJabite les plages sablonneuses de la Méililerraiiée et se trouve aussi (juelquefois dans l'Océan. Coquille allongée, turriculée, très étroite, formée de huit à neuf tours convexes, larges, dont les premiers sont lisses, violàlres et les suivans sont garnis de cotes obliques. L'ouverture est dilatée; elle est ovalaire et ressemble à un petit pavillon de trompette. Le bord gauclie est ordinairement calleux; la columelle est droite , le bord droit est épaissi , renversé en dehors et bordé. Toute la co- quille est blanc jaunâtre; elle est transparente, lisse, si ce n'est à ia base du dernier tour où l'on remarque quelques stries trans- verses. Les grands individus ont 8 millim. de long, et à peine 2 millim. de large. [- i3. Rissoa oblongue. Rissoa ohlonga. Desm. R. testa turritd , albd , pellucidâ , nit'uld ; anfractibus septenis vel octonis iongittidinaliter plicatis ; siilcls flavicantilms ; labro margi- nato , in'.hs et extùs diiabus maculis fuL'is notato; aperturd albâ , obloiigd. Desm. Bul. des Se. de la Soc. phil. de Paris, p. 7. no i. f. 3. Payr. Cat. des moll. de Corse, p. 1 10. n" 237. Desh. Morée. Zool. p. r5i. n" 198. Pliil. Knuni, moll. Sic. p. i5o. n" 3. et fossilis p. i55. n" i. Habile la Méditerranée sur toutes les plages sablonneuses. RISSOA. 4171 Jolie espèce bien distincte et qui, par sa forme, est intermédiaire entre le Rissoa acuta et le costata. Cette coquille est allongée, turriculée, subulée au sommet; sa spire se compose de sept tours convexes sur lesquels se relèvent des côtes longitudinales larges et peu saillantes , entre lesquelles il existe souvent une petite fascie brune, longitudinale. La surface paraît lisse, et elle l'est en effet dans les individus qui ont été roulés ; mais dans ceux qui sont bien conservés, on aperçoit de très fines stries transverses obso- lètes et ponctuées. L'ouverture est ovale , oblongue , dilaté en pa- villon, et rétrécie par un bourrelet très épais et intérieur du bord droit. Ce bourrelet est d'un blanc mat, et il se montre aussi en dehors. De ce côté il porte constamment trois petites tache? brunes, inégalement distantes. La columelle porle un petit renfle- ment à la base. Cette coquille est longue de 8 millim. et large de 3. Il y a des individus en proportion plus étroits. T i4' Rissoa à cotes. Rissoa costata. Desm. R. testa titrrîtâ , albâ , pelluculd , mtrmdssimis punctis -value nume- rosis distiiictd , longitudin aliter sulcatd, nodosd, lineis spœdiceis transversis , conjertis adornald, cnifractibus novenis ; labro mar- gïnato ; aperturœ amhitu inteiiori carulco. Desm. Bull, des Se. de la Soc. pliil. de Paris. Année. 1814. p. 7. n° I. pi. I. f. I. Payr. Cat. des moll, de Corse, p. loy. i\" 235. Philip. Enum. moll. Sic. p. 149. \i° i. Desh. Morée. Zool. p. lôr. no 196. Habile sur toutes les plages sablonneuses de la Corse, de la Sicile, de la Morée et de presque toute la Méditerranée. Celle-ci est une des plus abondamment répandues dans la mer d'Eu- rope. Elle se présente sous plusieurs états qu'il est nécessaire d'indiquer pour empêcher d'établir d'autres espèces qui devien- draient inutiles. Lorsque la cocpiille est recueilli pendant la vie de l'animal, elle est d'un blanc grisâtre corné et transparente. Elle devient d'un blanc laiteux et quelquefois d'un blanc opaque lorsqu'elle a séjournée j)lns ou moins long-temps sur les rivages. Quelle que soit d'ailkurs sa coloration , elle se reconuaît toujours à sa forme turriculée, à sa spire- pointue, à ses tours nombreux et étroits sur lesquels s'élèvent des côtes saillantes, renflées dans le milieu de leur longueur. Ces côtes s'effocent peu-à-peu en arri- vant vers le dernier tour et finissent par disparaître sur le dos de ce dernier tour. L'ouverture est ovalaù'e, sensiblement dilatée; son 4^2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. pourtour est violâti e ; le bord droit est épaissi en dedans et en dehors. La coloration de cette espèce est 1res agréable, elle con- siste en lignes transverses, tantôt continues , tantôt ponctuées d'un brun assez foncé ; une de ces lignes, plus permanente que les autres, se remarque à la base du dernier tour. Cette coquille n'est point lisse, comme on pourrait le croire d'après l'examen des individus blancs et roulés. Lorsqu'elle est bien fraîche l'on voit la surface couverte d'un très grand nombre de stries très fines, produites par de très petites ponctuations superficielles. Nous connaissons l'analogue fossile de celte espèce provenant de la Sicile. Les grands individus ont lo niillim. de long, et 4 de large. -}- i5. Rissoa grosse. Rissoà grossa. Mich. K. testa parvâ j ventricosd , brevi, luteo-albd, longitudinaliter cos- tulatd; ccstis flexuosis supernè majoribiis; transvenim striatd ; anjractibus seitis convexis , iiltimo l'enlncosissimo ; suturd pro' fundâ ; aperturd ovalo-oblongd • labio intùs et exttis margiiiato et nitido; columelld albâ infernè uniplicatd ; apice subacuio. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. 8. f. ai. 22. Habite l'Angleterre et les côtes de Bretagne. Celle espèce, que l'on pourrait confondre avec le Tfwjoa oiere^r/co^a de Desmarest , s'en distingue cependant par des caractères con- stans que M. Michaud a parfaitement reconnus. Elle est ovale , conique, ventrue, très pointue au sommet et teinte de violet très pâle à celte extrémité de la spi.e ; elle est formée de sept à huit tours légèrement convexes, sur lesquels s'élèvent des côtes longitudinales simples , qui deviennent onduleuses sur le dernier tour. La base de ce dernier tour est lisse. 11 faut examiner la coquille avec un assez fort grossissement pour apercevoir le petit nombre de stries obsolètes qui traversent les côtes. L'ouverture est ovale, oblongue, dilatée; son bord droit est épaissi en dedans et en dehors ; la columelle est peu épaisse et faiblement renflée à son extrémité antérieure. Dans les vieux individus, bien frais, la columelle, et surtout l'angle supérieur de l'ouverture, sont teints de fauve rougeâlre. Toute la coquille est blanche. Les grands individus ont 12 milliui. de 'long, et 5 de large. -j- 16. Rissoa ventrue. Rissoa ventricosa. Desm. R. testd ovali-acutd, albo-virescente , pellucidd , loiigUudinaUter, costatd, transversim tefiiiiler striatd; anfraclibus senis; labro unidentato, marginato ; apcrturœ ambitu laitcr violaceo. RISSOA. 473 Desm. Bul. des Se. de la Soc. phil. de Paris. Anniie. 1814. p. 8. n» 3. pi, i.f. 2. Payr. Cat. des. moll. de Corse, p. 109. no 236. Desli. Morée. Zool. p. i5i. n° 197. Philip. Enum. moll. Sicil. p. 149. d^ a. Habite toutes les plages sabloaneuses de la Méditerranée. Coquille extrêmement commune et 'qu'il est assez facile de recon- naître, malgré sa grande analogie, avec quelques espèces voisines. Elle est ovale, oblongue, ventrue, à spire conique assez courte et cependant très pointue. Les premiers tours sont 'violâtres ou brunâtres, les suivans sont d'un blanclaiteux transparent. Tous, à l'exceplion de la dernière moitié du dernier, sont chargés de côles longitudinales, obtuses , larges et plus profondément séparées à la base des tours qu'au sommet. Le dernier tour est strié trans- versalement à la base. Le reste de la coquille est lisse dans la plu- part des individus, on en remarque ccpeudant quelques-uus qui sont striés dans toute leur longueur. L'ouverture est assez grande, dilatée, ovalaire, et tout son pourtour est teint de violet clair. Le bord droit est dilaté ; dans les vieux individus il est extrême- ment rétréci à l'intérieur et présente alors un bourrelet obtus. A l'extérieur , dans un petit nombre d'individus nous avons remarqué un grand nombre de lignes transverses , formées de petits points bruns sur un fond blanc. Cette coquille est longue de 8 millim. et large de 4. ■^ ly. Rissoa transparente. Rissoa hjalina. Desm. R. testa ovatO'Ventricosd , apice acuminatd , albo-hjal'mâ ; aperturâ ovatdy ambitwviolaceà; anfractibus longltudinaliler fulvo-fasciatis» Desm. Bull, de la Soc. phil. de Paris. 1814. p. 8. n" 4. pi. i, f. 6. Habite.... Nous ne connaissons cette espèce que par la courte description donnée par M. Desmarest , description que nous reproduisons textuellement. Coquille ventrue , ovale , pointue, formée de cinq ou six tours lisses , sans aucune strie ni côte longitudinale; chaque tour garni supérieurement d'un sillon qui fait paraître la suture double. Elle est d'un blanc transparent , avec le bord droit de la bouche bruuâlre ou violet et quelques bandes étroites, d'un fauve très clair, disposées assez régulièrement en bandes longitudinales qui se réunissent au sommet delà coquille. -j- 18. Rissoa linéolée. Rissoa lineolata. Mich. R. testa parvâ , turntâ , nitidà ^ vitreà; interstitiis Uneolis, brunneis, long'Uudinalibiis et œqualibus, ultimo anfractu tanllim fiexuosis ^ 474 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. picth, anjractibits octonis longitudinaliter costalis ^ convexis ; apertnrâ suhrotnncJatd ; perisiomate simpllci, acuto ; apice aciito. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. 9. f. i3. 14. Habite la Méditerranée. Cette espèce est toujours facile à distinguer ; elle est allongée, co- nique, un peu turbiniforme, sa spiri', pointue, se compose de sept à huit tours convexes, étroits, sur lesquels se relèvent des côtes longitudinales asses grosses, obtuses, rapprochés, dans l'in- tervalle desquelles se place constamment une linéole étroite, d'un brun fauve qui iranche d'une manière agréable sur le fond blanc, un peu nacré de la coquille. Les côtes sont quelquefois flexueuses, et elles s'arrêtent constamment à la circonférence du dernier tour , tandis que les linéoles se continuent et devienneut très onduleuses. L'ouverture est ovale ; le bord droit est simple , un peu épaissi à l'intérieur; la columelle est ordinairement brunâtre et le bord gauche laisse à découvert une petite fente ombilicale très étroite. Cetle jolie espèce est longue de 7 millim. etlaige de 4- •j- 19. Rissoa fragile. Rissoa fragilis, Mich. R. testa tiirritd, lœvtgatâ, 'Vitreo~-vircnte , nît'idâ , fragUi , longttu- dinalitev irregulariter striatâ; anfractibus octo subconvexis ; aperturà oblongâ, lahro falvo , acuto, iiitiis siibmarg'mato ; colu- melld unïplicatâ ; apice acuto, Mich. Desc, du genre Rissoa. p. 10. f. 9. 10. Habile la Méditerranée. Petite coquille allongée, turriculée, dont la forme extérieure a de l'analogie avec le Rissoa ohlonga de Desmarest. Elle e«t formée de huit à neuf tours convexes, substriés longitudinalement. L'ou- verlure est ovale, oblougue; son bord droit est épaissi à l'inté- rieur , d'une couleur jauuàtre ; la columelle est peu épaisse. On remarque à sa base un très petit renllement en forme de plis. Toute la coquille est d'un blanc verdàtre, elle a 7 millim. de long et 4 de large. ■\- 20. Rissoa nionodonle. Rissoa monoclonta, Phil. R. testa oblougo~cotioiJed ^ acutd, lœvissimd ^ peUuc'ulâ, liyalliid ; anfractibus planulatis ; labro intus marginato ; columetld basi unidciitaid. Philip. Euuin. uiull. Sicil. p. iJi.Ho 7. pi. 10. f. ij.ei fossilis. p. i55. n» a. Habile la Sicile sur les rivages de Pahrme, de Syracuse et de Cataue, fossile à Militello, Céfali et Mardoice (Philippi). RISSOA. 4^5 Coquille assez remarqii.ible, qui a été décrile pour la première fois par JM. Pliilippi ; il serait possible qu'elle n'appartînt pas au genre Rissoa ; cependant elle en offre la plupart des caractères ; elle est ovale-conique, à spire pointue, dont le somme! est violet. Lorsqu'elle est entière, elle est formée de sept tours aplatis, presque conjoints et parfaitement lisses. Le dernier tour est aussi long que la spire. L'ouverture est ovale cblongue ; elle est inclinée d'avant en arrière sur l'axe longitudinal ; le bord droit est épaissi en dedans et en dehors; il est quelquefois 1res légèrement teint de violet. La columelle est épaisse et arrondie, et elle porte, à sa base, une dent saillante et pointue que l'on ne trouve, avec un pareil développement, dans aucun autre espèce du genre. Toute la coquille est d'un blanc jaunâtre, et les individus, bien frais, sont ornés de flammules longitudinales d'un fauve très pâle. Celte coquille est longue de f> mill. et large de 3. "i* 21. Rissoa violette. Rissoa violacea. Desm. R. testa elongato-conicâ, snbturritâ,apice acuminatâ, alîquantisper obscure costatâ , punctatâ ; punctulis depressis ; anfractibus plains, albis, inolaceo manozonatis ; aperturd ovatà , intùs ambitu violaced, Desm. Bull, de la Soc. phil. de Paris; p. 8. no 5. pi. i. f. 7. Desh. Morée. Zool. p. i5i. n" 200, Phili. Enum. moU. Sicii. p. i5o. n. 4. Habite la Méditerranée. Petite coquille facile à reconnaître par sa coloration et surtout par des lignes de points déprimés dont la surface est ornée. Les tours, au nombre de neuf à dix, sont étroites, aplatis, conjoints et se distinguent difficilement les uns des autres. Dans quelques indi- vidus, on remarque vers la base , quelques indices de côtes longi- tudinales; ils sont traversés par une zone d'un brun violet qui devient de plus en plus intense à mesure que l'on approche du sommet. L'ouverture est violette; elle est ovale, obronde, dilatée dans le milieu ; son bord droit est simple , épaissi en dedans. Celte petite coquille est longue de 6 miliira. et large de 3. •f- 22. Rissoa rayonnée, Rissoa radiata, Phil. R. testa oblongo-turritâ , lœvissimà, teniii , pellucidd, Tjirescenti- hyalind, strigis longitudinalibiis rnfis rad'iatim ornatâ; anfractibus superioribus obsolète costulalis ; labro te/iui , simplici. Phil. Enum. moll. Sicil. p. i5i. Uo fo. pi. i6. f. i5. Habite les plages de Palerme (Philippi). Espèce très petite, qui a du rapport, par sa coloration, avec le 476 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Riisoa lincola ta , mais qui en diffère par tous ses autres caraclères. Elle est allongée, turriculée, à spire conique et pointue, mince transparente et verdùlre, parfaitement lisse. Les tours, au nombre de six ou sept , à peine convexes, ont des côtes longitudinales dans rinlervalle desquelles se montrent de petites fascies longitu- dinales d'un brun roux, assez larges, et se succédant en rayonnant du sommet à la base. Ces caractères rendent facile à distinguer cette espèce que l'on reconnaît encore par le pourtour brunâtre de son ouverture. Sa longueur est de 4 niillim, et sa largeur de 2. -}- a3. Rissoa naine. Rissoa punctulum, Phil. R. testa obhngâ • oLtusd , lœvissimd , albâ , aut fulvd • anfractibus quatuor convexiusculis ; aperturâ ollongo-ovatâ , lambro simplici. Philip. Eaum. moU. Sicil. p. i54. n** 20. pi. 10. f. 11. Habite la Sicile sur les rivages de la Péninsule de Thapsi (Philippi.) Nous ne connaissons cette très petite coquille que par la description de M. Philippi; elle est mince, transparente, oblongue, étroite très obtuse , subtronquée ; les tours sont convexes , au nombre de quatre et tout-à-fait lisses. Quoique très semblable , par la forme, au Rissoa mhiutissima de M. Michaud , celte espèce se dislingue par le nombre de ses tours, quatre seulement au lieu de six; et par sa surface entièrement lisse. Celte espèce n'a guère plus de a millim. de longueur. \ 24. Rissoa allongée. Rissoa elongata, Phil. R. testa aciculato-lurrltâ f lœvissimd, albd; anfractibus convexiuS' culis; aperturd ovatd , supernè acutd, labro simplici. Philip. Enum. moU. Sicil. p. i54. n° aa. pi. 10, f. 16; Habile la Sicile sur les rivages de la Péninsule Magnési (Philippi). Nous ne connaissons cette petite espèce que par la description qu'en a donnée M. Philippi. Elle est formée, dit cet auteur , de cinq tours très lisses. L'ouverture est le tiers de la coquille, elle est ovale, et son angle supérieur est très aigu. Elle a des rapports avec le Rissoa fragile de M. Micliaud ; elle a une forme sem- blable, mais elle n'a point de stries longitudinales, le bord droit n'est point épaissi et bordé en dedans ; la columelle est sans plis et sa taille est toujours plus petite. Celte espèce a une ligne de longueur. -J- aS Rissoa Pygniée. Rissoa pygmœa. Mich. R, testd pygmœdf turritâ, subcylindricd ^ fulvd pcllucidd ; anfractl' RISSOA. 477 bus qu'inis glaberrimis y subconvexîs ; aperturâ subrotundatd; labro acuto; apice obtuso. Mich. Desc. du genre Rissoa, p, 18. f. 2 5, a6. Philip. Enuin. nioll. Sicil. p. i53. n° 12. Habite la Méditerranée. Tîous ne connaissons cette espèce que par la figure et la description de M. Michaud. Elle est une des plus petites espèces de coquilles connues; elle est allongée, cylindracée, transparente et d'une couleur fauve uniforme; sa spire obtuse au sommet , se compose de cinq tours tout-à-fait lisses, convexes. L'ouverture est ar- rondie et ressemble beaucoup plus à celle d'une petite Paludine qu'à celle d'une véritable Rissoa. La longueur est à peine de a millim. et la largeur d'un peu moins d'un miilim. ■j- 26. Rissoa scalaire. Rissoa scalaris. Mich. R. testa parvd , elongatd,subcjlindricd, suhperforatâ, pellucîJd, truncatd; anfractibus quaternis costatis ; costis rar'ts, œqualibus et cequldistantibus supernè angidatis ; suturd profundd; aperturâ ovatd ^ obliqua ; lahro acuto, exlus marginato, intiis nitido ^ apice truncato. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. 18, f. 3i. Sa. Habite.... Nous ne connaissons cette espèce que par la description et la figure de M. Michaud. Il se pourrait qu'elle appartint au genre Trun- catella de M. Risso , dont nous avons traité précédemment. Elle est petite, allongée, presque cylindrique et de couleur de chair, transparente, perforée à la base, tronquée au sommet; les tours de spire, peu convexes , sont séparés par une suture profonde, et ils sont ornés de côtes longitudinales égales , droites , peu nom- breuses et se succédant d'un tour à l'autre. L'ouverture est ovale- oblique , à bord droit épaissi en dehors et dont l'épaississement est continué par une partie mince et tianchante. L'individu figuré par M. Michaud , réduit à quatre tours par la troncature, est long de 5 millim. et large de 2 et demi. Espèces fossiles. f 2^. Rissoa de Ropp. Rissoa Roppii. Dub. de Mont. R. testd turriid , pyramidali ■ anfractibus convexis, valde crescentibus longitudinaliter costatis transversim tenuissime striaiis ; aperturâ ovatâ , labro cxtus marginato j recto. 470 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Meiania Roppii. Dub. de Montp. CoDcli. loss. p. 45, n„ i. pi, 3. f. 32. 33, Habite,,., Fossile en Podolie, Coquille ovale, couique, quia des rapports avec le Rissoa costata de Desmaresl; elle est en propor- lioii plus courte pour sou diamètre; les tours sout étroits, con- vexes, obscurément anguleux. Dans le milieu le dernier offre treize côtes longitudinales qui se teiniineut brusquement à la base: cette base parait lisse aussi bien que le reste de la coquille; mais, examinée à un grossissement convenable, on la trouve cou- verte de stries transverses, obsolètes et tiès fines. La base du der- nier tour est un peu bossue , el laisse apercevoir une fente ombi- licale très étroite. L'ouverture est régulièrement ovale ; sua bord droit est très épaissi en dedans et eu dehors. Cette petite coquille est longue de 7 miliim.et large de .1. \ 28. Rissoa plissée. Rissoa pUcnta. Desh. R. testa lurh'inato-elongatâ , spird conicd , acumlnalâ ; anfractibus convexiusculis , longitudinaUter tenue plicatis , transversim leiiuis- simè striatis; aperturd ovatd ; columelld excavatd : labro iiicras- salo, basi subtinidentato. Turbo pUcatus. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2, p. 261. n" i '. pi. 34. f. la. i3. 14, Rissoa Michaudi.Tiy st. Coq, Foss. du Limbourg. p. aa. pi. 3. 1. 55. Habite.... Fossile dans les terrains marins supérieurs, à la ménagerie, au parc de Versailles, à Montmorency et à "ileyn-Spauwen en Belgique. Nous avions d'abord rapporté cette petite espèce au genre Turbo dans le voisinage des lillorines; mais par ses carac- tères, elle se range plus naturellement parmi les Rissoa. Elle est ovale , oblongue, à spire courte et conique, très pointue au sommet. Ses tours, au nombre de cinq à six, sont étroits, peu convexes, et ils sont chargés de petites côtes longitu- dinales qui cessent subitement un peu au-dessous de la circonfé- rence du dernier tour. Outre ces côtes, on remarque sur la surface de fines stries transverses qui s'effacent presque entièrement , en passant sur le sommet des côtes : ces stries se continuent à la base du dernier tour. L'ouverture est ovale-obronde , la colu- melle est excavée dans le milieu, et le bord droit , épaissi en de- dans et en dehors porte vers sa base un tubercule obtus ; mais ce tubercule ne se remarque que dans les vieux individus. Cette coquille est longue de 6 miliim. el large de 3 et demie. 479 TROISIEME GROUPE. LES CERITHIFORMES. (- 29. Rissoa striée. Rissoa striata. Quoy. R. testa turritd ^ ad dextram tantisper inflexà ^ apice acutâ , albidd, trahsversim striatd ; posiice costulatd ; aperturâ ovali , lœvi et albd. Quoy. et Gaim. Voy. de V Astral, t. 2. p. 493. pi. 33. f. 38. Sg. Habite.... Rapportée par MM. Quoy et Gaimard. Depuis la publication de l'ouvrage de MM. Quoy et Gaimard, dans lequel se trouve décrite cette espèce de Rissoa, M. Philippi a imposé le même nom à une coquille qui est une espèce tout-à-fait dislincle; il faudra doue changer le nom proposé par M. Philippi, puisqu'il a été donné le dernier. L'espèce figurée par M. Quoy a beaucoup de ressemblance a\ec les individus vivans du Rissoa cochlearella ; elle est allongée, subturriculée, pointue au sommet; d'uu blanc laiteux et un peu transparente. Les tours, au nombre de sept à huit, sont à peine convexes, chargés de stries trans- verses fines et rapprochées, traversées irrégulièrement par quel- ques stries d'accroissement. L'ouverture est semilunaire, sub- échancrée antérieurement ; la columelle est droite ; le bord droit est épaissi, un peu dilaté et renversé en dehors. Cette espèce, l'une des grandes du genre , a 17millim.de long et 8 de large. 3o. Rissoa petite. Rissoa pusilla. Desh. R, testa elongato-turritd ; apice ohtusâ , longitudiiialiter costellatâ ; costellis redis, simplicibus; aperturâ ovato-semilunari , utrinque attenuatd anfractihus planis , contiguis, Turbo pusillus. Broechi. Conch. foss. Subap. t, 2, pi, 6. f, 4. Rissoa pusilla. Desh. Morée. Zool. p. i52. n* 2o3. Habite la Méditerranée et l'Océan Indieu. Fossile en Italie et aux environs de Perpignan. Le Turbo pusillus de Broechi, étant une véritable Rissoa, il doit conserver son nom spécifique , en passant dans ce genre. M. Phi- lippi, ayant donné ce nom de Rissoa pusilla à une autre espèce que celle de Broechi , ce nom doit être nécessairement changé. Le Rissoa pusilla a beaucoup de ressemblance avec celui nommé Rissoa chesnellii, par M. Michaud. Elle en a également avec le Rissoa Eruguierel , mais elle se distingue nettement de l'une et de 48o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. l'aiilrc espèce. Elle est allon2;ée , turrlculée, étroite, composée de six à sept tours aplatis, presque conjoints, à suture linéaire et peu profonde. L'ouverture est ovale, oblonj^ue, étroite , et subcanali- culée à la base ; son bord droit est épais et projeté en avant. Toute la surface de la coquille est ornée de petites côtes étroites,' nombreuses, longitudinales, sur lesquelles ne passent aucunes stries transverses; quelquefois elles se continuent d'un tour à l'autre. La columelle est en ligne droite ; toute cette coquille est d'un blanc laiteux. Les grands individus ont 7 millim. de long et à peine 3 de large. ■}■ 3i, Rissoa gentille. Rissoa pulchella. Phil. R. testa ovato-eonoideâ , 'ventricosd , stihperforatd , loug'ittidinaUter costellatd, coslellis mtmerosis , in ultimo anfractu dimidiatis; aperturà rectd , oblongd , spiram siibœquante , suhddatatd, labro simplici. Philippi. Enum. moU. Sicil. p. i55. m 7. pi. 10. f. 12. Habite vivant dans les mers de Sicile. Fossile en Sicile près de Militello (Philippi). Très petite espèce ovale-conique, qvie M. Philippi a trouvée fossile en Sicile, et que nous connaissons vivante des mers de cettejle. ^ Elle est d'un blanc verdâtre, subcornée; sa spire, pointue, se compose de sept tours étroits et convexes , sur lesquels s'élèvent de petites côtes longitudinales obtuses et aplaties, régulières et qui se terminent brusquement à la circonférence du dernier tour. L'ouverture est ovale , obronde ; le bord dioit est épaissi en de- dans et en dehors, et il porte vers le milieu de sa longueur, une petite tache d'un brun noirâtre. Toute la coquille est lisse et sans stries transverses. Sa longueur est de 4 millim. et sa largeur de 2. 4- 32t Rissoa très petite. Rissoa minutissima. Mich. H. testa minutissima , turritâ, suhcjlindricd , vitred, nittdd; sulcis regularibus et œquidistantibus transversim aratd; anfractibus senis supernè costulatis • suturd subrotundd , interdum marginatd; aperturà ovatd , obliqud; labro obtuso intus nitido; apice obtuso. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. 17. f. 27. 28. Habite la Méditerranée et les côtes du Calvados. Celle-ci est certainement une des plus petites du genre. Elle est al- longée, subcylindracée , obtuse au sommet; les tours, au nombre de cinq\ sont convexes, très linement striés en travers et plissés Jongitudiualement à leur partie supérieure, L'ouverture est ovale, RISSOA. qQl sub-sen»ilunaire; le Lord droit est épaissi en dehors et projeté en avant. Toute celle coquille est d'un Liane laiteux; elle est longue de 2 milliin. et demie et large de i tnillim. Il existe sur les côlcs du Calvados une variété un peu plus grande et dont les plis ont presque disparu. M. de Keilhau nous a communiqué, provenant des terrains tertiaires de la Norwege, une autre variété dont l'ouverture est un peu plus grande et dont les plis ont entièrement disparu. -|- 33. Rissoa exiguë. Rissoa exigun. Micli. B. testa minutissîmâ , turritâ, n'itidâ ^ mtreâ paululum ad aperttiram inflexà; transversim elegantissimè, lœviter sulcatd ■ aiijractlhus septenis obtusis , longitiulinaliter costatis; costis œqtialibus , obli- quU et distantibus siipernè obtuse angulatis ; sutura profundâ ; aperturâ ovatd obliqua, labre incrassato , subcnnaliculalo , exlîis marginato ; apice obtusiusculo. Mich. Desc. du genre Rissoa. p. i6. f. 29. 3o. Rissoa carinata. Phill. Enum. moll. Sic. p. i5o. n" 5. pi. 10. f. 10 . Habite la Corse ; dans la Manche, sur les côtes de Bretagne, etc. Nous réunissons l'espèce de M. Philippi à celle de M. Michaud, parce que après avoir comparé les descriptions et les coquilles, nous n'avons point trouvé de caractères suffisans pour les distin- guer. Celle-ci est l'une des plus petites du genre. HUe est ovale, ohlongue, composée de cinq à six tours sur lesquels s'élèvent des côtes longitudinales obliques, grosses et arrondies. Outre ces côles, la surface examinée à un grossissement convenable présente encore des stries transverses extrêmement fines; à la base du dernier tour .s'élève une carène assez saillante. L'ouverture est ovale-oLlongue, le Lord droit très épaissi en dedans et en dehors, a toute sa surface interne couverte de très fines stries. Toute celte coquille est blanche. Les grands individus ont à peine 3 milllm. de long, et i milHm. et demi de large. -J- 34. Rissoa creusée. Rissoa excwaia. Philip. R. testa oblongd, obtusâ, albd; anjractibus si/penic angulatis, medio concavatis , longitudinaliter costatis , uitimo inferne cin- gulis tribus transversis elevatis iiisfructo, aperturd ovatd , simplici, Philippi. Enum. moll. Sicil. p. i54. n» 8. pi. 10. f. 6. Habile la Sicile , trouvée sur le rivage de la Péninsule de Thapsi (Philippi.) Cette petite espèce est bien distincte de toutes ses congénères. Elle Tome VIII. 3i jjSa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. est toute blanche , oblongue , formée de quatre à cinq tours , sur lesquels s'élèvent des côtes transverses coupées en travers par d'autres longitudinales. Ces côtes sont menues et tranchantes, et les espaces quadrangulaires qu'elles laissent entre elles sont creusés; les côtes transverses du milieu sont plus écartées que celles qui sont vers la suture. L'ouverture est ovale, à peine anguleuse supérieu* rement , son bord droit est simple et tranchant. Celle petite espèce est longue d'une ligne. ^35. Rissoa tridentée. Rissoa tridentata. Mie h. R. testa conoïdeâ , alèd, lavigatâ, nitidâ- anfractlbus septenit con- vexiuscidis ; suturd obsoletd ; aperturd ovald , obliqud et subcana- liculatd; labro tumido intus tridentato; columelîd callo superiori dlstinctd; apice obtiiso. Mich. Desc. du genre Piissoa. p. 6. fig. 5. 6. Habite les mers des Indes. Coquille curieuse, ovale-conique, plus dilatée vers la base que ne le sont la plupart des Rissoa ; toute sa surface est lisse comme dans les Eulimes. Son ouverture est cependant celle des véritables Rissoas. Sa spire , poiulue au sommet, est composée de six à sept tours aplatis , conjoints j dont le dernier est presque aussi grand que les autres ; l'ouverture est ovale, semi-lunaire; son angle pos- térieur est très aigu. Le bord droit, épais et obtus, se projette en avant , et on remarque , dans sa longueur , trois petits tubercules arrondis , ce qui a valu à l'espèce le nom que lui a imposé M. Michaud. Cette coquille est longue de 8 millim, et lai'ge de 4. -[■ 36. Rissoa treillissée. Rissoa decussata. Duj. R, testa oblongoi-turritâ f longitudinaliter plicato-costata , trans- versimque striatd ; anfractibus convexiuscuUs ; costis subobllquis , strlis decussantibus sat remotis ; labro expanso , iricrassato. Rissoa Bruguierei. Payr. variété ? Duj. Mém. Géol. sur la Touraine. p. 279. n" 5. pi. 19. f. 23. Habite.... Fossile dans les falluns de la Touraine et aux environs de Dax. Quoique cette espèce ait beaucoup de ressemblance avec le Rissoa Bruguierei, elle s'en dislingue néanmoins : et nous ne la connaissons qu'à l'état fossile et dans les deux localités que nous venons de citer. Ses côtes longitudinales sont étroites, rapprochées , obtuses, droites ; elles se continuent ordinairement d'un tour à l'autre ; elles sont eu ^proportion plus nombreuses que dans le B.issoa de £ru: RISSOA. ^83 guière. Les stries Iransverses ne passent pas sur les côtes; elles ne se montrent que dans les intervalles. La longueur est de 8 millim. et la largeur de 2 et demi. t 37. Rissoa de Bruguière. Rissoa Bruguierei. Pay. R. testa turritâ, albâ , riigosâ, longitudinaUter costatâ; costis et sulcis obliqué cancellads; anfractibus senis vel septenis^convexis ; aperturâ ovali , subcanalkulatâ , margine tumido. Payr. Cat. desmoll.de Corse, p. n3. n» 242. pi. 5. f. ,7. jg, Desh. Morée. Zool. p. i5i. n» 201. Philip. Enum. raoll. Sicil. p. i53. n° 17 eXfossHis. p. 56. no6. Habite la Méditerranée. Cette espèce a beaucoup de rapports, d'un côté, avec le Turbo pu- sdlus de Brocchi, dont nous connaissons actuellement l'analogue vivant, et de l'autre, avec le Rissoa decustata de M. Dujardin. Le Rissoa de Bruguièreest élargi, turriculé, composé de 8 à 9 tours convexes, assez étroits, sur lesquels des côtes longitudinales ef obliques, subanguleuses à leur sommet, sont disposées avec ré^ gularilé. Ces côles sont traversées par des stries transverses, assez profondes fines et régulières. L'ouverture est ovale, semilunaire; elle ressemble presque exactement à celle d'une cérite , à canal très court ; le bord droit est très épais et arqué en avant. Toute la coquille est blanche, quelquefois un peu transparente. Nous connaissons l'analogue fossile de cette espèce, provenant des en- virons de Palerme en Sicile, Sa longueur est de 7 millim. et sa largeur de 3, f 38. Rissoa de Ghesnel. Rissoa Chesnelii. Mich. R. testa pamdd, turritâ, albâ, nitidd; costis longitudinalibus , obliquis oriiatd; anfractibus septenis convexiuscutis ; spird elon- gatâ; sutura subprof undà ; aperlurd ovatd ; labro incrassato; apice subacuto. Mich, Desc. du genre Rissoa. p. i5. f. a3, 24. Habite les mers des Indes. Petite coquille qui a tout-à-fait le port du Rissoa Bruguierei. Elle est constamment plus petite et en proporUon plus étroite; ses tours , peu convexes , sont chargés de côtes élégantes par leur ré- gularité : ces côtes sont un peu obliques et se succèdent d'un tour à l'autre. Ce qui distingue éminemment cette espèce de celle à la- quelle nous la comparons, c'est qu'elle est toujours dépourvue de stries Iransverses, Cette coquille a également beaucoup de res. emblance avec le Turbo pusillus de Brocchi, mais celui-ci es» 3i. 48 j HISTOIRE DES MOLLUSQUES. toujours plus renflé , plus gros et il a les côtes plus fines et moins ()l)liques. Cette jolie espèce nous a été communiquée par M. Mi- cliaud. F.I!ca 5 millim. de long et •>. de largo. Espèces fossiles. ■\ Sp. Rlssoa polie. Rissoa poUta. Desh. R. testa turrild j lœvigatd , poUtâ ; anfractihus snhconvex'ts ; aper- tard ohlongà ; lahro dextro crasso , hasi sinuato. Deili. Coq. des env. de Paris, t. 2. p. 116. n" 19. pi. 14. f. ao. ar. Hjibite... P'ossile aux environs de Paris à Mouchy-le-Châtel. Cette espèce a de la ressemblance avec le Rhsoa cochlarella dont elle diffère, non-seulement par la moindre saillie des stries, mais aussi par la forme de l'ouverture. Celte coquille est allongée, tur- riculée, étroite; sa spire, pointue, est formée de huit à neuf tours interrompus pas un petit nombre de varices. La coquille est bril- lante et semble polie; mais, examinée à un grossissement conve- nable, on la trouve couverte d'un réseau extrêmement fin de stries, longitudinales et transverses. L'ouverture est oblongue, siib-semilunairc], rétrécie à ses deux extrémités. L'angle antérieur rst déprimé et présente la trace d'un petit canal. Le bord droit est épais et se projette en avant. Cette petite coquille, assez rare, est longue de 7 millim. et large (le 2. '\ /\o. Rissoa lisse. Rissoa lœvis, Sow. /f. testa ohlongd, cylindraced , lœvigatd; aperttird ovato angitsid, anticé siihmarginata ; labro inttis incrassnto. Sow. Min. Concb. pi. 609. f. i. Habite.... Fossile dans la grande Oolite à Ancliffe. M. Sowerby est le premier qui ait fait connaître des espèces de ce genre dans un terrain bien inférieur à ceux oîi l'on est habitué à les rencontrer. On voit en effet une grande série de couches entre le terrain ter- tiaire et la grande Oolite dans laquelle aucune espèce du jjenre Rissoa n'a été observée. Cette espèce est allongée, cylindracée, rappelant un peu , par son port, la forme de certains maillots. Les tours sont à peine con- vexes, au nonibre de cinq ou six, ils sont parfaitement lisses. L'ouverture estovalaire, et l'angle postérieur est très aigu , l'angle antérieur présente une légère dépression comme dans plusieurs espèces virantes. Le bord droit est simple et épaissi en dedans. KISSOA. 485 Celle pptile coquille inléressunle , a 4 milli.n. 6v long tl i v{ demi de large. f 4i' Rissoa de Sowerby. Rissoa Sun'erùyi. Desh. R. lestd elongato-lurricd , aptrc aciiminuld, angusld , lungilitdina- îiter arcuatim costatd, coslls simpUcibus ; apertitrd avalo-iend- lunari, ulrinquà atteniiatd , ùasi productd , suhemarginatd ; labro incrassato, reflexo. Rissoa acutd. Sow. Min. Conch. pi. 609. 1'. 2. Habite... Fossile à Ancliffe dans la grande Oolile. Bien antérieure- ment à la publication de celte espèce par M. Sowerby, M. Des- marest, dans le bulletin de la Société Philoniatiquc , avait donné le nom de Rissoa actita à une espèce vivante de la Méditerranée. Il faut donc, pour éviter la confusion sjuonyniique, donner un autre nom à l'espèce de M. Sowerby, et nous proposons de lui consacrer désormais celui du savant Anglais, Cette coquille a des rapports avec nue espèce acluelienient vi- vante, à laquelle M. Michaud a donné le nom de CliesiicUi; elle a cependant des caractères spécifiques ipii la distinguent parfaite- ment. Elle est allongée, tnrriculée , assez étroite ; sa spire , com- posée de six ou sept tours convexes, est très pointue au sommet. Ils sont étroits , chargés de cotes longitudinales simples et arquérs dans leur longueur. On ne remarque point de stries traniverses sur Ja surface extérieure. L'ouverlure est ovale, oblongne , sidj-semi- lunaire; ses deux angles sont aigus; rantéricur Miilotit qui est plus saillant que dans la plupart des antres espèces; L columelle s'avançant jusqu'au niveau du bord droit. I.';iug!e, produit par lu jonction de la ttolusneue et du borJ dioil , est un peu déprimé et présente le commencement d'un petit canal. Le bmd dr^il est épaissi et renversé en dehors. Cette petite coquille longue de 5 miliim. est large de j. f 42. Rissoa à côles obliques. Rissoa obliqiiala. Sow. R. testa elongato-ttirrild, acitminatd, longitudinnlilcr costald ; costis iiicrassatis , oô/iijuis; anfraciibiis sex coir.-exis • aj.ertnrd ovatu-oblongd , subscmi/u/iaii , in rncc/io i/ilata.'d; lab:o .ùmniui, hurassato, rrjlcxo. Sow. Min. Conch. pi. Gi.g. f. 3. Habite.... Fossileà Ancliife dans la grande Uoliîc. Jolie espèce qui a inconieslablement beaucoup de rapport avec !e Rissoa Soiverbyi. Elle est allongée, conique, lurriculee ; pa spire, pointue au sommet , se compose de cinq à six ours C'ju\eAe.5 sur 486 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lesquels s'élèvent un petit nombre de côtes longitudinales, épaissies, arrondies, simples et obliques. Sur le dernier tour, ces côtes viennent s'atténuer insensiblement vers la base où elles dispa» raissent. L'ouverture est ovale, oblongue, courte, sub-semilunaire, et presque aussi large que haute. La columelle et le bord droit se joignent antérieurement sous un angle droit. Le bord droit est épaissi et renversé en dehors. Celte espèce a 5 millim. de long et un peu plus de 2 de large. f 43. Rissoa bipartite. Rissoa duplicata. Sow. • R. testa elongato-conicà ; anfractibtis latis ^ longitudinalitcr plicatis ; plicis in medio cariiiâ aiigttstd interruptis ; aperturd ovato- oblongâ in medio dilalatd , hasi siihemarginatd. Sow. Min. Conch, pi. 609. f. 4. Habite.... Fossile à Ancliffe, dans la grande Oolite. Petite coquille très intéressante et qui constitue un chaînon de plus entre les Rissoa et les Céritcs. Elle est oblongue , conique , sub- turriculée , composée de six à sept tours larges et anguleux dans le milieu. L'angle est subcaréné , il est lisse et il divise en deux les petites côtes longitudinales , peu saillantes dont la coquille est ornée. L'ouverture est remarquable ; elle est ovale oblongue, an- guleuse à ses extrémités, et dilatée dans le milieu. La columelle est arquée dans sa longueur et un peu courbée à sa base , à la ma- nière des Cérifes ; l'extrémité antérieure de la columelle est dé- passée par le bord droit , comme dans le plus grand nombre des Rissoa. Ce bord droit est épaissi , simple et renversé en dehors. Cette petite espèce a 4 millim. de long et 2 de large. -\ 44' Rissoa chevillette. Rissoa clavula. Desh. R. testa turritâ , conicâ , longitudinaliter costatâ ; costis grossius- culis; aperturd ovatd , basi sintiosd , angttlo inferiore subcanali- culatâ. Melajûa [Rissoa) clavula. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 117. pi. 14. f. iS. 19. Habite.... Fossile à Gri gnon , à Mouchy, aux environs de Paris. Petite coquille bien distincte parmi les autres espèces du même genre ; elle est allongée, turriculce , pointue , ses tours sont peu convexes et on y voit en petit nombre de grosses côtes arrondies et peu saillantes. L'ouverture est oblique , le bord droit très épais est projeté en avant. Cette coquille est longue de 6 millim. seulement. MÉLANOPSIDE. 4^7 MÉLANOFSIDE. (Melanopsis.) Coquille turriculée. Ouverture entière, ovale-obloiigue. Columelle calleuse supérieurement, tronquée à sa base, séparée du bord droit par un sinus. Un opercule. Testa tiirrita. Apertura intégra , o\>atO'oblonga. Colu- mella superne callosa , hast truncata , è lahro sinu dis- juncta. Opercidum. Observations. — Les Mélanopsides sont des coquilles fluvia- tiles qui avoisinent par leurs rapports les Mélanies. Mais leur columelle, calleuse dans sa partie supérieure, les en distingue éminemment; et elle est d'ailleurs tronquée à sa base, comme dans les Agathines , ce qui n'a jamais lieu dans les Mélanies. Elles sont très rapprochées des Pyrènes par leurs rapports , et elles s'en distinguent principalement en ce que leur ouverture n'a qu'un sinus ou un évasement à sa base. Nous rapportons à ce genre les deux, espèces suivantes. [Plusieurs espèces du genre Mélanopside ont été connues de Linné et des anciens conchyliologues. Linné, entre autres, con- fondait le peu d'espèces qu'il conniit soit parmi les Buccins, .soit parmilesStrombes, et même parmi les Murex; de tous les genres Linnéens, celui qui convenait le mieux aux Mélanopsides était ce- lui des Buccins, car ces coquilles en ont presque tous les carac- tères. La même confusion a existé parmi les auteurs qui, de- puis Linné, ont admis à la lettre la classification conchyliologique du Systema natures , ce n'est que depuis le commencement de ce siècle que les auteurs français, en suivant le bon exemple que leur avait donné Bruguière, portant le flambeau de l'obsevvation dans les genres Linnéens, les ont successivement démembrés en genres la plupart fort utiles, et de ce nombre, est celui-ci qui a été créé piir M. de Férussac, dès 1807 , dans son Essai de sys- tème de conchyliologie. Depuis lors, ce genre a été constamment adopté et diversement placé dans la méthode, selon que ses ca- ractères ont été plus ou moins bien appréciés dans leur valeur. Déjà précédemment nous avons mentionné, en traitant des Mé- lanies, les différentes opinions dos auteurs à l'égard drsMélanop- 486 Hli)roiUK i)ES ftJUt.LlJ5QUtiJ. sides, et nous avons ajouté, qu'entre toutes, celle que Ton devait préférer appartenait à Laraarck, et consistait à réunir ce genre dans une même famille que les Mélauies. Si l'on considère en effet les caractères zoologiques et conchyliologiques des deux genres, on acquiert bientôt cette conviction qu'ils ont entre eux tant de points de ressemblance, qu'il sera peut être nécessaire de les réunir plus tard. Dans une monographie publiée par M. de Férussac,en iS-i'i, dans le premier volume des mémoires de la Société d'histoire naUireile de Paris, cet auteur a donné des renseignemens intéressaus sur l'animai des Mélanopsides qu'il a eu occasion d'examiner en Espagne , aux environs de Sévilleet de Valence. Depuis, comme nous l'avons dit, M. Quoy a fait connaître l'animal de la Pyrène térébrale de Lamarck, de sorte que l'on a maintenant les moyens de comparer avec exac- titude ces trois types principaux de la famille des Mélaniens, et de reconnaître ainsi l'analogie de leurs caractères zoologiques. Si l'on a sous les yeux un grand nombre d'espèces de Mélanies et de Mélanopsides vivantes et fossiles, on remarque entre ces deux genres un phénomène tout -à-fait semblable à celui que nous avons signalé entre les Bulimes et les Agathines, c'est-à- dire que l'on voit s'établir la troncature columellaire par des degrés presque insensibles depuis le commencement le plus incertain, jusqu'à une échancrure aussi profonde que celles des Buccins. Si, en nous appuyant de l'identité d'organisation des Bulimes et des Agathines, nous avons pu réduire presque à rien la valeur du caractère de la troncature columellaire, nous somme autorisé à employer ici le même moyen pour démontrer le peu d'importance que doit avoir, aux yeux des zoologistes, la troncature de la columelle des Mélanopsides, pour les sépa- rer des Mélanies. Déjà nous nous sommes expliqué sur la valeur du genre Pyrène, et nous avons fait voir qu'il avait été com- posé par Lamarck, d'élémens hétérogènes; d'un côté nous y trouvons des Mélanies \éritables, et de l'autre des coquilles assez singulières, voisines de certains Cérites, par leurs carac- tères, et que Linné comprenait parmi ses Strombes : en rap- prochant ces espèces des Mélanopsides, on s'aperçoit bientôt qu'elles en ont tous les caractères principaux, et (pi'elles n'en diffèrent réellement que })ar une échanciure à la lèvre droite, échancrure qui, daus ces espèces remplace ia goutlière posté- rieure des Mélanopsides bucciniformes. M. de Fériissac a par- faitement senti les rapports de ces coquilles avec les Mélanop- sides, ce qui l'a engagé à les joindre à ces derniers, et à ne laisser dans le genre Pyrène que celles' que nous comprenons actuellement parmi les Mélanies : ainsi démembré, le genre Pyrène devra donc disparaître de la méthode. Les Mélanopsides habitent les eaux douces des parties méri- dionales de l'Europe, et plus particulièrement celles des pour- tours de la Méditerranée; et elles se montrent en abondance, à l'état fossile, dans la phi part des terrains tertiaires de l'Europe. M. de rérussac a fait remarquer que , parmi les espèces fossiles dans nos contréecs tempérées, il yen a quelques-unes d'ana- logues à celles qui vivent dans des régions beaucoup plus chaudes, fait intéressant d'après lequel il a été porté à conclure que l'abaissement de la température avait été une cause toute puissante pour détruire les races qui autrefois vivaient au cen- tre de la France. Nous avons reproché à M. deFértissac d'avoir tiré une conchision aussi générale sur un nombre d'observations aussi bornées que celles que nous venons de rappeler. Nous pensions que, pour établir, à l'aide des observations sur les mol- lusques , une chose aussi importante que celle des changemens de température, il fallait trouver un grand ensemble de faits, non- seulement pour les mollusques d'eau douce , mais encore pour ceux qui habitent la mer. Nous avons rassemblé ces faits, et nous avons pu ainsi estimer approximativement la température qui a été propre à chacune des principales époques terliaires. ESPECES. I. Mélanopside à cotes. Melanopsis costata. Fe'r. M. testa ovato-oblongd, soUdd , longitadinrJitercostatd, fusco-ni' gricante; anfractibus septenis : ultimo longitudine spiicc , mcJio depresio. Melania costata. Oliv. Yoy. pi. 3r. f. 3. Melanopsis costata. Eucyclop. pi. 458. f. 7. * Ciietuu. Coiich. t. ir. p. 285. f. 2082. 2o83. * Férus. Sysl. conch. p. 71. 11" 2. 49^ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Browd. Elcm. of Conch. pi. 8. f. 17. * Férus. Mém. gcol. p. 64, n" 2. * Id. Monag. des Mélanop. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, t. I. p. i56. pi. 7. f. i4-r5. * Micli. Coq. d'Alger, p. 11. n" i. * Guer. Icon. du rég. Ânim. moll. pi. i3. f. i3. •■ Def. Dict. des Se. nat. t. 29. p. 479. * Desh. Desc. des coq. foss. t. 2. p. 122. pi. 19. f. i5-i6. * Id. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 434. n» 4. * Sow. Gênera of shells f. 3. Habite en Syrie , dans rOronle. Mon cabinet. Longueur, 10 ligne» et demie. 