1 UNIV. OF TORONTO JIBRARY ne = ae RO CREUSE PAIN NC COLLECTION LÉ DES AUTEURS LATINS. AVEC LA TRADUCTION EN FRANCAIS, PUBLIÉEE SOUS LA DIRECTION DE M. NISARD, DE L’ACADÉMIE FRANCAISE, INSPECTEUR GENÉRAL DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR. Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/histoirenaturelO2plin 4 { HISTOIRE DE PLINE. TOME I. Me . ; | En M Le PET “ | 1: PER +. OT | due +” à mdr à : A s 1 « | À Li": Q. # | € | Fi 3 LEO Le HISTOIRE NATURELLE DE PLINE AVEC LA TRADUCTION EN FRANCAIS, PAR M. É. LITTRÉ, DE L'INSTITUT (ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES) ET DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE HALLE. TOME SECOND. PARIS, LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET C", IMPRIMEURS DE L'INSTITUT, RUE JACOB, 96. 1883. ee : HIOTANT | 1 à ï ALAN ITA ON ï | Fu | à: | c | ph LR 4 M Fo HE AO as AE HUEA DR : HITTII HE ORRAT. L k 141 CENT DA. HULL 2 Lin HiTatu COR ut: - P ro, À k | i L ; i à PE PR | ecS | | À : \ k = « | 4 d 48 pr É- FA LL : . H | AlEA 3 HOT TT AE UC AAA TION ] Pré à L AUS IA L'0RE an ADAM "A LLUEE ANA 7 PAU AA PAR +* k Qt, - t nn" + EL 1 ét t hd ! . | Leds i . Le Î L] aT MU # 1 ( 1 L . $ \ (l 4 * a | A N sd * CURE: | 7! n : tu! D: | L x #1 v/. Û 4 DD » 1 LEA | 1 ga d HISTOIRE NATURELLE 2 DE PLINE. LIVRE XX. 1 I. Ici nous entrons dans l’œuvre la plus grande de la nature : nous: allons parler à l’homme de ses aliments, et le forcer d’avouer qu'il ignore ce par quoi il vit. Qu’on n’aille pas, trompé par la trivialité des dénominations, regarder ce sujet comme petit et mesquin. J’expliquerai la paix et la guerre naturelles, les haines et les amitiés de choses sourdes et insensibles, faites toutes pour l’homme; merveilleux concours que les Grecs ont nommé sympathie, et où l'on voit, l’eau et le feu étant les principes de toute chose, l’eau éteindre le feu, le soleil la dévorer, la lune la produire, et ces deux astres s’éclipser l’un 2 par l’autre; où l’on voit, pour descendre de ces hauteurs, l’aimant attirer à soi le fer, une autre pierre le repousser (xxxvi, 25); le diamant, la joie de l’opulence, réfractaire et invincible à toutes les violences, se briser par l’action du sang de bouc; et tant d’autres merveilles dont nous parlerons en lieu et place, égales ou plus grandes. Seulement, qu’on nous pardonne de commencer par les objets les plus petits, mais salutaires, et d’abord par les plantes de jardin. { IL. (1) Nous avons dit (x1x, 24) qu'il est un concombre sauvage ( momordica elaterium , C. PLINIT SECUNDI NATURALIS HISTORIÆ LIBER XX. 1 JL. Maximum hinc opus naturæ ordiemur , et cibos suos homini narrabimus, faterique cogemus ignota esse, per quæ vivat. Nemo id parvum ac modicum existimaverit, nominum vilitate deceptus. Pax simul in his aut bellum paturæ dicetur, odia, amicitiæque rerum surdarnm ac sensu carentium : et, quo magis miremur, omnia ea ho- minum causa , quod Græci sympathiam appellavere : qui- bus cuncta constant, ignes aquis restinguentibus, aquas sole devorante , luna pariente , altero alterius injuria de- 2 ficiente sidere. Atque ut a sublimioribus recedamns , fer- rum ad se trahente magnete lapide, et alio rursus abigente a sese : adamantem opum gaudium , infragilem omni cæ- PLINE. —T, Il. L.), beaucoup moins gros que le concombre cultivé. On en prépare un médicament dit éla- térion ; c’est le sue exprimé du fruit. Ce suc en jaillit , même avec danger pour les yeux, si pour le recueïllir on n’incise pas le fruit avant la ma- turité. Cueilli, on garde le fruit une nuit; le len- demain, on l’incise avec un roseau. Quelquefois on le saupoudre de cendre, pour retenir une plus grande quantité de suc. Ce suc, exprimé, est reçu dans de l’eau de pluie, et va au fond, Epaissi au soleil, on en fait des pastilles, gran- dement utiles aux mortels. Il guérit l’obseur- 2 cissement de la vue, les maux d’yeux et les ulcérations des paupières. On dit que si on touche les racines de la vigne avec ce suc, les oiseaux n’attaquent pas le raisin. Avec la ra- cine cuite dans du vinaigre on fait des appli- cations contre la goutte, et le suc est un remède pour le mal de dents. Séchée et mêlée à la ré- sine, elle guérit l'impétigo, la gale, les mala- dies appelées psore et lichen, les parotides et les tumeurs ; elle colore les cicatrices. Le suc des feuilles avec du vinaigre s’instille dans les oreilles en cas de surdité. III, Le moment de faire l’élatérion est l’au- tera vi et invictum, sanguine hircino rumpente, quæque alia in suis dicemus locis, paria, vel majora mira. Tantum venia sit, a minimis, sed a salutaribus ordienti, primum- que ab hortensiis. IT. (1.) Cucumim silvestrem esse diximus, multo infra magnitudinem sativi. Ex e0 fit medicamentum , quod vo- catur elaterium, succo expresso e semine. Cujus causa nisi maturius incidatur semen , exsilit, oculorum etiam periculo. Servatur autem decerptus una nocte : postero die inciditur arundine. Semen quoque cinere conspergitur, ad coercendam succi abundantiam : qui expressus susci- pitur aqua cælesti, alque subsidit : deinde sole cogitur in pastillos, ad magnos mortalium usus. Obscuritates et 2 vitia oculorum sanat, genarumque hulcera. Tradunt hoe succo tactis radicibus vitium, non attingi uvas ab avi- bus. Radix autem ex aceto cocta podagris illinitur, succoque dentium dolori medetur. Arida cum resina im- petiginem et scabiem, quæ psoram et lichenäs vocant,, parotidas et panos sanat , et cicatricibus colorem reddit. Et foliorum suceus auribus surdis cum aceto instillatur. 2 tomne. Aucun médicament ne se conserve plus longtemps. 11 commence à être bon au bout de trois ans. Si on veut l’employer plus tôt, on adoucira les pastilles en les mettant avec du vinaigre dans un pot neuf sur un feu lent. Il vaut d'autant mieux qu’il est plus ancien ; et, d’a- près Théophraste, on a eu de l'élatérion con- servé pendant deux cents ans. Jusqu'à la cin- quantième année il éteint la lumière des lampes. Voici, en effet, le procédé pour l’éprouver : le bout, approché d’une lumière, doit, avant de l'éteindre, la faire scintiller en haut et en bas. L’élatérion , pâle, lisse et légèrement amer, vaut mieux que celui qui est de couleur d'herbe et rude au toucher: On pense que la graine facilite la conception si les femmes la portent attachée avant qu’elle ait touché la terre; et l’accouche- ment , si on la met enveloppée dans de la laine de bélier sous les reins des femmes, sans qu’elles le sachent; mais il faut l’emporter hors de la 2 maison aussitôt après la délivrance. Ceux qui vantent le concombre sauvage disent que le meilleur est celui d'Arabie, puis celui d’Ar- cadie (d’autres assurent que c’est celui de Cy- rène) ; qu'il est semblable à l’héliotrope (xx11, 29) ; que le fruit placé dans l’aisselle des feuilles est de la grosseur d’une noix ; que la graine re- présente une queue réfléchie comme celle du scorpion, mais blanche. Pour cette raison, quelques-uns nomment ee concombre scorpio- nien, et le disent très-efficace, par sa graine et son suc, contre les piqüres des scorpions, et très-bon pour purger la matrice et le ventre. La dose, suivant les forces du malade, est depuis une demi-obole jusqu’à une obole entière (0 gr., 75). À une plus haute dose il donne la mort. On en fait boire de la sorte contre la maladie pé- IL. Elaterio tempestivus est autumno; nec ullum ex medicamentis longiore ævo durat. Incipit a trimatu. Si quis recentiore uti velit , pastillos in novo fictili igne lento in aceto domet. Melius , quo vetustius : fuitque jam du- centis annis servatum, ut auctor est Theophrastus. Et usque ad quinquagesimum lucernarum lumina exstinguit. Hoc enim veri experimentum est, si ädmôtum prius quam exstinguat , scinlillare sursum ac déorsum cogat. Pallidum ac leve herbaceo ac scabro meélius, ‘ac leniter amarum. Patant conceptus adailigato sémine adjuvari, si terram non attigerit. Partus véro , Si in àrietis lana alligatum in- scientis lumbis fuerit, ita ut prôtinus ab enixu rapiatur extra domum. Ipsum cucumim. qui magnificant, nasci præcipuurn in Arabia, mox in Arcadia, Cyrenis ali tra- dunt, similém heliotropio, cujus inter folia et ramos proveniré magnitudine nucis juglandis. Semen autem esse ad speciem scorpionum catda replexa , sed candida. Aliqui etiam ab 60 $corpionium cucumim vocçant, effi- cacissimum contra scorpiénum ictus et seminé etælate- rio, él ad purgandum uferum älvosque. Modus portione viriotn ab ‘dimidio 'obolo ‘ad solidum. CopiosiuSs ne- PLINE. diculaire et les hydropisies. En topique, avec du miel et de la vieille huile, il guérit les angines et les affections de la trachée-artère. IV. (x1.) Beaucoup pensent que l’espèce dite chez nous concombre de serpent ou concombre erratique (cucumis fleæuosus, L.) est la même que la précédente. Les rats ne touchent pas aux objets aspergés avec la décoction de cette plante. Bouillie dans du vinaigre, ces auteurs en font, dans la goutte avec maladie de l’articula- tion, des applications soulageant aussitôt. Con- tre le lumbago , on sèche la graine au soleil, on la pile, et on en donne une dose de trente de- niers (11 gr., 57) dans une hémine (0 litr., 27) : d’eau. Appliquée avec du lait de femme, elle guérit encore les tuméfactions subites. L'élaté- rion provoque les règles, mais chez les femmes grosses, l’avortement. Il est utile aux asthmati- ques. Pour l’ictère on l’injecte dans les narines. Ea friction au soleil, il ôte le lentigo et les taches de la face. V. Beaucoup attribuent toutes les mêmes 1 propriétés aux concombres (1) cultivés. Ceux-ci ont aussi une grande efficacité : une pincée de leur graine, pilée avec du cumin, et bue dans du vin, est un secours contre la toux; contre les affections phrénétiques, bue dans du lait de femme; contre la dyssenterie, à la dose d’un acétabule (0 litr., 068) ; contre les expectorations purulentes, mêlée à un poids égal de cumin; contre les affections du foie, dans l’hydromel. Prise avec du vin doux, elle est diurétique, et dans les douleurs néphrétiques on la donne en lavement avec le cumin. VI. Les pépons ( cucurbita pepo, L.) sont un 1 aliment très-rafraîchissant, et relâchent le ven- tre. On fait des applications avec la pulpe dans les LL 3 tum anginas et arterias cum melle et oleo vetere sanat. IV. (n.) Multi hunc esse apud nos qui anguinus vo- cetur , ab aliis erraticus, arbitrantur. Quo decocto sparsa mures non attingunt. Jidem podagris cum articuli morbis decoctum in aceto illinunt, præsentaneo remedio. Lum- borum vero dolori semine sole siccato , dein trito, triginta denariorum pondere in hemina dato aquæ. Sanat et tu- mores subitos illitum cum lacte mulierum. Purgat eas elateriam : sed gravidis abortum fait. Suspiriosis pros dest. Morbo vero regio in nares conjectum. Lentigines ac maculas e facie tollit in sole illitum. V. Multi eadem omnia sativis cucumeribus attribuunt. 1 Magnum etiam in eis momentum : namque et eorum se- men, quantum tres digiti apprehenderint, cum cumino tritum, potumque in vino, tussientibus auxiliatur. Sed et phreniticis in lactée mulieris; et dysentericis acetabuli mensura, Purulénta autem exspuentibus, cum cumino pari pondere, et jocineris vitiis in aqua mulsa. Urinam movet ex vino dulci, et in renum dolore clysteribus simul cum cumino infunditur, VI. Peponés qui vocantur, refrigerant maxime in ci- 4 te cat. Sic et contra phthiriasin bibitur, et hydropises, Ili- * bo, ét emolliunt alvum. Caro eorum epiphoris oculorum LIVRE XX. épiphoras ou dans les douleurs des yeux. La ra- cine guérit les ulcérations ( favus ) qu’on nomme ceria, à cause de leur disposition en forme de gâteau de ruche; elle provoque les vomisse- ments ; séchée et réduite en farine, on la donne à la dose de quatre oboles (3 grammes) dans de lhydromel, et celui qui a pris cette potion doit faire à pied cinq cents pas. On mêle cette 2 farine dans les cosmétiques. L’écorce excite aussi le vomissement ; elle nettoie la peau .du visage, effet qui est produit également par l'application des feuilles de tous les concombres cultivés. Ces feuilles, avec le miel, guérissent encore les épinyctides; avec le vin, les mor- sures des chiens , ainsi, que les piqûres de l’a- nimal nommé par les Latins, millepeda ( xx1x, 39 ) ( àymille pieds), par les Grecs seps, allongé, aux pieds velus,, nuisible surtout, au bétail; Ja piqüre, est suivie de tuméfaction, et } cts pi- qué se pourrit. Le concombre, lui-même, par son odeur, dissipe (2) l’évanouissement..Il est certain que, pelés et cuits avec de l'huile et du miel, les concombres sont plus agréables, 1 Vi. (ur) On trouve encore une courge sau- vage , nommée somphos (3) par les Grecs, vide {c’est de là que lui vient ce nom ), grosse comme Je doigt, et ne croissant que dans les, terrains .pierreux. Mâchée, elle donne un, sue très-bon _pour l'estomac. 1, VIII. On donne à une autre courge Je nom de coloquinte (eucumis colocynthis , L.) ; elle -est pleine, mais elle est plus petite que l’espèce cultivée. La coloquinte pâle est meilleure, et on l’emploie en médecine, Desséchée quand elle est, verte, elle évacue, toute, seule. par le bas. En layements, elle remédie à tous les maux des intestins, des reins, des lombes, et à la para- aut doloribus imponitur. in modum favi, quæ ceria vocant. Eadem contrahit vo- mitiones : siccatur, et in farinam tusa datur quatuor obolis in aqua mulsa , ita üt qui biberit, quingentos postea passus ambulet. Hæc farina et in: smegmata adjicitur. 2 Cortex quoque vomilionem movet,:faciem purgat. Hoc et foliacujuscumque sativi illita. Eadem cum melle et epi- nyctidas sanant : Cum Vino, Canis morsus, pedæ : sepa Græci vocant, oblongam, pilosis pedibus, pecori præcipue inocivam. Morsum tumor insequitur, et putrescit locus. Ipse cucumis odore defectum animirefovet, Coctos deraso.cortice, ex. oleo, et melle, jucundiores esse certum est. 1. VII, (ui) Cucurbita quoque, silvestris invenitur, som- phos a Græcis appellata ; inanis (unde et nomen ), digitali crassitudine,; non nisi,in saxosis, naseens. Hujus comman- ducatæ succus stomacho admodum prodest. 1 VAL Colocynthis vocatur alia, ipsa plena, sed minor quam sativa, Utilior pallida, quando ejus sunt medicinæ. Herbacea arefaela per: se inanit-alyum: Infusa quoque elys- teribus ; intestinorum ompibus: vitiis medetur, etrenum , -et lumborum , et paralysi : ejeclo semine, aqua mulsa in Item mille- lysie ; après en avoir Ôté la graine, on la fait bouillir dans de l’hydromel. jusqu'à réduction: de moitié ; on injecte en toute sûreté cette prépa- ration à la dose de quatre oboles (3 grammes |. Elle est bonne aussi à l'estomac, ;prise en pilules composées de poudre et de miel bouilli, Dans l'ictère, on prend avec avantage les graines, et de 2 l’'hydromel aussitôt après. La pulpe, avec de l’absinthe et du sel, dissipe les maux de dents. Le, sue chauffé avec du vinaigre raffermit les dents. mobiles; en friction avec de lhuile, il enlève les douleurs de l’épine, des lombes et des hanches. En outre, chose merveilleuse, les graines, en,nombre pair, portées dans un linge, guérissent (4), dit-on , les fièvrés appelées pério- diques par les Grecs. Le.sue des râclures de Ja courge cultivée, tiède, guérit le! mal d'oreilles ; la pulpe, sans la graine, les clous des pieds, ‘et les suppurations que des Grecs appellent apos- tèmes. Bouillie tout.entière; le suc raffermit les 3 dents ébranlées et suspend. les douleufs. Le vin bhouilliavec cette plante arrête même les fluxions qui se jettent sur les yeux. L'application: des feuilles pilées avee des feuilles fraîches de evprès, ou celle des feuilles euites dans un vase d’argile, et pilées avec de la graisse d'oie, est un remède pour les plaies. Les râclures de l'écorce calment Jes gouttes récentes et lés chaleurs de la tête, surtout chez les petits enfants; l'application de ces râclures ou.celle des graines est utile contre les érysipèles. Le suc de ces râclures, en lini- ment, avec l'huile rosat et le vinaigre, amortit les ardeurs de la fièvre. La poudre de la courge Radix :sapat hulcera conereta! j: -tusa, et imposila sèche, en application, guérit merveilleusement Jes brûlures. Le médecin Chrysippe condamnait les courges, comme aliment; mais, de l’aveu de tous, elles sont très-bonnes pour l'estomac et ea decoquitur ad :dimidias : tutissimo’infanduntur oboli quatuor. Prodest et stomacho, farinæ aridæ pilulis eu decocto melle sumtis. In morbo régio utiliter semina ejus sumuntur, et protinus aqua mulsa. Carnes ‘éjus cum ab- 2 sinthio et sale dentium dolorem tollunt.:Suecus vero cum aceto calefactus mobiles sistit.:tém spinæ , et lumborum, ac coxendicum delores, cum oleo si infricetur. Præterea, mirum diétu, semina ejus si fuerint pari numero adalli- gata inllinteo, febribus medéri-dicuntur, quas Græci pe- riodicas vocant. Sativæ quoque! rasæ :suceus lepefactus auribus medetur. Caro: ejus interior sine semine, elavis pedum, et suppurationibus, quæ Græci vocant apostemata. Decoctæ autem universæ succus, dentiummotus stabilit, & et ‘dolores inhibet, Vinum cum ea fervefactum, oculorum eliam impetus, Folia ejus «éum recentibus eupressi, néna : aculeos omnes éxtrabunt illitæ crudæ cum nitro : potæ vero decoctæ cum radice sua, leporis marini venena restinguunt, et, ut quidam dicunt, si vomatur. De eis- dem mira et alia traduntur. Sed maxime, si quolidie quis succi ex qualibet earum sorbeal cyathum dimidium, omnibus morbis cariturum. Hulcera manantia in capite sanant in urina putrefactæ , lichenas et hulcera oris cum melle, Radix decocta, furfures capitis el dentium mo- bilitates, Ejus, quæ unum caulem habet, radice circa den- tem qui doleat pungunt, donec désinat dolor. Kadem stru- mas et protidas panosque , addita hominis saliva, purgat citra vulnus. Semen in vino nigro potum a pituita et 4 nauséis liberât. Radix mammarum vitiis occurrit, adal- ligata in lana nigra. Tussim in lacte cocta, et sorbitionis modo sumta, quinis diebus emendat, Stomacho inutiles PLINE. pensent qu’une pleine poignée de feuilles prise dans de l’huile et du vin aide le flux menstruel. En tout cas, il est sûr que les feuilles mises sous les femmes en couche rendent la délivrance plus prompte , et qu’il faut les retirer aussitôt après l'accouchement, de peur que la matrice ne vienne aussi ; on en donne encore à boire aux fem- mes en couche, à jeun, une hémine de la décoction dans du vin. Bien plus, on en attache la graine au bras de ceux qui ont des pertes séminales ; et les mauves naissent tellement pour Vénus, que la graine de l’espèce unicaule appliquée sur les parties génitales augmente infiniment, d’a- près Xénocrate, les désirs des femmes, et que trois racines attachées dans le voisinage des par- ties produisent le même effet. Le même auteur dit que les injections en sont très-bonnes pour le ténesme et la dyssenterie; et que les mauves guérissent les affections du siége, même en fomentation. Le suc tiède se donne aux mélan- 5 coliques à la dose de trois cyathes, et aux fous à ladosede quatre. Une hémine de la décoction se donne aux épileptiques. On fait des fomenta- tions avec le suc tiède aux épileptiques, aux calculeux, à ceux qui sont affectés de gonfle- ments, de tranchées ou d’opisthotonos. Les feuilles bouillies dans l'huile sont appliquées sur l’érysipèle et sur les brûlures. On emploie les feuilles crues, avec du pain, en application pour arrêter l’inflammation des plaies. La décoction est bonne pour les nerfs, pour la vessie et pour les érosions intestinales. En aliment et en injection avec de l’huile, la mauve relâche la matrice; la dé- coction rend plus aisé le passage de l'urine. Dans 6 tout ce qui vient d’être énuméré, la racine d’al- thæa (guimauve, alfhœa officinalis, L.) est plus efficace , surtout pour les convulsions et les ruptures. Cuite dans l’eau, elle arrête le flux de Sextius Niger dicit. Olympias Thebana, abortivas esse cum adipe anseris : aliqui purgari feminas, foliis earum manus plenæ mensura in oleo et vino sumtis. Utique coustat parturientes foliis substratis celerius solvi : proti- nus à partu revocandum, ne vulva séquatur. Dant et suc- cum bibendum parturientibus jejunis, in vino decoctæ hemina. Quin et semen adalligant brachio, genitale non continentium : adeoque eæ Veneri nascuntur, ut semen unicaulis aspersum genifali, feminarum aviditates augere ad infinitum Xenocrates tradat : itemque tres radices juxta adalligatas : tenesmo et dysentericis utilissime‘infundi : item sedis vitiis, vel si foveantur."Melancholicis quoque 5 succus datur cyathis ternis tepidus : et insanientibus, qua: ternis. Decoctæ comitialibus heminæ succi. His et calcu- losis, et inflatione, et torminibus, aut opisthotonico labo- rantibus , tepidus illinitur. Et sacris ignibus, et ambustis, decocta in oleum folia imponuntur : et ad vulnerum im- petus cruda cum pane. Suceus decoctæ nervis prodest, et vesicæ, et intestinorum rosionibus. Vulvas et cibo et infusione emollit in oleo : succus decoctæ pori meatus suaves facit. Althææ in omnibus supra dictis eflicacior 6 LIVRE XX. . ventre. Dans du vin blane, elle dissipe les tu- meurs strumeuses, les parotides et les inflam- mations des mamelles. Les feuilles, bouillies dans du vin et appliquées, enlèvent les panus ; sèches et bouillies dans du lait, elles guérissent très- promptement la toux la plus pernicieuse. Hippo- crate faisait boire la décoction de la racine aux blessés , et à ceux qui étaient altérés par perte de sang. Il appliquait la mauve même sur les plaies avec le miel et la résine. Il l’appliquait sur les contusions, les luxations, les tumeurs, les muscles, les nerfs et les articulations. Il la faisait prendre dans du vin aux asthmatiques et aux dyssentériques. Chose singulière ! l’eau à laquelie on a ajouté cette racine s’épaissit en plein air et devient laiteuse; cette racine est d'autant plus efficace qu’elle est plus récente. | _ LXXXV. Le lapathum n’a pas des effets dis- semblables. Il y a un lapathum sauvage que quelques-uns appellent oxalis, très-voisin du la- pathum cultivé (29), et ayant les feuilles aiguës, la couleur de la bette blanche et la racine très- petite; les Latins l’appellent rumex (x1x, 60 ); d’autres, lapathum cantherinum. Avec l’axonge il est très-efficace contre les écrouelles. Il est encore un lapathum appelé oxylapathum (rumex crispus, L. ), formant à peine une espèce à part, encore plus semblable que le précédent au lapa- thum cultivé (ruwmezx patientia, L.), ayant les feuilles plus aiguës et plus rouges, et ne venant > que dans les lieux marécageux. Des auteurs par- lent de l'hydrolapathum(rumezx maritimus, L.), qui naît dans l’eau. On distingue encore une autre espèce, l’hippolapathum (rumex aqualicus, L.), plus grand, plus blane et à feuilles plus serrées que le lapathum cultivé. Les lapathums sauvages guérissent les blessures faites par les radix : præcipue convuisis ruptisque. Cocta in aqua alvum sistit, Ex vino albo strumas, et parotidas, et mam- marum inflammationes, et panos in vino folia decocla êt illita tollunt. Eadém arida in lacte decocta, quamlibet per- niciosæ Lussi citissime medentur. Hippocratés vulneratis, sitientibnsque defectu sanguinis, radicis decoctæ succum bibendam dedit : et ipsam vulneribus cum melle et resina : item contusis, luxatis, tumentibus, et musculis, nervis, articulis imposuit : et asthmaticis ac dysentericis in vino bibendum dedit. Mirum , aquam radice ea addita addensari sub dio, atque lactescere. Efficacior autem , quo recentior. LXXXV. Nec lapathum dissimiles effectus habet, Est autem ét silvestre, quod alii oxalidem appellant , sativo proximum, foliis acutis, colorée beté candidæ, radice minima : nostri vero rumicem, alii lapathum cantheri- num, ad strumas cum axungia efficacissimum. Est et alterum genus fere oxylapathon vocant, sativo idem simi- lius , et acutiora habet folia ac rubriora, non nisi in palus- 2 tribus nascens. Sunt qui hydrolapathon tradunt in aqua natum. Est et aliud hippolapathon majus sativo, candidius- que, ac spissius. Silvestria scorpionum ictibus medentur, et ferire prohibent habentes. Radix aceto decocta si col- 35 scorpions, et empêchent ceux qui en portent d'être piqués. La décoction de la racine dans du vinaigre, en gargarisme (30), est un remède pour les dents; et, si on la boit, pour l'ictere. La graine guérit les maladies d’estomac.les plus opiniâtres. La racine de lhippolapathbum en particulier fait tomber les ongles malades. La graine, à la dose de deux drachmes, prise dans du vin, guérit la dyssenterie. La graine de l’oxylapathum lavée dans l’eau de pluie est bonne, avec addi- tion de gros comme une lentille de gomme d’aca- cia, pour ceux qui rejettent du sang. On fait d’ex- cellentes pastilles avec les feuilles et la racine, en y ajoutant du nitre et un peu d’encens ; on les délaye dans du vinaigre pour s’en servir. LXXXVI. Le lapathum cultivé est bon en application sur le front pour l’épiphora des yeux; la racine guérit les lichens et les lèpres ; bouil- lie dans du vin, elle guérit les tumeurs:strumeu- ses, les parotides et les calculs; en boisson dans du vin et en application, les maladies de la rate , l'affection céliaque, la dyssenterie et le ténesme. Le suc de lapathum a toutes ces mêmes pro- priétés, et plus actives; il cause des rapports, il est diurétique, il dissipe lobscurcissement de la vue; si on le met dans la baignoire, ou si, avant de se baigner, on s’en frotte sans l'huile, il fait disparaître les démangeaisons ; la racine mâchée raffermit les dents; bouillie avec du vin, elle resserre le ventre; les feuilles le relä- chent. Pour ne rien omettre, nous dirons que Solon a ajouté aux lapathums le bulapathum (rumezx sculatus), qui ne diffère que par la lon- gueur de la racine, laquelle, prise dans du vin, est bonne contre la dyssenterie. LXXXVII. (xx) La moutarde, dont nous 1 avons fait trois espèces en parlant des plantes luatur, succus dentibus auxiliatur : si vero bibatur, morbo regio. Semen stomachi inextricabilia vitia sanat, Hippola- pathi radices privatim ungues scabros detrahurit. Dysente- ricos Semen duabus drachmis in vino potum liberat. Oxylapäthi semen lotum in aqua cælésti, sanguinem reji- cientibus adjecta acacia lentis magnitudine prodest. Præ- stantissimos pastillos faiunt ex foliis et radice, addito ni- tro et thuré exiguo. In usu aceto diluunt. LXXXVI. Sed sativum in epiphoris oculorum illinunt { frontibus. Radice lichenas et lepras curant. In vino vero decocta, strumas , et parotidas, et calculos. Pota vino et lienes illita, cœliacos æque, et dysentericos, et tenesmos : ad éademque omnia efficacius jus lapathi : et ructus facit, et urinam ciet , et caliginem oculorum discutit : item pru- ritum corporis, in solia balinearum additum, aut prius ipsum illitum sine oleo. Firmat et commanducata radix dentes. Eadem decocta cum vino, sistit alvum : folia sol- vunt. Adjecit Solon (ne quid omittamus) bulapathon, radicis tantuim altitudine differens, et erga dysentéricos effectu , potæ ex vino. LXXXVII. (xxn.) Sinapi, cujus in Sativis tria genera 1 diximus, Pythagoras principatum habere ex his, quorum 3. 36 PLINE. potagères ( x1x, 54 ), est placée par Pythagore au premier rang parmi celles dont la force se porte en haut, parce qu’il n’en est aucune qui pénètre davantage dans les narines et le cerveau. Pilée avec le vinaigre, on l’applique pour les blessures faites par les serpents et les scorpions. Elle neu- tralise le principe vénéneux des champignons. Contre la pituite on la tient dans la bouche jus- qu’à ce qu’elle se fonde, ou on s’en gargarise avec de l’eau miellée. On la mâche pour les douleurs de dents. Pour le gonflement de la luette, on en fait un gargarisme avec le vinaigre et le miel. Elle est très-bonne contre toutes les affections de l'estomac et des poumons; prise 2 en aliment, elle rend l’expectoration facile. On la donne dass l'asthme; on la donne tiède avec le jus de concombre, dans l’épilepsie. Elle purge les sens , elle purge la tête par les éternuments, elle relâche le ventre, elle provoque les mens- trues et l'urine; pilée avec des figues et du cu- min {un tiers de chaque ingrédient ) , on l'appli- que en cas d’hydropisie. Mêlée avec le vinaigre, elle réveille par son odeur les personnes qui ont perdu connaissance par l’épilepsie ou par la suffo- cation hystérique, ainsi que les léthargiques : on y ajoute le tordylion (c’est la graine du séseli ). Si un sommeil plus profond accable les léthargi- ques, on l’applique avec des figues, dans du vinaigre, sur les jambes ou même sur la tête. 3 Appliquée, elle guérit par sa vertu mordante, en produisant des vésicules , les vieilles douleurs de la poitrine, des lombes, des hanches, des épaules, et en général tout ce qu'il faut faire sortir des profondeurs du corps, en quelque endroit que ce soit. On la met sans figues là où la peau est très-dure, tandis qu'on place un linge plié en double, si l’on craint une rubéfac- sublime vis feratur, judicavit, quoniam non aliud magis in nares et cerebrum penetret. Ad serpentium ictus et scorpio- pum tritum cum acetoillinitur. Fungorum venenadiscutit. Contra pituitam tenetur in ore , donec liquescat, aut gargae rizatur cum aqua mulsa. Ad dentium dolorem manditur : ad uvam gargarizatur cum aceto et melle. Stomacho utilissi- mum contra omnia vitia, pulmonibusque. Exscreationes 2 faciles facit in cibo sumtum : datur et suspiriosis : item comitialibus tepidum cum succo cucumerum, Sensus, atque sternutamentis caput purgat, alvum mollit, mens- trua et urinam ciet. Hydropicis imponitur, cum fico et cu- mino tusum ternis partibus. Comitiali morbo, et vulva- rum conversione suffocalas excital odore, aceto mixto : item lethargicos. Adjicitur tordylion. Est autem id semen ex seseli. Et si vehementior somnus lethargicos premat, 3 cruribus aut etiam capiliillinitur cum fico ex aceto. Ve- teres dolores thoracis, lumborum , coxendicum , hume- rorum, et in quacumque parte corporis ex allo vitia ex- trahenda sunt, illitum caustica vi emendat, pustulas fa- ciendo. At in magna durilia sine fico impositum : vel si vehementior ustio timeatur, per duplices pannos. Utun- tur ad alopecias cum rubrica , psoras, lepras. vhthiriases . tion trop considérable. On s'en sert avec la ru- brique contre l’alopécie, les psores, les lèpres, le phthiriasis (31) et l’opisthotonos. Onen frotte les paupières granuleuses ou les yeux obseurcis, avec du miel. Le suc se recueille de trois façons dans un vase deterre, où on le laisse s’échauffer modéré- ment au soleil. 11 sort aussi de la petite tige un suc laiteux, qui lorsqu'il s’estdurei guérit les douleurs de dents. La graine et la racine qu’on a laissées 4 tremper dans du moût sont pilées, et on en prend autant qu’il en peut tenir dans le creux de la main, pour fortifier la gorge, l'estomac, les yeux, la tête et tous les sens. Cest aussi un excellent remède pour les lassitudes des femmes. Prise dans du vinaigre, la moutarde dissout les calculs. On l’applique sur les lividités et sur les meurtrissures avec du miel et de la graisse d’oie, ou de la cire de Chypre. Avec cette graine qu’on exprime, après l’avoir fait tremper dans l'huile, on prépare une huile, dont on se sert pour les rigidités des nerfs, et pour les froids des lombes et des hanches. LXXXVIII. L’adarca passe pour être de la1 même nature et produire les mêmes effets que la moutarde; nous en avons dit un mot à propos des arbres forestiers (xvr, 66, 3) : il naît sur l'écorce des roseaux, au-dessous de la tête. LXXXIX. Le marrube (marrubium vulgare, 1 L.)est vanté par la plupart comme une plante de premier rang. Parmiles Grecs, les uns le nomment prasion, les autres linostrophon, quelques- uns philopæs ou philocharès; il est trop connu pour qu'il soit nécessaire de le décrire. La feuille et la graine pilées sont bonnes contre les morsures des serpents, les douleurs de poitrine et de côté, et la toux invétérée. Les rameaux bouillis dans | l’eau avec du panic, afin que l’âcreté en soit lithanicos, opisthotonicos. Inungunt quoque scabras ge- nas, aut caligantes oculos cum melle : succusque tribus modis exprimitur in fictili, calescitque in eo sole modice. Exit et e cauliculo succus lacteus , qui ita quum induruit, dentinm dolori medetur. Semen ac radix, quum imma- 4 duere musto, conteruntur, manusque plenæ mensura sorbentur ad firmandas fauces, stomachum, oculos, ca- put, sensusque omnes : mulierum etiam lassitudines, sa- luberrimæ genere medicinæ. Calculos quoque discutit . potum in acelo. Jlinitur et livoribus suggillatisque cum melle etadipe anserino , aut cera Cypria. Fit etoleum ex eo semine madefacto in oleo expressoque , quo utuntur ad nervorum rigores, lumborumque et coxendicum perfri- ctiones. LXXX VIII. Sinapis naturam effectusque eosdem habere 1 traditur adarea, inter silvas tacta, in cortice calamorum sub ipsa coma nascente. LXXXIX. Marrubium plerique inter primas herbas com- 1 mendavere , quod Græci prasion vocant, alii linostrophon, nonnulli philopæda, aut philochares, notius quam ut indicandum sit. Hujus folia semenque contrita prosunt contra serpentes , pectorum et lateris dolores, tussim ve- LIVRE XX. adoucie, sont extrêmement utiles à ceux qui re- jettent du sang. On applique le marrube avec de 2 la graisse sur les tumeurs strumeuses. Certains prescrivent de prendre à jeun, pour la toux, une pincée de graine fraîche de marrube bouillie, avec une pincée de froment et addition d’un peu d’huile etdesel. D’autres regardent comme incomparable pour le même objet le suc du marrube et du fe- pouil, obtenu par expression, à la dose de trois setiers; on fait bouillir jusqu’à réduction à deux setiers; alors on ajoute un setier de miel; on fait bouillir derechef jusqu’à réduction à deux setiers : on doit prendre par jour cette préparation à la dose d’une cuillerée dans un cyathe d’eau ( 0 litr., 045). Pilé avec du miel, le marrube est excellent pour les affections des parties viriles. Dans du vinaigre, il nettoie le lichen; il est salutaire pour les rup- tures, les convulsions, les contractions de nerfs. En boisson, avec du sel et du vinaigre, il relâche le ventre ; de la même façon il active les mens- trues et la sortie de l’arrière-faix. Séché et en poudre , avec du miel, il est très-efficace pour la toux sèche ; de même pour la gangrène et les ptérygions. Le sue avec du miel est bon pour les oreilles, les narines , pour l’ictère, et pour dimi- nuer la quantité de la bile; il est des plus puis- sants contre les venins. La plante même, avec l'iris et le miel, purge l'estomac et facilite l’expec- toration ; elle est diurétique; toutefois, il faut s’en garder quand la vessie est ulcérée et le rein ma- lade. On dit que le suc éclaircit la vue. Castor distingue deux espèces de marrube : le noir (ballota nigra, L.) et le blanc, qui est meilleur; il en met le suc dans une coquille d'œuf; il y mêle l'œuf même avec quantité égale de miel, et fait chauffer : il assure que cette préparation ouvre terem : et iis qui sanguinem rejecerint , eximie utile, sco- pis ejus cum panico aqua decoctis, ut asperitas succi mi- 9 ligetur. Imponitur strumis cum adipe. Sunt qui viridis semen quantum duobus digitis capiant, cum farris pugillo decoctum, addito exiguo olei et salis, sorbere jejunos ad tussim jubeant. Ali nihil comparant in eadem causa marru- bii et feniculi succis ad sextarios ternos expressis, deco- clisque ad sextarios duos, tum addito mellis sextario , rur- sus decocla ad sextarios duos, si cochlearii mensura in die sorbeatur in aquæ cyatho. Et virilium vitiis tusum cum melle mire prodest. Lichenas purgat ex aceto. Ruptis, convulsis, spasticis nervis salutare. Potum alvum solvit cum sale et aceto : item menstrua et secundas mulierum. Arida farima cum melle ad tussim siccam efficacissima est : item ad gangrænas, et pterygia. Succus vero auriculis, et naribus, et morbo regio, minuendæque bili cum melle prodesl. Item contra venena inter pauca potens. Ipsa herba stomachum et exscreationes pectoris purgat, cum iride et melle. Urinam ciet : cavenda tamen exhulceratæ vesicæ, et renum vitiis. Dicitur suceus et clarilatem oculorum adjuvare. Castor marrubii duo genera tradit : nigrum, et quod magis probat, candidum. In ovum inane succum addit is, ipsumque ovum infwudit melle æquis portioni- 37 les vomiques, les mondifie et les guérit. Le mar- rube pilé avec de la vieille graisse guérit, en topique, les morsures faites par les chiens. XCG. Le serpolet ({hymus serpyllum, L.) est ainsi appelé, dit-on, parce que c’est une plante rampante (serpere); c’est ce qu’on voit dans le serpoletsauvage ({hymus glabratus, Lk.), surtout enlieux pierreux. Le serpoletcultivénerampe pas, mais ils’élève à la hauteur d’un palme. Leserpoler spontané est mieux nourri; il a les feuilles et les branches plus blanches ; il est efficace contre les serpents, surtout le cenchris, contre les scolopen- dres terrestres et marines, les scorpions (bran- ches et feuilles bouillies dans du vin). Brûlé, il met en fuite, par l'odeur, tous les animaux veni- meux. Il a surtout de la vertu contre le venin des animaux marins. Bouilli dans le vinaigre, on l’applique dans les douleurs de tête, avec de l'huile rosat, sur les tempes et le front ; de même, dans la phrénitis et la léthargie; on le donne, à la dose de quatre drachmes, contre les tranchées, la dysurie, l’angine, le vomissement. On le prend avec de l’eau pour tous les besoins du foie. On donne les feuilles à la dose de quatre oboles, dans du vinaigre, pour les affections de la rate. On le broie dans deux cyathes de vinaigre et de miel pour les erachements de sang. XCI. Le sisymbrium sauvage (menta hir: suta, DC.), appelé par quelques-uns thymbrée, n’a pas plus d’un pied de haut. Celui qui vient dans les lieux humides (sisymbrion nasturtium , L.) est semblable au cresson. Ces deux espèces sont efficaces contre les animaux à aiguillon , tels que les frelons et les insectes semblables. Celui qui vient dans les lieux secs est odorant, et entre | dans la composition des couronnes; la feuille est bus, tepefactunm; vomicas rumpere, purgare, persanare promittens : illitis etiam vulneribus a cane factis tuso cum axungia veteri. XC. Serpyllum a serpendo putant dictum : quod in sil- vesiri evenit, in petris maxime, Sativum non serpit, sed ad palmæ altitudinem increscit Pinguius voluntarium, et candidioribus foliis ramisque, adversus serpentes efii- cax, maxime cenchrin , et scolopendras Lerrestres ac ma- rinas, et scorpiones, decoctis ex vino ramis foliisque. Fugat et odore omnes, si uralur. Et contra marinorum venena præcipue valet. Capitis doloribus decoctum in aceto illinitur temporibus ac fronti cum rosaceo. Item phrene- ticis , lethargicis : contra tormina, et urinæ difficultates, anginas, vomitiones, drachmis quatuor datur. Ex aqua bibitur et ad jocinerum desideria. Folia obolis quatuor dantur ad lienem ex aceto, Ad cruentas exscreationes te- ritur in cyathis duobus aceti et mellis. XCI. Sisymbrium silvestre a quibusdam thymbræum appellatum, pedali non amplius altitudine. Quod in riguis nascitur , simile nasturtio est, Utrumque eflicax adversus aculeata animalia, ut crabrones, et similia. Quod in sicco ortum, odoratum est, et inseritur coronis, angustiore folio. Sedant utraque capitis dolorem : item epiphoras, ut Phi- 1 — 38 plus étroite. Tous deux guérissent le mal de tête, et, d’après Philinus, l’épiphora des yeux. D'au- tres ajoutent du pain; d’autres le font bouillir seul dans du vio. Il guérit les épinyctides ; il gué- rit les taches de lapeau de la figure , chez les fem- mes, en quatre jours; on l’applique-pendant la nuit, et on l’ôte pendant la journée. Il arrête les vomissements, les hoquets, les tranchées, les dissolutions de l'estomac, soit qu’on le prenne en aliment, soit qu’on en boive le suc. Les femmes grosses ne doivént pas én manger, à moins que le fœtus ne soit mort; car l'application seule de cette plante suffit pour provoquer l’avortement. Pris avec du vin, il estdiurétique; lesisymbrium sauvage expulse même les ealeuls: En application sur la tête avec du vinaigre, il empêche de dormir ceux qui ont besoin de veibler. XCIL. La graine de lin s'emploie avec d'autres substances; seule, elle fait disparaître les taches de la peau à la face chez les femmes ; le sue éclaireit la vue. Avec l’eneens et l’eau, ou avec la myrrhe et levin, elle guérit l’épiphora; avec le miel la graisse ou la cire, les parotides; préparée en guise de polenta; les dissolutions d'estomac ; bouillie dansPeau et l'huile, et appliquée avec l’anis, l’angine. On la fait rôtir, pour arrêter le flux de ventre; dans du vinaigre, on Fapplique pouf l’affection céliaque et la dyssénterie. On la mange avec du raisin sec pour'les douleurs de foie ; on en fait, pour la phthisie, d'excellents électuaires. La farine de graine de lin, avec addi- tion de nitre , ou de sel, ou de cendre, adoucit les duretés des muscles, des nerfs, des articulations, 2 du cou, et les membranes du cerveau: Avee la figue, elle amène à maturité; avec la racine du concombre sauvage , elle fait sortir tous les corps étrangers, ainsi que les esquilles des os. Bouillie linus tradit. Ali panem addunt : alii per se decoquunt in vino. Sanat et epinyctidas , cutisque vitia in facie mulierum intra quartum diem noctibus impositum , diebusque de- 2 tractum. Vomitiones , singultus, tormina, stomachi disso- lutiones cohibet, sive in cibo sumtum ; sive succo potum. Non edendum gravidis, nisi mortuo conceplu : quippe etiam impositum ejicit. Movet urinam cum vino potum; silvestre etcalculos. Quos vigilare opus sit, éxcitat infusum capiti cum aceto. XCIE. Lini semen cum aliis quidem in usu est : et per sé muliérum cutis vitia emendat in facie. Oculorum aciem succo adjuvat. Epiphoras cum thure, et aqua ant cum myrrha ac vino sedat : parotidas cum melle, adipe, aut cera : stomachi solutiones inspersum polentæ modo : an: ginas in aqua etoleo decoctum, ét cum aniso illitum. Tor- retur, ut alvum sistat; cœliacis ét dysentericis imponitar ex aceto. Ad jocinéris dolores estur cum'uva passa : ad phthisin utilissime e semine fiunt ecligmata. Musculoram, nervorum , articulorum, cervicom durilias , éerebri mem- brénas mitigat farina séminis , nitro , aut $ale, aut cinere 2 additis. Fadem cum fico idem concoquit ac maturat, Cum radice vero cucumeris silvestris extrahit’quæcumque cor: YPLINE. dans du vin, la farine de graine de lin empêche . les ulcères de serpenter ; avec du miel, elle guérit les éruptions pituiteuses ; avec une dose égale de cresson , les ongles malades ; avec la résine et la myrrhe, les affections des testicules et les hernies; dans l’eau, la gangrène; les douleurs d’estomac, avec le fenugrec, à la dose, l’uneet l’autre, d’un setier qu'on fait bouillir dans de l’eau miellée ; en lavement dans de l’huile ou du miel, les affec- tions dangereuses des intestins et de la poitrine. XCIIT. La blette (amarantus blitum , L.) paraît inerte, sans saveur et sans âcreté; aussi, dans Ménandre, les maris, pour se moquer de leurs femmes, les appellent blettes. Elle ne vaut rien pour l’estomac; elle trouble tellement le ventre, qu'elle produit chez quelques-uns le choléra. On dit cependant que, prise dans du vin; élle est bonne contre les piqûres des scorpions; qu’on l’applique sur les cors aux pieds; que dans l’huile on lap- plique sur la rate et sur les tempes douloureuses. Hippocrate pense que prise en aliment la blette arrête les menstrues. XCIV. (xxuT.) Le meum (#”ewm athaman- ticum, Jacq.) n’est cultivé en Italie que par les médecins, et encore par un petitnombre. [l yen a deux espèces ; on nomme la meilleure‘athamanti- que, soit parce qu’elle aurait été découverte par Athamas, soit parce que la plus estimée se trouve sur lemont Athamas (rv,8). La feuille estsembla- ble à celle de l’aneth (32); latigeatteintquelquefois deux coudées; les racines sont nombreuses et noi- râtres, quelques-unes très-longues. L'autre espèce est moins rousse que l’athamantique (33). La racine pilée ou bouillie, prise dans de l’eau, est diurétique. Le meum dissipe merveilleusement les gonflements de l'estomac, ainsi que les tran- chées et les affections de la vessie; appliqué pori inhæreant. Sic et fracta ossa. Serpere huléus in vino decocta prohibet , eruptiones pituitæ cum melle. Emendat ungues scabros cum pari modo nasturtii : {estium vilia et ramices cum resina et myrrha : et gangrænas ex aqua. Stomachi dolores cum feno græco sextariis utriusque de- coctis in aqua mulsa. Intestinorum et thoracis pérniciosa vitia, clystere in oleo, aut melle. XCHI. Blitum iners videlur ac siné sapore, aut aeri- moniàa ulla. Unde convicium feminis apud Menandrum faciunt mariti. Stomacho inutile est. Ventrem adco turbat, ut choleram faciat aliquibus. Dicitur tamen adversus scor- pionés'potum e vino prodesse, et clavis pédum illini : item lienibas, ‘et’ témporum dolori, e* ‘oleo. Hippocrates menStrua $isti eo cibo putat. ? Î 3 XCIV. (xx. ) Meum in Italia non nisi à medicis seri- 1 tur, et iis admodum paucis. Duo generà ejus. Nobilius Athämantieum vocant, illi fätiquam ab Athämante in- ventum , hi quoniam laudatissimum in Athamante repe- riatur; foliis anetho simile, et caule aliquando bicubi- tali, rädicibuS multis et obnigris, quibusdam altissimis : minus rufum, quam illud, alterum. Ciét'arinäm in aqua potum, radice trita vel decocta. Inflationes stomachi mire LIVRE XX. avec du miel sur la vulve, avec de l’ache sur ie bas-ventre des enfants, ilest diurétique. XCV. Le fenouil (anethum feniculum , L.} a été rendu célèbre par les serpents , qui, comme nous l’avons dit (var, 41 ), en mangent en quit- tant leur vieille peau, et s’éclaircissent la vueavec le sue de cette plante ; ce qui fit comprendre que chez les hommes aussi ce suc était un remède excellent pour l’obscurcissement de la vue. On le recueille quand la tige commence à pousser des bourgeons. On le fait sécher au soleil, et on en fait des onctions avec le miel. Le fenouil se trouve partout. Le sue le plus estimé se prépare en Espa- gne avec les larmes de la tige et avec la graine récente; il se tire aussi des racines incisées dès le premier bourgeonnement de la plante. XCVI. Il y a aussi un fenouil sauvage, que les uns nomment hippomarathron (cachrys liba- notis, L.), les autres myrsineum ; ila les feuilles plus grandes , le goût plus âere ; il est plus haut, a la grosseur du bras et la racine blanche. Il naît dans les endroits chauds, mais pierreux. Dioclèes parle d’une autreespèce d’hippomarathron {sese/i hippomarathrum, L.), à feuille longue et étroite, agraine de coriandre. Quant aux remèdes fournis par le fenouil eultivé, la graine prise dans du vin est bonne pour les blessures faites par les scor- pions et les serpents. Le suc s’instille dans les oreilles, et y tue les petits vers. Le fenouil entre dans presque tous les assaisonnements , et surtout dans lessauces au vinaigre. On en garnit la croûte inférieure du pain. La graine prise même dans les fièvres resserre l’estomac relâché; pilée dans l’eau, elle calme les nausées ; elle est très- estimée pour les affections du poumon et du foie. Prise en quantité médiocre, elle resserre le 1 12 discutit : item tormina, et vesicæ vitia; vulvarumque articulis cum melle, infantibus cum apio illitum imo ventri urinas movet. { XCV. Feniculum nobilitavere serpentes gustalu , ut diximus, senectam exuendo , oculorumque aciem sueco ejus reficiendo ; unde-intellectum est, hominum quoque : caliginem præcipue eo levari. Colligitur hic caule turges- cente. In sole siccatur, inungiturque ex melle, Ubique hoc - est. Laudatissimus in Ibéria e lacrymis fit, et ex semine recenti. Fit eliam et e radicibus, prima germinalione incisis, 1 XCVL. Estet in hoc genere silvestre, quod alii hippoma- rathron , alii myrsineum vocant , foliis majoribus, gustu acriore, procerius, brachiali crassitudine , radice candida. Nascitur in calidis , sed saxosis. Diocles et aliud hippo- marathri gepus tradit , longo et angusto folio , semine co- riandri. Medicinæ in sativo, ad scorpionum ictus et ser- pentium , semine in vino poto, Succuset auribus instilla- tur; vermiculosque in his necat. Jpsum condimentis prope omnibus inserilur : oxyporis eliaro aptissime. Quin et panis crustis subditur. Semen stomachum dissolutum adstriugit, vel'in febribus sumtum. Nauseam ex aqua trilum sedat : 2 pulmonibus et jocineribus laudatissimum. Ventrem sistit, | | 39 ventre, etelle est diurétique; en décoction, elle fait cesser les tranchées; en boisson, elle fait revenir le lait qui s’est perdu. La racine prise avec la pti- sane (orge mondé),ou la décoction, oulagraine, pu- rifielesreins. La racine cuite dans du vin est bonne pour l’hydropisie et les convulsions. Les feuilles dans du vinaigre s'appliquent sur les tumeurs brû- lantes ; elles chassent les caleuls de la vessie ; elles sont aphrodisiaques (34). Pris en boisson de quel- que manière que cesoit , le fenouil augmente la quantité du sperme. Il est très-bon pour les par- ties génitales, soit qu’on emploie en fomentation la racine cuite avec du vin, soit qu’on l’applique pilée dans l'huile. Beaucoup l’appliquent avec la cire sur les tumeurs et les meurtrissures. On em- ploie la racine, dans le suc de la plante ou avec du miel, contre la morsure des chiens; dans du vin, contre la piqûre du millepieds. L'hippo- marathron a plus d'efficacité pour toutes choses : il expulse surtout les calculs; pris avec un vin 3 faible, ilest bon pour la vessie et pour la suppres- sion du flux menstruel. Dans cette plante la graine est plus efficace que la racine. La dose de la graine et de la racine, c’est une pincée que l’on pile et que l’on ajoute à sa boisson habituelle. Petrichus, qui a écrit sur les serpents, et Micton, qui a fait un traité de botanique, n’ont jugé rien de plus efficace que l’hippomarathron contre les serpents. Nicandre, de son côte (Theriac., p., 43) n’a pas mis cette plante au dernier rang. XCVII. Le chanvre est originaire des forêts 1 (althœa cannabina, L.) (35), où il a la feuille plus noire et plus rude; la semence passe pour rendre l'homme impuissant. Le suc de cette semence fait sortir de l’oreille les petits vers et tous les insectes qui y sontentrés , mais il cause du mal de tête. La quum modice sumitur , urinam exciet , et tormina mitigat decoetum, lactisque defectu potum mammas replet. Radix cum ptisana sumta renes purgat, sive decocto succo, sive semine sumto. Prodest et hydropicis radix ex vino cocta : item convulsis. Hlinuntur folia tumoribus ardentibus ex acelo; calculos vesicæ pellunt; venerem. stimulant ; ge- nituræ abundantiam quoquo modo haustum facit, Veren- dis amicissimum, sive ad fovendum radice cum- vino cocta , sive contrila in oleo illitum. Multi tumoribus et suggillatis cum cera illinunt, Et radice in succo vel cum melle contra canis morsum. utuntur, et contra multi- | pedam ex vino. Hippomarathron ad omnia vehementius. Caleulos præcipue pellit : prodest vesicæ cum vino leni, 3 et feminarum menstruis hærentibus, Efficacius in eo se- men, quam radix : modus in utroque, quod duobus digitis tritum additur in potionem. Petrichus , qui Ophiaca scripsit, et Micton, qui Rhizolomumena , adversus ser- pentes nihil hippomarathro eflicacius putavere. Sane et Nicander non in movissimis posuit, XCVHI. Cannabis in silvis primum mala est, nigrior { foliis,et asperior. Semen ejus exslioguere genituram vi- rorum dicitur. Succus ex eo vermiculos aurium , et quod- cumque animal intraverit, ejicit, sed cum dolore capisss : 40 forceduchanvreestsi grande, qu’eninfusion dans l’eau il la coagule, dit-on; aussi le chanvre pris dans de l’eau arrête-t-il le flux de ventre chez les bêtes de somme. La racine cuite dans l’eau relâ- cheles articulations contractées, et s'emploie pour la goutte et les affections semblables. On l’ap- plique crue sur les brûlures ; mais, pour ne pas la laisser sécher, on la renouvelle souvent. 1 XCVIIT. La férule (ferula communis , L.) a une graine semblable à celle de l’aneth. On re- garde comme femelle celle qui n’ayant qu’une tige est bifurquée au sommet. On mange la tige bouillie (x1x , 56), et dans du moût et du miel on la recommande comme bonne pour l'estomac ; prise en trop grande quantité, elle cause du mal de tête. La racine, à la dose d’un denier (3 gr.,85) dans deux cyathes de vin, se prend contre les ser- pents. On emploie la racine elle-même en applica- tion : c’est de cette façon qu’elle guérit les tran- chées. Avec de l’huile et du vinaigre elle est bonne contre les sueurs excessives, même dans 2 les fièvres. Le suc de la férule, pris gros comme une fève, évacue par le bas. La moelle de la plante verte est bonne pour les affections de la matrice et pour tous les cas précités. Pour arrêter les hémorragies, on prend, pilés dans du vin, dix grains de la semence, ou la moelle. Il en est qui pensent qu'il faut donner cette plante dans l’épilepsie, à la dose d’une cuillerée, le quatrième jour de la lune, le sixième, le sep- tième. Les férules sont très-contraires aux mu- rènes, que le seul contact de cette plante suffit pour tuer. Castor pensait que le suc de la racine contribuait beaucoup à éclaircir la vue. 1 XCIX. Nous avons, parmi les plantes de jar- din, parlé de la culture des chardons {x1x, 43); tantaque vis ei est, ut aquæ infusa , coagulare eam dicatur. Et ideo jumentorum alvo sucecurrit pota in aqua. Radix contractos articulos emollit in aqua cocta : item podagras, et similes impelus, Ambuslis cruda illinitur , sed sæpius mutatur priusquam arescat. 1 XCVIIL. Ferula semen anetho simile habet. Quæ ab uno caule dividitur in cacumine , femina putatur. Caules eduntur decocti, commendanturque musto ac melle, stomacho uliles. Sin plures sumti, capitis dolorem fa- ciunt. Radix denarii pondere in vini cyathis duobus, bibitur adversus serpentes : et ipsa radix imponitur : sicet torminibus medetur : ex oleo autem et aceto, contra 2 sudores immodicos, vel in febribus proficit. Succus fe- rulæ alvum solvit fabæ magnitudine devoratus. E viridi medulla vulvis utilis, et ad omnia ea vitia. Ad sanguinem sistendum decem grana seminis bibuntur, in vino trita, vel medulla. Sunt qui comitialibus morbis dandum putant luna quarta, sexta, septima, ligulæ mensura. Natura fe- rularum murænis infestissima est : tactæ siquidem ea mo- riuntur. Castor radicis succum et oculorum claritati con- ferre multum putavit. 1 XCIX. Et de carduorum satu inter hortensia diximus : quapropter et medicinam ex iis non differamus. Silvestrium PLINE. ainsi, exposons sans préambule les remèdes qu’ils fournissent. Il y a deux espèces de char- dons sauvages : l’un {cinara carduncellus, DC.) jette plusieurs tiges immédiatement au sortir de terre; l’autre (artichaut, cinara scolymus, L.) est unicaule, mais plus gros; l’un et l’autre ont des feuilles en petit nombre, épineuses, et la tête garnie de piquants. Le chardon unicaule produit au milieu des piquants une fleur pourpre qui blanchit rapidement et qui tombe au pre- mier vent; les Grecs le nomment scolymos. Pilé et exprimé avant la floraison, il donne un suc dont l’application fait repousser les cheveux. On dit que la racine d’un chardon quelconque, bouillie dans l’eau, donne de la soifaux buveurs. Elle fortifie l'estomac ; et, si nous ajoutons foi à ce qu'on dit, ellen’est passans influence pour disposer les femmes à engendrer des garçons : c’est du moins ce qu'ont écrit Chæréasl’Athénien et Glaucias, qui paraît l’auteur le plus exact au sujet des char- dons. Le suc du chardon rend l’haleine agréable. C. (xxiv.) Avant de quitter les plantes des1 jardins, nous donnerons une composition très- célèbre qu’elles fournissent contre les animaux venimeux; elle est gravée en vers sur une pierre, à Cos, dans le temple d’Esculape (36) : Serpolet, deux deniers ; opoponax et meum, deux deniers de chaque; trèfle, un denier; graine d’anis , de fenouil, d’ammi, d’ache, six deniers de chaque; farine d’ers, douze deniers ; pilez, tamisez, et avec le vin le meilleur possible faites des pastilles du poids d’un victoriat (1 gr., 92); on en fait prendre uneseuledélayée danstrois cya- thes de vin (1 litr., 35). Le roi Antiochus le Grand s’est, dit-on, servi de cette thériaque contre tous les animaux venimeux , excepté l’aspic (37). genera sunt duo , unum fruticosius a terra statim : alterum unicaule crassius. Utrique folia pauca, spinosa, muricça- tis cacuminibus. Sed alter florem purpureum miltit inter medios aculeos, celeriter canesceutem, et abeuntem cum aura : scolymon Græci vocant. Hic autequam floreat con- tusus atque expressus , illito succo alopecias replet. Ra- dix cujuscumque ex aqua decocta potoribus sitim facere parratur. Stomachum corroborat : et vulvis (si credimus) etiam conferre aliquid traditur, ut mares gignantur. Ita enim Chæreas Atheniensis scripsit, et Glaucias, qui circa carduos diligentissimus videtur. Masliche cardui odorem commendat oris. C. (xxiv.) Sed discessuri ab hortensiis, unam compo- { sitionem ex his clarissimam sublexemus, adversus vene- nata animalia, incisam lapide versibus Coi in æde Æscu- lapii. Serpylli duum denariorum pondus : opopanacis, et mei, tantumdem singulorum , trifolii pondus denarii; anisi, et feniculi seminis, et ammii, et api, denariorum senum singulis generibus, ervi farinæ duodecim. Hæc tusa cribrataque vino quam possit excellenti, digeruntur in pa- slillos, victoriati pondere. Ex his singuli dantur ex vini mixti cyathis ternis. Hac theriaca magnus Antiochus rex adversus omnia venenata usus traditur, aspide excepta. te Q — — 0000009009900090000000900000000000990900900000000020000009200 NOTES DU VINGTIÈME LIVRE. (1) Cucumeribus om. Vulg. — Cucumeribus est donné par le Pseudo-Apulée , Sillig, p. 24. (2) Refovet om. Vulg. — Refovet est donné par le Pseudo-Apulée, Sillig, p. 24. (3) Spongos Vulg. — Somphos Editt. Vett., et Pseudo- Apul., Sillig, p. 20. (4) Adalligata febribus, sanare dicuntur Vulg. — Adal- ligata in linteo, febribus mederi dicuntur Pseudo-Apul., Sillig, p. 24. (5) D’après M. Fraas, p. 140, le bunion est le bunium pumilum Sm. Suivant lui, le bunium bulbocastanum, auquel on a rapporté d'ordinaire le bunion de Dioscoride, est étranger à la flore de la Grèce. (6) Venena æque, ut Nicander tradit. Vulg. — Ve- nena, atque, ut Nicander tradit, et contra sanguinem tauri, Sillig ex Pseudo-Apul., p. 26. — M. Sillig pense qu'il faut rapporter à ce passage de Pline ainsi reslitué le vers de Nicandre, Alex. 330 : Kai onépados xpau6ñev &hiç pepuopu- uévov ô£es. D’après lui, Pline aura confondu fagavis, ra- phanus, et fépavos employé chez les Attiques pour xp4u6n. (7) Pistolochiam Vulg.— Plistolochiam Silligex Pseudo- Apul., p. 20. (8) Erraticam om. Vulg. — Ce mot est donné par le Pseudo-Apulée , Sillig, p. 27. (9) Aliorumque venenatorum om. Vulg. — Ces mots sont donnés par le Pseudo-Apulée , Sillig, p. 28. (10) La troisième espèce de laitne nommée isatis paraît être l’isatis tinctoria, L., sauvage; et la quatrième espèce de laitue, l’isatis tinctoria cultivée. (11) Guttantia adstringunt Editt. Vett.— Gustantium os adstringunt Vulg. (12) Decocta Vulg. — Decoctæ Sillig. (13) Juvari, si foveantur vulnera, et recentia et vetera, etiam carcinomata, quæ nullis aliis medicamentis sanari possint. Foveri vulg. — J’ai changé la ponctuation. (14) Tumores Editt. Vett. — Humores Harduinus ex conjectura. (15) Voy. pour les cardiaques, livre XI, note 20. (16) Secundas. Et muris aranei morsus foliorum arido- rum, etc. Vulg. — J'ai changé la ponctuation. (17) Aliqui corrudam om. Vulg. — Cette addition est donnée par M. Jan, Münchener gelehrte Anzeigen, 1839, n° 207. (18) D’après Hardouin, le melissophyllon est la mélisse. L’apiastrum de Sardaigne est un des ranunculus dont parle Pline, XXV, 109. En effet, Apulée, cap, vin, dit que le ba- trachion ou ranunculus est nommé a“ssi apium rusticum , et apiastellum. (19) Et ante Vet. Dalech. — Et om. Vulg. (20) Sanguisuga exhanserit Editt. Vett., Sillig, — San- guisugam exhauserint Vulg. (21) Ruptis, convulsis, sed parcius, orthopnoicis Vulg. — Les mots ruplis, convulsis, sed parcius, manquent dans les anciennes éditions ; Hardouin les a ajoutés d’a- près quelques-uns de ses mss.; ces mots ne paraissent pas nécessaires. (22) Ce pouliot sauvage n’est pas une plante différente du pouliot cultivé, (23) Auriumque vermiculos Editt, Vett. — Vermicu- losque Vulg. (24) On ne sait pas ce qu’est celte plante, montrée à Pline par le botaniste Castor. (25) Trita Ed. Princeps. — Trito Vulg. (26) Tertia Cod. Voss. — Tertia om. Vulg. (27) Pline a mal compris Théophraste : l’auteur grec dit ( Hist. IX, 31), en parlant du papaver heraclium : « 11 a la feuille comme le struthos, avec lequel on blanchit la toile. » Le struthos ou struthion est la saponaire, qui n’est pas le papaver heraclium, (28) Subtrito cum aceto carnem incorruptam Vulg. — Subtritoetcumino acetoque carnem omnem incorruptam , Sillig ex Pseudo-Apul., p. 28. | (29) Sapore Vulg. — Sativo Editt. Vett. (30) Si coletur Vulg. — Si colluatur Vet. Dalech. | (31) Je n’ai pas traduit lifhanicos. On ne sait ce qu'est ce mot. On a proposé de lire en place, soit {e{anicos, soit lichenas. (32) Aniso Vulg. — Anetho Vet. Dalech. et Diosco- ride, 1, 3. (33) Minus rufum, quam illnd alterum Vulg. — J'ai ponctué autrement. | (34) Venerem stimulant om. Vulg. — Ces mots sont donnés par le Pseudo-Apulée , p. 29, Sillig. (35) II s’agit ici d’une plante toute différente du chanvre, à savoir, d’une espèce de guimauve. (36) Versibus in limine ædis Æsculapii Vulg. — Versi- bus Coi in æde Æsculapii Pseudo-Ap., p. 29, Sillig. (37) Venena Vulg. — Venenata Pseudo-Apul , p. 29, qui donne aussi aspide excepta, mots qui ne sont pas dans Vulg. COLOI0OGOO0000000000000000000000000000000000000000000000009 LIVRE XXI. 1 I.(r.) Caton a recommandé de semer aussi dans les jardins les fleurs à tresser les couronnes, fleurs remarquables surtout par une délicatesse qu’on ne saurait exprimer ; car nul ne peut par- ler avec la même facilité que la nature peut colo- rer ; la nature, qui s’égaye et se joue dans la joie infinie d’une fécondité si variée. Les autres végé- taux, elle les a produits pour les besoins et la nourriture; aussi leur a-t-elle accordé des années 2 et des siècles : mais les fleurs et leurs parfums, elle ne ies engendre que pour durer un jour ; grande lecon, qui manifestement montre aux hommes que ce qui fleurit avec le plus d'éclat se fane avec le plus de promptitude. La pein- ture même ne suffit pas à reproduire ces couleurs dans la variété de leurs combinaisons, soit que des fleurs nombreuses entrent alternativement dans la composition des tresses, soit qu’un faisceau d’une fleur spéciale, disposé circulairement, obli- quement , en spirale, coure comme une couronne dans la couronne elle-même. | IT. (11) Les anciens se servaient de couronnes minces, qu’ils nommaient s{roppes ; d'où vient le nom des s{rophioles. Le nom même de couronnes ne s’est généralisé que tardivement ; il était ex- clusivement réservé aux couronnes employées dans les sacrifices , ou comme récompense mili- taire. Quand elles se faisaient avec des fleurs , on les appelait serla de serere (tresser), ou de se- ries (série) (1). L’usage n’en est pas fort ancien chez les Grecs eux-mêmes. LIBER XXI. ee 4 I. (1.)In hortis seri et coronamenta jussit Calo, ine- parrabili florum maxime subtilitate : quando nulli potest facilius esse loqui, quam rerum naturæ pingere, lasci- vienti præsertim et in magno gaudio fertilitatis tam variæ ludenti. Quippe reliqua usus alimentique gratia genuit ; ideoque sæcula annosque tribuit iis. Flores vero odoresque in diem gignit : magna, ut palam est, admonitione ho- minum, quæ spectatissime floreant, celerrime marcescere. Sed ne pictura quidem sufficiente imagini colorum red- dendæ, mixturarumque varietali, sive alterni atque multi- plices inter se nectantur, sive privalis generum funiculis D in orbem , in obliquum , in ambitum , quædam coronæ per | coronas currunt. JL. (1) Tenuioribus utebantur antiqui, stroppos appel- lantes : unde nala strophiola. Quin et vocabulum ipsum tarde communicatum est, inter sacra tantum et bellicos honores coronis suum nomen vindicantibus. Quum vero —. INT. La coutume fut d’abord de couronner les { vainqueurs dans les combats sacrés avec des bran- ches d'arbre. Dans la suite on commença à varier les nuances par une combinaison de fleurs quirelevât à la fois l'odeur et la couleur ; invention due, dans la ville de Sicyone, au génie du peintre Pausias (xxxV,40,1,3 et 12 )etdela bouquetière Glycère, qu’il aimait passionnément. Le peintre reprodui- sait par la peinture les ouvrages de la bouquetière ; la bouquetière le défiait en les variant; c'était un combat de l’art et de la nature. On possèdeencore les tableaux de cet artiste, et surtout celui qu’on nomme Stcphaneplocos (/a Bouquetière) , où il peignit Glycère elle-même. Cette invention re- monte à la centième olympiade. Les couronnes 2 de fleurs étant ainsi de mode, on vit venir celles qu'on nomme Égyptiennes, puis les couronnes d’hiver pour le temps où la terre refuse des fleurs, et qui sont faites de lamelles de corne colorées. Peu à peu l’usage s'établit à Rome de les appeler corolles, désignation due d’abord à la délicatesse de ces ouvrages; les couronnes que l’on donna dans la suite, faites avec de minces lames d’airain dorées ou argentées, se nommaient corollaires. IV. (n11.) Crassus le riche fut le premier qui, 1 ayant fait faire des feuilles artificielles en argent et en or, distribua de pareilles couronnes lors de ses jeux. Pour embellir les couronneselles-mêmes, on y ajouta des lemnisques (espèces de bande- letles), à l’imitation des couronnes étrusques, qui ne devaient avoir que des lemnisques d’or.Long- e floribus fierent, serta a serendo serieve appellabantur * quod apud Græcos quoque non adeo antiquitus placuit. IL. Arborum enim ramis Coronari in sâcris certami- 4 nibus, mos erat primum. Postea variari cœptum mixtura versicolori florum , quæ invicem odores coloresque accen- deret, Sicyone, ex ingenio Pausiæ pictoris atque Gly- ceræ coronariæ , dilectæ admodum illi, quum opera ejus piciura imitaretur, et illa provocans variaret, essetque certamen artis ac naturæ : quales etiam nunc exstant arti- ficis illius tabellæ, atque in primis appellata Stephane- plocos , qua pinxit ipsam : idque factum est post Olym- piadem centesimam. Sie coronis e floribus receptis, paulo 2 mox subiere, quæ vocantur Ægyptiæ, ac deinde hibernæ , quum terfa flores negal, ramento e cornibus lincto : paulatimque et Romæ subrepsit appellalio , corollis inter initia propter gracililatem nominatis : mox et corollariis, postquamn e lamina ærea tenui inaurata aut inargentata dabantur. IV. (i.) Crassus dives, primus argento auroque folia 1 imitatus, ludis suis coronas dedit; accesseruntque et lem- nisci, quos adjici ipsarum coronarum honos erat, propter LIVRE XXI. 43 temps ils furent sans ornement, P, Claudius Pul- cher (an de Rome 570) fut le premier qui les fit ciseler, et ajouta des bractées d’or à la mince lamelle qui faisait le lemnisque. 1 V. Toutefois, on estima toujours beaucoup les couronnes gagnées même dans les jeux; car les citoyens, lors des jeux [consulaires], descen- daient eux-mêmes dans le cirque pour prendre part au combat, et y envoyaient leurs esclaves. De là cette loi des Douze Tables : « Si quelqu'un gagne une couronne par lui-même ou par son argent, qu’elle lui soit donnée à cause de son mérite. » Il n’est pas douteux que par ces mots, gagnée par son argent, la loi n'ait entendu une couronne gagnée par ses esclaves ou ses chevaux. Or quel était l’honneur qu’elle procurait? C'6- tait qu'après leur mort le vainqueur et ses père et mère avaient le droit d’être couronnés pendant que le corps était exposé dans la maison, ou porté au lieu des funérailles. Du reste, les couronnes, même celles des jeux, ne se mettaient pas indif- féremment en toute circonstance. 1 VI. En ceci la sévérité était fort grande. L. Fulvius, banquier, dans la seconde guerre pu- nique, accusé d’avoir pendant le jour, de son baicon, regardé dans le forum, ayant une cou- ronne de roses sur la tête, fut emprisonné par l’ordre du sénat, et il ne fut relâché qu'après la fin de la guerre. P. Munatius, ayant mis sur sa tête une couronne de fleurs enlevée à la statue de : Marsyas , fut condamné aux fers par les trium- vifs; il en appela aux tribuns du peuple, mais ceux-ci n’intercédèrent pas. Il en était autrement à Athènes, où des jeunes gens en débauche, avant midi, entraient même dans les écoles des philoso- phes. Chez nous on ne trouve pas d'exemple d'une licence pareille, si ce n’est chez la fille (vir, 46) Etruscas, quibus jungi nisi aurei non debebant. Puri diu fuere ii. Cælare eos primus instituit P, Claudius Pulcher, bracteasque etiam philyræ dedit. 1 V.Sempertamenauctoritas vel ludicro quæsilarum fuit. Namque ad certamina in Cireum per ludos et ipsi descen- debant, et servos suos quique mittebant. Inde illa x11 Tabularum lex : « Qui coronam parit ipse , peruniave ejus, virtutis ergo duitor ei. » Quam servi equive me- ruissent, pecunia partam lege dici, nemo. dubilayit. Quis ergo honos ? ut ipsimortuo, parentibusqueejus, dum intus positus esset, forisve ferretur, sine fraude esset imposila. Alias in usu promiseuo ne ludicræ quidem erant. 1 VI. Ingensque et hic severilas. L. Fulyius argentarius, bello punico secundo , cum corona rosacea interdiu e per- gula suain forum prospexisse dictus, ex auctoritate Senatus in carcerem abductus, non ante finem belli emissus, est. P. Munatins, quum demtam Marsyæ coronam e floribus capiti suo imposuisset, atque ob id duci eum in vincula Toiumviri jussissent, appellavit tribunos plebis. Nec in- tercessere illi ; aliter quan Athenis, ubi comessabundi juvenes ante meridiem conventus sapientium quoque doc- trinæ frequentabant.. Apud nos exemplum licentiæ hujus du dieu Auguste, laquelle , dans ses débauches nocturnes , couronna la statue de Marsyas (2), comme le déplore la lettrede son divin père. VIL. Le peuple romain n’a honoré de fleurs que 1 le seul Scipion, surnommé Sérapion (vrr, 10) à cause de sa ressemblance avec un certain mar- chand de porcs. Cette circonstance l'avait rendu très-cher au peuple pendant son tribunat; du reste, il était digne de la famille des Africains. Il pe laissa pas assez de bien pour se faire enterrer ; le peuple se cotisa pour la dépense des funérail- les, et de toutes les ouvertures des maisons on jeta des fleurs sur le convoi. VIII. Dès lors les couronnes étaient employées 1 à honorer les dieux, les lares publics et particu- liers, les tombeaux et les mânes. Les plus esti- mées étaient tressées : quant aux couronnes cou- sues, nous les trouvons dans les sacrifices des Saliens, et ellesétaient d’apparat dans leurs repas. On en vint ensuite aux couronnes de roses ; et enfin le luxe fut poussé au point qu'on n’estima plus que les couronnes faites avec les seuls pétales de la fleur ; puis on alla demander à l'Inde ou au delà de l'Inde la matière des couronnes cousues ; car aujourd'hui il est du grand ton de les donner en feuilles de nard, ou faites de diverses couleurs, avec des étoffes de soie parfumées. C'est là le dernier terme auquel en est le luxe des femmes. IX. Parmi les Grecs, les médecins Mnésithée et Callimaque ont écrit des traités spéciaux sur Îles couronnes, et indiqué celles qui faisaient mal à la tête. En effet, la santé y est jusqu'à un certain point intéressée: c’estsurtout pendant qu'on boit et qu'on se livre à la gaieté, que les odeurs actives s’insinuent traîtreusement; et l’on connaît l'a- dresse scélérate de Cléopâtre. Lors des apprèts de la guerre d’Actium, Antoine redoutait jus- non est aliud quam filia divi Augusti, cujus luxuriæ noctibus coronatum Marsyam, litteræ illius dei gemunt. VII. Florum quidem populus romanus honorem Sci- 1 pioni tantum habuit. Serapio cognominabatur, propter si- militudinem suarii cujusdam negotiatoris. Ob id erat in tribuoatu plebi admodum gratus , dignusque Africanorum familia. Nec erat in bonis funeris impensa. Asses ergo contulit populus, ac funus elocavit; quaque præferebatur, flores e prospectu omni sparsit. VIil. Et jam tunc coronæ deorum honos erant, el Larium publicorum privatorumque , ac sepulchrorum , el Manium ; summaque auctorilas pactili coronæ. Sutiles Sa- liorum sacris invenimus , et solemnes cœnis. Transiere deinde ad rosaria ; eoque luxuria processit, ut non esset gralia nisi mero folio : sutilibus mox petitis ab India, aut ultra Indos. Lautissimum quippe habetur, e nardi folio eus dari, aut veste serica versicolores unguentis madidas. Hune habet novissime exitum luxuria feminarum. IX. Et apud Græcos quidem de coronis privatim $cri- 1 psere Mnesitheus alque Callimachus medici, quæ nocerent capiti_: quoniam et in hoc est aliqua valetudinis portio, in potu atque hilaritate præcipue odorum vi surrepente fal- _— 44 qu'aux présents de cette reine, et ne prenait d’a- liments qu'après les avoir fait déguster : on rap- porte que, voulant se jouer de ses craintes, elle enduisit de poison l’extrémité des fleurs d’une couronne ; ayant cette couronne sur sa tête, et la gaieté faisant des progrès, elle invita Antoine à 2 boire les couronnes. Qui dans cette circonstance pl Le 1 aurait redouté des embüches? La couronne est effeuillée, jetée dans une coupe... Antoine va boire; elle l’arrête de la main : « C’est donc, dit-elle, Marc-Antoine, contre moi que vous prenez la précaution nouvelle des dégusta- teurs ? Et voyez, si je pouvais vivre sans vous, comment les occasions ou les moyens me man- queraient ! » Elle fitvenir de la prison un homme, qui but et expira aussitôt. Outre les deux auteurs nommés plus haut, Théophraste (Hisf., vi, 6et 7), chez les Grecs, a écrit sur les fleurs. Chez nous quelques-uns ont, il est vrai, intitulé leurs livres Anthologie; mais personne, à ma connaissance du moins, n’a traité expressément des fleurs. Quant à nous, nous n’avons pas l’intention ici de tresser des couronnes, cela serait frivole; mais nous dirons sur les fleurs ce qui nous paraître digne d’être rapporté. X.(1v.) Les Romains n'avaient dans leurs far- dins qu’un très-petit nombre d’espèces de fleurs à couronnes, et presque uniquement les violettes et les roses. Le végétal qui porte la rose est, à vrai dire, plutôt une épine qu’un arbuste; cette fleur vient aussi sur une espèce deronce | rosa ca- nina) (xvi1, 71), et là même elle est d’une odeur agréable, quoique peu pénétrante. Toutes lesrases sont d’abord enfermées dans un bouton dont l’en- veloppe est grenue ; ce bouton ne tarde pas à se gonfler, et à former une sorte de cône vert. Peu à peu la fleur prend une teinte rouge. s’entr'ouvre laciter, scelerata Cleopatræ solertia. Namque in apparatu : belli Actiaci gratificationem ipsius reginæ Antonio ti- mente, nec nisi prægustatos cibos sumente, fertur pavore ejuslusisse, extremis coronæ floribus venenoillitis, ipsaque capiti imposita , mox procedente hilaritate invitavit An- tonium, ut coronas biberent. Quis ita timeret insidias ? Ergo concerpta in scyphum incipienti haurire opposita manu : « En ego sum, inquit, illa, Marce Antoni, quam tu nova prægustantium diligentia caves : adeo mihi, si possim sine te vivere, occasio aut ratio deest. » Inde eductum custodia bibere jussit, illico exspirantem. De flo- ribus supra dictos scripsit Theophrastus apud Græcos. Ex nostris autem inscripsere aliqui libros Anthologicon : flores vero persequutus est nemo, quod equidem inveniam. Nec nos nunc scilicet coronas nectemus : id enim frivolum est ; sed de floribus, quæ videbuntur digna , memorabimus. X. (1v.) Paucissima nostri genera coronamentorum inter hortensia novere, ac pæne violas rosasque tantum. Rosa nascitur spina verius, quam frutice, in rubo quoque proveniens, illic etiam jucundi odoris , quamvis angusti. Germinat omnis primo inclusa granoso cortice. Quo mox intumescente, et in virides alabastros fastigato, paulatim PLINE. ets’épanouit, embrassant des filaments jaunes pla- cés au centre. L'emploi qu’on en fait dans les cou- ronnes est, pour ainsi dire, le moindre parti qu’on en tire : on la fait macérer dans l’huile, et cela dès la guerre de Troie, d’après le témoignage d’Homère (Z/., xx1t1, 186); de plus, on l’incorpore dansdes parfums, commenous l’avonsdit(xxr11, 2); on l'emploie aussi seule en médecine; on la fait entrer dans des emplâtreset descollyres, à cause de ses qualités pénétrantes ; on s’en sert encore à parfumer les tables dans les festins, et jamais elle ne cause de mal. Les espèces les plus célèbres 4 parmi nous sont la rose de Préneste et celle de Campanie ; d’autres ont ajouté celle de Milet, qui est d’un rouge très-vif, et qui n’a pas plus de douze feuilles ; vient ensuite celle de Trachinie (1V, 14) , qui est moins rouge, puis celle d’Ala- banda, dont les feuilles sont blanchâtres : la moins estimée est la rose épineuse, qui a beaucoup de feuilles, mais très-petites. Les roses diffèrent, en effet, par le nombre des feuilles, par la rudesse, le poli, la couleur, l'odeur. Le nombre des feuil- 3 les, qui n’est jamais de moins de cinq, va toujours croissant, au point qu'il est une espèce à cent feuilles : elle vient en Italie, dans la Campanie, et en Grèce, dans les environs de Philippes; mais dans ce dernier lieu elle ne croît pas naturellement : elle vient du mont Pangée, qui est dans le voisi- nage, et qui produit des roses à feuilles nom- breuses et petites ; les habitants les transplantent, et les améliorent par cela même. Cette espèce n’est pas très-odorante, non plus que celle dont la feuille est très-large et très-grande. On peut dire, en peu de mots, que le parfum de la fleur est en rapport avec la rudesse du calice. Cæpion, qui vivait sous le règne de l’empereur Tibère , a pré- tendu que la rose à cent feuilles ne s’employait rubescens dehiscit, ac sese pandit, in calycis medio sui | stantis complexa luteos apices. Usus ejus in coronis prope minimus est. Oleo maceratur, idque jam a Trojanis tem- poribus, Homero teste. Præterea in unguenta transit, ut diximus. Per se medicas artes præbet. Emplastris atque collyriis inseritur mordaci subtilitate. Mensarum etiam de- liciis perungendis minime noxia Genera ejus nostri fecere 2 celeberrima, Prænestinam et Campanam. Addidere alii Mi- lesiam, cui sit ardentissimus colos, non excedenti duo- dena folia. Proximam ei Trachiniam minus rubentern. Mox Alabandicam viliorem, albicantibus foliis. Vilissimam vero plurimis, sed minutissimis, spineolam. Differunt enim multitudine foliorum, asperitate, lævore, colore, odore. Paucissima quina folia, ac deinde numerosiora : quum sit $ genus ejus, quam centifoliam vocant : quæ est in Cam- pania Italiæ , Græciæ vero circa Philippos : sed ibi non suæ terræ proventu, Pangæus mons in vicino fert, numerosis foliis ac parvis : unde accolæ transferentes conserunt, ipsa- que plantatione proficiunt. Non autem talis odoratissima est, nec cui latissimum maximumque folium : breviterque indicium est odoris, scabritia corticis. Cæpio Tiberii Cæ- saris principatu, negavit centifoliam in coronas addi, præ- LIVRE XXI. 45 pas dans les couronnes, ou bien qu'on la reléguait à la jonction des deux branches, n'étant remarqua: 4 ble ni par le parfum ni par la forme (3). Celle que les Latins nomment grecque, et les Grecs lychnis (agrostema coronaria, L.) ne vient que dans les lieux humides, n’a jamais plus de cinq feuilles, n’est pas plus grosse qu’une violette, et n’a aucune odeur, Une autre, nommée græcula, a les feuilles réunies en peloton; elle ne s’épanouit que lors- qu’on la presse avec la main, et semble toujours être en bouton; les feuilles en sont très-larges. Une autre est portée sur une tige semblable à celle de la mauve, et dont les feuilles sont celles de l'olivier; on la nomme mosceuton. La rose d'automne, appelée coroneola, tient le milieu pour la grosseur entre les précédentes. Toutes ces roses sont sans odeur, excepté la coroneola et celle qui vient sur une ronce; tant il y a de fausses 5roses! Au reste, la vraie rose doit elle-même beaucoup au terroir : c’est à Cyrène qu’elle est le plus odorante; aussi le parfum qu'on y fait est-il excellent; à Carthagène en Espagne [grâce au terroir ], il y a des roses précoces pen - dant tout l’hiver. La température n’est pas non plus sansinfluence : en certaines années, les roses sont moins odorantes. En outre, elles sont toutes plus parfumées dans les lieux secs que dans les lieux humides. Le rosier ne veut être planté ni dans les terrains gras, ni dans les terrains argileux, ni dans lesterrains arrosés; il se contented’uneterre légère, et aime particulièrement un sol couvert de gravois. La rose de Campanie est précoce, celle de Milet est tardive; cependant c’est celle de Préneste qui finit la dernière. Pour le rosier on travaille la terre plus profondément que pour le blé, plus superficiellement que pour la vigne. 6 Il vient très-lentement de graine (la graine est dans le calice, sous la fleur même, et recouverte terquam extremos velut ad cardines , nec odore nec specie 4 probabilem. Est et quæ Græca appellatur a nostris, a Græcis lychnis, non nisi in humidis locis proveniens, nec umquam excedens quinque folia, violæque magnitudine, odore nullo. Est et alia Græcula appellata, couvolutis foliorum paniculis, nec dehiscens nisi manu coacla, semperque nascenti similis, lalissimis foliis. Alia funditur e caule malvaceo , folia oleæ habente, mosceuton vocant. Atque inter has media magnitudine autumnalis, quam coronco- lam vocant. Omnes sine odore, præter coroneolam et in 5 rubo natam : tot modis adulteranlur. Et alias vera quoque plurimum solo prævalet. Cyrenis odoralissima est, ideoque ibi unguentum pulcherrimum. Carthagine Hispaniæ , hieme tota præcox. Refert et cæli temperies. Quibusdam enim annis minus odorata provenit. Prælerea omnis siccis quam bumidis odoratior. Seri nec pinguibus vult, nec ar- gillosis loëis , nec riguis , contenta raris , proprieque rude- ratum agrüm amat. Præcox Campana est, sera Milesia. Novissime lamen desinit Prænestina. Fodiuntur altius 6 quam fruges , levius quam vites. Tardissime proveniunt semine, quod in ipso cortice est, sub ipso flore, opertum d’un duvet); aussi préfère-t-on le planter de bouture. Une seule espèce se plante, comme le roseau (xv1, 67), par des yeux de racine : c’est le rosier à roses pâles, épineuses, à cinq pétales, à branches très-longues ; cette rose est la seconde des roses grecques. Tous les rosiers gagnent à être taillés et passés au feu. La transplantation les fait, comme la vigne, pousser très-bien et très- vite : on a des boutures de quatre doigts de long ou plus, on les plante après le coucher des Pléia- des; puis, lorsque le Favonius [vent d’occident] souffle, on les replante à des intervalles d’un pied, et l’on remue fréquemment la terre alentour. Ceux qui veulent rendre les rosiers hâtifs font une fosse d’un pied autour de la racine, et y versent de l’eau chaude au moment ou les boutons com- mencent à pousser. XI. (v.) Le lis tient le premier rang après 1 la rose, et il a quelque analogie avec elle en raison du parfum et de l’huile qu’on en tire, et qu’on nomme lirinon (xur, 2). Placé au mi- lieu des rosiers, il produit le meilleur effet, car il commence à donner des fleurs quand les rosiers sont à moitié de leur saison. Aucune fleur ne s’élève plus haut, le lis atteignant par- fois trois coudées ; la tête en est toujours lan- guissamment penchée, comme si elle était trop pesante pour la tige. La blancheur du lis est admirable : il est strié à l’extérieur ; étroit par le bas, il va peu à peu s’élargissant en forme de coupe; le limbe en est renversé, et un filament ténu, la graine et des espèces de safrans se dressent dans le centre. L’odeur, comme la cou- leur, est double, et autre pour les pétales, autre pour les étamines : il y a une petite différen- ce; mais, dans la composition du parfum et de l'huile, on ne rejette pas les pétales. Une fleur 2 assez semblable est produite par la plante her- lanugine : ob id potius caule conciso inserunlur : et ocellis radicis , ut arundo, unum genus inseritur pallidæ, spi- nosæ, longissimis virgis, quinquefoliæ, quæ e Græcis altera est. Omnis autem recisione atque ustione proficit : transla- tione quoque, ut vitis, optime ocyssimeque provenit, sur- culis quaternum digitorum longitudine , aut ampliore, post Vergiliarum occasum sata : dein per Favonium translata, pedalibus intervallis, crebroque cireumfossa. Qui præcocem faciunt, pedali circa radicem scrobe aquam calidam in- fundunt , germinare incipiente calyce. XI, (v.) Lilium rosæ nobilitate proximum est, et qua- 1 dam cognatione unguenti oleique, quod lirinon appellatur. Et impositum etiam maxime rosas decet, medio proventu earum incipiens. Nec ulli florum excelsitas major, inter- dum cubitorum trium, languido semper collo, et non sufliciente capilis oneri. Candor ejus eximius, foris strial, et ab angustiis in latitudinem paulatim sese laxantis effigie calathi, resupinis per ambitum labris, tenuique filo et semine, stantibus in medio crocis. Ita odor, colorque duplex et alius calycis, alius staminis, differentia angusta. In unguenti vero oleique usu, et folia non spernuntur, Est à 1 Î 46 bacée qu'on nomme liseron (convolvulus se- pium, L.). Elle vient dans les buissons, est sans odeur, et n’a point à l’intérieur de safrans {filaments jaunes), ne reproduisant que la blan- cheur, sorte d’ébauche de la nature s’essayant à la production du lis. Le lis blanc se propage par tous les procédés dont on se sert pour le rosier, et de plus, comme l’hipposelinum (x1x, 48) (smyrnium olusatrum, L.), à l’aide d’une gomme qui lui est propre. Rien n’est plus fécond , une racine portant souvent cinquante bulbes. Il y a aussi un lis rouge (/ilium chalce- donicum, L.), nommé crinon par les Grecs. D’au- tres auteurs en nomment la fleur cynorrhodon. Le plus estimé est celui d’Antioche , puis celui de Laodicée de Svrie, puis celui de la Phasélide (xu1, 9); au quatrième rang est celui de l'Italie. XII. On connaît encore des lis pourpres; la tige en est parfois double; la racine est seulement plus charnue; le bulbe est plus gros, mais uni- que : on les nomme narcisses ( narcissus sero- tinus, L.) Une seconde espèce a la fleur blanche et la corolle pourpre (7. poeticus, L.) II y a encore cette différence avec les lis, que les feuilles des parcisses sont à la racine. Les plus beaux vien- nent dans les montagnes de la Lycie. Une troi- sième espèce a tout semblable aux autres, ex- cepté la corolle, quiest verte (x. {azetta, L.). Tous sont tardifs, fleurissant après le coucher d’Arctu- rus (xvi11, 76) et vers l’équinoxe d'automne. XIII. Il a été aussi inventé un procédé parti- culier de reproduction, grâce au goût que les hommes ont pour les choses monstrueuses. On ramasse au mois de juillet des tiges sèches de lis, et on les suspend à la fumée ; puis, au mois de mars, quand les petits nœuds commencent à pousser, on les fait macérer dans la lie de vin flos non dissimilis illi in herba, quam convolvulum vo- cant, nascens per frutecta, nullo odore, nec crocis in- lus : candorem tantum referens, ac veluli naturæ rudi- mentum lilia facere condiscentis. Alba lilia iisdem omnibus modis seruntur, quibus rosa : et hoc amplius lacryma sua, ut hipposelinum ; nibilque est fecundius, una radice quinquagenos sæpe emittente bulbos. Est et rubens lilium, quod Græci crinon vocant. Alii florem ejus cy- norrhodon. Laudatissimum in Antiochia , et Laodicea Syriæ, mox in Phaselide. Quartum locum obtinet in Italia nascens. ; XII. Sunt et purpurea lilia, aliquando gemino caule, carnosiore tantam radice, majorisque bulbi, sed unius : narcissum vocant, Hujus alterum genus flore candido, calyce purpureo. Differentia a liliis est et hæc, quod narcissis folia in radice sunt, probatissimis in Lyciæ mon- tibus. Terlio generi cæ&tera eadem, calyx herbaceus. Omnes serotini. Post Arcturum enim florent ac per æqui- noctium autumnum, XIII: Inventa est et in his ratio inserendi, monsirificis hominum ingeniis. Colliguntur namque mense julio scapi arescentes, liliaque suspenduntur in fumo. Dein nudan- ——_—_—_p PLINE. noir ou grec, afin qu’ils prennent couleur, et on les plante ainsi dans de petites fosses où l’on ré- pand quelques hémines (0 litr., 27) de lie. De la sorte on obtient des lis pourpres : il est sin- gulier de teindre une tige pour qu’il en naisse une fleur colorée. XIV. (vr.) La fleur la plus estimée ensuite est 1 la violette; il y en a plusieurs espèces : pourpres, jaunes, blanches (mathiola incana). Elles se reproduisent toutes de plant, comme les herbes potagères. Les violettes pourpres (0/4 odo- rata, L.}), qui poussent spontanément dans les terrains bien exposés et maigres, ont les pé- tales assez larges et sortent immédiatement de la racine, qui est charnue. Les Grecs n’appli- quent qu’à elles seules le nom d’ia, et c’est d’a- près elles qu'est dénommée l’étoffe ianthine ( violette). Parmi les violettes cultivées, les plus estimées sont les jaunes (cheiranthus cheiri, L.);: espèces : latusculane, celle qu’on nomme marine, à pétales un peu plus larges mais moins odcrants, et la calathiane tout à fait inodore, à pétales très-petits. Celle-ci est un présent de l’automne ; les autres sont un present du printemps. XV. La caltha (calendula offcinalis, L. ) ressemble beaucoup à la violette calathiane; elle est de même couleur et de même grandeur ; elle l'emporte pour le nombre des pétales sur la violette marine, qui n’en a pas plus de cinq; mais elle lui est inférieure pour l’odeur : en effet, celle de la caltha est forte. L’odeur n’est pas moins forte dans la plante appelée scopa royale (chenopodium scoparium, L. ); mais ici ce sont les feuilles, et non les fleurs qui sont odorantes. XVI. Le bacchar ( gnaphalium sanguineum , L.) n’a que la racine d’odorante ; quelques-uns le nomment nard des champs (xn1, 27). On faisait CS tibus se nodulis, in fæce nigri vini, vel græci, mense martio macerantur, ut colorem percipiant, atque ifa in scrobiculis seruntur, heminis fæcçis circumfusis. Sic fiunt purpurea lilia, mirumque , tingi aliquid, ut nascatur infectum. XIV. (vi) Violis honos proximus ; earumque plura genera. Purpureæ, luteæ, albæ : plantis omnes, ut olus, safæ. Ex iis vero, quæ sponte apricis et macris locis proveniunt, purpureæ , latiore folio, statim ab radice car- noso, exeunt : sol#que græco nomine a cæteris discer- nuntur, appellatæ ia, et ab his ianthina vestis. E sativis maxima auctoritas luteis, Genera iis : Tusculana, et quæ marina appellatur , folio aliquanto latiore, sed minus odorato. In totum vero sine odore, minutoque folio Ca- lathiana, munus autumni, cæteræ veris. XV. Proxima ei caltha est concolori amplitudine, Vincit 1 ! numero foliorum marinam, quinque non excedentem. Eadem odore superatur : est enim gravis calthæ. Non levior ei, quam scopam regiam appellant : quamquam folia ejus olent, non flores. XVI. Bacchar quoque radicis tantum odoratæ est, a1 quibusdam nardum rusticum appellatum. Unguenta ex LIVRE XXI. antrcfois des parfums avec cette racine. Aris- tnphane, poëtede l'ancienne comédie, letémoigne. tique à cette plante. L’odeur en est très-voisine de celle du cinnamome. Le bacchar vient dans un sol maigre et non humide. On donne le nom de combretum (juncus maximus, L.) à une plante qui lui ressemble beaucoup, dont les feuilles vont en s’amincissant comme des fils, et qui est plus haute que le bacchar. Mais ce n’est pas tout (4), il faut aussi corriger l’erreur de ceux qui ont appliqué au bacchar le nom de nard des champs : c’est une autre plante qui porte ce sur- nom; les Grecs la nomment asaron : nous en avons donné (x11, 27) la description en par- lant des espèces du nard. J'ajouterai l’étymolo- gie de ce nom, telle que je la trouve : l'asaron est, dit-on, ainsi appelé parce qu'il n'entre point dans les couronnes (asarum europæum). 1 XVII. Le safran'sauvage (crocusvernus, L.)est le meilleur ; ilne convient nullement de le semer en Italie, chaque carré ne rapportant que le vingt- quatrième du coût. On le multiplie par caïeux. Le safran cultivé (c.sativus, L.) est plus large, plus grand et plus beau; mais il a beaucoup moins de force; il dégénère toujours, et il est d'un faible rapport même à Cyrène, où les autres fleurs sont toujours les plus estimées. Le plus recherché est celui de Cilicie, et dans ce pays celui du mont Coryeus; au second rang est celui du mont Olympe en Lyeie; au troi- sième rang, celui de Centuripinum en Sicile. Quelques-uns ont donné la seconde place au safran phlégréen. Il n’est rien qu’on falsifie au- tant. On reconnaît qu’il est pur lorsqu'il craque sous la main qui le presse, comme sil était friable; en effet, quand il est humide, ce qui ea radice fieri solita apud antiquos, Aristophanes priscæ comædiæ poeta testis est. Unde quidam errore falso bar- baricam eam appellabant: Odor est ei cinnamomo proxi- mus : gracili solo nec humido provenit. Simillëèmum ei, combrétum appellatur , folioram exilitate usque in fila attenuata, et procerius quam bacchar. Nec hæc sunt tan- tum; sed eorum quoque error corrigendus est, qui bacchar rusticum nardum appellavere : est enim alia herba sic cognominala, quam Græci asaron vocant, cujus Speciem figuramque diximus in nardi generibus. Quin immo asaron iovenio vocitari, quoniam in coronas non addatur. 1 XVII. Crocum silvestre optimum : serere in Italia minime expedit, ad scripula usque singula areis deco- quentibus. Seritur radicis bulbo. Sativum latius, majus- que, et nitidius, sed mullo lenius , degenerans ubique, nec fecundum etiam Cyrenis, ubi semper flores laudatis- simi. Prima nobilitas Cilicio, et ibi in Coryco monte : dein Lycio monte Olympo : mox Centuripino Siciliæ. Aliqui Phiegræo sécundum locum dedere. Adulteratur nihil æque. Probatio sinceri, si imposita manu crepat, veluti fragile, Humidum enim quod evenit adultératione, 2 cedit. Altera probatio : si manu prolata ad ora leniter er 47 | est dû à la falsification, il cède à la pression, Une 2 | seconde épreuve, c’est de porter la main à la Quelques-uns ont donné, à tort, l’épithète d'exo- | figure : il devra picoter le visage et les yeux. II y a une espèce particulière de safran cultivé qui est extrêmement goûtée ; commeelle a du blanc au milieu, on l'appelle dialeucon (5). Le safran de la Cyrénaïque a le défaut opposé; il est le plus foncé de tous ; il se gâte aussi très-promptement. Partout le meilleur est celui qui est le plus épais et le plus court; le plus mauvais est celui qui sent le moisi. Mucien dit qu’en Lycie, au bout de sept à huit ans, on le transplante dans un terrain préparé, et que ce procédé le renouvelle au moment où il dégénère. On ne fait jamais entrer le safran dans les couronnes, les feuilles en étant étroites et formant une espèce de chevelu; mais il va 3 merveilleusement avec le vin, et surtout avec le vin doux. Réduit en poudre, on s’en sert pour parfnmer les théâtres, La floraison a lieu lors du coucher des Pléiades, et dure peu de jours; la feuille chasse la fleur. Il est verdoyant au sol- stice d'hiver, et on le récolte; on le fait sécher à l'ombre, de préférence par un temps froid. La racine en estcharnue, et plus vivace que celle des autres plantes. Elle aime à être battue et foulée aux pieds, et elle n’en vientque mieux (6) ; aussi le safran prospère-t-il surtout le long des sentiers et des fontaines. Il était estimé dès le temps de la guerre de Troie ; du moins Homère ( Z/. x1v, 348) fait-il mention de trois fleurs, le lotus, le safran et l’hyacinthe ( g/adiolus segetum). XVIIL (vr1.) Toutes les substances odorantes et par conséquent les herbes diffèrent par la cou- leur, l'odeur et le suc. Il est rare qu’une substance odorante ne soit pas amère, et réciproquement les substances douces sont rarement odorantes. Ainsi le vin est-il plus odorant que le moût, et faciem oculosque mordeat. Est per se genus sativi blan- dissimum vulgo, quum sit medio candidum, dialeucon vocant. Contra Cyrenaico vitium, quod omni croco nigrius est, et celérrime marcescit, Optimum ubicumque quod pinguissimum, et brevis capilli : pessimum vero, quod situm redolet. Mucianus auctor est, in Lycia anno septimo aut octavo transferri in locum subactum, atque ita de- generans renovari. Usus ejus in coronis nusquam. Herba enim est folio angusto pæne in capillamenti modum. Sed 3 vino mire Congruit, præcipue dulci; tritum ad theatra replenda. Floret Vergiliarum occasu paucis diebus, fo- lioque florem expellit. Viret bruma, et colligitur : sic- catur umbra, melius etiam hiberna. Carnosa et illi radix, vivaciorque quam cæteris. Gaudet calcari et atteri pede, quo melius provenit, Ideo juxta semitas ac fontes læ- tissimum. Trojanis temporibus jam erat honos ei. Hos certe flores Homérus tres laudat, loton, crocon, hyacinthum. XVHI (vn.) Omnium autem odoramentorum, atque adeo 1 herbarum differentia est in colore, et odore, et succo. Odo- rato sapor raro ulli non amarus : e contrario duleia raro odorata. Itaque et vina mustisodoratiora, et silvestria ma- gis omnia salivis. Quorumdam odor suavior e longinquo , 48 les productions sauvages plus que celles qui son: dues à la culture. Quelques fleurs ont une bonne odeur de loin, et de près n’en ont presque plus; telle est la violette. La rose fraîche a meilleure odeur de loin; la rose sèche, de près. Toutes les fleurs ont une odeur plus pénétrante au prin- temps et le matin. Au fur et à mesure que s'ap- 2 proche l’heure de midi, l'odeur s’affaiblit. Les fleurs des jeunes plantes sont aussi moins odo- rantes que celles des vieilles ; toutefois c’est dans l’âge intermédiaire que les fleurs ont le plus de parfum (7). La rose et le safran sont plus odorants quand on les récolte par un temps serein. Au reste, tout est plus parfumé dans les contrées chaudes que dans les contrées froides ; en Egypte pourtant les fleurs sont très-peulodorantes, parce que l'air y est brumeux et chargé de rosée, à cause du Nil. Quelques fleurs ont une odeur forte, quoique suave ; d’autres, tant qu’elles sont vertes, ne sentent rien, à cause d’un excès d’hu- midité, par exemple le bucéros, qui est le fenu- grec. Toutes les fleurs qui ont une odeur pé- nétrante ne sont pas sans suc : par exemple la 3 violette, la rose, le safran; mais celles qui, douées d’une odeur pénétrante, n’ont pas de sue, ont toutes une odeur forte : par exemple les deux espèces de lis (xxt, 11). L’aurone et la marjolaine ont des odeurs pénétrantes. Dans certaines plan- tes la fleur seule est suave, les autres parties sont inodores, comme dans la violette et le ro- sier. Parmi les plantes de jardin, les plus odo- rantes sont les plantes sèches, telles que la rue, la menthe, l’ache; il en est de même de celles qui croissent dans les lieux secs. Quelques fruits deviennent plus odorants en vieillissant; tel est le coing. Ces mêmes fruits, cueillis, le sont plus que sur l'arbre ; d’autres n’ont d’odeur que con- cassés ou froissés; d’autres, que dépouillés de propius admotus hebetatur, ut violæ. Rosa recens a longin- quo olet, sicca propius. Omnis autem verno tempore acrior, et matutinis : guidquid ad meridianas horas diei a vergit, hebetatur. Novella quoque vetustis minus odorata, Acerrimus tamen odor omnium ætale media. Rosa et cro- cum odoratiora, quum serenis diebus leguntur : et omnia in calidis, quam in frigidis. In Ægypto tamen minime odo- rati flores, quia nebulosus et roscidus aer est a Nilo flumine. Quorumdam suavitati gravitas inest. Quædam , dum vi- rent, non olent , propter humorem nimium : ut buceros, quod est fenum græcum. Acutus odor non omnium sine 3 succo est, ut violæ, rosæ, croco. Quæ vero ex aculis succo carent, eorum omnium odor gravis, ut in lilio utriusque generis. Abrotonum et amaracus acres habent odores. Quorumdam flos tantum jucundus, reliquæ partes ignavæ, ut violæ ac rosæ. Hortensiorum odoratissima quæ sicca': ut ruta, menta, apium, et quæ in siccis nascantur. Quædam vetustate odoratiora, ut cotonea : eademque decerpta, quam in suis radicibus. Quædam non nisi defracta, aut ex aîtritu olent : alia non nisi detracto cortice : quædam vero non nisi usta, sicut thura myrrhæque. Flores triti om- PLINE. leur écoree. Certaines substances ne sont odo- rantes que brüûlées, par exemple l’encens et la myrrhe. Toutes les fleurs sont plus amères pilées qu’intactes. Quelques plantes conservent plus longtemps leur odeur, étant sèches, par exemple le mélilot; certaines rendent plus odo- rantes le lieu où elles croissent , telles que l'iris (x11, 53 ) (8), qui vajusqu’à parfumer l’arbre tout entier, quel qu'il soit, avec les racines duquel il aura été en contact. L’hespéris ( giroflée triste, cheiranthus tristis, L.) a plus d’odeur la nuit, ce qui lui a valu ce nom. Aucun des animaux n’est odorant, à moins que nous n’ajoutions foi à ce qui est dit de la panthère ( virr, 23). XIX. Il est encore une distinction qu’il ne faut 1 pas omettre : c’est que plusieurs des plantes odo- rantes n’entrent pas dans les couronnes, par exemple l'iris et la saliunca, quoique doués tous deux d’une odeur très-recherchée. Dans l'iris (xur, 2) il n’y a d’odorant que la racine, em- ployée pour la parfumerie et la médecine. L'iris le plus estimé est celui de l’Illyrie, et dans ce pays même celui non des contrées maritimes, mais des forêts sur les bords du Drilon et de la Narone ; au second rang est celui de la Macédoine, qui est très-allongé, blanchâtre et mince; au troisième rang, celui d'Afrique, le plus grand de 2 tous et d’une saveur très-amère. L’iris d’Illyrie comprend deux espèces : le raphanitis, ainsi nommé à cause desa ressemblance avec le raifort, et le rhizotomos, qui est roussâtre et d’une qua- lité supérieure (xx1, 38). Le meilleur iris est ce- lui qui, manié, excite l'éternument. La tige de l'iris est longue d’une coudée, et droite; la fleur est de diverses couleurs, comme l’arc-en-ciel, d’où ila pris son nom. On estime aussi l'iris de Pisidie. Ceux qui doivent arracher l'iris ré- pandent tout autour, trois mois à l'avance, de nes amariores, quam intacti. Aliqua arida diutius odo- rem continent, ut melilotos. Quædam locum ipsum odo- ratiorem faciunt, ut iris : quin et arborem totam, cujus- cumque radices attingit. Hesperis noctu magis olet, inde nomine invento. Animalium nullum odoratum, nisi si de pantheris, quod dictum est, credimus. XIX. Illa quoque non omittenda differentia est, odora- 1 mentorum multa nihil pertinere ad coronamenta , ut irin, atque saliuncam, quanquam nobilissimi odoris utramque. Sed iris radice tantum commendatur, unguenlis et medi- cinæ nascens. Laudatissima in Illyrico, et ibi quoque non in maritimis, sed in silvestribus Drilonis, et Naronæ. Proxima in Macedonia, longissima hæc et candicans , et exilis. Tertiumlocum habet Africana, amplissima inter om- 2 nes, gustuque amarissima. [llyrica quoque duorum gene- rum est: raphanitis a similitudine, et quæ melior, rhizoto- mos subrufa. Optima, quæ sternumenta tactu movet. Cau- lem habet cubitalem, erectum. Floret diversi coloris spe- cie, sicut arcus cælestis, unde et nomen. Non improbatur et Pisidica. Et fossuri tribus ante mensibus mulsa aqua circumfusa, hoc veluti placamento terræ blandiuntur, cir- LIVRE XXI. l’eau miellée , comme s’ils voulaient par ce sacri- fice apaiser la terre; avec la pointe d’une épée ils tracent autour de l'iris trois cercles, et, dès 3 qu’ils l'ont recueilli, ils le lèvent vers le ciel. C’est une plante à propriétés caustiques ; et, maniée, elle fait venir des ampoules comme la brûlure. On recommande surtout d’être, pour le récolter, en état de continence. La racine sèche, et même encore dans la terre, est très-promptement atta- quée par les vers. Autrefois c’étaient Leucade et l'Élide, où depuis longtemps on cultive cette plante, qui fournissaient la meilleure huile d'iris (xur, 2); maintenant la meilleure vient de la Pamphylie, mais on estime beaucoup aussi celle de la Cilicie et des contrées septentrionales. XX. La saliunca ( valeriana celtica, L.), dont la feuille un peu courte n’est pas suscep- tible d’être tressée, a de nombreuses racines, herbe plutôt que fleur, tellement serrée qu’ellesem- ble avoir été pressée avec la main, en un mot ga- zon d’un genre particulier. Elle vient dans la Pan- ponie, dans la Norique , sur les pentes des Alpes exposées au soleil, et, parmi les villes, à Époré- dia. L'odeur en est tellement agréable, que l'ex- ploitation commence à en valoir celle d’une mine : on aime beaucoup à la placer dans les vêtements. XXI. Il en est de même chez les Grecs du po- lion, plante célébrée par Musée et Hésiode, qui la disent bonne à tout, et propre spécialement à faire acquérir la renommée et les dignités ; herbe véritablement merveilleuse, si, comme on le rap- porte, les feuilles en sont blanches le matin, pourpres à midi, bleues au coucher du soleil. Il y en a de deux espèces : le polion des chamaps { teucrium polium, L. ), plus grand ; le polion sauvage, plus petit ( {eucrium montanum , L. ) : quelques-uns nomment ce dernier teuthrion. Les cumscripta mucrone gladii orbe triplici : et quum legerint 3 eam, protinus in cælum attollunt. Natura est fervens, trac- tataque pustulas ambusti modo facit. Præcipitur ante omnia, ut castilegant. Teredines non sicca modo, verum et in terra celerrime sentit. Optimum antea irinum Leucade et Elide ferebatur : jampridem enim et seritur : nunc e Pamphylia: sed Cilicium maxime laudatur, atque e sep- temtrionalibus. : 1 XX. Saliunca folio quidem subbrevi, et quod necti non possit, radici numerosæ cohæret, herba verius quam flos, densa veluti manu pressa, breviterque cespes sui generis. Pannonia hanc gignitet Norici, Alpiumque aprica : urbium Eporedia : tantæ suavitatis, ut metallum esse cœperit. Ves- tibus interponi eam gratissimum. XXI. Sic et apud Græcos polion herbam, inclytam Mu- sæi et Hesiodi laudibus, ad omnia utilem prædicantium, superque cætera ad famam etiam ac dignitates ; prorsus- que miram, si modo, ut tradunt, folia ejus mane candida, meridie purpurea, sole occidente cærulea aspiciuntur. Duo genera ejus : campestre, majus : silvestre, quod mi- nus est. Quidam teuthrion vocant. Folia canis homi- PLINE. — T. Il. 49 feuilles en sont semblables aux cheveux blancs de l'homme; elles naissent immédiatement de la racine , et ne s'élèvent jamais à plus d’un palme. XXIL, (vir. ) C’en est assez sur les fleurs odo- rantes : le luxe, qui se glorifie d'avoir vaincu sur ce point la nature par laComposition des par- fums, a voulu rivaliser aussi dans les étoffes avec les fleurs que recommande l'éclat de leurs cou- leurs. Je remarque qu’il y a trois couleurs prin- cipales : le rouge de coccus (1x, 65), qui brille de tout son éclat dans les roses, et dont on re- trouve le reflet (xxxvir, 40) dans la pourpre de Tyr, dans la pourpre deux fois teinte, et dans celle de Laconie; la couleur d’améthyste, qui brille dans les violettes (xxxvi1, 40),et qui se retrouve dans la couleur pourpre et celle que nous avons nommée janthine (nous ne parlons que des genres qui offrent plusieurs subdivi- sions) ; enfin la couleur conchylienne proprement dite (1x, 64), de plusieurs sortes : l’une sembla- ble à l’héliotrope, et généralement plus foncée ; l’autre ressemblant à la mauve, et tirant sur le pourpre; une troisième ressemblant à la violette tardive , et c’est celle qui a le plus de vivacité (9). Voilà les rivaux en présence ; la nature et le luxe se livrent le combat. Je vois dans les auteurs que le jaune était en honneur dès les temps les plus anciens , mais on le réservait exclusivement aux femmes pour les voiles nuptiaux; et de là vient peut-être qu'il n’est pas compté parmi les couleurs principales, c’est-à-dire communes aux hommes et aux femmes ; c’est en effet cette com- munauté qui donna le premier rang. XXII. Nous sommes sans aucun doute vain- eus par l’amarante( amarante passe-velours, ce- losia cristata. L.) : c’est, à vrai dire, plutôt un épi de pourpre qu’une fleur ; et de fait elle est nis similia, a radice protinus, numquam palmo altiora. XXIL. (vur.) Et de odoratis floribus satis dictum : in qui- bus unguento vicisse naturam gaudens luxuria, vestibus quoque provocavit eos flores qui colore commendantur. Hos animadverto tres esse principales. Rubentem, in cocco : qui a rosis migrante gratia , idem trahitur suspectu, et in purpuras Tyrias, dibaphasque, ac Laconicas. Alium in amethysto, qui a viola , et ipse in purpureum, quemque janthinum appellavimus. Genera enim tractamus , in spe- cies multas sese spargentia. Tertins est, qui proprie con- chylii intelligitur, multis modis : unus in heliotropio, et in aliquo ex his plerumque saturatior : alius in malva, ad purpuram inclinans : alius in viola serotina, conchyliorum vegetissimus. Paria nunc componuntur, et nalura atque luxuria depugnant. Lutei video honorem antiquissimum, in puptialibus flammeis totum feminis concessum ; et for- tassis ideo non numerari inter principales , hoc est, com- munes maribus ac feminis, quoniam societas principalum dedit. 2 _— 1 2 XXII. Amaranto non dubie vincimur. Est autem spica 1 purpurea verius, quam flos aliquis, et ipse sine odore. Mi- i 50 PLINE inodore. Chose merveilleuse, elle se plaît à être cueillie, et n’en repousse que mieux ! Elle vient au mois d'août, et dure jusqu’en automne. La palme est à l’amarante d'Alexandrie, que l’on recueille pour la conserver : quand toutes les fleurs ont passé, on la trempe dans l’eau, et, par une propriété singulière, elle revit; aussi sert- elle à faire les cou:onnes d'hiver. La qualité spé- ciale de l’amarante, ainsi appelée parce qu’elle ne se flétrit pas, est indiquée par son nom. { XXIV. Le nom aussi du cyanus ( le bluet) en exprime la couleur. De même pour l’holochrysi (xx1, 85) (immortelle, gnaphalium stæchas, L.). Aucune de ces fleurs n’était employée du temps d'Alexandre le Grand ; car les auteurs de l’époque immédiatement suivante n’en ont pas parlé, ce qui prouve qu’elles ne sont venues en faveur que plus tard. Toutefois, qui pourrait douter que la connaissance n’en soit due aux Grecs , puisque l'Italie n’a que des noms grecs pour les dési- gner ? 1 XXV. Mais certes c’est l'Italie qui a dénommé le petilium (geum rivale, L.?), plante automnale, naissant auprès des buissons, et recommandable seulement par sa couleur , qui est celle de la rose sauvage. Les feuilles, petites, sont au nombre de cinq. Chose singulière, dans cette fleur la tête se recourbe ; et ce n’est qu'après qu’elle s’est redressée que naissent les pétales , formant une corolle petite et de couleur variée, avec une 2 graine jaune au dedans. Le bellion ( ckrysanthe- mum segetum, L.?) est jaune aussi ; il a une cou- ronne de cinquante-cinq barbules, en forme de pastille. Ce sont des fleurs des prés, et les fleurs des prés sont la plupart sans usage, et sans nom par conséquent ; ces deux fleurs mêmes portent tantôt un nom, tantôt un autre. rum in eo, gaudere decerpi etlætius renasci. Provenit Au- gusto mense : durat in autumnum. Alexandrino palma, qui decerptus asservatur ; mireque, postquam defecere cuncti flores, madefactus aqua revivescit, et bibernas coronas fa- cit. Samana ejus patura in nomine est, appellato, quoniam non marcescal. 1 XXIV. In nomine et cyani colos : item holochrysi. Omnes autem hi flores non fuere in usu Alexandri Magni ætate, quoniam proximi a morte ejus auctores siluere de illis : quo mamfestum est postea placuisse. À Græcis ta- meu repertos quis dubitet : non aliter Italia usurpante no- mina illorum ? 4 XXV. At Hercules petilio ipsa nomen imposuit, aulu- muali, circaque vepres nascenti, et tantum colore commen- dato, qui est rosæ silvestris. Folia parva , quina. Mirum- que in 60 flore, inflecti cacumen, et non nisi retorto folia nasci, parvo calyce, ac versicolori, luteum semen inclu- 2 deute, Luteus et bellio pastillicantibus quinquagenis qui- uis barbulis coronatur. Pratenses hi flores, sine usu ple- rique ,et ideo sine uominibus. Quin et his ipsis alia ali vocabula imponunt. 1 XXVI. Chrysocome sive chrysitis, non habet latinam | XXVI. La chrysocome (chrysocome lino- 1 siris, L. ).ou chrysitis n’a pas de dénomination latine ; elle a un palme de hauteur, les fleurs-en corymbe, d’un jaune d’or; la racine noire, un goût passant de l’astringent au doux : elle ‘croît dans les lieux pierreux et ombragés. XXVII. (1x.) Après avoir passé en revue 1 presque. toutes les couleurs les plus célèbres, venons à ces couronnes qui plaisent par la seule variété. Il y a deux espèces de ces couronnes : les unes sont faites de fleurs, les autres de feuil- les. Les couronnes à fleurs sont les couronnes du genêt (xxIV, 40),eueilli avec sa fleur jaune; du rhododendron {xvr, 33; xx1v, 53); du juju- bier, qu’on nomme aussi arbre de Cappadoce, et qui a une fleur odorante semblable à celle de l'olivier ; du eyelaminum, qui eroît parmi les ronces, dont nous parlerons davantage ailleurs (xxv, 67), et dont la fleurest couleur de pourpre. XXVIII. Quant aux couronnes à feuilles, le 1 premier rang appartient à celles qui sont faites avec les feuilles du smilax et du lierre, plantes dont nous avons suffisamment parlé à propos des arbrisseaux ( XvI, 63 et 62; xxXIV, 47 et 49 }). On emploie encore d’autres espèces qu'il faut indiquer par des noms grecs, attendu que la lan- gue latine présente beaucoup de lacunes dans cette nomenclature. La plupart, il est vrai, sont exotiques; toutefois, il nous faut en faire mention, puisque nous traitons de la nature, et non de l’I- talie. XXIX. Ainsi, on emploie dans les couronnes la 1 feuille du mélothron (xx, 16), de la spiræa (/i- qgustrum vulgare, L.?), de l’origan (xx, 67), du cneorum (daphne gnidium.: L.) appelé casia par Hygin, du cunilago (xx, 63) ou conyza, du me- lissophyllon ou apiastrum (xx, 45), du mélilot appellationem. Palmi altitudine est, comantibus fulgore auri corymbis, radice nigra, ex austero dulci, in petrosis opacisque nascens. XXVII. (ix.) Et fere peractis colorum quoque celeber- 1 rimis, transeatratio ad eas cororas, quæ varietate sola placent, Duo earum genera, quando aliæ flore constant, aliæ folio. Florem esse dixerim genistas, namque et iis decerpitur luteus : item rhododendron : item zizipha, quæ et Cappadocia vocantur : his odoratus , similis olea- rum floribus. In vepribus nascitur cyclaminum, de quo plura alias, Flos ejus colossinus in coronas admittitur. XXVII. Folia in coronamentis smilacis et ederæ, co- rymbique earum obtinent principatum , de quibus in fru- ticum loco abunde diximus. Sunt et alia genera nominibus græcis indicanda, quia nostris majore ex parte hujus no- menclaturæ defuit cura, Et pleraque eorum in exteris terris nascuntur, nobis tamen consectanda, quoniam de hatura sérmo, non dé Italia est. XXIX. Ergo in coronamenta folio venere melothron, 1 spiræa, origanon, cneoron, quod casiam Hyginus vocat : et quod cunilaginem, quæ conyza : melissophyllon, quod apiastrum : meliloton, quod sertulam Campanam vocamus. — LIVRE XXL 51 (melilotus officinalis , L.), que nous appelons sertula de Campanie ; car le mélilot le plus estimé de l'Italie est celui de la Campanie, comme le meilleur de la Grèce est celui du cap Suuium : viennent ensuite celui de Chalcis et celui de Crète. Partout cette plante croit dans des lieux âpres et sauvages; le nom de sertula qu’elle porte prouve qu'autrefois on en faisait des couronnes. L'odeur , ainsi que la fleur, approche de celle du safran. La tige est blanche : plus les feuilles sont courtes et épaisses , plus on estime le mélilot. 1 XXX. La feuille du trefle entre aussi dans la composition des couronnes. Il y a trois espèces de trèfle : le premier est nommé chez les Grecs tantôt minyanthes, tantôt asphaltion ( psora- lea bituminosa, L.); la feuille en est plus grande, et les fabricants de couronnes l’em- ploient : le second , nommé oxytriphyllon, a la feuille aiguë; le troisième est de tous le plus petit. Parmi ces plantes il en est qui ont les tiges fortes, comme le marathron (fenouil), l’hip- pomarathron ( cachrys sicula )(xx, 95 et 96 ), le myophonum {xxvir, 2) ( aconilum napellus, L.). On se sert aussi des ombelles des férules et de la fleur purpurine du lierre (xvr, 62). Il est encore une espèce différente de lierre qui est semblable aux roses sauvages (xvi, 62); la 2 couleur seule en plaît ; elle est inodore. (x.) On connaît aussi deux eneoron, l’un foncé { daphne cneorum , L. ), l’autre blanc (4. gnidium, L.); ce dernier est odorant ; tous deux sont ramifiés. Ils fleurissent après l’équinoxe d’automne. Deux origans aussi sont employés dans les couronnes : l'un n’a point de graine ; l’autre, qui est odorant, se nomme crétois (xx, 69 ). | { XXXI. Même nombre de thyms : l’un blanc, l’autre foncé. Le thym fleurit vers le solstice Est enim in Campania Italiæ laudatissima, Græcis in Sunio : mox Chalcidica et Cretica , ubicumque vero aspe- ris etsilvestribus nata. Coronas ex ea antiquitus facti- tatas , indicio est-nomen sertulæ , quod occupavit. Odor ejus croco vicinus est , et flos:, ipsa cana. Placet maxime toliis brevissimis atque pinguissimis. XXX. Folio coronat et trifolium. Tria ejus genera. Minyanthes vocant Græci, alii asphaltion, majore folio, quo utuntur coronarii, Alterum acuto, oxytriphyllon. Tertium ex omnibus minutissimum. Inter hæc nervosi cauliculi quibusdam, ut marathro, hippomarathro, myophono. Utuntur e ferulis et corymbis, et ederæ flore purpureo. Est et in alio genere earum silvestribus rosis similis; et in jis quoque colos tantum delectat, odor au- 2 tem abest, (x.) Et cneori duo genera, nigri atque can- didi ; hoc et odoratum : ramosa ambo. Florent post æqui- noctium autumnum. Totidem et origani in coronamentis species. Allerins enim nullum semen. Id, eui odor est, Creticum vocatur. 1 XXXI. Totidem et thymi : candidum, ac nigricans. Floret autem circa solstitia, quum et apes decerpunt, | | d'été; alors les abeilles viennent a ja récolte , et | c’est un présage pour Je miel. : en effet, les api- culteurs espèrent un bon produit quand la florai- son du thym est abondante. Les pluies lui nui- sent, et en font tomber la fleur. On ne peut aper- cevoir la graine du thym , et cependant la graine de l’origan, très-petite, n'échappe pas à la vue. Mais qu'importe que la nature l'ait cachée? On sait qu’elle est dans la fleur ; on sème celle-ci, et la plante se multiplie. Que n’ont pas tenté les hommes? Le miel de J’Attique passe pour le meilleur du monde entier : on a donc transplanté 2 du thym de l’Attique, plante qu'à grand’peine, comme nous disons, on reproduit par sa fleur, Mais une autre condition naturelle rendit vaines ces tentatives : le thym de l’Attique ne vit qu’à proximité des exhalaisons marines. Autrefois on pensait qu'ilen était ainsi de toute espece dethym, et que pour celte raison il n’en venait pas en Arcadie. Alors on croyait aussi qu'à plus de trois cents stades de la mer l'olivier ne poussait pas (xv, 1). Aujourd'hui nous savons que dans la province Narbonnaise les campagnes pierreu- ses sont remplies de thym ; c’est presque le seul revenu du pays, des. milliers de moutons y ve- nant de contrées lointaines paître cette plante. XXXII. Deux espèces de conyza (xx, 63 et1 64), le mâle (erigeron viscosum, L.) et la femelle( erigeron graveolens, L. ), entrent dans les couronnes ; la différence est dans la feuille : la femelle l’a plus menue, plus effilée et plus étroite; le mâle l’a en forme de tuile, et plus divisée. La fleur du mâle est aussi plus éclatante ; celle des deux espèces est tardive, et vient après le lever d’Arcturus. L'odeur de la conyza mâle est plus forte, celle de la conyza femelle est plus pénétrante ; aussi la conyza femelle a-t-elle plus et augurium mellis est. Proventum enim sperant apiarii large florescente e0. Læditur imbribus, amitlitque florem. Semen thymi non potest deprehendi, quum origani per- quam mioutum, non tamen fallat. Sed quid interest oc- cultasse id naturam? In flore ipso intelligitur, satoque eo nascCitur. Quid non tentavere homines? Mellis Attici in toto orbe summa laus existimatur. Ergo translatum est 2 ex Attica thymum , et vix flore , uti docemus, satum. Sed alia ratio naturæ.obstitit, non durante Atlico thymo, nisi in afflatu maris. Erat quidem hæc opinio antiqua in omni thymo, ideoque non nasci in Arcadia. Tanc oleam non putabant gigni, nisi intra ccc stadia a mari. Thymis quidem nunce eliam lapideos eampos in provincia Narbo- nepsi refertos scimus : hoc pæne solo reditu, e longinquis regionibus pecudum millibus convenientibus, ut thymo vescantur. XXXIL. Et conyzæ duo genera in coronamentis, mas ac { femina, Differentia in folie, Tenuius feminæ , et constri- ctius , angustiusque : imbricatum maris, et ramosius, Flos quoque magis splendet ejus ; serotinus utrique post Arctu- rum. Mas odore gravior, femina aculior, et ideo contra 4. 52 PLINE. de vertu contre les morsures des bêtes. Les feuil- les de la conyza femelle ont l’odeur du miel; la racine du mâle est nommée par quelques-uns libanotis : nous en avons parlé (xx, 64 ). 1 XXXIIT. Dans les conyza ce n’est que la feuille qui entre dans les couronnes ; mais dans la fleur de Jupiter ( agrostemma flos Jovis , L.), l'amaracus ({marjolaine ), l'hémérocalle (xx1, 90 ) (pancratium maritimum, L.), l'aurone, l’hélénium, le sisymbrium et le serpolet, toutes plantes ligneuses, on emploie la fleur à la façon de la rose. La fleur de Jupiter ne plaît que par sa couleur ; elle est inodore, de même que celle qui en grec se nomme phlox (silene vespertina). Mais les branches et les feuilles sont odorantes dans les végétaux susdits, excepté dans le serpolet. L’hé- lénium passe pour être né des larmes d'Hélène, aussi celui de l’île d'Hélène est-il le plus estimé. C’est une plante rameuse, qui étend sur le soi ses petites branches , longues de neuf pouces; la feuille est semblable à celle du serpolet. 1 XXXIV. La fleur de l’aurone a une odeur forte, mais agréable; elle est de couleur d’or. Abandonnée à elle-même, l’aurone se propage spontanément ; elle se provigne par son sommet. Mais si on la multiplie, c'est de graine plutôt que de racine ou de bouture; et encore vient-elle difficilement de graine. On la transplante ainsi que l’adonium (10), opérations qui se font l'été pour l’une et l’autre : ces plantes sont en effet très-frileuses, néanmoins trop de soleil leur nuit; mais quand elles ont pris de la force, elles poussent des rameaux à la façon de la rue. Le leucanthemum (xx11, 26) (camomille) a l'odeur de l’aurone : il a la fleur blanche, et est feuillé. 1 XXXV. (xr.) Dioclès le médecin et les Sici- liens donnent le nom d’amaracus (origanum bestiarum morsus aptior. Folia feminæ mellis odorem habent. Masculæ radix a quibusdam libanotis appellatur, de qua diximus. 1 XXXIIL Et tantum folio coronant. Jovis flos, amara- cus, hemerocalles, abrotonum, helenium, sisymbrium, serpyllum, omnia surculosa, rosæ modo. Colore Lantum placet Jovis flos, odor abest : sicut et illi, qui græce phlox vocatur : et ramis autem, et folio odorala sunt, excepto serpyllo. Helenium et lacrymis Helenæ dicitur natum, et ideo in Helene insula laudatissimum. Est autem frutex bumi se spargens dodrantalibus ramulis, folio simili serpyllo. 1 XXXIV. Abrotonum odore jucunde gravi floret. Est autem flos aurei coloris. Vacuum sponte provenit. Cacu- mine suo se propagat. Seritur autem semine melius, quam radice aut surculo : semine quoque non sine ne- gotio : plantaria transferuntur : sic et Adonium. Utrum- que æstate : alsiosa enim admodum sunt, et sole tamen nimio læduntur, Sed ubi convaluere , rutæ vice fruticant. Abrotono simile odore leucanthemum est, flore albo f0- liosum, 1 XXXV.(x1.) Amaracum Diocles medicus et Sicula gens majorana, L.) à la plante appelée sampsuchum en Égypte et en Syrie : on la multiplie des deux facons, de graine et de bouture; elle est plus vivace que les précédentes, et a meilleure odeur. L'amaracus a, comme l’aurone, beaucoup de graines; mais, tandis que l’aurone n’a qu’une racine qui s'enfonce profondément, celle des autres est à fleur de terre, et tient à peine au sol. On sème au commencement de l’automne, et même en certaines localités au printemps, celles de ces plantes qui aiment l'ombre, l’eau et l’en- grais. XXXVI. Le nyctegreton (cæsalpinia pul-1 cherrima, L.?) a été pour Démocrite au nombre des rares merveilles. Selon cet auteur, il est de couleur hysgine, il a la feuille de l’épine, il rampe sur le sol ; le plus beau se trouve en Gé- drosie ; on l’arrache après l’équinoxe du prin- temps, on le fait sécher pendant trente jours au clair de la lune ; ainsi préparé, il brille la nuit. Les mages et les rois des Parthes emploient cette plante lorsqu'ils prononcent des vœux; elle se nomme aussi chénomychon, parce que la vue seule en fait fuir les oies; d’autres la nomment nyctalops, parce que la nuit elle brille de loin. XXXVII. Le mélilot vient partout; cepen-1 dant le plus estimé est celui de l’Attique : en tout pays on préfère celui qui est récent, qui n’est pas blanchâtre, et qui a le plus de ressemblance avec le safran; en Italie toutefois le blanc est plus odorant. XXXVIIL La violette blanche ( #athiola in-1 cana, L.) est la première des fleurs qui annoncent le printemps; dans les localités chaudes, elles’ épa- nouit même dèsl’hiver. Viennentensuite la violette appelée ion, la violette pourprée, la violette cou- leur de flamme , autrement phlox ( xx1, 33 ), du appellavere, quod Ægyptus et Syria sampsuchum. Seritur utroque genere, et semine, et ramo, vivacius supra dictis, et odore melius, Copiosum amaraco æque, quam abro- tono , semen : sed abrotono radix una et alte descendens : cæteris in summa terra leviter hærens. Reliquorum satio autumno fere incipiente, nec non et vere quibusdam locis, quæ umbra gaudent, et aqua , ac fimo. XXXVI. Nyctegreton inter pauca miratus est Demo- critus, coloris hysgini, folio spinæ, nec a terra se attol- lentem, præcipuam in Gedrosia narrat. Erui post æqui- noctium vernum radicitus , siccarique ad lanam triginta diebus , ita lucere noctibus. Magos Parthorumque reges uti hac herba ad vota suscipienda. Eamdem vocari che- nomychon, quoniam anseres à primo conspectu ejus ex- pavescant : ab aliis nyctalopa, quoniam e longinquo noc- tibus fulgeat. XXX VII. Melilotos ubique nascitur : laudatissima ta- 1 men in Altica : ubicumque vero recens nec candicans, et croco quam simillima : quanquam in Jalia odoratiorcandida. XXX VII. Florum prima ver nuntiantium viola alba. 1 Tepidioribus vero locis etiam hieme emicat. Postea quæ ion appellatur, et purpurea. Proxime flammea, quæ et LS 2 3 4 1 2 3 4 1 LIVRE XXI. moins l’espèce sauvage. Le cyclaminum (xxv, 67 ) fleurit deux fois par an, au printemps et à l'automne ; il craint l’été et l'hiver. Le narcisse et le lis au delà des mers sont un peu plus tardifs que les plantes précédentes ; en Italie, comme nous l'avons dit (xx1, 11), ils fleurissent après les roses; en Grèce, l’anémone est encore plus tar- dive : c’est la fleur d’un bulbe sauvage; elle est différente de celle dont nous parlerons à propos des plantes médicinales (xx1, 94). Viennent ensuite l’œnanthe (xx1, 95 ), le mélianthum(11), et, parmi les plantes sauvages, l'héliochrysos (xx1, 24), puis une autre espèce d’anémone nom- mée limonia, puis le glaïeul, accompagné de l'hyacinthe; en dernier lieu, la rose parmiles fleurs printanières. La rose est aussi la fleur qui passe le plus vite, excepté la rose cultivée ; parmi les autres, celles qui durent le plus sont l’hyacinthe, la violette blanche et l’œnanthe ; mais, pour faire durer longtemps cette dernière il faut, en la cueil- lantsouvent, l'empêcher de monter en graine. L’œ- panthe vient dans les lieux chauds ; elle a l'odeur de la vigne en fleur, ce qui lui a valu le nom qu’elle porte. L’hyacinthe { g/adiolus segetum ) est l’objet de deux fables : d’après l’une, elle porte le deuil de celui qu'avait aimé Apollon; d’après l’autre, elle est née du sang d’Ajax, les veinures de la fleur étant disposées de manière à figurer les lettres grecques AI (aras, Ajax). L’héliochrysos a la fleur couleur d’or, la feuille menue, la tige grêle, mais dure. D’après les mages, celui qui s’en couronne, et qui prend des parfums d’une boîte d’or apyre (qui n’a pas éprouvé le feu), obtient crédit et gloire parmi les hommes. Telles sont les fleurs du printemps. XXXIX. Viennent ensuite les fleurs d’été, la pblox vocatur, silvestris dumtaxat. Cyclaminum bis anno, vere et autumno : æstates hiemesque fugit. Seriores supra dictis aliquanto narcissus et lilium trans maria : in Italia quidem, ut diximus, post rosam. Nam in Græcia tardius etiamnum anemone. Est autem hæc silvestrium bulborum flos, aliaque quam quæ dicetur in medicinis. Se- quitur œnanthe, melianthum : ex silvestribus helio- chrysos. Deinde alterum genus anemones, quæ limonia vocatur. Post hanc gladiolus comilatus hyacinthis. Novis- sima rosa; eademque prima deficit, excepta sativa : e cæteris hyacinthus maxime durat, et viola alba, et œnan- the : sed hæc ita, si divulsa crebro prohibeatur in semen abire. Nascitur locis tepidis. Odor idem ei, qui germinan- tibus uvis, atque inde nomen. Hyacinthum comitatur fa- bula duplex, luctum præferens ejus quem Apollo dilexe- rat, aut ex Ajacis cruore editi, ita discurrentibus venis, ut græcarum litterarum figura AL legatur inscripta. He- liochrysos florem habet auro similem, folium tenue, cau- liculum quoque gracilem, sed durum. Hoc coronare se Magi, si et unguenta sumantur ex auro , quod apyron vo- cant, ad gratiam quoque vilæ gloriamque pertinere arbi- trantur. Et verni quidem flores hi sunt. XXXIX. Succedunt illis æstivi, lychnis, et Jovis flos, 68 lychnis (agrostemma coronaria, L.), la fleur de Jupiter, et une autre espèce de lis, ainsi que le tipbyon ( scilla autumnalis, L.)et l’'amaracus dit de Phrygie; mais la fleur la plus remarquable est le pothos (si/ene sibthorpiana). On en distingue deux : l’un qui a la fleur de l’hyacinthe; l’autre qui est plus blanc (5. ofites, L.), et qu’on ne sème guère qu’autour des tombeaux, parce qu'il dure davantage. L’iris aussi fleurit en été. Mais cesfleurs à leur tour passent et se fanent; d’autres les remplacent en automne : une troisième espèce de lis; le safran et l’orsinum (12), ayant l’un et l'autre deux espèces, l’une inodore, l’autre odorante : dès les premières pluies toutes ces fleurs s’'épanouissent. Les fabricants de couronnes 2 emploient même la fleur de l’épine (xx1v, 66 ); on confit bien, pour flatter le palais, les pousses de l’épine blanche! Tel est l’ordre des fleurs d'outre-mer. En Italie, à la violette succède la rose ; le lis vient pendant que celle-ci dure; la rose est remplacée par le bluet; le bluet, par l’'amarante : quant à la pervenche, elle est toujours verte. Les feuilles en entourent chaque nœud en forme de couronne , c’est une plante topiaire (13); elle sert quelquefois à défaut d’autres. Les Grecs lui donnent le nom de chamædaphné. XL. La violette blanche (xx1, 38) dure au plus 1 trois ans : passé ce temps, elle dégénère. Le rosier va jusqu’à cinq ans sans être ni taillé ni brûlé, opérations qui le rajeunissent. Nous avons dit (xx1, 10) que le terrain importe aussi beaucoup : en Égypte toutes ces plantes sont inodores; le myrte seul a une odeur excellente. Il est même certains pays où la floraison se fait deux mois plus tôt que dans d’autres. Les plantations de rosiers doivent être bêchées aussitôt après le Fa- etalterum genus lilii. Item tiphyon, et amaracus, quem Phrygium coguominant. Sed maxime spectabilis pothos. Duo genera hujus : unum, cui flos hyacinthi est : alterum candidius, qui fere nascitur in tumulis, quoniam fortius durat. Et iris æstate floret. Abeunt et hi, marcescuntque. Alii rursus subeunt autumno : tertium geous lilii : et cro- cum et orsioum, in utroque genere : unum hebes, alterum odoratum : primis omnia imbribus emicantia. Coronarii 2 quidem et spinæ flore uluntur : quippe quum spinæ albæ cauliculi inter oblectamenta gulæ quoque condiantur. Hic est trans maria ordo florum. In Italia violis succedit rosa : huic intervenit lilium : rosam cyanus excipit, cyanum amarantus. Nam vincapervinca semper viret, in modum lineæ foliis geniculatim circumdata, topiaria herba : ino- piamtamen florum aliquando supplet. Hæc a Græcis cha- mædaphne vocatur. XL. Vita longissima violæ albæ est trimatu; ab eo 1 tempore degenerat. Rosa et quinquennium perfert , nec recisa, nec adusta. Illo enim modo juvenescit. Diximus et terram referre plurimum. Nam et in Ægypto sine odore hæc omnia ; tantumque myrtis odor præcipuus. Alicubi etiam binis mensibus antecedit germinatio omnium. Ro- saria a Favonio fossa oportet esse, ilerumque solstitia, 54 vonius, et une seconde fois au solstice d'été : on aura Soin, entre les deux façons, que le terrain soit parfaitement nettoyé. 1 XLI.(xiI ) Les ruches et les abeilles vont très- bien avec les jardins et les plantes à couronnes, et sont, sans grands frais, d’un bon rapport quand elles réussissent. Pour les abeilles, il faut semer le thym, l’apiastrum (melissa officinalis, L.), le rosier, la violette, le lis, le cytise, la fève, l'ervilie (vicia ervilia, L.), la cunila (sarriette) (xx, 50 ),le pavot, la Conyza, la casia, le mé- lilot, le mélissophyllum (xxr, 29), le cérinthe (cerinthe major, L.). Le cérinthe à la feuille blanche et recourbée, une coudée de haut, la fleur offrant une concavité pleiné d’un suc mielleux. Les abeilles sont très-ävides de la fleur de ces plantes, ét même de la fleur du séneve ; chose étonnante, car il ést certain qu’elles ne touchent | pas à la fleur de l'olivier (x1, 8); aussi vaut-il mieux tenir cet arbre loin d’elles. Il est d’autres arbtes, au contraire, qu'il convient de mettre à leur proximité, attendu qu'’ilsinvitent les essaims qui s’envolent, et les empêchent de S’écarter. 1 XLIL II faut aussi prendre garde au cornouil- ler : les abeilles qui en goüûtent la fleur meurent de flux de ventre; ie remède, c’est de leur dou- ner des sorbes pilées avec du miel , ou de l'urine d'homme ou de bœuf, ou des grains de grenade humectés avec du vin amminéen {x1v, 5,2). IL est très-agréable aux ruches d’avoir du genét planté tout autour. 1 XLIL. J’aitrouvésur la nourriture des abeilles un fait singulier, et digne d'être rapporté. Il est un bourg appelé Hostilia, et baigné par le P6 ; les habitants, quand la nourriture manque dans les environs, mettent les ruches sur des bateaux, et Et id agendum, ut intra id tempus perpurgata ac pura sint. us 1 XLI. (x) Verum hortis coronaméntisqué maxime al- vearia et apes Conveniunt, res præcipui quæstus com- pendiique, quum favit. Harum ergo causa oportel serere thymum, apiastrum, rosam, violas, lilium, cytisum, fabäm, erviliam, cuünilam, papaver, Conyzam, casiam, melilotum, melissophyllum, cerinthen: Est autem cerin- the folio candido, incurvo, Cubitalis, €apite concavo, méllis Sucéum habenté. Horum floris avidissimæ sunt , atque efiam sinapis, quod miremur , quum olivæ florem ab his non âttingi constet; ideoque häne arborem procul esse melins sit: quum aliquas quam proxire seri con- veniat, quæ ét evolantium examina invitent, nec longius abire patantur. 1 XLII. Cornum quoque'arborem caveri oportet : flore ejus degustato, alvo cita moriuntur. Remedium, sorba contusa e melle præbére his, vel urinam hominum , vel boum, aut grana punici mali, ammineo vino conspersa. At genistas circumseri alvéariis gratissimum. 1 XLII. Mirum est dignurnqué mémoratu, de alimentis quod comperi. Hostilia vicus alluftur Pado. Hujus imqui- lini pabulo circa deficiente imponunt navibus alvos , no- | PLINE. chaque nuit ils leur font remonter un espace de cinq mille pas; au jour, les abeilles sortent et vont butiner; elles reviennent aux bateaux, et ainsi on les change de lieu jusqu’à ce que, le poids faisant enfoncer davantage les bateaux, on comprend que les ruches sont pleines : on revient alors, et on recueille le miel. {x1xr.) En Espagne, pour une même raison, on fait voyager les ruches sur des mulets. 1 XLIV. La nourriture a tant d’influence qu’il est même des miels vénéneux. À Héraclée du Pont, en certaines années, le miel devient très-perni- cieux , quoiqu'il soit toujours fait par les mêmes abeilles. Les auteurs n’ont pasdit de quelles fleurs provenait ce miel; pour nous, nous transcrirons ce que nous avons lu. Il est une plante funeste aux bêtes de somme, plus encore aux ehèvres , et pour cela nommée ægolethron (azalea pontica ) : les fleurs de cette plante, macérées par un printemps pluvieux , contractent des propriétés nuisibles ; aussi cettealtération ne se produit pas tous les ans. Voici les signes du miel empoisonné : ne s’épaissis- sant point ; d’une couleur plus rouge, d’une odeur toute particulière et provoquant aussitôt des éter- numents ; plus pesant que le bon miel. Ceux qui 2 en ontmangése couchentä terre cherchant le frais; ils sont, en effet, baignes de sueur. Il y a beau- coup de remèdes dont nous parlerons en lieu et place (xx1x, 31); mais comme il faut en citer immédiatement quelques-uns pour un Cas aussi insidieux, je mentionnerai l’hydromel vieux, avec d’'excellent miel et de la rue ; les salaisons aussi, pour vu qu’on èn prenne à plusieurs reprises, mais pour les revomir aussitôt. Il est certain que les chiens qui mangent les déjections des malades contractent cette affection, etéprouvent lesmêmes ctibusque quina millia passuum contrario amne naves subveliunt. Egressæ luce apes pastæque, ad naves quotidie rémeant, -mutantes locum, donec pondere ipso pressis pavibus plenæ alvi intelligantur, revectisque eximantur mella. (xnr:) Et in Hispania mulis provehunt, simili de causa. 1 XLIV. Tantumque pabulum refert, ut mella quoque venenata fiant. Heracleæ in Ponto, quibusdam annis per- niciosissima exsistunt, ab iisdem apibus facta. Nec dixere auctores, e quibus floribus ea ficrent. Nosttrademus, quæ comperimus. Herba est ab exitio et jumentorum qui- dém, sed præcipue caprarum,appellata ægolethron. Hujus flores concipiunt noxium virus, aquoso vere mar- cescentes : ita fit, ut non omnibus annis sentiatur hoc malum. Venenali signa sunt, quod omnino non densatur, quod color magis rutilus est, odor alienus, sternumenta protinus movens , quod ponderosius innoxio. Qui edere, 2 abjiciunt se humi, refrigerationem quærentes : nam et sadore diffluunt. Remedia sunt multa , quæ suis locis di- cemus. Sed quoniam statim repræsentari aliqua in tantis insidiis oportet, mulsum vetus e melle oplimo et ruta; salsamenta etiam, si rejiciantur sumta crebro : certumque est id malum per excreménta ad canes etiam pervenire, LIVRE XXI. 55 douleurs. Néanmoins l’hydromel préparé avec ce miel est, quand il a vieilli, innocent; cela est reconnu, Rien non plus n’est meilleur que ce miel, avec le costus, pour adoucir la peau des femmes ; avec l’aloès, pour guérir les meurtrissures. XLV. Dans la même partie du Pont, au pays des Sannes, il est une autre espèce de miel, appe- lée mænomenon, à cause de la folie qu’il produit : on attribue cette malfaisance à la fleur du rhodo- dendron , dont les forêts sont remplies ; et cette pation, bien qu’elle paye aux Romains un tribut de cire, ne peut tirer aucun parti d’un miel aussi pernicieux. Dans la Perseet dans la Gétulie, partie de la Mauritanie Césarienne et limitrophe du pays des Massæsyliens, il se produit des rayons vénéneux ; et même quelques-uns ne le sont qu’en partie , circonstance excessivement insidieuse, si la couleur livide ne mettait en garde: Quelles in- tentions attribuer à la nature en ce piége d’un miel vénéneux ; non dans toutes les années ni dans les rayons tout entiers , et dû cependant aux mé- 2 mes abeilles? C'était peu d’avoir produit une sub- stance dans laquelle il est si facile de donner du poison : fallait-il qu'elle-même en incorporât dans le miel, au détriment de tant d'animaux? Mais qu’a-t-elle voulu, sinon rendre l’homme plus précautionné et moins avide? Et en effet, n’avait: elle pas armé les abeilles elles-mêmes d’aiguil- lons, et d’aiguillons empoisonnés? Le remède con-: tre ces piqûres , je le rapporterai sans différer : 3 On fomentera l'endroit piqué avec du jus de mauve ou de feuilles de lierre, ou bien on boira le jus de ces plantes. Il est étrange cependant que ces insectes, qui portent des poisons dans leur bouche et qui en distillent, n’en meurent pas: sans doute la nature, maîtresse des choses, a donné aux abeilles contre ces poisons la résistance qu’elle à similiterque torqueri eos. Mulsum tamen ex eo invetera- tum, innocuum esse constat : et feminarum cutem nullo melius emendari cum Costo, sugillata cum aloe. XLV. Aliud genus in eodem Ponti situ, gente San- norum, mellis, quod ab insania, quam gignit, mæno- menon vocant. Id existimatur contrahi flore rhododendri, quo scatent silvæ. Gensque ea, quum ceram in tributa Romanis præstet, mel, quoniam exitiale.est, non vendit: Et in Perside , et in Mauretaniæ Cæsariensis Gætulia, con- termina Massæsylis, venenati favi gignuntur ; quidamque a parte, quo nihil esse fallacius potest, nisi quod livore deprehenduntur. Quid sibi voluisse naturam iis arbitremur insidiis, ut ab iisdem apibus, nec omnibus apnis fierent, 2 aut non totis favis? Parum erat genuisse rem , in qua vene- num facillime daretur : etiamne hoc ipsa in melle tot animalibus dedit? Quid sibi voluit, nisi ut cautiorem mi- nusque avidum faceret hominem? Non enim et ipsis jam apibus euspides dederat, et quidem vénenatas ? remedio 3 adversus has utique non differendo. Ergo malvæ succo, aut foliorum ederæ perungi salutare est ; vel percussos eas bibere. Mirum tamenest, venena portantes ore, fingen- ‘esque ipsas non mori : nisi quod illa domina rerum donnée contre les serpents aux Psylles (vir, 2), et aux Marses parmi les hommes. XLVL (x1v.) La Crete offre un autre miel mer. veilleux. Sur le mont Carina, qui a neuf mille pas de tour et sur lequel on ne trouve pas de mou- ches, les abeilles font un miel auquel les mouches ne touchent en aucun pays. Cela même fait recon- naître ce miel, qu’on préfère pour les préparations médicinales. XLVIT. Les ruches doivent regarder le lever 1 équinoxial, et éviter l’Aquilon aussi bien que le Favonius. Les meilleures ruches sont celles d’é- corce, ensuite celles de férules, en troisième lieu celles d’osier ; on en a fait faire en pierre spécu- laire, afin d'observer le travail des abeilles a l'in- térieur (xt, 16), Il est très-avantageux d’oindre tout autour les ruches avec de la fiente de bœuf. L'opercule doit être mobile par derrière, afin qu’on puisse le pousser en dedans, si la ruche est grande ou l'opération peu productive, de peur que, dé- couragées , les abeilles ne renoncent à travailler; puis on le ramène peu à peu en arrière , les trom- pantainsi sur le progrès de leur ouvrage. En hiver 2 on couvrirales ruches avec de la paille ; on fera de fréquentes fumigations , surtout avec la fumée de fiente de bœuf. Elle leur est bonne, tue les insectes qui se développent, les araignées , les papillons, les vers, et même exciteiles abeilles. Il est facile de les débarrasser des araignées, mais le papil- lon est un ennemi plus dangereux : pour le dé- truire, on choisit au printemps, quand la mauve mürit, une nuit sans lune, par un ciel serein, et on allume des flambeaux devant la ruche : les papillons se jettent dans la flamme. XLVIIL. Si l'on pénse que les abeilles n'ont plus 1 d'aliments, on mettra à la porte de la ruche des raisins secs et des figues pilees, ou bien de la LI omnium hanc dedit repugnantiam apibus, sicut contra serpentes Psyilis Marsisque inter homines. XLVI. (xiv.) Aliud in Crela miraculum mellis. Mons est Carina 1x M: passuum ambitu : intra quod spatium muscæ non reperiuetur, natumque ibi mel nusquam at- tingunt. Hoc experimento singulare medicamentis eligitur. XLVII. Alvearia orientem æquinoctialem spectare con- venit. Aquilonem evitent; nec Favonium minus. Alvos optimas e cortice, secundas ferula, tertias vimine. Multi eas et e speculari lapide fecere, ut operantes intus specta- rent, Circumlini alvos fimo bubulo utilissimum, opercu- lum a tergo esse ambulatorium, ut proferatur intus, si magna sit alvus, aut sterilis operatio, ne desperatione curam abjiciant : id paulatim reduci, fallente operis in- cremento. Alvos hieme stramento operiri, erebro sufliri, 2 maxime fimo bubulo. Cognatum hoc hs, innascentes bes- tiolas necat, araneos, papiliones , teredines ; apesque ipsas excitat. Etarancorumquidemexitium tacilius est: papilio pestis major. Tollitur: vere, quum maturescit malva, noctu, interlunio, cælo sereno, accensis lucernis ante alvos. In eam flammam sese ingerunt. XLVIL. Si cibus deesse cense.tur apibus uvas passas 1 _ 56 PLINE. laine cardée, humectée avec du vin cuit ou du raisiné, ou de l’eau miellée. On y met aussi de la chair de poule crue. En certains étés même, où une sécheresse continue leur a enlevé l'aliment fourni par les fleurs, il faut leur donner de la nourriture comme il vient d’être dit. Quand on récolte le miel, on frotte les issues des ruches avec le mélissophyllon (mélisse) ou le genêt broyés, ou bien on les entoure par le milieu avec la vigne blanche, de peur que les abeilles ne se dispersent. On recommande de laver avec de l’eau les pots à miel et les rayons : cette eau, bouillie, fait, dit-on, un vinaigre très-salutaire. 1 XLIX. La cire se fait avec les rayons dont on a exprimé le miel ; pour cela on les passe à l’eau, on les fait sécher pendant trois jours dans l’obs- curité ; le quatrième jour, on les fait fondre sur le feu dans un vase de terre neuf, avec assez d’eau pour qu’ils en soient recouverts; puis on filtre le liquide dans un panier. Alors onfait cuire la cire dans le même vase avec la même eau, et on la verse dans des vases enduits de miel etcontenant de l’eau froide. La meilleure est la cire appelée punique; au second rang est une cire très-jaune, ayant l'odeur du miel lorsqu'elle est pure, pro- venant du Pont, et qui, chose étrange ! n’est pas altérée par le miel vénéneux (xx1, 44 et 45). Au troisième rang est la cire de Crète; elle a le plus de propolis, substance dont nous avons parlé en traitant des abeilles (xr, 6). Après toutes ces cires vient celle de Corse; et comme elle provient du buis, on lui attribue certaine vertu médica- 2 menteuse. La cire punique se prépare de cette facon : On expose souvent à l’air de la cire jaune, puis on la fait bouillir dans de l’eau de mer prise au large, et à laquelle on ajoute du nitre; puis avec des cuillers on enlève la fleur de la cire, siccasve, ficosque tusas, ad fores earum posuisse conve- niat. Item lanas tractas madentes passo, aut defruto, aut aqua mulsa ; gallinarum etiam crudas carnes. Quibusdam etiam æstatibus iidem cibi præstandi, quum siccitas con- tinua florum alimentum abstulit. Alvorum, quum mel eximitur, illini oportet exitus, melissophyllo aut genista trilis; aut medias alba vite præcingere, ne apes diffu- giant. Vasa mellaria aut favos lavari aqua præcipiunt : hac decocta, fieri saluberrimum acetum. 1 XLIX. Cera fit expressis favis , sed ante purificatis aqua, et triduo in tenebris siccatis, quarto die liquatis igni in novo fictili, aqua favos tegente , tunc sporta colatis. Rur- sus in eadem clla coquitur cera cum eadem aqua, excipi- turque alia frigida, vasis melle circumilitis. Optima, quæ Punica vocatur. Proxima quam maxime fulva, odorisque mellei, pura, natione autem Pontica , quam constare equi- dem miror inter venenata mella : deinde Cretica, plu- rimum enim ex propoli habet, de qua diximus in natura apum. Post has Corsica, quoniam ex buxo fit, habere 2 quamdam vim medicaminis putatur. Punica fit hoc modo : ventilatur sub divo sæpius cera fulva : deinde fervet in aqua marina, ex alto petita, addito nitro : inde lingulis c’est-à-dire, la partie la plus blanche, et on la verse dans un pot contenant un peu d’eau froide; on fait de nouveau bouillir à part cette portion dans de l’eau de mer, puis on refroidit le vase. Après avoir renouvelé cette opération trois fois, on fait sécher la cire sur une celaie de jonc, en plein air, à la lumière du soleil et à celle de la lune : la lune la bianchit , le soleil la sèche; et pour qu’il ne la liquéfie pas, on la protége avec une toile fine. On l’obtient aussi blanche que possible, si après l’insolation on la fait encore recuire. La cire punique est la meilleure pour les préparations médicinales. On rend noire la cire en y incorporant de la cendre de papyrus; rouge, en y incorporant de l’orcanette; enfin, on lui 3 donne toutes sortes de couleurs avec différentes drogues, et l’on s’en sert pour modeler, pour un nombre infini d’usages , et même pour vernir les murailles et les armes. Nous avons, à propos des abeilles (x1, 6), donné les autres détails sur le miel et ces insectes ; et maintenant ce qu’il y avait à dire sur les jardins est à peu près complet. L. (xv.) Passons aux plantes croissant spon- 1 tanément, et employées comme aliment dans la plupart des pays, et surtout en Égypte; là elles croissent en telle quantité, que cette contrée est peut-être la seule qui pourrait se passer de cé- réales, dont pourtant elle abonde. En Italie nous n’en connaissons que très-peu , le fraisier, le tam- aus (éamnus communis,L.), leruscus (ruscus acu- leatus) (xxuir, 83), le batis marin { crithmum maritimum), le batis de jardin (xxv1, 50), nommé par quelques-uns asperge des Gaules, le panais des prés (daucus carotta) , lehoublon ; et encore sont-ce plutôt des hors-d’œuvre que des aliments. LI. La plante de ce genre la plus célèbre en1 Égypte est la colocase ( arum colocasia, L.), que hauriunt florem, id est, canäidissima quæque, transfun- duntque in vas, quod exiguum frigidæ habeat. Et rursus marina decoquunt separatim ; dein vas ipsum refrigerant. Et quum hæc ter fecere, juncea crate sub dio siccant sole, lunaque; hæc enim candorem facit. Sol siccat : et ne liquefaciat, protegunt tenui linteo. Candidissima vero fit post insolationem etiamnum recocta. Punica medicinis utilissima. Nigrescit cera addito chartarum cinere, sicut anchusa admixta rubet. Variosque in colores pigmentis 3 traditur, ad edendas similitudines, et innumeros mor- talium usus, parietumque etiam et armorum tutelam. Cætera de melle apibusque in natura earum dicta sunt. Et hortorum quidem omnis fere ratio peracta est. L. (xv.) Sequuntur herbæ sponte nascentes, quibus 1 pleræque gentium utuntur in cibis, maximeque Ægyptus, frugum quidem fertilissima, sed ut prope sola iis carere possit : tanta est ciborum ex herbis abundantia. In Italia paucissimas novimus, fraga, tamnum, ruscum, batin marinam, batin hortensiam, quam aliqui asparagum gal- licum vocant. Præter has pastinacam pratensem, lupum salictarium, eaque verius oblectamenta, quam cibos. LI. In Ægypto nobilissima est colocasia, quam cyamon 1 LIVRE XXI. quelques-uns nomment eyamos (fève). On la trouve dans le Nil; la tige, cuite, se divise sous la dent en filaments ténus; le thyrse, qui sort d’entre les feuilles, est remarquable ; les feuilles, très-lar- ges par comparaison avec celles des arbres, res- semblent à celles de la plante que nous nommons personata (xxv, 58), et qui vient dans nos ri- vières. Les indigènes se complaisent tellement dans les présents de leur fleuve, qu'avec des feuil- les de colocasia entrelacées ils font des vases de différentes formes, où ils aiment à boire. Main- tenant on cultive cette plante en Italie. 1 Li]. En Égypte, le second rang est donné au cichorium (chicorée) (xx, 29), que nous avons nommé endive erratique. Il vient après le lever des Pléiades, et fleurit par portions. La racine en est tenace; aussi l’emploie-t-on pour faire des liens. L’anthalium (cyperus esculentus, L.) croît plus loin du Nil ; le fruit est gros et rond comme la nèfle, sans noyau, sans écorce; la feuille est celle du cyperus. On le mange cuit, ainsi que lœtum (pistache de terre, arachis hypogea, L.), plante qui n’a que peu de feuilles, et des feuilles très-petites, mais dont la racine est grosse. On mange encore l’arachis ( /athyrus amphicarpos, L.) et l’aracos (/athyrus tube- rosus , L.), qui ont des racines rameuses et mul- tiples ; du reste point de feuilles, point de partie 2 herbacée , rien qui soit hors du sol. Les autres plantes mangées communément en Égypte sont la condrilla (condrilla juncea, L.), lhypochæ- ris (hyoseris lucida, L.), le caucalis { pim- pinella saxifraga , L.),l’anthriseus , le scandix (xxu1, 38), appelé par d’autres tragopogon, à feuille de safran, le parthenium (xx1, 104), le strychnum (xx1, 105), le corchorus (anagallis arvensis, L.), l’aphace ( /ontodon taraxacum, L.), qui aliqui vocant. Hanc e Nilo metunt, caule, quum coctus est, araneoso in mandendo : thyrso autem, qui inter folia emicat, spectabili : foliis latissimis , si arboreis comparen- tur, ad similitudinem eorum quæ personata in nostris amnibus vocamus : adeoque Nili sui dotibus gaudent , ut implexis colocasiæ foliis in variam speciem vasorum, po- tare gratissimum habeant. Seritur jam hæc in Italia. 1 LIL. In Ægypto proxima auctoritas cichorio est, quam diximus intubum erraticum. Nascitur post Vergilias. Flo- ret particulatim. Radix ei lenta, quare etiam ad viacula utuntur illa, Anthalium longius a flumine nascitur, mes- pili magnitudine et rotunditate, sine nucleo , sine cortice, folio cyperi. Mandunt igni paratum : mandunt et œtum, cui pauca folia minimaque, veram radix magna. Arachidna quidem et aracos, quum habeant radices ramosas ac mul- tiplices, nec folium, nec herbam ullam, aut quidquam 2aliud supra terram habent. Reliqua vulgarium in cibis apud eos herbarum nomina, condrilla, hypochæris, et caucalis, anthriscum, scandix, quæ ab aliis tragopogon vocatur, foliis croco simillimis : parthenium, strychnum , corchorus, et æquinoctio nascens aphace, acinos : epi- petron vocant quæ numquam floret. At e contrario aphace 57 vient à l’équinoxe, l’acinos ({hymus acinos, L. ), l’épipétron (sedum rupestre , L.), qui ne fleurit jamais, tandis que l’aphace , remplaçant à me- sure les fleurs qui se fanent, fleurit tout l'hiver, tout le printemps, et jusqu’en été. LIIT. Les Egyptiens ont en outre beaucoup d’autres plantes peu connues; ils vantent surtout le cnicos ( carthamus tinctorius, L.), inconnu à l'Italie, et qu'ils aiment, non comme aliment, mais pour l'huile qu'ils tirent de sa graine. On distingue d’abord le enicos en sauvage et en cul- tivé, puis le cnicos sauvage en deux espèces : l’une est moins épineuse que le enicos cultivé, et a une tige semblable, si ce n’est qu’elle est plus droite ; aussi dans l’antiquité les femmes s’en ser- vaient pour quenouilles, ce qui l’a fait appeler atractylis (carthamus lanatus, L.) par quel- ques-uns; la graine en est blanche, grosse, amère. L'autre espèce est plus hérissée; la tige en est plus grosse et presque rampante, la graine menue. Le cnicos est du genre des plantes épineuses ; car il faut aussi distinguer les genres. LIV. Certaines plantes en effet sont épineuses, d’autres ne le sont pas. Les épineuses se subdi- visent en beaucoup d’espèces : l’asperge (aspara- qus aphylle) etle scorpio(spartium scorpius, L.) sont totalement épineux, et n’ont aucune feuille. Quelques plantes ont des épines et des feuilles,com- me le chardon, l’éryngion ( xx11, 8), la réglisse (xx11, 11), l’ortie; toutes ces plantes, en effet, ont des feuilles piquantes. D’autresont des feuilles près des épines, comme l’ononis et le tribulus (xx1, 58). Certaines ont des épines et à la feuille et à la tige, comme le phéos, nommé par quelques-uns stæbe { poterium spinosum). L'hippophaes (xx11, 14) a des épines aux nœuds; le tribulus offre cela de particulier, que le fruit même est épineux. subinde marcescente flore emittit alium, tota hieme, to- toque vere, usque in æstatem. LIII. Multas præterea ignobiles habent : sed maxime celebrant cnicon [taliæ ignotam, ipsis autem oleo, non cibo gratam : hoc faciunt e semine ejus. Differentia prima, silvestris et sativæ. Silvestrium duæ species : una mitior est, simili caule, tamen rigido : itaque et colu antiquæ mulieres utebantur ex illis ; quare quidam atractylida vo- cant. Semen ejus candidum et grande, amarum. Altera hirsutior, torosiore caule, et qui pæne humi serpat, mi- nuto semine. Aculeatarum generis hæc est : quoniam dis- tinguenda sunt et genera. LIV. Ergo quædam herbarum spinosæ sunt, quædam sine spinis. Spinosarum multæ species. In totum spina est asparagus, scorpio : nullum enim folium habet. Quæ- dam spinosa, foliata sunt, ut carduus , eryngion, glycyr- rhiza , urtica. lis enim omnibus foliis inest aculeata mor- dacitas, Aliqua et secundum spinam habent folium , ut tribulus, et ononis. Quædam in folio habent et in caule, ut pheos, quod atiqui stœben appellavere. Hippophaes spinis geniculatum : tribulo proprietas, quod et fructum spinosum habet. ES LE 1 LV. De toutes ces plantes la plus connue est l’ortie, dont les godets, lors de la floraison, pro- duisent un duvet purpurin ; elle dépasse souvent deux coudées. Il y en a plusieurs espèces : on remarque l’ortie sauvage, qu'on nomme aussi femelle, et qui est moins piquante ; et, parmi les orties sauvages; celle qui est nommée canine (14), qui pique davantage , dont la tige même est mor- dicante, et dont les feuilles sont dentelées : on remarque encore celle qui a de l’odeur, et qu’on nomme herculanea. Toutes les orties ont une graine abondante et noire. Chose singulière, sans aiguillons un simple duvet fait du mal; et il suffit de le toucher légèrement, pour qu'il excite du prurit et des élevures qui deviennent sur- 2 le-champ semblables aux brûlures. Le remède en est connu : c’est l'huile. La propriété pongi- tive ne naît pas avec la plante elle-même, elle ne se développe qu'avec l'influence du soleil. L'ortie commence à pousser au printemps; c’est alors un aliment qui n’est pas désagréable ; et même ilest l’objet d’une superstition pour beaucoup, qui pensent par là se préserver de maladies pen- dant toute l’année. La racine des orties sauvages rend plus tendres toutes les viandes avec les- quelles on la fait cuire, et ne cause aucun mal. L’ortie privée de propriétés pongitives se nomme lamium (xx11, 16). Nous parlerons du scorpion à propos des herbes médicinales (xx11, 17). 1 LVL. (xvr.) Le chardon a les feuilles et les tiges garnies d’un duvet épineux; de même l’acorna (cnicus acarna, L.), le leucacanthos (centaurea dalmatica, Petter.), le chalceos (carlina corym- bosa, L.), le cnicos (carthamus tinctorius), le po- lyacanthos (cirsium spinosissimum, DC.), l'ono- pyxos (onopordon illyricum, L.), lhelxine (acarna gummifera, L.), ie scolymus (sco/ymus _ LV. Ex omnibus his generibus urtica maxime nosci- tur, acetabulis in flore.purpuream lanuginem fundentibus, sæpe altior binis cubitis. Plures ejus differentiæ : silve- stris, quam et feminam vocant, mitiorque. Etin silvestri, quæ dicitur canina, acrior, caule quoque mordaci, fim- briatis foliis. Quæ vero etiam odorem fundit , Herculanea vocatur. Semen omnibus copiosum , nigrum. Mirum sine ullis spinarum aculeis lanuginem ipsam esse noxiam, et tactu taotum leni pruritum, pusulasque confestim adusto 2 similes exsistere. Notum est et remedium olei, Sed mor- dacitas non protinus cum ipsa herba gignitur, nec nisi solibus roborata. Incipiens quidem ipsa nasci vere, non ingrato, multis etiam religioso in cibo est, ad pellendos totius anni morbos, Silvestrium quoque radix omnem car- nem teneriorem facit, simulque cocta innoxia est, Morsu carens, lamium vocatur. De scorpione dicemus inter medicas. 1 LVL. (xvi.) Carduus et folia et caules spinosæ lanu- znis habet. Item acorna, leucacanthos, chalceos , cnicos, volyacanthos, onopyxos, helxine, scolymos. Chamc- 1608 , in foliis on habet aculeos. Est et illa differentia, quod quædam in iis multicaulia ramosaque sunt, ut Car- em ts, rt re PLINE. maculatus). Lechamæléon (xxtr, 21) n’a pas d’ai- guüillons aux feuilles. Autre différence : certaines de ces plantes sont multicaules et rameuses, comme le chardon; d’autres sont unicaules et non rameuses, comme le enicos ; quelques-unes sont épineuses à la tête seulement, comme lé- ryngium. Certaines fleurissent en été, comme le tétralix (centaurea solstitialis) et l'helxine. Le scolymus aussi fleurit tard et longtemps. L’acorna 2 ne se distingue que par sa couleur rousse et son suc gras ; l’atractylis serait semblable s’il n'avait pas plus de blancheur, et s’il ne rendait un suc couleur de sang, ce qui le fait appeler phonos par quelques-uns {carthamus lanatus, L.) ; l'odeur en est forte; la graine mürit tardivement, pas avant l’automne, remarque qui s'applique à toutes les plantes épineuses. Ces plantes viennent toutes de graine et de rejeton. Le scolymus, qui appartient au genre des chardons, en diffère en ce 3 que la racine, étant cuite, se mange (xx, 99). Ce qui est singulier dans cette espèce, c’est que pen- dant tout l’été , sans interruption , elle porte des fleurs, des bourgeons et des fruits ; les aiguillons, quand la feuille est desséchée, cessent de piquer. L'helxine ne se trouve querarement, et dans quelques pays seulement. Elle offre des feuilles radicales, du milieu desquelles sort une espèce de pomme couverte de feuilles particulières; la tête contient un suc d’un goût agréable, qu’on appelle mastic d’épine. LVII. Le cactus (cènara cardunculus, L.) est 1 spécial à la Sicile , et. il a aussi des caractères spéciaux : la racine émet des tiges qui rampent àterre, à feuilles larges et épineuses ; ces tiges se nomment cactus, et on ne les dédaigne pas comme aliment, même lorsqu'elles sont vieilles. La plante porte une autre tige qui est droite (15), duus. Uno autem caule, nec ramosum, cnicos. Quædam cacumine tantum spinosa sunt, ut eryngium. Quædam æslate florent , ut tetralix , et helxine. Scolymus quoque floret sero et diu. Acorna colore tantum rufo distinguitur, 2 et pinguiore succo. Idem erat atractylis quoque , nisi can- didior esset, et nisi. sanguineum succum funderet. Qua de causa phonos vocatur a quibusdam, odore etiam gra- vis, sero maturescente semine, nec ante autumnum : quanquam id de omnibus spinosis dici potest. Verum om- nia hæc et semine, et radice nasci possunt. Scolymus car- duorum generis ab iis distat, quod radix ejus vescendo est decocta. Mirum, quod siné intervallo tota æstate aliud flo- 3 ret in eo genere, aliud concipit, aliud parturit. Aculei arescente folio desinunt pungere. Helxine rara visu est, neque in omnibus terris : est a radice foliosa, ex qua media veluti malum extuberat, contectum sua fronde, Hujus vertex summus lacrymam continet jucundi saporis, acanthicen mastichen appellatam. LVII. Et cactos quoque in Sicilia tantum nascitur , suæ f proprietatis et ipse : in terra serpunt caules, a radice emissi, lato folio et spinoso. Caules vocant cactos : nec fastidiunt in cibis, inveteratos quoque. Unum çaulem LIVRE XXI. etqu’onnomme pternix (s2/ybum marianum, L.) : elle n’est pas moins agréable au goût, maïs ne peut se garder. La graine est garnie d’un duvet qu'on nomme pappos (aigrette). Cette aigrette ôtée, ainsi que l'écorce, le fruit est tendre, et semblable à la moelle du palmier ; on le nomme ascalia. 1 LVILL. Le tribulus (châtaigne d’eau, {rapa natans, L.) ne croît que dans les lieux maréca- geux ; détestable aïileurs, il se mange sur les bords du Nil et du Strymon. Il penche vers le fond de l’eau; il a une feuille semblable à celle de l’orme, et portée sur un long pédicule. Dans les autres pays on a deux espèces de tribulus : l’un (tribulus terrestris, L.) a les feuilles de la cicer- cule (x1x, 61), l’autre (fagonia cretica, L.) a les feuilles munies de piquants. Ce dernier fleurit aussi plus tard, et on le trouve plus fréquemment dans les haies des métairies. La graine en est noire, plus ronde, renfermée dans une gousse ; celle de l’autre est semblable à du sable. Parmi les plantes épineuses , il faut aussi ranger l’o- nonis (arrête-bœuf, ononis antiquorum, L.). Il a en effet des piquants aux branches ; les feuil- les, semblables à celles de la rue, sont placées au- près des piquants, et garnissent toute la tige , en forme de couronne. L’ononis vient après les cé- réales ; elle est incommode pour la charrue, et particulièrement vivace. 1 LIX. Certaines plantes épineuses ont la tige rampante, comme celle qu’on nomme corono- pus (lotus ornithopodiodes, L.). Au contraire, ont la tige droite : l’orcanette, dont la racine est employée à teindre le bois et la cire , et, parmi les plantes moins hérissées, l’anthémis (xxir, 26), le phyllanthes (centaurea nigra), 'anémone, l’a- phace (pissenlit). Le crepis (16) et le lotos (me- lilotus officinalis, L.\ ont la tige foliacée. 1 LX. Ici, mêmes différences que dans les ar- rectum habent, quem vocant pternica, ejusdem suawvi- tatis, sed vetustatis impatientem. Semen ei lanuginis, quam pappon vocant : quo detracto et cortice, teneritas similis cerebro palmæ est : vocant ascalian. 1 LVIIL Tribulus non nisi in palustribus nascitur, dira res alibi, juxta Nilum et Strymonem amnes excipitur in cibis , inclinatus in vadum , folio ad effigiem ulmi, pedi- culo longo. At in reliquo orbe genera duo : uni cicerculæ folia, alteri aculeata. Hic et serius floret , magisque sepla obsidet villarum. Semen ei rotundius, nigrum , in siliqua : alteri arenaceum,. Spinosorum etiamnum aliud genus ononis, {n ramis enim spinas habet, apposito folio rutæ simili, toto caule foliata in modum coronæ : sequitur a frugibus , aratro inimica , vivaxque præcipue,. 1 LIX. Aculeatarum caules aliquarum per terram ser- punt, ut ejus quam coronopum vocant. E diverso stant, anchusa inficiendo ligno cerisque radice apta : et e mitio- ribus anthemis, et phyllanthes, et anemone, et aphace. Eaule foliato est et crepis , et lotos. 1 LX. Differentia foliorum et hic, quæ in arboribus, —————p 1 0 0 59 bres quant à la brièveté et à la longueur du pédi- cule de la feuille, quant aux dimensions de la feuillé elle-même , quant à ses angles et à ses den- telures, quant à l’odeur et à la fleur. La fleur dure plus longtémps chez les plantes dont la flo- raison est successive, comme l’ocimum (le basi- lit?) , l’héliotrope (xxr1, 29), l’aphace et l’onc- chili ( echium rubrum, L.). (xvrr.) Beaucoup de ces plantes, comme aussi certains arbres, ne per- dent pas leurs feuilles, particulièrement l’hélio- trope, l’adiante (adiantum capillus Veneris, L.), le polium ({eucrium polium , L.). LXT. Il est un autre genre, celui des plantes à épi, auquel appartiennent le cynops ( p/an- ago cynops), l’alopecuros (polypogon monspe- liense) , le stelephüros (p/antago lagopus, L.), nommé par quelques-uns ortyx, par d’autres plantain (nous eu parlerons plus au long à propos des herbes médicinales ), et le thryallis (verbas- cum iimnense , L.). L’alopecuros a un épi mou, et garni d’un duvet serré; offrant de la ressemblance avec une queue de renard , il en a reçu le nom. Le stelephuros, n’était la floraison successive de l’a- lopécuros, lui ressemble beaucoup. Dans la chi- corée et les plantes analogues, les feuilles sont pres de terre et sortent de la racine, après le lever des Pléiades (xvitr, 66). LXIT. Ce n’est pas seulement en Égypte que se mange le perdicium (17) (xx11, 19): ce nom lui vient de la perdrix , qui aime à l’arracher. Il a des racines grosses et nombreuses. De même l’orni- thogale (ornithogalum umbellatum, L.) a une tige tendre, blanche, une racine d’un demi-pied, bulbeuse, molle, et pourvue de trois ou quatre rejetons. On fait cuire cette plante dans de la bouillie. LXIIT. Chose singulière! le lotos { melilotus 1 cœrulea, L.) et l'ægilops (avena fatua, L.) ne _—_ brevitate pedieuli ac longitudine, angustiis ipsius folii, amplitudine, augulis , incisuris, odore, flore. Diuturnior hic quibusdam per partes florentibus , ut ocimo, helio- tropio, aphacæ , onochili, (xvir.) Multis inter hæc æterna folia, sicut quibusdam arborum : in primisque heliotro- pio , adianto, polio. LXI. Aliud rursus spicatarum genus, ex quo est cynops, alopecuros, stelephuros ( quam quidam ortygem vocant , alii plantaginem, de qua plura dicemus inter medicas ) : thryallis. Ex iis alopecuros spicam habet mollem, et la- nuginem densam, non dissimilem vulpium eaudis, nnde ei et nomen. Proxima est ei et stelephuros, nisi quod illa particulatim floret. Cichorion, ét similia, cirea terram folia habent, germinantibusab radice post Vergilias LXIL. Perdicium et aliæ gentes, quam Ægyplii, edunt : 1 nomen dedit avis, id maxime eruens. Crassas plurimasque habet radices. Item ornithogale, caule tenero, candido, semipedali radice, bulbosa, molli, tribus aut quatuor agnatis. Coquitur in pulte. LXHI. Mirum, loton herbam, et ægilopa, non nisi! 60 lèvent qu’au bout d’un an. L’anthémis (xx11, 26) offre aussi la particularité remarquable de com- mencer à fleurir par le haut, tandis que toutes les plantes dont la floraison est successive com- mencent par le bas. 1 LXIV. La lappa (galium aparine, L.),quis’at- tache à tout, présente une singularité : c’est de donner naissance à une fleur qui ne se montre pas , mais qui reste cachée , et qui produit à l’in- térieur les graines ; semblable en cela aux ani- maux dont les œufs n’éclosent qu’au dedans du corps. Dans les environs de la ville d'Oponte, croit l’opuntia (cactus opuntia, L.), manger agréable même pour l’homme. Chose étonnante ! la feuille de cette plante prend racine, et c’est ainsi qu’elle se multiplie. 1 LXV. L'iasione (xx11, 39) (convolvulus se- pium, L.) n’a qu’une feuille, mais tellement re- pliée qu’elle paraît en avoir plusieurs. La con- drylla (xxt1, 52) est amère, et le suc de la racine est âcre. Amers aussi sont et l’aphace (pissenlit) et la plante nommée picris (xx11, 31 ), qui fleurit toute l’année, et qui doit à son amertume le nom qu’elle porte. 1 LXVI. On doit remarquer aussi la scille et le safran : tandis que toutes les autres plantes pro- duisent d’abord des feuilles, puis s’arrondissent en tiges, celles-là montrent la tige avant la feuille; mais dans le safran la fleur est poussée par la tige; dans la scille, la tige paraît, puis la fleur en sort. Cette plante fleurit trois fois, comme nous l'avons dit (xvi11, 65, 7), indiquant ainsi les trois époques du labourage. 1 LXVII. Quelques-uns rangent parmi les bul- bes la racine du cypirus ou glaïeul. Cette racine est bonne à manger ; bouillie et pétrieavec la pâte, elle rend le pain plus agréable au goût et plus pe- post annum e semine suo nasci. Mira et anthemidis na- tura, quod a summo flore incipit : quum cæteræ ‘omnes, quæ particulatim florent , ab ima sui parte incipiant. 1 LXIV. Notabile et in lappa, quæ adhærescit, quo- niamin ipsa flos nascitur , non evidens , sed inlus occultus et intra seminat , velut animalia, quæ in se pariunt. Circa Opuntem Opuntia est herba , etiam homini dulcis; mi- rumque e folio ejus radicem fieri, ac sic eam nasci. 1 LXV. lasione unum folium habet, sed ita implicatum, ut plura videantur. Condrylla amara est, et acris in ra- dice succi. Amara et aphace , et quæ picris nominatur, etipsa toto anno florens : nomen ei amaritudo imposuit, LXVI. Notabilis et scillæ crocique natura, quod quum omnes herbæ folium primum emittant, mox in caulem rotundentur , in üis caulis prior intelligitur, quam folium. Et in croco quidem flos impellitur caule : in scilla vero caulis exit, deinde flos ex 60 emergit : eadem- que ter floret, ut diximus , tria tempora arationum osten- dens. LXVIL. Bulborum generi quidam adnumerant et cypiri, hoc est, gladioli, radicem. Dulcis ea est, et quæ decocta panem etiam gratiorem faciat, ponderosioremque simul LS PLINE. sant. La plante nommée thésion (xx1r. 31) res- semble assezauglaïeul, maisla saveur en est âpre. LXVIIL. Les autres plantes du même genre 1 diffèrent par la feuille : celle de l’asphodele est oblongue et étroite, celle de la scille large et maniable, celle du glaïeul (gladiolus, petite épée) semblable à son nom. On mange dans l’as- phodele et la graine grillée et le bulbe, mais ce dernier se fait cuire sous la cendre, puis on y ajoute du sel et de l’huile ; on le pile encore avec des figues, ce qui, d’après Hésiode, est un mets très-délicat. On prétend que, semé devant la porte des métairies, l’asphodèle est un préservatif con- tre les maléfices. Homère {O4., x1. 539 et xxIv, 13) a fait aussi mention de cette plante. Les bulbes en sont semblables à des navets de médio- cre grosseur, et aucune plante n’en a davantage; on en compte souvent quatre-vingts. Théophraste, 2 presque tous les Grecs, et à leur tête Pythagore, ont appelé anthéricon la tige, qui a une coudée et souvent deux, et des feuilles de poireau sau- vage, en réservant le nom d’asphodèle à la racine, c’est-à-dire aux bulbes. Les Latins appellent cette plante albucus, et hastula regia l’asphodèle, dont la tige porte des grains semblables à ceux du raisin, distinguant ainsi deux espèces. L’albucus a une tige d’une coudée, grosse, nue, unie; Magon recommande de le couper à la fin du mois de mars et au commencement d'avril, avant la floraison et avant que la graine ne grossisse; de fendre les tiges, de les exposer au soleil le quatrième jour, et d'en faire des bottes lorsqu’el- les seront sèches. Le même auteur dit que les 3 Grecs donnent le nom de pistana à la plante aqua- tique que nous appelons flèche ( sagittaria sagit- tœæfolia, L.). Il recommande de l’écorcer depuis les ides de mai(15 mai) jusqu’à la fin d'octobre, et subacta. Non dissimilis est et quæ thesion vocatur, gustu aspera. LXVIII. Cæteræ ejusdem generis folio differunt. Aspho- 1 delus oblongum et angustum habet, scilla latum et tra- ctabile, gladiolus simile nomini. Asphodelus manditur, et semine tosto, et bulbo : sed hoc in cinere Losto, dein sale et oleo addito : præterea tuso cum ficis, præcipua voluptate, ut videtur Hesiodo. ‘T'raditur et ante portas villarum satum, remedio esse contra veneficiorum noxiam. Asphodeli mentionem et Homerus fecit. Radix ejus napis modicis similis est : neque alia numerosior, Lxxx simul acervatis sæpe bulbis. Theophrastus , et fere Græci, prin- 2 cepsque Pythagoras, caulem ejus cubitalem, et sæpe duum cubitorum, foliis porri silvestris, anthericon vocavere : radicem vero, id est, bulbos, asphodelon, Nostri illud albucum vocant, et asphodelum hastulam regiam, cau- lis acinosi; ac duo genera faciunt. Albuco est scapus cubitalis, amplus, purus, lævis. De quo Mago præcipit, exitu mensis marlii, et initio aprilis, quum floruerit, non- dum semine ejus intumescente, demetenduin ; findendos- que scapos, et quarto die in solem proferendos : ita siccatis manipulos faciendos. Idem pistanam ditit a Græcis vo- 3 LIVRE XXI. de la faire sécher à un soleil doux. II veut encore que l’on coupe durant tout le mois de juillet, jusqu’à la racine , l’autre glaïeul nommé eypirus, et qui est aussi une plante de marais, et de le faire sécher au soleil à partir du troisième jour jusqu’à ce qu’il devienne blanc, avec la précau- tion de le rentrer tous les jours avant le soleil couché, attendu que la rosée de la nuit est nui- sible aux plantes de marais qui sont coupées. 1 LXIX. (xvirr.) Magon fait les mêmes recom- mandations pour le jonc qu’il nomme mariscus (grand jone, schænus mariscus, L.), etqui est employé à tresser des nattes. Il conseille de le cueillir depuis le mois de juin jusqu’à la mi-juil- let; et pour le faire sécher il indique les mêmes pratiques que celles que nous avons rapportées en lieu et place pour le jone de marais (18). Il fait un second genre du jonc marin (juncus marili- mus, L.), appelé par les Grecs oxyschœænos. Il y a trois espèces de jones : le jonc aigu, stérile, que les Grecs nomment mâle et oxys; les deux au- tres espèces sont : le jonc femelle, portant une 2 graine noire , et.rnommé mélancranis , plus gros et plus rameux que le précédent, et l’holo- schœnos (scirpus holoschænus , L.), encore plus gros et plus rameux. Le mélaneranis naît isolé, mais l’oxys et l’holoschœænos croissent sur la même motte. L’holoschænos vaut le mieux pour la vannerie, parce qu’il est souple et charnu; il porte des fruitssemblables à des œufs attachés les uns aux autres. On multiplie le jone mâle par la sommité, que l’on planteenterre(19);on multiplie 3 le mélaneranis de graine. Au reste, les racines de tous les jones meurent chaque année. On emploie le jonc à faire des nasses de pêcheur et d’élégants ouvrages de vannerie. La moelle en est très- cari, quam inter ulvas sagittam appellamus. Hanc ab idibus maii usque ad finem oclobris mensis decortlicari, atque leni sole siccari jubet. Idem et gladiolum alterum, quem cypiron vocant, et ipsum palustrem, julio mense toto secari jubet ad radicem, tertioque die in sole sic- cari, donec candidus fiat. Quotidie autem ante solem oc- cidentem in tectum referri, quoniam palustribus desectis noclurni rores noteant. LXIX. (xvur.) Similia præcipit et de junco, quem mariscon appellat, ad texendas tegetes : et ipsum junio mense eximi ad julium medium præcipiens. Cætera de siccando, eadem quæ de ulva suo loco diximus. Alterum genus juncorum facit, quod marinum, et a Græcis oxy- schœnon vocari invenio. Tria genera ejus : aculi, sterilis, quem marem, el oxyn Græci vocant : reliqua feminini, 2 ferentis semen nigrum, quem melancranin vocant. Cras- sior hic et fruticosior ; magisque etiamnum tertius, qui vocatur holoschænos. Ex his melancranis sine aliis ge- neribus nascitur, Oxys aulem et holoschœænos eodem cespile. Utilissimus ad vitilia holoschænos, quia mollis et carnosus est. Fert fructum ovorum cohærentium modo, Nascitur autem is, quem marem appellavimus, ex semet- ipso, Cacumine in terram defixo : melancranis autem _ 61 bonne pour les lampes; et près des Alpes mari- times les jones sont tellement gros, que, fendus et ouverts , ils ont près d’un pouce de largeur ; et en Egypte tellement minces, qu'on en fait des cri- bles ; et c'est le meilleur parti qu’on en tire. Quel- ques-uns distinguent encore comme espèce parti- culière le jonc triangulaire nommé cypérus (xxx, 70),mais beaucoup ne lediscernent pas du cypirus, à cause de la ressemblance de nom; pour nous, nous ferons la distinction. Le cypirus est, comme nous l'avons dit (xx1, 67), le glaïeul; il a une racine bulbeuse ; le plus estimé est celui de la Crète, puis celui de Naxos, en troisième lieu celui de la Phénicie ; celui de Crète est blanc, et a une odeur approchant de celle du nard; l'odeur de celui de Naxos est plus âcre ; celui de Phénicie n’a qu’une faible senteur ; celui d'Egypte ( car il en vient aussi dans ce pays ) est inodore. Cette plante dissipe les tumeurs dures; car déjà nous allons entrer dans l’exposition des remèdes, les fleurs et les parfums étant d’un grand usage en médecine. Pour le cypirus je suivrai Apollodore, qui défendait de le prendre en boisson : toutefois, le reconnaissant pour très-efficace contre les calculs (20), ils’en serten fomentation. 11 ne doute pas qu’il ne provoque l'avortement, et il rap- porte cette particularité singulière, que les bar- bares se font diminuer la rate en recevant dans la bouche la fumée de cette plante ; qu'ils ne sor- tent jamais qu'après cette fumigation ; et que de la sorte ils deviennent chaque jour plus vigou- reux et plus robustes. Suivant lui, employé en onction avec l'huile, c’est un remède non dou- teux pour les écorchures et la mauvaise odeur des aisselles. LXX. Le cypérus (souchet, cyperus lonqus suo semine. Alioqui omnium radices omnibus annis inter- moriuntur, Usus ad nassas maripas, vitilium elegantiam, lucernarum lumina, præcipua medulla, amplitudine juxta maritimas Alpes tanta, ut inciso ventre impleant pæne unciarum latitudinem : in Ægyplo vero cribrorum lon- gitudinem, non alias utiliorem. Quidam etiamoum unum genus faciunt junci trianguli : cyperon vocant. Multi vero non discernunt a cypiro vicinitate nominis. Nos dislin- guemus utrumque. Cypirus est gladiolus, ut diximus, ra- dice bulbosa, laudatissimus in insulis Creta, dein Naxo, et postea in Phœnice. Cretico candor odorque vicinus pardo, Naxio acrior, Phœnicio exiguum spirans, nullus Ægyptio. Nam et ibi nascitur. Discutit duritias corporum. Jam enim remedia dicemus : quoniam et florum odorumque generi est magous usus in medicina. Quod ad cypiron attinet, Apollodorum quidem sequar, qui negabat biben- dum : quanquam professus eflicacissimum esse adversus calculosos, eo fovet. Feminis quidem abortus facere non dubitat; mirumque tradit, barbaros suffilum hujus herbæ excipientes ore, lienes consumere : et non egredi die orani, nisi ab hoc suffitu : vegetiores enim firmioresque sic etiaui in dies fieri. Intertriginum et alarum vitiis perfriction- busque cum oleo illitum, non dubie mederi. 4 5 a LL S * 62 L.), comme nous venons de le dire (xxr, 69), est un jonc anguleux, blanc près de terre, noir et gros au sommet. Les feuilles du bas sont plus grêles que celles du poireau ; celles du haut sont menues , et entre elles est la graine. La racine ressemble à une olive noire; quand elle est oblongue, on la nomme cyperis; elle est d’un grand usage en médecine. Le cypérus le plus estimé est celui du pays d’Ammon (v, 5), en se- cond lieu celui de Rhodes, en troisième celui de Théra, en dernier celui d'Égypte ; ce qui ajoute à la confusion, car ce pays produit aussi le cy- pirus (glaïeul) ; mais le cypirus est très-dur et à peine odorant , tandis que le cypérus a toujours 2 une odeur qui joue celle du nard: Il y a aussi une plante de l’Inde qu’on nomme cypira { eurcuma longa, L.); elle ressemble augingembre; mâchée, elle a le goût du safran. Le cypérus a des proprié- tés épilatoires. On l’applique sur les ptérygions, sur les ulcères des parties génitales, sur ceux de la bouche , en un mot sur ceux de toutes les parties humides. La racine est un remède efficace contre les piqüres des serpents et des scorpions. Prise en boisson, elleestemménagogue; à trop haute dose, elle a tant de force qu’elle provoque même la chute de la matrice. Favorisant la sortie des cal- culs et des urines, elle est très-utile aux hydropi- ques. On l’applique sur les uleères serpigineux et surtout sur ceux de la gorge, dans du vin ou du vinaigre. 1 LXXI. La racine de jonc bouillie dans trois hémines (0 litr., 81) d’eau, jusqu’à réduction du tiers, est un remède contre la toux. La graine, grillée et bue dans de l’eau, arrête le flux de ventre et les menstrues. Le jone appelé holoschænos cause des douleurs de tête; on en LXX. Cyperos juncus est, qualiter diximus, angulosus, juxta terram candidus, cacumine niger, pinguisque. Folia ima porraceis exiliora, in cacumine minula, inter quæ est semen. Radix olivæ nigræ similis, quam, quum oblonga est, cyperida vocant, magni in medicina usus. Laus Cy- pero prima Hammoniaco, secunda Rhodio, tertia Theræo, novissima Ægyptio : quod et confundit intellectum , quoniam et cypiros ibi nascitur. Sed cypiros durissima , vixque spirans. Cæteris odor et ipsis nardum imitans. 2 Est et per se Indica herba, quæ cypira vocatur, zingiberis effigie : commanducata croci vim reddit. Cypero vis in medicina psilothri. Ilinitur pterygiis, hülceribusque ge- nitalium, et quæ in humore sunt omnibus , sicut oris hul- ceribus. Radix adversus serpentium ictus, êt scorpionum, præsenti remedio est. Vulvas aperit pota. Largiori tanta vis, ut expellat eas. Urinam ciet, êt calculos, ob id utilissima hydropicis. Illinitur et hulceribus, quæ sér- punt, sed his præcipue, quæ in stomacho sunt, éx vino vel aceto illita. 1 LXXI. Junci radix in tribus heminis aqu& decocta ad tertias, tussi medetur. Semen tostum et in aqua po- tum, sistit alvum, et feminarum menses. Capitis dolores facit, qui vocatur holoschænos : ejus quæ proxima sunt PLINE. mäche les parties voisines de la racine contre la morsure des araignées. Je trouve aussi la men- tion d’une espèce de jone nommée, euripice (21), dont la graine est soporifique, mais ne doit être prise qu'avec mesure, de peur qu’elle ne jette dans le narcotisme. LXXII. Nous indiquerons aussi les propriétés 1 médicinales du jonc odorant (andropogon schœn- anthus, L.), qui vient, comme nous l'avons dit en lieu et place {x1r, 48), dans.ia Cœlé-Syrie. Le plus estimé est celui du pays des Nabatéens : on l'appelle teuchite; au second rang est celui de Babylone; le plus mauvais est celui d'Afri- que, qui est inodore. Le jone odorant est rond, et laisse sur la langue un goût âpre et vineux. Le vrai donne, frotté, Une odeur de rose, let la cassure en est rougeâtre. Il dissipe les flatuosités ; aussi est-il bon pour l'estomac, et dans les vo- missements de bile et de sang. Il calme le ho- quet, provoque des éructations, pousse aux urines, et guérit la vessie, Les femmes en em- ploient la décoction. Dans l’opisthotonos on en fait des applications avec la résine sèche, qui a des vertus échauffantes. LXXIIT. La rose est astringente et réfrigé- 1 rente ; on emploie les pétales, les fleurs et les têtes. La partie blanche des pétales se nomme onglet; la fleur renferme la graine et les fila- ments; la tête, le bouton et le calice. On en fait sécher les pétales, ou bien, par trois procédés dif- férents, on en tire le suc : dans le premier on se contente de les exprimer sans ôter les onglets, : qui en effet contiennent le plus de suc ; dans le second, on Ôte les onglets, et on fait macérer le reste avec de l'huile ou du vin, au soleil, dans des vases de verre. Quelques-uns ajoutent du sel, radicis, commanducantur adversus araneorum morsus. Invenio etiannum unum junci genus, quod euripicem vocant. Hujus semine somnum allici, sed modum servan- dum, ne sopor fiat. LXXII. Ob id et odorati junci medicinæ dicentur , 4 quoniam et in Syria Cœle, ut suo loco retulimus, nascitur. Laudatissimus ex Nabatæa, cognomine teuchiles, proxi- mus Babylonius, pessimus ex Africa, ac sine odore. Est autem rotundus , vinosæ mordacitatis ad linguam. Sin- cerus in confricando odorem rosæ emittit, rubentibus fragmentis. Discutit inflationes, ob id stomacho utilis, bilemque et sanguinem rejicientibus. Singultus sedat, ructus movet, urinam ciet, vesicæ medetur. Ad muliebres usus decoquitur. Opisthotonicis cum resina arida impo- nitur excalfactoria. LXXIII. Et rosa adstringil, refrigerat. Usus ejus di- 1 viditur in folia, et flores, et capita. Foliorum partes quæ candidæ , ungues vocantur : in flore aliud est semen, aliud capillus : in capite, aliud cortex, aliud calyx. Fo- lium $siccatur, aut tribus modis exprimitur. Per se, quum ungués non detrahuntur : ibi enim humoris plurimum : aut quum détractis unguibus , reliqua pars aut oleo, aut vino maceratur in sole vasis vitreis. Quidam et salem ad- LIVRE XXI 63 d’autres, de l’orcanette, ou de l’aspalathe (spar- tium horridum), ou du joncodorant, parce qu’a- lors c’est un bon remède pour la matrice et dans la dyssenterie. Dans le troisième procédé on ôte les onglets, on pile les feuilles , on les exprime à travers un linge serré , on recoit le sue dans un vase d’airain, et on le fait cuire à un feu doux jus- qu’à consistance de miel ; pour cela il faut choisir les pétales les plus odorants. (x1x.) Nous avons dit, en parlant des vins (x1v, 19), comment se fait le vin de roses. Le suc de rose est bon pour 2 les oreilles ; en gargarisme, pour les ulcérations de la bouche, pour les gencives, pour les amyg- dales; on l’emploie pour la gorge, pour la ma- trice, pour les affections du siége, pour les dou- leurs de tête. Dans la fièvre, seul ou avec du vinaigre, on s’en sert contre l'insomnie, contre les nausées. Les pétales brûlésentrent danslecalliblé- pharum (cosmétique des paupières) ; réduits en poudre;on en saupoudrelescuisses ; secs, ils adou- cissent l’épiphora. La fleur est soporifique; prise dans de lPhydromel, elle arrête les flux des fem- mes, et surtout les flux blancs et les crachements de sang ; prise dans trois eyathes (0 litr., 135) de vin, et en quantité suffisante pour les parfumer, 3 elleapaise les douleurs d’estomac. Le fruit esttrès- bon quand il est jaune et n’a pas plus d’un an ; on le fait sécher à l'ombre: le noir est sans usage, On en frictionne les dents douloureuses ; il est diurétique ; on l’applique sur l’estomac et sur les érysipelesrécents; mis sous les narinés, il purge le cerveau. Les têtes prises en boisson arrêtent le flux du ventre et l’hémorragie. Les onglets sont utiles contre l’épiphora. La rose rend sor- dides les ulcères des yeux, si ce n’est au com- mencement de l’épiphora, appliquée sèche avec du pain; :es pétales sont avantageux dans les af- miscent, et anchnsam nonnalli, aut aspalathum , aut jun- cum odoratum : qua talis maxime prodest vulvæ ac dys- entericis. Exprimuntur eadem folia detractis unguibus, trita per linteum spissui in æreum vas, lenique igni suc- eus coquitur, donec fiat crassitudo mellis. Ad hoc eligi 2 oportet odoratissima quæque folia. (xix.) Vinum quo- modo fieret e rosa, diximus inter genera vini. Usus succi ad aures,, oris hulcera, gingivas, tonsillas, gargarizatus, stomachum, vulvas, sedis vitia, capitis dolores. In febre per se, vel cum aceto, ad Somnos, nauseas. Folia uruntur in calliblepharum. Et siccis femina asperguntur. Epi- phoras quoque arida leniunt. Flos somnum facit. Inhihet fluxiones mulierum, maxime albas, in posca potus : et sanguinis exsecrationes. Stomachi quoque dolores, quan- 3 tum jo vini cyathis tribus. Semen bis optimum crocinum, nec. auniculo vetustius : et in umbra siccatur. Nigrum inutile. Dentium dolori illinitur. Urinam ciet. Stomacho imponitur, Hem igni sacro non veteri. Naribus subductum caput purgat. Capila pota ventrem et sanguinem sistunt. Ungues rosæ epiphoris salubres. Hulcera enim oculorum rosa sordescunt , prætérquam initiis épiphoræ, ita ut arida cum pane imponatur. Folia quidem vitiis stoma- fections de l'estomac, dans les tranchées, dans les maux de ventre et d’intestins, et sur les hy- pocondres, même en topique. On les confit aussi comme le lapathum (patience) pour les manger. Il faut prendre garde à la moisissure, qui s’en em- pare promptement. Les pétales dont on a exprimé le suc ne sont pas sans quelque usage. On en fait une poudre qui sert à réprimer la sueur; on la jette sur le corps à la sortie du bain, on l'y laisse sécher, puis on l’enlève avec de l'eau froide. La tête du rosier sauvage, avec de la graisse d’ours, est merveilleuse contre l’alopécie. LXXIV.Si la beauté de la fleur de lis est cé-1 lèbre , l'utilité multipliée des oignons ne l’est pas moins : pris en breuvage dans du vin, ils sont bons contre les morsures des serpents et les champignons vénéneux. Pour ies cors aux pieds on les fait cuire dans du vin, et on les laisse ap- pliqués pendanttrois jours. Cuits avec de la graisse ou de l'huile , ils font revenir le poil sur les par- ties brülées; pris dans du vin miellé, ils éva- cuent par le bas le mauvais sang. Ils sont bons pour la rate, pour les hernies, pour les spasmes et pour les menstrues. Bouillis dans du vin et appliqués avec du miel , ils guérissent les plaies des parties nerveuses, dissipent les lichens, les 2 lèpres, et les taches lentigineuses de la face. Ils effacent les rides. Les feuilles, cuites dans du vinaigre, se mettent sur les plaies, sur les tes- ticules enflammés ; mais alors il vaut mieux les appliquer avec la jusquiame et la farine de fro- ment. On applique la graine sur les érysipèles ; la fleur: et les feuilles, sur les vieux ulcères. Le suc exprimé de la fleur est appelé par les uns miel, par les autres syrium; on l'emploie pour détendre la matrice, exciter la sueur et mürir les suppurations, chi, rosionibus et vitiis ventris, et intestinorum , et præ- cordiis utilissima, vel illita. Cibo quoque lapathi modo condiuntur. Cavendus in his situs celeriter insidens. Et aridis et expresSis aliquis usus. Diapasmata inde fiunt ad sudores coercendos , ila ut à balineis inarescant cor- pori, dein frigida abluantur. Silvestris pilulæ cum adipe ursino alopecias mirifice emendant. LXXIV. Lilii radices mullis modis florem suum no- bilitavere , contra serpentium ictus ex vino potæ , et contra fungorum venena. Propter clavos pedum in vino decoquuntur, triduoque non solvuntur. Com adipe aut oleo decoctæ, pilos quoque adustis reddunt. E mulso potæ inutilem sanguinem cum alvo trahunt : lienique, et ruptis, vulsis prosunt, et mensibus feminarum. In vino vero decoctæ , imposilæque cum melle nervis præ- cisis medentur. Lichenas, et lepras, et furfures in facie 2 emendant. Erugant corpora. Folia in aceto cocla, vulneri- bus imponuntur : epiphoris testinw, melius cum hyoscyamo et farinatritici. Semenillinitur igni sacro : flos et folia hul- cerum vetustati. Succus , qui flore expressus est, ab aliis mel vocatur, ab aliis syrium, ad emolliendas vulvas, sudoresque faciendos , et suppurationes concoquendas. 64 PLINE. 1 LXXV. Deux espèces de narcisse sont em- | ployées en médecine : le narcisse à fleur purpu- rine (xx1, 12) (narcissus poeticus, L.) et le narcisse à fleur herbacée (narcissus tazetta, L.). Ce dernier est contraire à l’estomac , aussi est-il vomitif et purgatif; il attaque les nerfs, il rend la tête pesante ; appelé narcisse, du parcotisme , et non de l’enfant de la Fable. L’oi- gnon des deux espèces a un goût mielleux. Appli- qué avec un peu de miel sur les brûlures, il est utile; de même pour les plaies et les luxations. Avec du miel et de la farine d'avoine, il est bon contre le panus ; la même préparation fait sortir les corps enfoncés dans les chairs. Pilé dans de la polenta et de l'huile, il guérit les con- tusions et les coups de pierre ; il nettoie les plaies, mélangé avec de la farine. [l efface les taches noires de la peau. Les fleurs donnent l'huile de narcisse , bonne pour amollir les dure- tés et réchauffer les parties gelées. Elle est très- avantageuse pour les oreilles, mais elle cause en même temps des douleurs de tête. 1 LXXVL. Il y a des violettes sauvages et des violettes cultivées. Les violettes pourpres sont réfrigérentes. Contreles inflammations, on les ap- plique sur l'estomac brülant, et dans les chaleurs de la tête, sur le front. On s’en sert en particulier pour les fluxions des yeux, pour la chute du siége etdela matrice, etcentrelessuppurations. Portées en Couronnes ou simplement flairées, elles dissi- pent l'ivresse et les pesanteurs de tête; bues dans de l’eau, l'esquinancie. La partie purpurine prise dans de l’eau guérit l’épilepsie, surtout chez les enfants. La graine de violettes est bonne contre la piqûre des scorpions. La fleur de la violette blanche fait ouvrir les abcès ; la plante même les résout. La violette blanche et la violette jaune 1 LXXV. Narcissi duo genera in usu medici recipiunt. , Unum purpureo flore, et alterum herbaceum. Hunc stomacho inutilem, et ideo vomitorium, alvosque solven- tem , nervis inimicum , caput gravantem, et a narce narcissum dictum, non a fabuloso puero. Utriusque radix mulsei saporis est. Ambustis prodest eum exiguo melle : sic et vulneribus, el luxatis. Panis vero cum melle et avenæ farina : sic et infixa corpori extrahit. In polenta trilus oleoque, contusis medetur, et lapide percussis. Pur- gat vulnera permixlus farinæ. Nigras vitiligines emaculat. Ex hoc flore fit narcissinum oleum ad emolliendas duritias, calfacienda quæ alserint. Auribus utilissimum : sed et capitis dolores facit. 1 LXXVL Violæ silvestres, et sativæ. Purpureæ refrige- ! rant. Contra inflammationes illinuntur stomacho ardenti. Imponuntur et capili in fronte. Oculorum privatim epi- phoris et sede procidente, vulvave : et contra suppura- tiones. Crapulam, et gravedines capitis impositis coronis olfactuque discutiunt : anginas ex aqua potæ. Id quod purpureum ex iis, comitialibus medetur, maxime pueris, in aqua potum. Semen violæ scorpionibus adversatur. Contra flos albæ suppurata aperit : ipsa discutit. Et alba diminuent les menstrues et font couler les urines ; fraîches, elles ont moins de vertu; aussi les em- 2 ploie-t-on sèches, gardées depuis un an. La vio- lette jaune, à la dose d’un demi-cyathe dans trois cyathes (0 litr.,135) d’eau, est emménagogue. Les racines, appliquées avec du vinaigre, apaisent les maux de rate, la goutte; avec de la myrrhe et du safran , les inflammations des yeux. Les feuilles avec du miel nettoient les uleères de la tête ; avec du cérat, les rhagades du siége et les autres fissures des parties humides ; avec du vi- naigre, elles guérissent les abcès. LXX VII. Le bacchar (digitale pourprée? ), appelé par quelques-uns en latin perpressa, est employé en médecine. Il est utile contre les mor- sures des serpents, contre les douleurs et les cha- leurs de la tête. contre les fluxions. On l’appli- que sur les mamelles tuméfiées après l’accouche- ment, sur l’ægilops commençant, etsur l’érysipèle. L’odeur en est soporitive. Il est bon de faire boire une décoction de laracine dans les spasmes, dans les chutes graves, dansles convulsions, dans l’as- thme. Contre les toux invétérées, on fait bouillir trois ou quatre des racines jusqu’à réduction au tiers : cette boisson purge les femmes après une fausse couche ; elle dissipe les points de côté, et chasse les pierres de la vessie. On fait aussi avec le bacchar une poudre siccative [de la sueur). On met du bacchar dans les vêtements, à cause de l'odeur. Le combretum, quenousavons dit sem- blable au bacchar (xx1, 16), pilé avec de l’axon- ge, guérit merveilleusement les blessures. LXX VIII. On prétend que l’asaret (asarum 1 europæum, L.) est bon pour les affections du foie, pris à la dose d’une once dans une hémine( 0 litr., 27) de vin miellé coupé d’eau. Il évacue par le bas comme l’ellébore. Il est bon dans l'hydropisie, autem, et lutea, extenuant menstrua, urinam cient. Mi- nor vis est recentibus; ideoque aridis post annum utern- dum. Lutlea dimidio cyatho in aquæ tribus, menses trahit, Radices ejus cum aceto illitæ sedant lienem : item poda- gram : oculorum autem inflammationes cum myrrha et croco. Folia cum melle purgant capitis hulcera : cum cerato rimas sedis, et quæ in humidis sunt. Ex aceto vero col- lectiones sanant. LXX VII. Bacchar in medicinæ usu aliqui ex nostris per- | pressam vocant. Auxiliatur contra serpentes, capitis dolores fervoresque : item epiphoras. Imponitur mammis tumen- tibus a partu , et ægilopis incipientibus , et ignibus sacris. Odor somnum gignit. Radicem decoctam bibere spasticis, eversis, convulsis, suspiriosis, salutare est. In tussi ve- tere radices ejus tres quatuorve decoquuntur ad tertias partes. Hæc potio mulieres ex abortu purgat. Laterum punctiones tollit, et vesicæ calculos. Tunditur et in dia- pasmata. Vestibus odoris gratia inseritur. Combretum, quod simile ei diximus, tritum cum axungia, vulnera mire sanat. LXXVIII. Asarum jocinerum vitiis salutare esse tra- 1 ditur, uncia sumtum in hemina mulsi mixti. Alvum pur- LIVRE XXI. dans les affections des hypocondres, de la ma- trice, et dans l’ictère; mêlé à du moût, il fait un vin diurétique. On l’arrache dès qu’il jette des feuilles ; on le fait sécher à l'ombre. Il se moisit très-promptement. 1 LXXIX. (xx.) Quelques-uns, comme nous l’avons dit (xx1, 16), ayant appelé nard des champs la racine du bacchar, nous mettrons ici les propriétés médicinales du nard celtique, con- formément à ce que nous avons promis en trai- tant des arbres exotiques {x11, 26). Il est avan- tageux, à la dose de deux drachmes (8 gram.) dans du vin, contre la morsure des serpents ; dans de l’eau ou dans du vin , contre les inflammations du colon, du foie et des reins, et contre l'ic- tère ; seul ou avec l’absinthe, contre l'hidropysie. Il arrête les métrorrhagies (valeriana celtica). 1 LXXX. La racine de la plante qu'au même endroit nous avons appelée phu (valeriana Dioscoridis , Sibth.), pilée ou bouillie, se prend en boisson dans les suffocations hystériques, dans les douleurs de la poitrine ou des côtés. Dans du vin, elle est emménagogue. 1 LXXXI. Le safran ne se mêle ni au miel ni à aucune substance douce, mais il se mêle très- bien au vin ou à l’eau ; il est très-utile en méde- cine. On le garde dans des boîtes de corne. Appli- qué avec de l’œuf, il dissipe toutes les inflamma- tions, mais surtout celles des yeux ; il dissipe aussi les suffocations hystériques , les ulcérations de l’estomac, de la poitrine, des reins, du foie, du poumon et de la vessie; il est particulièrement utile dans l’inflammation de ces parties, ainsi que dans la toux et la pleurésie. Il guérit les déman- geaisons ; il est diurétique. Ceux qui auront bu préalablement du safran ne ressentiront pas la gat ellebori modo. Hydropicis prodest, et præcordiis vul- visque, ac morbo regio. In mustum si addatur, facit vinum urinis ciendis. Effoditur quum folia emiltit. Siccatur in umbra. Situm celerrime sentit. 1 LXXIX. (xx.) Et quoniam quidam, ut diximus, nar- dum rusticum nominavere radicem baccharis, contexe- mus et gallici nardi remedia in hunc locum dilata in peregrinis arboribus. Ergo adversus serpentes duabus drachmis in vino suceurrit, Inflammationibus coli, vel ex aqua , vel ex vino. Item jocineris et renum ; suffusisque felle. Et hydropicis per se, vel cum absinthio. Sisüit pur- gationum mulierum impetus. 1 LXXX. Ejus vero quod phu eodem loco appellavimus, radix datur potui trita, vel decocta, ad strangulatus , vel pectoris dolores, vel laterum. Menses quoque ciet. Bi- bitur cum vino. 1 LXXXI. Crocum melle non solvitur, nulloque dulci : facillime autem vino, aut aqua. Utilissimum in medicina. Asservatur cornea pyxide. Disculit inflammationes om- nes quidem, sed oculorum maxime, ex ovoillitum. Vul- varum quoque strangulatus, stomachi exhulcerationes , pectoris, et renum, jocinerum, pulmonum, vesicarumque : peculiariter inflammationi earum vehementer utile. ILem PLINE. T. lle 65 pesanteur de tête que cause le vin, et résisteront à l'ivresse. Une couronne de safran dissipe les fumées du vin. Le safran est soporitif; il émeut doucement la tête; il est aphrodisiaque. La fleur, réduite en liniment avec la terre cimoliée, s'applique sur l’érysipèle. Le safran entre dans la composition de plusieurs médicaments, LXXXITI. Il y a même un collyre qui lui doit { son nom. Le marc de l’onguent de safran (croci- num ), qu’on appelle crocomagma, n’est pas sans . utilité contre la cataracte ; il est diurétique , plus échauffant que le safran lui-même; le meilleur est celui qui, mis dans la bouche, laisse aux dents et à la salive la couleur du safran. LXXXIII. L'iris roux est meilleur que le blanc. Il est bon d’en faire porter aux enfants, surtout quand ils font des dents et quand ils tous sent, et de faire prendre quelques gouttes du suc de la plante à ceux qui ont des vers. Les autres propriétés ne diffèrent guèrede celles du miel. L’i- ris déterge les ulcères de la tête etsurtout les vieux abcès. A la dose de deux drachmes (8 gram.) avec du miel, il lâche le ventre. En infusion, il est bon pour la toux, les tranchées, les flatuo- sités ; avec du vinaigre, contre les affections de la rate; avec de l’oxycrat, contre les morsures des serpents et des araignées ; à la dose de deux drachmes, dans du pain ou de l'eau, contre la piqûre des scorpions; en application avec 2 de l'huile, contre les morsures des chiens, contre les refroidissements, contre les douleurs des nerfs. On l’applique , avec la résine, sur les lombes et les hanches. Ila une vertu échauffante. Présenté sous les narines , il excite l’éternument et purge le cerveau. Dans les douleurs de tête, on s’en sert en application avec le coing ou le — tussi et pleuriticis. Tollit et pruritus. Urinas ciet. Qui crocum prius biberint, crapulam non sentient , ebrietati resistent. Coronæ quoqueex eo mulcent ebrietatem. Som- num facit. Caput leniter movet. Venerem stinulat. Flos ejus igni sacro illinitur cum creta Cimolia. Ipsum pluri- mis medicaminibus miscetur. LXXXII. Collyrio uni eliam nomen dedit. Fæx quo- que expressi unguento crocino, quod crocomagma appel- lant, habet suas utilitates contra suffusiones oculorum ; urinas. Magis excalfacit, quam crocum ipsum. Optimum, quod gustatu salivam dentesque inficit. LXXXIIL. Iris rufa melior quam candida. Infantibus eam circumligari salutare est, dentientibus præcipue, et tussientibus , tinearumve vilio lahorantibus instillari. Cæ- teri effectus ejus non multum a melle differunt. Hulcera purgat capitis, præcipue snppurationes veteres. Alvum solvit duabus drachmis cum melle. Tussim, tormina, in- flationes, pota : lienes ex aceto. Contra serpentium et araneorum morsus, ex posca valet. Contra scorpiones , duarum drachmarum pondere in pane vel aqua sumitur. Contra eanum morsus , ex oleo imponitur ; et contra per- 2 frictiones. Sic et nervorum doloribus. Lumbis vero et coxendicibus cum resina illinilur. Vis ei concalfactoria. 5 _ 66 PLINE. struthée [ espèce de çoing ]. Il dissipe les fumées du vin et l’orthopnée. Il est vomitif, à la dose de deux oboles (1 gr., 5). Il fait sortir les esquil- les, appliqué avec du miel. En poudre, on l’em- ploie dans le panaris. On mêle cette poudre avec du vin, on l’applique sur les cors et les verrues, 3 la laissant trois jours en place. Mâché, l'iris cor- rige la mauvaise haleine et l'odeur désagréable des aisselles. Le suc ramollit toutes les duretés. L’iris estsoporatif, maisil consume la liqueur séminale; il guérit les rhagades du siége, les condylomes, et toutes les excroissances. Il est des auteurs qui appellent xyris (éris fetidissima, L.) l'iris sau- vage. Celui-ci dissipeles scrofules , les panus, les tumeurs inguinales : on recommande de le eueillir de la main gauche quand ilest destiné à cet usage, et de nommer la personne pour qui on le cueille. A ce sujet, nous dévoilerons le crime des herbo- ristes : ils gardent une partie de cet iris et de quel- ques autres herbes, comme le plantain ; et s'ils ne se croient pas assez bien payés, et qu’ils veuil- lent être employés une seconde fois, ils enterrent cette partie dans l’endroit même où ils ont cueilli la plante, avec l'intention, je pense, de raviver le mal qu'ils avaient guéri. La racine de la saliunca (xxr, 20 ), cuite dans du vin, arrête le vomissement, et fortifie l’estomac. 1 LXXXIV. Quant au polion (xxt, 21 ), selon Musée et Hésiode, ceux qui ambitionnent les honneurs et la gloire doivent s’en frotter, le manier, le cultiver; contre les serpents on doit le mettre sous son lit, le brûler, ou le prendre en breuvage, ou en faire des applications , bouilli, frais ou sec, dans du vin. On le fait boire dans du vinaigre contre les affections de la rate ; dans Naribus subducta , sternumenta movet , caputque purgat. Dolori capitis cum cotoneis malis aut strutheis illinitur. Crapulas quoque et orthopnœæas discutit. Vomitiones ciet , duobus obolis sumta. Ossa fracta extrahit, imposita cum melle. Ad paronychias farina ejus utuntur : cum vino, ad 3 clavos, vel verrucas, triduoque non solvitur. Halitus oris commanducala abolet, alarumque vitia. Succo duritias omnes emollit. Somnum conciliat, sed genituram con- sumit. Sedis rimas, et condylomata , omniaque in corpore excrescentia sanat. Sunt qui silvestrem, xyrin vocent. Strumas hæc, vel panos, vel inguina discutit. Præcipitur, ut sinistra manu ad hos usus eruatur, colligentesque dicant , cujus hominis utique causa eximant. Scelus her- bariorum aperietur in bac mentione. Partem ejus ser- vant, et quarumdam aliarum herbarum, sicut plantagi- nis:etsipart ercedis tulisse se arbitrantur, rursus- que opus quærunt, partem eam quam servavere , eodem loco infodiunt : credo, ut vitia, quæ sanaverint, faciant rebellare. Saliuncæ radix in vino decocta sistit vomitiones, corroborat stomachum. 1 LXXXIV. Polio Musæus et Hesiodus perungi jubent dignationis gloriæque avidos : polium tractari, coli : po- lium contra serpentes substerni, uri, vel potari : in vino decoqui recens, vel aridum , illinique. Splenicis propi- du vin, contre l’ictère ; bouilli dans du vin, con- tre l’hydropisie commencante : de cette dernière facon , on l’applique aussi sur les plaies. Il fait sortir l’arrière-faix et les fœtus morts ; il dissipe les douleurs générales ; il évacue la vessie; on l’applique dans les fluxions des yeux. Il n’est point de simple qui mérite mieux d’entrer dans la com- position alexipharmaque. Qu'il soit mauvais à 2 l'estomac, qu’il charge la tête, etque, prisen bois- son, il fasse avorter, c’est ce que nient quel- ques-uns. Ils disent encore superstitieusement qu’il faut, dès qu’on l’a trouvé, se l’attacher au cou contre la cataracte, en prenant garde qu'il ne touche à terre. Ils disent qu’il a les feuilles semblables à celles du thym, si ce n’est qu’elles sont plus molles, plus blanches et plus coton- neuses. Pilé avec la rue sauvage dans de l’eau de pluie, on prétend qu'il adoucit les aspics ; et, non moins que la fleur de grenadier, il resserre les plaies, les arrête, et les empêche de s'étendre. LXXXV. L'holochrysos (xx1, 24) (gnapha- lium stæchas, L.) est bon pour la strangurie, bu dans du vin, et pour les fluxions des yeux, en application ; avec de la lie de vin brûlée et de la polenta, il guérit les lichens. La racine de chry- socome (xx1, 26) est échauffante et astringente. On la donne en boisson contre les affections du foieet des poumons ; dans de l’eau miellée, contre les douleurs de matrice : elle est emménagogue, et, administrée crue, elle évacue les eaux de l’hy- dropisie. LXXXVI. Le mélissophyllon ou mélittène 1 (melissa officinalis, L.), si on en frotte les ru- ches, empêche les abeilles de fuir : il n’est, en effet, point de fleur qu’elles aiment mieux. Il est nd nant ex aceto : morbo regio in vino : et hydropicis inci- pientibus in vino decoctum. Vulneribus quoque sic illi- nunt. Secundas mulierum , partusque emortuos pellit : item dolores corporis. Vesicas inanit; et epiphoris illinitur. Nec magis alia herba convenit medicamento, quod alexi- pharmacon vocant. Stomacho tamen inutile esse, caput-2 que eo impleri, et abortum fieri polo, aliqui negant. Ad religionem addunt, ubi inventum sit, protinus adalligandum contra oculorum suffusiones , cavendumque ne terram altingat. Hi et folia ejus thymo similia tradunt, nisi quou molliora sunt, et lanatiore canitie. Cum ruta silvestri, et si feratur ex aqua cælesti, aspidas mitigare dicitur : et non secus atque cytinus adstringit et cohibet vulnera prohibetque serpere. LXXXV. Holochrysos medetur stranguriæ in vino pota, 1 et oculorum epiphoris illila. Cum f&ce vero vini cremata et polenta, lichenas emendat. Chrysocomes radix calfacit, et stringit. Datur potui ad jocinerum vitia : item pulmonum : vulvæ dolores in aqua mulsa decocta. Ciet meénstrua : et si cruda detur, hydropicorum aquam. LXXXVI. Melissophyllo sive melittæna si perungan: 1 tur alvearia, non fugient apes. Nullo enim magis gaudent flore. Copia istius examina facillime continentur. Idem præsentissimum est contra ictus earum vesparumque, el LIVRE très-aisé de conserver les essaims dans ies lieux où elle abonde. C’est un excellent remède contre les piqûres de ces insectes, des guêpes et autres semblables, comme aussi des araignées et des scorpions; excellent aussi contre les suffocations hystériques, avec addition de nitre; contre les tranchées intestinales, avec du vin. On se sert des feuilles avec du sel, en application, contre les écrouelles et les affections du siége. La dé- coction en est emménagogue, résout les inflam- mations , guérit les ulcères, est bonne contre les maladies articulaires et les morsures des chiens. On l’emploie utilement dans les dyssenteries in- vétérées, dans le flux céliaque, dans l’orthopnée, dans les affections de la rate, dans les ulcères de la poitrine. On regarde comme un excellent re- mède pour éclaircir la vue, de s’en frotter les yeux, mélangée avec du miel. 1 LXXXVII. Le mélilot ( melilotus officinalis, L.) aussi guérit les maux des yeux, avec un jaune d’œuf ou la graine de lin. Il apaise les douleurs des mâchoires et celles de la tête, avec de l'huile rosat ; avec du vin cuit, les douleurs des oreilles ainsi que les enflures et les crevasses qui viennent aux mains; les douleurs d'estomac, cuit dans du vin, ou pilé cru. 11 produit le même effet dans les affections de matrice. On l’emploie pour guérir les testicules, la chute du fondement et les affections de cette partie, bouilli frais dans de l’eau ou dans du vin cuit; avec addition d'huile rosat, on l’applique sur les carcinomes. On le fait bouillir dans du-vin doux. Il est par- ticulièrement efficace contre les mélicéris. 1 LXXXVIIT. (xxr.) On regarde, je le sais, le trèfle (xx1, 30) comme excellent contre les bles- sures des serpents et des scorpions, la graine à la dose de vingt grains dans du vin ou de l’oxy- crat, ou bien la feuille ou l’herbe tout entière en similium, sicut araneorum : item scorpionum. Item contra vulvarum strangulationes, addito nitro : contra tormina e vino. Folia ejus strumis illinuntur, et sedis vitiis, cum sale. Decoctæ succus feminas purgat, et inflammationes discutit, et hulcera sanat. Articularios morbos sedat canisque morsus. Prodest dysentericis veteribus, et cœ- liacis, et orthopnoicis, lienibus, hulceribus thoracis. Cali- gines oculorum succo cum melle inungi eximium habetur. 1 LXXXVII. Melilotos quoque oculis medetur cum luteo ovi, aut lini semine. Maxillarum quoque dolores lenit ; et capitis cum rosaceo : item aurium e passo, quæque in manibus intumescunt, vel erumpunt. Stomachi dolores ! in vino decocta, vel cruda tritaque. Idem effectus et ad vulvas. Testes vero, et sedem prociduam, quæque ibi sint vilia, recens ex aqua decocta, vel ex passo. Adjecto rosaceo illinitur ad carcinomata. Defervescit in vino dulci. Pecu- liariter et contra meliceridas efficax. 1 LXXXVIIL. (xx) Trifolium scio credi prævalere contra serpentium ictus et scorpionum, ex vino aut posca, seminis granis viginti polis : vel foliis, et tota herba decocta; ser- pentesque numquam in trifolio aspici. Præterea celebratis XXI. " décoction ; et on assure qu'il ne se voit jamais de serpents dans le trèfle. Des auteurs célèbres, je le sais encore, ont prétendu que le trèfle que nous avons appelé minyanthes ( xx1, 30) est un anti- dote universel, à la dose de vingt-cinq grains seulement ; sans compter beaucoup d’autres pro- priétés médicinales qui lui sont attribuées. Mais ces opinions sont contre-balancées dans mon es- prit par une autorité très-imposante : le poëte Sophocle dit que cette plante est vénéneuse. Le médecin Simus, de son côté, assure que la dé- coction ou le suc versé sur le corps cause le sen- timent de cuisson qu’éprouvent les personnes blessées par un serpent, auxquelles on applique le trèfle. Je pense donc qu’il ne doit être employé que comme contre-poison : peut-être, en effet, le venin en est-il contraire à celui qu’il s’agit de combattre, phénomène qu’on a observé dans beaucoup d’autres cas. Je remarque que la graine du trèfle à petites feuilles, réduite en onguent pour le visage, est utile aux femmes pour entre- tenir la fraîcheur de la peau. LXXXIX. Le thym doit être cueilli en fleur et séché à l’ombre. Il y en a de deux sortes : Je blanc, à racine ligneuse, et croissant sur les co- teaux; il est plus estimé; l’autre, qui est plus foncé et porte des fleurs noires. L'un et l’autre passent pour très-propres à éclaireir la vue, pris soit dans les aliments, soit dans les médicaments; préparés de même , ils sont bons contre la toux invétérée. En loch, avec du vinaigre et du sel, ils facilitent l’expectoration; avec du miel, ils dis- 2 solvent les grumeaux de sang; appliqués exté- rieurement avec de la moutarde, ils diminuent les fluxions chroniques de la gorge, ainsi que les affections de l’estomac et du ventre. Toutefois il faut en user modérément, parce qu’ils échauf- fent. Ils resserrent le ventre. S'il y a des ulcéra- Li _ auctoribus, contra omnia venena pro antidoto sufficere xxv grana ejus, quod minyanthes ex eo appellavimus, tradi. Multa alia præterea in remediis ejus, adscribi. Sed me contra sententias eorum gravissimi viri auctoritas movet. Sophocles enim poeta venenatum id dicit. Simus quoque 2 e medicis , decocti, aut contriti succum infusum cofpori, easdem uredines facere, quas si percussis a serpente im- ponatur. Ergo non aliter utendum eo, quam contra venena, censuerim. Fortassis enim et his venenis inter se contraria sit natura , sicut multis aliis. Item animadverto, semen ejus, cujus minima sint folia, utile esse ad custodiendam mulierum cutis gratiam, in facie illitum. LXXXIX. Thymum colligi oportet in flore, et in umbra siccari. Duo autem sunt genera ejus : candidum, radice lignosa, in collibus nascens, quod et præfertur : alterum nigrius, florisque nigri. Utraque oculorum claritati mul- tum conferre existimantur, et in cibo, et in medicamentis. Item diutinæ tussi : in ecligmate faciles exscreationes fa- cere cum aceto et sale. Sanguinem concrescere non pati à e melle : longas faucium distillationes extra illita com sinapi, extenuare : item stomachi et veutris vilia. Modice _ 68 PLINE. tions dans les intestins, il faut en mettre le poids d’un denier (3gr., 85) dans un setier (Olitr., 54) de vinaigreet de miel ; même précaution si la dou- leur est dans le côté, ou entre les épaules ou dans la poitrine. Dans du vinaigre avec du miel, ils sont avantageux pour les affections des hypo- condres : cette potion se donne aussi dans l’a- 3 liénation mentale et dans la mélancolie. On la donne dans l’épilepsie; lors de l’accès, l'odeur du thym fait revenir les malades. On dit même que les épileptiques doivent dormir sur du thym mollet. Le thym soulage dans lorthopnée, dans l’asthme et dans les retards des règles. Il expulse les fœtus morts, bouilli dans de l’eau jusqu’à réduction du tiers : aux hommes on le donne, avec du miel et du vinaigre, contre les flatuosités comme aussi contre les gonflements du ventre et des testicules, et contre les douleurs de vessie ; appliqué avec du vin, il guérit les tu- meurs et les fluxions ; avec du vinaigre, les cal- losités et les verrues. On l’applique avec du vin, dans la coxalgie; pilé avec de l'huile et versé sur de la laine, dans les maladies articulaires et dans les luxations. On en fait prendre en boisson dans les maladies articulaires, à la dose de trois obo- les (2 gr., 25), dans trois de vinaigre et de miel; pilé avec du sel, dans l’anorexie. XC. L'hémérocalle (hemerocallis fulva, L.) a la feuille tendre et d’un vert pâle, la racine odorante et bulbeuse. Cette racine, appliquée, en pessaire, avec du miel, évacue les eaux et même le mauvais sang. Les feuilles s'appliquent sur les fluxions des yeux et sur les seins doulou- reux après l’accouchement. XCI. L'hélénium, né, comme nous l'avons dit (xx1, 33) (hymus incanus), des larmes d'Hélène, his tamen utendum est, quoniam excalfaciunt, quamwvis sistunt alvum : quæ si exhulcerata sit, denarii pondus in sextarium aceli et mellis addi oportet. Item si lateris dolor sit, aut inter scapulas, aut in thorace. Præcordiis me- dentur ex aceto cum melle : quæ potio datur et in aliena- 3 tione mentis ac melancholicis. Datur et comilialibus, quos correptos olfactus excitat thymi. Aiunt et dormire eos oportere in molli thymo. Prodest et orthopnoicis, et an- belatoribus , mulierumque mensibus retardatis : vel si emortui sint in utero partus, decoctum in aqua ad tertias : et viris vero contra inflationes cum melle et aceto; et si venter turgeat, testesve, aut si vesicæ dolor exigat. E vino tumores et impetus tollit, impositum. Item cum aceto cal- lum et verrucas. Coxendicibus imponitur cum vino : ar- ticulariis morbis, et luxatis, tritum ac lanæ inspersum ex oleo. Dant et potionem arlicularibus morbis trium obo- lorum pondere in tribus aceti et mellis. Et in fastidio, tritum cum sale. XC. Hemerocalles pallidum e viridi et molle folium habet, radice odorata atque bulbosa : quæ cum melle imposita ventri, aquas pellit, et sanguinem etiam inuti- lem. Folia epiphoris oculorum, mammarumque post par- tum doloribus illinuntur. passe pour augmenter la beauté et pour entretenir la délicatesse de la peau chez les femmes, tant au visage que dans le reste du corps. En outre, on prétend que cette plante donne de la grâce et de l'attrait à celles qui en font usage, et que, prise avec du vin, elle excite la gaieté, produisant le même effet que le népenthès vanté par Homère (Od., 1v, 221), qui faisait oublier tout sujet de tristesse. Le suc de l’hélénium est fort doux ; la racine prise à jeun, dans de l’eau, soulage dans l'orthopnée; elle est blanche en dedans , et a une saveur douce; on la prend en breuvage dans du vin, contre les morsures des serpents ; on dit en- core que broyée elle tue les rats. XCIT. On distingue deux espèces d’aurone : l’une des champs, l’autre des montagnes; cette dernière est pour nous l’aurone femelle ( santo- lina chamæcyparissos), l’autre, Paurone mâle (arlemisia abrotanum). L'une et l’autre sont amères comme l’absinthe. La plus estimée est celle de Sicile, puis celle de Galatie. Les feuil- les sont employées, mais la semence a plus de force pour échauffer; aussi est-elle bonne aux perfs , à la toux, à l’orthopnée , aux convulsions, aux ruptures, aux lombes, aux stranguries. On fait bouillir des poignées de cette plante jusqu’à réduction du tiers, et l’on donne quatre cyathes de cette décoction. On prescrit la graine pilée, dans de l’eau, à la dose d’une drachme. Elle est bonne pour la matrice. Avec la farine d’orge, elle mürit les tumeurs. Avec la pulpe de coing que l’on aura fait cuire, on l’applique sur les yeux enflam- més. Elle chasse les serpents : contre leur morsure 2 on s’en sert, ouen boisson dans du vin,ou en ap- plication. Elle est très-efficace contre les animaux dont le venin produit des tremblements et du XCI. Helenium ab Helena, ut diximus, natum, favere 1 creditur formæ : cutem mulierum in facie reliquoque cor- pore nutrire incorruptam. Præterea putant usu ejus quam- dam gratiam jis veneremque conciliari. Altribuunt et hi- laritatis effectum eidem potæ in vino, eumque quem ha- buerit nepenthes illud prædicatum ab Homero, quo tristitia omnis aboleatur. Est autem succi prædulcis. Prodest et orthopnoicis radix ejus in aqua jejunis pota. Est autem candida intus et dulcis. Bibitur et contra serpentium ictus ex vino. Mures quoque contrita dicitur necare. XCII. Abrotonum duorum traditur generum, cam- pestre ac montanum : hoc feminam , illud marem intelligi volumus. Amaritudo absinthii in utroque. Siculum lau- datissimum, dein Galaticum. Usus et foliis, sed major semini ad excalfaciendum : ideo nervis utile, tussi, or- thopnææ, convulsis, ruptis, lumbis, urinæ angustiis. Datur bibendum manualibus fasciculis decoclis ad tertias partes. Ex his quaternis cyathis bibitur. Datur et semen tusum in aqua drachmæ pondere. Prodest et vulvæ. Con- coquit panos cum farina hordeacea , et oculorum inflam- mationibus illinitur, cum cotoneo malo cocto. Serpentes fugat. Contra ictus earum bibitur cum vino, illiniturque. 2 Eflicacissimum contra ea, quorum veneno tremores et LIVRE XXI. froid, tels que les scorpions et les araignées pha- langes. En boisson, elle est bonne aussi contre les autres poisons, contre les frissons, d’où qu'ils proviennent, et pour l'extraction des corps étrangers. Elle chasse aussi les vers intestinaux. On prétend qu’une branche d’aurone, mise sous le chevet, est aphrodisiaque, et que cette plante est très-efficace contre tous les maléfices qui cau- sent l’impuissance. 1 XCIII. (xxx) Le leucanthème (xxr, 34), mêlé avec deux parties de vinaigre, est salu- taire dans l’asthme. Le sampsuchum ou amara- cum (xx1, 35) (celui de Chypre est le plus es- timé et le plus odorant) guérit les piqûres des scorpions, en topique, avec du vinaigre et du sel. En pessaire, il est emménagogue ; en boisson, il a moins de force ; avec la polenta, il arrête les fluxions des yeux. La décoction dissipe les tran- chées. Il est diurétique ; il est bon dans l’hydropi- sie. Sec, il est sternutatoire. On en extrait une huile appelée sampsuchine ou amaracine : elle échauffe et ramollit les nerfs ; elle échauffe aussi la matrice. Les feuilles sont bonnes, avec du miel, dans les meurtrissures ; avec du cérat, dans les luxations. j 1 XCIV.{(xxurr.) Ci-dessus (xx1, 38) nous n’a- vons parlé que des anémones à couronne ( ane- mone coronaria, L.); maintenant parlons des anémones médicinales. Quelques-uns appellent l’anémone phrénion. Il y en a de deux sortes : l’une sauvage (anemone apennina), l'autre (a.horten- sis, L. ) croissant dans les lieux cultivés, toutes deux aimant les terrains sablonneux. L’anémone cultivée a plusieurs espèces : les unes, et ce sont les plus communes , portent des fleurs écarlates ; lesautres, desfleurs pourpres ; d’autres, des fleurs blanches. Ces trois espèces ont les feuilles sem- frigus accidunt, ut scorpionum et phalangiorum ; et contra venena alia pota prodest, et quoquo modo algentibus, et ad extrahenda ea, quæ inhærent corporibus. Pellit et interaneorum mala. Ramo ejus, si subjiciatur pulvino, Venerem stimulari aiunt : efficacissimamque esse herbam contra omnia veneficia, quibus coitus inhibeatur. 1 XCIIT. (xx) Leucanthemum suspiriosis medetur, duabus parlibus aceli permixtum. Sampsuchum sive ama- racum, in Cypro laudatissimum et odoratissimum , scor- piomibus adversatur, ex aceto ac sale illitum. Menstruis quoque multum confert impositum. Minor est eidem poto vis. Cohibet et oculorum epiphoras cum polenta. Succus decocti tormina discutit. Et urinis, et hydropicis utile. Movet et aridum sternutamenta. Fit ex eo et oleum, quod sampsuchinum vocatur aut amaracinum, ad excal- faciendos molliendosque nervos; et vulvas calfacit. Et folia sugillatis cum melle , et luxatis cum cera prosunt. 1 XCIV. (xxur.) Anemonas. coronarias tantum diximus : nunc reddemus et medicas. Sunt qui phrenion vocent. Duo ejus genera : silvestris prima, altera in cultis nascens, utraque sabulosis. Hujus plures species. Aut enim phœ- niceum florem habet, quæ et copiosissima est : aut purpu- reum, aut lacteum. Harum trium folia apio similia sunt. 69 blables à celles de l’ache ; elles ne passent guère un demi-pied en hauteur, et le sommet en est comme celui de l’asperge. La fleur ne s’épanouit 2 que quand le vent souffle, et c'est ce qui a valu à l’anémone le nom qu’elle porte ( &veuos, vent). L'anémone sauvage est plus grande, a les feuilles plus larges , et porte des fleurs écarlates, Quel- ques-uns, par erreur, prennent pour l’anémone sauvage l’argemone (xxv, 56); d’autres, le pa- vot que nous avons appelé rhœas (x1x, 53). Mais la différence est grande : ces deux dernières plantes fleurissent plus tard ; l’anémone n’en a ni le suc ni le calice, outre qu’elle se termine en pointe d’asperge. Les anémones conviennent dans les douleurs et les inflammations de la tête, dans les maladies de la matrice, et pour faire venir le lait. Elles sont emménagogues, prises avec de la décoction d’orge, ou en pessaire, avec de la laine. La racine , mâchée , attire la pituite, guérit le mal de dents : en décoction, elle guérit les fluxions des yeux et efface les cicatrices. Les mages ont attribué de grands effets à ces plantes, ordonnant de cueillir aussitôt la première qu’on aura aperçue de l’année, et de dire qu'on la cueille pour guérir de la fièvre tierce ou de la fièvre quarte; après quoi on enveloppera la fleur dans du drap incarnat, on la gardera à l’om- bre, pour la porter en amulette quand il en sera besoin. La racine de l’anémone à fleur écarlate, broyée et appliquée sur un animal quelconque, y fait plaie par sa vertu corrosive; aussi s'en sert- on pour déterger les ulcères. XCV. (xxiv.) L'œnanthe (spiræa filipen- dula, L.) est une plante qui croît dans les lieux pierreux; elle a les feuilles du panais, et les racines grosses et nombreuses. La tige et les feuilles, prises en boisson avec du miel et du vin Nec temere semipedem altitudine excedunt, cacumine 3 Ce asparagi. Flos nunquam se aperit, nisi vento spirante : 2 unde et nomen accepere. Silvestri amplitudo major, la- tioribusque foliis, flore phœniceo, Hanc, errore ducti, argemonem putant multi : alii rursus papaver, quod rhœan appellavimus. Sed distinctio magna, quod utra- que hæc postea floret. Nec aut succum illarum anemonæ reddunt , aut calyces habent, nec ni asparagi cacumen. Prosunt anemonæ capitis doloribus et inflammationibus, vulvis mulierum, lacti quoque. Et menstrua cient cum ptisana sumtæ, aut vellere appositæ. Radix comman- 3 ducala pituitam trahit, dentes sanat : deeocta oculorum epiphoras et cicatrices. Magi multum quidem iis tri- buere, quamprimum aspiciatur, eo anno tolli jubentes ; dicique, colligi eam tertianis et quartanis remedio. Postea alligari florem panno roseo, et in umbra asservari, ila, quum opus sit, adalligari. Quæ ex his phœniceum florem habet, radice contrita, cuicumque animalium imposita , hulcus facit septica vi. Et ideo expurgandis hulceribus adbibetur. XCV. (xx1v.) Œnanthe herba nascitur in petris, folio £ pastinacæ , radice magna, numerosa. Caulis ejus et folia cum melle ac vino nigro pota, facilitatem pariendi præ+ l 70 rouge, facilitent l'accouchement et font sortir l’arrière-faix ; dans du miel, elles apaisent la toux et sont diurétiques: la racine convient aussi aux affections de vessie, XCVL.(xxv.) L'héliochrysum,nommé par d’au- tres chrysanthemon, a de petits rameaux blancs et les feuilles blanchâtres, semblables à celles de l’aurone. Les bouquets, disposés en rond, et brillant comme l'or aux rayons du soleil, pen- dent en grappes et ne se flétrissent jamais ; aussi en fait-on des couronnes pour les dieux, usage auquel Ptolémée, roi d'Égypte, fut constamment fidèle. Il croît parmi les buissons. Pris avec du vin, ilest diurétique et emménagogue ; il résout les duretés et les inflammations ; avec du miel, onen fait un topique pour les brûlures ; en potion, on l’emploie contre la morsure des serpents et les douleurs lombaires; avec du vin miellé, il fond le sang caillé dans le ventre ou la vessie. Les feuilles broyées, à la dose de trois oboles dans du vin blanc, arrêtent les pertes chez les fem- mes. [l conserve les vêtements par son odeur, qui est pas sans agrément (immortelle, gnapha- lium stæchas). XCVII. (xxvr.) L'hyacinthe (xvr, 31; xxI, 38) croît surtout dans la Gaule, où elle est em- ployée pour la teinture écarlate nommée hys- gine. La racine (xvt, 31) est bulbeuse, et fort connue des marchands d'esclaves : appliquée avec du vin doux, elle arrête la marcheet retarde les signes de la puberté. Elle guérit les tran- chées et les piqûres d'araignées ; elle est diuréti- que. On en donne la graine avec l’aurone, dans les . blessures faites par les serpents et les scorpions, ES En et dans l’ictère (delphinium peregrinum, L.) XCVIIT. La graine de celychnis (xxr, 10) cou- leur de feu, pilée dans du vin, se boit contre les stant , secundasque purgant. Tussim e melle tollunt : urinam cient. Radix et vesicæ vitiis medetur. XCVI. (xxv.) Heliochrysum , quod alii chrysanthemon vocant, ramulos habet candidos, folia subalbida, abrotono similia : ad solis repercussum, aureæ lucis in orbem veluti corymbis dependentibus, qui numquam marcescunt : qua de causa deos coronant illo, quod diligentissime servavit Ptolemæus, rex Ægypli. Nascitur in frutectis. Ciet urinas e vino pota, et menses. Düritias et inflammationes dis- cutit. Ambustis cum melle imponitur. Contra serpentium ictus, et lumborum vitia bibitur. Sanguinem concretum ventris aut vesicæ absumit cum mulso. Folia ejus trita trium obolorum pondere sistunt profluvia mulierum in vino albo. Vestes tuetur odore non ineleganti, XCVII. (xxvi.) Hyacinthus in Gallia maxime prove- nit. Hoc ibi fuco hysginum tingunt. Radix est bulbacea, mangonicis venalitiis pulchre nota : quæ e vino dulci illita , pubertatem coercet, et non patitur erumpere. Tor- minibus et araneorum morsibus resistit, Urinam impellit. Contra serpentes et scorpiones, morbumque regium, semenejus cum abrotono datur. XCVWF, Lychnis quoqne flammea illa adversus ser- oo oo PLINE. blessures faites par les serpents , les scorpions, les frelons et autres animaux venimeux. Le ly- chnis sauvage (githago segetum, L.) est contraire à l'estomac; il lâche le ventre. A Ja dose de deux drachmes, il est très-bon pour évacuer la bile. Il est tellement contraire aux scorpions, que la vue seule en engourdit ces insectes. Les Asiati- ques appellent la racine bolite; on dit qu’atta- chée près de l’œil elle efface les taies. XCIX. (xxvrr.) La vincapervinca ou chamæ- 1 daphné, pilée sèche, se donne dans de l’eau aux hydropiques, à la dose d’une cuiller, et évacue très-promptement le liquide épanché; cuite dans la cendre et arrosée de vin, ellerésout lestumeurs. Le suc est un remède pour les oreilles. En suppo- sitoire, on dit que cette plante est très-bonne dans la diarrhée (vinca minor, L.) C. La racine du ruseus en décoction se prend, t de deux jours l’un, dans l’affection calculeuse, dans les cas où l’urine sort difficilement ou est sanguinolente. Il faut que la racine ait été cueil- lie la veille, que le lendemain matin on la fasse cuire, et qu’on en mêle un setier à deux cyathes (0 litr., 09) de vin. Quelques-uns pilent cette ra- cine crue, et la prennent dans de l’eau ; enfin on prétend que rien n’est plus utile pour les par- ties viriles que les jeunes tiges broyées dans du vinaigre (rusceus aculeatus, L.) CI. Le batis (xx vi, 50) relâche le ventre. Pilé { cru, on en fait un topique pour les goutteux. L’acinos {{hymus acinos, L.) est cultivé par les Égyptiens, qui en font des couronnes et qui le mangent ; on le prendrait pour l’ocimum , si les tiges et les feuilles n’étaient pas plus velues, et s’il n'avait beaucoup d’odeur. Il est emménago- gue et diurétique. CIT. (xxvurr.) La colocase (xx1, 51 ), suivant 1 pentes, scorpiones, crabrones , similiaque , bibitur e vino semine trito. Silvestris eadem stomacho inutilis. Alvum solvit. Ad detrahendam bilem efficacissima duabus dra- chmis. Scorpionibus adeo contraria, ut omnino visa ea torpescant. Radicem ejus Asiani boliten vocant : qua alli- gata oculo , albugines tolli dicuntur. XCIX. (xxvir.) Et vincapervinca, sive chamædaphne, arida tusa hydropicis datur in aqua, cochleari mensura , celerrimeque reddunt aquam. Eadem decocta in cinere, sparsa vino, tumores siccat. Auribus succo medetur. Al- vinis imposita multum prodesse dicitur. C. Rusci radix decocta, bibitur alternis diebus in caleu- f lorum valetudine , et tortuosiore urina, vel cruenta. Radi- cem pridie erui oportet, postero mane decoqui : ex eo sex- tarium vini cyathis duobus misceri. Sunt qui et crudam radicem tritam ex aqua bibant : et in totum ad virilia, cauliculis ejus ex aceto tritis, nibil utilius putant. CI. Balis quoque alvum mollit. Ilinitur podagricis cruda 14 et contusa. Acinon et coronarum causa et ciborum Ægyp- {ii serunt : eademque erat, quæ ocimum, nisi hirsutior ra- mis ac foliis esset, et admodum odorata. Ciet menses et urInas, eh LIVRE XXI. 71 Glaucias , adoucit l’acrimonie des humeurs, et est bonne à l’estomac. 1 CIM. (xxix.) Les Égyptiens mangent l’an- thalion (xxx, 52) ; je ne trouve pas qu’il serve à d’autre usage. Mais il est une autre plante nom- mée anthylilion, que quelques-uns appellent an- thyllus, et dont on distingue deux espèces : l’une (eressa eretica, L.) semblable par les feuilles et les branches à la lentille, haute d’un palme, croissant dans les terrains sablonneux et exposés au soleil, et d’une saveur un peu salée ; l’autre ( ajuga iva, L.) ressemblant au chamæpitys, plus petite et plus velue, à fleur pourpre, d’une odeur forte, et croissant dans les lieux pierreux. La première, avec de l'huile rosat et du lait, forme un excellent topique pour la matrice et pour les plaies ; on la prend en breuvage, à la dose de troisdrachmes, dans la strangurie et dans la gravelle. L'autre se prend en breuvage, avecdu miel et du vinaigre, àladose de quatre drachmes, pour les duretés de matrice , les tranchées et l’é- pilepsie. 1 CIV. (xxx.) Le parthénion (parietaria diffu- sa, L. ) est appelé par les uns leucanthes, par les autresamnacus. Celse (Dere med., 11,33), entre les Latins , le nomme perdicium et muralis. Il croît dans les haies de jardins, porte une fleur blanche, est d’une odeur désagréable (22) et d’un goût amer. Avec la décoction on fait un bain de siége, dans les duretés et les inflammations de ma- trice. Sec, avec du miel et du vinaigre, en suppo- sitoire, il évacue l’atrabile, propriété qui le rend avantageux contre les vertiges et les calculs. On en fait un topique pour l’érysipèle, et, avec du vieux oing, pour les écrouelles. Pour les fièvres tierces , les mages recommandent de le cueillir de la main gauche, et de dire, sans se retourner, 1 CII. (xxwuu.) Colocasia Glaucias acria corporis leniri pu- tavit, et stomachum juvari. 1 CII. (xxx) Anthalii, quod Ægyptii edunt, nullum alium reperi usum. Sed est berba anthyllion, quam alijanthyllum vocant, duorum generum, foliis etramis lenticulæ similis, palmi altitudine , sabulosis apricis nascens , subsalsa gus- tanli. Allera chamæpityi similis, brevior et birsutior, pur- purei floris, odore gravis, in saxosis nascens. Prior vulvis aplissina , ex rosaceo ac lacte imposita, et vulueribus. Bibitur in stranguria, reniumque arenis, tribus drachmis. Allera bibitur in duritia vulvarum , et in torminibus, et in Comiliali morbo, cum melle et aceto, quatuor drach- mis. CIV.(xxx.) Parthenium, alii leucanthes , alit amnacum vocant. Celsus apud nos, perdicium et muralem. Nascitur in hortorum sepibus, flore albo, odore malo, sapore amaro. Ad insidendum, decoctum in duritia vulvarum, et inflam- mationibus. Sicca cum melle, et aceto imposita, bilem detra- hit atram. Ob hoc contra vertigines utilis, et calculosis. Hlinitur et sacro igni : item strumis, eum axungia invete- tata. Magi contra terlianas simistra manu evelli eam jubent, dicique cujus causa vellatur, nec respicere. Dein ejus fo- _ pour qui on la cueille; puis, d’en mettre une feuille sous la langue du malade, et de la lui faire avaler un moment après dans un cyathe (0 litr., 045) d’eau. CV. (xxxr.) Le trychnos (xxvi1, 108) est écrit par quelques-uns strychnon (so/anum ni- grum, L.). Plût au ciel qu'il ne fût pas em- ployé, en Egypte, même par les fabricants de couronnes, que trompe la ressemblance de ses fleurs avec celles de l’autre espèce! Cette autre espèce porte des baies rouges renfermées dans des follicules (23), et est appelée tantôt halicacabus, tantôt callion (physalis alkekengi, L.); les Latins la nomment vesicaria, parce qu’elle est bonne pour la vessie et les calculs : c’est plutôt un arbrisseau qu’une herbe, à follieules grands, larges, turbinés, contenant dans l’intérieur un grain volumineux , qui mürit en novembre. Il y 2 a une troisième espèce (so/anum villosum , La- marck), qui a les feuilles de l’ocimum; je ne veux pas en donner une description exacte, car je traite des remèdes et non des poisons : or, quel- ques gouttes du suc suffisent pour troubler la raison. Toutefois les auteurs grecs en ont fait un jeu : suivant eux, à la dose d’une drachme, cette plante produit des imaginations lascives, des visions fantastiques , que l’on croit réelles ; à une dose double, une vraie folie; à toute dose plus 3 forte, la mort. C’est là la plante vénéneuse que les auteurs les plus loyaux ont appelée sans dé- tour doryenion, nom qui vient de ce qu'on em- poisonnait les armes avec cette plante , qui croit partout ; d’autres, avec moins de franchise, l'ont surnommée manicon (qui cause la folie); ceux qui en dissimulaient eriminellement les proprié- tés lui donnaient le nom d’érythron, de ne- vras, de périsson. On ne doit entrer dans ces — lium ægri linguæ subjicere, ut mox in cyatho aquæ devo- relur. CV. (xxx) Trychno, quam quidam strychnonscripsere, utinam nee coronarii in Ægypto uterentur, quos invitat florum similitudo , in duobus ejus generibus. Quorum al- terum, cui acini coccinei, granosi in folliculis, halicacabum vocant, alii callion. Nostri autem vesicariam , quoniam ve- sicæ et calculis prosit. Frutex est surculosus verius, quan herba : folliculis magnis, latisque, et turbinalis, grandi intus acino, qui maturescit novembri mense. Tertio folia sunt ocimi, minime diligenter demonstrando , remedia non venena tractantibus: quippe insaniam facit, parvo quoque succo. Quanquam et græci auclores in jocum vertere. Drachmæ enim pondere, lusum pudoris gigni dixerunt : species vanas imaginesque conspicuas obversari demons- trantes. Duplicatum hunc modum, legitimam insaniam fa- cere. Quidquid vero adjiciatur ponderi, repræsentari mor- 3 tem. Hoc est venenum, quod innocentissimi auctores simpliciter doryenion appellavere, ab eo, quod cuspides in præliis tingerentur illo passim nascente. Qui parcius insec- tabantur, manicon cognominavere : qui nequiter occulta- bant, erythron, aut nevrada : ut nonnulli, perisson : envendi = 72 détails que pour mettre les gens sur leurs gardes. 4 1l y a encore une autre espèce d’halicacabon ; elle est narcotique, et conduit à la mort plus promp- tement même que l’opium. Quelques-uns la nom- ment morion , d’autres moly ; elle a été préconi- sée par Dioclès et Evenor ; Timariste même l’a célébrée dans des vers : grave oubli des devoirs du médecin ! car, en vantant un gargarisme d’ha- licacabon dans du vin comme un remède efficace pour raffermir les dents ébranlées, ils ont ajouté qu’il ne faut pas le tenir longtemps dans la bou- che, parce qu’il cause le délire. C’est là indiquer des remèdes plus dangereux que le mal même 5 (physalis somnifera). Il est (24) une troisième espèce d’halicacabon (so/anum melongena, L.), quiest bonne à manger, quoiqu’on lui préfère pour le goût celle des jardins ;et Xénocrateassure qu’il n’est pas de maladie corporelle dans laquelle le strychnos ne soit salutaire. Mais de tels remèdes ne sont pas assez précieux pour que je croie per- mis,en vue de l'utilité qui en pourrait résulter, de les publier, surtout quand on en a tant d’au- tres qui sont sans danger. Ceux qui font le mé- tier de devins prennent en breuvage de la racine d’halicacabon, parce qu’ils veulent paraître agités d’une fureur prophétique, pour donner plus de 6 crédit à leurs impostures. Le remède contre l’ha- licacabon (et j’indique plus volontiers le remède que le poison) est de boire beaucoup d’eau miellée chaude. Je ne dois pas omettrenon plus que l’ha- licacabon est si contraire à l’aspie , que la racine placée près de ce reptile l’engourdit, lui qui tue par l’engourdissement. Aussi,pilée avec de l'huile, est-elle salutaire contre la morsure de l'aspic. causa curiosius dicendum. Quin et alterum genus, quod halicacabon vocant, soporiferum est, atque etiam opio ve Jocius ad mortem : ab aliis morion , ab aliis moly appel- Jatum. Laudatum vero a Diocle et Evenore; Timaristo qui- dem etiam carmine, mira oblivione innocentiæ : quippe præsentaneum remedium, ad dentium mobiles firmandos, si colluerentur halicacaboin vino : exceptionem addidere, ne diutius id fieret : delirationem enim gigni. En demon- strandaremedia, quorum medicina, majoris mali periculum 5 afferat. Commendatur et in cibis tertium genus, licet præ- feratur hortensium saporibus. Et nihil esse corporis malo- rum, cui non salutare sit strychnos, Xenocrates prædicat. Non tamen auxilia eorum tanti sunt, ut vel profutura de iis commemorare fas putem , præsertim tanta copia inno- xiorum medicaminum. Halicacabi radicem bibunt, qui sunt vaticinandi callentes, quod furere ad confirmandas super- 6 stitiones aspici se volunt. Remedio est (id enim libentius retulerim) aqua copiosa mulsa calida potui data. Nec illud præteribo, aspidum naturæ halicacabum in Lantum adver- sam, ut radice ejus propius admota soporetur illa sopore enecans vis earum. Ergo trila ex oleo percussis auxiliatur. 1 CVI. (xxxu.) Corchorum Alexandrini cibi herba est, PLINE. CVE (xxxr1.) Le corchoron (corchorus olilo- rius, L.) est une plante qu’on mange à Alexan- drie. Les feuilles sont roulées sur elles-mêmes, comme celles du mürier. On le croit salutaire aux hypocondres, et bon pour l’alopécie et le lentigo. J’ai lu encore qu’il guérissait très-promp- tement la gale des bœufs; et, d’après Nicandre { Theriac., p. 44 ), c’est un bon remède contre la morsure des serpents, avant. qu'il ait fleuri. CVII. Il ne conviendrait pas de s’arrêter à # parler du enicos ou atractylis (xxr, 53), plante d'Egypte, s’il n’offrait un puissant secours contre les animaux venimeux et les champignons. On a observé que les personnes piquées par un scor- pion ne ressentent point de douleur tant qu’elles tiennent cette herbe. CVIL. (xxxur. ) Les Égyptiens eultivent dans 1 les jardins la persoluta , qu’ils emploient dans les couronnes. Il v en a de deux sortes, le mâle et la femelle; on prétend que l’un et l’autre, si on en met sous la personne, sont un obstacle aux plaisirs de l’amour, surtout pour les hommes ( plante inconnue ). CIX. (xxxiv.) Comme pour les poids et me- 1 sures il nous faut souvent employer les noms grecs, je vais en donner ici, une fois pour tou- tes, l'explication. La drachme attique (les méde- cins ne suivent guère que le système attique) pèse un denier d'argent (3 gram.,85); elle équivaut encore à six oboles , l’obole pesant dix chalques. Le cyathe pèse dix drachmes. Quand on dit acé- tabule, on entend la quatrième partie d’une hé- mine , c’est-à-dire quinze drachmes. La mine, en grec mna, pèse cent drachmes attiques. convolulis foliis ad similitudinem mori, præcordiis, ut fe- runt, utilis, alopeciisque , et lentigini. Boum quoque sca- biem celerrime sanari ea invenio : apud Nicandrum quidem et serpentium morsus , antequam floreat. CVII. Nec de cnico sive atractylide verbosius dici par esset, Ægyplia herba, ni magnum contra venenata ani- malia præberet auxilium : item adversus fungos. Constat a scorpione percussos, quamdiu teneant eam herbam, non sentire cruciatum. CVIIL. (xxxur.) Et persolutam Ægyptus in hortis serit, 1 coronarum gratia. Duo genera ejus : femina ac mas : utraque subdita Venerem inhiberi, virorum maxime, tradunt. CIX. (xxx1v.) Et quoniam in mensuris quoque ac pon- 1 deribus crebro græcis nominibus utendum est, interpre- tationem eorum semel in hoc loco ponemus. Drachma Attica ( fere enim Atltica observatione medici utuntur } de- parii argentei habet pondus; eademque sex obolos pondere efficit. Obolus x chalcos. Cyathus pendet drachmas x. Quum acetabuli mensura dicitur, significat heminæ quar- tam partem, idest, drachmas xv. Mona, quam nostri minam vocant , pendet drachmas Atticas centum, —n on QE on SET AD % 26 do Xe D Lo Vo Lo Lo oo D D Do D ÉD Vo D D Vo LE Lo Lo D Ko Lo Do Do Do Vo Vo Po Lo 2 6 op 26 À Lo 6 2 2 he LL Le To Vo NOTES DU VINGT ET UNIÈME LIVRE. (1) Fierent serta, a serendo serviæ appellabantur Vulg. — Plusieurs manuscrits, au lieu de serviæ, ont serive; de là Saumaise et Brotier ont lu serieve. Celle correction me paraît très-bonne; et je l'adopte, en changeant la ponctuation de Vulg. (2) 1 y avait dans le Forum une statue de Marsyas, autour de laquelle se rassemblaient les prostituées. (3) Cardines. Nec odore nec specie probabilis est, quæ Græca Vulg. — Cardines, nec odore nec specie probabi- lem. Est et quæ Græca Editt. Velt. (4) Hæc Vulg. — Nec, au lieu de hæc, est dans les ancien- nes éditions. (5) Quum sit mediocre, dialeucon vocant Vulg. — Quum sit medio candidum , dialeucon vocant Editt, Vett. (6) Atteri, pereundoque melius provenit Vulg. — At- teri, quo melius provenit Cod. Reg. I, Edit. Princeps, Brotier. {7) I faut lire ætate, tant parce que les plantes ne fleu- rissent pas toutes au milieu de l'été, qu’à cause än pas- sage suivant de Théophraste (de Causis, VI, 25) : xora Ôë Ts AAuxiac oÙx v Tac axpatc, GAN Ev Tais GAULOIS EVOGIL0- rare. « Quant à l’âge, les plantes sont le plus odorantes non aux extrémités, mais au milieu. » (8) C’est de l'iris, arc-en-ciel, que Pline lui-même (xu, 53) et Théophraste (de Causis, VI, 25) ont dit que les arbres voisins s’en trouvaient parlumés, Trompé par le nom , Pline a appliqué ceci à l'iris plante. (9) D’après M. le docteur Bizio, le murex brandaris fournissait la pourpre tyrienne, etle murex trunculus la pourpre améthyste (Dissertazione sopra la porpora an- lica, p. 61). (10) Pline paraît avoir pris l’adonium pour une plante à part, ou du moins pour une variété d’abrotonum, surnom mée adonienne. Mais Théophraste (Æis£., VE, 7) dit de l’a- brotonum : « Transplanté dans des tessons, comme on fait pour les jardins d’Adonis. » xpogocyevômevov v doTpdzois, ‘ wonep 0! Adwvyièoc xfnot. En effet, les jardins d’Adonis se fai. saient avec des fleurs en pots. Pline s’est gravement mépris. (11) On ne sait ce qu'est le melianthum; dans Théo- phraste (His£., VI, 7) il y a : viole/{e nôire , uéhas to. {12) Et orsinum om. Vulg.— M. Jan, Münchner gelehrte Anzeigen, 1839, n° 207, rappelle que ef orsinum est donné par plasieurs manuscrits, et qu’il doit être reçu, attendu qu’il provient d’une erreur de Pline, lisant dans Théophraste (Hist.,VI, 7) ôpouvèc au lieu d'ôgetv6s, de montagne, fai- sant de ce mot un nom de plante, et traduisant fuepos, cullivé, par hebes. (13) Voy. livre XV, note 14. (14) Canina Chiffl. — Cania Vulg. (15) "Ereoov Ôë xau)dv 6000v &oinotv, 6v xx}oDOL nrÉpULL, dit Théophraste (His£., VI, 4). (16) On nesait ce qu'est le crepis. Ilsemble qu’il faudrait lire picris (kelminthia echioïdes), Théophraste ayant réxpu dans le passage parrallèle (His£. VII, 9). (17) On ne sait ce qu’est ce perdicium. On à désigné le polygonum maritimum, la pariétaire officinale. (18) D’après Hardouin, Pline se réfère à ce qu’il a dit, XVIII, 67, sur la manière de sécher le foin. Cela ne paraît pas vraisemblable. Du reste, on ne voit pas où Pline à parlé de Ja dessiccation du jonc. (19) Pline s’est trompé sur le texte de Théophraste, qui dit (Hist., IV, 13) non que le sommet du jonc est planté en terre, mais qu’on met en terre la tête, c’est-à-dire, le bulbe du jonc. (20) Calculos, os eo Vulg. — Calculosos , eo Edit. Prin- ceps. (21) On ne sait ce qu'est le jonc euripice. (22) Odore mali Vulg. — Odore malo Vet. Dalech. — ‘Ocuñdrxo66pouov Dioscor. II, 155. (23) Granosi folliculi Vulg. — Granosi in folliculis Cod. Reg. II, Brotier. (24) Commendatur ergo in cibis Valg. — Commendatur et in cibis Edit. Princeps. ss’ si 00 0 ——— S6 6 2 26 D 26 6 26 Sp 6 D À 2 26 2 2 26 6 A D D D Do D EG D D D DE D D 6 D D ho D 6 D D D LP D SG D 5 26 PO LE VO Ve DO LIVRE XXI. { I. La nature et la terre avaient, on peut le dire, comblé la mesure de leurs merveilles, à ne consi- dérer que les propriétés énumérées dans le volume precédent et tant de plantes produites pour nos besoins ou nos plaisirs. Et pourtant combien plus en reste-t-il à décrire, et de plusadmirables encore ? La plupart recommandables par le goût, l'odeur ou la beauté, les plantes du livre précédent ont con- duit à de nombreuses expériences ; celles qui res- tent prouvent, par leur efficacité, que la nature v’engendre rien sans quelque secret dessein. IL. (1.) Je remarque d’abord que, pour s’em- bellir et obéir à des usages constants, des nations étrangères emploient certaines herbes : chez les peuples barbares, les femmes se fardent le visage avec différentes plantes; et les hommes même, chez les Daces et les Sarmates, se tatouent le corps. On donne dans la Gaule le nom de glas- tum (guède, isatis tincloria, L.) à une plante semblable au piantain : les femmes et les filles des Bretons s’en teignent le corps, et, noires comme des Éthiopiennes, paraissent, nues, dans certaines cérémonies religieuses. 1 IL. (11) Nous savons que les plantes fournis- sent d’admirables couleurs pour la teinture des étoffes. Sans parler des graines de Galatie (1x, 63), d'Afrique et de Lusitanie, qui fournissent le coc- cus (kermès végétal produit par le quercus coc- cifera, L.), réservé aux cottes d’armes des géné- raux, les Gaulois Transalpins reproduisent avec des herbes {xvr, 31) la pourpre tyrienne, ja LIBER XXII. ne 4 I. Implesse poterant miraculum sui natura atque tellus, reputantium vel prioris tantum voluminis dotes, totque . genera herbarum, utilitatibus hominum, aut voluptati- bus genila. Sed quanto plura restant? quantoque mirabi- liora inventu? Jlla enim majore in parte cibi aut odoris | decorisve commendatio ad numerosa experimenta duxit. Reliquarum potentia approbat, nihil a rerum natura sine aliqua occulliore causa gigni. II. (1. ) Equidem et formæ gratia ritusque perpetui, in corporibus suis aliquas exterarum gentium uti herbis qui- busdam, adverto animum. Jllinunt certe aliis aliæ faciem in populis barbarorum feminæ, maresque eliam apud Dacos et Sarmalas corpora sua inscribunt. Simile planta- gini glastum in Gallia vocatur , quo Britannorum conjuges uurusque toto corpore oblitæ, quibusdam in sacrisetnudæ incedunt, Æthiopum colorem imitantes. 1 I. (u.) Jam vero infici vestes scimus admirabili {uco. _ conchylienne, et toutes les autres couleurs; ils ne vont pas chercher le murex au fond des mers; ils ne s’exposent pas à être dévorés en l’enlevant aux monstres marins ; ils ne sondent pas les pro- fondeurs où les ancres même ne sont pas des- cendues, pour donner des moyens plus faciles aux grandes dames de plaire à un adultère; aux séducteurs, de corrompre une femme mariée. La 2 récolte se fait debout et en terre ferme, comme celle des céréales ; mais cette teinture a le défaut de ne pas supporter le lavage, sans quoi le luxe se serait pourvu avec plus de magnificence, en tout cas, au prix de moins de dangers. Ce n’est pas notre but d'entrer ici dans ces détails; et nous n’irons pas, substituant des choses moins dangereuses, essayer d’enfermer le luxe dans les limites du bon marché, encore bien que nous expliquions ailleurs que les herbes servent à teindre les pierres, à peindre les murailles (Xxxv, 1): mais je ne me serais pas dispensé non plus de parler de la teinture si elle avait jamais appartenu aux arts libéraux. En attendant, nous 3 nous mettrons au-dessus des préjugés, et nous dirons en quelle estime il faut tenir même des herbes muettes, c’est-à-dire sans renom. Les auteurs et fondateurs de l’empire romain en ont tiré d'immenses résultats, puisque ces herbes constituèrent les sagmina des calamités publi- ques, et les verbenæ des sacrifices et des ambas- sades : ces deux noms signifient la même chose, à savoir le gazon arraché de la citadelle avec sa Atque ut sileamus Galatiæ, Africæ, Lusitaniæ granis, coceum imperatoriis dicatum paludamentis, Transalpina Gallia herbis Tyrium atque conchylium tingit, omnesque alios colores. Nec quærit in profundis murices, seque obji- ciendo escam, dum præripit belluis marinis, intacta etiam ancoris scrulatur vada, ut inveniat per quod facilius ma- trona adullero placeat, corruptor insidietur nuptæ. Stans et in sicco carpit, quo fruges modo : sed culpa , non ablni usu : alioqui fulgentius instrui poterat luxuria, certe in- nocentius. Non est nune propositum jisla consectari : nec committemus, ut subjiciendo tutiora luxuriam vilitate circumscribamus, dicturi et alias herbis tingi lapides, pa- rietesque pingi. Nec tingendi tamen rationem omisissemus , si umquam ea liberalium artium fuisset. Interim fortius 2 agetur ; auctoritasque quanta debeatur etiam surdis, hoc est, ignobilibus herbis, perhibebitur. Siquidem auctores imperii romani condiloresque immensum quiddam et hine sumsere, quoniam non aliunde sagmina in remediüis pu- blicis fuere, et in sacris legationibusque verbenæ., Certe utroque nomine idem sigpificatur , hoc est, gramen ex arce cum sua terra evulsum : ac semper e legatis, quum ad de. Dh de. LIVRE XXII, 75 motte de terre; et toujours, parmi les députés envoyés à l'ennemi pour la clarigalion , c'est-à- dire pour redemander clairement les choses en- levées, un s'appelait verbenaire (xxv, 59). { IV. (ur) Aucune couronne (xvi, 3) n'eut plus d’éclat que la couronne de gazon aux temps de la majesté du peuple roi, quand il distribuait les prix de la gloire. Les couronnes enrichies d’or et de pierreries, vallaire, murale, rostrale, civique, triomphale, ne venaient qu'après, à une grande distance; et on y faisait une diffé- rence infinie. Toutes les autres, un seul individu a pu les donner : de simples chefs , des généraux les ont accordées à des soldats, quelquefois même à des corporations ; (1v.) le sénat délivré des soins de la guerre et le peuple en repos les ont décernées dans les triomphes ; mais la couronne de gazon n’a jamais été obtenue que dans une situation désespérée, votée alors par une armée >entière à celui qui l’avait sauvée. Les autres étaient données par les généraux ; celle-là seule était donnée par les soldats au général. On l’ap- pelait aussi obsidionale, quand un camp tout en- tier avait été délivré d’un siége et préservé de quelque affreux désastre. S'il faut regarder comme une récompense éclatante et sacrée la couronne civique donnée pour avoir sauvé un seul citoyen, même le plus obscur, que penser de la conservation d’une armée entière, due à un seul homme? Cette couronne se faisait avec du gazon vert, pris à l'endroit même où les troupes sauvées avaient été assiégées ; en effet, chez les anciens, C’était le signe suprême de la victoire que les vaincus présentassent l’herbe : par là ils déclaraient céder le pays, la terre même qui les avait nourris, et le droit d'y être enterré, usage hostes clarigatumque mitterentur , id est, res raptas clare ; repetitum , unus utique Verbenarius vocabatur. 1 IV. (ur) Corona quidem nulla fuit graminea nobilior, in majestate populi terrarum principis, præmiisque gloriæ, Gemmatæ et aureæ, vallares, murales , rostralæ, civicæ, triumphales , post hanc fuere, suntque cunctæ magno in- tervallo, magnaque differentia. Cæteras omnes singuli , et duces ipsi, imperatoresque militibus, aut aliquando col- legiis dedere : (1v.) decrevit in triumphis senaius, Cura belli solutus, et populus otiosus : graminea ounquam nisi in desperatione suprema conligit, nulli nisi ab uni- a verso exercitu servato decreta. Cæteras imperatores de- dere, hanc solam miles imperatori, Eadem vocatur obsi- dionalis, liberatis obsidione abominandoque exitio tolis castris. Quod si civicæ honos uno aliquo ac vel bumillimo cive servato, præclarus sacerque habetur, quid tandem existimari debet, unius virtute servatus universus exer- citus? Dabatur hæc viridi e gramine, decerpto inde ubi obsessos servasset aliquis : namque summum apud anti- quos sigoum victoriæ erat, herbam porrigere viclos, hoc est, {erra et altrice ipsa humo, et humatione eliam ce- dere : quem morem eliam nunc durare apud Germa- nos sCio. qui, à ma connaissance , subsiste encore chez les Germains. V. (v.) L. Siceius Dentatus (vx, 29) n’en fut 1 honoré qu’une seule fois, quoiqu'il eût gagné quatorze couronnes civiques et qu’il fût sorti vain- queur de cent vingt combats ; tant il est rare qu'une multitude sauvée n’ait à récompenser qu’un seul sauveur! Quelques généraux en ont recu plus d’une, par exemple P. Décius Mus (Xv1, 5), tribun militaire : l’armée lui en décerna une; la garnison qu'il délivra, une autre. Il té- moigna par un acte religieux combien était émi- nent un pareil honneur : orné de ces insignes, il immola à Mars un bœuf blanc, et cent bœufs de poil roux qui lui avaient été, en même temps que la couronne , donnés par les assiégés comme récompense de sa valeur. Ce même Décius, étant plus tard consul avec Imperiosus (an de Rome 414), se dévoua pour’obtenir la victoire. Cette 2 couronne fut donnée aussi par le sénat et le peu- ple romain ( honneur au-dessus duquel je ne vois rien dans les choses humaines) à ce Fabius qui rétablit la puissance romaine en ne combattant pas ; et elle ne lui fut pas donnée quand il eut sauvé le maître de la cavalerie et son armée; sa couronne alors fut un nom nouveau, le nom de père décerné par ceux qui lui durent leur salut; mais elle lui fut donnée avec l'unanimité dont je viens de parler, quand Annibal eut été chassé de l'Italie : c’est la seule couronne qui jusqu’à présent ait été posée sur la tête d'un citoyen par l’empire lui-même ; et ce qui la dis- tingue, c’est la seule qui ait été donnée par l'Ita- lie entière, VI. (v1. ) L’honneur de cette couronne a encore { été décerné à M. Calpurnius Flamma, tribun V.(v.) Donatus est ea L. Siccius Dentatus semel, quum 1 civicas quatuordecim meruisset, depugnassetque cxx præliis semper victor. Tanto rarius est servatorem unum a servalis dopari! Quidam imperatores et sæpius donali sunt, veluti P. Decius Mus, tribunus militum, ab exer- citu : altera ab his, qui in præsidio obsessi fuerant, quanta esset ejus honoris auctoritas , confessus religione : siqui- dem donatus bovem album Marti immolavit, et centum fulvos , qui ei virtulis causa dati fuerant simul ab obsessis, Hic Decius postea se consul, Imperioso collega, pro vi- ctoria devovit. Data est et a senatu populoque romano, qua claritate nihil equidem in rebus humanis sublimius duco, Fabio illi, qui rem omnem romanam restiluit non pugnando. Nec data, quum magistrum equitum et exer- cilum ejus servasset : tunc satius fuit nomine novo coro+ nari, appellatum patrem ab his quos servaverat : sed quo dictum est consensu honoratus est Hannibale ex Italia pulso, Quæ corona adhue sola ipsius imperii manibus im- posita est ; et quod peculiare ei est, sola a tota Italia data. VI. (wi. ) Præter hos contigit ejus coronæ honos, M. Cale purnio Flammæ , tribuno militum in Sicilia : centurioni vero uni ad hoc tempus Cn. Petreio Atinati, Cimbrico E _ 76 militaire en Sicile, et jusqu’à présent à un seul centurion, Cn. Petreius d’Atina, lors de la guerre des Cimbres. Il était primipile sous Catulus ; sa légion fut coupée; il l’exhorta à se faire jour à travers le camp ennemi : comme son tribun hési- tait à prendre ce parti, il le tua, et ramena la 2 légion. Je lis dans les auteurs que, outre cet honneur, ce même centurion, revêtu de la pré- texte, en présence des consuls Marius et Catulus (an de Rome 652), immola la victime au son de la flûte, le réchaud allumé. Le dictateur Sylla a écrit qu’étant lieutenant dans la guerre des Mar- ses , la couronne de gazon lui fut décernée par l’armée, près de Nola. Il fit même peindre cet événement dans sa villa de Tusculum, qui ap- partint plus tard à Cicéron. Si le fait est vrai, je dirai que Sylla n’en est que plus exécrable, puis- que, par ses proscriptions , il a fait tomber de ses propres mains cette couronne de dessus sa tête, sauveur de quelques citoyens , bourreau de 3 tant de milliers. Qu’il ajoute à cette gloire le sur- nomsuperbe d’Heureux ; lui-même; en assiégeant dans l’univers entier les proscrits, a cédé æette couronne à Sertorius. Scipion l’Émilien, d’après Varron, reçut la couronne obsidionale en Afri- que, sous le consulat de Manilius (an de Rome 605 ), pour avoir sauvé plusieurs cohortes en en conduisant un nombre égal à leur secours , évé- nement qui a été gravé sur le socle de la statue de Scipion, par les ordres du dieu Auguste, dans le forum qui porte le nom de cetempereur. Auguste lui-même, sous le consulat de M. Cicéron, le fils (an de Rome, 723), aux ides de septembre (le. 13 septembre), reçut du sénat la couronne obsi- dionale, tant la couronne civique paraissait in- suffisante! Depuis, je ne trouve plus personne qui l’ait obtenue. bello. Primum pilum is capessens sub Catulo, exclusam ab hoste legionem suam hortatus, tribunum suum dubi- tantem per castra hostium erumpere interfecit, legionem- 2 que eduxit. Invenio apud auctores eumdem præter hunc honorem, adstantibus Mario et Catulo coss., prætextatum immolasse ad tibicinem foculo posito. Scripsit et Syila dic- tator, ab exercitu se quoque donatum apud Nolam, lega- tum bello Marsico : idque etiam in villa sua Tusculana, quæ fuit postea Ciceronis , pinxit. Quod si verum est, hoc exsecrabiliorem eum dixerim, quandoquidem eam capiti suo proscriptione sua ipse detraxit, tanto paucioribus ci- 3 vium servatis, quam postea occisis. Addat etiamnum buic gloriæ superbum cognomen Felicem : ipse tamen obsessis in toto orbe proscriptis, hac corona Sertorio cessit. Æmi- lianum quoque Scipionem Varro auctor est donatum ob- sidionali in Africa, Manilio consule, cohortibus servatis, totidemque ad servandas eas eductis : quod et statuæ ejus in foro suo divus Augustus subscripsit. Jpsam Augustum M. Cicerone filio consule idibus septembris senatus obsi- dionali donavit. Adeo civica non salis videbatur. Nec præ- terea quemquam bac invenimus donatum. 1 VIL Nullæ ergo herbæ fuere certæ in hoc honore : sed 1 LINE. VIT. Aucune plante n’était spécialement em- 1 ployée dans cette couronne ; mais on prenait cel- les qui se trouvaient sur le lieu du danger; et, quoique obscures elles-mêmes et sans renom, elles donnaient un renom glorieux. Tout cela est mis de côté aujourd’hui, et je ne m’en étonne guère, voyant qu'on néglige même ce qui sert à conserver la santé, à dissiper les douleurs corpo- relles, à éloigner la mort. Mais qui ne s’élèverait contre les mœurs du jour ? Les délices et le luxe ont augmenté le prix de la vie; jamais on ne désira plus de vivre, jamais on n’en prit moins de soin. C’est l'affaire d'autrui, pensons-nous ; d’autres s’en occupent sans même que nous les en ayons chargés , et les médecins y pourvoient. Nous, nous jouissons des plaisirs; et, chose, à mon avis, la plus ignominieuse , nous vivons sur la foi d'autrui. Que dis-je! le monde raille les recherches auxquelles je me livre, et tourne en ridicule mes travaux ; mais dans ce labeur, im- mense, il est vrai, ce m’est une grande consola- tion de partager ce dédain avec la nature; la nature, qui certes, je le montrerai, ne fait pas défaut aux hommes , et qui a mis des remèdes même dans les plantes haïes, puisqu'elle en a mis dans les plantes épineuses. C’est, en effet, de ces dernières qu’il nous reste maintenant à par- ler, à la suite de celles que nous avons nommées dans le livre précédent ; et là même nous ne pou- vons assez admirer et bénir la providence de la nature. Elle nous avait donné, comme nous l’avons dit, des plantes douces au toucher et bonnes à manger; dans les fleurs elle avait orné de couleurs les remèdes, nous attirant par le plaisir des yeux, et mêlant l’agréable à l’utile. Maintenant elle imagine d’autres plantes mena- cantes à voir, dangereuses à toucher ; et il me quæcumque fuerant in periculi sede, quamvis ignobiles ignotæque, honorem nobilem faciebant : quod latere apud nos minus quidem miror, cernens negligi ea quoque, quæ ad valetudinem conservandam , cruciatusque corporis pro- pulsandos, et mortem arcendam pertinent. Sed quis non mores jure castiget? Addidere vivendi pretia deliciæ luxus- que. Nunquam fuit cupido vitæ major, nec minor cura. 2 3 Aliorum hanc operæ esse credimus : ne mandato quidem 2 nostro alios id agere, medicisque provisum esse pro nobis. Ipsi fruimur voluptatibus, et (quo nibil equidem probro- sius duco) vivimus aliena fiducia. Jmmo vero plerisque ultro etiam irrisui sumus ista commentantes, atque fri- voli operis arguimur : magno, quanquam immensi labo- ris, solatio, sperni cum rerum patura : quam certe non defuisse nobis docebimus, et invisis quoque herbis inse- ruisse remedia : quippe quum medicinas dederit etiam aculeatis. Hæc enim proxime restant ex his , quas priore libro nominavimus, in quibus ipsis providentiam naturæ satis mirari, amplectique non est, Dederat, quas diximus, 3 molles cibisque gratas. Pinxerat remedia in floribus , visu- que ipso animos invitaverat , etiam deliciis auxilia permi- scens. Excogitavit aliquas aspectu hispidas, tactu truces, LIVRE semble entendre la voix de la nature qui les crée, et qui nous explique ses motifs : c’est pour qu’un quadrupède avide ne les broute pas, pour que des mains indiscrètes ne les enlèvent pas, pour qu’un pied inattentif ne les foule pas, pour qu’un oiseau s’y perchant ne les brise pas. En les munissant d’aiguillons, en leur donnant des ar- mes , elle a voulu mettre à l’abri des atteintes les remèdes qu’elles portent. Ainsi, même ce que nous haïssons en elles a été imaginé pour l'avantage des hommes. 1 VIIL. (var. ) Au premier rang parmiles plantes épineuses, l’érynge ou éryngion (xx1, 56) est célèbre comme antidote contre les morsures des serpents et toutes les bêtes venimeuses. On en fait prendre la racine, à la dose d'une drachme (4 gram., 5) dans du vin, contre les coups et les morsures ; ou si, comme c’est l’ordinaire dans de pareilles lésions, il s’y joint de la fièvre, dans de l’eau. On en fait un topique pour les plaies : il est particulièrement efficace contre les hydres de terre et les grenouilles. Le médecin Héraclide pense que cuit dans du bouillon d’oie il sur- passe en vertu tous les antidotes contre l’aconit et les autres poisons. Apollodore le fait cuire avec une grenouille, contre les poisons, tandis que les autres le font cuire dans de l’eau. C’est une plante dure, ayant le port d’un arbrisseau, les feuilles épineuses, la tige articulée, haute d’une coudée et quelquefois plus, tantôt blanchä- tre (eryngium viride, L.), tantôt noire (eryn- gium cyaneum, Sibth.), à racine odorante; on la cultive dans les jardins, mais elle croît aussi d'elle-même dans les endroits âpres et pierreux ; on la trouve encore sur les bords de la mer (eryngium marilimum , L.), et là elle est plus dure, plus noire, et a les feuilles de l’ache. ut tantum non vocem ipsius fingentis illas, rationemque reddentis exaudire videamur, ne se depascatavida quadru- pes, ne procaces manus rapiant, ne neglecta vestigia ob- terant, ne insidens ales infringat : his muniendo aculeis, telisque armando, remediis ut tuta ac salva sint. Ita hoc quoque, quod in iis odimus, hominum causa excogila- tum est. 1 VIII. (vur.) Clara in primis aculeatarum erynge est , sive eryngion, contra serpentes et venenata omnia nascens, Adversus iclus morsusque radix ejus bibitur drachmæ pondere in vino : aut si plerumque tales injurias eomitatur et febris, ex aqua. Hlinitur plagis, peculiariter eflicax contra chersydros ac ranas. Omnibus vero contra toxica et aconita efficaciorem Heraclides medicus, in jure anseris decoctam, arbitratur. Apollodorus adversus toxica cum rana decoquit , cæteri in aqua, Ipsa dura, fruticosa, spi- nosis foliis, caule geniculato, cubitali, et majore aliquanto, alia albicans , alia nigra, radice odorata ; et sativa quidem est; sed et sponte nascilur in asperis et saxosis; etin lit- toribus maris, durior, nigriorque, folio apii. 1 IX. (vin. ) Ex his candidam nostri centum capita vo- cant. Omnes ejusdem effectus, caule et radice in cibos XXII. 27 IX. (vu. ) L’éryngion blanc est appelé par 1 les Latins centum capita , l'herbe aux cent têtes (eryngium campestre). I a tous les effets précé- dents ; les Grecs en mangent la tigeet la racine de deux façons, cuite ou crue. On raconte des choses prodigieuses de cette plante : La racine, dit-on, a la figure des parties naturelles de l’homme ou de la femme; elle est rare : si un homme trouve celle qui représente les parties mâles, cela le fait aimer ; et telle fut la cause de la passion de Sa- pho pour Phaon de Lesbos. Et à ce sujet il y a beaucoup de rêveries , non-seulement des mages, mais encore des pythagoriciens. Quant à l’usage médical, outre les affections susdites, cette plante est bonne pour les flatuosités, les tran- chées , les maladies du cœur, de l’estomac, du foie, des hypocondres, prise dans de l’eau miellée; pour celles de la rate, prise dans de l’'oxycrat. On la donne encore dans de l’eau 2 miellée pour les maux de reins, pour la strangu- rie, pour l’opisthotonos, pour les douleurs lom- baires , pour l’hydropisie, pour lépilepsie, pour la suppression ou l'excès du flux menstruel, et pour toutes les affections de la matrice. Avec du miel, elle fait sortir les corps étrangers ; avec de l’axonge salée et du cérat , elle guérit les scrofu- les, les parotides, les tumeurs, les dénudations des os, les fractures. Prise avant de boire, elle empêche l'ivresse; elle arrête le cours de ventre. Quelques auteurs latins ont recommandé de la cueillir au solstice d'été, et de l'appliquer, avec de l’eau de pluie, dans toutes les affections du cou. On a prétendu aussi qu'attachée elle gué- rit les taies des yeux. X. (1x.) Quelques-uns font de l’acanos (ono- 1 pordum acanthium, L.) une espèce d’éryn- gion. C’est une plante épineuse, basse, assez Græcorum receptis utroque modo, sive coquere libeat, sive cruda vesci. Portentosum est, quod de ea traditur , radicem ejus alterutrius sexus sibilitudinem referre, ra- ram inventu : sed si viris contigerit mas, amabiles fieri : ob hoc et Phaonem Lesbium dilectum à Sappho. Multæ circa hoc non Magorum solum vanitates, sedetiam Pythago- ricorum. Sed in medico usu præler supra dicta auxiliatur iuflationibus , torminibus, cordis viliis, stomacho, joci- neri, præcordiis in aqua mulsa, lieni in posca. Item ex mulsa renibus, stranguriæ, opisthotonicis spasmis, lumbis, hydropicis , comilialibus , mulierum mensibus, sive subsi- dant, sive abundent, vulvarumque omnibus vilis. Ex- trahit infixa corpori cum melle. Strumas, parolidas, panos, recedentes ab ossibus carnes , sanat cum axungia salsa , et cerato : item fracturas. Crapulam præsumita arcet, alvum sistit. Aliqui e nostris sub solstilio colligi eam jussere, Ex aqua cælesti imponi omnibus cervicis viliis. Oculorum quo- que albugines sanare adalligatam tradiderunt. X. (1x.) Sunt qui et acanon eryngio adscribant, spi- 1 nosam brevemque, ac latam herbam, spinisque latioribus, Hanc impositam, sanguinem mire sislere. XI. Alii eryngen falso eamdem putaverunt esse el gly- 4 7 2 2 78 étalée; elle a de larges piquants; en topique, c’est un remède admirable pour arrêter les hé- morragies. XI. D’autres auteurs ont pris mal à propos la réglisse pour une espèce d’éryngion; c’est pour cela que je vais en parler immédiatement. La réglisse est sans contredit une plante épineuse ; les feuilles en sont hérissées de piquants(1),grasses et gluantes; elle a le port d’un arbrisseau, une hauteur de deux coudées, la fleur de l’hyacinthe, un fruit de la grosseur de celui du platane. La meilleure est celle de Cilicie, ensuite celle du Pont; la racine est douce , et c’est la seule partie qui soit en usage. On la récolte au coucher des Pléiades ; elle est longue comme celle de la vi- gne. Jaune comme le buis, elle vaut mieux que noire, et flexible que cassante. On s’en sert dans les pessaires , en la faisant bouillir jusqu’à réduc- tion du tiers. Dans les autres cas, on la fait bouillir jusqu’à consistance de miel. Quelque- fois on l’emploie pilée; c’est de cette façon qu’on en fait un topique pour les plaies et pour toutes les affections de la gorge. Le suc en est très-avantageux à la voix ; on le fait épaissir, et on le met sous la langue. Cette racine est excel- lente pour la poitrine et le foie. Nous avons dit (xr, 119) qu’elle apaise la faim et la soif; c’est pour cela que quelques-uns l’ont appelée adipsos (sans-soif), et l’ont prescrite aux hydropiques pour prévenir l’altération. Mâchée, elle est fa- vorable à la bouche, et guérit les ulcérations de cette cavité; l'application, souvent renouvelée, de la poudre est bonne pour les ptérygions. La réglisse guérit encore la psore de la vessie, les douleurs desreins, les condylomes, les ulcérations des parties génitales. Quelques-uns l’ont donnée en potion dans les fièvres quartes, à la dose de deux drachmes, avec du poivre dans une hémine cyrrbizam, quare subjungi eam protinus refert. Et ipsa l sine dubio inter aculeatas est, foliis echinatis, pinguibus, tactuque gammosis, fruticosa, binum cubitorum altitu- dine, flore hyacinthi, fructu pilularum platani magnitu- dinis. Præstantissima in Cilicia, secunda Ponto, radice dulci,etbæc tantum in usu. Capitur ea Vergiliarum oc- casu, longa ceu vitium: coloris buxei melior, quam nigra, quæque lenta, quam quæ fragilis. Usus in subditis deco- | ctæ ad tertias, cætero ad mellis crassitudinem , aliquando et tusæ : quo genere et vulneribus impouitur, et faucium vitiis omnibus. Item voci utilissimo succo : sic ut spissatus est, linguæ subdito : item thoraci, jocineri, Hac diximus silim famemque sedari. Ob id quidam adipson appellavere eam , et hydropicis dedere , ne sitirent. Ideo et comman- ducata stomatice est, et hulceribus oris ; inspersa sæpe, ét pterygiis. Sanat et vesicæ scabiem , renum dolores , con- dylomata , hulcera genitalium. Dedere eam quidam potui in quartanis, drachmarum duarum pondere, et pipere, bemina aquæ. Commanducata sanguinem ex vulnere sislit. Sunt et qui calculos ea pelli tradiderunt. XHL. (x.) Tribuli unum geuus in hortis nascilur, al- PLINE. (0 litr., 27) d’eau. Mâchée et appiiquée sur une plaie, elle arrête hémorragie. Des auteurs ont rapporté qu’elle expulse les calculs. XIT. (x.) Des deux espèces detribulus(xxr, 58), l’une vient dans les jardins (fagoniacretica, L.), l’autre ne se trouve que dans les rivières ( érapa natans, L.). On en tire un suc employé dans les compositions ophthalmiques; car il est rafraîchis- sant, et par conséquent très-bon contre les inflam- mations et les fluxions. Avec du miel il guérit les ulcérations spontanées, surtout dans la bouche ; il guérit aussi les affections des amygdales. Pris en boisson , il brise les calculs, Les Thraces qui habitent les rives du Strymon engraissent leurs chevaux avec les feuilles de cette plante; et ils en emploient les amandes à faire un pain très-agréa- ble au goût, et qui resserre le ventre. La racine, récoltée par des personnes chastes et pures, dis- sipe les écrouelles. La graine appliquée sur les varices en apaise les douleurs ; broyée et mêlée dans de l’eau , elle tue les puces. XIIT. (xr.) Le stœbe , que quelques-uns appel- lent phléon {poterium spinosum), cuit dans du vin, est un bon remède surtout pour lasuppuration des oreilles et pour l’extravasation du sang dans les yeux, à la suite d’un coup. En injection, on l’emploie contre leshémorragies et la dyssenterie. XIV. (x11.) L'hippophyes (euphorbia spinosa, L.) croît dans les lieux sablonneux et sur le bord de la mer. Il a des épines blanches ; il produit des grappes comme le lierre, et les grains en sont blancs et rouges en partie. La racine donne un sue que l’on emploie seul , ou en tablettes, avec de la farine ; elle évacue la bile à la dose d'une obole, sa- lutaire surtout avec du vin miellé. Il est un autre bhippophyes (xxvir, 66), sans tige, sans fleurs, n'ayant que depetites feuilles (centaureaspinosa, L.). Le suc en est merveilleusement utile aux by- terum in fluminibus tantum. Succus ex his colligitur ad oculorum medicinas. Est enim refrigerantis naturæ, et ideo utilis contra inflammationes collectionesque. Hulcera per se erumpentia, et præcipue in ore , cum melle sanat : item tonsillas. Potus calculos frangit. Thraces, qui ad Strymona habitant, foliis tribuli equos saginant : ipsi nu- cleo vivunt, panem facientes prædulcem, et qui contrahat ventrem. Radix caste pureque collecta , discutit strumas. Semen adalligatum, varicum dolores sedat: tritum vero et in aquam sparsum, pulices necat. XII. ( x1.) Stœbe, quam aliqui phleon vocant, decocta 1 iu vino, præcipue auribus purulentis medetur : item ocu- lis ictu cruentatis : hæmorrhagiæ quoque et dysenteriæ infusa. XIV. (x. ) Hippophyes in sabulosis maritimisque na- 1 scitur, spinis albis. Ederæ modo racemosa est, candidis ; et ex parte rubentibus acinis. Radix succo madet, qui aut per se conditur, aut pastillis farinæ. Hæc bilem detrahit obolo ponderis , saluberrime cum mulso. Est altera hip- pophyes, sine caule, sine flore, foliis tantum minutis. Hujus quoque suceus hydropicis mire prodest, Debent où LIVRE XXII. 79 dropiques, Il y a apparence que ces deux plantes ont de grandes propriétés pour les chevaux, et que c’est pour cela qu’elles ont été nommées hippo- phyes. En effet, il naît des remèdes pour les ani- maux. La Divinité prodigue les secours, et l’on ne peut assez admirer sa sagesse à les répartir suivant les espèces, suivant les causes, suivant les temps; de la sorte il n’est point de classe, point de saison, et, pour ainsi dire , point de jour sans remède. 1 XV. (xur.) Qu’'y a-t-il de plus odieux que lortie (xxr, 55)? mais, sans parler de l'huile qu’on en tire en Égypte , comme nous l'avons dit (xv, 7, 5), elle a de nombreuses propriétés. La graine, selon Nicandre (A/exiph.), est un antidote contre la ciguë, les champignons et le vif-argent. Apollodore la prescrit, cuite avec du bouillon de tortue, contre les salamandres, et aussi con- tre la jusquiame, les serpents et les scorpions. Même l’amertume mordieante de l’ortie remé- die par le contact au relâchement de la luette, à la chute de la matrice, à la procidence de l’anus chez les enfants. En touchant avec des orties les jambes et surtout le front des léthargiques, on les réveille. Appliquée avec du sel, cette plante est utile contre la morsure des chiens. Pilée et in- troduite dans les narines, elle arrête l’épistaxis ; pour cet usage la racine est préférable. Mélangée avec du sel, on l'emploie contre les carcinomes et les ulcères sordides ; de la même facon, elle guérit les luxations, les panus, les parotides, les dénudations des os. La graine, bue avec du vin cuit, dissipe les suffocations hystériques ; en topi- que, elle arrête les épistaxis. Prise dans de l’eau miellée , au poids de deux oboles (1 gr., 5), elle procure des vomissements faciles après le dîner. A la dose d’une obole (0 gr., 75), dans du vin, accommodatæ esse et equorum naturæ, neque ex alia causa nomen accepisse. Quippe quædam animalium re- mediis nascuntur , locupleti divinitate ad generanda præ- sidia: ut non sit mirari satis ingenium ejus, disponentis auxilia in genera, in causas, in tempora, ut aliis prosit aliud horis, diesque nullus prope sine præsidiis reperia- tur. 1 XV.(xu..) Urtica quid esse invisius polest? At illa præter oleum , quod in Ægypto ex ea fieri diximus, vel plurimis scatet remediis. Semen ejus cicutæ contrarium esse Nicander affirmat : item fungis et argento vivo. Apol- lodorus et salamandris cum jure decoctæ testudinis. ILem adversari hyoscyamo, et serpentibus, et scorpionibus. Quin illa ipsa amaritudo mordax , uvas in ore, prociden- tesque vulvas, et infantium sedes, tactu resilire cogit : lethargicos expergisci, tactis cruribus, magisque fronte. 2 Eadem canis morsibus addito sale medetur. Sanguinem tila naribus indita sistit, et magis radice. Carcinomala et sordida hulcera, sale admixto : item luxata sanat, et panos, parotidas, carnesque ab ossibus recedentes. Se- men potum cum Ssapa, vulvas strangulantes aperit, et profluvia narium sislit impositum : vomitiones in aqua EE ————_——_—_——— © 0 oo 0 elle dissipe la lassitude. On la prescrit grillée, à la dose d’un acétabule (0 litr., 068), dans les affec- tions de matrice. Prise dans du vin cuit, elle remédie au gonflement de l'estomac; avec du miel , elle soulage dans l’orthopnée et aide à l’ex- pectoration ; avec la graine de lin, elle apaise les douleurs de côté ; on y ajoute de l’hysope et un peu de poivre. On l’emploie en topique sur la rate. Grillée et prise avec les aliments, elle relâche le ventre. Hippocrate dit (De morb. mul., x, 47) que, prise en boisson, elle purge la matrice ; qu’elle en dissipe les douleurs, grillée et prise à la dose d’un acétabule (0 litr.,068) dans du vin doux (16. 1, 88), ou en topique avec le suc de mauve (De nat. mul., 105) ; qu'avec de l'hydromel et : du sel elle expulse les vers intestinaux ; qu’en topique , elle remédie à l’alopécie ( De morb. mul.) (11,67). Plusieurs emploient en topique, dans les maladies articuiaires et la goutte, la graine avec de la vieille huile , ou les feuilles pilées avec de la graisse d'ours. La racine (2), pilée avec du vinaigre, n’est pas moins utile dans les mêmes maladies , ainsi que pour la rate. Cuite dans du vin, et appliquée avec du vieux oing salé, elle résout les panus; sèche, c’est un dépilatoire. Le physicien Phanias s'étend beaucoup sur les 5 vertus de l’ortie, prétendant que cuite ou con- fite, et prise avec les aliments, elle est très-bonne pour les affections de la trachée-artère, pour la toux, pour les flux de ventre, pour l’estomac, pour les panus, pour les parotides, pour les engelu- res ; qu'avec l’huile elle provoque la sueur ; que bouillie avec des coquillages elle lâche le ventre ; qu'avec la décoction d’orge elle facilite l’expec- toration et est emménagogue ; qu'avec le sel elle arrête les ulcères serpigineux. Le sue est aussi en usage : appliqué sur le front, il arrête l’épistaxis ; mulsa sumtum a cœna faciles præstat, duobus obolis :uno autem in vino poto lassitudines recreat. Vulvæ vitiis tos- tum, acelabuli meusura: potum in sapa resistit stomachi inflationibus. Orthopnoicis prodest cum melle : et thoracem purgat eodem ecligmate. Et lateri medetur cum semine lini. Addunt hyssopum et piperis aliquid. Hlinitur lieni. Difficilem ventrem tostum cibo emollit. Hippocrates vulvam purgari poto eo pronunliat. Dolore levari tosto acetabuli mensura, dulei poto, et imposilo cum succo malvæ. Intestinorum animalia pelli cum hydromelite et sale. Defluvia capilis, semine illito cohonestari. Articulariis morbis et podagricis plurimi eum oleo velere, aut folia cum ursino adipe trila imponunt. Ad eadem radix tusa cum aceto non minus utilis : item lieni. Et cocta in vine discutit panos, cum axungia vetere salsa. Eadem psilothrum estsicca. Condiditlaudes ejue Phanias physicus, utilissimam 5 cibis coctam conditamve professus, arleriæ , tussi, ventris destillationi, stomacho, panis, parotidibus, pernioni- bus : cum oleo sudorem, coclam cum conchyliis ciere alvom : cum ptisana pectus purgare, mulierumque menses : cum sale, hulcera quæ serpant cohibere. Sueco quoque in usu est, Expressus illitusque fronti, sanguinem narium . LA . 1 1 80 en boisson, il est diurétique et brise les calculs. En gargarisme, il resserre la luette. Il faut recueil- lir la graine à l’époque des moissons ; celle d’A- lexandrieest très-estimée. Pour tous ces différents usages les orties les plus douces et les plus ten- dres sont les plus efficaces, surtout l’ortie sau- vage (XXI, 55), qui a de plus.la propriété de dissiper la lèpre du visage, prise dans du vin. Quand les quadrupèdes refusent de s’accoupler, on recommande de leur frotter les parties natu- relles avec de l’ortie. XVI. (xiv.) L'espèce d’ortie que nous avons appelée lamium {xxr, 55) (lamium macula- tum, L.), qui est la plus douce et dont les feuilles se laissent manier, est, avec un grain de sel, un remède dans les contusions, les meurtrissures, les brülures, les écrouelles, les tumeurs, la goutte, les plaies. Elle a au milieu de la feuille une partie blanche qui est bonne contre l’érysi- pèle. Certains auteurs latins ont distingué les espèces suivant la saison de chacune : ainsi la racine de l’ortie d’automne portée en amulette guérit les fièvres tierces, pour vu qu’en l’arrachant on nomme le malade et qu’on dise le nom de ses père et mère. Elle est, de la même facon, un spé- cifique contre la fièvre quarte., Ces auteurs pré- tendent encore que la racine d’ortie, avec addi- tion de sel, fait sortir les corps étrangers; que les feuilles, avec l’axonge, dissipent les écrouelles, ou, si ces tumeurs suppurent, les rongent, et y font renaître des chairs nouvelles. XVIL (xv.) L’herbe appelée scorpion (scor- piurus sulcata, L.) a recu ce nom, parce que la graine ressemble à la queue de cet insecte ; les feuilles sont peu nombreuses. Elle a de l’effica- cité contre la piqüre de l’animal dont elle porte le nom. Il y a aussi une autre plante de même nom sistit : potus urinam ciet, calculos rumpit: uvam gar- garizatus reprimit. Semen colligi messibus oportet. Ale- xandrinum maxime laudatur. Ad omnia hæcet mitiores quidem teneræque efficaces, sed præcipue silvestris illa, et amplius lepras e facie tollit, in vino pota. Si quadrupes fetum non admittat, urtica naturam fricandam mons- trant. XVI. (x1v.) Ea quoque num, quam lamium inter genera earum appellavimus, mitissima, et foliis non mordentibus, medetur cum mica salis contusis, incussisque, inustis, et strumis, tumoribus, podagris, vulneribus. Albumrhabet in medio folio, quod ignibus sacris medetur. Quidam e nostris tempore discrevere genera, Autumnalis urticæ ra- dicem alligatam in tertianis, ita ut ægri nuncupentur, quum eruitur ea radix, dicaturque cui, et quorum filio eximatur, liberare morbo tradiderunt. Hoc idem et contra quartanas pollere. lidem urticæ radice addito sale, infixa corpori extrahi. Foliis cum axungia strumas disculi : vel si suppuraverint, erodi complerique. XVII. (xv.) Ex argumento nomen accepit scorpio herba. Semen enim habet ad similitudinem caudæ scorpionis, folia pauca. Valet et adversus animal nominis sui. Est et PLINE. (xxvIt, 116; ephedra distachya, L.) et de mêmes propriétés, sans feuilles, à tige d’asperge, portant au sommet un aiguillon, d’où le nom qu'elle a recu. XVIII. (xvr.) La leucacantha (xxr, 55),1 appelée aussi phyllos, ischias, polygonatos , a la racine du cyperus. Cette racine, mâchée , calme les douleurs de dents. D’après Hicésius, la graine ou le suc pris à la dose de huit drachmes guérit les douleurs de côté et celle des lombes. Cette plante est employée dans les ruptures et les spas- mes (centaurea dalmatica, Petter.). XIX. (xvrr.) L’helxine est appelée par quel- 1 ques-uns perdiciur, parce que les perdrix s’en nourrissent principalement. Elle porte aussi les noms de sidéritis et de parthenium (pariétaire, parietaria officinalis, L.). Elle a des feuilles dont la forme est entre celles du plantain et celles du marrube, des tiges nombreuses rougeâtres , des graines qui, renfermées dans des têtes comme celles de la lappa (xx1, 64), s’accrochent aux ha- bits, d’où lui vient, dit-on, le nom d’helxine. Mais nous avons caractérisé la véritable helxine dans le livre précédent (xx1, 56 ); celle dont nous parlons sert àteindreles laines (3), et guérit l’érysipèle, les tumeurs, les collections de toute espèce et les brûlures. Le suc, avec la céruse, guérit les panus et les goîtres commencants; les toux in- vétérées, à la dose d’un cyathe : il est bon pour toutes les parties humides, telles que les amygda- les; il est bon aussi pour les varices, avec l’huile rosat. On en fait un topique pour la goutte avec la graisse de chèvre et la cire de Chypre. XX. Le perdicium ou parthenium (parietaria 1 diffusa, L.) (le sidéritis est tout autre chose), ap- pelé par les Latins herbe urcéolaire, nommé aussi astericum, a des feuilles semblables à celles de alia ejusdem nominis effectusque, sine foliis, asparagi caule, in cacumine aculeum habens , et inde nomen. XVIII. (xwi.) Leucacantham alii phyllon, alii ischiada, 1 ali polygonaton appellant, radice cyperi , quæ comman- ducata dentium dolores sedat. Item laterum et lumborum, ut Hicesius tradit, semine poto drachmis octo, aut succo. Eadem ruptis, convulsis medetur. XIX. (xvir.) Helxinen aliqui perdicium vocant, quoniam 1 perdices ea præcipue vescantur. Alii siderilin, nonnulli parthenium. Folia habet mixtæ similitudinis plantagini et marrubio, cauliculos densos, leviter rubentes, semina in capitibus lappaceis adhærentia vestibus : unde et helxinen dietam volunt. Sed nos, qualis vera esset helxine, diximus priori libro. Hæc autem inficit lanas , sanat ignes sacros, et tumores, collectionesque omnes , et adusta. Panos succus cum psimmythio, et gultura incipientia tur- gescere. Ilem veterem tussim eyatho hausto; el omnia in humido, sicut tonsillas, et varices, cum rosaceo. Imponitur et podagris cum Caprino sevo, ceraque Cypria. XX. Perdicium, sive partbenium (nam sideritis alia est) £ a nostris herba urceolaris vocatur, ab aliis astericum folio similis ocimo, nigrior tantum, nascens in tegulis, LIVRE XXII. l’ocimum ; seulement il est plus noir ; il vient sur les toits et les murailles. Broyé avec un grain de sel, il a toutes les propriétés du lamium (xx11, 16) et s'emploie de la même manière; le suc, chaud, est bon pour les vomiques. Mais il a des vertus toutes spéciales pour les plaies, les ruptures, les chutes d’un lieu élevé ou du haut d’une voiture. Un esclave chéride Périclès, le chef des Athéniens, travaillait à la construction du temple dans la citadelle : il tomba du sommet de cet édifice sur lequel il grimpait, et fut, dit-on, guéri par cette plante, que Minerve indiqua à Périclès dans un songe. De là elle fut appelée parthenium (xc90e- vos, vierge), et consacrée à la déesse. C’est cet es- clave dont on afait une statue en bronze, qui est le fameux Splanchnoptes (xxx1v, 19, 31). 1 XXI. (xvirr.) Le chaméléon (atractylis qum- mifera, L.) est nommé par quelques auteurs ixias. On en connaît deux espèces. Le plus blanc a les feuilles plus rudes ; il rampe à terre , redres- sant ses pointes comme un hérisson ; ia racineen est douce, l'odeur très-forte. En certains lieux il produit, commeon dit que fait l’encens (xt, 33), une glu blanche à l’aisselle des feuilles, surtout vers le lever du Chien, ce qui l’a fait appeler ixia (glu); les femmes se servent de cette production comme du mastic. Quant au nom de chaméléon, il provient de l'apparence variée des feuilles ; en effet, avec le terrain , elles changer* !: souiéur : ici noires, là vertes, aill: lieues, parfois jau- 2 nes, et d’autres coureurs encore. La décoction de la racine du chaméléon blanc guérit les hydropi- ques ; on la boit, à ladose d’une drachme, dans du vin de raisins cuits au soleil. Cette même décoction chasse les vers intestinaux, à la dose d’un acéta- bule (0 litr., 068 ) dans du vin astringent, avec parietinisque. Medetur cum mica salis trita iisdem om- pibus, quibus lamium, et eodem modo : item vomicæ, calfaclio succo potu. Sed contra hulcera , rupta, lapsusque et præcipitia, aut vehiculorum eversiones, singularis. Verna carus Pericli Atheniensium principi, quum is in arce templum ædificaret, repsissetque super altitudinem fas- tigii, et inde cecidisset, hac herba dicitur sanatus, mons- trata Pericli somnio a Minerva. Quare parthenium vocari cœpta est, assignaturque ei deæ. Hic est vernula, cujus efligies ex ære fusa est, et nobilis ille Splanchnoptes. 1 XXI. (xvurr.) Chamæleonem aliqui ixiam vocant. Duo genera ejus. Candidior asperiora folia habet : serpit in terra echini modo spinas erigens, radice dulei, odore gravissimo. Quibusdam in locis viscum gignit album sub alis foliorum, maxime circa Canis ortum, quo modo thura nasci dicuntur : unde et ixia appellatur. Hoc, ut mastiche, utuntur mulieres. Quare et chamæleon vocetur, varietate foliorum evenit. Mutat enim cum terra colores, hic niger, illic viridis, aliubi cyaneus, aliubi croceus, 2 atque aliis coloribus. Ex his candidus hydropicos sanat succo radicis decoctæ. Bibitur drachma in passo. Pellit et interaneorum animalia acetabuli mensura succi ejusdem, in vino austero, Cum origani scopis. Facit ad difficultatem PLINE, — T. I, 81 une poignée d’origan. Elle est bonne dans la dysu- rie. Dans de la farine d'orge, elle tue les chiens et les cochons. Avec addition d’eau et d’huile, elle tue les rats en les contractant, à moins qu’ils ne boivent aussitôt de l’eau. Quelques-uns recom- mandent de garder la racine, coupée par mor- ceaux et pendue au plancher, pour, au besoin, la faire cuire et manger contre les fluxions que les Grecs nomment rhumatismes. Quant aux chamé- 3 léons noirs ( brotera corymbosa), d'après quel- ques auteurs le chaméléon mâle est à fleur pour- pre, le femelle à fleur violette. Ils naissent sur une tige semblable, haute d’une coudée, grosse comme le doigt. La racine, cuite avec du soufre et du bitume, guérit le lichen. Mâchée, ou cuite dans du vinaigre , elle raffermit les dents ébran- lées. Avec le suc, on guérit la gale des quadrupè- des, on tue la vermine des chiens ; chez les jeunes bœufs il produitunesorte d’angine qui les étouffe: cette plante est appelée par quelques-uns ulophy- ton (4), à cause de cette propriété meurtrière , et cynozolon , à cause de sa mauvaise odeur. Ces chaméléons produisent aussi une glu très-bonne pour les ulcères. Au reste, les racines de toutes les espèces sont un antidote contre les scorpions. XXIE. (x1x.) Le coronopus {/ofus ornithopn- diodes, L.\ect nne het ="! ue {3 éécÜupée. Nr lu suis y paité que la racine, cuite dans la cendre, est excellente contre les affections célia- ques. XXIIT. (xx.) On se sert aussi de la racine 1 d’anchusa (orcanette, anchusa tinctoria), qui est grosse comme le doigt. Elle se fend par feuil- lets comme le papyrus ; quand on la manie, elle rend les mains rouges comme le sang, et four- nit de riches couleurs à la teinture des laines. 2 urinæ. Hic succus occidit et canes, suesque, in polenta, Addita aqua et oleo contrahit in se mures ac necat, nisi protinus aquam sorbeant. Radicem ejus aliqui concisam servari jubent funiculis pendentem, decoquuntque in cibo contra fluxiones, quas Græci rheumatismos vocant. Ex 3 nigris aliqui marem dixere , cui flos purpureus esset : et feminam, cui violaceus. Uno nascuntur caule cubitali, crassitudine digitali. Radicibus earum lichenes curantur, cum sulphure et bitumine una coctis : commanducalis vero dentes mobiles, aut in aceto decoctis. Succo scabiem etiam quadrupedum sanant. Et ricinos canum necant : ju- vencos quoque anginæ modo. Quare a quibusdam ulo- phyton vocatur et cynozolon, propter gravitatem odoris. Ferunt et hæc viscum hulceribus utilissimum. Omnium aulem generum eorum radices scorpionibus adversantur, XXII. (xix.) Coronopus oblonga herba est cum fissuris, { Seritur interim, quoniam radix cæliacis præclare facit in cinere tosta. XXII. (xx.) Et anchusæ radix in usu est, digitali cras- situdine, Finditur papyri modo; manusque inficit san- guineo colore : præparat lanas pretiosis coloribus. Sanat hulcera in cerato, præcipue senum : item adusta. Liquari non potest in aqua : oleo dissolvitur : idque sinceræ ex- è 82 PLINE. Dans du cérat, elle guérit les ulcères, surtout chez les vieillards ; elle guérit aussi les brûlures. Insoluble dans l’eau, elle se dissout dans lhuile ; et c’est le moyen de reconnaître la véritable. Pour les douleurs néphrétiques, on la fait prendre à la dose d’une drachme dans du vin, ou, s’il ya fièvre, dans une décoction de balan { x1x, 46). On la donne de la même façon dans les affections du foie, dans celles de la rate, et dans l’ictère. Avec le vinaigre, on en fait un topique pour la lèpre et le lentigo. Les feuilles, pilées avec du miel et de la farine, s'appliquent sur les luxa- tions ; prises dans du vin miellé, à la dose de deux drachmes, elles arrêtent le flux de ventre. La racine, bouillie dans l’eau, tue, dit-on, les puces. 5: XXIV. Ilest une autre plante qui ressemble à la précédente , appelée pour cette raison fausse anchuse ; quelques-uns la nomment échis ou doris, et d’autres façons encore. Elle est plus cotonneuse et moins grasse ; la feuille en est plus mince et plus faible. La racine, traitée par l'huile , ne donne pas de suc rouge, épreuve par laquelle on la distingue de l’orcanette. Les feuil- les ou les graines, prises en breuvage, sont très- efficaces contre les serpents; les feuilles se met- tent aussi en tonique sur la plaie. Son odeur forte chasse les serpents (5). On boit une préparation de cette plante, dans les douleurs de la colonne vertébrale. Les mages recommandent de cueillir les feuilles de la main gauche, de dire pour qui on les eueille , et de les faire porter en amulette contre les fièvres tierces (echium rubrum , L.). 1 XXV. (xxr.) Une autre plante dont le nom spécial est onochiles (echium creticum, L.), mais qu’on appelle encore anchusa, arcebion, onochelis, rhexia, et surtout enchrysa (6), a de petites tiges , la fleur pourpre, les feuilles et les perimentum est. Datur et ad renum dolores drachma ejus potui in vino : aut si febris sit, in decocto balani. Item in jocinerum vitiis , et lienis , et hile suffasis. Lepris et len- tigini illinitur ex aceto. Folia trita cum melle et farina , lu- xatis imponuntur : et pota drachmis duabus in mulso alvum sistunt. Pulices necare radix in aqua decocta tra- ditur. 1 XXIV. Est et alia similis, pseudanchusa ob id appel- lata, a quibusdam vero echis, aut doris, et multis aliis nominibus : lanuginosior , et minus pinguis, téenuioribus foliis et langnidioribus. Radix in oleo non fundit rubentem succum : ethoc ab anchusa discernitur. Contra serpentes efficacissima potu foliorum , vel seminis. Folia ictibus im- ponuntur, Virus serpentes fugat. Bibitur et proper spinam. Folium ejus sinistra decerpi jubent Magi, et cujus causa sumatur dici, tertianisque febribus adalligari. 1 XXV, (xxr.) Est et alia herba proprio nomine On0- chiles, quam aliqui anchusam vocant, ali arcebion, alii onochelim, aliqui rhexiam, multi enchrysa, parvo fru- tice, flore purpureo, asperis foliis et ramis , radice mes- sibus sanguinea, cætero nigra, in sabulosis nascens, effi- a branches rudes, la racine d'un rouge de sang à l’époque de la moisson, noire le reste du temps ; elle vient dans les terrains sablonneux. Elle est très-efficace contre les serpents, principalement contre les vipères, la racine ou les feuilles en aliment ou en boisson. Elle a de la vertu lors de la moisson. Les feuilles, pilées, exhalent l’odeur de concombre. On la donne, à la dose de trois cyathes (0 litr., 135), dans les chutes de matrice, Avec l’hysope elle chasse les vers. Dans 2 les douleurs rénales ou hépatiques, on la fait boire avec de l’eau miellée, s’il y a fièvre ; si- non, avec du vin. Avec la racine on fait un topi- que pour le lentigo et la lèpre. Ceux qui portent sur eux de cette racine ne sont pas mordus, dit- on, par les serpents. Il y a une autre plante semblable à celle-ci : elle a les fleurs rouges (lithospermum fruticosum, L.); elle est plus petite , et possède les mêmes propriétés. On pré- tend de plus qu’en la mâchant et la erachant sur un serpent on le fait mourir. XXVI. L’anthémis a été très-célébrée par 1 Asclépiade. Quelques-uns l’appellent leucan- themis ou leucanthemum (#africaria chamo- milla, L.); d’autres, eranthemon, parce qu’elle fleurit au printemps; d’autres, chamæmelon, parce qu’elle a l’odeur de la pomme; d’autres, mélanthemon. Il y en a trois espèces; elles ne diffèrent que par la fleur; elles n’ont pas plus d’un palme de haut ; les fleurs sont petites comme celles de la rue, et bi: ‘’#s, ou jaunes, ou pourpres. Cette plante vient dans un sol maigre, ou le long des sentiers. On la recueille au prin- temps, et on la garde pour en faire des couron- nes. Dans la même saison, les médecins pilent les feuilles et en font des tablettes ; même prépa- ration pour les fleurs et la racine. Toutes les parties de la plante, mélangées, se donnent, à 2 cax contra serpentes maximeque viperas, et radice et foliis, æque cibo ac potu. Vires habet messibus. Folia trita odorem cucumeris reddunt. Datur in cyathis tribus vulva procidente. Pellit et tineas cum hyssopo. Et in 2 dolore renum aut jocineris ex aqua mulsa, si febris’sit : sin aliter, ex vino bibitur. Lentigini ac lepris radix illi- nitur. Habentes eam, a serpentibus feriri negantur. Est et alia huic similis, flore rubro , minor , et ipsa ad eosdem usus; traduntque commanducata ea, si inspuatur, mori serpentem. XXVI. Anthemis magnis laudibus celebratur ab Ascle- 1 piade. Aliqui leucanthemida vocant , ali leucanthemum, alii eranthemon , quoniam vere floreat : alii chamæmelon, quoniam odorem mali habeat. Nonnulli melanthemon vocant. Genera ejus tria flore tantum distant, palmum non excedenlia, parvisque floribus, ut rutæ, candidis, aut melinis, aut purpureis. In macro solo , aut juxta semitas colligitur vere, et in coronamenta reponitur. Eodeém tem- pore et medici folia tusa in pastillos digerunt : item flo- rem et radicem. Dantur omnia mixta drachmæ unius pon- 2 dere, contra serpentium omnium ictus. Pellit mortuos uit ae dons ue LIVRE XXII. 83 la dose d'une drachme, contre les morsures de toutes les espèces de serpents. En boisson, cette plante expulse les fœtus morts; elle est emména- gogue , elle est diurétique, et chasse les calculs. On l’emploie contre les gonflements, les affec- tions du foie, l’ictère, l'ægilops. Mâchée, elle guérit les ulcères humides. De toutes les espè- ces, la plus efficace pour les calculs est celle qui a la fleur pourpre ( anthemis rosea, Sibth.), et dont les feuilles et la tige sont un peu plus grandes. Quelques-uns nomment proprement cette dernière éranthemon. 1 XXVII. Ceux qui pensent que par lotus on en- tend toujours un arbre peuvent être réfutés par le témoignage même d'Homère : ce poëte ( Il., x1v, 347 ) a nommé tout d'abord le lotos (melilotus officinalis, L. ) parmi les herbes qui naissent pour les plaisirs des dieux. Les feuilles du lo- tos herbe (x1x1, 32), avec du miel, dissipent les taies, les ulcérations, les nuages des yeux. 1 XXVIII. Le lotometra ( »ymphœæa lotus, L.) est un lotus cultivé. Avec la graine, qui est semblable au millet (xt, 32), on fait en Égypte, les bergers surtout, un pain que l’on pétrit avec de l’eau ou avec du lait. On prétend que rien n’est plus salutaire ni plus léger que ce pain, pourvu qu’il soit chaud ; refroidi, il se di- gère plus difficilement, et devient pesant. On a observé que ceux qui s'en nourrissent ne sont atteints ni de la dyssenterie, ni du ténesme, ni des autres affections abdominales : aussi le range- t-on parmi les remèdes de ces maladies. XXIX. Nous avons parlé plusieurs fois (Xvr11, 67,1; xIx, 58 ) de la merveille de l’héliotrope (heliotropiumeuropœum, L.), lequel tourneavec le soleil, même par un temps couvert, tant il a de sympathie pour cet astre. La nuit, comme partus : ilem menstrua in potu, et urinam , calculosque. Inflationes, jocinerum vitia, bilem suffusam, ægilopia ; _ commanducata , hulcerum eruptiones manantes sanat. Ex omnibus his generibus ad calculos efficacissima est, quæ florem purpureum habet : cujus et foliorum, et frulicis amplitudo majuscula est. Hanc proprie quidam eranthe- mon vocant. { XXVII. Loton qui arborem pulant lantum esse, vel Homero auctore coargui possunt. Is enim inter herbas subnascentes deorum voluptati loton primam nominavit. Folia ejus cum melle, oculorum cicatrices, argema, nu- beculas discutiunt. 1 XXVIIL Est et lotometra, quæ fit ex loto sata, ex cujus semine simili milio fiunt panes in Ægypto a pasto- ribus, maxime aqua vel lacte subacto. Negatur quidquam illo pane salubrius esse, aut levius, dum caleat : refrige- ratus, difficilius eoncoquitur, fitque ponderosus. Constat eos qui illo vivant, nec dysenteria, nec tenesmo, neque aliis morbis ventris infestari. Itaque inter remedia eorum häbetur. 1 XXIX. Heliotropii miraculum sæpius diximus, cum sole se circumagentis, etiam nubilo die : tantus sideris s’il le regrettait , il'ferme sa fleur bleue. Il y en 2 a deux espèces, le tricoccum (tournesol, eroton tinctorium , L.) et l'hélioscope ; ni l’une ni J'autre ne dépassent la hauteur d’un demi-pied; cependant l’hélioscope est le plus grand, et rameux dès la racine. La graine, renfermée dans un follicule, se récolte au temps de la moisson. II ne vient que dans un terrain gras, et cultivé surtout. Le tri- coccum vient partout. Je lis que l’hélioscope cuit est agréable à manger ; que dans du lait il lâche doucement le ventre, et que si on en boit la .décoction il purge avec beaucoup d'efficacité. Le suc se recueille en été, à la sixième heure (midi }; on le mêle avec du vin, et il se garde mieux. Mêlé à l'huile rosat, il calme les douleurs de tête. Le suc exprimé de la feuille, avec du sel, enlève les verrues, ce qui a fait nom- mer par les auteurs latins verrucaria cette plante, qui méritait d’être dénommée d’après d’autres propriétés. En effet, elle est un antidote 3 contre le venin des serpents et des scorpions, prise dans du vin ou de l’eau miellée, d’après le dire d’Apollophane et d’Apollodore. Les feuilles s’emploient en topique dans l’affection cérébrale des enfants, qu’on nomme siriasis ; dans les con- vulsions aussi, même quand elles sont épilep- tiques. Il est très-salutaire de se gargariser avec la décoction. En boisson, elle chasse les vers et les graviers; si on ajoute le cumin, elle brise les caleuls. De la plante, cuite avec la racine et les feuilles , on fait, en y incorporant du suif de bouc, un topique pour la goutte. La seconde 4 espèce, que nous avons appelée tricoccum, et qui porte aussi le nom de scorpiuron, a les feuilles non-seulement plus petites, mais encore tournées vers la terre. La graine a la forme de la queue du scorpion, d’où lui vient le nom amor est : noctu velut desiderio contrahi cæruleum flo- rem. Genera ejus duo : tricoccum , et helioscopium. Hoc 2 altius (quanquam utrumque semipedalem altitudinem non excedit) ab ima radice ramosum. Semen in folliculo mes- sibus colligitur. Nascitur nonnisi in pingui solo, cultoque maxime : tricoccum ubique. Si decoquatur, invenio cibis placere : et in lacte jucundius alvum molliri : et, si decocti succus bibatur, eflicacissime exinaniri. Majoris succus excipitur æstate , hora sexta : miscetur cum vino, sic fir- mior. Capitis dolores sedat, rosaceo admixto. Verrucas cum sale tollit succus e folio : unde nostri verrucariam herbam appellavere, aliis cognominari effectibus dignio- rem : namque et serpentibus, et scorpionibus resistit, ex 3 vino aut aqua mulsa, ut Apollophanes et Apollodorus tradunt. Folia infantium destillationibus, quod siriasin vocant, illita medentur. Item contractionibus , etiam si id comitialiter accidat. Decocto quoque foveri os saluber- rimum est. Potum id pellit tineas, et renum arenas. Si cuminum adjiciatur, calculos frangit. Decoqui cum radice oportet, quæ cum foliis et hircino sevo podagris illinitur, Alterum genus, quod tricoccum appellavimus, et alio 4 nomine scorpiuron vocatur, foliis non solum miuoribus . 84 PLINE. qu'elle porte. Elle a de l'efficacité contre tous les animaux venimeux et les araignées phalanges, mais surtout contre les scorpions, en topique : quand on en a sur soi on n’est pas piqué; et si on trace sur le sol avec un rameau d’héliotrope un cercle autour d’un scorpion, cet insecte, dit-on, n’en sort pas, comme aussi il meurt immédiate- ment si on le couvre de la plante même, ou si seulement on l’asperge avec l’eau qui ’ahumectée. Quatre graines prises en boisson passent pour guérir la fièvre quarte; trois, la fièvre tierce : même effet si, après avoir porté la plante trois fois autour du malade, on la met sous son chevet. 5 La graine est aphrodisiaque; avec le miel, elle dissipe les panus. Cette espèce d’héliotrope extirpe radicalement les verrues et les excrois- sances anales. La graine en topique fait sortir le sang corrompu de lépine et des lombes. Même action, cuite dans du bouillon de poulet, ou avec des bettes et des lentilles. L’écorce dissipe les lividités. D’après les mages , le ma- lade doit nouer l’héliotrope quatre fois dans les fièvres quartes, trois fois dans les fièvres tier- ces, sans l’arracher, en promettant de défaire ces nœuds dès qu’il sera rétabli. XXX. Autre est la merveille que présente l’adiantum (asplenium trichomanes, L. ) : il est vert pendant l'été; il ne se fane point pendant l'hiver; il repousse l’eau ; arrosé ou submergé, il semble être sec, tant est grande l’antipathie. C’est aussi de là que vient son nom grec ( &dtævros, qui ne se mouille pas). Au reste, il ressemble aux arbrisseaux qu’on emploie dansla topiaire (7). Quelques-uns l’appellent callitrichos, d’autres polytrichos , noms relatifs à ses propriétés. En effet, il noircit les cheveux. Pour cela on le fait cuire dans du vin avec de la graine d’ache, et sed etiam in Lerram vergentibus. Semen ei est effigie scor- pionis caudæ : quare ei nomen. Vis ad omnia venenata et phalangia, sed contra scorpiones præcipue illita. Non feriuntur habentes. Et si terram surculo heliotropii cir- cumscribat aliquis, negant scorpionem egredi. Imposita vero -herba, aut uda omnino respersum, protinus mori. Seminis grana quatuor pota , quartanis prodesse dicuntur, tria vero tertianis : vel si herba ipsa ter circumlata subji- 5 ciatur capiti. Semen et Venerem stimulat. Cum melle panos discutit. Et verrucas hoc utique heliotropium radi- citus extrahit, et excrescentia in sedibus. Spinæ quoque ac lumborum sanguinem corruptum trahit illitum semen , et potum, in jure gallinacei decoctum , aut cum beta et lente. Cortex vero liventibus colorem reddit. Magi he- liotropium quartanis quater , in Lertianis ter alligari jubent ab ipso ægro, precarique eum , soluturum se nodos libe- ratum , et ita facere non exemta herba. XXX. Aliud adianto miraculum : æstate viret, bruma non marcescit : aquas respuit, perfusum mersumve sicco simile est : tanta dissociatio deprehenditur : unde et no- men a Græcis : alioqui frulici topiario. Quidam callitri- chon vocant, alii polytrichon, utrumque ab effectu. Tin- l’on y ajoute de l'huile en abondañce si l'on veut qu’il rende la chevelure épaisse et crépue; il em- pêche aussi les cheveux de tomber. Il y en a deux 2 espèces : l’une plus blanche, l’autre foncée et plus courte. La plus grande est appelée polytrichos, quelquefois trichomanes. Toutes deux ont de‘ petits rameaux d’un noir brillant, et les feuilles. de la fougère; celles d’en bas sont rudes et brunes; toutes sont serrées, et portées sur des pétioles opposés; la racine est nulle. Elle re- cherche les rochers ombragés, les murailles humides, et surtout les grottes des fontaines et les pierres qui laissent l’eau sourdre, chose étrange dans une plante insensible à l’eau. L’a- diantum chasse merveilleusement les ealeuls : ou les brise, surtout le noir. Aussi est-ce plutôt, je 3 crois, à cause de cette vertu que parce qu’il vient dans les pierres, que les Latins l’ont nommé saxifrage. On le boit dans du vin, à la dose d’une pincée. Les adiantum sont diurétiques ; ils sont un antidote contre le venin des serpents et des araignées ; cuits dans du vin, ils arrêtent le flux de ventre; en couronne, ils calment les douleurs de tête; contre les morsures des scolo- pendres on en fait un topique qu’il faut renou- veler souvent, de peur qu’il ne devienne corrosif; on s’en sert de même dans l’alopécie. Ils dissi- pent les écrouelles, lesdartres farineuses du visage et les ulcères humides de la tête. La décoction 4 est utile dans l’asthme , dans les affections du foie et de la rate, dans l’ictère et dans l’hydro- pisie. Avec l’absinthe, on en fait un topique pour la strangurie et les affections rénales; ces plantes font sortir l’arrière-faix, et sont emména- gogues. Prises avec du vinaigre ou du suc de ronce, elles arrêtent les hémorragies. Avec l’huile rosat, on en fait un liniment pour les ex- git énim capillum; et ad hoc decoquitur in vino cum semine api, adjecto oleo copiose, ut crispum densumque faciat : defluere autem prohibet. Duo ejus genera : can- 2 didius, et nigrum breviusque. Id quod majus est, poly- trichon : aliqui trichomanes vocant. Utrique ramuli nigro colore nitent, foliis filicis : ex quibus inferiora aspera ac fusca sunt : omnia autem contrariis pediculis densa inter se ex adverso : radix nulla. Umbrosas petras, parietum- que aspergines ac fontium maxime specus sequitur, et saxa mananlia : quod miremur, quum aquas non sentiat. Calculos e corpore mire pellit, frangitque, utique nigrum. Qua de causa potius , quam quod in saxis nasceretur , a 3 nostris saxifragum appellatum crediderim. Bibitur e vino, quantum terni decerpsere digiti. Urinam cient. Serpen- tium et araneorum venenis resistunt. In vino decocti alvum sistunt. Capitis dolores corona ex his sedat. Contra scolopendræ morsus illinuntur, crebro auferendi, ne per- urant : hoc et in alopeciis, Strumas discutiunt, furfures- que in facie, et capitis manantia hulcera. Decoctum ex 4 his prodest suspiriosis, et jocineri, et lieni, et felle suf- fusis, et hydropicis. Stranguriæ illinuntur, et renibus cum absinthio. Secundas cient, et menstrua. Sanguinem sis- en A si mme tt au ét ce, UE US CNRS ET TT PSE TE LIVRE XXII. ss coriations des enfants, que l’on bassine d’abord avec du vin. Les feuilles, mises dans l'urine d’un garçon impubère et pilées avec de l’aphro- nitre, composent un topique qui, mis sur le ventre des femmes , empêche, dit-on, les rides de s’y former. On croit que l’adiantum mêlé aux aliments des perdrix et des coqs les rend plus belliqueux; et qu'il est fort avantageux aux trou- peaux. XXXI. (xx1r.) La picris (picris asplenioides, L.) a été ainsi dénommée d’après son insigne amertume, comme nous l'avons dit (xx1, 65). Elle a la feuille ronde; elle enlève merveilleuse- ment les verrues. Le thesium (xx1, 67) n’est guère moins amer, mais il est purgatif, usage pour lequel on le pile dans de l’eau. XXXII. L’asphodèle (xxr, 68) est parmi les plantes les plus célèbres. Quelques-uns l’ont nommé héroïon. Hésiode a dit qu’il croissaitaussi dans les forêts ; Dyonisius, qu’il était mâle et fe- melle. On a observé que les bulbes, cuits avec la décoction d'orge, conviennent très-bien dans les consomptions et dans la phthisie, et que le pain où on en mêie en les pétrissant avec de la farine est très-salutaire. Nicandre ( Thériac., p. 39) donne contre les serpents et les scorpions, ou la tige que nous avons appelée anthéricon( xxr, 68), ou la graine, ou les bulbes, dans du vin, à la dose de trois drachmes ; et il en fait mettre sous le chevet, pour écarter ces bêtes malfaisantes. 2 On s’en sert aussi contre les animaux marins ve- nimeux et contre les scolopendres terrestres. Dans la Campanie, les escargots recherchent sin- gulièrement la tige, et la dessèchent en la suçant. Avec les feuilles dans du vin, on compose un to- pique pour les plaies faites par les animaux veni- tunt ex acelo, aut rubi succo poti. Infantes quoque ex- bulcerati perunguntur ex iis cum rosaceo et vino prius. Folium in urina pueri impubis, tritum quidem cum aphro- nitro, et illitum ventri mulierum, ne rugosus fiat, præ- stare dicitur. Perdices et gallinaceos pugnaciores fieri pu- tant, in cibum eorum additis; pecorique esse utilissimos. XXXI. (xxu.) Picris ab insigni amaritudine cognomina- tur, ut diximus : rotundo folio. Follit eximie verrucas. Thesium quoque non dissimili amaritudine est : sed pur- gat alvum : in quem usum leritur ex aqua. XXXII. Asphodelum de clarissimis herbarum, quam heroion aliqui appellaverunt. Hesiodus et in silvis nasci dixit : Dionysius, marem ac feminam esse, Defectis cor- poribus et phthisicis constat bulbos ejus cum ptisana de: coctos , aptissime dari; panemque ex his cum farina su- bactis, saluberrimum esse. Nicander et contra serpentes ac scorpiones, vel caulem , quem anthericon vocavimus , vel semen, vel bulbos dedit in vino tribus drachmis; 2 substravitque somno contra hos metus. Datur et contra ve- nenata marina, et contra scolopendras terrestres. Cochleæ mire in Campania caulem eum persequuntur, et sugendo arefaciunt. Folia quoque illinuntur venenatorum vulne- ribus ex vino. Bulbi nervis articulisque cum polenta tusi meux. Les bulbes, pilés avec la farine d'orge, sont un topique pour les nerfs et les articula- tions; hachés et avec du vinaigre, on en frotte les lichens ; avec de l’eau, on les met sur les ul- cères putrides, et sur les seins et les testicules en- flammés ; cuits dans la lie de vin et mis entre deux linges, on les emploie dans les fluxions des yeux. Dans quelque maladie que ce soit, les mé- decins ne les emploient guère que cuits. Secs et réduits en poudre, on s’en sert contre les ulcères hideux des jambes et contre toutes les gerçures du corps. On les recueille en automne , saison de 3 leur plus grande vertu. Le suc exprimé ou la dé- coction est, avec du miel, utile contre les dou- leurs du corps; avec l'iris sec et un peu de sel, à ceux qui veulent sentir bon. Les feuilles gué- rissent les maladies précédentes.et de plus, cuites dans du vin, les écrouelles, les tumeurs, les ul- . cérations de la face. La cendre de la racine re- médie à l’alopécie et aux rhagades des pieds. Le sue de la racine bouillie dans l'huile est bon 4 pour les engelures et les brûlures. On en instille dans les oreilles pour la surdité, et pour les dou- leurs de dents, dans l'oreille opposée au siége du mal. Une médiocre quantité de la racine, prise en breuvage, provoque les urines, les mens- trues, et remédie aux douleurs de côté ; elle re- médie aux ruptures, aux spasmes et aux toux, bue dans du vin à la dose d’une drachme. Mä- chée, elle facilite encore les vomissements. La graine, prise à l’intérieur, trouble le ventre. Chryserme s’est servi contre les parotides de la racine bouillie dans du vin, et, en y mêlant du cachrys (xvt, 11 ) dans du vin, contre lesécrouel- les. Certains prétendent que si après avoir ap- pliqué de cette racine sur les écrouelles on en met illinuntur. Prodest et concisis ex aceto lichenas fricare : item hulceribus putrescentibus ex aqua imponere : mam- marum quoque et testium inflammationibus. Decocti in fæce vini, oculorum epiphoris supposito linteolo meden- tur., Fere in quocumque morbo magis decoctis medici utuntur. Item ad tibiarum tetra hulcera, rimasque cor- porum quacumque in parte, farina arefactorum, Autum- no autem colliguntur , quum plurimum valent. Succus quoque tusis expressus aut decoclis ulilis fit corporis dolori, cum melle : idem odorem corporis jucundum af- fectantibus, cum iri arida et salis exiguo. Folia etiam supra dictis medentur, et strumis, panis, hulceribus in facie, decocta in vino. Cinis e radice alopecias emen- dat, et rimas pedum. Decoctæ radicis in oleo succus, pernio- 4 nes et ambusta. Et ad gravitatem aurium infunditur : a contraria aure in dolore dentium. Prodest et urinæ pota modice radix, et menstruis, et lateris doloribus : item ruptis, convulsis, tussibus, drachmæ pondere in vino pola. Eadem et vomitiones adjuvat commanducata. Semine sumto turbatur venter. Chrysermus et parotidas in vino decocta radice euravit : item strumas, admixta cachry ex vino. Quidam aijunt, si imposila radice pars ejus in fumo suspendatur, quartoque die solvalur, una cum ra- 86 PLINE. sécher une partie à la cheminée pendant quatre jours, les écrouelles se dessèchent en mêmetemps que cette portion de racine. Sophoclel’a employée, 5 cuite et crue, pour la goutte ; bouillie dans l'huile pour les engelures, dans du vin pour l'ictère et l'hydropisie. On a dit aussi qu’en friction avec du miel et en breuvage elle est aphrodisiaque. Xénocrate assure que la racine cuite dans du vinaigre emporte les lichens, les affections pso- riques et lépreuses; que cuite avec de la jus- quiame et de la poix liquide elle corrige la mau- vaise odeur des aisselles et des cuisses , et qu’elle rend la chevelure plus crépue si on s’en frotte la tête après l'avoir fait raser. Simus la prescrit, cuite dans du vin et en breuvage, contre les cal- culs rénaux. Hippocrate ( De intern. affect., text. 33) en ordonne la graine contre les engor- gements de la rate. La racine, ou la décoction de la racine, en topique, fait revenir le poil détruit par les ulcères et par la gale chez les bêtes de somme. Enfin, elle chasse les rats; elle les fait mourir, si on en met à l’entrée de leurs trous. 1 XXXIII. Des auteurs ont pensé que l’aspho- dèle avait été nommé alimon par Hésiode, ce qui me paraît une erreur ; car ce nom appartient à l’alimon proprement dit (afriplex halimus, L.), qui lui-même a singulièrement divisé les auteurs. Selon lesuns, c’est une plante frutescente, touffue, blanche,sans épines, ayant les feuilles de l'olivier, mais plus molles et qu’on mange cuites. La racine, prise à la dose d’une drachme dans de l’eau miel- lée, dissipe les tranchées ainsi que les spasmes et les ruptures. Selon les autres, c’est une plante ve- nant sur les bords de la mer, d’un goût salé (d’où le nom qu’elle porte), ayant les feuilles longues et arrondies, et bonnes à manger. Il y en a deux espèces, l’une sauvage, l’autre cultivée : toutes dice arescere stramam. Sophocles ad podagras utroque 5 modo, cocta crudaque, usus est. Ad perniones decoctam ex oleo dedit, et suffusis felle in vino, et hydropicis. Ve- perem quoque concitari cum melle perunctis, aut biben- tibus tradidere. Xenocrates et lichenas, psoras, lepras , radice in aceto decocla, tolli dicit. Item si cocta sit cum hyoscyamo et pice liquida, alarum quoque et feminum vitia : et capillum crispiorem fieri, raso prius capite, si radice ea fricetur. Simus lapides renum in vino decocta atque pola eximit. Hippoorates semine ejus ad impetus lienis dari censet, Jumentorum quoque hulcera ac scabiem, radix illita, aut decoctæ succus ad pilum reducit. Mures etiam eadem fugantuf , caverna præclusa moriuntur. 1 XXXIIL. Asphodelon ab Hesiodo qnidam alimon appel- lari existimavere, quod falsum arbitror. Est enim suo nomine, alimon, non parvi et ipsum erroris inter auctores. Alii enim fruticem esse dicunt densum , candidum, sine spina, foliis oleæ, sed mollioribus : coqui autem hæc ci- borum gratia. Radix tormina discutit, drachmæ pondere in aqua mulsa pota : item convulsa, et rupta, Ali olus maritimum esse dixere salsum, et inde nomen, foliis in rotunditatem longis, laudatum in cibis. Duorum præ- deux s’emploient, avec du pain, dans la dyssen- terie même ulcérée, avec du vinaigre, dans les affections de l’estomac; crues, on les applique 2 sur les vieux ulcères. Elles adoucissent l’inflam- mation des plaies nouvelles, et les douleurs que causent la luxation du pied et la vessie. L'espèce sauvage a les feuilles plus ténues, mais elle est plus efficace dans toutes ces circonstances, et dans le traitement de la gale des hommes et des animaux. La racine, en friction, rend la peau nette et les dents blanches. Sion met de la graine sous la langue , on ne sent pas la soif. On mange aussi cette espèce d’alimon, et on les confit toutes deux. Cratevas a parlé d’une troisième espèce, à feuilles plus longues et plus velues, à odeur de cyprès, qui croît surtout sous le lierre, et qui est bonne dans l’opisthotonos et les convulsions, à la dose de trois oboles ( 2 gr., 25 ) dans un setier d’eau. XXXIV. L’acanthe est une herbe de ville, et 1 employée dans la topiaire (8). Elle a les feuilles dressées et longues ; elle revêt les rebords des bassins et les carreaux des parterres. Il y en a deux espèces : l’une ( acanthus spinosus, L.), épineuse et frisée, est la plus courte; l’autre est lisse, et appelée aussi pæderos et mélamphyllos ({acanthus mollis, L.). La racine de cette der- nière st excellente pour les brûlures et les luxations. Mangée cuite, surtout avec la décoc- tion d’orge, elle est très-bonne pour les ruptures, pour les spasmes, et pour ceux qui sont menacés de phthisie. Pilée et chaude, on en fait un topi- que pour les gouttes avec sentiment de cha- leur. XXXV. Le bupleuron (bupleuron baldense) 1 est mis par les Grecs au nombre des légumes qui croissent spontanément : tige haute d’une coudée, terea generum , silvestre , et mitius : utrumque prodesse dysentericis etiam exhulceratis cum pane , stomacho vero ex aceto. Hulceribus vetustis illini crudum , et vulnerum 9 recentium impetus leniri, etluxatorum pedum ac vesicæ dolores. Silvestri tenuiora folia , sed in eisdem remediis effectus majores, et-in sananda hominum ac pecorum scabie. Præterea nitorem corpori fieri; dentibusque can- dorem, si fricentur radice ea. Semine linguæ subdito sitim non sentiri. Hoc quoque mandi, et utraque etiam condiri. Cratevas terlium quoque genus tradidit, longioribus foliis et hirsutioribus, odore cupressi : naseï sub edera maxime ; prodesse opisthotonis, contractionibus nervorum , tribus obolis in sextarium aquæ. XXXIV. Acanthos est topiaria et urbana herba; elato longoque folio; crepidines marginum , adsurgentiumque pulvinorum toros vesliens. Duo genera ejus sunt, acu- leatum et crispum, quod brevius : allerum læve, quod aliqui pæderota vocant, alii melamphyllum. Hujus radices uslis luxatisque mire prosunt ; item ruptis, convulsis , et phthisin metuentibus incoctæ cibo, maxime ptisana. Po- dagris quoque illinuntur tritæ et calefactæ calidis. XXXV. Bupleuron in sponte nascentium olerum nu-1 … LIVRE XXII. gr feuilles nombreuses et longues, tête semblable à celle de l’aneth. Il a été cité comme aliment par Hippocrate, comme médicament par Glau- con et Nicandre (Thériac., p. 43). La graine est bonne contre les serpents. Les feuilles ou le suc des feuilles, avec du vin, font, en topique, sortir l’arrière-faix. Les feuilles, avec du sel et du vin, s’emploient contre les écrouelles. La racine se prescrit dans du vin contre la morsure des ser- pents, et comme diurétique. XXXVI. Avec une grande inconséquence, les Grecs, tout en louant comme aliment le bupres- tis, indiquent des antidotes contre lui comme contre un poison. Le nom mème montre certai- nement qu'il est vénéneux pour les bœufs; et on convient qu’il fait crever ces animaux s'ils en mangent (xxx, 10); aussi n’en dirons-nous rien de plus. Il n'y a pas de motif (9) pour indiquer des poisons en traitant des couronnes de gazon; mais peut-être quelqu'un regrettera-t-il cette omis- sion, à cause des vertus aphrodisiaques dont on prétend que cette plante, en breuvage, est douée au plus haut degré (10). XXXVII. L'élaphoboscon {panais, pastinaca sativa,-L.) est férulacé, articulé, de la grosseur du doigt ; la graine pend en ombelles qui ressem- blentà celles du sili (xx, 18), mais qui ne sont pas amères. Les feuilles sont celles de lolusatrum (xx, 46). L’élaphoboscon est citécomme aliment ; de plus, on le confit et on legarde pour provoquer l'urine, calmer les douleurs de côté, guérir les rup- tures et les spasmés, dissiper les gonflements et les coliques. Ilestbon contrelesmorsuresdes serpents et les piqûres de tous lés animaux ; on assure que les cerfs, en en mangeant, résistent au poison des serpents. La racine, en topique avec addition de mero Græci habent, caule cubitali, foliis mullis longisque, capite anethi, laudatum in cibis ab Hippocrate : in me: dicina a Glaucone, et Nicandro. Semen contra serpentes valet. Folia ad secundas feminarum , vel succum ex vino illinunt : et strumis folia cum sale et vino. Radix contra serpentes datur in vino, et urinæ ciendæ. XXXVI. Buprestim magna inconstantia Græci in lau- dibus ciborum etiam habuere ; iidemque remedia tam- quam contra venenum prodiderunt. Et ipsum nomen indicio est boum certe venenum esse, quos dissilire de- gustala fatentur. Quapropter nec de hac plura dicemus. Nec vero causa est, quare venena monstremus inter gra- mineas coronas , nisi libidinis causa expetenda alicui vi- detur, quam non aliter magis accendi putant, quam pota ea. XXXVII. Elaphoboscon ferulaceum est, geniculatum, digili crassitudine, semine corymbis dependentibus, silis effigie, sed non amaris, foliis olusatri : et hoc laudatum in cibis. Quippe eliam conditum prorogatur ad urinam ciendam , lateris dolores sedandos , rupla, convulsa sa- aanda, inflationes discutiendas, colique tormenta. Contra serpentium omniumque aculeatorum ictus. Quippe fama est, hoc pabulo cervos resistere serpentibus. Fistulas nitre, guérit les fistules; mais dans ce cas il faut la dessécher, de peur qu’elle ne garde son sue, qui, d’un autre côté, ne la rend pas (11) moins efficace contre la morsure des serpents. XXXVIII. Le scandix (xxt, 52) (scandix, peclen Veneris, L.) aussi est considéré par les Grecs comme un légume sauvage, suivant Opion et Erasistrate. Cuit, il arrête le cours de ventre. La graine avec du vinaigre calme aussitôt le ho- quet. La plante se met sur les brülures ; elle est diurétique. La décoction est bonne à l'estomac, au foie, aux reins, à la vessie. C’est cette plante qui a fourni à Aristophane (Acharn., act. 11, sc. 4) une plaisanterie contre le poëte Euripide, dont la mère, disait-il, avait été non pas même marchande de vrais légumes, mais une mar- chande descandix. L’anthriscus (xxt, 52) ( scan- 2 dix australis, L.) serait tout à fait semblable s’il avait les feuilles plus petites et plus odoran- tes. Le principal mérite en est de ranimer le corps épuisé par les excès vénériens, et d’exciter aux plaisirs de l’amour la langueur des vieil- Jards. Il arrête les flueurs blanches. XXXIX. L’iasione (xxr, 65), considérée en- 1 core comme un légume sauvage, est une plante rampante, et remplie d’un suc laiteux ; elle porte une fleur blanche qu’on nomme concilium. Elle est recommandée aussi comme aphrodisiaque; mangée crue avec du vinaigre, elle donne du lait en äbondance aux nourrices. Elle est salutaire aux phthisiques. En topique sur la tête des en- fants, elle fait croître les cheveux et raffermit le cuir chevelu (liseron, convolvulus sepium ). XL. On mange aussi la caucalis (xxr, 52)t (pimpinella saæifraga, L.\, semblable au fe- nouil, à tige courte, à fleur blanche ; elle est cor- quoque radix nitro addito illita sanat. Siccanda autem in eos usus prius est, ne succo suo madeat, qui contra ser- pentium ictus non facit eam deteriorem. XXXVIIL Scandix quoque in olere silvestri a Græcis 1 ponitur , ut Opion et Erasistratus tradunt. Item decocta alvum sistit. Semine singultus confestim ex aceto sedat. Hlinitur ambustis, urinas ciet. Decoclæ succus prodest stomacho, jocineri, renibus, vesicæ. Hæc est, quam ari- Stophanes Euripidi poetæ objicit joculariter, matrem ejus ne olus quidem legitimum venditasse, sed scandicem. Ea- 2 dem erat anthriscus, si tenuiora folia et odoratiora ha- beret. Peculiaris laus ejus, quod fatigato Venere corpori succurrit, marcentesque senio jam coitus excilat. Sistit profluvia alba feminarum. XXXIX. Et iasione olus silvestre habelur, in terra re- pens, cum lacte multo : florem fert candidum : conci- lium vocant. Et hujus eadem commendatio ad stimulandos coitus. Cruda ex aceto in cibo sumta, mulieribus lactis ubertatem præstat. Salutaris est phthisin sentientibus. Infantium capiti illita, nutrit capillum, lenacioremque ejus cutem efficit. | XL. Estur et caucalis, feniculo similis, brevi caule, flore candido , cordi utilis. Succus quoque ejus bibitur , E8 PLINE. diale. On en boit aussi le suc, très-estimé comme stomachique, comme diurétique , comme propre à chasser les calculs et la gravelle, et à guérir la psore de la vessie. Il atténue la pituite de la rate, du foie et des reins. La graine estemménagogue, et purge la bile après l’accouchement; on la prescrit aussi aux hommes pour les pertes sémi- nales. Chrysippe pense que cette plante favorise beaucoup la conception : on la fait boire dans du vin aux femmes, à jeun. On l’emploie aussi en to- pique sur les plaies faites par les animaux marins venimeux : c’est du moins ce que dit Petrichus dans son poëme. 1 XLI. On range encore dans cette catégorie le sion (sium latifolium, L.), croissant dans l’eau, plus large que l’ache , plus épais et plus foncé, ayant beaucoup de graine, et le goût du cresson. Il est bon pour l'urine, les reins, la rate, les mens- trues, soit la plante elle-même en aliment, soit la décoction, soit la graine dans du vin, à la dose de deux drachmes. I1 brise les caleuls, et neutralise l’action des eaux qui les engendrent. En lavement, il fait du bien dans la dyssenterie. On en fait un to- pique pour le lentigo; les femmes se l’appliquent ja nuit sur la figure pour effacer les taches, effet qu’il produit très-promptement. On l’emploie pour les hernies et pour la gale des chevaux. 1 XLIL Lesilybum(xxvi, 28) (carduus maria- nus, L.) ressemble au chaméléon blanc, et est éga- lement épineux. En Cilicie, en Syrie et en Phé- nicie, contrées où il croît , on ne se donne pas la peine de le faire cuire, tant il est difficile à appré- ter ; il est sans usage en médecine. 1 XLIIL. Le scolymos (xx, 99) (scolymus ma- culatus , L.) est aussi un aliment dans l'Orient, où il porte encore le nom de limonia. C’est une plante rameuse, qui ne dépasse jamais une stomacho perquam commendatus, et urinæ , calculisque et arenis pellendis, et vesicæ pruritibus. Extenuat et lie- nis, jocineris, reoumque pituitas. Semen mepses femina- ram adjuvat, bilemque a partu siccat. Datur et contra pro- fluvia genituræ viris. Chrysippus et conceptionibus eam putat conferre multum : bibitur in vino jejunis. Ilinitur et contra venena marinorum, sicut Petrichus in carmine suo significat. 1 XLI. His adnumerant et sion, latius apio, in aqua nascens, pinguius, nigriusque , copiosum semine , sapore nasturtii. Prodest urinis , renibus, lienibus, mulierumque mensibus, sive ipsum in cibo sumtum , sive jus decocti ; give semen € vino drachmis duabus. Caiculos rumpit aquisque quæ gignunt eos , resistil. Dysentericis prodest infusum. Item illitum lentigini, et mulierum vitiis in facie noctu illitum, momentoque cutem emendat, et ramices lenit, et scabiem equorum. 1 XLIL Silybum, chamæleoni albo similem, æque spi- nosam, ne in Cilicia quidem, aut Syria, aut Phœnice, ybi nascitur, coquere tanti est : ila operosa ejus culina traditur. In medicina nullum usum habet. 1 XLIII. Scolymon quoque in cibos recipit Oriens, et oo) es coudée en hauteur, à feuilles à côtes, à racine noire, mais douce; Ératosthène la cite comme un aliment des pauvres. On lui attribue surtout une vertu diurétique, comme aussi celle de gué- rir, àvec du vinaigre, le lichen et la lèpre. Dans du vin il est aphrodisiaque, suivant Hésiode ( Op. 582) et Alcée, qui ont écrit que pendant sa floraison les cigales chantent le plus fort et les femmes sont le plus amoureuses, tandis que les hommes sont le moins portés au coït : par une sorte de prévision de la nature, cet aphrodisia- que est alors dans la plus grande force. La ra- cine, privée de sa moelle, corrige Ja mauvaise odeur des aisselles, à la dose d’une once dans trois hémines de vin de Falerne qu’on fait bouillir jus- qu’à réduction dutiers, et dont on prend un cyathe à jeun après le bain , et un cyathe ( 0 litr., 045) aprèslerepas. Chose singulière, et dont Xénocrate assure avoir fait l'expérience, cette mauvaise odeur des aisselles s’en va par les urines. XLIV. On mange encore le sonchus, puisque 1 c’est la plante que Hécale sert à Thésée, dans Callimaque : deux espèces, l’une blanche (laitron, sonchus oleraceus, L.), l’autre noire ( Sonchus oleraceus, var. asper, L.); toutes deux sembla- bles à la laitue, excepté qu’elles sont épineuses ; tige d’une coudée, anguleuse, fistuleuse : quand on la rompt, il s’en écoule en abondance un sue Jaiteux. Le blanc, qui tire sa blancheur de son lait (12),est utile dans l’orthopnée, assaisonné à la façon des laitues. Érasistrate dit qu’il chasse les calculs par les voies urinaires, et que mâché il corrige la mauvaise odeur de l’haleine. Le sue, à la dose de trois cyathes, chauffé dans du vin blane et de l'huile, facilite l'accouchement, à tel point que les femmes marchent aussitôt après ; dans ce cas (13), on le donne aussi en potage. La alio nomine limoniam appellat. Frutex est numquam cu- bitali altior, cristisque foliorum ac radice nigra, sed dulei : Eratostheni quoque laudata in pauperis cœna. Urinam ciere præcipue traditur : sanare lichenas et lepras ex aceto. Venerem stimulare in vino, Hesiodo et Alcæo testibus : qui florente ea cicadas acerrimi cantus esse, et mulieres libidinis avidissimas , virosque in coilum pigerrimos scri- psere , velut providentia naturæ hoc adjumento tune va- lentissimo. ILem graveolentiam alarum emendat radicis emedullatæ uncia, in vini Falerni heminis tribus decocta ad tertias, et a balineo jejuno , itemque post cibum eya- this singulis pota. Mirum est, quod Xenocrates promiitit experimento, vilium id ex alis per urinam effluere. XLIV. Estur et sonchos (ut quem Theseo apud Cal- 1 limachum apponat Hecale), uterque, albus et niger : lactucæ similes ambo, nisi spinosi essent, caule cubitali, anguloso , intus cavo, sed qui fractus copioso lacte manet. Albus, cui e lacte nitor, utilis orthopnoicis lactucarum modo, ex embammate. Erasistratus calculos per urinam pelli eo monstrat, et oris graveolentian commanducato corrigi. Succus trium cyathorum mensura, in vino albo et oleo calefactus, adjuvat partus, ila ut a partu ambu- LIVRE tige bouillie rend le lait abondant chez les nour- rices, et donne aux enfants une bonne colo- ration. Elle est très-avantageuse aux femmes chez qui le lait se coagule dans les mamelles. 2 On instille le suc dans les oreilles. On le fait boire chaud dans la strangurie, à la dose d’un cyathe; et dans les ardeurs d'estomac, avec de la graine de concombre et des pignons. On en fait un topique pour les abcès du siége. Contre les blessures faites par les serpents et les scor. pions, on boit le suc, on applique la racine. Cette même racine bouillie dans l'huile, avec l'écorce d’une grenade, est un remède pour les maux d'oreille. Tout ceci appartient au sonchus blanc: quant au noir, Cléempore défend d'en manger, comme malsain; mais il approuve l'usage du blanc. Agathocle en recommande le suc contre l'empoisonnement par le sang de taureau. Ce- pendant on reconnaît que le noir a une vertu ré- frigérante, et que pour cela on peut en faire des cataplasmes avec de la farine d'orge. Zénon en- seigne que la racine du blanc guérit la stran- gurie. XLV. Le condrillon ou condrille (ckondrilla juncea, L.) a les feuilles de la chicorée, comme rongées à la circonférence; une tige de moins d’un pied, et remplie d’un suc amer; la racine, semblable à celle de la fève, est quelquefois très- ramifiée. Il produit presque à fleur de terre gros comme une fève d’une sorte de mastic, lequel, en pessaire, est, dit-on, emménagogue. Broyé tout entier avec ses racines, on en fait des pas- tilles qu’on emploie contre les serpents, avec rai- son, ce semble ; car on dit que les rats des champs blessés par ces reptiles mangent de cette herbe. La décoction faite dans du vin arrête le cours de ventre. On se sert de cette plante comme lent; gravidæ datur et in sorbitione. Ipse caulis decoctus facit lactis abundantiam nutricibus, coloremque meliorem infantium: utilissimus his, quæ lac sibi coire sentiant. 9 Instillatur auribus succus, calidusque in stranguria bi- bitur cyathi mensura , et in stomachi rosionibus cum semine cucumeris, pucleisque pineis. Jllinitur et sedis collectionibus. Bibitur contra serpentes scorpionesque : radix vero illinitur, Eadem decocta in oleo, Punici mali calyce, aurium morbis præsidinm est. Hæc omnia ex albo. Cleemporus nigro prohibet vesci, ut morbos faciente, de albô consentiens. Agathocles etiam contra sanguinem tauri demonstrat succum ejus. Refrigeratoriam tamen vim esse convenit nigro, et hac causa imponendum cum po- lenta. Zenon radice albi stranguriam docet sanari. XLV, Condrillon, sive condrille, folia habet intubi, circumrosis similia, caulem minus pedali, succo madentem amaro, radice fabæ simili, aliquando numerosa. Habet proximam terræ mastichen tuberculo fabæ, quæ apposila feminarum menses trahere dicitur. Tusa cum radicibus tota dividitur in pastillos, contra serpentes, argumento probabili; siquidem mures agrestes læsi ab his, hanc esse dicuntur. Succus ex vino coctæ, alvum sistit, Eadem pal- XXII. 89 d’une gommeexcellente pour lisser les cils, même les plus rebelles. Dorotheus dit, dans ses poëmes, qu’elle est bonne pour l'estomac et la digestion. Quelques-uns prétendent qu’elle est contraire aux femmes, nuisible à la vue, et qu’elle empé- che les hommes d’engendrer. XLVI. Parmi les plantes qu’il est imprudent de manger je placerai avec raison les bolets (oronge et fausse oronge); aliment sans doute fort agréable, mais décrié depuis que, par un at- tentat éclatant, Agrippine s’en est servie pour donner du poison à l’empereur Claude, son mari, donnant du même coup, dans la personne de son Néron, un autre poison funeste au monde, funeste à elle-même. Quelques bolets vénéneux sont faciles à reconnaître : ils sont d’un rouge faible, ils paraissent moisis ; la couleur en est li- vide en dedans; les feuillets en sont crevassés, et le pourtour en est pâle: d’autres ne présentent pas ces marques; mais ils sont secs ; ils ont l’aspect du nitre, et offrent , sur le chapeau, des taches blanches venant de leur enveloppe. La terre, en effet, produit d’abord l'enveloppe, puis le bolet dans l'enveloppe, comme le jaune dans l'œuf; et cette enveloppe n’est pas moins utile à la nutri- tion du jeune bolet[ que le blanc à celle du pous- sin ]. Elle se fend dès qu’il paraît, puis, à mesure qu’il croît, elle se transforme en pédicule ; et il est rare qu’on trouve deux bolets sur un seul pied. Le principe générateur des bolets est dans le limon et dans le suc acide de la terre humide, ou des racines de presque tous les arbres à gland. Il paraît d’abord une espèce d’écume visqueuse, puis un corps semblable à une membrane; enfin le bolet lui-même. En général ils sont, je le répète, dangereux , et il faut se les interdire, car si par 3 hasard ils naissent près d’un clou de bottine pebrarum pilos inordinatissimos, pro gummi efficacissime regit. Dorotheus stomacho et concoctionibus utilem car- minibus suis pronunliavit. Aliqui feminis, et oculis, gene- rationique virorum contrariam pulavere, XLVI. Inter ea quæ temere manduntur, et holetos merito posuerim, optimi quidem hos cibi, sed immenso exemplo in crimen adductos, veneno Tiberio Claudio Principi per hanc occasionem a conjuge Agrippina dalo : quo faclo illa terris venenum alterum, sibique ante om- nes, Neronem suum dedit, Quorumdam ex his facile no- scuntur venena, dilulo rubore, rancido aspeclu, livido intus colore, rimosa stria, pallido per ambitum labro. Non sunt hæc in quibusdam; siccique, et nitri similes, veluti guttas in vertice albas ex tunica sua gerunt. Vol- vam enim terra ob hoc prius gignit, ipsum postea in volva, ceu in ovo est luteum. Nec tunicæ minor gratia in cibo infantis boleti. Rumpitur hæc primo nascente : mox increscente, in pediculi corpus absumitur, raroque un- quam geminis ex uno pede Origo prima causaque e limo , et acescente succo madentis terræ , aut radicis fere glan- diferæ; initioque spuma lentior, dein corpus membranæ simile, mox partus. Ut diximus, illa pernictalia, prorsus 1 2 — 2 90 PLINE. militaire, d’un morceau de fer rouillé, ou d’une étoffe pourrie, aussitôt ils transforment en poi- son tous les sucs étrangers qu’ils pompent. Qui peut les reconnaître, si ce n’est un paysan et ceux qui les récoltent? D’autres choses encore les rendent vénéneux : par exemple, croître au- près du trou d’un serpent, et être frappés de son haleine lorsqu'ils commencent à s'ouvrir, dis- posés à prendre le venin des reptiles par leur puissante affinité pour les poisons. En consé- quence, il faudra se tenir sur ses gardes tant que les serpents seront dehors. On aura pour signe une multitude d'herbes, d’arbres et d’arbrisseaux qui restent verts depuis la sortie jusqu’à la re- traite de ces animaux : il suffirait du frêne, dont les feuilles ne poussent pas après, ne tombent pas auparavant (xvr, 24). Tous les bolets naissent et passent en sept jours. XLVITI. (xxx) Les champignons sont d’une nature plus humide. Il y en a beaucoup d’espèces, toutes produites par l'humeur pituiteuse des ar- bres. Les plus sûrs sont ceux dont la chair est rouge, et d’un rouge moins clair que celle des bolets; au second rang sont les blancs, dont le pédicule est assez semblable à la houppe de laine que portent les flamines ; au troisième rang sont les champignons dits de pourceau , avec lesquels on s’empoifonne souvent : récemment ils ont fait périr des familles entières, tous les convives d'un festin, Annæus Serenus, le préfet des gardes de Néron, des tribuns, des centurions. Quel plaisir si grand à user d’un mets si suspect? Quelques- uns ont distingué les champignons suivant les arbres où ils se forment, comme le figuier, la férule, et les arbres à gomme; nous-même nous avons cité (xvr, 11) ceux du hêtre, du rouvre et 2 du cyprès. Mais qui nous donnera ces garanties 3 improbanda. Si enim caligaris clavus, ferrive aliqua ru- bigo, aut panni marcor affuerit nascenti, omnem illico succum alienum saporemque in venenum concoquit : de- prehendisse qui, nisi agrestes , possunt, atque qui colli- gunt? Ducunt ipsi alia vitia : et quidem si serpentis ca- verna jux ta fuerit, si patescentem primo adhalaverit, capaci venenorum cognatione ad virus accipiendum. Itaque caveri conveniet, prius quam se condant serpentes. Signa erunt tot herbæ, tot arbores fruticesque, ab emersu earum ad latebram usque vernantes : et vel fraxini tantum folia, nec postea nascentia, nec ante decidentia. Et bolelis qui- dem ortus occasusque omnis intra dies septem est. XLVII (xxi1.) Fungorum lentior natura, et nume- rosa genera, sed origo non nisi ex pituila arborum. Tu- tissimi, qui rubent callo, minus diluto rubore, quam boleti, Mox candidi, velut apice Flaminis insignibus pedi- culis. Tertium genus suilli, venenis accommodatissimi. Familias nuper interemere, et tota convivia, Annæum Se- renum præfectum Neronis vigilum, et tribunos , centu- rionesque. Quæ voluptas tanta ancipitis cibi? Quidam discrevere arborum generibus, fico, ferula, et gummim ferentibus : nos item fago, aut robore, aut cnpresso, ut pour les champignon endus au marché? Tous les champignons vénéreux sont livides ; et plus la couleur se rapproche de celle du figuier, plus ils sont dangereux. Nous avons indiqué (xx, 13) les remèdes qu’il faut leur opposer, et nous en parlerons encore. En attendant, citons quelques remèdes qu’ils fournissent. Glaucias croit les bo- lets bons à l’estomac. On fait sécher les champi- gnons de pourceau, enfilés dans un jonc; c’est comme cela qu’ils viennent de Bithynie : ils re- médient au débordement intestinal qu’on nomme rhumatisme, et on en met sur les excroissances à l'anus : ils les rongent et les consument peu à peu. On s’en sert aussi pour le lentigo et les ta- ches du visage chez les femmes. En outre ils se lavent comme le plomb (xxx1v, 50), pour être employés aux maladies des yeux. On en fait un topique avec l’eau pour les ulcères sordides, pour les éruptions de la tête et les morsures des chiens. Je veux bien énxer quelques règles générales 3 pour la cuissos es champignons, puisque ies vo- luptueux du gècle, pourvus de couteaux de suc- cin et de plats d’argent, préparent de leurs mains ce seul aliment, que par avance ils mangent des yeux. On regardera comme mauvais les cham- pignons qui durcissent en cuisant, comme moins malfaisants ceux qui cuisent avec addition de uitre, pourvu que de cette façon ils euisent com- plétement. Il y aura plus de sécurité à les faire cuire avec de la viande ou avec des queues de poire. Il est bon aussi de manger des poires aus- sitôt après. Le-vinaigre, étant d’une nature oppo- sée ,en corrige la malignité. XLVIIL. De la pluie viennent toutes ces pro- 1 ductions ; de la pluie aussi vient le silphium. On l’a d’abord apporté de Cyrène, comme nous l’a- | vons dit {x1X, 15); maintenant on l’apporte sur- diximus. Sea ista quis spondet in venalibus? Omnium 2 colos lividus. Hic habebit veneni argumentum, quo simi- lior fuerit arborum fici. Adversus hæc diximus remedia, dicemusque : interim sunt aliqua et in his. Glaucias stomacho utiles putat boletos. Siccantur pendentes suilli, junco transfixi, quales e Bithynia veniunt. Hi fluxionibus alvi, quas rheumatismos vocant, medentur, excrescenti- busque in sede carnibus : minuunt enim eas , et tempore absumunt. Item lentiginem et mulierum vitia in facie. Lavantur etiam, ut plumbum, oculorum medicamento, Sordidis hulceribus et capitis eruptionibus, canum morsi- bus ex aqua illinuntur. Libet et coquendi dare aliquas 3 communes in omni eo genere observationes, quando ipsæ suis manibus deliciæ præparant hune cibum solum, et cogitatione ante pascuntur, succineis novaculis , aut ar- genteo apparatu comilante. Noxii erunt fungi, qui in coquendo duriores fient : innocentiores, qui nitro addito coquentur, si utique percoquantur. Tutiores fiunt cum carne cocti, aut cum pediculo piri. Prosunt et pira con- festim sumta. Debellat eos et aceti natura, contraria iis. XLVIIT, Imbribus proveniunt omnia hæc. Imbre et 1 silphion. Venit primo e Cyrenis, ut dictum est, Ex Syria or PT VER LIVRE XXII. tout de Syrie ; inférieur à celui des Parthes, il vaut mieux que celui de la Médie: il n’y en a plus dans la Cyrénaïque, comme nous l'avons noté. On s’en sert en médecine : les feuilles sont employées à la purgation de la matrice et à l'expulsion du fœtus mort;on les fait cuire dans du vin blanc etodorant, et boire à la dose d’un acétabule (0 litr., 068) apres le bain. La racine est bonne dans les irritations de la trachée-artère ; on en fait un topique pour les dépôts sanguins ; mais en aliment elle se di- gère difficilement ; elle produit des flatuosités et des éructations ; elle nuit aussi à la vessie : avec du vin et de l'huile, elle est excellente pour les meurtrissures , et avec la cire pour les écrouelles. Les fumigations répétées avec cette racine font tomber les verrues de Panus. 1 XLIX. Lelaser, découlant du silphium comme nous l'avons dit (xix, 15), est compté parmi les dons précieux de la nature, et entre dans plusieurs compositions médicamenteuses. Employé seul, il réchauffe ceux qui sont transis de froid; en breuvage , il remédie aux maladies des nerfs. On le donne aux femmes dans du vin. On en fait avec de la laine douce un pessaire pour provoquer l'écoulement menstruel; incorporé avec la cire, il enlève les cors préalablement mis à vif avec le fer ; délayé et pris à la grosseur d’un pois chiche, 2 il est diurétique. Andreas assure qu’à dose as- sez considérable il ne cause pas de flatuosités , et facilite beaucoup la digestion chez les vieillards et les femmes; qu’il vaut mieux en hiver qu’en été, pour ceux qui boivent de l’eau ; mais qu’on doit prendre garde qu’il n'y ait quelque ulcéra- tion intérieure. Le laser en aliment est effi- cace dans les convalescences ; en effet, donné à propos, il a une vertu siecative. Il est plus salu- taire aux personnes qui en usent habituellement nunc maxime importatur, deterius Parthico, sed Medico melius, exstincto omni Cyrenaico, ut diximus. Usus sil- phii in medicina : foliorum ad purgandas vulvas pellen- dosque emortuos partus : decoquuntur in vino albo et odorato, ut bibatur mensura acetabuli a balineis. Radix prodest arteriis exasperatis : ef collectionibus sanguinis illinitur. Sed in cibis concoquitur ægre. Inflationes facit et ruclus. Urinæ quoque noxia. Sugillatis cum vino et oleo arnicissima, et cum cera strumis. Verrucæ sedis cre- briore ejus suffitu cadunt. 1 XLIX. Laser e silphio profluens, quo diximus modo, inter eximia naturæ dona numeratum, plurimis composi- tionibus inseritur. Per se autem algores excalfacit, potum nervorum vilia extenuat. Feminis datur in vino. Et lauis mollibus admovetur vulvæ ad menses ciendos. Pedum cla- vos cireumscarificatos ferro, mixtum ceræ extrahit, Uri- anam ciet ciceris magnitudine dilutum. Andreas spondet, copiosius sumtum nec inflationes facere, et concoctioni plurimum conferre senibus et feminis : item hieme, quam æstale, utilius, et {um aquam bibentibus; cavendumque pe qua intus sit exhulceratio. Ab ægritudine recreationi efficax in cibo, Tempestive enim datum, cauterii vim ob- 91 qu'à celles qui n’en font point usage. 11 n’y a 3 qu'une voix pour en établir l'efficacité dans les maladies extérieures. Pris en boisson, il neutralise le venin des armes empoisonnées et des serpents ; avec l’eau on en fait un topique qu’on met sur ces plaies; avec l'huile on ne le met que sur les piqûres des scorpions ; avec la farine d'orge ou les figues sèches , sur les ulcères qui ne viennent pas à maturité; sur les charbons, avec la rue ou (14) avec le miel, ou seul avec de la glu qui le fasse adhérer ; sur les morsures des chiens , de la même facon; sur les excroissances de l’anus, bouilli dans du vinaigre avec une écorce de grenade. On s’en 4 sert, avec mélange denitre, pour les clous vulgai- rement appelés clous de mort; dans les alopécies traitées préalablement par le nitre, il fait repous- ser les cheveux, employéavec du vin et du safran, ou du poivre, ou de la fiente de rat et du vinai- gre. Pour les engelures, on en fait avec du vin des fomentations, et, cuit avec de l'huile, un topi- que. On l’emploie de même pour les durillons. Ilest surtout très-bon pour les cors, si l'on a soin de les couper auparavant. C’est un utile pré- servatif contre les eaux malsaines, les contrées ou les temps insalubres. On le prescrit dans la toux, dans les affections de la luette, dans les anciens ictères, dans l’hydropisie, dans l’enroue- ment ; aussitôt il nettoie la gorge et rétablit la voix. Délayé dans l'oxyerat et appliqué avec une éponge, il adoucit les douleurs de goutte. Aux pleurétiques on le fait prendre dans de la décoc- tion d'orge , puis on leur donne du vin. Dans les convulsions et l’opisthotonos on en donne une pilule grosse comme un pois chiche, et enduite de cire. Dans l’angine, on le prescrit en gargarisme ; dans l'asthme et dans les toux invétérées, avec du 5 porreau dans du vinaigre ; dans du vinaigre aussi, tinet : assuetis etiam utilius, quam expertibus. Ad extera 3 corporum, indubitatas confessiones habet, Venena telo- rum et serpentium exstinguit potum : ex aqua vulneribus bis circunlinitur : scorpionum tantum plagis ex oleo : huk ceribus vero non maturescentibus cum farina hordeacea, vel fico sicca. Carbunculis cum ruta, vel cum melle , vel per se visco superlitum, ut hæreat : sic et ad canis mor- sus. Excrescentibus circa sedem, cum tegmine punici mali ex acelo decoctum. Clavis, qui vulgo morticini appellantur, nitro mixto, Alopecias nitro ante subactas replet cum vino et croco, aut pipere , aut murium fimo, et aceto. Perniones ex vino fovet, et ex oleo coctum impo- nitur : sic et callo. Clavis superrasis præcipuæ atilitatis, Contra aquas malas, pestilentes tractus, vel dies. In tussi, uva, fellis veteri suffusione, hydropisi, raucitatibus : con- festim enim purgat fauces, vocemque reddit. Podagras in spongia dilutum posca lenit. Pleuriticis in sorbitione vinum poturis datur : contractionibus, opisthotonicis, ciceris magnitudine cera circumlitum. In angina garga- rizatur, Anhelatoribus, et in tussi velusta cum porro ex 5 aceto datur : æque ex aceto his qui coagulum lactis sor- buerint, Præcordiorum vilis eynlecticis, comitialibus PEN 92 PLINE. : à ceux chez qui du lait s’est caillé dans l’estomac ; avec du vin, dans lesaffections consomptives des viscères et dans l’épilepsie ; avec de l’eau miellée, dans la paralysie de la langue : on en fait avec le miel bouilli un topique pour la coxalgie et les douleurs lombaires. Je ne conseillerai pas de suivre l’avis des auteurs, et d'en mettre une bou- lette couverte de cire dans la cavité d’une dent douloureuse, instruit que je suis par l’exemple éclatant d’un homme qui, ayant ainsi fait, se pré- cipita. On remarque en effet que si on en frotte le mufle des taureaux il les échauffe extraordinai- rement, et que mêlé avec du vin il fait crever les serpents, très-avides de cette liqueur. Aussi ne conseillerai-je pas non plus de s’en frotter avec le miel attique, quoiqu’on le recommande. Ce serait un travail immense que d’énumérer tous les usages auxquels il sert dans les compositions où ilentre; d’ailleurs nous nous occupons des remèdes simples où se montre la nature, tandis que dans les autres dominent des conjectures sou- vent trompeuses, car on n’observe pas assez l’a- nalogie ou l’opposition réciproque des ingrédients que l’on emploie. Ce sujet nous fournira bientôt matière à d’autres réflexions (xxIr, 56). 1 L. (xxiv.) Le miel ne serait pas en moindre estime que le laser si tous les pays n’en produi- saient pas. Si la nature a créé elle-même le laser, elle a pour produire le miel créé un animal, comme nousl’avons dit (x1,4). Les usages du miel sont innombrables , si nous songeons à tous les 2 mélanges où ilentre. Et d’abord la propolis, dont nous avons parlé (xt, 6), fait sortir les aiguillons et tous les corps étrangers, résout les tumeurs, mürit les duretés, adoucit les douleurs des nerfs, 3 et cicatrise les ulcères les plus rebelles. Quant au miel lui-même, il a la propriété d'empêcher la in vino, in aqua mulsa linguæ paralysi. Coxendicibus et Jumborum doloribus cum decocto melle illinitur. Non censuerim , quod auctores suadent, cavernis dentium in dolore inditum cera includi : magno experimento homiuis, qui se ea de causa præcipitavit ex allo. Quippe tauros in- flammat naribus illitis : serpentes avidissimas vini admix- tum rumpit. Ideo nec inungi suaserim cum Attico melle, licet præcipiant. Quas habeat utilitates admixtum aliis, immensum est referre : et nos simplicia tractamus : quo- niam in his naturam esge apparet, in illis conjecturam sæpius fallacem, nulli satis custodita in mixturis concordia naturæ ac repugnantia. Qua de re mox plura. 1 L. (xxiv.) Non esset mellis auctoritas in pretio minor, quam laseris, ni ubique nasceretur. Ilud ipsa fabricata sit natura : sed huic gignendo animal, ut diximus : innu- ) meros ad usus, si quoties misceatur æstimermus. Prima propolis alvorum (de qua diximus) aculeos et omnia infixa corpori extrabit, tubera discutit, dura concoquit, dolores vervorum mulcet, hulceraque jam desperantia cicatrice 3 includit. Mellis quidem ipsius natura talis est, ut putre- acere Corpora non sinat, jucundo sapore atque non aspero, alia quam salis natura, Faucibus, tonsillis, anginæ , omni- putréfaction des corps, grâce à sa douceur, et non à aucune qualité âpre, étant d’une tout autre nature que le sel. On l’emploie avec succès pour la gorge, les amygdales, l’angine, tous les be- soins de la bouche, et dans les fièvres, quand4da langue se sèche. Bouilli, on le donne dans la péripneumonie et la pleurésie, ainsi que dans les blessures, dans les morsures des serpents, dans l'empoisonnement par les champignons. On le prescrit aux paralytiques dans le vin miellé, le- quel a d’ailleurs des vertus particulières. Avec 4 l'huile rosat, on l’instille dans les oreilles. Il dé- truit les lentes et la vermine de la tête. Il vaut toujours mieux l’écumer pour s’en servir. Toute- fois il gonfle l'estomac, augmente la bile, cause du dégoût, et, selon quelques-uns, est nuisible à la vue. D’un autre côté, des auteurs recomman- dent de toucher avec le miel les ulcérations de l'angle de l'œil. Quant aux origines du miel, à ses différences, à ses provenances, à ses carac- tères, nous en avons parlé, d’abord dans le livre des abeilles (xr, 13), puis dans celui des fleurs (xx1, 44), le plan de cet ouvrage nous forçant à séparer ce qui doit être réuni, quand on veut con- naître à fond la nature des choses. LI. À propos des usages du miel, il faut aussi 1 traiter de l’hydromel ; il y en a deux espèces (xIvV, 20) : l’un qui se prépare sur-le-champ, l’autre qui se garde. Le premier, qui se fait avec du miel écumé, est une boisson très-salutaire aux malades qui ne prennent qu’une nourriture légère, comme l’alica (xvirr, 29) lavée (xx11, 61); il rétablit les forces, humecte la boucheet l’estomac, et apaise la chaleur. Je lis dans les auteurs que pour relâcher le ventre il vaut mieux le donner froid; que ce breuvage convient aux gens transis et à ceux d’un naturel bas et porté à la lésinerie, busque oris desideriis utilissimum, arescentique in fe- bribus linguæ. Jam vero peripneumonicis, pleuriticis de- coctum. Item vulneribus, a serpente percussis. Et contra venena fungorum. Paralyticis in mulso : quanquam suæ mulso dotes constant. Mel auribus isstillatur cum rosaceo : 4 lendes et fœda capitis animalia necat. Usus despumati semper aptior. Stomachum tamen inflat, bilem auget, fa- stidium creat, et oculis per se inutile aliqui arbitrantur. Rursus quidam angulos exhulceratos melle tangi suadent,. Mellis causas , atque differentias, nationesque , et indica- tionem, in apium, ac deinde florum. natura diximus , quum ratio operis dividi cogeret miscenda rursus, naluram rerum pernoscere Volentibus. LI. In mellis operibus et aqua mulsa tractari debet. Duo genera ejus : subitæ ac recentis, alterum inveleratæ, xepentina despumato melle præclaram utilitatem habet in cibo ægrotantium levi, hoc est, alicæ elutæ : viribus recreandis, ore stomachoque mulcendo , ardore refrige- rando. Frigidam enim utilius dari ventri molliendo, in- venio apud auctores. Hunce potum bibendum alsiosis : item animi humilis et præparci, quos illi dixere micropsychos, Et est ratio subtilitatis immensæ a Platone descendens : 2 LIVRE XXII. appelés par les Grecs micropsychi (âmes petites). 2 C’est, au reste, une théorie infiniment ingénieuse et qui provient de Platon , à savoir que les cor- puseules unis, âpres , anguleux , ronds, affectant différemment les différents individus , les mêmes substances ne sont pas amères ou douces pour tous ; et que de la même façon, dans la lassitude et dans la soif, on est plus porté à la colère. En conséquence, un breuvage doux calme cette âpreté de l'esprit ou plutôt des esprits ; il adoucit le tra- jet du souffle, en amollit les voies ; de sorte qu'il passe et repasse sans se briser. Il n’est per- sonne qui n’en ait fait l'expérience : la colère, laffliction , la tristesse , tous les mouvements tu- multueux de l’âme , se calment par l'alimentation. 11 faut donc observer ce qui est un remède non- seulement pour le physique, mais encore pour le moral. 1 LII. L’hydromel est, dit-on, utile aussi dans la toux; chaud, il provoque le vomissement. C'est un contre-poison de la céruse, avec ad- dition d'huile; de la jusquiame et, comme nous l’avonsdit(xxr, 105),del'halicacabus , avec du lait, et surtout du lait d’ânesse. On l’instille dans les oreilles et dans les conduits des parties géni- tales. Avec du pain tendre on en fait un topique pour la vulve, pour les tumeurs subites, pour les luxations, pour tout ce qui a besoin d’être adouci. Les modernes ont désapprouvé l’usage de l’hydromel de garde, commeétant moins innocent que l’eau, moins substantiel que le vin. Toute- fois, à force de vieillir, il se transforme en un vin qui, d’après toutes les observations, est tres- mauvais à l’estomac, et contraire aux nerfs. 1 LIII. Quant au vin miellé, le meilleur est celui qui se fait de vin vieux : le miel s’y incorpore corpusculis rerum lævibus, scabris , angulosis, rotundis , magis aut mious ad aliorum naturam accedentibus : ideo non eadem omnibus amara, aut dulcia esse. Sic et in las- situdine proniores esse ad iracundiam, et in sili, Ergo et hæc animi asperitas, seu potius animæ, dulciore succo mitigatur. Lenit transitum spiritus, et molliores facit mea- tus, ne scindant euntem redeuntemque. Experimenta in se cuique : nullius non ira luctusque, tristilia et omnis animi impetus cibo mollitur. Ideoque observanda sunt, quæ non solum corporum medicinam , sed et morum habent. 1 LII, Aqua mulsa et tussientibus utilis traditur, calefacla invitat vomitiones. Contra venenum psimmythii salutaris, addito oleo. Item contra hyoscyamum, cum lacte maxime asinino, et contra halicacabum , ut diximus. Infunditur et auribus, et genitalium fistulis. Vulvis imponitur cum pane molli, subitis tumoribus , luxatis, leniendisque omnibus. Inveteratæ usüum damnavere posteri, minus innocentem aqua, minusque vino firmum. Longa tamen vetustate transit in vinum, ut constat inter omnes, stomacho inu- tilissimum , nervisque contrarium. 1 LIIT. Semper mulsum ex veiere vino ulilissimum, fa- cillimeque cum melle concorporatur, quod in dulei nun- 93 très-facilement, ce qui n’a pas lieu avec un vin doux. Fait avec du vin astringent , il ne gonfle pas l'estomac; il ne le gonfle pas non plus si le miel a bouilli, et il cause moins de flatuosités, in- convénient ordinaire du vin miellé. Ce breuvage rappelle l'appétit ; pris froid, il relâche le ventre, et pris chaudil le resserre communément. Il donne 2 de l’embonpoint. Beaucoup sont parvenus à une longue vieillesse en ne prenant pour toute nour- riture que du pain (15) dans du vin miellé; Pol- lion Romilius en offre un exemple célèbre. Il était plus que centenaire lorsque le dieu Auguste, son hôte, lui demanda par quel moyenil s'était main- tenu dans une telle vigueur de corps et d'esprit : « Vin miellé au dedans, huile au dehors, répondit- «il. » D’après Varron, l’ictère a été surnommé ma- ladie royale parce qu’onletraiteavec le vin miellé. LIV. Nous avonsdit, danslelivre du vin(xrv, t 11), comment le mélitites se fabriquait avec le moût et le miel. Il y a des siècles, je pense, qu’on n’en fait plus ; il cause des flatuosités. Pourtant, quand il avait vieilli, on le donnait dans la fièvre pour lâcher le ventre; on le donnait aussi aux per- sonnes affectées d’arthrite, de faiblesse des nerfs, et aux femmes qui ne buvaient pas de vin. LV. Au miel tient la cire, dont l’origine, les 1 qualités et les provenances ont été indiquées en lieu et place (x1, 8; xx1, 49). Toute cire estémol- liente, échauffante, incarnante. La nouvelle est la meilleure. On donne la cire dans un potage aux dyssentériques; on donne les rayons même dans une bouillie d’alica, d’abord grillée. La cire com- bat les effets du lait: si on prend dix pilules de cire grosses comme un grain de millet, elles em- pêchent le lait de se coaguler dans l'estomac. Quand l’aine se gonfle, il suffit, pour la guérir, quam evenit. Ex austero factum non implet stomachum , neque ex decocto melle, minusque inflat, quod fere evenit. Appetendi quoque revocat aviditatem cibi. Alvum mollit frigido potu , pluribus calido sistit. Corpora auget. Multi 3 senectam longam mulsi tantum intrita toleravere , neque alio ullo cibo, celebri Pollionis Romilii exemplo. Cente- simum annum excedentem eum divus Augustus hospes interrogavit , quanam maxime ratione vigorem illum animi corporisque custodisset. At ille respondit : « Jntus mulso, foris oleo. » Varro regium cognominatum morbum ar- quatum tradit, quoniam mulso curetur. LIV. Melitites quo fieret modo ex musto et melle, do- cuimus in ratione vini. Seculis jam fieri non arbitror hoc genus, inflationibus obnoxium. Solebat tamen inveteratum alvi causa dari in febre : item articulario morbo, et ner- vorum infirmitate laborantibus, et mulieribus vmi abs- temiis. LV. Mellis naturæ adnexa cera est : de cujus origine, bonitate, nationibus, suis diximus locis. Omnis aulem mollit, calefacit, explet corpora : recens melior, Datur in sorbilione dysentericis, favique ipsi, in pulle alicæ prius tostæ. Adversatur lactis naturæ ; ac milii magnitu- dine x grana ceræ bausta non patiuntur coagulari lac in ee 94 d'appliquer de la cire blanche sur le pubis. LVI. Quant aux différents usages de la cire mêlée avec d’autres médicaments, la médecine ne peut pas plus en faire l’énumération que des autres ingrédients des compositions médicinales. Ces compositions, nous l'avons dit (xx11, 49), sont des inventions humaines. Cérat, onguents, emplâtres, collyres, antidotes, rien de tout cela n’a été créé par la nature , mère et ouvrière divine des choses; ce sont les produits des officines, ou plutôt de la cupidité. Les œuvres de la nature naissent achevées ct parfaites, et elle ne permet que des combinaisons de peu d'éléments, inspirées non par la conjecture, mais par la chose même : par exemple, quand il s’agit d’unir un liquide à une substance sèche pour la rendre coulante, et une substance sèche à un liquide pour le rendre 2 consistant. Mais l’homme, quand il prétend, balance à la main, réunir et combiner les lu priétés deséléments, fait œuvrenon deconjecture, mais d’impudence. Je ne parlerai pas non plus des remèdes fournis par les drogues de l’Inde, de l’A- rabie et des climats étrangers; je n'aime pas les médicaments qui naissent si loin : ils ne sont pas produits pour nous, ils ne le sont pas même pour les gens du pays ; autrement on ne nous les ven- drait pas. Qu'on les achète, sion veut, à titre d’essences, de parfums, d’objets délicieux, voire même pour un emploi superstitieux, puisqu'il nous faut de l’encens et du costus pour implorer les dieux ; mais quant à la santé, ce sont choses inutiles, nous le prouverons, ne serait-ce que pour faire rougir nos voluptueux. -LVII. Mais, après avoir exposé les remèdes tirés des fleurs, des fleurs à couronnes, des plantes de jardin et de celles qui servent d’ali- ment, comment omettre les remèdes tirés des stomacl.o. Si iuguen tumeat, albam cerani in pube fixisse ‘ remedio est. LVI. Nec hujus usus, quos mixta aliis præstat , enu- merare medicina possit : sicuti nec cæterorum , quæ cum aliis prosunt. Ista, utdiximus , ingeniis constant. Non fecit cerotum, malagmata, emplastra, collyria, antidota, pa- rens illa ac divina rerum artifex : officinarum hæc, immo verius avaritiæ commenta sunt, Naturæ quidem opera ab- soluta atque perfecta gignuntur : paucis ex causa , non°ex conjectura, rebus assumlis, ut succo aliquo sicca tempe- rentur ad meatus : auf corpore alio humentia, ad nexus. 2 Scrupulatim quidem colligere ac miscere vires, non conjecturæ hbumanæ opus, sed impudentiæ est. Nos nec indicarum arabicaramque mercium, aut externi orbis, at- tingimus medicinas. Non placent remediis tam longe na- scentia : non nobis gignuntur ; immo ne illis quidem; alioqui non venderent. Odorum causa unguentorumque et deliciarum, si placet, etiam superstitionis gratia eman- tur, quoniam thure supplicamus et costo. Salutem quidem sine istis posse constare, vel ob id probabimus , ut tanto magis sui delicias pudeat, { LVIL Sed medicinas e floribus coronamentisque et EEE rest eeiaert PLINE, céréales? 11 faut aussi les indiquer. (xxv.) D'abord c’est des céréales que se nourrissent les plus intel- ligents des animaux, cela est d'observation. Des grains de siligo (xviir, 20) grillé et broyé , dans du vin amminéen {x1v, 5), mis en topique sur les yeux, en calmentles fluxions ; des grains de fro- ment grillés sur une plaque de fer s'appliquent avec succès sur les parties qui ont été gelées. La farine 2 de froment, cuite dans du vinaigre, est bonne pour les contractions nerveuses. Le son, avec de l'huile rosat, des figues sèches et des sébestes bouillis, forme un gargarisme dans les affections des amygdales et de la gorge. Sextus Pompo- nius, qui eut un fils préteur, et qui tenait le premier rang dans l’Espagne citérieure, était occupé à faire vanner ses grains, quand il fut saisi par une douleur de goutte; aussitôt il s’en- fonça jusqu’au-dessus des genoux dans un tas de blé. Il fut soulagé; ses pieds se dégonflèrent merveilleusement, et depuis il se servit de ce remède : l’action du blé en tas est si puissante, qu'il met à sec des tonneaux pleins. Suivant les 3 gens de l’art, il faut mettre de la paille chaude de blé ou d'orge sur les hernies, et faire des fo- mentations avec l’eau où elle a bouilli. Il v a dans le blé far (xvitr, 19) un vermisseau semblable au térédon (xvr, 80). On lui attribue la propriété de faire tomber les dents cariées; pour cela onlemet enveloppé de cire dans le trou de la dent cariée, ou bienon en frotte la dent. L’olyra (épeautre), comme nous l’avons dit (xvI11, 20), se nomme encore arinca. Bouillie, elle constitue un remède que les Egyptiens appellent athéra, et qui est très-bon pour les enfants ; mais les adultes l’em- ploient en topique. LVIITL. La farine d'orge crue et cuite résout, adoucit, mürit les fluxions et les inflammations. hortensiis, qaæque manduntur herbis, prosequuti, quo- nam modo frugum omittimus? Nimirum et has indicare conveniat. (xxv.) In primis sapientissima animalium esse constat, quæ fruge vescantur. Siliginis grana combusta et trita in vino ammineo, oculis illita epiphoras sedant : tritici vero, ferro combusla jis, quæ frigus usserit, præ- sentaneo sunt remedio. Farina tritici ex aceto cocta, ner- 2 vorum contractionibus ; cum rosaceo vero, et fico sicca, myxisque decoctis , furfures tonsillis faucibusque gargari- zalione prosunt. Sextus Pomponius prætorii viri pater, Hispaniæ citerioris princeps, quum horreis suis ventilan- dis præsideret , correptus dolore podagræ , mersit in triti- cum sese super genua ; levatusque siccatis pedibus mira- bilem in modum, hoc postea remedio usus est. Vis tanta est , ut cados plenos siccet. Paleam quoque tritici, vel hor- 3 dei, calidam imponi ramicum incommodis experti jubent, quaque decoctæ sunt aqua foveri. Est et in farre vermicu- lus teredini similis : quo cavis dentium cera incluso , ca- dere vitiati dicuntur, etiam si fricentur. Olyram, arincam diximus vocari. Hac decocta fit medicamentum, quod Ægyplii atheram vocant, infantibus utilissimum : sed et adultos illinunt eo. LIVRE XXIL. 95 Pour les autres cas on la fait cuire dans de l’eau miellée, ou avec des figues sèches. Pour les dou- leurs de foie ilest nécessaire qu’elle soit cuite dans de l’oxycrat ou du vin. Est-on incertain s’il faut faire suppurer ou résoudre, alors il vaut mieux la faire cuire dans du vinaigre ou de lalie de vinai- gre, avec ou des coings ou des poires cuites. On l'emploie pour les piqûres des scolopendres avec du miel; pour les morsures des serpents, avec du vinaigre; pour les suppurations et l'évacuation du pus, dans de l’oxycrat avec addition de résine et de noix de galle ; pour les maturations et les vieux 2 ulcères, avec la résine; pour les duretés, avec la fiente de pigeon, ou des figues sèches ou de la cendre ; pour les inflammations des nerfs, ou des intestins ou des côtés, ou pour les douleurs des parties viriles, ou pour les cas dans lesquels la chair se sépare des os, avec le pavot ou le mé- lilot; pour les scrofules , avec de la poix et de l'urine d’un garçon impubère, et avec de l’huile ; pour les tumeurs des hypocondres , avec le fenu- grec; pour les fièvres, avec du miel ou de vieux 3 oing. Pour les suppurations la farine de fromentest beaucoup plus douce. On en fait un topique pour les nerfs avec le suc de la jusquiame, pour le lentigo avec le-vinaigre et le miel. La farine de la zéa, dont on fait, avons-nous dit (xvr11 , 29 ), l’alica, paraît encore plus efficace que la farine d'orge. Celle du grain de trois mois (xvrr1, 12) est plus douce; on l'emploie tiède dans du vin rouge pour les piqûres des scorpions , pour les hémop- tysies , pour les affections de la trachée-artère; avec du suif de chèvre ou du beurre, pour la toux. La farine de fenugrec est la plus douce de toutes. Cuite avec du vinet du nitre, elle guérit les ulcères humides, les dartres farineuses, les 1 LVIIL. Farinaex hordeo, et cruda , et decocta, collectio- pes , impelusque discutit, lenit, concoquitque. Decoquitur alias in mulsa aqua , aut fico sicca. Jocineris doloribus cum posca concoqui opus est, aut cum Vino. Quum vero inter coquendum discutiendumque cura est ,tunc in aceto me- lius, aut in fæce aceti, aut in cotoneis pirisve decoctis. Ad multipedarum morsus cum melle : ad serpentium, in acelo : et contra suppurantia, ad extrahendas suppuratio- nes, ex posca, addita resina et galla. Ad concoctiones vero 2 et hulcera vetera, cum resina. Ad duritias cum fimo co- lumbarum , aut fico sicca, aut cinere. Ad nervorum in- flammationes, aut intestinorum, vel laterum , vel virilium dolores , cum papavere aut meliloto, et quoties ab ossibus caro recedit, Ad strumas cum pice et impubis pueri urina, cum oleo. Cum græco feno contra tumores præcordiorum, 3 vel in febribus cum melle, vel adipe vetusto. Suppuratis tnilicea farina multo lenior. Nervis cum hyoseyami succo illinitur : ex acelo et melle, lentigini. Zeæ, ex qua alicam fieri diximus , efficacior etiam hordeacea videtur : trimes- tris, mollior. Ex vino rubro ad scorpionum ictus tepida, et sangninem exscreantibus : item arteriæ. Tussi cui ca- prino sebo, aut butyro. Ex feno græco mollissima omnium. Hulcera manantia savat, et furfures corporis, stomachi douleurs d'estomac, les pieds et les mamelles. La farine d’ivraie déterge plus que les autres les vieux ulcères et la gangrène. Elle guérit, avec des raiforts, du sel et du vinaigre , le lichen; avec du soufre vif, la lèpre; appliquée sur le front avec de la graisse d’oice, les douleurs de tête. Elle mürit les scrofules et les panus, cuite dans du vin avec de la fiente de pigeon et de la graine de lin. LIX. Dans le livre des céréales (xvri1, 14 ) 1 nous avons suffisamment parlé des espèces de polenta, qui varient suivant les lieux. Ce n’est pas autre chose que de la farine d’orge grillée, préparation qui la rend bonne à l’estomac. Elle arrête le cours de ventre, et remédie aux tumeurs rouges et phlegmoneuses. On en fait un topique pour les yeux, et, avec la menthe ou une autre herbe réfrigérante , pour les douleurs de tête. De la même façon, pour les engelures et les mor- sures des serpents ; dans du vin, pour les brüû- lures. Elle empêche aussi les éruptions pustu- leuses. LX. La fleur de farine en pâte a la propriété 1 d'attirer ies humeurs au dehors; aussi, appli- quée sur les meurtrissures , elle en fait sortir le sang , qui vient teindre les bandes ; avec plus d'efficacité encore, dans du vin cuit. On l’applique sur les cors et les durillons des pieds. Cuite avec de l’huile vieille et de la poix, et appli- quée aussi chaude que possible , elle guérit mer- veilleusement les condylomes et toutes les autres affections du siége. La bouillie qu’on en fait donne de l’embonpoint. La pâte à coller le pa- pyrus, prise tiède, est bonne pour l’hémoptysie. LXI. L’alica est une invention romaine, et qui n’est pas fort ancienne. Les Grecs, s'ils l’eussent Le dolores, pedes et mammas, cum vinoet nitro cocta. Ærina magis cæteris purgat hulcera vetera, et gangrænas : cum raphano et sale, et aceto, lichenas : lepras cum sulphure vivo : et capitis dolores cum adipe anserino imposita fronti. Strumas et panos coquit, cum fimo columbino , et lini se- mine decocta in vino. LIX. De polentæ generibus in fragum loco satis dixi- f mus, locorum ratione. A farina hordei distat eo quod tor- retur, ob id stomacho utilis. Alvum sistit, impetusque rubicundi tumoris, et oculis illinitur, et capitis dolori cum menta, aut alia refrigerante herba. Item peruionibus, et serpentium plagis : item ambustis ex vino. Inhibet quo- que pusulas. EX. Farina in pollinem subacta, vim extrahendi humo- ris habet : ideo et cruore suffusis in fascias usque saugui- nem perducil : eflicacius in sapa. Imponilur et pedum callo, clavisque. Nam cum oleo vetere ac pice decocto polline , condylomata, et alia omnia sedis vitia, quam maxime calido mirabilem in modum curantur. Pulte corpus auge- tur. Farina, qua chartæ glulinantur, sanguinem exscrean- tibus datur tepida sorbenda eflicaciter. LXI. Alica res romana est, et non pridem exçogilata : { alioqui non ptisanæ potius laudes scripsissent Græci. Non- 96 PLINE. connue, n’auraient pas tant vanté la ptisane (orge mondé). Je pense qu'elle n’était pas encore en usage du temps du grand Pompée, ce qui expli- que qu’il en soit à peine fait mention dans les écrits de l’école d’Asclépiade. C’est une préparation ex- cellente, personne n’en doute, soit qu'on ia donne délayée dans de l’eau miellée , soit qu’on la fasse prendre cuite en potage ou en bouillie. Pour ar- rêter le cours de ventre on grille l’alica, puis on la fait cuire avec de la cire en rayons, comme nous l’avons dit plus haut (xx11, 55 ). Mais elle convient particulièrement dans la disposition au marasme, après une longue maladie : pour cela on en fait cuire, à petit feu, trois cyathes (0 litr., 135) dans un setier d’eau jusqu’à complète évaporation; puis on y ajoute un setier de lait de brebis ou de chèvre, et enfin du miel ; on conti- nue ce régime pendant plusieurs jours. Ce genre d’aliment guérit les consomptions. 1 LXII. Le mil (xvit, 24), préalablement grillé, arrête le cours de ventre et dissipe les tranchées. Pour les douleurs, et particulièrement celles des nerfs, on l’applique chaud, dans un sachet. C’est le meilleur topique; car il est très-léger, très- doux, et conservetrès-longtemps la chaleur; aussi l’emploie-t-on dans tous les cas où la chaleur doit faire du bien. La farine, avec la poix li- quide, se met sur les blessures des serpents et des scolopendres. 1 LXIIL. Le panic (xvin1, 25) a étéappelé par le médecin Dioclès miel des blés; il a les mêmes vertus que le mil. Bu dans du vin, il est bon pour la dyssenterie. On l’applique chaud sur les parties qui ont besoin de chaleur sèche. Bouilli dans du lait de chèvre, et pris deux fois par jour, il arrête le flux de ventre; de la dum arbitror Pompeii Magni ælale in usu fuisse, et ideo vix quidquam de ea scriptum ab Asclepiadis schola. Esse quidem eximie utilem nemo dubitat, sive eluta detur ex aqua mulsa , sive in sorbitiones decocta , sive in pullem. Eadem in alvo sistenda torretur : dein favorum cera co- quitur, ut supra diximus. Peculiariter tamen longo morbo ad tabitudinem redactis subvenit, ternis ejus cyathis in sextarium aquæ sensim decoctis, donec omnis aqua con- sumatur. Postea sextario lactis ovilli aut caprini addito per continuos dies, mox adjecto melle. Tali sorbitionis genere emendantur syntexes. 1 LXIL Milio sistitur alvus, discutiuntur tormina , in quem usum torretur ante. Nervorum doloribus, et aliis fervens in sacco imponitur : neque aliud ulilius ; quoniam levissi- mum mollissimumque est, et caloris capacissimum. Itaque talis usus ejus est ad omnia, quibus calor profuturus est. Farina ejus cum pice liquida, serpentium et multipedæ plagis imponitur. y LXIII. Panicum Diocles medicas mel frugum appella- vit, Effectus habet, quos milium. In vino potum prodest dysentericis. Similiter his, quæ vaporanda sunt, excalface tum imponitur, Sistit alvum in lacte caprino decoctum et bis die baustum : sic prodest et ad tormina. même façon, il est utile dans les tranchées. LXIV. Le sésame pilé, pris dans du vin,1 arrête les vomissements ; on en fait un topique pour les inflammations de l'oreille et pour les brûlures. Quand il est encore en herbe, il a les mêmes vertus, et de plus, cuit dans du vin, on en fait un topique pour les yeux. Le sésame est un aliment contraire à l’estomac, et qui donne mauvaise odeur à l’haleine. Il est bon contre les morsures des lézards et contre les ulcères appe- lés malins. L'huile qu’on en fait, avons-nous dit (xv, 7), est utile dans les maux d'oreille (xx111, 49). Le sésamoïde, ainsi nommé par 2 analogie ( aubrietia delloidea, DC.), a la graine amère et la feuille plus petite. Il vient dans les terrains sabionneux. Bu dans de l’eau, il évacue la bile. Avec la graine on fait un to- pique pour l’érysipèle; elle résout les panus. IL est encore un autre sésamoïde ( reseda undata , L.) croissant à Anticyre, et pour cela appelé par quelques-uns anticyricon. Semblable en tout à l’érigéron, dont nous parlerons en son lieu (xxv, 106), il a la graine du sésame. Il est vomitif, dans du vin doux, à la dose d’une pincée, et mêlé avec une obole et demie (1 gr, 12) d’ellébore blanc; on emploie cette préparation principalement dans la mélancolie, l'épilepsie et la goutte. Donné seul, il évacue par le bas, à la dose d’une drachme. LXV. L’orge la plus blanche est la meilleure. 1 Bouillie dans l’eau de pluie, le suc qu’on en tire, mis en pastilles, sert à faire des injections pour les ulcérations des intestins et de la matrice. Avec la cendre on fait un topique pour les brü- lures, pour les chairs qui se séparent des os, pour les éruptions pituiteuses, pour les morsures CES LXIV. Sesama trita, in vino sumfa, inhibet vomitio- nes. Aurium inflammationi illinitur, et ambustis. Eadem efficit, et dum in herba est. Hoc amplius, oculis imponi- tur decocta in vino. Stomacho inulilis cibus, et animæ gravitatem facit. Stellionum morsibus resistit. Item hul- ceribus, quæ cacoethe vocant; et auribus oleum, quod ex ea fit, prodesse diximus. Sesamoides a similitudine 2 nomen accepit, grano amaro, folio minore. Nascitur in glareosis. Detrabit bilem in aqua potum. Semen illinitur igni sacro : discutit panos. Est etiamnum alind sesamoi- des Anticyræ nascens, quod ideo aliqui Anlicyricon vo- can£ : cætera simile erigeronti herbæ, de qua suo dicemus loco : granum sesamæ. Datur in vino dulci ad detractiones, quantum tribus digitis capitur, miscentque ellebori albi unum et dimidium obolum , purgationem eam adhibentes, maxime insaniæ melancholicæ , comitialibus, podagricis. Et per se drachmæ pondere exinanit. LXV. Hordeum optimum, quod candidissimum. Suceus 1 decocti in aqua cælesti digeritur in pastillos, ut infundatur exhulceratis interaneis et vulvis. Cinis ejus ambustis illi- nitur, et carnibus quæ recedunt ab ossibus, et eruptioni- bus pituitæ, muris aranei morsibus, Idem asperso sale ac melle, candorem dentibus, et suavilatem oris facil. Eos l "LIVRE des musaraignes. Cette même cendre, avec du sel et du miel, donne de la blancheur aux dents, de la douceur à l’haleine. On prétend que ceux qui mangent du pain d'orge ne sont pas attaqués de la goutte aux pieds. Prenez neuf grains d'orge, ct de la main gauche cernez trois fois un furon- cle avec chaque grain; puis jetez-les tous dans le feu , et le furoncle se trouve, dit-on, aussitôt ouéri. Il est une plante appelée par les Grecs phœnicea (/ollium perenne, L.), et par les La- tins hordeum murinum : pilée et bue dans du vin, c’est un très-bon emménagogue. LXVI. A la ptisane, qui se fait d'orge (xvix, 15 ), Hippocrate ( De diæta in acutis) a consacré un volume, louanges qui maintenant passent de droit à l’alica. Combien l’alica n'est-elle pas plus salutaire? Et cependant Hippocrate prescrit la ptisane comme potage, parce qu'elle est glissante et s’avale facilement, parce qu’elle calme la soif, parce qu’elle nese gonfle pas dans l’estomac, parce qu’elle passe aisément , et parce que c’est le seul aliment qui dans la fièvre puisse être donné deux fois par jour à ceux qui sont habitués à deux repas; tant ce médecin se montre éloigné de ceux qui affament leurs malades ! Il défend de donner la ptisane sans la passer, et autre chose que la crème elle-même ; il la défend aussi tant que les pieds sont froids, et même il ne veut pas qu’on donne à boire alors. On fait aussi avec le froment une ptisane plus visqueuse et meilleure pour les ulcérations de la trachée-artère. LXVII. L'amidon affaiblit la vue. Il ne vaut rien pour la gorge, malgré l’opinion contraire. 1! arrête le cours de ventre; il guérit les fluxions et les ulcérations des yeux, ainsi que les pustules et les congestions sanguines. 11 ramollit les du- retés des paupières ; on le donne dans un œuf aux hémoptoïques. Dans les douleurs de la vessie, qui pane hordeaceo utuntur, morbo pedum tentari negant, Novem granis si furunculum quis circumducat, singulis ler, manu sinistra, et omnia in ignem abjiciat, confestim sanari aiunt. Est et herba phœnicea appellala Græcis, nostris vero hordeum murinum, Hæc trita e vino pota præclare ciet menses. LXVI. Ptisanæ, quæ ex hordeo fit, laudes uno volu- mine condidit Hippocrates, quæ nunc omnes in alicam transeunt, Contra quanto innocentior est alica ? Hippocra- tes tamen sorbitionis gratia laudavit, quoniam lubrica ex facili hauriretur, quoniam silim arceret, quoniam in alvo non intumesceret, quoniam facile redderetur, et assuetis hic solus cibus in febri bis die possit dari : tantum remotus ab istis, qui medicinam fame exercent. Sorbitionem tamen dari totam vetuit, aliudve quam succum ptisanæ. Item quamdiu pedes frigidi essent, tune nec potionem dandam. Fit et ex tritico glutinosior, arteriæque exhulceratæ utilior. LXVIIT. Amylon hebetat oculos, gulæ inutile, contra quam creditur. Item sistit alvum, epiphoras oculorum inhibet, et hulcera sanat : item pusulas et fluxiones san- guinis. Genas duras emollit. Datur cum ovo his qui san- PLINE. — T. IL. XXII. 97 on prescrit une demi-once d’amidon avec un œuf, et autant de vin cuit que trois coquilles d'œuf peuvent en contenir , le tout un peu chauffé , et à la sortie du bain, Quant à la farine d'avoine, elle enlève, cuite dans du vinaigre, les taches du visage. LXVIIT. Le pain même, dont nous vivons, renferme un nombre presque infini de remèdes. Dans l’eau et l’huile ou le miel rosat, il amollit les dépôts ; avec l’eau miellée , c’est un bon réso- lutif, On l’ordonne aussi dans du vin pour pro- duire la délitescence quand elle est nécessaire , et, s’il est besoin de plus d'activité, dans du vinaigre , pour dissiper les fluxions aiguës de Ja pituite, appelées par les Grecs rhumatismes ; on l'emploie de même pour les coups et les luxa- tions. Pour tout cela le pain fait avec le levain, et qu’on nomme autopyros (pain bis), vaut mieux. Avec du vinaigre on en fait un to- pique pour les panaris et les durillons des pieds. Le pain vieux ou le biscuit de mer pilés, et 2 cuits de nouveau, arrêtent le cours de ventre. Quand on soigne sa voix et qu’on veut se dé- fendre des rhumes, il est très-bon de déjeuner avec du pain sec. Le pain sitanius ( xvirt, 12), c'est-à-dire, fait avec du blé de trois mois, gué- rit très-bien , dans du miel, les contusions de la face ou les desquamations. Le pain blanc, hu- mecté avec de l’eau chaude ou froide, fournit aux malades un aliment très-léger. Avec du vin, on en fait un topique pour la tuméfaction des yeux ; avec du vin aussi, ou avec du myrte sec, pour les pustules de la tête. On recommande aux personnes qui tremblent de manger du pain dans de l’eau, à jeun , immédiatement après le bain. Brülé, le pain ôte la mauvaise odeur des appartements, et, mis dans lesfiltres, celle du vin. LXIX. Les fèves fournissent aussi des secours. guinem rejecerint. In vesicæ vero dolore, semuncia amyli cum ovo, et passi tribus ovis suffervefacta, a balineo. Quir et avenacea farina decocta in aceto nævos tollit. LXVII, Panis hic ipse, quo vivitur , innumeras pæne continet medicinas. Ex aqua et oleo aut rosaceo mollit collectiones , ex aqua mulsa duritias valde mitigat. Datur et ex vino ad discutienda quæ præstringi opus sit , et si magis etiamnum, ex aceto, adversus acutas pituilæ fluxio - nes, quas Græci rheumatismos vocant : ilem ad percussa, luxata. Ad omnia autem hæc fermentatus, qui vocatur autopyros , ulilior. Illinitur et paronychiis , et callo pedum in acelo. Vetus aut nauticus panis tusus, atque iterum 2 coctus, sistit alvum. Vocis studiosis, et contra distillatio- nes, siccum esse primo cibo, utilissimum est. Sitanius (hoc est, e trimestri ) incussa in facie, aut desquamata , cum melle aptissime curat. Candidus ægris, aqua calida frigidave madefactus, levissimum cibum præbet. Oculorum tumori ex vino imponitur. Sic et pusulis capilis, aut adjecta arida myrto. Tremulis panem ex aqua esse jejunis statim.a balineis demonstrant. Quin et gravitatem odorum in cubiculis ustus emendat : et vini, in saccos additus, 7 1 98 PLINE. Grillées entières et jetées chaudes dans du fort vinaigre, elles guérissent les tranchées. Concas- sées et cuites avec de l'ail, on les prend en aliment quotidien pour lés toux désespérées et les suppurations de poitrine. Mâchées à jeun, on en fait un topique pour mürir ou résoudre les furoneles ; cuites dans du vin, pour les tu- meurs des testicules et des parties génitales. La farine, cuite dans du vinaigre, fait mürir et percer les tumeurs; elle est un remède pour les contusions et les brûlures. La fève est bonne pour la voix, d’après M. Varron. La cendre des tiges et des gousses s'emploie avec du vieux oing pour les coxalgies et les douleurs des nerfs invé- térées. Les robes, données seules bouillies jus- qu’à réduction des deux tiers, arrêtent le cours _ de ventre. 1 LXX. Les lentilles qui cuisent le plus facile- ment et qui absorbent le plus d’eau sont les meil- leures. Elles affaiblissent, il est vrai, la vueet gon- flent l'estomac; mais, prises en aliment, elles resserrent le ventre bien cuites dans de l’eau de pluie, et moins cuites le relâchent. Elles font tomber les croûtes des ulcères; elles mon- difient et cicatrisent les ulcérations de la bouche. En topique elles adoucissent tous les dépôts, sur- tout quand ils sont ulcérés et erevassés. On les applique avec le mélilot ou le coing sur les fluxions des yeux, avec la polenta sur les suppu- rations. La décoction s'emploie pour les ulcéra- tions de la bouche et des parties génitales ; pour les affections du siége, avec l’huile rosat ou le 2coing; pour les affections qui demandent un remède plus actif, avec l’écorce de la grenade et addition d’un peu de miel, préparation à laquelle, pour l'empêcher de se dessécher trop 1 LXIX. Auxiliatur et faba: namque solida fricta, fer- vensque in acre acetum conjecta , torminibus medetur. In cibo fressa , et cum allio cocta , contra deploratas tusses , suppurationesque pectorum , quotidiano cibo sumitur : et commanducata jejuno ore, etiam ad furunculos maturan- dos, discutiendosve imponitur : et in vino decocta, ad testium tumores et génitalium. Lomento quoque ex aceto, decocto, tumores maturat atque aperit: item livoribus, combustis medetur. Voci eam prodesse, auctor est M. Varro. Fabalium etiam siliquärumque cinis , ad coxen- dices, et ad nervorum veteres dolores cum adipis suilli vetustate prodest. Et per se cortices decocli ad tertias sistunt alvum. 1 JLXX. Lens optima , quæ facillime coquitur, et ea quæ maxime aquam absorbet. Aciem quidem oculorum obtun- dit, et stomachum inflat : sed alvum sistit in cibo, ma- gisque discocta cælesti aqua: eadem solvit, minus per- cocta. Crustulas hulcerom rumpit, eaque quæ intra os sunt, purgat et adstringit. Collectiones omnes impo- sita sedat, miaximeque exhulceratas et rimosas. Oculo- rum autem epiphoras cum meliloto, aut cotoneo. Contra suppurantia cum polenta imponitur. Decoctæ succus ad oris exhulcerationes et genitaliumr adhibetur : ad sedem, 2 cum rosaceo , aut cotoneo. In his , quæ acrius remedium vite, on ajoute des feuilles de bette. On en fait un topique, cuites dans du vinaigre, pour les scrofules et pour les tumeurs ou müres, ou mürissantes ; cuites dans l’eau miellée, pour les gercures ; avec l'écorce de grenade, pour la gangrène ; avec la polenta , pour la goutte, pour la vulve, les reins, les engelures , et les ulcéra- tions se cicatrisant difficilement. Dans les vomis- sements on fait avaler trente lentilles. Pour le choléra et la dyssenterie, on fait euire les lentilles dans trois eaux, et elles sont plus efficaces. Dans ce cas, il vaut toujours mieux les griller et les broyer auparavant en une farine aussi fine que possible, qu’on donne ou seule, ou avec le coing, ou les poires, ou le myrte, ou la chicorée sauvage, ou la bette noire, ou le plantain. Les 3 lentilles ne valent rien pour le poumon, pour la douleur de tête, pour toutes les affections ner- veuses, pour la bile ; elles troublent le sommeil. Elles sont bonnes pour les pustules, pour l’éry- sipèle , pour les seins , cuites dans l’eau de mer; dans le vinaigre, elles résolvent les duretés et les scrofules. Pour l’estomac, on en met sous forme de gruau dans la boisson des malades. Elles guérissent la brûlure, demi-cuites dans l'eau, puis pilées, enfin débarrassées de leur son par le tamis ; et, à mesure que la cure avance, avec addition de miel. On les fait cuire dans l'oxycrat pour les maux de gorge. Il y a une espèce de lentille de marais qui vient sponta- nément dans les eaux stagnantes (/emna minor). Elle est de nature réfrigérante ; aussi l’emploie- t-on en topique pour les dépôts et surtout pour la goutte, soit seule, soit avec la polenta. C’est un bon topique pour les hernies intestinales. LXXI, La plante appelée par les Grecs élélis- 1 exigant, cum putamine punici, melle modico adjecto. Ad id demum, ne celeriter inarescat, adjiciunt et betæ folia. Imponitur et strumis panisque, vel maturis, vel ma- turescentibus, ex acelo discocta. Rimis ex aqua mulsa ; et gangrænis cum punici tegmine. Item podagris cum po- lenta, et vulvis, et renibus, pernionibus , hulceribus difficile cicatricem trahentibus. Propter dissolutionem stomachi triginta grana lentis devorantur. In choleris quoque et dysenteria efficacior est in tribus aquis cocta : in quo usu melius semper eam torrere et ante tundere, ut quam tenuissima detur, vel per se, vel cum cotoneo malo , aut piris, aut myrto, aut intuboerratico ; aut beta nigra, aut plantagine. Pulmoni est inutilis, et capitis 3 dolori, nervosisque omnibus, et felli: nec somno facilis: ad pusulas utilis, ignique sacro , et mammis in aqua ma- rina decocta ; in acelo autem duritias et strumas discutit. Stomachi quidem causa , polentæ modo potionibus insper- gitur. Quæ sunt ambusta , aqua semicocta curat, postea trita, et per cribrum effuso furfure, mox procedente cu- ratione addito melle. Ex posca coquitur ad guttura. Est et palustris lens per se nascens in aqua non profluente, refrigeratoriæ naturæ : propler quod: collectionibus illi- nitur, et maxime podagris , et per se, et cum polenta : glutinat et interanea procidentia. LIVRE XXII. 99 phacos ou sphacos (salvia pomifera , L.) (16) | lhydropisie. Toutes ces espèces sont nuisibles est une espèce de lentille sauvage plus légère que : la lentille cultivée, à feuilles plus petites, plus sè- ches et plus odorantes. Il y a encore une autre | herbe de ce nom, plus sauvage, d’uneodeur forte (salvia calycina, L.). La première est plus douce; les feuilles ressemblent à celles du coignas- sier, mais elles sont blanches et plus petites ; on les fait cuire avec les branches. Cette plante est emménagogue et diurétique. Elle remédie aux pi- qüûres de la pastenague : elle engourdit la partie blessée. On la fait boire avec Pabsinthe pour la dyssenterie. Avec le vin, elle fait venir les règles en retard ; en décoction, elle arrête les règles trop abondantes; appliquée seule, elle étanche le sang des plaies. Elle guérit la morsure des serpents. Bouillie dans du vin, elle calme la démangeaison des testicules. Nos herboristes d’aujourd’hui prennent pour l’élélisphacos des Grecs la salvia : dans les ulcérations de la vessie et des reins. Avec 2 du miel, elles sont bonnes dans la gangrène et dans les ulcères appelés malins. Voici un moyen par lequel on croit faire disparaître les verrues : à la première lune on touche chacune des verrues . avec un grain, et on met ces grains dans un nouet que l’on jette derrière soi. Les auteurs latins re- commandent de faire très-bien cuire le cicer arieti- num dans de l’eau avec du sel, et d’en boire deux cyathes {0 litr., 9) dans les dysuries. De cette façon aussi il est bon pour les calculs et l’ictere. | L'eau dans laquelle ont bouilli les feuilles et les (sauge), plante semblable à la menthe, blanche et ! aromatique. En topique, elle fait sortir les fœtus morts; elle expulse aussi les vers qui s’engen- drent dans les oreilles et dans les ulcères. LXXIL On connaît un cicer sauvage, ressem- blant par les feuilles au cicer cultivé (xvi11, 32), et d’une odeur forte. Pris en quantité considé- rable, il lâche le ventre et cause des gonflements et des tranchées ; rôti, il passe pour plus sain. La cicercule ( lathyrus salivus) est meilleure pour l'estomac. La farine des deux cicers guérit les ulcères humides de la tête (celle du cicer sauvage avec plus d'efficacité ), ainsi que l’épilepsie , les tumeurs du'foie, et les blessures faites par les ser- pents. Le cicer est emménagogue et diurétique, surtout quand on emploie le grain. Il guérit les lichens, les iuflammations destesticules, l’ictère , LXXI. Est et silvestris elelisphacos dicta a Græcis , ab aliis sphacos. Ea est sativa lente levior , et folio minore, alque sicciore, et odoratiore. Est et alterum genus éjus silvestrius, odore gravi : hæc mitior. Folia habet cotonei mali effigie, sed minora et candida, quæ cum ramis de- coquuntur. Menses ciet et urinas, et pastinacæ ictus sanat. Torporem autem obducit percusso loco. Bibitur cum absinthio ad dysenteriam. Cum vino eadem commorantes menses trahit : abundantes sistit decocto ejus poto. Per se imposila herba vulnerum sanguinem cobibet: sanat et ser- pentium morsus. Et si in vino decoqualur, prurilus tes- lium sedat. Nostri, qui nunc sunt, herbarii elelisphacon græce, latine salviam vocant, mentæ similem, canam, odoratam. Partus emortuos ea apposita extrabunt : item vermes auriäm hulcerumque. LXXII. Cicer et silvestre est, foliis sativo simile, odore gravi. Si largius sumatur , alvus solvitur, et inflatio contrahitur , et tormina. Tostum salubrius habetur. Cicer- cula etiamnum magis in alvo proficit. Farina utriusque huicera manautia capilis sanat , efficacius silvestris. Item æomiliales, et jocinerum tumores, et serpentium ictus. Ciet menses et urinas, grano maxime. Emendat et li- cuenas, et testium inflammationes , regium morbum , hy- tiges adoucit la goutte des pieds, en fomentation aussi chaude que possible, ainsi que le cicer lui- même pilé et appliqué chaud. La décoction du cicer columbinum {xvrrr, 32) passe pour dimi- nuer le frisson des fièvres tierces ou quartes. Le cicer noir, pilé avec la moitié d’une noix de galle, guérit, dans du vin de raisins cuits, les ulcères des yeux. LXXIIL. En parlant de l’ers (xvitr, 38), nous en avons mentionné certaines propriétés. Les an- ciens ne lui ont pas attribué une vertu moindre qu’au chou. Dans du vinaigre, on l’emploie con- tre les blessures faites par les serpents, et contre ja morsure des crocodiles et des hommes. Si l’on prend chaque jour, à jeun, de l’ers, la rate di- minue peu à peu, suivant des écrivains très-auto- risés. La farine efface les taches de la peau tant au visage que sur le reste du corps. L’ers empé- che les ulcérations de s'étendre; il est très-effi- cace pour les mamelles. Dans du vin, il fait per- cer les charbons ; grillé et pris avec du miel en bols de la grosseur d’une aveline, il guérit les dysuries , les flatuosités, les affections du foie, le dropicos. Lædant omnia hæc genera exhulceratam vesi- cam , et renes. Gangrænis utiliora cum melle , et his quæ ? cacoethe vocantur. Verrucarum in omni genere prima luna singulis granis singulas tangunt , eaque grana in lin- teolo deligata post se abjiciunt , ita fugari vitium arbi- trantes. Nostri præcipiunt arietinum in aqua cum sale discoquere, ex eo bibere cyathos binos in difficultatibus urinæ. Sic et calculos pellit, morbumque regium. Ejus- dem foliis sarmentisque decoctis, aqua quam maxime ca- lida morbos pedum mollit, et ipsum calidum tritumque illitum. Columbini decocti aqua, horrorem tertianæ et quartanæ minuere creditur. Nigrum autem cum gallæ di- midio tritum , oculorum hulceribus ex passo medetur. LXXILIL. De ervo quædam in mentione ejus diximus : nec potentiam éi minorem velteres,quam brassicæ tribuere. Contra serpentium ictus ex acelo , ad crocodiloram homi- numque morsum. Si quis ervum quotidie jejunus edat, lienem ejus absumi certissimi anctores affirmant. Farina ejus varos, sed et maculas toto corpore emendat. Serpere hulcera non patitur : in mammis eflicacissimum. Carbun- culos rumpit ex vino. Urinæ difficultates, inflationem, vitia jocineris, tenesmon, et quæ cibum non sentiunt, atropha appellata, tostum, et in nucis avellanæ magnitudinem _ 4. 100 ténesme, et cet état où les aliments ne profitent pas, et qu’on nomme atrophie. Pour l’impétigo on en fait, cuit dans du vinaigre, un cataplasme, 2 qu’on laisse en place quatre jours. Appliqué avec du miel, ilempêcheles panus de suppurer. La dé- coction, en fomentation, guérit les engelures et les démangeaisons. De plus, on prétend que sion en boit tous les jours à jeun, elle donne à tout le corpsune meilleure coloration. L’ersestun aliment qui ne convient pas à l’homme : il provoque des vomissements, dérange le ventre, charge la tête et l’estomac, et affaiblit les genoux ; mais on le corrige en le faisant tremper plusieurs jours dans l’eau, et alors il devient très-bon pour les bœufs et les bêtes de somme. Les gousses vertes, et avant qu’elles durcissent, pilées avec la tige et les feuilles, teignent les cheveux en noir. 1 LXXIV. Il y a aussi des lupins sauvages, in- férieurs en tout aux lupins cultivés, excepté pour l’'amertume. Detoutes lessubstancesalimentaires, il n’en est aucune qui soit moins pesante et plus utile que les lupins secs. Les lupins s'adoucissent sur les cendres chaudes ou dans l’eau bouillante. Quand on en mange souvent, ils rendent le teint plus vif. Les lupins amers sont bons contre les aspics. Secs, dépouillés de leur écorce et pilés, on les applique, dans un linge, sur les ulcères noirs, dont ils ravivent les chairs. Cuits dans du vinai- gre, ils résolvent les scrofules et les parotides. La décoction avec la rueetle poivre se donne, même dans la fièvre, pour chasser les vers intestinaux, aux malades au-dessous de trente ans; chez les enfants on applique à jeun , comme vermifuge, un cataplasme de lupins sur le ventre (xvrx, 36); et d’une autre façon on les donne rôtis soit en breuvage dans du vin cuit, soit en électuaire 2 avec du miel. Les lupins excitent l’appétit et dis- melle collectum devoratumque corrigit : item impetigines, 9 ex aceto coctum et quarto die solutum. Panos in melle impositum suppurare prohibet, Aqua decocti perniones et pruritus sanat fovendo. Quin et universo corpori, si quis quotidie jejunus biberit, meliorem fieri coloremexistimant. Cibis idem homiuis alienum. Vomitiones movet, alvum turbat, capiti et stomacho onerosum. Gerua quoque degra- vat. Sed madefactum pluribus diebus, mitescit : bubus jumentisque utilissimum. Siliquæ ejus virides, prius quam indurescant, cum suo caule foliisque eontritæ, capillos nigro colore inficiunt. 1 LXXIV. Lupini quoque silvestres sunt ; omni modo mi- nores sativis, præterquam amaritudine. Ex omnibus quæ eduntur, sicco nulli minus ponderis est, nec plus utilitatis. Mitescunt cinere aut aqua calidis. Colorem hominis fre- quentiores in cibo exhilarant : amari contra aspidas valent. Hulcera atra, aridi decorticatique triti, supposito linteolo, ad vivum corpus redigunt. Strumas, parotidas , in aceto cocti diseutiunt. Succus decoctorum cum rutaet pipere velin febri datur ad ventris animalia pellenda, minoribus triginta anno- rum : pueris vero impositiin ventremjejunis prosunt. Et alio 2 genere tosti, et in defruto poti, vel ex melle sumti. lidem PLINE. sipent les dégoûts. La farine, pétrie avec du vi- naigre et appliquée dans le bain, fait disparaître les papules et les démangeaisons ; seule, elle fait sécher les ulcères. Elle guérit les meurtrissures. Avec la polenta, ellecalme les inflammations. Les lupins sauvages ont plus d'efficacité pour la fai- blesse des hanches et des lombes. La décoction, en fomentation, dissipe le lentigo et rend la peau plus belle. Sauvages ou cultivés, si on les fait bouillir jusqu’à consistance de miel, ils font dis- paraître le vitiligo noir et la lèpre. Les lupins cultivés, en topique, font percer les charbons. Cuits dans du vinaigre, ils diminuent ou müûris- sent les tumeurs et les scrofules. Ils donnent aux cicatrices une couleur blanche. Parfaitement cuits 3 dans de l’eau de pluie, ils fournissent une liqueur savonneuse qu’on emploie très-utilement en fo- mentation dans la gangrène, dans les éruptions pituiteuses, dans les ulcères humides. Il convient d’en boire pour les affections de la rate, et d'y ajouter du miel pour les retards de la menstrua- tion. Crus, pilés avec des figues sèches et dans du vinaigre, on les applique sur la région de la rate. La décoction de la racine est diurétique. On fait bouillir les lupins avec l’herbe chaméléon (xx11, 21), et on verse cette décoction dans le breuvage des bestiaux. Les lupins euits avec du marc d'huile, ou la décoction de lupin méléeensuite avec ce marc, guérissent la gale de tous les qua- drupèdes. La fumée de lupin tue les moucherons. LXXV. En parlant des céréales (xviur, 22),1 nous avons dit que l’irion, semblable au sésame, est appelé par les Grecs érysimons les Gaulois le” nomment véla (le velar). Il a beaucoup de bran- ches, les feuilles de la roquette, mais un peu plus étroites, et la graine du cresson. Avec le miel, il est très-bon dans la toux et dans les expectora- aviditatem cibi faciunt, fastidium detrahunt. Farina eorum aceto subacta, papulas pruritusque in balineis illita cohi- bet, et per se siccat hulcera. Livores emendat. Inflamma- tiones cum polenta sedat, Silvestrium efficacior vis est con- tra coxendicum et lumborum debilitatem. Ex iisdem de- cocta lentigines, et foventium cutem corrigunt : si vero ad mellis crassitudinem decoquantur vel sativi, vitiligines nigras et lepras emendant. Sativi quoque rumpunt carbun- culos imposili : panos et strumas minuunt, aut maturant, cocli ex aceto : cicatricibus candidum colorem reddunt. Si vero cælesti aqua discoquantur, suceus ille smegma fit : 3 quo fovere gangrænas, eruptiones pituitæ , hulcera ma- pantia, utilissimum. Expedit ad lienem bibere, et cum melle menstruis hærentibus. Lieni crudi eum fico sicca trili ex aceto imponuntur. Radix quoque in aqua decocta, urinas pellit. Medentur pecori cum chamaæleone herba de- cocti, aqua in potum collata. Sanant et scabiem quadru- pedum omnium, in amurca decocti, vel utroque liquore postea mixto. Fumus crematorum culices necat. LXXV.Irionem inter fruges sesamæ similem esse dixi- { mus, et a Græcis erysimon vocari; Galli velam appellant. Est autem fruticosum , foliis erucæ, angustioribus paulo, LIVRE XXIL. tions purulentes. On le donne aussi dans l’ictère, dans les affections des lombes, dans la pleuré- sie, les tranchées, et la maladie céliaque. On en fait un topique pour les parotides et les affec- tions carcinomateuses; avec l’eau ou avec le miel, pour les inflammations des testicules. Il est très-avantageux aux enfants. Avec le miel et les figues, on l’emploie dans les affections du siége et les maladies articulaires. En boisson, c’est un bon antidote. On s’en sert dans la dys- pnée. Avec du vieux oing, il est bon pour les fistules, mais il ne doit pas entrer dans la ca- vité. LXX VI. L'horminum ressemble, comme nous lavous dit (xvut, 22), par la graine au cumin et par le reste au poireau. Il croît à la hauteur de peuf pouces. Il y en a deux espèces : l’un, qui a la graine oblongue et plus noire, est employé comme aphrodisiaque, et pour guérir les taches et les taies des yeux ; l’autre a la graine plus blanche et plus ronde. Tous deux, pilés et appli- qués avec de l’eau, font sortir les épines enfon- cées dans le corps. Les feuilles, trempées dans le vinaigre, résolvent les tumeurs, appliquées seules ou avec du miel; elles résolvent aussi les furoncles avant qu'ils s’élèvent en pointe, et toutes les éruptions dues à des humeurs âcres. LXXVIL Il y a plus : les herbes mêmes qui sont le fléau des céréales ne sont pas sans usage. L’ivraie a été appelée malheureuse par Virgile (Georg., 1, 153); cependant, moulue, cuite dans du vinaigre et appliquée, elle guérit l’impétigo, - d'autant plus vite qu'on renouvelle plus souvent le topique. Dans l’oxymel, elle guérit la podagre et les autres douleurs. Ce traitement diffère des semine nasturtii. Utilissimum tussientibus cum melle, et in thoracis purulentis exscreationibus. Datur et regio mor- bo, et lumborum vitiis, pleuriticis, torminibus, cœliacis. Ilinitur vero parolidum et carcinomatum malis. Testium ardoribus ex aqua, alias cum melle. Infantibus quoque utilissimum. Item sedis vitiis, el articulariis morbis , cum melle et fico. Contra venena etiam efficax potum. Medetur et suspiriosis : item fistulis, cum axungia veleri, ita ne intus addatur. LXXVI. Horminum semine, ut diximus, cumino simile est _cætero porro, dodrantali altitudine. Duorum generuml|: alteri semen nigrius, et oblongum. Hoc ad Venerem sti- mulandam, et ad oculorum argema et albugines. Alteri candidius semen et rotundius. Utroque tuso extrabuntur aculei ex corpore, per se illilo ex aqua : folia ex aceto im- posita, panos per se vel cum melle discutiunt : item fu- runculos, priusquam capita faciant, omnesque acrimo- nias. LXXVII. Quin et ipsæ frugum pestes in aliquo sunt usu, Infelix dictum est a Virgilio lolium. Hoc tamen moli. tum, ex aceto coctum, impositumque , sanat impetigines ; celerius , quo sæpius mutatum est. 'Medetur et podagris, aliisque doloribus, ex oxymelite, Curatio hæc a cæleris EE a ———————— ———————— — 101 autres : pour un setier de vinaigre, deux onces de miel sont la proportion convenable ; trois setiers étant ainsi préparés, on y met deux setiers de farine d’ivraie ; on fait cuire ce mélange jusqu'à consistance suffisante, et on l’applique chaud sur les membres douloureux. Cette farine fait sortir aussi les esquilles osseuses. LXXVIIT. On appelle miliaria (cuscuta euro- pæa, L.) une herbe qui tue le millet ; elle passe pour guérir la goutte des bêtes de somme, aux- quelles on la fait prendre pilée et dans du vin, à l’aide d’une corne. LXXIX. Le bromos (avoine) estla graine d’une 1 herbe portant épi. Il est du nombre des plantes nuisibles aux moissons; c’est une espèce d’avoine, dont les feuilles et la paille ressemblent à celles du froment; au sommet, il porte comme de pe- tites locustes penchées. La graine s’emploie en cataplasme, comme l'orge et les autres grains. La décoction est bonne dans la toux. LXXX. Nous avons appelé orobanche (xvruxr, 44) une herbe qui tue l’ers et les légumes. D'autres la nomment cynomorion, à cause de sa ressemblance avec les parties génitales du chien. Latige n’a point de sang ; les feuilles sont rougeä- tres. On la mange ou crue ou cuitesur le plat, quand elle est tendre. LXXXI. Il se forme dans les légumes des in- sectes venimeux du genre des solipuges (vrrr, 43), qui piquent les mains et mettent la vie en danger. Ces piqûres se guérissent par tous les moyens qui sont indiqués contre les araignées et les pha- langes. Telles sont les propriétés médicales des céréales. LXXXITI. Les céréales fournissent aussi des 1 boissons : le zythum en Egypte, la célia et la — differt. Aceti sextario uno dilui mellis uncias duas jus- tum est : ila temperatis sextariis tribus, decocta farina lolii sextariis duobus usque ad crassitudinem , calidumque ipsum imponi dolentibus membris. Eadem farina extrahit ossa fracta. LXX VII. Miliaria appellatur herba, quæ necat milium. 1 Hæc trita, et cornu cum vino infusa, podagras jumentorum dicitur sanare. LXXIX. Bromos semen est spicam ferentis herbæ : nas- 1 citur inter vitia segetis, avenæ genere : folio et stipula tri- ticum imitatur. In cacuminibus dependentes parvulas velut locustas habet. Semen utile ad cataplasmata, atque hor- deum , etsimilia, Prodest tussientibus succus. LXXX. Orobanchen appellavimus necantem ervum el 1 legumina : alii cynomorion eam appellant, a similitudine canini genitalis : cauliculus est sine sanguine, foliis ru- bens. Estur et per se, et in patinis, quum tenera est de- cocta. LXXXI. Et leguminibus innascuntur bestiolæ venenatæ , 1 quæ manus pungunt, et periculum vitæ afferunt, solipu- garum generis. Adversus omnia eadem medentur , quæ contra araneos et phalangia demonstrantur. Et (rugum quidem hæc sunt in usu medico. 102 ” PLINE. céria en Espagne, la cervoise et d’autres breu- vages dans la Gaule et certaines provinces. L’é- cume de toutes ces boissons est un cosmétique que les femmes emploient pour entretenir la frai- 1 LXXXII. Ex üsdem fiunt et potus, zythum in Ægypto, celia et ceria in Hispania, cervisia et plura genera in Gallia, aliisque provinciis, quorum omnium spuma cutem cheur du teint. Mais puisque nous parlons de boissons, il vaut mieux passer au vin, et com- mencer par la vigne l’exposé des remèdes que four- nissent les arbres. feminarumin facie nutrit. Nam quod ad potum ipsum at- tinet, præstat ad vini transire mentionem, atque a vite ordiri medicinas arborum. PI0DID0S0S0I0I0m0D0SDEIDIDIDIGI0MID0S0O$ NOTES DU VINGT-DEUXIÈME LIVRE. (1) Dioscoride, HE, 37, dit que la réglisse a les feuilles semblables au lentisque, éoxota oyivw. Pline aura lu éxivw ; d’où il a tiré foliis echinalis. (2) At eadem Vunlg. — Je lis ad au lieu de at. (3) Comme l’helxine ou pariétaire ne sert pas à teindre les laines, Daléchamp conjecture que Pline ; par erreur, a lu Bagrxñv au lieu de Yuxtixy, qu'avait l’auteur copié par lui. Du moins Dioscoride, IV, 86, a düvauv Yuyrt- XAVe (4) Ulophouon Vulg, — Ulophyton Edit. princeps , Bro- tier. — Ulophyton signifie herbe pernicieuse. ‘ (5) Virus serpentium Vulg. — Virus serpentes Cod. Reg. JL (6) Anchusam Vulg. — Encrisam Cod. Reg. LI. — En- chrysam Brotier. ; (7) Voy. livre XV, note 14 (8) Voy. livre XV, note 14. (9) Est vero causa Vulg. — Nec vero eausa est Vet. Daléch. (10) Pline accuse à tort les Grecs : c’est lui qui se trompe, confondant le buprestis, herbe ( bupleurum protractum, . Lk.), plante inoffensive, avec le buprestis, insecte voisin des cantharides , et vénéneux comme elles. (11) Facit eam Vulg. — Non facit eam Editt. Vet., Brotier. (12) Qui Vulg. — Je lis Cui. (13) Ambulent gravidæ. Datur Vulg. — J'aime mieux, changeant la ponctuation, lire : ambulent ; gravidæ datur, (14) Vel cum melle Edit. Gronov. — Vel manque dans Vulg. (15) Mulsi tantum nutritu Vulg. —Mulsi tantum intrita Codd. Regg. (16) Pline paraît avoir été trompé par le mot cy4xos, voisin de géxos , lentille, et avoir pris une sauge ( sclvia pomifera) pour une espèce de lentille. 00099990090000000000009000000000090000000000009000009909909 LIVRE XXII. 1 I. Nous avons achevé d’exposer les propriétés, même médicales, des céréales et de tout ce qui naît à la surface de la terre, en fait d'aliments, de fleurs et de parfums. Là aussi Pomone a riva- lisé, et elle a donné des vertus médicinales aux fruits suspendus : non contente de protéger et de nourrir, à l'ombre de ses arbres, les plantes que nous avons indiquées {xvIt, 18), elle s’indigne, pour ainsi dire, qu’on tire plus de secours des pro- ductions les plus éloignées du ciel , et qui n’ont été en usage que les dernières ; elle avertit l’homme que les fruits des arbres ont été sa première nour- riture et lui ont fait tourner les regards vers les cieux, et qu’il peut, aujourd’hui encore, s'en nourrir, et se passer des céréales. 1 II. Ces vertus médicinales, elle les a accor- dées surtout à la vigne, comme si ce n’était pas assez d’y avoir généreusement préparé des dé- lices, des odeurs, des essences, l’omphacium, l'œnanthe, le massaris, desquels nous avons parlé en lieu et place (x11, 60 et 61). C’est à moi, dit Pomone, que les hommes doivent le plus de jouissances; c’est moi qui fais couler l'huile et le vin; c’est moi qui müris les dattes et les fruits si variés, sans faire, comme la terre, tout acheter par le travail : il n’est pas besoin de labourer avec des taureaux, de battre sur l’aire, de broyer sous la meule, pour obtenir des aliments au prix de combien de temps, de combien de peine! Mes dons, à moi, sont tous préparés ; il n’y a pas à se courber péniblement ; ils s'offrent spontanément, LIBER XXII. ——— 1 I. Peracta cerealium in medendo quoque natura est, omniumque quæ ciborum aut florum, odorumque gratia proveniunt supina tellure. Non cessit his Pomona, partes- que medicas et pendentibus dedit , non contenta protegere, arborumque alere umbra quæ diximus; immo velut in- digoata plus auxilii inesse his quæ longius a cælo abessent, quæque postea cæpissent. Primum enim homini cibum fuisse inde, et sic induclo cælum spectare, pascique et nunc ex se posse sine frugibus. II. Ergo hercule has in primis dedit vitibus, non con- tenta delicias etiam , et odores atque unguenta, omphacio, et œnanthe ac massari, quæ suis locis diximus, nobiliter instruxisse. Plurimum, inquit, homini veluptatis ex me est. Ego succum vini, liquorem olei gigno. Ego palmas et poma, totque varietates : neque ut tellus, omnia per la- bores, aranda tauris, terenda areis, deinde saxis, ut [en ——_—_—_———————…—…—_…—_——…— —— 22 ils tombent même, si l’on ne veut pas se donner la peine de les détacher. Pomone a rivalisé avec elle-même , et elle a encore plus fait pour notre utilité que pour notre plaisir. III. Les feuilles de vigne et les pousses, avec 1 de la polenta, calment les douleurs de tête et les inflammations; les feuilles, appliquées seules avec de l’eau froide, les ardeurs d'estomac ; avec de la farine d’orge, les maladies articulaires. Les pousses, pilées et appliquées , résolvent tou- tes les tumeurs ; leur suc, en lavement, guérit la dyssenterie. Les larmes de la vigne, qui sont comme une espèce de gomme, sont bonnes pour la lèpre, le lichen et les dartres , traitées aupara- vant par le nitre; avec de l’huile, elles font, en frictions fréquentes , l'effet d’un dépilatoire, sur- tout celles que distillent les vignes vertes qu’on brûle : ce dernier liquide enlève aussi les verrues. Les pousses, infusées dans l’eau et prises en breu- vage, sont bonnes pour les hémoptoïques, et pour les défaillances qui suivent la conception. L’é- corce et les feuilles sèches arrêtent le sang des plaies, et cicatrisent la plaie elle-même. Le suc de la vigne blanche (1), pilée encore verte, dissipe l’impétigo. La cendre des sarments, des ceps et du marc de raisin, guérit, dans du vinaigre, les condylomes et les affections du siége; avec l'huile rosat, la rueetle vinaigre, on s’en sert pour les luxations, les brûlures et les gonflements de la rate. Avec du vin , sans huile, on en fait des fo- mentations sur les érysipèles et l’intertrigo; et 2 quando, quantove opere cibi fiant? At ex me parata omnia, nec curvo laboranda, sed sese porrigentia ultro ; et si pigeat attingere , etiam cadentia. Certavit ipsa secum, plusque utilitatis causa genuit etiam, quam voluptatis. II. Folia vitium et pampini capitis dolores, inflam- 1 mationesque corporum mitigant cum polenta. Folia per se ardores stomachi ex aqua frigida : cum farina vero hordei, articularios morbos. Pampini triti et impositi, tumorem omnem siccant. Succus eorum dysentericis in- fusus medetur. Lacryma vitium, quæ veluti gummis est, lepras et lichenas, et psoras nitro ante præparatas sanat. Eadem cum oleo sæpius pilis illitis, psilothri effectum habet, maximeque quam virides accensæ vites exsudant : qua et verrucæ tolluntur. Pampini sanguinem exscrean- 2 tibus, et mulierum a conceptu defectioni, diluti potu prosunt. Cortex vitium et folia arida, vulnerum sangui- nem sistunt, ipsumque vulnus conglutinant. Vitis albæ viridis tusæ succo impetigines tolluntur. Cinis sarmen- torum vitiumque et vinaceorum, condylomatis et sedis vitiis medetur ex aceto : item luxatis et ambustis, et lienis LIVRE XXII. elle fait aussi tomber les poils. On donne à boire, pour les affections de la rate, de la cendre de sar- ment humectée avec du vinaigre, à la dose de deux cyathes (0 litr., 09) dans de l’eau tiède ; le ma- lade doit ensuite se tenir couché du côté gauche. 3 Les vrilles avec lesquelles la vigne grimpe , pi- lées et bues dans de l’eau, arrêtent les vomisse- ments habituels. La cendre de vigne, avec du vieux oing, résout les tumeurs, déterge les fis- tules et les guérit radicalement , ainsi que les dou- leurs de nerfs nées du froid et les contractures. Elle est bonne, avec de l'huile, pour les contu- sions; avec du vinaigre et du nitre, pour les exeroissances charnues qui naissent sur les os; avec de l’huile , pour les piqûres des scorpions et les morsures des chiens. La cendre de l'écorce, employée seule, fait renaître le poil des parties brûlées. 1 IV. Nousavons dit en parlant des parfums (x11, 60) de quelle façon l’omphacium se faisait avec la jeunesse du raisin qui commence ; maintenant nous allons en indiquer les propriétés médicinales. L'omphacium guérit les ulcérations des parties humides, telles que la bouche , les amygdales et les parties génitales. Il est excellent pour éclaircir la vue, pour les granulations des paupières, pour les ulcères de l’angle de l'œil, pour les taies, pour les ulcères humides en quelque partie qu'ils soient, pour les cicatrices baveuses, pour les sup- purations sordides des os. On en adoucit la force avec du miel ou du vin cuit. Il est bon dans la dyssenterie , l’hémoptysie, l’angine. 1 V. A l'omphacium tient l’œnanthe , produite par la vigne sauvage , et dont nous avons parlé à propos des parfums (x11, 61). La plus estimée est celle qui vient en Syrie, surtout autour des tumori, cum rosaceo, et ruta, et aceto. Item igni sacro ex vino citra oleum aspergitur, et intertrigini : et pilos absumit. Dant et bibendum cinerem sarmentorum ad lienis remedia aceto conspersum , ita ut bini cyathi in te- pida aqua bibantur ; utque qui biberit, in lienem jaceat. 3 Claviculæ ipsæ, quibus repunt vites, tritæ, et ex aqua potæ, sistunt vomitionum consuetudinem. Cinis vilium cum axupgia velere contra tumores proficit, fistulas pur- gat, mox et persanat : item nervorum dolores frigore ortos, contractionesque : contusas vero parles cum oleo, carnes excrescentes in ossibus cum aceto et nitro, scor- pionum et canum plagas cum oleo. Corticis per se cinis combustis pilos reddit. { IV. Omphacium qua fieret ratione incipientis uvæ pubertate, in unguentorum loco docuimus. Nunc ad medicinam de eo pertinentia indicabimus. Sanat ea, quæ in humido sunt hulcera, ut oris, tonsillarum, genitalium. Oculorum claritati plurimum confert. Scabritiæ genarum, hulceribusque angulorum , nubeculis , hulceribus quacum- que in parte manantibus, cicatricibus marcidis, ossibus purulente limosis. Mitigatur vehementia ejus melle aut passo. Prodest et dysentericis, sanguinem exscreantibus, anginis. 105 montagnes d’Antioche et de Laodicée. L'œnan- the de la vigne blanche rafraîchit , resserre ; on en saupoudre les plaies ; on l’applique sur la ré- gion stomacale ; elle est bonne pour les urines, pour le foie, les douleurs de tête, la dyssenterie ; contre les dégoûts, on la fait boire à la dose d’une obole (0 gr., 75), dans du vinaigre. Elle sèche les éruptions humides de la tête; elle est très- efficace pour les affections siégeant aux parties humides : aussi l’emploie-t-on avec le miel et le safran pour les ulcérations de la bouche, et pour les affections des parties génitales et du siége. Elle arrête le cours de ventre ; elle corrige la gale des paupières et le larmoiement. Avec du vin, elle arrête le vomissement ; avec de l’eau froide, l’'hémoptysie. La cendre est estimée comme in- grédient des collyres , ainsi que pour déterger les ulcères et traiter le panaris et le ptérygion. Pour avoir cette cendre on met l’œnanthe dans un four, et on l’y laisse jusqu’à ce que le pain soit complétement cuit. Pour le massaris (x11, 61), il pe sert qu'aux parfums. Le renom de toutes ces préparations est dû à l’avidité humaine, qui cueille les choses avant leur maturité. VI. (1.) Quant aux raisins qu'on laisse mürir, les noirs sont les plus forts; aussi le vin qu’ils donnent est-il moins agréable : les blancs sont plus doux, parce qu’étant transparents ils se laissent plus facilement pénétrer par l'air. Les raisins frais cueillis engendrent des flatuosités, gonflent l'estomac et dérangent le ventre ; aussi les défend-on dans la fièvre, surtout pris en trop grande quantité : en effet, ilsappesantissent latête et causent la maladie appelée léthargus (2). Ceux qu'on laisse longtemps suspendus, après les avoir cueillis, sont plus salutaires ; cette sorte de ven- V. Omphacio cohæret œnanthe, quam vites silvestres 1 ferunt, dicta a nobis in unguenti ratione. Laudatissima in Syria, maxime circa Antiochiæ et Laodiceæ montes : et ex alba vite refrigerat, adstringit, vulneribus inspergitur, stomacho illinitur , utilis urinæ , jocineri, capitis doloribus, dysentericis. Contra fastidia obolo ex aceto pota. Siccat manantes capitis eruptiones, efficacissima ad #itia quæ sunt in humidis : ideo et oris hulceribus, et verendis, ac sedi, cum melle 2t croco. Alvum sistit. Genarum scabiem emendat, oculorumque lacrymationes : ex vino stomachi dissolutionem : ex aqua frigida pota sanguinis exscrea- tiones. Cinis ejus ad collyria, et ad hulcera purganda, et paronychia, et pterygia, probatur. Uritur in furno, donec panis percoquatur. Massaris odoribus tantum gignitur ; omniaque ea aviditas humani ingenii nobilitavit, rapere festinando. VI. (1.) Maturescentium autem uvæ vehementiores ni- 1 græ, ideoque vinum ex bis minus jucundum : suaviores albæ, quoniam € translucido facilius accipitur aer. Re- centes stomachum, et spiritum inflant, alvumque tur- bant : itaque in febri damnantur, utique largiores. Gra- vedinem enim capiti, morbumque lethargicum faciunt. Innocentiores, quæ decerptæ diu pependere : qua ven- 106 tilation les rend bons pour l'estomac et pour les malades. Ils sont légèrement rafraichissants, et dissipent les dégoûts. 1 VII. Les raisins confits dans du vin doux por- tent à la tête. Après ceux qui ont été suspendus à l’air, les meilleurs sont les raisins gardés sur la paille. Quant aux raisins gardés sur le marc, ils font mal à la tête, à la vessie et à l’estomac ; ce- pendant ils arrêtent le flux de ventre, et sont très- bons dans les hémoptysies. Les raisins gardés dans le moût {x1v, 3) sont encore pires que les raisins gardés sur le mare; le vin cuit les rend 2 mauvais aussi à l’estomac. Suivant les médecins, les raisins gardés à l’eau de pluie sont les plus salubres, bien que les moins agréables : on sent le bien-être qu’ils causent dans les ardeurs d’es- tomac, dans les amertumes bilieuses, dans le vomissement de bile par l'effet du choléra, dans les hydropisies, dans les fièvres ardentes. Les raisins gardés dans des pots de terre excitent la bouche, l’estomac, l’appétit; on pense néan- moins que la vapeur du marc dont on les couvre (x1v, 3) les rend un peu pesants. La volaille à laquelle on donne à manger parmi ses aliments dé la fleur de vigne ne touche plus au raisin (XIV, 18). 1 VIII. Les sarments de vigne où il y a eu des raisins sont astringents, et surtout quand ils ont été conservés dans des pots de terre. 1 IX. Les pepins ont la même propriété; c’est par eux que le vin cause des maux de tête. Brüûlés et pilés, ils sont bons à l'estomac; on saupoudre avec cette farine, en guise de polenta, le breu- vage des malades affectés de dyssenterie, de maladie céliaque et de vomissement. Il est avan- tageux de fomenter avec la décoction les affec- tions psoriques et prurigineuses. tilatione etiam utiles fiunt stomacho, ægrisque. Nam et refrigerant leviter , et fastidium auferunt. VII. Quæ autem in vino dulci conditæ fuere, caput ten- tant. Proximæ sant pensilibus in palea servatæ; nam in vinaceis servatæ , et caput, et vesicam, et stomachum in- festant : sistunt tamen alvum , sanguinem exscreantibus utilissimæ. Quæ vero in musto fuere , pejorem vim eliam- num habent, quam quæ in vinaceis. Sapa quoque stomacho 2 inutiles facit. Saluberrimas putant medici in cælesti aqua servatas , eliamsi minime jucundas : sed voluptatem ea- rum in stomachi ardore sentiri ,et in amaritudine jecoris, fellisque vomitione in choleris : hydropicis, cum ardore febrium ægrotantibus. At in ollis servatæ, et os, et sto- machum, et aviditatem excitant. Paulo tamen graviores existimantur fieri vinaceorum halitu. Uvæ florem in cibis si edere gallinacei, uvas non attingunt. { VIII. Sarmenta earum, in quibus acini fuere, adstrin- gendi vim habent, efficaciora ex ollis. 1 IX. Nuclei acinorum eamdem vim obtinent : hi sunt qui in vino capitis dolorem faciunt. Tosti tritique stomacho utiles sunt. Inspergitur farina eorum, polentæ modo, potioni, dysentericis, et cœliacis, et dissoluto stomacho. Decocto etiam eorum fovere psoras et pruritam utile est. —… PLINE. X. Le marc, seul, est moins nuisible à Ja tête 1 et à la vessie que les pepins. Pilé avec le sel , on l’'emploie pour l’inflammation des mamelles. La décoction, en boisson et en fomentation, est bonne pour les anciennes dyssenteries et les af fections céliaques. XI. Le raisin thériacal, dont nous avons parlé 1 en son lieu (x1v, 22), se mange comme antidote contre la morsure des serpents; on conseille même d’en manger les feuilles, et de les employer en topique ; le vin et le vinaigre faits avec ce rai- sin ont la même propriété salutaire. XII. Le raisin sec qu’on nomme astaphis serait 1 nuisible à l'estomac, au ventre et aux intestins, sans les pepins qu’il renferme, et qui corrigent ces mauvaises qualités. Les pepins étant ôtés, ce raisin est regardé comme bon pour la vessie, pour la toux aussi; mais dans ce cas onestime davantage le blanc. Il est avantageux à la tra- chée-artère et aux reins; et le vin.cuit qu’on en fait est en particulier efficace contre le serpent hémorrhoïs. On en fait un topique avec la farine de cumin ou de coriandre, pour les testicules enflammés; pilé sans les pepins, avec la rue, pour les charbons et les maladies des articula- tions ; il faut auparavant fomenter les plaies avec du vin. Avec les pepins, il guérit les épinyctides, les favus et la dyssenterie. Cuit dans l’huile, on en fait un topiqueavec la pelure de raifort et avec du miel, pour la gangrène ; avec le panax , pour la goutte et la mobilité des ongles ; seul et mâché avec du poivre, on l’emploie pour nettoyer la bouche et purger le cerveau. XIII. La staphisaigre ( delphinium staphisa- 1 gria, L.), astaphis ou staphis agria, est appelée à tort par quelques-uns uva taminia ; elle forme en effet une espèce particulière àtiges noires, droites, X. Vinacei per se minus capiti aut vesicæ nocent, quam 1 nuclei : mammarum inflammationi triti cum sale utiles. Decoctum eorum veteres dysentericos et cæliacos juvat et potione , et fotn. XI. Uva theriace, de qua suo loco diximus, contra ser- 1 pentium ictus estur. Pampinos quoque ejus edendos cen- sent, imponendosque, vinumque et acetum ex his factum auxiliarem contra eadem vim habet. XIE. Uva passa, quam astaphida vocant, stomachum, 1 ventrem et interanea tentaret, nisi pro remedio in ipsis acinis nuclei essent : is exemtis vesicæ utilis habetur ; et tussi, alba utilior. Utilis et arteriæ, et renibus : sicut ex his passum privatim e serpentibus contra hæmorrhoïda potens. Testium inflammationi Cum farina Cumini, aut coriandri imponuntur : item carbunculis, articulariis mor- bis, sine oucleis tritæ cum ruta : fovere ante vino hulcera oportet. Sanant epinyctidas et ceria, et dysenteriam cum suis nucleis. Et in oleo coctæ gangrænis illinuntur cum cor- tice raphani et melle, Podagris et unguium mobilibus cum panace, -et per se ad purgandum 08 caputque, cum pipere commanducantur. XII. Astaphis agria, sive slaphis, quam uvam tami- 1 niam aliqui vocant falso : suum enim genus habet, cau- 1 LIVRE XXII. à feuilles semblables à celles de la labrusca; elle porte nou des grains, mais des follicules verts, semblablesau pois chiche etrenfermant une graine triangulaire. Ses fruits mürissent avec les raisins et deviennent noirs, tandis que les grains du ta- minia sont rouges; et d’ailleurs ce dernier ne vient que dans les lieux ombragés, et la staphi- saigre aime l'exposition au soleil. Je ne conseille- rais pas d'employer la graine de la staphisaigre comme purgatif, car elle pourrait étouffer le ma- lade. Je ne la conseillerais pas non plus comme 2 sialagogue, car elle irrite la gorge. Pilée, cette graine tue la vermine de la tête et du reste du corps, surtout si on y mêle de la sandaraque; on l’emploie aussi contre les affections psoriques et prurigineuses. On la fait cuire dans du vinaigre pour les douleurs de dents, pour les maux d’o- reilles, pour les cicatrices baveuses (3), pour les ul- cères humides. La fleur pilée se prend dans du vin contre la morsure des serpents; mais ici encore je rejette la graine, comme ayant trop d’â- creté. Quelques-uns nomment cette plante pitui- taire, etl’emploient constamment en topique con- tre les morsures des serpents. XIV. La labrusca, de son côté, portel'œnanthe, dont nous avons suffisamment parlé (x11, 61 ); elle est appelée vigne sauvage par les Grecs. Les feuilles sont épaisses et blanchâtres, la tige est noueuse, l'écorce fendillée ; elle porte des grappes rouges comme l’écarlate, dont les femmes se ser- vent pour éclaicir leur teint et effacer les taches 2 du visage. Ces grappes, pilées avec les feuilles et le suc, sont employées dans les coxalgies et les at- fections lombaires. La racine, cuite dans l’eau et bue dans deux cyathes (0 litr., 09) de vin de Cos, faitrendre des selles aqueuses; aussi la donne- t-on aux hydropiques. Je suis porté à croire que liculis nigris, rectis, foliis labruscæ : fert folliculos verius, quam acinos , virides , similes ciceri : in his nucleum trian- gulum. Maturescit cum vindemia, nigreseilque : quum taminiæ rubentes norimus acinos, sciamusque illam in apricis nasci, hanc non nisi in opacis. His nucleis ad pur- gationem uli non censuerim, propter ancipitem strangu- lationem : nec ad pituitam oris siccandam, fauces enim 2 lædunt. Phthiriasi caput et reliquum corpus liberant triti, facilius admixta sandaracha : item pruritu, et psoris. Ad dentium dolores decoquuntur in acelo, ad aurium vitia, rheumatismum cicatricum, hulcerum manantia. Flos tritus in vino contra serpentes bibitur : semen enim abdicaverim, propter nimiam vim ardoris. Quidam eam pituitariam vocant, et plagis serpentium utique illinunt. 1 XIV. Labrusca quoque œnanthen fert, satis dictam : quæ à Græcis ampelos agria appellatur, spissis et candi- cantibus foliis, geniculata, rimoso cortice : fert uvas ru- benles cocci modo, quæ cutem in facie mulieram pur- 2 gant, el varos ; coxendicum et lumborum vitiis tusæ cum foliis et succo prosunt. Radix decocta in aqua, pota in vini Coi cyathis duobus , humorem alvi ciet : ideo hydro- picis datur, Hanc potius crediderim esse, quam vulgus SE ——————— oo 107 c'est là la plante appelée vulgairement uva tami nia; on s’en sert comme d'un amulette ; on l’em- ploie aussi dans l’hémoptysie, en gargarisme seu- lement, prenant garde d’en rien avaler, et ajoutant du sel, du thym et du vinaigre miellé. On ne pense pas en effet pouvoir l’employer avec sûreté comme purgatif (4). XV.ILest une autre plantesemblable à celle-la, mais venant dans les saussaies ; on l’en distingue par le nom, les usages étant les mêmes, et on la nomme salicastrum. Elle fait disparaître avec plus d'efficacité, pilée dans du vinaigre miellé, les affections scabieuses et prurigineuses des hommes et des bestiaux (la douce amère?) XVI. La vigne blanche est appelée par les Grecs 1 ampéloleuce, ophiostaphylon, melothron, psilo- thrum, archezostis, cedrostis, madon (bryoniacre- tica). Les tiges, sarmenteuses et grimpantes, ont des nœuds ; les entre-nœuds sont longs et minces. Les feuilles, garnies de vrilles et grandes comme celles du lierre, sont découpées comme celles de la vigne. La racine est blanche, grosse, et sem- blable dans le commencement au raifort ; il en part des tiges semblables à l’asperge. Cuites, elles sont purgatives et diurétiques. Les feuilles et les tiges ont une propriété ulcérative; on les 2 emploie en topique avec du sel pour les ulcérations phagédéniques, pour les gangrènes, pour les ul- cères putrides des jambes. Les fruits sont des baies pendant en grappes et peu serrées, ayant un suc rouge, puis safrané. Ce fruit est connu des corroyeurs , qui l’emploient. On en fait des topi- ques pour les affections psoriques et lépreuses. Cuit avec du froment et pris en boisson , il fait venir le lait. La racine, renommée pour ses nombreux usages, se prend contre les morsures des serpents, pilée, en boisson, à la dose de deux drachmes. uvam faminiam vocat. Utuntur ea pro amuleto : et ad exspuitionem sanguinis quoque adhibent, non ultra gar- garizationes, et ne quid devoretur, addito sale, thymo, aceto mulso. Ideo et purgationibus ancipitem pulant. XV. Est huic similis, sed in salictis nascens : ideo dis- tinguitur nomine, quum eosdem usus habeat, et sali- castrum vocatur, Scabiem et pruriginem hominum qua- drupedumque aceto mulso trita hæc eflicacius tollit. XVI. Vitis alba est, quam Græci ampeloleucen, ali ophiostaphylon, ali melothron, allii psilothrum , alii ar- chezostin , alii cedrostin, alii madon appellant. Hujus sar- menta longis et exilibus internodiis geniculata scandunt, Folia pampinosa ad magniludinem ederæ, dividuntur ut vilium. Radix alba, grandis, raphano similis inilia : ex ea caules asparagi similitudine exeunt. Hi decocti im cibo alvum et urinam cient. Folia et caules exhulcerant cor- 2 pus : utique hulcerum phagedænis et gangrænis, tibia- rumque tædio cum sale illinuntur. Semen in uva raris acinis dependet, succo rubente, postea croci. Novere id qui coria perliciunt : illo enim utuntur, Psoris et lepris il- liuitur : lactis abundantiam facit coctum cum tritico, po- tumque, Radix numerosis utilitatibus nobilis, contra _ Ee 108 Elle efface les taches de la peau au visage, les pustules , le lentigo, les meurtrissures et les cica- trices ; elle produit les mêmes effets, cuite dans 3 de l'huile. On fait boire la décoction aux épilep- tiques , à ceux dont l'esprit est troublé, ou qui sont affectés de vertiges, à la dose d’une dra- chme chaque jour, pendant une année entière. A une dose un peu trop forte, elle trouble les sens (5). Elle a une propriété remarquable : c’est de faire sortir, appliquée dans de l’eau en topique, les esquilles osseuses, propriété qu'elle partage avec la bryone ; aussi quelques-uns la nomment- ils bryone blanche ; mais pour le même usage la noire est plus efficace, avec du miel et de 4 l’encens. La vigne blanche résout les suppura- tions commençantes ; elle mürit et déterge les suppurations anciennes. Elle est emménagogue et diurétique. On en fait un éclegme pour la dyspnée, pour les douleurs de côté, pour les rup- tures et les déchirures. Prise en boisson pendant trente jours, à la dose de trois oboles {2 gr., 25), elle fait diminuer la rate. On en fait, avec une figue, un topique pour les excroissances des doigts. En pessaire, dans du vin, elle fait sortir l'arrière-faix. Le suc de cette racine à la dose d’une drachme, bu dans de l’eau miellée, évacue la pituite. Ce suc doit être recueilli avant la maturité du fruit ; appliqué seul et avec la farine d’ers, il donne à la peau une couleur plusfraîche et plus de souplesse ; il chasse les serpents (6). La racine pi- lée avec des figues grasses efface aussi les rides, pourvu qu’aussitôt après on parcoure en se pro- menant deux stades (360 mètres) ; elle brûle la peau, à moins qu’on ne se lave avec de l’eau froide. Au reste, la vigne noire est, pour cet usage, préférable à la blanche, qui cause du prurit. XVII. Il y a en effet une vigne noire (bryo- serpentium ictus trita drachmis duabus bibitur. Vitia eutis in facie, varosque, et lentigines, et sugillata emendat, et 3 cicatrices : eademque præstat decocta in oleo. Decoctæ datur et comitialibus potus : item mente commotlis, et vertigine laborantibus, drachmæ pondere quotidie anno toto. Et ipsa autem largior aliquanto sensus turbat. Illa vis præclara, quod ossa infracta extrait in aqua, im- posita, ut bryonia : quare quidam hanc albam bryoniam vocant. Alia vero nigra efficacior in eodem usu cum melle «et thure. Suppurationes incipientes discutit, veteres ma- turat et purgat. Ciet menses eturinam. Ecligma ex ea fit suspiriosis, et contra lateris dolores , vulsis, ruptis. Sple- nem ternis obolis pota triginta diebus consumit. Illinitur eadem cum fico et pterygiis digitorum. Ex vino secundas feminarum apposita trahit : et pituitam, drachma pota in aqua mulsa , suceus radicis. Colligi debet ante maturitatem seminis : quiillitus per seet cum ervo, lætiore quodam colore et cutis teneritate mangonizat corpora : fugat ser- pentes. Tunditur ipsa radix cum pingui fico, erugatque corpus, si statim bina stadia ambulentur : alias urit, nisi frigida abluatur. Jucundius hoc idem præstat nigra vitis; quoniam alba pruritum affert. PLINE. nia alba, L.), et c’est elle qu’on nomme propre- ment bryone; on la nomme aussi chironia, gynæ- canthe, apronia. Elle ne diffère de la précédente que par la couleur, qui, comme nous l’avons dit, est noire. Dioclès préférait les jets en forme d’as- perges qu’elle porte, aux vraies asperges, comme aliment diurétique et propre à diminuer la rate. Elle croît surtout dans les taillis et parmi les ro- seaux. La racine , noire au dehors, de couleur de buis au dedans, fait sortir les esquilles osseu- ses avec plus d'efficacité même que la précé- dente. Au reste, elle a la propriété d’être un remède unique pour les écorchures du cou des bêtes de somme. On prétend que si on en plante autour d’une métairie, elle écarte les oiseaux de proie et met en süreté la volaille. Attachée autour des talons, elle est utile tant aux hommes qu'aux bêtes de charge, pour résoudre le sang qui s’est jeté dans les pieds. Voilà ce que j'avais à dire sur les espèces de vignes. XVIII. Les moûts ont des différences naturel- les : les uns sont blancs, les autres noirs, d’au- tres entre deux ; ceux dont on fait le vin sont autres que ceux dont on fait le vin cuit. Quant aux différences dues à l’industrie, elles sont innombrables : nous nous bornerons donc à par- ler du moût d’une manière générale. Toute es- pèce de moût est mauvais à l’estomac et bon pour le système vasculaire. Bu d’un seul trait, à la sortie du bain, le moût donne Ja mort (xx111, 30). Il est un antidote pour les cantha- rides et pour les morsures des serpents, surtout 2 de l’hémorrhoïs et de la salamandre; il fait mal à la tête et à la gorge; il est avantageux aux reins, au foie et aux parois de la vessie, car il les lubréfie. IL a une vertu particulière contre le buprestis (sorte de cantharide). Buavecde l'huile XVII. Est ergo et nigra, quam proprie bryoniam vocant, alii Chironiam , alii gynæcanthen, aut aproniam , similem priori, præterquam colore. Hujus enim nigrum esse dixi- mus. Asparagos ejus Diocles prætulit veris asparagis in cibo, urinæ ciendæ, lienique minuendo. [In frutectis et arundi- nelis maxime pascitur. Radix foris nigra, intus buxeo co- lore, ossa infracta vel efficacius extrahit, quam supra dicta. Cæterum eidem peculiare est, quod jumentorum cervicibus unice medetur. Aiunt si quis villam ea præ- cinxerit, fugere accipitres, tutasque fieri villaticas alites. Eadem in jumento homineque, flemina, aut sanguinem, qui se ad talos dejecerit, circumligata sanat. Et hactenus de vitium generibus. XVIII. Musta differentias habent naturales has, quod 1 sunt candida, aut nigra, aut inter utrumque : aliaque, ex quibus vinum fiat, alia ex quibus passum : cura dif- ferentias innumerabiles facit. In plenum ergo hæc dixisse conveniat. Mustum omne stomacho inutile, venis jucun- dum. A balineis raptim et sine interspiratione potum, necat. Cantharidum naturæ adversatur. Item serpentibus, 2 maxime hæmorrhoidi, et salamandræ. Capitis dolores facit, et gutturi inutile : prodest renibus, jocineri, et in- LIVRE XXHII. etrevomi, ilempêcheles mauvais effetsdel’opium, du lait coagulé dans l'estomac, de la cigué, des venios, du doryenium (xx1, 105); pour tout cela le moût blanc a moins d'efficacité. Le moût de raisin sec est plus agréable, et d’ailleurs il est moins sujet à causer des maux de tête. 1 XIX. Nousavonsexposé(x1v, 8, 9,10) lesespè- ces de vins, les différencesnombreuses qu’elles pré- sentent, et presque toutes les propriétés qu’elles possèdent. Il n’est pas de matière plus abondante et plus difficile à traiter : en effet, on ne saurait diresi l'usage du vin est plusgénéralementutileque nuisible; mais, en outre, combien est incertain l'effet immédiat en bien ou en mal que le vin pro- duit? Or, c'est uniquement des propriétés médi- cales du vin que nous parlons. Asclépiade a com- posé sur l'administration de cette liqueur tout un livre, dont le titre vient de là, et qui a donné lieu à un nombre infini de commentaires. Pour nous, fidèles à la gravité romaine et soucieux des études libérales, nous examinerons diligemment cet objet, non en médecin de profession, mais en juge de la santé publique. Traiter de chaque es- pèce en particulier serait d’un travail immense et sans terme, d'autant que les médecins ne s'accordent pas entre eux. 1 XX. Nos ancêtres ont surtout recommandé le vin de Surrente ; l’âge suivant donna la préfé- rence au vin d’Albe ou au Falerne; ensuite d’au- tres espèces furent mises en vogue, grâce à cette très-injuste manière de procéder par laquelle on impose à tous son goût particulier. Mais fût-on d'accord sur les meilleurs , combien peu en pour- raient faire usage! Que dis-je? les riches même ne les boivent pas naturels. L’immoralité est ! teraneis vesicæ : collævat enim ea. Privatim contra bupre- stim valet. Contra meconium, lactis coagulationem, cicutam, toxica, dorycnium, ex oleo potum , redditumque vomitionibus. Ad omnia infirmius album, jucundius passi mustum , et quod minorem capitis dolorem afferat. 1 XIX. Vini genera differentiasque perquam multas ex- posuimus, et fere cujasque proprietates. Neque ulla pars difficilior tractatu, aut numerosior : quippe quum sit tar- dum dictu, pluribus prosit an noceat : prælerea quam an- cipiti eventu potu statim auxilium fit, aut venenum ? Etenim de natura ad remedia tantum pertinente nunc lo- quimur, Unum de dando eo volumen Asclepiades condidit, ab eo cognominatum : qui vero postea de volumine illo dis- seruere , innumera. Nos ista romana gravitate, artium- que liberalium appetentia, non ut medici, sed ut judices salutis humanæ, diligenter distinguemus. De generibus singulis disserere immensum et inexplicabile est, discor- dibus medicorum sententiis. 1 XX. Surrenlinum veleres maxime probavere : sequens ætas Albanum aut Falernum. Deiade alia alii iniquissimo genere decreti , quod cuique gratissimum , cæteris omnibus pronuntiando. Quin , ut constarent sententiæ , quota portio tamen mortalium his generibus posset uti? Jam vero nec proceres usquam sinceris. Eo venere mores, ut nomipa 109 telle, qu'on ne vend plus que le nom des crus, et que les vins sont frelatés dès la cuve. Aussi, chose singulière, les vins les moins estimés sont les plus innocents. Cependant, les trois espèces dont nous avons parlé paraissent toujours con- server la vogue. Le Falerne, si l’on veut savoir aussi quand il est à son vrai point, est nuisible à la santé trop nouveau ou trop vieux ; à quinze 2 ans il commence à être d'âge moyen ; alors il est bon à l’estomac, si on ne le boit ni trop froid ni trop chaud. Dans les vieilles toux et dans les fièvres quartes il est avantageux de le boire pur, à jeun ; aucun n’excite autant le mouvement des vaisseaux. Il resserre le ventre, il nourrit le corps. On a pensé qu’il obseurcissait la vue, et qu’il n’était bon ni pour les nerfs ni pour la ves- sie. Les vins d’Albe sont meilleurs pour les nerfs. Les vins d’Albe doux ne conviennent pas à l’es- tomac ; les vins d’Albe astringents conviennent mieux même que le Falerne. Ils aident moins à la digestion ; ils gonflent médiocrement l'estomac. Les vins de Surrente ne le gonflent pas du tout ; ils ne portent pas à la tête ; ils arrêtent les débor- dements de l’estomac et des intestins. Quant au Cécube, on n’en fait plus. X XI. Maisun vin qui existe encore, le vinde Se- tia , active la digestion; le Surrente a plus de force, l’Albe plus d’astringence; le Falerne est moins capiteux. Le Stata n’est guère inférieur à ces vins. Il est d'observation que le vin de Signia est très-bon pour le cours de ventre. XXII. Parlons maintenant du vin en général. 1 Le vin entretient les forces, le sang, le teint. C’est lui qui fait la différence entre la zone moyenne et tempérée et les zones extrêmes; le jus de la . modo cellarum veneant, statimque in lacubus vindemiæ adullerentur. Ergo hercle, mirum dictu, innocentius jam est quodcumque et ignobilius. Hæc tamen facere constan- lissime videntur victoriam , quorum mentionem fecimus. Si quis hoc quoque discrimen exigit, Falernum nec in no- vitate, nec in nimia vetustate corpori salubre est. Media 2 ejus ætas a quinto decimo anno incipit. Hoc non rigido potu stomacho utile, uon item in calido. Et in diutina tussi sorbetur merum utiliter a jejunis : item in quartanis. Nullo æque venæ excitantur. Alvum sistit, corpus alit. Creditum est obscuritatem visus facere : nec prodesse nervis, aut vesicæ. Albana nervis utiliora. Stomacho mi- nus, quæ sunt dulcia : austera vel Falerno uliliora. Con- coctionem minus adjuvaut : stomachum modice implent, At Surrentina nullo modo, nec caput tentant : stomachi et intestinorum rheumatismos cohibent, Cæcuba jam non gi- gountur, XXI. At quæ supersunt Setina, cibos concoqui cogunt, 1 Virium plus Surrentina , austeritalis Albana, vehementiæ minus Falerna habent. Ab his Statana non longo intervallo abfuerint. Alvo citæ Signinum maxime conducere indubi- tatum est. XXIL Reliqua in commune dicentur. Vino aluntur vires, 1 sanguis, colosque hominum. Hoc quoque distat orbis me- 110 vigne nous donne autant de vigueur qu'en don- nent à leurs habitants ces plages rigoureuses. Le lait nourrit les os, les liqueurs tirées des céréales nourrissent les nerfs, l’eau nourrit les chairs. Aussi les hommes qui usent de ces boissons sont- ils moins colorés, moins robustes, moins résis- tants à la fatigue. Un peu de vin fait du bien aux nerfs, trop de vin leur fait du mal; de même pour les yeux. 11 récrée l'estomac, il excite l'appétit, il amortit le chagrin et les soucis ; ilestdiurétique; il réchauffe ; il procure le sommeil. En outre, il arrête les vomissements; des compresses de laine trempées dans du vin et appliquées sur les dépôts font du bien, Au dire d’Asclépiade, peu s’en faut que les vertus de cette liqueur ne l’em- portent sur le pouvoir des dieux. Le vin vieux porte mieux l’eau et est plus diurétique ; il désal- tère moins. Le vin doux enivre moins, mais il reste sur l’estomac. Le vin astringent se digère plus aisément. Le vin qui vieillit le plus vite est le plus léger ; celui qui s’adoucit en vieillissant fait moins de mal aux nerfs. Les vins épais et noirs sont moins bons pour l’estomac, mais ils nourrissent davantage. Les vins astringents et de peu de corps nourrissent moins, et sont meilleurs à l'estomac ; ils passent plus rapidement par les urines, et portent d'autant plus à la tête : re- marque une fois faite pour toutes les autres li- queurs. Le vin auquel on a fait contracter un goût ‘de vieux à la fumée est très-insalubre; c’est une fraude inventée dans les celliers des marchands. Déjà même, dans les maisons particulières, on em- ploie ce procédé pour rendre la verdeur (7) aux vins cariés [c’est-à-dire passés par leseul effet du 3 temps). Ce mot de carie, employé par lesanciens, est par soi seulunavis, puisque dansles bois aussi dius, et mitior plaga a circumjectis : quantum illis feritas facit roboris, tantum nobis hic snccus. Lactis potus ossa alit, frugum nervos , aquæ carnes, Ideo minus ruboris est in corporibus illis, et minus roboris, contraque labores palientiæ. Vino modico nervi juvantur, copiosiore læ- duntur : sic et oculi. Stomachus recreatur : appetentia ciborum invitatur : tristitia et cura hebetatur : urina et algor expellilur : somnus conciliatur. Præterea vomitiones sistit : collectiones extra lanis humidis impositis mitigat. Asclepiades utilitatem vini æquari vix deorum potentia pronunliavit. Vetus copiosiore aqua miscetur, magisque urinarm expellit : minus siti resistit. Dulce minus inebriat, sed stomacho innatat : austerum facilius concoquitur. Le- vissimum est, quod celerrime inveteratur, Minus infestat nervos, quod vetustate dulcescit. Stomacho mious utile est pingue, nigrum, sed corpora magis ali. Tenue et au- sterum, minus alit, magis stomachum nutrit, Celerius per urinam transit, tantoque magis capila tentat : hoc et in omni alio succo semel dictum sit. Vinum si sil fumo inve- leratum , insaluberrimum est. Mangones ista in apothecis excogitavere. Jam et patres familias ætatem ademere his, 8 quæ per se Cariem traxere. Quo certe vocabulo satis con- silii dedere prisci : quoniam et in materiis cariem fumus PLINE. la fuméedétruit la carie; et nous, nous prétendons vieillir les vins par l’amertume de la fumée! Les vins qui sont très-blancs deviennent insalubres en vieillissant. Plus un vinest généreux (x1v,6), plus l’âge l’épaissit, et lui donne une amertume qui n’est rien moins que salutaire; s’en servir pour couper un vin moins vieux, c’est faire un mélange insalubre. Chaque vin est d’autant plus innocent qu’il a son goût propre, d’autant plus agréable qu’il a son âge propre; et cet âge est âge moyen. XXIIL. Quand on veutacquérirdel’embonpoint 1 ou avoir le ventre libre, il importe de boire en mangeant. Ceux, au contraire, qui se trouvent trop replets et qui veulent avoir le ventre moins libre doivent rester sur leur soifen mangeant, et boire peu après le repas. Boire du vin à jeun est une coutume nouvelle (x1v, 28), et très-mauvaise quand on a des affaires sérieuses, et besoin de vigueur d’esprit pour les traiter. En prendre à jeun était jadis en usage, mais comme prépara- tion au sommeil et au repos : c'est ainsi que, dans Homère (Od., 1v, 19}, Hélène en offre avant le repas. Le vin, dit le proverbe, obscurcit la raison. L'homme doit au vin d’être le seul animal à boire sans soif. En buvant du vin, il est très-bon d’a- valer par intervalles quelques verres d’eau, comme aussi, quand on a bu sans cette précaution, d’avaler de l’eau par-dessus. Le fait est qu’un coup d’eau froide dissipe instantanément l'ivresse. Si l’on en croit Hésiode (Op., 594), il est bon de 2 boire du vin trempé vingt jours avant le lever du Chien et vingt jours après. Le vin pur est un antidote contre la ciguë, la coriandre, laconit, le gui, l’opium, le vif-argent, les abeilies, les guêpes, les frelons , les araignées-phalanges, erodit : at nos e diverso fumi amaritudine vetustatem in- dui persuasum habemus. Quæ sunt admodum exalbida, hæc vetustate insalubria fiunt. Quo generosius vinum est, hoc magis vetuslale crassescit, et in amaritudinem cor- pori minime utilem coit. Condire eo aliud minus annosum, insalubre est. Sua cuique vino saliva innocentissima , sua cuique ætas gratissima , hoc est, media. XXII. Corpus augere volentibus, aut mollire alvum, conducit inter cibos bibere. Contra minuentibus , alvum- que cohibentibus, sitire in edendo, postea parum bibere. Vioum jejunos bibere, novitio invento , inutilissimum est curis, vigoremque animi, ad procinctam tendentibus : somno vero ac securitatibus jamdudum hoc fuit, quod Homerica illa Helena ante cibum ministravit. Sic quoque in proverbium cessit, sapientiam vino obumbrari. Vino debemus homines, quod”soli animalium non sitientes bi- bimus. Aquæ polum interponere utilissimum : itemque jugi superbibere. Ebrietatem quidem frigidæ potus extemplo diseutit. Meracis potionibus per viginti dies ante Canis ortum, totidemque postea suadet Hesiodus uti. Merum quidem remedio est contra cicutas, coriandrum , aconita, viscum, meconium , argentum vivum, apes , Véspas, cra- brones , phalangia, serpentinm scorpionumque ietus , con- LIVRE XXII. les serpents , les scorpions, enfin contre tous les venins froids en général, et en particulier contre les serpents hemorrhoïs et prester, et les champi- gnons. Il est bon contre les gonflements et les douleurs aiguës des hypocondres , les vomisse- ments excessifs , et les débordements d’humeurs 3 dans le ventre ou les intestins. On donne le vin 1 trempé dans la dyssenterie, les sueursexcessives, les toux chroniques etles fluxions. Dans la maladie cardiaque (8), ilest bon d'appliquer sur la mamelle gauche une éponge imbibée de vin pur. Dans tous ces.cas, le meilleur est le vin blanc vieux. Une fo- mentation avec du vin chaud sur les parties géni- tales des bêtes de somme leur fait du bien. On dit aussi qu’on les délasse en leur en faisant avaler à l’aide d’une corne (x1v, 28). On assure que les singes et les autres quadrupèdes digités ne crois- sent pas quand on lesaccoutume à boire du vin pur. XXIV. Maintenant nous parlerons du vin rela- tivement à sou usage médical. Les vins de Cam- panie qui ont le moins de corps sont la boisson la plus saine pour les gens comme il faut; pour les gens du peuple, le plus salutaire est celui qui leur plaît le mieux ; pour tous, le meilleur est un vin fort qui a été dépouillé à l’aide du filtre (9). Souvenons-uous que le vin n’estautre chose quele moût auquel la fermentation a donné de la force. Le mélange de plusieurs espèces de vins fait une boisson nuisible à tout le monde. Le vin le plus salubre est celui auquel on n’a rien ajouté dans le moût ; et il est encore meilleur si les vaisseaux qui le renferment n’ont pas été poissés (x1v, 25). 2 Quant aux vins traités par le marbre, le plâtre ou la chaux (x1v, 24), quel est l’homme, même robuste, qui ne les redouterait ? Ceux qu’on a pré- parés avec l’eau de mer (x1v, 9 et 10) sont des plus contraires à l'estomac, aux nerfs, à la vessie. traque ompia. quæ refrigerando nocent. Privatim contra hæmorrhoidas, presteras, fungos. Item contra inflationes rosionesque -præcordiorum, et quorum stomachus in vo- mitiones effunditur : et si venter aut interanea rheuma- 3 tismum sentiant. Dysentericis, sudatoribus, in longa tussi, in epiphoris, meracum. At vero cardiacis, in mamma læva merum in ,Spongia imponi prodest. Ad omnia autem maxime album inveterascens. Utiliter etiam fovetur vino calido virilitas jumentis : quo etiam infuso cornu lassitu- dinem auferri aiunt, Simias, quadrupedesque, quibus di- giti sunt, negant crescere assuetas meri potu. XXIV. Nunc circa ægritudines sermo de vinis erit. Sa- luberrimum liberaliter genitis, Campaniæ quodcumque tenuissimum : vulgo vero, quod quemque maxime juverits validum, utilissimum omnibus sacco viribus fractis. Me- minerimus succum esse, qui fervendo vires e musto sibi fecerit, Misceri plura genera, omnibus inutile. Saluber- rimum, Qui nihil in musta additum est; meliusque ; si nec 2 vasis pix adfuit. Marmore enim et gypso aut calce con- dita, quis non etiam validus expaverit? In primis igitur vinum marina aqua factum, inutile est stomacho, nervis, vesicæ, Resina condita, frigidis stomachis utilia existiman- 111 Ceux qu'on a traités avec la résine passent pour avantageux aux estomacs froids ; ils ne convien- nent pas dans les vomissements, non plus que le moût, le vin cuit, et le vin fait er du raisin sec, Les vins nouveaux, préparés avec la résine, ne sont bons pour personne : ils causent de la cépha- lalgie et des vertiges. De là vient qu’on appelle du nom de crapula et la résine et l'ivresse (xrv, 25). Les vins susdits sont bons pour la toux, pour le rhumatisme, pour l'affection cœliaque, pour la dyssenterie, pour lesrègles. Ceux des vins de cette espèce qui sont rouges ou noirs sont plus astrin- gents et plus échauffants. Les vins préparés avec la poix seule sont plus innocents. Il est bon de se souvenir que la poix n’est pas autre chose que de la résine fondue au feu (x1v, 25 ). Ces vins pois- sés échauffent, aident à la digestion, nettoient le corps, et Sont avantageux à la poitrine, au ventre, aux douleurs apyrétiques de matrice, aux vieilles fluxions, aux ulcérations, aux rup- turcs , aux spasmes, aux vomiques, à la débilité des nerfs, aux gonflements , à la toux, à l'asthme, dans les luxations , en topique avec de la laine en suint. Pour toutes ces affections on préfère le vin qui naturellement a un goût de poix (x1v, 3 et 4),et qu’on nomme goudronné. Cependant on convient que les vins goudronnés du territoire helvénaque portent à la tête, prisen trop grande 3 quantité. Quant aux affections fébriles, il est cer- 4 tain qu'il ne faut pas donner le vin aux malades, à moins que la fièvre ne soit ancienne ou sur son déclin. Dans les fièvres aiguës, on ne le donne qu’à ceux qui ont des rémissions manifestes, sur- tout si elles ont lieu la nuit; en effet, le danger du vin est diminué de moitié quand on le boit la nuit, c’est-à-dire avec probabilité de sommeil. On l’interdit aussi après l'accouchement ou l’avorte- tur. Non expedire vomitionibus, sicut neque mustum, neque sapa, nèque passum. Novitium resinatum nulli con- ducit. Capitis dolorem et vertigines facit : ab hoc dicta crapula est, Tussientibus et in rheumatismo nominata pro- 3 sunt. Item cœæliacis et dysentericis, mulierum mensibus. In hoc genere rubrum nigrumye magis constringit, magis que calfacit. Iunosentius pice sola conditum. Sed et picem meminisse debemus non aliud esse, quam combustæ re- sinæ fluxum. Hoc genus vini excalfacit, concoquit, purgat : pectori, ventri utile : item vulvarum dolori, si sine febre sint, veteri rheumatismo, exhulcerationi, ruptis, con- vulsis, vomicis , nervorum infirmitati , inflationibus , tussi, anhelationibus, luxatis, in succida lana imposilum. Ad omnia hæc utilius id, quod sponte naturæ suæ picem re- sipit, picatumque appellatur. Helvenaco quoque tamen nimio caput tentari convenit. Quod ad febrium valetudines 4 attinet, certum est non dandum in febre, nisi veteribus ægris ; nec nisi declinante morbo. In acutis vero periculis, nullis nisi qui manifestas remissiones habeant , et has noctu potius : dimidiä enim pars periculi est noctu, hoc est, spe somni, bibentibus : nec a partu abortuve, nec a libidine ægrotantibus, nec in eapitis doloribus , nec quorum acces- 112 PLINE. ment, à ceux qui sont malades par excès de li- bertinage, dans les douleurs de tête, dans les maladies où les redoublements s’accompagnent du froid des extrémités, dans les toux avec fiè- vres, dans les tremblements et douleurs de nerfs, dans les maux de la gorge, dans les cas où la maladie paraît se jeter sur cette partie , dans l’en- durcissement des hypocondres, chez ceux qui ont le pouls élevé, dans l’opisthotonos, dans le tétanos, dans le hoquet, dans la dyspnée avec s fièvre. Le vin est absolument contraire aux ma- lades qui ont les yeux fixes, à ceux qui ont les paupières immobiles ou relâchées et pesantes, à ceux dont les yeux brillent, malgré le rapproche- ment des paupières , à ceux dont les paupières ne se rapprochent pas, à ceux qui présentent ce phé- nomène dans le sommeil, à ceux dont les yeux offrent une suffusion sanguine ou sont remplis de chassie. Il l’est aussi à ceux qui ont la langue épaisse, pesante , et qui, par intervalles , articu- lent imparfaitement ; à ceux qui urinent diffici- lement, à ceux qui sont saisis deterreurs subites, à ceux qui éprouvent des mouvements convulsifs et des alternatives de torpeur, à ceux qui ont des pertes séminales pendant le sommeil. 1 XXV.Dansla maladie cardiaque (10), il est cer- tain que le vin est une ressource unique. Mais il faut ledonner, suivant quelques-uns, dans l'accès seulement; suivant d’autres , seulement dans la rémission , ceux-là pour arrêter la sueur, ceux-ci parce qu’ils en regardent l’administration comme plus sûre au déclin de la maladie : cette dernière opinion est celle du plus grand nombre. En tout cas il faut le donner toujours après un aliment, jamais après le sommeil, jamais après une autre boisson , par conséquent toujours à un malade altéré, jamais hors des cas de toute extrémité, siones cum frigore extremitatum fiant, nec in febri tus- sientibus, nec in tremore nervorumque doloribus, vel faucium, aut si vis morbi circa illa intelligatur : nec in duritia præcordiorum, venarum vebementia : neque in opisthotono, tetano : nec singultientibus, nec si cum 5 febre dyspnæa sit. Minime vero oculis rigentibus, et genis stantibus , aut defectis gravibusque : nec quorum conni- ventiom perlucebunt oculi, palpebrisve non coeuntibus, vel si dormientibus hoc idem eveniet : aut si cruore suf- funduntur oculi, vel si lemæ in oculis erunt. Minime lingua fungosa, nec gravi, et subinde imperfecta loquen- tibus : nec si urina difficile reddetur, neque expavescen- tibus repente, nec spasticis, aut rursus torpentibus, nec si per somnos genitura effundatur. 1 XXV. Cardiacorum morbo unicam spem in vino esse cer- tum est. Sed id dandum quidam non nisi in accessione cen- sent, alii non nisi in remissione. Illi, ut sudorem coerceant : hi, quia tutius putant, minuente se morbo : quam plurium sententiam esse video. Dari utique non nisi in cibo debet, uec a somno : nec præcedente alio potu, hoc est, utique sitienti : nec nisi in desperatione suprema; et viro facilius quam feminæ : seni, quam juveni : juveni, quam puero : plus facilement à un homme qu’à une femme, à un vieillard qu’à un jeune homme, à un jeune homme qu’à un enfant , pendant l'hiver que pen- dant l'été, aux personnes habituées -qu’à celles qui ne le sont pas. On se règle sur la force du vin, tant pour la quantité à donner que pour la ma- nière de le tremper. On pense généralement que c’est assez d’un verre de vin sur deux verres d’eau. Si l'estomac rejette les aliments, il faut donner du vin, et aussi quand ils ne passent pas. XXVI. Quant aux vins artificiels dont nous 1 avons indiqué la composition (x1v, 18, 19, 20), je pense qu’il ne s’en fait plus et qu'on peut s’en passer, puisque j’enseigne les propriétés des élé- ments de ces sortes de boissons. D'ailleurs, là- dessus les vanteries des médecins avaient passé la mesure : par exemple, ils prétendaient que le vin de navet était utile pour se remettre de la fatigue causée par l’exercice des armes ou de l’é- quitation ; et, pour ne rien dire des autres, ils attribuaient la même vertu au vin de genièvre. Qui, en effet, préférerait le vin d’absinthe à l’absin- the elle-même ? Je passe encore sous silence le vin de palmier (x111, 9), qui porte à la tête, et qui seulement n’est pas sans avantages pour relâ- cher le ventre et arrêter l’hémoptysie. On ne peut 2 pas considérer comme un vin artificiel celui que nous avons appelé bion (x1v, 10), puisque tout l'art de le faire consiste à employer les raisins | avant leur maturité. Il est bon quand l’estomac ne garde pas les aliments ou les digère mal, pour les langueurs des femmes enceintes, pour les pa- ralysies , pour les tremblements, pour les verti- ges, pour les tranchées, pour les coxalgies. Dans les temps de peste et en voyage, on dit que c’est une boisson d’un grand secours. XXVITL. L’altération même du vin devient un 1 hieme, quam æstate : assuetis potius, quam expertibus. Modus dandi pro vehementlia vini: item mixtura. Atque vulgo satis putant unum vini cyathum duobus aquæ mis- ceri. Si dissolutio sit stomachi, dandum : et si cibus non descendat. XXVI. Inter vini genera, quæ fingi docuimus, nec fieri 1 jam arbitror , et supervacuum eorum usum : quum ipsis rebus, ex quibus finguntur , doceamus uti. Et alias mo- dum excesserat medicorum in his ostentatio, veluti e na- pis vinum utile esse ab armorum equitandive lassitudine præcipientium : atque ut reliqua omittamus, etiam e juni- pero. Et quis satius censeat, absinthite vino utendum potius, quam absinthio ipso ? In reliquis omittetur et palmeum, capiti noxium , ventrique tantum molliendo, et sanguinem exscreantibus non inutile, Fictitium non potest videri, quod 2 bion appellavimus, quumsit in eo sola pro arte festinatio. Prodest stomacho dissoluto, aut cibos non perficienti, prægnantibus defectis , paralyticis, tremulis , vertigini, tor- minibus, ischiadicis. In pestilentia quoque ac peregrina- tionibus, vim magnam auxiliandi habere dicitur. XXVII. Vini etiam vitium transit in remedia. Aceto 1 summa vis est in refrigerando , non tamen minor in dis- LIVRE XXII. rémède : le vinaigre est un excellent réfrigérant, et un résolutif non moins puissant ; aussi, versé à terre, il fait effervescence. Nous avons dit plu- sieurs fois et nous dirons les combinaisons médi- camenteuses dans lesquelles il entre. Pris seul, il dissipe les dégoûts, il suspend le hoquet; respiré, il arrête *’éternument ; tenu dans la bouche, il empêche qu’on ne soit incommodé par la chaleur des bains. Avec l’eau , on en fait un breuvage. Ce breuvage , en gargarisme, fortifie l'estomac ; il le fortifie aussi chez les convalescents et chez ceux qui ont souffert de l’ardeur du soleil; et de cette façon aussi, en fomentation, il est très- bon pour les yeux. Le vinaigre est un remède 2 quand on a avalé une sangsue : c’en est un aussi pour la lèpre, pour les éruptions furfuracées, pour les ulcères humides, pour les morsures des chiens, pour les piqüres des scorpions, des scolo- pendres, des musaraignes, contre les piqûres venimeuses et prurigineuses de tous les animaux à aiguillon, contre la piqûre du mille-pieds. Ap- pliqué chaud dans une éponge , à la dose de trois setiers auxquels on ajoute deux onces de soufre ou un paquet d’hysope, il remédie aux affections du siége. Pour arrêter l’hémorragie qui suit l’o- pération de la taille, et toutes les autres hémor- ragies, on applique le vinaigre le plus fort, à l'extérieur, dans une éponge, et on le fait prendre à l’intérieur à la dose de deux cyathes (o litr., 09). 11 dissout les caillots de sang. On s’en sert à l’in- térieur et à l’extérieur contre le lichen, et en lavement contre le flux de ventre et les déborde- ments d’humeurs dans les intestins ; on l’emploie 3 dans les chutes de la matrice et du rectum; il dissipe la toux invétérée , les fluxions de la gorge et l’orthopnée; il raffermit les dents; il nuit a la vessieetaux nerfs débiles. Les médecinsontignoré cutiendo :ita fit ut infusum terræ spumet. Dictum est sæpius, diceturque quoties cum aliis prosit. Per se haus- tum fastidia discutit, singultus cohibet, sternutamenta olfactu. Vim in balineis æstus arcet, si contineatur ore. Quin et cum aqua bibitur. Multorum stomacho utiliter gargarizatur : cum eadem convalescentium et a solis ardo- ribus. Oculis quoque illo modo saluberrimum fotu. Me- 2 detur potæ hirudini. Item lepris, furfuribus, hulceribus manantibus, canis morsibus, scorpionum ictibus , scolo- -pendrarum, muris aranei, contraque omnium aculeato- rum venena et pruritus. Item contra multipedæ morsum. Calidum in spongia , adjecto sulphuris sextante sextariis tribus aceti, aut hyssopi fasciculo , medetur sedis vitiis. In Sanguinis fluxione post excisos calculos, et omni alia, foris in spongia impositum, intus potum cyathis binis quam acerrimum. Conglobatum utique sanguinem discu- Lit. Contra lichenas et bibitur , et imponitur. Sistit alvum, et rheumatismos interaneorum infusum ; item procidentia asedis, vulvæque. Tussim veterem inhibet, et gutturis rheumatismos, orthopnæam, dentium labefactationem. Vesicæ nocet, nervorumque infirmitatibus. Nesciere me- dici, quantum contra aspidas polleret. Nuper ab aspide PLINE, — T. I, 113 longtemps combien il était puissant contre les aspies : tout récemment un homme piqué par un aspic sur lequel il avait marché sentait la bles- sure chaque fois qu’il posait à terre une outre de vinaigre qu’il portait, et cessait de souffrir dès qu’il reprenait son outre ; cela fit comprendre la vertu du vinaigre, et dés lors on l’a donné en potion contre l’aspic. Ceux qui sucent les plaies empoisonnées ne se servent pas d’un autre collu- toire. En somme, le vinaigre triomphe non-seu- 4 lement des aliments, mais de plusieurs autres substances. Des affusions de vinaigre brisent des rochers (xxx111, 21) sur lesquels même le feu n'avait pu agir. Il n’est point d’assaisonnement plus agréable et plus piquant pour les aliments. Quand on l’emploie à cet usage, on l’adoucit avec du pain grillé ou avec du vin, ou on l’aiguise avec du poivre et du laser (x1x, 15). Dans tousles cas, le sel le prive de sa force. Il ne faut pas omettre ici un cas très-remarquable : M. Agrippa, dans les dernières années de sa vie, était violemment tour- menté par la goutte; commeil ne pouvaitsupporter la souffrance, sur l’avis téméraire d'un seul méde- cin , et à l’insu du dieu Auguste, au plus fort d’un accès, il plongea ses jambes dans un bain de vinai- gre chaud, content d’acheter au prix de l’usage et de la vie de ces parties l’exemption des cruelles douleurs qu’il souffrait. XX VIIT. (x. ) Le vinaigre scillitique est d’au- 1 tant plus estimé qu’il est plus vieux. Outre les propriétés dont nous avons parié (xx , 39), il est bon pour les aigreurs ; il suffit d’en prendre quel- ques gouttes. Il est bon aussi à ceux qui vomis- sent à jeun, car il fortifie la gorge et l'estomac. Il dissipe la fétidité de la bouche, il resserre les gencives, il raffermit les dents, il rend le teint meilleur. En gargarismes, il remédie à la dureté calcata pereussus, utrem aceti ferens, quoties deposuisset , sentiebat ictum, alias illæso similis : intellectum ibi reme- dium est, potuque succursum. Neque altero os colluunt venena exsugentes. In Lotum domitrix vis hæc non cibo- 4 rum modo est, verum et rerum plurimarum. Saxa rumpit infusum , quæ non ruperit ignis antecedens. Cibos quidem et sapores non alius magis suceus commendat aut excitat : in quo usu mitigatur usto pane , aut cum vino : vel ac- cenditur pipere ac lasere : utique sale compescitur. Non est prætereundum in eo exemplum ingens. Siquidem M. Agrippa supremis suis annis conflictatus gravi morbo pedum, quum dolorem eum perpeti nequiret, unius medi- corum portentosa scientia, ignorante divo Augusto, tanti putavit usu pedum sensuque omni carere, dummodo et dolore illo careret, demersis in acetum calidum cruribus in acerrimo impetu morbi. XXVILL. (n.) Acetum scillinum inveteratum magis pro- ? batur, Prodest, super ea quæ diximus, acescentibus ci- bis : gustatum enim discutit pœnam eam. Et his qui jejuni vomunt : callum enim faucium facit, ac stomachi : odorem oris tollit, gingivas adstringit, dentes firmat , colorem meliorem præstat, Tarditatem quoque aurium gargariza- 8 114 de l’ouïe et ouvre les voies auditives. Il éclaireit la vue. Il est très-avantageux dans l’épilepsie, la mélancolie, le vertige, l’hystérie, les coups, les chutes, les ecchymoses qui en sont la suite, la débilité des nerfs, et les maladies des reins. Il est interdit à ceux qui ont des ulcérations in- ternes. XXIX. L'oxymel chez les anciens, témoin Dieu- chès , se préparait de cette manière (x1V, 21 ): On mettait dans une chaudière dix mines de miel (4 kil., 5), cinq hémines (1 litr., 35 ) de vinaigre vieux , une livre et un quart de sel marin, cinq setiers d’eau de mer ; on faisait bouillir letout en- semble à dix reprises, on transvasait eton laissait vieillir, Asclépiade, qui bannit complétement l’oxymel, fit le procès à cette boisson , qu’on don- nait même dans les fièvres; cependant on con- vient qu’elle était utile contre les serpents appelés seps , contre l’opium et le gui, et en gargarismes chauds contre l’angine et les affections de l’oreille, de la bouche et de la gorge, usages pour lesquels onemploie maintenant l’oxalme (saumure vinai- grée ); l'oxalme la meilleure se fait avec mélange de sel et de vinaigre récent. XXX. La sapa (xiv, 11) a del’affinité avec le vin; c’est du moût cuit jusqu’à réduction desdeux tiers. Celui qui est fait avec du moût blanc vaut mieux. On s’en sert contre les cantharides, le buprestis (xxuIt, 18), les chenilles du pin appelées pityocampes , contre les salamandres et les mor- sures venimeuses. Pris avec des oignons, il fait sortir l’arrière-faix et le fœtus mort. D’après Fa- biapus, c’est un poison quand on le boit à jeun, au sortir du bain (xxr11, 18). XXXI. Maintenant, pour suivre l’ordre natu- rel des choses, nous avons à parler de la lie du tione purgat, et transitum auditus aperit. Oculorum aciem obiter exacuit. Comitialibus, melancholicis, vertiginosis, vulvarum strangulationibus , percussis , aut præcipitatis, et ob id sanguine conglobato, nervis infirmis ,renum vitiis perquam utile. Cavendum exhulceratis. XXIX. Oxymeli antiqui, ut Dieuches tradit, hoc modo temperabant : mellis minas decem, aceti veteris heminas quinque , salis marini pondo libram et quadrantem , aquæ marinæ sextarios quinque pariter coquebant, decies defer- vescente cortina, atque ita diffundebant, invetérabantque. Sustulit totum id Asclepiades , coarguitque : nam etiam in febribus dabant. Profuisse tamen fatentur contra serpentes, quas sepas vocant, et contra meconium, ac viscum : et anginis calidum gargarizatum , et auribus, et oris guttu- risque desideriis, quæ nunc omnia oxalme contingunt : id sale et aceto recente efficacius est. XXX. Vino cognala res sapa est, musto decocto, donec tertia pars supersit. Ex albo hoc melius. Usus contra can- tharidas , buprestim , pinorum erucas, quas pityocampas vocant, salamandras, et contra mordentia venenata. Se- cundas ,partusque emortuos trahit, cum bulbis potum. Fa- bianus auctor est venenum esse, si quis jejunus a balineis id bibat, PLINE. vin de toute espèce. Elle a tant de force, qu’elle tue ceux qui descendent dans les cuves. La pré- caution à prendre est d’y introduire une lumière : tant que la lumière s’y éteint, il ya danger. La lie sans être lavée s’incorpore aux médicaments. Avec un poids égal d’iris, on en fait un topique pour les éruptions phlegmatiques ; humide ou sè- che, contre les piqûres des phalanges, contre les inflammations des testicules, des mamelles ou de toute autre partie. On la fait bouillir dans du vin avec de la farine d’orge et de la poudre d’encens, après quoi on la brûle et on la fait sécher. On re- connaît qu’elle est bien cuite quand refroidie elle fait sur la langue une impression brülante. Elle perd rapidement toutes ses forces quand À on la laisse exposée à l’air ; l’action du feu en augmente beaucoup la vertu. Cuite avec des figues , elle est très-bonne pour les lichens et les dartres farineuses, ainsi que pour la lèpre et les ulcères humides. En boisson c’est un contre-poi- son des champignons, surtout prise erue ; cuite et lavée, on l’incorpore dans des compositions ophthalmiques. On l’emploie en topique sur les testicules et les parties génitales. On la prend dans du vin pour lastrangurie. Quand elle a perdu sa force elle est bonne encore pour nettoyer le corps etles vêtements, etalorsonl’emploiecomme le suc d’acacia (xx1V, 67). XXXIL. La lie de vinaigre, en raïson de la ma- tière qui la fournit, est plus âcre et plus caus- tique. Elle s’oppose à la formation du pus. En to- pique elle est bonne pour les intestins, l'estomac et le ventre. Elle arrête les fluxions humorales dans ces parties et les règles trop abondantes. Elle résout les panus non encore ulcérés et les an- giues. Avec la cire, elle guérit l’érysipèle. Elle XXXI. Consequens horum est vinifæx, cujusque gene: 1 ris. Ergo vini fæci tanta vis est, ut descendentes in cupas enecet. Experimentum demissa præbet lucerna , quamdiu exstinguatur, periculum denuntians. Illota miscetur me- dicamentis. Cum iridis vero pari pondere, eruptionibus pituitæ illinitur : et sicca vel madida contra phalanga, et testium mammarumque inflammationes, vel in quacumque parte corporis. Item cum hordeacea farina , et tburis polline in vino decocta crematur et siccatur. Experimentum est legitime coctæ, ut refrigerata linguam tactu videatur urere. Celerrime exanimatur, loco non incluso condita, 2 Crematio ei multum virium adjicit. Utilissima est ad com- pescendos lichenas furfuresque cum fico decocta ; sic et lepris et hulceribus manantibus imponitur. Fungorum na: turæ contraria est pota, sed magis cruda. Oculorum me- dicamentis cocta et lota miscetur ; medetur illita et testi- bus , et genitalibus ; in vino autem adversus strangurias bibitur. Quum exspiravit quoque, lavandis corporibus et vestibus utilis; tuncque usum acaciæ habet. XXXII. Fæx aceti pro materia acrior sit necesse est, multoque magis exhulceret. Resistit suppurationum incre- mentis : stomachum, interanea , ventrem illita adjuvat. Sistit earum partium rheumatismos, etmulierum menses. LIVRE XXII. 115 dégonfle les mamelles impatientes de leur propre | laine, il arrête les pertes chez les femmes. [1 est lait ; elle fait tomber les ongles malades. Elle est très-efficace avec la polenta contre la morsure du serpent céraste, avec lemélanthium (nielle eulti- vée) contre la morsure du crocodile et du chien. Elle a aussi plus de force quandelle a été brûlée. Alors sion y incorpore de l'huile de lentisque , et qu'on l’applique sur la tête, en une nuit elle rend les cheveux blonds ; appliquée avec de l’eau dans un linge, en pessaire, elle purge la matrice. t XXXIEL. La lie de la sapa (vin cuit) guérit les brûlures, en quoi elle agit mieux si on y ajoute du duvet de roseau. Bouillie et prise en boisson, elle apaise les vieilles toux. On la fait cuire dans un plat avec du sel et de la graisse, ce qui forme un onguent pour les tumeurs des mâchoi- res et du cou. à 1 XXXIV. (r11.) Après la vigne, le premier rang appartient à l'olivier. Les feuilles, avec beaucoup de force, resserrent , détergent , sup- priment. Mâchées et appliquées sur les plaies,elles les guérissent ; avec l’huile, en topique, elles sont bonnes pour les douleurs de tête. La décoc- tion, avec du miel, sert à fomenter les parties cautérisées par les médecins, les gencives en- flammées, les panaris, les ulcères sordides et putrides. Avec le miel aussi, elle arrête le sang qui s'écoule des parties nerveuses. Le suc des feuilles est efficace pour les ulcérations et pus- tules charbonneuses autour des yeux, et pour la procidence de l'iris ; aussi le fait-on entrer dans les collyres. Il guérit en effet les anciens larmoie- ments et l'érosion des paupières. On l’exprime en pilant les feuilles, sur lesquelles on verse du vin et de l’eau de pluie ; on le fait sécher, et on en forme des trochisques. En pessaire, avec de la Panos discutit nondum exhulceratos, et anginas : sacros igues cum cera : mammas lactis sui impatientes eadem ex- stinguit : ungues scabros aufert. E serpentibus contra ceras. tas validissima cum polenta ; cum melanthio autem contra crocodili morsus, et canis. Et hæc cremata ampliat vires : tunc addito lentiscino oleo illita una nocte rufat capillum. Eadem ex aqua in linteolo apposita , vulvas purgat. 1 XXXIII. Sapæ fæce ambusta sanantur, melius addita lanugine arundinis; eadem fæce decocta polaque, tusses veteres. Decoquitur in patiniscum sale et adipe ad tumorem quoque maxillarum et cervicum. 1 XXXIV. (uu.) Olearum proxima auctoritas intelligitur. Folia earum vehementissime adstringunt, purgant, sis- tunt. Ilaque commanducata imposita hulceribus medentur, et capitis doloribus illita cum oleo. Decoctum eéorum cum melle his quæ medici usserint, gingivarum inflammationi- bus, paronychiis , sordidisque hulceribus , et putrescenti- bus. Cum melle profluviam sanguinis e nervosis partibus cohibet. Succus eorum carbunculantibus circa oculos hul- ceribus et pusulis, procidentique pupillæ efficax : qua- propter in collyria additur ; nam et veteres lacrymationes sanat, et genarum erosiones. Exprimitur autem succus lusis , affuso vino et aqua cælesti, siccatusque in pastilles 0 (oo bon pour les ulcères sanieux, pour les condy- lomes, pour l’érysipèle, pour les ulcères serpigi- neux , pour les épinyctides. XXXV. Les fleurs de l'olivier ont les mêmes 1 vertus. On brûle aussi les jeunes tiges bourgeon- nantes , pour faire de leur cendre une espèce de spodium (cendre alcaline) (xxx1v,52). On arrose de vin cette cendre, et on la brûle de nouveau. Pour lessuppurations et les tumeurs, on fait un to- pique avec cette cendre ou avec les feuilles pilées dans du miel. Pour les yeux, c’est avec la polenta. L’eau qui sort du bois d’olivier, quand on le brûle vert, guérit les lichens, les dartres farineuses, les ulcères humides. Quant au suc qui distille naturellement de l'olivier, et surtout de l'olivier d'Éthiopie, on ne peut s'étonner assez qu’il se soit trouvé des auteurs pour le recommander en frictions dans les douleurs de dents, tout en le déclarant un poison , et pour conseiller de l’aller chercher dans l'olivier sauvage. L’écorce des plus tendres racines de l’olivier, prise souvent avec du miel, est salutaire dans l’hémoptysie et l’expec- toration purulente. La cendre de l’arbre même, incorporée avec de l’axonge, est bonne pour les tumeurs, et guérit les fistules en détruisant le vice qui les entretient. XXX VI. Les olives blanches sont meilleures à 1 l'estomac qu’au ventre. Mangées seules et toutes fraîches, avant d’être confites , elles forment un excellent remède pour la gravelle et pour les dents usées ou ébranlées par l’usage de la viande. L’olive noire est mauvaise pour l'estomac, et bonne pour le ventre; elle ne convient pas à la tête et aux yeux. Les unes et les autres, pilées, s’emploient en topique pour les brûlures ; les noi- digeritur. Sistit menses in lana admotus vulvæ : utilis et sanie manantibus; item condylomatis, ignibus sacris quæque serpunt hulcera , epinyctidi. XXXV. Eosdem et flos earum habet effectus. Uruntur { et cauliculi florescentes , ut spodii vicem cinis præstet ; vinoque infuso iterum uritur. Suppurationes et panos illi- nunt cinere eo, vel foliis tusis cum melle, oculos vero cum polenta. Succus fruticis recentis accensi distillans sanat lichenas, furfures , manantia hulcera. Nam et la- cryma quæ ex arbore ipsa distillat , Æthiopicæ maxime oleæ, mirari satis non est repertos, qui dentium dolores illinendos censerent, venenum esse prædicantes, atque eliam in oleastro quærendum. E radice oleæ quam tener- rimæ cortex derasus, in melle erebro gustatu medetur sanguinem rejicientibus, et suppurata extussientibus. 1p- sius oleæ cinis cum axungia tumores sanat; extrahitque fistulis vitia, et ipsas sanat. XXXVI. Olivæ albæ stomacho utiliores, ventri minus, f Præclarum habent, antequam condiantur, usum recentes, per se cibi modo devoratæ. Medentur enim arenosæ urinæ, item dentibus carnem mandendo attritis, aut convulsis. Nigra oliva stomacho inutilior, ventri facilior, capiti et oculis non convenit. Utraque ambustis prodest trita et 8. 116 res s'appliquent sur le mal après avoir été mä- chées, et elles empêchent la formation d’ampou- les. Les colymbades (olives confites) détergent les ulcères sordides ; elles ne valent rien dans les dysuries. {1 XXXVIT. Quant au marc d'olive, nous pour- rions paraître en avoir dit assez (xv, 8), nous étant guidés sur Caton; mais il faut aussi parler des usages médicaux de cette substance. Le marc d'olive est très-bon pour fortifier les gencives, ci- catriser les ulcères de la bouche, raffermir les dents. On s’en sert en affusion dans les érysi- pèles et les ulcères serpigineux. Le marc de l'o- live noire vaut mieux pour les engelures, ainsi que pour fomenter les enfants ; le marc de l’olive blanche s'emploie en pessaire dans de la laine; mais l’un et l’autre ont beaucoup plus de vertu quand on les faitcuire. Pour cela on les fait bouil- lir dans un vase de cuivre, jusqu’à consistance de miel. Ainsi préparé, le marc s’emploie, suivant les circonstances, avec du vinaigre, ou du vin vieux , ou de l’hydromel, dans le traitement de la bouche, des dents, des oreilles , des ulcères hu- 2 mides, des parties génitales , des rhagades. On en fait un topique , dans du linge pour les plaies, dans delalaine pour lesluxations; et il est d’unegrande utilité, surtout s’il a vieilli, car alors il guérit les fistules. On s’en sert en injection dans les ulce- rations du siége, des parties génitales et de la matrice. On en fait un topique pour la goutte commençante, ainsi que pour toutes les maladies des articulations. Si on le fait recuire jusqu’à con- sistance de miel avec l’omphacium (ÆAuile d'oli- ves vertes), il fait tomber les dents gâtées. Avec une décoction de lupins et l'herbe chaméléon (xxIx, 21 ), il guérit merveilleusement la gale des bêtes de somme. Des fomentations avec le mare illita. Sed nigra commanducatur, et protinus ex ore im- posita, pusulas gigni prohibet. Colymbades sordida hul- cera purgant, inutiles difficultatibus urinæ. 1 XXXVII. De amurca poteramus videri satis dixisse , Catonem sequuti : sed reddenda medicinæ quoque est. Gingivis et oris hulceribus, dentium stabilitati efficacis- sime subvenit : item ignibus sacris infusa , et his quæ ser- punt. Pernionibus nigræ olivæ amurca utilior : item in- fantibus fovendis. Albæ vero, mulierum vulvæ in lana admovetur, Mullo autem omnis amurca decocta efficacior. Coquitur in cyprio vase ad crassitudinem mellis. Usus ejus cum aceto, aut vino velere, aut mulso, ut quæque causa exigat, in curatione oris, dentium, aurium , bul- 2 cerum manaotium, genitalium, rhagadum. Vulneribus in linteolis imponitur , luxatis in lana : ingens hic usus, uti- que inveterato medicamento : tale enim fistulas sanat, In- funditur sedis, genitalium, vulvæ exbulcerationi. Illi- pilur vero podagris incipientibus : item articulariis morbis. Si vero cum omphacio recoquatur ad mellis crassitudinem, casuros dentes extrahit. Item jumentorum scabiem , cum decocto lupinorum, et chamæleone herba, mire sanat. Cruda amurca podagras foveri utilissimum, PLINE. d'olive cru sont très-utiles dans la goutte. XXXVIIL. (1v.) Les feuilles de l'olivier sauvage 1 ont les mêmes propriétés. Le spodium (cendre alcaline ) que l’on fait en brûlant les jeunes tiges arrête avec plus de force encore les fluxions ; il apaise les inflammations des yeux, il déterge les ulcères, il incarne les plaies, il réprimelégèrement les chairs bourgeonnantes, il les sèche et les mène à la cicatrisation. Les autres propriétés sont les mêmes que celles de l'olivier cultivé; mais il a cela de particulier, que les feuilles, cuites dans du miel et données par cuillerées, sont bonnes dans l'hémoptysie. L'huile est plus âpre et plus efficace ; on s’en lave la bouche pour raffermir les dents. On fait un topique avec les feuilles. dans du vin, pour les panaris , les charbons et tous les dépôts ; dans du miel, pour ce qui a besoin d’être détergé. On incorpore dans les compositions ophthalmiques et la décoction des feuilles et le sue de l'olivier sauvage. On instille ce suc avec du miel dans les oreilles, même lorsqu'elles donnent du pus. Avec la fleur de l'olivier sauvage, on fait un topique pour les condylomes et les épinyctides. On l’applique avec la farine d’orge sur le ven- tre, dans la diarrhée; avec l’huile, sur la tête, dans la céphalalgie. Les jeunes tiges cuites et ap- pliquées avec du miel produisent le recollement de la peau détachée des os du crâne. On mange ces tiges, quand elles ont pris de la consistance, pour arrêter le cours de ventre. Rôties et pilées avec du miel , elles détergent les ulcères rongeants et font percer les charbons. XXXIX. Quant à l'huile, nous en avons suffi- 1 samment exposé la nature et la production (xv, 2). Maintenant disons les usages médicinaux des dif- férentes sortes d'huiles. La plusutile est lompha- cium (huile d'olives vertes) (xxx, 60 ), puis l'huile 2 XXX VIII. (1v. ) Oleastri foliorum eadem natura. Spo- 1 dium e cauliculis vehementius iuhibetrheumatismos. Sedat et inflammationes oculorum, purgat hulcera, alienata explet, excrescentia leniter erodit, siccatque, et ad cica- tricem perducit : cætera, ut in oleis. Peculiare autem, quod folia decoquuntur ex melle, et dantur cochlearibus contra sanguinis exscreationes. Oleum tantum acrius , ef- ficaciusque : et de eo os quoque colluitur ad dentium fir- mitatem, Imponuntur folia et paronychiis, et carbunculis, 2 et contra omnem collectionem cum vino : iis vero quæ purganda sunt, cum melle. Miscentur oculorum medica- mentis, et decoctum foliorum , et succus oleastri. Utiliter eliam auribus instillatur cum melle, vel si pus effluat. Flore oleastri condylomata illinuntur , et epinyctides ; item cum farina hordeacea venter , in rheumatismo : cum oleo, capitis dolores. Cutem in capité ab ossibus recedentem cauliculi decocti, et cum melle impositi comprimunt. Ex oleastro maturi in cibo sumti sistunt alvum. Tosti autem et cum melle triti, nomas repurgant, carbunculos rum- punt. XXXIX. Olei naturam causasque abunde diximus. Ad 1 medicinam ex olei generibus hæc pertinent. Utilissimum LIVRE XXHIT. verte (x11, 60). En outre, l'huile doit être aussi nouvelleque possible, excepté les cas particuliers où l’on recherche la plus vieille, et en même temps très-fluide, de bonne odeur, et qui n’ait pas d’âcreté , au rebours de l'huile à manger (11). L'omphacium est bon pour les gencives. Il n’est rien de mieux pour se conserver les dents blan- ches que d'en tenir de temps en temps dans la bouche. Il arrête les sueurs. 1 XL. L'huile d’œnanthe (xt, 61) a les mêmes vertus que l'huile rosat. L'huile en général assou- plit le corps, et lui donne de la force et de la vi- gueur ; elle ne vaut rien à l'estomac ; elle incarne les plaies ; elle irrite la gorge ; elle amortit tous les poisons, surtout la céruseetle plâtre, en boisson dans l’eau miellée ou une décoction de figues sè- ches ; dans l’eau, l’opium, les cantharides, le bu- prestis, la salamandre, les chenilles du pin ; bue seule et revomie , tous les venins susdits. Elle est | un grand remède pour les lassitudes et les refroi- dissements. Bue chaude à la dose de six cyathes (olitr., 27), et surtout quand on ya faitbouillir de la rue, elle apaise les tranchées et chasse les vers 2 intestinaux. Elle relâche le ventre, bue à la dose d’une hémine (0 litr.,27),avec du vin et de l’eau chaude, ou de la décoction d’orge filtrée. Elle entre dans les emplâtres vulnéraires. Elle nettoie le vi- sage ; elle dissipe la tympanite des bœufs , injectée par les naseaux, jusqu'à ce qu’ils la rejettent par éructation. L'huile vieille est plus échauffante, plus sudorifique et plus résolutive. Elle convient aux léthargiques, surtout dans le déclin de Ja maladie. C’est un assez bon remède pour éclaircir la vue, avec partie égale d’un miel qui n’a pas senti la fumée. On l’emploie contre les douleurs de tête ; contre les ardeurs de la fièvre , avec de “est ompbacium, proxime viride. Præterea quam maxime recens, nisi quum vetustissimum quæritur, tenue, odo- ratum, quodque non mordeat, e diverso quam in cibos eligitur. Omphacium prodest gingivis. Si contineatur in ore, colorem dentium custodit magis, quam aliud : sudores cohibet. 1 XL. Œnanthino idem est effectus, qui rosaceo. Omni autem oleo mollitur corpus, vigorem et robur accipit : sto- macho contrarium. Auget hulcerum incrementa : fauces . exasperal, et venena omnia hebetat, præcipue psimmy- thii, et gypsi, in aqua mnulsa, aut ficorum siccarum de- cocto potum : contra meconium, ex aqua : contra can- tharidas, buprestim , salamandras, pilyocampas : per se potum redditumque vomitionibus, contra omnia supra dicta. Et lassitudinum perfrictionumque refectio est. Tormina calidum potum cyathis sex, magisque ruta 2 simul decocta pellit : item ventris animalia. Solvit alvum heminæ mensura, cum vino et calida aqua potum, aut ptisanæ succo. Vulnerariis emplastris utile. Faciem purgat. Bubus infusum per nares, donec ructent, inflationem sedat, Velus autem magis excalfacit corpora, magisque discutit sudores, Duritias magis diffundit. Lethargicis auxiliare , et inclinato morbo. Oculorum claritati con- 117 l’eau; et si l'huile qu’on a n’est pas vieille, on la fait bouillir pour lui donner les propriétés de la vieille huile. XLL L'huile de ricin (xv, 7) purge, prise avec une quantité égale d’eau chaude. On pré- tend que la vertu purgative de cette huile agit principalement sur les hypocondres. Elle est bonne pour les maladies des articulations , pour toutes les duretés, pour les affections de la ma- trice et des oreilles, pour les brûlures; avec la cendre du murex, pour les inflammations du siége et pour la gale. Elle donne une bonne couleur à la peau, et fait croître les cheveux. Aucun animal ne touche à la graine d’où on tire cette huile. On fait avec la‘grappe du ricin des mèches (xv, 7) qui donnent beaucoup de clarté. Quant à l'huile même, elle ne donne que peu de lumière, parce qu’elle est trop grasse. Les feuilles, dans du vinaigre, s’appliquent sur l’érysipèle. Seules et fraîches, on en fait un topique pour les ma-— melles et les fluxions. Bouillies dans du vin, on s’en sert dans les inflammations, avec de la po- lenta et du safran. Bouillies et appliquées seules pendant trois jours sur la face, elles la nettoient. XLII. L'huile d'amandes est laxative et émol- 1 liente. Elle efface les rides, et donne plus d’é- clat à la peau. Avec du miel, elle emporte les boutons du visage. Bouillie avec de l’huile rosat, du miel et des bourgeons de grenadier, elle est bonne pour les oreilles , tue les petits vers qui s’y trouvent, dissipe la dureté de l’ouïe , les bruisse- ments , les tintements, les douleurs de tête, les douleurs des yeux. Avec de la cire, elle guérit les furoneles et les coups de soleil ; avec le vin, elle nettoie les ulcères humides et les dartres furfu- racées. Avec le mélilot , elle fait disparaître les _— fert aliquid, cum pari portione mellis acapni. Capitis doloribus remedium est; item ardoribus in febri cum aqua : et si vetusti non sit occasio , decoquitur , ut vetus- tatem repræsentet. XLI. Oleum cicinum bibitur ad purgationes ventris cum pari caldæ mensura. Privatim dicitur purgare præ- cordia. Prodest et articulorum morbis, duritiis omnibus, vulvis, auribus, ambustis. Cum cinere vero muricum , sedis inflammationibus , item psoræ. Colorem cutis com- mendat, capillumque fertili natura evocat. Semen ex quo fit, nulla animans atlingit. Ellychnia ex uva fiunt, cla- ritatis præcipuæ : ex oleo lumen obscurum propter nimiam pinguitudinem. Folia igni sacro illinuntur ex acelo : per se autem recentia mammis et epiphoris. Eadem decocta in vino inflammationibus, cum polenta et croco : per se autem triduo imposita faciem purgant. XLII. Oleum amygdalinum purgat, mollit corpora, cu- 1 tem erugat, nitorem commendat, varos cum melle tollit e facie. Prodest et auribus, cum rosaceo et melle, et mali punici germine decoctum, vermiculosque in his necat, et gravitatem auditus discutit, sonos incertos et tinnitus, obiter capitis dolores, et oculorum. Medetur furunculis, et a sole ustis cum cera. Hulcera mauantia et furfures cum 118 condylomes. Appliquée seule sur la tête, elle provoque le sommeil. 1 XLIII. Quant à l'huile de laurier, plus elle est 1 1 _ nouvelle et verte, mieux elle vaut. Les propriétés en sont échauffantes ; aussi l’emploie-t-on, chauf- fée dans l'écorce d’une grenade, pour la para- lysie, le spasme, la coxalgie, les meurtrissures , les céphalalgies, les vieux catarrhes , les maux d'oreilles. XLIV. Mêmes propriétés dans l'huile de myrte. Elle resserre, elle endurcit ; avec de la cire et des écailles de cuivre, elle est bonne pour les gencives, pour les maux de dents, pour la dyssenterie, pour les ulcérations de la matrice, pour la vessie, pour les ulcères vieux et humi- des, ainsi que pour les éruptions et la brûlure. Elle guérit les meurtrissures , les dartres furfura- cées, les rhagades, les condylomes, les luxations, et fait disparaître la mauvaise odeur de certaines personnes. C’est un antidote pour les cantharides, le buprestis et tous les venins corrosifs. XLV. L'huile de chamæmyrsine ou oxymyr- sine (xv, 7) (ruscus aculeatus) a les mêmes ver- tus. L'huile de cyprès produit lesmêmes effets que celle de myrte et celle de citre. L'huile de noïx, que nous avons appelée caryinon (xv, 7), est bonne pour l’alopécie ; instillée dans l'oreille, pour la dureté d’ouie; en friction sur la tête, pour la céphalalgie; dureste, inerte et d’un goût désagréa- ble : en effet, s’il se trouve quelque chose de pourri dans la noix, toute la cuvée en est infec- tée. L'huile des graines du Gnidium (daphne Gnidium) a les mêmes vertus que l'huile de ricin. L'huile de lentisqueest très-bonne dans les com- positions médicamenteuses appelées acopes (qui ôtent la fatigue ); et elle serait aussi estimée que Î vino expurgat : condylomata cum meliloto. Per se vero capiti illitum , somnum allicit. XLIII. Oleum laurinum utilius quo recentius , quoque viridius colore. Vis ejus excalfactoria ; et ideo paralyticis, spasticis, ischiadicis, sugillatis, capitis doloribus, invete- ratis distillationibus, auribus, in calyce punici calfactum' illinitur. XLIV. Similis et myrtei olei ratio : adstringit, indurat : medetur gingivis , dentium dolori, dysenteriæ , vulvæ ex- hulceratæ , vesicis, hulceribus vetustis vel manantibus, cum squama æris et cera. Jtem eruptionibus, ambustio- nibus. Attrita sanat, et furfures, et rhagadas, condylo- mata , articulos luxatos, odorem gravem corporis. Adver- satur cantharidi, bupresti, aliisque malis medicamentis, quæ exhuleerando nocent. XLV. Chamæmyrsinæ, sive oxymyrsinæ eadem natura. Cupressinum oleum eosdem effectus habet, quos myr- teum : item citreum. E nuce vero juglande , quod caryinum appellavimus, alopeciis utile est, et tarditati aurium in- fusum ; item capitis dolori illitum. Cæterum iners el gravi sapore. Enimvero si quid in nucleo putridi fuerit, Lotus modus deperit. Ex Gnidio grano factum, camdem vim habet, quam cicinum. E lentisco factum, utilissimum PLINE. l'huile rosat , sans sa vertu un peu trop styptique. On s’en sert aussi contre les sueurs excessives et les sudamina. C’est un remède souverain pour la gale des bêtes de somme. L'huile de ben (x1x, 46) nettoie les boutons, les furoncles, le lentigo, les gencives (12). XLVI. Nous avons dit ce qu'était le cypros 1 (lawsonia inermis, L.),et comment on en reti- rait l'huile (x11, 51 ). Cette huile est échauffante ; elle relâche les nerfs. Les feuilles s’appliquent sur l’estomac. Le suc de ces feuilles , en pessaire, calme les troubles de la matrice. Les feuilles fraîches , mâchées, sont bonnes pour les ulcères humides de la tête et pour les aphthes, ainsi que pour les abcès et les condylomes. La décoction des feuilles est utile dans les brûlures et les luxations. Pilées et appliquées avec du jus de 2 coing (13), elles rendent les cheveux blonds. La fleur appliquée avec du vinaigre sur la tête calme la céphalalgie. Brûlée dans un pot de terre crue, elle guérit les ulcères rongeants. Seule ou avec du miel, on l’emploie contre les ulcères putri- des. L'odeur que la fleur exhale provoque le sommeil. L'huile appelée gleucinum (xv, 7,4) resserre et rafraichit, de la même manière que l'huile d’œnanthe. XLVIT. L'huile de baume est la plus précieuse 1 detoutes , comme nous l’avons dit à l’article des parfums (xr1, 54). Elle est efficace contre le ve- nin de tous les serpents ; elle est très-bonne pour éclaircir la vue , elle dissipe les nuages des yeux ; elle est bonne pour la dyspnée, pour tous les dépôts, toutes les duretés; elle empêche le sang de se coaguler ; elle déterge les ulcères ; elle est très-avantageuse pour les maux d'oreilles, les céphalalgies, les tremblements, les spasmes, acopo est : idemque proficeret æque ut rosaceum , ni du- rius paulo intelliseretur. Utuntur eo et contra nimios su- dores, papulasque sudorum. Scabiem jumentorum ef- ficacissime sanat. Balaninum oleum repurgat varos, furunculos , lentigines, gingivas. XLVI. Cypros qualis esset, et quemadmodum ex eat fieret oleum docuimus. Natura ejus excalfacit, emollit nervos. Folia stomacho illinuntur : et vulvæ concitatæ succus quoque eornm apponitur. Folia recentia comman- ducata , hulceribus in capite manantibus , item oris me- dentur , et collectionibus, condylomatis. Decoctum folio- rum ambustis et luxatis prodest. Ipsa rufant capillum tusa, adjecto struthei mali succo. Flos capitis dolores sedat cum aceto illitus. Idem combustus in cruda olla nomas sapat, et putrescentia hulcera per se, vel cum melle. Odor floris olet, qui somnum facit. Adstringit gleucinum, et refrigerat, eadem ratione qua et œnanthinum. XLVII. Balsaminum longe pretiosissimum omnium, ut in unguentis diximus, contra omnes serpentes efficax. Oculorum claritati plurimum confert , caliginem discutit. Item dyspnœas, collectiones omnes duritiasque lenit. Sanguinem densari prohibet, hulcera purgat : auribus, capitis doloribus, tremulis, spasticis, ruptis perquam utile. CES LIVRE XXTIT. les ruptures. Prise dans du lait, elle est l’anti- dote de l’aconit. Employée en liniment dans le frisson de la fièvre, elle en diminue la violence ; cependant il faut en user avec modération, parce qu’elle échauffe beaucoup, et qu’elle augmente le mal si on passe la mesure. 1 XLVIIL Nous avons déjà parlé du maloba- thrum et de ses espèces ({x11, 59). Il est diuré- tique. Exprimé dans du vin, on s’en sert en topique dans les fluxions des yeux. On l’applique sur le front de ceux qu'on veut faire dormir, et il agit encore plus efficacement si on en frotte les na- rines, ou si on l’administre dans de l’eau. La feuille tenue sous la langue embaume la bouche et l’haleine, ainsi que les vêtements entre les- quels on l’interpose. 1 XLIX. L'huile de jusquiame est émolliente, mais contraire aux nerfs ; en boisson, elle trou- ble le cerveau. L’huile de lupin est émolliente, et produit à peu près les mêmes effets que l'huile rosat. Quant à l’huile du narcisse, nous en avons parlé avec la fleur de cette plante ([xxr, 75). L'huile de raifort guérit le phthiriasis contracté à lasuite d’ane longue maladie, et efface les rugosités du visage. L'huile de sésame guérit les douleurs d'oreilles, les ulcères serpigineux, les ulcères dits malins. L'huile de lis, que nous avons ap- pelée aussi huile de Phaselis et huile de Syrie (xx1, 11}, est très-bonne pour les reins, pour provoquer les sueurs, pour amollir la matrice et pour mürir à l’intérieur. Quant à l'huile selgitique, nous avons dit qu’elle était bonne pour les nerfs (xv, 7). Il en est de même de l'huile herbacée {faite de certaines herbes) que les gens d’Igu- vium vendent sur la voie Flaminienne. 1 L. L'élæomeli, qui, avons-nous dit (xv, 7}, découle des oliviers dans la Syrie, a un goût Adversatur aconito ex lacte potum. Febres cum horrore venientes perunctis leviores facit. Ulendum tamen mo- dico, quoniam adurit, augetque vitia non servalo tempe- ramento. 1 XLVIIH. Malobathri quoque naturam et genera expo- suimus. Urinam ciet. Oculorum epiphoris vino expressum utilissime imponitur : item frontibus, dormire volentibus : - efficacius , si et nares illinantur; aut si ex aqua bibatur, Oris et halitussuavitatem commendat linguæ subditum fo lium , sicut et vestium odorem interpositum. 1 XLIX. Hyoscyaminum emolliendo utile est, nervis inutile. Potum quidem cerebri motus facit. Therminum e lupinis emollit, proximum rosaceo effectum habens. Nar- cissinum dictum est cum suo flore. Raphaninum phthiriases longa valetudine contractas tollit, scabritiasque cutis in facie emendat. Sesaminum aurium dolores sanat; et hul- cera quæ serpunt, et quæ cacoethe vocant. Lirinon , quod et Phaselinum et Syrium vocavimus, renibus utilissimum est sudoribusque evocandis, vulvæ molliendæ, conco- quendoque intus. Selgiticum nervis utile esse diximus, sicut herbaceum quoque, quod Jguvini circa Flaminiam vlam vendunt. 119 mielleux et un peu nauséabond. Il relâche le ven- tre, il évacue surtout la bile, à la dose de deux cyathes (0 litr., 09) dans une hémine d’eau. Ceux qui en ont bu tombent dans la torpeur, et il faut les éveiller fréquemment. Les buveurs qui vont faire assaut commencent par en avaler un verre (14). Quant à l’huile de poix (xv, 7),on l’emploie communément pour la toux (15), et pour la gale des quadrupèdes. LI. Après la vigne et l'olivier, le prernier rang 1 appartient au palmier. Les dattes fraîches enivrent et causent de la céphalalgie; elles sont moins nuisibles étant sèches. Elles ne sont pas aussi bonnes à l’estomac qu’on le croit ; elles exaspè- rent la toux; elles sont nourrissantes. Les an- ciens en donnajent la décoction, en guise d’hy- dromel , aux malades, pour rétablir les forces et apaiser la soif, et employaient à cet effet les dattes de la Thébaïde de préférence. Les hémop- toïques se trouvent très-bien d’en manger. On en fait, avec le coing, la cire et le safran, un topique pour l'estomac, la vessie, le ventre et les intestins. Elles sont bonnes pour les meurtris- sures. Les noyaux de dattes, brûlés dans un vase de terre neuf, donnent une cendre qui, lavée, tient lieu de spodium et s’incorpore dans les col- lyres, ou, avec addition de nard , dans les pom- mades pour les paupières. LIT. (v.) Quant au palmier qui porte le myro- 1 balan (x11, 47 ), l'espèce la plus estimée croît en Égypte; ses dattes, à la différence des autres, n’ont pas de noyau. Avec du vin astringent, elles arrêtent (16 )la diarrhée et les pertes. Elles fa- vorisent la réunion des plaies. LIIT. Le palmier élate (x11, 62) ou spathe four- nit à la médecine ses bourgeons, ses feuilles et son écorce. On applique les feuilles sur les hypo- _ L. Elæomeli , quod in Syria ex ipsis oleis manare dixi- mus, sapore melleo, non sine nausea, alvum solvit : bilem præcipue detrabit, duobus cyathis in hemina aqua: datis : qui bibere , torpescunt , excitanturque crebro. Po- tores certaturi præsumunt ex eo cyathum unum. Pissino oleo usus ad tussimet ad quadrupedum scabiem est. LI. A vitibus oleisque proxima nobilitas palmis : ine- briant recentes : capitis dolorem afferunt : minus, siccæ : nec, quantum videtur, utiles stomacho : tussim exaspe- rant, corpus alunt, Succum decoctarum antiqui pro hydro. melite dabant ægris ad vires recreandas , sitim sedandam, in quo usu præferebant Thebaicas. Sanguinem quoque exscreantibus utiles, in cibo maxime. Ilinuntur caryotæ stomacho, vesicæ, ventri, intestinis, cum coloneis et cera, et croco. Sugillata emendant. Nuclei palmarum creméti in fictili novo, cinere loto spodii vicem efliciunt, miscen- turque collyriis , et calliblephara faciunt addito nardo. LU. (v.) Palma quæ fert myrobalanum , probatissims 1 in Ægypto, ossa non habet reliquarum modo in balanis, Alvum et menses sistit in vino austero, et vulnera con» glutinat. LIN. Palma erate, sive spathe, nedicinæ confert £er- 1 120 condres, l’estomac, le foie, les ulcères serpi- gineux de cicatrisation difficile. L’écorce encore tendre, avec de la résine et de la cire, guérit la gale en vingt jours. On la fait bouillir pour les maladies des testicules. En fumigation, elle noir- cit les cheveux et fait sortir les fœtus. On la fait prendre en boisson dans les affections des reins, de la vessie et des hypocondres; elle ne vaut rien pour la tête et {es nerfs. La décoction de cette écorce arrête les flux utérins et la diarrhée. La cendre se prend en boisson , dans du vin blane, pour les tranchées; elle est souveraine dans les affections de matrice. LIV. (vr.) Viennent maintenant les propriétés médicales des différentes espèces de pommiers. Les différentes pommes du printemps, qui ont le goût acerbe , sont contraires à l’estomac ; elles troublent le ventre et la vessie; elles nuisent aux nerfs ; cuites, elles valent mieux. Les coings sont plus agréables quand ils sont cuits ; cepen- dant, crus, pourvu qu’ils soient mûrs, ils sont avantageux dans l’hémoptysie, la dyssenterie, le choléra, le flux céliaque; ils n’ont plus la même utilité quand ils sont cuits, parce qu'a- lors ils perdent la vertu astringente qui leur ap- partient ; on les applique encore sur la poitrine dans les ardeurs de la fièvre ; et cependant on les fait cuire dans l’eau de pluie pour les affections 2 énumérées plus haut. Cuits ou crus, on les ap- plique en forme de cérat dans les douleurs d’es- tomac. Le duvet qui les couvre guérities anthrax. Cuits dans du vin etappliqués avec de la cire, les coings rendent les cheveux aux têtes chauves. Ceux que l'on confit crus dans du miel sont laxa- tifs ; ils ajoutent beaucoup à la suavité du miel, et le rendent meilleur à l’estomac. Quant à ceux que l’on confit cuits dans du miel, quelques-uns mina , folia, corticem. Folia imponuntur præcordiis, sto- macho , jocineri, hulceribus quæ serpunt, cicatrici repu- gnantia. Psoras cortex ejns tener cum resina et cera sanat diebus xx. Decoquitur et ad testium vitia. Capillum deni- grat suffitu , partus extrahit. Datur bibendus renum vitiis, et vesicæ, et præcordiorum : et capiti, et nervis inimicus. Vulvæ ac ventris fluxiones sistit decoctum ejus. Item cinis ad formina potus in vino albo, in vulvarum vitiis effica- cissimus. LIV. (v1.) Proximæ varielates generum medicinarum- que, quæ mala habent. Ex his verna acerba, stomacho ioutilia sunt : alvum, vesicam circumagunt , nervos læ- dunt : cocta meliora. Cotonea cocta suaviora : cruda tamen, dumtaxat matura, prosunt sanguinem exscreantibus ac dysentericis, cholericis, cœliacis. Non idem prosunt de- cocta , quoniam amittunt constringentem illam vim succi. Imponuntur et pectori in febris ardoribus : et tamen deco- quuntur in aqua cælesti ad eadem quæ supra scripta sunt. 2 Ad stomachi autem dolores cruda decoctave cerati modo imponunlur, Lanugo eorum carbunculos sanat. Cocta in vino , et illita cum cera, alopeciis capillum reddunt, Quæ ex his cruda in melle condiuntur, alvum movent. Mellis autem suavitati multum adjiciunt, stomachoque ulilius id PLINE. | les font piler avec des feuilles de roses bouillies, et les donnent pour aliment dans les maladies de l'estomac. Le suc des coings crus est bon pour 3 la rate, pour l’orthopnée, pour l'hydropisie ainsi que pour les affections des mamelles, pour les condylomes et les varices. Les fleurs fraîches ou séchées s’emploient dans les ophthalmies, les hémoptysies et les pertes. En les pilant avec du vin doux, on en fait un suc adoucissant , qui est avantageux dans le flux céliaque et dans les affections du foie. Avec la décoction de ces fleurs on fait des fomentations dans les chutes de la matrice et du rectum. On tire des coings une huile que nous avons appelée mélinum (x117, 2,6): pour cela il faut qu’ils ne soient pas venus dans des lieux humides, ce qui fait qu’on estime le plus ceux de la Sicile. Le coing struthie, quoi- que très-voisin des précédents, est moins bon. On trace sur le sol, autour de la racine de ce coignassier, un cercle avec la main gauche, et on l’arrache en la nommant, et en disant pour qui on l’arrache : portée en amulette, elle guérit les écrouelles. LV. Les pommes nommées mélimela (xv, 15,2) 1 et les autres pommes douces relâchent l’estomac et le ventre ; elles causent de la soïifet de la cha- leur, mais elles ne nuisent pas aux nerfs. Les pommes rondes arrêtent la diarrhée et les vomis- sements ; elles sont diurétiques. Les pommes sau- vages ressemblent aux pommes acerbes du prin- temps ; elles resserrent le ventre. Pour cet usage on les emploie avant maturité. LVI. Le citron , pulpe ou graine, se prend en 1 boisson dans du vin contre les poisons. La décoc- tion ou le suc exprimé, en collutoire, rend l’ha- leine douce. On en fait manger la graine aux femmes grosses atteintes de pica. Le citron est faciunt. Quæ vero in melle condiuntur cocta, quidam ad stomachi vilia, trita cum rosæ foliis decoctis dant pro cibo. Succus crudorum lienibus , orthopnoicis, hydropicis 3 prodest. Item mammis , condylomatis, varicibus. Flos et viridis, et siccus inflammationibus oculorum, exscrealio- nibus sanguinis, mensibus mulierum. Fit et succus ex his mitis, cum vino dulei tusis, utilis et cœæliacis, et jacineri. Decocto quoque eorum foventur, si procidant vulvæ et interanea. Fit etoleum ex his, quod melinum vocavimus, quoties non fuerint in humidis nata : ideo utilissima, quæ ex Sicilia veniunt. Minus utilia struthia, quamyvis coguata. Radix eorum cireumseripla terra manu sinistra capitur, ila ut qui id faciet, dicat quæ capiat, et cujus causa : sic adallligata, strumis medetur. LV. Melimela et reliqua dulcia, stomachum et ven- 1 trem solvunt, siticulosa, æstuosa, sed nervos non lædunt. Orbiculata sistunt alvum, et vomitiones, urinas cient. Silvestria mala similia sunt vernis acerbis, alvumque si- stunt. Sane in hunc usum immatura opus sunt. LVI. Citrea contra venenum in vino bibuntur, veli ipsa , vel semen, Faciunt oris suavitatem, decocto eorum colluti, aut succo expresso. Horum semen edendum præ- cipiunt in malacia prægnantibus : ipsa vero contra infir- LIVRE XXIIL bon dans les faiblesses d’estomac; mais on ne saurait guère en manger sans vinaigre. LVIL. Il est inutile de reparler des neuf espè- ces de grenades (xu11, 34). Les grenades douces, auxquelles nous avons donné le nom d’apyrina (sans pepins), passent pour mauvaises à l'esto- mac. Elles produisent desflatuosités, et attaquent les dents et les gencives. Celles dont le goût ap- proche le plus de ces dernières, et que nous avons appelées vineuses (x111, 34), ont de petits pepins et passent pour un peu meilleures. Elles resser- rent le ventre et l’estomac, pourvu qu’on n’en prenne qu’en petite quantité et sans se rassasier ; mais dans la fièvre, à laquelle ne conviennent ni la pulpe des grains ni le jus, il ne faut pas don- ner de ces grenades ; et, à vrai dire, il n’en faut donner d’aucune espèce, On doit pareillement s’en défier dans les vomissements et les évacua- 2 tions bilieuses. Dans ce fruit la nature nous a donné du raisin, et je ne dirai pas du moût, mais du vin tout fait; et elle a renfermé ce raisin et ce vin dans une enveloppe coriace. L’enveloppe des grenades acerbes est très-employée. On s’en sert pour le tannage des cuirs (x117, 34); c’est pour cela qu’on l’appelle malicorium. Les méde- cins (17) assurent qu'elle est diurétique, et que bouillie avec de la noix de galle dans du vinai- gre elle raffermit les dents mobiles. Cette écorce est bonne dans le pica des femmes enceintes, parce que lorsqu'elles en mâchent cela ranime l'enfant. On coupe par quartiers une grenade, et on la laisse tremper dans de l’eau de pluie pen- dant trois jours environ; on fait boire cette infu- sion froide dans le flux céliaque et l’hémoptysie. LVIII. Avec les grenades acerbes on fait une composition appelée stomatice, très-bonne pour les affections de la bouche, des narines, des waitatem stomachi , sed non nisi ex aceto facile manduntur. LVII. Punici mali novem genera nunc iterare super- vacuum. Ex his dulcia, quæ apyrina alio nomine appel- lavimus, stomacho inutilia habentur, inflationes pariunt , dentes gingivasque lædunt. Quæ vero ab his sapore proxima vinosa diximus, parvum nucleum habenlia, utiliora paulo inteHiguntur. Alvum sistunt, et stomachum, dumtaxat pauca , citraque satietatem. Sed hæc minime danda : quan- quam omnino nulla , in febri, nec carne acinorum utili, nec succo. Caventur æque vomitionibus, ac bilem reji- 2 cientibus. Uvam in his, ac ne mustum quidem, sed pro- tious vinum aperuit natura ; utrumque asperiore cortice. Hic ex acerbis in magno usu. Vulgus coria maxime perfi- cere illo novit : ob id malicorium appellant. Medici uri- nam cieri eodem monstrant; mixtaque galla in aceto de- coctum, mobiles dentes stabilire. Expetitur gravidarum malaciæ, quoniam gustatu moveat infantem. Dividitur malum, cælestique aqua madescit ternis fere diebus. Hæc bibitur frigida cœæliacis , et sanguinem exscreantibus. 14 LVIII. Ex acerbo fit medicamentum, quod stoma- tice vocatur, utilissimum oris vitiis, narinm, aurium, oculorum caligini : pterygiis, genitalibus , et his quas no- 17 oreilles, pour l'obscurcissement de la vue, pour les ptérygions , pour les maladies des parties gé- nitales, pour les ulcères rongeants , pour les fon- gosités des plaies , contre le venin du lièvre ma- rin (18). Elle se fait ainsi : Après avoir dépouillé la grenade de son écorce, on pile les grains et on fait cuire le jus jusqu’à réduction du tiers , avec safran, alun de roche, myrrhe, miel attique, de chaque, demi-livre. D'autres la font de la 2 manière suivante : On pile plusieurs grenades aigres , on en fait cuire le jus dans une chaudière neuve , jusqu’à consistance de miel. On l’emploie pour les affections des parties génitaleset du siége, et pour tout ce que le lycium (x11, 15; xxiv, 717) guérit, écoulements purulents par l'oreille, fluxions commençantes des yeux, taches rouges. Une branche de grenadier tenue à la main met en fuite les serpents. L’écorce d’une grenade bouil- lie dans du vin, en topique, guérit les engelures. Une grenade pilée dans trois hémines ( o litr., 81) de vin, qu’on fait bouillir jusqu’à réduction des deux tiers, délivre des tranchées et des vers in- testinaux. Une grenade mise dans un vase neuf et bien luté, brülée dans un four, puis pulvérisée et bue dans du vin, arrête le cours de ventre et dissipe les tranchées. LIX. Les Grecs donnent le nom de cytinus aux premiers bourgeons du grenadier qui annoncent la fleur. Ils jouissent d’une propriété singulière, dont on a fait plus d’une fois l'épreuve : si après avoir Ôté tout lien, défait sa ceinture , dénoué sa chaussure et mêmeretiré son anneau, on cueilleun cytinus avec deux doigts de la main gauche, le pouce et l’annulaire; si on s’en frotte légèrement les yeux, et enfin si on le jette dans la bouche et qu’on l’avale sans qu'il touche les dents, on n’é- prouvera de l’annéeaucune maladie des yeux. Ces mas vocant, et quæ in hulceribus excrescunt ; contra le- porem marinum ; hoc modo : acinis detracto cortice tusis, succoque decocto ad tertias, cum croci, et aluminis scissi, myrrhæ , mellis Attici selibris. Alii et hoc modo faciunt : 2 punica acida multa tunduntur : succus in cacaho novo coquitur mellis crassitudine, ad virilitatis et sedis vitia , et omnia quæ lycio curantur , aures purulentas, epiphoras incipientes, rubras maculas. In manibus rami punicorum serpentes fugant. Cortice punici ex vino decocti et im- positi, perniones sanantur. Contusum malum ex tribus heminis vini, decoctum ad heminam, tormina et tænias pellit. Punicum in olla nova, cooperculo inlito, in furno exustum, et contritum , potumque in vino, sistit alvum, discutit tormina, LiX. Primus pomi hujus partus florere incipientis, f cytinus vocatur Græcis, miræ observationis multorum experimento. Si quis uoum ex his, solutus vinculo omni cinctus et calceatus , atque etiam annuli, decerpserit duo- bus digitis, pollice et quarto sinistræ mauus, atque ita lustratis levi tactu oculis, mox in os additum devoraverit, ne dente contingat, affirmatur nullam oculorum imbecil- litatem passurus eo anno. lidem cytini siccati tritique, 122 mêmes cytinus séchés et pulvérisés répriment les fongosités ; ils sont bons pour les gencives et les dents ; ou si les dents sont mobiles, la décoction de cytinus les raffermit. Les corpuseules que les cytinus renferment, pilés, s'appliquent sur les ulcères serpigineux ou putrides. On les emploie aussi contre l’inflammation des yeux et des in- testins, et en général dans tous les cas où l’on se sert de l'écorce de grenadier ; ils sont excellents contre la piqûre des scorpions. LX.Onnesauraittropadmirer les soinsdiligents des anciens , qui, ayant tout recherché, ont tout essayé. Du sein du eytinus, avant que la grenade paraisse, naissent de petites fleurs qui, avons- nous dit (xurr, 34,), se nomment balaustes. Ces fleurs n’ont pas non plus échappé à leurs expéri- mentations ; et ils ont trouvé que c’était un re- mède contre les piqüres du scorpion. En boisson, elles arrêtent les pertes. Elles guérissent les aph- thes, les amygdalites, l’inflammation de la luette, l’hémoptysie, les dérangements de ventre et d’es- tomac, les parties génitales et les ulcères humi- 2 des, en quelque partie qu’ils soient. Les anciensles out même fait sécher pour les expérimenter en cet état; et ils ont reconnu que pulvérisées elles rappelaient de la mortles dyssentériques et arrê- taient les flux de ventre. Ils n’ont pas même dédaigné d’essayer les pepins de la grenade : ces pepins, grillés et pulvérisés, sont bons à l'estomac; on en saupoudre les aliments ou les boissons. Pour arrêter le flux de ventre on les prend dans l’eau de pluie. La décoction de la racine tue le tenia, à la dose d’un victoriat (1 gr., 62). Cuite dans l’eau jusqu’à consistance de bouillie, elle rend les mêmes services que le 1y- cium (xx1v, 77). LXI. Il y aun arbrisseau qu’on nomme grena- carnes excrescentes cohibent : gingivis et dentibus me- dentur : vel si mobiles sint, decocto succo. Ipsa corpus- cula trita, hulceribus quæ serpunt putrescuntve , illinun- tur. Ilem oculorum inflammationi intestinorumque : et fere ad omnia , quæ cortices malorum. Adversantur scor- pionibus. LX. Non est satis mirari curam diligentiamque prisco- rum, qui omnia scrutati, nibil intentatum reliquere. In hoc ipso cytino flosculi sunt, antequam scilicet malum ipsum prodeat, erumpentes, quos balaustium vocari dixi- mus. Hos quoque ergo experti invenerunt scorpionibus adversari. Sistunt potu menses feminarum : sanant oris hulcera, et tonsillas, uvam, sanguinis exscrealiones, ven- tris et stomachi solutiones, genitalia , hulcera quacumque 2 in parte manantia. Siccayere etiam, ut sic quoque expe- rirentur, inveneruntque tusorum farina dysentericos a morte revocari, alvum sisti. Quin et nucleos ipsos acino- rum experiri non piguit. Tosti tusique stomachum juvant, cibo aut potioni inspersi. Bibuntur ex aqua cælesti ad sistendam alvum, Radix decocta succum emittit, qui tæ- bias necat, vicloriati pondere. Eadem discocta in aqua, quas lycium , præstat ulilitates, PLINE. dier sauvage, à cause de sa ressemblance avec le grenadier. La racine a l’écorce rouge. A la dose d’un denier { 3 gr., 85), prise en boisson dans du vin, elle endort. La graine prise en boisson guérit l’anasarque. La fumée de l’écorce de grenade chasse les cousins. LXIT. (vir.) Toutes les poires, en aliment, sont 1 pesantes même pour les personnes bien portan- tes : on les défend, comme le vin, aux malades ; mais cuites elles sont merveilleusement salu- taires ‘et agréables, surtout celles de Crustumi- num. Toutes les poires cuites avec du miel sont bonnes à l'estomac. On en fait des cataplasmes - résolutifs. On se sert de leur décoction pour ré- soudre les duretés. Les poires mêmes sont effi- caces contre les bolets et les champignons; elles les précipitent, tant par leur poids que par la vertu neutralisante de leur suc. La poire sauvage mürit très-tardivement. Coupée par quartiers et séchée à l'air, on l’emploie pour arrêter le flux de ventre, effet que la décoction produit aussi ; pour le même usage on fait euire les feuilles avec le fruit. La cendre du poirier est efficace contre les champignons. Une charge, même petite, de pommes ou de poires est un fardeau singulière- ment fatigant pour les bêtes de somme (xx1V, 1 ): le remède est, dit-on, de leur en faire manger ou seulement de leur en montrer quelques-unes avant de les charger. LXII. Le suc laiteux du figuier a les pro- priétés du vinaigre. Il coagule le lait comme la présure. On le recueille avant la maturité du fruit, on le sèche à l'ombre, et on s’en sert, soit en topique avec un jaune d'œuf, soit en boisson avec l’amidon, comme maturatif et commé em- ménagogue. On l’applique sur les pieds goutteux avec de la farine de fenugrec et du vinaigre. Il EXI. Est et silvestre punicum , a similitudine appella- 1 tum. Ejus radices rubro cortice denarii pondere ex vino potæ somnos faciunt. Semine poto, aqua quæ subierit cu- tem, siccatur. Mali punici corticis fumo culices fugantur. LXII. (vi. ) Pirorum omnium cibus etiam valentibus 1 onerosus, ægris quoque vini modo negatur. Decocta ea- dem mire salubria et grata, præcipue Crustumina. Quæ- cumque vero cum melle decocta, stomachum adjuvant. Fiunt cataplasmata e piris, ad discutienda corporum wvitia; et decocto eorum ad duritias utuntur, Ipsa adversantur boletis atque fungis, pelluntque pondere et pugnante succo. Pirum silvestre lardissime maturescit. Conciditur, suspensumque siccatur ad sistendam alvum : quod et de- coctum ejus potu præstat. Decoquuntur et folia cum pomo ad eosdem usus, Pirorum ligni cinis contra fungos effi- cacius proficit. Mala piraque portatu jumentis mire gravia sunt vel pauca. Remedio aiunt esse, si prius edenda dentur aliqua , aut utique ostendantur. LXIII. Fici succus lacteus, aceti naturam habet. Ita-1 que coaguli modo lac contrahit. Excipitur ante maturita- tem pomi, et in umbra siccatur, ad aperienda hulcera , cienda menstrua appositu cum luteo ovi, aut npotu cum LIVRE XXIII. fait tomber les poils, il guérit les boutons des paupières, les lichens et la gale. II relâche le ven- tre. Il guérit les piqüres des frelons, des guêpes et autres insectes, et en particulier des scorpions. Avec de la graisse, il fait tomber les verrues. Avec les feuilles et les figues encore vertes on fait un topique pour les écrouelles, et dans tous 2 les cas où il faut ramollir ou résoudre. Les feuil- les employées seules produisent le même effet. On les emploie encore à d’autres usages, par exemple, en frictions dans les lichens, les alopé- cies, et tout ce qu'il est besoin d’excorier. Les jeunes pousses s'appliquent sur la peau, contre la morsure des chiens. Avec du miel, onen faitun topique pour les ulcères appelés ceria (favus ); avec les feuilles du pavot sauvage, elles font sortir les esquilles ; avec les feuilles pilées dans du vi- naigre, elles guérissent la morsuredes chiens en- ragés. Les jeunes pousses blanches du figuier noir s'emploient avec la cire en topique pour les fu- roncles et la morsure des musaraignes. La cen- dre des feuilles de ce figuier s'emploie dans les & gangrènes, et pour consumer les fongosités. Les figues mûres sont diurétiques, laxatives ; elles provoquent la sueur et font venir des papules ; aussi sont-elles mauvaises en automne, parce que les sueurs qu'elles excitent sont alors suivies de refroidissement. Elles font mal à l’estomac, mais pendant peu de temps. On prétend qu'’el- les gâtent la voix. Les figues qui mürissent les dernières sont plus salubres que les premières; mais il faut toujours se défier de celles qui ont müri à l’aide de quelque préparation (xvr, 51). Ce fruit augmente la force des jeunes gens, ame- liore la santé des vieillards, et fait qu’ils sont moins ridés, Il étanche la soif; il tempère la cha- leur ; aussi ‘ne faut-il pas le refuser dans les fiè- amylo. Podagris illinitur cum farina Græci feni et aceto. Pilos quoque detrahit , palpebrarumque scabiem emendat : item lichenas et psoras. Alvum solvit. Lactis ficulni natura adversatur crabronum, vesparumque, et similium vene- nis, privatim scorpionum. Idem cum axungia Verrucas 2 tollit. Folia, et quæ non maturuere fici, strumis illinun- tur, omnibusque quæ emollienda sint, discutiendave : præstant hoc et per se folia. Et alii usus eorum , tamquam in fricando lichene, et alopeciis, et quæcumque exhulce- rari opus sit. Et adversus canis morsus ramorum teneri cauliculi cuti imponuntur. lidem cum melle hulceribus, quæ ceria vocantur, illinuntur. Extrahunt infracta ossa cum papaveris silvestris foliis. Canum rabiosorum morsus folio trilo ex aceto restringunt. E nigra ficu candidi cauliculi illinuntur furunculis, muris aranei morsibus cum cera. Cinis earum e foliis, gangrænis , consumendisque quæ ex- 3 crescunt. Fici maluræ urinam cient, alvum solvunt, sudo- rem movent, papulasque. Ob id autumno insalubres, quoniam sudanlia hujus cibi opera corpora perfrigeseunt. Nec stomacho utiles, sed ad breve tempus; et voci con- trariæ intelliguntur. Novissimæ salubriores, quam primæ : medicatæ vero numquam. Juvenum vires angent : senibus “hoc cibo pascebantur : 14 vres où la fibre est resserrée, et qu'on appelle stè- gnes (resserrées). Les figues sèches sont nuisibles 4 à l'estomac, mais merveilleusement avanta- geuses à la gorge et au gosier. Elles sont échauf- fantes, causent de la soif, relàächent le ventre, et nuisent dans les fluxions des intestins et de l'estomac. Elles sont toujours utiles pour la vessie, la dyspnée, l’asthme, les maladies du foie, des reins et de la rate. Elles sont nourris- santes et fortifiantes ; aussi jadis les athlètes en usaient comme aliment : c’est le gymnaste Py- thagore qui le premier les mit à l’usage de Ja viande. Les figues sèches sont très-avantageuses 5 dans les convalescences après une longue maladie, dans l’épilepsie, dans l’hydropisie. On en fait des topiques pour tout ce qui a besoin de mäûrir ou de se résoudre ; elles sont plus efficaces mé- langées de chaux ou de nitre. Cuites avec de l’hysope , elles nettoient la poitrine, évacuent la pituite et guérissent les vieilles toux. Cuites avec du vin, on les emploie pour les affections du siége et les tumeurs maxillaires. Bouillies, on les applique sur les furoncles, sur les panus, sur les parotides. Des fomentations avec leur décaction sont utiles aux femmes. Bouillies avec 6 le fenugrec, on s’en sert dans la pleurésie et la péripneumonie. Cuites avec de la rue, elles sou- lagent les tranchées. On s’en sert pour les ulcères des jambes , avec de la fleur de cuivre ; dans les ptérygions, avec de la grenade; dans les brü- lures et les engelures, avec de la cire; dans les hydropisies, cuites dans du vin, avec de l’ab- sinthe, de la farine d’orge et du nitre. En ali- ment , elles resserrent le ventre. Pilées avec du sel, on en fait un topique pour les piqüres des scorpions. Cuites dans du vin et appliquées sur les anthrax, elles les font percer. Dans les car- meliorem valetudinem faciunt, minusque rugarum. Sitim sedant : calorem refrigerant. Ob id non negandæ in febri- bus constriclis, quas stegnas vocant. Siccæ fici stomachum 4 lædunt : gutturi et faucibus magnifice utiles. Natura his excalfaciendi : sitim adférunt : alvum molliunt, rheuma- tismis ejus, et stomacho contrariæ. Vesicæ semper utiles, et anhelatoribus , ac suspiriosis. Item jocinerum , renum, lienum viliis. Corpus et vires adjuvant : ob id ante athletæ Pythagoras exercitator, primus ad carnes €0S transtulit. Recolligenti se a longa valetudine 5 utilissimæ ; item comilialibus , et hydropicis, omnibusque, quæ maturanda aut discutienda sunt, imponuntur : ef- ficacius calce aut nitro admixto. Coct& cum hyssopo pectus purgant, pituitam, tussim veterem. Cum vino autem ad sedem et tumores maxillaruom. Ad furunculos, panos, parotidas decoctæ illinuotur. Utile et decocto earum fovere feminas. Decoctæ quoque eædem cum feno Græco uliles 6 sunt pleuriticis et peripneumonicis. Cum rula coctæ tor- minibus prosunt : tibiarum hulceribus cum æris flore : pterygiis cum punico malo : ambustis, pernionibus cum cera : hydropicis coctæ in vino, cum absinthio et farina hordeacea , nitro addito. Manducalæ , alvum sistunt. Scor- 124 cinomes , pourvu qu'ils ne soient pas ulcérés, appliquer des figues très-grasses est un remède presque souverain : de même pour les ulcères 7 phagédéniques. Quant à la cendre du figuier, il n’en est pas de plus âcre. Elle déterge, elle ag- glutine, elle remplit, elle resserre. Prise en breuvage, elle résout le sang coagulé. On la donne dans un cyathe d’eau et un d’huile pour les coups, les chutes, les convulsions et les ruptures. On la prescrit dans le tétanos et le spasme. On la donne en boisson ou en lavement dans l'affection céliaque et la dyssenterie. En liniment avec de l’huile, elle échauffe; pétrie avec de la cire et de l'huile rosat, elle guérit les brûlures, en ne laissant qu'une cicatrice très-légère. En liniment avec l'huile, elle est bonne pour les myopes. On l’emploie comme 8 dentifrice contre les maladies des dents. On dit que si un malade attire à soi une branche de fi- guier , en arrache un nœud avec les dents sans être vu de personne, et le porte dans un sachet suspendu au cou par un fil, cela le guérira des écrouelles et des parotides. L’écorce pilée avec de l'huile guérit les ulcères du ventre. Les figues encore vertes, appliquées crues avec du nitre et de la farine, enlèvent les verrues et les poireaux. La cendre des rejetons qui partent de la racine tient lieu de spodium (cendre alcaline). Brülée une seconde fois, et mise en trochisque avec de la céruse, elle guérit les ulcérations et les granu- lations des yeux. 1 LXIV. Le figuier sauvage a encore plus d’ef- ficacité que le figuier eultivé. Il a moins de suc laiteux : un scion mis dans du lait le caille. Le suc laiteux recueilli et durci donne bon goût aux viandes : on les en frotte après l’avoir délayé dans du vinaigre. On l’incorpore dans les médica- pionum ictibus cum sale tritæ illinuntur. Carbunculos ex- trahunt in vino coctæ et impositæ. Carcinomati, si sine hulcere est, quam pinguissimam ficum imponi, pæne sin- 7 gulare remedium est : item phagedænæ. Cinis non ex alia arbore acrior : purgat, conglutinat, replet, adstringit. Bi- bitur et ad discutiendum sanguinem concretum. Item per- cussis, præcipitatis, convulsis, ruptis, Cyathis singulis aquæ et olei. Datur tetanicis et spasticis : item potus vel infusus cœliacis, et dysentericis. Et si quis eo cum 6leo perusgatur , excalfacit. Idem cum cera et rosaceo subactus, ambustis cicatricem tenuissimam obducit. Lusciosos ex 8 oleo illitus emendat, dentiumque vitia crebro fricatu. Pro- dunt etiam, si quis inclinata arbore, supino ore aliquem nodum ejus morsu abstulerit, nullo vidente, atque cum aluta illigatum licio e collo suspenderit, strumas et paro- tidas discuti. Cortex tritus cum oleo, ventris hulcera sanat. Crudæ grossi verrucas et thymos, nitro farinaque additis tollunt, Spodii vicem exhibet fruticum a radice exeuntium cinis. Bis tostus adjecto psimmythio digeritur in pastillos, ad hulcera oculorum et scabritiam. LXIV. Caprifiens etiamnum multo efficacior fico. Lac- tis minus habet : surculo quoque ejus lac coagulatur in _… PLINE. ments ulcératifs. Il relâche le ventre. Avec l'a- midor, il ouvre les voies utérines. Le figuier sau- vage en boisson avec un jaune d'œuf est emmé- nagogue ; avec la farine de fenugrec, on en fait des topiques pour la goutte. On l’emploie pour la 2 lèpre, la gale, le lichen , le lentigo, les blessures faites par les animaux venimeux, et les morsures des chiens. Le suc laiteux apaise les douleurs des dents, appliqué avec de la laine ou introduit dans la cavité des dents cariées. Les jeunes pousses et les feuilles, mêlées avec la farine d’ers, sont bonnes contre le venin de certains animaux marins; on y ajoute aussi du vin. Quand on fait cuire du bœuf, on économise beau- coup de bois en mettant de ces tiges dans la marmite. Les figues encore vertes, en topique, amollissent et résolvent les écrouelles et toute es- pèce de dépôts; les feuilles (19) ont aussi, jusqu’à un certain point, la même propriété, du moins les plusteudres.Ces figues guérissentavec du vinaigre les ulcères humides, les épinyctides et les dartres furfuracées ; avec du miel et les feuilles, les ul- 3 cères appelés ceria (favus) et les morsures des chiens; fraîches, avec du vin, les ulcères phagédé- niques. Avec les feuilles du pavot, elles font sortir les esquilles. Les figues sauvages vertes, en fumi- gation, dissipent les gonflements ; en breuvage, elles combattent les mauvais effets du sang de taureau, de la céruse, et du tait coagulé dans l’es- tomac. Bouillies dans l’eau et en cataplasme, elles guérissent les parotides. Les plus petits deces fruits ou les jeunes pousses , dans du vin, sont effica- ces contre la piqüre des scorpions. On instille aussi le lait dans la plaie, et on applique les feuil- les dessus. Même recette pour la morsure de la musaraigne. La cendre des jeunes pousses gué- rit le relâchement de la luette ; la cendre de caseum. Exceptum id coactumque in duritiam , suavitatem carnibus affert; fricatur diluto ex aceto. Miscetur exhul- ceratoriis medicamentis. Alvum solvit : vulvam cum amylo aperit. Pota menses ciet cum luteo ovi. Podagris cum fa- rina Græci feni illinitur. Lepras, psoras, lichenas, lenti- 2 gines expurgat : item venenatorum ictus, et canis morsus. Dentium quoque dolori hic succus appositus in Jana pro- dest, aut in cava eorum additus. Cauliculi et folia, admixto ervo, contra marinorum venena prosunt : adjicilur et vinum. Bubulas carnes additi caules magno ligni com- pendio percoquunt. Grossiillitæ, strumas, et omnem col- lectionem emolliunt, et discutiunt. Aliquatenus et folia, auæ mollissima sunt ex his. Cum aceto hulcera manantia, et epinyctidas, et furfures sanant. Cum melle foliis ceria 3 sanant, et canis morsus. Recentes cum vino, phagedænas. Cum papaveris foliis ossa extrahunt. Grossi caprifici in- flationes discutiunt suffitu. Resistunt et sanguini taurino poto, et psimmythio, et lacti coagulato potæ. Item in aqua decoctæ atque illitæ parotidas sanant. Caulieuli aut grossi ejus quam minutissimæ ad scorpionum ictus e vino bi- buntur. Lac quoque instillalur plagæ , et folia imponuntur : item adversus murem araneum. Cauliculorum cinis uyam LIVRE l'arbre même avec du miel, les rhagades ; la ra- cine, bouillie dans du vin, les maux de dents. Le figuier sauvage d'hiver, cuit dans du vinaigre 4 et broyé, enlève les dartres impétigineuses. Les râclures de rameaux écorcés, aussi fines que de la sciure de bois, sont employées en topique. On attribue encore au figuier sauvage une propriété merveilleuse : Si un garçon impubère casse une branche, et en arrache avec les dents l'écorce gonflée par la séve, on assure que la moelle de cette branche, attachée en amulette avant le lever du soleil, préserve des écrouelles. Un ra- meau de cet arbre lié au cou d’un taureau, quel- que indompté qu'il soit, apaise sa férocité par une vertu merveilleuse, et le rend immobile. 1 LXV. Il faut, à cause du rapport des noms, parler ici de l'herbe appelée par les Grecs érinéon (épweos, figuier sauvage) (campa- nula ramosissima, Sibth.). Elle est haute d’un palme , porte ordinairement cinq petites tiges, ressemble à l’ocimum, et a la fleur blanche, la graine noire et petite. Cette graine, pilée avec du miel attique, guérit les fluxions des yeux. Cette plante, de quelque manière qu’on la cueille, rend un lait abondant et doux. Mêlée avec un peu de nitre, elle est très-avantageuse dans les douleurs d'oreille. Les feuilles combattent les venins. 1 LXVI. Les feuilles de prunier bouillies gué- rissent les amygdales et les gencives. Si on les fait cuire dans du vin, et qu’on s’en lave de temps en temps la bouche, elles sont bonnes pour la luette. Les prunes mêmes relâchent le ventre. Elles font mal à l’estomac, mais pour peu de temps. | 1 LXVII. Les pêches sont plus salutaires, de faucium sedat : arboris ipsius cinis ex melle, rhagadia : radix defervefacta in vino, dentium dolores. Hiberna ca- 4 prificus in aceto cocta et trita, impetigines tollit. Illinuntur ramenta rami sine cortice quam minutissima ad scobis modum. Caprifico quoque medicinæ unius miraculum ad- ditur : corticem ejus impubescentem puer impubis si de- fracto ramo detrahat dentibus, medullam ipsam adal- ligatam ante solis ortum, prohibere strumas. Caprificus tauros quamlibet feroces, collo eorum circumdata, in tantum mirabili natura compescit, ut immobiles præstet. 1 LXV. Herba quoque, quam Græci erineon vocant, reddenda in hoc loco propter gentilitatem. Palmum alta est, cauliculis quinis fere , ocimi similitudine , flos candi- dus, semen nigrum , parvum : tritum cum melle Atlico, oculorum epiphoris medetur : utcumque autem decerpta manat lacte multo et dulci. Herba perquam utilis aurium dolori, nitri exiguo addito. Folia resistunt venenis. 1 LXVL Pruni folia decocta tonsillis, gingivis : uvæ prosunt in vino, decocto eo subinde ore colluto, Ipsa pruna alvum molliunt, stomacho non utilissima, sed brevi momento. 1 LXVIL. Utiliora persica, suceusque eorum, etiamnum in viuo aut in aceto expressus. Nec est alius eis pomis 0 a XXIIT. 125 même que le sue de ce fruit seul, ou exprimé dans du vin ou du vinaigre. Il n’est pas de fruit de ce genre plus innocent, qui ait moins d’o- deur et plus de suc, tout en excitant la soif. Les feuilles pilées, en topique, arrêtent les hémorra- gies. Les noyaux, avec de l’huile et du vinaigre, s’emploient en topique dans les douleurs de tête. LX VIII. Les prunes sauvages ou l'écorce de 1 la racine de l'arbre, bouillies dans une hémine (0 litr., 27) de vin astringent jusqu’à réduction des deux tiers, guérissent le flux de ventre et les tranchées : la dose est d’un cyathe (0, 45) à chaque fois. LXIX. Sur les pruniers sauvage et cultivé on trouve une mousse appelée par les Grecs li- chen, et merveilleusement bonne pour les rha- gades et les condylomes. LXX. L'Égypte et l'île de Chypre ont, comme 1 nous l'avons dit (x12r, 14 et15 ), un mürier d’une espèce particulière ; il verse un sucabondant si on entame légèrement l'écorce; mais, chose singu- lière, il reste sec si l’incision est plus profonde. Ce suc combat le venin des serpents, est bon dans la dyssenterie, résout les panus et tous les dé- pôts, agglutine les plaies, calme les maux de tête et d'oreille, et s'emploie en boisson et en topique contre les affections de la rate et les refroidisse- ments. Il se corrompt très-promptement. Le sue de nos müriers n’a pas moins de propriétés. En boisson dans du vin, il combat l’aconit et le venin des araignées | phalanges] ; il relâche le ventre; il fait sortir la pituite, le ténia et autres parasites, des intestins. L'écorce broyée produit le même effet. Les feuilles, cuites dans de l’eau de2 pluie avec l’écorce du figuier noir et de la vigne, innocentior cibus. Nusquam minus odoris, succi plus, qui tamen sitim stimulet. Folia ejus trita illita, hæmor- rhagiam sistunt. Nuclei persicorum cum oleo et aceto, capitis doloribus illinuntur. LX VII. Silvestrium quidem prunorum baccæ , vel e ra- dice cortex, in vino austero si decoquantur, ita ut triens ex hemina supersit, alvum et tormina sistunt. Satis est singulos cyathos decocti sumi. LXIX. Et in iis, et salivis prunis est limus arborum, quem Græci lichena appellant, rhagadiis et condylomatis mire utilis. LXX. Mora in Ægypto et Cypro sui generis, ut dixi-f mus , largo succo abundant, summo cortice desquamato : altiore plaga siccantur , mirabili natura, Succus adversatur venenis serpentium, prodest dysentericis, discutit panos omnesque collectiones : vulnera conglutinat, capitis do- lores sedat, item auarium : splenicis bibitur , atque illini- tur ; et contra perfrictiones. Celerrime teredinem sentit. Neque apud nos succo usus minor. Adversatur aconito et araneis, in vino potus. Alvum solvit : pituitas, tænias- que et similia ventris animalia extrahit. Hoc idem præstat et cortex tritus. Folia tingunt capillum cum fici nigræ 2 et vilis corticibus simul coctis in aoua cælesti. Pomi ip- 126 teignent les cheveux. Le jus de müres relâche incontinent le ventre. Les müres font un bien momentané à l'estomac : elles sont réfrigérantes, elles causent de la soif : si on ne mange rien par- dessus , elles causent du gonflement. Le suc des müres vertes resserre le ventre. Les merveilles que présente cet arbre , et que nous avons expo- sées à son article (x vi, 41,4), semblent, en vérité, appartenir à un animal intelligent. LXXI. On fait avec les müres une composi- tion appelée panchrestos (bonne à tous maux), stomatice , artériaque : à une chaleur douce, on réduit jusqu’à consistance de miel trois setiers de jus des mûres; on prend deux deniers d’om- phacium sec (x11, 60) , ou un denier (3 gr., 85) de myrrhe, et autant de safran : ces substances broyées ensemble sont mises dans le jus bouilli. Il n’est point de remède meilleur pour la bouche, la trachée-artère, la luette et l'estomac. On le prépare encore de cette manière-ci : Prenez deux setiers de jus et un setier de miel attique, et faites cuire comme nous avons dit plus haut. On parle encore 2 de propriétés merveilleuses. Quand le mürier com- mence à bourgeonner, et avant que les feuilles sortent, on recommande de cueillir de la main gauche les baies en germe, que les Grecs nomment ricins. Si elles n’ont pas touché laterre, elles arré- tent, portées en amulette, les hémorragies pro- venant soit d’une plaie, soit de la bouche, soit des parines, soit des hémorroïdes ; on en garde à cet effet. On attribue la même vertu à un rameau cassé durant la pleine lune et commençant à avoir du fruit, pourvu toutefois qu’il n'ait pas touché la terre; ce rameau , attaché aux bras, passe surtout pour efficace contre les pertes uté- rines. Même effet encore quand les femmes elles- sius succus alvum solvit protinus. Ipsa poma ad præsens stomacho utilia, refrigerant, sitim faciunt. Si non super- veniat alius cibus, intumescunt. Ex immaturis succus sistit alvum : veluti animalis alicujus, in hac arbore ob- servandis miraculis, quæ in nafura ejus diximus. LXXI. Fit ex pomo panchrestos, stomatice, eadem arteriace appellata, hoc modo : Sextarii tres succi e pomo, leni vapore ad crassitudinem mellis rediguntur. Post ad- ditur omphacii aridi pondus x duorum, aut myrrbæ x unius, croci x unius. Hæc simul trita miscentur decocto. Neque est aliud oris, arteriæ , uvæ , stomachi, jucundius remedium. Fit et alio modo : succi sextarii duo, mellis 2 Atlici sextarius, decoquuntur, ut supra diximus. Mira sunt præterea quæ produntur. Mori germinatione , prius- quam folia exeant, sinistra decerpi jubentur futura poma : ricinos Græci vocant. Hi terram si non attigere, sangui- nem sistunt adalligali, sive ex vulnere fluat, sive ore, sive naribus , sive hæmorrhoïdis : ad hoc servantur repo- siti. Idem præstare et ramus dicitur luna plena Gefractus, incipiens fructum habere, si terram non attigerit , privalim mulieribus adalligatus lacerto, contra abundantiam men- sium. Hoc et quocumque tempore ab ipsis decerptum , ita ut terram non attingat, adalligatumque existimant præ- PLINE. mêmes le eueillent, quelle que soit l’époque, sans qu’il touche la terre, et le portent en amulette. Les feuilles, fraîches et pilées, ou sèches et bouil- lies, s'emploient en topique pour les morsures des serpents; ou bien on les donne en breuvage. Le suc de l’écorce de la racine, bu dans du vin ou de l’oxycrat, combat le venin des scorpions. Il faut aussi indiquer la manière dont les anciens fai- saient la composition susdite : ils prenaient du 3 fruit mür et non mûr, ils en mélangeaient le jus, et le faisaient cuire dans un vase de cuivre jusqu’à consistance de miel. Quelques-uns y ajoutaient de la myrrhe et du cyprès, et faisaient cuire et durcir ce mélange au soleil, en le remuant trois fois par jour avec une spatule. Telle était la sto- matice qu’ils employaient aussi pour la cicatrisa- tion des plaies. Autre recette : ils exprimaient le suc des mûres , qui, ainsi desséchées, relevaient beaucoup le goût des aliments. En médecine cette poudre s’employait contre les ulcères rongeants, contre la pituite de la poitrine, et dans tous les cas ou il s'agissait de donner de l’astriction aux viscé- res. On s’en servaitaussi pour se nettoyer les dents. Troisième recette : On fait bouillir les feuilles et la racine, et l’on emploie cette décoction avec de l’huile pour oindre les parties brülées. On se sert aussi des feuilles seules en topique. La ra- cine, incisée dans le temps de la moisson , donne un suc très-bon pour les maux de dents , pour les dépôts et les suppurations. Elle est purgative. Les feuilles, détrempées dans de l’urine, enlèvent le poil des peaux. LXXII. Les cerises relâchent le ventre, et ne valent rien pour l’estomac; sèches , elles resser- rent le ventre et sont diurétiques. Suivant certains auteurs, si le matin l’on mange des cerises toutes stare. Folia mori trita, aut arida decocta., serpentium icti- bus imponuntur : ad idemque potu proficitur. Scorpionibus adversatur e radice cortlicis succus, ex vino aut posca po- tus. Reddenda est et antiquorum compositio. Succum ex- 3 pressum pomi maturi immaturique mixtum, coquebant in vase æreo ad mellis crassitudinem. Aliqui myrrha adjecta et cupresso præduratum ad solem torrebant, permiscentes spatha ter die. Hæc erat stomatice, qua et vulnera ad cicatricem perducebant. Alia ratio : succum siccato ex- primebant pomo, multum sapori obsoniorum conferente. In medicina vero contra nomas, et pectoris pituitas, et ubicumque opus esset, adstringi viscera. Dentes quoque colluebant eo. Fertium genus : succi foliis et radice de- coctis ad ambusta ex oleo illinenda. Imponuntur et per se folia. Radix per messes incisa succeum dat aptissimum dentium dolori, collectionibusque, et suppurationibus. Alvum purgat. Folia mori in urina madefacta, pilum co- riis detrahunt. LXXII. Cerasa alvum molliunt, stomacho inutilia : f eadem siccata alvum sistunt, urinam cient. Invenio apud auctores, si quis matutino roscida cum suis nucleis de- voret, in tantum levari alvum, ut pedes morbo libe- rentur, LIVRE XXII. couvertes de rosée, et dont on avale le noyau, cela procure des évacuations alvines qui dissipent la goutte des pieds. 1 LXXIII. Les nèfles, excepté les sétaniennes (xv, 22), qui ont à peu près les mêmes propriétés que les pommes, sont astringentes pour l'estomac et resserrent le ventre. Il en est de même des sor- bes sèches : quant aux sorbes fraîches , elles sont bonnes pour l'estomac et dans le flux de ventre. 1 LXXIV. (vurr.) Les pommes de pin résineuses, légèrement concassées, cuites jusqu’à réduction de moitié dans l’eau, à raison d’un setier pour chaque, remédient à l’hémoptysie : la dose est de deux cyathes de cette préparation. L’écorce de pin, cuite dans du vin, se donne contre les tranchées. Les pignons calment la soif, les âcretés et les tiraillements d'estomac : ils tempèrent les humeurs nuisibles qui setrouvent dansee viscère ; ils rétablissent les forces débilitées ; ils sont salu- taires aux reins et à la vessie; ils paraissent ir- riter la gorge et exaspérer la toux ; ils évacuent la bile pris dans de l’eau ou du vin, ou du vin cuit, ou une décoction de dattes. On les joint, contre les tiraillements violents d'estomac, à la graine de concombre et au suc de pourpier ; de même pour les ulcérations de la vessie et pour les reins, attendu qu’ils sont en même temps diurétiques. 1 LXXV. La racine de l’amandier amer, bouil- lie , adoucit la peau du visage et embellit le teint. Les amandes amères procurent du sommeil et donnent de l'appétit. Elles sont diurétiques et em- ménagogues. On en fait un topique pour la tête dans les céphalalgies, surtout quand il y a fièvre. - Si la céphalalgie provient de l'ivresse, on prépare ce topique avec du vinaigre, du miel rosat, et un setier d’eau. Avec l’amidon et la menthe, elles 1 LXXIIL. Mespila, exceptis setaniis, quæ malo propiorem vim habent, reliqua adstringunt stomachum, sistuntque alvum. Item sorba sicca : nam recentia stomacho et alvo citæ prosunt. { LXXIV. (vur.) Nuces pineæ, quæ resinam habent, contusæ leviter , additis in singulas sextariis aquæ ad di: midium decoctæ , sanguinis exscreationi medentur , ila ut cyathi bini bibantur ex eo. Corticis e pinu in vino de- coctum contra tormina datur. Nuclei nucis pineæ silim sedant , et acrimoniam stomachi rosionesque et contrarios humores cousistentes ibi : et infirmitatem virium robo- rant, renibus et vesicæ utiles. Fauces videntur exaspe- rare, et tussim. Bilem pellunt poti ex aqua, aut vino , aut hementiores stomachi rosiones cucumeris semen et succus porcilacæ. Item ad vesicæ hulcera et renes, quoniam et urinam cient,. 1 LXXV,. Amygdalæ amaræ radicum decoctum eutem in facie corrigit, coloremque hilariorem facit. Nuces ipsæ somnum faciunt, et aviditatem. Urinam et meñses cient. Capitis dolori illinuntur , maximeque in febri : si ab ebrie- tate , ex acelo et rosaceo , et aquæ sextario. Et sanguinem sistunt, cum amylo et menta, Lethargicis, et comitiali- | magnitudo. 