2. Mélanopside marron. Melaiiopsis lœv'igata. Lamk. (i) M. testa avato-conica , glabrd, castaned ; anfractibus senis , ad spi- ram convexo-planiuscuUs : idtimo spird longiore. Melania bucc'mo'idea. Oliv. Voy. pi. 17. f. 8. Melanopsis lœvigata. Encyclop. pi. 458. f. 8. Buccinum prœrosuTn. Lin. Syst. nat. p. T2o3. * Scbrot. Encl. t. i. p. 341. * Chemn. Concb. t. 9. p. 40. pi. 120. f. io35-io36. An eadem ? Chemn. Conch. t. 11. p. 235. pi. 210. f. 2078- 2079. Melanopsis biiccinoidea. Férus. Syst. conch. p. 70. n» i. * Sow. Gênera of shells. f. 2. * Bowd. Elem. of conch. pi. 6. f. 18. et pi. 8. f. 14. (i) Voici encore une espèce à laquelle il faudra restituer son premier nom spécifique. Linné a connu cette espèce, c'est à n'en pouvoir douter, son Buccimiin prœrosum vivant comme il le dit dans les eaux douces des aqueducs de Séville. M. de Férussac est particulièrement blâmable d'avoir donné un nom nouveau à cette espèce, car il n ignorait pas celui imposé par Linné; il le cite dans sa synonymie: il fallait donc qu'il préférât le nom lin- néen au sien , il aurait dû sentir mieux que personne qu'il n'y aurait jamais de nomenclature faite dans la science si chaque auteur, suivant son exemple, se croyait autorisé à changer les noms spécifiques les mieux connus. Il sera donc nécessaire de doimer l'espèce à qui nous occupe le nom de Melanopsis prœ- rosa. * Fér. Mém. géol. p. 64.no i. (Fossilis), * /o?. Monog. des Ménalops, Mém. de la Soc. d'Hist. nat.de Paris, t. I. p. 148. pi. 7. f. I à ri et pi. 8.f. i.à 4. Brard. Mém. Journ. de phy. avril 1812. f. 9. * Poiret. Prodr. p. 36. Bulimus antediïuvianus. * Bulimus antediïuvianus. Lamk. Ann. du Mus. t. 4. p. agS; * Desb. Desc. des Coq. foss, t. 2. p. 120. pi. 14, f. 24 à 27. pi. i5. f. 3-4. Melanopis fusiformis. Sow. Gênera of shells f. 5. * Id, Sow. Min. conch. pi. SSa. f. i à 7. Habite dans les rivières des îles de l'Archipel. Mon cabinet. Quoique glabre, on y remarque des coslules longitudinales obsolètes. Olivier lui donne huit tours. Longueur, 9 lignes. -J- 3. Mélanopside semi-granuleuse. Melanopside semi- granulosa. Desh. M. testa ovato-obtusà; spira breviusculâ; anfractibus siipeme granu- latis , inferne lœvigatis , Jusco-viridibus ; aperturâ ovata, basi vix emarginatâ; columellâ cylindraced, supernè callosâ, Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p- 438. n" i3. Melariia nupera. Say. Amer. Conch. pi. 8. f. 1-2-3. Habite l'Ohio. Amér.-Sept. Coquille ovale oblongue , à spire obtuse, plus courte que le dernier tour, formée de six ou sept tours peu convexes et étroits, les pre- miers sont lisses , et l'on trouve à la partie supérieure des deux ou trois derniers , deux et quelquefois trois rangées transverses de tubercules obtus. La base du dernier tour est lisse ; l'ouverture est ovale-oblougue, et l'angle postérieur est aigu et formé du côté de la cohimelle, par une callosité courte et épaisse, l'angle anté- rieur n'est point aussi profondément échaucré que dans la plupart des autres Mélanopsides ; aussi cette espèce peut être considérée comme un passage vers les Mélanies. La columelle est subtronquée à la base, et l'ouverture est versante de ce côté ; le bord droit est simple, peu épais, blanc en dedans ou brunâtre comme le reste de l'ouverture. Toute cette coquille est revêtue d'un épiderme brun verdâtre sous lequel elle est d'un blanc gris ou rougeâtre. Elle est longue de 23 mill. et large de 1 3. ■]- 4- Mélanopside noueux. Melanop&is nodosa. Férus. M, testa ovato-acutd, longitudinaliter costatâ ; costis transversim triscrialim nodosis ; aperlurd ovatà^ albâ ; columclld calloià, albd nitidd. 4y2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Mclaiiopsis offiuis. Férus. Mena. géol. p. 54- "" 3. Melanopsis nodosa\Vk\m. Monog. Mena, de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, p. i58. pi. i. f. i3. Id. Férus. Hist. des Moll. Mélan. foss. pi. i. i. i3. pi. 2. f. i3. Desh. Encycl. mélb. Vers. t. 2. p. 436. n" 9. Habite dans le Tigre, près de Bagdad (Fér.). Fossile à Olricoli , près de la roule de Rome à Foligno (Menard de la Groye). Celte espèce a des rapports évidens avec le Melanopsis Diijourei, elle est ovale-oblongue à spire pointue, mais plus courte que le dernier tour; les tours sont étroits, lisses, les premiers aplatis, et les suivans étages par un angle supérieur. Cet angle devient on- duîeux vers le dernier tour; sur ce dernier on remarque de plus deux autres angles transverses, simples dans des individus, le plus souvent chargés de gros tubercules irréguliers , l'ouver- ture est ovale-oblougue; son angle postérieur est très aigu et al- longé en gouttière, placé entre une callosité columellaire très épaisse et l'extrémité du bord droit très mince en cet endroit; l'é- chancrure de la base est assez profonde et le bord droit la dé- passe à peine. Celte coquille est longue de 20 mill. et large de 10. -j- 5. Mélanopside nëritit'orme. Melanopsis neritiformis, Desh. M. leslâ globulosâ, ncritijormi , apice o6fitsisshnâ , fiisco nigricantc, Icevigatâ , aperturd ovato-semilunari , basi wx emarglnatd ; columelld coiitortd ^ superne callosd in medio dtpressd ; labio dextro bisinuato. Desh. Ency. mélb. Vers. t. 1. p. 438. n" 14. Habite l'Ohio et le Wabach (Amér.-Septeut.). Coquille fort remarquable que nous rapportons au geiue Mélanop- side sans qu'elle en ait cependant tous les caiactères. Elle est ovale- globuleuse, et, par sa forme, rappelle certaines Néritines; sa spire très courte et obtuse ne compte que cinq tours étroits et peu convexes, le dernier est si grand qu'il constitue à lui seul presque toute la coquille; il est lisse ou marqué seulement de quelques stries d'accroissement: l'ouverture est ovale-oblongue ; son angle postérieur se prolonge en une gouttière assez profonde dont le côté interne est formé par une large callosité; la columelle arquée dans son milieu , est arrondie, et s'étale assez largement à la base pour couvrir complètement la fenle ombilicale. Cette columelle est à peine tronquée, et le bord droit, en s'unissant à elle, forme un petit bec saillant; sous un épiderme d'un brun foncé, cette coquille est d'un blanc grisâtre , ornée lorsffu'elle est jeune, d'un JIKLANOPSIDE. 4g3 petit nombre de fascies transverses composées de taclies brunes subquadrangulaires. La longueur est de 20 mill. la largeur de 16. -j- 6. Mélanopside d'Esper. Melanopsis Espeii. Fer. M. testa ovalo-conicd , apice acutâ , lœ^i , oUvaceâ, aliquando punc- tis fuscis , qiiadratis serialim macttlatâ ; anfractibus qitlnque sub- planis : itllimo ventricoso ; aperturâ ovato-acutd, albà ; columellâ 'vix arcuatd, supernè subcallosâ, basi emarginatâ. Fér. Monog. desMélanopsides. Mém. de la Soc.d'Hist. nat. de Paris, t. I. p. x6o. no 10. Habite la Laybach. Nous ne connaissons cette espèce que par l'indication qu'en donne M. de Férussac, dan? sa Monographie des Mélanopsides, elle est ovale conique, lisse, polie, revêtue d'un épiderme d'une couleur uniforme brune, verdâtre; sous cet épiderme, on aperçoit dans quelques individus quelques séries de taches rougeâtres, subqua- drangulaires. L'ouverture est ovale-oblongue , blanche ; la colu- melle, à peine calleuse se termine à la base par une troncature assez profonde , le bord droit est mince et trauchant. ■\ J. Mélanopside de Dufour. Melanopsis Dujourni. Fér. il/, testa ovato-conicâ , solidd , grlseo-liitescente, lœvigatd, an/rac- tibiis superne spiratis, ultlmo l'entricoso , trausversim tricostato ; aperturâ ovatd , columelld callosd ; labro superne ad catlum in— JlexOy simplici, obtuso, Chcnin. Conch. t. ir. p, 285. pi. 210. f. 2080. 2081. Fér. Monog. des Mélau. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, t. i. p. i53. pi. 8. f. 5. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 438. no i5, Desh. Expéd. de Morée. Zool. p. i53. n" 206. Habite Les eaux douces de la Morée et celles de l'Espagne (Fé- russac) ; fossile à l'ile de Rhodes. Il est à présumer que l'espèce que l'on trouve fossile à Dax, sera distinguée de celle à laquelle M. de Férussac a donné le nom du savant naturaliste M. Dufour; peut- être qu'il était préférable de laisser à l'espèce le nom de Ma- rocana, que lui avait imposé Chemnitz, s'il est vrai , comme le suppose M. de Férussac , que la coquille connue par Chem- nitz , soit bien la même que celle-ci. On reconnaît facilement le Mélanopside de Dufour à uue dépression ou à une sorte de canal transverse qui est situé à la partie supérieure des tours. Celte disposition est à-peu-près semblable à celle que l'on observe dans le Melanopsis Martinii ; la spire est conique, poiHtue, for- 494 histoihe des mollusques. mée de sept à huit tours étages , dont le dernier est plus grand que les autres réunis ; l'ouverture est ovale-oblongue, ordinai- rement blanche quelquefois brune, lacolumelle peu arquée dans sa longueur, est garnie supérieurement d'une callosité assez épais- se, entre laquelle et le bord droit se trouve une gouttière étroite et profonde , le bord droit et simple , arquée dans sa longueur , et forme une petite échancrure à la manière des Pleurotomes à l'origine de la gouttière postérieure. Cette coquille est longue de 22 à 26 mill. et large de 11 à 12. -f 8. Mélanopside cariée. Melanopsis cariosa. Desh. M. testa ovato-oblongâ , oUvaceâ, -vel castaneâ, spirâ brevi, apice carîosâ; anfi'actibus iubplanis ultîmo alteris tripla majcre , cos- tatis; costis longitudinalibus numerosis ad suturas litieam nodo— sam formantibus. Murex cariosus .lÀwné. Syst. nat, p. 1220. Id. Gmel. p. 3441. n" 5r. Id, Dillw. Cat. t. 2. p. 7i2.n'' 62. Var. Maj. Duccina maroccana. Chemn. Conch. t. 10. pi. 210. f. 2082. 2o83. Melanopsis costata. Férus. Mém. Géol. p. 54. n° 2. Melanopsis castellata. Férus. Monog. Mém. de la Soc. d'Hist nat. de Paris, t. I. p. 157. Id. Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2, p. 435. n" 8. Habite. . . . Nous avons eu tort de suivre l'exemple de M. de Férussac en ne rendant pas à cette espèce son nom linnéen. Nous le faisons aujourd'hui, convaincu plus que jamais que le seul moyen d'amé- liorer la nomenclature, est de la lixer par la restitution, aux espèces, des premiers noms qu'elles ont reçues. Coquille ovale-oblongue , aspire conique, presque toujours rongée ou cariée au sommet , de celte manière réduite aux deux ou trois derniers tours ; leur surface est occupée par de petites côtes longitudinales , simples , peu saillantes, nombreuses et rapprochées; elles donnent naissance à des tubercules en arrivant sur un angle a«sez aigu situé un peu au-dessous de la suture. L'ouverture et ovale-oblongue , blanche ou brunâtre et se termine supérieurement par une petite gout- tière très profonde , placée entre le bord droit et une callosité co- lumellaire peu épaisse; le bord droit est mince et tranchant. Cette coquille est longue de 18 à 20 mill. et large de 9 à lo. -|- 9. Mélanopside allongée. Malanopsis acicularis. Férus. M. testa elongato-turritd , tœvigatâ , atra-fuscâ spird acuminatd , ul>- m^lanopside: 49^ timo anfractu longlore; anfractibus planulatls; aperturâ ovatâ albâ, labro tenui, acuto , columellâ callo-destitutâ, basi vix emarginatâ. Férus. Mém. de Géol. p. 54. n» 5. Melanopsis audebarti. Prévost. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris. t. I. p. aSg. Férus. Monog. des Mélanops. Mém. de Ja Soc. d'Hist. nat. de Paris. t. I. p. i6o. An eadem ? Fossilis, Melanopsis subulatus. Sow. Miner. Conch. pi. 332. f. 8. Desb. Ency. méih. Vers. t. a. p. 436. n° lo. Sow. Gênera of shells. f. 4. Habite le Danube et quelques autres cours d'eau douce de l'Autriche méridionale. Celte espèce semble établir le passage des Mélanies aux Mélanopsides , non-seulement par sa forme allongée et turri— culée comme celle des Mélanies , mais encore par la troncature de la columelle qui se voit à peine. Cette coquille est allongée , turriculée , revêtue d'un épidémie brun , sous lequel elle est or- dinairement blanchâtre. Ses tours au nombre de 7 à 8 sont pres- que plats , et le dernier n'a guère qu'un tiers de la longueur to- tale. Toute cette coquille est lisse et polie; l'ouverture et ovale - oblongue , arrondie à la base , terminée au sommet par un angle peu profond. Le bord droit est mince et tranchant ; la columelle est arquée , sans collosité et terminée par une très petite tron- cature. Les grands individus ont 20 mill. de long, et 7 de large. Espèces fossiles, •f I, Mélanopside de Martini. Melanopsis Martinii. Fer. M. testa ovatO'obtusâ, solidâ, lœvigatâ; ultimo anfractu spira Ion- giore transversim bicostato ; aperturâ ovato-oblongâ superne an- gustatd, columellâ callosissimd , crassâ; labro simplici obluso. Pjrum mostrosum, Mart. Conch. t. 2. pi. 94. f. 912 à 914. Knorr. Pétrif. t. 2. pi. C n * f. i à 5. Buccinum fossile . Gmel. p. 3485. Fér. Hist. des MoU. Mélanop. foss. pi. 2. f. ii-i2-i3. Jd. Monog. des Mélanops. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, t. i. p. i55. pi. a. f. ii-ia-i3. Desh. Ency. mélh. Vers. t. 2. p. 439. no 16. Habite. . . . Fossile aux environs de Vienne. Coquille fort remar- quable , non-seulement parce qu'elle est une des plus grosses es- 49^ HISTOIBE DES MOLLUSQUES. pèces du genre, mais encore parce qu'elle offre plusieurs variétés intéressâmes pour l'élude de la conchyliologie. Elle est ordinai- rement ovale-oblongue, à spire courte, subulée dans le jeune âge, rongée el obtuse dans les vieux individus; les tours de spire sont ordinairement étages et terminés dans leur partie supérieure par une rampe légèrement convexe; vers le tiers supérieur du dernier tour, se relève un angle obtus qui vient aboutir sur la lèvre droite à l'origine de la gouttière postérieure de l'ouverture. Toute la surface de la coquille est lisse, l'ouverture est ovale-oblongue, étroite ; la columelle médiocrement arquée dans sa longueur, est chargée dans certains individus d'une callosité très grosse et très épaisse. Lorsque cette callosité existe, l'ouverture se trouve déjelée à droite dans sa partie supérieure, et la gouttière qui la termine de ce côté est courbée dans sa longueur , l'échancrure de la base est profonde et assez semblable à celle d'un Buccin ; il y a des individus à spire tiès courte dont le dernier tour semble enve- lopper tous les autres. Les grands individus ont 48 mill. de longueur et 21 de largeur, mais les proportions sont très variables selon les variétés indivi- duelles. -J- 2. Mélanopside de Boue. MelanopsUle Bonei. Fer. M. testa ovato-acutâ , in medio veiitricosd ; anfractibus stipenie sub- angulatis, in angtilo tubercuUs aciitis , coronatis , longitudinaliter siibcostellatis; apertitrâovatO'oblongd ; labro simplici , cohimella incrassatd superne callosa. Fér. Monog. des Mclanop. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, p. 159. Id. Hist. des Moll. Mélanop. foss. pi. 2, f. 9-10. Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 435. n*> 7, Habite.... Fossile dans les terrains tertiaires d'Autriche ( Boue ), M. Boue est le premier qui ait fait connaître cette curieuse et in- téressante espèce fossile , et c'est avec raison que M. de Férussac lui a consacré le nom de ce célèbre géologue. Cette coquille est ovale subglobuleuse sa spire courte, composée de six à sept tours dont les premiers sont lisses et très étroits ; le dernier et l'avant- dernier, sont couronnés par une série régulière de petites tuber- cules pointus ; tout le reste de la coquille est hsse , l'ouverture est ovale-oblongue, étroite, l'angle supérieur est peu prolongé, et la gouttière qui le termine est superficielle et très étroite. Celle espèce, intéressante, a 12 mill. de longueur et 7 de largeur. Comme dans les autres M élanopsides, les proportions de celle-ci sont assez variables. MELANOPSIDE. ^gn ■\- 3, Mélanopside aucillaroïde. Melanopsis ancillaroidcs . Desh. M. testa ovato-subcylindricà, ventr'icosa, lavlgald; spird co/iici-a/>- hreviatd ; anfractibtts planu/atis j sutur'is callo-ohtusis ; aperturâ ovatoollongd ; columelld infernè callosd. Desli. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 121, pi. i5. f. 1-2. Id. Ency. niélh. Vers. t. 2. p. 484. n» 3. Habile. . . . Fossile aux environs de Soissons ; belle espèce voisine des Mélanopsides Buccinoïdes , mais bien distincte par la uianièie dont les sutures sont cachés, à-peu-près comme dans les coquilles du genre Ancillaire. Outre ce caractère elle se distingue encore par la forme de l'ouverture et la callosité columellaire. Sa longueur est de 25 millim. -j- 4* Mélanopside de Parkinson. Melanopsis Pat^kinsotii. Desh. M. testa ovato-oblongd , lœvigatd ; anfractihus conveximeulïs prlinis nodulosis • aperturd ovatâ, columelld subcallosd ; vix basi trunc- catd ; labro incrassato, Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. laS. pi. 17. f. 3-4. Melanopsis brebis. Sow. Mini. Conch. pi. 5a3. f. 2. Ulelanopsis Parkimoni. Desh. Ency. mctli. Vers. t. 2. p. 43'f. n"* 5. Habite Fossile à Retheuil et à Guise la Mothe, où elle est fort abondante. Coquille ovale , ventrue , lisse à spire courte composi'e de sept ou huit tours étroits et convexes, sur les premiers ou re- marque une rangée de tubercules obtus qui disparaissent assez rapidement sur les tours suivans. L'ouverture est ovale oblongue , la columelle est arquée, et à peine tron(iuée à la base , elle lest cependant assez sensiblement pour ne point laisser de doute sur le genre de l'espèce qui nous occupe. Elle est longue de 17 à 20 millim. -j- 5. Mélanopside obtuse. Melanopsis obtiisa. Desh. M, testa ovato-globosd, inflalâ, soUdd, crassd, lœvigatd; anfractibus convexis, apice erosis ; aperturd oiatd ; columelld arcuatd , basi subtruncatd, l'ix callosd ; labro dextro crasse. Desh. Desc. des coq. foss. t. a. p. 128. pi. 14. f. 22-23. Id. Ency. méth. Vers. t. 2. p. 435. no 6. Habite Fossile àRelheuil près Compiègne. Espèce remarquable, ovale ventrue, très épaisse toute lisse à spire courte quelquefois rongée au sommet. Les tours de la spire sont au nombre de cinq Tome VIII. 32 49^ HISTOIUE DES MOLLUSQUES. ils sont convexes et étroits ;rouveiiure est ovale-oblongiie, le bord droit est très épais, la columelle est régulièrement arquée, elle est tronquée à la base , et celte troncature est peu apparente par- ce que le canal de la base est à peine creusé. Celte coquille assez rare à 25 niillim. de longueur. -}- 6. Méianopside deDutreane. Melunopsis Diificsnii. Desh. M. testa elongato—tuiritd , fusiformi ; anfractibus planulatis , lœvi- gatis : ult'imo tubcrcidis actnninatis aJornaio ; sutura subcanali- culatàfûneà depressâ mnrg'inald ; columelld arcualâ ^ callosâ ; labro dextro? Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 120. pi. 12. f. 3-i. Desh. Ency. méth. Vers. t. 2. p. 433, n" i. Habite Fossile aux environs de Compiègr.e. Coquilk fort curieuse et qui appartient au genre Pyrène de Lamarck ; elle est voisine par ses caractères du Pyrena spinosa. Elle est allongée, turriculée, et presque toujours tronquée au sommet. Ce sommet est carié de la niénie manière que dans les coquilles d'eau douce qui vivent acluellement ; dans les individus où l'on trouve encore quelques- uns des premiers tours, on les voit plissés logitiidinalement et quelquefois traversés de deux ou trois stries transverses, les plis longitudinaux s'effacent pcu-à-peu, et les tours suivans jusqu'à l'a- vant-dernier sont extrêmement lisses. Mais sur les deux derniers tours apparaissent presque subitement des côtes longitudinales qui, vers leur extrémilé postérieure, se prolongent en une épine courte est pointue. Dans quelques individus, ces côtes sont irré- gulièrement espacées , et lorsqu'elles viennent à manquer, elles sont remplacées par une rampe peu profonde q»ii borde la suture. L'ouverture est ovale-oblongue, courte, et quoique nous ne l'ayons jamais vue en bonne conservation, nous avons pu juger de la forme du bord droit , d'après les stries d'accroissement. Malgré la tron- cature du sommet, cette coquille à 75 mill. de long et 3o de large. '\ '), Méianopside cariné. Melanopsis carinata.^iovf. M, teptd ovato-acutâ; spiiâ apice subulatd ; anfractibus supreniis aciitè aiignlatis : ultimo supernè subcarinato ; aperlurd ovaio- oblongd ; labro tenta , in medio inflcxo, Sow. Min. Conch. pi. 523. f. i. Habite... . Fossile à l'île de Wight , en Angleterre. Coquille assez singulière, ovale-oblougue , à spire pointue et souvent subulée ; les premiers toms sont munis snpériem-ometit d'un angle vif qui PIRÈNE. 499 circonscrit une petite rampe que l'on voit remonter jusqu'au som- met. Le dernier tour, plus gi-and que la spire, présente, vers le tiers supérieur de sa longueur, un angle oblus transverse, assez semblable à celui du Melanopsis Dufourei ; l'ouverture est ova- laire , obiongue, et se termine supérieurement en une petite gout- tière étroite et profonde , creusée entre l'exlrémité du bord droit et la callosité columellaire. Ceiîe coquille est longue de i8 à 20 mill. et large de 9 à io. PIREBTi:. (Pirena.) Coquille turriculée. Ouverture plus longue que large ; le bord droit tranchant , ayant un sinus à sa base et un autre au sommet. Base de la columelle courbée vers le bord droit. Un opercule corné. Testa turrita. Apertura longitudinalis ; lahrum acu- tum, inferne supernèqiie si/m distinctum. Columella hasi versus lahrum incurva. Operculum corneum. Observations. — Les Pirènes sont des coquilles fluviatiles très voisines des Mélanies et des Mélanopsides par leurs rapo! ts. Elles sont distinguées de ces dernières principalement, parce que leur columelle n'offre aucune callosité particulière ; et l'on ne saurait les confondre avec les Mélanies, leur bord droit ayant un sinus à sa base et un autre à son sommet. Ainsi l'ouverture des Pirènes présente deux sinus, tandis que celle des Mélanies et des Mélanopsides n'en offre qu'un seul. Voici les espèces que nous rapportons à ce genre. ESPECES. I. Pirène térébrale. Pirena lerehralis, Lamk. (i) P. testa turr'Uo-suhulala , lœvi , tiigrà ; anfraclibus planulatîs • apertura albâ. (1) Eu supprimant le genre Pyrène cette espèce doit passer 32. OOO HI5TUIRE DES MOLLUSQUES. Strombiii aler. Lin. Svst. uat. p. i2t3. Gniel. p. 352i. n° '9. iVeiita atra. Millier. Verni, p. iSS.n» 375. * Nciita atra. Scbrot. Flussconch. p. Syr. * Strombus atro purpureiis. Jd. loc. cil. p. 372. * Schrot, Einl. t. i. p. 449. * Scbrot. Einl. t. 2. p. 198. n. 76. Helix. * Lisler manlissa. pi. i. f. 7. * Melanopsis atra. Sow. Gênera of. shells. f. r. * Lesson, Voy. de la Coq. Zool. t. 2. p. 36o. n" 1 1/|. Lisler. Concli.t. 11 5. f. lo. ïluniph. Mus. I. .'în. fig. R. Petiv. Amb. f. i3. 1". i6. Seba. Mus. 3. t. 56. t. iJ. 14. Favanne. Concb. pi. Gi. fig. H. 11. Chemn. Concb. y. t. i35. f. 1227. Cerkhium atrtiin. Brug. Dict. n" 18. * Diliw. Cat.t. a. p. 976. * Strombus dealbatns. Gmel. p. 35a 3. n° 46. * Strombus. Schrot. Einl. t. i. p. 462. no 32. * Junior, buccinutu acicula. Gmel. p. 3;)o3. * Buccinum. Schrot. Einl. t. i.p. 407. n» igr. * Cerithium fluviatilc. Férus. Syst. Concb. p. H9. n° r. * 3/cla/iat>wua . Bowd. Elem. of. Concb. pi. 6. f. 19. * Férus, Hist. des inoll. Melanop. foss. pi. a. f. 7. * Melanopsis atra. Férus. Mém. géol. p. 54. a» 7. * /(/.Monog. desMélanop. Méin.dela Soc. d'bist. nat- deParis. p. i6r. * Pyrène de Madagascar. Blainv. Malac. pi. 21, f. 2. * Melanopsis atra. Desh. Ency. Métb. Vers. t. 3. p. 337. "o 11. * Quoy. et Gaim. Voy. de l'Astr. pi, 56. Habite dans les eaux douces des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Le sommet de sa spire est souvent un peu rongé. Elle a environ quatorze tours. Longueur, près de 3 pouces, 2. Pirène épineuse. Pirena spinosa. Lamk. (1) p. testa tiirritd, crassd , nigrâ, apice rttjesccnte; anfractihus su- aux Mélanopsides , et comme elle a été nommée Strombus a'wr par Linné, elle devra désormais porter le nom de Melanopsis atra. (i) Comme la précédente, cette espèce doit passer dans le genre Mélanopside, en prenant le nom de Melanopsis fliirninea^ PIRÈNE. Soi peruè titherculato-'^pinosis ; spiuis asccndvnùbus ; spird eroso- iruncatâ. Pirena madagascariensis . Encyclop. pi. 458. f. 2, a. b. HeUx cuspldata Dilhv. Cat. t. 2. p. 949. * Guer. Icon.duRèg. au. moll- pi. i3. f. 14. * Férus. Monog. des mélanop. Mém. de la Soc. d'hist. nat. de Paris. t. I. p. 162. * ItJe/anopsii spinosa Desli. Eiicy. méth. Ters. t. 2. p. 337. n° la, * Buccinum fluwlneum. Gmel. p. 36o3. * Lister Conch. pi. 118. f. i3. * Mart. Berl. Mag. t. 4. pi. 10. f. Sa. Habile dans les rivières de l'ile de Madagascar. Mou cabiuet. Espèce très remarquable. Son dernier tour est ventru , et offre à sa base des siries concentriques, légèrement tuberculeuses; ouverture blanche, niarginée de fauve à l'intérieur. Longueur, 2 pouces 8 lignes. 3. Pirène muriquée. Pirena aurita, Lamk. (i) p. testa tuii'Ud , muilcatd, rufesceiile ; anfraclibtis medio tubercutis compressis ohtusis semipatentibus cinctis ; aperlurd albd. Nerita aurita. MuUer. Verm. p. 192. n° 379. Lister. Conch. t. 121. f. 16. Strombus tY/iipanoriim. Cheinn. Conch. t. 9. t. i'36. f. i265. 1266. Buitmus aiiritus. 15rug. Dict. n" 58. Strombus auritus. Gmel. p. 3522. n° 43. * Melauia tjmpanotonos. Desh. Encycl. uiéili. Vers, l 2. p. 436. n" 12. * Nerita aurita. Schrot. Flussconcli. p. 375. * Melania aurita. Féruss. Syst. Conch. p. i3. n. 4. * Rang. Magas. de Conch. p. 12. p!. 12. Habite en Afrique , dans les rivières. Mon cabinel. Le sommet de sa spire est un peu rongé. La coquille offre quel([nefois une faseie blanche près de chaque suture. Longueur, 20 ligues et demie. 4. Pirène granuleuse. Pirena granulo sa. Lamk. p. testa turrità , rufd; costuUs longitudiiialibus uudalis granosis; parce qu'il est nécessaire de lui restituer son nom sjjécifujue, que Gmelin le premier lui imposa. (i) Quand on admettrait le genre Pyrène de Lamarck , il faudrait toujours en retirer cette espèce pour la transporter parmi les Mélanies^ parce qu'elle en a tous les caratières. 502 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. striis traiisvcisis coslulas decussantlhus ; anfractibus convexîs ^ aperlurà alhà. Habile.... Alon cabinet. Elle a iiiiit tuiu:>, Luiiijueui , iti lignes. LES PERiSTOMIENS. Tiachélipodes Jlaviatiles operculés , ne respirant que Veau. Coquille operculée , conoïde ou subdiscoïde , à bords de Voui^erture réunis. Les Péristomiens sont, comme les Mélaniens, des co- quillages fluviatiles , tous operculés , et dont la coquille est recouverte d'un épiderme mince, verdâtre, ou d'un brun plus ou moins foncé. Ils ne respirent aussi que l'eau • mais ils se distinguent des trois genres précédens, en ce que les bords de l'ouverture de leur coquille sont réu- nis. Nous y rapportons les genres Valvée^ Paludine et Ampullaire, [ Quoique fondée sur des caractères naturels , la famille des Péristomiens de Lamarck n'a cependant pas été adoptée par la plupart des auteurs. Dans la première édition du Règne animal, Cuvier a rapporté à son grand genre Turbo, les genres Valvée et Paludine, et, tout en reconnaissant l'analogie des Ampullai- res avec ce dernier genre, il ne les a pas moins placés dans son genre Concliylie, à côté des Phasianelles. De Férussac si sou- vent imitateur de G. Cuvier pour ia classification des coquilles, la également imité en ceci, et M. de Blainville, lui-même, s'appuyant sur des observations anatomiques, s'est peu éloigné, dans son traité de Malacologie, de l'opinion de Cuvier. Cepen- dant si nous rapprochons ce que M. de Blainville dit au sujet des Ampullaires et des Paludines, dans le Dicdonnaire des Sciences naturelles , nous trouverons ses opinions d'alors en contradiction avec sa classification. M. de Blainville, en effet, qui eut occasion de faire une anatomie de l'Ampullaire, trouve la plus grande analogie entre les animaux de ce genre et ceux LES PÉRISTOMIENS. 5o3 des Paliidines. Dès-lors si les chissitications sont destinées à rapprocher ce qui se ressemble, pourquoi avoir mis les Ampul- laires et les Paludines dans deux familles distinctes? Dans la deuxième édition du Règne animal, Cuvier a rapproché davan- tage les trois genres de la famille des Péristomiens , il les com- prend tous trois dans ses Pcctinibranclics Trnchoides. Depuis le travail anatomique de M. de Blainville sur les Ampullaires, M. Quoy, dans la partie zoologique du Voyage de l'Astrolabe, a donné des observations sur une grande espèce , et il est permis actuellement de comparer l'organisation des Ampullaires avec celle des Paludines sur lesquelles Cuvier a publié autrefois un mémoire anatomique; nous-mérae avons pu ajouter aux obser- vations déjà connues quelques faits intéressans sur l'organisation des Ampullaires. Si nous considérons actuellement les coquilles et les opercules qui les ferment, on trouve entre elles une ana- logie incontestable , tellement grande , même pour quelques espèces, que l'on doute auquel des deux genres elles doivent appartenir. Les rapports des Ampullaires et des Paludines sont donc incontestablement établis et ces rapports sont si nombreux, qu'il nous semble impossible de séparer ces genres. Quant aux Valvées, elles ont aussi les plus grands rapports avec les Palu- dines dont elles se distinguent cependant par la manière dont l'animal porte sa branchie. Si depuis les travaux de Lamarck, les observations dont s'est enrichie la science, ont confirmé sa fa- mille des Péristomiens, reste à savoir si cette famille elle-même ne devra pas changer de rapports. Il est évident que les genres qu'elle renferme se rapprochent beaucoup de ceux de la famille des Turbo, il serait donc convenable déplacer les Péristomiens dans le voisinage des Turbinacées, et de les faire passer après la famille des Néritacées qui a certainement moins de rapports directs avec la famille des Turbos. On conçoit que, dans une classification linéaire comme celle qu'il faut absolument suivre dans un ouvrage , il est impossible d'exprimer exactement les rapports quelquefois compliqués des familles d'un même grand groupe. Pour exposer ces rapports , nous ne connaissons qu'un seul moyen, c'est celui d'une classification à embranche- niens latéraux ou parallèles, et c'est particulièrement dans ce groupe si nombreux, en genres et en espèces , des Pectinibran- 438 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. elles dont la coquille a rouverture entière, que se fait sentir la nécessité d'un meilleur arrangement.] VAI.VEI:. (Valvata.) Coquille discoïde ou conoïde ; à tours cylindraces, ne modifiant point la cavité spirale. Ouverture obronde ; à bords réunis, tranclians. Un opercule orbiculaire. Testa disco'idca aut conoidea ; anfractlhus cjlindraceis , cavitatein spiraleni non defoiinantihus. Apertura rotun- data ; marginibiis connexis , acutis. Opercidum orbicu- lare. Obseuvations, — Les Ffl/K? epidermide fuscescente albidâ ; vertice aciiio, Turbo thermalis. Lin. Syst. nat. p. 1237. Gmel. p. 36o3. n" 6î, Turbo muriaticus. Rendant. Mém. Bulimus anaiinus. Voiret. Prodr. p. 47. n" i5. Cyclostoma anatinum. Drap. Moll. pi. i. f. 24. 25. * Pbilippi. Enum. Moll. p. 148. u" 4. * Lister. Anim. angl. pi. 2. f. 7? (i) Dès qu'il est bien reconnu que cette espèce est réelle- ment le Turbo thermalis de Linné, il est nécessaire de lui rendre ce nom linnéen et de la désigner sous le nom de PaliuUna ther- malis. Dillwyn , dans son catalogue , a confondu avec celte es- pèce le Nerita piscinalis de Muller, qui est une Valvée. 33. 5l6 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. •Schrot. Einl. t. a. p. 34. * Turbo thermalis. Olivi. Adriat. p. 169. * Turbo thermalis. Dillw. Cat. t. 2. p. 852. d" 86. Syn. plerisque ex- clus. * Desh. Encycl. méth. verl. t. 3. p. 693. n" 8. * Des Moul. Cat. des moll. de la Gironde, p. 29. no 6. * Cyclostoma anatinum. Millet. Moll. de Maine-et-Loire, p. 9. no 6. Habite en France, principalement dans le midi, et en Italie, etc., dans les eaux douces, même celles qui sont thermales à 34 degrés, M. Ménard, et dans les eaux saumâtres, voisines de la mer; on la trouve aussi selou M. Ménard, dans les eaux peu salées de la mer ]5altique, où les canards s'en nourrissent. Mon cabinet. Longueur, une ligne ou un peu plus, 7. Paludine verte. Paludina viridis. Lamk. p. testa minimâ, suhovatd, lœvi, pcllucidâ^ pallidè virente ; anfrac- tihus quaternis ; verticc obtuso. Bulimus viridis. Poiret. Prodr. p. 45. n" 14. Cyclostoma viride. Drap. Moll. pi. i. f, 26. 27. * Desh. Encycl. mélb. vers, t. 3. p. 694. n° 1 1. * Des Moul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 27. n» 4. * Bouillet. Cat. des moll. d'Auvergn. p. 74. n° 2. * Cyclostoma n-iride.. Feros. Syst. Conch. p. 66. n" 6, * ïurtoii. Man. p. i35. u° laa. f. 122. Habite en France, dans les eaux douces, froides et vives, telles que celles des ruisseaux des montagnes et même des cascades. Mon cabinet. Longueur, trois quarts de lignes. f 8. Paludine pesante. Paludina ponderosa. Say. p. testa ovato-oblongâ , lœvigatd, sub epidermide l'iridi, albâ ; spirâ apice obluid ; anfractibus convexiusculis , supernè subspî- ratis , ultimo globuloso , basi perforato , aperturd ovato-oblongd , albo-cerulescente supernè angulatd. Say. Journ. Acad. nat. se. t. a. p. 173. Say. Amer. Conch. pi. 3o. f. i. Sow. gênera of shells. f. 2, An eadem junior ? Paludina decisa. Say. Amer, Encycl. Nichols. art. conch, pi. 2. f. 6. Id. Say. Amer, conch. pi. 10. f. r. Habite l'Ohio et plusieurs autres rivières de l'Amérique septentrio- nale. On pourrait aussi bien placer celte coquille parmi les Am- pullaires que parmi les Paludines , son ouverture se trouvant plus PALUDINE. 5l7 allongée et plus étroite que dans la plupart des espèces de ce der- nier genre. Elle est ovale-oblongue , à spire obtuse , formée de de six à sept tours, dont les derniers convexes, sont séparés par une suture assez profonde, et étages les uns sur les autres. Le der- nier tour est aussi grand que la spire; il est globuleux, et percé à la base d'une fente ombilicale étroite. L'ouverture est ovale- oblongue, d'un tiers plus haute que large, bleuâtre en dedans, un peu versante à la base. La coquille a le test très épais et solide, revêtu d'un épiderme vert , quelquefois brunâtre , sous lequel il est d'un blanc mat. Les grands individus de cette espèce ont 4 8 millim. de long et 3o de large. "Y g. Paludine bulimoïde. Paludina huUmoides. Oliv. P. testa ovato-oblongd ^ apice acuminatd , lœvigatâ albo-grised ^ transversim fusco'unifasclata ; anfractibus convexis ; apertnrd ovatd, supernè angulatd. Var. a. testd l'iriduld , in medlo fusco-bizonatâ, Cyclostoma buUmoides. Oliv. Voy. au lev. pi. 3i. f. 6. Bowd. Elem. ofconch. pi. 8. f. i3. et pi. 12. f. 18. Caill. Voy. à Méroé. t. 2. pi. 60. f. 6. Habite les eaux douces de l'Egypte et de la Syrie. Espèce parfaite- ment distincte , et qui a des rapports avec le Paludina impura. Elle est ovale-conique ; sa spire , assez pointue , se compose de sept à huit tours convexes, lisses, striés par des accroissemens. Le dernier est percé à la base d'une fente ombilicale étroite. L'ou- verture est ovale-oblongue , en proportion plus étroite que dans la plupart des autres espèces. Son bord est mince, tranchant, et son extrémité postérieure produit un angle assez aigu en s'iraplau- tant sur la columelle. Toute la coquille est d'un blanc verdâtre ou grisâtre; et dans le plus grand nombre des individus, elle est ornée dans le milieu du derriîer tour d'une fascie transverse, étroite et d'un beau brun; la fente ombilicale est souvent entourée d'une zone de la même couleur. Dans la variété que nous signa- lons, il y a deux zones sur le dernier tour : la supérieure est la plus étroite. Cette espèce est longue de 17 mill. et large de 9. -j- 10. Paludine rougeâtre. Paludina rubens. Menk. P.testd ovato-conoidcd, perforatd, lœvi, pellucidd , corneo-rubeUd; anfractibus quinque valde convexis; sutura profundd ; aperturâ rotundo-ovatd. Menk. Synops. p. i34. Paludina ferruf>ined de Ciisl, et Jan. Cat, 5l8 HISTOIRE DES mollusques; Pal. inflala. Parreyss. Sec. spec. Mus. Règ. Berol. Phil. Eiium. Moll. p. 148. n„ 3. pi. 9. f. 4. Habile la Sicile, daus les ruisseaux. Petite coquille dont le port a de l'analojie avec celui du Paludina impura ; elle reste cependant plus petite. Elle est ovale-oblongue , plus ou moins ventrue se- lon les Individus , à spire obtuse, formée de six à sept tours con- vexes, lisses, dont le dernier est perfore à la base. Toute la co- quille est mince, transparente et ordinairement d'une couleur rou- geâlre uniforme. L'opercule est blanc, calcaire, et à sommet pres- que central. Cette petite espèce a 7 à 8 mill. de long et 5 de large. ■j- II. Va\udine semhhh]e. Pahidina similis. Mich. p. testa oi'ato-rentricosd , l(evi ^ albâ, basi perforatâ ; anfractibus coiwexis, augustii , ultimo globuloso ; aperturd ovato-rotundd , perislomate continua. Drap. Moll. p. 84. n° 4. Cyclostoma simile. Paludina similis. Micb. Compl. à Drap. p. 98. D„ i. Id. Kickx. Syn. Moll. Brab. p. 76. n» 94. Des Moul, Cat. des Moll. de la Gironde, p. 27. n» 3. Goupil. Hist. des Moll. de la Sartbe. p. 72. n° 5. Habite en France les petits cours d'eau douce. Petite coquille ovale-conique, mince, transparente, cornée verdâtre ; sa spire pointue au sommet , est formée de cinq tours convexes , dont le dernier est plus grand que tous les autres ; la suture est simple et profonde; l'ouverture est arrondie, à péristome simple; la lèvre droite ne cacbe pas tout-à-fait une fente ombilicale peu profonde. Cette petite espèce a 5 à 6 pillim. de longueur, et 3 à 4 de lar- geur." -f 12. Valudïne marginée. Paludina maf^ginata. Mich. P, testa minirnd , ovatd, pellucidd, nitidd , albidd , longiludinaliter sidtstriatà; anfractilms quinis rotundatis; apertiird ocato—rotundd; labro extiis marginato ; apice obtuso, papillato, operculo ignoto. Mich. Complém.à Drap. p. 98. n» ii. pi. i5. f. 58. 69. Habite... Draguignan. Très petite espèce conoïde, formée de cinq tours très convexes , à suture simple et profonde ; leur surface est lisse, polie, et la base du dernier offre une très petite perfora- tion ombilicale. L'ouverture est grande, arrondie, à peine appuyée sur l'avant-dernier tour; son bord est Irancbant et épaissi à l'in- térieur. Toute la coquille est transparente , d'un blanc jaunâtre. Elle a 3 millim. de longueur, t i3. Paludine bossue. Paludina gibba. Mich. P. testa ovato-suboblongd , minirnd; albo-rufd\, rel viiiduld , tenais- PALUDINE. Sip sime longitudînalite)- striatâ ; nllimo anfracfu majore, irregulari- ter gibboso autplicato ^ aperturâ circulari, Cyclostoma gibbum. Drap. MoU. p. 38. n° ii. pi. i3. f. 4. 5. 6. Paludina gibba. Mich. Compl. à Drap. Habile en Fiance, dans les eaux douces. Très petite espèce , oblon- gue-conique, composée de 4 à 5 tours très convexes , et à suture profonde. Le sommet est obtus; la surface, vue à la loupe, offre des stries longitudinales, assez régulière. Le dernier tour s'accroît irrégulièrement : il présente constamment deux ou trois bosse» lures irrégulières que l'on ne peut considérer comme des accidens individuels, puisqu'elles se retrouvent dans tous les individus. La surface de la coquille paraît lisse; mais examinée à un grossisse- ment convenable, on la voit finement striée longitudiualement. L'ouverture est tout-à-fait circulaire, à bords minces et tranchans. »\f Cette petite espèce a 3 ou 3 millim. de longueur. l4» Paludine de Férussac. Paludina Ferrussina. Des- • " "n moul, tp, O p. testa minuta, tiirrito-cylindraceâ , apice mamillatd obtusâ , sub- m^ rii truncatâ , subepidermide nigro virescente albido-corned , longitu- ' ' "77 dinaliter minutissimè elegantissimeque sti-iatâ ; anfractibus primis *~7 -^ rotundatîs ; suturis profundis rimd umbilicali perangustd, aperturâ |J "^ parvâ subovali. s^ ^ Micb. Compl. à Drap, p. 93. Wo 6. J^ ^ Desmoul. Cat. des Moll. de la Gironde, p. 27. n» 5. i "' Habite Saint-Médard , près Bordeaux, dans une source entourée de "W murs. Elle vit aussi dans les Cévennes. Petite coquille, mince, transparente, lisse, d'un blanc jaunâtre ou verdâtre; elle est al- longée, subcylindracée, obtuse an sommet; elle compte cinq tours à la spire, ils sont très convexes; l'ouverture est ovale obronde, à péristome mince, continu , il n'y a point d'ombilic. Celte petite coquille a 4 à 5 millim. de longueur, et à peine 2 de largeur. i5. Paludine diaphane. Paludina diaphana. Mich. P. testa parvidd , turrito-subcyUndrîcd , diaphand , albidd, nitidd, perforatd, subtilissime longitudinaliter striaid ; anfractibus primis rotundatis; aperturâ ovatd ^ obliqua ; peristomale acufo • apice obtuse, papillato; operculo ignoto. Micb. Complém. à Drap. p. 97. n" lo. pi. i5. f. 5o. Habite Lyon dans les aîhivions du Rhône, très petite espèce mince, blanche, transparente, turriculée , conique, composée de six tours étroits , très convexes ; l'oiiveiture est assez grande , ovale- .620 HlSi'OIKE DES MOLLUSQUES. obronde, anguleuse à son extrémité postérieure ; le bord droit est mince , tranchant et sensiblement renversé en dejiors; le bord gau- che est très mince et peu marqué. Cette espèce a deux millim. de longueur. f 16. Va^ud'me huVime. Paliidina bulimoidea.Mich. P testa sul/pi'ijoiald , minimd , ovato-oblongd, subcylindricâ^ pellu~ cidâ , nitidd , lùtrcd , lœvissimd , anfractibus primis rotundatis • aperturd oialdy obliqud ; per'tstomale simplici acuto ; columelld uigricanle; apice ohtuso, popillato; opercido ignoto. Mich. Compicm. à Drap. p. 99. i\° i3. pi. 16. f. 54. 55. Habite Lyon, dans les alluvions du Rhône. Espèce extrêmement pe- tite, ovale-oblongiic, étroite, mince, transparente, ^itrée; elle est formée de cinq tours convexes, dont le dernier est plus grand que la spire; celle-ci est obtuse au sommet. L'ouverture est ovalaire, anguleuse à son extrémité postérieure, et ressemble un peu à celle des Bulimes. Cette petite espèce n'a pas 3 millim. de longueur, et à peine un millim. de large. \ ly. Paludine courte. Paliidina breuis. Mich. p. testd cylindraced, apicc obtusd, albd, lœvi, pellncidd; itll'imo an- fractu magno , aperturd ovatd acutd ; labro tenui. Cyclostoma brève. Drap. Moll. p. 87. nn 10. pi. i3. f. 2. 3. Pahidina brevls. Mich. Compl. à Drap. p. 97. n° 8. Habile les eaux douces de France, et surtout dans le Jura. C'est peut-être la plus petite des espèces de ce genre. Elle est ovale- oblongue, subcylindracée, obtuse au sommet; les premiers tours sont étroits et convexes; le dernier est en proportion beaucoup plus grand. L'ouverture est ovalaire, plus longue que large, et terminée supérieurement par un angle assez aigu. Toute la co- quille est lisse , d'un blanc verdàtre. Elle a à peine i millim. et demi de longueur, et trois quarts de millim. de largeur. \ 18. Paludine bicarénée. Paludina hicarinata. Desmoul. p, testd m'inimd ; conico-elongatd , subturrild scalariformi , apice obtuso subepidermide fusco-n'igr'icante albidét ; anfractibus in utro- que margine unicarinatis medio excavatis , carinis eminentibus obtusis ; ultimo tricarinato ; suiuris profimdissimif ; rtmd umbili- cali perangustâ; aperturd mediocri , labio rotundato, labro tri- angulato. Dem. Bull, de la Soc. linn. de Bord. t. 2. p. 26. Mich. Compl. à Drap, p. gS. n° 7. pi. i5. f. 4 8. 49. PALUDINE. 021 Habite une petite rivière, près Bergerac. Elle rampe sur les pierres au fond des courans d'eau très limpides. Petite espèce intéres- sante, découverte par M. Desmoulius , et bien facile à reconnaître par les deux carènes de ses tours, ses sutures profondes et sou sommet obtus. Le dernier tour a trois carènes , et le bord droit sur lequel elles aboutissent devient onduleux. Cette espèce a 3 niillim. de longueur. f 19. Paludine des canards. Paludina anatinmn. Desli, p. testa ovato-conoidfâ, alhidd pallucidâ, lœvi 'vertice acuto. Bidimus anatinus. Poiret. Prodr. p. 47. no i5. Cjclostoma anatiitum. Drap. Moll. p. Sy. no 8, pi. 1. f. 24. 25. An eadem? Turbo Schroter. Flussconch. p. 352. pi. 8.f. 8. Sclirot. Einl. t. 2. p. aSo. n° 259. Hélix. Habite les eaux douces de France. Petite coquille ovale , blanchâtre, lisse, transparente ; formée de quatre tours convexes, dont le der- nier est relativement plus grand que les autres, la suture est peu profonde; le sommet est aigu, l'ouverture assez grande et ovale, à péristome simple et tranchant. Derrière le bord gauche se montre une fente ombilicale assez grande. Cette espèce a 3 milli- mètres de long et 2 de large. "i" 20. Paludine raccourcie. Paludina ahbreviata. Mich. p. testa mînimâ, ovatd , siibcjl'mdrîcd pellucidd , nitldd , vitred sub- perforatd; anfractibus quatemis convexis , sensim crescentibus ; suturd profundd ; aperturd subrotundatà ; peiistomate simptici , acuto; apice obtusissimo papillato opercnlo ignoto. Mich. Compl. à Drap. p. 98. n° 12. pi. i5. f. 52. 53. Habite Lyon dans les alluvions du Rhône. Cette espèce est très pe- tite, ovale, oblongue, très mince, transparente, lisse, subperforce à la base, ayant le sommet très obtus, comme tronqué, la spire est conoïde, formée de cinq tours étroits convexes; l'ouverture est grande, arrondie, anguleuse postérieurement et largement ap- puyée sur l'avant-dernier tour. Le péristome est un peu évasé , simple et tranchant. La longueur de cette coquille est d'un peu plus de 2 millim. -j- 21. Paludine aiguë. Paludina acuta. Desh. p. testa oblongo-conicâ, pellucidd , lœvi , substriatd aperturd ovatd, (Drap.). Cyclostoma acutum. Drap. Moll. p. 40. n" i5. pi. i, f. 23. Cjclostoma pusilla, Fér. Mém. Géol. n« 8. An eadem? Nerita minuta. Mull. Verm. p. 179. n" 365. 522 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Schrot. Flussconch. p. 319. pi. 7. f. 14, a. b. ? Schrot. Eiiil. t. 2. p. 249. n" 254. Hélix. An Paludlna octona? Nilss. Hisl. Moll. suec. p. 92. n» 4. Paludina stagnorum. Turton. Man.p. i36. n° i23. f. ia3. Desmoul. Cat. Jes Moll. de la Gironde, p. 29. n° 7. Fossilis. JBulimi4spusil/us. Brongn. Ann. du Mus. t. i5. pi. 28. f. 3. 1(1. Brard. Second Mém. Ann. ibid. pi. 24. f. 22 à 25. Pallndina piisilla. East. Coq. Foss. du sud-ouest de la France. Id. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. i34. pi. 16. f. 3. 4. Id. Encyc. méth. t. 2. p. 695. n° 17. Habite les marais sahns de la Gironde. M. Desmoul. dans son cata- logue si soigneusement fait des coquilles de la Gironde a observé des individus vivans et fossiles de cette espèce, et il dit que leur analogie est parfaite. Cette coquille , dit Draparnaud , est ovale- oblougue, un peu conique, aiguë à son sommet , transparente , lisse , quoique marquée de légères stries lorsqu'on l'observe à la loupe. Elle est de couleur verdàtre , et sa spire est composé de six à sept tours. L'ouverture est ovale oblongue, fermée par un oper- cule mince et lisse. Cette petite espèce à 4 à 5 millim. de long et à peine 2 de largeur. Espèces fossiles. \ I. Paludine treillissée. Paludina clathrata. Desh. p. testa elongato-subtuibinatd , apice obtusd ; anfractlbus convexius\ eiilis , transversim costatis, pliais longitudinalibus , clathratis ; ul- timo anjractu ad peripheriam angulato, basi plicato- apenitrâ ro- tundatd, apice subangiilatà. Desh. Expéd.de Morée. Zool. 148. pi. 26. f. 3. 