127 arrêtent le sang. Elles sont bonnes dans la léthar- gie et l’épilepsie : on en frotte la tête du malade. Elles guérissent les épinyctides dans du vin vieux; les ulcères putrides , les morsures des chiens, dans du miel. Elles enlèvent les dartres farineu- ses du visage; mais il faut préalablement fomenter la partie. Elles guérissent les douleurs du foie et des reins, prises dans de l’eau ou dans un élec- tuaire ‘avec de la térébenthine ; prises avec du 2 vin cuit, elles sont bonnes dans la gravelle et la dysurie. Pilées dans de l’eau miellée, elles nettoient la peau. En électuaire, avec une petite addition de sauge , elles sont salutaires dans les affections du foie, du colon, et dans la toux; on en prend dans du miel, gros comme une aveline. On dit que les buveurs, s’ils en prennent préalablement cinq, ne s’enivrent pas, et que les renards qui en ont mangé meurent s'ils ne trouvent pas d’eau à boire dans le voisinage. Quant aux amandes douces, elles ont moins de vertus médicinales; cependant elles sont purgatives et diurétiques. Fraîches, elles gonflent l'estomac. LXX VI. Les noix grecques (xv, 24, 4), prises dans du vinaigre avec de la graine d’absinthe, gué- rissent, dit-on, l’ictère. Seules, elles guérissent , en topique, les affections du siége, eten particulier les condylomes, ainsi que la toux et lhémoptysie. LXXVII. Le noyer (xv, 24) a en grec un nom { (xtoux, noix, xäpos, somnolence) exprimant la pe- santeur de tête : en effet, les émanations de l’arbre ct des feuilles portent au cerveau. Les noix, même enaliment, produisent eet effet, mais à un moindre degré. Les noix fraîches sont plus agréables ; les sèches, plus huileuses ; elles ne valent rien pour l'estomac; elles se digèrent difficilement; elles causent de la céphalalgie ; elles sont nuisibles à ? CES bus prosunt, capite peruncto. Epinyctidas sanant e vino vetere; hulcera putrescentia, canum morsus , cum melle. Et furfures ex facie, ante fotu præparata. Item jocineris et renum dolores ex aqua potæ : et sæpe ex ecligmate cum resina terebinthina. Calculosis et difficili urinæ in passo : 2 et ad purgandam cutem in aqua mulsa tritæ, sunt eflica- ces. Prosunt ecligmate jocineri, tussi, et colo, cum ele- lisphaco modice addito. In melle sumitur nucis avellanæ Aiunt, quinis fere præsumtis ebrietatem non sentire potores, vulpesque, si ederint eas , nec con- tingat e vicino aquam lambere, mori. Minus valeut in re- mediis dulces , et hæ tamen purgant, et urinam cient. Recentes stomachum implent. passo , aut balanorum decocto. Miscetur his contra ve- | LXXVI. Nucibus græcis cum absinthii semine ex aceta sumtis, morbus regius sanari dicitur : item illilis per se vitia sedis, et privatim condylomata. Item tussis et san- guinis rejectio, LXXVII. Nuces juglandes Græci a capitis gravedine ap- 1 pellavere. Etenim arborum ipsarum foliorumque vires, im cerebrum penetrant : hoc minore tormento, et in cibis, nuclei faciunt. Sunt autem recentes jucundiores, siccæ unguinosiores, et stomacho inutiles, difficiles concoctu , dolorem capitis inferentes, tussientibus inimicæ , et vo- 2 3 1 2 3 128 ceux qui toussent et à ceux qui se font vomir à jeun. Elles ne conviennent que dans le ténesme, attendu qu’elles entrainent la pituite. Mangées préalablement, elles amortissent les poisons que l’on pourrait prendre ensuite. Avec la rueet l'huile, elles guérissent l’angine. Mangées avec l'oignon, elles en corrigent l’acrimonie et en adoucissent le goût. On en fait un topique, avec un peu de miel, pour les oreilles enflammées ; avec de la rue, pour les mamelles et les luxations ; avee de l’oignon, du sel et du miel, pour les morsures soit des chiens, soit des hommes. On sesert des coquilles pour cautériser la cavité des dents cariées ; brü- lées et pilées dans de l’huile ou du vin, on en frotte la tête des enfants pour faire croître les cheveux ; on les emploie de la même façon dans l’alopécie. Les noix , si on en mange un bon nom- bre, expulsent les vers intestinaux. Celles qui sont très-vieilles guérissent la gangrène, l’anthrax etles meurtrissures. Le brou de noix guérit le Jichen et la dyssenterie; les feuilles, pilées avec du vinaigre, la douleur d'oreilles. Après la défaite de Mithridate, puissant monarque, Cn. Pompée trouva dans ses archives secrètes une recette que ce prince avait écrite de sa propre main ; c'était un antidote ainsi composé : Prenez deux noix sèches, deux figues , vingt feuilles de rue; broyes le tout ensemble, après avoir ajouté un grain de sel : ce- lui qui prendra ce mélange à jeun sera pour un jour à l'abri de tout poison. Les noix mâchées par un homme à jeun sont, dit-on, un topique efficace contre la morsure des chiens enragés. LXXVIIL Les avelines (xv, 24,3) causent des douleurs de tête et des gonflements d’estomac; elles donnent de l’embonpoint plus qu’on ne pour- rait le croire. Grillées, elles sont un remède pour mitunis jejunis : aptæ in tenesmo solo; trahunt enim pitui- tam. Eædem præsumtæ venena hebetant : item anginam cum ruta et oleo. Item adversantur cæpis, leniuntque earum saporem. Aurium inflammationi imponuntur cum mellis exiguo : item cum ruta mammis, et luxatis : cum cæpa autem et sale, et melle, canis hominisque morsui. Puta- mine nucis juglandis, dens cavus inuritur. Patamen com- bustum tritumque in oleo aut vino, infantium capite peruncto, nutrit capillum : et ad alopecias eo sic utuntur. Quo plures nuces quis ederit, hoc facilius tineas pellit. Quæ perveleres sunt nuces, gangrænis et carbunculis medentur : item suggillatis. Cortex juglandium, lichenum vitio, et dysentericis. Folia trita cum aceto, aurium dolori. In sanctuariis Mithridatis maximi regis devicti, Cn. Pom- peius invenit in peculiari commentario ipsius manu com- positionem antidoti, e duabus pucibus siccis, item ficis totidem, et rutæ foliis viginti simul tritis, addilo salis grano : et qui hoc jejunus sumat, nullum venenum noci- turum illo die. Contra rabiosi quoque canis morsum , nuclei a jejuno homine commanducati illitique præsenti remedio esse dicuntur. LXXVIIS. Nuces avellanæ capitis dolorem faciunt, infla- tionem stomachi : et pinguitudini corporis conférunt, plus PLINE. les catarrhes ; pilées et bues dans de l’eau mielléé, pour les vieilles toux ; quelques-uns y ajoutent des grains de poivre, d’autres les prennent dans du vin cuit. Les pistaches ontles mêmes usages et les mêmes vertus que les pignons. De plus, man- gées ou prises en breuvage, elles sont bonnes con- tre le venin des serpents. Les châtaignes (xv, 25) arrêtent puissamment les débordements d'humeur soit de l'estomac, soit du ventre; elles relâchent le ventre; elles sont utiles dans les hémoptysies; elles donnent de l’'embonpoint. LXXIX. Les carouges (xv, 26) fraîches ne valent rien à l'estomac; elles donnent la diarrhée; sèches, elles resserrent le ventre , et deviennent meilleures pour l’estomac. Elles sont diurétiques. Dans les douleurs d'estomac, quelques-uns font bouillir trois carouges de Syrie (x111, 16) dans un setier d’eau jusqu’à réduction de moitié, et boivent cette décoction. Le suc qui sort d’une branche de cornouiller se reçoit sur une lame de fer rouge, sans que le bois la touche ; la rouille qui en résulte , appliquée sur les lichens commen- çants, les guérit. L’arbousier ou unedo (xv, 28) porte un fruit de difficile digestion et mauvais à l'estomac. LXXX. Tout dans le laurier (xv, 39) a des propriétés échauffantes, les feuilles, l’écorce et les baies ; aussi la décoction , surtout des feuilles, est-elle reconnue pour utile à la matrice et à la vessie. Les feuilles en topique combattent le venin des guêpes, des frelons, des abeilles, des serpents, et surtout du seps, de la dipsade et de la vipère. Cuites dans de l'huile, elles sont bonnes pour les règles. Celles qui sont molles s’emploient, pilées avec de la polenta, pour les ophthalmies ; avec de la rue, pour les orchites ; avec de l'huile rosat quam sit verisimile. Tostæ et destillationi medentur. Tussi quoque veteri triltæ, et in aqua mulsa potæ. Quidam ad- jiciunt grana piperis, alii e passo bibunt. Pistacia eosdem usus et effectus habent, quos pinei nuclei, præterque ad serpentium ictus, sive edantur , sive bibantur. Castaneæ vehementer sistunt stomachi et ventris fluxiones, alvum cient, sanguinem exscreantibus prosunt, carnes alunt. LXXIX. Siliquæ recentes, stomacho inütiles, alvum solvunt. Eædem siccatæ sistunt, stomachoque utiliores fiunt. Urinam cient. Syriacas in dolore stomachi ternas in aquæ sextariis decoquunt quidam ad dimidium, eumque succum bibunt. Sudor virgæ corni arboris lamina ferrea candente exceptus, non contingente ligno, illitaque inde ferrugo incipientes lichenas sanat. Arbutus sive unedo, fructum fert difficilem concoctioni, et stomacho inutilem. LXXX. Laurus excalfactoriam naturam habet, et fo- lis, et cortice, et baccis : itaque decoctum ex his, maxime e foliis, prodesse vulvis et vesicis convenit. Illita vero vesparum, crabronumque, et apium, item serpentium venenis resistunt, maxime sepis, dipsadis, et viperæ. Prosunt et mensibus feminarum cum oleo cocta. Cum polenta autem, quæ tenera sunttrita, ad inflammationes oculorum; cum rula, testium; cum rosaceo, capitis do- 2 1 L 2 Î . LIVRE XXIII. 2 ou de l'huile d’iris, pour les céphalalgies. Trois feuilles de laurier mâchées et avalées, et cela pendant trois jours, délivrent de la toux. Ces feuilles, pilées avec du miel, sont bonnes dans l'asthme. L'écorce de la racine est dangereuse pour les femmes grosses. La racine même dissout les calculs, fait du bien au foie, prise à la dose de trois oboles dans du vin odorant. Les feuilles prises en boisson excitent le vomissement. Les baies pilées et en pessaire, ou prises en breuvage, sont emménagogues. Deux baies dépouillées de leur peau et bues dans du vin guérissent les vieil- les toux et l’orthopnée ; s’il y a fièvre, on les donne dans de l’eau, ou en électuaire dans de l'eau miellée, ou bouillies dans du vin cuit. Em- ployées de la sorte, elles sont bonnes dans la phthisie et dans tous les catarrhes de la poitrine ; en effet, elles procurent la coction de la pituite 3et la font sortir. Contre la piqüre des scorpions, on en prend quatre dans du vin. Avec l'huile, on en fait un topique pour les épinyctides, le lentigo, les ulcères humides, les aphthes et les dartres furfuracées. Le suc des baies guérit les démangeaisons et le phthiriasis. On l’instille dans les oreilles en cas de douleur ou de surdité, avec du vin vieux et de l’huile rosat. Tous les animaux venimeux fuient ceux qui s'en sont frottés. Ce suc, surtout celui du laurier à petites feuilles (xv, 39), pris en boisson, est bon contre les bles- 4 sures faites par ces animaux. Les baies, avec du vin, combattent je venin des serpents , des scor- pions et des araignées. On en fait un topique avec l'huile et le vinaigre, pour la rate et le foie; avec le miel, pour la gangrène. Dans les lassitudes et les refroidissements il est avantageux de se faire oindre avec ce suc, auquel on a ajouté du nitre. Suivant quelques auteurs, la racine prise à la 2 lores, aut cum irino. Quin et commanducata atque de- vorata per triduum terna, liberant a tussi. Eadem prosunt suspiriis trita cum melle, Cortex radicis cavendus gra- vidis. Jpsa radix calculos rumpit, jocineri prodest tribus obolis in vino odorato pota. Folia pota vomitiones movent, Baccæ menses trahunt appositæ trilæ, vel potæ. Tussim veterem et orthopnæam sanant binæ, detracto cortice in vino potæ. Si et febris sit, ex aqua, aut ecligmate ex aqua mulsa, aut ex passo decoctæ. Prosunt et phthisicis eodem modo, et omnibus thoracis rheumatismis. Nam et con- 3 coquunt pituitam et extrahunt. Adversus scorpiones qua- teruæ ex vino bibuntur. Epinyctidas ex oleo illitæ, et lentigines, et hulcera manantia, et hulcera oris, et fur- fures. Culis pruriginem succus baccaram emendat, et phthiriasin. Aurium dolori el gravitati instillatur, cum vino velere el rosaceo. Perunctos eo fugiunt venenata omnia. Prodest contra ictus et potus, maxime autem ejus élaurus, quæ tenuiora habet folia, Baccæ cum vino ser- pentibus, et scorpionibus, et araneis resistunt. Ex oleo et aceto illinuntur et lieni, et jocineri : gangrænis cum melle. Et in fatigatione eliam aut perfrictione succo eo perungi, nitro adjecto, prodest. Sunt qui celeritati partus PLINE. — T (f. 129 dosed’unacétabule (0 litr.,068) dansde l’eau, hâte beaucoup les accouchements. Pour cela la fraîche est plus efficace que la sèche. Quelques-uns pres- crivent dix baies en breuvage contre la piqûre des scorpions. Dans les relâchements de la luette, il faut,suivant les mêmes auteurs, faire bouillir trois onces de baies ou de feuilles dans trois setiers d’eau jusqu’à réduction du tiers, et se gar- gariser avec cette décoction chaude. Quant à la douleur de tête, il faut piler, avec de l’huile, des baies en nombre impair, et les faire chauffer. Les 5 feuilles du laurier de Delphes broyées et flairées de temps en temps sont un préservatif contre les contagions pestilentielles, surtout si on les fait brûler. L'huile du laurier de Delphes est employée dans les cérats, dans la préparation appelée acope (qui délasse). On s’en sert pour dissiper les re- froidissements, relâcher les nerfs, ainsi que dans les douleurs de côté et les fièvres froides. On s’en sert aussi dans les douleurs d’oreilles, après l’a« voir fait chauffer dans l’écorce d'une grenade. On fait bouillir les feuilles dans de l’eau jusqu’à réduction du tiers. Cette décoction, en garga- risme, resserre la luette, en breuvage calme les douleurs du ventre et des intestins. Les plus molles, broyées dansdu vin etappliquées pendant la nuit, guérissent les papules et les démangeai- sons. Les autres espèces delaurieront des vertus fortanalogues. La racine du laurier d'Alexandrie ou du mont Ida (xv, 39) accélère l’accouchement, à la dose de trois deniers dans trois cyathes de vin doux. Elle provoque l'expulsion de l’arrière- faix, et est emménagogue. Pris en breuvage, le laurier sauvage connu aussi sous le nom de daph- noïde ( daphne laureola, L. ), ou sous d'autres noms que nous avons rapportés (xv, 39), a les mêmes effets. La feuille fraiche ou sèche, prise 6 multum conferre putent radicem, acetabuli mensura in aqua potam : efficacius recentem, quam aridam. Quidam adversus scorpionum iclus, decem baccas dari jubent potui. Item et in remedio uvæ jacentis, quadrantem pondo bac- carum foliorumve decoqui in aquæ sextariis tribus ad tertias, eamque calidam gargarizare : et in capitis dolore, impari numero baccas cum oleo conterere, et calfacere. Laurus Delphicæ folia trita olfactaque subinde, pestilentiæ 5 contagia prohibent : tanlo magis si et urantur. Oleum ex Delphica, ad cerata, acopumque, ad perfrictiones discu- tiendas, nervos laxandos, lateris dolores, febresque fri- gidas utile est. Item ad aurium dolorem, in mali punici cortice tepefactum. Folia decocta ad tertias partes aquæ, uvam cohibent gargarizatione : potu alvi dolores, intes- tinorumque, Tenerrima ex his trita in vino, papulas, pruritusque, illita noctibus. Proxime valent cætera lauri @ genera. Laurus Alexandrina, sive Idæa, partus celeres facit , radice pota trium denariorum pondere, in vini duleis cyathis tribus. Secundas etiam pellit, mensesque. Eodem modo pota daphnoïdes, sive his nominibus quæ diximus , silvestris laurus prodest; alvum solvit, vel recenti folio, vel arido, drachmis tribus eum sale in hydromelite man- 9 130 à la dose de trois drachmes, avec du sel , dans de l’hydromel, relâche le ventre. Cette feuille évacue la pituite, excite le vomissement; elle ne vaut rien pour l’estomac. Avec quinze baies on se purge. 1 EXXXI. (1x.) Le myrte cultivé, blane, est moins utile à la médecine quele noir(xv, 37). Les baies sont un remède contre l’hémoptysie ; prises dans du vin, contre les champignons. Elles don- nent à l’haleine une bonne odeur, qui dure même le lendemain. Aussi dans les Synaristoses (les Femmes qui dinent ensemble), comédie de Mé- nandre, mange-t-on deces baies.On les donne pour la dyssenterie, à la dosed’un denier (3gr.,85) dans du vin. Légèrement chauffées dans du vin, elles guérissent les ulcères rebelles des extrémités. On en fait un topique avec la polenta, pour l’ophthal- mie et pour la maladie cardiaque (20) (dans ce cas on l’applique sur la mamelle gauche ); dans du vin pur, pour les piqüres des scorpions, pour les affec- tions de la vessie, les douleurs detête, les ægilops avant qu’ils suppurent, et les tumeurs. Après en avoir Ôté les pepins, on les pile dans du vin vieux, et on les applique sur les éruptions pitui- 2 teuses. Le suc des baies resserre le ventre, et est diurétique. Avec le cérat on en fait un topique pour les pustules, les éruptions pituiteuses et la morsure des araignées-phalanges. Il noircit les cheveux. L'huile de ce même myrte est plus adoucissante que le suc; il en est de même du vin (xv, 37) qu'on en tire, etqui n’enivre jamais. Ce vin, vieilli, resserre le ventre et l'estomac, guérit les tranchées et remédie aux dégoûts. La poudre des feuilles sèches jetée sur le corps arrête les sueurs, même dans la fièvre. En foméntation on s’en sert dans la maladie céliaque, dans la procidence de la matrice, dans les affections du ducata. Pituitas extrahit folium et vomitus, ‘stomacho inutile. Sic et baccæ quinæ denæ purgationis Causa su- muptur. 1 LXXXI. (1x. ) Myrtus sativa candida, minus utilis est medicinæ , quam nigra. Semen ejus medetur sanguinem exstreantibus. Item contra faugos in vino potum. Odo- rem oris commendat vel pridie commanducatum. Item apud Menandrum Synaristosæ hoc edunt. Datur et dys- eplericis denarii pondere in vino. Hulcera diffcilia in ex- tremitatibus corporis sanat, cum vino subfervefactum. Imiponitur lippitudini cum poleuta, et cardiacis in mam- Ma sinistra : et contra scorpionis ictus in mero : ét ad vesicæ vilià, capitis dolores , et ægilopas, antequam sup- purent, : item tumoribus : exemtisque nucleis in vino 2 vetere tritum eruptionibus pituitæ. Succus seminis alvum sistit, urinam ciét. Ad eruptiones pusularum , pituitæque, cum cerato illinitur : et contra phalangia. Capillum de- nigrat. Lerias Succo oleum est ex eadem myrto : lenius et vioum, quo numquam inébriatur. Inveteratum sistit alvum et stomachum : tormina sanat, fastidiom abigit. Folioram arentium ‘farina sudores cohibet inspersa, vel in febri. Utilis et cœliacis , et procidentiæ vulvarum , sedis PLINE. siége , dans :es ulcères humides, dans l’érysipèle, dans la chute des cheveux, dans les dartres fur- furacées , dans les autres éruptions , dans les brû- lures. On la fait entrer dans les médicaments appelés lipares ( gras), par la même raison qu’on y fait entrer l'huile des feuilles , très-efficace pour les parties humides, telles que la bouche et la vulve. Les feuilles mêmes combattent, pilées 3 avec du vin, les champignons ; avec de la cire, les maladies articulaires et les dépôts. Bouillies dans du vin, onlesfait prendre en breuvageaux dyssen- tériques et aux hydropiques. Sèches, on les ré- duit en une poudre, dont on se sert pour les ulcères et les hémorragies. Elles guérissent le lentigo , le ptérygion , le panaris, les épinyctides, les condylomes , les affections des testicules, les ulcères de mauvaise nature. On s’en sert avec du cérat dans les brûlures. Dans les écoulements purulents de l'oreille on emploie et la cendre des feuilles , et le suc, et la décoction. Cette cendre entre aussi dans la composition des antidotes, ainsi que les tiges fleuries, qu’on met dans un vase de terre neuf et fermé d’un couvercle, qu’on brûle dans le four, et qu’on pile dans du vin. La cendre des feuilles guérit les brûlures. Pour em- pêcher qu'une ulcération ne eause la tuméfaction des glandes de l’aine, il suffit de porter sur soi une branche de myrte qui n’ait touché ni à la terre ni à aucun instrument de fer. LXXXII. Nous avons dit comment se faisait 1 le vin de myrte (XIV, 19, 4). On s’en sert pour la matrice en pessaire, en fomentation, en lini- ment. Il est beaucoup plus efficace que l'écorce, les feuilles ou les baies. On exprime aussi un suc des feuilles les plus tendres, que l’on pile dans un mortier, en y ajoutant peu à peu du vin astrin- ! gent ou de l’eau de pluie. On se sert de cette pré- vitiis, hulceribus manantibus, igni sacro fotu, capillis fluentibus, furfuribus : item aliis eruptionibus, ambustis. Additur ‘quoque in medicamento, quod liparas vocant, eadem de causa qua oleum ex his, efficacissimum ad ea quæ in hbumore sunt, tamquam in ore et vulva. Folia ipsa 3 fungis adversantur trita ex vino, cum cera vero articula- ribus morbis et collectionibus. Eadem in vino decocta dysentericis et hydropicis potui dantur. Siccantur in fari- nam, quæ inspergitur hulceribus, aut hæmorrhagiæ. Pur- gant et lentigines , pterygia, et paronychias , et epinyctidas, . condylomata, testes, tetra hulcera, item ambusta cum cerato. Ad aures purulentas et foliis crematis utantur , et succo, et decocto. Comburuntur et in antidota. Item cauliculi flore decerpti, in novo fictili operto cremati in furno, dein triti ex vino. Et ambustis foliorum cinis me- detur. Inguen ne intumescat ex hulcere, salis est sur- culum tantum myrti habere secum, non ferro, nec lerra contactum. y LXXXI. Myrtidanum diximus quomodo fiéret. Vulvæ 1 prodest, appositu, fotu, etillitu, Multo efficacius et cor- tice, et folio, et semine. Exprimitur et foliis succus mol- lissimis in pila tusis, affuso paulatim vino austero, alias LIVRE XXIHIL. paration pour les aphthes et les ulcérations du siége, de la vulve et du ventre, pour se noircir les cheveux , pour se frotter les joues, pour effa- cer le lentigo, et dans tous les cas où il y a quel- que astringence à exercer. LXXXIHIT. Lemyrte sauvage (petit houx , rus- cus aculeatus, L.), ou oxymyrsine, ou chamæ- myrsine , diffère du myrte cultivé par ses baies rouges et son peu de hauteur. La racine en est estimée : bouillie dans du vin, on la fait prendre dans la douleur des reins et dans la dysurie, sur- toutquand l'urine est épaisse et fétide ; piléeavec - du vin, dans l’ictère, et pour purger la matrice, aqua cælesti : atqne ila expresso wuntur ad oris sedisque bulcera, vulvæ, et ventris : capillorum nigritiam , ma- larum perfusiones, purgationes lentiginum, et ubi con- stringendum aliquid est. LXXXIIL. Myrtus silvestris, sive oxymyrsine, sive cha- mæmyrsine, baccis rubentibus et brevitate a sativa distat. Radix ejus in honore est, decocta vino , ad renum dolores pota, et difficili urinæ, præcipueque crassæ, et grave- olenti : morbo regio, et vulvarum purgationi trila cum 131 Mèmes propriétés dans les jeunes pousses cuites sous la cendre et mangées en guise d’asperges. Les baies prises avec du vin, ou de l'huile, ou du vinaigre, dissolvent les calculs. Pilées dans du vinaigre et de l'huile rosat, elles calment les céphalalgies. Prises en breuvage, elles guérissent l'ictère. Castor appelle ruscus l'oxymyrsine ou myrte à feuilles piquantes ( petit houx }, dont les villageois font des balais. Les propriétés en sont les mêmes, Voilà ce que nous avions à dire sur les propriétés médicinales des arbres cultivés ; passons aux arbres sauvages. + vino. Cauliculi quoque incipientes asparagorum modo in cibo Sumti , et in cinere cocti, Semen cum vino potum, aut oleo, aut aceto, calculos frangit. Item in aceto et ro- saceo tritum, capitis dolores sedat : et potum, morbum regium. Castor oxymyrsinen myrti foliis aculis, ex qua fiuut rüri scopæ, ruscum vocavit , ad eosdem usus. Et hac- tenus habent se medicinæ urbanarum arborum. Transea- mus ad silvestres, C00000099000000000000000000600000009000000000000000000000009 NOTES DU VINGT-TROISIÈME LIVRE. (1) Il s’agit ici de quelque variété de la vigne, et non de la bryone ou vigne blanche. (2) Sous le nom de lethargus les anciens ont particu- lièrement décrit une maladie fébrile , qui paraît appartenir aux fièvres pseudo-continues. Voyez Cœælius Aurelianus, Acut. Morb. II, 1. Voyez aussi ce que j'en ai ditdans mon édition d’Hippocrate, t. II, p. 572. (3) OÙdé ve peuuaritoueva, les fluxions des gencives , dit Dioscoride, IV, 156. Pline a pris odov, gencive, pour où, cicatrice. (4) Pline paraît traiter, au commencement de ce cha- pitre, de la vigne sauvage, et, à la fin, d’une plante à proprié- tés actives, qui est sans doute le tamus communis. (5) Purgat Vulg. — Turbat est une conjecture d’Har- douin, qui me paraît très-sûre, d’autant plus que Dios- coride (IV, 184) a ürorapätres d’ éviote Thv Ouévoræv. (6) Fugat serpentes Editt. Vett. — Fugat serpentes om. Vulg. (7) Ætatem addi his, quæ Vulg. — Ætatem ademere his, quæ Editt. Vett. (8) La maladie cardiaque était une maladie où l’on avait des défaillances et des sueurs excessives. Voyez livre XI, note 20. (9) Validum. Utilissimum Vulg. — J’ai changé la ponc- tuation. (10) Voy. note 8. (11) Il est singulier que dans l'huile à manger les anciens recherchassent un goût âcre. (12) Ici encore, comme plus haut (Voyez note 3), Pline a pris oùhac, cicatrices, pour oùkx, gencives (Diosco- ride, I, 10). (13) Dioscoride (1, 124) dit que les feuilles du cypros, haumectées avec le suc du s{ruthion, rendentles cheveux blonds. Or, le struthion est la saponaire, saponaria officinalis, et non le struthée, sorte de coing. La ressemblance des noms a trompé Pline. + (14) « Les buveurs qui font assaut boivent préalable- ment un verre d’éléomel. » C’est sans doute comme substance huileuse qu’agit l’étéomel pour empêcher li- vresse. On lit dans Æandwærterbuch der Physiologie, herausgegeben von Dr. Rudolph Wagner, {. I, p. 63 : « Des buveurs de profession soutiennent qu’en prenant quelques cuillerées d’huile avant de boire de grandes quantités de liqueurs spiritueuses, on en retarde beaucoup l'effet eni- vrant. Par conséquent l’absorption est retardée pendant quelque temps. » Les corps gras en effet paraissent gêner limbibition et l’absorption. (15) Usus et passim ad quadrupedum. Vulg. — Usus ad tussim et ad quadrupedum Edit. Princeps, Brotier. (16) Ciet Vulg. — Sistit Gronov. — C’est aussi sistit qu’exige le passage parallèle dans Dioscoride , I, 148. (17) Appellant medici. Urinam Vulg. — Il faut évidem- ment changer la ponctuation. (18) Excrescunt. Contra leporem marinum hoc moüo Vulg. — J'ai changé la ponctuation. Le texte de Vulg. si- gnifie que la s{omatice se fait de la manière décrite contre le lièvre marin. Or, Plinius Valerianus ([V, 40) omet, il est vrai , le lièvre marin, mais du reste transcrit textuel- lement le passage de Pline. Cela prouve que, pour Plinius Valérianus, la préparation indiquée par Pline m’était pas seulement appropriée au lièvre marin, mais élait gé- nérale. C’est le sens que j'ai cherché, en modifiant ln ponctuation. (19) Aliquatenus et folia. Quæ mollissima sun£ ex his, cum aceto Vulg. — J'ai changé la ponctuation d’après les passage parallèle de Dioscoride , 1, 186. (20) Voyez pour là maladie cardiaque livre XT, note 20. © 6 26 20 26 26% 06 D 6 D De V6 Ve Ve Ve D D Ve V6 Ve 6 Ve Ve Lo ee Ve D ee D Lo Ve ee Vo ee De he Xe Le le Ve re ee de re de LIVRE XXIV. 1 I. (r.) Les forêts même, et les lieux où l’as- pect de lanature est sauvage, ne sont pas dépour- vus de remèdes. Cette mère divine de toutes choses, qui en a partout préparé pour l’homme, lui en a ménagé jusqu’au sein des déserts ; mais à chaque pas elle présente des exemples merveil- leux d’antipathie et de sympathie. Le chêne et l'olivierontune antipathie si opiniâtre (xvir, 30, 3), que, transplantés l’un à la place de l’autre, ils meurent. Le chêne meurtaussi près du noyer. 2 La vigne et le chou se portent une haine mortelle (xx, 36); et le chou, qui est si redoutable à la vigne, sèche en présence du cyclamen et de l’ori- gan. On prétend même que des arbres déjà âgés, et bons pour être abattus, se coupentavec plus de peine et se sèchent avec plus de rapidité si on les touche avec la main avant de les toucher avec le fer. Les bêtes de somme sentent aussitôt quand elles ont une charge de fruits (xx111, 62); et elles entrent immédiatement en sueur, la charge fût-elle petite, à moins qu'on ne leur - montre ces fruits préalablement. Les férules sont un fourrage très-agréable aux ânes, et un poison mortel pour les autres bêtes de somme; aussi cet animal est-il consacré à Bacchus, dont 3 la férule est un des attributs. Les choses insen- sibles, même les plus petites, ont aussi leurs con- traires. Les cuisiniers dégagent les viandes du sel dont elles sont imprégnées, avec de la fleur de farine et l'écorce fine du tilleul. Le sel ôte la fa- LIBER XXIV. 1 I.(r.) Ne silvæ quidem, horridiorque naturæ facies, me- dicinis carent, sacra illa parente rerum omnium, nusquam non remedia disponente homini , ut medicina fieret etiam solitudo ipsa : sed ad singula illius discordiæ atque con- cordiæ miraculis occursantibus. Quercus et olea tam pertinaci odio dissident , ut altera in alterius scrobe de- pactæ moriantur : quercus vero et juxla nucem juglan- 2 dem. Pernicialia et brassicæ cum vite odia : ipsum olus, quo vitis fugatur, adversum cyclamino et origano arescit, Quin et annosas jam, et quæ sternantur arbores , diffici- lius cædi, ac celerius inarescere tradunt, si prius manu, quam ferro, attingantur. Pomorum onera a jumentis sta- tim sentiri : ac nisi prius ostendantur his, quamvis pauca portent, sudare illico. Ferulæ asinis gratissimo sunt in pabulo , cæteris vero jumentis præsentaneo veneno : qua de causa id animal Libero Patri assignatur, eui et ferula. deur des choses trop douces. Les eaux nitreuses ou amères sont corrigées avec de la polenta, au point qu’on les rend potables en deux heures ; pour la même raison, on met de la polenta dans les chausses à vin. La même propriété ap- partient à la craie de Rhodes et à notre argile. Voici des exemples d’affinité : L'huile emporte la poix, parce qu’elles sont l’une et l’autre de na- ture grasse. L'huile seule se mêle à la chaux, parce que toutes deux sont ennemies de l’eau, La gomme est aisément enlevée par le vinaigre, l'encre (1) par l’eau pure. Enfin il est une infinité d’autres sympathies et antipathies que nous au- rons soin de mentionner en leur lieu. De là est née la médecine. Les seuls remèdes que la nature 4 nous avait destinés sont ceux qu’on trouve fa- cilement, tout préparés et sans aucune dépense ; les substances mêmes qui nous font vivre. Plus tard la fraude humaineet desinventions lucratives ont produit ces officines, où l’on promet à chacun la vie pour de l’argent. Aussitôt on nous vantedes compositions et des mélanges inexplicables. On prise parmi nous l'Inde et l’Arabie ; pour un petit ulcère on demande un remède à la mer Rouge, tandis que chaque jour le plus pauvre d’entre nous dîne avec de vrais remèdes. Si on prenait les remèdes dans nos jardins, si on employait l'herbe ou l’arbrisseau qui y croissent, la pro- fession médicale serait sans crédit. Nous en som- mes venus!là : le peuple romain, en étendant ses Surdis etiam rerum sua cuique sunt venena, ac minimis quoque. Phylira coci et polline nimium salem cibis exi- munt. Prædulcium fastidium sal temperat. Nitrosæ aut amaræ aquæ, polenta addita mitigantur , ut intra duas horas bibi possint. Qua de causa et in saccos vinarios additur polenta. Similis vis Rhodiæ cretæ, et argillæ nostrati. Concordia valent, quum pix oleo extrahitur, quando utrumque pinguis naturæ est. Oleum solum calei miscetur, quando utrumque aquas odit. Gummi aceto faciliuseluitur, atramentum aqua. Innumera præterea alia, quæ suis locis dicentur assidue, Hine nata medicina. Hæc 4 sola naturæ placuerat esse remedia parata vulgo, inventu facilia, ac sine impendio, et quibus vivimus. Postea fraudes hominum et ingeniorum capturæ oflicinas inve- nere istas, quibus sua cuique homini venalis promittitur vita. Stalim compositiones et mixturæ inexplicabiles de- cantantur. Arabia atque India in medio æstimantur ; bulcerique parvo medicina a Rubro mari impulatur, quum remedia vera quotidie pauperrimus quisque cœnet. Nam si ex horto petantur, aul herba , vel frutex quæra- tur, nulla artium vilior fiat. Ita est profeclo : magnitudo + 124 conquêtes, a perdu ses anciennes mœurs ; vain- queurs, nous avons été vaincus. Nous obéissons aux étrangers; et, à l’aide d’une seule profes- sion, ils commandent à leurs conquérants. Mais là-dessus nous nous étendrons davantage ailleurs (xx1x, 1-9). 1 II. (nr) Nous avons déjà parlé du lotus herbe, et de la plante d'Égypte du même nom, appelée aussi arbre des Syrtes (x111, 32). Les baies du lotus, que chez nous on nomme fèves grecques, ar- rêtent le cours de ventre. La râclure de son bois, bouillie dans du vin, est utile dans la dyssente- rie, les pertes, les vertiges et l’épilepsie; elle em- pêche aussi les cheveux de tomber. Chose singu- lière ! rien de plus amer que cette râclure, rien de plus doux que le fruit de la plante. On fait en- core avec cette râclure, bouillie dans de l’eau de myrte et réduite en trochisques, un médicament très-bon contre la dÿssenterie, à la dose d’un vic- toriat (1 gr., 92) dans trois cyathes d’eau. 1 II]. (ur.) Les glands pilés avec dé l’axonge salée guérissent les duretés qu’on appelle mali- gnes. Le bois des arbres glandifères, et dans tous particulièrement l'écorce ainsi que la peau qui est sous l'écorce, ont encore plus de vertu. Cette dernière, bouillie, est bonne dans l'affection cé- liaque; dans la dyssenterie on s’en sert en to- pique; on se sert de même du gland. Le gland combat le venin des serpents, les fluxions et les suppurations. Les feuilles, les fruits, l’écorce, la décoction de l'écorce, sont bons contre les poi- sons. L’écorce, bouillie dans du lait de vache, est employée en topique dans les blessures faites par les serpents. On la donne aussi dans du vin pour la dyssenterie. L’yeuse a les mêmes vertus. 1 IV. (1v.) Le coccum ou écarlate de l’ilex (quercus coccifera, L.) est employé en topique populi romani perdidit ritus, vincendoque victi sumus. Paremus externis , et'ana artium imperatoribus quoque imperaverunt. Verum de his alias plura. ; J II. (m.) Loton herbam, itemque Ægyptiam eodem nomine, alias ét Syrticam ärborem, diximus suis locis. Hæc lotos, quæ faba-græca appellatur a nostris , alvum baccis sistit, Ramenta ligni decocta in vino prosunt dysentericis, menstruis, vertigini , comitialibus. Cohibent et capillum. Miram, his ramentis nihil esse amarius , fructuque dulcius. Fit et e scobe ‘ejus medicamentum, ex aqua myrti decocla, subacta et divisa in pastillos, dys- entericis utilissimum , pondére victoriati cum aquæ cya- this tribus. 1 JE. (ui) Glans intrita duritias, quas cacoëethes vocant, cum salsa axungia sapat. Vehementiora sunt ligna et in omnibus cortex ipse, corlicique tunica subjecta : hæc de- cocta juvat cœliacos. Dysentericisetiam illinuntur, velipsa glans : eademque resistit serpentium ictibus , rheumatis- mis, suppurationibus. Folia et baccæ | vel cortex, vel succus decocti prosunt contra toxica! Cortex illinitur decoctus lacte vaccino, serpentis plagæ. Datur et ex vino dysentericis, Eadem et ilici vis. PLINE. L d avec du vinaigre pour les plaies récentes; avec de l’eau, on l’instille dans les yeux en cas de fluxions ou d’ecchymose. Il en croît dans l’At- tique et dans l’Asie une espèce qui se change très- promptement en un petit ver, et que les Grecs pour cette raison appellent scolécion (vermicu- laire); on la rejette. Nous avons exposé les prin- cipales espèces de l’écarlate (xvI, 12). V. Nous n’avons pas moins distingué d’es- 1 pèces de galles : la pleine, la perforée, la blan- che, la noire, la grosse, la petite (xvr, 9 j. Toutes ont les mêmes propriétés ; celle de la Commagène est la meilleure. Les galles enlèvent les excrois- sances. Elles sont bonnes pour les gencives, pour la luette, pour les aphthes. Brülées et éteintes dans du vin, on les emploie en topique pour l’af. fection céliaque et la dyssenterie; dans du miel, pour le panaris , les ongles raboteux, les ptéry- gions, les ulcères humides, les condylomes, les ulcérations phagédéniques ; bouillies dans du vin, on en fait des injections dans les oreilles ; on les applique sur les yeux, avec du vinaigre ; on les emploie contre les éruptions et les panus. Le dedans de la galle, mâché, calme le mal de dents; il guérit les écorchures et les brûlures. Les galles non müres, bues dans du vinaigre, rédui- sent le volume de la rate ; les mêmes, brülées et éteintes dans du vinaigre salé, arrêtent, en fo- mentation, le flux menstruel et la chute de la matrice. Toutes les galles noircisent les che- veux. VI. Nous avons dit que le meilleur gui est ce- 1 lui duchène, et nous avons indiqué la manière de faire la glu (xvr, 11, 93, 94). Quelques-uns, après l’avoir concassé, le font bouillir dans l’eau jusqu’à ce que la glu surnage. D’autres mâchent les grains et rejettent la peau. La meilleure glu IV. (iv.) Coccum ilicis vulneribus recentibus ex aceto 1 imponitur. Epiphoris ex aqua, et oculis suffusis sanguine, inslillatur, Est autem genus ex eo in Attica fere et Asia nascens, celerrime in vermiculum se mutans, quod ideo scolecion vocant, improbantque. Principalia ejus genera diximus. V. Nec pauciora gallæ genera fecimus, solidam ; per- 1 foratam : item albam, nigram majorem, minorem. Vis omnium similis : optima Commagena. Excrescenlia in cor- pore tollunt. Prosunt gingivis, uvæ , oris exhulcerationi. Crematæ et in vino exstinctæ , cœliacis, dysentericis illi- nuntur. Paronychiis ex melle, et unguibus scabris, pte- rygiis, hulceribus manantibus , condylomatis, vulneribus quæ phagedænica vocantur. In vino autem decoctæ auri- bus instillantur , oculis illinontur : adversus eruptiones, et panos cum aceto. Nucleus commanducatus dentium dolorem sedat : item intertrigines, et ambusta. Imma- turæ ex his ex aceto potæ, lienem consumunt. Eædem crematæ, et acelo salso exstinctæ, menses sistunt, vul- vasque procidentes fotu. Omnis capillos denigrat. VI. Viscum € robore præcipaum diximus haberi, et 1 conficeretur modo. Qnidam contusum in aqua deco- LIVRE XXIV. est celle où il ne se trouvé pas de peau, qui est très-légère, jaune en dehors, verte en dedans , et d’une viscosité parfaite. Elle amollit et résout les gonflements, elle dessèche les écrouelles ; avec de la résine et de la cire, elle guérit les tumeurs de tout genre; quelques-uns y ajoutent du gal- banum, en mettant une dose égale de chaque in- grédient, et ils se servent de cette préparation pour les plaies. La glu polit les aspérités des on- gles ; mais il faut l'enlever au bout de sept jours, etlaver les ongles avec dunitre. Quelques-uns, par superstition, pensent que le gui est plus efficace cueilli sur le chêne au commencement de la lune et sans avoir senti l'atteinte du fer; qu’il guérit l'épilepsie s’il n’a point touché la terre; qu'il fait concevoir les femmes qui en portent toujours sur elles; que mâché et appliqué sur les ulcères il est souverain pour leur guérison. { VII. Lesexeroissances du chêne, avecla graisse d'ours, remédient à l’alopécie. Les feuilles, l’é- corce et le gland du cerrus (xvr, 8) dessèchent les dépôts et lessuppurations, et arrêtent les fluxions. La décoction en fomentation fortifie les par- ties paralysées; on s’en sert aussi en bain de siége pour sécher ou resserrer les parties. La racine combat le venin des scorpions. 1 VIII. L’écorce du liége pulvérisée et bue dans de l’eau chaude arrête les hémorragies venant de l’une ou l’autre ouverture ( bouche ou nari- nes). La cendre dé cette écorce dans du vin chaud est très-vantée pour les hémoptysies. 1 IX. (v.) On mâche les feuilles du hêtre dans les maladies des gencives et des lèvres. On fait avec la cendre de faînes un topique pour la pierre, avec le miel pour l’alopécie. t X, Les feuilles de cyprès pilées s'appliquent quunt, donec innatet. Quidam commanducantes acinos, exspuunt cortices. Optimum est, quod sine cortice est, quodque levissimum , extra fulvum, intus porraceum, quo nihil est glutinosius. Emollit, discutit tumores, sic- cat strumas. Cum resina et çera panos mitigat omnis | generis. Quidam et galbanum adjiciunt, pari pondere sin- - gulorum : eoque modo et ad vulnera utuntur. Unguium scabritias expolit, si septenis diebus solvantur, nitroque |! colluantur, Quidam id religione eflicacius fieri putant, prima luna collectum e robore sine ferro. Si terram non alligit, comitialibus mederi. Conceptum feminarum ad- juvare, si omnino secum habeant, Hulcera commandu- cato impositoque efficacissime sanari. 1 VIL Roboris pilulæ ex adipe ursino alopecias capillo replent, Cerri folia, et cortex, et glans, siccat collectio- nes suppurationesque : fluxiones sistit. Torpentes mem- brorum parles corroborat decoctum ejus fotu :: cui et insidere expedit, siccandis adstringendisve partibus. Radix cerri adversatur scorpionibus. Ü VII. Suberis cortex tritus, ex aqua calida potus, sanguinem fluentem ex utralibet parte sistit. Ejusdem cinis ex vino calido, sanguinem exscreantibus magnopere laudatur. 1 IX. (v.) Fagi folia manducantur in gingivarum labio- 135 sur les morsures de serpents ; avec de la polenta, sur la tête en cas de coup de soleil, ainsi que sur les hernies; on les prend aussi en boisson dans cette dernière affection ; avec de la cire, on les applique sur les testicules tuméfiés ; dans du vi- naigre, elles noircissent les cheveux. Broyées avec deux parties de pain mollet et pétries dans du vin amminéen (x1v, 4,2 ), elles calment les douleurs goutteusesetnerveuses. Lesexcroissances du cèdre sont prescrites en boisson contre les morsures des serpents, et en cas d’hémoptysies ; on les applique aussi sur les dépôts. Fraîches et pilées avec de l’axonge et de la farine de fèves, on les applique sur les hernies; on les prend en breuvage pour la même raison. On les applique avec de la farine sur les parotides et les tumeurs scrofuleuses. On les pile avec la graine, et on en exprime un suc qui mêlé à l’huile enlève les taies. Bu dans du vin à la dose d’un victoriat (0 gr., 92), et ap- pliqué avec une figue grasse, sèche, dont on a Ôté les grains, ce suc guérit les affections des testicules et résout les tumeurs ; avec du levain, il guérit les écrouelles. La racine pilée avec les feuilles et prise en boisson est bonne pour les af- fections de vessie, pour la strangurie, et pour la piqûre des araignées-phalanges. La râclure prise en boisson estemménagogue, et combat le venin des serpents. XI. Le grand cèdre qu'on nomme cédrelate donneune poix connuesous le nom de cédria, très- bonne, pour les maux de dents. Elle brise les dents et les fait sortir, Ôtant ainsi la cause de la douleur Nous avons déjà dit comment on obtient le suc decèdre(xiv, 25 ; xvI, 21), très-bon pour l'éclairage, mais qui a l'inconvénient d’entêter. Il conserve les cadavres pendant des siècles, et rumque vitis. Calculis glandis fagineæ cinis illinitur : item cum melle alopeciis. X. Cupressi folia trita, serpentium ictibus imponun- tur : et capiti cum polenta , si a sole doleat : item ramici : qua de-causà et bibuntur. Testium quoque tumori cum cera illinuntur. Capillum denigrant ex aceto. Eadem trita cum duabus partibus panis mollis, et e vino ammineo subacta, pedum ac nervorum dolores sedant. Pilulæ ad- versus serpentium ictus bibuntur, aut si ejiciatur sanguis : collectionibus illinuntur. Ramici quoque teneræ tusæ cum axungia: et lomento, prosunt. Bibuntur ex eadem causa, Parotidi et Strumæ cum farina imponuntur. Expri- mitur suceus tusis cum semine , qui mixtus oleo caliginem oculornm aufert. Item victoriati pondere in vino potus illitusque cum fico sicca pingui, exemtis granis, vitia testium sanat, tumores discutit : et cum fermento stru- mas. Radix cum foliis trita potaque, vesicæ et stranguriæ medetur : et contra phalangia. Ramenta pota menses cient, scorpionum ictibus adversantur. XI. Cedrus magna, quam cedrelalen vocant, dat pi- cem, quæ cedria vocatur , .dentium deloribns utilissi- mam, Frangit enim eos et extrabil : dolores sedat, Cedri suceus ex ea quomodo lieret, diximus, magni ad lumina usus, ni capiti dolorem inferret. Defuncta corpora incor- L 136 attaque les corps vivants, propriété étonnante, d’ôter la vie à ce qui respire et de donner une sorte 2 de vie aux morts. 11 attaque jusqu'aux habits, et est mortel aux animaux : aussi je ne crois pas qu'il faille en user dans l’esquinancie ni en goüû- ter dans l’indigestion, comme quelques-uns l’ont conseillé. Je craindrais encore üe laver les dents douloureuses avec ce suc mêlé a au vinai- gre, ou d'en instiller dans les oreilles pour la sur- dité ou pour les vers. On en raconte un effet pro- digieux : c’est qu’il empêche la fécondation si avant l’acte vénérien les parties de l’homme en 3 ont été enduites. Je n’hésiterais pas à conseiller de l’employer en onction contre le phthiriasis et la teigne. On le recommande encore, dans du vin - cuit, contre le venin du lièvre marin; je le con- seillerais plus facilement en liniment dans l’élé- phantiasis. Quelques auteurs l’ont prescrit en onction pour les ulcères sordides, pour les fon- gosités qui s’y développent, pour les taches et les taies des yeux ; ils ont recommandé d’en boire un cyathe (0 litr., 045) pour les ulcérations du poumon et pour le ténia. On en fait aussi une huile nommée pisselæon (xv,7, 3; xxv, 22), dont la vertu est plus active, dansles mêmes ma- ladies. ILest certain que la sciure de cèdre met en fuite les serpents, et que lemême effet est produit quandonse frotteavecles baies pilées dans l’huile. XII. Les cédrides, c’est-à-dire les fruits du cèdre, guérissent la toux, sont diurétiques, res- serrent le ventre. Ils sont bons pour les ruptures, les convulsions , les spasmes, la strangurie, et en pessaire pour la matrice; ils sont bons aussi pour le venin du lièvre marin, toutes les affections susdites, les dépôts et les inflammations. XIII. Nous avons parlé du galbanum (xx1, rupta ævis servat, viventia corrumpit : mira differentia, quum vitam auferat spirantibus, defunctisque pro vita sit. 2 Vestes quoque corrumpit, et animalia necat. Ob hoc non censeam in anginis hoc remedio utendum : neque in cruditatibus, quod suasere aliqui, gustu. Dentes quo- que colluere ex aceto in dolore timuerim, vel gravitati aut vermibus aurium instillare. Portentum est, quod tra- dunt, abortivum fieri in Venere, ante perfusa virilitate. Phthiriases perungere eo non dubitaverim, item porri- 3 gines. Suadent et contra venenum leporis marini bibere in passo. Facilius in elephantiasi illinatur. Et hufcera sordida et excrescentia in jis auctores quidam, et oculo- rum albugines caliginesque inunxere eo : et contra pul- monis hulcera cyathum ejus sorbere jusserunt : item adversus tænias. Fit ex eo et oleum, quod pisselæon vo- cant, vehementioris ad omnia eadem usus. Cedri scobe serpentes fugari certum est : item baccis tritis cum oleo, si qui perungantur. XII. Cedrides, hoc est, fructus cedri, tussim sanant, urinam cient, alvum sistunt : utiles ruptis, convulsis, spasticis, stranguriæ, vulvis, admoti : contra lepores marinos , eademque quæ supra : collectionibus, inflam- mationibusque. PLINE. 56) ; pour être bon il ne doit être ni humide ni sec, mais tel que nous l’avons dit. Seul, on le prend en breuvage pour les vieilles toux, l’asthme, les ruptures, les convulsions. On en fait un to- pique pour la coxalgie, les douleurs de côté, les tumeurs, les furoncles, les chairs qui se déta- chent des os, les écrouelles, les tophus et les maux de dents. Avec le miel, on s’en sert pour les ulcères de la tête. Avec l'huile rosat ou le pard, on l’instille dans les oreilles qui suppurent. Par son odeur, il est utile dans l’épilepsie, l’hys- térie et les défaillances d’estomac. Dans les faus- ses couches qui ne se terminent pas il provoque la sortie du fœtus, employé en pessaire ou en fu- migation ; enveloppé dans des branches d’ellébore il produit le même effet. Nous avons dit que l’o- deur du galbanum qu’on brûle met en fuite les serpents (xIr, 56) ; ils fuient aussi ceux qui sont frottés avec cette substance. Le galbanum guérit les piqûres des scorpions. Dans les accouche- ments laborieux on en prend gros comme une fève dans un cyathe de vin. Il redresse la ma- trice déplacée. Avec la myrrhe et dans du vin, il fait sortir les fœtus morts. Préparé de même, c'est un antidote contre toute espèce de venin. Mêlé avec l’huile et le spondylion {xn, 58), il suffit d’en toucher les serpents pour les tuer. On pense qu’il cause de la dysurie. XIV. (vi.) La gomme ammoniaque, tant en sorte qu’en larmes, a les mêmes propriétés. En larmes, elle doit être essayée comme nous l’a- vons dit (x11, 49). Elle amollit, échauffe, ré- sout, dissout. En collyre, elle éclaircit la vue. Elle dissipe les démangeaisons, les cicatrices des yeux et les taies. Elle apaise les maux de dents, surtout si on la fait brûler. Elle est bonne en XIII. De galbano diximus, Neque humidum, neque aridum probatur, sed quale docuimus. Per se bibitur ad tussim veterem, suspiria, rupta, convulsa. Imponitur ischiadicis , lateris doloribus , panis, furunculis, corpori ab ossibus recedenti, strumis, arliculorum nodis, den- tium quoque doloribus. Illinitur et cum melle capitis : hulceribus. Purulentis infunditur auribus cum rosaceo, aut nardo. Odore comitialibus subvenit, et vulva stran- gulante, et in stomachi defectu. Abortus non exeuntes trahit appositu vel suffitu : item ramis ellebori circumli- tum atque subjectum. Serpentes nidore urentium fugari diximus. Fugiunt et perunctos galbano. Medetur et a scorpione percussis. Bibitur et in difficili partu fabæ ma- gnitudine in vini cyatho; vulvasque conversas corrigit. Cum myrrha autem et in vino mortuos partus extrahit. Adversatur et venenis, maxime toxicis, Cum myrrha, et in vino, Serpentes oleo et spondylio mixto factu necat. Nocere urinæ existimatur. XIV. (vi.) Similis hammoniaci natura atque lacrymæ, probandæ, ut diximus#mollit, calfacit , discutit, dissol- vit. Claritati visus in collyriis convenit : pruritum, cica- trices, albugines oculorum tollit : dentium dolores sedat, efficacius accensum. Prodest dyspnoicis, pleuriticis, pul- 2 1 1 2 LIVRE XXIV. boisson pour la dyspnée, la pleurésie, les pou- mons, la vessie, l’hématurie, la rate, la coxalgie, ainsi que pour relâcher le ventre; cuite avec un poids égal de poix ou de cire et de l’huile rosat, pour les articulations et la goutte. Avec du miel, elle mürit les tumeurs, déracine les cors et amol- lit les duretés. Avec le vinaigre et la cire de Chy- pre ou l’huile rosat, on en fait un topique très-effi- cace pour la rate. Dans la courbature il est avan- tageux de se frictionner avec cette substance mêlée à du vinaigre, de l'huile et un peudenitre. XV. En traitant des arbres exotiques, nous avons parlé des propriétés du styrax {x11, 55). Outre les qualités que nous avons indiquées, il doit être très-gras, pur, et offrir des grumeaux blanchâtres. Il est bon pour la toux, la gorge, les affections de poitrine, l’obstruction ou la dureté de la matrice. Il est emménagogue, en boisson ou en pessaire. Il relâche le ventre. Je lis que pris à dose médiocre il égaye, et qu'à dose con- sidérableil attriste. Il dissipe les bourdonnements d'oreilles en injection; en friction, les écrouelles et les nodosités des nerfs. Il est l’antidote des poi- sons froids, et par conséquent de la ciguë. 1 XVI. Le spondylion, dont nous avons parlé en ‘ même temps que du styrax (x11, 58), s’em- ploie en affusion sur la tête, dans la phrénitis et le léthargus, ainsi que dans les céphalalgies de longue durée. On le prend en boisson avec de la vieille huile, dans les affections du foie, l’ictère, l'épilepsie, l’orthopnée, l’hystérie, maladies pour lesquelles il est bon aussi en fumigation. Il relà- che le ventre. Avec la rue, on en fait un topique pour les ulcérations serpigineuses. Le suc de la fleur s’instille avantageusement dans les oreilles qui suppurent ; quand on l’exprime il faut avoir soin de le couvrir, parce que les mouches et au- 1 monibus, vesicis, urinæ cruentæ, lieni, ischiadicis po- tum : sic et alvum solvit. Articulis et podagræ cum pari pondere picis aut ceræ et rosaceo coctum. Maturat panos , extrahit clavos cum melle : sic et duritias emollit. Lieni cum aceto et cera Cypria, vel rosaceo, efficacissime im- ponitur. Lassitudines perungi cum aceto et oleo , exiguo- que nitro, utile est. 1 XV. Et styracis naturam in peregrinis arboribus ex- posuimus. Placet præter illa quæ diximus, maxime pin- guis, purus, albicantibus fragmentis. Medetur tussi, faucibus , pectoris vitis, vulvæ præclusæ duritieve la- boranti. Ciet menses potu, apposituve, alvum mollit. Invenio polu modico tristitiam animi resolvi, largiore contrahi. Sonitus aurium emendat infusu : strumas illitu , nervorumque nodos. Adversatur venenis, quæ frigore nocent : ideo et eicutæ. 1 XVI. Spondylion una demonstratum, infunditur capi- tibus phreneticorum et lethargicorum : item capitis dolo- ribus longis. Cum oleo vetere bibitur, et in jocinerum viliis, morbo regio, comitialibus, orthopnoicis , vulvarum strangulatione : quibus et suffitu prodest. Alvum mollit. Llinitur hulceribus serpentibus cum ruta. Flos auribus 137 tres insectes semblables en sont très-avides. La racine râpée et introduite dans les fistules en consume les callosités. On en fait aussi, mélée au suc, des injections dans les oreilles. On prescrit encore la racine contre la jaunisse et dans les ma- ladies du foie et de la matrice. Si on s’en frotte la tête elle rend les cheveux crépus. XVII. Le sphagnos ou sphacos ou bryon croît, 1 comme nous l’avons dit, dans la Gaule { xrr, 50). On l’emploie en bain de siége pour les affections de la matrice ; mêlé avec le cresson et pilé dans de l’eau salée, pour les affections des genoux et les tumeurs des cuisses. En breuvage avec du vin et de la résine sèche, c’est un très-prompt diuré- tique. Pilé dans du vin avec des baies de geniè- vre et pris en boisson, il évacue les eaux de l’hy- dropisie. X VIIT. Les feuilles et la racine du térébinthe 1 (xir1, 12) s'appliquent sur les dépôts. La décoc- tion fortifie l'estomac. La graine se prend dans du vin contre la céphalalgie et la dysurie; elle relèche doucement le ventre; elle est aphrodi- siaque. XIX. Les feuilles du picéa (xvr, 18) et du mélèze, pilées et bouillies dans du vinaigre, sont bonnes pour le mal de dents. La cendre de leurs écorces s’emploie pour les écorchures et les brû- lures; en boisson, elle resserre le ventre et est diurétique; en fumigation , elle redresse la ma- trice déplacée. Les feuilles de picéa en particulier sont bonnes pour le foie, à la dose d’une drachme, dans de l’eau miellée. Les forêts composées uni- quement d’arbres qu’on exploite pour la poix et la résine sont très-avantageuses pour les phthi- siques, et pour ceux quine peuvent se rétablir à la suite d’une affection de longue durée: cela est d’observation ; et respirer cet air est dans ce cas purulentis efficaciter infunditur. Sed suceus quum expri- mitur , integendus est, quoniam mire appetitur a muscis et similibus. Radix derasa, et in fistulas conjecta , callum earum erodit. Auribus quoque instillatur cum succo. Da- tur et ipsa contra morbum regium, et in jocineris vitio et vulvarum. Capillos crispos facit peruncto capite. XVI Sphagnos, sive sphacos , sive bryon, et in Gal- lia, ut indicavimus, nascitur , vulvis decocto insidenttum utilis : item genibus et feminum tumoribus, mixtus nas- turtio, et aqua salsa trilus, Cum vino autem ac resina sicca potus, urinam pellit celerrime. Hydropicos inanit, cum vino et juniperis tritus ac potus. XVIUL. Terebinthi folia et radix collectionibus impo- 1 nunlur, Decoctum eorum stomachum firmat. Semen in capitis dolore bibitur in vino, et contra difficultatem urinæ. Ventrem leniter emollit. Venerem excitat. XIX. Piceæ et laricis folia trita, et in acelo decocta , 1 dentium dolori prosunt. Cinis corticum, intertrigini et ambustis. Potus alvum sistit, urinam movet. Suffitu vulvas corrigit. Piceæ folia privatim jocineri utilia sunt, drachmæ pondere in aqua mulsa pota. Silvas eas dumtaxat, quæ picis resinæque gratia radantur, utilissimas esse phthisi 19 1 138 plus avantageux que de se rendre par mer en Égypte (xxx1, 33 ), ou d’aller en‘été sur les mon- tagnes boire le lait imprégné du parfum des plantes. XX. Le chamæpitys, appelé en latin abiga (ajuga iva, L.), parcequ'il provoque l'avortement, nommé par d’autres encens dela terre, a des bran- ches d’une coudée, la fleur et l'odeur du pin. Ilen estune espèce plus petite (passerina hirsuta, L.), et qui est comme incurvée. Une troisième espèce (ajuga chia, L.), ayant même odeur et par con- séquent même nom, est toute petite, et a la tige grosse comme le doigt, les feuilles rudes, pe- tites et blanches; elle naît dans les terrains pierreux. Ce sont tous des végétaux herbacés ; mais je n’ai pas voulu les renvoyer ailleurs, à cause de la ressemblance de leur nom avec celui des arbres dont nous venons de parler (zirus, picea). Ces plantes sont bonnes contre les piqü- res des scorpions. On s’en sert, avec les dattes ou les coings, en topique pour les maladies du foie; avec la farine d’orge, en décoction , pour les af- fections de reins et de la vessie; en décoction dans l’eau, pour l’ictère et la dysurie. La dernière es- pèce, avec du miel, est bonne contre les serpents ; avec du miel aussi, en pessaire, elle déterge la matrice. En boisson , elle fait sortir les grumeaux de sang. Quand on s’en frotte elle est sudori- fique, et particulièrement avantageuse dans les affections des reins. On en fait aussi pour les hy- dropiques, avec une figue, des bols qui sont purgatifs. Dans du vin, à la dose d’un victoriat (1 gr., 92), elle guérit les douleurs des lombes et la toux récente. Cuite dans du vinaigre et prise en boisson, on dit qu’elle provoque l'expulsion instantanée des fœtus morts. XXI. Nous accorderons une place honorable à cis, aut qui longa ægritudine non recolligant vires , satis constat : el illum cæli aera plus ita, quam navigationem Ægyptiam, proficere, plus quam lactis herbidos per montium æstiva potus. XX. Chamæpitys latine abiga vocatur propter abor- fus, ab aliis thus terræ : cubitalibus ramis, flore pinus et odore. Altera brevior , et incurvæ similis. Tertia eodem odoré, et ideo nomine quoque , parvula, cauliculo crassi- tudine digitali, foliis scabris, exilibus, albis, in petris nascens. Omnes herbæ, sed propter cognationem nomi- nis non differendæ. Prosunt adversus scorpionum ictus. Item jocineri illitæ cum palmis, aut cotoneis. Renibus et vesicæ , decoctum earum cum farina hordeacea. Morbo quoque regio, et urinæ difficultatibus, ex aqua decoctæ bibuntur. Novissima contra serpentes valet cum melle. Sic et apposita vulvas purgat. Sanguinem densatum extrahit pota. Sudores facit perunctis ea, peculiariler renibus utilis. Fiunt ex ea et hydropicis pilulæ , cum fico alvum trahentes. Lumborum dolorem victoriati pondere in vino finit, et tussim recentem. Mortuos parlus, ex aceto coca, ét pola, ejicere protinus dicitur. XXI. Cum honore et pityusa simili de causa dicetur, PLINE. la pityuse (ewphorbia pityusa, L.), qui tireaussi son nom du pitys (picea),etque quelquesauteurs rangent parmi les tithymales. C’est un arbrisseau semblable au picéa, à fleurs petites, pourpres. La racine en décoction, à la dose d’une hémine, évacue par le bas la bile et la pituite. Une cuille- rée dela graine, en suppositoire, produit le même effet. Les feuilles, bouillies dans du vinaigre, guérissent les dartres furfuracées ; et avec une décoction de rue, les affections des mamelles, les tranchées, les blessures faites par des serpents, et en général les dépôts commencçants. XXII. En traitant du vin (x1v,25) et des ar-1 bres (xvI1, 16 ), nous avons dit que la résine pro- vient des arbres indiqués plus haut ; nous en avons exposé les espèces et les provenances. Il yena deux espèces principales, la sècheet laliquide. Lasèche setire du pin ( pinus pivea, L.) et du picca (abies excelsa); la liquide, du térébinthe, du mélèze, du lentisque et du cyprès : ces arbres en pro- duisent dans la province d’Asie et dans la Syrie. C'estune erreur de croire que la résine du picéasoit la même que celle du mélèze. Le picéa en donne une grasse, et de même consistance que l’encens ; le méeleze , une qui est fluide, semblable à du miel, et qui a une odeur forte. Les médecins em- ploient rarement la résine liquide, et la font prendre presque toujours dans un œuf. On se sert de la résine du mélèze contre la toux et les ul- cères des viscères. La résine de pin n’est pas non plus en grand usage. On n’use des autres que cuites, et nous avons suffisamment traité des dif- férentes manières de les cuire (xXv1, 22). Quant 2 aux arbres, on aime mieux la résine du térébin- the, qui est la plus odorante et la plus légère ; quant aux provenances, celles de Chypre et ‘de Syrie : toutes deux ont la couleur du miel attique; quam quidam in tithymali genere numerant. Frutex est similis piceæ, flore parvo, purpureo. Bilem et pituitam per alvum detrahit radix, decocti hemina : aut seminis lingula in balanis. Folia in aceto decocta, furfures cutis emendant : mammas quoque mixto rutæ decocto et tor- mina, et serpentium ictus , et in totum collectiones inci- pientes. XXI, Resinam e supra dictis arboribus gigni docui- y mus , et genera ejus, et nationes in ratione vini, ac postea in arboribus. Saummæ species duæ : sicea, et liquida. Sicca e piou et picea fit : liquida e terebintho, larice, len- tisco, cupresso. Nam et eæ ferunt in Asia et Syria. Fal- luntur qui eamdem putant esse, e picea atque laricé, Picea enim pinguem, et thuris modo succosam fundit : larix gracilem, ac mellei liquoris, virus redolentem. Medici liquida raro utuntur, et in ovo fere : e larice propter tussim hulceraque viscerum : nec pinea magnopere in usu : cæleris non nisi coclis. Et coquendi genera satis Gemüns- travimus, In arborum differentia placet terebinthina , odo- 2 ratissima atque levissima : nationum, Cypria et Syriaca's utraque mellis Attici colore : sed Cypria carnosior} sic- ciorque. In sicco genere quærunt, uksit candida, pura, LIVRE XXIV. mais celle de Chypre a plus de corps et de consis- tance. Pour les résines sèches , on veut qu’elles soient blanches, pures, transparentes. Dans toutes on préfère celles qui viennent des montagnes à celles qui viennent des plaines ; celles qui vien- nent de localités tournées au nord, à celles qui viennent de toute autre exposition. On dissout la résine dans de l'huile, pour l’employer au pan- sement des plaies et pour faire les onguents. On la dissout dans l'huile d'amandes amères, pour la faire prendre en potion. La propriété de cette substance est de réunir les plaies , de déterger et de résoudre les dépôts. La térébenthine est bonne 8 pour les affections de poitrine. Chaude, on s’en sert pour frotter au soleil les membres douloureux et contractés ; on en frictionne aussi tout le corps, pratique à laquelle les marchands d’eselaves sur- tout ont recours, pour corriger la maigreur, cette substance ayant la propriété de relâcher la peau, et de rendre le corps plus apte à profiter de la nourriture. Au second rang est la résine de len- tisque. Elle a la proprieté d’être astringente, et elle est la plus diurétique de toutes. Les autres relâchent le ventre, mürissent les crudités, guéris- sent les vieilles toux, et, en fumigation, débar- rassent la matrice des corps étrangers qui la surchargent. En particulier, elles combattent le gui. Avec du suif de taureau et du miel, elles guérissent les tumeurs. La résine de lentisque est très-bonne pour combattre le renversement des cils. On s’en sert avantageusement dans les fractures , la suppuration des oreilles, la de- mangeaison des parties génitales. La résine de pin guérit très-bien les plaies de tête. y XXII. (vu.) Nous avons indiqué d’où se tirait Ja poix, et comment elle se préparait (x1v, 25). Il y en a de deux sortes, l’épaisse et perlucida. In omni autem, ut montana potius, quam campestris : item aquilonia potius, quam ab alio vento. Resolvitur resina ad vulnerum usus et malagmata, oleo : in potiones , amygdalis amaris. Natura in medendo contra- here vulnera, purgare , discutere collectiones : item pec- toris vitia terebinthina. Illinitur eadem calida membrorum doloribus, spasticisque in sole. Illinitur et totis corpori- bus, mangonum maxime cura, ad gracilitatem emendan- dam , spatiis ita laxantium cutem per singula membra, capacioraque ciborum facienda corpora. Proximum locum obtinet e lentisco. Inest ei vis et adstringendi. Movet et ante cæteras urinam. Reliquæ ventrem molliunt, eruda concoquunt , tussim veterem sedant, vulvæ onera extra- hunt etiam suffitæ. Privatim adversantur visco. Panos et similia, cum. sevo taurino et melle sanant. Palpebras len- tiscina commodissime replicat. Fractis quoque utilissima, et auribus purulentis : item in pruritu genitalium. Pinea capitis vulneribus optime medetur. 4. XXHL, (vu) Pix quoque unde et quibus conficeretur modis, indicavimus : etejus duo genera , spissum , liqui- dumuque, Spissarum utilissima medicinæ Brutia, quoniam pinguissima et resinosissima utrasque præbet utilitates : LA] 139 la liquide. Des poix épaisses , la plus utile à la médecine est celle du Brutium, parce que, étant très-grasse et très-résineuse, elle réunit les pro- priétés de la résine et de la poix, surtout celle qui est d’un jaune tirant sur le rouge. Quant à ce qu’on ajoute, que celle qui provient d’un arbre mâle est la meilleure, je ne crois pas la distine- tion possible. La poix est échauffante, cicatri- sante. Elle est bonne, avec de la polenta, pour les morsures du céraste en particulier ; avec du miel, pour l’angine, les catarrhes et les éternuments qui proviennent de la pituite. On en fait pour les oreilles des injections avec l’huile rosat , des ap- plications avec la cire. Elle guérit le lichen, elle relâche le ventre. En électuaire, elle facilite l’expectoration. Avec du miel, on l’applique sur les amygdales. Sous cette forme encore elle de- 2 terge et cicatrise les ulcères. Avec desraisins secs et de l’axonge elle déterge les anthrax et les ul- cères putrides ; avec l’écorce de pin ou le soufre, les ulcères serpigineux. Quelques-uns l’ont don- née , à la dose d’un cyathe, contre la phthisie et les vieilles toux. Elle guérit les rhagades dusiége et des pieds, les panus, les maladies des ongles. En fumigation, on l’emploie pour les duretés et les déplacements de la matrice, et pour la léthargie. Cuite avec de la farine d’orge et l'urine d’un garçon impubère, elle mène à suppuration les tumeurs strumeuses. On se sert de la poix sèche contre l’alopécie. Pour les affections des mamel- les, on fait chauffer la poix du Brutium dans du vin avec de la farine de froment, et on applique le tout aussi chaud que possible. XXIV. Nous avons exposé le mode de prépa- 1 ration de la poix liquide (xvr, 21) et de l'huile nommée pisselæon (xv, 7, 4). Quelques-uns font bouillir de nouveau cette poix, et la nomment ob id magis rutila, quam cæteræ. Id enim quod in hoc adjiciunt, e mascula arbore meliorem esse, non arbitror posse intelligi. Picis natura excalfacit, explet. Adversa- tur privatim cerastæ morsibus cum polenta : item an- ginæ cum melle, distillationibus et sternutamentis a pi- tuita. Auribus infunditur cum rosaceo : illinitur cum cera. Sanat lichenas , alvum solvit, exscrealiones pecto- ris adjuvat ecligmate, aut illita tonsillis cum melle. Sie , 2 et hulcera purgat, explet. Cum uva passa et axungia, carbuneulos purgat, et putrescentia hulcera : quæ veroser- punt, cum pineo cortice, aut sulphure, Phthisicis etiam cyathi mensura quidam dederunt , et contra veterem tus- sim. Rhagadas sedis et pedum, panosque et ungues sca- bros emendat : vulvæ duritias et conversiones odore : item lethargicos. Strumas item cum farina hordeacea , et pueri impubis urina decocta ad suppurationem perdueit. Et ad alopecias sicea pice utuntur. Ad mulierum mam- mas Brutia, ex vino subfervefacta cum polline farraceo , quam calidissimis imposilis, XXIV. Liquida pix, oleumque quod pisselæon vocant, 1 quemadmodum fieret, diximus. Quidam iterum decoquunt, et vocant palimpissam. Liquida anginæ perunguntur in- 140 palimpissa. Dans l’angine et dans les affections de la luette, on enduit de poix liquide les par- ties intérieures. On l’emploie pour les douleurs d'oreilles, pour éclaircir la vue, pour enduire les lèvres, pour l’asthme, pour les affections de la matrice, pour les vieilles toux, les expecto- rations abondantes, les spasmes, les tremble- ments, l’opisthotonos, la paralysie et les dou- leurs de nerfs. Elle est excellente pour la gale des chiens et des bêtes de somme. 1 XXV. Il y a encore la pissasphalte, mélange paturel de bitume et de poix qu’on trouve dans le territoire des Apolloniates (xv1, 23,3). Quelques- uns font ce mélange eux-mêmes.C’est un très-bon remède pour la gale des bestiaux, et pour les bles- sures que les petits font aux mamelles. La por- tion la plus estimée est celle qui surnage lors de la cuisson. { XXVI. Nous avons dit que la zopissa est la poix qu’on râcle des navires, poix qui a macéré dans l’eau de mer (xvr, 23). La meilleure est celle qu'on tire des vaisseaux qui ont été pour la pre- mière fois à la mer. On l’incorpore dans les onguents pour résoudre les dépôts. 1 XXVII. La téda{xvi, 19), bouillie dans du vi- paigre, fait un collutoire efficace pour les maux de dents. 1 XXVIIT. La graine, l'écorce et le-suc en lar- mes du lentisque sont diurétiques, et resserrent le ventre. La décoction en fomentation guérit les ulcères serpigineux. On s’en sert en topique pour les ulcères humides et l’érysipèle, et en collutoire pour les gencives. On mâche les feuil- les dans les maux de dents ; on les emploie en décoction quand les dents sont mobiles; elles teignent les cheveux. Le suc en larmes est bon pour les affections du siége, et dans tous les cas tus, et uva. Ad aurium dolores, claritatem oculorum, oris circumlitioues , suspiriosos, vulvas, tussim veterem, et crebras exscreationes pectoris, spasmos , tremores , Opis- thotonos , paralyses , nervorum dolores. Præstantissimum ad canum et jumentorum scabiem. 1 XXV. Est et pissasphaltos, mixta bitumini pice natu- raliter ex Apolloniatarum agro. Quidam ipsi miscent, præcipuum ad scabiem pecorum remedium , aut si fœtus mammas læserit, Maturum optimum ex e0, quod quum fervet , innatat. { XXVI. Zopissam eradi navibus diximus cera marino sale macerata. Optima hæc a tirocinio navium. Additur autem in malagmata ad discutiendas collectiones. 1 XXVII. Teda decocta in aceto, dentium dolores effica- citer colluunt. 1 XXVII. Lentisci ex arbore, et semen, et cortex, et lacryma , urinam cent, alvum sistunt. Decoctum eorum bhulcera quæ serpunt, fotu. Ilinitur in humidis, et igni sacro : gingivas colluit. Folia dentibus in dolore atterun- Lur : mobiles decocto colluuntur. Capillum tingunt. Lacryma sedis vihis prodest, quum quid siccari excalfierive opus sit. Decoctum et e lacryma stomacho utile, ructum et PLINE. où il est besoin de dessécher ou d’échauffer. La décoction en est bonne aussi à l’estomac ; elle est carminative, diurétique ; et dans les douleurs de tête on en fait un topique avec la polenta. Les 2 feuillesles plus tendres sont employées en topique dans l’inflammation des yeux. Le mastie du len- tisque est employé pour le renversement des cils, pour étendre et unir la peau du visage, et pour nettoyer les dents. On s’en sert dans l’hémoptysie, les vieilles toux , et dans tous les cas où la gomme ammoniaque a de la vertu. On emploie aussi le lentisque sur les parties meurtries, qu’on fo- mente (2) soit avec l’huile tirée de la graine et mé- lée à de la cire, soit avec la décoction des feuilles dans de l'huile, soit avec dé l’eau où il a trempé. Je sais que le médecin Damocrates, dans la mala- die de Considia, fille de M. Servilius, personnage consulaire , laquelle se refusait à tout traitement sévère, la mit avec succès à l’usage prolongé du lait de chèvres qu'il nourrissait avec du lentisque. XXIX. (vur.) Le platane {xur, 3) combat les 1 chauves-souris. Les excroissances prises dans du vin, à la dose de quatre deniers (15 gr., 4), gué- rissent tous les venins des serpents et des scor- pions, ainsi que les brûlures. Pilées avec du fort vinaigre et surtout avec du vinaigre scillitique, elles arrêtent tous es écoulements de sang ; avec addition de miel, elles guérissent le lentigo, les carcinomes, et les taches noires invétérées. On fait 2 avec les feuilles et l'écorce , ainsi qu'avec la dé- coction de ces parties, un topique pour les dépôts et les suppurations. La décoction de l’écorce dans du vinaigre est un remède pour les dents; celle des feuilles les plus tendres dans äu vin blane, pour les yeux. Le duvet des feuilles fait du mal aux oreilles et aux yeux. La cendre des excrois- sances guérit les parties brûlées par le feu ou par urinam movens, quod et capitis doloribus cum polenta illinitur. Folia tenera oculis inflammatis illinuntur. Item 2 mastiche lentisei replicandis palpebris, et ad extendendam cutem in facie, et smegmata, adhibetur, et sanguinem rejicientibus, tussi veteri : et ad omnia quæ hammoniaci vis. Medetur et altritis partibus, sive oleo e semine ejns facto ceræque mixto, sive foliis, ex oleo decoctis, sive cum aqua, utita foveantur. Scjo Democratem medicum in valetudine Considiæ M. Servilii consularis filiæ, omnem eurationem ausleram recuganlis , diu efficaciter usum lacte caprarum , quas lentisco pascebat. XXIX. (vu. ) Platani adversantur vespertilionibus. 1 Pilulæ earum in vino potæ denariorum quatuor pondere, omnibus serpentium et scorpionum venenis medentur : item ambustis. Tusæ autem cum aceto acri, magisque scil- liti, sanguinem omnem sistunt. Et lentiginem, et carci- nomala, melaniasque veteres, addito melle emendant. Folia et cortex illinuntur collectionibus et suppuratio- 2 nibus, et decoctum eorum. Corticis autem in aceto, dentium remedium est : foliorum tenerrima in vino albo decocta, oculorum. Lanugo foliorum, et auribus, et oculis inutilis. Cinis pilularum sanat ambusta igni LIVRE XXIV, le froid. L'écorce dans du vin éteint l’inflam- mation causée par les piqûres des scorpions. 1 XXX. Nous avons précédemment fait voir la vertu du frêne contre la morsure des serpents (xvi, 24). La graine est renfermée dans des feuilles ; on l’emploie, dans du vin, pour les dou- leurs de foie et de côté ; on s’en sert pour évacuer les eaux de l’anasarque. On diminue l'obésité, et l’on fait maigrir peu à peu, en donnant ces mêmes feuilles pilées avec du vin, en quantité. pro- portionnée aux forces : ainsi pour un enfant cinq feuilles dans trois cyathes , et pour des individus plus forts, sept feuilles dans cinq cyathes de vin. Il ne faut pas omettre que les râclures et les sciu- res du bois de frêne sont dangereuses, suivant quelques-uns. 1 XXXI. Laracine de l’érable (xvr, 26) concassée Jans du vin fait un topique très-efficace pour les ‘ouleurs de foie. 1 XXXIL. Nous avons exposé l’emploi des grap- ves du peuplier blanc dans les parfums {x11, 61). écorce en breuvage est bonne pour la coxalgie et la strangurie ; le suc des feuilles chaud, pour les douleurs d’oreilles. Quand on tient à la main une baguette de peuplier, il n’y a aucune sorte &écorchure à craindre. Le peuplier noir qui croît en Crète passe pour très-efficace. La graine, dans du vinaigre, est utile pour l’épilepsie. Cet arbre donne aussi une résine peu abondante, qu'on em- _ ploie dans des onguents. Avec les feuilles bouillies dans du vinaigre on fait un topique pour les pieds, dans la goutte. L’humeur qui coule des fentes du veuplier noir emporte les verrues, et les papules ijue le frottement a fait élever. Les peupliers ont aussi sur leurs feuilles un sue dont les abeilles sont de la propolis , et qui délayé dans l’eau a les vel frigore. Cortex e vino scorpionum ictus restinguit. 1 XXX. Fraxinus quam vim adversus serpentes haberet, irdicavimus. Semen foliis ejus inest; quo medentur joci- eris et lateris doloribus in vino. Aquam quæ subit cu- em, extrahunt. Corpus obesum levant onere, sensim ad inaciem reducentes , iisdem foliis cum vino trilis ad virium portionem : ila ut puero quinque folia tribus cyathis di- luantur, robustioribus septem folia, quinis cyathis vini. Non omittendum, ramenta ejus et scobem a quibusdam cavenda prædici. 1 XXXI. Aceris radix contusa e vino jocineris doloribus efficacissime imponitur. 1 XXXIT. Populi albæ uvarum in unguentis usum expo- suimus. Cortex potus ischiadicis et stranguriæ prodest. Foliorum succus calidus aurium dolori. Virgam populi in manu tenentibus intertrigo non metuatur. Populus nigra eflicacissima habetur, quæ in Creta nascitur. Comitialibus semen ex acelo utile, Fundit illa et resinam exiguam, qua utuntur ad malagmata, Folia podagris in aceto decocta im- ponuntur, Humor e cavis populi nigræ effluens , verrucas, papulasque ex attritu ortas tollit, Populi ferunt et in foliis gutlam , ex qua apes propolim faciunt. Gutta æque pro- poli ex aqua efficax. 141 mêmes vertus que cette dernière substance { xx11, 50). XXXIII. Les feuilles, l'écorce et les branches de l’orme (xvi, 29) ont la propriété de remplir et de rapprocher les blessures. Les lames intérieures de l’écorce et les feuilles dans du vinaigre font un topique qui guérit la lèpre. L’écorce prise en breu- vage , à la dose d’un denier (3 gr., 85) dans une hémine (0 litr., 27) d’eau froide, est purgative, et évacue particulièrement la pituite et l’eau. On fait avec la gommeun topique pour les dépôts, les plaies et les brûlures, qu’il convient de fomenter avec la décoction. L’humeur qu’on trouve dans les folli- cules de cet arbre donne de l'éclat à la peau et em- bellit le visage. Les pétioles des premières feuilles 2 XXXIII. Ulmi et folia, et cortex, et rami, vim habent spissandi, et vulnera contrabendi. Corticis utique interior tilia lepras sedat, et folia ex aceto illita. Corticis denari pondus potum in hemina aquæ frigidæ, alvum purgat, pituitasque et aquas privatim trabit. Imponitur et collec- tionibus lacryma , et vulneribus, et ambustis, quæ decocto fovere prodest. Humor in folliculis arboris hujus nascens, _— _ bouillis dans du vin guérissent les tumeurs , et les font aboutir par fistule. Les lames intérieures de l'écorce produisent le même effet. Bien des gens pensent que l’écorce mâchée constitue un excellent topique pour les plaies, et les feuilles pi- lées et humectées avec de l’eau, pour la goutte. L’humeur qui s'écoule de la moelle de l'arbre apres qu’on l’a incisé, comme nous l'avons dit (xv1, 74, 3), fait revenir les cheveux et les empé- che de tomber, si l’on s’en frotte la tête. XXXIV. Le tilleul légèrement concassé est bon à peu près aux mêmes usages que l'olivier sau- vage; mais on n’emploie que les feuilles. On les fait mâcher aux enfants pour les aphthes. En dé- coction, elles sont diurétiques ; en pessaire, elles arrêtent les menstrues ; en boisson, elles évacuent le sang superflu. XXXV. Il y a deux espèces de sureau, dont l’une, plus sauvage et beaucoup plus petite que l’autre (sureau noir, sambucus nigra, L.), est nommée par les Grecs chamæacte, ou hélios cuti nilorem inducit, faciemque gratiorem præstat. Cau- 2? liculi foliorum primi, vino decocti, tumores sanant, extra- huntque per fistulas. Idem præstant et tiliæ corticis. Mulli corticem commanducatum vulneribus utilissimum putant : folia trita aqua aspersa pedum tumori. Humor quoque e medulla, uti diximus, castratæ arboris effluens, capillum reddit capiti illitus, defluentesque continet. XXXIV. Arbor tilia leniter tusa ad eadem fere utilis est, 4 atque oleaster. Folia autem tantum in usu, et ad infantium hulcera in ore commanducata : decocta urinam cient : menses sistunt illita : sanguinem pota detrahunt. XXXV. Sambucus habet alterum genus magis silvestre, f quod Græci chamæacten, alii helion vocant, multo bre- vius. Utriusque decoctum in vino veteri foliorum, vel seminis, vel radicis, ad cyathos binos potum, stomacho inutile est, alvo detrahens aquam. Refrigerat etiam inflam- 142 (hièble, sambucus ebulus, L.). Les feuilles ou les baies, ou la racine de l’une et de l’autre, en dé- coction,dans du vin vieux, et prise à la dose de deux cyathes, font mal à l’estomac, maisévacuent l’eau du bas-ventre. Cette décoction tempère l’in- flammation surtout des brülures récentes ; on en fait un topique, avec la polenta et les feuilles les 2 plus tendres, pour la morsure des chiens. Le suc du sureau, en fomentation, diminue les fluxions du cerveau, et en particulier de la membrane qui enveloppe cet organe. Les baies, qui ont moins de + vertu que le reste, servent à teindre les cheveux. En potion, à la dose d’un acétabule (0 litr., 068), el- les sontdiurétiques. On fait manger avec del’huile et du sel les feuilles les plus molles, pour évacuer la pituite et la bile. La petite espèce est pour tout plus efficace. La racine bouillie dans du vin, et prise à la dose de deux cyathes, évacue les eaux des hydro- piques. Elle amollit la matrice, effet que produit aussi un bain de siége dans la décoction des feuil- les. Les pousses tendres de l’espèce non sauvage 3 cuites sur le plat relâchent le ventre. Les feuil- les prises dans du vin combattent le venin des serpents. On fait avec les jeunes pousses et le suif de bouc un topique très-avantageux aux gout- teux. On fait aussi macérer ces mêmes pousses dans de l’eau, et avec cette eau on tue les puces. Si on asperge un lieu avec la décoction des feuil- les cela fait mourir les mouches. On donne le nom de boa à des papules rouges qui couvrent tout le corps; on guérit cette maladie en frap- pant le malade avec une branche de sureau. L’é- corce intérieure pilée, et bue dans du vin blanc, : relâche le ventre. 1 XXXVI. Le genévrier est plus que toute autre plante échauffant et atténuanit, semblable en cela au cèdre. Il en est de deux espèces : l’un, plus grand que l’autre. Tous deux, brûlés, font: fuir mationem, maxime recentis ambusti : et canis morsum 2 cum polenta mollissimis foliorum illitis. Succus cerebri col- lectiones, privalimque membranæ, quæ circa cerebrum est, lenit infusus. Acini ejus infirmiores, quam reliqua, tingunt capillum. Poti acetabuli mensura , urinam movent. Foliorum mollissima ex oleo et sale eduntur , ad pituitam bilemque detrahendam. Ad omnia efficacior, quæ minor. Radicis ejus in vino decoctæ duo cyathi poti, hydropicos exinaniunt : vulvas emolliunt, has et foliorum decoctum insidentium. Caules teneri mitioris sambuci, in paliuis 3 cocti, alvum solvunt, Resistunt folia et sérpentium ictibus in vino pota. Podagricis cum sevo hircino vehementer prosunt cauliculi illiti : iidemque in aqua macerantur, ut ea sparsa pulices necentur. Foliorum decocto si locus spar- gatur, muscæ necantur, Boa appellatur morbus papularum, quum rubent corpora; sambuci ramo verbératur, Cortex interior tritus, ex vino albo potus, alvum solvit. XXXVI. Juniperus vel ante cæterà ümnia excalfacit, extenuat, cedro assimilis. Et ejus duo genera : altera major, altera minor, Utraque accensa serpents fugat. Semen stomachi, pectotis, lateris doloribus utile. Inflationes al- PLINE. les serpents. La graine est bonne dans les dou- leurs d'estomac, de poitrine et de côté; elle dis- sipe les gonflements et le froid; elle mürit la toux et les duretés ; en topique, elle arrête le pro- grès des tumeurs; bue dans du vin noir, elle resserre le ventre; en topique, elle résout les tu- meurs abdominales ; elle entre dans les antidotes et les digestifs ; elle est diurétique. On l’emploie en collyre dans les fluxions des yeux. Pour les convulsions, les ruptures, les tranchées, les af- fections de la matrice, la coxalgie, on l’admi- nistre soit à la dose de quatre baies dans du vin blanc, soit à la dose de vingt baies bouillies dans du vin. Il en est qui se frottent le corps avec ces baies, pour se préserver des serpents. XXXVII. (1x.) Le fruit du saule, avant de mürir , se garnit de fils aussi déliés que ceux de l'araignée. Si on le recueille auparavant, il est bon pour l’hémoptysie. La cendre de lécorce des premiers rameaux, délayée dans de l’eau, guérit les cors et les durillons aux pieds; elle efface les taches du visage, et plus efficacement si l’on y mêle le suc même de l’arbre. Le saule fournit trois sucs différents : l’un exsude de l'arbre même, à la facon des gommes; l’autre distille de la plaie faite au saule quand il est en fleur, par une incision à l’écorce, large de trois doigts ; celui-ci est bon pour dissiper les humeurs qui chseurcissent les yeux , ainsi que pour épaissir ce qui a besoin d’être épaissi, pour provoquer les urines et pour faire aboutir tous les dépôts. Letroi- 2 sième coule des branches coupées avec la serpe. Chacun de ces sucs, chauffé avec de l’huile rosat dans une écorce de grenade, s’instille dans les oreilles. Les feuilles, cuites et pilées avec de la cire, forment un topique employé au même usage, et dont on se sert aussi pour la goutte. L’écorce et les feuilles, bouillies dans du vin, constituent CS goresque discutit, tusses concoquit et duritias. Illitum tu- mores sistit : item alvum, baccis ex vino nigro potis : item “ventris tumores illitis. Miscelur et antidotis, oxyporis. Uri- nas ciet. Illinitur et oculis in epiphoris. Datur convul- sis, ruptis, torminibus, vulvis, ischiadicis cum vino albo potum pilulis quaternis, aut decoctis viginti in vino. Sunt qui et perungant corpus e semine ejus in sérpentium metu. XXX VII. (1x. ) Salicis fructus ante maturitatem in ara- neam abit : sed si prius colligatur, sanguinem rejicientibus prodest. Corticis e ramis primis cinis, clavum et callum aqua mixta sanat. Vitia cutis in facie émendat, magis admixto succo suo. Est autem hic trium generum. Unum arbor ipsa exsudat gammium modo. Alterum manat in plaga, quum floret, exciso cortice trium digitorum magni- tudine. Hic ad expurganda, quæ obstent oculis : itém ad spissanda quæ opus sunt, ciendamque urinam , et ad omnes collectiones intus extrahendas. Tertius succus est detran- 2 catione ramorum a falce distillans. Ex his ergo aliquis cum rosaceo in calyce punici calfactus auribus infunditur : vel folia cocta, et cum cera trita imponuntur : item podagricis. Cortice et foliis in vino decoctis foveri nervos utilissimum. LIVRE XXIV. une fomentation très-utile aux nerfs. La fleur, pilée avec les feuilles, guérit les dartres furfura- cées de la face. Les feuilles, pilées et prises en boisson, tempèrent les feux de l’amour et les éteignentcomplétement, si l'on fait souvent usage de cette préparation. La graine du saule noir d'Amérie, avec de la litharge à poids égal, estun dépilatoire; on s’en frotte à la sortie du bain. 1 XXXVIL. Le vitex (vilex agnus, L.) s'em- ploie pour la vannerie à peu près comme le saule, dont il a les feuilles et l’aspect; mais l’odeur en est plus agréable, Les Grecs le nomment lygos ou agnos, parce que les femmes d’Athènes, pendant les Thesmophories, temps où elles observent une exacte continence, jonchent leur lit des feuilles de cette plante. Il y en a de deux espèces : l’un, plus grand, s'élève, comme le saule, à la hauteur d’un arbre; l’autre, plus petit, est rameux, et a les feuil- les lanugineuses et plus blanches. Le premier, nommé vitex blanc, porte une fleur d’un blane mêlé de pourpre. Le noir a des fleurs seulement 2 purpurines. Tous deux croissent dans les plaines marécageuses (xxxr, 27 ). La graine, prise en bois- son, aun certain goût vineux, et passe pour fébri- fuge; pour sudorifique, si on s’en frotte avec da l'huile ; on dit aussi que de cette façon elle dissipe les courbatures. Les deux vitex sont diurétiques et emménagogues. Ils portent à latête comme le vin, dont ils ont l’odeur. Ils chassent les flatuosités par le bas; ils resserrent le ventre. Ils sont très-bons dans l’hydropisie et les affections de la rate. Ils font venir le lait en abondance. Ils combattent le venin des serpents, surtout les venins froids. Le petit vitex est plus efficace contre les serpents ; on en prend la graine à la dose d’une drachme dans du vin ou de l’eau miellée, ou les feuilles tendres à la dose de deux drachmes. On fait avec Flos tritus cum foliis furfures purgat in facie. Folia con- trita et pota intemperantiam libidinis coercent, atque in totum auferunt usum sæpius sumta. Amerinæ nigræ se- men cum spuma argenti pari pondere, a balneo illitum, psilothrum est. 1 XXXVII. Non multum a salice vitilium usu distat vilex, foliorum quoque aspectu, nisi odore gratior esset. Græci lygon vocant, alii agnon , quoniam matronæ Thesmophoriis Atheniensium castitatem custodientes, his foliis cubitus sibi sternunt. Duo genera ejus : major in arborem salicis modo assurgit : minor ramosa, foliis candidioribus lanu- ginosis. Prima album florem mittit cum purpureo, quæ 2 candida vocatur : nigra, quæ ftantum purpureum. Nas- cuntur in palustribus campis. Semen potum vini quemdam saporem habet, et dicitur febres solvere : et quum un- guntur oleo admixto, sudorem facere : sic et lassitudines dissolvere. Urinam cient , et mensés. Caput tentant vini modo : nam et odor similis est, Inflationes pellunt in in- feriora. Alvum sistunt : hydropicis, et lienibus perquam utiles. Lactis ubertatem faciunt. Adversantur venenis ser- pentium , maxime quæ frigus inferunt. Minor effcacior ad serpentes : bibitur seminis drachma in vino vel posca, aut i45 les deux vitex un topique contre la piqüre des araignées. [l suffit de s’en frotter, d’en faire des fumigations ou de coucher dessus, pour mettre en fuite les animaux venimeux. Ils répriment les 3 ardeurs vénériennes, et, par cette propriété sur- tout , ils combattent le venin des araignées-pha- langes, dont la piqûre excite les organes génitaux. La fleur et les jeunes pousses, avec de l'huile rosat, calment le mal de tête causé par l'ivresse. La décoction de la graine, en fomentation, dissipe les céphalalgies intenses. La graine, en famiga- tion et en pessaire, déterge la matrice ; en bois- son, avec le pouliot et le miel, elle est purgative ; avec la farine d’orge, elle amollit les vomiques et les tumeurs dont la maturation est difficile ; avec 4 le salpêtre et le vinaigre, elle guérit le lichen et le lentigo ; avec le miel, les aphthes et les érup- tions dans la bouche; avec du beurre et des feuilles de vigne, les gonflements des testicules ; avec de l’eau, en topique, les rhagades du siége ; avec le sel, le nitre et la cire, les luxations. La graine et les feuilles entrent dans les onguents pour les nerfs, et dans les applications qu’on fait aux goutteux. On se sert d’une décoction de la graine dans l'huile, en affusion sur la tête, pour le léthargus et la phrénitis. On assure que ceux qui en portent une baguette à la main, ou à la ceinture, sont préservés d’écorchures entre les cuisses. XXXIX. Les Grecs donnent le nom d'érice 1 (x, 85) (erica arborea, L.) à une plante qui diffère peu de la myrice (xur, 37). Elle a la cou- leur et presque la feuille du romarin ; on assure qu’elle combat le venin des serpents. XL. Le genêt sert à faire des liens. Les fleurs 1 en sont très-agréables aux abeilles. Je doute que ce soit la plante nommée par les auteurs grecs duabus foliorum tenerrimorum. Et illinuntur utraque adversus araneorum morsus : vel perunctis tantum, suf- fitu quoque aut substratu fugant venenala. Ad Venerem 3 impetus inhibent; eoque maxime phalangiis adversantur, quorura morsus genitale excitat. Capitis dolorem ex ebrie- tate sedant cum rosaceo flos, tenerique cauliculi. Seminis decoctum vehementiorem capitis dolorem dissolvit fotu : et vulvam eliam suffitu vel appositu purgat : alvum cum pulegio et melle potum. Vomicas panosque difficile con- coquentes,, cum farina hordeacea mollit. Lichenas et len- 4 tigines cum apbronitro et aceto semen sanat : et oris hul- cera, eteruptiones cum melle : testium, cum butyro et foliis vitium : rhagadas sedis, cum aqua illitum : luxata cum sale, et nitro, et cera. Et semen, et folium, additur in malagmata nervorum, et podagras.. Semen instillatur in oleo decoctum capiti in lethargia, et phrenesi. Virgam qui in manu habeant, aut in cinctu, negantur intertriginem sentire. XXXIX. Ericen Græci vocant fruticem non mullum a f myrice differentem, colore rorismarini, et pæne folio. Hoc adyersari serpentibus tradunt. XL, Genista quoque vinculi usum præstat. Flores api- 4 144 sparton, et avec laquelle on fait chez eux, comme je l’ai dit (x1x, 2, 7), des filets pour la pêche. Je doute aussi que ce soit celle qu'Homère désigne quand il parle des câbles (sparta) relâchés des vaisseaux (Il., 11, 135); car il est certain qu’alors le spart (spartium junceum , L.) d'Afrique ou d’Espagne (x1x, 7) n’était pas encore en usage, et que pour les embarcations faites de pièces cousues 2 onemployait le lin et non le spart. La graine, que les Grecs nomment aussi sparton, vient dans des gousses, comme les haricots. Elle n’est pas moins purgative que l’ellébore, à la dose d’une drachme et demie dans quatre cyathes (0 litr., 18) d’eau miellée, à jen. Les branches avec le feuillage, macérées dans du vinaigre pendant plusieurs jours et broyées, donnent un suc bon pour la coxalgie, à la dose d’un cyathe en potion. Quelques-uns ai- ment mieux les faire infuser dans de l’eau de mer et donner cette infusion en lavement. Dans la coxalgie on fait des frictions avec ce même suc, auquel on ajoute de l'huile. Quelques-uns em- ploient la graine pour la strangurie. Le genêt pilé avec de la graisse guérit les douleurs de genou. XLI. La myrice (xurt, 37) ({amarix afri- cana, Desfont.) (3) est appelée érice par Pompeius Lenæus. Cet auteur dit qu’elle ressemble aux ba- lais de saule d’Amérie, et que bouillie dans du vin ct pilée elle forme avec du miel un topique qui guérit les carcinomes. Quelques-uns pensent que c’est lamême quele tamarix. Quoi qu’il en soit, elle est excellente pour la rate; pour cela on en ex- prime le suc, qu’on fait boire dans du vin; et telle est, assure-t-on, la merveilleuse antipathie qu’elle a pour ce seul viscère, que quand des pores ont bu daus des sébiles faites de ce bois, on ne leur trouve point de rate. Aussi dans les affec- CES bus gratissimi. Dubilo an hæc sit, quam græci auctores sparton appellavere, quum ex ea lina piscatoria apud eos factitari docuerim : et numquid hanc designaverit Home- rus, quum dixit navium sparta dissoluta. Nondum enim fuisse Africanum vel Hispanum spartum in usu, certum est : et quum sutiles fierent naves, lino tamen, non sparto, 2 umquam sulas. Semen ejus, quod Græci eodem nomine appellant, in folliculis, phaseolorum modo , nascens, pur- gat ellebori vice, drachma et dimidia pota in aquæ mulsæ cyathis quatuor jejunis. Rami similiter cum fronde in aceto macerati pluribus diebus, et tusi, succum dant ischiadicis utilem, cyathi unius potu. Quidam marina aqua macerare malunt, et infundere clystere. Perunguntur eodem succo ischiadici addito oleo. Quidam ad stranguriam utuntur semine. Genista tusa cum axungia, genua dolentia sanat. 1 XLI. Myricen, quam ericen vocat Lenæus, similem scopis Amerinis dicit. Sanari ea carcinomata in vino de- cocta tritaque cum melle illita. Arbitrantur quidam hanc esse tamaricen : sed ad lienem præcipua est, si succus ejus expressus in vino bibatur : adeoque mirabilem ejus antipathiam contra solum hoc viscerum faciunt, ut affir- ment, si ex ea alveis factis bibant sues, sine liene inveniri. Et ideo homini quoque splenico cibum potumque dant in th Te PLINE. tions spleniques donne-t-on les aliments et la boisson dans des vases de ce même bois. Un au teur grave en médecine affirme qu’une baguette arrachée de l’arbuste, sans toucher nile fer ni la terre, calme les douleurs de ventre, si elle est te- nue appliquée au corps par les vêtements et par la ceinture. Le peuple, comme nous l’avons dit (xvi, 45), la nomme l’arbre malheureux, parce qu'elle ne rapporte rien et qu’on ne la plante pas. XLIT. A Corinthe et dans le voisinage on1 donne le nom de brya (xx11, 37) ({amarix afri- cana, L.) à une plante dont on fait deux espè- ces : la brya sauvage, qui est stérile, et l’autre, qui se prête à la culture. Celle-ci ({amarix orien- talis, Delile) en Egypte et en Syrie produit abondamment un fruit ligneux, plus gros que la noix de galle, âpre au goût, que les médecins emploient, à défaut de la noix de galle, dans les compositions nommées anthères (fleuries). Le bois, la fleur, les feuilles et l’écorce servent aux mêmes usages, quoique de vertu moindre. L’é- 2 corce pilée se donne dans l’hémoptysie, les pertes et le flux céliaque. Pilée et en topique, elle arrête tous les dépôts. On exprime des feuilles un suc qui a les mêmes propriétés; on les fait aussi bouillir dans du vin. Avec addition de miel, elles forment un topique pour la gangrène ; en décoc- tion et prises dans du vin, ou appliquées avec de l’huile rosat et de la cire, elles sont sédatives. De la même façon, elles guérissent les épinyctides. Cette décoction est encore bonne pour les maux de dents et d’oreilles. La racines’emploie de même et pour les mêmes affections. Les feuilles ont de 3 plus cette propriété, qu’avec la polenta on en fait un topique pour les affections serpigineuses. On administre en boisson la graine, à la dose vasis ex ea factis. Gravis auctor in medicina , virgam ex ea defractam, ut neque terram, neque ferrum attingeret, sedare ventris dolores asseverat impositam, ita ut tunica cinctuque corpori apprimeretur. Vulgus infelicem arborem eam appellat, ut diximus, quoniam nibhil ferat , nec seratur umquam. XLII. Corinthus, et quæ circa est regio, bryam vocat, 1 ejusque duo genera facit : silvestrem plane sterilem; al- teram mitiorem. Hæcfert in Ægypto Syriaque etiam abun- danter lignosum fructum, majorem galla, asperum gustu, quo medici utuntur vice gallæ , in composilionibus, quas antheras vocant. Et lignum autem, et flos, et folia, et cortex in eosdem usus adhibentur, quanquam remissiora. Datur sanguinem rejicientibus cortex tritus, et contra 7 profluvia feminarum, cœliacis quoque. Idem tusus im- positusque collectiones omnes inhibet. Foliis exprimitur succus ad hæc eadem. Et in vino decoquuntur : ipsa vero adjecto melle gangrænis illinuntur : decoctum eorum in vino potum, vel imposita cum rosaceo et cera sedant. Sic et epinyctidas sanant. Ad dentium dolorem aurium- que, decoctum eorum salutare est : radix ad eadem simi- liter. Folia hoc amplius , ad ea quæ serpunt, imponuntur à cum polenta. Semen drachmaæ pondere adversus phalangia LIVRE XXIV. &’une drachme, contre la piqûre des araignées, des phalanges spécialement. Avec la graisse de volaille on en fait un topique pour les furon- cles. Elle est efficace aussi contre la morsure des serpents, excepté celle de l’aspic. La décoction en affusion est bonne pour l’ictère , le phthiriasis et les lentes ; elle arrête les pertes. La cendre de l'arbre s'emploie dans tous les mêmes cas. On dit que mêlée à de l’urine de bœuf, et prise en bois- son ou en aliment, elle fait cesser pour jamais les désirs vénériens. Le charbon de ce même bois, éteint dans de l’urine de bœuf et gardé à l’om- bre, se résout en cendre quand on veut l’allumer. Suivant la tradition des mages , l’urine d’un eu- nuque produit le même effet. 1 XLIIT. (x.) L'arbrisseau nommé sanguin (xv1, 30, 2) ne passe pas pour une plante moins malheureuse que la myricé. L’écorce intérieure rouvre les plaies qui se sont fermées trop vite. 1 XLIV. Les feuilles dusiler (xvr, 31) (salix vilellina, L.) appliquées sur le front calment la céphalalgie. La graine pilée dans de l'huile arrête le phthiriasis. Les serpents redoutent aussi cet arbrisseau ; et pour cette raison les gens de la campagne en portent d’ordinaireune baguette. 1 XLV. Le troène, si c’est la même plante que le cypros (x1r, 51) de l'Orient, est aussi em- ployé en Europe à des usages médicaux. On se sert du suc pour les nerfs, les articulations, les refroidissements; partout on use des feuilles avec un grain de,sel, pour le traitement des vieux ul- cères et des aphthes. La graine est bonne pour le phthiriasis et les écorchures, pour lesquelles on se sert aussi des feuilles. Elle guéritencore la pépie de la volaille. 1 XLVI. Les feuilles de l’aune dans de l’eau et araneos bibitur. Cum altilium vero pingui furuneulis imponitur. Efficax et contra serpentium ictus, præterquam aspidum. Nec non morbo regio, phthiriasi, lendibusque decoctum infusum prodest, abundantiamque mulierum sistit. Cinis arboris ad omnia eadem prodest. Aiunt, si bovis castrati urinæ immisceatur, in potu, vel in cibo, Venerem finiri. Carboque ex eo genere urina ea restinctus in umbra conditur : idem quum libeat accendere, resolvi- tur. Magi id et ex spadonis urina fieri tradiderunt. - 1 XLIIL. (x.) Nec virga sanguinea felicior habetur, Cortex ejus interior cicatrices, quæ præsanavere , aperit. 1 XLIV. Sileris folia illita fronti capitis dolores sedant. Ejusdem semen tritum, in oleo phthiriases coercet. Ser- pentes et hune fruticem refugiunt ; baculumque rustici ob id ex eo gerunt. . 1 XLV. Ligustrum si eadem arbor est, quæ in Oriente cypros, Suos in Europa usus habet. Sncceus ejus nervis, articulis, algoribus ; folia ubique veteri hulceri cum salis mica, et oris exhulcerationibus prosunt. Acini contra phthiriasin : item contra intertrigines, foliave. Sanant et gallinaceorum pituitas acini. 1 XLVI. Folia alni ex ferventi aqua cerlissimo reme- dio sunt tumori. PLINE. — T, Il, 145 bouillante sont un remède assuré pour les tu- meurs. X LVIT. Nous avons énuméré vingt espèces de lierre (xvr, 62). Toutes en médecine sont d’un usage équivoque : prises à forte dose elles trou- blent l’esprit et purgent la tête. A l’intérieur elles attaquent les nerfs, tandis qu’à l'extérieur elles les fortifient. Elles ont les mêmes propriétés que le vinaigre; toutes sont réfrigérantes. En boisson, elles sont diurétiques. Les feuilles les plus molles, appliquées sur la tête, calment la céphalalgie, et elles agissent principalement sur le cerveau et la méninge. On les emploie aussi à cet effet pilées avec du vinaigre et de l'huile rosat, puis bouillies, et mélées à une nou- velle dose d'huile rosat. On les applique sur le 2 front, et avec leur décoction on fomente la bou- che et on frotte la tête. Elles sont bonnes pour la rate, en boisson et en topique. On en fait une décoction, ou on les broie dans du vin, contre les frissons fébriles et les éruptions pituiteuses. Les grappes guérissent, en boisson ou en topique, la rate ; en topique, le foie ; en pessaire , elles sont emménagogues. Le sue du lierre, et surtout du lierre blanc cultivé, guérit les affections et la mauvaise odeur des narines. Instillé dans le nez il purge la tête; plus efficacement avec addi- tion de nitre. On l’instille aussi avec de l’huile 3 dans les oreilles qui suppurent ou qui sont dou- loureuses. Il corrige la difformité des cicatrices. Le suc du lierre blanc chauffé sur une plaque de fer vaut mieux pour la rate; il suffit encore d'en prendre six baies dans deux cyathes de vin : trois baies du même lierre blanc prises dans du vinaigre miellé chassent les vers ; et l’on aide à la vertu duremèdeen en faisant aussiune applica- XLVII. Ederæ genera viginti demonstravimus. Natura 1 omnium in medicina anceps. Mentem turbat, et caput purgat largius pota : nervis intus nocet : iisdem nervis adhibita foris prodest. Eadem natura, quæ aceto, ei est, Omnia genera ejus refrigerant. Urinam cient potu : ca- pitis dolorem sedant, præcipue cerebro, continentique cerebrum membranæ , utiliter mollibus impositis foliis : cum acelo et rosaceo tritis et decoctis, addito postea ro- saceo oleo. Illinuntur autem fronti : et decocto eorum 2 fovetur os, caputque perungitur. Lieni et pota, et illita prosunt. Decoquuntur et contra horrores febrium, eru- ptionesque pituitæ, autin vino teruntur. Corymbi quo- que poti vel illiti lienem sanant : jocinera autem illiti. Trahunt et menses appositi. Succus ederæ tædia na- rium graveolentiamque emendat, præcipue albæ sativæ, Idem infusus naribus caput purgat, eflicacius addito ni- tro. Infunditur etiam purulentis auribus, aut dolentibus 3 cum oleo. Cicatricibus quoque decorem facit. Ad lienes efficacior albæ est, ferro calefactus; satisque est acinos sex in vini cyathis duobus sumi. Acini quoque ex eadem alba terni, in aceto mulso poti, tineas pellunt , in qua cu- ratione ventri quoque imposuisse eos ulile est. Ederæ, quam chrysocarpon appellavimus, baccis aurei coloris 10 146 tion sur le ventre. Érasistrate prenait du lierre que nous avons appelé chrysocarpos (xv1, 62) vingt baies de couleur d’or, les broyait dans un setier de vin, administrait trois eyathes de cette préparation, et évacuait ainsi par les urines les eaux de l’anasarque. En cas de mal de dents, il injectait dans l’oreille du côté opposé cinq baies du même lierre broyées dans de l'huile, rosat et chauffées dans l’écorce d’une grenade. Les baies qui ont le suc safrané, en breuvage, sont un pré- servatif contre l'ivresse. Elles guérissent aussi lPhémoptysie et les tranchées. Les grappes les plus blanches du lierre noir, en boisson, causent la stérilité, même aux hommes. Toutes les es- pèces, bouillies dans du vin, forment un topique pour les ulcères de toute nature, même les ulcères malins. La larme qui distille du lierre est un dé- pilatoire, et guérit le phthiriasis. La fleur de toutes les espèces prise deux fois par jour dans du vin astringent, à la dose d’une pincée, guérit la dyssenterie et le dévoiement ; avec la cire on en fait un topique utile dans les brûlures. Les grap- 5 pes noircissent les cheveux. Le sue de la racine bü dans du vinaigre est bon contre les arai- gnées phalanges. Je trouve que ceux qui ont une maladie de la rate guérissent en buvant dans un vase fait de ce bois. On broie les baies, puis on les brûle, et on en fait un topique pour les brü- lures, qu’on arrose auparavant avec de l’eau chaude. Il en est qui incisent le lierre pour en ob- tenir le suc, et qui se servent de ce suc pour les dents cariées, assurant que la dent se brise, et qu’il faut protéger avec de la cire les dents voisines contre l’action de cette substance. On recherche encore la gomme de lierre, et on prétend que dans du vinaigre elle est très-bonne pour les dents. viginti, in vini sextario tritis, ila ut terni cyathi potentur, aquam quæ cutem subierit, urina educit Erasistratus. 4 Ejusdem acinos quinque tritos in rosaceo oleo, calefa- ctosque in cortice punici, instillavit dentium dolori a con- traria aure. Acini, qui croci suceum habent, præsumti potu a crapula tutos præstant : item sanguinem exscrean- tes, aut torminibus laborantes. Ederæ nigræ candidiores corymbi poti, steriles etiam viros faciunt. Illinitur decocta quæcumque in vino omnium bulcerum generi, etiamsi cacoethe sint. Lacryma ederæ psilothrumest, phthiriasinque tollit. Flos cujuscumque generis trium digitorum captu, dysentericos et alvum etiam emendat, in vino austero 5 bis die potus. Et ambustis illinitur utiliter cum cera. De- nigrant capillum corymbi. Radicis succus in aceto potus, contra phalangia prodest. Hujus quoque ligni vase sple- nicos bibentes sanäri invenio. Et acinos terunt, moxque comburunt, et ita illinunt ambusta, prius perfusa aqua calida. Sunt qui et incidant succi gratia, eoque ulantur ad dentes erosos; frangique tradunt, proximis cera munilis, ne læ&dantur, Gummi etiam in edera quærunt, quod ex acelo utilissimüm dentibus promittunt. 1 XLVIIH. Græci vicino vocabulo cisthon appellant PLINE. XLVIIT. Les Grecs donnent le nom de cisthos, 1 nom très-voisin de cissos (lierre), à une plante plus grande que le thym, et qui a les feuilles de l’ocimum. Il y en a deux espèces. La plante mâle (cisthus pilosus, L.) a la fleur rose; la plante femelle (cisthus salvifolius, L.), blanche. La fleur de toutes deux dans du vin astringent, à la dose d’une pincée, et prise deux fois par jour comme le lierre, est bonne pour la dyssenterie et les dérangements de ventre; avec la cire, pour les vieux ulcères et les brûlures; seule, pour les aphthes. C’est surtout au pied de ces plantes que vient l’hypocisthis, dont nous parlerons entraitant des herbes (xxvi, 31) (cyfinus hypocisthis ). XLIX. Les Grecs nomment encore cissos ery- 1 thranos (xvr, 62) une plante semblable au lierre, et qui prise dans du vin est bonne pour la coxalgie et le lumbago. La graine en a, dit-on, tant de force, qu’elle produit de l’hématurie. Ils nomment aussi chamæcissos (glechoma hedera- cea, L.) (xvI, 62) (4) un lierre qui rampe à terre sans s'élever ; broyé dans du vin à la dose d’un acétabule , il est bon pour la rate. Les feuilles avec de la graisse s’emploient pour les brülures. Le smilax (xvr, 63), nommé aussi nicophoros, ressemble au lierre, mais a les feuilles plus pe- tites. Une couronne faite avec les feuilles en nom- bre impair guérit, dit-on, la céphalalgie. Quelques auteurs ont distingué deux espèces de smilax : l’un, extrêmement vivace, croissant dans les 2 vallons ombragés, grimpant le long des arbres et produisant des graines en grappe, qui sont très- efficaces contre tous les venins, à tel point que des enfants auxquels on fait boire souvent le sue de ces graines deviennent réfractaires, pour le reste de leur vie, à tous les poisons ; l’autre, qui se plaît dans les lieux cultivés et y croît, mais fruticem majorem thymo, foliis ocimi. Duo ejus genera. Flos masculo rosaceus, feminæ albus. Ambo prosunt dysentericisetsolutionibus ventris, in vino austero, ternis digitis flore capto, et similiter bis die poto : hulceribus veteribus et ambustis cum cera : et per se oris hulce- ribus. Sub his maxime nascitur hypocisthis, quam inter herbas dicemus. XLIX. Cissos erythranos ab iisdem appellatur similis 1 ederæ, coxendicibus utilis e vino potus : item lumbis. Tantam vim acini aiunt, ut sanguinem urina detrahat, Item chamæcisson appellant ederam, non attollentem se a terra. Et hæc contusa in vino acetabuli mensura lieni medetur. Folia ambustis cum axungia. Smilax quoqne, qui ‘et nicophoros cognominatur , similitudinem ederæ ha- bet, tenuioribus foliis,. Coronam ex eo factam impari fo- lioram numero, aiunt capitis doloribus mederi. Quidam duo genera smilacis dixere, Alterum immortalitati proxi- 2 mum, in convallibus opacis, scandentem arbores, coman- tibus acinorum corymbis, contra venenata omnià effica- cissimis , in lantum, ut acinorum succo infantibus sæpe instillato , nulla postea venena nocitura sint. Alterum ge- nus Culta amare, et in his gigni, nullius effectus. Jam LIVRE XXIV. n’a aucune vertu. Ces auteurs ajoutent que le pre- mier smilax est celui dont le bois, comme nous l'avons dit (xvr, 63), rend à l'oreille un certain son ; d’autres nomment clématis {clématite des haies, clematis viticella, L.) une plante sembla- ble au second smilax. Elle grimpe de même au- tour des arbres, et elle a des nœuds. Les feuilles guérissent les affections lépreuses; la graine purge, à la dose d’un acétabule dans une hémine d’eau, ou dans de l’eau miellée. On a fait encore une décoction pour le même usage. 1 L.{xr.) Nous avons indiqué vingt-neuf espèces de roseaux (xv1, 64). Nulle part cette force de la nature que nous signalons dans cette partie de notre ouvrage n’est plus évidente qu'ici. En effet, la racine de roseau pilée et appliquée fait sortir les échardes de fougère entrées dans les chairs, et réciproquement la racine de fougère, les échardes de roseau. Parmi les diverses sortes que nous avons spécifiées, celle qui croit en Judée et en Syrie (x1r, 48), la même dont on se sert pour la parfumerie, est diurétique en décoction avec du gramen ou de la graine d’ache, et em- ménagogue en pessaire. Elle est bonne en breu- vage à la dose de deux oboles pour les convul- sions, pour le foie, pour les reins, pour l’hydro- pisie; pour la toux, en fumigation et surtout avec la résine ; pour les dartres furfuracées et les ul- cères humides, en décoction avec la myrrhe. On en tire un suc qui a les mêmes propriétés que l’é- 2 latérium (xx,3). Dans toute espèce de roseau la partie la plus efficace, c’est la plus voisine de la ra- cine. Les nœuds sont efficaces aussi. La cendre du roseau de Chypre appelé donax (xvt, 66, 2) guérit l’alopécie et les ulcères putrides. Onse sert, pour tirer les corps aigus enfoncés dans les chars, esse smilacem priorem, cujus lignum ad aures sonare diximus. Similem huic aliqui clematida *appellaverunt, repentem per arbores, geniculatam et ipsam. Folia ejus lepras purgant. Semen alvum solvit acetabuli mensura, in aquæ hemina aut aqua mulsa. Datur ex eadem causa "et decoctum ejus.  L. (x1.) Arundinis genera xxix demonstravimus, non aliter evidentiore illa naturæ vi, quam continuis his vo- Juminibus tractamus. Siquidem arundinis radix contrita et imposita, filicis stirpem corpore extrahit : item arun- dinem filicis radix. Et quoniam plura genera fecimus, illa quæ in Judæa Syriaque nascilur odorum unguentorumque causa, urinam movet cum gramine aut apii semine de- cocla. Ciet menstrua admota. Medetur convulsis duobus obolis pota, jocineri, renibus, hydropi, tussi eliam suf- fitu , magisque cum resina. Furfuribus hulcerumque ma- nantibus cum myrrha decocta. Excipitur et suceus ejus, 2 fitque elaterio similis, Efficacissima autem in omni arun- dine quæ proxima radici. Efficacia et genicula. Arundo Cypria, quæ donax vocatur, corticis cinere alopecias emendat : item putrescentia hulcera. Foliis ejus ad ex- trahendos aculeos utuntur : efficacibus et contra ignes sacros, collectionesque omnes, Vulgaris arundo extracto- 147 des feuilles, qui sont efficaces aussi contre l’érysi- pèle et tous les dépôts. Le roseau commun, broyé tout frais, a une vertu attractive très-puissante, qui ne réside pas seulement dans la racine, mais aussi dans toute la plante. La racine dans du vi- naigre, en topique, guérit les luxations et les douleurs de l’épine du dos. Broyée fraiche et bue dans du vin, elle est aphrodisiaque. Le duvet des roseaux, mis dans les oreilles, rend sourd. LI. Au roseau se rattache le papyrus d'Égypte ! (xux, 21), très-utile, quand il est sec, pour dilater et dessécher les fistules, dont en se renflant il ou- vre l'entrée aux médicaments. Le papier qu’on prépare avec le papyrus étant brülé devient cathérétique. La cendre du papyrus bue dans du vin est somnifère ; le papyrus même dans de l’eau, en topique, guérit les callosités. LIT. L’ébène ne croît pas même en Égypte, 1 comme nous l’avons dit (x1t, 8). Mais quoiqu'il ne soit point ici question des plantes médicinales des climats étrangers, cependant nous n’omet- trons pas l’ébène, à cause des merveilles qu’on enraconte : la sciure, assure-t-on, est un remède souverain pour les yeux; et la râclure de ce même bois, frotté contre une meule à aiguiser, dissipe, dans du vin cuit, les brouillards de la vue; la racine, dans de l’eau, les taies, et avec une égale portion de racine de dracunculus (xx1v,91) et du miel, la toux. Les médecins rangent l'ébène parmi les cathérétiques. LIII. Le rhododendros (laurier-rose) n’a pas 1 même trouvé un nom latin; on l'appelle aussi rhododaphné ou nérion. Chose singulière! les feuilles (xv1, 33) sont un poison pour les qua- drupèdes ; et pour l’homme, prises dans du vin avec addition de rue, un préservatif contre les riam vim habet, et recens tusa, non in radice tantum. Multum enim et ipsam arundinem valere tradunt. Medetur et luxatis, et spinæ doloribus radix in aceto illita. Eadem recens trila in vino pota, Venerem concitat. Arundinum lanugo illita auribus, obtundit auditum. LI. Cognata in Ægypto res est arundini papyrus, præ- 1 cipuæ utilitatis, quum inaruit, ad laxandas siccandasque fistulas, et intumescendo ad introitum medicamentorum aperiendas. Charta quæ fit ex ea, cremata , inter caustica est. Cinis ejus ex vino potus somnum facit ; ipsa ex aqua imposita callum sanat. LIL. Ne in Ægypto quidem nascitur ebenus, ut do- 1 cuimus : nec tractamus in medicina alienos orbes : non omittetur tamen propter miraculum. Scobem ejus oculis unice mederi dicunt ; lignoque ad cotem trito cum passo, caliginem discutit. Ex aqua vero radice, albugines ocu- lorum. Item tussim, pari modo dracunculi radicis ad- jecto cum melle. Ebenum medici et inter erodentia assu- munt. LIL. Rhododendros ne nomen quidem apud nos in- 1 venit latinum : rhododaphnen vocant, aut nerium. Mi- rum , folia éjus quadrupedum venenum esse, homini vero contra serpentes præsidium, ruta addita e vino pota. Pecus 10. HI l … _ 1 148 serpents. Les moutons ex res chèvres qui boivent de l’eau où ces feuilles ont trempé en meurent, dit-on. LiV. Le rhus (xr11, 13) n’a pas non plus de nom latin, quoiqu’on l’emploie de plusieurs ma- nières. On comprend sous ce nom et une plante sauvage à feuilles de myrte (coriaria myrtlifo- lia, L.), à tiges courtes, qui chasse les teignes, et la coriaire (rAus coriaria, L.), arbrisseau rou- geâtre, haut d’une coudée, de la grosseur du doigt, dont les feuilles étant sèches servent à travailler les cuirs comme l’écorce de grenade. Les médecins emploient les feuilles du rhus pour les contusions, pour le flux céliaque, pour les ulcères du siége ou les ulcérations phagédé- niques : on les pile avec du miel, et on les appli- que avec du vinaigre. On en instille la décoction dans les oreilles qui suppurent. On fait avec les branches bouillies une stomatice (remède pour la bouche) employée aux mêmes usages que celles de müres (xx111, 71), mais qu'on rend plus ef- ficace en y ajoutant de l’alun. On en fait un topique contre l’enflure dans l’hydropisie. LV. Ce qu’on nomme le rhus érythros est la graine de cet arbrisseau. Cette graine est astrin- gente et rafraïîchissante ; on en assaisonne les mets en guise de sel. Elle relâche le ventre; et mêlée avec du silphium elle donne bon goût aux viandes. Avec du miel elle remédie aux ulcères humides, aux aspérités de la langue , aux coups, aux meurtrissures, aux écorchures ; elle cica- trise très-rapidement les ulcérations de la tête, et en aliment elle arrête les écoulements chez les femmes. LVI. L’'érythrodanus, nommé par d’autres ereuthodanus , et en latin rubia { garance) (x1x, 17), est une tout autre plante. Elle sert à tein- etiam , et capræ, si aquam biberint, in qua folia ea ma- duerint , mori dicuntur. LIV. Nec rhuslatinum nomen habet, quum in usum pluribus modis veniat. Nam et herba est silvestris, foliis myrli, cauliculis brevibus , quæ tincas pellit : et frutex coriarius appellatur , subrutilus , cubitalis, crassitudine digitali : cujus aridis foliis, ut malicorio , coria perficiuntur, Medici autem rhoicis utuntur ad contusa; item cœliacos, el sedis hulcera, aut quæ phagedænas vocant, trita cum melle, et illita cum aceto. Decoctum eorum instillatur au- ribus purulentis. Fit et stomatice decoctis ramis ad eadem, quæ ex moris : sed efficacior admixto alumine, Illinitur eadem hydropicorum tumori. LV. Rhus, qui erythros appellatur, semen est hujus fruticis. Vim habet adstringendi refrigerandique. Asper- gilur pro sale obsoniis. Alvos solvit, omnesque carnes cum silphio suaviores facit. Hulceribus medetur mananti- bus cum melle : asperitali linguæ, percussis, lividis, desquamatis eodem modo. Capitis hulcera ad cicatricem celerrime perducit : et feminarum abundantiam sistit cibo. LVI. Alia res erythrodanus, quam aliqui ereuthodanum vocant, nos rubiam, qua tinguntur lanæ, pellesque per- PLINE. dre les laines et à corroyer les cuirs. En méde- cine elle est diurétique ; dans de l’eau miellée elle guérit l’ictère ; dans du vinaigre en topique, le lichen. On en fait une boisson pour la coxal- gie et la paralysie; mais il faut qu’en même temps les malades prennent un bain chaque jour. La racine et la graine sont emménagogues, res- serrent le ventre, et résolvent les dépôts. Avec les branches et les feuilles on fait un topique contre les morsures des serpents. Les feuilles teignent aussi les cheveux. Je lis dans quelques auteurs que cette plante guérit l’ictère, quand on ne ferait que la porter en amulette et la re- garder. LVII. Celle qu'on nomme alyssos (x, sans, Aoca, rage) (rubia lucida, L.) ne diffère de la précédente que par ses feuilles et par des bran- ches plus petites. Le nom vient de ce que, bue dans du vinaigre et portée en amulette, elle pré- serve de la rage les personnes mordues par un chien. On ajoute une circonstance merveilleuse : c’est que la sanie qui sort des plaies se sèche, rien qu’à regarder la plante. LVIIT. La radicule, que les Grecs,comme nous f avons dit (xix, 18), nomment struthion, sert encore aux teinturiers à préparer les laines. En décoction, et à l’intérieur, elle guérit l’ictère ainsi que les affections de poitrine. Elle est diu- rétique, minorative, et déterge la matrice ; aussi les médecins la nomment-ils un breuvage d’or. Elle est souveraine dans du miel pour la toux; pour l’orthopnée, à la dose d’une cuillerée. Avec la polenta et le vinaigre elle dissipe la lèpre ; avec le panax et la racine du câprier elle disssout et expulse les calculs. Cuite avec la farine d’orge et du vin elle résout les tumeurs. On l’incor- pore dans les emplâtres ; et pour éclaircir la vue, ficiuntur : in medicina urinam ciet : morbum regium sanat ex aqua mulsa, et lichenas ex aceto illita : et ischiadicos, et paralyticos, ifa ut bibentes laventur quotidie. Radix semenque trabunt menses, alvum sistunt, et collectiones discutiunt. Contra serpentes rami cum foliis imponuntur. Folia et capillum inficiunt. Invenio apud quosdam morbum regium sanari hoc fruticé, etiamsi adalligatus spectetur tantum. LVIL. Distat ab eo, qui alysson vocatur, foliis tantum # et ramis minoribus : nomen accepit, quod à cane morsos rabiem sentire non patitur, potus ex aceto adalligatusque. Mirum est quod additur, saniem conspecto omnino frutice eo siccari. LVIIT. Tingentibus et radicula lanas præparat, quam 1 struthion a Græcis vocari diximus. Medetur morbo regio et ipsa decocto ejus poto, item pectoris vitiis. Urinam ciet, alvum solvit, et vulvas purgat. Quamobrem aureum poculum medici vocant. Ea et ex melle prodest magnifice ad tussim , orthopnææ cochlearis mensura, Cum polenta vero et aceto lepras tollit Eadem cum panace et capparis radice cal@ulos frangit, pellitque. Panos discutit, cum farina hordeacea et vino decocta. Miscetur et malagmatis, SN Éd LIVRE: XXIV. dans les collyres. C’est un des meilleurs sternu- tatoires ; elle est bonne aussi pour la rate et le foie. Prise à la dose d’un denier dans de l’eau miellée, 2 elle guérit l'asthme; la graine à la même dose, dans de l’eau, guérit la pleurésie et toutes les dou- leurs de côté (5). L’apocynum (cynanchum erec- tum, L.) a la feuille du lierre, plus molle cepen- dant, les tiges moins longues, la graine pointue, cloisonnée, lanugineuse, et d’une odeur forte; elle tue les chiens et tous les quadrupèdes qui en mangent. 1 LIX. Il y a deux espèces de romarin : l’un stérile , l’autre portant une tige et un fruit rési- neux appelé cachrys ; les feuilles ont une odeur d’encens. La racine, appliquée fraîche, guérit les plaies, la procidence du rectum , les condylomes etles hémorroïdes. Le sue de la plante et de la racine guérit l’ictère et ce qui a besoin d’être purgé ; il éclaireit la vue. La graine se donne en breuvage pour les vieilles affections de poitrine ; avec le vin et le poivre, pour la matrice. Elle est emménagogue ; on en fait pour la goutte un to- pique avec la farine d’ivraie ; on s’en sert en topi- que pour le lentigo, et pour les cas dans lesquels il est besoin d’échauffer ou de provoquer la sueur, ainsi que pour les convulsions. Prise dans du vin elle augmente le lait; de même la racine. La plante même s'emploie en topique avec du vinai- gre pour les scrofules. Avec le miel elle est bonne pour la toux. 1 LX.II ya plusieurs espèces de cachrys, comme nous l’avons dit (xvr, 11). Celui qui provient du romarin susdit exhale par le frottementune odeur de résine ; il combat les poisons et les animaux venimeux, excepté les serpents. Il est sudori- fique ; il dissipe les tranchées, et donne beaucoup de lait aux nourrices. et collyriis, claritatis causa : sternutamento utilis inter pauca : lieni quoque ac jocineri. Eadem pola denarii unius 2 pondere ex mulsa aqua, suspiriosos sanat. Sic et pleuri- ticos, et omnes lateris dolores, semen ex aqua. Apocynum frutex est folio ederæ, molliore Lamen, et minus Jongis viticulis, semine acuto, diviso, lanuginoso, gravi odore. Canes et omnes quadrupedes necat in cibo datum. 1 LIX. Est et rosmarinum. Duo genera ejus. Alterum sterile, alterum cui et caulis, et semen resinaceum, quod cachrys vocatur. Foliis odor thuris. Radix vulnera sanat viridis imposita, et sedis procidentia, condylomata, et hæmorrhoïidas. Succus et fruticis, et radicis morbum re- gium, et ea quæ repurganda sun. Oculorum aciem exa- cuit. Semen ad vetera pectoris vitia datur potui : et ad vul- vas cum vino et pipere Menses adjuvat : podagris illinitur cum ærina farina. Purgat etiam lentigines, et quæ excal- facienda sunt, aut quum sudor quærendus, illitum : item convulsis. Auget et lacin vino potum : item radix. Ipsa herba strumis cum aceto ilinitur : ad tussim cum melle prodest. 1 LX.Cachrys multa genera habet, ut diximus. Sed he, quæ ex rore supra dicto nascitur, si fricetur , resinosa est. Adversatur venen)s et venenalis, præterquam anguibus. ———————_—_—— 6 go 149 LXI. La sabine, appelée brathy par les Grecs, 1 est de deux espèces : l’une dont la feuille ressem- ble à celledutamarix (xutx, 27), l’autre à celle du cyprès, et que pour cette raison quelques-uns ont appelée cyprès de Crète. Beaucoup de personnes l'emploient en parfum, au lieu d’encens. Dans les médicaments elle produit, dit-on , à dose double, les mêmes effets que le cinnamome, Elle arrête les progrès des dépôts et des ulcères rongeants. En topique elle déterge les plaies; en pessaire et en fumigation elle fait sortir les fœtus morts. On s’en sert en topique pour l’érysipèle et les char- bons. Prise avec du miel et du vin , elle remédie à l’ictère. La fumée de cette plante guérit, dit- on, la pépie de la volaille {x, 78 ). LXIT. A la sabine ressemble la plante appelée 1 selago (/ycopodium selago, L.). On la eueille sans l'entremise du fer, avec la main droite pas- sée à cet effet par l'ouverture gauche de la tu- nique, comme si on voulait faire un larcin ; il faut être couvert d’un vêtement blanc, avoir les pieds nus et bien lavés, et avoir préalablement sacri- fié avec du pain et du vin. On l’emporte dans uneserviette neuve. Les druides gaulois ont pré- tendu qu’il faut toujours lavoir sur soi contre les accidents , et que la fumée en est utile pour toutes les maladies des yeux. LXIIT. Les mêmes druides ont donné le nom1 desamolus (samolus valerandi, L.) à une plante qui croit dans les lieux humides. Celle-ci doit être cueillie de la main gauche, à jeun, pour préser- ver de maladie les bœufs et les pores. Celui qui la cueille ne doit pas la regarder, ni la mettre ail- leurs que dans l’auge, où on la broie pour que ces animaux puissent l’avaler. LXIV. Nous avons parlé des diverses espèces 1 de gomme (xx11, 20). La meilleure produira les Sudores movet, tormina discutit, lactis ubertatem facit. LX{. Herba Sabina, brathy appellala a Græcis, duorum t generum est : allera tamarici similis folio , altera cupresso. Quare quidam Creticam cupressum dixerunt, A multis in suffitus pro thure assumitur : in medicamentis vero du- plicato pondere eosdem effectus babere, quos cinnamum, traditur, Collectiones minuit, et nomas compescit. Illita hulcera purgat. Partus emortuos apposita extrahit, et suf- fitu. Jlinitur igni sacro et carbunculis. Cum melle et vino Pola, regio morbo medetur. Gallinacei generis pituilas fumo ejus herbæ sanari tradunt. LXII. Similis herbæ huic Sabinæ est selago appellata, # Legitur sine ferro dextra manu per tunicam, qua sinistra exuilur, velut a furante, candida veste vestito, pureque lotis nudis pedibus, sacro facto prius quam legatur, pane vinoque. Fertur in mappa nova. Hauc contra omnem per- niciem habendam prodidere druidæ Gallorum, et contra omnia oculorum vitia fumum ejus prodesse, LXIII. Iidem samolum herbam nominavere nascentem 1 in humidis : et hanc sinistra manu legi a jejunis contra morbos suum boumque, nec respicere legentem : nec alibi, quam in canali, deponere, ibique conterere poturis. 150 meilleurs effets. Les gommes ne valent rien pour les dents. Elles coagulent le sang; et aussi sont- elles bonnes pour l’hémoptysie. On s’en sert dans les brûlures et les affections de la trachée-ar- tère. Elles évaeuent les urines nuisibles; elles amortissent les humeurs âcres et enveloppent les autres. La gomme de l’amandier amer, quiest la plus astringente de toutes, a des propriétés échauffantes. Cependant on préfère celle des pru- niers , des cerisiers et de la vigne (x1ir, 20); en topique elles dessèchent et resserrent; dans du vinaigre elles guérissent le lichen des enfants. Elles sont bonnes aussi pour les vieilles toux , à la dose de quatre oboles, dans une potion composée. Bues dans du vin cuit, elles passent pour embel- lir le teint, pour donner de l’appétit, et pour sou- lager les calculeux. Elles conviennent principale- ment pour les yeux et pour les plaies. LXV. (xir.) En traitant des parfums, nous avons exposé les mérites de l’épine égyptienne ou arabique (xu1, 19) : elle est, elle aussi, astrin- gente; ellesupprime tous les flux catarrheux, les hémoptysies, les pertes utérines, en quoi la racine est encore plus efficace. EXVI. Lagrainedel’épineblanche {xx17, 19) est un remède contre la piqüre des scorpions. Une couronne de cette plante, misesur la tête, diminue la céphalalgie. L'espèce que les Grecs nomment ; acanthion (onopordum acanthium, L.) ressem- ble à l’épine blanche, si ce n’estqu'’elle a les feuil- les beaucoup plus petites, garnies de piquants aux extrémités, et couvertes d’un duvet semblable à desfils d’araignée. On recueille ceduvet en Orient, et on en fait certaines étoffes imitant les étoffes de soie. Les feuilles ou la racine se prennent en boisson dans le traitement de l’opisthotonos. LXIV. Gummium genera disimus. Ex his majores ef- fectus melioris cujusque erunt. Dentibus inutiles sunt. Sanguinem coagulant, et ideo rejicientibus sanguinem prosunt : item ambustis, arteriæ vitiis. Inutilem urinam cient, amaritudines hebetant , adstrictis cæteris. Quæ ex amygdala amara est, spissandique viribus efficacior, ha- bet excalfactorias vires. Præponuntur autem prunorum, et cerasorum, ac vitium. Siccant illitæ et adstringunt : ex aceto vero infantium lichenas sanant. Prosunt et tussi veteri, quatuor obolis in mixto potis. Creduntur et colorem gratiorem facere, ciborumque appetentiam, et calculosis prodesse cum passo polæ. Oculorum et vulnerum utili- tatibus maxime conveniunt. LXV.(xu.) Spinæ Ægyptiæ, sive Arabicæ, laudes in odorum loco diximus : et ipsa spissat stringitque distilla- tiones omnes, et sanguinis exscreationes, mensiumque abundantiam , etiamnum radice valentior, LXVI. Spinæ albæ semen contra scorpiones auxiliatur, Corona ex ea imposita, capitis dolores minuit, Huic similis est spina illa, quam Græci acanthion vocant, minoribus multo foliis, aculeatis per extremitates, et araneosa la- nugine obductis : qua collecta , etiam vestes quædam bom- PLINE. LXVII. La gomme nommée acacia provient 1 aussi d’un arbre épineux (mimosa nilotica, L.). On la tire en Egypte (xt, 19), soit de l’acacia blanc, soit de l’acacia noir, soit même de l’acacia vert; mais la meilleure, à beaucoup près, vient des deux premiers. On trouve aussi en Galatie une gomme semblable, très-molle, et provenant d’un acacia plus épineux. La graine de tous ces végétaux ressemble à la lentille ; seulement elle est plus petite, ainsi que la gousse qui la contient. On la recueille en automne; plus tôt, elle aurait trop de force. On laisse épaissir le suc dans les follicules humectés d’eau de pluie; puis on les : pile dans un mortier, et on en extrait le sue à l’aide de presses ; on le fait sécher au soleil dans des vases, et on le meten pastilles. On en extrait aussi 2 des feuilles , mais il est moins efficace. On se sert des graines au lieu de noix de galle, pour préparer les cuirs. On n’estime pas le suc qui provient des feuilles , ni le suc noir de l’acacia de Galatie, ni celui qui est d’un roux foncé. La gomme tirant sur le rouge ou blanchâtre , et se dissolvant très- aisément, à les qualités les plus astringentes et les plus réfrigérantes. Ces gommes sont les meil- leures pour les médicaments des yeux. Pour cet usage les uns lavent ies pastilles, les autres les torréfient. Elles teignent les cheveux; elles gué- rissent les érysipèles, les ulcères serpigineux, les ulcères des parties humides, les dépôts, la contusion des articulations, les engelures, les ptérygions. Elles arrêtent les pertes utérines ; elles remédient à la chute de la matrice et du fondement, ainsi qu'aux affections des yeux , de la bouche et des parties génitales. LX VIT. (xurr.) Cette épine vulgaire (xxvix, 66) 1 {cnicus spinosa, L.) dont on remplit les cuves bycinis similes fiunt in Oriente. Ipsa folia vel radices ad remedia opisthotoni bibuntur. LXVII. Est et acacia e spina. Fit in Ægypto alba ni- 1 graque arbore, item viridi, sed longe melior e prioribus. Fit et in Galatia tenerrima, spinosiore arbore. Semen om- pium lenticulæ simile : minore est tantum et grano, ei folliculo. Colligitur autumno : ante collectum nimio va- lidius. Spissatur snceus ex folliculis aqua cælesti perfusis : mox in pila tusis exprimitur organis : tunc densatur in sole mortariis in pastillos. Fit et ex foliis minus efficax. Ad 2 coria perficienda semine pro galla utuntur. Foliorum suc- us et Galaticæ acaciæ nigerrimus improbatur : item qui valde rufus. Purpurea aut leucophæa, et quæ facillime diluitur , vi samma ad spissandum refrigerandumque est, oculorum medicamentis ante alias utiles. Lavantur in 60s usus pastilli ab aliis, torrentur ab aliis, Capillum tingunt. Sanant ignem sacrum, hulcera quæ serpunt, et humida vitia corporis, collectiones , articulos contusos, perniones, pterygia. Abundantiam mensium in feminis sistunt, vul- vamque, et sedem, procidentes. Item oculos, oris vitia, et genilalium. LXVII, (x. ) Vulgaris quoque hæc spina, ex qua 1 LIVRE XXIV. à foulon sert aux mêmes usages que la radi- cule (saponaire) (6) (x1x, 18). En Espagne, elle est communément employée par les parfumeurs sous le nom d’aspalathe. II y a sans aucun doute, de ce même nom en Orient, comme nous avons dit (xx, 52), uneépine sauvage blanche, et dela hau- teur ordinaire d’un arbre. 1 LXIX. Ontrouve dans lesîles de Nisyros et de Rhodes un arbuste plus petit, également épineux, et nommé erysisceptrum, ou adipsatheon, ou diacheton ( genista acanthoclada, DC.) (7); Le meilleur est celui qui tient le moins de la férule, et qui, dépouillé de son écorce, est d’un rouge ti- rant sur le pourpre. Il vient en plusieurs endroits, mais il n’est pas odorant partout. Nous avons dit (xx, 52) quelle odeur il acquiert quand l’arc- en-ciel porte sur lui. Il guérit les ulcères fétides de la bouche, l’ozène, les ulcérations ou le char- bon des parties génitales , les rhagades. En bois- son il dissipe les gonflements et les stranguries. L’écorce est bonne pour ceux qui rendent du sang. La décoction resserre le ventre. On pense aussi que l'espèce sauvage produit les mêmes effets. 1 LXX.II y a une épine appelée appendix ( vi- nettier, berberis vulgaris, L.), parce qu’on donne le nom d’appendice à ses baies rouges et pendantes. Ces baies, mangées crues seules, ou séchées et cuites dans du vin, resserrent le ventre et arrêtent les tranchées. Les baies de la pyra- cantha (#espilus pyracantha, L. ) se prennent en boisson contre les morsures des serpents. 1 LXXI. Le paliure (x1n1, 23) (paliurus acu- leatus, DC.) est aussi une espèce d’épine. La graine appelée par les Africains zura est très-effi- cace contre les piqüres des scorpions, ainsi que cortinæ fulloniæ implentur, radicis usus habet. Per His- panñias quidem multi, et inter odores, et ad unguenta utuntur illa, aspalathum vocantes. Est sine dubio hoc nomiue spina silvestris in Oriente, ut diximus, Candida, magnitudine arboris justæ. 1 LXIX. Sed et frutex humilior, æque spinosus, in Nisyro, et Rhodiorum insulis, quem alii erysisceptrum, alii adipsatheon , sive diacheton vocant. Optimus, qui mi- nime ferulaceus, rubens, et in purpuram vergens, de- tracto cortice. Nascitur pluribus locis, sed non ubique odoratus. Quam vim baberet cælesti areu in eum innixo, diximus. Sanat letra oris hulcera et ozænas, genitalia exhulcerata aut carbunculantia : item rhagadia : inflationes potu diseutit, et strangurias. Cortex sanguinem redden- tibus medetur, Decoctum ejus alvum sistit, Similia præ- stare silvestrem quoque putant. 1 LXX. Spina est appendix appellata, quoniam baccæ puniceo colore in ea appendices vocantur. Hæ crudæ per se, et aridæ in vino decoctæ, alvum citam, ac tormina | compescunt. Pyracanthæ. baccæ contra serpentium ictus bibuntur. { LXXI. Paliurus quoque spinæ genus est. Semen ejus Afri zuram vocant, contra scorpiones efficacissimum : 151 pour les calculs et la toux. Les feuilles ont une vertu astringente. La racine dissipe les tumeurs, les dépôts, les vomiques. En boisson, elle est diu- rétique. La décoction prise dans du vin resserre le ventre, et combat le venin des serpents. La racine s’administre principalement dans du vin. LXXII. L'agrifolium (le houx, i/eæ aqui- folium, L.) pilé avec addition de sel est bon pour les maladies articulaires. Les baies s’em- ploient dans les pertes utérines, l'affection célia- que, la dyssenterie et le choléra ; prises dans du vin elles resserrent le ventre. La racine bouillie, en topique, fait sortir les corps étrangers enfon- cés dans les chairs; elle est très-avantageuse dans lesluxations et les tumeurs. L'arbre nommé aqui- fülia(xvr, 12), planté dans une maison de ville ou de campagne, préserve des maléfices. Pythagore rapporte que la fleur congèle l’eau , et qu’un bâ- ton de ce bois, lancé contre une bête quelconque, roule de lui-même jusqu’à l’animal , par une pro- priété particulière à cet arbre, quand même, par le défaut de force de celui qui le jette, ce bâton tomberait en decà. La fumée de l'if(xvr, 20) tue les rats. LXXIIL. La nature n’a point destiné les ronces à être uniquement malfaisantes. Elle leur a donné les mûres, c’est-à-dire un aliment même pour les hommes. Ces mûres sont dessiccatives et as- tringentes. Elles conviennent très-bien aux ma- ladies des gencives, des amygdales et des parties génitales. Les fleurs ou les mûres combattent le venin des serpents les plus dangereux , l’hémor- rboïs et le prester. On les applique sur les piqü: res des scorpions, pour empêcher l’enflure. Elles sont diurétiques. On pile les jeunes pousses, on en exprime le sue, on le fait épaissir au soleil item calculosis et tussi. Folia adstrictoriam vim habent. Radix discutit panos, collectiones, vomicas : urinas tra- hit pota. Decoctum ejus potum in vino alvum sistit : ser- pentibus adversatur. Radix præcipue datur in vino. LXXII. Agrifolia contusa addito sale, articulorum morbis prosunt : baccæ purgationi feminarum, cœæliacis, dysentericis, ac cholericis. In vino potæ alvum sistunt. Radix decocta et illita extrait infixa corpori. Utilissima est et luxatis, tumoribusque. Aquifolia arbor in domo aut villa sata, veneficia arcet. Flore ejus aquam glaciari Pythagoras tradit : item baculum ex ea factum , in quodvis animal emissum , etiamsi citra ceciderit defectu mittentis, ipsum per sese recubitu propius allabi : tam præci- puam naturam inesse arbori. Taxi arboris fomus mures necat. LXXII. Nec rubos ad malefcia tantum genuit na- tura ; ideoque et mora his, hoc est, vel hominibus eibos dedit. Vim habent siccandi adstringendique : gingivis, tonsillis, genitalibus accommodatissimi. Adyersantur ser- pentium sceleratissimis, hæmorrhoiïdi et presteri, flos, aut mora. Scorpionum vulnera sine collectionum periculo 3 1 2 = inungunt, urivam cient. Caules eorum tunduntur teneri, 2 exprimilur succus, mox sole cogitur in crassitudinem mel- 152 jusqu’à consistance de miel ; en boisson ou en to- pique, c’est un remède excellent contre les affec- tions de la bouche, celles des yeux, l’hémoptysie, l’angine, les maladies de la matrice, celles du siége, le flux céliaque. Les feuilles, mâchées, sont bonnes pour les maladies de la bouche, et on en fait un topique pour les ulcères humides et autres maladies de la tête. Dans la maladie car- diaque, onles applique seules de la même manière sur la mamelle gauche. On s’en sert aussi en to- pique dans les douleurs d’estomac et les exoph- 3 thalmies. On en instille le suc dans les oreilles. Avec le cérat de roses il guérit les condylomes. La décoction des jeunes tiges dans du vin est un remède souverain pour la luette. Mangées seules comme les cyma{(x1x, 41, 2), ou bouillies dans du vin astringent, elles raffermissent les dents. Elles arrêtent le flux de ventre et les hémorragies; elles sont bonnes dans la dyssenterie. On les sè- che à l'ombre, puis on les brüle ; et cette cendre remédie au relâchement de la luette. Les feuilles séchées et broyées passent pour utiles dans les ul- cères des bêtes de somme. Les müres produites par cette plante fourniraient une stomatice (xx117, 71) plus efficace même que les mûres cultivées. Sous cette forme, ou seulement avec l’hypocisthis (xxvi, 31) et le miel, on les administre dans le choléra, la maladie cardiaque, et contre les arai- gnées. Parmi les médicaments nommés styptiques, aucun n’est plus efficace que la décoction dans du vin, réduite du tiers, de la racine de la ronce qui porte des mûres : on en fait un collutoire pour les aphthes, et des fomentations pour les ulcérations du siége; elle est d’une si grande force, qu’elle rend les éponges aussi dures que la pierre. 1 LXXIV. Il y a une autre espèce de ronce qui lis, singulari remedio contra mala oris, oculorumque, sanguinem exscreantes , anginas, vulvas, sedes, cœliacos, potus aut illitus. Oris quidem vitiis etiam folia comman- ducata prosunt, et hulceribus manantibus, aut quibus- cumque in capite illinuntur. Cardiacis vel sic per se im- ponuntur à mamma sinistra : item stomachi doloribus, oculisque procidentibus. Inslillatur succus eorum et au- 3 ribus. Sanat condylomata cum rosaceo cerato, Caulicu- lorum ex vino decoctum , uvæ præsentaneum remedium est. lidem per se in cibo sumti cymæ modo, aut decocti in vino auslero, labantes dentes firmant. Alvum sistunt et profluvia sanguinis : dysentericis prosunt. Siccantur in umbra, ut cinis cremalorum uvam reprimat. Folia quoque arefacta et contusa , jumentorum hulceribus utilia traduntur. Mora, quæ in his nascuntur, vel efficaciorem 4 stomaticen præbuerint, quam sativa morus. Eadem com- positione , vel cum hypocisthide tantum et melle bibuntur in cholera, et a cardiacis, et contra araneos. Inter me- dicamenta, quæ styplica vocant, nihil efficacius rubi mora ferentis radice decocta in vino ad tertias partes, ut colluantur eo oris hulcera , et sedis foveantur ; tantaque vis est, ut spongiæ ipsæ lapidescant. 1 LXXIV. Alterum genus rubi est, in Guo rosa nascitur. PLINE. porte des roses (xv1, 71). Elle produit une ex- croissance semblable à la châtaigne, remède ex- cellent pour les calculeux. Cette production n’est pas la cynorrhoda, dont nous parlerons au livre suivant (xxv, 6). (x1v.) Le cynosbatos est appelé aussi cynospastos et nevrospastos (cacis) (8). La feuille ressemble à la tracedu pied de l’homme. Il porte une grappe noire, dont les grains ont un petit nerf qui l’a fait nommer nevrospastos. Il est diffé- rent du câprier, que les médecinsont appelé cynos- batos. On en fait manger la grappe, confite dans du vinaigre, pour guérir larateetles gonflements ; le nerf, mâché avec du mastic de Chios, nettoie la bouche. La rose de la ronce avec l’axonge 2 guérit l’alopécie ; les mûres avec l'huile d'olive verte (omphacium, x1x, 60) teignent les cheveux ; la fleur se recueille pendant la moisson ; la fleur blanche prise dans du vin est excellente pour la pleurésie et pour le flux céliaque. La racine, bouillie jusqu’à réduction du tiers, arrête le cours de ventre et les hémorragies ; en collutoire , elle guéritie mal de dents. On s’en sert pour fomenter les ulcérations du siége et des parties génitales. La cendre de la racine resserre la luette. LXXV. Le rubus idæus (xvr, 71) (framboi- 1 sier) est ainsi appelé, parce qu'il n’en vient pas d'autre sur le mont Ida. Il est plus tendre, plus petit, moins garni de branches et moins piquant, ét il croît à l'ombre des arbres. On se sert de la fleur avec du miel en topique pour les fluxions des yeux et l’érysipèle ; on la fait prendre dans de l’eau pour les affections de l’estomae (xvr, 71). Du reste, cette plante a les mêmes vertus que les espèces énumérées plus haut. LXXVI. Parmi les ronces on range le rhamnos 1 des Grecs. L'un est plus blane (rhamnus saxu- Gignit pilulam castaneæ similem , præcipuo remedio cal- culosis. Alia est cynorrhoda, quam proximo dicemus vo- lumine. (xiv.) Cynosbaton, alii cynospaston, alii neuro- spaston vocant : folium habet vestigio hominis simile. Fert et uvam nigram, in cujus acino nervum habet, unde peurospastos dicitur. Alia est a cappari, quam medici cynosbalon appellaverunt. Hujus thyrsus, ad remedia splenis et inflationes , conditus ex aceto manditur. Nervus ejus cum mastiche Chia commanducatus os purgat. Ru- 3 borum rosa alopecias cum axungia emendat. Mora capil- lum tingunt cum omphacino oleo, Flos mori per messes colligitur. Candidus pleurilicis præcipuus ex vino potus, item cœliacis. Radix ad tertias decocta, alvum sistit, et sanguinem : item dentes collutos decocto. Eodem succe foventur sedis atque genitalium hulcera. Cinis e radice deprimit uvam. LXXV. Idæus rubus appellatus est, quoniam in Ida f non alius nascitur. Est autem tenerior ac minor, rarioribus calamis innocentioribusque, sub arborum umbra nascens. Hujus flos cum melle epiphoris illinitur, et ignibus sa- cris; Stomachicisque ex aqua bibendus datur. Cætera cadem præstat, quæ supra dicla. LXXVI. Inter genera ruborum rhamnos appellatur 4 LIVRE tilis, L.) et a plus de tiges ; en fleurissant il jette des rameaux, dont les piquants sont droits et non courbés, comme ceux des autres espèces; il a les feuilles plus grandes. L'autre (rhamnus oleoides, L.) croît dans les bois, est plus noir et tirant sur le rouge ; il porte une sorte de follicule. Avec la racine bouillie dans de l’eau on fait un médica- ment appelé lycium. La graine fait sortir l’ar- rière-faix. L'espèce blanche est plus astrin- gente, plus réfrigérante, et convient mieux pour les dépôts et les plaies. Des feuilles de l’une et l’autre espèce , crues et bouillies, on fait avec de l'huile un topique. 1 LXXVII Le meilleur lycium (cachou } se fait, dit-on, de l’épine de même nom, dite aussi pyracanthe de Chiron (/ycium europœum ). Nous en avons parlé en traitant des arbres de l'Inde ( x11, 15 ), d'autant que celui de cette con- trée passe pour être d’une qualité infiniment su- périeure. On pile les branches et les racines, qui sont d’une extrême amertume, et on les fait cuire avec de l’eau dans un vase de cuivre pendant trois : jours ; après avoir ôté le bois, on fait bouillir de nouveau la décoction jusqu’à consistance de miel. On le sophistique ( x1x, 15 ) avec des subs- tances amères, même avec du marc d'huile et du fiel de bœuf. L’écume ou fleur qui surnage s’in- corpore dans les compositions ophthalmiques. Le suc qui reste nettoie le visage et guérit les af- fections psoriques, l’éraillement des yeux, les vieilles fluxions, la suppuration des oreilles, les amygdales, les gencives, la toux, l’hémoptysie : on en donne gros comme une fève; on l’appli- que surles plaies, si le sang en coule ; on s’en sert de même pou les rhagades, les ulcérations des parties génitales, les meurtrissures, les ulcères 2 récents, serpigineux, putrides, les clous des na- a Græas, candidior et fruticosior. Is floret, ramos spar- gens rectis aculeis; non, ut cæteri, aduncis : foliis ma- joribus. Alterum genus est silvestre, nigrius, et quadam- tenus rubens : fert veluti folliculos, Hujus radice decocta in aqua fit medicamentum, quod vocatur lycium. Semen secundas trahit. Alter ille candidior adstringit magis, refri- gerat, collectionibus et vulneribus accommodatior. Folia utriusque et cruda, et decocta illinuntur cum oleo. 1 LXXVII. Lycium præstantius e spina fieri tradunt, quam et pyxacanthon Chironiam vocant, quales in In- dicis arboribus diximus , quoniam longe præstantissimum existimatur Indicum. Coquuntur in aqua tusi rami, ra- dicesque, summæ amariludinis, æreo vase per triduum , iterumque exemto ligno, donec mellis crassitudo fiat. Adulteratur amaris succis, etiam amurca , ac felle bubulo. Spuma ejus ac flos quidam oculorum medicamentis ad- ditur. Reliquo succo faciem purgat, et psoras sanat, erosos angulos oculorum, veteresque fluxiones, aures purulentas , tonsillas, gingivas, tussim, sanguinis exscrea- tiones, fabæ magnitudine devoratum : aut si ex vulneribus fluat, illitum : rhagadas, genitalium hulcera, attritus, 2 hulcera recentia , et serpentia, ac putrescentia. In naribus XXIV. rines, les suppurations. On l'administre dans du lait contre les pertes utérines. On reconnaît le lycium indien à ce que les morceaux en sont noirs en dehors et ont la cassure rousse, passant bientôt au noir. C’est un astringent amer et ac- tif. On s’en sert dans tous les cas décrits plus baut, mais surtout pour les affections des parties génitales. LXX VIIT. D’après quelques auteurs, la sarco- 1 colle {x111, 20), substance découlant en larmes d’une épine, est semblable à la poudre d’en- cens, d’une douceur mêlée d’un peu d’amer- tume, et gommeuse. Broyée dans du vin, elle arrête les fluxions. On s’en sert en topique chez les enfants. Elle devient très-noire en vieillis- sant ; plus elle est blanche, mieux elle vaut. LXXIX. La médecine doit encore aux arbres 1 un médicament célèbre, appelé oporice (5x2, fruit). On s’en sert dans la dyssenterie et les affections de l'estomac. On le prépare ainsi : Dans un conge (3 lit., 24) de vin blanc nou- veau on mêt cinq coings avec leurs pepins , au- tant Ge grenades, un setier de sorbes, pareille mesure de rhus de Syrie (sumac, rhus coriaria) et une demi-once de safran. On fait cuire le tout à feu lent , jusqu’à consistance de miel. LXXX. Nous joindrons ici les végétaux des- 1 quels les Grecs ont fait douter si c’étaient des ar- bres, en leur appliquant des noms d'arbres. (xv.) Le chamædrys ( chêne de terre) ( feucrium : lucidum, L.) (9) est une herbe appelée en latin trixago ; on le nomme encore chamærops et teucrion. Les feuilles sont de la grandeur de celles de la menthe, de la couleur des feuilles du chêne, et dentelées de même. D’autres ont dit qu'il avait les feuilles en forme de scie, et qu’il avait suggéré l’idée de cet instrument. La fleur 153 t2 clavos, suppurationes. Bibitur et a mulieribus in lacte contra profluvia. Indici differentia, glebis extrinsecus nigris, intus rufis, quum fregeris, cito nigrescentibus : adstringit vehementer cum amaritudine. Ad eadem omnia utile est, sed præcipue aû genitalia. LXXVIIT. Sunt qui et sarcocollam spinæ lacrymam 4 putent, pollini thuris similem, cum quadam acrimonia dulcem, gammosam. Cum vino tusa sistit fluxiones : illinitur infantibus. Vetustate et hæc maxime nigrescit : melior , quo candidior. . LXXIX. Unum etiamnum arborum medicinis debetur { nobile medicamentum, quod oporicen vocant. Fit ad dysentericos stomachique vitia, in congio musli albi, lente vapore decoctis coloneis quinque cum suis seminibus, punicis totidem , sorborum sexlario, et pari mensura ejus, quod rhun syriacon vocant, croci semuncia. Coquitur usque ad crassitudinem mellis. LXXX. His subtexemus ea, quæ Græci communica- } tione nominum in ambiguo fecere, anne arborum essent. (xXv.) Chamædrys herba est, quæ latine trixago dicitur, 2 Aliqui eam chamæropen, alii teucrion appellavere. Fo- lia habet magnitudine mentæ , colore et divisura quercus, 154 en est presque pourpre. On le cueille lorsqu'il est en pleine séve, dans les terrains pierreux ; en boisson et en topique, il est très-efficace contre le venin des serpents, ainsi que pour l’estomac, les vieilles toux, la pituite qui s'attache à la gorge, les ruptures, les convulsions, les douleurs de côté. Il diminue le volume de la rate; il est 3 diurétique et emménagogue ; aussi est-il bon au commencement des hydropisies : on le donne à la dose d’une poignée, en décoction dans trois hémines d’eau réduites du tiers. On en fait aussi des pastilles pour les usages susdits, en le broyant dans de l’eau. Avec du miel, il guérit les vomi- ques, les vieux ulcères, les ulcères sordides: On en fait un vin {x1v, 19, 9) pour les affections de poitrine. Le suc des feuilles avec de l’huile dis- sipe le brouillard des yeux. On le prend dans du vinaigre pour la rate; il échauffe en frictions. { LXXXI. Le chamædaphné (laurier de terre, laurier-nain) a une seule petite tige, d’une cou- dée environ. Les feuilles sont plus menues que celles du laurier. La graine rouge et annexée (10) aux feuilles est employée en topique, fraîche, pour les douleurs de tête. Elle tempère les chaleurs immodérées; on la boit avec du vin pour les tran- chées. Le sucde cette plante en boisson est em- ménagogue et diurétique ; en pessaire, dans de la laine, il facilite les accouchements laborieux. 1 LXXXIT. Le chamelæa (olivier de terre ) (da- phne oleoides, L.) a les feuilles semblables à celles de l’olivier ; elles sont amères, d’une odeur forte. Cette plante vient dans les terrains pier- reux, et ne dépasse pas un palme en hauteur. Elie est purgative ; elle évacue la pituite et la bile : pour cela on fait bouillir les feuilles avec deux parties d’absinthe, et on boit cette décoc- tion avec du miel. Les feuilles, en topique, dé- Alii serratam , et ab ea serram inventam esse dixere , flore pæne purpureo. Carpitur prægnans sueco in petrosis, adversus serpentium venena potu illituque efficacissima : item stomacho, tussi vetuslæ, piluilæ in gula cohære- scenti, ruplis, convulsis, lateris doloribus. Lienem con- 3 sumit, urinam et menses ciet. Ob id incipientibns hy- dropicis efticax , manualibus scopis ejus in tribus hemi- nis aquæ decoctæ usque ad tertias. Faciunt et pastillos, terentes eam ex aqua , ad supra dicla. Sanat et vomicas, et vetera hulcera , vel sordida cum melle, Fit et vinum ex ea pectoris vitiis. Foliorum suceus eum oleo caligi- nem oculorum discutit. Ad splenem ex aceto sumitur. Excalfacit pérunctione. 1 LXXXI. Chamædaphne unico ramulo est, cubitali fere : folia tenuiora lauri folio. Semen rubens adnexum folis illinitur capitis doloribus recens. Ardores refrigerat : ad tormina cum vino bibitur. Menses suecus ejus, et urinam ciet polu , partusque diffeiles in lana appositus. 1 LXXXIL. Chamelæa similitudinem foliormm oleæ habet. Sunt autem amara, odorata, in petrosis, palmum altitu- dine non excedente. Alvum purgat : detrahit pituitam bilemque : foliis in duabus absinthii partibus decoctis, suc- PLINE. - tergent les ulcères. On prétend qu’en la cueillant avant le lever du soleil, et en prononçant la for- mule : C’est pour les taies des yeux, il suffit de la porter en amulette pour être guéri. On ajoute que, de quelque manière qu’on la cueille, elle est très-bonne pour les yeux des bêtes de somme et du bétail. LXXXIII. Le chamæsyce (figuier de terre) 4 (euphorbia chamæsyce, L.) a les feuilles sem- blables à celles dela lentille, et couchées à terre ; il vient dans les lieux arides et pierreux. Cuit dans du vin, c’est un très-bon collyre pour éclair- cir les yeux, et contre les cataractes, les cicatri- ces, les brouillards, les nuages ; en pessaire, dans un linge, il calme les douleurs de matrice; en topique, il fait disparaître toute espèce de verrues. Il est bon aussi pour l’orthopnée. LXXXIV. Le chamæcissos (xvr, 62; xx1Y, 1 49) (11) a des épis comme le blé, cinq petites branches environ, et beaucoup de feuilles. Quand ilest en fleur, on le prendrait pour la violette blanche. La racine est menue. Pour la. coxalgie, on administre les feuilles à la dose de trois oboles dans deux cyathes de vin pendant sept jours ; c’est une potion très-amère. LXXXV. Le chamæleucé (xxvr, 16) senomme 1 chez nous farfarum ou farfugium (tussilage, tussilago farfara, L). Il vient le long des ri- vières ; il a la feuille du peuplier, mais plus grande. On en fait brüler la racine sur des char- bons de cyprès, et dans les vieilles toux on en inspire la fumée à l’aide d’un entonnoir. LXXXVI. Le chamæpeucé ( pin de terre) 1 (serratula chamæpeuce, L.), semblable par les feuilles au mélèze, est bon pour les douleurs des lombes et de l’épine. Le chamæcyparissos (cy- près de terre )(santolina chamæcyparissus, L.) coque eo cum melle poto. Foliis impositis et hulcera pur- gantur. Aiunt, si quis ante solis ortum eam capiat, dicat- que ad albugines oculorum se capere, adalligata discuti id vitium : quoquo modo vero collectam, jumentorum pe- coruinque oculis"salutarem esse. LXXXIL. Chamæsyce lentis folia habet, nihil se attol- lentia, in aridis petrosisque nascens. Claritati oculorum, et contra suffusiones ulilissima, et cicatrices, caligines, nubeculas in vino cocta, inuncta, Vulyæ dolores sedat ap- posita in linteolo. Tollit et verrucas omnium generum illita, Prodest et orthopnoicis. LXXXIV. Chamæcissos spicata est tritici modo, ra-1 mulis quinis fere, foliosa : quum floret, existimari potest alba viola, radice tenui : cujus bibunt ischiadici folia tribus obolis, in vini cyathis duobus septem diebus, ad- modum amara potione,. LXXXV. Chamæleucen apud nos farfarum, sive far- 1 fagium vocant. Nascitur secus fluvios, folio populi, sed ampliore. Radix ejus imponitur carbonibus cupressi , atque is nidor per infurnibulum imbibitur in vetere tussi. LXXXVI. Chamæpeuce larici foliis sinilis, lumboram t et spinæ doloribus propria est. Chamæcyparissos herba ex LIVRE XXIV. est une herbe qui, bue dans du vin, ade la vertu contre le venin de tous les serpents et des scor- 2 pions. L'ampéloprason.( a/lium ampeloprason, L.) croît dans les vignobles ; il a les feuilles du porreau, et cause des rapports désagréables. Il est efficace contre les blessures faites par les ser- pents ; il est diurétique et emménagogue. En boisson et en topique, il arrête les éruptions de sang qui se font par les parties génitales. On le donne après l’accouchement et contre les mor- sures des chiens. La plante appelée stachys {stachys germanica, L.) a aussi de la ressem- blance avec le porreau; elle a les feuilles plus longues et plus nombreuses ; elle est d’une odeur agréable et d’une couleur tirant sur le jaune; elle est emménagogue. 1 LXXXVII. Le clinopodion, ou cléonicion, ou zopyron, ou ocymoïdes (clinopodium Plu- mieri) est une plante ressemblant au serpolet, li- gneuse, et de la bauteur d’un palme ; il vient dans les terrains pierreux; les feuilles sont orbicu- laires, et présentent, la forme d’un pied de lit. On le prend en boisson ainsi qu’en décoction pour les convulsions, les ruptures, la strangurie, les morsures des serpents. 1 LXXXVII. Nous joindrons ici des plantes merveilleuses sans doute, mais moins célèbres, et nous réserverons pour les livres suivants celles qui ont le plus deréputation. Les Latins nomment centunculus (polygonum convolvulus, L.) une plante rampante, dont les feuilles ont de la res- semblance avec le capuchon des casaques. Les Grecs lui donnent le nom de clématis. Dans du vin astringent, elle est excellente pour arrêter la diarrhée; à la dose d’un denier, pilée dans cinq cyathes d’oxymel ou d’eau chaude, elle arrête les vino pota contra venena serpentinm omnium scorpionum- 2 que pollet. Ampeloprason in vinetis nascitur, foliis porri, œuctu gravis. Contra serpentium ictus efficax. Urinam et “menses ciet : eruptiones sanguinis per genitale inhibet potum impositumque. Datur et a partu mulieribus, et contra canis morsum. Ea quoque quæ stachys vocatur, porri similitudinem habet, longioribus foliis pluribusque, et odoris jucundi, colorisque in luteurm inclinati. Pellit menstrua. - { LXXXVII. Clinopodion, alii cleonicion, alii zopyrom, alii ôcymoides appellant, serpyllo similem, surculosam , palmi altitudine : nascitur in petrosis, orbiculato foliorum ambitu, speciem lecti pedum præbens. Bibitur ad con- vulsa, rupta, strangurias , serpentium ictus. Item decoctæ suceus. 1 LXXXVIHIL. Nunc subtexemus herbas mirabiles quidemn, sed minus claras, nobilibus in sequentia volumina dilatis. Cenlanculum vocant nostri, foliis ad similitudinem capilis penularum , jacentem in arvis : Græci clematidem :egregii éffectus ad sistendam alvum in vino austero, Item san- guinem sistit tritus cum oxymelitis, aut aquæ calidæ cyathis quinque, denarii unius pondere : sic et ad se- cundas mulierum efficax. 155 hémorragies et facilite la sortie de l’arrière-faix. LXXXIX. Mais les Grecs ont encore d'autres 1 clématis : l’une, appelée aussi échite, lagine, pe- tite scammonée ( asclepias nigra, L. ), a des ti- ges hautes de deux pieds, garnies de feuilles et assez semblables aux branches de la scammonée, si ce n’est que les feuilles sont plus noires et plus petites; on la trouve dans les vignobles et les terres labourées. On la mange comme les herbes potagères avec de l'huile et du sel. Elle relâche le ventre. On l’administre aux dyssentériques avec la graine de lin dans du vin astringent, On fait des feuilles avec la polenta un topique pour les fluxions de l'œil, que l’on couvre auparavant avec un linge mouillé; en topique, elles mènent à suppuration les tumeurs scrofuleuses, puis, avec de l’axonge, à guérison parfaite ; elles sou— lagent les hémorrhoïdes, avec de l'huile verte ; la phthisie, avec du miel ; mélées dans les ali- ments des nourrices, elles leur donnent beau-— coup de lait. Elles font croître les cheveux des enfants dont on en frotte la tête. Mangées dans du vinaigre, elles sont aphrodisiaques. XC. Il y a une autre-espèce dite elématis d'É- gypte, ou daphnoïde ou polygonoïde {la petite pervenche, vinca minor) ; elle a la feuille du lau- rier, etest longue et menue ; bue dans du vinaigre, elle est efficace contre les serpents, et en particu- lier contre l’aspic. XCI. (xvr.) C’est l'Égypte qui produit surtout 1 la clématite appelée aron (arum colocasia, L.), dont nous avons parlé en traitant des plantes bul- beuses (x1x, 30), et qui est avec le dracontium l'objet d’un grand débat : quelques-uns soutien - nent l'identité de ces deux plantes; Glaucias les a distinguées par le lieu de leur croissance, di- 13 LXXXIX. Sed Græci clematidas et alias habent : unam quam aliqui echiten vocant, alii laginem, nounulli tenuem scammoniam; ramos habet bipedales, foliosos, non dis- similes scammoniæ, nisi quod nigriora minoraque sunt folia. Invenitur in vineis arvisque. Estur, ut olus, cum oleo ac sale : alvum ciet. Eadem a dysentericis cum lini semine ex vino austero sorbetur. Folia epiphoris impo- nuatur cum polenta, supposito udo linteolo. Strumas im- posila ad suppurationem perducunt, deinde axungjia ad- jecta percurant. Item hæmorrhoidas cum oleo viridi, phthi- sicos juvant cum melle. Lactis quoque ubertatem faciunt in cibis sumta. Et infanlibus illita capillum alunt. Ex aceto edentium Venerem stimulant. XC. Est et alia clematis, Ægyptia cognomine, quæ ab 1 aliis daphnoides , ab aliis polygonoides vocatur : folio lauri, longa tenuisque : adversus serpentes, ac privatim aspidas, ex aceto pota efficax. XCI. (xvi. )Ægyptus hanc maxime gignit, quæ el aron, ! de qua inter bulbos diximus, magnæ cum dracontio litis. Quidam enim eamdem esse dixerunt. Glaucias salu dis- crevit, dracontium silvestrem arum pronuntiando. Aliqui radicem aron appellarunt, caulem vero dracontium , in totum alium, si modo hic est, qui apud nos dracuneulus _ 156 sant que le dracontium {arum dracunculus, L.) estun aron sauvage ; d’autres ontnommé la racine aron, la tige dracontium ; mais si le dracontium est ce que nous appelons dracuneulus, c’est une plante toute différente. En effet, l’aron a une ra- cine noire, large, arrondie, beaucoup plus grosse, et remplissant la main; le dracunculus, une ra- cine roussâtre et contournée comme un serpent, d’où lui vient le nom qu'il porte. 1 XCII. Les Grecs eux-mêmes ont établi une dif- férence immense en attribuant à la graine du dracunceulus des qualités chaudes et mordantes, et une odeur tellement forte qu’elle provoque l’a- vortement; au contraire, ils ont donné à l’aron de merveilleuses louanges. En aliment, ils préfèrent l’aron femelle, l’aron mâle étant plus dur et plus lent àicuire. Ils ajoutent qu’il débarrasse la poitrine ; qu’en poudre, et dans une potion ou un électuaire, il -est diurétique et emménagogue ; 2 qu’en poudre aussi, et dans l’oxymel, il est bon pour l’estomac ; qu’on l’administre dans du lait de brebis pour l’ulcération des intestins, et pour la toux , avec de l’huile, cuit dans la cendre; d’autres l'ont fait cuire dans du lait, et ont admi- nistré cette décoction. On l’a appliqué, bouilli, sur les fluxions des yeux, sur les contusions et pour les maux de gorge. On en a fait des injections, avec de l'huile, pour les affections hémorroïdales. On en a fait, dans le miel, un topique pour le lentigo. Cléophante l’a loué comme un antidote contre les venins, l’a administré dans la pleurésie et la pé- ripneumonie, préparé comme pour la toux, et a in- jecté dans les oreilles, en cas de douleur, la-graine broyéeavecdel’huile ou de l’huile rosat. Dieuchès l’a donné mélangé avec de la farine, dans du pain cuit, pour la toux, l'asthme, l’orthopnéeetl’expec- 3 toration purulente. Diodoie l'a prescrit avec du vocatur : namque aros radicem nigram in 1atitudinem ro- tundam habet, mulloque majorem, et qua manus im- pleatur. Dracunculus subrutilam, et draconis convoluti modo : unde et ei nomen. 1 XCII. Quin et ipsi Græci immensam posuere differen- tiam, semen dracunculi fervens mordaxque tradendo : Lan- tumque ei virus, ut olfactum gravidis abortum inferat. Aron miris laudibus extulere : primum in cibis feminam præferentes, quoniam mas durior esset, et in coquendo lentior. Pectoris vilia purgare : et aridum in potione fns- 2 persuin, aut ecligmate, urinam et menses ciere. Sic et in oxymelite potum stomacho; interaneisque exhulceratis ex lacte ovillo bibendum : ad tussim, in cinere coctum ex oleo dedere. Alii coxere in lactée, ut decoctum biberetur. Épiphoris elixum imposuere : item suggillatis , tonsillis. Ex oleo hæmorrhoidum vitio infudere, lentigines ex melle illinentes. Laudavit Cleophantus et pro antidoto contra venena : pleuriticis, peripneumonicis, quo tussientibus modo : semen intritum cum oleo aut rosaceo infundens aurium dolori. Dieuches tussientibus, aut suspiriosis, et orthopnoicis, et pura exscreantibus , farima permixtum in 3 pane cocto dedit. Diodotus phthisicis e melle ecligmate, et PLINE. miel, en électuaire, pour la phthisie et les affec- tions pulmonaires, et en a fait même un topique pour les fractures. Cette plante procure une prompte délivrance à tous les animaux dont les parties naturelles en sont enduites. Le sue de la racine, avec du miel attique, dissipe les brouil- lards de la vue et les maux d'estomac. La décoc- tion avec du miel guérit la toux. Le suc est un remède merveilleux pour les ulcères de toute es- pèce, soit phagédéniques , soit carcinomateux, soit serpigineux, et pour les polypes des narines. Les feuilles, cuites dans du vin et de l'huile, sont bonnes pour les brülures; prises avec du sel et du vinaigre, elles sont purgatives ; cuites avec du miel, elles sont avantageuses aux luxations ; fraî- ches ou sèches, avec du sel, on s’en sert pour les articulations goutteuses. Hippocrate les em- ploie, fraîches ou sèches, avec du miel, en to- pique pour les dépôts. Deux drachmes de la graine ou de la racine, dans deux cyathes de vin, suffisent pour amener les règles. La même potion fait encore évacuer l’arrière-faix (VI11, 50), s’il tarde à sortir après l'accouchement ; et Hip- 4 pocrate faisait appliquer la racine même. On dit que dans les maladies pestilentielles l’usage de l’aron en alimentest salutaire. 11 dissipe l'ivresse. L'odeur de l’aron brûlé chasse les serpents et en particulier les aspies, ou les enivre de façon qu’on les trouve engourdis : ces reptiles fuient aussi les personnes qui se sont frottées d’aron préparé avec de l'huile de laurier. Aussi on re- garde comme utile de l’administrer en boisson, dans du vin noir, pour les morsures de serpents. Le fromage, dit-on, se conserve très-bien dans des feuilles d’aron. XCIII. La plante que j’ai appelée dracuneulus 1 (XXIV, 91) se tire de terre dans le temps où pulmonis vitiis : ossibus etiam fractis imposuit. Partus omnium animalium extrahit, naturæ circumlitum. Succus radicis cum melle Attico , oculorum caligines, ac stomachi vilia discutit, tussim decocti jus cum melle. Hulcera om- nium generum, sive phagedænæ sint, sive carcinomata, sive serpant, sive polypi in naribus, succus mire sanat. Folia ambustis prosunt ex vino et oleo cocta. Alvum ina- niunt ex sale et acelo sumta : et luxatis cocta cum melle prosunt : item articulis podagricis cum sale, recentia vel sicca. Hippocrates utralibet ad collectiones cum melle im- posuit. Ad menses trahendos seminis vel radicis drachmæ duæ ia vini cyathis duobus sufficiunt. Eadem potio, si a partu non purgantur, et secundas trahit. Hippocrates et 4 radicem ipsam apposuil. Dicunt et in pestilentia salutarem esse in cibis. Ebrielatemn discutit. Serpentes nidore, quum crematur, privatimque aspidas fugat, aut inebriat, ita ut torpentes inveniantur, Perunclos quoque aro e laureo oleo fugiunt. Ideo et contra ictus dari potu in vino nigro putant utile. In foliis ari caseus oplime servari traditur. XCIHII. Dracunculus, quem dixi, hordeo maturescente 1 effoditur , luna crescente. Omnino habentem serpentes fu- giunt, Ideo percussis prodesse in polu aiunt majorem ; ut LIVRE XXIV. l'orge mürit, et au croissant de la lune. Il suffit d’en avoir sur soi pour que les serpents prennent la fuite. Aussi dit-on que le grand dracunculus en boisson est utile à ceux qui ont été mordus par ces reptiles ; on dit encore qu'il arrête le flux menstruel, s’il n’a point été touché par le fer. Le 2 suc en est bon dans les douleurs d'oreilles. Quant à la plante que les Grecs nomment dracontion, on me l’a fait connaître sous trois formes diffé- rentes : la première (arum ilalicum, Lamark) a les feuilles de la bette, n’est pas dépourvue de tige, et a la fleur pourpre; elle est semblable à l’aron. La seconde (arum maculatum, L.) a la racine longue , comme marquetée et remplie de nœuds ; elle n’a que trois petites tiges. Ceux qui me l’ont montrée m'ont dit que les feuilles, cui- tes dans du vinaigre, s’administraient contre les morsures des serpents. La troisième espèce (calla palustris, L.) qu'on m'a fait voir a les feuilles plus larges que le cornouiller, et la ra- cine semblable à celle du roseau. On m’a assuré que cette racine avait autant de nœuds, la plante autant de feuilles que d'années. On en recom- mandait l'usage, dans du vin ou de l’eau, contre le venin des serpents. 1 XCIV. Il croît encore en Égypte une plante nommée aris (arum arisaron, L. , semblable à l'aron, plus petite cependant et ayant les feuilles plus petites, ainsi que la racine, qui toutefois a æ volume d’une grosse olive. L’aris blanche pousse deux tiges, et l’autre une seule. Toutes deux guérissent les ulcères humides, les brû- lures, et, en injection, les fistules. Cuites dans de l’eau, puis triturées avec de l’huile rosat, elles arrêtent les ulcères rongeants ; mais, chose tout à fait merveilleuse! il suffit d’en toucher les par- ties naturelles d’une femelle quelconque pour lui causer la mort. et menses , si ferro non atlingatur, sistat. Succus ejus et 2 aurium dolori prodest. Id autem, quod Gréci dracoution. vocant, triplici effigie demonstratum mihi est : foliis betæ, non sine thyrso, flore purpureo. Hoc est simile aro. Alii radice longa , veluli signata articulosaque, monstravere : tribus omnino cauliculis : folia ejus ex aceto decoqui contra serpentium ictus jubentes, Tertia demonstratio fuit, folio majore, quam cornus, radice arundinea, totidem, ut aflir- mabant, geniculata nodis, quot haberet annos, totidemque esse folia. Hi ea ex vino vel aqua contra serpentes dabant. î XCIV.Estetaris, quæ in eadem Ægyplo nascitur , simi- lis aro, minor tantum minoribusque foliis, et utique ra- dice, quæ tamen olivæ grandis magnitudinem implet : alba geminum caulem, altera unum tantum emittens. Medetur utraque hulceribus manantibus : item combustis, ac fis- \ulis collyrio immisso. Nomas sistunt decocta earum in iqua , el postea tritarum rosaceo addito. Sed unum mira- culum ingens : contacto genitali cujusque feminini sexus, animal in perniciem agi. 1 XCV. Myriophyllon, quod nostri millefolium vocant, caulis est tener, similis feniculo, plurimis foliis : unde et 157 XCGV. Le myriophyllon ({#myriophyllum spi-1 calum, L.), que chez nous on appelle millefeuille, a une tige tendre, ressemble au fenouil, et est garni de beaucoup de feuilles, d’où lui vient le nom qu’il porte. Il croît dans les endroits maré- cageux. C’est un remède merveilleux pour les plaies. On l’administre avec du vinaigre dans la dysurie, les affections de vessie, l’asthme et les chutes de haut. Ilest très-efficace pour les maux de dents. En Étrurie, on donne le nom de mille- feuille (achillea millefolium ) à une petite plante des prés(xxv, 19), garniedes deux côtés de feuil- les en forme de chevelu ; elle est souveraine pour les plaies. Les Etrusques affirment qu'avec de l’axonge elle rapproche et cicatrise chez les bœufs les tendons qui ont été tranchés par le coutre. XCVI. Le pseudobunion ({rinia dioica, 1 Gaud.) a les feuilles du navet ; il s’élève à la hau- teur d’un palme, en forme d’arbrisseau. Le plus estimé est celui de Crète. Contre les tranchées, la strangurie, les douleurs de côté et les maux d’en- trailles , on en administre en boisson cinq ou six rameaux. XCVIT. La myrrhis, ou smyrrhiza, ou myrrha 1 (scandix odorata, L.), est très-semblable à la ciguë pour les tiges, les feuilles et la fleur ; elle est seulement plus petite et plus menue. Avecdu vin, elle est emménagogue et facilite l'accouchement. On dit que prise en boisson elle est salutaire dans les temps de maladies pestilentielles. Prise dans un bouillon elle est bonne pour la phthisie. Elle donne de l'appétit; elle amortit le venin des araignées phalanges. Le suc de cette plante qu’on a laissé macérer trois jours dans l’eau guérit les ulcères de la face ou de la tête. XCVIIL L'onobrychis (onobrychis caput1 galli, L.) a les feuilles de la lentille, mais un peu plus longues; la fleur rougeâtre, la ra-- nomen accepit. Nascitur in palustribus, magnifici usns ad vulnera. Cum aceto bibitur ad difficultates urinæ et ve- sicæ ; et suspiria, præcipitatisque ex allo. Efficacissima ea- dem ad dentium dolores. Etruria hoc nomine appellat herbam in pratis tenuem a laleribus capillamenti modo foliosam, eximii usus ad vulnera : boum nervos abscissos vomere solidari ea, rursusque juugi addita axungia af firmans. XCVi. Pseudobunion napi folia habet, fruticans palmi allitudine. Laudatissima in Creta. Contra tormina atque stranguriam , laterum præcordiorumque dolores, bibuntut rami ejus quini senive. XCVII. Myrrhis, quam ali smyrrhizam, alii myr-1 rham vocant, simillima est cicutæ , caule foliisque et flore, minor tantum et exilior, cibo non insuavis. Ciet meostrua et partus cum vino. Aiunt eamdem potam in pestilentia salutarem esse. Subvenit et phthisicis in sorbilione, Avi- ditatem cibi facit. Phalangiorum morsus restringit. Hul- cera quoque in facie aut capile succus ejus in aqua triduo maceratæ sanat. XCVII. Onobrychis folia habet lentis, longiora paulo, 4 158 cine petite et menue. Il croît près des fontai- nes. Séché, réduit en poudre et jeté dans du vin blane, il guérit la strangurie. Il resserre le ven- tre. Ilest sudorifique, quand on se frotte avec le suc mêlé à de l'huile. à XCIX.(xvir.) Occupé à traiter des herbes mer- veilleuses, je suis amené à dire aussi quelque chose des herbes magiques. Où, en effet, trouver des herbes plus merveilleuses? Les premiers qui les ont célébrées dans notre Europe sont Pvtha- gore et Démoecrite, à la suite des mages. Suivant Pythagore, la coracesia et la callicia congèlent l’eau. Je ne trouve aucun autre auteur qui fasse mention de ces plantes, et lui-même n’en dit rien de plus. 1 C. Pythagore donne le nom de minyas ou de corysidia à une plante dont la décoction, em- ployée en fomentation, guérit, dit-il, instantané- ment les morsures des serpents. Il ajoute que si on touche du pied cette décoction répandue sur l'herbe, ou si par hasard on en est aspergé, on est perdu sans ressource, tant la nature de ce venin est monstrueusement maligne, excepté contre les venins. 1 CI. Le même Pythagore donne le nom d'a- proxis à une plante dont la racine prend feu de loin comme le naphthe, dont nous avons parlé en traitant des merveilles de la terre (1#, 109). S’il est survenu quelque maladie au corps hu- main pendant la floraison de l’aproxis, dit ce philosophe, on en éprouve, même guéri, des ressentiments autant de fois que fleurit cette plante ; propriété qu’il assigne aussi au froment, à la ciguë et à la violette. Je n’ignore pas que l'ouvrage que je viens de citer est attribué par quelques-uns au médecin Cléemporus; mais la florem rubentem , radicem exiguam et gracilem. Nascitur circa fontes. Siccata in farinæ modnm, et inspersa vino albo, strangurias finit. Alvum sistit. Suceus ejus perunctis cum oleo sudores movet. 1 XCIX. (xvur.) In promisso herbarum mirabilium, oc- eurrit aliqua dicere et de magicis. Quæ enim mirabiliores sunt? Primi eas in nostro orbe celebravere Pythagoras atque Democritus, consectati Magos. Coracesia et cal- licia Pythagoras aquam glaciari tradit : quarum mentio- nem apud alios non reperio, nec apud eum alia de his. 1 C. Idem minyada appellat, nomine alio corysidiam, cujus decocto in aqua succo, protinus sanari ictus ser- pentium, si foveantur , dicit. Eumdem effusum in herba qui vestigio contigerint, aut forte respersi fuerint , insa- nabili leto perire, monstrifica prorsus natura veneni, prælerquam contra venena. 1 CI. Ab eodem Pythagora aproxis appellatur herba, cujus radix e longinquo concipiat ignes, ut naphtha, de qua in terræ miraculis diximus. Idem tradit : si qui morbi humano corpori acciderint florente aproxi, quamvis sa- natos admonilionem eorum sentire, quolies florere eam contigerit : et frumentum , et cicutam , et violam similem conditionem babere, Nec me fallit, hoc volumen ejus a PLINE, tradition et l’antiquité s’obstinent à Île réclamer pour Pythagore. C’est toujours faire l'éloge de ce livre, que de dire que l’auteur a jugé son œu- vre digne d’un si grand homme ; mais cet auteur ne saurait être Cléemporus , lui qui a publié d’au- tres ouvrages sous son propre nom. CIL. Quant à Démocrite, il est certain que le 1 livre intitulé Chirocmeta (12) est de lui. Or, ce philosophe, qui après Pythagore a le plus étudié la doctrine des mages, rapporte des choses encore plus étranges. Suivant lui, herbe aglaophotis, qui doit ce nom à l’admiration des hommes pour la beauté de sa couleur, croît parmi les marbres de l’Arabie du côté de la Perse, ce qui l'a fait aussi appeler marmoritis (13). Les mages s’en servent toujours quand ils veulent évoquer les dieux. L’achæmenis (14), de la couleur de l’am- bre, est sans feuilles, croît dans l'Inde au pays des | Tardisiliens. La racine, mise en pastilles et avalée pendant le jour dans du vin, tourmente telle- ment la nuit les coupables, en leur représentant sous diverses formes les dieux vengeurs, qu’ils . confessent tous leurs crimes. IL la nomme hippo- 2 phobas, parce que les juments la craignent et l’évitent. Le théombrotion vient à trente schènes (x11, 30,2) du fleuve Choaspes ; il représente les couleurs du paon, et l’odeur en est excellente. Les rois des Perses le prennenten aliment ou en boisson contre toutes les incommodités corporel- les, et contre les dérangements de l'esprit. Il est appelé semnion , de l’usage qu’en font les souve- rains. L’Arménie et la Cappadocenourrissentune autre plante appelée adamantis, qu’il suffit de pré- senter aux lions pour les faire tomber à la ren- verse la gueule béante; le nom qu’elle a reçu vient de cequ’on ne peut la broyer. L’arianis vient dans 3 quibusdam Cleemporo medico adseribi : Pythagoræ per- tinax fama antiquitasque vindicant. Et id ipsum auctorita- tem voluminibus affert, si quis alius curæ suæ opus, illo viro dignum judicavit : quod fecisse Cleemporum, quum alia suo et nomine ederet, quis credat? CIL. Democriti certe Chiroemeta esse constat. At in1 hisille post Pythagoram Magorum studiosissimus , quanto portentosiora tradit? Aglaophotin herbam, quæ admi- ratione hominum propter eximium colorem acceperit no- men, in marmoribus Arabiæ nascentem Persico latere. Qua de causa et marmoritin vocari. Magos utique ea uti, quum velint Deos evocare. Achæmenida, colore electri, sine folio, nasci in Tardisilis Indiæ : cujus radice in pa- stillos digesta, in dieque pota in vino, noxii per cruciatus nocte confileantur omnia, per varias numinum imagina- liones. Eamdem hippophobada appellat , quoniam equæ 2 præcipue caveant eam. Theombrotion xxx sehænis a Choaspe nasci, pavonis pitturis similem , odore eximio. Hanc autem a regibus Persarum comedi aut bibi contra omnia corporum incommoda, instabilitatemque mentis : eamdem semnion a potentiæ majestate appellari. Aliam deinde adamantida , Armeniæ Cappadociæque alumnam. Hac admota leones resupinari cum hiatu laxo. Nominis LIVRE XXIV. l’Ariane ; elle est de couleur de feu; on la récolte quand le soleil est dans le signe du Lion. Les bois frottés d'huile s’enflamment quand on les touche avec cette plante. La thérionarca, qui croît dans la Cappadoce et la Mysie, frappe tous les ani- maux d'un engourdissement qui ne se dissipe que par des aspersions d’urine d’hyène. L’æthio- pis vient dans le pays de Méroé; aussi porte- t-elle encore le nom de méroïs. Elle a la feuille de la laitue. Prise dans du vin miellé, elle est très-bonne pour l'hydropisie. L’ophiuse, qui croît dans l’île d'Éléphantine, appartenant aussi à l'Ethiopie, est une plante hideuse et livide. Prise en boisson, elle inspire une telle frayeur des serpents, dont on se croit sans cesse assailli, qu’on se donne la mort; c’est pourquoi on la 4 fait boire de force aux sacriléges : l’antidote, c’est le vin de palmier. La thalassègle se trouve sur les rives du fleuve Indus ; aussi l'appelle-t-on encore potamantis : en boisson, elle cause un dé- lire qui fait voir des choses extraordinaires. La théangelis, qui croît dans le Liban de la Syrie, dans la chaîne des montagnes de Crète appelée Dicté, dans le territoire de Babylone et dans la Susiane, en Perse, donne, prise en boisson, la faculté divinatoire aux mages. La gélotophyllis vient dans la Bactriane et sur les bords du Bo- rysthène. Si on la prend avec de la myrrhe et du vin, on s’imagine voir des figures fantasti- ques, et on ne cesse de rire qu'après avoir avalé les pignons d’une pomme de pin, avec du poivre et du miel, dans du vin de palmier. En Perse, l’hestiatoris est ainsi nommée des repas où elle répand la gaieté ; on l’appelle aussi protomédia, parce que les courtisans qui en mangent obtien- 5 nent le premier rang auprès des rois. La casignète (fraternelle) a reçu ce nom, parce qu’elle ne croît 3 Causam esse , quod conteri nequeat. Arianidem in Arianis gigni, igneam colore : colligi, quum sol in Leone sit. Hujus tactu peruncta oleo ligna accendi. Therionarca in Cappadocia et Mysia nascente, omnes feras torpescere, nec nisi hyænæ urinæ aspersu recreari. Æthiopida in Meroe nasci : ob id et meroida appellari, folio lactucæ, hydropicis utilissimam e mulso potam. Ophiusam in Ele- phantine ejusdem Æthiopiæ , lividam, difficilemque aspe- ctu, qua pota terrorem minasque serpentium obversari, ita ut mortem sibi eo melu consciscant : ob id cogi sa- 4 crilegos illam bibere. Adversari autem ei palmeum vinum. Thalasseglen circa Indum amnem inveniri, quæ ob id nomine alio potamantis appellatur : hac pota lymphari homines, obversantibus miraculis, Theangelida in Li- bano Syriæ, Dicte Cretæ montibus, et Babylone, et Susis Persidis nasci, qua pota Magi divinent. Gelotophyllida in Bactris , et circa Borysthenen. Hæc si bibatur cum myrrba et vino , varias obversari species, ridendique finem non fieri, nisi polis nucleis pineæ nucis cum pipere et melle in vino palmeo. Hestiatorida a convictu in Perside no- minari, quouiam hilarenturilla. Eamdem protomediam, qua primatum apud reges obtineant. Casigneten, quo- 152 qu’à côté de plantes de son espèce , sans se mêler avec d’autres herbes. On la nomme encore dio- nysonympbas, parce qu’elle va très-bien avec le vin. L’hélianthès est une plante de la contrée de Thémiscyre et des montagnes maritimes de la Cilicie, à feuilles de myrte. On la fait bouillir avec de la graisse de lion , on y ajoute du safran et du vin de palmier ; et les mages et les rois de Perse se frictionnent avec ce mélange pour don ner à leur corps un aspect agréable; aussi porte- t-elle encore le nom d’héliocallis. Ce que le même auteur appelle hermésias, a la vertu de faire engendrer des enfants beaux et bons. Ce n’est pas une herbe, c’est une composition où entrent les pignons d’une pomme de pin pilés avec du miel, de la myrrhe, du safran, du vin de pal- mier, et à laquelle on ajoute aussi du théombro- tium et du lait. Il recommande d’en boire à ceux qui vont engendrer, et aux femmes après la con- ception, pendant la nutrition du fœtus; de la sorte les enfants deviennent aussi bien confor- més de corps que d’esprit, et d’honnêtes gens. Démocrite donne aussi les noms magiques detoutes 6 ces plantes. Apollodore , un de ses sectateurs, a ajouté l’herbeæschynomène, ainsi nommée parce qu’elle resserre ses feuilles quand la main s’en ap- proche {xurr, 19, 2), et la crocis, dont le contact cause la mort aux araignées phalanges ; Cratevas, l'œnotheris, qui adoucit la férocité de tous les ani- maux sur lesquels on jette de son infusion dans du vin. Un grammairien célèbre, qui vivait il y a quelques années, parle de l’anacampseros , dont le seul attouchement rappelle l'amour même, remplacé par la haine. Il suffit pour le présent d’avoir touché quelque chose des vertus attri- buées à ces herbes par les mages ; nous y re- viendrons dans un endroit plus convenable, niam secum jipsa nascatur, nec cum ullis aliis herbis. Eamdem Dionysonymphadem , quoniam vino mire conve- niat. Helianthes vocat in Themiscyrena regione et Ci- liciæ montibus maritimis, folio myrti. Hac cum adipe leonino decocta, addito croco et palmeo vino, perungi Magos et Persarum reges, ut fiat corpus aspectu jucun- dum. Ideo eamdem heliocallidem nominari. Hermesias ab eodem vocatur, ad liberos generandos pulchros bouosque, non herba, sed compositio e nucleis pineæ nucis tritis cum melle, myrrha, croco, vino palmeo , postea admixto theombrotio et lacte, bibere generaturos jubet, et a con- ceplu puerperas partum nutrientes : ita fieri excellentes animo et forma, atque bonos. Harum ompium magica 6 quoque vocabula’ ponit. Adjecit his Apollodorus asse- ctator ejus, herbam æschynomenen, quoniam appropin- quante manu folia contraheret. Aliam crocida, cujus tactu phalangia morerentur. Cratevas œnotheridem , cu- jus aspersu e vino , feritas omnium animalium mitigaretur. Anäcampserotem celeber arte grammalica paulo ante, cujus omnino tactu redirent amores, vel cum odio depo- siti. Et abunde sit hactenus attigisse insigoia Magorum in bis herbis , alio de his aptiore dicturis loco. 160 1 CII. (xvurr.) Plusieurs auteurs ont parlé de l'ériphia, dont le tuyau contient un scarabée qui monte et descend en produisant le eri du che- vreau, d'où vient le nom de la plante (éotpos, chevreaw ): rien, dit-on, ne vaut mieux pour la Voix. { CIV. L’herbe à la laine (saponaire) (x1x, 18) (15), donnée aux brebis à jeun, leur fait venir abondamment du lait. La plante appelée vulgaire- ment lactoris n’est pas moins connue ÿ elle est pleine d’un lait dont on ne peut goûter sans vomir. Quelques-unsdisent qu’elleest identique, d’autres qu'elle est semblable à la plante qu’on nomme mi- litaire, parce que appliquée avec de l’huile elle guériten cingjours toute blessure faiteavec le fer. 1 CV. Les Grecs vantent aussi le stratiotès (pis- tia stratiotes, L.); mais il ne croît que dans l'Égypte et dans les lieux inondés par le Nil; il ressemble à l’aizoon{x1x, 58) ; seulement il a les feuilles plus grandes. Il est singulièrement réfri- gérant ; et appliqué avec du vinaigre il guérit les plaies, ainsi que les érysipèles et les suppura- tions ; bu avec de l’encens mâleil arrête mer- veilleusement l’hématurie. 1 CVI. (xix.) On prétend que l’herbe née sur la tête d’une statue, ramassée par quelqu'un dans le pan de son habit, et pendue au cou dans du lin roussâtre, apaise sur-le-champ le mal de tête. 1 CVIT. Une herbe quelconque qu’on a cueillie au bord des ruisseaux ou des rivières , avant le lever du soleil, sans être vu de personne, atta- chée au bras gauche sans que le malade se doute de ce que c’est, préserve, dit-on, de la fièvre tierce. CVIIL. L’herbe appelée langue (xxv, 84) (sco- lopendre, scolopendrium officinarum, Willd.) — _ CHI. (xvur.) Eriphiam multi prodidere. Scarabæum hæc in avena habet, sursum deorsum decurrentem cum sono hœdi, unde et nomen accepit. Hac ad vocem nilil præstanlius esse tradunt. CIV. Herba lanaria ovibus jejunis data, lactis abun- dantiam facit. Æque nota lactoris vulgo est, plena lactis, quod degustatum vomitiones concitat. Eamdem hancaliqui esse dicunt, alii similem illi, quam militarem vocant : quoniam vulnus ferro factum, nullum non intra dies quin- que sanat, ex oleo imposita. 1 CV. Celebratur autem et a Græcis stratiotes, sed ea in Ægypto tantum et inundatione Nili nascitur, aïzoo similis, ni majora haberet folia. Refrigerat mire, et vul- nera sanat ex aceto illita. ILem ignes sacros, ac suppura- tiones. Sanguinem quoque qui defluit a renibus, pola cum thure masculo mirifice sistit. 1 CVI. (xx. ) Herba in capite statuæ nata, collectaque ali- cujus in vestis panno, el alligata in lino rufo, capitis do- lorem confestim sedare traditur. 1 CVIIL. Herba quæcumque a rivis aut fluminibus ante solis ortum collecta, ita ut nemo colligentem videat , adal- ligata Iævo brachio, ita ut æger quid sit illud ignoret, ter- lianas arcere traditur, _ PLINE. croît autour des fontaines. La racine, brülée et broyée avec de la graisse de truie ( on veut que la truie soit noire et stérile), guérit l’alopécie, quand on s’en frotte au soleil. CIX. Les herbes poussant au dedans d’un cri- 1 ble qu'on a jeté dans un chemin, attachées au cou des femmes grosses , accélèrent l’accouche- ment. CX. L’herbe qui vient sur les fumiers de la 1 campagne est très-efficace, bue dans de l’eau, | contre les angines. | CXI. L’herbe sur laquelle les chiens urinent, 1 arrachée sans être touchée du fer, guérit très- promptement les luxations. CXIL. Nous avons, dans le chapitre des vigno- 1 bles sur arbres (xrv, 3, 2), parlé du rumbotinus (acer opalus) : auprès de cet arbre, quand il n’est pas marié à la vigne, croît une herbe appelée par les Gaulois rhodora (spiræaulmaria, L.). La tige est garnie de nœuds, comme une branche de fi- guier ; les feuilles, semblables à celles de l’ortie, sont blanchâtres au milieu, maisdeviennenttoutes rouges avec letemps. La fleur estargentine. Cette plante , broyée avec du vieux oing et sans être touchée par le fer, est excellente pour les tu— meurs, les ardeurs et les dépôts : celui qui a été frotté avec ce mélange crache trois fois à. sa droite. Le remède est plus efficace encore si l’on s’en fait frotter du côté droit par trois personnes de trois nations différentes. CXIII. L’herbe appelée impie (ji/ago gal-1 lica, L.) est blanchâtre, ressemble au romarin, est garnie de feuilles en manière de thyrse et se termine par une tête d’où sortent d’autres petites branches qui toutes sont terminées de même. Cette configuration où les enfants s’é- CVIIT. Lingua herba nascitur circa fontes. Radix ejus 1 combusta et trita cum adipe suis (adjiciunt ut nigra sit et sterilis) , alopecias emendat ungentium fn sole. CIX. Cribro in limite adjecto, herbæ intus exstantes 1 decerptæ adalligatæque gravidis, partus accelerant. CX. Herba quæ gignitur supra fimeta ruris, contra an- 1 ginas efficacissime pollet ex aqua pota. CXI. Herba, juxta quam canes urinam fundunt, evulea 1 ne ferro attingatur , luxatis celerrime medetur. . CXII. Rumbotinum arborem demonstravimus inter ar- 1 hasta, Juxta hane viduam vite nascitur herba, quam Galli rhodoram vocant : caulem habet virgæ ficulneæ modo geniculatum , folia urticæ in medio exalbida, eadem pro- cedente tempore tota rubentia, florem argenteum : præ- cipua contra tumores, fervoresque, et collectiones, cum axungia velere tusa, ita ut ferro non altingatur : qui perunctus est, despuit ad suam dextram ter. Efficacius remedium esse aiunt, si tres quoque trium nationum ho- mines perungant dextrorsus. CXIIT. Herba impia vocatur incana, rorismarini aspe- ctu, thyrsi modo vestita atque capitata. Inde ali ramuli exsurgunt sua capilula gerentes : oh id impiam appella- vere, quoniam liberi super parentem excellant. Alii potius es LIVRE XXIV. lèvent au-dessus du père l’a fait nommer im- pie; selon d’autres , c’est plutôt parce qu'aucun animal n’y touche. Broyée entre deux pierres, elle s'échauffe, et le suc mêlé avec du lait et du vin est un remède souverain pour les angines ; on assure, propriété merveilleuse ! que ceux qui en ont usé une fois ne sont plus sujets à ce mal, qu’en conséquence on la:donne aux pores, et que ceux de ces animaux qui refusent de prendre ce remède meurent d’esquinancie. Il y a même des personnes qui pensent que des brins de cette herbe, mis dans le nid des oiseaux, empêchent les petits de s’étrangler en mangeant avec trop d’a- vidité. 1 CXIV. On nomme peigne de Vénus (scandix pecten Veneris, L.), à cause de quelque ressem- blance avec nos peignes, une herbe dont la ra- cine, broyée avec la mauve, fait sortir des chairs tous les corps étrangers. 1 CXV. L’exedum ou nodia (16), herbe très- connue dans les ateliers des corroyeurs, délivre de la léthargie. Elle porte encore le nom de mu- laris (herbe à mule) et quelques autres noms; elle guérit les ulcères rongeants. Je trouve dans des auteurs que bue dans du vin ou de l’oxycrat elle est très-efficace contre les piqûres des scorpions. CXVI. Les Grecs donnent le nom de philan- thropos à une herbe velue qui s’attache aux vé- tements (xx1, 64) (gratteron, galium aparine, L.). Une couronne de cette plante, mise sur la tête, calme la céphalalgie. Celle qu’on appelle lappa canaria (17) (xxv1,65), pilée avec le plan- tain et la millefeuille dans du vin, guérit les carcinomes ; il faut renouveler ce topique tous les trois jours. Elle guérit aussi les pores , tirée de terre sans l’entremise du fer, et jetée dans la lavure qu’on leur fait boire, ou donnée avec ita appellatam, quod nullum animal eam attingat, existi- mavere. Hæc inter duos lapides trita fervet, præcipuo ad- versus anginas succo, lacte et vino admixto. Mirum tra- ditur, numquam ab eo morbo tentari qui gustaverint. Itaque et suibus dari : quæque medicamentum id noluerint haurire, eo morbo interimi. Sunt qui etin avium nidis inseri aliquid ex ea putent , atque ita non strangulari pul- los avidius devorantes. 1 CXIV. Veneris pectinem appellant a similitudine pe- ctinum, cujus radix cum malva tusa, omnia corpori infixa extrahil. 1 CXV. Veterno liberat, quæ exedum vocatur, nodia herba coriariorum officinis nota : ea mularis est aliis, aliisve nominibus. Nomas curat : efficacissimamque ad- versus scorpiones esse potam in vino aut posca reperlo. 4 CXVI. Philanthropon herbam Græci appellant hirsutam, quaniam vestibus adhærescat. Ex hac corona imposita ca- pitis dolores sedat, Nam quæ canaria appellatur lappa, cum plantagine et millefolio trita ex vino carcinomata sanat, ternis diebus soluta. Medetur et suibus effossa sine ferro, et addita in colluviem poturis, vel ex lacte ac vino. Quidam adjiciunt et fodientem dicere oportere : hæc est PLINE. — T, LU. 161 du lait et du vin. Quelques-uns ajoutent qu'il faut en l’arrachant prononcer ces paroles : C’est l'herbe argemon, remède trouvé par Minerve pour les pores qui en mangent. CXVITI. Le tordylon ({ordylium officinale, L.) est, selon les uns, la graine du silis (xx, 18 et 87,2) ; selon les autres, une plante à part nom- mée aussi syréon. Je ne trouve d’autre particula- rité sur cette plante, sinon qu’elle croît sur les montagnes ; que brûlée et prise en boisson elle est emménagogue et favorise l’expectoration ; que pour cela la racine est plus efficace ; quele suc pris à la dose de trois oboles guérit les reins ; et qu’en outre on incorpore la racine dans les onguents. CX VIIT. Le gramen (chiendent , friticum re- pens, L.) est de toutes les herbes la plus com- mune. Il jette en rampant de petits tuyaux pleins de nœuds, d’où sortent souvent, ainsi que du haut de la tige, de nouvelles racines. Partout les feuilles vont en se rétrécissant et se terminent en pointe, excepté sur le mont Parnasse, où elles ressemblent à celles du lierre, et où la plante croît plus fournie que partout ailleurs, avec une fleur blanche etodorante (epipactis grandiflora, Sm.). Il n’y a point d’herbe plus agréable aux bêtes de somme , soit verte, soit sèche et en foin, pourvu qu’on la mouille un peu. On dit que sur le Par- passe on en exprime le suc, qui est très-abondant et doux. Ailleurs, à défaut de ce suc, on emploie 2 la décoction pour agglutiner les plaies; l’herbe même, pilée, remplit cet office, et les préserve d'inflammation. A la décoction on ajoute du vin et du miel ; quelques-uns y font entrer encore un tiers d’encens, de poivre et de myrrhe; on la fait cuire de nouveau dans un vase d’airain , pour les maux de dents et les fluxions des yeux. La ra- cine, bouillie dans du vin, guérit les tranchées, herba argemon, quam Minerva reperit suibus remedium, qui de illa gustaverint. CXVII. Tordylon alii semen silis esse dixerunt : alii herbam per se, quam et syreon vocaverunt. Neque aliud de ea proditum invenio, quam in montibus nasei : com- bustam potu ciere menses, et pectoris exscreationes , ef- ficaciore etiamnum radice : succo ejus ternis obolis hausto renes sanari : addi radicem ejus et in malagmata. CXVIHI. Gramen ipsum est inter herbas vulgatissimum. Geniculatis serpit internodiis, crebroque ab his, et ex _ cacumine novas radices spargil. Folia ejus in reliquo orbe in exililatem fastigantur. In Parnasso lantum ederacea specie, densius, quam usquam fruticant, flore odorato candidoque. Jumentis herba non alia gratior , sive viridis, sive in feno siccala, quum detur aspersa aqua. Suceum quoque ejus in Parnasso excipi tradunt propter ubertatem. Dulcis hicest. In vicem ejus in reliqua parte terrarum suc- 2 cedit decoctum ad vulnera conglutinanda, quod et ipsa berba tusa præstat, tueturque ab inflammationibus plagas. Decocto adjicitur vinum ac mel : ab aliquibus et thuris, et piperis, myrrhæque tertiæ portiones. Rursusque co- quitur in æreo vase ad dentium dolores et epiphoras. LE 162 la dysurie et les ulcères de la vessie; elle brise les calculs. La graine est plus diurétique ; elle arrête 3 la diarrhée et les vomissements; elle remédie en particulier aux morsures des dragons. Quel- ques auteurs prescrivent pour la guérison des écrouelles et des tumeurs de prendre les nœuds d’un,de deux ou de trois pieds de gramen, jusqu’au nombre de neuf, et de les envelopper dans de Ja laine grasse noire : celui qui cueille doit être à jeun, et aller en cet état dans la maison du ma- lade, tandis qu'il n’y est pas; en le voyant rentrer, il lui dira trois fois : Je viens à jeun apporter un remède à un homme à jeun; en- suite il lui attachera l’amulette, et il fera la même chose trois jours consécutifs. L'espèce de gramen qui a sept nœuds est un amulette excel- lent pour les maux de tête. Quelques-uns recom- mandent, contre les grandes douleurs de la vessie, de boire en sortant du bain une décoction de ce gramen, faite avec du vin et réduite à moitié. 1 CXIX. Le gramen à pointes est distingué par certains auteurs en trois espèces : celui qui porte à la sommité cinq pointes au plus est nommé dactylon (cynodon dactylon, Pers.); on intro- duit dans les narines ces pointes roulées, et en les retirant on provoque un écoulement de sang. La seconde espèce, qui ressemble à l’aizoon (xxv, 102), s'emploie avec le sain-doux pour les panaris, les ptérygions, et les excroissances de chair qui surviennent aux ongles ; aussi V'appelle-t-on dactylon, parce que c’est un remède pour les doigts. La troisième espèce de dactylon (quelque espèce de crassulacée), qui est plus pe- tite, croît sur les murailles et sur les toits ; elle a une vertu caustique, elle arrête les ulcères serpi- Radix decocta in vino torminibus medetur, et urinæ dif- ficultatibus, hulceribusque vesicæ. Calculos frangit : semen vehementius urinam impellit. Alvum vomitiones- 3 que sistit. Privatim autem draconum morsibus auxiliatur. Sunt qui genicula novem, vel unius, vel e duabus tri- busve herbis, ad hunc articulorum numerum involvi lana succida nigra jubeant, ad remedia strumæ, panorumve. Jejunum debere esse qui colligat : ita ire in domum ab- sentis cui medeatur , supervenientique ter dicere, jejuno jejunum medicamentum dare, atque ita adalligare, tri- duoque id facere. Quod e graminum genere septem inter- nodia habet, efficacissime capiti contra dolores adalligatur. Quidam propter vesicæ cruciatus decoctum ex vino gramen ad dimidias a balineis bibi jubent. 1 CXIX. Sunt qui et aculeatum gramen vocent trium ge- nerum : quum in cacumine aculei sunt plurimum quini, dactylon appellant : hos Convolutos naribus inserunt , ex- trahuntque sanguinis ciendi gratia. Altero, quod est aizoo simile, ad paronychia et pterygia unguium, et quum caro unguibus increvit, utuntur cum axungia : ideo dactylon appellantes , quia digitis medeatur. Tertium genus dactyli, sed tenuis, nascitur in parietinis , aut tegulis. Huic caustica vis est. Sistit hulcera quæ serpunt. Gramen capiti circum: PLINE. gineux. En mettant du gramen autour de la tête, on fait cesser l’épistaxis. On dit que dans la Ba- bylonie le gramen qui croît le long des chemins {sorghum aleppense, L.) fait mourir les. cha- meaux (18). de, CXX. Le fenugrec n’est pas moins accrédité. 1 On l’appelle encore telis, carphos, bucéras, ægocéras, à cause de la ressemblance de sa gousse avec des cornes; les Latins le nomment silicia. Nous avons dit en son lieu comment on le semait (xvIn, 39). Il a la propriété de dessé- cher, d’amollir et de résoudre. La décoction guérit plusieurs maladies des femmes. En cas de dureté, de tumeur ou de contraction de la matrice, on l’emploie en fomentation et en bain de siége ; il est utile aussi en injection. Il dissipe les taches du visage. Cuit avec du nitre ou avec du vinaigre, il guérit, en topique, les affections de la rate ainsi que celles du foie. Dans les accou- 2 chements difficiles, Dioclès en donnait la graine pilée à la dose d’un acétabule dans neuf cyathes de vin cuit : il ordonnait de prendre un bain chaud après avoir bu un tiers de cette composi- tion , de boire ensuite le second tiers lorsque le bain avait mis en sueur, et le troisième à la sortie du bain. C'était, suivant lui, un secours su- prême. Il faisait aussi contre les affections dou- loureuses de la matrice un pessaire avec de la farine de fenugrec , de l’orge ou de la graine de lin, le tout cuit dans de l’eau miellée. Il appli- quait aussi ce mélange sur le bas-ventre. Le 3 même médecin guérissait les lèpres et le lentigo par un mélange de farine de fenugrec avec une égale portion de soufre, après avoir préparé la peau avec le nitre; il ordonnaïit qu'on appliquât plusieurs fois par jour cette composition, mais datum, sanguinis e naribus fluxiones sistit. Camelos necare traditur in Babylonis regione, id quod juxta vias nasci- tur. CXX. Nec feno græco minor auctoritas, quod telin 1 vocant, alii carphos : aliqui buceras, alii ægoceras, quo- niam corniculis semen est simile, nos siliciam : quomodo sereretur , suo loco docuimus. Vis ejus siccare, mollire, dissolvere. Succus decocti feminarum pluribus malis sub- venit : sive duritia, sive tumor , sive contractio sit vulvæ, foventur, insidunt : infusum quoque prodest. Furfures in . facie extenuat. Spleni addito nitro decoctum et impositum medetur : item ex aceto. Sic et jocineri decoctum. Diocles difficile parientibus semen ejus dedit acetabuli mensura tritum in novem cyathis sapæ, ut quum tertias partes bi- berint, calida lavarentur : et in balneo sudantibus dimi- dium ex relicto ilerum dedit : mox a balneo reliquum pro summo auxilio. Farinam feni græci cum hordeo, aut lini semine decoctam aqua mulsa contra vulvæ cruciatus sub- jecit. Item imposuit imo ventri. Lepras, lentigines , sul- 3 phuris pari portione mixta farina curavit , nitro ante præ- parata cute, sæpius die illinens, perungiqué prohibens. Theodorus feno miscuit quartam partem pürgati nasturtii acerrimo aceto“ad lepras. Damon semen feni acetabuli di- LIVRE XXIV. il défendait qu’on en frottât la partie. Théodore pour les lèpres mêlait au fenugrec un quart de cresson mondé, ét macéré dans de tres-fort vi- naigre. Damon donnait en boisson comme em- ménagogue la graine de fenugrec, à la dose d’un demi-acétabule dans neuf cyathes de vin euit et d’eau (19).Ilest incontestable que la décoction en est très-bonne pour la matrice et pour les intes- tins ulcérés , ainsi que la graine pour les articu- lations et les douleurs d’entrailles. Le fenugrec bouilli avec de la mauve, puis bu avec du vin miellé, est tres-recommandé pour les affections de la matrice et des intestins. Le fait est que la vapeur même de la décoction est très-utile; cette décoction détruit aussi la mauvaise odeur des aisselles. La farine de fenugrec, avec du vin et midii mensura cum sapæ et aquæ novem cyathis ad menses ciendos dedit potu., Nec dubitatur, quin decoctum ejus utilissimum sit vulvis, interaneisque exhulceratis : sicuti semen articulis atque præcordiis. Si vero cum malva de- coquatur, postea addito mulso potus, ante cætera vulvis interaneisque laudatur : quippe quum vapor quoque de- cocti plurimum prosit; alarumque etiam graveolentiam 4 decoctum feni emendat. Farina porrigines capitis furfu- resque cum vino et nitro celeriter tollit. In hydromelite 163 du nitre, enlève promptement la teigne et les furfurs de la tête. Bouillie dans de l’hydromel, avec addition d’axonge , elle guérit les affections des parties génitales , ainsi que les tumeurs, les parotides, la goutte aux pieds et aux mains, les maladies articulaires, et les chairs qui se déta- chent des os. Pétrie avec du vinaigre, elle guérit les luxations. Cuite dans du vinaigre et du miel seulement, on en fait un topique pour la rate. Pétrie avec du vin, elle déterge les carcinomes, puis, avec addition de miel , elle les mène à gué- rison. On fait avec cette farine un potage bon pour les ulcérations de la poitrine et les toux invétérées ; on Ja fait cuire longtemps, pour en ôter toute amertume; puis on y ajoute du miel. Venons maintenant aux plantes les plus célèbres. autem decocta addita axungia genitalibus medetur : item pano, parotidi, podagræ , chiragræ , articulis, carnibus- que, quæ recedunt ab ossibus : aceto vero subacta luxa- tis. Hlinitur et lieni decocta in aceto et melle tantum. Carcinomata subacta ex vino purgat : mox addito melle persanat. Sumitur et sorbitio e farina ad pectus exhulce- ratum , longamque tussim. Diu decoquitur , donec ama- ritudo desinat. Postea mel additur. Nunc ipsa claritas herbarum dicetur. A 2 4 à à AA 45 O8 SA AA GA GS GS A AN 4 GS GS GA Sd GA A A GA SA GS GA BR BR 8 GS IS OS dj GS 6 di AR SA SA SR GES 6 6 és de SR SR SA GS SA 48 SA SA d S SÉ # NOTES DU VINGT-QUATRIÈME LIVRE. (1) Ce passage prouve que l’encre des anciens était solu- ble dans l'eau. (2) Sive cum aqua virilia foveantur Vulg. — Sive cum aqua, ut ita foveantur Cod. Tolet. — Virilia ne va pas avec le contexte, tandis que la variante w£ ita donne un sens satisfaisant. (3) M. Fraas, Synopsis, elc., pp. 109, donne pour synonyme de la myrice le éamarix africana de Desfontaines ; mais il remarque qu'il est bien possible que les anciens aient compris sous cette dénomination le {amarix gallica. (4) D’après Fraas, Synopsis, p. 189, le chamæcissos est non le glechoma hederacea, mais Pantirrhinum asarina. (5) Dolores, apocyni semen ex aqua. Frutex est Vulg. — Dolores, semen ex aqua. Apocynum frutex est Edit. princeps, Brotier. (6) La radicule est la saponaire, ctpoüluov ; Pline, XIX, 18, confond le struthion avec une plante de Syrie; il est fort douteux que cette plante de Syrie soit la gypsophila stru- thium, comme je lai indiqué d’après les commentateurs. (7) Dans le passage parallèle, XII, 52, j'ai indiqué comme synonyme de l’aspalathos le convolvulus scoparius ; mais M. Fraas, Synopsis, p. 49, indique le genista acan- thoclada. Au reste, le passage de Pline est fort embrouillé. Ici, XXIV, 68 et 69, il indique 1° une épine sauvage de la grosseur d’un arbre, croissant en Orient ; 2° l'érysis- ceptrum. Or, si l’on se réfère à XII, 52, on voit qu'il ne fait là qu’une seule espèce qu’il nomme aspalathos, ery- sisceptrum, etc. (8) Le cynosbatos des Grecs est rapporté à la rosa sem- pervirens ; le fait est que sous ce nom Pline ne parle pas d’un rosier, mais bien de quelque groseillier. (9) Dans un passage (XIV,19,9) où Pline citele chamæ- drys, j'ai dit, d’après Sprengel, que c'était la germanaree, teucrium chamædrys, L.— M. Fraas, ib.,p. 173, y reconnaît le éeucrium lucidum, 1° à cause de l'habitat : Dioscoride, HE, 102, dit que le chamædrys babite les lieux âpres et rocheux ; or, le feucrium chamædrys n’y croît pas, mais bien le {eucrium lucidum ; 2° le chamædrys, dit Dioscoride, est un petit arbrisseau; ce qui est vrai du teucrium lucidum , et non de la germandrée; 3° Théo- phraste, IX, 10, le dit de bonne odeur; or, ce caractère se trouve dans le {eucrium lucidum, et manque dans le teucrium chamædrys. (10) Adnixum Vulg. — Adnexum Brotier ex Cod. Re- gio HI. (11) Voyez la note 4 de ce livre. (12) Chirocineta Vulg. — Chirocmeta Salmas. Exercit. p. 775 a. D., Brotier, Sillig. — Hirocmeta Cod. Tolet. — xepoxuntoc, Ce qui est fait par la main. (13) Marmaritin Vulg. — Marmoritin, Brotier ex Cod. Reg. 11. (14) M. Eloi Johanneau (Lettre à un horticulteur sur l'origine étymologique des noms des plantes achimènes et achæmenis) a fait voir que l’achimènes des bolanistes modernes tire son nom de l’achæmenis de Pline. « J’ai prouvé, dit-il, que le nom de la plante achumènes de Brown devait, malgré une légère différence d’orthographe, être le même que celui de l’achæmenis de Pline, soit parce que Brown avait trouvé ce nom écrit ainsi dans quelques compilations sans critique, soit parce qu’il l’a écrit lui-même comme on le prononce en anglais. D’où il suit qu’il faut écrire en latin achæmenes par æ, et en français achemè- nes par e, et non pas achimènes par à, et encore moins achimène sans s finale, comme l'écrit le Complément du Dictionnaire de l’Académie. » (15) L’herbe à la laine est la radicule (XIX,18 ) ou sa- ponaire. Voy. note 6 de ce livre. (16) On ne sait quelle est la plante nommée exedum ou nodia. (17) D’après Hardouin, la lappa canaria est le mollugo (XXVI 65), qu’on rapporte au gallium mollugo; d’après M. Fée, c’est la bardane tomenteuse , Lappa tomentosa, Lamark. (18) Ce gramen malfaisant est le xa)aué&ypworis de Dios- coride, IV, 31 ; suivant cet auteur, il tue les bêtes de somme, et particulièrement les chameaux. M. Fraas, Synopsis, p.301, quia rapporté le calamagrostis au sorghum aleppense, ajoute : « Le sorghum aleppense est nuisible aux ani- maux, ainsi que j'ai eu occasion de m’en assurer dans l’At- tique et à Mesolonghi. Des expériences faites à Athènes montrèrent 1° que cette plante est malfaisante particulière- ment pour les moutons et les bêtes à cornes; 2° que la cause en est surtout dans l’eau de rosée qui reste dans les ais- selles des feuilles et qui s’y corrompt; 3° que d’ailleurs la plante ne se montre que dans les mauvais pâturages, dans des marais et des bas-fonds humides et malsains. La ra- cine est, du reste, tout à fait semblable au rhizome du cyno- don daetylon. » (19) Un cyathe — 0 litre, 045; une hémine —0 litre, 27 ; un acétabule — 0 litre, 068. 00009009000000000009090000000090000000000000000099909009009 L LIVRE XXV. . DS he ETES 1 I.(r.) Les herbes célèbres dont nous allons parler, et que la terre ne produit que pour des usages médicinaux, m’inspirent de l’admiration pour les soins diligents de l'antiquité. Il n’est rien que les anciens n’aient éprouvé et es- sayé, rien ensuite qu’ils aient caché et dont ils aient voulu dérober l'utilité à la postérité. Nous, au contraire, nous cherchons à celer et à suppri- mer leurs travaux, et nous privons les hommes de biens qui même ne sont pas nôtres. Oui, certes, aujourd’hui ceux qui ont quelques connaissances les cachent et lesenvient aux autres; et n’instruire personne c’est donner une plus haute idée de son savoir. Loin que les mœurs actuelles nous por- tent à imaginer rien de nouveau et à améliorer la condition humaine, le plus grand effort d’es- prit est depuis longtemps de garder pour soi et d’anéantir pour les autres les expériences qui ont 2 reussiaux anciens. Cependant la découverte d’une plante a donné à certains hommes l’apothéose, aux autres la célébrité ; car la reconnaissance s’est complu à imposer aux végétaux le nom de ceux qui les avaient trouvés. Il né faut pas tant admirer les anciens pour s’être occupés des vé- gétaux cultivés par agrément ou pour le besoin de la nourriture, que pour avoir gravi les som- mets inaccessibles des montagnes, pénétré au fond des déserts, scruté toutes les veines de la terre, afin de découvrir les vertus de chaque ra- cine, les usages des feuilles, convertissant en ins- LIBER XXV. _—t—— 1 I. (1) Ipsa quæ nunc dicetur herbarum claritas, medi- cinæ tantum gignente eas tellure, in admirationem curæ priscorum diligentiæque animum agit. Nihil ergo intenta- tum inexpertumque illis fuit : nihil deinde occultatum, quodque non prodesse posteris vellent. At nos elaborata lis abscondere atque supprimere cupimus, et fraudare vi- tam etiam alienis bonis. Ita certe recondunt, qui pauca aliqua novere, invidentes aliis : et neminem docere, in auctoritatem scientiæ est. Tantum ab excogitandis novis, ac juvanda vita mores absunt, summumque opus ingenio- rum diu jam hoc fuit, ut intra unumquemque recte facta 2 veterum perirent. At hercules singula quosdam inventa deorum numero addidere : omnium utique vitam clariorem tecere cognominibus herbarum , tam benigne gratiam me- moria referente. Non æque hæc cura eorum mira in his, quæ satu blandiuntur , aut cibo invitant : culmina quoque moutium invia et solitudines abditas, omnisque terræ truments de santé des plantes même auxquelles les quadrupèdes ne touchaient pas. IL. (x1.) Cette étude n’a pas été poursuivie au- 1 tant qu’elle le méritait par nos Latins, ardents à s'emparer de tout ce qui était utile et bon. M. Ca- ton, maître dans toutes les connaissances usuelles, a été le premier et longtemps le seul qui ait touché cette matière, sommairement toutefois, mais ne négligeant pas la médecine des bœufs. Après lui, un autre personnage illustre, C. Val- gius, distingué par son érudition , a abordé ce même sujet dans un livre inachevé, dédié au dieu Auguste. Dans un pieux préambule, il exprime le vœu que la majesté de ce prince soit toujours, et avant tout autre, le remède des maux de l’hu- manité. | III. Le seul historien des plantes qu'avant ce 1 dernier je trouve parmi nous est Pompeius Le- næus, affranchi du grand Pompée ; et c’est aussi le temps où je vois que cette science a commencé d’être cultivée par les Latins. Mithridate, le plus puissant des rois de son époque, et dont Pompée acheva la défaite, fut, plus qu’aucun des hom- mes qui l’avaient précédé, curieux des faits de médecine ; nous en avons des preuves certaines, indépendamment de la réputation qu'il s'est faite : lui seul s’est avisé d’avaler, après avoir pris des préservatifs, chaque jour du poison, afin d'en neutraliser par l'habitude les effets malfai- sants. Il est l'inventeur d’antidotes, dont l’un fibras scrutati invenere, quid quæque radix polleret, ad quos usus herbarum folia pertinerent, etiam quadrupedum pabulo intacta ad salutis usus vertentes. IL. (ir. ) Minus hoc, quam par erat , nostri celebravere , 1 omnium utilitatum et virtutum rapacissimi : primusque et diu solus idem ille M. Cato, omnium bonarum artium magister, paucis dumtaxat attigit, boum etiam medicina non omissa. Post eum unus illustrium tentavit C. Valgius eruditione spectatus, imperfecto volumine ad divum Au- gustum , inchoata etiam præfatione religiosa, ut omnibus malis humanis illius potissimum principis semper mede- retur majestas. II. Antea condiderat solus apud nos, quod equidem in- 1 veni, Pompeius Lenæus, Magni libertus : quo primum tempore hanc scientiam ad nostros pervenisse animo ad- verto. Namque Mithridates, maximus sua ætale regum, quem debellavit Pompeius, omnium ante se genitorum di- ligentissimus vitæ fuisse argumentis, præterquam fama intelligitur, Uni ei excogitatum , quotidie venenum bibere præsumtis remediis, ut consuetudine ipsa innoxium fieret. {Primo inventa genera antidoti, ex quibus unums 166 conserve encore son nom. On crdit qu'il imagina le premier de mêler aux antidotes le sang des canards du Pont, parce qu’ils vivent d’animaux 2 venimeux. Nous avons des ouvrages d’Asclé- piade, fameux médecin, adressés à ce prince, et que lui envoya l’auteur, sollicité de quitter Rome pour sa cour. Il est le seul homme, cela est cer- tain, qui ait parlé vingt-deux langues (vu, 24); et pendant les cinquante-six ans qu’il régna il ne se servit jamais d’interprète avec les peuples qui lui étaient soumis. Ce prince, parmi les émi- nentes qualités de son esprit, avait un goût vif pour la médecine ; et, recherchant des renseigne- ments auprès de tous ses sujets, qui occupaient une partie considérable de la terre, il laissa dans ses archives secrètes une cassette remplie de mé- moires sur cette matière, avec les originaux des recettes et les effets qu’elles avaient produits. Or, Pompée, s’étant emparé du trésor royal, chargea le grammairien Lenæus, son affranchi, de traduire ce recueil en notre langue ; et ainsi, par cette victoire, il servit également la républi- que et le genre humain. i IV. Outre ces auteurs, des médecins grecs, que nous avons cités en leur lieu, se sont occupés de l'histoire des plantes. Parmi eux, Cratevas, De- nys et Métrodore ont employé une méthode très- attrayante, mais qui ne fait guère que prouver la difficulté de la chose: en effet, ils ont figuré les plantes, puis, au-dessous, ils en ont décrit les effets. Mais la peinture est trompeuse, et, dans cette multitude de couleurs qu’exige l’imitation de la nature, la diversité de mains compromet beaucoup l'exactitude de la ressemblance. C’est peu d’ailleurs de représenter chacune de ces plantes considérées dans un seul âge, puisqu’elles etiam nomen ejus retinet. Illius inventum autumant, san- guinem anatum Ponticarum miscere antidotis, quoniam veneno viverent. Ad illum Asclepiadis medendi arte clari, 2 volumina composita exstant, quum sollicitatus ex urbe Roma, præcepta pro se mitteret. Illum solum mortalium viginti duabus linguis loquutum certum est, nec de sub- jectis gentibus ullum hominem per interpretem appellatum ab eo annis LvI, quibus regnavit. Is ergo in reliqua in- genii magnitudine medicinæ peculiariter curiosus, et ab omuibus subjectis, qui fuére pars magna terrarum, sin- gula exquirens , scrinium commentationum barumet exem- plaria, effectusque, in arcanis suis reliquit. Pompeius autem omni regia præda potitus, transferre ea sermone nostro libertum suum Lenæum, grammaticæ artis, jussit: vitæque ita profuit non minus, quam reipublicæ victoria illa, 1 IV. Præter hos græci auctores medicinæ prodidere, quos suis locis diximus. Ex his Cratevas, Dionysius, Me- trodorus, ratione blandissima, sed qua nihil pæne aliud, quam rei difflicultas intelligatur. Pinxere namque effgies herbarum , atque ita subscripsere effectus. Verum et pic- tura fallax est, et coloribus tam numerosis, præsertim in æmulatione naturæ, multum degenerat trauscriben- PLINE. changent d’aspect dans les quatre saisons de l’année. V. Aussi les autres médecins se sont bornés à 1 une description verbale; quelques-uns même n’ont pas donné cette description, etse sont con- tentés généralement de noter les noms, croyant faire assez d’indiquer les propriétés et les vertus à ceux qui s'occupent de la recherche des plantes. Et cette connaissance n’est pas difficile à acqué- rir. Nous du moins, à l’exception d’un très-petit nombre, nous avons eu l'avantage de les exa- miner toutes, aidé des lumières d’Antonius Cas- tor, qui, de notre temps, avait le plus de réputa- tion dans cette partie. Nous avons visité son petit jardin, où les cultivait en grand nombre ce vieil- lard plus que centenaire, sans avoir jamais eu de maladie, et sans que l’âge eût même altéré sa mé- moire et sa vigueur. La connaissance des plantes est ce que l’antiquité paraît avoir le plus admiré. Il y a longtemps qu'on a trouvé le moyen de cal- culer à l’avance non-seulement la nuitou le jour, mais encore l’heure des éclipses du soleil et de la lune; et pourtant une grande partie du vulgaire 2 reste persuadé que ces éclipsessont produites par des enchantements ct des herbes, et que cette science est le partage des femmes. Et, defait, quelle contrée n’est pas remplie des fables touchant la Médée de Colchos, d’autres magiciennes, et sur- tout la Circé italienne, qui a même été mise au rang des dieux? C’est à caused’elle, je pense, qu’Es- chyle, un des poëtes les plus anciens, a écrit que l'Italie était couverte d'herbes très-puissantes, et que beaucoup en ont dit autant de Circéi , où elle habitait; et une grande preuve s’en voit en- core chez les Marses (vix, 2, 7), nation descendue de son fils, et que l’on sait être en possession de tium sors varia. Præterea parum est singulas earum ætates pingi, quum quadripartitis varietatibus anni faciem mu- ‘tent. V. Quare cæteri sermone.eas tradidere : aliqui ne ef- figie quidem indicata, et nudis plerumque nominibus de- functi, quoniam satis videbatur potestates vimque de- monstrare quærere volentibus. Nec est difficile cognitu. Nobis certe, exceplis admodum paucis, contigit reliquas contemplari scientia Antonii Castoris, cui summa aucto- ritas erat in ea arte nostro ævo, visendo, hortulo ejus, in quo plurimas alebat, centesimum ætalis annum ex- cedens, nullum corporis malum expertus, ac ne ætate quidem memoria aut vigore concussis. Neque aliud' mi- rala magis antiquitas reperietur, Inventa/jampridem ratio est prænuntians horas, non modo dies ac noctes ; solis lunæque defectuum. Durat tamen tradita persuasio in 2 magna parte vulgi, veneficiis et herbis id cogi; eamque num feminarum scientiam prævalere. Certe quid non re- plevere fabulis Colchis Medea, aliæque, in primis Itala Circe, diis etiamadscripta ? unde-arbitrornatum, ut Æschy- lus e vetustissimis in poelica, refertam Italiam herbarum potentia proderet; multique Circeios ; ubi habitavit illa, magno argumento etiamnum durante in Marsis a filio ejus ES LIVRE XXV. 3 soumettre les serpents. Homère, le père de la doctrine et des traditions de l'antiquité, tout en célébrant Circé, attribue à l'Egypte la gloire d’a- voir connu les herbes, et cela dans un temps où n'existait pas encore la portion de ce pays arrosée maintenant par le Nil, et créée subséquemment par les alluvions de ce fleuve (11, 87). Il raconte, en effet (Od., 1v, 228), que des herbes égyptiennes furent remises à son Hélène par la femme du roi de ce pays, ainsi que ce célèbre népenthès (xx1, 91) qui procurait l'oubli des chagrins et de leur cause, et qu’en conséquence Hélène aurait dû faire boire à tous les mortels. Le premier dont le sou- venir se soit conservé, et qui ait écrit avec quel- que soin sur les herbes, est Orphée. Après lui viennent Musée et Hésiode ; nous avons dit com- bien ils ont admiré le polion (xxr, 21 et 84). Orphée et Hésiode ont recommandé les fumiga- 4 tions. Homère cite nominativement d’autres plan- tes, dont nous parlerons en leur lieu. Après lui Pythagore, philosophe renommé, a le premier composé un livre sur les effets des plantes, dont il attribue l’origine ou la découverte à Apollon, à Esculape, et en général aux dieux immortels, Démocrite en a composé un aussi. Ces deux phi- losophes avaient visité les mages de la Perse, de l'Arabie, de l’Éthiopie et de l'Égypte; et l’anti- quités’émerveilla tellement de leurs récits, qu’elle affirma même des choses incroyables. Xanthus, dont on a des histoires, rapporte, dans la pre- mière , que le petit d’un dragon, ayant été tué, fut rappelé à la vie par son père, à l’aide d’une herbe nommée balis; et qu’un certain Thylon, ayant été tué par un dragon, fut ressuscité par le 5 même moyen. Juba aussi assure qu’en Arabie une certaine herbe rappela un homme à la vie. 3 orta gente, quos esse domitores serpentium constat. Ho- merus quidem primus doctrinarum et antiquitatis parens, multus alias in admiratione Circes, gloriam herbarum Ægypto tribuit : quum etiam, quæ rigatur, Ægyptus illa nou esset, postea fluminis limo invecta. Herbas certe Ægyptas a regis uxore traditas suæ Helenæ plurimas nar- rat, ac nobile illud nepenthes, oblivionem tristitiæ ve- niamque afferens , et ab Helena utique omnibus mortalibus propinandum. Primus autem omnium, quos memoria novit, Orpheus de herbis curiosius aliqua prodidit. Post eum Musæus et Hesiodus polion herbam in quantum mirali sunt, diximus. Orpheus et Hesiodus suffitiones commen- 4 davere. Homerus et alias nominatim herbas celebrat, quas suis locis dicemus. Ab eo Pythagoras clarus sapientia, primus volumen de earum effectu composuit, Apollini, Æseculapioque, et in totum dis immortalibus ipventione etorigine assignata. Composuit et Democritus, ambo pe- ragratis Persidis, Arabiæ , Æthiopiæ, Ægyptique Magis : adeoque ad hæc attonita antiquilas fuit, ut affirmaret etiam incredibilia dictu. Xanthus historiarum auctor, in prima earum tradit, occisum draconis catulum revocatum ad vitam a parente herba, quam balin nominat : eademque Thylonem, quem draco occiderat, restitutum saluti.: et 167 Démocrite a dit, Théophraste a cru qu’il y avait une plante qui, apportée par l'oiseau que nous avons nommé (x, 20), faisait sortir, par le seul contact, le coin enfoncé par des bergers dans un arbre, Ces merveilles, tout incroyables qu’elles sont, excitent néanmoins l’admiration, et nous forcent d’avouer que, même en en rabattant, il y reste beaucoup de vrai. Aussi je vois la plupart des hommes dans l'opinion qu’il n’est rien qui ne puisse se faire par la vertu des plantes, mais que les propriétés du plus grand nombre nous sont inconnues. C’était le sentiment d’Hérophile, mé- decin célèbre, dont on rapporte ce mot : que cer- taines herbes étant foulées aux pieds, même par hasard, étaient utiles. On a du moins observé que les plaies et les maladies s’enflammaient quand il survenait des gens qui avaient fait route à pied. VI, Voilà toute l’ancienne médecine, telle 1 qu'elle était renfermée dans la littérature grec- que. Mais si l’on ne connaît pas un plus grand nombre de plantes, c'est qu’elles ne sont guère éprouvées que par des gens rustiques et illettrés, les seuls qui vivent parmi les herbes ; en outre, on se dispense d’en chercher, comptant sur la multitude des médecins. Beaucoup de plantes, méme découvertes, n’ont pas de nom; telle est celle dont nous avons parlé à propos de la cul- ture des céréales (xvux, 45 ,3), et que nous savons écarter les oiseaux d’un champ de blé, lors- qu'on a la précaution d’en enterrer à chaque coin. La cause la plus honteuse de la lenteur de nos progrès, c’est que même ceux qui savent ne veulent pas enseigner, comme s'ils devaient perdre ce qu’ils auraient transmis aux autres. Ajoutez qu’on n’a point de procédé sûr pour re- connaître les plantes ; car de celles qui sont con- Juba in Arabia herba revocatum ad vitam hominem tradit. 5 Dixit Democritus, credidit Theophrastus, esse herbam, cujus contactu illatæ ab alite, quam retulimus, exsiliret cuneus à pastoribus arbori adactus : quæ etiamsi fide carent, admirationem tamen implent ; coguntque confiteri, multum esse quod vero supersit. Inde et plerosque ita video existimare, nihil non herbarum vi eflici posse, sed plu- rimarum vires esse incognitas : quorum in numero fuit Herophilus clarus medicina, à quo ferunt dictum, quas- dam fortassis etiam Calcatas prodesse, Observatum certe est, inflammari vulnera ac morbos superventu eorum, qui pedibus iter confecerint. VI. Hæc erat antiqua medicina, quæ tota migrabat in 1 Græciæ linguas. Sed quare non plures noscantur, causa est, quod eas agrestes litterarumque ignari experiuntur, ut.qui soli inter illas vivant : præterea securitas quærendi, obyia medicorum turba. Multis etiam inventis nomina desunt, sicut illi,, quam retulimus in fragum eura, sci- musque defossam in angulis segetis præstare, ne qua ales intret, Turpissima causa rarilatis, quod etiam qui sciunt, demonstrare nolunt, flamquam ipsis periturum sit, quod tradiderint aliis. Accedit ratio inventionis anceps. Quippe etiam in repertis , alias invenit casus. alias (ut vere dixe= 168 nues , les unes sont dues au hasard, les autres, 2à vrai dire, à un dieu. Jusqu'à nos jours, la morsure du chien enragé, qui cause la crainte de l’eau et l’aversion pour toute boisson, était incu- rable ; récemment, la mère d’un garde prétorien reçut en songe l'avis d'envoyer à son fils la racine du rosier sauvage nommé cynorrhodon, dont la vue l’avait frappée agréablement la veille dans un taillis, et de lui en faire boire le suc. Ceci se passait dans la Lacétanie, partie de l'Espagne la plus proche de nous. Le hasard fit que le soldat mordu par un chien reçut la lettre où sa mère le priait de suivre cet avis divin, alors qu’il com- mençait à éprouver de l'horreur pour l’eau : il obéit, et fut sauvé contre toute espérance, ainsi que l'ont été depuis tous ceux qui ont essayé du même remède. Auparavant les auteurs n’indi- quaient qu’un seul usage médical du cynorrho- don : la cendre du fruit qui croît au milieu de ses épines, mêlée avec du miel, était donnée pour 3 guérir l’alopécie. Dans la même province et dans le champ d’une personne chez qui je logeais, j’ai vu une plante nommée dracunculus (aruwm ser- pentaria, L.), qu’on y avait nouvellement dé- couverte. Elle était de la grosseur du pouce, marquée des mêmes couleurs que les vipères; et l'on prétendait que c’était un spécifique contre la morsure de tous les serpents. Elle est diffé- rente du dracuneulus dont nousavons parlé dans le livre précédent (xx1v, 93 ). Elle est d’une au- trefigure, ei elle offre une propriété merveilleuse : au printemps, lors de la première mue des ser- pents, elle s'élève de terre à la hauteur de deux pieds, puis elle se renfonce dans le sol avec eux; et, des qu’elle est complétement cachée, aucun serpent ne paraît. Quand même cette plante ne ferait que nous avertir du danger, et nous en si- 2 rim ) deus. Insanabile ad hosce annos fuit rabidi canis mor- sus, pavorem aquæ , potusque omnis afferens odium. Nu- per cujusdam militantis in prætorio mater vidit in quiete, ut radicem silvestris rosæ, quam cynorrhodon vocant, blanditam sibi aspectu pridie in frutecto, mitteret filio bi- bendam : in Lacetania res gerebatur, Hispaniæ proxima parte; casuque accidit, ut milite a morsu canis incipiente aquas expavescere, superveniret epistola orantis ut pareret religioni ; servatusque est ex insperalo, et poslea quisquis auxilium simile tentavit. Alias apud auctores cynorrhodi una medicina erat : spongiolæ , quæ in mediis spinis ejus 3 nascitur, cinere cum melle, alopecias capitis expleri. In eadem provincia cognovi in agro hospitis nuper ibi reper- tum dracunculum appellatum caulem, pollicari crassitu- dine, versicoloribus viperarum maculis, quem ferebant contra omnium morsus esse remedio : alium, quam quos in priori volumine ejusdem nominis diximus : sed huic alia figura, aliudque miraculum exserentis se terra ad primas serpentium vernationes, bipedali fere altitudine, rursusque cum jisdem in terram condentis : nec omnino occultato eo apparet serpens : ve! hoc per se salis officioso naturæ munere, si tantum præmoneret, lempusque for- PLINE. gnaler le temps, cela seul serait une propriété na- turelle assez précieuse. (r11.) Ce ne sont pas seu- 4 lement les animaux dont l’action est malfaisante, ce sont aussi parfois les eaux et les lieux. En Germanie, Germanicus César avait porté son camp au delà du Rhin ; et là, dans la partie mari- time, il ne se trouvait qu’une seule source d’eau douce. En deux ans l’usage de cette eau fit tom- ber les dents et causa un relâchement de l’articu- lation du genou. Les médecins donnaient à ces affections les noms de stomacace (mal de bouche) et de sceletyrbe (mal de jambe } (1). On en trou- va le remède dans la plante appelée britannica (rumex aquaticus, L.) (2), qui est bonne non- seulement pour les maladies des nerfs et de la bouche, mais aussi pour les angines et les morsures des serpents. Elle a les feuilles oblon- 5 gues et noires, la racine noire. On exprime le suc et de la tige et de la racine. La fleur se nomme vibones ; cueillie et mangée avant que le tonnerre se soit fait entendre, elle donne toute sécurité contre ce météore. Les Frisons, chez qui était placé le camp, indiquèrent cette plante à nos soldats ; aussi m’étonné-je qu’on l’ait nommée britannica (3), à moins que ce n’ait été à cause du voisinage de la Bretagne, qui est baignée de ce côté par l’océan Germanique. En tout cas, ce n’est pas en raison de son abondance dans cette île qu’elle a été ainsi appelée , car alors la Breta- gne était indépendante. VII. On avait autrefois l’ambition d'adopter 1 pour ainsi dire les plantes , en leur donnant son nom ; des rois même ont agi ainsi, comme nous le montrerons (xxv, 33 et suiv.), tant on esti- mait glorieux de découvrir une herbe, et de con- tribuer à l'avantage du genre humain! Aujourd’hui les soins que nous prenons paraîtront peut-être midinis demonstraret. (in. ) Nec bestiarum solum ad no- 4 cendum scelera sunt, sed interim aquarum quoque ac locorum, In Germania trans Rhenum castris a Germanico Cæsare promotis, maritimo tractu fons erat aquæ dulcis solus , qua pota intra biennium dentes deciderent, com- pagesque in genibus solverentur. Stomacacen medici vo- cabant, et sceletyrben, ea mala. Reperla auxilio est herba, quæ vocatur Britannica, non nervis modo et oris malis salutaris, sed contra anginas quoque, et contra serpentes. Folia habet oblonga, nigra, radicem nigram. Succus ejus 5 exprimitur et ex radice. Florem vibones vocant : qui col- lectus prius, quam tonitrua audiantur, et devoratus, se- euros in totum reddit. Frisii, qua castra erant, nostris demonstravere illam ; mirorque nominis causam : nisi forte confines Oceano Britanniæ , velut propinquæ , dica- vere. Non enim inde appellatam eam, quoniam ibi plu- rima nasceretur , certum est, etiamnum Britannia libera. VII. Fuit quidem et hic quondam ambitus, nominibus 1 suis eas adoptandi, ut docebimus fecisse reges : tanta res videbatur, herbam invenire, vitam juvare , nunc fortas- sis aliquibus curam nostram frivolam quoque existima- turis : adeo deliciis sordent etiam quæ ad salutem per- LIVRE frivoles à quelques-uns, parce qu’une vie volup- tueuse dégoûte même de ce qui intéresse la santé, 11 convient de faire d’abord mention des plantes dont on connaît les auteurs, en ayant soin d’en classer les effets suivant les espèces des maladies ; 2 et, daus cette revue, on ne peut s’empêcher de plaindre le malheureux sort de l’homme, sujet, outre les accidents fortuits et ces nouvelles affec- tions pour lesquelles on invente des noms à toute heure, sujet, dis-je, à des milliers d’affec- tions qui menacent chaque mortel. Il y auraitune sorte de folie à vouloir distinguer quelles sont les maladies les plus insupportables, chaque malade : trouvant la sienne, celle du moment, la plus cruelle de toutes. L'expérience (4) a cependant fait dire que ce qui cause les plus affreux tourments, c'est d’abord la strangurie, effet d’une affection caleu- leuse ; en second lieu, les maux d'estomac; en troi- sième lieu, les maux de tête: ce n’est guère que 3 pour ces affections qu’on se donne la mort. Je m'étonne que les Grecs aient fait connaître jus- qu'aux plantes malfaisantes ; passe encore pour les poisons, puisque telle est la condition hu- maine, que la mort est souvent le meilleur des asiles : et d’ailleurs M. Varron rapporte que Ser- vius Clodius, chevalier romain, vaincu par la violence des douleurs de la goutte, se frotta les jambes avec des sucs vénéneux, et que depuis lors ces parties restèrent sans aucun sentiment comme sans douleur. Mais pourquoi donner la connaissance des herbes avec lesquelles on peut troubler l'esprit, produire l'avortement, ou causer beaucoup d’autres effets non moins pernicieux ? Pour moi, je ne parlerai pas des médicaments abortifs et pas même des philtres, me souvenant que Lucullus, très-célèbre capitaine, est mort par l'effet d’un philtre. Je rejette également les ma- tinent. Auctores tamen quarum inveniuntur, in primis celebrare par est, effectu earum digesto in genera mor- 2 borum. Qua quidem in reputatione misereri sortis humanæ subit, præter fortuita casusque, et quæ nomina omnis hora excogitat, ad millia morborum singulis mortalium timenda. Qui gravissimi ex his sint discernere, stullitiæ prope vi- deri potest, quum suus cuique ad præsens quisque atrocis- simus videatur. Et de hoc tamen judicavere ævi experi- menlo, asperrimos cruciatus esse calculorum a stillicidio vesicæ ; proximum stomachi; tertium eorum quæ in capite 3 doleant : non ob alios fere morte concita. A Græcis et noxias herbas demonstratas miror equidem. Nec vene- norum lantum : quoniam ea vilæ conditio est, ut mori plerumque etiam optimi portus sit; tradatque M. Varro, Servium Clodium equitem romanum magnitudine doloris in podagra coactum, veneno crura perunxisse, et postea caruisse sensu omni, æque quam dolore in ea parte cor- poris. Sed quæ fuit venia monstrandi, qua mentes solve- rentur, partus eliderentur, multaque similia? Ego nec abortiva dico, ac ne amatoria quidem, memor Lucullum imperatorem clarissimum amatorio periisse : nec alia ma- gica portenta, nisi ubi cavenda sunt aut coarguenda, in XXV. 160 léfices de la magie, si ce n’est pour mettre en défense ou en défiance contre eux; et surtout je condamne la créance qu'on y donne. J'ai eru avoir assez fait pour le bien des hommes en in- diquant les plantes salutaires que la suite des temps a fait découvrir. VIIL. (1v.) La plante la plus célèbre est, d’a- 1 près Homère, celle qu’il croit être appelée moly (allium magicum, 1.) par les dieux : ce poëte en attribue la découverte à Mercure, et il en si- gnale l'efficacité contre les plus puissants malé- fices (Od., x, 302). Aujourd’hui, dit-on, elle croît aux environs du lac Phénée, et dans la con- trée de Cyllène en Arcadie. Elle est semblable à la description d’Homère ; elle a la racine ronde et noire, la grosseur d’un oignon et la feuille de la scille; on a de la peine à l’arracher. Les au- teurs grecs nous en peignent la fleur tirant sur ie jaune, tandis qu'Homère a dit qu’elle était blanche. J’ai rencontré un médecin habile dans la connaissance des herbes, qui m’a assuré que cette plante croissait en Italie, et qui m'en a fait apporter quelques jours après de la Campanie un échantillon qu’on avait tiré à grand’peine des difficultés d’un terrain pierreux. La racine avait trente pieds de long, et encore elle n’était pas en- tière ; elle s'était cassée. IX. La plante la plus estimée après le moly est 1 celle qu’on nomme dodécathéon (douze-dieux) (pri- mula officinalis, L.), la plaçant ainsi sous l’invo- cation de tous les dieux réunis. Prise dans de l’eau, elle guérit, dit-on, toutes les maladies. Les feuilles, au nombre de sept, très-semblables à celles de la laitue, sortent d’une racine jaune. X. L’herbe nommée pæonia est celle dont la découverte est la plus ancienne. Elle garde le nom de celui qui l’a trouvée : quelques-uns l’ap- primis fide eorum damnala. Satis operæ fuit abundeque præstitum vilæ, salutares dixisse, ac postea inventas. VIIL. (1v.) Laudatissima herbarum est Homero teste, quam vocari a diis putat moly, et inventionem ejus Mer- curio assignat, contraque summa veneficia demonstrat. Nasci eam hodie circa Pheneum , et in Cyllene Arcadiæ tradunt, specie illa Homerica, radice rotunda, nigraque, magnitudine cæpæ, folio scillæ : effodi autem difliculter, Græci auctores florem ejus luteum pinxere, quum Ho- merus candidum scripserit. Inveni e peritis herbarum medicis, qui et in Italia nasci eam diceret, afferrique Campania mihi aliquot diebus effossam inter difiicultates saxeas, radicis xxx pedes longæ, ac ne sic quidem solidæ, sed abruptæ. IX. Ab ea maxima auctoritas herbæ est, quam dode- 1 catheon vocant , omnium deorum majestalem commen- dantes. In aqua potam omnibus morbis mederi tradunt. Folia ejus septem, lactucis simillima, exeunt a lutea radice. X. Vetustissima inventu pæonia est, nomenque aucloris 1 retinet, quam quidam pentorobon appellant, alii glycysi- den. Hæc quoque difficultas est, quod eadem aliter alilr Î 1 1 170 pellent pentorobon ; d’autres, glycyside (pivoine officinale, pœonia officinalis, L.). C’est encore une des difficultés que les mêmes plantes aient différents noms dans les différents pays. Celle-ci croît sur les montagnes couvertes de bois; la tige a quatre doigts d'intervalle d’un nœud à un autre; elle porte à son sommet quatre ou cinq fruits ressemblant aux noix greeques (amandes) ; ces fruits renferment beaucoup de graines rouges et noires. Cette plante est un préservatifcontre les illusions nocturnes causées par les faunes (cau- chemar). On recommande de l’arracher pendant a nuit, parce que si l’on est aperçu par le pivert, il attaque aux yeux , pour la défendre, celui qui la cueille. XI. Le panacès, par son nom même, promet des remèdes à tous les maux (xä&v, ouf, äxos, re- mède) ; on en attribue la découverte aux dieux, et il offre plusieurs espèces : l’une est appelée asclépion (echinophora tenuifolia, L.), parce que Esculape donna le nom de Panacée à sa fille. Le sue, ainsi quenous l’avonsfaitremarquer (x1r, 57), se coagule comme celui de la férule. La racine est couverte d’une écorce épaisse et un peu amère. Après qu’elle a été arrachée de terre, on se fait un point de religion de remplir le trou de toutes sor- tes de graines, sorte d’expiation due à la terre. En parlant des productions exotiques, nous avons enseigné (x11, 57) où et de quelle façon se pré- parait ce suc, et quel était celui qu’on estimait le plus. Le suc qu’on apporte de Macédoine se nomme bucolicon, parce que les bouviers le re- cueillent au moment où il s'écoule spontanément; il s’évapore très-rapidement. Quant aux autres espèces de suc, on rejette surtout celui qui est noir et mou : c’est en effet une marque qu’il a été sophistiqué avec de la cire. XII. La seconde espèce de panacès ( Zaserpi- nuncupantur, Nascitur opacis montibus, caule inter folia digitorum quatuor, ferente in cacumine veluti græcas nuces quatuor aut quinque. Inest iis semen copiosum, rubrum pigramque. Hæc medetur et Faunorum in quiete ludibriis. Præcipiunt eruere noctu, quoniam si picus Mar- tius videat, tuendo in oculos impetum faciat. XI. Panaces ipso nomine omnium morborum remedia promittit, numerosum et diis inventoribus adscripturm, Unum quippe Asclepion cognominatur, quoniam is filiam Panaceam appellavit. Succus coactus ferulæ, qualem dixi- mus, radice multi corticis et salsi. Huc evulsa scrobem repleri vario genere frugum religio est, ac terræ piamen- tum. Ubi, et quonam fieret modo, et quale maxime pro- baretur , inter peregrina docuimus. Id quod e Macedonia affertur , bucolicon vocant, armentariis sponte erumpentem succum excipientibus : hoc celerrime evanescit. Et in aliis autem generibus improbatur maxime nigrum ac molle. Id enim argumento est cera adulterati. XIL. Alterum genus heraclion vocant, et ab Hercule inven- tum tradunt :aliioriganum heracleoticumsilvestre, quoniam est origano simile, radice inutili : de quo origano diximus. PLINE. tium chironium, L.) se nomme héracléon; on en attribue la découverte à Hercule. D’autres le nomment origan sauvage d’Hercule, parce qu’il ressemble à l’origan dont nous avons parlé (xx, 62); la racine n’en sert à rien. XIII. Le troisième panacès est surnommé 1 chironion ( Aypericum olympieum, L:)'(5), ‘du nom de celuïqui l’a trouvé. La feuille ressemble à celle du lapathum (rumex patientia, L:), mais plus large et plus velue ; la fleur est couleur d’or ; la racine est petite. Il croît dans les terrains gras. La fleur a le plus de vertu; aussi est-elle plus employée que celle des espèces précédentes. XIV. Le quatrième panacès, découvert par le 1 même Chiron (vix, 57, 5), est appelé centaurion (la grande centaurée, centaurea centaurium, L.); on le nomme aussi pharnacéon, du nom du roi Pharnace (xxxr11, 54), parce que l’on dispute sursa découverte par le centaure ou par le prince. On le sème; il a les feuilles plus longues que les autres, et dentelées. La racine, odorante, se sè- che à l'ombre, et elle donne du bouquet au vin. On en a distingué deux variétés : l’une à feuille lisse, l’autre à feuille plus menue (6). XV. L’héraclion sidérion {serophularia chry- 1 santhemifolia, L.) (1) est encore une découverte d’Hercule. La tige est menue, haute de quatre doigts; la fleur rouge, et la feuille semblable à celle de la coriandre. On le trouve près des lacs et des rivières ; il guérit très-sürement toutes les blessures faites par le fer. XVI. L’ampelos chironia est due à Chiron; 1 nous en avons parlé à propos des vignes (Xx1#11, 17); nous avons aussi parlé de l'herbe (xx11, 20) dont la découverte est attribuée à Minerve. XVII. On rapporte encore à Hercule la plante 1 appelée apollinaire, chez les Arabes altereum ou altercangenon (8), chezles Grecs hyoscyamos (jus- XILI. Tertium panaces Chironion cognominatur ab in- 1 ventore. Folium ejus lapatho simile, majus tamen et hir- sutius. Flos aureus, radix parva. Nascitur pinguibus locis. Hujus flos efficacissimus, eoque amplius, quam supra dicta, prodest. XIV. Quartum genus panacis ab eodem Chirone reper- 1 tum, centaurioncognominatur : sed et Pharnaceon, in con- troversiam inventionis, a Pharnace rege deductum. Seritur hoc, longioribus, quam cætera, foliis, et serratis. Radix odorata in umbra siccatur, vinoque gratiam adjicit. Hujus genera duo fecere, alterum lævioris folii, alterum te- nuioris. XV. Heracleon siderion et ipsum ab Hercule inventum 1 est, caule tenui digitorum quatuor altitudine, flore pu- niceo, foliis coriandri. Juxta lacus et amnes invenitur, omniaque vulnera ferro illata efficacissime sanat. XVI. Est Chironis inventum ampelos, quæ vocatur Chironia, de qua diximus inter vites, sicuti de herba, cujus inventio assignatur Minervæ. XVIL. Herçuli eam quoque adscribunt, quæ Apollinaris, { apud Arabas altercum sive altercangenon, apud Græcos LIVRE XXV. quiame). Il y en a plusieurs espèces : l’une (Ayos- cyamus reticulatus, L.) a la graine noire, la fleur presque pourpre, et est épineuse; celle-ci croît dans la Galatie. L'espèce vulgaire (jus- quiame noire, yoscyamus niger, L.) est plus blanche, plus garnie de branches et plus haute 2 que le pavot. La graine de la troisième espèce (hyosciamus aureus, L.) est semblable à celle de l'irion {xvuux, 22). Toutes causent la folie et des vertiges. La quatrième espèce (kyosciamus al- bus, L.) estmolle, lanugineuse, plus grasse que les autres, à graine blanche, et croît dans les lieux maritimes. C’est d’elle queles médecins font usage , ainsi que d’une autre à graine roussâtre. Mais quelquefois la graine blanche devient rousse si elle n’a pas müri parfaitement, et alors on la rejette. Au reste, on n’en cueille d’aucune espèce qui ne soit tout à fait sèche. Cette plante a, comme le vin, la propriété de porter à la tête et de troubler l'esprit. On se sert de la graine en pature, ou l’on en extrait le suc; on exprime séparément aussi le sue de la tige et des feuilles. On emploie mêmela racine. En général, l'emploi 3 de cette plante est, selon moi, très-hasardeux. En effet, il est certain que les feuilles même déran- gent l'esprit, si on en prend plusde quatre. Lesan- ciens pensaient que lesfeuilles, dans du vin, chas- saient la fièvre. On fait aussi avec la graine, commenous l’avons dit(xv, 7,5 ; XX111, 49), une huile qui, instillée dans loreille , dérange l’in- telligence. Chose singulière, on a indiqué des remèdes pour ceux qui avaient bu de ce suc comme étant un poison, et on a indiqué ce suc même parmi les remèdes: c'est ainsi qu'on mul- tiplie sans fin les expériences, et qu’on force les poisons même à devenir utiles. { XVIIL. (v.) Le linozostis ou parthénion (mer- curiale, mercurialis annua, L.) est une décou- vero hyoscyamos appellatur. Plura ejus genera : unum uigro semine, floribus pæne purpureis, spinosum, Talis nascitur in Galatia. Vulgare autem candidius est, et 2 fruticosius, altius papavere. Tertii semen irionis semini simile : et omnia insaniam gignentia, capitisque vertigines. Quartum genus molle, lanuginosum, pinguius cæteris , candidi seminis, in maritimis nascens ; hoc recepere me- dici. Item rufi seminis. Nonnumquam autem candidum rufeseit, si non ematuruit, improbaturque. Et alioqui nul- lum, nisi quum inaruit, legilur. Natura vini, ideoque mentem caputque infestans. Usus seminis et per se, et succo expresso, Exprimitur separatim, et caulibus foliis- que : utuntur et radice, temeraria in totum (ut arbitror) 3 medicina. Quippe etiam foliis constat mentem corrumpi, si plura quam quatuor bibantur. Etiam antiqui in vino febrem depelli arbitrabantur. Et oleum fit ex semine, ut diximus , quod ipsum auribas infusum tentat meulem : mireque, ut contra venenum , remedia prodidere his qui id bibissent, et ipsum pro remediis : adeo nullo omnia ex- periendi fine, ut cogerentur etiam venena prodesse. 1 XVIII. (v.) Linozostis, sive parthenion, Mercurii in- 171 verte attribuée à Mercure ; aussi, chez les Grecs, beaucoup le nomment hermupoa ( herbe d'Her- mès), et chez nous tout le monde l’appelle mer- curiale. Il y en a deux espèces : lamercuriale mâle et la mercuriale femelle ; celle-ci, plus efficace, a ja tige haute d'une coudée, quelquefois ramifiée au sommet, les feuilles plus étroites que le basilie, les articulations serrées , des aisselles nombreu- ses’; lagraine pend aux articulations. Dans la mer- curiale femelle la graine est abondante; dans la mercuriale mâle elle est placée près des articula- tions, moins abondante , courte et contournée. Dans la mercuriale femelle la graine est libre et blanche. Les feuilles sont dans la mercu- : riale mâle plus foncées, dans la mercuriale femelle plus blanches. La racine, qui ne sert à rien, est très-grêle. Elles croissent toutes deux dans les campagnes cultivées. On rapporte de l’une et de l’autre une particularité singulière : la mercuriale mâle fait engendrer des garçons, la mercuriale femelle des filles, résultat qu’on obtient si, aussitôt après la conception, on fait boire le suc dans du vin cuit, ou manger les feuilles soit bouillies avec de l'huile et du sel, soit crues, dans du vinaigre. Quelques-uns la font bouillir dans un vase de terre neuf, avec de l’héliotrope et deux ou trois épis, jusqu’à ce qu’elle soit bien cuite; ils recommandent de prendre cette décoction en boisson, et la plante même en aliment, pendant trois jours à partir du lendemain des règles ; et ils veulent que le quatrième jour, après le bain, la femme s’ap- proche de son mari. Hippoerate (De morb. mul., 1,t. 63,t. 74,t.82,t. 85; De nat. mul.;t.s, t.11,t. 18 ; De morb., 11, t. 12) a singulièrement vanté les deux mercuriales pour les maladies des femmes; aujourd'hui aucun médecin ne les emploie pour cet usage: Quant à lui, il les em- 3 [M ventum est, ideo apud Græcos Hermupoan multi vocant eam, apud nos omnes Mercurialem. Duo ejus genera : masculus et femina, quæ eflicacior , caule cubitali, inter- dum ramoso in cacumine, ocimo angustioribus foliis, geniculis densis, alarum cavis multis, semine in geniculis dependente : feminæ copioso, mari juxta genicula stante, rariori ac brevi , contortoque : feminæ , soluto et candido. Folia maribus nigriora, feminis candidiora : radix super- vacua, prætenuis. Nascuntur in campestribus cultis. Mirum est, quod de utroque eorum genere proditur : ut nmiares gigoantur, hunc facere; ut feminæ, illam. Hoc contingere, si a conceplu suceus protinus bibatur in passo, edanturve folia decocta ex oleo et sale, vel cruda ex aceto. Quidam decoquunt eam in novo fictili cum helio- tropio, et duabus aut tribus spicis, donec decoquatur. Decoctum dari jubent, et herbam ipsam in cibo, altero die purgationis mulieribus per triduum, quarto die a balnea coire eas. Hippocrates miris laudibus in mulierum usu prædicavit has : ad hune modum medicorum nemo no vit. Ille eas vulvæ cum melle, vel rosaceo, vel irino, vel li- 3 rino admowit : item ad ciendos menses secundasque. Hoc = LES _ 172 ployait pour la matrice, en pessaire avec le miel, ou l'huile rosat, ou l’huile d’iris, ou l’huile de lis. IL s’en servait aussi pour provoquer les rè- gles et la sortie de l’arrière-faix. Suivant lui, elles produisent les mêmes effets (Denat. mul., t. 29) en boisson ou en fomentation. Il en ins- tillait le suc pour la mauvaise odeur des oreilles (De int. affect., t. 34), qu’il bassinait ensuite avec du vin vieux. Il se servait des feuilles en cataplasme, pour les maux de ventre, pour les épiphora, la strangurie et les affections de vessie ; il en donnait la décoction avec la myrrhe et l'encens. Pour relâcher le ventre, ou dans les cas de fièvre, on en fait bouillir une poignée dans deux setiers d’eau jusqu’à réduction de moitié , et on boit cette décoction avec du sel et du miel. Cette décoction, avec un pied de cochon ou une volaille , est encore plus salutaire. Quel- ques-uns ont pensé que pour purger il fallait donner les deux mercuriales en même temps, ou en faire une décoction avec la mauve. Elles pur- gent la poitrine, évacuent la bile, mais font du mal à l'estomac. Nous en exposerons”les autres usages en lieu et place. XIX. Achille, élève de Chiron, a aussi décou- vert une plante qui guérit les blessures , appelée pour cela achilléos (achillea tomentosa ; achil- lea millefolium; achillea magna). C'est avec cette plante qu’il guérit, dit-on, Télèphe. D'au- tres prétendent qu’il trouva le premier dans la rouille (xxxtv, 45) un ingrédient très-utile dans les emplâtres; aussi le représente-t-on faisant tomber avecson épée la rouille d’une lance dans la plaie de Télèphe. D’autres veulent qu'il ait employé à la fois les deux remèdes. Quel- ques-uns nomment cette plante panacès hé- racléon, d’autres sidéritis, et ils en font chez nous Ja mille-feuille (xx1v, 95) : ils disent qu’elle a une tige d’une coudée, et est rameuse, idem præstare potu fotuque dixit. Instillavit auribus olidis succum, inupxitque cum vino vetere. Alvo folia imposuit, vpiphoris, stranguriæ, et vesicæ. Decoctum ejus dedit cum myrrha et thure. Alvo quidem solvendæ, vel in {ebri, decoquitur quantum manus capiat in duobus sex- lariis aquæ ad dimidias : bibitur sale et melle admixto : nec non cum ungula suis, aut gallinaceo decoctum salu- brius. Purgationis causa putavere aliqui utramque dan- dam, sive cum malva decoctum. Thoracem purgant, bilem detrabunt, sed stomachum lædunt, Reliquos usus dicemus suis locis. XIX. Invenit et Achilles discipulus Chironis, qua vul- ueribus mederetur, quæ ob id Achilleos vocatur. Hac sanasse Telephum dicitur. Ali primum æruginem inve- nisse utilissimam emplastris, ideoque pingitur a cuspide “'ecutiens eam gladio in vulnus Telephi. Alii atroque usum inedicamento volunt. Aliqui et hanc panacem heracleon, ali sideritin, et apud nos millefoliam vocant, cubitali scapo, ramosam, minutioribus quam feniculi foliis ves- utam ab imo. Alii fatentur quidem illam vulneribis uti- PLINE. et couverte dès le bas de feuilles plus petites que celles du fenouil. D’autres, tout en con- venant que cette dernière plante est bonne pour les plaies, affirment que la vraie achilléos a une tige bleuâtre, haute d’un pied, sans bran- ches, et garnie élégamment detous côtés de feuil- les rondes isolées. D’autres lui attribuent une 2 tige carrée, les sommités du marrube, et la feuille du chêne ; ils prétendent aussi que cette plante cicatrise les nerfs coupés. D’autres disent que la sidéritis (xxv, 15) croît dans les décom- bres, et exhale quand on la broie une odeur fétide; et qu’il y en a encore une autre semblable à cette dernière, mais à feuilles plus blanches et plus grasses, à tiges plus menues, et croissant dans les vignobles ; qu’enfin une troisième espèce (9) est haute de deux coudées , a des rameaux grêles, triangulaires, la feuille de la fougère, avec un long pétiole et la graine de la bette, et que toutes sont excellentes pour les plaies. Les Latins nom- ment scopa regia (xx1, 15) celle qui a la feuille la plus large (chenopodium scoparia, L. ); elle guérit l’angine des pourceaux. XX. À la même époque Teucer a trouvé le! teucrion, nommé par quelques-uns hémionion (asplenium ceterach, L.). Cette plante jette des scions déliés et de petites feuilles , croît dans les lieux incultes , a un goût astringent, et ne fleurit jamais; elle ne produit pas non plus de graine. C’est un remède pour les affections de la rate. Le fait est qu’elle fut reconnue de la manière sui- vante : Des entrailles de victimes furent jetées dessus; elle s’attacha à la rate et la consuma : aussi est-elle nommée par quelques-uns splénion. On dit qu’on trouve sans rate les pourceaux qui ont mangé de sa racine. Quelques auteurs don- nent ce nom à une plante rameuse{la germandrée à feuilles luisantes, feucrium lucidum , L.), ayant les branches de l’hysope et la feuille de la lem, sed veram achilleon esse scapo cæruleo pedali, sine ramis, ex omni parte singulis foliis rotundis eleganter ves- titam. Alii quadrato caule, capitulis marrubii, folio quer- 2 cus. Hanc etiam præcisos nervos glutinare faciunt. Alii sideritin in maceriis nascentem, quum teratur, fœdi odoris. Etiamnum aliam similem huic, sed candidioribus foliis et pinguioribus, tenuioribus cauliculis, in vineis nas- centem. Aliam vero binum cubitorum, ramulis exilibus, triangülis, folio filicis, pediculo longo, betæ semine, om- nes vulneribus præcipuas. Nostri eam, quæ est latissimo foio, scopam regiam vocant. Medetur anginis suum. XX. Invenit et Teucer eadem ætate Teucrion, quam 1 quidam hemionion vocant, spargentem juncos tenues, folia parva, asperis locis nascentem , austero sapore, num- quam florentem : neque semen gignit. Medetur lienibus : constatque sic inventam : quum exla super eam projecla essent, adhæsisse lieni, eumque exinanisse. Ob id a qui- busdam splenion vocatur. Narrant suües, qui radicem ejus ederint , sine splene inveniri. Quidam ramis hyssopi surcu- losam, folio fabæ, eodem nomine appellant , et colligi flo- LIVRE XXV. fève, et ils prescrivent de la récolter pendant qu’elle est encore en fleur ; ainsi ils ne doutent pas qu’elle ne fleurisse ; ils vantent surtout celle qui croît dans les montagnes de la CGilicie et de la Pisidie. 1 XXI. On connaît la réputation de Mélampus (vu, 33) dans les arts de la divination; il a donné son nom à une espèce d’ellébore, le mé- lampodion. Quelques-uns attribuent la décou- verte de cette plante à un berger de ce nom, qui remarqua que les chèvres étaient purgées quand elles en avaient mangé, et qui guérit la folie des filles de Prœtus en leur donnant le lait de ces chèvres. Il convient donc de parler en même temps de toutes les espèces d’ellébore. Il y en à deux principales, la blanche (veratrum al- bum et nigrum, L.), etla noire (kelleborus orien- talis , L.); d’après la plupart des auteurs, cette différence ne porte que sur la racine. D’autres assurent que l’ellébore noir a les feuilles sembla- bles à celle du platane, mais plus petites, plus noires et plus découpées, et que l’ellébore blanc a les feuilles de la bette naissante, mais plus uoires aussi, et rougeâtres dans le dessous, le 2 long des nervures. Tous deux ont la tige féru- lacée, haute d’un palme et enveloppée de tu- niques comme les bulbes, et la racine frangée comme celle de l'oignon. Le noir tue les chevaux, les bœufs, les pourceaux ; aussi ces animaux n’y touchent pas, tandis qu'ils mangent le blanc. On dit que celui-ci est bon à cueillir au temps des moissons. Îl croît en grande quantité sur le mont OEta, et:le meilleur se trouve en un point de cette montagne, autour de Pyra. Le noir vient partout, mais il est meilleur sur l'Hé- licon, montagne renommée encore pour d’autres plantes. L’ellébore blanc du mont OEta a le pre- mier rang ; au second est celui du Pont; au troi- rentem adhuc jubent : adeo florere non dubitant ; maxime. que ex Ciliciis et Pisidiæ montibus laudant. 1 XXI. Melampodis fama, divinationis artibus nota est. Ab hoc appellatur unum ellebori genus Melampodion. Ali- qui pastorem eodem nomine invenisse tradunt , capras pur- gari pasto illo animadvertentem, daloque lacte earum sanasse Prætidas furentes, Quamobrem de omnibus ejus generibus dici simul convenit. Prima duo sunt, candidum et nigrum. Hoc radicibus tantum intelligi tradunt plerique. Alii folia nigci, platano similia, sed minora, nigrioraque et pluribus divisuris scissa : albi, betæ incipientis : hac quo- 2 quenigriora , et canalium dorso rubescentia. Utraque caule palmi ferulaceo, bulborum tunicis convoluto, radice fim- briata cæparum modo. Nigro equi, boves, sues necantur ; itaque cavent id, quum candido vescantur. Tempestivum esse tradunt messibus. Plurimum autem nascitur in Œta monte : et optimum uno ejus loco circa Pyram. Nigrum ubique provenit, sed melius in Helicone, qui mons et aliis laudatur herbis. Candidum probatur Œtæum : secundum Ponticum; tertio loco Eleaticum, quod in vitibus nasci ferunt; quarto Parnassium, quod adulteratur Ætolico, ex 173 sième , celui d'Élée, qui croît ; dit-on , dans les vignobles ; au quatrième, celui du Parnasse , que la commodité du voisinage fait sophistiquer avec celui d’Etolie. De ces espèces, le noir seul 3 est appelé mélampodion. On s’en sert pour par- fumer et purifier les maisons, et aussi pour as- perger le bétail, en y joignant une formule de prière. On le cueille aussi avec plus de cérémo- nies : En effet, on trace d’abord autour de la plante un cercle avec une épée ; ensuite celui qui doit la couper se tourne vers l'Orient , et il de- mande aux dieux de lui permettre de faire cette opération. Il observe s’il ne vole point d'aigle; il en paraît presque toujours lorsqu'on récolte cette plante; et si l’aigle vole près de celui qui la ré- colte , c’est un présage que celui-ci mourra dans l’année. On ne recueille pas non plus facilement l’ellébore blane ; il porte à la tête, surtout si l’on n’a pas la précaution de manger auparavant de l'ail, de boire de temps en temps du vin, et de fouiller promptement la terre. L’ellébore noir est 4 appelé par quelques-uns ectomon , par d’autres polyrrhizon ; il purge par le bas ; le blanc purge par lehaut, etemporte par cette voie la cause des maladies. Ce remède, si redoutable autrefois, est devenu si familier, que beaucoup d'hommes stu - dieux en ont fait un fréquent usage pour se don- ner plus de sagacité dans leurstravaux lütéraires. Carnéade en prit pour répondre aux écrits de Zénon ; et chez nous, Drusus, le plus célèbre des tribuns du peuple, le même qui reçut avant tous les autres les applaudissements des plébéiens debout, et à qui les patriciens imputèrent la guerre des Marses, fut guéri de l’épilepsie par ce remède, dans l’île d'Anticyre. Là, en effet, on en use avec 5 plus de sûreté qu'ailleurs, parce qu'on y mêle je sésamoïde , comme nous avons dit (xx1r, 64 ). En Italie on le nomme vératrum. La poudre des vicino. Nigrum ex his Melampodion vocant, quo et domos : suffiunt purgantque, spargentes et pecora, cum preca- tione solenni : hoc et religiosius colligitur. Primium enim gladio circumscribitur. Dein qui succisurus est, ortum spectat : et precatur, ut id liceat sibi concedentibus diis facere, observatque aquilæ volatus : fere enim secantibus interest : et si prope advolavit, moriturum illo anno qui succidat, augurium est. Nec album facile colligitur, caput aggravans, maxime nisi præsumatur allium, et subinde viaum sorbeatur , celeriterque fodiatur. Nigrum alii ecto- mon vocant, alii polyrrhizon : purgat per inferna : candi- dum autem vomitione, causasque morborum extrahit ; quondam terribile, postea tam promiscuum, ut plerique studiorum gratia ad pervidenda acrius, quæ commenta- bantar, sæpius sumtitaverint. Carneadem responsurum Zenonis libris : Drusum quoque apud nos, tribunorum po- pularium clarissimum ( cui ante omnes plebs stans plausit, optimates vero bellum Marsicum impulavere )}, conslat hoc medicamento liberatum comitiali morbo in Anticyra insula. 1bi enim tutissime sumitur, quoniam , ut diximus, sesamoides admiscent, Italia veratrum vocat. Farina eo- _— é c 174 ellébores, seule ou mêlée avec la radicule (sapo- paire), qui, avons-nous dit (x1x, 18), est em- ployée au lavage des laines , est un sternutatoire. Les deux ellébores sont narcotiques. On en choisit les racines les plus déliées, les plus courtes, et encore faut-il qu’elles soient comme tronquées; car le haut de la racine, qui en est le gros et qui ressemble aux oignons, ne sert qu’à purger les chiens. Les anciens choisissaient la racine dont l'écorce était la plus charnue, afin d’en tirer une substance plus délicate. Ils la couvraient d’éponges humides; puis, gonflée, ils l’effilaient à l’aide d’une aiguille ; enfin ils faisaient sécher à l’ombreces filaments, pour s’en servir au besoin. Aujourd’hui on donne immédiatement le chevelu de la racine dont l’écorce est la plus épaisse. Le meilleur ellébore est celui qui, âcre et brülant au goût, répand une sorte de poussière quand on le rompt. La forces’en conserve, dit-on, pen- dant:trente ans. XXII. L’ellébore noir s’administre pour la paralysie, la folie, l’hydropisie, pourvu qu'il n’y ait point de fièvre, pour la goutte invétérée et les maladies articulaires. Il évacue par le bas la bile et la pituite. On en donne dans l’eau, pour relâcher doucement le ventre, une drachme au plus, et, pour dose moyenne, quatre oboles (3 gramm.). Quelques-uns y ont adjoint la scam- monée ; le plus sûr adjuvant est le sel. Dans un véhicule doux, pour peu qu’on passe la dose, il est dangereux. En fomentation, il dissipe les taies des yeux ; aussi quelques-uns l’ont pilé, et en ont fait un collyre. Il mürit et déterge les scrofules , les suppurations, les duretés, ainsi que les fistules où on l’introduit, mais il faut le retirer le troisième jour. Avec les râclures de cuivre et la sandaraque, il enlève les verrués. rum per se, et mixta radicula, qua lanas diximus lavari, sternumentum facit, amboque somnum. Leguntur autem tenuissimæ radices brevesque, ac velut decurtatæ etiam hœæ. Nam summa, quæ est crassissima, cæpis similis, canibus tantum datur purgationis causa, Antiqui radicem corlice quam carnosissimo seligebant , quo tenuior exime- retur medulla. Hanc humidis spongiis opertam , turgescen- temque acu in longitudinem findebant, Deinde fila in umbra siccabant, iis utentes : nunc ramulos ipsos ab radice quam gravissimi corlicis ita dant. Optimum, quod acre gustu fervensque, in frangendo pulverem emittit. Durare vim éjus xxx annis ferunt. XXII. Nigrum medetur paralyticis, insanientibus, hy- dropicis, dum citra febrim, podagris veteribus, articu- lariis morbis. Trahit alvum, et bilem, pituitasque. Ex aqua datur ad leniter molliendam alvum, plurimum dra- chma, modice quatuor obolis, Miscuere aliqui et scam- moneam, sed tutius salem. In dulcibus datum copiosius periculum infert; oculorum caliginem fotu discutit : ob id quidam et inunxere trito. Strumas, suppurata, duritias concoquit ét purgat : item fistulas, tertia die exemtum. Verrucas tollit cum squamis æris et sandaracha, Hydro- PLINE. Avec la farine d’orge et le vin,-on l’emploie.en topique sur le ventre des hydropiques. On s’en sert pour guérir les catarrhes du bétail,.et des bêtes de somme, en passant à travers l'oreille. de l'animal unetige d'ellébore, que l’on retirele len- demain à la même heure. Avec l’encens ou la cire et la poix, ou avec l'huile de poix (xxIv, 11), il guérit la gale des quadrupèdes. XXIIT. Le meilleur ellébore blane est celui 1 qui fait le plus promptement éternuer; maisil paraît bien plus formidable que le noir, surtout quand on lit dans les anciens auteurs les pré- cautions par lesquelles on cherchait à défendre ceux qui l'avaient pris contre les frissons , les suffocations , les assoupissements inopportuns, les hoquets ou les éternuments éternels, les trou- bles de l'estomac, les vomissements trop tardifs ou trop prolongés , trop peu abondants ou exces- sifs. En effet, on était dans l’usage d’adminis- trer d’autres substances qui excitaient le vomis- sement, et de faire sortir l’ellébore soit par des évacuants, soit par des clystères ; souvent même on pratiquait la saignée. De plus , quelque heu- reux effet qu’il produise, il esttoujours effrayant, à cause des diverses couleurs des matières vomies ; et, après le vomissement, à cause de l’attention du médecin à observer le bas-ventre, à cause de l'administration des bains, à cause du soin donné au corps entier ; et tout cela précédé par les terreurs qu’inspire la réputation de ce remède, car on dit que cuit avec de la chair il la consume. L'erreur des anciens était de le donner, à cause 2 deces craintes, avec trop de parcimonie ; en effet, plus on le prend à haute dose, plus il fait promp- tement éruption. Thémison n’en donnait pas plus de deux drachmes; plus tard, on en a. donné jusqu’à quatre, sur l'autorité d’Hérophile (10), qui picorum ventri imponitur cum farina hordeacea et vino. Pecorum et jumentorum pituitas sanat ,surculo per aurem trajecto, et postero die eadem hora exemto. Scabiem qua- drupedum cum thure aut cera, ac pice, vel cum pisse- 1æ0. XXII. Album optimum, quod celerrime movet sternu- menta : sed multum terribilius nigro, præcipue si quis apparatum poturorum apud antiquos legat, contra hor- rores , strangulatus, intempestivas somni vires, singultus infinitos aut sternumenta, stomachi dissolutiones, tardio- res vomitus aut longiores , exiguos aut nimios. Quippe alia dare solili, quæ concitarent vomitiones, ipsumque elle- borum extraherent medicamentis, aut clysteribus : sæpe etiam sanguine. venis emisso. Jam vero et quum prospere cedat, terribili visw, variis coloribus vomitionum , et post vomitiones observatione alvi, balinearum dispensatione, totius corporis cura, antecedente omnia hæc magno ter- rore famæ ;mamque tradunt absumi carnem , si coguatur una. Sed antiquorum vilium erat, quod propter hos melus 2 parcius dabant : quum celerius erumpat, quo largius su- mitur, Themison binas non amplius drachmas datavit : sequentes et quaternas dedere, claro Herophili præconio, ir LIVRE XXV. comparait l’ellébore à un vaillant capitaine , di- sant qu'après avoir tout mis en mouvement, il sortait le premier. On a fait de plus une décou- verte singulière : ce qui, comme nous l'avons dit (xx, 21) (11), a été coupé avec de petits ciseaux, on le passe par le crible ; l’écorce reste, la moelle tombe; l'écorce est l’éyacuant, tandis que la moelle, donnée quand l’évacuation est excessive, arrête les vomissements. 1 XXIV. Au reste, pour obtenir de bons effets, il faut prendre garde de l’administrer par un temps couvert , car alors il cause des tourments insupportables; et il n’est pas douteux qu’il faut le donner plutôt dans l’été que dans l'hiver. Le corps doit être préparé sept jours à l'avance par des aliments âcres, par l’abstinence du vin; le quatrième jour et l’avant-veille, par des vomisse- ments; la veille, par l’omission du repas du soir. L’ellébore blanc se donne aussi dans un véhicule doux, mais il se prend le mieux dans une purée -de lentilles ou däns de la bouillie. On a tout nouvellement imaginé de fendre des raiforts, d'y insérer de l’ellébore, puis de comprimer le tout ensemble, afin que la force du remède se par- tage ; et on le donne ainsi adouci. Environ quatre 2 heures après on commence à le rendre , et l’opé- ration en est complète au bout de sept heures. Administré de la manière indiquée, il est bon pour l’épilepsie, comme nous l’avons dit (xxv, 21 ); pour les vertiges, la mélancolie, la folie, le délire, l’éléphantiasis blanc, la lèpre, le tétanos , le tremblement, la podagre, l’hydropisie, la tym- panite commençante, les affections de l'estomac, le spasme cynique (tic douloureux ), la coxalgie, les fièvres quartes qui ne se termineraient pas autrement, les vieilles toux, les gonflements, et lés tranchées qui reviennent. 1 XXV. On défend de le donner aux vieillards qui elleborum fortissimi ducis similitudini æquabat, Con- citatis enim intus omnibus, ipsum in primis exire. Præ- terea mirum inventum est, quod incisum forficulis, ut diximus , cribrant : cortex remanet, hoc inaniunt : me- dulla eadit; hæc in nimia purgatione data vomitiones sistit. 1 XXIV. Cavendum est felici quoque cura, ne nubilo die detur : quippe impetibiles cruciatus exsistunt. Nam æstate potius, quam hieme dandum , non est in dubio. Corpus septem diebus ante præparandum cibis acribus, absti- nentia vini, quarto et tertio die vomitionibus, pridie cœnæ abstinentia. Album et in dulci datur, aptissime vero in lente aut pulte. Nuper invenere, dissectis raphanis in- serere élleboru, rursasque comprimere râphanos, ut transeat vis, atque eo lenimento dare. Reddi post quatuor 2 lere horas incipit. Totum opus septenis peragitur horis. Medetur ita morbis comitialibus, ut diximus, vertigini, melancholicis, insanientibus, lymphaticis, elephantiasi albæ, lepris, tetano, tremulis, podagricis , hydropicis, incipientibusque tympaniticis , stomachicis, spasticis cyni- cis, ischiadicis, quartanis, quæ aliter non desinant ; tussi veteri, inflationibus, torminibus redeuntibus. 175 et aux enfants, aux personnes d’un corps ou d’un esprit mou et efféminé, aux gens grêles ou délicats; on le donne moins aux femmes qu'aux hommes; on le défend encore aux individus ti- mides, et dans les cas où les viscères sont ulcérés ou tuméfiés ; on le défend surtout aux hémoptoï- ques et à ceux qui se plaignent de la poitrine ou de la gorge. A l'extérieur, l’ellébore appliqué avec de l’axonge salée est bon pour les éruptions pituiteuses ainsi que pour les vieilles suppura- tions. Mêlé avec de la farine, il tue les rats. Les chasseurs gaulois empoisonnent leurs flèches avec l’ellébore , coupent autour de la blessure la chair des animaux qu'ils tuent, et assurent que le reste est plus tendre. L’ellébore blanc broyé et hu- mecté de lait fait mourir les mouches ; il guérit le phthiriasis. XXVI. (vr.) Cratevas a attribué à Mithridate lui-même une plante appelée mithridatia (ery- thronium dens cants, L.) ; elle a à la racine deux feuilles qui ressemblent à celle de l’acanthe; la tige s'élève entre ces deux feuilles, et porte une fleur couleur de rose. XXVII. Lenæus attribue à Mithridate la dé- couverte d’une seconde plante, le scordotis ou scordion (nepeta scordotis, L.), qui a été dé- crit de la main même de ce prince : cette plante est haute d’une coudée, à tige quadrangulaire, rameuse, semblable au chêne (12), et portant des feuiiles lanugineuses ; elle se trouve au royaume de Pont, dans les campagnes grasses et humides ; la saveur en est amère. 11 en existe aussi une autre espèce ({eucrium scorodonia, L.), à feuil- les plus larges, ressemblant à la menthe sauvage. Toutes deux ont isolément de nombreux usages, ou avec d’autres ingrédients elles entrent dans les antidotes. XXVIIT. La polémonia ou philetæria (Ayperti-1 _ — XXV. Vetant dari senibus et pueris : item mollis ac fe- 1 minei corporis animive, exilibus aut teneris : et feminis mious quam viris. Item timidis, aut si exhulcerata sint præcordia, vel tumeant : minime sanguinem exscreanti- bus, causariis vel latere, vel faucibus. Medetur extra cor- poris, eruplionibus pituitæ cum axungia salsa illitum : item suppurationi veteri. Mures polentæ admixtum necat. Galli sagittas in venatu elleboro tingunt, circumcisoque vulnere teneriorem sentiricarnem affirmant. Muscæ quoque necantur albo trito, et cum lacte sparso. Eodem et phthi- riasis emendatur. XXVL (vi) Ipsi Mithridati Cratevas adscripsit unam 1 mithridatiam vocatam. Huic folia duo à radice acantho si- Milia. Caulis inter utraque sustinens roseum florem. XXVII. Alteram Lenæus, scordotin, sive scordion , ip- { sius manu adscriptam, magnitudine cubitali, quadrangulo caule , ramosam quernæ similitudine , foliis lanuginosis : reperitur in Ponto,-campis pinguibus humidisque, gustus amari. Est et altérius generis, latioribus foliis, mentas- tro similis, plurimosque utraque ad usus per se , et inter alia in antidotis. 176 cum olympicum, L.) (13) doit ce double nom à la contestation des rois qui s’en sont disputé la découverte. Les Cappadociens la nomment chilio- dynama (mille vertus). Elle a une racine grosse, des branches menues, à l’extrémité ‘desquelles pend une sorte de grappe, une graine noire ; du reste, elle ressemble à la rue. Elle croît dans les terrains montueux. 1 XXIX. L’eupatoire (agrimonia eupatorium , L.) a aussi un patronage royal (Mithridate Eupa- tor). La tige en est ligneuse, noirâtre, velue, haute d’une coudée, et quelquefois plus. Les feuilles , disposées d'intervalle en intervalle , ressemblent à celles de la quintefeuille ou du chanvre; elles sont découpées en cinq-parties , et elles sont noi- res aussi et velues. La racine ne sert à rien. La graine , prise dans du vin, est un remède sou- verain pour la dyssenterie. 1 XXX. La centaurée (centaurea centaurium, L.) a, dit-on, guéri Chiron : le centaure ma- niait les armes d’Hercule, qu’il avait recu chez lui, et il s'était blessé en laissant tomber une flèche sur son pied ; aussi quelques-uns appel- lent-ils la centaurée chironion. Les feuilles sont larges et oblongues, dentelées tout autour, et touffues dès la racine. Les tiges, hautes de trois coudées et garnies de nœuds, portent des têtes semblables à celles du pavot. La racine est volu- mineuse, rougeâtre, tendre, cassante, longue de deux coudées, pleine de sue, et d’une amer- tume mélangée d’une certaine douceur. La cen- taurée croît sur les collines, dans un terrain gras. La plus estimée est celle de l’Arcadie, de l’Élide, de la Messénie , du mont Pholoé et de la Lycie; elle est très-bonne aussi sur les Alpes et dans d’autres lieux. Dans la Lycie on en fait le Iycium. Elle a tant de vertu pour réunir les plaies, qu’elle 1 XXVIII. Polemoniam, alii philetæriam , a certamine regum inventionis appellant. Cappadoces autem chiliody- namam , radice crassa , exilibus ramis, quibus in summis corymbi dependent , nigro semine : cætero rutæ similis, nascitur in montuosis. 1 XXIX. Eupatoria quoque regiam auctoritatem habet, caulis lignosi , nigricantis , hirsuti, cubitalis , etaliquando amplioris , foliis per intervalla quinquefolii, aut cannabis, per ambitum incisis quinquepartito , nigris et ipsis , plu- mosisque : radice supervacua. Semen dysentericis in vino potum auxiliatur unice. 1 XXX. Centaurio curatus dicitur Chiron, quum Her- culis excepti hospitio pértractanti arma, sagitta excidisset in pedem : quare aliqui Chironion vocant. Folia sunt lata et oblonga , serrato ambitu , densa ab radice , caules ter- num cubitorum, geniculati. Jn his capita ceu papave- rum. Radix vasta , rubescens , tenera fragilisque, ad bina cubita, madida succo, amara Cum quadam dulcedine. Nascitur in collibus pingui solo. Laudatissima 1n Arcadia, Elide, Messenia, Pholoe , et Lycia : et in Alpibus vero plurimisque aliis locis. In Lycia quidem et ex ea lycium fa- ciunt, Vis in vulneribus Lanta , ut cohærescere etiam car- PLINE. fait, dit-on, adhérer entre elles les viandes avec lesquelles on la met cuire. On n’emploie que la racine, qu’on fait prendre à la dose de deux drachmes pour les cas dont nous parlerons, pilée dans de l’eau s’il y a fièvre , sinon dans du vin. La décoction de cette racine guérit les mé- mes maladies. XXXI. Il est une autre centaurée, surnommée 1 lepton (erythræa centaurium , Pers.), à feuilles menues, appelée par quelques-uns libadion, parce qu’elle croît sur le bord des fontaines. Elle ressemble à l’origan , si ce n’est qu’elle a les feuilles plus étroites et plus longues. La tige est anguleuse, peu élevée, garnie de rejets ; la fleur est celle du lychnis (agrostemma coronaria, L.); la racine est menue, et sans usage. C’est par son suc que cette plante est efficace. Elle se récolte en automne ; on extrait le suc des feuilles. Quel- ques-uns hachent les tiges, et les font macérer dans l’eau pendant dix-huit jours avant de les exprimer. En Italie on nomme cette centaurée le fiel de la terre, à cause de son extrême amer- tume. Les Gaulois la nomment exacon, parce que, prise en breuvage, elle fait évacuer par le bas toutes les substances vénéneuses. XXXIL. Il est une troisième centaurée surnom- 1 mée triorchis {14) : il est rare qu'on la coupe sans se blesser ; le suc en est couleur de sang. Théo- phraste (ist, 1x, 9) rapporte qu’elle est défen- due par le triorchis , espèce d’épervier qui atta- que ceux qui la cueillent, et qui lui a donné son nom. Les gens ignorants confondent tout cela, et font tout rentrer dans la première espèce. XXXIII. (vu) Le clymenus (chèvrefeuille 1 des bois, lonicera periclymenum, L.) porte le uom d’un roi. Il a les feuilles du lierre, beaucoup de branches, la tige creuse et garnie de nœuds, nes tradant, si coquantur simul. In usu radix tantum duabus drachmis bibenda, quibus dicetur : si febris sit, in aqua trita, cæteris , in vino. Medetur et iisdem morbis decoctæ succus. XXXI. Est alterum centaurion cognomine lepton, mi- nutis foliis, quod aliqui libadion vocant, quoniam se- cundum fontes nascitar, origano simile, angustioribus et longioribus foliis, anguloso caule paululum alto, fruti- cante , flore lychnidis , radice tenui et supervacua, succo efficax. Ipsa herba autumno legitur, succus e fronde, Quidam caules concisos madefaciunt diebus xvim , atque ita exprimunt. Hoc centaurion nostri fei terræ vocant, propter amaritudinem summam. Galli exacon, quoniam omnia mala medicamenta potum e corpore exigat per alvnm. XXXII. Tertia est centauris, cognomine triorchis. Qui eam secat, rarum est, ut non vulneret sese. Hæc succum sanguineum mittit. Theophrastus defendi eam, impugnarique colligentes tradil a triorche accipitram ge- nere , a quo et nomen accepit. Imperiti confundunt hæc omnia , et primo generi assignant. XXXIHIL. ( vu.) Clymenus a rege herba appellata est, 1 ederæ foliis, ramosa, caule inani, articulis præcincta, odare _ LIVRE XXV. l'odeur forte, la graine du lierre ; il croît dans les lieux boisés et montueux. Nous indiquerons quelles maladies il guérit , pris en boisson ; mais il faut dire ici qu’en opérant la guérison il rend inhabiles à la génération les hommes qui en prennent. Celui des Grecs (calendula arvensis), semblable au plantain, a la tige carrée et des fol- licules pleins de graine, entrelacés entre eux commeles bras des poulpes. Le suc en estemployé, et possède à un haut degré la vertu réfrigérante. 