4. Habite. . . . Fossile dans les terrains tertiaires de l'île de Rhodes. Espèce très remarquable, ovale-oblongue, à spire obtuse, compo- sée de six à sept tours convexes et étages ; leur surface présente trois carènes transverscs, dont l'inférieure est la plus saillante; ces carènes sont traversées par des plis longitudinaux, irréguliers, ce qui forme sur la surface «n réseau à grandes mailles subqua- drangulaires. Des sillons plus fins se montrent sur la surface infé- rieure du dernier tour. L'ouverture estsubcircultiire, l'angle supé- rieur est très court; le bord est mince et tranchant. Celte espèce , dont nous n'avons tu jusqu'à présent que deux individus , est lon- gue de 40 millim. et large de as. PALCDINE. 553 fa.Paludine semi- carénée. Paludina semicarinata. Brard. P testa ovato-conicd, turgidâ lenui, lœvigatâ, in inedio aliquantisper subcaiinata ; anjractibus rotundatis , oaldè separatis. Brard. 3« mém. Journ. de Plijs. i8i i. f. 4. 5. Fér. Mém. Géol. p. 63. n" 3. Desh. Coq. los. de Paris, t. i. p. 127. pi. i5. f. 11. la. Desh. Encyc. mélh. vert. t. 2. p. 69a, n» 5, Habite. . . . Fossile aux environs de Paris , à Beaurin , à Lagny et à Noaille. Cette espèce, pour la grandeur, se rapproche beau- coup du Paludina achatina, mais elle a beaucoup plus d'analogie avec le Paludina unicolor, de Lamarck, dont elle n'est peut-être qu'une forte variété, on pourrait la confondre avec le Paludina lenta, mais on l'en distingue par ses premiers tours de spire qui sont subcarénés à leur partie inférieure. Le dernier tour est glo- buleux, percé à la base d'un ombilic assez large. L'ouverture est arrondie , uu peu plus haute que large. Cette coquille a 32 millim. de long et 22 de large. t 3. Paludine de Desnoyers. Paludina Desnoyersi. Desh. p. testa ovato-conicd, turgidâ ^ tenui, fragili , profunde umbilicatd, tenuissimè striatd- aperturd ovato-rotuiidd, subangulatd, Desh. Descrip. des Coq. foss. t. 2. p. 127. pi. 1 5. f. 7. S. Id. Encjcl. méth. vers. t. 3. p. 694. n» 12. Habite. . . . Fossile près d'Epernay, Par sa forme générale, cette espèce se rapproche du Paludina achatina que l'on trouve dans les eaux douces d'Europe. Elle reste distincte néanmoins comme espèce. Elle est composée de cinq tours arrondis , le sommet est obtus, le dernier tour est subglobuleux , ouvert à la base par un ombilic assez étroit. L'ouverture est grande, subovale, ayant à l'angle postérieur une callosité qui remplit cet angle dans les vieux individus. Cette coquille est Usse, fragile. Elle est longue de 32 millim. f 4. Paludine variable. Paludina lenta. Sow. p, testd ovato-conicd, lœvigatâ , crassâ, solidd ; apice obtusd; au- fraclibits eonvexis ; aperturd circulari; marginibus crassis, conti- nua, umbilico mdlo. Hélix lenta. Brander. Foss. Haut. f. 60. rivipara lenta. Sow. Min. Conch. pi. 3i. f. 3. Paludina lenta. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 128. pi. 1 5 f. 5, 6. r r • Id. Encycl. méth. Vers. t. 3. p, 692. n* 6. 524 HISTOIllE DES MOLLUSQUES. Habite .... Fossile en France, dans le Soissonnais ; en Angleterre , à l'ile de Wight et à Fiarloii. Elle se dislingue des atitres grandes espèces ; elle n'est point subanguleuse sur le deruier tour comme dans la Paludina unicolur , et elle n'est point ombiliquée comme dans \a. Paludina Desitojersii. Elle a 3o niillim. de longueur. -J- 5. Paludine de Desmarest. Paludina Destnaresli. C. Prév. p. testa ovato-conicd, titrgidulâ^ tenuisslme trnnsvcrsim striatd; an- fractibus scx , convexis valdc separatis; apertiird ovatd, bimargi' iiatd; marginibus continuls. C. Prévost. Journ. dePhys. juin 1821. p, ir.n" i. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. 129. pi. i5. f. i3. 14. Id. Eocyclop. niélh. Vers. t. 3. p. 694. n» 10. Habite Fossile, à Vaugirard, près Paris. Cette espèce , ainsi que le Paludina conica , a été découverte par M. Desnoyers dans une couche argileuse , intercallée dans le calcaire grossier : quoi- que placée au milieu de couches marines, celle-ci ne contient ce- pendant que des coquilles d'eau douce. On aurait pu prendre cette Paludine pour un Cyclostome, car elle a l'ouverlure bordée comme les coquilles de ce dernier genre, mais il existe de vérita- bles Paludines vivantes qui ont ce même caractère. On les distin- gue par leur forme générale , le poli de leur test et leur transpa- rence. La Paludine de Desmarest est conique, courte, pointue ; la spire est composée de six tours convexes, minces, traasparens, brillans; ils semblent lisses, mais vus à un grossissement suffisant, ils sont chargés de stries transverses , très fines. Le dernier tour est globuleux, percé à la base d'un très petit ombilic; l'ouverture est presque circulaire, et elle est entourée d'un double bourrelet , quelquefois fort épais dans les vieux individus. Cette coquille a 9 millim. de longueur. -|- 6. Vidudïne conïq^iie. Paludina conica, C.Vrév. p. testa ovato-conicd , lœvigatissima , acuminatd- spird productd; anfractibus planiilatis; sutura superficiali separati; aperturd ova- to-ungulatd ; marginibus acutis. C. Prévost. Extr. du Journ. de Phys. juin 1821. p. 11. n" 2. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 129. pi. 16. f. 6. 7. Id. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 693, n^ 9. Habite. . . . Fossile à Vaugirard, près Paris. Petite coquille lisse et polie, dont la forme se rapproche de celle du Paludina impura. La spire est conique , ses tours sont peu convexes; le dernier est plus court que la spire ; l'ouverture est arrondie , mais terminée PALUDINE. 525 postérieurement par un angle plus aigu que dans la plupart des autres espèces, le bord gauche est élargi à la base, et se détache au-dessus d'une petite fente ombilicale. Celte espèce a 9 millim. de longueur. •j- 7. Paludine macroslome. Paludina macrostoma. Desh. p. testa ovato-conicâ , tenui fragilissimâ , tenuisslmè transversim striatâ ; anfractihus quinque convexis • sutura profundâ , aper- turâ magnd ovatd. Desh. Descr. des Coq. foss. t. 2. p. i3i. pi. i5. f. 23. 24- Id. Encycl. méth. Vers. t. 3. 695. n° i5. Habite Fossile aux environs de Paris à Parne et à Grignon. Jusqu'à présent nous n'avons observé cette espèce que dans le calcaire grossier marin, où elle paraît fort rare. Par ses caractères, elle convient assez bien au genre Paludine. Elle est petite , coni- que, élargie à la base, à spire courte et pointue , toute la surface est ornée de stries transverses , 1res fines , régulières. L'ouverture est très grande , ovalaire , à peristome continu ; le bord gauche se relève dans une partie de son étendue , et derrière lui se montre un ombilic assez grand. Cette coquille a 3 millim. de longueur. \ 8. Paludine atome. Paludina atomus. Desh. p. testa minimd, lœvigatâ^ ovato-conicâ , apice obtusâ ; anfractihus convexis ; aperturd ovatd, injernè angtilatâ; marginibus tenuissi- mis, conlinuis. Bulimiis alomus. Brong.Mém. sur les terr. d'eau douce. Ann. du Mus. t. lô. pi. i.f. 4. Cyclostoma. Fér. Mém. Géol. n° 9. Desh. Coq. foss. de Paris, t. r. p. i3o. pi. 16. f. i. 2. Desh. Encycl. méth. "Vers. t. 3. p. ôgS. n° 14. Habile Fossile dans les marnes inférieures aux gypses , dans les environs de Paris. Petite coquille ovale-obiongue , à spire ob- tuse, composée de quatre tours larges, assez arrondis, et à suture peu profonde. L'ouverture est ovale-oblongue , à peristome mince, tranchant et continu. Le bord gauche laisse apercevoir une fente ombilicale , très étroite. La surface extérieure de la coquille est presque lisse ; on y remarque des stries irrégulières d'accroisse- ment. Celte petite espèce a 4 à 5 millim, de long. ■]- 9. Paludine mélanoïde. Paludina melanoides. De.sh. p. testa minimâ , elongatd, apice acutissimd , basi-obtusâ , lœvigatd; aperturd, ovaco-oblongd; marginibus continuis , simplicibus. Desh. Expéd. deMorée. Zool. p. 149. pi. a4. f. 12. i3. 14. 5a6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile .... Fossile dans les terrains tertiaires de la Morée. Pe- tite espèce qui a des rapports avec le Paludina muiicUica , mais est constamment plus grande. Elle est allongée, subturriculée , très pointue au sommet; sa spire est composée de sept à huit tours étroits , peu convexes , et tout-à-fait lisses. L'ouverture est ovale-oblongue , se rapprochant un peu de celle des Mélanies, mais se distinguant bien de ce genre , en ce qu'elle n'est point évasée, et versante à la base. Cette espèce est longue de 8 millim. et large de 3. lo. Paludine pygmée. Paludina pygmea, Desh. p. testa conoided, acuminatd, lœvigatd, substriatdve, anfraciihus sex subconvexis; aperturd omtd, infernè angidatd; marginibus con- tinuis. Btdim. pjgmeiis. Brong. Mém. sur les Terr. d'eau douce. Ann. du Mus. t. i5, p. 376. n° r. pi. 23. Cg. i. Cjclost. pygmœa. Fer. Mém. Géol. p. 63. n" 6. Un eadem? Bidime pygmée. Brard. prem. Mém. Ann. du Mus. t. i5. pi. 27.fig. r-4. Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p. i3o. pi. 16. fig. 9-10. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 694. n° i3, Hab... Fossile dans les meulières à Montmorency et à Palaiseau. C'est une petite coquille conique composée de cinq à six tours de spire peu convexes et très finement striés dans leur longueur ; la suture est peu profonde; l'ouverture est ovale et à peine anguleuse à son extrémité supérieure; les bords sont minces, tranchans, continus , et la fente ombilicale est presque entièrement cachée par l'extré- mité du bord gauche. Cette espèce a 6 à 8 millim. de longueur. f II. V^Xwdime ^\oh\x\e. Paludina globulus.'Desh, p. testd ovato-globulosâ, aientiicosd, lœvlgatd; anfractibus quinque convexis, sutura simpUci, profundd sparatis; aperturd ovatà, obli- qua; umbilico nullo. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. i32. pi. i5. fig. 21-aa. Id. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 79$. n" 16. Hab.... Fossile à Maulette, près Houdan. Elle est un des plus petites espèces du genre; elle est ovale, globuleuse, toute lisse ; ses tours au nombre de cinq sont très convexes ; l'ouverlure est très petite, ovale, et inclinée sur l'axe longitudinal ; les bords sont épaissis, mais non garnis d'un bourrelet; le gauche cache la feule ombili- cale; cette fente ne se montre que dans les jeunes individus. Cette espèce a 2 millim. et demi de longueur. PALUDINE. 5^7 12. Paludine polie. Paludina nitida, Rœm. P. testa conicd, ovatd, lœvi, nitidd, longitudinaliter sublineatâ ; an- jractihus 4-5 subconvexis ulùmo subdorsato ,• aperturâ rotundo- ovatd, Rœm. Verstein. nord, oolit. p. 190. pi. 9. fig. 29. Hab.... Fossile dans les terrains oolitiques de l'Allemagne septentrion nale, M. Rœmer rapporte cette coquille au genre Paludine ; elle en a en effet la plupart des caractères, cependant elle pourrait également appartenir au genre Turbo, et ce n'est qu'avec doute que nous l'admettons au nombre des Paludines, Elle est ovale, conique, à spire obtuse, formée de quatre à cinq tours peu con • vexes, sur lesquels on aperçoit quelques stries longitudinales; l'ouverture est ovale, obronde, à bords minces et tranchans. L'in- dividu, figuré par M. Rœmer, a 20 mill. de long et i5 de large. i3. Paludine noirâtre. Paludina carboîiaria. Rœm. p. testa siihcotiicd, ovatd , anfractibus 5 convexis longitudinaliter substriatis; aperturâ rotundo ovatd. Rœm. Verstein. nord, oolit. p. 190. pi. 9. fig. 28. Habite... Fossile dans les terrains oolitiques du nord de l'Allema* gne. Nous ne connaissons pas cette espèce de M. Rœmer; elle pa- rait en effet se rapporter au genre Paludine, et par la forme elle a des rapports avec les petits individus du Paludina vivipara. Elle est ovale, oblongue, subconique; à spire obtuse , formée de cinq tours convexes sur lesquels on voit des stries longitudinales d'ac- croissement peu marquées ; l'ouverture est ovale, obronde, à peine modifiée par l'avant-dernier tour, et n'ayant qu'à un très faible degré l'angle supérieur que l'on remarque dans la plupart des Paludines. Celte coquille est longue de 2 5 mill. et large de 17. AMPUIiIiAIRE. (Ampullaria.) Coquille globuleuse, ventrue, ombiliquée à sa base, sans callosité au bord gauche. Ouverture entière, plu5 longue que large; à bords réunis, le droit non réfléchi. Un opercule. Testa globosa , ventricosa , hasi wnbilicata ; labro sinis- SaS HISTOIRE DES MOLLUSQUES. tro non calloso, Apertura intégra, ohlonga; marginibus connexis ; dextro acuto , non reflexo. Operculum. [Animal globuleux ou planorbiforme, pied large, mince et subquadrangulaire, largement tronqué en avant. Tête aplatie, terminée antérieurement par une paire de tenta- cules coniques, buccaux; deux grands tentacules subulés presque aussi longs que le pied, portant à la base des pé- doncules oculifères, quelquefois séparés dans toute leur longueur; un canal respiratoire formé pai* le manteau, mais ne laissant aucune trace sur la coquille; cavité bran- chiale très grande, largement ouverte antérieurement, et dont la paroi supérieure est dédoublée pour former un grand sac aquifère.] Observations. Les Ampullaires semblent avoisiner les Pla- norbes par leurs rapports naturels ; cependant ces coquilles eu sont bien différentes par leur aspect: elles sont {globuleuses, très ventrues, leur dernier tour étant au moins quatre fois plus grand que celui qui le précède. Au reste, leur opercule les en distingue essentiellement. Ce sont des coquillages fluvialiles qui vivent dans les climats chauds. Leur bord columellaire est saillant, recourbé ou ré- fléchi sur l'ombilic, y formant un demi-entonnoir, sans y pro- duire aucune callosité; mais leur bord droit est toujours tran- chant. La taille de ces coquilles est en général assez volumi- neuse. On en connaît un grand nombre d'espèces , parmi lesquelles plusieurs sont rares et recherchées. [Toutes les coquilles fluviatiles operculées étaient rangées par Muller dans son genre Nérite, Linné en confondait plusieurs parmi les Hélices, et c'est sous ces deux dénominations généri- ques que furent d'abord indiquées le petit nombre d'Ampul- laires que ces auteurs connurent. Depuis eux , Bruguière ras- sembla ces espèces dans son genre Bulime, ce qui n'était pas capable d'améliorer la classification. Lamarck eut donc raison de créer le genre Ampullaire , quoiqu'il n'appuyât pas son nouveau genre de la connaissance de l'animal ; aussi Lamarck commit plu- AMPBLLAIRE. 629 sieurs erreurs en comprenant clans son genre des espèces fos- siles qui n'en présentent pas les caraclères. Aujourd'hui, que l'on connaît l'animal des AmpuUaires; que, par suite d'une par- ticularité de l'organisation de ces animaux, plusieurs ont pu être transportés vivans t:n Europe, on a maintenant les moyens de compléter les caractères du genre, et de le rendre plus naturel en retranchant toutes les espèces qui n'en ont pas tous les ca- ractères, ou en ajoutant celles que l'on avait disséminées dans d'autres genres. C'est ainM , comme nous avons déjà eu occa- sion de le dire, que le Planorbis cornu arietis, pourvu d'un oper- cule, et dont l'animal a été figuré, appartient réellement au genre Ampullaire. Aussi nous ne savons quel motif a pu déter- miner M. Guilding à faire de cette coquille un genre Ceratodes, lui qui avait pu conqiarer l'animal avec celui d'une Ampullaire globuleuse, animaux dans lesquels il est impossible, d'après les figures de M. Guilding lui-même, d'apercevoir des dif- férences génériques. Plusieurs espèces fossiles, données comme des Natices, doivent également prendre place dans le genre qui nous occupe, tandis que d'autres espèces, telles que ÏAmpullaria avellana , par exemple, doivent constituer un genre nouveau, ou bien rentrer dans les Natices, dont elles ont les caractères. Si nous comparons, en effet, les coquilles des AmpuUaires avec celles des Natices, nous apercevons des différences, non -seulement parce que, dans les Na- tices, le test est poli et sans épidémie , mais encore parce que l'incidence de l'ouverture sur l'axe longitudinal est différente dans les deux genres. Il ne faut cependant pas attacher à ce caractère une importance trop absolue, car nous avons actuel- lement sous les yeux une espèce de Natice de Terre-Neuve que M. Petit de La Saussaye a bien voulu nous communiquer ; elle a la forme d'une Ampullaire; son test est mince, épidermé; son ombilic est sans callosité, et cependant son opercule, corné, est tout-à-fait celui des Natices. L'animal lui-même ne diffère pas essentiellement de celui des autres Natices, si ce n'est par moins d'ampleur dans le pied et dans le manteau. M. Caillaud, le premier, a mis en la possession des zoologistes de Paris l'animal vivant de l'Ampullaire du Nil. Pendant son voyage à Méroé, M. Caillaud avait recueilli un certain nombre Tome VIII. 34 53o HISTOIRE DES MOÏ.LCSQUES. (les Mollusques de l'Egypte. Après les avoir généreuscni ^^ * Schrot. Einl. t. 2. p. 142. * Encycl. Rec. de pi. t. 6. pi. 65. fig. 3. * Born. Mus, p. 374. Hélix ampullacea. Lin. Syst. nat. p. 1244. Gmel. p. 3626.no 43. Nerita ampullacea. Muller. Verm. p. 172. u° SSq. Lister. Conch. t. i3o. fig. 3o. Rumph.Mus. t. 27. fig. Q. Petiv. Amb. t. 12. fig. 14. Gualt. Test. t. i. fig. R. D'argenv. Conch. pi. 17. fig- B. Favanne. Couch. pi. 61. fig. D 8. (t) Laniarck a pris cette espèce pour type de son genre Am- pullaire, il pouvait à son gré en changer le nom spécifique, cependant il n'y aurait eu aucune inconvénient de la désigner sous le nom ^^ Ampullaria ampullacea, ce qui eût rappelé beau- coup mieux YHelix ampullacea de Linné. En examinant toute l'ancienne synonymie de cette espèce, on a quelque raison de penser que tout ne s'y rapporte pas, mais il est diflicile d'en fournir les preuves, soit parce que les descriptions exactes man- quent, soit parce que la plupart des anciennes figures sont mé- diocres ou mauvaises. Les figures ii33 et 11 34 de Chemnitz représentent-elles l'espèce de Ijnné? 534 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Seba. Mus. 3. t. 38. fig. 1-7. Kuorr. Yergn. 5. 1. 5. fig. 2-3. Chemn. Conch.g.t. 128. fig. ii33-ii35. Dttlimus ampullaccus, Brug. Dict. 11° 3. Ampullaria fasciata. Eucycl. pi. 437. fig- 3. A. K. Habite dans les rivières de riude,des Moluques et des Antilles. Mon cabinet. Coquille rechercliée dans les collections. Diamètre longi- tudinal, 22 lignes ; transversal, 2 ou 3 lignes de moins. 4. Ampullaire canaliculée. Ampullaria canaliculata. Lamk. A. testa ventricosd, tenta, Ungitudinallter striatd, siih epidermide ■vi- rente transversun fasciatd; spirâ brevi, acutà; anfractibus supernè concavo-canaliculatis; aperturà albo—cœrulescente. Habite dans les rivières de la Guadeloupe. Mon cabinet. Quoique voisine de la précédente, elle en diffère en ce qu'elle n'est point lisse, que sa spire est pointue, que son ouverture est autrement co- lorée, et surtout que ses tours sont creusés et comme canaliculés en dessus. Diamètre longitudinal, 2 5 lignes; transversal, 22. 5. KmT^\\\\A\Te œ\\~di' kïïin\or\. A mpullai'iaejf usa. Lamk.(i) A, testa orbiculato^'ventricosd, latè umbilicatd^ lœvi, albd, fasciis lu- tels et fuscis cinctd; spird brevissimd; aperturà aurantid : margi- nibus ej/usis. (i) MuUer , Chemnitz et Bruguière rapportent à cette espèce une coquille figurée dans Gèves (Conch. cab. pi. 3. f. 20. a. i.) elle a bien des rapports avec celle-ci, mais elle s'en distingue constamment par sa forme plus discoïdale, pîus déprimée par une spire plus courte et un ombilic plus grand. Cette curieuse espèce de Gèves établit de la manière la plus évidente le pas- sage de V Ampullaria cornu arictis à V Ampullaria effusa formant ainsi un degré intermédiaire. Ne trouvant nulle part nommée et décrite cette espèce, nous la donnons sous le nom à' Ampul- laria gevescnsis.JJ Hclix glauca de Linné est évidemment la même espèce que celle-ci, et nous sommes étonnés queMuUer, presque toujoiu's exact dans sa nomenclature ne l'ait pas reconnu. Pour se convaincre que l'espèce de Linné est bien la même que celle de Muller, il ne faut pas se borner à lire la trop courte phrase caractéristique de la 10" ou de la 1%^ édition du Systema naturœ, il est nécessaire de voir avec attention la description qui se AMPULLAIUE. 535 * Hélix glauca. Linné. Mus. Lilric. p. 66^. * Id. Lin. Syst. na!, édit. lo. p. 771. * Id. Lin. Syst. nat. édit. la. p. 1245. Nerita effusa. Muller. Verra, p. 173. n° 36 1. Lister. Conch. t, lag.fig. 29. Seba, Mus. 3. t. 40. fig. 3-5, Uelix effusa. Chem. Conch. 9. t. 129. fig. 1144-1145. Hélix oculus communis . Gmel. p. 362 1. n" iSg. * Schrot. Einl. t, 2. p. 201. n» 82. * Schrot. Flussconch. p. 255. * &t'//^ ^/aHca. Schrot, Einl. t, 2.p, i45, * Kammer, Cab. rud, pL 11, fig. 7. * Id. Gmel. p, 3628. n" 48, * Hélix ampullaria.Yar,'^ Gmel,p, 3626, Dj, 43, * Hélix neritina. Gmel. p, 3638. n» gS. Lulimus ej/iisits. Brug. Dict, n« i. * Férus. Syst. Conch. p. 68. n° 2. * Hélix glauca. Dillw. Cat. t. 2. p. 918, n° 73, * Ampullaria effusa. Svvains. Zool. illustr, t. 3, pi. iSy, * Ampullaria guyanensis. Guér. Icon. du R. A. Moll. pi. i3. fig. 5. Habite dans les rivières des grandes Indes et des Antilles. Mou ca- binet. La spire, étant fort surbaissée, fait paraître la coquille pres- que orbiculaire. Diamètre transversal, 2 pouces 5 lignes. ArapuUaire olivacée. Ampullaria guinaica. Lamk. (i) A. testa sinistorsâ, ventricoso~globosâ, umiilicatâ, tenui, brevi, oli~ vaceâ aut albo-cœmlescente- spirâ brevi, apice erosâ. trouve dans le muséum de la princesse Ulrique. Cette descrip- tion ne laisse aucun doute, et il convient dès-lors de rendre à l'espèce son nom linéen, quoique celui de Muller soit en quel- que sorte consacré. Celte coquille sera poiu' nous Y Ampullaria glauca. Gmelin^ qui selon sa coutume n'a pas bien compris l'es- pèce de Linné, l'a reproduite sous trois noms différens. ( i ) Les auteurs s'accordent pour reconnaître dans cette es- pèce YHelix lusitanien de Linné, en supposant que ce nom spé- cifique ne conviendrait pas à une coquille qui vient de la Guinée, il devrait néanmoins être conservé parce qu'il est de Linné et antérieur à tous les autres : ainsi il conviendra de changer le nom à' Ampullaria guinaica contre celui à' Ampullaria lusitanica. 536 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hélix lusitanica. Lin. Syst. nat. p. ia45. Gmel. p. 3636. Xï^ 82. Hélix varica. Muller. Verm. p. 70.11» 266. ^n Gualt. Test. t. 2. iig. T? Hclix guinaica. Chem.Conch. 9. t. 108. fig. 914-915. Ejusd. Conch. xo. t. 173. fig. 1684-1685. Hélix varica. Gniel. p. 3635. Ug 76. Ampullaria olivacca. Eiicycl. pi. 457. Iig. t. A. B. Habile dans les livières de la Guinée. Mon cabinet. Coquille pré- cieuse, recherchée, dite vulgairement la prune de reine-claude. Diamètre transversal, 19 à ao lignes. 'j. Ampullaire verdâtre. Ampullaria virens. j4, testa glohosà^-ventricosâ, subperforatd, vircnte; spirà brevi; an- fractibiis qninis : idtimo maximo; aperturâ rnfescente : marginibiis albis. Habile... Mon cabinet. Celle-ci est droite, très globuleuse, n'a qu'une fente ombilicale, et ne saurait être confondue avec la précédente- Diamètre transversal, 19 lignes. 8. Ampullaire carénée. Ampullaria carinata. Lanik. (i) A. testa orbiculato-ventricosâ , latè umbilicatd, teiiui ru/escente, Nous ne pensons pas que l'on doive conserver dans la syno- nymie V Hélix guinaica de Cliemnitz; la figure citée représente une coquille qui n'a presque pas d'ombilic, tandis que la co- quille figurée par Lamarck a un ombilic très large. Depuis la publication de cette première figure, Cheranitz dans le tome 10 en a donné une seconde d'après un individu couvert encore de son épiderme, il rapporte aussi cette figure à son Hclix guinaica quoiqu'il y ait entre elles de notables différences. On peut ad- mettre cependant, sous l'autorité de Chemnitz, qu'elles repré- sentent une même espèce. Mais cette espèce est-elle la même que celle de Lamarck ? Si l'on s'en rapporte uniquement à la figure de l'encyclopédie, il y aurait de notables différences, non- seulement dans la forme de l'ombilic, mais encore danala lon- gueur proportionnelle de la spire. C'est en consultant la col- lection de Lamarck et en examinant la coquille quia servi à la figure de l'encyclopédie que l'on pourra résoudre cette difficulté de la synonymie de cette espèce. (i) Chemnitz a connu cette espèce et il l'a décrite et figurée AMPULLAIRE. 537 albo-fasciatâ ; splrâ brevi, apice erosd; anjractibus transvtrsè striato-riigosis ; umbillco splraliter carinato. * Hélix boheniana. Chenin. Conch. t. 9. p. 89. pi. 109. fig. 921-9^2. Cyclostoma carinata. Oliv. Voy. pi. 3i. fig. 2. A. B. * Laniste d'Olivier. Blaiuv. Malac. pi. 34. fig. 3. * Lanistes carinata. Guér. Icon. du R. A. MoU. pi. i3. fig. 6. * Bowd. Eiem. of Conch- pi. i3. fig. 9. * Caillaud. Voy. à Meroé. t. 2. pi. 60. fig. 9. * Desh. Eocycl. méth. Vers. t. 2. p. 219. n» 2. * Hélix hyalina. Var. 3. Gmel. p. 364o. n" 180. Habile en Egypte, dans les eaux du Nil. Mon cabinet. Diam. trans- versal, i5 lignes. Ampullaire aveline. Ampullaria avellana. Lamk. (i) A. testa suborbiciilatâ^ supernè plannlatd, perforatâ, crassiusculd, longitudinaliter riigosà, luteo—fuscesccnte; ultimo anfraclu sU' pernè angulato, subcarinato; spird brevissimd, acutd. SOUS le nom d'Hélix holteniana ; il faudra donc rendre à cette coquille le premier nom spécifique qui lui a été donné, et l'in- scrire désormais dans les catalogues sous la dénomination ài'yimpullaria boheniana. (i) Une coquille singulière décrite par Chemnitz sous le nom de Nerita niix avellana , rangée depuis par Bruguière dans son genre indigeste des Bulimes, a enfin été comprise par Lamarck parmi les AmpuUaires : c'est dans ce genre en effet que d'après ses caractères généraux cette coquille était le mieux placée. Cependant à la comparer avec les autres espèces de véritables ampullaires, on pouvait concevoir quelques doutes et n'ad- mettre l'arrangement de Lamarck qu'en attendant de nouvelles observations. M- Quoy, auquel la science est redevable d'un si grand nombre de précieux matériaux , par des recherches très bien faites, a satisfait les désirs des zoologistes au sujet de la coquille qui les embarrassait. M. Quoy a observé vivans les ani- maux de V Aivpidlaria avellana G{ d'une autre espèce Ainpiillaria fragilis de Lamarck et à son grand .'tonnement il ne leur a trouvé aucun des caractères des Ampullaires. Poussant ses recherches plus loin, l'anatomie de ces animaux lui a prouvé qu'ils devaient constituer un type tout particulier, et M. Quoy a proposé pour 538 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Nerita nux avellana. Chema, Coucli. 5. t. r83. fig. igig-içjao. Bulimus aveîlana. lirug. Dict. no 2. Uelix avellana. Gmel. p. 364o. 11° 181. * Hélix crenata. Gmel. p. 362 3 . no 254. * Scbrot. Einl. t. 2. p. 3io. JNerita, n° 18. * Hélix avellana. Dillw. Cat. t. 2. p. goô. n^ 45. * JVIartyn. Univers. Conch. pi. 69. * Ampullaccra avellana. Quoy et Gaim. Voy. de l'Aslr. Zool. t. 2. p. 196. pi. T 5. fig. I à 9. * Amphibolaaustralis.Sc\xnm.no\i\. Syst. p. 190. Habile... On la dit de la Nouvelle-Zélande. Mon cabinet. Comme AmpuUaire, elle est fluviatile, et non marine, comme le soupçon- nait Brugiùcre. Aussi n'est-elle point nacrée. Diamètre transver»^ sal, 10 lignes et demie. les deux espèces en question un genrenouveau, auquel il donne le nom d'Ampullacère.Nous adoptons ce genre, car il est un des plus intéressans qui ait été décrit ellana. Lamk. 2° Ampullacère fragile. Ampullacera fragilis. Quoy. Ampullaria Jragilis. Lamk. Nous avons complété la synonymie de ces deux espè- ces, et, voulant donner tout ce qui peut mieux faire connaître le genre si intéressant proposé par M. Quoy, nous allons emprunter à son ouvrage les détails anatomi- ques qu'il donne sur l'une des espèces, l'ampullacère ave- line. « Le pied est grand, transverse, jaunâtre, séparé de la tête par un sillon. Celle-ci a la forme d'un chapron divisé en deux lobes arrondis, dépourvus de tentacules et por- tant deux très petits yeux sessiles sur un fond d'un assez beau jaune. En arrière est un collier assez bien formé par le bord du manteau, qui ne laisse au côté droit qu'un trou rond pour l'entrée de lair et offre un peu plus en dehors l'ouverture de l'anus sur un pédicule saillant bi- furqué comme dans l'Auricule midas. Ces parties ainsi que celles que cache la coquille sont d'un brun foncé. « La cavité pulmonaire est grande et porte sur son plancher un large organe dépurateur, foUiculeux, dont on 040 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. voit très bien l'ouverture sur un très court pédicule anté- rieur. Le cœur lui est accolée en arrière et l'on distingue au travers le pigmentum noir dont le plancher est recou- vert, une grosse veine qui vient du collier et côtoie le rectum. Après avoir enlevé la cloison qui sépare l'abdo- men, on trouve l'œsophage recouvert de deux glandes sa- livaires linéaires et fixées par leurs extrémités. L'estomac ne se distingue point, de sorte qu'il donne dans un gésier globuleux, musculeux et nacré comme celui d'un oiseau, contenant dans son intérieur quatre petites dépressions ou fossettes. L'intestin qui sort de ce gésier, après avoir reçu les canaux du foie qui l'enveloppe, se termine par le rectum sans circonvolutions apparentes. La bouche est petite et membraneuse. «Plus en dehors on voit l'organe excitateur s'ouvrant près de l'œil droit, au lieu où serait le tentacule du même côté. Il y a en arrière un muscle pro tracteur et un long canal tortillé. Nous n'avons pu nous assurer, tant ces parties sont délicates, si ce canal fait suite et se continue avec un semblable beaucoup plus long, qui enveloppe le testicule placé près du gésier. » « A la droite du pénis est l'utérus très renflé en arrière où il reçoit l'oviducte qui vient en serpentant de l'ovaire, lequel coupe la partie postérieure du tortillon. « Ainsi voilà bien un mollusque respirant l'air en nature, quoiqu'il vive dans les mares, possédant les deux sexes réunis, mais étant cependant hermaphrodite insuffisant. Ce mollusque est apathique, ne fait que peu de saillie hors sa coquille dans laquelle il rentre profondément au moin- dre attouchement. Nous le trouvions enfoncé sous le sable vaseux, sous quelques pouces d'eau sauraâtre, son ouverture pleine de terre. Ce mollusque se trouve en très grande abondance à la AMPULLAIRE. 5/\l 10. AnipuUaire lOTse. Ampullaria intorta. Lanik. (i) A. testa sînistrorsâ, ovato-globosà, perjoratà, lœvl, alla; zona fas- ciisque rnfoviolaceis; anfractibus quaternis, subintorlis, supeinè planulatis,' labro teniii. Encycl. pi. 457. fig. 4. A. B. Hab... Mon cabinet. Diamètre transversal, 9 lignes. 11. Ampullaire fragile. AmpuUariafragilis. Lamk. (2) A. testa semiglobosà, umbilicatd, tenulssimâ, pellucidà, griseo-cor- neà; spirâ exsertà, aciità; anfractibus subqiiaternis; suturis im- presso -exe a vatis. * Paludina. Sow. Gênera ofshells. fig. 5. * Ampullacera fragilis. Quoy et Gaini.Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 201.pl. i5. fig. 10 à 16. Habite... Communiquée par Péron. Mon cabinet. Elle a trois tours convexes, non compris la pointe apicale. Diamètre transversal, 5 lignes, ■\- 12. AmpuDaire de Gèves. Ampullaria Gevesensis. Desh. A testa suborbiculari , depressd , albâ , transversim, fusco-miiltizo- natà, basi umlilico latissimo perforatâ ; spirâ brevi, aciitd; an- fractibus augustis^ convexis ad suturam sub canaliculatis ; aper- turd ovatd, marginibus acutis. Gèves. Conch. Cab. pi. 3. f. 20. a, b. Nerita effusa. Pars. Mull. Verui. p. 175. lielix effusa. Cbeniu. t. g. p. 118. Habile . . . . . Celte coquille, confondue par les auteurs avec V Ampullaria effusa , s'en distingue constamment, et nous lui con- sacrons le nom de l'auteur qui, le premier, en a donné une bonne nouvelle-Zëlande, où il est mangé en grande quantité par les indigènes. (i) Chemnitz a figuré sous le nom de Frnnur/i virîde guinense une ampullaire senestre qui a beaucoup d'analogie avec celle-cij ce ne sont peut-être que des variétés d'une même espèce; ce- pendant si la figure de l'encyclopédie est fidèle, dans la coquille de Lamarck, l'ombilic serait plus étroit, et les tours plus aplatis en dessus. (2) Cette coquille n'est point une véritable Ampullaire, elle constitue la seconde espèce du genre AmpullacèredeM. Quoy. 542 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. figure. Elle est intermédiaire, par sa forme et ses caractères , entre YAmpullaria cornu arietis et VAmpullarla glauca ; quoique plus épaisse que cette première , elle conserve cependant la forme pla- norbique. Elle est lisse, polie, d'un blanc jaunâtre, et elle est or- née de huit à douze zones transverses , d'un beau brun marron , absolument comme dans le Cornu arietis. La spire forme un ma- melon pointu qui s'élève au centre d'une surface presque plane formée par les deux derniers tours. Cette spire est courte, formée de six à sept tours très étroits, convexes et à suture subcaniculée. L'ombilic est très large , et permet d'apercevoir l'enroulement spi- ral de la coquille. L'ouverture est ovale-oblongue, à peine modifiée par l'avant-dernier tour; ses bords sont minces et Iranchans. Cette coquille, longue de 35 millim., est large de 42. *j* i3. Ampullaire bouche-jaune. AmpuUaria Luteostoma^ Swain. A, testa glohulosâ, castaneâ^ longitudinaliter, substriatd, apicc acu- minatà, basi umbilicatâ ; anfractibus angustis, supernè planulatis , spiratis , sub angulatis ; aperturd ovato-angustd , aurantiacâ ; la- bro intus incrassato marginc columellari réflexe. AmpuUaria castanea. Desh. Encycl. métli. Vers. t. 2. p. 3i. n" 5. AmpuUaria luteostoma, Swain. Zool. illust. t. 3. pi. 157. Habite .... Cette espèce ne peut se confondre avec aucune autre , quoiqu'elle ait quelque analogie avec X AmpuUaria glauca , elle s'en distingue cependant par tous ses caractères principaux. Elle est globuleuse , à spîre courte et pointue , composée de six tours étroits, aplatis supérieurement, et' présentant une rampe qui monte jusqu'au sommet. Celte rampe est limitée au dehors par un angle obtus. Le dernier tour est très ventru , et il est percé à la base d'un ombilic plus ou moins grand , selon les individus , mais qui reste toujours plus petit que celui de \ AmpuUaria glauca. L'ouverture est ovale-oblongue , étroite , à bords épaissis et d'une belle couleur jaune orangé. Le bord columellaire est fortement renversé en dehors, et il cache aussi une partie de l'ombilic. La surface extérieure est lisse ; on y remarque des stries obsolètes d'ac- croissement,et elle est revêlue d'un épiderme d'un brun marron. Cette coquille a 45 miilim. de long et 38 de large. •f- 14. Ampullaire géante. AmpuUaria gigas. Spix. A. testd ventricoso-globosd, longitudinalitcr tenuissime striatâ^ epi- dermide viridi ■vestitd; suturis anfiactuum profundc canaliculatis; aperturd aurantio-lutescente. AMPTJLLAIRE. 543 Spix. Test. Bras. p. i. pi. i, f. i. WagD. Suppl. à Chemn. p. igS. pi. 237. f. 4147. Habite la rivière des Amazones et ses aftluens. Grande et belle es- pèce à laquelle nous serions porté à joindre celle nommée par nous dans l'Encyclopédie Ampullaria Bruguierei, si nous n'aper- cevions quelques différences sur la valeur desquelles nous ne pou- vons actuellement porter un jugement déûnitif. La coquille rap- portée par Spix est l'une des plus grandes du genre ; elle est mince, et cependant solide; son dernier tour est très grand, l'ou- verture très ample, d'un beau jaune orangé, elle est ovale, à peine modifiée par l'avanl-dernier tour; son bord gauche se renverse et cache en partie l'ombilic. Les tours sont très convexes, et leur su- ture est très profonde. La coquille est revêtue d'un épidémie vert sous lequel on aperçoit un grand nombre de zones transverses iné- gales, brunes ou d'un vert foncé. Cette coquille a cinq pouces de longueur. \ 1 5 . Ampullaire rugueuse. Ampullaria corrugata. Swain. A, testa globulosd, siibsphœiicà, apice obtusâ , lœvigatâ, epidermide fusco, rugoso indutâ ; anfractibus convex'is, angustis : tilllmo ma- gno , basi perforato ; aperturd ovato-oblongd in ambitu auraw tiacd y labro incrassalo, basi reflexo, operculo calcareo. Swainl. Zool. illust. t. 3. pi. 120. Ampullaria sphœrica. Desh. Ency. Méth. t. 2. p. 3o. n" 4. Ampullaria rugosa. Sow. gênera of shelis. f. i. Habite les rivières de l'Inde. Pondichéri (Bellanger). Belle espèce, toujours fa'cile à reconnaître par sa forme et surlout par son opercule. N'ayant connu que trop tard le nom que M. Swainson , dans ses illustrations zoologiques , avait donné avant nous à cette espèce, nous lui restituons celui de l'auteur anglais, nous sou- mettant aux règles que nous avons prescrites , dans l'intérêt de la nomenclature. Cette coquille est sphéroïdale, à spire courte et ob- tuse , composée de six à sept tours convexes , étroits, dont le der- nier, très grand, est globuleux et percé à la base d'un ombilic mé- diocre ; l'épiderme qui couvre cette coquille est d'un fauve ver- dâlre. Il est rude au toucher et comme écailleux. L'ouverture est assez régulièrement ovalaire, les bords en sont épaissis, continus, d'un jaune orangé, et garnis à l'inlérieur d'un bourrelet assez épais , s»ir lequel s'appuie l'opercule qui ne peut franchir cette limite. L'opercule est calcaire; fort épais dans les vieux individus, et d'une couleur orangé, roussâlre vers le centre. Celte espèce a 58 millim. de long et 53 de large. 544 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. *}* i6. AmpuUaire papy racée. ^//z/jM//rtWa/?«/?/racea. Spix. A. testa ovato-globosâ, tenuissimd, longitudinaliter subtiUssime stria- td; nigro-Juscd ; umbilico angusto, longltudinali; aperlurd ni- gra. Spix. Test. Bras. p. 3, n» 4. pi. 4 f- 1- 2- Wagn. Suppl. à Chemu. p. 196. pi. aSy. f. 4148. Habite les eaux douces des environs de Baliia et de Fernambouc. Espèce bien distincte, mince, fragile, globuleuse, à spire courte, formée de cinq à six tours convexes. Toule la coquille offre des stries longitudinales fines et rapprochées, coupées à des distances assez grandes par des stries transverses peu apparentes; l'ombilic est une fente étroite longitudinale, en partie recouverte par le bord gauche. L'ouverture est grande, ovale, allongée, rétrécie à sou extrémité postérieure; elle est noire en dedans; en dehors, la coquille est presque de la même couleur ; quelquefois, sur le der- nier tour on aperçoit une zone assez large plus pâle. f 17. Ampullaire polie. Anipullaria polita. Desh. A. testd oi'ato-'ventricosd , temd, poUtd, vlrescentc • spirâ produC' tiuscidd, apice obtusd; aperturd ovali , purpurasccnte ; umbîtico minimo. Amptdlaria wrescens. Desh. Dict. class. d'hist. nat. 5"= liv. de plan- ches, f. 2, Ampullaria polita. Tesh. Encyc. méth. Yers. t. 2. p. 3i. n 8, Haljile .... Belle espèce d'Anipullaire ovale-globuleuse, bien re- connaissable par sa spire, en proportion plus allongée que dans ses congénères. Cette spire, obtuse au sommet , se compose de six ou sept tours convexes , dont les premiers sont d'un brun foncé , et les derniers revêtus d'un épidémie d'un brun verdâtre, lisse, et poli, le plus ordinairement sans aucune trace de fascies longi- tudinales , quelquefois marquée vers la base du dernier tour de deux ou trois fascies transverses d'un vert un peu plus obscur. L'ouverture est grande, dilatée, ovale-oblongue, d'un brun rou- geâlre en dedans; le bord droit est épaissi à l'intérieiu-, d'un brun assez foncé dans sa partie la plus extérieure , et garni d'une zone épaisse à l'intérieur; le bord columellaire laisse derrière lui une petite fente ombilicale ; il est d'un jaune orangé assez foncé dans toute son étendue. Cette belle espèce, rare dans les collections, à 72 millim. de long et 5; de large. + 18. Ampullaire de Cé\èhes. Jmpullaria celebensis. Quoy. A. testd ovato-globulosd, lœvi politd , apice obtusd, fusco-i'iridi , MÉLANIE. 545 hasi perforalà^ traiisversim obsolcte, fusco-fasciald ; opoi'turd ova— to-oblongà, intùs saturatc fuscd , in ambilit albicante ; opcrculo caîcareo, intùs roseo. Qiioy et Caim. Voy. de V^str. pi. 57. f. i. 2. 3. 4. Hal)ile. Les îlesCélèbes (Qnoy). Espèce bien distincte, qui a des rap- ports avec Yylmpullaria ampttUacca. Elle est cvale-globuh use très ventrue, à spire courte et pointue, mais souvent rongée au sommet; ces tours, au nombre de cinq, sont étroits et peu con- vexes, le dernier, très grand, se rétrécit sensiblement vers la base ce qui donne à la coquille une forme un peu pyrulée. La surface extérieure est revêtue d'un épiderme d'un brun verdàlre, foncé, lisse et poli , sous lequel on aperçoit un grand nombre de zones transverses, inégales, d'un brun un peu plus intense. L'ouver- ture est o\ ale-oblongue, son bord épaissi, est d'un blanc grisâ.'re , ou d'un blanc jaunâtre. lîUe est d'un brun très foncé à l'intérieur. La columelle est épaisse, et laisse apercevoir deirière elle une fente ombilicale , étroite. L'opercule est calcaire, strié concentri- quement à l'extérienr,. lisse eu dedans, et d'un brun rouge ou vio- lacé. Celte coquille a 65 mill. de long et 58 de large. ■\- 19. AmpuUaire oya[e, Ampullaria avata. Oliv. "Ç A. testa ovato~globulosâ^ fenui, irrégularité r substriai â , apice ero- sâ, castaneo-virente ; apcrturd magnd, marginibus acutis , intiis albiclo rujis; umbilico minimo, obliqua, Olivier Voy. au Lev. t. 2. p. 38. pi. 3/,. f. i. Férus. Syst. Conch. p. 68. u" 4. Caillaud. Voy. à Méroé. t. 2. pi. 60. f. 10. Férus. Dict. class. d'hist. nat. t. i. p. 804. ' Desh. Encycl.mélh. Vers. t. 2. p. 3i. n° 6. Habite les rivières de l'Egypte et de Turquie. Cette espèce se ren- contre très abondamment , et c'est elle dont M. Caillaud nous a communiqué l'animal vivant. Celte coquille est assez variable dans sa forme et dans son volume. Elle est ovale-globuleuse : sa spire obtuse est composée de sept tours étroits, convexes, et presque toujours couverte de stries longitudinales obsolètes. Le dernier tour, très globuleux , est percé à la base d'un ombilic oblique as- sez large, et que l'on voit se rétrécir dans certains individus ré- duite alors à une simple fente ombilicale. L'ouverture est grande, ovale-oblongue, d'un brun assez foncé vers la base, couleur sur la- quelle se montrent assez souvent des fascies transverses d'un brun plus intense. La couleur brune disparaît insensiblement vers l'an- gle supérieur de l'ouverture. Les bords sont minces, tranchans et Tome YIII. 55 'j^b iiiSTOinr. dks mollusotifs. de coulcui' blanc jauiiàlro. Toule la co(mi!lo est rcvèlue d'un épi- derme d'un brun fauve, plus ou moins l'oucé. Les grands indivi- dus ont jusqu'à 70 miil. de long et 65 jniilini. de large. -j- 20. Atnpullaire zonale. Ampullaria zonaia. Wagn. A. testa ventricoso-globosd, longltiuUnalher tcnuissime striatâ , albà siih epiJermide olivaceo , fasciis it'tgresceiitibtts cinctd • aperturd albâ, transversim fasciatd ; marginc intertore nigro cincto. Wagn. dans Spix. Test. bras. p. i. pi. 2. f. i. 2. Habile dans les ruisseaux des forêts de la province de Bahia au Bré- sil. Celte espèce est presque aussi grande queTAmpullaire géante, elle a à-peu-près la même forme , la sutui e n'est pas canaliculée. Le dernier tour est très grand , et percé à la base d'un ombilic médiocre , en petite partie caché par le bord gauche. Toute la surface couverte d'un épiderme mince , verdàtre , sous lequel on voit des zones d'un brun noirâtre, inégales. L'ouverture est très ample, blanche en dedans, le peu d'épaisseur du test permet de voir dans son intérieur les zones de l'extérieur. Celte coquille a plus de 4 pouces de longueur. ■\ 21. Ampuilaire douteuse. Ampullaria iliibia. Guild. A. corpore flavesce))tc , fiiUginoso marmoralo; siphone rcspiratorio flavo, atro irregulariter fasciato soled l'mdd. Testa oUvaceo-viridi, fasciatd, fasciis obscuro ■ purpuras , latis-spi- rd rufescente y brevi ; aperturd pallidè croced , nehuld livido-pur~ pured suffusd ; opercido supcrnè fusco, infernè castaneo intente. Guilding, Zool. Journ. t. 3. p, SSg. pi. Supp. 27. f. 7. 8. Habite fréquemment dans les fleuves de l'Amérique équinoxiale. Coquille qui, par sa forme, se rapproche des moyens individus de Y Ampullaria fasciata de Lamarck. Elle est globuleuse, lisse, cou- verte d'un épiderme d'un brun verdàtre , sons lequel on ape! çoiî les fascies transverses d'un brun assez foncé , assez larges et régu- lières. Les premiers tours sont étroits , d'un jaune safrané ; l'ou- verture est ovale-oblongue, son bord est orangé , d'un jaune livide à l'intérieur, évasé à la base et renversé eu dehors. L'opercule corné et de couleur brune. L'iudividu , figuré par M. Guilding a 60 mill. de long. \ 22. Ampuilaire cycloslôme. Ampullaria cyclosioma. Spix. A. tesld orblculato-ventricom, crassd^ laie umbilicaUÎ; epiderm Ide fusco-olivaced, fasciis pupureofuscis cii ctd; spird brevi; aperturd ovatd, albd, transversim fasciatd. AMPULLAIRE. 5^« Spix. Test, r.ras. p. 4. n" 7. pi. 4. fig. 5. Habilele Brésil. Celle-ci a beaucoup de ressemblance avec ÏAmpul- laria efjusa. Elle se dislingue cependant en ce qu'elle reste tou- jours plus petite en proporllon plus épaisse; son ombilic est plus étroit; la spire est couite ; le dernier tour est plus large que la coquille n'est haute; la surface est lisse, recouverte d'un épiderme fort mince, d'un vert noirâtre, peu foncé, au-dessous duquel on voit un petit nombre de zones étroites, d'un brun rougeâtre, transverses, et que l'on aperçoit par transparence dans l'ou- verture. t 23. Ampullaire treillisée. Jmpullaria decussata. Moric. A. testa glûbosâ, subsphœricd, crassd, striis longitudinalibus et trans- versis decussata, atroviridi, aitrantio-fuîvd obscure zonatâ; spirâ brevi apice erosd; anfractibus convexis ultimo basipevfordto; aper- ttirdovatd,iiitiis aurantid,fitsco nigrescente mitlti zonatd. ^ Moric. Mém. de Genève, t. 7. p. 445, n° 53. pi. 2. fig. 26-27. Habite le Brésil dans les eaux douces. Espèce globuleuse , à spire courte, treillissé par des stries longitudinales et transverses, assez régulières; le dernier tour est très grand, percé à la base d'un om- bilic assez large; la couleur de la coquille est d'un vert brunâtre ou noirâtre, interrompu par quelques zones d'un jaune orangé ob- scur; l'ouverture est ovale; le bord gauche est toujours orangé, le droit est souvent de la même couleur, orné d'un grand nombre de zones transverses, brunes ou d'un violet noirâtre, quelquefois elle est uniformément de cette dernière couleur. Cette coquille a 3o millim. dans ses deux diamètres. f 24. Ampullaire linéolée. Ampullaria lineata. Wagn. A. testa ovato-globosd, oUvaceo-virente fasciis obscure purpureis omatd; spird elongatd; umbïlico mediocri; aperturd albd ojel lûtes- cente iiiths transversim fasciatd; labro incrassato. Ampullaria fasciata. Swain. Zool. illus. t. 2. pi. io3. Ampullaria lineata.Yf a^rx. dans Spix. ïest. Bras. p. 3. n° 6. pi. 4. fig. 4. pi. 5. fig. 2. Habile les eaux douces de la province de Bahia. Il était nécessaire de changer le nom douné à cette espèce par S^ainson, parce que, avant lui, Laraarck avait imposé le même nom à une autre espèce du même genre. Cette co;iuille est globuleuse, à spire médiocrement longue, composée de six tours convexes, dont les derniers s'apla- tissent sensiblement à leur partie supérieure; la base est percée d'un ombilic assez étroit, en jiarlie recouvert par le renversement du bord gauche; l'ouverture est grande, dilatée, régulièrement 35. 