1 XXXIV.Gentius, roi des Illyriens, a découvert la gentiane ; elle croît partout, mais la plus esti- mée est celle de l'Illyrie. Elle a la feuille du frêne, mais de la grandeur de celle de la laitue; la tige tendre, grosse comme le pouce, creuse et vide, garnie de feuilles par intervalles, atteignant parfois la hauteur de trois coudées, la racine flexible, noirâtre , et sans odeur. Elle abonde au pied des Alpes, dans les endroits humides. On emploie le suc et la racine. La racine a des pro- priétés échauffantes ; il ne faut pas la faire pren- dre aux femmes enceintes. 1 XXXV. Le roi Lysimaque a trouvé la plante appelée d’après lui lysimachia (/ysimachia atro- purpurea, L.), et qu’'Erasistrate a vantée; elle a les feuilles vertes du saule, la fleur pourpre , le port d’un arbrisseau , les branches dressées , l’o- deur âcre; elle vient dans les lieux humides. La force en est si grande , que mise sur le joug de bêtes de somme rétives elle fait cesser leur muti- nerie. 1 XXXVI. Des femmes même ont ambitionné de donner leur nom à des plantes: ainsi Arté- mise, femme de Mausole, adopta la plante appelée auparavant: parthenis, D’autres prétendent que cette plante a été ainsi nommée de la déesse Artémis Ilithye, attendu qu'elle est employée gravi, et semine ederæ, silvestribus et montuosis nascens. Quibus morbis pota medeatur, dicemus. Sed hic indicandum est, dum medeatur, sterilitatem pota etiam viris fieri. Græci plantagini similem esse dixerunt, caule quadrato, folliculis cum semine inter se implexis , velut in polyporum cirris : et succus antem in usu, vi summa in refrigerando. 1 XXXIV. Gentianam invenit Gentius rex Illyriorum, ubique nascentem , in Illyrico tamen præstantissimam , folio fraxini : sed Mmagnitudine lactucæ, caule tenero, pollicis crassitudine, cavo et inani, ex intervallis folialo, {rium aliquando cubitorum , radice lenta , subnigra , sine odore , aquosis montibus Subalpinis plurima. Usus in ra- dice et succo. Radicis natura est excalfactoria , sed præ- gnantibus non bibenda. 1 XXXV. Invenit ct Lysimachus herbam Lysimachiam, quæ ab eo nomen retinet, celebrata Erasistrato. Folia habet salicis viridia, florem purpureum , fruticosa, ra- mulis erectis, odore acri : gignilur in aquosis. Vis ejus tanta est, ut jumentis discordantibus jugo imposita, aspe- ritatem cohibeat. 1 XXXVI. Mulieres quoque banc gloriam affectavere : in quibus Artemisia uxor Mausoli, adoptata herba quæ PLINE, — T, Il. 177 particulièrement pour les maiadies des femmes. Elle jette beaucoup de rejetons, comme l’absinthe, mais elle a les feuilles plus grandes et grasses. On en distingue deux espèces : l’une à feuilles plus larges (arlemisia arborescens), l'autre plus délicate, à feuilles plus menues (armoise des champs, artemisia campestris, L.), et ne croissant que dans les parages maritimes. Quant à la plante (artemisia camphorata, L.) à laquelle quelques-uns donnent le même nom, et qui vient au milieu des terres, elle a une tige simple, des feuilles très-petites, beaucoup de fleurs qui éclosent lors de la maturité du raisin, et une odeur qui n’est pas désagréable. On l'appelle encore botrys et ambrosia; elle croît dans la Cappadoce. XXX VII. La plante nommée nymphæa (nym- phœa alba, L.) provient, dit-on, d’une nymphe morte de jalousie pour Hercule. Pour cela quel- ques-uns la nomment héracléon, et d’autres rho- palon, à cause de sa racine semblable à une mas- sue; et on ajoute que ceux qui en prennent pendant douze jours perdent la faculté du coît, La plus estimée est celle d'Orchomène et de Ma- rathon. Les Béotiens, qui en mangent la graine, la nomment madon. Elle vient dans l’eau ; de larges feuilles flottent à la surface, et d’autres partent de la racine; la fleur ressemble au lis, et, quand elle est passée, laisse une tête sem- blable à celle du pavot. La tige est grêle. On la récolte en automne. La racine, noire, se sèche au soleil : c’est un remède pour le cours de ven- tre. Il y a encore une autre nymphæa {#ymphæa lutea, L.) qui croît en Thessalie, dans le fleuve Pénée. La racine est blanche, la tête jaune, de la grandeur d’une rose. XXXVIIT. Du temps de nos pères, le roi Juba antea parthenis vocabatur. Sunt qui ab Artemide Hithyia cognominatam putant, quoniam privatim medeatur femi- narum malis. Est autem absinthii modo fruticosa, majo- ribus foliis pinguibusque. Ipsius duo genera : altera latio- ribus foliis, altera tenera tenuioribus, et non nisi in maritimis nascens. Sunt qui in mediterraneis eodem no- mine appellent, simplici caule, minimis foliis, floris co- piosi, erumpentis, quum uva maturescit, odore non in- jucundo : quam quidam botryn, alii ambrosiam vocant. Talis in Cappadocia nascitur, XXXVII. Nymphæa nata traditur Nympha zelotypia erga Herculem mortua. Quare heracleon vocant ali- qui, alii rhopalon , a radice clavæ simili ; ideoque eos qui biberint eam duodecim diebus, coilu genituraque privari. Laudatissima in Orchomeno et Marathone. Bœoti madon vocant, qui et semen edunt. Nascitur ir aquosis, foliis magnis, in summa aqua, et aliis ex radice prodeuntibus , flore lilio simili, et quum defloruit, capite papaveris , tenui caule : secatur autumno. Radix nigra in sole siccatur, adversaturque alvinis. Est et alia nym- phæa in Thessalia, amne Peneo, radice alba, capite luteo , rosæ magpiludine. 18 _ 178 PLINE. a découvert (v, 1,16) la plante qu’il a nommée euphorbe (euphorbia officinarum, L.), du nom de son médecin, , Euphorbe fut le frère de Musa (x1x, 38, 4), qui, comme nous l’avons dit (x1x, 38), sauva la vie au dieu Auguste. Ces deux frères ont introduit l’usage de-se faire arroser après le bain chaud avec beaucoup d’eau froide, pour resserrer le corps. Autrefois on ne se bai- gvait qu’à l’eau chaude, comme nous le voyons dans Homère même (//., x11, 444). Il existe sur l'euphorbe un traité de Juba, où il vante beau- coup cette plante. Il la trouva sur le mont Atlas; elle est droite comme un thyrse, et a les feuilles de l’acanthe. Elle a une telle force, qu’on en re- cueille le sue à distance. On l’incise avec une perche armée d’un fer, et on met dessous un récipient fait en peau de chèvre. Le liquide qui s’écoule a l’apparence du lait, et, quand il est séché, celle de l’encens. Ceux qui le recueillent 2 ont la vue plus claire. C’est un remède contre le venin des serpents : en quelque endroit que soit la morsure, on fait une incision. à la tête, et on y introduit le suc. Les Gétules qui le recueillent le falsifient avee le lait de chèvre, mais on recon- naît cette falsification à l’aide du feu : celui qui n’est pas pur répand une odeur dégoûtante. On met beaucoup au-dessous de ce suc celui qu’on tire dans la Gaule (Cisalpine) du chamelæa (x, 35), plante qui porte le grain de coccus. Le suc de l’euphorbe a la cassure semblable à celle de l’ammoniaque. Pour peu qu’on en goûte, il laisse dans la bouche une chaleur qui dure longtemps et qui s’augmente peu à peu, jusqu’à dessécher la gorge. 1 XXXIX. (vurr. ) Le médecin Thémison a vanté une herbe commune, le plantain, dont il parle dans un traité spécial, comme s’il l’avait décou- {4 XXXVIII. Invenit et patrum nostrorum æ#tate rex Juba, quam appellavit Euphorbiam , medici sui nomine. Frater is fuit Musæ, a quo divum Augustum conserva- tum indicavimus. Jidem fratrés instituere a balineiïs fri- gida multa corpora ‘adstringere. Antea non erat mos , nisi Calida tantum lJavari, sicut'apud Homerum etiam invenimus. Sed Jubæ volumen quoque exstat de ea herba et clarum præconium. Invenit eam in monte Atlante : specie thyrsi, foliis acanthinis. Vis tanta est , ut e jon- ginquo succus excipiatur : incisæ conto’, subditis excipu- lis ventriculo hœdino, humor lactis videtur effluere : siccatus quum coiit, thuris effigiem habet ; ‘qui colligunt, 2 clarius vident. Contra serpentes medetur : quacumque parte percussa, vertice inciso, et medicamento addito. Jbi Gætuli, qui legunt, hœdino lacté adulterant : sed discernitur igni, Id enim, quod sincerum non est , fasti- diendum odorem habet. Multum infra hunc succum est, qui in Gallia fit ex herba chamelæa, granum cocci fe- rente. Fractus hammoniaco similis est, eliam levi gastu os accefisum diu detinens, et magis ex intervällo, donéc fauces quoque siccet. 1 XXXIX. ( vin.) Celebravit et Thémison medicus vul- garem herbam plantaginem, tamquam inventor, volumine —.——_—_—_————— ge co verte. Il y en a deux espèces : l’une plus petite, à feuilles plus étroites et plus noires (p/antago lagopus, L.), qui ressemblent beaucoup à la langue des moutons, à tige angulaire.et penchée vers la terre; elle croît dans les prés. L'autre, plus grande (plantago altissima, L.), a les feuil- les garnies de côtes ; ces côtes sont au nombre de sept : aussi quelques-uns l’ont-ils nommée hepta- pleuron. La tige est haute d’une coudée, et sem- blable à celle du navet. Le plantain des terrains humides a le plus de vertu. Il a une force mer- veilleuse pour dessécher et resserrer. Il produit l'effet d’un eautère. Rien n’arrête aussi bien les fluxions que les Grecs nomment rhumatismes, XL. Nous y adjoindrons la buglose (anchusa 1 italica, Retz.), dont la feuille ressemble à la langue du bœuf. Infusée dans du vin, elle pro- cure, et c'en est la propriété principale , l’hila- rité. On l’appelle aussi euphrosyne (réjouissante). XLI. On y adjoint encore la eynoglosse (cy- noglossum pictum, Ait.), dont la feuille ressem- ble à la langue du chien , et qui produit un très- bon effet dans la topiaire (15). Ondit que laracine de celle qui a trois rejetons portant graine, bue dans de l’eau, guérit la fièvre tierce ; et que la racine de celle qui en a quatre guérit la fièvre quarte. Ilestune autre plante (#yosotis lappula) qui lui ressemble, et qui porte des fruits comme ceux dela lappa (xxr, 64 ), mais plus petits. La racine prise dans de l’eau est un remède contre les grenouilles et les serpents. XLITI. Le buphthalmos (chrysanthemum co- ronarium, L.), semblable à l’œil du bœuf, a les feuilles du fenouil ; il croît autour des villes;, il a beaucoup de tiges; on les fait cuire et on les mange ; quelques-uns le nomment cachla. Incor- poré avec de la cire, il résout les squirres. — ES de ea edito. Duo ejus genera : minor angustioribus foliis et nigrioribus, linguæ pecorum simillimis, caule angu- Joso , in terram inelinato, in pratis nascens ; alteramajor, foliis laterum modo inclusa : quæ quia septena sunt, qui- dam éam heptapléuron vocaveré. Hujus et caulis cubi- talis est, et napi similis. Nascitur in humidis multo ef- ficacior. Vis mira in siccando densandoque corpore, cau- terii vicem obtinens. Nulla res æque sistit fluxiones, quas Græci rheumatismos vocant. XL. Jungitur huic buglossos , boum RATES similis, cui 1 præcipuum, quod in vinum dejecta, animi voluptates auget : et vocatur euphrosynum. XLI. Jungitur et cynoglossos , Caninas imitans linguas, 1 fopiariis operibus gratissima : aiuntque quæ tres thyrsos seminis emittit, ejns radicem'potam ex aqua ad tertianas prodesse : quæ quatuor , ad quartanas. Est alia similis ei, quæ ferat lappas minutas : ejus radix pota ex aqua, ranis et serpentibus adversatur. XLIL. Est et buphthalmos, similis boum oculis, folio 1 “feniculi, circa 6ppida nascens, fruticosa caulibns, qui et manduntur decocti : quidam cachlam vocant. - Hæc cam cera scirrhomata discutit. XLIII. Invenere herbas et universæ gentes. Seythia 4 L 1 l LIVRE XXV. XLIIT. II y a même des plantes qui ont été dé- couvertes par des nations entières. Les Scythes ont découvert la planteappelée seythice (réglisse), quieroîtautour des Palus-Méotides (xxvi1, 1) (16). Elle est, entre autres qualités, très-douce, et trés-utile pour les affections appelées ruptures. Elle est aussi en grande recommandation, parce que, tenue dans la bouche, elle empêche de sentir la faim et la soif. XLIV. Chez les Scythes encore une propriété semblable appartient à une plante qu’on appelle hippace (17), parce qu’elle produit le même effet sur les chevaux. Avec ces deux herbes les Scy- thes endurent, dit-on, la faim et la soif pendant douze jours. XLV. Les Thraces ont découvert l’ischæmon (andropogon ischæmum, L.), qui, dit-on, ar- rête le sang non-seulement d’un vaisseau ouvert, mais même d’un vaisseau coupé. Cette plante rampe à sa sortie de terre; elle est semblable au millet ; elle a les feuilles âpres et lanugineuses. On en tamponne les narines, en cas d'hémorra- gie. L’ischæmon qui croît en Italie, attaché au- près de la partie qui donne du sang, arrête aussi l'écoulement de ce liquide. XLVI. Les Vettons, peuple d'Espagne, ont trouvé la plante appelée vettonica (bétoine, queue de renard, betonica alopecurus, L.) en Gaule, serratula en Italie, cestros ou psychotrophon en Grèce (18). Cette plante, la plus estimée de toutes, produit une tige anguleuse haute de deux cou- dées ; et dès la racine elle jette des feuilles den- telées, et assez semblables à celles du 1apathum (patience). La graine est pourpre. On sèche eton pulvérise les feuilles ; on s’en sert en beaucoup de cas. Avec cette plante on fäit un vin et un vinaigre qu’on emploie pour fortifier l'estomac et éclaircir les yeux. Cette plante a d’ailleurs tant de renom, primum eam, quæ scythice vocatur ,-circa Mæotin nas- cens, prædulcem alias, utilissimamque ad ea quæ spa- smata vocant. Magna et ea commendatio , quod in ore eam habentes, famem sitimque non sentiunt. XLIV. Idem præstat apud eosdem hippace dicta, quod in equis quoque eumdem effectum habeat : traduntque his duabus herbis Scythas etiam in duodenos dies durare in (ame silique. XLV. Ischæmonem Thracia invenit, qua ferunt san- guinem sisti, non aperta modo vena, sed etiam praæcisa. Serpit e terra milio similis, foliis asperis et lanuginosis, farcitur in nares. Quæ in Italia nascitur , et sanguinem cadem adalligata sistit. XLVI. Vettones in Hispania eam, quæ vettonica di- citur in Gallia, in Italia autem serratula , a Græcis cestros, aut psychotrophon, ante cunclas laudatissima. Exit an- guloso caule, cubilorum duum, a radice spargens folia fere lapathi, serrata , semine purpureo. Folia siccantur in farinam plurimos ad usus. Fit vinum ex ea et acetum , sto- macho et claritati oeulorum : tantumque gloriæ habet , ut domus in qua sata sit, tutaexistimetur a piaculis omnibus. 179 que l’on regarde comme en sûreté contre tous les maléfices une maison dans laquelle elle a été semée. XLVII. Dans l'Espagne encore a été trouvée la. cantabrique (convoloulus cantabrica, L.), que les Cantabres ont découverte du temps du dieu Auguste. Elle eroît partout, sur une tige droite comme un jonc, haute d’un pied, et Char- gée de petites fleurs oblongues , en forme de cor- beilles. La graine est extrêmement petite. Au reste, en Espagne, les recherches des simples n’ont jamais fait défaut : aujourd’hui encore, en ce pays, dans les repas nombreux et gais, on sert la boisson aux cent herbes, oùentre le vin miellé ; on la regarde comme très-salubre et très-agréa- ble (19): maintenant on ne sait plus ni quelles espèces y entraient, ni à quelles doses ; le nom seul témoigne du nombre d'ingrédients. XLVIII. Notre âge conserve la mémoire de la découverte d'une plante par les Marses. Elle croît dans la contrée des Équicoles , aux envi- rons du bourg de Nervesia ; on la nomme consi- ligo (pulmonaria officinalis, L.). Elle est bonne, comme nous le dirons dans son lieu (xxv1r, 21), aux phthisiques désespérés. XLIX. Tout récemment Servilius Damo- crates (20), un de nos premiers médecins, a appelé ibéris (éberis amara, L.) une plante qu'il a dé- couverte lui-même, quoiqu'il lui ait donné un nom de fantaisie ; et il a consacré un poëme à cette découverte. Cette plante croît pour l'ordinaire autour des vieux monuments et des masures, et sur les bords incultes des chemins. Elle est tou- jours verdoyante, à feuille de cresson, à tige haute d'une coudée, à graine si petite qu'on peut à peine la distinguer. La racine a l’odeur du eresson. Cette plante a plus de vertu en été ; on ne l’emploie que fraîche ; elle se pile difficilement. Avec un peu XLVII. In eadem Hispania inventa sic Cantabrica, per divi Augusti tempora a Cantabris reperta. Nascitur ubique caule junceo pedali, in quo sunt flosculi oblongi, veluti calathi : in his semen perquam minutum. Nec alias de- fuere Hispaniæ herbis exquirendis : ut quæ etiamnum hodie in numeroso et lætiore convictu , poôtionem e centum berbis mulso additis, credant saluberrimam suavissimam- que : nec quisquam genera earum jam novit, aut multitu- dinem : numerus tamen constat in nomine. XLVIII. Nostra ætas méminit herbam in Marsis re- pertam. Nascitur et in Æquicolis circa vicum, Nervesiæ : vocatur consiligo. Prodest, ut demonstrabimus suo loco, deploratis in phthisi. — 1 2 l 3 XLIX. Invenit nuper et Servilius Damocrates e primis 1 medentium, quam appellavit iberida, quamquam ficto nomine, inventioni éjus assignato carmine, Nascilur ma- xime circa velera monumenta parietinasque, et inculla itinerum. Floret semper folio nasturtii, caule eubitali, semine tam parvo, ut vix aspici possit. Radiei odor na- sturtii. Usus æstate efficacior , et recenti lantum. Tunditur difficulter, Coxendicibus et articulis omnibus cum axungia 2 17, 1 i 180 d’axonge , elle est très-bonne pour les affections de la hanche et de toutes les articulations ; on l’applique chez les hommes, ordinairement pen- dant quatre heures; chez les femmes, pendant moitié moins de temps; puis le malade prend un bain chaud, à la suite de quoi il se fait frotter le corps avec de l’huile et:du vin : après un inter- valle de vingt jours on recommence , s’il reste encore quelque ressentiment du mal. De cette fa- çon l’ibéris guérit tous les rhumatismes cachés ; on l’applique, non dans le fort, mais au déclin de l’inflammation. L. Desanimaux aussi ont découvert des plan- tes, et entre autres la chélidoine. C’est avec cette plante que les hirondelles rétablissent la vue de leurs petits dans le nid, même, assurent quel- ques-uns, quand ils ont les yeux crevés. Il y en a deux espèces : la plus grande (chelidonium majus, L.) a la tige garnie de branches, la feuille du pastinaca sauvage (xxv, 64), mais plus large, et deux coudées de haut. La couleur de la plante est blanchâtre, celle de la fleur est jaune. La plus petite espèce (ranunculus ficaria, L.) a la feuille du lierre , mais plus ronde et moins blanche. Le suc, qui a la couleur du safran, est âcre; la graine ressemble à celle du pavot. Les chélidoi- nes fleurissent à l’arrivée des hirondelles, et se fanent à leur départ. On exprime le suc quand elles sont en fleur, et on le fait cuire doucement dans un vase de cuivre, avec du miel attique, sur de la cendre chaude. C’est un remède souverain pour les taies des yeux. On emploie aussi ce suc tout pur dans les collyres appelés, du nom de la plante, chélidoniens. LI. Les chiens ont trouvé aussi la canaria (une graminée), avec laquelle ils se guérissent du défaut d’appétit. Ils mangent cette plante en notre présence, mais de manière qu’on ne distingue modica utilissima, viris plurimum quaternis horis, femi- nis minus dimidio adalligata , ut deinde in balineis descen- datur in calidam, et postea oleo ac vino corpus perun- gatur ; diebnsque vicenis interpositis idem fiat, si qua admonitio doloris supersit. Hoc modo rheumatismos omnes sanat occultos. Imponitur non in ipsa inflammatione , sed imminuta. L. Animalia quoque invenere herbas, in primisque cheli- doniam. Hac enim hirundines oculis pullorum in nido res- tituunt visum, ut quidam volunt, etiam erutis oculis. Ge- nera ejus duo : major fruticosa caule, folio pastinacæ erraticæ ampliore, ipsa altitudine duum cubitorum. Colos albicans, flos luteus. Minori folia ederæ rotundiora, mi- nus candida. Succus croci mordax, semen papaveris. Florent adventu hirundinum, discessu marcescunt. Flo- rentibus succus exprimitur, et in æreo vase cum melle Attico leniter cinere ferventi decoquitur , singulari remedio contra caligines oculorum. Utuntur et per se succo in col- lyriis, quæ chelidonia appellantur ab ea. LI. Invenerunt et canes canariam, qua fastidium de- ducunt, carmque in nostro conspectu mandunt, sed ita ut PLINE. _ jamais ce que c’est, parce qu’on ne la voit que bien mâchée. On a encore noté une méchanceté —————————_—_—_— ————————————————— ———_——————…——…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…——…—…—…—…———…—…—…—…—…—_——…—_.……—…. “00 ( plus grande de cet animal au sujet d’une autre plante : on dit que mordu par un serpent il se guérit avec une certaine herbe, mais qu’il ne la cueille pas quand un homme le regarde. LII. Les biches, moins envieuses, nous ont enseigné l’élaphoboscos (pastinaca sativa, L.), dont nous avons parlé (xx11, 37), ainsi que le séséli (xx, 18), dont elles usent après avoir mis bas. LIII. Ce sont aussi les biches, comme nous l'avons indiqué (vr11, 41), qui ont fait connaître le dictame (origanum dictamnus, L.) : bles- sées, elles mangent de cette plante, et les flèches se détachent aussitôt de leur corps. Le dictame ne se trouve pas ailleurs qu’en Crète. Il a les bran- ches très-menues, ressemble au pouliot, et est chaud et âere au goût. On n’emploie que les feuilles ; il ne porte ni fleurs, ni graine, ni tige (21) ; la racine est menue et sans usage. Dans la Crète même, il ne croît que dans un can- ton peu étendu. Les chèvres le recherchent sin- gulièrement. On le remplace par le pseudo- dictame (marrubium pseudo-dictamus, L.), qui croît dans beaucoup de contrées, dont la feuille est semblable, dont les branches sont plus petites, et qui est nommé par quelques-uns chondris. On reconnaît tout d’abord qu'ii a moins de vertu; car il ne faut que la moindre partie du vrai dictame pour enflammer la bou- che. Ceux qui le cueillent le serrent dans des fé- rules ou des roseaux, et le lient, de peur qu'il ne s'évente. Certains disent que les deux dictames sont une seule et même plante, mais que le moins bon vient dans les terrains gras, tandis que le vrai dictame ne vient que dans les terrains âpres. Il est encore une troisième espèce de dictame numquam intelligatur quæ sit : etenim depasta cernitur. Notata est hæc animalis hujus malignitas in alia herba major. Percussus enim à serpente mederi quadam sibi di- citur : sed illam homine inspectante non decerpit. LII. Simplicius cervæ monstravere elaphoboscon, de qua diximus. Item seseli, enixæ a partu. LIT. Dictamnum ostendere, ut indicavimus, vulne- ratæ, pastu statim decidentibus telis. Non est alibi, quam in Creta, ramis prætenue, pulegio simile, fervens et acre gustu : foliis tantum utuntur. Flos nullus ei, aut semen, aut caulis. Radix tenuis ac supervacua. Et in Creta autem non spatiose nascitur : mireque capris expetitur. Pro eo est et pseudodictamnum, mullis in terris nascens, folio simile, ramulis minoribus, a quibusdam chondris voca- 1 — 2 2 _ tum. Minoris effectus statim intelligitur. Dictamnum enim 2 minima portione accendit os. Qui legere eam, in ferula vel arundine condunt, præligantque, ne potentia evanes- cat. Sunt qui dicant , utramque nasci mullifariam , sed de- teriores in agris pioguibus : veram quidem dictamnum non nisiin asperis. Est et tertium genus dictamnum Vo- catum , sed neque facie, neque effectu simile, folio sisym- LIVRE XXV. {origanum creticum, L.) qui n'en a que le nom, sans en avoir l’apparence et la vertu; la feuille est celle du sisymbrium (xx, 91), les branches sont plus grandes. Pour toutes les plantes qui viennent en Crète , on est persuadé qu’elles l’em- portent infiniment sur les mêmes espèces nées dans un autre pays ; on met au second rang les 3 productions du Parnasse. Au reste, on dit que les simples abondent et sur le mont Pélion en Thes- salie, et sur le mont Téléthrius en Eubée, et dans l’Arcadie et la Laconie entières. On assure que les Arcadiens emploient, non pas les simples eux-mêmes, mais du lait vers le printemps, époque à laquelle les herbes sont le plus gonflées de sues, et rendent le lait médicinal ; c’est le lait de vache qu’ils boivent, parce que les vaches mangent à peu près toutes sortes d'herbes. La puissance des simples se manifeste encore par les quadrupèdes dans deux exemples remarquables : les chevaux aux environs d’Abdère et de l'endroit appelé Limite de Diomède, les ânes dans la con- trée de Potnia, deviennent enragés après la pâture. { LIV. Au nombre des plantes les plus célèbres est l’aristoloche, à laquelle les femmes enceintes paraissent avoir donné le nom, attendu qu’elle est &ptorn Aeyoücauc ( frès-bonne pour les femmes en couches ). Les Latins la nomment pomme de la terre (xxv1, 56), et ils en distinguentquatre espè- ces. L'une (aristolochia.pallida, W.)a la racine garnie de tubercules arrondis, les feuilles inter- médiaires entre celles de la mauve et du lierre, mais plus noires et plus molles. La seconde es- pèce (aristolochia parvifolia, Sibth. } est l’aris- toloche mâle à racine allongée , longue de quatre doigts, et de la grosseur d’un bâton. La troisième {aristolochia bætica, L.) est très-mince et très- longue, comme une jeune vigne (22) ; c’est la plus efficace : on lanomme clématitis, et,selon d’autres, brii, ramis majoribus, præcedente persuasione illa, quid- quid in Creta nascitur, infinito præstare cæteris ejusdem 3 generis.alibi genitis : proxime quod in Parnasso. Alioqui herbiferum esse et Pelium montem in Thessalia, et Te- lethrium in Eubœa, et toftam Arcadiam ac Laconicam tradunt. Arcades quidem non medicaminibus uti, sed lacte circa ver, quoniam tune maxime succis herbæ tur- geant, medicenturque ubera pascuis. Bibunt autem vac- cinum, quoniam boves omnivoræ fere sunt in herbis. Po- tentia earum per quadrupedes etiamnum duobus claris exemplis manifesta fit. Circa Abderam, et limitem, qui Diomedis vocatur, equi pasti inflammantur rabie : circa Potnias vero et asini. { LIV. Inter nobilissimas aristolochiæ nomen dedisse gra- vidæ videntur, quoniam esset &piorn Xeyoüoaus. Nostri malum terræ vocant, et quatuor genera ejus servant. Unum tuberibus radicis rotundis, foliis inter malvam et ederam, nigrioribus mollioribusque. Alterum masculæ, radice longa quatuor digitorum longitudine, baculi crassi- tudine. Tertium longissimæ tenuitatis, vilis novellæ, cujus sit præcipua vis , quæ clematitis vocatur, ab aliis Cretica. 181 crétoise. Toutes ces espèces ont la couleur du buis, de petites tiges, une fleur pourpre, et por- tent de petites baies comme le câprier ; la racine seule a de la vertu. Enfin la quatrième espèce, 2 qui se nomme plistolochia ( aristolochia plistolo- chia, L.), est plus mince que la précédente, a beaucoup de chevelu à la racine, et est de la grosseur d’un jonc bien venu ; quelques-uns l’ap- pellent polyrrhizos. Ces quatre espèces ont une odeur parfumée, mais qui est plus agréable dans l’espèce à racine oblongue, et plus mince; cette dernière , en effet, qui a l'écorce charnue , entre dans la composition des parfums de nard. Elles viennent dans les terrains gras et de plaine; le temps de les arracher est celui de la moisson ; on en fait tomber la terre, et on les garde. L’aristo- loche la plus estimée est celle du Pont; au reste, dans chacune des quatre espèces, la plus lourde est celle qui convient le mieux à la médecine. L’aristoloche à racine ronde est recommandée contre le venin des serpents; mais l’aristoloche à racine oblongue a le plus de renom, puisque, assure-t-on, employée avec de la chair de bœuf, en pessaire, aussitôt après la conception, elle pro- cure un enfant mâle (xxvi, 91). Les pêcheurs de la Campanie appellent la racine ronde poison de la terre; nous les avons vus concasser cette racine , y mêler de la chaux, et la jeter dans la mer. Les poissons accouraient avec une aviaité surprenante, mouraient à l'instant, et flottaient sur l’eau. Celle qui est surnommée polyrrhizos (à racines nombreuses) est, dit-on, très-bonne pour les convulsions, les contusions , les chutes de haut, cas dans lesquels on donne la racine avec de l’eau ; pour la pleurésie et les affections des nerfs, cas dans lesquels on donne la graine. Elle passe pour affermir et échauffer, et on dit qu’elle a les mêmes vertus que le satyrion. 3 Omnes colore buxeo, caulibus parvis, flore purpureo : ferunt 2 baceulas parvas, ut capparis : valent radice tantum. Est et quæ plistolochia vocatur, quarti generis, tenuior, quam proxime dicta, densis radicis capillamentis, junei plenioris crassitudine, Hanc quidam polyrrhizon cognominant. Odor omnium medicatus, sed oblongæ radici tenuiorique gratior. Carnosi enim est corticis, unguentis quoque nardinis con- veniens. Nascuntur pinguibus locis et campestribus. Ef- fodere eas messibus tempestivum : ita desquamato terreno 3 servantur. Maxime tamen laudatur Pontiéa : et in quocum- que genere ponderosissima quæque, medicinis aptior. Rotunda contra serpentes. Oblonga tamen in summa gloria est, si modo a conceptu admota vulvis in carne bubula, mares figurat, ut traditur: Piscatores Campaniæ radicem eam quæ rotunda est, venenum terræ vocant, coramque nobis contusam immixta calce, in mare sparsere : ad volant pisces cupiditate mira , statimque exanimati Aluitant, Quæ polyrrhizos cognominatur, convulsis, contusis, ex alto præcipitatis , radice pota ex aqua, utilissima esse tra- ditur : semine pleuriticis et nervis : Confirmare, excalfa- cere, eadem satyrion esse. 1 182 LV. Maintenant exposons les usages et les effets de ces plantes, et commençons par le mal le plus dangereux de tous, €’est-à-dire par la morsure des serpents. On y remédie donc avec l'herbe britannica; avec la racine, prise dans du vin, de toutes les espèces de panacès ; avec la fleur et la graine du panacès chironiov, prise en boisson ou appliquée en topique dans du vin et de l'huile; particulièrement avec la cunila bubula( xx, 61 ) (labiée indéterminée ) ; aveela racine de la polemonia ou philetæria, à la dose de quatre drachmes, dans du vin pur; avec la teucria (xx1v , 80 ), la sidéritis (xxv, 15), la scordotis (xxv, 27), dans du vin, plantes surtout bonnes contre les couleuvres, et dont on emploie ou le sue, ou la feuille, ou la dé- coction , en boisson ou en topique; avec la ra- cine de la grande centaurée, à la dose d’une drachme, dans trois cyathes de vin blane; avec la gentiane, particulièrement contre les cou- leuvres, à la dose de deux drachmes, soit verte, soit sèche, et unie au poivre et à la rue, dans six cyathes de vin. Les serpents fuient l'odeur 2 de la lysimachia. On fait prendre la chélidoine 1 LS dans du vin à.ceux qui ont été blessés par ces reptiles. On,applique sur ces plaies la bétoine principalement , dont la vertu, dit-on, est si grande, que, des. serpents renfermés, dans un cercle. formé avec cette, plante se flagellent de leur queue.au point d’en mourir (xXvI, 24). On en donne dans le même cas la graine, au poids d’un denier, dans trois cyathes (0 lit., 135) de vin,ou bien on fait un topique avec la poudre à Ja dose de trois drachmes dans un setier d’eau. La cantabrica, le dictame, l’aristoloche, ont même usage : il faut prendre à diverses reprises la racine de cette dernière plante, à la dose d’une drachme dans une hémine (0 lit., 27) de vin, Onen fait aussi un topique avec le vinaigre; LV. Verum et effectus earum ususque dicendi sunt : ordiendumque a malorum omnium pessimo, id est, ser- pentium ictu. Medentor ergo Britannica herba + panacis- que genérum! omnium radix e vino, Chironii flos et se- men potum, illitumve ex vino et oleo : privatimque, quæ cunila bubula appellatur : Polemonia vel Philetæria radicis' drachmis quatuor ex méro : Teucria ; sideritis, scordotis ex vino, privatim ad angues, potæ et illitæ, sive succo, sive folio, sive decocto : centaurii majoris radix drachma in vini albi cyathis tribus : gentiana præcipue ad- versus angues , duabus drachmis cum pipere et ruta, vini cyathis sex ;'sive viridis , sive sicca. Et lysimachiæ odo- rem fugiunt.. Datur ex vino percussis chelidonia. Mor- sibus imponitur Vettonica præcipue : cui vis tanta perhibetur, at inclusæ cireulo ejus serpentes, ipsxæ sese interimant flagellando. Datur ad iétus semen ejus denarii pondere cum tribus eyathis vini : vel farina drachmis tribus sextario aquæ imponitur. Cantabrica, dictamnum, aristolochia : radicis drachma in wini hemina sæpius bi- benda. Prodest et illita ex aceto : similiter plistolochia. Quin PLINE. de même pour la plistolochia (xxv, 54). Au reste, il suffit de suspendre celle-ci au-dessus du foyer pour chasser des maisons les serpents. LVI. (1x.) L'argémone [ papaver argemo- ne, L.) est aussi un remède pour ces cas. On en prend la racine à la dose d’un denier dans trois cyathes de vin. Il convient de donner plus de détails sur cette plante et sur celles qui vont venir immédiatement après, et de citer d’abord dans chaque genre de traitement celles :qui ont le plus d'efficacité. L’argémone a les feuilles semblables à celles de l’anémone, mais décou- pées comme celles de l’ache; la tête portée sur une petite tige, comme celle du pavot sauvage, dont elle a aussi la racine ; le sue, safrané , est àcre et piquant. Cette plante croît chez nous dans les champs. Les Latins en distinguent trois es- pèces, et ils n’estiment que celle dont la racine a l'odeur d’encens (xx1, 94,2; XX1V, 116; XXW1, 59). LVII. L’agarie, semblable à un champignon, croit sur les arbres. On le trouve aux environs du Bosphore; il est de couleur blanche. On le donne à la dose de quatre oboles (3 gr.), pilé dans deux cyathes (0 lit., 09 ) de vinaigre miellé. Celui qui vient dans la Gaule (xvr, 13) passe pour plus faible. L’agaric mâle est plus dense et plus amer. 11 cause de la céphalalgie. L’agaric femelle est plus lâche; il a une saveur qui, douce d’abord, passe bientôt à l'amertume. LVIII. L'échios est de deux espèces. L'une (silene gallica, L.) ressemble au pouliot; les feuilles forment une couronne. On donne cette plante à la dose de deux drachmes dans quatre cyathes de vin. La seconde espèce ( echium rubrum, L.), distinguée par des poils épineux, a le fruit semblable à une petite tête de vi- père. On donne cette plante dans du vin et du vinaigre. Quelques-uns appellent échios per- sonata ( la grande bardane, arctium lappa, et omnino suspensa supra focum fugat edomibus serpentes. LVI. (1x. ) Argemonia quoque, radice ejus denarii pondere in vini cyathis tribus pota. Plura de ea convenit dici, cæterisque quæ primum nominabuntur : in eo autem genere medendi primum nominari quamque, in quo maxime valebit. Folia habet , qualia anemone , divisa apii modo , capat in cauliculo papaveris silvestris, item radi- cem. Succum croci colore acrem et acutum. Nascitur et in arvis apud nos. Nostri tria genera ejus faciunt , et id demum probant, eujus radix thus redoleat. _ LS 1 CES LVIL. Agaricon ut fungus nascitur in arboribus circa 1 Bosporum , colore candido. Datur obolis quatuor con- tritum cum binis cyathis aceti mulsi. Id quod'in Gallia pascilur , infirmius habetur. Præterea mas spissior , ama- riorque. Hic et capitis dolores facit. Femina solutior, iuitio gustu dulcis , mox in amaritudinem transit. : LVIIL. Echios utriusque generis : pulegio similis, foliis coronala : drachmis duabus ex vini cyathis quatuor datur. Item altera, quæ lanugine distinguitur spinosa, cui et capitula viperæ similia sunt, hæc ex vino et aceto. Qui- LIVRE XXV. 183 L ) celui dont la feuille est la plus large, et qui porte de grands fruits, semblables à ceux de la lappa (galium aparine). On én donne en boisson dans du vinaigre la racine bouillie. La jusquiame pilée avec les feuilless’administre dans du vin contre les aspics en particulier. LIX. Mais aucune plante n’a parmi les Ro- mains plus de renom que l’hiérabotane (herbe sainte ). Quelques-uns la nomment péristéréos (herbe à pigeon); les Latins, verveine, C’est l’her- be, comme nous l’avons dit (xx11, 3,3), que por- taient dans leurs mains lesambassadeurs envoyés à l'ennemi. C’est avec elle qu’on balaye la tablede Jupiter, qu’on fait les purifications et expiations pour les maisons. Il y en a deux espèces : l’une très-feuillée, que l’on croit être la femelle (verbena supina); l'autre, la verveine mâle (v.officinalis), à feuilles plus elair-semées. Toutes deux ont des branches nombreuses ; menues, longues d’une coudée et anguleuses. Les feuilles sont plus petites que celles du chêne, plus étroites, et plus pro- fondément divisées. La fleur est glauque, la ra- cine longue et menue. Cette planteeroît partout, dans les plaines humides. Quelques-uns n’ad- mettent aucune distinction, et des deux ne font qu’une espèce ; vu que les effets sont les mêmes. 2 Les Gaulois emploient l’une et l’autre pour ti- rer les sorts et prédire l’avenir. Mais les ma- ges surtout débitent des folies sur cette plante : ils disent que si on s’en frotte on obtient ce qu’on veut, on chasse les fièvres, on se con: cilie les amitiés, ‘on guérit touté maladie; qu’il faut la cueillir vers le lever du Chien, de ma- nière à n'être vu ni dela lune ni du soleil, et après avoir donné en expiation à la terre des rayons et du miel ; qu’il faut lacireonserire avec le fer, l’arraeher de la main gauche et l'élever dam echion personatam vocant, cujus folio nullum est latius , grandes lappas ferentem, Hujus radicem décoctam ex aceto dant potui. Hyoscyamum contusum cum foliis ex vino datur peculiaritér contra aspidas, LIX. Nulla tamen romanæ nobilitatis plus habet, quam hierabotane. Aliqui peristereona , nostri verbena- cam vocant, Hæc est, quam legatos ferre ad hostes indica- vimus. Hac Jovis mensa verritur, domus purgantur lustranturque. Genera ejus duo sunt : foliosa, quam fe- minam putant : mas rarioribus foliis. Ramuli utriusque plures, tenues, cubilales, angulosi. Folia minora, quam quereus, angustioraque, divisuris majoribus, flos glaucus, radix longa, tenuis. Nascitur ubiqué in planis aquosis. Quidam non distinguunt, sed unum omnino genus faciunt, 2 quoniam eosdem effectus habeat. Utraque sortiontur Galli, et præcinunt responsa. Sed magi utique circa hanc insaniunt. Hac perunctos impetrare quæ velint, febres abigere , amicitias conciliare , nullique non morbo mederi, Colligi circa Canis ortum debere, ita ut ne luna aut sol conspiciat, favis ante et melle terræ ad piamentum datis. Cireumscriptam ferro effodi sinistra manu, et in sublime tolli. Siccari in umbra separatim folia , caulem , radicem : en l'air, puis faire sécher à l'ombre, séparé- ment , les feuilles, la tige et la racine. Ils ajou- tent que si on asperge une salle à manger avec Veau où elle a trempé, les repas deviennent plus gais. On la pile dans du vin, contre les morsures des serpents. LX. Ilestune herbe (phlomis fruticosa, L.) 1 assez semblable au verbascum; elle trompe souvent au point d'être confondue avec elle. Elle a les feuilles moins blanches, les jets plus nombreux et la fleur jaune. Jetée à terre, cette plante attire les blattes; aussi l’appelle-t-on à Rome blattaria. LXI. Le lemonium (xx11, 43) (sco/ymus 1 maculatus ; EL.) fournit un sue laiteux, qui se.prend comme la gomme; il vient dans les lieux humides; on le donne, à la dose d’un de- pier, dans du vin. | LXII. Le quinquefolium n’est inconnu de personne , étant même recommandé par l'espèce de fraise qu'il produit (quintefeuille, poten- tilla reptans , L: ). Les Grecs le nomment pen- tapetes ou pentaphyllon. Ea racine, quand elle vient d’être arrachée, est rouge; mais, en sé- chant , elle noircit et devient anguleuse. Le nom qu’il a lui vient du nombre de ses feuilles. Cette plante eommence et passe avec la vigne. On l’emploie aussi pour purifier les: maisons. LXIII. On prend encore em boisson, dans du 1 vin blanc, contre la morsure des serpents, la racine de la plante appelée-sparganion (bufomus umbellatus , L:). LXIV. Petronius Diodotus a distingué quatre 1 espèces de daucus qu’il est inutile de détailler, attendu qu’il n’y°en a réellement que deux. Le daucus le plus estimé est celui de la Crète ( afha- manta cretensis, L.), puis celui de l’Achaïe et aiuntque, si aqua spargatur tricliniom, qua maduerit , lætiores convictus fieri. Adversus serpentes Conteritur ex vino. LX. Est similis verbasco herba, quæ sæpe fallit pro 1 ea capta , foliis minus candidis, cauliculis pluribus , flore luteo. Hæc abjecta blattas in se coutrahit, ideoque Romæ blattaria vocatur. LXI. Leémonium succum lacteum mittit, concrescen- 1 tem gummi modo , humidis locis. Datur denarii pondus in vino, LXII. Quinquefolium nulli ignotum est, quum etiam | fraga gignendo commendetur : Græci vocant pentape- tes, sive pentaphyllon. Quum effoditur, rubram habet radiceni. Hæc inarescens, nigreséit , ét angulosa fit. No- men a numero foliorum habet. Et ipsa herba incipit et desinit cum vite. Adhibetur et purgandis domibus. LXIIL. Adversus serpentes bibitur ‘et ejus radix, quæ 1 sparganion vocatur , ex vino albo. ; LXIV. Dauci genera quatuor fecit Petronius Diodotus, quæ persequi nihil attinet, quum sint differentiæ duæ - probatissimi in Crela, mox in Achaia, et in siccis ubicum- que ati, feniculi similitudine , candidioribus foliis et mi- r 184 de tous les lieux secs. Il ressemble au fenouil ; mais les feuilles sont plus blanches, plus petites, et velues. La tige est haute d’un pied , dressée. La racine a une odeur et une saveur très-agréables. Il croît dans les terrains pierreux exposés au midi. Les autres espèces viennent partout sur les coteaux, sur la lisière des champs, mais toujours dans une terre grasse. Elles ont les feuilles de la coriandre, la tige haute d’une coudée, des têtes rondes, souvent au nombre de plus de trois, la racine ligneuse, et qui n’est bonne à rien quand elle est sèche ( ammi ma- ojus, L.). La graine de ces dernières espèces [ ou plutôt de cette dernière espèce | ressemble à celle du cumin; la graine de la première espèce, au millet. Dans toutes elle est blanche, âcre, odorante et chaude. La graine de la seconde espèce est plus active que celle de la première; aussi doit-on la donner avec réserve. Si l’on veut absolument faire une troisième espèce ({xix, 27), il y a une plante semblable au sta- phylinos (daucus carotta, Sibth.), appelée pas- tinaca sauvage, à graine oblongue, à racine douce. Les quadrupèdes ne touchent à aucune de ces plantes , ni en hiver ni en été, si ce n’est après avoir avorté. On se sert de la graine du daucus, sauf du daucus de Crète, dont on emploie la racine. Les mages la font prendre dans du vin, à la dose d’une drachme, contre la morsure des serpents. On la donne aussi aux quadrupèdes blessés par ces reptiles. 1 LXV. La thérionarca, qui est différente de la thérionarca des mages (xx1v, 102 ) et qui croît dans nos climats, pousse beaucoup de branches, et a les feuilles verdâtres et la fleur rose. Elle tue les serpents, et par son seul contact engourdit toute bête sauvage ( plante inconnue). 1 LXVI. La persolata ( bardane, arctium lap- noribus hirsutisque : caule pedali recto, radice suavissimi gustus et odoris. Hoc in saxosis meridianis. Reliqua ge- pera ubique nascuntur terrenis collibus limitibusque, nec nisi pingui solo , foliis coriandri, caule cubitali, capitibus rotundis, sæpe pluribus quam ternis, radice lignosa; et 2 quum jinaruit supervacua. Semen hujus cumino simile : prioris, milio : album, acre, odoratum omnibus, et fer- venus. Secundum priore vehementius est, ideoque parce sumi debel. Si jam maxime tertium genus facere libeat., est simile staphylino , quod pastinacam erraticam appel- lant , semine oblongo, radice dulci, Omnia hæc hieme et æstate sunt intacta quadrupedi, nisi post abortus. Ex aliis usus seminis, ex Cretico , radicis est : magis ad ser- pentes bibitur e vino drachma una. Datur et quadrupedi- bus percussis. 1 LXV. Therionarca alia quam Magica, et in nostro orbe nascitur fruticosa, foliis subviridibus , flore roseo : serpentes necat : cuicumque admota feræ, et hæc torpo- rem effert. 1 LXVI. Persolata, quam nemo ignorat, Græci vero arcion vocant, folia habet majora etiam cueurbitis et hirsu- PLINE. pa , L.), que tout le monde connaît et que les Grecs nomment arcion, a les feuilles encore plus larges, plus velues, plus noires et plus épaisses que celles de la courge, avec une racine blanche et longue. On prend cette racine dans du vin, à la dose de deux deniers (7 gr., 7). LXVII. La racine du cyclaminos ( cyclamen 1 græcum, Lamark), est bonne aussi contre tous les serpents. Il a les feuilles plus petites que le lierre, plus noires, plus minces , dépour- vues d’angles et marquées de taches blanchâtres. La tige est menue et creuse; les fleurs sont pour- pres; la racine est large, à peau noire , et telle qu’on pourrait la prendre pour un raifort. Cette plante croît dans les lieux ombragés. En latin on l'appelle éubérosité de terre.On doit en semer dans toutes les maisons, s’il est vrai que partout où elle croît les maléfices ne peuvent nuire. C’est ce qu’on appelle un amulette. On dit que 2 mise dans du vin elle produit les effets de l’i- vresse. On garde la racine séchée et coupée par morceaux comme la scille ; on en fait une décoc- tion, qu’on laisse épaissir jusqu’à consistance de miel. Cette plante n’est cependant pas sans propriétés malfaisantes; et l’on dit qu’une femme grosse avorte si elle passe par-dessus cette racine. LXVIIT. Il est une auire espèce de cyclami- 1 nos (/lonicera periclymenum, L.), appelée cissanthemos ; la tige, garnie de nœuds, ne sert à rien. Cette plante est très-différente de la pré- cédente ; elle s’entortille autour des arbres. Elle porte des baies comme le lierre, mais molles. La fleur est blanche et a de l'éclat. La racine n’est d’aucun usage. On ne se sert que des baïes, qui ont une saveur âcre, mais qui sont visqueuses. On les sèche à l'ombre, puis on les pile, et on en fait des pastilles. LXIX. On m’a encore montré un troisième ! tiora, nigrioraque et crassiora, radicem albam et gran- dem. Hæc ex vino bibitur denariorum duum pondere. LXVII. Item cyclamini radix contra serpentes omnes. ! Folia habet minora, quam edera, nigrioraque et tenuiora, sine angulis : in quibus albicant maculæ. Caule exiguo, inani, floribus purpureis, radice lata, ut rapum videri possit, cortice nigro. Nascitur in umbrosis : à nostris tu- ber terræ vocatur : in omnibus serenda domibus, si ve- rum est, ubi safa sit, nihil nocere mala medicamenta : amuletum vocant. Narrant et ebrietatem repræsentari ad 2 dita in vinum. Radix siccala, scillæ modo concisa, re- ponitur : decoquitur eadem ad crassitudinem mellis. Suum tamen venenum ei est; traduntque, si prægnans radicem transgrediatur, abortum fieri. LXVIII. Est et altera cyclaminos cognomine cissan- { themos, geniculatis caulibus, supervacuis, a priore di- slans, circa arbores se volvens, acinis ederæ, sed molli- bus, flore candido, specioso, radice supervacua. Acini tantum in usu, gustu acri, sed lenti. Siccantur in umbra, tusique dividuntur in pastillos. LXIX. Mihi et tertia cyclaminos demonstrata est, co- 1 LIVRE XXV. cyclaminos ( antirrhinum asarina, L.), appelé chamæcissos (xxvi, 34,3).Iln’a qu’une seule feuille ; la racine est rameuse ; il fait mourir les poissons. 1 LXX. Mais au premier rang des simples on vante le peucedanum | peucedanum officinale, L.), dont le plus estimé est celui d’Arcadie, puis celui de Samothrace. La tige est menue, longue, semblable au fenouil, garnie de feuil- les près de terre; la racine, noire, épaisse, d’une odeur forte , juteuse. Il eroît sur les montagnes couvertes de bois. On le tire de terre à la fin de l'automne. On recherche les racines les plus ten- dres et les plus longues. On les coupe de quatre doigts en quatre doigts avec de petits couteaux d’os, et on les laisse rendre leur sue à l’ombre. Avant cette opération on a eu soin de se frotter la tête et les narines avec de l'huile rosat, pour 2se préserver des étourdissements. On emploie encore un autre suc qui provient des tiges, et qu'on obtient à l’aide d’incisions. IL est bon quand il a la consistance du miel, une couleur rousse , une odeur forte mais agréable , une sa- veur chaude. Ce suce, ainsi que la racine et sa décoction, entre dans beaucoup de composi- tions médicamenteuses; toutefois c’est le suc qui a le plus de vertu : on le délaye avec des amandes amères ou de la rue, et on le prend en boisson contre le venin des serpents. Il garantit aussi ceux qui s’en frottent avec de l'huile. 1 LXXI. (x.) La fumée de l’hièble {xxvr, 49), que tout le monde connaît, met en fuite les ser- pents. 1 LXXII. La racinedela polemonia, même portée simplement en amulette , est l’antidote particulier des scorpions, ainsi que de l’araignée phalange et des autres petits animaux venimeux. Aux scor- gnomine chamæcissos, uno omnino folio, radice ramosa, qua pisces necantur. 1 LXX. Sed inter primas celebratur peucedanum, lau- datissimum in Arcadia, mox Samothrace. Caulis ei tenuis, longus, feniculo similis, juxta terram foliosus, radice nigra, crassa, gravi odore , succosa : gignitur in montibus opacis : foditur exitu autumni. Placent tenerrimæ et altis- simæ radices : hæ conciduntur in quaternos digitos osseis cultellis, funduntque succum in umbra, capite prius et 2 naribus rosaceo perunctis, ne vertigo sentiatur. El alius succus invenitur caulibus adhærens , incisisque manat,. Probatur crassitudine mellea, colore rufo , odore suaviter gravi, fervens gustu. Et hic in usu , et radix , et decoctum ejus, plurimis medicamentis. Succo tamen efficacissimo , qui resolvitur amaris amygdalis aut ruta , bibiturque con- tra serpentes , et ex oleo perunctos tuelur. { LXXI. (x.) Ebuli quoque , quem nemo ignorat, fumo fugantur serpentes. { LXXIL. Privatim adversatur scorpionibus polemoniæ radix, vel adalligata tantum : item phalangio, ac cæteris minoribus venenatis. Scorpionibus aristolochia : agaricum 185 pions on oppose l’aristoloche ; l’agarie, à la dose de quatre oboles, dans quatre cyathes de vin coupé ; à l’araignée phalange, la verveine avec du vin ou de l’oxycrat, ainsi que la quinte- feuille et le daucus. LXXIII. Le verbascum est appelé phlomos par les Grecs ;il y en a deux espèces principales : le blanc (bouillon blanc, (verbascum thapsus, L.), que l’on reconnaît pour le mâle, et le noir (verbascum sinuatum , L.), qui est le verbascum femelle. Une troisième espèce ( phlomis fru- ticosa, L.) ne se trouve que dans les bois. Les feuilles sont plus larges que celles du chou, ve- lues ; la tige est dressée, et de plus d'une coudée; la graine, noire, sans usage ; la racine simple, de la grosseur du doigt. Les deux verbascum croissent dans les campagnes. Dans le verbas- cum sauvage les feuilles sont celles de la sauge et hautes, les branches sont ligneuses. LXXIV. Il y a aussi deux phlomis; ils sont ! velus (sideritis romana et sideritis elegans, L.), à feuille ronde, et peu élevés de terre. Une troisième espèce ( pklomis lychnitis, L.) s’ap- pelle lychnitis ou thryallis ; elle a trois feuilles, ou quatre au plus, qui sont épaisses, onctueuses, et propres à faire des mèches de lampe. On prétend que les figues enveloppées dans les feuilles du phlomos que nous avons appelé fe- melle sont absolument préservées de la pourri- ture. Il est presque inutile de distinguer ces trois espèces, les effets en étant les mêmes. Contre les scorpions on prend dans de l’eau, avec de la rue, la racine, aussi efficace qu’elle est amère. ‘LXXV. Le thélyphonon (un aconit) (xxvrr, 2) est appelé par quelques-uns scorpion, à cause de la forme de sa racine, dont le contact fait mourir les scorpions; aussi la prend-on en boisson contre la piqûre de ces insectes. Un obolis quatuor in vini mixti cyathis totidem. Verbenaca el phalangio cum vino aut posca : item quinquefolium, daucum. LXXII. Verbascum Græci phlomon vocant. Genera habet prima duo : album, in quo mas intelligitur : alle- rum nigrum, in quo femina. Tertium genus non nisi in silvis invenitur. Sunt folia brassicæ latiora , pilosa, caulis erectus, cubitali amplior. Semen pigrum inutile. Radix una , crassitudine digiti. Nascuntur et in campestribus. Silvestri folia elelisphaci, alta, ramis lignosis. LXXIV. Sunt et phlomides duæ hirsutæ , rotundis foliis, humiles. Tertia lychnitis vocatur , ab aliis thryallis, fois Lernis, aut quum plurimum quaternis, crassis, pinguibus- que, ad lucernarum lumina aptis. Aiunt in foliis ejus, quam feminam diximus, ficus omnino non putrescere. Distingui genera hæc pæne supervacuum est, quum sint omnia ejusdem effectus. Contra scorpiones bibitur radix cum ruta ex aqua, magna amaritudine, sed effectu pari. LXXV. Thelyphonon herba ab aliis scorpion vocatur, 1 propter similitudinem radicis, cujus tactu moriuntur scor- piones. Itaque contra eorum iclus bibitur. Scorpionem 186 scorpion mort, frotté avec de l’ellébore blanc, revient, dit-on, à la vie. Le thélyphonon tue tous les quadrupèdes; il suffit d'appliquer la racine sur leurs parties génitales. La feuille, qui ressemble à celle du cyclaminos, produit cet effet dans le jour même. Cette plante est garnie de nœuds, et croît dans les lieux om- bragés. Le suc de la bétoine et celui du plantain sont aussi des antidotes contre les scorpions. LXX VI. Les grenouilles, et surtout lesrubètes, ont aussi leur venin : nous avons vu les Psylles, dans leurs exhibitions, se faire mordre par ces animaux, qu'on irritait en les chauffant sur des plats, et qui donnent la mort plus promptement même que les aspics. Le remède à leur venin est le phrynion ( xxvi1,97), pris dans du vin nom- mé par quelques-uns nevras; par d’autres, poté- rion (astragalus creticus, L.): il a de petites fleurs , des racines nerveuses, nombreuses, et de bonne odeur. LXX VII. Même propriété dans l’alisma (plan- tain aquatique, alisma plantago, L.), nommé par quelques-uns damasonion, par d’autreslyron. Il aurait les feuilles du plantain si elles n’étaient pas plus étroites, plus découpées, et penchées vers le sol. Du reste, elles sont veinées de même. La tige est simple, menue, haute d’une coudée, et terminée par une tête en bouquet. Les racines sont nombreuses, menues comme celles de lel- lébore noir, âcres, odorantes, grasses. Cette plante croît dans l’eau. Il y en a une autre es- pèce qui vient dans les forêts, qui est plus noire et à feuilles plus grandes. La racine de l’une et l’autre espèce s’emploie contre les grenouilles et les lièvres marins, à la dose d’une drachme dans du vin. Le cyclaminos est aussi unantidote contre le lièvre marin. La morsure du chien enragé a | mortuum si quis elleboro candido linat, reviviscere âiunt. Thelyphonon omnem qnadrupedem necat, imposita ve- rendis radice : folio quidem intra eumdem diem, quod est simile cyclamino. Ipsa geniculata nascitur in opacis. Scorpionibus adversatur et vettonicæ suceus, ac plan- taginis. LXXVI. Sunt et ranis venena, rubetis maxime; vidi- musque Psyllos in certamine patinis candefaclas admit- tentes, ocyore eliam quam aspidum pernicie. Auxiliatur eis phrynion in vino pota. Aliqui néurada appellant, alii poterion , floribus parvis, radicibus mullis, nervosis, bene olentibus. LXXVII. Item alisma, quam alii damasonion , alii lyron appellant. Foliaerant plantaginis, nisi angustiora essent, et magis laciniosa, convexaque in terram , alias etiam ve- nosa similiter , thyrsi, radicibus densis, tenuibus, ut veratri nigri, acribus, odoratis, pinguibus. Nascitur in aquosis. Alterum genus ejusdem in silvis, nigrins, majoribus foliis. Usus in radice utriusque advérsus ranas et lepores marinos, drachmæ pondere in vini potu. Lepori marino adversalur et cycla- minos. Veneni vim canis quoque rabidi morsus habent, Caule simplici et tenui, cubitali, capite | PLINE. des propriétés venimeuses, contre lesquelles on a le cynorrhodon, dont nous avons parlé (xxv; 6). Le plantain est bon contre les morsures de tous les animaux, en boisson ou en topique. La bétoine se prend dans du vin pur, vieux. LXXVIII. On donne le nom de péristéréos 1 ( verveine) (xxv, 59) à une plante dont la tige est haute, garnie de feuilles, et qui pousse d’au- tres tiges de sa tête. Cette plante est très-recher- chée des pigeons, d’où lui vient le nom qu’elle porte. Les chiens n’aboient pas, prb nes ceux qui en ont sur eux. LXXIX. Rien n’approche plus de ces venins 1 que les poisons inventés par les hommes pour eux-mêmes : contre tous ces poisons et contre les maléfices magiques on a d’abord le moly d'Homère (xxv, 8), puisle mithridation {xxv, 26), la scordotis et la centaurée. La graine de la bétoine fait évacuer par le bas toutes les substances nuisibles; on la prend dans du vin miellé ou du vin cuit, ou, pulvérisée, à la dose d’une drachme dans quatre cyathes de vin vieux ; i faut faire vomir, puis administrer de nouveau la potion. Ceux qui prennent chaque jour de cette plante n’éprouveront, dit-on, aucun mal des substances nuisibles. Quand du poison a été pris on a pour remède l’aristoloche à la dose in- diquée contre la morsure des serpents (xxw, 55), le sue de la quintefeuille, l’agarie, que on donne, après avoir fait vomir, à la dose d’un denier dans trois cyathes d’eau miellée. LXXX. On donne le nom: d’antirrhinon (an- tirrhinon majus, L.), ou d’anarrhinon, ou de lychnis sauvage, à une plante qui ressemble au lin, sans racine, à fleur d’hyacinthe, et dont la graine a la forme d’un mufle de veau. Au dire des mages ; Ceux qui en sont frottés embellissent, et contra quos erit eynorrhodum , de quo diximus. Plantago ad omnes bestiarum morsus pola atque illita prodest. Vet- lonica ex mero vetere. LXXVIIT. Peristereos vocatur, caule alto, foliato, ca- 1 cumine in alios caules se spargens , columbis admodum fa- miliaris, unde et nomen. Hanc habentes negant latrari a canibus. LXXIX. Proxima ab his malis venena sunt, quæ sibi- 1 metipsi homines excogitant. Contra hæc omnia magicas- que artes erit primum illud Homericum moly, dein Mi- tbridation , et scordotis , et centaurium. Potu omnia mala | medicamenta exigit per alvum Vettonicæ semen in mulso aut passo , vel farinæ drachma in vini veteris cyathis xv. Vomere cogendi, atque iterum bibere. lis qui quotidie gustent eam, nulla nocitura mala medicamenta tradunt, Poto veneno aristolochia subvenit eadem mensura, qua contra serpentes : quinquefolii suceus : Agaricum post- quam vomuerint, denarii pondere ex aquæ mulsæ cyathis tribus. LXXX. Antirrbinon vocatur, sive anarrhinon, sive lych- 4 nis agria, Similis lino, radice nulla, flore hyacinthi, se- mine vituli narjum, Et hoc perunctos venustiores fieri, nec # LIVRE XXV. ceux qui en portent dans un bracelet ne peuvent recevoir aucun mal des substances nuisibles ou des poisons. 1 LXXXI. Il en est de même de celle qu’on nomme euplée (23); et l’on dit que si l’on s’en frotte on gagne en considération. On assure encore que ceux qui portent sur eux de l’armoise n’ont rien à craindre ni des substances nuisibles, ni d’aucune bête, ni même du soleil. On la prend aussi dans du vin contre l’empoisonnement par l’o- pium. En amulette ou en boisson, elle est, dit-on, particulièrement efficace contre les grenouilles. 1 LXXXII. Le péricarpum est un genrede bulbe. Il y en a deux espèces : l’une (orni/hogalum nulans ) a l'écorce rouge, l’autre (#uscari co- mosum ) ressemble au pavot noir, et a plus d’ef- ficacité que la précédente. Toutes deux sont échauffantes ; aussi les prescrit-on contre la ci- guë, à laquelle on oppose aussi l’encens, le pana- cès, et surtout le panacès chironium. Celui-ci se donne en outre contre les champignons. 1 LXXXIII. (x1.) Nous allons maintenant in- diquer, suivant l'ordre des parties du corps et suivant les maladies, les remèdes pour chaque affection : nous commençons par la tête. L’alopécie se guérit avec la racine du nym- phæa (xxvi, 28) et celle de la ciguë, pilées en- semble et appliquées. Le polythrix (xx1r, 30) diffère du callithrix en ce qu’il a des scions blanes et des feuilles plus nombreuses et plus grandes ; la tige aussi est plus haute. Il prévient la chute des cheveux, et les fait épaissir. 1 LXXXTIV. Il en est de même de la lingulaca (scolopendre), qui croit autour des fontaines (xx1Y, 108 ). La racine avec le reste de la plante se brûle, et puis se pile avec la graisse d’une truie noire; il faut aussi que cet animal n'ait point ullo malo medicamento lædi posse, aut veneno, si quis in brachiali habeat, arbitrantur magi. 1 LXXXI. Similiter ea, quam eupleam vocant, tradunt- que ea perunctos commendatioris esse famæ. Artemisiam quoque secum habentibus negant nocere mala medica- menta, bestiamve ullam, ne solem quidem. Bibitur et hæc ex vino adversus opium, Alligata privatim potens tra- ditur , potave, adversus ranas. 1 LXXXII. Pericarpum bulbi genus est. Duæ ejus species : cortice rubro alterum, alterum nigro papaveri simile. Sed vis major quam priori : utrique autem excalfaciendi. Ideo contra cicutam dantur; contra quam et thus, et panaces, Chironium præcipue. Hoc et contra fungos. 1 LXXXIHIL (xr.) Verum et generatim membralimquesin- gulis corporum morbis remedia subtexemus, orsi a capile. Alopecias emendat nymphææ et ciculæ radix, si una tritæ illinantur, Polythrix distat a callitriche , quod juncos albos habet, el folia plura, majoraque. Frulice quoque major est : defluentem capillum confirmat et densat. 1 LXXXIV. Ilem lingulaca circa fontes nascens, cujus radix admixta combusla teritur cum adipe suis nigræ. Id quoque excipitur, ul ejus sit suis quæ numquam peperil. 187 porté; et lorsqu'on s en frotte, l’onction a plus d'efficacité si elle se fait aux rayons du soleil, On emploie de la même façon la racine du cyclami- nos. Le porrigo est guéri par la racine de l’ellé- bore bouillie dans l'huile ou dans l’eau ; la cépha- lalgie, par la racine de toutes les espèces de pa- nacès broyée dans de l’huile, par l’aristoloche, et par l'ibéris appliquée pendant une heure, et plus si on peut la supporter; on y joint l’usage du bain, Le daucus guérit aussi la céphalalgie. Le cyclaminos, introduit dans les narines avec du miel, purge la tête, et en topique il guérit les ulcères de cette partie. Le péristéréos ( ver- veine) est bon aussi pour la céphalalgie. LXXXV. On donne le nom de cacalia (caca- lia verbascifolia, Sibth.) ou léontice à une plante dont la graine, semblable à de petites perles, est pendante entre de grandes feuilles. Elle ne croît guère que dans les montagnes. On en fait macérer quinze graines daus de l’huile, et on s’en frotte la tête à contre-poil. LXXXVI. On fait avec le callithrix (xxn1, 30; XXV, 83; XXVII, 111) un sternutatoire. Les feuil- les sont celles de la lentille ; les tiges ressemblent à un jonc délié; la racine est très-petite. Il croît dans les lieux ombragés et humides ; il a une sa- veur brûlante (adiantum trichomanes). LXXXVII L'hysope broyé dans de l'huile guérit le phthiriasis et les démangeaisons de la tête. Le meilleur est celui du mont Taurus dans la Cilicie , puis celui de Pamphylie et celui de Smyrne. Il ne vautrien pour l’estomac. Il évacue par le bas, pris avec des figues ; par le haut, pris avec du miel. On pense que piléavec du miel, du sel et du cumin, c’est aussiun antidote contre le ve- nin des serpents ( origanum smyrnœæum, L.(24). CS LXXX VIIL Lelonchitis (serapias lingua, L.) 1 Sol deinde plurimum confert illitæ. Similis usus est cycla- mini radicis. Porriginem veratri radix tollit in oleo decocta, vel in aqua. Capitis dolori medetur panacis omnium ge- nerum radix in oleo contrita : aristolochia , et iberis adal- ligata hora, vel diutius, si pati possit, comitante balinei usu. Medetur et daucum. Purgat autem eyclaminos cum melle in nares addita : et hulcera capitis sanat illita. Me- detur et peristereos. LXXXV.Cacalia sive leontice vocatur, semen margarilis minutis simile, dependens inter folia grandia, io montibus fere. Hujus grana quindecim in oleo macerantur, atque ita adverso capillo caput ungitur. LXXXVI. Fitetex callitriche sternutamentum. Folia sunt lenticulæ : caules junci tenuis similes : radice minima. Nascitur in opacis et humidis, gustatu fervens. LXXXVII. Hyssopum in oleo contritum phthiriasi re- sistit, et prurigini in capite. Est autem optimum Cilicium e Tauro monte, dein Pamphylium, ac Smyrnæum : sto- macho contrariom. Purgat cum fico sumtum per inferna : cum melle, vomitionibus. Putant et serpeutium ictibus adversari , tritum cum melle, et sale, el cumino. LXXXVII, Lonchilis non , ut plerique existimaverunt, _ 188 n’est pas, ce que plupart ont pensé, la même plante que le xiphion ou phasganion (gl/adiolus communis, L.), quoique la graine en soit en fer de lance : en effet, le lonchitis a les feuilles du poireau, rougeâtres vers la racine, et là plus nombreuses qu’à la tige. Il porte des capitules qui sont semblables aux masques de comédie, d’où sort une petite langue. Les racines de cette plante sont très-longues. Elle croît dans les lieux arides. 1 LXXXIX. Au contraire, le xiphion ou phasga- nion (gladiolus communis,.L.) croît dans ies lieux humides. En sortant du sol il a la forme d’une épée, la tige haute de deux coudées, la racine frangée, et semblable à une aveline. Il faut arracher cetteracineavantle temps de la moisson, et la faire sécher à l’ombre. Le haut de la racine pilé avec de l’encens, et mêlé à un poids égal de vin, fait sortir les esquilles des os du crâne, le pus en quelque point qu’il se forme, et les cs de serpent si on a marché dessus; il est efficace 2 aussi contre les venins. Pour la céphalalsie il faut se frotter la tête avec l’ellébore bouilli et pilé, soit dans de l’huile, soit dans de l’huile rosat, ou avec le peucedanum préparé, soit à l'huile, soit à l’huile rosat, soit au vinaigre. Cette dernière plante, employée tiède, est bonne aussi pour la migraine et le vertige; on se frotte encore avec sa racine pour se faire suer, car elle est échauffante. { XC. Le psyllion (plantago psyllium, 1. \, ou cynoïdes, ou erystallion, ou sicelicon, ou cyno- myia (mouche de chien), a une racine menue, qui n’est pas employée ; il est sarmenteux, a le haut des tiges en forme de fève; les feuilles ont une sorte de ressemblance avec une tête de chien, et la graine, qui est dans des baies, avec la puce : eadem est quæ xiphion, aut phasganion, quanquam cus- pidi similis semine. Habet enim folia porri, rubentia ad radicem, et plura, quam in caule, capitula personis comicis similia, parvam exserentibus linguam, radicibus prælongis. Nascitur in sitientibus. 1 LXXXIX.E diverso xiphion, et phasganion in humidis : quum primum exit, gladi præbet speciem, caule duum cubitorum, radicis ad nucis avellanæ figuram fimbriatæ , quam effodi ante messes oportet, siccari in umbra. Supe- rior pars ejus cum thure trita, æquo pondere admixto vino, ossa fracta e capite extrahit; aut si quid in corpore sup- purat, vel si calcata sunt ossa serpentis ; eadem contra ve- 2 nena efficax. Caput in dolore veratro, vel oleo , vel rosaceo decocto tritoque ungi convenit : peucedano ex oleo, vel rosaceo , et aceto. Tepidum hoc prodest et doloribus, qui plerumque ex dimidia parte capitis senliuntur, et verli- gini. Perungunt et radice ejus sudoris causa eliciendi, quoniam caustica vis ei est. 1 XC. Psyllion, alii cynoides, alii crystallion, alii siceli- con, alii cynomyiam appellant, radice tenui, supervacua, sarmentosum , fabæ granis in cacuminibus, {oliis canino eapiti non dissimilibus , semine autem pulici, unde et no- men : hoc in baccis , ipsa herba in vineis invenitur. Vis ei PLINE. c’est de là que vient le nom de psyllion. Cette plante croît dans les vignes ; elle est très-rafrai— chissante et très-résolutive ; c’est la graine qu’on emploie. Dans la céphalalgie on l’applique sur le front et sur les tempes avec du vinaigre et de l’huile rosat ou de l’oxyerat ; pour les autres cas on l’emploieen liniment, à la dose d’un acétabule (0 lit., 068) dans un setier d’eau; elle se condense et se resserre ; alors on la broie : il en résulteune solution épaisse, dont on se serten liniment pour toute douleur, toutetumeur, touteinflammation. L’aristoloche est un remède pour les plaies de tête. Elle fait sortir les esquilles osseuses de toutes les parties du corps, et surtout de la tête. Il en est de même de la plistolochia. Le thysselium (25) n’est pas différent de l’ache ; la racine, mâchée, purge leS pituites de la tête. XCI. (xu1.) On prétend que la grande cen- taurée fortifie la vue si on s’en bassine les yeux avec de l’eau ; que le suc de la petite centaurée avec du miel dissipe les mouches volantes de la vuc, les nuages et l’obscurcissement, et fait dis- paraître les cicatrices ; et que la sidéritis enlève les taics des bêtes de somme. La chélidoine est un remède merveilleux pour toutes ces affections. Pour les fluxions des yeux on fait un cataplasme avec la râcine de panacès ct la polenta ; pour les arrêter on fait boire la graine de jusquiame à la dose d’une obole (0 gr.,75 ), avec autant de suc de pavot et du vin. On y met aussi du suc de gen- tiane, qu'on fait entrer dans les collyres actifs au lieu de suc de pavot. L’euphorbeenfrictions éclair- cit la vue. Pour l’ophthalmie on instille le suc de plantain. L’aristoloche dissipe lesnuagesde la vue. L'ibéris attachée à la tête avec la quintefeuille | guérit lesfluxions des yeux et les autres affections ad refrigerandum et discutiendum ingens. Semen in usu. Fronti imponitur in dolore et temporibus, ex aceto et rosaceo, aut posca. Ad cætera illinitur acetabuli mensura sextario aquæ; densat se ac contrahit : tunc terere, et crassitudinem illinire oportet cuicumque dolori, et col- lectioni , inflammationique. Et vulneribus capitis medetur aristolochia, fracta extrahens ossa , et in’alia quidem parte corporis, sed maxime capite : similiter plistolochia. Thys- selium est non dissimile apio. Hujus radix commanducata purgat capitis pituitas. XCLI. ( xir. ) Oculorum aciem centaurio majore putant adjuvari, si addita aqua foveantur. Succo vero minoris cum melle, culices, nubeculas , obscuritatem discuti, cicatri- ces extenuari : albugines quidem etiam jumentorum side. riti. Jam chelidonia supra dictis omnibus mire medetur. Panacis radicem cum polenta epiphoris imponunt. Hyos- cyami semen bibunt obolo, tantumdem meconii adjicientes, vinumque, ad epiphoras inhibendas. Adjungunt et gen- lianæ succum, quem collyriis quoque acrioribus pro me- conio miscent. Facit claritatem et euphorbium inunctis. Jnstillatur plantaginis succus lippitudini. Caligines aris- tolochia discutit. Iberis adalligata capiti cum quinquefolio, epiphoras, et si qua in oculis vilia sunt, emendat. Ver- NS 2 Le LIVRE XXV. de ces organes. Le verbascum s'emploie en cata- plasmes pour les fluxions des yeux , ainsi que la verveine avec de l'huile rosat ou du vinaigre. Pour la cataracte et les nuages des yeux on ré- duit en trochisques le cyclaminos. Le suc du peucedanum, comme nous l’avons dit (xxv, 70), est bon avec le suc du pavot et l'huile rosat pour éclaircir la vue et dissiper les nuages. Le psyllion appliqué au front arrête les fluxions des yeux. 1 XCI. (xuur.) L’anagallis est appelé par quel- ques-uns corchoron ; il y en a deux espèces : l’anagallis mâle, à fleurs rouges (mouron rouge, anagallis arvensis, L.), et l’anagallis femelle {mouron bleu), à fleurs bleues. Ces deux anagal- lis n’ont pas plus d’un palme de haut. Ils ont une tige tendre, de très-petites feuilles rondes et gi- sant à terre; ils croissent dans les jardins et dans les lieux humides. L’anagallis bleu fleurit le pre- mier. Le suc de l’un et de l’autre, mêlé avec du miel et surtout avec du miel attique, et employé en onction, dissipe les brouillards de la vue, les ecchymoses des yeux à la suite d’un coup, et les taches rouges du blanc des yeux; il dilate la pupille : aussi l’emploie-t-on en onction préala- blement à l’opération de la cataracte. Ces plantes sont aussi un remède pour les maladies des yeux ? des bêtes de somme. Le suc injecté dans les na- rines, qu'on lave ensuite avec du vin, purge la tête. On le prend aussi , à la dose d’une drachme, dans du vin , contre le venin des serpents. Chose singulière, les bestiaux ne touchent pas à l’ana- gallis femelle : si, trompés par la ressemblance (les deux espèces ne différent que par la fleur), ils en ont goûté par hasard , aussitôt ils cherchent un remède dans la plante appelée asyla (26) ; en latin nous la nommons ferus oculus (œil sau- vage ). Quelques-uns preserivent à ceux qui ré— coltent cette plante, de lasaluer trois fois avant le bascum epiphoris imponitur. Perislereos ex rosaceo, vel aceto. Ad hypochysin et caliginem, cyclaminon in pastillos diluunt. Peucedani suceum, ut diximus, ad claritatem et caligines, cum meconio et rosacec. Psyllion illitum fronti epiphoras suspendit. XCII. ( xur. ) Anagallida aliqui corchoron vocant, Duo genera ejus : mas flore phœæniceo, femina cæruleo, non altiores palmo : frutice tenero , foliis pusillis, rotundis, in terra jacentibus : nascuntur in hortis et aquosis. Prior floret cærulea. Utriusque succus oculorum caliginem dis- eutit cum melle, et exictu cruorem , et argema rubens, magis cum Attico melle inunctis. Pupillas dilatat ; et ideo hoc inunguntur ante, quibus paracentesis fit. Jumentorum 2 quoque oculis medentur. Suecus caput purgal per nares infusus , ita ut deinde vino colluatur. Bibitur et contra angues eucci drachma in vino. Mirum, quod pecora fe- minam vilant, At si decepta similitudine ( flore enim lan- tum distant) degustavere, statim eam, quæ asyla appel- latur , in remedio quærunt : ea a nostris ferus oculus vo- catur. Præcipiunt aliqui effossuris, antesolis orlum, prius- quam quidquam aliud loquantur, ter salutare eam, tum 189 lever du soleil et avant d’avoir prononcé aucune parole, puis de l’enlever de terre et d'enexprimer le suc, prétendant que ces précautions lui donneat plus de force. Nous avons suffisamment parlé du suc de l’euphorbe (xxv, 38). Dans l'ophthalmie, s'il y a gonflement , on emploiera avec avantage l’absinthe broyée avec du miel, ainsi que la bé- toine en poudre. XCIIT. L’ægilops se guérit avec la plante (æyi- lops ovata, L.) de même nom (xvit1, 44,5), qui croit parmi l'orge, et qui a la feuille du fro- ment ; on applique ou la graine pilée avec de la farine, ou le suc. Ce suc s’exprime de la tige et des feuilles turgescentes, après qu’on a ôté l’épi ; on l’incorpore dans de la farine de blé de trois mois, et on en fait des trochisques. XCIV. Quelques-uns employaient jadis la mandragore; puis on y a renoncé pour le trai- tement de l’ægilops. Ce qui est certain, c’est que la racine pilée avec de l’huile rosat et du vin guérit les fluxions et les maux des yeux. Quant au sue, on l’incorpore à maintes compo- sitions ophthalmiques. La mandragore est en- core appelée circæum. Il y en a deux espèces (atropa mandragora vernalis et autumnalis ) : la mandragore mâle, qui est blanche ; la man- dragore femelle, qui est noire, à feuilles plus étroites que celles de la laitue, à tige velue, à racine double ou triple, roussâtre, blanche intérieurement , charnue et molle, longue de près d’une coudée. Les deux portent un fruit 2 de la grosseur d’une aveline, renfermant une graine semblable aux pepins de la poire. On donne à la blanche les noms d’arsen, de mo- rion , d'hippophlomos ; les feuilles en sont blan- ches , plus larges que celles de l'autre, et semblables à celles du lapathum cultivé ( pa- tience ). Ceux qui la cueillent se gardent d’avoir sublatam exprimere : ita præcipuas esse vires. De euphor- bii succo satis dictum est. Lippitudini, si tumor erit, absinthium, cum melle tritum , itemque vettonicæ farina conveniet. XCIII. Ægilopas sanat herba eodem nomine, quæ in hor- deo nascitur, tritici folio, semine contrito cum farina permixta impositaque, vel succo. Exprimitur hic e caule foliisque prægnantibus , demla spica, et in trimestri farina digeritur in pastillos. XCIV. Aliqui et mandragora utebantur : postea abdica- tus in hac curatione est. Epiphoris (quod certum est ) medetur , et oculorum dolori , radix tusa cum rosaceo et vino. Nam succus mullis oculorum medicamentis misce- tur, Mandragoram, alii Circæum vocant. Duo ejus ge- nera : candidus, qui et mas : niger, qui femina existi- matur, angustioribus foliis, quam lactacæ, hirsutis et cau- libus, radicibus binis ternisve rufulis, intus albis, carnosis tenerisque, pæne eubitalibus. Ferunt mala avellanarum 2 pucum magnitudine, et in iis semen ceu pirorum. Album hoc alii arsena, ali morion, alii bippophlomon vocant. Huius folia alba , quamalterius latiora , ut lapathi sativæ. 190 le vent en face, et, préliminairement, ils dé- crivent autour de la plante, avec une épée, trois cercles ; puis ils l’arrachent en se tournant vers le couchant. On tire le suc et du fruit, et de la tige après l’avoir étêtée, et de la racine, qu’on pique ou qu’on fait bouillir. La racine 3 s'emploie même en brin; d’autres fois on la coupe en rondelles, et on la conserve dans du vin. La mandragore ne donne pas partout du suc, et là où elle en donne c’est vers l’époque de la vendange qu’il faut le recueillir. Il a une odeur forte, mais celle de la racine et du fruit l’esten- core davantage. Les fruits de la mandragore blanche étant mûrs se sèchent à l’ombre. On fait épaissir au soleil le sue qu’on en tire ; de même pour celui de la racine : on la pile, ou bien on la fait bouillir dans du vin noir jusqu’à réduction au tiers. Les feuilles valent mieux conser- vées dans la saumure. Le suc qu’elles rendent fraîches est un véritable poison; et encore la saumure n’en Ôte pas complétement les proprié- 4 tés malfaisantes. L’odeur seule en porte à la tête. En quelques contrées on en mange les fruits : cependant la violence de cette odeur étourdit ceux qui n’y sont pas habitués; et une dose trop forte du suc donne la mort. À une dose va- riable suivant les forces du sujet il est sopori- fique; la dose moyenne est d’un cyathe (0 lit.,045). On l’administre et contre les serpents, et avant les incisions, et les ponctions pour engourdir la sensi- bilité. Il suffit pour cet effet à quelques personnes de s'être procuré le sommeil par l’odeur qu’il exhale. On boit encore de ce suc, en place d’ellé- bore, à la dose de deux oboles, dans du vin miellé ; mais l’ellébore est plus efficace pour faire vomir et pour évacuer la bile noire. { XCV. La ciguë aussi est un poison, odieuse par l’usage qu'on en faisait à Athènes pour le Cavent effossuri contrarium ventum, et tribus cireulis ante gladio circumscribunt : postea fodiunt ad occasum spectantes. Succus fit ete malis , et caule, deciso cacu- mine, et radice punctis aperta, aut decocta : utilis hæc vel surculo. Concisa quoque in orbiculos servatur in vino. Succus non ubique invenitur, sed ubi potest, circa vindemias quæritur. Odor gravis ei : sed radicis, et mali gravior. Ex albo mala matura in umbra siccantur : succus ex lis sole densatur ; item radicis tusæ, vel in vino nigro ad tertias decoctæ. Folia servantur in muria efficacius , alias recentium succus pestis est : sic quoque 4noxiæ vires. Gravedinem etiam afferunt olfactu : quan- quam mala in aliquibus terris manduntur, nimio tamen odore obmutescunt ignari. Potu quidem largiore etiam moriuntur, Vis somnifica pro viribus bibentium, Media potio cyathi unius. Bibitur et contra serpentes, et ante sectiones punctionesque, ne sentiantur. Ob hæc salis est aliquibus somnum odore quæsisse. Bibitur et pro elleboro duobus obolis in mulso. Efficacius elleborum ad vomitiones , et ad bilem nigram extrahendam. 1 XCV. Cicuta quoque venenum est, publica Athenien- = PLINE, supplice des condamnés, mais ayant cependant divers emplois qu’il ne faut pas omettre. La graine est malfaisante, mais la tige se mange très-fréquemment crue et cuite : elle est lisse, articulée comme les roseaux, noirâtre, haute souvent de deux coudées, et rameuse au sommet. Les feuilles sont celles de la coriandre, mais plus molles et d’une odeur plus forte. La graine est plus grosse que lanis; la racine, creuse, n’est d'aucun usage. La graine et les feuilles ont des propriétés réfrigérantes. Ceux que la ciguë fait mourir commencent à se glacer par les extrémités du corps. Le remède, avant que le poison ne soit 2 parvenu aux parties vitales, est le vin, qui de sa nature est échauffant. Mais la ciguë, avalée dans le vin même, est regardée comme absolu- ment sans remède. Le suc s’exprimedes feuilleset des fleurs ; c’est en effet lors dé la floraison qu’il est dans toute sa force. Le suc qu’on tire de la graine en la pilant, et qui, épaissi au soleil, est divisé en trochisques , donne la mort en coagulant le sang (seconde propriété de la ciguë) ; aussi ceux qu’il tue ont-ils le corps parsemé de taches. On s’en sert au lieu d’eau pour délayer certains médicaments. On en prépare un emplâtre pour rafraîchir l’es- tomac. Il est spécialement bon en topique pour arrêter les fluxions des yeux qui surviennent pendant l’été, et pour calmer la douleur de ces organes. Il entre dans les collyres, et il arrête toutes les autres fluxions. Les feuilles aussi cal- 3 ment toute tuméfaction, toute douleur, toute fluxion des yeux. Anaxilaüs prétend que les ma- melles frottées de ciguë avant la puberté de- meurent stationnaires : ce qui est certain , c’est qu’en topique sur les mamelles cette substance tarit le lait des nouvelles accouchées, et qu’ap- pliquée vers l’époque de la puberté sur les tes: ticules elle éteint tout désir vénérien. Nous sium pœna invisa, ad multa {amen usus non omittendi. Semen habet noxium. Caulis autem et viridis estur a ple- risque et in patinis. Lævis hic et geniculatus , ut calami, nigricans , allior sæpe binis cubitis , in cacuminibus ramo- sus : folia coriandri teneriora, gravi odoratu : semen aniso crassius : radix concava, nullius usus. Semini et foliis refrigeratoria vis : quos enecat, incipiunt algere ab ex- tremitalibus corporis. Remedio est, priusquam perveniat > - ad vitalia, vini natura excalfactoria : sed in vino pola, irremediabilis existimatur. Suceus exprimitur foliis flori- busque, tunc enim maxime tempestivus est. Semine trito expressus , et sole densatus in pastillos , necat sanguine spissando. Hæc altera vis : eéLideo sic necatorum macu- læ in corporibus apparent. Ad resolvenda medicamenta utuntur illo pro aqua. Fit ex eo ad refrigerandum stoma- chum malagma. Præcipuus tamen ad cohibendas epipho- ras æstivas , oculorumque dolores sedandos circumlitus. Miscetur collyriis, et alios omnes rheumatismos cohibet. l'olia quoque tumorem omnem , doloremque , étepiphoras sedant. Anaxilaus auctor est, mammas a virginitate illi- 3 tas, semper staturas. Quod certum est , lac puerperarum LIVRE XXV. nous garderons bien d’enseigner les recettes abortives, dans lesquelles on la fait entrer. La plus active ciguë est celle qui croît à Suse, chez les Parthes, puis celle de la Laconie, de la Crète et de la province d'Asie. En Grèce, au premier rang est celle de Mégare, au second celle de l’Attique (conium maculatum, L.). 1 XCVI. Le crethmos sauvage (crithmum ma- ritimum, L.), appliqué sur les yeux, enlève la chassie, et, avec addition de polenta, en fait disparaître la tuméfaction. 1 XCVIL Lamolybdæna(plumbago europea, L.), en latin plumbago, croît même en plein champ ;elle a les feuilles (27) du lapathum (patience), laracine grosse et chevelue. Si on la mâche et qu’on s’en frotte de temps en temps les veux, on guérit le plomb, sorte de maladie qui affecte ces organes. 1 XCVIIL. La première espèce de capnos {cory- dalis digitata, Pers.), qu’on appelle pied de poule, croît dans les masures et les haies : elle a les branches très-ténues et écartées, et la fleur rouge. On l’emploie verte, et le suc dissipe les taies; aussi la fait-on entrer dans les composi- tions ophthalmiques. 1 XCIX. Il ya une autre espèce de capnos (fumna- ria officinalis, L.) semblable de nom et d'effet, mais de figure différente. Elle est touffue et fort tendre; elle a les feuilles de la coriandre, la cou- leur cendrée, et la fleur pourpre; elle croît dans les jardins et les champs d'orge. Employée en onctions, elle éclaireit la vue et provoque le lar— moiement comme la fumée, d’où le nom qu’elle porte. Elle empêche aussi les cils une fois arra- chés de repousser. 1 C.L’acoron(acorus calamus)a les feuillesde l’i- ris, seulement plus étroites et portées sur un long pétiole; les racines noires et moins veinées, du mammis imposita exstinguit , Veneremque lestibus circa pubertatem illita. Remedia liberationi, quibus bibenda censetur , non equidem præceperimus. Maxima vis natæ Susis Parthorum , mox Laconicæ, Creticæ, Asiaticæ. In Græcia vero Megaricæ, deinde Attrcæ, 1 XCVI. Crethmos agrios gramias tollit oculorum im po- situs, tumorem quoque polenta addita. 1 XCVII. Nascitur vulgo molybdæna, id est, plumbago, etiam in arvo, folio lapathi, crassa radice, hispida. Hac commanducata si oculus subinde elingatur, plumbum ( quod est genus vitii ) ex oculo tollitur. 1 XCVIII. Capnos prima, quam pedes gallinaceos vocant, nascens in parietinis et sepibus, ramis tenuissimis spar- jsisque, flore purpureo , viridis, succo caliginem discutit : itaque in medicamenta oculorum additur. 1 XCIX. Similis et nomine, el effectu, sed alia est capnos fruticosa, prætenera, foliis coriandri, cineracei coloris, flore purpureo. Nascitur in hortis et segetibus hordeaceis. - Claritatem facit inunctis oculis , delacrymationemque , ceu fumus : unde nomen. Eadem evulsas. palpebras renasci pivhibet. 1 C. Acoroniridis folia habet, angustiora tantum , et lon- 191 reste, semblables aussi à celles de l'iris, d’un goût âcre, d’une odeur non désagréable, et pro- voquant des éructations. Les meilleures racines viennent du Pont, puis de la Galatie, en troi- sième lieu de la Crète ; mais elles abondent (28) dans la Colchide, auprès du Phase, etdans tous les lieux humides. Fraîches, elles ont une odeur plus forte que vieilles. Celles de la Crète sont plus blanches que celles du Pont. On les coupe en rouelles de l'épaisseur du doigt, et on les fait sécher à l'ombre, dans des outres. Il est des au- teurs qui donnent le nom d’acoron à la racine d'oxymyrsine (xv, 7, 3); aussi quelques-uns préfèrent-ils appeler cette dernière plante acoron sauvage. L’acoron a une grande force pour échauffer et atténuer ; on en fait boire le sue pour la cataracte, les brouillards de la vue et le venin des serpents. CT. Le cotylédon (cotyledon wumbilicus, L.)1 est une petite herbe dont la tige est basse et fai- ble, la feuille grasse et concave comme la cavité cotyloïde. Ileroît dans les lieux maritimes et pier- reux ; il est vert, et a la racine uvale comme une olive. Le suc est un remède pour les yeux. Il en est une autre espèce {saxifraga media, Gouan), dont les feuilles sont d’un vert salè, plus larges et plus touffues autour de la racine, qui en est entourée comme l’œil l’est de l'orbite , d’un goût très-âpre, et portées sur une tige très- longue, mais très-déliée. On l'emploie aux mêmes usages que l'iris. CII. 11 y a deux espèces d’aizoon. Le plus grand 1 (joubarbe des toits), qui se sème dans des vases de terre, est appelé par quelques-uns buphthal- mos, par d’autres zoophthalmos, par d’autres stergethron, parce qu'il entre dans les philtres ; par d’autres hypogéson, parce qu’il eroît sur la par- giore pediculo, radices nigras, minusque venosas : Cæ- tero et has similes iridis, gustu acres, odore non ingratas, ructu faciles. Optimæ Ponticæ, dein Galaticæ, mox Cre- ticæ. Sed plurimaæ in Colchide juxta Phasin amnem, et ubicumque in aquosis. Recentibus virus majus, quam ve- lustis. Creticæ candidiores Ponlicis. Siccantur utribus in umbra digitalibus frustis. Necnon inveniuntur, qui oxy- myrsinæ radicem acoron vocant, ideoque quidam hanc acoron agrium vocare malunt. Vis ei ad calfaciendum, extenuandumque efficax : contra suffusiones et caligines oculorum succo ejusdem polo, contraque serpentes. CI. Cotyledon parvula herba, cauliculo tenero pusillo, pingui folio et concavo, ut coxendices : nascitur in ma- ritimis petrosisque, viridis, radice olivæ modo rotunda : oculis medetur succo. Est aliud genus ejusdem , sordidis foliis, latioribus densioribusque circa radicem velut ocu- lum cingentibus, asperrimi gustus, longiore caule , sed pergracili. Usus ejus ad eadem, quæ iris. CII. Aizoi duo genera. Majus in fictilibus vasculis se- ritur, quod aliqui buphthalmum vocant , alii zoophthal- mon, ali stergethron, quod amatoriis conyeniat : alii hypogeson, quoniam in subgrundiis fere nascitur. Sunt qui _— _— 192 tie la plusavancéedes toits. Il yen aqui lui donnent plus volontiers le nom d’ambroisie ou celui d’a- mérimnos (sans-souci). Les Italiens le nomment le grand sedum ou l’œil , ou ledigitellus. L’autre aizoon (sedum amplexicaule, DC.), qui est très-petit, est appelé par les uns erithales, par les autres trithales, parce qu’il fleurit trois fois; par d’autres, chrysothales; par quelques-uns, isoetes ; mais tous deux portent le nom d’aizoon , parce qu’ils sont toujours verts ; d'où quelques-uns les 2 ont nommés sempervivum. Le plus grand dépasse 1 une coudée en hauteur, et est plus gros que le pouce. Les feuilles ont à leur extrémité la forme d’une langue ; elles sont charnues , grasses , plei- nes de suc, de la largeur du pouce; les unes sont courbées vers la terre, les autres dressées, de manière à représenter le tour d’un œil. Le petit aizoon croît dans les murailles, dans les mazures et sur les toits. Touffu dès la racine, il est garni de feuilles jusqu’au sommet; ces feuilles sont étroites, pointues, juteuses; la tige est haute d’un palme, la racine ne sert à rien. CIIL. A cette plante ressemble celle que les Grecs nomment andrachne sauvage (sedum stel- latum , L.), et les Italiens #//ecebra. Celle-ci a les feuilles petites, mais plus larges, et la tige plus courte. Elle croît dans les terrains pierreux, et on la cueille pour la manger. Toutes ces plan- tes ont la même propriété : elles sont rafraichis- santes et astringentes. Les feuilles en topique, ou le suc en onction , guérissent les fluxions ocu- laires. Ce suc déterge les ulcères des yeux, les remplit et les cicatrise; il décolle les paupières. En topique sur les tempes, le suc ou les feuilles guérissent la céphalalgie. Ces plantes combattent le venindes araignées phalanges. Legrand aizoon est en particulier l’antidote de l’aconit. On assure ambrosiam potius vocant, et qui amerimnon : Itali sedum magoum, aut oculum, aut digitellum. Alterum minus- culum, quod erithales vocant, alii trithales, quia ter floreat : alii chrysothales, aliqui isoetes : sed aïizoum utrum- 2 que, quoniam viret semper , aliqui sémpervivum. Majus cubiti altitudinem excedit, crassitudine plusquam pol- licari. Folia cacumine linguæ similia, carnosa, pinguia , larga succo, latitudine pollicari, alia in terram convexa, alia stantia, ita ut ambitu effigiem imitentur oculi, Quod minus est, in muris parietinisque nascitur , et tegulis : fru- ticosum a radice, et foliosum usque ad cacumen : foliis auguslis, mucronatis, succosis, palmo alto caule : radix inutilis. CHI. Huic similis est, quam Græci andrachnen agriam vocant, Itali illecebram, pusillis Jalioribus foliis , breviori cacumine. Naseitur in petris, et colligitur cibi causa. Om- nium barum vis eadem, refrigerare et adstringere. Meden- tur epiphoris folia imposita, vel succus inunctis. Purgat enim hulcera oculorum , expletque, et ad cicatricem per- ducit : palpebras déglutinat. Eædem capitis doloribus me- dentur, succo vel folio temporibus illitis. Adversantur phalangiorum ictibus : aconito vero majus aizoum præ- PLINE. encore que celui qui porte de l’aizoon sur lui n’est pas piqué par lesscorpions. Ces plantes guérissent 2 la douleur d'oreilles, comme aussi le suc de la jusquiame , dont on fait une onction légère ; le suc de l’achillea; celui de la petite centaurée; celui du plantain; celui du peucedanum , avec l'huile rosat et le suc de pavot; et celui de l’a- coron , avec la rose. Tous ces sucs doivent être instillés chauds dans l'oreille, à l’aide dustrigilis (seringue à oreille). Le cotylédon est bon même pour la suppuration des oreilles, avec la moelle de cerf chaude. Le suc de la racine d’hièble pilée , d'abord passé par un linge, puis épaissi au soleil, enfin, quand on s’en sert, délayé avec l’huile rosat et chauffé, guérit les parotides ; ainsi fait la ver- veine, ainsi le plantain, ainsi la sidéritis avec du vieux oing. CIV. L’aristoloche avec le cyperus (souchet) { corrige l’ozène. CV. Les remèdes pour les dents sont : la racine 1 du panacès mâchée, et surtout du panacès chiro- nien, le suc en collutoire; la racine de jusquiame mangée avec du vinaigre, la racine de polemo- nia. On mâche encore la racine de plantain , ou on se lave la bouche avec la décoction de cette racine dans du vinaigre. Les feuilles aussi sont bonnes pour les gencives , même quand le sang de ces parties est corrompu. La graine du plan- tain guérit les abcès et les fluxions des gencives. L’aristoloche raffermit les gencives et les dents. La verveine, mâchée avec la racine, ou bouillie avec du vin ou du vinaigre, qu’on emploie en collutoire, produit le même effet. Il en est de 2 même de la racine de la quintefeuille (xxv, 62) bouillie dans du vin ou du vinaigre, jusqu’à réduction au tiers; avant de la faire bouillir il faut la laver avec de l’eau de mer ou de l’eau cipue. A scorpionibus quoque habentem id feriri negant. Medentur et aurium dolori. Item succus inunctus hyos. 2 cyami modice : item achilleæa, et minoris centaurii, et plan- faginis : peucedani cum rosaceo et meconio : acori succus cum rosa. Omnis antem strigili calefactus infunditur. Coty- ledon etiam purulentis, et cum medulla cervina calefacta. Ebuli radicis tritæ suceus linteo colatus, mox in sole den- satus , et quum opus sit, rosaceo dilutus et calefactus, pa- rotidas sanat. Verbenaca quoque : item plantago : item si- deritis, cum axungia vetere. é CIV. Narium ozænas emendat aristolochia cum cypero. 1 CY. Dentibus remedio sunt panacis radix commandu- 1 cata, præcipue chironiæ, item succus collutis : radix hyoscyami ex acelo manducala, item polemoniæ. Com- manducantur et plantaginis radices , aut colluuntur in aceto decoctæ succo. Et folia sunt utilia, vel si sanguine gingivæ putrescant. Semen ejusdem apostemata, et collectiones gingivarum sanat. Et aristolochia gingivas dentesque con- firmat. Verbenaca cum radice commanducata, et decocla ex vino aut acéto succus collutus. Item quinquefolii ra- 2 dices, decoctæ ad tertias vino aut aceto. Prius vero quam decoquantur, aqua marina aut salsa lavantur : decoctum LIVRE XXV. salée : on garde cette décoction longtemps dans la bouche. D’autres aiment mieux se frotter les dents avec la cendre de la quintefeuille. On fait encore bouillir la racine du verbaseum dans du vin, pour, avec la décoction , se laver les dents. On se les lave aussi avec l'hysope, avec le suc de peucedanum mêlé au suc de pavot; le suc des racines de l’anagallis, et préférablement de l’a- nagallis femelle, s’injecte, pour le même effet, dans la narine opposée au côté des dents où l’on sent du mal. CVI. L’érigéron est appelé en latin senecio (sénecon) (senecio vulgaris, L.). On dit que si, après avoir circonscrit cette plante avec un instrument de fer, et l'avoir arrachée, on en touche trois fois la dent malade en crachant à chaque fois, et qu’ensuite on remette la plante * dans le trou, de manière qu’elle reprenne, on p’aura jamais mal à cette dent. Cette plante a l’apparence et la mollesse du trixago (xx1V, 80), avec de petites tiges rougeâtres. Elle croît sur les toits et dans lesmurs. Les Grecs l'ont nommée éri- géron (vieillard du printemps), parce qu’elle blan- chit au printemps. La tête se divise en de nom- breux filaments cotonneux qui ressemblent à ceux de l’épine, et qui s’'échappententre les divisions ; c’est pour cela que Callimaque l’a appelée acanthis (épineuse), et d'autres, pappus(aigrette). Aureste, les Grecsne sont pas d’accord sur cette plante : les uns ont dit qu’elle a les feuilles de la roquette ; les autres, celles du chêne, mais beaucoup plus peti- tes. Les uns prétendent que la racine est inutile ; les autres, qu’elle est bonne pour les nerfs ; d’au- 2 tres , que prise en boisson elle suffoque. D’autre part, quelques-uns l’ont donnée avec du vin pour la jaunisse et pour toutes les maladies de la vessie, ainsi que pour celles du cœur et du foie. Ils ont dit qu’elle faisait sortir le sable des reins. Ils l'ont 1 diu tenendum in ore. Quidam cinere quinquefolii fricare malunt, Et verbasci radix decoquitur in vino ad colluen- dos dentes. Et hyssopo colluuntur, et peucedani succo, cum meconio : vel radicum anagallidis magis feminæ succo, ab altera nare, quam doleat, infuso. 1 CVI. Erigeron a nostris vocatur senecio. Hanc si ferro cireumscriptam effodiat aliquis, tangatque ea dentem , et alternis ter despuat, ac reponat in eumdem locum , ita ut vivat herba, aiunt dentem eum postea non doliturum. Herba est trixaginis specie et mollitia, cauliculis subrubi- cundis. Nascitur et in tegulis, et in muris, Nomen hoc Græci dederunt, quia vere canescit, Caput ejus nume- rosa dividilur lanugine, qualis est spinæ, inter divisuras exeunte. Quare eam Callimachus acanthida appellat, alii pappum. Nec deinde Græcis de ea constat. Alii erucæ foliis esse dixerunt, alii roboris, sed minoribus multo. Radice alii supervacua, ali nervis utili, alii potu strangulante. 2E diverso quidam regio morbo cum vino dederunt , et contra omnia vesicæ vilia : item cordis et Jocineris. Reni- bus extrahere arenam dixere. Ischiadicis drachmam cum oxymelile ab ambulatione propinavere : torminibus qno- PLINE. —T, IL, 193 administrée dans les douleurs coxalgiques, à la dose d’une drachme avec de l’oxymel, après la promenade; ils l’ont vantée, dans du vin cuit, contre les coliques ; ils ont assuré qu'avec du vi- naigre c'était un aliment avantageux aux visce- res, et ils l’ont fait semer dans les jardins pour ces différents usages. Ce n’est pas tout : quel- ques-uns en ont admis une seconde espèce, mais sans en indiquer les caractères, la donnant à pren- dre dans de l’eau contre le venin des serpents, à manger, contre l’épilepsie : pour nous , nous en parlerons d’après des usages établis par l’expé- rience des Romains. Le duvet de cette plante, pilé avec du safran et un peu d’eau froide, s'emploie en topique dans les fluxions des yeux ; grillé avec du sel, dans les scrofules. CVIT. L’éphéméron {convallaria multiflora, L.) a les feuilles du lis, mais plus petites, une tige de même hauteur, la fleur bleue; ia graine ne sert à rien. La racine, unique , de la grosseur du doigt, est excellente pour les dents : on la coupe par morceaux , On la fait bouillir &ans du vinaigre, et on se lave la bouche avec cette dé- coction tiède. La racine , employée seule , raffer- mit les dents ébranlées ; on l’applique sur celles qui sont creuses et rongées par la carie. La racine de la chélidoine, broyée dans du vinaigre, se garde dans la bouche. L’ellébore noir s'applique sur les dents cariées: l’une et l’autre plante, bouillie dans du vinaigre, raffermit les dents ébranlées. CVIIT. On donne le nom de labrum venereum 1 (bassin de Vénus, dipsacus silvestris, L.) à une plante qui croit dans les eaux courantes. Elle porte un petit ver (xxvir, 62; xXx,8 ), que l’on écrase contre les dents, ou que l’on renferme avec de la cire dans les dents creuses. Il faut. prendre garde que la plante arrachée ne touche la terre. — que in passo ulilissimam : præcordiis etiam cibo ex aceto eam prædicantes, serentesque in hortis. Nec defuere qui et alterum genus facerent, nec quale esset, demonstrarent, contra serpentes in aqua bibendam edendamque comilia- libus dantes. Nos eam romanis experimentis per usus di- geremus. Lanugo ejus cum croco et exiguo aquæ frigidæ trila illinitur epiphoris : tosta cum mica salis, strumis. CVII. Ephemeron folia habet lili, sed minora, caulem parem , florem cæruleum, semen supervacuum, radicem unam digitali crassitudine, dentibus præcipuam, concisam in aceto, decoctamque , ut tepido colluantur. Et ipsa eliam radix mobiles sistit : cavis et exesis imprimitur. Cheli- doniæ radix ex aceto trita continetur ore. Erosis veratrum nigrum imponitur : mobiles utralibet decocta in aceto fir- mantur. CVIÏL. Labrum Venereum vocant in flumine nascentem. 1 Est ei vermiculus, qui ciron dentes necalur, aut cavis dentium cera includitur. Cavendum, ne avulsa herba ter- ram tangat,. CIX. Ranunculum vocamus, quem Græci batrachion. Genera ejus quatuor : unum pioguioribus, quam corian- { 13 194 PLINE. CIX. Nous appelons renoncule la plante que les Grecs appellent batrachion; il y en a quatre espèces : l’une (ranunculus astaticts , L.) a les feuilles plus grasses que celles de la coriandre, presque aussi larges que celles de la mauve, d’une couleur terne, la tige blanche et grêle, la racine blanche. Elle croît dans les sentiers humides et ombragés. La seconde (ranunculus lanuyinosus, L.) est plus touffue; les feuilles sont plus décou- pées; les tiges sont hautes. La troisième (ranun- culus muricatus, L.) est très-petite, a une odeur forte, et la fleur ‘d'un jaune d'or. La quatrième (ranuneulus aquatilis, L.) ressemble à cette der- nière, mais elle a la fleur couleur de lait (29). Toutes agissent comme caustiques, si on en applique les feuilles crues, et elles font lever des ampoules comme le feu ; aussi s’en sert-on pour la lèpre, la psore, et pour effacer toutes les marques sur la 2 peau ; elles entrent dans tous les caustiques. On s’en sert en topique dans l’alopécie, mais on les Ôte promptement. La racine, mâchée trop long- temps quand on a mal aux dents, les fait casser. Sèche et pulvérisée , elle constitue un sternuta- toire. Nos herboristes nomment cette plante stru- mea, parce qu’elle guérit les strumes et les dri, foliis ,,et ad latitudinem malvæ accedentibus , colore livido , caule albo , gracili, et radice alba : nascitur in li- mitibus humidis et opacis. Alterum foliosius, pluribus foliorum incisuris, altis caulibus. Terlium minimum est, gravi odore , flore aureo. Quartum simile huic , flore lacteo. Omnibus vis caustica, si cruda folia imponantur : pusu- lasque, ut ignis , faciunt. Ideo ad lepras et psoras eis utun- tur , et ad tollenda stigmata ; causticisqueomnibus miscent. 2 Alopeciis imponunt, celeriter removentes. Radix in dolore commanducata diutius, rumpit dentes. Eadem sicca con- cisa, sternumentum est. Nostri herbarii strumeam vo- cant, quoniam medctur strumis , et panis, parte in fumo Süspensa : creduntque ea rursus sata, rebellare quæ cu- tumeurs, employée en fumigation sur la partie malade; ils croient que si on la replante les maux qu’elle a guéris renaissent; usage cri- minel qu’ils font aussi du plantain. Le suc du plantain guérit les ulcérations de la bouche. Il en est de même des feuilles et des racines mâ- chées, la bouche füt-elle affectée de fluxion. La quintefeuille détruit les ulcères et la mauvaise odeur de la bouche. Le psyllium guérit les ulcères. 1 CX. Donnons aussi les compositions pour la { guérison de cette mauvaise odeur de la bouche, incommodité très-honteuse. On prend un poids égal de feuilles de myrte et de lentisque, la moitié moins de galle de Syrie; on broie ces substances ensemble, et on les arrose de vin vieux. On mange le matin de cette composition, qui est très-usitée. | On se sert encore des baies du lierre avec la ca- sia (x11, 43) et la myrrhe à poids égal, dans du vin. Pour la mauvaise odeur des narines, même quand il y aurait des chancres dans cette partie, on recommande la graine de la serpentaire, pilée dans du miel. L’hysope fait disparaître les meur- trissures. On efface les marques du visage ea se frottant avec la mandragore. e $ y raverint vitia : quoscelere et plantagine utuntur. Oris hul- cera intus succus plantaginis emendat, et folia radicesque commanducata, vel si rheumatismo laboret os. Hulcera fœtoremque, quinquefolium : hulcera psyllium. CX. Composita quoque ad fœtorem, vel maxime pu- { dendum vitium, trademus. Ergo folia myrti et lentisci pari pondere, gallæ Syriacæ dimidium ponâus, simul te- rere, et vino vetusto sparsa mandere matutino, ex usu est. Vel ederæ baccas cum casia et myrrha , pari pondere ex vino. Naribus utilissimum est dracontii semen contri- tum ex melle, etiamsi carcinomata in his sint. Suggiliata hyssopo emendantur. Stigmata in facie mandragoras illitus delet. ee - À} ae —— - ? a Pdf GA D A 6 8 GS GG A A A, GS 3 A OP NOTES DU VINGT-CINQUIÈME LIVRE. (1) Cette affection a de grandes ressemblances avec le scorbut. (2) D’après M. Fée, la brilannica est l'inula britannica. (3) Cette remarque de Pline est fort juste. Pourquoi une herbe trouvée en Frise, et à une époque où la Bretagne n’était pas conquise par les Romains, fut-elle appelée bri- tannica ? D’après Juste-Lipse (ad Tacit. Ann. 1, 63), ce nom dérive non de la Bretagne, mais d’une appellation lo- cale : les marais sur l’Ems, entre Lingen et Covoerden, se nomment encore aujourd’hui Brelaasche heide. (4) Avi Vulg. — Ævi Broter. ex Codd. regg. (5) D’après M. Fraas, Synopsis , p. 139, le panaces chi- ronion est non pas, comme le veut Sprengel, l’hypericum origanifolium , qui est sans vertu, mais l’hypericum olym- picum, qui a de l'odeur. (6) Alteram lævis folii, alterum tenuius Vulg. — Alte- rum Jævioris folii, alterum tenuioris Gronov. et al. Editt. ante Hard. (7) Sprengel rapporte l’heraclion siderion au phellandrium mutellina, L.; M. Fraas, ib., p. 189, à la scrofularia chry- santhemifolia, L. (8) Sive altercangenon om. Vulg. — Ces mots sont don- nés par Gronov. et les éditions avant Hardouin, et approu- vés par M. Ian. (9) La troisième siderilis de Dioscoride est l’heraclion si- derion de Pline. (10) La phrase de Pline porterail à croire qu'Hérophile est postérieur à Thémison. Pline s’est exprimé négligem- ment, et sur un objet qui, étant bien connu alors, ne pou- vait laisser de doute. Thémison, qui vivait sur la fin de la république , avait laissé une grande réputation à Rome; Hérophile, de beaucoup antérieur, avait passé sa vie à Alexandrie, et auprès des premiers rois grecs de l'Égypte. (11) Pline, XXV, 21, a dit que les anciens fendaient V'ellébore avec unesaiguille; ici il dit que c’est avec de pelits ciseaux : soit; mais il renvoie au passage précédent, où il n’a parlé que d’aiguille. C’est un manque de mémoire. (12) Hardouin pense qu’il faut lice querna au lieu de quernæ, qui eu effet n’est'pas correct. (13) Sprengel croit que la polemonia est le polemonium cæruleum ; mais M. Fraas , quoique avec doute, y rapporte (Synopsis , p.111) l’hypericum olympicum ; voyez aussi, note 5, une autre plante que M. Fraas rapporte à l'hyperi- cum olympicum. (14) Pline s’est trompé : Théophraste ( His£., IX, 9) ne dit pas qu’il y à une espèce de centaurée surnommée trior- chis, mais que la centaurée est défendue par l’épervier triorchis. Il faut donc admettre, malgré Pline, que cette prétendue troisième centaurée n’est que la grande cen- laurée. Cependant quelques commentateurs y ont vu le rumex sanguineus. (15) Voyez livre XV, note 14. (16) Bæotiam Vulg. — Mœotin est une correction pro- posée par Pintianus, et qui doit être adoptée. En effet, Théo- phraste ( His£., IX, 13) dit que l'herbe scythique croît au- tour du Palus Méotide ; et, d'autre part, ce qui est décisif, Pline lui-même dit ailleurs (XXVIL, 1 ) : Scytbicam her- bam a Mæotidis paludibus. (17) L’hippace, chez les auteurs grecs , est un fromage fait avec du lait de jument. Pline, lisant négligemment ÿ a pris un fromage pour une plante. (18) M. Fraas (Synopsis, p. 175) pense que le cestros des Grecs est différent de la vettonica des Romains, et est la sideritis syriaca, attendu que Dioscoride, IV, 1, dit que le cestros a les feuilles odorantes, et vient dans les lieux très-froids. Or, parmi les labiées il n’y a que la sideritis syriaca et la sideritis cretica qui viennent dans des lieux froids et aient les feuilles aromatiques. (19) Ut in quibus etiamnum....…. credidere saluberri- mam Vulg. — Ut quæ etiamnum..... credant saluberri- mam Vet. Dalech. (20) Democrates Vulg. — Il faut lire Damocrates ; voyez le catalogne des auteurs, t. 1, p. 94. (21) Hardouin veut que la phrase signifie : On ne se sert ni des fleurs, ni de la graine, ni de La tige. Maïs le latin ne permet pas, évidemment, cette interprétation forcée. De plus, Dioscoride dit de son côlé , IL, 37 : Oùre &y0oc, oùre xapnov qépe, l ne porte ni fleur ni graine. Il faut donc bien admettre le sens naturel du texte, quoique ce soil une grosse erreur. (22) Tenuitatis, radicum vitis, cujus Vulg. — Tenuitatis, vitis novellæ , cujus Gron. et aliæ editt. ante Hard., Sillig. (23) Euplée, eürdouwx, bonne navigation. Il faut sans doute lire edxhetx, gloire, considération; car c’est ce mot que porte le texte parallèle de Théophraste, His£., IX, 21. Mais alors Pline a commis une singulière erreur ; Théo- phraste dit : Kai Tù nepi this eûxheias xai eUèoËtas époiux xai LŒov, ebxderav Yap paniv &ei moueïv To àvripfivov xa- Xoûuevov. IL en est de même pour la gloire et la consi- dération ; car on dit que l’antirrhinon procure cons- tamment la gloire. Ainsi Pline a pris edxheux ou edrhota pour un nom de plante. Voyez une erreur analogue pour l’hippace, note 17. (24) L'hysope officinal est étranger à la flore de la Grèce. M. Fraas (Synopsis, p. 182) croit que l’Écwxos de Diosco- ride est l’origanon smyrnæum ou syriacum. (25) On ne sait ce qu'est le thysselium. Brolier, qui a mis rhyssellium d’après l'édilion princeps, dit que c’est un persil sauvage. (26) On ne sait ce qu'est la plante asyla. (27) Folia lapathi Vulg. — Folio lapathi Ed. princeps, Brotier. (28) Primæ Vulg. — Plurimæ Cod. Chiff. (29) Luteo Vulg. — Lacteo Brot. ex Diosc. 13. LIVRE XX VI. 1 I. (r.) Le visage même de l’homme a éprouvé des maladies nouvelles, et inconnues à toute l’an- tiquité, non-seulement en Italie, mais presque dans l’Europe entière; et alors même ces mala- dies ne se sont guère répandues dans l'Italie, l’II- lyrie, les Gaules et l'Espagne, ni ailleurs; mais elles ont sévi à Rome et dans les environs. Elles n'étaient ni dangereuses pour la vie ni doulou- reuses; mais elles étaient si dégoûtantes, qu'on eût préféré la mort, sous quelque forme qu’elle se fût présentée. 1 II. La plus insupportable de toutes fut celle qu’on appela, d’un nom grec, lichen (1) : comme elle commençait généralement par le menton, les Latins, par plaisanterie d’abord (tant le commun des hommes est porté à plaisanter des maux d’autrui) lui donnèrent le nom de menta- gre, dénomination qui est restée. Chez beaucoup de malades elle occupait le visage entier, à l’ex- ception seulement des yeux ; mais elle descendait aussi sur le cou, la poitrine et les mains, en lais- sant sur la peau de sales eroûtes farineuses. 1 III. Ce fléau n’était point connu de nos aïeux ni de nos pères; c’est vers le milieu du règne de l’empereur Tibère qu’il se glissa pour la première fois en Italie. Il fut apporté d'Asie, où il avait apparu, par un certain chevalier romain de Pé- rouse, greffier du questeur. Cet hommeen fut l’in- troducteur. Le mal ne gagna pas les femmes, les esclaves, le bas peupleou même la classe moyenne ; LIBER XX VI. mc — 1 I (1) Sensit et facies hominum novos, omnique ævo priore incognitos, non Italiæ modo, verum etiam universæ prope Europæ , morbos : tunc quoque non tota Italia, nec perlllyricum, Galliasve, aut Hispanias magnopere vagatos, aut alibi, quam Romæ, circaque : sine dolore quidemillos, ac sine pernicie vitæ : sed tanta fœditate , ut quæcumque mors præferenda essel. 1 II. Gravissimum ex his lichenas appellavere græco nomine : latine, quoniam a mento fere oriebatur, joculari primum lascivia (ut est procax natura multorum inalienis miseriis ), mox el usurpato vocabulo, mentagram : oc- cupantem in multis totos utique vultus, oculis tantum immunibus , descendentem vero et in colla pectusque ac maous , fædo culis furfure. 1 JS. Non fuerat hæc lues apud majores patresque no- stros. Et primum Tiberii Claudii Cæsaris principatu me- dio irrepsit in Italiam, quodam Perusino equite romano quæstorio sçriba, quum in Asia apparuisset, inde conta- L a É PE a maisil attaqua les grands, se propageant surtout par le contact rapide d’un simple baiser. Plusieurs de ceux qui avaient pu se résoudre à souffrir l’ap- plication des remèdes en conservaient des cica- trices plus hideuses que le mal. On le traitait, en effet, par les caustiques ; et si l’on ne cautérisait pas jusqu’aux os, le mal repullulait. Il vint alors 2 d'Égypte, mère d'affections semblables , des mé- decins qui n’avaient que cette spécialité, et qui en firent bonne curée : il est certain que Manilius Cornutus , personnage prétorien , lieutenant de la province d'Aquitaine , s’engagea à payer pour le traitement deux cent mille sesterces (42,000 fr.). Plus souvent, au contraire, il est arrivé que de nouveaux genres de maladies ont attaqué les classes inférieures. Que peut-on voir de plus sin- gulier? Des épidémies soudaines surviennent dans certaines contrées, s’attachent, comme par une sorte d'élection, à certaines parties du corps, à certains âges, même à certaines conditions; les unes frappent les enfants, les autres les adultes ; celles-ci les grands, celles-là les pauvres. IV. Ce fut, est-il écrit dans les Annales, 1 pendant la censure de L. Paullus et de Q. Mar- cius (an de Rome 590), que parut pour la pre- mière fois en Italie le charbon (2), maladie parti- culière à la province Narbonnaïise. Il est mort de cette affection, dans la même année, et pen- dant que nous écrivions ceci, deux personnages consulaires, Julius Rufus et Q. Lecanius Bassus; gionem ejus importante. Nec sensere id malum feminæ, aut servitia, plebesque humilis , aut media; sed proceres veloci transitu osculi maxime : fœdiore multorum qui per- peti medicinam toleraverant, cicatrice, quam morbo. Causticis namque curabatur ; ni usque in ossa Corpus exustum esset, rebellante tædio : adveneruntque ex Ægy- 2 pto genitrice talium vitiorum medici, banc solam operam afferentes, magna sua præda. Siquidem certum est, Ma- nilium Cornutum e prætoriis legatum Aquilanicæ pro- vinciæ, H-S CC elocasse in eo morbo curandum sese, Acciditque sæpius , ut nova contra genera morborum gre- gatim sentirentur, Quo mirabilius quid potest reperiri? aliqua gigni repente vilia terrarum in parte cerla, rem brisque hominum certis, vel ætatibus, aut eliam fortunis , tamquam malo eligente, hæc in pueris grassari , illa in adultis : hæc proceres sentire, illa pauperes. IV. L. Paullo, Q. Marcio censoribus, primum in Ita- liam carbunculum venisse, Annalibus conscriptum est, peculiare Narbonensis provinciæ malum : quo duo cou- sulares obiere condentibus hæc nobis eodem anno, Julies Rufus, et Q. Lecanius Bassus, ille medicorum inscien- tia sectus : hic vero pollice lævæ manus evulso acu ab LIVRE XXVL. le premier par l'ignorance des médecins qui pratiquèrent des incisions , le second s’étant fait lui-même une plaie au pouce gauche avec une aiguille, plaie si petite qu’on pouvait à peine l'apercevoir. Le charbon naît dans les parties les plus cachées du corps, et communément sous la 2 langue. Il prend la forme d'un bouton dur et rouge, mais dont le sommet est noirâtre, d’au- tres fois livide. Il y a tension, sans enflure toute- fois, sans douleur, sans démangeaison , sans autre symptôme qu’un assoupissement qui ac- cable le malade et l'emporte en trois jours. Quel- quefois il s’y joint du frisson , de petites pustules autour du charbon, et rarement de la fièvre. Quand il a gagné la gorge et le pharynx il tue très-promptement. 1 V. Nous avons dit (xx, 52) que l’éléphantia- sis (3) n’avait pas paru en Italie avant le temps de Pompée le Grand. Cette maladie commence, elle aussi, d'ordinaire par la face. Il se forme d’abord au nez une sorte de petite lentille ; puis la peau devient aride par tout le corps, marquée de taches de diverses couleurs, et inégale, ici épaisse, là mince, ailleurs dure et couverte d’as- pérités galeuses ; à la fin elle prend une teinte noire, et presse les chairs sur les os; les doigts se tuméfient aux pieds et aux mains. Ce mal est particulier à l'Égypte ; et il était funeste au peu- ple quand il attaquait les rois, parce qu’on leur faisait alors, pour les guérir , des bains où entrait le sang humain. Au reste, cette maladie s’est promptement éteinte en Italie, ainsi que celle qu’on nommait anciennement gemursa (4). Celle- ci se logeait entre les orteils ; aujourd’hui le nom même en est oublié. 1 VI. Une chose singulière, c’est de voir chez nous certaines maladies disparaître, 2 semetipso , Lam parvo vulnere, ut vix cerni posset. Nasci- tur in occultissimis corporum partibus, et plerumque sub lingua , duritia rubens vari modo, sed nigricans capite : alias livida, corpus intendens , neque intumescens , sine dolore , sine pruritu , sine alio quam somni indicio , quo gravatos in triduo aufert : aliquando et horrorem afferens, circaque pusulas parvas, rarius febrem : stomachum fau- cesque quum invasit , ocyssime exanimans. 1 V. Diximus elephantiasin ante Pompeii Magni ælatem non accidisse in Italia , et ipsam a facie sæpius incipien- tem , in vare primum veluti lenticula : mox inarescente per totum corpus, maculosa, variis coloribus, et inæquali cute, alibi crassa, alibi tenui, dura alibi, ceu scabie aspera : ad postremum vero nigrescente , et ad ossa carnes appri- mente , intumescentibus digitis in pedibus manibusque. Ægypti peculiare hoc malum : et quum in reges inci- disset , populis funebre. Quippe in balineis solia tempe- rabantur humano sanguine ad medicinam eam. Et hic quidem morbus celeriter in Italia restinctus est : sicut et ille, quem gemursam appellavere prisci, inter digitos pedum nascentem , etiam nomine obliterato. { VI. Id ipsum mirabile, alios desinere in nobis, alios 197 d’autres se maintenir, comme, par exemple, le colum (5). Cette affection s'introduisit en Italie sous l'empire de Tibère, qui en fut at- taqué des premiers; et ce fut une grande per- plexité à Rome lorsque, dans un édit où ce prince s'excusait sur sa mauvaise santé, on lut le nom alors inconnu de cette affection. A quelle cause attribuer tant de maux ? ou quel est ce courroux dés dieux ? Était-ce done peu pour l’homme d'é- tre exposé à des maladies déterminées qui mon- taient à plus de trois cents, s’il n’en avait encore à craindre de nouvelles? Au reste, les tourments que les hommes se créent à eux-mêmes ne sont pas moins nombreux. Les remèdes que nous rap- 2 portons étaient ceux que l'antiquité emplovait, la nature faisant, pour ainsi dire, tous les frais de la médecine ; et longtemps il n’y en eut pas d’au- tres. (11.) Toujours est-il qu'Hippocrate, qui le premier a formulé avec une admirable clarté les préceptes médicaux, a rempli ses ouvrages de notions sur les plantes; en quoi il a été suivi par Dioclès de Caryste , le premier après lui pour l’époque et la réputation; puis par Praxagore et Chrysippe, et enfin par Érasistrate (xx1x, 3). Hérophile (xx1x, 5) lui-même, quoique fondateur d’ure secte trop subtile, a recommandéavant tout cette méthode. Mais peu à peu l'expérience, qui est le meilleur maître en toutes choses , et particulièrement en médecine, se perdit en pa- roles (6) et en vain verbiage. En effet, il était plus agréable d’être assis dans les écoles et d'entendre à son aise le professeur, que d’aller dans les dé- serts chercher telle ou telle plante en telle ou telle saison de l’année. VII. (x. ) Cependant l’ancienne méthode se maintenait, sans être ébranlée; et il lui restait l'autorité imposante d’un témoignage unanime, durare, sicuti colum. Tiberii Cæsaris principatu irrepsit id malum. Nec quisquam id prior imperatore ipso sensit, magna civitatis ambage, quum edicto ejus excusantis va- letudinem , legeretur nomen incognitum. Quid hoc esse dicamus, aut quas deorum iras ? Parum enim erant homini certa morborum genera, quum supra cec essent, nisi etiam nova timerentur? Neque ipsi autem homines pau- ciora sibi opera sua negotia important. Hæc apud priscos erant, quæ memoramus, remedia, medicinam ipsa quo- dammodo rerum natura faciente, et diu fuere. (n.) Hippo- cralis certe, qui primus medendi præcepta clarissime condidit, referta herbarum mentione invenimus volumina : nec mious Dioclis Carystii, qui secundus ælate famaque exstilit : item Praxagoræ, et Chrysippi, ac deinde Era- sistrati : Herophilo quidem , quanquam subtilioris sectæ conditori, ante omnes celebratam rationem eam : paulatim usu efficacissimo rerum ompium magistro, peculiariter utique medicinæ, ad verba garrulitatemque descendente, Sedere namque his in scholis auditioni operatos gratius erat , quam ire per solitudines , et quærere herbas alias aliis diebus anni. VIX. (ur. ) Durabat tamen antiquitas firma, magnasque 1 7 198 | PLINE. lorsque, du temps de Pompée le Grand, Asclé- piade , professeur de rhétorique, qui ne gagnait pas assez dans cet art, mais que la sagacité de son esprit rendait propre à autre chose(7), se tourna tout à coup vers la médecine. Il ne la- yait point pratiquée , il ne possédait pas la con- naissance des remèdes, laquelle ne s’acquiert, que par les yeux et l'expérience : nécessairement il lui fallut, captant journellement le public par des discours entrafnants et médités, renoncer à toutes les anciennes méthodes. Il rappela la mé- decine entière à la recherche des causes, et la rendit ainsi toute conjecturale. Il reconnaissait essentiellement cinq ordres de secours généraux : la diète, l’abstinence du vin, les frictions, lexer- cice à pied, l'exercice en litière. Chacun com- prenait qu’on pouvait se procurer à soi-même ces sortes de secours ; tout le monde s’intéressa à trouver vrai ce qui était si facile ; et de cette fa- - con Asclépiade attira sur lui les yeux de presque tout le genre humain, comme s’il eût été un en- yoyé du ciel. 1. VIIL. Il gagnait en outre la confiance avecune adresse admirable, tantôt promettant du vin aux malades et leur en donnant à propos, tantôt leur prescrivant de l’eau froide. Chez les anciens, Héro- phile s’était mis le premier à scruter la cause des maladies ; Cléophante avait donné la théorie de l'emploi du vin; Asclépiade voulut aussi devoir son surnom à l’usage de l’eau froide, ainsi que le rapporte M. Varron. Il imagina encore d’autres délicatesses : ainsi, il suspendait les lits des mala- des, dont le balancement ou diminuait le mal, ou provoquait le sommeil ; il instituait l’usage des bains, accueilli avec le plus vif empressement ; et tant d’autres pratiques douces et agréables. De là lui vint une grande vogue; et sa gloire ne confessæ rei vindicabat reliquias, donec Asclepiades ætate Magni Pompeii orandi magister, nec satis in arte ea quæ- sluosus, ut ad alia sagacis ingenii, huc se repente convertit : atque, ut necesse erat, homini, qui nec id egissel , nec remedia nosset , oculis usuque percipienda ; torrenti ac meditala quotidie oralione blandiens omnia abdicavit : totamque medicinam ad causam revocando, conjecturæ fecit : quinque res maxime communium auxilio- rum professus : abstinentiam cibi , alias vini, fricationem corporis, ambulationem, gestationes : quæ quum unusquis- que semetipsum sibi præstare posse intelligeret, faventibus cunctis, ut essent vera quæ facillima erant , universum prope bumanum genus circumegit in se, non alio modo, quam si cælo emissus advenisset. 1 VII. Trabebat præterea mentes artificio mirabili, vi- num promittendo ægris , dandoque tempestive , tum frigi- dam aquam. Et quoniam cansas morborum scrutari prior Herophilus instituerat, vini rationem illustraverat Cleo- phantus apud priscos, ipse cognominari se frigida danda præferens, ut auctor est M. Varro:, alia quoque blandi- menta excogilabat, jam suspendendo lectulos, quorum jaclalu aut morbos extenuaret, aut somnos alliceret : jam fut pas moindre quand, ayant rencontré le con- voi d’un homme qu’il ne connaissait pas, et que l’on conduisait au bücher, il fit rapporter le corps, et le rendit à la vie (vrr,37). Je cite ce fait, pour qu’on n’attribue pas à de frivoles motifs une aussi grande révolution. Une seule chose peut nous indigner: c’est qu’un homme appartenant à la nation la plus frivole, né dans l’indigence, ait, pour faire fortune, donné subitement au genre humain des lois médicales, qu’à la vérité bien des médecins ont abrogées depuis. Le succès 2 d’Asclépiade fut favorisé par beaucoup de prati- ques de la médecine ancienne, qui étaient fati- gantes et mal entendues : ainsi, on accablait les malades de couvertures, et on provoquait la sueur de toutes façons ; on les faisait, pour ainsi dire, griller au feu; on leur recommandait de chercher continuellement le soleil dans une ville où le temps est souvent couvert, inconvénient qui est même celui de l'Italie entière, dominatrice du monde. Asclépiade introduisit le premier l’usage spécial des bains suspendus (1x, 79), ce qui flat- tait infiniment les malades. En outre, dans certaines malädies, il supprima les traitements douloureux, par exemple dans l'angine, que l’on traitait en introduisant un instrument dans la gorge. Il proserivit encore avec raison les vomisse- ments, dont on abusait extraordinairement. Il condamna l’usage intérieur des médicaments nui- sibles à l'estomac, condamnation approuvée en grande partie par les médecins ; aussi indiquons- nous en premier lieu les médicaments bons à l'estomac. IX. (1v.) Ce qui le seconda plus que le reste, { ce furent les sottises magiques, portées au point de détruire toute confiance dans les vertus des végétaux : ainsi l’æthiopis (xx1Y, 102,) jetée dans balineas avidissima hominum cupidine instiluendo, et alia multa dictu grata atque jucunda : magna auctoritale ; nec minore fama, quum occurrisset ignoto funeri, relato ho- mine ab rogo , atque servato : ne quis levibus momentis tantam conversionem factam existimet. Id solum possumus indignari, unum hominem e levissima gente, sine opibus ullis orsum, vectigalis sui causa, repente leges salutis humano generi dedisse, quas tamen postea abrogavere multi. Asclepiadem adjuvere multa, in antiquorum cura 2 mmis anxia ét rudia, ut obruendi ægros veste, sudo- resque omni modo ciendi : nunc corpora ad ignes Lor- rendi , solesve assiduo quærendi , in urbe nimbosa , immo vero fota Italia imperatrice : tum primum pensili bali- nearum usu ad infinitum blandientem. Præterea in qui- busdam morbis medendi eruciatus detraxit, ut in anginis, quas curabant in fauces organo demisso. Damnavit me- rito et vomitiones , tunc supra modum frequentes. Arguit et medicamentorum potus stomacho inimicos, quod est magna ex parte vetitum. Jlaque nos in primis quæ sunt stomacho utilia signamus. IX. (1v.) Super omnia adjuvere eum magicæ vanitates, 1 in tantum evectæ , ut abrogare herbis fidem cunclis pos- LIVRE XXVI, les rivières et les étangs, les desséchait; le seul contact de cette plante ouvrait toutes les portes. Il suffisait de jeter l’achéménis (xxrv, 102) dans une armée pour troubler les bataillons et leur faire prendre la fuite. Les rois de Perse étaient dans l'usage de donner le latacé à leursenvoyés, afin que ceux-ci trouvassent partout où ils iraient abondance de toutes choses ; et tant d’autres con- tes semblables. Où étaient ces herbes quand les Cimbres et les Teutons poussaient leurs terribles hurlements, ou quand Lucullus défaisait avec quelques légions tant de rois qui commandaient 2 aux mages ? Pourquoi les généraux romains ont- ils dans la guerre songé toujours, avant tout, à pourvoir aux subsistances? et pourquoi l’armée de César a-t-elle souffert de la famine à Pharsale, si pour avoir abondance de tout il suffisait de l'heureuse vertu d’une seule plante? N’aurait-il pas mieux valu pour Scipion l’Émilien ouvrir les portes de Carthage en lestouchant avec une herbe, que d’en battre pendant tant d'années les rem- parts avec des machines ? Qu’aujourd’hui avec l'herbe méroïs ({xx1v, 102) on dessèche les marais Pontins (x11, 9), et qu'on rende tant de terrain à la 3 campagne de Rome. Démocrite indique une re- cette pour engendrer des enfants beaux , bons et heureux : à quel roi de Perse a-t-elle jamais réussi? Il y aurait lieu certes de s’étonner que la crédu- lité des anciens, partie de commencements très- salutaires, eût été portée si loin, si l’esprit hu- main pouvait jamais se renfermer dans de justes bornes, et si la méthode même inventée par Asclépiade n'avait pas dépassé jusqu'aux folies des mages, comme nous le prouverons en son lieu (xx1x, 5). Mais telle est en tout la condition de l’homme : on commence par le nécessaire, et sent. Æthiopide herba amnes ac stagna siccari conjectu, tactu clausa omnia aperiri. Achæmenide conjecta in aciem hostium trepidare agmina, ac terga vertere. Latacen dari solitam a Persarum rege legatis, ut quocumque venissent , omnium rerum copia abundarent : ac multa similia. Ubi- pam istæ fuere, quum Cimbri Teutonique terribili Marte ulularent, aut quum Lucullus tot rèeges Magorum paucis 2 legionibus sterneret ? Curve romani duces primam semper in bellis commerciorum habuere curam? Cur hercule Cæsaris miles ad Pharsaliam famem sensit, si abundantia omnis contingere unius berbæ felicitate poterat? Non sa- tius fuit Æmilianum Scipionem Carthaginis porlas herba patefacere, quam machinis claustra per tot annos quatere ? Siccentur hodie Meroide Pontinæ paludes, tantumque 3 agri suburbanæ reddatur {taliæ. Nam quæ apud eumdem Democritum invenitur compositio medicamenti, quo pul- chri bonique et fortunati gignantur liberi, cui umquam Persarum regi tales dedit ? Mirum esset profecto, hucus- que provectam credulitatem antiquorum, saluberrimis ortam initiis, Si in ulla re modum humana ingenia novis- sent, atque non han ipsam medicinam ab Asclepiade repertam, suo loco probaturi essemus evectam ultra ma- 199 l'on arrive à l'excès. Reprenons done ce qui nous reste à dire sur les propriétés des plantes dénommées dans le livre précédent ; nous y ajou- terons celles que nous jugerons nécessaires. X. Pour les traitements du lichen , mal si dé- goûtant, nous accumulerons les remèdes, quoique nous en ayons déjà signalé un grand nombre. On emploie le plantain pilé, la quintefeuille, la racine de l’asphodèle (xx1, 68), dans du vinai- gre; les jeunes pousses du figuier cuites dans du vinaigre , la racine de guimauve bouillie ayec de la colle et du vinaigre fort, jusqu’à réduction des trois quarts. On passe encore la pierre ponce sur le lichen, pour l’étuver ensuite avec la racine de patience broyée dans du vinaigre, et avec l’écume de glu mêlée à la chaux. On recommande la décoction de tithymale avec la résine. Mais à tous ces remèdes on préfère la plante appelée lichen (marchantia polymorpha, L.), en raison même de sa propriété. Le lichen croît dans les 2 pierres; il a une seule feuille large à la racine, une petite tige, et de longues feuilles qui pen- dent. Il efface même les stigmates de la peau. On le broie avec du miel. Il y a une autre espèce de lichen (/ecanora parelia, Ack.) entièrement attaché aux pierres comme la mousse , et qu'on emploie aussi en iopique; on en instille le sue dans les plaies, et il arrête le sang; on en fait un topique. pour les tumeurs; avec ie miel, il guérit l’ictère, et pour cela on s’en frotte la bouche et la langue : dans ce traitement le ma- lade se lave avec de l’eau salée, se frotte avec de l’huile d'amande, et s'abstient des plantes po- tagères. On se sert encore pour le lichen de la racine de thapsia (x111,43) broyée dans du miel. XI. Pour l’angine on recommande l’argémone 1 | a necessariis orsa primo, cuncta pervenerint ad nimium. Igitur demonstratarum priore libro herbarum reliquos ef- fectus reddemus : adjiciemus , ut quasqué ratio dictaverit. X. Sed in lichenis remeciis, atque tam fœdo malo, 1 plura undique acervabimus, quanquam non paucis jam demonstratis. Medetur ergo plantago trita, quinquefo- lium , radix albuci ex acelo, ficulni caules aceto decocti, hibisci radix cum glutino et aceto acri decocta ad quartas. Defricantur etiam pumice, ut rumicis radix trita ex aceto illinatur, et flos visci cum calce subactus. Laudatur et tithymali cum resina decoctum. Lichen vero herba omni- bus his præfertur, inde nomine invento. Nascitur in 2 saxosis, folio uno ad radicem lato, caule uno parvo, longis foliis dependentibus. Hæc delet et stigmata. Teritur cum melle. Est aliud genus lichenis, petris totum juhæ. rens, ut museus, qui et ipseillinitur. Hic et sanguinem sis- tit vulneribus instillatus, et collectiones illitus. Morbum quoque regium cum melle sanat ore illilo, et lingna. Qui ita curantur, salsa lavari jubentur, ungi oleo amygdalino, hortensiis abstinere. Ad lichenas et thapsiæ radicé utuntur trita cum melle. XI. Anginæ argemonia medelur sumla ex vino : hys- 1 gos eliam, Sed hæc est omni in re animorum conditio, ut ‘ sopum cum vino decoctum et gargarizatum : peucedanum 200 PLINE. prise (xxv,56) avec du vin; l’hysope bouilli avec du vin,etemployé en gargarismes ; le peucedanum avec partie égale de présure de veau marin; la proserpinaca (xxvir, 104) broyée avec de la sau- mure d’anchois et de l'huile, ou tenue seule sous la langue ; le suc de quintefeuille pris à la dose de trois cyathes (0 lit., 135) : ce suc en gargarisme guérit toutes les affections de la gorge. Le ver- bascum (xxv, 73), pris dans l’eau, guérit spé- cialement les affections des amygdales. 1 XII (v.) Pour les écrouelles on a le plan- tain , la chélidoine avec du miel et de l’axonge, la quintefeuille, la racine de persolata (xxv, 66), avec de l’axonge aussi, en topique, et recouverte de la feuille de la plante ; l’armoise, la racine de mandragore dans de l’eau. Les larges feuilles de la sidéritis (chenopodium scoparia) (xxv, 19), arrachées de la main gauche avec un clou, se por- tent attachées à la partie malade; mais il faut après la guérison conserver la plante avec soin, de peur que , remise en terre par un herboriste perfide, elle ne provoque la récidive du mal, comme il arrive dans quelques autres cas (xx1, 83,3 ; xXV, 109). Je trouve dans les auteurs que les personnes guéries par l’armoise ou par le plantain doivent prendre la même précaution. Le damasonion (xxv, 77), qu’on nomme aussi alcea, étant cueilli au solstice d'été, s’emploieen topique dans de l’eau de pluie. On se sert soit de la feuille broyée, soit de la racine pilée avec de l’axonge, et qu’on a soin, après l’avoir appliquée, de recouvrir de la feuille de la plante; c'est de cette façon qu'on en fait usage pour toutes les douleurs du cou et pour toutes les tumeurs , en quelque partie que ce soit. 1 XIII. Le bellis ( pâquerette, bellis perennis, L.), qui croît dans les prés, a la fleur blanche cum coagulo vituli marini æquis partibus. Proserpinaca cum muria ex mænis et oleo trita vel sub lingua habita. Item suceus de quinquefolio, potus cyathis tribus. Hic et omnibus faucium vitiis medetur gargarizatus : verbascum privatim tonsillis in aqua potum. 1 XII. (v.) Strumis plantago : chelidonia cum melle et axungia : quinquefoliom : radix persolatæ, ilem cum axungia , operitur folio suo imposila. Ilem artemisia : radix mandragoræ ex aqua. Sidéritis lata folia, clavo si- nistra manu circumfossa adalligantur, custodienda sanatis, ne rursus sata diro herbariorum scelere , ut in quibusdam, rebellet : quod et in his, quos artemisia sanaverit, præ- dici reperio : item in his, quos plantago. Damasonion, quæ et alcea vocatur, sub solstitio collecta , imponitur ex aqua cælesti, folium tritum, vel radix cum axungia tusa, ita ut imposita folio suo operiatur. Sic et ad omnes cervicis dolores, tumoresque quacumque in parte. 4 XIII. Bellis in pratis nascitur , flore albo, aliquatenus rubente. Hanc cum artemisia illitam, efficaciorem esse produnt. 1 XIV, Condurdum herba solstitialis, flore rubro, sus- avec une teinte rouge; on dit qu’appliqué avec l’armoise il est plus efficace. XIV. Le condurdum (8) est une herbe du sols- 1 . tice d'été; il a la fleur rouge. Suspendu au cou, il arrête, dit-on, le progrès des scrofules ; il en est de même de la verveine avec le plantain. Tous les maux des doigts, et en particulier les ptérygions, sont guéris par la quintefeuille. XV. De toutes les affections de poitrine la 1 plus fatigante est la toux : la racine du panacès dans du vin doux la guérit, ainsi que le suc de jusquiame même, quand elle est compliquée d’hé- moptysie. La jusquiame, en famigation, est bonne pour la toux. Le scordotis (xxv, 27), mêlé à du cresson et à de la résine pilée sèche avec du miel, a la même vertu ; employé seul, il facilite l'expectoration , ainsi que la grande centaurée, même en cas d’hémoptysie, accident pour le- quel on se sert aussi du suc de plantain. La bé- toine, à la dose de trois oboles dans de l’eau, s'emploie contre les expectorations purulentes ou sanguinolentes, ainsi que la racine de perso- lata, à la dose d’une drachme, avec onze pi- gnons. Le suc du peucedanum est un remède 2 pour les douleurs de poitrine, comme aussi l’a- corum (xxv, 100), qui pour cette raison entre dans les antidotes. Le daucus et l’herbe seythique (XxI1, 11) guérissent la toux : cette dernière, à la dose de trois oboles dans du vin cuit, s’administre pour toutes les affections de poitrine, pour la toux et l’expectoration purulente. (vr.) Même dose pour le verbascum, dont la fleur est couleur d’or (xxv, 60): cette dernière plante est si éner- gique, qu’en boisson elle soulage les bêtes de somme non-seulement toussant, mais encore poussives, vertu que je trouve aussi attribuée à la gentiane. La racine de la cacalia (xxv, 85), pensa in collo, comprimere dicitur strumas. Item ‘ver- benaca cum plantagine. Digitorum vitiis omnibus, et pri- vatim plerygiis, quinquefolium medetur. XV. In pectoris vitiis vel gravissimum est tussis : huic 1 medetlur panacis radix in vino dulci. Succus hyoscyami eliam sanguinem exsereantibus : nidor quoque accensi tus- sientibus. Item scordotis mixto nasturtio, et resina , cum melle tusa arida. Facit et per se faciles exscreationes. Item centaurium majus, vel sanguinem rejicientibus : cui vitio et plantaginis succus medetur. Et veltonica obolis tribus in aqua, contra purulentas, contraque cruentas exscreationes. Persolatæ radix drachmæ pondere, cum pineis nucleis undecim. Peucedani succus, pectoris do- loribus, et acorum subvenit, et ideo antidotis miscetur. Tussi daucum : item seythica herba. Ea demum omnibus pectoris vitiis, tussi et purulenta exscreantibus, obolis tribus in passo. (vi.) Totidem verbascum, cujus flos est aureus. Tanta huic vis est, ut jumentis etiam non tus- sienltibus modo, sed ilia quoque trahentibus, auxilietur potu : quod et de genliana reperio, Radix cacaliæ com- manducata, et in vino madefacta, non tussi tantum, sed r LIVRE XXVI. mâchée et trempée dans du vin, est bonne non-seulement pour la toux, mais aussi pour la gorge. Cinq tiges d’hysope cuites avec deux tiges de rue et trois figues purgent la poitrine. 1 XVI. La toux est calmée par le béchion {xx1v, 85), appelé aussi tussilage. Il y a deux espèces de béchion : là où croît le béchion sauvage on pense qu’il y a une source ; et c'est un signe con- sulté par ceux qui recherchent les eaux. Les feuilles, un peu plus grandes que celles du lierre, sont au nombre de cinq ou sept, blanchä- tres en dessous, d’un vert pâle en dessus, Le béchion n’a ni tige, ni fleur, ni graine; la racine est menue : quelques-uns pensent que le béchion est, sous un autre nom, la même plante que le chamæleuce (xx1v, 85). La fumée de la racine sèche, aspirée à l’aide d’un roseau, guérit, dit-on, les vieilles toux ; mais à chaque gorgée de fumée il faut boire un peu de vin cuit. 1 XVII. L'autre béchion est appelé par quel- ques-uns salvia (xxv, 73)(verbascum lychnitis L.); il ressemble au verbaseum; on le pile, on le passe, on fait chauffer le suc, et on le prend en boisson pour la toux et les” douleurs de poi- trine, préparation qui est efficace aussi contre le venin des scorpions et des dragons marins ; on s’en frotte utilement avec de l’huile contre la morsure des serpents. On fait cuire aussi pour la toux un paquet d’hysope, avec un quarteron de miel. XVIII. (vi. ) Contre les douleurs de côté et de poitrine on prescrit le verbascum avec de Ja rue dans de l’eau, la bétoine en poudre dans de scordotis, avec la centaurée et la gentiane bues dans de l’eau, avec le plantain soit pris seul en aliment, soit pris avec des lentilles ou et faucibus prodest. Hyssopi quinque rami cum duobus rutæ et ficis tribus decocti thoracem purgant. 1 XVI. Tussim sedat bechion, quæ et tussilago dicitur. Duo ejus genera, Silvestris ubi nascilur, subesse aquas credunt : et hoc habent signum aquileges. Folia sunt ma- juscula, quam ederæ, quinque aut septem, subalbida a terra, superne pallida, sine caule , sine flore, sine semine, radice tenui. Quidam eamdem esse bechion et alio nomine chamæleucen putant. Hujus aridæ cum radice fumus per arundinem haustus et devoratus, velerem sanare dicitur Lussim : sed in singulos haustus passum gustandum est. 1 XVII. Allera à quibusdam salvia appellatur , similis ver- basco : conteritur ea et colata calefit, atque ita ad tussim laterisque dolores bibitur : contra scorpiones eadem et dra- cones marinos efficax. Contra serpentes quoque ex oleo perungi ea prodest, Hyssopi fasciculus cum quadrante mel- lis decoquilur ad tussim. 1 XVII. (vu) Lateris et pectoris doloribus verbascum cum rula ex aqua : vellonicæ farina bibitur ex aqua calida. Stomachum corroborat scordotis succus : centaurium , gentiana ex aqua polæ. Plantago aut per se sumta in cibo, aut cum lente, alicæve sorbitione. Vettonica alias gravis 201 dans un potage d’alica (xviir, 29), La bétoine, contraire en général à l'estomac, guérit pourtant les affections de cet organe, soit prise en boisson, soit mâchée en feuilles, ainsi que l’aristoloche en breuvage, l'agaric que l’on mange sec en buvant de temps en temps du vin pur, le nymphæa hé- raclia (xxv, 37) en topique, le suc du peuceda- num. On emploie en topique, pour les ardeurs d'estomac, le psyllion (xxv, 90 ), ou le cotylédon (Xxv, 101) pilé avec de la polenta, ou l’aizoon. XIX. Le molon(xxv, 8) (9) a la tige cannelée, 1 de petites feuilles molles, la racine longue de quatre doigts, à l’extrémité de laquelle est une espèce de gousse d’ail; quelques-uns le nomment syron. Dans du vin, c’est un remède pour les maux d'estomac et pour la dyspnée. La grande centaurée se prescrit en loch ; le plantain, en suc ou en aliment; la bétoine pilée, à la dose d’une livre avec une demi-once de miel attique, à prendre chaque jour dans de l’eau chaude; l’aristoloche ou l’agaric, en boisson, à la dose de trois oboles , dans de l’eau chaude ou du lait d’ânesse. On prend en boisson le cissanthemos (XXv, 68) pour l'orthopnée; l’hysope, pour l’or- thopnée et pour l'asthme. Le suc du peucedanum est bon dans les maladies du foie, les maux de poitrine et de côté, s’il n’y a pas de fièvre. L’a- garie s'emploie dans l'hémoptysie, pilé, à la dose d’un victoriat (1 gr., 92),et donné dans cinq cya- thes de vin miellé. L’amomon produit le même effet (x11, 28). La teucria fraîche se prend, 2 pour le foie particulièrement, en boisson à la dose . de quatre drachmes dans une hémine d'oxycrat. de l’eau chaude. On fortifie l'estomac avec le sue : La bétoine s'administre à la dose d’une drachme dans trois cyathes d’eau chaude ; on la donne dans deux cyathes d’eau froide pour la cardialgie. Le suc de la quintefeuille remédie aux maladies stomacho, vitia tamen sanat pota, vel foliis commandu- cata, Item aristolochia pota : agaricum manducatum sic- cum, ut ex intervallo merum sorbeatur : nymphæa hera- clia illita : peucedani suceus. Psyllion ardoribus imponitur, vel cotyledon trita cum polenta, vel aizoum. XIX. Molon scapo est striato, foliis mollibus, parvis, radice 1v digitorum, in qua extrema allii caput est. Vo- calur a quibusdam syron. Ex vino stomacho, et dyspnææ medelur : centaurium majus ecligmate : plantago succo vel cibo : vettonicæ tusæ pondo libra , mellis Attici semuncia, ex aqua calida quotidie bibentibus. Aristolochia , vel aga- ricon, obolis lernis ex aqua calida, aut lacte asini pota. Cissanthemos ad orthopnœas bibitur, item hyssopam et asthmalicis. Peucedani succus in jocineris doloribus, et pectoris laterisque, si febres non sint. Sanguinem quoque exspuentibus subvenit agaricum, victoriati pondere tri- tum , et in mulsi v cyathis datum. Idem et amomon facit, Jocineri privatim teucria bibilur recens, drachmis 1v in 2 poseæ hemina. Vettouicæ drachma una in aqua calida cyathis 11: ad cordis vitia, in frigidæ cyathis duobus, Quin- quefolii suceus jocineris , et pulmonis viliis, sanguinem- que rejicientibus, et cuicumque sanguinis vitio intus oc- _ 20° PLINE. du foie et du poumon, à l’hémoptysie, et à tout vice du sang. Les anagallis (xxv, 92) sont sin- gulièrement bons pour le foie. Ceux qui mangent du capnos (xxv, 99) rendent la bile avec l'urine. L’acoron est un remède pour le foie, pour la poitrine et les viscères. XX. L’éphédra (ephedra fragilis, L.), nommé par d’autres anabasis, croît d'ordinaire dans les lieux exposés au vent. Il grimpe le long des arbres, et pend de leurs branches; il n'a point de feuilles, mais il a des jets nombreux, garnis de nœuds comme les jones ; la racine est blanchâtre. On le donne pilé, dans du vin noir astringent, pour la toux, l’asthme et les tran- chées. On en fait aussi un potage, auquel il con- vient d'ajouter du vin. On emploie au même usage la gentiane détrempée.la veille, broyée, à la dose d’un denier, dans trois cyathes de vin. XXI. Le geum (la benoite, geum wrbanum, L.) a de petites racines menues, noires, et de bonne odeur : non-seulement il guérit les douleurs de poitrine et de côté, mais encore il dissipe les crudités, en raison de sa saveur agréable. La verveine est bonne pour tous les viscères, pour le côté, pour le poumon, pour le foie, pour la poitrine. Mais un remède spécial pour le pou- mon et pour les personnes menacées de phthisie pulmonaire, c’est la racine du consiligo, plante _ découverte récemment, comme nous l'avons dit (xxv, 48). Elle guérit souverainement les affec- tions pulmonaires chez les cochons et tout le bétail, même quand on ne fait que la passer à travers l'oreille de l’animal. Il faut la prendre en boisson dans de l’eau, et en garder continuel- lement dans la bouche, sous la langue ; on ne sait pas encore si la partie de la plante qui est bors de terre est propre à quelque usage. Le currit. Jocineri anagallides mire prosunt. Capnon herbam qui edere , bilem per urinam reddunt. Acoron jocineri me- detur , thoraci quoque , et præcordiis. XX. Ephedra, ab aliis anabasis vocata, nascitur ventoso fere tractu, scandens arborem et ex ramis: propendens, folio nullo, cirris numerosa, qui sunt junci geniculati, ra- dice pallida. Datur ex vino nigro austero trita ad tussim, suspiria, tormina; et sorbitione facta, in quam vinum addi eonvenit. Item gentiana madefacta pridie, contrita, denarii pondere in vini cyathis tribus. XXI. Geum radiculas tenues habet, nigras, bene olen- tes. Medetur non modo pectoris doloribus, aut lateris, sed el crudilates discutit, jucundo sapore, Verbenaca vero om- nibus visceribus medetur, lateribus, pulmonibus , jocine- ribus, thoraci. Peculiariter autem pulmonibus, et quos ab bis phthisis tentat , radix herbæ consiliginis, quam nuper inventam diximus : suum quidem et pecoris omnis reme- dium præsens est pulmonum vitio, vel trajecta tantum in auricula. Bibi debet ex aqua, haberique in ore assidue sub lingua. Superficies ejus herbæ an sit in aliquo usu, adhuc incertum esl. Renibus prodest plantaginis cibus, Vettonicæ potus , agaricum potum, ut in tussi, plantain en aliment, la hétoine en boisson, l'a- garic en boisson, comme dans la toux, sont bons pour les reins. XXII. Le tripolium (s{atice limonium, L.)1 croît sur les rochers qui bordent la mer et où le flot vient se briser, c’est-à-dire, dans un terrain qui n’est ni absolument humide ni absolument sec. Il a la feuille de l’isatis (xx, 25), mais plus épaisse; la tige haute d’un palme, et divisée à l'extrémité ; la racine blanche, odorante, épaisse, d’une saveur chaude. Pour les maladies du foie, on le donne cuit dans de la farine. Suivant quel- ques-uns, cette plante est la même que le polium, dont nous avons parlé en son lieu (xx1, 21). XXIIT. La gromphæna (10), dont la tige est { garnie alternativement de feuilles vertes et de feuilles roses, guérit, dans l’oxymel, l’hémoptysie. XXIV. Pour le foie on prescrit le malundrum, ! qui croît dans les blés et les prairies, à fleur blanche et odorante : on en broie les petites ti- ges dans du vin vieux (/ychnis dioica?). XXV. Le chalcetum ( plante inconnue), qui 1 croît dans les vignobles , s'emploie, pilé, en to- pique pour le foie. La racine de bétoine procure des vomissements faciles, à la manière de l’el- lébore, à la dose de quatre drachmes, dans du vin cuit ou miellé. L'hysope pilé avec du miel devient plus efficace, si l’on prend auparavant du cresson ou de l’irion (xvrtr, 10). Le molemonium (xxv, 61) (11) se prend à la dose d’un denier. Le silybum {sonchus palustris, L.) a un suc laiteux , qui, épaissi en gomme, se prend avec du miel à la dose indiquée plus haut ; il évacue surtout la bile. D’un autre côté, le vo- missement est arrêté par le cumin sauvage et par la poudre de bétoine; on les prend dans de l’eau. On dissipe le dégoût et les crudités à XXIT. Tripolium in maritimis nascitur saxis, ubi alludit { unda , neque in mari, neque in sicco , folio isatis crassiore, palmo alto, in mucrone diviso, radice alba, odorata, crassa , calidi gustus. Datur hepaticis in farre decocta. Hæc herba eadem videtur quibusdam, quæ polium, de qua suo loco diximus. XXII. Gromphæna, alternis viridibus roseisque per 1 caulem foliis , in posca sanguinem rejicientibus me- detur. XXIV. Jocineri autem herba malundrum, nascens in 1 segete ac pratis, flore albo odorata. Ejus cauliculus con- teritur ex vino vetere. XXV. Item herba ehalcetum € vineis contrita impo- nitur. Faciles præstat vomitiones radix vetlonicæ, elle- bori modo, 1 drachmis in passo aut mulso. Hyssopum tritum cum melle utilius, præsumto nasturtio aut irione. Molemonium denarii pondere. Est et silybo lacteus suc- eus, qui densatus in gummi, sumilur cum melle supra dicto pondere; præcipueque bilem trahit. Rursus sistunt vomitionem cuminum silvestre , vettonieæ farina : sumun- tur ex aqua. Abstergunt fastidia, cruditatesque digerunt, daucum , vettonicæ farina ex aqua mulsa; plantago de- LIVRE l’aide du daucus, de la poudre de vetionica ( bé- toine ) dans l’eau miellée, du plantain cuit comme une plante potagère. Le hoquet est calmé par l’hémionium (asplenium ceterach, L.), par la- ristoloche ; l'asthme, par le clymenos (xxv, 33). Aux pleurétiques et aux péripneumoniques on prescrit la grande centaurée, ainsi que l’hysope en boisson ; aux pleurétiques, le suc de peuce- danum. { XXVI. La plante nommée par les Gaulois halus (xxvir, 24), et par les Vénètes cotonea, guérit les douleurs de côté, les reins, les convul- sions, les ruptures. Elle ressemble à la cunila bubula (xxv, 55), et, par le haut de la tige, au thym. Elle est douce, et apaise la soif. La racine est tantôt blanche, tantôt noire. 1 XXVII. La même vertu pour les douleurs de côté se trouve dans le chamærops (xx1v, 80) (teucrium chamædrys, L.), dont les feuilles, semblables à celles du myrte, sont rangées par couple autour de la tige; les sommités ressem- blent à la rose grecque; on le prend dans du vin. L'agaric en boisson, comme pour la toux (xxvr, 18), soulage la coxalgie et les douleurs de l’épine. Il en est de même de la poudre de stæchas (lavandula stæchas, L.) ou de bétoine, dans de l’eau miellée. 1 XXVIIL. (vur.) Mais ce qui cause le plus de souffrances, c’est le ventre, pour lequel vivent la plupart des hommes. Tantôt il ne laisse pas les aliments passer, tantôt il ne les garde pas, tantôt il ne peut les comenir, tantôt il ne peut les digérer. Lesmæurs en sont venues à ce point, que l’homme périt surtout par ses aliments. Cet organe, le pire du corps humain, est pressant comme un créancier, et nous interpelle plusieurs fois par jour. C’est pour lui que l’ayarice est in- cocta caulium modo. Singultus hemionium sedat : item aristolochia. Suspiria clymenos. Pleuriticis et peripneu- monicis centaurium majus : item hyssopum bibitur, Pleurilicis peucedani succus. 4 XXVI. Halus autem, quam Galli sic vocant, Veneli cotoneam, medetur lateri : item renibus , convulsisque et ruptis. Similis est cunilæ bubulæ, cacuminibus thymo, duleis , et sitim sedans , radicis alibi albæ, alibi nigræ. { XXVIL. Eosdem effectus in lateris doloribus habet cha- mærops, myrleis circa caulem geminis foliis, capitibus Græculæ rosæ, ex vino pota. Ischiadicos dolores et spinæ levat agaricum potum, ut in lussi. Item stwchadis, aut vetlonicæ farina ex aqua mulsa. 1 XXVII (vus. ) Plurimum tamen homini negotii alvus exhibet, cujus causa major pars mortalinm vivit. Alias enim cibos non transmittit, alias non continet, alias non capit, alias non conficit : eoque mores venere, ut homo maxime cibo pereat. Pessimum corporum vas instat, ut creditor , et sæpius die appellat. Hujus gratia præcipue ava- ritia expetitur : huic luxuria conditur : huie navigatur ad Phasin : huic profundi vada exquiruntur. Et nemo vilita- em ejus æstimat, consummalionis fæditate, Ergo nu- XXVI. 203 satiable, la sensualité raffinée; c’est pour lui qu’on navigue jusqu’au Phase, et qu’on fouille les profondeurs de la mer. Et personne n’en me- sure l’ignominie (12) au dégoût du résultat final, En définitive, aucun viscère ne donne autant d'occupation à la médecine. Le scordotis frais, 2 à la dose d’uné drachme, broyé avec du vin ou bouilli, en boisson, arrête le cours de ventre. La polemonia dans du vin s’administre contre la dyssenterie; pour le même objet on prend en boisson long comme deux doigts de racine de verbascum dans de l'eau , la graine du nymphæa héraclia avec du vin, la racine supérieure (xxv, 89) du xiphion à la dose d’une drachme dans du vinaigre , la graine de plantain pilée dans du vin, le plantain cuit dans du vinaigre, ou un potage d’alica (xvrrr, 29) fait avec le suc de cette plante, le plantain cuit avec la lentille, ia poudre de plantain desséché dans un breuvage avec du pavot grillé et pilé, ou le suc de plantain en la- vement, ou celui de bétoine dans du vin échauffé à l’aide d’un fer chaud. Pour la maladie céliaque on donne la bétoine dans du vin astringent; on fait un topique avec l’ibéris, comme il a été dit (xxv, 84). Pour le ténesme on prend la racine du nymphæa heraclia dans du vin, le psyllium dans de l’eau, la racine d’acoron en décoction, Le suc d’aizoon arrête le cours de ventre, la dys- senterie, et chasse les vers ronds. La racine de la grande consoude et celle du daucus arrêtent la dyssenterie. Dans du vin, les feuilles broyées de l’aizoon, et l’alcéa (xxvir, 6) desséchée et réduite en poudre, dissipent les tranchées. XXIX. L'astragalus (orobus sessilifolius, 1 Sibth.) a les feuilles longues, à découpures nombreuses, obliques vers les racines, trois ou quatre tiges garnies de feuilles, la fleur de l'hya- merosissima est circa hanc medicinæ opera. Sistit eam 2 scordotis recens, drachma cum vino trita, vel decocta potu. Polemonia quoque et dysentericis ex vino dalur : verbasci radix pota ex aqua duorum digitorum magnilu- dine : nymphææ heracliæ semen cum vino potum : radix superior e xiphio, drachmæ ‘pondere ex aceto. Semen plantaginis in vino tritum, vel ipsa ex acelo cocla, aut alica ex succo ejus sumta. Item cum lenticula cocta, vel aridæ farina inspersa polioni cum papavere tosto et trilo, vel succus infusus, aut succus vettonicæ, in vino ferro calefacto. Eadem cœæliacis in vino austero datur : his et iberis imponitur, ut dictumn est. Tenesmo radix nymphææ heracliæ e vino bibitur : psyllium in aqua : acori radicis decoctum. Aïizoi succus alvum sistit, et dysenterias , el tineas rotundas pellit. Symphyti radix dysenterias sistit : ilem dauci. Aizoum fuliis contritis ex vino torminibus re- sistit, Alceæ siccæ farina torminibus pota cum vino. XXIX. Astragalus folia habet longa incisuris mulüs,obli- 1 qua circa radices, caules tres aut quatuor foliorum ple- | nos, florem hyacinthi, radices villosas, implicatas, ru- bras, præduras. Nascitur in petrosis, apricis, et jisdem vivalibus, sicut Pheneo Arcadiæ, Vis ei ad spissanda cor- Î _ 204 cinthe, les racines chevelues, entortillées, rouges, très-dures. Il croît dans les terrains pierreux , bien exposés, et en même temps neigeux, comme autour du lac Phénée en Arcadie. Les propriétés en sont astringentes. La racine prise dans du vin arrête le cours de ventre; aussi, forçant les humeurs à prendre une autre voie, elle est diurétique, ainsi que la plupart des substances qui resserrent le ventre. Pilée dans du vin rouge, elle guérit la dyssenterie. Mais elle est difficile à piler. Il est très-avantageux d’en fomenter les gencives qui suppurent. On la récolte, à la fin de l’automne, quand les feuilles de la plante sont tombées ; on la fait sécher à l'ombre. XXX. On arrête encore le cours de ventre avec les deux espèces de ladanum (x1r, 37). Celui qui croît dans les blés (13) se pile, se passe au tamis, et se boit dans de l’eau miellée ou dans de bon vin. On donne le nom de lédon à la plante de laquelle se tire le ladanum en Chypre; il s’attache à la barbe des chèvres; celui de l'Arabie est plus renommé. Actuellement on en prépare aussi en Syrie et en Afrique, et on lui donne le nom de toxicon ( de r6ov, arc), parce que pour le ramasser on passe sur la plante un arc dont les cordes tendues sont entourées @e laine, à laquelle s’attachent les flocons de lada- num. Nous en avons plus amplement parlé à l'article des parfums (x11, 37). Ce ladanum est d’une odeur très-forte, et très-dur au tou- cher ; en effet, il contient beaucoup de terre. On estime le plus celui qui est pur, parfumé, mou, vert et résineux. Il a la propriété d’amallir, de dessécher, de mürir et d’endormir ; ilempêche les cheveux de tomber eten conservela couleur noire; on l’instille dans les oreilles avec de l’hydromel ou de l’huile rosat. Avec addition de sel il guérit les éruptions furfuracées et les ulcères humides ; pora. Alvum sistitradix in vino pota : quo fit, ut moveat urinam repercusso liquore, sicut pleraque quæ alvum sis- tunt, Sanat et dysentericos in vino rubro tusa. Difficile autem tunditur. Eadem gingivarum suppurationi utilis- sima est fotu. Colligitur exitu autumui, quum folia ami- sit : siccatur in umbra, XXX. Et ladano sistilur alvus utroque : quod in segeli- bus nascitur, contuso et cribrato : bibitur ex aqua mulsa : item nobili e vino. Ledon appellatur herba, ex qua lada- num fit in Cypro, barbis caprarum adhærescens. Nobilius in Arabia, Fit jamet in Syria atque Africa, quod toxicon vocant. Nervos enim in arcu circumdatos Janis trahunt, adhærescente roscida lanugine. Plura de 60 diximus inter unguenta. Hoc gravissimum odore est, durissimumque factu. Plurimum enim terræ colligit : quum probetur maxime, purum, odoratum, molle, viride, resinosum. Natura ei molliendi, siccandi, concoquendi, somnum alli- ciendi, Capillum fluentem cohibet , nigritiamque custodit, Auribus cum hydromelite aut rosaceo infunditur, Furfures cutis et nenantia hulcera sale addito sanat. Tussim vete- rem cum styrace sumtum. Efficacissimum ad ructus. PLINE. pris avec le styrax , il guérit la toux invétérée ; il est souverain contre les rapports. XXXI. On resserre encore le ventre avec le 1 chondris ou pseudodictame (xxv, 53). L'hypocisthis ( cyfinus hypocisthis, L.), appelé par quelques-uns orobéthron, est sem- blable à une grenade non encore mûre; il croît, comme nous l’avons dit (xx1v, 48), au pied du cisthus, d’où lui vient le nom qu'il porte. Séchés à l'ombre et pris dans du vin astringent et noir, les deux hypocisthis arrêtent le cours de ventre. Il y en a en effet de deux espèces : le blanc et le roux. C’est le sue qu'on emploie; il est astringent et dessiccatif; le roux convient mieux pour le traitement des fluxions de l’es- tomac. Pris en boisson , à la dose de trois obo- les, avec l’amidon, il arrête les hémoptysies ; en boisson et en lavement, la dyssenterie. Il en est de même de la verveine donnée dans de l’eau ou, quand il n’y a pas de fièvre, dans du vin amminéen (x1v, 5, 2), à la dose decinq cuillerées dans trois cyathes de vin. XXXII. Le laver [ou sion] (xx1r, 41), quii croît dans les ruisseaux, cuit et assaisonné, guérit les tranchées. XXXIIT. Le potamogeton (potamogetum 1 natans, L.), dans du vin, est un remède pour ladyssenterie et le flux céliaque; il a les feuilles semblables à celles de la bette, plus petites seu- lement et plus velues; il ne s'élève que de peu au-dessus du niveau de l’eau. Ce sont les feuil- les qu’on emploie; elles sont réfrigérantes, as- tringentes et bonnes, avec du miel ou du vi- paigre , particulièrement contre les maladies des gambes et contre les ulcères rongeants. Castor en a donné une autre description. Suivant lui, c’est une plante à feuilles déliées comme des crins de cheval, à tige longue et lisse, et crois- XXXI. Alvum sistit et chondris, sive pseudodictam- 1 pum. Hypocisthis, orobethron quibusdam dicta, malo gra- nato immaturo similis. Nascitur, ut diximus, sub cistho, unde nomen. Hæc arefacta in umbra sistit alvum ex vino austero nigroque utraque. Duo enim genera ejus, candida et rufa. Usus in succo : spissat, siccat. Et rufa magis sto- machi rheumatismos emendat. Pota, tribus obolis, san- guinis exscreationes, cum amylo. Dysenterias pola, et in- fusa. Item verbenaca ex aqua data, aut carentibus febre ex vino ammineo, cochlearibus quinque additis in cyathos tres vini. XXXII. Laver quoque nascens in rivis condita et cocta À torminibus medetur. XXXIIT. Potamogeton vero ex vino dysentericis etiam À et cœliacis, similis betæ foliis, minoribus tantum hirsutio- ribusque, paulum supereminens extra aquam. Usus in foliis : refrigerant, spissant : peculiariter cruribus vitiosis utilia, et contra hulcerum nomas, cum melle vel aceto. Castor hanc aliter noverat, tenui folio velut equinis setis, thyrso longo et lævi, in aquosis nascentem. Radice sanabat LIVRE sant dans les eaux (eguisetum telmaleia). Avec la racine il traitait les scrofules et les duretés. Le potamogeton est antipathique au crocodile ; aussi ceux qui chassent cet animal en portent sur eux. L’achillea arrête aussi le cours de ventre. La même vertu appartient au statice ( s{atice armeria, L.), qui porte comme des têtes de roses sur sept tiges. 1 XXXIV. La cératia (convallaria bifolia , L.), qui a une seule feuille, une racine noueuse et longue, guérit, prise en aliment, le flux céliaque et la dyssenterie. Le léontopodion (xxvir, 72), ou leucéoron, ou doripétron, ou thoribétron, arrête, par sa ra- cine, le cours de ventre, et évacue la bile, à la dose de deux deniers (7 gr., 7) dans de l’eau miellée. Il croît dans les champs et les terrains maigres. La graine, prise en boisson, provoque, dit-on, des rêves extravagants. 2 Le cours de ventre est arrêté par le lagopus (trèfle des champs, frifolium arvense, L.) pris dans du vin, ou, s’il y a fièvre, dans de l’eau ; on l’attache à l’aine quand cette partie est tuméfiée. Il croît dans les champs de blé. Plu- sieurs médecins recommandent par-dessus tout pour les dyssenteries désespérées la quintefeuille, dont on prend les racines cuites dans du lait, et l’aristoloche, à la dose d’un victoriat (1 gr., 92) dans trois cyathes de vin. Parmi les substances dénommées ci-dessus, celles qu’on prendra chau- des doivent être préparées à l’aide d’un fer rouge 3 qu’on y éteint. Au contraire, le suc de la petite centaurée à la dose d’une drachme dans une hé- mine d’eau, avec un peu de sel et de vinaigre, est purgatif, et évacue la bile. La grande centaurée dissipe les tranchées. La bétoine procure des évacuations alvines à la dose de quatre drachmes - strumas et duritias. Potamogeton adversatur et crocodilis : itaque secum habent eam, qui venantur. Alvum sistit et achillea. Eosdem effectus præstat et statice, septem caulibus, veluti rosæ capita sustinens. 1 XXXIV. Ceratia uno folio, radice nodosa magna, in cibo cœliacis et dysentericis medetur. Leontopodion , alii leuceoron, alii doripetron, alii tho- rybetron vocant, cujus radix alvum sistit, purgatque bi- lem, in aquam mulsam addito pondere denariorum duo- rum. Nascitur in campestri et gracili solo, Semen ejus potum , lymphatica somnia facere dicilur. 2 Lagopus sistit alvum e vino pota, aut in febri ex aqua. Eadem inguini adalligatur in tumore. Nascitur in sege- tibus. Multi super omnia laudant ad deploratos dysente- ricos quinquefolium , decoctis in lacte radicibus polis : et aristolochiam victoriati pondere in cyathis vini tribus. Quæ ex supra diclis calida sumentur , hæc candente ferro 3 Lemperari aptius erit. E diverso purgat alvum succus centaurii minoris drachma in hemina aquæ cum exiguo salis et aceli, bilemque detrahit. Majore tormina discu- tiuntur. Vettonica alvum solvit drachmis quatuor, in XX VI. 205 dans neuf cyathes d’hydromel ; de même l’eu- phorbe (xxv,38) ou l’agaric, à la dose de deux drachmes, avec un peu de sel, dans de l’eau, ou, à la dose de trois oboles, dans du vin miellé; de même lecyclaminos pris dans de l’eau ou en sup- positoire; de même le chamæcissos (xxv, 69) en suppositoire. Une poignée d’hysope bouillie jusqu’à réduction des deux tiers, avec du sel, ou pilée avec de l’oxymel et du sel, provoque, en topique, des évacuations pituiteuses, et chasse les vers intestinaux. La racine de peucedanum évacue la pituite et la bile. XXXV. L'anagallis dans de l'eau miellée est purgatif. Il en est de même de l’épithymon (cuscute, cuscuta epithymum, L.), qui est la fleur d’une espèce de thym semblable à la sarriette : la seule différence, c’est que cette fleur est verte, et que celle de l’autre thym est blanche. Quelques-uns le nomment hippophéon. Cette plante provoque des vomissements qui fatiguent l'estomac (14); mais elle dissipe les tranchées et les flatuosités. On la prend en loch pour les af- fections pectorales, avec du miel et parfois de l'iris. Elle est purgative à la dose de quatre à six drachmes , avec un peu de miel, de sel et de vinaigre. Quelques-uns décrivent autrement l'épithymon (la cuscute aussi) : suivant eux, c’est une plante sans racine, menue, en forme de petit chapeau et rougeâtre ; on la fait sécher à l'ombre ; on la prend dans de l’eau , à la dose d’un demi- acétabule, et de cette façon elle évacue la pituite et la bile. Le nymphæa, dans du vin astringent, est aussi un doux purgatif. XXXVI. Le pycnocomon (/eonurus marru- 1 biastrum, L.) est encore un purgatif; il a les feuilles de la roquette , mais plus épaisses et d’un goût plus âcre; la racine ronde, jaune, sentant la — hydromelitis cyathis novem. Item euphorbium, vel aga- ricum, drachmis duabus cum sale modico potum ex aqua , aut in mulso obolis tribus. Solvit et cyclaminos ex aqua pota, aut balanis subditis, item chamæcissi bala- nus. Hyssopi manipulus decoctus ad tertias cum sale, pituitas trahit illitus, vel contrilus cum oxymelile et sale ; pellitque ventris animalia. Pituitam et bilem detrahit peucedani radix. XXXV. Alvum purgat anagallis ex aqua mulsa : item # epithymon , qui est flos e thymo , satureiæ simili. Diffe- rentia, quod hic herbaceus est, alterius thymi albus : qui- dam hippopheon vocant : stomacho minus utiles vomi- tiones movet : sed tormina et inflationes discutit. Sumitur et ecligmate ad pectoris vilia cum melle, et aliquando iride. Alvum soivit, a quatuor drachmis ad sex cum: mellis exiguo salisque et aceti. Quidam aliter epithymum tra- dunt sine radice nasei, tenue, similitudine pallioli, ru- bens : siccari in umbra, bibi ex aqua acetabuli parte dimidia, detrahere pituitam bilemque. Alvum leniter sol- vit et nymphæa in vino auslero. XXXVI.'Solvit et pyenocomon, erucæ foliis crassio. À ribus, et acrioribus , radice rotunda, lutei coloris , terram 206 terre; Ja tige carrée, peu élevée, menue, et la fleur de l’'ocimum. On le trouve dans les terrains pier- reux. La racine, à la dose de deux deniers dans de l’eau miellée, est purgative, et évacue la bile et la pituite. La graine provoque des songes tumultueux, à la dose d’une drachme dans du vin. Le capnos, par les urines, évacue la bile. 1 XXXVIL. Le polypode { 15) (polypodium vul- gare , L.), appelé par les Romains filicula, ressemble à la fougère (jilix). C’est la racine qu’on emploie : elle est chevelue, verte inté- rieurement, de la grosseur du petit doigt, et garnie de ventouses semblables à celles que por- tent les bras des polypes ; elle est d’une saveur douceâtre. Cette plante croît daus les pierres ou sous les vieux arbres. On en tire le suc après l'avoir fait tremper dans l’eau : la plante même se hache menu et se prend avec des choux, avec de la bette, ou de la mauve, ou des sa- laisons ; ou bien on la fait cuire avec une bouil- lie, pour relâcher doucement le ventre, même en cas de fièvre. Elle évacue la bile et la pi- tuite. Elle fait mal à l’estomac. En poudre, on l'introduit dans les narines, et elle y consume les polypes. Elle ne porte ni graine ni fleur. XXXVIIT. La scammonée aussi ( convolvulus scammonia, L.) évacue la bile, provoque des selles et fait mal à l'estomac, à moins qu’on n’a- joute deux drachmes d’aloès pour deux oboles (1 gr., 5) de scammbnée. Cette drogue est le suc d’une plante rameuse dès la racine, à feuilles grasses, triangulaires, blanches ; à racine épaisse, humide et nauséabonde. Elle croit dans une terre blanche et grasse. Vers le lever du Chien on fait un trou à la racine pour quele suc y afflue. Ce sue séché au soleil est divisé en trochisques. On fait sécher aussi la plante même ou l'écorce. olente , caule quadrangulo , modico, tenui, flore ocimi. Invenitur in saxosis locis. Radix ejus in aqua mulsa de- pariorum duum pondere, et alvum, et bilem, et pituitam exinanit. Semen sompia tumultuosa facit, una drachma in vino potum. Et capnos urina detrabit bilem. 1 XXXVIL Polypodion, quam nostri filiculam vocant, similis est filici. Radix in usu, pilosa , coloris intus her- bacei, crassitudine digiti minimi, acetabulis cavernosa, ceu polyporum cirri, subdulcis, in petris nascens, aut sub arboribus vetustis. Exprimitur succus aqua madefactæ : ipsa minute concisa inspergitur oleri, vel betæ, vel malvæ, vel salsamento : aut cum pulticula coquitur ad alvum vel in febri leniter solvendam. Detrahit bilem et pituitam, stomachum offendit. Aridæ farina indita naribus polypum consumit. Florem et semen non fert. 1 XXXVIII. Scammonium quoque dissolutionem sto- machi facit, bilem detrahit, alvum solvit , præterquam si adjiciantur aloes drachmæ duæ obolis cjus duobus. Est autem succus herbæ ab radice ramosæ, pinguibus foliis, triangulis, albis, radice crassa, madida, nauseosa. Nascitur pingui et albo solo. Radix circa Canis ortum excavatur , ut in ipsam confluat suceus : qui sole siccatus , digeritur in PLINE. On estime pour la provenance la scammonée de Colophon, de Mysie, de Priène; pour l’as- pect, celle qui est brillante, ressemblant beau- coup à la colle forte, fongueuse, criblée de petits trous, très-facile à fondre, d’une odeur vireuse, ayant l’apparence de la gomme, lai- teuse au contact de la langue, très-légère, et blanchissant quand on la délaye. La même 2 chose arrive à la fausse scammonée, qui se fait avec la farine d’ers et le suc de tithymale marin; celle-ci vient presque toute de la Judée. Elle saisit à la gorge quand on en prend. On la re- connaît au goût ; en effet, le tithymale brüle la langue. Pour être employée, la scammonée doit avoir deux ans; elle ne vaut rien ni avant ni après. On l’a donnée seule, à la dose de quatre oboles , dans de l’eau miellée et du sel; mais la meilleure manière est de l’adjoindre à l’aloës , et, quand la purgation commence, de faire boire du vin miellé. On en fait bouillir aussi la racine dans du vinaigre jusqu’à consistance de miel, préparation qu’on emploie à l'extérieur contre la lèpre, et dont on frotte la tête avec de l'huile, en cas de céphalalgie. XXXIX. Le tithymale est appelé par les La- tins herbe au lait, ou laitue de chèvre (xx, 24). On dit que si l’on trace des caractères sur quel- que partie du corps avec le lait de cette plante, et que secs on les saupoudre de cendre, les lettres paraissent ; et on ajoute que des amants ont préféré aux billets ce moyen de correspon- dance avec leurs maîtresses adultères. Il y a plusieurs espèces de tithymales. Le premier est appelé characias ( euphorbia characias, L. ); on le regarde comme ie tithymale mâle. Les branches sont de la grosseur du doigt, rouges, juteuses, au nombre de cinq ou six, et longues pastillos. Siccatur et ipsa , vel cortex. Laudatur natione Colophonium, Mysium, Prienense : specie autem nitidum, etquam simillimum taurino glutini, fungosum tenuissimis fistulis, cito liquescens, virus redolens, cumminosum, linguæ tactu lactescens, quam levissimum, quum diluitur albescens. Hoc evenit et adulterino , quod fit ervi farina, et tithymali marini succo, in Judæa fere : quod etiam strangulat sumtum. Deprehenditur gustu : tithymalus enim linguam excalfacit. Usus bimo : nec anle, nec postea ulili. Dedere et per se ex aqua mulsa et sale quaternis obolis , sed utilissime cum aloe, ita ut incipiente purga- tione mulsum bibatur. Fit et decoctum radicis in aceto ad crassitudinem mellis, quo lepræ illinuntur, et caput ungitur in dolore cum oleo. ; XXXIX. Tithymalum nostri herbam lactariam vocant, alii lactucam caprinam : narrantque lacte ejus inscripto corpore, quum inaruerit, si cinis inspergatur, apparere litteras, et ita quidam adulteras alloqui maluere quam codicillis. Genera ejus multa. Primus cognominatur ehara- cias, qui et masculus exislimatur , ramis digitali crassitu- dine, rabris, succosis, quinque aut sex, cubitali longitu- dine; a radice foliis pæne oleæ, in cacuminibus coma De D LIVRE XXVI. d’une coudée, Les feuilles vers la racine sont presque semblables à celles de l'olivier; la som- 2 mité de la tige ressemble aux têtes du jonc. II croît dans des lieux âpres, sur le bord de la mer. La graine se recueille en automne, avec les som- mités; on la sèche au soleil, on la bat, et on la met en réserve. Quant au suc, aussitôt que les fruits commencent à se cotonner, on l’obtient des branches qu’on casse, et on le recueille sur de la farine d’ers ou sur des figues, afin qu’il sèche avec ces substances; il suffit que chaque figue en recoive cinq gouttes; et on prétend que pre- nant une figue ainsi préparée les hydropiques ont autant de selles que la figue a reçu de gout- tes. Quand on recueille le suc il faut prendre garde qu’il ne touche les yeux. On tire encore des feuilles pilées un suc moins actif que le pré- 3 cédent. On fait une décoction des branches. On se sert aussi dé la graine bouillie avec du miel, et on en prépare des pilules purgatives. On remplit avec la graine dans de la cire les dents creuses. On se rince la bouche avec la décoc- tion de la racine dans du vin ou de l'huile. On emploie le suc à l’extérieur pour le lichen ; et on le boit pour procurer des évacuations, tant par le haut que par le bas : du reste, il ne vaut rien à l'estomac. En boisson il évacue la pituite avec addition de sel, et la bile avec addition d’aphronitre (xxx1, 46, 7). Si l’on veut se purger par le bas on le prend dans de l’oxymel; si par le haut, dans du vin cuit ou de l'eau miellée. La dose moyenne est de trois oboles. La meilleure manière est d’avaler aussitôt après le repas des figues préparées. Il laisse dans la gorge un léger sentiment d’ardeur. Il est en effet d'une qualité si chaude, qu’appliqué seul sur un endroit du corps il y cause des ampoules comme le feu, et qu'il est employé en guise de caustique. 2 junci. Nascitur in asperis marilimis. Legitur semen au- tumno, cum coma : siccatum sole tunditur, et reponitur. = Suceus vero incipiente pomorum lanugine, defraclis ra- mulis, excipitur farina ervi, aut ficis, ut cum is arescat. Quinas autem gultas singulis excipi satis est : traduntque etiam toties purgari hydropicos fico sumla, quot gultas lactis exceperit. Succus quum colligitur , ne attingat oculos cavendum est. Fit et e foliis tusis priore minus efficax. Fil 3 et decoctum e ramis. Est et semen in usu cum melle de- coctum ad catapotia solvendæ alvi gratia. Semen et den- tium cavis cera includitur. Colluuntur et radicis decocto e vino aut oleo. Illinunt et lichenas succo : bibuntque eum, ut purgent vomitione et alvo soluta, alias stomacho inuti- lem. Trahit piluitam sale adjecto in potu, bilem aphroni- tro. Si per alvum purgari libeat, in posca : si vomitione, in passo aut aqua mulsa. Media potio tribus obolis datur. Ficos a cibo sumsisse melius est. Fauces urit leniter : est enim tam ferventis naturæ, nt per se extra corpori imposi- tum, pusulas ignium modo faciat, et pro causlico in usu sit. 1 XL. Alterum genus tithymali myrsiniten vocant ; alii caryiten : foliis myrti acutis et pungentibus, sed molliori- 207 XL. Le second tithymale est appelé myrsinites ou caryites (euphorbia myrsinites, L.).1I a les feuilles du myrte, pointues et piquantes, mais plus molles; il croît aussi dans les lieux âpres. On en cueille les sommités quand l'orge com- mence à grossir ; et après les avoir fait ressuyer à l'ombre pendant neuf jours, on les fait sécher au soleil. Le fruit ne müûrit pas tout à la fois ; il en mürit une partie la seconde année, et c’est ce qu’on appelle la noix, d’où le nom de caryites que les Grecs ont donné à ce tithymale ( xéouov, noix ). On le recueille à la maturité des moissons ; on le lave, on le sèche, et on le donne avec deux parties de pavot noir, de sorte que le tout fasse un acétabule (olit., 068). Ce tithymale, ainsi que les suivants, estmoins vomitifque le précédent. Quel- ques médecins ont fait prendre la feuille comme il vient d’être dit, mais la noix dans du vin miellé ou dans du vin cuit, ou avec du sésame. Il évacue par le bas la bile et la pituite; il guérit les ulcères de la bouche. La feuille se mange avec du miel pour les ulcères rongeants de la bouche. XLI. Le troisième tithymale (xx, 80) senomme paralios ou tithymalis (ewphorbia paralias, L.). Il a la feuille ronde, la tige haute d’un palme, les branches rougeâtres et la graine blanche. On recueille cette graine quand le raisin commence à se former ; après l’avoir fait sécher, on la broie, et on la prend pour se purger, à la dose d’un acé- tabule. XLIT. Le quatrièmé tithymale, appelé hélio- t scopios (ewphorbia helioscopia, L.),a les feuilles du pourpier (xx, 81), les rameaux dressés au nombre de quatre ou cinq, partant de la racine, rougeâtres, hauts d'un demi-pied , et pleins de suc. Il croît autour des villes. La graine est blan- che, et les pigeons en sont très-friands. Le nom vient de ce que les sommités tournent avec le so- —. _ bus; et ipsum in asperis nascens. Colliguntur comæ ejus hordeo turgescente, siccatæque in umbra diebus novem in sole inarescunt. Fructus non pariter maturescit, sed pars anno sequente, et nux vocatur., Inde cognomen Græci de- dere. Demetitur cum messium maturitate, lavaturque, dein siccatur, et datur cum papaveris nigri duabus parti- bus, ila ut sit totum acetabuli modus : minus hic vomitio- nibus , quam superior : cæteri item. Aliqui sic et folium ejus dedere, nucem vero ipsam in mulso, aut passo, vel cum sesama. Trahit bilem et pituitam per alvum. Oris hul- cera sanat. Ad nomas oris folium cum melle estur. XLI. Tertium genus tithymali paralium vocatur, sive 1 tithymalis : folio rotundo , eaule palmum allo, ramis ru- bentibus, semine albo, quod colligitur incipiente uva, êt siccatum teritur, sumiturque acetabuli mensura ad pur- galiones, XLII. Quartum genus helioscopion appellant , foliis por- 1 cilacæ, ramulis stantibus a radice quatuor aut quinque, rubentibus, semipedali altitudine, succi plenis. Hoc cirea oppida nascitur, semine albo, columbis gratissimo. No- men accipit, quoniam capita cum sole circumagit. Trahit 1 1 1 1 1 1 LS 208 leil. II évacue la bile par le bas, à la dose d’un demi-acétabule dans de l’oxymel. Il a d’ailleurs les autres usages du characias. XLIIL. Le cinquième (ewphorbia aleppica, L.) est appelé cyparissias , à cause de la ressem- blance de ses feuilles avec celles du cyprès. Il a la tige double ou triple; il eroît dans les campa- gnes ; il a les mêmes propriétés que l’hélioscopios ou le characias. XLIV. Le sixième est appelé platyphyllos (euphorbia platyphyllos, L.), ou corymbites, ou amygdalites , à cause de sa ressemblance avec lamandier. C'est celui de tous qui a les plus lar- ges feuilles ; il fait mourir les poissons. La racine, les feuilles , le sue, pris dans du vin miellé ou de l’eau miellée, à la dose de quatre drachmes, sont purgatifs ; en particulier, il évacue les eaux des hydropiques. XLV. Le septième est surnommé dendroïdes (euphorbia dendroides, L.), ou cobios, ou lep- tophyllos. Il croît dans les pierres; c'est le plus touffu de tous. Il a de petites tiges rougeâtres, et beaucoup de graine. Mêmes propriétés que ie characias. XLVI. L’apios ischas {euphorbia apios, L.), ou raifort sauvage, étale à terre deux ou trois tiges en forme de jonc, rougeûtres. [I a les feuilles de la rue, la racine de l'oignon, mais plus grosse; aussi quelques-uns le nomment-ils raifort sau- vage. L'intérieur de cette racine est plein d’un suc blanc, mais l'écorce est noire. Cette plante croît dans les lieux montagneux et âpres, et quel- quefois dans les herbages. On la tire de terre au printemps ; on la pile, on la met dans un vaisseau de terre; on jette ce qui surnage ; le suc qui reste purge par le haut et par le bas, à la dose d’une demi-obole dans de l’eau miellée. On le donne de bilem per inferna in oxymelite dimidio acetabulo : cæteri usus, qui Characiæ. XLIIL. Quintum cyparissian vocant, prepter foliorum similitudinem, caule gemino aut triplici, nascentem in campestribus : cui eadem vis, quæ helioscopio, aut cha- raciæ. XLIV. Sextum platyphyllon vocant : alii corymbiten, ali amygdaliten a similitudine. Nec ullius latiora sunt folia. Pisces necat, alvum solvit, radice, vel foliis, vel succo in mulso, aut aqua mulsa drachmis quatuor. Detrahit pri- vatim aquas. XLV. Seplimum dendroides cognominant , alii cobion, alii leptophyllon, in petris nascens, comosissimum ex omnibus maxime, cauliculis rubentibus, et semine copio- sissumum : ejusdem effectus , cujus Characias. XLVT. Apios ischas , sive raphanos agria, juncos duos, sive tres, spargit in terra rubentes, foliis rutæ : radix cæpæ, sed amplior : quare quidam raphanum silvestrem vocant. Intus habet mammam candidam : extra, corlices uigros. Nascilur in montuosis asperis, aliquando et in her- bosis. Effoditur vere, tusaque in fictili mergitur, dejecto- que quod supernatat, reliquus succus purgat utraque a... …——…———— tt rer em ennE ‘ PLINE. la même façon aux hydropiques, à la dose d’un acétabule. On met encore la racine en poudre dans une potion; et l’on prétend que la partie supé- rieure de la racine évacue la bile par le haut, et la partie inférieure les eaux par le bas. XLVIT. Toutes les espèces de panacès guéris- sent les tranchées, ainsi que la bétoine, excepté les tranchées qui proviennent d’indigestion. Le suc du peucedanum guérit les flatuosités, en pro- curant des éructations. 1l en est de même de la racine d’acoron, et du daucus mangé en salade. Le ladanum de Chypre, pris en boisson, guérit les affections intestinales ; ilen est de même de la gentiane en poudre, dont on prend gros comme une fève dans de l’eau tiède; de même du plan- tain pris le matin, à la dose de deux cuillerées, avec une cuillerée de pavot, dans quatre cyathes d’un vin qui ne doit pas être vieux. On le donne encore au moment du sommeil , avec addition de nitre ou de polenta, s’il y a longtemps qu’on a mangé. On en donne le suc en lavement, à la dose d’une hémine, même quand il y a fièvre. XLVIIL. L’agarie en boisson, à la dose de trois oboles, dans un cyathe de vin vieux, guérit la rate. Il en est de même de la racine de toutes les espèces de panacès, dans du vin miellé ; mais sur- tout de la teucria sèche, à la dose d’une poignée, que l’on prend bouillie dans trois hémines de vi- naigre. On applique la teucria, avec du vinaigre, sur les plaies, ou, si cette préparation ne peut être supportée, avec des figues ou de l’eau. La polemo- nia se boit dans du vin; la vettonica (bétoine), à la dose d’une drachme, dans trois cyathes d’oxy- mel; l’aristoloche , comme pour les morsures des serpents (xxv, 55). On prétend que l’argémone, prise pendant sept jours en aliment, consume la rate; même effet attribué à l’agarie, pris à la parte, sesquiobolo in aqua mulsa. Sic et hydropicis datur acetabuli mensura. Inspergitur et aridæ radicis farina po- tioni : aiuntque superiorem partem ejus vomitione biles extrahere : inferiorem, per alvum, aquas. XLVII. Tormina discutit quodcumque panaces, et vet- tonica, prælerquam a cruditate : peucedani suceus et in- flationes , ructus gignens : item acori radix , daucumwve, si lactucæ modo sumatur. Ladanum Cyprium potum intera- neorum vitiis occurrit : item gentianæ farina, ex aqua te- pida fabæ magnitudine. Plantago mane sumta duabus hinguis, et tertia papaveris in vini cyathis 1v non veteris. Datur et in somnum euntibus, addito nitro vel polenta, si mullo post cibum detur. Colo infunditur hemina succi, vel in febri. XLVIIL. Agaricum potum obolis tribus in vini veteris Cyatho uno, lieni medetur : et panacis omnium generum radix in mulso. Sed leucria præcipue, pota arida et de- cocta quantum manus capiat , in aceti heminis tribus. Ad vulnus illinilur eadem cum aceto : aut si tolerari nom possit , ex ficu vel aqua. Polemonia bibitur ex vino. Vet- tonica drachma in oxymelitis cyathis tribus. Aristolochia , ut contra serpentes. Argemonia septem diebus in cibo te 1 { LIVRE 2 dose de deux oboles dans de l’oxymel ; à la ra- cine du nymphæa heraclea prise dans du vin. Le cissanthemos (xxv, 68) pris à la dose d’une dra- chme deux fois par jour , dans deux cyathes de vin blanc, pendant quarante jours, fait, dit-on, rendre peu à peu la rate par les urines. On emploie encore l’hysope bouilli avec des figues ; la racine du lonchitis (aspidium lonchitis, L.), bouillie avant que la plante ait grené. La racine du peuce- danum, bouillie, est bonne pour la rate etles reins. L'acoron, en boisson, consume la rate. La ra- cine de cette plante est excellente pour les viscè- res et les flancs. Pour la rate on administre la graine de clymenos (xxv, 33) pendant trente jours, à la dose d’un denier dans du vin blanc; la poudre de bétoine, dans du miel et du vinai- gre scillitique en boisson. On emploie en topique la racine du lonchitis, dans de l’eau; le teucrium, le scordium avec du cérat, l’agaric avec du fenu- grec en poudre. 1 XLIX. Pour les affections de la vessie et les calculs (ce qui, comme nous l'avons dit (xxv, 7), cause les tourments les plus cruels), on em- ploie la polemonia en boisson dans du vin; l’aga- ric, la racine ou les feuilles du plantain, dans du vin cuit; la bétoine, comme nous l'avons dit pour les affections du foie (xxv1, 19). On se sert aussi de cette plante, en boisson et en topique, pour les hernies; elle est très-efficace pour la strangurie. Pour les calculs, quelques-uns re- commandent comme un remède souverain la bétoine, la verveine et la millefeuille, à doses égales, dans de l’eau. 11 est certain que le dic- tamne dissipe la strangurie ; de même, la quinte- feuille bouillie dans du vin jusqu’à réduction des deux tiers : cette dernière plante est très- bonne, à l’intérieur et en topique, pour l’entéro- LU sumta lienem consumere dicilur : agaricum in acélo 2 mulso obolis duobus. Nymphææ heracliæ radis e vino pota, et ipsa consumit. Cissanthemos, drachma bis die sumta , in vini albi cyathis n per dies xx, lienem dicitur paulatim emittere per urinam. Prodest et hyssopum cum fico decoctum. Lonchitidis radix decocta, priusquam se- men emittat. Peucedani quoque radix decocta , et lieni, et renibus. Lien acori potu consumitur. Præcordiis et ilibus utilissimæ radices. Clymeni semen potum diebus triginta pondere denarii in vino albo. Vettonicæ farina ex melle et aceto scillite pota. Radix lonchitidis in aqua, et teucrium illinilur. Item scordium cum cera, agaricum cum farina feni græci. XLIX. Vesicæ malis, contraque calculos, gravissimis cruciatibus, ut diximus, auxilio est polemonia ex vino pota : item agaricum. Plantago radice vel foliis potis ex passo. Et vettonica, ut in jocinere diximus. Item ramici, pota atque illita : eadem ad strangurias efficacissima. Ad calculos quidam vettonicam et verbenacam, et millefo- lium æquis portionibus, ex aqua, pro singulari remedio bibere suadent. Strangurias discuti et dictamno certum 2 est. Ilem quinquefolio decocto ad tertias in vino : hoc et PLINE. — T. II. _ XX VI. 209 cèle. La racine supérieure du xiphium est diuré- tique chez les enfants. On la donne dans l’eau pour l’entérocèle, et on en fait un topique pour les affections de la vessie. Le suc de peucedanum s'emploie pour les hernies des enfants ; et le psyl- lium, en topique, pour les hernies ombilicales. Sont diurétiques les anagallis, la décoction de la racine d’acoron, ou cette racine même broyée et prise en boisson, laquelle d’ailleurs est bonne pour toutes les affections de la vessie. La tige et la racine du cotylédon s’emploient contre les cal- culs, et aussi contre toute inflammation des par- ties génitales, à doses égales de la tige, de la graine et de myrrhe. Les feuilles tendres de 3 l’hièble, pilées et prises dans du vin, chassent les calculs; appliquées sur les testicules, elles les guérissent. L'érigéron, avec de la poudre d’en- cens et du vin doux, guérit les inflammations des testicules. Le racine de grande consoude , en to- pique, contient l’entérocèle. L’hypocisthis blanc guérit les ulcères rongeants des parties génitales. L'armoise se donne aussi dans du vin doux pour les calculs et pour la strangurie. La racine du nymphæa heraclia, dans du vin, calme les dou- leurs de la vessie. L. La même propriété appartient au crethmos t (crithmum maritimum, L.) (xx1, 50; xxv, 96), beaucoup vanté par Hippocrate ( De nat. mul., t. 20; De morb. mul. x, t. 10). Ilest du nombre des plantes sauvages qui se mangent ; du moins c’est le mets que sert, dans un poëme de Callimaque (xx11, 44), la villageoise Hécale. Le crethmos est une espèce voisine du batis des jar- dins (xx1, 50). La tige est unique, haute d’un palme ; la graine est odorante, ronde comme celle du libanotis; sèche, elle se brise : dans l’intérieur elle a un noyau blanc, nommé par quelques-uns enterocelicis dari atque illini, utilissimum est. Xiphi quoque radix superior urinam ciet infantibus. Enteroce- licis datur ex aqua : et illinitur vesicæ vitiis. Peucedani succus infantium ramici : et umbilicis eminentibus psyl- lion illinitur : urinam eient anagallides , acorique radicis decoctum , vel ipsa trita potaque : et omnia vesicæ vitia sanat. Et calculos herba et radix cotyledonis : itemque genitalium inflammationem omnem , pari pondere caulis, et seminis, et myrrhæ. Ebulum teneris cum foliis trilum, ex vino potum , calculos pellit : impositum testes sanat. Erigeron quoque cum farina thuris et vino dulci, testium inflammationes sanat. Symphyti radix illita enterocelas cohibet : genitalium nomas hypocisthis alba. Artemisia quoque datur contra calculos ex vino dulci, et ad stran- =. . guriam. Dolores vesicæ sedat ex vino nymphææ heracliæ radix. L. Eadem vis crethmo ab Hippocrate admodum lau- datæ. Est autem inter eas quæ eduntur silvestrium her- barum, Hanc certe apud Callimachum apponit rustica illa Hecale : speciesque est batis hortensiæ. Caulis unus pal- mum altus, semen ferens odoratum, ceu libanotidis rotundum , siccatum rumpitur : habet intus nucleum can- LE 210 cachrys. La feaille est grasse, blanchâtre, comme celle de l'olivier, plus épaisse, d’une saveur sa- lée. Les racines, grosses comme le doigt, sont au nombre de Hoi qu quatre. 1l croît sur le bord de la mer, dans lés terrains pierreux. On le mange cru ou cuit, avec le chou; le’ goût et le parfum 2 en sont abréables: On le Barde même dans de la saumure. On l’emploie surtout pour la strangu- rie : on se sert de la feuille, ou de la tige, ou de la racine, dans du vin. Il donne aussi à la peau une couleur plus agréable; mais, pris en trop grande quantité , il cause des flatuosités. En dé- coction , il relâche le ventre, ‘et fait couler l’urine et l’ humeur des reins. De la même façon la pou- dre d’alcéa (16) (xxvir, 6) desséchée, prise dans du vin, dissipe la Strangurie; elle est plus efficace avec addition de daucus ; elle est bonne aussi pour la rate; on la boît contre le venin des serpents; mêlée à l’orge, on l'emploie pour les bêtes de somme quisouffrent de catarrhe ou de strangurie. { LI. L'anthyllion (eressa cretica, L.) est très- semblable à la lentille. Pris dans du vin, il dé- livre dés maux de vessie , il arrête le sang. Il y aencore l’anthyllis(xx1,103), semblable au cha- mæpitys, à fleur pourpre, à odeur forte, à ra- cine de la chicorée. 1 LIT. La cepæa(sedum cepæa, L.) est encore un meilleur remède (17). Elle ressemble au pourpier ; mais la racine est plus noire, et ne sert à rien. Elle croît sur le bord de la mer, dans les sables. La saveur en est amèré. Dans du vin, avec la ra- cine d’asperge, elle est très-bonne pour la vessie. 1 LIL. Même propriété dans l’hypéricon, appelé encore chamæpitys, ou corion ( Aypericum crispum, L.). La tige est celle d’uné plante po- tagere; elle est menue, haute d'une coudée et didum, quem aliqui cachryn yocant. Folio pingui , albi- cante veluti olivæ, crassiore, et salso gustu : radices digiti crâssitudine tres aut quatuor. Nascilur in maritimis pétrosis, Estur crudum coctumw cum olere, odorali 2 saporis et jucundi. Servatur etiam in muria : præcipui usus ad stranguriam , folio, vel cale, vel radice ex vino. Colorem quoque corporis gratiorem facit : verum æquo largior inflationes. Alvum solvit decocto, urinamque , et a renibus bumorem trahit. Sic et alceæ siccæ farina in vino pota, stranguriam tollit, efficacins addilo dauco. Lieni quoque ulilis. Adversus serpentes bibitur. Ju- mentis quoque il in pituita, aut Stranguria hordeo, inspersa succurrit. 1 LI. Anthÿllion est lenti simillima, qué in vino pota vesicas vilüs liberat, sanguinem sislit. Altera est anthyl- lis, chamæpityos” similis, flore purpureo, odore gravi , radice intubi. 1 LI. Vel magis meédetur cepaa , similis portuilac e. nigriore radice, sed inulili, nascens in liltoribus arenosis, gustu amära. In vino cum asparagi radice vesicæ pluri- un prodest. 1 LI. Eadem præslat hypericon, quam alii chamæ- pityn, ali corion appelant, oléracéo frutice, teaui, PLINE,. rougeâtre ; la feuille, semblable à celle de la rue, a une odeur âcre. La graine, dans une gousse, est noire, et mürit en même temps que l'orge. Cette graine est. astringente ; elle resserre je ventre; elle est diurétique ; on la prend avee du vin pour les maux de vessie. LIV. Il est un autre hypéricon (Aypericum co- ris, L.), appelé encore coris; il a la feuille du tamarix (XVI, 45; xXIV, 41), sous lequel il croît, mais plus grasse et moins rouge. Il est odorant, haut de plus d’un palme, d’une saveur suave, légèrement piquante. La graine est d’une qualité chaude ; aussi produit-elle des flatuosités : cepen- dant elle n’est pas mauvaise à l'estomac. Cette plante est souveraine pour la strangurie, pourvu que la vessie ne soit pas ulcérée ; prise dans du vin, elle guérit aussi la pleurésie. LV. Un autre remède pour la vessie est le callithrix (adiantum capillus Veneris, L.), pilé avec du cumin et donné avec du vin blane. La verveine, bouillie avec ses feuilles jusqu’à rédue- tion des deux tiers, ou la racine dans du vin miellé chaud , fait sortir les graviers. Il en est de même de la perpressa (18), qui croît aux environs d’Aretium et dans l’Illyrie, qu’on fait bouillir dans deux hémines d’eau jusqu’à ré- duction des deux tiers, et qu’on prend en bois- son; de même du trèfle (xx1, 30), qu’on prend dans du vin ; de mêmede la chrysanthème (xxx, 6). L’anthemum (xx11, 26,3) (anthemis ro- sea, L.) aussi fait sortir les graviers. Cette plante a cinq petites feuilles à la racine , deux longues tiges, et la fleur couleur de rose. La racine pilée se donne seule, comme le laver {xxvI, 32) cru. LVI. Le silaus { peucedanum silaus, L.) eroît dans les eaux vives et coulant sur du gravier. cubitali, rubente, folio rutæ, odore acri, semine in sili- qua nigro, maturescenle cum hordeo. Natura semini spis- sandi : alvum sistif : urinam ciet : vesicæ cum vino bi- bitur. — LIV. Est aliud hypericon, quod ali corin appellant, 1 folio tamaricis , et,sub ea nascitur , sed pinguioribus foliis el minns rubentibus, odoratum , palmo altius, suave, leniter aculum. Vis semini excalfactoria :°et ideo infla- tionem facit : sed stomacho non inutile : præcipuum ad stranguriam, si exhulcerata non sit vesica. Medetur et pleurilicis ex vino. potum. LV. et data ex vino albo. Verbenaca quoque cum foliis de- cocla ad tertias, vel radix ejus e mulso calido, caleulos ejicit. Item perpressa, quæ Aretii et.in I]lyrico. nascitur , in aqua decocta.e tribus heminis ad unam , et pptau! Trifo- lium ex vino sumtum. _Et chrysanthemum, Anthemum quoque caleulos ejicit, parvis a radice o= lis quinis, caülibus longis duobus , flore roseo.: radices tritæ per se, seu laver crudum. LVI. Silaus nascitur glareosis et perennibus rivis, 1 Vesicæ autem callithrix trita simul cum cumino, 1 LIVRE Îl ressemble à lache, et est haut d’une coudée. On le fait euire comme les légumes acides; il est excellent pour la vessie. Si cet organe est affecté de psore, on le guérit avec la racine du pana- cès, mauvaise (19) dans les autres affections vési- cales. La pomme erratique (xxv, 54) (20) chasse aussi les graviers. On fait bouillir une livre de la racine dans un conge de vin (3lit., 24) jusqu’à ré- duction de moitié; puis on prend une hémine de cette décoction pendant trois jours : ce qui reste se prend dans du vin avec le sion (xx1r, 41). On emploie au même usage lortie marine(21), le dau- eus, et la graine de plantain dans du vin. LVIT. L’herbe fulvienne (22) (ce nom vient de celui qui l’a découverte , et elle est bien connue des botanistes) est diurétique, broyée dans du vin. LVIII. Le scordion arrête le progrès des tu- meurs des testicules. La jusquiame guérit les parties génitales. La strangurie est guérie par le suc de peucedanum dans du miel, et par la graine de cette plante ; par lagarie, à la dose de trois oboles dans un cyathe de vin vieux'; par la racine de trèfle (xx: , 30), à. Ja dose de deux drachmes dans du vin; par la racine ou la graine de dau- eus, à la dose d’une drachme. La coxalgie est guérie par la graine et les feuilles de la garance broyées, par le panacès en boisson, par la pole- monia en friction, par les feuilles d’aristoloche en décoction. L’agaric en boisson, à la dose de trois oboles dans un cyathe de vin vieux, guérit le nerf appelé platys (tendon d’Achille?) et la douleur d'épaule. On use, en boisson et en ca- taplasme, de la quintefeuille pour la eoxalgie. On emploie de même la scammonée bouillie avec 2 de la farine d'orge. La graine des deux hypéri- cons se prend dans du vin. Les affections du siége et les écorchures sont très-promptement guéries parle plantain ; les condylomes, par la te eubitalis apñ similitudine. Coquitur, ut olus acidum , magna ulilitate vesicæ : quæ si scabiem senliat, panacis radice sapatur, alitér inutili vesicis. Calculos pellit malum évraticum ;-radicis libra in vini congio decocta ad dimi- dias : inde heminæ sumuntur per triduum : reliquum ex Vino cum -sio-: el urtica marina, et daucum, et planta- ginis semen ex vin. LVHT. Etherba Fulviana trita ex vino (et hæc nomen inventoris habet , nota tractantibus }, urinas ciet: LVII. Scordion testium tumores sedat. Hyoseyamtm genitalibus medetur : peucedani succus ex melle , et se- men, Stranguriæ : agaricum obolis tribus in vini veteris cyathouno :trifolii radix drachmis duabus in vino : dauci una drachma ; vel seminis. Ischiadici et semine , et foliis erythrodanti tritis sanantur : panace poto : et infricata polemonia , aristolachiæ decocto folii. Agarico quidem et nervus , qui plätys appellatur, et humerorum dolor sana- tur, obolis tribus in vini veteris cyatho uno poto. Quin- quefolium ischiadieis et bibitur , et imponitur. Item scam- 2 monia decocta cum hordei farina. Semen hyperici utrius- que bibitur ex vino. Sedis vitia et attritus eelerrime XXVI. 211 quintefeuille; tes éhutes da rectum, par la ra- cine du cyclaminos dans du vinaigre. L'anagal- lis bleu fait rentrer le fondement tombé ; au con- traire, l’anagallis rouge lé fait sortir ; le cotylédon guérit merveilleusement les condylomes et les hémorroïdes ; la racine d’acoron bouillie dans du vin, pilée et appliquée , les tumeurs des tes- ticules. Au dire de Caton ( De rerust., cLix), ceux qui ont sur e4x de l’absinthe du Pont (xxvir, 28) ne s’écorchent point entre les cuisses. (1x.) D’au- tres en disent autant du pouliot, et prétendent que si après l'avoir cueïlli à jeun on l'attache derrière soi, il préserve de touté douleur aux aines, ou fait cesser celles qui existent déjà. Quant à l’inguinalis (aster amellus, L.), que quel- ques-uns nomment argémone , et qui croit com- munément dans les buissons épineux, il suffit de la tenir à la main pour en éprouver de bons effets dans les aines. LIX. Les tumeurs sont guéries par le panacès avec du miel, par lé plantain avec du sel, par la quintefeuillé, par la racine de persolata em- ployée comme pour les serofules ( xxvr, 12 }, par le damasonium , par le-verbascum' pilé avec sa racine, arrosé de vin, enveloppé dans ses feuilles, chauffé de laSorte dans de la cendre, et appliqué chaud. Dés personnes qui en ont fait l'expérience ont ässuré qu'il importe beaucoup que cette applicâtion soit faite par une jeune fille nue, à jeun âinsi que le malade, et que cette personne, touchant le mal du dos de la main, dise : Apollon défend que le feu de la peste puisse s’ac- croître chez le malade qui le fait éteindre par une Vierge nue. Après avoir retourné sa main, ellé prononcera trois fois cette formule , et elle ét le malade cracheront trois fois. On emploie encore la racine de mandragore dans de l’eau ; la décoction de la racine de scammonée avec du sanat plantago : condylomata quinquefolium : sedem eversam cyclamini radix ex aceto. Anagallidum cærulea procidentiam sédis retro'agit : e diverso rubens prorital. Cotyledon condylomata et hæmorrhoïdas mire curat. Testium tumores acori radix decocta in vino, trilaque, et illita. IntertrigineS negat fieri Cato, absinthium ponti- cum secum habentibus. (rx.) Ali adjiciunt et pulegium : quod jejunus qui legerit, si post se alliget, inguinis do- lores prohibet, aut sedat cœptos. Inguinalis , quam qui- dam argemonem vocant , passim in vepribus nascens, ut prosit inguinibus , in manu tantum habenda est LIX. Panos sanat panaces cum melle : plantago cum ! sale : quinquefolium : persolatæ radix, ut in strumis : item damasonium : verbaseum eum sua radice tusum , vino as- persum , folioque involutum, et ita in cinere calfactum , ut imponatur calidum. Experti aflirmavere , plurimum re- ferre si virgo imponat nuda, jejuna jejuno , et manu supina tangens dicat : « Negat Apollo pestem posse crescere, cui nuda virgo restinguat ; » atque ita retrorsa manu ter dicat, totiesque despuant ambo. Medetur et radix mandragoræ ex aqua : radicis scammoniæ decoctum cum melle : side- la. 212 miel, le sidéritis avec du vieux oing, ou la chrysip- pea (23) avec des figues grasses : le nom de cette dernière plante vient de celui qui l’a découverte. 1 LX. (x.) Le nymphæa heraclia ( nénuphar ) éteint pour jamais les désirs amoureux , employé comme nous l’avons dit (xxvV, 37); et pour qua- rante jours, pris une seule fois en boisson. Bu à jeun et pris en aliment, il empêche les rêves érotiques. La racine, appliquée sur les parties génitales, réprime non-seulement les désirs amoureux, mais encore l’afflux du sperme ; aussi dit-on qu’elle est propre à donner de l’embon- point et à entretenir la voix (xx,13, 4). 1 LXI.Laracinesupérieure duxiphium(xxv, 89) excite les désirs vénériens, donnée à boire dans du vin. Il en est de même du crethmos sauvage; de même de l’horminos sauvage (24) ( sa/via hor- minum, L.) (xvux, 22), pilé avec de la polenta. 1 LXII. Maisil y a peu de plantes aussi merveil- leuses que l’orchis ou serapias (orchis undulatifo- lia, Biv.), herbe à feuilles de poireau, à tige haute d’un palme, à fleur pourpre, à racine formée de deux tubercules qui ressemblent aux testicules. Le tubercule le plus gros, ou, comme quelques- uns disent, le plus dur, pris dans de l’eau, excite à l’amour; le plus petit ou le plus mou, pris dans du lait de chèvre, réprime les désirs amoureux. Quelques-uns dépeignent cette plante avec une feuille semblable à celle de la scille, mais plus petite et plus lisse, et avec une tige épineuse (/5- modorum abortivum, Sw.). Les racines de cette plante guérissent les ulcères de la bouche. Prises dans du vin, elles arrêtent les pituites de la poi- trine etle cours de ventre. Le satyrion est stimu- lant ; il y en a deux espèces : l’une (orchis morio, L.) à feuilles d’olivier, mais plus longues, à tige haute de quatre doigts, à fleur pourpre , à racine double configurée comme les testicules humains, ritis cum adipe vetere : vel Chrysippea cum ficis pingui- bus : et hæc ab inventore habet nomen. 4 LX.(x.) Venerem in totum adimit, ut diximus , nym- phæa heraclia : eadem semel pola, in xL dies. Insomnia quoque Veneris a jejuno pola, et in cibo sumta. Jilita quoque radix genitalibus, inhibet non solum Venerem, sed et affluentiam genituræ , ob id corpus alere vocemque di- citur. 1 LXI. Appetentiam Veneris facit radix e xiphio superior, data potu in vino. Item quam crethmon agrion appellant : et horminos agrios, cum polenta contrita, 1 LXII. Sed inter pauca mirabilis est orchis herba : sive serapias, foliis porri, canle palmeo, flore purpureo, gemina radice, testiculis simili, ita ut major, sive (ut aliqui dicunt ) durior, ex aqua pota excilet libidinem : minor sive mollior, e lacte caprino inhibeat. Quidam folio scillæ esse dicuut, læviore ac minore, caule spinoso. Radices sanant oris hulcera : thoracis pituitas, alyum sistunt e vino potæ. Concitatricem vim habet satyrion. Duo ejus genera : una longioribus foliis, quam oleæ, caule quatuor digitorum, flore purpureo . radice gemina ad formam hominis testium , PLINE. laquelle se gonfle une année, et revient l’année suivante à son volume primitif. L'autre espèce 3 est surnommée satyrios orchis, et passe pour être la plante femelle (25). On la distingue à l’espace- ment de ses nœuds, à sa tige plus touffue ; la ra- cine s'emploie dans les fascinations. Cette plante croît ordinairement près de la mer. Appliquée avec de la polenta ou seule, elle guérit les tu- meurs et les affections des parties génitales. La racine de la première espèce, donnée dans le lait d’une brebis de ferme, excite l'érection, et, prise dans de l’eau, la fait cesser. LXIIL. Les Grecs donnent le nom de satyrion 1 (aceras anthropophora, L.) à une plante qui a les feuilles du lis rouge , mais plus petites et ne sortant pas de terre au nombre de plus de trois, une tige lisse, haute d’une coudée, nue, et une ra- cine double, dont la partie inférieure et plus grosse fait concevoir des garcons, et la partie supérieure et plus petite, des filles. Ils connaissent encore une autre espèce de satyrion, qu’ils nomment erythraicon (fritillaria pyrenaica, L.) (26); ila la graine du vitex (vitex agnus), mais plus grosse, lisse, la racine dure, l’écorce rouge, l’intérieur blanc et d’un goût douceâtre ; ilse trouve ordinai- rement dans les endroits montueux : ils assurent qu'il suffit d’en tenir la racine à la main pour en éprouver la vertu aphrodisiaque, effet encore plus marqué si on la prend dans du vin astrin- gent; qu’on l’administre en boisson aux béliers et aux boucs trop lents à saillir, et que les Sar- 2 mates la donnent à leurs chevaux qu’un travail trop soutenu a rendus paresseux à s’accoupler, maladie appelée par eux prosedamum. On éteint les ardeurs produites par le satyrion en buvant de l’eau miellée, ou en mangeant de la laitue (x1X,38, 3). Au reste, les Grecs donnent le nom de satyrion à toute substance aphrodisiaque , alternis annis intumescente ea ac residente. Altera satyrios 2 orchis cognominatur , et femina esse creditur. Dislinguitur internodiis et ramosiore frutice, radice fascinis utili. Nas- citur fere juxta mare. Hæc tumores et vitia partium earur cum polenta illita sedat, vel per se. Superioris radix in lacte ovis colonicæ data, nervos intendit : eadem ex aqua remittit. LXII. Græci satyrion, foliis lili rubri, minoribus , et 1 tribus non amplius e terra exeuntibus tradunt , caule lævi, cubitali, nudo, radice gemina : cujus inferior pars et major mares gignat, superior ac minor feminas. Et aliud genus satyrii ervthraicon appellant, semine viticis ma- jore, lævi : duræ radicis, cortice rubro, iatus album in- cludi, sapore subdulce , fere in montuosis inveniri. Vene- rem, etiamsi omnino manu teneatur radix, stimulari : adeo si bibatur in vino austero. Arietibus quoque et hircis se- gnioribus in potu dari. Et a Sarmatis, equis vb assiduum 2 laborem pigrioribus in coitu, quod vitium prosedamum vocant. Vim ejus restinguit aqua mulsa, aut lactuca sum- La. In totum quidem Græci, quum concitationem hanc volunt significare, satyrion appellant : sic et cralægin co- LIVRE XXVI, par exemple au cratægis, au tnetygonon et à l’ar- rhenogonon (xxvi1, 40), plantes dont la graine ressemble aux testicules. Ceux qui ont sur eux de la moelle des branches de tithymale deviennent, dit-on, plus enclins à l’amour.Théophraste (Æis£., IX, 20), auteur si grave d’ailleurs, raconte là-des- sus des choses incroyables, entre autres que par le seul contact d’une herbe dont il ne marque ni ie nom ni l’espèce un homme a pu exercer soixante-dix fois l’acte du coït. 1 LXIV. Le sidéritis, attaché à la partie malade, diminue les varices, et les guérit sans douleur. La goutte était rare, non-seulement du temps de nos pères et de nos aïeux, mais même aussi de nos jours ; en effet, c’est encore là une mala- die étrangère : si elle eût anciennement régné en Italie elle aurait un nom latin. Il ne faut pas la regarder comme incurable, car elle cesse chez beaucoup spontanément , et chez un nombre plus grand , par le traitement. On emploie les racines de panacès avec du raisin cuit, le sue ou la graine de jusquiame avec de la farine, le scor- dion dans du vinaigre, l’ibéris comme nous 2 l'avons dit (xxv, 49), la verveine broyée avec de la graisse, la racine de cyelaminos, dont la décoction est bonne aussi pour les engelures. Pour ôter le feu de la goutte on applique la ra- cine du xiphium , la graine du psyllium, la ciguë avec de la litharge ou de l’axonge, l’aizoon au premier accès du mal lorsqu'il y a rougeur, c’est- à-dire lorsque la goutte est chaude. Aux deux espèces de gouttes conviennent l’érigeron avec l’axonge, les feuilles du plantain broyées avec un peu de sel, et l’argémone pilée avec du miel. On guérit encore la goutte en appliquant de la verveine, ou en faisant tremper les pieds dans la décoction de la même plante. gnominantes, et thelygonon, et arrhenogonon, quarum semen testium simile est. Tithymali quoque ramorum me- dullam habentes, ad Venerem proniores fieri dicuntur. Pro- digiosa sunt, quæ circa hoc tradidit Theophrastus , auctor alioqui gravis, septuageno coitu durasse libidinem con- tactu herbæ cujusdam, cujus nomen genusque non posuit. 1 LXIV. Sideritis adalligata varices minuit, et sine dolore persanat. Podagræ morbus rarior solebat esse non modo patrum avorumque memoria, verum etiam nostra, pere- grinus et ipse. Nam si Italiæ fuisset antiquitus, latinum nomen invenisset. Insanabilis non est credendus : quippe quoniam et in multis sponte desiit, et in pluribus cura. Medentur panacis radices, cum uva passa : succus hyos- cyami cum farina, vel semen : scordion ex aceto : iberis, 2 uti dictum est. Verbenaca cum axungia trita, cyclamini radix , Cujus decoctum et pernionibus prodest. Podagras refrigerat radix e xiphio, semen e psyllio, cicuta cum li- thargyro aut axungia, aizoum in primo impetn podagræ rubentis , hoc est, calidæ, Utrilibet vero convenit erigeron cum axungia ; plantaginis folia trita addito sale modico, argemonia tusa ex melle. Medetur et verbenaca illita, aut si pedes macerentur in aqua, in qua decocta sit. 213 LXV. On emploie aussi le lappago(xx1v,116), 1 qui ressemblerait à l’anagallis s’il n’était plus garni de branches , hérissé de plus de feuilles et rugueux , s’il n'avait un suc plus âcre et une odeur forte. L'espèce de lappago qui est comme l’anagallis s'appelle mollugo (galium mollugo,1..). L’asperugo (27) est semblable, mais il a les feuilles plus âpres. Le suc du premier, tiré par expression, se prend tous les jours à la dose de ouze deniers (42 gr., 35) dans deux cyathes de vin. LXVI. Mais un remède excellent pour la1 goutte, c’est le phycos thalassion, ou algue ma- rine, qui ressemble à la laitue, et qu’on em- ploie dans la préparation des teintures de pour- pre. Cette plante s'applique, avant d'être sèche, non-seulement sur les parties goutteuses , mais aussi sur toutes les articulations malades. Il y en a trois espèces : l’une à feuilles larges, l’autre à feuilles plus longues et à teinte rougeâtre; la troisième à feuilles crépues ; on l’emploie en Crète pour teindre les étoffes. Toutes trois ont les mêmes propriétés. Nicandre (Ther., p. 60) les a même données dans du vin contre le venin des serpents. On se sert encore de la graine de la plante que nous avons appelée psyllion (xxv, 90); on la fait tremper dans de l’eau , mettant pour une hémine de graine deux cuillerées de résine de colophon, et une d’encens. On vante encore les feuilles de la mandragore, pilées avec de la po- lenta. (x1.) Pour l’enfluredes talons le limon pétri 2 avec de l'huile est d’un effetadmirable ; pour l’en- flure des articulations, le suc de la petite centau- rée, lequel est très-bon pour les nerfs. Il en est de même de la centauris (xxv, 32). La bétoine re- médie aux douleurs des nerfs qui se font sentir aux omoplates, aux épaules, à l’épine, aux lom- bes ; on la prend en boisson de la manière que LXV. Et lappago, similis anagallidi, nisi esset ramo- 1 sior, ac pluribus foliis, aspera, rugosa, asperioris succi, gravis odoris : quæ talis est, mollugo vocatur. Similis, sed asperioribus foliis, asperugo. Superioris succus expressus pondere xt denariorum in vini cyathis duobus quotidie sumitur. LXVI. Præcipue vero liberat eo malo phycos thalassion, 1 id est, fucus marinus, lactucæ similis, qui conchyliis sub- sternitur : non podagræ modo, sed omnibus articuloram morbis impositus , priusquam exarefat. Tria autem genera ejus : latum, et alterum longius, quadamteous rubens : tertium crispis foliis, quo in Creta vestes tingunt : omnia ejusdem usus. Nicander ea et adversus serpentes in vino dedit. Salutare est et semen ejus herbæ, quam psyllion appellavimus, madefactum aqua, admixtis in heminam seminis resinæ colophoniæ cochlearibus duobus , thuris uno. Laudantur et mandragoræ folia cum polenta tusa. (x1.) Talis vero tumentibus limus aquaticus cum oleo 2 subactus mire prodest. Articulis succus e centaurio mi- nore. Idem nervis utilissimus. Item centauris, Vettonica nervis discurrentibus per scapulas, humeris, spinæ, lum- « bis, pota,, ut in jocinere. Articulis quinquefolium imposi- 214 nous avons indiquée pour le foie (xxvr, 19). On emploie sur les articulations la quintefeuille en cataplasme, ainsi que les feuilles de la mandra- gore avec la polenta, ou la racine fraîche, soit pi- lée avec le concombresauvage (xx, 2), soit bouillie dans de l’eau. La racine du polypode guérit les crevasses des orteils. Pour les articulations on emploie le suc de la jusquiame avec l’axonge, le suc d’amomum avec la décoction de la plante, le centuneulus (xx1v, 88 ) bouilli, la mousse ré- cente, mt uillée, et attachée aux parties malades jusqu’à ce qu’elle soit sèche. 3 La racine de la lappa boaria (28) prise dans du vin ale même effet. Lecyelaminos bouilli dans de l’eau guérit les engelures et toutes les autres ma- ladieS produites par le froid. On emploie encore contre les engelures le cotylédon avec l’axonge, les feuilles du batrachion ( xxv, 109), le sue de l’épithymum. Le ladanum avec le castoréum, et dans du vin’ la verveine, déracinent les cors des pieds. j 1 LXVIF Ayant fini le détail des/maux qui se font sentir dans chaque partie , nous allons par- ler de ceux qui attaquent le corps entier. Voiciles remèdes généraux que je trouve indiqués, Avant tout il faut user en boisson du dodecatheos, dont nous avons parlé (xxv, 9), puis des racines de toutes les ‘espèces de panacès, particulièrement dans les maladies de longue durée, ainsi que de la graine pour les affections des intestins. On recommande pour toutes les douteurs du cérps le suc de scordium , celui de la bétoine, laduelle prise en boisson dissipe spécialement la Couleur plombée du teint, et donne une meilleure colora- tion à la peau. LX VIE. Legéranion estappeléencore myrrhis (erodium moschatum, L.) ou merthrys ; il res- ES tum. Mandragoræ folia cum polenta, vel radix recens tusa cum cucumere silvestri, vel decocta in aqua. Digi- tornm in pedibus rimis polypodii radix. Articulis”succus hyoscyami cum axungia ::amomi Miccus cum: decocto : item centunculus decocta, vel muscus récens ex aqua obligatus, donec inarescal 3 Item lappæ boariæ radix e vino pota, Cyclaminos decocta in aqua perniunçulos curat ; omniaque alia frigôris ‘vitia. Perniunculos. et cotyledon cum axüngia 1 folia ex batra- chio : epithymi.suceus. .Clavos pedum extrahit ladanom cum castoreo : verbenaca ex vino. 1 LXVII. Nuncperactis malis quæ membratim sentiuntur, dicemus de his, quæ totis Corporibus grassantur. Reme- dia aufem hæc communia invenio. -Ante-omnes potandam dodecatheum,, de qua: diximus ::.deinde ‘panacis omnium generum radices ;;:peculiariter longinquis morbis, et se- men interaneorum vitiis. Ad omnes vero corporis dolores succum € scordio.: item -vettonicæ,: quæ pota colorem plumbeum corporis privatim emendat, gratioremque re- ducil, | 1 LXVIHL Geranion aliqui myrrhin : ali merthryda ap- pellant. Similis est. .cicutæ , foliis minutioribus, ét caule PLINE. semble à la ciguë, mais il à les feuilles plus pe- tites, et la tige plus courte et ronde (29); il a un goût et une odeur agréables : c’est ainsi du moins que le décrivent nos herboristes ; mais les Grecs le décrivent (erodium malachoides, L.) avec des feuilles un peu plus blanches que celles de la mauve, avec des tiges déliées, velues, garnies par intervalle de branches longues de deux pal- mes, et portant à leur extrémité, au milieu des feuilles, des têtes en forme de becs de grues. Il y en à une troisième espèce (geranium tubero- sum, L.) qui a les feuilles de l’anémone, mais plus profondément incisées; la racine ronde comme une pomme, douce, et très-bonne pour les conva- lescents qui réparent leurs fofces : celle-ci paraît être le vrai géranion. On en prend, contre la phthisie , une drachme dans trois cyathes de vin, deux fois par jour ; de même contre les flatuosités: 2 mangée crue, elle produit des effets pareils. Lésue de la racine guérit les maux d’oreilles. Dans l’o- pisthotonos on fait prendre la graine à la dose de quatre drachmes, avec du poivre et de lamyrrhe. Le suc du plantain en boisson , et la décoction de la plante, guérissent la phthisie. Le plantain en aliment avec du sel et de l’huile, et pris dès le matinense levant, ést rafraîchissant ; on le donne dans l’atrophie, mais en laissant des jours d’in- tervalle, On donne la bétoine aux phthisiques, gros comme une fève, en loch, avec du miel ; l’a- garic, en boisson, à la dose de deux obolés dans du vin cuit; le daucus, avec la grande centau- rée, dans du vin. La phagédène, nom commun à une faim désordonnée et à une espèce d’ulcère, est guérie par les tithymales pris avec le sésame. LXIX. Entre les maux qui attaquent tout ie Î corps, l’insomnie est des plus ordinaires. On indi- que pour remède le panacès, le clymenos, l’aris- brevior, rotundo, saporis et odoris jucundi. Nostri sic eam tradunt. Græci foliis candidioribus paulo quam mal- væ, caulibus tenuibus , pilosis, ramosam ex intervallis, biium palmorum: etin his foliis, inter -quæ in cacuini- nibus capitula sint gruun. Alterum genus foliis anemo- nes, divisuris longioribus, radice mali modo rotunda, dulci, reficientibus se ab imbecillitate utilissima : et fere talis vera est. Bibitur contra phthisin drachma in vini cyathis tribus bis die. Item contra inflationes : et cruda 2 idem præstat. Succus radicis auribus medétur: Opisthoto- nicis semen drachmis quatuor cum pipere et myrrha po- tum, Phthisin sanat et plantaginis succus , si bibatur, et ipsa decocta. In cibo cum sale ét oléo, et a somno matu tino , refrigerat, Eadem datur his, quos atrophos vocant, interpositis diebus. Vettonica vero phthisicis, ‘ecligmate cum melle, fabæ magnitudine : agaricum potum ‘düuôbus obolis in passo, vel daucon cum centaurio majore in vino. Phagedænis ( quod nomen sine modo esurientium est, et alias hulcerum ) tithymali medentur cum sesamis sumti. LXIX. Inter mala universi Corporie vigiliæ sunt pleris- 1 que. Haram remédio monstratur panaces, clyenos, aris- tolochia et odore, et peruneto capite': aizoum , sive se- LIVRE XX VI. toloche, dont il faut respirer l’odeur et se frotter la tête, l’aizoon ou sedum, qu'on enveloppe dans un morceau d’étoffe noire : et qu'on met sous le chevet du malade, sans qu “il le sache ; l’œ- notheras (30) ou onuris (epilobium hirsutum, mn qui dans du vin a des propriétés exhilarantes. Cette plante a la feuille de l’amandier, la fleur rose, des tiges nombreuses, une longue racine qui quand elle est sèche a l'odeur du vin. Ee adoucit jusqu'aux bêtes, auxquelles on la donne 2en breuvage. La bétoine dissipe les indiges- tions (xxvi, 25) qui causent des nausées; la même plante prise en boisson, après le repas, facilite 14 digestion : on la donne à la dose d’une drachme dans trois cyathes d’oxymel ; elle dis- sipe l'ivresse. Il en est de même de l’agarie pris dans de l’eau chaude après le repas. La bétoine guérit, dit-on, la paralysie, ainsi que l’ibéris, employée comme nous l’avons dit (xxv, 49). Cette dernière plante est bonne encore pour les mem- bres perclus ; il en est de même de l’argémone, qui dissipe tout ce qui peut exposer au bistouri. LXX. L’épilepsie est guérie par les racines du panacès que nous ayons appelé héraclion (xx, 12), prises avee la présure du veau marin, à la dose de trois parties de la plante sur une de présure; par le plantain en boisson; par Ja bétoine ou l'agaric dans de l’oxymel, l’une à la dose d’une drachme , l’autre à la dose de trois oboles;.par les feuilles de la quintefeuille, dans de l’eau; par l’archezostis (xx111,1 6, 1),qu’il faut boire pen- dant un an; par la racine du baccbar {xx1, 16), séchée, réduite en poudre, et prise dans trois cyathes d'eau chaude, ayec un eyathe de co- riandre; par le centuneulus broyé dans du vi- naigre, ou du miel, ou de l'eau chaude; par la verveine, qui se boit dans du vin; par trois baies d’hysope (xxv, 87), broyées et bues dans dum, Si involutum panno nigro, ignorantis pulvino sub- jiciatur : et œnotheras, sive onuris, hilaritatem afferens in vino, amygdalaceo folio, flore roseo, fruticosa, longa radice , et quum sic£ala est, vinum olente. Hæc in potu 2 data feras quoque miligat. Cruditates , quæ nauseam fa- ciunt , digerit vettonica. Eadem pola a cœna concoctio- uem facit, in oxymelitis cyathis tribus drachmæ pondere et crapulam disculit. Item agaricum post cibum , uy aqua calida potum. Paralysin vettonica sanare dicitur : ilem iberis, ut-dictum est. Eadem et torpentibus membris pro dest : item argemonia, omnia quæ periclitentur secari, discutiendo. U{ LXX. Comiliales sanant panacis, quam heraclion diximus , radices potæ cum coagulo vituli mariui, ita ut sint panacis tres parles : plantago pola ; vettonicæ in oxymelite drachma, vel agaricumw, obolis tribus : foliæ quinquefolii ex aqua, Sanat et archezostis, sel anno pola. Sanat et baccharis radix arida in pulverem contrila, cya- this tribus cum coriandri uno in aqua calidu. Et cen- tunculus trita in acelo, aut melle, aut in aqua çalida ; verbenaca ex vino pota : hyssopi baccæ ternæ contritæ, EE | 215 de l’eau pendant seize jours ; par le peucedanum, avec la présure du veau marin à égale portion, encore en breuvage; par les feuilles de la quinte- feuille broyées etbues dans du vin pendant trente, et un jours ; par la bétoine en poudre, à la dose de trois deniers, avec nn eyathe de vi- naigre scillitique et une once de miel attique ; par la scammonée, à la dose de deux oboles;'a avec quatre drachmes de castoreum. LXXI. L'agaric, bu dans del eau Chaude, sou- lage les fièvres froides ; le sidéritisavee de l'huile, les fièvres :tierces : de même: le-tadanum ;" qui croît dans les champsde blé (xxvr,'30),etque l'on pile; le plantain pris à la dose de deux'dractimes, dans.de l’eau miellée, deux heures avant laeces,; le suc de-la racine deplantain détrempée ou pi- lée , ou Ja racine :même pilée dans de l'eau, et chauffée par Fimmersion d'un fer chaud. Quel- ques médecinsont. donné trois racines de cette plante dans trois eyathes d’eau; et les'mêmes, quatre:racines dans des fièvres quartes: Quand da buglosse commence à sécher, si ‘onf'etf tire'fa moelle de la tige en disant que c’est pour déli- vrer.de la fièvre tellé personne ; et si l'on’ atta- che ensuite a cette personne ;, avant l'accès, sept feuilles dela plante , le malade:est ; dit-on, déli- vré de sa fièvre, On guérit encôre partieulière- 2 ment les fièvres quisont accompagnées defrisson, aves une-drachme de bétoine dans trois eyäthes d'eau -miellée , ou avec de l’agarie. Quelques-tns ont donné, trois feuilles de quinteféuillé dans lesifièvres tierces; quatre dans les fièvres quar- tes, et un plus grand nombre pour les ‘attrés fièvres ; d’autres en donnent pour toutes les fièvres la dose de trois oboles ; avee du poivre, dans de l’eau miellée. La verveine, dans du vin, guérit les fièvres même des bêtes ‘de’ somme ‘: mais il faut couper la plänte, pour les fièvrés et.in aqua potæ: diebus sedecime: peucedanum cum coagulo vituli: marini æquis portionibus potum : quinqué- folii contrita folia ex vino pota diebus:xxxr : veltonicæ farina pondere x, ur eum. aceti scillitici eyatho , mellis altici uncia. : scammonium obolis duobus eum castorei drachwis quatuor: LXXI. Febres frigidas leviores facit “agaricum potum in calida aqua :ttertianas sideritis cumoleo : item ladauum, quod in segetibus nascitur, eontusum : plantago ex aqua mulsa, duabushorisante accessionenr:pota binis drachmis : vel succus radicis madefactæ vel tusæ : vél ipsa radix trila in aqua ferro calfacta. Quidam ternas radices in tribus cyathis aquæ dedere. lidem in quartanis et quaternas fe- cerunt. Buglosso-inareseente , si quis'medullam e Caule eximal;; dicatque ad quem liberandum febre id faciat , et alliget ei septem folia ante accessionem , aiunt à febre liberari. Hem vettonicæ drachmam, in: aquæ mulsæ éya- 2 this tribus, vel agaricum, maxime in his febribus , quæ cum horroré veniant.: Quinqueltolii folia quidam terra tertianis dedere, quaterna quartanis ; plura éwteris. : alii omnibus tres obolos cum pipere ex aqua mulsa. Verbe- 216 tierces, au troisième nœud; pour les fièvres quar- tes, au quatrième. On prend encore en potion la graine des deux espèces d’hypéricon, dans les fièvres quartes et les frissons; la bétoine en poudre, qui arrête toute sorte de frissons; le panacès , dont la qualité est si chaude qu’on re- commande d’en boire et de s’en frotter à ceux qui vont faire un trajet à travers les neiges. L’aristo- loche arrête aussi les frissons. 1 LXXIL La phrénésie se guérit par le sommeil, qu’on provoque avec une infusion de peuceda- num versée sur la tête, ou avec le suc des ana- gallis. Au contraire, il est difficile de réveiller les léthargiques : on prétend y réussir en touchant les narines avec du suc de peucedanum mêlé à du vinaigre. Contre la folie on administre la bé- toine. Le panacès amène la rupture des anthrax ; on les guérit avec la poudre de bétoine dans de l’eau ; avec le chou uni à l’encens, et beaucoup d'eau chaude en boisson ; avec un charbon qu’on laisse éteindre en sa présence, dont on applique la cendre chaude à l’aide du doigt ; avec du plantain pilé (xxv, 39). 1 LXXIIL On guérit les hydropiqués par le ti- thymale characias ; par le plantain en aliment, on mange préalablement du pain sec sans boire; par la bétoine, à la dose de deux drachmes dans deux cyathes de vin ou de vin miellé; par l’a- garic ou par la graine de lonchitis(xx v, 88), deux cuillerées dans de l’eau; par le psyllium dans du vin; par le suc des anagallis; par la racine du cotylédon dans du vin miellé; par la racine d’hièble fraîche, dont on secoue seulement laterre sans la laver, une pincée dans une hémine de vin vieux, chaud ; par la racine de trèfle, deux dra- naca quidem et jumentorum febribus in vino medetur : sed in tertianis a tertio geniculo incisa , quartanis a quarto. Bibitur et semen hyperici utriusque in quartanis, et horroribus. Vettonicæ farina, quæ omnes horrores coer- cet. Item panaces, adeo excalfactoria natura , ut per ni- vem ituris bibere id perungique eo præcipiant. Et aristo- lochia perfrictionibus resistit. 1 LXXII. Phreneticos‘somnus sanat, qui contingit peu- cedano ex acelo capiti infuso, anagallidum succo. E di- verso lethargicos excitare labor est : hoc præstante , ut perhibent , ex aceto naribus tactis peucedani succo. Con- tra insanias vetlonica bibitur. Carbunculos rumpit pa- paces. Sanat vettonicæ farina ex aqua, aut brassica cum thure , frequenti potu calidæ : vel e carbone in conspectu exstincto, favilla digito sublata et illita : vel plantago tusa. 1 LXXILUL. Tithymalus characias hydropicos sanat : plantago in cibo, quum prius panem siccum ederint sine potu : vettonica drachmis duabus in duobus cyathis vini aut mulsi : vel agaricum, vel semen lonchitidis duabus linguis ex aqua potum : psyllion ex vino : anagallidum succus : cotyledonis radix e mulso : ebuli recentis radix , excussa lantum , nec colluta, quod duo digiti comprehen- dant , ex vini veteris calidi hemina : trifolii radix dra- PLINE. chmes dans du vin; par le tithymale platyphyl- los (xxv1, 44); par la graine de l’hypéricon, sur- nommé coris (xxvY, 54); par l’acté (sureau), qui, 2 suivant quelques-uns, est l’hièble, la racine pilée, dans trois cyathes de vin, s’il n’y a pas de fièvre, ou la graine dans du vin rouge; par la verveine, une pleine poignée bouillie dans de l’eau jusqu’à réduction de moitié; mais surtout par le suc de chamæacté (hièble), qu’on regarde comme sou- verain. Les éruptions pituiteuses se traitent par le plantain ; par la racine de cyclaminos dans du miel ; par les feuilles pilées de l’hièble, lesquel- les en cataplasme avec du vin vieux guérissent aussi le boa, sorte de papules rouges. Le suc de strychnos en onction est un remède pour le prurit. LXXIV. Pour l’érysipèle on emploie: l’aizoon , 1 les feuilles pilées de la ciguë, la racine de la mandragore. On la coupe en rondelles comme le concombre, et d’abord on la suspend sur du vin qui cuve, puis à la fumée ; ensuite on la broie dans du vin ou du vinaigre. Il est encore bon d'employer en topique : le vin de myrte, deux onces de menthe , une once de soufre vif, le tout pilé ensemble dans du vinaigre; la suie, dans du vinaigre. Il y a plusieurs espèces d’érysipèles, entre autres celui qui, occupant la demi-cireon- férence du corps, est appelé zoster, et qui tue s’il en occupe toute la circonférence : pour cet érysipèle on emploie le plantain avec la terre cimoliée, la verveine seule, la racine de la perso- lata; pour les érysipèles serpigineux, la racine du cotylédon avec du vin miellé, l’aizoon, le suc de la mercuriale dans du vinaigre. LXX V. (xr1.) On emploie en topique pour les luxations la racine de polypode. La douleur et de chmis duabus ex vino : tithymalum, platyphyllon cogno- mine : semen hyperici, quod coris appellatur. Acte, quam quidam esse ebulum putant, radice con- 2 trita in vini cyathis tribus, si febris absit, vel semine ex vino nigro. Item verbenaca, fasciculo manus plenæ de- cocta in aqua ad dimidias. Præcipue tamen chamæactes succus aptissimus credi- tur. Eruptiones pituitæ emendant plantago , cyclamini radix e melle : ebuli folia trita, et e vetere vino ime- posita etiam boam sanant, id est, rubentes pabulas. Pru- riginem succus strychni illitus. LXXIV. Igni sacro medetur aizoum : folia trila cicu- tæ : mandragoræ radix. Secatur in asses ut cucumis : primoque super mustum suspenditur ; mox in fumo : dein funditur in vino aut aceto. Prodest et vino myrteo fovere : mentæ sextans, vivi sulphuris uncia, ex aceto simul trita : fuligo ex aceto. Ignis sacri plura sunt genera, inter quæ medium hominem ambiens, qui zoster appel- latur , et enecat , si cinxerit. Medetur plantago cum creta Cimolia , et peristereos per se : radix persolatæ. Aliis quæ serpunt, cotyledonis radix cum mulso, aizoum, succus linozostis ex acelo, LXXV. (xn.) Radix polypodii illita luxatis medetur : 1 doloremque et tumores tollunt semen psylli, folia plan- LIVRE XX VI. les gonflements sont guéris par la graine de psyl- lium , par les feuilles de plantain pilées avec un peu de sel, par la graine de verbaseum bouillie dans du vin et pilée, par la ciguë avec del’axonge. On emploie en topique les feuilles de l’éphéme- rum (xxv, 107 ) sur les tumeurs et les engorge- ments qui sont encoresusceptibles de résolution. { LXX VI. C’est surtout dans les yeux que l'effet de la jaunisse paraît singulier : comment la bile pénètre-t-elle des membranes aussi ténues et aussi denses ? Hippocrate (Aph., 1v, 62 et 64) a en- seigné que dans la fièvre la jaunisse après le sep- tième jour est un symptôme mortel; nous savons pourtant que plusieurs ont vécu même après ce funeste pronostic. Au reste, la jaunisse vient aussi sans fièvre; on la combat par la grande centaurée, prise comme nous avons dit (xXv, 30) en boisson ; par la bétoine; par l’agaric, trois oboles dans un cyathe de vin vieux ; par les feuil- les de verveine, trois oboles dans une hémine 2 de vin chaud, pendant quatre jours. Mais le re- mède le plus actif est le suc de la quintefeuille, trois cyathes en potion avec du sel et du miel. On prend en potion la racine de cyclaminos à la dose de trois drachmes , dans un lieu chaud et à l'abri de tout refroidissement ; en effet, elle provoque des sueurs couleur de bile. On emploie les feuilles de tussilage dans de l’eau ; la graine des deux espèces de mercuriale , mêlée à la bois- son, ou bouillie soit avec de l’absinthe, soit avec des pois chiches; les baies de l’hysope prises avec de l’eau ; le lichen, en observant, pendant qu'on en use, de s’abstenir de toute autre sorte d’her- bage ; le polythrix {xxv, 83), donné dans du vin; la saponaire, dans du vin miellé. 1 LXXVIL Il survient assez communément, et dans toutes les parties du corps, une éruption qui cause de très-grandes incommodités, et qu’on tâginis tusa, sale modico addito : verbasci semen ex vino decoctum et contritum : cicuta cum axungia. Folia ephemeri tuberibus atque tumoribusillinuntur, quæ etiam- dum discuti possunt. 1 LXXVI. Morbum regium in oculis præcipue mirari est, tenuitatem illam densitatemque tunicarum felle sub- eunte. Hippocrates a septimo die in febre mortiferum signum esse docuit. Nos scimus vixisse aliquos etiam ab bac desperatione. Fit vero et citra febres, impugnaturque centaurio majore, ut diximus, poto, vettonica , agarici obolis tribus ex vini veteris cyatho : item verbenacæ fo- 2 lio, obolis tribus ex vini calidi hemina quatriduo. Sed celerrime quinquefolii succus medetur tribus cyathis potus cum sale et melle. Cyclamini radix drachmis tribus bibi- tur in loco calido , et a perfrictionibus tuto , sudores enim felleos movet. Folia tussilaginis ex aqua : semen linozostis utriusque inspersum potioni, vel cum absinthio aut cicere decoctum : hyssopi baccæ cum aqua potæ : lichen herba, si quum sumitur , cætero olere abstineatur : polythrix in vino data, struthion in mulso. { LXXVIT. Passim et in quacumque parte maxima in- 217 nomme furoncle, maladie quelquefois mortelle chez les personnes épuisées ; on emploie dans ce cas les feuilles depyenocomum (scabiosa ambro- sioides , Sibth.) pilées avec de la polenta ; il faut que le furoncle n’ait pas encore fait pointe. Les feuilles de l’éphedrum (xxvr, 20), en topique, dissipent aussi les furoncles. EXX VIIT. Des fistules se creusent dans toutes les parties du corps, par la faute des médecins qui pratiquent mal les incisions. On les traite par la petite centaurée , en y ajoutant des lotions avec le miel bouilli; par le suc de plantain en injection; par la quintefeuille, avec du sel et du miel; par le ladanum, avec le castoréum ; par le cotylédon, avec de la moelle de cerf, le tout appliqué chaud; par la moelle de la racine du verbaseum , réduite à la ténuité d’un collyre, et injectée dans la fistule ; par la racine de l’aris- toloche; par le suc du tithymale. LXXIX. Les coltections et les inflammations 1 se guérissent par les feuilles de l’argémone en cataplasme. Pour les duretés et collections de toute sorte on emploie la verveine , ou la quinte- feuille bouillie dans du vinaigre ; les feuilles ou la racine du verbaseum ; l’hysope appliquée dans du vin; la racine de l’acoron, tout en fomentant la partie maladeaveec la décoction de cette plante; par l’aizoon. On traite les contusions, les duretés et les ulcères sinueux, par l’illecebra (sedum acre, L.) (xxv, 103). On obtient l'extraction de tous les corps étrangers entrés dans les chairs, à l'aide des feuilles du tussilage, du daucus, de la graine de léontopodium (evax pygmaœæus ) pilée dans de l’eau avec de la polenta. Sur les suppurations on applique les feuilles du pyenocomum {xxvr, 77) pilées avec la polenta, ou la graine de cette plante, ou l’orchis. Unremèdeexcellent pour les affections des os, c’est, dit-on, la racine du satyrion en to- commoda nascuntur, qui furunculi vocantur, mortiferum aliquando malum confectis corporibus. Remedio sunt pycnocomi folia trita cum polenta , si nondum caput fece- rint. Discutiunt et folia ephedri illita. LXXVIIL. Fistulæ quoque in omni parte serpunt, me- dicorum vitio male sectis corporibus. Auxilio est centau- rium minus , Collyriis cum melle decocto additis : planta- ginis succus infusus : quinquefolium cum sale et melle : ladanum cum castoreo : cotyledon cum medulla cervina calefacta et imposita : verbasci radicis medulla collyrii tenuitate in fistulam additur : vel aristolochiæ radix , vel suceus tithymali. LXXIX. Collectiones inflammationesque sanant arge- 1 moniæ folia illita. Duritias et collectiones omnes verbe- naca, vel quinquefolium decoctum in aceto : verbasci folia vel radix, hyssopum e vino impositum : acori radix, decocto ejus herbæ foventibus : aizoum. Ilem quæ con- tusa sint , duritiasque et sinus corporis , illecebra. Omnia infixa corpori extrabunt, folia tussilaginis, daucum, semen leontopodii tritum in aqua cum polenta. Suppurationibus imponuntur pycnocomi folia trila eum polenta, vel se- 218 pique. Pour les ulcères rongeants et toutes les collections on emploie l’algue marine (xxvi, 66) avant qu’elle soit desséchée. La racine d’alcea (xxvI1, 6) dissipe les collections. 1 LXXX. Les brûlures se guérissent à l’aide du plantain, de la bardane, au point qu’on n’en voit pas la marque. On emploie en topique les feuil- les de cette dernière plante, bouillies dans l'eau et pilées ; les racines du cyclaminos, avec l’ai- zoon ; l’espèce d’hypéricon que nous avons ap- pelé corion (xxvi1, 53). { LXXXI. Aux nerfs et aux articulations con- viennent : le plantain pilé avec du sel, l’argé- mone broyée dans du miel. On frotte avec le suc du peucedanum les personnes affectées de spasme, de tétanos. Pour les duretés des nerfs on emploie en topique le sue de l’ægilops (xxv, 93); pour les douleurs, l’érigeron dans du vinaigre. En cas de spasme et d’opisthotonos, ilest avantageux d’être frotté avec l’épithymum (xxv1,35), avec la graine de l’hypéricon appelé coris (xxvI, 53), et de prendre en boisson cette même graine. Le phry- nion (xxv, 76) guérit, dit-on, même les nerfs coupés si on l’applique immédiatement, pilé ou mâché. Pour le spasme, le tremblement, l’o- pisthotonos, on administre en boisson la racine d’alcea (xxvi1, 6) dans de l’eau miellée. De cette manière aussi elle réchauffe dans les frissons. 1 LXXXII. La graine rouge de la pivoine arrête l’écoulement du sang; même propriété dans la racine; mais c’est au clymenos (xxv, 33) qu’il faut avoir recours quand le sang est rejeté ou par la bouche, ou par les narines, ou par lesiége, ou par l’utérus. On emploie la lysimachia, soit en boisson, soit en topique, soit introduite dans les narines ; la graine du plantain ; la quintefeuille en boisson et en topique; la graine de ciguë pilée men : item orchis. Vitia, quæ sint in ossibus , satyrii ra- dice imposita, efficacissime sanari dicuntur. Nom et collectiones omnes fuco maris, prinsquam inarescat. Et alceæ radix collectiones discutit. LXXX. Ambusta sanantur planlagine, aretio , ita ut cicatrix fallat. Folia ejus in aqua decocla et contrita il- linuntur : radices cyclamini cum aizoo : herba ipsa hype- rici, quod corion appellavimus. {1 LXXXI. Nervis et articulis convenit plantago trita cum sale : argemonia tusa ex melle. Peucédani succo per- unguntur spaslici, tetanici. Nervorum duritiæ ægilops succo , doloribus erigeron ex aceto illinitur, Epithymo spas- ticis, et opisthotonicis perungi : semine hyperici, quod coris vocatur, idemque bibere prodest. Phrynion dicitur eliam abscissos sanäare nervos, si confestim imponatur trita vel mansa. Spasticis, tremulis, opisthotonicis, alceæ radix bibilur ex aqua mulsa. Sic el rigores excalfacit. 1 LXXXIT, Sanguiuis profluvium sistit herbæ pæoniæ se- men rubrum. Eadem et in radice vis. Clymenos vero, si ore sanguis rejicialur , sive e naribus, sivé alvo fhiat, sive feminarum utero. Item lysimachia pota vel illita, vel na- ribus indita : item plantaginis semen : quinquelolium po- PLINE, dans de l’eau et introduite dans les narines, si le sang s'échappe par cette voie ; l’aizoon (xxv, 102), la racine d’astragale, Le sang est encore arrêté par l’isehæmon (xxv, 45) et par l’achillea. LXXXHIT. (xiur.) L’equisetum, appelé hippuris { par les Grecs (equisetum limosum, L.)(31),etque nous avons condamné en parlant des prés (Xvin, 67, 8) (c’est une espèce de poil de la terre, sem- blable à des crins de cheval), l’equisetum con- sume la rate des coureurs (x1, 80) : on le fait bouillir dans un vase de terre neuf, autant quele vase en peut contenir, jusqu’à réduction de deux tiers : pendant trois jours on boit une hémine de cette décoction; avant de s’y mettre, on s’abstient pendant un jour entier de tout aliment gras. Les Grecs varient sur cette plante : suivant les uns, qui le nomment hippuris, il a les feuilles sem- blables à celles du pin, et est noirâtre ; il possède des vertus tellement admirables, qu’il suffit d’en toucher le malade pour arrêter les hémorra- gies; suivant les autres, cette plante, appelée tan- tôt hippuris, tautôt ephedros, tantôt anabase (ephedra fragilis, L.), eroît auprès des arbres, sur lesquels elle grimpe, et d’où elle pend en touffes chevelues , nombreuses, noires, comme est la queue des chevaux : elle a les branches ar- ticulées ; peu de feuilles, minces et petites ; la 2 graine ronde, semblable à celle de la coriandre ; la racine ligneuse ; on la trouve principalement dans les lieux boisés. Elle a des propriétés as- tringentes. Le suc, renfermé dans les narines, arrête l’épistaxis ; il arrête aussi le cours de ven- tre. Pris à la dose de trois cyathes dans du vin doux, il guérit la dyssenterie ; ilest diurétique. IL guérit la toux, l’orthopnée, les ruptures, les affec- tions serpigineuses. On prend en potion Jes feuilles pour les maladies des intestins et de la vessie. tum etillitum : cicutæ semen in nares, si inde fluat, tri- Lum ex aqua indituin : aizoum, asiragali radix : sistit et ischæmon , et achillea. LXXXII. (x. ) Equisetum hippuris à Græcis dicta, el in pratis vituperala nobis ( est autem pilus terræ, equinæ setæ similis), lienes cursorum exstinguit decocta ficlili novo ad terlias, quantum vas capial , et per triduum heininis pola : unctis esculentis ante diem unum interdici- tur. Græcorum varia Circa hanc opinio. Alit pinus foliis similem, nigricantem , eodem nomine appellant, vim ejus admirabilem tradentes, sanguinis profluvia vel tacto tan- tum ea homine sisi. Alii hippurin, alii ephedron, alii anabasin vocant : traduntque juxta arbores nasci, et scan- dentem cas dependere comis junceis multis nigris, ut est équorum cauda,, geniculatis ramulis, folia habere pauca, tenuia, exigua. Semen rotundum , simile Coriandro, radice 2 lignosa : nasci in arbustis maxime. Vis ejus spissaré cor- pora. Suceus sanguinem e naribus fluentem inclusus sistit : item alvum, Medelur dysentericis in vino dulci, potus cyathis tribus. Urinam ciet : fussim, orthopnœam sanat : item rupta, et qux serpunt. [ntestinis et vesicæ folia bi- buntur. Enterocelem cohibet. Faciunt et aliam hippurin, LIVRE XXVI. Il contient l’entérocèle. On décrit encore un au- tre hippuris (eguisetuin telmateia), à touffes plus courtes, plus molles, plus blanches. On prétend que celui-ci est très-bon pour la coxalgie, et, ap- pliqué avee du vinaigre , pour les plaies , à cause 3 de sa propriété hémostatique. On applique aussi sur les plaies le nymphæa pilé. Le peucedanum avec la graine de cyprès se prend en potion, lors- que le sang est rejeté par la bouche ou s'échappe par les voies inférieures. Le sidéritis (xxv, 15) a tant de puissance, qu’attaché à la blessure même récente d’un gladiateur il ferme le passage au sang , effet que produisent aussi la cendre ou le charbon de la férule, et, avec plus d'efficacité encore, le champignon qui croît près de la racine de cette plante. 1 LXXXIV. Pour l’épistaxis on regarde comme efficace la graine de ciguë pilée dans de l'eau et introduite dans la narine , la stéphanomélis (32) dans de l’eau. La poudre de bétoine prise dans du lait de chèvre et le plantain pilé arrêtent le sang qui s'échappe par la mamelle, On donne dans les vomissements de sang le suc de piantain. Pour les éruptions érratiques du sang on recommande la racine de persolata, appliquée avec du vieux oing. 1 LXXXV. Pour les ruptures, les convulsions, les chutes de haut , on recommande la grande centaurée, la racine de gentiane pilée ou bouillie, le suc de bétoine, qui convient aussi aux maladies causées par les efforts de la voix ou de la poitrine, le panacès, le scordion, l’aristoloche en boisson, Pour les contusions et les chutes on emploie l’a- garie en boisson, à la dose de deux oboles dans trois cyathes de vin miellé, ou, s’il y a fièvre, dans de l’eau miellée; le verbascum à la fleur d’un jaune d’or, la racine d’acoron, toutes les brevioribus et mollioribus comis, candidioribusque , per- quam utilem ischiadicis, et vulneribus ex aceto impositam, 3 propler sanguinem Sistendum. El nymphæa trita plagis imponitur. Peucedanum cum semine eupressi bibitur, si sanguis per os redditus est, fluxitve ab infernis. Sideriti5 tantam vim habet, ut quamvis recenli gladiatoris vulneri illigata, sanguinem claudat : quod facit et ferulæ cinis, vel carbo : fungus vero etiam efficacins | qui secundum ra- dicem ejus nascitur. 1 LXXXIV. Per nares autem fluenti, et cicutæ semen tritum ex aqua inditumque , efficax habetur : ilem stepha- nomelis ex aqua. Vettonicæ farina e lacte caprino pota, sistit ex ubere fluentem, plantagoque contusa, Ejusdem suceus vomentibus sanguinem datur. Ad erraticum autem radix persolatæ cum axungia vetere illita probatur. 1 LXXXV. Ruptis, convulsisque, ex alto dejectis, cen- taurium majus , gentianæ radix trita vel decocta, vel suc- eus vettonicæ, et hoc amplius a‘vocis aut lateris conten- tionibus : panaces , scordion, aristolochia, pota : agaricum item contusis et eversis potum duobus obolis in mulsi cyathis tribus : aut si febris sit, in aqua mulsa : verbas- cum, cujus flos similis auro est : acori radix, aïzoum 219 espèces d’aizoon ; mais le suc de la plus grande a le plus d’efficacité ; la décoction de la racine de grande consoude, le daucus eru. L’érysithales (enicus erysithales, Wild.), dont la fleur est jaune et la feuille semblable à celle de l’acanthe, se prend en potion dans du vin; de même le chamærops (xXx1v, 80); l’irio (xvri1, 10, 7), dans un potage; le plantain, de toutes les façons. LXXX VI. Le phthiriasis, qui enleva le dicta- teur Sylla (x1, 39 ; xx, 32), et qui engendre dans le sang même du patient les insectes destinés à ronger le corps, est combattu par le suc de l’uva taminia (xx11, 13 et 14) ou celui de l’ellébore; on frotte le malade avec ces sucs, mélés à l'huile, L'uva taminia , bouilli dans du vinaigre, débar- rasse les hardes de cette vermine. LXXXVIL (x1v.) J1 y a des ulcères de beaucoup d'espèces, et on les traite de plusieurs manières différentes. La racine de tous ;es pana- cès, dans du vin chaud, s'emploie en tupique sur les ulcères fluents. Le panacès que nous avons appelé chironion (xxv, 13) est particuliérement dessiccatif. Pilé avec du miel, il ouvre les tu- meurs; on s’en sert pour les ulcères serpigineux qui sont désespérés, en l’amalgamant avec la fleur de cuivre traitée par le vin ; et pour cela on se sert soit de la fleur, soit de la graine, soit de la racine. La même plante, avec la polenta, est bonne pour les vieilles plaies, que détergent aussi l’héraclion sidérion (xxv, 15), l’apollinaris, le psyllium, la tragacantha, le scordotis avec du miel. La poudre de scordotis jetée seule sur les 2 fongosités les consume. La polemonia guérit les ulcères appelés cacoèthes. La grande centaurée, en cataplasme ou saupoudrée sur le mal, les feuilles de la petite bouillies ou pilées , détergent aussi et guérissent les vieux ulcères. On applique 4 — omne, sed majoris succus eflicacissime : item symphyti radicis decoctum : daucum crudum. Erysithales est flore luteo, foliis acanthi : bibitur e vino : item chamærops : et in sorbitione irio , vel plantago omnibus modis. LXXXVI. Item phthiriasi, qua Sylla dictator consum- 1 tus est, nascunturque in sanguine ipSo bominis animalia exeésura Corpus, resistitur uvæ taminiæ succo , aut veratri, cum oleo perunctis corporibus. Taminia quidem in aceto decocta , eliam vestes eo tædio liberat. LXXXVIL. ( x1v.) Hulcera multorum sunt generum, ac mullis modis curantur. Panacis omnium genernm radix ex vino calido illinitur manantibus. Siccat privatim, quam Chironiam diximus. Cum melle trita tubera aperit : hul- ceribusque, quæ serpunt, deploratis auxilio est, cum æris flore vino temperato, omnibus modis, vel flore, vel semine, vel radice. Eadem cum polenta vetustis vulneri- bus prodest. Heraclion quoque siderion, Apollinaris , psyl- lium, tragacantha, scordotis cum melle purgat. Farina 2 ejus carnes excrescentes per se insparsa consumit, Pole- monia huicera, quæ cacoethe vocant , sanat : centäureum majus insparsum , vel illitum , item minoris coma decocta veltrita, velera quoque hulcéra purgat et persanat. Fol- — 220 sur les plaies récentes les follicules du clymenos. Sur les ulcères serpigineux on applique de la gen- tiane, soit la racine pilée ou bouillie dans de l’eau jusqu’à consistance de miel , soit le suc; sur les plaies, le lycium (sorte d’onguent} (xx1V,77) pré- 3 paré avec la gentiane. La lysimachia guérit les plaies récentes; le plantain, les plaies de toute espèce, particulièrement celles des femmes, des vieillards et des enfants. Cette plante, attendrie par l’action du feu, est meilleure : avec du cérat, elle déterge les ulcères à bords épais, et elle arrête les ulcères rongeants ; ilfaut, après l'avoir appli- quée pilée, la recouvrir de ses propres feuilles. La chélidoine dessèche les suppurations, les collec- tions et les clapiers. Elle dessèche si bien les plaies, qu’on l’emploie au lieu de spode. On l’applique avec de l’axonge sur les plaies déses- pérées. Le dictame (xxv, 53) à l’intérieur fait tomber les flèches, et à l’extérieur fait sortir des 4 chairs les autres traits; on la prend en boisson, une obole des feuilles dans un cyathe d’eau. Même propriété à peu près dans le pseudo-dictame. Ces deux plantes dissipent aussi les suppurations. L’aristoloche cautérise les ulcères putrides , dé- terge, avec du miel, les ulcères sordides, et enlève les vers ainsi que les callosités qui se forment dans les ulcères , tous les corps étrangers enfon- cés dans les chairs, particulièrement les flèches, et, avec. de la résine, les esquilles osseuses ; seule , elle remplit les cavités des ulcères; avec l'iris, dans du vinaigre , elle ferme les plaies ré- centes. La verveine, la quintefeuille avec du 5 selet du miel, cicatrisent les vieux ulcères. Les ra- cines de la persolata s’appliquent sur les blessures récentes faites par le fer; les feuilles, sur les vieilles plaies; les unes et les autres avec de l’axonge, et par-dessus on met les feuilles de la plante. Le damasonium s'emploie comme pour liculi clymeni recentibus plagis imponuntur. Illinitur au- tem gentiana hulceribus, quæ serpunt, radice tusa vel decocta in aqua ad mellis crassitudinem , vel succo : vul- 3 neribus, ex ea factum lycium. Lysimachia recentibus pla- gis medetur. Plantago omnium generum hulceribus , pecu- liariter feminarum, senum, et infantium. Jgni emollita melior, et cum cerolo, crassa hulcerum labra purgat, nomas sistit. Tritam suis foliis integere oportet. Suppura- tiones, collectiones, sinus hulcerum, chelidonia quoque siccantur : Vulnera adeo, ut etiam pro spodio utantur. Eadem jam desperatis cum axungia imponitur. Dictamnum 4 pota sagittas pellit, et alia tela extrabit ïllita. Bibitur ex aquæ cyatho foliorum obolo. Proxime pseudodictamnum. Utraque etiam suppurationes discutit. Aristolochia quoque putria hulcera exest : sordida expurgat cum melle, ver- mesque extrahit : item clavos in hulcere natos , et infixa corpori omnia, præcipue sagittas, et ossa fracta cum resina. Cava vero hulcera explet per se. Et cum iride re- centia vulnera ex aceto. Vetera hulcera verbenaca , quin- 5 quefolium cum sale et melle. Radices persolatæ , vulneri- bus ferro illatis recentibus imponuatur : folia veteribus. PLINE. les scrofules (xxvi, 12). Les feuilles du verbas- cum s’emploient dans du vinaigre ou dans du vin. La verveine est bonne pour toutes les espèces d’ulcères soit calleux, soit putrides. La racine du nymphæa heraclia guérit les ulcères fluents; de même la racine du cyclaminos, soit seule, soit dans du vinaigre, soit avec du miel. La même racine est bonne contre les stéatomes ; l'hysope, contre les ulcères fluents, ainsi que le peuceda- num, qui a tant de puissance pour les plaies ré- centes, qu’il fait exfolier les os. Les anagallis ont les mêmes propriétés ; ils arrêtent les ulcères rongeants et les fluxions; ils sont avantageux aussi dans les plaies récentes, surtout chez les vieillards. Les feuilles fraîches de la mandragore 6 avec le cérat s’emploient pour les apostèmes et les ulcères de mauvaise nature ; pour les plaies on sesert de la racine, avec du miel ou de lhuile. La ciguë incorporée à de la farine avec du vin, et l’aizoon, guérissent les herpès, les ulcères rongeants, les ulcères putrides. L’érigeron s’em- ploie pour les uleères vermineux. Pour les plaies récentes on se sert de la racine d’astragale. Les vieux ulcères sont détergés par les deux espèces d’hypocisthis. La graine du léontopodium pilée dans de l’eau, et appliquée avec de la polenta, fait sortir des chairs le fer des flèches; de même la graine du pycnocome. Le tithymale characias, soit par son suc, soit par la décoction de ses branches avec de la polenta et de l’huile , arrête les ulcères gangréneux, phagédéniques, putrides. Autant font les racines de l’orchis; et de plus, soit sèches, soit récentes, dans du vinaigre et du miel, elles guérissent les ulcères cacoèthes. L’œ- nothéra (xxvi, 69), employé seul, guérit les ulcères qui deviennent malins (33). Les Scythes traitent les plaies avec la scythice (xxv, 43). L’argémone dans du miel est très-bonne pour 7 Cum axungia utrumque : et suo folio operitur. Damaso- nium, ut in struma : folia verbasci ex aceto aul Vino. Peristereos ad omnia genera, vel callosorum putrescen- tiumque hulcerum facit. Manantia nymphææ heracliæ radix sanat. Item cyclamini radix vel per se, vel ex aceto, vel cum melle. Eadem et contra steatomata efficax , sicut ad hulcera manantia hyssopum : item peucedanum, cui ad recentia vulnera vis tanta est, ut squamam ossibus extrahat. Præstant hoc et anagallides, cohibentque quas vocant nomas, et rheumatismos. Utiles et recentibus plagis, sed præcipue senum corpori. Cum ceroto apostemata et 6 hulcera tetra, folia mandragoræ recenlia : radix vulnera cum melle aut oleo : cicuta cum siligine mixla mero : aizoum herpetas quoque et nomas, ac putrescentia, sicut erigeron verminosa : recentia autem vulnera astragali radix : et vetera quoque hulcera purgat hypocisthis utra- que. Leontopodii semen tritum in aqua, et cum polenta illitum, spicula sagittarum extrahit : item pycnocomi semen. Tithymalus characias succo gangrænas, phagedæ- nas, putria, vel decocto ramorum cum polenta et oleo : orchis radices hoc amplius , et cacoethe ex aceto cum melle, LIVRE XXVI. les carcinomes. Pour les plaies trop tôt fermées on emploie la racine d’asphodèle bouillie comme nous avons dit (xxn1, 33), pilée avec de la po- lenta, et appliquée; pour toutes les espèces de plaies, l’apollinaris. La racine d’astragale réduite en poudre est bonne pour les ulcères humides ; de même le callithrix (xx11, 80) bouilli dans de l’eau. On se sert en particulier, pour les ulcéra- tions produites par la chaussure, de la verveine, de la lysimachia pilée, du nymphæa séché, et ré- duit en poudre. Pour ces mêmes ulcérations in- vétérées le polythrix vaut mieux. 1 LXXX VIII. Le polycnemon (z3iziphora ca- pitata, L.) ressemble à la cunila bubula :ila la graine du pouliot, beaucoup de rejetons , de nom- breuses articulations, des têtes de fleur d’une odeur forte et agréable. Mâché on l’applique sur les plaies faites par le fer, et on ne l’enlève que le cinquième jour. La grande consoude cica- trise rapidement; de même le sidéritis. On fait de ce dernier un cataplasme avec le miel. La graine et les feuilles du verbaseum, cuites dans du vin et pilées, font sortir tous les corps étran- gers enfoncés dans les chairs ; de mêmeles feuilles de la mandragore avec de la polenta ; de même les racines du ecyclaminos avee du miel. Les feuilles du trixago broyées dans de l’huile s’ap- pliquent surtout sur les ulcères serpigineux, ainsi que l’algue broyée dans du miel. La bétoine s'emploie pour les carcinomes et les vieilles taches noires, avec addition de sel. 1 LXXXIX. Les verrues sont enlevées par l’ar- gémone dans du vinaigre, ou par la racine du batrachion (xxv, 109), qui fait tomber aussi les ongles malades, par les feuilles ou le suc, employé en topique, des deux mercuriales. Toutes les es- siccæ et recentes : per se œnothera efferanlia sese hulcera 7 sanat. Scythæ vulnera scythice curant. Ad carcinomala , ar- gemonia ex melle, efficacissima est. Vulneribus præsana- tis asphodeli radix decocta , ut diximus , trita cum polenta eLillita ; quibuscumque vero Apollinaris. Astragali radix in pulverem trita humidis bulceribus prodest : item callithrix decocta in aqua. Privatim vero iis quæ calceamento facta sint, verbenaca : nec non et lysimachia contrila, ac nym- phæa aridainfriata. Polythrix inveteratis iisdem utilior. 1 LXXX VII. Polycnemon cunilæ bubulæ similis est, se- mine pulegii, surculosa, mullis geniculis, corymbo odo- rato, acri et dulci odore : ferro factis vulneribus comman- ducata imponitur, quinto die solvitur. Symphyton ad cicatricem celerrime perducit : item sideritis. Hæc imponi- ur ex melle, Verbasci semine ac foliis ex vino decoctis ac tritis omnia corpori infixa extrahuntur : item mandragoræ foliis cum polenta : cyclamini radicibus cum melle. Trixa- ginis folia in oleo contrita iis maxime adhibentur hulceri: bus , quæ serpunt : et alga in melle trita. Vettonica ad car- cinomata, et melanias veteres, addito sale. LXXXIX. Verrucas tollit argemonia ex aceto, vel ba- trachii radix, quæ et ungues scabros aufert. Linozostidis utriusque folia, vel suceus illitus. Tithymali omnes genera verrucarum Omnia : item omnia pterygia, varosque tollunt. 221 pèces de tithymale enlèvent toutes sortes de ver- rues, toutes les excroissances membraneuses, et les boutons du visage. Le ladanum donne une belle couleur aux cicatrices. (xv.) Le voyageur qui porte de l’armoise (xx v, 81)etde la saugeattachées sur lui ne ressent point, dit-on, de lassitude. XC. Un spécifique universel pour les mala- 1 dies des femmes est la graine noire de la pivoine (xxv, 10) dans de l’eau miellée ; une vertuemmé- pagogue appartient à la racine de la même plante. La graine du panacès avec l’absinthe, le scordo- tis à l’intérieur et à l'extérieur, provoquent les règles et les sueurs. La bétoine, à la dose d’une drachme dans trois cyathes de vin, se prend con- tre toutes les affections de matrice ou les suites de couches. On arrête les règles trop abondantes avec un cataplasme d’achillea ou un bain de siége dans la décoction de cette plante. Sur les mamelles on applique la graine de la jusquiame dans du vin; sur la vulve la racine en cata- plasme; sur les mamelles, la chélidoine. Les raci- 2 nes de panacès en pessaire font sortir l’arrière- faix en retard ou le fœtus mort. Le panacès même, pris dans du vin ou appliqué en pessaire avec du miel, déterge la matrice. La polemonia prise dans du vin chasse l’arrière-faix. L’odeur de cette plante brûlée est bonne pour l’hystérie. Le suc de la petite centaurée, en boisson et en fomentation, est emménagogue, ainsi que la racine de la grande , qui est bonne de la même manière pour les douleurs de la matrice. Cette racine, ratissée et en pessaire, fait sortir le fœtus mort. Pour les douleurs de matrice on fait avec le plantain un pessaire dans de la laine; pour les suffocations hystériques on le prend en boisson. Mais ce qui a le plus d'efficacité, c’est le dictame ; 3 Cicatrices cum elegantia ad colorem reducit ladanum. (xv.) Artemisiam et elehisphacum alligatas qui habeat viator, negalur lassitudinem sentire. XC. Muliebribus morbis medetur maxime in universum 1 pæoniæ herbæ semen nigrum ex aqua mulsa. Eadem et in radice vis menses ciet : panacis seen cum absinthio menses et sudores : scordotis potu et illitu. Vettonica drachma in vini eyathis tribus bibitur contra omnia vulva- rum vitia, aut quæ a partu fiunt. Menses nimios sistit achillea imposita, et decoclum ejus insidentibus. Mammis imponitur hyoscyami semen ex vino : locis radix e ca- laplasmate : et mammis etiam chelidonia. Secundas mo- 2 rantes, vel partus emortuos, radices panacis appositæ ex- trahunt. Ipsum panaces in vino potum vulvas purgal, appositumque cum melle. Polemonia pota ex vino, se- cundas pellit : nidore corrigit vulvas. Centaurei minoris succus polu, fotuque menses ciet. Item majoris radix, in vulvæ doloribus iisdem modis prodest. Derasa vero el apposita , extrahit partus emortuos. Plantago apponitur in lana in dolore vulvæ : in strangulatu bibitur. Sed præci- 3 pua dictamno vis est. Menses ciet, partus emortuos vel transversos ejicit : bibitur ex aqua foliorum obolo, adeo ad hæc efticax, ut ne in cubiculum quidem prægnantium inferatur, Nec potu tantum , sed et illitu, et suflitu valet. 222 il est emménagogue ; il fait sortir les fœtus morts et ceux qui sont placés de travers. On prend dans de l’eau une obole des feuilles ; et il est tellement actif, qu’on se garde même d'en porter dans la chambre de femmes enceintes. Il opère non-seulement en boisson, mais encore en to- pique et en fumigation. Le pseudo-dictame vient après : pour qu’il soit emménagogue, il faut le faire bouillir à la dose d’un denier avec du vin pur. Mais l’aristolcehe a plus d’usages : avec de la myrrhe et du poivre, en boisson ou en pes- saire, elle est emménagogue, et provoque la sortie de l’arrière-faix et du fœtus mort. Cette plante, surtout la petite espèce (xxv, 54), en fomentation, en fumigation ou en pessaire, em- pêche la chute de la matrice. On guérit les suf- focations hystériques et la dysmenorrhée, avee l’'agarie, trois oboles dans un cyathe de vin vieux ; avec la verveine en pessaire , dans de la graisse de porc récente; avec l’antirrhinon, dans de 4 l’huile rosat et du miel. La racine du nymphæa de Thessalie (xxv, 37) en pessaire guérit les douleurs de matrice ; prise dans du vin rouge, elle arrête les pertes : au contraire, la racine du cyclaminos en boisson et en pessaire est emmé- nagogue. Un bain de siége dans la décoction de cette plante guérit les aflections de la vessie. Le cissanthemos , en boisson, chasse l’arrière-faix, guérit la matrice. La racine supérieure du xiphium est emménagogue, une drachme en boisson dans du vinaigre. Le peucedanum, brülé, soulage par son odeur les suffocations hystéri- ques. Le psyllium, à la dose d’une drachme dans trois cyathes d’eau miellée , fait très-bien couler les flueurs blanches. La graine de la mandragore, en potion, déterge la matrice; le suc, en pes- saire, provoque l’éruption des règles et la sortie du fœtus mort; d’un autre côté, la graine avec du soufre vif (xxxv, 50) arrête les règles trop Proxime pseudodictamnum. Sed menses ciet cum mero decoctum pondere denarii. Pluribus tamen modis aristo- lochia prodest : nam et menses; et secundas ciet , et emor- tuos parlus extrahit, myrrha et pipere additis, pota, vel subdita. Vulvas quoque procidentes inhibet fotu , vel suf- fitu, vel subjectu, maxime tenuis. Straugulatum ab his, mensiumque diflicultatem, agaricum tribus obolis in vini veteris cyatho potum , emendat : peristereos apposita in adipe suillo recenti : antirrhinon cum rosaceo et melle 4 Item apposila nymphææ Thessalæ radix , dolori medetur, Ju vino nigro pota, profluvia inhibet, E diverso ciel cycla- mini radix pota et apposila: et vesicæ insidentium decocto medetur. Secundas pola cissanthemos pellit, vulvam sa- nat. E. xiphio radix superior menses ciet, drachma ex aceto pola. Peucedanum strangulatus vulvæ nidore us: tum recreat. Menses albos præcipue psyllium drachima in cyathis tribus aquæ mulsæ ciet : semer mandragoræ po- tum vulvam purgat, Menses ciet succus appositus , et emor- tuos partus, Nimia rursus profluvia sistit semen. cum vivo sulphure : contra facit batrachion potu vel cibo, ardens PLINk, . abondantes : au contraire, le batrachion, en boisson ou en aliment, est emménagogue. Cette plante, qui, commenous l'avons dit (xxv, 109), est âcre et brülante lorsqu'elle est crue, est, lors qu'elle est cuite, d’un bon usage, avec du sel, de l'huile et du cumin. Le daucus en boisson déter- mine très-aisément l’éruption des règles et la sortie de l’arrière-faix. Le ladanum , en fumiga- tion, guérit l’hystérie. Dans les douleurs et les ulcérations de la matrice on l’emploie en topique. La seammonée en boisson ou en pessaire fait sor- tir les fœtus morts. Les deux hypéricons (xxvr, 53 et 54) en pessaire sont emménagogues. Mais la plante qui paraît à Hippocrate (De morb. mul., 1,t. 10) la plus efficace est le crethmos dans du vin, soit la graine, soit la racine. L’écorce fait sortir aussi l’arrière-faix. Cette plante prise dans de l’eau est bonne pour les suffocations hystéri- ques ; de même la racine du géranion , qui con- vient particulièrement pour l’arrière-faix et pour les pneumatoses de la matrice. L'hippuris en bois- son et en pessaire déterge l’utérus. Le polygo- nus (xxvir, 91) en boisson et la racine d’al- thæa sont emménagogues , ainsi que les feuilles du plantain et l’agaric dans de l’eau miellée. L'armoise pilée, en pessaire, dans de l'huile d’iris, ou avec une figue, ou avec de lamyrrhe, guérit les affections de matrice. La racine en boisson est tellement active, qu’elle fait sortir les fœtus morts. Un bain de siége dans une décoction des branches de cette plante est emménagogue, et facilite la sortie de l’arrière-faix ; de même les feuilles en boisson, à la dose d’une drachme. Elles produisent encore les mêmes effets, appli- quées seules sur le ventre ou avec de la farine d'orge. Pour les maladies intérieures des femmes on recommande encore l’acoron, les deux co- nyza (xx1, 29), et le crethmos. Les deux an- thyllis, en potion dans du vin, sont très-bons alias , ut diximus, cruda. Sed cocta commendatur sale , et oleo, et cumino. Daucum et menses, et secundas potu facillime pellit, Ladanum suffitu corrigit vulvas : dolori earum exhulceratisque imponitur., Emortua scammonium pellit, potum vel appositum. Menses ciet hypericum-utrum- que, appositum. Ante alia vero, ut Hippocrati yidetur, crethmos e vino, semine, vel radice : corlice trahit et secundas : succurrit et strangulationibus ex aqua pota. Item radix e geranio peculiariter secundis, inflationibusque vulvarum conveniens :: purgat hippuris pola et apposila vulvas. Polygonus pota menses ciet , et althææ radix. Folia plantaginis pellunt, item agaricum ex aqua mulsa. Arte- misia vulvæ medetur trita, ex oleo irino , aut fico , aut cum myrrha apposita. Ejusdem radix pota in tantum purgat, ut partus enectos extrahat. Menses et secundas ciet ramorum decoctum insidentibus : item folia pota drachma. Ad eadem omnia prosunt vel imposita ventri, immo cum farina hor- deacea. Acoron quoque ulile est interioribus feminarum morbis, et conyza utraque, et crethmos. Et anthyllides duæ vulvisutilissimæ, torminibusque, secundarum moræ, 1 6 5 6 LIVRE XXVE. 2 pour la matrice, pour les tranchées utérines, pour le retard de l’arrièrefaix. Le callithrix en fomentation guérit les parties secrètes, enlève les pellicules blanches de la tête, et, pilé dans de l'huile, colore les cheveux. Le géranion dans du vin blane (34), l’'hypocisthis dans du vin rouge, arrêtent les-pertes. L’hysope soulage les suffo- 7 cations ütérines. La racine de vervéine, en bois- son dans de Feau, est excellente pour tous les accidents qui surviennent pendant ou après l’ac- couchement--Au peucedanum quelques-uns mê- lent dans du vin rouge la graine de cyprès pilée. La graine du psyllium bouillie dans l’eau, et tiede, adoucit toutes les inflammations de l'utérus. La grande consoude broyée dans du vin rouge est emménagogue. Le scordotis en bois- son, une drachme de sue dans quatre cyathes d'eau miellée, accélère l'accouchement. On donne aussi pour cela avec suecès les feuilles de dictame dans de l’eau : il est certain qu’une obole de ces feuilles, quand même l'enfant serait mort dans l'utérus, le fait sortir sur-le-champ sans aucun mal pour la femme ; même effet avec le pseudo- dictame , mais plus lent; avec le cyclaminos en amulette ; avec le eissanthémos en boisson ; avec la bétoine en poudre dans de l'eau miellée. 1 XCI. L’arsénogonon et le thélygonon { mercu- rialis perennis, L.) sont des herbes qui ont des grappes semblables aux fleurs de l'olivier, mais plus pâles ; et une graine blanche comme celle du pavot. On prétend que le thélygonon pris en boisson fait concevoir des filles. L'arsénogo- non n'en diffère que par sa graine, qui ressemble à celle de l'olivier. Ajoute rons:nous foi à ce qu’on dit, que l’arsénogonon pris en boisson fait con- in vino potæ. Callithrix fotu locis medetur, albugines in ca: pite tollit, capillos infcit oleo trita. Geranion in vino albo potum, hypocisthis in rubro, profluvium sistunt. Hys- 7 sopum suflocationes laxat. Radix verbenacæ pota ex aqua, ad omnia in partu aut ex partu mala , præstantissima est. Pencedano quidam miscent in vino nigro semen cupressi contritum. Nam semen psylii defervefactum in aqua, quum intépuit, epiphoras omnes uteri lenil. Symphyton trilum in vino nigro evocat menses. Partus accelerat scor- dotis pota , drachma sueci in aqua mulsa eyathis quatuor : dietamni folia præclare dantur ex aqua. Constat unius oboli poudere, vel si mortui sint in utero infantes , protinus reddi sine vexatione puerper®æ. Similiter prodest pseudo- diclamnum ;-sed tardius : cyelaminos adalligata : cis- santhemos pota : item vettonicæ farina ex aqua mulsa. 1 XCH. Arsenogonon:et thelygonon herbæ sant hâbentes uvas floribus oleæ similes, pallidiores tamen, semen al- bum papaveris modo. Thelygoni potu feminam concipi narrant. Arsenogonon ab ea semine oleæ, nec alio distat. Hujus potu mares generari perhibentur , si credimus. Alii 23 cevoir des garcons? D'autres prétendent que ces deux plantes ressémblent à l'ocimum , mais que la graine de l’arsénogonon , laquelle est double, a de la ressemblance avec les testicules. XCIT. L’aizoon, que nous avons nommé digi- tellus (xxv,102),est souverain pour les affections des mamelles. On fait venir le lait en abondance avec l’érigeron dans du vin cuit; avec le son- chus (xx11, 44), cuit dans de la farine. La plante appelée mastos (mamelle) (35), en topique , gué- rit l'affection des mamelles appelée poil, qui sur- vient apres l'accouchement, ainsi que le masque des nouvelles aecouchées et d’autres afféetions de la peau. La gentiane, le nymphæa heraclia en to- pique, la racine de cyelaminos, enlévent toutes les taches de la peau. Les grains de la cacalia, incor- porés à de la cire liquide, font une pommade qui tend là peau du visage et en efface les rides. La racine de l’acoron corrige tous les vices de la peau, XCIIL. La lysimachia rend les cheveux blonds. L'hypérieon, nommé aussi corion, les rend noirs; de même Pophrys (ophrys bifolia, L.), qui res- semble au chou dentele, et qui n’a que deux feuil- les; de même la polemonia bouillie dans de l'huile. Nous rangeons, nous, les épilatoires parmi les cosmétiques propres aux femmes, encore que les hommes en fassent maintenant usage. On re- garde comme très-efficace l’archézostis (xxvI, 70), le suc du tithymale , dont on se frotte soit au so- leil, avec de l'huile, à plusieurs reprises, soit après s'être arraché les poils, L'hysope, dans de l'huile, guérit la gaie des quadrupèdes ; le sidé- ritis, en particulier, l'esquinancie des cochons. Maintenant passons aux espèces de plantes dont il nous reste à parler. utramque ocimo Similem tradunt. Arsenogoni autem se- men geminum esse testibus simile. XCIT. Mammarum viliis aizoum, quod digilellum ap- pellavimus, uniee medetur, Erigeron ex passo mammas uberiores facit : sonchum in farre coctum. Quæ vero mas- Los vocatur; illita, pilos mammarum e partu nascentium aufert, et Lestas in facie ; aliaqne cutis vilia emendat. Gen- liana, nymphæa heraclia illita, eyelamini radix , maculas omnes. Cacaliæ grana mixta ceræ liquidæ extendunt cûtem in facie, erugantque : vilia omnia acori radix emendat. XCHI. Capillum lysimachia flavum facit : denigrat hypericon, quod et corion vocatur. em ophrys herba dentieulato oleri similis : foliis duo- bus. Nigritiam dat et polemonia in oléo decocta. Psilo- thrumnos quidem inmuliebribus medicamentis tractamus : verum jam et viris est in usu. Efficacissimum autem ba- bélur archezostis + item tithymali succo, vel in sole, cum oleo illito erebro , vel evulsis pilis Quadrupedum scabiem sanat hyssopum ex oleo, suum anginas peculiariter side- rilis. Verum et reliqua genera herbarum reddamus. et © —— ÉD ARRREREREE SEXE NOTES DU VINGT-SIXIEME LIVRE. (1) Celichen épidémique paraît se rattacher à une forme particulière de l’éléphantiasis des Grecs, ou lèpre du moyen âge. (2) Ce charbon a beaucoup d’analogie avec la maladie que nous connaissons sous ce nom, et avec la pustule Maligne, qui ressemble tant au charbon. Cependant la préférence que le charbon de Pline affectait pour la bou- che et le dessous de la langue est quelque chose de tout à fait étranger à la maladie charbonneuse de notre temps. (3) L’éléphantiasis dont il s’agit ici est l’éléphantiasis des Grecs , ou lèpre du moyen âge. (4) On ne sait ce qu'était cette maladie appelée gemursa. Gruner a rassemblé tous les passages de Pline qui peuvent se rapporter, soit à la lèpre, soit à ses différents symp- tômes (Morborum antiquitates, Vratislaviæ, in-8°, 1774, p. 166). 1l range parmi les accidents de l’éléphantiasis le gemursa de Pline (Æ. N., 26, 1.). En cela, son opinion diffère de celle de Triller, qui veut que celte affection soit le gumretha des talmudistes (Add. ad diss, de vespert. . Morb. Cur.div.$17, p. 264, t.II1). Conf. Môgling, Diss. le gemursapliniana clavi pedis maligniorispecie, præs. El. Camerario. (5) D’après l’étymologie, le mot coZum doit désigner quelque maladie intestinale. Mais il est impossible de dé- ‘erminer quelle affection nouvelle a pu être ainsi dénommée. (6) Defendente Vulg. — Descendente est la leçon des anciennes éditions, changée conjecturalement et à tort par Hardouin. Rationem est régi par énvenimus. (7) Alia quam forum sagacis Vulg.— Les mots quam forum manquent dans les anciennes éditions, etne sont pas nécessaires. (8) D’après Sprengel, le condurdum est la saponaria vaccaria. (9) Les commentateurs croient que le molon de Pline est le même que le moly de Dioscoride. Voyez XXV, 8. (10) La gromphæna est une plante à synonymie fort dou:- teuse. On y a vu l’amarantus tricolor. (11) Les commentateurs regardent le molemonium comme le même que le lemonium de XXV, 61. (12) Utilitatem Vulg. — Vilitatem Voss. (13) On ne sait ce qu’est le ladanum qui croît dans les blés. Des commentateurs ont indiqué le galeopsis tada- num , L. (14) Stomacho minus utilis, vomitiones minus movet Vulg. — Slomacho minus utiles vomitioneés movet Cod. Tolet. (15) Potum. Et panos discutit. XXX VII. Detrahit bilem polypodium, quam nostri filiculam vocant ; similis enim est filici Vulg. — Potum. XXXVIL Ut capnos urina de- trahit bilem polypodium, quam nostri filiculam vocant ; similis enim est filici lan Obss. p.28. — Potum. Et capnos urina detrahit bilem. XXXVII. Polypodion, quam nostri filiculam appelant, similis filici Sillig, £Zphem. lit. Ien., 1831, 0° 32, p. 252, et dans son édition de Pline. — enim de Vulg. manque dans un ms. ; il faut le supprimer ; et dès lors on doit adopter la forme générale de la correction de Jan et de Sillig. Comparez le passage parallèle XXVH, 19, in jine. (16) Althææ Vulg. — Alceæ Brot. ex Cod. et Editt. Vett. (17) Medetur Edit. Princeps, Brotier. — Medetur om. Vulg. (18) On ne sait ce qu’est la perpressa. (19) Inutile Vulg. — Inutili Vet. Dalech. (20) Les commentateurs pensent que la pomme erra- tique est la même que la pomme de terre ou aristoloche; XXV, 54. (21) S'agit-il ici de l’animal appelé ortie de mer ou de quelque plante, c’est ce qu’on ignore. (22) On ne sait ce qu’est l'herbe fulvienne. (23) La description manque, et il est impossible de dé- terminer la chrysippea. (24) J’ai dit, dans la note 15 du dix-huitième livre, que l’horminum était une labiée indéterminée. Jetrouve dans la Synopsis de M. Fraas , p. 184, la salvia horminum, L., indiquée pour l’horminum des Grecs ; je suis, comme d’or- dinaire, la synonymie de cet auteur. . (25) Pline ne parle plus ici d’une orchidée; les com- mentateurs pensent qu’il a fait confusion avec le cratæo- gonon; Voy. XXVII, 40. voyez aussi XX VI, 63, où Pline rapproche le cratægis ou cratæogonon du satyrion; ce qui explique plus facilement la confusion. (26) M. Fraas, Synopsis, p. 279, indique la fritillaria pyrenaica, remarquant que l’erythronium dens canis, que les commentateurs indiquent pour la seconde espèce de satyrion, n’a pas encore élé trouvé en Grèce. (27) On donne pour synonyme de l’asperugo de Pline Pasperugo procumbens, L. Mais M. Fée remarque qu’il doit encore être ici question d’une rubiacée , puisque Pline dit que l’asperugo ressemble au mollugo. Or, les borragi- nées, auxquelles appartient l’asperugo procumbens, ne ressemblent pas aux rubiacées. (28) Cette lappa boaria est indéterminée : est-ce la même que la lappa canaria , XXIV , 116? (29) Rotunda Vulg. — Rotundo Gron. et al. Editt. ante Hard. (30) Œnothera Vulg. — Œnotheras libri ap. Salmas. de Hyle, p.31 b,C, Ed. Princeps, Sillig. (31) Dans le passage parallèle XVIHIE, 67, 8, j'ai indiqué pour synonyme de l’equisetum ou equisetis, l'eguiseltum fluviatile.Je donneici lasynonymie de M. Fraas, Synopsis, ). 