548 IIISTOIUE DES MOLLUSQUES. ovale, blanche ou jaiinâlrc, ayant les Lords épaissis danslos vinK individus; la surface de la coquille est lisse, revêtue d'un épidcrmc d'un brun rougeàtre peu foncé, sous lequel on apeieoit un giand nombre de zones étroites, inégales, brunes ou d'un brun rou- î^eâtre foncé; l'opercule est corné, fort mince, et d'un beau noir brillant. f 25. Ampullaire épaisse. ^mpuUaria crassa. Svvain. y4, testa oLlongo-giohosd, crassâ, cpidcrmUe. lateo-viresccnie, fas~ dis transi'crscs l'iridiùits cinctd , suhliUss'ime striatd ; iimbilico mdlo X'il angitstissimo; aperturd albidd, voHindato ovald , labro crasso. Svvains. lUustr. Zool, t. 3. pi. i36, Wagn. dans Spix. Test. Bras. p. 4. n» 8. pi. 5. fig. 1-3-4, Anipidlarîa Olivier!. Dcsli. Encycl. mélli. Vers. t. 2. p. 3r. n° 7. Wagn. Suppl. à Chemn. p. 195. pi. 237. fig. 4149. Habite le Brésil dans les eaux douces de la province de Baliia. Lors- que nous avons décrit cette espèce sous le nom A'Ampnllaria Oli- vier!, nous ne connaissions pas l'ouvrage de Swainsou, et nous éta- blissons ici la synonymie pour réparer cette erreur. Cette coquille a sa spire plus allongée que dans la plupart des autres espèces du même genre; les tours sont convexes; le lest est épais, couvert d'un épidémie d'ini vert jaunâtre, sous lequel on voit très distincte- ment cinq ou six zones brunes ou d'un vert très foncé, transverses et inégales ; vue à la loupe, toute la surface extérieure offre des stries transverses extrêmement fines, très i approchées comme tremblées ou plutôt guillochées; l'ouverture est ovale, obronde; les bords sont épais, blancs ou jaunâtres; l'ombilic n'existe pas ou l'on ne trouve à la base qu'une fente fort étroite. ■\ 26. Ampullaire de Sinamari. Ampullaria sinamanna. Desh. A, testa ovaio-ventricosâ, crassa, solidd, jiiscd,apice ohtiisd, trans^ vcrsim slriald; anfractilnts convexis, decussatim striatis, ultimo maximo, imperforato; aperturd magna, ovatd, alhd, supcrne an- gulatd. J}idinius sinamarinus.hni^. Journ. d'HhUnat. t. i. p. 34a. pi. 18. fig. 2-3. Habite la rivière Sinamari dans la Guyane française (Brug.) Espèce ovale ventrue, à spire courte et obtuse, composée de qnalre tours ctroils et convexes; le dernier, très grand, est globuleux; toute la coquille est d'un beau brun vep^âlre; la surface extérieure est cou- MÉLANOPSIDE. 549 verle de stries transverses fines, ontluleuses, treillisiées à la partie supérieure des tours par reiUrecroisemenl des stries longitudina- les; l'ouverture est d'uu beau blanc laiteux, ovale obronde, dila tée dans le niilieuj son bord droit, épaissi en dedans, est mince et tranchant à son extrémité; la columelle est très arquée, solide, et ne laisse apercevoir aucune trace de fente ombilicale : elle est blanche comme le reste de l'ouverture ; à son extrémité posté- rieure, l'ouverture se termine par un angle plus aigu et plus étroit; que dans les autres espèces du même genre. Celte coquille a 55 millim. de long et 48 de large. -|- 27. Ampullaire oviforme. Ampullaria ovijormis. Desh. A. testa ovato-globosâ, fusco mrescenle, longitiidinaliter transversim- qtie tenuîssimè striatd; stiiis minut'issimè granulosis; anfractibus convexis, angustis uîcimo basi producto , imperforato ; aperturâ ovato oblongâ, fusco— nebulatà; columellâ crassâ, vix arcuatà. Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 34. u° i5. Habile Cayenne. I,'Ampullaire oviforme a beaucoup de rapports avec celle de Sinamari, peut-être même n'en est-ce qu'une forte variété. Mais obligé déjuger de l'espèce de Bruguière d'après la figure et la description, nous conservons la nôtre, à cause des dif- férences que nous apercevons; elle est ovale-oblougue, obtuse au sommet; les tours, au nombre de quatre ou cinq, sont étroits et convexes; le dernier tour est très grand, globuleux, plus rétréci et plus allongé vers la base que dans la plupart des espèces ; celte base ne présente ni ombilic, ni fente ombilicale ; la surface exté- rieure, d'un vert brunâtre, semble lisse; maisexaniiucc à un gros- sissement suffisant, on la trouve couverte de fines stries longitudi- nales , traversée par des stries transverses , non moins fines, sur lesquelles se relèvent des granulations extrêmement petites; l'ou- verture est ovale-oblongue, étroite, d'un brun blancliâlre; le bord droit est mince et tranchant; la columelle est épaisse, arrondie, so- lide, et d'un blanc brunâtre. Celte coquille est longue de 5o mill. et large de 39. Espèces foss lies . I. Ampullaire pyginée. j4mpuUaria pygmœa. Lsuvik. A, testa vcntricosd , discoUleo-glohosâ , lœvi , bâsi vmbdicatà ; aper- turâ clougatâ. AmpulUir'ta jiyginaa. AiiP. f, 5. p. 3oi n" \ el t, 'o. pi 61. f. 0. 55o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Def. Dict. des se. nat. t. 20. p. 446, * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 141. pi. 17. f. i5. iG. * Id. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 3o. no 3. Habile.... Fossile de Chaumont. Cabinet de M. Dcfrance. Coquille séneslre mince, fort petite, ayant à peine 2 inllliniètres de largeur sur une longueur un peu moindre. Spire très obtuse; ouverture prolongée inférieurement. 2. AmpuUaire enfoncée. Ampullaria excavata. Lamk. (i) A. testa 'ventricosâ, suhglohosâ, lœvi; columcîld sinuoso-cavd, perfo- ratd. Ampullaria excavata. Ann. ibid. p. 3r. n" 2. Habite.... Fossile de Grignou. Cabinet de M. Dcfrance, Je rapporte avec doute à ce genre une coquille fort singulière par renfonce- ment sinueux de sa base , et qui d'ailleurs ressemble presque à une petite Hélice. Elle est très ventrue, un peu globuleuse, lisse en sa superficie , n'offre que quatre tours , et n'a que 637 millimètres de largeur. 3. AmpuUaire conique, Ampullaria conica.hîvmk. A. testa ovato-conicâ ; anfractibus lœvibus , convexis ; umhilîco semi- tecto, Ampullaria conica. Ann. du mus. t. 5. p. 3o. * Def. Dict. des se. nat. t. 20. p. 446. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. pi. 17. f. 7. 8. Habite. . . . Fossile de Betz. Cabinet de M. Defrance. Celte coquille serait un Bulime si l'avant-dernier tour formait une saillie dans l'ouverture. Elle est ovale-conique, à tour inférieur ventru , ayant un ombilic à demi recouvert. Spire composée de six ou sept tours. Longueur, 3i à 82 millimètres. 4. AmpuUaire pointue. Ampullaria aciita. Lamk. A. testa ventricosâ , lœvi; spirâ brevi , acutd ; umbilico semilecto. Ampullaria acuta. Ann. ibid. n» 4- Habite. . . . Fossile de Çourlagnon et de Grignon. Mon cabinet. Co- quille ventrue, lisse, à spire peu élevée et pointue, composée de (i) Cette espèce, comme nous l'avons dit dans notre ouvrage sur les coquiUes fossiles des environs de Paris, ne peut rester dans les catalogues; on la produit à volonté en cassant la colu- melle de^ jeuucà Naticu cpigloUinu. ampvlijâire. 55 1 huit tours. Ouverture oblongue , un peu oblique , à bord inférieur déprimé et presque réfléchi. Ombilic en partie recouvert et quel- quefois totalement. Longueur, 3 centimètressur 2 5 millimètres de largeur. 5. AmpuUaire acurainée. Ampullaria acuminata. Lamk. A. testa hasï •ventricosâ, Icevi; spirâ elougato-acuminatd • umbilico tecto. 'Ampullaria acuminata, Aun. du mus. t. 5. p. 3o. n° 5 et t. 8. pi. 6i. fig. 4. * Def. Dîct. des se. nat. t. 20. p. 446. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 142. pi. 17. f. 9. to. * Id. Encyc. mélh. Vers. t. 2. p. 35. n» 18. Habite. . . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Quoique celle-ci ait avec la précédente les plus grands rapports, elle en pa- raît suffisamment distincte par sa spire élevée, acuminée , compo- sée de huit à neuf tours dont l'inférieur est très ventru. L'ombilic est entièrement ou presque entièrement recouvert. Cette Âmpul- laire est moins grosse que celle qui précède, proportionnellement à sa longueur. 6. Ampullaire à rampe. Ampullaria spirata. Lamk. A. testa subventricosâ • spirâ hrevi^ aciitâ ; anfractuum margine su- periore depresso^ Ampullaria spirata. Ann. du Mus. t. 5. p. 3o. n° 6. et t. 8. pi. 61. * Def. Dict. des Se. nat. t. 20. p. 446. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 142. pi. 16. fig. lo-ii. * Id. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 35. n° 17. * Ampullaria spirata. Brong. Vicent. p. 58. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. On pourrait soupçonner cette Ampullaire de n'être qu'une variété de l'espèce citée au n» 4 ; néanmoins, comme elle est assez com- mune, tous les individus s'en distinguent facilement par l'aplatis- sement du bord supérieur de chaque tour, qui forme une rampe spirale autour de la spire. Cette coquille est d'ailleurs plus petite que VA, acuta. Son ombilic est pareillement à demi recouvert. 7. Ampullaire déprimée. Ampullaria depressa. Lamk. (i) A. testa globosâ, suhumbilicatâ ^ anfractuum margine superiore con- vexo, vix canaliculato; columelld infernè depressa. (1) Cette espèce et les suivantes sont pour nous "de véri- 552 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ytmpuliana dcpressa. Ann. du Mus. t. 5. p. Sa n» 7. * liatica depressa. Desh. Uesc, des Coq. foss. t. a. p. 174.' pi, 20. flg. IQ-l3. * Sow. Gênera of sbells. pi. de Paludines. fig. 6. yimpitllaria depressa. BroDi;. "N'icent. p. 58. Jlaljile... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. /)pyra«cc. Coquille globuleuse; remarquable par la dépression de la base de sa columelle et du bord droit de son ouverture. Spire courte, un peu pointue, compo«ée de six ou sept tours. Ombilic demi ouvert, e\cepté dans une variélé, ou il est recouvert presque entièrement. Longueur, 3 centimètres; largeur, 26 ou 27 millim. 8. Ampullaire canaVifère. uémpullanacanalij'cra.lamk, J, testa globosâ umhUicaid; spirâ brevi, canalicitlatd } sulco spirali umbilicum ambiente. Ampullaria canaliculata. Ann. du Mus. t. 5. p. 82. no 8. Natica canaliculata, Desh, Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 170. pi. 21, fig. 9-10. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille peu épaisse, à spire bien canaliculée entre ses tours; point d'aplatissement à la base de la columelle. Un centimètre, soit de longueur, soit de largeur, 9. Ampullaire ouverte. Ampullaria patula. Lamk. j4. testa iientricosdy umb'dicatd • spirâ brevi; sulco umbilici oblecio; îabro amplo, subauricidaio. Hélix mutabilis. Braud. Foss. Hant. Var. n° 57. t. 4. fig, 57. Ampullaria patula. Lamck, Ann, du Mus. t. 5. p. Sa. * Natica patula. Tiesh. Des. des Coq. foss. t. 2. p. 169. pi. 21. fig. S-4. * Ampullaria patula. Sow. Min. Conch, pi. 284. fig. 4-5, Habite,.. Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille lisse, très ventrue, à spire pointue et fort courte. Ou- verture fort ample ; bord droit ouvert jiresquc en forme d'oreille. Longueur, 4 centimètres; largeur pareille. tables Natices, En traitant des genres Nalice et Anipullaire, nous avons dit préccdeiumeut par quels motifs nous avions une opinion différente de celle de Lamaick au sujet de ces espèces fossiles. AMPliLLAïRE. 553 10. Ampullaire sigareline. Ampullaria sigaretina. L^nilc. A. testa 'ventricosâ, imperforatà; spini brevi; lahro amplo, auri- culato, jimpiiUarid sigaretina. Ann. du Mus. t. 5. p. Sa. Do lO. el t. 8. pi. 6. fig. I. * Natica sigaretina. Desh. Desc. des Coq. foss. t. a. p. 170. pi. 21. fig. 5-6. * Ampullaria sigaretina. Sow. Mlu. Conch. pi. 384. fig. 6-7. Habite... Fossile de Griguon. Mon cabinet et celui de M. Defrancc. Cette espèce est aussi commune à Grignon que la précédente , de même dimension, et lui ressemble à tant d'égards qu'on pourrait la regarder comme n'eu étant qu'une variété; car elle n'en diffère que parce qu'elle manque entièrement dornbilic. Riais le défaut constant de ce dernier dans les plus jeunes individus nous autorise à la présenter comme espèce. 11. Ampullaire crassatine. Ampullaria cras satina. Lamk. A. testa ventricoso-globosâ, crassd, imperforatà; spird canaliciilald; coltimelld basi ejfusà. Ampullaria crassatina. Ann. du Mus. t. 5. p. 33. n^ 11. el t. 8. pi. 61. fig. 8. * Ampullaria crassatina. Def- Dict. Se. nat. t. 20 p. 447. * Natica crassatina. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 171. pi. 20. fig. 1-2. Habite... Fossile de Pontcbartrain. Cabinet de M. Defrancc. Très belle et très singulière coquille qui, peut-être avec la suivante, devrait utre considérée comme appartenant à un genre particulier. Elle est grosse, très ventrue, presque globuleuse, à test épais, et à spire courte, conique, composée de ."iept tours.. On ne lui voit aucun ombilic, mais l'épaisseur delà coquille en cet endroit in- dique qu'il a pu en exister un. La columelle offre à sa base une courbure et un évasement qui semblent rapprocher cette coquille des Mélauies. Eu outre, le bord droit de l'ouverture, avant de s'appuyer sur l'avant-dernier (our, se replie en baissant, ce qui rend la spire canaliculée. Longueur, environ 8 centimètresj lar- geur pareille. 12. Ampullaire hybride. Ampullaria hyhrida» Lamk. A. testa ovato-ventricosd, imperforatà, lœvi; anfracluum margine superiore canali complanato; columelld basi effusà, Ampullaria hjbrida. Ann. du Mus, t. 5. p. 33. n° 12. * Natica liy brida. Desh. Dose, des (loq. foss. t, 2. p. 172. pi. 19. fig. 7-8. 554 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. Habite... Fossile de Betz. Cabinet de M. Defrance. Elle a de très grands rapports avec la précédente , et est nécessairement du même genre. Mais je doute fort qu'elle soit bien placée parmi les Ampullaires. Spire conique, composée de six ou sept tours, dont le bord supérieur forme un canal un peu enfoncé, mais aplati. La courbure et l'évasement de la base de la columelle sont comme dans l'espèce ci-dessus. On voit qu'elle n'a jamais eu d'ombilic. Longueur, 34 millim.; largeur, 26. ■J- i3. Ampullaire scdXaxïiovme. Ampullaiia scalariformù. Desh. A, testa ovato -conicâ, magnâ, spirâ exerlâ; anfract'ibiis duodecim, primis convexis, altcris superne angulatis, spiratis; aperlurd ouata; umhilico ohtcclo; columellâ bipartitâ Desb. Dcsc. des Coq. foss. t. 2. p. i38. pi. 16. fig. 8-9. Id. Encycl. métb. Vers, t, 2. p. 34. no 16. Habile... Fossile à Parues. Grande et belle espèce l'une des plus rares des environs de Paris ; elle est ovale, conique, à spire poin- tue, formée de douze tours réguliers, dont les premiers sont con- vexes, et les derniers plus aplatis, mais carénés au pourtour et suivis supérieurement d'une rampe aplatie, limitée en debors par la carène; le dernier tour forme la moitié de la longueur, il est très convexe , Touverture est sub-ovale sensiblement évasée à la base ; le bord droit est mince et tranchant ; le plan de l'ouverture suit la direction de celui de l'axe longitudinal; le bord gauche est ap- pliqué dans toute son étendue; il se renverse à la base, s'épaissit et cache l'ombilic ; le test de cette coquille est assez mince pour sa taille. Les grands individus ont i3 centimètres de longueur, en- viron cinq pouces. -j- 14. hxni^\û\a\re i^e&2it\\.e. AinpiiUaj'ia ponderosa. Desh. A, testa ovato-ventrtcosâ, crassâ, ponderosd, transversim substriatd; spird brevi, acutd- anfractibus angustîs, convexis sutura profundd separatis ; aperturâ ovalo-acutd^ basi efjitsd ; umbilico mediocri, aperto. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 140. no 5. pi. 17. Og. i3-r4. Jd, Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 32. n^ 11. Habite... Fossile aux environs de Paris à Monneville. Coquille ovale, subglobuleuse, épaisse, pesante, à spire courte et pointue, compo- sée de huit à neuf tours étroits, très convexes, et dont la suture forme un petit canal liuâoire; la surface extérieure est presque AMPtItLAIRE. 555 lisse; on y aperçoit quelques stries transverses obsolètes, et des stries d'accroissement ; le dernier tour très ventru, offre des ac- croissemens irréguliers; l'ouverture est médiocre, rétrécie et angu- leuse postérieurement, arrondie et dilatée antérieurement; son bord droit est tranchant, mais subitement épaissi à l'intérieur; il offre, vers le milieu de sa longueur, une sinuosité semblable à celle des AmpuUaires vivantes ; l'ombilic est en fente, il est étroit et en partie caché par le bord gauche. Cette coquille a 5o millim. de longueur, et 40 de large. "i* i5. Ampullaire de Willemet. ÂmpuUaria WLllemeti. Desh. A. testa ovato-ventricosâ, lœvigatâ, spirâ brevi, acutd; anfraclibus angttstis, convexis, sutura profonde., subcanaViculatâ separatis- aperturâ ovatâ, magna, basi effusâ; umbilico minimo. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 140. pi. 17. fig. ii-ia. Id. Encycl. méth. Vers. t. a. p. 33. Uo 12. Habite... Fossile aux environs de Paris, à Mouchy, Parnes, Damerie , Courtagnon, Senlis, Montmirail. Celle-ci a beaucoup de rapports avec Y AmpuUaria ponderosa. Elle est plus mince, plus petite, toute lisse, brillante; sa spire est pointue, courte, et le dernier tour est très globuleux; les tours sont étroits, très convexes; leur suture est enfoncée, subcanaliculée ; l'ouverture est ovale; le bord droit est mince et tranchant, à peine sinueux; l'ombilic est en fente très étroite , à peine caché par le bord gauche. Les grands individus ont 35 millim. de longueur. -|- 16. Ampullaire à gouttière. AmpuUaria ambulacrum. Sow. A. testa globosâ, ampulîaceâ basi profunde perforatd, lœvigatâ; spirâ brevi acittâ; anfractibus angustis, siiperne ad suturam, cana- liculatis; aperturâ magnâ^ regulariter ovatâ, perpendiculari; labro tenui, simpUci. Sow. Min. Conch. pi. 372. Habite.;. Fossile dans les terrains tertiaires des environs de Londres. Celte espèce est bien distincte de toutes celles que nous connais- sons; nous la plaçons dans le genre Ampullaire, parce que le plan de l'ouverture est perpendiculaire et non oblique, comme dans les Natices. La coquille est globuleuse, très ventrue, lisse, percée à la base d'un ombilic arrondi, simple et profond; la spire est courte et conique ; les tours sont très convexes et séparés entre eux par une suture canaliculéc, profonde et très régulière; l'ouverture est 556 HISTOIRU DES MOLLUSQUES. ovaltj oblongue, et son cxliémilé posléiieure est presque aussi ar- rondie que ranlérieure. Les f;rauds individus ont 35 luillim. de longueur, et presque autant de largeur. LES HERITAGES. Tmchélipodes operculés , les uns JlumaUles , les autres marins. Coquille fluviatile ou marine^ semi'globuleuse ou ovale apla- tie, sans columelle, et dont le bord gauche de Vouver- ture imite une demi-cloison. Cette famille est remarquable par la forme particulière des coquilles qui s'y rapportent ; car toutes otfrent cette singularité, qui est d'avoir le bord gauche tranchant, trans- verse, et imitant une demi-cloison, sans présenter la moin- dre apparence de columelle. Les unes sont dépourvues d'ombilic, tandis que les autres en offrent un, tantôt ou- vert, mais ayant une callosité plus ou moins grosse, et tan- tôt caché, étant recouvert d'une callosité considérable. Toutes ces coquilles, soit celles qui n'ont point d'ombilic, soit celles qui en possèdent un, sont munies d'un oper- cule qui s'articule avec leur demi-cloison. Les unes sont fluviatiles et les autres marines. Je rapporte aux premières les genres Navicelle eiNéritine, et aux secondes, les genres Né rite et Natice. [La plupart des auteurs de conchyliologie ont rejeté la famille des Néritacées de Lamarck, et ont diversement ré- parti les genres qu'elle renferme, plutôt d'après des idées conçues «/?;7Ci/'/, qu'en se fondant sur des observations suffisantes et bien faites. C'est ainsi que plusieurs auteurs ont éloigné les Navicelles, les Nérites et les Néritines, mal- gré les rapports évidens qui existent entre ces genres ; LES NERÏTACES. c'est ainsi qiio Cuvier hii-même, à l'exemple de Férus- sac a toujours maintenu le genre dont il s'agit, dans le voi- sinage des Crépidules. Composée de quatre genres, la famille des Néritacées, devra subir par la suite quelques changemens importans. Aujourd'hui que l'animal des Navicelles est bien connu, les rapports de ce genre avecles Nériiines sont incontes- tablement établis; mais les Néritines elles-mêmes doivent- elles constituer un genre différent des Nérites? Nous ne le pensons pas, et nous sommes conduit à la fusion des deux genres par des motifs d'une valeur égale à ceux qui nous ont guidé précédemment dans des discussions sem- blables. Nous avons deux moj'ens : la ressemblance des animaux d'abord, prouvée d'une manière irrévocable par les travaux de MM. Quoy et Gaimard, et les passages in- sensibles qui se montrent entre les coquilles. Il n'est point en effet un seul caractère de l'un des genres que l'on ne retrouve aussi dans l'autre. Ainsi, dans les Nérites fluvia- tiles et marines, on trouve les coquilles de forme sembla- ble, des espèces qui sont égalemeni épidermées, d'autres qui sont lisses ou tuberculeuses, et quant aux caractères plus importans de la columeîle; on observe également, parmi les espèces fluviatiles des coquilles qui ont des caractères tout-à-fait identiques. Nous ne prétendons pas, par ce que nous venons de dire, qu'il est absolument impossible de distinguer les espèces d'eau douce de celles qui sont marines. On les reconnaît toujours, par cet en- semble de caractères remarquables qui impriment un cachet tout particulier aux mollusques des coquilles d'eau douce. Mais ccii caractères sont-ils suffisans pour l'établissement de bons genres ? C'est là une question sur laquelle les zoologis- tes ne sont point encore d'accord. Pour nous qui vou- drions voir s'introduire dans la conchyliologie des genres représentant des degrés égaux dans l'organisation^ nous ne 558 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. trouvons pas suffisans les caractères artiBciels qui ont servi à l'établissement du genre Néritine; et dans une méthode qui serait la nôtre, nous formerions des Néri- tines, une section dans le giand genre Nérite. Une des objections qui avaient porté quelques zoologis- tes à éloigner les Navicelles des Néritimes, c'est que les rapports entre les coquilles des deux genres, quand on n'en a sous les yeux qu'un petit nombre d'espèces, paraissent en effet assez éloignés. Mais ces rapports s'établissent main- tenant de la manière la plus évidente par deux moyens. D'abord par plusieurs espèces de Néritines, dont les co- quilles subpatéloïdes ont infiniment de ressemblance avec celles des Navicelles ; et ensuite par un petit genre nouvellement établi par M. Sowerby, sous le nom de Pi- lèole, genre qui, par ses caractères, lie les Navicelles aux Néritines, par l'intermédiaire d'une espèce remarquable dont Montfort a fait son genre frelate. De cet ensemble de faits, il résulte pour nous que les trois genres: Navicelle, Piléole et Nérite, ont des rapports si intimes qu'ils doivent toujours rester dans une seule et même famille. Il nous reste maintenant à examiner si le genre Natice, que La- marck a joint à la famille des Néritacés, doit y être main- tenu. Si l'on compare les coquilles du genre Natice avec celle du genre Nérite, on verra bien qu'il existe entre elles une certaine analogie dans la forme générale et surtout dans la position transverse et en demi-cloison de la columelle j on aperçoit aussi bientôt un grand nombre de caractères pro- pres à séparer les deux genres, et qui semblent indiquer des différences profondes dans l'organisation des animaux, et c'est en effet ce qui a lieu, et pour s'en convaincre faci- lement, il suffit de mettre en regard les planches qui dans l'ouvrage de MM. Quoy etGaimard, représentent les ani- maux des deux genres. Si nous voulions pousser les iiives- NAVICELLE. SSg tigations anatomiquos, aussi loin que cela est nécessaire pour deciùer définitivement laquestion, nous serions bien- tôt assuré que ces différences extérieures ne sont que la traduction superficielle de différences profondes dans l'or- ganisation. Si, après des investigations scrupuleuses sur les Natices, nous cherchons leurs véritables rapports, nous les transporterions plutôt dans la famille des Gryptosîo- mes et dans celle des Sigarets, avec lesquels elle se lient par des nuances insensibles. On voit particulièrement en- tre les Natices et les Cryptostomes, une série fort remar- quable de modifications qui servent à démontrer toute l'analogie qu'il y a entre ces genres. Des modifications analogues ne se montrent pas entre les Nérites et les Natices, et nous sommes conduit par là aux changemens que nous indiquons. Nous nous bornons, quanta présent à ces indications générales nous proposant de don- ner d'autres détails en traitant chaque genre en parti- culier. Il existe encore un genre que quelques person- nes ont pensé convenable de rattacher à la famille des Néritacés. C'est le genre nommé Vanikoro par M. Quoy , et Néritopsis par M. Sov^erby; mais ce genre, par les caractères de l'animal , se rapprocherait beaucoup plus des Vélutines que des Natices et des Néri- tes, et en conséquence nous ne pouvons l'admettre dans la famille des Néritacés. NAVICELI.E. (Navicella.) Coquille elliptique ou oblongue, convexe en dessus, avec un sommet droit, abaissé jusqu'au bord, et concave en dessous. Le bord gauche aplati, tranchant, étroit, édenté, presque en demi-cloison. Un opercule solide, aplati, muni d'une dent subulée et latérale. Testa elliptica vcl ohlongay supernè coiwexa, subtils 56o HISTOir.E DES MOIXUSQtIF.S. concnva; spirâ recta ^ ad marginem risque iiiflexâ. Lnhium complanatwn^ acutiim, angnsturn , cdenlnliim^ transvej-- suni. Opercidum solidum,planuin^ dente laterali et aciito instniclum. [Animal ovale, obloiig , peu épais, rampant sur un pied l.irgo, occupant toute la face inforlcnre, et soudé à la masse viscé- rale par son extrémité, une solution de continuité entre la masse viscérale et le milieu du pied, occupée par un opercule cal- caire ; tête peu saillante, très large, portant antérieurement un voile tentaculaire buccale, auriculé et deux grands tentacules subulés, non rétractiles, à la base externe desquels il y a une autre paire de tentacules courts, Irouqués et oculés à la tron- cature. Opercule calcaire caché entre le pied et la masse des viscè- res; il est quadrangulaiie, mince, subrayonné et pourvu d'une apophyse latérale très pointue.] Observations. — Les Navicclles sont des coquilles fluviatiles, exotiques, très voisines, par leurs rapports, ans Nérites et prin- cipalement des Néritines. Leur sommet ne se contourne point en spirale oblique comme dans les deux genres cités, et s'a- baisse jusqu'au bord. Leur bord gauche, aplati, tranchant, étroit et transverse, forme presque une demi-cloison, mais ne recouvre jamais la moitié de la cavité. [Depuis la création du genre Navicelle , les zoologistes ne sont point encore d'accord sur la place qu'il doit occuper dans la sé- rie. Les uns, se conformant à l'opinion que Cuvier a maintenue jusque dans la dernière édition du Règne animal , placent les Navicelles dans le voisinage des Crépidules et des Calyptrées, les autres, à l'imitation de Lamarck, trouvent beaucoup plus naturel d'établir les rapports de ce genre avec le type des Né- rites. Nous concevons la possibilité d'une incertitude et d'une discussion au sujet des Navicelles, tout le temps que l'animal est resté inconnu ; mais depuis que, rapporté par MM. Quoy et Gaimard, de leur premier voyage de circumnavigation, cet animal a été anatomisé par M. de Blainville , il ne pouvait plus rester de doute sur les rapports naturels des Navicelles. Assez long-temps avant la publication de M. de Blainville, nous fon- NAVICELLE. 56 1 âant sur la forme de la coquille et celle de l'opercule, nous sou- tenions que l'opinion de Lamarck devait prévaloir sur l'autre , et en effet, tous les faits successivement acquis dans la science , ont confirmé la justesse de cette opinion. On peut résumer en peu de mots la question et mettre en parallèle la somme des ressemblances et des différences du genre qui nous occupe d'un côté avec la famille des Calyptrées et de l'autre avec celle des Nérites- i" Les Navicelles sont d'eau douce comme les Néritines. 2° Les Navicelles sont régulières; lorsque la coquille est bien conservée, le sommet forme presque un tour de spire et s'in- cline à droite. La coloration du test est tout-à-fait dans le sys- tème général de celle du genre Néritine. La cloison columellaire participe de la régularité du reste de la coquille , elle est beau- coup moins avancée que dans les Crépidules et représente très bien la columelle tranchante et en demi-cloison des Néritines aplaties , telles que VAuriculata , le Lamarckii, etc. 3° Il s'établit un passage insensible entre les Navicelles et les Néritines : on voit d'un côté le sommet rester latéral, se recour- ber de plus en plus à mesure que la cloison s'avance et que l'ou- verture se rétrécit pour être apte à être fermée par un opercule extérieur. On peut établir cette progression en rapprochant le Navicella ellijitica, le Navicella lineata, la Neritina Lamarckii, le Neritina auriculata, le Neritina latissima, etc. Le jjetit genre Piléole de M. Sowerby contient de petites coquilles fossiles qui conservent la forme patelloïde des Navicelles , mais leur ou- verture est rétrécie comme celle des Nerites, la spire est aussi courte que celle des Navicelles , elle est inclinée à droite et placée vers le sommet loin du bord postérieur. Ce genre Piléole, qui participe à-la-fois des caractères des Navicelles et des Né- ritines, ne reste pas isolé complètement de l'un et de l'autre, et l'on voit une espèce, entre autres le Neritina conoïdea, rat- tacher le genre piléole aux Néritines. Il existe entre ce Conoïdea et les autres Néritines des modifications graduelles daus lesquel- les la spire s'abaisse de plus en plus. 4" Les animaux des Navicelles et des Néritines ont la plus grande analogie dans tout ce qu'il y a d'essentiel dans l'organi-. sationj ainsi, la forme de la tête, la position des tentacules et Tome VIII. 3<5 502 HISTOIRE nÈS MOLLUSQUES. celle deSyetix, le système digestif dans son ensemble, la posi- tion du cœur et de la branchie, les organes de la génération si remarquables par l'extrême longueiu' du canal déférent et son excessive ténuité, établissent entre les animaux des deux genres une telle ressemblance, qu'à les voir indépendamment des co- quilles, ils ne se distingtietit qu'à titré d'espèces plutôt qu'à ti- tre de genres. Si nous comparons actuellement les Navicelles aux Çrépidules, nous recontiaîtrons facilement que ces deux genres n'ont qu'une analogie apparente. lo Les Çrépidules sont marines. 2° Les Çrépidules sont irrégulières, prenant ordinairement la forme des corps sut' lesquels elles vivent fixées à la même place; la lame cloisonnaire est in^égulière, tantôt pi'ofondément placée, quelquefois saillante en dehors dans les mêmes espèces. Le système général de coloration des Çrépidules, les côtes, les épines dont elles sont ornées, les rattache à la famille des Ca- lyptrées. 3° 11 n'y a aucun pâésagé entre les Créjiidules et les Navicel- les, on n'en voit aucune se régulariser et prendre plus ou moins exactement la forme et les caractèt-es de ces dernières. Les Çré- pidules ont au contraire des rapports très intimes avec les Ca- ïyptrées , et elles passent vers ce genre pai' nuances insensibles, comme les Navicelles aux Néritines. 4" Les animaux des Çrépidules n'ont rien dans les fornaes extérieures ou dans la profondeur de l'organisation qui les rapproche des Navicelles; leurs tentacuks sont courts; les yeiix sont sessiles à leur base externe, et la forme et la disposition des principaux appareils organiques, sont différtns. Il reste main- tenant la question de l'opercule auquel Cuvier semble avoir donné peu d'importance : il existe toujours dans les Navicelles ; ott n'en trouve jamais la moindre trace dan» les Crépidul<.^s : il n'y a donc x'ien, comme nous le répétons, qui puisse justifier le rapprochement des Navicelles et des Çrépidules tel que l'a pro- posé de Férussac d'abord, et comme l'a adopté Cuvier dans ses divers travaux. On ne compte toujours qu'un petit nombre d'espèces dans le genre Navicelle et nous n'en trouvons aucune dans les auteurs à NAVICELLE. 563 ajouter à celles que Lamarck donne ici; toutes proviennent des îles du grand Océan et une surtout est en abondance à l'Ile- Bourbon et dans les îles circonvoisines : on n'en connaît point de fossiles]. ESPÈCES. I. Navicelle elliptique. Navicella elliptica. Lamk. (i) iV. testa ovato-eUipticâ , sttb epîdermide virîdi-fuscâ Itevi , nitidâ ^ albo et cœruleo squamatim maculosâ; apîce recurvo , extra mar- ginem subprominulo . JSerita porcellana. Chemn. Conch. 9. t. I24. f. io8a. Navlcella elliptica. Encycl. p. 456. f. i. a. b. c. d. * Blainv. Malac. pi. 36. bis. f. i. * Septaire de l'île Bourbon. Id* pi. 48. f. 5. * Septaire elliptique. Guer. Icod. du R. A. moll. pi. i5, f. 4. * Patella borbonica. Bory-de-Saint- Vincent. Voy. dans les îles d'A- frique, t. I. p. 287. pi. 37. f. 2. * Crepidula borbonica. Roissy. l'.uf. moll. t. 5. p. aSg. n° 5, * Septaria borbonica^ Férus. Syst. Conch. p. 64. n" i. * Rumph. Amb. pi. 40. f. O. * Dacosta. Elem. of conch. pi. 61. f. 4. *Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 611. n" i. * Sow. Gênera of shells, navlcella, f. i. 2. 3. * Lesson. Voy. de la Coq. zool. t. 2. p. 386. n" i43. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. zool. t. 3. p. pi. 58. f. 25 à 34. Habite dans les rivières de l'Ile-de-France , de l'Inde et des Molu- (1) Long-temps avant que l'on fît de cette coquille le type d'un genre particulier, sous le nom de Septaire (Férussac) ou de Navicelle (Lamarck), Chemnitz l'avait décrite dans son grand ouvrage, sous le nom de Nerita porcellana. Quoique pas- sant dans un genre nouveau, cette coquille doit néanm.oins con- server son premier nom spécifique et nous proposons de l'in- scrire à l'avenir dans les catalogues sous le nom de Navlcella porcellana. En adoptant ce changement, il est nécessaire de se rappeler que plusieurs auteurs, et entre autres Gmelin etDill- wyn, ont confondu cette coquille avec une véritable Crépidule à laquelle on a conservé aussi le nom de Porcellana. 36. 564 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ques. Mon cabinet. Quelques-uns préleudent que sou opercule est une pièce intérieure à l'animal. Ce que je puis dire à cet égard, c'est que cette pièce est d'une conformation analogue à celle de plusieurs Nérites. Longueur de la coquille, 1 3 lignes. 2. Navicelle rayée. Navicella Uneata. Lamk. iV. testa elongatd, angustâ, tenulssimd ^ diaphanâ ^ Ititeo-atired; li— nets, spadiceisè 'vertice ad marginem anticam radialim porreclis; apice vix ultra marginem prominulo. Encyclop. pi. 456. f. a. a. b. * Desh. Encycl. niélh. Vers. t. 3. p. 6ir. n» a. Habite dans les rivières de l'Inde. Mou cabinet. Coquille étroite et fragile, légèrement nacrée à l'intérieur. Longueur, 8 lignes et demie. 3. Navicelle parquetée. Navicella tessellata. Lamk. iV. testd obiongo-dlipticâ , tenui, diaphand, luteo et fiisco macidis oblongo-qiiadratis tesscUatd; vertice marginali, non exserto. Havicella tessellaria. Encyclop. p. 4ô6. f. 4. a. b, [^] Far. testa a/igustiore y /ragili. Encyclop. pi. 456. f. 3. a. b. * Desb. Encycl. mélb. Vers. t. 3. pi. 6ii. no 3. Habite dans les rivières de l'Inde. Mon cabinet. Celle-ci est très dis- tincte, surtout par son sommet qui ne fait aucune saillie au-delà du bord. Longueur de l'espèce principale, à-peu-près ii lignes. NCaiTINE. (Neritina.) Coquille mince, semi-globuleuse ou ovale, aplatie en dessous, non ombiliquëe. Ouverture demi ronde : le bord gauche aplati et tranchant; aucune dent ni crénelures à la face interne du bord droit. Opercule muni d'une apo- physe ou d'une pointe latérale. Testa tenuis, semi-globosa vel ovalis, siihths planiilata^ non umhilicata. Apertura seinirotunda : labio planulatOf acuto ; labro intiis nec dentato nec crenulato. Opercidiim dente laterali instnictiim. NÉRITINE. 565 [Animal subglobuleux, en spiraVe postérieurement; pied ovale, triangulaire^ tronqué et plus épais en avant et por- tant vers sa partie médiane un opercule calcaire. Tête large et peu saillante garnie antérieurement d'un large voile labial , deux grands tentacules subulés, insérés de chaque côté delà tête et accompagnés d'un second tenta- cule court et tronqué, portant l'œil à son extrémité.] Observations. — Toutes les Néritines sont des coquillages fluviatiles qui ont de si grands rapports avec les véritables Né- rites, que tous les naturalistes ne les en ont point distinguées. Cependant la différence d'habitation entre les espèces marines et les espèces fluviatiles, m'ayant fait supposer que l'animal des premières devait aussi différer de celui des secondes , et que la coquille devait offrir quelques traces de ces différences , j'y ai trouvé, en effet, celles que je soupçonnais : 1** Les Néritines sont en général des coquilles minces, la plu- part lisses à l'extérieur, n'ayant le plus souvent que des stries d'accroissement presque imperceptibles ; 2° Dans toutes 1rs espèces connues, la face intérieure du bord droit de l'ouverture n'offre aucune crénelure ni aucune dent; 3° L'opercule , dans les espèces où il est connu, est muni d'un appendice ou d'une apophyse en saillie, qui se trouve sur un côté. L'animal des Néritines a un pied court, et deux tentacules sétacés , à la base externe desquels sont placés les yeux. [Lamarck habitué presque par principe à séparer en genres les coquilles d'eau douce de celles qui sont marines, et après avoir réussi d'après ce caractère en apparence superficiel à créer une série de bons genres, nous semble avoir exagéré l'importance de ce moyen pour la séparation des Nérites et des Néritines. Sans doute, si notre savant naturaliste n'a point con- nu les faits zoologiques, d'après lesquels la réunion des deux genres est nécessaire, il a pu les disjoindre en s'appuyant uni- quement sur les caractères seuls des coquilles et trouver des caractères suflisammont tranchées, là où déplus nombreuses observations en font disparaître peu-à-peu l'importance. C'est ainsi que : i les Néritines ne sont pas toutes des corpiillcs min 566 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ces, elles sont proportionnellement à leur volume d'une épais- seur et d'une solidité égales à. celle des Nérites marines-, sans doute qu'il y a peu de Nérites marines qui soient lisses , taudis que le plus grand nombre des Néritines le sont, il y en a cepen- dant de striées et même de tuberculeuses. 2** Un caractère plus important, c'est que les Néritines n'ont jamais de plis ou de dents sur le bord droit. Si toutes les Né- rites marines avaient le bord droit denté, ce caractère prendrait à nos yeux plus de valeur que nous ne lui en accordons ; mais il subit d'assez nombreuses exceptions, et on ne peut lui accor- der la valeur des bons caractères génériques. 3** L'opercule, dans les deux genrts, offre les mêmes carac- tères; l'apophyse, destinée à servir de gond en s'appuyant sur lacolumelle, est disposée de la même manière; seulement, on peut dire d'une manière générale, que les opercules des Nérites marines sont plutôt granuleux à l'extérieur, ceux des Nérites fluviatiles sont plutôt lisses. 4° A ces trois caractères indiqués parLamarck, quelques personnes ont ajouté celui del'épiderme, que l'on trouve tou- jours sur les Néritines et jamais sur les Nérites ; cette proposi- tion n'est pas rigoureusement exactes, puisqu'il est vrai qu'un certain nombre de Nérites marines ont aussi un épiderme per- sistant. Enfin, a-t-on dit, il y a un ensemble de caractères, em- piriques peut-être, qui permet à l'instant même de séparer les espèces d'eau douce des marines. Quand même ces caractères empiriques pourraient s'appliquer sans laisser de mélanges , nous pensons qu'ils devraient être rejetés , puisque les animaux des Nérites et des Néritines ne sauraient se distinguer; mais pour faire apprécier l'insuffisance de cet ensemble de caractères, il nous suffira de citer le Ncritina viridis des auteurs, qui est une espèce marine et que tous les conchyliologues sans excep- tion ont rangé parmi les espèces d'eau douce. Lamarck, comme on le voit, n'a mentionné que vingt-et-yne espèces et n'en a point cité de fossiles. Le nombre des vivantes, figurées parM.Sowerby, dans ses Illustrations conchyliulogiques, s'élève à soixante, celles de Lamarck y sont presque toutes comprises ; nous pouvons ajouter vingt-cinq à trente espèces non décrites de notre seule collection, de sorte que ce genre MÉttlTINE. 6^7 contiendrait actuellement au moins quatre- vingt-çjix espèces vivantes ; nous en connaissons vingt-cinq espèces fossiles , pro- venant des terrains tertiaires. ESPECE. Néritine perverse. Neritina perversa^ Gniel. (i) N. testa sinistrorsâ, conoideâ , transcersim , obsolète rugosâ, sqiia- lidè rufescente; labio dentibus octonis terrato. Nerita schmideliana. Chemn. Conch. 9. t. Ii4' f. p?^. 976. Nerita perversa. Gmel. p. 3686. n° 72. Blainv. Malac. pi. 36 bis. f. 3. ISlatice perverse. * Schmidel. Petrif. pi, a3. f. i. a. 3. * Fêlâtes perversa. Guer.Icon. duR. A. moU. pi. i4.f. 7. * Walchs naturf. t. 6. p. i65, * Nerita conoideâ. Roïssy. Buf. moll. t. 5. p. 278. * Nerita conoideâ. Lamk. Ann. du mus. t. 5, p. gS. m i. * Id. de Roissy. Buf. moll. t. 5: p. 876. n" 9. ♦Blainv. Dict. se. nat. t. 34- p. 477- * Def, Dict. se. nat. t. 34. p. 481, * Brong. Vicent., p. 60. pi. 2. f. 22. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. 149. Ho i- * Sow. Gênera of shells. f. i. 2. Habite On ne la connaît que dans l'état fossile, et on m'a dit qu'elle était fluviatile ; ce qui s'accorde avec le caractère qu'elle présente. C'est une grosse coquille, épaisse, solide, et d'une forme particulière , étrangère à celle des autres Néritines , et qui tient en quelque sorte de celle des trochus , sauf son ouverture. Diamètre transversal , 2 pouces 7 lignes. Mon cabinet. (i) Cette coquille n'est point sénestre, comme l'a dit Chera- nitz et comme l'a répété Lamarck, elle constitue une foroje curieuse et intéressante, intermédiaire entre le genre Piléole de M. Sowerby et le grand genre Nérite. Nous ne voyons néap- moins dans cette coquille aucuns paractères suffisans pour en former un genre à p^rt, comme l'avait prpposé Montfort sous le nom de Vélate* 568 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 2. Néridne pulligère. Nentina puWgera. Lamk. (i) iV. testa ovatâ, tenuiter striatâ, fu$co-mgrlcante, pullis punctiformi- bus ocellatd , lahro dilatato ^ te nui , intîis albo , margine acuto, Umbo interiore flavicante ; labio denticulato, JVerlla pidligera. Lin. Syst. nat. p. 1253, Gmel. p. 3678. n** 35. Nerila rubella. Millier. Verra, p. iqS. n" 382. Lister. Conch. t. i43. 37. Rumph. Mus. t. 2a. fig. H. Peliv. Gaz. t. 12. f, 4. et Amb. t. 11. f. 4.' Gualt. Test, t. 4. fig. HH. Seba. Mus. 3, t. 4 t. f. 23—26. Knorr. Vergn. 6. t. i3. f. 3. Born. Mu. t. 17. f. 9. 10. Favanne. Concb. pi. 61, fig. D. NeritapuUigera. Encyclop, pi. 455. f, i, a. b, (2) Chemn. Conch. 9. t. 124. f. 1078. 1079. * Schrot. Flussconch. p. 2i5. n° 36. * Bonan.Rec. part. 3. f. 218. * Schrot. Eiol. t. 2. p. 289. * Gevp. Conch. cab. pi. a3. f. 242. * Gronov. Zooph, fas. 3. p. SSg, no i585. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 62 3. n<» 17. * Sow. Gênera of sh lis. f. 6. * Lesson. Voy. de la Coq. zool. t. a, p. 375. n» ia6. * Nerka puUigera de Roissy. Buf. mol. t. 5. p. 271. (i) Muller crut nécessaire de changer le nom Imposé par Linné, à cette espèce, parce que Rumphius l'avait désignée sous le nom de Rubella ; nous n'admettons pns ce changement, parce qu'il est convenu depuis long-temps entre les zoologistes, de prendre la nomenclature linnéenne comme point de départ, laissant comme non avenues toutes les dénominations anté- rieures à celles de l'illustre auteur du Systema naiurœ. (2) Les figures de l'Encyclopédie, citées ici par Lamarck, ne représentent pas le Nentina piilligera, mais deux espèces voisines et toujours parfaitement distinctes. Pour rendre plus parfaite la synonymie de l'espèce, il faudra supprimer la cita- tion de l'Encyclopédie. NÉRitiNE. b6g * Qiioy et Gaim. Voy; de l'Astr. t. 3. pi. 65. f. i. a. 3. * Sow. Conch. illusf. f. 26. Habite dans les rivières de l'Inde et des Moluques. Mou cabinet. Son diamètre transversal est de 14 lignes. Néritine chamarrée. Neritiiia duhia. Lamk. (i) iV. testa scmiglobosd, glabrâ, luteo-croceâ ; zonis tribus iiigrls mar- gînejxmbriatis y apertiird albd ; lab'io cdenlulo, Nerita dubia. Chemn. Conch. 5. t. igS. f. aoig. 2020. Gmel.p, 367 8. n° 34- * Nerita zébra. Chemn. Conch. t. 9. p. 67. pi. 120. f. 1080. * Geve. Conch. pi. 24. f. 244 à 248. * Nerita amphibia. Less. Voy, de la Coq. zool. t. 2. no 124 . pi. 16. f. I. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 623. n» 18. * Neritina dubia. Lessoa. loc. cit. n° i25. * Schrot. Einl. t. a. p. 340. Nerita. n^ 126; * Nerita dubia. Dillw, Cat. t. 2. p. 990. n" 27. * Sow. Conch. illus. f. 28. (i) En comparant le Nerita dubia de Chemnitz (t. 5, p. 324 , pi. 193, fig. 2019, 2020) à son Nerita zebraÇ^t. 9, p- 67, pi. 12/j, fig. 1080), on a bientôt reconnu que ces deux espèces ne doivent en constituer qu'une seule. Cette conviction sera surtout acquise aux personnes qui auront sous les yeux un grand nombre de variétés. Nous excluons du Nerita zébra la figure io8i , citée par Chemnitz, parce que cette coquille étant représentée en dessus seulement , il est difficile d'assurer si elle est en effet de la même espèce que celle représentée figure 1080, En admet- tant avec nous l'identité des deux espèces de Chemnitz , il de- vient évident que l'espèce de Lamarck , faite principalement d'après la figure de l'Encyclopédie est une espèce parfaitement distincte de celle de Chemnitz. En conséquence des observations précédentes il faut joindre au Nerita dubia de Chemnitz, son Nerita zcbra, et conserver, sous le nom de Neritina zébra de Lamarck, l'espèce figurée dans l'Encyclopédie. Nous pensons, en jugeant d'après la figure, que le Neritina cassiculum de M. Soverby [Conch. Illust., fig. 53) n'est qu'une petite variété du Nerita dubia. 570 HISTOIRE DES MOLLCSQUËS. Habite,.. Mon cabinet. Coquille fort rare, chamarrée do petites taches , outre ses trois zones. Sa spire est très courte , quoique un peu saillante. Diamètre transversal, 10 lignes et demie. 4. Néritine zèbre. Nerilina zébra. Larak. N. testa globoso-oblongâ , glabrd ; fulvo-vufesccnte • l'mels nigris longiludinalibus j^exuosis perohliquis ; aperturâ albd; labio den- ticulato. * Besleri. Gazoph. i-er. nat. pi. 19. Nerita striata. * Cbemn. Conch. 9. t. 124. f. 108 1 ? Mérita zébra. Brug. Actes de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, p. 126. n° 21. * Sow. ConcU. iliust. f. 3i. IVentina zébra. Eucydoi). pl.455. f. 3. a. b. * Bowd. Elem, of conch. pi. g.f.ii. * Blainv. Malac. pi. 36. f. 2. * Moric. Mém. de Genève, t. 7.pl.,i44- ^° 5o. * Desh. Encyclop. méthod. Vers. t. 3. p. 614. n» 19. Habite dans les rivières de l'Améfique méridionale. Mon cabinet. Espèce fort jolie. Diamètre transversal, 10 lignes. 5. Néritine zigzag. Neritina zigzag. Lamk. iV, testa globoso-oblongâ, glabrd, l'oseo-violacescente, lineis nigris longitudinaUhus angulato-flexiiosis creberrimis pictd; aperturâ albd; labio subdenticidato. * An eadem ? Sow. Conch. illustr. f. ^\. Habite dans les rivières des Antilles ? Mon cabinet. Espèce encore fort jolie. Diamètre transversal, 1 1 lignes. 6. Néritine jayet. Neritina gagates. Lamk. iV. testa globoso-oblongâ, nigrâ; spirâ, tubpromiimld ; aperturâ albd ; labio denticulatd. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 624. n° ao. * Sow. Conch. iliust. f. 2g. Habite Mon cabinet. Quelquefois son bord gauche offre une ta- che d'un jaune orangé. Diamètre transversal, 10 lignes. 7. Néritine demi-deuil. Neritina lugubris. Lamk. N. testa globoso-oblongâ, lœvigatd, nigricante ; lineis flav'idis longi- tudinalibus obliquis angulato flexuosis ; apice prœroso ; aperturâ albâ ; labio denlicitlafo. * An eadem species P Sow. Concli. iliust. f. 38, Neritina smilhi. Habile. . . . Communiquée par M, Macleay. Mon cabinet. Diamètre transversal , près de 9 lignes. NIÉRITINE. 3fl 8. Neritine longue-épine. Neritina corona. Lin. (i) iV, testa globoso-ohlongâ , slriatâ , nigrd; ultimo anfraclu siipernc spinis lougis erectls coronato ; apice eroso ; apertiird albd ; labio dent'iculato. Nerita corona. Lin. Syst. nat. p. laSa. Gmel. p. 3675. H" 26. Muller. Verm. p. 197. n° 383. Rumph. Mus. t. 22. fig. O. Petiv, Amb. t. 3. f. 4. D'Argenv. Conch. pi. 7. f. 2. Ffivanne. Conch. pi. 61. fig. D. 7. Chemn. Conch. 9. t. 124. f. io83, 1084, * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 624. n,, 21. *Sow. Gênera of shells. f. 3. 4. 5. * Lesson.Voy.de la Coq. zool. t. 2. p. 38o, Uo i35. * Nerita corona. Dillw. Cat. t. 2. p. 986, excl. variet. * Sow. Conch. illust. f. 20. * Walch. naturf. t. 2. part. 4, 1774. pi. i.f. i. 2. * Blainv. Malac. pi. 36. f. 4. * CUthon corona. Guer. Icon. duR, A. moU. 14. f- 9. * Nerita corona, Lesson on sliells, pi. 5. f . 5. *Schrot. Fiussconch. p. 217. n,, 37. * Schrot. Einl. t. a. p. 283. * Férus. Syst, conch. p. 77. n" 3. * Bowd. Elem. of conch. pi. 9. f. 2 3, * Nerita corona de Roissy. Buf. t. 5. p. 269. (i) Dans sa description, Linné dit que cette coquille est cendrée et couverte sur le dos de$ tours d'un grand nombre de points blancs oblongs. Ce caractère ne convient pas à l'espèce; il ne se montre que dans le Neritina hrevi-spina de Lamarck. Nous avions pensé , d'après cela et surtout d'après les figures auxquelles Linné renvoie, que son Nerita corona devait se rap- porter au Brepi spina; mais Linné dit que son espèce a la colu- melle sans dents et l'ouverture d'un blanc-fauve , caractère que nous trouvons exclusivement dans le Neritina corona de La- ;narck, d'où nous sonimes portés à conclure que très probable- ment Linné a en sous les yeux une vai^iété moins noire que ne Iç sp^t habitueUement ks individus du Neritina corona. 672 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Clilhon couronné. Rlainv. Malac. pi. 36. f. 4. Habile dans les rivières de l'Inde, de l'Ile-de-France, etc. Mon cabi- net. Espèce singulière par les longues épines qui la couronnent. Diamètre transversal ,637 lignes. g. Néritine courte-épine. Nerilina hrevi-spina, Lamk. (1) N. testa semiglobosâ , sub cplJeimide ti'u'idi-ftiscescente zonatd ; ul- t'imo anfraclu supcrnè angtdato, ad angulum spinis brcvibiis coro- nato ; spird planiuscuhi ; apcrturd albd ; labio denliculato, * Keritlna brevispiuosa, Sow. Concli. illust. f. 8. * Nerila corona australis, Chemn. Conch. t. ir. p. ijS, pi. 197. f. 1909. 1910. * Id. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 3. pi. 65. f, 10. 11. * Var. Flava; Nerita bengalensis. Chemn. Conch. t. 11. p. 176. pi. 197. f. igr. * Cl'tton nîgris spinis. Less. Voy. de la Coq. zool. t. 2. pi. i3. f. i. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3 p. 625. n. 22. * Cliton 'variabilis. Lesson. Voy. de la Coq. zool. t. 2. p. 383. Habite dans les rivières de l'île de Timor. Mon cabinet. Diamètre transversal, 7 lignes. lo. Néritine crépidulaire. Neritina crepidularia. Lamk. JV. testa ovale ^ convexd, subtus planulatd ; dorso rudi , fuscescente ; spird admarginem obliqué incurva; aperturd flavd ; labio denli- culato. * Cliton crepidularis. Less. Voy. de la Coq. zool. t. 2. p, 383. n° 139. y/« Lister. Conch. t. 601. f. 19 .» * An eadem spec. 1 Sow. Conch. illust. f. 2 5. Habite. . . Mon cabinet. Sous un épiderme brun, on aperçoit de pe- tites fascies jaunes qui traversent les tours, à peine au nombre de deux. Diamètre transversal, 7 lignes et demie. XI. Néritine auriculée. Neritina auriculata. Lamk. (^2) N. testa ovali, fusco-nigricante , dorso convexiusculâ ; subtils pla- (i) En comparant avec attention le Nerita corona australis de Cheninitz avec le Brevi-spina de Lamarck, nous sommes actuellement convaincu de leur identité, ce qui rend pour, nous , intli?pensablc la restitution du nom de Chemnitz à l'es- pèce. (2) La coquille à laquelle M. Sowerby, dans ses Illustrations NÉRITINE. 573 nissimâ; spirâ ad marglnem obliqua incurva; labro tenuissimo , supernè biauriculato. Encyclop. pi. 455. f. 6. a. b, *Blainv. Malac. pi. 36 bis. f. 7. * Desh. Encyclop. niélh. Vers. t. 3. p. 62$. 11° 2 3. * Quoy etGaim. Voy. de l'Astr. t. 3. pi. 65. f. 6 à 9. * Habile dans les eaux douces de la Nouvelle-Hollande ou des îles avoisinantes; rapportée par Pérou. Mon cabinet. Espèce fort singulière par sa conformation. Plus grand diamètre , 6 lignes 3 quarts. 12, Néritine de Saint-Domingue. Neritina Domingensis, Lamk. N, testa semtglobosâ , rudi, virente; ultimo anfractu subangidoso ; spirâ exsertiusculd ; aperturà albd ; labio dcnticulato, supernè au- rantio. * Aneadem? Sow. Conch. illustr. f. 42. Habite dans les rivières de Saint-Domingue. Mon cabinet. Dia- mètre transversal, 7 lignes et demie. i3. Néritine fasciée. ISeritlnafasciata, Lamk. (i) N, testa semiglobosâ , tenui , lœvi, albido-roscâ aut citrind, tranS' versim nigro-fasciatd ; spirâ brevissimâ; aperturd alba; labio ob- solète dentlculato. Encyclop. p. 455. f. 5. a. b. * Lesson. Voy. de la Coq. zool. t. 2. p. 377. n" i3o. * Sow. Conch. illust. f. 35. Habite la Nouvelle-Irlande (Lesson). Mon cabinet. Diamètre trans- versal, près de 9 lignes. conchyliologiqucs, attribue le nom de Neritina auriculata àe Lamarck, est une espèce bien distincte; nous les avons toutes deux sous les yeux , et la figure de l'Encyclopédie représente très exactement \ Auriculata de Lamarck. Pour éviter toute con- fusion , nous donnons le nom de Neritina Lamarchii à l'espèce figurée par M. Sowerby. (i) Cette espèce a été établie sur une variété à zones trans- verses du Neritina dubia. Pour nous elle fait double emploi et doit rentrer, ainsi que sa synonymie, dans le Neritina dubia. 5^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. i4. Néritine rayée. Neritiiia Uneolata. Lamk. (i) N. testa semiglobosâ, lœvi, albâ aut rufescente ; îincts n'igris longi— tiidinaliùus tenuiss'imis crcberrimis obliquis ; spirâ obtusa ; labio crasso , subcalloso, denticulato. Chemo. Conch. 9. t. 124. f. 1081. * Nerita^uviatilis. Yar. 8. pars. Gmel. p. 3677. Eucyclop. p. 455. f. 4. a. b. * Neritafluviatilis. Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 988. n° 24; * Sow. Conch. illustr. f. 37. Habite. . . Mon cabinet. Jolie coquille, qui me paraît inédite, et qui semble avoir des rapports avec le N. zébra; mais elle en diffère en ce que ses lignes sont beaucoup plus fines, plus nombreuses, plus serrées , et surtout ne sont nullement flexueuses : ce qui est tout le contraire dans le zébra. Diamètre transversal, 7 lignes en- viron. 1 5. Néritine demi-conique. Neritina semi-conica, Lamk. (2) N. testa vent ricoso-oblongd, lœvi, squalidè albâ, rufo-nebulosà ; iil- timo anfractu punctis nigris transverslm triseriatis; spirâ exser- tiusculâ conico-acuâ ; labio denticutalo. Chemn. Conch. 9. t. 124. f. 1087. * Sow. Conch. illust. f. 28. Habite dans les rivières de l'Amérique. Mon cabinet. Elle a trois tours complets, non compris la pointe. Diamètre longitudinal, près de 10 lignes. 16. Néritine strigillée. I^eritinastrigilalta. Lamk. (3) N. testa ventricoso-oblongd , lœvi, nitidd ^ strigis tongitudinalibus (i) Nous n'avons presque point de doute sur l'identité de cette espèce et du Neritina zcbra ; nous avons des coquilles aux- quelles les caractères de Lamarck conviennent parfaitement, seulement nous n'admettons pas dans le genre Néritine des distinctions spécifiques, établies sur le plus ou moins grand nombre de linéoles et leur inflexion, ce sont des caractères trop secondaires qui s'effacent devant la forme de la spire et les caractères de l'ouverture. (2) Sous le nom de Nerita Indice ocddcntalis , Chemnitz a confondu deux espèces, celle-ci et une autre beaucoup moins allongée et qui offre une toute autre coloration. (3) Nous ne voyons pas pour quel motif Lamarck a changé NÉRITINE. 575 alterné iiigris ec albis pktâ ; spirâ exsertiuscuid, acutà; aperturâ albâ; lahio denticidato . Lister. Conch. t. 604. f. aS? Nerita turrita. Chemn. Conch. 9. t. 124. f. io83. Gmel. p. 3686. n"'7i. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 6a6. n" 24. * Nerita turrita. Dillw. Cat. t. 2. p. 993. n" 36. * Quoy et Gaim, Voy. de l'Astr. t, 3. pi. 65. f. i5. 16. * Sow. Conch. illustr. Neritina. f. 4- Habite dans les rivières des Antilles. Mon cabinet. Elle a encore trois tours, non compris la pointe. Grand diamètre, 8 lignes. 17. Nëritine méléagride. Neritina meleagris. Lamk. iVs testa globoso^ovatâ, crassiuscula , lœvi, nitidâ, coloribus varie- gatâ ; mactdis squamceformibus imbricatis ; spirâ brevi ^ obtu s aperturâ albâ labio denticulato . Chem. Conch. 9. t. 124. fig. D. L. * Sow. Conch. illust. f. 19. Habite à Saint-Domingue, dans les rivières. Mon cabinet. Diamètre transversal, un peu plus de 7 lignes. 18. Néritine vierge, JSeritina uirginea. Lamk. (i) N. testa globoso-ovatâ , lœvi nitidâ , punctatâ, sœpiits zonatd ; colo- ribus 'variâ ; spirâ breviusculâ ; labio denticulato, Nerita ^ùrginea. Lin. Syst. nat. p. i254, Gmel. p. 8679, n° 42. An Lister. Conch. t. 606. f, 35-37 ? Chemn. Conch. 9. t. 124. fig. H. I. le nom donné à cette espèce par Chemnitz; il faut donc le lui rendre et la désigner par !e nom de Neritina turrita. (1) Il est très difficile, même en restreignant cette espèce comme le fait ici Lamarck, d'en déterminer les limites j car elle est tellement variable qu'elle semble se rattacher et se confondre avec presque toutes les autres espèces du genre. Dans le Muséum de la princesse Ulrique, Linné a caractérisé cette espèce de la manière la plus exacte; il distingue plusieurs variétés que l'on retrouve dans la plupart des collections, et c'est en consultant cette description de Linné que l'on évitera la con- fusion que l'on remarque dans presque tous les auteurs et sur- tout dans les collections. 5^6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Lin. Mus. Ulf ic. p. 678. * Schrot. Einl. t. 2. p. 292. pi. 4- f- 1. * Moric. Mém. de Genève, t. 7. p. 444- •»" 5i. * Sow. Concb. illust. f. 27. * Dilw. Cat. t. a. p. 993. u° 35. syii. plur. exclus. * Bonan. Recr. Part. 3. f. 197. 198. 200. 204. 2o5. * Geve. Couch. pi. 24. f. 25o. 262. 255. 256. Habite à Saint-DomiDgue , dans les rivières. Mon cabinet. Jolie co- quille élégamment poucluce, et oiïrant diverses variétés d'un as pect agréable. Diamètre transversal, 7 lignes. 19. Nérltlne parce. Neritinajluviatills. Lin. N. testa parvuld, ovali, dorso convexâ , glabiâ, albâ , llneolis macU' lisque du'ersissimè pictd ; spirâ inclinatd, laterali; labio denticu- lato. Nerita fîuviaùlis. Lin. Sysl. nat. p. i253. Grael. p. 3676. n° ag. MuUer. Verm. p. 194. n° 38i. Lister. Conch. t. 141. f- 38, Peliv.Gaz. t. 91. f, 3. Gualt. Test. t. 4. fig. LL. inferni ad s'mistram, D'Argenv. Conch. pi. 27. f. 3. La Nérite des rivières. Geoff. Coq. p. 118. n» 5. Drap. MoU. pi, t. f. 3. 4. * Poiret. Prodr. p. 97. n° i. * Dacosta. Conch. brit. p. 48. pU 3. f. 17. 18. * Lister. Anim. angl. pi. 2. f. 20. * Pennant. Zool. brit. t. 4. p. 345. pi. 90. f. 2. * Svvam. Bib. nat. pi. lo. f. a. * Gève. Conch. cab. pi. 24. f. a58 à 265. * Schrot. Flussconch. p. 2ïo. n" 3o. pi. 5. f. 5 à 10. et pi. 9. f. 4.5. * Schrot. Einl. t. 2. p. 286. * Férus. Syst. concb. pi. 76. n** i. * Millet. MoU. de Maine-et-Loire, p. 2. n» i. * Brard. Hist. des Coq. p. 194. pi. 7. f. 9 et ta. * Nerita Jontinalis. Brard. Hist. des Coq. p. 196. pi. 7. f, n et i3. * Pfeiff. Syst. anord. p. 106. pi. 4. f. 37. 38. 39. * Niiss. Hist. des moU. suée. p. 98. w i. * Kleb. Syn. moll. Eorus. p. 32, u" r. * Kickx Syn. moll. brab. p. 79. n°^95. * Col. des ch, Cat. des coq. du Finist. p. 75. n° i. * Desh. Encyclop. niétU. Vers. t. 8. p. 626. n" 25. NÉRITINE. 577 * Turlon. Man. p. i88. n" 124. f. 124. * Hécart. Cal. des Coq. de Valcnci. p. 18. n« i. * Desmoul. Hist. des moll. de la Gironde, p. 3o. n" i. * Goupil. Cat. des moll. delà Sarlhe. p. ^S. * Rosm. Icoii. t. a. p. 17. pi. 7- f- nS. 119. * Neiita Jluviatilis de Roissy. Buf, moll. t. 5. 0. 270, * Sow. Conch. illust. f. 33. * Neritina dalmatica. Sow. Concli. illuslr. f. 57. Habite en France, dans les rivières; le sable qu'on retire de la Seine et de la Marne en est rempli. Mon cabinet. Diamètre transversal , 4 lignes et demie. 20. Néritine verte. Neritina viridis. Lin. (i) iV. testa minimâ , ovali , dorso , convexâ , lœvi , petlucidd , viridi y spird incumbente, laterali ; labio denticulato. Nerita wridis. Lin. Syst. uat. p. 1254. Gmel. p. 3G79. n^ 4r. Browu. Jam. p. 399. Cbemn, Conch. 9. t. i24. f. 1089, i. 2. * Nerita viiiMs. Phiiippi. Enum. moll. p. iSg. n« a. * Schrot. Flussconcb. p. a ta. n" 3i. pi. 5. f. ir. a. b. * Schrot. Einl. t. a. p. 291. * Desh. Encyclop. Vers. t. 3. p. 626 , n° 26. * Sow. Conch. illust. f. 24. Habite dans les rivières des Antilles. Mou cabinet. Diamètre trans- versal , 3 lignes. 21. Néritine d'Andalousie. Neritina Bœtica, Lamk. iV, testa minimâ , semiglobosâ , tenul, fusco-nigricantg ; spird incum- bente, apice erosd j labio subedentulo. (i) On range depuis Linné, sous la dénomination de Nerita viridis , des coquilles qui proviennent de mers fort éioi'^nées de la Méditerranée et l'Océan des Antilles. On remarque entre ces coquilles des différences de forme générale et de colo ration qui sont peut-être sufûsantes pour les séparer en deux espèces. On croirait à voir le Nerita viridis , que c'est une coquilh d'eau douce, elle présente en effet tous les caractères cxtériei rs des Néritines. Cependant elle est marine , et ce fait vient à l'appui de l'opinion de ceux des conchyliologues qui regardent comme inutile le genre Néritine de Lamarck. Tome VIII. 37 578 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Giier. Icou. du R. A. raoll, pi, 14. f. 8, * Poli. Test, ulriusque Sicili.-e, t. 3, pi. 55. f. i. 2. 5. 6. * Nerlta ir.eridionalis , Philippi. Enuni. moll. Sicil. p. iSg. n» 3. pl.g.f. i3. * Neritina bœtlca. Desh. Morée. Zool. p. i56.n° 21 3. pi. 19. f. 1 à 5. * Neritina prevoslina.YcY. Sow. Conch. illiistr. f. 46. Habite dans les eaux douces de l'Andalousie ; trouvée par M. Dau- dehard. Mon cabinet. Diamètre transversal, 2 lignes. + 22. Néritine de Lamarck. Neritina Lamarckii. Desh. A', testa navicelliformi, ovato-oblongâ, postice trimcaid et lateraliter dilatatâ, auriculald , fusco-virescente , decussatim tenue striatâ ; spirâ hrevi in margine postico injlexâ ; aperlurd semilnnari ; margîne columellari acuto in medio emarginato dentato ; callo lato alho squaUde lulescente. Neritina auricidala. Sow. Conch. illust. f. 17. Habile.... M. Sowerby comme nous l'avons dit dans la note relative au Neritina auriculata, a donné ce nom à une espèce voisine, mais bien distincte. La figure de l'Encyclopédie représentant très fidèlement l'espèce de Lamarck , il suffit de la rapprocher de celle de M. Sowerby pour être con,vaincu qu'il s'est trompé; mais ce n'est pas seulement d'après les figures que nous en jugeons, c'est d'après les espèces elles-mêmes que nous comparons. Cette coquille est ovale-obionge et à la voir en dessus , on la prendrait pour une Navicelle ; elle est aplatie et sa spire courte, composée de deux tours , vient s'incliner à droite sur le bord pos- térieur. Celui-ci est tronqué et presque droit, la surface exté- rieure est d'un beau brun verdâlre , et à l'aide de la loupe ou y voit un réseau de fines stries subgranuleuscs. Le dessous et le de- dans de la coquille sont d'un blanc fauve sale, le bord columel- laire partage la base en deux parties presque égales ; ce bord a une large échancrure dans le milieu, occupant au moins la moitié de la longueur totale; on y remarque de fines dentelures. La callosité est large, aplatie et sa surface est augmentée latérale- ment par les oreillettes du bord droit qui remontent de chaque côté jusqu'au bord postérieur et quelquefois le dépassent. Cette espèce a 28 millim, de long, et 20 de large. 4- 23. Néritine dilatée. Neritina dilatata, Brod. N. testa ovato-truncatâ , dorso convexo , albido-fuscd, Uneis nigris angulatis retictdatd; spirâ oblique incurvd; labro tenui supernc subbiauriculalo; lahio subarciiato , denticulato. 3MÉRITINE. 579 Brod. Proceed. zool. soc. i8Jar p. 201. Mull.Syn. test. p. 54. n» a. Sow. Conch. illuslr. f. 11. Habite l'île de Tahiti. M, Cuming l'a trouvée fixée aux pierres. Très jolie et très intéressante espèce , intermédiaire entre le Ne- ritina auricularis elle Sandwichiensls^ vue en dessus, elle présente la forme d'un triangle équilatéral à angles obtus. Déprimée sub- patelliforme, cette espèce constitue un degré de plus entre les Navicelles et les Néritines; le sommet incliné sur le bord postérieur le dépasse et le partage en deux parties presque égales. L'ouverture est semilunaire, presque aussi haute que large , le bord columellaire est mince et tranchant et échancré dans le milieu; de très fines dents se montrent seulement dans l'échaucrure ; le bord droit est mince et tranchant; il se relève et se dilate de chaque côté en une oreillette assez large. La coquille est couverte en de- hors d'un réseau très fin, de lignes noires transverses, interrom- pues par trois ou quatre zones longitudinales noires , rayonnantes du sommet à la base. Cette curieuse espèce est longue et large de 19 à 20 milim. f 24. Néritine de Sandwich. Neritina Sandwichensis, Desh. N, testa ovato-subtrigonâ, patulà attriculatâ, Icevigatâ; nigrO'Uvidâ , lineis tenuissimis nigris longitudinalibus pictâ ; spirâ brevi , ob- tusâ, oblique in marglne postico incumbente , aperturd griseo- plumbeâ, marglne in utroque latere dilatato; columellâ marginatâ dentlcuîatâ. Sow. Conch. illustr. f. 5. Neritana caffra. Habite les eaux douces des îles Sandwich. Nous trouvons dans les Illustrations conchyliologiquesdeM. Sowerby deux espèces de Néritines très différentes , portant le nom de Caffra, donné par M. Gray.Nous nous trouvons dans l'obligation de donner un autre nom à l'une de ces espèces, et nous proposons celui de Sandwlchensis pour celle-ci. Elle est voisine du Neri- tina auriculata de Lamarck et du «?i/a^a/a de M. Broderip; elle est obliquement subtrigone , navicelliforme, convexe en dessus, aplatie en dessous, à spire courte et fortement inclinée à droite sur le bord postérieur; cette extrémité de la spire déborde toujours le bord postérieur ; en dehors, la coquille est lisse, d'un brun noirâtre foncé, et elle est ornée de linéoles excessivement fines, très serrées, parallèles, oiiduleuses et noires. L'ouverture est d'une couleur plomblée , bleuâtre , elle est semiluuaire , son bord columellaire est largement et peu profondément échancré dans 37. 58o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. le milieu, et finemenl dentelé dans cette partie', seulement la cal losilé collumellaire est large et aplatie; le bord droit l'accompagne de chaque côté, se dilate en larges oreilles, dont la postérieure est la plus grande. Cette coquille a 22 millim.de long et 24 de large. f aS, Néritine violette. Neritlna violacea. N. testa ovatd, naviccUifurmi , subtus plana, tlorso convexd • spird brevi in margine postico incumbenie ; aperturd semi-iunari croceo incrasiatd; labio arcualo tenue denticulato ; callo lato convexius- culo. /4n patelin neritoidea? Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 781. Id. Lin. Mus. Ulric, p. 683 ? Id. Lin. Syst. nat. édit. la, p. 1257 ? Palella neritoidea. Gmel. p. 369a. u° 2? Id. Schrot. Einl. t. ai. p. 895? Lepas Neritoides Martini, Conch. l. i. p. iGr. pi. i3. f. i33. i34, exclus, synony: Ne ri ta violacea, Gmel. p. 3686. Patclla Neritoidea. Dillw. Cat. t. a. p, 18 18. n°8. D'Acosla. Conch. pi. 4. f. 10. Nerita intermedia. Desh. Bélanger. Voy. dans l'Inde, zool. p. 4*8. pi. I, f, 6. 7. ^n species Linnei.' Habite les mers de l'Inde. Il est difficile de savoir d'une manière positiveà quelle espèce bien connue doit être rapportée \g Pâte lia neritoidea, de Linné. Il reste beaucoup d'incertitude, malgré la description que l'on trouve dans le muséum de la princesse Ulrique j cette description n'a pas la précision si remarquable de la plupart de celles de Linné. Ce n'est doue qu'avec doute que nous mettons dans la synonymie l'espèce de Linné et le Nerita violacea de Gmelin. Quant à cette dei-nière espèce , empruntée à Martini, elle laisse moins d'incertitude ; nous rapportons aussi à cette espèce de Gmelin notre Nerita intermedia. Nous avions d'abord regardé celte espèce comme nouvelle , parce que ses ca- ractères de forme et de coloration ne coïncidaient pas exactement à ceux du Nerita violacea de Gmelin , mais ayant eu occasion depuis de voir plusieurs autres individus, notre espèce n'est plus pour nous qu'une simple variété de l'espèce de Gmelin. Voici une coquille marine qui pour nous a beaucoup d'intérêt , d'a- bord, parce que, quoi(iue marine, elle a toute l'apparence d'une coquille d'eau douce ; elle est épidermée, elle est lisse et sa colo- ration est tout-à-fuit dans le système général de celle des Néri- NÉRITINE. 58 lines ; les caractères de l'ouverture ne sont point ceux des Nériles marines, mais tout-à-fait ceux des espèces d'eau douce ; ensuite parce que quoique roarine, elle affecte une forme voisine de celle des Navicelles, ce qui établit un lien de plus entre les Navicelles et le type des Nérites, et détermine de nouveaux rapports entre les Nérites marines et celles de l'eau douce. Celte coquille est ovale oblongue, plate en dessous, convexe en dessus ; sa spire courte est inclinée sur le bord postérieur, qu'elle dépasse constamment; elle est lisse et sa coloration con- siste le plus souvent en fascies longitudinales vers le sommet, quelquefois ondulées, se confondant vers le bord et laissant de taches blanchâtres irrégulières; la couleur est violàtre, lorsque la coquille a été exposée sur les rivages, elle est brune lorsque la coquille est fraîche. L'ouvertur* est d'un blanc fauve, quelquefois d'une belle couleur orangé, elle est étroite semi- lunaire , son bord droit est épais et simple , le gauche est arqué dans toute la longueur et finement dentelé, la callosité est large, peu convexe et épaisse. f 26. Néritine très large. Neritiiia lalissima. Brod. N. testa rotundatâ , ventricosâ , striis longititdinalibus , minuis, creberrimis, ftiscis luteo-macnlatâ ; maculis numerosissimis ^ labro dilatato latissimo , spîram longe prœtereunte ; labio crenulato , subluteo. Brod. Proceedings. Zool. soc. iSSa. p. 200. MuUer. Syn. test. p. 54. n" r. Sow. Conch. illust. Neritina.i. 3 et 16. Habite dans la rivière à Real llejos (Cumiug). Espèce des plus remar- quables par sa forme patelloïde et le large développement du bord droit. Elle est irrégulièrement ovalaire , beaucoup plus large que longue, convexe en dessus, à spire courte et obtuse, incliné pos- térieurement, mais plus relevée que dans \e%Neritina Lamarckii et crepidularis ; sa surface est lisse , d'un brun fauve et ornée d'un ré- seau de petites taches squammiformes inégales, irrégulières, limitées par une ligne noire. L'ouverture est évasée semilunaire d'un blanc bleuâtre , le bord droit est mince et tranchant et s'étale de chaque côté eu deux larges oreillettes, dont la postérieure est sublriangu- laire ; ce bord vient dépasser le côté postérieur de la coquille, se contourne sur ce côté et vient ainsi augmenter la surface de la callosité collumellaire. Celle-ci est d'un blanc fauve très pâle, elle est médiocrement convexe et son bord un peu déprimé dans le milieu, est finement dentelé dans cet endroit seulement. L'indi- b82 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. vidu figuré par M. Sowerby, le plus grand que nous ayons xu, a 28 millini. de long, et io de large. f 27. Néritine globuleuse. Neritina globosa. Brod. N, testa globosâ, flavescente vel fuscâ, quasi guttatd^ gultarum limbis n'igricantibus ; labio subrugoso, denticulato. Brod. Proceed. Zool. soc, iSSa. p. 201. Muller. Syn. lest. p. 54.0° 3. Sow. Conchi illust. f. 12. Habite la Colombie occidentale dans la rivière Chiriquis (Cuming). Espèce très singulière et très curieuse, voisine du iV. Latissima; elle est déprimée, très largement dilatée , la spire est courte, très obtuse, moins latérale que dans les espèces voisines des Navicelles. Son bord droit est très dilaté et forme deux larges oreillettes , dont la postérieure est la plus grande. La callosité columellaire est roussâtre, elle s'étale largement sur toute la base, et son bord pos- térieur se termine en un angle aigu. L'ouverture est d'un blanc bleuâtre ou grisâtre , elle est fermée par un opercule étroit presque noir , le bord columellaire mince et trancbant est excavé dans le milieu et des dents très fines ne se montrent que dans la dépres- sion , la couleur est brune couverte d'un grand nombre de petites taches sub triangulaires jaunâtres , dont la circonférence est limitée par une ligne noire. Cette coquille a 3o millim. de diamètre à la base et la millim. d'épaisseur. \ 28. Néritine d'Owen. Neritina Oweniana. Gray. N. testa ovato-transversâ , d'tlatatâ, dcpressâ, Iccvigatd ^ fuscâ ni- gro tenue lineolatâ : lineolis interrupt'is vacuoUs squamœformibus ; aperturd semilunari, marglne lateraliter dilatato; margine colu' mellari recto , edentulo ; callo comexo rubescente. Sow. Conch. illust. f. i5. Habile. . . Coquille que l'on serait porté à confondre soit avec le Neritina globosa , soit avec le Latissima; on la prendrait pour de jeunes individus de l'une ou l'autre espèce, si on ne lui trouvait des caractères spécifiques constans; elle est toujours d'un moindre volume , sa callosité columellaire est d'un brun rougeàtre très convexe , le bord du môme côté est sans dents, droit sans inflexion médiane ; l'oreillette postérieure que forme le bord droit est en proportion plus étroite que dans les autres espèces. L'opercule est teint de blanc rosé sur les bords et brun vers le centre. •j^ 29. Néritine granuleuse. Neritina granosa. Sow. N. testa orbiculari , convcxd, dilatatd , granuUs rolundatis aspersdy NÉRITINE. 583 atro-viotascente spirâ brevi in margine posteriorc oblique hiflexâ; apertitrâ scmilunari , magiid, margine columellari aicuato eclen- tulo ; callo lato, piano, lutcscente. Sow. Conch. illust. f. 6. Habite les îles Sandwich. Très belle espèce dans laquelle la largeur de la callosité columel- laire approche déjà en proportion de celle du Neritina conoidea des environs de Paris, sans en avoir cependant tous les caractères. Vue de face cette coquille est circulaire, elle est médiocrement convexe en dessus et sa spire assez courte, vient s'incliner oblique- ment sur le bord postérieur qu'elle dépasse un peu, toute la sur- face extérieure est d'un noir violacé très foncé, et elle est toute couverte de grosses granulations demi sphériques rapprochées et souvent disposées eu rangées régulières. L'ouverture est grande, demi circulaire, son bord droit dilaté embrasse toute la circon- férence de la coquille et ne laisse à découvert qu'une petite par- tie de la spire; le bord columellaire est simple et tranchant; il est faiblement excavé dans le milieu, la callosité columellaire est aplatie, très large et assez souvent d'un blanc jaune livide. Les grands individus ont 3o à 35 millim. de diamètre. ■\ 3o. Néritine intermédiaire. Neritina intermedia. Sow. A\ testa siiborbiculari , oUvaceo-fusca , nigro~reticulatâ ; dorso subgibboso , labio externe intus lavi , albicante , columellari sub- flavo, planulato, margine centrali riigulosà. Sow. Proceed. Zool. soc. iSSa. p. 201. MuUer. Syn. test. p. 55. Uq 5. Sow. Conch. illust. f. 7. Habite dans les rivières de l'Amérique centrale, l'île des Lions, la baie de Montejo, St.-Lucas dans le golfe de ^Nocoiya (Cuming). Espèce intéressante en ce que par ces caractères elle est réellement intermédiaire entre les TN'éritines dilatées, Latissima, globosa, owe- niana et les espèces globuleuses ou conoïdes, il semble que ce soit une Globosa resté au milieu de son accroissement. La spire est un peu relevée, courte et obtuse; la surface extérieure est lisse, d'un brun olivâtre et couverte d'un très fin réseau de lignes noires. L'ouverture est semiluuaire , plus large que haute; le bord droit se dilate un peu à son extrémité postérieure, le bord columellaire est d'un jaune fauve, il est excavé dans le milieu et dentelé finement dans l'excavation seulement. 22 millim. de diamètre. 584 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. •^ 3i. Néritine à gouttière. Neritina canalis. Sow. N. testa ovato-oblongâ , depressâ , fi'tgrd , traiisversim irregulaiiler strintà; ap'ice obtttso in margine posleriore dextro inflexo ; aper- tiirà semiliinnn in amhitti aiiranliacd in latere dextro canaliculatd; cohimellà deplanâ, aurantid, tenuissime denticulatd. Sow. Coucb. illiisf. f. 22. Habile.... Espèce iiiléressanle et qui sert de lien entre les espèces aiiriculées et le Neritina pnlligcra. Elle est ovale oblougue, déprimée, à spire courleet oblnse,non saillanic, comptant à peincdenx tours étroils. Cetto spire est inclinc'o presque sur le bord droit et postérieur. L'ouverlure est semilunaire, bleuàlre en dedans et d'un beau jaune orani^é sur les bords; la coinmelle forme une large surface plane, d'une belle couleur orangée, son bord est tranchant, un peu excavé dans sa longueur et garni de très fines dentelures, quelquefois obsolètes; le bord droit de l'ouverture se prolonge en une gouttière assez large jusqu'au-delà de la spire. Celte espèce a a5 à 3o millim. de long et i8 à 20 de large. •f* 32. Néritine -ponctuée. Neritina punctulata. Lamk. iV, testa ovatd , siibliemispliœticd , lœvigatd fusco-castancd , ntacnlis fuscis paUidioribus minimis pnnctiformibus irregulariter sparsis, spird obtusissimd idtimo anfractu involutâ • apertuid magndsemi- liinari; opercido roseo, purpureo exliis cincto. Lamck. Encycl. métb. vers. pi. 455. f. 2. Sow. Concb. illust. f. ai. Habite les ruisseaux de la Guadeloupe. Pelle eispèce communément répandue dans les collections ; elle est d'un beau brun marron foncé et parsemée d'un très grand nombre de petites taches, arrondies, punctiformes , d'un brun jaunâtre. Cette espèce se reconnaît au reste facilement par la singulière disposition de la «pire entière- ment enveloppée par le dernier tour. L'ouverture est grande, blanche, semilunaire, la callosité columellaire est convexe large- ment étalée, le bord columellaire est à peine réfléchi dans le milieu et garni dans cette partie médiane seulement d'un petit nombre de dents obsolètes; l'opercule est d'un rose pourpré; sa circonférence extérieure est marquée d'une ligne d'un rouge pourpré foncé. Les grands individus ont 3o millim. de long et 24 de largo. '\ 33. Néritine plpérine. Neritina piperina, Cheran. iV. testa subglobosd, tenui, Ucvigatd , extùs obscure Jlwd, macufis NÉpaxiNE. 585 triangularibus îtigenimis signala, irilàs al'ioflavescofite vcl albidd; anfractihus augnstis , conrexis , spird obtusd labio deiiticulalo. Chcmu. Conch. t. ii.p. 173.pl. 197. f. igoS. 1906. Sow. Illust. conch. fig. 18. Habite le Malabar (Chemnitz). Espèce qui par sa forme générale se rapproche du Nerititia duh'ia. Elle est très globu leuse , sa spire 1res courte est presque entièrement cachée parle dernier tour; l'ouver- ture est grande, semilunaire, blanche ou jaunâtre, le bord co- lumellaire est à peine infléchi, concave dans sa longueur; il est finement dentelé et il présente vers son extrémité posté- rieure une protubérance peu saillante, mais qui paraît constante. Cette coquille est d'une coloration qui la rend facile à distinguer; sur un fond d'une belle couleur fauve, sont disposées par ran- gées transveises, de grandes taches triangulaires d'un beau noir et dont la pointe est tournée en arrière. Cette belle espèce a 20 à aS niillim. de long. f 34. Nëritine morio. Neritina morio. Sow. N. testa subovali, transvers'un striatd, atrd ; aperlttrd pallescente ; columelld supernè marginatd ; in medio denticulatd. Sow. Proceed. Zool. soc. i832. p. aor. Muli. Syn. test. p. 56. n° 9. Sow. Conch. illust. f. 40. Habite les îles de l'Océan austral dans la mer (Cimiing) , port Pralin (Lesson). Il était difficile de deviner, d'après ses caractères exté- rieures, que cette espèce est marine ; son test est mince et sa co- lumelle est dentelée comme dans les Nérites d'eau douce, elle est globuleuse , toute noire, à spire courte et très obtuse; sa surface extérieure est striée assez fortement en travers. L'ouverture est semilunaire, d'un blanc jaunâtre, tirant quelquefois sur le jaun-; orangé : le bord droit est simple et tranchant , le bord columel - laire présente une échancrure assez profonde et étroite, à son ex- trémité postérieure; il est finement dentelé dans le reste de sa longueur. I,es grands individus ont 25 millim. de long et 17 de large. f 35. Nëritine subsillonnée. Neritina subsidcata. Sow. N. testd ovato-globosd , transversim sulcatd, sulcis mimerosis an- gitstis, spird brevi, obtusd; aperturd magnd subcircttlari, colu^ melld arcutd, angustd , edentuld, sinitosà. Sow. Conch, illust. f, 5o, Habile.,., Espèce voisipe de la iVi?nV;«<î wonV,ellee&t globuleuse, 586 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. très enflé, à test mince et à spire courte et sensiblement aplatie; la surface extérieure est couverte de sillons peu profonds, étroits, égaux et réguliers. Celte surface est d'un brun marron, tirant au fauve. L'ouverture est grande, et si l'individu figuré par M. Sowerby n'a pas été dégradé par l'habitation d'un Pagure , il aurait des caractères très particuliers , que nous ne retrouvons que dans le N. dtib'ia par exemple , lorsqu'il a servi d'asile an crusiacé parasite. La columelle est fortement arquée dans sa longueur, elle est sans dents , mais présente plusieurs ondulations dans la courbure gé- nérale. Cette espèce a 3o millim. de long et 20 de large, t 36. Néritine de Smith. Neritina Smithii. Gray. N. testa globoso-conicâ, lœvigatd, riridi lutescente, l'mels fitscls teniils- simis capillar'ibus undat'is , longltudinalibus ornatd et fasciis lon- gitudinalibus nigerrimis z'tgzagjormibus pictâ ; aperlurd alla; margine columellari biarcuato dcnticulato • callo macula rufâ sociato. Sow. Conch. illustr. f. 36. Habite.... Celle-ci est une des plus grandes espèces du genre; elle est ovale conique, à spire pointue, formée de cinq à six tours; la coquille est lisse, épaisse et solide; elle est d'un vert jaunâtre ou brunâtre lorsqu'elle a son épiderme, d'un beau gris bleuâtre lors- qu'elle l'a perdu; sur cette couleur se montrent de longues fascies longitudinales, d'un noir très foncé plus ou moins rapprochées selon les individus, presque toujours en zigzag, quelquefois en zones étroites et sans ondulations. Les intervalles de ces fascies semblent d'une couleur uniforme , mais examinés à la loupe ils sont occupés dans presque tous les individus par des linéoles noires excessivement fines , parallèles, souvent onduleuses et tou- jours longitudinales. L'ouverture est d'un beau blanc. Le bord columellaire présente deux courbures, l'une supérieure, l'autre moyenne, séparées par un angle saillant, les dentelures se mon- trent dans la courbure moyenne et vont en s'accroissant derrière eu avant. La callosité columellaire est peu convexe et elle a à sa partie moyenne et inférieure une tache d'un jaune orangé plus ou moins intense selon les individus. Les grands individus ont 34 millim. de long . 23 de large et 22 d'épaisseur. -j- 37. Néritine caffre. Neritina caffra. Gray. N. testa ovato->conoideâ ^ apice obtusd, irregulariter substriatâ, nigrescente ; aoerturâ semitunari,labro dextro subcoarctato ; callo columellari crasse, convcxo, ad marginem cxteriorcm aurantiaco ; NÉRITINE. 587 in margîne interiore tenue dentato în med'io leviter excavato. Sow. Conch. illuslr. f. 5r. Habite Feniando-Po. M. Gray , d'après les Illustrations conchyliolo- giques de M. Sowerby, aurait employé la même dénomination pour deux espèces très différentes , l'une des îles Sandwich et voi- sine du Neritina auricidata et celle-ci. Nous donnons à l'autre es- pèce le nom de IVeritina Sandwichensis. Cette espèce est ovale; conique, à spire obtuse, souvent cariée et formée de quatre tours dont les deux derniers sont convexes. L'ouverture est semilunaire, d'un blanc bleuâtre ou jaunâtre , un peu contracté antérieurement, comme cela se voit dans le Neritina virginalis. La callosité colu- mellaire est convexe , d'un blanc jaunâtre, bordé d'orangé en dehors; le bord interne est un peu excavé au milieu; le bord est garni de onze ou douze fines dentelures, la cinquième en comp- tant de l'extrémité supérieure du bord , est la plus grosse et la plus saillante; elle commence la petite excavation médiane. Au- dessous de cette excavation le bord est lisse et sans dents , dans le quart inférieur de la longueur totale de la columelle. Toute celte coquille est revêtue d'un épiderme noir sous lequel elle est tachée de fauve à la manière du Neritina punctulata de Lamarck. •j* 38. Néritine réticulaire. Neritina reticularis. Sow. N. testa globulosây lavigatâ ruhro 'vel fusco tenue reticidatâ; spîrâ brevi obtusâ ; ultimo anjractu ad suturas coarctato; aperturâ alhâ, semilunari; margine columellari in medio emarginato, dentato, Sow. Conch. illustr. f. 44. Habite les eaux douces du Bengale, petite coquille globuleuse très convexe, lisse, à spire courte et très obtuse, et cependant rendue saillante par la manière dont se développe le dernier tour ; ce dernier tour s'enroule plus obliquement et il est contracté vers la suture. L'ouverture est semilunaire, presque aussi haute que large; elle est blanche et le bord columellaire présente dans le milieu une dépression étroite , formant à-peu-près le tiers de la longueur totale et dans laquelle se montrent quatre ou cinq petites dente- lures aiguës. Toute la surface est couverte d'un très fin réseau de lignes brunes généralement croisées à angle droit sur un fond rougcâtre. La longueur de celte espèce et de 12 à 14 millim. ■f 39. Néritine maillot. Neritina pupa. Lin. N. testa ovato-globosd, lœvigatâ, extus albâ lineis nigerrimis undatis 'vel reticulatis ornatâ, intiis luteâ; aperturâ semilunari ; labio vix inflexo obsolète denticulato. Sow. Conch. illustr. f. 3o. 588 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ne?-ita pttpa. Lit). Syst. nat. p. I253. Ici. Gmel, p. ÎS679. ''° 39. Lister. Conch. pi. 6o5. f. 3r. Schrot. V.'uû. t. 2. p. 190. Ner'Ua pupa. Schrot. Einl.t. 2. p, 345. Ncrita, n" 148; Dillw. Car. t. 2. p. ggi-n^^Sr. Habite la Jamaïque. Fort belle espèce bien distincte et très facile à reconnaître; elle est globuleuse, à spire très courte et obtuse; elle est lisse, d'un beau blanc opaque et ornée de fines lignes souvent simples et ooduleuses, quelquefois enlrecroispcs en réseau d'un noir très foncé. L'ouverture est jaune dans toutes ses parties , le bord columellaire e.st droit et très obscurément dentelé; dans le milieu la columelle est plaie, étroite et à peine calleuse. Cette co- quille a 12 millim. de long, et 8 de large. -j- 40 • Neritine peinte. Neritina picta. Sow. N. teslâ suhglobosâ, cînerascente, maculis sphacelis viltisqtte diversi modo picta; lalno interno castaneo. Sow. Proceed.Zool. Soc. 18 Sa. p. 201. Mull. Syn. Test. p. 55. no 7. Sow. Conch. illustr. fig. i. Jlabite dans les eaux douces du Panama (Cuming). Espèce qui a beaucoup de ressemblance avec diverses variétés du Neritina -vir- ginec; mais qui en diffère un peu par la forme, par la disposition générale des couleurs et -surtout par la forme de l'ouverture qui n'est point contractée en bec en avant, par les dents columel- laires qui ont une autre disposition, et enfin par la couleur de la callosité columellaire qui, dans \e. Neritina picta, est de couleur brun marron. On sait qu'elle est toujours blanche dans le Virgi- nea. La longueur est de 14 millim. ■\ ^1, Neritine fève. Neritina faha. Sow. N, testa globosd, injlata, lafigatd, apice hrevi ohtusâ, riihr o,fusco- que dilate marmoratâ , maculis nigris biserialihui ornatâ , aper- turâ scmilunari, hiteolâ, margine columellari in medio depresso , dentato. Sow. Conch. illustr. Cg. 10. Habile les eaux douces des environs de Singapore. Espèce arrondie, très globuleuse, presque sphérique, toute lisse, marquée de taches rongcâlres petites comme délayées dans du brun; le dernier tour est orné supérieurement et inférieurement de deux zones de ta- ches uoiies un peu onduleuses et siibarliculées; la spire est très NÉRITINE. 589 courte, très obtuse. L'ouverture est semilunaire, presque aussi large que haute; elle est jaunâtre; le Lord columellairc est arqué et dentelé dans le milieu; la dépression médiane forme à-peu-près le tiers de sa longueur. 18 millim. de longueur. f 4^. Néi'it'meélé^a-nte. J^eritina pulchra.Sow. N. testa ovatoglohosà subtilissime obsolète transversim strialà, diversis coloribus picld rubro, roseo, nigro , alboque diversi modo anicida- tim maculatd, vel zonatd; aperturâ albd; labîo vix inflcxo denticu- lato; callocolumellari piano, Sow. Conch, illustr. fig. 59, Habile... Nous avions d'abord pensé que cette espèce pourrait bien être une variété du Neritiiia virginea; mais en examinant avec plus d'attention, les individus auxquels nous avons appliqué le nom de M. Sowerby, nous avons reconnu plusieurs caractères qui pour- ront servir à distinguer celle espèce de ses congénères; il resterait à savoir mainlenaut si nos individus sont bien identiques avec ceux de M. Sowerby. Cette espèce est ovale, globuleuse, à spire courte et cependant pointue; à l'aide d'un grossissement assez considéra- Lie, on voit à la surface des stries transverses fines, un peu ondu- leuses et obsolètes. L'ouverture est blanche; le bord droit n'est pas rétréci en bec à sa partie moyenne ; la callosité columellaire est presque plane, le bord columellaire est presque droit, à peiue ré- fléchi dans le milieu, et garni dans presque toute sa longueur de fines dents obsolètes; la coloration est très variable, tantôt ce sont des taches enchaînées noires et rouges, allernant et disposées par zones; tantôt les taches rouges forment des zones transverses, alter- nant avec des zones de taches noires et blanches. Les grands indi- vidus ont jusqu'à 20 millim. de long. f 43. Néritine de Sumatra. NentinaSurnatrensis. Sow. N, testa ovato-globosd, lœvigatd, apice bievi obiiisâ, fulvâ castaueo fulgwatâ 'vel reticulatd; apcrturd albd semilunari angusid; mar- gine columellari per longitudinem arcuato et regulariter dcntato. Sow. Conch. illustr. fig. 54. Habite Sumatra (Sowerby),Waigiou (Lesson). Coquille ovale, globu- leuse, à spire courte et obtuse, foimée de quatre à cinq tours, dont l'avant-dernier est convexe; la surface antérieure est lisse, et pré- sente des colorations diverses, passant du fauve clair au brun très foncé par des additions successives, d'abord de linéoles en zigzag brunes qui, en se mulliplianl et s'élargissant, finissent par se lou- cher et se confondie par les angles, et formenl alois un réseau ir- régulier, à mailles assez grosses; lorsque les linéoles sont plus rap- 5gO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. prochées, elles deviennent alors la couleur prédominante, et l'on a des variétés d'un brun foncé, irrégulièrement ponctuées de fauve. L'ouverture est blanche en dedans; elle est semilunaire, étroite; son bord columellaire est tranchant , il est uniformément arqué dans toute sa longueur, et garni d'une extrémité à l'autre de fines dentelures égales. Cette espèce a 20 millim. de long, 14 de large. Ily ades individus plus grands. •|* 44- Néritine réticulée. Neritma reiiculata, Sow. iV. testa suhovali, transvershn striatâ^ aterrimâ, albo reticulatâ et ma- culatd; aperturd omiiino îutcscente, Sow. Proceed. Zool. Soc. i832. p. 201. Muller. Syn. Test. p. 55. n" 8. Sow. Conch. illuslri Neritina, fig. 2. Habite les îles de l'Océan austral, sur les sables mouillés de la mer (Cuming). Nous ne connaissons cette espèceque d'après la courte phrase caractéristique et la figure de M. Sowerby. Elle nous paraît bien distincte des espèces à réseau noir et blanc, non-seulement parce qu'elle est striée transversalement , mais encore parce qu'elle a l'ouverture jaunâtre. L'ouverture affecte d'ailleurs une forme particulière. Cette coquille a la spire très ventrue, très ob- tuse, à peine saillante, ce en quoi elle ressemble aux Nérites ma- rines, dont elle paraît se rapprocher aussi par ses habitudes. Elle'a i3 millim. de long. -[■ 45» Néritine de Goromandel. Neritina Coromandeliana. Sow. N, testa ûvato-conicd, apice acutiusculd, Icecigata, fusco-lutescente, maculïs triangularlhus hrunneis qulncuncialibus ornatd; aperturâ semilunari, augustd, albidd, margine columcllari in medio 'valde excavato, subdentato. Sow. Conch. illustr. Cg. 52. Habite les eaux douces de Goromandel. Espèce ovale conique dont la coloration rappelle de loin celle au JVerita piperina de Chem- nitz; la spire est pointue, formée de trois tours peu convexes, lis- ses. L'ouverture semilunaire est rétrécie d'avant en arrière; elle est blanche en dedans ; son bord columellaire est plus profondé- ment creusé dans le milieu, que dans la plupart des espèces, et ce bord est finement dentelé dans presque toute sa longueur; la cal- losité dont il est garni est assez épaisse et convexe. Sur un fond brun jaunâtre , cette coquille est ornée de taches subtriangulaires enchaînées et formant des lignes obliques assez régulières, ces ta- ches sont brunes. Cette coquille est de la grosseur d'une noisette. NERITINE. 