314, (32) La stéphanomélis n'étant pas décrite, on ne peut faire aucune conjecture sur Ja détermination de cette plante. (33) Efferentia Vulg. — Efferantia Vet. Dalech., Sillig. (34) Vino albo Editt. ante Hard., Sillig. — Albo om. Vulg. (35) Plante non décrite, et par conséquent indétermi- nable. Dm Im 0m 0 ID 0DIDm PI IDD 0m 00000205 LIVRE XX VII. 1 I. (r1.) Certes, à mesure que j’avance dans mon travail, mon admiration pour l’antiquité augmente. Plus le nombre des plantes dont il me reste à parler est grand, plus je me sens enclin à vénérer chez les anciens tant de zèle à faire des découvertes , tant de générosité à nous les trans- mettre. Leur libéralité à cet égard semblerait avoir dépassé la munificence même de la nature, si la connaissance des plantes était une œuvre humaine; mais maintenant il est bien évident que c’est l’œuvre des dieux, ou du moins une inspiration divine (1), là même où l’homme a été l'inventeur (2); et que c’est la mère commune de toutes choses qui à la fois les a engendrées et enseignées. Est-il, si nous voulons convenir dela vérité, est-il dans la civilisation quelque chose 2 de plus merveilleux que de voir l'herbe seythi- que (xxv, 43) nous arriver des Palus-Méotides , et l’euphorbe du mont Atlas et de par delà les co- lonnes d’Hercule? de voir dans une autre direc- tion, et là où la nature sembleexpirer, l'herbe bri- tannica (xx, 6, 4) apportée des îles de l'Océan situées hors des limites terrestres, et l'herbe æthio- pis (xxvi1, 3), des contrées brûülées par les astres ? de voir enfin cet échange perpétuel, entre les différents points du globe, de plantes utiles à la santé des hommes? Nous le devons à l’immensité majestueuse de la paix romaine, cette paix qui fait connaître aux plages et aux nations les plus éloignées les unes des autres, non-seulement les hommes, mais encore les montagnes et leurs pics sourcilleux perdus dans les nuages, leurs pro- LIBER XXVII. —— 1 I. (1.) Crescit profecto apud me certe tractatu ipso ad- miratio antiquitatis ; quantoque major copia herbarum dicenda restat, tanto magis adorare priscorum in inve- niendo curam , in tradendo benignitatem subit. Nec dubie superata hoc modo posset videri eliam rerum naturæ ipsius munificentia, si humani operis esset inventio. Nunc vero deorum fuisse eam apparet, aut certe divinam, etiam quum homo inveniret , eamdemque omnium parentem et genuisse hæc , et ostendisse; nullo vitæ miraculo majore, 2si verum faleri volumus, scythicam herbam a Mæotis paludibus , et euphorbiam e monte Atlante ultraque Her- culis columnas : et ipso rerum naturæ defectu , parte alia britannicam ex Oceani insulis extra terras positis , ilem- que æthiopidem ab exusto sideribus axe : alias præterea aliunde ultro citroque bumanæ saluti in toto orbe portari, immensa romanæ pacis majestate, non homines modo diversis inter se terris gentibusque, verum eliam montes PLINE, —T. I. ductions et leurs végétaux. Puisse être éternel ce bienfait des dieux, qui semblent avoir donné les Romains au monde comme une seconde lu— mière pour l’éclairer ! IT. (11.) Qui pourraît être , je le répète, assez reconnaissant des soins et de la diligence des anciens ? Il est certain que de tous les poisons le plus prompt est l’aconit, jusque-là que les fe- melles des animaux, si on en frotte seulement leurs parties naturelles (xxv, 75), meurent le même jour ; c’est le poison avec lequel M. Cælius (3) (VII, 50, 5; xXXV, 46, 5) accusa Calpurnius Bestia d’avoir donné la mort à ses femmes en- dormies; de là cette péroraison violente contre le doigt meurtrier du coupable. C’est ce poison qui, d’après la mythologie, naquit de l’écume de Cer- bère tiré des enfers par Hercule, et qui, pour cette raison, abonde dans les environs d'Héraclée du Pont, où l’on montre le trou conduisant aux enfers (vi, 1). Et cependant les anciens ont fait 2 tourner l’aconit au profit de la santé de l’homme : il combat le venin des scorpions, ce qu’on a expérimenté en le donnant dans du vin chaud. Telle est la nature de cette plante vénéneuse, qu’elle tue l’homme, à moins qu’elle n’ait chez l'homme quelque chose à tuer; elle s'attaque à cela seul , comme ayant trouvé au dedans un ennemi digne d'elle : tout se borne à ce combat de venin à venin, quand elle en rencontre un dans le corps de l’homme; et, chose admirable! deux principes également pernicieux s’anéantissent ainsi l’un l’autre dans l’homme, pour que l’homme et excedentia in nubes juga, partusque eorum et herbas quoque invicem ostentante. Æternum, quæso, deorum sit munus istud. Adeo Romanos, velut alteram lucem, dedisse rebus humanis videntur. II. (u.) Sed antiquorum curam diligentiamque quis possit satis venerari, quum constet omnium venenorum ocyssimum esse aconitum : et tactis quoque genilalibus feminini sexus animalium, eodem die inferre mortem? Hoc fuit venenum, quo interemtas dormientes a Cal- purnio Bestia uxorès M. Cælius accusater objecit. Hine illa atrox peroratio ejus in digitum. Ortum fabulæ nar- ravere , e spumis Cerberi canis, extrahente ab inferis Hercule, ideoque apud Heracleam Ponticam , ubi mon- stratur is ad inferos aditus, gigni. Hoc quoque tamen in usus humanæ salutis vertere : scorpionum ictibus ad- versari experiendo, datum in vino calido. Ea est natura ut hominem occidat, nisi invenerit quod in homine pe- rimat. Cum eo solo colluctatur , velut pari intus invento, Sola hæc pugna est, quum venenum in visceribus reperit ; mirumque , exitialia per se ambo quum sint, duo venena in homine commoriuntur , ut homo supersit. Immo vero 15 _ D2G-S ae ne soit pas anéanti. Bien plus, les anciens nous ont transmis des remèdes neutralisant les bêtes, et ils nous ont appris comment se neutralisent même des animaux venimeux. Au seul at- touchement de l’aconit, les scorpions sont frap- pés de torpeur (xxv, 75); ils restent sans cou- leur et sans mouvement, et semblent avouer 3 leur défaite. L'ellébore‘blane (xxv, 21, 23 et 75) les secourt ; le contact. de cette plante dissipe leur engourdissement ; l’aconit cède alors à deux ennemis, au sien propre, ét à celuï de tous. Après cela’, celui qui penserait qu'aucun homme ait pu jamais faire ces découvertes serait ingrat envers les dieux et leurs présents. On frotte de la chair avec l’aconit ; et, pour peu que les pan- thèresen goûtent , elles meurént ; sans ce moyen, elles rempliraient lé pays qu’elles habitent : c'est pour cela que quelques:uns ont nommé cette planté pardalianches. Mais iF est reconnu que ces animaux , en pareil ‘cas, évitént la mort en mangeant des excréments humains (virt, 41, 4). Qui peut douter que le hasard seul ait fait trou- ver ce remède, et que toutes les fois que le cas arrive, encore aujourd'hui, il ne soit nouveau pour l'animal, puisque , entre animaux , ni pro- cédés ni expériences ne peuvent se transmettre? 4 (rr.) Le hasard, oui lé hasard, voilà done la divinité à qui nous devons tant d'inventions utiles à la vie ! bien entendu que sous ce nom on comprend la nature, qui produit et enseigne toutes choses ; et nous sommes placés entre deux alternatives égales, ou d’admettre qu’à chaque fois les panthères font la découverte dont il s’a- git, ou d'admettre que cette connaissance est innée chez elles. À un autre point de vue, il est honteux que tous les animaux, excepté l'homme, connaissent ce qui leur est salutaire. Nos ancé- tres ont déclaré que l’aconit est un ingrédient etiam ferarum remedia antiqui prodiderunt, demonstrando quomodo venenata quoque ipsa sanarentur, Torpescunt scorpiones aconiti tactu , stupentque pallentes, et vinci 3se confitentur. Auxiliatur bis elleborum album, tactu resolvente ; ceditque aconitum duobus malis, suo et omnium. Quæ si quis ullo forte ab homine excogitari potuisse credit, ingrate deorüm munera intelligit. Tan- günt carnes aconito, necantque gustatu earum pan- theras : nisi hoc fieret, repleturas illos situs. Ob id qui- dam pardalianches appellavere. At illas statim liberari morte, excrementorum hominis gustu, demonstratum. Quod certé casu repértum quis dubitet? et quotiés fiat etiam nunce, üt novum nasci ? quoniam feris ratio el usus 4 inter se tradi ndh possit. (1. ) Hic ergo casus , hic est ille, qui plurima in vila invénit deus. Hoc habet nomen, per | quem intelligitur eadem et parens rerum Omnium, ét ma- gistra natura , utraque conjectura pari, sive ista quotidie feras invenire , sive sempèér scire judicemus : padendum- que rursus, omnia animalia, quæ sint salutaria ipsis, nosse, præter hominem. Sed majores oculorum quoque medi- camentis aconilum misceri saluberrime promulgavere : + PEINE. très-bon à mêler dans les compositions ophthal- miques, professant de la sorte qu’il n’existe aueun mal sans quelque mélange de bien. En conséquence, quoique nous n’ayons décrit au- cun poison , il doit nous être permis de décrire celui-ci, quand ce ne serait que pour le faire reconnaître. L’aconit (doronichum pardalian- ches , L.) a les feuilles du cyclaminos (xxv, 67) ou du concombre, jamais plus de quatre, partant de la racine et légèrément velues. La racine, de médiocre grosseur, ressemble à une écrevisse de mer (cammaron); aussi quelques-uns l’ont-ils [VA] “appelé cammaron. D’autres l’ont nommé thély- y phonon (tue-femelle), pour la cause que nous avons dite. La racine ést un peu recourbéé ; à la facon de la queue des scorpions; de là le nom de scorpion donné par des auteurs à la plante. D'autres ont préféré l'appeler myoctonos (tue-rat), parcé que l’odeur fait mourir les rats de fort loin. L’aconit naît sur les pierres nues qu'on nomme acones (sans poussière); et de là, sui- vant quelques auteurs , le nom d’aconit, parce que cette plante n’a rien autour d’elle, pas même de la poussière, pour se nourrir ; car telle est ia raison que ces derniers donnent du nom d’aconit. D’après d’autres, le nom provient de ce que cette plante a pour faire mourir la même force que l’acone (äxovn), ou pierre à aiguiser, a pour user l'acier, et que, dès qu’elle est appliquée, l’activité s’en fait sentir. II. (1v.) L’æthiopis (sa/via œæthiopis, L.) a les 1 feuilles semblables à celles du phlomos (xxv, 73) grandes, nombreuses et velues dès la racine ; la tige carrée, raboteuse, ressemblant à celle de la bardane, et offrant de nombreux goussets ; la graine semblable à l’ers, blanche et double ; les racines nombreuses, longues, Charnues, mol- lasses, et d’un goût visqueux : sèches , elles noir- aperta professione , malum quidem nullum esse sine ali- quo bono. Fas ergo nobis erit , qui nulla diximus venena , 5 monstrare quale sit aconitum, vel deprehendendi gratia. Folia habet cyclamini aut cucumeris , non plura quatuor , ab radice leniter hirsuta. Radicem modicam cammaro si- milem marino. Quare quidam cammaron appellayere, ali thelyphonon, ex qua diximus causa. Radix incur- valur paulum scorpionum modo, quare et scorpion aliqui appellavere. Nec defuere, qui myoctonon appellare mal- lent, quoniam procul ete longinquo odore mures necat. Nascitur in nudis cautibus , quas aconas nominant ; et ideo aconitum aliqui dixere, nullo juxta, ne pulvere quidem nutriente. Hanc aliqui rationem nominis attulere. Alii, quo- niam vis eadém in morte esset, quæ cotibus ad ferri aciem deterendam, stalimque admota velocitas sentiretur. IL. (iv) Æthiopis folia habet phlomo similia, magna f et multa, et hirsuta ab radice, Caulem quadrangulum, scabrum , Similem arclio, mullis concavum alis : senren ervo similé, candidum , geminum : radices numerosas, longas, plenas, molles, glutinosas gustu. Siccæ nigrescunt duranturque , ut cornua videri possinf. Præter Æthioviam LIVRE XX VII cissent, et deviennent si dures qu’on lés prendrait pour des cornes. Outre l'Ethiopie, cette plante croît sur le mont Ida dé la Troade et Eh Messé- nie, On récolte la racine én automné, et on la fait sécher au Soleil pendant quelques jours, pour qu'elle ne se moisisse pas. On l'administre en bois- son dans du vin blanc, pour les afféetions de la matrice ; en décoction , pour la coxalgie, la pleuré- sie et les maux de gorge. Mais celle qui vient d’'E- thiopie est la meilleure et soulage immédiatement. { IV. L’agératon, plante férulacée (hypericon origanifolium), haute de deux palmes, ressem- ble à l’origan, et porte une fleur en forme de bulle d’or. La fumée de cette plante, qu’on brûle, estdiu- rétique et emménagogue, Elle est encore plus active quand on l’emploie en bain de siége. Son nom vient de ce qu'elle se conserve très-long- temps sans se faner (dfoatov, sans- vieillesse). 1 V. L’aloës a de la ressemblance avec la scille, si ce n’est qu’il est plus grand, et qu’il a les feuil- les plus grasses et à dentelures obliques. La tige est délicate, rouge au milieu, assez semblable à l'anthericum (xx11, 68, 2). Il n'a qu'une racine, enfoncée en terre comme un pieu. L’odeur en est forte, la saveur amère. L’aloës le plus estimé vient de l’Inde , mais l’Asie en produit aussi ; toutefois on n’emploie pas ce dernier, si ce n’est les feuil- les fraiches, pour les plaies ; en effet, ces feuilles, ainsi que le suc, sont merveilleusement agglu- tinatives. C’est en vue de cette propriété qu’on le cultive ; et on le sème, comme le grand aïizoon, dans des vases qui se terminent en cône. Quel- ques-ups incisent la tige avant la maturité de la graine, pour obtenir le suc; d’aûtres incisent les 2 feuilles mêmes. On trouve aussi des larmes qui s’échappent d’elles-mêmes et se collent; aussi recommande-t-on de battre l'endroit où l’aloès nascuntur, et in Ida monte Troadis, et in Messenia. Colliguntur autumno, siccantur in sole aliquot diebus, ne situm sentiant. Medentur vulvis potæ in vino albo, ischiadicis , pleuriticis, faucibus scabris, decoctæ potu dantur., Sed quæ ex Æthiopia venit, eximia est, atque illico prodest. 1 IV. Ageraton ferulacea est, duorum palmorum altitu- dine , origano similis, flore bullis aureis. Hujus ustæ nidor urinam ciet, vulvasque purgat, tanto magis insiden- tibus, Causa nominis, quoniam diutissime non marcescit. 1 V. Aloe scillæ similitudinem habet, major, et pinguio- ribus foliis, ex obliquo striata. Caulis ejus tener est, rubens medius , non dissimilis antherico : radice una, ceu palo , in terram demissa : gravi odore, gustu amara. Lau- datissima ex India affertur, sed nascilur et in Asia : non tamen ea utunlur, nisi ad vulnera recentibus foliis : miri- fice enim conglutinat, vel sucço. Ob id in turbinibus cadorum eam sérunt, ut aizoum majus. Quidam et caulem ante maturitatem seminis incidunt sucei graiia, 2 aliqui et folia. Invenitur et per se lacryma adhærens. Ergo pavimentaudum , ubi sata sit , ceusent, ut lacryma non absorbeatur. Fuere, qui traderent in Judæa super 227 est planté, afin que cés larmes ne soient pas ab- sorbées par le sol. Des auteurs ont écrit qu'on trou- vait en Judée, au-dessus de Jérusalem , un aloës minéral {espèce de bilume); mais c’est l'espèce la plus mauvaise , ia plus noire et la plus humide. Le meilleur aloès ëst gras ; luisant, roux , fria- ble, compact comfie la substance du foie, et se liquéfiant aisément. 11 faut rejeter celui qui est noir, dur, mêlé de sable , et dont le goût d'ail leurs fait connaître la mauvaise qualité, On le falsifie avec là gomme et le suc d’acacia. Il est : astringent, il resserre et échaüffe doucement. On l’emploie à beaucoup d'usages, mais principale- ment à relâcher le ventre; car, de tous les médi- caments qui produisent cet effet, 1l est presque le seul qui soit en même temps stomachique, tant il est loin d’avoir aucune qualité nuisible à l’esto- mac. On le prend à la dose d’une drachme. Quand l'estomac ne garde pas les aliments, on le donne dans deux cyathes d’eau tiède ou froide, à la dose d'une cuillerée , à prendre deux ou trois fois par jour, à des intervalles réglés d'après les circonstances. On l’administre fréquemment aussi comme purgatif, à la dose de trois drach- mes. Il agit davantage si on mange après l'a- voir pris. Avec du vin astringent, il empêche les cheveux de tomber : il faut à cet effet s’en frotter la tête au soleil, à rebrousse-poii. Appliqué sur les tempes et le front, dans du vinaigre ou de l'huile rosat, ou employé, mais plus délayé, en affusion sur la tête , il calme la eéphalalgie. On reconnaît généralement qu’il guérit toutes les affections des yeux, mais particulièrement les démangeaisons et les granulations des paupiè- res, ainsi que les taches et les sugillations , en topique avec du miel, .surtout le miel du Pont. On l’emploie pour les amygdales , les gencives et ÈS Hierosolyma metallicam, ejus naturam : sed nulla magis improba est, neque alia nigrior est, aut humidior, Erit ergo oplima pinguis ac nitida, rufi coloris, friabilis, ac jocineris modo coacta, facile liquescens. Improbanda ni- gra et dura , arenosa quoque, quæ et gustu intelligitur. Gummi adulteratur, et acacia. Natura ejus spissare, 3 densare, et leniter calfacere : usus in multis, sed princi- palis alvum solvere, quum pæne sola medicamentorum , quæ id præslant, confirmel etiam stomachum, adeo non infestet ulla vi contraria. Bibitur drachma : ad stomachi vero dissolutionem , in duobus cyathis aquæ tepidæ vel frigidæ, cochlearis mensura, bis terve in die ex inter- vallis, ut res exigit, Purgalionis etiam causa plurimum tribus drachmis. Efficacior, si pota ea sumatur cibus. Ca- pillum fluentem continet eum vino austero, capite in sole contra capillum peruncto. Dolorem capitis sedat 4 temporibus et fronti imposita ex acelo et rosaceo, dilu- tiorque infusa, Oculorum vitia omnia sanari ea con venit : privatim prurigines et scabiem genarum : item insignita ac livida , illita cum melle, maxime pontico. Tonsillas , gingivas, et omnia oris hulcera. Sanguinis exscreationes, si modicæ sint, drachma ex aqua : si 16. 228 toutes les ulcérations de la bouche. Les crache- ments de sang , s’ils sont peu considérables, se guérissent avec une drachme d’aloès bue dans de l’eau ou bien dans du vinaigre. Seul ou dans du vinaigre, il arrête les hémorragies qui vien- nent des plaies ou de tout autre endroit. C'est d’ailleurs un très-bon médicament pour les plaies, 5 qu’il amène à cicatrisation. On l’emploie pour les ulcérations du membre viril, pour les condylo- mes, pour les rhagades du siége , tantôt dans du vin, tantôt dans du vin cuit, tantôt sec et seul, suivant que le traitement exige qu'on adoucisse ou réprime le mal. 1l arrête doucement l'excès du flux hémorroïdal. On le donne en lavement dans la dyssenterie. Si les digestions sont péni- bles, on en prend peu de temps après le repas. On le donne dans la jaunisse, trois oboles dans de l’eau. Pour nettoyer l’intérieur, on en admi- nistre des pilules composées de miel cuit ou de térébenthine. Il enlève les excroissances mem- braneuses des doigts. Pour les compositions ophthalmiques on le lave, afin de faire tomber au fond la partie terreuse, ou bien on le grille sur un tesson en le remuant de temps en temps avec une plume, pour qu’il soit grillé également par- tout. 1 VI. L’alcea { malope malachoides, L.) a les feuilles semblables à celles de la verveine (xxv, 59), qu’on appelle aussi aristéréon, trois ou qua- tre tiges pleines de feuilles , la fleur de la rose, des racines blanches, ordinairement au nombre de six , longues d’une coudée, obliques. Il faut pour cette plante une terre grasse, qui ne soit pas sèche. La racine avec du vin ou de l’eau se donne dans la dyssenterie, le cours de ventre, les rup- tures et le spasme. 1 VII. L’alypon ( globularia alypum, L.) est minus, ex acelo pota. Vulnerum quoque sanguinem, et undecumque fluentem sistit per se, vel ex aceto. Alias etiam est vulneribus utilissima, ad cicatricem perducens. £ Eadem inspergitur exhulceratis genitalibus virorum, condylomatis , rimisque sedis alias ex vino, alias ex passo, alias sicca per se, ut exigit mitiganda curalio , aut coer- cenda. Hæmorrhoïidum quoque abundantiam leniter sis- tit. Dysenteriæ infunditur, Et si difficilius concoquantur cibi , bibitur a cæna modico intervallo : et in regio morbo tribus obolis ex aqua. Devorantur et pilulæ cum melle decocto, aut resina terebinthina , ad purganda interiora, Digitorum pterygia tollit. Oculorum medicamentis lavatur, ut quod sit arenosissimum subsidat. Aut torretur in testa, pennaque subinde versatur , ut possit æqualiter torreri. 1 VI. Alcea folia habet similia verbenacæ, quæ aristereon cognominatur , caules tres aut quatuor, foliorum plenos, florem rosæ, radices albas, quum plurimum sex, cubita- les, obliquas. Nascitur in pingui solo, nec sicco. Usus radicis ex vino vel ex aqua dysenlericis, alvo citæ : et ruptis, convulsis. 1 VII. Alypon cauliculus est molli capite, non dissimilis belæ, acre gustatu ac lentum, mordensque vehementer PLINE. une petite tige à tête molle, peu différente de ja bette, âcre et visqueuse au goût, très-piquante et très-chaude. Cette plante est purgative dans de l’eau miellée, avec un peu de sel. La moindre dose est de deux drachmes, la moyenne de qua- tre, et la plus forte de six. On donne quelque- fois ce purgatif dans du bouillon de poulet (4). VIII. L’alsine ou myosoton ( parietaria cre-1 tica, L.) croît dans les bois; c’est de là que vient le nom d'’alsine. Elle commence à se mon- trer vers le milieu de l'hiver, et se sèche au mi- lieu de l’été. Quand elle sort de terre, les feuilles ressemblent aux oreilles des rats. Mais nous ferons connaître (xxvII, 80) une autre plante qui mérite mieux le nom de myosotis {oreille de rat). L’alsine serait la même chose que l’helxine (parietaria diffusa, L.), si elle n’était plus petite et moins velue. Elle croît dans les jardins et surtout dans les murailles (5). Quand on la broie elle exhale une odeur de concombre. On s'en sert pour les collections, les inflammations, et pour tous les cas où on emploie l’helxine ; mais elle est moins active. On s’en sert en topique, parti- culièrement pour les fluxions des yeux. On s’en sert aussi pour les parties honteuses et pour les ulcères, avec de la farine d'orge. On en instille le suc dans les oreilles. IX. L’androsaces (madrepora acetabulum , 1 L.) est une plante blanche, amère, sans feuil- les, portant, sur de petites tiges, des follicules qui contiennent la graine. Elle croît particulièrement en Syrie, dans les lieux maritimes. On la donne aux hydropiques , à la dose de deux drachmes, pilée ou bouillie, dans de l’eau, ou du vinaigre, ou du vin. Elle est, en effet, très-diurétique. On s’en sert dans la goutte, à l’intérieur et à l’exté- rieur. La graine a les mêmes propriétés. et accendens. Alvum solvit in aqua mulsa , addito sale mo- dico. Minima potio duarum drachmarum , media quatuor, maxima sex : ea purgalio quibusdam datur e gallinaceo jure. VIII. Alsine, quam quidam myosoton appellant , nasci- { tur in lucis, unde et alsine dicta est. Incipit a media hieme, arescit æstafe media : quum prorepit, musculo- rum aures imitatur foliis. Sed aliam docebimus esse, quæ justius myosotis vocetur. Hæc eadem erat quæ helxine, nisi minor minusque hirsuta esset. Nascitur in hortis, et maxime in parietibus. Quum teritur, odorem cucumeris reddit. Usus ejus ad collectiones inflammationesque : et in eadem omnia quæ helxine , sed infirmius. Epiphoris pe- culiariter imponitur : item verendis, hulcerihusque cum farina hordeacea. Suceus ejus auribus infunditur. IX. Androsaces herba est alba, amara, sine foliis, fol- 1 liculos in cirris babens, et in his semen : nascitur in mari- timis Syriæ maxime, Datur hydropicis drachmis duabus tusa, aut decocta in aqua, vel aceto, vel vino. Vehementer enim urinas ciet. Datur et podagricis illiniturque. Idem ef- fectus et seminis. X. Androsæmon sive (ut alii appellavere ) ascyron, non { LIVRE XXVIL 1 X. L’androsæmon ( hypericum perfolia- tum, Wild.), ou, suivant d’autres, ascyron, a de la ressemblance avec l’hypéricon dont nous avons parlé (xxvi, 53 et 54), mais il a les tiges plus grandes, plus touffues et plus rouges. Les feuilles, blanches, ont la figure de celles de la rue ; les graines, des graines du pa- vot noir. Les branches supérieures, broyées, ren- dent un suc couleur de sang ; elles ont une odeur résineuse. Cette plante croît dans les vignes. On l’ôte de terre vers le milieu de l’automne, et on la suspend. On l’emploie en purgatif, pilée avec la graine et prise en potion le matin, ou après le repas, à la dose de deux drachmes, soit dans de l’eau miellée, soit dans du vin, soit dans de l’eau pure, la potion entière allant 2 à un setier. Elle évacue la bile. Elle est surtout excellente pour la coxalgie ; mais le lendemain il faut avaler de la racine de câprier, mêlée avec de la résine, à la dose d’une drachme, puis recom- mencer au bout de quatre jours ; après la purga- tion même, on fäit boire du vin aux personnes robustes, de l’eau aux personnes faibles. On s’en sert en topique pour la goutte, les brûlures et les plaies ; elle est hémostatique. 1 XI. L’ambrosia (ambrosia marilima, L.) est un nom vague, qui a flotté entre beaucoup de plantes, mais qui en désigne spécialement une, touffue, garnie de branches, à tige mince, haute d’environ trois palmes, ayant la racine plus courte d’un tiers, et les feuilles vers le bas de la tige semblables à celles de la rue. La graine, portée sur de petites branches, est en grappes pendantes, d’une odeur vineuse ; aussi cette plante est-elle nommée par quelques-uns botrys (raisin ); d’autres la nomment artemisia {armoise). Les Cappadociens s’en font des couronnes. On l’em- ploie comme résolutif. absimile est hyperico, de qua diximus, cauliculis majori- bus, densioribusque, el magis rubentibus. Folia alba rutæ figura : semen papaveris nigri. Comæ tritæ sanguineo succo manant. Odor eis resinosus. Gignitur in vineis. Fere medio autumno effoditur, suspenditurque. Usus ad purgandam alvum tusæ cum semine, potæque matutino, vel a cœna, duabus drachmis in aqua mulsa, vel vino, vel aqua pura, 2 totius potionis sextario. Trahit bilem : prodest ischiadi maxime. Sed postera die capparis radicem resinæ permix- tam devorare oportet drachmæ pondere, iterumque qua- tridui intervallo eadem facere : a purgatione autem ipsa robustiores vinum bibere, infirmiores aquam. Imponitur et podagris , et ambustis, et vulneribus, cohibens sangui- nem, XI. Ambrosia vagi nominis est, et circa alias herbas fluctuati : unam habet certam, densam, ramosam, te- puem, trium fere palmorum , tertia parte radice breviore, foliis rutæ circa imum caulem. In ramulis semen est uvis dependentibus, odore vinoso : qua de causa botrys a qui- busdam vocatur, ab aliis artemisia. Coronantur illa Cap- padoces. Usns ejus ad ea quæ diseuti opus sit. 229 XII. L’anonis (xx1, 58), que quelques-uns 1 préfèrent nommer ononis, a beaucoup de bran- ches, et ressemblerait au fenugrec s’il n’était plus garni de rejets et plus velu. Il est d’une odeur agréable; après le printemps il devient épineux. On le mange confit dans de la saumure. Appliqué frais sur les ulcères, il en ronge les bords. On fait cuire la racine dans de l’oxycrat pour le mal de dents. Pris en potion avec du miel, il expulse les calculs. Pour l’épilepsie on le donne dans de l’oxymel, bouilli jusqu’à ré- duction de moitié. XIIL. L’anagyros (anagyris fœtida, L. ), ap- pelée par quelques-uns acopos ( délassante), est rameuse , d’une odeur forte, à fleur de chou; la graine est dans des cornets assez longs, etdefigure rénale ; elle se durcit au temps de la moisson. On applique les feuilles sur les collections ; on les attache aux femmes dont l'accouchement est laborieux, en ayant soin de les ôter aussi- tôt après le part. Si le fœtus mort ne sort pas, si l’arrière-faix ou les règles sont en retard, on administre une drachme de feuilles dans du vin cuit. C’est de cette façon qu’on les donne pour l'asthme. On les prescrit dans du vin vieux pour la piqûre des araignées phalanges. La racine s'emploie comme résolutive et maturative. La graine, mâchée, provoque le vomissement. XIV. Pour l’anonyme (6), c’a été un nomt de n’en avoir pas. On l’apporte de la Seythie. Elle a été vantée par Hicésius, médecin qui n’est pas une petite autorité, et par Aristogiton. Elle est excellente pour les plaies, pilée dans de l’eau et appliquée; en boisson, pour les coups qui ont porté sur les mamelles ou la ré- gion précordiale , ainsi que pour les crachements de sang. On a pensé aussi qu'en cas de plaie il fallait la faire prendre en boisson. On ajoute, — XII, Anonin quidam ononida malunt vocare, ramosam, 1 similem feno græco, nisi fruticosior hirsutiorque esset, odore jucunda, post ver spinosa. Estur etiam muria con- dita. Recens vero margines hulcerum erodit. Radix deco- quitur in posca dolori dentium. Eadem cum melle pota, calculos pellit. Comitialibus datur in oxymelite decocta ad dimidias. XIIL. Anagyros, quam aliqui acopon vocant, fruticosa 1 est, gravis odore, flore oleris ; semen in corniculis non bre- vibus gignit, simile renibus, quod durescit per messes. Folia collectionibus imponuntur, difficulterque parientibus adalligantur, ia ut a partu statim auferantur. Quod si emortuus hæreat, et secundæ mensesque morentur, dra- chma bibuntur in passo folia. Sic et suspiriosis dantur : et in vino vetere ad phalangiorum morsus. Radix discutien- dis concoquendisque adhibetur. Semen commanducatum vomitiones facit. : . XIV. Anonymos non inveniendo nomen inveuit. Afler- i tur e Scythia, celebrata Hicesio, non parvæ auctoritatis medico : item Aristogitoni : in vulneribus præclara, ex aqua tusa et imposita : pota vero, mamimis præcordiisque 1 1 1 _ 1 230 ce qui est, je crois, un conte, que fraiche si on la brûle elle sert de soudure et pour le fer et pour le cuivre. sk 4 XV. (v.) L’aparine ( galium aparine, L.), ou omphacocarpos où philanthropos (xx1v, 116), est rameuse, velue, portant d'intervalle, en inter- valle cinq ou six feuilles, rangées cireulairement autour des branches. La graine est ronde, dure, concaye et douceâtre. Elle eroît dans les champs de blé, dans les jardins ou les prés ; elle s’attache aux vêtements par ses aspérités.. On .emploie contre la morsure des serpents la graine, en boisson dans du vin, une drachme ; ‘ainsi que contre la piqüre des araignées, phalanges.. Les feuilles, en topique, arrêtent.les ,hémorragies des plaies. On instille le sue dans les oreilles. XVI. L’arction{ arctium lappa , L.), nommé par quelques-uns arcturus, a les feuilles sem- blables à celles du verbaseum,. si ce +n’est qu’elles sont plus velues , la tige longue, molle, la graine du cumin. Il eroît dans Jes ter- rains pierreux. La racine en est tendre, blan- che et douce. On le fait bouillir dans du vin pour le mal de dents, et on garde cette décoc- tion dans la bouche. On le prend. en.boisson pour la coxalgie et la strangurie. On l’applique, avec du vin, sur les brülures et les engelures, qu’on fomente aussi avec la racine et la graine pilée, dans du vin. XVII. L’asplenum{asplenium ceterach, L.), nommé par quelques-uns hémionion , a des feuil- les nombreuses, longues d’un tiers de pied , une racine Jlimoneuse, percée de trous comme celle de la fougère, blanche et chevelue. IL n’a ni tige, ni fleur, ni graine. Il croît dans les pier- res, sur les murailles ombragées, humides. Le plus estimé est celui de Crète, La décoction de percussis : ilem sanguinem exscreantibus. Putavere et bi- bendam vulneratis. Fabulosa arbitror , quæ adjiciuntur : recente ea, si uratur, ferrum auf æs ferruminari. XV.(v.) Aparinen aliqui omphacocarpon, alii philan- thropon vocant, ramosanr, hic sulam, quinis senisve in orbem circa ramos foliis per. intervalla, Semen rotundum, durum, concavum, subdulce. Nascitur in frumentario agro, aut hortis pratisve, asperitate etiam vestium tenaci, Ef- ficax contra serpentes,, sernine poto ex vino drachma : et contra phalangia, Sanguinis abundantiam ex vulneribus reprimunt folia imposila: succus auribus infunditur. XVI. Arction aliqui arcturum vocant ; similis est ver- basco foliis, nisi quod hirsutiora sunt : caule longo, molli, semine cumini. Nascitur in petrosis, radice tenera, alba, dulcique, Decoquitur in vino ad dentium dolorem,, ita ul contineatur ore decoctum.. Bibitur propter ischiada et stranguriam : e vino ambuslis imponitur, et pernionibus, Foventur eadem cum radice semine trito in vino. XVI. Asplenum sunt.qui hemiouion vocant, foliis trien- talibus multis, radice Jimosa, cavernosa, siculfilicis, cau- dida, hirsuta : nec cauJem, nec florem, nec semen habet, Nascitur in petris, parietibusque opacis , humidis : lauda- PLINE. ses feuilles dans du vinaigre prise en boisson pendant quarante jours consume, dit-on, la rate ; il faut en même temps mettre ces feuilles en cataplasme sur l’hypocondre gauche. L’as- plenum fait aussi cesser le hoquet. Il ne faut pas en donner aux femmes, car il les rend stériles. XVIII L’asclépias ( asclepias vincetoæi- cum, L.) (7) a les feuilles du lierre, de longues branches, des racines nombreuses, menues, odorantes ; la fleur d’une odeur forte et désa- gréable, la graine de la securidaca (coronilla securidaca, L.). 11 croît dans les montagnes. Les racines guérissent les tranchées et les bles- sures. faites par les serpents, tant en boisson qu’en topique. XIX. L’aster (aster amellus ,L.) (xxvI, 58) 1 est appelé par quelques-uns bubonion, vu que c’est un remède souverain pour les affections des aines. C’est une petitetige ; portant,des feuilles oblon- gues au nombre de deux ou trois, et ayant, à la sommité, de petites têtes rayonnées, en forme d'étoile. On le prend en boisson contre le venin des serpents, Mais quand il s’agit de l’aine, on recommande de le cueillir de la main gauche, et de l’attacher à la ceinture. IL est utile aussi porté en amulette, dans les douleurs coxal- giques. XX. L’ascyron et l’ascyroïdes ( Aypericum perforatum , L.) sont semblables entre eux et à l'hypéricon (xxvI, 53); mais l’ascyroïdès a les branches plus grandes, férulacées, tout à fait rouges, avec de petites têtes jaunes. La graine, renfermée dans de petits calices, est menue, noire, résineuse, Les sommités, écra- sées , tachent comme du sang. Aussi, quelques- uns l’ont-ils appeléandrosæmon (sang d’homme). On emploie la graine pour lacoxalgie, en boisson, tissima in Creta. Hujus foliorum in aceto decocto per dies x£ poto lienem absumi aiunt ; et illinuntur autem : éadem sedante singultus. Non danda feminis, quoniam sterilita- tem facit. XVIII. Asclepias folia ederæ habet , ramos longos, radi- ces numerosas, tenues, odoratas : foris virus grave, se- men securidacæ. Nascitur in montibus. Radices Lormini- bus medentur, et contra serpentium ictus, non solum potu, sed etiam illitu. XIX. Aster ab aliquibus bubonion appellatur, quoniam inguinum præsentaneum remedium est. Cauliculus folis oblongis duobus aut tribus : in cacumine capitula stellæ modo radiata. Bibitur et adversus serpentes. Sed ad in- guioum medicinam, sinistra manu decerpi jubent, el juxta cinctus alligari. Prodest et coxendicis dolori adal- ligata, XX. Ascyron et ascyroides, similia sunt inter se, et hyperico : sed majores habet ramos, quod ascyroides vo- catur ,, ferulaceos, ,omnino rubentes : capitulis parvis, luteis. Semen in calyculis pusillum, nigrum, resinosum. Comæ tritæ yelut cruentant, Qua de causa quidam hanc androsæmon vocavere. Usus seminis ad ischiadicos, poti, te ES LIVRE XXVII. deux drachmes dans un setier d’hydromel. Elle lâche le ventre et évacue la bile, On s’en sert en topique pour la brûlure. 1 XXI. L'aphaca (wicia cracca, L.) a les feuil- les extrémement petites; elle: est, un-peu plus haute que la lentille. Elle porte de plus grandes gousses , qui renferment trois ou quatre graines plus noires, plus humides et plus petites que la lentille. Elle croît dans les champs. Elle a des qualités plus astringenites que la lentille, du reste s'emploie de même et produit les mêmes effets. La graine en décoction arrête les débordements d'estomac et de ventre. XXII. Je n’ai point trouvé dans lés auteurs ce que c’est que l’alcibion (echium rubrum, Jacq. ); mais j'ai trouvé qu'on se sert de la racine et des feuilles pilées, à l’intérieur et à l’extérieur, pour les morsures des serpents; les feuilles, une poi- gnée , pilée avec trois eyathes de vin pur ; la ra- cine, trois drachmes pour la même quantité de vin. | 1 XXII. L'alectorolophos (rhkinanthus crista galli, L.) ou la crête, comme nous l’appelons, a les feuilles semblables à une erête de coq et nom- breuses, la tige menue, la graine noire dans des gousses. Il est bon pour la toux, cuit avec des fèves concassées et du miel ; il-est bon aussi pour les taies des yeux. On jette la graine.entière dans l'œil; loin de troubler la vue, elle attire à soi tout ce qui l’offusquait; alors elle. change de couleur: de noire qu’elle était, elle commence à blanchir, se gonfle, et sort d’elle-même, : :. 1 XXIV. (vi.) La plante que nous nommons alus (coris monspeliensis, L.) (xxv1, 26),.et que les Grecs nomment symphyton des pierres, ressem- ble à la cunila bubula ( xxvr, 26 ) a les feuilles petites, trois ou quatre branches partant de la ra- cine, des sommités semblables à celles du thym. duabus drachmis in hydromelitis séxtario. Alvum solvit, bilem detrabit. Hlinitur et ambustis. 1 XXI. Aphaca tenuia admodum folia habet ; pusillo altior lenticula est. Siliquas majores fert, in quibus terna ant quaterna semina sunt nigriora , madidiora et minora lenli- cula. Nascitur in arvis., Nätura ei ad spissandum efficacior, quam lenti : reliquo usu eosdem effectus habet. Stomachi alvique fluxiones sistit semen decoctum. { XXII Alcibion qualis esset herba, apud auctores non reperi. Sed radicem ejus et folia trila, ad serpentis morsum imponi et bibi : folia, quantum manus capiat, trila cum vini meri cyathis tribus, aut radicem drachmarum trium pondere cum vini eadem mensura. XXIIL. Alectorolophos, quæ apud nos crista dicilur, folia habet similia gallinacei cristæ, plura, caulem te- nuem , Semen pigrum jn siliquis. Utilis tussientibus cocta cum faba fresa, melle addito : et caligini oculorum. Soli- dum semen conicitur in oculum, nec turbat,, sed in se caliginem contrahit, Mutat colorem , sed ex nigro albicare incipit et intumescit, ac per se exit. 1 XXIV. (vr.) Alum nos vocamus, Græci symphyton 231 Elle est ligneuse, odorante, d’une saveur douce et qui provoque la salive. La racine est longue et rousse. Elle croît parmi les pierres, d’où vient le surnom de pétrée qu’elle porte. Elle est très- bonne pour les douleurs de côté, pour les reins, pour les tranchées, pour la poitrine, pour les poumons, pour l’hémoptysie, pour les maux de gorge. On emploie à l'intérieur la racine pilée-et 2 bouillie dans du win, et parfois aussi à l’exté- rieur. De plus, mâchée elle calme la soif, et elle est particulièrement rafraîchissante pour le pou- mon. On s’en sert en cataplasme pour les luxa- tions et les contusions. ‘Elle adoucit les intestins. Cette plante resserre le ventre , cuite dans de la cendre, dépouillée de ses follicules , pilée. avec neuf grains de poivre, et prise dans de l’eau. Elle a une telle efficacité pour là guérison des blessures, qu'elle agglutine ensemble les viandes avec lesquelles ôn la fait cuire; de là lenom que les Grecs lui ont donné (céwpuroy, -consoude ). C’est aussi un remède pour les. os fraeturés. XXV. (vir.) L’algue rousse (xxvi, 66) est 1 bonne contre les piqûres des scorpions. XXVI. L'actæa (actæa spicata, L.) a les feuil- 1 les d'une odeur forte, les tiges raboteuses et garnies de nœuds , une graine noire comme celle du lierre et des baies molles. Elle croît dans des lieux ombragés, incultes ; humides. On en donne plein unacétabule (01itr., 068) pour les maladies internes des femmes. XXVII. L'ampelos agria {vigne sauvage) ( {a- 1 mus communis ) a les feuilles dures, d’une cou- leur cendrée, comme nous avons dit en traitant des plantes cultivées (xxu1, 14); des sarments longs, noueux , rouges comme la fleur que nous avons appelée flammede Jupiter, en traitant des violettes (xx1, 33 et 38). La semence ressemble au grain de la grenade. La racine, bouillie dans petræum, simile cunilæ bubulæ, foliis parvis, ramis tri- bus aut quatuor a radice, çacuminibus thymi, surculosum, odoratum , gustu dulce, salivam ciens, radice longa rutila. Nascitur in petris, 1deo petræum coghominatum : utilis- simum lateribus, renibus, torminibus, pectori, pulmoni- bus, sanguinem rejicientibus, faucibus asperis. Bibitur 4 radix trita, et in vino decocta, et aliquando superlinilur. Quin et commanducata sitim sedat, præcipueque pulmo- nem refrigerat. Luxatis quoque imponilur, et contusis : lenit interanea. Alvum sis{it cocta 1n cinere, detractisque follicu- lis trita Cum piperis novem granis, el ex aqua pola. Vulne- ribus sanandis tan{a præstantia est, ut carnes quoque, dum coquuutur, conglutinet addita : unde et Græci nomen impo- suere, Ossibus quoque fractis medetur. XXV. (vin. ) Alga rufa, et scorpionum ictibus. 1 XXVI. Aclæa gravi foliorum odore, caulibus asperis 1 geniculatis, semine nigro, ut ederæ , baccis mollibus, na- scitur in opacis et asperis, aquosisque, Datur acetabulo pleno interioribus feminarum morbis. | | XXVIL Ampelos agria vocatur herba, foliis duris ci- 1 neracei coloris, qualem in satis diximus, viticulis longis 232 trois cyathes d’eau avec addition de deux cyathes de vin de Cos, relâche doucement le ventre, et se donne pour cette raison aux hydropiques. Elle guérit les affections de la matrice et les taches du visage chez les femmes. Dans la coxalgie, on se sert utilement de cette plante pilée avec ses feuilles, et appliquée avec son suc. 1 XXVIIL. Il y a plusieurs espèces d’absinthe: la santonique | artemisia santonica, L.), appe- lée ainsi d’une cité des Gaules; la pontique , du Pont, où les bestiaux s’en engraissent, ce qui fait qu’on les trouve sans fiel (x1, 75 ) : c’est la meil- leure absinthe; celle d’Italie est beaucoup plus amère; l’intérieur de celle du Pont est doux. Il convient de faire connaître l’usage de cette plante, l’une des plus aisées à trouver et des plus utiles, d’ailleurs employée spécialement dans les cérémonies religieuses du peuple romain. En effet, dans les fêtes latines il se fait des courses de quadriges au pied du Capitole, et on donne au vainqueur de l’absinthe à boire, nos an- cêtres ayant jugé sans doute que c'était assez l’honorer que de lui donner pour prix la santé. L’absinthe fortifie l'estomac ; aussi fait-on, comme nous l’avons dit (x1v, 19, 7), un vin d’absin- 2 the. On en donne à boire la décoction dans l’eau, décoction ainsi préparée : on fait bouillir six drachmes de feuilles, ayec les branches, dans trois setiers d’eau de pluie, et on laisse refroidir cette décoction à l’air pendant un jour et une nuit. Il faut aussi y ajouter du sel. L'usage de cette préparation est très-ancien. On se sert aussi de l’infusion d’absinthe, car c’est le nom qu'il faut donner à cette façon de l’employer. Lorsqu’on la fait infuser dans quelque quantité d’eau que ce soit, il faut que le vase reste couvert pendant trois jours. On use rarement de l’absinthe pilée, callosis, rubentibus, qualiter flos, quem Jovis flammam appellavimus in violis : fert semen simile punici mali aci- nis. Radix ejus decocta in aquæ cyathis ternis, additis vini Coi cyathis duobus, alvum solvit leniter, idéoque hydro- picis datur. Vulvæ vitia et cutis in facie mulierum emen- dat. Ischiadicos quoque uti hac herba prodest, tusa cum foliüis, et illita cum succo suo. 1 XXVILL Absinthii genera sunt plura : santonicum ap- pellatur a Galliæ civitate : ponticum a Ponto, ubi pecora pinguescunt illo, et ob id sine felle reperiuntur : neque aliud præstantius : multoque italicum amarius, sed me- dulla pontici dulcis. De usu ejus convenit dicere, herbæ facillimæ, atque inter paucas utilissimæ, præterea sacris populi romani celebratæ peculiariter. Siquidem Latinarum feriis quadrigæ certant in Capitolio, victorque absinthium bibit : credo, sanitatem præmio dari honorifice arbitratis majoribus. Stomachum corroborat, et ob hoc sapor ejus 2 in vina transfertur , ut diximus. Bibitur et decoctum aqua, ac postea nocte et die refrigeratum sub dio, decoctis sex drachmis foliorum cum ramis suis in cælestis aquæ sex- tariis tribus : oportet et. salem addi, Vetustissime in usu est. Bibitur et madefacti dilutum : ita enim appelletur hoc PLINE. ainsi que du suctiré par expression. Ce suc s’ex- prime de la graine lorsqu’elle commence à gros- sir : on la fait tremper dans l’eau pendant trois jours si elle est fraîche, ou pendant sept jours si elle est sèche; ensuite on en met dix hémines (2litr.,7) dansquarante-cingq setiers d’eau; on fait cuire dans un vasedecuivre jusqu’à réduction au tiers ; on filtre, puis on fait cuire lentement jus- qu’à consistance de miel, comme le suc qu’on tire de la petite centaurée. Mais le suc d’absinthe préparé de cette manière fait mal à l’estomac et à la tête, au lieu que la décoction dont nous avons parlé est très-salutaire. En effet, celle-ci resserre 3 l'estomac, fait sortir la bile, est diurétique, amol- lit le ventre, le guérits’il est douloureux chasse les vers, et dissipe les faiblesses d’estomac et les flatuosités, avec le sili (xx, 18), le nard celtique et un peu de vinaigre. Elle fait cesser le dégoût , elle aide la digestion; elle enlève les crudités, avec la rue, le poivre et le sel. Les anciens donnaient l’absinthe en purgatif : six drachmes de la graine dans un setier d’eau de mer gardée, avec trois drachmes de sel et un cyathe de miel. On rend cette préparation plus efficace en doublant la dose de sel; mais comme la graine ne se broie pas aisé- ment, il faut y mettre du soin. Quelques-uns l'ont même donnée dans de la polenta à la dose sus- dite, en y ajoutant du pouliot. D’autres ont fait 4 prendre aux enfants les feuilles dans une figue sèche, pour en masquer l’amertume. Prise avec de l'iris, l’absinthe nettoie la poitrine. Dans l’ic- tère on la prescrit crue, en boisson, avec de l’ache ou de l’adiante (xxtr, 30). Contre les flatuosités, on la prend par petits coups, chaude dans de l’eau ; pour les affections du foie, avec le nard celtique; pour les affections de la rate, avec du vinaigre, ou de la bouillie, ou une figue. Dans du genus, Diluti ratio, ut ( quisquis fuerit modus aquæ ) te- gatur per triduum. Tritum raro in usu est, sicut et succus expressi. Exprimitur autem, quum primum semen tur- gescit, madefactum aqua triduo recens, aut siccum sep- tem diebus. Deinde coctum in æneo vase ad tertias, x he- minis in aquæ sextariis XLV, iterumque percolatum lente coquitur ad crassitudinem mellis, qualiter ex minore cen- taureo quæritur succus. Sed hic absinthii inutilis stomacho capitique est, quum sitille decocti saluberrimus. Namque 3 adstringit stomachum bilemque detrahit, urinam ciet, alvum emollit, et in dolore sanat : ventris animalia pellit, malaciam stomachi et inflationes discutit cum sili et nardo gallico, aceto exiguo addito. Fastidia absterget : concoc- tiones adjuvat. Cruditates detrahit cum ruta, et pipere, et sale. Antiqui purgationis causa dabant, cum marinæ aquæ veteris sextario, seminis sex drachmis, cum tribus salis, et mellis cyatho. Efficacius purgat duplicato sale. Diligenter autem Leri debet, propter difficultatem. Quidam 4 et in polenta dedere supra dictum pondus, addito pulegio : alii pueris folia in fico sicca, ut amaritudinem fallerent. Thoracem purgat cum iride sumtum. In regio morbo cru- dum bibitur cum apio, aut adianto. Adversus inflationes, D, LIVRE XXVIL. vinaigre, elle combat les mauvaiseffets des cham- pignons et ceux de la glu (itias, xx11, 21) (8); dans du vin, ceux de la ciguë, et le venin de la musaraigne, du dragon marin et du scor- pion. L’absinthe est très-bonne pour éclaircir la vue : on en fait un topique avec le vin cuit, pour les fluxions des yeux; avec le miel, pour les con- tusions. La vapeur de la décoction guérit les oreilles, ou si elles suppurent on pile l’absinthe 5 avec du miel. Trois ou quatre petites branches d’absinthe, avec une racine de nard celtique et six cyathes d’eau , sont diurétiques et emména- gogues. L’absinthe est en particulier emména- gogue, prise avec du miel ou en pessaire dans de la laine. Avec du mielet du nitre, c’est un remède pour l’angine. Dans de l’eau, elle guérit les épinyctides. On en fait un topique pour les plaies récentes avant qu’elles aient été touchées par l’eau ; on s’en sert en outre pour les ulcéra- tions de la tête. On l’emploie particulièrement en cataplasme pour les douleurs viscérales, avec de la cire de Chypre ou avec des figues. Elle gué- rit les démangeaisons. Il ne faut pas la donner dans la fièvre. Bue pendant la navigation , elle empêche le mal de mer; portée sur le ventre, elle empêche le gonflement des aines. Flairée, elle provoque le sommeil. Elle produit le même effet mise sous le chevet à l’insu de la per- sonne. Placée dans les hardes elle les préserve des vers. En onction, dans l'huile, ou brülée, en fumigation, elle chasse les cousins. L’encre à écrire dans laquelle on a mêlé du suc de cette plante garantit l’écriture contre les rats. La cendre d’absinthe mêlée avec de l’huile rosat et de l’onguent rosat noircit les cheveux. 1 XXIX. Il est aussi une absinthe marine calidum paulatim sorbetur ex aqua : jocineris causa cum gallico nardo : lienis, cum aceto, aut pulle, aut fico su- mitur. Adversatur fungis ex acelo : item visco : cicutæ ex vino : et muris aranei morsibus, draconi marino, scorpio- nibus. Oculorum claritati multum confert. Epiphoris cum passo imponitur, suggillatis cum melle. Aures decoctum ejus vaporis suflitu sanat : aut si manent sanie, cum 3 melle tritum. Urinam ac menses cient tres quatuorve ra- muli, cum gallici nardi radice una, cyathis aquæ vr. Menses privatim cum melle sumtum, et in vellere ap- positum. Auginis subvenit cum melle et nitro. Epinycti- das ex aqua sanat : vulnera recenlia, priusquam aqua tangantur, impositum : præterea capitis hulcera. Pecu- liariter ilibus imponitur, cum cypria cera , aut cum fico. Sanat et pruritus. Non est dandum in febri. Nauseam ma- ris arcet in navigationibus potum : inguinum tumorem in ventrali habitum. Somnos allicit olfactum , aut inscio sub capite positum. Vestibus insertum tineas arcet. Culices ex oleo perunelis abigit : et fumo, si uratur. Atramentum librarium ex diluto ejus temperatum, litteras a musculis tuetur. Capillum denigrat absinthii cinis, unguento rosa- ceoque permixéus. XXIX. Est et absinthium marinum , quod quidam Se- 233 (xxx, 31,5) (arlemisia maritima, L.), nom- mée par quelques-uns seriphium ; la plusestimée croît à Taposiris d'Égypte. Les initiés aux mys- tères d’Isis en portent un rameau à la main. Elle a la feuille plus étroite que la précédente, et est moins amère. Elle fait mal à l’estomac, relâche le ventre, et chasse les vers intestinaux. On la prend en breuvage avec de l’huile et du sel , ou délayée dans un potage fait avec la farine de blé de trois mois. On en fait cuire une poignée dans un setier d’eau jusqu’à réduction de moitié. XXX.-(virr.) Les Grecs donnent le nom de 1 ballote (ballota nigra, L.), ou melamprasion (xx, 89) (9), à une plante rameuse à tige noire, quadrangulaire, à feuilles velues, couvrant les tiges, plus grandes que celles du poireau, plus foncées, et d’odeur forte. Les feuilles pilées, et appliquées avec du sel, ont de l’efficacité contre les morsures de chien; cuites dans la cendre et enveloppées dans une feuille de chou, contre les condylomes. Cette plante avec du miel dé- terge les ulcères sordides. XXXTI. Le botrys (chenopodium botrys, L. ) 1 est une plante touffue, à petites branches jaunes ; la graine est tout autour des branches ; les feuil- les ressemblent à celles de la chicorée. Cette plante se trouve sur le bord des torrents. C’est un remède pour l’orthopnée. Les Cappadociens la nomment ambrosia ; d’autres, artemisia. XXXII. La brabyla (prune de damas) a des 1 propriétés astringentes , à la façon du coing : c’est tout ce que les auteurs en disent. XXXIIL. Le bryon marin est (xxx11, 36 )1 (ulva lactuca,; L.), sans aucun doute, une plante portant des feuilles semblables à celles de la laitue ; il est rugueux et comme resserré sur riphium vocant, probatissimum in Taposiri Ægypti. Hujus ramum Isiaci præferre solemne habent. Angustius priore, minusque amarum , stomacho inimicum, alvum mollit, pellitque animalia interaneorum. Bibitur cum oleo et sale, aut in farinæ trimestris sorbitione dilutum. Coquitur, quantum manus capiat , in aquæ sextario ad dimidias. XXX. (vin.) Balloten alio nomine melamprasion Græci vocant, herbam fruticosam, angulosis caulibus nigris , hirsutis foliis vestientibus , majoribus quam porri, et nigrioribus, graveoleutibus. Vis ejus efficax adversus canis morsus, ex sale foliis tritis impositæ : item ad con- dylomata, coctis cinere, in folio oleris. Purgat et sordida hulcera cum melle. XXXI. Botrys fruticosa herba est, luteis ramulis. Se- men circa totos nascitur : folia cichorio similia. Invenitur in torrentium ripis. Medetur orthopnoicis. Hoc Cappa- doces ambrosiam vocant, alii artemisiam, XXXII. Brabyla spissandi vim habet, cotonei mali modo : nec amplius de ea tradunt auctores. XXXIHII. Bryon marinum , herba sine dubitatione est, lactucæ foliis similis, rugosa, veluti contracta, sine caule, ab ima radice exeuntibus foliis. Nascitur in scopulis maxime, testisque terra comprehensis, Præcipua siccandi _ _ _ 234 lui-même, sans tige, les feuilles s’échappant du haut de la racine. Le bryon croît principalement sur les rochers et sur les coquillages engagés dans L sable. Il a pour propriété spéciale de sécher, de resserrer. Il arrête toutes les collections , tou- tes ies inflammations , surtout celles de la goutte, et ilest bon dans tous les cas où il s’agit de ra- fraîchir. t XXXIV. Je trouve que l’on donnela graine d = ne — bupleuron (xx11, 35) pour les morsures des serpents, et qu’on fomente les plaies avec la décoction de cette plante, en y ajoutant des feuilles de mürier ou d’origan. XXXV. Le catanance (ornithopus compres- sus, L.) est une herbe de Thessalie, qu'il est inutile que nous décrivions, car on ne l’emploie que dans les philtres. Pour faire voir la vanité des arts magiques, il n’est pas hors de propos de remarquer que cette plante a été choisie pour l'usage indiqué parce qu’en se desséchant elle se recoquille comme les serres d’un milan mort. Pour la même raison, nous passerons sous Si- lence le cemos (gnaphalium leontapodium , L.). XXXVL. Il y a deux espèces de calsa. L’une {arum arisarum)estsemblable à l’arum (xx1V,94) et croît dans les terres labourées ; on la recueille avant qu'elle se dessèche. Mêmes usages que ceux de l’arum. On prend en boisson la racine, comme purgatif et comme emménagogue. La tige, bouillie avec ses feuilles parmi des légumes, guérit le ténesme. XXX VII. L’autreespèce (anchusa tinctoria) est appelée par quelques-uns änchusa (xx17, 23 ); par d’autres , rhinochisia. Les feuilles sont celles de la laitue, mais plus longues, velues. La ra- cine est rouge, et en topique avec de la polenta ei spissandique vis, et collectiones omnes inflammationes- que cohibendi , præcipue podagræ , et quidquid refrigerare opus sit. XXXIV. Bupleuri semen ad iclus serpentium dari re- perio, foverique plagas decocta ea herba , adjectis foliis mori, aut origani. XXXV. Catanancen Thessalam herbam , qualis sit, a nobis describi supervacuum est, quum sit usus ejus ad ama- toria tantum. {lud non ab re est dixisse ad detegendas ma- sicas vavilates, electam ad bunc usum conjectura, quo- uiun arescens contraheret se ad speciem unguium milvi «auimali. Eadem ex causa etcemos silebitur à nobis. XXXVI. Calsa duorum generum est. Una similis aro. Nascitur in aralionibus. Coiligitur anlejuani ina- rescat, ususque eosdem habet, quos arum. Bibilur quo- que radix hujus ad exinaniendas alvos, mensesque mulie- rum : item caulis cum foliis in leguminibus decoctus sanat tenesmon. XXXVII. Alterum genus ejus quidam anchusam vo- caut, ali rhinochisiam. Folia lactucæ Jongiora, plu- mosa, radice rubra, quæ ignes sacros cum flore polentæ sanai imposila : jocineris autem vilia, in vino albo pota 1 XXXVIIL Circæa strychno salivo similis est, flore PLINE, eguérit les érysipèles ; prise à l’intérieur avec du vin blane, les affections du foie. XXXVIIT. La cireæa | circæa lutetiana , L.)1 (10) ressemble au strychnos cultivé (so/anum nigrum ) : fleur noire, très-petite ; graine menue comme le millet, se formant dans des espèces de cornets ; racine haute d’un demi-pied , ordinai- rement triple ou quadruple , blanche, odorante, d’une saveur chaude. Elle eroît sur les rochers exposés au soleil. On la fait infuser dans du vin et on l’administre pour les douleurs et les affec- tions de la matrice; il faut que trois onces.de Ja racine pilée aient macéré dans trois setiers de vin pendant un jour et une nuit. Cette même po- tion fait sortir l’arrière-faix. La graine prise dans du vin ou de l’eau miellée diminue le lait. XXXIX. Le cirsion ( carduus tenuiflorus, L.) 1 est une tige menue et tendre, haute de deux coudées , triangulaire, et entourée de feuilles épi- neuses ; les piquants sont mous. Les feuilles sont semblables à celles de la buglosse, plus petites, blanchâtres. Au sommet le cirsion a de petites têtes pourpres qui tombent en duvet. Cette plante, ou la racine, attachée au lieu douloureux, guérit, dit-on , les douleurs des varices. XL. Le-cratæogonon (crucianella monspe- 1 liaca, L.) est semblable à un épi de froment. Il est formé de plusieurs tuyaux qui partent d’une seule racine, et il est rempli de nœuds. Il croît dans les lieux ombragés; la graine est semblable au millet, et d’un goût très-âpre. Si un homme et une femme en avalent dans du vin, avant le repas, trois oboles dans trois cyathes d’eau, l’en- fant, même conçu depuis quarante jours, sera, dit-on, du sexe masculin. Il est un autre cratæo- gonos appelé thélygonos (xxvi, 91). On recon- nigro, pusillo, parvo semine, ut milii, nascente in quibus- dan corniculis, radice semipedali, triplici ferme, aut quadruplici, alba, odorata, gustu calidi. Nascitur in apricis saxis. Diluitur in vino, bibiturque ad dolorem vulvæ et vitia. Macerari oportet in sexlariis tribus qua- drantem radicis tusæ, noctem et diem. ‘frahit eadem potio et secundas : semine lac minuitur, in vino aut mulsa aqua polo. XXXIX. Cirsion cauliculus est tener duum cubitorum , f triangulo similis, foliis spinosis circumdatus. Spinæ molles sunt. Folia bovis linguæ similia, minora , subcandida , et in cacumine capitula purpurea, quæ solvuntur in lanu- gines. Hanc herbam radicemve ejus adalligatam , dolores varicum sanare tradunt. ; XL. Cratæogonon spicæ tritici simile est, multis cala- mis ex una radice emicantibus, mullorumque geniculo- rum, Nascitur in opacis , semine milii, vehementer aspero gustu : quod si bibant ex vino ante cœnam , tribus obolis iu £yathis aquæ fotidem , mulier ac vir, ante conceptum diebus x, virilis sexus partum fulurum aiunt. Est et alia | tralæogonos , quæ thelygonos vocatur. Differentia intelli- { gitur lenitate gustus. Sun qui florem cralæogoni bibentes # mulieres intra xL diem concipere tradant. Eadem sanant 2 LIVRE naît celui-ci à la douceur du goût. Des auteurs prétendent que des femmes qui prennent en boisson la fleur du eratæogonos conçoivent avant 2 quarante jours. Ces mêmes plantes, avec du miel, guérissent les vieux ulcères noirs, en rem- plissent les sinus, et rendent de la chair aux par- ties atrophiées. Elles détergent les parties sup- purantes; elles dissipent: les tumeurs; elles adoucissent la goutte, toutes les fluxions, et sur- tout celles des mamelles. Sous le nom de cratægos ou de cratægon, Théophraste (Hist. 111, 15) entend un arbre appelé en Italie aquifolia (xx1v, 72) (11). XLI. Le crocodilion (carduus pyenocephalus, L.) a la forme du chamæléon noir ( brotera corym- bosa). La racine est longue, uniformément grosse, et d’une odeur piquante. Il croît dans les terrains sablonneux. En boisson , il fait sortir par les na- rines beaucoup de sang épais, et de la sorte, dit- on, consume la rate. 1 XLII. Le cynosorchis, appelé par quelques- uns orchis, a les feuilles de l'olivier, molles, au nombre de trois, étendues sur le sol dans la lon- gueur d’un demi-pied, la racine bulbeuse, oblongue, et divisée en deux parties (XX VI, 62) : l’une supérieure, qui est plus dure, l’autre infé- rieure, qui est plus molle. Cette racine se mange cuite, comme des bulbes; on la trouve ordinai- rement dans les vignobles. Si les hommes man- gent la grosse partie , des enfants mâles, dit-on, seront engendrés ; si les femmes mangent la pe- tite, des enfants femelles. En Thessalie, les hom- mes prennent en boisson, dans du lait de chèvre, la partie la plus molle, pour s’exciter au coït, et la plus dure, pour réprimer leurs désirs ; l’une dé- truit l'effet de l’autre. 1 XLIII. Le chrysolachanum (afriplex horten- sis, L.) croît dans les lieux plantés de pins. Il liulcera vetera nigra cum melle : explent sinus hulcerum, et atropha carnosiora faciunt : purulenta expurgant : panos discutiunt : podagras colleclionesque omnes leniunt, pecu- liariter mammarum. Theopbrastus arboris genus intelligi voluit cratægon, sive cratægona, quam Itali aquifoliam vocant. 1 XLI. Crocodilion chamæleonis herbæ nigræ figuram habet , radice longa , æqualiter crassa , odoris asperi. Nas- citur in sabuletis, Pota sanguinem per nares pellit copiosum crassumque , atque ita lienem consumere dicilur. { XLII. Cynosorchin aliqui orchin vocant, foliis oleæ, mollibus , ternis per semipedem longitudinis in terra stra- tis, radice bulbosa, oblonga, duplici ordine : superiore, quæ durior est, et inferiore, quæ mollior. Eduntur ut bulbi cocti, in vineis fere inventæ. Ex his radicibus si majorem edant viri, mares generari dicunt : si minorem feminæ, alterum sexum. In Thessalia molliorem in lacte caprino viri bibunt ad stimulandos coitus , duriorem vero ad inhibendos. Adversantur alter alleri. XLIIL. Chrysolachanum in pineto, lactucæ simile nas- { citur. Sanat nervos incisos , si confestim imponatur. Et XXVIL. 239 ressemble à la laitue. Appliqué sans délai , il gué- rit les nerfs coupés. On indique aussi une autre espèce de chrysolachanum (xx, 93) à fleurs d'or, à feuilles de chou; on la mange cuite, comme un légume tendre. Cette plante, portée par les ictériques de maniere qu'ils puissent la voir, guérit, dit-on, l’ictère. Je ne sais pas si c'est là tout ce qu’il y a à dire sur le chrysolacha- num, mais c’est tout ce que je trouve. Car c’est un défaut commun à nos derniers botanistes d'indiquer brièvement, par le nom seul, et comme vulgairement connues, les plantes qui leur sont familières : c’est ainsi qu'ils disent que le coagulum terrestre (12) pris en boisson dans du vin ou de l’eau arrête le cours de ventre et guérit la rétention d’urine, XLIV. lis disent de même que les feuilles du 1 cuculus (so/anum nigrum , L.) (xx1, 105) pilées avec du vinaigre guérissent les blessures faites par les serpents et les scorpions ; quelques-uns le nomment strumus , d’autres lui donnent le nom grec de strychnos. Il porte des grains noirs. Un cyathe du suc de ces grains, avec deux cyathes de vin miellé, guérit les douleurs lombaires ; versé sur la tête avec de l'huile rosat, la céphalalgie. La plante même s'emploie contre les scrofules. XLV. La conferve est particulière aux rivières, 1 et surtout à celles qui descendent des Alpes. Elle est ainsi nommée, de ses propriétés agglutinati- ves. C’est plutôt une éponge d’eau douce qu’une mousse ou une herbe ; elle est serrée, filamen- teuse et fistuleuse. Je sais qu’un émondeur qui, étant tombé du haut d’un arbre, s'était frac- turé presque tous les os, a été guéri par cette plante. On lui en entoura tout le corps ; et toutes les fois qu’elle séchait on l’arrosait avec l’eau où elle avait trempé. On ne l’ôtait que rarement, et seulement pour en mettre d'autre, quand celle aliud genus chrysolachani traditur, flore aureo, foliis oleris. Coctum estur, ut olus molle. Herba hac adalligata morbum regium habentibas, ita ut spectari ab his possit , sanari id malum traditur. De chrysolachano nec satis dici scio, nec plura reperio. Namque et hoc vitio laboravere proximi utique herbarii nostri, quod ipsis notas velut vul- gares, Strictim, et nominibus tantum indicavere : tan- quam coagulo terræ alvum sisti, stranguriam dissolvi, si bibatur ex vino aut aqua. XLIV. Cuculi folia trita cum aceto, serpentium ictibus et scorpionum mederi. Quidam hanc alio nomine straumum appellant, alii græce strychnon : acinos habet nigros. Ex his cyathus succi cum mulsi duobus, medetur lumbis : item capitis dolori cuni rosaceo infusus. Ipsa strumis illita. XLV. Peculiaris est Alpinis maxime fluminibus con- 1 ferva, appellata a conferruminando, spongia aquarum duléium verius, quam muscus aut berba, villosæ densi- latis atque fistulosæ, Curatum ea scio, omnibus fere os- sibus confractis, prolapsum ex arbore alta putatorem, cireumdata universo corpori, aquam suam inspergentibus, quoties inaresceret : raroque, nec nisi deficientem herbam ES 1 1 1 Es 236 ù qui y était faisait défaut. Il se rétablit avec une rapidité à peine croyable. XLVI. ( 1x.) Le coccus de Gnide ( daphne gni- dium (xixx, 35) a la couleur du coccus ou graine d’écarlate. Il est plus gros qu’un grain de poivre, et d’une qualité extrêmement chaude; aussi l’a- vale-t-on dans du pain, pour qu’il ne brüle pas la gorge en latraversant: c’est un antidote souverain contre la ciguë. XLVII. Le dipsacos (xxvi, 108) (chardon à foulon) arrête le cours de ventre. Il a les feuilles de la laitue, et au milieu de ces feuilles, sur le dos , des tubercules épineux. La tige, haute de deux coudées , est hérissée de ces mêmes épines. Deux feuilles embrassent les nœuds, et forment une aisselle dans laquelle se ramasse une rosée salée. Au sommet sont de petites têtes hérissées encore d’épines. Il croît dans les lieux humides. Il guérit les crevasses du siége ; il guérit aussi les fistules : pour cela on fait bouillir la racine dans du vin jusqu’à consistance de cire, afin que cette préparation puisse être introduite dans la fistule, Il guérit aussi les verrues de toute espèce , aux- quelles quelques-uns appliquent le sue contenu, comme nous avons dit, dans l’aisselle des feuilles. XLVIII. Le dryopteris (asplenium adian- tum nigrum, L.), semblable à la fougère, croît sur les arbres : feuilles douceâtres, à dentelures fines ; racine chevelue. Il est caustique; aussi la racine pilée sert-elle d’épilatoire : on s’en frotte jusqu’à ce qu’elle excite la sueur; puis on s’en frotte une seconde fois et une troisième, sans essuyer la sueur. XLIX. Le dryophonon (/epidium draba, L.) est une plante semblable, à tiges menues, hautes d'une coudée, entourées de tous côtés de feuilles mutationis causa resolventibus, convaluisse vix credibili celeritate. XLVL. (1x. ) Cocco gnidio color cocci, magnitudo grano piperis major, vis ardens. Ilaque in pane devoratur ne adurat, quum gulam transit : huic vis præsentanea contra cicutam XLVIL. Sistit alvum dipsacos : folia habet lactucæ, bul- lasque spinosas in dorsi medio, caulem duum cubitorum , iisdem spinis horridum, genicula ejus binis foliis amplec- tentibus, concavo alarum sinu, in quo substilit ros sal- sus. In cacumine capilula sunt echinata spinis. Nascitur in aquosis. Sanat rimas sedis. Item fistulas, decocta in vino radice, usque dum sit crassitudo ceræ, ut possit in fis- tulas collyrium mitti. Ilem verrucas omnium generum. Quidam et alarum, quas supra diximus, succum illinunt lis. XLVHI. Dryopteris filici similis, in arboribus nascitur, Lenui foliorum subdulcium incisura, radice hirsula, Vis ei caustica est, Ideo psilothrum est radix tusa : illinitur enim, usque dum sudores evocet; iterumque et tertio, ita ne sudor abluatur. XLIX. Dryophonon similis herba est, cauliculis tenui- bus, cubitalibus, circumdatis utrimque foliis pollicari am- PLINE. de la grandeur du pouce, et qui ressemblent à celles de loxymyrsine (petit houx), mais plus blanches et plus molles; à fleur blanche, semblable à celle du sureau. On mange les tiges bouillies ; on emploie la graine en guise de poivre. L. L’élatine (/inaria græca, Bory) a les feuilles de l’helxine, très-petites, velues, rondes ; de petits rejets, hauts d’un demi-pied, au nombre de cinq ou six, garnis de feuilles dès la racine. Elle croît dans les blés. Elle est acerbe au goût, et pour cela efficace dans les fluxions des yeux : on pile les feuilles avec de la polenta, et on les applique entre deux linges. L’élatine cuite avec de la graine de lin, et prise en potage, délivre de la dyssenterie. LI. L'empetros (frankenia pulverulenta, L.), nommé chez nous calcifraga (brise-chaux), croît dans les montagnes maritimes, et presque sur la pierre. Plusilest voisin de la mer, moinsilestsalé. Pris en boisson, il évacue la bile et la pituite. Plus ilest éloigné dans les terres, plus on le trouve amer. Il évacue les eaux. On le prend dans un bouillon ou dans de l’hydromel. En vieillissant il devient inerte. Frais et bouilli dans l’eau ou pilé, il est diurétique, et brise les calculs. Ceux qui veulent donner créance à cette propriété affirment que les cailloux avec lesquels on le fait bouillir se brisent. LIL. L’épipactis (neottia spiralis), appelé par d’autres elléborine (x111, 35), est une petiteplante à feuilles exiguës , excellente en boisson contre les affections du foie et les poisons. LES LIIL. L’épimédion (marsilea quadrifolia, L.) 1 est une tige de médiocre grandeur, portant des feuilles semblables à celles du lierre, au nombre de dix ou de douze, ne fleurissant jamais, à ra- plitudine , qualiaoxymyrsines, sed candidioribus molliori- busque , flore candido sambuci. Edunt cauliculos decoctos. Semine vero ejus pro pipere utuntur. L. Elatine folia habet helxinæ, pusilla, pilosa, rotunda, 1 semipedalibus ramulis quinis senisve a radicestatim folio- sis. Nascitur in segetibus, acerba gustu, et ideo oculorum fluxionibus efficax , foliis cum polenta tritis et impositis, subdito linteolo. Eadem cum lini semine cocta sorbitionis usu dysenteria liberat. LI. Empetros, quam nostri calcifragam vocant, nasci- 1 tur in montibus maritimis, fere in saxo : quo propius mari fuerit, mious salsa est: potaque bilem trahit, ac pi- tuilas : quo longius magisque terrena, amarior sentilur. Trahit aquam. Sumitur autem in jure aliquo, aut in hydromelite. Vetustate vires perdit. Recens urinas ciet decoctum in aqua vel tritum, calculosque frangit, Qui fidem promisso huic quærunt, affirmant lapillos, qui sub fervefiant una, rumpi. LIT. Epipactis, ab aliis elleborine vocatur, parva herba, 1 exiguis foliis, jocineris vitiis utilissima, et contra venena pota. LHI. Epimedion caulis est non magnus, ederæ foliis 1 denis atque duodenis, numquam florens, radice tenui, LIVRE XXVII. cine menue, noire, d’une odeur forte. Il croît dans les lieux humides. Il a des propriétés astrin- gentes et réfrigérantes, dont les femmes doivent se garder. Les feuilles, pilées dans du vin, empé- chent la gorge des jeunes filles de croître. 1 LIV. L’ennéaphyllon (dentaria enneaphylla, L.), quia neuf longues feuilles, est de qualité caus- tique. On en fait un topique, mais on l'enveloppe dans de la laine, de peur qu'il ne brûle le côté; en effet, il fait venir aussitôt des cloches. Il est excellent pour les douleurs des lombes et de la hanche. 1 LV. Il y a deux espèces de fougères. Elles n’ont ni fleurs ni graines. En grec, on nomme pteris ou blechnos (aspidium filix mas, L.) celle qui d’une seule racine produit de nombreux -rejetons dépassant souvent deux coudées en hau- teur, et n'ayant pas une odeur forte ; c’est la fou- gère mâle. L’autre est nommée en grec thély- pteris ou nymphæa pteris (pteris aquilina, L.). Celle-ci n’a qu’une seule tige, peu garnie de branches ; elle est plus courte, plus molle, plus touffue , et revêtue de feuilles engaînantes dès la 2 racine. La racine de l’une et de l’autre engraisse les cochons. Les feuilles de toutes deux sont dé- coupées en forme d'ailes, d’où le nom grec (pte- ris). Les racines de toutes deux s'étendent obli- quement, et sont noires, surtout ayant séché. I] faut les faire sécher au soleil. Les fougères crois- sent partout, mais surtout dans une terre froide. Le temps de les lever de terreest au coucher des Pléiades (xvrr, 59). On n’emploie cette racine qu’au boutdetroisans, jamaisavant ni après. Les fougères chassent les vers intestinaux ; les tænia, avec du miel ; les autres, en boisson dans du vin doux pendant trois jours. Les deux espèces sont - très-contraires à l’estomac ; elles relâchent le ven- pigra, gravi odore. Nascitur in humidis, et huic spis- sandi refrigerandique natura, feminis cavenda. Folia in vino trita virginum mammas cohibent. 1 LIV. Enneaphyllon, longa folia novena habet, causti- cæ naturæ. Imponitur lana circumdalum, ne urat latus : continuo enim pusulas excitat : lumborum doloribus, et coxendicum utilissimum. 1 LV. Filicis duo genera; nec florem habent, nec semen. Pterin Græci vocant, alii blechnon, ecujus ex una radice complures exeunt filices, bina etiam cubita excedentes longitudine, non graves odore. Hanc marem existimant. Alterum genus thelypterin Græci vocant, ali nymphæam pterin. Est autem singularis, atque non fruticosa , brevior, molliorque et densior, foliis ad radicem canaliculata. 2 Utriusque radice sues pinguescunt. Folia utriusque lateri- bus pinnata, unde nomen Græci imposuere. Radices utri- que longæ in obliquum, nigræ, præcipue quum inaruere. Siccari autem eas sole oportet. Nascuntur ubique, sed maxime frigido solo. Effodi debent Vergiliis occidentibus. Usus radicis in trimatu tantum, neque antea, neque pos- tea. Pellunt interaneorum animalia : ex his tænias cum melle : cætera ex vino dulci triduo potæ. Utraque stoma- 237 tre, évacuant d’abord la bile, puis les eaux. Elles débarrassent encore plus sûrement du tænia , avec une dose égale de scammonée, Contre les 3 rhumatismes, la racine, à la dose de deux obo- les, se prend dans de l’eau après un jour d’absti- nence; mais on mange auparavant du miel. On ne doit donner ni l’une ni l’autre aux femmes, car elles causent l’avortement chez les femmes enceintes, la stérilité chez les autres. On répand sur les ulcères de mauvaise apparence la poudre de fougère, ainsi que sur le cou des bêtes de somme. Les feuilles tuent les punaises et écartent les serpents; aussi est-il bon d’en joncher les endroits suspects. Brülées, elles mettent en fuite par leur odeur ces animaux. Les médecins font un choix dans les fougères : la meilleure est celle de Macédoine ; au second rang est celle de Cas- siope. LVI. On donne le nom de cuisse de bœuf (13) 1 à une plante qui a aussi son utilité; elle est bonne pour les nerfs; on l’emploie fraîche, pilée dans du vinaigre et du sel. LVIL Le galéopsis, ou galeobdolon (scro- 1 fularia peregrina, L.), ou galion, a la tige et les feuilles de l’ortie, mais plus lisses, et ex- halant, pilées, une odeur forte. La fleur est pourpre. Il croît partout, le long des haies et des sentiers. Les feuilles et les tiges, pilées dans du vinaigre et appliquées, guérissent les duretés, les carcinomes, les serofules, et dissipent les tumeurs êt les parotides. Il est utile aussi de fomenter la partie avec la décoction. Cette plante, avec du sel, guérit les ulcères putrides et la gangrène. LVIII. Le glaux (sennebiera coronopus, 1 Poir.) s'appelait jadis eugalactos (bon-au-lait). Il ressemble par les feuilles au cytise et à la lentille, choinutilissima. Alvum solvit : primo bilem trahens, mox aquam : melius tænias cum scammopii pari pondere. Ra- 3 dix ejus duum obolorum pondere ex aqua, post unius diei abstinentiam bibitur, melle prægustato, contra rheumatis- m0os. Neutra danda mulieribus , quoniam gravidis abortum, cæleris sterilitatem facil. Farina earum hulceribus tetris inspergitur : jumentorum quoque cervicibus. Folia cimi- cem necant : serpentem non recipiunt. Ideo substerni utile est in locis suspectis : ustæ etiam fugant nidore. Fecere medici bujus quoque herbæ discrimen, Optima Macedonica est, secunda Cassiopica. LVI. Femur bubulum appellatur herba, nervis et ipsa utilis, recens in aceto ac sale trita. LVIL. Galeopsis, aut, ut alii, galeobdolon, vel galion, caulem et folia habet urticæ læviora, et quæ gravem odo- rem trita reddant : flore purpureo. Nascitur circa sepes ac semitas ubique. Folia caulesque duritias et carcinomata sanant, ex aceto , trila et imposita : item strumas. Panos et parotidas discutiunt. Ex usu est et decoctæ succo fovere. Putrescentia quoque et gangrænas sanat cum sale. LVIIL Glaux antiquitus eugalacton vocabalur, cytiso et 1 lenticulæ foliis similis : aversa candidiora. Rami in terram 238 si ce n’est que le dessous en est plus blane. Les branches , au nombre de cinq ou six, rampent à terre ; très-menues à la racine. Ilen sortde petites fleurs pourpres. Ilse trouve près de la mer. On le fait cuire dans un potage de fleur de farine, pour augmenter la quantité du lait. Il convient, en en prenant, d’user de bains. LIX. (x.) Le glaucion (glaucium flavum, L.) (xx, 78) croît dans la Syrie et la Parthie : plante peu élevée, feuilles touffues, presque sem- blables à celles du pavot, plus petites cependant et plus sales ; odeur repoussante, saveur amère et astringente. Il produit une graine de couleur safranée ; on la met dans un vase enduit d’un lut de terre, qu’on place dans une tourtière ; puis on la retire pour en exprimer un sue qui prend le même nom. On emploie et ce sue et les feuilles pilées contre les fluxions des yeux , qui toutes se dissipent à l’instant ; aussi en fait-on un collyre appelé par les médecins diaglaucion. Cette plante rappelle aussi le lait supprimé ; à cet effet, on la prend dans de l’eau. LX. Le glycyside, ou pæonia, ou pentorobos, (pivoine) a une tige de deux coudées, accompa- gnée de deux ou trois autres, un peu rousse, à peau de laurier ; des feuilles semblables à celles de l’isatis (pastel ), mais plus grasses, plus rondes et plus petites ; des graines qui sont dans des gous- ses, et dont les unes sont rougeâtres et les autres noires. Le glycyside est de deux espèces : on re- garde comme femelle celui aux racines duquel ad- hèrent des espèces de glands allongés , au nombre desix ou huit environ. Le mâle (xxv, 10)ena da- vantage, parce qu’il jette plusieurs racines lon- gues d’un palme, et blanches; il (14) est d’une sa- 2 veurastringente. Les feuilles du glycyside femelle serpunt quini senive, admodum tenues ab radice. Flos- culi purpurei exeunt. Invenitur juxta mare. Coquitur in sorbitione similaginis, ad excitandam ubertatem lactis. Eam qui hauserint, balineis uti convenit. LIX. (x.) Glaucion in Syria et Parthia nascitur, hu- milis herba, densis foliis, fere papaveris, minoribus tamen sordidioribusque : odoris tetri, gustus amari cum adstrictione. Granum habet crocei coloris. Hoc in olla fictili luto circumlitum, in clibanis calefaciunt : deinde exemto suceum exprimunt ejusdem nominis : usus est et succi, et foliorum , si terantur, adversus epiphoras, quæ universæ uno impetu cadunt. Hinc temperatur colly- rium, quod medici diaglaucion vocant. Lactis quoque ubertas inlermissa restiluitur. Sumitur ejus rei causa ex aqua. LX. Glycyside , quam aliqui pæoniam, aut pentorobon vocant, caulem habet duum cubitorum, comitantibus duobus aut tribus, subrulilam , cute lauri : folia qualia isatis, pinguiora, rotundioraque, et minora : semen in si- liquis , aliud grano rubente, aliud nigro. Duo autem ge- nera sunt, Feinina existimatur , cujus radicibus ceu balani Jongiores circiter octo, aut sex adhærent. Mäs plures ha- bet , quoniam non una radice nixus est, palmi altitudine, PLINE. sentent la myrrhe, et sont plus touffues. Les deux espèces croissent dans les forêts. On dit (xxv, 10) qu'il faut les arracher de nuit : de jour, ce serait dangereux, parce qu’on serait assailli par le pivert, qui s'attaque aux yeux. On ajoute qu’en arrachant la racine on s’expose à une chute du rectum. Ce sont là, je pense, de vaines fables imaginées par le charlatanisme. Cette plante est employée à divers usages : les graines rouges arrêtent les pertes rouges; on en prend à peu près quinze dans du vin noir. Les graines noires guérissent la matrice : on en prend le même nombre dans du vin euit ou du vin ordinaire. La racine, dans du vin, guérit toutes les douleurs de ventre, et est purgative. Elle gué- rit l’opisthotonos, l’ictère, les reins, la vessie ; bouillie dans du vin, la trachée-artère et l’esto- mac. Elle arrête la diarrhée. On la mange contre l’aliénation mentale; mais dans ce cas il ne faut pas en prendre plus de quatre drachmes. Les grains noirs , pris dans du vin à la dose indiquée, guérissent le cauchemar. Dans la cardialgie il est bon de s’en servir à l’intérieur et à l’extérieur. La graine noire guérit les suppurations récentes : la graine rouge, les vieilles suppurations. Les deux graines sont un remède contre les morsures des serpents, et chez les enfants contre les calculs, quand la difficulté d’uriner commence. LXI. Le gnaphalion ou chamæzelon ( santo- lina maritima) a les feuilles blanches et mol- les: on s’en sert en guise de bourre, à laquelleen effet elles ressemblent. On l’administre dans du vin astringent pour la dyssenterie. Il arrête le flux de ventre et les pertes. On le donne en lave- ment dans le ténesme ; on l’applique sur les ui- cères putrides, candidaque. Gustu adstringit. Feminæ folia myrrham re- dolent, et densiora sunt. Nascuntur in silvis. Tradunt noctu effodiendas , quoniam pico Martio impetum in ocu- los faciente, interdiu periculosum sit. Radix vero quum effodiatur, periculum esse ne sedes procidat. Magna id vanitate ad ostentationem rei fictum arbitror. Usus in his diversus. Rubra enim grana rubentes menses sistunt, xv fere pota in vino nigro. Nigra grana vulvis medentur, ex 3 CES 2 passo aut vino totidem pota. Radix omnes ventris dolores 3 sedat in vino , alvumque purgat : sanat opisthotonum , morbum regium, renes, vesicam : arteriam aulem et stomachum decocta in vino; alvumque sistit : estur etiam contra malum mentis : sed in medendo quatuor drachmæ satis sunt. Grana nigra auxiliantur et suppressionibus noc- turnis, in vino pota, quo dictum est numero. Stomachi vero erosionibus, et esse ea, et illinire prodest. Suppu- rationes quoque discutiuntur, recentes nigro semine, vete- res rubro, Utrumque auxiliatur a serpente percussis : et pueris contra calculos, incipiente stranguria. : LXI. Gnaphalion alii, chamæzelon vocant, cujus fo- lis albis mollibusque pro lomento utuntur; sane et si- milia sunt. Datur in vino austero ad dysenteriam: ven- tris solutiones mensesque mulierum sistit. Infunditur P'usre nr ane NME TR LIVRE XXVIF, 1 LXIT. Xénocrate nomme gallidraga (dipsacus pilosus, L.) une plante ressemblant au leuca- canthus (centaurea dalmatica, Peter.]. Elle croit dans les marais ; épineuse, à tige férulacée, haute, et portant au sommet quelque chose de semblable à un œuf. Là , la plante grandissant, se forment, dit-on, de petits vers (xxv, 108) qu’on met dans une boîte, et qu’on porte en amulette avec du pain au bras du côté où l’on a mal aux dents, ce qui enlève soudain la douleur ; mais ils ne peuvent servir plus d’un an, et encore faut-il qu’ils n’aient point touché la terre. 1 LXIIT. L’holeus ( Aordeum murinum , L.) croît dans les rochers arides ; il a un épi au som- met, un chaume menu; il ressemble à l'orge, qui repousse après avoir été coupée. L’holcus, atta- ché autour de la tête ou du bras, fait sortir les barbes d’épis entrées dans les chairs ; pour cela quelques-uns le nomment aristida (arista, épi). 1 LXIV. L'hyoseris (15) (centaurea nigra, L.) ressemble à la chicorée ; maïs il est plus petit et plus rude au toucher ; pilé c’ést pour les blessures un topique excellent. 1 LXV.L’holosteon{tout-os) ( Ao/osteum umbel- latum) est très-mou, nommé ainsi par antiphrase par les Grecs, qui appellent la bile le doux (+rù yhuxéa). Il est délié , au point de ressembler à des cheveux, long dequatre doigts, semblable au gra- men, à feuilles étroites et d’unesaveurastringente. Il croît sur les collines terreuses. En boisson dans du vin, on l’emploie pour les convulsions et les ruptures. Il agglutine aussi les plaies. En effet, il colle ensembleles viandes auxquelles on le mêle. LXVI. L'hippophæston ( centaurea spino- sa) (16) est une de ces épines qu'emploient les foulons (xx1v, 68); il est sans tige, sans fleur ne portant que de petites têtes vides ; les feuilles PA) autem tenesmo. Illinitur et putrescentibus hulcerum. 1 LXII. Gallidragam vocat Xenocrates leucacantho simi- lem, palustrem et spinosam , caule ferulaceo, alto, cui summo capite inhæret simile 0yo, In hoc crescente state vermiculos nasei tradunt , quos pyxide conditos adalligari cum pane brachio ad eam partem , qua dens doleat, mire- que illico dolorem tolli. Valere non diutius anno, et. ila si terram non attigerint. 1 LXILL. Holcus in saxis pascitur siccis. Aristas habet in cacumine , tenui culmo : quale hordeum restibile. Hæc circa caput alligata, vel circa lacertum , educit e corpore aristas, Quidam ob id aristidam vocant. 1 LXIV. Hyoseris intubo similis, sed minor, et tactu as- perior : vulneribus contusa præclare medetur, 1 LXV. Holosteon sine durilia est, herba ex adyerso appellata a Græcis, sicut fel dulce, tenuis usque in capil- lamenti speciem, longitudiné quatuor digitorum, ceu gra- men : foliis angustis, adstringens gustu. Nascitur in col- libus terrenis. Ususejus ad convulsa , rupta, in vino pola. Et vulnera quoque conglutinat; nam et carnes coguntur, addita. LX VI. Hippophæston nascitur in spinis, ex quibus fiunt æneæ fulloniæ, sine cauliculo, sine flore, capitulis tantum 239 sont petites, nombreuses; il est decouleur d’her- be, et a de petites racines blanches, molles. On exprime l'été le suc de ces racines, pour lâcher le ventre, à la dose de trois oboles, surtout dans l’épilepsie, les tremblements, l'hydropisie, les ver- tiges, l’orthopnée, les paralysies commençantes. LX VIT. (x1.) L'hypoglossa (ruscus hypoglos- sum, L.) a les feuilles semblables à celles du myrte sauvage , concaves, épineuses, et présen- tant une petite feuille qui sort en forme de lan- gue. Une couronne faite avec ces feuilles, et mise sur la tête, diminue la céphalalgie. LXVIIL L'hypécoon (kypecoum procum-1 bens, L.) croît dans les champs de blé ; il a les feuilles de la rue; même propriété que le suc de pavot. LXIX. La plante nommée idæa (wvularia am- 1 plexifolia) a les feuilles de l’oxymyrsine (petit houx). A ces feuilles sont adhérents des espèces de pampres qui portent la fleur. Cette plante arrête le cours de ventre, le flux menstruel et toutes les pertes de sang. Elle est de nature as- trmgente et réprimante. LXX. L'isopyron ( fumaria capreolata, L.)1 est appelé par quelques-uns phasiolos (haricot }, parce que la feuille, semblable à celle de l’anis, se tortille comme une vrille. Au haut de la tige il y a comme de petites têtes pleines d’une graine semblable à celle du mélanthion (nigella sativa, L.). Dans du miel ou de l’eau miellée, elle est très-bonne pour la toux et les autres affections de poitrine, ainsi que pour le foie. LXXI. Le lathyris (euphorbia lathyris)a des 1 feuilles nombreuses, semblables à celles de la lai- tue, et plusieurs bourgeons menus (17) où la graine est renfermée comme la câpre dans un follicule. Quand ces boutons sont secs, on en tiredes grains — inanibus, et foliis parvis, multis, herbacei coloris, ra- diculas habens albas, molles. Succus earum exprimitur æstale, ad solvendam alvum, tribus obolis, maxime in comitialibus morbis, et tremulis, hydropicis. Contra vertigine$, orthopnæas , paralyses incipientes. LXVII. (x) Hypoglossa folia habet figura silvestris 1 myrli, concava, spinosa , et in his ceu linguas, folio parvo exeunte de foliis. Capitis dolorem corona ex his imposita minuit. LXVII. Hypecoon in segetibus nascitur , foliis rutæ. 1 Natura ejus eadem, quæ papaveris succo. LXIX. .Idææ herbæ folia sant, quæ oxymyrsines : 1 adhærent his velüt pampini, in quibus flos. Ipsa alvum, mensesque , et omnem abundantiam sanguinis sistil. Spis- sandi cohibendique naturam lhabet. LXX. Isopyron aliqui phasiolon vocant, quoniam folium, 1 quod est aniso simile, in pampinos torquetur. Capitula suot in summo caule Lenuia, plena seminis melanthii. Con- Lra Lussim, et cætera pectoris vitia, ex melle aut aqua mulsa : item joeineri ulilissima. LXXI. Lathyris folia habet multa lactucæ similia, te- 1 nuiora germina multa, in quibus semen tuniculiscontinetur, ut capparis : quæ quum inaruere, eximuntur grana piperis 240 gros comme le poivre blanc, doux, faciles à décortiquer. Vingt de ces grains, dans de l’eau pure ou dans de l’eau miellée, guérissent les hy- dropiques ; ils évacuent aussi la bile. Ceux qui veulent être purgés plus fortement les prennent avec les follieules mêmes. Comme ils font mal à l’estomac, on a imaginé de les donner avec du poisson, ou dans du bouillon de poulet. 1 LXXII. Le leontopetalon (xxvr, 34) (evax pygmeæus, L.) (18), appelé par d’autresrhapeion, a la feuille du chou, la tige haute d’un demi- pied, beaucoup de branches latérales, la graine au sommet, dans des gousses, et pareille au pois chiche la racine semblable au raifort, grande et noire. Il croît dans les champs. La ra- cine, prise dans du vin, combat le venin de toutes les espèces de serpents. Aucune subs- tance n’est plusrapidement efficace. On la donne aussi dans Ja coxalgie. 1 LXXIII. Lelycapsos (echium italicum, L.) a les feuilles plus longues et plus grosses que la lai- tue ne les a ; la tige longue, velue, accompagnée de plusieurs autres tiges hautes d’une coudée ; la fleur petite et rouge. Il croît dans les campagnes. On en fait avec la farine d’orge un topique pour l'érysipèle. Dans les fièvres, le suc, mêlé à l’eau chaude , est sudorifique. 1 LXXIV. Parmi toutes les plantes aucune n'est plus admirable que le lithospermon (/ithosper- mum tenuifiorum, L.), appelé aussi ægouychon, ou diospyron , ou heracleos. Cette plante est haute de cinq pouces environ ; elle a les feuilles une fois plus grandes que celles de la rue; les branches ligneuses, de la grosseur du jonc. Elle porte près des feuilles des espèces de petites barbes soli- taires, et, au haut de ces barbes, de petites pier- res blanches et rondes comme des perles, de la magnitudine, candida, dulcia, facilia purgatu, Hæc vicena in aqua pura aut mulsa pota hydropicos sanant. Trahunt et biiem. Qui vehementius purgari volunt, cum folliculis ipsis sumunt ea : nam stomachum lædunt. Itaque inventum est, ut cum pisce aut jure gallinacei sumerentur. 1 LXXII. Leontopelalon, alii rhapeion vocant, folio bras- sicæ, caule semipedali : alæ multæ, semen in cacumine, in siliquis, ciceris modo : radix rapo similis, grandis, nigra, Nascitur in arvis. Radix adversatur omnium ser- pentium generibus ex vino pota : nec alia res celerius pro- ficit. Datur etischiadicis. 1 LXXIIL. Lycapsos longioribus, quam lactuca, est foliis, crassioribusque. Caule longo, hirsuto, adnatis multis cu- bitalibus, flore parvo, purpureo. Nascitur in campestri- bus. Ilinitur cum farina hordeacea igni sacro. Sudores in febribus movet, succo aquæ calidæ admixto. 1 LXXIV. Inter omnes herbas lithospermo nihil est mi- rabilius. Aliqui ægonychon vocant, alii diospyron, alii heraclcos. Herba quincuncialis fere , foliis duplo majori- bus, quam rutæ, ramulis surculosis, crassitudine junci : gerit juxta folia singulas veluti barbulas el earum in cacuminibus lapillos candore et rotunditale margarila- PLINE. grosseur d’un pois chiche, et dures comme des cail- loux. Ces pierres, là où elles sont attachées aux pédicules, ont de petits trous, et à l’intérieur la graine. Le lithospermon croît, il est vrai, en Ita- lie; mais le plus estimé est celui de Crète. Je n’ai rien vu parmi les plantes qui m’ait causé plus d’étonnement : l’ornement est tel, qu’on croirait 2 qu’un lapidaire a disposé des perles blanches sy- métriquement entre les feuilles, tant est recher- ché et difficile le travail qui a disposé ainsi une pierre naissant d’une plante. Des auteurs rappor- tent que le lithospermon est rampant à terre; pour moi, je l’ai vu arraché, et non sur pied. Il est certain que ces petites pierres, prises à la dose d’une drachme dans du vin blanc, brisent les calculs, les chassent, et dissipent la difficulté d'uriner. Nulle’ autre plante, à sa seule vue, ne montre avec autant d’évidence à quel remède elle est propre. D'ailleurs l’aspect en est tel, que, même sans recourir à un herboriste de profes- sion , on peut la reconnaître immédiatement. LXXV. Il croît près des rivières, sur des pier- 1 res communes, une mousse sèche et blanche. On frotte la pierre qui porte cette mousse avec une autre pierre et de la salive , puis, avec la pre- mière pierre, on touche l’impétigo; celui qui touche dit : ebyeres, xavOapiôes ; AUXOS dypoc Üu- pe duxet ( Fuyez, cantharides ; le loup sauvage vous poursuit). LXXVI. Les Gaulois donnent le nom de li- meum (19) à une plante avec laquelle leschasseurs empoisonnent leurs flèches (xxv, 25), prépara- tion qu’ils appellent le poison du cerf. On metdans trois modius (25 litr., 92) de salivatum (potion qu'employaient les vétérinaires) autant de cette plante qu'il en faut pour empoisonner une seule flèche (20); et, dans les maladies des bœufs, on = rum, magnitudine ciceris, duritia vero lapidea. Ipsi, qua pediculis adhæreant, cavernulas habent, et intus semen. Nascitur et in Italia, sed laudatissimum in Creta. Nec quidquam inter herbas majore quidem miraculo adspexi, Tantus est decor, velut aurificum arte alternis inter folia 2 candicantibus margaritis : Lam exquisita difficultas lapidis ex herba nascentis. Jacere atque humi serpere auctores tradunt. Ego vulsam, non hærentem vidi. Allis lapillis drachmæ pondere potis in vino albo calculos frangi, pel- lique constat, et stranguriam discuti. Neque in alia her- barum fides est visu statim, ad quam medicinam nata sit. Est autem ejus species, ut eliam sine auctore visa statim nosei possit. LXXV. Lapis vulgaris juxta flumina fert museum sic- 1 cum, canum. Hic fricatur altero lapide, addita hominis saliva : illo lapide tangitur impetigo. Qui tangit, dicit: Debyere, xavbapiôec!; AÜkOG &ypuoc Vue Duke. LXXVI. Limeum herba appellatur a Gallis, qua sa- 1 gittas in venatu tingunt medicamento, quod venenum cervarium vocant. Ex bac in tres modios salivati additur, quantum in unam sagittam addi solet : ita offa demittitur boum faucibus in morbis. Alligari postea ad præsepia LIVRE XXVII. leur fait avaler une forte dose de cette prépara- tion. Il faut ensuite les attacher à la crèche jus- qu’à ce qu’ils soient purgés, car ordinairement ce remède les rend furieux; s'il survient de la sueur , on leur fait des affusions d’eau froide. { LXXVH.Leleuce (/amium maculatum , L.), semblable à la mereuriale, a été ainsi nommé parce qu’une ligne blanche parcourt lé milieu de la feuille ; aussi, quelques-uns l’appellent-ils me- soleucon. Le suc guérit les fistules; la plante même broyée , les carcinomes. Peut-être est-elle la même que le leucas {/amium striatum , L. ), qui est efficace contre tous les animaux venimeux de la mer. Les auteurs n’en donnent pas la des- cription , disant seulement que le leucas sauvage, dont les feuilles sont plus larges, est plus effi- cace , et que l’autre a la graine plus âcre. 1 LXXVIII. Je n’ai trouvé dans aucun livre ce qu’estleleucographis (carduus leucographus,L.). Cela m'étonne d'autant plus qu’on dit cette plante bonne dans l’hémoptysie, à la dose de trois oboles avec du safran ; bonne aussi dans le flux cœæliaque, et pilée dans l’eau, et en topique, propre à guérir les pertes des femmes , à entrer dans les compositions ophthalmiques, et à cicatriser les ulcères qui se forment dans les parties délicates du corps. 1 LXXIX. (xrr.) Le médion (convo/vulus al- thæoïdes, L.) a les feuilles de l'iris cultivé, la tige hautede trois pieds, et, sur cette tige, une fleur grande , pourpre , ronde ; la graine menue ; la ra- cine d’un demi-pied. Il croît dans les rochers ombragés. La racine à la dose de deux drachmes dans du miel arrête les règles : on prend cette préparation pendant quelques jours. La graine pilée dans du vin arrête aussi les pertes. 1 LXXX. Le myosota,ou myosotis { asperugo oportet, donec purgentur, insanire enim solent : si sudor | insequitur, aqua frigida perfundi. 1 LXXVII Leuce mercuriali similis, nomen ex causa accepit, per medium folium candida linea transcurrente : quare mesoleucon quidam vocant. Succus ejus fistulas sanat : ipsa contrita, carcinomata. Fortassis eadem sit, quæ leucas appellatur, contra omnia marina venena effi- cax. Speciem ejus auclores non tradunt : née aliud, quam silvestrem latioribus foliis esse efficaciorem, hanc semine acriorem. LXXVIIT. Leucographis qualis esset, scriptum non réperi : quod eo magis miror, quoniam utilis proditur sanguinem exscreantibus, tribus obolis cum croco : item cœliacis : trita ex aqua et apposita, profluvio feminarum, oculorum quoque medicamentis, et explendis hulceribus, quæ fiunt in teneris parlibus corporis. 1 LXXIX. (x11.) Medion folia habet iridis sativæ, cau- lem tripedalem, et in eo florem grandem, purpureum, rotundum, semine minuto, radicem semipedalem. In saxis opacis nascitur. Radix drachmis duabus cum melle men- ses feminarum sistit, ecligmate per aliquot dies sumto. Semen quoque in vino, tritum, contra abundantiam femi- parum datur. PLINE, — T. {l, 241 procumbens , L.) , est une plante lisse, poussant d’une seule racine plusieurs tiges un peu rouges , fistuleuses, garnie dès le bas de feuilles étroites, oblongues, aiguës sur le dos , noires, opposées à des intervalles réguliers, avec de petites tiges secondaires, qui partent de l’aisselle des feuilles ; la fleur est bleue. La racine, grosse comme le doigt, est pourvue d’un chevelu abondant. La qualité de cette racine est septique et exulcérante; aussi guérit-elle l'ægilops. Les Égyptiens préten- dent que si le vingt-sept du mois qu’ils appellent thot (21), jour qui tombe d’ordinaire dans notre mois d’août, on se frotte le matin, avant d’avoir parlé, avec le suc de cette herbe, on n’aura pas mal aux yeux de l’année. LXXXI. Le myagros (neslia paniculata, Desv.) est une plante férulacée, semblable par ses feuilles à la garance, et haute de trois pieds. La graine est huileuse , et on en tire en effet une huile. On guérit les ulcérations de la bouche en les frottant avec ce suc. LXXXIT. La plante appelée nigina (plante in- 1 connue) a trois longues feuilles, semblables à celles de la chicorée ; appliquée sur les cicatrices, elle leur donne une bonne couleur. LXXXIIT. On nommenatrix (ononisnatrir, L.) 1 une plante dont la racine, tirée de terre, sent le bouc. On l’emploie dans le Picenum pour écarter des femmes tout ce que la crédulité populaire comprend sous le nom de Fatui (démons noc- turnes); pour moi, je crois que les personnes qu’une pareille recette soulage doivent être mises au nombre des hallucinées. LXXXIV. L'odontitis ( euphrasia odonti- tes, L.) est une espèce de foin. Il jette d’une seule racine plusieurs petites tiges serrées, plei- nes de nœuds, triangulaires, noirâtres. Les nœuds … LXXX. Myosola, sive myosotis, lævis herba, caulibus pluribus ab una radice, aliquatenus rubentibus, concavis, ab imo foliis angustis, oblongis, dorso acuto, nigris, per intervalla assidue geminatis, tenuibus cauliculis ex alis prodeuntibus, flore cæruleo. Radix digitali crassitudine multis capillamentis fimbriata. Vis ei septica et exhulcera- trix , ideoque ægilopas sanat. Tradunt Ægyplii, mensis quem thoti vocant die xxvir fere in augustum mensem incurrente, si quis hujus herbæ succo inungatur mane priusquam loqualur, non lippiturum eo anno. LXXXI. Myagros herba ferulacea est foliis similis { rubiæ, tripedanea, Semen oleosum, quod et fit ex ee Medetur oris hulceribus perunctis hoc succo. LXXXII. Herba, quæ vocatur nigina, tribus foliis longis intubaceis , illita cicatrices ad colorem reducit. LXXXIII, Natrix vocatur herba, cujus radix evulsa virus hirei redolet. Hac in Piceno a feminis abigunt, quos mira persuasione Fatuos vocant : ego species lym- phantium hoc modo animorum esse crediderim , qui tali | medicamento juventur. LXXXIV. Odontitis inter feni genera est, cauliculis 1 deusis ab eadem radice, geniculatis, triangulis , nigris. In geniculis folia parva habet, longiora tamen quam poly- 16 242 sont garnis de petites feuilles, plus longues ce- pendant que celles du polygonon (xxvrr, 91). La graine, semblable à l'orge, est dansles aisselles des feuilles. La fleur est pourpre, petite. Il croit dans les prés. Une poignée des tiges bouillie dans du vin astringent guérit le mal de dents : il faut garder cette décoction dans la bouche. 1 LXXXV. L'othonna (22), qui croît dans la Syrie, ressemble à la roquette : feuilles percées de beaucoup de trous, fleur du safran, ce qui l’a fait nommer par quelques-uns anémone. Le suc est employé dans les compositions ophthalmi- ques : en effet, il est un peu piquant et échauffant, et il resserre en desséchant. Il nettoie les cicatri- ces, les taies, et tout ce qui offusque la vue. Quel- ques-uns recommandent de laver cette plante, de la faire sécher, et d’en former des pastilles. 1 LXXXVI. L’onosma (onosma echiodes, L.) a trois feuilles, longues d’environ trois doigts, étalées sur la terre , découpées comme celles de l’anchuse, sans tige, sans fleur, sans graine. Une femme grosse si elle en mange, ou si elle marche dessus, avorte, dit-on. 1 LXXX VII. L’onopordon (onopordum acan- thium, L.) fait rendre, dit-on, des vents bruyants aux ânes qui en mangent. Il est diurétique et emménagogue , arrête le cours de ventre , dissipe les suppurations et les collections. 1 LXXX VIII. L'osyris { osyris alba, L.) porte de petites branches noires, menues, flexibles, et sur ces branches des feuilles foncées comme celles du lin. La graine qui est sur les branches, noire d’abord , change ensuite de couleur et rou- git; on en fait des cosmétiques pour les femmes. La décoction des racines, en boisson, guérit l’ictère. Ces racines, coupées avant la maturité de gonon : semen in alis hordeo simile , florem purpureum, pusillum. Nascitur in pratis. Decoctum cauliculorum ejus in vino austero, quantum manus capiat , dentium dolori medetur , ita ut continealur ore. 1 LXXXV. Othonna in Syria nascitur, similis erucæ, perforatis crebro foliis, flore croci : quare quidam ane- monem vocaverunt. Succus ejus oculorum medicamentis convenit. Mordet enim leniter et excalfacit, adstringitque siccando. Purgat cicatrices, et nubeculas, et quidquid obstat. Quidam tradunt lavari, .atque ila siccalam digeri in pastillos. 1 LXXXVI. Onosma longa folia habet fere ad tres di- gilos, in terra jacentia, tria, ad similitudinem anchusæ incisa , sine caule , sine flore, sine semine: prægnans si edat eam, aut supergrediatur, abortum facere dicitur. 1 LXXXVII. Onopordon si comederint asini, crepilus reddere dicuntur, Trahit urinas et menses : alvum sistit : suppurationes et collectiones disculit. 1 LXXXVII. Osyris ramulos fert nigros, tenues, len- tos : et in iis folia nigra , ceu lini; semenque in ramulis nigrum initio, dein colore mutato rubescens. Smegmata mulieribus faciunt ex his. Radicum decoctum potum, sanat arquatos, Eadem, priusquam maturescat semen, PLINE. la graine et séchées au soleil arrêtent le cours de ventre ; recueillies après la maturité et bouillies dans un potage, elles guérissent les fluxions abdominales; on les prend aussi seules, pilées dans de l’eau de pluie. ‘ LXXXIX. L'oxys (oxalis acetosella, L.) a 1 trois feuilles ; on le donne pour les relâchements de l'estomac; ceux qui ont une entérocèle en mangent. XC. Le polyanthemum (xxv, 109) | ranun--1 culus polyanthemos, L.), appelé par quelques- uns batrachion, excorie par sa propriété caus- tique les cicatrices, et leur donne une bonne couleur ; il efface aussi les taches de la peau. XCI. Les Grecs donnent le nom de polygonon 1 à la plante que nous appelons sanguinaria (re- nouée, polygonum aviculare, L.). Elle ne s'élève pas de terre. Elle a les feuilles de la rue et la se- mence du gramen. Lesuc, instillé dansles narines, arrête l’épistaxis. Pris avec du vin, il supprime l'écoulement de sang, d’où qu’il vienne, et les hémoptysies. Ceux qui distinguent plusieurs es- pèces de polygonon veulent que celui-ci soit le mâle, et qu’il soit appelé calligonon, soit à cause de la quantité de sa graine, soit à cause de ses branches touffues. On le nomme encore polygo- naton, eu égard à la multitude de ses nœuds, ou teuthalis, ou carcinethron, ou clema; beaucoup lui donnent le nom de myrtopetalon. D’autres, au contraire , prétendent que c’est la plante femelle, et que le mâle est plus grand, moins noir, plus noueux, et que la graine vient sous toutes les feuilles. Quoi qu’il en soit, ces plantes ont des propriétés astringentes et réfrigérantes. La graine relâche le ventre; prise à plus haute dose, elle est diurétique, et arrête les fluxions; s’il n’y a 2 concisæ, et sole siccatæ , alvum sistunt. Post maturitatem vero collectæ; et in sorbitione decoctæ, rheumatismis ventris medentur, el perse trilæ ex aqua cælesti bibuntur. LXXXIX. Oxys folia terna habet. Datur ad stomachum 1 dissolutum. Edunt et qui enterocelen habent. XC. Polyanthemum, quam quidam batrachion appel- lant, caustica vi exhulcerat cicatrices , et ad colorem re- ducit : eademque vitiligines concorporat. XCI. Polygonon Græci vocant, quam no sanguina- 1 riam ; non attollitur a terra, foliis rutæ, semine graminis : succus ejus infusus naribus supprimit sanguinem : el potus cum vino, cujuslibet parlis profluvium , exscrea- tionesque cruentas inhibet. Qui plura genera polygoni faciunt, hanc marem intelligi volunt , appellarique a mul- titudine seminis, aut densitate fruticis calligonon. Alii 2 polygonaton, a frequentia geniculorum : ali teuthalida , alii carcinethron, alii clema, multi myrtopetalon. Nec- non inveniuntur , qui hanc feminam esse dicunt : marem autem majorem, minusque nigram, et geniculis densio- rem, Sémine sub omnibus foliis turgescentem. Quocum- que hæc modo se habeant, vis earum est spissare ac refrigerare, Semina alvum solvunt, largius sumta uri- nam cient , rheumatismos cohibent : qui si non fuere, non r LIVRE XX VII. 3 point de fluxions, elle est sans effet. Dans les ar- deurs d'estomac on emploie les feuilles en topi- que. On les emploie encore en topique pour les douleurs de vessie et l’érysipèle. On instille le suc dans les oreilles qui suppurent. On l’emploie seui pour les maux d’yeux. On le donnait dans les fièvres , avant l’accès, à la dose de deux cyathes, surtout dans les fièvres tierces et quar- tes, ainsi que pour le choléra, la dyssenterie et - le relâchement d’estomac. La troisième espèce se nomme oréon (eguisetum pallidum, Bory), crois- sant dans les montagnes, semblable à un roseau tendre, n'ayant qu’une tige, des nœuds nombreux et emboîtés les uns dans les autres, les feuilles du sapin, et une racine qui n’est d'aucun usage. Cette espèce est moins active que les précéden- tes. On l’emploie particulièrement dans la coxal- 4 gie. La quatrième espèce est nommée polygonon sauvage ( ephedra distachya, L.). C'est un ar- brisseau qui est presque un arbre; la racine est ligneuse, la tige rouge comme celle du cèdre; les rameaux, semblables à ceux du spart, sont longs de deux palmes, avec trois ou quatre nœuds noirâtres. Cette espèce est aussi de nature astringente, et a le goût du coing. On la fait cuire dans de l’eau jusqu’à réduction des deux tiers, ou, après l’avoir réduite en poudre, étant sèche, on en saupoudre les ulcérations de la bouche et les parties écorchées. On la mâche pour les maladies des gencives. Elle arrête les ulcères rongeants, les ulcères serpigineux, ou ceux qui se cicatrisent difficilement ; en particu- lier, elle guérit les ulcérations causées par la neige. Les herboristes l’emploient pour l’angine ; dans la céphalalgie, ils en font une couronne qu'ils mettent sur la tête ; ils en entourent le col pour les fluxions des yeux. Dans les fièvres tierces, quel- 3 prosunt. Stomachi fervori folia imponuntur dolori illinuntur , et ignibus sacris. Succus et auribus purulentis instillatur, et oculorum dolori per se. Daba- tur et in febribus ante accessiones duobus cyathis in lertianis, quartanisque, præcipue ; item cholericis, dysen- : vesicæ | tericis, et in solutione stomachi. Tertium genus oreon | Yocatur, in montibus nascens, arundini teneræ simile, uno | caule , densis geniculis et in se fractis, foliis autem piceæ , radicis supervacuæ, inefficacius quam superiora. Peculiare 4 ischiadicis. Quartum genus silvestre appellatur, pæne arboris modo frutex , radice lignosa , stirpe cedri rubicun- do : ramis sparti, binum palmorum, nigris geniculorum ternis quaternisve articulis. Huic quoque spissandi natura ; sapor mali cotonei. Decoquitur in aqua ad tertias, aul aridi farinà inspergitur et oris hulceribus , et attritis par- tibus. Propler gingivarum vero vitia commanducatur. Nomas sistil, omniaque quæ serpunt , aut diflicilem cica- tricem habent. Privatim vero sanat a nive facta hulcera. Herbarii et ad anginas utuntur illa : et in capitis dolore coronam ex ea imponunt : et contra epiphoras collo circumdant. In tertianis quidam sinistra manu evulsam 243 ques-uns l’arrachent de la main gauche, et l’atta- chent en amulette ; ils en font même autant pour les hémorragies ; et il n’est pas de plante qu'ils gardent à l’état sec plus que le polygonon. XCII. Le pancration (pancratium maritimum, 1 L.) est appelé plus volontiers par quelques-uns petite scille : feuilles du lis blanc, plus longues et plus épaisses; racine consistant en un grand oignon de couleur rousse. Il relâche le ventre, le suc pris avec la farine d’ers. Il déterge les ulcères. On le donne avec du miel pour lhydropisie et les maladies dela rate. D’autres le font bouillir jusqu’à ce que l’eau devienne douce; ensuite ils jettent cette eau, pilent la racine, et en forment des tro- chisques qu’ils font sécher au soleil ; ils s’en ser- vent pour les ulcères de la tête, et pour tout ce qui à besoin d’être détergé; ils en donnent pour la toux une pincée dans du vin, et ils prescrivent cette substance en loch pour les douleurs de côté ou la péripneumonie. On l’administre dans du vin pour la sciatique, pour les tranchées, et pour pro- voquer les règles. XCIIT. Le péplis (euphorbia peplis, L.), ou 1 syce, ou méconion, ou mécon aphrodes, est fru- tescent sur une seule racine mince : feuilles sem- blables à celles de la rue, un peu plus larges; graine logée sous les feuilles, ronde, plus petite que celle du pavot blanc. On le cueille d'ordinaire dans les vignobles, au temps de la moisson; on le fait sécher avec la graine en mettant au-des- sous de quoi la recevoir. En boisson, la graine purge, évacuant la bile et la pituite. La dose moyenne est un acétabule dans trois hémines d’eau miellée. On en mêle dans les aliments et les ragoûts, pour tenir le ventre libre. XCIV. Le périclyménos (xxv, 33) (/onicera periclymenum, L.) est frutescent aussi; il a XCIT. Pancration aliqui scillam pusillam appellare ma- 1 lunt, foliis albi llii, longioribus crassioribusque, radice bulbi magni, colore rufo. Alvum solvit succo , cum fa- rina ervi sumto : hulcera purgat. Hydropicis splenicis- que cum melle datur. Alii decoquunt eam, donec aqua dulcis fiat : eaque effusa radicem terentes digerunt in pastillos sole siccatos : et poslea utuntur ad capilis hui- cera, et cætlera quæ repurganda sunt. Item ad tussim, quantum tribus digitis apprehenderint, in vino dantes : et ad lateris dolores, aut peripneumonicis ecligmate. Dant et propter ischiada in vino bibendum , et propter tormina, mensesque ciendos. XCIII. Peplis, quam aliqui sycen, alii meconion, alii 1 mecona aphrode vocant, ex una radice tenui fruticat, foliis rutæ paullo latioribus ; semine sub foliis rotundo, miuore quam candidi papaveris. Inter vites fere colligitar messibus ; siccaturque cum fructu suo, subjectis, in quæ ! excidat. Hoc poto alvus solvilur, bilis ac pituita detra- adalligant : adeo contra profluvia sanguinis : nec ullam magis | aridam quam polygonum servant, bitur. Media potio est acetabuli mensura, in aquæ mulsæ heminis tribus, Et cibis inspergitur obsoniisque ad mol- liendam alvum. XCIV. Periclymenos fruticat et ipsa, ex intervallo duo t folia habens, subcandida, mollia. In cacumine aulem se- 16. 244 PLINE, d’espace en espace, deux feuilles blanchâtres et molles. Au sommet, entre les feuilles, est la graine, dure et difficile à arracher. Il croît dans les terres de labour et les haies, s’entortillant au- tour de tous les appuis qu’il rencontre. On fait sécher la graine à l'ombre, on la pile, et on en fait des pastilles. Ces pastilles, dissoutes, se don- nent dans trois cyathes de vin blanc, pendant trente jours, pour les maux de la rate, qu’il con- sume et fait rendre, soit par des urines sangui- nolentes, soit par les selles, ce qu’on reconnaît dès le dixième jour. Les feuilles, bouillies, sont diurétiques. On les emploie dans l’orthopnée. Prises en boisson de la même façon , elles facili- tent l'accouchement et chassent l’arrière-faix. XCV. Le pélécinus (coronilla securidaca, L.), que nous avons dit croître dans les champs de blé (xvirx, 44, 5), pousse beaucoup de rejetons, et a les feuilles du pois chiche. La graine est dans des gousses recourbées comme des cornets, et au nombre de trois ou quatre; elle ressemble à celle de la nielle ; elle est amère et stomachique; on l’incorpore dans les antidotes. XCVI. Le polygala (polygalavenulosa,Sibth.) atteint la hauteur d’un palme ; les feuilles, sem- blables à celles de la lentille, sont placées en haut de la tige ; la saveur est astringente. En boisson, il fait venir abondamment le lait. XCVII. Le potérion (xxv, 76) ( astragalus creticus, L.), suivant d’autres phrynion, ou névras, étale un grand nombre de rejetons, est hérissé d’épines avec un duvet épais, des feuilles petites, rondes ; des branches longues, molles, ployantes, grêles ; une fleur allongée et verte. La graine n’est d’aucun usage, mais elle est d’un goût piquant, et odorante. Il se trouve sur les men inter folia durum, et quod difficile vellatur. Nasci- tur in arvis ac sepibus, convolvens se adminiculis qui- buscumque ; semen ejus in umbra siccatum tunditur, et in pastillos digeritur. Hi resoluti dantur in vini albi cyathis tribus, tricenis diebus ad lienem ; eumque urina cruenta, aut per alvum absumit : quod intelligitur a decimo statim die, Urinam cient et folia decocta : quæ et orthopnoicis prosunt. Partum quoque adjuvant , secundasque pellunt pota simili modo. XCV. Pelecinum in segetibus diximus nasci, frutico- sam cauliculis, foliis ciceris. Semen in siliquis fert, corni- culornm modo aduncis, ternis qualernisve, quale gith novimus, amarum, stomacho utile. Additur in antidota. collines arrosées. Il a deux ou trois racines, lon- gues de.deux coudées, nerveuses, blanches, fer- mes. On le lève de terre en automne. La tige, coupée, donne un suc gommeux. La racine est, dit-on, admirable pour la guérison des blessures, surtout, en topique, pour celles des nerfs, même tranchés. La décoction, prise avec du miel, est bonne aussi pour les relâchements, les faiblesses et les coupures des nerfs. XCVIIT. Le -phalangites (Lemerocallis lilias-1 trum, L. ) (23) est appelé par quelques-uns pha- langion, par d’autres leucanthémon, ou, comme je trouve dans quelques livres, leucacantha. Il n’a jamais moins de deux petites branches, qui vont en sens opposé : fleur blanche, semblable au lis rouge ; graine noire, large, ayant la forme d’une demi-lentille, mais beaucoup plus mince ; racine menue et verte, La feuille, ou la fleur, ou la graine, s'emploie contre les blessures faites par les scorpions, les araignées phalanges et les ser- pents, et aussi contre les tranchées. XCIX. Je crois inutile de décrire le phy- teuma (reseda phyteuma, L.), car on ne l’em- ploie que dans les philtres. C. Les Grecs nomment phyllon (xxvi, 91)1 (mercurialis perennis, L.) une plante qui croît dans les montagnes, parmi les rochers. Le phyl- lon femelle est plus vert; il a une tige menue, la racine petite, la graine ronde, semblable à celle du pavot. Ce phyllon fait engendrer des filles. Le phyllon mâle, qui ne diffère de l’autre que par la graine, laquelle ressemble à une olive naissante, fait engendrer des garçons. L’un et l’autre se prennent dans du vin. CI. Le phellandrion (24) croît dansles endroits 1 marécageux : il a la feuille de l’ache ; on en prend autumno : præciso frutice dat succum gummi similem. Radix mira vulneribus sanandis traditur, præcipueque nervis vel præcisisillita. Decoctum quoque ejus cum melle potum dissolutiones nervorum, et infirmilates, et incisuras juvat. XCVIHIT. Phalangites, a quibusdam phalangion voca- tur, ab aliis leucanthemon, vel ( ut in quibusdam exem- plaribus invenio ) leucacantha. Ramuli sunt ei numquam pauciores duobus, in diversa tendentes : flos candidus, lilio rubro similis ; semine nigro, lafo, ad lenticulæ dimidiæ figuram, multo tenuiore; radice tenui herbacei coloris. Hujus folio vel flore, vel'semine auxiliantur contra scor- pionum, phalangiorumque, et serpentium ictus : item con- tra tormina. XCIX. Phyteuma quale sit, describere supervacuum ha- 1 beo, quum sit usus ejus tantum ad amatoria. C. Phyllon a Græcis vocatur herba in saxosis monti- # 1 XCVI. Polygala palmi altitudinem petit, in caule summo foliis lenticulæ, gustu adstricto : quæ pota lactis abundantiam facit. 1 XCVIS. Poterion, aut (ut alii vocant) phrynion, vel neurada , large fruticat, spinis relorrida, lanugine spissa, foliis parvis, rotundis, ramulis longis, mollibus, lentis, tenuibus, flore longo, herbacei coloris : seminis nulli usus, sed gustu acuto et odorato. Invenilur in aquosis coliibus. Radices habet duas aut tres, binum cubitorum in allitudine, nervosas, candidas, firmas. Circumfoditur bus, femina magis herbacei coloris, caule tenui,radice parva, semine rotundo, papaveris simili. Hæc sui sexus facit par- tus : mares autem semine tantum differens , quod est inci- pientis olivæ. Utrumque bibilur in vino. CI. Phellandrion pascitur in palustribus, folio api. Bibi- 1 tur semen ejus propter calculos et vesicæ incommoda. LIVRE XXVIL. 245 la graine pour la pierre et les incommodités de la vessie. 1 CII. Le phalaris (phalaris nodosa, L.) a une tige longue, menue, semblable à un chaume ; au sommet, une fleur penchée. La graine res- semble au sésame. Cette graine, prise dans du vin ou du vinaigre, avec du miel et du lait, brise les calculs. Elle guérit aussi les affections de la vessie. î CIII. Le polyrrhizon (25) ales feuilles du myrte et des racines nombreuses. Ces racines, pilées, se donnent dans du vin contre la morsure des serpents ; elles sont bonnes aussi pour les qua- drupèdes. 1 CIV. La proserpinaca ( polygonum avicu- lare, L.) (26), plante commune, est un re- mède excellent contre la piqûre des scorpions. Pilée avec addition de saumure et d'huile où des anchois ont été confits, elle guérit, dit-on, ad- mirablement l’angine (xxvI, 11); on ajoute même que, quelque fatigué qu’on soit, la voix manquât-elle par lassitude, il suffit d'en mettre sous la langue pour être aussitôt délassé, et que si on l’avale il s’en suit un vomissement salutaire. 1 CV. Le rhacoma {rhubarbe, rheum rhapon- ticum, L.) est apporté des contrées situées au delà du Pont. La racine est semblable au costus noir (au, 25), mais plus petite et un peu plus rousse, sans odeur, d’un goût échauffant et astringent ; pilée, elle donne un suc de la couleur du vin, un peu safrané. En topique , elle calme les inflammations etlesfluxions; elle guérit les plaies. Appliquée avec du vin cuit, elle adoucit les fluxions des yeux ; avec du miel, elle est bonne pour les ecchymo- ses ; avec du vinaigre, pour les autres lividités. Réduite en poudre, on la met sur les ulcères ma- lins , et on la donne à l’intérieur, à la dose d’une L CII. Phalaris thyrsum habet longum, tenuem , ceu ca. lamum , in summo florem inclinatum : semen simile sesa- mæ. Et hoc calculos frangit, potum ex vino vel aceto cum melle et lacte. Idem et vitia vesicæ sanat.  CII. Polyrrhizon folia habel myrti, radices mullas. Hæ: tusæ dantur in vino contra serpentes : prosunt et qua- drupedibus. 1 CIV. Proserpinaca herba vulgaris est, eximii adversus Scorpiones remedii. Eadem contrila , addita muria et oleo e mænis, anginam eximie curari tradunt. Præterea et in quantalibet lassitudine recreari defessos , eliam quum obmutuerint, si subjiciatur linguæ. Si devoretur, vomitio- nem sequi salutarem. 1 CV. Rhacoma affertur ex his, quæ supra Pontum sunt, regionibus. Radix costo nigro similis, minor et rufor paullo, sine odore, calfaciens gustu et adstringens. Eadem trita vinicolorem reddit, ad erocum inclinantem. Hllita collectiones inflammationesque sedat: vulnera sanat : epiphoras oculorum sedat ex passo illita : insignita cum melle, et alia liventia ex aceto. Farina ejus inspergitur contra cacoethe, et sanguinem rejicientibus drachmæ pondere in aqua. Dysentericis etiam et cœliacis, si febri ) drachme, dans de l’eau, pour l’hémoptysie ; on l’administre pour la dyssenterie et le flux célia- que, dans du vin s’il n’y a pas de fièvre, dans de l’eau s’il y en a. On la broie plus aisément quand on l’a fait tremper auparavant pendant la nuit, La décoction se donne en boisson, à double me- sure, pour les ruptures, les convulsions, les con- tusions, les chutes de haut. Quand il y a douleur 2 de poitrine, on ajoute un peu de poivre et de myrrhe. Si l'estomac est relâché, on l’administre dans de l’eau froide ; de même pour les toux invé- térées et l’expectoration purulente; de même pour le foie, la rate, la coxalgie, les affections des reins, l’asthme, l’orthopnée. Pilée à la dose de trois oboles, et prise dans du vin cuit, elle guérit les irritations de la trachée-artere; la dé- coction produit le même effet. Dans du vinaigre, en topique, elle guérit le lichen. On la prend en boisson pour les flatuosités, les refroidissements, les fièvres froides, le hoquet, les tranchées, les distensions intestinales , les pesanteurs de tête, les vertiges mélancoliques, les courbatures et les convulsions. CVI. Aux environs d’Ariminum on connaît 1 une plante appelée réséda (reseda alba, L.) : elle dissipe les fluxions et toutes les inflamma- tions. Ceux qui l’emploient ajoutent ces paroles : Réséda, sois le réséda (sédatif) des maladies ; sais- tu, sais-tu qui a ici fait ses petits? que les racines n’aient nitête ni pieds. On doit dire ces paroles trois fois et cracher trois fois. CVII. Le stœchas (/avandula stœchas, L.)1 ne croît que dans les îles (111, 11, 3) de même nom. C’est une plante odorante. Elle a le feuil- lage de l’hysope, et le goût amer. En boisson elle est emménagogue ; elle soulage les douleurs de poitrine. On l’incorpore aussi dans les antidotes. carent, in vino : sin aliter , ex aqua. Facilius teritur, nocte antecedente madefacta. Datur et decoctum ejus bibendum duplici mensura ad rupta, convulsa, contusis, ex sublimi devolutis. Si pectoris sint dolores, additur piperis aliquid 2 et myrrhæ : si dissolutio stomachi, ex frigida aqua su- mitur : sic et in tussi vetere, ac purulentis exscreationi- bus : item hepaticis, splenicis, ischiadicis : ad renum vilia, suspiria, orthopnæas. Arteriæ scabritias sanat ex passo , tribus obolis potis trita, aut decoctum ejus. Liche- nas quoque ex acelo imposita sanat. Bibitur contra in- flationes, et perfrictiones , febres frigidas, singultus, tor- mina, asperitates, capitis gravilates, melancholicas ver- ligines, lassitudinum dolores et convulsiones. CVI. Circa Ariminum nota est herba, quam resedam vocant. Discutit collectiones , inflammationesque omnes : qui curant ea, addunt hæc verba : Reseda, morbos reseda, scisne, scisne quis hic pullos egeril ? radices, nec caput, nec pedes habeant. Hæc ter dicunt, totiesque despuunt. CVII. Stœchas in insulis tantum ejusdem nominis { gignitur, odorata herba, coma hyssopi, amara gustu. Menses ciet potu : pectoris dolores levat. Antidotis quoque miscetur, 246 { CVIIT. (xur.) Le solanum (xx1, 105) (sola- num nigrum, L.) est appelé par les Grecs strych- nos, comme le marque Corn. Celse (De re med., 1, 33), et est astringent et réfrigérant. 1 CIX. Le smyrnion (x1x, 48 et 62) (smyr- nium perfoliatum, L.) a la tige de l’ache, les feuilles plus larges, placées principalement au- tour des rejetons, qui sont nombreux. C'est de ces rejetons que sortent les feuilles, grasses et re- pliées vers la terre. Cette plante a une odeur par- fumée et agréable, avec une certaine âcreté. La couleur est d’un jaune pâle. Elle porte sur ses tiges des ombelles comme l’aneth. La graine est ronde, noire, et se sèche au commencement de l'été. La racine aussi est odorante, d’un goût âcre et piquant, juteuse et molle; elle est noire extérieurement, blanche intérieurement. L’o- deur est à peu près celle de la myrrhe, d’où le nom de la plante. Le smyrnion croît sur les col- lines pierreuses ou couvertes de terre. On l’em- ploie comme échauffant. Les feuilles et la racine sont diurétiques et emménagogues. La graine arrête le cours de ventre. La racine, en topique, dissipe les fluxions, les suppurations non ancien- 2 nes, et les duretés. Elle est bonne contre les arai- gnées phalanges et lesserpents, prise dans du vin, avec addition de cachrys, ou depolion, ou de mé- lisse; mais il faut fractionner la dose, parce que, prise tout à la fois, elle est vomitive ; aussi ladministre-t-on quelquefois avec de la rue. La graine ou la racine guérissent la toux et l’or- thopnée, ainsi que les affections de la poitrine, de la rate, des reins, de la vessie ; la racine, les ruptures, les convulsions. Elle facilite aussi les PLINE. Elle est sudorifique et carminative ; aussi dissipe- t-elle les flatuosités de l'estomac. Elle mène à ci- catrisation les plaies. On exprime aussi de cette racine un suc utile pour les femmes et pour les besoins de la poitrine et des viscères ; il est en effet échauffant , digestif et purgatif. La graine se donne en particulier, à l’intérieur, aux hydro- piques, chez lesquels on emploie aussi à l'extérieur et le suc etun cataplasme fait avec l'écorce sèche. On s’en sert enfin dans les ragoûts avec le vin miellé, l'huile et le garum, surtout pour les vian- des bouillies. Le sinon (sison amomum, L.) (27), d’une saveur très-semblable à celle du poivre, est digestif; il est efficace dans les maux d’estomac. CX. Le téléphion (cerinthe aspera) ressem- ble, par sa tige et ses feuilles, au pourpier. Il part de la racine sept ou huit rameaux bien garnis de feuilles épaisses et charnues. IL croît dans les lieux cultivés, et surtout entre les vignes. On l’em- ploie en topique pour le lentigo ; quand ilest sec, on l’enlève. On l’emploie de même pour le viti- ligo, pendant trois mois environ, l’espace de six heures le jour ou la nuit ; puis on applique de la farine d’orge. Le téléphion guérit les blessures et les fistules. CXI. Le trichomanes (asclepium trichomanes) 1 {xxv, 86) ressemble à l’adianton (xx17, 30), mais il est plus grêle et plus foncé. Les feuilles, semblables à celles de la lentille, sont serrées, amères et opposées. La décoction, prise dans du vin blanc avec addition de cumin sauvage, guérit la strangurie. En topique, elle empêche les che- veux de tomber, ou s'ils sont déjà tombés, elle les fait repousser. Le trichomanes, pilé et appli- CE 3 accouchements et la sortie de l’arrière-faix. On la donne encore dans du vin, avec le crethmos (crithmum maritimum , L.), pour la coxalgie. qué avec de l’huile, guérit l’alopécie. 11 suffit d’en goûter pour éternuer. CXIL, Lethalitruum ({Aalictrum flavum, L.) 1 1 CVHI. (x) Solanum Græci strychnon vocant,uttradit Cornelius Celsus. Huic vis reprimendi refrigerandique. 1 CIX.Smyrnion caulem habet apii, folia latiora, et maxime circa stolones mullos , quorum a sinu exsiliunt pinguia, ad terram infracta, odore medicato, et cum quadam acrimonia jucundo, colore in luteum languescente, ca- pitibus caulium orbiculatis, ut anethi ; semine rotundo, nigro , quod arescit incipiente æstate, Radix quoque odo- rata, gustu acri mordet, succosa, mollis. Cortex cjus foris niger, intus pallidus. Odor myrrhæ habet qualitatem : unde et nomen. Nascitur etin saxosis collibus et in terre- nis. Usus ejus excalfacere. Urinam et menses cient folia et radix. Semen alvum sistit. Radix collectiones et sup- 2 purationes non veteres, item duritias discutit illita. Prodest et contra phalangia ac serpentes, admixto cachry, aut polio, aut melissophyllo, in vino pota ; sed particulatim, quoniam universitate vomitionem movet. Qua de causa aliquando cum ruta datur, Medetur tussi et orthopnææ semen, vel radix : ilém thoracis, autlienis, aut renum, aut vesicæ vitiis. Radix autem ruptis, convulsis. Partus quoque adjuvat, et secundas 3 pellit. Datur et ischiadicis cum crethmo in vino. Sudores cietet ructus : ideo inflationem stomachi discutit. Vulnera ad cicatricem perducit. Exprimitur et suceus radici , utilis feminis, et thoracis præcordiorumque desideriis : calfacit enim, et concoquit, et purgat. Semen peculiariter hydro- picis datur potu ; quibus et suceus illinitur , et malagmate e cortice arido. Et ad obsonia utuntur cum mulso et oleo, et garo, maxime in elixis carnibus. Sinon concoctio- nes facil, sapore simillima piperi. Eadem in dolore sto- machi efficax. CX. Telephion portulacæ similis est et caule et foliis. { Rami a radice septeni octonive frulicant, foliis cras- sis, Carnosis. Nascitur in cultis, et maxime inter vites. Hlioitur lentigini : et quum inaruit, deteritur. Illinitur et vitiligini, Lernis fere mensibus, senis horis noctis aut diei : postea farina hordeacea illinitur, Medetur et vulneribus et fistulis. CXI. Trichomanes adianto similis est, exilius modo, 1 nigriusque, foliis lenticulæ densis, amaris, adversis inter se. Decoctum ejus strangurias sanat in vino albo potum, addito cumino rustico. Hlitum cobibet capillos defluentes : aut si effluxerint, reparat. Alopeciasque densat tritum et in oleo illitum. Sternumenta quoque gustatu movet. CXIL. Thalitruum folia coriandri habet, pinguiora paulo, { LIVRE a les feuilles de la coriandre, mais un peu plus grasses, et la tige du pavot. Il croît partout, principalement dans les campagnes. Les feuilles, avec du miel, guérissent les ulcères. 1 CXIIL. Le thlaspi est de deux espèces : l’un (capsella bursa pastoris) a les feuilles étroites, de la longueur et de la largeur du doigt, tour- nées vers la terre, divisées à la pointe; la tige d’un demi-pied, non sans branches; la graine renfermée dans une espèce de disque et ressem- blant à la lentille, si ce n’est qu’elle à des bri- sures, d’où le nom de la plante; la fleur est blanchâtre. Ce thlaspi croît dans les sentiers et les haies. La graine, d’un goût âpre, évacue par haut et par bas la bile et la pituite; la dose en est un acétabule {0 litr., 068). On donne cette plante en lavement pour lacoxalgie, jusqu’à ceque le malade rende du sang par les selles (28). Elle est emménagogue aussi; mais elle tue le fœtus. L'autre thlaspi (/anaria annua , L.) (29), nommé par quelques-uns napy (moutarde) persique, a de larges feuilles et de grandes racines. On s’en sert aussi pour la coxalgie, en lavement. Les deux thlaspis sont bons pour les aines ; on recommande à celui qui les cueille de dire qu’il les prend con- tre les maux des aines, contretoutes lesfluxions et contre les plaies , et de les arracher d’une seule main. 1 CXIV. Les auteurs ne décrivent pas la trachi- nia (30), et je crois que la promesse de Démocrite est fausse; car ce serait un prodige si cette plante, portée en amulette, consumait la rate en trois jours. 1 CXV. Le tragonis (xu1r, 36), outragion (Aype- ricum hircinum) (31), ne croît que dans les plages maritimes de l’île de Crète. Il ressemble au genévrier par la graine, la feuille et les bran- ches. Le suc laiteux de cette plante épaissi en Caulem papaveris. Nascitur ubique, præcipue in campes- tribus. Medentur hulceribus folia cum melle, 1 CXHI. Thlaspi duorum generum est, angustis foliis, digitali longitudine et latitudine, in terram versis, in cacu- mine divisis, cauliculo semipedali, non sine ramis, pelta- rum specie semine incluso, lenticulæ effigie, nisi quod in- fringitur, unde nomen. Fles albicat, Nascitur in semitis et sepibus, Semen asperi gustus, bilem et pituitam utrim- que extrahit. Modus sumendi, acetabuli mensura. Prodest et ischiadicis infusum, donec sanguinem trahat. Menses quoque ciet, sed partus necat. Alterum thlaspi, aliqui Persicum napy vocant, latis foliis, radicibus magnis, et ipsum utile ischiadicorum infusioni, Prodest et ingninibus utrumque. Præcipitur, ut qui colligit , dicat sumere se con- tra inguina, et contra omnes collectiones, et contra vulnera, unaque manu tollat. { CXIV. Trachinia herba qualis sit, non traditur. Credo et falsum esse promissum Democrili, Portentosum enim est adalligatam triduo absumere lienes. U OXV. Tragonis, sive tragion, nascitur in Cretæ tantum insulæ marilimis, junipero similis, et semine , et folio, et XXVII. 247 gomme , ou la graine , fait, en topique, sortir les dards enfoncés dans les chairs. On pile la plante récente , et on l'applique avec du vin, ou on em- ploie la plante sèche pulvérisée, avec du miel. Elle fait venir le lait en abondance, et est un re- mède unique pour les mamelles. CXVI. Il y a encore une autre plante appelée tragos (sa/solatraqus) (32) (x11x, 37), et par quel- ques-uns scorpion, haute d’un demi-pied, pous- sant beaucoup de rejetons, dépourvue de feuilles, portant de petites grappes rougeâtres, et don- nant un grain semblable à celui du froment, dont le bout est aigu. Cette plante croît, comme la pré- cédente, sur les plages maritimes. Dix ou douze sommités des rameaux de cette plante, pilées et prises dans du vin, sont un remède pour le flux céliaque, ladyssenterie, l'hémoptysie et les pertes. CX VIT. Le tragopogon ({ragopogon crocifo- lium, L. ), nommé par d'autres come , a la tige petite, les feuilles du safran , la racine longue et douce, et au haut de la tige un calice large et noir. Il croît dans les terrains rocailleux, et est sans usage. CXVIIT. Voilà tout ce que nous avons appris { ou découvert sur les plantes qui soit digne de mémoire. En terminant cette matière, il ne nous paraît pas hors de propos de remarquer que les propriétés des substances végétales varient sui- vant leur ancienneté. C’est, comme nous l’avons dit (xx,3), l’élatérion qui dure le plus longtemps. Le chaméléon noir dure quarante ans; la cen- taurée n’en passe pas douze ; le peucedanum, six ; l’aristoloche et la vigne sauvage se gardent pen- dant une année, à l'ombre. Remarquons qu’au- eun animal, en dehors de ceux qui vivent dans les plantes, n’attaque les racines dont nous avons parlé, excepté le spondyle, espèce d’insecte qui les attaque toutes. ramis. Succus ejus lacteus in gummi spissatus, vel semen, impositione spicula e corpore ejicit : tunditur recens et cum vino illinitur, autsiccæ farina cum melle. Eadem lactis abundantiam facit, mammisque unice medetur, CXVI. Est et alia herba tragos, quam aliqui scorpion vocant , semipedem alta, fruticosa, sine foliis, pusillis ra- cemis rubentibus, grano tritici, acuto cacumine, et ipsa in maritimis nascens. Hujus ramorum x, aut x11, cacumina trila ex vino pota cœliacis, dysentericis, sanguinem ex- screantibus, mensiumque abundantiæ auxiliantur. CXVII. Est et tragopogon, quem alii comen vocant, caule parvo , foliis croci, radice longa, dulci, super cau- lem calyce lato, nigro, Nascitur in asperis, sine usu. CXVIII. Et de herbis quidem memoria digna hactenus 1 aut accepimus, ant comperimus. In fine earum admo- pere non ab re judicamus , aliis alias virium ætates esse. Longissimo tempore durat elateriuom, ut diximus : cha- mæleon niger xL anuis : centaureum non ultra xu. Peu- cedanum sex : et ari tolochia ac vitis silvestris anno in umbra servantur. Et animalium quidem exterorum nullum aliud radices a nobis diclas atlingit, excepta _ 3 248 he CXIX. C’est aussiun fait reconnu, que la force et l'efficacité de toutes les racines est moindre si elles sont recueillies après la maturité du fruit; et qu’il en est de même des graines si on incise avant leur maturité la racine pour en tirer le suc. Au reste, l’habitude amortit l’effet de toutes les plantes ; et les substances dont ons'est servi journellement se trouvent sans action utile ou nuisible alors qu'on a besoin de les employer. Toutes les plantes ont des effets plus puissants dans les lieux froids et exposés à l’aquilon, ainsi que dans les lieux secs. CXX. Il y a de plus parmi les nations des dif- férences considérables. Ainsi nous apprenons que les Égyptiens , les Arabes, les Syriens, les Cili- ciens, sont sujets aux vers et aux lombrics, tandis que les Grecs et les Phygiensen sont com- spondyle , quæ omnes persequitur. Genus id serpentis est. 1 CXIX. Neillud quidem dubitatur, omnium radicum vim effectusque minui , si fructus prius maturescant : item se- minum , ante radice propter succum incisa. Resolvitur au- tem omnium vis consuetudine : et desinunt prodesse, quum opus est, quæ quotidie in usu fuere, æque quam nocere. Omnes vero herbæ vehementiores effectu viribus- que sunt in frigidis locis , et in aquiloniis : item siccis. 1 CXX. Suntet gentium differentiæ non mediocres : si- cut accepimus de tineis lumbricisque, inesse Ægypti, Ara- biæ, Syriæ, Ciliciæ populis : e diverso Græciæ, Phrygiæ PLINE. plétementexempts. Cela est encore moins surpre- nant que de voir, l’Attique et la Béotie étant li- mitrophes, les Thébaiïns sujets à cette incommo- dité, qui épargne les Athéniens. Cette considé- ration nous ramène aux propriétés des animaux eux-mêmes et aux remèdes qu’ils apportent en naissant, les plus sûrs de tous peut-être. En effet, la nature, cette mère de tous les êtres, n’a produit aucun animal uniquement pour serepaître ou pour être la pâture des autres ; elle a encore enfermé dans leurs entrailles des moyens salutaires , elle qui en a mis dans les choses même insensibles : mais ici elle a voulu que ces secours de notre vie, les plus puissants de tous, fussent puisés dans une autre vie; grand et admirable objet qui s’of- fre maintenant à notre contemplation. omnino non innasci. Minus id mirum, quam quod in coufinio Atticæ Bœotiæque Thebanis innascuntur, quum absint Atheniensibus. Quæ contemplatio aufert rursus nos ad ipsorum animalium naluras, ingenitasque iis vel cer- tiores morborum omnium medicinas. Enimvero rerum omuium parens, nullum animal ad hoc tantum ut pasce- retur, aut alia satiaret, nasci voluit : artesque salutares inseruit et visceribus , quippe quum surdis etiam rebus inseruerit. Tum vero illa animæ auxilia præstantissima ex anima alia esse voluit, contemplatione ante cuncta mi rabili. 9 dj 6 6j ds dj dd de M dj Ch Ed 4 6 8 M BE Bd dE Ed 6 9 6 dE ESA 4 D EP SA A DS SE du dd SA 8 Sn SA PS ip Eh ét ds Sn 8 Ep 86 NOTES DU VINGT-SEPTIÈME LIVRE. (1) Divinum Vulg. — Divinam Editt. ante Hard., Bro- tier, Sillig. (2) Etiam quum homo inveniret; éamdemqne omnium parentem et genuisse hæc et ostendisse, nullo vitæ mira- culo majore, si verum fateri volumus. Scythicam herbam Vulg. — J'ai changé la ponctuation. (3) Cæcilius Vulg. — Il faut lire Cælius; voyez la note 25 du livre VII. (4) Ea purgatione quibus datur Vulg. — Ea purgalio quibusdam datur Vet. Dalech. (5) Pline dit au commencement que l’alsine croît dans les bois; et ici, qu’elle croît dans les jardins et sur les murs. 11 s’est exprimé négligemment, en divisant ainsi ce qui est relatif aux lieux de croissance de cette plante. Le fait est qu’elle vient sur les murs de jardin, sur les décom- bres, dans les plaines, mais aussi dans les montagnes jus- * qu’à une hauteur de 1,500 pieds, et sur des rochers om- bragés. Voy. Fraas, Synopsis, p. 235. (6) On a désigné pour cetle plante l'ajuga pyrami- dalis et l’ajuga iva ; mais Pline ne donnant aucune des- cription, et nul autre auteur ancien ne parlant de cette plante, il est impossible de la déterminer. (7) M. Fraas, Synopsis, p. 159, détermine ainsi l’as- clépias des auteurs grecs : « Asclepias Dioscoridis mihi, caule recto velutino, foliis ovato-cordatis, acuminatis, floribus umbellatis, axillaribus, sessilibus, nigro-pur- pureis. » (8) I paraît qu'ici Pline, par le mot de gui, viscum , en- tend l’ixias ou chamæléon (XXIL, 24); c’est du moins ce qui résulte d’un passage de Scribonius Largus, comp. CXCI: Ixia, quam quidam chamæleonta vocant..…. pota mentem abalienat..…. Adjuvantur autem læsi ab ea absin- thio poto cum vino. {9) Porrum nigrum Vulg. — Meiamprasion Vett. Ed. ante Hard. (10) M. Fraas, Synopsis, p. 160, propose, mais avec doute, le cynanchum monspeliacum. (11) Pline se trompe. Le cralægos de Théophraste est le cratægus azarolla , et laquifolia des Latins est le houx. (12) On ne sait ce qu’est le coagulum terrestre. Querques- uns ont indiqué le serapias aborliva. Mais, comme dit Hardouin, c’est une pure divination. (13) La cuisse-de-bœuf, n'étant pas décrite, ne peut être déterminée. Des commentateurs ont indiqué le leonu- rus cardiaca. ° (14) Ea gustu Vulg. — Ea om. Regg. Codd., Edit. Prin- ceps, Brotier. (15) Hyosiris Vulg. — Hyoseris Reg. 1, Brotier. (16) D'après M. Fraas, Synopsis, p. 204, l'hippophæs- {on de Dioscoride est la centaurea spinosa. Cependant il avoue que la phrase, Il n’a ni tige ni fleur, ne convient pas à la centaurea spinosa; mais il ajoute que cette phrase ne convient pas non plus à nulle autre synonymie. Il serait porté à croire que Dioscoride a fait quelque con - fusion, et que l'emploi industriel de la plante indique la cenlaurea nigra,et l'emploi médical l’'euphor bia spinosa. (17) Tenuiora germina multa, in quibus semen tunicu- lis continetur Editt, ante Hard., Sillig. — Tenuiora…….. continetur om. Vulg. (48) Le léontopétalon et le léontopodion sont la même plante. Voy. Dioscoride in Nothis dÈ heunñopov… où GÈ fario. (19) On ne sait ce qu'est le limeum : des commenta- teurs ont désigné le ranunculus thora, L., d'autres le doronicum pardalianches. On ne connaît pas en Gaule de plante assez vénéneuse pour produire les effets indiqués dans ce chapitre. (26) Una sagitla Vulg. — Unam sagittam Chifflet, Sillig. (21) Thiatin Vulg. — Thoti Cod. Reg., Brotier, Sillig. (22) L’othonna est une lante indéterminée, Sprengel a désigné le {agetes patula, L.; mais tous les lagetes sont indigènes de l’Amérique méridionale. (23) Les commentateurs ont désigné l’anthericom lilias trum ; mais M. Fraas, Synopsis, p. 288, désigne le lloydia græca , Salisb. 11 s'appuie sur Dioscoride. A la vérité, il convient que la fin de la description de Pline est en dé- saccord avec cette détermination; mais il pense que le jugement de Pline, si constamment faux dans les choses botaniques, ne doit pas être ici pris en considération. Les autres espèces d’anthericum qu’on a proposées n’ont pas encore élé trouvées en Grèce; mais le {loydia græca est commun, dans tout le territoire, sur des collines et des promontoires de 600 à 1,500 pieds d’élévation (dans le Péloponnèse, dans l’Attique et dans les îles). (24) On ne sait ce qu’est le phellandrion ; les auteurs grecs ne l'ont pas décrit. On a songé au phellandrium aquaticum , L. (25) Le polyrrhizon a été rapporté à l’aristolochia pis- tolochia, L., parce que Pline, XXV, 54, donne le nom de polyrrhizon à une espèce d’aristoloche. Mais cette aristo- loche n’a pas les feuilles de myrte que Pline attribue ici à son polyrrhizon. 11 ne paraît donc pas possible de déter- miner celui-ci. (26) Apulée, c. 18, dit : De proserpinaca, sive poly- gono. Polygonon alii,.…. alii polygonatum ,.…. Romani sanguinariam, Ilali proserpinacam. Les commentateurs en ont conclu que la proserpinaca et le polygonon (voy. XXVII, 91) étaient la même plante. (27) D’après les commentateurs, le sinon de Pline est le sison de Dioscoride, soit par une faute de lecture de la part de Pline, soit par une faute des copistes. (28) Le texte de Dioscoride est : "Eyxÿ£etar à xoi KOÛ ioxtadtmoûs" &yer à xai aux xoûév : Le thlaspi se donne en lavement pour la coxalgie ; en boisson, il fait sortir le sang. I est évident que Pline a lu trop rapidement son texte grec, où il n’est pas question de lavement purgatif qui aille jusqu’au sang. (29) Pour le second thlaspi les commentateurs ont dé- signé la Zanaria annua, L. Mais la description est si écour- tée, qu’il n’y a aucune confiance à mettre en cette déter- mination. (30) On ne sait ce qu'est la trachinia; la description manque. (31) La détermination de cette plante est fort incertaine ; M. Fée la rapporte avec doute au pistachier; M. Fraas, Synopsis, p. 182, à l’origanum maru, mais avec un point d'interrogation. (32) M. Fraas, ib., p. 257, voit dans le tragos l'ephedra distachya. : où dE eoonéâtos, dl nt —— 1 2 = CLROVL00000000000000000000000000000000090000000909200009009909 LIVRE XX VII. I. (r.) Nous aurions épuisé l'exposition de toutes les choses produites entre le ciel et la terre , et il ne resterait à parler que des substances fossiles, si l'étude des propriétés médicinales des herbes et des arbrisseaux ne nous détournait de notre che- min, et ne nous conduisait vers les remèdes, plus puissants, que fournissent les animaux, eux- mêmes sujets aux remèdes. Nous qui avous décrit les plantes, la beauté des fleurs, et tant de végétaux rares et difficiles à trouver, nous tairons-nous sur les ressources qu’il y a dans l'homme même pour l’homme, et sur tous ces remèdes vivants qui sont parmi nous? Non ; d’au- tant que la vieest un tourment sielle n’estexempte de douleurs et de maladies. Nous mettrons ici tous nos soins , au risque de faire naître l’ennui, notre projet étant d’avoir moins d’égard à l’a- grément qu’à l'utilité. Nos recherches s’étendront jusqu'aux choses étrangères et aux usages des bar- bares ; ce que nous rapportons, nous lerapportons sous la garantie des auteurs : cependant nous nous sommes appliqué à ne choisir que des faits établis par l’uniformité des témoignages, et nous avons préféré l'exactitude à l’abondance. Mais il est un avertissement très-nécessaire à donner : nous avons déjà parlé des propriétés des animaux et des découvertes qui leur sont dues ( en effet, ils ne nous ont pas moins servi en découvrant des re- mèdes, qu’ils ne nous servent en nous en fournis- sant ) : ici nous indiquerons seulement les secours LIBER XXVIIT. 0 —— L. (1.) Dictæ erant omnium rerum naturæ, inter cælum ac terram nascentium, restabantque quæ ex ipsa tellure fo- diuntur, si non herbarum ac fruticum tractata remedia auferrent transversos, ex ipsis animalibus quæ sanantur, reperta majore medicina. Qui ergo dixerimus herbas, et florum imagines, ac pleraque inventu rara ac difficilia, iidem, tacebimus quid in ipso homine prosit homini, cæ- teraque genera remediorum inter nos viventia? quum præserlim, nisi carenti doloribus morbisque, vita ipsa pœæna fiat. Minime vero : omnemque insumemus operam , licet fastidii periculum urgeat ; quando ita decrelum est, minorem gratiæ, quam utilitatum vitæ respectum habere. Quin immo externa quoque, et barbaros eliam ritus in- dagabimus., Fides tantum auctores appellet. Quamquam et ipsi consensu prope judicata eligere laboravimus, po- tiusque curæ rerum, quam copiæ institimus. Jllud admo- puisse perquam necessarium est, dictas jam à nobis na- A a ——————_—— médicinaux qu’on y trouve; sujet, du reste, que nous n’avons pas complétement omis dans les livres consacrés aux animaux. Ce qui nous reste à dire, quoique d’un genre différent, y est donc lié. IL. Nous commencerons par l’homme, et notre 1 première recherche sera en lui pour lui-même, où tout d’abord se présente une immense difficulté (xxvux, 3). Les épileptiques boivent le sang des gladiateurs, sorte de coupes vivantes. Quoi ! on ne peut sans horreur voir les bêtes féroces en faire autant dans la même arène ; et ces malades regar- dent commetrès-efficace de recueillir sur l’homme même, et de la plaie béante, le sang chaud, fumant, et pour ainsi dire la vie elle-même, tandis qu’on regarderait comme une monstruo- sité d'approcher une bouche humaine de la plaie saignante d’une bête farouche ! D’autres recher- chent la moelle des fémurs et la cervelle des en- fants. 11 y amêmeeu parmi les Grecs bon nombre 2 de gens qui ont indiqué la saveur de chaque vis- cère, de chaque partie, ayant tout essayé jus- qu'aux rognures des ongles, comme s’il fallait pour recouvrer la santé devenir bête féroce, et mériter la maladie par le remède même : ten- tatives justement frappées d’inutilité, si elles échouent. On ne se permet point de regarder les entrailles humaines : que sera-ce de les manger! Qui a inventé ces horreurs? C'est toi que j'aceuse ici, destructeur de tout droit turas animalium, et quæ cujusque essent inventa (neque enim minus profuere medicinas reperiendo, quam pro- sunt præbendo), nunc quæ in ipsis auxilientur indicari, neque illie in totum omissa. Itaque hæc esse quidem alia, illis tamen connexa. IL. Incipiemus autem ab homine, ipsum sibi exquiren- { tes, immensa statim difficultate obvia, Sanguinem quoque gladiatorum bibunt, ut viventibus poculis, comitiales morbi : quod spectare facientes in eadem arena feras quoque horror est. At hercule illi ex homine ipso sorbere efficacissimum putant calidum spirantemque, et una ipsam animam ex osculo vulnerum : quum plagis ne ferarum quidem admoveri ora fas sit humana. Alii me- dullas crurum quærunt, et eerebrum infantium. Nec 2 pauci apud Græcos, singulorum viscerum membrorum- que etiam sapores dixere, omnia persequuli usque ad resegmina unguium : quasi vero sanitas videri possit, feram ex homine fieri, morboque digoum in ipsa medi- cina : egregia hercule frustratione, si non prosit. Adspici humana exta nefas habêtur : quid mandi? Quis ista in- venit ostenta? Tecum enim res erit, eversor juris hamani, LIVRE XXVII. humain, artisan de monstruosités, qui as le premier fait de tels essais, sans doute pour 8 que les hommes ne t’oubliassent point! Quel est celui qui a songé à goûter de chaque par- tie humaine? Quelle conjecture l’a conduit? Quelle peut avoir été l’origine d’une telle méde- cine ? Qui a su rendre les poisons plus innocents que les remèdes? Je veux que ces horribles usages soient dus à des barbares , à des étran- gers.. Mais les Grecs ne les ont-ils pas faits leurs ? Il existe des mémoires de Démocrite où l'on trouve que les os de la tête d’un malfaiteur sont plus utiles pour certaines maladies, et pour d’autres ceux de la tête d’un ami et d’un 4 hôte. Apollonius a écrit que c'était un excellent remède pour le mal de dents, @e scarifier les gencives avec une dent d’un homme mort de mort de violente ; Miletus, que le fiel de l’homme guérissait les cataractes. Artémon a fait boire, Jans le crâne d’un homme tué et non brülé, de l'eau puisée à une fontaine la nuit, pour l’épilep- sie; Antæus a fait avec le crâne d’un pendu des pilules pour la morsure du chien enragé. Bien plus, les hommes ont servi à guérir les bêtes : dans la tympanite des bœufs, on a perforé les cornes, et on y à introduit des os humains ; dans certaines maladies des pores, on leur a donné du froment qui avait passé la nuit dans un endroit où avait été tué ou brûlé un homme. Loin de 5 nous, loin de nos écrits de pareilles choses! Nous ne rapporterons pas d’abominables pratiques, mais nous indiquerons les remèdes que peut fournir l’homme : ainsi le lait des nouvelles ac- couchées a pu être utile, de même que la sa- live, les attouchements et choses semblables, Nous ne regardons pas la vie comme tellement désirable, qu'il faille la prolonger à tout prix. Qui que tu sois qui penses autrement, tu n’en monstrorumque artifex , qui primus ea condidisti : credo, 3 ne vita tui oblivisceretur. Quis invenit singula membra humana mandere ? qua conjectura inductus ? Quam potest medicina ista originem habuisse? Quis veneficia innocen- tiora effecit, quam remedia ? Esto, barbari externique ritus invenerint : etianne Græci suas fecere has artes? Exstant commentationes Democriti, ad alia noxii hominis e capite ; ossa plus prodesse : ad alia, amici et hospitis. Jam vero vi inleremti dente gingivas in dolore scarilicari, Apollo- nius efficacissimum scripsit : Miletus, oculorum suffu- siones felle hominis sanari. Artemon calvaria interfecti, beque cremali, propinavil aquam e fonte noctu comitia- libus morbis. Ex eadem suspendio interemti catapotia fecit, contra canis rabiosi morsus Antæus. Atque etiam quadrupedes homines sanavere : contra inflationes boum, perforatis cornibus inserentes ossa humana : ubi homo occisus esset, aut crematus, siliginem quæ pernoclasset , suum morbis dando. Procul a nobis nostrisque litteris | 5 absint ista. Nos auxilia dicemus, non piacula : sicubi lactis puerperarum usus mederi potuit, sicubi saliva , tactusve corporis, cæteraque similia. Vilam quidem non adeo ex- 251 mourras pas moins, et tu auras vécu souillé ou abominable, Aussi, parmi les remèdes de l’ime on doit mettre au premier rang cette maxime : De tous les biens donnés à l’homme par la nature, il n’en est pas de plus grand qu’une mort oppor- tune ; et ce qu'il y a de mieux en cela, c’est que chacun peut se la procurer. IL. (r1.) Au sujet des remèdes fournis par l’homme, il s'élève d’abord une grande question toujours pendante : Les paroles et les charmes magiques ont-ils quelque puissance? S'ils en ont, il conviendra de les rapporter à l’homme. Consultés en particulier, les gens les plus sages n'en croient rien ; etcependant, en masse, les actes de tous les instants impliquent, sans qu’on s’en aperçoive, la croyance à cette puissance. Ainsi on pense que sans une formule de prière il serait inutile d’immoler des victimes, et que les dieux pe pourraient être convenablement consultés. De plus, il y a des paroles diverses, les unes d’impé- tration, lesautres de dépulsion, d’autres de recom- mandation. Nousavons vu que des personnes revé- tues de magistratures souveraines ont prononcé des formules déterminées : pour n’omettre ou ne transposer aucun mot, un homme prononce la formule qu’il lit surle rituel, un autre est préposé pour suivre toutes les paroles, un autre est chargé de faire observer le silence, un musicien joue de la flûte pour qu'aucune autre parole ne soit entendue; et ces deux faits remarquables sont consignés, à savoir : que toutes les fois qu’un sacrifice a été troublé par des impréca- tions , ou que la prière a été mal récitée, aussitôt le lobe du foie ou le cœur de la victime a dis- paru ou a été doublé, sans que la victime ait bougé. On conserve encore, comme un témoi- gnage immense, la formule que les Décius, père et fils, prononcèrent en se dévouant. On petendam censemus, ut quoquo modo trahenda sit. Quis- quis es talis, æ&que moriere , etiam quum obscœænus vixeris, aut nefandus. Quapropter hoc primum quisque in remediis animi sui habeat : ex omnibus bonis quæ homini tribuil natura, nullum melius esse lempestiva morte : idque in ea optimum, quod illam sibi quisque præstare poterit. HI. (u.) Ex homine remediorum primum maximæ quæstionis, et semper incertæ est, valeantne aliquid verba et incantamenta carminum. Quod si verum est, homini acceptum ferri oportere conveniet. Sed viritim sapien- tissimi cujusque respuit fides. In universum vero omni- bus horis credit vita, nec sentit. Quippe victimas cædi sine precatione non videtur referre, nec deos rile con- suli. Præterea alia sunt verba impetritis, alia depulsoriis, alia commentationis : vidimusque certis precationibus obsecrasse summos magistratus. Et ne quid verborum prætereatur, aut præposterum dicatuf, de scriplo præire aliquem : rursusque alium custodem dari qui altendat : alium vero præponi, qui faveri linguis jubeat : übicinem canere, ne quid aliud exaudiatur : utraque memoria insi- gui, quoties ipsæ di obstrepentes nocuerint, quotiesrg 2 3 2 252 a la prière récitée par la vestale Tuccia, lorsque, accusée d'inceste, elle porta de l’eau dans un crible, l'an de Rome 609. Un homme et une femme, Grecs d’origine ou de quelqu’une des autres nations avec qui nous étions alors en guerre , ont été enterrés vivants dans le marché aux bœufs ; et cela s’est vu même de notre temps. 4 La prière usitée dans ce sacrifice , laquelle est récitée d’abord par le chef du collége des Quin- décemvirs, arrachera certainement à celui qui la lira l’aveu de la puissance de ces formules, puissance confirmée par huit cent trente ans de succès. Aujourd’hui nous croyons que nos vestales retiennent sur place, par une simple prière, les esclaves fugitifs qui ne sont point encore sortis de Rome. Si l'on admet cela, si l’on pense que les dieux exaucent quelques prières ou se laissent ébranler par ces formules, il faut concéder le tout (1). Le fait est que nos pères ont perpétuellement rapporté des exemples confirmatifs, assurant même qu’on peut, ce qui est le plus difficile de tout ceci, attirer la foudre du ciel, comme nous l'avons dit en son lieu (11,54). 1 IV. L. Pison, dans le premier livre de ses An- pales, rapporte que le roi Tullus Hostilius (11, 54), ayant voulu, d’après les livres de Numa, évoquer «Jupiter du ciel à l’aide du sacrifice prescrit par ce prince, fut frappé de la foudre pour n'avoir pas accompli exactement le rit. D'ailleurs beaucoup d’auteurs font voir, qu'avec des paroles on change de grandes destinées et d'importants présages : pendantqu’on jetaitsur le mont Tarpéien les fon- dements du temple, on trouva une tête humaine; des députés furent pour cela envoyés (2) à Olenus Calenus, le plus célèbre des devins d’Étrurie; precatio erraverit : sic repente extis adimi capita vel corda, 3 aut geminari victima stante. Durat immenso exemplo De- ciorum patris fiiiique, quo se devovere, carmen. Exstat Tucciæ vestalis incestæ precatio, qua usa aquam in cribro tulit, anno Urbis paix. Boario vero in foro Græcum Græcamque defossos, aut aliarum genlium, cum quibus 4 tum res esset, etiam nostra ætas vidit. Cujus sacri preca- tionem, qua solet præire Quindecimvirum collegii magis- ter, si quis legat, profecto vim carminum faleatur, ea omnia approbantibus octingentorum triginta annorum even- tibus. Vestales nostras hodie credimus nondum egressa Urbe mancipia fugiliva retinere in loco precatione : quum si semel recipiatur ea ratio, et deos preces aliquas exau- dire, aut illis moveri verbis, confitendum sit de tota coujectione. Prisci quidem nostri perpetuo talia prodidere, difticillimumque ex his, etiam fulmina elici, ut suo loco docuimus. 1 !V. L. Piso primo Annalium auctor est, Tullum Hosti- liurm regem ex Numæ libris eodem, quo illum, sacrificio Jovem cælo devocare conatum, quoniam parum rite quæ- dam fecisset, fulmine ictum : multi vero, magnarum rerum fata et ostenta verbis permutari. Quum in Tarpeio fodien- tes delubro fundamenta, caput humanum invenissent, PLINE. celui-ci, comprenant la gloire et le succès atta- chés à ce présage, essaya de les transporter à sa nation par une question : il traça devant lui sur la terre, avec son bâton, la figure d’un temple; et s’adressantaux députés : « Voici donc ce que vous 2 dites, Romains: c’est ici que sera le temple de Ju- piter très-bon, très-grand, c’est ici quenousavons trouvé la tête. » La tradition constante des An- nales est que le destin aurait passé à l’Étrurie si les députés, prévenus par le fils du devin, n’a- vaient répondu : « Ce n’est pas ici précisément que nous disons que la tête a été trouvée; c’est à Rome. » On rapporte qu’il en fut de même quand un quadrige de terre cuite, destiné à être placé sur le sommet du même temple, eutextraordinai- rement grossi dans le four, et que, une seconde fois, le présage fut fixé à Rome de la même façon. Cela suffit pour montrer par des exemples que l'effet des présages est en notre puissance , et que la valeur qu’ils ont dépend de la manière dont on les reçoit. Du moins, dans la doctrine des augu- 3 res, c’est un principe que les imprécations et les auspices, quels qu'ils soient, sont nuls pour ceux qui au début d’une entreprise quelconque déclarent n’y donner aucune attention, ce qui est un des plus grands bienfaits de la bonté di- vine; car enfin ne lit-on pas dans les lois mêmes des Douze Tables, en termes précis : Celui quijet- tera un sort sur les moissons… ; et dans un autre endroit: Celui qui prononcera un maléfice…. Ver- 4 rius Flaccus cite ses auteurs, auteurs qu'il juge dignes de foi , lorsqu'il dit que dans les siégeson faisait avant tout évoquer par des prêtres romains le dieu tutélaire de la ville, et qu’on lui promet- tait à Rome le même culte ou un culte plusgrand. Ce rit est resté dans la discipline des pontifes, missis ob id ad se legatis , Etruriæ celeberrimus vates Ole- nus Calenus, præclarum id fortunatumque ecernens, inter- rogatione in suam gentem transferre tentavit, scipione prius determinata templi imagine in solo ante se : hoc ergo dicitis, Romani? hic templum Jovis optimi maximi 2 futurum est : hic caput invenimus : constantissima An- palium affirmatione, transiturum fuisse fatum in Etru- riam, ni præmoniti a filio valis legali romani respondis- sent : non plane hic, sed Romæ inventum caput dicimus. Iterum id accidisse tradunt, quum in fastigium ejusdem delubri præparatæ quadrigæ fictiles in fornace crevissent : et iterum simili modo retentum augurium. Hæc satis sint, exemplis ut appareat, ostentorum vires et in nostra po- testate esse : ac prout quæque accepta sint, ila valere. In 3 augurum certe disciplina constat, neque diras, neque ulla auspicia pertinere ad eos, qui quamque rem ingredientes, observare se ea negaverint : quo munere divinæ indulgen- tiæ majus nullum est. Quid? non et legum ipsarum in duo- decim tabulis verba sunt? Qui fruges excantassit. Et alibi, Qui malum carmen incantassit. Verrius Flaccus auctores 4 ponit, quibus credat, in oppugnationibus ante omnia so- litum a Romanis sacerdotibus evocari deum, cujns in tutela id oppidum esset : promittique illi eumdem , aut atu- LIVRE XX VIII. etilest certain que l’on a tenu caché le nom (3) de la divinité tutélaire de Rome, pour empêcher quel- 5 que ennemi d’en faire autant. Au reste, tout le monde craint pour soi d’être l’objet d’impréca- tions ; de là l’usage quand on a avalé des œufs ou des escargots d'en briser aussitôt les coquilles, ou de les percer avec la cuiller. De là cette imitation amoureuse des enchantements, dans Théocrite chez les Grecs, dans Catulle chez les Latins,eten dernier lieu dans Virgile (Ecl. vurr). Beaucoup croient aussi que les ouvrages de poterie se brisent par les paroles ; d'autres admettent que les ser- pents mêmes répondent à l’enchantement par l’en- chantement, qu'ils n’ont que cette sorte d'’intelli- gence, et qu’ils se rassemblent au chant des Mar- 6 ses, même dans le repos de la nuit. On va jusqu’à écrire sur les murailles certaines paroles contre les incendies. Mais il n’est pas aisé de dire ce qui dé- crédite le plus tout cela, ou les mots barbares et impossibles à prononcer, ou les mots latins bizar- res, et qu’on pcut d'autant moins s’empêcher de trouver ridicules, que notre imagination attend toujours quelque chose d’infini, de capable d’é- branler la divinité, ou plutôt d’assez puissant pour lui commander. Homère (O4., x1x, 457) a dit qu'Ulysse arrêta par un charme le sang qui s’échappait d’une blessure reçue à la cuisse; 7 Théophraste ( De enthusiasmo , ap. Athen. x1v, p. 624), que la coxalgie est guérie par le même moyen. Caton a rapporté une formule bonne pour les luxations (xvir, 46, 6); M. Varron, pour la goutte. Le dictateur César, après une chute dange- reuse de voiture, ne manquait jamais, à ce qu'on rapporte, dès qu'ilétait assis en voiture, de répéter trois fois une certaine formule, pour être garanti pliorem apud Romanos cultum. Et durat in Pontificum disciplina id sacrum ; constatque ideo occultatum , in cujns dei tutela Roma esset, ne qui hostium simili modo age- 5 rent. Defigi quidem diris deprecationibus nemo non me: tuit. Huc pertinet ovorum , ut exsorbuerit quisque, caly- ces, cochlearumque, protinus frangi, aut eosdem cochlea- ribus perforari. Hine Theocriti apud Græcos, Catulli apud nos, proximeque Virgilii incantamentorum amätoria imi- tatio. Figlinarum opera multi rumpi eredunt tali modo : non pauci etiam serpentes ipsas recanere : el hunc unum illis esse intellectum, contrahique Marsorum cantu, etiam 6 in nocturna quiete. Eliam parietes incendiorum depreca- tionibus conscribuntur. Neque est facile dictu, externa verba atque ineffabilia abrogent fidem validius, an latina inopinata, et quæ ridicula videri cogit animus, semper aliquid immensum exspectans, ac dignum Deo movendo, immo vero quod numini imperel. Dixit Homerus, proflu- vium sanguinis vulnerato femine Ulyssem inhibuisse car- 7 mine : Theophrastus, ischiadicos sanari, Cato prodidit lu- xalis membris carmen auxiliare ; M. Varro podagris. Casa- rem dictatorem post unum ancipilem vehiculi casum , ferunt semper, ut primum consedisset, id quod plerosque nunc facere scimus, carmine ler repetito securitatem itine- rum aucupari solitum. 253 d’accident en voyage; précaution qu'aujourd'hui, à notre connaissance, on prend généralement. V. Pour confirmer ce qui vient d’être dit, je veux en appeler au sentiment intime de chacun. Pourquoi, en effet, noussoubaitons-nous récipro- quement une heureuse année au premier jour de l’an? Pourquoi, dans les purifications publiques, choisit-on pour conduire les victimes des gens porteurs de noms heureux? Pourquoi usons-nous d’adoration particulière pour prévenir les malé- fices, invoquant la Némésis grecque, dont, pour cette raison, la statue est à Rome dans le Capi- tole, bien que cette déesse n’ait point de nom en latin (xr, 103) ? Pourquoi, lorsque nous parlons des morts, protestons-nous que nous n’en voulons point à leur mémoire? Pourquoi croyons-nous 2 que les nombres impairs ont pour toutechose plus de vertu, vertu qui se reconnaît dans les fièvres à l’observation des Jours ? Pourquoi aux premiers fruits disons-nous que ceux-ci sont vieux, et que nous en souhaitons de nouveaux? Pourquoi sa- lue-t-on ceux qui éternuent, ce que Tibère, qui était certainement le plus sombre des hommes, exigeait, dit-on, même en voiture ? Quelques per- sonnes trouvent qu’il est plus religieux alors de nommer ceux qu’on salue. Les absents { c’est une opinion reçue )sont avertis que l’on parle d'eux par le tintement dé leurs oreilles. Attale [ Philométor] assure que si en voyant un scorpion on dit deux, l'insecte s’arrête, et ne pique point. Et, à propos de scorpion, personne en Afrique n’entreprend quoi que ce soit sans avoir prononcé auparavant le mot Afrique ; tandis que dans les autres pays on commence par demander aux dieux leur bonne volonté. Est-on à table, nous voyons chacun _ V. Libet hanc partem singulorum quoque conscientia { coarguere. Cur enim primnm anni incipientis diem læ- tis precationibus invicem faustum ominamur ? Cur pu- blicis lustris etiam nomina victimas ducentium prospera legimus? Cur et fascinationibus adoratione peculiari occurrimus ali, græcam Nemesin invocantes : cujus ob id Romæ simulacrum in Capitolio est, quamwis lati- pum nomen non sit? Cur ad mentionem defunctorum , testlamur memoriam eorum a nobis non sollicitari ? Cur 2 impares numeros ad omnia vehementiores credimus : idque in febribus dierum observatione intelligitur? Cur ad primitias pomorum, hæc velera esse dicimus, alia nova oplamus ? Cur sternumentis salutamus ? quod etiam Tiberium Cæsarem , tristissimum (ut constat) hominum, in vehiculo exegisse tradunt. Et aliqui nomine quoque consalulare , religiosius putant. Quin et absentes Uinnilu aurium'præsentire sermones de se, receptum est. Allalus affirmat, scorpione viso, si quis dicat duo, cohiberi, nec vibrare ictus. Et quoniam scorpio admonuit, in Africa nemo destinat aliquid, nisi præfalus Africam. In 3 cæteris vero gentibus, deos ante obtestatur , ut velint. Nam si mensa adsit, aonulum ponere tralalitium videnus. Quin etiam multas religiones pollere manifestum est Alius saliva post aurem digito relata, sollicitudinem animij 254 ôter l’anneau qui est au doigt. Il est encore bien d’autres pratiques religieuses. En portant de la salive avec son doigt derrière son oreille, on croit adoucir les inquiétudes de l’esprit. Quand on veut marquer de la faveur le proverbe nous ordonne de nous presser les pouces. Pour saluer nous portons la main droite à la bouche, et nous tournons tout le corps à droite ; inflexion que les Gaulois font à gauche, la regardant comme plus religieuse. Les hommes de toutes les nations s’ac- cordent à frapper dans leurs mains quand il 4 éclaire. Si dans un repas on vient à parler d’in- [32] cendie nous répandons , pour écarter le présage, de l’eau sous les tables. On regarde comme un très-mauvais présage de balayer le plancher quand quelqu'un se lève de table, ou d'ôter la table ou le buffet pendant que boit un convive. Il y a de Servius Sulpicius, homme du premier rang, un écrit où il explique pourquoi il ne faut pas quitter la table ; car de son temps on ne comp- tait pas encore plus de tables que de convives. Après un éternument on regarde comme un détestable présage de rapporter un plat ou une table si l’on ne mange pas après cela quelque chose, ou de cesser complétement de manger. Ces pratiques ont été établies par ceux qui croyaient les dieux présents dans toutes les affaires et à tous les instants, et qui par cette piété nous les ont laissés propices , malgré nos vices. On a en- core noté qu’il ne s'établit un silence complet et soudain dans une table que lorsque le nombre des convives est pair, et qu’il en résulte danger pour la considération de l’un quelconque d’entre eux. Anciennement on rendait un morceau tombé de la main, du moins à table; et on défendait de souffler dessus pour le nettoyer. On tire au- gure des paroles ou des pensées dans le moment propiliat. Pollices, quum faveamus , premere etiam pro- verbio jubemur. In adorando dexteram ad osculum referimus, totumque corpus circumagimus : quod in læ- vum fecisse , Galliæ religiosius credant. Fulgetras pop- 4 pysmis adorare, consensus gentium est. Incendia inter epulas nominata , aquis sub mensas profusis abominamur. Recedente aliquo ab epulis, simul verri solum : aut bi- bente conviva , mensam vel repositorium tolli, inauspi- catissinuim judicatur. Servii Sulpitii principis viri com- mentatio est, quamobrem mensa linquenda non sit :nondum enim plures, quam convivæ, numerabantur. Nam ster- numento revocari ferculum mensamve, si non poslea gustetur aliquid, inter diras habetur, aut omnino non 5 esse. Hæc instituere illi, qui omnibus negoliis horisque interesse credebant deos : et ideo placatos etiam viliis nostris reliquerunt. Quin et repente conlicescere convi- viure adnotatum est, non nisi in pari præsentium nu- mero : isque famæ labor est, ad quemcumque eorum pertinens. Cibus etiam e manu prolapsus reddebatur, uti- que per mensas : vetabantque mundiliarum causa deflare. Et sunt condita auguria, quid loquenti cogitantive id acciderit : inter exsecratissima , si pontifici accidat Ditis PLINE. où cet accident arrive, accident qui est du plus funeste présage s’il échoit à un pontife célébrant le repas de Pluton. L’expiation est de remettre le morceau sur la table, et de le brüler en pré- sence du dieu Lare. On assure que les médica- ments sont inutiles si avant de les administrer on les a posés par hasard sur une table. Se cou- £ per les ongles pendant les marchés de Rome sans dire mot et en commencant par l'index est re- gardé comme de mauvais augure pour les affaires pécuniaires. On dit que toucher à ses cheveux le dix-septième jour de la luneet le vingt-neuvième les empêche de tomber et préserve du mal de tête. Une loi rurale observée dans la plupart des métai- ries de l'Italie défend aux femmes en marchant dans Ja campagne de tourner leurs fuseaux, ou même de les porter découverts, parce que c’est contraire à toute chose espérée, et particulière- ment aux moissons. Il n’y a pas longtemps, 7 M. Servilius Nonianus, prince de la cité, à la première crainte de l'ophthalmie, avant d’arti- culer le nom du mal, et avant que personne lui en eût parlé, portait au cou un papier enveluppé dans du linge, et marqué des deux lettres grecques Pet A : Mutianus, trois fois consul, portait de la même facon une mouche vivante dans un petit linge blanc; et ces deux personnages affirmaient qu’à l’aide de ces amulettes ils étaient préservés de l’ophthalmie. Il existe contre la grêle contre plusieurs sortes de maladies, contre les brûlu- res, certaines incantations, dont quelques-unes même ont été éprouvées; mais, au milieu de la grande diversité des opinions, je n'ose les faire connaître, et là-dessus je laisse chacun penser ce qu'il voudra. VL (ur.) En parlant des singularités des na- 4 tions (vir, 2), nous avons fait connaître des causa epulanti, In mensa utique id reponi, adolerique ad Larem, piatio est. Medicamenta, priusquam adhi- beantur, in mensa forte deposita, negant prodesse, Ungues 6 resecari nundinis Romanis tacenti, atque a digito indice, multorum pecuniæ religiosum est. Capillum vero con- trectari, contra defluvia ac dolores capitis XVII luna, atque XXIX. Pagana lege in plerisque Italiæ prædiis cavetur , ne rmulieres per ilineraambulantes torqueant fusos aut omnino detectos ferant, quoniam adversetur id omnium spei, præ- cipueque frugum. M. Servilius Nonianus, princeps civitatis, 7 non pridem in metu lippitudinis , priusquam ipse eam no- minaret, aliusve ei prædiceret, duabus litteris græcis p et A , chartam inscriptam , circumligatam lino , subnectebat collo : Mutianus ter consul , eadem observatione viventem muscam in linteolo albo : his remediis carere ipsos lip- pitudine prædicantes. Carmina quædam exstant contra grandines, contraque morborum genera , contraque am- busta, quædam etiam experta : sed prodendo obstat in- gens verecundia in tanta animorum varietate. Quapropter de his, ut libitum cuique fuerit, opinetur. VI. (ur. ) Hominum monstrificas naturas et veneficos 1 aspects, diximus in porlentis gentium , et mullas anima LIVRE XX VIN. hommes à nature monstrueuse et à regard mal- faisant, ainsi que plusieurs propriétés des ani- maux, qu'il est superflu de répéter. Le corps de certains hommes est tout entier médicinal : par exemple, les hommes de ces familles redoutées des serpents guérissent les personnes mordues, soit par un simple attouchement, soit par une légère succion. À cette catégorie appartiennent les Psylles, les Marses, et ceux qu’on nomme Ophiogènes (vir, 2, 5) dans l’île de Chypre (4). Un certain Evagon, appartenant à cette famille et député à Rome, fut, par forme d'expérience , mis par les consuls dans un tonneau rempli de ser- pents, qui, à l'admiration universelle, ne firent 2 que le lécher. Le signe commun à cette famille, si elle subsiste encore, est une odeur forte qui se fait sentir au printemps. La sueur même de ces hommes n'était pas moins un remède que leur salive. Les individus qui naissent à Ten- tyris, île du Nil, sont si redoutés des crocodiles (vu, 38), que leur voix seule fait fuir ces ani- maux. La présence de ces différentes espèces d'hommes antipathiques aux serpentssuffit pour guérir, cela est certain ; de.même que les plaies s'aggravent à l’entrée de ceux qui ont été au- trefois mordusipar un serpent ou un chien. Ces derniers font également avorter les couvées des poules et le fruit du bétail. Quand le venin est une fois entré dans le corps, il en reste tant, que les personnes qui ont été infectées devien- nent elles-mêmes venimeuses : le remède est de leur faire d’abord laver les mains, et d’asper- 3 ger avec cette eau ceux que l’on traite. D’un au- tre côté, les individus qui ont été piqués par le scorpion ne le sont jamais à l’avenir par les fre- lons , les guëpes et les abeilles : on s’en étonnera moins quand on saura qu'un habit qui a été porté lium proprietates , quæ repeti supervacuum est. Quorum- dam hominum tota corpora prosunt : ut ex his familiis quæ sunt terrori serpentibus , tactu ipso levant percussos, suctuve modico. Quorum e genere sunt Psylli, Marsique, et qui Ophiogenes vocantur in insula Cypro : ex qua fa- milia legatus Evagon nomine, a consulibus Romæ in do- lium serpentium conjectus experimenti causa , cireummul- 2 centibus linguis miraculum præbuit. Signum ejus familiæ est, si modo adhuc durat, vernis temporibus odoris virus. Atque eorum sudor quoque medebatur, non modo saliva. Nam in iusula Nili Tentyri nascentes tanto sunt crocodilis lerrori, ut vocem quoque eorum fugiant. Horum omnium generum in sua repugnantia interventum quoque mederi constat : sicuti aggravari vulnera introitu eorum, qui um- quam fuerint serpentium, canisve dente læsi. lidem gal- linarum incubitus, pecorum fetus, abortu vitiant. Tantum remanet virus, excepto semel malo, ut venelici fiant ve- nena passi. Remedio est, ablui prius manus eorum, aqua- 3 que illa eos, quibus medearis, inspergi. Rursus a scor- pione aliquando percussi, numquam postea a crabronibus, vespis, apibusve feriuntur, Minus miretur hoc qui sciat, veslem a lineis non attingi, quæ fuerit in funere : serpen- 255 à un enterrement n'est pas attaqué par les vers, et qu’on ne peut guère tirer les serpents de leurstrous si ce n’est en employant la main gauche; (1v.) quand on saura que des secrets trouvés par Py thagore un des plus certains est celui-ci, à savoir, que dans les noms imposés aux enfantsun nombre impair de voyelles annonce claudication, perte de la vue, ou autre accident du côté droit; et un nombre pair, du côté gauche. Les accouchements laborieux se terminent, dit-on, à l'instant lors- que quelqu'un fait passer par-dessus la maison où est la femme en travail une pierre ou un trait qui ait tué en trois coups trois animaux, un homme, un sanglier et un ours : le succès est plus probable quand on se sert d’un javelot de vélite tiré, sans avoir touché terre, du corps d’un homme ; porté dans la maison , ce javelot produit les mêmes effets. De la même façon, les flèches ti- rées du corps sans avoir touché la terre, et mises sous le lit, produisent l'effet des philtres : c’est ce qu’on lit dans Orphée et Archélaüs ; et encore, que l’on guérit les épileptiques en leur faisant manger de la chair d’une bête percée du fer avec lequel un homme a été tué, Quelques individus ont une vertu médicinale en certaines parties de leur corps; tel était le pouce du roi Pyrrhus, comme nous l'avons dit (vx, 2, 12). A Élis on montrait une côte de Pélops, qu’on assurait être d'ivoire. Aujourd’hui encore, bien des gens, par religion , ne veulent pas se raser les signes au visage. VII. La salive d’un homme à jeun est, comme nous l’avons enseigné (vir, 2, 7 ), le premier des antidotes contre les serpents ; mais il importe d'en signaler à la société les autres propriétés. Nous crachons pour nous préserver de l’épilepsie, c’est - à-dire que nous repoussons la contagion. De la les ægre præterquam læva manu extrahi;(rv.)e Pytha- goræ inventis non temere fallere, impositivorum nomi- num imparem vocalium numerum, clauditates, oculive orbitatem , ac similes casus dextris assignare partibus, pa- rem lævis. Ferunt difficiles partus statim solvi, quum quis tectum , in quo sit gravida , transmiserit lapide , vel missili, ex his, qui tria animalia singulis ictibus interfecerint, ho- minemn, aprum, ursum. Probabilius id facit hasta velitaris, evulsa e corpore hominis, si terram non attigerit. Eosdem enim illata effectus habet. Sic et sagittas corpore eductas , siterram non attigerint, subjectas cubantibus, amatorium esse, Orpheus et Archelaus scribunt. Quin et comitialem morbum sanari cibo e carne feræ occisæ eodem ferro, quo homo interfectus sit. Quorumdam partes medicæ sunt, si- culi diximus de Pyrrhi regis pollice. Et Elide solebat os- tendi Pelopis costa, quam eburneam aflirmabaut. Nævos in facie tondere, religiosum habent etiam nunc multi. VII. Hominum vero in primis jejunam salivam, contra serpentes præsidio esse, docuimus. Sed et alios eflicaces ejus usus recognoscat vita. Despuimus comitiales morbos, hoc est, contagia regerimus. Simili modo et fascinaliones repercutimus, dextræque clauditatis occursum. Veniam 4 FS 256 même façon, nous écartons les fascinations et le mauvais présage de la rencontre d’une personne boitant du pied droit. Nous demandons aux dieux grâce pour quelque espérance trop présomptueuse en erachant dans notre sein. Par la même rai- son, il est d'usage dans tous les remèdes de cra- cher trois fois en conjurant le mal, et d’aider ainsi les effets des médicaments, comme aussi de mar- quer trois fois avec de la salive, à jeun, les fu- 2 roncles naissants. Voici quelque chose de mer- veilleux, mais facile à expérimenter : si on se repent d’avoir porté un coup de près ou de loin, il n’y a qu’à cracher aussitôt dans la paume de la main avec laquelle on a frappé : à l’instant la personne frappée cesse de ressentir de la dou- leur. C’est ce qu’on vérifie souvent après avoir roué de coups une bête de somme, à laquelle ce moyen fait aussitôt reprendre son allure. Quel- ques-uns, au contraire, rendent les coups plus pe- sants en crachant auparavant dans leur main, de la manière susdite. Ne refusons done pas de croire qu’on guérit les lichens et les lèpres en les frottant tous les jours avec de la salive , à jeun; qu'on guérit l’ophthalmie en y faisant pareille onction le matin; les carcinomes, en pétrissant avec de la salive la plante appelée mal de la terre (xx, 54,3); le torticolis, en portant de la salive, à jeun , avec la main droite au jarret droit, avec la main gauche au jarret gauche; qu’enfin, si quelque animalcule est entré dans l’oreille, il suf- fit de cracher dans cette partie pour l’en faire 3 sortir. C’est un préservatif contreles sortiléges, de cracher sur son urine après l’avoir rendue, de cracher dans le soulier du pied droit avant de le mettre, de cracher en traversant un endroit où l’on a couru quelque danger. Marcion de Smyrne, qui à écrit un livre sur les effets des quoque a deis spei alicujus audacioris petimus, in sinum spuendo. Etiam eadem ratione terna despuere depreca- tione, in omni medicina mos est, atque ita effectus adju- vare : incipientes furunculos ter præsignare jejuna saliva. 2 Mirum dicemus, sed experimento facile : si quem pœ- niteat ictus eminus cominusve illati, et statim exspuat mediam in manum, qua percussit, levatur illico percus- sus à pæna. Hoc sæpe delumbata quadrupede approbatur, statim a tali remedio correcto animalis ingressu. Quidam vero aggravant ictus, ante conatum simili modo saliva in manu ingesta. Credamus ergo lichenas. leprasque jejunæ illitu assiduro arceri : item lippitudines, matutina quotidie vélut inunctione : carcinomata, malo terræ subacto : cer- vicis dolorem, saliva jejuni dextra manu ad dextrum po- plitem relala, læva ad sinistram : si quod animal aurem 3 infraverit, et inspuatur, exire. Inter amuleta est, edilæ quemque urinæ inspuere : similiter in calceamentum dex- tri pedis, antequam induatur : item quum quis transeat locum , in quo aliquod periculum adierit. Marcion Smyr- næus, qui de simplicibus effectibus scripsit, rumpi scolo- pendras marinas sputo tradit : item rübetas, aliasque ra- uas : Opilius, serpentes, si quis in biatum carum exspuat. PLINE. médicaments non composés, rapporte que la sa-. live fait er. ver les scolopendres marines, ainsi que les rubètes et les grenouilles. Opilius dit qu’elle fait crever les serpents si on leur crache dans la gueule au moment où ils l’ont béante. Salpé pré- tend qu’on dissipe l’engourdissement d’un mem- bre quelconque en crachant dans son sein, ou en touchant avec de la salive la paupière supé- rieure. Si nous ajoutons foi à ce qui vient d’être 4 dit, croyons encore à l’efficacité des pratiques. suivantes : À l’arrivée d’un étranger, ou quand on regarde un enfant endormi, la nourrice cra- che trois fois, quoiqu'il soit déjà sous la protec- tion du dieu Faseinus, protecteur non-seulement des enfants, mais encore des généraux , divinité dont le culte, confié aux vestales, fait partie de la religion romaine; ce Fascinus qu’on attache au char des triomphateurs comme le médecin de l’en- vie, de même qu’une voix chargée d’une sem- blable expiation les avertit de se retourner (5), afin de conjurer derrière eux la fortune, ce bour- reau de la gloire. VIII. La morsure de l’homme compte parmi les plus dangereuses. Le remède est le cérumen; ce qui ne doit point étonner , puisque cette ma- tière, appliquée sur-le-champ, guérit les blessures faites par les scorpions et les serpents. Le céru- men provenant des oreilles de la personne blessée vaut mieux pour elle ; il guérit aussi les envies. Une dent humaine réduite en poudre est un anti- dote contre la morsure des serpents. IX. Les premiers cheveux qu’on coupe aux enfants, et en général les cheveux de tous les impubères , attachés autour des membres gout- teux, calment, dit-on, les attaques. Les che- veux des hommes guérissent dans du vinaigre les morsures des chiens, dans de l’huile ou du t Salpe, torporem sedari quocumque membro insfupente, si quis in sinum exspuat : aut si superior palpebra saliva tangalur, Nos si hæc, et illa credamus rite fieri : extranei interventu, aut si dormiens spectetur infans, a nutrice terna adspui : quamquanm illos religione tutatur et Fas- cinus, imperatorum quoque, non solum infantium custos, qui deus inter sacra romana à vestalibus colitur, et cur- rus triumphantium , sub his pendens, defendit medicus invidiæ : jubetque eosdem respicere similis medicina lin- guæ, ut sit exorata a tergo Fortuna gloriæ carnifex. VIUL. Morsus hominis inter asperrimos quoque nu- meratur. Medentur sordes ex auribus : ac ne quis miretur, etiam scorpionum jictibus serpentiumque, stalim impo- sitæ. Melius e percussi auribus prosunt : ila et reduvias sanari. Serpentium vero ictum , contusi dentis humani fa- rina. IX. Capillus puerorum, qui primum decisus est, podagræ impetus dicitur levare circumligatus : et in totum impubium impositus. Virorum quoque capillus ca- nis morsibus medetur ex acelo : et capilum vulneribus ex oleo aut vino. Si credimus , a revulso cruci, quartanis. Combustus æque capillus , Carcinomali. Pueri qui primus 4 LIVRE XXVIIT. vin les plaies de tête. On dit, s’il faut le croire, que les cheveux d’un homme détaché de la croix guérissent les fièvres quartes. La cendre de cheveux guérit les careinomes. La première dent qui tombe à un enfant, pourvu qu’elle ne touche pas la terre, enchâssée dans un bra- celet et portée continuellement au bras, ga- 2 rantit des maux de matrice. Le gros orteil, lié à l'orteil voisin, guérit les tumeurs des aines. A la main droite, les deux doigts du milieu, légèrement attachés ensemble avec une bandelette de lin, préservent des catarrhes et desophthalmies. Une pierre rendue par un calculeux, attachée sur le pubis, soulage, dit-on, les autres calculeux, gué- rit aussi les douleurs de foie, et accélère l’accou- chement. Granius a ajouté qu’une pierre tirée par la taille était plus efficace. On procure un prompt accouchement à une femme en travail si l’homme dont elle a concu, déliant sa ceinture, la met à cette femme, l’ôte ensuite, après avoir prononcé pour formule : « Je l’ai liée et je la dé- lierai, » etse retire aussitôt. 1 X. Le sang de l’homme même, de quelque partie qu'il sorte, est un topique très-efficace pour l’angine, au dire d’Orphée et d’Archélaüs ; et, appliqué sur la bouche de ceux qui viehnent de tomber d’épilepsie , il les fait se relever aussi- tôt. Suivant d’autres, pour l’épilepsie il faut pi- quer les gros orteils et mettre au visage quelques gouttes du sang qui sort, ou bien qu’une vierge touche le malade du pouce droit ; d’où ils conjec- turent que dans cette maladie il faut user de la chair d'animaux vierges. Eschine, d'Athènes, gué- rissait avec la cendre des excréments les angi- nes, les amygdalites, la chute de la luette et les carcinomes : il appelait ce médicament botryon. 2 Plusieurs sortes de maladies se résolvent au pre- ceciderit dens , ut terram non attingat, inclusus in armil- lam , et assidue in brachio habitus , muliebrium locorum dolores prohibet. Pollex in pede alligatusque proximo 2 digito, tumorés inguinum sedat. In manu dextra duo medii lino leviter colligati, destillationes atque lippitudines arcent. Quin et ejectus lapillus calculoso, alligatus supra pubem , levare cæteros dicitur, ac jocineris etiam dolo- res ; ac celeritatem partus facere. Addidit Granius, effi- caciorem ad hoc esse ferro exemtum. Partus accelerat vicinos, ex quo quæque conceperit, si cinctu suo soluto feminam cinxerit, dein solverit, adjecta precalione se vinxisse, eumdem et soluturum , atque abierit. 1 X. Sanguine ipsius hominis, ex quacumque parle emisso , efficacissime anginam illini tradunt Orpheus et Arcüelaus : item ora, comitiali morbo lapsorum : exsur- gere enim protinus. Quidam, si pollices pedum pungan- tur, exque his guttæ referantur in faciem : aut si virgo dextro pollice attingat : hac conjectura censentes virgi- nes carnes edendas. ‘Æschines Atheniensis excremento- rum cinere anginis medebatur, et tonsillis, uvisque, et carcinomatis. Hoc medicamentum vocabat botryon. 2 Multa genera morborum primo coitu solvuntur, primoque PLINE, — T. I, 257 mier coït ou à la première éruption des règles (vi1, 51, 4); sinon , ces maladies, surtout l’épilep- sie, deviennent chroniques. Bien plus, on assure que les personnes blessées par les serpents et les scorpions sont soulagées par le coit, mais que les femmes qui s’y prêtent souffrent de cette copu- lation. On assure que ceux qui, en se lavant les pieds, se touchent trois fois les veux avec l’eau du bain, ne sont sujets ni à l’ophthalmie ni à aucune incommodité de la vue. XI. La main d’un individu enlevé par une mort 1 prématurée guérit, assure-t-on, par le contact les scrofules, les parotides, les angines. Quelques- uns prétendent qu'il suffit d’être touché du revers de la main gauche d’un mort quelconque, pourvu qu’il soit du sexe du malade. Arracher avec les dents , en tenant les mains derrière le dos, un fragment d’un bois frappé par la foudre, et appli- quer ce fragment sur une dent douloureuse, est, dit-on, propre à enlever la douleur. Il en est qui prescrivent de recevoir sur la dent malade la fu- mée de la dent d’une personne de son sexe, ou d'y attacher une dent canine prise à un mort non enseveli. On dit que laterre trouvée dans un crâne fait tomber les cils ; que s’il y a crû quelque herbe 2 cette herbe mâchée fait tomber les dents, et que les ulcères circonscrits avec un ossement hu- main ne font pas de progrès. D’autres prennent de l’eau de trois puits différents à mesures éga- les, mêlent ces eaux ensemble, en font d’abord une libation dans un vase de terre neuf, et admi- nistrent le restant en boisson pour les fièvres tierces , dans l’accès: les mêmes, pour les fièvres quartes, attachent au cou du malade un frag- ment, enveloppé dans de la laine, d’un clou pris à une croix, ou une corde ayant servi à un crucifie- ment ; et après la guérison ils cachent cet amu- feminarum mense. Aut si hoc non contingit, longinqua fiunt, maximeque comitliales. Quin et a serpente ac scor- pione percussos coitu levari produnt : verum feminas Ve- nere ea lædi. Oculorum vitia fieri negant, nec lippire eos, qui quum pedes lavant , aqua inde ter oculos tangant. XI. Immatura morte raptorum manu, strumas, paro- 1 fidas, guttura , tactu sanari affirmant. Quidam vero cu- uscumque defunceti, dumtaxat sui sexus, læva manon aversa. Et e ligno fulgure icto, rejectis post terga mani- bus demorderi aliquid , et ad dentem qui doleat, admo- veri, remedio esse produnt. Sunt qui præcipiant deutem suffiri dente hominis sui sexus : et eum qui caninus vo- cetur, insepulto exemtum adalligari. Terram e calvaria, psilothrum esse palpebrarum tradunt. Herba vero , si qua ibi genita sit, commanducata, dentes cadere. Ulcera non serpere osse hominis cireumscripta. Alii e tribus pu- teis pari mensura aquas miscent, et prolibant novo fictili : reliquum dant in tertianis accessu febrium bibendum. lidem in quartanis fragmentum clavi a cruce, involutum lana, collo subnectunt ; aut spartum e cruce : liberatoque condunt caverna, quam sol non attingat. XII, Magorum hæc commenta sunt : Ut colem , qua 1 17 258 lette dans une caverne où le soleil ne pénètre pas. 1 XII. Voici des rêveries des mages : Une pierre à rémouleur, sur laquelle on a aiguisé beaucoup de ferrements, mise, sans qu'il le sache, sous l'oreiller d’un homme défaillant par l’effet de quel- que poison, lui fait déclarer ce qu’on lui a donné, en quel lieu, en quel temps, mais sans lui faire nommer l’auteur du crime. Un homme foudroyé qu’on retourne du côté de sa blessure parle aus- sitôt, cela est certain. Quelques-uns, pour guérir les tumeurs des aines, y attachent un fil pris à la toile, auquel ils font neuf ou sept nœuds, nom- mant à chaque nœud quelque veuve ; on attache encore avec un fil un clou ou quelque autre chose sur quoi on ait marché, et on fait porter le tout au malade, pour que la plaie ne fasse aucun mal. 2 On arrache les verrues depuis le vingtième jour de la lune en regardant cet astre, couché sur le dos dans un sentier, en tenant les bras étendus au-dessus de la tête, et en se frottant avec tout ce qu’on pèut attraper. On dit qu’en extirpant un cor au moment où tombe une étoile, on le guérit sur-le-champ que si on verse du vinaigre (6) sur les gonds des portes , il s’y forme une boue qui, appliquée au front, guérit le mal de tête ; que la corde d’un pendu dont on s’entoure les tempes produit le même effet. Si une arête de poisson s’est fixée dans la gorge, il suffit, pour la faire tomber, de plonger les pieds dans l’eau froide ; si c’est un os de quelque autre animal, on appli- que sur la tête des fragments du même os (7); si c’est du pain, on met du même pain dans l’une et l’autre oreille. XTIT. En Grèce, où l’on fait argent de tout, les gymnases ont mis au rang des remèdes les plus efficaces jusqu’à la crassé du corps humain ferramenta sæpe exacula sint, subjectam ignari cervica- libus, de veneficio deficientis, evocare indicium , ut ipse dicat quid sibi datum sit, et ubi, et quo tempore : au- clorem tamen non nominare. Fulmine utique percusso, circumaclum in vulnus hominem loqui prolinus constat. Jnguinibus medentur aliqui, Jicium telæ detractum al- ligantes noyvenis seplenisve podis, ad singulos nominantes viduam aliquam, atque ita inguini adalligantes. Licio et clayum aliudve, quod quis calcaÿerit, alligatum ipsos 2 jubent gerere, ne sit dolori vuluus. Verrucas avellunt a vicesima luna, in limitibus, supini ipsam intuentes , ultra caput manibus porreclis, et quidquid apprehendere , eo fricantes. Clavum corporis, quum cadit stella, si quis distringat , vel cito sanari aiunt : cardinibus ostiorum aceto affuso, lutum fronti illitum , capitis dolorem sedare : item laqueum suspendiosi circumdatum temporibus. Si quid e pisce hæserit faucibus , in aquam demissis frigidam pe- dibus , cadere. Si vero ex aliis ossibus, impositis capiti ex eodem osseossiculis. Si panis hæreat, ex eodem in utram- que aurem addito pane, 1 XIII. Quin et sordes hominis in magnis fecere reme- diis quæstuosorum gymnasia Græcorum : quippe ea stri- gmenta molliunt, calefaciunt, discutiunt, complent, sudore PLINE. (xv, 5). Les râclures du corps des athlètes sont émollientes, éehauffantes, résolutives, incar- nantes, propriétés résultant du mélange de la sueur et de l'huile. On les emploie en pessaire dans l'inflammation et la contraction de la ma- trice. Employées ainsi, elles sont emménagogues. Elles guérissent l’inflammation du siége et les condylomes, les douleurs des nerfs, les luxa- tions, les nodosités des articulations. Les râ- ciures obtenues à la suite des bains sont plus eff- caces pour les mêmes usages; aussi les incor- pore-t-on aux médicaments suppuratifs. Les râ- clures auxquelles on mêle du cérat et de la boue relâchent à la vérité les articulations, réchauffent et résolvent avec plus d’efficacité, mais ont moins de vertu pour le reste. Des auteurs très-célèbres 2 ont proclamé (recherche impudente et qui dépasse toute croyance) le fluide spermatique comme un remède souverain contre les piqüres des scor- pions. D’un autre côté, on recommande pour les femmes , en pessaire, contre la stérilité, le pre- mier excrément rendu par les enfants, et.nommé méconium. Que dis-je ? on est allé jusqu’à râcler ‘les murailles mêmes des gymnases ; et on prétend que ces ordures ont une propriété échauffante, et résolvent les tumeurs. On les applique sur les ul- cères des vieillards et des enfants, sur les écor- chures et sur les brûlures. XIV. Il ne faut pas non plus oublier les remè- des qui dépendent de la volonté humaine : s’abs- tenir de tout aliment ou de toutes boissons , ou seulement de vin, ou de viande, ou de bains, quand la santé exige un de ces. retranche- ments, est rangé parmi les remèdes les plus utiles. Dans cette catégorie entrent l'exercice du corps, celui de la voix, les onctions, les frictions sui- etoleo medicinam facientibus. Vulvis inflammatis contrac- tisque admoventur. Sic et menses cient ; sedis inflamma- tiones et condylomata leniunt : item nervorum dolores , luxata , articulorum nodos. Efficaciorà ad eadem , strig- menta à balineis, et ideo miscentur suppuratoriis medica- mentis. Nam illa, quæ sunt e ceromate permixta cœno, articulos tantum molliunt , calefaciunt , discutiunt effica- cius : sed ad cætera minus valent. Excedit fidem impu- dens cura , ‘qua sordes virililatis contra scorpionum ictus singularis remedii , celeberrimi auctores clamant. Rursus in feminis, quas infantium alvo editas in utero ipso contra sterilitatem subdicensent : meconium vocant. Immo etiam ipsos gymnasiorum rasere parietes ; el illæ quoquie sordes excalfactoriam vim habere dicuntur : panos discutiunt. Ulceribus senum puerorumque, et desquamatis ambustis- ve illinuntur. XIV. Eo minus omitli convenit ab animo hominis pen- dentes medicinas. Abstinere cibo omni, aut potu, alias vino tantum aut carne, alias balineis, quum quid éorum postulet valetudo, in præsentissimis remediis habetur. His remediis adnumeratur exercitatio, intentio vocis, ungui, fricari cum ratione, Vehemens enim fricatio spissat, lenis mollit : mulla adimit corpus, auget modica. In primis CES +2 1 LIVRE XXVIH. 259 vant l’art. Une friction forte resserre, une fric- tion douce amollit; fréquente, elle amaigrit ; modérée, elle engraisse. Mais rien n’est plus sa- lataire que de se promener ou de se faire porter, et cela de plusieurs façons : l’équitation est très- bonne à l'estomac et aux cuisses; la navigation, à la phthisie (xxx1, 33); le changement de lieu, aux maladies de longue durée. On peut encore se guérir par le sommeil ou par le lit, ou par des 2 vomissements non trop répétés. Coucher sur le dos est avantageux à la vue; sur le ventre, à la toux ; sur les côtés, au rhume. Suivant Aristote et Fabianus, c’est vers le printemps et l'automne qu’on rêve le plus, et dans le coucher sur le dos, tandis que dans le coucher sur le ventre on ne rêve pas. Théophraste prétend que la digestion se fait plus rapidement sur le côté droit, et plus difficilement sur le dos. Le plus puissant des re- mèdes, qu’on peut toujours s’administrer soi- même, c’est le soleil, ainsi que les frictions avec les linges et les brosses. Se faire verser de l’eau chaude sur ia tête avant le bain de vapeur, et de l'eau froide ensuite, est une pratique très-salu- 8 taire ; de même, prendre de l’eau froide avant les aliments, en boire de temps en temps en man- geant, en avaler avant de s'endormir, et, si cela convient, interrompre son sommeil pour en re- prendre encore. Il faut remarquer qu'aucun ani- mal n’aime à boire chaud, et qu’ainsi boire chaud n’est pas naturel. On a des expériences qui prou- vent que pour empêcher la mauvaise haleine il faut se laver la bouche aveo du vin pur avant des’endormir ; qu’il faut se la rincer le matin avec de l’eau froide, un nombre impair de fois, pour se préserver du mal de dents; qu’on se garantit de l’ophthalmie en se lavant les yeux avec de l'oxyerat ; (v.) qu'enfin un régime varié, sur le- quel on ne s’observe pas (8), contribue à la santé vero prodest ambulatio, gestatio , et ea pluribus modis. Equitatio stomachoet coxis utilissima : phthisi navigalio : longis morbis locorum mutatio. Item somno mederi sibi, 2 aut lectulo, aut rara vomitione. Supini cubitus oculis con- ducunt, at proni tussibus, in latera adversum destilla- Liones. Aristoteles et Fabianus plurimum somniari circa ver et autumnum tradunt, magisque supino eubitu, at prono nihil. Theophrastus celerius concoqui dextri lateris incubitu, difficilius a supinis. Sol quoque remediorum maximum ab ipso sibi præstari potest, sicut linteorum stri- giliumque vehementia : perfundere caput calida ante bali- nearum Vaporationem , et postea frigida, saluberrioum 3 intelligitur, Item præsumere cibis, et interponere frigidam, ejusdemque potu somnos antecedere, et si libeat, inter- rumpere. Notandum, nullum aliud animal calidos potus sequi, ideoque non esse naturales. Mero ante somnos col- luere ora, propter halitus : frigida matutinis impari numero ad cavendos dentium dolores : item posca oculos contra lippitudines, certa experimenta sunt : (+. ) sicut totius cor- & poris valetudini varietatem victus inobservatam. Hippo- crates tradit non prandentium exta celerius senescere. Ve- # générale. Hippocrate (De rat. vict. ucut.) assure 4 que les entrailles des personnes qui ne déjeu- nent passe fatiguent plus tôt que celles desautres; mais il a fait cette observation en vue d’un régime modéré, et non des festins ; car dans le fait la tem- pérance est ce qu’il y a de plusutile. L. Lucullus avait chargé un de ses esclaves de réprimer sa gourmandise, et, comble d’ignominie, un vieil- lard chargé de triomphes se faisait arrêter la main à table, même quand'il dinait au Capitole, N'est-il pas honteux d’obéir plus facilement à son esclave qu’à soi-même ? XV. (vi.) Les éternuments provoqués par 1 une plume soulagent la pesanteur de tête. On dit que baiser les naseaux d’une mule produit le même effet. Les éternuments font cesser le ho- quet. Pour le hoquet, Varron conseille de se gratter alternativement la paume de chaque main ; et on prescrit communément de transporter son anneau de la main gauche au plus long doigt de la droite, ou de plonger les mains dans de l’eau chaude. Théophraste dit que les vieillards éter- nuent plus difficilement que les autres. XVI. Démocrite condamnait les plaisirs de l'amour comme une action violente, dans laquelle s'élance du corps humain un autre homme. Il est certain que le mieux est d’en user rarement : cependant ils donnent du ton aux athlètes de- venus trop pesants, et rétablissent la voix quand de claire elle devient voilée. Ils guérissent les douleurs des lombes, l’obscurcissement de la vue, l’aliénation et la mélancolie. XVII, Se tenir assis, les doigts entrelacés les 1 uns dans les autres en engrenure, aupres d'une femme grosse ou d’une personne à qui l'on administre un médicament, est un maléfice ; dé- couverte qu’on fit, dit-on,quand Alemène accou- cha d’Hercule. C’est encore pis si les doigts em- rum id remediis cecinit, non epulis : quippe multo utils- sima est temperantia in cibis. L. Lucullus hanc de se præ- fecturam servo dederat : ullimoque probro manus in cibis triumphali seni dejiciebatur vel in Capitolio epulanti, pu- Jenda re, servo suo facilius parere, quam sibi. XV. (vi) Sternumenta pinna gravedinem emendant : À et si quis mulæ nares, ut tradunt , osculo attingat ; ster- numenta et singultum. Ob hoc Varro suadet palmam allerna manu scalpere. Plerisque annulum e sinistra lg longissimum dexteræ digitum transferre , aut in aquam fer ventem manus immergere, Theophrastus senes laboriosiys sternuere dicit. XVI. Venerem dampavit Democritus, ut in qua homo i alius exsiliret ex homine. Est hercule raritas ejus utilior. Athletæ tamen torpentes restituuntur Venere; VOX revo- catur, quum e candida declinat in fuscam. Medelur el lum- borum dolori, oculorum hebetationi, mente caplis ac me- lancholicis, sat XVIL. Assidere gravidis, vel quum rèmedium alicui ad 1 hibeatur, digitis pectinatim inter se implexis, veneficium est : idque compertum tradunt Alcmena Herculem pa- 17. 260 brassent un seul genou ou tous les deux. Il ya encore maléfice à mettre les cuisses tantôt sur un genou, tantôt sur l’autre; aussi nos ancêtres ont défendu, dans les assemblées des généraux et des magistrats, cette posture, comme mettant obs- tacle à tout ce qui pouvaits’y traiter. Ils l’ont dé- fendue aussi dans les sacrifices et les prières pu- 2 bliques. Quant à l’usage de se découvrir la tête en présence des magistrats, ils l'ont établi, non comme marque de respect, mais pour la santé, d'après Varron, parce que la tête se fortifie par l'habitude d’être découverte. Quand il est entré quelque chose dans un œil, il est bon de compri- mer l’autre; quand de l’eau a pénétré dans l’o- reille droite, de sauter sur le pied gauche, la tête penchée sur l’épaule droite, et de faire la même chose en sens contraire pour l'oreille gauche. Si la salive cause de la toux, il faut se faire souffler au front par quelqu'un. Si la luette est tombée il faut qu'un homme prenant le malade par le sommet de la tête, avec les dents, le tienne sus- 3 pendu. Dans la douleur de cou on frotte les jar- rets , dans la douleur de jarret on frotte le cou. Si on est pris au lit de crampes dans les jarrets ou dans les jambes, on mettra les pieds à terre; si la crampe occupe le membre gauche, on saisit avec la main droite le gros orteil gauche, ef vice versa pour le membre droit. On serre les extrémités du corps ou le bout de l'oreille, pour faire cesser 4 les frissons ou une épistaxis excessive. On atta- che avec de la toile ou du papyrus les parties gé- nitales à leur extrémité, ou la cuisse au milieu, pour arrêter l’incontinence d’urine. Pour les fai- blesses d’estomac on seserre les pieds, ou on met les mains dans de l’eau chaude. Il est très-salu- taire dans beaucoup de cas de parler peu : on sait que Mécène Melissus (9) s’assujettit pendant trois riente. Pejus, si circa unum ambove genua. Item poplites alternis genibus imponi. Ideo hæc in conciliis ducum potes- tatumve fieri vetuere majores, velut omnem actum impe- dientia. Vetucre et sacris, votisve, simili modo interesse. 2 Capita autem aperiri adspectu magistratuum, non venera- tionis causa jussere, sed (ut Varro auclor est) valetudi- nis, quoniam firmiora consuetudine ea fierent. Quum quid oculo inciderit, alterum comprimi prodest. Quum aqua dextræ auriculæ, sinistro pede exsultare, capite in dex- trum humerum devexo; invicem e diversa aure. Si tussim concitet saliva , in fronte ab alio afflari. Si jacet uva , a ver- 3 tice morsu allerius suspendi. ]1n cervicis dolore poplites fricare, aut cervicem in poplitum. Pedes in humo deponi, si nervi in his cruribusve tendantur in lectulo, Aut siin læva parte id accidat, simstræ plantæ pollicem dextra manu apprehendi. Item e diverso. Extremitates corporis vel aurium perstringi contra horrores corporis, sangui- 4 nemve narium immodicum. Lino vel papyro principia ge- nitalium : femur medium, ad cohibenda urinæ profluvia. In stomachi solutione pedes pressare, aut manus in fer- ventem aquam dimiltere, Jam et sermoni parci, muMis de causis salutare est. Triennio Mæcenatem Melissum accepi- PLINE, ans au silence, aprés une hémoptysie suite d’une convulsion. Quand on tombe de voiture ; quand, montant ou étendu, on est menacé de quelque ac- cident, et quand un coup arrive, il est très-avan- tageux de retenir sa respiration ; procédé dont on doit l’indication à un animal, comme nous l’a- vons dit (viir, 58). Enfoncer un clou de fer dans 5 l'endroit où a porté d’abord la tête d’un épilepti- que qui tombe, passe pour délivrer de cette ma- ladie. Uriner dans le bain, couché sur le ventre, calme, dit-on, les douleurs des reins, des lombes et de la vessie. Il est étonnant combien les bles- sures guérissent plus promptement lorsqu'on at- tache l’appareil avec le nœud d’Hercule : on dit même qu’une ceinture attachée avec ce nœud et portée tous les jours a une certaine utilité, qui est due à Hercule, inventeur de ce nœud. Démé- trius a fait un livre sur le nombre quatre, et il explique pourquoi il ne faut jamais boire quatre cyathes ou quatre setiers. Il est bon de se frotter le derrière des oreilles dans l’ophthalmie, et le front dans le larmoiement. Un présage tiré de l’homme lui-même, et montrant que la mort n’est pas à craindre dans la maladie actuelle, c’est la possibilité de se voir dans la pupille du malade comme dans un miroir. XVIII. L’urine est dans les auteurs un sujet { considérable non-seulement despéculations théo- riques, mais encore d'observations religieuses. On y a fait des distinctions méthodiques. Celle des eunuques est, dit-on , bonne pour rendre les femmes fécondes. Parmi les remèdes tirés de l'urine dont on peut parler honnêtement, celle des enfants impubères est souveraine contre la bave de l’aspic ptyas, ainsi nommé parce qu’il lance, comme en crachant, son venin dans les yeux des hommes. Elle l’est aussi contre l’al- mus silentium sibi imperavisse, a convulsione reddito san- guine. Nam eversos, scandentesque ac jacentes, si quid ingruat, contraque ictus spiritum cobibere, singularis præ- sidii est : quod inventum esse animalis docuimus. Clavum 5° ferreum defigere, in quo loco primum caput defixerit cor- ruens morbo comitiali, absolutorium ejus mali dicitur. Contra renum, aut lumborum, vesicæque cruciatus, in balinearum soliis pronos urinam reddere mitigatorium ba- betur. Vulnera nodo Herculis præligare, mirum quantum ocyor medicina est. Atque etiam quotidiani cinctus tali nodo, vim quamdam habere utilem dicuntur : quippe quum Hercules eum prodiderit. Numerum quoque quaternarium Demetrius condito volumine , et quare quaterni cyathi sex- tariive non essent potandi. Contra lippitudinem retro aures fricare prodest , et lacrymosis oculis frontem. Augurium ex homine ipso est, non timendi mortem in ægritudine, quam- diu oculorum pupillæ imaginem reddant. XVIII. Magna et urinæ non ratio solum, sed eliam re- 4 ligio apud auctores invenitur, digesta in genera. Spadonum quoque ad fecunditatis beneficia. Verum ex his quæ referre fas sit, impubium puerorum contra salivas aspidum, quas ptyadas vocant, quoniam venena in oculos hominum ex- LIVRE XXVIIT. bugo, les taches, les taies, l’argemu, les maladies des paupières; contre les brûlures, avec la farine d’ers; contre la suppuration des oreilles et les petits vers qui s’y engendrent, bouillie jusqu’à réduction de moitié avec une tête de poireau dans un vase de terre neuf. La vapeur de cette décoc- 2 tion est encore emménagogue. Salpé recommande d’en étuver les yeux pour raffermir la vue, eten fait un liniment pour les coups de soleil, avec un blanc d'œuf, et plus efficacement avec celui d’un œuf d’autruche, liniment qu’on laisse appliqué deux heures. On se sert de l’urine pour enlever les taches d’encre. L’urine d'homme guérit la goutte ; ce qui le prouve, ce sont les foulons, qui, assure-t-on, sont préservés de la sorte de cette maladie. A de l’urine vieille on mêle de la cendre d’huître calcinée, pour les éruptions qui survien- nent au corps des enfants et pour tous les ulcères humides; on en fait un topique pour les chairs rongées, les brülures, les affections du siége, les 3 rhagades et les piqûres des scorpions. Les accou- cheuses les plus célèbres ont déclaré qu'aucune autre lotion ne guérit plus efficacement les dé- mangeaisons du corps, et, avec addition de nitre, les ulcères de la tête, le porrigo, les ulcères ron- geants, et surtout ceux des parties génitales. Au reste, l’urine de chacun (qu’on nous permette de le dire) vaut le mieux, appliquée toute récente et seule, pour les morsures des chiens, ou les pi- quants que les hérissons ont laissés dans les chairs; on l’applique avec une éponge ou de la laine. Pétrie avec de la cendre, elle est bonne pour la morsure des chiens enragés et pour celle des serpents. Quant aux scolopendres, on dit une chose merveilleuse : il suffit que celui qui a été blessé par ces animaux se touche le haut de la tête avec une goutte de son urine, pour être aus- sitôt guéri. spuant : contra oculorum albugines, obscurilates, cicatri- ces , argema, palpebras : et cum ervi farina contra adustio- nes : contra aurium pura, vermiculosque, si decoquatur ad dimidias partes cum porro capitato novo fictili. Vapo- 2 ratio quoque ea menses feminarum ciet. Salpe fovet illa ocu- los firmitatis causa : illinit sole usta, cum ovi albumine, efficacius struthiocameli, binis horis. Hac et atramenti li- turæ abluuntur. Virilis podagris medetur, argumento ful- lonum , quos ideo tentari eo morbo negant.Veteri miscetur cinis ostreorum, adversus eruptiones in corpore infan- tium, el omnia ulcera manantia. Ea exesis, ambustis, 3 sedis vitiis, rhagadiis et scorpionum ictibus illinitur. Ob- stetricum nobilitas non alio succo eflicacius curari pronun- tiavit corporum pruritus : nitro addito, ulcera capitum, porrigines, nomas , præcipue genitalium. Sua cuique autem (quod fas sit dixisse) maxime prodest, confestim per se, canis morsui, echinorumque spinis inhærentibus, et in spongia lanisve imposita, aut adversus canis rabidi mor- sus, cinere ex ea subacto; contraque serpentium ictus. Nam contra scolopendras mirum proditur, vertice tacto urinæ suæ gutta , liberari protinus læsos. . +"! 261 XIX. L’inspection de l'urine fournit des indica- tions sur la santé. Si le matin elle est incolore et ensuite jaune, le premier état indique que la di- gestion se fait ; le second, qu’elle est faite. Quand l’urine est rouge, mauvais signe; très-mauvais quand elle est noire. Une urine bulleuse et épaisse est mauvaise. Un sédiment blanc menace de l’in- _vasion d’une douleur les articulations ou les vis- cères. Une urine verte annonce une maladie des viscères ; pâle, une maladie bilieuse ; rouge, une maladie du sang. Mauvaise aussi est l’urine où 2 se montrent comme du son et de petits nuages. Une urine ténue et claire est mauvaise. Une urine épaisse et puante est mortelle, et chez les enfants une urine ténue et aqueuse. Les mages défendent que pour uriner on se découvre en face du soleil ou de la lune, ou qu’on arrose avec l'urine l’'om- bre de qui que ce soit. Hésiode (Op.et Dies, 727) conseille d’uriner contre un corps placé en face, de peur qu’en se découvrant on n'offense quelque divinité. Osthanes assure que pour se préserver contre toute substance funeste il faut-, le matin, faire tomber de son urine sur son pied. XX. (vir.) Les remèdes qu’on dit tirés du 1 corps de la femme approchent des plus étonnants prodiges : et nous ne parlons pas ici des enfants nés avant terme, coupés par morceaux pour de criminelles pratiques, ni des horreurs du sang menstruel, ni de tant d’autres recettes révélées non-seulement par les sages-femmes, mais encore par les courtisanes elles-mêmes. On dit que l'odeur des cheveux de femme brülés fait fuir les ser- pents ; que la même odeur dissipe les suffocations hystériques ; que la cendre, s'ils ont été brûlés dans un vase de terre ou avec de l’écume d’argent (litharge), guérit les granulations et le prurigo des yeux ; avec du miel, les ulcères des enfants et les verrues; avec du miel et de l’encens, les XIX. Auguria valetudinis ex ea traduntur. Si mane can- 1 dida, dein rufa sit; illo modo concoquere , hoc concoxisse significatur, Mala signa rubræ, pessima nigræ : mala bul- lantis, et crassæ : in qua quod subsidit,: si album est, significat circa articulos aut viscera dolorem imminere, Ea- dem viridis, morbum viscerum : pallida, bilis : rubens, sanguinis, Mala, et in qua veluti furfures, atque nube- 2 culæ apparent. Diluta quoque alba vitiosa est : mortifera vero crassa, gravi odore : et in pueris tenuis ac diluta. Magi vetant ejus causa contra solem lunamque nudari, aut umbram cujusquam ab ipsa respergi. Hesiodus juxta obstantia reddi suadet, ne deum aliquem nudatio otfen- dat. Osthanes contra mala medicamenta omaia promisit auxiliari, matutinis horis suam cuique instillatam in pe- dem. XX. (vis. ) Quæ ex mulierum corporibus traduntur, ad portentorum miracula accedunt , ut sileamus divisos mem- bratim in scelera abortus, mensium piacula, quæque alia non obstetrices modo, verum etiam ipsæ meretrices pro- didere. Capilli si erementur, odore serpentes fugari. Eo- dem odore vulvæ morbo strangulatas respirare. Cincre 262 plaies de tête et tous les clapiers des ulcères; avec de la graisse de pore, les tumeurs et la goutte ; qu’en topique elle arrête l’érysipèle , l'hé- morragie et les fourmillements. XXI. Quant à l'usage du lait de femme, on s'accorde à dire que ce liquide est très-doux, très-délicat, très-bon, dans les fièvres de longue durée et le flux céliaque, surtout le lait d’une femme qui a sevré. On le trouve très-efficace dans le malacia, dans les déchirements d’esto- mac, dans les fièvres ; avec de l’encens, dans les fluxions des mamelles. Si on l’instille directe- ment dans l'œil, où un coup a fait extravaser le sang , qui est douloureux ou pris de fluxion , il produit de très-bons effets, surtout avec du miel et du suc de narcisse, ou de la fleur d’encens. Dans tous les cas le lait d’une femme qui est ac- couchée d’un enfant mâle est le plus efficace, et encore plus celui d’une femme qui a mis au monde deux jumeaux mâles : il faut qu’elle:s’abs- 2 tienne de vin et d'aliments âcres. Mélé à du blanc d’œuf, et appliqué sur le front avec de la laine , il fait cesser les fluxions des yeux. Quand une grenouille a aspergé l’œil de sa bave, c’est un remède excellent. Contre la morsure du même animal on l’emploie à l’intérieur et à l’ex- térieur. On assure qu’une personne qui a été frottée avec le lait de lamère et dela fille en même temps est préservée pour la durée entière de sa vie de toute affection des yeux. Mélangé avec un peu d'huile il guérit les affections des oreilles ; chauffé avec de la graisse d'oie il fait cesser la douleur d’oreille causée par un coup. Si l'oreille exhale une mauvaise odeur, comme cela est ordinaire dans les longues maladies de cette eo quidem, si in tesla sint cremati, vel cum spuina ar- genti, scabritias oculorum ac prurigines emendari : item verrucas, et infantium ulcera cum melle. Capitis quoque vulnera, etomnium ulcerum sinus, addito melle ac thure, Panos, podagras, cum adipe suillo, sacrum igném, san- guinemque sisli illito et formicationes corporum. XXI. De lactis usu convenit, dulcissimum esse mollis- simumque, et in longa febré, cœliacisque utilissimum, maxime ejus quæ jam infantem removyerit. El in malacia stomachi, in febribus, rosionibusque efficacissimum ex- periuntur. Jtem mammarum collectionibus cum thure : oculo ab ictu cruore suffuso, et in dolore, aut épiphoris, si immulgeatur, plurimam prodest; magisque cum mélle et narcissi succo, aut thuris polline. Semperque in omni usu efficacius ejus, quæ marem enixa sit; multoque effi- cacissimum ejus, quæ geminos mares; et si vino ipsa 2 cibisque acrioribus abstineat. Mixto præterea ovorum can- dido liquore, madidaque lana frontibus imposilum , fluxio- nes oculornm suspendit, Nam si rana saliva sua oculum asperserit, præcipuum est remedium. Et contra morsum ejusdem bibitur iustillafurque. Eum qui simul matris fi- liæque acte inunctus sit, liberari omni oculorum metu in Lotam vitam affirmant. Aurium quoque vitiis medetur , ad- mixto modice oleo; aut si ab ictu doleant, anserino adipe PLIN E. partie, on y introduit de la laine imbibée avec ce lait où on a délayé du miel. On l’instillé avec de l'élatérion ( xx, 2 ) dans les yeux qui restent jau- nes à la suite de l’ictère. En boisson c’est un re- mède souverain contre les breuvages empoison- nés, préparés avec le lièvre marin, le bupreste ; contre le doryenion (convolvulus dorycnium), au dire d’Aristote ; contre la folie produite par un 3 breuvage de jusquiame. On recommande d’en faire un topique avec la ciguë pour la goutte ; d’au- tres emploient (xxx, 23, 1) le suint de la laineet la graisse d’oie ; préparation dont on se sert aussi pour les douleurs de la matrice. En boisson, au dire de Rabirius, il arrête le cours de ventre, et estemménagogue. Le lait d’une femme accouchée d’une fille n’est souverain que pour la guérison des affections du visage. Le lait de femme guérit les maladies des poumons; si on y mêle l’urine d’un garcon impubère ou du miel attique, à la dose d’une cuillerée chaque, je trouve que celte préparation fait cesser les bourdonnements d’o- reilles. On prétend que les chiens auxquels on fait boire du lait d’une femme accouchée d’un garçon ne deviennent jamais enragés. XXII. La salive d’une femme à jeun passe pour bonne aux yeux plèins de sang; bonne aussi contre les fluxions, cas auquel il faut en mouil- ler de temps en temps les coins des yeux enflam- més ; pratique encore plus efficace si la femmes’est abstenue la veille d’aliment et de vin. Je trouve aussi que l’on soulage la céphalalgie en atta- chant autour de la tête une bandelette de femme. XXIIT. Après cela il n’y a plus de limites : la grêle, les tourbillons, la foudre, toutes les tem- pêtes célestes, sont détournées par une femme qui, tepefactum. Si odor gravior sit, ut plerumque fit longis vitiis, diluto melle lana includitur. Et contra morbum regium in oculis relictum, instillatur cum elaterio. Pe- culiariter valet potum contra venena, quæ data suni e marino lepore, buprestique, et ut Aristoteles tradit, CS doryenion : et contra insaniam, quæ facta sit hyoscyami 3 potu. Podagris quoque jubent illini cum cicuta. Ali cum œsypo et adipe anserino : qualiter etiam vulvarum dolori bus imponitur. Alvum etiam sistit potum , ut Rabirius scri- bit, et menses ciet. Ejus vero quæ feminam enixa sit, ad vitia tantum in facie sananda prævalet, Pulmonum quoque incommoda lactée mulieris sanantur : cui si admisceatur impubis pueri urina, vel mel Attieum, omnia singulorum cochlearium mensura, murmura quoqué aurium ejici inve- nio. Ejus quæ marem peperit lacte gustato, canes rabiosos fieri negant. XXII. Mulieris quoque salivam jejunæ potentem dijudi- 1 cant oculis cruentatis. Et si contra epiphoras, ferventes anguli oculorum subinde madefiant : efficacius, si cibo vi- noque se pridie ea abstinuerit. Invenio et fascia mulieris alligato capite, dolores minui. XXII. Post hæc nullus est modus. Jam primüm abigi 1 grandines furbinesque contra fulgura, ipsa in mense con- nudata, sic averti violentiam cæli : in navigando quiderm LIVRE XXVIII. ayaut ses règles, se découvre. Sur mer il n’est pas besoin qu’elle ait ses règles ; il suffit qu’elle se découvre pour calmer l’orage. Quant aux rè- gles mêmes, qui produisent des choses mons- trueuses, comme nous l'avons dit en lieu et place (var, 13) ,on en tire de sinistres présages. Qu'il nous soit permis d’en rapporter quelques-uns. Si les règles coïncident avec une éclipse de lune ou de soleil, les maux qu’elles causent sont irrémé- diables ; il en est de même quand elles coïnci- dent avec l'absence de la lune : alors le coït est 2 funeste et mortel pour les mâles. C’est dans ce temps qu’elles ternissent la pourpre, tant ces cir- constances en augmentent la force. Dans toute autre époque les règles coulant, si la femme fait nue le tour d’un champ de blé, on voit tomber les chenilles, les vers, les scarabées, et les autres insectes nuisibles, Métrodore de Scepsis dit que ce procédé a été découvert, en Cappadoce, à pro- pos de la pullulation des cantharides, et qu’en conséquence les femmes y parcourent les champs avec leurs jupes retroussées. Ailleurs l’usage veut qu’elles aillent pieds nus, avec la chevelure et la ceinture dénouées ; mais il faut prendre garde que cela ne se fasse au lever du soleil , car la semence se dessécherait. L’attouchement d’une femme en cet état gâte sans ressource les jeunes vignes, et fait mourir incontinent la rue et le lierre, plantes 8 douées de vertus très-puissantes. En voilà beau- coup sur la force de ces purgations : cependant il est encore certain que les abeilles désertent leur ruche touchée par une femme en cet état; que les lins noircissent dans la chaudière ; que le fil du rasoir s’émousse dans la main du barbier ; que les vases de cuivre touchés contractent une odeur fétide et se rouillent, surtout si la lune est alors à son décours ; que les cavales , si elles sont pleines, avortent par l'attouchement , bien plus, par le seul regard de la femme, même de loin, si tempestates etiam sine menstruis. Ex ipsis vero mensibus, monstrificis alias, uti suo loco indicavimus, dira et infanda yâticinantur : e quibus dixisse non pudeat, si in defectu lunæ solisve congruat vis illa, irremediabilem fieri : non segnius et in silente luna; coitusque tum maribus exitiales 2 esse atque pesliferos. Purpuram quoque ab his eo tempore pollui : tanto vim esse majorem. Quocumque autem alio menslruo , si nudatæ segetem ambiant, erucas, ac vermi- culos, scarabæosque , ac noxia alia decidere. Metrodorus Scepsius in Cappadocia inventum prodit, ob multitudinem Cantharidum, Ire ergo per media arva, retectis super clu- nes vestibus, Alibi servatur, ut nudis pedibus eant, capillo cinctuque dissoluto. Cavendum ne id oriente sole faciant ; sementem enim arescere. Item novellas vites ejus tactu in perpetuum lædi : rutam et ederas, res medicatissimas, il- 8 lico mori. Multa diximus de hac violentia. Sed præter illa certum est, apes taclis alveariis fugere : lina, quum co- quaotur, nigrescere : aciem in cultris tonsorum hebetes- cere : æs conlactum grave virus odoris accipere et ærugi- nem, magis si decrescente luna id accidat : equas, si sint 263 elle est à sa première menstruation après la perte de sa virginité, ou si vierge elle est alors mens- truée pour la première fois. Le bitume de Judée ne cède qu’à la force du sang menstruel : un fil d’une étoffe qui a été imbibée de ce sang en dé- truit l’adhérence, comme nous l'avons dit (vi, 13). Le feu même, qui triomphe de tout, ne peut 4 triompher du sang menstruel : ce sang incinéré, si on en saupoudre les étoffes à laver, altère en effet la pourpre, et ternit l'éclat des couleurs. Cette substance malfaisante n’épargne même pas le sexe qui en est la source : elle provoque l’avor- tement chez une femme enceinte qu’on en frotte,ou qui seulement passe par-dessus. Laïs et Éléphantis ont écrit au sujet des abortifs des choses tout à fait contradictoires, indiquant, par exemple, un charbon de racine de chou , ou de myrte, ou de tamarix, éteint dans ce sang; disant que les ânesses sont sans concevoir autant d’années qu'elles ont mangé de grains d'orge trempés dans ce sang; énumérant enfin tant d’autres pro- priétés monstrueuses ou inconciliables ; car l’une assure que la fécondité est procurée par les mé- mes moyens que l’autre indique pour rendre üne femme stérile: le meilleur est de n’en rien croire. Bythus de Dyrrachium prétend que les miroirs 5 ternis (vit, 13) par l’aspect de femmes ayant leurs règles redeviennent brillants si ces mêmes femmes regardent ces miroirs par derrière ; et que toute mauvaise influence des menstrues est détruite si les femmes ont sur elles le poisson ap- pelé surmulet. D'un autre côté, beaucoup de gens attribuent des vertus médicinales à une substance aussi malfaisante, assurant qu’on en fait un to- pique pour la goutte, et que les femmes en cet état adoucissent les écrouelles, les parotides, les tu- meurs , les érysipèles , les furoncles, les fluxions des yeux. D’après Laïs et Salpé, la morsure des chiens enragés et les fièvres tierces et quartes gravidæ, taclas abortum pati. Quin ef aspectu omnino, quamvis procul visas, si purgatio illa post virginitatem prima sit, aut in virgine ætatis sponte. Nam bitumen in Judæa nascens, sola hac vi superari, filo vestis contactæ , docuimus. Ne igne quidem vincitur, quo cuncta ; cinisque etiam ille, si quis aspergat lavandis vestibus, purpuras mutat, florem coloribus adimit, ne ipsis quidem feminis malo suo inter se immunibus, Abortum facit illitus, aut si omnino prægnans supergrediatur, Quæ Lais êt Elephantis inter se contraria prodidere de abortivis, carbone e radice brassicæ, vel myrti, vel lamaricis in eo sanguine exstinclo : item asinas non concipere Lot annis, quot grana hordei con- tacla ederint : quæque alia nuncupayere monstrilica, aut inter ipsas pugnantia : quum hic fecunditaten) fieri iisdèm modis, quibus illa sterilitatem, prænunciaret, melius èst non credere, Bythus Dyrrachenus hebetata aspectu spectila & recipere nitorem tradit, iisdem, aver$a,Fursus contuènti- bus; omnemque, vim talem resolyi, si mullym piscem se- cum habeant. Multi vero inesse çtiam remedia (âuto malo . jte + + , op aiunt : podagras illini : strumas et parolidas, panos, Sacros pen 264 sont guéries avec de la laine de bélier noir imbibée de sang menstruel, et renfermée dans un bracelet 6 d'argent; d’après Diotimus de Thèbes, il suffit d'un petit morceau d’étoffe quelconque, ou même d’un fil, ainsi trempé dans ce sang et porté dans un bracelet. La sage-femme Sotira dit qu’un moyen très-efficace de guérir les fièvres tierces et quar- tes est d’en frotter la plante des pieds du malade, ce qui est d’un effet encore bien plus sûr si l'opé- ration est faite par la femme elle-même, et à l’insu du malade. C’est aussi, d’après elle, un moyen de faire cesser l’accès des épileptiques. Le mé- decin Icétidas garantit la guérison de la fièvre quarte par le coït, pourvu que ce soit au début des règles. Tout ie monde convient que si une personne mordue par un chien a de l’horreur pour l’eau et les boissons, il suffit de mettre sous sa coupe un lambeau d’étoffe imprégné de cesang, pour dissiper l’hydrophobie : sans doute elle cesse, grâce à la sympathie signalée par les Grecs, at- tendu que les chiens qui goûtent de ce sang de- viennent enragés, comme nous l’avons dit (vi, 7 13). Ce sang incinéré, avec addition de farine de cheminée (suie) et de cire, guérit les ulcères de toutes les bêtes de somme: cela est.certain. Il est certain aussi que les taches faites aux étoffes par ce sang ne peuvent être enlevées que par l’urine de la femme dont il provient ; que ce sang incinéré, mêlé seul à l'huile rosat, calme, appliqué au front, les douleurs de tête, surtout chez les fem- mes, et que cet écoulement est de la qualité la plus violente chez les femmes dont la virginité a été détruite par la nature seule et l’âge. On convient aussi, et c'est ce que je crois le plus volontiers, qu’il suffit de toucher avec ce sang les poteaux d’une porte pour rendre vains les ignes, furunculos, epiphoras tractatu earum malierum leniri : Lais et Salpe canum rabiosorum morsus, et terlianas quartanasque febres menstruo in lana arietis nigri, argen- 6 teo brachiali incluso. Diotimus Thebauus , vel omnino ves- tis ita infectæ portiuncula, ac vel Jicio, brachiali inserta. Sotira obstelrix, terlianis quartanisque efficacissimum dixit plantas ægri subterlini, multoque efficacius ab ipsa muliére, et ignoranti. Sic el comitiales excitari. Icetidas medicus quartanas coitu finiri, incipientibus dumtaxat menstruis, spopondit. Inter omnes:vero convenit, si aqua potusque formidetur a morsu canis, supposita tantum calyci lacinia tali, slatim metum eum discuti : videlicet prævalente sympathia illa Græcorum, quum rabiem ca- 7 num ejus sanguinis guslatu incipere dixerimus. Cinere eo jumentorum omnium ulcera sanari cerlum est, addita ca- minorum farina et cera. Maculas autem e veste eas, non nisi ejusdem urina ablui. Cinerem per se rosaceo mixtum, feminarum præcipue, capitis sedare dolores illitum fronti; asperrimamque vim profluvii ejus esse per se annis vir- ginitate soluta. ‘Id quoque convenit, quo nibil equidem libentius crediderim, tactis omnino menstruo postibus, irrilas fieri Magorum artes, generis vanissimi , ut æstimare 8 jicet. Ponam enitn vel modestissimum e promissis eorum : PLINE. maléfices des mages, espèce d'hommes très-men- teurs, comme on peut s’en convaincre. Voici, en 8 effet, une de leurs promesses les plus modestes : Prendre les rognures des ongles des pieds et des mains du malade, les amalgamer avec de la cire; dire qu’on cherche un remède pour la fièvre tierce, quotidienne ou quarte, et appliquer le tout, avant le lever du soleil, à la porte d’une autre maison, voilà le remède qu'ils recommandent pour ces maladies. Combien menteurs si la re- cette est fausse ! combien coupables si la maladie se transporte, en effet, par ce moyen ! Ceux dont les secrets sont les plus innocents prescrivent de ,jeter les rognures des ongles de tous les doigts à l'entrée des fourmilières , de prendre la première fourmi qui entraîne de ces rognures, et de l’atta- cher au cou, ce qui guérit la maladie. XXIV. (vi) Voilà ce qu'il est permis de rap- porter, et encore, le plus souvent, il a fallu de- mander pardon au lecteur. Le reste n’est qu’un tissu d’horreurs et d’infamies, et nous nous hâ- tons de laisser l'exposé des remèdes tirés de l'homme. Maintenant nous allons parler des ani- maux, et des effets les plus remarquables. Le sang de l'éléphant, surtout de l’éléphant mâle, arrête toutes les fluxions qu’on nomme rhumatismes. On enlève, dit-on, avec la râclure d’ivoire incor- porée à du miel attique les taches de la face ; avec la sciure, les paronychies. L’attouchement de la trompe calme la douleur de tête, surtout si l'animal éternue en mêmetemps. La partie droite de la trompe, appliquée avec de la terre rouge de Lemnos, est aphrodisiaque. Le sang est bon dans la consomption ; le foie, dans l’épilepsie. XXV. La graisse de lion avec de l'huile rosat t préserve la peau du visage de toute espèce de ex homine siquidem resegmina unguium e pedibus mani busque cera permixta, ita ut dicatur tertiaiæ vel quoti- dianæ, vel quartanæ febri remedium quæri, aute solis ortum alienæ januæ affigi jubent, ad remedia in iis mor- bis : quanta vanitate, si falsum est? quantave noxia, si transferunt morbos? Innocentiores ex his omnium digito- rum resegmina unguium, ad cavernas formicarum abjici jubent : eamque quæ prima cœæperit trahere, correptam subnecti collo, ita discuti morbum. XXIV. (vur.) Hæc sunt quæ retulisse fas sit, ac plera- que ex iis non nisi honore dicto. Reliqua intestabilia et infanda, ut festinet oratio ab homine fugere. In cæteris clarilates animalium aut operum sequemur. Elephanti san- guis, præcipue maris, fluxiones omnes, quas rheumatis- mos vocant, sistit. Ramentis eboris cum melle Atlico (ut aiunt) nubeculæ in facie , scobe paronyÿchia tolluntur. Pro- boscidis tactu capitis dolor levatur, eflicacius si et ster- nuat. Dextra pars proboscidis cum Lemnia rubrica adal- ligata, impetus libidinum stimulat. Sanguis et syntecticis prodest, jecurque comitialibus morbis. XXV. Leonis adipes cum rosaceo cutem in facie cu- stodiunt a vitäs, candoremque servant. Sanant et adusta nivibus , articulorumque tumores. Magorum vanitas per- { LIVRE XXVIIL. taches, et en. conserve la blancheur. Elle guérit les parties gelées par la neige et les tumeurs des articulations. Les mages imposteurs promettent un crédit facile auprès du peuple et des rois à ceux qui se sont frottés avec cette graisse, surtout avec celle d’entre les sourcils de l'animal, endroit où il ne peut y en avoir. Même promesse avec les dents du lion, surtout celles du côté droit, et avec les barbes de la mâchoire inférieure. Le fiel , avec addition d’eau, employé en onction, éclaireit la vue; avec addition de la graisse du même animal, il dissipe l’épilepsie; mais il faut ne faire qu’en goûter, et, aussitôt après l'avoir pris, courir pour le digérer. Le cœur, en aliment, guérit la fièvre quarte; la graisse, avec l'huile rosat, les fièvres quotidiennes. Les bêtes fuient ceux qui s’en sont frottés; on croit même qu'elle sauve des embüches. XXVI. La cervelle de chameau, desséchée et prise en boisson dans du vinaigre, guérit, dit-on, l'épilepsie ; de même le fiel, bu avec du miel, ce qui de plus guérit l’angine. On prétend que la queue desséchée relâche le ventre, et que la cendre de la fiente, avec de l'huile, rend les che- veux bouclés. La cendre guérit la dyssenterie, en topique , et en boisson: à la dose d’une pin- cée; elle guérit aussi l’épilepsie. On dit que l'urine est très-bonne pour les foulons; qu’elle l'est aussi pour les ulcères humides ; que les bar- bares la gardent pendant cinq ans, et qu'ils la prennent en boisson à la dose d’une hémine comme purgatif; que les soies de la queue, tordues et portées au bras gauche, guérissent les fièvres quartes. XXVII. De tous les animaux l’hyène est celui duquel les mages racontent le plus de merveilles, allant jusqu’à lui attribuer même la connaissance unclis eo adipe , faciliorem gratiam apud populos regesve promittit : præcipue tamen eo pingui, quod sit inter su- percilia, ubi esse nullum potest. Similia dentis, maxime a dextra parte, villique e rostro inferiori, promissa sunt, Fel aqua addita, claritatem oculis inunctis facit : et cum adipe ejusdem , comitiales morbos discutit, levi gustu , et ut protinus , qui sumsere, cursu id digerant. Cor in cibo sumtum, quartanis medetur : adeps cum rosaceo quoti- dianis febribus. Perunctos eo bestiæ fugiunt. Resistere etiam insidiis videtur. XXVI. Cameli cerebrum arefactum, polumque ex acelo, comilialibus morbis aiunt mederi : item fel cum melle potum : hoc et anginæ. Cauda arefacta solvi alvum : fimi cinere crispari capillum cum oleo. Et dysentericis prodest illitus cinis potusque quantum tribus digitis ca- piatur , et comitialibus morbis. Urinam fullonibus utilis- simam esse tradunt : itemque ulceribus manantibus : bar- baros eam servare quinquennio et heminis pota ciere alvum. Selas e cauda conlortas, el sinistro brachio alligatas, quar- Lanis mederi. XXVII, Hyænam Magi ex omnibus animalibus in maxima admiratione posuerunt, ut pote cui et ipsi Ma- 265 des arts magiques et la vertu d’attirer à soi (vx, 44) les hommes, auxquels elle fait perdre l'esprit. Nous avons rapporté (vin, 44) le chan- gement de sexe auquel l'hyène est assujettie an- nuellement, et les autres monstruosités qu’elle présente : maintenant nous exposerons tout ce qu’on en rapporte dans la médecine. On dit que l’hyène est particulièrement l’effroi des panthères, à tel point que celles-ci ne cherchent même pas à se défendre, et qu’elles n’attaquent pas un homme ayant sur soi de la peau d’hyène, Chose 2 mer veilleuse ! si l’on suspend vis-à-vis l’une de l'autre les peaux d’une hyène et d’une panthère, les poils de la peau de panthère tombent. Quand l’hyène fuit devant le chasseur, elle tourne, dit-on, à droite, et va occuper les traces du chasseur, qu'elle laisse passer devant elle; si elle réussit le chasseur est frappé d’aliénation, et même tombe de cheval ; mais si elle tourne à gauche c’est la preuve qu’elle faiblit et qu’elle sera bientôt prise. On la prend, ajoute-t-on, plus facilement quand le chasseur a fait sept nœuds à sa ceinture, et au fouet qui fait obéir son cheval. De plus, comme le charlatanisme des mages est subtil et plein de subterfuges, ils recommandent de la prendre à l’époque où la lune passe par lesigne des Gémeaux, la peau conservant alors presque tous ses poils. On prétend que la peau de la tête attachée à la tête 3 du malade guérit la céphalalgie; que le fiel, ap- pliqué sur le front, guérit l’ophthalmie ou préserve même complétement de cette affection, bouilli dans trois cyathes de miel attique, et employé en onction avec une once de safran ; que cette prépa- ration dissipe les nuages et la cataracte, et que si on l’a laissée vieillir, elle éclaireit mieux la vue; qu’il faut la garder dans une boîte de cuivre; qu'elle guérit l'argema, les granulations des yeux; gicas artes dederint; vimque qua alliciat ad se homines mente alienatos. De permutationis sexus annua vice dixi- mus , cæteraque de monstrifica natura ejus : nunc per- sequemur quæcumque medicinis produntur. Præcipue pantheris terrori esse traditur, ut ne conentur quidem re- sistere : el aliquid e corio ejus habentem nou appeti. Mi 2 rumque dictu, si pelles utriusque contrariæ suspendantur, decidere pilos pantheræ. Quum fugiant venantem , decli- nare ad dextram , ut prætergressi hominis vesligia occu- pent. Quod si successerit, alienari mente , ac vel ex equo hominem decidere. At si in lævam detorserit, deficientis argumentum esse, celeremque capturam. Facilins aulem capi, si cinctus suos venator, flagellumque imperitans equo septenis alligaverit nodis. Mox, ut est solers amba- gibus vanitas Magorum, capi jubent Geminorum signum transeunte luna, singulosque prope pilos servari. Capilis 3 dolori alligatam cutem piodesse, quæ fuerit in capite éjus. Lippitudini fel illitum frontibus ; aut ne omnino lip- piatur, decoctum cum mellis Attici cyathis tribus, et croci uncia inunctum : sic et caligines disculi, et suflu- siones. Claritatem excitari melius inveterato medicamento. Asservari autem in Cypria pyxide. Eodem sanari argema, 266 les excroissances, les taies ; qu’on guérit la cata- racte en frottant l’œil du sue qui sort du foie de 4 l'hyène, cuit frais avec du miel bien écumé ; qu'on fait cesser le mal des dents en les touchant avec les dents d’hyène correspondantes , ou en les y -attachant; que les épaules de l'animal calment les douleurs des épaules et des bras; que les dents arrachées du côté gauche de sa mâchoire, étant enveloppées dans de la peau de mouton ou de bouc, et portées en amulette, guérissent les maux d'estomac; que les poumons pris en aliment sont boûs pour le flux céliaque ; que la cendre des poumons appliquée avec de l'huile soulage les maux d'estomac ; que la moelie du dos avec de l'huile vieille et le fiel est bonne pour les nerfs ; que le foie goûté trois fois avant l’accès guérit la fièvre quarte ; que la goutte est guérie par la cendre de l’épine dorsale, avec la langueet le pied dioit d’un veau marin et du fiel de taureau, le tout cuit. également, et appliqué dans une peau d’hyène ; que pour la même maladie on emploie le fiel avec la pierre d’Assos (XxXVI, 27); que pour le tremblement, le spasme, les soubresauts, les palpitations de cœur, il faut manger un peu du cœur cuit, incinérer le reste, et appliquer la cendre 5 avec Ja cervelle d’hyène; que cette même compo- sition ou le fiel seul est dépilatoire, pourvu qu’on ait préalablement arraché les poils qu'on ne veut pas laisser revenir ; qu’on ôte par ce moyen les cils nuisibles ; que la chair des lombes mangée et appliquée avec de l'huile guérit les douleurs lombaires ; qu'on guérit la stérilité des femmes en donnant à manger un œil d’hyène avec de la réglisse et de l’aneth, tellement qu'on garantit la conception en trois jours. On raconte qu’une des grandes dents attachée avec un fil préserve scabritias , excrescentia in oculis spumato melle inunctis. Dentes ejus dentium doloribus tactu prodesse , vel adalligatos ordine, humeros humero- 4 rum et lacertorum doloribus. Ejusdem dentes, si de sinis- tra parte rostri eruti sint , illigatos pecoris aut capri pelle stomachi cruciatibus. Pulmones in cibo sumtos cœliacis, Ventriculis, cinerem cum oleo iilitum. Nervis, medullas e dorso cum oleo vetere ac felle. Febribus quartanis , je- cur degustatum ter ante accessiones. Podagris , spinæ cine- rem cum lingua et dextro pede vituli marini, addito felle taurino, omnia pariter cocta atque illita hyænæ pelle. In eo- dem morbo prodesse et felcum lapide Assio. Tremulis, spas- ticis, exsilientibus,, et quibus cor palpitet, aliquid ex corde coctum mandendum, ita ut reliquæ partis cinis cum cerebro hyænæ illinatur. Pilos etiamauferri hac compositioneillita, aut per se felle, evulsis prius quos renasci non libeat. Sic et palpebris inutiles tolli. Lumborum doloribus carnes e lumbis edendas, illinendasque cum oleo. Sterilitatem mu- lierum emendari, oculo cum glycyrrhiza et anetho sumto in cibo, promisso intra friduum conceptu. Contra noctur- nos pavores , umbrarumque terrorem , unus € magnis den- 6 tibus lino alligatus succurrere narratur. Furentes suffiri er : item cicatrices. Glau- comata vero jocineris recentis inassali sanie, cum de- PLINE. des frayeurs nocturnes, et de la terreur qu’inspi rent les ombres. On recommande dans le délire 6 de faire des fumigations avec une de ces dents, et de l’attacher sur la poitrine du malade avec la graisse des reins, ou le foie ou la peau. On garantit une femme contre les fausses couches si elle porte au cou, dans une peau de gazelle, la chair blanche de la poitrine de l’hyène, sept poils, et les parties génitales du cerf. Les parties natu- relles du même animal prises dans du miel sont aphrodisiaques, suivant le sexe, même chez les hommes qui auraient de l’aversion pour les femmes. Bien plus, on assure que ces mêmes par- ties naturelles et une certaine vertèbre conser- vées avec le cuir adhérent maintiennent la con- : corde dans une maison entière : cette vertèbre est appelée atlantion, c’est la première de l’épine. C’est aussi un remède pour l’épilepsie. L’odeur 7 de la graisse brûlée met en fuite les serpents. La mâchoire broyée avec de l’anis, et prise en aliment, calme le frisson. En fumigation elle est emménagogue. On pousse le charlatanisme jus« qu’à assurer qu'un homme portant au bras une dent du côté droit de la mâchoire supérieure ne manquera jamais avec un javelot l’objet qu’il vise. Le palais de l’h yène desséché et chauffé avec de l’alun d'Egypte guérit la mauvaise odeur et les ulcères de la bouche; il faut renouveler trois fois dans la bouche ce mélange. Les chiens n’a- boient pas après ceux qui ont une langue d’hyène dans leur soulier, sous la plante du pied. La par- 8 tie gauche de la cervelle appliquée au nez adou- cit les maladies pernicieuses , soit des hommes, soit des animaux. La peau du front préserve des fascinations. La chair du cou, soit mangée , soit séchée, et prise en boisson, guérit les douleurs eodem , et circumligari ante pectus, cum adipe renium , aut jocinere, aut pelle præcipiunt. Mulieri caudida a pec- tore hyænæ caro, et pili septem , et genitale cervi, si illigentur dorcadis pelle , collo suspensa , continere partus promittuntur. Venerem stimulare genitalia ad sexus suos in melle sumta, etiamsi viri mulierum coilus oderint. Quinimmo totius domus concordiam, eodem genitali et articulo spinæ cum adhærente corio asservatis, constare : hunc spinæ articulum, sive nodum, Atlantion vocant : est autem primus. In comitialium quoque remediis habent 7 eum. Adipe accenso, serpentes fugari dicunt. Maxilla com- minuta in aniso, et in cibo sumta, horrores sedari. Eodem suffitu mulierum menses evocari : tantumque est vanita- lis, ut si ad brachium alligetur superioris rostri dextræ partis dens, jaculantium ictus deerraturos negent. Palato ejusdem arefacto, et cum alumine Ægyptio calefaclo , ac ter in ore permutato , fœtores et ulcera oris emendari, Eos vero quilinguam in calceamento sub pede habeant, non latrari a canibus. Sinistra parte cerebri naribusillita , mor- 8 bos perniciosos mitigari, sive hominum, sive quadrupe- dum. Frontis corium fascinationibus resistere. Cerwvicis carnes, sive mandantur, sive bibantur, arefactæ , lumbo- rum doloribus. Nervis a dorso armisque , sufliendos ner- LIVRE XXVIIT. des lombes; les nerfs du dos et des épaules en fumigation, les douleurs nerveuses. Les barbes approchées des lèvres d’une femme sont un philtre amoureux. Le foie donné en breuvage délivre des tranchées et des calculs. Le cœur pris en aliment ou en boisson est un remède pour toutes les douleurs du corps; la rate, pour la rate ; l'épiploon avec de l'huile , pour les ulcères enflammés ; la moelle, pour les douleurs de l’épine 9 et pour les courbatures. Les nerfs des reins pris. en boisson dans du vin avec de l’encens resti- tuent la fécondité enlevée par un maléfice. La matrice donnée en boisson avec l'écorce d’une grenade douce est bonne pour la matrice des femmes. Dans un accouchement laborieux, la graisse des lombes en fumigations délivre aussi- tôt la femme. La moelle du dos en amulette est un secours contre les vaines imaginations. Les parties génitales do l’hyène mâle en fumigation guérissent le spasme. Pour l’ophthalmie, les rup- tures, les inflammations, on emploie l’attouche- ment des pattes , qu’on a conservées, les pattes gauches pour les parties droites, les pattes droites pour les parties. gauches. La patte gauche portée par-dessus une femme en travail est mortelle; la patte droite procure un accouchement facile. La vésicule qui a contenu le fiel prise dans du vin ou en aliment guérit la maladie cardiaque (10); 10 la vessie prise dans du vin, l’incontinence d’u- rine. L’urine qu'on trouve dans la vessie même, avalée avec de l'huile, du sésame et du miel , est avantageuse dans les maladies invétérées. On emploie en fumigation, pour les ruptures, la première côte et la huitième ; pour les accouche- ments , les os de l’épine; pour les tranchées, le sang pris avec de la polenta. En mafquant avec ce sang les poteaux des portes on arrête partout vorum dolores. Pilos rostri admotos mulierum fabris ama- torium esse. Jecur in potu datum , torminibus et caleulis medéri. Jam cor in cibo potuve sumtur , omnibus dolo- ribus corporum auxiliari : lienem lienibus : omentum, ulce- ruminflammationibus cum oleo : medullas, doloribus spinæ 9 et nervorum lassitudini. Renium nervos potos in vino cum thure , fecunditatem restituere ademtam veneficio, Vul- vai Cum mali Punici dulcis cortice in potu dalam prodesse mulierum vüulvæ. Adipe e lumbis suffiri difficulter parien- tes, et Stälim parere. E dorso medullam adalligatam contra vanas species opitulari. Spasticis, genitalé e maribus suf- fitu, Item lippientibus, ruptis, et contra inflammationes, servatos pedes, tactu : lævos dextris partibus, dextros levis. Sinistram pedem superlatum pärturienti ; lethalem esse : dextro illato, facile eniti. Membranam quæ fel continuerit , cardiacis potam in vino; vel in cibo sumtam , suecurrere : 10 vesicam in vino polam , contra urinæ incontinentiam. Quæ autem in vesica inventa sit urina , additis oléo ac sesamo , et melle , haustam prodesse ægrimoniæ veteri. Costarum primam êt octavam, suffitu ruptis salutarem esse : ex spina vero parturientibus ossa : sSahgüinem em polenta sumtum torminibus, Eodem fäclis postibus, ubicumque 267 les pratiques des mages, qui ne peuvent plüs ni évoquer les dieux ni leur parler, de quelque façon qu'ils l’essayent, soit par les lampes , soit par le bassin, soit par l’eau , soit par la boule (xxx, 5). La chair mangée est efficace contre la morsure du chien enragé; le foie est encore plus efficace. Des chairs ou des ossements humains, lorsqu'il s’en trouve dans l’estomac d’une hyène tuée, sont, en fumigation, un remède pouf la goutte. Si parmi ces festes il se rencontre des ongles, c'est un présäge de mort pour quelqu'uñ de ceux qui ont pris l'animal, Les excréments où les os qu'il rend lorsqu'on le tüe sont dès préser- vatif$ contre les maléfices des mages. La fiente qu’on trouve dans les intestins, desséchée ; est bonne en boisson pour la dyssenterie. Appliquée avec la graisse d’oie elle soulage ceux dont la santé générale a été dérangée par une substance malfaisante. Se frotter avec la graisse et coucher sur la peau d’une hyène guérit les personnes mordues par un chien. D'un autre côté, en frottant quelqu'un avec la cendre de l’astragale gauchè et le sang de belette bouillis ensemble on le rend odieux à tout le monde; même résultat si l’on fait cuire un œil d’hyène. Mais voici qui l'emporte surtout : on indique le rectum de l’hyène commée un moyen de se défendre des iniquités des chefs et des puissants, de réussir dans les demandes ; les jugements et les procès; il suffit de l'avoir sur soi. L’anus, attaché au bras gauche ; est dn philtre si püissant, qu’il suffit que Celui qui le porte regarde une femme pour être suivi par elle aussitôt. La cendre des poils de cètte par- tie, appliquée avec de l'huile sur les homimes qui sont livrés à des débauches honteuses, les rend non-seulement pudiques ; mais encore aus- tères. Magoruminfestariartes, non elici deos, neccolloqui, sive lu- cernis, sive pelvi, sive aqua, sive pila, sive quo alio genere tententur. Carnes si edantur ; contra canis rabidi morsus _ 2 efficaces esse : etiamnum jecur eflicacius. Carnes vel ossa 13 hominis, si quæ in ventriéulo occis® inveniantur ; suflitu podagricis auxiliari. Si ungues ipveniantur in his, mortem alicujus capientium significari. Excrementa sive ossa red- dita, quum interimitur, contra Magicas insidias pollere. Fi- mum, quod in intestinis inventum sit, arefactum, ad dysentericos valere potum ; illitumque cum adipe anserino opitulari toto corpore læsis malo medicamento : a cane vero morsis adipem illitum ; et coriumn substratum. Rursus tali sinistri cinere décocto cum sanguine mustelæ , perunctos omnibus odio vénire : idem fieri oculo decocto. Super omnia est; quod extremaim fistulam intestini contra du- cüm ae potestatum iniquitates commonstrant, et ad suc- cessas petitionum , judiciorumque ac filium even{ns , si omnino (antum aliquis Secüm habéat. Ejusdem caverta sinistro lacerto alligaté, si quis malierem respiciat , ama- forium és$e tam præsens , ut illico se qualur. Ejnsäem ici pilorum éitierem ex oleo ilitum viris, qui Sint probr: mollitiei , Sevéros, non modo pudiros ores induere. p 268 XXVIIL. On ne compte guère moins de fables sur le crocodile. Celui qui vit sur la terre et sur l’eau est très-grand ; on endistingue en effet deux espèces. Les dents de la mâchoire droite du cro- codile amphibie attachées au bras droit sont, si nous y ajoutons foi, aphrodisiaques. Les dents canines remplies d’encens , car elles sont creuses, guérissent les fièvres réglées ; mais il faut que le malade reste cinq jours sans voir celui qui les lui a attachées. On attribue la même vertu contre l'invasion des frissons fébriles aux petites pierres tirées du ventre. Pour le même effet les Egyptiens frottent de sa graisse leurs malades. L'autre cro- codile (vi, 38) lui ressemble, mais il est beau- coup plus petit; il ne vit que sur la terre et parmi 2 les fleurs les plus odorantes ; aussi recherche-t-on beaucoup ses intestins, imprégnés d’une odeur agréable. Ce qu’on nomme crocodilée est une sub- stance très-bonne pour les affections des yeux, et pour les cataractes ou les nuages ; on l’emploieen onction avec le suc de poireau. Appliquée avec de l'huile de eyprus (x11, 51) elle enlèveles boutons de la face ; avec de l’eau elle guérit toutes les ma- ladies dont la nature est de s’étendre sur le visage, et elle rend à la peau son éclat. Elle fait dispa- raître le lentigo, les boutons et toutes les taches. Contre l’épilepsie on la prend dans du vinaigre miellé, à la dose de deux oboles. En pessaire elle 3 est emménagogue. La meilleure est la plus blan- che, friable, la moins pesante, et donnant-une odeur de ferment entre les doigts quand on la comprime. Elle se lave comme la céruse. On la sophistique avec de l’amidon ou de la terre ci- moliée; mais la sophistication la plus ordinaire est de prendre des crocodiles, et de ne les nourrir que de riz. On recommande comme un remède souverain contre la cataracte de se frotter les XXVIII. Proxime fabulosus est crocodilus, ingens quo- que ille, cui vita in aqua terraque communis. Duo enim genera eorum : illius e dextra maxilla dentes adalligati dextro lacerto, coitus (si credimus) stimulant. Canini ejus dentes febres statas arcent thure repleti, sunt enim cavi : ita ne diebus quinque ab ægro cernalur, qui adalli- gaverit. Idem poilere et ventre exemtos lapillos, adversus febrium horrores venientes tradunt. Eadem de causa Ægyptii perungunt et adipe ægros suos. Alter illi similis, multum infra magnitudine, in terra tantum odoratissimis- 2 que floribus vivit. Ob id intestina ejus diligenter exquirun- tur jucundo nidore referta. Crocodileam vocant, oculorum viliis ulilissimam, cum porri succo inunctis, et contra suf- fusiones vel caligines. Illita quoque ex oleo cyprino, mo- lestias in facie enascentes tollit : ex aqua vero morbos omnes, quorum natura serpit in facie, nitoremque reddit. Lentigines tollit ac varos, maculasque omnes. Et contra comitiales morbos bibitur ex aceto mulso binis obolis. 3 Apposila menses ciet. Optima quæ candidissima , et friabi- lis, minimeque ponderosa : quum teratur, inter digitos fermentescens. Lavatur, ut cerussa. Adulterant amylo, aut Cimolia, sed maxime, qui caplos oryza tantum pas- PLINE. yeux avec du fiel incorporé dans du miel. On assure qu’il est salutaire dans les affections de matrice de faire des fumigations avec les intestins et le reste du corps de l’animal ; ou bien d’en- tourer la femme avec de la laine imprégnée de cette vapeur. La cendre de la peau des deux @ro- codiles appliquée avec du vinaigre sur les par- ties qu’il est besoin d’inciser, ou l’odeur de cette * peau brûlée, rend complétement insensible à l’ac- crocodiles, en onction, éclaircit la vue et efface les taies. Le corps même, à l’exception de la tête et des pieds, se donne, bouilli, pour la coxalgie, et guérit la toux invétérée, particulièrement chez les enfants, ainsi que les douleurs lombaires. Ces animaux ont aussi une graisse dont le contact fait tomber les poils. Cette graisse , en onction, protège contre les crocodiles ; et on l’instille dans les morsures qu’ils ont faites. Le cœur, attaché dans la laine d’une brebis noire sans mélange d'aucune autre couleur, et provenant d’une pre- mière portée, guérit, dit-on, la fièvre quarte. XXIX. Aux crocodiles nous joindrons desani- maux très-semblables, et pareillement exotiques. Et d’abord le caméléon, que Démocrite a jugé digne d’être l’objet d’un livre spécial, et dont chaque membre est consacré. Nous avons lu, non sans un grand divertissement, ce livre, qui nous a découvert et dévoilé les mensonges et le char- latanisme des Grecs. Le caméléon ressemble pour la grosseur au crocodile terrestre ; il n’en diffère que parce que la courbure de son épine forme un angle plus sensible, et qu’il a la queue plus large. Il est, dit-on, le plus timide des animaux; et c'est pour cela qu’il change de couleur. I! a un ascendant particulier sur toute l'espèce des éperviers : on prétend qu’il les attire lorsqu'ils cunt. Felle inunctis oculis ex melle contra suffusioness nihil utilius prædicant. Intestinis et reliquo corpore ejus sufliri vulva laborantes.salutare tradunt. Item velleribus circumdari vapore ejusdem infectis., Corii utriusque cinis ex aceto.illitus his partibus, quas secari opus sit, aut ni- tion de l'instrument tranchant. Le sang des deux 4 _ dor cremati, sensum omnem scalpelli aufert. Sanguis 4 utriusque claritatem visus inunctis donat, et cicatrices oculorum emendat, Corpus ipsum, excepto capile pedibus- que, elixum manditur ischiadicis, tussimque velerem sanat, præcipue in pueris : item lumborum dolores. Habent et adipem, quo tactus pilus defluit. Hic perunctos, a croco- dilis tuetur , instillaturque morsibus. Cor annexum in lana ovis nigræ, cui nullus alius color incursaverit, et primo partu genitæ , quartanas abigere dicitur. XXIX. Jungemus illis simillima et peregrina æque ani- 1 malia; priusque chamæleonem, peculiari volumine di- goum existimatum Democrito, ac per singula membra desecratum, non sine magna voluptate nostra, cognilis proditisque mendaciis græcæ vanitatis. Similis et magnitu- dine est supra dicto crocodilo, spinæ tantum acutiore cur- vatura, et caudæ amplitudine distans. Nullum animal pa- vidinus existimatur, et ideo versicoloris esse mutationis. LIVRE XXVIN. 209 volent au-dessus de lui, et qu'il les livre ainsi sans résistance aux autres animaux, qui les met- 2tent en pièces. Démocrite raconte que la tête et le gosier du caméléon, brûlés avec du bois de chêne, déterminent la pluie et le tonnerre : même effet avec le foie brülé sur une tuile. Les autres particularités qu’il rapporte appartenant aux maléfices, nous les omettrons, bien que les re- gardant comme fausses, et nous ne continuons que pour faire voir le ridicule de ces choses : par exemple , l'œil droit arraché à l'animal vivant efface avec le lait de chèvre les taies ; la langue, en amulette, garantit des dangers de l’accouche- 3 ment; le caméléon favorise l’accouchement sil se trouve alors dans la maison, mais si on l’y ap- porte du dehors il est très-pernicieux. La langue, enlevée à l’animal vivant, a de l'influence sur l'issue des procès. Le cœur, attaché avec de la laine noire de la première tonte, guérit la fièvre quarte. La patte droite de devant, attachée au bras gauche avec de la peau d'hyène, est souve- raine contre les vols et les terreurs nocturnes. La mâchoire (11) du côtédroit préserve des frayeurs et des paniques. La patte gauche, brûlée dans un four avec la plante appelée également chamæléon (xx, 21), est, avec addition d'onguent, mise en pastilles : ces pastilles, renfermées dans un vase de 4 bois, rendent, si nous y ajoutons foi, invisible ce- Jui qui les a. L'épaule droite donne la victoire sur les adversaires ou les ennemis, surtout si, après avoir jeté à terre les nerfs du même membre, on les foule aux pieds. Quant à dire à quelles monstruosités Démocrite consacre l'épaule gau- che, et comme on envoie les songes que l’on veut et à qui l’on veut, j’en ai honte; tous ces songes sont dissipés par l’attouchement du pied droit. Vis ejus maxima contra accipitrum genus. Detrahere enim supervolantem ad se traditur , et voluntarium præbere 2 lacerandum cæteris animalibus. Caput ejus et guttur si roboreiïs lignis accendantur, imbrium et tonitruum concur- sus facere, Democritus narrat : item jecur in tegulis us- tum. Reliqua ad veneficia pertinentia quæ dicit, quam- quam falsa existimantes, omittemus, præterquam ubi irrisu coarguendum. Dextro oculo, si viventi eruatur, ? albugines oculorum cum lacte caprino tolli : lingua adal- ligata, pericula puerperii. Eumdem salutarem esse par- turientibus, si sit domi : si vero inferatur, perniciosis- simum. Linguam, si viventi ademta sit, ad judiciorum eventus pollere. Cor adversus quartanas ilhgatum nigra lana primæ tonsuræ. Pedem e prioribus dextrum, hyænæ pelle adalligatum sinistro brachio, contra latrocinia ter- roresque nocturnos pollere. Item dextram maxillam contra formidines, pavoresque. Sinistrum vero pedem torreri in furno cum herba, quæ æque chamæleon vocetur , addito- que unguento in pastillos digeri : eos in ligneum vas çon- # ditos præstare, si credimus, ne cernatur ab aliis qui ha- beat. Armum dextrumad vincendos adversarios vel hostes valere, utique si abjectos ejusdem nervos calcaverit. Si- nistrum humerum quibus monstris consecret, qualiter La léthargie causée par le pied droit est dissipée par le pied gauche. On guérit la céphalalgie en versant sur la tête du vin dans lequel on a fait macérer un des flancs de l'animal. En frottant les pieds avec de la cendre de la cuisse ou du pied gauche, mêlée avec du lait de truie, on y fait venir la goutte. On est tenté de croire que des 5 onctions faites pendant trois jours avec le fiel gué- rissent la cataracte (12); que ce fiel versé goutte à goutte sur du feu met en fuite les serpents; que jeté dans de l’eau il force les belettes à se ras- sembler; qu’appliqué sur le corps il est dépi- latoire. On attribue le même effet au foie appli- qué avec un poumon de grenouille buissonnière. En outre, on affirme que le foie triomphe des philtres amoureux; que les mélancoliques se guérissent en buvant dans de la peau de caméléon le suc de la plante appelée chamæléon ; que si avec les intestins et ce qu’ils contiennent { or on sait que cet animal ne prend (virr, 51) aucune nourriture) , mis dans de l'urine de guenon, on frotte la porte de ses ennemis, ceux-ci devien- nent l’objet de la haine universelle ; que la queue 6 arrête le cours des fleuves et des torrents, et en- dort les serpents; que cette même queue, pré- parée avec le cèdre et la myrrhe, et attachée à une branche double de palmier, fend les eaux que l’on en frappe, de sorte qu’on voit distinctement tout ce qu’elles renferment: et plût aux dieux que Démocrite lui-même eût été touché de ce mer- veilleux rameau, auquel il attribueencore la vertu d'arrêter un bavardage immodéré! Il est évident que ce philosophe, d’ailleurs sagace et qui a bien mérité du genre humain, a été égaré par un désir excessif d’être utile aux hommes. XXX. A la même catégorie appartient le1 somnia quæ velis, et quibus velis, mittantur, pudet re- ferre. Omnia ea dextro pede resolvi : sicut sinistro latere lethargos, quos fecerit dexter. Capitis dolores, insperso vino, in quo latus alterutram maceratum sit, sanari. Fe- minis sinistri, vel pedis cineri si misceatur lac suillum, podagricos fieri illitis pedibus. Felle glaucomata et suf: 5 fusiones corrigi prope creditur , tridui inunctione : serpen- tes fugari ignibus instillato : mustelas contrahi in aquam conjecto : corpore vero illito detrahi pilos. Idem præstare parrant jecur, cum ranæ rubetæ pulmone illitum. Præ- terea jocinere amatoria dissolvi. Melancholicos autem sa- nari, siex Corio chamæleonis herbæ succus bibatur. In- testina et fartum eorum, quum id animal nullo cibo vivat, cum simiarum urina illita inimicorum januæ , odium om- nium hominum his conciliare. Cauda flumina et aquarum 6 impetus sisli, serpentes soporari. Eadem medicata cedro et myrrha, illigataque gemino ramo palmæ, percussam aquam diseuti, ut quæ intus sint omnia appareant : uli- namque eo ramo contactus esset Democritus, quoniam jta loquacitates immodicas promisit inhiberi. Palamque est, virum alias sagacem et vitæ utilissimum, nimio juvaudi mortales studio prolapsum. XXX. Ex eadem similitudine est scincus, quem quidam 270 scinque (viit, 38), que quelques-uns ont appelé crocodile de térré, mais dont la peau est plus blan- che et plus mince. Toutefois la différence prin- cipale qui le sépare du crocodile, c’est l’arrange- ment de ses écailles, tournées de la queue vers la tête. Le plus grand est celui de l’Inde, puis celui de l'Arabie. On les apporte salés. La tête etles pieds, pris dans du vin blane, sont aphrodisiaques, sur- tout avec le satyrion (xxvi, 62 ) et la graine de roquette, chaque substance à la dose d’une dra- chme, avec addition de deux drachmes de poivre ; onen fait des pastilles d” une drachme, qu'on prend en boisson. La chair des flancs, à la dose de deux oboles, avec de la myrrhe etdupoivre, prise à l'in- térieur de la même facon, passe pour produire le même effet, avec plus d'énergie. Au dire d’Apelle, le scinque éstbon contre les blessures faites par les flèches empoisonnées, pris avant et après. C’est aussi un ingrédient des antidotes célèbres. Sextius prétend que bu dans une hémine de vin, à la dose de plus d’une drachme, il cause la mort. Il ajoute que le bouillon de scinque pris avec du miel est antiaphrodisiaque. XXXL.Ilest entre le crocodile etl’hippopotame une certaine affinité, habitant le même fleuve, et étant l’un et l’autre amphibies. L’hippopotame est, comme nous l'avons dit (vrir, 40), l'inventeur de la saignée. 11 abonde au-dessus de la préfecture de Saïs. La cendre de sa peau, appliquée avec de l’eau, guérit les tumeurs ; sa graisse, les fièvres froides, ainsi que sa fiente en fumigation. Les dents du côté gauche guérissent les douleurs de dents : on scarifie les gencives avec. La peau du cûté gauche du front appliquée sur les aines est antiaphrodisiaque. La cendre de la même partie répare la perte des cheveux. On prend une dra- terrestrem crocodilum esse dixerunt, ceudidiore autem, el tenuiore cule. Præcipua tamen differentia dignoscitur a crocodilo, squamarum serie a cauda ad caput versa. Maxi- mus Indicus , deinde Arabicus. Afferuntur salsi. Rostrum ejus et pedes in vino albo poli, cupiditates Veneris ac- cenduut : utique cum salyrio et erucæ semine, singulis drachmis omnium, ac piperis duabus admixlis, ila ut pas- ulli siogularum drachmarum bibantur : per se laterum carnes obolis binis cum myrrha et pipere pari modo polæ, efficaciores ad idem creduntur. Prodest ct contra sagit- tarum veneua, ut Apelles tradit, ante posteaque sumtus. In antidola quoqué nobilia additur. Sextius plus quam dfachmæ pondere in vini hemina potum, perniciem af- ferre tradit. Præterea ejusdem de hora par esse corpori solet. Hæc sunt pyramidum mira- cula : supremumque illud , ne quis regum opes miretur, minimam ex his, sed laudatissimam, a Rhodope mere- tricula factam. Æsopi fabularum philosophi conserva quondam et contubernalis hæc fuit, majore miraculo tan- las opes meretricio esse conquisitas. XVII. Magnificatur et alia turris a rege facta in insula Pharo, portum obtinente Alexandriæ , quam constitisse octingentis talentis tradunt : magno animo, ne quid omitta- mus, Ptolemæi regis, quod in ea permiserit Sostrati Gnidii architecti structura ipsa nomen inscribi, Usus ejus, noc- turno navium cursu ignes ostendere, ad prænuntianda vada, portusque introitum : quales jam compluribus locis flagrant, sicut Ostiæ ac Ravennæ, Periculum in continua- PLINE. —T. Il. 513 rompus , parce que de loin ils en ont l'aspect. C'est ce même architecte qui passe pour avoir le premier exécuté un promenoir suspendu , le- quel est à Gnide. XIX. (xur1.) Parlons aussi des labyrinthes, V Fo peut-être le plus prodigieux auquel les hommes aient employé l'argent, et nullement chimérique, comme on pourrait l’imaginer. On voit encore en Egypte, dans le nome d’Hé- racléopolis, un labyrinthe, le plus ancien de tous, et construit, dit-on, il y a quatre mille six cents ans par le roi Pétésuceus ou Tithoës. Cependant Hérodote dit que c’est l'ouvrage de douze (95) rois, dont Psammétique resta le der- nier. On ne convient pas de la cause qui le fit bâtir. Démotélès prétend que c’était le palais de Mothérudès; Lycéas en fait le tombeau du roi Ma@ris ; plusieurs disent que c’est un monument consacré au Soleil, opinion qui est la plus géné- ralement reçue. Que Dédale ait pris modèle sur ce labyrinthe pour faire celui de Crète, cela n’est pas douteux; mais il n’en reproduisit que la centième partie, c'est-à-dire celle qui renferme des circuits, des reucontres et des détours inextricables. II ne faut pas, le comparant à ce que nous voyons sur les pavés en mosaïque, ou dans les campagnes ar- tificielles livrées aux jeux des enfants, y voir un espace étroit , où l’on peut faire plusieurs mil- liers de pas en se promenant ; mais il faut en- tendre un édifice offrant des portes nombreuses et de fausses issues qui ramènent sans cesse sur ses pas le visiteur égaré. Ce labyrinthe est le second, celui d'Égypte étant le premier. Le troi- sième est celui de Lemnos; le quatrième, celui d’Itaiie, Tous sont couverts de voûtes en pierre tione ignium, ne sidus existimelur , quoniam e longinquo similis flammarum aspectus est, Hic idem architectus pri- nus omnium pensilem ambulationem Gnidi fecisse traditur. XIX. (x) Dicamus et labyrinthos, vel portentosis- simum humani impendii opus, sed non, ut existimari po- test, falsum. Durat etiamnunc in Ægypto in Heracleopolite nomo, qui primus factus est ante annos, ut tradunt, quater mille sexcentos a Petesucco rege, sive Tithoe. Quanquam He- rodotus totum opus x11 regum esse dicit, novissimique Psammetichi. Causam faciendi varie interpretantur. De- moteles regiam Motherudis fuisse, Lyceas sepulchrum Moœridis, plures Soli sacrum id exstructum, quod maxime creditur. _— 2 3 Hinc utique sumsisse Dædalum exemplar ejus laby- 2 rinthi, quem fecit in Creta, non est dubium, sed centesi- mam tantum portionem ejus imitatum, quæ ilinerum ambages, occursusque, ac recursus inexplicabiles continet : non, ut in pavimentis puerorumve ludicris campestribus videmus, brevi lacinia millia passuum plara ambulationis continentem, sed crebris foribus inditis , ad fallendos oc- cursus, redeundumque in errores eosdem. Secundus hic fuit ab Ægyptio labyrinthus : tertius in Lemno : quartus 53 514 polie; à l’entrée de celui d'Égypte, ce qui me surprend , les colonnes sont en marbre de Paros, dans le reste en marbre syénite. La construction est si solide, qu’elle défie l’action des siècles, même aidée des Héracléopolitains, qui ont singu- lièrement ravagé cet ouvrage détesté. En détailler la position et les diverses parties est impossible. En effet, il est partagé en régions et en préfectu- res qu’on appelle (56) nomes. Ces nomes sont au nombre de seize, et autant de vastes palais y sont attribués. Én outre, il renferme des temples de tous les dieux de l'Égypte, quinze chapelles de Némésis, plusieurs pyramides de quarante coudées , dont la base occupe six arou- 4 res (97). Déjà fatigué de marcher, le visiteur ar- rive à l'inextricable entrecroisement des routes. On trouve des salles sur des montées (98), des portiques d’où l’on descend par quatre-vingt-dix degrés; au dedans, des colonnes de porpbyre, des figures de dieux, des images de rois, des effigies monstrueuses. Quelques-uns des palais sont tellement disposés, qu’au moment où l’on en ouvre les portes, un bruit terrible de tonnerre 5 éclate à l'intérieur. La majeure partie de ces édi- fices se traverse dans les ténèbres. En dehors du mur des labyrinthes, s'élèvent d’autres masses d’édifices qu’on nomme ptéron. Puis encore sont des demeures souterraines où l’on arrive par des galeries. Un seul personnage a fait à ce labyrin- the quelques réparations, c’est Circummon (99), eunuque du roi Necthebis, cinq cents ans avant Alexandre le Grand. On dit aussi que, tandis que les voûtes en pierres carrées s’élevaient, il les faisait soutenir par des poutres d’épine (xxiv, 65) bouillies dans de l’huile. En voilà 3 fn Italia. Omnes lapide polito fornicibus tecti : Ægyptius, quod miror equidem , introiltu lapide e Pario columnis, re- liquis e Syenite : molibus compositis, quas dissolvere ne sæcula quidem possint ; adjuvantibus Heracleopoltis, qui id opus invisum miré infestavere. Positionem operis ejus singulasque partes enarrare non est, quum sit in regiones divisum , atque in præfecturas,, quas vocant nomos , se- decim nominibus earum, lotidem vaslis domibus attri- bulis : præterea (empla omnium Ægypti deorum conli- neat, superque Nemeses quihdecim ædiculis incluserit, pyramides complures quadragenarum ulnarum, senas ra- 4 dice aruras obtiuentes Fessi jam eundo perveniunt ad viarum illum inexplicabilem errorem. Quin et cœnacnla clivis excelsa, porticusque descenduntur nonagenis gra- dibus -intus columuæ de porphyrile lapide, deorum simu- lacra, regum staluæ, monstriferæ efligiés. Quarumdam aulem domorum talis est situs, ut adaperientibus forés, 5 tonitruum intus Lerribile exsistat. Majore autem in parte transitus est per lencbras : aliæque rursus extra murum Jabyrinthi ædificiorum moles; pléron appelant. Inde aliæ -perfossis cuniculis subterraneæ domus, Refecit unus om- nino pauca ibi Circummon spado Necthebis regis, ante Alexandrum Magnum annis quingentis. Id quoque fradi- PLINE. assez sur les labyrinthes d'Égypte et de Crète. Celui de Lemnos est semblable; seulement il 6 est plus remarquable (100), à cause de ses cent cin- quante colonnes, dont les füts dans l’atelier étaient si parfaitement suspendus, qu’un enfant suffisait pour faire aller le tour où on les travaillait. Il a été construit par les architectes Smilis, Rhœcuset Théodore. Il en subsiste encore aujourd’hui des restes, misérables il est vrai; mais ceux de Crète et d'Italie ont complétement disparu. Quant à ce dernier, que Porsenna (101), roi d'É- 7 trurie, s'était fait construire pour lui servir de tombeau, il convient d’en parler. On verra que la vanité des rois étrangers est surpassée par celle des rois d'Italie. Mais comme l’invraisemblance passe toutes les bornes , nous emprunterons, pour le décrire, les paroles mêmes de M. Varron : « Por- senna, dit-il, fut enseveli au-dessous de la ville de Clusium, dans le lieu où il avait fait cons- truire un monument carré (102) en pierres car- rées. Chaque face est longue de trois cents pieds, haute de cinquante. La base, qui est carrée, ren- ferme un labyrinthe inextricable. Si quelqu'un s’y engageait (103) sans un peloton de fil, il ne pour- rait retrouver l'issue. Au-dessus de ce carré sont 8 cinq pyramides, quatre aux angles, une au mi- lieu, larges à leur base (104) de soixante-quinze pieds, hautes de cent (105) cinquante; tellement coniques qu’à leur sommet toutes portent un globe d’airain, et un chapeau unique auquel sont suspendues, par des chaînes, des sonnettes qui, agitées par le vent, rendent un son prolongé, comme jadis à Dodone. Au-dessus du globe 9 sont quatre autres pyramides, hautes chacune de cent pieds. » Par-dessus ces dernières pyramides tur, fulsisse trabibus spinæ oleo incoctæ, dum fornices quadrati lapidis assurgerent. De Ægyptio et Cretico er rinthis, satis dictum est. Lemnius similis illis, columuis tantum centum dires Ô ginta memorabilior fuit : quarum in officina turbines ita librati pependérunt, ut pueré cireumagente tornarentur. Architecti illum fecere Smilis et Rhœeus et Theodorus. Indignæ exstant adhuc reliquiæ-ejus, quum Crelici Ilali- cique nulla vestigia exstent. Namque et Italicum dici convenit, quem fecit sibi Por- 7 senna rex Etruriæ sepulcri causä, simul ut externorum regum vanitas quoque ab Halis superetur: Sed'quum excedat ommia fabulosilas, utemur- ipsius M. Varronis in expositione ejus verbis : Sepultus est, inquil, sub urbe Clusio : in quo loco monümentum reliquit lapide quadrato quadratum : singula lateraä pédum latà tricénürh, alla quin- quagenum : inque basi quadrata intus labyrinthum'i inex- tricabilem : quo si quis introierit sine glomere lini ; exitum invenire nequeat. Supra id quadratum pyramides .stant 8 quinque, quatuor in angulis, in medio una, imæ latæ pedum quinum sepluagenum , allé centénum quindtiage- num : ila fastigiatæ, ut'in summo orbis æneus etrpetasus unus omnibus sit impositus , ex quo pendeant exapta ca- LIVRE XXXVL. et sur une plate-forme unique étaient cinq pyra- mides, dont Varron a eu honte de marquer la hauteur. Cette hauteur, suivant les fables étrus- ques, était la même que celle du monument tout entier. Quelle vaine démence de chercher la gloire par des dépenses qui ne doivent servir à per- sonne, et d’épuiser en outre les ressources d’un royaume pour un honneur dont, en définitive, la plus grande part revient à l'artiste ! XX. (x1v.) Nous lisons aussi qu’à Thèbes d'É- gypte un jardin, que dis-je? la ville tout entière était suspendue, les rois pouvant, par-dessous, faire sortir des armées sans qu'aucun habitant s’ef apercût. Ce qui augmente cette merveille, c’est que le fleuve traverse la ville par le milieu. Mais s’il en eût été ainsi Homère sans aucun doute en aurait parlé, lui qui a célébré les cent portes de Thebes. XXI. Un monument de la magnificence grecque (106) et digne d’une véritable admiration, c'est le temple de Diane à EÉphèse, élevé en aéus cent vingt ans par toute l’Asie. On l’assit sur un sol marécageux, pour le mettre à l’abri des trem- blements de terre et des crevasses qu’ils pro- duisent. D’un autre côté, pour que les fonde- ments d’une masse aussi considérable ne posassent pas sur un terrain glissant et peu solide, on établit d’abord un lit de charbon broyé et de la laine par- dessus. Le temple entier a quatre cent vingt-cinq pieds de long et deux cent vingt delarge(107),cent vingt-sept colonnes faites par autant de rois, hau- tes de soixante pieds. De ces colonnes, trente-six 2 sont sculptées; une l’a été par Scopas. L’archi- tecte qui présida à l'ouvrage fut Chersiphron. Le grand prodige (108) dans cette entreprise, c’est tenis tintinnabula, quæ vento agilata, longe sonitus refe- * grant, ut Dodonæ olim factum. Supra quem orbem quatuor pyramides insuper singulæ stant allæ pedum centenum. Supra quas uno solo quinque pyramides, quarum altitu- dinem Varronem puduit adjicere. Fabulæ Hetruscæ tradunt eamdem fuisse, quam totius operis : adeo vesana dementia quæsisse gloriam impendio nulli profuturo. Præterea fati- gasse regni vires, ut tamen laus major artificis esset. XX. (xiv.) Legitur et pensilis hortus, immo vero totum oppidum Ægyptiæ Thebæ, exercilus armatos subter edu- cere solitis regibus, nullo oppidanorum sentiente, Etiam- num hoë minûs mirum, quan quod flumine medium 0p- pidum interfluenté. Quæ si fuissent, non dubiam est Home- rum dicturam fuisse, quum centum portas ibi prædicaret. XXI. Græcæ magnificentiæ vera admiratio exstat tem- plum Ephesiæ Dianæ ducentis viginti annis factum a tota Asia. fn solo id palustif fecere , né terra motüs sentiret, aüt'hialus liméret, Rursus' ne in lubrico atqne instabili fundamenta tantæ molis locarentur, calcatis ea substra- vere carbonibus, dein velleribus lanæ. Universo templo’ longitudo est cccexxv pedum, latitudo ducentorum vi- ginti, columnæ centum viginti septém à singolis fegibus factæ, Lx 'pedtfm altitudine {ex iis xxxv1 cælatæ’, una a 2 Scopa. Operi præfuit Chersiphron architectus. Summa mi- 515 d’avoir élevé si haut les architraves; il'en vint à bout avec des sacs pleins de sable, qu’il dressa en un plan incliné dépassant le sommet des colon- nes; puis il vida peu à peu les sacs inférieurs, et les architraves vinrent insensiblement s'asseoir en leur place. La plus grande difficulté fut au fron- tispice même, qu’il plaçait au-dessus de la porte d'entrée, C'était une masse énorme ; elle ne se posa 3 pas d’aplomb; l'artiste, désespéré, songeait à se donner la mort : on dit que, tourmenté par ces pensées et fatigué, il aperçut pendant la nuit, en songe, la déesse pour laquelle se faisait le temple, et qui l'exhorta à vivre, lui annonçant qu’elle avait arrangé la pierre. En effet, le lendemain la promesse se trouva accomplie, et la pierre sem- blait s’être mise d’aplomb par son propre poids. Les autres ornements du temple rempliraient par leurs descriptions plusieurs livres ; mais ils n’ont rien de commun avec l’histoire de la nature. XXI. (xv.) Il subsiste aujourd’hui même à 1 Cyzique un temple en pierres polies, dans lequel l'artiste a mis sous tous les joints du fil d’or, se proposant de consacrer à l’intérieur un Jupiter d’i- voire, couronné par un Apollon de marbre. Et, en effet, les joints brillent (109) par ces très- minces filets; et l'or, quoique ainsi dissimulé, donne un léger reflet qui, outre le mérite de l’ar- tiste , rehausse les figures, et se fait sentir dans le prix de l'ouvrage. XXIIT, Dans la même ville est une pierre dite 1 fugitive. Les Argonautes, qui s’en servaient en guise d’ancre, l'y ont laissée. Cette pierre, qui s’est souvent enfuie du Prytanée (ainsi se nomme le lieu où elle est ) a été finalement scellée avec du plomb. Dans cette ville encore, auprès de la porte raculi, epistylia tantæ molis attolli potuisse. Id consecutus est ille æronibus arena plenis, molli clivo super capita co- lumnarum exaggerato, paulatim exinaniens imos, ut sensim opus in cubili sederet. Difficillime hoc contigit in limine ipso, quod foribus imponebat. Etenim ea maxima 3 moles fuit : nec sedit in cubili, anxio artince: mortis des- tinatione suprema : traduntqué i in ea cogitatione fessum nocturno Lempore in quiete vidisse præsentem deam, eui templum fiebat, hortantem ut viveret : se composuisse lapidem : atque ita postero die apparuit, et pondere ipso correctus videbatur. Cætlera ejus operis ornamenta plu- riumi librofüm instar obtinent, nihil ad speciem naturæ pertinentia. XXII. (xv.) Durat et Cyzici delubrum, in quo filum £ aureum commissuris omuibus politi lapidis subjecit arti- fex, éboreüm Jovem dicaturus intus, coronante eum mar- môreo Apolliné. Translucent ergo juncturæ tenuissimis ca- pillamentis | leniqué afflatu simulacra relovente, præter ingenium arlilicis, ipsa maleria, quamyis.occula , in pre- tio opéris intelligitur. XXNIT. Ebdèm in oppido est lapis, fugilivus appel- 1 latus :"Argôtiautæ eo pro ancora usi, ibi reliquerant. Hune €& Prytanco, ita vocalur locus, sæpe profugum vinxere plumbo. Eadem in urbe juxta porlam , quæ Tra- 33. 