091 -{- 46' Néritine calleuse. Neritina callosa. Desh, N. testa ovatâ subglobulosâ , apîce exert'msculd, lœvîgatâ , Uneîs ni- gris tenue reticulatâ, alho-bifasciatâ; aperturâ semlunari; colu- meUâ simplici callosâ, albo-corneâ. Dcsh. Expéd. de Morée. MoU. p. i56. n° 2i5. pi. 19. fig. 16-18. Habite la Morée. Espèce de la grosseur d'un pois, et parfaitement distincte de tous ses congénères; elle est ovale, globuleuse, à spire obtuse, peu saillante, formée de trois tours et demi très convexes et fort étroits. L'ouverture est semilunaire, d'un jaune corné en de- dans; le bord gauche est en ligne droite, et sans trace de dentelu- res; il est garni d'une large et épaisse callosité, demi circulaire, de couleur jaune, corné; le dernier tour est orné d'un fin réseau, de fines lignes noires entrecroisées, interrompu par deux fascies trans- verscs, blanches, dans lesquelles le réseau disparaît presque en- tièrement. Cette petite espèce a 8 millim. de long, -i" 47* Néritine chlorostome. JSeritina chlorostoma. Sow. iV. testa suborbiculari, elîipticâ, oUvaceo-fuscâ, nigro retïculatâ, sub- fasciatâ; aperturâ intîis flapâ; labii columellaris margine obtuse^ unidentatâ, rugulosâ. Sow. Proceed. Zool. Soc. i83a. p. 201. Mull. Syn. Test. p. 55. n° 6. Sow. Conch. illustr. fig. 34. Habite les ruisseaux de l'île de Tahiti. Espèce d'un médiocre volume ovale, globuleuse, à spire courte et obtuse, formée de trois tours étroits et convexes. L'ouverture est semilunaire, jaune en dedans ; le bord droit est excavé dans le milieu, et garni dans presque toute sa longueur de fines dentelures aiguës; la columelle est aplatie, ■étroite, jaune comme le reste de l'ouverture, avec un trait rougeâ- tredaus le milieu. En dehors, cette coquille est d'un brun noirâtre, interrompu par de petites taches irrégulières noires; la couleur brune est produite par un réseau de très fines lignes très rappro- chées et entrecroisées. Celte espèce a la à 14 millim. de long. T 48. Néritine obtuse. Neritina obtusa, Benson, N. testa ovato-globosâ, lateraliter compressa, lœvigatâ fucescente- spirâ brevi obtusissimâ ; aperturâ ovato-semilunari; margine colu- mellari excavalo, obsolète denticulato; callo crasse a/igusto, rubes' cente. Sow. Conch. illustr. fig. 43. Habite la rivière Hoogly (Benson , Sowerby). Espèce dont la forme rappelle assez bien celle des variétés comprimées du Nerita littO' 592 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ralis de Linné. Elle est ovale oblongue , comprimée d'arrière ea avant, très convexe sur le dos; la spire est courte et très obtuse. L'ouverture est moins semilunaire que dans la plupart des espèces ; elle est rendue subcirculaire par la courbure concave du bord co- lumellaire; ce bord est obscurément dentelé; la callosité est étroite, épaisse, et d'un blanc rougeâtre, surtout vers le bord postérieur. Cette coquille est d'un brun fauve'; elle est longue de 14 miilim., et large de 9. f 49' Néritine du Jourdain. Nentlna Jordani. Butler. N. testa globoso-conicd Icevigatd, nigrâ ■vel albovircnte nigi-oque II' neatd; aperturd ohliquissimd, semUunai-'i , albo-lividd; columelld ob- solète in média denticulatd; ultimo anfractu sœpissime in medio coarctato; opercule croceo. Sow. Concb. illustr. fig. 49. Habite les eaux douces de la Palestine et de la Syrie. L'espèce que nous possédons et que nous rapportons à celle de M. Sowerby, en a tous les caractères, moins un seul, la couleur de l'ouverture ; comme M. Sowerby n'a pas donné, que nous sachions, une descrip- tion de l'espèce eu question, et que nous n'en connaissons que la figure, nous présumons que par un défaut d'attention , le coloriste a donné à toute l'ouverture et à la callosité, la couleur qui ne con- vient qu'à l'opercule. Si notre observation est juste, l'identité de notre coquille avec celle de M. Sowerby, se trouvera constatée, si elle ne l'est pas, notre espèce devra prendre un autre nom. Cette Néritine est ovale oblongue, couoïde, et en proportion plus lurriculée que toutes les autres espècesj sa spire est obtuse au sommet; les premiers tours sont aplatis et conjoints, les deux der- niers sont très convexes; la position de l'ouverture est plus oblique que dans les autres Néritiues, ce qui lui donne quelque ressem- blance avec un.' petit trocbus. Celte ouverlure est semilunaire, étroite, d'un blanc verdâlre ou livide, et l'opercule de couleur orangé, peu foncé ; le bord columellaire est un peu arqué dans le milieu, et tout-à-fait dépourvu de dents. On rencontre très fréquem- ment des individus qui, sur le dernier tour, ont une dépression médiane; les individus pris vivans sont noirs ou fincmeui linéolés de blanc et de noir, ceux qui sont morts et qui ont été exposés sur le rivage, sont rougeâtres et linéolés de cette couleur : celte va- riété est naturelle aussi , car nous la possédons avec l'opercule. Les grands individus ont 12 miilim. de longueur. -|- 5o. Néritine du Danube. Neritina Danuhialis. Ziegler. N. testa convexà, lœvigatd , violaceo-fulminatd, spira centrall NÉRITINE. 593 parum data, aperliird alhd siihovatd ; margîne coliirmllarl eclen- tulo , sinuoso , callo, piano , lato. IVerita fluviatilis plicata, Sclirot. Flussconcli. p. 21 3. n° 32.pl. min. B. f. 4. Marsigli. Hisl. du Danube. P. iv. p. 89, pi. 3i. f. 6. Schrot. Einl.t. a. p. 272. n° 329. Hélix. Chemn. Conch. t. 9. pi. 124. f. 1088. a. b. Rosm. Icon. t. 2. p. 18. pi. 7. f. lao. Sow. Conch. illiist. f. 47. Habite le Danube. Petite espèce assez voisine par ses caractères du Neritina fluviatilis, mais qui en est cependant bien distincte. Elle est ovale, globuleuse, à spire courte, formée de trois tours et demi , très convexes, très étroits. L'ouverture est ovale oblongue, étroite, blanche , son bord droit tranchant et sans dents a tiue double inflexion un peu en S italique très allongé. La columeHe est aplatie, et l'on y remarque quelques rides obsolètes sur un fond d'un blanc grisâtre. Cette coquille est ornée d'un grand nombre de liuéoles d'un brun violacé ou noirâtre parallèles et onduleuses. Cette espèce a 10 millim. de longueur. •j- 5i, Néritine brodée. Neritina stragulata. Muhlf. N. testa supra obtitsâ angulatd, lutescente nîgroque zehrind; spird centrali, subdepressd. Pfeiff. III. p. 49. pi. 8. f. 19. 21. Rossm. Icon. Sussw. moll. p. 18. pi. 7. f. 121. Habite.... Petite espèce qui a beaucoup de rapports avec le Neritina danubialis; elle est arrondie, globuleuse, lisse, à spire très courte, très obtuse. L'ouverture est semilunaire, toute blanche, étroite dans le fond, dilatée vers les bords. Le bord columellaire est simple et tranchant, un peu infléchi dans le milieu. La coquille est d'un blanc jaunâtre et ornée de zones noires assez larges, peu nom- breuses et onduleuses. Cette espèce a 8 ou 16 millim. de longueur. Ce pourrait bien être une variété du N. danubialis. ■\ 52. li^ériimc XvdiX\sy evs^ixe. Neritina transi>ersaUs.7Àe^. N. testa parvd, semiglobosd, glabrd, lutescente nisricante-trifas- ciatd; spird laterali , punctiformi. If, transversalis. Z. Pfeiff. m. p. 48. pi. 8. f. 14. Menke. Syn. p. 49. N. trifasciata. Rossm. Icon. Susswass. moll. p. 18, pi. 7. f. 52, Habite les eaux douces de la Hongrie aux environs de Pcsth. Petite espèce qui a des rapports de forme et de volume avec le Neritina Tome VIII. Î8 5g4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. /Itmai/lis , mais qui s'en distingue de la manière la plus facile, La spire est très obtuse, et elle est enveloppée par le dernier tour de manière à ne laisser d'apparent que le sommet. La coquille est ovale oblongue, lisse, d'un jaune verdâtre et ornée de trois zones trausverses étroites , d'un bruu noir. Cette petite espèce à 7 à 8 millim. de long. f 53. Nëritine ondée. Neritina umlata. Desh. N. testa ovato-globosd , fasciis undatis alternatim nigris et fusco- aureis tœniatd spinh bievibus coronatâ; spird productiusctild apcrturd semilunari; coliimellâ, biarçuatd, cdentuld aurantio ma- culatd. ClUon imdatus. Less. Voy. de la Coq. Zool. t. 2. pi. i3. f. i3. Neritina spinosa. Sow. Conch. iilustr. f. 9. }Iabite les eaux douces de Waigiou (Lesson). Nous rendons à cette espèce le nom que M. Lesson le premier lui imposa, il y a plus de dix ans. Celte belle espèce appartenant à la section des cou- ronnées, a de l'analogie avec le Neritina coiotia; elle est ovale sub- globuleuse, à spire presque toujours rongée au sommet et plus ou moins obtuse, selon les individus. La , coquille est lisse ou striée par des accroissemens, et elle est ornée de zones transverses, onduleuses allernalives d'un beau noir et d'un jaune doré; les épines qui couronnent les derniers tours sont recourbées en ar- rière et les dernières ont jusque deux lignes et demi de longueur. L'ouverture est semilunaire d'un blanc bleuâtre, la columelle est tranchante, sans dents et à double concavité comme toutes les es- pèces de la même sçclion , la callosité est aplatie et teinte d'orangé sur son bord externe. [■ 54. Néritine subgranuleuse, Neritinasubgramdosa. Sow. N- testa ovato-globosâ, striis longitudinalibus subgranulosis ornatd violaceo-rubrd vel grised ad apicem coarctatd, spird brevi pro- Jiinde canaliculatd; aperturd albd semilunari; angido superiore canaliculato , spird détecta ; columellâ biarçuatd, deiiticidatd. Sow. Conch. iilustr. f. 14. Espèce très curieuse qui par ses caractères doit se rapiirocher des Néritines épineuses et surtout du Brcvispina de Lamarck. Elle est ovale globuleuse , variable de couleur, tantôt d'un rouge violacé tantôt d'un beau gris bleuâtre; elle est chargée de stries ou plutôt de rides longitudinales irrégulièrement granuleuses. Le dernier tour se contracte vers la spire, celle-ci est aplatie et les tours peu nombreux sont séparés par un canal profond. L'ouverture est NÉRITINE. Sg5 semilunaire blanche, la coUiinelle présente deux courbures, l'une joetite et supérieure sans dents, l'autre médiane, dentelée, la cal- losité columellaire est aplatie et jaunâtre en son bord externe; l'angle supérieur de l'ouverture est en gouttière, et il se détache de l'avant-dernier tour. La longueur de cette espèce est de 20 millim., sa largeur de i5, peut-être faut-il la regarder comme une variété monstrueuse du Brevispina de Lamarck. Espèces fossiles. -J- I. Néritine cousine. Neritina consohrina. Fer. N. testa siibgtobulosâ , oblongâ,îœvlgatây spirâ exsertlusculd, ali' quando ohtiisâ , columellâ callosâ, in medio tenue dentatâ. Férus. Hist. des moll, pi. deNéritines foss. f. 12. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. i53. pi. 19. f. 5. 6. Habite.... fossile à Epernay et à Cumières; on la trouve aussi mais plus rarement à Maulette près Houdan. Petite espèce ovale, glo- buleuse, facile à reconnaître par sa coloration dont elle conserve presque toujours des traces très évidentes. Sur le dernier tour on voit trois zones transverses inégales, blanchâtres sur un fond d'un brun noir quelquefois roussâtre. L'ouverture est étroite, semilu- naire; la columelle est calleuse, faiblement arquée et finement dentelée dans !« milieu , quelquefois ces dentelures sont obsolètes. Cette petite coquille assez rare est longue de 8 millim. f 2. Néritine de Duchastel. Neritina Diichasteli. Desh. N. testa ovato-oblongâ ; globidosâ, lœvigatâ, Uneolis fuscis tenuissi- mis , irregidariter articidalis ornatd ; spird obtusà , brevissimâ ; aperturâ angustâ , columellâ in medio bidentatd, Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. i54.pl. 17. f. aS. 24. Habite.... Fossile dans le parc de Versailles à la Ménagerie. Très petite espèce globuleuse , lisse, à spire courte, elle est ornée en dehors d'un grand nombre de linéoles articulées entre elles, ce qui forme à sa surface un réseau irrégulier; l'ouverture est semilunaire et la columelle tranchante est pourvue de deux petites dents ob- solètes. Celte coquille a 5 millim. de longueur. f 3. Néritine élégante. Neritina elegans, Desli. iV. testa globidosd, lœvigatâ ; eleganter fusco-Uneolald • spird oblusd; aperturd minimd, columelld pland, angustâ, edentuld. Desh. Desc. des Coq. foss, t. a. p. i54. pi. 19- f- 3. 4. 38. 596 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite.... Fossile à Maulette près Houdan, Très jolie petite espèce élégamment ornée de linéoles rongeâlres, anguleuses, régulières; elleest toute lisse, globuleuse; sa columelle est aplatie, tranchante, étroite et sans dents. Cette petite coquille a 5 millim. de long. -}- 4* Néritine globule. Neritina giobulus. Def. iV. testa globulosâ, lœvigatd , suhtus caUosd ; spirâ hrevl, obtusà ; aperturâ angustatd, semi/iinari , obliqua; cohimellà callosâ, con- vexd un'ideritatd. Neritina iiniplicatd. Sow. Min. Conch. pi. 385. f. 9. 10. Neritina globulus. Def. Die. Se. nat. t. 34. p. 481. Férus. Hist. des moll. pi. de Néritiaes. foss. f. 14. Desli. Desc. des Coq. foss. t. 2. p. i5i. pi. i7.f. 19. 20. Neritina caUiJcra. Sow. Gênera of shells. f. 7. Habite.... Fossile en Frauce, aux environs d'Épernay. En Angle- terre à Charleton et à "WoKvich. Coquille globuleuse, toute lisse, très convexe, un peu oblongue, à spire non saillanle et obtuse; la columelle est revêtue d'une large callosité , elle n'est point aplatie mais convexe, à peine trancliante ; elle est concave sur le bord et elle n'a jamais qu'une seule dent assez saillante vers sa partie supérieure. L'ouverture est semilunaire et souvent aussi longue que large. Celle espèce a i3 millim. de longueur. •}- 5. Néritine linéolée. Neritina Uneolata. Desh. N, testa ovato-glohosd , lœvigatd, eleganter lineolatd ; spird exser- tiiisculd; aperturâ semilujiari ; coliimetld acutd , basi pland ^ su— pernè sublridentatd, Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. lâa. u° 3. pi. 19. f. 7. 8. Habite,... Fossile aux environs de Paris i Maulette près Houdan, dans le calcaire grossier. Jolie petite espèce ovale-oblongue dont la forme se rapproche assez du Neritina viridis ; la spire est courte et obtuse, on y compte quatre tours convexes , un peu aplatis vers la suture; l'ouverture est semilunaire, le bord columellaire est courbé dans sa longueur et présente constamment deux ou trois dentelures obsolètes et inégales à sa partie supérieure et un petit renflement inférieur , correspondant à une petite saillie de la callosité j celle-ci est assez étroite, peu épaisse et presque plane. La coloration dont on trouve des traces, consiste eu linéoles brunes entrecroisées, mais dont les principales formant deux zones , sont longitudinales. Celle espèce a 8 millim, de long et 6 de large. •j* 6. Nériline noyau. Neriiina nucleus. Desh. N. testa mato-flobosd, lœyigatd , subgibbosdf^spird oblttsissimâj NÉRITINE. 597 columelld callosâ, incrassatâ , basi extiis unipUcald , in medio quadridentatd . Desh. Desc. des Coq. foss, t. 2. p, i56. pi. a5. f. 3. 4. ^• Habite,.,. Fossile à Retheuil , Guise la Molhe. Elle est ovale glo- buleuse, très convexe ; la spire composée de quatre tours très étroits , n'est pas saillante , la surface extérieure est toute lisse , sans aucune trace de coloration. L'ouverture est semilunaire , elle distingue essentiellement cette espèce, par les trois ou quatre dents Cûlumellaires assez grosses , dont la première et supérieure est toujours plus grosse et plus saillante que les autres. Celle co- quille a 7 millim: de longueur. -j- 7. Néritine pisiforme. Neritina pisiformis . Fer. iV, testa globulosâ, lœvigatâ, déganter Jusco-temùssime lineolatd; sp'ud obtusd , brevi ; columelld callosâ , basi depressd , m medio quadridentatâ. Féruss. Hist. des moll. pi, de Nériliiies. foss, f. 11. Desh, Desc. des Coq. foss. t. 2. p. i55. pi. 17. f. 21. Habile.,. Fossile dans les lignites des environs d'Épernay, àLisy, Ay, Cumlères. Petite coquille globuleuse un peu oblongue, à spire obtuse non saillante ; la callosité columellaire est large ; la colu- melle est un peu excavée dans le milieu, et c'est dans cette partie que l'on voit quatre dents très petites. La surface extérieure est lisse , elle est ornée sur un fond grisâtre d'un grand nombre de très fines linéoles un peu onduleuses et d'un brun noirâtre. Cette petite coquille a 7 ou 8 millim. de longueur. f 8. Néritine zoiiaire. Neritina Zonaria. Desh. iV, testa ovato-globidosd, lœvigatâ, spird prominuld , crassd; ultimo anfractu zonis duabtis tribusve fiiscis ornato ; columelld pland , in medio tenue detitatd. Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2, p. i56. pi. 25. f. 12. Habite.... Fossile à Retheuil et Guise la Mothe, Coquille ovale glo- buleuse à spire assez saillante , composée de quatre tours étroits et convexes, le dernier est globuleux, lisse, et orné de deux ou trois zones transverses, brunes sur un fond blanchâtre; ces zones sont ponctuées. L'ouverture est semilunaire, la columelle e.f,t calleuse, un peu concave dans le milieu et porte sur cette partie de très petites dents fort rapprochées et inégales. Les plus grands indi- vidus ont II millim, de longueur. •\ 9. Néritine concave. Neritina concava. Sow. N. testa ovato-globosd , lœvigatâ, apice obtusd lineolis fuscis parai- SpS HISTOIRE DES MOLLUSQrES. lelis vel reticulatis imuissîmis omatâ ; anfractihus angustîs con- vexls , aperturâ scmilunari ; columeUd arcuatd in medio tenue dcnticulald, Sow. Mio. coiich. pi. 3S5. f. i à 8. Habite.... Fossile dans les terrains tertiaires de l'île de Wight, Petite espèce ovale, globuleuse, de la grosseur d'un pois. Sa spire formée de quatre tours convexes est obtuse. L'ouverture est étroite, semi- lunaire et le plan columellaire est très incliné en dedans; le bord de la columelle est arqué dans toute sa longueur et porte dans le milieu seulement quelques dentelures peu saillantes qui s'effacent dans certains individus. Quoique fossile, cette espèce conserve sa coloration qui est assez variable , ce sont des lignes très fines, noirâtres, quelquefois parallèles non entrecroisées, le plus souvent formant un réseau très fin et très élégant. Cette espèce a 8 ou lo millim. de longueur. VERITE. (Nerita.) Coquille solide, semi-globuleuse, aplatie en dessous, non ombiliquée. Ouverture entière, demi-ronde : le bord gau- che aplati, septiforme, tranchant, souvent denté j des dents ou des crénelures à la face interne du bord droit. Opercule muni d'une apophyse. Testa solida, semi-globosa , subtus planiuscula : W7i- bilico nullo. Aperturâ semUorhiculans , intégra : lahiuin planulatum, septiforme, acuium^ sœpius dentatunii la- brum intîis dentatum vel crenulatum. Operculum appen- diculaiiim. Observations. — Les Nérites , réduites par les caractères ci- dessus, sont toutes des coquilles marines, solides, assez épais- ses, et très agréablement variées dans leurs couleurs. Elles sont remarquables par leur columelle oblique, relativement à l'axe de la coquille, aplatie , tranchante, septiforme, souvent dentée, et qui fait paraître leur ouverture demi ronde. Leur spire s'élève peu au-dessus du dernier tour, ce qui les rend semi-globuleuses. Elles ont un opercule semi-lunaire , tan- NÉRITE. 5^9 tôt simplement corné, tantôt calcaire, et qui est muni d'un côté d'une dent ou d'une apophyse engrenante. Cet opercule ferme exactement l'ouverture; et lorsque l'animal sort, il se rabat, conmie un volet , sur la partie plate de la columelle. Ces coquilles sont distinguées des Néritines , non-seulement par leur habitation, mais parce que la face interne de leur bord droit est dentée ou crénelée. Elles diffèrent principalement des Natices en ce qu'elles ne sont jamais ombiliquées. La hauteur du dernier tonr est toujours moindre que sa largeur. [L'animal a un pied large, court, et deux tentacules pointus, oculés à leur base externe ; les yeux sont élevés chacun sur un mamelon. Ce que nous avons dit précédemment sur la famille des Néritacées et sur le genre Néritine, ne nous laisse rien à ajouter sur le genre Nérite en particulier. Nous avons exposé les raisons qui nous déterminent à réunir les deux genres, et l'une des raisons les plus puissantes est sans contredit la res- semblance parfaite entre les animaux des Nérites marines et des espèces fluviatiles. Le nombre des espèces de Nérites propre- ment dites est moins considérable, quant à présent, que celui des espèces lacustres. Nous ne comptons qu'une trentaine d'es- pèces vivantes et à-peu-près autant de fossiles. Quant à ces der- nières, on les observe dans presque tous les terrains de sédi- ment; elles commencent dans la partie supérieure du terrain de transition et on les retrouve dans le système oolitique, dans la craie et dans le terrain tertiaire. ESPÈCES. I. Nérite grive. Nerita exuvia.'Lm. (i) N. testa crassâ, albâ, nigro-maculatâ; costis iransversis, dorso aciitis, squamoso-scabrîs ; striis longitudinalibus coslas decus- (i) Linné fait une description très exacte de cette espèce dans le muséum de la princesse Ulrique , et cette description ne laisse aucun doute à son égard. Il n'en est pas de même de la synonymie qui est très incorrecte, soit dans cet ou- 60O HISTOIRE DES MOLLUSQUES. santihtis; labro inllis cvenato; labio suprà verrucoso et margine dentato. Nerita exuvia. Lin. Syst. nat. éd. lo. p. 779. Gmel. p. 3683. n° 5l. Lister, Conch. t. 599. f. i5. Ruaiph. Mus. t. 32. fig. M. Petiv.Gaz. t. 100. f. 6. Gualt. Test. t. 60. fig. GC. Seba. Mus. 3. t. 59. f. 9. 10. Knorr. Vergn. 3. t. i. f. 5. Pavanne. Conch. pi. 11. fig. M. Cbemn. Conch. 5. t. 191. f. X973. 1973. Encyclop. pL 454. f. i. a. b. *Lin. Mus. Ulric. p. 6S2. * Lin. Syst. nat. éd. la. p. I255, Exclus. plcrisque sjnonyin, * Schrot. Einl. t. 2. p. 3o3. * Boni. Mus. p. 409. Exclus, plur. synonj. * Gèves. Conch. pi. 23. f, 240. * Dillw. Cat. t. 2. p. ioo5. n° 61, * De Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 272. * Nerita exuvia et lextilis. Desh. Encyc. métb. Vers. t. 3. p. 616. n" I. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Sa columelle est tachée d'un jaune aurore dans sa partie supérieure. Cette coquille est distincte de la suivante par ses côtes à dos aigu, ce qui lui a fait donner le nom de grive-à-vives-arètes. Diam, transversal , 17 ligues. vrage que nous citons, soit dans les 10" et la*" éditions du Systenia naturœ. Linné cite entre autres figures celle de Rum- phius (pi. 22, fig. jn). Cette figure représente assez exactement le Nerita raditla ; il n'a aucun rapport avec Yexima, il nous sem- ble que Linné aurait pu citer la figure 3 de la même planche. Cette erreur, reproduite par Boni, signalée par Schroter, se retrouve dans Lamarck. Les figures citées par Linné dans Lister, Bonanni, d'Argenville, ue laissent pas moins de doutes que celle de Rumphius. Schroter le premier a rectifié convenable- ment la synonymie , en quoi il a été imité par Gmclin et par Dillwyn. NÉRITE. 60 1 2. Nérite nattée. Nerita textilis. Gmel. (i) N. testa crassiusculâ , albâ , nigro-macitlatâ ; coslis transversis , dorso rotundis , imbricato-squamosis ; sulcis longitudinalibus costas decussantibus ; labro intùs sulcato; labio ut in prcece- dente. Rumph. Mus. t. 22. f. 3. Petiv. Amb. t. ai.f. 5. JVerita plexa. Cbemn. Conch. 5. t. 190. f. 1944. 1945. Nerita textilis. Gmel. p. 3683. n^ 53. Habite. . . l'Océan indien? Mon cabinet. Quoique très voisine de la précédente par ses rapports, elle en est bien disliuj^uée par ses côtes tout-à-fait rondes , par son ouverlure moins dilalée , et parce que les points tuberculeux de la partie plane de son bord gauche sont très petits. Diamètre transversal, 17 lignes. 3. Nérite onde'e. Nerita undata. Lamk. (2) iV. testa crassd, transversim striatâ , cinereo-flavescente , flammidis fuscis et albis longitudinalibus undatim pictd ; spirâ prominente , acutâ; labio suprà rugoso , quadridentato ; labro intîis sulcato , supernè bidentato. Nerita undata. Gmel. p. 3682. n° 5o. Lister. Conch. t. 596. f. 7. (i) Nous ferons d'abord observer que Chemnitz avait donné le nom de Nerita plexa à cette espèce avant que Gmelin l'eût inscrite dans la iS" édition de Linné sous le nom de Nerita tex- tilis. Dans le cas où on la conserverait , elle devrait donc re- prendre son premier nom; mais l'examen de cette espèce nous a depuis long-temps convaincu qu'elle avait été établie sur une variété jeune du Nerita exuvia, (2) Après avoir vérifié la description et la synonymie de cette espèce linnéenne, dans les divers auteurs qui en parlent, nous avons reconnu que presque chacun d'eux a attribué le nom de Linné à une autre espèce que la sienne. Le Nerita un- data de Born est une espèce toujours distincte de Yundata de Linné. La figure de Chemnitz répondrait assez exactement à la description de liinné; mais sa synonymie ne s'accorde pas avec celle de Linné dans l'indication des figures, et renvoie à trois espèces distinctes. Schroter à la vérité élimine quelques-unes 602 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Gualt. Test. 1. 66. fig.P. KnoiT. Vergii. 6. t. i3. f. a. Chemn. Conch. 5. t. 190. f. igSo. 1951. Encjclop, pi. 454. f. 6. a. b. * Nerila slriala. Burrow. Elem. pi, 20. f. 8. * Nerita imdata de Lamark. Desh. Eucy. mélh. Vers. t. 3. pi. 619. n° 8. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Diam. transv,, iG lignes. 4. Nérite saignante. Nerita peloronta. Lin. N. testa crasùuscttlâ , transversim sulcatd , cincred vel lutco-ru- fuscente ; sti-igis longltudinalibus flexuos'u nigris aut roseis ; spîiâ prominente , labio medio hidenlato : dendbus basi macula sangu'ined insignîlis. Nerita peloronta. Lin. Syst. uat. éd. 10. p. 778. Gmel. p. 368o. Do 44." Lister. Conch. t. SgS. f. i. Bonanni. Recr; 3. f. 214. Gualt. Test. t. 66. fig. Z. D'Argenv. Conch. pi. 7. fig. G." H. O. Favanne. Conch. pi. 10. fig. L. i. L. 2. Knorr. Vergn. 5. t. 3. f. 2. Chemn. Conch. 5. t. 192, f. 1977-1984. Encyclop. pi. 454. f. 2. a. b. * Linn. Mus. Ulr, p. 679. *Lin. Syst. nat. éd. 12. p. ia54. des citations fautives de Chemnitz, mais il ne rend pas encore la synonymie assez correcte. Gmelin copie Schroter. Dillwyn revient à la confusion de Chemnitz et ajoute letagar d'Adanson qui est probablement encore une espèce différente des autres; enfin, la description de Lamarck et surtout la figure qu'il donne de son espèce dans l'Encyclopédie, prouvent que son espèce n'est pas la même que celle de Linné et des autres auteurs qui l'ont précédé, il est impossible, comme on le voit, de com- pléter et de rectifier la synonymie adoptée ici par Lamarck, car il faudrait tout détruire pour rétablir exactement l'espèce de Linné à la place de celle-ci. Nous faciliterons le changement que nous indiquons, en donnant plus loin l'espèce de Linné parmi celles que nous ajoutons au genre. NÊRITE. 6o3 * Schrot. Journ. de Conch. t. 5. p. 463. no 70. * Schrot. Einl. t. a. p. agS. * Born. Mus. p. 406.- * Dillw. Cat. t. 2. p. 997. * Roissy. Buf. MoH. t. 5. p. 373. * Desh. Ency. méth. Vers. t. 3. p. 619. no 9. * Sow. Gênera of shells. Ncrita, f. i. 2. * Blainv. Malac. pi. 36 bis. f. 6. Habite l'Océan des Antilles et de l'Amérique méridionale. Mon cabinet. Vulg. la quenotte-saignante. Son bord gauche est un peu concave en dessus. Diam. transv. , 14 lignes et demie. 5. Nérile bouche- jaune. Nerita chlorostoma. Lamk. iV. testa crassiusculd, transversim sulcatâ, longitiidinaliter tenuis- simè striatd, nigrâ ; spirâ prominiilâ , cinerascente ; aperturâ lu- teold : labio bidentato^ supra ritgoso et verrucoso. Encyclop. p. 454. f. 4. a.b. * Sow. Gênera of shells. Nerita. f. 3. Habite... Mon cabinet. Diana, transv., 16 lignes. 6. Nérite noirâtre. Nerita atrata, Chemm. (i) N. testa crassd, sulcis transversîs depressiusculis cînctâ nigrâ; spirâ brevissimâ, sublaterali ; aperturâ albd : labio dentato supra ruguloso. Nerita atrata. Chemn. Conch. 5. t. 190. f. 1954. igSS. Gmel. p. 3683. no 54. * Le Dunar Adans. Seneg. p. i88, pi. i3. f. i. * Schrot. Einl. t. 2. p. 369. Nerita n° 221. * Nerita senegalensis. Gmel. p. 3686. no 69. * Schrot. Einl. t. 2. p. 334. Nerita. n» 100. * Desh. EncycL méth. Vers. t. 3. p. 620.no 10. (i) La description que donne Adanson de sa Nérite Dunar ne laisse presque point de doute sur l'identité de cette coquille avec le Nerita atrata de Chemnitz, Aussi à l'exemple de Dillvsryn, nous réunissons ces deux espèces. Il y a plusieurs espèces de Nérites qui sont noires à l'extérieur, l'une à stries fines, qui est le Nerita m'gerrima de Chemnitz , l'autre à stries plus larges et ponctuées de blanc dans quelques individus, c'est le Nerita atrata auquel M. Quoy donne le nom de Nerita punctulaïa. 6o4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Ncr'ua atrata. Dillw. Cat. t. 2. p. 996. n° 41. * Ner'ua puiiclulata. Quoy et Gaim; Yoy. de l'Astr. t. 3. pi. 65. f. 4i-4î. Habite l'Océaa atlantique austral et Américaia. Mon cabinet. Diam. transversal, 16 lignes et demie; 7. Nërite polie. Nerita polita» Lin. (1) N, testa crassà, glabrd , nitidulà , longitudinaliler tentùssirné striatd , colore varia; s pi râ relusbsimâ ; labio Jciitalo , suprà lœvigato. Nerita polita. Lin. Syst. nat. éd." 10. p. 778. Gmel. p. 368o. n" 43. Lister. Conch. t. 602. f. ao," Kumph. Mui. t. 22. fig. I. n° 2 et n° 7. Petiv. Amb. t. 11, f. 5. 6. Gualt, Test. t. 66. fig. CD. F. G. et H ? D'Argenv. Conch. pi. 7. fig. K . Favanne. Conch. pi. 10. fig. S. in medio tabulée. Seba. Mus. 3. t. 38. f. 56. et t. 69. f. i-3. Knorr. Vergn. 3. t. i. f. 4. Born. Mus. p. 395, Vig. f. C. t; 17. f. ii-i6. Regenf.Concb. i. t. 4. f. 43. Chemn; Conch. 5. t. 193. f. 2001-2014. * Lin. Mus. Ulr. p. 678. * Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1254. * Lister. Conch. pi. 600. f. 17. * Schrot. Einl. t. 2. p. 293. * Gèves. Conch. pi. 22. f. 217 et 219 à 226. * Roissy, Buf. Moll. t. 5. p. 272. * Nerita nigra. Chemn. Conch. t. 5. pi. 193. f. 20i5. (i) Cette espèce a été bien établie par Linné et sa synonymie est sans reproche; mais Gmelin et, à son exemple, Lamarck y ont ajouté la citation d'une figure de Lister qu'il conviendra de supprimer, parce qu'elle ne représente pas l'espèce. Comme Gmelin, Lamarck réunit aussi au Nerita polita le Nerila pen- nata de Born (pi. 17, fig. n, 12); mais nous pensons que c'est à tort et que cette espèce doit être distinguée; peut-être faudra-l-il séparer aussi comme espèce le Nerita polita oceani aiistralis de Chemnitz(pl. 193, fig. 201 3, 2014); elle a l'ouverture bordée de rouge orangé à l'intérieur. Î^ÉRITE. 6o5 * Nerita hieroglyphica. Chemn. Conch. t. 5. pi. igS. f. aoi6 à aoi8. * Desh. Eucy. niélh. Vers. t. 3. p. 620, n° 11. * Nerita bifasciata. Gmel. p. 3685. n» 26. * Schrot. Einl. t. 2. p. 34o. Nerita. n° 116. 117. ii3. 119. * Dillw. Cat. t. 2. p. 994. li" 37. * Nerita hieroglyphica. Dillw. Cat. t. a. p. 995. n° 38. * Brock. Introd. pi. 9. f. iig ? * An eadem species? Nerita flavescens, Cbemn. Conch. t. 10. p. 304. pi. i65.f. 1694.1595. * Nerita bidens. Var. Gmel. p. 8679. * Nerita flavescens. Dillw. Cat. t. 2. p. 992. no 33. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 3. pi. 65. f. 3i. Habite l'Océaa indien. Mou cabinet. Espèce remarquable par son épaisseur, son poli, et surtout par la diversité de sa coloration ; le fond de son ouverture est un peu jaunâtre; les sillons de la face interne de son bord droit sont forts petits. Diam. transv, 16 lignes. 8. Nérite albiclUe. Nerita alhicilla. Lin. N. testa soUdd, lateribus compressa, sulcis latîs pîaniusculis ciiictd , aïbâ ; strigis longitudinalibiisflexuosis riifo-fttscîs ; spirâ ad la- ttis obliqué incurva ; labio dentato, suprd verrucoso. Nerita albicilla. Lin. Syst. naf. éd. 10. p. 778, Gmel. p. 368 1. n« 45. Lister. Conch. t. 600, f. 16. Kumph. Mus. t. as; f. 8. Petiv. Amb. t. 21. f. 10. D'Argenv. Conch. pi. 7 . fig. F. Favanne. Conch. pi. 10. fig. E. et pi. 11. fig. F. Knorr. Vergn. 6. t. i3. f. 4. Chemn. Conch. 5, t. 193. f. 2000. a— h. * Lia. Mus. Ulr. p. 679. * Lin. Syst. nat. éd. 12. p. I254. * Schrot. Einl. t. 2. p. 296. * Born. Mus. p. 406. * Dillw. Cat. t. 2. p. 998. n° 45. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 621. Hq 12. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 3. pi. 65. f. 17; i8. Habite les mers du cap de Bonne-Espérance et de l'Inde. Mon ca- binet. Vulgairement le palais'de-bceuf. Diamètre transversal , 1 3 lignes. 6o6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. g. Nérite caméléon. Nerita chamœleon. Lin. (i) N. testa solidd transversim sulcatd , flammiiUs longitudinalibus albis luteis rtibrls fuscisque varicgatd, spird brcvi, suhprominuld ; aperlurd albd : labio dentato , suprà riigoso et -verrucoso. IVerita chamœleon. Lin. Syst. nat. éd. lo. p. 779. Gmel. p. 3682, no 49. Rumph. Mus. t. 22. Cg. L, Petiv, Amb. t. 11. f. 7. Gualt.Test. t. 66. fig. X. D'Argenv. Conch. pi. 7. fig. O. Favanne. Conch. pi. 10. fig. C. Knorr. Vergn. 5, t. i5. f. 4. Chemn. Conch. 5. t. 192. f. 1988-1991. Nerita bizonalis. Eucy. pi. 454. f. 3. a. b. * Lin. Mus. Uhic. p. 68 r. * Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 12 55. * Schrot. Einl. t. 2. p. 3oo. * Born. Mus. p. 408. * Dillw.Cat. t. 2. p: ioo3. n» 57. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 618. n» 4. Habite l'Océan de Tlnde et des Moluques. Mon cabinet. Diam. transversal. 11 lignes. 10. Nérite versicolore. Nerita ^ersicolor. Lamk. (2) N. testa crassd , transversim sulcatd , ex albo rubro nigroque ma- (i) La synonymie de cette espèce ne nous paraît pas bien établie dans la plupart des auteurs. Schroter admet la figure 26 , de la pi. 3 de Regenfuss; mais cette figure est loin de représen- ter exactement le \Chamœleon de Linné. Chemnitz et, à son exemple, Lamarck citent une figure de Knorr (Vergn. t; 5, pi. i5, fig. 4). Pour nous, cette figure représente bien plutôt une variété rosée du Nerita plicata , variété dont nous possédons un individu identique; des quatre figures que donne Chemnitz, il n'y a pour nous que les deux premières qui représentent assez exactement le Nerita Chamœleon , les deux autres sont trop im- parfaites pour être rapprochées avec certitude. (a) Le Nerita pica de Chemnitz et de Gmelin a la plus grande analogie avec le Nerita versicolor, et nous réunirions ces deux NÉRITE. 607 r'tegalâj subtessellatâ spirâ promiiiuld ; aperturâ angustatâ ,suè- ringentc : labiis iitrisque vaîdè dmtatis, D'Argenv. Conch, pi. 7. fig. etc. Favanne. Conch. pi. 10. fig. S. angulo sinistre; adbasim tahidce. Chema. Conch. 5. t. 191. f. 1963. i9f)3. Nerita versicolor. Gmel. p, 3684. n° S?. Encyclop. p. 454. f. 7. a. b. * Le Selot. Adans. Seneg. p. 191. pi. i3. f, 4; * Nerita tricolor. Gmel. p. 3686, no 71. * Nerita plicata. pars. Dillw, Cat. t. a. p, 1000. n° 49. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p, 618, n° 5, * Nerita striata. Chemn. Conch. t. 5. p. 3ii. pi. 192. f. 199a *Schrot. Eial. t. a. p. 338.339. Neritœ.u. m. iia. Ii3. *i Nerita flammea. Gmel. p. 3685. n° 63. * Id. Dillw. Cat. t- a. p. looa. n" 54. * Philipp. Enum. moll. Sicil. p. iSg. n° i. Habite la mer des Antilles. Mon cabinet. Bord columellaire très froncé en dessus. Diam. transv., 10 lignes et demie. Nérite de l'Ascension. Nerita Jscensionis. Gmel. N. testa solidd, transversim sulcato-costatâ, griseo-virente , alho et fusco maculatâ; spirâ prominente , apice luted ; aperturâ albâ : labio dentato, suprâ rugoso, macula luteâ notato. Chemn. Conch. 5, t, 191, f, igSô, 1967. Nerita oicensionis. Gmel. p. 3683.no 55. * Scbrot. Einl. t. 2, p. 334. Nerita. n° loi. * Dillw. Cat. t. 2, p, iooo,n° 5o. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 3, p, 618. n° 6. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 3. pi. 65. f. 19 a ai. Habite sur les côtes de l'île de l'Ascension, Mon cabinet, Diam., transv,, un pouce, Nérîte espacée. Nerita malaccensis, Lamk. (i) N. testa crassîusculâ , transversim costatd , albtdâ aut ferrugîneâ • espèces, si la figure de Chemnilz iie nous laissait des doutes sur les caractères de l'ouverture. M, Philippi, d'après M. Scott, dit qu'elle vit aussi dans la Méditerranée. (i) II est évident, pour nous, que le Nerita malaccensis de Lamarck est une toute autre espèce que celle de Chemnilz et de Graelinj il suffit , pour partager notre conviction de comparer 6o8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. costis elevtttis , distantlbus , nigro et albo articnlatim maculatis ; splrd retusâ , interdum prominuld ; aperturd utrinquè dentntâ : labio suprà verriicoso y labro margine cienato. Cliemn. Conch. 5, t. 192. f. 1976, Nerita malaccensis. Gmel. p. 3684. n" 61. * Nerita malaccensis de Lamarck. Uesli. Encyclop. méth. Vers, t. 3, p. 619. u° 7. * An eadem? Blainv. Malac. pi. 36. f. i. Habite les mers équatoriales , au détroit de Malacca, et sur les côtes de Saint-Domingue, d'où je l'ai reçue. Mon cabinet. Diam. transv., près d'un pouce. i3. Nérite fines-coles, Nerita linenta. Chemn. N. testa solidd costis tenuibits nigris Iranst'crsim lineatd : interstitiis rubro-violaceis; spird retusd; aperturd dilatatd : labio sub-eden- tulo, suprà lœvigalo ; labro intîis striato. Nerita lineata. Chemn. Conch. 5. t. 191. f. igSS. igSg. Gmcl. p. 3684. n° 56. * Schrot. Einl. t. 2. p. 335. Nerita. no 102. * Dillw. Cat. t. a. p. 1001. n" 5i. Habite dans le délroitde Malacca. Mon c?binet. Diam. transversal, près d'un pouce. 14. Nérite côtes rudes. Nerita scabricosta. Lamk. (i) N, testa solidd, iransversim costatd : costis elevatis , angustis, dorso asperulatis, nigris ; interstitiis albis ; spird brevissimd ; aper- les phrases caractéristiques des auteurs que nous citons. On sen- tira qu'il nous est impossible ici de réparer l'erreur de Lamarck, puisqu'il faudrait faire disparaître son espèce et la remplacer par celle de Chemnitz. (i) D'après cette seule indication de Lamarck, il nous semble reconnaître dans ce Nerita scabricosta , le Nerita grossa deBorn (qui n'est pas celle de Linné) et le Nerita costata de Chemnitz qui est la même que celle de Born ; mais il nous reste des doutes. Lamarck dit que, dans son espèce, les côtes sont étroites; dans celles de Chemnitz, elles sont larges. Lamarck ne donne pas le nombre des côtes ni celui des dents des bords de l'ouverture , de sorte que, pour bien établir la synonymie de l'espèce, il fau- drait voir le type de la collection de Lamarck. NERITE. 609 tiird r'mgente, utrinquc valdè dentatd; lahio siipià rugoso. Habite. . . Mon cabinet. Diani. transv., 9 lignes, i5. Nérite plissée. Nerita plicata. Lin. (i) iV. testa soUdd , transversim cosfato-plicatd y sijiialldè albâ , ap'tce liiteà; spirâ exsertiusculd ; aperturd angustatd , r'mgente : labio- rtim dentibiis inœqualissiinis. Nerita plicata. Lin. Syst.nat, éd. 10. p. 779. Gmel, p. 368r. u° 47. Lister. Conch. t. SgS. f. 3. Gualt. Test. t. 66. fig. V. Seba. Mus. 3. t. Sg.i. 18. Born. Mus. t. 17. f. 17. 18. Encyclop. p. 454. f. 5. a. b. * Lin. Mus.Ulric. p. 680. * Lin. Syst. nat. éd. 12. p. ia55. * Chemn. Conch. t. 5. p. 293. pi, 190. f. igSa. 1953, * Schrot. Einl. t. 2. p. agS. * Dillw. Cat. t. 2. p. 1000. n° 49. Exclus, syn.plur. * Bonan. Rer. part. 3. f. 386. * Klein. ïent. ostr. pi. 5. f. 100. ex Bonanno. * Knorr. Vergn. t. 5. pi. i5. f. 4. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 617. no 2. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Diam. transv., environ 10 li- gnes. 16. Nérite parquetée. Nerila tessellata. Gmel. N. testa solidd, transversim sulcatd, cinereâ ; sulcis confertîssimis , convexis , albo et nigro tessellatim mactilatis y spirâ exsertiusculd labiorum dentibns ut plurimiim parvulis. Nerita striata, Chemn. Conch. 5. t. 19a. f, 1998.1999. Nerita tessellata. Gmel. p. 3685. n°65. * Le tudin. Adans. Seneg. p. 190. pi. i3. f. 2. * Schrot. Einl. t. a. p. 339, Nerita. ii" 1 15. * Dillw. Cat. t. 2. p. looti. n° 65. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 617. n» 3. (i) Quoique cette espèce de Linné soit bien caractérisée et facilement reconnaissable, Dillwyn a cependant confondu avec file le Selot d'Adanson (Nerita tricolor de Gmelin), qui est à n'en pouvoir douter la même espèce que le Nerita versicolor de Gmelin. Tome VIII. Sg 6lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite l'Océan atlantique équinoxial. Mon cabinet. Diaro. transv., 9 'ignés. 17. Nérite australe. IS erita signala. Lamk. N.testâparvuld yScabrhtsculd, tratisversim coitatâ et striatâ , alho- ItUescente, maculis spadiceis variegatd ; costis squamoso-scabrit; spird incumbcnte , siiblatci ali ; aperturœ labiis minute denlatis j labio macula sanguined notatq, Nerita signala, ex D. Macleay. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande; communiquée par M. Ma- cleay, Mon cabinet. Diam. transv., 6 lignes et demie. -{-18. Nérite re'ticulée. Nerita reticulata. Karst. N. testa ovato-semiglobosd, transversim costatd, striis longitudinalibiis decussatd ; coslis inœqualibus ^ spird praminulà, obtusd^Jlammu- lisobliquis, Juscis, riibro maculatis ornatd ; aperturd semilitnari ; labio tenue denticulato , labro in medio excavato, subdenlalo , maculd rubescente notato. Karslen, Mus. Leskeanum. t. r. p. 296. n" i236. pi. 3. f. 8. Habite les îles Philippines. Jolie espèce restée oubliée et que l'au- teur du muséum Leskeanuma avait autrefois très bien distinguée; elle est ovale, demi globuleuse; sa surface est couverte d'un réseau formé de fines stries longitudinales transverses et de petites côtes transverses inégales, rapprochées et en nombre considérable, La spire est courte et obtuse, ordinairement jaunâtre; le reste de la surface est orné de grandes flammules obliques, d'un brun noirâtre; tâché de petites liuéoles rouges , placées sur le sommet des côtes. L'ouverture est semilunaire; le bord droit porte 14 dentelures dont la dernière est supérieure et plus saillante. La coiumelle a le bord concave; elle porte dans le milieu quelques petites dents obsolètes, et l'on voit constamment, sur le milieu du plan colu- mellaire, une tache rouge couleur de rouille, à-peu-près comme dans le Neritina peloionta. Celte coquille a 20 miilim. de long, et i5 de large. ■\- 19. Nérite étoilée. Nerita Stella, Cliemn. N. testd hemisphœricd , apice obtusissimâ , transversim costatd, longi- tudinaliter tenue striald; costis irregulariter stibgrnnosis; aperturd semilunari; labio intiis incrassato, tcnuitcr plicalo ; columelld medio excai'atd, tridentatd ^ callo in medio rugoso, tuberculato, Chem. Conch. t. 11. p, 174. pi. 197. f. 1907. 1908. Dillw. Cat. t. 2. p. 1004. n" 58. Habite la mer des Indes orientales (Chemnitz). «elle et rare espèce facile à distinguer; elle est très convexe, demi spliérique; à spire très courte et très obtuse, presque entièrement enveloppée parle dernier tour; celui-ci porte 17 à i8 côtes Iransverses inégales et rendues raboteuses par de petites nodosités qui s'élèvent irrégu- lièrement sur leur convexité. Ces côtes sont coupées un peu obli- quement par des stries longitudinales fines et serrées. L'ouverture est semilunaire; le bord droit est très épais en dedans et il porte 2U ou 21 dents fines et égales, le bord columellaire est creusé dans le milieu, et il poile dans cet endroit trois petites dénis aiguës et égales; au-dessous d'elle et sur la callosité ou remarque un petit nombre de tubercules arrondies et quelques rides irré- gulières viTs l'angle supérieur; la coloration de cette espèce est assez variable. Sur un fond brun se dessinent à d'assez grands intervalles des flammules blanchâtres qui vont en convergeant vers le sommet et produisent , vers cette pai tie , des rayons colo- rées assez réguliers. Celte jolie espèce à 20 millim. de long, et 19 de large. -j- 20. Nérite des A.ntilles. Nerita antillarum. Gmel. N. testa ovato-semiglobosd , apice obtusissimd, transversim costatd : costis nigerrimis , subœqualibus ; interstitiis albicantibus ; aper- tiird angustâ, semilunari, labro tenue dentlcidato , supernà dente productîusculo prœdito ; columellâ lœvigatd, convexd, lu- tescente, in margine obsolète bidentatd. iVenVa n/o^em/rta. Var. Chem.Concb. t. 5. p. 809. pi. 19a. f. 1987. Schrot. Einl. t. 2. p. 338. n" iio. Nerita Antillarum, Gmel. p. 3685. n° 62. Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 997. n" 43. Habite la mer des Antilles (Cbemnitz). Chemnitz confondait cette espèce avec le Nerita costata de Linné. Si, pour l'extérieur, elle a quelque ressemblance avec cette dernière , elle en diffère con- stamment quant aux caractères spécifiques. Cette coquille est ovale, demi spliérique; la spire très courte et très obtuse, est presque entièrement cachée par le dernier tour. Celui-ci porte 18 ài9 grosses côtes transverses , simples, du noir le plus foncé et dont les intervalles sont ordinairement blanchâtres. Nous con- naissons cependant des individus dans lesquels toute la surface ex- térieure est noire. L'ouverture est étroite , semilunaire, blanche; on compte sur le bord droit 839 fines dentelures dont la dernière placée vers l'angle supérieur est plus grosse et plus saillante que toutes les autres; la callosité columellaire est légèrement convexe ; 6l2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. elle est lisse et Ijrillaale et se termine postérieurement par une partie ridée, le bord de la coiiimelie est droit et porte dans le milieu deux ou trois petites dentelures obsolètes. Celte coquille a 23 millim. de long et i6 de large. ■f 21. Nerite à grosses côtes. Nerila costata.