516 nommée Trachia, sont sept tours qui répètent un grand nombre de fois la voix qui les frappe. Ce phénomène, que les Grecs ont nommé écho, tient à la configuration des lieux, et se produit parti- culièrement dans les vallons. L’écho à Cyzique est l'effet d’un hasard ; mais à Olympie il y a un écho artificiel et merveilleux dans un portique qu’on nomme Heptaphonon, parce qu’il répète sept 2 fois la voix. À Cyzique aussi est le Buleutérion (sénat), vaste édifice sans une seule cheville de fer, la charpente étant tellement disposée, que, sans étais, on Ôte et replace les poutres. Cette même disposition existe à Rome dans le pont Su- blicius ; et on en a fait un point de religion, depuis qu'on eut tant de peine à le rompre pendant qu’Ho- ratius Coclès (xxx1v, 11, 2) en déféndaitl’abord. XXIV. Mais il convient enfin de passer aux merveilles de notre ville, d'examiner ce qu'ont produit les forces et la docilité de huit cents ans (110), et de montrer que là encore l'univers est vaincu. Autant pour ainsi dire de victoires pour Rome, on le verra, que de merveilles citées; mais si l’on en considère la totalité, si on en fait pour ainsi dire un bloc, il semblera (111), à l’as- pect de cette grandeur se dressant, qu’on parle d’un autre monde tout entier réuni en un seul lieu. Si le vaste cirque construit par le dictateur César, large d’un stade ( 180 mètres), long de trois, occupant avec les constructions adjacentes quatre jugères (un hectare), et pouvant recevoir deux cent soixante mille spectateurs assis, mérite d’être mis au nombre des grands monuments, ne mettrons-nous pas au nombre des monu- ments magnifiques la basilique de Paulus avec ses admirables colonnes phrygiennes, le forum chia vocatur, turres vir acceptas voces numerosiore re- percussu multiplicant : nomenque huic miraculo Echo est a Græcis datum. Hoc quidem natura locorum evenit , et plerumque convallium : ibi casu accidit. Olympiæ autem arte, mirabili modo, in porticu, quam ob id heplaphonon 2 appellant, quoniam septies eadem vox redditur. Cyzici et buleuterion vocant ædificium amplum , sine ferreo clavo, ita disposita conlignatione, ut eximantur trabes sine ful- turis , ac reponantur. Quod item Romæ in ponte Sublicio religiosum est, posteaquam Coclite Horatio defendente ægre revulsus est. XXIV. Verum et ad urbis nostræ miracula transire con- veniat, octingentorumque annorum dociles scrutari vires, et sic quoque terrarum orbem victum ostendere : quod accidisse toties pæne , quot referentur miracula, appare- bit : universitate vero acervata, et in quemdam unum cumulum conjecta, non alia magnitudo exsurget, quam si mundus alius quidam in uno loco narraretur. Nam ut circum maximum a Cæsare dictatore exstru- ctum longitudine stadiorum trium, latitudine unius, sed cum ædificiis jugerum quaternum, ad sedem cczx mil- lium, inter magna opera dicamus, nonne inter magnifica basilicam Pauli columnis e Phrygibus mirabilem, forum- que divi Augusti, et templum Pacis Vespasiani impera- PLINE. du dieu Auguste et le temple de la Paix de l’em- pereur Vespasien Auguste, les plus beaux ou- vrages que jamais l’univers ait vus , ainsi que le toit du Diribitorium (112) (lieu où l’on payait les soldats }, construit par Agrippa, sans oublier qu'auparavant l’architecte Valérius d’Ostie avait couvert à Rome le théâtre aux jeux de Libon? Nous admirons les pyramides des rois, et le 3 terrain seulement pour la construction du Forum a été acheté par le dictateur César 100 millions de sesterces (21 millions de fr.). Que si la dé- pense touche des esprits captivés par l’avarice, P. Clodius, qui fut tué par Milon , habitait une maison qui lui avait coûté 14,800,000 sesterges (3,148,000 fr.); ce qui certes ne m'étonne pas moins que les folies des rois. Quant à Milon lui- même, il avait pour 70 millions de sesterces (14,700,000 fr.) de dettes; et cela me paraît à compter parmi les extravagances de l'esprit hu- main. Mais alors les vieillards admiraient l’im- mensité de la terrasse | de Tarquin le Superbe ], les fondations exorbitantes du Capitole, et les égouts, de tous les ouvragesle plus grand, puisque des montagnes furent percées, que, à l'instar de cette Thèbes dont nous venons de parler (xxXXVI, 20), Rome se trouva suspendue, et qu’on navi- gua par-dessous. M. Agrippa étant édile, en sortant du consulat, y fit affluer par des conduits sept rivières. Ces ri- vières, lancées comme des torrents impétueux, forcées d’enlever et d’entraîner toutes les immon- dices, gonflées en outre par la masse des eaux plu- viales, battent le fond et les flanes des canaux; parfois même le Tibre débordé y entre en remon- tant (113), et, dans l’intérieur, les deux courants toris Augusti, pulcherrima operum, quæ umquam vidit orbis, non et tectum Diribitorii ab Agrippa facti, quum theatrum ante lexerit Romæ Valerius Ostiensis architec- tus ludis Libonis ? Pyramidas regum miramur, quum solum tantum foro 3 exstruendo HS millies Cæsar dictator emerit : el si qui- dem impensæ movent caplos avaritia animos, P. Clodius, quem Milo occidit, sestertium centies et quadragies octies domo emta habitaverit : quod equidem non secus, ac re- gum insaniam, miror. Itaque et ipsum Milonem sestertium septingenties æris alieni debuisse, inter prodigia animi humani duco, Sed tunc senes aggeris vastum spatium, et substructiones insanas Capitolii mirabantur : præterea cloacas : operum omnium dictu maximum, suffossis mon- tibus, atque, ut paulo ante retulimus, urbe pensili, sub- terque navigata. A M. Agrippa in ædilitate post consulatum, per meatus 4 corrivati septem amnes, cursuque præcipiti torrentium modo rapere atque auferre omnia coacli, insuper mole imbrium concilati, vada ac latera quatiunt : aliquando Tiberis retro infusus recipitur, pugnantque diversi aqua- rum impetus intus : et tamen obnixa firmitas resistit. Trahuntur moles supernæ lantæ, non succumbentibus 5 cavis operis : pulsant ruinæ sponte præcipites, aut im- LIVRE XXXVI. se livrent un combat : néanmoins la solidité de la 5 construction résiste. Des poids énormes sont traînés par-dessus, et les voûtes ne fléchissent pas. Des maisons qui s’écroulent spontanément ou quelesincendies font tomber, viennent les frapper; le sol est ébranlé par les tremblements de terre ; et cependant ces égouts construits par Tarquin l'Ancien durent depuis sept cents ans (114), sans avoir pour ainsi dire souffert. N’omettons pas une particularité mémorable, quand ce ne serait que parce que les plus célèbres historiens l’ont omise : Tarquin l’Ancien construisait cet ouvrage par les mains de la plèbe ; et comme on redoutait égale- ment la longueur et le danger de ces travaux , le suicide était devenu fréquent. Les Romains échap- pant ainsi à ces corvées, le roi imagina un re- mède singulier, et dont on ne trouve d'exemple ni avant ni après : il fit mettre en croix le corps de tous ceux qui s'étaient donné la mort, et les li- -vra en spectacle aux citoyens, en proie aux bêtes 6 et aux oiseaux. L’honneur, propre à la nation romaine, et qui plus d’une fois a rétabli des ba- tailles désespérées, vint ici encore au secours; mais à cette époque les hommes en furent la dupe: vivants ils eurent honte d'une telle ignominie, comme si morts ils l’eussent dû ressentir. On dit que Tarquin fit l'égout assez spacieux pour qu’une voiture amplement chargée de foin püt y passer. Tout ce que nous venons de rapporter est peu de chose, et avant d’aller plus loin il faut mettre en regard une seule merveille. Sous le consulat (an de Rome 676) de M. Lépidus et de Q. Catulus il n’y avait pas à Rome, au dire des auteurs les plus exacts, de maison plus belle que celle de Lépidus lui-même ; après moinsde trente-cinq ans cette même maison n’était pas au centième rang. pactæ incendiis : quatitur solum terræ motibus : durant tamen a Tarquinio Prisco annis pcc prope inexpugnabi- les : non omittendo memorabili exemplo, vel eo magis, quoniam celeberrimis rerum condiloribus omissum est : quum id opus Tarquinius Priseus plebis manibus faceret, essetque labor incertum longior an periculosior, passim conscita nece, Quiritibus tædium fugientibus, novum et inexcogitatum antea posteaque remedium invenit ille rex ; ut omnium ita defunctorum figeret crucibus corpora spectanda civibus, simul et feris volucribusque laceranda. 6 Quamobrem pudor rom. nominis proprius, qui sæpe res perditas servavit in præliis, Lunc quoque subvenit ; sed illo tempore imposuit, jam erubescens , quum puderet vi- vos, tamquam puditurum essel exstinctos. Amplitudinem cavis eam fecisse proditur, ut vebem feui large onustam transmitteret. 7 Parva sunt cuncta, quæ diximus, et omnia uni com- varanda miraculo, antequam nova attingam. M. Lepido, Q. Catulo coss., ut constat inter diligentissimos auctores , domus pulchrior non fuit Romæ quam Lepidi ipsius. At hercule intra annos xxXv eadem centesimum locum non obtinuit. Computet in hac æstimatione, qui volet, mar- morum molem, opera pictorum , impendia regalia , et cum 517 Si l’on veut en faire l'estimation, que l’on calcule les masses de marbre, les travaux des peintres, les dépenses royales, et cent maisons, toutes le dis- putant à la plus belle et à la plusrenommée, toutes vaincues (115) dans la suite jusqu'à nos jours par mille et mille autres maisons. Sans doute les in- cendies punissent le luxe; mais, malgré ces des- tructions, rien ne peut faire comprendre dans les mœurs actuelles qu’il y a quelque chose de plus périssable que l'homme lui-même. Au reste, tous ces édifices ont été vaincus par 8 deux maisons. Deux fois nous avons vu la ville entière envahie par les palais des princes Cali- gula et Néron : encore ce dernier, pour que rien ne manquât, fit-il dorer la sienne. Étaient-ce done là les demeures de ceux qui ont fait si grand cet empire (116), qui laissaient la charrue et l’humble foyer pour subjuguer les nations, pour rempor- ter les triomphes, et dont les champs occupaient moins de terrain que les boudoirs de ces princes? On se met à songer quelle portion de ces pa- lais impériaux étaient les emplacements que la république accordait à ses généraux invincibles pour la construction de leurs maisons. Le suprême honneur de ces concessions, ce fut, comme nous le voyons, après tant de services pour L. (117) Va- lerius Publicola , qui fut le premier consul avec L. Brutus, comme nous le voyons aussi pour son frère, qui, étant pareillement consul, avait vaincu deux fois les Sabins ; ce fut, dis-je, que le décret contint en sus le droit qui leur était accordé d’a- voir leur porte ouvrant en dehors, et battant sur le terrain publie. Tel était le privilége le plus in- signe, même pour les maisons triomphales. Nous ne souffrirons pas que ces deux Né- rons (118) jouissent même de ce geure de gloire, pulcherrima laudatissimaque certantes centum domos : posteaque ab innumerabilibus aliis in hune diem victas. Profecto incendia puniunt luxum : nec tamen eflici potest, ut mores aliquid ipso homine mortalius intelligant. Sed eas omnes duæ domus vicerunt. Bis vidimus ur- bem totam cingi domibus principum , Caii et Neronis, et hujus quidem, ne quid deesset, aurea. Nimirum sic ha- bitarunt illi, qui hoc imperium fecere tantum, ad vincen- das gentes triumphosque referendos ab aratro aut foco exeuntes, quorum agri quoque minorem modum obtinuere, quam sellariæ istorum. 9 10 8 Subit vero cogitatio, quota portio harum fuerint-areæ 9 illæ, quas invictis imperatoribus decernebant publice ad ædificandas domos : summusque illarum honos erat, si- cut in L, Valerio Publicola, qui primus consul fuit cum L. Bruto, post tot merita, et fratre ejus, qui bis in eodem magistratu Sabinos devicerat, adjici decreto, ut domus eorum fores extra aperirentur, et janua in publicum reji- ceretur. Hoc erat clarissimum insigne inter triumphales quoque domos. Non patiar istos duos Nerones, ne hac quidem gloria famæ frui : docebimusque etiam insaniam eorum victam privatis operibus M. Scauri, cujus nescio an ædilitas 10 518 et nous montrerons que leurs extravagances ont été surpassées par les constructions d’un simple citoyen, de M. Scaurus. Je ne sais si son édilité ne fut pas le plus grand fléau des mœurs (119), et si ce n’est pas un plus grand crime à Sylla d’avoir donné tant de puissance à son beau-fils, que d’avoir proscrit tant de citoyens. II fit dans son édilité, et seulement pour durer quelques jours, le plus grand ouvrage qui ait jamais été fait de main d’homme, 1 même pour une destination perpétuelle. C'était unthéâtre à trois étages, ayant trois cent soixante colonnes, et cela dans une ville où six colonnes de marbre d’'Hymette, chez un citoyen très-con- sidérable (xvir, 1,4 ;XXXVI, 3), avaient excitédes murmures. Le premier étage était en marbre ; le second en verre, genre de luxe dont il n’y a plus eu d'exemple; le troisième, en bois doré. Les co- lonnes du premier étage avaient, comme nous l'avons dit (xxxvi, 2), trente-huit pieds. Des statues d’airain au nombre de trois mille étaient, ainsi que nous l'avons indiqué (xxx1v, 17), pla- 12 cées entre les colonnes. L’enceinte contenait qua- tre-vingt mille spectateurs ; et cependant le théâ- tre de Pompée, bien que la ville se soit beaucoup agrandie et que la population ait beaucoup aug- menté, suffit grandement avec ses quarante mille places. Le reste de l’appareil, en étoffes attali- ques, entableaux etautres ornements de la scène, était si considérable, que, Scaurus ayant fait por- ter dans sa maison de Tusculum ce que ne récla- mait pas son luxe de chaque jour, et ses esclaves ayant brülé la maison par vengeance , la perte fut de 100 millions de sesterces (21 millions de fr.). La considération de telles prodigalités m’en- traîne, et me force à sortir de mon sujet, et à y joindre une autre extravagance, encore plus grande, touchant le bois. C. Curion , qui mourut 15 maxime prostraverit mores, majusque sit Syllæ ma- lum, tanta privigui potentia, quam proscriptio tot mil- lium. Hic fecit in ædilitate sua opus maximum omnium, quæ umquam fuere humana manu facta, non temporaria 11 mora, verum etiam æternitatis destinatione. Theatrum hoc fuit. Scena ei triplex in altitudinem ccczx columna- rum, in ea civitale, quæ sex Hymettias non tulerat sine probro civis amplissimi. Ima pars scenæ e marmore fuit : média e vitro, inaudito eliam postea genere luxuriæ : summa, € tabulis inauratis. Columnæ, ut diximus, imæ duodequadragenum pedum. Signa ærea inter columnas, {2ut indicavimus, fuerunt tria millia numero, Cavea ipsa cepit hominum Lxxx millia : quum Pompeiani theatri to- ties multiplicata Urbe, tantoque majore populo, suffciat large quadraginta millibus. Sed et reliquus apparatus tan- tus Attalica veste, tabulis pictis, cæteroque choragio fuit, ut in Tusculanam villam reportatis quæ superfluebant quotidiani usus deliciis, incensa villa ab iratis servis, concremarelur ad H-S millies, 13 Aufert animum, et a destinato itinere digredi cogit con- templatio tam prodigæ mentis, aliamque connecti majorem insaniam e ligno. C. Curio, qui bello civili in Cæsarianis partibus obiit, funebri patris munere, quum opibus appa- PLINE. pendant la guerre civile dans le parti de César, donnait des jeux funèbres en l’honneur de son père. Il ne pouvait surpasser Scaurus en riches- seseten magnificence : en effet, il n'avait pas Sylla pour beau-père et pour mère Métella, adjudica- taire des biens des proscrits ; il n’avait pas pour père M. Scaurus, tant de fois prince de la cité, et gouffre qui avait englouti les dépouilles des pro- vinces dans les coalitions avee Marius. Déjà Scau- rus le fils ne pouvait plus rivaliser avec lui-mème ; et de cet incendie de tant d'objets apportés de toutes les parties de l’univers il avait du moins tiré l’avantage que personne à l’avenir ne lutte- rait de folie avec lui. Force fut à Curion de devenir 14 ingénieux , et d'imaginer quelque chose (120). Voyons donc ce qu’il inventa; apprenons à nous applaudir de nos mœurs, et, retournant l'expression (121), disons-nous des hommes de l’ancien temps. Il fit construire deux théâtres en bais, très-spacieux et juxtaposés, chacun en équi- libre et tournant sur un pivot : avant midi, pour le spectacle des jeux , ils étaient adossés , afin que le bruit d’une des deux scènes ne gênât pas l’autre ; l'après-midi, tournant tout à coup, ils se trou- vaient face à face, les fonds se séparaient, les an- gles se réunissaient, et il se formait un amphi- théâtre pour des gladiateurs moins compromis que le peuple romain ainsi promené. Car ici que 15 faut-il admirer de préférence, l’inventeur ou l’in- vention , l’exécuteur ou l’auteur du projet, celui qui osa imaginer une telle entreprise ou celui qui osa s’en charger, celui qui obéit ou celui qui com- manda? Mais ce qui est par-dessus tout, c’est la frénésie du peuple, osant s'asseoir sur un siége aussi peu solide et aussi dangereux. Le voilà, ce peuple vainqueur de la terre , conquérant de l’u- nivers entier, qui régit les nations et les royau- rafuque non posset superare Scaurum (unde enim illi vi- tricus Sylla, et Metella mater proscriplionum sectrix P unde M. Scaurus pater, toties princeps civitatis, et Maria- nis sodalitiis rapinarum provincialium sinus?) , quum jam pe ipse quidem Scaurus comparari sibi posset, quando hoc certe incendiillius præmium habuit, convectis ex orbe terrarum rebus, ut nemo postea par esset insaniæ illi, Ingenio ergo utendum suo Curioni et aliquid excogi- 14 tandum fuit : operæ pretium est scire quid invenerit, et gaudere moribus nostris, ac Verso modo nos vocare ma- jores. Theatra duo juxta fecit amplissima e ligno, cardinum singulorum versatili suspensa libramento, in quibus utris- que antemeridiano ludorum spectaculo edilo inter sese aversis, ne invicem obstreperent scenæ : repente cireum- actis ut contra starent, postremo jam die, discedentibus tabulis , et cornibus in se coeuntibus faciebat amphithea- trum, et gladiatorum spectacula edebat, ipsum magis auctoratum populum rom. circumferens. Quid enim mire- tur quisque in hoc primum? inventorem, an inventum, artificem , an auctoremP? ausum aliquem hoc excogitare, an suscipere? parere, an jubere? Super omnia erit populi furor , sedere ausi tam infida instabilique sede. En hic est ille terrarum victor , et totius domitor orbis, qui gentes et 15 LIVRE mes, qui envoie des lois aux contrées étrangères, et qui fait pour ainsi dire partie des dieux immor- tels à l’égard du genre humain, le voilà suspendu dans une machine, et applaudissant au péril même qu'il court! Quel mépris est-ce là pour la vie des hommes ! Pourquoi se plaindre de la journée de Cannes ? Quelle catastrophe pouvait arriver ! Que des villes soient englouties par la terre s’entr'ou- vrant, c’est une calamité douloureuse pour l'hu- 16 manité entière ; et voici que tout le peuple ro- main, embarqué pour ainsi dire sur deux navires, est porté sur deux pivots! il assiste au spectacle de son propre danger , près de périr en un mo- ment, si le mécanisme se dérange ! C’est donc pour avoir le droit de secouer les tribus suspendues, que le tribun cherche dans ses discours (122) la faveur populaire? Aux Rostres, que n’osera-t-il pas au- près de ceux à qui il a pu persuader de venir à son théâtre ? A vrai dire, dans les jeux funèbres don- nés sur le tombeau de son père, c’est le peuple romain tout entier qui a fait combattre. Les pi- vots s'étant fatigués et dérangés , il varia sa mu- nificence. Le dernier jour, gardant la forme d’amphithéâtre, et coupant l’espace en deux scè- nes par le milieu, il fit paraître des athlètes ; puis, la séparation ayant été enlevée tout à coup de chaque côté, il fit combattre ceux de ses gladia- teurs qui avaient été victorieux. Et pourtant Cu- rion n’était ni roi, ni chef de nation, ni même remarquable pour son opulence, lui qui n'eut d'autre fortune que la discorde des grands. Mais venons à des merveilles que rien ne sur- passe aux yeux d’un juste appréciateur (123). Q. Martius Rex, chargé par le sénat de réparer les conduits des eaux Appia, Anio et Tépula, ajouta, regna diribet, jura externis mittit, deorum quædam im- mortalium generi humano portio, in machina pendens, ad periculum suum plaudens. Quæ vilitas animarum ista ? aut quæ querela de Cannis? Quantum mali potuit acci- dere ! Hauriri urbes terræ bhiatibus, publicus mortalium 16 dolor est. Ecce populus romanus universus velut duobus navigiis impositus, binis cardinibus sustinetur , et se ip- sum depugnantem spectat, periturus momento aliquo luxatis machinis : et per hoc quæritur tribuniciis concio- uibus gratia, ut pensiles tribus quatiat, in Rostris quid non ausurus apud eos, quibus hoc persuaserit? Vera namque confitentibus populus romanus funebri munere ad lumulum patris ejus depugnavit universus. Variavit hanc suam magnificentiam fessis turbatisque cardinibus : et amphitheatri forma custodita, novissimo die duabus per medium scenis athletas edidit, raplisque e contrario repente pulpilis eodem die victores e gladialoribus suis produxit. Nec fuit rex Curio, aut gentium imperator, non opibus insignis, ut qui nihil in censu habuerit, præter discordiam principum, Sed dicantur vera æstimatione invicta miracula, Q. Marcius Rex, jussus a senatu aquarum Appiæ, Anienis, Te- pulæ, ductus reficere, novam a nomine suo appellatam cuniculis per montes actis intra præturæ suæ tempus adduxit, Agrippa vero in ædilitale, adjecta Virginea qua, XXX VI, durant sa préture même, une nouvelle eau qui porte son nom (xxxr, 24), et pour laquelle il fit percer des montagnes. Agrippa, dans son édi- lité (124) (xxx1, 24), y joignit l’eau Vierge, réu- nit et restaura les anciens canaux, fit sept cents abreuvoirs, cent cinq fontaines jaillissantes, cent trente réservoirs, la plupart magnifiquement or- nés. Sur toutes ces constructions il placa trois cents statues d’airain ou de marbre, quatre cents co- lonnes de marbre, et tout cela en un an. Il ajoute lui-même, dans la commémoration de son édilité, que des jeux de cinquante-neuf jours furent cé- lébrés, et que cent soixante-dix bains gratuits furent ouverts. Depuis, le nombre à Rome s’en est augmenté à l'infini. Les aqueducs précédents ont été surpassés par le dernier travail que commenca Caligula et que Claude acheva. En effet, les sources Curtia, Cæ- rulea et Nouvel-Anio (125), furentamenées d'une distance de quarante milles à une telle hauteur, qu'elles fournissent de l’eau à toutes les collines dela ville. Ces constructionsont coûté 55,500,000 sesterces (11,655,000 fr.). Si l’on fait attention à la quantité d’eau livrée au publie pour les bains, pour les piscines , pour les maisons, pour les euri- pes, pour les jardins, les faubourgs, les maisons de campagne ; si l’on caleule letrajet parcouru (1 26), les arcades construites , les montagnes percées , les vallées comblées, on avouera que rien n'est plus admirable dans l'univers entier. Au nombre des travaux les plus mémorables, je rangerai une autre entreprise du même Claude, bien qu’elle ait été abandonnée à cause de la haine que lui portait son successeur : je. veux parler du percement de la montagne pour vider 519 cæleris corrivatis atque emendatis, lacus septingen- tos fecit : præterea salientes eentum quinque : castella centum triginta, complura etiam cultu magnifica : operi- bus iis signa trecenta ærea aut marmorea imposuit , co- Jumnas ex marmore quadringentas ,eaque omnia annuo spatio. Adjicit ipse in ædilitatis suæ commemoratione, et ludos undesexaginta diebus factos , et gratuita præbita balinea centum septuaginta, quæ nunc Romæ ad infni- tum auxere numerum. Vicit antecedentes aquarum ductus novissimum impen- dium operis inchoati a Caio Cæsare, et peracli a Claudio. Quippe a lapide quadragesimo ad eam excelsitatem , ut in omnes Urbis moutes levarentur , influxere Curlius atque Cæruleus fontes et Anien novus. Erogalum in id opus sestertium Lyp. Quod si quis diligentius æstimaverit aquarum abandantiam in publico , balineis, pisciuis , do- mibus, euripis, hortis, suburbanis, villis, spalia venien- lis, exstructos arcus, montes perfossos, convalles æqualas, fatebitur nihil magis mirandum fuisse in Loto orbe terra- run). Ejusdem Claudii inter maxime memoranda equidem duxerim, quamvis destitutum successoris odio, montem perfossum ad lacum Fucinum emittendum, inenarrabili profecto impendio, et operarum multitudine per tot annos : quum aul corrivatio aquarum, qua lerrenus mons erat, 18 520 le lac Fucin. Les dépenses furent immenses, et les bras employés pendant tant d’années, innombra- bles. Là où la montagne était terreuse, on rencon- trait de l’eau qu'il fallait épuiser par le haut (127) à l’aide de machines ; ailleurs, c'était la roche vive qu’il fallait trancher : et tout cela se faisait à l'in- térieur , dans les ténèbres , opérations que ceux-là seuls qui les ont vues peuvent se figurer, et que la parole humaine ne suffirait pas à exposer. Je passe sous silence le port d’Ostie , les routes pratiquées à travers (128) les montagnes, la mer Tyrrhénienne séparée du lac Luerin (111, 9,9) par un môle, et tant de ponts construits à si grands frais. Parmi beaucoup d’autres merveilles de l’I- talie, en voici une qui a pour garant Papirius Fa- bianus , très-savant dans les choses de la nature : c'est que le marbre croit dans les carrières. Ceux qui les exploitent affirment aussi que ces plaies des montagnes se comblent spontanément. S'il en est ainsi, on peut compter que les marbres pe manqueront jamais au luxe (129). 1 XXV.{(xvI.) Quand on quitte les marbres pour passer aux autres pierres remarquables, l’aimant, sans aucun doute, s'offre au premier rang. Qu’y a-t-il, en effet, de plus merveilleux ? et oùlanature montre-t-elle plus de malice? Elleavait donné, comme nous l’avons dit (xxxvI, 23), aux rochers une voix répondant à l’homme, et même lui coupant la parole. Qu’y a-t-il de plus inerte qu’une pierre brute? mais voilà qu’elle lui accorde le sentiment et des mains. Quoi de plus dur et de plus rebelle que le fer ? mais voilà qu’il cède et se laisse gouverner. En effet, il est attiré par la pierre aimant : ce métal qui dompte toutes cho- ses se précipite vers je ne sais quoi d’occulte ; dès qu’il est voisin del’aimant, il s’y jette (130), il 20 egereretur in verticem machinis, aut silex cæderetur : omniaque intus in tenebris fierent, quæ neque concipi auimo, nisi ab iis qui videre, neque humano sermone enarrari possunt. Nam portus Ostiensis opus prætereo : item vias per montes excisas : mare Tyrrhenum a Lucrino molibus se- clusum : tot pontes tantis impendiis factos. Et inter plu- rima alia Italiæ miracula, ipsa marmora in lapicidinis crescere auctor est Papirius Fabianus , naturæ rerum pe- ritissimus : exemlores quoque affirmant compleri sponte illa montium hulcera. Quæ si vera sunt, spes est num- quam defutura luxuriæ, 1 XXV. (xvi.) À marmoribus digredienti ad reliquorum lapidum insignes naturas, quis dubitet in primis magnetem occurrere? quid enim mirabilius? aut qua in parte naturæ major improbitas? Dederat vocem saxis, ut diximus , res- pondentem homini, immo vero et obloquentem. Quid Ja- pidis rigore pigrius? Ecce sensus manusque tribuit illi. Quid ferri duritia pugnacius ? Sed cedit, et patitur mores : trahitur namque a magnete lapide, domitrixque illa re- rum omnium materia ad inane nescio quid currit, atque ut propius venit, adsilit, teneturque, amplexuque hærct. 2 Sideritin ob hoc alio nomine appellant, quidam Heracicon. PLINE. y est retenu, et l’embrasse étroitement ; propriété 2 qui a fait donner à l’aimant l’autre nom de sidé- ritis. Quelques-uns le nomment héracléon. Il a été appelé magnès, au dire de Nicandre, du nom de celui qui l’a découvert, et qui l’a trouvé sur le mont Ida. En effet, on le rencontre çà et là; ce qui arrive aussi en Espagne. Ce Magnès fit, dit-on, cette découverte en menant paître ses bœufs, les clous de ses souliers et le bout ferré de sa houlette étant devenus adhérents. Sotacus reconnaît cinq espèces d’aimant : l’éthiopique ; celui de la Magnésie, contrée limitrophe de la Macédoine sur la droite dela route du lac Bœbéis ; celui du territoire d'Hyettos (131), en Béotie ; celui des environs d'Alexandrie de Troade ; enfin celui de la Magnésie d’Asie. La première distinc- 3 tion entre les aimants, c’est le sexe, mâle ou femelle ; la seconde, c’est la couleur. Les aimants de la Magnésie macédonienne sont d’un roux tirant sur le noir; ceux de la Béotie sont plus roux que noirs ; ceux de la Troade sont noirs, fe- melles, et par conséquent sans force. Le plus mauvais de tous est celui de la Magnésie d’Asie ; il est blanc, n’attire pas le fer, et ressemble à une pierre ponce. L'expérience a montré que plus l’ai- mant est (132) bleu, mieux il vaut. L’éthiopique a la palme sur tous les autres; il se paye au poids de l'argent; on le tire du Zimiri de l’Éthiopie; c’est le nom d’une contrée sablonneuse. Là aussi se trouve l’aimant hématite, de couleur de sang, et qui, broyé, donne la teinte du sang et celie du safran. L’hématite n’a pas la même propriété que l’aimant pour attirer le fer. On reconnaît l’ai- 4 mant éthiopique à ce qu’il attire aussi les autres aimants. Au reste, tous les aimants entrent dans les compositions ophthalmiques pour une dose Magnes appellatus est ab inventore (ut auctor est Nican- der), in Ida repertus : namque et passim invenitur , ut in Hispania quoque. Invenisse autem fertur, clavis crepida- rum et baculi cuspide hærentibus, quum armenta pasce- ret. Quinque genera magnetis Sotacus demonstrat: Æthio- picum : e Magnesia Macedoniæ contermina, Bæbeïida lacum petentibus dextra : tertium in Hyetto Bæotiæ : quartum circa Alexandriam Troadem : quintum in Magnesia Asiæ. Differentia prima , mas sit an femina : proxima in colore. 3 Nam qui in Magnesia Macedonica reperiuntur, ruf nigrique sunt. Bæotius vero rufi coloris plus habet, quam nigri. Is qui in Troade invenitur, niger est et feminei sexus, ideoque sine viribus. Deterrimus autem in Magnesia Asiæ, candidus neque attrahens ferrum , similisque pumici. Compertum tanto meliores esse, quanto sint magis cærulei. Æthiopico laus summa datur, pondusque argento rependitur. Inveni- tur hic in Æthiopiæ Zimiri : ita vocatur regio arenosa. bi et hæmatites magnes sanguinei coloris, sanguinemque red- dens, si teratur, sed et crocum, In attrahendo ferro non eadem hæmatitæ natura, quæ magneti. Æthiopici argumen- 4 tum est, quod magnetem quoque alium ad se trahit. Omnes autem ii oculorum medicamentis prosunt, ad suam quisque portionem, maximeque epiphoras sistunt. Sanant et adus!a LIVRE XXX VI. particulière à chacun. Ils arrêtent surtout les fluxions des yeux. Calcinés et pulvérisés, ils gué- rissent les brûlures. Dans l’Éthiopie aussi est une montagne , non loin du Zimiri, où l’on trouve la pierre théamède. Cette pierre rejette et repousse toute espèce de fer. Nous avons plusieurs fois parlé des propriétés attractives et répulsives (xx, 1 et98). XXVI. Dans l’île de Seyros (1v, 23,2) est une pierre (11, 106,13) qui, dit-on, flotte (133) sur l'eau étant entière, et tombe au fond étant broyée. 1 XXVIT. (xvir.) A Assos de la Troade (11, 98) est la pierre sarcophage, qui se fend et se lève par feuille. Il est constant que les corps morts mis dans cette pierre s’y consument en quarante jours, excepté les dents. Mucien écrit que de plus elle pétrifie les miroirs, les strigiles, les ha- bits, les chaussures qu’on enterre avec les morts. Il ya en Lycieet dans l'Orient des pierres de même nature qui, attachées à des personnes vivantes, consument leurs chairs. XX VIII. La pierre chernitès, moins active, con- serve les corps sans les consumer ; elle ressemble beaucoup à l’ivoire : de cette substance, dit-on, était le cercueil de Darius. La pierre appelée porus esttrès-semblable au marbre de Paros par la blan- cheur et la dureté, n’étant que (134) moins pe- sante. Théophraste mentionne aussi en Egypteune pierre transparente qu'il dit semblable à la pierre de Chio ; peut-être existait-elle de son temps, car despierres(135)s’épuisent et de nouvelles se trou- vent. La pierre d’Assos, salée au goût, guérit la ‘ goutte : ontientles pieds dans un vase de cette ma- tière. Deplus, dans lescarrières decette pierretous les maux de jambe guérissent, tandis que dans toutes les mines les jambes deviennent malades. 1 1 cremati tritique. Alius rursus in eadem Æthiopia nou procul mons gignit lapidem theameden, qui ferrum omne abigit, respuitque. De utraque natura sæpius diximus. 1 XXVI. Lapidem e Scyro insula integrum fluctuari tra- dunt, eumdem comminutum mergi. 1 XXVII (xvu.) In Asso Troadis sarcophagus lapis fis- sili vena scinditur, Corpora defunctorum condita in 60, absumi constat intra xL diem, exceptis dentibus. Mucianus specula quoque, et strigiles, et vestes, et calciamenta il- lata mortuis lapidea fieri, auctor est, Ejus generis et in Lycia saxa sunt,et in Oriente, quæ viventibus quoque adalligata, erodunt corpora. 1 XXVIII. Mitior est autem servandis corporibus, nec absumendis chernites, ebori simillimus, in quo Darium conditum ferunt : Parioque similis candore et duritia, minus tantum ponderosus, qui porus vocatur. Theophrastus auctor est et translucidi lapidis in Ægypto, quem Chio similem ait : quod fortassis tune fuerit, quoniam et desinunt, et novi re- periuntur. Assius gustu salsus podagras lenit, pedibus in vas ex e0 cavatum inditis. Præterea omnia erurum vitia in iis lapicidinissanantur, quum in metaillis omnibus crura vi- 2 lientur. Éjusdem lapidis flos appellatur , in farinam mollis, ad quædam perinde efficax. Est autem similis pumici rufo. 521 On donne le nom de fleur de pierre d’Assos à une 2 pierre molle au point de tomber en poussière, et efficace dans quelques cas. Elle ressemble à une pierre ponce rousse. Mêlée à de la cire de Chy- pre (136), elle guérit les affections des mamelles, Avec de la poix ou de la résine , elle dissipe les écrouelles et les tumeurs. En électuaire, elle est bonne pour la phthisie. Avec du miel elle cicatrise les vieux ulcères et ronge les excroissances. On s’en sert contre les morsures des animaux. Elle dessèche les plaies rebelles et suppurantes. On en fait des cataplasmes pour la goutte aux pieds, en y mélant de la bouillie de fève, XXIX. {(xvirr.) Théophraste et Mucianus pen- sent qu’il y a des pierres qui en enfantent d’autres. Théophraste rapporte qu’on trouve de l’ivoire fossile , tant blanc que noir ; que la terre produit des os, et qu’il est des pierres osseuses. Aux en- virons de Munda en Espagne, où le dictateur Cé- sar défit Pompée,on voit des pierres offrant, toutes les fois qu’on les brise, l’image de la paume de la main. Il est des pierres noires qui ont autant de vogue que les marbres, témoin la pierre Té- narienne. Varron dit que la pierre noire en Afri- que est plus ferme que celle d'Italie, et que le coranus blanc {137 ) est plus dur que le marbre de Paros. Le même Varron écrit que le silex de Luna se laisse scier ; que celui de Tusculum éclate dans le feu ; que le silex noirâtre du territoire sabin brille, si on l’arrose d'huile ; que les pierres meu- lières ont été trouvées à Volsinie. Parmi les pro- diges, je lis qu’il est fait mention de meules se mouvant d’elles-mêmes. XXX. Nulle part la pierre meuliere n’est com- parable à celle de l'Italie; je dis pierre et non pas roche. Il y a des provinces où elle manque Admixtus ceræ Cypriæ mammarum vilia emendat : pici aultem resinæve, strumas et panos discutit. Prodest et phthisicis linctu. Cum melle vetera hulcera ad cicatrices perducit : excrescentia erodit. EL ad bestiarum morsus utilis. Repugnantia curationi, ac suppurata siccat. Fit et cataplasma ex eo podagricis, mixto fabæ lomento. XXIX. (xviu.) Idem Theophrastus et Mucianus esse aliquos lapides qui pariant, credunt. Theophrastns auctor estet ebur fossile candido et nigro colore inveniri, et ossa e terra nasci, invenirique lapides osseos. Palmati circa Mundam in Hispania, ubi Cæsar dictator Pompeium vicit, reperinntur , idque quoties fregeris. Sunt et nigri, quorum auctoritas venit in marmora, sicut Tænarius. Varro ni- gros ex Africa firmiores esse tradit, quam in Italia. E di- verso albos coranos duriores, quam Parios. Idem Lunen- sem silicem serra secari : at Tusculanum dissilire igni. Sabinum fuscum addito oleo etiam lucere. Item molas versaliles Volsiniis inventas. Aliquas et sponte motas in- venimus in prodigiis. XXX. Nusquam hic utilior, quam in Italia, gignitur : 1 lapisque, non saxum, est. In quibusdam vero provinciis omnino non invenitur. Sunt quidam in eo genere molliores, qui et cote lævigantur, ut procul intuentibus ophitæ videri 622 entièrement. Quelques pierres de ce genre sont tendres, se laissent polir avec la pierre à aiguiser, et peuvent de loin présenter l'apparence de l'o- phite. C’est la pierre la plus résistante; car les autres espèces de pierres sont comme le bois, et supportent mal la pluie, le soleil et le froid. Quelques-unes ne supportent pas l'action de la lune; d’autres se rouillent par l'effet du temps, ou changent leur couleur blanche en couleur oli-. vâtre. (x1x.) Quelques-uns nomment la pierre meulière pyrite, parce qu’elle a beaucoup de feu. Mais il est une autre pyrite qui ressemble au cuivre : on la trouve, dit-on, en Chypre, et dans les mines qui avoisinent le promontoire d’Aca- mas (138) (v,35,1). Cette pyritede Chyprea deux variétés, l’une de couleur d’argent, l’autre de cou- leur d’or. Les procédés pour lescuire varient. Les uns leur donnent deux et trois (139) cuissons dans le miel , jusqu’à ce que le liquide ait disparu ; d’au- tres les calcinent d’abord sur des charbons , puis les traitent par le miel, et enfin les lavent comme le cuivre. Les propriétés médicales qu’elles possè- dent sont d'échauffer, de dessécher, de résoudre, 2 d’atténuer, de faire suppurer les duretés. On les emploie crues et pulvérisées, pour les écrouelles et les furoncles. Quelques-uns font en- core une troisième espèce de pyrite avec la pierre que nous appelons vive; elle contient beaucoup de feu et est très-pesante. Cette pierre est très- nécessaire aux éclaireurs militaires : frappée avec un clou ou avec une autre pierre, elle donne des étincelles qui, reçues sur du soufre, de l’ama- dou ou des feuilles sèches , fournissent (140) du feu plus vite qu’on ne saurait dire. XXXI. L'ostracite ressemble aux écailles d’huître. On s’en sert en guise de pierre ponce pour polir la peau. En boisson, elle est hémo- possint. Neque est alius firmior : quando et lapidis natura, ut lignum , similiter imbres solesque aut hiemes non pa- titur ,inaliis atque aliis generibus, Sunt qui et lunam non tolerent, et qui vetustate rubiginem trahant, coloremve candidum oleo mutent. (x1x.) Molarem quidam pyrilen vocant, quoniam sit plurimus ignis illi : sed est alius eliamnum pyrites similitudine æris. In Cypro eùm repe- riri volunt, et in metallis, quæ sunt circa Acamanta, unum argenteo colore, allerum aureo. Coquuntur varie, ab aliis iterum tertiumque in melle,donec consumatur liquor : ab aliis pruna prius , dein melle, et postea lavantur, utæs. Usus eorum in medicina excalfacere , siccare, discutere, 2 extenuare durilias in pus mollire, Utuntur et crudis tu- sisque ad strumas atque furunculos. Pyritarum etiamnum aliqui genus unum faciunt, plurimum habens ignis, quos vivos appellamus, et ponderosissimi sunt. Hi exploratori- bus castrorum maxime necessarii, qui clavo vel altero la- pide percussi scintillas edunt : quæ exceptæ sulphure aut fungis aridis, vel foliis, dicto celerius ignem præbent. XXXI. Ostracitæ similitudinem testæ habent, Usus eorum pro pumice ad lævigandam cutem. Poli sanguinem sistunt : et illiti cum melle hulcera, doloresque mamma- PLINE. statique. A l'extérieur, avec du miel, elle guérit les plaies et les douleurs des mamelles. L’amiante ressemble à l’alun (xxxv, 52), et ne perd rien au feu. Il rend impuissants tous les maléfices, par- ticulièrement ceux des mages. XXXII. Le géode est ainsi appelé, parce qu’il 1 renfermedelaterreà l'intérieur.Excellent pour les compositions ophthalmiques, on l’emploie aussi pour les affections des mamelles et des testicules. XXXIIL. La pierre mélititès rend un suc doux t et miellé. Broyée et mêlée à la cire, elle guérit les éruptions pituiteuses, les taches du corps et les ulcérations de la gorge ; elle fait disparaître les épinyctides, et, en pessaire, dans de la laine (141), les douleurs de matrice. XXXIV. La pierre gagate (jais) porte le nom de { la ville et du fleuve Gages, en Lycie. On dit qu’à Leucolla (v,26) la mer l’expulse, et qu’on en re- cueille dans une étendue de douze stades. Elle est noire , unie, poreuse , ne différant guère du bois, légère, fragile, et, frottée, d’une odeur désagréa- ble. Les marques que l’on fait avec cette pierre sur les poteries ne s’effacent pas. Brülée, elle exhale une odeur sulfureuse. Chose singulière, l’eau l’enflamme, l'huile l’éteint. Enflammée, elle chasse les serpents et dissipe l’hystérie. En fumi- gation , elle fait reconnaître l’épilépsie et la vir- ginité. En décoction dans du vin , elle guérit les maux de dents; mêlée à la cire, les écrouelles. Les mages, dans l’opération qu’on appelle axino- mancie (divination par la hache), se-servent, dit-on, de cette pierre, et assurent qu’elle ne se brüle pas si ce qu’on désire doit arriver. XXXV. Lapierrespongite (142) se trouve dans 1 les épongesets”y forme. Quelques-uns lanomment técolithe, parce qu’elle guérit les affections de vessie. Prise dans du vin, elle dissout les calculs. rum sanant. Amiantus alumini similis, nihil igni deperdit, Hic veneficiis resistit omnibus, privatim magorum. XXXII. Geoden ex argumento appellant, quoniam com- 1 plexus est terram, oculorum medicamentis utilissimum : item mammarum ac testium vitiis. XXXIII. Melitites lapis succum remittit dulcem melli- { tumque. Tusus et ceræ mixtus, eruptionibus pituitæ, ma- culisque corporis medetur, et faucium exhulcerationi. Epinyclidas tollit, et vulvarum dolores impositus vellere. XXXIV. Gagates lapis nomen habet loci et amnis Gagis 1 Lyciæ. Aiunt et in Leucolla expelli mari, atque intra xn stadia colligi. Niger est, planus, pumicosus, non mullum a ligno differens, levis, fragilis : odore, si teratur, gravis. Fictilia ex eo inscripta non delentur. Quum uritur, odo- rem sulphureum reddit : mirumque, accenditur aqua, oleo reslinguitur, Fugat serpentes ita , recreatque vulvæstran- gulationes. Deprehendit sonticum morbum et virginitatem suffitus. Idem ex vino decoctus, dentibus medetur, stru- misque ceræ permixtus, Hoc dicuntur uti magi in ea, quam vocant axinomantiam, et peruri negant, si eventurum sit, quod aliquis optet. XXXV. Spongitæ lapides inveniuntur in spongiis, et 4 LIVRE XXX VI. 1 XXXVI. La pierre phrygienne porte le nom du pays qui la produit. C’est une masse poreuse. On la calcine, après l’avoir préalablement arrosée de vin. On active le feu avec des soufflets jusqu’à ce qu’elle rougisse, puis on l’éteint avec du vin doux. Cette opération se fait trois fois. La pierre phrygienne ne sert que pour la teinture des étoffes. 1 XXXVII. (xx.) Le schiste et l’hématite ont des analogies. L’hématite se trouve dans les mines. Brûlée, elle imite la couleur du minium. Elle se brûle comme la pierre phrygienne , mais ne s'éteint pas avec du vin. On reconnaît que l’hématite a été falsifiée avec du schiste, à des veines rouges et à la ffiabilité. Elle est merveil- leuse pour les meurtrissures des yeux. En bois- son, elle arrête les pertes. Les hémoptoïques en prennent aussi en boisson avec du suc de gre- nade. Elle est efficace dans les maux de vessie. On la boit dans du vin, pour les blessures faites par les serpents. Dans tous ces cas, la pierre nommée schiste a moins d’efficacité. Toutefois, parmi les schistes, le plus avantageux est celui qui ressemble au safran. Dans du lait de femme, il est particulièrement bon pour les ulcérations de la cornée (143), et il arrête très- bien ia procidence des yeux. Telle est l’opinion des auteurs les plus récents. 1 XXX VIII. Sotacus, un des plus anciens auteurs, parle, outre l’aimant (xxxv:, 25), de cinq espè- ces d'hématites. II donne la palme à l’hématite d’Ethiopie, très-bonne pour les compositions ophthalmiques et pour celles qu’on nomme pan- chrestes, ainsi que pour les brûlures. La seconde espèce se nomme, dit-il, androdamas. Elle est noire, remarquable par sa pesanteur et sa dureté, sunt nativi. Quidam eos tecolithos vocant, quoniam vesicæ medentur : calculos rumpunt in vino poli. 1 XXXVI. Phrygius lapis gentis nomen habet. Est autem gleba pumicosa. Uritur ante vino perfusus, flaturque fol- | libus , donec rubescat, ac rursus dulci vino exstinguitur, et hoc ternis vicibus : tingendis vestibus tantum utilis. 1 XXXVIL. (xx.)Schistos et hæmatiles cognationem ha- bent. Hæmatites invenitur in metallis : ustus minii colorem imitatur, Uritur ut Phrygius, sed non restinguitur vino. Adulteratum schisto hæmatiten discernunt venæ rnbentes, et friabilis natura. Oculis cruore suffusis mire convenit. Sistit profluvium mulierum potus. Bibunt eum et qui san- guinem rejecerunt, cum succo punici mali. Et in vesicæ viliis efficax. Bibitur et in vino contra serpentium ictus, Infirmior ad omnia ‘hæc eadem est, quem schiston appel- lant. Sed in iis commodior croco similis : peculiaris: ex- | plendis oculorum Tacunis in lacte muliebri : procidentes- que oculos præclare cohibet. Hæc est sententia eorum , qui nuperrime scripsere. 1 XXXVIII. Sotacus e vetuslissimis auctoribus quinque genera hæmatitarum tradit, præter magnetem. Principa- tum dat ex iis Æthiopico, oculorum medicamentis ulilis- simo, et iis quæ panchresta appellant : item ambustis. Al- 523 ce qui lui a valu le nom qu'elle porte. On la trouve particulièrement en Afrique ; elle attire l’argent, le cuivre, le fer. On la reconnaît sur une pierre à aiguiser en pierre basanite (xxxvi, 11,4). En effet , elle rend une liqueur couleur de sang. C’est un remède excellent pour les affections du foie, 11 2 fait la troisième espèce avec l'hématite d'Arabie, d’une dureté égale, rendant à peine, sur la pierre à aiguiser mouillée, une liqueur qui parfois res- semble au safran. Il nomme la quatrième espece élatitès (144) quand elle est crue , miltitès quand elle est calcinée : bonne pour les brülures, et, pour tous les emplois , plus efficace que la rubrique (xxxv, 14). La cinquième espèce est nommée schistos. Elle arrête le flux hémorroïdal. En somme, il recommande de prendre à jeun pour les affections du sang toutes les hématites, à la dose de trois drachmes, triturées dans de l'huile. Le même auteur rapporte qu’il y a un schistos {xxxvI, 37) d'un autre genre que les hématites ; il le nomme (145) anthracite. Cette substance, dit-il, estnoire, et setrouveen Afrique. Usée sur la pierre à aiguiser mouillée ,elle rend, par le côté quitenait à la terre, une couleur noire; par l’autre, une couleur safranée. C’est un excellent ingré- dient pour les compositions ophthalmiques. XXXIX. (xxr.) Les aétites, en raison du nom qu’elles portent, ont une grande réputation. Elles se trouvent dans les nids d’aigles, comme nous l’avons dit livre dix (x, 4). On prétend qu'il y en a toujours deux, l’une mâle, l’autre femelle; que sans elles les espèces d’aigles dont nous avons parlé n’engendrent pas, et que pour cette raison il n’y a jamais que deux petits. On en distingue quatre espèces : l’aétite d'Afrique est petite, molle , renfermant dans son intérieur et e— terum androdamanta dicit vocari, colore nigro, pondere ac duritia insignem , et inde nomen traxisse, præcipueque in Africa repertum. Trahere autem in se argentum, æs, ferrum. Experimentum ejus esse in cote ex lapide basa- nite. Reddere enim succum sanguineum , et esse ad joci- neris vitia præcipui remedii. Tertium genus Arabici facit, 2 simili duritie, vix reddentis succum ad cotem aquariam , ali- quando croco similem. Quarli generiselatiten vocari, quam- diu crudus sit : coctum vero miltiten , utilem ambustis, ad omnia utiliorem rubrica. Quinti generis schiston , hæmor- rhoidas reprimentem. In totum autem hæmatitas omnes tritos in oleo trium drachmarum pondere a jejunis sumen: dos, ad vitia sanguinis. Idem auctor , schiston alterius ge+ neris quam hæmatiten tradit, quem vocat anthraciten. Nasci in Africa nigrum , attritum aquariis colibus reddere ab ea parte, quæ fuerit ab radice , nigrum colorem : ab altera , croci. Ipsum utilem esse oculorum medicamentis, XXXIX. (xx!) Aetilæ lapides ex argumento nominis magnam famam habent. Reperiuntur in nidis aquilarum, si- cut in decimo volumine diximus. Aiunt binos inveniri, marem et feminam : nec sine iis parere, quas diximus, aquilas : et ideo binos lantum. Genera eorum quatuor. In Africa nascentem pusillum ac mollem , intra se et velut in 524 pour ainsi dire dans son ventre une argile suave et blanche. Elle est friable, et on la regarde comme femelle. L’aétite mâle setrouve ( 146) en Arabie; elle est dure, semblable à la noix degalle, ou roussâtre , et renferme dans son intérieur une 2 pierre dure. La troisième appartient à l’île de Chypre; elle ressemble par la couleur à celle d'Afrique; mais elle est plus grosse et aplatie, tandis que les autres sont globuleuses. Elle a dans son intérieur un sable agréable et de petites pierres. Elle-même est tendre au point de se laisser écraser sous les doigts. La quatrième se nomme taphiusienne ; elle se produit auprès de Leucade, à Taphiuse, localité qui est à la droite de ceux qui font voile d’Ithaque à Leucade | 147). 3 On en rencontre dans les fleuves une blanche et ronde ; elle a dans son intérieur une pierre nom- mée callimus, et qui est tout ce qu’il y a de plus tendre. Toutes les aétites attachées aux fem- mes grosses ou aux femelles pleines, dans de la peau d'animaux sacrifiés, empêchent les avortements. Il faut les laisser tout le temps de la grossesse, jusqu’au moment de la parturition; autrement il y aurait procidence (148 ) de la ma- trice ; mais si on ne les Ôte à ce moment, l’enfan- tement ne se fait pas. 1 XL. La pierre samienne vient (149) de la même ile que la terre samienne, dont nous avons parlé (xxxv, 53). On s’en sert pour polir l’or. On s’en sert aussi en médecine avec le lait, de la façon que nous avons dit plus haut (xxxvI, 37), pour les ulcérations des yeux, et (150 ) aussi pour les anciens larmoiements. A l'intérieur, elle estbonne contre les affections de l'estomac ; elle apaise les vertiges ; elle remet les esprits ébranlés. Quel- ques-uns pensent qu’elle est utile dans l’épilepsie alvo habentem argillam suavem , candidam : ipsum friabi- lem, quem feminei sexus putant. Marem autem, qui in Arabia nascatur, durum, gallæ similem , aut subrutilum, 2 in alvo habentem durum lapidem. Tertius in Cypro inve- nitur , colore illis in Africa nascentibus similis, amplior ta- men atque dilatatus : cæteris enim globosa facies. Habet in alvo arenam jucundam et lapillos : ipse Lam mollis, ut etiam digitis frietur. Quarti generis Taphiusius appellatur, nascens juxta Leucadem, in Taphiusa, qui locus est dextra 3 navigantibus ex Ithaca ad Leucadem. Invenitur in flumi- pibus candidus et rotundus. Huic est in alvo lapis , qui vo- catur callimus, nec quidquam tenerius. Aetitæ omnes gravidis adalligati mulieribus, vel quadrupedibus , in pel- liculis sacrificatorum animalium , continent partus, non, nisi parturiant, removendi : alioqui vulvæ excidunt. Sed nisi parturientibus auferantur , omnino non pariunt. 1 XL. Est et lapis Samius in eadem insula, ubi terram laudavimus, poliendo auro ulilis. Utilis et in medicina oculorum hulceribus cum lacte, quo supra dictum est modo , et contra veteres lacrymationes. Prodest et contra vilia stomachi potus : vertigines sedat : mentes commotas restituit. Quidam et morbis comitialibus utiliter dari pu- tant, et ad urinæ difficultates. Acopis etiam miscetur. Pro- PLINE. et la dysurie. On l’incorpore dans les médica- ments dits acopes ( délassants). Elle se reconnaît à sa pesanteur et àsa blancheur. On prétend (151) qu’en amulette elle empêche l'avortement. XLI. La pierre arabe ressemble à l’ivoire. 1 Calcinée, elle s'emploie en dentifrice. Elle guérit particulièrement les hémorroïdes : pour cela on la met sur de la charpie , et par-dessus on appli- que des compresses. XLIL Il ne faut pas omettre l’hi toire de la1 pierre ponce. On donne, il est vrai, ce nom aux pierres rongées qu'on suspend dans les édifices appelés musées, pour simuler artificiellement des grottes. Mais (152) les pierres ponces employées pour polir la peau, par les femmes, que dis-je? par les hommes, et qui servent aussi, comme on lit dans Catulle (Épigr. 1), à polir les livres, se trouvent (et ce sont les plus estimées ) à Mélos, à Nisyros, et dans les îles Éoliennes. Pour être bon- pes, elles doivent être blanches, très-peu pesantes, poreuses et sèches autant que possible, friables, et ne donnant pas de sable quand on les frotte. En médecine elles sont atténuantes et siccatives après la troisième (153 ) calcination, opération qu’on fait avec du charbon pur, en les éteignant à chaque fois avec du vin blanc. Puis on les lave 2 comme la cadmie (xxx1v, 22), on les fait sé- cher, et on les conserve dans un endroit aussi sec que possible. Cette poudre s'emploie surtout dans les compositions ophthalmiques. Elle mon- difie doucement les ulcérations des yeux, les ciea- trise et les corrige. Quelques-uns aiment mieux, après (154) la troisième calcination, les laisser re- froidir que les éteindre , puis les triturer dans du vin. Onles incorpore aussi dansles emplâtres, pour les ulcérations de la tête et des parties génitales. batur gravitate et candore. Volunt et partus contineri adal- ligato eo. XLI. Arabus lapis ebori similis, dentifriciis accommo- 1 datur crematus. Privatim hæmorrhoïidas sanat cum lanu- gine linteorum , linteolis insuper impositis. XLIL. Non prætermittenda est et pumicum natura. Ap- 1 pellantur quidem ita et erosa saxa, in ædificiis, quæ musea vocant, dependentia, ad imaginem specus arte redden- dam : sed ii pumices, qui sunt in usu corporum lævigan- dorum feminis, jam quidem et viris, atque, ut ait Catullus, libris, laudatissimi sunt in Melo, Nisyro, et Æoliis insulis. Probatio in candore minimoque pondere, et ut quam maxime spongiosi aridique sint, ac teri faciles, nec are- nosi in fricando. Vis eorum in medicina, extenuare, sic- care , trina ustione , ita ut torreantur carbone puro, ac to- ties vinorestinguantur albo. Lavantur deinde, ut cadmia, et 2 siccali conduntur, quam minime uliginoso loco. Usus farinæ ejus oculorum maxime medicamentis : hulcera purgateorum leniter, expletque cicatrices, et emendat. Quidam a tertia ustione refrigeratos polius quam restinctos , terere malunt ex vino. Adduntur et in malagmata, capitum verendorum- que hulceribus. Utilissima fiunt ex his dentifricia. Theo- phrastus auctor est, potores in certamine bibendi præsu. LIVRE XXXVI. On fait avec cette poudre les meilleurs denti- frices. D'après Théophraste, les buveurs qui vont faire assaut prennent auparavant de cette pou- dre, mais ils courent des dangers s’ils ne s’emplis- sent de vin tout à la fois (155): cette substance a une telle vertu réfrigérante, que, jetée dans une cuve qui fermente, elle fait cesser la fermentation. 1 XLIIL. (xxu.) Les auteurs se sont occupés des pierres propres à faire des mortiers , sans se borner même aux mortiers dans lesquels on pile ies substances médicinales ou les couleurs. Pour cet usage ils ont mis au premier rang la pierre étésienne ; au second, la pierrethébaïque que nous avons nommée pyrrhopæcile (156) (xxxvI, 13), et que quelques-uns appellent psaronium ; au troisième rang, la pierre chrysite , qui tient de la pierre chalazienne : mais les médecins préfèrent la pierre basanite ; en effet, cette pierre ne rend rien. Quant aux pierres qui rendent un suc, on les regarde comme bonnes pour les compositions ophthalmiques ; et c’est la raison qui fait surtout rechercher la pierre d’Éthiopie pour ces compo- 2 sitions. On assure que la pierre ténarienne, la pierre punique et l’hématite, améliorent les com- positions dans lesquelles entre le safran ; que le suc rendu par une autre pierre ténarienne qui est noire, et par la pierre de Paros, ne convient pas aussi bien à la médecine ; que le suc qui vient de l’alabastrite égyptien ou de l’ophite blanc est préférable. C’est l'espèce d’ophite (157) avec laquelle on fait des vases et même des barils. 1 XLIV.L'îledeSiphnos produit une pierrequ’on creuse et qu’on tourne pour en faire des ustensiles propres soit ( 158) à cuire, soit à servir les ali- ments. Nous savons que la pierre verte de Côme en Italie s'emploie aux mêmes usages. Mais ce qui est singulier dans celle de Siphnos, c’est que, mere farinam eam : sed nisi universo potu impleantur, pe- riclitari : tantamque refrigerandi naturam esse, ut musta fervere desinant pumice addito. 1 XLIIL. (xxu.) Auctoribus curæ fuere lapides mortario- rum quoque, nec medicinalium tantum , aut ad pigmenta pertinentium, Etesium lapidem in iis prætulere cæteris : mox et Thebaicum, quem pyrrhopæcilon appellavimus : aliqui psaronium vocant. Terlium ex chalazio chrysiten. Medici autem et basanitem. Hic enim lapis nihil ex sese remittit. li autem lapides qui succum reddunt, oculorum medicamentis utiles existimantur : ideoque Æthiopici 2 maxime ad ea probantur. Tænarium vero lapidem et Pœ- picum, et hæmatiten iis medicamentis prodesse tradunt, quæ ex croco componantur : ex alio Tænario, qui niger est, et ex Pario lapide, non æque medicis ulilem : polio- rem ex alabastrite Ægyptio, vel ex ophite albo. Est enim hoc genus, ex quo vasa et cados etiam faciunt. 1 “XLIV. In Siphno lapis est, qui cavatur tornaturque in vasa vel coquendis cibis ulilia, vel ad esculentorum usus : quod et in Comensi Italiæ lapide viridi accidere scimus. Sed in Siphnio singulare, quod excalfactus oleo nigrescit , durescitque, natura mollissimus. Tanta qualitatum ditfe- 525 chauffée dans l’huile , elle noircit et devient dure, étant naturellement très-molle, tant les qualités des pierres sont différentes, Quant à la mollesse, il y en a des exemples très-remarquables au delà des Alpes. Dans la province Belgique est une pierre blanche qu’on coupe avec la même scie que le bois , et même plus facilement; on en fait des tuiles et des faîtières, ou, si l’on veut, l’es- pèce de toitures qu’on nomme pavonacée. Voilà les pierres qui peuvent se couper. XLV. Quant à la pierre spéculaire, puisqu'on 1 la range aussi parmi les pierres (159) , elle se fend avec beaucoup plus de facilité, et on la partage en feuilles aussi minces qu’on veut. Autrefois l'Espagne citérieure seule la fournissait, et non pas même toute la contrée, mais un rayon de cent milles environ autour de la ville de Segobrica. Maintenant on en trouve dans l’île de Chypre, en Cappadoce, en Sicile ; et, tout récemment, on en a découvert en Afrique. A toutes (160) on préfère les pierres spéculaires de l'Espagne. Celles de la Cappadoce sont très-délicates, très-grandes, mais ternes. On en trouve aussi en Italie, dans le ter- 2 ritoire de Bologne ; elles sont petites, tachetées , englobées dans du silex ; cependant elles sont évi- demment de même nature. La pierre spéculaire s’extrait en Espagne de puits très-profonds (161). On en trouve aussi sous terre, qui sont renfermées dans la roche; tantôt on les extrait sans diffi- culté, tantôt il faut tailler le roc vif. Mais le plus souvent la pierre spéculaire est fossile ; elle se trouve isolée, sous forme de fragments dont au- cun n'a encore dépassé cinq pieds en longueur. Quelques-uns pensent que c’est une liqueur de la terre qui se congèle comme le cristal. Ce qui 3 montre manifestement que cette pierre est le ré- sultat d’une pétrification, c’est que quand des ani- rentiaest. Nam mollitiæ et trans Alpes præcipua sunt exem- pla. In Belgica provineia candidum lapidem serra, qua li- gnum, faciliusque etiam, secant, ad tegularumet imbricum vicem : vel si libeat, ad quæ vocant pavonacea tegendi ge- nera. Et hi quidem sectiles sunt. XLV. Specularis vero (quoniam et hic lapidis nomen obtinet) faciliore mullo natura finditur in quamlibet tenues crustas. Hispania hunc olim citerior tantum dabat, nec tota, sed intra centum millia passuum circa Segobricam ur- bem : jam et Cypros, et Cappadocia, et Sicilia, et nuper inventum Africa : postferendos tamen omnes Hispaniæ ; Cappadocia, mollissimos et amplissimæ magnitudinis, sed obscuros. Sunt et in Bononiensi Italiæ parte breves, 2 maculosi, complexu silicis alligati, quorum lamen appareat natura similis. Puteis in Hispania effoditur profunda altitu- dine. Necnon et saxo inclusus sub terra invenilur, extrahi- turque , aut exciditur, Sed majori parte fossili natura , ab- solutus segmenti modo, numquam adhuc quinque pedum longitudine amplior. Humorem hunc terræ quidam autu- mant crystalli modo glaciari. Et in lapidem concrescere 3 manifesto apparet, quod quum feræ decidere in puteos ta- les, medullæ in ossibus earum post unam hiemem in 1 1 1 526 maux tombent dans les puits d'extraction, la moelle de leurs os se transforme en pierre spécu- laire au bout d’un hiver. On trouve parfois aussi de la pierre spéculaire noire. Mais la blanche a la propriété merveilleuse de résister, tout en étant d’une mollesse connue, à l’action du soleil et du froid. Le temps ne la dégrade pas, comme beau- coup de matériaux ; elle n’a à craindre que les ac- cidents (162). On a trouvé un usage pour les ro- gnures : on en parsème le grand Cirque à l’époque des jeux, pour lui donner une blancheur agréable. XLVI. Sous le règne de Néron, on trouva en Cappadoce une pierre de la dureté du marbre, blanche, et transparente même là où des veines rousses se rencontraient ; ce qui la fit nommer phengite. Néron reconstruisit avec cette pierre le temple de la Fortune nommé Séia (xvirr, 2,2), temple qui avait été consacré par le roi Servius, et qu'il renferma dans sa maison dorée ( xxXVI, 24,8). Là, même les ouvertures fermées, on avait pendant le jour la clarté du dehors ; non toutefois de la même manière qu’avec la pierre spéculaire, la lumière paraissant non pas transmise, mais renfermée. Il y a aussi en Arabie, au dire de Juba, une pierre diaphane comme le verre, qu’on em- ploie (163) en guise de pierre spéculaire. XLVII. Passons maintenant aux pierres dont les ouvriers se servent, et commençons par la pierre à aiguiser le fer. Celle-ci est de plusieurs sortes : la crétoise eut longtemps le plus grand renom ; puis vint celle de la Laconie, tirée du mont Taygète, toutes deux ayant besoin d'huile. Quant à celles dont on se sert avec l'eau, le premier rang appartenait à la pierre de Naxos, le second à celle d'Arménie ; nous avons parlé de l’une et de l’autre (xxxvi, 10). Celle de Cilicie est ex- cellente, tant à l’eau qu’à l'huile; celle d’Arsi- eamdem lapidis naturam figurantur. Invenitur et niger ali- quando. Sed candido natura mira, quum sit mollitia nota, perpetiendi soles rigoresque : nec senescit, si modo injuria absit; quum hoc etiam in cæmentis multorum generum accidat. Invenere et alium usum in ramentis quoque, Cir- cum maximum ludis Circensibus sternendi, ut sit in com- mendalione candor. XLVI. Nerone principe in Cappadocia reperlus est lapis duritia marimoris, candidus atque translucens, etiam qua parte fulvæ inciderant venæ, ex argumento phengites ap- péllatus. Hoc construxerat ædem Fortunæ , quam Seiam appellant , a Servio rege sacralam , aurea domo complexus. Quare,etian foribus opertis interdiu claritas ibi diurna erat, alio quam specularium modo, tamquam inclusa luce, non transmissa, In Arabia quoque esse lapidem vitri modo translucidum , quo utantur pro specularibus, Juba auc- tor est. XLVII. Nunc ad operarios Japides transisse conveniat, primumque coles ferro acuendo. Multa earum genera : Cre- ticæ diu maximam laudem habuere: secundam Laconicæ ex Taÿygeto monte, ufræque oleo indigentes. Inter aquarias Naxiæ Jaus maxima fuit: mox Armeniacæ, de quibus PLINE. noé (v , 35; V, 22), à l’eau seulement. Onena trouvé en Italie qui à l’eau affilent parfaitement le tranchant. Les contrées d’au delà des Alpes en fournissent aussi : on les nomme passernices. Au quatrième rang sont celles qui mordent sur le fer avec la salive de l’homme ; on s’en sert dans les boutiques des barbiers, mais elles n’ont guère d’autre emploi, à cause de la facilité avec laquelle elles se brisent : en ce genre, les laminitanes (164) (ur, 2, 1 ) de l'Espagne citérieure sont les meil- leures. XLVIIT. Parmi le grand nombre des pierres 1 qui restent est le tuf. Il ne convient pas aux cons- tructions, parce qu’il est mou et peu durable. Ce- pendant il est des localités qui n’ont pas d’autres matériaux, par exemple Carthage en Afrique. L’air de la mer le ronge (165) , le vent l’emporte en poussière, la pluie le dégrade ; mais l’industrie protége les murailles avec la poix ; un enduit de chaux les corroderait ; de là ce bon mot : Les Car- thaginois se servent de la poix pour leurs maisons et de la chaux pour leurs vins (166) (x1v, 24). En effet, c'est avec cette dernière substance qu’ils les adoucissent. Autour de Rome on trouve d’au- tres pierres molles, dans les cantons de Fidène et d’Albe. En Ombrie aussi et en Vénétie se trouve une pierre blanche que l’on coupe avec la scie à dents. Ces pierres, faciles à travailler, sont ausside durée, pour vu qu’elles soient à couvert. La pluie, la gelée, les brouillards les font tomber par mor- ceaux ; elles ne résistent pas non plus à l'humidité et à l’air de la mer. La pierre de Tibur supporte tout, excepté la grande chaleur, qui la fait éciater. XLIX. Le silex noir est généralement le meil- 1 leur. Cependant en quelques localités c’est le si- lex rougeâtre, et dans quelques autres le silex blanc, par exemple aux environs de Tarquinies, diximus. Ex oleo et aqua Ciliciæ pollent, ex aqua Arsinoe- ticæ. Repertæ suntet in Italia aquatrahentesaciem acerrimo efféctu. Necnon et trans Alpes, quas, passgrnices yocant. Quarta ratio est saliva hominis proficientium, in tonstrina- rum officinis, inulilis fragili mollitia. Laminitanæ ex His- pania cileriore in eo genere præcipuæ. XLVIIL E reliqua multitudine lapidum, tofus ædifciis inulilis est mortalitate mollitiæ. Quædam tamen loca non alium habent, sicut Carthago in Africa. Exestur halitu ma- ris, fricatur vento , et verberatur imbri. Sed cura tuentur picando parietes, quoniam et tectorii calce roditur : sciteque dictum est, ad tecta eos pice,rad vina calce uti, quaniam sic musta condiunt. Alia mollitia circa Romam Fidenati, et Albano. In Umbria quoque et Venetia , albus lapis den- tata serra secatur. Hi tractabiles in opére, laborem quoque tolerant, sub tecto dumtaxat. Aspergine et gelu pruinisque rumpuntur.in testas: nec contra humores et auram maris robusti. Tiburtini ad reliqua fortes, vapore dissiliunt. pn XLIX. Nigri silices optimi : quibusdam i in locis et ruben- { tes. Nonnusquam vero et albi, sicut in Tarquiniensi Ani- cianis lapicidinis circa lacum Volsiniensem, Et in Stato- niensi sunt, quibus ne ignesiquidem nocent.. Jidem et in LIVRE dans les carrières d’Anicius, près du lac de Vol- sinie. Dans le territoire de Statonia, il en est au- quel le feu (167) même ne porte aucune atteinte. Ces mêmes pierres ciselées dans les monuments supportentsans dégradation l’action du temps. On 2 en fait des moules pour la fonte du cuivre. Il y a encore un silex vert, résistant très-bien au feu ; mais nulle part il n’est abondant, et là où on le trouve il se présente sous forme de pierre et non de roche. Parmi les autres, le silex pâle est rare- ment bon pour les constructions. Globuleux , ré- sistant aux accidents, il ne faut pas y compter dans les bâtisses, à moins qu’il ne soit beaucoup retenu, Le silex des rivières n'offre pas plus de sûreté ; il a toujours un aspect humide. 1 L. Quand on se défie (168 ) d’une pierre, la précaution à prendre est de l'enlever en été, et de ne l’employer dans les constructions qu’au bout de deux ans, après qu’elle a été faite aux saisons. Celles qui se trouvent avariées s’utilisent dans les fondements ; celles qui ont résisté peuvent s’em- ployer avec confiance, même à découvert. 1 LI. Les Grecs font (169) une espèce de brique- tage avec des pierres dures ou des cailloux d’égale dimension. Ce genre de construction est ce qu'ils nomment isodomon. Si les matériaux sont d’iné- gale dimension, la construction se nomme pseu- disodomon. Le troisième genre se nomme emplec- ton : les parties de montre sont seules égalisées, le reste est construit à l'aventure. Il faut que les pierres chevauchent l’une sur l’autre alternative- ment, de sorte que le milieu d’une pierre pose sur la ligne d'assemblage de deux autres, et cela dans le plein même de la muraille, si la chose est pos- sible; sinon sur les deux faces du moins. Quand on remplit le dedans de la muraille de fragments, la bâtissese nomme diamicton (170). La construc- tion en losange, très-usuelle à Rome, estsujette à monumentis scalpli, contra velustatem quoque incorrupti permanent. Ex iis formæ fiunt, in quibus æra funduntur. 2 Est et viridis silex, vehementer igni resistens, sed nusquam copiosus : et ubi invenitur, lapis, non saxum , est. E reli- quis pallidus in cæmento raro utilis. Globosus, contra in- jurias fortis, sed ad structyram infidelis, nisi multa suffre- natione devinctus. Nec certior fluyiatilis » semper veluli madens. 4 L. Rémédium est in lapide dubio, æ&staté éum eximere, néc'ante biennium inserere tecto, domitum fempestatibus. Quæ ex eo læsa fuerint, in subterranea struelura aptantur utilius. Quæ restiterint, tutum est vel cælo commilteré. 1 Li.Grætie lapide dufo, auf silice æquato strourit véluti lateritios Pârietes. Quunr'ita fecerunit ,‘isodomon vocant genus Strucluræ: At quunt inæquali crésitudie Structa sunt coria, pseudisodomon. Tertium est emplecton , tan- ‘ tummodo frontibus politis : «reliqua fortuito_collocant. Alternas coagmentaliones fieri, ut commissuras antèceden- tiuin‘medii lapides obtitiéant, nècessarium ést in medio quoqué phriélé , si res patiatr : si minus, ulique a lateri- bus. Medios parieles farcire fractis cæmentis, diamicton XAXVI. 527 se crevasser. Les constructions doivent être faites à l’équerre et au niveau, et être d’aplomb. LIL. (xxur1.) Pour (171) la construction des citernes il faut cinq parties de sable pur et gra- veleux, sur deux parties de la chaux la plus vive, et des fragments de silex pesant au plus une livre. Ainsi établis, on foule le fond et les parois avec des maillets ferrés. Le mieux est d’avoir des ci- ternes doubles, de façon que les impuretés (172) s'arrêtent dans la première, et que, se filtrant, l’eau passe aussi pure que possible dans la se- conde. LIII. Caton le Censeur ( De re rust., xxxvi) 1 n’approuve point la chaux faite de pierres de dif- férentes couleurs. La pierre blanche donne la meilleure. La chaux faite de pierres dures vaut mieux pour les bâtisses ; celle de pierres poreu- ses, pour les enduits. Pour ces deux emplois on rejette la chaux faite avec la silice. La pierre ex- traite des carrières fournit de meilleure chaux que celle qu’on prend sur les rives des fleuves. La chaux de la pierre meulière est la meilleure, parce que cette pierre est naturellement plus grasse que les autres. Chose singulière, de voir une substance qui, ayant passé par le feu, s’al- lume dans l’eau! LIV. Il y a trois espèces de sable : le fossile, 1 auquel on doit ajouter un quart de chaux, le flu- vial et le marin, auxquels on doit en ajouter un tiers. L’addition d’un tiers de poterie pilée rend le mortier meilleur. De l’Apennin au Pô, on ne trouve pas de sable fossile , non plus qu’au delà des mers. LV. La cause de la ruine de tant d'édifices à 1 Rome, c'est que, par une épargne frauduleuse de chaux, les moellons sont réunis sans ce qui doit les souder. Plus la chaux fusée est vieille, mieux elle vaut. Dans les lois qui réglaient an- vocant, Reticulala structura, qua frequentissime Romæ struunt, rimis opportuna est. Structuram ad normam et libellam fieri, et ad perpendiculum fespôndéte oportel. LIL. ( xxur.) Cisternas arenæ puræ et a$peræ quinque 1 p rlibus, calcis quam vehementissimæ duabus construi convenit , fragmentis silicis non excedentibus Jibras. Ha ferratis vectibus calcari solum, parietesquè similiter. Uti- lius geminas esse, ut in priorè Yitia considant , atque per cotum in proximam lranseat maxime pufa aqua. Lil, Calcem € vario lapide Calo Censorius improbat. 1 Ex albo melior. Quæ ex duro, structuræ utilior : quæ ex fistuloso , tectoriis. Ad utrumque damnatur ex silice. Uti- lior” eadem ex effosso lapide, quam ex ripis fluminum col- leetô. Utilior 'e molari , quia est quædam pinguior natüra éjus. Mirüm, aliquid , postquain arsérit, accendi aquis. LIV. Arenæ tria genera. Fossilia, cui quarla pars calcis 1 addi debet : fluvialiliaut marinæ, tertia. Si et lestæ tusa tertia pars addatür, melior materia éril. Ab Apennino ad Padum non invenitur fossitia, nec trans maria. LV. Ruinaruni Urbis ea maxime causa, quod furto cal- 1 cis sine férrumine suo cæmenta componuntur. Jntrita 528 ciennement (173) les constructions , il est dit que l'entrepreneur n’emploiera pas de chaux de moins de trois aps : aussi aucune érevasse n’est venue défigurer les enduits des auciennes murailles. À l'égard de l’enduit extérieur, il n’est pas suffi- samment brillant, à moins de trois couches de mortier de sable et de deux couches de mortier de marbre. Dans les lieux marécageux ou voi- sins de la mer, on substituera au mortier de sable un mortier de tessons broyés. En Grèce, on pétrit dans un mortier avec des pilons de bois l'enduit préparé au sable qu’on (174) va mettre à la maison. On reconnaît que le mortier au marbre est bien préparé lorsqu'il ne s’attache plus à la truelle. Au contraire, si l’on ne veut que crépir, il faut que la chaux qui a trempé longtemps tienne à la truelle comme de la colle. Pour cet usage il pe faut faire tremper la chaux qu’en mottes. À Élis (175) est un temple de Minerve dans lequel Panænus, frère de Phidias, a mis un enduit com- posé, dit-on, de lait et de safran; aussi cet en- duit donne-t-il une odeur et un goût de safran si, même aujourd’hui, on le frotte avec le pouce humecté de salive. 1 LVI. Moins des colonnes (176) sontespacées, plus elles paraissent grosses. On en distingue de quatre ordres : les doriques, dont la grosseur au pied est le sixième de la hauteur; les ioniques, où cette grosseur est le neuvième; les toscanes, oùelle est le septième; et les corinthiennes, qui ont la même proportion que les ioniques : mais elles dif- fèrent, parce que les chapiteaux sont aussi hauts que le pied est large; aussi paraissent-elles plus sveltes : dans les ioniques (177), la hauteur du cha- piteau n’est qu’un tiers de l’épaisseur du pied. Au- 2 trefois la règle voulait que les colonnes eussent quoque quo vetustior, eo melior. In antiquorum ædium legibus invenitur, ne recentiore trima uteretur redemtor. Jdeo nullæ tectoria eorum rimæ fœdavere. Tectorium qui- dem, nisi quod ter arenato et bis marmorato inductum est, non satis splendoris habet. Uliginosa, et ubi salsugo vitiat, testaceo sublini utilius. In Græcia tectoriis etiam arena- tum quo inducturi sunt, prius in mortario ligneis vecti- bus subigunt. Experimentum marmorati est in subigendo, donec rutro non cohæreat. Contra in albario opere, ut ma- cerata calx ceu glutinum hæreat. Macerari nonnisi ex gleba oportlet. Elide ædes est Minervæ, in qua frater Phidiæ Panænus tectorium induxit lacteet croco subactum, ut fe- runt: ideoque si teratur in eo hodieque saliva pollice, odo- rem croci saporemque reddit. 1 LVI. Columnæ eædem densius positæ crassiores viden- tur. Genera earum quatuor. Quæ sextam partem altitudi- nis in crassitudine ima habent, Doricæ vocantur : quæ nonam , Jonicæ : quæ septimam, Tuscanicæ. Corinthiis ea- dem ratio, quæ lonicis : et differentia, quoniam capitulis Corinthiarum eadem est altitudo, quæ colligitur crassitu- dine ima : ideoque graciliores vicentur: Jonicis enim capi- 2 tuli altitudo,} tertia pars est crassitudinis. Antiqua ratio erat columnarum altitudinis, tertia pars latitudinum delu- PLINE. en hauteur le tiers de la largeur du temple auquel on les destinait. Ce fut dans le temple de Diane d'Éphèse, avant l'incendie, qu’on mit pour la première fois aux colonnes des tores et des chapiteaux, et on régla que les colonnes auraient en diamètre la huitième partie de leur hauteur; que les tores auraient en hauteur moitié de ce même diamètre; enfin, que l’extrémité supé- rieure du fût aurait en diamètre un septième de moins que l’extrémité inférieure. Outre ces quatre sortes de colonnes, on donne le nom d’attiques à des colonnes quadrangulaires à faces égales. LVIT. (xx1v.) La chaux s'emploie beaucoup en 1 médecine. On la choisit récente; elle ne doit pas avoir été mouillée. Elle est caustique, résolutive, attractive; elle réprime les mouvements des ul- cères qui deviennent serpigineux, mêlée à du vinaigre et à de l’huile rosat; puis, incorporée à de la cireet à de l’huile rosat (178) , elle les mène à cicatrisation. Avec de la graisse de pore ou de la résine liquide, dans du miel, c’est un remède pour les luxations et les écrouelles. LVIIT. La malthe se fait avec de la chaux ré-1 cente en mottes, qu'on éteint dans du vin; on triture cette chaux avec de la graisse de porc et des figues ; on en applique deux couches (179). C’est de tous les enduits le plus tenace; il est plus dur que la pierre. Avant d'appliquer la malthe on frotte d’huile la muraille. LIX. Le gypse a du rapport avec la chaux ; il 1 y en a plusieurs espèces. L'un est une pierre cal- cinée; tel est celui de Syrie et de Thurium. Un autre s’extrait de la terre, comme en Chypre et dans la Perrhébie (180) (rv, 3). Celui de Tymphée (1v, 3) est à fleur de terre. La pierre que l’on cal- cine doit ne différer guère de l’alabastrite ou du bri. In Ephesiæ Dianxæ æde, quæ prius fuit, primum columnis spiræ subditæ, et capitula addita : placuitque altitudinis octava pars in crassitudine, et ut spiræ haberent crassitudinis dimidium , septimæque partes detraherentur summarum crassitudini. Præter has sunt, quæ vocantur Atticæ columnæ, quaternis angulis, pari laterum inter- vallo. LVII. (xxiv.) Calcis et in medicina magnus usus. Eli- 1 gitur recens, nec adspersa aquis : urit, discutit, extrahit, incipientesque serpere hulcerum impetus coercet. Aceto et rosaceo mixta atque illita; mox cera ac rosaceo tempe- rala perducit ad cicatricem. Luxatis quoque cum adipe suillo, aut liquida resina ex melle medelur : eadem com- positione et strumis. LVIIS. Maltha e calce fit recenti. Gleba vino restingni- 1 tur : mox tunditur cum adipe suillo et ficu, duplici linia- mento : quæ res omnium tenacissima, et duritiam lapidis antecedens. Quod malthatur, oleo perfricatur ante. LIX. Cognata calci res gypsum est. Plura ejus genera. 1 Nam et e lapide coquitur, ut in Syria ac Thuriis: ete terra foditur , ut in Cypro, ac Perrhæbia : e summa tellure et Tymphaicum est. Qui coquitur lapis, non dissimilis ala- bastritæ esse debet, aut marmoroso. In Syria durissimos LIVRE XXXVI. marbre. En Syrie on choisit pour cette opération « les pierres les plus dures, et on les calcine avec de la bouse de vache pour accélérer la cuisson. L'expérience a prouvé que le meilleur gypse se fait avec la pierre spéculaire , ou avec une pierre 2 ayant comme elle des feuillets écailleux. Il faut employer legypse aussitôt après l’avoir détrempé, car il se durcit très-vite (181). Toutefois il se laisse de nouveautriturer et réduire en poudre. Le gypse est excellent pour faire les crépissages , et pour orner les éeussons et les couronnements des édifices. Il est au sujet du gypse un fait mémo- rable : C. Proculéius { vir, 46), qui jouissait de l'amitié de l’empereur Auguste, avala du gypse dans une très-violente douleur d’estomac , et se donna la mort. 1 LX. (xxv.) Les carrelages sont une invention des Grecs, qui arrivèrent à en faire une sorte de peinture, jusqu’au temps où les mosaïques en prirent la place. Dans ce dernier genre l'artiste le plus célèbre fut Sosus, qui fit à Pergame l’Asaro- tos æcos ( maison non balayée); on la nomme ainsi, parce qu'il avait représenté en petits car- reaux (182) teints de différentes couleurs les débris du repas qu’on a coutume d’enlever avec le balai, et qui là semblent avoir été laissés. On y admire une colombe qui boit, et dont la tête iette de l'ombre sur l’eau; on en voit d’autres qui s’épluchent au soleil, sur le bord d’un can- thare. 1 LXI. Je crois que les premiers carrelages sont ceux que nous nommons maintenant barbariques et sous-couverts ; en Italie ce pavage se faisait “avec la hie, du moins on peut le comprendre par le nom même qu'il porte (pavimentum). Le pre- mier carrelage en maille (183) fut fait à Rome dans le temple de Jupiter Capitolin, après le ad id eligunt, coquuntque cum fimo bubulo, ut celerius urantur. Omnium autem optimum fieri comperlum sst e lapide speculari, squamamve talem habente. Gypso madido 2 statim ulendum est, quoniam celerrime coit : tamen rursus tundi et in farinam resolvi patitur. Usus gypsi in albariis, sigillis ædificiorum et coronis gratissimus. Exemplum il- lustre, C. Proculeium, Augusti Cæsaris familiaritate sub- nixum, in maximo stomachi dolore gypso poto, conscivisse sibi mortem. LX. ( xxv. ) Pavimenta originem apud Græcos habent 1 elaborata arte, picturæ ratione, donec lithostrota expulere eam. Celeberrimus fuit in hoc genere Sosus, qui Pergami stravit quem vocant asaroton œcon, quoniam purgamenta cœnæ in pavimento, quæque everri solent , veluti relicta, fecerat parvis e tessellis tinctisque in varios colores. Mira- bilis ibi columba bibens, êt aquam umbra capitis infus- cans. Apricantur aliæ scabentes sese in canthari labro. LXI. Pavimenta credo primum facta quæ nunc vocamus 1 barbarica, atque subtegulanea, in Italia fistucis pavita : hoc certe ex nomine ipso intelligi potest. Romæ scutula- tum in Jovis Capitolini æde primum factum est post ter- tium Punicum bellum initum. Frequentata vero pavimenta PLINE. — T. II 529 commencement de la troisième guerre punique. Que les carrelages aient été communs et très goù- tés avant la guerre des Cimbres, c’est ce qu’in- dique ce vers de Lucilius : « Un carrelage orné avec art de couleurs et de dessins. » LXIT. Les Grecs ont inventé les toits en ter- 1 rasse. Cette toiture est bonne (184) dans les con- trées chaudes, mais elle manque le but dans les pays où les pluies se gèlent. On commence par faire deux lits de linteaux; on (185) en cloue les extrémités, pour qu’il ne survienne point d’in- flexion ; on étend sur ce plancher un hourdage neuf auquel on a ajouté un tiers de tessons pilés, puis on met un second hourdage épais d’un pied, dans lequel on a fait entrer deux cinquièmes de chaux, et que l’on foule avec la hie. Alors on étend 2 lenoyau qui estune couche épaisse desix doigts, et sur le tout on pose un lit de grandes pierres (186) plates, épaisses de deux doigts au moins. La pente de ce carrelage sera d’un pouce et demi par dix pieds. On unira bien la surface avec une pierre à polir. On pense que le plancher ne doit pas être en ais de chêne, parce que ce bois s’infléchit. On croit à propos de le recouvrir d’un lit de fougère et de paille, pour qu’il sente moins l’action de la chaux. Il est nécessaire de faire avant le hour- dage un lit des pierres globuleuses, On construit de même les carrelages de mosaïque en forme d’épi. LXIIT. Il ne faut pas omettre non plus une 1 espèce de carrelage, le carrelage à la grecque. On hie le sol ; on met un hourdage ou un lit de tessons, puis une couche, fortement foulée, de charbon, de sable , de chaux et de cendre mêlés ensemble; à cette couche, la règle et le niveau à la main, on donne une épaisseur d’un demi-. pied. La surface alors a l’aspect du sol; mais ante Cimbricum magna gratia animorum, indicio est Lu- cilianus ille versus : « Arte pavimento, atque emblemate vermiculato. » LXII. Subdialia Græci invenere, talibus domos conte- gentes : facile tractu tepente, sed fallax, ubicumque im- bres gelant. Necessarium binas per divérsum coassationes substerni, et capita earum præfigi ne torqueantur, et ru- deri novo tertiam partem testæ tusæ addi : deinde rudus, in quo duæ quintæ calcis misceantur, pedali crassitu- dine fistucari. Tune nucleo crasso sex digitos induci, et 2 tessera grandi non minus alta duos digilos strui. Fasti- gium vero servari in pedes denos sesquuncem : ac dili- genter cote despumari : quernis axibus contabulari, quia torquentur, inutile putant : immo et filicem aut paleam substerni melius esse, quo minor vis calcis perveniat. Ne- cessarium et globosum lapidem subjici. Similiter fiunt spi- cata testacea. LXIIT. Non negligendum est etiamnum unum genus Græcanici. Solo fistucato injicitur rudus aut testaceum pavimentum : dein spisse calcatis carbonibus inducitur, sabulo, calce, ac favilla mixtis : materia crassitudine se- mipedali ad regulam et libellam exigitur, et est forma 34 530 si on y fait passer la pierre à polir, on lui donne l'apparence d'un carrelage noir. LXIV.Les mosaïques furenten usage (187) dès letempsdeSylla ; du moins voit-onencoreaujour- d’hui un carrelage en petits segments qu'il fit faire à Préneste, dans letemple de la Fortune. Puis les carrelages passèrent du sol aux parois, et on les fit de verre. C’est une.invention récente : la preuve, c’est qu’Agrippa , aux Thermes qu’il construisit à Rome, fit peindre à l’encaustique (xxxv, 9) les murailles en terre cuite dans les pièces chauf- fées (188), et, dans le reste, orner les crépis ; et sans aucun doute il eût orné les pièces en mo- saïque de verre, si cette mosaique avait été dès lors inventée, ou du moins si des parois du théâtre de Scaurus où elle figura, comme nous avons dit (xxxv1, 24,11), elle avait passé aux apparte- ments. À ce propos il nous faut traiter du verre. 1 LXV. (xxvr.) I est dans la Svrie une contrée nommée Phénicie (v, 17), confinant à la Judée, et renfermant, entre les racines du mont Carmel, un marais qui porte le nom de Cendevia. On croit qu’il donne naissance au fleu ve Bélus (v, 19), qui, après un trajet de cinq mille pas, se jette dans la mer auprès de Ptolémaïs, colonie. Le cours en est lent, l’eau malsaine à boire (189), mais consacrée aux cérémonies religieuses. Ce fleuve limoneux et profond ne montre qu’au reflux de la mer le sable qu’il charrie. Alors, en effet, ce sable, agité par les flots, se sépare des 2 impuretés et se nettoie. On pense que dans ce contact les eaux de la mer agissent sur lui, et que sans cela il ne vaudrait rien. Le littoral sur lequel on le recueille n’a pas plus de cinq cents pas, et pendant plusieurs siècles ce fut la seule localité qui produisit le verre. On raconte que 1 terrena. Si vero cote depolitum est, nigri pavimenti visum oblinet,. 1 LXIV. Lithostrota cœptavere jam sub Sylla : parvulis cerle crustis exslat hodieque, quod in Fortunxæ delubro Præneste fecit. Pulsa deinde ex humo pavimenta in ca- meras transiere, @& vitro : novitium et hoc inventum. Agrippa certe in Thermis, quas Romæ fecit, figlinum opus encausto pinxit in calidis : in reliquis albaria adornavit : non dubie vitreas facturus cameras, si prius inventum id fuisset, aut a parietibus scenæ, ut diximus, Scauri, per- venissel in cameras, Quamobrem et vitri natura indicanda est. LXV. (xxvi.) Pars est Syriæ, quæ Phœnice vocatur, finitima Judææ, intra montis Carmeli radices paludem babens, quæ vocatur Cendevia. Ex ea creditur nasci Be- lus amnis, quinque m pass. spatio in mare perfluens, juxta Ptolemaidem coloniam. Lentus hic currit, insaluber potu, sed cærimoniis sacer, limosus, vado profundus, Non nisi efuso mari arenas fatetur : fluctibus enim volutatæ ni- 2 tescunt, detritis sordibus. Tune et marino creduntur ad- stringi morsu, non prius utiles. Quingentorum est passuum non amplius littoris spalium, idque tantum multa per sæ- cnla gignendo fuit vitro. Fama est, appulsa nave merca- à PIINE. des marchands de nitre y ayant relâché, prépa- raient, dispersés sur le rivage, leur repas; ne trouvant pas de pierres pour exhausser leurs marmites , ils employèrent à cet effet des pains de nitre de leur cargaison : ce nitre soumis à. l’action du feu avec le sable répandu sur le sol, ils virent couler des ruisseaux transparents d’une liqueur inconnue , et telle fut l’origine du verre. LXVI. Depuis, comme l’industrie est ingé- 1 nieuse et avisée , on ne se contenta pas de mêler du nitre au sable, et on imagina d’y incorpo- rer la pierre aimant, dans la pensée qu’elle attire à elle le verre fondu comme le fer. De la même façon on se mit à introduire, dans la fonte, divers cailloux luisants, puis des coquillages et des sables fossiles. Des auteurs disent que le verre de l’Inde se fait avec du cristal brisé, et que pour cela aucun ne peut lui être comparé. Pour la fonte on emploie du bois léger et sec, et on ajoute du cuivre de Chypre et du nitre, sur- tout du nitre d'Ophir. On le fond, comme le2 cuivre, dans des fourneaux contigus , et on ob- tient des masses noirâtres, d’un aspect gras. Le verre fondu est tellement pénétrant, qu'avant même qu’on l'ait senti il coupe jusqu'aux os toutes les parties du corps qu’ii touche. Ces masses se fondent de nouveau dans des fourneaux , où on lui donne la couleur ; puis tantôt on le souffle, tantôt on le façonne au tour, tantôt on le cisèle comme l'argent. Jadis Sidon était célèbre pour ses verreries ; on y avait même inventé des miroirs de verre. Telle fut anciennement la fabrication de ce produit. Aujourd’hui, à l'embouchure du fleuve (190) Vulturne, en Italie, sur la côte, dans : un espace de six mille pas, entre Cumes et Liter- num, on recueille un sable blanc très-tendre ; forum nitri, quum sparsi per littus epulas pararent, nec esset cortinis attollendis lapidum occasio, glebas nitri e nave subdidisse. Quibus accensis permixta arena liloris, translucentes novi liquoris fluxisse rivos, et hance fuisse originem vitri. LXVI. Mox ut est astuta et ingeniosa solertia, non fuit contenta nitrum miscuisse : cœptus addi et magnes lapis : buoniam in se liquorem vitri quoque, ut ferrum, trahere creditur. Simili modo et calculi splendentes multifariam cæpti uri : deinde conchæ, et fossiles arenæ. Auctores sunt, in India e crystallo fracta fieri, et ob id nullum comparari Indico. Levibus autem aridisque lignis coqui- tur, addito Cyprio, ac nitro, maxime Ophirio. Continuis 9 fornacibus, ut æs, liquatur, massæque fiunt colore pingui nigricantes. Acies tanta est quacumque, ut citra ullum sensum ad ossa consecet, quidquid afflaverit corporis. Ex massis rursus funditur in officinis, tingiturque. Et aliud flatu figuratur, aliud torno teritur , aliud argenti modo cælatur, Sidone quondam iis officinis nobili : siquidem etiam specula excogitaverat. Hæc fuit antiqua ratio vitri. Jam vero et in Vulturno amne Italiæ, arena alba nascens, sex m pass. littore, inter Cumas atque Liternum, quæ mollissima est, pila molaque teritur. Dein miscetur tribun 3 LIVRE XXXVI. 3 on le broie au mortier et à la meule; ensuite on y méle trois parties de nitre, soit au poids , soit à la mesure; le mélange étant en fusion, on le fait passer dans d’autres fourneaux : là il se prend en une masse à laquelle on donne le nom d’am- monitre. Cette masse est mise en fusion , et elle donne du verre pur et des pains de verre blanc. Cet art a passé même (191) en Gaule et en Es- pagne, où l’on traite le sable de la même facon. On raconte que sous le règne de Tibère on ima- gina une mixture qui donnait un verre malléable, et que toute la fabrique de l'artiste fut détruite pour empêcher l’avilissement du cuivre, de l’ar- gent et de l’or. Ce bruit a été longtemps plus ré- pandu que le fait n’est certain ; mais qu'importe ? Du temps de Néron on a trouvé un procédé de vitrification qui fit vendre 6,000 sesterces (1,260 fr.) deux coupes assez petites qu'on nom- mait ptérotes ( ailées ) (192). 1 EXVITI. Au verre appartiennent les vases ob- sidiens, assez semblables à la pierre qui a été découverte en Ethiopie par Obsidius. Cette pierre est très-noire, quelquefois transparente, mais d’une transparence mate, de sorte que, at- tachée comme miroir à la muraille, elle rend plutôt l'ombre que l’image des objets. Beaucoup en font des bijoux. J’ai vu en obsidienne des sta- tues massives du dieu Auguste, qui prisait fort cette substance demi-transparente. Lui-même a cousacré comme des merveilles, dans le temple de la Concorde , quatre éléphants de pierre obsi- 2 dienne. L'empereur Tibère rendit aux Héliopoli- tains , pour leurs cérémonies , une statue de Mé- nélas en pierre obsidienne, trouvée (193) dans la succession d’un préfet d'Égypte. Cela montre qu’il faut reporter plus haut qu’on ne le fait l’u- parlibus nitri pondere vel mensura, ac liquata in alias for- naces transfunditur. Ibi fit massa, quæ vocatur ammoni- £rum : atque hæc recoquitur, et fit vitrum purum, ac massa vitri candidi. Jam vero et per Gallias Hispaniasque simili modo arenæ temperantur. Ferunt Tiberio principe excogitatum vitri temperamentum, ut flexibile esset : et totam officinam artificis ejus abolitam, ne æris, argenti, auri metallis pretia detraherentur : eaque fama crebrior diu, quam certior fuit. Sed quid refert ? Neronis principatu reperta vitri arte, quæ modicos calices duos, quos appel- labant pterotos, H-S. sex millibus venderet. 1 LXVII. In genere vitri et Obsidiana numerantur, ad similitudinem lapidis, quem in Æthiopia invenit Obsi- dius, nigerrimi coloris, aliquando et translucidi, cras- siore visu , atque in speculis parietum pro imagine umbras reddente. Gemmas multi ex eo faciunt : vidimusque et solidas imagines divi Augusti, capli materiæ hujus cras- situdine : dicavitque ipse pro miraculo in templo Concor- 2 diæ Obsidianos quatuor elephantos. Remisit et Tiberius Cæsar Heliopolitarum cærimoniis repertam in hereditate ejus qui præfuerat Ægypto, Obsidianam imaginem Me- nelai. Ex quo apparet antiquior materiæ origo, nune vitri similitudine interpolata. Xenocrates Obsidianum lapidem 531 sage de celte substance, confondue aujourd’hui avec le verre à cause de la ressemblance. D'après Xénocrate , l’obsidienne se trouve dans l'Inde; dans le Samnium, en Italie; et, en Espagne, sur les côtes de l'Océan. On fabrique, par le moyen d’une teinture, del’obsidienne pour divers ustensiles de table, et un verre entièrement rouge, opaque, qu'on nomme hématinon, On fait aussi du verre blanc, du verre imitant le murrhin, imitant l’hyacinthe, le saphir, de toutes les couleurs en un mot. Nulle substance n’est 3 plus maniable, nulle ne se prête mieux aux cou- leurs ; mais le plus estimé est le verre incolore et transparent, parce qu’il ressemble le plus au cris- tal. Pour boire il a même chassé les coupes d’ar- gent et d’or; mais, à moins qu’on n’y verse d’a- bord du liquide froid, il ne résiste pas à la chaleur ; et cependant des boules de verre remplies d’eau, opposées aux rayons du soleil (xxxv11, 10,2), s’échauffent tellement, qu’elles brülent des étoffes. Le verre en fragments ne fait que sesouder au feu ; pour le fondre entièrement, il faudrait le broyer. La verrerie fait divers objets de verre coloré, par exemple les pièces d’échiquier qu'on nomme abaculi ; ces objets offrent même quel- quefois plusieurs nuances. Le verre fondu avec le soufre se durcit en pierre. LXVIII. Après avoir parcouru tout ce que 1 crée le génie, grâce à l’art reproduisant la na- ture (194), il nous faut considérer avec admiration qu'il n’est presque rien où le feu n’intervienne. (xxvir.) Le feu recoit des sables, et il rend, ici du verre, là de l’argent, ailleurs du minium, ailleurs le plomb et ses variétés, ailleurs des substances colorantes , ailleurs des médicaments. Par le feu des pierres se résolvent en cuivre (xxx1v, 2); par in India et in Samnio Italiæ, et ad Oceanum in Hispania nasci tradit. Fit et tincturæ genere Obsidianum , ad es- caria varia vasa, et totum rubens vitrum, atque non translucens, hæmatinon appellatum. Fit et album, et murrhioum, aut hyacinthos sapphirosque imitatum , et omnibus alüs coloribus. Nec est alia nunc materia sequa- cior, aut etiam picturæ accommodatior. Maximus tamen honos in candido translucentibus, quam proxima crys- talli similitudine. Usus vero ad potandum argenti metalla et auri pepulit. Est autem caloris impatiens, ni præcedat frigidus liquor : quum addita aqua vitreæ pilæ sole ad- verso, in tantum excandescant, at vestes exurant. Frag- menta teporata agglutinantur tantum : rursus tota fundi non queunt, præterquam abrupta sibimet. Tingit ars , ve- luti quum calculi fiunt, quos quidam abaculos appellant, aliquos etiam pluribus modis versicolores. Vitrum sul- phuri concoctum ferruminatur in lapidem. LXVIIL At peractis omnibus, quæ constant ingenio , 4 arte naturam faciente, succurrit mirari, nibil pæne non igni perfici. (xxvir.) Ignis accipit arenas, ex quibus alibi vitrum , alibi argentum , alibi minium, alibi plumbi ge- nera, alibi pigmenta , alibi medicamenta fundit. Igne la- pides in æs solvuntur, igne ferrum gignilur ac domatur, igne 34. _— 532 le feu, le fer est produit et dompté ; par le feu, l'or est purifié(195); par le feu est calcinée la pierre qui va, en ciment, assurer la solidité de nos de- meures. Certaines matières doivent être soumises plus d’une fois à son action ; et la même substance qui donneun produit à la première cuite en donne un différent à la seconde, et un troisième à la troisième (xxx1v , 47 ). Le charbon, c’est après avoir passé par le feu, après avoir été éteint, qu’il commence à avoir de la force, puissant surtout alors qu’on le croit mort. Immense et fallacieuse portion de la nature, et de laquelle on ne sait si elle ne crée pas plus qu’elle ne détruit! 1 LXIX. Les feux ont aussi une vertu médici- nale. Dans les maladies pestilentielles qui pro- viennent de l’obscurcissement du soleil, il est certain que des feux allumés (196) sont d’un se- cours très-varié : Empédocle et Hippocrate l’ont prouvé dans divers lieux. Le feu soulage dans les convulsions ou les contusions des viscères, d'après M. Varron ; je le citerai textuellement : « La lessive, dit-il, est la cendre du foyer. Or, cette cendre prise intérieurement remédie aux aurum perficitur, igne cremato lapide cæmenta in tectis ligantur. Alia sæpius uri prodest. Eademque materia aliud gignit primis ignibus, aliud secundis, aliud tertiis : quando ipse carbo vires habere incipit restinctus, atque interiisse creditus, majoris fit virtutis. Immensa et improba rerum paturæ portio : et in qua dubium sit, plura absumat , an pariat. 1 LXIX. Estet ipsis ignibus medica vis. Pestilentiæ, quæ solis obscuratione contrahitur, ignes si fiant, multifor- miter auxiliari certum est. Empedocles et Hippocrates id demonstravere diversis locis. Ad convulsa interiora vis- era, aut contusa, ut M. Varro : ipsis enim verbis ejus utar : « Lix cinis est, inquit, foci. Inde enim cinis luxatis potus medetur : ut licet videre gladiatores, quum deluse- PLINE. mauvais coups ; on le voit chez les gladiateurs.. qui, les jeux finis, se reconfortent par ce breu- vage. » Le charbon, genre de maladie qui a emporté récemment, comme nous l'avons dit (xxv1, 4), deux personnages consulaires, se guérit avec du charbon de chène , broyé dans du miel. Tant il est vrai que des choses de rebut et déjà nulles pour ainsi dire renferment encore quelques remèdes, témoin le charbon, témoin la cendre ! LXX. Je n’omettrai pas non plus un fait uni- que, relatif au foyer, et célèbre dans l’histoire ro- maine. Sous le règne de Tarquin l’Ancien, on rapporte que tout à coup dans son foyer apparu- rent des parties génitales mâles en cendre ; que la servante de la reine Tanaquil, la eaptive Ocri- sie, qui était assise là, se leva enceinte, et qu’elle mit au monde Servius Tullius, successeur de Tarquin. On ajoute que, étant au berceau dans le palais, la Lête de l’enfant parut un jour tout en flamme, et qu’il passa pour le fils du Lare domes- tique ; aussi institua-t-il les fêtes Compitales, qui sont des jeux en l’honneur des (197) dieux Lares. 2 runt, hac juvari potione. » Quin et carbunçulum genus morbi, quo duos consulares nuper absumtos indicavimus, querneus carbo tritus cum melle sanat. Adeo in rebus dam- natis quoque, ac jam nullis, sunt aliqua remedia, ut in car- bone ecce et cinere. EXX. Non præteribo et unum foci exemplum, romanis 4 litteris clarum. Tarquinio Prisco regnante tradunt repente in foco ejus comparuisse genitale e cinere masculini sexus, eamque, quæ insederat ibi, Tanaquilis reginæ ancillam Ocrisiam captivam , consurrexisse gravidam. Ita Servium Tullium natum , qui regno successit. Inde et in regia cu- banti puero caput arsisse visum , creditumque Laris fami- liaris filium : ob id Compitalia ludos Laribus primum in- stiluisse. DT TTTITELTELTLLLL LIL ELLEL EL LL ELLE 222070020020 000 ER UT ER RENE EEE" 7 à NOTES DU TRENTE-SIXIÈME LIVRE. (1) Fuerit beatior Vulg. — Sit beatior Bamb., Sillig. (2) Dimidiæ parti Vulg. — Dimidia parte Bamb. (3) Illa venere Vulg. — Illa om. Bamb. (4) Palatium extraherentur Vulg. — Palatium eæ Lia- kerentur Bamb.— Cavere Vulg. — Caveri Bamb. (5) Omnium metallorum Vulg. — Omnium talium Bamb. (6) Fuerant Vulg. — Füuerat Bamb. — Malas Vulg. — Melas Bainb. — Cette leçon est approuvée par M. Keil, Analecta, p. 197. — Anthermus Chius Vulg. — Archen- nus ex Schol. Aristoph, Av. 573, Sillig. — Archermus Bamb. — Chius om. Bamb. (7) Anthermus Vulg. — Athenis Pintianus, Hard. in prima Edit., Boeck Corp. Inscr., 1, p. 872, Sillig. (8) Origine Vulg. — Initio Bamb. (9) Anthermi Vulg. — Archermi Bamb. — Archenni Sillig, — Jasii Vulg. — Lasii Bamb. — Lasi Cod. Reg. 11, Sillig. (10) Ei ætate Vulg. — Et ætate Bamb,, Sillig. (11) In eadem Vulg. — In om. Bamb. (12) Sed scuto ejus in quo Amazonum Vulg. — Sed in scuto ejus Amazonum Bamb. — Intumescente ambitu par- mæ : ejusdem Vulg.— Intumescente ambitum parvæ ejus- dem Bamb. — M. Jan conjecture, du texte de Bamb., qu’on pent lire : intumescente ambitu : parva ejusdem concava parte, ete., c’est-à-dire : dans une petile portion de la partie concave. En effet, il remarque que, dans Vulg., parmæ fait un mauvais effet à la suite de scutum dans la même phrase. Cela me paraît vrai; mais je crois pouvoir corriger le texte autrement; je garde parmæ, mais je le rattache à ce qui suit; et dans ambitum de Bamb., je lis ambilu in. In me semble nécessaire, pour répondre à in sculo, in soleis. (13) C'est sur les semelles, lesquelles s'attachaient avec des courroies, que Phidias avait ciselé le combat des Lapithes et des Centaures. Ces semelles pouvaient avoir ane dizaine de pouces d'épaisseur dans la statue co- lossale de Minerve. (14) Base Vulg. — Basi Bamb., Brolier, Sillig. (15) Hxe sunt Vulg. — Hac sint Bamb. (16) Omnia et non solum Vulg. — Omnia est non so- Jum Bamb. (17) Efligies deæ, favente ipsa Vulg. — Effgies, dea favente ipsa Bamb. (18) Alchidas Vulg. — Alcetas Bamb. — Alchedas Cod. Monac. — Alcetas est un nom qu’on trouve dans les au- teurs. (19) Hortis Servilii Vulg. — Hortis Servilianis Bamb. (20) Cephissodorus Vulg. — Cephisidotus Bamb. — Cephisodotus Sillig. — Symplegma signum nobile Vulg. — Signum om. Bamb. (21) Et Phaethontem manque dans Bamb. M. Sillig, Catal. Art.; p. 411, avait proposé de le supprimer. Mais daus son édition de Pline il conserve ce mot, et se réfère à Hésiode, Theog., 986-991. (22) Chametæras Vulg. — Hardouin explique ce mot par : Socias humi sedentes. — Campteras Bamb. — Ca- miteras Cod. Monac. — Lampteras Ian (conf. Odyss., E, 307, et T, 63, et Casaubon in AfAen., p. 629), Sillig. — | Vulg. a duas et quarum ; la plupart des manuscrits ( ce | ! Timarchidis filins Bamb. que suivent Jan et Sillig) ont duos et quorum. (23) Pristes Vulg. — Pistrices Bamb., Sillig. (24) Maguitudo Vulg. — Multitudo Bamb. — Con- iemplatione talium Vulg. — Contemplatione tali Cod. Mo- nac. (25) Nioben cum liberis morientem Vulg. — Nivbæ liberos morientes Bamb. (26) Veneris præfert Vulg. — Umeri præfert Bamb. — Humeris præfert Cod. Monac., Edit. Princeps. — M. Jan recommande, bien qu'avec un certain doute, Aumeris. Ce qui me décide, c’est similiter qui indique que, dans la phrase précédente, le mode de porter avait élé désigné. A la vérité ulnis, qui a été conjecturé aussi, conviendrait mieux avec præfert; mais on peut entendre que præfert s'applique au satyre qui est en tête des autres. (27) Mausoleum. Sepulerum hoc est ab uxore Arlemisia factum Bamb., Editt. Vett., Sillig. — Mausoleum.. factum om. Vulg. (28) CCCCXL Bamb. (29) Pteron vocavere circumitum Bamb. ( circuiturme Cod. Monac. ). (30) Regina Artemisia, quæ mariti memoriæ id opus exstrui jusserat, obiit Vulg. — Artemisia.. jusserat om. Bamb., Editt. Vett., Sillig. (31) Æquavit Vulg. — Æquat Barmb. (32) Beaucoup de mss. et d'éditions portent 100 pieds , au lieu de 140. — Le texte de Pline a embarrassé grande- ment les auteurs qui ont essayé de se faire, d’après ce texte, une idée du mausolée. Il faut prendre pour terme de comparaison le tombeau de Syphax ( Voyez-en une figure dans les Mém. de l’Acad. des Inscriptions, t. XXVI) et celui de Mylasa ( Voyez-en la figure dans le Mémoire de M. Newton, the classical Museum, part XVI); car évi- demment ces monuments sont non pas semblables, mais analogues. Voici comment je conçois le plan du mausolée : 1° un massif quadrangulaire, ayant 63 pieds sur les faces du midi et du nord; les faces de l’est et de l’ouest sont plus courtes , et ont par exemple 42 pieds chaque; 2° un pourtour de 36 colonnes entourant ce massif, et ayant de parcours 411 pieds ; la face la plus longue a pieds 113,25, et la face la plus courte a pieds 92,125; entre le massif et la colonnade est un intervalle de pieds 25,125; 3° les colonnes et le massif sont réunis par le faite, comme dans le monument de Syphax ; 4° cet ensemble de constructions est le pleron ; 5° sur ce pleron est une pyramide tronquée, quadrangulaire, et au haut de laquelle on peut monter à l’aide de 24 degrés en retraite ; 6° enfin , sur la plate-forme de cette pyramide, un quadrige de marbre. Si pour l'élé- vation du tout on prend le nombre cent, le pteron a pieds 37,50, la pyramide 37,50, et le quadrige, avec la figure que certainement il portait, 25. Sion prend le nombre 140, il faut supposer un soubassement d'une quarantaine d* pieds de hauteur. (33) Archesitæ Vulg. — Arcesilæ Bamb. , Sillig. (34) Entochi Vulg. — Eniochi Bamb, — Hippiades Vulg. — Appiades Bamb. , Sillig. — Les Appiades étaient des statues de divinités dont on avait décoré les aquedues amenant les eaux de la source Appienne. (35) A Rhodo Bamb. — A om. Vulg. (36) Praxiteles Vulg. — Pasiteles Cod. Reg. If, Sillig. — Timarchidis fili Vulg. — Idem Polycles et Dionysius 534 (37) Lavantem se sed ædalsas stantem Bamh. — Lavantem sese de dalsa stantem Cod. Reg. II. — M. Sillig, Cat. Aré., 359, conjecture : /avantem se, sed et aliam stantem ; M. lan : sese, ad ædem aliam stantem. La conjecture quise présente à mon esprit est que Dædalsas est un nom d’ar- tiste, altéré sans doute, et en place duquel on peut lire Dædalus. Dédale était un statuaire. Voy. XXXIV, 19, 26. (38) Polydectes Vulg. — Pollideuches Cod. Monac. — Polydeuches Bamb. — Polydeuces Cod. Tolet. — M. Keil, ib. p. 226, pense qu’il faut lire Polydeuces. (39) In Græcia Italiæ ora Vulg. — In Græca italiæ ora Bamb. (40) Sed quæ Vulg. — Sed om. Bamb. (41) E cornu Vulg.— E om. Bamb. (42) Sauron Vulg.—Sauran Sill. — Sauram Bamb. (43) Argumenta Vulg. — Argumento Bamb., Sillig. (44) Marmorum Vulg. — Marmoris Bamb. (45) Laudatissime Vulg. — Lautissime Bamb. (46) Secandi marmor Vulg. — Marmor om. Bamb. (47) Bamb. a ol. CVII; Brotier à ol. C, attendu que la 106° olym. pour le décès de Mausole ne peut se concilier avec l’âge de Scopas, qui travailla au mausolée, et qui est attribué à la 90°. ( Voy. pour cette difficulté l’article Sco- pas à l’Index des Artistes.) — Anno CCCCIV Vulg. — Anno CCCCII Cod. Colb. , Sillig. — Anno CDITI Bamb.— Anno CCCLXXYV Brotier. (48) Neque indignatio sit tali Vulg. — Ne quid indi- gnitati desit tali Bamb. (49) Quem et res et domus Vulg. — Quem, ut res est, domus Bamb. (50) Luniensi Bamb.— Cems. a aussi plus loin cette or- thographe. (51) Q. Catuli Bamb. — Q. om. Vulg. (52) In Nili insula Vulg.— In Chio insula Brotier ex Isid. Origg., XVI, 5, 17, Sillig.— In Milo insula Ed. Princeps. — J]n Meloinsula Pintianus , Jan, Obss. cril., p. 31. — In Heo insula Bamb. — Pæne horum marmorum Vulg. — Pæne hoc marmore Bamb.—M. Ian recommande Xoc marmor, d’après Isid. ib. (52) Sectos, an solidis glebis positos Vulg. — Secto, an solidis glebis polito Bamb. — Invenerat Italia Vulg. — Invenio in Italia Bamb., Brotier, Sillig. (54) Primum Vulg.— Primus Bamb. (55) Rursusque Vulg. — Que om. Bamb. -_ (56) Vectæ Vulg. — Invectæ Bamb. (57) Quædam Vulg. — Quidem Bamb. (58) Augustum Vulg. — Augusteum Edit. Princeps, Brotier, Sillig.— Augustæum Bamb.— Tibereum Bamb. (59) Basalten Vulg. — Basaniten Bamb. (60) Onychen etiam tum in Arabiæ montibus Vulg. — Onychen in Arabiæ tantum montibus Bamb.— Germania Vulg. — Carmania Bamb., Brotier. (61) Dicitur Vulg. — Dicatur Bamb. (62) Idemque Vulg. — Que om. Bamb. — Adseriptæ Vulg. — Adscripta Bamb. (63) Pyropæcilon Vulg. — Pyrhopæcilon Edit. Princeps, Gronov., Brotier, Sillig. — Pyrhopæcilion Bamb, (64) Mestres Vulg. — Mespheres Bamb. — Mesphres Zoega de Obel. p. 10, Sillig. — Bamberg a un peu plus bas Mesphres. (65) Postea et alii regum in supra dicta urbe, Sothis Vulg. — Postea et alii excidere reges, statuit eos in supra dicta urbe Sesothes Bamb. (66) Ramises Vulg. — Ramsesis autem Bamb. — Bam- berg doit être lu sans doute : Rhamses is autem. (67) Quadraginta Vulg. — CXXXX Bamb. ‘(68) Longitudine undecenis pedibus per latera cubitis quatuor Vulg. — Longitudine quidem CXX cubilorum, sed “a crassitudine, undenis per latera cubitis Bamb.., Sillig, NOTES SUR PLINE. (69) Incendio Vulg. — Incendiis Bamb., Sillig. — Exstingui ignem Vulg. — Jgnem om. Bamb. (70) Smarre Vulg. — Zmarre Bamb., Sillig. — Eraphio Vulg. — Phio Bamb. — Raphio Codd. Regg. Il, HT, Sillig. (71) Quem exciderat Vulg. — Exciderat eum Cod. Monac., Brotier. — Nectabis Vulg. — Necthebis Bamb., Brotier. — Nectabis Sillig. 72) Callisthenes Vulg. Sillig. — Perducta Vulg. Vulg. — E om. Bamb. (73) Excisosautem sex talos in monte Vulg. — Statutum autem in sex talis e monte Bamb. (74).1n conjugem eamdemque sororem Arsinoen Vulg. — ]n conjuge eademque sorore Arsinoe Bamb., Sillig. (75) Mestres Vulg. — Mesphres Bamb. F (76) Eam quæ priorem Bamb., Sillig. — Eam quæ om. Vulg. — Miraculique Vulg. — Que on. Bamb. , Sillig. — Asservatam eam Cod. Monac., Sillig. — Eam om Vulg. (77) In ipsa turribus Bamb. — In ipsa om. Vulg. —Sub- vehant Vulg. — Subveherent Cod. Vaticanus 3533, Sillig. 78) Semneserteo Vulg. — Semenpserteo Palat, 1559,. Sillig. — Spemelnepserphreo Bamb. (79) Centum viginti quinque Vulg. — LXXXV Bamb., Sillig. (80) Qui est in campo Vulg. — Quem in campo Bamb., Sillig. (81) Fecundo mathematici. Apici Vulg. — Fecundi (fecundo Sillig) novi mathematici. Is Apici Bamb., Sillig. — M. fan conjecture qu’on pourrait lire Novii (ou Nonii, comp. Tac., Annal., XI, 22 ; Suet., Cæs.,17, et Aug., 50). (82) Dimota Vulg. — Emota Bams., Brotier. (83) Tertius est Bamb. — Estom. Vulg.— Factus Vule. — Fractus Bamb., Sillig. — Imitatione ejus Vulg. — In. molitione Codd. Politiani, Sillig. — Sesostridis Vulg. — Sesosidis Codd. multi, Sillig. (84, 85 et 86) Sed Ægyptus... narrat (narrato Codd. Regg. ) harum cacumina extrema, quæ eminere dicuntur Vulg. — Sed Ægyptiis narralio : harum cacumina extra aquam eminere dicuntur Bamb. — M. lan change narratio de Bamb. en narrata ; ce que Sillig a mis dans son édition, suivant, du reste, le texte de Bamb. (87) Narranda, quasi silvestre Vulg. — Narranda de qua siluere Bamb., Sillig. — Amasin Vulg. — Armain Codd. kegg., Sillig. — Harmain Bamb. (88) Elaborata et lubrica. Capitis monstri ambitus per frontem centum duos Vulg. — Elaborata. Rubrica facies monstri colitur. Capitis per frontem ambitus centum duos- Bamb., Sillig. (89) LXVI Vulg. — LX Bamb. (90)> Ad solum pedes DCCXXV colligit; ambitus cacuminis Bamb., Sillig. — Ad solum …. cacuminis om. Vulg. — XVS Vulg. — XVIS Bamb., Sillig. (91) Pares Vulg. — Pedes Bamb. (92) Exstructos pontes , peracto opere lateribus Bamb., Sillig. — Exstructos … lateribus om. Vulg. (93) Opus Vulg. — Opes Bamb. (94) Conquisitas quæstu Vulg. — Quæstu om. Bamb. (95) Structuræ ipsius Vulg. — Structura ipsa Bamb. (96) Ut Vulg. — Sicut Bamb. (97) XILregum Bamb., Sillig. — XII om. Vulg. (98) Vocavi Vulg. — Vocant Bamb. (99) Radicum oras Vulg.— Radice aruras Bamb., Sillig. — L’aroure était un carré dont le côté avait 100 coudées égyptiennes. ; (100) Prius excelsa Vulg.— Clivis exéelsa Bamb., Sillig. — Ascenduntur Vulg. — Descenduntur Bamb., Brotier, Sillig. — Gradibusomnes Vulg. — Omnes om. Bamb. | (101) Chæremon Bamb. — Nectabis Vulg. — Necthebis- Bamb., Brotier. — Callixenus Bamb., Brotier, — Perducto Bamb. — E Nilo NOTES SUR PLINE. (102) Mirabilior Vulg. — Memorabilior Bamb., Brotier, Sillig. — Zmilus Vulg. — Milus Bamb. — Smilis Sillig ; Voy. Heyne, Opusc. acad., V, 342; Thiersch, £poch., p. 45; Müller, Ægin., p° 99. — Rholus Vulg. — Rhœcus Bamb., Sillig. — fndigena. Exstantque adhuc Vulg. — In- dignæ exstantque adhue Bamb. — M. Jan lit : indignæ exstant adhuc, leçon que M. Sillig a suivie. (103) Le manuscrit de Bamb: écrit constamment Porsina. — M. Quatremère de Quincy ( Recueil de dis- serlations archéologiques, Paris, 1836) a essayé d’expli- quer la construction du tombeau de Porsenna. Suivant M. Quatremère , ce tombeau est situé au pied de Clusium (sub urbe Clusio) ; les pyramides ne sont pas superposées l’une à l’autre, mais elles sont sur des plans en retraité ; chacune d’elles porte au sommet un globe d’airain et un chapeau. (104) Quadrato quadratum Bamb., Brotier, Sillig.— Quadratum om. Vulg. (105) Improperet Vulg. — Introierit Bamb. (106) In imo Vulg. —Imæ Bamb. , (107) Centum Vulg. — Centenum Bamb. (108) Græcæ Bamb., Sillig. — Græcæ om. Vulg. — Le ms. de Bamb. et celui de Munich ont : cent vingt ans. (109) Bamberg a 325 pieds de long et 225 de large ; le ms. de Munich a 120 de large. (110) Summa miracula Vulg. — Summa miraculi Bamb., Sillig. qi 1) Translucet ergo pictura Vulg. — Translucent ergo juncturæ Bamb., Sillig. (112) Nongentorumque Vuls. — Octingentorum Bamb., Brotier. (113) Exsurgit Vulg. — Exsurget Bamb. (114) Umquam Pantheon Jovi Ullori ab Agrippa factum Vulg. — Unquam vidit orbis, non ut tectum dilibitori ab Agrippa factis Bamb. — M. Jan a recommandé cette lecon de Bamb., sauf les corrections qu’il a indiquées. M. Sillig les a adoptées. (115) Infusi recipiunt fluctus Vulg. — Infusus recipitur Barmb.— Moles internæ Vulg. — Moles supernæ Bamb. — Causis operis Vulg. — Caüis Cod. Monac. — Cautis Bamb. — Reines., Varr. Lectt., lib. IT, cap. 7, p. 175, a pro- posé de lire cavis, ce que M. Jan approuve. (116) pcec Vulg. — nec Cod. Reg., Brotier, Sillig. (117) Posteaque eas Vulg.— Eas om. Bamb. (118) Fecere, tantas ad Vulg. — Fecere tantum, ad Bamb. (119) P. Valerio Sillig. (120) Non patiemur duos Caios vel duos Nerones Vulg. — Non patiar istos duos Nerones Bamb. (121) Mores civiles Vulg. — Civiles om. Bamb. (122) Suo Curionis et aliquid excogitandum Bamb., Sil- lig. — Suo…. excogitandum om. Vulg. (122) Nostro modo Vulg. — Verso modo Bamb. . (124) In tribuniciis Vulg. — In om. Bamb. — Faceret. Qualis hic in Rostris Vulg. — Quatiat, in Rostris Bamb. (125) Miracula, quæ Q. Marcius Rex fecit. Is jussus Vulg. — Miracula. Q. Marcius Rex jussus Vet. Dalech. — Bamberg a la même leçon, saufQ., qui manque. (126) Ædilitate sua Vulg. — Sua om. Bamb. (127) Et Anien novos Bamb. — MM. lan et Sillig lisent Anien novus. Brotier a mis dans son édition e{ Anio Novus. (128) Spatioque advenientis Vulg. — Spatia venientis Bamb. (129) Vertice Vulg. — Verticem Bamb. (130) Inter montes Vulg. — Per montes Bamb. (131) Defaturam luxuriam Vulg. — Defutura luxuriæ Famb. (132) Assistit Vulg. — Adsilit Bamb, — Complexuque Vuly. —- Amplexuque Bamb. 525 (133) Hyrietico Vulg. — Hyetto Bamb. (134) Sunt magis Vulg. — Sint magis Bamb. (135) Fluctuare Vulg. — Fluctuari Bamb., Sillig. (136) Mious tamen Vulg. — Minus tantum Bamb. (137) Et üi Vulg. — Ji om. Bamb. — Vase ex eo cavato Vulg. — Vas ex e0 cavatum Bamb. (138) Æri cyprio Vulg. — Ceræ cypriæ Bamb, — Ad ci- catricem Vulz, — Ad cicatrices Bamb. (139) Albos tornis Vulg. — Albos coranos Bamb. — Comp. Isid. Hisp., Origg., XVI, 4, 31 : Coranus albus est, duriorque Pario. (140) Acarnaniam Vulg. — Acamenta Bamb. — Aca- manta Cod. Tolet. (141) Tertioque Vulg. — Tertinmque Bamb. — Humo- rem extenuare Vulg. — Humorem om. Bamb. — Durilias nimias Vulg — Duritias in pus Bamb. (142) Trahunt Vulg. — Præbent Editt. ante Hard. — Præbet Bamb. (143) Velleri Vulg. — Vellere Bamb. (144) Spougiæ Vulg. — Spongitæ Bamb. (145) Peculiarius splendet. Proficit oculorum lacrymis Vulg. — Peculiaris explendis oculorum lacunis Bamb. (146) Elatites, c’est-à-dire couleur de sapin, &4:n, abies. Bamberg a hepatiten (couleur de foie). (147) Vocant Vulg. — Vocat Bamb. (148) Nascitur Vulg. — Nascatur Bamb. (149) Leucadem, ubi est mons Taphius, qui locatus est dextra navigantibus Vulg. — Leucaden, in Taphinsa, qui locus est dextra navigantibus Editt. Vett., Sillig. — Ex Ithaca ad Leucadem Bamb., Sillig. — Ex Ithaca om. Vulg. (150) Excidium fit Vulg.— Excidunt Bamb. (151) Est et Bamb. — Et om. Vulg. (152) Et contra Bamb. — Et om. Vulg. (153) Vulvas et partus’contineri adallagilo eo tradunt Vulg. — Volunt et partus contineri adalligato eo Bamb. (154) Sed et Vulg. — Et om. Bamb. (155) Tertia Vulg. — Trina Bamb. (156) A tertia Bamb. — A om. Vulg. — Etiam ad ma- Jlagmata Vulg. — Et in malagmata Bamb. (157) Immenso Vulg. — Universo Bamb.— M. Jan ren- voie, pour cet emploi d’universus , à XVII, 2, 4. (158) Pyropæcilon Vulg. — Pyrropæcilon Bamb. (159) Genus ophitis Vulg. — Ophilis me paraît une glose passée daus le texte, et à supprimer. — Etiam et cados Vulg. — Et cados eliam Bamb. (160) Vasa vel Bamb. — Vel om. Vulg. — Quod et Bamb. — Et om. Vulg. (161) Lapis Vulg. — Lapidis Bamb. (162) Omnes tamen Vulg. — Tamen omnes Bamb. — Hispaniæ et Cappadociæ Vulg. — Hispaniæ : Cappadocia * Bamb, — Mollissimis Vulg. — Mollissimos Cod. Tolet, — Obscuris Vulg. — Obscuros Bamb. (163) Similis eis qui in Hispania puteis effodiuntur Vulg. — Similis. Puteis in Hispania effoditur Bamb. (164) Injuria non arsit Vulg. — Injuria absit Bamb. (165) Utuntur Vulg. — Ütantur Bamb. (166) Flaminitanæ Vulg. — Laminitanæ Bamb. (167) Exercetur Vulg. — Exestus Bamb. — M. Ian con- jecture exestur, que j'adopte. (168) Vinum Vulg. — Vina Bamb. — In Liguria quoque, Umbria Vulg. — In Umbria quoque Bamb. — Vitruve, H, 7, d'où Pline a tiré tout ceci, ne parle pas de la Ligurie. (169) Ignis quidem nocet Vulg. — Ignes quidem nocent Bamb, (170) Rubro Vulg.— Dubio Bamb.— Eum inserere Vulg. — Eum om. Bamb. (171) Construunt Vulg. — Struunt Bamb. — Fecerint Vulg. — Fecerunt Bamb.— Coria Bamb. — Coria om. Vulg. — Patitur Vulg. — Patiatur Bamb. 536 (172) Diatonichon Bamb. — M. [an conjecture tétoryov, qui signiferait : du milieu de la muraille. (173) Et cisternas Vulg. — Et om. Bamb. (174) Considant aquæ Vulg.— Aquæ om. Bamb. (175) Antiquarum Vulg. — Antiquorum Bamb. — Nulla Vulg. — Nullæ Bamb. — Nisi quod Bamb. — Quod om. Vulg. (176) Quod inducturi Vulg. — Quo inducturi Bamb. — Comp. un peu plus haut : {er arenato et bis marmorato inductum est. (177) In Ælide Vulg. — ]n om. Bamb., Sillig. (178) Columnæ in æde Vulg. — Columnæ eædem Bamb. (179) Ionici enim Vulg. — Ionicis Bamb. — Dianæ æde, de qua prius fuitsermo Vulg. — Dianæ æde, quæ prius fuit Bamb. (180) Mixta atque illita; mox cera ac rosaceo Bamb., Sillig. — Mixta..... rosaceo om. Vulg. (181) Linamento Vulg. — Liniamento Edit. Princeps, Brotier , Sillig. (182) Perrhæbis Vulg. — Perrhæbia Bamb.— Cum fimo Bamb. — Cum om. Vulg. (183) Coit ac siccatur Vulg. — Ac siccatur om. Bamb., Brotier, Sillig. (184) Testulis Vulg. — Tessellis Bamb. (185) Sculpturatum Vulg. — Scutolatum (sic) Bamb. (186) Facile Bamb. — Facile om. Vulg. (187) E Bamb. — De cet e M. Jan fait ef. — Et om. Vulg. (188) Et ex tessera Vulg. — Ex om. Bamb. — Despu- NOTES SUR PLINE. mare : quernisque axibus contabulare. Quæ torquentur, inutilia putent Vulg. — Despumari : quernis axibus conta- bulari, quia torqnentur, inutile putant Bamb. (189) Acceptavere Vulg. — Cœptavere Bamb. (190) In calidis Bamb. — In calidis om. Vulg. (191) Insalubri Vulg. — Insaluber Bamb. — Nunc et a marino Vulg. — Tunc et marino Bamb. (192) Vulturno mari Vulg. — Vulturno amne Bamb. (193) Et per Bamb. — Et om. Vulg. (194) Voy. sur ce sujet un mémoire de M. Deville : Exa- men de deux passages de Plinerelatifs à l’art de la ver- rerie (extrait des Mémoires dela Société des antiquaires de Normandie, t. IV, in-4°, 2° série). M. Deville y fait voir que ce n’est pas l’art de la verrerie, ainsi que l'avaient cru quelques érudits, qui fut inventé sous Néron, et que l’inven- tion de cet art se perd dans Pantiquité la plus reculée. Sui- vant lui, les vases p{érotes étaient des vases où la matière était réduite à une ténuilé extrême, nimbus vitreus, comme dit Martial (Epigr. XIV, 112). D’autres avaient pensé que pterote signifiait garni d’anses en forme d'ailes. (195) Repertam ibi Vulg. — 1bi om. Bamb. (196) Artem natura faciente Vulg. — Arte naturam fa- ciente Vulg. (197) Igne aurum perfcitur Bamb. — Igne aurum perfi- citur om. Vulg. (198) Ignis suffitu Vulg. — Ignes si fiant Bamb. — Intez riora Bamb.— Interiora om. Vulg. (199) Et ludos Vulg. — Et om. Bamb. e60G0C090000000000000000000000000090000000000000200002022009 LIVRE XXX VII. 1 I.Pourqu'ilnemanquerien à l’ouvragequenous avons entrepris, il nous reste à parler des pier- reries. La majesté de la nature s’y présente pour ainsi dire en abrégé, et, dans l'opinion de bien des gens, elle n’est nulle part plus admirable, tant on attache de prix à la variété, aux nuan- ces, à la matière, à la beauté; et, pour certaines pierres (1),on va jusqu’à regarder comme un sa- crilége d’y porter le burin. Il y a tel de ces joyaux qui passe pour inestimable et sans tarif dans les richesses humaines; de sorte qu'aux yeux du grand nombre il suffit de je ne sais quelle pierre pour avoir la contemplation suprême et absolue de 2 la nature. Nous avons dit jusqu’à un certain point, en parlant de l’or et des anneaux (xxx111, 4), quelle a été l’origine des pierreries, et comment a commencé cette fièvre excessive d’admiration. Les fables en font dériver le premier usage de la roche du Caucase, d’après l'interprétation que les destins donnèrent aux liens de Prométhée ; et elles rapportent qu'un fragment de cette roche ayant été renfermé dans du fer et porté au doigt, ce fut le premier anneau et le premier joyau. 1 IL (1.) Ainsi commença la vogue des pierres précieuses; et cette passion alla si loin, que Poly- crate de Samos (xxx111, 6, 10), tyran respecté, qui commandait aux Îles et aux côtes voisines, re- connaissant lui-même que son bonheur était ex- cessif, crut l’expier assez en sacrifiant volontai- rement-une seule pierre, Il voulait par là balancer ses comptes-(2) avec l’inconstance de la fortune, LIBER XXX VII. eo —— — 1 1. Ut nihil instituto operi desit, gemmæ supersunt, et in arctum coacta rerum naturæ majestas, multis nulla sui parte mirabilior. Tantum tribuunt varietali, coloribus, maleriæ, decori; violari eliam signis quasdam nefas du- centes. Aliquas vero extra pretia ulla, taxationemque hu- manarum opum arbitrantes, ut plerisque ad summam ab- solutamque rerum naturæ contemplationem satis sit una 2 aliqua gemma. Quæ fuerit origo gemmarum, et quibus initiis in tantum admiratio hæc exarserit, diximus qua- damtenus in mentione auri anulorumque. Fabulæ pri- mordium a rupe Caucasea tradunt : Promethei vinculorum interpretatione fatali : primumque saxi bujus fragmentum inclusum ferro, ac digito circumdatum, hoc fuisse anu- lum , et hoc gemmam. 1 IE. (1.) His initiis cœpit auctoritas, in tantum amorem elata, ut Polycrali Samio severo insularum ac littorum tyranno, felicitatis suæ, quam nimiam fatebatur etiam à oo et par cet unique chagrin croyait se racheter suf- fisamment de l'envie de la déesse. Las d’un bon- heur continu, il s'embarque, et, en haute mer (3), jette son anneau dans les flots. Mais un poisson d'une grosseur merveilleuse, et pour cela dévolu au roi, avala cette bague comme si c'était un ali- ment, et, présage sinistre, la rendit dans la cuisine du prince par la main de la Fortune trai- tresse. Il paraît que cette pierre était une sar- doine (xxxvi1, 23); du moins, si l'en en croit les dires, c’est celle qu'on montre à Rome dans le temple de la Concorde (4). Elle a été donnée par [Livie] Augusta ; elle est enfermée dans une corne d'or, et c’est presque la moindre à côté d’une foule d’autres qu’on préfère. IIT. Après cette bague, la renommée parle de celle d’un autre roi (5), de ce Pyrrhus qui fit la guerre aux Romains. C'était, dit-on , une agathe sur laquelle on voyait les neuf Muses et Apollon tenant la lyre, non par un travail de l’art, mais par un produit spontané de la nature; et les veines étaient disposées de telle façon que chaque Muse avait même ses attributs particuliers. Passé ces deux pièces, les auteurs ne font guère mention d'aucun joyau célèbre. On trouve seulement que le joueur de flûte Isménias avait coutume de porter plusieurs belles pierres, et sa vanité est le sujet d’une anecdote : une émeraude sur laquelle était gravée [la Danaide] Amymone fut mise en vente dans l’île de Chypre au prix de six deniers d’or ; il ordonna qu'on la lui achetât, Mais le marchand 2 — ipse, Salis piamenti in unius gemmæ voluntario damno vi- deretur, si cum fortunæ volubilitate paria fecisset : pla- neque ab invidia ejus abunde se redimi putaret, si hoc unum doluisset. Assiduo ergo gaudio lassus, provectus na- 2 vigio in altum, anulum mersit. At illum piscis eximia magniludine regi natus, escæ vice raplum , ut faceret os- tentum, in culinam domini rursus Forlunæ insidiantis manu reddidit. Sardonychem eam gemmam fuisse constat : ostenduntque Romæ, si credimus , in Concordiæ delubro, cornu aureo Augustæ dono inclusam, et novissimum prope locum , tot prælatis, obtinentem. LL. Post banc anulum regis alterius in fama esl gemma, f Pyrrhi illius, qui adversus Romanos bellum gessit. Nam- que habuisse traditur achaten, in qua novem Musæ et Apollo citharam tenens spectarentur , non arte, sed sponte naturæ ila discurrentibus maculis, ut Musis quoque sin- gulis redderentur insignia. Nec deinde alia, quæ tradatur, magnopere gemmarum claritas exslat apud auctores : præ terquam Ismeniam choraulem, multis fulgentibusque uli solitum, comitante fabula vanitatem ejus, indicate in Cypro sex aureis denariis smaragdo, in quo fuerat 538 ayant diminué le prix, lui renvoya deux deniers ; Isménias dit que ce marchand était un maladroit, et qu’il avait beaucoup fait perdre au mérite de 2 la pierre. C’est grâce à lui, ce semble, que les musiciens ont voulu faire juger de leur mérite par ce genre de luxe. Ainsi Dionysodore, sou contemporain et son rival, l’imita pour ne pas paraître au-dessous de lui ; ainsi Nicomaque , qui était au troisième rang parmi les musiciens de ce temps, eut, dit-on, beaucoup de pierreries, mais choisies sans goût. Ces exemples, qui se trouvent comme par hasard (6) au commencement de celi- vie, vont à l'adresse de ceux qui, se piquant d’une pareille magnificence, mettent leur vanité là où les joueurs de flûte la mettaient. 1 IV. La pierre de Polyerate qu’on voit ici est intacte et sans ciselure. Longtemps après ce prince, du temps d’Isménias, il paraît qu’on se mit à graver les émeraudes. L'usage de ce genre de gravure est établi incontestablement par un édit d'Alexandre le Grand défendant (vir, 58) à tout autre que Pyrgotèle, le plus habile sans doute en cet art, de graver son portrait sur pierre précieuse (7); après Pyrgotèle, Apollonidès et Cro- pius y excellèrent, comme aussi Dioseurides, qui grava de cette façon l'effigie très-ressemblante (8) du dieu Auguste, effigie que les empereurs de- 2 puis emploient comme cachet. Le dictateur Sylla usa toujours d’un cachet représentant Jugurtha livré. Les auteurs rapportent que cet Espagnol d’Intercatia (111, 4, 10) dont Scipion Æmilien tua le père après défi employait un cachet où ce combat était représenté. De là la plaisanterie si connue de Stilon Præconinus demandant : Qu’au- rait-il done fait si son père avait tué Scipion? Le dieu Auguste, au commencement, cachetait avec scuipta Amymone, jussisse numerari : et quum duo relati essent, imminuto pretio, male hercules curatum, dixisse : 2 multum enim detractum gemmæ diguitati. Hic videtur instituisse, ut omnes musicæ artis hac quoque ostenta- tione censerentur, veluti Dionysodorus æqualis ejus et æmulus, ut sic quoque par videretur. Tertius, qui codem tempore fuit inter musicos , Nicomachus mullas gemmas habuisse traditur, sed nulla peritia electas : forte quadam his exemplis initio voluminis oblatis adversus istos, qui sibi hanc ostentationem arrogant, ut palam sit eos tibi- cinum gloria tumere. 1 IV. Polycratis gemma, quæ demonstratur, illibata in- tactaque est. Ismeniæ ætate, mullos post annos, apparet scalpi etiam smaragdos solitos. Confirmat hanc eamdem opiuionem edictum Alexandri Magni, quo vetuit in gemma se ab alio scalpi, quam a Pyrgotele, non dubie clarissimo artis ejus. Post eum Apollonides et Cronius in gloria fuere : quique divi Augusti imaginem simillime expressit, qua poslea principes signant, Dioscurides. Sylla dictator, 2 traditione Jugurthæ semper signavit. Est apud auctores, et Intercatiensem illum , cujus patrem Scipio Æmilianus ex provocatione interfecerat, pugnæ ejus efligie signasse : vulgato Stilonis Præconini sale, quidnam fuisse facturum PLINE. un sphinx. Ilen avaittrouvé deux (9) parfaitement semblables parmi les bagues de sa mère. Pendant les guerres civiles ses amis employèrent , en son absence, un de ces sphinx pour cacheter les lettres et les édits que les circonstances obligeaient de donner en son nom, et ceux qui les recévaient disaient assez spirituellement que ce sphinx ap- portait des énigmes. La grenouille de Mécène était aussi fort redoutée pour les levées d'impôts (10). Dans la suite, Auguste, pour éviter les sarcasmes touchant son sphinx, cacheta avec une figure d'Alexandre le Grand, V. Une collection de pierres porte le nom étranger de dactyliothèque. Le premier qui en eut une à Rome fut Scaurus (xxx vI, 24, 10), beau- fils de Sylla. Longtempsil n’y en eut pas d'autre, jusqu’à ce que le grand Pompée consacrât au Ca- pitole, entre autres dons, celle du roi Mithridate; d’après M. Varron et d’autres auteurs de ce temps, elle l’emportait de beaucoup sur celle de Scaurus. litant cet exemple, le dictateur César consacra six dactyliothèques dans le temple de Vénus Gé- nitrix, et Marcellus, fils d’Octavie, une dans le temple d’Apollon Palatin (11). VI. Mais c’est la victoire de Pompée qui com- t mença à tourner le goût vers les perles et les pierreries ; comme celle de L. Scipion (xxxuHI, 53) et de Cn. Manlius (xxx1v, 8) l’avait tourné vers l'argent ciselé, les étoffes Attaliques et les lits de table garnis de bronze ; comme celle de L. Mum- mius, vers l’airain de Corinthe etlestableaux. (11. ) Pour faire connaitre la chose plus clairement, je citerai textuellement ce qui est dit dans les Actes mêmes des triomphes de Pompée. A son troi- 2 .sième triomphe, où il triompha des pirates, de l'Asie, du Pont, des nations et des rois énumérés eum, si Scipio a patre ejus interemtus esset. Divus Au- gustus inter initia sphinge signavit. Duas in matris anu- lis indiscretæ similitudinis invenerat. Altera per bella civilia, absente ipso, amici signavyere epistolas et edicta, quæ ratio temporum nomine ejus reddi postulabat, non infacelo lepore accipientium, ænigmata afferre eam sphin- gem. Quin etiam Mæcenatis rana, per collationes pecu- niarum in magno terrore erat, Augustus postea ad evitanda convicia sphingis, Alexandri Magni imagine signavit. V. Gemmas plures, quod peregrino appellant nomine dactyliothecam, primus omnium habuit Romæ privigous Syllæ Scaurus. Diuque nulla alia fuit, donec Pompeius Magnus eam quæ Mithbridatis regis fuerat, inter dons in Capitolio dicaret, ut M. Varro aliique ejusdem ælatis au- ctores confirmant, multum prælatam Scauri. Hoc exem- plo Cæsar dictator sex dactyliothecas in æde Veneris Genetricis consecravit : Marcellus Octavia genitus in æde Palatini Apollinis unam. VI. Victoria tamen illa Pompeii primum ad margaritas $ gemmasque mores inclinavit : sicut L. Scipionis et Cn. Manlii ad cælatum argentum, vestes Attalicas, triclinia ærata : sicut L. Mummii, ad Corinthia et tabulas pictas. (.) Hd uti planius noscatur, verba ex ipsis Pompeii trium- LIVRE XXX VII. au septième livre de cet ouvrage (vrr,7), et qu’il célébra sous le consulat de M. Pison et de M. Mes- sala (an de Rome 693), la veille des calendes d'octobre (le 20 septembre), le jour anniversaire de sa naissance (12), Pompée fit passer sous les yeux des Romains un échiquier avec ses pièces, fait de deux pierres précieuses, large de trois pieds , long de quatre {et pour qu'on ne doute pas que la nature s’épuise (13), car on ne voit aujour- d’hui aucune pierre approchant de cette grandeur, j'ajouterai que cet échiquier (14) portait une lune d’or du poids de trente livres); trois lits de table ornés de perles; des vases d’or et de pierreries suffisants pour garnir neuf buffets; trois statues d’or, Minerve, Mars et Apollon ; trente-trois cou- ronnes de perles ; une montagne d’or carrée, avec des cerfs, des lions et des fruits de tout genre, entourée d'une vigne d'or ; un muséum (15) en perles, au haut duquel était une horloge; un portrait de Pompée fait en perles. Oui, de Pom- pée! Ce front noble et découvert (16), ce visage qui respirait l’honnêteté et imprimait le res- pect à toutes les nations, le voilà en perles; la sévérité des mœurs est vaincue, et véritablement 8 c’est le luxe qui triomphe. Certes (17), le surnom de Grand n'aurait pas appartenu longtemps à Pom- pée parmi les hommes de ce temps s’il avait ainsi triomphé lors de sa première victoire. Ton portrait en perles, Ô grand Pompée, cette superfluité si coûteuse et inventée pour les femmes ! en perles, toi à qui il n’aurait pas été permis d’en porter! Est-ce ainsi que ton prix se rehaussait? Les tro- phées que tu as élevés dans les Pyrénées (vr1, 27) ne sont-ils pas une image de toi plusressemblante ? Certes, ce portrait en perles eût été quelque chose d'indigne et d’ignominieux, s’il ne fallait pas 2 phorum actis subjiciam. Ergo tertio triumpho, quem de piratis, Asia, Ponto, gentibusque et regibus in septimo operis hujus volumine indicatis, M. Pisone, M. Messala con- sulibus, pridie kalend. octob., natali suo egit, trans- tulil alveum cum tesseris lusorium e gemmis duabus , la- tum pedes tres, longum pedes quatuor ( et ne quis effœælas res dubitet, nulla gemmarum magnitudine hodie prope ad hanc amplitudinem accedente, in eo fuit luna aurea pondo xxx ): ex margarilis lectos tricliniares tres : vasa ex auro et gemmis abacorum novem : signa aurea tria, Minervæ, Martis , et Apollinis : coronas ex margaritis triginta tres : montem aureum quadratum cum cervis et leonibus, et pomis omnis generis, circumdala vite aurea : museum ex margarilis, in cujus fastigio horologium erat : imago Cn. Pompeii e margaritis, illa relicino honore grata, il- lius probi oxis venerandique per cunctas gentes, illa, in- quam, ex margaritis, severitate vicla, et veriore luxuriæ 3triumpho, Nunquam profecto inter illos viros durasset cognomen Magni, Si prima victoria sic triumphasset. E margaritis , Magne , tam prodiga re, et feminis reperta, quam gerere te fas non sit, fieri tuos vultus ? sic te pretio- sum videri? Nonne illa similior tui est imago, quam Pyrenæi jugis imposuisti? Grave profecto fædumque pro- 539 plutôt y voir un menaçant (18) présage de la colère des dieux, et si l’on ne comprenait clairement que dès lors cette tête chargée des richesses de l'Orient était montrée sans le reste du corps. Mais combien 4 le surplus de son triomphe fut digne d’un héros! A la république (19) 2,000 talents (9,840,000 fr.) furent donnés ; aux lieutenants et aux questeurs qui avaient défendu les côtes de la mer, 1,000 talents ; aux soldats, 6,000 sesterces (1260 fr.) par tête. Toutefois il rendit plus excusable le luxe de l'empereur Caligula, qui, outre tant d’au- tres (20) vanités féminines, portait des brodequins ornés de perles , et de l’empereur Néron, qui en garnissait le sceptre et le masque des histrions et les lits destinés à ses plaisirs. Ainsi nous n’avons plus, ce semble, le droit de blâämer et les coupes ornées de pierreries, et les différents meubles enrichis de même, et les anneaux qui en étincel- lent (21) ; car y a-t-il un luxe qui ne puisse passer pour plus innocent ? VIL. Cette même victoire introduisit pour la 1 première fois dans Rome les vases murrhins ; et Pompée le premier, à la suite de ce triomphe, consacra à Jupiter Capitolin des coupes (22) et des vases de cette matière, qui bientôt passa aux usages ordinaires de la vie. On en fit même des buffets et des plats. Cette sorte de luxe augmente chaque jour, puisqu'un vase murrhin dont la capacité n’excédait pas trois setiers a été vendu 70 talents (344,400 fr.). Un consulaire qui se servait de cette coupe il y a quelques années se passionna tellement pour elle, qu’il en rongea le bord. Ce dommage n’a fait qu'en augmenter le prix, et il n’y a point aujourd’hui de vase murrhin qui se cote plus haut. On peut juger (23) combien 2 ce même personnage engloutit d'argent en vases brum erat, ni verius sævum iræ deorum ostentum id credi oporteret, clareque intelligi posset, jam {um illud caput, Orientis opibus sine reliquo corpore ostentatum. Cætera 4 triumphi ejusdem quam virilia! Duo millia talentum rei- publicæ data : legatis et quæstoribus, qui oram maris de- fendissent, mille talenta : militibus singulis sena millia sestertium. Tolerabiliorem tamen fecit causam Caïi prin- cipis, qui super cetera muliebria, socculos induebat e margaritis : et Neronis principis, qui sceptra et personas histrionum, et cubilia amatoria unionibus construebat. Quin immo etiam jus videmur perdidisse corripiendi gem- mata potoria, et varia supellectilis genera, el anulos trans- lucentes. Quæ enim non luxuria innocentior existimari possit ? VII. Eadem victoria primum in Urbem murrhina in- vexit : primusque Pompeius capides et pocula ex eo triumpho Capitolino Jovi dicavit : quæ protinus ad homi- num usum transiere, abacis etiam escariisque vasis inde expetitis : excrescitque in dies ejus rei luxus, murrhino LxX talentis emto, capaci plane ad sextarios tres calice, Potavit ex eo ante Los annos consularis, ob amorem abroso ejus margine, ut tamen injuria illa prelium augeret : ne- que est hodie murrhini ällerius præstantior indicatura. 540 de ce genre : ces vases , lorsque l’empereur Néron les enleva à ses enfants, remplirent, au delà du Tibre, dans les jardins du prince, un théâtre par- ticulier où ils étaient exposés ; et ce théâtre rempli de spectateurs suffisait à Néron même quand il chantait, se préparant à paraître sur le théâtre de Pompée. J’ai vu (24) alors compter les débris d’un seul vase qu’on se plaisait à conserver dans une urne et à montrer, comme si c'eût été le corps d'Alexandre le Grand, pour exciter, je crois, les douleurs du monde et faire honte à la cruauté de 3la fortune. T. Pétronius, consulaire, près de mourir, voulant par jalousie déshériter la table de Néron, cassa un bassin murrhin quiavait coûté 300 talents (1,476,000 fr.). Mais Néron, en sa qualité de prince, l’emporta sur tous : il acheta une seule coupe 300 talents. Chose bien digne de mémoire, qu'un empereur, que le père de la patrie ait bu à si haut prix. 1 VIII. Les murrhins viennent de l'Orient. Onles trouve là en (25) plusieurs localités qui n’ont rien de remarquable, particulièrement dans l’empire des Parthes ; mais les plus beaux sont dans la Car- manie. On les croit formés d’une humeur qui s’é- paissit sous terre par la chaleur. Ils ne surpassent jamais en grandeur de petits guéridons, et rare- ment ils sont assez épais pour des vases à boire de la grandeur indiquée ci-dessus (xxxvir, 7). L’é- clat n’en est point vif, et ils sont plutôt luisants qu’éclatants; mais on y estime particulièrement la variété des couleurs, et ces veines contouwrnées qui s’y dessinent offrent les nuances du pourpre, du blane, et d’une troisième couleur de feu où les deux autresse confondent, comme si par une sorte de transition la pourpre devenait blanche ou le 2 Idem in reliquis generis ejus quantum voraverit, licet æstimare ex multitudine, quæ tanta fuit, ut auferente li- beris ejus Nerone Domitio, theatrum peculiare trans Ti- berini in hortis exposila occuparent : quod a populo im- pleri canente se, dum Pompeiano præludit, etiam Neroni satis erat, Vidi tunc annumerari unius scyphi fracti men- bra : quæ in dolorem, credo, sæculi invidiamque fortunæ, tamquaïn Alexandri Magui corpus, in conditorio servari, 3 ut ostentarentur, placebat. T. Petronius consularis mori- turus, invidia Neronis principis, ut mensam ejus exhere- daret, trullam murrhinam trecentis talentis emtam fre- git. Sed Nero, ut par erat principem, vicit omnes, tre- centis laleutis capidem unam parando. Memoranda res tanti imperatorem patremque patriæ bibisse. 1 VII. Orieus murrhina mittit. Inveniuntur enim ibi pluribus locis, nec insignibus, maxime Parthici regni : præcipua tamen in Carmania. Humorem putant sub terra calore densari. Amplitudine numquam parvos excedunt abacos : crassitudine raro, quanta dicla sunt potoria. Splen- dor his sine viribus : nilorque verius, quam splendor. Sed in pretio varietas colorum , subinde circum agentibus se maculis in purpuram candoremque , et terlium ex utro- que ignescentem, veluti per transitum coloris purpura candescente aut lacte rubescente. Sunt qui maxime in iis PLINE. lait devenait rouge (26). Quelques amateurs pri- sent surtout les extrémités et certains reflets, comme dans l’arc-en-ciel ; d’autres aiment des ta- ches opaques ; poureux c’estun défautquelatrans- parence ou la pâleur d’une partie quelconque. On estime encore les grains, les verrues qui ne font pas saillie, mais qui sont sessiles , comme on le voit le plus souvent sur le corps humain. L’odeur que cette pierre exhale est aussi un certain mérite. IX. Une cause contraire produit le cristal. C’est 1 une forte congélation qui le condense; du moins ne le trouve-t-on que là où les neiges d'hiver sont les plus glacées, et il est certain que c’est une glace. De là le nom qu’il porte en grec (xpüoræhoc, glace). L’Orient nous envoie aussi le cristal; et même le cristal indien est le plus estimé. On trouve un cristal de très-peu de prix en Asie, au- tour d’Alabanda et d’Orthosie, dansles montagnes limitrophes, et en Chypre. Au contraire, on re- cherche le cristal des Alpes en Europe (27). D'a- près Juba , il y en a dans une certaine île de la mer Rouge, qui est près de la côte arabique et qu’on nomme Necron (île des morts), et dans une île voisine qui produit des topazes { vi, 34, 1 ); Pytha- gore, préfet du roi Ptolémée , en tira, dit-il, un bloc de cristal d’une coudée. Cornélius Bocchus rapporte qu’en Lusitanie on en trouve (28) aussi des blocs d’un poids extraordinaire , en ereusant dans les monts Ammaens des puits jusqu’au ni- veau de l’eau (xxxvir, 43). Ce que raconte Xéno- 2 crate d'Ephèse est merveilleux : il assure qu’en Asie et en Chypre on découvre du cristal avec la charrue : en effet, on avait cru qu’il ne s’en trou- vait que parmi les rochers, et jamais dans les lieux terreux. Ce que dit le même Xénocrate est plus laudent exlremitates, el quosdam colorum repercussus, quales in cælesti arcu spectantur. His maculæ pingues placent : translucere quidquam , aut pallere, vitium est. Item sales, verrucæque non eminentes , sed ut in corpore eliam plerumque sessiles. Aliqua et in odore commendatio est. IX. Contraria huic causa crystallum facit, gelu vehe- f mentiore concreto. Non aliubi .certe reperitur, quam ubi maxime hibernæ nives rigent : glaciemque esse certum est : unde et nomen Græci dedere. Oriens et hanc mittit, quo- niam Indicæ nulla præfertur. Nascitur et in Asia vilissima circa Alabanda, et Orthosiam, finitimisque montibus, item in Cypro. Sed laudata in Europa Alpium jugis. Juba auctor est, et in quadam insula Rubri maris ante Arabiam sita nasci quæ Necron vocelur , et in ea quæ juxta gemmam topazion ferat , cubitalemque effossam a Pythagora Ptole- mæi regis præfecto : Cornelius Bocchus et in Lusitania, perquam mirandi ponderis Ammaensibus jugis, depressis ad libramentum aquæ puteis. Mirum et quod Xenocrates 2 tradit Ephesius ,aratro in Asia et Cypro excitari. Non enim inveniri in terreno, nec nisi inter cautes creditum fuerat. Similius vero est, quod idem Xenocrates tradit, torrenti- bus sæpe deportari. Sudines vero negat, nisi ad meridiem spectantibus locis nasci: quod certnm est: non enim repe- LIVRE XXX VII. vraisemblable, à savoir que les torrents en entrai- nent souvent, Sudinès prétend qu'il n’en vient que dans les lieux regardant le midi, ce qui est cer- tain : en effet, on n’en rencontre point dans les ‘endroits humides, quelque froid que soit leclimat, là même où les rivières se glacent jusqu’au fond. Pour qu'il se produise, il faut nécessairement l’eau de pluie et de la neige pure (29); aussi ne supporte-t-il pas la chaleur, et onne s’en sert que pour boire froid. Il n’est pas facile de pénétrer pourquoi il a six angles et six faces, d'autant plus que les angles n’ont pas toujours la même apparence. Quant au poli des faces, il est tel qu'aucun art ne peut l’égaler. 3 X. Le plus gros bloc que nous ayons encore vu est celui que l’impératrice Livie consacra dans le Capitole: il pèseenviron centcinquantelivres (30). Xénocrate dit avoir vu un vase de cristal qui te- nait une amphore ; d’autres parlent d’un vase en cristal des Indes (31) tenant quatre setiers. Pour moi, je puis assurer comme chose certaine qu'il se produit du cristal dans des rochers des Alpes, d’un accès si difficile d'ordinaire qu’il faut se suspendre à des cordes pour l’extraire. Les gens experts en reconnaissent la présence à certains signes et indices. Le cristal est sujet à plusieurs défauts : unesorte de soudureraboteuse, des taches en forme de nébulosité, quelque dépôt intérieur qu'on n’y saurait soupçonner, quelque centre ou noyau (xv1, 76, 3) très-dur et très-cassant, et ce qu’on appelle des grains de sel. Des cristaux ont une rouille de couleur rousse ; d’autres, des fila- ments semblant une fêlure : les artistes cachent ce défaut par la ciselure. Les cristaux sans défauts ne se cisèlent pas (32) : on les nomme acenteta (non piqués); ils sont, non de la couleur de l’é- cume, mais de celle d’une eau limpide. Enfin on rifur in aquosis, quanquam in regione prægelida, vel si ad vada usque glacientur amnes. Cælesti humore , puraque nive id fieri necesse est : ideo caloris impatiens, nisi fri- gido polui abdicatur. Quare sexangulis nascatur lateribus, non facile ratio iniri potest : eo magis quod neque mucro- nibus eadem species est, et ita absolutus est laterum lævor, ut nulla id arte possit æquari. 1 X. Magnitudo amplissima adhuc visa nobis erat, quam in Capitolio Livia Augusta dicaverat, librarum circiter cz. Xenocrates auctor est, vas amphorale visum : et ali- qui, ex India sextariorum quatuor. Nos liquido aflir- mare possumus , in Cautibus Alpium nasci, adeo inviis plerumque, ut fune pendentes eam extrahant. Peritis si- goa etindicia nota sunt. Infestantur plurimis viliis : scabro ferrumine, maculosa nube, occulta aliqua vomica, præ- duro fragilique centro : item sale appellato. Est et rufa aliquibus rubigo : aliiscapillamentum rimæ simile. Hoc ar- tifices cælatura occultant, Quæ vero sine vitio sunt, pura esse malunt , acenteta appellantes : nec spumæ colore, sed 2 limpidæ aquæ. Postremo auctoritas in pondere est. Inve- nio apud medicos, quæ sunt urenda corporum , non aliter utilius id fieri putare , quam crystallina pila adversis oppo- 541 fait cas de la pesanteur. Je lis chez des méde- 3 cins (33) que le meilleur cautère est une boule de cristal recevant les rayons du soleil (xxxvr, 67 ). Le cristal est aussi un objet de folie : une dame romaine qui n’était pas riche acheta (34), il y a peu d’années, 150,000 sesterces (21,500 fr.) un bassin de cristal. Néron, à la nouvelle que tont était perdu, brisa contre terre, dans l’excès de sa colère, deux coupes de cristal. Ainsi se vengea- t-il (35), punissant son siècle en empêchant qu’au- cun autre ne bût dans ces vases. Le cristal brisé ne peut en aucune façon se raccommoder. Pré- sentement on fait des vases de verre qui res- semblent merveilleusement au cristal ; et néan- moins, chose étonnante, le cristal, loin de dimi. nuer de prix, a augmenté. XI, Après le cristal vient, parmi les objets de luxe, le succin , qui n’est pourtant recherché en- core que des femmes. Ces trois substances sont autant estimées que les perles : sans doute (36) pour les deux premières il y a quelques raisons, le cristal servant à boire frais, et le murrhin à boire frais ou chaud ; mais quant au succin, le luxe mêmen’apuencoreimaginer aucune justification. C’est ici l’occasion (37) de dévoiler les mensonges des Grecs : que le lecteur ait quelque patience, et nous laisse exposer tout ce qu'ils ont rapporté de merveilleux ; cela aussi importe à notre instruc- tion. Phaéthon ayant été foudroyé, ses sœurs pleu- 2 rèrent tant qu’elles furent changées en peupliers; et tous les ans leurs larmes produisent l’électrum sur les bords de l’Éridan, que nous nommons le Pô; l’électrum, ainsi appelé parce que le soleil porte le nom d’Élector. Tel est le récit de plusieurs poëtes, et les premiers qui l’aient fait sont, je pense, Eschyle, Philoxène, Nicandre, Euripide, Satyre. Le témoignage de l'Italie dément tout cela. — sita solis radiis. Alius hic furor, H-S. cz x trullam unam non ante multos annos mercata matre familias, nec divite. Item Nero, amissarum rerum nuncio accepto, duos calyces crystallinos in suprema ira fregit illisos. Hæc fuit ultio sæculum suum punientis, ne quis aliusex his biberet. Frag- menta sarciri nullo modo queunt. Mire ad similitudinem accessere vitrea, sed prodigii modo, ut suum pretium auxerint crystalli, non diminuerint. XI. Proximum locum in deliciis, feminarum tamen ad- 1 huc tantum, succina obtinent : eamdemque omnia hæec, quam gemmæ , auctoritatem : sane priora illa aliquibus de causis, crystallina frigido potu, murrhina utroque. In succinis causam ne deliciæ quidem adhue excogilaverunt, Occasio est vanitatis Græcorum detegendæ. Legentes modo æquo perpeliantur animo, quum hoc quoque intersit vilæ, scire nos quidquid illi prodidere mirandum. Phae- thontis fulmine icti sorores fletu mutatas in arbores popu- los, lacrymis electrum omnibus annis fundere juxta Erida- numamnem, quem Padum vocamus : et electrum appella- tum, quoniam sol vocitatus sit Elector, plurimi poetæ dixere, primique, ut arbitror, Æschylus, Philoxenus, Nicander, Euri- pides , Satyrus. Qued esse falsum, Italiæ testimonio patet. 542 De moins inexacts ont dit que dans la mer Adria- tique étaient les îles Électrides, où le Pô apportait 3 le succin (38). Mais il est certain qu'il n’y eut ja- mais d’îles de ce nom dans ces parages, et que sur cette côte il n’est aucune île où les eaux du PÔ puissent porter quelque chose. Quant à Eschyle plaçant l’Éridan en Ibérie, c’est-à-dire l'Espagne, et lui donnant le nom de Rhône ; quant à Euripide et à Apollonius faisant arriver par une embou- chure commune dans l’Adriatique le Rhône et le P6 , on leur pardonnera plus aisément, étant aussi ignorants en géographie (39), d’avoir ignoré la provenance du succin. D’autres auteurs plus rete- aus ont dit (ce qui n’est pas moins faux) qu’au fond du golfe Adriatique , sur des rochers inaccessi- bles, sont des arbres qui rendent cette gomme (40) 4 vers le lever du Chien. Théophraste a dit qu’on le retirait de terre en Ligurie ; Charès, que Phaéthon mourut en Éthiopie, sur le territoire d’Ammon ; que pour cela il y a là un temple et un cracle, et aussi de l’électrum ; Philémon, qu'il est fossile, qu’on l'extrait en Scythie dans deux localités qui fournissent un succin blanc et un succin couleur de cire, nommés électrum ; que dans un autre en- droit il est roux, et nommésubalternicum. Démos- trate nomme le succin lyneurion (xxxvit, 13), et prétend qu’il provient de l’urine des lynx ; que l’u- rine des mâles en donne un roux et comme de feu, et celle des femelles, un blancet moins fort ; d’au- tres l’ont nommélangurium, et ont dit qu'il y avait 5 en Italie des bêtes appelées languries. Zénothé- mis nomme langa ces mêmes bêtes , et il les fait vivre sur les bords du Pô. Sudinès place dans la Ligurie un arbre produisant le succin, opinion qui est partagée par Métrodore. Sotacus à cru qu'il découlait en Bretagne de pierres qu’il Diligentiores eorum , Electridas insulas in mari Adriatico 3 esse dixerunt , ad quasdelaberetur Pado, Qua appellatione nullas umquam ibi fuisse, certum est : nec vero ullas ibi apposilas esse, in quas quidquam cursu Padi devehi possit. Nam quod Æschylus in Iberia, hoc est, in Hispania, Eri- danum esse dixit, eumdemque appellari Rhodanum : Eu- ripides rursus, et Apollonius in Adriatico littore confluere Rhodanum et Padum : faciliorem veniam facit ignorati succini, in tanta ignorantia orbis. Modestiores, sed æque falsum prodidere , in extremis Adriatici sinus rupibus in- viis arbores stare, quæ Canis ortu hanc effunderent gum- 4 mim, Theophrastus in Liguria effodi dixit. Chares vero Phaethontem in Æthiopia Hammonis obiisse : ob id delu- brum ibi esse atque oraculum, electrumque gigni. Phile- mon fossile esse, et in Scythia erui duobus locis : candi- dum atque cerei coloris, quod vocaretur electrum : in alio loco fulvum , quod appellaretur subalternicum. Demostra- tus lyncurion id vocat, et fieri ex urina lyncum bestia- rum, 6 maribus fulvum et igneum, e feminis languidius atque candidum. Alii dixere langurium, et esse in Italia 6 bestias langurias, Zenothemis langas vocat easdem, et circa Padum is vitam assignat. Sudines arborem quæ gignat ip Liguria. In eadem sententia et Metrodorus fuit. Sotacus PLINE. nomme électrides. Pythéas rapporte que les Gut- tons (1v, 28, 2), nation germanique, habitent, dans un espace de 6,000 stades, les bords du Men- tonomon (on nomme ainsi un bas-fond de lO- céan); qu’à une journée de navigation est l’île d’Abalus, où les vagues jettent le succin au prin- temps (41); que cette substance est une sorte d’ex- crément de la mer congelée ; que les habitants s’en servent en guise de bois, et en vendent aux Teutons, leurs voisins. Timée a admis cette opi- 6 nion, mais il à nommé l’île Basilie. Philémon a nié (42) que l’électrum rendit de la flamme. Nicias prétend que c’est un suc des rayons du soleil ; que ces rayons, au moment du coucher de l’astre, lancés avec plus de force sur la terre, y laissent une sueur grasse qui, enlevée par les ma- rées de l'Océan (43), est rejetée sur le littoral de la Germanie. D’après le même auteur, il se pro- duit en Égypte du succin de la même facon : on l'y nomme sacal ; de même dans l'Inde, où on le préfère à l’encens ; dans la Syrie les femmes en font des bouts de fuseaux, et on le nomme (44) harpax, parce qu'il attire à luiles feuilles, les pailles et les franges des vêtements. Selon Théo- 7 chreste, le flux de l'Océan le rejette au pied des promontoires des Pyrénées, opinion adoptée aussi par Xénocrate, qui a écrit tout récemment sur ce sujet et qui vit encore (45). Asarubas raconte que près de la mer Atlantique est le lac Céphisias, nommé (46) par les Maures Electrum ; que, ce lae étant échauffé par le soleil, le limon donne l'é- lectrum, qui surnage. Mnaseas appelle Sicyon une certaine localité de l'Afrique, et Crathis, un fleuve qui, sortant d’un lac, va se jeter dans l'Océan : ce lac est fréquenté (47) par des oiseaux qu’il nomme méléagrides et pénélopes; c’est là credidit in Britannia petris eflluere, quas electridas vocat. Pytheas Guttonibus, Germaniæ genti, accoli æstuarium Oceani, Mentonomon nomine, spatio stadiorum sex mil- lium : ab hoc diei navigatione insulam abesse Abalum : illuc per ver fluctibus advehi, et esse concreti maris purga- mentum : incolas pro ligno ad ignem uti eo, proximisque Teutonis vendere. Huic et Timæus credidit, sed insulam 6 Basiliam vocavit. Philemon negavit flammam ab electro reddi. Nicias solis radiorum succum intelligi voluit. Hos circa occasum credit vehementiores in terram actos, pin- guem sudorem in ea relinquere, Oceani deinde æstibus in Germanorum littora ejici. Et in Ægypto nasci simili modo, et vocari sacal : item in India, gratiusque thure esse Indis. In Syria quoque feminas verticillos inde facere : et vocari harpaga, quia folia et paleas, vestiumque fimbrias rapiat, Theochrestus Oceano id exæstuante ad Pyrenæi promone 7 toria ejici : quod et Xenocrates credidit, qui de iis nuperrime scripsit vivitque adhuc. Asarubas tradidit juxta Atlanti- cum mare esse lacum Cephisiada, quem Mauri vocent Elec- trum. Hunc sole excalfactum e limo dareelectrum fluitans. Mnaseas Africæ locum Sicyonem appellat, et Crathin am- nem in Oceanum effluentem e lacu , in quo aves, quas meleagridas et penelopas vocat, vivere ; ibi nasci, ratione LIVRE XXX VII. qu'il fait naître l’électrum, de la façon indiquée 8 un peu plus haut. D'après Théomène, auprès de la grande Syrte sont le jardin des Hespérides et l’étang nommé Electrum (48); sur le bord sont des peupliers, du haut desquels le succin tombe dans l'eau ; les filles des Hespérides l'y viennent re- cueillir. D'après Ctésias, il y à dans les Indes un fleuve nommé Hypobarus, nom qui signifie por- tant tous les biens (49) : ce fleuve va du nord dans l’océan Oriental, où il se jette près d’un mont couvert d’arbres qui produisent l’électrum ; ces arbres se nomment siptachores, mot dont la si- 9 gnification est {rès-douce suavilé. D'après Mi- thridate , sur la côte de Germanie est une île uommée Oséricta, et couverte d’une espèce de cèdres d’où le sucein découle sur des pierres. Xénocrate prétend que cette substance porte en Italie non-seulement le nom de suecin, mais encore celui de thyon ( x111, 30, 4 ) ; qu’en Scy- thie, car il en vient aussi là, elle se nomme sa- crium ; que d’autres la font naître en Numidie. Mais celui qui les surpasse tous, c’est Sophocle le poëte tragique ; ce qui m'étonne quand je con- sidère l’imposante gravité de ses tragédies, et de plus l'illustration de sa vie, sa naissance dans les hautes classes d'Athènes, ses exploits et ses commandements militaires. D’après lui, le suc- cin est produit au delà de l’Inde par les larmes 10 des oiseaux méléagrides pleurant Méléagre. Com- ment ne pas être surpris qu’il ait cru un tel conte, ou qu’il ait espéré le faire croire aux autres ? Est-il même un enfant assez ignorant pour s’ima- giner que des oiseaux pleurent annuellement, que des larmes soient aussi abondantes, et que des volatiles aillent de la Grèce, où Méléagre est mort, le pleurer dans les Indes ? Quoi donc, 8 eadem , qua supra dictum est, Theomenes, juxta Syrtim magnam hortum Hesperidum esse et stagnum Electrum ; ibi arbores populos, quarum ecacuminibus in stagnum cadat, colligi vero a virginibus Hesperidum, Ctesias Indis flumen esse Hypobarum, quo vocabulosignificetur omnia bona eum ferre : fluere a septemtrione in Exortivum oceanum juxta montem silvestrem arboribus electrum ferentibus. Arbores eas, siptachoras vocari, qua appellatione significetur præ- 9 dulcis suavitas. Mithridates in Germaniæ littoribus esse in- sulam , vocarique eam Oserictam , cedri genere silvosam : inde defluere in petras. Xenocrates non succinum tantum in Italia, verum etiam thyon vocari, a Scythis vero sa- crium , quoniam el ibi rrascatur. Alios putare in Numidia gigni. Super omnes est Sophocles tragicus poela, quod equidem miror tanta gravilate cothurni , et præterea vitæ fama , alias principe loco genitus Athenis, rebus gestis, exercitu ducto, Hic ultra Indiam fieri dixit e lacrymis me- 10 leagridum avium Meleagrum deflentium. Quod et credidisse eum, velsperasse aliis persuaderi posse, quis non miretufr ? quamve pueritiam tain imperitam posse reperiri, quæ avium ploratus annuos credat, lacrymasve tam grandes, avesque e Græcia, ubi Meleager periit, ploratum isse in Indos ? Quid ergo? non multa æque fabulosa produnt poetæ ? Sed 543 dira-t-on, est-ce que les poëtes ne font pas beaucoup de récits non moins fabuleux ? Mais avancer sérieusement une telle absurdité sur une chose aussi commune que l’ambre, qu’on apporte tous les jours (50), et pour laquelle il est si facile d’être convaincu de mensonge , c'est se moquer tout à fait du monde , et conter effronté- ment des fables intolérables. {u.) Il est certain que le succin se produit 11 dans les îles de l’océan Septentrional, que les Ger- mains le nomment glessum, et que pour cette rai- son les Romains, pendant que Germanicus avait une flotte dans ces parages (51), ont donné le nom de Glessaria (1v, 30, 2) à une de ces îles qui, dans la langue des barbares, porte le nom d’Austravia. Le succin se forme d’une moelle qui découle d’une sorte de pin, comme la résine découle des pins et la gomme des cerisiers (52). C’est d'abord uneliqueur qui sort en abondance, puis se congèle ou par le froid, ou par la chaleur, ou par l’ac- tion de la mer (53) quand les grandes marées l’en- lèvent de ces îles; du moins il est rejeté sur la côte, roulant dans les flots où il paraît être sus- peudu, sans aller au fond. Nos anciens, ayant pensé que c'était le suc d'un arbre , l’ont nommé pour cela succin. Ce qui prouve qu'il provient 12 du pin, c’est que frotté il exhale l'odeur de cet arbre, et qu’enflammé il brûle à la façon et avec l’odeur des torches résineuses. Il est apporté (54) par les Germains dans la Pannonie principalement ; de là les Vénètes, que les Grecs nommaient Hénètes, l’ont mis en vogue, les Vé- nètes voisins de la Pannonie, et vivant autour de la mer Adriatique. La fable (55) qui y a rattaché le PÔô a une cause évidente : aujourd’hui encore les paysanes transpadanes portent un collier de sue- hoc ea in re, quæ quotidie invehatur atque abundet, et hoc mendacium coarguat, serio quemquam dixisse, summa hominum contemtio est, et intoleranda mendaciorum im- punitas. {n.) Certum est gigni in insulis Septemtrionalis {1 oceani : et a Germanis appellari glessum : itaque et a nostris unam insularum ob id Glessariam appellatam, Ger- manico Cæsare ibi classibus res gerente, Austraviam a barbaris dictam. Nascitur autem defluente medulla pinei generis arboribus, ut gummis in cerasis, resina in pinis. Erumpit humoris abundantia : densalur rigore vel tepore, aut mari, quum intumescens æstus rapuit ex insulis : certe in littora expellitur, ita volubile, ut pendere videatur, neque considere in vado, Arboris succum esse prisci nostri credidere, ob id succinum appellantes. Pineæ autem ar- 42 boris esse indicio est pineus in attritu odor, et quod ac- censum tedæ modo ac aidore flagret. Affertur a Germanis in Pannoniam maxime : et inde Veneti primum, quos Græci Henetos vocaverunt, famam rei fecere, proximi Pannoniæ, et agentes circa mare Adriaticum. Pado vero an- nexa fabula est evidente causa, hodieque Transpadanorum agrestibus feminis, monilium vice succina gestantibus, maxime decoris gratia, sed et medicinæ : quando tonsillis 544 cincommeornementsans aoute, mais aussicomme remède : en effet, on pense qu'il est bon pour les affections des amygdales et du cou, ceîte par- tie et les chairs voisines étant sujettes à des ma- ladies que différentes sortes d’eaux produisent 3 dans le voisinage des Alpes (56). De Carnonte en Pannonie jusqu’à la côte de Germanie d’où l'on apporte le succin, il y a environ six cents milles, ce qui n’est bien connu que depuis peu; et le chevalier romain qu'envoya pour se procurer du succin Julianus , entrepreneur des jeux de gladiateurs donnés par l'empereur Néron, est encore vivant. Ce chevalier parcourut le lit- toral et les marchés du pays, et rapporta une telle quantité de succin, que les filets destinés à protéger le podium contre les bêtes féroces étaient attachés avec des boutons de cette sub- stance (57), et que les armes, les bières et tout l'appareil, pour un jour, était en succin. Le plus gros morceau qu'il apporta pesait treize livres. 11 est certain que le succin vient aussi dans l'Inde. Archélaüs, qui a régné en Cappadoce, ra- conte que de ce pays-là on en apporte qui est brut, et adhérent à de l'écorce de pin ; on le polit en le faisant chauffer dans de la graisse de cochon de lait. Ce qui prouve qu’il est d’abord à l’état liquide, c’est qu’on voit à l’intérieur, grâce à sa transparence , différents objets , tels que des fourmis, des moucherons, des lézards. 1l est évident que ces objets (58), retenus par le succin encore liquide, y sont restés renfermés quand il a été dureci. 1 XII Il y a plusieurs sortes de succin. Le blanc est ceiui qui a la meilleure odeur ; mais ni le succin blanc ni le succin couleur de cire n’ont beaucoup de prix : le succin roux est le plus estimé, surtout lorsqu'il est transparent. Cepen- creditur resistere, el faucium vitiis, vario genere aquarum 13 juxta Alpes infestante guttura ac vicinas carnes. Sexcentis fere m'pass. a Carnunto Pannoniæ abesse littus id Germa- niæ, ex quo invehitur, percognitum nuper ; vivitque eques romapnus, missus ad id comparandum a Juliano curante gladiatorium munus Neronis principis, qui hæc com- mercia et littora peragravit, tanta copia invecta , ut retia arcendis feris podium protegentia succinis nodarentur : arma vero, et libitina, totusque unius diei apparatus esset e succino. Maximum pondus is glebæ attulit x1n librarum. Nasci et in India certum est. Archélaus, qui regnavit in Cappadocia, illinc pineo cortice inhærente tradit advehi rude, polirique adipe suis lactentis incoctum. Liquidum primo destillare, argumento sunt quædam intus translu- centia, ut formicæ, aut culices, lacertæque, quæ adhæsisse musteo non est dubium , et inclusa indurescente eodem remansisse. 1 XII. Genera ejus plura, Candida odoris præstantissimi. Sed nec his, nec cereis pretium : fulvis major auctoritas. Ex iis eliamnum amplior translucentibus, præterquam si vimio ardore flagrent : imaginem igneam inesse, non ignem, placet. Summa laus Falernis a vini colore dictis, PLINE. | dant il ne doit pas avoir un brillant trop vif. On veut que cet éclat ressemble au feu, mais ne soit | pas le feu lui-même. Le succin le plus recherché | est le Falerne, ainsi appelé parce qu’il a la cou- leur du vin de ce crû; il est transparent et d’un | doux éclat. Certaines espèces se recommandent par la nuance tendre du miel cuit. Mais il faut savoir aussi qu’on peut lui donner la couleur qu’on veut : on le teint avec le suif de chevreau et la racine d’orcanette; on le teint même en pourpre. Au reste, quand par le frottement des 2 doigts il a reçu une chaleur vivifiante, il attire à soi la paille, les feuilles sèches, les écorces, comme la pierre d’aimant attire le fer (59). Les mor- ceaux de succin dans l’huile brülent avee une flamme plus claire et plus durable que les mèches d’étoupes de lin. Tel est le prix exorbitant de cet objet de luxe, qu’une toute petite effigie humaine en succin se vend plus cher que des hommes vi- vants et vigoureux. Certes ce n'est pas assez d'une seule censure : dans les objets dits corin- thiens on aime le cuivre mêlé à l'or et à l’argent ; dans les objets ciselés, l’habileté et le génie del’ar- tiste. Nous avons dit ce qui recommande les mur- rhins et le cristal. Les perles (60) se portent aux oreilles, les pierreries aux doigts. En un mot, dans toutes ces superfluités vicieuses il y a toujours ou parade ou usage. Mais dans le sucein (61; rien ne plaît, sinon le sentiment du luxe. Domitius Néron, entre tant d’autres extravagances, avait donné le nom de succins aux cheveux de sa femme Pop- pée, et il les avait même ainsi appelés dans une pièce de vers ; car (62) on ne manque jamais de beaux noms pour des défauts corporels : depuis ce moment, la couleur du succin fut une troi- sième couleur recherchée par les dames. Le suc- cin n’est pourtant pas sans quelque usage en molli fulgore perspicuis. Sunt et in quibus decocti mellis lenitas placeat. Verum hoc quoque notum fieri oportet, quocumque libeat, tingi : hædorum sevo, et anchusæ ra- dice : quippe etiam conchylio inficiuntur. Cæterum, at- tritu digitorum accepta caloris anima, trahunt in se paleas ac folia arida et philyras, ut magnes lapis ferrum. Ra- menta quoque ejus oleo addito flagrant dilucidius diutius- que, quam lini medulla. Taxatio in deliciis tanta, ut ho- minis quamvis parva effigies, vivorum hominum vigen- tiumque pretia superet : prorsus ut Castigatio una non sit satis. In Corinthiis æs placet auro argentoque mixtum, in cælatis ars et ingenia. Murrhinorum et cryslallinorum diximus gratiam : uniones capite circumferuntur, gemmæ digitis : in omnibus denique aliis viliis ostentalio aut usus 3 2 placet : in succinis sola deliciarum conscientia. Domitius 3 Nero in cæteris vitæ suæ portentis, capillos quoque con- jugis suæ Poppææ in hoc nomen adoptaverat, quodam etiam carmine succina appellando, quoniam nullis vitiis desunt pretiosa nomina : ex eo tertius quidam hic colos cœpit expeli a matronis. Usus tamen succinorum inveni- tur aliquis in medicina : sed non ob hoc feminis placent. Infantibus adalligari amuleli ratione prodest. Callistratus LIVRE XXXVII. médecine ; mais ce n’est pas pour cette raison qu’il plaît aux femmes. Porté en amulette, il est utile aux enfants. D'après Callistrate, il est bon à tout âge contre la folie et la dysurie, soit en breu- vage, soit en amulette. Cet auteur a créé une nouvelle variété, appelant chrysélectrum un suc- ein qui est de couleur d’or (63), et qui offre le matin les nuances les plus agréables. Ce succin attire très-rapidement la flamme, et s’il est près 4 du feu, il s’allume promptement. D’après Callis- trate, il guérit les fièvres et les maladies, porté au cou; les affections de l'oreille, trituré avec du miel et de l'huile rosat ; les obscurcissements de la vue, broyé avec du miel attique ; les affec- tions de l’estomac, en poudre prise seule, ou bue dans de l’eau avec le mastic. Enfin le succin est d’un grand usage pour imiter les pierreries qui sont transparentes, particulièrement les amé- thystes ; car, comme nous venons de le dire, on le teint en toutes couleurs. 1 XIII. Passons immédiatement au lyncurium, dont nous force à parler l’opiniâtreté de certains auteurs; car ceux qui ne prétendent pas que c'est une sorte de succin (64) veulent du moins que ce soit une pierre précieuse ; ils assurent que le lyncurium est le produit de l’urine du lynx et d’une sorte de terre, cet animal couvrant son urine aussitôt qu’il l’a rendue, jaloux qu'il est de l'utilité que les hommes enretireraient (yr11, 57); qu’il a la même nuance que le succin couleur de feu, et qu'il se prête à la gravure ; qu’il attire non-seulement les feuilles et les pailles, mais en- core des lamelles de cuivre et de fer ; ce que Théo- phraste a cru, sur la foi de Dioclès (65). Pour moi, je regarde tout ce détail comme une fable, et je pense que de notre temps il n’a jamais été ques- tion de pareille pierre. Que dire alors des vertus et cuicumque ætati contra lymphationes prodesse tradit, et urinæ difficultatibus potum, adalligatumque. Hic et dif- ferentiam uovam altulit, appellando chryselectrum, quod sit coloris aarei, et matutino gratissimum aspeclu , rapacis- simum iguium, et si juxta fuerint, celerrime ardescens. 4 Hoc collo adalligatum, mederi febribus et morbis : tritum cum melle ac rosaceo, aurium viliis: et si cum melle At- tico conteratur, oculorum quoque obseuritatibus. Stoma- chi etiam vitiis vel per se farina ejus sumta, vel cum mastiche ex aqua pota. Succina etiam gemmis, quæ sunt translucidæ, adulterandis magnum habent locum, maxime amethystis, quum omni, ut diximus, colore tingantur. 1 XII. De lyncurio proxime dici cogit auclorum per- tinacia. Quippe, etiam si non electrum id esse contendunt, lyncurium lamen gemmam esse volunt. Fieri autem af- firmant ex urina quidem lyncis, sed e genere terræ, pro- tinus eo animali urinam operiente, quoniam invideat ho- minum usui. Esse autem, qualem in igneis succinis, colo- - rem, scalpique. Nec folia tantum aut stramenta ad se ra- pere, sed æris eliam ac ferri laminas, quod Diccli quidem Theophrastus credit. Ego falsum id totum arbitror, nec visam in ævo nostro gemmam ullam ea appellatione : et PLINE. — T. HI. QE ——————_—_—_—_—_—_—_—_—_——— NS à oo 545 médicinales du fyneurium , à savoir que pris en boisson il fait sortir les calculs de la vessie, et que bu dans du vin, ou même porté en amu- lette, il guérit l'ictère ? XIV. Maintenant nous allons parler des vraies 1 pierreries, commencant par les plus renommées. Et nous ne nous bornerons pas à cela ; mais, pour être plus utile au monde (66), nous réfuterons en passant les indignes mensonges des mages, car c’est surtout au sujet des pierres précieuses qu'ils ont débité leurs fables et dépassé tous les pro- diges, par la séduisante apparence des remèdes tirés de ces substances. XV. (1v.) Le plus grand prix, non-seulement 1 parmi les pierres précieuses, mais encore entre toutes les choses humaines, est attribué au dia- mant. Pendant longtemps cette pierre n’a été connue que des rois et même de très-peu de rois, ne se trouvant que dans les mines d’or, et fort rarement. On la nommait nodosité de l’or (67), et on pensait qu’elle accompagnait toujours ce métal, et ne naissait qu'avec lui. Les anciens ont cru que le diamant ne se trouvait que dans les mines d’Éthiopie, entre le temple de Mercure et l’île Méroé ; et ils ont dit qu'il n'était jamais plus gros qu’une graine de concombre, ou qu'il n'avait plus la couleur. Aujourd’hui on en connaît de 2 six sortes. Le diamant indien prend naissance non dans les mines d’or, mais dans une substance assez semblable au cristal. De fait, comme le cristal, il est transparent, à six pans unis, et se termioe en pointe, formé qu'il est, chose merveil- leuse (68), de deux parties opposées, comme si on avait réuni par leur base deux cônes. Quant à la grosseur, elle est celle d’une amande d’aveline. Le diamant d'Arabie (69) ressemble à celui de l'Inde ; seulement il est plus petit ; il se forme de la quod de medicina simul proditur, calculos vesicæ eo poto elidi, et morbo regio occurri, si ex vino bibatur, aut si portetur eliam. XIV. Nunc gemmarnm confessa genera dicemus, a lau- { datissimis orsi. Nec vero id solum agemus, sed majore ulilitate vilæ obiter coarguemus magorum infandam va- uitatem, quando illi vel plurima prodidere de gemmis , me- dicinæ ex his blanda specie prodigia transgressi. XV. (1v.) Maximum in rebus humanis, non solum inter 1 gemmas, pretium habet adamas, diu non nisi regibus et iis admodum paucis cognitus ; ita appellabatur auri nodus, in metallis repertus, perquam raro : comes auri, nec nisi in auro nasci videbatur. Veteres eum in Æthiopum tan- tum metallis inveniri existimavere, inter delubrum Mer- curii, atque insulam Meroen : dixeruntque non ampliorem cucumis semine, aut colore dissimilem inveniri. Nunc 2 genera ejus sex noscuntur : Indici, non in auro nascen- tis, sed quadam crystalli cognatione. Siquidem et colore translucido non differt, et laterum sexangulo lævore tur- binatus in mucronem e duabus contrariis partibus, quo magis miremur , ut si duo turbines latissimis suis partibus juugantur : magnitudine vero etiam avellanæ nuelei. Si- 36 546 même façon. Les autres diamants ont la pâleur de l'argent, et ils ne naissent (70) qu’au milieu de l'or 8 le plus parfait. L’essai de tous ces diamants se fait sur l’enclume ; et ils résistent si bien aux coups, que le fer rebondit et que l’enclume même se fend. En effet, la dureté en est incroyable : de plus, ils triomphent de l'action du feu et ne s’é- chauffent jamais ; c’est cette force indomptable qui leur a fait donner le nom qu’ils portent en grec (71). On donne le nom de cenchros à une es- pèce de diamant qui est de la grosseur du millet. On nomme macédonien le diamant qui se trouve dans les mines d’or de Philippe ; celui-là égale la grosseur d’une graine de concombre. Vient en- suite le diamant de Chypre, qu’on rencontre dans cette île ;iltire sur la couleur du cuivre (72), etil est quant aux vertus médicinales , dont nous par- 4 erons, le plus efficace de tous. Après celui-là est le diamant sidéritès; il a l'éclat métallique du fer, pèse plus que tous les autres, mais en diffère par ses propriétés : en effet, il se brise sous le marteau, et on peut le percer avec un autre dia- mant ; ce qui arrive également à celui de Chypre. Aussi, pour le dire brièvement, ce sont des bàä- tards qui n’ont du diamant que le nom. Au reste, ces phénomènes que nous avons essayé d’ensei- _gner (73) dans tout le cours de cette histoire, tou- chant les affinités et lessrépugnances des choses, ou, en grec, les antipathies et les sympathies, ne : semanifestent nulle part pluselairement. En effet, cette force invincible qui méprise les deux agents vaturels les plus violents, le fer et le feu (74), cède au sang de bouc ; mais il faut employer ce sang récent et chaud, y faire tremper le diamant, en outre frapper force coups ; et même alors se brisent les enclumes et les marteaux de fer (75), milis est buic Arabicus, minor tantum, similiter et nas- cens : cæteris pallor argenti, et in auro non nisi excel- 3 lentissimo natalis. Incudibus hi deprebenduntur , ita re- spuentes ictum, ut ferrum utrimque dissultet, incudes- que etiam ipsæ dissiliant. Quippe duritia inenarrabilis est, simulque ignium victrix natura, et numquam incales- * cens. Unde et nomen græca interpretatione indomita vis accepil. Unum ex iis vocant cenchron , milii magnitudine. Alterum Macedonicum in Philippico auro repertum : hic est cucumis semini par. Post hos Cyprius vocatur in Cy- pro repertus, vergens in æreum colorem, sed in medica vi, de qua dicemus, efficacissimus. Post hunc est siderites . ferrei splendoris, pondere ante cæteros, sed natura dis- similis. Nam et ictibus frangitur, et alio adamante perforari # potest : quod et Cyprio evenit : breviterque, ut degeneres, nominis tantum auctoritatem habent. Idque, quod totis voluminibus his docere conati sumus, de discordia rerum concordiaque, quam antipathiam ac sympathiam appella- vere Græci, non aliter clarius intelligi potest. Siquidem illa invicta vis duarum violentissimarum naturæ rerum , ferri igoiumque, contemtrix, hircino rumpitur sanguine; neque aliter quam recenti calidoque macerala, et sic quo- que mullis ictibus : tunc etiam, præterquam eximias PLINE. s'ils ne sont des meilleurs. À quel esprit ingénieux 5 ou à quel hasard doit-on la connaissance de cette particularité? ou quelle conjecture conduisit à faire une expérience aussi mystérieuse, et en se servant du plus immonde des animaux ? Une telle invention, sans doute, est toute due à la bonté des dieux ; et nulle part il ne faut chercher les raisons de la nature, il faut chereher seulement sa volonté. Lorsqu'on réussit à casser le diamant, ilse brise en fragments si petits, qu’on les aperçoit à peine ; ils sont recherchés par les graveurs (76), qui les enchâssent dans du fer, et, par ce moyen, entament aisément les substances les plus dures. Le diamant a une si grande antipathie pour lai- 6 mant, que mis auprès il ne lui permet pas d’attirer le fer, ou bien si l’aimant a déjà attiré le métal, le diamant saisit le fer et le lui enlève. Le dia- mant, de plus, neutralise les poisons, dissipe les troubles d’esprit, chasse les vaines terreurs ; ce qui lui a fait donner par quelques-uns le nom d’ananchite (77) (sans-cauchemar). Métrodore de Scepsis, seul à ma connaissance, dit qu’on trouve du diamant dans la Germanie et dans l’île Basilie, qui produisent du sucein; et ce diamant, il le pré- fère à celui d'Arabie; mais qui pourrait douter de- la fausseté de ce récit? XVI. Le second rang après le diamant appar- tient chez nous aux perles de l’Inde et de l’Arabie, desquelles nous avons traité dans le neuvième livre (1x, 54 et suiv.), à propos des substances marines. (v.) Le troisième est attribué aux émeraudes pour plusieurs raisons. 11 n’est point de couleur plus agréable à l’œil ; car, bien que la vue se fixe avidement sur le vert des herbes et du feuillage, on goûte infiniment plus de plaisir à contempler 3 incudes malleosque ferreos frangens. Cujus hoc ingenio in- 5 ventum ? quove casu repertum? aut quæ fuit conjectura experiendi rem immensi secreti, eL in fœdissimo anima- lium ? Numinum profecto muneris talis inventio omnis est. Nec quærenda in ulla parte naturæ ratio, sed voluntas. Et quum feliciter rumpere contigit, in tam parvas frangi- tur crustas, ut cerni vix possint. Expetuntur bæ scalpto- ribus, ferroque includuntur, nullam non duriliam ex fa- cilicavantes. Adamas dissidet cum magnete lapide in tan- G. tum, ut juxta positus ferrum non patiatur abstrahi : aut si admotus magnes apprehenderit, rapiat, atque auferat. Adamas et venena irrita facit, et lymphationes abigit, melusque vanos expellit a mente : et ob id quidam eum ananchiten vocavere. Metrodorus Scepsius, in eadem Ger- mania et Basilia insula nasci, in qua et succinum, quod equidem legerim, solus dicit : et præfert Arabicis : quod falsum esse quis dubitet? XVI. Proximum apud nos Indicis Arabicisque marga- £ ritis pretium est, de quibus in nono diximus volumine in: ter res marinas. (v.) Tertia auctoritas smaragdis perhibetur pluribus de causis. Nullius coloris aspectus jucundior est. Nam herbas quoque virentes frondesque avide spectamus : LIVRE * des émeraudes, aucune nuance verte n'étant verte 2 si on la compare à cette pierre. De plus, entre toutes les pierreries, c’est la seule qui repaisse l'œil sans le rassasier ; et même, quand on s’est fatigué en regardant avec attention quelques ob- jets, on se récrée la vue en la portant sur une émeraude : les lapidaires n’ont rien qui leur re- pose mieux les yeux, tant cette douce nuance verte calme la fatigue de l'organe. De plus, vues de loin, les émeraudes paraissent plus grosses, “communiquant à l’air ambiant une teinte verte. Ni le soleil, ni l’ombre, ni les lumières, rien ne les change ; elles ont toujours un éclat modéré ; . elles laissent pénétrer le regard, transmettant fa- cilement, pour leur épaisseur , la lumière, ce qui nous plaît même dans l’eau. Le plus souvent les émeraudes sont concaves, pour réunir les rayons lumineux. Aussi y a-t-il une convention qui les protège : on ne les grave pas. Au reste, la dureté des émeraudes de Scythie et d'Egypte est telle, qu’il ne serait pas possible de les entamer. Quant aux émeraudes plates , elles renvoient les images à la façon des miroirs. L'empereur Néron regar- dait avec une émeraude (78) les combats des gla- diateurs. 1 XVII. Il y a douze sortes d’émeraudes. Les plus renommées sont les scythiques , ainsi appe- lées du pays où on les trouve. Nulle n’a une cou- leur plus foncée et moins de défauts; et autant les émeraudes l’emportent sur le reste des pier- res, autant l’émeraude de Scythie (79) l'emporte sur les autres espèces. Les émeraudes bactrien- nes, voisines par le lieu de la provenance, le sont aussi par le rang. Elles se recueillent, dit-on, dans les fissures des rochers, lorsque soufflent les vents étésiens. Alors elles reluisent, mises à dé- couvert (80) sur le sol par l’action de ces vents, smaragdos vero tanto libentius, quoniam nihil omnino 2 viridius comparatum illis viret. Præterea soli gemmarum contuitu oculos implent, nec saliant. Quin et ab inten- tione alia obscurata, aspectu smaragdi recreatur acies. Scalpentibusque gemmas non alia gratior oculorum re- fectio est : ita viridi lenitate lassitudinem mulcent. Præ- terea longinquo amplificantur visu, inficientes circa se re- percussum aera : non sole mutati, non umbra, non lucer- nis, semperque sensim radiantes, et visum admittentes , ad crassitudinem sui facilitate translucida : quod eliam in aquis nôs juvat. lidem plerumque et concavi , ut visum colligant. Quapropter decreto hominum iis parcitur, scalpi velitis. Quanquam Scythicorum Ægyptiorumque durilia lanta est, ut nequeant vulnerari. Quorum vero corpus extensum est, eadem, qua specula, ratione supini ima- gines rerum reddunt. Nero princeps gladiatorum pugnas spectabat in smaragdo. 1 XVII. Genera eorum duodecim : nobilissimi Seythici, ab ea gente in qua reperiuntur, appellati. Nullis major austeritas, nec minus vitii. Et quantum smaragdi a gemmis distant, tantum Scythicus a cæteris smaragdis. Proximam laudem habent , sicut et sedem, Bactriani ; quos in com- XXX VII. 547 qui agitent beaucoup les sables. Mais on as- sure qu'elles sont bien plus petites que celles de Scythie. Au troisième rang est l’'émeraude d’E- gypte qu'on extrait des rochers, dans des collines aux environs de Coptos, ville de la Thébaïde, Les 2 autres sortes d’émeraudes se rencontrent dans les mines de cuivre. De là vient que le premier rang parmi ces deraières appartient aux émerau- des de Chypre. Le mérite de celles-ci consiste dans une nuance claire (81) qui n’a rien de faible, mais qui a quelque chose d’humide et de gras, et dans une transparence qui imite celle de la mer. De la sorte (82) elles sont à la fois diaphanes et luisantes, c’est-à-dire qu’elles réfléchissent la lumière et laissent pénétrer la vue. On raconte que dans l’île de Chypre, sur le tombeau d’un petit roi nommé Hermias, auprès des pêcheries, était un lion de marbre avec des yeux en éme- raude. L’éelat qui en sortait pénétrait si avant dans la mer, que les thons épouvantés s'en- fuyaient. Les pêcheurs s’étonnèrent longtemps de cette fuite nouvelle du poisson ; à la fin ils mi- rebt au lion d’autres yeux. X VIIL. II faut, les prix étant si exorbitants {83), sigoaler aussi les défauts des émeraudes. Il y a, il est vrai, des défauts communs à toutes; mais d’autres, comme les défauts dans l'espèce humaine, sont propres à certaines provenances. Ainsi les émeraudes de Chypre ne sont pas d’un vert uniforme ; dans la même émeraude des par- ties sont plus ou moins vertes, et la pierre ne pré- sente pas partout cette nuance foncée et irrépro- chable de l’émeraude de Scythie. D’autres sont parsemées d’ombres qui en ternissent la couleur, et cet aspect terne est condamné, même quand la nuance en est claire. Les défauts font distinguer les émeraudes en diverses sortes. Quelques-unes - missuris saxorum colligere dicuntur Etesiis flantibus. Tanc enim tellure deoperta internitent, quia iis ventis maxime arenæ moventur. Sed hos minores mullo Scythi- cis esse tradunt. Tertium locum Ægyptü habent, qui eruuntur circa Copton oppidum Thebaïdis in collibus, ex cautibus. Reliqua genera in metallis ærariis inveniuntur. 2 Quapropler principatum ex iis Cyprii obtinent : dosque eorum est in colore liquido, nec diluto , verum ex humido pingui, quaqne perspicitur, imitante translucidum maris : pariterque ut transluceat et niteat, hoc est, ut colorem expellat et aciein recipiat. Ferunt in ea insula tumulo re- guli Hermiæ, juxta cetarias, marmoreo leoni fuisse inditos oculos ex smaragdis , ila radiantibusetiam in gurgitem, ut territi refugerent thynni : diu miranlibus novitatem pis- catoribus, donec mutavere oculis gemmas. XVII. Sed et vitia demonstrari oportet in tam prodigis pretiis. Sunt quidem omnium eadem. Quædam tamen na- tionum peculiaria, sicut in homine. Ergo Cyprii varie glauci, magisque ac minus in eodem smaragdo aliis parti. bus tenorem illum Scythicæ austerilatis non semper cus- todiunt. Ad hoc quibusdam intercurrit umbra , surdusque fit colos, qui improbatur, etiam dilutior. Hine genera di- 35. 548 sont obseures , et on les nomme aveugies ; d'au- tres ont une densité qui en altère la transparence ; d’autres ne sont pas d’une nuance uniforme (84); d’autres sont déshonorées par des nuages qu'il ne faut pas confondre avec les ombres dont il vient 2 d’être question : en effet, le nuage est le défaut de l’émeraude blanchâtre, laquelle n’est pas verte partout, mais offre au dedans ou à la surface une blancheur qui arrête la vue. Voilà les défauts dans la couleur, voici les défauts dans la sub- stance : cesont des filaments, des grains, le plomb. Après les espèces citées cn vante les émeraudes d'Éthiopie, qui se trouvent, suivant Juba, à trois journées de marche de Coptos. Elles sont d’un vert vif, mais il s’en rencontre peu qui soient nettes et d’une couleur uniforme. Démocrite met dans cette classe les émeraudes hermiéennes (85) et celles de Perse. Suivant lui, les premières sont convexes et rebondies ; les secondes n’ont pas de transparence, mais la nuance uniforme en est agréable ; elle satisfait la vue sans la laisser pé- nétrer, et ces émeraudes ressemblent aux yeux des chats et des panthères, qui brillent sans être transparents ; au soleil elles perdent de leur lustre; elles reluisent à l'ombre, et l'éclat s’en fait voir plus loin que celui des autres. Le vice de toutes ces émeraudes, c’est d’avoir une couleur de fiel ou d’huile verte(#6). Au soleilelles sont, ilest vrai, claires et limpides, mais elles ne sont pas vertes. 3 Ces défauts sont sensibles surtout dans les éme- raudes de l’Attique. On les trouve dans les mines d'argent, en un lieu nommé Thoricos (1v, 11, 2). Elles sont toujours moins grasses et sont plus belles de loin que de pres. Elles ont souvent le plomb, c'est-à-dire qu’au soleil elles ont une ap- parence plombée. Une particularité remarquable, c'est que quelques-unes vieillissent, perdent peu stingunntur. Sunt aliqui obseuri, quos vocant cæcos : alii densi, nec e liquido translucidi: quidam varii : quidam nu- becula improbati. Aliud est hoc, quam umbra, de qua dixi- 2,mus. Nubecula enim albicantis est vitium, quum viridis non pertransit aspectus, sed aut intus occurrit, aut excipit in fine visum candor. Hæc coloris vilia: illa corporis, capil- lamentum, sal, plumbago. Ab ïis Æthiopici laudantur a Copto dierum trium itinere, ut auctor est Juba, acriter vi- rides , sed non facile puri ant concolores. Democritus in hoc genere ponit Hermiæos, et Persicos : illos intumescen- tes pinguiter : Persicos vero non trauslucidos, sed jucundi tenoris, visum implere, quem non admittant , felium pan- therarumque oculis similes : namque et illos radiare, nec perspici : eosdem in sole hebetari : in umbra refulgere, et longius, quam cæteros, nitere. Omnium horum etiamnum vitium, quod fellis colorem, autacris olei habet.In sole dilu- 3 cidi quidem acliquidi, sed non virides. Hæc viliain Atticis maxime sentiuntur, in argentariis melallis repertis, in loco qui Thoricos vocatur, semper minus pingues , et e longin- quo speciosiores. Frequens et iis plumbago, hoc est , ut in sole plumbei videantur. Ilud peculiare, quod quidam ex his senescunt, paulatim viriditate evanida , et sole lædun- tt — eee, PLINE. à peu la coufeur verte, et s’altèrent au soieit. Après les émeraudes attiques, viennent les éme- 4 raudes de Médie, celles qui offrent le plus de teintes variées (87); quelquefois même elles se rapprochent du saphir. Elles sont ondées et repré- sentent des objets naturels, par exemple des pa- vois, des oiseaux, des nageoires, des cheveux et choses semblables. Celles qui ne sont pas d’a- bord entièrement vertes deviennent plus belles par le moyen du vin et de l’huile; iln’yena pas de plus grosses. Je ne sais si la ville de Chalcédoine produit en- 5 core des émeraudes, depuis que les minesdeeuivre de cette localité sontépuisées. Au reste, cesémerau- . des ont toujours été très-petites et de très-peu de valeur (88). Fragiles, d’une couleur incertaine, elles ressemblaient aux plumes vertes de la queue des paons et du cou des pigeons. Plus ou moins brillantes suivant l’angle sous lequel on les re- ardait, elles offraient des veines et des écailles. bn défaut leur était particulier : e’était ce qu’on nommait en grec sarcion , c'est-à-dire carnosité. La montagne, proche Chalcédoine, qui les four- nissait, est appelée Smaragditès. D’après Juba, une émeraude qu’on nomme (89) cholas sert en Arabie à l’ornement desédifices, ainsi que la pierre nommée par les Egyptiens alabastrite. D’après le même auteur, les montagnes les plus voisines, par exemple le mont Taygète (90), en fournissent de semblables à celles de la Médie ; on en trouve aussi en Sicile. XIX. On range parmi les émeraudes la pierre 1 appelée tanos. Elle vient de la Perse; elle est d’un vert désagréable, et sale au dedans. On joint aussi aux émeraudes le calchosmaragdos de Chypre, troublé par des veines cuivrées. Au rap- port de Théophraste, les livres égyptiens racon- tur. Post hos Medici; plurimum varietatis habent , inter- 4 dum et e sapphiro. li sunt fluctuosi, ac rerum imagines complexi, u£ verbi gralia papaverum, aut avium, pinna- rumque vel capillorum, aut similium. Qui non omnino viri- des nascunlur, vino et oleo meliores fiunt : nequé est alio- rum magoitudo amplior. Calchedonii nescio an in totum exoleverint, postquam me. 3 talla æris ibi defecerunt : et semper tamen vilissimi fuere, minimique. Jidem fragiles, sed colore incerti, et virentium in caudis pavonum columbarumque collo plumis similes, ad inclinationem magis aut minus lucidi, venosi quidem squamosique. Peculiare erat in his vitium sarcion appella- tum : hoc est, quædam gemmæ caro. Mons juxta Calche- donem, in quo legebantur, Smaragdites vocatus est. Juba est auctor, smaragdum, quem cholan vocent, in Arabia ædificiorum ornamentis includi, et lapidem, quern alabas- triten Ægyptii vocent ; complures vero etin proximis mon- tibus et in Taygeto erui, Medicis similes, et alios in Sicilia. XIX. Inseritur smaragdis et quæ vocatur tanos, e Persis 4 veniens gemma, ingrate viridis, atque intus sordida. Ilem chalcosmaragdos e Cypro, turbida æreis venis. Theo- phrastustraditin Ægyptiorum commentariis reperiri, regi LIVRE XXXVII. 549 tent qu'un roi de Babylone envoya au roi d'E- | que au cristal. Ceux-ci ont des filaments et des taches, et ils perdent insensiblement de leur gypte, en présent (91), une émeraude longue de quatre coudées, et large de trois. Le même au- teur dit qu'en Égypte, dans un temple de Jupi- ter, était un obélisque fait de quatre émeraudes, lequel avait quarante coudées de hauteur, et de largeur quatre coudées à une extrémité et deux 2 à l’autre; qu’au moment où il écrit il y a à Tyr, dans le temple d’Hercule, une grosse colonne (92) d’une seule émeraude, si toutefois c’est une vraie émeraude; qu’en effet on trouve de fausses éme- raudes, et qu’on a vu à Chypre un bloc moitié émeraude, moitié jaspe , le liquide n’ayant pas encore été totalement transformé. Apion, sur- nommé Plistonicès, a laissé depuis peu par écrit qu'il y avait, encore de son temps, dans le laby- rinthe d'Égypte, un Sérapis colossal fait d’une émeraude, et haut de neuf coudées. 1 XX. Plusieurs croient le béril de même na- ture que les émeraudes, ou du moins d’une na- ture analogue. L'Inde le produit, et on en trouve rarement ailleurs. Les lapidaires taillent tous les bérils en figure hexagone, parce que la nuance, qui enest terne dans sa muette uniformité(93), s’anime du reflet produit par les angles. Taillés autre- ment (94), ils n’ont pas d'éclat. Les plus estimés sont ceux qui imitent le vert d’une mer calme. Au second rang sont les chrysobérils; un peu plus pâle(95), l'éclat qu'ils jettent tire sur lacouleur de 2 l'or. Au troisième rang est un béril assez sembla- ble, mais plus pâle; quelques-uns en font un genre particulier, et le nomment chrysoprasus. Au qua- trième rang sont les bérils tirant sur l'hyacinthe ; au cinquième, les bérils nommés aéroïdes (couleur de ciel }; au sixième, les bérils couleur de cire ; au septième, les bérilsoléagineux, c'est-à-dire couleur d'huile ; au dernier, ceux qui ressemblent pres- eorum a rege Babylonio missum smaragdum muneri 1v cubitorum longitudine, et trium latitudine. Et fuisse apud eos in Jovis delubro obeliscum e 1v smaragdis, xL cubilo- rum longitudine , latitudine vero in parte quatuor, in parte 2 duorum. Se autem scribente, esse in Tyro Herculis tem- plo stelen amplam e smaragdo, nisi polius pseudosmarag- dus sit. Nam et hoc genus reperiri, et in Cypro inventum ex dimidia parte smaragdum, ex dimidia jaspidem, non- dum ‘humore in totum transfigurato. Apion cognominatus Plistonices, paulo ante scriptum reliquit, esse etiam nunc in labyrintho Ægypti colosseum Serapin e smaragdo novem cubitorum. 1 XX. Eamdem multis naturam aut certe similem habere berylli videntur. India eos gignit, raro alibi repertos. Poliuntur omnes sexangula figura artificum ingeniis, quo- niam hebes unitate surda color repercussu angulorum excitetur. Aliter politi non habent fulgorem. Probatissimi sunt ex üis, qui viriditatem puri maris imitantur, Proximi, qui vocantur chrysoberylli, paulo pallidiores , sed in aureum colorem exeunte fulgore. Vicinum genus huic est, sed pallidius, et a quibusdam proprii generis exisitmatur, vocaturque chrysoprasus, Quarto loco nunie- éclat, défauts du reste qu’on rencontre dans tou- tes les espèces de pierres. Les Indiens aiment singulièrement les bérils longs, et disent que c'est la seule pierre qui veuille être portée sans or; à cet effet, après les avoir percés, ils les enfilent avec des crins d’éléphant. Ils s’accor- dent (96) pour ne pas perforer ceux qui sont abso- lument sans défaut, et se contentent d'en enchäs- ser les extrémités dans de petites bossettes d'or. Ils aiment mieux en faire des cylindres que des 3 pierres à bagues, parce que ce qui leur plaît le plus, c’est la longueur. Quelques-uns pensent que les bérils sont naturellement anguleux ; que percés ils deviennent plus agréables, parce qu’ainsi on Ôte le blanc qu'ils ont au dedans, et que l’or dont on les garnit en ce cas en releve l'éclat (97), ou simplement parce qu'en en diminuant l'épaisseur on en augmente la trans- parence. Outre les défauts ci-dessus énumérés (xxxvir, 18), les bérils sont sujets à peu près aux mêmes imperfections que les émeraudes , et de plus à des taches en forme d'ongle. On pense qu’il se trouve parfois des bérils dans le monde romain, aux environs du Pont-Euxin. Les In- diens, en colorant le cristal, ont trouvé moyen d’imiter diverses pierres précieuses, et surtout le béril. XXI. (vr.) Les opales diffèrent à la fois très-peu et beaucoup (98) des bérils, et ne le cèdent qu'aux émeraudes. C'est aussi l'Inde seule qui en est la mère. Formées de ce qui fait le mérite des pier- reries les plus précieuses, elles ont offert à la description des difficultés infinies; car en elles se trouve le feu subtil de l’escarboucle, l'éclat purpurin de l’'améthyste, le vert de mer de l'é- — rantur hyacinthizontes. Quinto, quos aeroides vocant. Post eos autem cerini: ac deinde oleagini, hoc est, colore olei. Postremi crystallis fere similes. Hi capillamenta ha- bent, sordesque : alioqui evanidi : quæ sunt omnium vitia. Indi mire gaudent longitudine eorum, solosque gemmarum esse prædicant, qui carere auro malint : ob id perforatos elephantorum selis religant. Convenit non oportere perfo- rari, quorum sit absoluta bonitas, umbilicis lantum ex auro capita comprehendentibus. Ideo cylindros ex iis facere 3 malunt, quam gemmas , quoniam est summa commenda- tio in longitudine. Quidam et angulosos putantstalim nasci, et perforatos gratiores fieri medulla candoris exemta, ad- ditoque auri repercussu, aut omnino castigala , causa per- spicuitatis, crassitudine. Vilia, præter jam dicta, eadem fere, quæ in smaragdis, et pterygia. In nostro orbe ali- quando cirea Pontum inveniri putantur. Indi et alias qui- dem gemmas crystallum tingendo adulterare repererunt, sed præcipue beryllos. XXL (v1.) Minimum üidemque plurimum ab iis diffe- runt opali, smaragdis tantum cedentes. India sola et ho- rum est mater : atque in pretiosissimarum gemmarum gloria compositi, maxime inenarrabilem diflicultatem de- + 550 meraude ; et toutes ces teintes y brillent, merveil- Jeusement fondues.Parmi les auteurs (99), les uns ont comparé l'effet général des opales à l’armé- nium (xxxv, 28), couleur employée par les pein- tres ; les autres, à la flamme du soufre qui brûle, ou à celle d’un feu sur lequel on jette de l'huile. Il se trouve des opales de la grosseur d’une aveline, et il y a parmi nous à ce sujet une anecdote mémo- 2 rable. Aujourd’hui encore existe une opale pour laquelle Antoine proscrivit le sénateur Nonius, fils de ce Nonius Struma que le poëte Catulle «(Carm., LIT) s’indignait de voir assis sur la chaise curule, et aïeul de Servilius Nonianus que nous avons vu consul. Ce Nonius proscrit fuyait, n’em- portant de tout son bien que son anneau, es- timé (100), cela est sûr, 2 millious de sesterces (420,000 fr.). Singulière cruauté, singulière pas- sion du luxe chez Antoine, qui proserivait pour une pierre précieuse ; et non moins singulière obstination (101) chez Nonius, qui s’éprenait dela cause de sa proscription, tandis qu’on voit les brutes même s’arracher les parties du corps (vix1, 47 ) pour lesquelles elles se savent en péril. 14 XXII. Les défauts de l’opale sont une couleur tirant sur celle de la fleur nommée héliotrope, ou sur celle du cristal ou sur celle de la grêle, le grain de sel, une surface raboteuse, des points qui arrêtent l’œil. 11 n’est pas de pierre que les Indiens imitent mieux ; ils emploient le verre co- loré, et c’est à s’y méprendre. On ne reconnaît la tromperie qu’au soleil : les opales fausses , expo- sées aux rayons de cet astre et tenues entre un doigt et le pouce, ne donnent qu’une seule et même couleur, qui est bornée au corps de la pierre; les opales vraies offrent des nuances successives, donnent des reflets plus vifs, tantôt dans un sens, derunt. Est enim in jis carbanculi tenuior ignis, est ame- {hysti fulgens purpura, est smaragdi virens mare, etcuncta pariter incredibili mixtura lucentia. Alii summam fulgoris Armenio, colori pigmentorum, æquavere; alii sulphuris ardentis flammæ, aut ignis oleo accensi. Magnitudo nu- 2 cem avellanam æquat, insigni apud nos historia. Siqnidem exstat hodieque hujus generis gemma, propter quam ab Antonio proscriptus Nonius senator est, filius Strumæ No- ni ejus, quem Q. Catullus poeta in sella curuli. visum indigne tulit: avusque Servilii Noniani, quem consulem vidimus : ille proscriptus fugiens, hunc e fortunis suis omnibus anulum abstulit secum, quem certum est sester- tio vicies æstimatum. Sed mira Antonii feritas atque luxu- ria, propter gemmam proscribentis, nec minus Nonii contumacia, proscriptionem suam amantis, quum etiam feræ abrosas partes corporis relinquant, propter quas se periclitari sciant. { XXII. Vitia opali, si color in florem herbæ, quæ voca- tur heliotropium , exeat, aut crystallum, aut grandinem: si sal interveniat, aut scabritia, aut puncta oculis occur- santia : nullosque magis India similitudine indiscrela vitro adulterat. Experimentum in sole tantum. Falsis enim con- tra radios libratis, digito ac pollice unus atque idem trans- PLINE. tantôt dans un autre (102), et projettent un éelat lumineux sur les doigts. Cette pierre, à cause de sa 2 grande beauté, a été nommée par la plupart pæ- déros. Il est des auteurs qui du pædéros font une espèce particulière, appelée, disent-ils, par les Indiens sangénon.On assure (103) que des pædéros se trouvent aussi en Égypte, en Arabie, dans le Pont (ceux-ci sont les moins estimés), en Gala- tie, à Thasos et en Chypre. Cette pierre a la beauté de l’opale , mais l’éclat en est moins vif, et il est rare qu’elle ne soit pas raboteuse. La nuance en est de bleu de ciel et de pourpre; le vert de l’é- meraude y manque. On préfère celles dont l'éclat est assombri par une couleur vineuse, à celles qui tirent sur le clair de l’eau. XXIII. Les pierreries dont nous avons parlé jusqu’à présent sont reconnues comme supé- rieures aux autres, et cela surtout grâce au sé- natus-consulte des dames. Il y a moins de certi- tude sur celles dont le jugement appartient aussi aux hommes. En effet, le prix (104) de chaque pierre dépend du caprice de chacun, et surtout de la rivalité, comme, par exemple, quand l'empe- reur Claude portait desémeraudeset des sardoines. Le premier Romain qui ait porté une sardoine est Scipion l’Africain l'Ancien, comme le dit l’histo- rien Démostrate ; depuis lors cette pierre est en grande estime chez les Romains (105); aussi en parlerons-nous immédiatement après les opales. Jadis la sardoine (sardonyehes) , comme le nom l'indique, était caractérisée par une partie blanche reposantsur la sarde comme l’ongle humain repose sur la chair, cette partie et la sarde étant toutes deux transparentes. Telles sont les Sardoines in- 2 diennes, au rapport d’Isménias, de Démostrate, mn ! de Zénothémis, de Sotacus. Les deux derniers lucet colos in se consumtus. Veri fulgor subinde variat, et modo ex hoc plus modo ex illo spargit, et fulgor lucis in digitos funditur. Hanc gemmam propter eximiam gratiam ‘ plerique appellavere pæderota. Sunt et qui privatum ge- nus ejus faciunt, sangenonque ab Indis vocari dicunt. Nasci dicitur et in Ægypto, et in Arabia, et vilissima in Ponto. Item in Galatia, ac Thaso, et Cypro. Quippe opali gratiam habet: sed mollius nitet, raro non scaber. Summa coloris ex aere et purpura constat : viridilas Smaragdi deest ; constatque melior ille, cujus fulgor vini colore fus- catur, quam qui diluitur aqua. XXII. Hactenus de principatu convenit, mulierum maxime senatusconsulto, Minus certa sunt, de quibus et viri judicant. Singulorum enim libido singulis pretia facit, præcipueque æmulatio, velut quum Claudius Cæsar smarag- dos induebat, et sardonychas. Primus autem Romanorum sardonyche usus est prior Africanus, ut in historia tradit Demostratus, et inde Romanis gemmæ hujus auctoritas. Quamobrem proximum ei dabimus locum. Sardonyches olim, ut ex nomine ipso apparet, iutelligebantur candore. in sarda, hoc est, velut carnibus ungue homini imposito, et utroque translucido. Tales esse Indicas tradunt, 1sme- 2 nias, Demostratus, Zenothemis, Sotacus : hi quidem duo 2 LIVRE XXX VII. nomment sardoines aveugles toutes celles qui ne sont pas diaphanes. Celles qui aujourd’hui ont pris ce nom n’offrent aucune trace de la sarde, et viennent de l’Inde ou de l'Arabie (106); et on s’est mis à caractériser les sardoines par diverses cou- leurs, savoir : le noir ou l’azur pour le fond, et pour l’ongle le vermillon entouré (107) d'un blanc gras, de sorte que le blane passe au vermillon, non sans laisser entrevoir une teinte de pourpre. Zénothémis écrit que les Indiens n'estimaient pas les sardoines, quoiqu'ils en eussent d'assez grosses pour faire des poignées d'épée; que dans l'Inde les torrents les mettent à nu, et que c’est dans le monde romain qu’elles ont été d’abord recherchées, parce que, seules presque parmi les pierres qu’on grave, elles n’enlèvent 3 pas la cire en formant le cachet. Notre exemple a été persuasif pour les Indiens, qui maintenant en font cas. Chez eux le peuple les perce et les porte, mais seulement en collier ; c’est à quoi l’on con- paît aujourd’hui les sardoines de l'Inde. Les sar- doines d’Arabie sont remarquables par un cercle d’une blancheur éclatante, et assez large, qui brille non dans les endroits creusés de la pierre, ni sur les pans, mais dans les points saillants mêmes, soutenu qu’il est par un fond très-noir (108). Ce fond, dans les sardoines indiennes, est couleur de cire ou de corne, avec un cercle blanc aussi, 4 On y trouve un certain reflet de l’arc-en-ciel. La surface est plus rouge que le têt d’une lan- gouste. On rejette les sardoïnes qui ont les dé- fauts dits miel ou lie de vin; on rejette aussi celles dont le cercle blanc s’étend, et n’est pas nettement arrêté, ou bien est coupé irrégulière- ment par quelque autre couleur. En effet, on n'aime pas qu’une interposition étrangère vienne reliquas omnes, quæ non transluceant, cæcas appellantes. : Quænuncnomen abstulere, nullo sardarum vestigio, Indicæ vel Arabicæ sunt. Cœperuntque pluribus hæ gemmæ colo- ribus intelligi, radice nigra, aut cæruleum imitante, et ungue minium, redimitum candido pingui, nec sine quadam spe purpuræ candore in minium transeunte. Has Indis non habitas in honore Zenothemis scribit : tantæ alias magni- tudinis, ut inde capulos factitarent. Etenim constat ibi torrentibus detegi. Et placuisse in nostro orbe initio, quo- niam solæ prope gemmarum scalplæ ceram non auferrent. 3 Persuasimus deinde et Indis, ut ipsi quoque iis gauderent : utiturque perforatis utique vulgus, tantum in collo : et hoc est nunc Indicarum argumentum. Arabicæ excellunt candore circuli prælucido atque non gracili, neque in re- cessu gemmæ, aut in dejectu ridente, sed in ipsis umbo- nibus nitente, præterea substrato nigerrimi coloris. Et hoc in Indicis cereum aut corneum invenitur, etiam cireuli 4 albi : quædam in iis calestis arcus anhelatio est. Superfi- cies vero locustarum maris crustis rubentior. Jam mel- leæ, aut fæculentæ ( hoc enim nomen est vitio), impro- bantur : et si zona alba fundat se, non colligat. Simili modo, si ex alio colore in se admittat aliquid enormi- ter. Nihil enim in sua sede alieno interpellari placet. 551 déranger la régularité de quoi que ce soit. Il y a aussi des sardoinés d'Arménie, estimées, sauf que le cercle en est pâle. XXIV. Il faut traiter maintenant de l’onyx 1 même, à cause de son nom, partie de celui de Ja sardoine. Ce nom, attribué à un marbre de Car- manie, est devenu celui d’une pierre. Sudinès dit que l’onyx-pierrerie a une portion blanche semblable à un ongle humain, et de plus les cou- leurs de la chrysolithe, de la sarde et du jaspe. Suivant Zénothémis, l’onyx indien présente dif- férentes nuances , une couleur de feu, une teinte noire, une teinte cornée avec des veines blanches qui les cerclent comme une sorte d'œil, ou (109) des veines obliques qui lestraversent. Sotacus parle d’un onyx d'Arabie différent des autres : l’onyx indien a de petits feux entourés chacun d’une zone blanche ou de plusieurs, et présente une disposition différente de la sardoine indienne, qui a des points, tandis qu'ici ce sont des cercles. Au contraire, l’onyx d'Arabie est noir, avec des 2 zones blanches. Satyrus dit qu’il y a des onyx de l'Inde charnus, tenant en partie de l’escarboucle, en partie de la chrysolithe et de l’améthyste; il rejette toutes ces variétés. Suivant lui, le véritable onyx a des veines nombreuses et variées, avec des zones laiteuses ; toutes ces nuances, qui passent de l’une à l’autre, donnant une teinte qu’on ne peut décrire, et se fondant en un ensemble har- monieux et d’un aspect charmant. Ne différons pas non plus l’histoire de la sarde, dont le nom entre dans celui de la sardoine; mais préalable- ment traitons des pierres couleur de feu. XXV. (vrr.) Au premier rang est l’escarboucle, 1 ainsi nommée à cause de sa ressemblance avec le feu ; et néanmoins elle ne ressent point les at- Sunt et Armeniacæ , cætero probandæ, sed pallida zona. XXIV. Exponenda est et onychis ipsius natura, propter nominis societatem : hoc in gemmam transilit ex lapide Carmaniæ. Sudines dicit in gemma esse candorem unguis humani similitudine : item chrysolithi colorem, sardæ, et iaspidis. Zenothemis Indicam onychem plures habere va- rielates, igneam, nigram, corneam, cingentibus candidis venis oculi modo, intervenientibus quarumdam et obliquis venis. Sotacus et Arabicam onychem tradit : sed eam a cæteris distare, quod Indica igniculos habeat, albis cine gentibus zonis singulis, pluribusve, aliter quam in sar- donyche Indica. Illic enim momentum esse, hic cireulum, Arabicas onychas nigras inveniri candidis zonis. Satyrus 2 carnosas esse Indicas, parte carbunculi, parte chrysolithi, et amethysli, totumque id genus abdicat. Veram autem onychem plurimas variasque cum lacteis zonis habere ve- nas, ompium in transitu colore inenarrabili, et in unum redeunte concentum, suavitate grata. Nec sardæ natura differenda est, dividuæ ex eodem nomine : obiterque ar- dentium gemmarum indicanda, XXV.( vu.) Principatum babent carbunceuli, a simi- 1 litudine ignium appellati, quum ipsi non sentiant ignes, ob id a quibusdam acausti vocati. Horum genera, Indici, CES 592 teintes de la flamme, ce qui l’a faitappeler par quel- ques-uns acauste (110). On en distingue deux es- pèces: l’indienne et lagaramantique qu’onnomma aussi carthaginoise , à cause de l’opulence de la grande Carthage. On y joint l’éthiopique et l’a- labandique; celle-ci se trouve près d’Orthosie (v, 29, 6), ville de Carie (111), mais on la taille à Alabanda. De plus, chaque espèce se subdivise en escarboucles mâles, d’un éclat plus vif, et en es- carboueles femelles, d’un éclat plus faible. Parmi les escarboucles mâles, on en voit aussi qui ont un feu plus clair; d’autres l'ont plus sombre; d’autres brillent par une lumière étrangère, et au soleil sont plus étincelantes que les autres. 2 Les plus estimées sont les améthystizontes, c’est- à-dire celles dont les feux , à l'extrémité, tirent sur le violet de l’améthyste ; à la seconde place sont les escarboucles nommées sitites, qui bril- lent d’un éclat qui leur est naturel (112). Partout où on les trouve, c’est par la réverbération du soleil. Satyrus dit que les escarboucles de l’Inde pe sont pas nettes; qu’elles sont presque tou- jours sales, et toujours d’un éclat étiolé (113); que les Cthiopiques sont grasses, ne projet- tent ni ne répandent de lumière, mais brülent d’un feu concentré. D’après Callistrate, l'éclat d’une escarboucle posée à terre doit être blanc, avec un nuage aux extrémités, et rouge comme du feu quand on la tient en l'air; d’où le nom d’escarboucle blanche qu’on trouve dans beau- 3 coup d'auteurs. Les escarboucles indiennes, qui ont un éclat plus languissant et plus terne, se nomment lithizontes; Îes earthaginoises sont beaucoup plus petites ; dans l'Inde il y en a qui, creusées, tiennent jusqu’à un setier. D’après Ar- chélaüs , les escarboucles carthaginoises sont d’un aspect plus sombre; mais exposées à la lu- mière du feu ou du soleil, et présentées oblique- et Garamantici, quos et Carchedonios vocavere, propter opulentiam Carthaginis magnæ. Adjiciunt Æthiopicos et Alabandicos, in Orthosia Cariæ nascentes, sed qui perfi- ciantur Alabandis. Præterea in omni genere masculi ap- pellati acrius, at feminæ languidius refulgentes. In mas- culis quoque observant liquidioris alios flammæ , nigrioris alios, et quosdam ex alio lucidos, ac magis cæteris in sole 2 flagrantes. Optlimos vero amethystizontas, hoc est, quo- rum extremus igniculus in amethysti violam exeat : proximos illis, quos vocant sitilas, innato fulgore radian- tes. Inveniri autem ubicumque, maxime solis repercussu. Satyrus Indicos non esse claros dicit, ac plerumque sor- didos ac semper fulgoris retorridi : Æthiopicos pingues, lucemque non emittentes, aut fundentes, sed convoluto igne flagrare. Callistratus fulgorem carbunculi debere can- didum esse positi, extremo visu nubilantem : si attollatur, exardescentem : ob id a plerisque hunc carbunculum can- 2didum vocari, Qui languidius ac lividins ex Indicis lu- cent, lithizontas appellari. Carchedonios multo minores esse : Indicos eliam in sextarii unius mensuram cCavari. Archelaus, Carchedonios nigrioris aspectus esse, sed et EP PLINE. ment, elles rayonnent plus que les autres ; à l’om- bre(114), dans les maisons, elles paraissent pour- pres ; en plein air, couleur de flamme ; aux rayons du soleil, scintillantes; quand on cachète avec ces escarboucles, la cire se fond, même à l’om- bre. Plusieurs auteurs ont écrit que les escar- boucles indiennes sont plus blanches que les car- thaginoises, et que, au contraire de celles-ci, l'éclat en diminue quand on les incline; qu’en outre, dans les escarboucles mâles de Carthage, à l’intérieur, brillent des points lumineux comme des étoiles, tandis que les femelles jettent au de- hors tout leur éclat ; que les escarboucles d’Ala- banda sont plus sombres que les autres, et rabo- teuses. Les environs de Milet(115) et la Thrace en fournissent de même couleur que les alabandi- ques , et que le feu n’altère aucunement. D’après Théophraste (De lapid., p.7),on en trouve aussi à Orchomène d’Arcadie et à Chios ; celles d'Or- chomène sont plus sombres, et on en fait des miroirs ; celles de Trézène sont de diverses cou- leurs, et parsemées de taches blanches; il y ena à Corinthe, mais (116) celles-ci sont plus pâles et tirent sur le blanc ; il en vient aussi par Marseille. Bocchus a écrit qu’on en trouvait de fossiles dans le territoire d’Olisipon, et qu’on lesextrayait avec grand labeur , le terrain étant argileux et brûlé par le soleil. XX VI. Rien de plus difficile que de distinguer les différentes sortes d’escarboucles, tant l’art des lapidaires peut en dénaturer les nuances en les forçant à réfléter les couleurs des montures. Ondit(117)qu’il est possible de donner du brillant aux escarboucles qui en manquent, en les faisant macérer pendant quatorze jours dans du vinaigre, et que le brillant ainsi acquis dure quatorze mois. On contrefait parfaitement les escarboucles avec le verre, mais on reconnaît la tromperie avec la 4 igne, vel sole, et inclinatione acrius, quam cæteros, ex- citari. Eosdem obumbrante Lecto purpureos videri, sub cælo flammeos, contra radios solis et scintillare : ceras signantibus his liquescere, quamvis in opaco. Multi In- dicos Carchedoniis candidiores esse, et e diverso inclina- tione hebetari scripsere : etiamnum in Carchedoniis ma- ribus stellas intus ardere, feminas fulgorem universum fundere extra se. Alabandicos eæteris nigriores esse sca- 4 brosque. Et circa Miletum nascuntur et in Thracia coloris ejusdem, ignem minime sentientes. Theophrastus auctor est, et in Orchomeno Arcadiæ inveniri, et in Chio. Illog nigriores, e quibus et specula fieri. Esse et Træzenios va- rios intervenientibus maculis albis : item Corinthios, sed pallidiores, et candidos ; a Massilia quoque importari. Boc- chus et in Olisiponensi erui scripsit, magno labore, ob- argillam soli adusti. XX VI. Nec est aliud difficilius, quam discernere hæc à genera : lanta est in eis occasio artis, subditis per quæ translucere cogantur. Aiunt hebetiores in aceto maceratos quatuordecim diebus nitescere, totidem mensibus durante fulgore. Adulterantur vitro simillime : sed cote dcpre- LIVRE XXXVII. pierre à aiguiser, comme pour toutes les pierre- ries artificielles. En effet, les pierres artificielles sont plus tendres, fragiles , ont à l’intérieur une sorte de limaille, et sont moins pesantes. Quel- quefois aussi elles offrent de petites bulles qui brillent comme l’argent, 1 XXVII. On trouve dans la Thesprotie une pierre fossile nommée anthracitis, et semblable au charbon. Ceux qui ont écrit qu’on en rencon- trait aussi dans la Ligurie se sont trompés, je pense, à moins qu'il n’y en eût peut-être de leur temps. On dit qu’il en est d'entourées d’une veine planche, et dont la couleur est de feu comme celle des pierres décrites plus haut. Chose singu- lière! jetées dans le feu, elles s’éteignent et pa- raissent mortes; au contraire, arrosées d’eau, elles deviennent flamboyantes. 1 XXVIII. Il faut rapprocher de l’anthracitis le sandarésus, dit par quelques-uns garamantités. On en trouve dans l'Inde en un lieu nommé San: darésus ; on en trouve aussi dans l’Arabie méridio- nale. Ce qui le recommande surtout , c’est qu'un feu intérieur (118), pour ainsi dire placé derrière une substance transparente, brille d'étoiles qui semblent des gouttes d’or ; étoiles qui doivent toujours partir du dedans, jamais de la surface. De plus, des idées religieuses sont attachées à cette pierre, à canse du rapport (119) qu’ellea avec les astres ; en effet, elle est constellée, et offre à peu près le nombre et la disposition des Hyades ; c'est pourquoi les Chaldéensl'emploient dans leurs 2 cérémonies. lei aussi les mâles se distinguent par une teinte foncée et vigoureuse qui se communi- que aux objets mis auprès. On dit même que ceux de l’Inde font mal à la vue. Le feu des sandarésus femelles est plus doux, brillant (120) plutôt que flamboyant. Il en est qui préfèrent le sandarésus benduntur, sicut aliæ gemmæ factitiæ : mollior euim ma- teria, et fragilis : et centrosa scobe deprehenduntur, et pondere, quod minus est vitreis : aliquando et pustulis argenti modo relucentibus. 1 XXVII. Est et anthracitis appellata in Thesprotia fos- silis, carbonibus similis. Falsum arbitror, quod et in Li- guria nasci tradiderunt, nisi forte tunc nascebantur. Esse in iis et præcinctæ candida vena traduntur : harum igueus color, ut superiorum, est : peculiare quidem, quod jac- tatæ in ignem velut intermortuæ exstinguuntur, contra aquis perfusæ exardescunt. 1 XXVIIL. Coguata est huic sandaresus, quam aliqui Ga- ramantiten vocant : nascitur in India, loco ejusdem no- minis. Gignilur et in Arabia ad meridiem versa. Com- mendatio summa, quod velut in translucido ignis obtentus stellantibus fulget intus aureis guttis, semper in corpore, numquam in cute. Accedit religio narrata, a siderum co- gnatione, quoniam fere steHarum Hyadum et numero, et dispositione stellantur, ob id Chaldæis in cærimoniis ha- 2 bitæ. Et hic mares austeritas distinguit, quodam vigore apposila tingens. Indicæ quidem etiam hebetare visus dicuntur. Blandior feminis flamma : allucens magis, distingue aussi d’autres variétés (1 24) : 5538 de l'Arabie à celui de l'Inde, et qui le disent ressemblant à une chrysolithe enfumée. Ismé- nias prétend que le sandarésus est trop tendre pour être poli, et qu’à cause de cela il se vend cher (121); des auteurs le nomment sandarica. Le point sur lequel tous sont d'accord, c’est que plus le nombre des étoiles y est grand , plus cette pierre a de prix. La ressemblance du nom fait 2 qu'on la confond parfois avec le sandasel, appelé par Nicandre sandaréséon, et par d’autres sanda- réson. Quelques-uns, qui conservent son nom au sandarésus, appellent le sandasel sandastron ; suivant eux, on trouve le sandastron aussi dans l'Inde; il porte le nom de la localité qui le four- nit; il a la couleur de la pomme ou de l'huile verte, et personne n’en fait cas. XXIX. On range encore parmi les pierres ar- 1 dentes la lychnis, ainsi dénommée parce que c’est surtout (122) à la lueur des lampes qu'elle est agréable. Elle se trouve aux environs d'Orthosie, dans toute la Carie et dans les localités voisines ; mais la plus estimée vient de l’Inde. Quelques- ups ont nommé escarbouele moins vive la Iychnis quiest au second rang, et qui ressemble aux fleurs dites de Jupiter (123) (xxr, 33, 1, et 39,1). On une a le rayonnement de la pourpre, une autre celui de l’é- carlate. Je trouve aussi que cette pierre, échauf- fée par le soleil ou par le frottement des doigts, attire les pailles et les filaments (125) de papier. XXX. La pierre carthaginoise (126) exerce, dit- on, la même action ; cependant elle est de beau- coup inférieure aux précédentes. On la trouve chez les Nasamons, dans les montagnes ; elle pro- vient, suivant les habitants, d’une pluie divine. On la découvre au clair de lune, surtout quand l’astre est dans son plein. Carthage en était jadis LES quam accendens. Sunt qui præferant Arabicas Indicis, fu midoque chrysolitho illas similes dicant. Ismenias vero negat poliri sandareson, propter teneritatem : et ob id magno venire. Sunt qui sandaricas vocent. Inter omnes constat, quantum numero stellarum accedat, tantum et prelio accedere. Affert errorem aliquando similitudo no- minis, sandasel, quod Nicander sandareseon vocat, alii sandareson, Quidam vero hanc sandastron, illam sanda- resum : in India nascentem illam quoque, et loci nomen custodientem : mali colore, aut olei viridis, omnibus im- probatam. XXIX. Ex eodem genere ardentium, lychnis appellata a lucernarum accensu, tum præcipuæ graliæ. Nascilur circa Orthosiam, totaque Caria, ac vicinis locis : sed probatissima in Indis. Quidam remissiorem carbunculum esse dixerunt secundam bonitate, quæ similis esset Jovis appellatis flori- bus. Et alias invenio differentias : unam quæ purpura ra- diat : alteram quæ cocco : a sole excalfactas, aut digitorum attritu, paleas, et chartarum fila ad se rapere. XXX. Hoc idem et Carchedonia facere dicitur, quan- { quam multo vilior prædictis. Nascitur apud Nasamonas in monlibus, ut incolæ putaut, imbre divino. Invenitur ad es 554 le dépôt. Archélaüs dit qu'il en vient aussi en Egypte, aux environs de Thèbes, et qu’elles sont fragiles, veinées, et semblables à des charbons qui s’éteignent. Je trouve dans les auteurs qu’au- trefois on employait cette pierre et la lychnitis à faire des vases à boire. Au reste, toutes les pierres ardentes opposent une résistance extrême à la gravure, et, servant de cachet, emportent une partie de la cire. 1 XXXI. Aucontraire,lasardese grave etcachète très-bien (127), la sarde, dont le nom fait partie de celui de la sardoine. Cette pierre est commune. On la trouva d’abord auprès de Sardes ; mais les plus estimées viennent des environs de Babylone, où, en entamant (128) certaines carrières, on les ren- contre adhérentes à la roche, en forme de cœur. On dit que cette production fossile s’est épuisée en Perse ; mais plusieurs autres lieux en fournissent, par exemple Paros et Assos. L’Indea trois espèces desardes : une rouge, une seconde qu'on nomme pione à cause de son aspect gras (129), une troi- sième sous laquelle on met des feuilles d'argent. 2 Les sardesindiennessont transparentes; les arabi- ques sont plus opaques. On en trouve aussi autour de Leucade d’Épire eten Égypte, qu’on garnit en dessous de feuilles d’or. Parmi ces sardes, les mâles ont un éclat plus vif; celui des femelles est plus faible et plus mat. Anciennement aucune pierre n’était plus en usage : du moins est-ce de celle-là qu’on fait parade dans les comédies de Ménandre et de Philémon. De toutes les pierres transparentes (130), c’est celle qui, mouillée, se ternit le plus lentement ; mais de tous les liquides l'huile agit le plus sur elles. On fait peu de cas des sardes couleur de miel, et encore moins des sardes couleur de poterie. repercussum lunæ, maxime plenæ. Carthaginem quondam déportabatur. Archelaus et in Ægypto circa Thebas nasci tradit, fragiles, venosas , morientibus carbonibus similes. Potoria vasa et ex hoc lapide, et ex lychnite factitata in- venio. Omnia autem hæc genera scalpturæ contumaciter resistunt, partemque ceræ in signo tenent. 14 XXXL E diverso ad hæc sarda utilissima, quæ nomen cum sardonyche communicavit. Ipsa gemma vulgaris:, et primum Sardibus reperta, sed laudalissima cirea Baby- lona, quum lapicidinæ quædam appellantur, hærens in saxo cordis modo. Hoc metallum apud Persas defecisse traditur. Sed inveniuntur compluribus aliis locis, sicut in Paro, et Asso. In India trium generum : rubræ, et quas pionas vocant a pinguitudine : tertium, quod argenteis 2 bracteis sublinitur. Indicæ perlacent : crassiores sunt Ara- bicæ., Inveniuntur et circa Leucada Epiri, et in Ægyplo, quæ bractea aurea sublinuntur. Et in his autem mares excitatius fulgent : feminæ pigriores sunt , el crassius ni- tent. Nec fuit alia gemma apud antiquos usu frequentior. Häc certe apud Menandrum et Philemonem fabulæ su- perbiunt. Nec ullæ translucentium tardius suffusæ hu- more hebetantur, oleoque magis, quam alio liquore. Dam- nantur ex iis melleæ, et validius testaceæ. PLINE. XXXII. (vur.) La topaze est encore aujour- 4 d’hui en très-grande estime, à cause de son beau vert;et même, au moment de la découverte, on la préféra à toutes les autres pierres. Il arriva (131) que des pirates trogodytes abordèrent dans une île d'Arabie appelée Cytis (vr, 34, 2), après avoir souffert de la faim et de la tempête; et, arrachant des herbes et des racines, Îls mirent à découvert des topazes : tel est le sentiment d’Archélaüs. Juba prétend que l’île Topaze (vi, 34, 1) est dans la mer Rouge, à un jour de navigation du conti- nent; que, entourée de brouillards etisouvent cherchée par les navigateurs, elle a pris de cette circonstance le nom qu’elle porte; qu’en effet topazin signifie chercher, en langue trogodyte ; que de là Philémon, préfet du roi, en fit venir 2 pour la première fois, et les donna à la reine Bé- rénice, mère de Ptolémée IL, et (132) qu’elles plu- rent beaucoup à cette princesse ; qu’ensuite on fit avec cette pierre , à Arsinoé, femme de Ptolémée Philadelphe, une statue de quatre coudées, qui fut consacrée dans le temple appelé temple d’Or. D’après les auteurs les plus modernes, on trouve aussi des topazes auprès d’Alabastrum en Thé— baïde. Ils en distinguent deux espèces, la prasoïde et la chrysoptère, qui ressemble à la chrysoprase; en effet, toutes des topazes tirent sur la couleur du suc de porreau. La topaze est la plus grosse des pierres précieuses; c’est la seule aussi qui cède à l’action de la lime. On polit les autres avec la pierre de Naxos (xxxvi, 10) et la pierre à ai- guiser. La topaze s’use même à porter. XXXIII. Après elle parlons d’une pierre plus 1 semblable par l’apparence que par le prix, la callaïs, qui est d’un vert pâle. Elle se trouve en arrière de l'Inde, chez les Phycares, habitants 3 XXXII. ( vur. ) Egregia etiamnunc topazio gloria est, suo virenti genere, et quum reperta est, prælatæ omni- bus. Accidit in Arabiæ insula, quæ Cytis vocatur, in quam devenerant Trogodytæ prædones fame et tempestate fessi, ut, quum herbas radicesque effoderent, eruerent topa- zion. Hæc Archelai sententia est. Juba Topazon insulam, in Rubro mari a continente diei navigatione abesse tradit, nebulosam, et ideo quæsitam sæpe navigantibus, ex ea causa nomen accepisse. Topazin enim Trogodytarum lin- gua significationem habere quærendi. Ex hac primum 2 importatam Berenicæ reginæ, quæ fuit mater sequentis Ptolemæi, a Philemone præfecto regis, mire placuisse : et inde factam statuam Arsinoæ Ptolemæi Philadelphi uxori, quatuor eubitorum, sacratam in delubro, quod Aureum cognominabatur. Recentissimi auctores et circa Thebaidis Alabastrum oppidum nasci dicunt : et duo ejus genera fa- ciunt, prasoidem atque chrysopteron, similem chryso-, praso. Ejus enim tota similitudo ad porri succum dirigitur.: Est autem amplissima gemmarum. Eadem sola nobilium limam sentit : cæteræ Naxio et cotibus poliuntur. Hæc et usu atteritur. + XXXII. Comitatur eam similitudine propior, quam auc- 1 toritate , callais, e viridi pollens. Nascitur pos: aversa In- LIVRE XXX VII. 555 du Caucase, chez les Saces et les Dahes. Elle est d’une grosseur remarquable, mais pleine de trous et de saletés. Celle de Carmanieest beaucoup plus nette et plus belle. Dans les deux contrées, elle se rencontre sur des rochers inaccessibles et glacés ; elle y fait saillie comme un œil, et n’y tient que faiblement, paraissant plutôt apposée qu'adhé- rente à la roche. Des hommes habitués au cheval et mauvais piétons ne se soucient pas de gravir 2 jusque-là ; d’ailleurs le danger les effraye. C’est pourquoi ils attaquent la callaïs de loin, à coups de fronde, et la font tomber avec la mousse qui l'entoure. C’est le tribut qu’ils payent, c’est (133) l’ornement qu’ils se plaisent le plus à porter au cou et aux doigts; c’est leur fortune, c’est leur gloire ; et ils se vantent de toutes les pierres qu'ils ont abattues depuis leur enfance. Mais en cela le succès est variable : quelques-uns, du premier coup, en font tomber de très-belles, et plusieurs vieillissent (134) sans en abattre une seule. Telle est la chasse de la callaïs. La taille donne la forme à ces pierres ; du reste, elles se cassent aisément. 3 Les plus estimées (135) ont la couleur de l’éme-, raude ; cela montre néanmoins que ce qui plaît en elles leur est étranger. L’or dans lequel on les en- châsse lesrelève, et il n’est pas de pierre à laquelle ce métal aille mieux. Les plus belles callais per- dent leur couleur si on laisse tomber dessus de l'huile , des essences ou du vin pur; les moins belles la conservent mieux. Il n’est point de pierre plus aisée à contrefaire à l’aide du verre. Des au- teurs disent qu’on en trouve en Arabie, dans le nid de l’oiseau nommé mélancoryphe. 1 XXXIV. Il y a plusieurs autres sortes de pier- res vertes. La prase appartient aux pierres com- munes. De la prase ordinaire se distingue une diæ, apud incolas Caucasi montis Phycaros, apud Sacas et Dahas, amplitudine conspicua, sed fistulosa ac sordium plena. Sincerior mullo præstantiorque in Carmania. Utro- bique autem in rupibus inviis et gelidis, oculi figura extu- berans, leviterque adhærens, nec ut agnata petris, sed ut apposita. Quamobrem scandere ad eam pigritia pedum 2 equestres populos tædet, simul et periculum terret. Ergo fundis e longinquo incessunt, et cum toto musco excu- tiunt. Hoc vectigal, hoc gestamen in cervice ac digilis gratissimum. Hic census, hæc gloria a pueritia dejectorum numerum prædicantium, in quo varia fortuna. Quidam ictu primo cepere præclaras, multi ad senectam nullas. Et venatus quidem callaidis talis. Sectura formantur, alias 3 fragiles. Optimis color smaragdi : ut tamen appareal, alienum esse quod placeat, Inclusæ decorantur auro, au- rumque nullæ magis decent. Quæ sunt earum pulchriores, oleo, unguento, et mero colorem deperdunt. Viliores constantius repræsentant : neque est imitabilior alia men- dacio vitri. Sunt qui in Arabia inveniri eas dicant in ni- dis avium, quas melancoryphos vocant. 4 XXXIV. Viridantium et alia plura sunt genera. Vilioris est turbæ prasius : cujus alterum genus sanguineis punetis abhorret : tertium est virgulis tribus distinctum candidis. seconde espèce marquée de points sanguinolents, et une troisième portant trois raies blanches. A toutes ces espèces on préfère la chrysoprase, qui, elle aussi, a la couleur du suc de poireau, mais dent la nuance va un peu de la topaze à l'or : la grosseur en est telle, qu’on en fait même des coupes , et très-souvent (136) des cylindres. XXXV. L'Inde, qui produit ces pierres, produit 1 aussi le nilion. Celui-ci a un éclat terne, fugace, et, quand on y fixe les veux, trompeur. Sudines dit qu’on en trouve aussi dans le Syvérus, rivière de l’Attique. La couleur en est celle d’une topaze enfumée, ou quelquefois d’une topaze couleur de miel. D'après Juba, l'Ethiopie en produit sur les rives du fleuve que nous nommoos Nil ; et de là viendrait le nom qu'il porte. XXXVI. La molochite n’est pas transparente; 1 elle est d’un vert plus foncé et plus mat que l’é- meraude; le nom lui vient de la mauve, dont elle a la couleur. Elle est bonne pour faire des cachets; et elle est douée d’une vertu médicale naturelle qui la rend propre à préserver les en- fants des dangers qui les menacent (137). On la trouve en Arabie. XXXVII. Le jaspe est vert, et souvent dia- phane. Quoique le cédant à plusieurs pierreries, il a conservé la renommée qu’il avait dans l’an- tiquité. Plusieurs contrées produisent le jaspe : l'Inde, un jaspe semblable à l’émeraude; l'ile de Chypre, un jaspe dur et d’un glauque mat; la Perse, un jaspe bleu de ciel, et qu'on appelle pour cette raison aérizuse; tel est aussi le jaspe caspien. Le jaspe est bleu sur les rives du Ther- modon (138); pourpre en Phrygie; d’un pourpre bleu, triste et sans rayonnement, en Cappadoce. Amisos en fournit un semblable au jaspe indien. ? CS Præfertur his chrysoprasius, porri succum et ipsa refe- rens, sed hæc paulum declinans a topazio in aurum. Huic et amplitudo ea est, ut cymbia etiam ex ea fiant : cylindri quidem creberrimi. XXXV. India et has generat, et nilion, fulgore hebeli 1 ac brevi, et quum intueare, fallaci. Sudines dicit et in Syvero Alticæ flumine nasci. Est autem color fumidæ to- pazii, aut aliquando melleæ. Juba in Æthiopia gigni tradit, in littoribus amnis, quem Nilum vocamus, et inde nomen trahere. XXXVI. Non translucet molochites, spissius virens, et 1 crassius quam smaragdus, a colore malvæ nomine ac- cepto, reddendis laudata signis, et infantium ceustodia, quodam innato contra pericula ipsorum medicamine. Nas- citur in Arabia. XXXVIIL Viret, et sæpe translucet iaspis, etiamsi victa a multis, antiquitatis tamen gloriam retinens. Plu- rimæ ferunt eam gentes : smaragdo similem Indi: Cypros duram glaucoque pingui : Persæ aeri similem : ob id voca- tur aerizusa. Talis et Caspia est: cærulea , circa Thermo- dontem amnem : in Phrygia, purpurea ; in Cappadocia, ex purpura cærulea, tristis atque non refulgens. Amisos Indicæ 2 similem mittit, Calchedon turbidam. Sed minus refert na- _ 556 Celui de Chalcédoine est trouble. Mais il vaut mieux distinguer les qualités que les provenances. Le premier est celui qui a quelque chose (139) de la pourpre; le second, de la rose ; le troisième, de l’émeraude. Les Grecs ont donné à chacunede ces espèces des noms appropriés. Le quatrième est nommé par eux Borée ; il ressemble au matin d'un jour d'automne, et c’est celui qu’on nomme aéri- zuse. On trouve aussi un jaspe qui ressemble à la sarde, et un autre qui imite la couleur de la vio- lette. Les autres espèces ne sont pas moins nom- breuses, mais toutes sont ou trop bleues (140), ou semblables au cristal, ou ayant la couleur des 3 sébestes (xv, 12). Il y a encore le jaspe térébin- thacé ; dénomination impropre, je pense, car ce jaspe est comme composé de plusieurs autres jas- pes. Les plus belles de ces pierresse portent (141) dans un chaton ouvert, dont l'or n’embrasse que les bords de la pierre. On regarde comme des défauts un éclat de peu de durée, un éclat visible de loin, le grain de sel , et toutes les dé- fectuosités communes aux autres pierres (XXXVI1, 18). On fait de faux jaspes avec du verre; on les reconnaît à ce qu'ils jettent leurs feux au loin, au lieu de les concentrer en eux-mêmes. La pierre appelée sphragis ne diffère pas du jaspe; elle n’ap- partient au domaine commun des pierreries que parce qu’elle est très-bonne pour faire des ca- 4 chets. (1x.) Tout l'Orient, dit-on, porte les jaspes en amulettes (142). Parmi les jaspes, la variété qui ressemble à l'émeraude est souvent coupée transversalement au milieu par une ligne blan- che : on la nomme grammatias; celle qui offre plusieurs lignes, polygrammos. Je ne manquerai pas (143) designa!er en passant les mensonges des mages, qui prétendent que cette pierre est avan- tageuse à ceux qui ont des harangues à faire. Il tiones, quam bonitates, distinguere. Optima ergo, quæ purpuræ aliquid habet : secunda, quæ rosæ : tertia, quæ smaragdi. Singulis autem Græci nomina ex argumento de- dere. Quarta apud eos vocatur Borea, cælo autumnali ma- tutino similis : et hæc erit illa, quæ vocatur aerizusa. Si- milis est et sardæ, imitata et violas. Non minus multæ species reliquæ , sed omnes in vitium cæruleæ, aul crys- 3 tallo similes, aut myxis. Item terebinthizusa , improprio, ut arbitror, cognomine , velut e mullis ejusdem generis composila gemmis. Quamobrem præstantiores funda clu- duntur patentes, nec prælerquam margines auro amplec- tente. Vitium estet brevis in is nitor et longe splendens, et sal, et omnia quæ in cæteris. EL vitro adulterantur : quod manifestum fit, quum extra fulgorem spargunt, atque non in se continent. Nec diversæ, quas sphragidas vocant, pu- blico gemmarum dominioiis tantum dalo, quoniam oplime 4 signent. (1x.) Totus vero Oriens pro amulelo geslare eas tradilur. Quæ ex üis smaragdo similis est, sæpe transversa linea alba media præcingitur, et grammatias vocatur : quæ pluribus, polygrammos. Libet obiler vanilatem magicam hic quoque coarguere, quoniam hanc concionantibus uti- lem esse prodiderunt. Est et onychi juncta, quæ iasponyx PLINE. y a le jaspe joint à l'onyx , et nomme Jasponyx. Il y a le jaspe qui tient comme des nuages, et qui imite les flocons de neige ; le jaspe étoilé, à points rutilants ; le jaspe semblable au sel de Mé- gare (144) (xxxI, 41, 3), et le jaspe comme en- fumé qu’on nomme capnias. Nous avons vu un jaspe de quinze pouces de long, dont on fit une effigie de Néron portant cuirasse. XXXVIII. Nous consacrerons aussi un para- { graphe particulier au cyanos (pierre bleue), nom (145) qui a été appliqué tout à l’heure à un jaspe, à cause de sa couleur bleue. Le plus beau est le cyanos de Scythie , puis celui de Chypre, enfin celui d'Egypte. On l’imite très-bien avec le verre coloré ; et cette invention, Que à un roid’É- gypte, a été, à sa gloire, consignée dans les livres. Le cyanos se divise aussi en mâle et en femelle. Quelquefois il est parsemé d’une poussière dorée, mais autrement que le saphir (146). XXXIX. Le saphir (147), en effet, brille de1 points dorés. Il est bleu, rarement avec une teinte pourprée. Les plus beaux viennent de la Médie. .Aucune espèce n’est transparente. Au reste, cette pierre ne vaut rien pour la gravure, à raison de durillons cristallins qui s'y rencontrent. Les saphirs bleu de mer sont regardés comme mâles. XL. Faisons à la suite une autre catégorie 1 des pierres purpurines, et de celles dont la nuance dérive de la pourpre. Au premier rang sont les améthystes de l’Inde. Mais on en trouve aussi dans cette partie de l’Arabie qui est limitrophe de la Syrie et qu’on nomme Pétrée, dans la pe- tite Arménie, en Égypte, et en Galatie; celles de Thasos et de Chypre sont les moins pures et les moins estimées. Le nom qu'elles portent vient, dit-on, de ce que l'éclat qu’elles jettent, arrivant jusqu’à la limite de la couleur du vin, passe vocatur : et nubem complexa, et nives imitata. Est et stellata rutilis punctis : est et sali similis Megarico : et ve- luti fumo infecta, quæ capnias vocatur. Magnitudinem ias- pidis quindecim urnciarum vidimus : formatamque inde effigiem Neronis thoracatam. XXXVIIL. Reddetur et per se cyanos, accommodato À paulo aute et iaspidi nomine a colore cæruleo. Optima Seythica, dein Cypria, postremo Ægyptia. Adulteratur maxime tinctura , idque in gloriam regis Ægypti adscribi- tur, qui primus eam tinxit. Dividitur autem et hæc in mares feminasque. Inest ei aliquando et aureus pulvis, non qualis sapphiris. XXXIX. In üis enim aurum punctis collucet. Cæruleæ 1 sapphiri, rarumque ut cum purpura. Optimæ apud Medos : nusquam tamen perlucidæ. Præterea inutiles scalpturæ , intervenientibus crystallinis centris. Quæ sunt ex iis cyanei coloris , mares existimantur. XL, Alius ex hoc ordo purpureis dabitur, et abillis des- cendentibus. Principatum amethysti [ndicæ tenent.Sed in Arabiæ quoque parte, quæ finilima Syriæ Petræa vocalur, etin Armenia minore, et in Ægypto, et in Galatia reperiun- ur: sordidissimæ autem vilissimæque, in Thasoet Cypre. LL LIVRE XXXVII. au violet avant d'y atteindre, ou de ce qu'elles ont dans leur pourpre quelque chose qui n'est pas complétement flamboyant (148), mais qui va s’amortissant et tirant sur une nuance vineuse. 2 Toutes les améthystes sont d’un violet transpa- rent, et faciles à graver. Celles de l'Inde ont dans la perfection la nuance de la pourpre la plus riche, et les teinturiers en pourpre ne désirentque d’attraper cette belle nuance (1x, 62, 3). Elles répandent cette teinte d’une facon gracieuse et douce à la vue, et ne la :ancent pas aux yeux comme les escarboucles. Une variété approche de la couleur de l'hyacinthe ; les Indiens nom- ment sacon cette couleur, et sacondion cette améthyste. Une autre variété a une couleur plus claire (149), et se nomme sapénos; on la nomme aussi pharanitis, du nom du pays où on la trouve, 3 qui est limitrophe de l'Arabie. La quatrième va- riété est couleur de vin. La cinquième tire sur le cristal ; elle est presque blanche, la nuance pour- pre y manquant. On n'en fait pas de cas (150); car une belle améthyste doit avoir , regardée de bas en haut, un certain éclat purpurin, lége- rement nuancé de rose, avec un reflet d'escar- boucle. Quelques-uns nomment de préférence ces améthystes pædéros ; d’autres, antéros; beaucoup, paupière de Vénus. Les mages menteurs assu- rent que l’améthyste empêche l'ivresse, croyant sans doute que cela est bien en rapport avec l'apparence et la couleur de cette pierre; de là, 4 disent-ils, le nom qu’elle a. De plus, si on y inscrit les noms de la lune ct du soleil (151), et qu'on la porte suspendue au cou avec des poils de cynocéphale ou des plumes d’hirondelle, elle préserve des maléfices. Elle procure, de quelque facon qu'on la porte (152), un favorable ac- cès auprès des rois; elle détourne la grêle et les Causam nominis afferunt, quod usque ad vini colorem ac- cedeps, prius quam eum degustet, in violam desinat fulgor, aut sit quiddam in purpura illius non ex toto igneum, 2 sed in vini colorem deficiens. Perlucent autem omnes vio- laceo colore, scalpturis faciles : Indicæ absolutum felicis purpuræ colorem habent : ad hancque tingentium officinæ dirigunt vota. Fundunt autem eum aspectu leniter blan- dum : neque in oculos, ut carbunculi, vibrant. Alterum earura genus descendit ad hyacinthos. Hunc colorem Indi sacon vocant , talemque gemmam sacondion. Dilulior ex eodem et sapenos vocatur. Eadem et Pharanitis in conter- 3 mino Arabiæ, gentis nomine. Quartum genus colorem vini habet. Quintum ad viciniam crystalli descendit, albicante purpuræ defectu. Hocminime probatur, quando præcellens debeat esse in suspectu, velut ex carbunculo reiulgens quidam in purpura leviter roseus nitor. Tales aliqui malunt pæderotas vocari, ali anterotas, multi Veneris genam. Quod maxime videtur decere et species, et colos, eas gem- mas magornm vanitas resistere ebrietati promituit, et inde 4 appellatas. Præterea si lunæ nomen ac solis inscribatur in is, atque ita suspendantur collo e capillis cynocephali, vel plumis hirundinis resislere veneficiis. Jam vero quoquo 557 sauterelles , si on récite une prière qu'ils indi- quent. Quantaux émeraudes, ils leur ont attribué de semblables vertus, à la condition d'y graver des aigles ou des scarabées. Sans doute ce n'est pas sans un sentiment de mépris et de moquerie pour le genre humain qu’ils ont écrit de pareils contes. XLI. L’hyacinthe diffère beaucoup de l’amé- thyste; cependant elle en dérive pour la nuance. Ce qui fait la différence, c’est que l'éclat violacé, si vif dans l’améthyste, est atténué dans l’hyacin- the. Agréable au premier coup d'œil, il s’éva- nouit avant de satisfaire ; bien loin de rassasier les yeux, il les atteint à peine, et il pâlit plus rapidement que la fleur de même nom. XLIT. L’Ethiopie, qui produit les hyacinthes, 1 produit aussi les chrysolithes, transparentes et à éclat doré ; mais on préfère celles de l'Inde, et, pourvu qu’elles ne soient pas de diverses nuances, celles de Tibara. Les plus mauvaises sont celles d'Arabie, car elles sont troubles, marbrées ; l'éclat en est interrompu (153) par des taches nuageu- ses, et même celles qui se trouvent être limpides semblent remplies de leur propre limaille. Les meilleures sont celles qui, mises auprès de l'or, lui donnent une teinte blanchâtre et une cer- taine nuance d'argent. On enchâsse les belles dans des chatons à jour; quant aux autres, on met une feuille delaiton par-dessous (154). Toute- fois ces pierres ont cessé d’être employées comme pierreries. X LIT. On donne le nom de chrysélectre à une 1 certaine pierre (155) tirant sur la couleur de l'é- lectrum, mais qui n’est agréable que le matin (xxxvi1, 76, 1). On reconnaît les chrysélectres du Pont à leur légèreté. Quelques-unes sont dures et rousses, d’autres tendres et sales. Bocchus as- — modo adesse reges adituris. Grandinem avertere, et locus- tas, precatione addita, quam demonstrant. Nam smarag- dis quoque similia promisere , si aquilæ scalperentur, aut scarabæi : quæ quidem scripsisse eos non sine contemtu et irrisu generis humani arbitror. XLI. Multum ab ea distat hyacinthos, lamen e vicino descendens. Differentia hæc, quad ille emicans in ame- thysto fulgor violaceus, dilutus est in hyacintho. Primo quoque aspectu gratus, evanescit antequam satiet , adeo- que non implet oculos, ut pæne non atlingat, marcescens celerius nominis sui flore. XLII, Hyacinthos Æthiopia mitlit, et chrysolithos, au- 1 reo fulgore translucentes. Præferuntur iis Indicæ, et si variæ non sint, Tibaranæ. Deterrimæ autem Arabicæ, quoniam turbidæ sunt et variæ, et fulgoris interpellati nu- bilo macularum, etiam quæ limpidæ contigere, veluti scobe sua refertæ. Oplimæ vero sunt, quæ in collatione aurum albicare quadam argenti facie cogunt. Funda inclu- duntur perspicuæ. Cæteris subjicitur orichalcum. Tametsi exiere jam de gemmarum usu. XLIIL. Appellantur aliquæ et chryselectri, in colorem 1 electri declinantes, matulino lantum aspectu jucundæ, — 558 sure qu’on en a trouvé en Espagne aussi, dans le lieu où il dit qu’on a rencontré du cristal fossile ‘(xxxvn, 9), en creusant des puits jusqu’au ni- veau de l’eau. Il ajoute avoir vu une chrysolithe du poids de äouze livres. XLIV. Il existe des leucochryses; une veine blanche les traverse. Il y a la variété capnias, la variété semblable au verre et ayant un reflet de safran. On les imite avec le verre (156), au point que l'œil ne peut les distinguer ; mais le toucher découvre la fraude : les fausses ne sont pas aussi froides que les vraies. XLV. Au même genre appartiennent les mé- lichryses, ainsi nommées parce qu’il semble qu'un miel pur passe à travers un or diaphane. Elles vien- nent de l'Inde. Quoique dures, elles sont fragiles, ‘et non sans mérite (157). L'Inde aussi produit le xuthos, qui n’y est recherché que par le peuple. XLVI. A la tête des pierres blanches est le pædéros; toutefois on peut demander à quelle couleur (158) il appartient. Le nom (xxxvir, 22 et 40) en a-été tant de fois donné à de belles pierre- ries, qu’il est devenu, par privilége, synonyme de beauté. Il y a toutefois une sorte de pædéros qui mérite spécialement un si beau nom; car il réunit la transparence du cristal, le vert particulier de l'air, eten même temps la pourpre et un certain re- flet de vin doré (159), reflet qui se montre à l’œil toujours le dernier, mais toujours entouré d’une couronne de pourpre. Ce pædéros paraît pénétré et de chacune de ces nuances isolément, et de 2 toutes à la fois. Nulle pierre n’a une plus belle eau ; nulle ne captive plus agréablement et plus doucement les yeux. Le pædéros le plus recher- ché vient de l’Inde , où on l’appelle sagénon ; au second rang est celui d'Égypte, qui se nomme Ponticas deprehendit levitas. Quædam in iis duræ sunt rufæque, quædam molles et sordidæ. Bocchus auctor est, et in Hispania repertas, quo in loco crystallum dicit ad libramentum aquæ puteis depressis erutam , chrysolithon xu pondo a se visam. XLIV. Fiuntet leucochrysi, interveniente candida vena. Sunt in hoc genere capniæ. Sunt et vitreis similes , ve- luti croco refulgentes. Vitro adulterantur, ut visu dis- cerni non possint, tactus deprehendit, tepidior in vi- treis. XLV. In eodem genere sunt melichrysi, qui veluti per aurum sincero melle translucent. Has India mittit, quan- quam in duritia fragiles, non ingralas. Eadem et xuthon parit, plebeiam sibi gemmam. XLVI. Candidarum dux est pæderos: quanquam potest quæri, in quo colore numerari debeat, toties jactati per alienas pulchritudines nominis : adeo ut decoris præroga- tiva in vocabulo facta sit. Est et suum genus exspectatione tanta dignum. Coeunt quippe intus translucida crystallus, viridis suo modo aer, simulque purpura, et quidam vini an- rei nitor, semper extremus in visu, sed semper purpura Co- rouatus : madere videtur et singulis his et pariter omni- 2 bus. Nec gemmarum ulla est liquidior, captis jucunda —_———__———————2 PLINE. syénite; au troisième rang est celui d’Arabie, mais il est raboteux. Celui du Pont et celui de l'Asie ont le rayonnement plus tendre ; la sub- stance même est plus tendre dans ceux de la Ga- latie, de la Thrace et de Chypre. Les défauts pour les pædéros sont d’avoir peu de vivacité, ou d'être troublés par des couleurs étrangères, et de plus les défauts communs à toutes les pierres (XxXVII, 18). cé XLVII. Le second rang des pierres blanchesest t à l’astérie, ce qu’elle doit à une propriété naturelle: elle tient renfermée en elle-même une certaine lumière, comme dans une prunelle. Cette lumière pour ainsi dire mobile à l’intérieur, elle la trans- met suivant les degrés d’inclinaison , tantôt par un point, tantôt par un autre. Opposée au soleil, elle darde des rayons blancs, à la facon d’une étoile (160); de là le nom qu'on lui a donné. Elle est difficile à graver. On préfère celle de la Car- manie à celle de l’Inde. XLVIIT. La pierre nommée astrion (161) est 1 également blanche, ressemblant au cristal; on la trouve dans l’Inde et sur les côtes de la Pallène. Au centre brille comme une étoile, dont la lumière ressemble à celle de la lune dans son plein. Quel- ques-uns attribuent le nom qu’elle porte à ce que mise à l’opposite des astres elle se saisit de leur lumière et la renvoie. Ces auteurs ajoutent que la plus belle est celle de la Carmanie, et que celle-là est sans défaut; qu’on nomme céraunie (162) une variété inférieure, et que la moins estimée res- semble à la lumiere d’une lampe. XLIX. On vante encore l’astroïtès ; et ceux t qui s'occupent des arts magiques assurent que Zoroastre en a célébré les vertus merveilleuses dans la magie. » suavitate oculis. Laudatissima est in Indis, apud quos sa- genon vocatur. Proxima apud Ægyptios, ubi Syenites. Tertia in Arabia, verum scabra. Mollius radiat Pontica et Asialica. Ipsæ vero molliores sunt Galatica, et Thracia, et Cypria. Vilia earum languor, aut alienis turbari coloribus, et quæ cæterarum. XLVII. Proxima candicantium est asteria, principatum 1 habens proprietale naturæ, quod inclusam lucem pu- pillæ modo quamdam continet, ac transfundit cum incli- patione, velut intus ambulantem ex alio atque alio loco reddeus, eademque contraria soli regerens candicautes ra- dios in modum stellæ, unde nomen invenit, difficilis ad cælandum. Indicæ præfertur in Carmania nala. XLVIHII. Similiter candida est, quæ vocalur astrion, crystallo propinqua, in India nascens, et in Pallenes litto- ribus : intus a centro ceu stella lucet fulgore lunæ plenæ. Quidam causam nominis reddunt, quod astris opposita fulgorem rapiat, ac regerat. Optimam in Carmania gigni, nullique obnoxiam vitio. Cerauniam eam vocari , quæ sit deterior. Pessimam lucernarum lumini similem. XLIX. Celebrant et astroitem, mirasque laudes ejus t in magicis artibus Zoroastrem cecinisse , qui circa eas di: ligentes sunt, produnt. LIVRE XXXVII. 1 L. Sudinès dit que l’astrobole ressemble à des yeux de poisson, et qu’au soleil il a un rayonne- ment blanc. . 1 LI. Au nombre des pierres blanches est encore la pierre nommée céraunie, qui absorbe la lumière des astres. Elle est cristalline, d’un reflet bleu, et se trouve en Carmanie. Zénothémis avoue qu’elle est blanche; mais il dit qu’elle a à l’intérieur une étoile qui va de côté et d’autre. Suivant lui, il y a des céraunies de peu d'éclat (163), dans lesquelles on fait naître cette étoile par une macération de quelques jours dans le nitre et le vinaigre , étoile qui s'éteint au bout d'autant de mois que la macé- ration a duré de jours. Sotacus distingue deux au- tres variétés de céraunies, une noire et une rouge. 11 dit qu’elles ressemblent à des haches ; que parmi ces pierres (164) celles qui sont noires et rondes sontsacrées ; que par leur moyen on prend les villes et les flottes, et qu’on les nommes bétules ; mais qu’on nomme céraunies celles qui sont longues. On prétend qu’il y a encore une autre espèce de cérau- nie extrêmement rare, et recherchée par les ma- ges pour leurs opérations (165), attendu qu'elle ne se trouve que dans un lieu frappé de la foudre. 1 LII. Dans ces auteurs, après la céraunie c’est la pierre nommée iris qui a le plus de renom. On la trouve fossile dans une certaine île de la mer Rouge, qui est à soixante mille pas de la ville de Bérénice. Elle est en partie cristal. Aussi quel- ques-uns ont-ils dit qu’elle était la racine du cris- tal. Ce n’est pas sans raison qu’on la nomme iris : frappée des rayons du soleil, dans un lieu couvert, elle projette sur la muraille voisine toutes les ap- parences, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, chan- geant continuellement de teintes, et excitant l'ad- miration par cette grande variété. IL est certain 1 L.Astrobolon Sudines dicit oculis piscium similem esse, “et radiare candido , in sole. 4 LI. Est inter candidas et quæ ceraunia vocatur, fulgo- rem siderum rapiens. Ipsa crystallina, splendoris cærulei, in Carmania nascens. Albam esse Zenothemis fatelur, sed babere intus stellam concursantem. Fieri et hebetes cerau- nias , quas nitro et aceto per aliquot dies maceratas conci- pere stellam eam, quæ post totidem menses relanguescat. So tacus et alia duo genera fecit cerauniæ, nigræ rubentisque, ac similes eas esse securibus : ex his, quæ nigræ sint et rotundæ , sacras esse, urbes per illas expugnari et classes, easque betulos vocari : quæ vero longæ sunt, ceraunias. Faciunt et aliam raram admodum, et magorum studiis expetilam, quoniam non aliubi inveniatur , quam in loco fulmine icto. 1 Lil. Proximum cerauniæ nomen apud eos habet, quæ appellatur iris. Effoditur in quadam insula Rubri maris, quæ distat a Berenice urbe sexaginta millia pass., cælera sui parte crystallus. Ilaque quidam radicem crystalli esse dixerunt. Vocatur ex argumento iris. Nam sub tecto per- cussa sole, species et colores arcus cælestis in proximos parietes ejaculatur, subinde mutans , magnaque varietate admirationem sui augens. Sexangulam esse, ut crystallum, 559 qu’elle est hexaëdre comme le cristal. Suivant quel- 2 ques-uns (166), ils’en trouve qui ont les faces ra- boteuses et les angles inégaux, et qui, exposées au soleil, à découvert, dispersent les rayons quitom- bent sur elles ; mais d’autres, projetant la lumière autour d'elles, éclairent les objets voisins. Aureste, l'iris ne renvoie les couleurs, comme nous avons dit (167) (xxx vI1, 25, 3), que quand elle est enun lieu couvert; ce qui montre qu’elles ne sont pas dans cette pierre, mais qu’elles sont le produit de la réverbération des murailles. La plus belle est celle qui donne les ares les plus grands, et les plus semblables à l’arc-en-ciel, Il est encore une autre iris tout à fait semblable du reste, sinon qu’elle est très-dure. Horus dit que calcinée et pilée celle-ci guérit la morsure de l'ichneumon, et qu’elle vient de la Perse. LIIL. La pierre nommée léros (168) a un aspect semblable, mais ne produit pas les mêmes effets ; c’est une espèce de cristal, qui a en travers une tache blanche et noire. LIV. Ayant traité des pierreries principa- t les (169) suivant l’ordre des couleurs, nous allons parler des autres suivant l’ordre alphabétique. (x.) L’agathe était très-estimée ; aujourd’hui on n’en fait aucun cas. On la trouva d’abord en Sicile, auprès d’un fleuve qui porte le même nom ; depuis, on l’a rencontrée en plusieurs loca- lités. Elle l'emporte en grosseur sur les autres et offre un grand nombre de variétés, d’après les- quelles varient lessurnoms (170) ; on distingue : la jaspagathe , la céragathe, la sardagathe, l’hæ- magathe , la leucagathe, la dendragathe, qui est comme décorée d’arbustes (171); l’autagathe qui calcinée répand une odeur de myrrhe ; la coral- loagathe, parsemée, comme le saphir, de gouttes conslat. Sed aliqui scabris lateribus, et angulis inæquali- 2 bus dicunt, in sole aperto projectas, radios in se cadentes discutere : aliquas vero ante se projeclo nitore adjacentlia illustrare. Colores, vero non nisi ex opaco, ut diximus, reddunt, nec ut ipsæ habeant, sed ut repercussu parietum elidant : optimaque, quæ maximos arcus facit, simillimos- que cæleslibus. Est et alia iris, cætero similis, at prædura : quam Horus crematam tusamnque ad ichneumonum morsus remedio esse, nasci autem in Perside tradit. LI. Similis est aspectu, sed non ejusdem effectus, quæ vocalur leros, alba nigraque macula in transversum distinguente crystallum, LIV. Expositis per genera colorum principalibus gem- mis , reliquas lilterarum ordine explicabimus. (x.) Achates in magna fuit auctoritate, nunc in nulla. Reperta primum in Sicilia ju xta flumen ejusdem nominis, postea plurimis locis, excedens amplitudine, varietatibus numerosa mutantibus cognomina ejus. Vocalur enim ias- pacliates, cerachates , sardachates , hæmachates , leucacha- tes, dendrachates, quæ velut arbusculis insiguis est : auta- chates, quum uritur, myrrham redolens : coralloachates guttis aureis sapphiri modo sparsa, qualis copiosissima in Crela, sacra appellata. Putant eam contra araneorum et 3 — 569 d’or, très-commune en Crète, où on la nomme sacrée ; on la regarde comme bonne contre les 2 blessures faites par les araignées et les scorpions. Je ne répugne pas à attribuer une telle propriété aux agathes de Sicile ; car dès qu’on commence à respirer l'air de cette île le venin des scorpions se trouve neutralisé. Les agathes qu'on rencontre dans l'Inde ont la même vertu , et bien d’autres qui sont merveilleuses. Elles offrent les images de fleuves, de bois , de bêtes de somme, de cha- riots, de harnois et d’ornements pour les chevaux. Les médecins en font des molettes. La vue seule en est bonne pour les yeux ; tenues dans la bou- che, elles calment la soif. Les agathes de Phrygie n’ont point de vert. Celles qu’on trouve à Thèbes, en Égypte, n’ont point de veines rouges et blanches. Celles-ci aussi sont efficaces contre les scorpions. La même vertu appartient à celles de Chypre. Il y a des gens qui recherchent surtout 3 la transparence du verre dans ces pierres. On en trouve encore dans la Trachinie (172), autour du mont OEta, sur le Parnasse, à Lesbos, à Mes- sène (celles-ci sont semblables aux fleurs qui bor- dent les chemins), et à Rhodes. Les mages font d’autres distinctions : celles qui offrent l’appa- rence de la peau du lion ont, disent-ils (173), de l'efficacité contre les scorpions; en Perse, avec des fumigations de ces agathes, on détourne les tempêtes , les ouragans, et on arrête le cours des fleuves ; on reconnaît si elles ont cette vertu, lors- que, jetées dans les chaudières bouillantes, elles les refroidissent; mais pour qu’elles servent, il faut les attacher avec des poils de crinière de lion. Quant à celle qui ressemble à la peau de l’hyène , les mages l’ont en abomination , comme 4 répandant la discorde dans les maisons. Suivant eux, l’agathe d’une seule couleur rend les athlètes scorpionum ictus prodesse. Quod in Siculis utique credide- rim, quoniam primum ejus provinciæ afflafu scorpionum pestis exstinguitur. Et in India inventaæs contra eadem pol- ient , et aliis magnis miraculis. Reddunt enim species flu- minum, nemorum, et jumentorum, etiam esseda, et staticula, et equorum ornamenta. Medici coticulas inde faciunt. Spectasse etiam prodest oculis. Sitim quoque se- dant in os additæ. Phrygiæ viridia non habent. Thebis Ægyptiis repertæ carent rubentibus venis et albis. Et hæ quoque contra scorpiones validæ. Eadem auctoritas et Cy- priis est.Sunt qui maxime probent vitream perspicuitatem 3 in his. Reperiuntur et in Trachinia circa Œtam, et in Parnasso, et in Lesbo, ac in Messene, similes limitum floribus, et in Rhodo. Aliæ apud magos differentiæ. Leo- ninæ pelli similes, potentiam habére contra scorpiones dicunt, In Persis vero suffilu earum tempestates averti et presleras , flumina sisti. Argamentum esse, si in ferventes corlinas additæ refrigerent: sed ut prosint, leoninis jubis alligandas : nam hyænæ pelli similem abominantur, dis- 4 cordialem domibus. Eam vero, quæ unius coloris sit, in- victam athlelis esse. Argumentum ejus, quod in ollam ple- nam olei coniecta cum pigmentis, et intra duas horas sub- PLINE. invincibles : on la reconnaît a ce que jetée (174) dansune chaudière pleine d’huileavec dessubstan- ces colorantes , elle donne au bout de deux heures de cuisson la couleur uniforme du minium au mé- lange. L’acopos ressemble au nitre; elle est po- reuse, et marquée de points d’or : l’huile qu’on a fait bouillir avec, employée en onction, dissipe la lassitude, si nous en croyons ce qu’on dit. L’a- labastritis (175) (xxxv, 12) vient d'Alabastrumen Égypte, et de Damas en Syrie ;elle est d’une teinte blanche, qu’entrecoupent différentes couleurs; calcinée avec du sel fossile et pulvérisée, elle passe 5 pour guérir les maux de la bouche et des dents. On nomme alectorie une pierre trouvée dans le gésier des gallinacés. Elle a l’apparence du cris- tal, et est grosse comme une fève. On prétend que Milon de Crotone la portait sur lui dans les com- bats, ce qui le rendait invincible. L’androda- mas a l'éclat de l'argent, comme le diamant (xxxvir, 15); il est quadrangulaire, et toujours semblable à des pièces de marqueterie. Selon les mages, il est ainsi nommé parce qu'il dompte la colère’et la violence des hommes. Les auteurs 6 ne disent pas si l’argyrodamas est la même pierre ou non. L’antipathes noire, n’est pas transparente. On éprouve cette pierre en la faisant bouillir dans du lait : elle le rend couleur demyrrhe (176). Peut- être quelqu'un s'est-il attendu à trouver quelque vertu incroyable dans cette pierre, vu que, au milieu de tant de substances douées de propriétés antipathiques , elle est la seule qui ait la posses- sion du nom. Les mages prétendent qu’elle est secourable contre les fascinations. L’arabique est très-semblable à l'ivoire, et on s’y tromperait, n’était la dureté qui lui est propre. On pense (177) que ceux qui en portent se guérissent des dou- leurs nerveuses. L’aromatitis aussi est produite, fervefacta, unum colorem ex omnibus faciat minii. Acopos nitro similis est, pumicosa, aureis guttis stellata. Cum hac oleum subférvefactum perunctis lassitudinem (si credamus) solvit. Alabastritis nascitur in Alabastro Ægypti, et in Syriæ Damasco, candore interstincto variis coloribus: Hæc cremata cum fossili sale ac trita, gravitates oris et 5 dentium extenuare dicitur. Alectorias vocant in ventriculis gallinaceorum inventas, crystallina specie, magnitudine fabæ : quibus Milonem Crotoniensem usum in certamini- bus, invictum fuisse videri volunt. Androdamas argenti nitorem habet, ut adamas, quadrata, semperque tessellis similis. Magi putant nomen impositum ab eo, quod impe- tus hominum , et iracundias domet. Eadem sit, an alia, 6 argyrodamas, auctores nonexplicant. Antipathes nigra non translucet. Experimentum ejus si coquatur in lacte : facit enim hoc myrrhæ simile : immensum quiddam in hoc for- tassis aliquis expectet, in tot exemplis uni possessione hu- jus nominis data. Eam contra effascinationes auxiliari magi volunt. Arabica ebori simillima est : et hoc videretur, nisi abnueret duritia ; banc putant contra dolores nervorum prodesse habentibus. Aromatitis et ipsa in Arabia traditur gigni, sed et in Ægyplo circa Philas, ubique lapidosa, et 7 8 1 7 LIVRE XXX VII. 561 dit-on, par l’Arabie; cependant on en trouve en | Troglodytique. Toutes deux sont coupées au mi- Égypte, à Philé (178). Elle est partout pierreuse ; elle a la couleur et l’odeur de la myrrhe, ce qui la fait rechercher par lesreines. L'asbeste (x1x, 4) vient dans les montagnes de l’Arcadie; il est de couleur de fer. Suivant Démocrite, l'Arabie pro- duit l’aspilate, de couleur de feu ; les individus malades de la rate doivent la porter attachée avec des poils dechameau ; ellese trouve dans le nid de certains oiseaux d'Arabie. [lajoute qu’on rencontre dans lemême pays, à Leucopetra, une autre aspi- late, de couleur d'argent, rayonnante, qui en amu- lette (179) est bonne contre les dérangements d’es- prit. Il rapporte que l’Inde et, dans la Perse, le mont Acidane (180) produisent l’atizoé, d’un éclat argenté, de la longueur detrois doigts, de la forme d’une lentille, d’une odeur agréable, et nécessaire aux mages quand ils consacrent un roi. L’augitès paraît à beaucoup d’auteurs n’être pas (181) dif- férente de la callaïs. L’amphitane, autrement ap- pelée chrysocolle, se trouve dans cette partie de l'Inde où les fourmis déterrent l'or. Elle ressemble à de l'or, et est quadrangulaire. On assure qu’elle a la propriété de l’aimant ; mais de plus on lui at- tribue le pouvoir d'attirer l’or. L’aphrodisiace est d’un blanc tirant sur le roux. L’apsyctos, échauf- fée par le feu , reste chaude pendant sept jours; elle est noire, pesante, et coupée de veines rou- ges ; on la croitibonne contre les froids. D’après Jacchus, l’égyptilla estune pierre blanche, coupée d’une ligne rouge et d’une ligne noire ; l’égyptilla du vulgaire est une pierre dont la partie inférieure est noire, et dont la supérieure est bleue. Le nom qu’elle porte vient du lieu qui la produit (182). LV. Les balanites sont de deux sortes, l’une verdâtre, l’autre semblable à l’airain de Corinthe; la première vient de Coptos (183), la seconde de la myrrhæ coloris, et odoris, ob hoc reginis frequentata. As- bestos in Arcadiæ montibus nascitur, coloris ferrei. Aspi- laten Democritus in Arabia gigni tradit, ignei coloris, Eam oportere cameli pilo splenicis alligari : invenirique in nido Arabicarum alitum. Et aliam eodem nomine ibi in Leuco- petra nasei argentei coloris, radiantem, contra lymphatum habentium, Atizoen in India et in Perside Acidane monte pasci , argenteo nitore fulgentem, magnitudine trium di- gitorum, ad lenticulæ figuram, odoris jucundi, necessariam magis regem constituentibus. Augites multis non alia vide- tur esse, quam quæ callais. Amphitane alio nomine appella- tur chrysocolla, in Indiæ parte, ubi formicæ eruunt aurum, in qua invenilur auro similis quadrata figura : aflirmaturque natura ejus , quæ magnelis : nisi quod trahere quoque au- rum traditur. Aphrodisiace ex candido rufa est. Apsyctos septenis diebus calorem tenet excalfacta igni, nigra ac ponderosa, dislinguentibus eam venis rubentibus. Putant prodesse contra frigora. Ægyptillam lacchus intelligit, per album sarda nigraque vena transeunte ; vulgus autem nigra radice, cærulea facie : nomen a loco. LV. Balanitæ duo genera habent, subvirides, et Corin- thii æris similitudine. Illa 2 Copto, hæc ex Troglodytica PLINE. — 7. Al. lieu par une veine de feu. Coptos envoie aussi les batrachites , l’une de couleur de grenouille, l’au- tre de couleur d’ébène, une autre d’un noir ti- rant sur le rouge. Le baptès est tendre, et d’une odeur excellente. L’œil de Bélus est blanchâtre, et a comme une prunelle noire qui brille au milieu d’un reflet d’or. Cette pierre, à cause de sa beauté , est consacrée au dieu le plus révéré des Assyriens. Quant au bélus lui-même, il se trouve à Arbelles, d’après Démocrite, de la grosseur d’une noix ; il ressemble à du verre. Le barop- 2 tène ou barippe est noir, avec des marques blan- ches et couleur de sang ; porté en amulette (184), on le rejette comme produisant des monstruosités. Le botryitès esttantôt noir, tantôt couleur de pam- pre (185), et semblable à un raisin qui se forme. Zoroastre nomme bostrichitès une pierre qui res- semble à des cheveux de femme. La bucardie, semblable à un cœur de bœuf, ne se trouve qu’à Babylone. La brontée (186) ressemble à une tête de tortue ; elle tombe, à ce qu’on pense, avec le tonnerre ; et s’il faut croire ce qu’on en dit, elle éteint les objets enflammés par la foudre. La bolos se trouve dans l’Ibère (187) (111, 4, 4); elle res- semble à une motte de terre. LVI. La cadmitis ne diffère (188) de l’ostracitis 1 (xxxvu, 65) que par les bulles bleues dont par- fois celle-ei est entourée. La callaïs imite le sa- phir, mais elle est moins foncée, et tire sur la cou- leur de l’eau du bord de la mer (xxxvir, 33). La capaitis fait, selon quelques-uns, une espèce par- ticulière; selon la plupart, c'est un jaspe enfu- mé (189), comme nous l’avons dit en son lieu (xxx vi, 37). La cappadocienne se trouve en Phrygie aussi (190), et ressemble à l'ivoire. On nomme callaïines des pierres qui tirent sur la cou- veniens, medias secante flammea vena. Coptos et batra- chitas mittit :unam ranæ similem colore : alteram ebeni : tertiam rubentis e nigro. Baptes, mollis alioqui, odore excellens. Beli oculus albicans pupillam cingit nigram, e medio aureo fulgore lucentem. Hæc propter speciem sacra- tissimo Assyriorum deo dicatur. Aliam autem quam Be- lum vocant, in Arbelis nasci, Democritus tradit, nueis juglandis magnitudine , vitrea specie. Baropteous sive ba- 2 rippe, nigra, sanguineis et albis notis : adalligata, projici- tur, velut portentosa. Botryites alia nigra est, alia pam- pinea , incipienti uvæ similis. Zoroastres crinibus mulie- rum similiorem bostrychiten vocat. Bucardia bubulo cordi similis, Babylone tantum nascitur. Brontea capiti testudi- num : e tonitribus cadit , ut putant : restinguitque fulmine icta, si credimus. Bolæ in 1bero inveniuntur, glebæ simi- litudine. LVI.Cadmitis eadem est, quam ostracitin vocant : nisi 1 quod hanc cæruleæ interdum cingunt bullæ, Callais sapphi- rum imitatur, candidior, et littoroso mari similis. Capnitis quibusdam videtur suum genus habere, pluribus iaspidis fu- midæ, ut suo loco diximus. Cappadocia et in Phrygia nasci- tur, eborisimilis. Callainas vocant e turbido callaino. Ferunt 25 562 leur de la callaïs, mais qui sont troubles. On en trouve toujours (191), dit-on , plusieurs attachées ensemble. La catochitis est une pierre de Corse, plus grosse que les autres, et merveilleuse , si on dit la vérité : elle retient comme de la gomme la 2 main qui s’y applique. La catoptritis (192) se trouve en Cappadoce ; blanche, on s’y voit comme dans un miroir. La cépitis ou cépolatitis est blan- che, avec des veines qui viennent s’entrelacer en un seul nœud. La céramitis (193) a la couleur de la poterie. ‘La cinædie se trouve dans le cerveau d’un poisson du même nom (xxx11, 53 ). Elle est blanche, oblongue et douée d’une vertu merveil- leuse, si toutefois la chose est vraie : elle annonce à l'avance l’état de la mer par sa teinte nuageuse ou pure. La céritis est de couleur de cire ; le cir- cos , de la couleur de l’épervier ; la corsoïdès res- semble à des cheveux blancs; la coralloagathe (XXXVII, 54), à du corail parsemé de gouttes d’or; la corallis, qui ressemble à du minium, se trouve 3 dans l’Inde et à Syène. La cratéritis (194) a une couleur intermédiaire entre la chrysolithe et l’é- Jlectrum : elle est excessivement dure. La crocal- lis représente une cerise. La cyitis (195) se trouve aux environs de Coptos, est blanche, et semble avoir au dedans une pierre donton entend le bruit. La chalcophone est noire; frappée, elle résonne comme l’airain ; et on conseille aux tragédiens de Ja porter sur eux. Les chélidoines sont de deux sortes , toutes deux avec la couleur de l’hirondelle d’un côté; les unes sont purpurines de l’autre côté, et les autres ont cette partie purpurine semée 4 de taches noires (196). La chélonie est l’œil de la tortue indienne, de toutes les pierres la plus pro- digieuse, selon les impostures des mages : ils pro- mettent que si, après s'être lavé la bouche avec du miel (197), on la met sur la langue, on aura la pluressimulsemper inveniriconjunctas. Catochitis Corsicæ lapis est, cæteris major : mirabilis, si vera traduntur, im- 2 posilam mauum veluli gummi retinens. Catoptritis e Cappadocia provenit, candore imaginem regerens. Cepilis, sive cepolatitis, candida est, venarum nodis coeuntibus in unum. Ceramitis , testæ colorem habet, Cinædiæ inveniun- tur in cerebro piscis ejusdem nominis, candidæ et oblongæ, eventuque mirandæ, si modo est fides, præsagire eas ha- bitum maris, nubilo colore ant tranquillitate. Ceritis ceræ similis est : circos accipitri: corsoides canitiei hominis : coralloachates corallo aureis guttis distinctæ. Corallis mi- 3 nio similis gignitur in India et Syéne. Crateritis inter chrysolithum et electrum colorem habet, præduræ natursæ. Crocallis cerasum repræsentat. Cyilis circa Copton nasci- Lur candida, et videtur intus habere petram, quæ sentiatur etiam crepitu, Chalcophonos nigra est, sed illisa æris tin- nitum reddit, tragædis, ut suadent, gestanda, Chelidoniæ duorum sunt generum : birundinum colore : ex altera parte purpurea, el alia in purpura nigris interpellantibus macu- lis. Chelonia oculus est Indicæ testudinis , vel portentosis- 4 sima magorum mendaciis. Melle enim colluto ore, linguaæ impositam futurorum scientiam voræstare promittunt : PLINE. science de l’avénir pendant un jour tout entier, à la pleine ou à la nouvelle lune; avant le lever du soleil, pendant le décours ; de six heures à midi, les autres jours. Il y a aussi les chélonitis, qui ressemblent à des tortues, et desquelles ils pro- mettent beaucoup pour calmer les oragés : quant à celle (198) qui est parsemée de gouttes d’or, jetée avec un scarabée dans l’eau, elle excite une tem- pête. La chloritis est de couleur herbacée: suivant les mages, elle se trouve dans le gésier de la ber- geronnette, et elle s’engendre avec cet oïseau ; ils recommandent de l’enchâsser dans du fer, pour certaines merveilles qu’ils promettent , suivant leur coutume. La choaspitis, ainsi nommée du fleuve Choaspès (vtr, 31), est verte avec un reflet doré. La chrysolampis, produit de l’Éthiopie, est 5 pâle le jour, et couleur de feu la nuit. La chryso- pis paraît être de l’or. La céponidès se trouve à Atarné de l’Éolide (199), aujourd’hui un bourg, autrefois une ville, Elle offre diverses couleurs, est transparente, et ressemble tantôt à du verre, tantôt à du cristal, tantôt à du jaspe ; celles-même qui sont ternes sont tellement luisantes, qu’on s’y voit comme dans un miroir. LVIT. La daphnie est indiquée par Zoroestre 1 contre l’épilepsie. La diadochos ressemble au bé- ril. La diphyès est double, blanche et noire, mâle et femelle, une simple ligne séparant les caractères des deux sexes. La dionysias est noire et dure, avec des taches rouges. Elle donne le goût du vin à l’eau dans laquelle on la pile, et elle passe pour empêcher l'ivresse. La draconitès 2 ou dracontie provient du cerveau des dragons; mais elle n’est fine qu’autant qu’on coupe le cer- veau sur l'animal vivant, attendu que l'animal, se sentant mourir, la gâte par envie; en consé- quence, on coupe la tête au dragon pendant son quintadecima luna, et silente, tota die : decrescente vero, ante solis ortum : cæteris diebus, a prima in sextam horam. Sunt et chelonitides testudinum similes, ex quibus ad tempestates sedandas multa vaticinantur. Eam vero, quæ sit aureis guttis, cum scarabæo dejectam in aquam ferven- tem tempestates commovere, Chloritis herbacei coloris est, quam dicunt magi inveniri in motacillæ avis ventre, con- genitam ei: ferroque includi jubent, ad quædam.prodigiosa moris sui. Choaspitis a flumine dicta est viridis, fulgoris aurei. Chrysolampis in Æthiopia nascitur , pallida die , et 5 in nocte ignea. Chrysopis aurum videtur esse. Cegonides in Æolide Atarne, nunc pago, quondam oppido , nascun- tur, multis coloribus translucentes, alias vitreæ, alias crystallinæ, alias iaspideæ. Sed et sordidis tantus est nitor, ut imagines reddant , ceu specula. LVI. Daphniam Zoroastres morbis comitialibus de- 4 monstrat. Diadochos beryllo similis est. Diphyes duplex, candida ac nigra , mas ac femina, genitale utriusque sexus distinguente linea, Dionysias nigra ac dura mixtis rubenti- bus maculis : ex aqua trita saporem vini facit , et ebrietati resistere putatur. Draconites, sive dracontia, e cerebro 2 fit draconum : sed nisi viventibus absciso numquam gem- LIVRE XXX VIL. sommeil. Sotacus, qui a écrit avoir vu cette pierre chez un roi, raconte que ceux qui en cherchent sont sur un char à deux chevaux ; qu’à la vue du dragon ils répandent des drogues assoupissan- tes (200), et coupent la tête de l’animal ainsi en- dormi. Suivant lui, cette pierre est blanche et dia- phane; elle ne se laisse ni polir ni graver. 1 LVIITI. L’encardie se nomme aussi ariste. Il y en a trois sortes : la première, noire, où fait saillie l'effigie d’un cœur ; la seconde est verte, et offre l’apparence d’un cœur ; la troisième présente un cœur noir, et du reste est blanche. L’énorchis est blanche ; fendue (201), les fragments offrent l’i- mage des testicules. Suivant Zoroastre, l’exébène est belle et blanche ; les orfévres s’en servent pour brunir l’or. L’éristalis, qui est blanche, offre des teintes rouges quand on l’ineline. L’érotylos, nom- mée aussi amphicome et hiéromnémon, est vantée par Démocrite (202) pour l’art de la divination. 2 L’eumécés , produit de la Bactriane, ressemble au silex ; mise sous le chevet, elle donne des visions nocturnes qui ont le caractère d’oracles. L’eumi- thrès est nommée par les Assyriens pierre de Bé- lus, le plus saint de leurs dieux ; elle est de couleur porracée, et recherchée pour les superstitions. L’eupétalos offre quatre couleurs, le bleu, le rouge de feu, le minium et le vert pomme. L’euréos(203) ressemble à un noyau d’olive; elle est striée à la facon des coquillages, et n’est pas fort blanche. L’eurotias semble cacher sa couleur noire sous une sorte de moisissure. I’eusébès est la pierre qui servit, dit-on, à faire dans le temple d’Hercule , à Tyr (204), un siége duquel les hommes pieux seuls se levaient facilement. L'épimélas est une pierre blanche, avec des reflets noirâtres à la surface. 1 LIX. La galaxias, nommée par quelques-uns mescit, invidia animalis mori se sentientis. Igitur dor- mientibus amputant. Sotacus, qui visam eam gemmam sibi apud regem scripsit, bigis vehi quätrentes tradit : et viso dracone spargere somni medicamenta, atque ita sopitis præcidere. Esse autem candore translucido, nec postea poliri, aut artem admittere. 1 LVIIL. Encardia cognominatur et ariste : una, in qua ni- gra effigies cordis eminet : altera eodem nomine, viridi colore, cordis speciem répræsentat : tertia cor nigrum ostendit, reliqua sui parte candida. Enorchis candida est, divisisque fragmentis testium effigiem repræsentat. Exebe- num Zoroastres speciosam et candidam tradit , qua auri- fices aurum poliunt. Eristalis quum sit candida, ad incli- pationes rubescere videtur. Erotylos, eadem amphicome, et hieromnemon, Democrito laudatur in argumentis divi- 2 nationum. Eumeces in Bactris nascitur, silici similis : sed capiti supposita visa nocturna oraculi modo reddit. Eu- mithren Beli gemmam, sanctissimi deorum sibi, Assyrii appellant, porraceï coloris, superstilionibus gratam. Eu- petalos quatuor colores habet, cæruleum, igneum, minii, mali. Eureos nucleo olivæ similis est, striata concharum modo, non adeo candida. Eurotias situ videtur operire ni- gritiam. Eusebes ex eo lapide est, ex quo traditur in Tyro Herculis templo facta sedes, ex qua pii facile surgebant. 563 galactitès, ressemble aux pierres qui viennent d'être nommées; seulement elle est coupée de veines couleur de sang ou blanches. La galactitis n’a qu’une seule couleur (205), celle du lait. On la nomme encore leucogée, leucographitis, syn- nepbitis ; broyée dans l’eau, elle prend d’une fa- çon remarquabie l’aspect et le goût du lait ; on dit qu’elle donne beaucoup de lait aux nourrices ; qu’attachée au cou des enfants elle produit chez eux beaucoup de salive, et que mise dans la bou- che elle se fond. On dit encore qu’elle Ôte la mé- moire; le Nil et l’'Achéloüs la fournissent (206). Quelques-uns appellent galactitès l’émeraude en- vironnée de veines blanches. La gallaïque res- 2 semble à l’argyrodamas; elle est un peu plus sale; on trouve les gallaiques deux à deux ou trois à trois. La gasidane vient de la Médie ; elle est de couleur d’orobe, et comme parsemée de fleurs; on en trouve également à Arbelles ; on dit que cette pierre aussi conçoit (xXXXVI, 39; XXXvII, 56, n° 3), et qu’en la secouant on lui arrache l’aveu de cette conception , qui dure trois mois. La glossopètre, semblable à la langue de l’homme, ne s’engendre point, dit-on, dans la terre, mais tombe du ciel pendant les éclipses de lune ; elle est nécessaire à la sélénomantie (207) ; mais nous avons été rendus incrédules par la va- nité d’une promesse comme celle-ci, à savoir que cette pierre fait cesser les vents. La gorgonie n’est pas autrechose que le corail (208), qui a éténommé ainsi parce que, de mou qu’il est dans la mer, il prend à l’air la dureté de la pierre ; les mages affir- ment qu’elle combat les foudres et les typhons. La goniée , d’après eux , nous venge de nos ennemis, promesse aussi mensongère que toutes les autres. LX. L’héliotrope se trouve en Ethiopie, en 1 Epimelas fit, quum candida gemma superne nigricat colos. LIX. Galaxiam aliqui galactiten vocant, similem proxime 1 dictis, sed intercurrentibus sanguineis, aut candidis venis. Galactitis ex uno colore lactis est. Eamdem leucogæam et leucographitim appellant, et synnephitim , tritam lac- tis succo ac sapore notabilem. In educatione nutricibus lactis fecunditatem : infantium quoque alligata collo sali- vam facere dicitur, in ore autem liquescere. Eamdem me- moriam adimere dicunt. Mittunt eam Nilus et Achelous amnes. Sunt qui smaragdum albis venis circumligatum galactiten vocent. Gallaica argyrodamanti similis est, paulo 2 sordidior : inveniuntur autem binæ vel ternæ. Gasidanem Medi mittunt, coloris orobini, veluti floribus sparsam. Nascitur et in Arbelis. Hæc quoque gemma concipere di- citur, et intra se partum fateri concussa, concipere autem trimestri spatio. Glossopetra linguæ similis humanæ non in terra nasci dicitur, sed deficiente luna cælo decidere, selenornantiæ necessaria. Quod ne crederemus, promissi quoque vanitas fecit : ventos enim ea comprimi narrant. Gorgonia nihil aliud est, quam curalium : nominis causa, quod in duritiam lapidis mutatur emollitum in mari. Ful- minibus et typhoni resistere aflirmant. Goniæam eadem vanitate inimicorum pœnas efficere promittunt. 36. 564 Afrique, en Chypre; il est de couleur porracée, et veiné de rouge. Il a été nommé ainsi parce que mis dans un vase d'eau il donne un reflet couleur de sang aux rayons du soleii qui y tombent (209). L’héliotrope d’Éthiopie surtout produit ce phéno- mène. Cette pierre hors de l’eau reçoit comme un miroir l’image du soleil, et lorsque cet astre s'éclipse montre la lune qui passe au-devant. Elle aussi (210) offre un exemple le plus manifeste peut-être de l’impudence des mages : suivant eux, mise avec la plante héliotrope , et aidée de cer- taines incantations, elle rend invisible celui qui la 2 porte. L'héphestitis, quoique rayonnante, a aussi la propriété des miroirs pour réfléchir les images ; on la reconnaît quand mise dans de l’eau bouil- lante elle la refroidit aussitôt, ou quand expo- sée (211) aux rayons du soleil elle allume le bois sec ; on la trouve à Corycus. L’hermuædæon (212) (parties génitales d’Hermès) est appelée ainsi à cause des parties génitales qu’elle présente sur un fond tantôt blanc, tantôt noir, tantôt pâle , avec un cercle couleur d’or. L’hexécontalithe, d’une multitude de couleurs, quoique petite, a été pour cette raison ainsi nommée; on la trouve dans la Troglodytique (213). L’hiéracitis offre tout en- tière, alternativement, comme des plumes de mi- lan et des plumes noires. L’hammitis ressemble à des œufs de poisson ; il y en a une variété qu’on dirait composée de nitre, et qui pourtant est très- 3 dure. La corne d’Hammon est une des gemmes les plus révérées de l’Éthiopie ; de couleur d'or, représentant une corne de bélier, on assure qu’elle procure des rêves prophétiques. L’hormésion est une des pierres les plus agréables à voir ; de cou- leur de feu , elle jette des rayons dorés, terminés à leurs extrémités par une lumière blanche. Les 1 LX. Heliotropium nascitur in Æthiopia, Africa, Cypro, porracei coloris, sanguineis venis dislincta. Causa nomi- nis, quoniam dejecta in vas aquæ, fulgorem solis accedentem sanguineo repercussu mulat, maxime Æthiopica. Eadem extra aquam speculi modo solem accipit, deprehenditque defectus, subeuntem lunam ostendens. Magorum impuden- tiæ vel manifestissimum in hac quoque exemplum est, quoniam admixta herba heliotropio, quibusdam additis 2 præcantationibus, gerentem conspici negent. Hephæstitis quoque speculi naturam habet in reddendis imaginibus, quanquam rutilans. Experimentum est, si ferventem aquam addita statim refrigeret : aut si in sole apposita aridam materiam accendat. Nascitur in Coryco. Hermuædœum, ex argumento virilitatis in candida gemma vel nigra, et aliquando pallida, ambiente circulo aurei coloris, appel- latur. Hexecontalithos in parva magnitudine multicolor, hoc sibi nomen adoptavit. Reperitur in Troglodytica re- gione. Hieracitis alternat tota milvinis nigrisque veluti plumis. Hammitis ovis piscium similis est, et alia velut 3 nitro composila, prædura alioqui. Hammonis cornu inter sacratissimas Æthiopiæ gemmas, aureo colore, arietini cornus effigiem reddens, promittitur prædivina somnia repræsentare. Hormesion inter gratissimas aspicitur, ex PLINE. hyénies viennent, dit-on, de l’œil de l’hyène ; et c’est pour cela qu’on va à la chasse de cet animal; placées sous la langue d’un homme, elles lui font, si nous voulons le eroire, prédire l'avenir. Les plus belles hématites (xxxvr, 25) viennent de l'Ethiopie; mais on en trouve aussi en Arabie et en (214) Afrique : cette pierre est de couleur de sang; on prétend, n'oublions pas de le noter, qu’elle fait découvrir les embüches des barbares. Zachalias de Babylone, dans les livres qu’il dédia 4 au roi Mithbridate, attribuant (215) aux pierres précieuses un rôle dans les destinées humaines, ne se contente pas de décorer celle-ci du pouvoir de guérir.les maux des yeux.et du foie, mais en- core il la recommande pour le succès des deman- des adressées aux princes; il la fait intervenir dans les procès et les jugements, et prétend même qu’elle est salutaire à un blessé (216) perdant son sang dans les batailles. Il y a une autre hématite nommée menui par les Indiens et xanthos par les Grecs; elle est d’un jaune tirant sur le blanc. LXI. Lesdactyles de l’Ida, en Crète, ont la cou- leur du fer et la forme du pouce humain. L’ictérias ressemble à la peau livide (217), et à cause äe cela passe pour bonne contre l’ictère. Une autre ictérias est moins foncée ; une troisième ressemble à une feuille verte ; plus large que les précédentes, elle ne pèse presque rien, et a des veines livides. La quatrième est de la même couleur, mais les veines sont noires. La pierre de Jupiter est blan- che, fort légère et tendre; on la nomme aussi drosolithe ( pierre de rosée ) (218). L’indienne porte le nom de la contrée qui la produit ; elle est roussâtre; quand on la frotte il en sort une sueur purpurine. Il y a une autre indienne qui est blanche, d’un aspect pulvérulent. L'ion, des igneo colore radians auro, portante secum in extremitati- bus candidam lucem. Hyæniæ ex oculis hyænæ , et ob id invasæ, inveniri dicuntur : et, si credimus, linguæ ho- minis subditæ futura præcinere. Hæmatites in Æthiopia quidem principalis, sed et in Arabia et in Africa invenitur, sanguineo colore, non omittenda promissis ad coarguen- das barbarorum ipsidias. Zachalias Babylonius in his li- 4 bris quos scripsit ad regem Mithridatem, humana gem- mis attribuens fata , hanc non contentus aculorum et joci- nerum medicina decorasse, a rege etiam aliquid petituris dedit, et litibus judiciisque interposuit : in præliis etiam exsangui salutare pronuntiavit. Est et alia ejusdem ge neris, quæ vocatur menui ab Indis, xanthos appellata Græcis, e fulvo candicans. LXI. Idæi dactyli in Creta, ferreo colore pollicem hu- f manum exprimunt. Icterias cuti luridæ similis, ideo exis- timatur salubris contra regios morbos. Est et alia eodem nomine liquidior, Tertia folio viridi similis, latior priori- bus, pæne sine pondere, venis luridis. Quartum genus in eodem colore nigris venis discurrentibus. Jovis gemma candida est, non ponderosa, tenera; hanc et drosolithon appellant, Indica gentium suarum habet nomen, subrufo colore, in attritu sudorem purpureum manat. Alia eodem LIVRE XXXVII. Indes, est violet; mais il est rare que cette nuance y brille sans rien laisser à désirer (219). LXII. La lépidotis imite par ses diverses cou- leurs les écailles des poissons. La lesbias, ainsi nommée de Lesbos qui la produit, se trouve aussi dans l’Inde. La leucophthalme , rutilante d’ail- leurs, a du blanc et du noir qui lui donnent l’ap- parence d’un œil. La leucopæcile est d’un blanc semé de gouttes de vermillon (220) tirant sur l’or. La libanochrus a l’apparence de l’encens ; mais elle rend une humeur comme du miel. La limo- niatis paraît être la même que l’émeraude. Quant à la liparée (221), tout ce qu’on en dit, c’est que employée en fumigation elle fait venir toutes les bêtes sauvages. La lysimaque ressemble au marbre de Rhodes, avec des veines d’or ; en la polissant on la réduit beaucoup de volume, pour en faire disparaître les défauts. La leucochryse est une chrysolithe parsemée de blanc (222). LXIIT. Quant à la memnonie, ce qu’elle est, on ne le dit pas. La médée est noire ; la découverte en est attribuée à la fabuleuse (223) magicienne : elle a des veines de couleur d’or ; elle rend une hu- meur couleur de safran, et a le goût du vin. La méconitès représente un pavot. La mithrax vient de la Perse et des montagnes le long de la mer Rouge ; de diverses couleurs, elle offre, exposée au soleil, des reflets variés. La morochthis (224), porracée, rend une humeur laiteuse. Des morions, celui de l’Inde est très-noir, transparent, et se nomme pramnion ; celui dans lequel se mêle la couleur du rubis vient d'Alexandrie, et de Chypre celui dans lequel se mêle la couleur de la sarde, 2 Tyr et la Galatie en produisent aussi. Xénocrate rapporte qu’on en trouve au pied des Alpes. Toutes ces gemmes sont propres à la gravure nomine Candida, pulvereo aspectu. Ion apud Indos viola- cea est, sed rarum ut saturo colore luceat. LXII. Lepidotis squamas piscium variis coloribus imita- tur. Lesbias Lesbi patriæ nomen habens : invenitur et in India, Leucophthalmos rutila alias, oculi speciem candi- dam, nigramque continet. Leucopæcilos candorem minii guttis ex auro distinguit. Libanochrus thuris simililudinem ostendit, sed succum mellis. Limoniatis eadem videtur , quæ smaragdus. De liparea hoc tantum traditur, suffita ea omnes bestias evocari. Lysimachus Rhodio marmori simi- lis est aureis venis : politur ex majore amplitudine in an- gustias, ut inutilia exterantur, Leucochrysos fit e chryso- lrho interalbicante. LXIIL. Memnonia qualis sit, non traditur. Medea nigra est , a Medea illa fabulosa inventa : habet venas aurei colo- ris : sudorem reddit croci, saporem autem vini. Meconiles papaver exprimit. Mithrax a Persis accepta est, et Rubri maris montibus : multicolor, contra solem varie refulgens. Morochthis porracea , lacte sudat. Morio in India, quæ nigerrimo colore translucet, vocalur Pramnion : in qua miscelur et carbuneuli colos, Alexandrinum; ubi sardæ, 2 Cyprium. Nascitur et in Tyro, et in Galatia. Xenocrates et sub Alpibus nasci tradit. Hæ sunt gemmæ, quæ ad ectypas scalpturas aptantur. Myrrhites myrrhæ colorem habet, fa- 565 ectype (xxxv,43). La myrrhitès a la couleur de la myrrhe, à peine l'apparence d’une gemme (225), et frottée l'odeur d’un parfum et même du nard. La myrmécias, noire, a des éminences sembla- bles à des verrues. La myrsinitès a la couleur du miel, l’odeur du myrte. Une pierre est dite méso- leucos quand une ligne blanche la traverse par le milieu, et mésomélas quand c’est une ligne noire, quelle que soit la couleur de la gemme. LXIV. La nasamonitis est couleur de sang, avec des veines noires. La nébritis, consacrée à Bacchus, a été ainsi appelée de sa ressemblance avec les nébrides { peaux de cerfs) portées par le dieu. Il y a d’autres nébritis qui sont noires. La nympharène porte le nom d’une ville et d’un peuple de la Perse; elle ressemble aux dents de l’hippopotame. ae LXV. L'olca, dont le nom est barbare, plaît 1 par ses nuances noires , rousses, vertes et blan- ches (226). L’ombrie , appelée par quelques-uns notie, tombe, dit-on, avec les pluies et les foudres, comme la céraunie et la brontée ; on lui attribue le même effet qu’à la brontée (xxxvit, 55); on ajoute que mise sur les autels elle empêche les offrandes de brûler. L’onocardie est semblable au coceus (écarlate); on n’en dit rien de plus (227). L’oritis, de forme globuleuse , appelée aussi par quelques-uns sidéritis, est inaltérable au feu. L’os- tracias ou ostracitis ressemble à un têt ; une va- riété, plus dure, ressemble à l’agathe, si ce n’est que l’agathe par le polissage prend un aspect gras: cette variété est d’une si grande dureté, qu'on grave les autres gemmes avec ses fragments. L’os- tritis (228) a le nom et l'apparence de l’huître. L'o- phicardèle, nom donné par les barbares, est noire et terminée par deux lignes blanches. Nous avons ciemque minime gemmæ : odorem unguenti attrita, etiam nardi. Myrmecias nigra habet eminentias similes verrucis. Myrsinites melleum colorem habet , myrli odorem. Meso- leucos est, mediam gemmam candida distingueute linea. Mesomelas, nigra vena quemlibet colorem secante per medium. LXIV. Nasamonitis est sanguinea, nigris venis. Nebrilis Libero Patri sacra, nomen traxit a nebridum ejus simili- tudine. Sunt et aliæ nigræ generis ejusdem. Nympharena urbis et gentis Persicæ nomen habet, similis hippopotami dentibus. LXV, Olca barbari nominis, e nigro et fulvo viridique, et candido placet. Ombria, quam aliqui notiam vocant, si- cut ceraunia et brontea, cadere cum imbribus et fulminibus dicitur : enmdemque effectum habere, quem brontea, narratur. Præterea in aras addita ea, libamenta non amburi. Onocardia cocco similis est, neque aliud de ea traditur. Oritis globosa specie , a quibusdam et sideritis vocatur, 2 — ignes non sentiens. Ostracias, sive ostracitis, est Lesta- 2 cea ; durior altera, achatæ similis, nisi quod achates poli- tura pinguescit : duriori lanta inest vis, ut aliæ gemmæ scalpantur fragmentis ejus. Ostritidi ostrea nomen et similitudinem dedere. Ophicardelon barbari vocant, ni- grum colorem binis lineis albis includentibus. De obsidiano 566 parlé de l’obsidienne (229) danslelivre précédent (xxxv1, 67). On trouve des gemmes de même nom et de même couleur, non-seulement dans l’Éthio- pie et l’Inde, mais encore dans le Samnium , s’il faut en croire certains auteurs, et sur les bords de l’océan Espagnol. 1 LXVI. Le panchrus est composé de presque toutes les couleurs. Le pangonius n’a pas plus d’un doigt de long : ce qui empêche (230) dele prendre pour un cristal , c’est qu’il a un plus grand nom- bre d’angles. Métrodore ne dit point ce qu'est le panéros ; mais il rapporte des vers de la reine Ti- maris sur cette pierre (231), vers dédiés à Vénus, qui ne manquent pas d'élégance, et d’où l’on peut conclure que l’on attribuait à cette pierre une vertu fécondante : quelques-uns la nomment 2 pansébaste. Les pôntiques sont de plusieurs sortes : une , étoilée et offrant des gouttes tantôt sanglantes, tantôt dorées, est rangée parmi les pierres sacrées ; une autre, au lieu d'étoiles, a des lignes de même couleur; une autre offre des images de montagnes et des vallées. La phlogine, nommée aussi chrysitis (232), ressemble à l’ocre d’Attique, et se trouve en Égypte. La phœnici- tis est dite ainsi à cause de sa ressemblance avec une datte; la phycitis, à cause de sa ressem-— blance avec une algue. On nomme périleucos une pierre où le blanc descend de la circonférence au centre. Les pæanitides (233), nommées par quel- ques-uns gæanides, conçoivent, dit-on, et produi- sent, et sont bonnes pour les femmes qui accou- chent ; elles naissent (234) en Macédoine, près du monument de Tirésias; elles ressemblent à de l’eau congelée. 1 LXVII. La gemme du soleil est blanche, et, comme cet astre , elle projette circulairement des Japide diximus superiore libro. Inveniuntur et gemmæ eodem nomine ac colore, non solum in Æthiopia Indiaque, sed etiam in Samnio, ut aliqui putant, et in littoribus His- paniensis oceani. 1 LXVI. Panchrus fere ex omnibus coloribus constat. Pan- gonius non longior digito, ne crystallus videatur, numero plurium angulorum facit. Paneros qualis sit, a Metrodoro non dicitur : sed carmen Timaridis reginæ in eam dicatum Veneri non inelegans ponit, ex quo intelligitur additam > ei fecunditatem. Quidam hanc pansebaston vocant. Ponti- carum plura sunt genera. Est stellata nunc sanguineis, puuc auratis guttis, quæ inter sacras habetur. Alia pro stellis ejusdem coloris lineas habet, alia montium conval- liumque effigies. Phloginos, quem et chrysilim vocant, ochræ Atticæ assimilata, invenitur in Ægypto. Phœ nicitis ex balani similitudine appellatur. Phycitis algæ. Perileucos, fit ab ora gemmæ ad radicem usque candido descendente. Pæanitides, quas quidam gæanidas vocant, prægnantes fieri et parere dicuntur , mederique parturientibus. Natalis iis in Macedonia juxta monumentum Tiresiæ, specie aquæ glaciatæ. 1 LXVII. Solis gemma candida est, et ad speciem sideris in orbem fulgentes spargit radios. Sagdam Chaldæi adhæ- D oo a PLINE. rayons éclatants. Les Chaldéens trouvent la sagde attachée aux navires; elle est de couleur de poireau. L'île de Samothrace donne son nom à une pierre qu’elle produit, noire, légère, et sem- blable à du bois. La sauritis se trouve, dit-on, dans le ventre d’un lézard vert, fendu avec un roseau. La sarcitis représente de la chair de bœuf. La sélénitis est blanche, diaphane, avec un reflet couleur de miel ; elle renferme une image de la lune , image tour à tour dans le cours et le décours , suivant les phases; on la trouve en Arabie. La sidéritis ressemble au fer ; elle entre- 2 tient la discorde entre les plaideurs. La sidéro- pœcile, que produit l’Éthiopie, en est une variété caractérisée par des gouttes de diverses couleurs. La spongitis a le nom et l’apparence d’une éponge. La synodontitis vient du cerveau du poisson nommé synodonte. La syrtitis (235) vient de la côte des Syrtes ; mais maintenant on en trouve aussi sur celle de la Lucanie : elle est de couleur de miel, avec un reflet safrané ; à l’intérieur elle contient des étoiles d’un faible éclat. La syringi- tis, semblable à l’entre-nœud d’un tuyau de blé, est creuse d’un bout à l’autre. EX VIII. Le trichrus vient d'Afrique; ilest noir, mais rend trois humeurs : à la racine, une couleur noire (236); au milieu, du sang ; au sommet, de l’ocre. La télirrhize est de couleur cendrée ou rousse, avec un fond blanc. La télicardie a la couleur du cœur ; les Perses , dont le pays la pro- duit, en font leurs délices; ils la nomment mu- chula. La thracie est de trois sortes : une verte, une autre plus pâle, une troisième à gouttes de sang. La téphritis a l’apparence du croissant de la lune nouvelle, mais elle est de couleur cendrée. La técolithe ressemble à un noyau d'olive; elie [= rescentem navibus inveniunt, prasini coloris. Samothracia insula ejusdem nominis gemmam dat nigram, ac sine pondere, ligno similem. Sauritin in ventre viridis lacerti arundine dissecti tradunt inveniri. Sarcitis bubulas carnes repræsentat. Selenitis ex candido translucet melleo fulgore, imaginem lunæ continens, redditque eam in dies singulos, crescentis minuentisque numeris : nascitur in Arabia. Si- 2 deritis ferro similis, litigio illata discordias facit : quæque nascitur in Æthiopia sideropæcilos , ex ea fit, variantibus guttis, Spongitis spongiæ nomen repræsentat. Synodontitis e cerebro piscium est, qui synodontes vocantur. Syrtitides in littore Syrtium, jam quidem et in Lucaniæ inveniuntur , e melleo colore croco refulgentes : intus autem stellas con- tinent languidas. Syringitis stipulæ internodio similis , per- petua fistula cavatur. LX VII, Trichrus ex Africa nigra est, sed tres succos 1 reddit, a radice nigrum, medio sanguinem, summo ochram. Telirrhizos cinerei coloris aut rufi, candidis radi- cibus spectatur. Telicardios colore cordis. Persas, apud quos giguitur, magnopere deleclat : muchulam appellant. Thracia trium generum est, viridis, aut pallidior, tertia sanguineis guttis. Tephritis, novæ lunæ speciem habet curvatæ in cornua, quamvis cinerei coloris. Tecolithos LIVRE XXX VII. n’est pas estimée comme gemme, mais elle brise et expulse les calculs quand on s’en frotte, {1 LXIX. Le cheveu de Vénus est une pierre très-noire et luisante ; on y voit comme un cheveu roux. La véientane est une pierre italienne trou- vée à Véies; elle est noire, mais bordée d’une ligne blanche. 1 LXX. La zanthène, d’après Démocrite, se trouve dans la Médie ; elle a la couleur de l’é- lectrum; pilée dans du vin de palmier avec du safran, elle se râmollit comme de la cire, et exhale une odeur très-suave. La zmilampis se trouve dans l’Euphrate ; elle ressemble au marbre de Proconnèse ; le milieu en:est vert de mer. La zoranisceos se trouve dans le fleuve Indus ; c’est, dit-on, la pierre des mages : voilà tout ce qu’on en rapporte. 1 LXXI. (xr.) Outre le classement par ordre al- ‘phabétique , il en est encore un autre que je vais exposer, et qui est tiré de rapports variés. Ainsi les parties du corps donnent les noms suivants : le foie, à l’hépatitis ; les graisses nombreuses des divers animaux , à la stéatitis. On connaît le rein d’Adad, l'œil d’Adad, le doigt d’Adad : c’est un dieu adoré des Syriens. Le triophthalme se trouve avec l’onyx; il présente en même temps trois yeux d'homme. 1 LXXIL. D’autres pierreries tirent leur nom des animaux : la carcinias, de la couleur de l’écre- visse de mer ; l’échitis, de la couleur de la vipère ; la scorpitis, de la couleur ou de l’aspect du scor- pion ; la scaritis, du scare; la triglitis, du mulet (poisson); l’ægophthalme , qui ressemble à un œil de chèvre; une autre, à un œil de cochon. La géranitis rappelle le cou de la grue; l’hiéracitis, celui de l’épervier ; l’aétitis est de la couleur de oleæ nucleus videtur : neque est ei gemmæ honos, sed ungentium calcwlos frangit pellitque. 1 LXIX. Veneris crinis nigerrimi nitoris continet speciem rufi crinis. Veientana Italica gemma est, Veiis reperta, nigram materiam distinguente limite albo. 1 LXX. Zanthenem in Media nasci Democritus tradit, electri colore, et si quis terat in vino palmeo, et croco, ceræ modo lentescere, odore magnæ suavitatis. Zmilam- pis in Euphrate nascitur, Proconnesio marmori similis, medio colore glauco. Zoranisceos in Indo flumine nasci- tur : magorum gemma esse narralur : neque aliud am- plius de ea. 1 LXXI. (xr.) Est etiamnum alia distinctio, quam equi- dem fecerim, subinde variata expositione. Siquiderh a mem- bris corporum habent nomina : hepatitis a jocinere : steatitis singulorum animalium adipe numerosa. Adadunephros, ejusdem oculus, ac digitus dei : et hic colitur a Syris. Triophthalmos cum onyche nascitur, tres hominis oculos simul exprimens. 1 LXXII. Ab animalibus cognominantur, carcinias ma- rini cancri colore, echitis viperæ, scorpitis scorpionis aut colore, aut effigie : scaritis scari piscis, triglitis mulli, ægophthalmos caprino oculo : item alia suillo : et a gruis 567 l'aigle à queue blanche; la myrmécitis offre à son intérieur l’image d’une fourmi rampante ; la cantharias, d’un scarabée, La lycophthalme est de quatre couleurs : le roux, le sanglant ; au milieu, le noir entouré d’un cercle blanc ; c’est comme l'œil des loups, auquel elle ressemble complétement. Le taos est semblable au paon; et celle que je trouve être appelée chélidoine, à laspic. LXXIIL L'hammochryse offre une ressem- blance avec du sable, mais du sable mélé de grains d’or. La cenchritis ressemble à des grains de millet répandus çà et là. La dryitis tire son nom des troncs d'arbre; elle brûle comme du bois. La cissitis, dans un fond blanc diaphane, a des feuilles de lierre qui l’occupent entière- ment. La narcissitis a des marbrures, et l’odeur du narcisse. La cyamée est noire; cassée, elle produit quelque chose de semblable à une fève. La pyren a été ainsi nommée du noyau de l’olive; elle paraît parfois contenir comme des arêtes de poisson. La phænicitis est dénommée d’après la datte (237). La chalazias a la blancheur et la forme des grains de grêle, et la dureté du diamant ; on raconte que, mise dans le feu , elle garde sa tem- pérature froide. La pyritis est noire, il est vrai; mais si on la frotte avec le doigt elle le brûle. La 2 polyzoneest noire, et traversée par plusieurs zones blanches. Dans l’astrapie, sur un fond noir ou bleu , courent au milieu comme les rayons de la foudre. Dans la phlogitis, ilsemble qu’à l’intérieur brûle sans sortir une espèce de flamme. Dans l’an- thracitis, des étincelles paraissent quelquefois voler çà et là. L’enhydros est toujours parfaite- ment ronde, blanche et lisse; mais quand on la remue on y sent à l’intérieur le flot d’un liquide, LES collo geranitis, hieracitis accipitris, Aelitis a colore aquilæ candicante cauda. Myrmecilis innatam repentis formicæ efligiem habet, scarabæorum cantharias. Lycophthalmos quatuor est colorum, ex rutilo sanguinea : in medio ni- grum candido cingitur , ut luporum oculi, illis per omnia similis. Taos pavoni est similis, item aspidi, quam vocari chelidoniam invenio. LXXII. Arenarum similitudo est in hammochryso, velut auro arenis mixto. Cenchritis milii granis velut spar- sis. Dryitis e truncis arborum : hæc et ligni modo ardet. Cissitis in candido perlucet ederæ foliis, quæ totam tenent. Narcissitis venis et odore distincta. Cyamea nigra est, sed fracta ex se fabæ similitudinem parit. Pyren ab olivæ nu- cleo dicta est : huic aliquando inesse piscinm spinæ vi- dentur. Phænicitis ut balanus. Chalazias grandinum et candorem, et figuram habet, adamantinæ duritiæ. Narrant etiam in ignes additæ manere suum frigus : pyritis nigra quidem, sed attritu digitos adurit. Polyzonos nigra multis 2 zonis candicat. Astrapiæ in nigro aut cyaneo, discurrunt e medio fulminis radü. In phlogitide intus ardere quædam videtur flamma, quæ non exeat. In anthracilide scintillæ discurrere aliquando videntur. Enhydros semper rotun- ditatis absolutæ, in candore est lævis, sed ad motum fluo- _— 568 8 comme dans les œufs. La polytrique est verte et chevelue; mais elle.fait, dit-on, tomber les che- veux. La léontie et la pardalie ont été ainsi nom- mées de la peau du lion et de celle de ia pan- thère. On a dénommé la drosolithe (238) d’après la rosée , la chrysolithe d’après sa couleur dorée ; la chrysoprase, d’après sa couleur herbacée; la mélichros , d’après sa couleur de miel (mais de cette dernière il y a plusieurs espèces); la méli- chlore (239), d’après ses deux nuances, l’une jaune, l’autre couleur de miel ; la crocias, d’après un certain reflet safrané ; la polias, d’après sa res- semblance avec une chevelure blanche; la spar- topolias, avec une chevelure blanche éclaircie ; 4 la rhoditis , d’après la rose; la mélitis, d’après sa couleur pomme; la chalcitis, d’après sa couleur de cuivre; la sycitis, d’après sa couleur de figue. Mais il n’y a pas de raison au nom de la borsy- citis, qui sur un fond noir offre comme des bran- ches et des feuilles blanches ou couleur de sang; non plus que dans la gémite, où l’on voit comme deux mains blanches entrelacées dans la pierre. On dit dans l’hydromancie que l’anancitis (240) évoque les images des dieux, et que la synochitis retient les ombres des spectres infernaux qui ont été évoquées; que la dendritis blanche enfouie sous un arbre qu’on veut couper empêche le tranchant de:la hache de s’émousser. Il y en a bien d’autres, encore plus merveilleuses, auxquelles les barbares ont donné des noms, tout en confessant que ce sont de simples pierres (241); mais nous avons déjà réfuté assez d’horribles mensonges. 1 LXXIV.(x1r.) Des pierreries naissent : il s’en forme tout à coup de nouvelles qui n’ont point de nom, comme jadis une (242) qu’on trouva dans les mines d’or de Lampsaque : elle parut si belle, qu'on l’envoya au roi Alexandre, comme le rap- 3 tuat intus in ea veluti in ovis liquor. Polytrichos in viridi capillatur, sed defluvia comarum facere dicitur. Sunt et a leonis pelle et pantheræ nominatæ, leontios, parda- lios : ros appellavit drosolithum, colos chrysolithum au- reus, chrysoprasum herbaceus, melleus melichrota : quam- vis plura ejus genera sint : melichloron geminus, parte flavus, parte melleus : crocian croci similitudinem quam- dam spargens : polian canities, spartopolian rarior. Rhoditis 4 a rosa est. Melitis, mali coloris : chalcitis, æris : sycitis, fici. Ratio nominum non est in borsycite, in nigro ramosa, candidis aut sanguineis frondibus : nec gemite, velut in petra candidis manibus inter se complexis. Anancitide in hydromantia dicunt evocari imagines deorum : synochi- tide umbras inferorum evocatas teneri : dendritide alba defossa sub arbore, quæ cædatur, securis aciem non hebetari, Et sunt multo plures, magisque monstrificæ, quibus barbari dedere nomina, confessi lapides esse, Nobis satis erit in his coarguisse dira mendacia. LXXIV. (xu.) Gemmæ nascuntur et repente novæ , ac sine nominibus ; sicut olim Lampsaci in metallis aurariis una inventa, quæ propter pulcritudinem Alexandro regi inissa fuit, ut auctor est Theophrastus. Cochlides quoque, a PLINE. porte Théophraste (De lapid.). Les cochlides même, aujourd'hui si communes, sont plutôt arti- ficielles que naturelles : elles proviennent de gros- . ses mottes qui se trouvent en Arabie, et qui (243), dit-on, cuisent dans du miel sept jours et sept nuits sans interruption ; de la sorte toute la par- tie terreuse et mauvaise étant ôtée, la motte net- toyée et pure est semée, par d’ingénieux artistes, de veinures variées et de taches diversement con- figurées , selon le goût des acheteurs. Jadis on en faisait (244) de si grosses, qu’en Orient elles ser- vaient de frontaux aux chevaux des rois, et de pen- dants en place de phalères (xxxn1, 6, 2). Aureste, toutes les pierreries deviennent plus brillantes en cuisant avec du miel, et surtout du miel de Corse, quoique généralement elles redoutent les sub- stances âcres. Quant aux pierres dont on varie les nuances, et qui doivent à l’imagination humaine de prendre un aspect nouveau, elles se désignent, quand elles n’ont pas de nom généralement admis, par celui de physes (oüoiç, nature), comme si on voulait y attacher l’admiration quiappartient aux œuvres de la nature. Au reste, ce serait chose in- terminable que de rapporter tous les noms. Aussi je ne songe pas à les énumérer, d’autant plus que des milliers de ces noms sont dus à la vanité grec- que. J’ai décrit les plus nobles des pierreries ; j’ai signalé même, parmi les pierres peu estimées, les espèces rares ; il a suffi d'indiquer celles qui mé- ritent une mention. Toutefois il sera bon d’avertir le lecteur que, suivant le nombre varié des taches LL -et des inégalités, suivant les différents contours et les différentes nuances des veinures, les noms ont souvent changé (245) pour une substance qui restait la même la plupart du temps. LXXV. Nous ferons maintenant quelques ob- 1 servations générales sur toutes les pierreries, nunc vulgatissimæ, fiunt verius, quam nascuntur : in Ara- bia repertis ingentibus glebis, quas melle excoqui tradunt septenis diebus noctibusque sine intermissione : ita omni terreno, vitiosoque decusso, purgatam puramque glebam, artificum ingenio varie distribui in venas, ductusque ma- cularum, quam maxime vendibili ratione sectantium : quondamque tantæ magnitudinis factas, ut equis regum in Oriente frontalia, atque pro phaleris pensilia facerent. Et alias omnes gemmæ mellis decoctu nitescunt, præcipue 2 Corsici : in omni alio usu acrimoniam abhorrentes, Quæ variæ sunt, et ad novitatem accedere calliditate ingenio- rum contigit, ut nomen usitatum non habeant, pbyses appellant, velut ipsius naturæ admirationem in iis vendi- tantes, quum finis nominum non sit, quæ persequi non equidem cogito, innumera ex Græca vanitale conficta. Indicatis nobilibus gemmis, etiam plebeiis rariorum gene- rum, dictu dignas distinxisse satis erat. Jllud modo memi- nisse conveniet, increscentibus varie maculis ac verrucis, linearumque interveniente multiplici ductu et colore, mu- tari sæpius nomina in eadem plerumque materia. LXXV. Nunc communiter ad omnium gemmarum ob- 1 servationem pertinentia dicemus, opiniones sequuti aucto- LIVRE XXX VII. nous appuyant sur les opinions des auteurs. On préfère les pierres unies à celles qui ont des creux ou des reliefs ; on estime le plus la forme ovale, puis la forme lenticulaire, en troisième lieu celles qui sont plates (246) ou rondes ; les angu- leuses sont les moins recherchées. Il est fort dif- ficile de discerner les vraies des fausses, car on a trouvé le moyen de transformer des pierreries 2 vraies en fausses d’une autre espèce. On fait des sardoines avec trois sortes de pierres qu’on agglu- tine , et cela de telle façon que la fraude ne peut se découvrir; le noir, le blanc, le vermillon (xxxvt1, 28) qu’on accolle, sont pris tous dans des pierres d'élite. Il y a même des livres, qu’à la vérité je ne veux pas indiquer , dans lesquels est expliquée la manière de donner au cristal la cou- leur de l’émeraude ou d’autres pierres transpa- rentes , de faire une sardoine avec une sarde, et ainsi des autres : il n’y a point , en effet (247), de . fraude où l’on gagne plus. 1 LXXVI. (xur.) Nous, au contraire, car il convient de prémunir le luxe même contre les tromperies, nous indiquerons des moyens gé- néraux de reconnaître les pierres fausses, outre ceux dont nous avons déjà parlé séparé- ment à propos de chaque espèce principale de pierrerie. On prétend que les pierres transpa- rentes doivent s’éprouver le matin, et tout au plus jusqu’à la quatrième heure (dix heures) ; au delà de ce terme, l'épreuve ne vaut plus rien. Les épreuves se font de plusieurs manières. D’a- bord on pèse la pierre; les vraies (248) sont plus pesantes. On apprécie le froid : les vraies sont senties plus froides dans la bouche. Puis on en examine la substance même; car au dedans des pierres fausses on voit des vésicules ; de plus, sur- face raboteuse, filaments (249) (xxxvIr, 18 et rum. Cavæ aut extuberantes viliores videntur æqualibus. Figura oblonga maxime probatur : deinde quæ vocatur lenticula : postea epipedos et rotunda : angulosis autem minima gratia, Veras a falsis discernendi magna difficul- las : quippe quum inventum sit, ex veris gemmis in alte- 2 rius generis falsas traducere. Sardonyches e ternis gluti- pantur gemmis, ita ut deprehendi ars non possit : aliunde nigro , aliunde candido, aliunde minio : sumtis omnibus in suo genere probatissimis. Quin immo etiam exslant commentarii auctorum, quos non equidem demonstrarim, quibus modis ex crystallo tingantur smaragdi, aliæque translucentes, sardonyx e sarda, item cæteræ ex aliis. Neque enim est ulla fraus vitæ lucrosior. { LXXVI. (xin.) Nos contra rationem deprehendendi falsas demonstrabimus (quando etiam luxuriam adversus fraudes muniri decet) : præter illa, quæ in principalibus quibusque generibus privatim diximus. Translucentes ma- tutino probari censent : aut si necesse est, in quartam ho- ram, postea velant. Experimenta pluribus modis constant. Primum pondere, graviores enim sunt veræ : dein frigore eædem, namque in ore frigidiores sentiuntur : post hæc, corpore. Fictitiis pusulæ in profundo apparent, scabritia in 569 20), reflet inégal, éclat qui s’éteint avant d’arri- ver jusqu’à l’œil. La meilleure façon d’éprouver 2 une pierrerie, c’est d’en détacher un fragment et de le broyer sous une lame de fer ; mais les mar- chands de pierreries ne veulent pas permettre cette épreuve, non plus que celle de la lime. La limaille de la pierre obsidienne {(xxxvi, 67) ne mord pas (250) sur les"pierres fines. Les fausses ne supportent pas la gravure qui se fait avec les pierres blanches. Au reste, il y a de si grandes différences de dureté, que les unes ne peuvent être gravées avec le fer, et que les autres ne permet- tent l'emploi que d’un instrument émoussé ; mais toutes sont entamées par le diamant. On facilite beaucoup l'opération en chauffant le foret. Les rivières qui roulent des pierreries sont l’Acésinès et le Gange. Quant aux contrées, aucune n’en produit autant que l'Inde. LXX VIT. A ce terme, ayant traité de toutes les 1 œuvres de la nature, il convient d’établir quelque comparaison tant entre les choses qu'entre les pays : or, dans le monde entier et sous la vaste étendue de la voûte céleste, il n’est pas de contrée plus belle, et qui pour toute chose (251) mérite mieux le premier rang dans la nature, que l'Italie, reine et seconde mère du monde; l’Italie, que re- commandent ses hommes, ses femmes, ses géné- raux, ses soldats, ses esclaves, sa supériorité dans les arts , et les génies éclatants qu’elle a produits, Ajoutons sa situation, la salubrité et la douceur de son climat, l’accès facile qu’elle offre à toutes les nations, ses côtes si riches en ports, les vents salutaires qui y soufflent ; avantages (252) dus à une situation qui, intermédiaire entre le levant et le couchant, l’allonge dans le sens le plus favo- rable. Ajoutons encore l'abondance de ses eaux, la fraîcheur de ses forêts, ses montagnes entrecou- cute, et capillamenta, fulgoris inconstantia, et prius quam ad oculos perveniat, desinens nitor. Decussi fragmenti ? paulum, quod in lamina ferrea teratur, efficacissimum ex- perimento excusant mangones gemmarum. Recusant si- militer et limæ probationem. Obsidianæ fragmenta veras gemmas non scarificant. Fictitiæ , scarificationes candi- cantium fugiunt : tantaque differentia est, ut aliæ ferro scalpi non possint, aliæ non nisi retuso, *erum omnes adamante, Plurimum vero in his terebrarum proficit fer- vor. Gemmiferi amnes sunt Acesines et Ganges : terrarum autem omnium maxime India. LXXVII. Et jam peractis omnibus naturæ operibus, 1 discrimen quoddam rerum ipsarum atque terrarum facere conveniat. Ergo in toto orbe et quacumque cæli convexitas vergit, pulcherrima est, omnibusque rebus merito princi- patum naturæ obtinens, Italia, rectrix parensque mundi altera, viris, feminis, ducibus, militibus, servitiis, artium præslantia, ingeniorum claritatibus, jam situ ac salubri- tate cæli atque temperie, accessa cunctarum gentium fa- cili, littoribus portuosis, benigno ventorum afllatu ( quod contigit positione procurrentis in partem utilissimam , et inter ortus occasusque mediam ) : aquarum copia, nemo- 570 pées, l’innocuité de ses animaux sauvages, la fer- 2 tilité de son sol, la richesse de ses pâturages. Les objets de première nécessité ne se trouvent meil- leurs en aucun pays : céréales, vins, huiles (253), toisons , lin, étoffes, taureaux. Quant aux che- vaux, je remarque que pour les courses on n’en préfère aucuns à ceux de l'Italie. Pour les mines d’or, d'argent, de cuivre, de fer, tant qu’il fut per- mis (254) de les exploiter, elle ne le céda à aucun pays. Maintenant , demeurant grosse de ces mé- taux, elle prodigue, pour tous trésors, des liqueurs variées, des céréales et des fruits délicieux. Im- médiatement après l'Italie, si on excepte les ré- gions fabuleuses de l'Inde, je suis disposé à placer l'Espagne, pour tout son littoral du moins ; elle est (255), il est vrai, stérile en partie; mais là où elle est productive elle donne en abondance les céréales, l’huile , le vin, les chevaux, les métaux de tout genre. Pour tout cela la Gaule lui est égale; mais l'Espagne l'emporte par le spart (x1x, 7), produit de ses déserts; par la pierre spéculaire, par des couleurs, objet de luxe ; par l’ardeur au travail, par ses esclaves robustes, par la force in- fatigable des hommes, par leur caractère résolu. 3 Quant aux choses elles-mêmes, on attache le plus grand prix, parmi les productions marines , aux perles ; parmi les objets qui se trouvent à la sur- face de la terre, au cristal ; parmi ceux de l’inté- rum salubritate, montium articulis, ferorum animalium 2 innocentia, soli fertilitate, pabuli ubertate. Quidquid est, quo carere vita non debeat, nusquam est præstantius : fruges, vinum, oleum, vellera, lina, vestes, juvenci. Ne equos quidem in trigariis præferri ullos vernaculis ani- madverto. Metallis auri, argenti, æris, ferri, quamdiu licuit exercere, nullis cessit terris : et nunc intra se gravida pro omni dote varios succos, et frugum pomorumque sapores fundit. Ab ea, exceptis Indiæ fabulosis, proximam equidem duxerim Hispaniam, quacumque ambitur mari; quam- quam squalidam ex parte, verum, ubi gignit, feracem fru- gum, olei, vini, equorum metallorumque omnium gene- rum, ad hæc pari Gallia. Verum desertis suis sparto vin- cit Hispania et lapide speculari, pigmentorum etiam de- liciis, laborum excitatione , servorum exercitio, corporum 3 humanorum duritia, vehementia cordis. Rerum autem ipsarum maximum est prelium in mari nascentium, mar- PLINE. rieur de laterre, au diamant, aux émeraudes, aux pierreries, aux murrhins ; parmi les choses que la terre enfante, à l’écarlate, au laser; parmi celles que le feuillage fournit, au nard, aux étoffes de la Sérique ; en fait d'arbres, au citre; en fait d’arbrisseaux , au cinname, à la cannelle, à l’a- mome ; en fait de sues d’arbres ou d’arbrisseaux, au succin, à l’opobalsamum , à la myrrhe, à l’en- cens; en fait de racines, au costus. Parmi les êtres qui respirent, le plus grand prix appartient, chez les animaux terrestres, aux dents d’élé- phant; chez les animaux marins, à l’écaille de tortue; en fait de fourrures, aux peaux que tei- gnent les Sères , et au poil des chèvres d’Arabie, que nous avons appelé ladanum ; en fait de choses appartenant à la fois à la terre et à la mer, aux coquilles qui donnent la pourpre. Quant aux oi- seaux, excepté les cimiers des casques et la graisse des oies de Commagène, on ne note rien de re- marquable qu'ils fournissent. N'oublions pas de consigner que l'or, objet de la folle convoitise de tous les hommes, tient à peine le dixième rang parmi les objets précieux, et que l'argent, avec lequel l’or s’achète, n’a guère que le vingtième. Salut, Nature, mère de toutes choses! et daigne m'être favorable, à moi qui, seul entre tous les Romains, t'ai complétement célébrée ! garilis; extra tellurem, crystallis ; intra, adamanti, sma- ragdis, gemmis, murrhinis; e terra vero exeuntibus, in cocco, lasere ; in fronde, nardo, Sericis veslibus ; in arbore, citro; in frutice, cinnamo, casia, amomo; arboris aut fru- ticis succo, in succino, opobalsamo, myrrha, thure; in ra- dicibus, costo. Ex iis quæ spirare convenit, animalibus in terra maximum dentibuselephantorum, in mari testudinum cortici, in tergore pellibus, quas Seres inficiunt, et Arabiæ caprarum villo quod ladanum vocavimus; ex lis quæ ter- rena et maris, conchyliis purpuræ. Voluerum naturæ, præter conos bellicos et Commagenum anserum adipem, nullum adnotatur insigne. Non prætereundum est, auro, circa quod omnes mortales insaniunt, decimum vix esse in prelio locum, argento vero, quo aurum emitur, pæne vicesimum. Salve, parens rerum omnium, Natura ; teque nobis Quiri- tium solis celebratam esse numeris omnibus tuis, fave. * 000 0 06% 06 0 V6 Ve V6 Ve Ve Ve Ve ee Do Do 2 Do 0 Ve Le Le ee Lee Po Do De Ve Le Le Ve Ve Le de er LV Vo or eo de rie de NOTES DU TRENTE-SEPTIÈME LIVRE. (1) Gemmas nefas Vulg. — Quasdam nefas Bamb. (2) Paria faceret Vulg. — Paria fecisset Bamb. (3) Profectus Vulg. — Provectus Bamb. (4) In Concordiæ Bamb, — In om. Vulg. — Augusti Vulg. — Auguste Bamb. (5) Anulum regia fama est gemmæ Pyrrhi Vulg. — Anu- lum regis alterius in fama est gemma, Pyrrhi Bamb. (6) Sorte Vulg. — Forte Bamb. (7) Il faut noter que Bamb. a hac gemma , c’est-à-dire sur émeraude. Ce qui précède : apparet scalpi etliam smaragdos solitos, semble demander cette leçon; ce- pendant elle n’est soutenue ni par ce que Pline lui-même dit, VII, 38, ni par ce que les autres auteurs rapportent de l’édit en question. (8) Similem Vulg. — Simillime Bamb. — Signabant Vulg.— Signant Edit. Princeps, Brotier. — Sinant Bamb. — Dioscorides Vulg. — Dioscurides Bamb. — Dioscuri- des est l'orthographe des pierres gravées. (9) Jam indiscretæ Vulg. — Jam om. Codd. Regg., Bro- tier. (10) Collationem Vulg. — Collationes Bamb. (11) In Palatina Apollinis cella Vulg. — In æde Palatini Apollinis Bamb. (12) Die natalis sui Vulg. — Natali suo Bamb. (13) Quis de ea re dubitet Vulg. — Quis effetas (sic) res dubitet Bamb. (14) In ea Vulg. — In eo Bamb. — Ex margaritis lectos Bamb. — Ex margarilis om. Vulg. (15) On ne sait si ce museum était une chapelle dédiée aux Muses, ou quelque espèce d’armoire servant de musée. (16) Illa regio honore grata Vulg. — Illa relicino honore grata Bamb. (17) Triumpho profecto inter molles viros Vulg. — Triumpho nunquam profecto inter illos viros Bamb. — Triumphasses Vulg. — Triumphasset Bamb. — Hinc fieri Vulg. — Hinc om. Barmb. (18) Sævum Vet. Dalech. — Seum (sic) Bamb. — Sæ- vum om. Vulg.— Id credi Bamb. — Id om. Vulg. (19) Reipublicæ et quæstoribus qui oram maris defen- dissent, mille talentum Vulg. — Hs duo millia reipublicæ datum, legatis et quæstoribus qui oras maris defendis- sent, hs mille Bamb. — M. Ian, qui remarque que dans les manuscrits Xs signifie parfois {alent, conseille Ja le- çon que j'ai admise. (20) Super omnia Vulg. — Super cetera Bamb. (21) Genera, anulos transeuntes Vulg. — Genera et anulos Cod. Monac. — Translucentes Bamb. (22) Lapides Vulg. — Capides Bamb. (23) Licet existimare Vulg. — Licet æstimare Cod. Monac. — In hortis Bamb. — In om. Vulg. (24) Satis erat : qui vidit tunc Vulg. — Satis erat. Vidi tunc Bamb., Brotier. — Fracta Vulg. — Fracti Bamb. (25) Ibi in Vulg. — In om. Bamb. — Nusquam Vulg. - Numquam Bamb. — Quanta dictum est vasi potorio Vulg. — Quanta dicta sunt potoria Bamb. (26) In purpura aut rubescente lacteo Vulg. — Purpura candescente aut lacte rubescente Vet. Dalech. (27) Europæ Vulg. — Europa Bamb. (28) Lusitania nasci Vulg. — Nasci om. Bamb. (29) Parvaque nive Vulg. — Puraque nive Bamb. — Impatiens, non nisi frigido potui addicitur Vulg. — Impa- tiens, nisi frigido potui abdicatur Bamb, — Inveniri Vulg. — Iniri Bamb. (30) Quinquaginta Vulg. — CL Bamb. (31) India crystallum Vulg. — Crystallum om. Bamb. — Nasci, atque adeo inviis, ut plerumque fune Vulg. — Nasci, adeo inviis plerumque , ut fune Bamb. (32) Puras Vulg. — Pura Editt. Vett., Brotier. (33) Invenio apud Bamb. — Apud om. Vulg. — Posila solis Vulg. — Opposita solis Bab. (34) Mercatam a matre Vulg. — Mercata matre Bamb. (35) Fait ratio Vulg.— Fuit vitio Bamb. — Dans vitio, donné aussi par d’autres manuscrits, M. Jan voit ullio, conjecture qui me semble fort bonne. (36) Sane majorem Vulg. — Sane priora illa Bamb. — Crystallina et murrhina, rigidi potus utraque Vulg. — Crystallina frigido potus, myrrhina utroque Bamb. — Voyez Martial, Epigr. XIV, 113 : Si calidum potas, ar- denti myrrha Falerno Convenit, et melior fit sapor inde mero. (37) Vanitas Græcorum diligentiæ Vulg. — Vanitatis Græcorum detegendæ Bamb. — Ægre perpetiantur me de ortu eorum Vulg. — Æquo perpetiantur ablimo Bamb, — Les mots de Vulg. : me de ortu eorum, manquent dans Bamb., omission que M. Jan approuve; en même temps, au lieu de ablimo, il lit animo.— Scire posteros quidquid Vulg. — Scire non quidquid Bamb. — Au lieu de non, M. lan lit nos. (38) Dilaberetur Padus Vulg. — Delaberetur Pado Banmb. (39) Orbis ignorantia Vulg. — Ignorantia orbis Bamb. (40) Hoc effunderent gummi Vulg. — Hanc effunde- rent gummim Bamb,, Brotier. (41) Vere Vulg. — Per ver Bamb. (42) Philemon ait Vulg. — Philemon negavit Bamb., Editt. Vett. (43) In ea parte Oceani relinquere, deinde æstatibus Vulg. — 1n ea relinquere, Oceani deinde æstibus Bamb. (44) Vocare Vulg. — Vocari Cod. Monac. (45) Scripsit. Vivit adhuc Asarubas, qui tradidit Vulg. — Scripsit vivitque adhuc. Asarubas tradit Bamb. (46) Vocant Vulg. — Vocent Bamb. (47) Vocat : et vere ibi nasci Vulg. — Vocat, vivere; ibi nasci Bamb. — Dictum est de Electride lacu Vulg. — De Electride lacu om. Bamb. (48) Hesperidum esse, ex quo in stagnum cadat Vulg. — Hesperidum esse et stagnum electrum; ibi arbores populos, quarum e cacuminibus in stagnum cadat Bamb., Sillig. (49) Omnia in se ferre bona Vulg. — Omnia bona eum ferre Bamb. (50) Inveniatur Vulg. — Invehatur Bamb., Editt, Velt. (51) Rem gerente Vulg. — Res gerente Bamb. (52) Ut gummi in cerasis, resina pinis Vulg. — Ut gum mis in cerasis, resina in pinis Bamb. (53) Autumnali Vulg.— Aut mari Bamb,— Atque con- sidere Vulg. — Neque considere Bamb. — Quod arboris Vulg. — Quod om. Bamb. (54) Affirmatur Vulg. — Affertur Cod. Monac. — Ger- manis ideo maxime appetitam provinciam : et inde ad- vectos primum Vulg. — Germanis in Pannoniam maxime, et inde Veneti primum Bamb. — Quos Græci macatos b7I 572 Vulg. — Quos Græci Enetos Brotier ex Codd. Regg. — Vo- cabant Vulg. — Vocaverunt Bamb. — Proximæ Vulg. — Proximi Bamb.— Pannoniæ, id accipientes Vulg. — Pan- poniæ, et agentes Bamb. (55) Pado vero annexæ fabulæ videtur causa Vulg. — Pado vero annexa fabula est evidente causa Bamb. (56) Juxta Alpes Bamb. — Alpes om. Vulg. — Abest Vulg. — Abesse Bamb. — Nuper. Vidit enim eques Ro- manus Vulg. — Nuper; vivitque eques Romanus Bamb. (57) Succino Vulg. — Succinis Bamb. (58) Quas Vulg. — Quæ Bamb. —- Inclusas indures- centi Vulg. — Inclusa durescente Bamb. — Eodem reman- sisse Bamb, — Eodem remansisse om. Vulg. (59) Folia arida, quæ levia sunt : ac ut magnes lapis, ferri ramenta quoque. Succina oleo addita Vulg. — Folia arida et philyras, ut magnes lapis ferrum. Ramenta quo- que ejus addito oleo Bamb. (60) Uniones quod Vulg. — Quod om: Bamb. (61) Deliciarum tantum Vulg. — Sola deliciarum Bamb, (62) Appellando. Et quoniam Vulg. — Appellando, quo- niam Bamb. (63) Quasi coloris Vulg. — Quod sit coloris Bamb. — Gratissimi aspectus Vulg. — Gralissimum aspectu Vet. Dalech.— Voyez, pour le sens de matutino, XXX VII, 76. (64) Electrum id esset, lyncurium tamen gemmam esse contendunt. Fieri autem ex urinaquidem lyncis, sed eges- tam terra protinus bestia operiente eam, quoniam Vulg. — Electrum id esse contendunt, lgncurium tamen gem- mam esse volunt. Fieri autem affirmant ex urina quidem lyncis, sed et (sic) genere terræ, protinus eo animali uri- nam operiente, quoniam Bamb. — Je prends la leçon de Bamb., changeant seulement ef en e. (65) Quod Diocles quidem et Theophrastus Vulg. — Quod Diocli quidam (sic) Theophrastus Bamb. (66) Sed ad majorem utilitatem vitæ obiter coarguetur magorum infanda vanitas Vulg. — Sed etiam majore nti- litatem corarguemus (sic) magorum infundam (sic) va- pitatem Bamb. — J'ai suivi, dans la restitution de Bamb., M. Ian. (67) Cognitus, auri modo in Vulg.— Cognitus it (sic) appellabatur auri nodus, in Bamb. — J{a est fourni par Cod. Chifflet. (68) Mucronem : aut duabus contrariis partibus , ut si duo Vulg. — Mucrone, e duabns contrariis partibus, quo magis miremur, ut si duo Bamb. — M. Jan prend la leçon de Bamb., en lisant mucronem. (69) Huic quidem Vulg. — Quidem om. Bamb. : (70) Natales Vulg. — Natalis Bamb. (71) Indomita vis græca interpretatione Vulg. — Græca interpretatione indomita vis Bamb. — Cenchron , quod est milii Vulg. — Cenchron, milii Bamb. — Et hic est Vulg. — Et om. Bamb. (72) In aerium colorem, sed in medicina, ut dicemus Vulg. — In æreum colorem, sed in medica vi, de qua di- cemus Bamb. (73) Docere et mandare Vulg. — Et mandare om. Bamb,. (74) Ignisque Vulg. — Jgniumque Bamb. (75) Malleosque ferreos Bamb. — Ferreos om. Vulg. (76) Expetuntur a scalptoribus Vulg. — Expetuntur hæ scalptoribus Bamb. (77) Anachiten Vulg. — Eunaciten Sillig. — Ananciten Bamb. — M. Ian propose de lire ananchiten, de à pri- valif et &yzouu. (78) In smaragdo Bamb. — In om. Vulg. (79) Scythici Vulg. — Scythicus Bamb. (80) Tellure deoperta Bamb. — Deoperta om. Vulg. (81) Nec in colore Vulg. — Nec om. Bamb. — Perspi- ciatur Vulg. — Perspicitur Bamb., Brotier. — Transluci- dum mare Vulg. — Translucidum maris Bamb., Brotier. NOTES SUR PLINE. -(82) Pariterque translucentem colorem expellit, et aciem reficit Vulg. — Pariterque ut transluceat et niteat, hoc est, ut colorem expellat, aciem recipiat Bamb. M. Tan ajoute ef devant aciem. (83) Proclivi erratu Vulg. — Prodigis pretiis Bamb. (84) Quidam varia nubecula Vulg. — Quidam varii : quidam nubecula Bamb. (85) Hermeos Vulg. — Thermiæos Bamb. — M. Jan conseille de lire Aermiæos, de Hermias, un petit roi. — Extumescentes Vulg. — Intumescentes Bamb. — Pingui- ter Bamb. —Pinguiter om. Vulg. (86) Aut æris habet Vulg. — Aut acris olei habet Bamb. — Et Atticis Vulg. — [n Atticis Bamb. (87) Viriditatis Vulg. — Varietatis Bamb., Brotier. (88) Viles Vulg. — Vilissimi Bamb. (89) Vocant Vulg. — Vocent Bamb. (90) Vocant. Complures vero e proximo, Laconicos in Taygelo monte erui Vulg. — Vocent. Complures vero et in proximis montibus et in Taygeto erui Bamb. (91) Munere Vulg. — Muneri Ramb. (92) Stantem pilam Vulg. — Stelen amplam Bamb. (93) Quoniam hebescunt, ni color surdus Vulg. — Quo- niam hebes unitate surda color Bamb. (94) Aliter enim Vulg. — Enim om. Bamb. — Fulgorem eumdem Vulg. — Eumdem om. Bamb. (95) Et sunt paulo Vulg. — Etsunt om. Bamb. — Est pallidius Vulg. — Est, sed pallidius Bamb. (96) Aliis convenit Vulg. — Alïis om. Bamb. (97) Auro repercussa Vulg. — Auri repercussu Bamb. (98) Minimum iidemque plurimum Bamb., Editt. Vett., Sillig. — Minimum iidemque om. Vulg. — Tamen ceden- tes Vulg. — Tantum Bamb. (99) Ali summo fulgoris augmento colores pigmento- rum Vulg. — Alii summam fulgoris arminio (sic) colori pigmentorum Bamb. — Sulphuris ardentem flammam, aut etiam ignis Vulg. — Sulphuris ardentis flammæ aus ignis Bamb. (100) Sestertium viginti millibus æstimatum Vulg. — Sestertio vicies æstimatum Bamb. (101) Nec minor Vulg. — Nec minus Bamb. (102) Et plus hucillucque spargit Vulg. — Et modo ex hoc plus modo ex illo spargit Bamb, (103) Traduntur nasci Vulg. — Nasci dicitur Bamb.— Vilissimi Vulg. — Vilissima Bamb. (104) Facit, et præcipue regum. Claudius Vulg. — Fa- cit, præcipueque æmulatio, velut cum Claudius Bamb. (105) Romanis hanc gemmam fuisse celeberrimam Vulg. — Romanis gemmæ hujus auctoritatis Bamb. — M. lan recommande la lecon de Bamb., en mettant auctorilas au lieu de auctoritatis. (106) Appellantes, quæ nunc nomen abstulere. Nullo Vulg. — J’ai changé la ponctuation. — Vestigio arabicw sunt Vulg. — Vestigio indicarum arabicæ sunt Bamb. — Au lieu de indicarum de Bamb., je lis indicæ vel, ce qui me paraît seul s’accorder avec la suite. (107) Incretum Vulg. — Redimitum Bamb. (108) Nigerrimo colore Vulg. — Nigerrimi coloris Bamb. (109) Quarumdam oculis obliquis Vulg..— Quarumdam et obliquis Bamb., Brotier. (110) Acaustoe Bamb. — Pline avait sans doute écrit en grec &ravorot, régulièrement traduit par le copiste en let- tres latines acaustæ., — Vocant Vulg. — Vocavere Bamb. (111) Caute Vulg. — Cariæ Bamb. (112) Vocant Syrtis pinnato fulgore Bamb. — M. Ian se demande s’il ne faudrait pas lire syrlites, de ovpt6c, hu- mecté, etentendre pinnalo dans le sens de chatoyant comme des plumes ? (113) Horridi Vulg. — Retorridi Bamb. (114) Umbrante Vulg. — Obumbrante Bamb. (115) Et circa Miletum Bamh. — Et circa Miletum om. NOTES SUR PLINE. Vulg. — où aiero dè 6 nepi Münrov, dit Théophraste, de Lapidd. 32. (116) Et pallidiores Vulg. — Sed pallidiores Bamb. — A Massilia quoque importari Bamb. (Brotier, a om.).— A Massilia quoque importari om. Vulg. — Ob argillam sole adustis saltibus Vulg. — Ob argillam soli adusti Bamb. (117) Aiunt ab Æthiopibus Vulg. — Ab Æthiopibus om. Bamb. (118) Obtentus , celantesque se transfulgent aureæ guttæ Vulg. — Obtentus stellantibus fulget intus aureis guttis Bamb. (119) Cognatione, ab inspectoribus, quoniam Vulg. — Ab inspectoribus om. Bamb. (120) Alliciens Vulg. — Allucens Bamb. (121) Et ob id in magno errore sunt, qui sandaricas vocent Vulg. — Et ob id magno venire. Sunt qui has sandrisitas vocent Bamb. — Peut-être faut-il lire : ob id non mugno venire; in dans Vulg. représentant le non, qui aurait été omis dans Bamb. (122) Tamen præcipuæ Vulg. — Tum præcipuæ Bamb. (123) In Iudis, quam quidam remissiorem carbunculum esse dixerunt. Secunda bonitate quæ similis est Ionia, appellata a prælatis floribus Vulg. — In Indis quidam re- missiorem carbunculum esse dixerunt, secundam bonita- tem quæ similis esset iovis appellatis floribus Bamb. — M. Ian recommande le texte de Bamb., changeant toutefois bonitatem en bonitate ; de plus, au lieu de iovis, il lit tous. Cette correction est peut-être bonne ; cependant je ne vois pas de raison décisive pour changer le texte, la fleur de Jupiter étant une fleur citée ailleurs par Pline. (124) Et inter has invenio differentiam Vulg. — Et alias invenio differentias Bamb. (125) Folia Vulg. — Fila Cod, Monac. (126) Carchedonius Vulg. — Charcedonia Bamb. (127) Ad hoc Vulg. — Ad hæc Bamb. — Babyloniam Vulg. — Babylona Bamb. (128) Quædam aperirentur Vulg. — Quædam appellan- {ur Bamb. (129) Rubrum, et quod dionum vocant a magnitudine Vulg. — Rubræ, et quas pionias vocant a pinguitudine Bamb. — M. lan recommande pionias ou pionas, de niwv. — Circa Ægyptum Vulg. — In Ægypto Bamb. (130) Nec ulla est translucentium , quæ tardius suffuso humore hebetetur Vulg. — Nec ulla et (sic) translucen- tium tardius subfusæ humore hebetantur Bamb. (131) Id accidit in Arabiæ insula , quæ Cytis vocatur : in qua trogodytæ prædones, diutius fame et tempestate pressi, quum herbas radicesque effoderent , eruerunt 10- pazion Vulg. — Accidit in Arabiæ insula, quæ Echilis vo- cabatur , in quam devenerant trogodytæ prædones fame et tempestate fessi, ut, cum herbas radicesque foderent, eruerunt topazon Bamb. — M. Jan corrige ce texte de Bamb., et conseille de le suivre. (132) Ac mire Vulg. — Ac om. Bamb. (133) Hocest gestamen Vulg. — Est om. Bamb. (134) Multi insectando nullas Vulg. — Multi ad senec- tam nullas Bamb. (135) Optimus color smaragdi : ut tamen apparet, ex alieno est quod placeant Vulg.— Optimis color smaradgi : ut Llamen appareat alienum esse'quod placeat Bamb. (136) Celerrime Vulg. — Creberrimi Bamb. (137) Custodia quadam, innato Vulg. — Custodia, quodamque innato Bamb. — M. Ian recommande la le- çon de Bamb. sans que. (138) Thermodoontem Vulg. — Thermodontem Bamb. — Tristis atque non refulgens Bamb. — Tristis om. Vulg. (139) Quidquam Vulg. — Aliquid Bamb. (140) In vilio Vulg. — In vitium Bamb. (141) Clauduntur Vulg. — Cluduntur Bamb. (142) Pro amuietis traditur gestare eam, quæ ex iis 573 smaragdo similis est, et per transversum linea Vulg. — Pro amuleto gestare eas traditur. Ea quæ ex his smaragdo similis est, sæpe transversa linea Bamb, — M. lan, de la leçon de Bamb. ne rejette que ea. (143) Licet Vulg. — Libet Bamb. — Onychipuncta Vulg. — Onychi juncta Bamb. — Et nives in summilate Vulg. — Et nives imitata Bamb. (144) Et salem imitata Vulg. — Et sali similis me- garico Cod. Monac. (145) Accommodata gratia paulo ante nominato colore cæruleo Vulg. — Accommodato paulo ante et jaspidi no- mine a colore cæruleo Bamb. — In gloria Vulg. — In gloriam Bamb. — Bamb. a : [dque in gloriam regum Ægypti adscribitur, et qui primus eam tinxit. De là M. Jan propose de lire : Postremo Ægyptia adulteratur maxime tinctura, ideoque in historia regum Ægyptiorum adscri- bitur, et qui primus eam tinxit. Il s'appuie sur Théophraste, de Lapid., $ 97 : Zxevacros à 6 Alyénrios, xai oÙ yoapov- res Ta mepl vobc fBuorheïs ai ToÙTO YpGpOUGL, Tis RpTOS Bacrheds noince TexvnTov xuavoy. (146) Qualis in sapphirinis Vulg. — Qualis sappiris Bamb. (147) In sapphiris enim aurum punctis collucet cæru- leis. Sapphirorum , quæ cum purpura, optimæ apud Me- dos Vulg. — In ïis enim aurum punctis collucet cæruleæ sapphiri rarumque ut cum purpura optimæ Bamb. (148) Colorem non accedunt : priusquam enim degus- tent, in violam desinit fulgor. Aliqua si quidem in illis purpura non ex toto in igneum Vulg. — Colorem accedens, priusquam eum degustet, in violam desinat : fulgorque quidam in illa purpuræ , non ex toto igneus Editt. Vett. — Colorem accedens, priusquam eum degustel, in viola desinat fulgor aliqui sit quiddam in purpura illa non ex poto (sic ) igneum Bamb. — Isid. Origg., XVI, 9 : Cau- sam nominis ejus asserunt, quia sit quiddam in purpura illius , non ex toto igneum. — De ces leçons, M. Ian a re- fait un texte tel que je l’ai imprimé. (149) Dilutior eadem Vulg. — Dilutior ex eodem Bamb. (150) Hoc et Vulg. — Et om. Bamb. — Debet Vulg. — Debeat Bamb. — Veneris gemmam ( genam Bamb.), quod maxime videtur decere et species et colos. Eas gemmas Vulg. — La ponctuation que j'ai suivie a été indiquée par Sauinaise. Quant à genam au lieu de gemmam, c’est la bonne leçon; dans l'index de ce livre, Bamb. à : afro- dites belfaron, c'est-à-dire ’Agpoèirns Bépapoy. (151) Aut solis inseratur Vulg, — Ac solis inscribalur Bamb. (152) Jam quoque adesse Vulg. — Jam vero quoque modo adesse Bamb. (153) Et fulgentes interpellatæ Vulg. — Et fulgoris in- terpellati Bamb. (154) Aurichalcum. XLIIL Jam etiam expertes gem- marum usu appellantur Vulg. — Orichalcum. Tametsi exiere jam de gemmarum usu. XLIIL. Appellantur Bamb. (155) Aliqui Vulg. — Aliquæ Bamb. — Jucundi Vulg. — Il faut jucundæ ; ce mot manque dans Bamb. (156) Vitrei vero ut visu Vulg. — Vitro adulterantur visu Bamb. (157) In duritia fragiles. In eadem et xanthi, plebeia ibi gemma Vulg. — In duritia fragiles, non ingralas. Ea-, dem et xuthon parit, plebeiam sibi gemmam Bamb. (198) An in colore Vulg. — In quo colore Bamb. — Adeo ut Bamb. — Ut om. Vulg. — Facta est Vulg. — Facta sit Bamb. — Coeunt quippe Bamb. — Quippe om. Vulg. (159) Vini ac croci nitor, semper extremus in visu, sed purpura coronatus, et his pariter omnibus Vulg. — Vini aurei nitor, semperextremus in visu, sed purpura semper coronatus : madere videtur et singulis his, et pariter om- pibus Bamb. — Jucunda vanitate Vulg. — Jucunda suavi- tate Bamb. — Tenites Vulg. — Syenites Bamb. in Indice. 574 (160) In modum stelle Bamb. — In modum stellæ om. Vülg. (161) Astrios Vulg. — Astrion Bamb. (162) Cerauniam enim Vulg. — Cerauniam etiam Bamb. — M. Jan lit eam pour etiam. (163) Hebetes ceraunias Bamb. — Hebetes om. Vulg. (164) lis, quæ nigræ sunt et rotundæ, urbes expugnari Vulg. — Ex his, qua (sic) nigræ sint et rotundæ, sacras esse, urbes per illas expugnari Bamb. (165) Et Parthorum magis quæsitam Vulg. — Et ma- gorum studiis expetitam Bamb. (166) Sed esse aliquas scabris Vulg. — Sed aliqui sca- bris Bamb. (167) Ut diximus Bamb. — Ut diximus om. Vulg. (168) Zeros Vulg. — Ieros Bamb. — Dans l’Index Bamb. a Leros; ce qu’approuve M. lan; voy. Salmas. E. PI, p. 512. a. E. : « Añpos vocabant limbum vel lorum in extre- mitate vestis. » {169) Principalium Vulg. — Principalibus Bamb. (170) Varietatibus numerosa. Multa et cognomina ejus Vulg. — Numerosa varietatibus mutantibus cognomina ejus Cod. Monae. (171) Dendrachates, velut arbuscula insignis Vulg. — Quæ velut arbusculis insignis est Bamb. (172) Et in Thracia, et circa Œtam Vulg. — Et in Tra- chinia circa Œtam Bamb. — Ac in Messene Bamb. — In om. Vulg. (173) Dicuntur Vulg. — Dicunt Bamh. — Præterea fulmina. Argumentum Vulg. — Presferas (sic), flumina sisti. Argumentum Bamb. (174) In olla plena olei cocta Vulg. — In ollam plenam olei conjectu (sic) Bamb. (175) Alabastrites Vulg. — Alabastritis Bamb. — La terminaison en ê£es appartient aux pierres, en 2/is aux gemmes. Voy. Salmas. E. PI. p. 499, b. C. (176) Simile immissa Vulg. — Immissa om. Bamb. — Immensum... data Bamb., Sillig. — Immensum... data om. Vulg. (177) Hanc putant Bamb. — Hanc om. Vulg. — Aroma- tites Vulg. — Aromalitis Bamb. (178) Pyras Vulg. — Filias Bamb. — Phinas Cod. Mo- nac.— Saumaise a conjecturé Philas, et M. Ian l’approuve. (179) Habendam Vulg. — Habentium Bamb. (180) Perside ac Ida monte nasci tradit, argenteo Vulg. — Persidis Acidane monte, argenteo Bamb. (181) Non alia Cod. Monac. — Non om. Vulg. (182) Per alvum sarda, uigraque venis transeuntibus : vulgus autem in nigra radice cæruleam facit Vulg. — Pour trouver le texle que j'ai imprimé, il faut prendre : per album de Bamb.; sarda nigraque vena transeunte de Cod. Monac.; nigra sans in d'Isidore, Origg. XVI, 11,3; cærulea de Bamb.; facie d'Isidore; enfin nomen a loco, qui manque dans Vulg., de Bamb. (183) A Copto Bamb. — A om. Vulg. (184) Nodis Vulg. — Notis Vet. Dalech. — Aliis sacra dicitur Vulg. — Adalligata projicitur Bamb. (185) Pinea Vulg. — Pampinea Bamb. (186) Bronte e capilibus testudinum Vulg. — Brontea capili testudinum Bamb. — E tonitribus Bamb. — E om. Vulg. —Putantque ea Vulg.— Ut putant Cod. Monac. — Restingui Vulg. — Restinguit Codd.1Barbar.— Que Bamb. — Quesom. Vulg. — JIctum Vulg. — Icta Cod. Monac. (187) Nimbo Vulg. — In hibero Bamb. (188) Eadem esset Vulg. — Eadem est Cod. Monac. (189) Plurimis spiris fumida Vulg. — Pluribus jaspidis fumidæ Bamb. (190) Et in Phrygia Bamb. — Etom. Vulg. (191) Simul semper Bamb. — Semper om. Vulg. (192) Catopyritis e Cappadocia provenit. Cepitis, sive cepolatitis, candida est venarum nodis coeuntibus, can- NOTES SUR PLINE. dore imaginem regerens Vulg. — Catoptritis in Cappado- cia provenit, candore imaginem-regerens. Cepitis, sive cepolatitis, venarum coeuntibus lineis in unum Bamb. (193) Ceramites Vulg. — Ceramitis Bamb., Brotier. (194) Craterites Vulg. — Crateritis Bamb, (195) Cytis Vulg. — Cyitis Bamb. — C’est la vraie leçon, de xbev, prægnans esse; Saumaise l'avait déjà vu. — Strepitu Vulg. — Crepitu Bamb. (196) Colore : et altera parte purpureæ nigris Vulg. — Co- lore : ex altera parte purpurea, et alia in purpura nigris Bamb., Sillig. (197) Collutam et Vulg. — Colluto ore Bamb. (198) Ea.…. scarabæo decocta et dejecta in aquam fer- ventem tempestates moveri Vulg. — Eam... scarabæo dejectam in aquam ferventem tempestates commovere Bamb. (199) In Æolidis Vulg. — In Æolide Bamb. (200) Somnifica Vulg. — Somni Bamb. — Opitis (leg. sopitis) Bamb. — Sopitis om. Vulg. (201) Divisaque Vulg. — Divisisque Bamb. (202) A Democrito Vulg. — A om. Bamb. (203) Euneos Vulg. — Eureos Bamb. — L'ordre al- phabétique exige eureos. (204) Tyri in Herculis templo: — In Tyro Herculis templo Bamb. — Comp. XXXVII, 19. — Ex qua dii Vulg. — Ex qua pii Bamb. (205) Ex Nilo colore Vulg. — Ex uno colore Bamb., Sillig. — Eamdem dicunt Vulg. — Dicunt om. Bamb. — Leucographiam Vulg. — Leucografitim Bamb.— Syno- phiten Vulg. — Sinefitin Cod. Monac. — Synnephitim, dit M. Ian, de ouvvespñc, leçon soutenue par Marbodeus, qui dit que cette pierre est cineri similis. (206) Mittit eam et Achelous amnis Vulg. — Mittunt eam Nilus et Achelous amnes Bamb., Sill. | (207) Memoriæ quoque necessaria Vulg. — Seleno- mantiæ necessaria Bamb. — Credamus Vulg. — Crede- remus Bamb. — Facit Vulg. — Fecit Bamb. (208) Corallium Vulg. — Curalitium Bamb. — M. lan conseille curalium ; comp. Salmas. E. PI. p. 63, b. D. — Mutatur. Emollit maria Vulg. — Mutatur emollitum in mari Bamb. (209) Fulgorem solis accendit sanguineo repercussu Vulg. — Fulgorem solis accendentem sanguineo reper- cussu mutat Cod. Monac. — En lisant accedentem, comme le conseille M. Ian, on a une leçon meilleure que celle de Vulg., qui est une conjecture de Saumaise. Compar. Isidor. Origg. XVI, 7, 12 : radios solis mutat. (210) Manifestissimum hoc Vulg. — Manifestissimum in hac Bamb. — Quibusdam quoque Vulg.— Quoque om. Bamb. (211) Addita Vulg. — Adposita Bamb. (212) Horminodes Vulg. — Hermuædoen, in Indice Hermuædyon Bamb. — Viriditatis Vulg. — Virilitatis Bamb. (213) Bamb. et Cod. Monac. ont trogodytice, orthogra- phe qui se trouve aussi dans Vulg. XXXVII, 32, 1. — Tota Bamb. — Tota om. Vulg. (214) Et in Africa Bamb. — In om. Vulg. (215) Attribuit Vulg. — Adtribuens Bamb. (216) Ex ea ungi Vulg. — Exangui Bamb. (217) Aliti lurido Vulg. — Cute luridæ Bamb. — Lisez culi. (218) Hanc et drosolithon appellant Bamb. — Hanc.…. appellant om. Vulg. (219) Raro saturo colore lucet Vulg. — Rarum ut sa- tyro (sic) colore luceat Bamb. - (220) Candorem lineis ex auro Vulg. — Candorem mi- pii guttis ex auro Bamb. (221) Lipare Vulg. — Liparea Bamb. À (222) Politur ex marmore, amplitudine in angustias NOTES SUR PLINE. coeunte, ut inutilia exterantur. Leucochrysos sicut crys- tallus albicat Vulg. — Politur ex majore amplitudine in angustias, ut inutilia exferantur (sic). Leucochrysos fit e chrysolitho interalbicante Bamb. (223) Fabulose Vulg. — Fabulosa Bamb. (224) Morochites Vulg. — Morothos, in Indice moroc- this Bamb. — Dioscor. V, 152 : Aldo 6poyos Ôv Évror yaddEiav ur). (225) Facie minima gemma Vulg. — Faciemque minime gemmæ Bamb. — Unguenti Bamb. — Unguenti om. Vulg. (226) E nigro fulvoque et candido Vulg. — E nigro et fulvo viridique et candido Bamb. — Brontia (bis) Vulg. — Brontea Bamb. (227) Onocardia.... traditur Bamb., Sillig. — Onocar- dia... traditur om. Vulg. — Ignem Vulg. — Ignes Bamb. (228) Ostracitidi Vulg. — Ostritidi Vet. Dalech. (229) Opsiano Bamb. — C’est l'orthographe que suit partout Bamb. (230) Angulorum cavet Vulg. — Angulorum facit Bamb. (231) In eadem Vulg. — In eam Bamb. (232) Chrysiten Vulg. — Chrysitim Cod. Monac. (233) Pæantides, quas quidam gemonidas vocant Vulg. — Pæanides quas quidam geanidas vocant Bamb.— M. Jan conseille pæanitlides et gæanidas. (234) Nam tales in Vulg. — Natalis is in Bamb. — Lisez iis. — Tiresiæ inveniuntur Vulg. — Inveniuntur om. Bamb. (235) Syrtides Vulg. — Syrtitis Bamb. — Lucania Vulg. — Luycaniæ Bamb, (236) Nitrum Vulg. — Nigrum Bamb. (237) Fœnicitis ut balanus Bamb. — Phænicitis ut ba- lanus om: Vulg. — In ignem Vulg. — In ignes Bamb. (238) Pardalios : colos appellavit chrysolithum aureus Vulg. — Bamb. a drosolithum et des lacunes ; le Codex Monac. a aussi drosolithum et n’a pas chrysolithum ; Isidore, Origg. XVI, 12, 2 : Drosolithus varius : nomi- nis causa, quia, siadignem applicetur, velut sudorem mitlit. De tout cela M. Ian conclut qu’il faut lire: sudor ouros appellavit drosolithum, colos chrysolithum, etc. (239) Melichloros est geminus Vulg. — Est om. Vet. Dalech. — Melichloron est une correction de M. Jan jus- tifiée, comme on le verra, par ce qui suit. — Crocia, croci : polia, canitiem quamdam sparti indicat : eamdem duriorem , nigra spartopolios Vulg, — Crocian croci si- 575 militudinem quamdam spargentem polian Canitiem, spar- topolian rarior Bamb. — Dans Bamb. M. lan lit spargens au lieu de spargentem, et canilies au lieu de caniliem. (240) Ananchitis Vulg. — Anancites Bamb. (241) Bamb., après lapides esse, ajoute non gemmas ; mais ce semble être une explication. (242) Sicut olim Bamb. — Ut Vulg. — Olim om. Vulg. (243) Quas melle Bamb. — Quas om. Vulg. (244) Magnitudinis fecere Vulg. — Magnitudinis factas Bamb. (245) Mutata Vulg. — Mutari Bamb. (246) Cycloïdes Vulg. — Epicpedos Bamb. — Ce qui confirme la conjecture de Turnèbe, Advers. I, 2, qui li- sait epipedos. (247) Neque enim Bamb. — Enim om. Vulg. (248) Si graviores Vulg. — Si om. Bamb., Sillig. — Enim.…. frigidiores Bamb., Sillig. — Enim..….. frigidiores om. Vulg. (249) In capillamento Vulg. — Et capillamenta Bamb. (250) Scarifant Bamb. — C’est pour ce verbe la forme ordinaire dans Bamb, (251) Omnium, rebusque Vulg. — Omnibusque rebus Vet. Dalech. (252) Etenim contingit procurrentis positio Vulg. — Quod contigit positione procurrentis Bamb. (253) Olea Vulg. — Oleum Bamb, (254) Libuit Vulg.— Licuit Bamb. — Terris Bamb. — Terris om. Vulg.— Et iis nunc in se gravida Vulg. — Et nunc intra se gravida Bamb. — Proxime quidem Vulg. — Proximam equidem Bamb. (255) Quamquam.….. fave Bamb., Sillig. — Quam- quam……. fave om. Vulg. ADDENDA. Mon savant confrère de l’Académie des inscriptions et belles-lettres , M. Guérard, a trouvé dans un manuscrit, et servant degarde, une page appartenant au texte de Pline et remontant ausixième ou septième siècle, autant qu’on en peut juger par les lettres; il a bien voulu n''aider à dé- chiffrer ce fragment, difficile à lire à cause qu’il est pres- que effacé. Ce fragment contient, du livre XVIII, les $ 20, 21, 22 et 23. Il est très-conforme à notre texte ordi- paire. Je n’y ai noté que xudo au lieu de ruido (XVII, 23,1). Ruido est un mot considéré comme douteux dans les lexiques. INDEX ET NOTICE DES ARTISTES CITÉS PAR PLINE. Acragas, graveur sur argent. On ne sait au juste ni son âge, ni sa patrie. On voyait à Rhodes , dans le temple de Bacchus, du temps de Pline, des coupes dont les ciselures représentaient des bacchantes et des centaures ; on avail aussi de lui des chasses sur des coupes, d’une grande ré- putation (xxxu1, 55). Æginète. Ce nom a été pris pour un nom de pays, et on a pensé qu’il s’agissait d’un artiste né dans l’ile d'Égine ; mais le contexte de Pline montre que c’est un nom d'homme. Cet Æginète fut un modeleur, et frère du pein- tre Pasias. Néalcès eut pour broyeur de couleurs Érigone, qui devint peintre lui-même et qui eut pour élève Pasias. Or, Néalcès fut contemporain et ami d’Aratus de Sicyone. On peut donc croire qu’Æginète et Pasias ont fleuri vers la 140° olympiade ( xxxv, 40, 20). Aétion, peintre, contemporain d’Alexandre le Grand. M. lan croit qu'il faut lire partout dans Pline Aétion, au lieu de Échion. Voyez ce nom ; voyez ausei la note 46 du livre xxxIv. Agéladas, d’Argos. Un sculpteur célèbre de ce nom fut le maître de Phidias, de Polyclète et de Myron ; il fut Argien, et fleurit vers la 70° olympiade. Mais ce ne paraît pas êlre PAgéladas de Pline, qui place le sien (xxx1v, 19, 1) dans la 87° olympiade. M. Sillig pense qu'il faut admettre l'existence de deux Agéladas. M. Raoul Rochette ( Lettre à M. Schorn, p. 173) combat cette opinion : suivant lui, tous les ouvrages connus d’Agéladas sont renfermés entre la 64° et la 82€ olympiade; ce qui convient au maître de Phidias. Un seul fait exception ; c’est l’Hercule de Mélité, érigé à Athènes pour la fin de la grande peste, l’an 3° de la 87° olympiade. Ce fait est allégué par le Schol. d’Arist. Ran. 504. Mais en même temps le Scholiaste dit que cet Agéladas, auteur de l’Hercule, était d’Argos et maître de Phidias , ce qui implique contradiction ; car l’Agéladas d’Ar- gos aurail eu bien plus de cent ans dans la 87° olympiade. En conséquence M. Raoul-Rochette rejette le dire du Scho- liaste et celui de Pline. Toutefois il fait remarquer que Pline a eu évidemment sous les yeux une notice semblable à celle qu'avait le Scholiaste. Agesander, sculpteur, de Rhodes, exécuta avecPolydore et Athénodore, pour Titus, le Laocoon qui était dans le pa- lais de ce prince, et qui nous a été >onservé (xxx v1, 4, 24). Aglaophon, de l'ile de Thasos, peintre, que Pline (xxxv, 36, 1 ) met à la 90€ olympiade. Il était petit-fils d’un autre Aglaophon qui fut peintre aussi, et qui fut père de Poiygnote, peintre célèbre. Agoracrite, de Paros, statuaire et sculpteur, disciple de Phidias (xxxv1, 4,6). Alcamène, statuaire et sculpteur, né à Limnes, quartier d’Athènes, fut disciple de Phidias, et jouit d’une très-grande réputation (xxxIV, 19, 15 XXXVI, 4,5). Alcimaque, peintre. Pline (xxxv, 40, 14) cite de lui un tableau représentant Dioxippe Vainqueur au pancrace à Olympie. Comme ce Dioxippe vécut du temps d’Alexan- dre le Grand, le peintre doit être sans doute placé à la même époque. . Alcisthène, femme qui se livra à l’art de la peinture (XX 24022) Alcon fit à Thèbes un Hercule en fer, induit à cela par la patience du dieu dans les travaux (xxx1v, 40, 1). Alevas est mis par Pline au nombre des artistes qui ont le mieux représenté en airain les philosophes (xxx1v, 19, 36). Alexis, statuaire, élève de Polyclète (xxx1v, 19, 2). Amplhicratès, statuaire, auteur de la Lionne, monument élevé en l’honneur de Leæna, associée à Harmodius et Aristogiton ( xxx1v, 19, 23). Les éditions ont Tisicrates ; mais le manuscrit de Bamberg a Amphicrates. Amphion (xxxv, 36, 18). Nom altéré, en place duquel il faut lire Mélanthius. Voy. ce mot. Amphistrate, sculpteur. On avait de lui une statue de l'historien Callisthène ; il vécut du temps d'Alexandre Je Grand (xxxvi, 4, 23). Anaxandre, peintre quine manquait pas de renom, et que Pline range parmi ceux qu'on ne cite qu’en passant (xxxy, 40521): Androbius, peintre d’une époque ignorée, représenta le plongeur Scyllis coupant les ancres de la flotte des Perses (XxxV, 40, 13). Androbule, statuaire, représenta très-heureusement les philosophes (xxx1v, 19, 36). Androcydès, de Cyzique, peintre contemporain et rival de Zeuxis (xxxv, 36, 5). Voy. ce que Plutarque dit de lui ( Pélop. xxY ). Antœus (xxxIv, 19,3), statuaire assez renommé, et que Pline place à la 155° olympiade. M. Sillig écrit ce nom Antheus. Anthermus (xxxvi1, 4, 2). Dans les éditions de Pline on trouve Anthermus et son fils, de même nom. Ces deux noms sont altérés ; il faut lire pour le premier Archennus, et pour le second Athenis, comme l’a fait M. Sillig dans son édition. Voy. ces noms. Antidotus (xxxv, 40, 6), peintre, futélève d’Euphranor, et eut pour élève le très-célèbre peintre Nicias d'Athènes ; il fleurit vers la 111° olympiade. Antignotus (xxxIV, 19, 36), statuaire. Son nom est, dans les anciennes éditions, Antigonus; mais M. Sillig lit An- tignotus , leçon confirmée par le manuscrit de Bamberg. Il était probablement Athénien , et florissait dans le siècle d’Auguste ; il avait fait une statue du roi Rhescuporis, fils de Cotys. Voy. Raoul-Rochette, Lettre à M. Schorn, p. 205. Antigonus (xxx1v, 19, 34), statuaire. Sa patrie est in- connue ; il avait représenté les combats d’Attale et d’Eu- mène contre les Gaulois. Or, Attale vainquit les Gaulois la 2° année de la 135° olympiade ( 239 avant J. C.); c’est donc là l’époque d’Antigonus. Il avait composé des livres sur son art. ! Antimachus (xxx1v, 19, 36), statuaire, dont la patrie et l’époque sont inconnues. Il avait fait des statues de fem- mes célèbres. Antipater (xxx, 55), célèbre graveur sur argent. Antiphilus, peintre, cité deux fois par Pline (xxxv, 87 576 INDEX ET NOTICE DES ARTISTES CITÉS PAR PLINE. 2 ; KxxY, 40, 13). Dans le premier passage, il est dit né en Égyptect élève de Ctésidème; dans le second, ilest dit auteur d’une chasse du roi Ptolémée. Hardouin pense que ce sont deux artistes ; mais, d’après M. Sillig, il est plus vraisembla- ble qu'il s’agit d’un seul et même peintre; car sa naissance en Égypte et ses travaux pour Ptolémée sont deux faits con- cordants. [avait fait un portrait d'Alexandre enfant, Cette circonstance, et son tableau de Ptolémée, le premier roi grec de l'Égypte, déterminent l’époque où il a vécu. Il était célè- bre aussi pour des tableaux plaisants, qui étaient sans doute des espèces de charges. Antorides (xxxY, 36, 46), peintre contemporain du pein- tre Euphranor, et appartenant sans doute à la 110 olym- piade. Apellas , statuaire (xxx1v , 19, 16), auteur de statues représentant des femmes adorant les dieux. M. Sillig adopte l'opinion de Tülkenius (Amalthea, tom. HI, p. 128), qui pense que la statue de femme adorant les dieux est celle de Cynisca qui avait remporté le prix à Olympie. Voyez dans Pausanias, III, 8, 1, l’histoire de Cynisca. Ce même auteur dit, VI, 1, 2, qu'Apellas avait fait la statue de cétte femme. Cynisca étant la sœur d’Agésilas, roi de Sparte, qui mourut à l’âge de quatre-vingt-quatre ans en Égypte, la troisième année de la 104° olympiade, Apellas doit avoir fleuri de la 87° à la 95° olympiade, avant J. C. 430-400. : Apelle, de Cos selon les uns, de Colophon suivant les autres, d'Éphèse suivant d’autres. Le plus illustre des pein- tres de l'antiquité (xxxv, 36, 17). On sait qu'Alexandre n'avait voulu être peint que par lui. Aphrodisius, de Tralles, sculpteur (xxxvr, 4, 25). Il travailla pour les empereurs, et vécut dans le premier siècle de l’ère chrétienne. - Apollodore ; d'Athènes, peintre (xxxv, 36, 1), fleurit dans la 93° olympiade. Il est le premier, dit Pline, des anciens peintres dont les tableaux attachent nos yeux. Apollodore , statuaire. Pline nomme cet artiste deux fois (xxx1v, 19, 31 et 36). La première fois, il nous apprend qu’Apollodore était un artiste très-difficile, et qui par désir de bien faire brisait souvent ses statues. La seconde fois, il le cite comme ayant exécuté en airain des philosophes. Silanion, qui vécut dans la 114° olympiade , avait fait la statue de cet artiste. M. Sillig en tire la conjecture qu’Apol- lodore était du même temps. Mais un marbre, dernière- ment découvert à Athènes, porte le nom d’Apollodore en anciennes lettres attiques ; ce qui recule cet artiste au delà de l’archontat d’Euclide, ou avant la 94° olympiade. Voy. Raoul-Rochette, Lettre à M. Schorn, p. 212. Au contraire, M. Lebas (Voyez la Leltre de M. Schorn, p.443) pense que PApollodore de Pline est un Apollodore Phocéeu , fils de Zénon, qui figure sur une inscriplion existant dans les ruines d'Érythrées. Apollonides, graveur sur pierres (XxXxvn, 4, 1). Il vé- cut après P yrgotèle et Alexandre le Grand. Apollonius, de Tralles, sculpteur (xxxv1, 4, 21), frère de Tauriscus. Arcésilas, sculpteur (xxxv1, 4, 21). Ce nom est, dans les anciennes éditions, Archesitas. Hardouin avait conjec- turé qu’il fallait lire Arcésilas, conjecture qui a été con- firmée par le manuscrit de Bamberg. On ne sait quelles sonts la date et la patrie de cet artiste. Arcésilaüs, de Paros, peintre (xxxv, 39, 1). Il travailla aussi à l’encaustique, Il paraît avoir été contemporain de Polygnote (olympiade 80°). Arcésilaüs, peintre (xxxv, 40, 21 ), fils de Tisicrate. Lisicrate fut un statuaire, le maître de Lysippe, et fleurit vers la 120° olympiade; son fils doit donc appartenir à la 128°. M. Sillig pense qu’Arcésilaüs était l’auteur d’un tableau représentant Léosthène tué dans la guerre lamia- que et ses fils. PLINE, — T.{l, 517 Arcésilaëüs, sculpteur (xxxv , 45, 2; xxxvi, 4. 27). Sa patrie est ignorée; il vécut dans le premier siècle avant l'ère chrétienne. Varron en avait fait un très-grand éloge. Archennus (Voyez Anthermus), sculpteur très-célèbre (xxxv1, 4, 2). I appartient à l'époque ancienne de l’art, qu'il contribua beaucoup à perfectionner ; on le place vers la 50° olympiade. Ardicès, de Corinthe, peintre (xxxv, 5, 2). Il est mis au nombre des plus anciens artistes qui, non contents d’un trait extérieur, commençaient à indiquer les formes par des traits intérieurs. M. Keil, Anal, p.223, pense qu'il faut lire Aridicès. Arellius , peintre (xxxv, 37, 6). Il fut célèbre à Rome quelque temps avant le règne de l’empereur Auguste. Argius , slatuaire (xxx1v, 19, 2). Ilavait eu pour mai- tre Polyclète. M. Thiersch, £poch. 11, adnot., p. 80, pense que Pline s’est trompé ; qu’Argius n’est pas un nom d'homme , et qu’il faut le joindre au nom suivant : Aso- podore, Argien. Arislarèle, fille et élève de Néarchus (xxxv, 40, 22), peignit non sans quelque renommée ; on avait d’elle un Es- culape. On ne connaît ni sa patrie, ni son époque. Aristide, slatuaire (xxx1v, 19, 23), élève de Polyclète, se rendit célèbre par des ouvrages représentant des chars à quatre et à deux chevaux. Aristide, de Thèbes, fils d’Aristodème, frère et élève de Nicomaque et d'Euxénidas, peintre très-célèbre (xxxv, 36, 45 et 46; xxxV, 8, 1 ; xxXV, 36, 13; XXXV, 40, 20; xxxv, 36, 35), contemporain d’Apelle. On avait de lui un grand nombre d'excellents ouvrages. 1] avait aussi peint à l’en- caustique. Dans les éditions (xxxv, 36, 46), on lui donne pour élève un Aristide; mais ce passage doit être corrigé d’après le manuscrit de Bamberg. Voyez la note qui y est relative. Aristobule, de Syros, peintre de quelque renom (xxxv, 40, 21.) Aristoclès, peintre (xxxv, 36, 45), fils et élève de Nico- maque, fleurit vers la 113€ olympiade. Aristoclidès, peintre (xxxv, 40, 13), d’une époque et d’une patrie incertaines, venait, dans l’estime commune, après les artistes du premier rang. Aristocydès, peintre (xxxv, 40, 21); Pline le place au milieu des artistes qui n'étaient pas sans renom. Les édi- tions portent Aristonides ; mais le manuscrit de Bamb. a Aristocydès, lecon approuvée par M. Keil, Anal., p. 207. Aristodème, peintre (xxxv , 36, 44), père et maître de Nicomaque. On ignore sa patrie. Quant à l’époque , M. Sil- lig pense qu'il fleurit vers la 97° olympiade. Aristodème, Statuaire (xxx1v, 19, 36). On ignore sa patrie ; il avait fait le roi Séleucus en bronze. Or , Séleu- cus fut roi de la Babylonie la première année de la 117° olympiade, avant J. C, 312. Aristolaüs, peintre (xxxv, 40, 12), fils et élève de Pausias. Il fut un des peintres les plus sévères; il fleurit vers la 118° olympiade. Ariston , graveur et sfatuaire (xxxIn, 55,2; xxxIV, 19, 35), de Mitylènes ; l’époque de cet artiste est ignorée. Ariston, peintre (xxxv, 36, 46), fils et élève du très- célèbre peintre Aristide, et frère de Nicéros. Il eut pour élèves Antoridès et Euphranor. On avait de lui un Satyre couronné, avec une coupe. Aristonidas, artiste (xxXx1V, 40, 1); on avait de lui une statue en fer et en bronze, représentant Athamas dans son accès de fureur. Aristonidès. Voy. Aristocydès. Aristophon, peintre (xxxY, 40, 13). Il fut fils et élève d'Aglaophon, frère de Polygnote et père d'Aglaophon le Jeune. Très-vraisemblablement il était de l'ile de Thasos. Artémon; veintre (xxxY, 40, 14): on ignore sa patrie; à 77 578 on ignore aussi son époque. Il avait peint une reine Stra- tonice; mais comme on ne sait laquelle, cette circons- | tance ne sert pas à déterminer l’âge où ila vécu. Artémon , sculpteur (xxxvi, 4, 25), avait, avec un des Pythodorus, rempli d’exceilentes statues les palais des Cé- sars ; il vivait donc dans le premier siècle de l'ère chré- tienne. Asclépiodore, peintre (xxxv, 36, 18 et 43), d’Athè- nes. Il fut contemporain d’Apelle, qui l’admirait, et recon- naissait sa supériorité sur lui-même pour les proportions. Asclépiodore , statuaire (xxx1v, 19, 36). Pline le cite parmi les artistes qui avaient bien rendu les philosophes. Asopodore, staluaire (xxxiv, 19, 2), probablement d’Argos, si l’on prend Argium, qui précède son nom dans le texte de Pline, pour un nom de pays, au lieu de le prendre pour un nom d’homme. Il eut Polyclète pour élève. Athénæus , statuaire (xxx1v, 19,3). Pline le met dans la 155° olympiade; mais M. Sillig conjecture qu’Athé- næus n’est pas un nom propre, qu’il signifie ?’Athénien, et doit être joint à Polyclès, qui précède immédiatement dans l’énumération de Pline. Athénion, peintre (xxxv, 40, 9), né à Maronée; il balança la gloire de Nicias, et doit lui être de très-peu pos- {érieur. S’il n’était mort jeune, dit Pline, nul ne lui serait comparable. Athénis, sculpteur (Xxxiv, 4, 2), fils d’Archennus (voy. ce nom). Dans les éditions, au lieu d’Athénis, on lit Anthermus (voy. ce mot). Athénis appartient à l’an- cienne période de l’art. Athénodore , statuaire (xxx1v, 19, 2 et 36), né à Cli- tor en Arcadie, élève de Polyclète l'Ancien : il fleurit vers la 93° olympiade. Pline le cite comme ayant fait de belles slatues de femmes célèbres. Athénodore, sculpteur (xxxvi, 4, 24), de Rhodes, au- teur, avec Agésandre et Polydore, du Laocoon. Les ins- criptions portent Athanodore. Aulanius Evander, sculpteur et graveur (xxxvI, 4, 20), néà Athènes (Voy. Schol. Cruquiapus, ad Horatii Sat.I,3, 80 ) ; il vécut du temps d’Auguste ; il avait refait la tête à une Diane du sculpteur Timothéus. Autobulus, peintre (xxxv, 40, 23), élève d’Olympias, femme artiste. On ignore sa patrie et son époque. Baton, statuaire (xxx1v, 19, 24 et 40). Son époque et sa patrie sont incertaines. Les éditions portent Batton. Batrachus, architecte et sculpteur (xxxv1, 4, 28), La- cédémonien, fit avec Sauras les temples renfermés dans les Portiques d’Octavie. Il vécut du temps.du grand Pom- pée. Bœdas, statuaire (xxx1v, 19,17 et 24), fils et élève de Lysippe, et frère de Laïppe. Ce nom est écrit dans les éditions Bédas. Boethus, graveur et statuaire (XXxI, 55 , 1; XXXIV, 19, 34), né à Carthage, ou plutôt de Chalcédoine ( Voy. Raoul-Rochette, 5b., p. 237). II était plus célèbre par ses gravures sur argent que par ses statues. Qn ne sait quelle est son époque. Bryaæis, statuaire et sculpteur (XxXx1V, 18, 4; XXxIV, 19, 243; xxxvi, 4, 18 et 19), d’Athènes (Clem. Alex., Protrept.p.31,D), contemporain de Scopas, quoique un peu plus jeune. 11 fit en airain une statue de Séleucus, lequel ne peut être que celui qui fut roi de Syrie après la mort d'Alexandre, soit l’an 312 avant J. C. De plus, il travailla avec Scopas, Timothée et Léocharis, au Mausolée, qui fut commencé l'an 352. On a ainsi quarante ans pendant les- quels Bryaxis exerça son art ; de sorte que, né par exemple en 372, il aurait été sexagénaire en 312. Tel est le calcul de M. Sillig. Bryès, peintre (xxxv, 40, 1), père et premier maître RS En INDEX ET NOTICE de Pausias de Sicyone. Il fut donc contemporain de Pam- phile, qui fut maître d’Apelle et de Pausias. Le nom de cet artiste est, dans les anciennes éditions, Briès. Bularque, peintre (xxxv, 34, 2), artiste très-ancien; Pline le fait contemporain de Candaule, roi de Lydie, dont il établit la concordance chronologique avec Romulus. Bupalus, sculpteur (xxxvi, 4, 2), de l'ile de Chios, fils d’Archennus et père d’Athénis, appartient à l’art le plus ancien. I] eut une violente querelle avec Hipponax, poëte célèbre. Calamis, graveur, sculpteur et statuaire (xxx, 55, 2; XXXIV, 18,7; XXXVI, 4, 23; XXXIV, 19, 22); il était auteur d’une statue d’Apollon Alexicacus, qui mit fin à la peste d’Athènes ; or, cette peste finit l’an 429 avant J. C. D'un autre côté, Onatas le prit pour aide dans l’exécution du monument très-célèbre que Dinomène fit faire en mé- moire de la victoire remportée par son père Hiéron à Olympie; or, Hiéron mourut la deuxième année de la 78° olympiade, avant J. C. 467. On a de la sorte, d’après M. Sillig, une trentaine d’années que lon peut assigner en süreté à Calamis. Ce fut un artiste très-ha- bile et très-läborieux. IL avait employé le bronze, la pierre et l'argent; il était sans rival pour les chevaux; enfin, comme graveur sur argent, il tenait le premier rang après Mentor. Calatès, peintre (xxxv, 37, 2). Sa patrie et son époque sont incertaines; cependant il est probable qu’il a fleuri du temps d'Alexandre le Grand. Il était auteur de tableaux comiques. Son nom est dans les éditions Caïadès, Calacès et Colacès. M. Raoul-Rochette (ib., p. 241) incline à lire Calades. Cailliclès, peintre (xxxv, 37, 2), auteur de petits ta- bleaux; il paraît avoir vécu du temps d’Alexandre le Grand. Calliclès, statuaire (xxxtv, 19, 37 ), de Mégare, fils de Théocosmus ; il avait fait la statue de Diagoras, vainqueur au pugilat, à Olympie (Pausanias, VI, 7, 1). De là on con- clut qu'il a fleuri vers la 95€ olympiade. ‘Callicratès , sculpleur (xxxv1, 4, 29 ), de Lacédémone. 11 avait fait des ouvrages d’une ténuité à peine croyable. Callidès, statuaire et graveur sur argent (xxx1Y, 19, 35). Sen nom est dans les anciennes éditions Calliadès et Callias. Callimaque, statuaire (XxxIY, 19, 41) ; il s'était aussi oc. cupé de peinture et de gravure sur argent. Cet artiste, très- célèbre, d’une patrie inconnue, avait inventé un nouvel ordre de colonnes, l'ordre corinthien (Vitruve, IV, 1, 9); de là Winckelmann (0pp.1I, p. 382) a conclu que Calli- maque fleurissait avant la 96° olympiade, époque à laquelle Scopas construisit à Tégée un temple de Minerve, orné de colonnes corinthiennes. Ce fut un arlisle de grande réputation; cependant on lui reprochait de n'être jamais content de ce qu’il faisait, et d’y retoucher sans cesse. Cela lui avait valu le surnom de Catatexitechnos, celui qui affaiblit l’art, surnom qui est, dans les éditions depuis Hardouin, Cacizotechnos , celui qui bläme l’art; mais M. Sillig a montré que la bonne leçon était Cata- texitechnos. Callistrate, statuaire (xxxfv, 19, 3), d’une patrie in- certaine, et placé par Pline à la 155° olympiade, Callixène, statuaire (xxx1V, 19, 3), d’une patrie in- connue, fleurit vers la 155° olympiade. Callon , statuaire (xxx1v, 19, 1). Il y a eu deux Callon, l’un de l'ile d’Égine, beaucoup plus ancien, l’autre d’Élée, qui appartient à la 87° olympiade, C’est de ce dernier qu'il est question dans Pline. Calypso , femme peintre (xxxv, 40, 22); on ignore sa patrie et son époque. Canachus l’ancien, statuaire et sculpteur (xxxIV, 19, "DES ARTISTES CITÉS PAR PLINE. 25), auteur d’une statue colossale d’Apollon Philésien, placée dans le temple Didyméen, près de Milet. Cette sta- tue fut emportée par Xerxès à Ecbatane, et rendue par Sé- leucus Nicator. Elle avait élé faite avant la destruction de Milet, c’est-à-dire avant la troisième année de la 71° olympiade, ce qai donne l’époque de Canachus ; cet artiste élait de Sicyone. Canachus le jeune, statuaire (xxx1v , 19, 2), de Si- cyone aussi, est placé par Pline à la 95° olympiade, Pline {xxxVI, 4, 28) dit que Canachus avait aussi travaillé le marbre; on ne sait duquel des deux Canachus il veut parler. Cantharus, statuaire et graveur sur argent (xxxIv, 19,35), de Sicyone, fils d’Alexis, statuaire aussi. 11 a fleuri vers la 128° olympiade. Carmanidès. Voy. Charmantidès. Cenchramis, slatuaire (xxxiv, 19, 37), avait rendu heureusement les philosophes. On a trouvé à Athènes, sur uue base destatue, une inscription mutilée où est 4ev, qu’on ne peut guère compléter qu’en lisant Cenchramis. D'après Ja forme deslettres, cet artiste serait postérieur à l’archon- tat d’Euclide. Voy. Raoul-Rochette, 4b., p. 246. Dans cette inscription, Cenchramis est associé (èxoïnoav) avec Polymnestus. Céphis, slatuaire (xxx1v, 19, 37), avait rendu heureu- sement les philosophes. Céphisodorus , peintre (xxxv, 36, 1), est placé par Pline à la 90° olympiade. Céphisodotus l’ancien, statuaire (xxxIY, 19, 24 el 37 ), d'Athènes, fleurit vers la 102° olympiade; sa sœur fut la première femme de Phocion ( Plut., Phoc. 19). Céphisodotus le jeune, statuaire et sculpteur (xxxvi, 4,12), fils de Praxitèle et frère de Timarchus, fleurit vers la 120° olympiade. Chæreas, statuaire (xxx1v, 19, 25), avait représenté Alexandre le Grand et son père Philippe. Chalcosthènes, modeleur (xxxv, 45, 2), avait fait des ouvrages en terre à Athènes, dans le lieu appelé Céramique à cause de son atelier. Chalcosthènes , statuaire (xxxiv, 19, 37); on ignore son époque et son pays. Charès, statuaire (xxx1v, 18, 3 et 5), de Lindos, dans l'île de Rhodes, élève de Lysippe, auteur du colosse de Rhodes. Charmadas, peintre (xxxv, 34,3). Patrie et époque ignorées. Pline le range parmi les plus anciens artistes qui faisaient des peintures monochromes. : Charmantides, peintre (xxxv, 40, 21), élève d’Eu- phranor. Les éditions portent Carmanidès; mais M. Keil (Analecta, p.208) propose de lire Charmantides ; et le ma- nuscrit de Bamberg a Charmanides. Chersiphron, architecte (vi, 38, 1 ; xxxvI, 21,2), de Gnosse, construisit avec son fils Métagène le premier temple de Diane d'Éphèse, brûlé par Érostrate, et non, comme le dit Pline par erreur, le second temple, si célèbre dans lPantiquité. Cimon, peintre (xxxv, 34, 4), de Cléonée, compté parmi les plus anciens peintres, et l'un de ceux qui con- tribuèrent à perfectionner les procédés de l’art encore peu habile. On pense qu’il vécut vers la 80° olympiade, mais cela n’est pas complétement certain. Cléanthes , peintre ( xxxv, 5, 2), de Corinthe; il est placé au premier début de l’art. On prétend qu'il inventa le dessin linéaire. Cléætas, Plautius Marcus, peintre (xxxv, 37, 4), d'A- lalie , avait orné de peintures un temple de Junon à Ardée. Une inscription en vieilles lettres latines le disait, Ce nom est, dans les éditions, Marcus Ludius Helotas ; mais M, Sil- lig, aidé de diverses leçons fournies par les manuscrits , l’a changé en Plautius Marcus Cléætas; ce qui a été subsé- 579 quemment confirmé en partie par le manuscrit de Bamberg. Cléomène, sculpteur (xxxv1, 4, 21); on avait de lui des Muses, qu’Asinius Pollion avait placées dans les mo- numents élevés par lui. {l vécut avant la destruction de Corinthe. Cléon, peintre (xxxv, 40, 15); Pline cite de lui un Cadmus. Cléon, statuaire (xxx1v, 19, 37), de Sicyone, vécut dans la 98° olympiade. Pausanias cite de lui une Vénus en airain (V, 17, 1 ), et deux statues de Jupiter ( V, 21, 2). Cléophantus, peintré (xxxv, 5, 2), de Corinthe, pas- sait pour avoir inventé le premier à colorer les lignes du dessin. D’après Cornélius Népos, il avait suivi en Italie Démarate, père de Tarquin l'Ancien. Clésidès, peintre (xxxv, 40, 15). II avait fait un tablean satirique contre une certaine reine Stratonice, dont il n'avait pas été bien traité à son gré. La mention de cette reine permet seulement de reconnaître que Clésidès vécut après Alexandre le Grand. M. Ian demande s’il ne faudrait pas lire Ctésidès ; en effet, le manuscrit de Bamberg a Ete- sides ; or, la confusion de ef et de cest facile. Coenus, peintre {xxxv, 40, 14), d’une patrie et d’une époque ignorées, n’était pas compté parmi les peintres de premier ordre. Colotès, statuaire (xxx1v, 19,37; xxxv, 34, 1). D’a- près Pausanias ( v, 20, 1), il était de l’île de Paros. Pline nous apprend que cet artiste avail aidé Phidias dans l’exé- cution du Jupiter-Olympien. D’un autre côté , Pausanias dit que Colotès fut élève de Pasitèle; or, Pasitèle fleurit du temps du grand Pompée. El faut donc admettre, ou qu’il y aeu deux Colotès, ou qu'il y a eu deux Pasitèle. C’est cette seconde alternative qu’admet M. Sillig, ce Pa- sitèle, ancien maître de Colotès, étant d’ailleurs inconnb. Coponius, sculpteur (xxxvi, 4, 27 ), de Rome, vécut du temps du grand Pompée. Corybas, peintre (xxxv, 40, 21 ), d’une patrie inconnue ; élève de Nicomaque. De cette façon l’époque de Corybas se trouve déterminée, car Nicomaque a vécu vers la 100° olympiade. Cratérus, sculpteur (xxx vi, 4,25), remplit, avec un des Pythodorus et d’autres artistes , de statues excellentes les palais des Césars ; il vécut donc dans le premier siècle de l'ère chrétienne. Cratinus , peintre (xxxy, 40, 15 et 22). On ignore sa patrie et son époque ; on cite parmi ses élèves une femme, Irène, sa fille. Crésilas, et non Ctésilaus, statuaire (xxx1v, 19 ,4 et 24). Les manuscrits portent des lecons qui se rapprochent de Crésilas ; et ce qui décide la question, comme l’a montré M. Raoul-Rochette, ib., p. 262, c’est une inscription où l’on voit que Crésilas avait exécuté la statue de Diitrephès, général athénien, tué la troisième année de la 91° olym- piade. Cela donne la date de Crésilas ; ilétait probablement d'Athènes ; cependant on cite aussi un Crésilas, de Cydon en Crète. Crilius , statuaire ( xxx1v, 19, 1), fleurit dans la 83° olympiade. Son nom est, dans les manuscrits et les impri- més, Critias. Mais c’est Critius qu’il faut lire, cela est prouvé par des inscriptions trouvées récemment à Athènes; voy. Raoul-Rochette , ib., p. 264. Critius fut un grand artiste et chef d'école, II paraît avoir souvent travaillé avec Nésiotès, avant qui il est nommé dans les inscriptions, M. Rochette en conjecture que Critius était le maître de Nésiotès. Cronius, graveur sur pierre ( xxxvH, 4). Sa patrie et sou époque sont inconnues ; seulement Pline le place après Pyrgotèle. x Clésias, statuaire et graveur sur argent (XXXIV, 19, 35 ). On ignore son pays et son époque, Ctésidème, peintre (xxxY, 37, 4; XXXV, 40, 15). Il fut le maître d’Antiphile; or, Antiphile ayant fleuri daus la 37. 580 106° olympiade, avant J. C. 386, on voit quelle est l'épo- que de Ctésidènie. Ctésilaüs ou Ctésilas, fausse leçon pour Crésilas ; voyez Ce nom. Ctésilaüs, statuaire (xxxiv, 19, 26). Les imprimés portent Désilaüs. M. Sillig ( Catal.) a proposé de lire Cté- silaüs ; mais il l'identifiait avec le Ctésilaüs, pour lequel il faut lire maintenant Crésilas. Toutefois la leçon Ctési- laüs pour Désilaüs est donnée par le manuscrit de Bam- berg, ce qui m'engage à l’adopter. On ne connaît ni la pa- trie ni l’époque de cet artiste. Ctésilochus , peintre (xxxv, 40, 15), avait été élève d’Apelle, C’est lui qui avait fait ce tableau comique re- présentant Jupiter en mal d’enfant pour Bacchus. Cydias, peintre (xxxv, 40, 6), né à Cythnos, l’une des Cyclades, fleurit du temps d’Euphranor, c’est-à-dire, vers l’olympiade 104. Cydon, statuaire ( xxx1V, 19, 4); sa patrie est ignorée ; il paraît avoir été à peu près contemporain de Phidias. Dædale (vu, 57,7 ; xxxvI, 19, 1 ). Sous ce nomil est vraisemblable que sont représentés les plus anciens artistes de la Grèce, ceux à qui étaient dus les commencements de l’art. Quant à Dédale lui-même , ilest trop lié à la my- thologie, aux histoires de Minos et de Thésée, pour qu’on sache rien de réel sur son compte. On avait, du temps de Pausanias, des statues qui lui étaient attribuées, et dont la forme était tout à fait archaïque. Dædale, staluaire ( xxx1v, 19, 26 ), de Sicyone, fils et élève de Patrocle, doit par conséquent avoir fleuri vers la 98° olympiade, Il a probablement été aussi sculpteur ; du moins, au lieu de Dædalum de Vulg., et de Dædalsas de Bamb., j'ai lu Dædalus ( xxxv1, 4, 23). Dæmon, statuaire (xxxiv, 19, 37). On ne connaît ni sa patrie, ni son époque. Il avait fait des statues de phi- losophes. Daïiphron, statuaire (xxx1v, 19, 37); époque et pa- trie ignorées ; il avait aussi fait des philosophes. Daïppus, statuaire (xxx1v, 19, 37 ); il avait fait la sta. tue d’un homme paralysé; son nom a été confondu avec celui de Laïppus (voy. ce mot); et même M. Sillig croit qu’il 5’y a pas lieu de distinguer, et que ces deux noms appartiennent à un seul et même artiste. Damophilus, peintre et modeleur (xxxv, 45,1);il avait avec Gorgasus travaillé à un temple de Cérès à Rome, qui fut, dédié l’an 493 de Rome. Décius, slatuaire ( xxx1v, 18, 5 }, artiste romain ; il pa- raît avoir vécu peu avant Publius Cornélius Lentulus Spin- ther, qui fut consul an de Rome 697, et qui porta la loi du rappel de Cicéron. Déliadès, statuaire et graveur sur argent (xxx1v, 19, 35 }; sa patrie et son époque sont inconnues; on ne cile de lui aucune œuvre remarquable. Déméas , statuaire ( xxx1v, 19, 2), de Clitor en Arca- die, élève de Polyclète. II exécuta avec d’autres artistes une offrande que les Lacédémoniens firent à Delphes pour la victoire remportée à Ægos-Potamos. Hardouin a Damias au lieu de Déméas. Déméltrius , statuaire (xxxiv, 19, 26 ). On ignore sa patrie et son époque. Il avait fait la statue de Simon, qui écrivit le premier sur l'Art d'aller à cheval , et qui est cité par Xénophon. Quintilien ({ XIE, 10 ) dit que Démétrius s’était plus attaché dans ses statues à la ressemblance qu’à la beauté. M. Raoul-Rochette (ib., p. 274) pense que ce Démétrius est l'artiste cité par Lucien {Philops. 19 et 20 ) comme auteur de la statue de Pellichus, général corin- thien , dont il est fait mention dans Thucydide (I, 19). Démocrile, statuaire (xxxiv, 19, 37), de Sicyone, fleurit vers la 100° olympiade. On avait de lui des statues de philosophes, INDEX ET NOTICE Démophile, peintre /xxxv, 36, 2), d'Himère en Si- cile, passait pour avoir été le maître de Zeuxis. Dercylidès, sculpteur (xxxvi, 4, 23); on avait de lui, à Rome, davs les jardins Serviliens, des lutteurs en marbre. Désilaüs (xxx1V, 19, 26), nom douteux. Les imprimés ont en effet Désilaüs. Mais le manuscrit de Bamberg a Cté- silaüs. Voy. Céésilaiüs n° 2. Dibutadès, modeleur (xxxv, 43, 1), de Sicyone ; quel- ques-uns lui attribuaient l'invention de l’art de modeler des figures en terre. Dicæogenes. Voy. Diogène. Dinias, peintre (xxxv, 34, 3 ), artiste très-ancien, dont la peinture était monochrome. Dinocharès, architecte (v, 11,33; vu, 38, 1; xxxIv, 42, 1), de Macédoine. Le nom de cet artiste est souvent écrit Dinocratès; c’est lui qui fit pour Alexandre le plan d’Alexandrie. Dinomènes, statuaire (xxxIvV, 19, 2), fleurit dans la 95° olympiade. Dinon, statuaire (xxx1v, 19, 2), élève de Polyclète. Diogène, sculpteur (xxxv1, 4, 25), d'Athènes, décora. le Panthéon d’Agrippa. Il avait aussi exécuté de belles ca- ryalides dans ce temple. Diogène , peintre (xxxv, 40, 21). Il vécut avec le roi Démétrius ; c’est Démétrius Poliorcète, qui prit le nom de roi la 3€ année de la 118° olympiade, avant J. C. 306. Au lieu de Diogènes le manuscrit de Bamberg porte Dis- caogenes; M. Keil (Analecta, p. 208) en conclut que Von doit lire Dicæogenes. Dionysius, peintre (xxxv, 37, 2; XxXXV, 40, 23). K paraît avoir vécu dans le siècle qui a précédé l’ère chré- tienne , et avoir travaillé à Rome. Il avait été surnommé Anthropographe, parce qu'il ne peignait que des figures humaines. Dionysius, sculpteur (xxxvi1, 4, 22), ne doit pas être confondu avec le Dionysius, statuaire d’Argos. Dio- nysius le sculpteur était fils de Timarchides ( voy. ce om ); il est donc postérieur à la 145° olympiade : il y avait de lui, à Rome, dans le Portique d'Octavie, une statue de Jupiter, faite en commun avec Polyclès (voy. ce nom ). Dionysodorus, peintre (xxxv, 40, 21), de Colophon. Dionysodorus, statuaire et graveur sur argent (xxXxIv, 19, 35), élève de Critius, fleurit vers la 93° olympiade. Diopus, modeleur (xxxv, 43,2), accompagna, avec Euchir et Eugramme, Démarate, fugitif de Corinthe. Ce nom manque dans les éditions; mais il est douné par le manuscrit de Bamb., et M. Keil, 40., page 229, pense. qu’il faut le recevoir. Dioscurides, graveur { xxx VI, 4, 1 ). Il avait gravé sur pierre la figure d’Auguste, qui était extrêmement ressem- blante. Cette pierre servit de cachet aux empereurs sui- vants. Dipæœnus, sculpteur (xxxvIr, 4, 1), un des plus an- ciens artistes, fleurissait avant que l'empire des Mèdes eût été renversé par Cyrus, c’est-à-dire dans la 50° olym- piade. On avait de lui, du temps de Pline et de Pausanias, plusieurs statues. Dorothéus, peintre (xxxv, 36, 28 ), vécut du temps de Néron, et avait fait, par l’ordre de ce prince, un tableau à limitation de la Vénus Anadyomène d’Apelle. Échion , peintre (xxxv, 32, 1 ;xxxv, 36, 16 ). Il flen- rit vers la 117€ olympiade; il était compté parmi les plus grands artistes. Pline le met aussi parmi les statuaires (xxxiv, 19, 2). M. Jan croit qu’au lieu d’Échion il faut lire partout dans Pline Aélion. Voy. ce nom. Éniochus, sculpteur (xxxv1, 4, 21). On ignore son époque et son pays. Son nom est dans les éditions Ento- chus, mais le manuscrit de Bamberg donne Éniochus. DES ARTISTES CITES PAR PLINE. ÆEpigonus , statuaire (xxx1Y, 19, 38). Pline cite de lui eux beaux morceaux. Érigonus, peintre (xxxv, 40, 20), fleurit vers la 133° olympiade. Après avoir été broyeur de couleurs chez le peintre Néalcès, il devint lui-même un artiste distingué. Eubulides, statuaire ( xxx1v, 19, 38), Athénien, du dèie de Cropia; son époque est incertaine, mais les carac- tères de deux inscriptions récemment trouvées à Athènes ue permettent pas de le faire remonter au delà de Pépoque romaine; voy. Raoul-Rochette , i., p. 306. I était fils d’un Euchir et père d’un Euchir. Eubulus, statuaire (xxx1v, 19, 38). On avait de lui un morceau estimé, représentant une femme saisie d’étonne- ment. Euchir, peintre ( vu, 57, 14 ), parent de Dédale, et qu’on disait avoir ;nventé la peinture en Grèce. Euchir, dit aussi £uchirus, modeleur ( xxxv, 43, 2), accompagna avec Eugramme, en Étrurie, Démarate, qui s’enfuyait de Corinthe , olympiade 29°. Ces deux artistes passaient pour avoir enseigné la plastique à l'Italie. Euchir, statuaire (xxx1v, 19, 40 ), père ou fils d’Eu- bulides (voy. ce nom). Eudorus, peintre et statuaire ( xxxv, 40, 16). Il était célèbre par ses décorations de théâtre. Eugramme, modeleur (xxxv, 43, 2), avait, avec Eu- chir, accompagné Démarate dans sa fuite. Eumarus, peintre (xxxv, 34, 3), d'Athènes, fut le premier qui dans un tableau fit reconnaître un homme d’a- vec une femme. Il vécut avant Cimon de Cléonée. Eunicus, statuaire et graveur sur argent (xxxu1, 55, 2 ; xXXIV, 19, 35 ), de Mityiènes; époque incertaine. Euphorion, statuaire el graveur sur argent (xXXXIV, 19, 35). Pline ne cite de lui aucune œuvre remar- quable. Euphranor, peintre et slatuaire (xxx1v, 19, 2 et 27; XXXV, 36,46; xxXY , 40, 4 et suivants; 21 et suivant), de l’Isthme, fleurit dans la 104° olympiade ; il avait eu pour maître dans l’art de la peinture Ariston. Ce fut un artiste d'un grand renom, dont on citait des œuvres très-remar- quables, et entre autres un Pâris, où il avait montré à la fois le juge des déesses, l'amant d'Hélène et le meurtrier d’A- chille. 11 passait pour avoir le premier donné aux héros leur caractère de dignité, et fait valoir la proportion ; mais on trouvait qu’il faisait le corps trop grêle , la tête et les mem- bres trop forts. Il avait écrit sur son art. Euphronidès, staluaire (xxx1v, 19, 3 ), est placé dans la 104° olympiade. Eupompus, peintre (xxx1V, 19, 12; XXXV, 36, 5), de ‘Sicyone , contemporain et rival de Zeuxis, de Timanthe et de Parrhasius. Son autorité fut grande, car il créa une nou- velle école de peinture ; avant lui il n’y en avait que deux, l’hellénique et l’asiatique. Eupompus fut cause qu’on di- visa l’hellénique en deux ; et il y eut trois écoles, l'ionienne, la sicyonienne, et l’athénienne. Eutlychidès , statuaire et sculpteur (xxx1v, 19,3 el 28; XxXvI, 4, 22), de Sicyone, fleurit dans la 120° olympiade et fut élève de Lysippe. Il avait représenté l’Eurotas, et les amateurs disaient que la statue était plus liquide que la ri- vière elle-même. Eutychidès, peintre (xxxv, 40, 16 ); Pline cite de lui un bon morceau ; pays et âge inconnus. Euthycratès, statuaire (xxx1v, 19, 3, 17, et 33 ), fils et élève de Lysippe. Artiste très-célèbre, il imita plutôt la vi- gueur que l’élégance de son père, et il préféra un genre sé- vère à un genre agréable, Euthymidès, peintre (xxxv, 40, 21) ; âge et pays incon- nus. Les édilions ont Euthymedes; le ms. de Bamberg a Euthymides, leçon approuvée par M. Keil ( Analecta, p. 208). Euxénidas, peintre (xxxv, 36, 13), fleurit vers la oo 581 100° olympiade, et fut le maître du très-célèbre peintre Aristide. Événor, peintre ( xxxv, 36, 1 ), père et maître de Par- rhasius, fleurit dans la 90° olympiade. Fabius, peintre (xxxv, 7, 1), appartenait à la grande fa- mille romaine des Fabius, et fut celui qui porta le premier le nom de Pictor, le transmettant à la branche descendue de lui. Il avait fait, l'an de Rome 450, une peinture dans le tem- ple du Salut. Cette peinture dura jusqu’au règne de l'em- pereur Claude, époque où elle fut détruite par l'incendie du temple. Fabullus, peintre (xxxv, 37, 7), Romain, travailla presque uniquement à la décoration de la maison dorée de Néron. 11 avait de la gravité et de la sévérité, mais aussi de la boursoufflure. Ce nom est, dans les anciennes éditions, Amulius. Mais l'édition princeps porte Fabullus ; beaucoup de manuscrits ont, soit Famulus, soit Fabius ; de là M. Sillig a conclu qu’il fallait lire Fabullus. Glaucidès, slatuaire (xxxiv, 19, 40). Pline le cite parmi ceux qui avaient fait des athlètes, des soldats, etc. Glaucion, peintre (xxx, 40, 9), de Corinthe, maître d’Athénion de Maronée, vécut vers la 114° olympiade. Gorgasus, peintre et modeleur (xxxv, 45, 1), travailla avec Damophilus à décorer le temple de Cérès à Rome auprès du grand Cirque. Voy. Damophilus. Gorgias, statuaire ( xxxiv, 19, 1), Lacédémonien, vé- cut vers la 87€ olympiade. Habron, peintre (xxxv, 40, 16 ). On ignore sa patrie et son époque; on avait de lui des statues de dieux; il fut père du peintre Nessus. Hécatée, statuaire et graveur sur argent ( XXxXIH, 55, 2; Xxx1YV, 19, 35 ). Patrie et époque inconnues. Hégésias, statuaire (xxxiv, 19, 28). 11 y a du doute sur l’époque de cet artiste. Quintilien ( XII, 10) dit : « Les statues de Callon et d’Hégésias sont dures, et ressemblent aux statues toscanes; celles de Calamis sont déjà moins roides. » De là on conclut qu'Hégésias est contemporain de Callon d’Égine, lequel fut contemporain de Canachus. D'un autre côté, Lucien ( Præc. rhetor., 9)le rapproche de Critius ; or, Critius est postérieur à Callon d'Égine, Hégias, statuaire ( xxx1V, 19,1), Athénien, contem- porain d’Agéladas et de Critius, fleurit par conséquent vers la 83° olympiade. , Héliodorus, statuaire et sculpteur (xxx1v, 19, 40; XXXVI, 4, 22). On ignore son époque et sa patrie; il était du nombre de ces artistes qui avaient fait en airain des chasseurs, des sacrificateurs. On avait de lui, dans le Por- tique d’Octavié, un groupe en marbre qui représentait Pan et Olympus lultant ensemble; c'était un morceau fort admiré. Héraclide, peintre ( xxx, 40, 10 et 21 ), de Macédoine. Après la défaite et la prise du roi Persée, il se retira à Athènes. Hérillus, peintre (xxxv, 36, 1). Ce nomest, dans les imprimés, Phryllus; mais la leçon de Bamberg (Erillus) doit être reçue. Ce peintre , dont on ignore la patrie, est mis par Pline, à la 90° olympiade, à côté d’Aglaophon, de Cé- phisodore et d'Événor, père de Parrhasius, peintres déjà, illustres, mais auxquels, dit Pline, il n’y a pas lieu de s'arrêter. Hermolaüs , sculpteur ( xxxv1, 4, 25), remplit, avec Polydeuces, d'excellentes statues les palais des Césars. Hicanus, slatuaire (xxx1v, 19, 40 ), était de ces artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des sacrifica- teurs, etc. ' Hippus, peintre (xxxv, 40, 16). Pline cite de lui une Victoire et un Neptune. Ce nom était, dans les anciennes 582 éditions, Iphis. Hardouin voyant que l’ordre alphabétique voulait un mot commençant par un H, et trouvant dans ces manuscrits Hyppis, a introduit Hippias. Le manuscrit de Bamberg a Hyppus ; de là M. Keil, p. 227, conclut qu’il faut lire Hippus ou Hippys. Hygiænon, peintre (xxxv, 34, 3 ), très-ancien artiste, et rangé parmi ceux qui peignirent des monochromes. Les anciennes éditions portent ce nom. Des manuscrits suivis par Hardouin ont Hygiémon. Hypatodorus, statuaire (xxxIV, 19, 1), fleurit avec Polyclès et Céphisodote dans la 102€ olympiade. Il avait faitune Minerve en airain colossale, el placée à Aliphère en Arcadie. lades , fausse leçon. Voy. Zeuxiades. laia. Voy. Lala: Ion, statuaire (xxx , 19, 3), fleurit dans la 114° olym- piade. Irène, peintre (xxxv, 40, 22), fille et élève du peintre Cratinus ; il y avait d’elle à Éleusis un tableau représen- tant une jeune fille. Isidorus ; statuaire (xxxiv, 19, 28). On avait de lui un morceau représentant un prêtre sacrifiant un bœuf. Le manuscrit de Bamberg a Isidotus, leçon que M. Keil, p- 216, préfère; mais une inscription, découverte il y à peu de Lemps sur l'emplacement du forum à Cumes, porte ’[oièwgos. La même inscription porte qu'Isidore était de Paros et fils de Numenius , du moins si cet Isidore de lins- cription est bien celui de Pline. Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 337. Isigonus, statuaire (xxx1Y, 19, 34), avait, avec d’autres artistes, représenté les combats d’Attale et d’Eumène contre les Gaulois. Il fleurit vers la 135° olympiade. Labéon, peintre (xxxv, 7, 2), Romain, avait été pré- teur et proconsul de la. province narbonnaiïse. Il se plai- sait à faire de petits tableaux ; mais cela excitait le rire et la moquerie. Les éditions le nomment Antistius; les ma- nuscrits ne donnent point du tout ce nom ; et le manüscrit de Bamberg a Titedius, ce qui est la même chose que Titidius; M. lan, dans sa collation du manuscrit de Bamberg, remarque que ce personnage est peut-être le même que le Titidius Labéon dont parle Tacite, Ann. II, 85. Lædus Stratiatlès, graveur {xxx 55, 2), grava, vers ‘l’époque du grand Pompée, des guerriers et des batailles. Le nom est manifestement altéré. Des manuscrits ont Ledis Thracides ; d’autres, Hieris Thracides ; le manuscrit de Munich, Lidistratices ; le manuscrit de Bamberg, Hedys Trachides. Saumaise, Exercc. Plin. p.737 a. D. ed. Par. p. 1047, Hardouin et M. Siliig proposent Leostratides, et M. Thiersch, Uber die Epochen der bild. Kunst, p. 298, Lysistratides. Laippus, statuaire (xxx1V, 19, 3 et 17), fils et élève de Lysippe; son nom est dans les éditions Daippus. Lala, femme peintre (xxxv, 40, 22), de Cyzique, exé- cuta à Rome, du temps de la jeunesse de Varron, des peintures avec le pinceau. Elle peignit aussi sur l’ivoire, Elle avait fait de grands tableaux représentant des por- traits de femmes; elle avait aussi fait son portrait en se egardant dans un miroir, Personne ne travaillait plus vite qu’elle, et ses œuvres se vendaient un prix très-élevé. Le manuscrit de Bamberg, au lieu de Lala, porte Jaia. M. Keil, prenant en considération que Lala ne se trouve pas ailleurs, et que Jaia est dans une inscription latine (O. Jahn, Specimen Epig., page 106), pense qu'il faut faire attention à la leçon de Bamberg. Léocharès , statuaire et sculpteur (xxx1V, 19, 2 et 29; XXXVI, 4, 18), d'Athènes, fleurit avec Polyclès, Céphiso- dote et Hypatodore, dans la 102° olympiade. Ce fut un ar- liste très-célèbre, et dont on avait beaucoup de morceaux. INDEX ET NOTICE Il avait fait des statues d’or et d’ivoire de Philippe, d’A. lexandre, d’Amyntas et d’Olympias. On vantait beaucoup un groupe représentant l’enlèvement de Ganymède par l'aigle de Jupiter.” Léon, peintre (xxxv, 40,16), avait fait un portrait de Sapho. Léon, statuaire (xxx1v, 19, 40), est un de ces artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des chasseurs. Léontion (xxxY, 36, 35). Les anciennes éditions por- tent Leontionem pictorem , d’où on a fait un peintre Léon- tion. Mais le manuscrit de Bamberg porte Leontion Epicuri, c’est-à-dire Léontium, la maîtresse d'Épicure. Léontiscus , peintre (xxxv, 40, 16), avait représenté Aratus victorieux, avec un trophée. Il est vraisemblable dès lors que Léontiscus fut contemporain du célèbre chef de la ligue Achéenne. Lesboclès, statuaire et peintre ( xxxiv, 19, 35), rangé parmi ces artistes dont Pline ne cite aucun morceau ca- pital. Lophon, Statuaire (xxx1V, 19, 40), rangé par Pline parmi les artistes qui avaient représenté des athlètes, des soldats, des chasseurs. Ludius , peintre (xxxv, 37, 5), vécut du temps d’Au- guste, et fut renommé surtout pour son habileté à décorer de paysages les murailles des appartements. Ludius (xxx, 37, 4). Ce nom a été changé par la critique en Cléœtas; voy. ce mot. Lyciscus, statuaire (xxxIV, 19, 29), avait représenté Lagon, enfant plein de ruse et de gentiilesse; mais le ma- nuscrit de Bamberg a, non pas Lyciscus, mais Lyciscum, de sorte que Lyciseus serait non pas le nom d’un artiste: d’ailleurs inconnu, mais un morceau dû à Léocharès. Lycius, statuaire ( xxxIV, 19, 2 et 29), fils de Myron ( Pausanias, I, 23, 8; V, 22,2; Athénée, XI, page 486, D), et son élève. On avait de lui un enfant qui soufflait un feu presque éteint ; ouvrage digne de son maître. Lycus, statuaire (xXxxIV, 19, 29), avait représenté un enfant qui brûle des parfums. Comme plusieurs bons ma- nuscrits ont Lucius, Licius, Lycius, M. Sillig pense qu’il faut effacer le nom de Lycus du catalogue des artistes, et attribuer cetie statue d’un enfant qui brûle des parfums. à Lycius. Lysias, sculpteur (xxxvI, 4, 23), avait fait, d’un seul bloc, un char à quatre chevaux, Apollon et Diane, morceau qu’Augustle consacra , en l’honneur de son père Octavius, dans une chapelle. Cela fait croire que cet ar- tiste étail contemporain d’Auguste. | Lysippe, statuaire (XXXIV, 19, 2; XXXIV, 19, 12; XXXIV, 17, 2; xxxIV, 18, 2), de Sicyone , un des artistes les plus célèbres de l'antiquité, vécut du temps d'Alexandre le Grand, qui même avait défendu qu’un autre que Lysippe fitsa statue en airain. Lysippe était d’une fécondité extraor- dinaire ; on dit qu’ilavait exécuté quinze cents morceaux. II y avait de lui, à Tarente, un Jupiter colossal, de quarante coudées. Un Hercule colossal avait été transporté à Rome- par Fabius Maximus, après la prise de Tarente. II paraîtrait, d’après un mot de Pétrone (Satyr., 88), que cet artiste, qui avait été favori d’Alexandre le Grand et qui lui survé- cut, mourut dans la misère. Lysippe, peintre (xxxv, 39, 1 ), avait peint à l’encaus- ‘tique. On ignore son pays; quant à son époque, on sait seulement qu’il était antérieur au peintre Aristide. Lysistratus, staluaire (XXXIV, 19, 2; XXXV, 44, 1), de Sicyone , frère de Lysippe, s’attacha le premier, d’après Pline, à rendre en bronze la ressemblance. Avant Jui on s’efforçait de faire la statue aussi belle que possible. IL imagina aussi de prendre des moules sur les statues; ce qui permeltait de les reproduire. Lyson , staluaire (xxx1v, 19, 40). Pline le range parmi ceux qui avaient fait des chasseurs, des sacrilicateurs, des DES ARTISTES CI1ES PAR PLINE. RE soldats ; circonstance qui parait montrer qu’il n’apparte- nait pas à la haute”antiquité. Pausanias (I, 3, 4) nous ap- prend que cet artiste avait fait une statue représentant le peuple athénien. Malas. Voy. Mélas. Méchopanès, ancienne leçon , pour Nicophanes. “Mélanthius, peintre (xXxxv, 32, 1; XXXV, 36, 15; &XxY, 36, 18). Contemporain d’Apelle, élève avec lui de Pamphile. Pline le cite parmi ces artistes qui exécutèrent des ouvrages immortels avec quatre couleurs seulement. Apelle le reconnaissait pour supérieur à lui dans la dispo- sition d’un tableau. Ce nom est Amphion dans les ancien- nes éditions. Mélas , sculpteur (xxxv1, 4, 2), de Chios, paraît avoir fleuri vers la 35° olympiade. Ce nom est Malas dans les éditions. Menæchmus , staluaire (xxx1V , 19, 30), de Sicyone; onavait de lui un groupe représentant un laureau pressé par le genou d’un homme. 11 avait écrit sur son art, et fleurissait vers la 114° olympiade. Ménécrates , sculpteur (xxxv1, 4, 21). On ignore son époque et sa patrie; il fut le maitre d’Apollonius et de | Tauriscus. Ménestratus, sculpteur (xxxIV, 4, 20). 11 y avait de lui un Hercule et une Hécate, à Éphèse, dans le temple de Diane; morceaux qui excitaient l’admiration. 11 parait avoir vécu vers l’époque d'Alexandre le Grand. Ménodorus, statuaire (xxx1V, 19, 40), rangé par Pline parmi ces artistes qui avaient fait en airain des soldats, des athlètes, des sacrilicateurs. Ménogènes, statuaire (xxxIV, 19, 38), était remar- quable pour les quadriges qu’il avait exécutés en airain. Mentor, graveur sur argent (vni, 39, 2; XXXIN, 53, 1; «xx, 55,1). Les vases qu'il avait ciselés jouissaient de la plus grande réputation. Quelques-uns périrent dans l’in- cendie du temple de Diane à Ephèse; ce qui prouve que cet artiste est antérieur à l'an 356 avant J. C. Du reste, on ignore son époque précise el sa patrie. Métrodorus, peintre (xxxv, 40, 10). Il était en même temps philosophe. Paul-Émile , après la défaite de Persée, roi de Macédoine, demanda aux Athéniens un philosophe pour élever ses enfants , et un peintre pour décorer son triomphe; les Athéniens lui désignèrent Métrodorus comme propre à ce double emploi, et Paul-Émile l’accepta. Micciades, sculpteur (xxxvi, 4, 2), de Chios, fils de Mélas et père d’Archennus, fleurit vers la 42° olympiade, Micon, peintre (xxx, 56, 2; XXXV, 25, 2; XXXV, 35, 2), d'Athènes, fils de Phanochus, contemporain de Polygnote; ce qui le met vers la 80° olympiade. I travailla aux peintures du Pœæcile; il peignit le temple de Thésée ; il fut employé avec Polygnote à décorer le temple des Dioscures à Athènes. Il fut surtout renommé à cause de son habileté à peindre les chevaux. D'après Pausanias ( V, 9, 3), il avait aussi fait des statues en airain. Micon le jeune, peintre (xxx, 35, 2). On ignore son époque et sa pairie ; sa fille Timarète se livra à la peinture. Micon, slaluaire (xxx1v, 19, 38), de Sÿracuse, fils de Nicératus , fleurit vers la 140° olympiade. Pline le vante pour ses statues d’athlètes. Milon, peintre (xxxv, 40, 21 ), de Soles, élève du sta- tuaire Pyromachus ou Phyromachus, Il paraît avoir fleuri vers la 128° olympiade. Les éditions ont Mydon ; mais le manuscrit de Bamberg a Milon. Mnasilimus, peintre (xxx, 40, 21 ), fils et élève d’A- ristonidès. On ignore sa patrie et son époque. Mnésithéus, peintre (xxxv, 40, 21), de Sicyone, mis par Pline au rang des artistes qui n'étaient pas sans renom. Myagrus, slaluaire (xXXx1v, 19, 40), rangé par Pline parmi ces artistes qui avaient fait des otllètes, des chas- seurs , des sacrificateurs. Myrmécidès, sculpteur (xxxvi, 4, 29). Cet artiste s’é- tait particulièremeut occupé de faire des ouvrages mer- veilleux par leur petitesse, par exemple un quadrige avec le cocher, groupe qu’une mouche couvrait de ses ailes. Myron, statuaire et sculpteur (xxxiv, 5, 13 XXXIF, 19, 2 et 8; xxxvI, 4, 20), d’Éleuthères, élève d’Agéladas, fleurit dans la 87° olympiade. Cet artiste avait le premier varié le caractère des statues; il avait aussi amélioré Ja proportion ; mais il s'était plus attaché à rendre la forme du corps que les sentiments de l'âme. Cicéron dit de lui ({ Brutus, 18, 70 ) : « Les statues de Myron ne sout pas en- core amenées à la vérité parfaite; sais elles sont telles cependant, qu'on n'hésite pas à les dire belles. » Myron avait aussi exécuté des statues d'animaux; et il y avait de lui une génisse fort célèbre. Enfin, Martial ( VI, 92) nous apprend que cet artiste avait gravé sur argent. D’après Pé- trone (Sat., 88), Myron mourut tellement pauvre, que per- sonne ne voulut être son héritier. 11 fut père de Lycius, artiste célèbre. Mys, graveur ( xxx, 55, 1 ). Déjà contemporain de Phidias (olympiade 84, avant J. C. 444), il vécut jusqu'a l'époque de Parrhasius (olympiade 96, avant J. C. 396) ( Pausanias, I, 28, 2). 11 est rangé parmi les plus célèbres graveurs. Naucérus, statuaire (xxx1Y, 19,30 ). On ignore sa patrie et son époque. On avait de lui un iulteur essoufflé. M. Keil aimerait mieux lire Nauclérus (Analecla, p. 217 ). Naucydes, statuaire (xxx1Y, 19, 2 et 30), d’Argos ( Pau- sauias, VI, 1, 2), fils de Mothon ( Pausanias, IE, 22, 8). Pline cite de lui un Mercure, uu discobole , et un homiue in- molant un bélier. Néalcès, peintre (xxxv, 36, 40; xxxV, 40, 17 et 20), vécut du temps d’Aratus, avant J. C. 245. On ignore sa patrie. On citait de lui une composition ingénieuse : ayant à représenter un combat naval livré entre les Perses et les Égyptiens dans le Nil, dont l’eau est de même couleur que celle de la mer, Néalcès figura sur le rivage un àne venant boire, et un crocodile le guettant. Néarchus, peintre (xxxv, 40, 17 et 22). Patrie et époque inconnues. Il eut pour fille et pour élève Aristarèle. 11 faut confondre avec Néarchus un Nicéarchus dont on avait une Vénus au milieu des Grâces et des Amours, et un Hercule plongé dans la tristesse après son accès de folie. En effet, le manuscrit de Bamberg a Nearchus là où les éditious ont Nicearchus. Néoclès, peintre (xxxv, 40, 21). Patrie el époque in- connues. 11 eut pour élève Xénon, de Sicyone. Nésée, peintre (xxxY, 36, 2), de Thasos, fleurit vers la 79° olympiade. Quelques-uns prétendaient qu'il avait été maître de Zeuxis. Les éditions portent Neseam, venan de Neseas ; mais il vaut mieux lire Vesea, de Meseus. MNésiotès (XXXIV, 19, 1). Dans les anciennes éditions on lit Nestoclès ; il faut lire Nésiotès, comme le porte le manuscrit de Bamberg et comme a fait M. Sillig. Mais, d’après les uns, Nésiotès signifiait insulaire , el était une épithèle de Critius (voy. ce nom) qui précède; suivant d’autres, c'était le nom d’un artiste. Ce doute a été levé par une inscription trouvée à Athènes, où on lit Kgirios xai Nnotwrnç ; voy. Raoul-Rochelte, ib., p. 368. Une autre inscription porte Nnowrns; mais c'est évidemment une faule du graveur. Dessus, peintre (xxxv, 40, 21), fils d'Habron. On ignore sa patrie et son époque. Cet arliste ne fut pas sans renom. Nestoclès ; fausse leçon des imprimés. Voy. Mésiotès. MNicanor, peintre (xxx, 39, 1), de Paros, peignit à l’en- caustique un peu avant le peintre Aristide. Pline le nommant avec Polygnote, il est possible que Nicanor soit contem- 534 porain de cet artiste, qui vécut vers la 80° olympiade. Nicératus, statuaire (xxx1V, 19, 30 ct 38), d'Athènes, fils d'Euctémon (Tatien, c. Græc., 53, p. 115, éd. Worth.), paraît avoir été contemporain d’Alcibiade ; du moins il le représenta en airain ainsi que sa mère Démarate, sacrifiant à la clarté des lampes. Il y avait de lui à Rome un Escu- lape et une Hygie. Nieéros, peintre (xxxv, 36, 46), fils et élève d’Aristide de Thèbes, et frère d’Ariston, fleurit vers la 114°olympiade. Nicias, peintre (xxxv, 10,2; xxx, 20, { ; XXXV, 40,7), d'Athènes, fils de Nicomède ( Pausanias, II, 19, 4). Il est très-probable qu’il y a eu deux Nicias. Pline dit que Nicias travailla dans l'atelier de Praxitèle à polir les statues ; ce qui le mettrait vers la 104° olympiade. Mais, d'autre part, il fut élève d’Antidote, lequel, à son tour, fut dis- ciple d’Euphranor ; or, Euphranor ayant fleuri vers la 104€ olympiade, Nicias se trouve reporlé vers la 117°. Au reste, Pline lui-même remarque que, suivant certains au- teurs, il y a eu deux Nicias. Le plus célèbre est le fils de Nicomède et vécut vers la 117° olympiade. Plusieurs de ses tableaux avaient été transportés à Rome. Il excellait à peindre les chiens. Nicomachus, peintre (xxxv, 21, 1 ; XXXV, 32, 1; XXXV, 36, 44; xxXY, 40, 20 et 21), fils etélève d’Aristodémus. Il eut pour élèves Aristide, son frère, Aristoclès, son fils, et Philoxène, d'Érétrie. M. Sillig pense que cet Aristide, frère et élève de Nicomaque, est le célèbre Aristide de Thè- bes, qui fut contemporain d’Apelle. Personne ne travailla avec plus de rapidité que Nicomaque. Tous ses tableaux furent exécutés avec quatre couleurs seulement. On avait à Rome plusieurs de ses tableaux , entre autres un enlève- ment de Proserpine. Cependant cet artiste n’arriva pas à la renommée qu’obtinrent Apelle, Parrhasius , Protogène. Vitruve (LI, préambule, $ 2) dit que Nicomaque fut un de ces peintres qui ne manquèrent ni d'habileté ni d’ar- deur au travail, mais dont le succès fut empêché soit par Jeur pauvreté, soit par la malignité de la fortune, soit par la rivalité envieuse de leurs émules. Nicophanès, peintre (xxxv, 36, 46; xxxV, 40, 12). Sa patrie est ignorée. Il fut élève de Pausias, du moins si l’on admet FPidentification de Nicophanès et de Mécho- panès. Les éditions portent ce dernier nom, XXXv, 40, 12; mais ce nom ue paraît pas grec; et, en place, le ms. de Bamberg a Nicophanes. De cette façon, la conjecture de ceux qui suppriment Méchopanès est appuyée sur la forte autorité de ce précieux manuscrit. Voy. Raoul-Rochette , ib., p. 350 ; il conseille de rejeter Méchopanès. Nicosthène, peintre (xxxv, 40, 21). On ignore son époque et sa patrie ; il eut pour élèves Théodore de Samos et Sladiée. Œnias, peintre (XxXxv, 40, 17). On ignore sa patrie et son époque. Olympias, femme peintre (xxxv, 40, 23), de laquelle on ne rapporte que ceci : à savoir, qu'elle eut pour élève Autobülus. Pacuvius, peintre (xxxv, 7, 1), de Rome, neveu d’Ennius. C’est le célèbre poële tragique. On vantait de lui un tableau placé dans le temple d’Hercule, sur le mar- ché aux bœufs. Pamplilus, peintre (xxxv, 36, 14; xXxxv, 40, 1), d’Amphipolis en Macédoine , maître d’Apelle, de Mélan- thius et de Pausias ; il enseigna même à ce dernier la pein- ture à l’encaustique. C'était un peintre très-versé dans toutes sorles de connaissances, et, en particulier, dans Varithmétique et la géométrie, sans lesquelles il préten- dait qu’on ne pouvait porter l’art à sa perfection. Par son influence il obtint à Sicyone d’abord, puis dans toute la Grèce , que le dessin sur buis entrât dans l'éducation de INDEX ET NOTICE tous les enfants de condition libre, et fût compté comme le premier degré des arts libéraux. « Pamphilus, sculpteur {xxxvi, 4, 21), élève de Praxi- tèle. On ignore sa patrie. 11 y avait de lui une statue de Jupiter-Hospitalier, placée à Rome dans les constructions d’Asinius Pollion. Panænus, peintre (Xxxv,34, 1; XXXVI, 55, 1), d’A- thènes, cousin de Phidias. 11 y avait de lui un tableau célè- bre dans le Pæcile à Athènes : c’élait la bataille de Mara- thon, tableau dans lequel l’artiste avait représenté d’une manière reconnaissable les généraux athéniens Miltiade, Callimaque, Cynægire, et les généraux des barbares, Datis et Artapherne. Pline signale cette circonstance comme in- diquant le progrès que l’art avait déjà fait, et l’habileté avec laquelle on savait manier les couleurs. Pandémion, sculpteur (xv1, 79, 2). D’après Mucien, c'était un artiste très-ancien , reculé jusque dans les temps mythologiques, et auteur de la statue en bois de la Diane d'Éphèse. Paralius (xxxiv, 19,1). Ce nom fait difficulté. Les manuscrits, outre Peralius, donnent Perelius et Perellus. M. Sillig pense qu’il faut lire Elius et le rapporter au nom précédent , qui est Scopas ; de sorte qu’on aura : Scopas d’Élis. Cette correction a pour objet de remédier à une double difficulté. La première, c’est que Pline place ici Scopas dans la 87° olympiade, tandis qu'ailleurs (en cela d'accord avec les autres historiens) il lui attribue des ou- vrages qui ont.élé exécutés dans la 106° olympiade. La seconde, c’est qu'ici Pline en fait un statuaire en airain, tandis que le Scopas de la 106° olympiade est, de l’aveu de tous , un sculpteur en marbre. Partaut de là, M. Sillig distingue deux Scopas, l’un d’Élis, staluaire , plus ancien et moins célèbre; l’autre de Paros, et sculpteur. Darrhasius, peintre (vit, 34, 3; xXXY, 21, 1; XXXY, 36, 13 xxxV, 36, 5 et suivants ;. XxXV, 40, 5 ), d'Éphèse, fils et élève d'Événor, paraît avoir fleuri vers la 96° olym- piade. Cependant il y a deux difficultés : Pausanias (I, 28, 2) semble dans une phrase le faire contemporain de Phi- dias ; ce qui le reporterait vers la 84° olympiade; mais M. Sillig regarde ce passage de Pausanias comme quelque interpolation fautive. La seconde difficulté, c’est que Sénè- que ( Controv. V, 10) dit : « Ce Parrhasius, peintre athé- uien (athénien, parce qu’il était devenu citoyen d'Athènes), acheta, lors de la vente que Philippe fit des Olynthiens cap- tifs , un vieillard, le conduisit à Athènes, le mit à la tor- ture, et peignit Prométhée sur ce modèle. L’Olynthien pé- rit dans la torture. Le peintre expose son tableau dans le temple de Minerve. On l’accuse d’avoir outragé la religion. » Olynthe ayant été prise la deuxième année de la 108 olympiade , il faut admettre que Parrhasius exerça son art jusque-là ; ce qui n’est point impossible , quoique cela le mène à une extrême vieillesse. Cet artiste jouit de la plus grande réputation, et aucun n’en abusa avec plus d’or- gueit et d’arrogance. Pline cite de lui beaucoup de tableaux encore conservés. Parrhasius avait exécuté des peintures licencieuses qui faisaient les délices de l’empereur Tibère. Pasias, peintre (xxxv, 40, 20), frère d’Æginète le mo- deleur, élève de Néalcès, fleurit vers la 140° olympiade, Pasilélès, staluaire, sculpteur et graveur (xxxin, 45, 3; XXXII, 55, 2; XXXV, 45, 3; XXXVI, 4, 26), naquit dans la Grande Grèce, reçut le droit de cité romaine, et vécut du temps du grand Pompée. II avait composé une histoire, en cinq livres, des morceaux célèbres dans tout l'univers. Il n’exécutait jamais rien sans d’abord Pavoir modelé en terre, et disait que la plastique était la mère des autres arts. Il avait fait un Jupiter d’ivoire dans le temple de Métellus. Dessinant un lion dans la ménagerie, il faillit être victime de son exactitude : une panthère s’é- chappa, et mit ses jours en danger. Il fit le premier des miroirs d'argent. DES ARTISTES CITÉS PAR PLINE. Patroclès, statuaire (xxx1v, 19, 40), fleurit vers la 95° olympiade. Il paraît qu’il était de Sicyone; car Pau- sanias (VI, 3, 2) donne la qualification de Sicyonien à son fils et élève Dédale. Pline le compte parmi ces artistes qui avaient fait des athlètes, des chasseurs, des sacrifi- cateurs, Pausias, peintre (xxXx1, 3, 1; XXxv, 40, 1, el 3 et12), de Sicyone, contemporain d’Apelle, fils et d’abord élève de Bryès, et puis élève, pour lencaustique, de Pamphile. Pausias est le premier qui se soit distingué dans ce genre. Ce fut aussi le premier qui peignit les lambris des appar- tements : avant lui, ce n’était pas l'usage de les orner ainsi. Quoiqu'il eût fait de grands {ableaux, il se plaisait surtout aux petites compositions. L’antiquité a beaucoup parlé de lui et de sa maîtresse , la bouquetière Glycère : celle-ci s’ingéniait à faire les plus belles couronnes, le pein- tre à les représenter. Il y avait de lui un tableau fort cé- lèbre, qu’on appelait /a Bouquetière, parce que Pausias y avait représenté Glycère. Pédius (Quintus), peintre (xxx, 7, 3), petit-fils de Quintus Pédius personnage consulaire; il fut donné pour cohéritier à Auguste par Jules César. Cet enfant étant muet, Messala l’orateur, à la famille duquel la grand’mère de Pédius appartenait, pensa qu’il fallait lui faire appren- dre la peinture, avis qui fut approuvé par l’empereur Auguste. Cet enfant mourut, ayant fait de grands progrès dans cet art. Périclyménus, staluaire (xxx1v, 19, 40), d’une épo- que et d’une patrie inconnues, est mis par Pline au nom- bre de ces artistes qui avaient heureusement représenté des athlètes, des soldats, des chasseurs. Périllus, statuaire (xxx1v, 19, 39), fabriqua pour le tyran Phalaris le taureau d’airain qui devait servir aux supplices, et dans lequel il fut jeté le premier. Perséus, peintre (xxxv, 36, 46), élève d’Apelle, qui lui avait dédié un livre sur la peinture. On ignore sa patrie. Phalérion, peintre (xxxv, 40, 18); on ignore sa patrie et son époque. Il y avait de lui un tableau représentant ScCylla. Phidias, sculpteur, staluaire et peintre (vit, 39, 2; NN 1901; XXXIY, 19, 5 et SUIVAnIS UxxXV, 34, 1; XXXVI, 4, 5 et suivants), d'Athènes, fils de Charmidas, frère de Plistænète et cousin de Panænus, fleurit vers la 84° olympiade. Quoique la vie de ce très-célèbre artiste ne soit pas bien connue, il paraît cependant, non pas qu’il fut mis à mort par les Éléens, mais qu’il mourut en prison à Athènes vers l’âge de cinquante à soixante ans : il était accusé d’avoir outragé la religion pour s’être représenté lui-même, sous la figure d’un homme chauve, dans le com- bat des Amazones, figuré sur le bouclier de la statue de Mi- nerve. Ilavait fait un grand nombre de morceaux admirés, entre autres la Minerve du Parthénon et le Jupiter-Olym- pien, lequel, disait l'antiquité, n'avait jamais été égalé, II passait pour avoir été élève d'Hippias et d’Agéladas; il avait eu lui-même pour élèves Agoracritus, Alcamènes et Colotès; de plus, il eut de Périclès l’intendance des grands monuments qui s’exécutèrent à Athènes. Philiscus, peintre (xxx, 40, 18); on avait de luiun tableau représentant l'atelier d’un peintre, où un enfant al- lumait du feu. On ne sait rien de plus sur cet artiste, Philiscus, sculpteur (xxxvt, 4, 22), de Rhodes; on ignore son époque; deux statues de lui, Apollon et Vé- nus , étaient placées à Rome dans les édifices d’Octavie. Philocharès, peintre (xxxv, 10, 2). Auguste avait placé dans la Curie un tableau de cet artiste représentant un vieil- lard et son fils, tous deux se ressemblant merveilleuse- ment, sauf la différence de l’âge. Il paraît que ce Philo- charès est le frère de l’orateur Eschine. A la vérité, Démosthène ( Falsa leg., p. 329, E,$ 237, Bekk.) le re- 585 présente comme peignant des boîtes à parfums ; mais Ul- pien (Ad Demosth., page 386, C) n'hésite pas à le ranger parmi les peintres excellents. Philoclès, peintre (xxxv, 5, 2), d'Égypte. On lui attri- bue, à lui ou à Cléanthe de Corinthe, l'invention du des- sin linéaire. Philon, architecte (vir, 38, 1), célèbre pour avoir construit à Athènes un arsenal admirable, et suffisant à mille vaisseaux. Cet édifice fut brûlé lors de la prise d'Athènes par Sylla. Philon avait écrit sur les proportions des édifices sacrés et sur son arsenal du Pirée (Vitruve, vu, pr&f., $ 12). On ne sait quand ila vécu. Philon, statuaire (xxxiv, 19, 40), vécut du temps d'Alexandre le Grand ; car ilavait fait la statue d’Héphestion (Tatien, Orat. adv. Gr. 55, p. 121, éd. Worth). Pline le range parmi les artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des sacrificateurs. Philoxénus, peintre (xxxv, 36, 45), d’Érétrie, élève de Nicomaque; il fit pour Cassandre, roi de Macédoine, un tableau représentant le combat d'Alexandre avec Da- rius. On avait de lui une charge, où il représentait trois Silènes faisant la débauche à table. Phænix, architecte (xxxvi, 14,5), amena, par les ordres de Ptolémée Philadelphe, à Alexandrie, un obélisque à l’aide d’un canal qu’il creusa jusqu'à l’obélisque, étendu sur le bord du Nil. Phœnix, statuaire (xxx1v, 19,31), élève de Lysippe (ce qui le met à la 120° olympiade), avait fait la statue d’EÉpitherses, célèbre pugiliste. Phradmon, statuaire (xxxiv, 19, 1et4), d’Argos (Pausanias, VI, 8, 1), fleurit vers la 90° olympiade, Pline cite de lui une Amazone célèbre. Phrylus. Voy. Herillus. Phrynon, statuaire (xxxiv, 19, 2). Sa patrie est ignorée. Il eut pour maître Polyclète, ce qui le met vers la 93° olympiade. Phyromachus, statuaire (xxx1V, 19, 3 et 31). On a trouvé dans une inscription le nom de Phyromachus; un Statuaire nommé Phyromachus est cité dans l’An/holo- gie, IV, 12; enfin Diodore, Excerpt. p. 336, parle d’une statue d’Esculape par Phyromaque. Ces raisons font pré- férer, comme le veut M. Keil, &b., p. 211, Phyromachus à Pyromachus, qui est la leçon des imprimés. Cet artiste, ayant travaillé aux sculptures du temple de Minerve-Po- liade, à Athènes (Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 388 ), doit être celui qui avait représenté Alcibiade et sa mère. Phyromachus , statuaire (xxxiv, 19, 34 ). Ici aussi les imprimés lisent Pyromachus. Cet artiste avait travaillé avec d’autres à représenter les combats d’Eumène et d’Attale contre les Gaulois, événement postérieur de cent trente ans à la construction du temple de Minerve-Poliade, 1] paraît donc nécessaire de distinguer deux Phyromachus. Pictor. Voy. Fabius. Pinus, Cornélius, peintre (xxxv,37, 7), de Rome, peignit, avec Accius Priscus, les temples de l'Honneur et de la Vertu, que restaurait l’empereur Vespasien. Piston, statuaire (xxx1Y, 19, 39) ; sa patrie est ignorée; il vécut vers la 126° olympiade ; il avait mis sur un bige de Tisicrate (voy. ce nom ) une statue de femme; il avait fait un Mars et un Mercure qui étaient dans le temple de la Concorde, à Rome. Polémon , peintre (xxxv, 40, 21), d'Alexandrie. Pline le range parmi les artistes qui ne furent pas sans mérile. On ne sait rien de plus sur son compte. Pollis, staluaire (xxx1v, 19, 40). Pline le range parmi lesstatuaires qui avaient fait des sacrificateurs, des athlètes, des soldats. On ne sait ni son époque ni son pays. Les éditions portent Polis, mais le manuscrit de Bamberg a Pollis; ce qui est approuvé par M. Keil (Analecta, p. 222). 586 Polycharmus, sculpteur (xxxvI, 4, 23). On ne sait ni sa patrie ni son époque. Pline cite de lui une, Vénus debout. Polyclès : il y a deux artistes de ce nom, l’un appar- tient à la 102° olympiade (xxx1v, 19, 2), l’autre est de la 145° (xxx1v , 19, 3). Pline cite de Polyclès une statue en airain représentant un hermaphrodite (xxx1v, 19, 31); on ne sait duquel des deux Polyclès est cette statue. Quant à la statue de Junon (xxxvi, 4, 22), elle était du Polyclès de la 145° olympiade ; ce Polyclès avait, en effet, travaillé avec Dionysius, fils de Timarchidès. Or, Timarchidès est de la 145€; la statue faite en commun avec Dionysius (xxxv1, 4, 22) était un Jupiter. A la suite du nom du Polyciès de la 145° olympiade (xxxiv, 19, 3), Pline nomme Athénée, Athenæus. M. Sillig pense que Pline s’est mépris, et que, trouvant dans seslivres ’Aünvaños, il y a vu un nom propre au lieu &un nom de pays. En effet, Pausanias (VI, 4,3) nous apprend qu'un des Polyclès était Athénien. Polyclète, statuaire (xxx1V,5, 1 ; XXXIV, 19,2 ; XXXIV, 19, 6 et7 ); il y a eu deux Polyclète : lun plus récent, d’Argos, élève et frère de Naucydès, florissant un peu avant la 100° olympiade ; l’autre plus ancien, appartenant à la 90€. C’est de ce dernier que Pline parle. On ledit aussi d’Argos ; mais Pline lui donne la qualification de Sicyonien ; M. Sillig pense qu’élant réellement de Sicyone, sa résidence à Argos et les travaux qu’il y exécuta le firent considérer comme Argien. Il avait eu pour maître Agéladas , et pour élève, parmi plusieurs autres, Canachus le jeune. Cet artiste a été très-loué par l'antiquité ; on vantait surtout sa statue de Junon faite d’or et d'ivoire, ouvrage consacré dans ie temple de la déesse par les villes d’Argos et de Mycènes. On citait une statue de jeune homme que les artistes appe- laient La règle, et qu’ils consultaient pour les proportions comme une sorte de loi, Il imagina le premier de faire tenir les statues sur un seul pied. Cependant Varron dit que ses statues avaient quelque chose de carré, et qu’elles étaient presque toutes sur le même modèle. Polyclète, comme la plupart des artistes de ce temps, était aussi babile architecte que slatuaire. Son nom dans quelques manuscrits est Polyclitus, ce qui est plus correct, le grec étant IHolÿxherTos. Polycrale, statuaire (xxx1v, 19, 40). On ignore sa patrie et son époque ; cependant on a trouvé une inscription où figurent l'Athénien Timothée, et Polycr.... L'inscription est ici mutilée ; mais on ne peut lire que Polycrate. On en conclut que Polycrate était contemporain du général Timothée. Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 389. Pline le range parmi les artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des chasseurs. Polydeucès, sculpteur (xxxvI, 4, 25), remplit avec Hermolaüs les palais des empereurs à Rome, d'excellentes statues. Son nom est dans les éditions Polydectes, mais dans le manuscrit de ‘folède Polydeuces, dans celui de Bamberg Polydeuches, dans celui de Munich Pollideuches ; M. Keil (Analecta, p. 226) pense qu’il faut lire Poly- deuces. Polydorus, sculpteur (xx«v1, 4, 24), de Rhodes, auteur, avec Agésander et Athénodore, du célèbre Laocoon. Le contexte où Pline parle de ces trois grands artistes semble montrer d’une façon incontestable qu’ils ont vécu dans le premier siècle de l’ère chrétienne. Polydorus, fausse leçon pour Polyidus ;voy.ce mot. Polygnote, peintreet statuaire (Vn, 57, 14 ; XXxXMm1, 56, 2 ; XXXIV, 19, 35; XXXV,25, 25 XXXV, 35, 1 ; XXXV, 40, 1 ), de Thasos, mais ayant reçu le droit de cilé à Athènes et pour cela qualifié quelquefois d’Athénien , fils et élève d’Aglao- phon, fleurit vers la 80° olympiade. Les historiens ont parlé de sa liaison avec Elpinice, sœur de Cimon. 11 est rangé parmi les peintres qui n’employèrent que quatre INDEX ET NOTICE couleurs ; cependant il apporta de notables modifications à la roideur antique. Le premier il peignit les femmes avec des habits de couleur claire ; il mit sur leurs têtes des mitres de diverses couleurs; il ouvrit la bouche de ses figures, montra leurs dents, et varia l'expression uniforme que les anciens artistes donnaient aux physionomies. IL peignit à Athènes le Pæcile, à Delphes le temple. Il y avait à Rome un tableau de lui dans le Portique de Pompée. Polyidus , statuaire (xxx1v, 19, 40), d’une époque et d’une patrie ignorées, est rangé parmi ces artistes qui firent des chasseurs, des soldats, des sacrificateurs. Son nom est dans les éditions Polydorus; mais le manuscrit de Bamberg porte Polyidus, nom d’ailleurs connu, et qui doit mériter la préférence ; car Polyidus a bien pu être changé en Polydorus, nom très-vulgaire; mais Polydorus n’a pu être changé en Polyidus, nom beaucoup plus rare. Posidonius , statuaire et graveur sur argent (xxx, 55, 23 XXXIV, 19, 40), d'Éphèse, vécut vers le temps du grand Pompée. Ses gravures sur argent avaient beaucoup de renom. ; Posis, modeleur (xxxv, 45, 2), vécut à Rome dans le premier siècle avant l'ère chrétienne : 11 faisait des fruits artificiels, qu’à la vue on ne pouvait pas distinguer des fruits naturels. Praxitèle, statuaire et sculpteur (var, 39, 2 ; xxx, 19, 25 xxx1V, 19,20, 21et 22; xxxV, 40, 85 "xXXaVI 200), un des artistes les plus célèbres, fleurit vers la 104° olym- piade. Il était Athénien, et appartenait au dème d’Eresidæ, situé sur la branche supérieure du Céphise, près de Céphisia ; voy. Raoul-Rochelte, id., p. 249. 11 avait fait un grand nombre d'ouvrages; mais sa statue de Vénus, à Cnide, excita particulièrement l'admiration de l'antiquité. Le roi Nicomède voulut l’acheter, offrant aux Cnidiens de payer leurs dettes, qui étaient immenses. Ceux-ci refusèrent, aimant mieux tout souffrir que perdre une statue qui faisait leur gloire. Praxitèle emplova le peintre Nicias au travail de ses statues. Quintilien (XII, 10) dit que c’est, avec Lysippe, l'artiste qui s’est le plus approché de la vérité ; et l’auteur du livre ad Herennium, IV, 6, vante surtout les bras de ses statues. 11 fut père de Céphisodotus le jeune et de Timarchus. Praxitèle, peintre (xxxv, 39, 1), perfectionna la pein- ture à l’encaustique, inventée par Aristide. Ce quiempêche de confondre ce Praxitèle avec le précédent, c’est qu’il est postérieur à Aristide, lequel vécut dans la 110° olym- piade, tandis que l’autre appartient à la 104°. Priscus, Accius, peintre (xxxv, 37, 7), de Rome, peignit, avec Cornélius Pinus, les temples de l’Honneur et de la Verlu , que restaurait l’empereur Vespasien. Prodorus, statuaire (xxxIV, 19, 35), On ignore sa pa- trie et son époque. Pline le range parmi ces artistes dont aucune œuvre n’eut une réputation exceptionnelle. ? Protogène, peintre et statuaire (vit, 39, 1 ; XXXIV, 19, 40 ; xxxV, 36, 19; xXXV, 36, 37 et suivants; XxXY, 37, 7), de Caunus, cité sujette des Rhodiens, contemporain d’A- pelle, qui même fit la fortune de cet artiste, longtemps ignoré de ses concitoyens. Apelle acheta très-cher un ta- bleau de Protogène; et dès lors la renommée et le succès vinrent à ce dernier. On peut lire dans Pline l’anecdote re- lative à l'espèce de combat que se livrèrent ces deux pein- tres célèbres, et où Protogène se déclara vaincu. Lorsque Démétrius Poliorcète assiégea Rhodes, Protogène peignait, dans un faubourg de la ville, un de ses plus célèbres ta- bleaux ; il n’inferrompit pas son travail, disant que le prince faisait la guerre aux Rhodiens, et non aux arts. Dé- métrius lui donna une garde pour le protéger ; et on assure que, ne voulant pas attaquer Rhodes par un certain côté, de peur qu’un tableau de Prologène ne fût brûlé, cela lui fit manquer la prise de la ville. Pyræicus, peintre * XXxY, 37, 1). On ignore son époque DES ARTISTES CITES PAR PLINE, et sa patrie. Ce fut un peintre que nous appellerions de genre : il peignit des boutiques de barbiers , des bouti- ques dé cordonniers, des ânes, des victuaïties et choses semblables. Ces petits tableaux lui acquirent une réputa- tion immense. Pyrgotèles, graveur sur pierre (vir, 38, 1 ; XXXVU, 4,1), l'artiste le plus célèbre de son temps en ce genre. Alexandre le Grand avait défendu qu'aucun autre graveur que Pyrgo- tèles ne le gravât, qu'aucun autre peintre qu’Apelle ne le peignît, qu'aucun autre statuaire que Lysippe ne le repré- sentât en bronze. Pyromachus. Voy. Phyromacus. Pyrrhus, statuaire {xxx1v, 19, 31), avait fait Hygie et Minerve-Hygie. On a trouvé récemment à Athènes la base de cette dernière statue, Pyrrhus y est dit Athénien ; en ou- tre, la forme des caractères de l'inscription prouve que Pyr- rhus a fleuri dans le siècle de Périclès. Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 396. M. Rochette croit que l’Hygiée et la Minerve. Hygiée de Pyrrhus étaient placées à l’entrée de l’Acropole, et que la Minerve-Hygice était la statue que fit élever Périclès en reconnaissance de la guérison miraculeuse d’un de ses domestiques. Voy. l’anecdote dans Pline (xx, 20). M. Letronne (Æ£xplicalion d’une inscrip- lion grecque, dans : Mémoires de l’Acad. des inscriptions el belles-lettres, t. XV, 2° partie, 1845, p. 168) est du inême avis. Pythagoras, staluaire (xxx1v, 19, 2 et 10 et suivants), de Rhégium, en Italie, fleurit vers la 73° olympiade. En elf- fet, il avait exécuté la statue du Crotoniate Astylus, qui remporta le prix de la course cette olympiade même. Cependant Pline place un Pythagoras à la 90° olympiade : s’agirait-il d’un Pythagoras différent du Pythagoras de Rhégium et du Pythagoras de Samos dont il va être parlé? Hardouin, en lisant : eumdem vicit et Leonlinus, a intro- duit un troisième Pytlagoras de Leontium; mais, au lieu de ZLeontinus, le manuscrit de Bamberg porte Leontiscum ; or, nous savons par Pausanias (VI, 4, 2) que Pythagoras de Rhégium avait fait une statue de Leontiscus ;e’est donc la leçon Zeontiscum qu’il faut recevoir. Pythagoras fut le premier qui exprima les ligaments et les veines, et qui tra- vailla avec plus de soin les cheveux ; il eut pour neveu et pour élève Sostratus. Pythagoras, d'abord peintre, puis statuaire (xxx1v, 19, 11), de Samos. Pline, d’après le contexte, fait évidem- ment Pythagoras de Samos contemporain de Pythagoras de Rhégium. Est-ce là en effet l’époque de cet artiste ? rien ne nous l’apprend. On avait à Rome plusieurs statues de lui. Pythéas, graveur sur argent (xxx, 55, 3), vécut peu de temps après l’époque du grand Pompée; il avait enrichi de gravures de très-petits vases, lesquels montèrent à un prix fort considérable. Pythias, statuaire (xxxIV, 19, 3), vécut vers la 155€ olympiade; on ignore sa patrie. Pylhis, sculpteur (Xxxv1, 4, 19), vécut vers la 107° olympiade. On ignore sa patrie. Un quadrige de marbre placé au sommet du Mausolée , l’une des merveilles de l'antiquité , était de sa main. Pythoclès, statuaire (xxxtv, 19, 3), artiste estimé dont on ignore la patrie, fleurit vers la 155° olympiade. Pythocrilus, statuaire { Xxx1YV, 19, 40), rangé par Pline au nombre de ces artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des chasseurs. On ignore sa patrie et son époque. Pythodicus, statuaire (xxx1Y, 19, 35), artiste fort es- timé , mais dont il n’y avait à citer aucune œuvre excep- tionnelle. On ignore son époque et sa patrie. Pythodorus, sculpteur (xxxv1, 4, 25), remplit, avec Cratérus , de statues excellentes les palais des Césars à Rome. Pythodorus, sculpteur (xxxvi, 4, 25), travailla, comme DLES le précédent, aux palais des Césars ; ileut pour collabora- teur Artémon. Rhæcus (xxx, 43, 2; xxxv1, 19, 6). Pline lui donne le titre de modeleur, plastes ; mais Pausanias (VIE, 14, 5; IX, 41, 1 ) nous apprend qu’il trouva avec Théodorus l'art de fondre l’airain : c’est un dire différent de celui de Pline. Il était né à Samos, et fils de Philæus. Pline dit qu’il vécut longtemps avant l’expulsion des Bacchiades de Corinthe. Or, les Bacchiades ayant été chassés la 2° année de la 29° olym- piade, avant J. C. 663, il faut sans doute reporter Rhæcus vers l’époque du commencement même de l'ère des olympiades. Rhœcus avait été aussi architecte; car il coopéra avec Smilis et Théodorus à la construction du 1a- byrinthe de Lemnos. Rholus (xxx V1, 19, 6), fausse leçon pour Rhæcus. Salyrus, architecte (xxxv1, 14, 5), amena, d’après quelques historiens, par les ordres de Ptolémée-Philadel- phe, à Alexandrie, un obélisque de quatre-vingts coudées. Sauras, sculpteur (xxxvt, 4, 28), avait exécuté, avec Batrachus , les temples enfermés à Rome dans les Porti- ques d’Octavie. Ils étaient tous deux Lacédémoniens, et vécurent du temps de Pompée le Grand. Ils avaient inscrit, d’une façon emblématique, leurs noms sur ces monu- ments, en y grayant un lézard (ox%px) et une grenouille (Batpayos ). Scopas , sculpteur (xxxv1, 4, 13; xxXvI, 21,1), de Paros, un des plus célèbres artistes de l’antiquité, fleurit entre la 97° et la 107° olympiade. Plusieurs de ses statues étaient à Rome ; il avait travaillé, avec Bryaxis, Timothée et Léocharès, au Mausolée. 11 y a sur Scopas des diflicultés qui seront examinées à l’article suivant. Scopas, staluaire (xxxIV, 19, 1 et 40). Pline est le seul qui fasse mention d’un Scopas , statuaire; de plus, il place Scopas à la 90° olympiade. Or, le Scopas célèbre a vécu plus tard. De là M. Sillig a conjecturé qu'il y avait deux Scopas, l’un plus ancien, l’autre plus récent; l’un statuaire , l’autre sculpteur. Cette conjecture est appuyée par un passage de Pline (xxx1v, 19, 40), où on lit Scopas ulerque. Utraque est, à la vérité, donné par Hardouin ; mais w{erque est la leçon des ‘anciennes éditions, des manuscrits, et même du manuscrit de Bamberg. Cebe leçon , ‘si elle est bonne, indique l'existence de deux Sco- pas. M. Sillig pense que ce Scopas statuaire élait d’Élis , voy. ce qui en est dit au mot Paralius. Scyllis, sculpteur (xxxvi, 4, 1), de Crète; luiet Di- pœnus furent les premiers sculpteurs célèbres ; ils appar- tiennent à la 50° olympiade, alors que les Mèdes avaient encore l'empire, et avant Cyrus. Ils allèrent s'établir à Si- cyone , qui fut longtemps la patrie des arts. Scymnus , graveur et slatuaire (XxXXIv, 19, 35), élève de Critius, vécut par conséquent après la S3° olympiade. On ne cilait de lui aucune œuvre exceptionnelle. On ignore sa patrie. Sérapion , peintre (xxxv, 37, 2). On ignore son époque et sa patrie. [uhabile à faire des figures humaines, il excel- lait dans les décorations. Silanion, statuaire (xxx1Y, 19, 3 et 31), d'Athènes, con- temporain de Lysippe, fleurit par conséquent vers la 114° olympiade. Cet artiste présenta ceci de particulier, qu'il n’eut point de maître. 11 eut pour élève Zeuxiades. Il avait fait en airain la statue d’Apollodorus, statuaire lui- même, qui, toujours mécontent de ses ouvrages, les brisait souvent dans des accès d’impatience. Silanion avait réussi à représenter, dans sa statue, le caractère difficile et iras- cible de cet artiste. Siménus, statuaire (xxx1v, 19, 40), rangé par Pline parmi les artistes qui avaient fait des athlètes, des chas- seurs, des sacrilicateurs. On ignore sa patrie et son époque. -588 M. Sillig doute que ce nom soit correct; le manuscrit de Bamberg à Sumenus. Simon , statuaire (xxx1v, 19, 40), d'Égine, fit, d’après Pausanias (V, 27, 7), avec Dionysius d’Argos, des che- vaux et des cochers; l’époque de ces deux artistes est la 76° olympiade. Pline cite de Simon un chien et un archer. Simonides, peintre (xxxv, 40, 18); on ignore son époque et sa patrie; il avait représenté Mnémosyne el Agatharchus. On ne sait qui est cet Agatharchus. Simus, peintre (xxxv, 40, 18); on ignore sa patrie et son époque. On avait de lui un jeune homme au repos, un atelier de foulons célébrant la fête de Minerve, et une excellente Némésis. Smilis, architecte (xxxv1, 19, 6), l'un des plus anciens artistes de la Grèce ; il était d’Égine , et fils d’Euclides (Pausanias, VII, 4, 4). Il avait fait plusieurs statues en bois; son œuvre la plus célèbre était la Junon de Samos, en bois aussi. Il avait construit avec Rhæcus et Théodorus le célèbre labyrinthe de Lemnos. Son nom est dans les anciennes éditions Zmilus. Socrate, peintre (xxxv, 40, 12), élève de Pausias; c’est du moins ce qui paraît résulter du texte de Pline. On avait de lui Esculape avec ses filles Hygie, Églé, Pana- cée et Iaso. On avait aussi de lui le Paresseux, qui tordait une corde de spart qu’un âne rongeait à mesure. Socrate, sculpteur (xxxv1, 4, 20). On avait de lui des Grâces, placées, à Athènes, dans les Propylées. On attribue ordinairement ces statues au célèbre philosophe Socrate ; mais Pline dit que quelques-uns les attribuaient à Socrate, ie peintre. Sopolis, peintre (xxxv, 40, 23). Ila vécu vers le milieu du premier siècle avant l’ère chrétienne ; car Cicéron, ad At- tic., IV, 15, cite un Antiochus Gabinius, affranchi de Gabi- uius, comme un des peintres (e pictoribus) de Sopolis; c'était sans doute un élève de Sopolis. Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 315. On ignore la patrie de Sopolis. C’était un cé- lèbre peintre de portraits; les galeries étaient pleines de ses tableaux. , Sostratus , slaluaire (xxxiv, 19, 11), élève et neveu du statuaire Pythagoras de Rhégium. Comme celui-ci appar- lient à la 73° olympiade ; on voit quelle est l’époque de son élève. Sostratus, slatuaire (xxxIV, 19, 3), contemporain de Lysippe, appartient par conséquent à la 114° olympiade. Vu cette date, il ne serait pas impossible, d’après M. Sil- lig, que ce Sostratus, statuaire, füt le célèbre architecte Sostratus qui bâtit le Phare à Alexandrie. Sostratus, architecte (xxxvi1, 18, 1), de Cnide, fils de Dexiphane, construisit le Phare à Alexandrie par les ordres de Ptolémée, fils de Lagus. Le nom de l’architecte était gravé sur ce monument : « Sostrate, fils de Dexi- phane, Cnidien, aux dieux sauveurs, pour le salut des na- vigateurs. » Lucien, dans son livre Sur La manière d'é- srire l'histoire , raconte que Sostratus ne mit cette ins- cription qu’à l’aide d’une ruse : il la grava sur la pierre, la recouvrit d’un enduit , et, sur cet enduit, inscrivit le uom du roi d'Égypte : le temps ayant fait tomber l'enduit, le nem de Sostrate reparut. Pline dit, au contraire, en louant là magnanimité du roitd’'Égypte, que permission fut donnée à Sostratus d'inscrire son nom sur le monument. Sostrate avait construit, à Cnide, une terrasse couverte servant de promenoir (ambulatio pensilis), le premier monument de ce genre qui eût existé chez les Grecs. Sosus, artiste en mosaïque (xxxvi, 60, 1); il y avait de iui à Pergame une salle très-renommée qu’on appelait la Salle non balayée : il y avait représenté, de manière à tromper l'œil, tout ce qui reste après un repas dans une salle qui a besoin du balai, On ignore son époque et son pays. INDEX ET NOTICE Stadiée, peintre (xxxv, 40, 21), élève de Nicosthène. On ignore son époque et son pays; cet artiste est rangé par Pline parmi ceux qui n'étaient pas sans renom. Stéphanus, sculpteur (xxxvi, 4, 21). Il y avait de ses ouvrages à Rome dans les jardins de Pollion. On ignore son pays et son époque; cependant on a, dans les musées, des statues qui portent pour inscription : « Stéphanus, élève de Pasitèle, faisait, » et : « Ménélaüs, élève de Sté- phanus, faisait. » M. Sillig pense qu'il s’agit en effet, dans ces inscriptions, du Stéphanus de Pline; et comme Pasitèle fiorissait vers l’an 50 avant Jésus-Christ, on voit quelle est la date de son élève. Sthennis, statuaire (xxxrv, 19, 3 et 40), d’Olynthe, appartient avec Lysippe, Silanion et d’autres, à la 114° olympiade. Il y avait de lui à Rome plusieurs statues dans le temple de la Concorde. Son nom est dans les éditions Sthénis; mais le manuscrit de Bamberg a Sthennis. Ce nom est aussi écrit de cette façon dans une inscription. Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 408. Stratonicus, statuaire et graveur (xxx, 55, 2; XXXIV, 19, 35 et 40). Onignore son pays ; mais comme Pline le cite parmi les artistes qui représentèrent les combats d’Attale et d’Eumène contre les Gaulois, il doit appartenir à la 126° olympiade. Pline dit que Stratonicus n’avait fait dans la statuaire aucune œuvre exceptionnelle; mais il rend plus de justice au talent du graveur, et il dit que sur une coupe il avait plutôt posé que ciselé un Satyre dormant. Strongylion, statuaire (xxxIY, 19, 32). Une inscription, trouvée récemment à Athènes, prouve qu’il était l'auteur d’un monument en cuivre représentant le cheval de bois, et érigé à l’entrée de l’Acropole. Or, ce cheval de bois est déjà mentionné dans la pièce des Oiseaux d’Aristophane, d’où lon peut inférer que cet artiste a fleuri vers la 91° olympiade, et qu’il était Athénien. Voy. Raoul-Rochette, ib., p. 410. Il y avait de lui une Amazone, dite Eucnémos, à cause de la beauté des jambes, et que Néron faisait porter partout avec lui. Il avait aussi représenté un enfant, statue qui fit les délices de Brutus, et qui avait reçu un surnom à cause de cette particularité. Styppax, statuaire (xxx1v, 19, 31), de Chypre, célèbre par une statue dite Sphanchnoptès (Ze rôtisseur d'en- trailles), représentant un esclave chéri de Périclès, et qui est occupé à faire rôtir des entrailles et à souffler le feu avec sa bouche. Ceci met Styppax vers la 84° olympiade. Son nom est Stipax dans les anciennes éditions; mais M.Keil (Analecta, p. 219) pense qu'il faut lire Styppax. Tauriscus, graveur (XxXxuT, 55, 2; XXX VI, 4, 21), de Cyzique. Pline ne dit que cela sur Tauriseus , et on n’en sait pas davantage. Tauriscus, sculpteur (xxxvr , 4, 21), de Tralles. On ignore son époque. Il avait fait avec son père Apollonius , d’un seul bloc, Zéthus, Amphion et Dircé, avec le taureau et son lien. Ce groupe avait été apporté de Rhodes, et placé à Rome dans les constructions d’Asinius Pollion. Tauriscus, peintre (xxxv, 40, 19). On ignore son épo- que et sa patrie. Il avait fait un Discobole , une Clytem- nestre, un petit Pan, un Polynice redemandant son royaume, et un Capanée. Téléphanes , peintre (xxxv, 5, 2), de Sicyone, un des plus anciens artistes de la Grèce. 11 commença le premier avec Ardicès de Corinthe à pratiquer le dessin linéaire, sans colorier encore, mais en jetant déjà des traits dans l'intérieur du dessin. Aussi ces artistes mettaient-ils au bas de leurs dessins le nom de ce qu’ils avaient voulu re- présenter. Téléphanès , statuaire (xxx1v, 19, 19), Phocéen, fleu- rit vers la 70° olympiade. Les auteurs qui ont écrit sur les arts l'ont beaucoup loué , et l'ont comparé à Polyclète, à DES ARTISTES CITÉS PAR PLINE. 589 Myron, à Pythagore; ils ont cité de lui une Larisse et un Apollon. Cependant cet artiste était, du reste, compléte- mept ignoré. On altribuait ce défaut de renom à ce qu’il avait habité la Thessalie, où ses ouvrages élaient demeu- rés cachés. D’autres en donnaient une cause différente , disant qu'il s'était constamment employé dans les ateliers des rois Xerxès et Darius. Teucer, graveur (XXxIN, 55, 3). On ignore sa patrie et son époque ; il s'était acquis du renom par ses œuvres. Théodorus , peintre (xxxv, 40, 19), appartient à la 118° olympiade ; on ignore sa patrie. Il avait représenté un homme qui fait des frictions, le meurtre de Clytemnestre et d'Égisthe par Oreste , la guerre d’ilion en plusieurs ta- bleaux qui étaient à Rome dans’les Portiques de Philippe, tium la maîtresse d'Épicure, le roi Démétrius. Théodorus , peintre (xxxv, 40, 21), de Samos, élève de Nicosthène. On ignore complétement son époque. Il ne fut pas sans renom; mais Pline ne le cite qu’en passant, avec plusieurs autres. Théodorus , archilecte (vu, 57, 7; xXxxvI, 19, 6; XXX1V, 19, 33; xxx, 43, 2 ), construisit avec Rhœcus et Smilis le labyrinthe de Lemnos. On lui attribuait, à lui et à Rhæcus , l'invention non pas de la plastique , c’est une erreur de Pline , wais de l'art de foudre l’airain, longtemps avant l’expulsion des Bacchiades de Corinthe; œæ qui le reporle vers le commencement de l'ère des olympiades. D’après Pline, le Théodorus qui avait fait le Labyrinthe s'était représenté lui-même en airain à Samos, tenant de la main droite une lime, de la main gauche un petit quadrige. Ce petit quadrige , transporté à Préneste, était d’une telle ténuité, qu’une mouche, aussi en airain, couvrait de ses ailes le char et le cocher. On pense que ce morceau n’ap- partient pas au vieux Théodore de Samos. Théomnestus, peintre (xxxv, 36, 43). On ignore son pays. Il était contemporain d’Apelle. Un certain tyran, Mnason, lui payait 20 mines chaque héros qu'il peignait. Théomnestus , statuaire (xxx1v, 19, 40), de Sardes (Pausanias, VI, 15, 12). On ignore son époque. Pline le range parmi ces artistes qui avaient exécuté des athlètes, des chasseurs, des sacrificateurs. Théon , peintre (xxxv, 40, 19), de Samos, vécut de- puis l’époque de Philippe jusqu’à celle des successeurs d'Alexandre { Quintilien, XIX, 10). Il excellait à peindre les sujets d'imagination ; et Élien (V. Æ., IE, 44) décrit un tableau de ce genrequi représentait un guerrier armé, mar- chant rapidement au secours de ses camarades. Pline cite de lui un tableau représentant la folie d'Oreste, et un au- tre représentant Thamyras , le joueur de Iyre. Thériclès ( xv1, 76, 7), de Corinthe; artiste qui fai- sait des vases en terre, en bois, en or. 1l était de Corinthe, et vécut du temps d’Aristophane le poëte comique. Pline rapporte de lui qu’il avait fait, au tour , des vases en bois de térébinthinier. Thérimachus, statuaire et peintre (xxx1v, 19, 2; Xxxv, 36, 16), fleurit dans la 107° olympiade; on ignore son pays. Pline le cite avec Échion, et le range parmi les artistes de grand renom. Thrason , statuaire (xxx1v, 19, 40); Pline le range parmi ces artistes qui avaient fait des soldats, des chas- seurs, des sacrificateurs. Strabon, XIV, p. 621, dit que dans le temple d’Éphèse il y avait plusieurs morceaux de Thrason. Timagoras, peintre (xxxv, 35, 1), de Chalcis, On connait son époque , parce qu’il remporta l'avantage aux jeux Pythiens sur Panænus, cousin de Phidias; victoire qu’il célébra lui-même dans un poëme ; il appartient donc à la 83° olympiade. Timanthes, peintre (xxxv, 36, 5 et 12), de Sicyone, d'après Eustathe (ad Il. w, 163, p. 1343, 60, éd. R.), on : 7 de Cythnos, d'après Quintilien (11, 13), fut contemporain de Zeuxis et de Parrhasius ; ce qui le place vers la 96° olym- piade, Cet artiste passait pour un des plus ingénieux. On « beaucoup vanté son tableau représentant le sacrifice d’1- phigénie : il avait peint la tristesse sur toutes les figures, et, ne pouvant trouver rien de suffisant pour exprimer celle du père, il représenta Agamemnon se voilant la tête. Voulant, dans un tout petit tableau, faire comprendre la faille colossale du Cyclope, il peignit, auprès, des Satyres mesurant son pouce avec un thyrse. En un mot, dans ses tableaux il donnait toujours plus à comprendre qu’il n’a- vait figuré. 11 excellait aussi à peindre les hommes, el il y avait de lui, à Rome, dans le temple de la Paix , un ta- | bleau admirable représentant un héros. Cassandre qui était dans le temple de la Concorde, Léon- | Timarchidès , sculpteur et statuaire (xxx1v, 19, 40; | XXXVI, 4, 22), d'Athènes (Pausanias, X, 34, 3). Pline le range parmi ces artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des sacrificateurs. Pausanias nous apprenant qu’il avait fait avec Timoclès une statue d’Esculape à Éla- tée, et Timoclès appartenant à la 155° olympiade, cela nous donne la date de Timarchidès. 11 y avait de lui, à Rome, dans le temple d’Apollon près des Portiques d'Octavie, un: Apollon tenant la Iyre. Son fils Dionysius avait fait avec Polyclès un Jupiter de marbre placé à Rome dans le tem- ple de ce dieu, voisin des Portiques d'Octavie. Timarchus , statuaire (xxx1v, 19, 3), vécut dans la 120€ olympiade ; fils de Praxitèle, frère de Céphisodotus le jeune, avec lequel il fit les statues en bois de Lycurgue l’Athénien et de ses fils (Plutarque, Vi£æ X Oratt., p. 843 et p. 258, t. IV, éd. W.). Timarète , peintre (xxxv, 35, 2; xxxv, 40 , 22), fille de Micon le jeune, dont l’époque est incertaine. Il y avait d'elle à Éphèse une Diane, qui apparterait à la peinture la plus ancienne. Timoclès , statuaire (xxx1v, 19, 3), d'Athènes , appar- tient à la 155% olympiade ; il fit avec Timarchidès un Escu- lape à Élatée (Pausanias, X, 34, 3). Timomachus , peintre (vir, 39, 1; XXXV, 9, 1; XXXY, 40, 11), de Byzance, vécut du temps du dictateur César, pour qui il peignit Ajax et Médée. César plaça ces tableaux dans le temple de Vénus Génitrix ; il les avait payés quatre- vingts talents (393,600 francs). Timomachus avait fait plusieurs autres tableaux; mais celui qui passait pour son chef-d'œuvre était la Gorgone. Timon, statuaire (xxxrv, 19, 40). On ignore son époque et son pays. Pline le range parmi ces artistes qui avaient fait des athlètes, des chasseurs, des sacrificateurs. Timothéus, sculpteur (xxxvr, 4, 18 et 20), travailla avec Scopas, Bryaxis et Léocharès au Mausolée; et il fut occupé à en décorer la face méridionale. 11 y avait de lui, à Rome, sur le mont Palatin, dans le temple d’Apollon, une Diane à laquelle Aulanius-Évander avait refait la tête. Cet artiste florissait vers la 107° olympiade. On ne sait s’il faut le regarder comme le même que le Timothéus, sta- tuaire, que Pline (xxxiv, 19, 40) cite parmi les artistes ayant représenté des soldats et des chasseurs, ou s’il faut voir là deux personnages différents. Tisias, statuaire {xxxrv, 19, 40), compté parmi les artistes qui avaient fait des athlètes, des soldats, des chasseurs. On ne sait ni son époque, ni SO pays. Tisicratès, statuaire (xxx1v, 19, 18 et 39; xxxY, 40, 21), de Sicyone, élève de Lysippe, ce qui le met vers la 120° olympiade. 11 se tint plus près que les autres élèves de ce grand artiste du faire de son maître, à tel point qu'il y avait plusieurs ouvrages , tels que le Vieillard Thébain, le roi Démétrius, Peucestès qui sauva la vie à Alexandre le Grand, qu’on ne savait s'ils étaient de Lysippe ou de Tisi- crates. Turianus, modeleur (xxxv, 45, 3), appelé de Frégelles par Tarquin l'Ancien pour dédier l'effigie de Jupiter dans 590 le Capitole. Mais le texte est doutenx, les manuscrits varient, et M. lan pense qu’il faudrait lire : Vulcanius, appelé de Véies. Voy. Vulcanius. Turpilius, peintre (xxxv, 7, 2), chevalier romain, de la Vénétie, contemporain de Pline lui-même; il avait exécuté plusieurs beaux tableaux qui étaient à Vérone. J1 peignait de la main gauche, ce qui, remarque Pline, n’est dit d'aucun autre artiste. Valérius, architecte (xxxvr, 24, 2), d'Ostie, couvrit à Rome le théâtre lors de la célébration des jeux de Libon. Scribonius Libon fut édile sous le consulat de Cicéron. Vulcanius, modeleur : les éditions ont Turaniumque a Fregellis ; le manuscrit de Bamberg a Vulcaniveis ; ce que M. Jan lit Vulcanium Veiis. De la sorte, Vulcanius serait un nom d'artiste à substituer à Turanius (voy. ce mot); et cet artiste aurait été appelé non de Frégelles, mais de Véies. Xénocrates, statuaire (xxxIV, 19,33; xxXV, 36, 8). On ignore son pays. Il fut élève de Tisicratès, suivant les uns; d’Euthycratès, suivant les autres. 11 lemporta sur ces deux artistes par le nombre des œuvres qu’il exécuta; il avait aussi écrit sur son art. Il fleurit vers la 126° olympiade. Xénon, peintre (xxxv, 40, 21), de Sicyone, élève de Néoclès ; Pline le range parmi les artistes qui n'étaient pas sans renom. On ignore son époque. Zénodorus, statuaire (xxx1v, 18, 6), dont on ignore la patrie. II exécuta pour la cité des Arvernes un Mercure colossal, qui, d’après Pline, dépassait toutes les statues de ce genre, et qu’on avait payé à l’artiste 40 millions de ses- terces (8,400,000 fr.). Au lieu de 40 millions, d’autres lisent 4 millions de sesterces; ce qui fait 840,000 fr. Le travail avait duré dix ans. Zénodorus, s'étant ainsi fait connaître par une œuvre aussi considérable , fut appelé à Rome par Néron, et chargé d’exéculer une statue colossale représen- tant ce prince , et haute de cent dix pieds. Pline dit avoir vu Zénodorus dans son atelier, travaillant au modèle en argile; il ajoute que cette statue montra ( mais il n’expli- que pas comment) que l'art de fondre le cuivre avait péri. Après la mort de Néron, la haine que ce prince inspirait fit consacrer sa statue au Soleil. Zeuxiadès, statuaire (xxx1v, 19, 3), élève de Silanion. Silanion, contemporain de Lysippe, fleurit vers la 114° INDEX ET NOTICE DES ARTISTES CITÉS PAR PLINE. olympiade ; cela nous donne l’époque de Zeuxiadès ; on ne sait rien de plus sur cet artiste. Il y a aussi un Zeuxiadès, peintre de vase ; voy. Raoul-Rochette, Lettre à M. Schorn, p. 63. Dans les éditions on lit Zeuxim et Iadem. Le ma- nuscrit de Bamberg a douné, en place, la bonne leçon, qui est Zeuxiadem. Zeuxis, peintre (xxxv, 36, 2 et suivants), d'Héraclée, est compté parmi les artistes les plus illustres de la Grèce; il fut élève, suivant les uns, de Démophile d’Himère ; sui- vant les autres, de Néséus de Thasos. Il commença à tra- vailler dans la 95° olympiade, et perfectionna grandement Part, tel qu’il l'avait recu de ses prédécesseurs. 11 acquit une fortune très-considérable ; et il en faisait ostentation en portant à Olympie des manteaux où son nom était brodé en lettres d’or; puis il se mit à donner ses ouvrages, disant qu’on ne pourrait pas les payer assez cher : c’est ainsi qu’il fit cadeau d’une Alcmène aux Agrigentins et d’un Pan à Archélaüs, roi de Macédoine. Il avait représenté un athlète qui lui plaisait tellement, qu’il inscrivit sous le tableau un vers célèbre, dont le sens était qu’on envierait cette œuvre plus facilement qu’on ne l’imiterait. Pline vante un tableau représentant Jupiter sur son trône, et les dieux debout autour de.lui; et un autre représentant Hercule enfant qui étrangle les dragons, sous les yeux d’Alcmène et d’Am- phitryon effrayés. Cependant on reprochait à Zeuxis de faire les têtes et les articulations trop grosses. On rapporte de lui des anecdotes qui paraissent fort douteuses. Ainsi on prétend que, dans une lutte avec Parrhasius, il apporta des raisins peints avec tant de succès, que des oïseaux s’en approchèrent. Parrhasius, au contraire, apporta un tableau représentant un rideau ayec tant de fidélité, que Zeuxis, fier de son succès, demanda qu’on retirât le rideau, et qu'on montrât la peinture qui était derrière. L’erreur reconnue, il se confessa vaincu, disant qu’il avait trompé les oiseaux, mais que Parrhasius avait trompé un artiste. Il avait peint aussi des monochromes en blanc. Il avait fait des ouvrages en terre, et ce furent les seuls ouvrages d’art qui restèrent à Ambracie, quand Fulvius Nobilior transporta les Muses de cette ville à Rome. Zmilus, fausse leçon. Voy. Smilis. Zopyrus, graveur sur argent (xxxII1, 55, 2), representa sur deux coupes l’Aréopage et le jugement d’Oreste. Ces coupes furent payées 12,000 sesterces (2,520 francs). Zopyrus vivait du temps de Pompée le Grand. C5:350C00000000000000009090002009000000099000020200090000009€273 INDEX GEOGRAPHIQUE. Nota. Le lecteur est prévenu que pour l’orthographe des noms on suit l’orthographe latine. ACE Abala, NI, 35, 2. Abali, NI, 22, 4. Abalites, golfe, VI, 34, 5. Abalus, île, XXX VIL, 11, 5. ACR ÆA Acesines, fl, VI, 23,1; XII, 11,2; | Acrilas, promont, IV, 7, 1. XVI,65,3: XXXVII, 56, 2. | Acroceraunium , Épire, promont, III, Acesinus , fl, IV, 26, 3. 19, 25/20, 3. Acestæi, III, 14, 5. | Acrocérauniens , monts, IIL, 26, 4. Abantias, Eubée, IV, 21, 5. Abaortæ, NI, 23, 7. Abarimon, VII, 2, 3. Abaritan , roseau, XVI, 66, Abas, mont, V, 20, 1. Abdera, III, 3, 3, Abdera (en Thrace), IV, 15, 3; LAN. 53, 3. Abeatæ, LV, 10, 2. Abellinates, noix, XV, 24, 3. Abellinates, Marses, III, 16, 6. Abellinates Protropi, IL, 16, 6. Abellinum, ville, IE, 9, 11. Abesamis, VI, 32, 4. Abeste , voy. Parabeste et la note. Abila, Afrique, III, Proem. 5; V, TONT: Abila, mont, V, r, 18. Abnoba , mont, IV, 24, 7. Abobrica , IV, 34, 3. Aboccis, VI, 35, 5. Abolani, TI, 9, 16. Aboriense, ville, V, 4,4. Aborigines, Latium , LI, 9, 4. Abrettini, N, 32,3. Abrincatui, IN, 32, 1. Abrotonum, V, 4, 2. Absarum, Î., VI, 4, 439,13 11,1. Absidris, VI, 30, 2. Absile, VI, 4,6. Absyrtides , iles, IT, 30, 2. Absyrtium, ile, IL, 25, 2. Abutucense , ville, V,4, 4. Abydum, NV, 4o. 1. — Abydus, II, 50:93: Abydus (en Égypte), V, 11, 1. Abziritanum, ville, V, 4, 5. Abz:oæ, NI, 15, 3. Academie, Athènes, XIL, 5, 1. Acamas, Cypre, V, 35, 1; XXXVI, 30, 1. Acampsis , f., VI, 4, 4. Acaiandrum , f., II, 15, 3. Acanthien, sel, XXXI, 41, 2. Acanthon, mont, IV, 3, 2. Acanthus, V, 29, 2. Acanthus , autre, IV, 17, 5. Acanthus, Île, V, 44, 1. Acarnanie, I, 92, 1; 1X, 56 vilies, IV, 2, 12. Accisi, VI, 9,2. Accitana , col. IE, 4, 9. Acdei, NI, 9, 2. Ace, Ptolemaïs, V, 17, 1. Acelum, ville, III, 23, 3, Acerræ Vatriæ, II, 19, 3. Acerrani, WI, 9, 11. Acervetis, Calatis, IV, 18, 5. Achéens (en Colchide), VI, 5,2. — | Acrocérauniens, monts, IV, 1,2 et 3, | Acrocorinthus, IV, G, 3. | Acrotadus, ile, VI, 26, 4. Achæens, diverses tribus, VI, 12, 1. | Acrothon, ville, IV, 15, 4. (en Thessalie), LV, 14, 1. Achæmenides , VI, 26, 3. — port, IV, 26, 2; V, 33, 1. — station, EV, 18, 11. Achaie, province, IV, 6, 1; VIII, 68, RU, 66, 1:97, Tr: K VIII, 22, 6; XXV, 64, t ; XX VILL, 69, 1; XIII, 19, 1; XX XIII, 56, 1. Achaïe, villes, XX XIV, 6, 2. — neuf montagnes, IV, 6, 1. Achaie, vaincue, XXXIV, 19,1. Achlaique, victoire, XXXILIE, 53, 2. Achaïque, ache, XIX, 46, 1. | | Actania, ile, IV, 27, 7. Actiacus Mers, VII, 46, 2; XXXII, pe À Acliaque, guerre, XXI, 9, 1. — ba- taille, XIV, 28, 7. Actium, col. IV, 2, 13 IX, 56, 4; XI, JON ASV RENNES Actrida, VI, 32, 16. Acytos, Melos, IV, 23, 3. Adana, V, 22, 2. Adanu, ile, VI, 34, 6. Achaïque, Mummius, XXXV, 8, 1. | Addua, rivière, LI, 106, 2; III, 20, 4. Achais, Cadusiens, VI, 18, 3. Achana, f1., VI, 32, 6. Acharitanum, ville, V, 4, 5. Acharne, IN, 16, 1. Achates, fl, III, 14, 4. — Sicile, XXX VII, 54, 1. Achelous, rivière, IT, 87, 1; IV, 2, DÉS I D À ÉA0S ER. A ORE à 7e 0 XXX VII, 59, 1. Achéron, rivière, ILE, 10, 2; IV, 1,4. Acherontini, III, 10, 2. Acherusia, lac, IV, 1, 4. — marais, III, 9, y. — caverne, VE, 1, 5. Achillea, ile, IV, 26, 2; 27, 15 V, 27 TXT LS Je Achilleon, NV, 33, 2. Aclhilleos Dromos , IV, 26, 2. Achisarmi, VI, 35, 14. Achne, Casos, V, 36, 1. Achoali, VI, 32, 14. Acidanes, montagne de la Perse, XXX VIE, 54, 7 Acidule, eau, XXXI, 5, 1. Acidule, fontaine, XXXL, 5, 1. Acienses, ILE, 9, 16. Acila, VI, 32, 9. Acina , VI, 35, 7. Acinippo, UE, 3,11. Acis, Siphnus, EV, 22, 2. Acitavones , II, 24, 4. Acmode , iles, IV, 30, 2. Acmonenses, V, 29, 4. Acolitanum, ville, V, 4, 5. Acone, port, VI, 1, 3. Acontius, mont, IV, 12, 1. Acra lapygia, II, 16, 2. Acrabatena, en Judée, toparchie, V, 29, É0 Acræ , IV, 26,8. Acræplia, IV, 12, 2. Acragas, ou Agrigente, I, 14, 4, Acrenses , II, 14, à, Addua, reçue par le lac Larius, IL, 23, 4. Adesa, A., V, 28, 2. Ad gallinas, XV, 40,5. Adiabaræ, NI, 35, 11. Adiabène, VI, 10,2 et 3.—commen- cement des Assyriens, VI, 16, 1. — partie de la Syrie, V, 153, 1. Adiabeni, VI,10, 3; 19, 2. — bornés par le Tigre, VI, 51, 3. Adipson Gerrhon, VI, 33, 4. Adonis, f., V, 17,4. Adramytteos, V, 32, 2. Adramyttos, juridiction, V, 32, a et 3. Adramryttos , XIII, 2, 2. Adrastia, Parium, V, 40, 1. Adria, mer, HI, 20, 5. Adria, col. III, 18, r. Adria, territoire, ILE, 18, 1; 19, 1. Adria, amphores, XXXV, 46, 3. — poules, X, 74, 3. Adria, vins, XIV, 8, 7. Adriatique, mer, IL, 6, 6; 20, 3; EX ,/a0, 5: XXXVIL, xx, sel 3. Adriatique, mer, ou Superum, IL, 29, 2. Adriatique, mer, et mer Ionienne, sé- paration, ILE, 16, 2. Adriatique, mer, golfe, XIV,S8, t et 2. — bas-fonds, XXXVI, 9, 2. Adrumetum, NV , 3, 2. Aduliton, ville, VI, 34, & et 5. Adunas , ., VI, 31, 9. Adunicates, LUI, 5, 5. Adyrmaclidæe, V, 6, 1. Æa, Colchide, VI, 4, 5. Æantion, ile, IV, 23, 10. Æantium, NV, 33, 3. — promoo- toire, IV, 16, t. Æant, golfe, VI, 33, a. Æanum, VI, 33, 5, 592 ÆG Æas, Î., III, 26, 4. Æas, mont, VI, 33, 5. Æcani, UI, 16,6. Æculani, WI, 16, 6. Ædepsos, IV, 21, 2. Ædessa (Macédoine }, VI, 39, 6. Æge, N,32,1. Ægeæ ( Cilicie), V, 22, t. Ægée, mer, IV, 18,13; IX, 20, 4. Æge (Macédoine), IV, 17, 1. Ægetini, IL, 16, 7. Æzgia, vigne, XIV, 4, 18. Ægialeus, mont, IV, 11, 2. Ægialia, île, IV, 19, 2. Ægialus, Achaïe, IV, 6,1. Ægida, ville TIF, 23, 2. Æzgila, île, IV, 19, 6, Æopilia, île, IV, 22, 1. Ægilium, VOy. Igilium. Æzgilodes, golfe, IV, 8, 1. Æzgilos, Capraria, III, 12,2. Ægimore, autels, V, 7, 2. Ægina, ile, IV, 19,6; XXXV, 39, AE CU INAONEE Æginétique, fonte de l’airain, XXXKIV, 10,25. Æginétique, airain, XXXIV, 5, 4 et seqq- Æginium, AV, 17, 1. Ægion, IV,6, t. Ægipa, NI, 35, 15. Ægipans, V, 1, 6; VI, 35, 19. — demi-bêtes, V, 8, 2. Ægira, IV,6,1; XX VIII, 41, 1. Ægira, Lesbos, V, 39, 1. Ægium, X, 26, 1. Ægos, 1, IL, 59, 1; IV, 18, 10. Ægosthenienses, XV, 11, 1. Ægusa, ile, III, 14, 6. Ægypte, temple de tous les dieux, XXX VE, 19, 3. Ægypte, extrémités, VI, 35,6. — fa- ailité, XVIII, 45, 1. — engrais, X, 75,2. — inférieure, VI, 39, 2. — labyrinthe, XXXVII, 19, 2. — loups, XI, 36, 3. — mages, XX V, 5, 4. — nitrières, XXXI, 46, 6. Æ2ypte, partie supérieure, XIX, 2,6. Ægypte, maladie particulière, éléphan- uasis, XX VI, 5, r. Ægypte, peuple, II, 23, 2. — sujets aux vers intestinaux, XX VII, 120, 1. —— préfecture, XIX, 2, 5. — pyramides, XXXVI, 16, 1 et seq. — reine Cléopatre, IX, 58, 3.— re- ligion, V, 6, 1. — roi Sésostris, XXXIIT, 15, 2. — prêtres, XIX, 2, 7. Ægypte, sable, XXX VI, 9, 2.— bala- nus, XII, 46,2.— clematis, X XIV, 90, 1. — cyanos, XXX VII, 33, 1. — elate, XII, 62, 1. — fève, XVIIL, 30,5. — figuier, XIII, 14, 1,16, 1. — gland, XV, 7, 5. — herbe cnicos, XXI, 53, 1. — lotos, XXIV, 2, 1. — grenades, XIII, 34, 1.— navigation, XXIV, 19, 1. — divinités, XXXIII, 12, 2 — papyrus, XXIV, 51, 1; XXXIII, 30, 1. — prunier, XIII, 19, 2. — ptisane, XVIII, 15, 1. — théorie, IL, 21,6. — rubrique, XXX V, 15, 1.— secte, XVIII, 57, 4. — épine, XII, 20, 1 ; XXIV, 65, 1. Ægyptiennes, couronnes, XXI, 3, 2, ÆG — herbes, XXV, 5, 3. — lettres, LOUE TETE Ægyptiens, U,79,1; VII, 49,2; 57, DD 0 HE 0 OT OPSEXS 40; XI, 70, LA XT TOP MÉLOS, 1; XXVIITI,) 28, 1; XXNE DT. Ægryple, calames, XVI, 64, 1. — fleurs, XXI, 18, 2. — mois, VI, 26, 11. — rats, X, 85, 2. — éme- raudes, XX X VIL, 16, 2 ; 17, 1. Ægyptien, obélisque, nom, XXXWVI, L'S EME | Ægyptiens, écrasent par la guerre l'Æthiopie, VI, 35, 5. | Ægyptiens, leurs livres, XXXII, TOUS | yyptiens, philosophie, XXXVI, 14, 10, à Æzrptiens et Perses, bataille navale, XXXV, 40, 117. Ægypte, alun, XXVIIL 27, 7; 46, 23 60, 2. — amidon, XVIII, 17, 1 ANS XX, 7300 — DIEU, XXXIII, 59, 1. — collyre, XX XIV, 23, 1. — coriandre, XX, 82, 1. — cumin, XIX, 47, 25 XX, 57, 1. — lin, XIX, 2, 6. — mer, 11 68,135 W,71 115010, D; at; 3. — nitre, XX XI, 46, 7 et9. — origan, XIX, 50, 1. — pavot, XIX, 54, 1. — porreau, XIX, 33, 2.— sory, XX XIV, 30, 1 et2. — talent, XXXII, 15, 2. — blé, XNITI PT; Ægypte, cyperus, XXI, 70, 1. — jonc, XXI, 69, 4. — labyrinthe, XXX VI, 19, 3.— pierre, XXX VI, 43, 2. — mois Thiatis, XX VII, 80,1. | Ægypte, plainesemblable en Inde, VI, Cru Ægypte, séparée par le Nil de l'Asie | et de l’Afrique, V,9, 2.— comptee parmi les îles, V, 9, 2. Ægypte, II, 40,2; 46,431, 2; VII, 3 et 2 5405 07 01et0 DT VIT 54, 1530 1 IX 62, UE, Th, LUXE T1 115 RIT NOTES XI, 6, 1: 9,7; 10, 13 32, 3; 37, 15 XIV, 22, 2:20, 1; XV, 9, 1, 2; et 5:51, 15 NT, 49570, 5hel 6; XVII, 2, 5; 3, 6; 30, 5iet 26; XVI, 10, 2 et 85 11, 15 20,6; 21, 1:30, 55 /31,7; 70, 15 RURS 2), XX 03), TXT NOT TOUS XXI, 82/10 SAN RTE TO EN XXIV, 44, 15 67,13 XXV, 5, 3; XXXI, 33, 1 ; 39, 6; 42, 13 46, 4; XXXIT, 31, 2 RCI 0 a; XXXV,42,:1: 52,2, XXXVI, 17. 97 128,1Te Æzgypte, proche de l'Afrique, V, 9, 2. Ægyptus, dans Homère, XIII, 31, 2. — n'existait pas du temps d’Homère, XL, 27, 3. Ægypte, cribles en papyrus, XVIIT, 28, 1.—très-fertile en grains, XXI, 50, 1. — mére d’affections telles que le lichen, XXVI, 3, 2. — a l'ail et l'oignon parmi ses dieux, XIX , 32, 1. — adore les scarabées, XXX, 30, 2. — conserve les corps des défunts avec le cedrium, XVI, 21,1, Ægypte, n'est pas sujette aux trem- ÆT blements, 11, 82, 3. — un médecin en est appelé, XXIX, 30, 1. Ægrypte, palustre, XVIII, 47, 3. Ægypte supérieure, VI, 35, 18. — au-dessus de l'Égypte, XII, 37, 4. Æzgypte, 20,000 villes, V, 11, 1. — bœuf Apis, VIII, 71, x et seqq. Ægyptilla (gemme), XX XVII, 54, 8. Ægyptus, nom du Nil dans Homère, Nero; Ælana, V, 12,2; VI, 32, 13. Ælaniticus, golfe de la mer Rouge, V, 12,2 ;'NT, 32, 018-8802 Ælenaticus, golfe, VI, 32, 13. Ænmilia, voie, Il, 85, 1; XVII, 35, Lh5 XEXENEE Æminium, ville, et fl, IV, 35, x et 3. 4 Æmona, col. III, 28, 1. Æmonia, Thessalie, IV, 14, +. Ænare, île, V, 38, 2. Ænaria, île, III, 12, 3; VL 60, 2; XXI, 5,15 XXXH, 54,05. Ænea, sapin, XVI, 76, 2. Ænienses, IV, 3, 1. Ænona, II, 25, 2. Ænos libre (Thrace), IV, 15, 4; XVIL, 3, 5 ; XVII, 12, 6. Æolienne, ile, Hiera, II, 110, 4. Æoliernes, îles, II, 80, 2 ; IL, 14, 6; XXXII, x, 15 XXXVE 2 re Æolienne, nation, en Asie, VI, 2, 3. Æolium, IV, 18,11. Æolis, V, 32, 1. Æpolium, IV, 26, 1. Æquicoli, XXV, 48, 1. Æquiculi, VX, 17, 2. Æquiculani, IX, 19, t. Æria, Crète, IV, 20, tr. Æria, Thassos, IV, 25, 8. Æsepus, fl, V, 40, 1. Æsinas, fromage, XI, 93, 1. Æsinates, IL, 19, 2. Æsis, fl, IL, 19, 2. Æsius, ., V, 43, 9. Æstræenses, LV, 15, 2. Æsulani, NI, 9, 16. Æsyros, HN Æstuaria UOnoba, ILE, 3, 1. Æthalia, île, II, 12, 2. Æthalia, Chios, V, 38, 1. Ætheria, Æthiopie, VI, 35, 8. Æthiope, Lesbos, V, 39, 1. Æthiopiens, Wibut payé aux rois de Perse, XII, 8, t. Ætliopiens, brûlés par la chaleur, II, So, ï. Æthiopiens, VUX, 27, 1; X, 2, 1; XIX, 2,73 XXXVI, 9, 1. Ætlhiopiens Aroteres, VI, 34, 5. — Asachæi, VILL, 13, 1. — Cynamolsi, VIII, 43, 1. — Daratitæ, V, 1, 10. — Perorsi, V, 1, 10 et 16. — Hes- perii, VI, 35, 17 et 19; 36, 3; VIT) 62, 2, Æthiopiens, partagés par Homère en deux, V, 8, 1. Æthiopiens, leur céréale, X VITE, 24, 1. Ætliopiens, derrière l'Égypte, V, 9. 2. Ætliopiens, maritimes, VI, 35, 16. — chasseurs, VIII, 54, 5. Æthiopie, WU, 67, 4; VIII, 28, 7, 30, 15 4, 1:75, 260 37,1;70,1; XVII,29,5; XXVII, AFR 3, 1; XXXI, 5, 15 14,15 XXXIII, 40, 1; XXXVI, 11, 33 67, 1; MOVIE, 35, 1242, 25,06,,5. Ætliopie, d'Æthiopie fille de Vulcain, | VI, 35, 8. — limitrophe de l'Égypte, XIII, 28, 1. — écrasée par les guer- res des Ægvptiens, VI, 35, 5. Æthiopie , d'Hammon, XX XVII, 11, &. — Troglodytis, XII, 42, 2. Æthiopies, deux , V, 8, 1. Æthiopie, ébène, XII, 8, 1. Æïthiopie, Élephantine, XXIV, 102,3. Æthiopie, limite, XIII, 9, 5 et 5. Æthiopie, plan apporté à Néron, XII, 8, 2. Æthiopie, gemmes très - sacrées , XXX VII, 60, 3. — pluies, V, 10, 6.— pluies d'été, V, 10, 6. — Mages, XXV, V, 4. — barques pliantes, V, 10, 11. — sépulcres, XIX, 19,3. Ætliopie, Afrique au-dessous de }, XII, 49, 1. Ætliopie, sable, XX XVI, 9, 1 et 2. — lionne, VIII, 45, 1. — olivier, XXII, 35, 1. Æthiopie, escarboucles, XXX VII, 25, 13 26,1. — pierres, XXXVI, DURE Æthiopiques, émerandes, XXXVII, 18,2. — autruches, X, 1,1. Æiliopique, cumin, XIX, 47,2; XX, 57, 23 58, 1. — héliotrope, XX XVII, Go, r.— sili, XX, 17, 1. Æthiopique, hæmatites, XX XVI, 58, 1. — pierre, XXXVI, 43, 2. — aimant, XX XVI, 25, 2, 3 et 4. Æthiopiens , gens ayant la couleur des, XXI 2, rt. Æthiopiens , portant sur leurs épaules le lit funéraire d’un corbeau, X, 60, 2. Æthiopiens, langue, V, 10, 3. — mi- nes, XX XVII, 15, 1. Æthiopiens, nations brülées par le so- leil comme les, VI, 22, 7. Æthiopiens, monts, IL, 87, 2. — vi- vent en partie de sauterelles, VI, 35, 19. — peuples, II, 23,2; XX XILI, 36, 1.—— 45 rois, VI, 35, 8. — pays, longueur et largeur, VI, 35, 18. — territoire, VII, 2, 13. Æthrea , Rhodes, V, 36, 1. Æthria, Thassos, IV, 23, 8. Æthusa, Île, IE, 14, 6. Æna, mont, IL, 14, 3. Ætna, pied de l’, II, 106, 14. Ætnenses, WI, 14, 5. Ætoliens , VIE, 57, 953 XXXVI, 4, 1. Ætolie , VII, 49, 1. Ætolie, villes, IV, 3, 2. Ætolien , ellébore, XX V, 21, 2. Ætoliens, peuples, IV,3, 1. — am- bassadeurs, XX XIII, 50, 2. Æx, écueil ou île, IV, 18, 13. Afri, peuples, VII, 57, 9; XX, 48, CRNNVS LT. Afri, éléphants, VII, 9, 1,11,1. AGA l’Æthiopie, XII, 49, 1. — inté- rieure, XIII, 33, t. | Afrique, proprement dite, V, 3, 1. — | vieille et nouvelle, V, 3, 3. — ce- | dre, XVI, 76, 2. — n’a pas de cerfs, VIII, 51, 2. — fertile en céréales, XVII, 3, 6. — abonde en bêtes sauvages, V, 1, 8. — produit l’oryx, X, 94, 1. — apporte toujours quel- que chose de nouveau, VIII, 17, 2. — ceux de ses peuples soumis à l'empire romain, V, 4, 4. — sou- mise, VII, 27, 1. — ne produit pas d'ours, VILLE, 54, 5. — zea, XVIII, 29, 6. Afrique, oignon, XIX, 32, 3. Afrique, autre distinction, V, 3, 2. Afrique, antiscorodon, XIX, 34, 2. Afrique, déserts, IX, 12, 4. — four- neaux, XIV, 3, 6. — sol fécond en céréales, XV, 3,2.— grains, XXII, 3, 1. —lac, XX XI, 39, 2. — lon- gueur, VI 38, 3. — scorpions fleau de l'Afrique, XI, 30, 3. Afrique , mesure, VI, 38, 5. — partie 2. — parlie intérieure, XII, 55, 00.4 À NS APE Afrique , proconsu}, IX, 8, 4. —- pe- tits rois, X VIII, 5, r. Afrique , possédée par six propriétai- res, VIII, 7, 3 Afrique , déserts sans eau, XX XI, 39, 4. — solitudes, VIE, 2, 25. — li- mite, le Nil, III, Proœm. 4. Afrique, truffes, XIX, 11, 2. Afrique, villes assiégées par les lions, | VIE, 16, 2. \ | Afrique, séparée de l'Éthiopie par le Nil, V, 10, 3. Afrique, demander excuse en nom- |, mant l”, XXWIII, 5, 2 | Africaine, iris, XXI, 19, 2. — rubri- que, XXXV, 15, 1. Africains, escargots, IX, 82, 1; RMÉRNVILL 591: XKX;13)Éela; 19, 25 22, 3 et4543, 3; XXXIT, 35, 1. — bêtes, XXX VI, 4, 26. — figues , XV, 19,2 et 4. —- panthère, VIIL, 24, 1. — éponges, XX XI, 47, 5 et 6. Africains , rats, XXX, 14,1. Africain, cumin, XX, 57, 2.—sparle, XXIV, 40, 1. Africain , jonc, XXI, 72, t. Africain, tiomphe de Pompée, VIT, à, 1. Afrique, silures, XXXII, 46, 5. — autruches, X, 1,1. Afrique, espèce de câprier, XIII, 44, 1. — cumin, XIX, 47, 1. — côte, IX, 8, 4. — miel, XI, 14, 1. — | mer, III, 13, 1. — sory, XXXIV, 30, 1. —blé, XVII, 12, 3. — vin, p.4 APE PE € Africus piscator (pècheur africain), XVI, 70, x: Agacturi, VI, 32, 16. adjointe à l'Ægypte, XXXVI, 15, | Afrique, 11, 48, 3; 62, 1; VIII, 23, | Agamathæ, VI, 7. 2. 15 34,1;73,3; XI, 118, 1; XII, | Agamede, V, 39,1. 53, 1 êt'25 39, 5 ANT, 19, 1; | Agandei, VI, 7, 3. XVIII, 12, 13 XXVI, 30, 1; | 4ganippe, fontaine, IV, 12, 1. RAXIE TS) RSA NT | Aganzaga, VI, 17, 1. Afrique, Lybie, V, Ir, 1. — voisine | Agasus, port, IL, 16, 4. de l'Æthiopie, VII, 10, 4. — sous Acatha Massiliensium , LI, 5 2. PLINE. —T. We ALB Agathussa, Telos, IV, 23, 3. Agathyrnum , IX, 14, 4. | Agathyrsi, IV, 26, 10. Agesinates, IV, 23,1. Aglaminor, WU, 3, 5. Agoce, VI, 35,2. Agra, NI, 32, 13. Agræ, IV, 10, 1. Agrœi, VI, 32, 11; 32,16 et 18. Agrigantini, XXXV, 36, 3 et 4. Agragantinus fons, XXX V, 51, 2. Agrigente, fromage estimé, XI, 97, 2. Agrigente , VII, 57, 9; VIIL 64, 3. Agrigentin, Acron, XXIX, 3, 1. Agrigentin, sel, XXXI, 41, 5. Agrani, ville, VI, 30, 3. Agriophages , VI, 35, 17. Agrippenses (Bithynie), V, 43, 3, Agrippinensis colonia, IV, 31, 2. Agrospi, VI, 35, 15. Agugo, VI, 55, 3. | Aguntum , XIE, 25, 1. | Agylla, ville, II, 8, 2. | Agryrini, II, 14, 5. | Alabanda, V, 29, 3; XX XVII, 9,1; 303 T- Alabanda, chanvre, XIX, 56, 2. — rose, XXI, 10, 2. Alabanda, escarboucles, 25, 4. Alabanda, juridiction, V, 29, 7. — pierre, XXX VI, 13, 2. Alabanenses, VII, 4, 9. Alabastron, ville, V, 11, 2. Alabastros , ., V, 32, 3. Alabastrum, ville de la Thébaïde, XXXVII, 32, 2; 54,4. Alachroes, Lotophages, V, 4, 3. Alœu,ies, VI, 54, 5. Alalia, XX XV, 37, 4. Alana, NI, 35, 2. Alani (Scythes), IV, 25, 1. Alazon ,fl., VI,1t,1. Alba , fl, IL, 4, 5. Alba Albensium, II, 17, 1. Alba Helvia, XIV, 4, 19. — Helvo- rum, IL, 5, 6 Alba longa , IE, 9, 11. | Alba Pompeia , IE, 7, 3. | Albanenses (Hisp.) LE, 4, 10. | Albani , WI, 9, 16; VII, 27, 3. Albani , sortis de Jason, VI, 15, 4. Albanie, VI, 2, 4. Albanie, imite, VI, 11,1. Albanie, villes, VI, 11, 1. Albanie , voi, VII, 61, 7. Albanie, nation, VI, 11,1. Albanie, mer, VI, 15, 4. Albe, vin, XIV,4,9; 8,4; XXII, 20) reta: at, ft. Albe, territoire, XIV, 4,5. — mont. It, 9,1ret16; XV, 38. 1. — tuf, XXX VI, 48, 1. Albanus, 1., VI, 15, 5. 593 XXX VII, | Albense vus (campagne), XV, 21, 4. Albenses , IE, 9, 16. Albenses, noix, XV, 34, 5. Albenses Pompeiani, XVII, 3, x. Albi, monts, XVI, 60, 3. — en Crete, XXXI, 926, tr. Albicratense, mine, XX XIII, 23, 1. Albion, mom de la Bretagne, IV, Lee À Albis , fl. IV, 28, 3. Albium Ingaunum II, 7, 2. 38 594 ALG Albium Intemelium , ILE, 7, Albula , ., IL, 18, 1. Albula , f., ou Tibre, IIL, 9, 1. Albulæ , eaux près de Rome, XXXI, 6x Album, promontoire d’Afrique, III, Proœm. 4. Album, promont. en Phénicie, V, T7, Te Alces, 1,438: Ale (Cilicie), V, 22, 2. Alea VINS =x0, =: Alebece Reiorum , III, 5, 6. Aleii, champs, V, 22, 1. Alele;0N,;:5,5. Aleniticus, golfe, VI, 32, 13. Aleon , fl, V, 31, 6. Aleos, fl, XX XI, 10, r, Aleria, col. If, 12, 1. Aletini, III, 16, 9. Aletium, I, 16, 2. Aletrinates , II, 9, 11. Aletrini, I 16, 6. ] Alexandrie, fondée en Égypte, XIII, 21,1. — prise, XXXV, 40, 7. — soumise , IX, 59, 2. Alexandrie (d'Égypte), Il, 71, 2 et SE VE TT, 3510/4006 VIE 38; T'VELT, TRS IX XX 176,03) XXXIV, 42,1; XX XV, 36, 26et 30, XXXVI, 14, 8518, 15 2h12. Alexandrie, ile en Egypte, XXXII, 53,6. Alexandrie’; rois, XXXV, 2, 6. — région, V, 9, 3. — bas-fonds trom- peurs, V, 34, s. Alexandrie (dans l’Ariane }, VI, 25, 2. Alexandrie, Arion, VI, 21.6. . Alexandrie ( autre dans l’Ariane, ce semble fondée par Léonnatus), VI, 26, 2. Alexandrie d'Assyrie , VI, 16, 2. Alexandrie (en Bactriane), VI, 18, LEI29,1re Alexandrie (en Carmanie), VI, 27, 1. Alexandri-oppidum au pied du Cau- case, V2 re Alexandrie, Charax, VI, 31, 12. Alexandrie (en Cilicie }, V, 22, 1. Alexandrie, de la Margiane, VI, 18,1. Alexandrie, des Paropamisades, VI, CHE Alexandrie, Troas, V, 33, 1; XX XVI, 2552 Alexandrine, alica, XVIIL, 29, 4. Alexandrin, figuier d'Égypte, XIV, Lo, SE XV, 10,12: Alexandrin où Idéen, figuier, XV, 19, I. Alexandrin, JVaurier, XV, 39, 3; XXII, 80, 6; — poires, XV, 16, 2. — vigne, XIV, 4, 19. Alexandrin, pain, XX, 58, r. Alexandrine, graine d’ortie, XXI, 15, 5.— moutarde, XIL, 14, 3. — blé, XVIIL, 12, 3 et 4. Alexandrine, amarante, XXI, 23, 1. Alexandrin, mets, le corchorum, XXI, 106, 1. Alexandropolis (Parthie), VI, 29, 2. Alexia, ville, XXXIV, 48, 3. *Alfaterni, TI, 9, 11 ; IL, 17,2. Alfellani, II, 16, 6. Algidenses, xaïforts, XIX, 26, 3. ALU Algidus, mont, XVII, 34, 3. Aliacmon , f., IV, 17, 15 XX, 51,1; XKXI TONT. Aliphiræi, IV, 10, 2. Allantenses , AV, 17, 2. Alliane , région d'Italie, XIX, 2, 2. Allifani, IX, 9, 11. Allobroges , XVII, 20, 1; I, 5, 4. Allobrogique , vigne, XIV, 4, 6. Allobrogique, Scipion, XXXIUL, 50, 1. Allobroges , nation, VIE, 51, 1. Allobroges, Vienne, IL, 5, 6. Amon, Salmon, ville, IV, 15, 1. Almopii, IV, 17, 2. Aloni, VI, 30, 2. Alontigiceli, II, 3, 9. Alope, IV, 12,3. Alopece, ile, IV, 26, 9; V, 38, 3. Alopes, Ephèse, V, 31, 4. Alopecounesus ; île, IV, 23, 9; XIX, TA T. Aloritæ, IV, 17, 1. Aloros , IV, 17, t. Alostioi, II, 3, 9. Alpes, NII, 59, 23 81,1: IX, 20, 2 1X,120725 108) Tietia SIN 27; TAXI 156026 XVII fer 25 00) XXV, Sos ER XXE SONT: Alpes Carnicæ, IHÿ28, 2. — Centro- nicæ, Dalmaticæ, XI, 97, 1.— pas- sées par Hannibal, et par les Cim- bes, XX XVI, 1,2. — maritimes, VIII, 59, 2; XIV, 4,17; XXI, 69, 3. — Tridentinæ , IL, 20, 9. Alpes , terres au-dessous des, XVIII, 49; 6. Alpes, contenant les Gaules , X!I, 2, 3. Alpin, aubour, arbre alpin, XVI, 31, 1. Alpines, rivières, XX VII, 45, 1. Alpines, vaches, VIII, 70, 4. Alpines , nations depuis la mer supé- rieure jusqu'à l’inférieure, LIT, 24, 4. Alpins, fleuves, III, 20, 3. — rats, VAL 55 TSX 69,12 Alpes, fin, II, 6, 5. — parage, XXXIV, 2, 2. Alpes, pentes bien exposées, XXI, 20, 1. — le plus haut sommet, IL, 20 , 3. — roches, XXX VII, to, 1. — doubles portes, III, 21, 1. Alpes grecques, habitants, IIL, 24, 2. Alpes , peuples des, IIT, 24, 1 et seqq. Alpes, nations dites chevelues, XI, 47; 1. Alpes, sommets, XXX VII, 9, 1. — pentes qui s’adoucissent, III, 28, 1. — très-favorables à l'empire ro- main, II, 5, 1. — longueur et lar- geur, III, 23, 5. — versant, III, 24, T. Alpes, Préfet, X, 68, 2. Alpes; pied, All eri 10923 15:0IX, 33, 1. — sommets, IE, 65, 2. Alpesa, III, 3, 11. Alphée , rivière, IL, 106,3; IV, 6, 3; XXXI;, "30; 2. Alphion, lac, XXXI, 8, 1. Alsa, A, II, 22, 1. Alsidenæ , oignons, IX, 32, 1. Alsium, IX, 6,6; 8, 2. Altinum, ville, III, 22, 1; XXXII, 53, 6. Aluntium, TI, 14, 4. Aluntium, vin, XLV, 11,1 Alutæ, I, 25, 1. AMP Aluirenses, TI, 23, 3. Alyona, III, 25, 2. Alyzea, IV, 2, 2. Amalchius , océan, IV, 27, 4. Amandeæ , IV, 23,8. Amantes , II, 26, 4 ; 28, 2. Amantint, IV, 17, 2. Amantini, cité, II, 28, 2. Amanum , port, IV, 34, 1. Amanus, mont, V, 18, 2. — de Syrie, XII, 56, 1: —"porles;V;122; 1. Amardi, VI, 19, 1. Amasia , NI, 3,1. Amasia (autre), VI, 4, 1. Amassi, VI, 7, 2. Amastris, NI, 2, 1. Amatæ , NI, 23, 7. Amathei, NI, 32, 15. Amathus, V, 35, 2. Amathusia, Cypre, V, 35, 1. Amazones Sauromatides, VI, 15, 4. Amazones, mariages, VI, 5, 1. — na- tion, VI, 14, 3. Amazonicus, mount, V, 27, 3. Amazonius, mont, VI, 4, t. Amazonium , Ville, VI, 4, 1. Ambiani, IN, 31, 2. Ambilatri, IN, 33, 1. Ambisuntes, TU, 24, 4. Ambitui, V, 42,7. Ambracia, ville, IV, 1, 4; XXXV, 36,6; XXXVI,4, 3 — port, IL, : 87, 2. — caverne, XVIIL, 73, 5. Ambraciotes (vin), XIV, 9, 3. Ambracius, golfe, 11, 92,151V, 1,4; IV:r2;r Ambrysus, IV, 4, 2. Amelas, V, 28, 2. Ameria, fondée 964 ans avant la guerre de Persée, ILT, 19, 3: Ameria, poires, XV, 16,2; 17, 2. — fruits, XV, 15,23 18, 1. — saules, XVI, 69, x; X XIV, 37, 2. Ameria, balais, XXIV, 4r,1. Amnerini, IL, 58, 1; IL, 19, 2. Ameriola, II, 9, 16. Amilo, fl, VIII, x, 2. Amisius, ., IV, 28, 3. Anisenus, golfe, VI. 2, 3. Amisos , XXX VII, 37, 2. Anisum , NI, 2, 3. Aniterne, oignon, XIX, 32, 3. Amilerne , ILE, 17, 2. Amiterne, navets, XVIII, 35, XIX, 25,12. Aniterne , territoire, XIV, 4, 14. Amithoscuta, NI, 32, 9. Amitinenses , IL, .8, 3. Anitinum , WI, 19, 16. Ammaensia , monts, XXX VIT, 9, 1. Ammiensés, IV, 35,6. Ammincenne, vigne, XIV, 4, 2. Amminéen, vin, XIV, 16, t. Ammonii, VI, 52, 16. Amnamerhu , ile, VI, 32, 8. Amnestrum , VI, 32, 17. Amnon , Îl., VI, 32, 0. Amorgos , île, IV, 32, 4. Ampelvessa , V, 16, 1. Ampelone, VI, 32, 16. Ampelos, XXXII, 9, 1. — (Crète), 1V,20,3.— (Macédoine), IV, 17, 4. Ampelusia, promont. V, 1, 2. Amplictyons de la Grèce, VIT, 37, £« Amplilochii , XX, 8, 6. 15 ANT Amphilochium Argos, IV, 2, 2. Amplimalla, IV, 20, 5. Amplipolis (Macédoine), IV, 17, Dé — Syrie, V, 21, 2. — Thrace, X, TOSIT. Amphissa, IV, 4, 2. Ampræ, VI, 32, 15. Ampreutæ, VI, 4, 4. Ampsaga, f., V, 1, 20 el2r. Amsancti, II, 95, 3. Amyeus , port, V, 43, 3; XVI, 89, 1. Amryclæ, IV, 8,1; VIII, 43, 1. — détruite par les serpents, LIL, 9, 6. Amyclanus , golfe, XIV, 8,2., Amymone, fontaine, IV, 9, 2. Amyzon , V, 29, 7. Anactoria , cité, IV, 1, 4. Anactoria, Milet, V, 31,1. Anadoma, NI, 35, 1. Anagnia, prise, XX XIV, 11, 3. Anagnini, XII, 9, 11. Anailica, région, V, 20, 1. Anailicus, lac, XVI, 64, 1. Anaitis, déesse, XX XIII, 24, f. Andalitæ, NI, 32, 14. Anaphe , XI, 89, 1; IV, 23, 5. Anariacæ, NI, 18, t. Anas, Î., IV, 35, 5. — sépare la Lu- sitanie, III, 2,133,17 Anassum , f1., LIT, 22, 1. Anatilia , lil, 5,6. Anatiliens, région, III, 5, 4. Anaus, M, N, 1, 8. Anazarbeni, V, 22, 3. Anchiale (Cilicie), V, 22, 1. Anchialum , IV, 18, 7. Anchoa, IV, 12, 2. Anclacæ, NI, 7,2. Ancona, col., 11,74, 2; IT, 18,2; 19, 1. Ancone, vins, XIV, 8, 7. Anconerius , mont de la Maurétanie, XIII, 29, 5. Ancyra, Galatie, V, 42, 2. PS A Phrygie, V, 41, 1. Andanis, 1., VI, 27, 1. Andaræ, NI, 22, 4. Andatis, NI, 35,15. Andegavi, IV, 32, 1. Andera, V, 33, 3. Anderæ, NI, 35, 12. Anaetrium , II, 26, 2. Andizetes , IL, 28, 1. Andologenses, I, 4, 8. Ardorisæ, TI, 3, 12. Andria, N,4x,1. Andriaca, cité, V, 28, 1. Andricus, 1., V, 20, 1. Androcalis , VI, 35, 2. Androlitia , Voy. MANDROLYTIE. Andros où Andrus , île, 11, 106, 11; 27) 1: XXXI, 15, rx. Andros, île Britannique, IV, 30, 2. Anemonr , fl., XII, 20, 1. Anemurium, N, 22, 3; 23, 1. Angaris, VOy. ARGARIS. Anhydros, ile, V, 38, 2. Anio , Î]., II, 9, 2; 17,3; XXXVI, 24, 17. Antæopolites , nomos, V, 9, 3. Antandros, N, 32, 3; XVI, 57, 2; Sr, 2. Antandros, Andros, IV, 22, 1. Antariani, NI, 19,1. Antemne, ILE, 9, 16.. Anthane IV 8,17. APA Anthedon , port, V, 14,13IV, 12,1. Anthedon (Syrie), V, 14, 1. Anthemus , IV, 17, 4. ; Anthemus (vers l'Euphrate), VI, 30, 2, Anthemus, ., VI, 5, 1. Antlemusa, Samos, V, 37,1 Anthemusia , V, 21, 1. Anthineæ, iles, V, 38, 2. Anthium , AV, 18, 7. Anthropophages, XV, 26, 10; VI, 35, 19 Anthropoplages , Seythes, VI, 20, 1. Antianus , golfe, II, 13, 2. Antias Valérius, Il, 111, 4. Añtiates, vaincus, XX XIV, 11,1. Antibacchias , île, VI, 34, 5. Antichthones, VI, 24, 1. Anticyra, IV,4, 2 ; XXV, 21,4. Anticyre, produit lAnticyricon, XXII, 64, 2. Antidalei, NI, 32, 11. Antigonea, IV, 10, 1. Antigonea (Macédoine), IV, 17, 1. Antigonenses ; IV, 1, 2. Antigonia, Troas, V, 33, 1. Antiliban, mont, V, 17,3; XII, 48, 1. Antiochène , Syrie, V, 13, 2. Antiochi, île, V, 35, 3. Antiochia Arabe (Mésopotamie), VI, 50,7 Antiochia Callirhoe, Edessa, V, 21, 1. Antiochia (Carie ), V, 29, 6. Antiochia, Charax, VI, 31, 2 Antiochie, à l'Euphrate, V, 21, 1. Antiochia, de la Margiane, VI, 18, 2. Antiochia, Nisibis, VI, 16, 2. Antiochia (Pisidie), V, 24, 1. Antiochia (Sittacène), VI, 31, 6, Antiochia, Syrie, V, 18, 1. Antiochia (partie de la Syrie), V, TNT. Antiochia, de la Syrie, XXI, 11, 2; XXII 5 x. libre, V,/18,1x. Antiochia Trallis, V, 29, 6. Antiochia , île, V, 44,1. Antiochienses (de Macédoine), IV, 17, 2. Antiochis, II, 67, 2. Antiphellos, V,28, 1.-— Antiphellus, XXXI, 47, 6. Antipodes, IV, 26, 13. Antipolis , TI, 5, 5; XX XI, 43, 2. APR 595 Apamia (de Carie ou de Phrygie), V, 29, 4. Apamia, en Célésyrie, V, 19, t. Apamia , de la Mesène, VI, 31, 3. Apamia , Rhaphane, VI, 15, 1. Apamia, de la Sittacène, VI, 31, 6; 32, 5. Apamia, à Zeugma, VI, 30, 3 Apamia, en face Zeugma, V, 21, 2. Apamia, fondée par le roi Séleucus, VV 304: Apartheni, VI, 7, 2. Apale, VI, 32, 13, Apaturos , VI, 6, 1. Apavortene , VI, 18,17. 1; Apennins, fromage , XI, 97, 1. Apennins , fleuve, II, 20, 3. Apennins, monts, III, 17, 3. Apennins , la forêt Sila , LI, 10, 3. Apennins , chaine très-considérable de l'Italie , III, 7, 3; XVI, 30, 1; 76, ds XXXI, 10e EXANL Ha Aperopia , ile, IV, 19, 5. Apesantus, mont, IV, 9, 2. Aplhas , fl, IV, 1,4. Aphle, bourg, VI, 31, 8. Aphrodisias , IV, 18, 6. ; Aphrodisias (en Carmanie) , IV, 28, 4. Aphrodisias , Gadis, IV, 36, 2. : Aphrodisias, promont., V, 29, 2. Aphrodisias, région, V, 33, 2. Aphrodisienses, V, 29, 5. Aphrodisium (dans le Latium), II, 9, 5. Aphrodisium , f., XXXI, 9, 1. Aphrodites, V, 11, 5. Aphroditopolites nomos, V, 9, 3. Apia ou Péloponnèse, IV, 5, 1. Apidanus , f., IV, 15, 2. Apiennates , II, 19, 3. Apilas , fl, IV, 17,1. Apina el Trica, chäteaux en Espagne, FE T0 Apiole, ville, IT, 9, 17. Apis, bourg, V, 6, 1. Apitami, VI, 32,8. Apollinares Reïi, IL, 5, 6. Apollon , ville (en Égypte), V, 21, t. Apollon, ville (en Éthiopie}, VI, 35, TE. Apollon Phæstius, port, IV, 4, r. Apollon, promont. V, 1, 20.— (en Afrique), V, 3, r. Antipolis, aujourd'hui Janicule, IIL, | Apollouia , col., IT, 26, 4. 9, 16. Antirrhium, promont., IV, 3, a, Antissa, 1, 94, 1; V, 30, t. Antium, col., III, 9, 4; XX XII, 2,3; | XXXIL, 53, 6: XXX.V, 33, 1. Antixeni, VI, 23, 8. Antobroges , IV, 33, 2. Antoniopolitæ, V, 30, 1. Anxani Frentani, II, 17, 1. Anxantini, UE, 17, 1. Anxur, Terracina , II, 9, 6. Aornos, lieu dit, LV, 5, 2. Aorsi,; INs TSH 25 20 EVE, 14,3. Aous, fl., III, 26, 4. Apamea , de Phrygie, XVI, 80, 2. Apamea de Bithynie, V, 43, 3. Apamena, .col., en Bithynie, V, 43, 3. Apamena, région, V, 31,2.. Apamenum, Vin, XIV, 9, 2 Apamestini, I, 16, 7. Apollonia, Assos, V, 32,3. Apollonia (Crète), IV, 20, 3. — Ma- cédoine ), IV, 17, 4. — (autre en Macédoine), IV, 17, 5.—{ Thrace ), IV, 18, 3et 7. — (Palestine), V, 14, 2. — (Pentapole), V, 5,1. — (Pont), XXXI, 28, 5; XXXIV, 18, 1. — (Troade), -V, 33, 3. — Thinias, VI, 13, 1. Apolloniates, 1, 110, 3. — (Carie), V, 29, 7. — Rhyndacus, V, 52, 3. Apolloniates , territoire, X VI, 23, 3; XXIV, 25, 13IV, 29,1. Apolloniaticum LAEV ONE Apolloniates, ville, III, 16,2. Apollonidienses, V, 33, 4. Apollonoshieritæ, V, 30, 1. Apollopolites nomos, V, 9, 3. Appia, voies XXIX, 5, 5. Appiani, V, 29, 4. Avros, col, IV, 15, 9 et 10. à 38. 596 APA APrusa, No ET ONE Aprustani, IN, 15, 3. Apta Julia, TI, 5, 6. Apteron, IV, 20, 5. Apulienne, laine, VITE, 75, 1. Apuliennes , brebis, VII, 73, . Apuliens, bulbes, XIX, 30, 2. Apulie, XVII, 37, 13. Apulie, surnommée Daunienne, II, 16, 4. Apuliens , trois races , IT, 16, 5. Apulien, espèce de càprier, XII, 44, T. Apulienne, côte, II, 30, 1. Apuscidamus, lac, XX XI, 15, 1. Apyreæ, V, DB Te Aqua Regia, IV, 1,4. Aque Sextiæ, IT, 5, 6. Aquæ Statyellorum , III, 7, 3. Aquenses Taurini, ILE, 5, 5. Aquicaldenses, III, 4, 6. Aquileia, col., III, 22, 1. Aquiloni, II, 16, 6. Aquinates où Galliani, TI, 20, 2. Aquinum, col, JU, 9, 115 VII, 53,3. Aquitains, d’où le nom de la province, LV 33, x: Aquitains (en Espagne), XXXIIT, es Aquitaine, IX, 32, 1; XVII, 25, I. Aquitaine, \égat dela province, XX VI, DE Aquitaine, Gaule, IV, 32, 1,1V,33, 1. Aquitaine, nation , XX XI, 2, 1. Aquitain, golfe , IV, 33, 2. Araba, NI, 35, 15. Arabes, XII, 40,1; XXV,17,1 Arabes Ascitæ, VI, 44,7. Arabes Auxei, VI, 33,4 et 5. Arabes, sauvages, VI, 33, 5. Arabes Arrei, VI, 9, 1 ; 31, 8. Arabes Retavi, V,21,1. Arabes Scenites , V, 12, 1. — (et au- tres ibid), We, 2 XTIT 7, 5: Arabie ( description), VI, 32, x ct seqq. Arabie, I, 91, 35 92, 1 5 VII, 16, 2; ANTON CCE UD AMEN DO TIRE AS LS ER VEN 20 TS XXIV, 1,4; XX VI, 30, 1; XXV, 5, HER AVIT, 33,55 30; 50; Arabie citérieure, VI, 39, à. Arabie Eudemon, VI, 31, 12.— Pour- quoi dite heureuse et fortunée, XII, 30, 1. — se trompe sur son surnom, 6.4 1 TS OR est au delà de la bouche Pélusiaque du Nil, V, 12, 1. — portion qui sépare la Judée de l'Égypte, XII, 46, 1. — tournée au midi, XXX VII, 28,1. Arabie des Nomades, V, 15, 3. Arabie, sucre, XII, 17,1. Arabie, chameaux , VIII, 26, r. Arabie, circuit, VI, 32, 13. — des- cription, XI, 28, 1. — richesses, XII, 30, 1. — fleuve, XX XII, 4, 1. — lézards, VIII, 60, 1. — Mages, XXIV, 102, 1. — mer, XII, 41, 2. — marbres, XXIV, 102, 1. montagnes, XX X VI, 12,1, Arabie, particularités, XII, 38, 1. Arabie, les gens y ont des lombrics, XX VII, 120, 1.« Arabie, royaumes, VI, 31, 11. Arabie, gland, XII, 46,2. — gemme, ARC XXX VII, 54, 6. — onyx, XX X VIT, | 34, x et 2. — résine, XIV, 25, tr. | — épine, XXIV, 65, 1. | 4rabie, oiseaux, XX X VIE, 54, 7. — | hyacinthes, XXXVII, 42, 1. — | carrières, XX XVI, 17,2. — mau- | ves, XIX, 32, 1. — brebis, VIII, | 72, 3. — sandareses, XX X VII, 28, | 2.— sardes, XX XVII, 31, 2. — sardoine, XX X VII, 23, 2 et 3. Arabie, perles, IX, 56, 4. | Arabie, cresson, XIX, 44, x. Arabie, genre de càprier, XIII, 44, 1. | Arabie, diamant, XXX VII, 15, 2. — | concombre, XX, 3,2. — hæmatites, XXX VII, 38, 2. — nomos, V, 9, 5. — golfe, II, 67, 3 et 4; 68, 3; VI, (NUS 8e | Arabie, scinque, XX VIII, 30, r. Arabie, ambassadeurs, VI, 31, 13. Arabus, pierre, XXX VI, 41, 1. | Arabis Antiochia, VI, 30, 1. Arabricenses, IV, 35, 6. Arachosia, fl. et ville, VI, 25, r. Arachosiens, ville, VI, 21, 6. Arachotæ, NI, 23, 9. Aracthus, f., IV, x, 4. Aracia, île, VI, 28, 4. Aracynthus, mont, IV, 3, 2. Arados, île, V, 34, 2. Aradus, II, 106,6; V, 17, 4. Aradus, île, IV, 20, 5. Aræ Merculis et Liberi Patris, Cyri, et | Semiramidis (autels d'Hercule, de Bacchus, de Cyrus et de Sémiramis), VIS x, Aræ Sestianæ, IV, 34, 5. Aræthyrea, IV, 6, 2. Aramei, Scythes, VI, 19, 1. Aranditani, LV, 35, 6. Aranium, VI, 33, 1. Araris, fl. lent, If, 5, 2. Arauris, fl., III, 5, 2. Arasenses, V, 42, 2. Arausio, col., ILE, 5, 6. | Araxes, fl, VI, Où ÉATOL ECS ET O0 2e Arazum, prom., IV, 6, 2; 19, 4. Arba, ile, III, 25, 2. Arbalo, XI, 18, 1. Arbela, XXX VII, 55, 1; 59, 2. Arbelitis, VI, 16, 1; 31,6. Arbii, NI, 18, 4. : Arbiü, nation, VI, 25, 4. Arbis, fl, VI, 28, 3; VII, 2, 23; IX, 2, 4. — ville, VI, 26, 2. Ajca; N, 16; 11. Arcadiens, VIL 49, 2; VIN, 34, 2 el 3. — (dans le Latium), IL, 9, 4. Arcadie, NII, 49, 1; 57, 14; VIII, 22, Lo EX 5400 As O0: ULES LT, M2 NV 20 TRE O9 20," T 109 LE XI, SENS ERUNN, 30,1; 53, 35170, 15 XVIII 938 5; XXXT 7,1. Arcadie ( description), IV, 10, 1. Arcadie, ville de Crète, XX XI, 30, 1. Arcadie, concombre, XX, 5, 2. — monts, XXX VII, 54, 9. — raifort sauvage, XX, 12, 1. Arcadie, Lusa, XX XI, 10, 1. Arcadie, Nonacris, XX XI, 19, 2. Arcadie, sapin, XVI, 96, 2. Arcadie, ânes, VIII, 68, 1. Arcadie, rois, VIL, 49, 2. Archæopolis, V, 31, 6. ARI | Archelais, Cappadoce, VI, 3. r. | Archelais de Judée,evallée, XIE, G, 4. Archidemia, fontaine, ILI, 14, 3. Archilachitæ, IV, 26, 6. Archippe des Marses, III, 17, 2. Archous, 1., VE, 31, 6. Arcobricenses, II, 4, 8. Archonesus, île, IV, 23, 10. Arctonnesos ou Arconnesus, île, Y, 36, 2. Arctonnesos, Cyzique, V, 40, 2. Ardea, Latium, ILE, 9, 5; XXXW, 6, 1; 37, 4. Ardea, temple, XXXV, 37, 4. Areatæ, IN, 15, 2. Arecomici, II, 5, 6. Aremorica Aquitanica, LV, 35, r. Arelate, colen. de la 6° légion, LT, 5,6. Arelate, territoire, X, 57, 1. Arene,; AV; 7:01. Areni, NI, 32, 14. Arenæ, monts, ILE, 3, 1. Aréopage, NII, 57, 9. Aréthuse, fontaine, 1IE, 14, 3. — fon- taine de Syracuse, IT, 106,3; XX XI, 30, 2. — de Béotie, IV, 12, 1. — fontaine d’'Eubée, IV, 21, 2. Arethusa, Vac de la grande Arménie, IE, 106, NL SET Ærethusa (en Macédoine), IV, 17, 5. — (en Arabie), VI, 32, 16. | Arethusii (en Macédoine), EV, 15, 2. — (en Syrie), V, 19, 1. Aretina, siligo, XVIIL, 20, 3. | Aretini Fidentes, III, 8, 3. |_4retini Julienses, II, 8, 3. | Aretini veteres, LIL, 8, 3. | Aretium, XIV, 4, 13; XX VI, 55, 1. | Areva, f]., III, 4, 11. | Arevaci, III, 4, 2; ILE, 4, 11. | Areus El, Vs te | Argœus, mont, VI, 3, 1. |_Argaris, mont, V, 14, 1. Argennos, ile, V, 37, 1. Argenté, fleuve, TIE, 5. 5. Argentini, TT, 16,7. Argenus, NI, 26, 2. Argenusses, iles, V, 39, 2. Argiæ, îles, V, 36, 2. Arginusa, ile, V, 38, 2. Arginussa, VIII, 83, 1. Argos, NII, 3, 3; XVI, 89, tr. Argos, Falisque, colonie, ILZ, 8, 2. Argos, Phidon, VII, 57, 7. Argolique, golfe, IV, 9, 1 ; IV, 19, 5. Argos, NII, 57, 4; XX XVI, 4, 3. Argos Amphilochicum, IV, 2, 2. Argos Dipsion, Grèce, VII, 57, 5. Argos Dipsium, Inachium, IV, 9, 2. Argos Hippium, IL, 16, 5; IV, 9, tr. Argyna, IV, &, 1. Argyre, île (Inde), VI, 23, tr. Argyrippa, I, 16, 5. Argyruntum , I, 25, 2. Aria, Chalceritis, VI, 13, 1. Ariacæ, NI, 19, 1. Ariacos, V, 40, 2. Arialdunum, XX, 3, 5. Ariane, nation limitrophe de l'Inde, D] 6 F4: RE ds Ariane région, VI, 25, 2. Ariani, XXIV, 102, 2. Arianos, Îl., VI, 20, 3. Aricie, Il, 111, 3; LIL, 9, 113 XIV, 52, ARS Arieie, porreaux, XIX, 33, 2. Aricie, chou, XIX, 41, 4. Aricie, vallée, XIX, 41, 5. . Arienates, NI, 17, 3. Ari, NL, 23, 9; XXXI, 39, 2 Arimaspes, Vi, 19,1; VII 2,22 Ariminum, territoire, X, 25 x Ariminum, col. et fl. INT, 20, 1; VII, 10 SX XVII, 106; 1. Arimphæi, NI, 7, 13 14,2. Arisbe, N, 33, 2. —(Leshos), V, 39, I. Aristæum, IV, 18, 6. 4ristera, ile, IV, 19, 5 Arivates, III, 25, 2. Ars, A, VI, 25, 2. Armalchar, *oy. Narmalchan. Armendon, 1V, 20, 5. Armene, NI, 2,2 Armenie, II, 72, 13 XXIV, AOQE TO TX XXI, XXXV, 52, 2. Arménie, grande, VI, 0,1 Arménie, petite, VI, 4, XXX VII, 40, 1 Arménie envoie l'Armenium, XXX V, 26 te Arménie, prunes, XV, 12, 1. Arménie, pierres à aiguiser, XX XVI, 47, 1. — sardonyches. Arménie, laser, XIX, 15, 2. Arménie et Ibérie confinent, VI, 15,4. Arménie, portes, V, 27, 2. Arménie Otène, partie del”, XII, 28, 2. Arménie, roi Tiridates, XXXIII, 16, x: Arménie, guerre, VIT, 40, 1. Arménie, triomphe, XXX, 6, 1. Arméniens, XXXI, 39, 2 Armenochalybes, VX, 4,3; 1t,1. Armistæ, IL, 26, 3. Armosata, VI, 10, 2. Armozei, VI, 28, 4. Armua, A, V,2,1. Armuzia, région, VI, 27, 1. Arnates, TX, 19, 2 ATne; IN, 14, 2. Arnus, ., III, 8, 3. Arocelitani, TL, 4, 8. Arocha, A, II, 15, 2. Aroei, V, 20, 2. Aroei Arabes, VI, 0, EME PS Arosapes, Î., VI, 25, 2. Aroteres, NI, 15, 4. — Æthiopes, VI, 34, 5.— Scythes, IV, 18, 5. Arpani, IL, 16, 6. — territoire, I, 98, 2. Arpi, col., IT, 16, 5. Arpi (laboureur d’), XXXIII, 53, 2. Arpinates, IT, 9, 11. Arraceni, VI, 32, 14. Arræi, Sarmates, [V, 18, 2. Arrechi, MINTET. Arretium, XXXV, 46, 2; 46, 4. Arrène, région, VE 3r, 3 Arrotrebæ, IV, 34, 2. Arsa; III, 1372re Arsagalitæ, vi, 28, 8. Arsanias, Î., V, 20, 1; VI, 31, 3. Arsanus, Îl., V, 20, t. Arsennaria, V, 1, 19. APS NI 32,13: . Arsia, Î., II, 6, 6; 29, 2. — fin de l'Italie, IX, 23, 2. 10210 27 13 337 9» 135 DIMOOEL-LS ASI (Égypte), V, 12,2. — au golfe Charanda, VI, 33, 4. — (Ci- licie), V, 22, 2. — (Chypre), V, 35, 2, — (Pentapolitane), V, 5, 1 et 2. — ville de la mer Rouge, V, 12, 2. Arsinoe, pierres à aiguiser, XXX VI, 47; Te Arsinoitæ, deux nomos, V, 9, 4. Arsinoites, nomos, XX X VI, 16, 1. Artabaritæ, NI, 35, 17. Artabrum, promontoire, IL, 112, 1; Eva, re Artacabane, VI, 25, 2. Artacæon, ile, V, 44, 1. Artace, port, V, 40, 1 Artacoana, VI, 25, 2. Arlaxata, VI, 10, 2. Artemis, Rhene, IV, 22, 4. Artemisia, île, III, 12, 2. Artemisium, IV, 21, 2. Artemisius, mont, IV, 10,1 Artemita, VI, 30, 1 Artemita, ile, IV, 2, 2 Arlemius, mont, IV, 9, 2 Arthedon, V, 37, 3 Arthitæ, TX, 26, 3. Artigula, ile, VI, 35, 7: Artynia, étang, V, 40, 2. Arua, III, 3, Arvernes, IV, 33, t. Arvernes, cité de la Gaule, XX XIV, 18, 6. Arvernes, nation, VII, 51, t. Arvernes, province, XX XIV, 18, 7! Arvernes, territoire, XIV, 3, 7. Arvifium, vin, XIV, 9,2 Arunci, IIT, 3, 11 Arunda, XII, 3,11. Arycandus, fl, NV 287. Asachæ, VI, 35, 14. Asachæi, Éthiopiens, VIII, 12, Asæi, VI, 19,1 Asampatæ, NI, 7, 3. Asand, HAUV ETS: Asangæ, NI, 23, 3. ASIN 30) 10: Asbyste, NV, 3, 4. 4scalon, de Judée, XII, 51, 15 XIX, 32, 1. — ville libre, V, 14, 1. Ascalon, oignon, XIX, 32, 1; IL, 3 et 5. Ascandalis, V, 28, 2. Ascania de la Phryg rie, V, 40, 4. Ascania, île, IV, 23, 5. Ascaniennes, îles, VE 8 3 Ascanium, M, V, 40, 4. Ascanius, lac, V, 43, 1; XXXI, 46, 5. — port, V, 32, 1. — golfe, V, 43, 1. Aschilacæ, NV, 32, 3 Ascitæ, NI, 32, 11. Ascitæ, Arabes, VI, 34, 7. Ascomarci, VI, 7, 2. Ascrivium, II, 26, 3. Asculum, triomphe, VIT, 44, 1 | Asculum, col., III, 18, 2. Asel, N1,35, 15. Aseni, NI, 23, 8. Aspilia, île, VI, 32, 5. Asie, II, 48,2; XIII, 25,6; XVII, 35, 26. Asie, toute l', XX XVI, 21, 1; XVI, 793 L- Asie, proprement dite, V, 28, 3. Asie, presqu'une ile, VI, 2, 3 ; Arsinoe DCS AIV, mm AST 597 Asie, distincte de la 5 MAT. Asie tient à la Libye, V 2 Asie vaincue, XX XIII, Êe DIX A XXXIV, 16, 2. — vaincue par Cy- rus, XX XIE, ÉD TI Asie donnée, XX XIII, 53, 2. — la dernière des pistes du peuple romain, VII, 27 Asie, fin, V,43, É — longueur, V, 38, 3. — mesure, VI, 38, 5. — rois, XII, 31, 25 XX XII, 19, 5 Asie, douze villes renversées dans une nuit, IL, 86, tr. Asiani, XX1,98,7r Asiatique, céruse, XX XV, 20, 1. — cigué, XX V, 95, 3. Asiatique, juridiction, NAT, Asiatiques, fruits, XV, 11, r. Asiatique, pæderos, XXX VII, 46, 2. Asiatique, victoire de Scipion, XX X V, 7 4e CE genre de peinture, XXXY, 36, Pre mer, V, 28, 3. Asido Cæsariana, Ii, 3,7 È Asinœus, golfe, IV, 19, 5. Asine, ville, IV, : Asines, fl., IL, 14, 3. Asirinates, NI, 19, 2 Asoi, VI, 23, 8. Asopis, IV, 6, 2. Asopis, Eubée, IV, 2r, de Asopus, Î., V, 29, 3 ASp endum, V, 26, 1; XXXI, 39,1 Aiphaltites, lac de Tadée, If, 106, 4 ; V, 19, Mets Er 3; ASpis, ile, IV, 19, 6 Aspis, ile dans la mer Es Aspledon, IV, 12,2 Asseriates, III, 23, Assesiates, XII, 25, r. Assorini, III, 14, 5. A550$, pierre, XX V I11,27,4 XXXVL 28, 1. Assos, Troade, IT, 98, 1; V, 32, 3; XAXXVI, 17; 2 LAVE SEE Assÿrie, XIIL, 9, 1; XVIII, 66, 2. Assyrie, dite auparavant Adiabène, V rc Assyrie, bombyx, PU AC TMS Mb 4 2. — pommier, XII 1; AVI, got Assyrie, lettres, VII, 57, 2. Assyrie, roi Cyrus, XIX, 19,1 Assyrie (quand s'y lèvent les constella- lations }, XVIII, 68, 6. Assyriens, VII, 57, 12; XIII, 9, 1. Assyrie, pomme d’ (citron), XI, 115, 2: : Assyrie, commencement Adiabène, NEO Assyrien, dieu, X XX VII, 55, 1. — langue, VI, 30, 1. — roi Horus, XXX, 57,1 Assyrien, Tarmoendas, XXX, 2, 2. Asta, ville, IX, 7, 33 XXX V, 46, 2. Asta Regia, ILE, 3, 7. Astabores, Nil, V, 10, 4. Astacani, NI, 23, 10. Astacene, de la Parthie, II, 109, t. Astacenus, golfe, V, 43, 2. Astaces, fleuve du Pont, II, 106, 10. Astacum, V, 43, 2. Astapus, Nil, V, 10, 3. Ly cienne, V, » 7° 598 ATH Astelephas, 1, VI, 4, 6. Asteria, Delos, IV, 22, 3. — Rhodos, V, 36, x. Asterion, mont, IV, 9, 2. Asteris, île, IV, 19, 4. Astice, région, IV, 18, 7. Astigi, vetus, IIT, 3, 9. Astigi, où Julienses, IT, 3, 5. Astigi colonie, IE, 3, 8. Astigi juridiction, II, 3, 5. Astomes, VII, 2, 18. Astrabe, île, IV, 23, 3. Astragus, fl, VII, 2, 24. Astron, H., V3, 32, 3: Astura, XXXIÏ, 1, 3. Astura, île, III, 12, 2. — fl. ctile, IT, 9: 5. Erunm eV 0, Vs RIVE DE TS RX XIE 27 TT. Asturie, nation, VIIL, 65, 1. Asturica, ville des Asturiens, IIT, 4, 12. Asturiens, monts, III, 2, 2.— peuples, III, 4, 12. — région, IV, 34, 2. Astusapes, Nil, V, 10, 4. Astypalée, île, IV, 23, 5; VIIL, 59, 2. Astypalée, escargot, XXX, 11,1; 15, ANSE Astyre; N,32;2: Asum, IV, 20, 3. Asylum des Perses, VI, 51, 9. Atabuli, Æthiopes, VI, 35, 11. Atabyria, Rhodes, V, 36, 1. Atalante, ile, IV, 23, 6. Atarne de l'Æolide, XX XVII, 56, 5. Alarnea, V, 32, 2. Atarnei, Scythes, VI, 7, 3. Atax, À, TL, 5, 2. Atellani, TI, 9, rt. Atenates, III, 15,3. Ater, mont, V, 5, 5. Aternus, fl., IL, 17,1; 18, 1. — em- bouchure, IIT, 6, 6. Ateste, XVII, 26, 5. — dans le terri- toire des Venetes, III, 23, 3. Atesui, IV, 32, 1. Athamanes, IV, 3, 1. Athamas, IV, 15, 1. — mont, XX, 943 I. Atharrabites, nomos, V, 9, 3. Athanæ, VI, 32, 7. Athènes, NII, 30, 2; 31, 33 57,4; Xe CR pad, oO TE XV rs SN 69, 25; XVIIL, 68/10; IX, 10/25 Xl, GTS XX TXT 7: re XNA 28,4 XXXIV, TT; 10, 012) 25 10 T0 XX XV, 20, 25 35,25 36,37; 40,0 et9:49, 3; KXXXVI, 5,2:4,.5; Get 9. Athènes libre, IV, 11, 2. Athènes, VI, 32, 16. Athéniens, N, 33,2; IX, 99, 1; VII, 37, Lo al T0 4 CR AXIV.9, 2; xosaTel23 Athéniens, foudèrent Scylletium , IT, 1: TE Athéniens, w’ont pas de vers intesti- naux, XX VII, 120, 1. Athéniens, vent Sciron, IT, 46, 3. Athénien, Æschines, VII, 31, 1. — Alcamenes, XX X VI, 4, 5. — Apol- lodorus, XXX V, 36, 1. — Aristæus, VII, 575, 8. — Aristomachus, XIII, 47, 4 et 2. — Buzyges, VIE, 57, 8. — Callias, XX XIII, 37, 1. — Co- rœbus, VII, 57, 7. — Diogenes, ATT XXXVI,4, 25. — Erichthonius, VII, 57, 6. — Eumarus, XXXV, 34, 3. — Eumolpus, VII, 57, 8. — Nicias, XX XV, 40, 7. — Pericles, VII, 57, 17. — Phidias, XX XIV, 19, 1. — Polygnotus, VII, 57, 14. — Sophocles, XXX VIE, 11, 9. Athénien, peuple, XXXV, 36, 8. — généraux, XXXV, 34, 4. — géné- ral, II, 9. 3. — magistrat, IIT, 9, 5; XXXIILI, 37, 1. — monuments, VIII, 69, 5. Athéniens, malheurs, XVI, 66, 4. — napy, XIX, 54, 1. — peine, XX V, 95,1. — port, XXXIV, 19, 25. — bataille contreles Perses, XX XV, 34, 4. — Périclès, le chef, XXII, 20, 1. — propylée, XXX VI, 4,20. Athéniens, rites, XVIII, 14, 1. Thesmophories, XXIV, 38, 1. — victoire, XX XV, 36, 14. Athènes, Académie, XII, 5, 1; XXXI, 3,1. — Arsenal, VII, 38, r. — Cé- ramique, XX XV, 45, 2. — fontai- nes d’Æsculape, II, 106, 2. — gym- nase, VII, 37, 1. — Hymette, XIX, 55,1. — ports unis, IV, 14, 1. — Pompium, XXXV,40, 15, Athènes, figuier prodrome, XVI, 49; I. Athènes, Joniens partis d’, V,31, 3. Athenopolis, WI, 5, 5. Athesis, fl., III, 20, 7. Athos, mont, IV, 19, 4; VII, 2, 20. Athos, où il projette son ombre, IV, 23, 8. Athribis, V, 11,5... Athyras, ., IV, 18, 5. Atina, III, 23, 4. Atinas, champ, II, 106, 3. Atinas, Petreius, XXII, 6, 1. Atinates, IL, 9, 113 16, 5; 19, x. Atlantes, N,S, 2. Atlantia, Æthiopie, VI, 35, 8. Atlantici (Gaule Narb. }, IT, 5, 6. Atlantique, mer, îles, XX XIV, 47, 1. Atlantique, mer, IL, 92, 1; III, 10,4; VI, 34, 6; VI, 36, 3; XXX VII, IT, 07e Atlantique, Océan, IV, 35,2; II, Proœm.#%: 111, 2,7; 1, 2 Atlas, mont, XIIL, 29, 1; XXV, 358, 1; XX VII, 1, 2. — mont, objet de beaucoup de fables, V, 1, 5. — ré- cits de personnages considérables de Rome, V, 1, 11.— peut paraître accessible, V, 1, 12.— récit de Sué- tonius Paullinus, V, 1, 14. — ar- bres particuliers à PASS UV, NT; 14. Atracess AN,"38, 1e Atranitiæ, VI, 32, 12. — canton des Sabéens, XII, 30; 1. Atramitique, myrrhe, XII, 35, 2. Atrani, I, 16, 6. Aire il, IN, NB; te Atrax (Thessalie), VI, 15, 1. Atrebates, IN, 31, 2. Atria, ville des Étrusques, III, 20, 6. — d’où mer Adriatique, IT, 20, 6. Atria, marais, IT, 20, 6. Atropatène, VI, 16, 2. Atropateni, VI, 16, 2, Altacone, VI, 20, 3. Altacori, IV, 26, 12. AUN Attalenses, N, 33, 4. Attalenses (Galatie), V, 42, Attali, brigands, VI, 30, 5. Attalia, V, 32, 1. Attasini, VI, 18, 3. Attegua, XL, 3, 5. Altelebussa, ile, V, 35, 3. Attene, VI, 32, 6. Atteva, NI, 35, 5. Attique, VII, 57,1; X,41, 3; XXI, 37, 15 XXIV, 4, TSRNXNIE 0, 1; dite jadis Acte, IV, 11, 1. Attique, ciguë, XXV, 95, 3. — dra- chme, XXI, 109, 1.—laine, XXIX, 9,4. — ocre, VII, 66, 2. — ré- gion, X, 15, 2. — écume d'argent, XXXIE 300 Attiques, colonnes, XX XVI, 56, 1. Attique, fl, Syverus, XXX VII, 35, 1. Attiques, sources, IV, 11, 2. — brebis, XXIX, 10,1. — cantori, XXX VI. 4, 6- à $ Attique, image du peupledeP, XXXV, 4O, 12. Attique (constellations se levant }, X VIII, 74, 1 el seqq. — (époque de leur lever), XVIII, 60, 6. Attiques, NII, 57, 9. Attiques, émeraudes, XX X VII, 18, 3. Attique, hormenum , XX, 43, 1. — miel, XI, 12, 1; XIV, 25, 25 XX, 5x, 43 XXT,37, TER RNAPIDR ET; XXIX, 38, 5e 65 ROXER PE — genre de peinture, XXXV, 36, 13. — sil, XX XIII, 56, r. —thym, XXI EE: Attique, sel, XXXI, 41, 3. Attidiates, TI, 19, 2. Altinales, TX, 16, 6. Attubi, III, 3, 8. | Attusa, V, 40, 3. Auchetæ, IV, 26, 10. Auchetæ, Scythes, VI, 7, 3. Audaristenses, IV, 17,2. Audenates, TI, 17, 2. Aufidus, f., IX, 16, 3. Aufinates, Cismontani, HI, 17, 1. Augurina, Segeda, IIE, 3, 5. Augusta Bracarum, IV, 54, 4. Augusta, Cilicie, V, 22, 3. Augusta Emerita, IV, 35, 5.— Firma, III, 3, 8. — Gemella, IL, 3, 8. — Julia Gaditana, IV, 36, 2. — Præ- toria, ILE, 6, 5; 21, 1. — Taurino- rum, II, 21, 1. — Tricastinorum, IT, 5, 6. — Vagiennorum, LE, 719 Augustani, Astures, III, 4, 12. —- Cer- retani, III, 4, 6. — Setabitant, HT, 4, 9- Augusti forum, VII, 54, 4. Augustobrigenses, LV, 35, 6. Augutturi, VA, 25, 3. Augylæ, V4 ab Se Aulerci GC nomani, IV, 32, 1. Aulerci Eburovices, IV, 32, 1. Aulis, XXXV, 47, 2. — (Eubée), IV, 12, 2. — temple de Diane, XVI, 79, 3. Aulocrenæ, V, 29, 4. Aulocrène, mont, V, 3r, 2. Aulocrène, région, XVI, 89, 2. Aulon , IV, 6, 3. Aulon, où canal de Cilicie, V, 34, 2e ! Aunios, ile, IV, 34, 3. BAB Aurelia Carissa, INT, 3, 12. Aureum cornu ou corne d’or, IX, 20, 2. Aurinini, où Saturnins, I, 8, 5. Aurunci (Latium) , I, 9, 4. Auruspi, NI, 35, 14. Ausaritis, myrrhe, XIT, 35, 2. Ausaritæ, NI, 32, 11. Ausci, IV, 33, 1. Auseculani, II, 16, 6. Ausetani, IL, 4, 5 et 6. Ausones, premiers occupants, IX, ER R Ausones (Latium), IT, 9, 4. Ausonienne, mer, III, 10,4; 15,1; 30,713 XIV, 8, 9. Austrania, ile, IV, 27, 7. Austravia, ile, XX X VII, tr, 11. Autacæ, NI, 7, 2. Autei, VI, 32, 15. Autei, Arabes, VI, 33, 4 et 5. Autels, voy. Aræ. Authiandæ, V1, 7, 2. Autololes, V, 1, 17. — Gaætules, V, 15/0: Hire nation, V, 1,5. Automate, Cyclade, IT, 89, 1. Automate, Île, IV, 23, 4. Automela, VI, 23, 5. Autrigones, I, 4, 11. Auximates, II, 9, 12; 18,2. Avantici, III, 5, 7. Avatiques, ville, IT, 5, 4. Avellani, VIE, 9, 11. Avenio Cavarum, IL, 5, 6. Aventin, mont, XV,4o, 5; XIX, 19, 6. Averne, lac, ILE, 9, 9; XXXI, 3, 1; 16, Ts AXXII 21, 3 Aves, Îl., V, 1,21. Aveugles , ville des, Chalcédoine, V, ASS 2 . Avinense, ville, V, 4, 5. Axantos, ile, IV, 30, 2. Azxenus, mer du Pont, VI, 7,1. Axiacæ, nommés d’après le fleuve, EV,26, !r. Axius, fl. de Macédoine, IV, 17, 1; XXI 10; Tr, Axon, Îl., V, 29, tr. MAG NV], 10; 2. Azali, II, 28, 2. Azanium, mer, VI, 32, 10 ; VI, 34 ,4. Azanius, golfe, VI, 28, 1. Azarei, VI, 33, 5. Azibintha, IV, 23, 5. Azochis, VI, 30, 2. Azones, NI, 30, 2. Azotus, V, 14,1. Azuritanum, ville, V, 4, 4. B Babba, col., V, x, 5. Babia, XIV, 8, 9. Babylone, NII, 57,5; VIILL, 94, 2; IX, 8, 5; XIE, 19, 15 XIII, 9, 2; 46, 1; XVIIT, 45,5; XXIV, 102, 4; XXXI, 39, 7; XXXV, 51,1; XXXVII, 55, 2. Babylone, jadis capitale de la Chal- dée, V, 21,5. — (description), . VI, 30, 4 et seqq. — XXXVII, Bt; Ts . BAL Babylone, lac, XX XI, 30, ». Babylone:, région, XXIV, 119, 1. — arrosements, IX , 83, r. Babylonie , VI, 30, 3 et 4. Babylonie, partie de la Syrie, V, "RME Babylonie , Seleucia, XVIII, 47, 3. Babylonie , champ en feu, II, 110, 3. Babyloniens, \its de table, VII, 74 Gp Babylonien , cresson, XX, 50, 3. Babyloniens , I, 79, 13 81, 13 VII, 07; 3 NII, 9, TRE 0 SN Babylonien, jonc, XXI, 72, 1. Babylonien, roi, XXX VII, TON. Babylonien, Zachalias , XXXVII, 60, 4. Babytace, VI, 33, 7. Bacaseami, VI, 32, 15. Bacchias , ile, VI,:34, 5. Baclilitæ, VI, 32, 15. Bachina , ile, V, 38, 3. Bactra, XXIV, 102, 4. | Barce, mont, V, 1, Bactra Zariaspa, VI, 17, 3; 18, 3. | Barce , Ptolemais, V, 5, 2. Bactri, XII, 13, 1; VI, 18, 3; XVIII, | Barcino, col., LIT, 4, 5. 12, 6; 50, 2; XXXI, 39, 2;| Barderate, ville, IL, 5, 3. BEL 599 Baléares , mer, IL, 10, 4. — froment XVIII, 12, 4. Balearicus , VII, 45, 4. Baléares, terre, XXXV, a LR Balesium, IX, 16, 3. Balinienses , I, 9, 12. Balsa, IV, 35, 4. Balsenses, IV,35, 6. Ballia , île, IV, 27,5. Bambotum, Î., V, 1, ro, Bambyce, V, 19, 1. Banasa, col., V, 1, 5. Banasasæi, VI, 32, 13. Baniure , V, 1, 15. Bantini, III, 15, 3, Barace, port, VI, 26, 10. Baragaza, VI, 34, 6. Baramalacum , VI, 32, 14. Baraomatæ, VI, 23, 5. Barbatia, VI, 32, 5. | Barbesula, III, 3, 12. | Barbesula , ville et fleuve , III, 3, 2. L XXX VII, 58, 2. | Bactrie , VIII, 26, 1. Bactriane, XII, 19, 1. Bactriane, émeraude, XXX VIE, 15, 1. Bactriane , région, VI, 25, 1. Bacuntius, fl., III, 28, 2. Badanatha, NI, 32, 14. Bæbro, III, 3,5. Bæculonenses, XII, 4, 6. Bæsippo , NI, 3, 12. Bæsippo , port, IL, 3, 2. Buætarreni, V, 19, 1. Beterræ , XIV, 8,58. Baætique, III, 2, 1; 3, 1 etseqq. X, 60,3 ; XI, 76, x ; XV, 12, 2; XVII, 3,05 10,25 XVIII 15,0: LXIX, 29, 2; XX XII, 55, 4; XX XIII, 40, LH XRMIV, 40,2: Bætique abonde en mininm, IL, 4, 15, Bœtique Carteia, XX XI, 43, 2. Bœtique , proconsul, IX, 48, r. Baætique, terre, XV, 3, 2. Batique , sel, XXXI, 41, 3. | Betis , fl., III, 3, 1 et 4. — d’abord navigable à Cordoue , II, 3, 6. Baætulo, XII, 4, 5. LBaæturia, II, 3, 10. Baturia, autre , IL, 5, re. Bagada, VI, 35, 1. Bagou, jardin, XII, 9, 2. Bagrada ,f1., V, 3, 1 ; VIII, 14, :. Baiæ, XIV,8,4. , Baie, contrée, IX, 81, 1. Baianum , IX, 8, 23 70, 1. Baiæ, lac, XIV, 8, 2. — golfe, If, 106, 6; XX XI, 2, 2. Baiæ, port, IL, 9, 9. Balanea, V, 18, 1. Balari (Sardaigne), I, 32, r. Balbura, V, 28, 3. Balcea, V, 33,3. Baléares, îles, VILT, 59, 2; 81, 1; 83, a; X,' 68, 15160, x ; XIX, 30, 1. — deux , XX XV, 13, 1. — fron- deurs, IL, 11, 1. Baléares, grue, XI, 44, 2. Baléares, vin, XIV, 8, 10. Baléares, escargots, XXX, 15, 2. Baléares, NI, 8£, 2. Barea, III, 4, 2. Bargeni, VI, 34, 7. Bargus , fl, IV, 18, 12. Bargyla, V,29, 5. Bargyla, champs, V, 41, 2. Bargylus, mont, V, 17, 4. Baris, V, 42, 2. Barium , IL, 16,3. Barpauna , ile, III, 12, 2, Barra , XII, 21, 3. Basabocates , IV, 33, 1. Basag, ile, VI, 32, 8. Basilia, ile, IV, 27, 5; XXX VII, 11, G6iix5/6: Basilicus , golfe, V, 31, 1. Basilidæ (peuple ), IV, 26, 5 et 10. Basta, ville, LL, 16, 2. Basterbini , IL, 16, 7. Basternæ, IV, 25, 2; 28, 3. Bastitania, IL, 3, 5; 4, 9. Bastuli, Espagne citérieure, IL, 4, 2. — Mentesani, III, 4, 9. Bastuli, côte, IT, 3, 3. Bataves, IV, 31, 2. Bataves , ile tres-célèbre , IV, 29, z. Bateni, VI, 18, 3. Batha, VI, 35, 2. Bathymi, VI, 32, 8. Bathynias , {l., IV, 18,8. Bathys, Î., VI, 4, 4. Batinum, Î., I, 18, r. Batrasabbes, VI, 32, 5. | Batum , f., ILE, ro, 2. Baucidias , ile, IV, 19, 5. Bauli, ville, IL, 9, 9; IX, 86, r. Bauma , VI, 35, 3. Bavili, XX, 76, 3. Bavo , ile, III, 30, 3. Bebiani, Ligures, IL, 16, 6. Bebriaque, guerre, X, 69, 1. Lebryces, Asie, V, 33, 4. Bebulo, XXXIIL, 34, 2. Bechires, NI, &, 2. Bedeses, Î., III, 20, 1. Begerri, IV, 33, 1. Belbina, île, IV, 19, 5. Belendi, LV, 33, 1. Belges, APR TS Fe AL G4, 2. Belgique, Gau'e, IV, 31, 15 VI, BOS Bithynien, Pythius, XX XII, 47, 3. Bituriges, vigne, XIV, 4, 5. | Bituriges , XIX, 2,1; XX XIV, 48, 3. Bituriges Cubi, IV, 33, 1. Bituriges Ubisci , IV, 33, r. Bizya, Thrace, X, 34, 1. — cita-| delle des rois de Thrace, IV, 18, 9. Blanda , ville, TIT, 10, 2. Blandæ , IL, 4, 5. Blascon , ile, IL, 11, 3. Blemmryes, V, 8, 2 et 3. Blendium , port, IV, 34, 2. Blerani, III, 8,3. Boagrius , fl., IV, 12, 3. €90 BIT 19, 1. — province, XX XVI, 44, tr. belgiques , cerises, XV, 30, 1. Belgiques , roseaux, XVI, 65, 2. Belgites, III, 28, 2. Belinna, IV, 15, 1. Belippo ; TI, 3, 12. Belitani, UE, 4, 7. Bellovaci, IV, 31, 2. Belo (Bétique), V, tr, 5. Belon, III, 3, 2. Belunum , III, 23, 2. Belus, fleuve, XXXVI, 65, 1. — ruisseau, V, 17,1. Bembinadia , IV, 10, 1. Benacus , lac, Il, 106, 2; IIL, 23, 4; ExX,558/2, Beneventum , Italie, XX XII, 9, 1. — colonie des Hirpins, IIL, 16, 6. Beni, IV, 18,1. Rome, x; 4 XVIII; Bocchorum, ville, IT, 11,1. Bochiana, VI, 35, 1. Bodincomagum , ville , II, 20, 8. Bercorcates , IV, 33, 1. | Bodincus , fl. , IT, 20, 8. Berecyntus, contrée, V, 29,6; XVI, | Bodiocasses, IV, 32, 1. 28, 2. | Bodionticti, 1, 5, 7. Berdriges , VI, 18,3. Bœa, IV, 9, 1. Beregrani, III, 15, 2. Bœbeis, lac, IV, 15,2; XX X VI, 25, 2. Bérélides , îles, III, 13, 2. Bœotiens, XX V, 37, 1. Bérénice (Égypte), VII, 26, 8; 33,| Bæœotie, X, 38,1; 41, 3; XVII, 38, 15; XXX VII, 52, r. 15: XVILE ro, 15 XX XD PE PE — Bérénice première, VI, 34, 3. contrée, IV, 11,2; 12, 1. — de la Bérénice seconde, Panchrysos, VI, Hellade, XVIII, 56, 1. JE Ê Bœotie, Thebains, XX VII, 120, t. Bérénice troisième, Épidires, VI,| Bæotie, concombres , XIX, 23, 5. — 34, 2. navets, XIX, 25, 1 et 2. Bérénice, ville des Troglodytes, 11,| Bæotie, blé, XVIII, 12, 3. 75, 2. Bœotiens , X, 24, 3. Lérenice (Pentapole), V, 5, r. Bœotie, aimant, XX XVI, 25, 3. Bergomates ; II, 21, 3. Bœotien, Tychius, VII, 57, 5. Bergomates, territoire, XX XIV, 2,1. Bogudiana , Mauritanie, V, 1, 19. Bergomum, III, 21, 3. Boti, Gaule lyonnaise, IV, 32, r. Bergos , ile, IV, 30, 3. Boii, passés au delà des Alpes, III, Bermius, mont, IV, 15,1. 21, 2. — dans la huitième région de Beræa (Macédoine), IV, 15, r. l'Italie, IIT, 20, 2. Beræœenses (Syrie), V, 19, t. Boion, IV, 13,1. Berresa, VI, 35, 3. Boii, déserts, III, 237, 1. Berunenses, III, 23, 3. Bolani, II, 0, 16. Berytus, raisin, XV, 18, 7. Bolbitique, bouche du Nil, V, 11, 5. Berytus, vin, XIV, 9, 2. Bolbule , iles, V, 38, 2. Berytus, col., V, 17, 5. Bolingæ , NI, 23, 7. Besaro , III, 3, 12. Bologne. Voy. Boxowra. Besbicos , île, V, 44, 1. Bomarei, VI, 18, 4. Besses, tribus nombreuses, IV, 18, 1.| Bombos, fl., V,22, 3. Betasi, IV, 31, 2. Bomitæ , N, 18, 2. 8 Beterræ , col., IL, 5, 6. Bononia, col., IIL, 20, t. Belleptephene, V, 15, 1. Bononiensis Fullonius, VII, 49, 6. Bibaga, ile, VI, 23, 11. Bononiensis, partie de ïitulie, Bibali, III, 4, 14. XXX VI, 45, 2. Bidinr, I, 14, 5. Booscæte , V, 40, 3. Bilbilis, Espagne, XX XIV, 41, 3. Borcani, III, 16, 6. Dilis, A, VI, m3. Borcobe , IV, 18, 6. Lipedimui , IV, 33, 1. Borgodi, NI, 32, 7. Bisaltæ, nation, IV, 5, 1; 18, t. Borion, promont., V, 4, 3. Lisambritæ , VI, 23, 8. Bormanni, III, 5, 6. Bisanthe, IV, 18,4. Boron, VI, 35, 1. Bisgargitani, IN, 4, 6. Borru, fl, VI, 25, 3. Bisone , IV, 18, 5. Borysthenes , f., peuple et ville, IV, Bistons , nation, IV, 18, 3. 26, 2. Bithyniens, V, 43, 4. Lorysthenes, fl, IX, 17, 2; XXIV, Bithynia, île, V, 44, 1..- 102, 4; XXXI, 29, 1. — où il Bithyniens, des Thyniens, V, 41, 1. prend naissance, IV, 26, 10. Bithynie, V, 40,2 ; XVI, 56,2 ; XX XI, | Bosenses ( Sardaigne), IL, 13, 2. 18, 2. Bosphores, deux, I, 92, 1 ; IV, 24,4; Bithynie , roi, VIIL, 61, 2. LR AE Bithynie, champignons, XXII, 47, 2. | Bosphore, gorge, VI, 1, 3. Bithynion, V,43, 3. Bosphore, II, 31 Vi LS PRAEX., Bithyniens, roi Prusias, VII, 15, 2. Bithynien, fromase XI, g7, 2. » T3 1. — Cimmérien, VI, 1, 3; 5, 3; BRY XVI, 59, 2. — de Thrace. IV, 24., 25 V, 43:23 IX N00P Den Botrys, V, 17, 4. Boltiæi, IV, 18, t. Bovianum vetus, et un autre des Un-- décumans, ILE, 17, 1. Boville , 3II, 9, 11. Bracari, III, 4, 14. Bracares, Augusta, IV, 34, 4. Bracares, villes, III, 4, 14. —.ja- ridiction, IV, 34, 3. Braccata Gallia, IT, 5, 1. Braächmanes , NI, 21, 0. Bragæ, ile, VI, 32, 8. Boarium forum {marché aux bœufs), | Brana, LIL, 3, 12. Branchides , oracle, V, 31, t. Brancosi, VI, 23, 6. Brattia , île, III, 30, 3. Brauron, IV, 11, 2. Bregmenteni , NV, 33, 4. Bretagne et Bretons, Voy. BRiITANNE et BRITANNIA. Breuci, III, 28, r. Breuni, VII, 24, 4. Brigantinus , lac, IX, 29, 2. Brigiani , II, 24, 4. Brilessus, mont, IV, 11,2. Briletum, XI, 53,2; XI, 81, 1. Brindes , voy. BruNDIsIuM. Britanni (en Belgique), IV, 31, 2. Britannia, ile, II, 20, 5 ; IV, 30, : et seqq.s IX, 597 a NE 0 XVIL, 4, titet lo ER; XXXIV, 49, 1; XXX VII, xx, 5. — libre, XXV,6, 5. — (Claude en triomphe), XXXIIL, 16, tr. Britanniæ, XXXIII, 6, 8. —- tou- chent à l'Océan , XX V, 6, 5. Britannia , chenalopex , X, 29, 1. Britannique, herbe, XX, 6, 4. Britanniques, huîtres, XX XII, 21, 4. Britanniques, côtes, n'étaient pas en- core assujetties, IX, 79, 2. Britanniques, perles, IX, 57, 1. Britannique , océan, IV, 33, 2. Britanni, leurs femmes, XXII,2, £.. — leurs barques d'osier, IV, 30, 3. Briullitæ, NV, 31, 3. Brixellum, VII, 50, 3. Brixentes , IT, 24, 4. Brixia, col., III, 23, 3. Bririas, {., NI 31, co; Brixillum , col., IX, 20, 1. Brodiontii , III, 24,4. Brundisium, huitres, XXXII, or, 3. Brundisium, miroirs, XX XIIE, 45, 3; XXXIV, 48, r. Brundisium, IX, 79, 2; X, 92, 1; XVII, 35, 11. — port célèbre, LIT, 16, 3. — source dans le port, IT, 106, 10. Brundulus , port, IIT, 20, 7. Brutium, poix, XIV, 25,6; XVI, 22, Tr: XNIVN 2 TES. Brutium, chou, XIX, 41, 4. Brutium, peuples du, habitant linté- rieur des terres , III, 15, 3. Brutium, littoral, II, 10, 2. Brutium , territoire, IL, 10, 1. Bryazon, fl., V, 43, 1. Bryazum, baigné par l'Olachss fl, XXXI, 18, 2. Bryges, N, hr; 25,1; XXV, 57, 13 XXXI, 29. | Bryllion, V, 40, 4. Brysæ, AV, 78/6 CÆ Bubassus, région, V, 29, 2. Bubastites, nomos, V, 9, 5. Bubeium, NV, 5, 7. Bubetani , NL, 9, 16. Bubon , V, 28, 3. — Lycie, XXXV, 917; 2e Duca, XIE, 17, ï: Bucephala, ville, VI, 23, 8. Vucephalus, XV, 9, 2. Bucinna, ile, II, 14, 6. Bucolium , IV, 10, 1. Budini, IV, 26, 10. Budroæ , îles, IV, 20, 5. Buges , lac, IV, 26, 4. — Buges, fl, | IV, 26, 4. 3ulenses , IV, 4,2. Buliones , I, 26, 4. Bulla Regia, V,2, 1. Bullidensis, col., IV, 17, 2. Buni, III, 25, 1. Buprasium, LV, 6, 1. GUraAIV, 0% 15 0VI; 30,2 Burchana, île, IV, 25, 5. Burgundiones , IV, 28, 2. Burnistæ , WI, 25, 1. Burnum , II, 26, 2. Bursaonenses , IL, 4, 8. Busiris, V, 11, 5. — bourg, XX XVI, 16, 2. Busirites, nomos, V, 9, 3. Buthrotum, col., IV, 1, 4. Buticum, lin, XIX, 2, 6. Butoa , ile, IV, 20, 5. Bulos, N, 11/5. Butrium, des Umbriens, III, 20, 1. Butua, III, 26, 5. Butuntinenses, II, 16, 7. Buxentum, ville, IL, 10, tr. Buzæ, NI, 23, 6. Buzeri, VI, 4, 2. Buzygæus, mont, IV, Byblis, Melos, IV, 23, Byblos, IV, 17, 4. Byzacium, XVII, 3, 12. — campa- gne d'Afrique, XVIII, 21, 1. Byzacium, habitants, V, 3,2. Byaance, NII, 10, xs IX, 20, 2. — libre, IV, 18, 8. Byzance, port, IX, 20, 2. Byzantin Timomachus, XXX V, 40, UT. T9 A0. | J, C Cabaleca, VI, 11,1. Cabalia, région, V, 28, 3. — Pamphylie, V, 42, 2. Cabasites, nomos , V, 9, 3. Cabellio , IX, 5, 6. Cabirus , ., VI, 25, 3. Cabyletæ, IV, 18, t. Cacidari, VI, 19, 1. Porn, 1 01 LU. J'ARCA Cadara, péninsule, IX, 2, 3. Cadeuma , VI, 35, 2. Cadistus, mont , IV, 20, 5. Cadmus, mont, V, 31,5. Cadrusi, NI, 25, 1. Cadueni, V, 30, 1. Cadurces, IV, 33,2; XIX, 2,1 Cadurces , matelas, XIX., 2, 5 Cadusii, VI, 18, 3. Caæciæ, îles, IV, 19, &. Cæcubes, vins, XIV,6 23; XVI, G7, x XXIII, 20, 2. CAL Cæcubes, vignes, XVII, 3, 6 | Callipia, fontaive, V, 31, 5 CAN (24 | Cæcubes, champs, II, 96, 2; HE, 9, Callipolis, Anxa,IIL, 16, 2. HAXIV, 5,5: Cædici, XII, 17, 2. Caælestini, TIL, 19, 3. Callipolis, Naxos, IV, 22, 5. Callirrhoe, fontaine, V, 15, 3.— fon taine de l'Attique, IV, 11, 2. Cælius, mont de Rome, XXX VI, 5, 1. | Callirhoe, Edessa, V, 21,1. Ceæne, ile, IL, 14, 6. Cænica , région, IV, 18, 9. Cænici, IV, 18, :. Cænina, II, 9, 16. Cœænicenses, MI, 5, 6. Cœnys, promontoire, HI, ro, 3. Cære, ville, IL, 8,2; XXX V, 6, r. Cæretanus , fl., IIT, 8, 2. Cæruleus, source. XXX VI, 24, 18. Cæsani, VI, 32, 16. Cæsaraugusta, col., IL, 4, 7. Cæsarea, dans la petite Arménie , VI, 10, 2. Cæsarea , de Cappadoce, VI, 3, 1. Cæsarea (de Cilicie), V, 22, 3. Cæsarea, col. (Mauritanie), V,1, 20. — temple d'Isis, V, 10, 1. Cæsarea ( Palestine), V, 14, 2. Cæsarea, de Panéas, V,15,2; 16,1. Cæsarea, col., Pisidie , V, 24, 1. Cæsari Venales, III, 4, 9. Cæsariana; Narbonensis, IV, 35, 5. Cæsarienses {Ionie), V, 31, 9. Cæsarobricenses , IV, 35, G. Cæsene, III, 20, 2. Cæsene, vin, XIV, 8, 7. Cagulatæ, NI, 32, 12. Caicandrus , ile, VI, 28, 3. Caicus, ., V, 32, 1. — origine, V, 33,18, Cateta, port, IT, 9, 6. Cainas, f., VI, 21, 9. Calabre, Messapie des Grecs, IT, 16) 15 Calabre, côte , III, 30, t. Calæu, île, VI, 32, 8. Calaguritani, où Fibularenses, IIT, 4, 8. — ou Nassici , ILE, 4, 7. Calamines, eaux, II, 96, 2. Calamissus , IV,4, 1. Calamos , V, 17, 4. Calatiæ, II, 9, 11. Calatis, IV, 18, 5. Calauria , ile, 1V, 19, 5. Calchedon, IX, 20, 1 et2; XXX VII, 18,55; 37, 2 — libre, V, 43, 2. Calchedon, émeraudes, XXXVI, 100. Cale, V,.33,;/3: Calédonienne , forèt, IV, 30, r. Calentum, XXXV, 49, 2. Calenum, vin, XIV, 8, 5. Calenum, champ, HE, 9, 7. Calenum, NI, 9, 11. Calenum , territoire , IT, 106, 11. Calenus Olenus, XX VIII, 4, 1. Caleti, XIX, 2, t. Caletranus, territoire, IIL, 8, 3. Calingæ, N1,21,9 ; 22, 1; VII, 2, 23. Calingii, VI, 32,0! Calingwn, promont., VI, 25, 2. Calinipaxa, VI, 21, 8, Caliordi , IV, 26, 6. Calissæ, NI, 22, 4. Callenses, II, 3, 10. Cailet, III, 3, 9; 3, 12. Callidromus, mont, LV, 14, 2. Callichorum, fl, VE, 1, 3. Cailiope, des Parthes, VI, 17, 2; 29,2. Calliste, de Thera, IV, 23, 4. NS Le port, VI, £, 3. Calpe, mont, II, 3, 2. Calpe, d'Afrique, VI,1,1. Calpe , d'Europe, III, Proœæm, 5, — d'Espagne, II, 1, 5. Calucones , TI, 24, 4. Calucula, IL, 3; 9. Calycadnus, f., V, 22, Calydna, ile, IV, 23, 5; V, 36,1t LIRE Calydon , IV, 3, r. Calymna , île, IV, 23, 5. Calyñda, V, 29, 1. Calypso, ile , III, 15, 2. Camacæ , VI, 19, 1. Camæ , VI, 19, 1. Camaldunum, ville de Bretagne, I, 775 2° Camari, ile, VI, 32, 9. Camarina , ville, IIX, 14, 4. Camatullici, II, 5, 5. Cambalidus, mont, VI, 31, 8. Cambari, f., VI, 20, 3. Cambolectri, NII, 5, 6. Cambolectri Agesinates, IV, 33, 1. Cambusis, VI, 35, 5. Cambyses , L., VI, 15, 5. Cambysu, ville, VI, 33, 2. Camelani, XII, 19, 2. Camelides , iles, V, 33, r. Camenes, où muses, temple à Rome, XXXIV, 10, 2. Camerium , IL, 9, 16. Camertes, LI, 19, 2. Camina , ile, IV, 23, 5. Camirus, V, 36, 1. Cammanene , VI, 3, 2. Campanie, sertula, XXI, 29, 1. — rose, XXI, 10, 2 et 5, — siligo, ENTIER, 20,3. Campaniens, I, 9, 8; XIV, 4, 12. Campanie, II, 92, 15 X, 53, 13 XI, 43, 2; XIII, 6, 1; XIV, 8, 95 257, 3: XV, 30, xs EVIL; x 15,25 XVIII, 16,2%; 19, 1:124,/2m 20,15 ba, 41: MIX,S, 4 293,35 RE, 20, 3: AS, 5202) LRV LEE: XKN OA ARRET ANTON T: LXXILS, r XXXIV a, Campanie, heureuse, ILE, 9, 5. Campanie, campagnes du Labour, KNVIR"3:3: Campanie, Nesis, XIX, 42, t. Campanie, côte, IX, 29, 1. — pè- cheurs, XXV, 54, 3. — campague Liternine, XIV, 5, 3. Campanie, parage, If, 51, 2. — villa Pausilype , IX, 78, 1. Campanie , vin, XXII, 24, s. Campanie , cuivre, XX XIV, 20, 2. Campanie, terriloire, IL, 9, 17; XIV, 3, 1, XXXV, 50, 1. — campagne, X VIII, 29, 3. — pont, XIV, 5, 3. — golfe, II, 89, 3. Campestris Julia Babba , V, 1, 5. Camponi, IV, 33, 1. Camuni, IL, 24, 1 et 4. Canæ , V, 31, 2. 602 CAP Canaus , f., V, 32, 1. Canama , XIL, 53, 5. Canaria , ile, VI, 37, 3. Canarii, N, 1, 15. Canas, V, 28, 2. Canastræum, promont:, IV, 17, 3. Canatha, V, 16, 1. Canauna, région, VI, 32, 8. Canchlei, Arabes, V, 12, 1. Candari, VI, 15, 3. Candaviæ, monts, ILE, 26, 4. Candei, VI, 34, 1. Candidum, promont., V,3, 1. Candrogari, NI, 35, 15. Candyba, V, 28, 2. Cane, dans la région de l’encens, VI, 2, 9. Canis , fl, VI, 32, 8. Cannes, VII, 29, 5; XXX VI, 24, 15. — célèbre par le tombeau du nom Romain, XV, 20, 2. Cannenses, célèbres par la défaite des Romains, III, 16, 6. Cannes, bataille de, VII, 54, 1. Cannenufates , île, IV, 29, 1. Canopique cyprus, XIÏ, 51, 1. Canopique (bouche) du Nil, V, 11, SPORT Canopique, ville, V, 4, 4. Canopitanum, V, 4, 5 Cantabras, fl., VI, 23, t. Cantabres, IL, 4, 4 et 113 XXV, 473 1. Cantabrie, XXXI, 18,2; XXXIV, 42,15; 43,1; 47, 2. Cantabres, sept peuples, II, 4, 10. Cantabres, région, IV, 34, 2. Caniaces , NI, 25, 1. Canteci, "VI, 7, 3. Cantharolethrus , localité, XI, 34, 2. Cantocaptæ , VI, 7, 2. Canum, ville, V, 11,2. Canusium , Il, 16, 3 et 5; VII, 53, LNERP XV 120712: Capenates , II, 8, 3. Caper, Î., V, 29, 3. Caperenses, IV, 35, 6. Capeus , golfe, VI, 32, 6. Caphareum, promont., IV, 21, 1. Caphyæ, bois d’Arcadie, XVI, 88, r. Capillati, voy. CaeveLus. Capina , île, VI, 32, 8. Capissa , NE 25.71 Capissene PA A CES de Capitalia, mont, VI, 23, 5. Capitole, sanctuaire, X, 16,1. — fon- dements, XX X VI, 24,3. — temple, XII, 42, 6. ï Capitolin, temple, XXXV, 4%, 2; XX XVI, 5, 2. — incendie du tem- ple, XXXIII, 5, 3. Capitole, montée du, XIX, 6, 1. Capitolin , Jupiter, XX XII, 5, r et2: Capitole, IL, 5, 6; VII, 29, 3; 44, 3; 49,5; b4; 8/WNALD)6h as XL "x03, 2; X VII, 38,4; X VIII, 4,23 XX VII, 28,1: XX VIIL, 9, rex GT RRIX, 14015 REX, My, TB x; AXXEV, 17, 2% 18,2 t4elLib TO, 275: XX XV, 4,2; 7, 4; 36, 36 et LES EXXNI, 5; x; 10,1 XX XVI, HS LÉSIS, a Capitole, défendu par les oies, X, 26, 1. — brülé du temps de Sylla, XIII, 27, 3. — dédié, XIX, 6, 1. CAR — brûlé par les Vitelliens, XX XIV, 17, 3. — commencé avec le produit du butin, II, 9, 17. Capitole , incendies, XXXIH, 55, 1. Capitulum Hernicum , I, 9, 11. Capori , IV, 34, 3. Capotes, mont, V, 20, 1. Cappadoce, laitues, XIX, 38, 2 et 4. Cappadoces, XXV, 28, 1; XXVII, DIT TS IOIS ITS Cappadoce, V, 42, 13 VII, 69, 4; XV, 7, 6; XVII, 93, 3; XXV, 36, 1; XX VIIL, 23,2 ; XX XI, 39, 1, 1306007540 26 REINE TNT XKXV, 19,165 AN XVI Mr nr 45, 15 XXXNIL, 37, M5 0610 Cappadoce, gemme, XXX VIE, 56, r. Cappadoce, jujubes , XXI, 27, 1. Cappadoce, XXIV, 102, 2 et 3. Cappadoce, longueur et largeur, VI, 8,2. — ville, VI, 3, 1. — roi Ar- chélaüs, XX XVII, 11, 13. Cappadoces, nation, VI, 2, 2. Cappadoz , f., VI, 3, 2. Cappagum, I, 3, 12. Capraria, 18, Il 01, 25 42,125 VI, 37, x et 3. Capraria , plomb, XX XIV, 49, 1. Caprasia, bouche , TI, 20, 6. Caprées, célèbre comme citadelle de Tibère, III, 12, 3 Caprées , escargots, XXX, 15, 2. Capsitani , V, 4,19: Capoue , VII, 53,3; XII, 2,1; XIV, 8, 9. — colonie établie par Au- guste, X VIII, 29, 5. Capoue, colonie mise à son ressort, XIV, 18310 Caralitani, III, 13, 2. Caralitanum, promontoire, IIT, 13, 1 et 2. Carambis, promont. d’Asie, IV, 26, TV 2 2 EX 50,2: Carambusis , f1., VI 14, 2. Caranitis , préfecture, V, 20, t. Carastasei, NI, 7, 2. Carbilesi, IV, 18,1. Carbonaria, embouchure, III, 20, 5. Carbula, III, 3, 6. Carcasum , IL, 5, 6. Carcathiocerta, VI, 10, 2. Carchedoniens. Voy. CARTHAGINOIS. Carcine, IV, 26, 4. Carcines , f]., III, 15, 2. Carcinites , golfe, IV, 26, 4. Cardalena , région, VI, 32, 8 Cardamine , île, VI, 34, 1. Cardamyle, IV, 8, 1. Cardia, IV, 18, 10. Carduchi, NI, 17, 2. Cardytenses, N, 19, 1. Carene, V, 32, 2. Carenses, III, 4, 8. Carentini, supérieurs et inférieurs, TILL ALT ET Cares, NII, 57, 9. Caresa, île, IV, 20, 6. Caresus, fl, V, 33, 2. Caretha, île, V, 35, 3. Carica, V, 31, 3. Carie, V, 29, 1; XII, 61, 13 XIX, 49, 1; XXXI, 30, 2; XXXVI, #4, 16: 6,1; XX XVII, 25,1, 6La0,1x. Carie de Car, VII, 57, 12. Carie, roi, IX, 10, 1. CAR Carie, roi Ménandre, XX XV, 36, 30. Carie, craie, XVIII, 73, 4. Carie , bœufs, VIIT, 70, 4. Carietes , III, 4, 10. Carina, N, 41, 1. Carina, mont, XXI, 46, tr. Carini, IV, 28, 2. Cariosvelites, IV, 32, 1. Caripeta , VI, 32, 18. Carissa Regia, III, 3, r2. Carissanum, château, II, 57, 2. Carmacæ , VI, 7, 2. Carmani, XII, 40, 1. Carmanie, XII, 31, 2; 37,4 ; XX XIII, 40, 15 XXX VI, 12 TE NORSVII, 8, 1:24, 1; 353, 1; 47, 1:48, 1; rire Carmanie, coin, VI, 28, 3. — cote, VI, 27,2. — port, VI, 82/1 Carmel, mont, le pied, XXXVI, 69° 1e Carmel, promont., et ville, V, 19, 1. Carnæ, NI, 5, 2. Carne, V, 18, t1. Carniques , Alpes, II, 28, 1. Carnion, IV, 10, 1. Carnon, VI, 32, 14. Carniens, région, III, 22, 2. Carnuntum, IV, 25, 1. — de Panno- nie, XX X VII, r1, 13. Carnuti, IV, 32, t. Carpasium, VW, 35, 2. Carpathos, mer de, IL, 111,23 V,28, 3:136; 15 IC Po're Carpathus, île, V,.36, 1. — Carpa- thos, XX VIII, 32, 1. — Carpa- thum , IV, 23, 5. Carpentoracte, TX, 5, 6. Carpetans, monts, II, 2, 2. Carpetans, LATE Carpétanie, XIX, 47, 2. Carpetanie , capitale, IE, 4, 9. Carpi, V, 3, 2. Carrei, VI, 32, 14 et 18. Carrhes, célèbre par la défaite de Crassus, V, 21, 1. Carriata, NI, 32, 14. Carrinensis, territoire en Espagne, II, 106,11. 8 Carseolani, III, 17, t. Carseolanum, XVII, 35, 49. Carsulani, TI, 19, 2. Cartana, NI, 25, «. Carteia, III, 3, 2 ; IX, 48,3 ; XXXI, 19,12 Carteia, côte, III, 3, 14. Cartenna, col., V, 1, 19. Carteria, ile, V, 38, 3. Carthæa, IV, 20, 6. Carthage, temple de Junon, VI, 56, 4. Carthage; Mancinus y pénètre le pre- mier, XXXV, 7, 4. Carthage, tribut imposé, XXXIII, 19% 7. Carthaginois, VIL, 57, 16. Carthaginois, vaincus par Messala, ANR VV) LT 0 Carthaginois, territoire, en Espagne, III, 3, 4. Carthaginoise, Espagne citérieure, por- tion, XIX, 7, 1. Carthaginoïses, escarboucles, XXXVIE, 29, T'ello our Carthage a grande, son opulence, XXXVII, 25, 1. | CAS Carthage, ouvrir les portes, XX VI, 9 2: Carthage, port, VIE, 21, 1. — golfe, d'ÉREE Carthage, au temps de sa puissance , II, 67, 3. Carthage, VII, 7, 1; XXXIII, G, 4; 50, x: RD, 134;1. Carthage, la grande, V, 1,4; XIX, 43, 1. — fondée par les Tyriens, V, 17,2. — rivale de Rome, V, 17,2. — prise, XIV, 5, 1; XVIII, 5, 1. — détruite, X,-60, 3; XV, 20, 2. — renversée, XX XIII, 18, 1. — Ôlée, XX XIII, 53, 2. Carthage, col., sur les ruines de Car- thage la grande, V, 3, 2. Carthaginois. Voy. aussi Poext et Pu- NIQUE. Carthage, d'Espagne, IL, 4,9 ; XVIII, 18,2: IX, 11, 25: XXI, 10, 9: Carthage , nouvelle, III, 4,2; 11,1; XIX, 8, 2. — œuvre des Carthagi- nois, III, 4, 4. Carthage , Spartaire, XX XI, 43, 2. Cartris, péninsule, IV, 27, 7. Carusa, NI, 2, 3. Caryanda, V, 29, 5. Caryanda, île, V, 36, 3. Carynia, XIV, 22, 1. Caryste, marbre, IV, 21,2; XXX VI, 71158 Caryste, Diocles (de), XX VI, 6, 2. Caryste, ville, IV, 21, 2. — en Eu- bée, XVIII, 12, 6. Casamarri, VI, 35, 14. Casandra, ile, VI, 28, 4. Cascantenses , II, 4, 8. Casien, Jupiter, son temple, V, 14, 1. Casilinum , restes, III, 9, 17. Casilinum, VIII, 82, 3. Casinum, territoire, II, 106, 7. Casinum, II, 9, 11; VII, 3, 3. Casiri (Iude), VI, 20, 3. Casius , fl, VI, 15, 5. Casius, mont de Séleucie, XII, 55, t; X, 39, 1. — (en Syrie), V, 18, 2. Casius, mont (en Arabie), V, 12, 1; 14, 1. Æasmonates , II, 7,1. Casos, île, V, 36, 1. Caspasius, Î., VI, 19, 2. Caspien, peuple, VI, 17, 3. Caspien, jaspe, XXX VII, 37, 1. Caspiennes , portes, V,27, 2; VI, 12, 2; XXXI, 39, 2. Caspiennes, portes ou Caucasiennes, VI, 15, 6. — autres, VI, 15, 6. Caspiens , VI, 15, 5. Caspienne, vue de la mer, VI, 10, 3. Caspienne, mer, II, 67, 2; VI, 15, 1. Caspienne, mer, vient de l'Océan, VI, 10, 9. Caspien, golfe, II, 68, 3. Cassandria, II, 59, 3. — col., IV, 17, 43 XXXV, 47, 2. Cassera, IV, 17, 5. Cassien, Jupiter, son temple, IV, 19, r. Cassiopæi, IV, 1, 2. Cassiope, IV, 19, 1. Cassiopique , fougère, XX VII, 55, 3. Cassipolis, V, 22, 1. Cassitérides, îles, IV, 36, 1; VII, Li 57, 7. Castabala, V, 22, 3; VI, 3,71. CEB Castabalenses, VIII, 61, 1. Castalie, fontaine, IV, 4, 1. Casthanæa , IV, 16, r. Casthenes , golfe, IV, 18, 8. Castologi, IV, 31, 2. Castors, leur temple à Rome, X, Co, 15 XXXIV, 1r, 3. Castra Cæcilia (en 59, 0: Castra Cornelia, V,3, 2; 4, à. Castra gemina, III, 3, 9. Castra Hannibalis, III, 15, t. Castra Julia (en Lusitanie), LV, 35, 5. Lusitanie), IV, * Castra Prætoria, LI, 9, 14. Castra vinaria, II, 3, 5. Castrimonienses , IL, 9, 11. Castrum Julium, II, 3, 12. Castrum novum, ILE, 6,9;58, 2; 18, 1. Castulonenses, IL, 4, 9. Castulon, limite, IL, 4, 15. Casuentillani, WI, 19, 2. Casus, ile, IV, 25, 3. Casventum, Îl., III, 15, 5. Casyrus, mont, VI, 51, 10. Catabanes, Arabes, V, 12, 1. Catabani, VI, 32, 11. Catabathmos, V, 5,2 et 8. Catacecaumenites (vin), XIV, 9, 2. Catadupi Æthiopes, V, 10, 4. Catadupi, nation, VI, 55, t. Catali, III, 24, rt. Cataonie, VI, 3, 2. Cataræi, NI, 32, 5. Catari; III, 28, 2. Catarractes, f1., V, 26, 1. Catazeti, NI, 7, 3. Catenates, IL, 24, 4. Catharcludi, VII, 2, 17. Cathei, monts, VE, 7, 2. Catina, colonie, II, 14, 3. — brise, VII, Go, 3. Catoni, NI, 7, 3. Cattuzi, IV, 18, 6. Caturiges, Insubriens exilés, II, 21, 3. Caturiges, leurs descendants, IV, 7, 1. Cavares , III, 5, 4. Cavares, Avenio, IL, 5,6. Caucade, NI, 7, 2. Caucase, roche, XX XVII, 1, 2. Caucase, front, XII, 14, 1. — som- mets, VI, 15,2; 16, 1. — branche, VI, 31,8. Caucase, portes, VI, 12, 1 et 2. Caucases, montagnes, VI, 15, 4 et”5. Caucase, VI,21,5.— mont, XXX VII, 29, Le Caucase, Groucasus, VI, 19, 1 Causences, IL, 4, 10. Cauchæ, VI, 31, 3. Caudini, I, 16, 6. Caulina, vins, XIV, 8, 9. Caulon, ville, ILE, 15, r. Caunites, sel, XXXI, 45, 2. Caunos, V, 29, 1; XI, 47, tr. Caunus, soumise aux Rhodiens, XXXV;.86,:37: Caura;'Ill, 3, 3. Cauranani, VI, 32, 16. Caurenses, IV, 35, 6. Cauros, Andrus, IV, :2, tr. Caystrus, Îl., V, 31, 4. Cea, ile, ou Ceos, II, 94, 1 ; IV, 20,6; AVI, 50, 1: SOAINTEZ. Cea,, .Cos, V,,36,73! Cebanus, fromage, XI, 97, tr. CER Cebrenia, V, 33, 1. Cecinna, Î., III, 8, x, Cecropie, citadelle d'Athènes, VI1,57, 4 Cecryphalos, île, IV, 19, 5. Cediæ, XIV, 8, 3. Ceditius, champ, XI, 97, 1. Cedrei, Arabes, V, 12, 1. Celadussa, Rhene, IV, 292, 4. Celadussæ, iles, III, 30, 3. Celænæ, Apamia, V,29, 4; 41, 1 XXXI, 16, r. Celegeri, 1II, 29, 1. Celeia, III, 27, 1. Celenderitis, region, V, 22, 2. Celsenses, III, 4, 5. Celtes ; ont pénétré en Espagne, IH, 3:43: Celti, III, 3, 7. Celtiberi Arevaci, ILX, 4, 2. Celtiberie, VIN, 68, 4; X VIIL, 15, 2. Celtibérie, capitale, II, 4, 9. Celtibérie, limite, ILE, 4, 11. Celtibériques, viries, XX XIII, 12, 1. Celtibériens, venus de la Lusitanie, III, 3, ro. Celtique, Gaule, IV, 31, 1. Celtiques, dépouilles, VIII, 3, 1. Celtique (La), de la Seythie, VL, 14, 2. Celtiques, virioles, XX XIIE, 12, tr. Cellici, IV, 35, 4. Celtici, en Espagne, IIL, 4, 13. — ceux qui touchent la Lusitanie, IIF, 3, 10. — Mirobrigenses, IV, 35, 6. — Neriæ, IV, 34, 3. — Præsamarci, 1 1 LOS 7° © Celtique, nard, XIV, 19, 6. — pro- mont. IV, 34, 35:35, 2. Cema, mont des Alpes, I, 5, 5. Cemelion, ville, I, 7, 1. Cenœum, promont., IV, 21, 1. Cenchreæ, IV, 5, 2. Cenchreis, île, IV, 19, 6. Cendevia, marais, V, 17, 1; XXXVI, 65; +: Cennesseri, VI, 32, 15. Cénomans, IV, 32, 1. — ont habite près de Marseille, III, 23, 3. Cenomans, territoire, ILE, 23, 3. Centrones, III, 24, 3. Centrones, dansles Alpes, XX XIV,2,2. Centroniques, Alpes, XI, 97, 1. Centuripeæ, XVXFE AT Centuripini, I, 14, 5. Centuripinum, safrav, XXI, 17, 1. Ceos, ile, IV, 20, 6; XI, 26, r. Cephalenia, île, IV, 19, 3; XI, 32, 4 ; XXXII, 9, r. Cephalædis, IT, 14, 4. Cephalonesos, IV, 27, 2. Cephalotomes, ou coupe-tètes, VI, 5, 2. Cephisias, lac, XX XVII, 1x, v. Cephissus, rivières, IT, 106, 10; IV, 4, 15 12,2 et 3; XVI, 66, 4 et 6. — fontaine, IV, 11, 2. Cepi, des Milésiens, VE, 6, x. Céramique à Athènes, XX XV, 45, 2; XÉLVI, 4, 0. Ceramicus, golfe, V, 29, 5; 36, 3. Ceramus, V, 29, 7 ; 36, 2. Ceranæ, V, at, 1. Cerastis, Chypre, V, 35, 1. Cerasus, VI, 4, 2. Cerauni, II, 26, 2. Cerauniens, monts, VI, 10,2, 11, 1; XV, 36, r. 603 604 CHA Céraunier, mont, V, 27, 3. Ceraunus, ., VI, 3, 2. Cerbalus, {1., III, 16, : Cerbani, VI, 32, 11 et 18. Cerbérion, NI, 6, t. Cercetæ, VI, 5, 2. Cerceti, mont, IV, 15, 2. Cercetius mont, V, 37, 1. Cerciæ, iles, V, 38, 2. Cercina, île, V, 7,1. Cercinitis, ile, V, 7, 2. Cerealis Ebura, II, 3, 5. Cereatini Mariani, IL, 9, tt. Cerinthus, IV, 21,2. — Eubée, X VIIT, 73, 4. ° Cermorum, ville, IV, 17, 5. Cermorum, golle, IV, 157, 5. Cerne, ile d'Afrique, X, 9, 23 VI, 56, EAGLE Céron, fontaine, XX XI, 3, 1. Cerretani, XI, 4,5. — ou Juliani, ou Augustani, III, 4, 6. Ceruma, VI, 35, 3. Cescum, ville, XXXI, 12, 1. Cesi, NL, 23, 3. Cessero, IIL, 5, 6. Cestria, IV, t, 4. Cestrini, IV, x, 2. Cetarini, III, 14, 5. Cetius, f., V, 33, 3. Cetriboni, VI, 23, 3. Chabrias, le camp de, V, 14, 1. Chabura, fontaine, XXXI, 22, 2; XXXII, 7, 1. Chadæi, V1, 32, 8. Chadisia, ville etfl., VI, 3, 2. Chæronée, IN, 12, 2. Chæronia, XVI, 66, 4. Chalæon, port, IV, 4, t. Chalastra, IV, 15,3. Chalastra, nitre, XXXI, 46, 2 et 9. Chalce, île, V, 36, 2. Chalceritis, VI, 13, 1. Chalcia, île, IV, 23, 5. Chalcia, île des Rhodiens, X VII, 3, 6. Chalcidien, Timagoras, XX XV, 25, 1. Chalcidiens, Cumes des, ILE, 9, 9. Chalcidène de Syrie, V, 19, t. Chalcidique, craie, XVII, 73, 4. férule, XXI, 29, 1. — figuier, XV, x, 12 €p3; Chalcidiques, coqs, X, 24, 3. Chalcidis, ile dans la Propontide, II, 44, 7. Chalcidis, lac, XVIII, 30, 5. Chalcis, Eubæe, IV, 21, 3. Chalcis, Eubæe, XI, 74, 13 IV, 21, 2 LXXTI, 46, 5: Chalcis (en Arabie), VI, 32, 16. Chalcis, sur le Pelus, V, 19, r. Chalcis, ile, IV, 19, 2. Chalcis, mont, IV, 3, r. Chalcodotis, d'Eubœe, IV, 21, 3. Chaldéenne, secte, XVIII, 57, 4. Chaldéens, NI, 32, 4; XVUL, 66, : ; XXXVII, 67, 1. — cérémonies, XXX VII, 28, 1. Chaldéens , \ever des constellations pour les, X VIII, 68, 6. Chaldéens, doctrine, VI, 30, 6. — troisième doctrine, VI, 30, 6. Chaldéens, infestés par qui, XI, 32, 2. Chaldéens, peuples, leur capitale, VI, 30, 4. Chaldone, promont., VI, 32, 6. Ci Chalonitis, VI, 30, 6. — avec Ctési- phon, VI, 31, 5. Chalybes,/ NES SN 57 6 NT, 84,095 VIII, 190,27 Chambades, mont, V, 27, 2. Champs de mars, VII, 45,3; XX XIV, TO, T5 XX XVI PM OT EREXEROV Te 14, 10. Chiamps de pierres, I, 5, 4; XXI, SHC Chaones, d'où Chaonie, IV, 1, 2. Chaonie, XXXI, 39 7. Characène, partie de l'Élymaïde, VI, ST TL Characeni ( en Taurique}), IV, 26, 6. Characeni, roi, VI, 32, 4 et 5. Charadrus, V, 18, 1. Charax, NI, 26, 5; XII, 40, r. description, VI, 31, 12. Charbanus, mont, VI, 31, 7. Charies, A., VI, 4, 6. Charmæi, VI, 32, 14. Charmes, roi des, VI, 23, 6. Charon, fosses, IT, 95, 2. Charybde, mer tourbillonnante, 11H, 14,12 Chateni, NI, 32, 6. Chatramotitæ, V1, 32, 11 et 18. Chatti, IV, 28, 2. Chauci, grands et petits, XVI, 1, 2. Chauci, nations, IV, 28, 2.— iles, IV, 2O Te Chelidonieæ, îles, IL, 106, 6; V, 35, 3. — iles d'Asie, IX, 85, 1. Chelidonium, promontoire, V, 27, 1. Ckhelonates, prom. IV, 6, 2. Chelonitis, île, VI, 32, 8. Chelonophagi, VI, 28, 3; IX, 12, 4. Cherronesus, ville des Héracléotes, IV, 24, 5. Cherronesus, sur la Propontide, XI, 79, 2 Cherronesus, Taurique, XIX, 30, 2. Chersonesus, des Rhodiens, XX XI, 20, "IT. Chersonesus, AV, 18, 4; XVIII, 12, 3; XXXI, 30, 2. Cherusci, IV, 28, 2. Chesius, ., V, 37, 1. Chevelus, peuples alpins, IL, 7, 1. — habitants des Alpes, XI, 47, 1. — tribus nombreuses, ILL, 24, 3. Chevelue, Caule. Voy. Comara. Chilmanense, ville, V, 4, 4. Chimæra, mont, IL, 110, 1; V,28, 1. Chimera, château, IV, 1, 4. Chimerion, IN, 15, 1. Chios, figuier, XV, 19, 1. Chios, mastic, XII, 66, 1; XXIV, 74, 1. Clios, terre, XX XV, 56, 1. — habi- tants, VI, 26, 4. Chios, carrières, XXX VI, 5, 3. Chios, habitants de, X VII, 37, 19. Chios, barils, XXX VI, 12, 1. Chios, libre, V, 38, 1. — île, XVIII, 17 15 XX XI, 28, 4; XXXVI,4, 2 et 3; XXXVI, 8,2; XXXWVII, 25, 4. — ville, XVI, 6, 2. Chios, amidon, X VIIL, 17, 1. Chios, marbre, V, 38, r. Chios, vin, XIV,.9, 1; XIV, 17,1 et 2; XXXIV, 29, 4. Chios, pierre, XXX VI, 28, 1. Clirogylium, île, V, 35, 3. CIL Clusiotosagr, VI, 21,9. Chlamydia, Delos, IV, 22, 3. Chlorus , fl, V, 22, 1. Choani, NI, 32, 16. Choara, VI, 17, 2. Choaspes , fl, (en Médie), VI, 31,4; XXIV, 102,2: XX RL 20. Choaspitis (gemme), XXX VIE, 56, 4 Choatræ, VI, 7, 1. Choatras, mont, V, 27, 2. Choma, V, 28, 2. Chomari, VI, 18, 3. Chora (en Ægypte), XIL, 9, 3. — chora d'Alexandrie, VI, 39, 2. Chorasmii, VI, 18, 3. Chordule, port, VE, 4, 2. Choromandæ, VIT. 2, 15. Chorsari, Perses, VI. 19, tr. Chrysa, V, 32, 2 et 3. Chrysa, île, IV, 20, 5. Chryse, ile (en Inde), VI, 23, 11. Chryse, promont., VI, 20, 3. Chrysei, NI, 23, 3. Chrysoceras, promont., IV, 18, 8. Chrysopolis, V, 43, 3. Chrysorrhoas, f., V, 16, 1. Chrysorrhoas, Gendos, V, 43, t. Chrysorrhoas , fl. (dans le Pont), VI, 4, 6. Chrysorrhoas, Pactole, fl, V, 39, 1. Chypre. VNoy. Cyrre. Chrtri, NV, 35, 2. Chytrophoria, V, 31, 6. Cibarci, IV, 34, 2. Cibilitani , IV, 35, 6. Cibotos, Apamia, V, 29, 4. Cibyra, V, 22, 2. Cibyrate, monts, V, 29, :. Cibyra jurisdictio, V, 29, 3. Cice , iles, IV, 34, 3. Cicimeni, NI, 7, t. Cicones, de l’Inde, VI, 20, 3. Cicons, fleuve, II, 106, 5. Cicons ; région, IV, 15, 4. Cicynethus', île, IV, 23, 5. Ciloneet V;"5;t5telo! Cigurri, II, 4, 12. Cilbians, monts, V, 31, 4. Cilbians, champs, XX XII, 37, 1. Cilbians , inférieurs et supérieurs, V, 31:10: Cileni, IV, 34, 3. Cilices Mandacadeni, V, 32, Cilicie, près de la Syrie, V, 22, 1 et seq. 5 XI, x 16,15 VENT ANS RTE, 9, 6; XVI, 12, SX NIINee ns; XXIL, 1, 1542 0 RIM PT; 12, 1, Cilicie, laitue, XIX, 38, 4. Cilicie, smilax , XVI, 63, r. Cilicie, pierres à aiguiser, XXXVE, 47, 1. — figuier, XVI, 49, 1. — portes, V, 22, «r. Cilicie , limite, V, 22, 3. Cilicie , monts, XXIV, 102,73 XXV, 20, I. Cilicie, la population sujelte aux vers intestinaux, XX VII, 120, 1. Cilicie , safran, XXI, 17, 1. Cilicie, hyssope, XIV, 19, 7; XXV, 89, t. Cilicie, parfum d’iris, XX], ro, 3. Cilicie, mer, V, 26, 1 ; 35, 1. Cilieie, vin, XIV, 11, «. Cilicie, Aulon ou canal, V, 35, 2. CIS Cilla, V, 32,2. Cillaba, V, 5, 5. Cimbres, IV, 27, 73-28, 2; XXVI,0, 13 XXX VI, 1, 2.—taillés en pièces, VIII 67, 2. Cimbres , guerre, II, 58, 1; XVI, 57, 25: XXII, 6,25; XXXVI, 61, r. Cimbres, victoire, VIL, 22, 1; XX XIII, 59, 2. Cimbres, promontoire, LI, 67, 1; IV, 27, 6 et 7. Cimbres, battus par Quintus Catulus avec Caius Marius, XVII, 1, 2. Ciminia, forêt, II, 95, 2. Cimmériens , Scythes , VI, 14, 3. Cimmérien, Bosphore, largeur, IV, 26, 9. Cimmeris, Antandros, V, 32, 3. Cimmerium, ville, ILE, 9,93 VE, Gt. Cimmérien, Bosphore, IV, 24, 9; glacé et passé à pied, IV,24,9; VI, 5, 33 XVI, 59,2. Cimolice, craie, XX, 81, 3; XXI, 8x, 1; XX VL 74; 1; XX VIII, 28, DID ES SEX IX, 55) ms XXXT, 46, 113 XXXIV, 46, 1; XXXV, 56, 1; 55, 1. — emploi, XXX V, 57, 1 et seqq-. Cimolis, VI, 2, 2. Cimolus, île, IV, 23, 3. Cinædopolis, ile, V, 36, 3. Cinara, ile, IV, 23, 5. Cingilla, V, 27, 1. Cingulani, I, 9, 11; 18, 2. Cinia, ville, IX, 11, r. Cinyps, A., et région, V, 4,2. Cinyria, V, 35, 2. Cios, fl. et ville, V, 40, 4. Circæum, en Colchide, VE, 4, 5. Circeit, huitre, XX XII, 21, 4. Circeïi, territoire, XIX, 40, 3. Circeu, Il, 89; x : JIL 0, 4, 5 ct 6: VA SO TREND; 21: XX XII, 21,2. Circeii, iles d'après Homère, IT, 9, 5. Circius, mont, V, 27, 2. Circumpadans, Italie, X VIT, 25, 1; 30, 3 Circumpadane, vins, XIV, 25, 3. Circumpadane, brebis, VII, 73, 1. Cirque (à Rome), VII, 6,2; 7,2, 20,1: 05, 1et 3366, 1; X VIII, 2, DU RNIC T LR AXEL, 10, x; XXXIV, rr,1. Cirque, le grand, XX XVI, 14, 10. Cirque, le très-grand, XXXIV, 19, BARREVL 45: 3; AXXV, 40,1. — bâti par Cæsar, XXX VI, 24, 2. Cirque, de Caïus et de Néron, XXXVI, 15, 3 — Flaminius, XXXIV, 7, 1; XXXVI,4,13et 14. — du Vatican, XVI, 76, 5 Cirrha, ville, IV, 4, 1. Cirrha, champs, IV, 4, 1. Cirta, col, V, 2, 1. Cisalpine, Italie, X VIE, 2, 9. Cisamum, IV, 20, 3. Cisipades , nation , V, 4, 2. Cisori, VI, 35, 16. Cispü, VI, 35, 17. Cissa, IV, 18, 10. Cissa, ile, IIL, 30, 2. Cisserussa , île, V, 36, 2. Cissianthi, NI, 14,3, Cissiens, monts, VI, 7, 2. l COE Cisthène, V, 32,2. Cithæron, bois du, IV, 12, tr. Citharista, port, ILE, 5, 5. Cithenus, chaine du, VI, 17, 2. Citium , sel, XX XL, 41, tr. Citium, V,35,2.— en Cypre, XXXI, 39, 2. Clæon , fontaine, XXXI, 16, r. Clampetiæ , AI, 10, 2. Clariæ, IV, 18, 2. Clarien , Apollon , son-temple, V, 3r, 5. — antre, II, 106, 12. Claritas Julia , III, 3, 8. Classica, col., III, 5, 5. Classitæ Silici, VI, 30, 2. Claterna, WI, 20, 2. Claudia, HT, 27, 1. Claudia, préfecture, IT, 8, . | Claudiopolis , de Cappadoce, V, 21, 3. | Claudius, mont, II, 28, 2. Clazomenæ, V, 31, 6; XXXI, 45, 2: | EXEIL OL Clazoméniens, vers le Tanaïs, VI,5,1. Clazoménien, vin, XIV, 9, t. | Clazoménien, Anaxagoras, If, 59, t. — Artémon, VII, 57,10 — Her- motimus, VII, 55, 1. Cleonæe, ‘AV,.6, x;10, r; XXXWI, ESS À Cleonæ (en Macédoine), IV, 15, 4. Cieonæ , navets, XIX, 25, 2. Cleonæ, Cimon, XXXV, 34, 3. Clibanus, V, 23, 1. Clibanus, mont, II, 15, 2. Clides , es, V, 35, 2. Climax Megale ou Grande-Échelle, VE 2074 Clisobora, VI, 22, 6. Cliternia Larinatum , II, 16, 4. Cliternini, IA, 17, 1. Clitorium, IV, 10, 1. Clitorius, Î., IX, 34, 1. — lac et puits, XXXI, 13, t. Cütorius Damias, XX XIV, 19, 2. Clodia fossa , ILX, 20, 7. Clostra Romana, IX, 9, 5. Cluana , II, 18, 2. Cludrus , ., V, 29, 6. Clunia , IX, 4, 11. Clunia, juridiction , HI, 4, 10. Clupea, V, 3,2; 7,2; XXXV, 59, 1. Clusini, XIV, 4, 14. Clusini veteres , IL, 8, 3. Clusini novi, TI, 8, 3. Clusiolum , I, 19, 3. Clusium, VII, 82, 1; XVII, 12,3; XXXVI, 19, 7. Clusium , siligo, XVIII, 20, 3. Cnemis, IV, 12, 3. Coboris , île, VI, 32, 9. Cobus, f., VI, 4,6. Cocanicus , lac, XX XI, 39, x et 5. Cocinthos , IX, 6, 5. Cocinthum, IX, 15, 1. Cocondeæ , NI, 23, 6. Cocossates, IV, 33, 1. Cocylium, V, 32, 2. Codani, VI, 32, 13. Codanus, golle, IV, 27, 8. Cœle Syria, V, 13, 15-17, 3; XXI, 72, I. Cale , iles, V, 38, 3. Cœlerini, IL, 4, 14. Cœletæ , AV, 18, 2. Cœlina, II, 23, 4. COM Calium , II, 16, 3. Cœlos, port, IV, 18, 12; 23,09. Cogamus , fl., V, 30, 1. Colapiani , VIT, 28, 1. 605 Colapis, fl., LIL, 28, 2. Colarni, IV, 35, 6. Colchi, X, 67, 1; XXXIN, 15, 2; 5 LP À Colchi, ont fondé Colchinium, HE, 26, 3. — Oricum, IL, 26, 4. — Polam, III, 23, 2. Colchide , solitudes, VI, 11, r. Colchide, le fleuve Surius, 11, 106, 5. — les peuples, VI, 4, 4. Colchinium, IL, 26, 3. Colchis, près du Phase, fleuve, XXV, 100, I. Colchide, Médée, XX V, 5, 2. Colentini, IIL, 26, 2. Colentum , ile, III, 25, 2. Coliacum , promont., VI, 24, 6. Colica , région du Pont, VI 5, 1. Collatia , IL, 9, 16. Collatini, II, 16, 6. Colligat, VI, 35, 15. Collina (portion de Rome), XVIU, CRETE Collina, porte, XV, 20, 2. Collippo , IV, 35, tr. Collodes , île, IL, 13, 2. Colobona, I, 3, 5. Colocasitis, ile, VI, 34, 4. Colone (en Æolide), V, 32, 3. Colonia Agrippinensis, IV, 31, 2. Colonis , ile, IV, 19, 5. Colopena, région, VI, 3, 1. Colophon , 11, 106, 12; V, 31, 5. Colophon, résine, XIV, 25, 2; XXVI, 66, t. Colophoniens | VII, 61. 1. Colophoniens , Myrlea des, V, 40, 3. Colophon, scammonée, XX VI, 38, r, Colophonien, Dionysiodorus, XXXV, 40, 21. Côlossæ, N, x, L'XXXIT, 20, 7 Colpe, V, 31, 6. POLE , Calchedon, V, 43, 2. Colibæ , VI, ‘22, &. Colubraria, IE, 11,1. Colubraria, ile, produit des serpents, LIL #7, 2: Columbaria , ile, LL, 12, 2. Comacina, III, 5, 6. Comana, en Cappadoce, VI, 3, 1 ; 4,1. Comans , VI, 18, 3. Comata, Gaule, XI, 47, 1: IV, 31, EVE 20 1: XXXUR/IO, 1: SAVENT. Comenses (de Galatie), V, 42, 2. Come, ville, IT, 21,3; XX XIV,41,3. Come, territoire, II, 106, 12. Come , pierre, XXX VI, 44, 1. Comice, angles du, XX XIV, 12, 1. Comice, à Rome, VII 54, 3; XV, 20, 3; XX XIII, 6, 3; XXXIV, zx, 2; XXXV, 10, 15 49, 4. Comini, II, 17, 2. Commagène, noix de galle, XVI, 9, 1; XZXIV, 5;1t: Commagène, 11, 108, 1; V, 13, 1; 20,aet3:X,98, 1:63, 1; XKIX, 13,1: Commagène , limite, V, at, 1. Commone, ile, V, 38, 2. Complutenses , HI, 4,8. 606 COR Compsani , II, 16, 6. Concordia Julia , IL, 3, 10. Concordia, col., III, 22, 1. Concordienses (en Lusitanie), IV, 3016: Condigramma, NI, 25, 3. Condochates, fl., VI, 22, 1. Conimbrica, IV, 35, 1. Conisium , V, 35, 3. Conium , V,41,1. Conopon diabasis, IV, 24, 8. Consaburenses , IL, 4, 9. Consentia, ville, III, 10, 2. Consentia , vins, XIV, 8, 9. Consentia, territoire, XVI, 50, 2. Consilinum castrum , III, 15, 1. Consorannt, IV, 33, 1. Constantia Julia, IL, 3, 10. Constantia Julia Osset, III, 3, 7. Constantia Julia Zilis, V, 1, 3. Consuanetes , III, 24, 4. Consuarant, IL, 5, 1. Contestania , TI, 4, 2 et 3. Contributa Julia, IX, 3, 10. Convallis, ile, VI, 37, 1. Convenæ, IV, 33, 1. Coos, ville dans l'ile Calydna, IV, 23, D. Coos , île, XIII, 2,2 ; XXIX, 2, 1. Cope UN es NN ST; RTE Cophanti, II, 110, 2. Coplen , VI, 25, 1. Cophes, {., VI, 21,7; 23, 9; 25, 3. Coptis , sable, XXX VI, 9, 2. Coptites Apollobeches, XXX, 2, 5. Coptites nomos, V, 9, 3. Coptos, XIII, 5o, 1. — marché, V, 11,1. — Ville, X, 49, 3. — de la Thébaïde, XX XVII, 17, 15 18,2; 5,150, Coracesium, V, 22, 3. Coralitique, pierre en Asi:, XXX VI, RICE Corambis , VI, 35, 2. Corani, sortis de Dardanus, LIL, 9, 11. Coranitæ , VI, 32, 16. Corasiæ , îles, IV, 23, 3. Corazi, NA, 1559x- Coraxiques, monts, VI, 10, 1; VI, ET Corazxique, mont, V, 27, 3. Coraxi, nation, IT, 105, 1. Corcyra, île, IV, 19, 1. CU Melæna, ile, III, 30, 3. Cordoue, colonie IL, 3, 6; XIX, K3, x, Cordoue, cuivre, XXXIV, 2, 2. Cordoue, juridiction, III, 3, 5 et 10. Cordueni, VI, 17, 2. Cordylusa, île, V, 36, 2. Corense , littoral, IL, 3, 1. Coressus, IV, 20, 6. Coretus, golfe du Palus-Méotide, IV, 26, 4. Corfinienses, AIT, 17,1 Corfinium où Corfou, VII, 54, 7. Coricæ , îles, IV, 20, 5. Corinenses , IL, 16, 6. Corineum , V, 35, 2. Corinium, WI, 25, 2. Corinthe, objets de, XX XVII, 6, 1. — où le cuivre plaît, mélangé à l'or et à l'argent, XXX VII, 12,2. — airain, 1X, 65, 1.— candélabres, XX XIV, 6, 2. — statues, XX XIV, 18, 8. — em: A — ———….…—…—“ñ 0 (810) CRI statues, vases, etc., KX XIV, 5, 3. ! Costobocci, VI, 7, 1. Corinthien, portique, à Rome, XX XIV, Tr Corinthe, golfe, entrée , IV, 3, 2. Corinthiennes, colonnes, XXXVI, 56, 1. Corinthiens, XX XV, 5, x et 2. Corinthe, escarboucles, XXXVII, 25, 4. Corinthe , navets, XIX,, 25, 1. Corinthiens, Apollonie, leur colonie, IIT, 26, 4. Corinthien, Aminocles, VII, 57, 16. — Glaucion, XXXV, 40, 9. — Hyperbius, VII, 57, 7. Corinthe, détruite par Mummius, XXXIV, 6,2; XXXV,43, 1. Corinthe, col., IV, 5, 3; XIII, 2, 1; XXXV, 35, x. — prise, XIV, 5, TE XX XIV 3e Coïinthe, et la région environnante, XXIV, 42, 1. Coriolani, III, 9, 16. Cormalos, fl., V, 32, 3. Cornacates, III, 28, 2. Corne, colline, X VI, 91, 1. Cornelia Castra, V, 3,2; 4, 4. Corneliani Ligures , IX, 16, 6. Cornriculum , TX, 9, 16. Corolia, VI, 32, 12. Corone, golfe, IV, 7, x Coronea, IV, 12, 2. Coronis, île, IV, 19, 2. Corpilli, IV, 18, 1. Corseæ , îles, V, 37, 1. Corst, XV, 28, r. Corsi (en Sardaigne), IIT, 13, 2. Corse; "ile MI, Vr2, 1: VIT, 5bur EM RNS DOMON GENE ETS XX X VIL 56, r. Corse, cire, XXI, 40, 1. Corse, miel, XXX, 10, 1; XXX VII, 74 2. Corticata , île, IV, 34, 3. Cortonenses, IL, 4, 8; 8, 3. Coryceon, promont., V, 31, 5. Corycus, antres, XX XI, 20, 1. Corvcus, XX XVII, 60, 2. — mont de Cilicie, IV, 20, 4; XIII, 20, 1; XXI, 17, 1; XXXI, 30,2. — port et caverne, V, 22, 2. Corymbia, Rhodes, V, 36, 1. Corydalla, V, 28, 1. Corynœum , promont., V, 31, 6. Ccryphanta, V3 Coryphanta, huitres, XXXII, 21, 4. Coryphas, V,1932:12; Coryphasium , IV, 9, 2. Cos, ile, V, 36, 35 XT, 27, x: XVII, 30,9: Cos , raisin, XV, 18, 7. Cos, amphores, XX XV, 46, 3. Cos, gens de, XIV, 10, 1; XXXV, 36, 29; XXX VI, 4, 9. Cos, vin; XIV, 10, 2; XXII, 14, 1; XX VII, 27, r. Cos, vin; en faire avec du vin d’Ita- lie, XIV, 10, 2. Cosa, littoral, IIX, 12, 2. Coscinus, V, 29, 7. Cosenum , Î., V, t, 9. Cosoagus, fl., VI, 22, 1. Cossa Volcientium, IIT 8, 2. Cossæi, VI, 3r, 8. Cossetania , III, 4, 4 Cosyra, île, II, 14, 635 N, 7, 2. Cosyrt, NI, 21, 9. Cothon , iles, IV, 19, 5. Cotieri, NI, 19, 1. Cotinussa, de Gades, IV, 36, 2. Cotta, de Mauritanie, V, 1,2; XXXII, 6e Cottæ, NI, 5, t. Cottianes, les cités, III, 24, 3 et 5. Cottonara , région ; VI, 26, ro. Cotyaion, NV, 4x, 1. Cotyorum, VI, 4, 2. Cragus, promont., V, 28, 2. Crambussa , île, V, 35, 8. Cranaos, V, 29, 6. Cranda, NI, 35, 2. Crania , IV, 3, 2: Cranon, IV, 15, 1. Cranor ( en Magnésie ), IV, 16, 1. Cranonr, fontaine, XX XI, 17,1. Cranon, de Thessalie, X, 15, 1. Craspedites, golfe, V, 43, 2. Cratais , fl, III, 10, 3. Crathis, ., IL, 15,2; XXXI, 9, cs 10, 13 XX XVII, tx, 7. Craugie , îles, IV, 19, 6. Cremmyon, IV, 11,1. Cremniscos , IV, 26, 1. Cremona, col, II, 23, 29, 5. Creon, mont, V, 39, 2. Cressa, port, V, 29, 2. Crète, île, IV, 20, 1 et seqq; VIL, 16, 13:97, 65157; TER INIICERS SEE AT, TXL PEOPLE 9, 1:36, 1:48, TN Ro Te re 1; XVI, 46,1, 60, 3; XXI, 46, 1; 69, 4; XXIV, 32, 1; 96, 1; XXV. 53, 23 64, TRES XX VII, 17, 1574 LT REX, 26, 1:30, 1 ; XX XII, 22, x; XX XV, 18, 15 XXXVI, 4, 15 19, à — cèdre, XVI, 76, 2. Crète, monts Dicte, XXIV, 102, 4. Crète, roi Minos, VI, 32, 14. Crète, aristoloche, XXV, 54, 1. — cire, XXI, 49, 1. — ciguë, XXV, 95, 3. — ciprès, X XIV, 61, 1. — férule, XXI, 29, r. Crète, oiguons, XIX, 32, 2. — pier res à aiguiser, XVIII, 67, 9; XX VI Mo Crète, roseaux, XVI, 65, 23 66, a. Crète, acoron, XXV, 100, 1, — ami- don, XVIII, 17, 1. — anis, XX, 73, 1. —heraclium, XX, 69, 1. — miel, XX 14; 1: EX XIRO EDR nard, XII, 26, 3. — origan, XXI, 30, 2. — vin cuit, XX, 59, 1. — sil, XX, men IN CENT. Crète, mer, III, 10,45 IV, x8, 145 20, 2. Crète, daucus, XXV, 64, 2. — jonc, XI, 69, 4. — labyrinthe, XXX VI, 19, 5 et 6. Crétois, VII, 57, 1o. Crétoise, nourrice, tableau de Parrha- sius, XXX V, 36, 10. Crexa , île, III, 25, 2. Crialon, ville, V, 11, 2. Crinovoium ; III, 19, 3. Crissa, IN, 4, 2. Crissa, golfe, IV, &, 1. Critensi, VI, 35, 12. SHAVIT, CYA Crithone , IV, 18, 10. Criumetopon, promont., IV, 20, 2 el 4 3 26,7; X, 30,2. : Crobizi, IV, 26, t. Crocala, île, VI, 23, 11. Crocodilon, ville, V, 17,1. Crocrodilopolites, nomos, V, 9, 4. Crocodilus , mont, V, 22, 1. Crocylea, île, LV, 19, 3. Crommyonesos , île, V, 35, 3. Cromna, VI, 2, 1; IX, 85, 2. Cronia, Bithynie, V, 40, 3. Cronium , mer, IV, 27,4; 30, 3. Crotone , ville, II, 15, 2. Crotone Terina, IL, 10, 2. €rotoniates, Milon, XX X VIT, 54, 5. Cruni (en Thrace), IV, 18, 5. Crunæ , promontoire, VI, 5, 3. Crusa , île, V, 36, 3. Crustumerium, I, 9, 16. Crustumia, poires, XV, 16, 1. Crustumina, XXII, 62, 1. Crustumine , territoire , II, 98, 2; II, 8, 3. Crustumium , fl., II, 20, 1. Crya, des fugitifs, V, 29,1 Cryeon, îles, V, 35, 3. Crus AN, 43,3. Cryos, f1., V, 31,8 Cryptos, Gypre, V, 35, 1. Ctesiphon, VI, 30, 6. Cubulterint, XIT, 9, 11. Cucios , fontaine, VI, 3%, 5. Culici Flamonienses, III, 23, 3. Cullu, ville, V,2, £. Cumes, chou, XIX, 41, 4. Cumes , littoral, XIX, 2, 4. Cumania, VI, 12,1. Cumes, territoire, XVII, 38, Cumes , ciment, XX XV, 47, 1.— lin, XIX, 2, 4. Cumerum, promontoire , IL, 18, 2. Cumi, NI, 35, 15. Cuneus, promont., IV, 35, 4. Cunici. Voy. Tucrm. Cuniculaires , îles, UT, 13, 1. Cupra, III, 18, 2. Cuprenses Montani, III, 18, 2. Curenses , III, 17, 2. Curetes, NII, 57, 13. Curetis, Acarnanie, IV, 2, t. Curetis, Crète, IV, 20, tr, Curie, à Rome, VII, 45, 2; 54,3; 60, 1; XXXV, 40, 7. — dans le Comice, XXXV, ro, 1. — brülée, CRTV, ITS 2. - Curie, Hostilie, XX XV, 7, 3. Curie , d'Octavie, XXX VI, 4, 16. Curie, de Pompée, XXX V, 35, 2. Curie , où Sylla la construisit, XX XIV, MT 2 16 Curias , V, 35, 2. Curiates, II, 19, 3. Curictæ , ILX, 25, 1. Curite , ville, IT, 93, 1. Curtius, fontaine, XX XVI, 24, 28. Curubis, N, 3,2. Cusvetani , IL, 9, 16. | Cutilies, eaux, II, 96, 2. — chez les | Cumes, XVIII, .29, 3; XX X VI, 66, 2. — (en Italie), XXXV, 46, 5. — des Chalcidiens, HIT, 9, 9. CYP Cyaneæ, Îles, IV, 27,1; VI, 13,1. Cyaneæ , en Lycie, V, 28, 2. Cyaneos, fl., en Colchide, VI, 4, 5. Cybotus, mont, II, 93, 1. Cychri, en Thrace, XXXI, 19,2. Cyclades, îles, IV, 22, 1; XIII, 47, FITRX AVI, 91. Cyclades et Sporades, îles, IV, 23, 6. Cryclopes, VII, 2, 1; 57, 6et 7. Cyclopis, ile, V, 36, 2. Cyclopes , trois écueils, ILE, 14, 3. Cydara , f., VI, 24, 6. Cydnus, Î., V, 22, 2. — de Cilicie, ZXXT. Dar, Cydon, IV, 20, 3. Cydonea, île, IL, 106, 12; V;, 30,12, Cydoniates, région, VILLE, 83, 3. Cygnus, ville, VI, 4, 6. Cylipenus, golfe, IV, 27, 7. Cylissos, IV, 20, 3. Cytllantique, parage, V, 42, 2. Cytllène, mont, IV, 10, 1. Cyllène d’Arcadie, X, 45,1; XXV, ET. Cryllène , golfe, IV, 6, 2. Cyme (en Éolide), V, 32, 1; XX XIV, STE Cymothoe , fontaine, IV, 6, 1. Cynætha, IV, 10, 1. Cynæthos , ile, IV, 23, 3. Cynæthus, Déios, IV, 22, 3. Cynamolgi, VI, 35, 17. Cynamolgi, Æthiopes, VIIL, 43, 1. Cynopolis, V, 11, 5. Cynopolites, nomos, V, 9, 3. Cynos, fl, VI, 32, 7. Cynossema , IV, 18, 11. Cynthia, Délos, IV, 22, 3. Cynthius , mont, IV, 22, 3. Cyparissa, IV, 7,1. Cyparissia, Samos, V, 37, 1. Cyparissius , golfe, IV, 7, 1. Cyphanta, port, IV, 9, 1. Cypre , fourneaux pour le cuivre, XE, 42, 13 XXXIV, 22, 4. — figuier, XVI, 49, 1. — ateliers, XXXIV, ALLO ITS Cypre, vert de gris, XX XIIL, 29, 1; XXXIV, 27, 1.— roseau, XXIV, 50,2. — cire, XX, 87, 4; XXIV, 14, 153 XX VII, 28,5. — cyanos, XXXVII, 38,1. — figuier, XIV, 19,3. — figuier de Cypre en Crète, XIII, 15, 1. — laurier, XV, 39, t. — magie, XXX, 2,6. — müres, XXII, 70, 1. — mortier, XX XIII, 29, 1. — pæderos, XXX VII, 46, benthine, XXIV, 22, 2. — spodos, XXXIV, 34, 1.