ÇA\&vs\w. N. testa ofato-hemisphœricâ, convexissimâ , apice obtusâ , profundè transversimcoslald; costisnigerrimis,coiH'exis, lat'ts, iuterstiliis an- gtistiovlbus separatls; aperturd alhd, riiigente ; labro octodentato; dentibus acutis lerminnlibiis prœmineiitioribus ; columelld con— vexa, rugosd, dentibus 4 ïnœquaUbus maxillatd. Chemn. Coucli. 4^. p. 299. pi. 191. f. 1966, 1967. Ncrita i^rossa. Born. Mus. p. 407. pi. 17. f. 19. 20. Nerita costala. Ginel, p. 3684. "° Sg. Schrol. Einl. I. 2. p. 336. Nerita. u" io5. Diliw. Cal. t. 2. p. IU02. u" 55. Habile la nier des lies Nicobar (Chemuilz). Espèce fort remarquable que Boru a confondue avec le Nerita grossa de Linné; mais la bonne figure qu'il adonnée de cette coquille a servi à n:ctifier celte erreur. Celle coquille est un peu ovalaire, très globuleuse, à spire 1res courte, non saillante, presque entièrement cachée par le de! nier tour: celui-ci porte iG ou 17 grosses côlcs convexes, larges, sëparées entre elles par des inlervalles étroits et assez pro- fonds. Ces côtes sont d'un noir foncé et les intervalles qui les sé- parent sont ordinairement blanchâtres. Ce qui distingue le plus essentiellement cette espèce du Nerita jéntillo.rum de Gmeliu , ce sont les accidens de son ouveiture. Cette ouverture en effet est pres([ue aussi grimaçante que celle du Nerita plicata; elle est d'un beau blanc, semilunaire ; son boi d droit, très épaissi en de- dans, porte huit grosses dentelures dont les si-ï moyennes sont égaies et celles des extrémités plus grosses et plus saillantes. La columelle est très convexe , ridée et onduleuse ; sont bord est armé de quatre grosses dénis inégales dont les deux moyennes sont les plus grosses. Cette coquille a 33 millim. de long et 38 de large. •f* 22. ISérhe 3Lr\ec[uine. ]\^erita histrio.Lïn. N. testa ovato -semiglobosd^ transversim tenue costatd; costis planis , sitbœqualibus, lœvigatis, nigris, albo subarticulatis j aperturd senti- Itinari, incrassatd , luteold ; labro teniàssimc denticidato ; colif melld cotivexd, infernè rugoso-nodosâ , iii margine inceqtialiter tridenlatd. Nerita histrio. Lin, Syst, nat, éd. 10. p. 778. NÉRITE. 6l3 Id. Lin. Mus. Ulric. p. 680. Id. Lin. Syst. uat. éd. 12. p. 1254. An eadcni?Ç\\e.mv.. Coiich. t. 5. p. 191. pi. lyo. f. 1948. i9'»9 et pi. 191. f. i960, 1961. Schrot. Einl. t. 2, p. 297. Lisler. Conch. pi. 598. f. li.-" Gmel. p. 368 i.n" 46. Dillw. Cat. t. 2. p. 999. Ho 48. Nous avons sous les yeux la coquille à îacpielle Chemnilz rapporte avec doute le Nerita liistrio da Linné. C'est par les accidens de l'ouverture que l'on peut concevoir des doutes sur l'identité de l'espèce des deux auteurs. D'après Linné, le bord droit est lisse en dedans et en dehors, sans dents et sans crénelures , le bord gauche est dentelé et faiblement rugueux , les caractères de l'ouverture ne sont ainsi que les a décrits Linné que dans les coquilles habitées par des Pagures , ce qui nous fait penser que l'espèce de Chemnitz est la même que celle de Linné- Nous avons cependant une obser- vation à faire. Chemnitz confond deux espèces, les figures 1948 et 1949 seraient le véritable hcstrio, mais les figures i960 et 1961 auraient plus de rapports avec le Nerita undata Lin. qu'avec tout autre. Les grands individus ont 40 millim. de long, et 28 de large, i" 23. Nérite mouchetée. Nerita pennata. Born. iV. testa rotundatd , lœvigatâ , obtusà, oUvaceà, albo variegatâ, ma- culis nigris pennatis ornatâ y aperturd scmicircnlari ; columelld arcuatd, deutatd, labro incrassato, acuto , ciocco. Born, Mus. p. 404. pi. 17, f. 11. la. Lister. Conch. pi. 604. f. 29. Habite..., Nous ne connaissons cette espèce que par la courle description et la figure de Born. Elle nous paraît avoir la plus grande analogie avec une variété du Nerita polha. Cependant si la figure de Born est fidèle, et nous n'avons aucune raison d'en douter, elle aurait des caractères particuliers propres à la séparer en une bonne espèce. Ce caractère distinclif essentiel consiste , eu ce que la callosité columellaire est étroite et le bord interne régulièrement arqué dans la longueur est chargé de fines dentelures dans toute son étendue, de sorte que par ce caractère même , cette coquille serait peut- être mieux placée parmi les Néritines que dans le genre des Nérites. Celle espèce est longue de 3o millim. et large de 20. 6l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. •\- 24. Nérite grosse. Nerita grossa. Lin. N. testa ovatâ semiglobosâ , transversim profimdc coslatd; cost'is convexis , subœqualibus , albo nigroque irregularitcr subaiiicula- tis; spirâ acutd exertiitsculd ; aperturd angustd', labro incraisato, inlîts tenue pUcato, siiperne bidentato; columelld latè callosd, ru- gosd, in margine tridentatd. Lin. S) st. nat. éd. 10. p. 778. Lin. Mus. Ulnc. p. 681. Lin. Syst. uat. éd. 12. p. i255. Rumpl. Mus. amb. pi. 22. f. N. Chemn. Conch. t. 5. p. 299. pi. 191. f. 1968. 1969. Geves. Conch. pi. aS. f. 289? Sclirot. Journ. de Conch. t. 5. p. 465. n" 72. Schrot. Einl. t. 2. p. 299. Gmel. p. 3632 .no 48. Dillw. Cat. t. 2. p. ioo3. n° 56. Habite l'océan asiatique, les îles Moluques. Born, àdinsXe Mus Cœsar. T'ind. pi. 17. f. 19. 20, donne sous le nom liunéen de Nerita grossa , la description el la figure d'une espèce très distincte qui est le Nerita costata de Chemnitz et de Gmelin et qui est peut-être aussi le Nerita scabricostc de Lamarck. Nous sommes surpris que cette espèce de Linné n'ait pas été mentionnée par Lamarck, Elle est assez facile à distinguer, en se servant sur- tout, pour la reconnaître, de la description que Linné en donne dans le musée de la princesse Ulric. Cette coquille est ovale, glo- buleuse; sa spire est saillante et pointue ; le dernier lour offre i^ à 1 6 grosses côtes convexes, souvent inégales, séparées par des inter. valles presque aussi larges qu'elles. Ces côtes sont lisses et ellessont ornées de tâches d'un brun foncé alternant avec d'autres qui sont blanches. L'ouverture est blanche, un peu jaunâtre sur la colu- mellc ; le bord droit , très épais en dedans , porte à la partie su- périeure deux grosses dents pointues, et dans le reste de son étendue i3 ou 14 dentelures; la callosité columellaire est large, profon- dément ridée, et son bord est chargé de trois grosses dents presque égales. Cette espèce a 35 millim. de long et 25 de large. \ 25. Nérite très noire. Nerita nigerrima. Chemn. N . testa ovato-globosd, nigerrimd, transversim tenue slriatd; spirâ obtusisslmd ; aperturd albd; labro simplici, supernè bidentato ; columelld in medio concafd, supernè canaliculatd^ in medio bi~ dentatd. Chemn. Conch. t. 5. p. 309. pi. 192. f. 1985. 1986, NÉRITE. 6l5 Schrot. Einl. t. a. p. 387. Nerita, n" 109. Neiita aterrima. Gmel. p. 3679. no 87. Nerita nigerrima. Dillw. Cat. t. 2. p. 996. d^ 42. Habite le Port du roi Georges (M. Quoy). Espèce intéressante et que l'on a souvent confondue avec le Nerita atrata: elle en est cependant bien dislihcle; elle est ovale glo- buleuse très convexe, d'un noir très foncé eu dehors , et garnie d'un assez grand nombre de fines stries Irausverses qui apparais- sent surtout dans les individus qui ont été roulés. La spire est extrêmement courte. L'ouverture est d'un blanc éclatant. Le bord droit, très épais, reste simple dans toute son étendue et il porte deux dents très inégales à sa partie supérieure ; la callosité columel- laire est concave et présente constamment quelques petites nodo- sités dans cette concavité. Le bord est creusé dans sa longueur , son angle supérieur est occupé par une gouttière assez profonde, et l'on voit deux ou trois petites dents égales dans l'échancrure du bord. Les grands individus ont 3o niillim. de long, et 32 de large. 26. Nërite quadricolôre. Nerita quadricolor. Gmel. iV. testa ovato-hemisphœricâ, transversim sulcatà, siibviolaceâ costis alho nigroque articulatim maculatis- spirâ exertîusculâ, acuminatâ, flavicante; aperturâ in ambitu albâ , inlîts luteolà ; labio incrassato denticulato, supernè bidentato , rnargine columel- lariconcavo, tridentato , callo lato^ rugoso y in medio granuloso. Nerita maris rubri. Chemn. Conch. t. 5. p. 804. pi. 191. f. 1974. 1975. Schrot. Einl. t. 2. p. 387. Nerita. n" 107, Nerita quadricolor. Gmel. p. 3684. n° 60. Id. Dillw. Cat. t. a. p. ioo5. n^ 6a. Habite la Mer rouge. Espèce bien distincte de ses congénères et que l'on reconnaît surtout à sa spire pointue et plus proéminente que dans les autres espèces du même genre. Cette spire est composée de quatre à cinq tours convexes; le dernier, demi globuleux, présente 26 à 28 côtes transverses un peu rugueuses, séparées par des intervalles profonds presque aussi larges qu'elles ; ces côtes sont plus larges sur le milieu de la coquille que vers la base. L'ouverture est assez grande , semilunaire , d'un beau jaune serin en dedans et d'un beau blanc en dehors. Le bord droit est très épais ; il porte 14 à i5 petites dentelures et deux grandes dents inégales à sa partie supérieure. La callosité eolumellaire est large, profondément ridée et granuleuse dans le milieu : le bord est armé 6l6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. de trois grosses deuts dont les deux supérieures sont beaucoup plus grosses que la troisième. Le sommetde cette coquille estjaune, elle est violâlre dans les intervalles des côtes : celles-ci sont tache- tées de brun et de blanc. Cette coquille a 48 millim. de long et 26 de large. •j- 27. Nérite ondée. JSerita undata. Lin. N. tesld ovato-semiglobosd , sulcatd , sulcis trigintd splrâ acutd, eéoertiusculd , apertitrd alhd; labro inths crenato, supernè biJen- tato; cohtmelld convexd, rugosd, punctis cminentibus aspersd ; dentibus tribus incequalibus ht margiue annatà. Nerita undata. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 779. Jd, Lin. Mus. Ulric. p. 68a. Id. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. i255. Chemn. Conch. t. 5. pi. 190. f. igSo. igSi. Pro fîguris. Habite la mer de l'Inde. Il ne faut pas confondre celte espèce qui est pour nous le véritable Nerita undata de Linné avec une autre à laquelle par inadvertance sans doute Chemnitz a encore donné le nom de Nerita undata et qu'il figure pi. 191. f, 1970, 1971. Cette espèce est bien celle de Linné; elle est ovale obronde, profondément sillonnée, à sil- lons égaux au nombre de 3o. La coloration est assez semblable à celle du Nerita caméléon. Elle consiste en grandes flammules obliques et alternatives d'un blanc fauve et d'un brun noirâtre. Elle a 3o niilim. de long, et 22 de large. Espèces fossiles. I. Nérite tricarinée. JSerita tricarinata. Lamk. N. testa semiglobosd, transvcnim tricarinatd ; spird r et usa; labiis utrinque dentatis. Nerita tricnrinata. Ann. vol. 5. p. 94. n° 2, et t. 3. pi. 62. f. 4 a. b. * Desh. Coq. foss. de Paris, f. 2. p. 160. n° 3. pi. 19, f. 9-10. Habite.... Fossile de Houdan. Cabinet de M. Dcfrancc. Petite Nérite bien distincte des autres espèces connues par les trois côtes aiguës et transverses qu'elle offre à l'extérieur. Quoique fossile , on re- trouve encore sur certains individus des lignes violettes disposées sur un fond blanc, comme des caractères d'écriture. Ses stries d'ac- croissement sont verticales- jbliques , nombreuses et assez appjf rentes. Largeur, 5 à 6 millimètres. NÉRITE. 6*17 2. Nérite mamaire. Nerita mamaria. Lamk. iV. testa ovatd, obliqué striatà : striis crebeirimis, acutis , tcnuibus ; columelld denticulatd. Nerita mamaria, Lamk. Ann. t. S. p. 94. Ho 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance, Coquille ovale, à spire un peu plus allongée que dans la précé- dente. Sa columelle est dentelée, et a un petit sinus vers son mi- lieu. Cette espèce est à peine plus grande que celle qui précède. •f* 3. Nérite canaliculée. Nerita spirata. Sow. JV. testa semiglobosâ, lœvigatd' spîrâ minimd canaîiculatd; itllimo anfractu amplissimo- aperturâ ovato semilinari. Sow. Min. Conch. pi, 463. fig. 1-2. Habite.. Fossile en Angleterre, daus la formation du Mountain Li- meslone. Belle et grande espèce presque demi sphérique; la spire très courte composée de trois tours embrassés et canaliculés assez profondément à la suture ; le dernier tour est très grand ; la sur- face extérieure est lisse, on y voit des stries d'accroissement qui ne deviennent \\n peu apparentes que sur la partie saillante qui borde en deliors la gouttière de la spire. L'ouverture est ovale se- milunaire. Le grand individu, figuré par M. Sowerby, a 38 mil- lim. de long. \ 4» Nérite costulée. Nerita costulata. Desh. N. testa kemisphœricd, longitudinaliter tenue costatd; costis stibia- mellosis; spird brevi obtusd, anfractibus ad suturam canaliculatis; aperturâ semilunari, arcuatâ; columelld callosd in média arcuato- convexd subdentatd. Sow. Min. Conch. pi. 463. fig. 5-6, Nerita costata. Habite,., Fossile à Ancliff, dans l'oolite, en Angleterre, Nous nous trouvons à regret dans l'obligation de changer le nom donné à cette espèce par M, Sowerby. Il y avait déjà un Nerita costata de- puis long-temps établi par Cbemnitz, pour une espèce vivante. L'espèce fossile signalée par M. Sowerby, est très curieuse, et surtout remarquable par la forme de sa columelle dont le bord intérieur est convexe, saillant dans l'ouverture, ce qui donne à cette ouverture la forme d'un croissant; le bord druit est simple et sans dents. Celle curieuse espèce a 8 millim. de diamètre, 5, Nérite petite. Nerita minuta. Sow. N. testa minimd, lœvigatd incrassald apice obtusissimâ; anfractibus 6l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. subinvolutis coadnatis; aperturâ semihinari, columellâ callosà, rcctà, cdentuld. Sow. Min. Conch. pi. 463. Og. 3-4. Habile... Fossile en Angleterre, dnns l'oolile d'Ancliff. Très petite coquille demi globuleuse, ayant tout an plus deuxmillim. de dia- mètre; elle est lisse à spire très obtuse, presque en lièremenl cachée par le dernier lour; la columelle a son bord intérieur droit et sans dciits; elle est épaisse, convexe, calleuse; le bord droit est simple. L'ouverture est ovale, semilunaire. Cette petite espèce pourrait aussi bien appartenir aux Néritines qu'aux Nérites; mais comme elle se trouve dans un terrain marin, on a supposé qu'elle était marine, et de là sa place dans le genre des Nérites marines. "h 6. Nérile granuleuse. Nerita granidosa. Desh. Né testa ovatâ, convexd, postice attenuatâ , longîtudiiial'iter costalâ; costi s tribus carinatis, alteris tenuibits, irregiilaritcr granosis- spird obtuslsslmà; aperturâ semihinari; lahro intus tenue striato; colu~ mellà supernè bidenlatâj callo granuloso^ Desh. Coq. foss. de Paris, t. a. p. iSg. n° 2. pi. 19. fig. i3-i4. Habite... Valmoudois, aux environs de Paris. Cette espèce est ovale oblongue, à spire courte et obtuse, composée de trois tours, le der- nier porte un grand nombre de côles transverses, dont trois sub- li édianes sont plus saillantes que les autres et subcarénées; toutes ces côtes sont granulenses. L'ouverture est ovale, semilunaire; le bord droit, épaissi à l'intérieur, présente à son sommet, dans l'endroit qui correspond à sa seconde carène, une petite gouttière peu profonde; il est finement strié dans toute sou étendue; le bord gauche, mince et tranchant, offre à la partie supérieure une lé- gère saillie, produite par deux dents inégales, dont la supérieure est la plus petite; la callosité columellaire est aplatie, quelquefois même concave, et munie, à sa partie moyenne surtout, de granu- lations ou de rides nombreuses et rapprochées. La longueur de cette coquille, qui est très rare, est de 34 millim. "i" 7. Nérite à bouche étroite. Nerita angisloma. Desh. N. testa ovatâ, semîsphœricd, lœvigatd; aperturâ angustâ; arcuald; lahro simplici; columellâ sexdentatâ; callo repando, lœvigato. Desh. Coq, foss. de Paris, t. 2. p. iSg. Hq i. pi. 19. fig. n-ia. Habite... Valmondois, aux environs de Paris. Cette coquille est ré- gulièrement ovalaire, et la convexité dorsale n'est pas très consi- sidérable; sa pire, formée de quatre tours, est tellement obtuse, qu'elle ne produit aucune saillie; le dernier tour est lisse, marqué seulement de quelques rides trausverses, qui indiquent des accrois- NÉRITE. 619 semens ; il est revêtu d'une couche corticale d'un blanc corné. L'ouverture est étroite, en croissant, presque symétrique; le bord droit est épais intérieurement, tranchant à son extrémité, et lisse dans toute son étendue; le bord gauche, aminci, est couibé en arc de cercle, de manière à correspondre à la forme du bord droit; le bord gauche est découpé dans toute son étendue par six grosses dents, dont les deux médianes sont les plus fortes, et les autres graduellement décroissantes de chaque côté; la base de ces dents se prolonge assez haut sur la callosité columellaire ; celle-ci peu épaisse et un peu convexe, est lisse dans toute son étendue. Celte coquille précieuse est longue de 27 millim. •f* 8. Mérite cordeiée. Neritafunata.Bu]. N. testa crassâ , sulcis transversîs, funatïs cinctâ; spiid retusîs- simâ; anfractibus rotundatis; labro nudo lahio dentato, suprd "veiTucoso, Duj. Mém. Géol. sur la Touraine. p. 281. no 4. pi. 19. fig. 14. Habite... Fossile dans les faluns de la Touraine, et aux environs de Dax. Espèce voisine du Nerita asperata , mais distincte ; ses côtes sont plus grêles, plus égales, finement noduleuses. L'ouverture a beaucoup de ressemblance ; le bord droit est sans dents; la colu- melle est un peu concave, ridée, et un peu chagrinée; elle se dis- tingue encore par sa forme générale beaucoup plus globuleuse. Cette espèce a i5 à 18 millim. de longueur. T 9. Nérite aspérule. Nerita asperata. Duj. N> testa crassd, transversim costatâ, necnon lamellïs excrt'u cancellatâ; cosiis elevatis tribus majoribus, striisque intermixtis , dorso nodoso- asperis; spirâ brevissimd; labro intiis crassiore, nudo; labio dentato supra -verrucoso, Duj. Mém. Géol. sur la Touraine. p. 280. n^ 3. pi. 19. fig. i5-i6. Habite... Fossile dans les faluns de la Touraine. Espèce bien facile à distinguer; elle est très variable, mais elle a quelques caractères constans, tels que ses trois côtes en carène, les deux dents de sa columelle, la forme du bord droit; dans les individus bien frais, les côtes sont traversées par des lames longitudinales, régulières, saillantes, et qui ne manquent pas d'élégauce. Cette espèce a 12 à i5 millim. de long. t 10. l^éntede^lulorï.JVeritaPlutonîs. Bast. Ni tesld ovato-globosd transversim suleatâ^ dorso obscure càrinafâ, spirâ, brecif plana, aperturd semilunari, angustatd ; labro cras- 620 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sissimo supcrne obsolète umdentalo, columellâ in mcd'to iridcntatâ; callo rii^^oso granulato. Basterot. Foss. de Bord. Métn. de la Soc, d'Hist. nat. t. 2. p. 39. pi. 3. fig. 14. Dujard. Mém. sur la Tour. Mém. de la Soc. Géol, de France, t. 2. p. 280.11° r. Habile... Fossile aux environs de Bordeaux et dans les faluns de la Touraine. Espèce d'un médiocre volume, remarquable par l'épais- sissement considérable de son bord droit, et par suite le rétrécis- sement de son ouverture; elle est sillonnée en dehors; la s\nxe est aplatie, et ce côté de la coquille est séparé du reste par un angle très obtus peu apparent ;le bord droit est simple, sans dents; on voit un seul petit tubercule vers l'angle supérieur. Les grands in- dividus ont 2 1 mill. de long, et 16 de large. BIATICE. (Natica.) Coquille subglobuleuse , ombiliquee. Ouverture en- tière, demi ronde. Bord gauche oblique, non denté , cal- leux ; la callosité modifiant l'ombilic, et quelquefois le recouvrant. Bord droit tranchant, toujours lisse à l'inté- rieur. Un opercule. Testa suhglobosa : umbîUcata. Apertura intégra , semi- rotunda. Labium ohUquwn , edentulum , callosum : callo umhilicum coarctante interdhmque obtegente. Labriim acutuin ;intîis lœvigatum. Operculam. Animal ovalaire ayant un pied très grand et très mince, un manteau très large enveloppant une grande partie de la coquille. Tête très large, très aplatie, ayant deux lèvres inégales entre lesquelles sort une trompe rétractile; deux tentacules sortant entre la tête et le bord de la coquille, oculifères "^ Obsf.rvations. — Tits ISatices sont des coquilles marines , assez solides en général, operculées , la plupart lisses en dehors, ornées d'agréables couleurs, et toutes oiiibiliquées, quoique leur N ATI CE. 6 'il ombilic soit plus ou moins obstrué, caché ou recouvert par la callosité du bord gauche , selon les espèces. Elles semblent avoir des rapports avec les Nérites ; aussi Linné ne les en a point dis- tinguées. Néanmoins Bruguière les en a séparées, et en a formé un genre particulier très distinct, auquel il a donné le nom de Natice , emprunté d'Adanson. En effet, les Notices diffèrent constamment des Nérites par leur ombilic, par leur bord columellaire non denté, toujours uni et calleux, par leur bord droit lisse à l'mtérieur, enfin par un aspect qui leur est particulier. Les coquilles ont une ouver- ture demi ronde, et sont munies d'un opercule, en général so- lide et pierreux, et sans apophyse. L'animal a un pied plus court que la coquille; une tète cylin- drique, échancrée par un sillon; deux tentacules longs et poin- tus, et deux yeux sessiles à la base externe de ces derniers. Les espèces connues de ce genre sont nombreuses , et la plu- part vivent dans les mers des climats chauds. Nous en citerons les principales. [Pendant long-temps on ne connut l'animal du genre Natice, que d'après la description qu'en donne Adanson, dans son ou- vrage justement célèbre- Il a représenté l'animal d'une espèce à laquelle il a donné le nom de Fossart, et cet animal , placé sur la même planche que celui des Nérites, offre tant de ressem- blance avec ce dernier, que personne n'a aongé à contester les rapports naturels des Nérites et des Natices. Linné, d'ailleurs, avait lui-même, en quelque sorte, préjugé la question, en rendant plus intimes encore les rapports des deux genres d'Adanson, puisqu'il les confond en un seul, sous le nom de Nérite. Cet exemple, invariablement suivi par tous les auteurs qui se sont succédé depuis Linné, a probablement entraîné l'opi- nion des derniers naturalistes, qui ont écrit sur les mollusques, sans qu'ils se soient autrement donné la peine d'examiner les matériaux qui ont donné lieu à l'opinion de Linné et de ses successeurs. Si l'on veut lire attentivement la description du Fossart d'A- danson , si on veut la comparer à celles des Nérites , si ensuite on veut comparer ce que cet auteur nous a laissé, à ce que la science a acquis depuis en obsçrvations positives sur ces genres, 622 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. on restera bientôt convaincu que le Fossart n'est autre chose qu'une Nérite, ou plus probablement un petit genre voisin des Nérites, et présentant, à l'égard de quelques-uns de ses carac- tères , quelques particularités qui se trouvent en désaccord avec les caractères des genres Nacice et Nérite tels qu'ils sont établis. C'est ainsi que dans le Fossart la forme générale de l'animal rap- pelle celle des Nérites; cependant ses yeux ne sont pas, comme dans les Nérites, portés sur des pédoncules situés à la base des tentacules. Ce caractère est, selon nous, d'une assez grande importance. Quant au pied et à la position de Topercule, il y a une ressemblance très grande entre les animaux que nous com- parons; mais, à l'égard de l'opercule lui-même, celui du Fossart ressemble tout-à-fait à celui des Natices : il est raince, corné, pauci-spiré, à sommet terminal. Il y a donc d.-ins l'animal, donné par Adanson comme type de son genre Natice, des caractères mixtes qui le rapprochent à-la-fois des Nérites et des Natices et qui cependant semblent suiQsans pour constituer un genre à part. On concevra , d'après ce qui précède , que les rapports des Nérites et des Natices n'ont pu être appréciés à leur juste va- leur, puisque , comme type de Natices, on a toujours mentionné un animal d'un genre fort différent. Depuis quelques années seulement , des observations ont été faites sur les animaux des véritables Natices. MM. Quoy et Gaimard en ont représenté jjlusieurs espèces dans leur grand ouvrage de zoologie, faisant partie du voyage de l'Astrolabe. M. Délie Chiaje, dans le dernier volume du grand ouvrage de Poli, sur les testacés des deux Siciles, a représenté, mais non décrit plusieurs espèces de la Méditerranée, et enfin M. Joannis, dans le Magasin de conchyliologie, a de son côté décrit et figuré une espèce abondamment répandue dans la Méditerranée. Il résulte actuellement, de ces nouveaux matériaux, que l'animal des Natices proprement dites, est bien différent du Fossart d'A- dansou. Les animaux du genre Natice ont cela de remarquable, qu'ils développent, quand ils marchent, un pied d'une gran- deur énorme relativement à la taille de la coquille, puisqu'il a 4 ou 5 fois la dimension de celle-ci. Ce pied est très mince et ne peut rentrer que lentement dans la coquille; l'opercule y est attaché de manière à être entièrement caché par la coquille. NATICE. 623 Ce pied présente encore une autre particularité, il forme un bourrelet circulaire plus ou moins épais dans lequel la coquille est presque entièrement cachée. Le manteau se développe par- ticulièrement sur les parties antérieures de la coquille, et il laisse passer entre lui et l'extrémité supérieure du pied une tête courte et très large portant deux tentacules et divisée en deux lèvres entre lesquelles se montre l'ouverture buccale sous la forme d'une trompe rétractile. 11 est évident , d'après ce que nous venons d'exposer , que le genre Natice appartient à un type d'organisation tout-à-fait différente de celui de Nérites. Si nous cherchons dans la série ceux des animaux qui se rapprochent le plus desNatices, nous trouverons ceux du genre Sigaret, dont M. de Blainville a fait son genre Cryptostome. Que l'on com^ pare en effet les figures données de ce dernier genre, avec celles des Nalices qui sont dans l'ouvrage de MM. Quoy et Gaimard, et l'on sera bientôt persuadé qu'il n'existe aucune différence considérable entre les deux genres. Les observations que nous avons pu faire à ce sujet, tant sur les animaux, que sur les coquilles des deux genres , nous ont depuis long-temps convaincu que les deux genres devaient être réunis, en admet- tant toutefois au genre la valeur que nous lui donnons dans la méthode. La séparation nette, et dans des familles distinctes des genres Natice et Nérite, nous paraît d'autant plus nécessaire aujourd'hui, qu'il n'y a réellement aucun passage entre ces deux groupes. Il n'y a jamais de difficulté pour rapporter à leurs genres les espèces qui en dépendent : point d'espèces ambiguës comme cela a lieu si souvent entre les genres qui sont dans des rapports naturels. Tout ce qui précède nous conduit naturelle- ment à cette conclusion , que les Natices doivent être retirées de la famille des Néritacées et transportés dans celle du Sigarets. Ces derniers rapports se confirment en étudiant une série un peu considérable d'espèces appartenant aux Natices et aux Sigarets. On voit s'établir un passage tellement gradué entre les deux genres, qu'il devient impossible d'établir leur limite naturelle. Le genre Natice est nombreux en espèces. La plupart sont vivement colorées et presque toujours elles sont dépourvues d'épiderme. Quelques-unes , pour la forme , se rapprochent de certaines AmpuUaires, mais pour le plus grand nombre elles 624 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sont plus aplaties et finissent par prendre insensiblement une forme voisine de celle des Haliotides. Nous comptons actuelle- ment plus de cent cinquante espèces tant vivantes que fossiles dans ce genre. Parmi ces derniers il y en a quelques-unes qui appartiennent aux terrains de sédiment les plus inférieurs, et ce genre se continue, sans interruption, dans toute la série géologique. Nous avions terminé toutes nos recherches sur le genre Natice; nos rectifications sur la nomenclature étaient faites, la synony- mie des espèces assurée, lorsque dans l'intérêt de la science, M. Reclus, qui depuis plusieurs années s'occupe d'une grande Monographie de la famille des Néritacées vint nous communi- quer avec un désintéressement bien digne d'éloges, les résultats de ses recherches sur les espèces de Natices inscrites dans l'ou- vrage de Lamarck. Nous sommes heureux de pouvoir saisir cette occasion pour témoigner notre reconnaissance à un savant qui, sur le point de publier un travail complet a bien voulu en détacher une des parties intéressantes dans la louable intention de compléter nos recherches. M. Reclus a pu examiner les types de Lamarck dans la col- lection du célèbre naturaliste, et il a pu plus facilement que nous en contrôler la nomenclature et la synonymie. Sur un bon nombre d'espèces, nos observations se trouvent d'accord avec les siennes, sur quelques autres, les précieux renseignemens qu'il a bien voulu nous donner seront d'une grande utilité, et pour ne rien déranger à notre travail , nous allons extraire des notes de M. Reclus tout ce qui peut être utile à la connais- sance des espèces. 1° Natica glaucina. M. Reclus pense qu'il faut aller chercher le type du Nerita glaucina de Linné dans son Fauna suecica, type que Linné a fait passer dans ses ouvrages suivans. Ce type ne serait aucune des espèces attribuées jusqu'à présent au glau^ cina, ce serait d'après les observations très judicieuses de M. Reclus le Natica pulchella de Risso, que Linné aurait décrit dans sa Faune suédoise; et, il est certain que la description de Linné convient parfaitement à cette espèce que l'on trouve aussi bien dans les mers du nord que sur nos côtes et jusque dans la Méditerranée. 2° Natica plamhea. M. Reclus admet cette espèce aussi bi{;n que nous, mais il fait remarquer l'erreur dans laquelle sont tombé MM. Quoy et Gairaard au sujet de leur Natica micros- toma, qui, après examen n'est autre chose qu'une variété roulée du Natica plumbca. 3° Natica ampullaria. Cette espèce, d'après M. Reclus doit être supprimée; elle a été établie avec la variété à spire un peu allongée du Natica monilifcra àe Lamarck , nous nous rangeons à l'opinion de M. Reclus. 4" Natica labrella. Cette espèce doit être conservée , elle offre uu grand nombre de variétés intéressantes, d'après l'une des- quelles Lamarck a établi l'espèce. Cette espèce n'a point en- core été figurée. 5° Natica unifasciata. D'après M. Reclus cette espèce de Lamarck aurait été établie sur une variété du Natica maro- chiensis et devrait par conséquent lui être réunie. 6° Natica castanea. Cette espèce est encore un double em- ploi du Natica ampullaria, laquelle, comme nous l'a appris M. Reclus est elle-même un double emploi au Natica monilifera. Voilà donc trois espèces qu'il faudra réunir sous le dernier nom que nous venons de mentionner.^ 7° Natica zonaria. M. Reclus nous assure que le Natica zonar'ia de Lamarck est exactement la même espèce que le Nerita ala papilionis de Chemnitz; dès-lors ces deux espèces devront être réunies sous cette dernière dénomination anté- rieure à celle de Lamarck. 8° Natica javanica.W faudrait encore supprimer cette espèce ; d'après les renseignemens que nous donne M. Reclus , elle aurait été faite sur une variété subglobuleuse du Natica iriaculosa, n° 22. ESPÈCES. 1. Natice glaucine. Natica glaucina. Lamk. (i) N. testa suborbiculari, infiatà , crassd , lœviy albido-fulvà et cœrU' (i) Nous avons examiné avec soin la description que Linné Tome VIII. 4o 626 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lescente ; spirâ brevi, obliqua, callo subdivisa , partim umbiUctiin obtegente, riifo. Nerita glaucina. Lin. Guiel. p. 3671. n» 3. Lister. Couch. t. 562. f. 9. Gualt. Test. t. 67. fig. A. B. D'Argeav. Conch. pi. 7. fig, V. Favanne. Conch. pi. 10. fig.K. L. Regenf. Conch. i. t. 3.f. 34. Chemn. Conch. 5. t. 186. f. iSSG-iSSg. \b~\ Far. testa -valdè crassd, ponderosâ ; ventre intense rufo ; spird proditctiusculâ. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 597. n" i. Habite dans la baie de Campêche , selon Lister , et dans l'Océan indien, selon d'autres. Mon cabinet. C'est la plus grande des Na- tices connues. Sa callosité est d'un roux très intense, et forme une saillie au-dessus de l'ombilic, sans s'y enfoncer. Diamètre trans- versal , près de 3 pouces. donne de cette espèce dans le muséum de la princesse Ulrique. Nous avons également étudié la synonymie dans l'ouvrage que nous venons de citer, ainsi qtie dans la 10" et la la*^ édition du Systema naturœ , et il résulte, pour nous, de ces recherches que Linné, dans ces ouvrages a confondu plusieurs espèces sous une seule dénomination. Mais dans un autre ouvrage de ce grand naturaliste le Faiina suœcica, nous trouvons sous le u^ iSaA une précieuse indication sur la coquille qui originairement a servi de type au Nerita glaucina , d'après la description et la figure citée de Lister , il nous semble que Linné a eu en vue l'espèce commune dans les mers d'Europe et à laquelle Lamardi a donné le nom de Natica monilifcra. Linné parait avoir aban- donné lui-même cette première indication, puisque dans ses ouvrages subséquens il n'a point mentionné son espèce du Fauna suœcica , et qu'il a introduit dans sa description des changemens notables. Il est résulté de cette incertitude de Linné lui-même une confusion fâcheuse, en ce que chaque auteiw a pris arbitrairement le type de l'espèce dans la synonymie, et que le nom linnéen n'a pas été attribué à une même espèce. Le Glaucina de Chemnilz n'est pas celui de Schroter. Schrotcr confond deux espèces, et Graelin, en lui empruntant sa syno- NATICE. 627 a. Natice planulée. Natica albumen, Lamk. (i) N, testa suborbicidari , convexo-depressâ , crassiusculâ , glabrâ , fulvo-rufescente, subtîis pland, lacted ; spirâ obliqua , rettisissimd ; lab'ù callo subcordato umbdicum parlim latente. nymie, y ajoute, à titre de variétés , trois auti'es espèces. Quant à Dillwyn il a poussé plus loin encore la confusion, en réunis- sant avec les espèces de Schroter et de Goielin celles de Pen- nant, de Dacosla, la Diorchite de Favanne, la Glaucine de Bar- row, etc. Laniarck lui-raème n'a point été exempt d'erreur. Tout en adoptant avec Chemnitz les figures a, b de Guallieri pour type de l'espèce , il n'a pas remarqué plus que lui que ces figures représentent deux espèces , l'une dont la callosité om- bilicale est terminée par une surface plane et l'autre dont la callosité est convexe et traversée par un sillon profond. Quand même on adopterait avec les derniers auteurs que nous venons de citer, que leur espèce est bien celle de Linné, laquelle des deux qu'ils confondent devra définitivement conserver le nom linnéen? Rien dans ce dédale, où les erreurs sont successive- ment entassées, ne peut nous guider pour attribuer de préfé- rence à une espèce le nom de Linné, et dans l'impossibilité où nous nous trouvons , nous pensons qu'il sera convenable , dans une nomenclature bien faite, d'en éliminer tous les nouîs lin- néens, qui, comme ici, ne peuvent recevoir une facile et rigou- reuse application. Si l'on voulait améliorer la synonymie de Lamarck, on pourrait conserver comme type de la Natice glau- cine celle qui a l'ombilic divisé par un sillon, et supprimer la citation de Lister, ne conserver de Gualtieri que la figure b , ei rejeter la figure de Regenfuss. Connaissant le Natica glaucina de la Méditerranée et sachant qu'il constitue encore une es- pèce différente des autres, nous u'adaiettons pas la citation que M.Puyraudeau en fait dans son catalogue; le Natica glaucina de la Méditerranée est pour nous l'analogue vivant da Nalica olla de M. Marcel de Serres. (i) Cette espèce de Linné ne se présente pas avec plus de netteté que les autres du même genre qui se trouvent soit dans le muséum de la piincesse Ulriquc, soit dans les diverses édi- 40. 628 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Neiita allnmrn. Lin. Syst. nat, éd. 10. p. 7 7G. Gnie!, p. 30; i,n^5. Rumph. Mus. t. 22. fig. B. Peliv, Anib. t. lo. f. 14. Seba. Mus, 3. t. 41. f. g-ii. * Lin. Mus. Ulric. p. 675. * Lin. Syst. nat. éd. 12. p. laSa. Knorr. Vergn. 4. t. 7. f. 4. 5. FavanneConch. pi. 11. fig. H. i. Chenni. Conch. 5. I. 189. f. 1924. 1925. * Schiot. Einl. t. 2. p. 281. pi. 4. f. i3. * Dillw. Cat. t. a. p. 984. n" ro. * Desh. Ency. inéth. Vers. t. 3. p. 598. Dq 2. Habile l'Océan des grandes Indes et des Mohiques. Mon cabinet. Coquille remarquable par sa dépression; sa spire, obliquement cou- chée, s'abaisse presque jusqu'au bord. Diamètre transversal, 19 lignes et demie. Vulgairement le jaune-d'œuj aplati ou le pain- d\ ^ptce. 3. Natice mainillaire. JSatica mamillaris. Lamk. (i) N. testa ovali, ventricosâ , crassâ , fulco-rukesceiite; spircî prûmî- nente • aperturâ albd; umbilico nucio, pervio. lions du Systema naturce. La synonymie est très incorrecte. Dans la 10^ édition les citations renvoient ;\ six espèces différentes, dont une du genre Sigaret, dans le Muséum JJlricœ, a quatre, et dans la 12^ édition, la synonymie fautive de la 10^ est com- plètement conservée. Nous demandons à laquelle de ces six espèces le nom de Linné doit rester? Nous trouvons quelques lumières dans la courte description du Musctim Clricœ , et cette description s'applique beaucoup mieux à la figure de Rumphius (pi. 22 , fig. h') qu'à toute autre. Aussi Martini a regarde comme type de l'espèce cette figure de Rumphius et a rectifiée la syno- nymie en suivant cette indication. Martini a trouvé un assez grand nombre d'imitateurs, et à l'exception de Born, qui a aug- menté la confusion de Linné, la plupart des auteurs ont adopté l'opinion de Martini. Malgré un peu d'incertitude qui nous reste, uous nous rangeons à l'opinion la plus générale, et pour nous, le Nation albumen sera ce que Martini, Gmelin, Dillwyn , etc., nomment Nerita albumen d'après Linné. (i) h' Hélix mamillaris de Linné est , pour nous, une espèce NATICE. 639 IIcUx mamillarls. Lin. Gmcl. p. 3636. n° 83. Lister. Conch. t. 566, f. 14. Favanne. Conch. pi. 11. fig. H. 4- Clieran. Conch. 5. t. 189, f. rgSa. 1933. * Geves. Conch. pi. 28. f. 3o6. * Nerlta viamilla pars. Gmeî. p. 8672. * Nerila mamillarls pars. Schrot. Einl. t. 2. p. aSa. * Hélix mamillaris pars. Dillw. Cat, t. 2. p. gSo. n" 99. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 59 S, n,, 3, Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Grande et belle espèce, dont je ne trouve aucune bonne figure à citer. Son ombilic est bien ouvert. Des stries d'accroissement traversent ses tours. Dia- mètre transversal , 2 pouces une ligne. Vulgairement le mamelon fauve à grand ombilic. très incertaine , et nous ne voyons pas d'après quel caractère on la rapporterait au genre Natice et surtout à l'espèce à laquelle Lamarck , d'après Gmelin , a consacré le nom de Natica mamil- laris. Linné a établi son espèce dans la 12^ édition du Systema Tiaturce. Sa phrase, beaucoup trop courte, indique des carac- tères qui ne se retrouvent pas dans le Natica mamillaris, et Linné renvoie à une figure de d'Argcnville , qui représente une Limnée. Il dit de plus que son Hc/ix mamillaris vit dans les fleuves d'Afrique. Il fillait bien que Linné reconnût des carac- tères de coquille fluviatile à son espèce, puisque, ia comparant avec la Ncrita mamilla , il n'aurait eu aucune raison de ne pas la mettre parmi les Nérites, si elle en avait eu tous les carac- tères. Nous trouvons dans Born, sous le nom à'Hclix mamillaris, la description et la figure d'une espèce de Natice voisine du Natica melanostoma et confondue avec elle; mais rien ne prouve que Born ait deviné juste l'espèce de Linné. Aussi, Chemnilz adoptant une autre opinion, rapporte et V Hélix mamillaris de Linné et celle de Born à son Mamma œthiopica, qui est, pour nous, le véritable Natica melanostoma. Schroter s'est sagement abstenu de trancher la question, et laisse pour douteuse l'espèce de Linné. Gmelin, contre son habitude, se contente de repro- duire l'espèce linnéennc sans v rien ajouter ; mais, par compen- sation , il jette la confusion sans la synonymie du Nerita mela- nostoma. pilhvyii n'a pas imité la sage réserve de Sibiolcr; non 63o HISTOIRE DES MOLLTISQTIES. 4. Natice mamelle. ISatica mamilla. Lamk. (i) N. testa avait y rcntricosâ , couvexo-dcpressâ , crassiitsculd , albd ; sp'ird prominiilâ, callo lahii umb'dîciim peuitus ohtegcnlc. Tverita mamilla. Lin. Syst. nat. edit. 10. p. 776. Gniel. p. 3G72. Lister. CoDch. t. 571. f. 22. Ruinpli. Mus. t. 22, fig. F. Gualt, Test. t. 67. Cg. G. D'Argenv. Couch. pi. 7. Cg. X. Favanne. Conch. pi. ii. fig. H. 2. Seba. Mus, 3. t. 41. t'- 22. Knor, Vergn. i. t. 6. f . 6, 7. Chemn. Conch. 5. t. 189. f. 1928.-1931. Natica mamilla. Encyclop. pi. 4h3. f. 5. a. b. * Lin. Mus. TJlric. p. 675. * Lin. Syst. nat. éd. 32. p. laSa. * Born. Mus. p. 899. * Schrot. Einl. t. 2. p. 2S1.Syn.plur. exclus. * Dillw. Cat. t. 2. p. 984. n° 17. Exclus, diiab, ultim. vay. ' Desh. Encyc. mélh. t. 3. p. 599. n» 4. * Sow. Gênera of shells. Natica. î. 2. * Blainv. Malac. pi. 36 bis f. 5. Habite l'Océan des grandes Inc!os. Mon cabinet. Coquille assez épaisse, d'un beau blanc de lait, luisante, dont la callosité recou- vre entièrement l'ombilic. Diamètre transversal , 22 lignes et de- mie. Vulgairement le téton blanc. seulement il a rapporté l'espèce de Born h V Hélix mnmillansde Linné, mais encore le Mamma œtliiopicœ de Chemnitz et le Nerita melanosloma deGmelin, Nous pensons que V Hélix mamil- laris de Linné est une espèce trop douteuse pour être rapportée à une espèce quelconque, avant de nouvelles observations. Nous pensons aussi qu'il ne peut y avoir d'inconvénient pour la no- menclature d'adopter la dénomination de iVa^iW< /?iarni/laris pour une espèce de ce genre, en s'abstenant toutefois d'y rapporter ['Hélix mamillnris de Linné. On pourra donc conserver l'espèce de Lamarck, en supprimant la citation de Linné et en complé- tant la synonymie comme nous proposons de le faire ici. (1) Le Nerita mamilla de Linné est une bonne espèce dans NATICE. 63 1 5. Natice bouche-noire. Naticamelanostoma. Lamk. (i) N. testa ovali, ventiicosâ, convero-depressd , teniii, alblclâ , fulvo- zonat$. ; spirâ prominulâ ; labio fusco-nigricante ; umbilicO'Se' mlclauso. la synonymie de laquelle il y a peu de changemens à faire. La fig. d de Gualtieri appartient peut-cire à une autre espèce. Dans le muséum de la princesse Ulrique , Linné dit que cette espèce est blanche ou jaune, ce qui prouve qu'il réunit au Nerita ma- milla proprement dit, la variété pâle du Natica aurantia de Lamarck. Reste à discuter si cette variété appartient plutôt à l'une qu'à l'autre des espèces que nous venons de mentionner. On confond généralement avec le Natica mamilla, des coquilles qui, si elles ne constituent pas des espèces, doivent au moins former des variétés. Nous voulons parler des Mamilla qui ont l'ombilic ouvert à divers degrés; celles dont l'ombilic est en fente étroite, sont sans doute des variétés du Mamilla; mais lorsque l'ombilic s'élargit davantage, la coquille change de forme générale et tout nous porte à penser qu'elle a été pro- duite par un animal d'une autre espèce. En consultant la syno- nymie des auteurs, on est étonné de voir confondue avec le véritable Nerita mamilla, une coquille toute différente, tou- jours brune, que Lamarque rapporte à V Hélix mamillaris de Linné et dont il fait son Natico\ mamillaris . (i) Nous connaissons actuellement cinq espèces voisines du Natica melanostoma et dont plusieurs ont déjà été confondues avec elle. Nous prenons pour type l'espèce de Chemnitz, et nous voyons dès-lors que les figures de Lister et de Born re- présentent une autre espèce. La variété de Lamarck en constitue encore une autre. Chemnitz lui-même a laissé dans sa synony- mie, les erreurs que nous signalons dans celle de Lamarck; mais ces erreurs ont été singulièrement multipliées par Gmelin, qui met dans son Nerita melanostoma , toutes les espèces à co- lumelle noire, quels que soient d'ailleurs leurs formes et leurs caractères ; il y joint aussi les espèces allongées , telles que l'o- rangé, la mamillaire qui ont la columelle blanche. Dillwyn a fait une autre confusion, en transportant toute la Nerita mela- nostoma de Gmelin dans V Hélix mamillaris de Linné. 632 HISTOIRJÎ DES MOLLUSQBES. Lister. Conch. t. 566. f. i5. Gualt. Test. t. 67. fig. D. Scba.Mus. 3. t. 4t. f- 20. Hélix mamlllaris. Born. Mus. t. i5. f. i3. 14. ' Favanne. Conch. pi. n. fig. H. 3. Chemn. Conch. 5. t. 189. f. 1926. 1927. Nerila melanostoma. Gmel. p, 3674. no 19. * Knorr. Tergn. t. 4. pi. 8. f. 4. * Quoy e^ Gaim. Voy. dcl'Astr. t. 2. p. 228. pi. 66. f. r. 2. 3. [^] Far. testa rufd, non zonatd ; lahro albido , margine intus extttS' que fusco-n igr'ican te. Natica maura. Encyclop. pi. 453- f. 4. a. b.. Habile l'Océan indieu. Mon cabinet. Coquille mince, légèrement transparente, vulgairement nommé le téton de négresse. Diamètre transversal, 19 lignes, La var. [b] est plus petite. 6. Natice orangée. Natica aurantia, Lamk. N. lesta ovali, 'ventricosd, crassiuscidd ^ lœvi, nitidd, luteo-atirantid; spîrd suhprominuld; aperturd albd ; labii callo iimbUiciim occul- tante. Knorr. Yerg. 4. t. 6.f. 3.4. Regenf. Conch. 1. 1. 5. f. 54. Chem. Conch. 5. t. 189. f. 1934. i935. * Schrot. F.inl. t. 2. p. 3ra. Ner'tta. n° 22. * Nerita melanostoma. Var. B. Gmel. p. 3674. no 19. * Gèves. Conch. pi. 28. 1. 3 18. * Desh. Encyc. méth. Vers. t. 3. p. 599. n» 6. Habite les mers de la Chine et de la Nouvell-Hollande. M. Macleaj. Mon cabinet. Espèce rare et jolie. Diamètre transversal, 16 lignes. Vulgairement le téton orangé. 7. Natice conique. Natica conica. Lamk. iV. testa oblongO'Con'icd, tentricosd,sohdd, glabrd, squaVidè fulvd ^ prope suturas rufo-zonatd ; spirâ producld ; umbilico callo rii- bcnte parlim tecto. Habite Mon cabinet. Celle-ci est très remarquable par sa forme allongée , presque turriculée. Diamètre longitudinal, 18 lignes, transversal, 14. 8. Natice plombée. Natica plumhea. Lamk. N. testd subovali, ventricosd, longitiidinaliler subslriatd , griseo rut fescente- spirâ productiusculd; labro intus purpureo-violacescente Ufhio circa ftmbilicum, awnntio; umbilico vartini ohteçto. JiATICE. 633 * KatUa sorclida. Swaiu.Zool. illust. t. a. \A. 79. f. infer. * Natica plumbea. Quoy. etGaim. Voy.del'Aslr. t. 2. p. a 34. pi. 66. f. i3. 14. i5. Habile.... Mon cabinet. Belle espèce qui, comme la précédente, nous paraît inédite. Diamètre transversal, environ 20 lignes. 9. Natice ampullaire. Natica ampullaria. Lamk. N. testa l'entricoso-globosd, longitudinaliter substriatâ, albo-glau- cescente; spirâ producthisculâ, acittd ; labro intùs luteo-viola- cescente ; umbilico nudo. Habite.... Mon cabinet. Coquille grosse et ventrue, dont je ne con- nais aucun synonyme. Son diamètre transversal est de 20 lignes. 10. Natice flammuloe. Natica canrena. Lamk. (i) N. testa subglobosâ, îœvi , ru/o et albo zonatd, flammuUs fuscis longitudinalibus angulato-flexuosis ; spird prominuld ; opercula soUdo , cxtus arcuatlm sulcato. (1) Il est difQcile aujourd'hui de savoir ce que Linné en- tendait par son Nerita rMnrena à cause de la confusion qui règne dans la synonymie. Si nous prenons la dixième édition du Sys- tema naturœ , nous y trouvons la citation de quatre auteurs Rumphius, pi. 22. f. C, cette figure représente une variété du Natica chinensis de Lamarck. Gualtieri, pi. 67. f. E. Q. R. S. V. X., la fig. E. est peut-être la représentation du Natica collaris de Lamarck. , celte figure est très mauvaise et n'a aucun rapport avec celle de Rumphius , f. Q. R. Ces figures représentent l'es- pèce à laquelle Chemnitz a donné le nom de Natica maculata La figure S représente exactement le Natica mille punctata de Lamarck, et enfin les figures V. X. représentent assez fidèlement l'espèce à laquelle Lamarck rapporte le nom linnéen de Natica canrena. Voilà donc dans un seul auteur la citation de quatre espèces rapportées à une seule. La figure C de la pi. 10 de d'Argenville, que Linné ajoute à sa synonymie, nous paraît une variété du Notice, mille punctata de Lamarck; enfin la fig. 34, pi. 3 de Regenfuss représente l'une des espèces confondues avec le glaucina par les auteurs. Dans le muséum de la princesse Ulrique, Linné laisse subsister à- peu-près la même confusion, il supprime les figuresV. X. de Gualtieri et celle de Regenfuss, 654 HISTOIRE DES MOttTJSQtlES. A'erita canrena. Lin, Mus. Ulr. p. 674. Syn, pîur. exclus, Gmel. p. 3669 n° I. Var. A. Altcr exclus. Lister. Conch, t. 56o. f. 4. G liai t. Test. t. 67. f. V. D'Argenv. Coiich.pl. 7.f. A. Favaune. Conch.pl. ii.f. D. 4. Seba. Mus. 3. t. 38. f. 27. et 5r. Sa. Knorr. Vergn, 3. t. i5. f. 4 , et t. 20. f. 4. Regenf. Conch. r. t. 4. f. 4.3. Chemn. Conch. 5. t. 186. f. 1860. 1861. Natica canrena. Encyclop. pi. 433. f. i. a. b. * Linné. Syst. nat. éd. 12. p. laSr. exclus. plia: sjnoii. * Bonanni. Recr. 3. f. 372.» * Schrot. Einl. t. 2. p. 275. i\° i. Var. n" i. Aller exclus. * Gèves. Conch. pi. 27. f. 290. a. b. * N'erita canrena. Dillw. Cat. t. 2. p. 975. Yar. A. Natica canrena. Payr. Cat. p. 1 17. n» 46. * Sow. Gênera of sliells. Natica. f. i. Habile l'Océan indien, etc. Mon cabinet. Sa callosité, en forme de massue, s'enfonce latéralement dans l'ombilic. Diamètre trans- versal, 20 lignes. et malheureusement la description ne peut suppléer au défaut de netteté dans la synonymie. Aux citations précédemment indiquées Linné dans la douzième édition dn Sjstema natinœ ajoute les figures 224 et 228 de Bonanni, la première représente \e Natica ciucntata, la seconde le mille punctata de Lamarck, il ajoute encore le Fanel d'Adanson , pi. i3. f. 3, lequel con- stitue une espèce bien distincte de toutes celles mentionnées, et il restitue à la citation de Guaitieri les figures V. X. qu'il avait su|)priinées dans le muséum de la princesse Ulrique. D'après ce qui précède il est constant pour nous que Linné confondait au moins six espèces sous le nom de Nerita canrena; il nous paraît donc impossible de choisir parmi ces espèces celle qui devra conserver le nom linnéen, et pour nous il en serait de cette espèce comme de quelques autres que nous avons signalées, nous la supprimerions des catalogues pour éviter à l'avenir toute confusion et toute contestation à leur sujet. Gmelin n'a pas manqué, selon sa funeste coutume, d'ajouter la sienne NATICE. 635 II. Natice fustigée. Natica cruentata. Lamk. (i) N. testa subglobosâ, longltiidinaliter siihstriatâ , alhiclâ, inaculis sanguineis aut rufis inœqualibits adspcrsd ; spird bicviusculd , ob- tusd; uvibilico spircditer contorlo. Chemn.Conch. 5. t, i88. f. 1900. 1901. Nerita cruentata. Gmel. p. 867 3. Uo i3. * Schrot. EïdI. t. 2. p. 3o8. Nerita. Do n. * JSerita cruentata. Dillw. Cat. t, 2. p. 982. n 11. Habite.... l'Océan indien? Mon cabinet. Elle est très distincte par sa coloration et la forme de son ombilic ; sa callosité est grêle et contournée. Diamètre transversal, 20 lignes. propre à la confusion de Linné; c'est ainsi que sous le nom linnéen il rassemble quinze ou dix-huil espèces à titre de variétés qui ne sont même pas bien distinguées les unes des autres. Born, ordinairement si exact laisse subsister une grande confusion dans la synonymie, sous l'apparence de la distinction des varié- tés principales. Il n'en est pas de mem.e de Martini, il choisit arbitrairement dans la synonymie de Linné la figure V. de Gualtieri et il en fait le type du Nerita canrena, et il en établit convenablement la synonymie. Cet exemple n'a été suivi ni par Schroter ni plus tard par Dillwyn , Lamarck a adopté à ce sujet l'opinion de Martini et son Natica canrena a pour type la figure V de Gualtieri. Maintenant que Ton a l'habitude de trouver sous le nom de Natica canrena l'espèce de Martini et de Lamarck est -il nécessaire de faire des changemens à cette nomenclature ? il nous semble , nous le répétons , que dans l'impossibilité d'appliquer le nom linnéen à une espèce bien cir- conscrite et hors de contestation, il est préférable de l'aban- donner pour éviter à l'avenir toute équivoque et toute contes- tation à l'égard de la synonymie que chacun pourrait toujours modifier arbitrairement. (1) Dans la partie conchyliologique du grand ouvrage de Morée, nous nous étions conformés à l'opinion commune au sujet du Natica cruentata., de nouvelles observations sur la sy- nonymie du Nerita canrena et autres espèces voisines, nous ont fait reconnaître facilement notre erreur que nous réparons 636 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 12. Natice mille-points. JYaticamillepnnctata. Lamk. N. testa iubglobosd, lœvigatâ ^ albo-lutescentc , punctls purpurco- rufis sparsis widiquè pictd, spird siipprominidd ; callo umbilicali cylindiieo. Lister. Conch. t, 564. f. ir. Petiv. Gaz. t. loi. f. lo. Gualt. Test. t. 67. f. S. D'Argenv. Conch. pi. 7. f. C. Favanne. Conch. pi. 11. f. D. 9. Seba. Mus. 3. t. 38. f. 60. 61. Chemn. Conck. 5. t. 186. f. 1862; i863. Nat'tca stercus muscarum. Encyclop. pi. 453. f. 6. a. b. * Bonan. Recr. part. 3. f. 228. * Nerita canrena. f^ar. alla. Lin. Mus. Uh-. p. 674. * Id. Born. Mus. p. 896. * Knorr. Verg. t. i. pi. lo.f. 3. * Nerita canrena. Var. B. Dillw. Cat. t. 2. p. 976. * Payr. Cat. p. ir8. n» 248. * Desh. Morée. Moll. p. i56. n" 217, * Plaucus. De Conch. Min. not. pi. i r. f. C. * Desh. Ency. Mélh. Vers. t. 3. p. 601. n" 8. * Poli. Test, utriusque Sicil. t. 3. pi. 35. f. 8. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 161. n,, 2. * Var, Foss. Natlca canrena. Broc. Conch. Foss.Subap. t. 2. p. 296. * Nal. canrena Broclùi. Sow. Gênera of shells. f. 4. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. i63. n« a. Habile TOcéan indien et sur les côtes de Madagascar. Mou cabinet, ûiamèîre transversal, 18 lignes. i3. Natice jaune-d'œiif. Natica viteUiis. Lamk. (i) N. testd suhglohosd^ lœv'igatd, flavicante; maculis albis per séries transversas digcstis; spird ùraù , subacutd; umbilico iiudo. aujourd'hui en citant notre Natica cruentata dans la synonymie du Natica nuicidata. (i) Linné a donne pour la preinièi'e fois cette espèce dans la 12° édition du Systema natarœ ; la phrase qui la caractérise est insuffisante pour la faire reconnaître, il faut donc s'en rapporter à la seule citation synonyniique qu'il donne, et la figure à Uiquelle il renvoie (Rumph. pi. 22. f. D) représente le NATICE. 687 Nerita viiellus.lÀix. Syst. nat. p. laâa. Gniol. p. 30; r. no 4. Lister. Concli. t. 565. f. la. * Knorr. Deliciœ. pi. B. 1 1 . f. 9. Gualt. Test. t. 67. f. L. Seba. Mus. 3. t. 38. f. 3o. * Kumph. Amb. pi. 22. f. A. * Born. Mus. p. 39S. * Schrot, Einl. t. 2. p. 280. * Geves. Conch. pi. 27. f. 292. * Nerila ■viteîlus. Dill. Cat. t. a. p. 979. n,, X Knorr. Verg. i. t. 7. f. a. et Verg. 2 t. 8. f, 5. Favanne. Conch. pi. 11. f. D. 3. Chemn. Conch. 5. t. 186. f. 1866. 1867. * Natica 'vitellus. Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. 264- * Desh. Ency. méth. Vers. t. 3. p. 60 r, n" 10. Habite l'Océan indien. Mou cabinet. Diamètre transversal, 1 6 lignes. 14. Natice helvacée. Natica helvacea. Lanik. (i) N. testa ventrlcoso-globosâ, glahrd, aîh'ido et fulvo-rubente zonatd; spird irevi , prominu/â; umbUico pervio, nudo. Nerita spadicea. Var. Gmel. p. 3672. n° 8, Natica globosa. Chem, Conch. 5. t. 188. f. 1896. a. b. et f. 1897. * Schrot. Einl. t. 2, p. 307. Ner'ua. n" 8. * Nerita spadicea. Var. C. Dillw. Cat. t. 2, p. 9S0. * Desh. Encycl. méih. Vers. t. 3. p. G02. n° 11. Habile.... Mon cabinet. Diamètre transversal, 14 lignes. Jeunes in- dividus. Natica rufa de Lamarck. II y a cependant un caractère de l'ombilic qui ne convient pas au Natica rufa et qui s'applique exactement au Natica vitellus, tel que Chemnitz et depuis lui la plupart des auteurs l'ont entendu , on peut supposer aussi qu'il y a une erreur dans les citations de Linné des figures de Rumphius , car la fig. A. de la pi. 22 , représente le vitellus de Chemnitz, cette rectification étant faite le Natica vitellus peut rester. (i) Chemnitz avait nommée cette espèce Nerita globosa, elle deviendra le Natica globosa ; Gmelin et Dillvi^yn ont fait de cette espèce bien distincte une variété du Nerita spadicea dont le type n'est autre chose qu'une variété du Natica rufa. 638 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. i5. Natice coUaire. Natica collaria. Lanik. (i) JV. testa 've?}tricoso-ghhosd, glabrâ, albidâ^ rufo-zonatâ , l'ineis longitudinalibus rufis undulatis confertis pictd ; spirâ brcvi, pro- minulâ; umbilico partim tecto, zona coUari nifà circumdato. An. Lister. Coucli. t. 568. f, 19. a? Habite... Mon cabinet. Diamètre transversal , un pouce. 16. Natice monilifère. Natica monilifera, Lamk. (2) iV. testa 'ventricoso-globosâ , lœviusculd, fulvo-glaucescente ; an- fractibus supernè maculis spadiceis unicâ série cinctls ; spird pro- minuld; umbilico nudo. Favanne. Conch. pi. 10. f. N.et pi. 11. f. A. * Lin. Fauna. Suec. p. 378. n° 182 4. '''Natica g lancina. F eanaiit, Zool. brit. 1812. t. 4. p. 344- 11° i- pi. 90. f. I. * Nerita glauc ina.^.Lirmei d'Acosia, Conch.JBrit. p. 83.pl. 5. f. 7. Habite.... Mon cabinet. Vulgairement la bille-d'agathe. Diamètre transversal , un pouce. C'est la même que la salope de Favanoe. (i) Nous ne savons si le Nerita collaria de Lamarck est de la même espèce que le Nerita collari de Cliemnitz , nous pensons que si ces deux espèces avaient présenté des caractères ana logues, Lamarck n'aurait pas manqué de les réunir et d'en as- sarer la synonymie. N'ayant pu voir les types de Lamarck et en l'absence d'autres renseignemens, nous comparons la phrase caractéristique de Lamarck, avec la description que donne Adanson de la Natice, et nous sommes forcés de convenir qu'il y a les plus grands rapports et que très probablement les deux espèces actuellement séparées seront plus tard réunies. (2) Depuis Pennant presque tous les zoologistes anglais ont compliqués et rendu plus fautive la synonymie du Nerita glau- cina de Linné, en y introduisant une espèce de nos mers euro- péennes que Linné indique bien dans son Fauna suecica {^ édit. p. 378, n° i324); mais qu'il ne mentionne plus dans ses édi- tions 10 et 12 du Systema naturœ ; il est vrai que cette espèce de la Faune a un lien commun avec le Natica glaucina, par la citation' de la fig. 10, pi. 3 de Lister (anim. Angl.) que l'on re- trouve dans les deux espèces. Mais comme nous l'avons vu à l'occasion du Nerita glaiicina , rien n'autorise à prendre plutôt NATICE. 6^9 17. Nalice labrelle. Natica labrella. Lamk. N, testa ventricoso-globosâ, squalldè alla; anfractibus subpernc pla- nulatis ; spird promlnulâ, acutâ ; labro inths roseo-violacescente ; umbiUco partim tecto. Habite.... Mon cabinet. Diamètre transversal , i3 lignes. 18. Natice rousse. Natica rufa. Lamk. (i) N. testa ventricoso-globosâ , lœvigatâ , nitiduld , intense rufd, fas- ciâ albd prope suturas cinctd; spird bren, prominuld ; aperturd albd ; umbiUco pervio, nudo. Rumph. Mus. t. 22. f. D. Petiv. Amb. t. 11. f. 3. Nerita rufa. Born.Mus. t. 17. f. 3. 4. Id. Chemn. Conch. 5. t. 187. f. 1872 à 1875. Id. Gmel. p. 3672. n" 9. * Desh.Ency. méth. Vers. t. 3. p. 602. n" 12. * Geves. Conch. pi. 27. f. 296. * Schrot. Einl. t. a. p. 3o4. Nerita. n" 1. 2. une espèce que l'autre de la synonymie linéenne pour en faire le type du glaucina. En comparant avec attention les phrases caractéristiques , du Natica monilifera et du Natica castanea de Laraarck , il nous semble qu'elles doivent être réunies sous un seul nom et constituer une seule espèce, le Castanea xi ^XaxïX. que de jeunes individus du Monilifera. (i) Chemnitz ayant fait une espèce particulière pour la va- riété sans fascie blanche, médiane duiVmVa rufa deBorn ,Gme- lin a conservé i'rspèce et lui a donné le nom de Nerita spadi- cea; mais il ne s'est pas borné à ce double emploi, il réunit à son espèce, à titre de variété, le Nerita globosa de Chemnitz , dont plus tard Lamarck a fait son Natica helvacea et qui est une espèce parfaitement distincte. Maintenant, le Nerita spadicea deGmelin doit disparaître, la variété du Rufa rentrera dans cette espèce, et le Nerita globosa de Chemnitz deviendra le Natica globosa pour nous. Chemnitz a fait encore un autre double em- ploi à l'occasion d'une autre variété du Natica rufa. Dans le tome II, il lui a donné le nom de Nerita Forskalii. Tous les ca- ractères essentiels de l'espèce restent les mêmes, la coloration seule a subi une modification peu importante. d4o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Nerita rufa. Dillw. Cat. 1. 1. p. 980. n° 7. * Nirita spadicca. Pars. Gmcl. p. 3672. n" 8. * Nerita leticozonios. Gmel. p. 3672. 11° 7, * Kammer. Cab. Rudols. pi. la. f. 5. 6. * Nerita forshali, Cheui. Conch. t. xi. p. 172. pi, 197. f. 1901, 1903. * Nerita spadicea. Dillw. Cat. t. 2. p. 980. n» 6. exclus. Var, G. Habite les mers de l'Ue-de- France et des Moluques. Mon cabinet. Son dernier tour offre quelquefois, daus le milieu, une larjje fascie blanche. Diamètre transversal, i3 lignes. 19. Natice unifascié. Natica unifasciata. Lamk. N, testa ventricoso-globosâ , lœvi , a^'J-c/«■«ow•. Diam. transv., près de 10 lignes. 30. Natice de Java. Natica Javanica. Lanik. N. testa ovali , ventricosd , lœvi , supernè fulvo-rufcscente , infernè albidd , punctis maculisque spadiceis adspersd ; spird conoidcd, apicc ftiscd ; umbilico siibtecto. Habile les mers de Java. M. Lescltcnault. Mon cabinet. Jolie coquille, ayant 8 lignes de diam. transv. , cl 9 et demie de diam. lougilu- diual. 3i. Natice treillissée. iVa^ica cancellata. Lamk. (i) N. testa subgiobosd , decitssatim striatâ, punctis impressis notatd. alapapilinms Ac Cliemnitz? malheureusement ni la description ni la ligure de l'encyclopédie ne sont suffisantes pour lever nos doutes. (1) Born, le premier, a nommé cette espèce Am^a sukatael en a donné une bonne figure. Chemnitz, en la reproduisant sous le nom de Rugusa, a fait la double faute d'imposer un nom nouveau à une espèce qui en avait déjà reçu un et de lui NATICE. 645 albâ aurantîo-maculatd ; spird brève, obliqua; unibilico luto, callo labii modificato. Lister. Conch. t. 566. f. 16. Nerita sttlcata. Rorn. Mus. t. 17. f. 5. 6. Cbemn. Conch. 5. t. i88. f. 1911-1914. Nerita cancellata. Gmel. p. 3670. n" 2. * Xerita canrena. Vai'. X, Gmel. p. 3670. * Nerita sulcata. Gmel. p. 3673. n» 16. * ScBrot. Einl, t. 2. p. 309. Nerita. n° 9. * Schrot. Einl. t. 2. p. 309. Nerita. u° i5. * Nerita cancellata. Dillw. Cat. 1. 2, p. 97S. no 2. * Nerita sulcata. Dillw. Cat. t. 2. p. 978. no 3. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Diam. tiansv., 9 ligues. -J- 32. Natice marbrée. Natlcamaculata, Desli. N. testa globosà, turgidâ, transvcrsim, obsolète striatâ, albidd, san- guiiieo maculatd, maculis majoribus trizonatd; aperturd senti- lunari, intiis~violacea, operculo calcareo multifisso claitsd- itmbi- lico magno, zona riifa circumdato, callo fiiniculari aiigusto infe- riori donato. Natica f/e«jewjacK/a?a. Cbemn. Conch. t. 5. pi. 260. f. 1876. 1877. Nerita multoties punctata, Chemn, Conch. t. 5. pi. 261. f. 1878 à i88o. Gualt. ind. pi. 67. f. Q. R. Nerita canrena. Var. 5 et 6. Schrot. Einl. f. 2. p. 277. 278. Id. Gmel. p. 3669. Var e et Ç. Jd. Dillw. Cat. t. 2. p. 967. Var. F et p 977. Var. G. Natica crucntata. Desh. Morée, zool. p. i56. n° 216. Habile la Méditerranée. Elle est fossile dans les terrains tertiaires supérieurs , où elle est citée sous le nom de Natica canrena. consacrer un nom qu'il avait déjà employé pour une autre es- pèce. Gmelin a fait d'autres erreurs en établissant tin Nerita cancellata pour la coquille de Chemnitz et un Nerita sulcata pour celles de Born, quoique toutes deux appartinssent à une même espèce. La même coquille, figurée par Lister, est devenue pour Gmelin une variété du Nerita canrena. Laniarck a eu tort de préférer le nom de Gmelin; il aurait dû rendre à l'espèce le nom de Born et l'inscrire sous le nom de Natica sulcata ; ce que nous proposons de faire à l'avenir. 646 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cette espèce est, eu erfet, l'une de celles que Linné a confondues sons cetle dénomination ; ce n'est pas le Natica cruentata de Lamarck comme le croyaient la plupart des auteurs modernes. Le JVa/ica cruentata de Lamarck n'est autre chose cpi'unÊ variété de son Natica fulminea, el cepeudaiil la phrase caractéristique incomplète semble indiquer celle-ci, du moius pour ce qui a rap- port à l'ombilic et à sa callosité. Le Natica macidata est une espèce des plus communes; elle est globuleuse, à spire courte, dont les tours peu convexes sont obliquement striés près des sutures, des stries très fines, peu apparentes et transverses s'étendent sur tout le reste de la surface ; l'ouverture est semiluuaire, violette en dedans, blanche sur lesboids. Elle est fermée par un opercule cal- caire chargé dans presque toute son étendue de fines stries, très profondes et comme tranchées ; l'ombilic est plus ou moins large, se- lon les individus. Il contient une callosité', étroite demi cylindri- que, roussâtre, qui est plus près du bord inférieur de l'ombilic que du supérieur. Cette coquille sur un fond blanc grisâtre est marbrée d'un grand nombre de tâches, d'un rouge rouillé, tantôt elles sont petites et uniformes, tantôt plus grosses moins nombreu- ses, et de plus grandes constituent trois fascies traosverses. Les grands individus ont 55 millim. de long et 5o de large. \ 33. Natice éburnée. Natica eburnea. Chemn. N, testa 'globosâ candidissimà , lœvîgatà, ad sutaram pUcatâ ; aperturâ dilatatd, ovato-semilunari basi prolongatd, umbilico magno callo incrassalo convexo, quasi repleto. Ncrita eburnea. C\xemn. t. 5. p. 268. pi. 188. f. 1904. Gèves. Conch. pi. 28. f. 3o8. Ncrita orientalis. Var. B. Gmel. p. 3678 . n° 12. Schrot. Eini. t. 2. p. 3o8. Nerita. n 10; Jn ejiisdem varietasP Nerita subfulva fasciola albicanle in dorso vittata. Chemn, Conch. pl.[i88. fig. 1898. 1899. Nerita orientalis. Gme. p. 3673. uo 12. Nerita orientalis. Var. A. Dillw. Cat. t. 2. p. 98a. n» 12. Habite les mers asiatiques (Chemnitz). Belle et rare espèce d'un blancd'ivoire.Elle est globuleuse, aspire courte el pointue, compo- sée de cinq tours convexes, vers la suture desquels on voit une série de plis obliques irréguliers et plus ou moins saillans. L'ou- verture est très remarquable et rend cette espèce facile à distin- guer ; elle est grande, dilatée, ovale, scmilunaire. Lebord gauche est très court, il est calleux et sert à appuyer l'angle supérieur sur l'a- vant-dernier tour; l'angle inférieur de l'ouverture se prolonge en NATICE. 64^ une sorle d'oreillette triangulaire. L'ombilic est large, mais pres- que entièrement rempli par une callosité demi cylindrique, fort épaisse. Spengler et d'après lui Cliemnitz rapportent à cette espèce, à titre de variélé, une coquille de forme semblable, mais d'un brun marron foncée, avec une zone blanche, étroite dans le milieu du dernier tour. Cette coquille a 40 millim. de long et au- tant de large, -jr 34. Natice papillonacée. Natica alapapilionis. Chenin. N. testa suhglobosdjœvîgatâ, fttlvâ vel griseo-fulvâ, transversim albo quadrizonatd • zonis mactdis fuscis quadratis distantdnts subarti- culatis ; npertitrâ ddatatd fulvd; wnbdico magiio, albo, inmedio callo augusto funiciilato. ISerita alapapilionis. Chemn. Concb. t. 5. p. aS;. pi. 186. f. 1868. à 1870. Lister. Conch. pi. 56o. f. 3. Geves. Conch. pi. 28. f. 294 et 3oi. Knorr. Vergn. t. i. pi. 10. f. 5. et s. pi. 10. f. 5. Nerita canrena. Var. S Born. Mus. p. 896. exclus pi, sjno. I^erita canrena, Yar. S' Gmel. p. 3669. Id. Schrot. Einl. t. 2. p. 277. Var. 4. Id. Dillw. Cat. t. 2. p; 976. Var. E. Natica zonaria. Desb. Ency. métb. vers t. 3. p. 6o3. uo 16. JSalice 20«a/re.Blainv. Malac. pi. 36, f. 3. An eademp Natica zonaria. Lamk, Habite les mers de l'Inde, les îles Philippines. Belle espèce, dont la coloration rappelle celle du Natica canrena de Lamarck, mais elle diffère de cette dernière non-seulement par un moindre volume, mais encore par les caractères de l'ombilic. Elle est subglobuleuse, à spire obtuse, médiocrement saillante, d'im brun violacé au som- met. L'ouverture est subovalaire, en proportion plus haute que dans la plupart des espèces j son angle supérieur, terminé par une callosité très étroite, s'appuie sur l'avant-dernier tour par cette callosité seulement ; l'ombilic est blanc, très grand et partagé en deux parties égales, par une callosité étroite en forme de corde- lette. La couleur est peu variable ; elle est ordinairement d'un fauve grisâtre ou d'un fauve brun ; sur le dernier tour se montrent quatre zones transverses équidistantes, blanches, sur lesquelles se distribuent avec assez de régularités les tâches quadrangulaires brunes. La description et la figure du Natica zonaria de Lamarck, ne s' accordant pas en tout point avec les caractères de l'espèce de Chemnitz, nous doutons si ces espèces doivent être réunies. La longueur est de 3o millim., la largeur de 2 5. 648 HISTOIHE DES MOLLUSQUES. f 35. Natice zélandaise. Natica zelandica. Quoy. N, Icstd globulosd, 'ventricosâ, glabrd, liileâ, maculis suhrubrls, sex sériât is transversim tessellald ; spird prominente; umbilico sub- teclo. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 237. pi. 66. f. 11. la. Habite la nouvelle Zélande. Cette coquille est globuleuse, légère, lisse et |)olii'. Sa spire, latérale el saillante, avec ses tours arrondis au nombre de cinq. Son ouverture est ovalaire, assez grande, sub- Iransverse, blancbàtre, ainsi que la callosité qui cache en partie l'ombilic. Son opercule doit probablement être calcairej elle est d'un joli jaune chamois, ceinte de six bandes ponctuées , dont les joints sont en guillemets, dirigés en arrière; leur couleur est rouge brun. Les pren)iers tours de la spire ont une bandelette brune un peu plus foncée que le reste de la couleur. Longueur 1 3 lignes, largeur 8. -|- 36. Natice de loup. Natica lupimts, Desh. N. testa globosd lœvigatd, obtusd,/ucesceule in medio laie unizonatd, basi fiilvd; aperturd semilunari,callo intense fusco, umbilico mi- nimo partim obtecto. Rama Inpi. Chemn. Conch. t. 5. p. 286. pi. 189. f. 1940. 1941. Lister. Conch. pi. 559. ï. 2. Schrot. Einl. t. 2. 3i3. Nerita. i\° 26. Nerita melanostoina. Var. E. Gmel. p. 3674. n" 19. Habite l'océan indien. Espèce d'un médiocre volume, globuleuse, à spire courte et obtuse composée de trois on quatre tours, aplatis, et très étroite. Le sommet est d'un brun violàtre foncé, toute la sur- face est lisse et polie, l'ouverture est ovale, semiiunaire, à bord droit obtus souvent d'un fauve brunâtre ; le bord gauche est as- sez large, d'un beau brun marron foncé, et il s'élargit au dessus de l'ombilic de manière à le couvrir eu partie et à le réduire- à une perforation étroite. Cette espèce a quelque ra|iporl de coloration avec le Natica rufa. Elle poile dans le milieu du dernier tour une large zone, d'un brun fauve plus ou moins foncé, selon les individus. La base du dernier tour jusqu'à la circonférence de l'ombilic est blanche ou d'un blanc fauve clair; vers la suture règne une fascie de fauve pâ'e. Celte espèce a i5 millim. de long, ?, 2 de large. •j- 37. Natice de Guillemin. Natica Gui/leminii. Vàyr. JÇ. testa rentr itoso-globosd , glabrd, longitudinaitter striatd, al- NAXICE. 649 bido et vujo purptirascente alternatim zonatâ; spirà pvominulâ, acutd, aurantià ; fauce allô et spadiceo radiald ; wnbilico parvo subnudo. Fayr. Cat. de moU. de Corse, p. 119. pi. 5. f. aS. 26, An eadem? Poli. Test, utriusque Sici!. t. 3. pi. 55. f. 10. 1 1. Philip. Enuin. moll. Sicil. p. 162. u" 4. FossiUs Philip. Euuin. moll. Sicil. p. i63. do 4. Habite Valencio, Figari, les îles Lavezi et Cavallo. Joli e coquille, agréablement ornée de roux pourpré et de blanc jau- nâtre, disposé par zones. Les stries longitudinales sont assez appa- rentes ; la spire est aiguë et d'une teinte orangée; la columelle est blanche dans le milieu et rougeâtre à ses exirémitcs; l'ouverture est rayée à l'intérieur de blanc et de brunâtre. Cette coquille a aa à 25 millim. de long. f 38. Natica de Dillwyn. Natica Dillwynii. Payr. N, testa vcntricoso-globosâ , longitudinaliter striatà, riifo purpuras- cente^ cinctâ diiabus liiieis albis, macuUsfulvis variis zouatd, ver- sus umbilicum flammuUs Jlexuosis , castaneis adspersà- spirà pro- miiiiUd; aperturd albd, spndiceo-radiatd ; umbilico subtecto. An Natica collaria? Lamk. n" i5. Payr. Cat. des moll. de Corse, p. 120. pi. 5. f. 27. 28. Philip. Enum. moll. p. 162. n" 5. Habite Ajaccio , Valencio, Sanla-Guilia, Algaiola : Coquille légèrement nuancée de tons pourprés avec deux lignes blanches, semées de taches fauves anguleuses. Sur le dernier tour et vers l'ombilic, on remarque de petites flammules ondulées de cette derniers couleur ; l'ombilic est étroit et en partie recouvert par la callosité ; l'ouverture est blanche en dedans et rayée de roussàtre. Cette coquille est longue de 25 à 3o millim. •f 39. Natice de Valenciennes. Natica Valenciennesii. Payr. N. testd ovato-i^entricosd, albido vel cinereo violaced; striis tenuibus longitudinalibus; fasciis quinis, mactdis albis fuscis aut castaneis variegatis; spird brevi obtusiusculd; aperturd ad marginem ni- ved, inliis spadiced. Desh. Morée. Zool. p. 15;. no 219. Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 118. pi. 5. fig. 23-24. Poli. Test, utriusque Sicil. pi. 55. fig. 12-1 3. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 162. no 3. Fossilis. Philip. loc. cit. p. i63. n° 3. Habite les golfes d'Ajaccio , de Valinco, de VeiUilegne, de Sanla- 65o HISTOIRE DES MOLITISQUES. Manza. Espèce globuleuse, facile à distinguer par les quatre ou cinq ligues de taches atliculces, blanches et brunes, et surtout par son oml)iiic ouvert, pourvu de deux petites callosités séparées par deux sillons; l'ombilic est d'un brun foncé à l'intérieur. Celte coquille a t-z à 14 millim. de diamètre. ■f 4^. Natice pied d'éléphant. Natica pes elephantis. Ch. N. testa ovato-dcpressâ, crassà,ponderosd, candidissimd, spirdbrev'i, ncutâ, zona luteold circumdatà; aperturd semilunaii, obliqua; um- h'tUco magno, patnlo, callo depresso, crasso, modiftcato. Chemn. Conch. t. 5. p. 275. pi. 189. fig. 1922^ Î923. Nerita. Gùves. Conch. pi. 28. fig. 3o5. Schrot.Einl. t. 2. p. 3ii. Nerita. no 20. Nerita mamilla. Var |3. Gmel. p. 8672. no 6. Habite les côtes de Trauquebar (Cbemnilz). Belle espèce assez rare dans les collections; elle est en quelque sorle inicrmédiaire par ses caractères entre le Natica albumen et le i)/am/7/a. Elle est ovale obronde, épaisse, pesante, déprimée, à spire courte, dont les tours sont peu nombreux, à peine convexes, sur le dernier on aperçoit une zone d'un jaune pâle vers la suture, tout le reste de la co- quille est d'un blanc laiteux. L'ouverture est semilunaire, à bords épais; son bord gauche est très court et très épaissi par une callo- sité; l'ombilic est très large, infundibuliforme; il est circonscrit à la base par un angle obtus, dans son intérieur descend en spirale une callosité aplatie et cependant épaisse. Cette coquille a 4& millim. de long et 40 de large. -j- 4i> Natice bouton. Natica olla, Marc, de Serres. N. testa suborbiculari depressd, lœvigatd, laïc umbilicatà, umbilico callo convexe impleto; spird brevi, obtusissimd, apcrturâ obliqua semilunari, Bonan. Recr. Part. 3. fig. 226. Natica alla. Marcel de Serres. Géol. des Terr. ter. pi. i. fig, 1-2. Desh. Expéd. Se. de Morée. Zool. p. 157. n" 218. foli. Test. utriusqueSicil. t. 3. pi. 55. fig. 9. Natica glaucina, Philip. Enum. Moll. Sic. p. 160. Do i. pi. 12. fig. 12. Fossilis. Id. Philip, loc. cit. p. i63. n" i. Foss. Brocchi. Conch. foss. subap. t. a. p. 296. Natica glaucina. Natica glaucina, Bast. Mém. sur les foss. de Bord. p. 38. n° 2. Habite la Méditerranée. Fossile en Italie, en Sicile, en Morée, aux environs de Bordeaux et de Dax, à la Superga, près Turin, aux NATICE. 65 1 environs dé Vienne, à Perpignan, dans les fahins de la Touraine. Coquille aplatie qui par sa forme et sa couleur se rapproche de petits individus du Diofchitede Favanne; sa spire est obtuse, for- mée de trois ou quatre tours aplatis; l'ombilic est très large, mais entièrement clos par une callosité arrondie en forme de bouton, quelquefois la callosité ne remplit pas entièrement l'ombilic; elle conserve néanmoins sa forme et ses caractères, i5 à 3o miliim. de diamètre. Il y a des individus fossiles d'un tiers plus grands. f 42. Nalice glauque. Natica glauca. Humb. N. testa suborbiculari, siibdlscoided; spird brevissimd anfractibus quatuor, superioribus ferè obtectis ; ultimo maxlmo, supernè ro- tundato, subt'us rotundato-carinato; umbilico patulo, callo colu- mellari spirali, apice. planulato; aperturd magnd, ultimo anfractu supernè interruptd, infra obliqué productd. Sow. Zool. Journ. t. i. p. 60. pi. 5. fig. A. Natica patula. Lesson. Voy. de la Coq. Moll. pi. i4. fig. i- Habite la côte *du Pérou, Payta (Lesson). Ce nom de Natica patula donné à cette espèce par M. Sowerby, doit être changé pour deux raisons, la première c'est que M. de Humboldt lui avait déjà im- posé celui de Natica glauca, que son antériorité doit faire préférer et la seconde, c'est que VAmpullaria patula de Lamarck, étant une véritable Natice, cette coquille en entrant parmi les Natices, doit encore par priorité conserver son nom de Natica patula. Cette es- pèce est bien facile à distinguer, elle est voisine du Natica albw men pour sa forme aplatie, mais elle est parfaitement distincte par son large ombilic iufundibuJiforme du fond duquel on voit partir une callosité tordue, se terminant par une surface plaaeet suborbiculaire. L'ouverture est ovale, très oblique, et à peine mo- difiée par l'avant-dernier tour sur lequel elle ne s'appuie que par son angle supérieur. Cette coquille a 60 miliim. de diamètre, et à peine 25 d'épaisseur. \ 43. Natice ombiliquée. Natica umhilicaia. Quoy. N. testd ovato-giobosd, ventricosâ^ albicanti, fulvo trizonatd; aper- turd ovali; umbilico plicato et amplo (Quoy). Quoy etGaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 234. pi. 66. fig. 2a-23. Habite la Nouvelle-Hollande. Cette Natice est légère, plutôt globu- leuse qu'ovale, très bombée en dessus, à spire courte^ son ouverture est ovalaire et longitudinale; sa colunielle étroite, sans callosité et bien évidée, laisse voir un large et profond ombilic en entonnoir dont le contour est plissé. On peut le suivre jusqu'au commence- 002 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. ment de la spire. Celte coquille est d'un blanc jaunâtre, marquée de trois bandes transverses foi mécs par des taches irrcgulières rouises; elle est lougue de 14 lignes, et large de 1 1. f 44* Natlce mélanostomoïde. ISalica melanostomoides. Quoy. iV. testa imperforatd, ovali, subvcntricosây dcpressd,tenuissimd,albâ, maciiUs futvis subzonatd; lubro Jusco-nigricante; spirâ acutius- ciild. Quoy el Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 229. pi. 66. fig. 4 à 8. Habite la Nouvelle-Guinée et h Nouvelle-Irlande (Quoy). Laraarck. avait confondu cette Nalice avec la bouche noire; elle en est ce- pendant bien distincte; sa forme est moins bombée; sa spire un psu plus saillante et pointue; son ouverture est blanche, plus lar- gement ovalaire par une légère échancrure dans le contour posté- rieur de la colnmelle; antérieurement le bord droit ne forme pas nn angle avec le columellaire, ainsi que cela a lieu dans le Méla- noslomc; enfin l'ombilic est tout-à-fait caché, et la columelle, fort étroite, ne présente qu'un filet brun marron qui ne s'étend point sur une partie du bord gauche; son épiderme est jaunâtre; tous ces caractères, très visibles, sont plus que suffisans pour la faire recon- naître; son animal est tout blanc, et son opercule membraneux, brun foncé. Cette espère a un pouce de ionguenr, et 9 lignes de largeur. f 45. î^atice de singe. Natlca simiœ, Desh. N. testd, ovatd, ventricosd apice producùtiscidd, acutd, lœvlgatd^ alôd vel pallidè fucescente transversim late bizonatd; zonls maculis rufescentibus undatis notat'is; aperturd magna ovato-semilunari, la- b'io columellaquefuscO'castaneis, umbUico angusto zona fuscd an- gustd circumdato. liuma simlœ. Chemn. Couch. t. 5. p, 285. pi, iSg, fig. 1938. IScrita mclanosloma. Vai'. 8. Gmel. p. 3674. n" 19. Schrot. Einl.'t. 2. p. 3 1 3. iVe/v/a. n" 24. Habite la Nouvelle-Zélande (Çhemnilz). Espèce que l'on confond habituellement avec le Nat'ica melano.Uoma, et que Chemnitz en a bien distingué. Par sa forme générale elle ressemble au Natica me- la/iosloma; elle a aussi le bord gauche et l'ombilic d'un brun foncé, mais une petite zone étroite, bien nette, un peu saillante, entoure la fente ombilicale; la couleur est blanche , quelquefois d'un fauve très pâle, le plus souvent d'un gris perlé; cette couleur est ir.ler:ompue par deux larges zones, l'une à la partie supérieure du NATICE. 653 dernier tour, l'aulre un peu plus étroite est vers la base; ces zones sont formées de flammules ondulées d'un lirun foncé, celles de la zoue supérieure sont plus en zigzag que celles de l'inférieur. Celte coquille est longue de 33 milliin., Inrge de a6. Espèces fossiles. 1. Natice petite -lèvre. Natica labellata. Lamk. (i) iV. testa globoso—ovatd • umbilico simpUci, semilecio ; labio antico porecto. Natica labellata. Annales, vol. 5. p. gS. n" i. Lamk. * Def. Die. Se. nat. t. 84. p. 256. * Desh. Dese. des Coq. foss. t. 2. p. 164. no i. pi. 20. f. 34. Habite. .. Fossile de Beynes et Courtagnon, Mon cabinet et celui de M, Dejrance. Coquille globuleuse-ovale, lisse, à six ou sept tours de spire. Son ombilic est simple, c'est-à-dire sans callosité interne; et, dans la partie supérieure de l'ouverture, le bord gauche s'avance sous la forme d'une lame calleuse qui recouvre en partie l'ombilic. Longueur, environ 2 centimètres. 2. Natice épiglottine. Natice epig-lottina, Lamk. Çi) iV. testa subglobosd , lœvi ; callo umbilicl supernc ep'iglott'idiformi, Xatica epiglotina. Ann. ibid. n" 2. et 48. pi. 62. f. 6. * Def. Dict. Se. nat, t. 34. p. 256. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. 2. p.i65. pi. 20. f. h. 6. ti. Habite.... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Dejrance, Coquille ovale-globuleuse, lisse, à cinq tours de spire, dont le dernier est beaucoup plus grand que tous les autres. On voit dans son ombilic une colonne calleuse adliérente à la columelle, et dont le sommet élargi en un petit lobe épigloltidiforme s'avance plus ou moins au-dessus de l'ombilic. Largeur, environ 2 centimètres. 3. Natice cépacée. Natica cepacea. N. testa ventricosd , globoso^depressà; spird brevissimd ; umbilîco seniorum obtecto. Natica cepacea. Ann. t. 5. p. 96. n° 3. et t. 8. pi. 62 f. 5. a. b. * Def. Dict. Se. nat. t. 34. p. 2 56. * Desc. des Coq. foss. f. 2. p. 168. n" 5. pi. 22. f. 5. 6, (i) Cette espèce fossile des environs de Paris peut être con- sidérée comme l'analogue du Natica monilifera de Lamarck^ Le Natica hclicïim de Brocchi a avec elle les plus grands rapports. 654 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile.... Fossile de Grignon. Mou cab. Espèce remarquable par le renflement de son dernier tour, qui lui donne une forme globu- leuse, déprimée à-peu-près comme celle d'un oignon. Elle a la spire fort courte, en cône très surbaissé, et composée de sept à huit tours. Sur l'avant-deruier tour, sous l'insertion du bord droit, on voit une petite côte transverse à l'entrée de l'ouverture. Dans les jeunes individus, l'ombilic est encore apparent. Largeur, 36 miilim. -}- 4« Natice linéolée. Natica lineolata. Desh. N, testa ovato-globosà, apice conicd, acutâ, lœvigatâ,UHeolîs olscU' ris, fusclsy ornatd; umbilico minimo, callo repando, clauso; aper" turâ minimd semilunari. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 167.no 4. pi. 20. fig. 9-10. Habite Beauchamp , Dameri , Lisy-sur-Ourc. Cette espèce a beau- coup d'analogie avec le Natica eplglottina- elle est lisse, brillante, à spire conique et pointue, présentant souvent des traces de la première coloration, consistant en flammules roussàlres sur un fond brun, l'ombilic distingue particulièrement cette espèce; il est entièrement caché par une callosité assez comparable à celle que l'on voit dans le Natica mamilla, La longueur de cette coquille est de 12 miilim., et la largeur de \o. ■^ 5. Natice variable. Natica varians. Duj. N, testa ovatâ, interdum oblongd, incrassatâ- splrâ conoideâ, anfrac- tihus depressis, juxta siUuram soepè erosis; umbilico nudo- labio crasso. Duj. Mém, Géol. sur la Touraine. p. 281. pi. 19. fig. 6. Habite... Fossile dans les faluns de la Touraine. M. Dujardin ras- semble sous celte dénomination des coquilles qui nous paraissent appartenir à plusieurs espèces distinctes, et dont nous n'avons pas jusqu'à présent un assez grand nombre, pour les distinguer d'après des caractères sufûsaus; l'espèce à laquelle nous attribuons le nom de M. Dujardin, est généralement ovale-oblongue, conique, ob- tuse, lisse, à ouverture petite ovale et semilunaire, à pmbilic étroit à peine modifié par la callosité. Cette coquille varie dans sa forme, plant plus ou moins allongée, et ayant l'ombilic plus ou moins large selon les individus; elle a quelque ressemblance avec le Natica co- iiica, mais elle est toujours plus petite; elle est longue de aa niill., et large de 18. f 6. Natice glancinoïde. Natica glancinoides. Desh, N, testa ovato -globosd, apice obtusâ, hasi patuld; spird brevij Cfn- NATICE. 655 fract'ibus convexiuscuUs; umbilico magno, patido; callo umbilici angusto. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 166, n" 3. pi. 20. fig. 7-8. Habite Abbecourt , Noailles, La Chapelle près Senlis, Assy, etc. Celte espèce est bien distincte de la Natica ep'iglottina- elle est ovale-globuleuse, très convexe, à spire courte et obtuse, formée de quatre à cinq tours convexes; la base est très aplatie, largement ouverte par un ombilic fort grand, infundibuliforme, dans le mi- lieu duquel descend obliquement une callosité étroite, convexe et arrondie en forme de cordelette; à l'extiémité antérieure, cette callosité est séparée de celle du bord gauche par une échancrure triangulaire profonde. L'ouverture est petite, ovale, semilunaire, autant arrondie à une extrémité qu'à l'autre; la callosité supé- rieure du bord gauche est peu épaisse, très élroite, subtriangulaire; le bord droit est simple, mince et tranchant, et la gouttière qu'il forme à la jonction avec la callosité, est fort courte. Les plus grands individus ont 22 millim. de longueur, la largeur est la même. \ 7. Natice à rampe. Natica spirata. Desh. N. testa ovato-glohosâ, apice acutd, transversim strlatdf striis punc- ticulatis; spirâ exertiusculd ad suturam canaliculald; aperturd ovatd, obliqua, basi d'datatd. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 173. n** 11. pi. 21. fig. i-a. Habite Retheuil, Guise, La Mothe, les environs de Paris. Cette es- pèce a beaucoup de rapport avec la Natice hybride; elle s'en dis- tingue par des caractères qui lui sont propres; elle est ovale-glo- buleuse; sa spire assez longue et pointue au sommet, est formée de huit tours convexes, dont les premiers sont très étroits , et les suivans proportionnellement plus larges; le dernier est plus grand que la spire, il est globuleux et orné de stries transverses plus ou moins nombreuses, selon les individus, et pour la plupart ponc- tuées dans toute leur étendue; tous les tours de spire sont nette- ment séparés entre eux par un canal assez profond et étroit qui suit la suture. L'ouverture est subovalaire, dilatée à la base, ré- trécie au sommet, fortement inclinée d'avant en arrière et de' droite à gauche; son bord droit reste toujours mince et tranchant; le bord gauche est formé par une callosité simple, épaisse et oblongue , qui s'étend de ce côté du sommet à la base de l'ouver- ture. Longueur, 6i millim., largeur, 5o. •j" 8. Natice cuilleronne. Natica cochlearia. Brong. N. testa globosd; spird brevî; aperturd ampld, semicirculari; labro porrecio coc/deari/ormi } sidco umbdlçi semitecto. 656 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Bi'ong. TeiT. sup. du Vicciilin . p. 58. pi. 2. fig. ao. Ampullaria coi chlearia. Habile... Fossile à Castelgomherto. Coquille qui, par sa forme exté- rieure, a beaucoup de rappuils avec notre Nalica miitahUls, peut- être même pourrait— ou la cousitlérer comme une simple variété de l'espèce des euvirons de Pari?. Nous uc pouvons éclaircir nos doutes, ne connaissanl cette espèce que par la courte description et la figure deM.ljrongniart. D'après cette figure, la columelle se- rait très convexe, saillante en dessus de l'ouverture, ce qui noQS porte à croire que l'espèce en question est différente de notre Na- tica mutabilis. La longueur est de 34 miliim.,Ia largeur de 27. ■\ 9. Natice épaisse. Natica ohesa. Brong. N, testa 'ventricosâ, crassd; spira, medîocri, subcanaliciilatd, subtilis- sîmè transversîm striatd; striis punctulatls j aperturà irregitlari. Ut- bro subsinuato; itmbilico callo obtecto. i Bron^. Terr. sup, du "Vicentin. p. 58. pi. 2. fig. 19. Ampullaria obesa. Habite... Fossile de Caslelgomberto. Coquille ovale-oblongue, très convexe, à spire courte formée de quatre à cinq tours, le dernier est un peu dilaté vers la base; il est percé d'un ombilic assez large, et recouvert en partie par une large callosité épaisse. L'ouverture est ovale, étroite et peu oblique à l'axe, la surface extérieure de celte coquille est couverte de fines stries transverses, régulières et finement ponctuées. La coquille, figurée pdr M. Brongniart, a 38 niiliim. de long, et 3o de large. \ 10. Nalice sphérique. Natica sphœrica. Desh. rt^; testa globosd, sphœr'ud, crassd, ponderosd, lœvigatd substrlatdve; spirâ breviusculd, apicc actitâ; arifractibiis angustis subplanis; aperturà ovale— aciUd, basi dilatatd; nmbilico angustissîmo mar- gïnato. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2, p. 176. 11° r5.pl. 30. fig. i/j-iS. Habite les Groux, Parues, Moucby, aux environs de Paris. Coquille facilement reconnaissablc parmi ses congénères à cause de sa forme presque sphérique; elle est globuleuse, épaisse, solide, pesante, lisse; sa spire est très courte, pointue au sommet, et l'on y compte sept à huit tours fort étroits, à peine convexes et séparés entre eux par une suture linéaire un peu creusée; le dernier tour est beaucoup plus grand que tous les autres réunis; l'ouverture qui le termine est étroite, subsemilunaire, dilatée et versante à la base, rétrécie au sommet; le bord droit reste mince et tranchant à tous NATici;. G'uj les âges, et s'épaissit assez subitement à l'intérieur; la callosité du côté gauche est peu é[iaisse, étroi le et s'étend dans toute la lon- gueur de ce côté de l'ouverture; elle laisse ouverte une 1res petite fente ombilicale, bordée en dehors par une petile surface lisse, terminée par un bord tranchant. La loagueur de celle espèce est de 42 millim., et sa largeur de 36. fil. Natice pointue. Natica acuta. Desh. N. testa ovato-acutâ, Ittvigalà ; splrâ exertiusculd; anfractibus an- gitstis^ convexis, stiprci subplams; ult'imo globtiluso, ad hasim Iei>i- ler aitenuato; aperturd min'imd semUunar'i; iimh'tUco minimo, basi marginato. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 173. n" 12. pi. 21. fig. 7-8. Habite Gri^non, Sen!is,Talm()ndois. Cette Natice est ovale-oblongue, à spire plus allongée que dwns la plupart des espaces; sa surface est lisse; sa spire, très pointue au sommet, se compose de sept à huit tours étroits, très convexes, et souvent sensiblement aplatis en dessus; le dernier tour est globuleux, légèrement atténué à Ja base l'ouverture qui le termine est médiocrement inclinée à l'axe ; elle est petite, semilunaire, un peu versante à la base; son bord droit est très mince et tranchant à tous les âges; le gauche est pourvu, dans sa longueur, d'une callosité étroite et peu épaisse, qui laisse ouverte une petite lente ombilicale, en partie bordée [)ar une sur- face demi circulaire, iisse et aplatie. Les grands individus soiit longs de 27 millim. et large de 20. FIN DU HUITIEME VOLUME. vrn. TABLE MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME. LES TRACHÉLIPODES. i Division des Trachélipodes. 4 Trachéupodes phytiphages. 7 Les Colimacés. 10 Hélice. Hélix. a 2 Carocolle. Carocolla. 142 Anostome. Anostoma. i5o Hélicine. Helicina. i53 Maillot. Pupa. i65 Clausilie. Clausilia. igS Bulinie. Bidimus. a 1 8 Bonellie. Bonellia. 286 Agatbine. Achatina. agS Priame. Priamus. ag.Q Ambrette. Succinea. 3i4 Auricule. Auricula. Sao Ringicule. R'mglcula. 34a Cyclostome. Cjclostoma. 35o Troncatelle. Truncatella. 363 Les Lymnéens. 3^8 Planorbe. Planorbis. 3^8 Physe. /»/j/.ja. 3g8 Lymnée. Lymiiea, 4o5 66o TABLK nRS MATlÈllKS. Les Méi.aniens. 4^5 Mélanie. Melania. 427 Euliine. Eidima. 449 Rissoa. Rhsoa. 46o Mélanopside. Mclanopsis. l^^y Pirène. Piivna. 49',) Les PÉRisTOMiENS. 5o2 Valvée. Falvata. 5o', Paliidine. Paludina. 509 Ampullôire. Ampidlarla. 527 Les NÉKiTACÊs. 55(î Navicelle. Navlcella. 55i) Néritine. Neritiun. 565 Nérite. JNerita. SgS Natice. Natica. Oao FIN DE T,A TABLE. 7 t; I ••«^^r àI- •# •. ^•>