—squame, XX XIV, 25, 2. — vigne, XIV, 2, 1. Cypre, expédition de Caton, XXXIV, 19, 41. Cypre, légation, VIL, 31, 4. Cypre, oignons, XIX, 32, 1. Cypre, pierres à aiguiser, XXXVI, LONITE Cypriennes, îles, V, 35, 3. Cypriens , VIX, 57, 17. | Cypre, émeraudes, XXX VII, 157, 2; VE: ES à Sabins, IL, 17, 3; XXXI, 6, 1; | Cypriens, roi Cinyras, VIL, 40, t. SA, Ci Cyane, fontaine, IL, 14, 3. Cypre, cuivre, XII, 60, 1; XXXIV, 20, Let 3. — ail, XIX, 34, 2. — 2. — résine, XIV, 25, 2. — tére- ! CYZ 607 amaracum, XXI, 93, 1. — bleu, XXXIII, 57, 1. — chalcanthe, XXXIV, 32, 3. — ladanum, XII, 37,2 et 3; XX VI, 47, 1. — miel, XI, 14, 1. — sori, XX XIV, 30, 1. — spodium, XXXIV, 50, 4. — DEP XVTIT 124. vin, XIV, 9, 2. Cypre; agate, XX XVII, 54, 2. — diamant, XX XVII, 15, 3. — ro- seau, XX XII, 52, 2. — sel, XXXI, 41, 1. — Sphagnos, XII, 50, 1. Cyprien, Stÿppax, XXXIV, 19, 3r. Cypre, ile, XIL, 61, 1; XX VIII, 8r, 2, XXXII 47, L; XXXVI, 45, 15 99,15 XX KVII, 22} 25/89/15 40, t. Cypre, les cerfs y passent de Cilicre, VIII, 50, 4. Cypre, V,35, <;: NIE 57, 4: EM, à 25 51,13 55)1: AIT a; 6S 074 9,.7: XVI, 76,,6: EXVEL 40, 5 XXVIN, 6, 1; XXXI, 39, 2; XXSV, 52, 2 RXANV 73070 XXX VII, 9, 1. Cypsella, IV, 15, 4. Cyrènes, NII, 83,425 2007 32,165 XIX, 15, 2; XXI; 10, 5: XAANV: 19) 7: Cyrénaïique, VIII, 33, 1; X, 41, 4; XIE 30, Mi534% Cyrénaïque, Afrique, V, 5, 8; XIII, 9s:7- Cyrénaïque, province, II, 44, 4; V, LAS), ÉTAIT, HOT AAIE, 12, ATOS Cyrénaïque, région, VII, 82, 2; XI, 35, 5; XVI, 61, 13 XVII, 30, 5; XIX, 16, 1. Cyrénaïque, parage, XX XI, 39, 4. Cyrénaïque, safran, XXI, 17, 1 et 2. — laser, XIX, 15, 2. Cyrénaiïque , silphion, XXII. 45, 1. Cyrénaïque , territoire, V, 5, 3. — concombre, XX, 3, 2. — limite, V, #6: Cyrene, N,.5,:4x etta XV, GS US XVIII, 50, 2. Cyrenenses, VII, 57, 17. Cyrnaba, golfe, VI, 20, 3. Cyrni, nation indienne, VIT, 2, 20. Cyrnos, ile, IV, 19, 2. Cyrnos, Corsica, III, r2, 1. Cyrrhestæ (en Macédoine), IV, 17, 1. Cyrrhestice, V, 19, 1. Cyrrhus, NV, 19, 1. Cyrus, Î., VI,9, 15 10,1;13,4€@15; 17, 3. Cytæ, IV, 26, 8. Cytœum, IV, 20, 3. Cythère, île, IV, 19, 5. Cythnos, ile, IV, 22, 2; XIII, 47, 4. Cytinum, IV, 13, 1. , Crtis, île, VI, 34, 2. — ile d'Arabie, EX VIL) 32, L . Crytoriens, monts, XVI, 28, 2. Cytorus, mont, VI, 2, 1. Cyzique, amaracus, XIII, 2, 8. — huitres, XX XIT, 21, 4. — region, XXXV, 47, 2. Cyzicéniens, XXXV, 9, 1. Cyzique, marbre, V, 44,1. # Cyzicénien, Tauriscus, X X XIE, 55,2. Cyzicum, V, 40,2; XXXVI, 22,1; 23 2. ‘608 DEC Cyzicus, XIII, 2,1; XVII, 38, ts XXXL, 16, r. | D Dabanegoris, région, VI 32, 8. Daces, Gètes, IV, 25, 1; VI, 30,9; XXI 2; 7e Daces, note d’origine, VI, 10, 1. Dædala, V, 29, 1. Dædaleon, île, V, 35, 3. Desitiates , III, 26, 2. Dekhæ, NE, 19, 1; XXX VII, 53, 1. Dalmates, II, 26, 1. Dalmatie, II, 28, 1; XXXI, 453,2; KOXXIIE 27" Dalmatie, commencement, II, 26, r. a côle, IT, 44, 4. Dalmatiques, Alpes, XI, 97, 1. Damanitani, VII, 4, 8. Damas, prunes, XV, 12, 2. Damascene, Syrie, V, 13, 1. Damas de Syrie, V, 16, 1 ; XIII, 12, TX VIE T2 72. Damascus, mont, XIIL, 10,1 Damea, Apamia, V, 33, 4. Damnia, VI, 32, 9. Dandagula, VI, 23, 2. Dandari, NI, 7, 1. Daneon, port, VI, 33, 2. Dangalæ, VI, 25, 1. Danube , source, XXXI, 19, 1. — cours, IV, 24, 7 et suiv. | Daorizi, ILL, 26, 2. Daphissa, IV, 15, 1. Daphnis, île, VI, 34, 4. | Daphnis en Phocide, IV, 12, à. | Daphnus en ITonie, V, 31, 6. Daphnusa, Thallusa, V, 38, 2. Daræ, Gætuli, V, 1, 10. Daras, fl, VI, 28, 4. Daral, 4}, N,. Tr, 10. Daratitæ, Æthiopes, V, 1, 10. Dardæ, VI, 22, 4. — Indiens, XI, 36, 3. | Dardanes en Épire, DID AS TNNTMEN DT, Le RASRONITI NE Tr Dardania, Samothrace, IV, 23, 0. Dardanium, ville, V, 33, 2 et 4. Dardes, nation, IT, 16, 5. Dareium, NI, 18, 1. Daremæ, ‘NI, 34, 7. Dari, NI, 23, 4. Daritis, partie de l’Ariane, VI, 25, 4. Daron, VI, 35, 13. Darreæ, VI, 32, 8. Dascusa, V, 20, 1. . Dascylos, V, 40, 3. Daselis, NI, 35, 2. Dasibari, ., V, 5, 7. Dassaretæ, WI, 26, 4; IV, 1, 3. Datos, IV, 18, 3. Davelli, VI, 35, 12. Daulis, région, IV, 4, 2. Daulotes, fontaine, VI, 32, 9. Dauniens, leurs colonies, IL, 16, 5. Dauniens, limite, IL, 16, 4. Debris, ville, V, 5, 6 et 7. Decapolis de Syrie, XV, 4, 3. Décapolitane, région, V, 16, 1; sé EL Deciani, I, 16, 7. Deciates, 1,5, 595 x. Decuma, 1, 3, 6. Decumans , colonie, II, 5, 2. 1° Doi Decuni, II, 26, 1. Deitenia, IL, 4, 2. Délos, roches, XX XII, 9, 1. Délos, gens de, X, 51, 1. Délos, cuivre, XXXIV,4, 1. Délos, les Hyperboréens y envoient, IV, 26, 13. Deélos, île, II, 89, 1; 106, 9; IV, 22, 25 XIII, 2, 1; X VI, 89, 2; XX XIV, BTE NXOXOX VITAE Delphacia, île, V, 44, 1. Delphes, 11, 95, 3; VII, 30, 2; 32, 1; XIX, 26,16: XXXIV T7, SAT O, 10,15 et 175; XXXV, 35,ret2; 40, 13. — ville, IV, 4, t. Delphes, laurier, XV, 59,1; XXI, 80, 5. — oracles, VII, 47, «. — | platane, XVI, 88, 1. Delphes, table, VIT, 58, 1. Delphes, chaudières, XX XIV, 8, 1. Delphes, un pentathle, sa statue, Doc TE) Delphes, trésors, IIE, 20, 5. Die Apollon, XX XIV, 8, 1. Delphini, port, ILE, 7, 2. Dela, Égypte, IL, 20, 7; V,9,2et HTO TO EX XVI, 16,2: Delta, le haut du, V, 9, 4. Demetrias, ville, IV, 15, 1. Demonnesos, V, 44, 1. Denda, III, 26, 4. Dendros, île, IV, 19, 6. Denna, VI, 35, 2. Denselatæ, IV, 71, 3. Denseletæ, IV, 18, 1. Derangæ, VI, 23, 6. Derasidæ, X, 91, 1. Derasides, îles, V, 31, 3, Derbices, NI, 18, 2. Deremistæ, III, 26, 2. Deretini, II, 26, 2. Derrha, IN, 17,3. Dertona, col., IE, 7, 5. Dertusani, I, 4, 6. Derxène, région, V, 20, 1. Desuviates, II, 5, 4. | Devade, VI, 32, 8. Develton, Deulton, IV, 18, 7. Dezximontani, VI, 26, 5. Dia, ile, IV, 20, 5. Dia en Tauride, IV, 26, 8. Dia, Naxos, IV, 22, 5. Diabetæ, îles, V, 36, 2. Diablindi, IV, 32, 1. Diane, bois, XVI, 91, 1. Dianenses, II, 4. 9. Dianitis, myrrhe, XIT, 35, 2. Dianium, I, 4, 3; 11,1. Dianium, ile, IL, 12, 2. Diaphanes, f., V, 22, 1. Diarrheusa, île, V, 38, 2. Diarrkytus, Hippo, V, 5, 1. Dibitach, VI, 31, 5. Dicæa, IV, 17, 3. Dicææ, IV, 18, 3. Dicæarchia, Puteoli, IT, 9, 9. | Dicte, monts de Crète, X XIV, 102, 4. | Dictynnœus, mont (en Crète), IV, 20, 4. Diduri, VI, 11, 1. Didyme , îles, V, 35, 3; 38, 3. Didyméen, Apollon, oracle, V, 31, 1. Didymæum, XX XIV, 19, 25. Didyme, ile, III, 14, 7. Diensis, col., IV, 17, 2. | Dinia, ville, TI, 5, 7. | Diobessi, IV, 18,1. | Diomède, ile, X, 61, 2; XIE, 3, 7. | Dionysia, ile, IV, x9, 23 V, 35, 3. DOT Dieux, iles des, IV, 36, r. Digba, VI, 31, 1. Digeri, IV, 18, 1. Diglito, Tigris, fl, VI, 31, 1. Dimastos, ile, V, 36, 2. Dimuri, NI, 23, 7. Dindari, II, 26, 2. DESTRES Cyzique, V, 40, 2. Dindymus, mont, V, 40, 2. Diocæsarea, en Cappadoce, VI, 3, Diodore, île, VI, 34, 5. Diomède, île, IT, 30, 1. Diomède, limite, XX V, 55, 3. Diomède, promontoire, III, 26, r. Dion, V, 16, 1. Dior (en Eubée}), IV, 21, 2. Dionÿsias, Naxos, IV, 22, 5. k Dionysopolis, IV, 18, 5 et 6. È Dionysopolitæ, V, 29, 4. d | Diorycetos, localité, EV, 2, t. é | Dioscoridu, ile, VI, 32, 10. è Dioscoeron, ile, ILE, 15, 2. ‘4 Dioscurias, VI, 5, 1 et2. Dioshieritæ, V, 31, 9. Ê Dioshieronitæ, NV, 42, 2. 9 Diospage, V, 30, 2. | Diospolis, ou Dipolis, V, 18, 1. Diospolis (en Égypte), VII, 57, 4. Diospolis , Laodicea de Phrygie, V, 29, 3: Diospolis, la grande, V, 11, 1. Diospolites, nomos, V, 9, 3. Dios Theodosia, XI, 106, 11. Dirce, fontaine, IV, 12, t. Direa; NT, 3550 Dirini, II, 16, 6. Ditiones, III, 26, t. Dium (en Crète), IV, 20, 3. Doberi, IV, 17, 2. Dochi, NI, 35, 12. Docleate, fromage, XI, 97, 1. Docleates, IT, 26, 2. Dodone , temple de Jupiter, IV, 1, a. Dodone, II, 106, 7; XXX VI, 10, 8. Dolates, Salenüni, III, 19, 2. Dolice, iles, VI, 32, 9. Doliche, Icoros, IV, 23, 1. Dolichiste, île, V, 35, 3. Dolionis, Cyzique, V, 40, 2. Doloncæ, IV, 18, 2. | Dolopes, IV, 3, 1. Domatha, VI, 32, 14. Domazanes, NI, 354, 7. ! Donacesa, mont, IV, 15, £. | Donusa, ile, IV, 23, 3. Dora, fontaine, VI, 32, 9. Dorique, nation en Asie, VI, :, 3. | Doriques, colonnes, XXX VI, 26, x: | Doride, golfe, V, 29, 5. | Doride, mont OEta, XXXV, 40 14. Dorien, mode, IL, 20,2; VII, 57, 13. Dorion AN, 7, 15%," 30, 10: Doride, IV, 13, 1. — commence à la limite de la Carie, V, 29, 2. Dorisci, VI, 25, 2. Doriscus, localité, IV, 18, 4. Doron (Cilicie), V, 22, 2. Dorum, V, 17, 1. > Dorylæi, V, 29, 4. Doryleum de Phrygie, V, 34, 8. Dotion, IV, 16, 1. EMA Edenates, III, 24, 4. Edessa en Arabie, V, 21, 1. Edetani, I, 4, 6. Edétanie, région, IL, 4, 3 et 7. Edones, VI, 19, 1. Edonis, IV, 18,1. Edonis, Antandros, V, 32, 3. Drepane, IV, 19, 1. Edonus, mont, IV, 18, 12. Drepanitani, IT, 14, 5. Edosa, VI, 35, 3. Drepanum, XXXII, 11, 1. — pro- Edro, port, II, 20, 7. montoire, III, 14, 3. Egelasta d'Espagne, XX XI, 39, 5. Drepanum, promont., en Inde, VI, | Egelestani, III, 4, 9. 34, 6. Egnatia, ville, II, 111, 3 ; I, 16, 3. Drilo, Î]., IIL, 26, 3. Egovarri, IV, 34, 2. Drilon , parties boisées, XXI, 19, 1. | Egra, VI, 32, 14. Drimati, VI, 32, 9. | Eguituri, IX, 24, 4. Driniun, fl, II, 29, 2. Eion, VI, 6, 1. Dromiscos, II, 91, 1. Elæa (en Éolide), V, 32, 1; 33, 4. Dromos Achilleos, IV, 26, 2. Elæa, ile dans la Propontide, V, Druentia, fl, III, 5, 2. 44, 1. Drugeri, IV, 18, 1. Elœus, IV, 18, 11. Druides, XVI, 95, 1. Elœus, en Doride, V, 29, 5. Dryma, région, IV, 4, 2. Drymodes, Arcadie, IV, 10, t. ECT Dracon, mont, V, 31, 7. Draconon, île, IV, 23, 10. Dramasa, nom indien du pôle aus- tral, VI, 22, 6. Drangæ, VI, 25, 3. Dravus, f., II, 28, 1. Drepana, II, 14, 4. Elœussa ile, V, 38, 3. Elamitæ, et ville du même nom, VI, Drymusa, ile, .V, 38, 2. Dryopes, IV, 1, 2. 32, 12. Elaplites, iles, III, 30, 3. Dryopis, Thessalie, IV, 14, 1. Dryusa, Samos, V, 37, 1. Elaphitis, ile, V, 38, 2. Elaphonnesus, ile, V, 44, 1. Duatus, golfe, VI, 32, 8. Elaphus, mont, VII, 83, r. Dulichium, ile, IV, 19, 3. Elaphusa, ile, IV, 19, 2. Dulopolis, V, 29, 2. Elatea , ville, IV, 12, 3. Dumana, NI, 35, 1. Elatée, tyran, XXXV, 36, 35. Dumma, île, IV, 30, 3. Elatium, V, 21, 4. Duria, Î1.,.IV, 25, 2. Elalos, IV, 20, 3. Duria, deux fleuves, III, 20, 4. Elatum, 1, XXXI, 9, 1. Durine , ville royale, fournit une co- | Elatus, mont, IV, 19, 4. lonie, VI, 31, 12. Elbocorit, IV, 35, 6. Durius, Î., IV, 34, 4: 35, 1 et 3. Eldamarii, Arabes , VI, 30, t. Dusaritis, myrrhe, XII, 35, 2. Dyme, col., IV, 6, 2. Eldamarii, VI, 30, 1. Elea, aujourd’hui Velia, IX, 10, 1. Dyris, mont Atlas, V, 1, 13. Dyrrachini, XIV, 4, 8. Electrides, les, II, 30, 2; IV, 30, Dyrrachium, ville d’Illyrie, IT, 16, 3; 25, XX VIT; 11,02: Elegia d'Arménie, V, 20, 1. XIX, 41, 7; XXXII, 9, 1. — co- lonie, IL, 26, 4. Eléens, X, 40, 1. Eléens, costume, XX XIV, 19, 42. Elephantine, d’Æthiopie, XXIV, 10, 3. — de la Thébaïde, XVI, 33, 3. Elephantis, île, V, 10,11. Elethi, TV, 18, :. Eleusa, ile, IV, 19,6; V, 22, 3; 35, 2. Eleusine, tableau dans le temple, XXXV, 40, 9. Eleusis, en Bœotie, II, 94, 1; IV, LL Te Eleutheræ, IV, 12,2; XX XIV, 19,8. Eleuthernæ, IV, 20, 3. Eleutheros, Î., V, 17, 4. Eleutherus, {., IX, 12, 2. Elice, I, 94, 1. . Elide, territoire, IV, 6, 3. Elide, en Achaïe, II, 53, 2; IV, 6, 3; NI ao; x AVES; a: LISE 35 23,01: KAP 10 TER Van 1; XX VII, 6, 4; XXXV, 34, 1; XXXVI, 55, 2. Elopiæ, eaux, IV, 21, 2. Elorum, 1., IL, 14, 4. Elorum, chäteau de Sicile, XXXII, E. Eblitéens, monts, VI, 32, 8. Ebode, NI, 32, 15. Ebora, en Lusitanie, IV, 35, 5. Ebura Cerealis, IX, 3, 5. Eburini, XII, 15, 3. Eburobritium, IV, 35, 1. Eburovices Aulerci, IV, 32, 1. Ebuse, chasse les serpents, II, 11, 2. Ebuse, terre, II, 11,2; XXXV, JT: Ebuse, île, II, 11, 1; VII, 83, 2; 1:99, 72; XV, 27, 3; XIX, 30, 1. Ebuse, produit des lapins, IT, 11, 2. Ecbatane, XXXI, 14, 1. Ecbatane des Mèdes, VI, 16, 2 ; 31,7, Ecbatane (en Médie), VI, 29, 5. — (en Phénicie), V, 17, t. Ecdippa, V, 17, 1. Echetlienses, II, 14, 5. Echinades, île, IL, 87, 13 IV, 19, 2. Echinus, ville, IV, 14, 2. Echinus, en Acarnanie, IV, 2, tr. Echinussa, Cimolus, IV, 23, 3. Ecole à Rome, XXXV, 37, 2. — d'Octavie, XX X VI, 4, 17. Ecrectice, VI, 4, 6. Ectini, III, 24, 4. PLINE. — T, 1 Lie Elusates, IV, 33, 1. Elymæens, XII, 39, 1. Elymais, VI, 28,4; 31, 9. — jointe à la Perse, VI, 3r, 10, — est hu- mide, VI, 31, 10. Emanici. I, 3, 10. EPI Emathia, Macédoine, IV, 17, 1. Emerita Augusta, IV, 35, 6. — de Lu- sitanie, IX, 65, 3; XV, 4, 5. Emerita, juridiction, IV, 35, 5. Emesa, V, 21, 4. Emeseni, V, 19, 1. Emeum, VI, 35, 2. Emischabales, VI, 32, 16. Emmaum, toparchie, de Judée, V, 15,1. Emodus, chaine, VI, 21, 1; 24, 8. Emodus, mont, V, 27,2; VI, 21, 5. Emporiæ, I, 4, 5. Enæcadloæ, IV, 26, 3. Enagora, ile, V, 35, 3. Enchèleæ, HE 29, 5. Enderoduni, NI, 26, 3. Engadda, ville, V, 15, 4. Enguini, I, 14, 5. Eningia, ile, IV, 27, 6. Enipeus, f., IV, 15, 2, Enispe, IV, 10, 1. Enneacrunos, IV, 11,2.— à Athènes, XXXI, 28, 4. Enosis, île, III, 13, 2. Entellini, XI, 14, 5. Eodanda, ile, VI, 32, 8. | Eordeæ, IV, 17, 1. Eordenses, IV, 17, 2. Epageritæ, NI, 5, 2. Epagris, Andros, IV, 22, 1. Epei, Elii, IV, 6, 3. Epetini, II, 26, 2. Ephèse, port, XXXV, 40, 15. Ephèse, temple de Diane, II, 87, 2; VII, 38,1; XX XVI, 56, 2. —tem- pe LXNVF) vor: XKIIE, 5, Ê5, AXXIV, 10 ER EXVEL,. L 20; XXXVI, 21, 1. — sept fois rétabli, XVI, 79, tr. Eplièse, Diane, XIV, 2, 1; XXXV, 40, 7. Eplhesiens, XX XIV, 19, 9. Eplésien, minium, XX XIII, 39, 1. — vin, XIV, 9,2. Eplesien, Hermodorus, XX XIV, 11, 2. — Parrhasius, XX XV, 36, 7. — Posidonius, XXXII, 55, 2; XXXIV, 19, 40. — Xenocrates, XXXVIL, 9, 2. Eplhèse, XXXIII, 37, 1. — œuvre des Amazones, V, 31,4. — seconde lu- mière de l'Asie, V, 3r, 9. Ephyra, Corinthe, IV, 5, 3. Ephyre, île, IV, 19, 5. Ephyri, IV, 3, 1. Epicnémidiens, Locriens, IV, 12, 3. Epicrane, fontaine, IV, 12, 1. Epidamnum , col. I, 26, 4. rer Antiochia, V, 18, t. pidarum, VW, 35, 2. Epidaure, serpent amené d', XXIX, da, x Epidaure, ville, IV, 9, 2. — colouie, I, 6, 3. Epidaure, I, 91, 1. Epidaurus Limera, IV, 9, 1. Epidires Bérénice, VI, 34, 2. Epimaranitæ, VI, 32, 8. Epiphaneenses (en Syrie), V, 19, 1. Epiphania, de Cilicie, V, 22, 3. Epiphania, sur l’Eupbrate, V, 21, 1. ÆEpire, commencement, III, 26, 4. Epire, IV, 1,2 et 3; VII, 6, 1. Epirote, Alexantre, TI, 15, 3. 2e 609 610 ETR Epire, fruits, XV, 15, 2. Epirotes, nations, IV, 17, t. Epire, bœufs, VIIL, 70, 1. Epis, VI, 55, 3. Episibrium, TL, 3, 5. Epitus, mont, IV, 17, 3. Epium, IV, 10, 1. Epopos, mont, IT, 89, 3. Epora, II, 3, 6. Eporedia, XXI, 26, 1 ; IL, 21, 2. Equestris, col., IV, 31, 2. Erannoboos, fl., VI, 22, 1. Eranusa, Île, I, 15, 2. Erasinus, rivière en Argolide, IT, 106, 33 IV,9,1. Eraton, iles d’, VI, 34, 1. Eravisci, III, 28, 2. Erebenthodes, île, V, 44, 1. Eresos, V, 39, 1. Eretria (en Eubée), IV, 21, 2. Erétrie, craie, XX XII, 57, 2, XXXV; 10% Erébien, Philoxenus, XXX V, 36, 45. Erezü, N, 32, 3. Ergavicenses, II, 4, 8. Ergetini, IL, 14, 5. Erginus, fl., IV, 18, 9. Ericusa, ile, III, 14, 7; TV, 19, 2. Eridan, embouchure, III, 20, 5. Eridan, fl., II, 20, 3. Eridan, ou P6, fl, XX X VIL, 11, 2. Erineon, IV, 13, 1. Erineos, IV, 6, 1. Erizena, région d'Asie, X, 66, 4. Eryannos, fl., V, 32, 3. Erycini, IL, 14, 5. Erymanthus, sources, XII, 57, 1. Erymanthus, fl, IV, 10, 1. Erymanthus. Voy. HERMANDUS. Erymnæ, IV, 16, 1. Erythia, Gadis, IV, 36, 2. Erythræ (en Bœotie ), IV, 12, 2. Erythre, sur le fleuve Aleos, XXXI, 10, : Erythræ, XXXIL, 11, 15 XXXV, 46, 3. Erythrée, myrrhe, XII, 35, 3. Erythrée d'Asie, moutons, VII, 73, 2. Erythréens, VII, 57, 16. Erythrée, mer, IV, 36, 2; VI, 28, 1. Erythræ, temple d’Hercule, XI, 36, 3. Eryz, mont, III, 14, 4. Esar, NI, 55, 13. Esbonitæ, Arabes, V, 12, 1. Escamus, fl., ILE, 29, 1. Escua, III, 3, 5. Esculetum, XNI, 15, r. Esernini, II, 17, 2. Eserninus Marcellus, XI, 5, 3. Espagne et Espagnols. Voy. Hispanra et Hisranr. Essedones , IV, 26, 10. Essedones, joints aux habitants de la Colchide, VI, 7, 2. Essedones Sœythæ, VI, 19, 1. Esséniens, V, 15,4. Esubiani, VII, 24, 4. Etazalos, île, VI, 32, 8. Etea, IV, 20, 3. Etheleum , f., V, 41,1. Ethini, V, 4, 5. Etinr, II, 14, 15. Etrurie , IL, 53, 1; 54, 153 XIV, 4, 4; XVII, 2,10; XVIII, 23,1: XAIN, 95, 1; XX VII, 4, 15 XXXIV, 16, EUR 23 XX XV, 43, 2 5 45, 3. — a sou- , vent changé de nom, IT, 8, 1. Etrurie, et Ligurie, limites, XI, 95, t. Étrurie, roi Mézence, XLV, 14, 1. — . Porsenna, XXX VI, 19, 7. Etrurie, vins, XIV, 8, 7. ÉEtrusque, couronne, XX XIII, 4, 4. — science, IT, 85, 1; X, 17, 2. Etrusques, couronnes, XXI, 4, 1. — fables, XXX VI, 19, 9. — lettres, , XXXVI, 89, t. Étrusques, VIII, 74, 2. — vaincus, , IX, 63, «. Etrusques , Populonium , IE, 8, r. Eubée , ile, IV, 21, 1 et seqq. XI, 15, HXNE OO PTS VIT NS 7, TBE XVIII, 12,6; XX V, 53,3 ; XX XI, 20, 1; XXXII, 9, 1. — des Bæo- tiens, VI, 39, 6. — là est l’Euripe, I ro0, 7 Eubee, Chalcis, XI, 74, 1. Eubée, sapin, XVI, 76, 2. Eubee, sel, XX XI, 4t, 3. Euburiates, III, 9, t. Eucarpeni, V, 29, 4. Euchatæ, NI, 19, 1. Eudæmon , Arabie, VI, 31,12. Eudemia , île, IV, 23, 7. Eudon , fl., V, 29, 6. Euganéennes , nations, III, 24, 1. — d’une race illustre, III, 24, 2. Euganéens , III, 23, 3. Eukhippa, Thyatira, V, 31, 3. Eulœus , Î., VI, 26, 5; 31,9; XXXI, 21, 4. — description; les rois boi- vent de son eau, VI, 31, 0. Euménèétique , région , V, 31, 2. Euménie, de la Carie, V, 29, 6. Eumenia (en Thrace), IV, 18, 6. Eupalia , IV, 4, 1. Eupatoria, VI, 2, 3. Euphorbeni, V, 29, 4. Euphrate, barré par les Orchéniens, VI, 31, 4. Euphrate ; on croit qu’il sort en Ara- bie, VI, 32, 16. Euphrate, fl, V, 20, 1 et seqq. VI, 0, xs toNr: XII Se CVS, 4 XNIT 450 547 85 LX IX US, NO. O.@. 4 SION. PA EE XXX VII, 70, 1. — mis en dériva- tions , VI, 30, 3. — se partage après Zeugma, V, 21,4. — autour de Babylone, XIII, 22, 2. — croit comme le Nil, V, 21, 5. — vers Sé- leucie se réunit au Tigre, V, 21, 4. — lieu où fut une bouche de l’Eu- phrate, VI, 32, 6. Euphrate, confluent, VI, 30, >. — ouche, VI, 26, 5. — marais, VI, 28, 2.— rives, VIII, 84, 1. Eupilis , lac, IL, 23, 4. Euranium, V, 29, 5. Eurome, V, 29, 7. Europe, nourrice du peuple vainqueur, JIL, 1, 1. — tiers de toute la terre, VIE 38, 5, Europe, circuit, IV, 37, 1.— grandeur, VI, 38, 4. — second golfe, III, 15, 2. — troisième golfe, IV, 18, 12 et 14. — quatrième golfe, IV, 24, 1. — limite, le Tanaïs, III, Proœæm., 4. ÆEuropum (en Parihie ), VI, 29, 2. Europus , IV, 17, 13 V, 21, 2. Eurotas, f1.,IV, 8, 1; XX XIV, 19,29. FID , Eurjanassa , ile, V, 38, a. Eurymédon , {., V, 26, 1. Eurymenæ , XXXI, 20, 1. Eutane, V, 29, 5 Euthene , V, 29, 5. Eutychia, île, IV, 23, 7. Euxin, Pont, VI, 1, t. Evanthia, Trallis, V, 29, 6. Evarchus , fl., VI, 2, 2. Evazæ, NI, 7, 1. Evenus, fl., IV, 5, 3; V, 32, 2. Evergetæ, NI, 25, 3. Evia, IL, 3, 7. Evæœnus, Peparethus , IV, 23, 7. Evonymitæ Æthiopes, VI, 35, 7. Evonymos, UI, 14, 7. Exquilina (partie de Rome), XVIII, 3 Exusta, ile, VI, 34,6: F Fabaria , île, IV, 27, 7. Fabarie, îles, XVIII, 30, 4. Fabianus, canton, XVII, 41, 1. Fabienses, sur le mont Albain, IH, pare Fabraterni, vieux et nouveaux, III, 0, TT Fagifulani, XII, 17, 2. Falarienses , III, 18, 2. Falerne, poires, XV, 16, x. Falerne, succin, XX XVII, 12, tr. Falerne, vins, XXIII, 20, 1;21,1. Falerne, raisins, XIV, 4, 15. Falerne, champs , HI, 9, 7. Falerne, vin, XIV, 8, 3; 16, 1; 17, 2; XXII, 43, 1; XXII, 20, 1. Falerne, territoire, XIV, 4, 15; 8, 3. Falisca , col., II, 8, 2. Falisques , territoire, IE, 106, 10. — VII,:2, xx. Falliénates, II, 19, 3. Fama Julia , IL, 3, 10. Fanesü, IV, 27, 5. Fanum Fortunæ, col., III, 19, 2. Faventia , Barcino , II, 4, 5. Faventia , ou Vesci, II, 3, 5. Faventia, lins, XIX, 2, 2 et 3. Faventini, IIX, 20, 2. Favonienses Nucerini , IL, 19, 2 Feletrint, III, 23, 3. Felicitas Julia, IV, 35, 5. Féliginates, III, 19, 3. Falsina Bononia, III, 20, 1. Ferentinates, VI, 9, 11. Ferentinum, IL, 8, 3. Feritor, fl., III, 9, 2. Feronia, bois sacré, IL, 8, 2. Fertinates, III, 25, 1. Fertini, Voy. FELETRINI. Fescennia, III, 8, 3. Fesulæ, III, 8, 3. Fesulæ, peuple, VII, 11, 2. Fibularenses Calaguritani, IL, 4, 8. Ficana, III, 9, 16. : : Ficaria, ile, IT, 13, 2. Ficolenses , III, 9, 11; 17, 2. Fidène , XNI, 5, 1. Fidène, territoire, IL, 9, 2; X, 41, 3. —tuf, XXXVL 48, x. Fidénates, II, 9, 16; 17,253 XXXIV, IX, D. Fidentes Aretini, IL, 8, 3. Fidentia Julia, HI, 3, 5. FRI Fidentint, III, 20, 2. Firmanorum castellum , IL, 18, 2. Firmum Julium , I, 3, 3. Fiscellus , mont, ILE, 17, 5. Flaminia, voie, XV, 40, 4; XXII, 49, TI. Flaminius, Cique, XXXIV, 7, 1. Flamonienses Vanienses, INT, 23, 3. Flanates , XII, 25, t. Flanaticus , golfe, III, 23, 1. Flavia prima colonia, V, 14, 2. Flaviobri a, col., IV, 34, 1. L Fionnte. col., IV, 18, 9. Flavium Solvense , IIT, 27, 1. Flevum, bouche du Rhin, IV, 29, 1. Florentia, vigne, XIV, 4, 13. Florius , l., IV, 34, 3. Fluentini, II, 8, 3. Focunates, LI, 24, 4. Fontaines amères, VI, 33, 2. Forath, VI, 32, 4. Forentani, IL, 9, 11; 16, 6. Foretani, II, 23, 3. Foretii, III, 9, 16. Formie, ville, IIL, 9, 6; XX XVI, 7,1. Formio, rivière, III, 22, 2. Foroappiü, A, 9, 11. Foroaugustana Libisosona, IIL, 4, 0. Forobrentani, XII, 19, 2. Foroclodii, II, 8, 3. Forocorneliensis, territoire, II, 20, 5. Foroflaminienses, XII, 19, 2. Forofulvi, ville, II, 7, 3. Forojulienses, XXXI, 44, 1. — Con- cubienses, III, 19, 2. — Transpa- dani, III, 23, 3. Foroneronienses, 1], 5, 6. Foropopulienses, IX, 9, 11. Forosempronienses, II, 19, 10. Forovibienses, territoire, II, 20, 3. Fortunales, YIL, 3, 10. Fortunées, iles, IV, 36, 1; VI, 37, 1 et 2. Forum, à Rome, II, 23, 4; XV, 20, 3; MIERIV, 11, 1 XXV 18; met 2. Forum, d'Appius, XIV, 8, 2. Forum, d'Auguste, VII, 54, 4; XVI, HÉOUAELITS, 6,35" ZXXX Vito, 15 06, 31: XXXVI, 94, 2. Forum Boarium, à Rome, X, 41, 3; PROVINS 3: OXRIRIVS 55x10, LANNUMERIY, nr. Forum Cæsaris, XVI, 87, 1; XXXV, 49513. Forum Clodii, IT, 20, 2. Forum Cornelii, IT, 20, 2. Forum Decii, III, 17, 2. Forum Julii, I, 5, 5. Forum Julium, ou Illiturgi, I, 5, 6. Forum Livii, IT, 20, 2. Lcrum novum, IL, 17, 2. Forum Popilüi, HI, 20, 2: Forum Truentinorum, II, 20, 2. Forum Voconi, I, 5, 6. Fossa Clodia, TI, 20, 7. Fossa Neronis, XIV, 8, 2. Fosse, îles, LIL, 13, tr. Fossæ Marianæ, IL, 5, 4. Fratuertium, XI, 16, 3. Fregelle, XXXW, 45, de Fregenæ, ville, IL, 8, 2. Freginates, IL, 9,11. Frentana, région, IE, 16, 4;417, 1. Frento, Î., UI, 16, 4. Frisiabones, IV, 29,1; 31, 2. GA L Frisons, XXV, 6, 5. Frisons, iles, IV, 29, 1. Frusinates, IX, 9, 11. Fucentes, TI, 17, 1. Fucin, lac, IL, 106, 2 ; IL, 17, ret 2: IX, 37, 1; XX XI, 24, 15 XXX VI, 24, 19. Fulginates, III, 19, 2. Fundana, vins, XIV, 8, 5. Fundanus, lac, II, 9, 6. G Gabala, XIL, 5572 Gabale, V, 18, 1. Gabales, IV, 33, 1. Gabalicus, territoire, XI, 97, 1. Gabba, XII, 40, 1. Gabe, V, 16, 1. Gabellus, f., TI, 20, 4. Gabeni, V, 19, 1. Gabiensis, territoire, II, 96, 1. Gabini, II, 9, 11. Gabri, NI, 7, 2. Gadagale, VI, 35, 2. Gadara, V, 16, 1. Gades, II, 67, 1, 2 et 3; III, 3, 1; IV, 36,2: 1X;,,32 2 RIRE, JA RXTES 8, 4. — fondée par les Tyriens, V, É7 Ua, Gades, Corn. Balbus ne à, V, 5, 6. Gades, temple d’Hercule, II, 100, 1; XIX, 22, 2. Gadir, Gadis, IV, 36, 2. Gades, ville, IV, 36, 2. — côte, IX, 443: Gades, détroit, III, Proœm. 4; 1,1. Gades, Arganthonius de, VII, 49, 3. Gades, juridiction, IN, 3, 12. Gades, Océan, II, 106, 5; IX, 3, 1; as b}tre Gades, première, IV, 36, 2. Gætules, nations, V, t, 13. Gætules, N, 8,15 VIII,7,2521,1; XXV, 58, r. Gætules, Autololes, V, 1, 9. — Daræ, MI, 210; Gætules, brigands, X, 94, 2. Gatulie, entiere, V, 4, 5; VIL, 19, 1. Gaætulie, de la Mauritanie Césarienne , XXL "46,7. Gaætulique, pourpre, VI, 36, 4. Gætulique, purpurissum, XXXV, 26, 2. Gaætulique, littoral, IX, 6o, 3. Gage, V, 28, 1. Gagaude, ile, VI, 35, 5. Gages, 1, de Lycie, XXX VI, 34, 1. Galanis, en Phenicie, IT, 93, r. Galasa, V, 16, 1. Galata, ile, I, XXXV, 59, 1. Galates, VI, 64, 5. Galatie, V, 42, 13 XIV, 11, 13 XV, 7» 65 XVI;æa, 1; XXIV,169,1 1 ; XXV,.4197%: LH EXXIE, 1x3, à; XXX VII, 22,2;:40, 1. Galatie, écarlate, IX, 65, 3; XXII, 5 A Galatie, acacia, XXIV, 65, 2. Galatie, laine, XXIX, 9, 4. Galatie, pæderos, XXX VII, 46, 2. Galatie, rue, XX, 51, 1. Galatie, abrotonum, XXI, 92, x. Galatie, acoron, XXV, 100, r. 14, 65 V, 7, 2; GAL Galatini, III, 14, 5. Galilée, V, 15, 1. Gallæ, NI, 35, 2. Gallæci, IIL, 4, 14. Gallæcia où Gallicie, IV, 34, 6:5EX; 2, 43 XXXIII, 21, 11; XXXIV, 47, 1 et 2. ru pri nation en Espagne, VIII, D 1e Galleti, IV, 32, 1. Galli ou Gaulois, VII, 28, 1 ; 6r, 6; XXI, 75, 1; XXIV, 112,1; XXV, 25, 15 31, 13 59, 153 XXXIL, r1, 3. — Rome prise par les Gaulois, IL, 9, 5 ; XX XUL, 5, t, Galli; font des cribles avec des crins de cheval, XVII, 28, 1. — em- poisonnent leurs flèches, XX VII, 611 76, 1. Galli (Circumpadam), XXVI, 26, r. Galli, (en Galatie), V, 42, r. Gallia où Gaule, VI, 34, 4; 54,2; X, 68, 1 ; XII, 50, 1 ; XVI, 13; 25 20,13 31, 1; XVII,4,1,2 et 3; XXL, 97, 1; XXIT, 82, 1. Gallia, Belgique, VIX, 17, 1.— Cel- tiqueet Lyonnaise, IV, 31, 1.— Che- velue, IV, 31, 1 ; XI, 47, 1 ; XVIII, 20, 1; XXXIII, 16, 1; XXX VI, 7, 1. — Narbonnaise, IV, 31, x. Gallia septentrionale, IX, 39, 1. Gallia voisine de l'Océan septen- trional, X, 66, r. Gallia Togata, III, 19, 1. Galliæ, ou les Gaules, XIV, 29, :; XVI, 13,1; XVII, «1, 15 25,1; 57, 75; XIX; 2, 1, XX WELL 559: KXEX, 12, 1; XXX, 4,15; XXXI, 39, 7; XXXIL, 6, 8; XXX VI, 66, 3. — entières, XXXIV, 49, 1. — con- tenues par les Alpes, XII, 2, 3. — ne sont pas sujettes aux tremble- ments, II, 82, 3 — toutes les Gaules tissent des voiles, XIX, 2, 1. Galliæ, nom que dans les Gaules on donne à la marne, XVII, 4, 5. — nation à l’opposite des Indiens, V1, 21, 2% Gallia, cité des Tungres, XXXI, 8, 2. Gallia, un envoyé, IX, 4, 1. Gallia, mine, XXXIUL, 23, 1. Gallia, Proconsul, IL, 67, 4. Gallia ; Posidonius la mesurait à parür du Favonius, VI, 21, 2. — ce que les Gaules admirent, XVI, 95, t. — fromage des Gaules, goùt, VI, 7, 2. — circuit, II, 67, 1. longueur et largeur, IV, 31, 1. — invention, XX XIV, 48, 2. — ma- telas, ete, XIX, 2, 5. — savon, XXVII, 51, 2. — vastes biens- fonds, XVIII, 67, 10. Gallia, oignon, XIX, 32, 3. — cul- ture, X VII, 35, 47. — frène, XVI, 83,2. — pastinaca, XIX, 27, 1. — taille des vignes, XVII, 35, 44. — saule, XVI, 69, 1. — siligo, XVI, 20, 3. — tarière, XVII, 25, 2. — vigne, XIV, 4, 15. — pommes, XV, 11, 1, — annonce du tumulte gaulois, III, 24, 5. — alauda, mot gaulois, XI, 44, 2. Gallia, agaric, XXV, 57, 1. — pastel, XXII, 2, 1. — néflier, XV, 22, 1. — nard, XII, 26, 3 et 4; 27, 1; 39. 612 . GAZ XIIL, 2, 105: (XIV, 010, 5 XX; 79, 15 XX VIT 28,04 (EUR bourre, VIII, 73, 3. — froment, XVIII, 12, 3. — mer des Gaules, II, 10, 4. — territoire gaulois au- tour d’Arimioun, ILE, 19, 1. — lit- toral gaulois, III, 19, 1, — asperge des Gaules, XXI, 50, 1. — océan gaulois, IX, 3, 7. — golfe des Gaules, XX XII, 11,1. —, Gaulois montant au Capitole, XXIX, 14, :. — butin, XX XIII, 5, 2. — combats avec Attale et Eumène, XXXIV, 19, 34. — druides des Gaulois, XXIV, 62, 1. — Gaulois assiégés par Cassandre, XXXI, 30, 1. — les Gaulois combattent ornés d’or, XXXIIL, 5, 2. — Gaulois peint très- mal, XXX V, 8, 2. Gallitalutæ, NI, 23, 7. Gallitæ, XII, 24, 4. Gallus, f., N, 42, 3; NI, «x, 3. — fl. de Phrygie, XX XI, 5, 1. Galmodroesi, VI, 22, 4. Gamala, V, 14, 2. Gamale, en Phénicie, II, 93, 1. Gambreves, VI, 35, 2. Gamphasantes, V, 8, 2. Gangarides Calingæ, VI, 22, 1. Gange, plus grand que l’Indus, VI, DT NDS Gange, fl., VI, 22, 4 ; IX, 2, 135 17, 3, XIL 26,7 XXXTIT, M2, ME; XXX VII, 76, 2. Gange, {., origine, VI, 22, 1 et seqq. — source, VII, 2, 18. Gangre, VI, 2, 3. Ganos, ville, IV, 18, 9. Garama, capitale des Garamantes, V, 5, 6 Garamantes, V,4, 13 VIII, 61, 1; 50, 3; XIII, 33, 1. — la route qui mêne chez eux est inextricable, V, 5, 7. Garamantes, escarboucle, XX XVII, 29 Te Garamantites ( pierre }, XXXVII, 28, x. Garamantes, Matelgæ, ville des, V, UE Garesci, IV, 17, 2. Garganus, mont, IT, 16, 4. Gargaphie, fontaine, IV, 12,1. Gargara, mont, V, 32,3. — et ville, V,/32, 3 Garnæ, port, IT, 16, 4. Garode, ile, VI, 35, 15. Garsauritis, VI, 3, 2. Garunna, fl, IV, 31,1. Gasani, VI, 32, 8. Gaudeæ, IV, 18, 2. Gaudos, ile, IV, 20, 6. Gaugamela, VI, 30, 2. Gaule et Gaulois, Voyez Gazrxa et Gazzr. Gaulopes, VI, 32, 6. Gaulos, ile, IL, 14, 6; V, 7, 2. Gauratæ, VI, 26, 4. Gaurus, vignes, XIV, 4, 15. Gaurus, monts, III, 9, 7. Gaurus, vin, XIV, 8, 3. Gaurus, mont, XIV, 8, 4. Gaza, V, 14, 1. — en Judée, XII, 32,15; Gaza ( près des Troglodytes }, VI, 34, 5. GER Gazæ, dans l'Atropatène, VI, 16, 2. Gazacena, région, VI, 3, 1. Gazatæ, V, 19, 1. Gazelum, VI, 2, 2. Gaziura, V1, 2, 2. Gebadei, VI, 33, 5. Gebanitæ, VI, 32, 11; XII, 32, 5; BD 25 42,0 Gebenna, mont, II, 5, 13 IV, 31, 1. Gebes, Î., V, 40, 3. Gedranitæ, NI, 32, 15. Gédrosiens, NI, 23, 9; 25, 1 ; IX, 2, 15 OCT; 18, 00 EXTITS 0 UE Gédrosie, XXI, 36, t. Gedrusi, NI, 25, 3 et4. Géla, en Sicile, XX XI, 39, 1; 4r, 2. Gelæ, NI, 18, 3. Gelani, II, 14, 5. Gelas, f1., III, 14, 4. Gelduba, château, XIX, 28, 1. Gélon, fontaine, XX XI, 16, r. Gélons, IV, 26, 10. Gemella Augusta, III, 3, 8. Gemellenses, II, 4, 9. Gemelli, collines, II, 14, 3. Gemitorii gradus, ou gémonies, VII, 61.13: Genaunes, II, 24, 4. Gendos, A., V, 43, 1. Genesaras, lac, V, 15, 2. Genetæ, VI, 4, 2. Gensora, VI, 35, 3. Gêne, ville, III, 5, 2. — de Ligurie, XIV, 8, 7. Genua Urbanorum, I, 3, 8. Genusini, II, 16, 6. Geoaris, île, IV, 19, 2. Georgi, IV, 26, 3; VI, 14, 3. Ger, A: MVi NT; 8. Geræstos, ville, IV, 21, 2. Geræstum, promont., IV, 21, 1. Geranea, IV, 11,1. Gerania, IN, 8, 1 ; 18, 6. Geretæ, VI, 23, 8. Gergithos, V, 32, 2. | Germani Oretani, II, 4, 9. Germains, XX VII, 51,23; XXX VII, 11,12. — le nom des Scythes passe aux Germains, IV, 25, 2. — cinq races germaines, IV, 28, 2. Germanie, VII, 20, 1; X, 27,2; 35, Ts XIX,2, 2512045128, TEEXEXT, 17, 1. — province, XX XIV, 2, tr. — au delà du Rhin, XX V, 6, 4. — non toute connue, IV, 28, 1.— li- mitrophe de la Scythie, VIIL, 15, 1. Germanie, XXXI, 39, 7. Germanie supérieure, plaines, XIX, ADEME Germanie, ruches, XI, 14, 1. — na-| tions dans la Belgique, IV, 31, 2. — camp des légions, IV, 39, 2. — lit-| toral, XXX VII, 11, 9. — étendue, de la côte, IV, 28, 1. — pâturages, | XVII, 3, 2. — peuples, X VIII, 44, 1. — pirates, XVI, 76, 6. — forêt Hercynienne, X, 67, 1. Germanie, remplie toute de forêts, | XVI, 2, 1. Germanie, ongée par une flotte, II, 67, 1. Germanie, nations, IV, 28, 1. Germanicopolis, V, 40, 3. Germanique, mer, IV, 30, 2. Gerontia, île, IV, 23, 7. GRA Gerra, NI, 32, 6. Gerraicus, golle, VI, 32, 6. Gerrhæ, en Arabie, XXXI, 39, 3. Gerrhan, VI, 33, 4. Gerrhus, f1., IV, 26, 5. Gerundenses, TI, 4, 6. Gescliton, VIE, 2, 2. Gessoriacum, des Morins, IV, 30, 1. Gessoriacum, canton, IV, 31, 2, Gessorienses, II, 4, 6. Gessus, fl., V, 31, 3. Gètes, IV, 18, 2. — Daces, IV, 25, t. Géthone, ile, IV, 23, 9. ù | Gétone, ile, V, 38, 3. Getta, NV, 17,1. Gigarta, V, 17: 4. Gigartho, fontaine, V, 35, 1. Gigemoros, mont, IV, 18, 12. , Gindareni, V, 19, &.. Gissa, île, IIT, 25, 2. Glanis, fl., II, 9, 1 ét.2. — Luis, fl. III, 9, 6. Glanum Livii, UT, 5, 6. Glari, VI, 32, 8. Glauconnesos, IN, 22, 1. Glaucus, fl, V, 29, r et 6; VI, 4, 6. Glessaria, île, IV, 27, 793 XXX VII, TT, Le Glessariæ , iles, IV, 30, 2. Glinditiones , II, 26, 2. Glissas, IV, 12, 2. | Gnide, Vénus, VII, 39, 23 IX, 41, 25 XXXIL, Tr SEEN DE 19 et 11. -Gnide, oignons, XIX, 32, 1. Gnidiens, NII, 39,2; XXXVI, 4, 9 et 10. Gnide, roseaux, XVI, 64, t. Gnidiens, ville dans l'ile de Corcyre, III, 30, 5. Gnide, écarlate, XX VII, 46, 1. — grain, XIII, 35, 1; XV, 7, 4 — huile du grain, XXII, 45, 1. — vin, XIV, 9, 2. Gnide, fontaine, XX XV, 47, 2. Gnide, Ctésias, II, 110, 1. — Sostra- tus, XX X VI, 18, t. Gnide, N, 29, 1; XII, 61, 15 XIII, 16, 1; XXX VI, 4, 9; 18, 1. Gnossus, Ctésiphon, VII, 38, 1. — Épiménides, VII, 49, 13 53, 2. Gnrossus, IV, 20, 3 Gobæa, port, VI, 32, 8. Gogari, NI, 7, 2. Gogiarei, VI, 23, 6. Golgi, V, 35, 2. Gomphi, IV, 15, 1. Gophaitica, toparchie de Judée, V, TO LE Gophoa, VI, 35, 1. Gora, VI, 35, 2. Goralus, fontaine, VI, 32, 8. Gorditanum, promontoire, III, 13, 2. Gordiu-come, V, 40, 3. Gordium, capitale de la Galatie, V, TA a Gordyéens, monts, VI, 12, 13 VI, m8. Gordynie, IV, 17, 1. Gorgades, iles, VI, 36, 3. Gortyna, IV, 10, 1. — (en Crète), IV, 20, 3: KIT 19, 2 Grabæi, I, 26, 3. Graccuritani, IX, 4, 8. 4 GRE Græciochantæ, NI, 30, 6. Græcostasis, VII, 60, 1; X X XIII, 6,5. Græcula, fruit, XV, 15, 2. — rose, XXI, 10, 4; XX VI, 27. 2. — vi- gne, XIV, #4, 5. Graïques, portes, des Alpes, LIT, 21, 1. Granique, ., V, 40, 1. — V, 33, 2. Granis, f1., VI, 26, 5. Granucomatæ, V, 19, t. Grateæ, iles, II, 30, 3. Graucome, VI, 35, 2. Gravii, IV, 34, 3. Graviscæ, III, 8, 2; XXXII, 71, 1; vins, XIV, 3, 7. Grecs, crédulité, VIITL, 34, 3. — secte, XVIII, 57, 4. — vanité, XIX, 26, 6; XXX VII, 74, 2. — exemple de Ja vanité, II, 112, 10. — mensonges, XX VIII, 29, 1. — théorie d'inven- tion grecque, VI, 39, 1. Grecs, avoine, X VIII, 42, 1. — poires, XV, 16,2; 17,2. — rose, XXXI, 10, 4. — saules, XVI, 69, 1. — vins grecs néfastes, XIV, 25, 1. Grecs, ne voilent rien, XX XIV, 10,1. Grecs, laitues, XIX, 58, =. Grecs, lettres, VIII, 3, 1. — vieilles lettres, VII, 58, 1. Grecs, noix, XI, 7, 1 ; XVI, 59, 3. Grecs, pressoir, XVIII, 74, 6. Grecs, pavé, XXX VI, 63, 1. Grecs, couleur, XX XIV, 20, 5. Grecs, figure de leurs lettres, XXI, 38, 3. Grecs, pères de tous les vices, X V, 5, 1. — race très-portée à se vanter, IL, 6, 4. — sentence sur eux, XXIX, 8, 10.—ce qu’en dit Caton, XXIX, 71 Grecs, auteurs, XVII, 16, 2. Grecs, en Campanie, II, 9, 8. Grèce, NII, 57, 2 et 14; XIII, 35, t; XIV, 25, 6; XVII, 6, 1; XVIII, SRE E Grèce, ainsi dite du roi Græcus, IV, 14, 1. — victoire de Salamine, II, 22, 3. — époque de sa splendeur, XVIII, 12, 2. Grèce, Hellas, IV, 1,1. Grèce, dite Argos Dipsion, VII, 57, 5. . Grèce, grande, III, 6, 4 ; 15, 1. —sur le littoral de l'Italie, XX XVI, 4, 26. Grèce, statue d'Euphranor, XXXIV, 19, 27. Grèce, fables, XIE, 5, 2. — fables er- rantes, V, 5, 1. — génies, XXIX, 5, 5. — langues, XXV, 6, 1. — mensonges, V, 1, 4. — philosophes, XXXV, 46, 3. — assemblée géné- rale, XX XV, 35, 2. — le roi le plus ancien, VII, 57, 3. Grèce, arbres malheureux, XITE, 35, 1. Grèce, otides, X, 29, 2. Grèce, ses populations n'ont pas de vers intestinaux, XX VII, 120, 1. Grèce, mer de la, IV, 18, 14. Grecque, Sinopis, XX XV, 17, 1. Grecs ; que n’ont-ils pas essayé, X VII, 4, 1P — il faut user de mots grecs, IH 19,7. Grecque, menuiserie, XVI, 82, 1. Grecs, gymnases, XX VIII, 13, 1. — monuments, VIII, 69, 4, Grecs ; Caton veut qu'on les chasse d'T- talie, VII, 31, 4: HAM | Grecs, étant chassés de l'Italie, XXIX, 8, 2. | Grecet Grecque enterrés vifs, XX VIII, 9:13: | Grec, miel, XXIX, 11, 6. Grecque, laine, VILLE, 73, 1. Grec, vin, XIV, 16,1 ; 19, 1. — Grec, vers, XX VII, 75, 1. Grec, le plus brave, le plus sage, XXXIV, 712,7. Gridinum, A., VI, 18, 3. Groucasus, Caucasus, V, 19, 1. Grumbestini, TI, 16, 7. Grumentini, WI, 15, 3. Grumentum, XIV, 8, 9. Grylios, 1, V, 32, 2. Grynia;, V, 32,17. Crynium, XXXIL, 21, 1. Guberni, IV, 31, 2. Gunugi, col., V, 1, 19. Guttalus, fl, IV, 28, 3. Guttons, IV, 28,2. — nalion germa- nique, XXX VII, r1, Ë. Gryaros, ile, IV, 23,2; VIII, £2, 2. —- Cyclade, VIII, 43, 1. Gygès, étang, V, 30, 1. Gymnasiæ, Baléares, IT, 11, 1. Gymnètes, VI, 35, 12; VII, 2, 2. Gymnètes Pharusi, V, 8, 1, Gynæcocratumeni, VI, 7, 1. Gynæcopolites nomos, V, 9, 3. Gyrel, NE, 132; 29: Gyri, mont, V, 5, 7. Gryrton, IV, 16, 1. Grystate, VI, 35, 1. Grytheates, golfe, IV, 8, 1. H Habessus, V, 28, rt. Hadranitani, I, 14, 5. Hadylius, mont, IV, 12, 1. Haæbudes, îles, IV, 30, 2. Haæmus, sommet, IV, 1, 3. Hæmus, mont, IV, 17, 5; IV, 18,7 et 6. — sources, XX XI, 30, 1. Halcyone, mont, IV, 17, 3. — ville, EVS 12 93: Halesini, III, 14,5. Halesus, f., V, 31, 5. Haliartus, IV, 12, 2. Halicarnassus , V, 29, 5; XX XV, 49, 3; XXXVI, 6, r. Halycienses, I, 14, 5 Halycirna, IV, 3, 2. Aaone N3 43; 0. Halizones, V, 40, 3. Halmydessos, IV, 18, 7. Halmyris, lac, IV, 24, 8. Halone, île, IL, 89, 1; V, 38, 2. — dans ia Propontide, V, 44, 2e Halonesos , ile, IV, 23, 9. Halonnesi, en face la Troglodytique , VE 34777 Halos , ville, LV, 14, 2. Rp be V, 29, 7. Halys, fl, VI,2,2:3;r. Hamazitos , V, 29, 5; 33,1. Hamaxobii, IV, 25, 1. Hamirei, VI, 32, 15. Hammæen ; littoral, VI, 32, 8. Hammanientes, V, 5, 4. Hammodara , NI, 35, 2. Hammon , elate, XII, 62, 1. HER Hammon, cyperus, XXI, 50, 1. Hammon, nomos, V, 9, 3. Hammon, temple en Æthiopie, VI, 35, 8. Hammon , oracle, V, 5, 1,9, 3et5; XXXI, 39, 4. Hannibal, camp, I, 15, r. Hannibal, petite ile, III, 11, 2. Hannibal, tours, 11, 53, 1. Harmastes, VI, 12, 1. Harmastis, VI, 11,1. Harmatotrophi , VI, 18,3. Harpasa, ville d'Asie, IT, 98, 1; V 29, 7. Harpasus, fl, V, 29,5. Abe s NE 50, 3: Hebdomecontacometæ , VI, 35, 2. Hebrus, fl, IV, 18, 1, 2 et 4; XVII, 3, D: Hebrus , f. 8e Thrace, XX XIIL, 21, 1. Hecatompylos, VI, 17, 2. Hecatompylos , des Parthes , VI, 21,6. Hecatompylos, capitalz d’Arsace, VI, 29, 2. Hedui , IV, 32, 1: XVII, 4, 5. Hedypnus , f., VI, 31, 0. Helbo, île, V, 35, 3. Heiène, ile, IV, 20, 6; XXL 33, rt. Hélène , ile (Sporade), IV, 23, r. Heleni, LV, 34, 3. Heleon , IV, 12, 2. Helgas, V, 40, 3. Helice, IV, 6, 1. Hélicon, mont, IV, 4,2; XXV,21,2. Hélicon , bois, IV, 12, 1. Heliopolitæ, XXX VI, 67, 2. Heliopolites nomos, V, 9, 3. Helium, bouche du Rhin, IV, 29, t. Helladique, genre de peinture, XXX V, 90, 13. Hellade , figuier, XVI, 49, t. Hellade , XVII, 10,8. — où elle com mence, IV, 11,1. Hellade, Thessalie, IV, 14, 1. Hellas, ville, IV, 14,2. Hellènes, IV, 14, 7. Hellespontii, V, 32, 3. Hellespont,1V,18, 11:24,2:V, 40,1; VEL, 83,1: IX, 690,2; XVI, 88,72 — où il prend son essor, V, 33,4. Hellopes , IV, 1, 2. Helmodenes , VI, 32, 15 Helos, V, 31, 6. — localité, IV, 7, t. Helvenaque, vigne, XIV, 11, 4. Helvétie, XII, 2, 3. Helvétiens , IV, 31, 2. Helvien , territoire, XIV, 3, 7. Helviens, Alba, II, 5,6. Hemasini, II, 26, 3. Hemuatæ , VI, 32, 14. Heneti, VI, 2,1. Heniochi, VI, 18, 3. — Ampreutæ, VI, 4,4. — Sanni, VI, 4, 3. — na- tions, VI, 4, 6; 5, 2. — plusieurs races, VI, 12, 1. Héniochiens, monts, VI, 10, tr. Hennenses , I, 14, 5. Hephæstia, à Lemnos, IV, 23, 8. Hephæstiades, iles, II, 14, 6. Héphæstiens, monts, II, 110, t. Hephæstium, en Lycie, V, 28, 1. Heptaporus, {., V, 33, 2. Hequæsi, IL, 4, 14. Heraclea, chez les Cadusiens, VI, 10 613 614 HER Heraclea , en Carie, V, 29, 7. Heraclea Cherronesos, IV, 26, 6. Heraclea , en Crète, IV, 20, 3. Heraclea Latmus, V, 31, 3. Heraclea,.de Macédoine, IV, 17, 1. Heraclea, autre en Macédoine, IV, ÉHNS Heraclea, du Pont, VI, 1, 3;1X, 83,2; XV, 39,3; XVI, S9, 1: XXI, 44, 1; XIVITRME Heraclea, ville à l'embouchure du Rhône, ILE, 5, 3. Heraclea Sintica, IV, 17, 2. Heraclea, en Syrie, V, 18, tr. Heraclea, en Thrace, IV, 18, 3 et 5. Heraclea Trachin, IV, 14, 2. Heracleopolitæ, XXX VI, 19, 3. Heracleopolites nomos, V, 9, XXX VI, 19, r. Héracléote, territoire, en Éolide, V, 32, 2. Héracléote, Zeuxis, XX XV, 36, 2. Héracleote, heraclium, XX, 69, 1. — origan, XX, 62, 1. Héracléotique, bouche du Nil,V, 11,5; X, 49, 2. Heracleum, en Colchide, VE, 5, 2. Heracleus , f., VI, 4, 4. Heraclia, d'Acarnanie, IV, 2, t. Heraclia , Siris , IE, 15, 3. Heraclienne, pierre, XXXIII, 43, r. Heræa, IV, 10, 1. Heras lutra, ile, III, 13, 2. Heratemis , VI, 26, 4. Herbanum, XII, 8, 3. Herbessenses , TIL, 14, 5. Herbitenses , VII, 14, 5. Herbulenses , IX, 14, 5. Herculanea, figuier, XV, 19, 3. Herculaneus, ruisseau, XX XI, 25, 1. Herculanium, ville, III, 9, 9. Hercule, autel, V, 1, 4. — colonnes, IL, 67, 1; IT, Proœm.,5; V,, 1,2; VX, 59, 25 XTII, 4, 1 EXIXS, m3r XX VII, 1, 2; XXIX, 8,4. — iles, III, 13, 2. — port, III, 10, 2. Hercule, ville, dans une île du Nil, V, 9, 4. Hercule Monœcus, port, IL, 7, r. Hercuniates , IN, 28, 2. Hercynienne , XVI, 2, 2. — forêt, IV, 25, 1. — en Germanie, X, 67, 1. — chaines IV, 28, 3. Herdonienses , III, 16, 6. Hermandus , ., VI, 25, r. Hermesia , V, 31, 6. Hermione , IV, 9, 2. Hermiones, IV, 28, 2. Hermione, territoire, IV, 19, 5. Hermisium, IV, 26, 9. Hermocapelitæ, V, 33, 4. Hermonassa , VI, 6, 1. Hermontites nomos, V, 9, 3. Hermopolites nomos, V, 9, 3. Hermunduri, XV, 28, 2. Hermus, f1., V, 31, 5. Hernicum Capitulum, IE, 9, 11. Hernique , territoire, IT, 9, 11. Hérodiur,, toparchie de Judée, V 19, Te Héroopolites nomos, V, 9, 4. Heroopolitique , golfe de la mer Rouge, V, 12, 2. Heroum , VI, 32, 13; VI, 33, 2. Herticei, NL, 7, 3. 45 ’ HIS Hesidrus, fl., VI, 21,8. | Hespérides , dans la Pentapole, V,5,r. Hespérides, jardins, V, 1, 3; XIX, 15,35 10, 1522,2: XX XVII, y, 8. Hespérides , îles, VI, 36, 4. Hespériens, Æthiopiens, VI, 35, 17| etir95 36,19. Hesperion ceras, VI, 35, 19 ; 36,3 et4. Hesperium, promont., V, 1, 10. Hesperius, mont d’Æthiopie, TLO, +: Hesperu ceras, VI, 36, 4. Hestiæotis, XXXI, 9, 1. Hibernie, largeur etlongueur, IV, 30, 2. Hiera, automate, IV, 23, 4. Hiera, ile, Æolienne, IE, 110, 4. Beera , Cyclade, II, 89, 1. Hiera ( à Lesbos), V, 39, 1. Hiera, Therasia, ile, III, 14, 7. Hieracia, ile, II, 23, 3. Hieracometæ, V, 33, 4. Hierapolis, en Asie, II, 95, 3. — en Crète, IV, 20, 3. — eu Syrie, V, 19, 153 XXXII, 8, 1. Hierapolitæ, en Phrygie, V, 29, 3. Hierapytna, IV, 20, 3. Hiera sycaminos, VI, 35, 6. Hieras {NS 4333: Hiericus, toparchie de Judée, V, 15,1; XII, 9, 4. Hierocepia, île, V, 35, 2. Hierolophienses, V, 33, 4. Hieromiaces, fl., V, 16, 1. Hieronesos, île, III, 14, 6. Hieros, fl., V, 32, 3. Hieros, ville et fl., VI, 5, 3. Hierosolyma, V, 15, 1; XX VII, 5, 2. Hilesion, IN, 12, 2. Hilleviones, IV, 27, 6. Himantopodes, V, 8, 2 et 3. Himera, avec un fl., IL, 14, 4. Himera, Demophilus, XXXV, 36, 2. Himerte, Lesbos, V, 39, 1. Hipparenum, VI, 30, 6. Hippi (en Ionie}, V, 31, 6. Hippini, V, 29, 6. Hippo dirutus, Diarrhytus, V, 3, 1; IX, 8, 4. Hippo regius, V, 2, 1. Hippo nova, II, 5, 5. Hippo, maintenant Vibo, III, 10, 2. Hippocrène, fontaine de Bæotie, IV, De Hipponenses, IX, 8, 4. Hippone, golfe, V, 3, 1. Hipponnesos, NV, 36, 3. Hippopodes, IV, 27, 5. Hipporeæ, NI, 35, 12. Hippos, V, 16, 1. Hippos, ., (en Colchide ), VI, 4, 5. Hippuri, port, VI, 24, 4. Hippuris, île, IV, 23, 5. Hirminium, À., UI, 14, 4. Hirpes, les, passent sur un bücher embrasé sans se brûler, VII, 2, 11. Hirpins, I, 95, 3; III, 16, 1. Hirpins, monts, IIL, 16, 3 Hispalis, juridiction, III, 3, 7 et 10. Hispalis, puits, IL, 100, 2. Hispalis, colonie, IIL, 3, 7. Hispalum promont., VI, 34, 4. Hispana, Vigne, la meilleure de celles qui ont peu de renom, XIV, 4, 17. Hispani, font des cribles avec du lin, XVIII, 28, 1. I, HOR Hispania, IE, 48, 23 II, 2, 1; NII, 70,0xst ST, x 5183 25 OBS XIE, 6, 1; XV, 7,1; XVI, 20,1; 76, 3; 79, 3; XVII, 35,11; XVIII, 73, 45 XXI, 45, 1; XXII, Sort; XXV;! 46, : 150 XX ONE XX XIII, Lro9, 35120108 PTEMENGITS 15 37, 15 40) LD XX IN M ONE: XXXV, 52, 125 XX XV NaMS 67,2; XX XVII, 43, 1. — remplie de mines, III, 4, 15. — César en triomphe, XIV, 17, 2. — Caton en triomphe, XIV, 14, 3.: Hispania, citérieure, IT, 4, 1; XIX, 1,93 75115: X XXE, 30 EX DCTIT, 16, 13 XXXVI, 45, 15 4m, 1. — Taraconaise, IV, 34, 1. Hispania, ultérieure, VII, 27, 1; XXXV, 49, 2. Hispania, citérieure, sept juridictions, III, 4, 1. — longueur, II, 4, 15. — largeur, JL, 4, 15. Hispaniæ, NIUX, 54, 55 IX, 19,1; XIV, 4, 85129 Mo eX M NONNer XVIII, 57, 75 XIX, 30,1; XXIV, 68, 1; XX V,47,1; XX XIII, 31,2; XXX V, 28, 1; XXX VI, 66, 3. Hispania citérieure, prince de}”, XXII, raies Hispania, Bavius, XX, 96, 3. — prince, XX, 81, 4. Hispania citérieure, XXXII, 52, 1. Hispania, description, IV, 34, y et seqq. — louange, XXX VII, 77, 2. -— circuit, IV, 35, 7. — méditerra- née, XV,1,1; XXXIII, 55, 3. — flanc et front, IV, 35, 2 et 4. — monts arides et stériles, XX XIII, 21510; Hispania, le nom vient de panis, pain, III, 3, 3. Hispania, Vespasien lui accorde le droit du Latium, III, 4, 15. Hispania, les pauvres, XVI, 12, 1. Hispania, outardes, X, 29, 2.— bleu, XXXIII, 57, 1. — juments, XVI, 36, 1. — miel, XI, 8, 1. — huîtres, XXXII, 21, 2. — poix, XIV, 25, 6. — sel, XXXI, 45, 3. — sory, XXXIV, 30, 1. — spart, XXIV, 40, 1. — écume d’argent, XX XIII, 35, 2. — vins, XIV, 8, 10. Hispania, vendangeur, XVII, 40, 1. Hispania, naufrages, II, 67, 3. Hispania, Océan, XXX VII, 65, 2. Hispania, triomphe de César, XIV, 17, 2. Hispania, mer, IT, 10, 4. Hispaniense, bouches du Rhône, If, pre Hispellum, col., II, 19, 2. Histi, NI, 19, 1. Histonium, ville, III, 15, tr. Holmia, Seleucia, V, 22, 3. Holmæ, V, 22,®. Holopyxos, IV, 20, 3. Homeritæ, VI, 32, 15 et 18. Homolion, IV, 16,1. Homona, V, 23, 1. Homonades, V, 23, 1. Horatæ, VI, 23, 5. Horisius, fl, V, 40, 3. Hormenium, IV, 16, 1. Hortanum, III, 8, 3. dispensateur, IAP Hortenses, III, 4, 16. Hostilia, bourg sur le Pô, XXI, 45, 1. Hyampolis, XV, 12, 3. Hyantes, Béotiens, IV, 12,2. Hybanda, île d’Ionie, I, 91, 1. Hybla, mont de Sicile, XI, 13, 1. Hyblenses, NX, 14; 5. Hyda, V, 29, 2. Hydaspes, Î., VI, 21, 7; 23, 1. Hyde, N, 25, 1. Hyde, Sardes, V, 30, 1. Hydissenses, V, 29, 7. Hydrelitæ, V, 29, 3. Hydreum, VI, 26, 7. Hydreuma, NI, 26, 5. Hydruntum, ville, II, 16, 2. Hydrussa, Andros, IV, 22, 1.—Ceos, IV, 20, 6. — Tenos, IV, 22, 1. Hryettos, de Béotie, XXX VI, 25, 2. Hryetussa, ile, V, 36, 2. Hyi, VI, 31, 8. Hylæi, (en Scythie }, IV, 26, 5. Hylœum, mer, IV, 26, 3. Hrylas, À., V, 40, 4. Hylatæ, V, 19, 1. Hyle, IV, 12, 2. Hyllis, péninsule, IT, 26, 1. Hyllus, A., V, 31,8. Hymani, IL, 25, 1. Hymette, marbre, XVII, 1, 4. — co- lonne, XXX VI, 3, 1; 24, 11. Hymette, mont, IV, 11,2; XXX\V, 49, 3. — Athènes, XIX, 55, 1. — mont de l’Attique, XI, 13, r. Hymos, île, V, 36, 2. Hrynidos, NV, 29, 7. Hypæa, ile des Stéchades; ILT, 11,5. Hypæpeni, V, 31, 9. épis fl, IV, 26, 3, 5 et 10. — ans le Pont, XI, 43, 1. Hypasis, f., IL, 75,6; VI,21,723,1. Hypaton, ville, VI, 35, 3. Hyperboréens, IV, 26, 11; VI, 14, 2; 20) 4 Hypere, ile, IV, 23, 4. Hyperia, fontaine, IV, 15, 1. Hyperis, VI, 26, 4. Hypius, mont, V, 43, 1. Hypobarus, Î., XXX VIL, 11, 8. Hypsa, Î., IL, 14, 4. Hypsaltæ, XV, 18, 1. Hypsizorus, mont, LV, 17, 5. Hrytanis, Î., VI, 26, 3. Hryreaniens, VI, 15,1; 18, 1; VIII, 25, 1, Hyrcaniens, Macédouiens, V, 31, 9. Hyrcanie, monts, XXXI, 26, 1. Hyrcanie, XV, 19, 1. Hyrcanie, vallées, XII, 18, 1. Hyrcanie, mer, V, 27,2; VI, 15,1; 28, Tr. Hyrie, IV, 12, 2. Hyrie, Zacynthus, IV, 19, 3. Hyrini, I, 16, 6. Hyrmine, IV, 6, 2. Hysie, IN,,6, 1. Hytanis, VI, 26, 3. I Zalysus, V, 36, 1. Tambe, ile, VI, 33, 5. Zapydes, 1, 22, 2; 25, 1. Zapydie, WI, 23, 1. Lapydie, limite, III, 25, 2. IGI lapygie, I, 16, 5. lapygia Acra, IT, 16, 2. Tapygie, promontoire, LL, 16, 4. lapys, fl, I, 16, 3. Jasi, III, 28, 1. Zasu, XXX VI, 4, 3. Zasius, golfe, V, 29, 5; 31,1. Jasonius, Î., VI, 4, 3. Zassius, golfe, IX, 10, 1. Zassos, ville, IX, 8, 5. Zasus, V, 29, 5. latii, VI, 18, 3. Jazyges, Sarmates, LV, 25, 1. Ibérie, VI, 4, 43 VII, 27,.3; XX, gore Ibérie, Espagne, I, 4, 4; XXX VII, 11, On Ibérie et Arménie, limite, VI, 15, 4. Ibérie, villes, VI, 11, 1. — portes, VI, x 6. Ibérienne, mer, II, 2, 2; 10, 4. Ibères, venus en Espagne, IL, 3, 3. 1bères, nation, VI, 11, 1. — ville, VI, 12, I. Iberus, A., LI, 4, 4. — sources, IV, 34, 2. — arrose une colonie, III, 4 7e Iberus, fl., se jette dans le Cyrus, VI, DD Ibettes, f., V, 37, t. Icarienne, mer, IV, 18, 4. Icarius, IV, 11, 2. Icaros, ile, IV, 23, 1; V, 37, x. Icarus, f., VI, 19, 2. Icarusa, fl., VI, 5, 3. Icatalæe, V1, 7, 2. Ichanenses, WI, 14, 5. Ichara, ile, VI, 32, 6. Ichnæ, IN, 17, 1. Ichnusa, Sardaigne, III, 13, 3. Ichthyoessa, IV, 23, 1. Ichthyophages, XV, 7, 4. — en Ara- bie, VI, 32, 8. — en Inde, VI, 25, 43 26, 3. — Orites, VI, 25, 4. — nagent comme des poissons, VI, 34, 7. Ichthyophages, îles, VI, 32, 8. Ichthys, promontoire, IV, 6, 3. Iconium, tétrarchie, V, 25, 1. Iconium, Cilicie, V, 22, 3. Icosion, V, 1, 20. Icositans, III, 4, 2. Ictimules, mines d’or, XXXIII, 21, 12. Ida, XXXVI, 25, 2. — mont en Éolide, V, 32, 2. — mont de la Troade, XIII, 12, 13 XVI, 19, 5; 26, EX NII, 9, x Ida, herbe, XX VII, 69, 1. — figuier, XV, 19, 1. — laurier, XV, 39, 3; XXII, 80, 6. — poix, XIV, 25, 6. Ida, Dactyles, VII, 57, 6. — en Crète, XXX VI, 61, r. Ida, monts, XVI, 60, 3. Ida, ronce de l, XVI, 71, 1; XXIV, 75, 1e Ida, mont, en Crète, IV, 20, 4. Idalium, NV, 35, 2. Idomenenses, XV, 17, 2. Idumée, où elle commence, V, 14, 1. Zebba, V, 17, 1. Zetenses, II, 14, 5. Zeterus, Î., III, 29, 1. Igilgili, col., Y, 1, 20. Igilium, ile, IX, 12, 2. IND 615 Tguvini, II, 19, 2; XXII, 49, 2. Iguvinum, en Italie, XV, 5, 6. Ilerdenses, II, 4, 7. Ilergaons, WI, 4, 3. llergetes, TX, 4, 4. Iletia, IV, 15, tr. Iliberi, Liberini, IE, 3, 5. Ilienses , en Sardaigne, IT, 13, 2. Ilienses, ville, XVI, 88, 1. Ilionenses, II, 9, 11. Ilipa, ia, IN, 3, 5. Ilipula, où Laus, IIL, 3, 5. Ilipula minor, IL, 3, 9. Ilisanitæ, VI, 32, 15. Ilissus, ., IV, 23, 8. — localité, IV, 1132, Ilium, X, 37, 1. — jouissant de l'exemption, V, 33, 2. — pris sous le règne de Rhamses, XX X VI, 14,3, — aux temps d’Ilion, III, 14, 6; XI, 1, 13 XX XIII, 4, 5: XXXIV, 47, 23 XXXV, 6, 1. — guerre d'I- lion, XVI, 85, 1; XXX V, 40, 19. Illetia, île, XV, 38, 2. Illiberis, XL, 5, 1. Illici, I, 4, 2. Illicitanus, golfe, II, 4, 2. Illiturgi, IX, 3, 6. Illurco, XII, 3, 5. Illyrie, iris, XTILI, 2, 8; XXI, 19, t et 2. Illyÿrie, escargots, IX, 82, 1. — hui- tres, XX XII, 21, 2. — longueur et largeur, III, 29, 2. — le littoral présente plus de mille iles, III, 30, 2. — rébellion, VII, 46, 2. Illyrie, NL, 6, 73 25, 1; VIL, 49, 2; XI, 106, 1; XIL, 27,1; XX V, 34, 1; SXVL:55, 15 XX XIE 197,5! Illyriens, TL, 106, 8; VII, 2, S. Illyriens proprement dits, VIT, 37, r. Illyriens, roi, XXV, 34, 1. — la reine Teuca, XX XIV, 11, 3. Illyris, ile, V, 35, 3. Ilorci, XII, 3, 4. Ilorcitani, TE, 4, 9. Ilva, ile, IL, 12, 2. — ile d'Italie, XXXIV, 41, 1. Iluro, MI, 4, 5. Imacarenses, III, 14, 5. Imaduchi, V1, 7, 2. Imaus, région du mont, VII, 2, 3. Imaus, mont, branche des monts Ri- phées, V, 27, 2; VI, 21, 5 et 9. — signifie neigeux, VI, 21, 9. Imbarus, mont, V, 22, 3. Imbrasus, @, V, 37, 1. Imbros, ile, IV, 23, 7. Inityi, VI, 9, 2. Imitys, fl, VI, 9, 2. Imme en Commagène, V, 21, 1. Inachus, f., IV, Q, r. Inalpins, peuples, portant beaucoup de noms, III, 5, 7; 7, 1. Inapæi, VI, 7, 3. Inarime, Ænaria, III, 12, 3. Incia, f., III, 20, 4. Indiens, VAI, 25, 1 ; 61, 6; IX, 54, 15 X, 93,1; XII, 15, na; aa, 1569)z: XIV, 19, 3; XV, 7, 45 ANIEE, 22,1; XXXI, 18,1; XXXII,rx,1; XXXVII, 20,2 et 3: 37, 1: 61, r. — donnés en don, II, 67, 4. Indiens, Nomades, VII, 2, 18. — Or- séens, VIII, 31, 1, — septentrio- 616 IND naux, XI, 36, 3. l’Arie, XII, 18, tr. Indiens, divisés en castes, VI, 22, 2. Indiens, philosophes, VI, 22, 2. Inde, NIL, 2, 13; VIII, 31, 1; 78,3; XX, 70, 015 XI 30 BEI T0, it, 10,15 41,2; XV, 81,1, XVIL 30, 5; XXI, 8,1; XXIV, 1,4; XX VII, BUTS XXI ES 2 RAA VE 10, 23 67,2; XXX VII, 11, 13:28,1; 37, Te Inde, tiers de la terre, VI, 21, 4: — recoit le Favonius, VI, 21, 3.— n'a ni cuivre ni plomb, XX XIV, 48, 3. — rapprochée par le lucre, VI, 26, 6. — vaincue, VIIL, 2, 1.— aux terres de l'Inde, XX XI, 14, 1. — les Indes, VIIX, 51, t; 52, tr. Inde, revers, XX X VII, 33, 1. —com- mencement, VI, 17, 3. — limon de ses fleuves, XX XV, 32, 1. — forêts, XXVII, 45, 2. Inde, améthyste, XX XVII, 40, 1. — sable, XX XVI, 9, 2. — roseau, XVI, 65, 3. — cinnabre, XXIX, 8, 8. — cristal, XXX VII, 9,7: — cypira, XXI, 70, 2. — ébène, XII, 8, 1. — gemme, XXX VII, 61, 1. — myrrhe, XII, 35,4. — naviga- tion, VI, 26, 9. — olive, XII, 14,1. — onÿx, XXXVII, 24, t. épine, XII, 10, 1. tortue, XXX VII, 56, 3. — vigne labrusca, XI 76 IL Inde, fourmis, XI, 36, 3. — hyacin- thes, XXX VII, 42, 1. — perles, XXXII, 11, 1. — marchandises, VI, 19,2 ; XIX, 2, 1.—sandaresus, XXX VII, 28, 2.—sarde, XXX VII, 31, 2. — sardonyches, XXX VII, 23, à et 3. Inde, bœufs, VIII, 30, 2; 70, 1. — calames, XVI, 65, 2. — escar- boucles, XX XVII, 25, r et 3. — éléphants, VII, 8, 1; 9, 1 ; IX, 4, 3. — montagnes, VI, 23, 5. — rois, VI, 21, 3. — perles, IX, 56, 2; XXXII, 11,2.— toiles supérieures à celles de l'Inde, XII, 22, 1. Inde, or, XXXIII, 21, 1. — azur, XXXIII, 57, 2. — nom du cin- nabre, XXXIII, 38, 1. — littoral, XIV, 5, 5. — lycium, XXIV, 77, ret2.— mer, I, 67,2; VL 21,1; IX, SLR, L; XXXIL 2 4 — millet, XVIIL, 10,,4.— nard, XII, 26, 1; XIII, 2, 8. — poivre, XIX, 19, 8 — nitre, XXXVI, 66, 1. Inde, diamant, XXX VII, 15, 2. âne, XI, 45, 5; 106, 1. — bois, limitrophes de XII, 15, 1. — océan, VI, 14, 1; IX, 54, 1. — scinque, XX VIII, 30, 1° Indiens, description, XII, 28, 1. aruspices et prophètes, XX XII, 11, 3.— sages, XII, 12, 1. — hommes, XXXII, 11, 2. — langues, VI, 25, 45; XIL, 14, 2. — étables, VIII, Or Inde, à V'opposite de la Gaule, VI, 21,2. — où elle commence, VI, 21, 1 et seqq. — promont. Lepteacra, VI, Indigetes, IIL, 4, 4. IST Tnnus, MSN ar, ol 729; Ce et 7 ; XIE, 25, 1; XIX, 5,1; XXIV, 102, 45 XX XVII, 970, 1. Indus, fl., limite de l'Inde à l’occi- dent, VI, 21, 1. — plus petit que le ITA Ister, Î., IX, 20, 5° Ister, le grand, III, 27, 1. — embou- chures, IV, 18, 7; 24,7ets8. 1sthme, Euphranor de l’, XX XV, 40, 4 Isthme, IV, 5, 1. — autre, IV, 18, 10. Gange, VI, 21, 5. — sources de l’In- | Zsthme, ceux qui ont tenté de le percer, dus, VI, 18, 4. — vaste étendue, VIS ar, 9: Indus, fl., en Carie, V, 29, 1. Industria, ville, ILE, 7, 3; 20, 8. Inferieure , mer, III, 10, 4. Ingævones , IV, 27, 6; 28, 2. Ingauni, Ligures, IL, 6, 8. Ingaunum Albium , IT, 7, 2. Inopus, fontaine, IT, 106, 9. Insubriens ; ont fondé Milan, III, 21,2. — Jeur territoire, X, 4r, 2. --— les Caturiges sont des Insubriens exilés, III, 21, 3. Irtemelium Albium , IL, 7, 2. Interamna, en Umbrie, X VII, 67, 11. Interamnates, III, 17, 2. — Nartes, III, 19, 2. — Succasini, IL, 9, 17. Interannienses, IV, 35, 6. Intercatienses, III, 4, 10. Intercatiensis, XX XVII, 4, 2. Lol, Cæsarea, V, 1, 20. Zolcos, VII, 57, 14. — Iolcus, IV, 16, t. Jomanes, fl., VI, 21, 8; 22, 7; 23, 3. Toniens, XIII, 16, 1. — venus d’A- thènes, V, 31, 3. Jonte NAS NT OCT AGE Ionie, capitale Milet, V, 31, 1. — li- mile, V, 31, 8. loniens, région sacrée pour eux, V, 31, 3. — en Asie, VI, 2, 3. Toniques, colonnes, XX XVI, 56, 1. Zonique, chapiteau, XXXVI, 56, 1. lonique, genre de peinture, XXXV, 90,119. Ionienne, mer, et Adriatique, limite, III, 16, 2.— mer, III, 14,2 ; 29,2; 50, tel 25 IVe To; A PAUSE 215. Tonien, attagen, X, 68, 1. loniennes, lettres, VII, 58, t. Jos, aile; IV, 25)atelne Ipasturgi, NI, 3, 6. Iranime, IL, 23, 4. Iria , ville, UE, 7, 3. Irine, ile, IV, 19, 5. Dris AS NIET TRUE Irrhesia, le, IV, 23, 7. Tsara, l., Il, 5, 2; VIL, 5c, r. Isarci, II, 24, 4. Isari, VI, 21, 0. Isaura, V, 23, 1. Isaures, V, 23, 1. Iscia, île, III, 13, 3. Iseum, temple, V. 10, 1. Isis, île consacrée à, X, 49, 3. Isis, ville, V, 11, 5 Isis, port, VI, 34, 5. Isis, HS TVL, 4 Le Ismaron, IV, 18, 3. Ismenus, f., IV, 12, 1. Ispalenses, I, 4, 8. Issa, île, III, 30, 3. Issæi, III, 26, 2. Issatis, NI, 17, 2 ; 20, 2. DOANT, 1, 0, V9 2: Isthme, XV, 9,1. Istrie, VIII, 73, 23; XVI, 26, 1. — description, III, 23, 1 et seqq. — limite, III, 22, 2. Isirie, terre, XV , 3, 2. — huitres, XXXII, 21, 4. — territoire, IL, 30, 2. Istrie, soumise par Tuditanus, IIF, 23, 2: Istropolis des Milésiens, IV, 18, 5. Istrum, l., salé, IIL, 22, 2. Isueli, VI, 35, 17. Isura, île, VI, 32, 8. Italica, ville, IL, 3, 7. Italienne, Circé, XX V, 5, 2. Italiens, anciens, IL, 10, 1. Italie, XI, 30, 4; XII, 51, 1; XVE, 13, 25 24,92 5 XVI 6, Pr VIT, 4,13 XXV, 5, 23 21, 5. — sa dis- tance aux pays qui sont autour, III, 6, 7. — fertile en métaux, IL, 24, 5. — produit tous les arbres d'usage général, XIV, 1, 1. — combien elle arme de soldats, ILE, 24, 5. — vic- torieuse de tous, XIII, 2, 10. Italie Circumpadane, XVIIT, 25, 1; 30, 3. — Cisalpine, X VII, 2, 9. — Subalpine, XVI, 22, 3. — Trans- padane, X, 41, 2; XVI, 26, :; XVII, 35, 38; XVIII, 12, 33 49, GC; XIXe Italie; a déjà le poivrier, XII, 14,4; XVI, 59, r. — foudres fréquents en Italie, II, 51, 2. — est toujours pour ainsi dire en printemps ou en automne, II, 51, 2. Italie, ancienne limite, III, 22,2. — ex- trémité, XX XIV, 2, 1. — finit au fleuve Arsia, III, 23, 2. Italie, famine et soif, VII, 46, 2. Italien, droit, III, 4, 9. Italie, procédé, XVIII, 57, 6. éloge, IIT, 6, r et seqq.; XXX VIE, 779 Le Italie, littoral, IX, 29, 2. — Italie, épargnée, XXXHII, 21, 12. — ne connaît pas l’araignée phalange, XXIX, 27, 1.— le stellion n’y nait pas, XXIX, 28, r.— opinion sur l’é- puisement de l'Italie, XVII, 3, 12. Italie, nations et villes, III, 24, 3. — largeur, III, 23, 5. — onze régions, III, 6, 8. — première région, III, 9, 10 et 16. — seconde , {IT, 16, x et 6. — troisième, IL, 10, 1; 15, 3. — quatrième, III, 17, 1. — cin- quième, IL, 18, 1. — sixième, IL, 19, 1. — septième, III, 8, 1. —hui- tième, III, 20, 1; VII, 50, 4. — neu- vième, IL, 7, 3.—dixième, IT, 74, 2; III, 22, 1. — suburbaine, XX VI, 9, 2. — le terroir le plus fertile, XVII, 3, 7. — nombril, III, 17, 3. Italie, auster humide, I, 48, 1. 15sos,.golle, II, 112, 2. — golfe de | Ztalie; a la palme des céréales, X VIL, Cilicie, V,22, 15 VI,2, 3: Issos, V, 22,1. Istævons, 1V, 28, 2. 29, 1. — garance, XIX, 17, 1. — opinion, XVII, 19, 1. — les faux, X VII, 67, 9. — absinthe, XX VIE, JUN 28, 1. — câprier, XX, 59, 1. — froment, XVIII, 12, set 2. — droit italien, III, 25, 1. — labyrinthe italien, XXX VI, 19, 6 et seqq. Ltanum , promont., IV, 20, 5. Ithaque, ile, IV, 19, 3; VILL, 83,2; XXX VI, 39, 2. Ithacesiæ. îles, IIL, 13, 35. Lthome , W, 7, 1. Itucci, col., III, 5, 12. 1turéens, V, 19, 1. Zulis, ville de l’ile de Céos , IV, 20, Izgi, une des nations à partir des monts Émodus, VI, 21, 9. J Jadera, col., III, 25, 2. Jadoni, IV, 34, 2. Jamnea, deux, V, 14, 1. Jamno , ville, TI, 11, 2. Janicule, dans Rome, II, 9, CUT ar XV :15; 11e Jaxartes, fl, VI, 17, 3; 18,4. — cm- bouchure, VI, 15, t. Joppe, de Judée, IX, 4, 3. Joppe, de Phénicie, V, 14, 1. Joppe, toparchfe de la Judée, V, TONT- Jotape, V, 22, 2. Jourdain, description, V, 15, 2. Judée, XII, 9, 4 et 6; XXIV, 50, 1; REV AR la XX VIL,..5,. 2: XXVIIL, .23, 3; XXXI, 18, 3; XXXII, 47, 2. — s'étend en lon- gueur et en largeur, V, 15, 1. — célèbre par ses palmiers, XII, 6, 1, Judée , résine, XIV, 25, 2. Judée , rites, XX XI, 44, 1. Judée, dix toparchies, V, 15, 1. — lac, XXXV, 51, 1. — possède seule le baume, XII, 54, 1. Juifs, nation remarquable par son mépris des dieux, XIII, 9, 5. — cruels envers eux-mêmes, XII, 54, 2. — Pompée en triomphe, VIE, 27, 3. — Moïse, XXXI, 2, 6. Julia Campestris Babba, V, 1, 5. Julia Castra, IV, 35, 5. Julia Constantia, V, 1, 3. Julia Constantia, Osset, IT, 3, 7. Julia Felix, col., V, 17,3. Julia Felicitas, IV, 35, 5. Julia Fidentia, II, 3, 5. Julia Liberalitas, IV, 35, 5. Julia Scarabantia , IL, 27, 1. Julia Traducta, V, 1, 2. Juliani Cerretani , II, 4, 6. Julias, en Galilée, V, 15, 2. Julienses, V, 29, 4. Julienses Aretini, III, 8, 3. Julienses, ou Astigi, III, 3, 5. Julienses Carnorum, III, 23, 3. Julienses Teari, LIL, 4, G. Julii Genius, II, 3, 7. Juliobrica, LE, 4, 4 et ro. Ep À leur port, IV, 34, 2. Juliopolis, en Égypte, VI, 26, 7. Juliopolis, Gordiucome, V, 40, 3. Juliopolitæ , V, 43, 3. Julium Præsidium, LV, 35, 5. Junon, île, VI, 37, 1 et 2. Junon , île, Gadis, IV, 36, 2. Junon, promontoire , IL, 3, 2. Junon, bois sacré, XVI, 57, 2. 16; LAM Jupiter, fontaine, I, 106, 7. Jupiter Hammon, étang, IL, 106, 8. | Lamiæ, Îles, V, 38, 3. Jupiter indigète, bois sacré , ILL, 9, 4. Jupiter, ville, en Égypte, V, 11, 1. Jura, mont, III, 5, 1. Jura, mont, IV, 31,1. Jura, sapin, XVI, 76, 2. L Labatanis, île, VI, 32, 9. Labeatæ, VII, 26, 3. Labecia, VI, 32, 17. Labican, territoire, IT, 9, 11. Laboriæ, XVIII, 29, 3. Laborin, territoire campanien , I, 9, 85 XVIT;-5,13: Labrandéen, Jupiter, fontaine,X X XII, 7» Ie Lacédeémone, 1, 78, 1; XVI, 13, 2; XXXIIL, 4, 2; XXXV, 49, 4. Lacédémonienne, Lampido, VIE, 42, 1. Lacédemoniens , VII, 57, 9; X, 24, 3; XI, 70, 2; XXXII, 9, 1. — per- dirent l'empire dela Grèce, IE, 26, 1. Lacédémoniens , roï, VII, 30, 2. Lacédémonien, marbre vert, XXX VI, 11, 1. — coureur, VII, 20, 1. Lacetans , IL, 4, 5 ets. Lacétanie, en Espagne, XX V, 6, 2. Lacibi, III, 3, 12. Lacinia, Junon, XXX V, 36, 4. Lacinienses, II, 25, 1. Lacinium, WI, 6, 5. — promontoire, II1, 19, 2; x6, x. pa Le XiT,/3; "ra; Lacobricenses, II, 4, 10. Laconiens, sculpteurs, XXX VI, 4, 28. Laconie, NI, 39,4; XVII, 39, 5. — abonde en simples, XXV, 53, 3. — ciguëê, XXV, 95, 5. — région, IX, 60, 3. — siligo, X VIIL, 20, 6. — chiennes, X, 83, 6 el 7. pierre à aiguiser, XX X VI, 47, 1. — figuier, XVI, 49, 1. — laitues, XIX, 38, 1. — pourpres, XXI, 22, 1. —+roseaux, XVI, 66, 3. — concombres, XIX, 23, 5. — éme- raudes, XXX VII, 18,5. — purpu- rissum, XXXV, 26, 2. — terri- toire, IV, 8, r. — Laconiens ont fondé Tarente, III, 16, 1. Laconiennes dansantes, morceau Callimaque, XX XIV, 19,41. Laconicum Ossigi, II, 3, 6. Laconimurgi, IX, 3, 10. Lacutures, choux, XIX, 41, 5. Lade, Late, ile, V, 37, 1. Ladon, fl., IV, 10, t. Læœana, VI, 32, 13. Lœanitique, golfe, VI, 32, 13. Læstrygons, VII, 2, 1. — leur de- meure , III, 9, 6. Læstrygoniens, champs, LL, 14, 3. Lagarins, vins, XIV, 8, 9. Lagia, Delos, IV, 22, 3. Lagnus , golfe, IV, 27, 7. Lagous , fl, VI, 7, 2. Lagusa, île, V, 35, 3. Lagussæ, îles, V, 38, 3. Lagyrani, IV, 26, 6. Lalasis, V, 23, t. Laletans, vins, XIV, 8, 10. Laletans, IE, 4, 4. Lambrus, A, UI, 20, f. de LAT 617 Lamia, IV, 14, 2. Laminitans , HI, 4, 9. Laminitan , territoire, III, 2, £, Laminitanes, pierres à aiguiser, XXX VI, 47,1. Lampe , IV, 10, 1. Lampeus, mont , IV, 10, t. Lamponia , ile, IV, 23, 9. Lampsacum, V, 40, 13 XIX, 13,1; XXX VII, 74, 1. Lampsemandus, ile, V, 36, 3. Lancienses, II, 4, 14; IV, 35, 6. Lanise, ile, IV, 23, 5. Lanos, fl., VI, 20, 3. Lanuenses, IIT, 17, 1. Lanuvium, VILL, 82,1; XXXV,6, 1. Laodicea, libre, V, 18, 1; XVII, 38, 2. Laodicea d'Asie, VIII, 73, 1. Laodicea en Médie, VI, 29, 4. Laodicea eu Mésopotamie, VI, Laodicea de Phrygie, V, 29, 3. Laodicea de Syrie, XII, 61, 1; XXI, EUR Laodicea de Syrie, montagnes, XXZ11, bte Laodiceni, près du Liban, V, 19, r. Lapethos, V, 35, 2. Lapidei campi, ou champs de pierres, III, 5, 4. Lapithes , leur séjour, IV, 15, 2. — combat, XX XVI, 4, 5. 30, 1. | Lapsias, 1,0 63,3. Larendani, NI, 32, 11. Larinates Frentani, III, 16, 6. Larine, fontaine, IV, r1, 2. Larisse en Éolide, V, 32, 1. — autre en Éolide, V, 32, 3. — en Arabie, VI, 32, 16. —en Macédoine, XX XI, 32, 3. — en Thessalie, IV, 15, t; MVL 310. Larisséens, en Syrie, V, 19, 1. Larius, lac, IL, 106, 2 ; IL, 23, 4 ; IX, 337 2:14 4T A. Larnenses, IIX, 4, S. Larnum, Îl., III, 4, 5. Larymna, IV, 12, 2 et3; V, 29, 2. Lasia, ile1lV, 10,2::V, 53393, Lasia, Andrus, IV, 22, 1. Lasias, Lesbos, V, 39, 1. Lasos, IV, 20, 3. Lastigi, IUT, 3, 11. Latera, étang, IX, 9, tr. Latiarius, Jupiter, XX XIV, 15, 4. Latines, villes, ILL, 5, 5 et 6. — his- loire, XI, 45, 1. — langue, XVIII, LEE 44 Latine, peuples de condition, IT, 14, 5. — lettres latines antiques, XXXV, 37, 5. — appellation latine manquant, XXI, 26, r. — fêtes la- tines, XX VII, 28, r. Latinienses, XI, 9, 16. — vins, XIV, 8, 7. AE XIV, 14, 1. — Latini prisci, XXXEIV, «1,1. — ualions du droit latin, IL, 24, 1. — langage latin, XXIX, 1, 1. — camp des Latins, XX XII, 11, 1. — ville ayant le droit des Latins, IL, 5, 1. — villes ayant le droit des anciens Latins, ILE, 4, r, 6 et 8. — nom latin, XI, 103, 2; XXVI, 64, 1. — territoire latin, LI, 9, 2 et 11. — Latium donné, V, ç1S LEP 1, 20. — Latium donné à des villes, IT, 5, 1; 24, 3. — premier aliment du Latium, XVIII, 19, 2. Latium, lettres, VII, 51, 9. — langage, HS; "re Latium, droit du, III, 4, 15. — droit du vieux Latium, IIL, 4, 9: IV, 35,19. Latium, VII, 44, 13 57, 5; X, 20,2; XIV, 4, 12. — au-dessous des Sa- bins, III, 17, 5. Latium antique, IT, 9, 4. — cinquante- trois peuples en ont disparu, III, 0, 17. — territoire ajouté au Latium, IIT, 0, 6. Latmos de Carie, VIII, 84, t. mont, V, 31, 2. Latopolites, nomos, V, 9, 5. Latovici, III, 20, 2. Latris, ile, IV; 27, 7. Laud, fl., V, x, 18. Laurentum, ville, III, 9, 4; XIV, 4, La. Lauron, vins, XIV, 8, 10. Laus, rivière, IIT, 10, 1. Laus, ou Ilipula, II, 3, 5. Laus Pompeia, III, 25, 2. Lavinii, III, 9, 11. Lazi, NI, 4, 4e Lea, NAS 35 T° Lea, ile, IV, 23, 5. Leanites, et golfe Léanitique, VI, 32, 13. Lebade, V, 31, 6. Lebadia de Béotie, IV, 12, 1; VIII, 83,3. Lebaida, lac, XVI, 66, 4. Lebedos, V, 31, 5. Lebena, IV, 20, 3. Lebinthus, ile, IV, 23, 4. Lebuni, III, 4, 13. Lecheæ, IV, 5, 2; 6, 7. Lechieni, VI, 32, 13. Lecton, promont., V, 32, 3; 41, 1. — de la Troade, IX, 29, 1. Lelantus, f., IV, 21, 2. Lelegeis, Milet, V, 31, 1. Leleges, Locriens, IV, 12, 3. Leman, lac, IT, 106, 2 ; III, 5,2. Lemnos, rubrique, XX VIIL, 24, 1; XXL, 39, 25 EX XVe TT Lemnos, labyrinthe, XXXVI, 19, 2 et 6. Lemnos, île, ‘IV, 23, 8; X1,:35, 5; XXXV, 13, 1. Lem ovices, IV, 33, :. Lenéotique. Voy. TÉNÉOTIQUE. Leorñcenses, II, 4, 8. Leontint, III, 14, 3; XXXI, 19, 2. — champs de Sicile, XVIII, 21, r. Léontin, Gorgias, XX XIII, 24, 1. — Pythagoras, XX XIV, 19, 10. Leontopolis, V, 11, 5. Leontopolites, nomos, V, 9, 5. Leontos, ville, V, 17, 4. Leoomne, mont, IV, 17, 3. Lepethymnus, mont, V, 36, 2. Lépontiens, I, 24, 2 et 4. Lépreon d’Arcadie, IV, 10, 1. Lepria, île, V, 38, 2. Leprion, IV, 6, 3. Lepsia, île, V, 36, 2. Lepteacra, promont., VI, 34, 6. Leptis, huîtres, XX XII, 21, 4. Leptis, N, 3, 25 XXXI,0435a2/; ETB XXXII, 9, 1. — fondée par les Tyriens, V, 17, 2. Leptis, autre, surnommée la Grande, Natias RNAIT NoTTe Lerina, île, II, 11, 3. Lerne, IN, 9, zx. Lero, ile, III, 11, 3. Leros, île, IV, 23, 3. Leros, ile, V, 36, 2. Lesbienne, gemme, XXX VII, 62, 1. Lesbien, marbre, XXX VI, 5, 1. — vin, XIV, 19, rer pe Lesbien, Phabn, XXII, 9, 1. Lesbos , île, V, 39,13; XIII, 38, t; XVI, 19 SERRE TS XXXVIL, 54, 3. Lesura, mont, XI, 97, Letandros, IV, 23, 2. Lete, IV, 17, 3. Lethon, f1., V, 5, 1. Letoia, ile, IV, 19, 4. Leucade, péninsule, IV, 2, 1. Leucadiens, en Syrie, V, 19, 1. Leucade, littoral, IV, 2, 1. — vin, XIV, 9, 3. Leuceæ, îles, V, 39, 2. Leucæthiopes, V, 8, t. Leucas, ville, IV, 2, 2; XXI, 19, 3; XXX VI, 39, 2; XXX VII, 31, 2. Leucasia, île, III, 13, 3. Leucates, promont., IV, 2, 1. | Leuce, île, IV, 20, 5. Leuce, autre ile, IV, 20, 5. Leuce, en Ionie, V, 31, 8. THeUCLAINE SE 12: Leucogéens, coteaux, XVIII, 29, 5; XXXV, 50, 1.— sources, XXXI, 8, 2. Leucolithi, V, 25, 1. Leucolla, V, 26, 1; XXXVI, 34, 1. Leucolla, île, V, 35, 3. Leucopetra, III, 6, 5; XX X VII, 54, 7. — promontoire, IIT, ro, 3. Leucophrys, Tenedos, V, 39, 2. Leucopolis, V, 29, 5. Leucosyriens, VI, 3, 2. Leucothea, V, 11, 1. Leucothea, fontaine, V, 37, 1. — île, IIS x SX Leuctra, IV, 8, 1. Leuni, IV, 34, 3. Leupas, port, VI, 32, 9. Leuphitorga, VI, 35, 1. Levi, III, 21, 2. Lexianæ, NI, 32, 11. Lexoviens, IV, 32, 1. Liban, mont, V, 17, 3; XII, 48, :; XXIV, 102, 4. Libarna, ville, IL, 7, 3. Liberalitas Julia, IV, 35, 5. Liberini, III, 3, 5. Libethra, fontaine, IV, 16, t. Libici, IX, 21, 2. Libique, bouche du Rhône, II, 5, 3. Libisosona Koroaugustana, IL, 4, 9. Libistos, IV, 18, 6. Librosus , colline de la Tauride, II, xOB ITTE Liburneæ, îles, III, 30, 3. Liburniens, dans la Gaule Togata, II, 19, 1. Liburnie, VII, 93, 2. — limite, II, 20, 1. Liburniques , iles, II, 30, 3. Liburniens, II, 25, 1. LOC Liburniens , quatorze cités, III, 25, 1, Libyægyptiens, V, 8, 1. Libyphéniciens, V, 5, 2. Libye, VIII, 19, 1. — Afrique, V, 1, 1. — Mareotis, V, 6,1. Libyen, enfant, statue, XXXIV, 19, 10. Libye, peuplier, XVI, 35, 1, — rats, X, 94, 1. — asperge, XX, 43, 5. — mer, V,1,1. Libyson, tour, HI, 13, 3. Libyssa, V, 43, 2. Licates, VII, 24, 4. Lichades, iles, IV, 20, 6. Licini forum, III, 21, 3. Ligaunri, I, 5, 5. Ligeris, fleuve célèbre, IV, 32, 1. Liguriens, aux abords de l'Italie, IT, 6, 1. — Bebiani, III, 16, 6. — Corneliani, III, 16,6. — Vagienni, III, 20, 3. : Ligurie de Gêène, XIV, 8, 7; XI, 07,15 XIV 02535 XVI 60 AT; XVII) 2,210 AXAX VIE Sur XXXVII, 11, 55 27, 1. — mari- time, voisine des Alpes, XV, 18,6. — montagnes, XIX, 50, 1.— li- mite, III, 7, 2. Liguriens, les plus célèbres, ILT, 7, 1. — langue, III, 20, 8. — race anti- que, IIL, 21, 1. Ligustique, côte, IT, 7, ï. Ligustique, wer, II, 46, 4 ; IIE, 10, 4; 12, 1,24, Ligustini, X, 34, 2. Lilea, IN, 4j 151203. Lilœus , fl, V,43, 3. Lilybée, promontoire, IT, 14, 2 et 4; VII, 27,41 Limæa, fl, IV, 35, 3. Limia, fl., IV, 34, 4. Limici, IL, 4, 14. Limnus, île, IV, 30, 2. Limyra, fl. et ville, V, 28, r. Limyra, fontaine, XX XI, 18, 2. Lindienne, Minerve, XX XIII, 55, 1. Lindien, Chares, XX XIV, 18, 3. Lindus, dans Rhode, V, 36, 1; XX XIII, 23,25; XXXW, 36 Ex Lingons, IV, 31, 2. Linitima, NI, 35, 3. Linus, fontaine, XXXI, 7, 1. Liothasien, navet, XIX, 25, 2. Lipara, ile, UT, 14,6; XXXI, 32,3; XXXV, 52, 2. Liparéens, iles des, III, 14, 6. Liparis, fl, V, 22, 3 Liquentia, Îl., TIL, 22, 1. — et port, IIT,/22;5 Diria, 4°, 1IL/555a) Lirinates, III, 9, 11. Liris, fleuve, II, 106, 6; III, 9, 4 et 6. Lissa, île, III, 30, 3; V, 1, 2. Lissum, ville, III, 26, 4. Litæ de Macédoine, XX XI, 46, 2. Literninum, campagne de Campanie, XIV, 5, 35 'X VI,85,00. Liternum, II, 9, 9; XXX VI, 66, 2. Livias, vallée de Judée, XII, 9, 4. Liviopolis, VI, 4, 3. Lixos, col, V, 1, 3. — estuaire de Lixos, XIX, 22, 2. Lizus, fl., V, 1, 4; XXXII,16, 1e Locres, territoire, XI, 32, 4. LYC Locres et Crotone, II, 98, 2. Locriens en Lialie, IL, 62, 1; VII, DP48,:T. Locriens Épicnémidiens, IV, 12, 3. — Ozoles, IV, 4, 1. — Zéphyriens, III, 10, 3. Longs murs, IV, 18, 10; XIII, 46, 1. Longopori, IV, 35, 16. Longula, III, 9, 16. Lopadusa, île, IL, 14,6; V, 7, 2. Lopsi, IL, 25, 1. Lopsica, III, 25, 2. Loretum dans l'Aventin, XV, 40, 5. Loryma, localité, V, 29, 2. Lotophagitis, île, V, 7, 1. Lotophages, V, 4, 3. Lubieni, VI, 11,1. Lubienses, TI, 4, 8. Luca, col., II, 8, x. Lucanie, vins, XIV, 8, 0. Lucaniens, I, 57, 1; VIII, 6, 1. — proviennent du chef Lucius, II, 10, 1.— soumis par Calchas, IE, 16,19. Lucanie, XXX VII, 67, 2. — terri- toire, III, 10, t. Lucanien, Stenius, XX XIV, 15, 1. Lucenses des Marses, IL, 17, 1. Lucentum, VII, 4, 3. Luceria, col., IIX, 16, 5. Lucine, cour de, à Rome, XVI, 85, 1. Lucrin, huiîtres, IX, 79, 2; XXXII, 21, 4. Tronc ur, 9, 9:41X.;,..8,12 ; XXXII, 21, 3; XXX VI, 24, 20. Lucus, juridiction, III, 4, 13; IV, 34, 2. —huitres, XX XII, 21,4. Lucus Augusti, III, 5, 6. — Feroniæ, III, 8, 2. — Jovis Indigetis, IUT, 9; 4- Lumberitani, II, 4, 8. Luna, ville célèbre par son port, III, 8, 1. — d'Étrurie, XIV, 8, 7. — marbre, XXXVI, 7, 1. — fromage, XI, 97, 1. — silex, XX X VI, 29, 1. — carrières, XX X VI, 4,4. Lupia, HI, 16, 3. Lursenses, IL, 4, 8. Lusa d'Arcadie, XX XI, 10, 1. Lusitanie, cerises, XV, 30, t. Lusitaniens, IV, 35, 4. Lusitanie, VII, 67, 1, 53,2; XX XIII, 21,00, AISXIV..47,1 XX X VIT, 9, 1. — commence au Durius, IV, SANT Lusitanie, d'où ce nom, II, 3, 3. — longueur et largeur, IV, 35, 7. — grains, XXII, 3, 1. Lusitanie, Emerita, XV, 4, 5. Lutevani, II, 5, 6. Luxia, f., IL, 3, . Lycabettus, mont, IV, 11, 2. Lycæus , mont, et temple de Jupiter Lycéen, IV, 10, 1. Lycaones, V, 29, 4; XXX,45, 1. Lycaonie, V, 25, 1; VIII, 69, 5. Lycaonie, l'Obigène en est une partie, V, 423; ’ Lycastum, VI, 3, 2. Lycastus, (en Crète}, IV, 20, 3. Lrycide, NV, 33, 3. Lyciens, V, 27, 1. Lrycie, VIII, 83, r; XIV, 22, 2; XXXI, 47, 6; XXXV, 57, à; XXXVE an "sr. MAC Lycie, gouverneur, XIII, 27, 3. — légat, XII, 5, 1. — cèdre, XII, MAG 619 Macédoine, la province commence au Lissus , LIT, 26, 4. 61,1. — montagnes, XVI, 59, 2; | Macédoine, Pella, XX XI, 28, 3. XXI, 12, 1. — combien de villes, V, 28, 2. — Myres en Syrie; XXXII, 8, r.— safran, X XI, 17, 1. — mer, V,27, 1. — Jason, VIII, 61,2. Lycomède, lac, V, 4,2. Lycon, ville, V, 11, 2. Lycopolites nomos, V, 9, 3. Lycos, ., V, 17,4; 20, 1. Lyctus, IV, 20, 3. Lycus, fleuve d'Asie, II, 106, 3; V, 20,933 0V15, L'état 3e Lycus, fleuve de Cilicie, V, 22, r. Lycus , 1, chez les Léontins, XXXI, 19, 2. Lycus, fl., Rhyndacus, V, 40, 2. Lycus, fl, venant d'Arménie, VI, 30, 2. Lydda, toparchie de Judée, V, 15, 1. Lydiens, en Étrurie, III, 8, 1. Lydiens, VII, 57, 6. Lydie, V, 30, 1; XXXI, 19, 1. — roi Candaules, XXXV, 34, 2. — figuier, XV, 19, 2.— encens, XVI, 59, 1. — modes musicaux, VII, 57, 13. —tuiles, XX XV, 49, 1.—ma- rum, XII, 53, 1. — aphronitre, ALL 4 ML /EXXIL 56, 2. — pierre, XX XIII, 43, 1. Lydiens, Marsyas leur chef, II, 17, 2. Lydien, Seythès, VII, 57, 6. Lygdamum, V, 33, 3. Lygdine, pierre, XXX VI, 13, 1. Lygos, Byzance, IV, 18, 8. Lymphorta, VI, 25, 3. Lyncestæ, IV, 17,2. Lyncestis, eau, II, 106, 11. Lyon, col., IV, 32, 1. — Gaule lyon- naise, IV, 31, 1; 32, 1. — littoral de la Gaule lyonnaise , IX, 4, 2. Lyrnessos, Tenedos, V, 39, 2. Lyrnessus , V, 26, 1 ; 32, 2. Lysias, N, 29, 6. Lysimachia, IV, 18, 9 et 10. Lysimachia (en Éolide), V, 32, 2. Lysimachia, XXXIV, 19, 7. Lystreni, V, 42, 2. Lytarmis promont., VI, 14, 2. M Macæ, V, 5, 4. Macæ, en Arabie, VI, 26, 4. Macaria, Cypre, V, 35, 1. — Lesbos, V, 39, 1. — Rhode, V, 36, 1. Macaron, ile, Crète, IV, 20, 1. Maccocalingæ, VI, 21, 9. Macédonien, Heraclides, XX XV, 40, 21. Macédoniens, du ressort d'Adramyt- teos, V, 32, 3.— Caduènes, V, 30, r. Macédoniens, Hyreaniens, V, 31, 9. Macédoniens , ( en Mésopotamie }), VE 307: Macédoine, IV, 17, 1 et seqq; XI, 119, 28 SU 97) 15 AIS 10, xs XVI, 19,0 196, 15 Areas 70: XVI, 30,04 NRA V, 11,1; XXXI, 10, x ; 19,7; 46, 4; ZAXXIIE 97,18 MORT DA, a: XXXVII, 66, 2, — soumise, XXXIV, 19, 15. Macédoine , cerises, V, 30, 2.— chla- myde, V, 11,3.—fougère, XX VII, 55, 3. — iris, XXI, 19, 1. — poix, XVI, 23, 3. — butin, XXXIII, 17, 1. — mer, IV, 18, 14. — dia- mant, XXXVII, 15, 3. — armes des Macédoniens, II, 65, 2. — port des Macédoniens, en Inde, VI, 28,4. — Séleucie PBabylonienne suit les mœurs des Macédoniens, VI, 30, 5. Macédonique, VI, 45, 3 et 5. Macestos, fl., V, 40, 2. Machærus, citadelle de Judée, V, ÉDSTS: Machia, île, IV, 23, 4. Machlyes, VII, 2, 3. Machorbe, port, VI, 32, 8. Maci, VI, 25, 1. Macistum, IV, 10, 1. Macistus, mont, V, 39, 2. Macomades, V, 3, 2. Macra, f]., IL 7, 2. Macra, ile, IV, 27, 2. Macra, Eubée, IV, 21, 3. Macrales , II, 9, 16. Macris , Chios, V, 38, 1. — Eubée, IV, 21, 3. — Icaros, IV, 23, 1. Macris, île, V, 35, 3. — ( autre île dans la mer de Lycie}), V, 35, 3. Macrobes, (en Æthiopie), VI, 35, 12. — en Inde, VII, 2, 20 et 21. — en Macédoine, IV, 17, 4. Macrocéphales, V1, 4 , 2. Macrocremniens, monts, IV, 26, r. Macron Tichos , IV, 18, 4, Macrones, VI, 4,23 11,.1. Macum, VI, 35, 2. Macurebi, V, 1,21. Macynia, IV, 3, t. Dre mont, IV, 3, 2. Madura, voy., VI, note 18. Mæander, l., V, 29, 4 et 6. Mæander, 11, 87, 2. Mæander, fl, description, V, 30, 1; SX 2 Mæandrie, IV, 1, 4. Mæandropolis, V, 29, 6. Mænalus, mont, IV, 10, t. Meænariæ, iles, IL, 11, 2; 12, 2. Mænienne, colonne , VII, 60, 1. Maæniana, à Rome, XXXV, 37, 2. Mænoba , avec un fleuve, III, 3, 2. Maæones, peuple versle Tanaïs, VI, 5, 1. Mæonie, Lydie, V, 30, 1. — capitale, Sipylum, V, 31, 6. Maæoniens, V, 30, 1. Mæotes , IV, 26, 10. — Palus-Mæo- tique, II, 67, 2. — colias des Palus- Méotides, XX XII, 53, 4. Maæotiques, VI, 7, 1. Mæotis, lac, VI, 6, 1; XX XII, 53, 4, — golfe, IV, 26, 4. — embouchure, V, 9, 1. —palus, X, 10, 1; XXV, 43, 1; XX VII, 1, 2. Maæotis, Temerinda, VI, 5, 1. Mæotis, lac, IV, 24, 3; VI, 1,13 15,3. Meæsia, forêt d'Italie, VIII, 83, «, Magæa, fontaine, IN, 14, 3. Magarsos, V, 22, 1. AMagase, NI, 35, 2. Mageda, VI, 35, 1. 620 MAR Magelli, VX, 7, 1. Magellini, NX, 14, 5. Mages (en Médie), VI, 29, 5. Magnésie, IV, 16, 1; XXXI, 30,2; 32,9: Magnésie, d'Asie, XXXVI, 25, 2 et 3. Magnésie, Macédonique, 25, 2 et 5. Magnésie , du Méandre, V, 31, 3. Magnésie, de Thessalie, V, 31, 5. Magnèétes, à Sipylum, V, 31, 9. — bataille, XXX V, 34, 2. Magnopolis, VI, 3, 1. Mago, ville, IT, 11, 2. Magoa, VI, 31, 9. Magog, V, 19, ï. Magora, VI, 35, 3. Magoras, 1., V, 17, 5. Magusa, en Éthiopie, VI, 35, 5. Magusa, en Arabie, VI, 32, 17. Maius, jardins de, XXX V, 33, 1. Malaca, avec un fleuve, II, 3, 2. Malacha, en Espagne, V, 1, 19. Malchu, île, VI, 34, 6. Malea, IX, 69, 2. Malée, promont., IV, 8,1; 10, 2. Maleventum, Beneventum, III, 16, 6. Malée, mont, IL, 95, 3; VI, 22,6. Maliaque, golfe, IV, 12, 5. Maliande, Bithynie, V, 40, 3. Malli, VI, 21, 9. Mallos, V, 22, 1. Mallos, en Éthiopie, VI, 35, r et 2. Mallus, mont, VI, 21, 9. Maltecoræ, NI, 23, 4. Malthace, île, IV, 19, 2. Malvana, Î., V, 1, 18. Mama, VI, 35, 2. Mamblia, VI, 35, 3. Mamertins, vins, XIV, 8, 6; 17, 2. Mamertins, de Messana, III, 14, 2, Mammisée, tétrarchie, V, 19, 1. Mamortha, NV, 14, 2. Mamuda, NI, 35, 2. Manais, fl., VI, 25, 3. Manates, III, 9, 16. Mandacadeni, V, 32, 3. Mandalum, lac, VI, 34, 4. Mandarei, VI, 7,3. Mandei, VI, 21, 9. Mandi, VII, 2, 22. Mandragæus, fl., VI, 19, 2. Mandrolytie, V, 31, 3. Mandrueni, VI, 18, 3. Mandrum, 1, VI, 18, 3. Manduria, ville, II, 106, 4. Mania, VI, 29, 2. Manteium , en Cappadoce, VI, 4, 1. — des Colophoniens, V, 31, 5. près d'Éphèse NT 4e aUuire, LAROTAET Mantinea, IV, 9,1; 10, t. Mantua des Étrusques, (PURGE ARE Maraces, IV, 3, 1. Marane, VI, 32, 12. Marathe, île, IV, 19, 2. Marathesium, V, 31, 3. Marathon, TV, 11,23 XXV, 37, 1. — bataille, XX XV, 34, 4. Marathos, V, 17, 4. Marathus, XII, 55, t. Marathusa, IV, 20, 3. Marathussa, ile, V, 38, 2. Maratiani, VI, 18, 3. XXXVI, MAS Marchadæ, VI, 33, 2. Marchubii, V, 4, 5. Mardani, Arabes, VI, 30, 1. Mardes, XX XI, 39, 2. Mardes, VI, 31, 8. Mardes en Colchide, VI, 5, 2. Mardes, NI, 18, 2. Mer morte, en Scythie, IV, 27, 4. Maréotes, NV, 6, 1. Maréctides, vignes, XIV, 4, 15. Maréotis, Libye, V, 6, 1 ; 9,4. Maréotis, lac, V, 11,3 et 4. Mareu, îles, VI, 34, 1. Margiane, VI, 18, 2. Margis, f., TI, 29, 1. Margus, fl, VI, 18, 2. Mariaba, VI, 32, 12, 14,16 ct Mariammitant, V, 19, t. Mariana, col., III, 12, 1. Mariani, Cerealini, IT, 9, 11. Marien, cuivre, XX XIV, 2, 2 Marici, III, 21, 2. Marigeri, NI, 35, 14. Maritima, ville, III, 5, 4. Marium, NV, 35, 2. Marius, fosses de, LIL, 5, 4. Marma, VI, 32, 2. Marmarique, genre de cäprier, XI, 44, 1. Marmaridæ, V, 5, 3; 6,1. Maro, colline, LI, 14, 3. Marohæ, NI, 23, 4. Maronea, IV, 18, 3. — vin, XIV, 6, 1. Maronites, Athénion, XX XV, 40, 9. Marrucini, XN, 21, 3.—Téatins, III, 17, 1. — territoire, II, 85, 2; X VII, 38, 4. Marsaciens, iles des, IV, 29, 1. Marseille. Voy. Massicra. Marses, XVII, 35, 15; XXI, 45, 3; XX VIII, 6, 1; XX XI, 24, 1. — domptent les serpents, XX V, 5, 2. — guerre, (VIT, 3, 2; VIII, 82, 1; IX 70, 15 XV) 86, 2, XXII 6, 2; XXV, 21, 4. — nation, VII, 2, 7. — chant, XX VIII, 4, 5. Marsyas, fontaine en Phrygie, XXXI, 16, 1. Marsyas, À, V, 19, 1521, 1 ; 29, 4. Martialium Sacili, II, 3, 6. Marucæi, VI, 18, 3. Marus, fl, IV, 25, 2. Maruvii, TI, 17, 1. Maryandine, golfe, VI, 1, 3. Masada, château, V, 15, 4. Masatat, fl, V, 1,09. Masati, V, 1, 9. Masei, Arabes, VI, 30, 2. Massæsyli, N,1, 17et 19; XXI, Ko, Massæsylie, X, 9, 2. Massagetes, NI, 19, 1. Massala, VI, 32, 15. Due bouche du Rhône, II, LES Massice, bourg, V, 21, 4. Massiques, vins, XIV, 8, 4. Due monts, III, 9, 8. Massilia des Phocéens, IL, 5, 4; VII, 54, 73 XIV, 2, 1 ; 8,8; XXX VII, 25, 4. — Cénomans près de Mar- seille, TITI, 23, 3. — sili, XX, 18, 1. Massiliens, voisins des Stéchades, III, 11,3. — Nicée fondée par les Mas- siliens, III, 5, t. 17, MED Massiliens, Crinas, Charmis, XXIX, 5,3 et 4. — Pythéas, Il, 77, a; 99; 6. Massiliens, Athenopolis, III, 5, 5: Massycites, mont, V, 28, r. Massyli, V,4, 5. Mastaurenses, V, 31, 9. Mastramela, étang, LE, 5, 4. Mastusia, IV, 18, 11. Mastusia, mont, V, 31, 7. Mastya des Milésiens, VI, 2, t. Matelgæ, V, 5, 6. Mateolani, II, 16, 6. Matera, ville, V, 4, 5. Mathatæi, NI, 32, 15. Mathitæ, NI, 35, 12. Matiani, VI, 18, 3. Matilicates, TI, 19, 2. Matium, IV, 20, 3. Matium en Colchide, VI. 4, Matroum de Smyrne, X VI, 50, 2. Mattiaques, sources, XX XI, 17, 1. Maumarum, NI, 35, 3. Maures NC NEO PL: XXXVIT, 11, 9. — près du mont Atlas, XIII, 20, 1. Mauritanie, IL, 95, 2 ; VIII, 11, 2. — Mauretania, XVIIL, 30, 4; XIX, 22, 1; XX XI, 43,2. — Césarienne, V, 1, 195; XXI, 45, 1. — citérieure, XIII, 29, 3. — eaux, M, 6,4 — borne, VI, 35, 1. — maritime, IX, 56, 4. — bois, VIIL, 1, 2. — jadis des royaumes, V, 1, 2. — deux pro- vinces, V, 1, 2. — Juba, VI, 34, 6. — le roi Ptolémée, XIII, 29, 2. — Cotta, XX XII, 6, 1. Maurusiens, N, 1, 17. Mavis, ville des Écaliques, V, 8, 2. Mavitania, région, IL, 4, 2. Maxeras, f., VI, 18, 1. Maxilua, XX XV, 49, 2. Maxulla, col., V, 5, 2. Mazaca , Cæsarea, VI, 3, 1. Mazacæ, NI, 7, 2. Mazæi, III, 26, 1. Mazara, fl, III, 14, 4. Mécybernéen, golfe, IV, 17, 4. Médéon, DV} 1259" Mèdes, de chez qui vient la medica, luzerne , XVIIL, 43, 1 ; XIII, 36,1; XXX,12, 9% 2x XXI A0 ST XXX VII 30, 165199; 12; Mèdes, en Épire, IVAENS: Mèdes, en Thrace, IV, 18, 1. Médie, XII, 19, 1 ; 28, 2; XXX VII, 70, 1. Médie, capitale Ecbatane, VI, 17, 1. — laser, XIX, 15, 2. — citrons, XV, 14,1. — citronnier, XII, 7, 1. — montagnes , XII, 61, 1. — éme- raudes, XXX VII, 18, 4 et 5. — silphion, XXII, 48, 1. — lac, XXXI, 18, 1. — villes, VI, 17, 1. — région, VI, 10, 8. — site, VI, 29, 3. — Sarmates du Tanaïs, des- cendants des Mèdes, VI, 7, 1. Medimni, VI, 35, 12. Mediolanensis, Torquatus, XIV, 28, 5. Mediolanum, Milan , fondé par les In- subriens, II, 2r, 2. — Torquatus, de Milan, XIV, 28, 5. Mediomatrici, IV, 31, 2. Medma , TIT, 10, 2. Medmassa, V, 29 à. MEM Medocus, deux, fl., III, 20, 5. Medoe, île, VI, 35, 15. Medubricenses , IV, 35, G. Médules , huîtres, XX XII, 21, 4. Medulli, XII, 24,4. Medullia, II, 9, 16. Megabari, VI, 35, 11 et 12. Mégale, île, V, 38,3; 44, 1. Megallæ, NI, 23, 5. Megalopolis, IV, 10, r. Mégalopolitains, 1, 110, 3. Megara, col., IV, 11, 1. Mégares, XVI, 96, 4. — Nicias, VII, 57, 6. — ciguë, XXV, 95, 3. — bulbes, XIX, 30, 1; XX, 40, 3. — territoire, XVII, 4, 1. — sel, XXXI, 4r, 35: XX XVII, 37, 4 — golfe, IV, 19, 6. Megari, VI, 23, 5. Megarice, V, 43, 2. Megarice, Heraclea Cherronesos, IV, 26, 7. Megaris, île , III, 12, 3. Megaris ( en Sicile), IT, 14, 3. Megaris, région, IV, 11,1. Megatichos (en Éthiopie), VI, 35, 2. Megisba, étang, VI, 24, 5. Jepcista, ile, V, 35, 3. : Li Rap Cephalenia, IV, 19, 3. Melæna, Corcyra , ILX, 30, 3. Melænæ, IV, 10, 1. Melamphyllos, mont , IV, 18, 12. Melamphyllos, Samos, V, 37, 1. Melanchlæni, VI, 5, 1. Melane , ile, V, 38, 2. Melano , île, V, 36, 3. Melanthius, f1., VI, 4,3. Melas, rivière en Béotie, II, 106, 10. Melas , fl, VI, 4, 2. Melas, fl, borne de la Cilicie, V, 22,3. Melas, f1., et golfe, IV, 15, 4. Melas, golfe, IV, 18, 1o et 12. Melcomani, II, 26, 2. Meldi, 1V, 32, 1. Meles,, f., V, 31, 7. Melibæa, ville, IV, 16, 1. Meligunis, île, III, 14, 6. Melita (en Attique ), IV, 11, 2. Melita (en Cappadoce), VI, 3, 1. .Melita, ile, IL, 14, 6. Melita, île, sur la côte d’Illvrie, HI, 00, 3. Melitæa, IV, 16, 1. Melitéens, chiens, XXX, 14, 1. — petits chiens, IL, 30, 3. Mélitène, VI, 3, 2. Mélitène, de Cappadoce, V, 20, r. Mellaria, XI, 3, 11. Mellaria, bourg Proœm., 43; 3,2. Meloessa, III, 15,2. Melogonis, ile, INT, 14, 6. Mélos, île, IV, 23, 3; XXXI, 32,3; EN, 10 25.50; 15, 92,9; XXXVI, 42, 1. — coqs, X, 24, 3. — Simonide, VII, 24, 23 57, 2. — Dionysodorus, II, 112, 10. 4 oi ASATDRTOUE. sn ré ville , III, 2r, 3. Melzita, ville, V, 4, 5. Memini, I, 5, 6; XVII, 20, 1. Memnones, VI, 35, 12. Memphis, , 87,2; VIIL 91, 2et3; XUT, 109,2: ZX Vita OR AVI, | d'Espagne, Il, oo, MES 35); 3; XXXI, 39, 2; &T, 2; 46, 6; ASNVÉ 10, 24 Memphis, capitale des rois d'Égypte, d'NCERZ Memphites nomos, V, 9, 4; XXX VI, 16, 1.— ophites, XXX VI, 11, 2. Menanini , I, 14, 5. Ménapiens, IV, 31,2. Mende, IV, 17,4. Mendésique, bouche du Nil, V, 11, 5. — parfum, XII, 2, 1 et 4. — no- mos, V, 9, 3. Mendeteros, V, 36, 2. Menelaites nomos, V, 9, 3. Meninx, ile, V, 7, 1. — d'Afrique, IX, 60, 3. Menismini , VIL, 2, 24. Menoba, fl., HI, 3,5 et 9. Menobardi , VI, 10, 3. Menosca, IV, 34, 1. Menotharus, Î., VI, 7, 2. Mentésans , III, 4, 2. Mentonomon, estuaire, 11,9. Mentores, WI, 25, 1. Meplhitis, temple de, IL, 95, 3. Mercure, ville, en Égypte, V, 11, 2. Mercure, promontoire, ILE, 14,2; V, ST, Mergentini, II, 19, 2. Mérinates, II, 16, 6. Meritus, mont , IV, 18, 12. Merobrica, IV, 35, 4. Méroë, Il, 71, 35075,)25097, rs UV, 10, 4: XITI81a5EX XIV, 1102,23: — ile, XXX VII, 15, 1. — ville et île, VI, 35, 8. Mérope, Cos, V, 36, 3. Meropia, Siphnus, IV, 22, 2. Meropis, Cos, V, 36, 3. Merucra, III, 3, 9. Merula, ., IN, 5, 2. Merus, mont, VI 23, 9; XVI, 62, 1. Mesabatène, VI, 31,8, 9. Mesæ, NI, 23, 7. Mésagèbes, NI, 35, 12. Mesammones, V, 5,3. Mèse , ile des Stéchades, III, 11, 3. Mesembria, IV, 18, 7. Mesene, NI, 31781età: Mesogites (vin), XIV, 9, 2. Mésopotamie, ( partie de la Syrie), V, 13,15 XXI, 29,25 SXAIT, 7, 1. — population d'origine assy- rienne, V, 21, 1. — appartint toute aux Assyriens, VI, 30 1. — com- mencement, VI, 9, 1. — capitale, VI, 30, 8. — préfecture, V, 21,1. — limites d’après Agrippa, VI, 31, ur. Mesotimolitæ, V, 30, 1. Messa, ( en Thrace), IV, 18, 7. Messalum, ville, XII, 35, 2. Messana, jouissant du droit de cité romaine, I, 14, 2. — en Sicile, I, 101, 15 XIV, 8, 6; XXXI, 28, 5. Messanicus, fl., IL, 20, 5. Messapie, des Grecs, Calabre, I, 10,1: Messapia, ville, TT, 16, 1. Messapiens, XXXI, 10, 1. Messeis, fontaine, IV, 15, . Messène, IV, 7,13 VI, 39,4; XX X VII, 5% à — ou Oritans, III, 4,9. — ou Bastules, LIT, 4, 9. XXX VII, MIS DU : Messeniant, VZ, 5, 1. Messénie, IN, 7,13 XXV, 30, Ÿ XX VIL, 3, 1. Messéniens, à Zancle, III, 14, 5. Messénien, Aristomènes, XI, 0, 2. — Midias, VIT, 57, 9. Metagonitis, Numidie, V, > Hs Metallinensis, col., IV, 35, 5. Métapine, bouche du Rhône, I, 5, 3. Metapontum, XII, 15,3; XIV, à, I. Metaurenses, III, 19, 2. Metaurus , A, II, 10, 2; 14,6; 19, 2. Metelites nomos, V, 9, 3. Méthone, IV, 7, 1; 16, 1. Methora, VI, 22, 6. Méthoriques, désert des, VI, 25, 3. Méthurides, les, IV, 19, 6. Methydrium, IV, 10, 1. Methymna, V, 39, 1. Metina, ile, II, 11, 3. Metropolitæ, V, 29, 4. Nr ( en Ionie ), V, 37, 9. Metubarris, ile, II, 28, 2. Mévanate, territoire, XIV, Mévanates, III, 19, 2. Mevania, XXXV, 49, 4. Mevanicnenses, III, 19, 2. Michoe, Troglodytique, VI, 34, v. Wictis , ile, LV, 30, 3. Midæi,V, 29, 4. Midaion, V, 41, 1. Midoe, Troglodytique, VI, 34, r. Mieza, IV, 17, 1. — en Macédoine, XXXI, 20,.r. Milan. Voy. Menroraxum. Milésiens, ont fondé Cios, V, 40, 4. Milésiens, à Cyzique, V, 40, 2. — à Istropolis, IV, 18, 5. — à Odessus, IV, 18,6. — à Panticapée, IV, 26, 8. — colonie en Arabie, VI, 32, 16. Milésien, Anaximander, VII, 57, 12. — Cadmus, VII, 55, 12. — Thales, LEON TS MÉEAVE ET Milet, capitale de l’Ionie, V, 31, t; XNIF, 97, 175 MABNI EN 2; XXX VII, 25, 4. — laine, XXIX, 9, 4. — région, XI, 32, 4. — rose, XXI, 10, 2 et 5. —- brebis, VIII, 73, 1.— halcyoneum, XX XII, 27, 4. Miletopolis, IV, 26, 2; V, 40, 2. Miletopolitæ, en Éolide, V, 32, 3. Miletos , en Éolide, V, 32, 2. — en Crète, IV, 20, 3. Milichie, fontaine, II, 14, 3. Miltopæ, station, IT, 16, 3. Milyæ, V, 25, 1 ; 42, 2. Mimallis, Mélos, IV, 23, 3. Mimas, mont, V, 31, 5. Mincius, rivière, II, 106, 2; I, 20, 4 ; IX, 38, 2. Mineens, VI, 32, 12, 14 et 18; XII, 30, 2. — myrrhe, XII, 35, 2. — encens, XII, 30, 2. Minerve, promontoire, IIE, 9, 10. Minius, f., IV, 34, 3; 35, 3. Minois, Paros, IV, 22, 4. Minoum, IV, 20, 3. Minturnes, col., I, 9, 6. Minyeus, AV, 15, 1. Mirobrica, II, 3; 11. Mirobrigenses, IV, 35, 6. Misène, territoire, XVUL, 7, 1, — ville, III, 9, Q. 14. MUS Misua, ville, V, 3, 2. Misulanr, V, 4, 5. Mitylène, XIV, 2,6; XIXG ES, d; XXXII, 63, 6. Mityléniens, V, 33, 2. — graveurs, XXXIII, 55, 2. Mitylene, V, 39, 1. Mizæi, VI, 31,7. Mizi, grands et petits, VI, 32, 0. Modogalinga, île, VI, 22, 4. Modubæ, NI, 22, 4. Modunda, VI, 35, 15. Modura, VI, 26, 10. : Mæchindira, NI, 35, 1. Mœnus, fl., de Germanie, IX, 17, 2. Maæris, lac, V, 9, 43; 11, 2; XXX VI, 16, 1. Maæsiens, III, 29, 1; IV, 18, 2. Meæsie, III, 29, 13 XV, 19, 4. — con- combres, XIX, 23, 2. — nations, Er. Mogrus, f., VI, 4, 4. Molindæe, VI, 22, 4. Molosses, IV, 1, 2 el 4. Molycria, IV, 3, 1. Mona, ile, IL, 77, 23 IV, 30, 2. Monades, nation, IL, 16, 5. Monapia, ile, IV, 30, 2. Monèdes, VI, 22, 6. Monesi, IN, 33, 1. Monocaleni, II, 24, 1. Monocoli, VII, 2, 16. Monœcus, Hercule, port, IIL, 7, t. Monoleus, lac, VI, 34, 3. Mont Sacré, à Rome, XIX, 19, 6. Mopsopia, V, 26, 1. Mopsos, V, 22, r. Morges, EÉphèse, V, 31, 4. Morgètes, III, 10, 1. : Morimarusa, IV, 27, 4. Morimène, VI, 3, 2. Morins, EN, 36,25 0X 07, (LAIT, 3, 1. — à l'extrémité du monde, XIX, 2, r. Morins, Gessoriacum , IV, 30, 1. — port, IV, 37, 2. Moriseni, IV, 18, 2. Morosgi, IV, 34, 1. Morte, mer, en Scythie, IV, 27, 4. Moruni, VI, 23, 4. Morylli, IV, 17, 2. Mosa, fl., IV,28, 3; 29, t. Moscheni, VI, 10, 3. Mosches, NI, 4, 4.— pays, VI, 11,1. Moschique, mont, V, 27,3. Mossylique, promont., VI, 34, 6. Mossylique, port, VI, 34, 5. Mossyni, V, 33,4; VI, 4, 2. Muciens, autels, IL, 98, 2. Mulelacha, promont., V, 1, 8. Mulierum portus, IV, 18, 8. Mulon, VI, 35, 3. Wunda, f., IV, 35, 3. Munda, en Espagne, XXX VI, 29, 1. — prise avec le fils de Pompée, III, 3, 8. Munienses, II, 9, 16. Murgentins, IL, 14, 5. — vigne de Sicile, XIV, 4, 12. — vin, XIV, 7,4: Murgis, limite de la Bétique, IL, 3, 3. Musagores, trois iles, IV, 20, 5. Museum, à Stagire, XVI, 57, 2. Musis, f., VI, 10, 1. Mussini, V, 4, 5. 622 NAP Matina col., III, 20, 1; XIV, 4, 15; XXXV, 46, 2. — territoire, IL, 96, 13 111, 3. — siége, X, 53, 1. — calamités, IT, 25, . Mutucumenses, II, 9, 16. Mutuscæi, I, 17, 2. Mutustratini, III, 14, 5. Mutycenses, TI, 14, 5. Muza, port, VI, 26, 9. Muziris, VI, 26, 90. Mya, ile, V, 36,65: Myanda, NV, 22, 3. Mycalessus, IV, 12, 2. Mycalessus, mont, IV, 12,1. Mycènes, IV, 9, :. Myconiens, XI, 47, 1. — vin, XIV, 9, 2. Myconos, ile, IV, 22, 2. Mygdones, V, 33, 4. Mygdones, de Macédoine, IV, 17, 2. Mygdonie, d'Asie, V, 41,1. Mygdonie, d'Assyrie, VI, 16, 2. | Myle,ll, 1or, 1; IL, 14, 43 XXXI, 28, 5. Myle, îles, IV, 20, 5. Mylasa, NV, 29, 6.°—- chanvre, XIX, 56, 2. Myle, V, 22, 2. Myndos, V, 29, 5. Myonnesos, Île, V, 38, 2. Myoshormos, NI, 33, 5. Myra, de Lycie, XXXII, 8, 1. Myriandros, ville de Syrie, IL, 112,2; V, 18,2. , Myrina (en Crète), IV, 20, 3. Myrina, à Lemnos, IV, 23, 8; V, 32) XXII AT, Te Myrlea, N, 40, 3. Myrmeces, écueils, V, 31, 8. Myrmecium, IV, 26, 9. Myrmidones, IV, 14, 1. Myrsos,/ 0VA,35,12: Myrtilis, IV, 35, 4 et 5. Myrto, mer de, IV, 9,3; 18, 13; 22, I. \É | Mysecros, fl., VI, 32, 0. | Mysiens, V, 33, 3. — venus d'Europe, V, 41, 1. — mont Olympe dit My- sien, V, 40, 2. L | Mysie, XXIV, 102, 3. — Éolide, V, | 32, 1. — Teuthranie, V, 33, 3. — commencement, V, 40, 3. — scam- monée, VI, 38, 1. Mysomacédoniens, V, 31, 9. Mystia, II, 15, 1. Mystique, vin, XIV, 9, 2. Mystus, île, IV, 19, 2. Myus, NV, 31, 3. N Nabades, nation, V, 1, 21. Nabar, f., V, 1,21. Nabatæa, XXI, 92, 1. Nabatéens, VI, 32, 3. — Arabes, V, 12, 1. — voisins de la Syrie, XII, 37, 1.— Troglodytes, XII, 44, 1. Nabrum, f1., VI, 26, 2. Nagia, NI, 32, 11. Namarini, IV, 34, 2. | Nannetes, IV, 32, 1. Nantuates, II, 24, 4. Napæi, VI, 19, 1. Napata, VI, 35, 5, 3 et rt. Napitæ, VI, 7, 2. NEA INar, Al, TIL,10, 25 Naracustoma, IV, 24, 8. Narbo, Martius, IL, 5, 2. — narbon- naise, Gaule, IV, 31, 1. — province, 11,46, 450 101,05, 0 DR AVIIT, 79,335 1X, 90/1526 POIVRE ; 4, 19/38,48:5 x 163 MEXMNE TO ; 5, 13) XVII 05061 SEEN : XXI, 31,2; XXXI, 2, «— pro- vince narbonnaise, proconsulat , XXXV, 7, 2. — charbon, maladie particulière de la Narbonnaise, XX VI, 4, 1. — vigne de Narboune, XIV, 4, 19. Nareæ, VI, 23, 5. Naresü, TI, 26, 2. Nariandus, NV, 29, 5. Narmalchan, VI, 30, 3. Narnia, WU, 19, 2.—terriloire, XX XI, 28, D. Naro, fl., III, 26, 3. Narona, col., III, 26, 2. — parties boisées, XXI, 19, 1. Narraga, fl., VI, 30, 6. | Narthecusa, II, 91, 1.— île, V,36, 2. Narycienne, poix, XIV, 25, 6. Narycion, IV, 12, 3. Nasamons, V, 5,3; VII, 2, 6 et 7; XIII, 32, 13 XX XVII, 30, tr. Nasamonitis, gemme, XX X VII, 64, r. Nasaudum, NI, 35, 1. Nasotiani, VI, 18, 3. Waspercenites, vin, XIV, 9, 3. Nassici, Calaguritani, ILE, 4, 7. Natabudes, N, &, 4. Nathabur, f., V, 5,7. MNatisus, fl., II, 22, r. Naubarum, IV, 26, 4. Naucratique, bouche du Nil, V, 4 HI ! Naucratis, V, 11, 5; XX XI, 46, 6. Naucratites, nomos, V, 9, 3. Maulochos, île, IV, 20, 5. Naulochum, IN, 4,2; V, 31, 3. Naulochum, promont., en Bithynie, V,:43,8;: Naumâchæi, VI, 32, 9. Naupactum, IV, 3, 2; IX, 8,6. | Nauportus, rivière, IT, 22, 3. Nausthatmus, port, IL, 14, 4. Navectabe, VI, 35, 15. MNavilubio, ., IV, 34, 2. Navos, NI, 35, 15. Naxiens, III, 14, 5. Naxium, XXX VII, 32, 2. Naxos, ‘Vaüromenium, III, 14, 3. Nazxos , ile,IV, 22 , 55 XIS 0948 x; XXI, 69, 4. — sable, XXXVI, 9, 2.— pierres à aiguiser, XXX VI, 47, 1. — jonc, XXI, 69, 4. DNazerins, tétrarchie, V, 19, 1. Nea, ville de Troade, II, 97, 1. Nea, île, II, 89; 15 IV,:25; 7. lea, Paphos, V, 35, 2. Neætus, fl, III, 15, 2. Neandros, V, 32, 2. Neapolis, en Afrique, V, 3, 2. Neapolis, autre, en Afrique, V, 4, 2. | Neapolis de Campanie, XX XII, 11, t. Neapolis des Chalcidiens, Parthénope, IIT, 9, 9 ; IX; 80, 15 XIIL;a,nr, XVIIL, 29, 5 XX XI, 21=107> née de monuments, XXIX, 5, 2. Neapolis de Samarie, V, 14, 2. Neapolis, en Thrace, IV, 18, 3. AIG Néapolitane, chätaigne, XV, 25, 2. — coings, XV, 10, 1. Néapolitans de Galatie, V, 42, 2. Néapolitans de Sardaigne, ILT, 13, 2. Néapolitan, territaire, XVII, 26, 5; XXXY, $0,1x: Nebris, île, Elaphonnesos, V, 44, 1. MNebrissa Veneria, III, 3, 7. Necänidon. Voy. NrccaNiDON. Mecron, île, XXX VIL, 0, 1. Nedinates, I, 23, 3. 1 TRAMPS ETS € Negligemela, V, 5, 7. Negra, NI, 32, 17. Velcanidon portus, VI, 26, 10. Neleus, fontaine, XX XI, 9, 1. Neli, VI, 33, 2. Melo, fl., IV, 34, 2. Nemaloni, I, 24, 4. Nemausum des Arécomiques (Nimes), II, 5, 6. — villes de la juridiction, II, 5,7. — territoire, IX, 9, 1. — fromage, XI, 97, 1. Némée, contrée, IV, 10, 1. — jeux, XIX, 46, 1; XXXV, 40, 14. Nementuri, II, 24, 4. MNemetes, IV, 31, 2. Méminie, fontaine, II, 106, 18. Nemus Dianæ, XXXV, 33, 1. Neocæsarea en Cappadoce, VI, 3, 1. Neontichos, V, 32, 1. Meoris, VI, 11,1. Mepet, IX, 8, 3- Neptune, temple, XXXI, 30, 2. Nequinum, III, 19, 2. MNereæ, NI, 23, 6. Neretint, IX, 16, 3. Meriæ, Celtici, IV, 34, 3. Nerigos, île, IV, 30, 3. Neripi, VI, 7, 3. Meritis, Leucadia, IV, 2, 1. MNerilus, mont, IV, 19, 4. Nertobriga, IX, 3, 10. Nerusi, I, 24, 4. Nervesia, bourg, XXV, 48, 1. MNerviens, IV, 31, 2. Nesactium, ville, IX, 23, 2. INesca, NI, 32, 17. Mesei, VI, 23, 6. MNesis de Campanie, EX AS, MNesos en Eubeée, IV, 21, 2. Nessa, NI, 32, 15. Nestus, f., VILL, 17, 45 IV, 18, ret3. MNetini, II, 14, 5; 16, 6. Metriolum, TI, 19, 3. Meuri, IV, 26, 10. Mevris. Voy. Nesris. Nicæa de Bithynie, V, 43, 1. Nicæa, autre, V, 43, t. Nicæa, fondée par les Marseillais, ILE, 7 1e Nicasia, ile, IV, 23, 1. Nicéen, Isigonus, VII, 2, 4 et 8. Nicephorion, Î., VI, 31, 3. Nicephorium, V, 21, 1. — dans le voi- sinage de l'Euphrate, VI, 30, 2. Nicias. Voy. Incra. Nicomedie de Bithynie, V, 43, 2. Wicopolis, dans la petite Arménie, VI, 10, 2. — en Bithynie, V, 43, 3. Nicopolitane, cité, IV, 2, 1. Nigris, fontaine, V, 10, 2, — origine u Nil, VI, 32, 1. Migris, f., V, 4, 5; 8, 2. Migrites, Æthiopiens, V, 8, x, NOR Migræ, NI, 35, 17. Mil, eau, XIII, 23, 3. — eaux, XIII, 32, 3. — eau semblable à la mer, | XXXV, 4o, 179. — son eau est seule bonne à boire, VI, 33, 3. — emblème, 16 enfants, etc., XXX VI, 11, 4. — agrès sur le Nil, VI, 24, 2. — origine, VIII, 32, 1. — sources et description, V, 10, r el suiv.— inondation, V, 10,6.— hau- teurs de l’inondation, V, 10, 8. — ile, nome héracléopolite, V, 9,4. — inondation, XXIV, 105, 1. — sept embouchures très-célèbres, sur douze, V, 11, 5.—partie inférieure, XVI, 50, :. — arrosements, XIII, 32, 3; XXXI, 29, 1. — bords, XII, 51,'1. — partage, V, 9, 5. — digue opposée au Nil, X, 49, 2. Nil, en Égypte, III, 20, 7; VII, 57, 10 NII #7 15198, téb2;)30) 1; Or, 0: AIX r7 Te 84, à: XII AOL NET OT DS TS AXE, 39, 6; 42, 1; 46,4 ; XXXII, 19; 4 ; XXXV, 7,25 XXXNT, 14,9; 17:45; XX XVII 35,,1; 59, 1. — limite de l'Afrique, III, Proœæm. 4. — venant de marais, VI, 35, 10. — remplit le rôle d’un laboureur, XVIII, 47, 1. — fécondant, VII. 3, 1. — apporte du limon, X VIII, 45, 5.— lieu où son bruit assourdit les gens, VI, 35, 5. Nils, lac, V, 10, 1. Ninive, sur le Tigre, VI, 16, 2. Miobe, fontaine, IV, 9, 2. Niphates, mont, V, 27, 2. Misæa, VI, 29, 2. Misibis, VI, 16, 2. Misicastæ, NI, 35, 16. Nisitæ, NI, 35, 16. Nisives, V,k4, 5. Nisyros dans Calydne, V, 36, 2. Nisyros, île, V, 36, 1; XXIV, 69, 1. — pierres ponces, XXX VI, 42, 1. Miteris, nation, V, 5, 7. Nitrias, VI, 26, 9. Nivaria, ile, VI, 37, 3 Noa, VI, 35, 1. Noæni, IIL, 14, 5. Nobundæ, NI, 23, 6. Nocheti, VI, 32, 7. Noega, ville, IV, 34, 2. Noela, IV, 54, 3. Nola, col., IL, 9, 11; XXII, 6, 2. Nomades (en Æthiopie), VI, 30, 8; 35, 25; VII, 2, 24. — Arabes, V, 15,35 VI, 32, 2. — de l'Inde, VI, 20, 3; VII, 2, 18. — Numides, V, 2, 1. — Parthes, VI, 29, 2. — Scé- nites, VI, 52, 4. — ( en Scythie ), LV, 26,3, 5'et 10 VE: 1972. Nomentanes, vignes, XIV, 4, 3. Nomentans, TL, 9, 113 17, 2. — terri- toire, XIV, 5, 4. Nonacris, en Arcadie, II, 106, 11; XXXI, 19, 2. Nonacris, mont, IV, tro, r. Nonagria, Andros, IV, 22, t. Norbanenses, TI, 16, 7. Norbani, IL, 9, 11. Norbe, I, 9, 16. Norbensis, col., IV, 35, 5. MNoreia, III, 23, 4. Norenses, II, 13, 2. ' OCE Noricum, XXI, 20, 1. Voriques, III, 24, 1; XXXIV,4t, 4, — touchent aux Rhætes, IT, 29, 1. Noscopium, V, 28, 2. Notitæ, VI, 30, 6. Notium, V, 31,5; 36, 2. Notienne, où Méridionale, mer, I, 10, 4. Novana, col., III, 18, 2. MNovanus, Î., II, 106, 9. MNovaria, fl, II, 21, 2. — laboureur, XVII, 35, 48. Novem pagi, IL, 8, 3. Nubéens, VI, 32, 1. — Éthiopiens, A AI PRES ETS APTE Nuceria, ville, II, 9, 9; XVI, 57, 2. Nucerini Favonienses, LIT, 19, 2. Nucerie, territoire, IIE, 9,9. Nuditanum, IL, 3, 5. Nulo, mont, VIL, 2, 14. Numana, II, 18, 2. Numance, IV, 34, 4. — détruite, X, 60,3; XXXIII, 50, 1. — poires, XV, 16,12. Numantins, célèbres, III, 4, 10. guerre, VIII, 14, 2. Numestrani, IL, 15, 3. Numicius, rivière, IL, 9, 4. Numides, Nomades, V, 2, 1. Numidie, province, V, 2, 1; XIX, 19, 3; XXX VII, 11, 9. — partie de l'Afrique, X,67, 1.— limite, V, 2, r. — poires, XV, 16, 2. — oiseaux, X, 67, 1. — cèdres, XVI, 79,.3. — ours, VIII, 54, 5. — marbre, V, 2,1; XXXVI, 8, 1. — pierre KALSV, 1,2 Numinienses, I, 9, 16. Nupsia, VI, 35, 1. Nupsis, VI, 35, 2. Nursia, habitants, III, 17, 2. — na- vets, XIX, 25, 2. — territoire, XVII FOR S Nus, fl, XXXI, ra, 1. Nymphæa, ile, V, 37, 1. Nymplæa, Cos, V, 36, 3. Nymphæum, cratère, II, 110, 3. Nymphœum, XL, 96, 3; II, 26, 4. Nymphœum, de Cilicie, V, 22, 2. — en Tauride, IV, 26, 8. — près du Tigre, VE, 31,2. Nymphœum, promont., III, 26, 3. Nymphœus, Â., IL, 9, 5. — mont, DA «en € Nymphais, ile, V, 35, 3. Nympharena, gemme, X XX VITI,64, 1. Nymples, lit des, VI, 26,3. — étang, XXXI, 19, tr. Nysa (en Carie}, V, 29, 6. Nysa ( en Inde), VI, 23, 0. Nysa, Scythopolis, V, 16, 1. Nysa, mont de l'Inde, VII, Go, 1. —- lierre, XVI, 62, 3. Nyssos, IV, 17, 4. 0 Oasites, deux nomes, V, 9, &. Obigène, V, 42, 3. Obrimas, ., V, 29, 4. Obulco, IX, 3, 6. Obulcula, I, 3, 9. Ocalee, IV, 12, 2. Occidentaux, peuples, XIV, 29, 1. Océan, îles, XX VIT, 1, 2. 628 624 OLI Océan septentrional, îles, XVII, 30, 4. — iles objets de récits fabu- leux, XX XII, 53, 2. Océan Atlantique, IV, 35, 2. — ir- ruption dans les mers intérieures, III, Proœm. 4. — Britannique, IV, 33, 2. — oriental, XX X VIL, 11, 8. — Gaulois, III, 2, 2; IV, 33, 2. Espagnol, XX XVII, 65, 2. — mé- ridional, VI, 35, 16. — de l'O- rient, XIII, 48, r. — septentrional, EVA TE RS 0 LEONE, TNEENTe Ocelenses, IV, 35, 6. Ocelis, d'Arabie, VI, 26, 9. Ocha, IV, 21, 2. Ochani, VI, 18, 3. Ocharius, f., VI, 7, 3. OchAS SAT AIN IT ETES 309, 1: Ocila, XII, 42, 3. Ocra, III, 23, 4. Ocriculani, TI, 19, 2. Octavani, colonie, IX, 5, 5. Octodurenses, INT, 24, 3. Octulani, IL, 9, 16. Odessus des Milésiens, IV, 18, 6. Odia, ile, IV, 23, 2. Otlomantes, IV, 18, 1. Odomboeræ, VI, 23, 5. Odryses, nation, IV, 18, 1. OEa, ville, V, 4, 2. — habitants, 70518 OŒEandenses, V, 42, 2. OEanthe , IV, 4, 1. OEcalices, VI, 35, 15. OEchalie, IN, 7, 1; 21,2; XXXV, AE CA OEdipodia , fontaine, IV, 12, 1. OEneates , vin, XIV, 9, 3. OEniandos, V, 22, 3. OEnien , bois, V, 28, 2. OEnoa, détruite, IV, 11, 1. OEnoanda , V, 28, 3. OEnoe, Sicinus, ile, IV, 23, 3. OEnone, Égine, IV, 19, 6. OEnotrides, iles, III, 13, 3. OEnotriens, en Italie, III, 10, 1. OEnussa, île, V, 38, 2. OEnussæ , îles, IV, 19, 4. OEscus , 1., LIL, 29, 1. OEsyma, IV, 18, 5. OEta, mont, IV, 13, 1; XXV, or, 2; XXX VII, 54, 3. — mont de la Doride, XXXV, 40, 14. — helle- bore, XX V, 21, 2. OEtéens, VI, 19, 1. Oglasa, île, IL, 12, 1. Ogrygie , ile, IL, 15, 2. Ogryris, île, VI, 32, 10. Olabi, VI, 35, 12. Olachas , fl., XX XI, 18, 2. Olarso , III, 4, 15 ; IV, 34, 5. Olbia, Nicæa, V, 43, 1. Olbia, Olbiopolis, IV, 26, 3. Olbia, de Pamphylie, V, 26, 1. Olbiopolis , IV, 26, 2. Olbonenses , IL, 25, 1. Olchinium , IL, 26, 3. Oleastro, TITI, 3, 12. XXXIV, 49, 1. Olenum , IV, 6, 2. Oliaros , fle, IV, 22, 4. Olisipo , IV, 35, 4 et 5 ; VII, 67, 1. — promontoire, IV, 35, 1. — GER, — plomb, ORA habitants, IX, 4, 1. — terntaire, XXX VIL 25, 4. | Olizon, IV, 16, r. Olliculani , HI, 9, 16. Ollius , rivière, II, 106, 2; II, 20, 4, IN, 02,12 Oloessa, Rhode, V, 36, t. Olophyxos, IV, 17, 4. Olostræ, IV, 23, 6. Oluros, château , IV, 6, r. Olympe, de Mysie, V, 40, 2. Olympie, NI, 39, 4; VU, 22, 1: 48, 13 57, 143 VIII, 34, 3; XV, 5, I; XVI 60/2 EX RIV 0 TT, ne 19, 13 XXXV, 36, 3; XXX VI, 23,2. — jeux, XX XV, 40, 14. — contrée, IT, 106, 3. — victoire à Olympie, X, 83, 9. — cavales, — autel, X, — jeux sacrés, XXIX, XIEVIUT, 129,13. 12, I. Olympus, mont en Ionie, V, 31, 7. Olympus, mont, IV, 15,2; XXXI, 28, 4. — de Bithynie, V, 43, 1. — mont à Lesbos, V, 39, 2. — mont de Lycie, XXI, 17, 1. — de Ma- cédoine, VIII, 83, 3; XVI, 28, 2. — de Mysie, V, 40, 2. Olympus , Ossa, etc., XXXI, 26, r. Olympus, où croit le laurier, XVI, 59, 2. Olympus, ville, V, 28, 1. Olynthos , EVARTS MS ENS WVIIE, 55,0 Olyros , IN, 12, 2. Omanæ, VI, 32, 7. Omani, NI, 32, 4 et 7. Ombites nomos, V, 9, 3. Ombrios, île, VI, 37, 2. Omiras , fl, Euphrates, V, 20, 2. Omnæ , NI, 32, 7. Omænus, ile, VI, 32, 8. Onchestos, IV, 12, t. Onchobrice, ile, VI, 52, 8. Onenses, UI, 4, 6. Oningis, III, 3, 9. Onisia, ile, IV, 20, 5. Onoba, IL, 3, 6. Onoba, estuaires, III, 3, 1. Onobrisates , IV, 33, :. Onochonus , f., IV, 15, 2. Onuphites nomos, V, 9, 3. Oones , iles, IV, 27, 5. Opharitæ, NI, 7, 2. Opharus , 1, VI, 7, 2. Ophiogènes, VII, 2, 5. Ophiophages, NI, 54, 1. Oplhire, nitre, XXX VI, 66, r. Oplhiusa, île, V, 44, 1. — Colubraria, ILT, 11, 2. — Rhode, V, 36, 1. — Tyra, IV, 26, 1. Oplhiussa , ile, IV, 20, 5. — Tenos, IV tan Nr. Ophradus , f1., VI, 25, 3. Opitergium , IT, 23, 3. — monts, II, 22, I. Opontien, golfe, IV, 12, 3. Oponte (ville), IV, 12, 3. Oponte, et herbe opontienne, XXI, 64, Oppidum novum, V, 1, 20. Oracla, ile, VI, 26, 4. Orani, VI, 7, 2. Oratelli, IL, 24, 4. Oraturæ , VI, 23, 5. ORT Oraxus, sources, XVIII, 29, 5, Orbelus, mont, IV, 17, 2. Orcades , iles, IV, 30, 2. Orcheni, VI, 30, 6: 3r, 4. Orchomène, lin, XIX, 2, 7. Orchomène, lac, XVI, 66, 4. Orchomenos , d’Arcadie, XXX VII 25 V4 XV ENST RTS Orchomenos , ., XXXI, 11, 1, Orchomenum, IV, 10, t. Orchomenus, IV, 15, 1; VIII, 83, 2. Ordabæ, VI, 93, 9. Ordesus, port, IV, 26, r. Ordymnus, mont, V, 39, 2. Orceges, mont, V, 27, 2. Orei, Arabes. Voy. ARoE1. Oreon regio. foy. AROEt. Oreos, IV, 21, 2. Oreste, port, IIT, 10, 2. Orestes, libres, IV, 17, 2. Oretans , monts, III, 2, 2. Oretans , III, 4, 2. Oretans, surnommés Germains, III, 4; 9- Oretes, peuples de l'Inde, IL, 55, 3. Oreum, vin d’, XIV, 9, 3 Organagæ , NI, 23, 7. Orgas, fl., V, 29, 4. Orge, fontaine dans la province Nar- bonnaise, XVIII, 51, 2. Orgenomesci, IV, 34, 2. Orgocyni, IV, 26, 6. Orgus, 1. III, 20, 4. Ori, NI, 26, 3. Oricum , III, 26, 4. Orient, XXX, 1,2; XXX VII, 8,1; 9, 1. — peuples, XI, 109, 1; XVI, 65, 1. — rois, IX, 58, 3. Orientales, côtes, V, 7, t. Orientale, mer, X, 30, 1. Oriental, Océan, VI, 14, r. Orine, loparchie de Judée, V, 15, r. Orippo , IL,.3, 7. Oritæ, NI, 2, 23. Oritans , Mentesans, III, 4, 9. Oritanum , IV, 21, 2. Ornithon , ville, V, 17, 2. Oroandes, mont, V, 27, 2. — région, NÉ PHIEN Oroatis ,f1., VI, 28, 4; 31, 10. Orobii, II, 27, 3. Oromansaci, IN, 31, 2. Oromenus, mont, XXXIII, 59, 3. Orontes, nation, VI, 30, 2. Orontes, rivière de Syrie, II, 106,2, V, 18, xet2. Oropus, IV, 11,2 ; XX XV, 47,2. Orsa, mont, VI, 32,8. Orséens, Indiens, VIII, 31, 1. Orsima, VI, 35, 3. Orosines, fl, IV, 18, 7. Orsinus, Î., V, 29, 6. Ortaceas, f1., VI, 31, 10. Ortagurea, IV, 18, 3. Orthe, IV, 16, 1. Orthophantæ, NI, 30, 6. Orthosia, V, 17,4; XXXVII, 9, 1 25,1; 209, 1. Orthosia, en Carie, V, 29, 6. Orthronienses, N, 29, 7. Ortona, TITI, 17, 1, Ortopula, TIX, 25, 2. Ortospanum, NI, 21, 6. Ortygia, Délos, IV, 22, 3. — Éphèse, NV, O1 04e PAD Oruros, limite de l'Empire Romain, 560,3: Orxulæ, NI, 22, 4. Osca, II, 3, 5. Oscenses, III, 4, 7. de ce en Campanie, III, 9, 8. — ans le Latium, IIL, 9, 4. Oseriates, II, 28, 2. Osericta, ile, XXX VII, 11, 9. Osü, VI, 23, 8. Osintias, région, III, 3, 11. Osiris, temple, V, 11,1. Osismii, IV, 32, 1. Osquidates, IV, 33, 1. Ossa, mont, IV, 15, 2. Ossa, XXXI, 26, t. Osset, ou Julia Constantia, III, 3, 7. Ossigerdenses, I, 4, 8. Ossigi Laconicum, II, 3, 6. . Ossigitania, TX, 3, 4. Ossonoba ( en Lusitanie }, IV, 35, 4. Osteoies, île, IX, 14, 6. Otte 46, &: VII, 3, r: XIX, 1,3 ; XXXVI, 18, 1. — colonie, III, 9,4. — porreaux, XIX, 33, 2. — mures, AV an, 1. Ostie, côte, IX, 29, 1. — port, IX, 5, 3; XVI, 56,6; XXX VI, 24,20. — Valerius, XX X VI, 24, 2. Ostippo, I, 3, 9. Ostracine, V, 14, 1. Ostrani, TI, 19, 2. Otène, partie de l'Arménie, VI, 16, 2; XII, 28, 2. Otesini, IIL, 20, 2. Othryonei, IV, 17, 2. Othrys, mont, IV, 15, 2. Otis, N,21, 2. Oubli, fleuve de l, IV, 35, 3. Ovetum, plomb, XXXIV, 49, 1. Oxie, iles, IV, 19, 2. Oxiens, brigands, VI, 31, 7. Oxubii, I, 5, 5. Oxus, fl, VI, 18, 3. — et lac, VI, 10 DR RAT 1309; AL 2e — fl., embouchure, VI, 15, r. Oxybii, II, 7, 1. Oxydracæ, VI, 18, 3. Oxyopum, NV , 33,3. Oxyrynchites nomos, V, 9, 3. Ozoles, Locriens, IV, 4, 1. Ozuæi, II, 26, 3. E Pacensis colonia, ou Forum Julii, IL, LENS Pat, en Lusitanie, juridiction, IV, 8h, 5, Pachynum, promontoire, III, 14, 2 et 4. Pactius, f., II, 16, 3. Pactole, f1., V, 30, 1; XX XIII, 21, 1. Pactye, iles, V, 35, 3. Pactye, IV, 18, 10. Pare He IV 1264: Padi, fontaine, IT, 105, 9. Padinates, INT, 20, 2. Padus, ou Pô, endroit où il commence à être navigable, II, 21, r. Padus, Î., IX, 17, 1 ; XII, 8,2; XIV, Sy a EVIL TON 15 SEL AD, LT; XXXIIT, ar, 153 XX XVI, 54,1. — gorges du PÔ, III, 22,2. —le fleuve le plus riche d'Italie IT, 7, 3. — PLINE. — T, Il PAN provient du mont Vésule , IT, 20, 3. Padusa, M., II, 20, 5. Pædopides, Î., VI, 1, 3. Pæonie, IV, 17, 1; VIII, 16, 1. — nations, IV, 17,2. Pæsicæ, VI, 19, 1. Peæsici, LL, 4, 123 IV, 34, 2. Pæstum, golfe, IT, 10,1. Pæstum, ville, IE, 10, 1. Pæsuri, IV, 35, t. Pagæ, de Béotie, IV, 4, 2. Pagæi, IV, 11,1. Pagasæ, ville, IV, 15, 1. — sources, XXXI, 39, 2. — golfe, IV, 15, 1; 23, 7. Pagida, ruisseau, V, 17,1. Pagoargas, NI, 35, 3. Pagræe, V, 19, 1. Palæbyblos, V, 17, 4. Palæmyndus, NV, 29, 5. Palæogoni, VI, 24, 1. Palæotrium, IV, 17,4. Palæpaphos, V, 35, 2. Palæscamander, V, 33, 1. Palæscepsis, V, 32, 2. Palæsimundum, fl, et ville, VI, 24, 5 et 6. Palæstine, Syrie, XII, 40, 1. — où elle commence, V, 14, 1. — touche les Arabes, V, 13, 1. — limites, VA16;2: Palæstine, Arbelitis, VI, 31, 6. Palætyros, V, 17,2. Palamedium, V, 32, 3. Palantium, IV, 10, 1. Palatin, Apollon, temple, XXX VI, 4, 33 XX XVII, 5, 1. — quartier de Rome, XVIII, 3, 5. — palais palatin des Césars, XX XVI, 4, 24. Palatine, Vénus, XXX VI, 3, 1. Palatin, Apollon, XXXIV, 8, :; XXX VI, 4, 13. Palatium, à Rome, IV, 10, 1; VII, 58,1: XX MIT 27, 27 ENVI Né a; XXXV, 36, 21; XXXVI, 2, 2; 3, 1; 4, 19 et 20. — temple, XII, 42, 6. Palibothra, VI, 21,8 ; 22, 5 et 6. Palinurum, promontoire, TI, 10, 1. Pallantias, lac, V, 4, 3. Pallantini, WI, 4, 10. Pallène, IV, 10,1; 17, 3; XXX VII, ÉBIT. Pallon, VI, 32, 16. Palma, ville, III, 11, 1. toire, III, 18, 1; 10,1. Palmaria, ile, HI, 12, 2. Palmira, ville, V, 21, 3. — solitudes, V,ar, 2et 4. Palo, f., II, 97, t. Palsatium, T1, 23, 4. Palsum, ., V, 1x, 10. Paltonenses, TI, 16, 7. Paltos, V, 18,1. Paluogges, VI, 35, 14. Pamisus, fl., IV, 7, 1; 15, 2. Pamphagi, VI, 35, 17. Pamphry lie, Vian AUTRE 116, 1; XII, 55,2; XXI, 19, 3. — Cabalia, V, 42, 2. — mer, V, 26, 13 35,1. — hyssope, XXV, 87, 1. Penætolium, mont, IV, 3, 2. Panchaia, VI, 57, 6; X, 2, 2. Panchrysos, Bérénice, VI, 34, 2. — terri- PAR 625 Panda, VI, 18, 4. Pandeæ, nation, VI, 23, 6. — limit», VI 25 3. Pandateria, île, III, 12, 3. Pandore, VII, 2, 21. Pandosia, IV, 1,4. — ville des Luca- niens, IL, 15,3. Paneas, fontaine, V, 15, 2. — té- trarchie, V, 16, r. Pangée, mont, IV, 18, r et 3; VII, 57, 6; XXI, 10, 3. Panhormitan, roseau, XVI, 66, 6. Panhormum, I, 14, 4. Panhormum (en Crète ), IV, 20, 3. Panhormus, IV, 18, 12. Panhormus, port, IV, 6, r. Panionie, V, 31, 3 Panissa, f1., IV, 18, 7. Pannonie, UI, 28, 1 ; XXI, 20, 1. Pannonies, XXX VII, 11, 12 et 13. — localités fertiles en glands, IT, 28, x: Parnoniques, guerres, VII, 46, 2. — quartiers d'hiver, IV, 25, t. Panopolis, V, 11, 2. Panopolites, nomos, V, 9, 3. Pantaenses, VW, 33, 4. Pantagies, (., III, 14, 3. Pantanus, lac, UI, 16, 4. Panthéon à Rome, IX, 58,5; XXXIV, 7, 1.— élevé par Agrippa à Jupiter Vengeur, XX XVI, 24, 2. Panticapée, ville, XVI, 59, 2. — des Milésiens, IV, 26, 8. — habitants, ML TT Panticapes, Î., IV, 26, 3. Pantomatrium, LV, 20, 3. Panysus, Î., IV, 18, 6. Paphien, Nicoclès, XI, 63, 2. Paphlagonie, IX, 83, 3; XI, 70, 1.— nation, VI, 2,1. Paphos, XI, 97, 1. Paphos Nea, V, 35, 1. Parabeste, VI, 25, 1. Paradisus, fl., en Cilicie, V, 22, 3. Paradisus, ville, V, 19, 1. Parætaceni, VI, 29, 5; 31, 5. Parætonium en Égypte, ZAXXVSIS T. — région, V, 5, 3. Paragenitæ, IV, 10, 2. Parapiani, VI, 25, 1. Parapotamie, XII, 61, 1; VI, 31, 5. Parasangæ, VI, 23, 3. Parasinum, ville, IX, 98, t. Pardistila de l'Inde, ou Tardisil: , LXXIVSITOR ES Paredoni, V1, 17, 2. Parenta, VI, 35, 2. Parentium, ville, III, 23, 2. Paria, île, V, 34, 2. Paricani, VI, 18, 3. Paridion, V, 29, 2. Parisiens, IV, 32, 1. Parium, col., V, 40, 13 IV, 8,10, XXXIV, 19, 28. — sur l'Helles- pont, VII, 2, 5. — colonie de la Propontide, XXXVI, 4, 11. — Arcesilaüs, ete. XX XV, 39, 1. — colias, espèce de thon, XXXII, 53, 4. Parma, col., I, 20, 1 ; VII, 50, 3. — Cassius, XX XI, 8, 1. Parnasse, mont, IV, 4,1; XV,40,1; XIX, 16, 1; XXIV, 118, reta; ZXXV;: 53, a: (XXRE 12013 40 626 PAT XXXVII, 54, 3. — sapin, XVI, 76, 2. — hellébore, XXV, 21, Paropamisadæ, VI, 23, 9; 25, 1. Paropamisus, fl, IV, 27, 4. — mont, V, 27, 24 VI, 18,452, 5; 23,17. Paropini, II, 14, 5. Paroræi, IV, 17, 2. Paroreateæ , IV, 10, 2. Paros, île, IV, 22, 4; XVI, 47, 1; XXXII, 9, 13 XXXVI, 4, 4; T3, 1; XXXVII, 3:, 1. — carrières, XXXVI, 4, 4. — Agoracrite, XXX VI, 4, 6. — pierre, XXX VI, 19, 33-28, 13 29, 15 43, 2. Parparus, mont, IV, 9, 2. Parrhasien, Demænetus, VIIL, 34, 3. Parrhasie, IV, 10, 1. Parrhasiniens , VI, 18, 3. Parthalis, capitale, VI, 22, 1. Partheni , IIL, 26,3 et 4. Parthenia, Samos, V, 37, 1. Parthenias , fl., VI, 31, 3. Parthénie ; V, 31, 6. Parthénion , localité, IV, 18, 3. Parthenium, IV, 10, 1; V, 33, 3. — promontoire, II, 91, 1; IV, 26, 7. Parthenius, fl., en Paphlagonie, VI, 2,2. — mont, IV, 10, 1. — port, ME ro; 2 Parthenoarusa, Samos, V, 37, 1. Parthenon, àAthènes, XX XIV, 19, 5. Parthenope, Neapolis, IIE, 9, 9. Parthenopolis , IV, 18, 6. Parthenopolis , en Bithynie, V, 43, 1. Parthes, NI, 44, 1; X, 91, 25 XI, 32, 13 30, BE EXT 9, TU ElEl 22) rs XIV, 19, 8:28, 05 XTIX, 125; 1. — Nomades, VI, 29, 2. Parthie, XX VII, 59, 1. — fut tou- jours au pied des montagnes, VI, 29, 2. — capitale, Hecatompylos, VI, 17,2.— déserts, VI, 17,2.— affaires parthiques, VI, 31, 14, — expédition d’Antone, XX XIII, 24, 1. — lar- geur de l’empire parthe, VI, 30, 8. — fer, XXXIV, 41, 4. — empire, XXX VII, 8, 1. — silphion, XXII, 48, 1. — pain, X VIII, 27, 1. — or, XXXIIE, 47, 2. — nations, VIII, 73, 3; XXX, 30, 5. — nomet royaumes , VI, 28, 43; 29, 1. — peu- ples, XI, 115, 1. — seigneurs, XII, 7, 2. — rois, XXI, 36, 1; XXXI, 21, 4. — parfum préparé pour les rois parthes, XIII, 2, 10. — royaumes, VI, 16, 1: 17, 2; XII, 40, 1. — Séleucie des Parthes, X;,167, 712 Parthusi, VI, 31,8. Parthyène, VI, 29,2. Paryadres, monts, V, 27,2; VI,9,1:; , ï. Pasargadæ , VI, 26, 4. Pasini, ville, III, 25, 2. Pasiræ , VI, 26, 2. Pasires, VI, 25, 4. Pasitigris, {., VI, 31, 3,4 et 8; XII, 39; Passagarde, château, VI, 29, 5. Passala, île, V, 36, 3. Passalæ, NI, 22, 4. Pastona, V, 20, 1. Pataga, VI, 35, 1. Patage, ile, IV, 23, 4. PEL Patala, port de l'Inde, IE, 55, 3. Patale; île, VI, 23, 1,6 et 113 XII, 25, 1. Patami, NI, 32, 1. Patara, V, 28, 2. Patavium, champs, II, 20, 7. — eaux chaudes, II, 106, 7. — sources, XXXI, 32, 3. — marécages, XIV, 19, 7. — ville, III, 23, 3. Pateronnesos , île, IV, 23, 10. Pathyssus, ., IV, 25, 1. Patis, NI, 35, 2.c Patmos, île, IV, 23, 3. Patræ, col., IV, 5, 3; XX XV, 49, 3; XXX VI, 4,3. Patricia, col., Corduba, II, 3, 6. Paulo où Paulon. Voy. Paro. Pausilypum, villa de Campanie, IX, 78, . Pausulani, VI, 18, 2. Paxæ, îles, IV, 19, 1. Pédalie, V, 22, 2. Pedani, III, 9, 16. Pedasum, V, 29, 5. Pedasus, Adramytteos, V, 32, 2. Pedatriræ, NI, 23, 6. Pédicules, territoire, III, 16, 3. — villes, III, 16, 3. Pedna , ile, V, 39, 2. Pegaseum, étang, V, 31, 4. Peguntium , XII, 26, 2. Pegusa, Gnidos, V, 29, 2. Peiso, lac, III, 27, 1. Pela , île, V, 38, 2. Pelagones , IV, 117, 2. Pélagonie, IV, 17, 1. Pélasges, VII, 57, 3. — en Étrurie, Il, 8, 1. — en Italie, IL, 10, 1. — du Latium, III, 9, 4. — fondateurs d’Agylla, IT, 8, 2. — laurier, XV, 599 Pélasgie, Lesbos, V, 39, 1. — Pelo- ponnèse, IV, 5, 1. Pelasgis, Arcadie, IV, 10, t Pelasgium Argos, IV, 14, 1. Pele, ile, XX XII, 9, 1. Pelenaria, VI, 35, 3. Pelendones , IV, 34, 4. — des Celti- bères, III, 4, 10. Pélignien, lin, XIX, 2, 5. Péligniens, XII, 17, 1; XI, 14, 1. — lins, III, 19, 2. — monts, XXXI, GYAG res Pelios ou Pelius, mont, IE, 65, 2 ; IV, 15,23; VII, 57, 11; XII, 15,2. — en Thessalie, XXV, 55, 3. Pella, col., IV, 17, 1. — de Macé- doine, XXXI, 28, 3. — patrie d’A- lexandre le Grand, XX XV, 36, 35. Pella, dans la Décapole syrienne, V, nor Pellacontas, fl., VI, 30, 2. Pellœæus, bourg, VI, 31, 12. Pellaon, XII, 23, 4. Pellénéens, château, IV, 6, 1. Pellenæus, mont, V, 38; 1. Pelopia, Thyatira , V, 31, 3. Péloponnèse, littoral labouré par les mers , IV, 9, 3. — guerre, XXIX, 2, 13 XXX, 2,6. — littoral, I, 106; 3341V//5, 15 VI LR, 15,2; XVII, 10, 8; XXIX, 6,1. — étendue, IV, 10, 2. Pelorum, promontoire, III, 19, 3; 14; 2. PER Pelteni ; NV, 25, 1; 29, 4. Peltuinates, II, 17, 1. Pelusiaque, route, VI, 33, 4. — lin, XIX, 2, 6. — bouche du Nil, V, TI: Pelusium, X, 45, 1; XX XI, 39, 3. Pemma, VI, 35, 2. Pénée, embouchure, IV, 16, 1. Pénée,f., IV, 15,2'et35 XXW,37;'1. Penius , {l., II, 106, 10. Penius, fl., et ville en Colchide, VI, 4, 6. ÿ Pentapolitane, région, V, 5, 1. Pentedactylos, mont, VI, 34, 1. Peparethus, île, IV, 23, 7. — vin, XIV 10,5 Perée, Judée, V, 15, t. Percote, V, 40, 1. Perga, V, 26, 1. Pergame, juridiction, V. 33, 4. — coqs, X, 25, 1. — rois, XXX V, 2, 6. — parchemin, XIII, 21, 2. — ville très-célchbre d'Asie, V, 33, 3 REVERS 6 EM 00 : XXX VI, #4, 12°160, 7 Pergamum (en Crète ), IV, 20, 3. Perimulæ, promont., VI, 23, 2; IX, 54, 1. Perinthus, IV, 18, 9. Perirrheusa, ile, V, 38, 2. Peéristérides, iles, V, 38, 3. Perne, ATOS, Perôrsi," NN MTS VIENS OPMIETE Æthiopes, V, 1, ro et 16 Perperenæ , XXXI, 20, 1. Perperene, V, 32, 2. Perpereni, V, 33, 4. Perrhæbes, IV, 1, 2; 3, 1; XXX VI, 59, 1. Perses, X, 85, 1; XII, 4o, 1; XIII, 18,15 XXX 4, LR RRNIL AOL; 37, 13 54, 3, 68, 1. — ont habité le bord de la mer Rouge, VI, 29, 4. — comptent par schœnes et para- sanges, VI, 30, 7. Perses , Chorsares, VI, 19, 1. Perses, asile, VI, 31, 9. — guerres faites par Darius, XIX, 43, 1. — parfums allant de droit aux Perses , XIII, 1, 1, — royaume des Perses, maintenant des Parthes, VI, 16, 1. — roi, XX VI, 9, ret2.— Xerxés, XXXIV, 19, 21. — rois, XXIV, 102,2 et 5. — combat naval des Perses et des Égyptiens, XXXV, 40, 17.— Persesarrivés en Espagne, III, 3, 3. — Nympharene, ville et nation perse, XX XVII, 64, 1. — noix, XV, 24, 1. — pommes, XV, 11, 1. — victoire, VII, 22, 1. — ancres de la flotte perse coupées, XXXV, 40, 13. — émeraudes, XXXVII, 18,2. — côté perse de l'Arabie, XXIV, 102, r. — guerre, XVIII, 28, 1. — mer, VI, 16, 1; XII, 20,1; XX XII, 11, 1.— napy, XX VII, 113,1. — silphium, XIX, 15, 5. — golfe, VI, 28, r et 2; 29, 43 36, 1. — golfe de la mer Rouge, IX, 54, 1. — limite, II, 110, 2. — laser, XIX, 15,2 — Mages, XXV, 5, 4. — rois, XII, Sivr Perse, XII, 20, 1; XXI,45, 13 XXIV, 102, 4; XXX, 2, 1. — entière, PHA XIII, 9, 1. — riche jusqu’au luxe, NT:28,14, Persepolis, VI, F° ke Persica, arbre d'Égypte, XIIT, 17,1. Perusia, IL, 8, 3. — querelle, VIT, 46, 2. — chevalier romain, XX VI, dite Pesinus, V, 42, 2. Peta, NI, 35, 1. Petaliæ, iles, IV, 23, 6. Peteon , IV, 12, 2. Petilia, IL, 15, 2. Petra, des Nabatéens, VI, 32, 3. — myrobolan, XII, 46, 2. — hype- ricum, XII, 54, 5. Petrée, limitrophe de XAXQVII, 4o, 1. Petrini, II, 14, 5. Petrites , vin, XIV, 9, 2. Petrocori, IV, 33, 2. Peuce, ile, IV, 24, 7. Peucetia, Calabre, IT, 16, tr. Peucetiæ, III, 25, 1. Peucini, (dans la Germanie), IV, 28,3. Peucolais, VI, 25, 3. Peucolaite , VI, 23,58. Peucolaitis, VI, 21, 7. Phacussa , ile, IV, 23, t. Phæacia, IV, 19, 1. Phæstius, Apollon, port, IV, 4,1. Pheæstum, IV, 4, 1. Phæstum ( en Crète ), IV, 20, 3. Phalacra, XIV, 4,19. Phalacrum, promont., IV, 19, 2. Phalanna, IV, 16, 1. Phalara, ville, IV, 12, 3. Phalasarne , IV, 20, 3. Phalere, port, IV, 11,1. Phalère, Démétrius, XX XIV, 12, 2. — fontaine, II, 166, 3. Phalesina, IV, 18, 3. Phaliges, NI, 35, 14 Phane, iles, V, 38, 2. Phanagoria , VI, 6, 1. Phanaræa, NI, 4, 1. Pharæ , IV, 20, 3. Pharan, améthyste, XXX VII, 40, 2. Pharbæthites nomos, V, 9, 3. Pharbætos, V, 11. 5 Pharia, île, sur la côte d’Illyrie , IN, 30;/3. Pharmacias, fl, V, 43,3. Pharmacusa , île, IV, 23, 5. Pharnacea, VI, 4, 3. Pharnacotis , fl, VI, 25, 3. Pharnaques , race en Æthiopie, VII, 2, 9. met i ile,2 11, 87, 21 :, XXI, 18, 1. — jointe à Alexandrie par un pont, XIII, 21, 2. t Pharos, île, V, 34, 1. — en Égypte, XI, 30, 4. Pharsale, NII, 26, 1; XX VI, 9, 2. Pharsale, champs, IV, 15,1; VIL, 21, 2. — guerre, V, 10,9. — Phi- lonicus, VIII, 64, r. — cité libre, IV, 15, 1. Pharusii, N, 1, 10. — jadis Perses, V, 8,3. — Gymnetes, V, 8,1; VI, 35, 17 et non pas Pharusos, comme il y a dans le texte. Phaselis, II, 110, 13 V, 26, 1: — huile, XXII, 49, r. — vallée de Judée XIIE, 9, 4; XXI, 11,2. la Syrie, PHOŒE Phaselus ; XII, 2, r. Phasians oiseaux, X, 67, 1. Phasis , fl., VI, 4, 4. — et ville, VI, DA VIE A0 ST AIL,. 10 3: XXV, 100, 1; XXVI, 28, 1. — oiseaux, X, 67, 1. Phatarei, VI, 7, 3. Phatnitique, bouche du Nil, V, 11, 5. Phaturites nomos,-V, 9, 3. Phausia , des Rhodiens, XX XI, 20, 1. Phazaca, VI, 17, 1. Phazania, V, 5,5. — Phazani, V, ERA Phegium, mont d'Éthiopie, IL'99 1. Phellus, V, 28, 1. Phellusa , ile, V, 39, 2. Pheneum, IV, 10, 1. Pheneum, d'Arcadie, XX VI, 29, :; XXXI, 30, 2. Pheneus ,fl., XX V, 8, 1; XX XI, 19,1. Pheræ , IV, 15, 1.— localité, IV, 6, r. Pheræ, en Béotie, IV, 12, 2. Phere, en Laconie, IV, 8, 1. Phéréen, lason, VII, 51, 1. Phiala , source du Nil, V, 10,6; VII, CRE À Phila, ile, II, 11, 3. Philadelpheni, de Lydie, V, 30, 1. Philadelphia, d'Arabie, V, 16, 1. Philæ, ile, V, 10, 10. — XXX VII, 54, 6. Philænes, autels, V, 4, 3. Phileros, IV, 17, 3. Philippes, bataille, VIL, 46, 1. Plilippes, Brutus, XX XIV, 19, 32. Philippes, col., IV, 18, 3; XVI, 57, 2; XVII, 3, 5; XVIII, 44, 5; XXXLI, 46, 1. — en Grèce, XXI, 10, 3. — champs, XX XIII, 12, 1. — or, XXX VII, 15, 3. Philippopolis, en Thrace, IV, 18, 2. Philiscum, V, 21, 4. Philistines , fosses, IX, 20, 5. Philocalea, VI, 4, 3. Philomelienses, V, 25, 1. Philos, île, VI, 28, 4. Philotera, VI, 33, 5. Phinelon , IV, 17,4. Phinopolis, IV, 18, 7. Phinopolis, n'existe plus, V, 43, 4. Phintia, fontaine de Sicile, XXXI, 10,12 Phinton, île, II, 13, 1. Phlegra, IV, 17,3. Phlégréens, champs, IT, 9, 9; X VIII, 20,1 3. Phlégréen, safran, XXI, 17, 1. Phlionte, château, IV, 6,2. — ba- taille, XXXV, 36, 14. Plhlygone, IV, 12, 2. Phocée, limite de l’Ionie, V, 31, 8. Phocéens, leurs descendants, IL, 4, 5. Phocaria, île, IV, 20, G. Phoce, île, IV, 20, 5. Phocide, port Parthenius, IIL, 10, 2. Phocéen, Téléphanes, XX XIV, 19, r9. Phodo, VI, 32, 14. Phœbe , ile, V, 44,1. Phœnicie, VII, 57, 2 et 5; IX, 26, 1; 21, L;:2000,9519% 0; Gs IL, 1; XXI, 69, 4; XXII, 42,1; XXX, 2, 5; XXXVI, 65, 1, — des Phé- niciens sont arrivés en Espagne, ILI, 3, 3. — Phéniciens, VII, 57, to et 17. — mer, V, 13,2; 34,2; PIN 627 IX, 12,2. — jonc, XXI, 69, 4. — sphagnos, XII, 50, 1. — grande gloire des Phéniciens, V, 13, 2. — Cadmus, VIT, 55, 6. Phœnice, ile, III, r1, 3. -— Ios SV 23, 2. — Tenedos, V, 39, 2. Phœnicusa, île, II, X4, 7. Phœnix , Î., IV, 15, 2. Pholegandros , IV, 23, 1. Pholoe, XXV, 30, t. Pholoe, mont et ville, IV, 10, t. Phorinéen, vin, XIV, 10, 2. z Phorontis, V, 29, 7. Phruri, VI, 20, 3. Phrygiens, NII, 57, 8; VIII, 74, 2; XXX, 45, 1. — Bryges, V, 41, 1. Phrygiennes, colonnes, XX X VI, 24,2. Phrygie, V, 4x, 13 VII, 53, 13; VIII, 69, 5; XI, 45,2; XII, 27, 1: XII, 11, 25 NIV, 20,1% XVIL 37, 14: XTX, 49, /THRRS AE: M 11: XXXVII, 37, 1; 56, 1. — les ha- bitants n’ont pas de vers intestinaux, XXVII, 120, 1. — Gallus, fl., de Phrygie, XXXI, 5, 1. — mode phrygien et asiatique, VII, 57, 13. — montagnes, XVI, 59, 2. — étoffes, VIII, 74, 2. — agate, XXX VII, 54,2. — amaracus, XXI, 39, 1. — pierre, XX XVI, 36, 1; 37, 1. — mode phrygien, I, 20, 2. — sel, XXXÏI, 41, 1. — nation, NAPPES Phryzx, Delos, VIL, 57, 6. Phthemphu nomos, V, 9, 3. Phthia , IV, 14,2. Phthinthienses, IL, 14, 5. Phthiotæ , IV, 14, 2. Phthiotide, montagnes, IV, 15, 1. Phthirophagi, VI, 4, 6: Phthuris, VI, 35, 5. Phycari, XX XVII, 33, r. Phycus, promont., IV, 20, 4 ; V, Phygela, V,31, 1. Phylacei, IV, 17, 1. Phylace, en Magnésie, IV, 16, r. Phryle, ile, IV, 23, 4. Phyrites, fl, V, 31, 4. Phycella, IV, 17, 4. Pialæ, VI, 19, t. Picentia, ville de Salerne, IL, 9, 17. Picenum, vignes, XIV, 4, 15.— olives, XV, 4, 4. — pain d’alica dû au Picenum, XVII, 27, 2. — habi- tants, III, 18, 1. — viennent des Sabins, III, 18, r. — poires, XV, 16, 2. — territoire, IIT, 9, 17. — Picenum, X VII, 7,5; XX VII, 83, 1. territoire, II, 106, 5; XIV, PAT Pici, NI, 7, 2. Pictones, IV, 33, 1; XVII, 4,5. Pide, VI, 35, 2. Pidibotæ, VI, 35, 2. Pidosus, ile, V, 36, 3. Pieres, IV, 17, 1. Pierie , de Macédoine, IV, 17, 1. — poix, XIV, 25, 6. Pieria Seleucia, V, 13, 2; 18, 1. Pieris, IV, 15,1. Pierus, mont, IV, 15, 2. Pietas, Julia, col., III, 23, 2. Piguntiæ. Voy. PEGUNTIUM. Pinara, NV, 22,2; 38, 2. Pinara, ile, IV, 19, 2. ), 2. 40. 628 PLU Pinaritæ , V, 19, 1. Pinarus, ., V, 22, 1. Pindasus, mont, V, 33, 3. Pinde, mont, IV, 1, 2; 15,2. — l’A- cheloüs vient du Pinde, IV, 2, 2. Pindicitora, VI, 35, 3. Pindus, ville, IV, 15, 2. Pingus, f., III, 29, t. Pinnenses, XII, 17, 1. Pion, mont, V, 31, 4. Pioniæ, V, 33, 3. Pionitæ, V, 32, 3. Pirée, port, II, 87,2; IV, 11,1. incendie, XX X V, 20, t. Pirene , fontaine, IV, 5, 3. Pie, VIL5/ 25 XIV; 4) 10 Pisæ, col., en Étrurie, ILL 8, t. siligo, X VIII, 20, 2. Piséens, ville des, IV, 6, 3. Pisans, eaux chaudes, II, 106, 9. territoire , X VIII, 29, t. Pisaurum, col., et rivière, III, 19, — Daphnis, VII, 40, 1. Piscenæ, Il, 5,6; VIII, 73,3. Pisidæ, V, 24,1. Pisitre XII 55, Pare POV TO Te montagnes, XXV, 20, 1. — iris, XXI, 19, 2. Pisinates, III, 19, 3. Pisistrate, île, V, 38, 2. Pistorium, II, 8, 3. Pitaiurg , V, 29, 5. Pitane ou Pithane, IV, 8, 1; V, 32,1. — en Asie, XXXV, 49, 2 — Apollonius, XXIX, 38, 1. Pitara, VI, 35, 7. Pithecusæ, iles, IL, 89, 4. Pitinum, territoire, 11, 106, 9, Pitonia, fontaine, XX XI, 24, 1. Pitulans, Pisuertes, IIT, 19, 2. Pitulum, ville, IIL, 9, 16. Pityodes, ile dans la Propontide, V, 44, 1. Pityonesos, ile, IV, 19, 2. Pityus, VI, 5, 2. Pityusa, ile, IV, 19, 5. — Chios, V, 38, 1. — Lampsaque, V, 40, 1. — Milet, V, 31, ï- Pityusæ, îles, IIL, 11, 1. Placentia, VII, 29, 5; 50, 4; VIL, 61, 3. — col., III, 20, tr. Placia, V, 40, 2. Placia, en Tauride, IV, 26, 3. Planaria, île, II, 21, 1; VI, 37,1. Planasia, ile, III, 12, 2. Plancte, iles, VI, 13, 1. Plangenses , IL, 19, 3. Planona, ou Flanona , TI, 25, 2. Platage, île, IV, 23, 4. Plataneus, 1., V, 43, 1. Platanodes, promont., IV, 6, 3. Plate AN, 22, 25 NI, 057, K7. Platea, ile, IV, 23, 5. Plateæ, ikes, V, 38, 3. Plate, ile, V, 38, 3. Platea, Paros, IV, 22, 4. Plateis , ile, IV, 19, 5. Platie, iles, IV, 20, 5. Pleninenses , II, 18, 2. Plelenissum, V, 26, 1. Plevron, IV, 3, 2. Plitanie, îles, V, 38, 3. Plotæ, iles, IV, 19, 4. Plumbari, Medubricenses, IV, 35, G. Pluvialia, ile, VI, 37, 1. D PON Po. Voy. Papus. Podalia, V, 28, 2. Podaliun, promontoire, V, 29, 1. Pœcile, portique d'Athènes, XXX V, 35, 2. Pœeessa , IV, 20, 6. Pœeessa, Rhodes, V, 36, 1. Pæœmaneni, V, 32, 3. Pœni, Il, 86, 1; VII, 57, 8; VIII, 21, 25 XX NO, XXI SO UT; XXX V, 4, 1. — ont fait des sacri- fices humains, XX XVI, 4, 26. — Pœni en Sicile, VIIL, 6, 13 7, 1. — pierre pœnique, XXX VI, 43, 2. — guerre portée en Espagne, XIX, 7, 1. — général, VI, 36, 4. — Carthagène ouvrage des Pœni, III, 4, 4. côte Pœnique dans la Bétique, III, 3, 3. — les Pœni pénètrent en Es- pagne, III, 3, 3. — on dit que les Pœni ont passé par les portes Pœ- nines des Alpes, IIT, 21, 1. — Ma- gon, X VIII, 5, t. Pœnines, portes des Alpes, II, 21, 1. Pola, col., III, 23, 2. Polemonium , VI, 4, 2. Polendos, île, IV, 23, 10. Polichnæi, V, 32, 3. Politorium, ville, III, 9, 16. lolitice Orgas, V, 32, 2. Pollentia Carrea, II, 7, 5. Pollentia, ville, IT, 11,1. Pollentia, près des Alpes, VIII, 73, 2 ; XXXV, 46, 2. Pollentini Urbesalvia, IIL, 18, 2.” Polluscini, III, 9, 16. Polyægos, île, IV, 23, 4. Polydera, Me VASE Polymedia, V, 32, 5. OT IEUE IV20;: Polytelia , VI, 30, 2. Pomanus, fl., VI, 25, 3. Pometia, II, 9, 16. Pometia Suessa, VII, 15,2, Pompeia Alba, II, 7, 3. Pompéians, vins, XIV, 8, 9. — vigne, IV ee: Pompéian, municipe, II, 52, 2. Pompeii, IL, 9,9 ; XIV, 4, 14; XXXI, 3,2 Pompeiopolis, de Cilicie, V, 22, 2. Pompeiopolis, en Cappadoce, VE, 2, 3. Pompelonenses, HI, 4, 8. Pompion d'Athènes, XXXV, 40, 15. Pomponiana, ile, III, 11, 3. Pomptins, Marais, IL, 9, 6. — Marais Pontins, XVII, 3, 6; XX VI, 9, 2. Poneropolis, IV, 18, 2. Pont Campanus, XIV, 8, 3. Pont, gouffre, II, 105, 1. — embou- chure, IX, 51, 1. — forme, IV, 24, r'etseqq.; II, 48, 2: VIII, 268,7; IX,83,2et3; XI; 19,1; XII, 27,1; 28, Va; XV BONE V I 70 XVII, 37, 143; XXI, 45, 1 ; XXII, IT, ats XXV, 7, LR VIT 100 XL XXXII 13, 27 AINIIT 040, XXXV, 52,2; XXX VII, 20, 3. — coule toujours dans la Propontide, II, 100, 2. — le vent Cæcias sur le Pont, II, 48, r. — Pont-Euxin, jadis Axenus, IV, 24, 3: VL T, Go UxX, 18, 13 19, 13 20, 1 et 3. — golfe, 11, 63, 3. Pont, royaume, aristoloche, XXV PRA 54,3.— cire, XV, 18,6; XXI, 49, r. — ichthyocolle, XXXII, 24, 4. — mastic, XII, 36, 1 ; XIV, 25, 6. — pæderos, XXX VII, 46, 2. — sinopis, XXXV, 17, 1. — canards, XX V, 3, 1; XXIX, 33,2. — chry- selectre, XXX VII, 43, 1. — gem- mes, XXXVWVII, 66, 1. — nations, XVIII, 25, 1. — noix, XV, 24, 1. — habitants, XIX, 26, 3. — cas- tors, VIII, 47, 15; XXXII, 36, 1. —trats, NI, 55, 2 00e absinthe, XIV, 19,7; XX VI, 58, 2: — érable, XII, 31, 2. — acoron, XX V, 100, 1. — hellébore, XXV,. 21, 2. — littoral, IV, 18, 5. — miel, XXVII, 5, 4. — froment,. XVIII, 12, t. Pontia, ile, IIL, 13, 3. Pontie, îles, IT, 13,2 ; XX XII, 54, 3. Pontificense Obulco, IL, 3, 6. Populonium, XIV, 2, 1. — des Étrus- ques, IIT, 8, r. Porcifera, fl., IL, 7, 2. Poroselene, île, V, 38, 1; VIII, 83, 2. Porphyrione, île, V, 44, 1. Porphyris, Cythère, IV, 19, 5. — Ni- syros, V, 36, t. . Portes, Caspiennes, Caucasiennes, Ibé- riennes, VI, 15, 6; 17, 2. — de Médie, VI, 17, 1. — de Syrie, V, 18, 2. Porthmos, en Eubée, IV, 21, 2. Porthmos, détroit de Cadix, III, 10, 4. Portique, aux Nations, XXXVI, 4,. 26. — d'Agrippa, II, 3, 14. — de Pompée, XXXV, 35, 2. Portus magnus, V, 1, 19. Posidea, en Éolide , V, 32, t. Posideus, lit du Nil, V, 34, 1. Posidium, XV, 17, 5. — promont., en Tonie, V, 31, 1.— et ville, V, 31,1. — en Syrie, V, 18,1. Posidonia, ville, ILE, 1o, 1. Posingæ , VI, 23, 6. Potamos, ville, IV, 11, 2. Potentia, III, 18, 2. Potentia Pollentia, II, 7, 3. Potentini, III, 15, 3. Potidæa, I, 59, 3. — Cassandria, IV, 17, 4. Potniæ, XXV, 53, 3. Præcian, vin, XIV, 8, 2. Præneste, XII, 2, 13; XXX VI, 64,1; XXXIII, 5, 3. — petit quadrige qui y fut transporté, XXXIV, 19, 33. — rose, XXI, 10, 2 el 5. — voie, XXXI, 25, 1. — amandes, XV, 24,4. — lamelles, XXXIII, 19, 3. —"n0ix CNT RAT. Te habitants, III, 9, 11. — champs, XIX, 30, 3. — préteur, XVII, 16, 4. — Anicius, XX XIII, 6, 1. Præpesinthus , ile, IV, 22, 2. Præsamarci , IV, 34, 3. Præsidium Julium, IV, 35, 5. Præter caput saxi, V, 5, 8. Prætoria Augusta, III, 6, 5; 21, 1. Prætutian, territoire, II, 18, 1; 19, 1. Preætutiens, vins, XIV, 8, 7; 9, 2. Pramnien , vin, XIV, 6, 2. Prasiane, île, VI, 23, 1. —- nation, NI, 24,1at Prasiens (en Inde), VI, 22, 5 et 7. Pratitæ, NI, 17, 2.— Mèdes, VI, 29, 2. PTO Prés Quinctiens, X VII, 4, 4. Preti, VI, 22, 4. Priantæ, IV, 18, 2. Priaponnesos, V, 36, de Priapos, île, V, 38,2. Priapus, ville d'Asie, IV, 24, 2; V, 40, 1. Priene, Vs 31,3. XX VI, 38, r. Prille, fl, LI, 8, 2. Primis, VI, 35, 2 et 5. Prinas, VI, 21, 9. Prinoessa , ile, IV, 19,2. Prion, mont, V, 36, 3. P'ivernates , II, 9, 11. — vins, XIV, CIN Probalinthos, IV, 11, 1. Procerastis, Calchedon, V, 43, 2. Prochyta, ile, II, 89, 3; I, 12, 3. Proconnésien, marbre, XXX VI, 6, 1; DOMAMIL 070,7. Zoroastre, XXX, 2, 4. — esclave proconné- sienne, VII, 9, 1. Proconnesus, V, 44, 13 VII, 55, 2. Procusæ , iles, V, 38, 2. Progne , ile, V, 36, 2. Prophthasia , VI, 25, 3. Prophthasia, des Dranges, VI, 21, 6. Propontide ( colonie sur la), Parium, XXXVI, 4,11. Propontide, IV,24,2; V, 40, 1 ; IX, 20,1 et 3; 49: 1; XI, 95, 2. Propylée, des Athéniens, XXXVI, 4, 20. Prosda, VI, 35, 2. Prosopites, nomos, V, 9, 5. Prote, île, IV, 19, 4. Prote , ile, des Stœchades , III, 11, 3. Protesilas, temple, IV, 18, 11. Prusa, au pied de l'Olympe, V, 435, r. Prusa, autre, au pied du mont Hy- pius, V, 43, 1. Prytaneum, XXX VI, 23, t. Psamathe , fontaine , IV, 9, 2; 12, 1. Psammathus, IV, 8, t. Pselcis, VI, 35, 5. Presi, NL, 7,1: Pseudopylæ, ües, VI, 34, 5. Psile, ile, V. 38, 2. Psillis, f., VI, 1, 3. * Psillos , île, V, 37, 1. Psitaras , fl., VI, 20, 3. Psophidien Aglaus, VII, 47, 1. Psophis, IV, 10, t. Psophis, d’Arcadie, XII, 57, 1. - Psyiles, NIIL, 38, 4; XI 30, 3; XXI, 45,33 XXV, 96, 1; XX VIII, 6, 1, — nation, VII, 2, 5. Psyra, île, V, 36, 3. Psytalia, ile, IV, 20, 6. Ptelea, Éphèse, V, 31, 4. Ptéléon, IV, 7,1;12, 2; V, 31, 6. — bois, IV, 15, 1. Ptenethu nomos, V, 9, 3. Pterophoros , région, IV, 26, 10. Pteros , île, VI, 32, 9. Ptoembari, VI, 35, 14. Pioemphanæ, VI, 35, 14. Ptolemæus , fl, VI, 33, 4. Ptolemais (en Égypte }, V, 11, 2. Ptolemais Epitheras, VI, 34, 3. Ptolemais (dans la Pentapole), V,5, xset,a2: ÆPtolemais (en Phénicie), V, 17,1; XXAKVI, 65, r. — scammonée, PYR Ptolemaïs, sur le bord de la mer Rouge, 11,95, 2. Ptychia, ile, IV, 19, 2. Pucinum, vins, XIV, 8, 1; XVII, 3, 6: Pucinum, château et vin, II, 22, 2. Pullaria , île, III, 30, 2. Punique, armée, VIIL, 5, 3. Puniques , guerres, VII, 21, 1 ; VIII, 14, 13 XVII, 6, 3. — première guerre, VII, 40,.2:,00, 1,t# 9; XVI, 74, 43 XX XIII, 13, 3. — se- conde, XVI, 74, 4; XXI, 6,1; XXXIII, 6, 4. — troisième, X, 11,:12%V,,20, 2: ANIME rT7 AE; XXX VI, 61, 1. Punique, camp, XV, 20, 2. — cire, XXI, 46, ret2; XX XIIL, 40, 4. — langue, IV, 36,2; XVIIL, 5, 1. — arbres, XV, 11, 1. — le plus baut point de la puissance punique, V, 1, 7. — pomme, XIII, 34, 1. Purpurariæ, Îles, VI, 37, 2. Puteoles, coteau, XX XV, 47, 1. — bleu, XXXIII, 57, 2. — purpu- rissum, XXXV, 26, 2. — terri- toire, II, 95, 2. — poussière, ou pouzzolane, .X VI, 56, 6; XXXV, 47, 2; XXXVI, 14, 9. — golfe, 11 TND EE D Puteoles, col., ILE, 9, 9; VII, 3, 1; IX, 8.23; XIV, 8, 4; XVIII, 29, Diet: 5XIX ERA MNXT,. 2, 1: 3, 1,8,2; XX XIII, 35,2; XX XVI, 14, 8. Pydaras , l., IV, 18, 8. Pydna,rEV;,:275 x ;el3. Pygmées, nation, IV, 18,6; X, 30,1; VII, 2, 19. — (en Ethispie), VI, 55, ro. — ( en Carie), V, 29, 6. — (enInde), VE, 22, 7. Pryle, iles, VI, 34, 5. Pylæ, IN, 11, 1. Pylæméniens, nation, VI, 2, 1. Pyiène ; EN,,5;' 2. Pytoros , IV, 20, 3. Pylos, IV, 7, 1. Pyndis; VE, 35,3. Pyra, XXV, 21, 2. Pyræ, ville, IL, 9, 6. Pyrei, III, 26, 3. Pyramus, Î., V,22, 1. Pyrénéenne , Vénus, IL, 4, 5. Pyrénées, chaine, HI, 2, 13 EV, 34, 1; XXXVII, 6, 3. — monts, XVI, 28,2; XXXI, 2, 1. — sépare l’Es- pagne et la Gaule, IIT, 4, 15. — prolongement, IV, 31, 1. — pro- montoires, XXXVII, 11, 7. pied, IIL, 4, 5. — bois, IV, 33, 1. — province qui y tient, III, 2, 2. Pyrenæus, XIV, 8, 8. — in Pyre. næo, VII, 29, 1. Pyrgenses, IV, 10, 2. Pyrgi, ville, II, 8, 2. Pyrnos, V,29, 1. Pryrogeri, IV, 18, 1. Pyrpile, Delos, IV, 22, 3. Pyrrha (en Carie), V, 29, 7. Pyrrha, IL, 94,15 IV,.4, 2:16, 1; 21,23 Vita8, a, Pyrrha (à Lesbos }, V, 39, 1. Pyrrhæa, XXXI, 5, 1. Pyrrhéen, bois, XVI, 19, 3. Pvrrhe île, V, 36, 3, _—————@ 0 RHÆ Pystira, ile, V, 38, 3. Pythia, XXXV, 35, 1. Pythionia , ile, IV, 19,2. Pythien, oracle, VII, 57, 14. Pythien, Apollon, XXXIV, za, 15 XXXVI, 4, 1. Pythonos come, X, 31, 2. Pythopolis, V, 43, 1. Pyzirates, Euphrate, fl, V, 20, 1. Pryaites, fl., VI, 4, 3. Pyzus, ville, III, 10, 1. Q Quariates , III, 5, 5. Quarqueni , II, 23, 3. Quatuorsignani, AV, 33, 1. Querquerni, III, 4, 14. Querquelulana, porte, XVI, 15, 1. Querquetulans, TI, 9, 16. Quirites, XVI, 15, 1; 57,2; XVIII, 8,4528; 15 XXX VI, 24, 5: XVI, 57, 2. — un des Quirites, XX XII, 14, 1. — le plus riche des Quirites, XXXIII, 47, 2. — enrichis du sang des Quirites, XXXV,58, 2.— ayant reçu le droit des Quirites, V, 5, 6. — droit des Quirites, XXIX, 6, 1. — un très- petit nombre de Quirites, XXIX, 2, 2. — mode des Quirites, XI, 55, 3. — vos Quirites, I, préf. 1. Quiza Xenitana, V, 2, 19. R 629 Rami, VI, 5,2. Ramisi, VI, 32,1. Rarungæ, NI, 23,4. Rataneum , 11, 26, 2. Ratumena, porte, VIIE, 65, 2. Raunonia, ile, IV, 23, 3. Raurica, col., IV, 3t, 2. Raurici, IV, 31, 2. Rauricum, ville des Gaules, IV, 24, 7. Ravenne, II, 20, 4 et 5; IX, 59,2; XIX 10 SALE L, TS — ville des Sabins, IIT, 20, 1. — ter- ritoire, XIV, 4, 12. — jardins, XIX, 42, 4. Ravi, NI, 32, 15. Reate, IT, 17, 3. — marais, II, 106, 5. — marécages, XXXI, 8, 2. — habitants, III, 17, 2. — ânes, VI, 68, 4. — territoire, II, 96, met MST, 106310: :19, 3: VIII, 64, 4 ; IX, 82, 1. Rediculi, champ, X, 60, 2. Regia Carissa, LI, 3, 12. Regiates, II, 20, 2. Regillus, lac, XX XIE, 11, 1. Regina, II, 3, 12. Regium Lepidi , IL, 20, 2. Reii Apollinares, IL, 5, 6. Remois, IV, 31, 2. — campagnes, RIX, 36:3% Resistos , IV, 18, 10. Restituta Julia, HI, 3, 10. Retavi, Arabes, V, 21, 1. Retovium,, lins, XIX, 2, 2 et 3. Rhacotes, Alexandrie, V, 11, 3. Rhadamæi, VI, 32, 15. Rhadata, NI, 35, 1. Khætiens, M, 24, 1. — issus des Tos- cans, III, 24, 1. Rliætie, IX, 29, 1 ; XVI, 26, 1; 54, 3. 630 RHO — de la Gaule, XVIII, 48, 2. — largeur, IV, 28, 1. — subjuguée, IV, 28, r. — villes, III, 23, 3. — vins, XIV, 8, 7. — vigne, XIV, 4, 6 et 17. — raisins, XIV, 3, 6. Fhamnus , IV, 20, 3. Rhamnus, bourg, IV, 11, 2. — bourg de l’Attique, XXX VI, 4, 6. Rhaphana, dans la Décapole, V, 16,1. Rhaphane Apamia, VI, 17, 1. Rhaphea, V, 14, 1. Rhebas , Îl., VI, t, 3. Rhedones, IV, 32, 1. Rhegium, situé sur l'épaule de l'Italie, III, 6,5. — d'où le nom, III, 14, 1; XXXV, 46, 5. — colonne, II, 10, x et 3. — territoire, XI, 32, 4. — Pythagore, XX XIV, 19, 10. Rhemnia, VI, 35, 1. Rkhene , île, IV, 22, 4. Rhenus , fl., du Bolonais, XVI, 65, 2. Rhenus, le petit, f., XXX, 20,4. Rhesperia, île, V, 38, 2. Rhesus, Î1., V, 33, 2; VI, 1, 3. Rhin, fl., IV, 28,3; 29, 1;1IX,17,1; XXV, 6,4; XXXI, 17, 1. — sur la limite de l'empire, XII, 43, 5. — origine, IT, 24, 2.° rives, XV, 30, 2. — embouchures, IV, 29, 1. — château bâti sur le Rhin, XIX,; 28,7 Rlinnea, île, VI, 32, 8. Fhinocolura, V, 14, 1. Rhion, promont., IV, 3, 2. Rhitymna, IV, 20, 3. Rhizinium, I, 26, 3. Rhizus, IV, 16, 1. Rhoali, V, 21, 2. Rhoas, V, 29, 3. Rhoas, f1., VI, 4, 6. Rhoda, des Rhodieus, III, 5, 2. Fhodanus. Voy. Raôxe. Rhodapha, VI, 21, 8. Rhode, f1., IV, 26, 1. Rhodes, le colosse du soleil, XX XIV, 18, 3. — elops, IX, 79, 2. — coqs, X, 24, 2. — il n’est pas ‘de jour où on n’y voie le soleil, IE, 62, 1. — vert de gris, XX XIV, 26, 2. — craie, XXIV, 1, 3. — figuier, XV, 19,2. — vigne, XIV, 4, 18.— éponges, XXXLI, 47, 6. — colle, XXVIII, 71, 1. — Rhodiens, VII, 31, 1; 54, 33 59, 17; XXXV, 36, 25, 30, 37 et 41. — Æantium fondé par les Rhodiens, V, 33, 3. — Chersonèse des Rhodiens, XXXI, 20, 1. fontaine, XXXI, 30, 2. — ile, XIX, 2,5; XXXNII, 23,:235 95;1x. — Chalcie, ile des Rhodiens, XVII, 3, 6. — iles, V, 36, 1; XXIV, 69, 1. — soleil des Rhodiens, XXXIV, 19, 14. — marbre, XXX VII, 62, r. — vin, XIV, 10, 2. — cyperus, XXI, 70, 1. — Rho- dien Alcetas, XX XVI, 4, 11. — Philiscus, XX XVI, 4, 22. — autres, XXX VI, 4, 24. — Rhodes, II, 71, 2 et3;89,%; V, 36,145 VIL; 399%; X;'&r; ts XIII, 2, 2/26; Ty XN, 13,1; XVI, 47, 1; XXXIIL, 55, 1; XXXIV, 17, 13 54, 153 XXXVI, 4,21; XXX VII, 54, 3. Rhodiopolis, en Lycie, V, 28, 1. Rhodius ,11,,V, 33 3 2e ROM Rhodope, mont, II, 29, 1: IV, 17,2; 18, 2. — hauteur, IV, 1, 3 Rhodussa, V, 35, 3. Rhodussæ, iles, V, 44, 1. Rhœdias, fl, IV, 17, 1. Rhœtéens, rivages, V, 33, 2. Rhœtienses, NII, 43, 1. Rhoge, île, V, 35, 3. Rhône, Rhodanus, fl., le plus fecon- dant des Gaules, IT, 106, 2; III, 5, 2. — source, III, 24, 2. — em- bouchure, II, 11, 3. — fosses par- tant du Rhône, IL, 5, 4. Rhosos, V, 18, 2. Rhoxalani, IV, 25, 1. Rhymmici, NI, 19, 1. Rhymozoli, VI, 7, 2. Rhyndacus, Îl., V, 32, 3; 40, 2. — gorges, V, 44, 1. Rhypara, île, V, 37, 1. Rhytion, IV, 20, 3. Ricina, île, IV, 30, 2. Ricinenses, II, 18, 2. Ripa, UT, 3, 6. Ripepora. Voy. Rrra et EporA. Riphearma, VI, 32, 15. Riphées, chaine, IV, 27,6. — monts, IV, 0456650; ST AP aNeL 2 - Rira, fl, IV, 18, 7. Risardir, port, V, 1, 9. Rome, capitale de l'Univers, IT, 6, 1. — éloge, III, 6, 3. — Dieu qui la protège, XX VIII, 4, 4. — prise par les Gaulois, IE, 9, 5.— an cccexiv, XXXIII, 5, 3. — où elle est main tenant, XV, 36, r. — couverte de bardeaux, XVI, 15, 1. — jour anniversaire, x1 Cal. de mai, X VIII, 66,2. —- fondateur, VIII, 22, 1. — autre nom de Rome, IT, 9, 11. Rome, citadelle, XVI, 79, 3. — sept collines, III, 9, 13. — mesure, III, 9, 13 et seqq. — temple d’Apollon Sosien, XIII, 11,2. — Janicule, III, 9, 16. — temple d’Hercule dans le forum Boarium, X, 41, 3. — por- tique de Livie, XIV, 3, 2. — cons- truction des maisons, XX X VI, 51, 1. — garde de Rome, XIV, 28, 6. — prise par les Senonais, III, 20, 2. — près de Rome les cerises et les chà- taignes viennent mal, XVI, 59, 3. Romains, armes, V, 1,11; VI, 31,14; 32, 173 35,4 et 5. — en Bretagne, - IV, 30, 1. — ont pénétré dans une grande partie de lArabie, XII, 31, 1. — calcul, II, 112, 9. — na- tion, VII, 41, 1. — gravité, X XIII, 19, 13 XXIX, 8, 2. — langue, XXXI, 3, 2. — majesté, XV, 5, r. — peuple, X, 24, 3. — rites, XX VII, 7, 4. — produit romain, l’alica, XXII, 61, 1. — luxe, IX, 56, 1. — légions, X, 5, 1. — let- tres, XXXVI, 70, 1. — immense majesté de la paix romaine, XX VII, 1,2. — rois, XV, 40, 1; XIX, 19, 1; XX XIII, 4, 2. — faisceaux, X, 24,3. — vieux romains, XXIX, 9, 1. — le premier Romain qui ait traité d'astronomie, II, 9, 1. — l'honneur propre aux Romains, XXXVI, 24, 6. — haine du nom romain, XX XIV, 16, 2. — combien on doit aux Romains, XXX, #4, 1. SAB —- foires romaines, X XVIII, 5, 6. — nom romain devenu infâme, XXXIIT, 14, 1. — iles découvertes par les armes romaines, IV, 27, 97. — les dieux paraissent avoir donné au monde les Romains comme un second soleil, XX VII, 1, 2. — Ro- mains pris à la défaite de Crassus et conduits à Antioche de la Parthie, VI, 18,2. — forum, XIX, 6, 1. — empire, III, 5, 1. — jugement, XVL, 19, 5. — roi, IIT, 9,4; XXX V, 5,12 Romatinum, fl., III, 22, 1. Romulensis colonia, III, 3, 7. Rosea, canton des Sabins, XIX, 56, 2. — Campagnes, XVII, 3, 5. Rosphodusa , IV, 27, 2. Rostres, NII, 60, 1 et 3; X, Go, 1; XX XIV) Tr 2er OST XXX VI, 24, 16. : Rouge, mer, iles, IX, 12, 1. — golf Persique, IX, 54, 1. — littoral, XIV, 5, 5. — mer Rouge ou Per- sique, V,'12,, rt; VI, 28, TS UIX, 31,1: 56,25 XP m2 500; 1m; EI, 48, 15:50, Ts RCINE RE EE RER 27, 1 XXI LT, EE NARSV ET 32, 1. — plus haute que l'Egypte, VI, 33, 3. — des oliviers ÿ croissent, II, 106, 5. Rubeas, promont., IV, 27, 4. Ruber, fontaine, XX XI, 5, r. Rubicon, f., jadis limite de l'Italie, LIT 20; Rubrensis, las, III, 5, 2. Rubricatum, fl, IL, 4, 4. Rubustini, II, 16, 6. Rucinates, III, 24, 4. Rudiæ, III, 16, 3. Rugusci, II, 24, 4. Rusadir, NV, 1, 18. Rusazus, col., V, 1, 20. Ruscino , TE, 5, 1. Rusconiæ, col., V, 1, 20. Rusellana, col., IL, 8, 2. Rusicade, NV, 2, 1. Ruspina, V, 3,2; XV, 21, 3. Rusucurium, N, 1, 20. Ruteni, III, 5,6; IV, 33,2 ; XIX, a, r. Rutuba, f., III, 7, 2. Rutubis, port, V, x, 9. Rutules, dans le Latium, II, 9, 43 XIV, ,°z4, 7. S Saba, région de l’encens, XII, 30, 1. — Sabéens, XIL, 33, 1; 40, 2. —. les plus célèbres des Arabes, à cause de l’encens, VI, 32, 11 et 18. — Scénites, VI, 32, 9. Sabéens, Sembraca, ville, XII, 35, 2. — marché, VI, 32, 9. — iles, VI, 32, 8. — canton, Atramites, XII, 30,4T; Sabarbares, V, 4, 5. Sabaria, col., III, 27, 1. Sabata, VI, 31, 6. Sabatha, NT, 32, 12. Sabelli, IX, 17, 1. — chou, XIX, 41,5. Sabins, XIV, 4, 15; XV, 4, 15 11, 1% XXXI, 41,5; XXXVI, 24, 9. — dits Sévins, à cause de leur piété, II, 17, 3. — les Sabins et l’enlève- SAM ment 4es filles, XV, 36, 1; 38, 1. — les pasteurs enlevèrent les Sa- bines, X VI, 30, 3. — coteaux, XIV, 4, 7. — territoire, XIX, 56, 2. — pierre, XXX VI, 29, 1. Sabis, f., VI, 27, 1. Sabota, NI, 32, 12; XII, 32, 5. Sabrata, V, 3,3. Sacæ , NI, 19, 1; XXX VII, 33, r. Sacassant, VI,11,1. Sacili Martialium, I, 3, 6. Sacré, promontoire, IT, 112, 1; IV, 80,14: Sæpinates, III, 17, 2. Sæpone, II, 3, 11. Saganos, Î|., VE, 28, 4. Sagaricus, golfe, IV, 26, 1. Sagaris, Î., VI, 1, 3. Sagis, une des bouches du Pô, II, 20, 6. Sagra, fl., IL, 15, 1. Saguntia, UT, 3, 12; 4, 11. Saguntum, TT, 4, 3; XXXV, 46, 2. — figues, XV, 19, 4. Saguntus, VII, 3,2; XVI, 79, 5. Saguti, golfe, V, 1,8. SANT 3DS 13: Saiace, VI, 32, 14. Sais, NV, 11, 5. Saites, près de la Susiane, VI, 31,8. Sailes nomos, V, 9, 3. — .saitique, pus XIII, 23, 23 24, 1. — pré- ecture, XX VIII, 31, 1. Sala, f., V,1,5ets. Sala, en Mauritanie, V, 1, 5. Salabastræ, VI, 23, 5. Salacia ; dite impériale, IV, 35, 4 et 5. Salacia, en Lusitanie, VIII, 93, 2. Salw, nation, VI, 4, 6. Salaminie , iles, V, 35, 2. Salaminiens, VII, 57, 16. — sel, XXXI, 41, 1. Sulamine , île, IV, 20, 6; V, 35, 2; VII, 17, 1. — victoire, II, 22, 3. Salaphitanum, ville, V, 4, 5. Salapia, ville, III, 16, 4. Salaria, voie, XX XI, 41, 5. Salarienne, châtaigne, XV, 25, 2. Salariensis , col., IT, 4, 9. Salassi, IL, 24, 2 el 4; XVIII, 49, 6. — Augusta Prætoria, IL, 21, 1. Salde, col., V, t, 20. Salduba, en Bétique, IT, 3, 2. Salduba, Cæsaraugusta, II, 4, 7. Sale, étang, V, 31,6. Salentins, III, 10, 4. Salentinum, WU, 111, 3. — promon- toire, II, 16, 4. — territoire, I, 106, 4; II, 16, 1.— olive, XV,6, 1. Salerne , cachette de L. Plotius, XII, LEP A Salluvii, III, 5,6;7,1. Sallri, I, 21, 2. Salmani, NI, 30, 2. Salmon (en Thessalie), IV, 15, #. Salona, col., IL, 26, 1. Salonæ, XX XII, 53, 6. Salsos, Îl., VI,28, 4. Salsum, Î., VI, 32, G, Saltus Galliani , IL, 20, 2. Saltuares, iles, II, 96, 3. Salutariensis, Cæsaris, LIL, 3, 12. Samarabriæ, VI, 33, 8. Samarie, villes, V, 14, 2. — région, AN ES SAR Sambracate, ile, VI, 32, 9. — et ville, W1,52, 9- Sambri, VI, 35, 14. Sambruceni, VI, 23, 8. Same, île, IV, 19, 3. Samiens, VII, 57, 17; XXXV, 36, 30. — Duris, XXXVI, 17, 2. — Elpis, VIII, 21, 3. — Polycrates, XXX VII, 2, 1. —Theodorus, VII, 57, 7; XXXV, 40, 21. — pierre, XXXVI, 40,1. Sammei, VI, 32, 15. Sammonium, promont., IV, 20, 2 et 4. Samnagenses, II, 5, 6. Samnites, XIV, 14, 3. — dits Sabelles, et, par les Grecs, Saunites, IIL, 17, t- — vaincus, XXXIV, 18, 4. — deux fois vaincus, XX XIV, 11, 3. — guerre, XXXIV, 12, 1. — ar- mures, VII, 19,1. — guerre, XVI, 5, 1. — envoyés, XIX, 26, 6. — ville, XX XIII, 11, 1. Samnium, XX XVI, 67, 2; XXX VII, 65 , 2. Samornion, Ephese, V, 31, 4. Samos, île, V, 37,1; NIII,,21,5; XEXV , 19; 1500/1104 ia labyrinthe, XXXIV, 19, 33. — tyran, XX XIII, 6, 10. — grenades, XIII, 34, 1.-—terre, XX VIII, 53, 1; 97, 35 XXXI, 46, 10. — remè- des tirés de la terre de Samos, XXXV, 53, 1. — tesson, XXXV, 46, 5. — vases, XXXV, 46, 2. Samosata, II, 108, 1. — capitale de la Commagène, V, 20, 3. Samothrace, île, IV ,23,9; XXV, 70, 1; XXXIII, 6, 7; XXXVI, &, 13. — Zancles, XI, 63, 2. — ile, XXX VII, 67, 1. — gemme, XXX VII, 67, 1. — oignons, XIX, SEA E Sanda, fl, IV, 34 , 2. Sandaleon, île, V, 39, 2. Sandalios, ile, V , 37, 1. Sandaliotis, Sardaigne, IF, 14, 3. Sandura, VI, 35, 1. Sangarium, f1., V,42, 3; VI, 1, 3. Sanisera, III, 11,2. Sanni, Heniochi, VI, 4, 3.— nation, XXE Ex. Sannigæ, VI, 4, 6. Santarensis, mine, XXXIV , 49, 2. Santones, IV, 33, 1. — absinthe, XXVII, 28, 1. — littoral, IX, 4 » 2. Saoces, mont, IV, 25, 9. Sapæi, IV, 18, 1. Sape, NA, 35; 13. Sapei, VI, 7, 3. Saphar, capitale, VI, 26, 9. Sapirene, ile, VI, 33, 5. Sapis, f1., II, 20, 1. Sarangæ, VI, 18, 3. Saraparæ, VI, 18, 3. Sardabal, A., V, 1, 21. Sardaigne, île, ILE, 13, 1 ; XVI, 12, 1; XX ,.40$ 12:42 NVENMaras XXX, 52, 153 XXXV, 52, 2. — promontoire opposé à la Sardaigne, V,3, 1.— craie, XXXV, 57, 2. — habitants, XXX, 52, 1. — mer, IT, 10, 4. — froment, XVIN, 12, 3 Sardemisus, mont, V, 26, 1. SCE 631 Sardes, V ,30, 1; VII, 57, 5; XII, 377 25 XV, 25 TN AIX, 3202; XXXIIE, 56, 2; XXXV, 49, 3; XXXVII, 31, 1. — oignons, XIX, 32, 1. — juridiction, V, 30, 1. glands de Sardes ou chätaigner, XV, 2512, Sardiates, HI, 26, 1. Sardons, peuple, II, 5, t. Sarepta, V, 17, 2. Sargarausene , VI, 3 , 2. Sarmates, IV, 25, 1; VI, 15, 4; VILLE, 65,35 XX0/ 207 EXVT, 63, 2. — Arræi, IV, 18,2. — sur Je Caucase, VI, 5, 2. — issus des Mèdes , au Tanaïs, II, 112,6; VI, 7, 1. — nations, X VIII, 24, 1. — déserts, IV, 25, 2. Sarnaca, V, 33, 3. Sarnus, rivière, III, 9, 9. Saronique, golfe, IV, 5, 2; IV, 9,a. Sarophages, NI, 23, 7. Saros, fl., de Cilicie, V , 22, 2. Sarpédon, promontoire, V, 22 , 2. Sarranates, IIL, 19, 3. Sarsinates, II, 19, 2. Sarunètes, III, 24, 2. Sarus, fl., VI, 3, 1. Sasina, port, II, 16, r. Sason, île, III, 30, 5. Sassæi, III, 26, 3. Sassumini, IV, 33, t. Sasuri, VI, 22, 4. Satarchei, VI, 7, 3. Sataros, Patara, V, 28, 2. Satricum, ville, III, 9, 16. Saturne, temple à Rome, XV, 20, 4. — lac el puits, XXXI, 18, 1. — promontoire, III, 4, 2. Saturnia, là où est Rome maintenant, 0; 16! Saturnini, où Aurinini, III, 8, 3. Salyri,W,.1,1058;atet 8; VI,189, 95 VISA, ET Saunitæ, IT, 17, 1. Sauromates, IV, 25, 1; 26,10; VI, 5,2. — beaucoup de noms, VI, 15, 3. — au-dessus du Borysthène, VIL,.9, 74: Savo, fl, II, 9, 9. Savus, rivière, III, 22, 3; 28, r et 2. Sazinæ, VI, 34, 7. Scalabis, col., IV, 35, 5. — juridic- uon: EV, 35:28 Scaldis, fl., IV, 28,1;31,1et2. Scamander, Î., V, 33, r. Scamandria, V, 33, 2. Scammos, VI, 35, 2. Scandia, île, IV, 30, 3. Scandila, ile, IV, 23, 7. Scandinavie, IV, 27, 6. Scandinavie, ile, VIH, 16,1 Scantate, VI, 32, 35. Scantiæ, eaux, Il, 111, 2. Scaptia, III, 9, 16. Scarabantia Julia, III, 237, t. Scardona, IX, 26, 1. — juridiction, III, a5, 1. Scarphia, IV, 12,3 ; 20, G. Scatebra, Î., IH, 106, 5. Scelatiti, V, 1, 9. Sceneos, VI, 34, G. Scénites, Arabes, V, 12, 1; ar, 2; XVI, 30,8; VI, 32,2et 9; XIII. “.ñ 499 632 SCY Scepsis, région, V, 32, 2; XI, So, 2. — Metrodorus, VII, 24,2; XXVHI: 23,2; XXXIVE Ar0;2; XXX VIL, 15, 6. Schæria, IV, 19, 1. Scherini, III, 14, 5. Schinussa, ile, IV, 23, 1. Schænitas, port, IV, 9, 2. Schænos, en Béotie, IV, 12, 2. Schænus, port, IV, 11, 1. — golfe, V,:29; 2. Sciapodes, VII, 2, 16. Sciathos, ile, IV, 23, 7. Scioessa, mont, IV, 6, 1. Scione, IV, 17, 3. Sciron, roches, IV, 11, t. Scirtari, III, 26, 2. Scodra, ville , IIL, 26, 3. Scolos, IV, 12, 2. Scope, île, V, 35, 4. Scopelos, ile, V, 35, 3. Scopelos, ile, dans la Propontide, V, 44, I. Scopelos, autre île, V, 38, 3. Scopius, mont, IV, 17, 2. Scopius, f., V, 43, 3. Scordisci, IL, 28, 2. Scotusa, IV, 15, 2. Scotussa, XX XI, 14, 1. Scotussæi, IV, 17, 2. Scultenna, f., III, 20, 4. Scydra, IV, 17, 1. Scylace, V, 4o, 2. Scylacium, Scylletium, ILE, 15, 1. Scylla, écueil, III, 14, 2. — la ri- vière Cratais, mère de Scylla, II, 10, 3. Scyllaceus, golfe, III, 15, 1. Scyllœum, ville, IL, 10, 3. Scyrique, sil, XXXII, 56, t. Scyritæ, VII, 2, 18. Scyros, ile, IV, 23, r et7; XXXIIT, 56, 1; XXXVI, 26, 1. — pierre, II, 106, 3. — mine, XXXI, 20, Le Scytala, VI, 33, 5. — concombres, IX, 23, 5. Scythes, IV, 18,2; VIII, 66,3; X, Don EXT Ra XVe ES LS XX VI, 87,7; XXIX, 21, 15 XXXI, 39, 2; XXXIII, 21,1; XXX VII, 11, 9. — contrée, VI, 14, t. anthropophages, VII, 2, 1 et 5. — Aroteres, IV, 18, 5. — Auchetæ, VI, 7, 3. — Cimmériens, VI, 14, 3. — touckent an Pont, III, 29, 1. — Sacæ, VI, 19, 1. — Salarchæ, IV, 26, 6. — colonie de Scythes, V, 16, 1. — dégénérés, IV, 25, 1. — nations, IV, 25, 1 et seqq. — leur nom passe aux Sarmales, IV, 25, 2. — tarandus, VIII, 52, 1. — Ana- charsis, VII, 57, 9. Scrthie, VII, 15, 1; X, 70, 1; XI, 30, 4; XXV,43, 1 ; XX VII, 14,71; XXXVIL, 11, 4. — Sendica, IV, 26, 5. — la foudre n’y tombe pas, II, 51, 1. — cyanos, XXX VII, 38, 1. — langue, IV, 27, 4. — parage, II, 67, 1. — forme de l'arc scythique, IV, 24, 3; 26, 7. monts, VI, 22, 1. — émeraudes, XXXVI, 16,25 17, 15 18, 10— azur, XX XIII, 55, 1. — cavalerie, VL1,64, 3. — mont, V, 27, 3. — SEM océan, VI, 14, 1; VI, 15, 3. Scythopolis, V, 16, 1. Scythotauri, IV, 26, 6. Sea, NI, 35, 5. Sebaste de Samarie, V, 14, 3. Sebasteni (de Galatie ), V, 42, 2. Sebastia, en Cappadoce, VI, 3, 1. Sebastopolis, château, VI, 4, 6. Sebastopolis (en Cappadoce ), VI, 3; ï. Sebastopolis, château, VI, 4, 6. Sebastopolis (en Cappadoce ), VI, 3,11. Sebastopolis, Myrina, V, 32, 1. Sebennytes nomos, V, 9, 3; XI, 21, 2. Sebennytique, bouche du Nil, V, 11, 5. — vin, XIV, 9, 2. Sebinus, lac, II, 23, 4. Secande, NI, 35, 15. Secundani, colonie, III, 5, 6. Secundum, VI, 35, 15. Secusiavi, IV, 32, 1. Secusses, III, 24, 1. Sediboniates, IV, 33, 1. Seduni, III, 24, 4. Segasma, VI, 55, 2. Segeda Augurina, IT, 3, 5. Segesta, de Sicile, XXXI, 32, 3. Segesta Tiguliorum, II, 7, 2. Segestani, IX, 14, 5. Segeste Carnorum, II, 23, 4. Segestica, ile, II, 28, 2. Segienses, TL, 4, 8. Segisamajulienses, WI, 4, 10. Segisamonenses, TI, 4, 10. Segobrica, ville, XX XVI, 45, 1. Segobrigenses, TI, 4, 9. Segovellauni, III, 5, 4. Segovia, III, 4, 11. Segusio, III, 21, 1. Selachusa, ile, IV, 19, G. Selambina, UI, 3, 3. Selenuntes, deux rivières, V, 31, 2. Selenusium, froment, XVIII, 12, 2. Seleucenses, de Galatie, V, 42, 2. Seleucia d’Assyrie, XIII, 9, 7. Seleucia, Babylonienne, VI, 30, ©; Sets CNT AT NO Seleucia, sur le Belus, V, 1g, t. Seleucia (de Cilicie ), V, 22, 5. Seleucia, dans l'Elymaïde, VI, 31, 10. Seleucia, sur l'Euphrate, V, 19, :; VI 9007 Seleucia, la grande, VI, 17, 1. Seleucia (en Mésopotamie), VI, 50, r. Seleucia, des Parthes, X, 67, 1. Seleucia Pieria, V, 13, 2; 18, 1; VI, 38, 1. Seleucia (de Syrie ), XIII, 11, 2. Seleucia, Trallis, V, 29, 6. Seleucis, II, 67, 2. Selge, huile, XV, 7,6; XXII, 49, 1. Sélinonte, ville, II, 14, 4. — habi- tants, IIT, 14, 5. Sélinonte (de Cilicie}), V, 22, 2. Sélinonte, craie, XXXV, 27, 1. — terre, XX XV, 56, r. Selinus, f1., V, 33, 3. Selletæ, IV, 18, 2. Selli, IV, 1, 2. Selymbria, IV, 18,9; XXIX, 2, t. Semberritæ, ile, VI, 35, 14 et 15. Sembonitis, VI 35 13 et 15. 15, 1. — golfe, SIB Sembracena, myrrhe, XII, Semellitani, XII, 14, 5. Seminethos, V, 29, 6. Semirus, fl, LIT, 15, 2. Sena, col., III, 8, 2. Senia, III, 25 2. Sennates, IV, 33, 1. Senogallia, TL, 19, 2. Senones, IV, 32, 1. -— prirent Rome, III, 20, 2. Senta, caverne, IT, 44, 4. Sentinates, III, 19, 2. Senum, ville, III, 16, 2. Separi, III, 26, 2. Sepias, promont., IV, 16, 1. Sepiussa, ile, V, 36, 3. Seplasia, XVI, 18, 1 ; XX XIV, 25, 1. Septa, (à Rome), XXXVI, 4, 17. Septem fratres, V, 1, 18. Septempedani, II, 18, 2. Septemtrion, peuples, XVI, 64, 1. —- région, X, 29, 2. Septimani, colonie, HIT, 5, 6. Sequana, fl, IV, 31, 1. Séquanes, IV, 31, 2. XIV: 13; 7e Serbi, VI, 7, 1. — territoire, | Sere, VI, 35, 2. Sères, XII, 41, 2; XXXIV,41, 4 — description, VI, 20, 2 et seqq., VI, 24, 8 — on va chercher des vête- ment chez eux, XII, 1, 2. — Ma- crobes, VII, 2, 20. — fer, XX XIV, 41, 3. — océan, VI, 15, 2. — arbres qui portent de la laine, XII, 8, r. Seria, ville, III, 3, 10. Seriphus, ile, IV, 22, 2; VIII, 83, 2. absinthe, XXVII, 29, 1; XXXIT 06 Serippo, IT, 3, 11. Serrapilli, TI, 28, 1. Serretes, III, 28, 1. Serri, NI, 5, 2. Serrium, mont, IV, 18, 4. | Servitians, vins, XIV, 8, 9. Sesamum, VI, 2, t. Sesanium, VI, 35, 1 et 2. Sessites, fl., LIT, 20, 4. Sestians, autels, IV, 34, 3. Sestinates, III, 19, 2. Sestos, ville, X, 6, 1. Sestos, et Abydos, IV, 18, 11. Setabis, IX, 2, 2. Sétabitans, où Augustans, ILE, 4, 9. Setæ , NI, 22, 3. Setheries, f., VI, 5, 3. Sethroites nomos, V, 9, 3. Setia, IIT,9, 11. — territoire, II, 9, 73 XIV, 5, 5.°— vin, XIV, 8, 3; XXIII, 21,1. Seurbi, IV, 34, 3. Seutlusa, ile, V, 36, 2. Sevini, ainsi appelés à cause de leur piété, IT, 17, 3. Sevinus, lac, II, 106, 2. Sevo, mont, IV, 27, 6. Sexitan, colias, X XXII, 53, 4. Sexsignani, IV, 33, 1. Sextani, colonie, IE, 5, 6. Sexti Firmum, III, 3, 3. Sextiæ aquæ, XX XI, 2, ». Siambis, île, IV, 30, 2. Siarum, IL, 3, 7. Sibaræe, NI, 23, 7. Sibde, NV, 29, 5. SIG Sibi, Apate, VI, 32, 13. Sibyllates, IV, 33, 1. Sicanes, II, 9, 16. Sicanie, Sicile, III, 14, 1. Srcca; coh, VS 1a; 7. Sicendos, lac de Thessalie, VIIL, 83, 3. Sicile, île, ILE, 14, 1 et seqq.; VII, 57: 13 59,1; VILL, 6,1; XI, 14,1; ND. 50ra,turet 6, XXI, 5m, 25 XXIX, 4, 1 ; XX XI, 28, 5; Un XEXXV, 27, 2 XXXVI, 45, 1. — reconquise, VII, 27, t. — coings, X XIII, 54, 3. — l'air en neutralise les scorpions, XX X VII, 54, 2. — détroit, XIX, 1, 3. — écueil, XX XII, 9, 1. Sicile, petite, Naxos, IV, 22, 5. Sicinus, île, IV, 23, 3. Sicoris, fl., IT, 4, 7. Sicules, bette, XIX, 40, 1. — nation, :. XXI, 25, 1. — naufrages, VII, 46, 1. — escargots, XXX, 15, 2. Sicules, XNII, 35, 45.: — dans la Gallia Togata, III, 19, 1. — en Italie, II, 10, 1. — dans le La- tium, III, 9, 4. — guerre, VII, 53, 4. — menuiserie, XVI, 82, t. — abrotonum, XXI, 92, 1. — guerre, IX, 22, 1. — ciel, XI, 30, 3. — détroit, II, 7, 3; 10, 3. — mer, Il, 10, 4; IV, 18, 14; X, 47, 25; XX XII, 11, 1. — miel, X1, 13, 1.—froment, X VIII, 12, 3. — Gorgias, VII, 49, 3. Siculotæ, TI, 26, 2. Sicum, II, 26, 1. Sicyon, lieu d'Afrique, XXXVII, LITE Sicyone, Il, 73, 2; IV, 6, 1; VII, DES OQIIT 49 TEXTE, 55, 14 RENNES, REV 10,75 186,:15. — habitants, XXXVI, 4, 1. tyran Aristratus, XX XV, 36,45.— . peinture, XXXV, 36, 13. — vin, XIV, 9, 2. Sicyoniens, XXXV, 40, 21; 43,1; 44, 1. — Cantharus, XXXIV, 19, 35. — Lysippus, XXXIV, x9, 12. — Polycletus, XXXIV, 19, 6. — Tisicrates, XXXIV, INoRRE Side, V, 26, 1. Side, étang, XXXI, 18, 1. Sidene, VI, 4, 2. Sidenum, f1., VI, 4, 2. Sideris, f., VI, 18,1. Sidicinum Teanum, III, 9, 11. — olives, XV, 4, 4. Srdon XII, 55% x 5% XIII 19117 XXX VI, 66, 1. — ville maritime de Syrie, XXXV, 51, 1. — fabri- ue le verre, V, 17, 2. PP. 7 Antipater, VII, 52, 2. Sidus, ville, IV, 11,1. Sidusa, île, V, 38, 2. Sidyma, V, 28, 2. Siga, NV, 1, 19. Sigeum, V, 33, 3. — ville, V, 33, 1. — promont., IV, 18, xx. Signia, vin, XIV, 8, 5. — ouvrages, XXXV, 46, 5. — poires, XV, sOG Sila, forêt, III, 10, 3. Silarum, ., IL, 106, 5. Silbiani, V, 29, 4. Sileni, VI, 23, 7. Silici classitæ, VI, 30, 2. — des mon- tagnes, VI, 30, 2. Silis, f., III, 22, 1. — Jaxartes fl., V1, 18, 4. — Tanais, VI, 7, 1. Silures, nation, IV, 30, 2. Silvi, nation sauvage, VI, 11, 1. Silvini, III, 16, 6. Simena, V, 28, 1. Simittuense, ville, V, 4, 4. Simois, joint au Xanthe, V, 33, 1. Simyra, V, 17, 4. Sindos, vilie, VI, 5, 3. Sindus, Indus, fl, VI, 23, tr. Singæ, NI, 23, 4. Singames, fl, VI, 4, 6. Singara, V, 21, 1. Singili, II, 3, 5. Singos, IV, 17, 4. Singulis, \., III, 3, 6ets8. Sinnaus, lac, II, 106, 12. Sinonia, ile, III, 12, 2. Sinope, Sinuessa dans le Latium, IT, 9, 6. Sinope, col., VI, 2, 2. — dans le Pont, RXEVUIS, (TE. Sinuessa, XIV, 8, 3. — dans le La- tium adjoint, III, 9, 6. — eaux, XXXI, 4, 1. — territoire, IT, 95, 2. Siphæ, 1V, 4, 2. Siphaus, île, IV, 22, 2; XXXVI, 44, 1. — pierre, XXX VI, 44, 1. Siphnus, Melos, IV, 23, 3. Sipontum, III, 16, 4. Sipylum, V, 31,6. — en Magnésie, 11 1082 Siraci, IV, 26, 2. Sirbitum, NI, 35, 16. Sirbon, lac, V, 14, t. Sirène, tombeau, IL, 9, g. — pro- montoire, IL, 90, 1. — demeure, LI) 9, xo: Sirini, III, 15, 3. Siris, Nil, V, 10, 4. Sirmiens, cité des, II, 28, 2. Sirmium, ville, IL, 28, 2. Sirnides, iles, IV, 20, 5. Sisapo, III, 3, 11. XXL, oral XXXIII, 40, 1. Siscia, col., III, 28, 1 et 2. Sisolenses, IX, 9, 16. Sithone, TV, 17, 5. Sithonii, IV, 18, 2. Sitia, III, 3, 6. Sitiogagus, À., VI, 26, 4. Sittaca, ville, XII, 39, tr. Sittace, des Grecs, VL, 31, 6. Sittacene, I, 110, 2; VI, 31, 6. Sittians, Cirta, V, 2, 1. Smaragdites, mont, XXX VII, 18, 5. Sminthée, temple, V, 32, 3. Smyrne, V, 31,7; VIL 3, 3; XXXIII, 45, 25 XXXV;" 19, TL: FEXXVT, 4, 20. — matroum, XVI, 50, 2. — contrée, XIV, 6, 2. — hyssope, XXV, 87, 1. — juridiction, V, 31, 9. — Marcion, XX VII, 7, 3. — minium, contrée , 16, 2. — habitants, INT, g, rr.— | Smyrna Trachea, Ephèse, V, 31, 4. ciment, X VI, 4,5. — vin, XXIII, | Sodi, VI, 11, 1. 21, TYXAXL,-35 "1: Signias, mont V, 29, 4- Sogdiani, Vi, 18,716 Sogiontit, VII, 24, 4. STE Solanide, îles, VI, 32, 8. Soleadæ, VI, 23, 8. Soleil, fontaine, IT, 106, 8; V,5, tr. Soleil, ville célèbre en Égypte, V, 11,2. — non loin de Memphis, VI, 34,8. — fondée par les Arabes, VI, 34, 8. Soleil, ile, VI, 24, 6; 26, 3. — pro- montoire, V, 1,9. — ville en Egypte, XXXVI, 14,2et 3. dans la Panchaïe, X, 2, 2. Sobs de Cilicie, V, 22,2; 35,2; AE) 2 2 XX XI TS (x: = Mr lon, XXXV, 40,21. — Aristo- maque, XI, 9, t. Soletum, ville abandonnée, III, 16, 3. Solimnia, île, IV, 23, 7. Solinates, VII, 19, 3. Solitans, escargots, IX, 82, 1; XXX, TO Solobriasæ, V1, 23, 6. Solonates, UI, 20, 2. Solorius, mont, IL, 2, 2. Solus, en Sicile, II, 14, 4. Solvense Flavium, If, 27, 1. Solymi, Pisidæ, V, 24, 1 ; 33, 4. Sonautes, fl., VI, 1, 3. Sondræ, VI, 23, 8. Sontini, III, 15, 3. Sonus, Î., VI, 22, 1. Sophene, partie de la Syrie, V, 13, 1; VE 167. Sopleni, VI, 10, 3. Sophonie, I, 91, :. Sora, col., III, 9, 11. Soractes, mont, Il, 95, 2; VII, 2 11 XXI, 19,2; Soractia, VI, 32, 4. Sorgæ, VI, 23, 37. Sosirate, VI, 31, 10. Sotira, VI, 4, 1. Sottiates, IV, 33, 1. Spalathra, IV, 16, 1. Spalei, VI, 5, 3. Spartaire, Carthage, XX XI, 43, 2. Sparte, IV, 8, 1. Sperchios, ville, IV, 13, 1. Sperchius, Î., IV, 14, 2. Sphagiæ, iles, IV, 19, 4. Spina, ville, III, 20, 5 ; 21, 3. Spinetique , bouche du Pô, II, 20, 5 Spintum, NI, 35, 3. Spirœæum, promont. IV, 9, 2; 19, 6. Spoletini, TIL, 19, 2. Spoletum, XI, 73, 2. Spondolici, VI, 7, 3. Sporades, iles, IV, 23, 1. Sporades et Cyclades, îles, IV, 23, 6. Stabies, ville, IT, 9, 16. — eaux, XXXI, 5, 1. — territoire, XX XII, Bitr Stabulum, V, 33, 3. Stadia, Gnidos, V, 29, 2. Stadisis, VI, 35, 5. Stagira, IV, 17, 5. Stagires, dans le Musée, XVI, 57, 2. Statans, vins, XIV, 8, 5; XXI, atyte . Statonia, habitants, III, 9, 3. — vins, XIV, 8, 7. — territoire, II 96, a5 XXXVI, 49,1: Statyellæ, en Ligurie, XX XI, 2, tr. Statyellæ, Aquæ, III, 7, 3. Stauri, VI, 18, t. Steganos, ile, V, 36, 2. Steganus, bras du Nil, V, 34, r. 633 ’ 634 SUE Stelendene, V, 21, 4. Stenæ deiræ, îles, VI, 34, 1. Stentor, port, IV, 18, 4. Stéphane, mont, IV, 15, 1. Stéphane, en Papblagonie, VI, 2, 2. Stéphane, Prænestins, IL, 9, 11. Stéphane, Samos, V, 37, 1. Steria, IV, 11, 2. Stiria, île, V, 35, 2. Stlupini, II, 25, 1. Stobi, ville, IV, 19, t. Stæchades, ÿes, II, 11, 3; XXXIT, LL ÈT- Stænos, IT, 24, 2. Stoidis, île, VI, 28, 3; IX, 54, 1. Strabellini, WI, 16, 6. Stratoclia, VI, 6, 1. Stratonice, en Perse, VI, 30, 2. Stratonicea, V,29, 7. Straton, ile, VI, 34, 5. Straton, tour, V, 14, 2. Stratos, fl., VI, 18, 1. Stratos, ville, IV, 2, 2: Strongyle, île, IL, 14, 7; XXXV, 52,2; Strongyle, ile dans la mer de Lycie, V, 35,3. Strongyle, Naxos, IV, 22, 5. Strophades, îles, IV, 19, 4. Struthopodes, VIT, 2, 17. Strymon, fl, IV, 17, 5; XXI, 58, 1; XXL, 10, Te Strymonis, Bithynie, V, 40, 3. Stura, fl., II, 20, 4. Sturium, île, III, 11, 33 IV, 29, 1. Sturnini, II, 16, 7. Stymphalis d’Arcadie, fl., II, 106, 7. Stymphalum, IV, 10, 1. Styx, en Arcadie, IT, 106, 11; XXXI, 19, 1. — eau vénéneuse, XXX, 53, 2. Sxanenses, II, 8, 5. Suanetes, III, 24, 4. Suani, VI, 4, 6. — nation, XX XIII, NO) Suari, VI, 22, 6; 25,3. Suarni, NI, 12, 1. Suasa, VI, 35, 3. Suasani, IL, 19, 2. Subalpins, monts, XXV, 34, 1. Subertani, II, 8, 3. Subi, f., IIL 4,4. Sublaqueum, IX, 17, 3. Sublicius, pont de Rome, XXXIV, 1x, 2° Subocrini, III, 24, 1. Subsolani, monts de l'Inde, VII, 2, 17. Subur, 1., V, 1, 5 et8. Subur, ville, IL, 4, 4. Suburra, quartier de Rome, X VIN, 3,056 Succabar, col., V, 1, 20. Succasses, IV, 33, 1. Succubo, TI, 3, 5. Suche, VI, 34, 4. Sucrana, III, 3, 9. SUcro, A, IL 4,900 Sue, dans des rochers, VI, 30, 2. Sueconi, IV, 31, 2. Suel, TIT, 3, 2. Suelleni, VI, 32, 14. Suelteri, IIL, 5,5; Suemus, fl, IV, 18, 12. Suertæ, VI, 23, 7. Suessa, col., III, 9, 11. SYR Suessa Pometia, VII, 15, 2. Suessiones, IV, 31, 2. Suessulani, III, 9, 11. Suetri, IL, 5, 5; 24, 4. Suèves, IV, 25,2; 28,2. — roi, Il, 67, 4. Suffenates, XII, 17, 2. Suillates, T1, 4%, 2. Sulci, promontoire, II, 13, 2. — ha- bitants, III, 13, 2. Sulmo , TI, 9, 16; XXXIV, 41,4. — babitants, III, 17, 1. — territoire, XVII, 41, 1. Summara, VI, 35, 15. Sunium, promont., IV, 11, 2; XXI, 20,7. | Sunuci, IV, 31, 2. Superequanti, AIX, 15, 1. Supérieure et inférieure, mer, IT, 25710 Sura, V, 21, 4. Suræ, NI, 23, 4. Surdaones, TI, 4,7. Surium, fl. de Colchide, I, 106, 5. Surium, ville et fl., VI, 4, 5. Surrentium, promont., V, 1, O0. Surrentum, Nille, IIT, 9,10; XKXV, 46, 2.— vins, XIV, 8, 4; XXIII, 20,1et2;21,1.— cruches, XIV, 4, 1x2. — coteaux, XIV, 4, 2. monts, III, 9, 7. Suse , NI, 26, 5. — des Parthes, XXV, 95, 3. — de Perse, XXIV, 102, 4. — capitale des Perses, VI, 31, 7 et 8. — à Suse, la Tour blanche, IL, 110, 2. Susiane, NT, 26-105 NIET UTe habitants, VI, 31, 7 et 8. Sutrina, col., IIL, 8, 2. . Syagrum, promont., VI, 26, 5; VI, 32, 10. Sybaris, f., XXXI, 9, 1; 10, 1. — et ville, III, 15, 2; XVI, 33,3. — détruite, VII, 22, 1. Sybarites, VIII, 64, 4. Sybota, ile, IV, 19, 2. Sycaminum, V, 17, 1. Syce, le, 55:02: Sycussa, île, V, 38, 2. Sydopta, VI, 35, 3. Sydracæ, terme des expéditions d’A- lexandre, XII, 12, 1. Syene, ville, 11,75, 1 ete; /Vir35;"x ; XXX VII, 56, 2. — d'Ægypte, VI, 39, 9. — de Thébaïide, XXX VI, 13, 2. — limite de l'empire, XII, 8, 2. Syenites, NX, 35;, x. Syenites, pierre, XXX VI, 13,2; 19, 3. Syenites, gemme, XXX VII, 46, 2. Sygaros, ile, VI, 32, 13. Syllanæ colonia Urbana, XIV, 8, 3. Symaæthii, XII, 14, 3. Symaæthum, fl, II, 14, 3. Symbari, VI, 35, 14. Symbolon, port, IV, 26, 7. Syme, île, V, 36, 2. Symplégades, îles, IV, 27, 1; VI, 5 TR A Syndraci, VI, 25, 1. Synhietæ, NI, 7, 3. Synnada, V,29,3.— pierre, XXXV, Lo de Syracuse, col., LIL, 14, 35:X,,95,2; XXXSI, 30, 2; XXII x SYR XXXIV, 19, 10. — prise, WII, 38, 1. — airain, XXXIV, 7, t, — territoire, IUT, 14, 3; XVII, 3 ,5. — la fontaine Aréthuse, IL, 106, 3. — Syracusain Ménandre, VII, 5, 5. — Mentor, VIII, 21, 3. — habitants, VII, 57, 16. — il n'ya point de jour où le soleil demeure complétement voile, II, 62, 1. Syrbotæ, VI, 35, 12; VII, 2, 23. Syrecæ, NI, 34, 7. Syrien, VII, 57, 2 et 10; VIII, 84,1; XIIL;-9),. 65 RNA MST eur; XXX VII, 71, 1. Syrie, NI, (23,2: SSSR XT, 35,55; XII, 48 15 XD dd EExo, Ps Ton, 16/2225 P ET EE XVI, 27,11:23,155192-MeRReMiEr, 3, 5:35,:26: XVII 80/b5Amer XXL, 4, 0 255 XX Nat XXIV; 42,50, 1: XXW LOT : XX VII, 59, r;, XXIX, 13, ret2; XXXIIT, 2% 5 XX ANT 60 — cèdre, XVI,.76, 1. — pays très-puissant, V, 13, 1. — Syrie et Asie, XXX VI, 12, 2.— Syria An tiochia, V, 18, 1. — Syria Cœle, V, 19, 3; XXI, 92, 1 — Syria Palæstina, XII, 40, 1: — Syrie au- dessus de la Phénicie, XII, 55, :. — gland, XII, 46, 1.— élate, XII, 62, 1. — résine, XIV,,25,12. térébenthine, X XIV, 22, 2. — sili- que, XIV, 19, 3. —vigne, XIV, 4, 17. — silique, XXIIL,, 59, 1. — térébinthiniers, XVI, 96, 9. — bœufs, VIII, 70, 4. — raiforts, XIX, 26, 3. — rhus Syriaca, XXIV, 99, 1. — nard, XII, 26, 3 et 4. — longueur et largeur de la Syrie, V, 13, et seq. — la Pétrée en est limitrophe, XXX VIH, 40, 1. — littoral, XV, 7, 6 ; XX VII, o, 1. — Commagène partie de la Syrie, X, 28, 1. — Portes syriennes, V, 18,2! Syrie, les habitants ne sont pas sujets aux Jlombrics, XX VII, 120 , 1. — gouvernée par l’Éthiopie, VI, 35, 5. — lions, VIII, 17, 4. — poires, XV, 16, 1. — envoyé, XXXV 21,4. — montagnes voisines de la Syrie, VIII, 83, 1. — huile, XXII, 49, 1. — froment, X VIII, 12, 1. — Syrien Pherécyde, VII, 52, 2 ; VII, 57, 14. — légumes abondants, XX 16, I. Syrie (près d'Éphèse ), II, 9x, 1. Syrie, île, V, 31, 4. Syrieni, NI, 23, 6. Syrium, 11, V, 43, 3. Syrmatæ, NI, 18, 3. Syrnos, île, IV;!23, 3. Syros, île, IV, 22, 4. Syrtes, d'Afrique, VIII, 76, 3; IX, 69,2; XIII, 32, 1. — marée Gans les Syrtes, IT, 99, 7. — deux Syrtes, V, 4,2 et 3. — les grandes Syrtes, V, 5,4; VII, 2, 5. — grandes Syrtes près du Nil, VI, 37, 16. — Syries en Élymaïde, VI, 31, 10. — arbre des Syrtes, XXIV,2, 1. — déserts, VIII, 11, 1. — grande Syrte, XXXVII, 11, 8. — Syrte plus grande, V, 4, 25; XIX, 5, 3 — TAK Syrie plus petite, V, 3, 3; V, 4, 1. — littoral, XXX VII, 67, 2. Syrtibolos, contrée, VE, 29, 4. Syrtides, gemmes, XXX VII, 67, 2. FAR fl. d’Attique, XXX VII, 35, 1. “4 à Tabidium, ville, V, 5, 5. Tabis, promont., VI, 20, 1. Tabraca, V, 2, 1. Tacape, cité d'Afrique, V, 3, 2; XVIII, 51, 1. — territoire, XVI, 50, 2, Tacatua, V,2, 1. Tacompsos, NL, 35; x et'a. Tacompsos, autre, VI, 35, 3. Tader, f|., II, 3, 4; 4,2. Tadiates, III, 17, 2. Tadinates, TI, 19, 2. Tadnos, fontaine, VI, 33, 5. Tadu, ile, VI, 35, 8. Tænare, littoral, IX, 8, 7. — pierre, XXXVI, 29, 1:43, 2. — ville, IV, 8, 1. — promont., IV, 7, 1. Tage, III, 4, 9; IV, 35, 3; VIIX, GT TE XXIIT, 27, 1e Tageste, ville, V, 4, 5. TA NI 7379 Talabrica, IV, 35, 1. Talarenses, IX, 14, 5. Tallusa, ile, V, 38, 1. Taluctæ, NI, 22, 4. Tama, VI, 35, 7. Tamarici,1V,34, 3.— sources, XXXI, 18, 2. Tamaseus, V, 35, 2. Tammacum, VI, 32, 17. Tamna, VI, 32, 11. Tamuda, f., V, 1, 18. Tanagra, peuple libre, IV, 12, 2. — coqs, X, 24, 2. Tanaïs, fl, IV, 24, 6; VI, 7, 1. — limite de l’Europe, III, Proœm, 4. — bouche, IT, 112, 6. — Jaxartes, fl, VI, 18, 4. — Silis, VI, 7, 1. Tanaitæ, VI, 7, 3. Tanarus, fl, II, 20, 4. Tanetani, III, 20, 2. Tanites, nomos, V, 9, 3. Tanitique, lin, XIX, 2, 6. — bouche du Nil, V, 11, 5. Tantalis, ville, IT, 93, t. Tantalis, Sipylum, V, 31, 6. Tantarene, VI, 35, 1. Taphie , iles, IV, 19, 2. Taphias, île, IV, 19, 2. Taphiassus, IV, 3, 1. Taphiusa , ile, XXX VI, 39, 2. Taphra , V, 4, 2. Taphre, en Tauride, IV, 26,6,g et ro. Taphros, détroit, ILE, 13, 1. Tapori, IV, 35, 6. Taposiris, d'Égypte, XX VII, 29, : ; XXXII, 31,5 Taprobane, ile, VI, 23, 103 24,1; VIL a SRE (58 is XXXIT, 53, 2. — reléguée hors du monde, NE T22S 0 Tapyri, VI, 18,1. Tarachie, ile, IV, 19, 2. Taranei, VI, 32, 2. Tarbelli, IV, 33, 1; XXXI, 2, 1. Tarente, châtaignes, XV, 25, 2. — cyprès, XVI, 60, 2. — figuier, XV, TEA 19, 3. — laine, XXIX, 9, 4. — — myrte, XV, 37, 1; XVII, r1, 2. — poires, XV, 16, 2; 18, 3. — pourpre, IX, 63, 1, — vins, XIV, 8,9. — noix, XV, 25, 2. — ha- bitants, IX, 8, 6. — raisins, XIV, 4, 15.—territoire, X, 41,2.— port, LL, 16, 3. — sel, XX XI, 41,ret2. — golfe, III, 66, 1. — ville, III, 16, 1; VIII, 83, 1 et 2; XXXIV, GNT AT GNT. Targines, fl., II, 15, 2. Tarichea , V, 15, 2. Tarinates, II, 17, 2. Tariona , château, II, 26, t. Tariotes, contrée, IT, 26, r. Tarne, fontaine de Lydie, V, 30, 1. Tarnis , fl., LV, 33, 2. Tarpeium, VII, 45, 3; XX VIIL, 4, t. Tarquiniens, III, 8, 3. — territoire, VIT, 98, 2; IX, 82, 1; XXXVWI, 49, 1. — lac, IT, 96, 3. Tarracina, XIV, 4, 12. Tarraco, col.,; III, 4, 4; XIX, 2, 4. — juridiction, III, 4, 6. — vins, XIV, 8, 10. — province, IL, a, xt Tarragenses, II, 4, 8. Tarsatica, III, 25, 2. Türsuras, 1, VI, 4, 6. Tarsos, de Cilicie, V, 22, 1 el 2; XIII, 2, 2. Tartarum , canal, II, 20, 5. Tartessos, III, 3, 2. — Gaädis, IV, 36, 2. — roi, VII, 49, 1. Tarvisans, monts, III, 22, t. Tarus, f., III, 20, 4. Tarusates, IV, 33, 1. Tarüsconienses , IL, 5, 6. Tasconi, II, 5, 6. Tatta, sel, XX XI, 41, 1; 45, 2. Taveni, VI, 32, 14. Tavium , V, 42, 2. Taulantii, III, 26, 3. Taurania, a péri, II, 9, 17. Taures Scythes, IV, 26, 2. Taures , cité des, IV, 26, 7. — Libro- sus, colline, II, 106, 11. — pé- ninsule, II, 98, 1. Taurini, XV, 9, 1. — au pied des Alpes, XVIII, 40, 1. Taurini Aquenses , III, 8, 5. Taurinorum Augusta, HI, 21, 1. Taurique, Chersonèse, XIX, 30, 2. — Scythie, IV, 26, G. Taurisani, IX, 23, 3. Taurisques, II, 24, 2 ; 28, 2. — No- reia, IIL, 23, 4. Tauroentum , XII, 10, 2. Tauromenium , col., IX, 14, 3. — vins, XIV, 8, 6. — coteaux, XIV, 4, 5. — euripe, II, 100, 1. Taurunum, ville, IL, 28, 2. Taurus , bras du Nil, V, 34,1. Taurus, mont, V, 20, 2 et 3; 27, 1; 88, ny ZXW:vStuas SRI, LES 9 Taurusci, 24, 1: maintenant Norici, II, | Tarillæ, NI, 23, 8. Taygete, mont, II, 81, 1; IV, 8,1; XXXVI, 47, 15 XXXVIL, 18,5. Tazata, VI, 19, 3. Teanum, d'Apulie, IL,‘ 16, 4. — ha- bitants, III, 16, 5. TET' Tr Sidicinum, IL, 9, 11; XX XI, Xe Teari, ou Julienses, IIT, 4, 6. Tearus, f., IV, 18, 7. Teate, des Marrucins, IL, 17, 1. Techedia, île, IV, 23, 5. Tectosages, en Galatie, V, 42, r et 2. Tectosages Volcæ, LIT, 5, 2 et 6. Tectosages, Toulousains, IIT, 5, 6. Tecum, fl., I, 5, 11. Tedanium, Î1., II, 25, 2. Teganusa, ile, IV, 19, 5. Tegea, IV, 10, 1. Tegium, NV, 33, 3. Telamon, port, IL, 8, 2. Telanes, figues, XV, 19, 4. Telandria, le, V, 35, 3. Telandrus, V, 28, 2. Teleboides , iles, IV, 19, 2. Telendos, ile, V, 35, 3. Telethrius, mont en Eubée, XXV, GR RE Telini, II, 9, 11. Tellene, II, 9, 16. Telmesique, vin, XIV, 9, 2. Telmessus, fl, V, 29, 1. Telmessus, NV, 28, 2 et 3; 29, 5 — ville très-religieuse, XXX, 2, 3. Telos, ile, IV, 23, 3. Tembrogius, Î., VI, 1, 3. Temenitis, fontaine, III, 14, 3. Temerinda, Mœotis, VI, 5, 1. Temese, Temsa, III, 10, 2. Temnos, en Æolide, V, 32, t. Temnos, d'Ionie, a péri, V, 32, & Tempe, IV, 15, 3. — en Thessalie XVI, 92, 1; XX XI, 19, 3. Tempsa, XIV, 8, 3. Tempsis , VII, 49, 6. Tems, III, 10, 2. Tenedos, ile, II, 106, 9; V, 39, 2 Teneotique, papier, XII, 23, 2. Tenos, île, IV, 22, 1. Tentyris, V, 11, 1. — ile du Nil, XX VI, 6,2. — lin, XIX, 2, 6. Tentyrites, VIII, 38, 2. Tentyrites nomos, V, 9, 3. Tenupsis, Was 35) 14: Teos, ile, V, 38,2. — Agno, XX XIII, ENS Tepula, eau, XXXVI, 24, 17. Teredon, bourg, VI, 32, 4. Tereses, 1II, 3, 10. Tergedum, NI, 35, 5. Tergeste, col., II, 22, 2. — golfe, II, 22, 2. Tergilani, II, 15, 3. Terias, fl, IL, 14, 3. Terina, des Crotoniates, ILE, 10, 2. — golfe, III, 10, 2; 15, 1. Termera, V, 29, 5. Termes, IX, 4, 115 V, 35,7: Terracina, XI, 56,2 ; II, 9,6; XVI, Gp, Tervium, II, 18, t. Tessara, VI, 35, 2. Tetragonis, VI, 25, 1. Tetranaulochus, IV, 18, 1. Teuchira, Arsinoe, V, 5, 2. Teurnia, II, 27, 4. Teutani, nation grecque, III, 8, . Teuthranie, W, 87, 2. — région, V, 335 3: Teuthranie, V, 33, 3. Teutobodiaci, V, 42, t. 659 636 THE Teutons, IV, 28, 2; XXVI, G, ©: XXRVIEL, HT, 15. SLAVE Teutria, ile, V, 30, :. Thali, VI, 5,3. Thallusa, ile, V, 38, 2. Thaludæi, VI, 32, 8. Thamar, f., VI, 32, 9. Thamna, toparchie de Judée, V, 15, 1. Thamudeni, VI, 32, 14. Thapsacus, V, 22, 2. Thapsus (en Afrique), V, 3, 2; VIT, 26, 1. Tharne, XI, 793, 2; 81, t. Thasie, region, XVI, 11, 1. Thasos, raisin, XIV, 9, 25 22, 2. — noix, XV, 24, 5. — vignes, XIV, &,15. — habitants, VII, 57, 17. — vinaigre, XXXIV, 27, t. marbre, XXXVI, 5, 1. — vin, XIV, 9, 13 16, 1. — Thasien Ne- seus, XXXV, 36, 2. — Philiseus, XI, 9, 1. — Polygnote, XXXV, SA Thasos, île, XIV, 4, 5; XIV, 19, 7; 22, T5 X XNVIEE 22509 140 ou Thassos, VI, 23, 8. Thaticé, NI, 35, 1. Thaumacie, IV, 16, 1. Theangela, V, 29, 5. Thébaique, sable, XX XVI, 9, 5. — gland, XII, 46, 1. — palmier, XV, 34, 5; X XIII, 51,1. — cumin, XIX, 47, 2. — mortier, XX XIV, 23, 2; 50, 3. — froment, XVIII, 12, 4. — pierre, XX XIII, 21, 2, XXX VI, 13,2543, 1.—sel, XX XI, 45, 5. Thébaïd:. ile, Alabastrum, XXX VIT, 52, 2. — Coptos, XXX VII, 17, 1. — contrée, X VIII, 47, 3. — Syène, XXXVI, 13, 2. — limitrophe de l'Éthiopie, V, 9, 3; XII, 46, 1; XII, 9, 5 et 6; XVI, 33, 3. Thébaiïs, 1, V, 29, 6. hebasa, V, 25, 1. Thebaseni, NV, 42, 2. Thèbe en Éolide, V, 32, 2. Thèbes d'Egypte, XXXVI, 20, 1; XXXVII, 30, 15 54, 2. — temple de Sérapis, XX XVI, 11, 4. — aux cent portes, V, 11, 1. Thèbes de Béotie, IV, 12, 13 VII, 57, 05,19, LIRE, TO T5 EVE, 87, 1; XX XIV, 40, 1.—fondée par les Sidoniens, V, 17, 2.—siége, VIII, 64, 2. — prise, XXXIV, 8, 1. — emportée par Alexandre, VII, 30, : ; XXXIV, 8, 1. — Thébaine Olym- pias, XX VIII, 77, 1 et 6. — élève du Thébain Aristide, XX X V, 36,46. — Les Thébains sont sujets aux vers intestinaux, X X VII, 120, 1.—Thé- bain Aristide, XXXV, 36, 35. — Tiresias, VII, 57, 12. — statue d’un vieillard thébain, XX XIV, 19, 18. Thèbes de Corse, IV, 4, 2. Thèbes de Lucanie, IL, 15, 3. Thèbes, Thessalie, IV, 15, 1. Thelpusa, IV, 10, 1. Themiscyra, V1, 4, 1. — région, VI, 3,25 XXIV/roù) 5 Themisones, NV, 29, 3. Themisteas, promout., VI, 28, 4. Thene, V, 3, 2; VI, 35, 2. Theodosia ( en Tauride }, IV, 26, 8. THR ; Theon ochema, IT, 110,43 V,1,10; — envoyé, | IMherz tale 01/89, AV, 223, 4 — NI, 89, 19; cyperus, XXI, 70, 1. | Theramne, IV, 8, 1. Therapnæ, IN, 20, 3. Therasia, île, IL, 14, 73 IV, 23, 4. Cyclade, II, 89, 1. Therionarce, île, V, 36, 2. Thermæ, col., III, 14, 4. Thermaïque, golfe, IV, 23, 7; 17, 5. Therme, IN, 17, 3. TIG — bouclier, XX XIII, 45, 2. — Thrace livrée à la magie, XXX, 2, 4. Thrie, champ de, IV, 11, 2. | Thrius, IV, 10, 2. | Thronium, IV, 12, 3. | Thryor, IN; 7, x. | Thule, ie IL 277 M2 RO TEEN, 30, 3; VI, 39, 9. — un seul jour et une seule nuit, VI, 39, 9. Thumata, V1, 32, 5. Thunusidense, ville, V, 4, 4. Thermes d'Agrippa, XX XIV, 19, 13; | Thurium, ville, I, 15, 2; XI, 8, 2; EVA 0 ES ROVER Thermodon, f1., VI, 4, 1; XI, 19, 1; ROXOV IT, 257, 127 Thermopyles, IV, 14, 2. Therothoes, VI, 34, 7- | Thespiades, de Cléomène, XXX VI, LANCE Thespies (en Magnésie), IV, 16,1; XV, Lo rs XVI nr libre, IV, 12, 1.—fontaine, XX XI, 7 Ie Thesprotes, IV, 1, 2. Thesprotie, XXX VII, 27, 1. Thessalie, IV, 14, 15 VII, 3,2; VII, RS UT EST O, CES ETS 25 XVI KT 25 XNIT, 3; 2, XNIIL 50,5; KV 27; 05 0505 XVII XXXIV, 19, 19. — craie, XXX V, 57, 2.0 Tempe, XVI, 92; 25; XXXI, 19, 3. — eunuque, XII, Bras Thessalienne, Catanance, KXXVII, 35, 1. — fable, XXX, 2, 3. nymphæa, XXVI, go, 4. — mères thessalienues, XXX, 2,3. — Thes- saliens, VII, 57, 11. — invention, VIII, Jo, 7. — Echecrate, X, 83, 9. Thessalis, Bithynie, V, 40, 3. Thessaloce, V, 31, 3 Thessalonique, libre, IV, 17, 3. Theudalis, V, 5, 1. Theudense, ville, V, 4, 5. Thia, île, IV, 23, 4. — Cyclade, I, 89, t. Thibiens, VI, 2, 9. Thimanei, VI, 32, 14. Thinites nomos, V, 9, 3. Thisbe, IV, 12, 2. Thoar, ville, V, 7, 1. Thomna, XII, 32, 5. Thoricos, localité, XXX VII, 18, 3. — promont., IV, 11, 2. Thoronos, IV, 19, 1. Thospites, lac, VI 31, 2. Thraces, IX, 20,00: XXITS Pro, Te Thrace, IV, 18, 1 etseqq.; VILL, 42,2; X, Tor ADS a XI or ex XVII, 3,6; XVIII, 73, 43 XIX, 12, 15 MANS 40 TS XX XI T0 125 46, 1. — nation, V, 41,2.— gem- me, XXX VII, 68, r.— helix, X VI, 62, 4. — pæderos, XXX VII, 46, 2. — partie de la Thrace, IT, 59, 1. — littoral, XIV, 6, 1. — écu, XVI, 62, 1. — navets, XIX, 25, 2. — froment, XVIII, 12, 1 et 5. — 3osphore, IV, 24, 23; IX, 20, 1. — pierre, XX XIII, 30, 1. — My- lyens descendants des Thraces, V, 25, 1. — Studiosus de Thrace, XI, 99, 2. — Thamyras, VIT, 57, 13. | XXXI,9,1:43,2; XX XVI, 59, 1. — vins, XIV, 8, 9. — habitants, XXXIV, 15, 1. — côteaux, XIV, &, 15. — territoire, XVI, 33, 3. Thusci ou Toscans, II, 19, 1 ; 20, 6 — en Campanie, III, 9, 8. — nom grec, III, 8, 1. — Mantoue, II, 23, 3: Thussagetæ, IV, 26, 10. Thyamis, 1, IV, 1,4. Thyatira, ville, V, 31, 3. — habi- tants, V, 33, 4. Thyatira, ie, IV, 19, 2. Thydonos, V, 29,7. Thymbre, NV, 33,3. Thymnias, golfe, V, 29, 2. Thyni, IV, 18,2; V, 41, 1; 43,4. Thynias, IV, 18, 7. Thynias, ile, V, 44, 1. Thynias, Apollonia, VI, 13, 1. Thynos, V, 22, 1. Thyrea, localité, IV, 8, 1. Thyrides, îles, TV, 19, 5. Thysdritanum, oppidum (et non, comme daus le texte, Thusdrita- num), V, 4, 5. — citoyen, VII, 3, 3. Thyssus, IV, 17, 4. Tiara, XIX, 13, t. Tiare, V, 33, 3. — habitants, V, 39,4: Tibara, hyacinthes, XXX VII, 42, 1. Tibareni, VI, 4, 2. Tiberias, NV, 15, 2. Tibigense, N, 4, 4. Tibre , ville des Césars sur le Tibre, XV,40, 4. — embouchure, IH, 6,6; 12, 2. — champ du Tibre, XXXIV, 11, 4. — fleuve, IL, 8,2; XXXIV, 13, 2 XV ES TYATA Tiberis , auparavant dit Tybris, II, 9, 1. — le Libre entre deux ponts, IX, 70,2: Tibur, habitants, IT, 19, 2; XIV, 4, 143 XVI, 87,1; XVII, 26, 3; XXXI, 24, 1. — figuier, XV, 19, 2. — pierre, XXXVI, 5, 3; 48, 1. Tichis, ., I, 4, 5. Ticinum, non loin du PÔ, III, 21, 2. Ticinus, rivière, IL, 106, 2; III, 20,4 ; VII, 29, 5. Tifata, XII, 9, 16. Tifernates, Tibérins, IT, 19, 2. Tifernus, fl., III, 16, 4; 17, 1. Tigavæ, V, 1, 20. Tigense, ville, V, 4, 5. Tigranocerta, NI, 10, 2. Tigre, Ninive sur le Tigre, VI, 16, 2. — Tigris signifie flèche en mède, VI, 31, 1. — Tigre, ., VI, 9,5 XVI, 45,545, 3; XXXI, 20,4. — en Mésopotamie, IE, 106, 5. -- TRA ainsi nommé à cause de sa rapidité, TRI Tractari, IV, 26, 6. VI, 31, 1. — description, VI, 31, | Traducta Julia, col., V, tr, 2. 1 el seqq. Tigulia, IL, 7, 2. Tilaventum, 1., LI, 22, 1. Timachi, III, 29, 1. Timachus, f., II, 29, 1. Timavus , l., dans le territoire d’A- quilée, Il, 106, 3 et 9; III, 22, 2. — source, XIV, 8, 1. — bouches, IS 90, 2. Mirmer, NN, T, 207 Timolus, mont, ou Tmolus, V, 30, 1. Timoniacenses, V, 42, 2. Tingi, N, 1,2. Tinia, f., III, 9, 1. Tiparenus, ile, IV, 19, 5. Tipasa, N, 1, 20. Tiphicense, ville, V, 4, 5. Tiquadra, île, ILE, 11, 2. Tirida, IV, 18, 3. Tinisoale, LIL; 15; 2° Tiristasis, IV, 18, 10. Tiryrtha, IV, 9, 1. Tirynthe, VIII, 84, 1. Tirynthüi, VIL, 57, 5. Tisanusa, V, 29, 2. Tissinenses, IL, 14, 5. Titanus, A., V, 32, 1. Tithrone, IV, 4, 2. Titum, 1.) Ul,-23, 2: 29, r'et 2. TIUMPNT, 1,3: Tlos, V, 28, 2. Tmolites, vin, XIV, 9, 1. Tmolus, mont, V, 30, 1; 31,7; VII, 49, 6. Tmolus, fl, XXIIL, 43, t. Toani, VI, 32, 11. Tochari, VI, 20, 3. Togata, Gallia, IE, 19, 1. Togienses, IL, 23, 3. Togisonus, fl., IL, 20, 7. Tole, NI, 35, 13. Tolerienses, II, 9, 16. Toletani, TIL, 4, 9. Tolistobogi, V, 42, 1 et 2. Tollentinates, 1, 18, 2. Tolosani (Toulouse), IV, 33, 2. — des Tectosages, II, 5, 6. Tomabei, VI, 32, 11. Tomarus, mont, IV, 1, 2; 3, 2. Tomi, IV, 18, 5. Tonderos, fl., VI, 25, 2. Topazos, ile de la mer Rouge, VI, CARRMAV nat TT: XXX VII, Ja I. Topiris, IV, 18, 3. Toralliba, ile, VI, 23, 11. Toretæ, VI, 5, 3. ; Tornadotus, Î., VI, 31, 6. Tornates, IV, 33, 1. Torone, IV, 17, 4; IX, 51, 4 ; (9, 2. — habitants, IV, 17, 2. Torone, lac, X VIII, 30, 5. Tortuni, IV, 10, 2. Toxandri, IV, 31, 2. Trachea Smyrna, Éphèse, V, 31, 4. Tracheotis Seleucia, V, 22, 3 Trachia, porte à Cyzique, XXX VI, 2311. Trachie, ile, LV, 19, 2. Trachin Heraclea, IV, 14, 2. Trachinie, XX XVII, 54, 3. Trachinienne, ose, XXL, 10, 2. Trachonitis, V, 16, 1. Tragase, sel, XX XI, 41, 2 et 3. Tragia, île, IV, 23, 5. Tragiæ, îles, V, 37, 1. Tragurium, VII, 26, 2. Tralles, NII, 3; PASeNIENSS, CL; XXXV, 46, 2. — Aphrodisius, MEXVI, ‘4, V4, Tauriseus, XXX VI, 4, 21. — capitale d’At- tale, XX XV, 49, 3. Trallicon, V, 29, 7. Trallis ( en Carie), V, 29, 6. Transalpine, Gaule, XXII, 3, 1. Transmontans, Astures, III, 4, 12. Transpadane, Xalie, X, 41, 2; XVII, 99, 905 AVI) 12,97 49, 6: XIX, 3,2. — contrée, II, 21, 1. -— ha- bitants, XVII, 5, 1; XVIII, 34, 2; 56, 4. — paysannes, XXX VII, 11, 12. Transrhénans, ennemis, XIX, 2, 2. Trapeza, promont., V, 33,4; V,40, 1. Trapezopolitæ, V, 29, 5. Trapezus, VI, 4, 3. Trasymène, lac, II, 86, :; 2095; XV, 20; 2, Trebani, IL, 9, 11. Trébelliques, vins, XIV, 8, 9. Trebia, Î\., 1LE, 20, 4 ; VII, 29,5; XV, 20 2 IX VE,.9, 3: Trébiates, IL, 19, 2. Trebula, vins, XIV, 8, 9. — habi- tants, IIL, 9, 11. Trebulani Mutuscæi et Suffenates, II, 17,2. Trécasses, 1V, 32, 1. Treienses, II, 18, 2. Trères, IV, 17,1. Tréventinates, II1, 17, 2. Treveri ( Trèves }, IV, 31, 2. — terri- toire, XI, 109, 2 ; XVIII, 49, 6. Triare, pays, VI, 11,1. Triballi, XX, a9, 13 IV, 1, 3; 17, NI :a;:84 Tribochi, IV, 31, 2. Tribulium, NX, 26, 2. Trica et Apina, IL, 16, 5. Tricastins, Augusta, IL, 5, 6. Fricca EN RTS ET Tricolli, TI, 5, 4. Tricorii, pays, IL, 5, 4. Tricoryphos, mont, VI, 32, 8. Tridentines, Alpes, IT, 20, 7. Tridentins, TL, 23, 3. Trieris, N, 17, 4. Trifolium, vins, XIV, 8, 9. Trigemina, porte, XVII, 4, 1: XXXIV, 11,2. Trimontium, IV, 18, 2. Trinacria, ile, II, 14, 1. Trinacria, Rhodes, V, 36, 1. Trinium, À, XI, 19, 1. Triopia, Gnide, V, 29, 2. Tripolis, château et f1., VI, 4, 3. Tripolis, de Syrie, V, 17, 4. Tripolitans, en Lydie, V, 30, 1. Tripolitique, vin, XIV, 9, 2. Triquetra, Sicile, IIL, 14, x et 2. Trispithami, VII, 2, 19. Tritea, IV, 4, 2. Tritienses, LV, 10, 2. Tritium, EL, 4, 11. Triton, marais et Î., V, 4 3. Triton, Nil, V, 10, 4. VII, L; | TUR Triulatti, II, 24, 4. Thriumplale [pasturgi, II, 3, 6. Fe TIL, 24, z et 4. Troade, au-dessus de la Phrygie, V, 41, 1. — Lectos, promontoire, IX, 29, 1. — limite, V, 40, 3. Troade, V, 32,1; 33,1; X, 85,2; XXXI, 32, 3. Troade, Alexandria, XX XVI, 25, à et 3. Trocmi, V, 42, 1 et 2. Trœzen, IV, 9, 2; XX XI, 8, r. Trœzène, en Carie, V, 29, 3. Træzénienne, escarboucle, XX XVII, 25410 Træzénien, vin, XIV, 22, 1. Træzénien, territoire, IV, 19, 5. Traæzenien, Ardalus, VII, 57, 13. Trogilia, V, 31, 3. Trogiliæ, iles, V, 37, 1. Troglodytes, TI, 106, 8; V,5, 43 NII, "2, 16; EX, 12,45 XI, 45,2; IL 30, 1:139, 25 44, 17464 Er — au-dessus de l'Éthiopie, VII, 2,23. — en Afrique, V, 8, set 3; VI, 32, 11. — limitrophes de l'É- thiopie, VILLE, 8,2; 11, 1. — parmi les Scythes, IV, 25, 1. — nations, VI, 34, 7. — iles, XIII, 52, 2. — ville, II, 55, 2. Troglodytique, pays, XII, 14, 2; XXX VII, 55, 1; 60, 2. -— gland, XII, 46, 1. — myrrhe, XII, 35, 2 et 4.— région, II, 71, 2; 96, 1; VI, 34, 1. — explorée par Ptolémée Philadelphe, VI, 33, 4.— Hydreum, VI, 26, 8. — Éthiopie, XIE, 42, 2. — myrrhe, VI, 34, 5. Trogodytes, XXXI, 15,1; XXX VII, SCO ES Troie, VII, 57, 10; XXXV, 4, 1. — combats sous Troie, V, 31, 4. — ruine, XVI, 39, 3.— Vénètes issus de race troyenne, III, 23, 3. — temps de Troie, XIII, 21,2; XXL, LOT ITS A NNIX, 1,2: LKR 2,35 LAXXIIL 3, 15,38, 1X, — guerres; VL,:35, 5: VAL, 27, 2, 1x etui AVE, m0, 3: SEL, GS: XXX, 2, r el 2. Tropina, VI, 23, 2. Trossulum, XX XII, 9, 1. Truentinorum forum, I, 20, 2. Truentum, ville, avec une rivière , I, À: 4 Tuati vetus, II, 3, 5. Tüberum, {., VI, 26, 2. Tuburbis, col., V, 4, 4. Tuburnicense, ville, V, 4, 4. Tubusuptus, col., V, 1, 20. Tucea; Nj 1, 30. Tucci, col., III, 3, 8. Tucim, II, 11, 1. Tuder, col., II, 19, 2. — vigne, XIV, 4, 13. — habitants, IL, 58, r. Tuficum, IT, 19, 2. Tugia, bois, IL, 3, 4. Tungres, IV, 31, 2. Gaule, XX XI, 5, 2. Tunis, ville, V, 4, 5. Turcæ, NE, 9, 1. Turdules Barduli, IV, 35, 6. — an- ciens, IV, 35, 1 et 4. — natious, VII, 15, 4. — côte, LUI, 3, 3. Turiasonenses , III, 4, 7. 637 — cité de la 638 UCI Turiasso, XX XIV, 41, 3. Turiga, IE, 3, 10. Turium, f., II, 4, 3. Turmentini, II, 16, 6. Turmogidi, III, 4, 10. Turobrica, II, 3, 11. Turocelum, III, 19, 3. Turones, IV, 32, 1. Turres Hannibalis, II, 73, 1. Turrus, f., II, 22, 1. THSCA HN MERE VIE Tuscaniques , ouvrages, XXX V, 45, 1. — statues, XX XIV, 16, 2. — co- lonnes, XXX V1, 56, 1. — Apollon, XXXIV, 18,:4. Tuscaniensis, IL, 8, 3. Tusci (Toscans ), II, 55, 2; X, 3, 6; XIV, 4,13; X VII, 40,5 ; XX XIII, 9, 1. — territoire, III, 9, 17. — lettres, II, 53, 1. — mer, III, 6, 6; 10, 4; VI, 39,6. — golfe, II, 89, 2. Tusculum, oignon, XIX, 32, x et 3. — mûres, XV, 27, 1, —:violette, XXI, 14, 1. — villa, XXXVI, 24, 12. — villa de Sylla, puis de Cicéron, XXII, 6, 2. — habitants, IL, 9, 11. — Consul, VII, 44, 1. Tusculanum, II, 98, 2; XVI, 59, 3. Tusculanum, d'Hortensius, XXXV, 40, 6. — territoire, XVI, 91, 1. — pierre, XX XVI, 29, 1. Tusdritanum. Voy. THYSDRITANUM. Tussagetæ, VI, 7, 1. Tutienses, III, 9, 16. Tutini, III, 16, 7. Tyana, VI, 3, 1. Tyde , château, IV, 34, 3. Tydii, VI, 7,2. Tylos, îles, XII, 22, 1. — ile, VI, 92,06 PXIL TT CV 260192: — PetiteTylos, XII, 21, 1. Tymbriani, V,25, 1. Tymphéens, IV, 3, 13 17, 2. — plâtre, XXXV, 57, 4; XXX VI, DD, Le Tyndaris, col., III, 14,4. — en Sicile, 04 0 TE ES XXII, 636: Tynidrumense, ville, V, 4, 4. Typanei, IV, 10, 2. Tyr, IX, 60, 3; XXX VII, 58, 2. — jadis une ile, V, 17, 2.:— temple d’Hercule, XXXVII, 19, 2. — pourpre dibaphe, IX, 63,2. — pourpres , XXI,292, 1. — originaires de la mer Érythrée, IV, 36, 2. — roi, « VII, 49, 2. — écarlate, IX, 65, 3. — purpurissum, XXXV, 26, 2. — vin, XIV, 9, 2. — cou- leur, XXII, 3, 1. Tyra, fl, ev ville, IV, 26, 1. — na- tion, en Arabie, VI, 33, 2. Tyriacienses , III, 14, 5. Tyragetæ , IV, 26, 1. Tyrienses de Lycaonie, V, 25, 1. Tfrissa IN, 17, 1. Tyrrhéniens , en Étrurie, II, 8, 1. — mer, III, 10, 4; XX XVI, 24, 20. — Pisæus, VII, 57, 17. U Uberæ, VI, 22, 4. Ubii, IV, 31,2; XVII, 4, 5. Uceni, II, 243 4e Ucis, deux villes, V, 4, 4. — — ————————— —_——— — — ———…—…—"—…——…"…"————————.…—_—— —…— _—…"— —_—…—_—."—…—…—"—…—" —…—_———_————— ———————————“— ——————.— —…"… —… —…"—…"…"…"…"—" —_. "— _ —_—————_——…———.…——.….—……—…—…— —.…". —_—————————————— VAL Ucultuniacum , XIE, 3,10. Udini, Scythes, VI, 15, 4. Uduba, A., III, 4, 3. Ufens , fl., III, 9, 6. Uliarus , ile, IV, 33, 2. Ulmanctes , IV, 31,2. Ulubrenses, XX, 9, 11. Ulurtini, XIL, 16, 6. Ulusubritanum, ville, V, 4, 5. Ulvernates, III, 9, 11. Ulysse, port, III, 14, 5. Umbræ, NI, 23, 6. Umbranici, I, 5, 6. Umbriens, I, 59, 1; XVII, 35, 15; XXXI, 40, 1. — (en Etrurie) II, 8, 1. — (en Campanie) IT, 9, 8. — nation très-ancienne dire Om- brii par les Grecs, III, 19, t. Umbries, X1, 97,13: XIV 440 14; XVIII, 67,11; XXX VI, 48, 1. — parage, LIL, 8, 2. — craie, XX XV, 57, 2et 3. Umbrittæ, NT, 23, 5. Umbro, f., navigable, IIX, 8, 2. Undecumani, I, 17, 1. Unelli, IV, 32, 1. Urannimal, VI, 32, 16. Uranopolis, IV, 17,4. Urbana, colonie de Sylla, XIV, 8, 3. Urbanates, TI, 20, 2. Urbanates Hortenses, III, 19, 2. Urbesalvia, Pollentini, II, :8, 2. Urbi, VI, 25, 3. Urbis, VI, 35, 3. Urci, IL, 4, 2. Urgao, ou Alba, IE, 3; 5. Urgia, III, 3, 12. Urgi, territoire, III, 2, 1. Urgo, ile, IIT, 12, 2. Ur NT 23;17e Uria, ville, III, 16, 4. Urium, f1., II, 3, t. Urpanus, fl., IT, 28:, 2. Ursentini, III, 15, 3. Urso, col., ILE, 3, 8. Usalita, ville, V, 4, 4. USar, ANSE Uscardei, VI, 7, 2. Usibalci, NI, 37, 17.° Usidicani, NI, 19, 3. Uthina, col., V, 4, 4. Utique, XVI, 79,3. — en Afrique, V, 3, 1 ; XI, 73, 1; XXXI, 39,6. — fondée par les Tyriens, V, 17, 2. — Caton, VII, 31, 4. — ptisane, XVIII, T5, 17e Utidorsi, VI, 15, 4. Utus, fl, III, 20, r. Uxama, III, 4', 11. V Vacca At IN #32 0 Vaccéens, III, 4, 2; XVI, 76, 3. — villes, III, 4, -r0. V'acuna, bois, III, 17, 3. V'ada Sabatia, port, IIE, 7, 2. Vada Volaterrana, I, 8, 1. Vadei, NI, 32, 13. Vadimon, lac, IL, 96, 2. Vaga, ville, V, 4, 4. — autre, V, 4, 5. Vagiennes, Ligures, III, 24, 3. — montagnards, III, 24,3, — Augusta, IT, 7, 3. Valdasus, A., III, 28, 2. VEN V'alentia, col., III, 4, 3. Valentia, de la Gaule, IIT, 5, 5. Valentia, d'Afrique, V, 1, 5. Vaientini, WI, 16, 7. Valentini, en Sardaigne, IT, 13, 2. Valentinum Forofulvi, IL, 7, 3. Valerienses, UE, 4,9. Val, NI, 7,1. Valii, VI, 35, 17. Vallæi, IN, 17,11. Valli, VI, 12, 1. Vamacures, V, 4, 5. Vangiones, IV, 31, 2. V'annius, roi des Suèves, IV, 25, 2. Varbari, III, 23, 3. Varciani, IIL, 28, 2. Vardéens, dévastateurs de l'Italie, IT, 260 Vardules, IL, 4, ro et 11. — villes, IV, 23457. Varetatæ, NI, 23, 5. Varia Apula, III, 16, 1. Varia, ville, IT, 4, 4. Varini, IV, 28, 2. Varracini, X NII, 35, 49. V'arramus, Îl., II, 22, r. V'arvarini, II, 25, 1. Varus, fl, T1I,25,1et 5; 6,16. Vascones, III, 4, 5. — forêts, IV, dÆ, Le Vasio, III, 5, 6. Vasser, IN, 33/,T- Vatican, VIII, 14, 23, XNI,:87, 13 XVI, 4, ER R champ, III, 9, 2. — cirque, XVI, 7615, Vatrenus, fl, XII, 20, 5. — port, III, DD Vatusique, fromage, XI, 97, 1. Veamini, IV, 24, 4 Vectones, III, 4, 2. Vectis, île, IV, 30, 2. Vedianti, ville, ILE, 7, 1. Vegium, XII, 25, 2. Veiens, II, 98, 2. — territoire, III, 9, 2. — gemme, XXX VII, 69, 1. — habitants, III, 8, 3. — Veies, VII, 65, 23; XXX VII, 69, 1. — prise par Camille, II, 21, 3. Velauni, II, 24, 4. Veleiacium, NII, 50 , 4. Veleiates Regiates, ILE, 20, 2. Velia, ou Élée, IL, 10, 1. Véliates, III, 7, 1. V'elienses, ill, 4, 10 3 9, 16. Velinus, lac, II, 62, 1; 106, 5; III, 17, 35 XXXT, 95 Veliternum, VIEIL, 59, 2. — campagne, XII, 5, 2. — vins, XIV,8, 5 habitants, III, 9, tr. Vellates, IV, 33, 1. Vélocasses, IV, 32, 1. Venafrum, col., II, 9, 11, — terri- toire, XV, 3, 1; XVII, 3,6; XXXI, Sr Venales Cæsari , LI, 4,46; Venami, IV, 33, t. Venaria, ile, III, 12, 2. Veneni, XI, 7, 1. Veneria Nebrissa, III, 3, 7. Vénètes, IN, 32, 1; XX VI, 26, 1. — viennent des Hénètes, VI, 2, 1. — issus de race troyenne, JT, 23, 3. Vénétie, IT, 22, 1; XVII, 35, 38; XXXV, 7, 2; XXXVI, 48, 1. — VIB 10° region de l'Italie, II, 74, 2. — dans une partie de la Véné- tie, VI, 39, 8. — territoire, III, PAPE T'énètes, iles, dans la Gaule lyonnaise, LACS CLR Venetulani, II, 9, 16. Vennenses, UL, 4, 10. . Vennonètes, IT, 24,2 et 4. Venostes, III, 24, 4. Pénus, ville et promont., de Cilicie, V, 22,.2. — en Égypte, V, 11, 1. — autre en Égypte, V, 11, 2. Vénus Pyrènéenne , IL, 4, 5. Venusia, col., III, 16, 5. Venusini, II, 16, 6. Veragri, II, 24, 4. Verbanus, lac, IL, 106, 2 ; II, 23,4 ; CEE Vercellæ, ville, II, 21, 2. — terri- toire, XX XIII, 21, 12. Vereasueca, IV, 34, 2. Veretini, IL, r6, 7. Vergentum, I, Brie Vergoanum, ville, IE, 11, 3. Vergunni, TI, 24, 4. Vernodubrum, fl, I, 5, r. Veromandui, IV, 31, 2. Verona, II, 23, 3; XXXV, 7,2. — territoire, IX, 38, 2; XIV, 3,6; 8, 75: XV, 14,13; XVIII, 29, 1. — Catulle, XXX VI, 7, r. FVerrucini, IL, 5, 5. Vertacomacori, III, 21, 2. Verulani, II, 9, 11. V'escellani, I, :6, G. Vesci, ou Faventia, III, 3, 5. Vescitania, pays, II, 4, 7. Vesentini, IX, 8, 3. Vésionicates , IT, 19, 2. Vespéries, IV, 34, 1. Vestini Angulani, LIL, 17, 1. — lic- mage, XI, 97, 1. Tesulus, mont, III, 20, 3. V'ésuni (en Afrique), V, t, 17. Vésuve, mont, III, 9, 9; XIV, 4, 2 et 12. Fetera, Rome, XXXV, 8, 2; 37, 2. Vettones, IV, 34, 43 35, 4. — en Espagne , XX V, 46, 1. Vettonenses, III, 19, 2. Vetulonienses, II, 8, 3. Vetulonii, en Étrurie, IT, 106, 7. Vianiomina, IL, 27, t. Viatienses , III, 4, 9. Vibelli, IL, 7, 1. Viberi Lepontii, II, 24, 2 et 4. Vibi forum , IL, 21, 1. Vibinates, I, 16, 6. Vibo Valentie, II, 10, 2. — golfe, IL], 0,-2. VUL Vicelia, IIX, 23, 3. Victoire, pôrt, IV, 34, 2. Viducasses, IV, 32, 1. Vieillards , Port des, IV, 18, 8. Vieillards, Temple des, XXXIL, 7, t. Vienna , des Allobroges, II, 5, 6. — en Gaule, II, 46, 4. — habitants, XIV, 6, 4. — territoire, XIV, IR TA T'iminale, colline à Rome, XVI, 1, 2. Vimitellarii , I, 9, 16. V'inaria castra, IIL, 3, 5. Vindelici, XX, 24, 1.— quatre peuples, III, 24, 4. Vindili, IV, 28, 2. Vindinates, II, 19, 2. Fior) MEN, 29 Virgilienses, IL, 4, 9. Virovesca , IL, 4, 11. Virtus Julia, III, 3, 8. Virunum , IL, 27, 1. Visense, ville, V, 4, 5. Vistillus, ou Vistula, fl, IV, 28, 3. Vistula , 8, IN, 25, 2 ; 29, 7. Visurgis, fl., IV, 28, 3. Vitellenses, III, 9, 16. Viticini, ville, II, 17, 2. Pilis; AL, 20.5. Viventani, IL, 19, 2. Voconii forum , ILE, 5, 6. Vocontiens, II, 5, 4; XIV, 11, 3; XXIX, 12, 2. — territoire, I, 59, 3. — cite, II, 5, 6. — nation, VIE, 18, 2. — canton, III, 21, 2. Vogesus, mont, XVI, 76, 2. V'olane , bouche du P6 , IE, 20, 6. Volaterre, guè de, IIL, 8, 1; 12, 1. — habitants, IL, 8, 3. — territoire, X, 41, 3. — Cæsina, X, 34, 2; XI, 77, 1. Volcæ , pres de Marseille, III, 23, 3. Volcæ, Tectosages , III, 5, 2 et 6. Volcentani, IL, 15, 3. Volcentini Etrusci, III, 8, 3. Volcienses, Cossa, IL, 8, 2. Vologesocerta , VI, 30, 6. Volsinii, habitants, IIL, 8, 3. — lac, XXXVI, 49, 1. — ville d'Étrurie, II, 54, 1. — des Étrusques, II, 53, 2; XXXIII, 9, 13 XXXVI, 29, 1. — prise, XXXIV, 16, 2. Volsques , dans le Latium, ILE, 9, 4. Volubile, V, 1, 5. Vomanus , Îl., IL, 18, 1. Voturi, V, 42, 1. Vulcanale, XVI, 86, 1. Vuicaniennes, îles, IL, 14, 6. Vulgientes , IL, 5, 6. Vulturnum, ville et rivière, III, 9, 9. Vüulturnus A. XVII, 1, 5; XXX VI, 66, 2. ZUR X Xanthe, ville et fl, en Lycie, V, 28, 2. — rivière prés d'Ilium , IL, 106, 10. — joint au Simoïs V, ER 'N Xenitana Quiza, V, 1, 19. Xoites nomos, V, oi. Xylenopolis, VI, 26, 1. Xylopolitæ , IV, 17, 2. Xystiani, V, 29, 37. Z Zacynthe, bitume, XXXV, 55, t, — Zacynthe, ile, IV, 19, 3; XVI, 79; 3. Zageræ , VI, 34, 5. Zagrus, mont, VI, 31, 5; XII, 39, r. Zama, en Afrique, XXXI, 12,1; V, 4 5. Zamareni, VI, 32, 15. Zamne , VI, 35, 3. Zancles des Messéniens, III, 14, 5. Zancle, IV, 5, 1. Zao, promontoire, III, 5, 5. Zarangæ , VI, 25, 3. Zaraz, IV, 9, 1. Zariaspa, Bactra, VI, 17, 3; VI 18, 8. Zarotis, fl., VI, 26, 5. Zola NES ATX:. Zela, en Thrace, IV, 18, 9. Zelia, V, 40, 1. Zéphyre, IV, 20, 5. Zephyria, Melos, IV, 23, 3. Zephyrium, XXXIV, 53, 1. Zephyrium, promont., ILE, 10, 3. Zephyrium (.de Cilicie ), V, 22, 1. Zephyrium (en Tauride), IV, 26, 8- Zephyrium, Halicarnassus, II, 91, 1. Zerbis, fl, VI, 30, 2. Zethis, NI, 27, 1. Zeugitane, pays, V, 3, 1. Zeugma, sur l'Euphrate, V, 13, 2; 21, 1; XXXIV, 43, 2. — Apamia à Zeugma, VI, 30, 3. Ziela, V1, 4, 1. Zigæ, N1, 7, 1. Zigere, IV, 18, 6. Zigerus, port, VI, 26, 6. ds. ok. V1, 3. Zimara, V, 20, 1. Zimiris, d'Éthiopie, XXX VI, 25, 3. Zingi, VI, 7, 1. Ziras , Î., IV, 18, 5. Zoelæ, II, 4, 12. — lin, XIX, 2, 4. Zone, IV, 18, 4. Zoroanda, VI, 31, 2. Zotale, NI, 18, 2. Zoton, VI, 35, 2. Zurachi, V1, 32, 7. 639 CULCLOCOLVCOCLUO0COUOCO0000000000009900000000000090000900086 INDEX u DES NOMS DE DIEUX, D'HOMMES ET DE FEMMES. ÆMI Absyrtus, frere de Médée, III, 30, 2. Acastus, VII, 57, 15. Acca Laurentia, XVIIL, 2, 1. Accius, L., poête, XX XIV, 10, 2. — dans le Praxidique, XVIII, 55, 2. Accius Priscus, XX XV. 37, 7. Achille, statues, XX XIV, 10, 1. Achille, XXXIV , 45,1. — guérit Télèphe, XX V, 19, 1. — caché sous lhabit d’une jeune fille, XXXV, 4o, 9. — avec Chiron, statue, XXX VI, 4, 17. — de Parrhasius, XXXV, 36, 11. — de Silanion XXXIV, 19, 31. — temple consa- cré à Achille, X, 41, 3. — lance, XVI, 24,1. — meurtrier d'Achille, XXXIV, 19, 27. — peuples, XXX, 2, 3: — tombeau, IV, 26, 2.— flpite AV 5972 Achilléenne, éponge, IX, 69, 1: Acilium, carrefour, XXIX, 6, 1. Abcilius, M’. IL, 59, 1. — Cos. II, OT VE VITE S 0 AE Acilius Sthenelus, XIV, 5, 3. Acragas, graveur, XX XII, 55, t. Acrisius, NII, 57, 9. Acron, Agrigentin, XXIX, 4,1. Actæon, XI, 45, 1. Adadus, dieu des Syriens, XXX VIT, He Adonis, jardins, XIX, 19, t. Æacus, NIL, 57, 7. Ædemon, affranchi, V, t, 11. Æetes, père de Salauces, XXXIIT, 192: Ægæon, VII, 55, 16. Ægialus Vetuleous, XIV, 5, 3. Ægimius, VII, 49, 1. Ægineta, modeleur, XXXV, 40, 29. Ægisthe, tué par Oreste, XXXV, 4O , 19. Ægle, de Socrate, XX XV, 40, 12. Æglosthenes, IV, 22, 3. Ælius, C., tib. du peuple, XXXIV, 2 1 À Ælius Catus, XX XIII, 50, 2. Ælius, P., cos., X VIII, 46, 3. Ælius Gallus, VI, 32, 17. Ælius Stilo, IX, 59, 2. — Præconi- nus, XX XIII, 7, 1. Ælius Tubero, VIL 53, 1; X , 20, 2. Ærâlia, Basilique, XX XV, 4, 1. Ænilia, voie, XIX, 2, 2. Ærnmilianus, Scipion, V,1, 8; VI, 28,1; VII, 18,2 ; X, 60, 3; XXII, 6,:3; XXVI, 9, 2; XXXV:, 7; 4. Ænmilius, L., censeur, XXXV , 57, 3. Ænmilius, Paulus, L., cos., I{1, 24, 5; AGR [V2 17, 6: XXCIXS 6 PT sEXCROXUNITES 17, 13 XX XIV, 10, 5. Ænuülius, M., cos, XX XIV, 14, 1. Ænilius, Q. Lepidus, VIT, 54, 2. Ænée, nourrice, IT, 12, 3. — Ænée de Pharrhasius, XX XV, 36, 10. Æole, roi, II, 14, 7 ; VII, 57, 12. Æschine, orateur, VII, 31, 1.— Athé- nien, XX VIII, 10, 1. | Æschyle, poête, X, 3, 2; 44, 1; XXX VII, 11, 2 et 3. — très-ancien poëte, XXV, 5, 2. Æsculape, temple, XX, 100, 1; IV, 9, 2. — fille, XXXV, 40, 2. =, fontaine à Athènes, II, 106, 3. — invention, XXX, 22, 1. — école, VII, 50, 2. — temple, XXIX, 8, 2. — Æsculape, XXV, 5, 4; XXIX, 1,2:2,13 22, 1. — d’Aristarète, XXXV, 40, 2. — de Bryaxis XXXIV, 19, 23. — de Céphisodore XXXVI, 4, 12. — de Niceratus, XXXIV, 19, 30. Æsope, fabuliste, XX XVI, 17, 5. Æsope, acteur tragique, XX XV, 46,4; IX, 59, 1. — son plat, XXXV, 46, 4 et suiv. Æsopus Clodius, X, 72, t. Æthiops, fils de Vulcain, VI, 55, 8. Ætolus, VII, 57, 9. Afranius, L., consul, IT, 67, 4. Africain, Scipion, exil, XIV, 5, 4. — sa fille Cornélie, XX XIV, 14, 1. — famille des Africains, XXX V, 2, 5; XXI, 7,1. — le premier Africain, VIL, 31, 5; XVI, 85, 1. — ses mâ- nes, XXXV, 7, 4. — le second Africain, V,3,5 ; VII, 45,4; 59,1; XV, 38, 1: XVI, 5, 3; XXXIII, 50, 1 sqq. Agamemnon, XVI, 38, 1. — de Par- rhasius, XX X V, 36,11. Agatharchides, VI, 2, 5. Agatharchus, de Simonides, XXXV, 40, 18. Agathocle, XXII, 44, 2. Agelade (statuaire), XXXIV, 19, 6 et 8. Agesander, sculpteur, XXX VI, &, 24. Aglaophon, peintre, XXXV, 36, 1. Aglaus, Psophidius, VIE, 47, 1. Agno, de Téos, XXXIII, 14, 3. Agoracritus, sculpteur, XX XVI, 4, 6. Agriopas, NII, 34, 3. Agrippa, M., IX, 3, 1435 14,1; 15,9; IV, 18, 7; 20, 4; 24, 45 25, 2; 29,2532, 15135, 73, 0 241225 28, 3; VI 21,2: 33; x5 0h, 18; ALC 38; 2 VILA GMT NIV ASE NT: XVI3, 1:06 PE RXTIErAS XXXE, "28007 5 DXXSRNEV EME NMES 19, T35 XXONIVE In Ra lErSE dans son édilité, XXX VII, 4, 2. — homme plus voisin de la rusti- cité que de la délicatesse, XXXV, 9, 1. — ses malheurs, VII, 6, 3 et sqq. —- sa rudesse, XX XV, 9, 1.-—: mémoires, III, 3, 1. — Panthéon, XXX VI, 4,25. — théâtre, XXX VI, 24, 4. Agrippa, Menenius, XX XIII, 48, 1. Agrippa, Postumus, VII, 46, 1 etseqq. — relégation, VII, 46, 2. Agrippine, de Germanicus, VIE, 11, 1. Agrippine, de Claude, X, 43, 3; X, 59, 25 XXXII, 9 PSE 58, 3. — mère de Néron, VII, 6, 14 15,4; XXII, 46, 1. — femme de Passienus, mère de Néron, XVI, OT A grippines, les deux, VII, 6, 2. Agrius, Philiscus, XI, 9, 1. Ahenobarbus, Domitius, VIII, 54, 5, — consul, XVII, 71,25. Ajax, XXI, 38, 3. — frappé par la foudre, XX XV, 36, 1.— son tom- beau, V, 33, 3. —- tableau, VII, 39, 1; XXXV,9, 1.— de Parrha- sius, XX XV, 36, 11. — de Timoma- que, XXXV, 40, xx. Ajax, nom d’un éléphant, VIT, 5, 1. Albinus, censeur, VIL, 49, 4. Albinus, Sp., XVIIT, 8, 4. — Postu- mius, XI, 71,1. Albutius, médecin, XXIX, 5, 2. Alcœus, XXII, 43, 1. Alcamène, sculpteur, XXXVI, 4, 6. — staluaire, XX XIV, 19, 1. Alcetas, de Rhodes, XXX VE, 4,11. lcibiade, XIV, 28, 5. Alcibiade, statue, XXXIV , 12, 1. — de Niceratus, XX XIV, 19, 3r1et 38. — de Phyromachus, XXXIV, 19, 31. — statue à Rome, XX XIV, LA NT: Alcimachus, peintre, XXXV, 40, 14. Alcinoüs, jardins, XIX, 19, 1. Alcippe, NII, 3, 2. Alcisthène, femme «peintre, XXXV, 40 , 22. Alcman, poëte, XI, 39, r. Alcmène, XX VII, 17, 1. — de Ca- lamis, XXXIV, 19, 22. — de Zeuxis, XXXV, 36, 3 et sqq. Alcon, médecin, XXIX, 8, 6. Alcon, statuaire, XXXIV, 40, 1. AMP Alevas, statuaire, XX XIV, 19, 36. Alexandre le Grand, IT, 72, 1: 793,1; IVe: Er 3: 17,2; 20, 5; DL TOO 0 SUV, 15, 6; 10057, SI) 1510, 4529, 1; 26) 2:29/45 90, LEQQ, ; 31, 12 ; DST EVENE, 25327,11; 30, 1: 20, De O EVIL, 17,3 : 50,7: 61,75 64, 1; IX, 2, 4; 8, 5; X, DES MIT,018, 15.39;.4 5154, 4; DT 1: 50, 5: XIV, 7,1; XV, PO ENVIIT, 12, 2: XXT, 24,1: XXX, 2,6; XXXIV,8,1;XXXV, 36, 23 ; XXX VI, 19, 5; XXX VII, 93, 1. — le plusillustre de tous les rois, VIII, 17, 3; 32, 4. — années écoulées depuis Bacchus jusqu’à lui, VI, 21, 5. — conquiert l'Arabie, XII, 32, 4. — ambassade à lui en- voyée par les Romains, III, 9, 4. — pont, XXXIV, 43, 1. — à Suses, VI, 26, 5. — époque, VI, 24, 1. — autels, VI, 18, 4. — autres autels, VI, 28, 4. -— armes, VI, 21, 3. — flotte, VI, 26, 2; 31, 8. — flottes, XII, 42, 1.— compagnons, VI,21,4; XVI, 80,2. — corps, XXX VII, 7, 2. — lettres, VI, 21, 4. — che- val, VI, 23,8. — terme de ses expé- ditions, XII, 12, 1. — itinéraire, VI, 21, 6. — terme de son itiné- raire, VI, a1, 8. — soldats, XIII, 9, 1 sqq.; 51, 1. — Pella sa pa- trie, XXXV, 36, 35. — bataille contre Darius, XX XV, 36, 45. — auteurs qui ont écrit son histoire, XXXII, 21, 4. — chasse, XXIV, 19, 2.-— victoires, II, 67, 3; 72, 1; XII, 10, 15 12, 15; XIIL, a1, 1. — Alexandre le Grand, de Chæreas, XXXIV, 19, 25. — d’Euthycrate, XXXIV, 19, 17. — de Lysippe, XXXIV, 19, 14. — de Nicias, XXXV, 40, 7. — de Protogène, XXXV, 36, 42.— Alexandre en- fant d’Antiphile, XXXV, 37, 2. — Alexandre tenant la foudre, d’A: pelle, XXXV, 36, 29. — Alexan- dre triomphant sur un char, d’A- pelle, XXXV, 36, 31. — Alexan- dre en quadrige, d’Euphranor, XXXIV, 19, 27. — Alexandre et Philippe, d’Antiphile, XX XV, 37, 2. — d’Apelle, XXXV, 36, 30. Alexandre, Cornelius, IT, 21, 3; VII, 49, 2 ; XIIL, 39, 1; XVI, 6, 2. — Polyhistor,IX, 56, 4; XXX VI, 17,2. Alexandre d'Épire, IL, 15,3. Alexandre Päàris, d'Euphranor, XXXIV, 19, 2. Alexis, statuaire, XX XIV, 19, 2. Alfius, Flavius, IX, 8, 2 et 3. Alryattes, roi, IL, 9, 1. Amasis, roi d'Ægypte, V, 11, 11; XIX;a, 3. Ambustus, Fabius, VII, 42, 1. Aminocles, VII, 57, 16. Amometus, VI, 20, 3. Amphiaraus, VAL, 57, 12; XVI,89,1. Amphicrates ( statuaire ), XXXIV, 19, 23. Amphictyon, VII, 57, 12. Amphilochus, livre, XVII, 43, 2. Amphion, NI, 57,13 sqq.; XXXVI, 4, 217. à PLINE, == T. Il. ANT j Amplion, affranchi de Catulus, XX XV, DAT, Amphion, peintre, XXXV, 36, 18. Amphistratus, sculpteur, XXX VI, en BL Amphitryon, XXXVW, 36, 4. Amphitus, NI, 5, 2. Amulius. Voy. FasurLus. Amymone,sur une émeraude,X XX VII, s'T Anacharsis, VIX, 57, 7 et 17. Anacreon, poête, VII, 5, 3; 49, t. Anadyomène, Vénus, XXXV, 36,24. Anazagoras, II, 59, 2. — Clazomé- nien , II, 59, t. Anaxander, peintre, XXXVW, 40,21. Anazxarchus, VII, 23, 1. Anazilaus, XIX, 4, 2; XXV, 95, 3; XXVIT EU ISA LEX, 22, 2: XXXII, 52, 3; XXXV, 50, 3. Anaximander, II, 6, 3; 98,1; 81,1; EV 20, CAVERNE EVIL 57,5. Anazximène, II, 78, 1. Ancæus, blessé par un XXXV, 40, 13. Ancœus, d’Apelle, XXXV, 36, 3 sa. Ancus Marcius, roi, XXXI, 24, 1; XXI LI. D. Andreas, XX, 76, 3; XXII, 49, 2; XXXILI, 27, 4. Androbius, peintre, XXXV, 40, 13. Androbulus,statuaire, XX XIV, 19, 36. Androcyde, XIV, 7,1; XVII, 37, 18; XXXV, 36, 5. Andromeda, affranchie de Julia Au- gusta, VII, 16, 13. Andromède, fables, VI, 35, 5.— liens, V, 14, 21. — os du monstre trans- portés à Rome, IX, 4, 3. — de Ni- cias, XX XV, 40, 8. Angerona, déesse, représentée avec un bandeausur la bouche, IT, 9, 12. Anicius, poires, XV, 18, 3. Anicius, carrières, XXX VI, 49, 1. Anicius, Q. Prænestinus, XXXIII, Gite Annœus Gallio, XXXI, 33, 1. Annœus, Sénèque, IX, 78, 1; XIV, 5, 5; XXIX, 5,, 4. Annœus, Serenus, XXII, 46, 1. Annius, père de Flavius, X X XIII, 6, 1. Annius, Fetialis, XX XIV, 13, 2. Annius Milo, T., II, 57, 2. Annius, Plocamus, VI, 24, 4. Antœus, statuaire, XXXIV, 19, 3. Antée, roi, V, 1, 3; XX VIII, 2, 4. — palais, V, 1, 3. Anthermus. Voy. ARCHENNUS. Anthus, VII, 34, 2. Antias, Valerius, III, 9, 17; XIII, 27, 25 XXXIV, 8, tr. Anticlide, VII, 57,13 IV, 22, 4. Aatidotus, peintre, XXX V, 40, 6. Antigénide, joueur de flûte, XVI, 66, 7. Antignotus,statuaire, XX XIV, 19, 36. Antigone, roi, XII, 31, 1; XIII, 22, 2; VII, 57, 16. — d’Apelle, XXX V, 36, 8. — de Protogène, XXXV, 36, 42. Antigonus, statuaire; avait écrit sur son art, XXXIV, 19, 34. Antimachus, statuaire, XXXIV, 9 30, ue sanglier, APO 641 Antiochus, roi, vaincu, XIII, 5, 1. Antiochus, frère d'Achæus , VI, 18, 3. Antiochus \e Grand, roi de Syrie, VI 10,.3: XX? 100, 1. Antiochus, fils de Séleucus, VI, 18, 23 21, 3; 25, 25 32, Q. Antiochus, voi, IL, 67, a; VI, 18, 4; VIL, 5, 1; 64, 5; XVII, 70, 1; XXXIV, 11, 4. Antiochus, roi, fils d’Apame, VL, 31, 6. Antiochus, roi, guéri, VIL 337, 1; AXIX, 3,17. Antiochus Épiphane, VI, 32, 6. Antiochus , cinquième roi, VI, 31, 12. Antiochus Manilius, XXXV, 58, 1. Antipater, NII DEC RLXX, 53e, Antipater Cælius , IL, 67, 4. Antipater, de Sidon, VII, 52, 2. Antipater, graveur, XXXIII, 55, 2. Antiphilus, peintre, XXXV, 37, 2. Antiphilus, autre peintre, XXXV, 40, 13. Antisthène, XXXVI, 17, 2. Antistius Vetus, cos, XXXI, 3, 2; XXXII, 8, 1 Antoine , guerre , II, 30, 1. Antoine, mine, XXXIV, 49, 1. Antoine, le vaisseau prétorien, XX XII, 1519: Antonia , de Drusus, VII, 18, 3 ; IX, th RUE € Antonia , temple, XXXV, 36, 5 sqq. Antonius, C., collègue de Cicéron en son consulat, VII, 79, 1; XX XIII, 16€. Antoine (Marc), I, 31, 2 ; VII, 31,8; AOC IT AO ES VIN AT NT, EX, 54,650, 1: 353,7, ELV 'a8;" NT 0,1: EX ER OeDs AARCRE, Sr XXXTIL 2%, 1: XAXAV, 58. 2; XX XVII, 21, 2. — consul, VII, 7, 2. — triumvir, VIL, 10, 5 XXXIII, 14, 2; XXXIV, 3, 2, 19, 19. Antonius Castor, XXV, 5, 1. Antonius Musa , XXIX, 5, 1 ; XXX, 30942. Antorides, peintre, XXXV, 36, 46. Anubis, d'Égypte, XX XII, 46, 1. Anystis, VIE, 20, 1. Apame, mère du roi Antiochus, VI, +110 Apellas, statuaire, XXXIV, 19, 36. Apelle, de Cos, peintre, VII, 38, t sqq.; XXVIII,: 30, 1; XXXV, A AS EXANS 97,0 :/40, 13. Apelle faisait, 1, Proœm., 21. —- élève de Pampbhilus, XXX V, 36, r. Apelles, medecin, XXXII, 16, 1. Aphrodisius, de Tralles, XXXVI, 4, 25. Aphrodite ëv xfrois, XXXVLI, 4, 5. Apieius, procédé culinaire, XIX, 41,7. — luxe, XIX, 41, 1. Apicius, M., VII, 77, 5; IX, 30, 3; X, 68, r. Apion, grammairien, I, Proœm., 20. — célèbre, XXIV, 102, 6; XXX, 6,2; XXXI, x8,,2: XEXIT 0,11: XXXV, 36, 26; XXXVI, 17, 2. — Plistonices, XX XVII, 19, 2. Apis, bœuf, VIII, 71, 1. Apollon, adoré par les Hyperboréens , IV, 26, 13 et 14. Apollon Capitolin, apporté par Lu- «i 642 APP cullus, IV, 27, 1. — laurier con- sacré, XII, 2, 1; XV, 49, 1. prémisses des récoltes, IV, 26, 14. —Arabus, fils d’Apollon, VII, 57, 5. — Phœmonoe, fille d’'Apollon, X, 3, 2 — temple à Delphes, XXXV, 40, 13. — Palatin, XXX VI, 4, 5. — temple à Rome, XXX V, 36, 36. — cella, XXX VII, 5, 1. — temple sur le Palatium, XXX VI, 4, 20. — temple à Rhodes, XXX VI, 4, 21. — fontaine, XX XII, 8, 1. — Hy- dreum , VI, 26, 1 sq. — oracle, IV, 4, 2. — promont. en Afrique, V, 3, 1. — temple, IV, 2, 1. — à Delphes, XIX, 26, 6. — à Utique, XVI, 79, 3. — caverne d’Apollon Clarien, 11, 106, 12. — temple, V, 31, 5. — port d’Apollon Phæstius, IV, 4, 1. — Apollon, XXI, 38,3. — à Delphes, VII, 30, 2. — Del- phique, XXXIV, 8, 1. — Didy- méen, VI, 18, 4. — d'ivoire, VII, 57, 4. — de marbre, à Cyzique, XXX VI, 22, 1.—Palatin, XX XIV, 4, 13; XX XIV, 8, 1. — Philésius, XXXIV, 19,25 — Pythien, VII, PTT OS LOTS XX INVENTASNTS XXXVI, 14, 1. — Sauroctonos, XXXIV, 19,9. — Sosianus, XIII, 11,15 XXXVI, 4, 15. — Tusca- nicus, XX XIV, 18, 2. — lieu où Marsyas lutta contre Apollon, V, 29, 4. — Apollon et Diane, d’un seul bloc, XXXVI, 4,-23. — Apollon sur une agate, XXX VII, 3, 1. — Apollon, statue au Capi- tole, XXXIV, 4, 11. — Apollon apporté de Séleucie, XIII, 11, 1, — Apollon, des fils d’Archennus, XXX VI,4,2.—de Batton, XX XIV, 19,24. — de Calamis, XXX VI, 4, 23. — diadémé, de Léocharès, XXXIV, 19, g. — de Myron, XXXIV, 19,9. — de Nicomaque, XXXV, 36, 44. — de Philiscus, XXXVI, 4, 23. — de Praxitèle, XXX VI, 4, 23. — de Pythagoras, XXXIV, 19, 10. — Palalin, de Scopas, XXX VI, 4, 13. — de Té- léphanes, XXXIV, 19, 19. — de Timarchides, XX XVI, 5, 22. Apollobèches, XXX, 2, 5. Apollodorus , XI, 30, 3; XX, 34,2; XXI, 69, 4; XXIL :8, z: 15,1; 20,5: Apollodorus , sectateur de Démocrite, XXIV, 102, 6. Apollodorus, de Citium, XX, 13, 2. Apollodorus, grammairien, VII, 37, 1. Apollodorus , médecin, XIV, 9, 2. Apollodorus, Tarentin, XX, 13, 2. Apollodorus , peintre, XXXV, 36, 1. Apollodorus , slatuaire, XXXIV, 19, 36; 19, 31: Apollonides , VIX, 2, 8. Apollonides, sculpteur, XXXVIT, 4, 1, | Apollonius, XX VII, 2, 4. Apollonius , de Pitane, XXIX, 38, 1. Apollonius, poëte, XX XVII, 11, 3, Apollonius, sculpteur, XX XVI, 4, 21. Apollophanes , XXTI, 29, 3. Aponius M., VI, 50, 4. Appiades, statues, XX VI, 4, 21. AR! Appienne , eau, XXX VI, 24, 17. Appienne, voie, X, 60, 3; XXIX, 5, 2 sqq. Appiennes , pommes, XV, 15, 1. Appius, de la famille Claudia, XV, 15, 3. — Claudius Cos., XV, 1, 1; XXXV, 3,1. — Cæcus, XXXIII, 6, 1. — forum, XIV, 8, 2. Appius Junius Cos., VIIL, 61, 3. Ap. Saufeius, VIT, 54,°4. Apronianes, cerises, XV, 30, 1. Apronius L., XI, 85, 1. Apuleia, femme de Lépide, VIL, 36, 2. Apuscorus, XXX, 2, 2. Aquilius C., XVII, 1,2. — général, XKXXII, 24,17: Aquilius Gallus, VIT, DE de Arabantiphocus, XXX, 2, 2. Arabus, VII, 57, 5. Arachne, VII, 57, 5. Aratus, de Léontiscus, 40, 16. Arcesilas, sculpteur, XXX VI, 4, 21. Arcesilaus, peintre, XXXV, 39, 1. Arcesilaus, modeleur, XXXV, 45, 2. — sculpteur, XXX VI, 4, 27. Arcesilaus, peintre, fils de Tisicrate, XX LV TA AT. Archagathus, fils de Lysanias, XXIX, G;PTr- Archelaus, auteur, VIII, 76, 3; 8, 13 XVIII, 5, 1; XX VII, 6, 4 ; 10, 13 XXXV, 36, 33; XXX VII, 30, 13 32, 1. — roi de Cappadoce, XXXVU, £r, 18. Archelaus, d'Apelle, XXX V, 36, 33. Archemachus, VII, 57, 16. Archennus, sculpteur, XX XVI, 4, 2. Archibius, XNIIL, 90, 1. Archigallus, de Parrhasius, XX XV, 36, 10. Archiloque, poète, VII, 30, 2. Archimède, geomètre, VII, 38, 1. Ardalus, NII, 57, 13. Ardices, Corinthien, XXX V, 5, 2. Arellius Fuscus, XXXIIT, 54, 2. Arellius, peintre, XXXV, 37, 6. Arescon, Arescusa, VII, 3, 3. Arganthonius, roi, VII, 49, 1 et sqq. Argius, statuaire, XX XIV, 19, 2. Argus, XVI, 89, 1. Ariadne, d’Aristide, XXXV, 36, 36. Arion, IX, 8, 6. Aristœus, NII, 57, 8. — en Thrace, XIV, 6,% Aristagoras, XX XVI, 17,2. Aristander, XVII, 38, 2. Aristarète, fille de Nearchus, XXXV, 40, 22. Aristeas, Proconnésien, VII, 2, 2. — son âme, VII, 53, 2. Aristides, IN, 21, 3; XXXV, 39,1; XXXV, 40, 20. Aristides, peintre, frère de Nicomachus, XXXV, 36, 45 et 463 VIL, 39, 1; XAXXV,:8,-%3 36,,:13; 40; l20: 36, 35. Aristides, slatuaire, XX XIV, 19, 23. Arislippe,. tableau, XXXV, 10, 2. Aristobulus, Syrien, peintre, XXXV, 40, 21. Aristoclès, peintre, XX XV, 36, 46. Aristoclides, XXXVW, 40, 13. Aristocréon, V, 10,15 VI, 35, 1. Aristocrilus, V, 373 1, XXXV, . ASC Aristocydès, peintre, XXXV, 40, 21. Aristodemus, peintre, XXXV, 36, 44. — statuaire, XXXIV, 19, 36. Aristogiton, VII, 23, 1; XXXIV, 9, 2, — médecin, XX VIL, 14, 1. Aristogiton, XX XIV, 19, 23. — sla- tue de Praxitèle, XX XIV, 19, 20. Aristolaiüs, fils de Pausias, XXXV, 40, 12. Aristomachus, 26, 4. Aristomachus, Athénien, XIII, 47, 1. Aristomachus, de Soles, XI, 9, 1. Aristomènes, XI, 70, 1. Ariston, graveur etstatuaire, XX XIII, 55,2 ; XXXIV, 19, 35. — peintre, XXX V, 36, 46. Aristonidas, artiste, XX XIV; 40, 1. Aristophanes, grammairien, VIIL, 5, 5. Aristophane, poëte, XXII, 38, 1. — prince de l’ancienne comédie , XXI, 10 81" 4 Aristophon, peintre, XXX V, 40, 13. Aristote, U, 23, 1 ; 60, 1 ; to1,13 IV, 23,.71,25 105 V 507 LV TP 30, 13 57, 6; VIII, 17,3; 441; 8%, 15: TRIO TS RO D res 19, L 390, 25 RS CCR ETEET XX VII, 14,2: XXTX, SF XX, 2,1; 53,2. — philosophe, XXX V, 36, 42. — son éloge, VIEIL, 17, 3. — immense sagacité, X VIIL, 77, 4. —sa fille, mère d’Érasistrate, XXIX, 3, 1. — héritiers, XX XV, 46, 4. — sa mère peinte par Protogène, XXXV, 36, 42. Aristratus, tyran de Sicyone, XXXV, 36, 45. Armaïs, roi d'Égypte, XXX VI, 17,1. Arruntius, médecin, XXIX, 5, 2. — les Arruntius, XXIX, 5, 2. Arsace, capitale, VI, 20, 2. Arsinoëé, sœur de Philadelphe, VI, 33, 4. — sœur et femme de Phila- delphe, XX XVI, 14, 7. — temple, XXXIV, 42,7. Artaphernes , général perse, XXXV, 34, 4. Artemidorus, II, 112, 15 IV, 24, 4; 375.25, Va 0250 TOR EAETS VI, 19, 25/90, FE GRR SU XXX VI, 17, 2. Artemidorus, sculpteur, XXXVI, 4, 18 sqq. Artemis Ilithyia, XXV, 36, 1. Artémise, reine, XX XVI, 4, 19. — femme de Mausole, XX V, 36, tr. Artémon, VII, 57, 10; XX VIII, 2, 4. Artémon, plébéien, VIL, 10, 30. Artémon, peintre, XXXV, 40, 14. Artémon, sculpteur, XXXVI, 4, 25, Artémon, de Polyclète, XXXIV, 19; 7e Asarubas, XX XVII, 11, 7. Asclépiades de Pruse,, III, 37, 2; XXIL, 26,1; XXIII, 19, 1; 26, 4; XX VI, 9, 5; XXIX, 5, 1. —.dé- tails sur lui, XXVI, 7, 1'sqd. — célèbre médecin, XX V, 3, 2. — son os XIV, 9, 25 20, 10; XXII, t' fe Asclepiodorus , peintre, XXXV, 36, 18 et 43. XIV, SSP NXTX. AUG Ascléprodorus , statuaire, XXXIV, 19, 36. MA Pedianus, VII, 49, 5. Asdrubal, XXXV, 4, 1. Asinius Celer, IX,.31, 1. Asinius Gallus, cos., XIII, 29, XXXIII, 47, 2 Asinius Pollion, I, Proœm., 24; VII, 31, 7. — cos, XXXIII, 8, 1: XXXV, 2, 6. — monuments, XXX VI, 4, 11 sqq. Asopodorus, slatuaire, XX XIV, 19,2. Asprenas, XXXV, 46,4. — famille, XXX, 20,3: : Astylosstadiodromos, XX XIV, 19, 10. Astynomus, NT, 35, 1 el 2. Astypale, d'Aristophon, XXXV, 40, 12.. « Atabyrius, voi de Rhode, V, 36, 2. Atalante, peiniure, XXX V, 6, ï. Atargatis, V, 19, t. Aterius , À., cos., VIT, 29, 1. Athamas, NI1,,57, 9; XX, 94, 1. — fureur, XX XIV, 40. 1. Athenœus, statuaire, XX XIV, 19, 3. Athénion, peintre, XXXV, 40 9. Athénis, sculpieur, XXXVI, 4, 2. Athenodorus, sculpteur, XXXIV, 19, 2; 19, 36. Athénodore, sculpteur, XXX VI, 4,2’, Atilius Regulus C., cos., III, 24, 5; XYDP 6,3. Atlas, 1, 6, 3. — fils de Libye, VII, 57, 12. Attale, palais, XXX V, 49, 3. — cow- bats contre-les Gaulois, XXXIV, 19, 34. — tuniques attalique., XXXIUHL, 19, 5. — étoffes attalique.. NUE 174121 XXX VI, a6, 12. — Attalus Philométor, XVII, 5,112. —wtroi, VII. 39,'1; VI, 74, 2; XXXVIT', 5, 5; XXXI, 53, 2; XXXV, 36, 375 40, 8. Attalus, médecin, X XXII, 27, 4. Attéius Capito, XIV, 15,1; XVIII, 28, 1. Atticus, XVII, 10, 2. — ami de Ci- oéron, XX X V, 2, 7. Attinius C. Labeo, VII, 45, 5. Aitus Navius, XV, 20, 3; XXXIV, 11, 2. Aufidius, VI, 10, 2. Aufidius Bassus, I, Proœæœm., 15. Aufidius Lurco, X, 23, 1. Aufidius M., XXXV, 4, 2. Aufidius, trib. du peuple, VIII, 24, 1. Aufustius C., VII, 54, 2. Auge, affranchie de Démétrius, XXXV, 58, 2. Augéas, roi, X VII, 6, 1. Augurinus Minucius, XVII, 4, t. Augusta, femme d'Auguste, XII, 42, 6. Augusta Julia, VII, 16, 3. Augusta, papier, XIII, 24, 2. — lau- rier, XV, 39, 15 XVII, 11, 1. Auguste, sa sœur Octavie, III, 3, 14.— son fils, IT, 67, 3. — don, XX X VII, 2, 2.—forum, VII, 54, 4; XX XVI, 24, 2. — lettres, XXI, 6, 1. — mo- numents, XIII, 26, 1. — temple, XXXV, 10, 2; 40, 7. — trophée, II, 24, 4. — derniers moments du dieu Auguste, VII, 3, r. — forum, XVI, 74, 3. — marbre, XXX VI, I; BER 11,1. — Auguste César, XXXV, 40, 7. — dans sa première jeunesse, II, 28, 1. — consul, XIX, 6, :; VII, 11, 2. — le dieu Auguste, II. 2, het 85:99, 4 #00 1S4L, 2% IT, 3) 145 0, 14: NI OT OS dat 3,.15.8, 64, 2,et 3650%5,1; 104; 10,2; 31, 6° 40, 90 24307 : 64, 3,74,1;81,2;1X,4,1;8,2; 22, 15.99; 2.09, 15 Syd0, di 4}; Bios #73, 25,719,,2 5; Al. 42, 6: XIII) 19, 1; AIV, 18,82; 13 39,2; 40,4; XVIII, MDN AIR LS 20) OAI SAR: 38,453 XXIL,. 6, 3; XXII, 27,43 SAN AANLS 08: 15,2 SEX TON : XXXII, 7, L: 812271 SIDA: XXXFEV,/107 25,10,:0:.XXXY; Ts 95 DIT FH I07 31600: JA ONTLS XXEVIT UT AO Th ETOS TO NI 24,,23 67, 1; XXX VII, 4, 1. — hôte de Pollion, XXII, 53, 2. détails sur lui, VII, 46, 1 sqq. Aulanius Evander, XXX VI, 4, A.(Aulus), VIII, 7, 2. Aulus Manlius, VII, 54, 4. Aulus Pompeius, VII, 54, 3. Aurelius L., cos., XX XIII, 17, 1. Autobulus, peintre, XXXV, 40, Autolycos, enfant, XXXIV, 19, Aviola, consulaire, VII, 53, 1. Avitus Dubius, président de la pro- vince des Arvernes, XX XIV, 18, 7. Azius L.,iX, 53,71. Azius, Q., VII, 68, 1. Azonaces, XXX, 2, «. B 20, 23. 29. -Bacchantes, XXXV, 36, 44. Lacchiades, chassés de Corinthe, XXXV, 43, 2. Bacchus, lierre, XVI, 62, 30. — Voy. Liber Pater. Bæbius Tamphilus, XIIL, 27, r. Bæton, VI,'a1,0.5;7 23; 6 ; VIE, 1253. Balbillus, XIX, 1, 3: Balbus Cornehus, XX XVI, 12, 2. Balbus Cornelius, neveu et oncle, V, 0: Balbus Cornelius, cos., VII, 44, 1. — L., cos., II, 89, 1. Basilis, VI, 35, 6. Bassus Lecanius, XX VI, 4, r. Baton, statuaire, XX XIV, 19, 24 et 40, Batrachus, sculpteur, XX X VI, 4, 28. Bebius, Tamphilus, préteur, VII, 54, 3. — juge, VII, 54, 3. Bebryz, roi, XVI, 89, 1. Belus, Jupiter, temple, VI, 30, 4. — œil de Bélus, gemme, XXX VII, 55, 1. — Dieu des Assyriens, XXX VII, 55, 1; 58, 2. Bellerophon, VU, 57, 10; XIII, 23, 3. Bellone, temple, XXXV, 3, 1. Bérénice, fille, sœur et mère de vain- queurs aux jeux olympiques, VIT, [CAT Bérénice, reine, mère de Philadelphe, VI, 33, 5 AMREVIL 52 r. Bérénice, chevelure de, constellation , IL, gr Berosus, astronome, VII, 50, 1557 Je 37 +; CÆL 648 Bestia, Calpurnius, XX VIH, 2, 1. | Bialcon, XX VIII, 80, 1. Bibaculus, I, Proœm., 19. Bion, VI, 35, 15 et sqq. — Cæcilins, XX VII, 55, 1. Bocchus, Mauritanie, V, x, 19 sqq. — roi, VIIL 5, 6. Bocchus Cornelius, XVI, XXX VIL, 9,1; 25, 4. Bochus Labéon, XI, 60, tr. Bœdas, statuaire, XX XIV, 19, 24. Boethus, grayeur, XX XIII, 55, 1. — statuaire, XX XIV, 19, 34. Bœus, X, 3, 2. Bogudiane, Mauritanie, V,1, 19 Bonne Fortune, de Praxitèle, XX XVI, by. LE, Bon Succès, statue, XX XIV, 19,27. Bon Succès, de Praxitele, XXXVI, LATE Brutus, Callaicus, temple, XXXVI, 4, 14. Brutus, statue, XX XIV, 13, 1. Brutus L., premier consul, XV, 40,2; XXXIIL, 4; 2; XXX VI, 24, 9. Brutus M. XXXIII, 12, 1; XXX VI, Dos 12 Brutus Decimus, X, 53, t. Brutus de Philippes, XXXIV, 19, 32. Bryazis, XXXIV, 18, 4; 19, 24, XXXVI, 4, 18 et 19. Bryazus, dieu, XXXI, 18, 2. L'yes, peintre,pèrede Pausias, XX XV, 40, x» Bubuleus, de la famille des Junius XVIII, 3, 2. Bucephalus, nom de cheval, VIH, (PRE Bularchus, peintre, VIH, XXXV, 34,2. Bupalus, sculpteur, XXXVEI, 4, 2. Lurbuleius, VIX, 10, 4. Lutéon, famille, X, 9, tr. Bu:oriles, XXX VI, 17, 2. Buzyges, VIL,.57, 8..° Bjthus, de Dyrrachium, XXVIH, 239 92 195 3; 39; 1; C Cadmus, VII, 57, 1 et sq. Crdmus, premier écrivain en prose, Ait" Cadmus, NII, 57, 1 et suiv. — d’An- tiphile, XX XV, 37, 2. — de Cléon, XXXV, 4o.'15. Cœcilia, Caia, VIT, 74, 1. Cæcilianes, cerises, XV, 30, 1. — lai- tue, XIX, 38, 3. Cæcilius, Bion, XX VIII, 53, 1. Cæcilius M. Voy. Cælius. Cæcilius Denter, VII, 29, 1. Ceæcilius Q., I, 33, r. Cæcilius Rulus. Voy. Céhus Cæcilius Claudius Isidorus, XX XII, 47, 2. — dans ses commentaires, XXIX, a”, 1. Le Cæcina Largus, X VIE, 1, 2. Cæcina, de Volaterre, X, 34, 2. Cælus, père de Dokius, VIE, 57, 4. Cælius, I, 23, 5; XXXI, 18, x. Cælius Antipater, II, 67, 4. Caælius Rufus, M., VII, 50, 5. Cælius M., XXVIL, 2, 1; XXXV, 46, 5. «il. 644 CAL Cælius, sénateur, VIII, 61, 3. Cæpio Q., XXI, 10, 3; XXVII, 41, 153 XX XII, 6, 4. Cæsar, père d'Auguste, II, 23, 2 sq. — dictateur, II, 30, 1; IV, 5, 12; VII,31,9:54,2; VIII, 7, 35 20, 1; 27, 15 64, 25 790, 73 XI, 71, 1; XIV, 17, 25 EXO TR TON a; XXVII, 4, 75: XXXTIT, 17, x; XXXIV, ro, Ts LXXV, 7,13; 19, 15 40, 73 XXXVI, 7,1;24,2; XVI AO NT. en Gaule, XXXVI, 7, 1. — édile, XXXIII, 16, 1.— régularisa l’année, XVIII, 57,4. — parut plus grand quePom- pée, VII, 27, ret seqq. — son éloge, VII, 25, 1. — ides de mars funesies à César, XVIII, 65, 1. — âme de César parmi les divinités, II, 3, 4. — guerres civiles, XVII, 38, 4. — repas triomphaux, IX, 81, 1. — temple, XXX V, 36,28. — maison, XXXV, 36, 21. — forum, XVI, 86, 1; XXXV, 45, 3. — soldats, XX VI, 9, 2. — piscines, IX, 78, 1; X, 89, 1. — affaires, VII, 27, 4. — temple à Alexandrie, XXXVI, 14, 5. — villas, XXXII, 7, 1. — guerre de César et de Pompée, II, 23, 3. — Jules César, XIV, 16, 1. — censeur, XIII, 5, 1. — le dieu Jules, IX, 57, 1; XV, 20, 4 ; XIX, &1, 7, — railleries contre lui, &6. — lettres, cb. Cæsar, Auguste, XVI, 3, 1. Cæsar, deux, l’un père du dictateur César, VII, 54, 2. Cæsarienne, flotte, XXXIL, 1, 8. Cæsar Vopiseus, XVII, 3, 7. Cæsar, le premier, ainsi appelé de l'opération pratiquée sur l'utérus, WI, M7,tx- Cæsons, d'où vientleur nom, VII, 7, t.. Cæsonia, femme de Caligula, VII, 4, t. Caia Cæcilia, VIII, 74, 1. Caia Taracia, XX XIV, 11, 4. Caius Cæsar, fils d’Auguste, IT, 67, 3; NES T4; TX 06 a XII ST, re KA, 74, 7 Caius, Caligula, IV, 5, 2. — jeux donnés par lui, XI, 99, 2. — fils de Germanicus, V, 1,2; VII, 6,2; IX,31, 1508, 15 X1,04%, 35/73 re AT, 5,25 RU, T3: EX TV, 63; 8,4; XVI, 76, 13 XXXII, x, 3; XXXII, 8, 2; 16, 1; XXXV, 6,. 1; XXXVI, 14, 9; 24, 8; XXXVII, 6, 4 — cirque de Caligula et de Néron, XXXVI, 19; 19; Calamis, graveur, sculpteur, statuaire, XXXIII, 55, 2; XXXIV, 18, 7; XXX VI, 4,23; XX XIV, 19, 22. Calates, peintre, XXXV, 37, 2. Caligula. Voy. Carvs. Callias, Athénien, XXXIII, 37, 1. Calliclès, peintre, XX XV, 37, 2. Callicles, statuaire, XXXIV, 19, 37. Callicrates, VII, 21, 1. — sculpteur, XXXVI, 4, 29. Callidemus, IV, 21, 3. Callidès, statuaire, XXXIV, 19, 35. Callimachus, statuaire, XXXIV, 19, 41. CAS Callimachus , général LAVE. Callimachus, médecin, XXI, 9, r. Callimachus, IE, 25, 1; 30, 3; IV, 19, T5129, 15 23, 33mVo4s 5 AVI, 48, 1; XXII, 44, 1 3 XX V, 106, 1; 2.0.0 JM Calliphanes, NI, 2, 7. Callippus, XNIII, 74, 5. Callisthènes, XXX VI, 14, 6. — his- torien, XXX VI, 4, 23. Callistratus, statuaire, 1010 Callistrate ; écrivit sur les pierres pré- cieuses, XX X VII, 12, 3; 25, 2. Callistus, sous le règne de Claude, XXXIII, 47, 2. — affranchi de Claude, XXX VI, 12, 2. Callixenus, statuaire, XX XIV, 19, 3. Callixenus, écrivain, XXX VI, 14, 5. Callon , statuaire, XXXIV, 19, tr. Calpetanus, médecin, XXIX, 5, 2. — les Calpetanus, ibid. CHR XXXIII, 6, 5. Calpurnius Bestia, XX VII, 2, 1. Calpurnius Flamma, XXII, 6, 1. Calvinus Egnatius, X, 68, 2. Calvus Licinius, VIL, 5v, 5. Calvus, orateur, XXXIII, 49, 1; XXXIV, 50, 1. Calypso, femme peintre, XXXV, 40, 22. Cülypso, de Nicias, XX XV, 40, 8. Cambryses, roi, XXX VI, 14, 4. Camelius, médecin, XIX, 38, 4. Camille, statue sans tunique, XX XIV, 11, 3. — Camille, XX XIII, 5, t; 36,1; XXXIV, 7, 1. — prit Véies, ITTAAT- ES: Campaspe. Voy. PANCASTE. Canachus, Vancien, statuaire, XX XIV, 19, 25; XX XVI, 4, 28. Canachus, le jeune, statuaire, XX XIV, 19, 2. Candace, reine, VI, 35, 8. Candaules, roi, VII, 39, :. — roi de Lydie, XXXV, 34, 3. Canopus, pilote de Ménélas, V, 34, 1. Cantharus, Sicyonien, XXXIV, 19, 35. Cantharidæ, NII, 53, 2. Capanée, de Tauriscus, XXXV, 40, athénien, XXXIV, 19. Capito Atteius, XIV, 15,1; XVIII, AB ATe Capito Oppius, VIT, 13, 1. Capitolinus, XVI, 5, 3; VIL, 39, 2. Car, NII, 57, 12. Carbo Cn. Cos., VII, 49, 5. — Cos. ur, VII, 50, 5. — Papirius, Cn., VII, 15, 1. — imperator, VII, 82, 1. Carneades, VI, 31, 9" XX V, 21, 4. Carvilius Pollio, IX, 13, 1; XXXIII, DL, T7. Carvilius Sp., XX XIV, 7, 1. Cascellius, NIII, 61, 3. Cassandra, de Théodore, XXXV, 4O, 19. Cassandre, roi, XXXI, 30, 1.— 10e fait pour lui, XXXV, 36, Cassius Dionysius, XI, 15, 2. Cassius C. Censor, XVII, 38, 4. Cassius L., cos, X, 17, 1. CEC Cassius Hemina, XIIT, 27, 13 XXIX, 6, 1; XXXII, 10, 2. Cassius Longinus, cos., VII, 3, 3. Cassius Parmensis, XX XI, 8, 1. Cassius Sp., XXXIV, 9,1; 14,1. Cassius Severus, VIL, 10, 5; XXXV, 46, 4. Cassius Silanus, XX XIV, 18, 7. Cassius, médecin, XXIX, 5,2. — les Cassius, 1bid. Castor et Pollux , II, 37, 2. Castor et Pollux, etc., d’Apelle, XXXV, 36, 3.— d'Hégias, XX XIV, 19, 28.— de Parrhasius, XXV, 36, 10. — les Castors romains, VII, 22, 1.— Jes Castors, tableau, XXXV, 10, 1. — les Castors, leur temple, X, 60,1; XXXIV, 11, 3. Castor Antonius, XX, 66, 1; 98,2; XXIII, 83, 1; XXV,5,1; XX VI, 393, 0Le Catagusa, de Praxitèle, XXXIV, 19, 20. Catatexitechnos , surnom de l'artiste Callimaque, XX XIV, 19, 41. Catienus Plotinus, VII, 36, 2. Catilina, VIL, 29, 4; 31, 9. — pro- diges, II, 52, 2.— affaire, XX XIII, CRISE Caton, M. I, Proœm., 7; II, 23, 3; 2h, 15 NUL, 6, TX IN, aa im, 3; 19,4; 25, 73 XV, 7, 18,1; 13, 1515,15 416, 2 ro sa0/, tn: 21,522, 1524, "45 937000 Es XVI, 38, zx; 60, 15 167, 60; 76, 15 84,01; VIT, 3,186 145 23016, 55119) 15107025 1248; 25, 1; 26, 2 ; 20, 1; 35, 14 etsqq.; 3746547 05 eXNV IIS Na 6,137, 458,4; 17,15 %a, x 5146, 15040,. 1306702 16 MIGNMTT ETS 17, 5: XIX, 19, 7580; 75 GT, Es XXIII, 37, 1; XXV, 2,1; XX VI, 58, 245) XXNIIT, 47 STONES XXIX, 6, 1; 8, retsqq.; XXXIV, 14, 13 19, 41. — le premier de la famille Porcia, VII, 28, 1. homme très-éminent, XVI, 15, 1. — maître de toutes les bonnes dis- ciplines, XX V, 2, r. — Caton, cen- seur, VIII, 78, 1 ; XX XIV, 14, 1.— Censorius, I, Proœm, 7; VII, 12, 1; 31,35 52, 1,5 XIX,16, 25 XXI, 53, 1. — de la discipline militaire, I, Proœm., 23. — Caton étant mort l’année suivanté, XV, 20, 2. — avis sur les olives, XV, 16, 2. — accusé, VII, 74, 3. — son éloge, XIV, 5, 1 et suiv. Caton, L., cos., IIT, 9, 17. Caton, d'Utique, VII, 12, 1; 31,3; XXIX, 30, 4. — Utique illustrée par sa mort, V, 3,1. Catulle, I, Proœm., 2; XXX VI, 7, 1. — poëte, XXX VII, 21, 2. — Vé- ronais, XX VIII, 4, 5. — satire, XXXVI, 7, 1. Catulus, Q., XVII, 1,2. — Lutatius, XXXIV, 19, 5. — Cos., X, 25, 1; XIX, 6, 1; XXII, 6, 1; XXXIIT, 18, 1; XXXIV, 19, 27; XXXVI, 8, 15 24, 7. Catus, Ælius, XXXILI, 50, 2. Catus, les, VII, 31, 10. Cecrops, VII, 57 4. CIC Celebothras, roi, VI, 26, 10. Celer, Asimus, IX, 31, 1. Celer, Metellus, Q., IL, 67, 4. Celse, Cornelius, X, 74,6; XIV,4, 11; XX, 14, 153 XXI, 104, 1; XX VII, 108, 1. Cenchramis, statuaire, XX XIV, 19,37. Censorinus, Marcius, XX XIII, 47, 2. Centaretus, VII, 64, 5. Cepheus, roi d’Æthiopie, VI, 35, 5. Cephis, statuaire, XX XIV, 19, 37. Cephisodorus, peintre, XXXV, 36, 1. Cephisodote, deux, XX XIV, 19, 37. Cephisodotus, statuaire, XXXIV, 19, 24. LE Cephisodotus , statuaire et sculpteur, fils de Praxitele, XXX VI, 4, 12. Ceraunus, Ptolemæus, VI, 12, 2. Cérès, pendu pour satisfaire à la déesse, XVIII, 3, 4. — temple à Rome, XXXV, 36, 36; 45, 1. — temple, XXXV, 6, 1. — statue, XXXIV, 9, 1. — lütte avec Bacchus, III, 9, 7. — Cérès, VII, 57, 1. — Cérès autre, VII, 57, 1. Cérès, de Praxitèle, XX XVI, 4, 11, — dé Sthennis, XX XIV, 19, 39. Cestius, C., cos., X, 60, 3. — con- sulaire, XX XIV, 18, 8. Cethegus, Cornelius, XIII, 27, 1. — Cos., XIX, 45, 1. — les Cethegus, XIII, 29, 1. Ceto, fabuleuse, V, 14, 3. Chabrias, camp, V, 14, 3. Chæreas, Athénien, XX, 99, 1. Chæreas, statuaire, XX XIV, 19, 25. Chalcas, III, 16, 5. Chalcosthènes, modeleur, XXXV, EE Chalcosthènes , Statuaire, XXXIV, 19, 37. Chalcus, VII, 57, 9. Chares, XXXVIL, 11, 4. Chares, statuaire, de Lindos, XXXIV, 18,3 et 5. Charmadas, VII, 24, 1. Charmadas, peintre, XXXV, 34, 3. Charmantides, peintre, XXX V, 40,21. Charmis, de Marseille, XXIX, 5, 4; 96 Chersiphron, architecte, VII, 38, 1; XXX VI, 21, 2. Chilon, Lacédémonien, VII, 32, 1; 545 1. Chiron, XXV, 14, 935 57, 53 16, 1; 19, 13 30,1. — médecin, XXX, 2, 3. — avec Achille, statue, XXXVI, 4, 17. F Chironienne, pyxacanthe, XII, 15, 1. Choræbus, VII, 57, 7. Chrysermus, XXII, 32, 4. Chrysippus, médecin, XX, 8, 3; 33, x; 36, 2; 44, 1548, 13; XXII, AO 1 XXVI, 6, a: XXIX, 3, 1. Chrysippus, philosophe, XXX, 30, 5. Chrysogonus, affranchi de Sylla, XXXV, 58, 2. Cicéron, 1, Proœæm., 7 et 8. — Cicéron, M. Tullius, VII, 31, 8. — Tullius affirme, XXXIV, 19, 12. — de la République, 1, Proœæm., 7 et 8. — son livre de Admirandis, XXXI, 8, 2, 28, 5. — seconde lumière des lettres, XVII, 3, 11. — fit con- damner Verrès, XXXIV,3,a. — CLE contre Verrès, XXXIV, 18, 7. — consul, IX, 63,2, — Cicéron, VII, 2910; \a1, Lh4 TSX VITE, 60; 7; LAIX, 16, 15/20/15 XX, a, 1: XXXI,: 3,21 822083; XXX VI, 4,1135, 3. —simplicité, I, Proœm. 17. — eaux de Cicéron, XXXI, 3, 1. — table, XIII, 29, 1; 30, 5. — autographes , XIII, 4, 2 ; 26, 1. — vers, XVIII, 61, 1. — villa, XXII, 6, 2. — consulat, XVIIT, 61,1. — son ami Atti- cus, XXXV, 2, 7. — éloge, VII, 31, 0. Cicéron, les, d’où vient ce nom, XVIII, 3, 2. Cicéron, fils de Marcus, XIV, 28, 7. — consul, XXII, 6, 3. £ Cilix, VIL, 59, 7. Cimon, peintre, XXX V, 34, 4. Cincinnatus, Quinctius, XVIII, 4, 4. Cineas, envoyé de Pyrrhus, VIE, 24, 1; XTIV,:3, 2. Cinyra, NII, 57, 5. Cinyras, roi des Cypriens, VIL, 49, 1. Cipus, XI, 45, 1. Circé, XXX, 2, 3. — déesse, XIII, 30, 4. — Italienne, XX V, 5, 2. — fils de Circé, VIX, 2, 7. Circummon, eunuque, XXX VI, 19, 5. Claudia, VII, 35, t. Claudien, papier, XII, 24, 2. Claudius, règne, VI, 24, 4; VIII, 2105 AXAXIIF, rad 4m as XXXIV, 19, 20; XX XVII, 7, 10. — censure, VII, 49, 6; X, 2, 3. — colonie, III, 37, 1.— histoires, XII, 39, 1. — consulat, II, 31, 2. Claudius César, IL, 23, 3; I, 20, 5; Vemas ir es Mr 003: 10 2: E mao an VINS 2: VII, 65, 1 ; XI, 54,3 ; XIE, 24, 1; XXIX, 5, 2; XX XIII, 6, 7; 8,2; NAS IA AO, CLIQ ds FA DA VE 11,.35/19, 12 5124,118; XXII, 23, 1. — Cos., VII, 49, 5. — Clau- dius princeps, V, 10,9; VII, 49, 5; NI 7504 Set4 a EX, 5 3; 10,17; KI 0-35 VE, 270 6: XXII, 46, 1; XXIX, 8, 6. — Clau- dius dieu, IL, 26, 1; V, 1, 20; VU, 16,2; VIII, 25, 13 XXIX, 12,2; XXXIV, 18, 1; XXXV, 36, :; XXX VI, 14, 9. Claudius Ap., cos., XV, 1, 1; XXXV, EME CALE Claudius Cœcus, XV, 1, 1. Claudius Marcellus, IT, 23, 4. Claudius Pulcher, VIIL, 7, 2; XXI, 4, 1. — jeux, XX V, 7, 4. Cléanthes, Corinthien, XXXV, 5, 2. Cleemporus, XXII, 44, 2. — médecin, XXIV;:rot#xe Cléobulus, V, 38, x. Cleæitas, Plautius Marcus, peintre, XXXV, 37, 4. Cleombrotus, de Céos, VII, 37, 1. Cleomènes, sculpteur, XX XVI, 4,21. Cleon, peintre, XXXV, 40, 15. Cleon, statuaire, XXXIV, 19, 37. Cleonas, XXX VI, 4, 2 et 4. Cleonæus, XXXV, 34, 4. Cleopatre, reine d'Égypte, IX, 58, 2. — prise, IX, 58, 3; XIX, 5, :; XXI, 9, 1; XXXIII, 14, 8. COR 645 Cleophantus, XX, 15, 13 XXIV, 92, 2. Cleophantus, peintre, XXXV, 5, 2. Cleostratus, 11, 6, 3. Clesides, peintre, XXXV, 40, 15. Clesippus, foulon, XX XIV, 6, 2. Clitarchus, IX, 9, 5 ; VI, 15,1:36, 1; NII, 2,225 X:970,,7. Clitus, d’Apelle, XXXV, 36, 30. Clodia, loi, XX XIII, 13, 5. Clodia, femme d’Ofilius, VIL, 49, 5. Clodiens, vases, XX XIII, 49, 1. Clodius, P., funérailles, XX XIV, 11,2. — tué par Milon, XXX VI, 24, 3. — mort, XXXIV, 39, 2. Clodius, Æsopus, X, 72, 1. — fils d’Æsopus, IX, 59, 1. Clodius, Servius, XXV, 7, 3. Clælia, statueéquestre, XX XIV, 13,1 et sqq. Clœlius, Tullus, XXXIV, 11, 3. Closter, VIL, 57, 5. Cluacina, Vénus, XV, 36, 1. Clymenus, roi, XXV, 33, 1. Clytemnestre, de Tauriscus, XXXVW, 40, 19. Cocles, M. Horatius, XX XIV, 11,2; XXX VI, 23, 2. — statue, XX XIV, 19,2, Cocles, signification de ce surnom, XI, AE À Cœnus, peintre, XX XV, 40, 14. Colotes, statuaire, XXXIV, 19, 37; ÉELY, 3x. Columella, NTI, 63, 2; XV, 18, 6; XVI, 6,,25 30,18: 35, 8; XVI, 12, 6: XIX°123, € Cominienne, olive, XV, 4, 1; 6,1. Commiades, XIV, 24, 1. Concorde, temple, XXXII, 6, 3; XXXV, 36, 6; 40, 6; XXX VII, 2, 2. — temple à Rome, XXXIV, 19, 27 ; XXX VI, 67, 1. — à Rome, XXXIV, 19, 24; XXX VI, 67, 2. Congus, Junius, I, Proæm. 6. Conopas, VII, 16, 3. Considia, fille de Servilius, XXIV, 28, 2. Consingis, reine, VIII, 61, 2. Contia, olive, XV, 4, 1. Copiola, Galeria, VIL, 49, 5. Coponius , sculpteur, XXXVI, 4, 27. Coponius, Q., XXXV, 46, 3. Coraz, cocher blanc, VIII, 65, 1. Coraz, Terentius, VIX, 54, 4. Corbulo, général, IT, 72, 1. — Cos., VU, 4, 1. — Domitius, VI, 8, 1; 15, 6 et sqq. Corculus, les, VII, 31, 10. Corelliane, châtaigne, XV, 25, 3; XVII, 26, 5. Corellius, chevalierrom., XVII,26, 5. Corfidius, VIX, 53, 7. Cornelia, famille, VII, 55, 1. — fa- mille Cornelia des Scipions, VII, 12, I. Cornelia, mère des Gracques, VII, 15,2; 36,2; XXXIV,; 14, 1. Cornelius, Orfitus, cos., II, 31, 2. Cornelius, Cn., cos., X, a, 3; XVIII, 46, 3. Cornelius, Alexander, IX, 21,3 ; VU, 49, 23 XIII, 39, 1 ; XVI, 6, 2. Cornelius, Balbus, V, 5,6 ; VIL, 44, 1; LXXANE sv. 646 CRI Cornelius Balbus l’ancien, V, 5, 6. Cornelius Bocchus, XXX VII, 9, 1. Cornelius Celsus', X, 74, 6; XIV, 4, 11; XX VII, 108, 1. Cornelius Cethegus, XIII, 27, 1. — cos., XIX, 45, 1. Cornelius Cossus, cos., XVI, 5, 1. Cornelius Gallus, VIL, 54, 5. Cornelius Lentulus, cos., XXX, 3, 7. Cornelius Merenda, XXXIII, 11, 1. Cornelius Nepos, IL, 67, 4; IL, 1, 5; 21,35 23, V, 24,43; V,1,4; NT 2) TS 1012513670; IX; 28 NE; 65 mo AIT 929005 NV EiUr Er EXOCUIT, ia EAUX VIT TE Tor. — mort sous le règne d’Auguste, X, 30,3: Cornelius Pinus, peintre, 37, 7. Cornelius Rufus, VI, 51, 1. Cornelius P. Scipio, censeur, XXXIV, LAIT Cornelius Tacitus, NI AT Cornelius Valerianus, X, 2, 3; XIV, Shure Cornutus Manilius, XX VI, 3, 2. Coræbus, Athénien, VII, .57; 6. Coruncanus,. VII, 77, 1; XXXIV, TES Ie * Corvinus Messala, VII, 24, 2 Corvinus Valerius, VII, 49, 4. Corybas, élève de Nicomachus, XXXV, 40, 21. Cossicius L., VH,'3; 3. Cossinus, chevalier rom., 30° T- A ER AE Cossus Cornelius,.cos., XVI, 5, r. Cotta Messalinus, X, 27, r. Cottiennes, cités, IT, 24, 5. Crantor, I, Proœm., 17. Crassus, Carrhes célèbre par la dé- faite de, V, 2, 1. — défaite, VI, 18, 3. — Crassus le riche, XXI, 4, 1. — Crassus M, XV, 58, 1; XXXIII, 47, 1. — tué par les Par- thes, IT, 57, 1. Crassus L., cos., XVII, 1,1 XXXV, chevalier rom., XXAX , Crassus L., orateur, IX, 7, 9; XX XIII, 2533: 1.3 XAXXIV, M8; 0a : XXX VI, 3, 7. Crassus L., héritier de L. Crassus l’orateur, XX XIV, 8,71 Crassus, aïeul du Crassus tué en Par- thie, VIL, 18, 3: Dre Lic Küus) censeur, IE, 5, x: XIV, 1674 VII, 5, 3: rte 3 Craterus, un des généraux d'Alexandre le Grand, XXXV, 47,5. Craterus Monoceros, X, 60, 4. Craterus, scülpteur, XX XVI, 4, 25. Crates, IV, 20) 1. Crates de Pergame, VII, 2, 5. Cratevas, XIXŸ 50, 1; XX, 26, 2; XXIY, 102, 6; XXV, 4,15126; 1. Cratinus, peintre, XXXV, 40, 15 et 22. Cremutius, X, 37, Cresilas, statuaire, et 24. Crsssa, XXXVW, 36, 10. Crète, nymphe, IV, 20, 1. Crinas, de Marseille, XXIX, 5, 3. Crispinus Hilarus, VII, 11, 2. — cos., 15 XVI, 45,017. XXXIV, 19, 4 DAN Crispus Passienus, X VI, 61, 1. Crispus Vibius, XIX , 1, 3.4 Critius, statuaire, XXXIV, ,19, 1; 19, 35. Critobulus, VII, 37, 1. Critodemus, VU, 57, 3 Criton, XNIIE, 74, 3. Crocus, XVI, 63, 1. Crœsus, palais, XX XV, 49, 3. — son fils, XI, 112, 4.-—Crœsus, XX XIII, 15, 1. — roi, XX XIII, 47,3 Cronius, graveur, XXX VII, 4, z res Cnidien, I, 110, 1; VII, 20e Ctesias, statuaire, XXXIV, 19, 35. Ctesibius, NVIX, 38, 1; XX XI, 48, 1; XXXVIL, rr, 8 Ctesidemus, peintre, XXXV, 37, 4; 40, 15. Ctesilaus, fausse lecon pour Crésilas Ctesilaus, statuaire, XX XIV, 19, 25 Ctesilochus, élève d’Apelle, XXXV 40, 15. Cupidons, les statue$, XX XV, 40, 16 XXX VI, 4,27. — fontaine de Cu- pidon, XXXI,,16, 1. — Cupidon tenant la foudre, XX XVI, 4, 16 — Cupidon de Praxitèle, XX XVT HS PTT Curiaces, VII, 3, t. Curion, C., XX XVI, 24, 13, et 16, Curion, père, VII, 10, 5. — famille des Curions, VII, 42, 1. Curius Apollon, XX XII, 8, r. Curius, IX, 58, 2. Curius M., VII, 15, 1 ; XVIII, 4, XIX, 26, 6. — Manius, VII, 51, Cursor Papirius, XVH, 16, 4. Curtius, XV, 20, 4. Cydias, peintre, XXX V, 40, 6, Cydippe, XXX V, 36, 42. Cydon, statuaire, XXXIV, 19, 4. Cynægirus, genéral Athénien, XX XV 34, Æ Cypselus, tyran, XX XV, 5, 2. Cyrus, autels, VI, 18, 4. — sépulcre, VI, 29, 4. — roi, VI, 25, 1; VII 24, 13 57, 14. — roi d’Assyrie, DIXSNO/R TE XXXVL 4,1. Cytheris, NII, 21, 2. D Deædale, VI, 57,753 XXXVI, 19, 1 et seqq. — son fils Tapyx, I, xr0 3: Daœdalus, statuaire, XX XIV, 19, 26; XXX VI, 4, 23. Dæœmon, statuaire, XX XIV, 19, 37. Daiphron, statuaire, XX XIV, 19, 37. Daippus, statuaire, XX XIV, 19,37. Din VI, 35, 16 et sqq. Damastes, VII, 49, 2 et 5; 57,116. Damasus, frère de Démocrite, XVIII, 98, 1. Damion, XX, 4o, 2. Damocrates, médecin, XXIV, 28,2; XXV,49, 1. Damon, VII, 2, 9; XXIV, 120, 8. Damoplilus, peintre et modeleur, XXXV,45, 1. Danaé, laurier, XV, 39, 3. Danaë, mère de Persée, IIT, 9, 3. — d’Artémon, XXXV,40, 14: — régna en Perse, DEM Danaus, WII, 55, 5 et sq. Dando, VII, 49, 2 Daphnis, ile, VI, 3%, £: Dephnis, grammairien, VI, 40, 1 Dardanus, Troyen, IT, 9, 11. — de Phénicie, XX V, 2, 5 Darius, roi des Perses, XIII, 1, 1. — vaincu par Alexandre, VI, 16, 1. — tableau représentant la bataille de Darius et d'Alexandre, XXXV, 36, 45. Darius, fils d'Hystaspe, VI, 31, 7; 33, 2. — père de Xerxes, IV, 24, 1. — roi, VI, 29, 5. — roi des Perses, VII, 30, 1; XXXIII, 47, 3; XXXVI, 28, 1: — ses ateliers, XXXIV, 19, 10. Datis, général des Perses, XXXV, 34, 4. Daunus, beau-père de Diomède, IIT, 16, 3. Décimianes, poires, XV, 16, 1. Decimus Brutus, X, 53, 1. Decimus Saufeius, VIL, 54, 5. D. Silanus, XNIIE, 5, 1. Decius, les, père et fils, XXWVIII, 302) , Decius P., père, XVI, 5, 1. Decius Eculeo, XXXV, 36, 10. Decius Mus P., XXII, 5, 1. Decius, statuaire, XX XIV, 18, 5. Déjanira, d’Artémon, XX XV, 40, 14. Deiphobe, d’Aristophon, XXXV, AO TS: Délas, NII, 57, 6. Déliades, statuaire, XXXIV, 19, 35: Dlphus, VI, 57, a2.. Demænetus, Parrhasien, VIII, 34, 3 Démarate, de Niceratus, XXXIV, 19, 38. Demaratus, père de Tarquin, XXXV, 5,2. — de Tarquin l’ancien, 43, 2. Démeas, stituaire, XX XIV, 19, 2. Déemetrius, roi, son undécirème, XVI, 76, 6. — Démétrius fils d'Antigone, VIL; 59 76e roi , 41,15 ,°2; XXXIV, 18, 4; XXXV, 36, 40. — Poliorcète, VII, 39, 1. — Dé- métrius de Théodore, XXXV, 40, 19:—de Tisicrate, XX XIV, 19, 18. Démetrius de Phalère, XXXIW, 12, 2. Démétrius , écrivain, XX XVI, 17, 2 Démétriu, affranchi de Pompée, XXXV, 58, 2. Démetriu., accusé devant les consuls, XXXIIT, 597, 3 Démétrius, statuaire, XXXIV , 19, 26. £ Démétrius, physicien, VILL, 21, 1. — sur le quaternaire, XX VIIL, 17, 5 Deémocrite, II, 5, 1; VII, 56,2; VIII, 92, mr AIXT, 29,12; XIIL, 47, 2; XIV; 415% AN ,140; 5 5: XVIE, a, , EL TT 26 MOV TEL, 8,740; 62,2; 68,9; 74, 3:75, 15 98,1; XX, 9 15 13,8 MOI ANRT, 36, 1; XXIV, 102,15 XXV,5,4; XXVI, 9, 3:,XXVIL, exx4, x; XX VIIL, 2,316, 1: 42,4; XXIX, 22, 13 XXX,2, 5; XXXII, 18,1; XX XVII, TBE A4 LT ONE 58, 115,701. Democritus, statuaire, XXXIV, 19, 27. ‘DIO Demodamas, VI, 18, 4. Demoplilus, peintre, XXXV, 36, 2. Démosthène, VII, 31, 1. — tres- grand orateur, XX XIII, 6, 9. Demostratus, XX X VII, 11, 43 23,7, Démotelès, XX XVI, 17, 23 19, 1. Dentatus Curius, VIX, 15, 1. Dentatus Siccius, VII, 29, 1; XVI, DE À Denter Cæcilius, VII, 29, 1. Derceto, V, 19, 1. Dercylides , sculpteur , re Ÿ5 Diagoras, XX, 76, 1 et sq. Diane, d'Éphèse, XIV, 2, 1; XXXIV, 19, 4; XXX VI, 21, 1. — d’un seul bloc, XXX VI, 4, 23. — d'Éphèse, statue, VII, 39, 2. — des fils d’Ar- chennus, XX X VI, 4, r. — d’Apelle, XXXV, 36, 30. — de Céphi- sodore, XXX VI, 4, 12. — de Ni- cias, XXX V, 40, 7. — de Nico- machus, XXXV, 36, 44. — de * Philiscus, XXXVI, 4, 22. — de Timarète, XXXV, 40, 22. — de Timotheus, XXXVI, 4, 20. — Diane d'Éphèse, temple, VII, 38, : ; XXXVI, 56, 2. — temple, V, 3r,5; XVI,70, 1; XX XIII, 55,1; XXXV, 36, 30; 40, 7. — bois sacré, XIV, g1, 1. —- bois, XXX V, 33, 1. — temple à Sagonte, XVI, 79, 1. — temple très-auguste en Su- siane, VI, 31, 9. Dibutades , modeleur, XXXV, 43, 1. Dicœarchus, "Il, 65, 2. Dicœus, musicien, XX XIV, 19, 10, Didyméen, Apolion, VI, 15, 4. Dieuchès, XX, 15,1;33,1; 793, 3; X XIII, 29, 1 ; XX XIV, 92, 2. Dinias, peintre , XXX V, 34, 3. Dino, X, 70, 1. Dinocharès, architecte, V, 11, 3; XXXIV, 42, 15 VII, 38,1. Dinoménès, statuaire, XX XIV, 19, 2. Dinon, statuaire, XXXIV, 19, 2. Diatiés, TX 10 25117, 13.129,02; 40, 3; 51,7; 83,1; 96,1; XXI, rs 100145 XXIII,, 17,11; XXIV, 120, 1; XXX VII, 13, 1. — de Caryste, XX VI, 6, 2. — mé- decin, XX1I, 63, 1. Diodore, ile, VI, 34, 1. Diodore, bibliothèque, I, Proœm., 19. Diodore, dialecticien, VII, 54, 1. Diodotus Petronius, XX, 32, 1; 48, 1; X XIV, 92, 2; XXV, 64,1; XXIX, 39,7. Diogène, Athénien, XXX VI, 4, 25. Diogène, cynique, VII, 18, 3. Diogène, peintre, XX XV, 40, 21. Diognetus, VI, 21, 6. Diomède, oiseaux, X, 61, r. Diomède, IX, 20, 5; XXXIIL, 3, 1. — fonda Argos Hippium, II, 16, 5. — en ciselure, XX XIII, 55, 4. — son beau-père Daunus, III, 16, 3. — ile, XII, 3, 1. — tombeau, ibid. — monument, III, 30, r, — tom- beau et temple, X, 61, 2. Diomède, écurie, IV, 18, 3. Atôvuoos xexnvws, VIII, 21, 5. Dionysius, IV, 21, 3; V, 36, 3; XX, 44, 13 83, 13 XXII, 3a, 1 XXV, XXXVI, sculpteur, ECH 4, 153 XXXVI, 17, 2. — Periege- tes AVE, 57, r4) ' . Dionysius, IL, 104, 23 VII, 31, 1; VII, 64, 5; XII, 3, 15 5, 3. — l’ancien, LIT, 15, 2. Dionysius Cassius, XI, 15, 2. Dionysius, envoyé par Philadelphe, Vrar,'3 Dionysius, médecin, XX, 9, t. Dionysius, sculpteur, XX XVI, 4, 22. Dionysius, peintre, XXXW, 37, 2; 40, 23. Dionysius Sallustius, XX XII, 26, 2. Dionysodorus, de Mélos; IL, 112, 10. Dionysodorus, médecin, XXXVII, SP 0 Dionysodorus , 40, 217. Dionysodorus, statuaire, XXXIV, 10, 40e Diopus, modeleur, XXXV, 43, 2. Dioscurides, graveur, XX XVII, 4, r. Diotimus, Thébain, XXVIII, 23, 6. Dioxippus , d'Alcimachus, XXXV, 40 , 4. Dipænus, seuloteur, XX XVI, 4, 1. Dirce et Taurus, XX XVI, 4, 21. Dives, riche, surnom, XX XIII, 47, -. Dokius, fils du Ciel, VII, 57, 4. Dolabella, P., I, 31, 2. Dolabellianes, poires, XV, 16, Le Domitius, temple, XXX VI, 4, 13. Domitius Cn., II, 32, 1; XIV, 14,2. Donmitius, cos., XX XIII, 6, 1. Donmitius L., VII, 54, 7 Donmitius Ahenobarbus, VITE, 54, 5. —,0c0$s., XVII, r,/r,et sqq. Domitius Corbulo, VI, 8, 1. Donitius Nero, II, 23, 3; IV, 5.2; 10,2; 15, 43; VIL, 15,45 XI, 96,2; XXXVIF, 7 9;/1a,3. Domitius Piso, I, Proœm,, 15. Dorotheus, dans ses vers, XXII, 45, 7. Dorotheus, peintre, XX XV, 36, 28. Dosiades, IV, 20, 1. Dositheus, XNIIL, 74, 3. Dossennus Fabius, XIV, 15, 1. Diusilla Livia, XV, 40, 4. Drusillanus Rotundus, DA Te Drusus, tribun du peuple, XX VIII, &i, 1. — Livius, XXXIII, 13, 5; 50, 1. — le plus célèbre des tribuns du peuple, XX V, 21, 4. Drusus, frère de Tibère, VIE, 20, 3; xYÉNL EE Drusus Cæsar, X, 60, 1; XIV, 28,6; XXIX, 8, 5.— fils de Tibeère, XIX, 4x, 3. Drusus, sa femme Antonia, VII, 18, 3; LRPOTET. Dubius Avitus, président de la province des Arvernes, XX XIV, 18, 7. Duillius C., XXXIV, 11, 2. — Im- perator, XVI, 74, 4. Durs, NIL,°%, 23048 0re 2: XXXIV, 19, 12. — de Samos, XXX VI, 17, 2. E Eaclis, VII, 57, 6. Echecrates, Thessalien, X, 83, 9. Echion, peintre, XXXV, 32, 1; 36, 16.— slatuaire, XX XIV, 19, 2. peintre, XXXV, XXXIIT, EUM Eculeo Decius, XX XV, 36, ro. Epnatius Calvinus, X, 68, 2. Egnatius Mecenius, XIV, 14, 2. Elephantis, XX WIN, 23, 4. Elipertius Optatus, IX, 29, 1. Elpenor, tombeau, XV, 36, 1. Elpis, de Samos, VIE, 21, 3. Empédocle, physicien, XXIX, 4, 7; XXX, 2,5; XXX VI, 69, r. Endymion, I, 6, 13. L ÆEniochus, sculpteur, XX XVI, 4, ar. Ennius Q., VII, 29, 1; 31, 4; XXXV, 7,1. — trés-ancien poëte, XVIII, 19, 2. Epaminondas d’Aristolaus, XXXV, 40, 12. Epeus, VII, 57, 10. Ephorus, IV; 21,3; 36,2; V, 38, 1; VI, 36,2; VIT, 46,4: Epicharmus, VAIL, 57, 2; XX, 34,4; 36, 3. Épicure, sa maîtresse Léontium : XXXV, 40, 19. — visage, XXXV, 2, 2. — maitre dans l'art du loisir, , XIX, 19, 2. Épicuriens, 1, Proœm, à la fin. Épidius, C., XVII, 38, 2. Épigènes, VII, 50, 1; 57,3; XXXI, d'TS 3; Epigonus, statuaire, XX XIV, 19, 38. Épiménides, de Gnosse, VII, 49, 2, 3 2; Epiphanes Antiochus, VI, 32, 6. Epistates, XX XIV, 19, 32. Épitherses, de Phœnix, XXXIV, 10, 31. Eraphius. Voy. Raphius, rasistrate, sôn école, XX, 34, 1. — médecin, XIV, 9,1. — très-grand médecin, XIV, 9,1; XX, 40, 1; 76, 3. — Érasistrate, XXII, 38, : ; 44, 13 XXIV, 47, 3: XXV, 35, 1; AA VIS 0 F3 A ELA, 2UEe Ératon, préfet d'Égypte, VI, 34, r. Ératosthènes, TE, 96, 1; 112, 8; IN "ro;t450V;,6, 25/9, x5148 6: 36, x; VI,1,25 15, 1:26, 1528, 1; 021: 34 27989) GXIT 20,7, Erichthonius, Athénien, VIL, 57, 6 et se O7 De Erigonus, peintre, XX XV, 40, 20. Erinna, dans ses vers, XX XIV, 19, 9. Eros Staberius, XX XV, 58, 1. Erythras, roi, VI, 28, 1; 32,1; VIX, 57, 16. Eslia, temple, V, 43, 3. Etereianes, châtaignes, XV, 25, 2; XVII, 26, 5. Etereius, XVII, 26, 5. Ekbulides, statuaire, XX XIV, 19, 38. Eubulus, statuaire, XX XIV, 19, 38. Euchir, VII, 57, 14. Euchir, modeleur, XX XV, 43, 2. Euchir, statuaire, XX XIV, 19, 40. Euctémon, XVII, 57, 5. Eudemus, XXIX, 8, 5. Eudicus, XX XI, 9, 1. Eudorus, peintre et statuaire, XX XV 40, 16. Eudoxus, 11,48, 1; VI, 36,1; X VIII, A D eo NE TD à à A0 à Eudozxus, un certain, LI, 67, 3. Eugrammus,modeleur, XXXV, 43,2. Eumarus, peintre, XX XV, 34, 3. Eumène, roi, sa bibliothèque, XIII, 647 » 648 FAN 21, 2. — patailles contre les Gau- lois, XXXIV, 19, 34. Eumolpus, VII, 57, 8. Eunicus, graveur, XXXIII, 55, 2; XXXIV, 19, 35. Eupalamus, VII, 57, 17. Eupator, roi, XXV , 29, 1. Euphorbe, médecin, XXV, 38, r et sqq. Robes statuaire, XX XIV, 19, 35. Euphranor, peintre et statuaire, XXXV, 40, 4 et sqq. 21 et sqq.; 36, 46; XX XIV, 19,2 et 27. Euphronides, statuaire, XXXIV, 19, 3. Euphronius, XIV, 24, 1. Eupompus, peintre, XX XIV, 19, 12; XXXV, 36, 5. Euripide, poëte, XXII, 38, 1; XXX VII, 11,2. — son tombeau, XXXLI, 19, 12. Europe, avec Jupiter, etc. XII, 5, 2. — d’Antphile, XXXV, 37, 2. Euryalus, VII, 57,4. Euthycrates, statuaire, XX XIV, 19, 3. — son élève, XXXIV, 19, 33. Euthymènes, NII, 117, 1. ÆEuthymides, peintre, XXXV, 40, 21. Euthymus, pugiliste, VII, 48, 1. Eutychides, peintre, XXXV, 40, 16. Eutychides, statuaire et sculpteur, XXXIV, 19, 3 et 28; XXXVI, 4, 22. Eutychis, VIL, 3, 2. Euxenidas, peintre, XXXV, 36, 13. Evagon, XX VIIL 6, 1. Evander, XXXIV, 16, 1. Evander Aulanius, XX XVI, 4, 20. Evanthes, VIII, 34, 1. Evenor, XX, 73, 3; XXI, 105, 4. Evenor, père de Parrhasius, XXXV, 36, 1. — statue du Bon succès, XXXIV, 19, 27. Evhemère, XXX VI, 17, 1. F Fabianus, I, 46,1; 105, 1 ; IX, 8,1; XII, 0, r; XV, 2,15; XIV, 68,11; XXILI, 30, 1. Fabianus Papirius, XXX VI, 24, 20. Fabius, les, d’où ce nom, X VILL, 3, 1. — les Fabius Pictor, XX XV, 7, 1. — famille des Fabius, VII, 42, 1. Fabius Ambustus, VII, 42, 1. : Fabius Dossennus, XIV, 15, t. Fabius Gurges, VIL, 42, 1. Fabius Q., II, 29, 1. Fabius Q.Maximus, VII, 49, 2; 54, 2; VIIE, 25, 1. — Cos., VII, 51, t; 54, 2; XXII, 5, 2. — dictateur, XXXUIL, 13, 4. Fabius C., consul, XX XIII, 13, 2. Fabius Pictor, X, 34, 2; XIV, 14, 2. Fabius Rullianus, VII, 42, 1. Fabius, sénateur, præteur, VII, 5, 1. Fabius Verrucosus, XX XIV, 18, 2. Fabius Vestalis, VII, 60, 2. Fabius, auteur, VII, 46, 3; VIII, 34, 3. Fabricius, IX, 58, 2; XX XIII, 54, 3; XXXIV, 15, 1. Fabullus, 1, Proæm., 2. Fabullus, peintre, XX XV, 37, 7. Fannius, atelier, XIII, 28, 1, — pa- pier, XIIL, 24,1, GAL Fannius C., cos., loi, X, 91, 1. — Fannius C., II, 32, 1. Faunus, roi, XVII, 6, 1. Fausta, uve certaine, VIL, 3. 1. Faustian, territoire, XIV, 8, 3 et sqq. Félicité, temple, XXXIV, 19, 20; XXX VI, 4, 26. — statue, XXX V, 45,3. Felix Russatus, VII, 54, 7. Felix Sylla, XXII, 6, 3 ; XVIII, 7, 1. Felix : Galeria Felix, VII, 50, 4. Fenestella, VIII, 7, 13 74, 13 IX, 30,25 00 2p ENG IT, TX 6, 5; 52, 2; XXXV, 46, 3. Feronia, temple, II, 56, 2. Fetialis Annius, XX XIV, 13, 2. Fidustius M., VII, 43, 1. Firmians, vases, XX XIII, 49, 1. Flaccus, surnom, XI, 50, 1. Flaccus, censeur, VII, 49, 4. Flaccus Fulvius, VII, 35, 1. Flaccus Horace, X, 74, 2. Flaccus Pompeius, XV, 24, 5. Flaccus Verrius, XX VIII, 4, 4. Flaminius, Cirque, XXX VI, 4, 13. Flaminius C., censeur, XXX V, 57, 1. Flamininus, cos., XIX, 45, 1. Flamma Calpurnius, XXII, 6, 1. Flavia prima, colonie établie par Ves- pasien, V, 14, 3. Flaviahus, proconsul d'Afrique, XIX, ST Flavius C., XIX, 1, 3. Flavius Alfius, IX, 8, 1. Flavius, fils d’Annius, XX XIII, 6, 1. Flavius Proculus, XX XIII, 8, 1. Flore de Praxitele, XXX VI, 4, 11. Foi, temple, XXXV, 36, 56. Fonteius, cos., Il, 72, 1; VII, 20, t. Fortuna Seïa, XXXVI, 49, 1. — temple, VIII, 74, 1. — Fortune de ce jour, temple, XXXIV, 19, 5. — temple à Præneste, XX XVI, 64, 1. — statue, VIII, 74, 3. — statue, XXXIII, 19, 3. Fronditius, XVII, 1, 5. Frugi Piso, XX XII, 11, 1. Fufidius, XXXIIT, 6, 5. Fulcinius C:, XX XIV, 11, 3. Fullonius T., VII, 49, 6. Fulvius L., VIL 44, 153 XXI, 6,1: Fulvius Flaccus, VII, 35, 1. Fulvius Hirpinus, IX , 82, 1. Fulvius Lupinus, VIIL, 78, 2. Fulvius Nobilior, XXX V, 36, 6. Fulyius Q., cos., XX XV, 4, 2. Furius Cresinus; X VIII, 8, 3. Fuscus Arellius, XX XIIE, 54, 2. Fusius, VII, 19, 2. G Gabbaras, VII, 16, 2. Gabienus , VII, 53, 4. Galba, imp., IH, 5, 7. — Sulpicius, XXXIIT, 8, r. Galeria Copiola, VIE, 49, 5. Galeria, VII, 50, 4. Galeria, villa, X, 25, 1. Galerius, XIX, 1, 3. Galles, de la Mère des dieux, XI, AOO ZX, Gallio Annæus , XX XI, 33, r. Gallus Ælius, VI, 32, 17. Gallus Aquilius, VIL, 54, 5. HAM Gallus Asinius, XII, 29, 1; XX XIII, 47, 2- Gallus Cornelius, VII, 54, 5. Gallus Sulpicius , IE, 19, 2. Ganymèdes, de Léocharès, XX XIV, 19, 29. Gegania, XX XIV, 6, 2. Gellianus , III, 17,2. Gellius, VIL, 57, 2 et 6. Gelon, tyran, VI, 61, 2. Genita Mana, XXIX, 14,1. Gentius, roi des Illyriens, XXV, STAR Germanicus Cæsar, poëme, VIII, 64, 3. — Caïus Cæsar, fils de Ger- manicus, V, 1, 2. — Néron, fils de Germanicus, VIII, 61, 3. — Ger- manicus Cæsar, Il, 25, 1 ; VIII, 2, 1; 71,25 X, 60,15 XIE REX ENV, 6, 4; XXXIV, 18, 7; XXA VII, LT LT. Geryons , IV, 36, 3. Gestius , XV, 15, 1. Glauce, joueuse d’instrument pour le roi Ptolémée, X, 26, 1. Glaucias, XX, 99, 1; XXI, 102, 1; XXIV, 91, 1. Glaucides, statuaire, XX XIV, 19, 40. Glaucion, peintre, XXXV, 40, 9. Glaucion, tableau, XXXV, 10, 2. Glaucon, XXII, 35, 1. Glaucus , XXXIL, 3, 1. Glycère, bouquetière, XXI, 3, 1. — inventrice de couronnes, XXXV, 40, 2 el sqq. Gnatius, de Pisaure, VII, 40, 1. Gobar, préfet, VI, 30, 3. Gorgasus , modeleur, XXXV, 45, 1. Gorgias, Léontin , XX XIII, 24, 1. — de Sicile, VII, 49, 3. Gorgias, statuaire, XXXIV, 19, t. Gorgone, statue, de Timomaque, XXXIV, 40, 11. — séjour des Gor- gones, VI, 36, 3. Gorgosthènes, d’Apelle, 36, 30. Gracchanus Junius, XXXIII, 9, 1. Gracilis Turranius, I, 1, 4. Gracques, les, XX XIII, 8, 3. — Tibé- rius et Caïus, XIII, 26, r.— Gracchus C., I, Proœm., 8; XXXIII, 9, 1; 14, 13 53, 1. — tribun du peuple, XIV, 6, 2. — le père des Gracques, VII, 36, 2. — leur mère, VII, 11, 153 15, 2. — leur mère Cor- nélie, XXXIV, 14, 1. Græcinus, XIV, 4, 11; XVI, 90, 1. Græcus, roi, IV, 14, 1. Granius , XX VIII, 9, 1. Gratians, vases, XXXIII, 49, 1. . Gratidianus Marius, XXXIII, 46, 1; XXXIV, 12, 2. Gulussa, petit roi, VIII, 10, 4. Gurges Fabius, VIE 42, 1. Gurges Vulcatius, VII, 54, 2. Gyges, roi, VII, 47, 1. — Lydien, VII, 57, 14. XXXV, H Habron, peintre, XXXV, 40, 16. Habron , d'Apelle, XXXV, 36, 30. Hammon, temple, XIII, 33, :; XXII, 30, 4. — oracle, V,9,2; XIL, 49, 1; XXXI, 39, 4. HER Hannibal, Y, Proœm., 24; V, 43, 1; VE, 3,2:29,4: VI, 7,1:.82,3; 21,793, 1:8V, 90,25 XVI, 70,3; XVI, 1, 5: XX XIII, 6, 4; 13, 4; 10, 15191, 2: AXXVI, 1,,1.— chassé d'Italie, XXII, 5, 2. — an- née où il fut vaincu, X VIIL, 46, 3. — sa maitresse, III, 16, 4 — camp, III, 15, 3. — petiteile, III, 11,2. — guérites, XXXV, 48, 1. — statue à Rome, XX XIV, 15, 1. — tombeau, V, 43, 2. — tours, 1,719, x. Hannon, I, 67, 3. — général cartha- ginois, V, 1, 7. — célèbre Cartha- ® ginois, VIII, 21, 2. — général, V1H46 74. Harmodius, sa maitresse, XXXIV, 19, 23. — Harmodius, VII, 23, 1; XXXIV, 9, 2 — de Praxitèle, XXXIV, 19, 21. Harpalus , XVI, 62, 1. Harpocrates, XXXIII, 12, 2. Haterius Q., VII, 54,5. Hécale, XXII, 44, 1. Hecatœus , IV, 27, 4; VI, 20, 3. Hecatæus , ciseleur, XXXIII, 55, 2; XXXIV, 19, 35. Hécate, deMeénestrate, XXX VI, 4, 20. Hector, VII, 50, 5. Hécube, tombeau, IV, 18, 11. Hegesias, VII, 57, 16. Hegesias, statuaire, XX XIV, 19, 28. Hegesidemus , IX, 8, 6. Hegias, statuaire, XX XIV, 19, 1. Hélène, RAT 9t; xs XXOV 5, 3: XXXIII, 23,2.— d'Homère, XXII, 23, 1. — peinte, XXXV, 6, 1. — de Zeuxis, XXXV, 36, 6. — d’Aristophon, XXXV, 40, 13. — larmes, XXI, 33, 1. — amant, XXXIV, 19, 27. Hélico, Helvétien, XII, 2, 2. Héliodorus, statuaire et sculpteur, XXXIV, 19,40; XXX VI, 4, 22. Hellanicus, IV, 22, 4; VII, 40, 2. Hellen, VIE, 57, 12.— roi, IV, 14, 1. Hémina Cassius, XIII, 27, 1; X VIN, 2,2; XXIX, 6,1; XXXIL, 10, 1. Hépheæstion, ami d'Alexandre le Grand, XXXIV, 19, 15. Héraclides , les rois, XXXV, 34, 2. Héraclides, IV, 23,4; XX, 17, 1; 73» 4. Heraclides, médecin, XXII, 8, x. Heraclides , peintre, XXXV, 40, 10 el 21. Héraclide, livre, VII, 53, 2. Heraclitus, VII, 18, 3. Hercule , IV, 17,6; VII, 9, 1:27,1; bn, 14; XVI, 89,2; XVII, 6, 1; XXV, 12,1; 30, 13 379,1. — n'y at-il eu qu'un seul Hercule? XI, 17.1, — enfant, étranglant les dra- gons, XXXV, 36,4. — enleva les troupeaux des Géryons, IV, 36, 3. — ure Cerbère, XX VII, 2, 1. — adoré en Taprobane, VI, 24, 9. — Alcmène accouchant d’Hercule, XXVIII, 17, 5. — passa par les Alpes, IL, 21, 2. — Hercule triomphal consacré par Évandre, XXXIV, 16, r. — Hercule au Ca- pitole, XXXIV, 18, 2. — Hercule de fer, XXXIV, 40, 1. — Hercule HIL carthaginoïs, etc., XXX VI, 4, 26. — Hercule allant au ciel, XXXV, 40, 14, — Hercule vu par derrière, d’Apelle, XXXV, 36, 31. — Her- cule d'Euthycrate, XXXIV, 19, 17. — d’Isidore, XX XIV, 19, 28. — de Ménestrate, XXX VI, 4, 20. — de Myron, XX XIV, 19, 8. — de Nicéarque , XXX V, 40, 17. — de Parrhasius, XX XV, 36, 9 et sq. — de Polyclète, XXXIV, 19, 6. — de Turianus, XXXV, 45, 4. — Hercule et Déjanire, d’Artemon, XXXV, 40, 14. — travaux d’'Her- cule en Afrique, V, 1,6. — reine, fille d'Hercule, VI, 23, 6, — hon- *neurs décrétés à Hercule par la Grèce, VII, 37, 1. — peuplier, consacré à Hercule, XII, 2, r.—temple à Éry- thres, XI, 36, 3. — à Patras en Achaïe, XX XV, 49, 3. — à Rome, X, 41,3; XXXV, 71, 7. — autels, V, 1,4; VI, 18, 4. — combat avec Antée, V, 1, 3. — colonnes, II, 112, 1. — compagnons, V, 8, 3. — suite, III, 24, 2.— armée, ibid. Hercule, temple à Gadès, IL, 100, 1: ; XIX, 22,2. — travaux, bornes, III, 1, 5. — nœud, XX VII, 17, 1. — patrie, IV, 12, 1. — roche, XXXII, 8, 1. — combats, II, 5, 4. — temple à Tyr, XXXVII, 19, 1; 58, 1.— Hercule en tunique, statue à Rome, XXXIV, 19, 42. Hercule, rustique, VII, 19, 2. Herdicius C., VIL, 4, 1. Herennius M., II, 52, 2. — Cos., XIX, 15,2. Herillus, peintre, XXXV, 36, 1. Hermias, enfant, IX, 8, 6. Hermias, petit roi en (Chypre, XXXVII, 17, 25 18, 2. Hermippus, XXX, 2, 1. Hermodorus, d'Éphèse, XXXIV, y L Hermolaus, sculpteur, XXXVI, 4, 25. Hermontinus, de Clazomène, VII, DL. Hérodes , roi, V, 14, 3. Hérodote, IL, 87, 13 V, 10,8; 14,2; NET, 2, a VIT 4, MST 8x 40, 11584 0 ts XXE arr; nor Héron, affranchi de Lucullus, XXXV, 58, 2. Hérophile, oracle de la médecine, Xi, 88, 2: XAV, 719; sud: XX VI, 6, a; XXIX, 5, r. Hésiode, VII, 49, 1: 57,6; X, 83, 2; REV, 1,2 XV AN EVLIRRT: XXI, a1,/15108) 1:186,: 2 XII, Say ixs-33,:x5.83, DR, 101 3: XXVIII, 19, 2. — a traité le pre- mier de l’agriculture, XVIII, 56, 5. — astronomie, XVIII, 57, t. Hésione, d'Antiphile, XXXV, 37, 2. Hespéris, sa fille, IV, 20, t. Hicanus , statuaire, XX XIV, 19, 40. Hicésius, XIV, 24, 1; XX, 17, 1; XXII, 18, 1. — médecin recom- mandable, XX VII, 14, 1. Hieron, roi, VIL, 61,2; XVI, 74, 1; XVI)5,7s SXAN in 3: Hilarus Crispinus, VIL, 11, 2. HYG Hilarus Ofilius, VII, 54, 6. Himilcon , IL, 67, 4. Hipparchus, affranchi de Marc-An- toine, XXXV, 58, 2. Hipparque, I, 9, 13 10,2; 24, 1; 79, 1. — admirable, II, 112, g. Hippias, peintre. Voy. Hrerus, Hippocrate, médecin, VII, 37, 1; XX, 13, 3; 22, 1; 23, 25 34, 1: 51, 75 58, 1; 83, 1; 84,6; 93,1; XXII, 15, 3; 32,4; 35, 1, 66,1; XXIV, 92,4; XXV, 18,2; XX VI, 76, 1; 90, 5; XXVIII, 14, 4; XXIX, 30, 3; 30,3; 38,7; XXX, 2, 6; XXXVI, 69, 1. — prince de la médecine, VII, 52, 1.— tres- illustre médecin, XVIII, 15, 1. — son éloge, XX VI, 6, 2 et sq. Hippolyte, d'Antiphile, XXX V, 37, 2. Hipponaz , poëte, XXXVI, 4, 2. Hippus, VII, 57, 17. Hippus, peintre, XXXV, 40, 16. Hirpinus Fulvius, IX, 82, 1. Hirrius C., IX, 81, 1. Hister Palpelius, Cos., X, 16, 2. Homère, Iliade, VII, 21, 1. — tom- beau, IV, 23, 2. — Hélène d'Ho- mère, X XIII, 23, 1. — Homère, IL, 4, 4; 46, 15 87,1; IL, 9, 5; 10527 VS Ge TETE dE 10% LV 8 ES I0, 5 SR: LE pe 6 A 1 Een ET I) 8 2 7 73, 3574, 25 X, 70, 25 XIE, 21, 2; 27, 35.30) %5 EVA OT EVE HSRTS SAS RAP ST ENEES OT AVHT, 7, 251192, LXE TO, 68, r;91, r; XXII, 27, 1; XXIII, 30; 4; XXIV,/40, 1° XXV, 5, 3: 8, 1; 38,1; XX VII, 4,6; XXIX, SUITE REX, A, 4:02 AXE, 32, x, XXXIE, 93, 2;. XXXUI, 3, 15 4, 5; 23,1;38, 1; XXXIV, 47, 3; XXXV, 36, 40; 40, 8: XXX VI, 5, 2; 20, 1. — Homère, ancien de plus de mille ans, VII, 16, 2. — père des sciences, XXV, 5, 3. — source où l’on puise, XVII, 3, 10. — son éloge, VII, 30, 1. — son portrait n’a pas été transmis, EXXV, 370: Honneur et Vertu, temple, XXXV, 37, 7. Horace Flaccus, X, 74, 1. Horaces, les, VII, 3, 1. Horatius M. Cocles, XX XIV, 11,2; ZXXXVI, 23,2. Horatius C., de famille patricienne, NI, 99, 1: Hortensius Q., VIII, 78, 2. — dicta- teur, XVI, 15,1. Hortensius, orateur, X, 23, 1; XIV, 17,25 XXXIV, 18, 8; XXXV, 40, 6. Hortensius, noblesse, IX, 80, r. — piscine, IX, 81, r. Horus, roi des Assyriens, XX X, 51,1; XXXNWIE, 52,2, Hostilia Curia, XXXV, 7, 3. Hostilius Mancious, XXXV, 7, 4. Hostilius Tullus, LE, 54, 19 ; IX, 63,1; XVI, 5, 1; XX VII, 4, 2, Hostus Hostilius, XVI, 5, 1. Hyacinthe, XXI, 38, 3.— de Nicias, XXXV, 40, 7. Hygiænon, peintre, XXXV, 34, 3. 649 650 JUB Hyge, de Niceratus, XX XIV, 19, 30. — de Pyrrhus, XX XIV, 19, 31. — de Socrate , XXX V, 40, 12. Hyginus, XI, 47,4; XVI, 84,1; XVII, 63,°r5 XIX, 27, 15 XX, 45, 13 XXI, 20, 1. Hytas, "SX 1857: Hypatodorus, statuaire, XXXIV, 19, 1. Hyperbius, VII, 57,2 etsqq., 6 et sqq., 17 et sqq. Hyrcanus, nom d’un chien, VIII, 61, 2. I Zacchus, XIII, 54, 8. Zalysus, de Protogène, XXXV, 36, 38. Zaprz, roi, fils de Dédale, IT, 16, 5. Jaso, de Socrate, XXX V, 40, 12. Icare, NII, 57, 17. Icétidas, médecin, XXVII, 23, 6. Ilus, tombeau, XVI, 88, r. Ilithyia Artemis, XXV, 36, t. Imperiosus, cos., XXII, 5, 1. Io, changée en vache, XVI, 89, 1. 2», de Nicias, XXX V, 40, 8. Jollas, «XX 73, 15 76, 1; XX XIV, 22, 4.. Ion , statuaire, XX XIV, 19, 3. Iphiclès, frère d'Hercule, VII, 9, 1. Iphigenie, de Timanthe, XXXV, 36, 11. — Iphigénie, en Tauride, de Timomaque, XXXV, 40, 11. Irène, femme peintre, XX XV, 40, 22. Iseum , à Cæsarée, en Mauritanie, V, 10, 2. Isiaques, XX VII, 29, 1. Isis , ile consacrée à Isis, X, 49, 3. Isidorus Cæcihus, XXXIIT, 47, 2. Isidorus , I, 112, 15 TV,55, 15 50,1; SANS 0,25 012500, Lo 37e ; 39, 1; 43, 4. Isidorus, statuaire, XX XIV, 19, 28. Zsigonus', VII, 2, 8. Isigonus , statuaire, XX XIV, 19, 34. Ismenias, choraules, XX X VII, 3, 1; k25,2B,2: Zsocrates , NII, 31, 1. Zvresse, Y ,statue de Praxitele, XX XIV, 19, 20. J Janus, Paler, consacré par Auguste en son temple, XXX VI, 4, 16. — Ja- nus Geminus, statue, XXXIII, 13, 4. — apporté d'Égypte, XXXIV, 16, r. Jason, I, 9,17; VII, 57, 16, Jason, Lycien, VIII, 61, 2. Jason, de Phères, VII, 51, 1. Jeunesse, temple, XXIX, 14, 1; XXXV, 36, 44. Juba, roi, V,10,11; VI, 26, 1 ; 30,7; 31, 23232,,8:326:135;150759; VIII, 4,1; 5,55 13,115 45511; 64, 3; IX, 56, 4; X, 61, 15 XII, 29, 1: 31, 15 40,1% KIIL, 749; 9, 651295 25 02/71 3 AW) eV XXV, 5,4, XXXI,15,1; XXXII, 4,1; XXXII, 40, 13 XXXV,; 22, 13 XXX VI, 46, 1; XXX VII, 9, 15 18, 5; 39, 15 35,1.— père de Ptolémée, V, 1, 16, — capitale, M, 1,120, JUP Jugurtha, XXXIII, 4, 4. — extradi- tion, XXX VII, 4, 1. — guerre, IX,50,2; XXXIIT, 6, 5: Julia Augusta, VII, 16, 3; X, 96, 1. — fille d'Auguste, XXI, 6, 1. — femme de Tibère, XIX, 29, 1. — ses adultères, VII, 6, 2. Julia, petite-fille d’Auguste, VII, 16, 3. Julia, loi, XXXIII, 8, 1. Julianus, chargé de veiller à des jeux donnés par Néron, XXX VII, 11, 13. Julius C., médecin, VII, 54, 4. Julius L., IX, 29, 1. Julius Cæsar L., censeur, XIIL, 5, 1; CIVETG, Pre Julius L., cos., XXIX, 6, 1. Julius Lupus, XIX, 2, 5. Julius Rufus, consulaire, XX VI, 4, ?. Julius, sex. cos., IL, 85, 1; XXXIII, RAR Julius Viator, VII, 18, 1. Julius Vindex défenseur de la liberté contre Néron, XX, 57, 1. Junianes, cerises, XV, 30, 1. Junius, famille des, XVIII, 3, 2. Junius Congus, I, Proœm. 6. Junius L., Cos., XV, x, 1. Junius M. préteur, XXXV, 36, 36. Junius Gracchanus, XX XIII, 9, 1. Junius Ap., cos. VIII, 61, 3. Junius P., XX XIV, 1r, 3. Junius Pisciculus, XXX VI, 4, 26. Junius Silanus, cos., II, 89, 2. Junon, de Batton, XX XIV, 19, 24. — de Dionysius, XX XVI, 4, 22. — de Polyclès, XXXVI, 4, 22. — Junon, XX XI, 22, 2. — Argienne, III, 9, 179. — Lacinienne, II, 111,3; XXXV, 36,4. — reine, XXXV, 37, 4. — fontaine dont Junon fut arrosée, XX XI, 22, 1. — temple, IL, 55, 3; XXX VI, 4, 22. — cella, XXXIV, 17, 3.— Junon Argienne, temple, III, 9, 17. — à Rome, XXX VI, 4, 12. — à Carthage, III, 9, 1. — à Métaponte, XIV, 2, 1. — Junon Lacinienne, autel, II, NES 3 Jupiter, Bacchus né de sa cuisse, VI, 23, 9. — Scythes fils de Jupiter, VII, 57, 9. — aigle, X, 4, 3. —la table de Jupiter balayée avec la ver- veine, XXV, 59, 1. — caverne, XVI,46, 1.— jardin, XXXI, 28,4. — Jupiter Optimus Maximus, XX VII, 4, 13 XV, 40, 1. — effigie dans le Capitole, XXXV, 45, 4. — statue, XIV,2, 1.— statueen bois de vigne, XX XIII, 36, r. — temple à Patras, XX XV, 49, 3. — temple en Égypte, XXXVII, 19, 1. — Jupiter Bélus, VI, 30, 4. —temple à Rome, XXX VI, 4, 28; 61, 1.— Jupiter Casien, V, 14, 1. — Jupiter Casien, temple, IV, 19, 1. — Ju- piter de Dodone, IV, 1,2. — Ju- piter Hammon, V, 9, 3. — Heroum, X, 6, 1. — Jupiter Indigète, IIT, 9, 4. — Jupiter Labrandéen, XXXIT, 7, 1. — Jupiter Lycéen, IV, 10, 1. — Jupiter Olympien, LAO — Jupiter Stratius , XVI, 89, 1. — Jupiter Tonnant, XXXIV , 5,1; 19, 29; XXXVI, 8,1. — chène consacre, XII, 2, TXL, 5,7. — libation d’un peu de vin vouée à Jupiter, XIV, 14, 3. — élever des trophées à Jupiter, VI, 32, 9. — Jupiter Fagutal, XVI, 15, 1. —Ju- piter Vengeur, XXX VI, 24, 2. — Jupiter nourri de-lait de chèvre, XX VIII, 33,1.— Jupiter Éliaus, Il, 54, 1. — parjurer Jupiter Fou- droyant , II, 5, 5. — Jupiter lance les foudres, II, 53, 1. — Jupiter avec Europe, XII, 5, 2. — Jupiter Olympien fait par Colotès avec Phi- dias, XXXIV, 19, 1. — passer contrat pour colorer en minium la statue de Jupiter, XX XIII, 36, r. — faveur obtenue de Jupiter, X, J9S 0 plus grand des dieux, VIT, 48, 1. — mettant au monde Bacchus, tableau, XXXV, 40, 15. — Jupiter Assa- binus, XII, 42, 4. — Jupiter Ca- pitolin , VIL, 39, 1 ; XX XVII, 7, 1. — qui est au Capitole, XXXIV, 18, 1. — d'ivoire, XX XVI, 4, 26. — d'ivoire à Gyzique, XXXVI, 22, 1. — Lycéen, VIII, 34, 5. — Olympien à Rome, VII, 39, 1. — Pompeianus, XX XIV, 18, 1. — Hospitalier, de Pamphile, XXX VI, 4, 21. — Olympien, de Phidias, XXXIV, 19, 5; XXXV, 34,1; XXXVI, 4,17 100 XXXIV, 19, 5. — de Sthennis, XXXIV, 19, 40. — du fils de Ti- marchides, XX XVI, 4, 22. — de Zeuxis, XX XV, 36, 4. — Tonnant, de Léocharès, XX XIV, 19, 29. — Juppiter et l'Océan, d'Éniochus, XX XVI, 4, 27. L Labeo, X, 17, 1. à Labeo Titidius, XXXV, 9, 2. Labeo Attinius, VII, 45, 3. Labéon Bochus, les, XI, 60, 1. Laberius, poète de mimes ,.1X, 28, 1. Lactucinus, les, dans la famille Vale- ria, XIX, 19, 9. Lacydes, philosophe, X, 26, +. Lœdusstratiates, graveur, XXXIIF, 55,12 Lælius, XIV, 15,1. Lænas, cos., VII, 60, 4. Laænius Stwabo, X, 72, 1. Lagon, de Lyciseus, XX XIV, 19, 29. Laippus, statuaire, XXXIV, 19, 3 et 197. Lais, XX VIII, 23, 4. Lala, de Cyzique, XXXV, 40, 22. Lamia L., VII, 53, 1. Lampido, Lacédémonienne, VII, 42, 1. Laocoon, etc., d'unseul bloc, XXX VI, Jupiter Opt. Max. XV, 40, 1. — le Jupiter, fait à Olympie par Phidias, Juventius Thalna , VII, 54, 3. | 4,24. IV,6, 3. — Jupiter Olympien, | Laodamia, de Ctésidème, XXXV, temple à Athènes, XXX VI, 5, 2. 4o, 15. — Jupiter Sauveur, XXXIV,19,24. | Laodice, femme du roi Antiochus, — Jupiter Stator, XX XIV, 15, 2. VIL,! so; 3. LIB Laomédon , d'Artémon, XXX V, 40, 14. Largus Cæcina, XVII, 1, 3. Larissa, de Téléphanes, XXXIV, 19, 19. Lartius Licinius , XIX, 11,2; XXXI, 15, 9: Lathurus, roi, IL, 67, 4. — Ptolémée, V1 92,.10. Latone, de Céphisodore, XXX VI, 4, 12. — de Philiscus, XXXVI, 4, 22.— Latone, tenant Apollon et Diane enfants, XX XIV, 19, 27. Latoüs , Pamphila, fille de, XI, 26, 1. Latro Porcius, XX, 57, 1. Laurea Tullius, XXXI, 3, 2. Laurentia Acca, XVIII, 2, 1. Leæna, courtisane, VII, 23, 1, — de Tisicrate, XX XIV, 19, 23. Learchus, fils d'Athamas, XXXIV, 40, I. Lecanius Bassus, consulaire, XX VI, 4, 1. Lecythion, de Timomachus, XXXV, :40, 11. Lenæus Pompeius, XV, 39, 1; XXIV, RTS EAN), Taie Lentulus, d'où ce nom, XVIII, 3, 2. Lentulus, cos., VIL, 10,4; XXX, 3,1. Lentulus L., cos, XX XIIL, 11, 1. Lentulus P., cos., XX XIV, 18, 1. Lentulus Spinther, IX, 63, 2; XIX, 6, 1; XXX VI, 12, 1. Leocharès, statuaire et sculpteur, XXXIV, 19,2et 29; XXX VI, 4,18. Léon, peintre, XXX V, 40, 16. Léon, statuaire, XX XIV, 19, 40. Léonides, maitre d'Alexandre, XII, 32, ke Léonnatus , VI, 26, 2. — un des gé- néraux d'Alexandre, XXX V, 47, t, Leontiscus, peintre, XXXV, 40, 16. Léontiscus, statue de Pythagoras de Rhégium, XX XIV, 19, 10. Leontium, maitresse d'Épicure, XX XV, 90, 50:140, 10. Lepidus , famille des , VIL, 10, 1. Lepidus, XX XVI, 24, 7. Lepidus Æmilius, VII, 54, 3. Lepidus M., II, 31,2; VII, 36, 2; 54, 7. — cos., X, 25, 1 ; XXX VI, 8, 1. — triumvir, XXXV, 38, 1. — maitre de cavalerie, VII, 46, 1. Lesboclès, statuaire, XX XIV, 19, 35. Levinus , famille des, XXXV, 2, 5. Liber pater, IV, 17, 6; V, 16,1; Ml,-22, 55 1297 On VIE, 129,116 30,2 :107, 21549 621,3; DB: XI 4ANYI M AVNINUANXS bas ra 63as7o is KAIVRNSUUE REXI/I3,,1Y XXXIII, 53,025 55, 1: XXXV, 40, 15; XXX VII, 64, 1. — Liber pater, tableau, XXXV, 8, 1. — statue, XXX VI, 4, 17. — d'Antiphile, XXXV, 37, 2.— d'Aristide, XX X V, 36, 36. — de Bryaxis, XXX VI, 4, 22. — d'Échion, XX XV, 36, 16. — d'Eu- tychidès, XXXVI, 4, 22. — de Nicias, XXXV, 40, 7. — de Par- rhasius, XXXV, 36, 10. — ce Praxitèle, XXXIV, 19, 2, — de Scopas, XXX VI, 4, 10. — ses au- tels, VI, 8, 1. — temple, IL, 106, 11, — pate, Thèbes, IV, 12, 1, — « LUE combat avec Cérès, III, 9, 7. — roi habillé comme Bacchus, VI, 24, 10, — Liberi patres, XI, 17, 1: — Bac- chus nourri par Mercure, XXXIV, 19, 37. Libera, statue, XXX VI, 4, 17. Libon, ses jeux, XXX VI, 24, 2. Libyas, VII, 57, 12. Licérianes , poires, XV, 16, 1. Licinienne, olive, XV, 4, 13 6,1. Liciniens, les, VIL, 12, 1. Licinius P., cos, X, 2, 3. Licinius Cæcina, XX, 76, 3. Licinius Calvus, VIL, 50, 5. Licinius Crassus, P., cos., VII, 3, 1,— censeur, XIII, 5, 15; XIV, 16, 1; XXX, 3, 1; XX XI, 2, 2. Licinius Lartius, XIX, 11,23 XXXI, 167 da Licinius Macer, XX XIL, 3, 2; 5, 4. Licinius Muræna, IX, 80, 1. Licinius Mucianus, VII, 3, 1; IX, 31, 1. — trois fois consul, XII, haies Licinia, famille des Stolons, XVII, Licinius Stolo, XVIII, 4, 3. L'nus, VII, 57, 13. Liparus, roi, II, 14, 7. Livia Drusilla, puis Augusta, XV, 40, 4.— Livia Augusta, X, 76,1; XIII, 21,3; XIV, 8, 1; XXX VI, 10, 1, — Livia, femme d’Auguste, NIIL,:11,1; XXXIV, 2,2. Livia, femme de Drusus XXIX, 8, 5. Livia, femme de Rutilius, VII, 49, 5. Livia , figue, XV, 19, 3. Livia, portique à Rome, XIV, 3, 2. Livia , papier, XIII, 24, 2. Livian , cuivre, XX XIV, 2, tr el sqq. Livius Drusus, XXXIII, 13, 4. — trib. pl, XXXIIL, 50, 1. Lollia Paulina, IX, 58, r. Lollius M., IX, 58, 2. Longinus Cassius, cos., VII, 3, 1. Lophon, statuaire, XX XIV, 19, 40. Lotapeas, XXX, 2, 6. Lucceia, actrice, VIL, 49, 5. Lucilius, vers, XXXVI, 61, t. poëte, VIIL, 74, 2 ; I, Proœm., 6. Lucina, XVI, 85, 1. Lucius, père des Lucaniens, III, 10, 1. Lucrèce , statue, XX XIV, 13, 1. Lucuiléen, marbre, XXXVI, 2, 2; St Lucullus, les, VIT, 7, 2; XX,XIV, LEE Lucullus, IX, 108, 153 VIU, 78,2; IX80,,1: LV, xnsix: XV, 202: XVIII, 7,15: XX VI, 14,4: XXXI1V, 19,42:128,1 ; XXXV, 40,2; 45, 3; XXXVI,8, r. — proconsul we la Bétique, IX, 48, 1. — général très- illustre, XXV, 7, 3. Lucullus M., IV, 27, 1; XXXIV, 18, 1. Ludius, peintre, XXXV, 57, 5. Lupinus Fulvius, VII, 98, 2. Lupus Julius, XIX, 2, 5. Lurco Aufidius, X, 23, r. Luscinus, les, XI, 55, 3. Lutatia, cerise, XV, 30, 1. Lutatius Catulus, XX XIV, 19, 27. — cos., XXXV, 4,1. Cæsar, MAR Lurorius Priscus, VII, 40, à Lycaon, VI, 57, 11 él 14. Lyceas, XXX VI, 19, 1. Lyciscus , staluaire, XX XIV, r9, 29. Lycius, slatuaire, XXXIV, 19, 29, el sq. Lycomèdes , V,&, 2. Lycus, XXXI, 14, 1; 19, 2. Lycus, Napolitain, XX, 83, r. Lycus, staluaire, XX XIV, 19, 29. Lyncée, vue perçante, IT, 15, 2 et 13. Lysandre, roi des Lacédémoniens, VIE, 30:72: Lysanias, père d’Archagathus, XXIX, Oz, Lysias, sculpteur, XX XVI, 4, 23. Lysimache, slätne de Démétrius, XXXIV, 19, 26. Lysimachus, NUL, 21, 1. NE GE 27 XV 290 TE: Lysippe, école, XXXIV, 19, 2. — son frère Lysistralus, XXXV, 44,1. —statuaire, XX XIV, 18,2; VII, 38, 1; XXXIV, 19, 12. — on dii qu'il fit 1500 morceaux, " XXXIV, 17, 2. — de Sicyone, AXXIV, 19,12. Lysippus, peintre, XXXV, 39, 1. Lysistratus, slatuaire, frère de Lysippe, XXXV, 44; 15 XX XIV, 19, 2. Lyson, staluaire, XX XIV, 19, 40. M Macedonicus, VII, 45, 3 et sqq. Macer Licinius, XX XII, 3, 2 ; 5, 4. Macerio Attinius, VII, 45, 3. Mrcrinus Viscus, XI, 90, 2. Maæcenas, C., VIL, 46, 1; 52, 2; VIL, 68,4 ; IX, 8, 1; XIX, 57,2. — grenouille, XXXVIL, 4, 2. — vins, XIV, 8, 7. Maæcenas Melissus, XX VIII, 17, 4. Meænia, colonne, VII, 60, 1. Maænius C., XXXIV, tr1,1. Mason, NI A ES: 10,12 10, I 3 30, 2 ;, X VI, 23, 1; XXI, 68, à. — général carthagsnois, XVIIT, EP EL PE Malas. Voy. Meras. Mamilius Sura, XVIII, 42, 1. Mamurra , chevalier rom., XXXYWI, 7». 1. Mana Genita, XXIX, 14,1. Mancinus, XX XIV, 10, 1. — Hosti- lius, XXXV, 7, 4. Manilius, VIL, 7, 1. — l'écrivain le plus diligent des Romains, X, 2,t et ju - Manilius, lieutenant de Caïus Marius, XXXII, 6, 5. — cos. XXII, 6, 3 M (Manius), VII, 15, 1; XVIU, &,..1. Manius Curins, VIT, 5r, 1; XVI, 73,1; X VUL, 4, 3; XIX, 26, G. Manius Maximus, VII, 16, 3 M' Juventius, VII, 54, à Manius Persius, 1, Proœm, 6. Manlius, XV, 15,1. Manlius .Cn., XXXIV, LIENS. Manldius Capitolinus, VII, 29, 3. Manlius L., cos., XX XV, 4,2. Maulius Torquatus, VII, 54, 4. Marcus, fils de Caton, XXIX, 7, 1, 651 — roi, 8, 652 MAT Marcellus, théâtre, VII, 36, 2; VIII, 25, 1. — ses vœux suspects, VIT, 46, 2. — fils d'Octavie, sœur d’Au- guste, XIX, 6, 1; XXX VIE 5, 1. Marcellus C., cos., II, 9, 1 ; 57, 2. Marcellus M., VIL 25, 15 38,1; XI, TOALe Marcellus Claudius, IT, 23, 4. Marcellus Eserninus, XII, 5, 3. Marcellus Vectius, I, 85, 2 ; XXX VII, 38, 4. Marcia, eau, XX XI, 24, 1. Marcia, princesse des dames romaines, II, 52, 2. Marcion de Smyrne, XXVIII, 7, 1. Marcius C. Censorinus, cos., XX XIIT, 47, 2. Marcius, NII, 33, t. Marcius Ancus, XXXI, 24, 1. — roi, KXXD AT 0 Marcius L., cos., IL, 85, 1; 111,84; X XXII, 19, 1 Marcius M’, XVII, 4, 1. Marcius Philippus, censeur, VIT, 60, ne Marcius Q., Il, 31,2. — Rex Q., EXD AL, LS RXRVI AE ET censeur, XX VI, 4, 1. — Q., cos., XXXIII, 48, 1. Marcius, vengeur desScipions, XX X V, 4,2. Marcius Tremulus Q., statue, XX XIV, TT. Mareas, préfet d'Égypte, VI, 34, 1. Marianus Valérius, XIX, 1, 35. Marius C., I, 34, 1 ; I, 12, 1; VII, 55,1:;X,17,13; XI, 73,1; XXXIII, 53,2. — Cos., VII, 49,5; XXII, 6, r. — second consulat, X, 5, 1. cos, ox, IL,098, 1, VII, 50,5. — sept fois consul, XI, 104, 1; XVII, 7, 1. — défit les Cimbres, XVII, 1, 1. — triompha de Jugur- tha, XX XIII, 4, 4. — consul IT, XXXIUII, 4, 4. — son lieutenant, XXXIIL, 6, 5. — fosses, III, 5, 4. — coalitions, XXX VI, 24, 13. Marius, fils de C. Marius, XXXI, LR Marius Gratidianus, XX XIII, 46, 1; XAXIY, ra, 2: Marmarus, XXX, 2, 2. Maronites, XX XV, 40, 9. Mars vengeur, XXXIV, 40, 1. — foudroyant, XXX, 2, 3. — ile con- sacrée, VI, 13, 1. — immoler à Mars un bœuf blanc, XXII, 5, 1. — père d'Ætolus, VII, 57, 9. — Hyperbius, VII, 57, 16. — statues, XXX VII, 6,2.—temple, XXXIV, 18, 8. — Mars de Piston, XXXIV, 19, 39. — Mars colossal de Sco- pas, XXX VI, 4, 14. : Marsyas, XXI, 6, 1. — Phrygien, VII, 57, 13. — chef des Lydiens, II, 17, 2. — lieu de son combat avec Apollon, V, 29, 4. — vaincu par Apollon, XVI, 89, 2. — Mar- syas lié, de Zeuxis, XXXV, 36, 6. Marsus, fils de Circé, VIL, 2, 7. Massinissa, roi, V,a, 1; VII, 12, 1; 49, 2. Masurius, VII, 4, 33; 44, 15 X,8,1; XV, 38, 140,25 XVI, 30, 3; XXVIII, 37, 7. Matius, XV, 15,1. MEN Matius C., XII, 6, 1. Mausole, son palais, XXXVE, 6, :; maison royale, XXX V, 49, 3.— roi, XXV, 36, r. — pelit roi de Carie, XXX VI, 4, 18. Maximus Fabius, XX XIII, 13, 4. — Fabius Q., VIE, 49, 23 51, 13 54, 2. Maximus M’, VI, 16, 3. Maximus, préfet d'Égypte, XXXVI, 14, 7. Mecenius Egnatius, XIV, 14,2. Mechopanes. Voy. NicoPHANES. Médee, II, 109, 1 ; XX X VII, 63, 1. — de Colchide, XXV, 5, r.— sœur d’Absyrte, IIT, 30, 2. —- en tableau, VII, 39, 1; XXXV, 9, 1. — d'A- ristolaus, XXXV, 40, 12. — de Timomachus, XX XV , 40, 11. — quadriges, XXXIV, 19, 17. Medias, ses hôtes, X,15, 2. Medius, XX, 13, 3. Megabyzus, prètre de Diane, XXX V, 36, 30; 40, 7. Megalenses, fètes, VII, 37, 1. Megasthènes, VI, 21,3; 22, 6; 24,1; NII, 2, x45 VII, x4, r. Megès, XX XII, 24, 6. Méla, de l’ordre équestre, XIX, 33, 5. Mélampus, VII, 33, 1; X, 90, 2. — sa renommée, XX V, 21, Mélanthius, peintre, XXXV, 32, 1; 36, 15 ; 36, 18. Mélas, sculpteur, XXX VI, 4, 2. Méleagre, XXXVWII, 11, 10. —tom- beau, X, 38, 1. — Méléagre de Parrhasius, XXX V, 56, 9. Méléagre, un des généraux d’Alexan- dre, XXX V, 47, 1. Mélissus Mæcenas, XXVIII, 17, 4. Melius Sp, XVII, 4, 1. Memnon, roi d'Éthiopie, VI, 35, 5. — palais, V,r1, 13 X, 37, 1. — tombeau, X, 37, 1. — statue, XXXVI xr, 8. Menæchmus, IV, 21, 3. Ménæchmus, statuaire , XXXIV, 19, 30. Ménandre, XVII, 14, 1; XX, 93,1; XXII, 81,1; XXX, 2,3; XXXII, 24, 13 XXXVI, 35, 1; XXXVII, 31, 2. — poëte grec, XIX, 34, 5. — poëte comique, VIE, 31, r. Ménandre, de Syracuse, VII, 5, 5. Menandre, roi de Carie, XXXV, 36, 30. Ménas, affranchi de Sex. Pompée, D LS Q'ARTITEE Meénas Ticinius, VII, 59, 1. Menécrates, XI, 7, 1. Ménécrates, affranchi de Sex. Pompée, XXXV, 58, 2. Ménécrates, sculpteur, XXXVI, #4, 21. Ménélas, son pilote Canopus, V, 34, 1. — image, XXX VI, 67, 2. — palais, XXXIIL, 23, 2. Ménénius. Agrippa, XXXIII, 48) Ménestratus, sculpteur, XXXVI, 4, 20. Ménodorus, statuaire, XX XIV, 19, 40. Ménogènes, cuisinier, VII, 10, 3. Ménogénes, histrion, VIX, 10, 5. Ménogènes, staluaire, XXXIV, 19, 38. ‘ MIC Méenon, VII, 57, 3. Mentor, artiste, VII, 39, 2; XX XIII, SSD Do Ur. Men:or, de Syracuse, VIII, 21, 3. Méplitis, temple, II, 95, 3. Mercure, VII, 57, 2; XXV, 8, 5; 18, 1. — temple en Éthiopie, XXXVII, 15, 1. — nourrissant Bacchus, XX XIV, 19, 37. — Mer- cure de Céphisodote, XXXIV, 19, 37. — de Naucydes, XXXIV, 19, 30. -— de Piston, XXXIV, 19, 39. — de Polyclète, XXXIV, 19, 7. — de Zénodore, XXXIV, 18, 6. Mère des dieux, V, 42, 3 ; VII, 35, 1; XI, 109, 1; XVIII, 4, 2. — assise sur un lion, XXXV, 36, 44. — temple, XIV, 6, 2. — prêtres , V, 42, 3; XXXV, 46, 5. — astre, IL, 6, 8. Mère ( La grande ), temple, XXX VI, 4, 6. — prêtre, IL, 95, 3. Mérenda Cornélius, XXXIIT, 114, 1. Mesphrès, roi égyptien, XXXVI, 14, set 8. Messala, XIV, 8, 9. Messala Corvinus, VII, 24, 2. Messala M., censeur, XVII, 38, 4; VII, 10, 4. — cos., VIT, 27, 3; VIIL,: "54,80 RE ne XXXVIL, 6, 2. Messala, orateur, X, 27, 1; XXXIII, 14,25 XXXV, 29; ga; Messala Rufus, VII, 53, 1. Messala, le vieux, XXXIV, 38, 1; XXXV, 2, 5. Messala Valerius, cos., VII, 60, 3. Messala Valerius Max., XX XV, 7, 3. Messala, les, XXXV , 2, 5. Messalina, femme de Claude, X, 83, r; XXIX, 5, 2 et sqq. Messalinus, consulaire, XX XII, 42, 3. Messalinus Cotta, X, 27, 1. Metella, mère de Scaurus, XXX VI, a; 13: Métellus, temple, XX XVI, 4, 26. Metellus, portique, XX XIV, 14, 1. Metellus Celer Q., II, 67, 4. Metellus, cos., VII, 10, 4. Metellus L., VII, 45, 1; VIII, 6, 2; XVIII, 4, 3. — pontife, VIL, 49, 4; XTF6 Metellus Q., VII. 45, 3. — Macédo- nique, VII, 11, 2. — ayant soumis la Macédoine, XXXIV, 19, 16. Metellus Scipion, VIII, 74, 3. — per- sonnage consulaire, X, 27, £. Methymathnus, VII, 12, 1. Metilia (Loi), XXXV, 57, 1. Metrodorus, V, 38, 1; VII, 14, 1; XX, 81, 43 XXV, 4, 13 XXXVII, 11,5; XXX VI, 66, r. — de Scep- sis, III, 20, 8; VII, 24,2; XX VIII, 23,25 XXXIV, 16,2; XXX VII, 15,6. Metrodorus, peintre et philosophe, XXXV, 40, 10. Mézence, roi d’Étrurie, XIV, 14, 1. Micciades, sculpteur, XX XVI, 4, 2. Micon, peintre, XXXIIL, 56, 2; XXXV, 425,235 35,a. Micon le Jeune, XXXV, 35, 2. —sa fille Timarète, XXXV, 40, 22. Micon, statuaire, XX XIV, 19, 38. MNE Micton, XX, 96, 3. Midacritus, VII, 57, 7. Midas, Pbrygien, VII, 57, 13; XXXIIL, 4, 15 15, 1. — son an- neau, XX XIII, 4, 1. Midias, VII, 57, 9. Miletus, XX VII, 2, 4. Hilon, athlète, VII, 19, 3. — Cro toniate, XX X VII, 54, 5. Milon Annius, II, 57, 2. — qui tua Clodius, XXXVI, 24, 3. — juge- ment, II, 57, 2. Milon, peintre, XXX V, 40, 21. Miltiade, général athénien, XXXV, 34, 4. Minerve, XVI, 79, 2; 89, 2; XXII, 20, 1; XXIV, 116, 1; XXV, 16,1. — Minerve d'Amulius, XXXV, 37, 7. — de Céphisodote, XX XIV, 14, 24. — de Colotes, XXXV, 34, 1.— d'Euphranor, XXXIV, 19, 27. — d'Hégias, XX XIV, 19, 28. — Lindienne, XX XIII, 23,2; 55,1. — de Myron, XXXIV, 19, 9. — de Phidias, XXXIV, 19, 5; XXXVI, 4, 7. — de Pyrrhus, XX XIV, 19, 31. — deScopas, XXX VI, 4, 10.— de Sthennis, XX XIV, 19, 40.—Mi- nerve musicienne, statue, XXXIV, 19, 26. — Minerve de seize cou- dées, XXXVI, 4, 7. — temple à Élis, XXXVI, 55, 1. — temple, VII, 27, 2. — à Athènes, XXX V, 36, 4. — à Rome, XXX V, 36, 38. — temple à Lindes, XX XIII, 23, 2. — à Rhodes, XIX, 2, 5. — bois et temples, X, 14, 1. — prêtresse, XXXIV, 19, 26.— statue, XXX VI, 4, 1. — statue frappée de la foudre, XXXVI, 4, 1. — statue, XXX VII, 6, 2. — ile consacrée, IV, 23, 7. — vœu fait à Minerve, VII, 27, 3. — on ne lui immole pas de chèvre, VIII, 96,4. — olivier consacré, XII, 2, 1. — tableau consacré, VII, DAT. Minos, VI, 57, 17. — roi de Crète, NI, 82, 14 Minucius P., XX XIV, 11, 2. — Au- gurinus, X VILL, 4, r. Mirmillo, bouvier, VII, 10, 5. Mithridate, VII, 27, 3; 37, 2; XVI, 59, 3; XXIIL, 77, 3 ; XX V, 26, 1; MAIL 14, 7/1; EXXVII, 4r, 0; 60, 4; 5, 1. — Eupator, VI, 2, 3; XXXIII, 54, 2. — roi de vingt-deux nations, VII, 24, 1. — le plus grand roi de son temps, XXV, 3, r et seqq. — victoire sur Mithridate, XV, 30, 1. — antidote, XXIX, 8, 8. — guerre, IT, 96, 2; VI, 19, 2; VII, 31, 3. — triomphe sur Mithri- date, XII, 9, 1.— statue de Mithri- date Eupator, XXXIII, 54,2. — dactyliothèque, XXX VII, 5, 1. Mithridate , autre, VI, 5, 3. Mnaseas, XXX WII, 11, 7. Mnasitimus, peintre , XXXV, 40, 21. Mnason, \yran d'Élatée, XXXV, 36, 35 et 40. Mnesidès, XX, 76, 5. Mnésioiton, VIL, 57, 16. Mnesitheus, médecin, XXI, 9, tr. Mnesitheus, peintre, XXXV, 40, 21. Mnevis, son palais, XX X VI, 14, 3. NEA Meæris, roi d'Egypte, VI, 9, 4.— tom- beau, XX X VI, 19, 1. Monoceros Craterus, X, 60, 4. Moschion, Grec, XIX, 26, 6. Mothérudes, roi, XX XVI, 19, 1. Moyse, XXX, 2, 6. Mucianus, IV, 2, 1,24, 43 V,9,4; 20, 1:34, 2; 36,1; VII, 49,6; VIII, 716,2; 80,:1:1X,10,1:4,0:69,5; XI, 63, 2; XXI, 17, 2; XXXI, 13,15: 416, 075 XEXITPATS 4: XXX VI, 27, 13 29, 1. — Licinius, VAL, 35 37 Ir 9x mr série en son second consulat, XXXV, 46, 4. — trois fois consul, IIL, 9, 6 ; VIN, 3, 1 ; XII, 5,1; XIII, 27, 3; XIV, 6,2; XVI, 79, 1; XIX, 2, 5; XX VIIL 5,17: XX XIV, 17,1: Mucius, augur, X, 8, 1. Mucius Felix M. fils de Marcus, de la tribu Galeria, VII, 50, 4. Mucius Q., IL, 31, 2. Mulviane, espèce d'olive, XV , 10, 1. Mummius L., XXXIV, 6, 2; 15, 1. — Achaicus, XXXV, 8, 1. — cen- seur, XX XIII, 18, 1. — détruisit Corinthe, XX XV, 43, 1. Munatius P., XXI, 6, 1. Muræna L., XXXIII, 16,1; XXXV, 49, 4. Muræna Licinius, IX, 80, 1. Mus Décius, XXII, 5, 1. Musa, médecin, XIX, 38,4; XXIX, 39, 7. — Antonius, XXV, 38,1; XXIX, 5,7. Musœus, XXI,a1,1; 84,1; XXV, 5,3. Muses, lieu de naissance, IV , 12, 11. Myagrus , statuaire, XX XIV, 19,40. Mydon, peintre, Voy. Mizox. Myiagros, dieu, X, 40, 1. Myiodes, dieu, XXIX, 34, 2. Myrmecides, VII, 21, 2. Myrmecides , sculpteur , 4 29. Myron, statuaire , XX XIV ,5, :; 19, 2. — ses ouvrages, XXXIV, 19, 8etsqq. — sculpteur, XXX VI, 4; 20. Myrsilus, VX, 13, 3 ; LV, 22, t«. Myrsilus, Candaules, XXXV , 34, 2. Mys, graveur, XXXIII, 55, 1. Mysticus, pantomime, VII, 54, 5. N Naævius Pollio, VII, 16, 2. Narcisse, l'enfant de la fable, XXI, 75, 1. Narcisse, affranchi de Claude, X XXII, 475 2. Nasice Scipion, VII, 60, 4 ; 34, 1. Naucerus, statuaire, XX XIV, 19, 30. Naucydes, statuaire, XX XIV, 19, 2 et 30. Nausicrates, VII, 58, 1. Nautius Spurius, XX XIV, 11, 3. Navarchus, XX XV, 36, 9. Navius Attus, XV ,20,3; XXXIV, 114 AMEN Néalcès, peintre, XXXV, 36,40; 40, 17 et 20. Nearchus, peintre, XXXV, 40, 17 et 22. Nearchus, VI, 26, 15 27, 1; 28,3; 30, 7. XXXVI, NIC Necepsos, Il, 21, 4; VII, 50, 1. Necthebis, roi, XXX VI, 14, 5 ; 19, 5. Némée de Nicias, XXXV, 40, 7. — assise sur un lion, XXXV, 10, 1. Némésis, XXXVI, 19, 3. — bow, = XI, 103, 1. — Némésis, XX VIII, LE - — d’Agoracrite, XXXVI, 4, 6. Néoclès, peintre, XXXV, 40, a1. Néoptolème d'Apelle, XXXV, 36, 33. Nepos Cornelius, IT, 67, 4 ; IL, 1, 5; 23, 35 24,5 5 EV24,,45 Vis: NÉ A,21:112, 23:26: IX,.28, j: 63,3% /30; 3: AU, 32,1 XVI, 19, TRAIT, 52, 2 EXXV, 5,2; XXX VI, 7, 1; 12, 1. — ha- bitant des bords du Pô, III, 22, 2. Neptune, jour de sa fête, XVIII, 35, 1. — prêtre, IX, 8, 5. — temple, XXXI, 30, 2. — trophées, VI, 32, 9. — Neptune, IX, 22, 1. — d'Hippias, XXXV , 40, 16, — de Praxitèle, XXXVI, 4, 11. — de Scopas, XXX VI, 4, 13. Néron, VII, 4o. 1; XI, 54, 3; XIII, 43,35 XX, 57,16 XXII, 5: 16:55 271, 12/57/01 ELXIE, 18,6; XXXV, 36, 28, — Néron Domitius, I, 23, 3; 85, 2; IV, 5,25 10,2: VIL,/6, 2: 26 09027 XXXVH,7, 2513;5. Néron, prince, II, 85, 2; VI, 15,6; VII, 7, 33 74,33 XII, 8, 2; XII, 4,25 XVI, 86, 11 EVH)38; E&; VIE a :1:,73 HAT, HNREE, 6,,25i15;i1 233) Xe EVIL, 50, x: XXIS, 30,15 XXX,,5/25: XXI, 23,2; XXXIV, 18, 8; XXXV, 33,1 47, 1; XXX VI, 24, 7:46, 1; XXX VII, 6,4; 11, 13. — prince puis qu'ain-i les dieux l'ont voulu, XVI, 76,4; XXXIV, 50, 1. Néron beau-fils de Passieous, XVI, 19, 1. — chantant au théâtre, XXX VII, 7, 3. — poison du monde, XXII, 46, 1. — ennemi du genre humain, VII, 6, 1 et 2. — songea à guerroyer contre les Éthiopiens, VI, 35, 4. — recevant la nouvelle que tout était perdu, XXX VII, 10, 2. — règne, XI, 109,2; XVI, 84,3; XXI 76,3 ZXLY x "3; XXX VI, 66, 3.— cirque, XXX VI, 15,3. — explorateurs, VI, 35, 6. — fosse, XIV, 8, 2. — dernieres an- nées, II, 106, 12. — crimes cou- damnés, XXXIV, 18, 8 et sq. — succession, VII, 11, 2. — amphi- théâtre, X VE, 76, 4 ; XIX, 6, 2. — sa femme Poppée, XXXIIT, 49, 1. — jardins, XXXVII, 7, 2. — in- cendie, XVII, 1, 4. — esclave, XIII, 4, 3. — gardes, XXII, 47, 1. — violence, XXXIV, 19, 34. Néron Drusus, X, 76, 1. Néron, fils de Germanicus, VIL, dr, à Neseus, peintre, XXXV, 36, 2. Nesiotes, statuaire, XX XIV, 19, 1. Nessus, peintre, XXXV, 40, 21. Nicœus, pugiliste, VII, 10, 1. Nicandre, XX, 13, 2 ; 96, 3; XXI, 106, 1; XXII, 15, 1 332,1; 35,1; XXVI, 66, xs XXE a5, ti, XXXII, 22, 1; XXXVI, 25, 2; 653 654 OCT XXX VII, 28, 3.— poète, XXX VII, IT ia Micator Seleucus, VI, 21, 8; 30, 5. Nicanor, peintre, XX XV, 39, 1 Wicanor, préfet de Mésopotamie, VI, 30, 1. Micearchus. Voy. NEARCHUS. Wiceratus, XX XII, 31, 7. Miceratus, statuaire, XX XIV, 19, 30. Miceros, peintre, XXX V, 36, 46. Micias, XXX VIL, 11, 6. MNicias, peintre, XXXV, 10, 2. peignit à l’encaistique, XXXV, 20, 1. — Athenien, XXXV, 40, 7 et seqq. Micias, général athénien, IE, 9, 3. Nicias de Mégare, VII, 57, 5. MNicocles, XI, 63, 2. Micodorus, magistrat athénien, III, 9, 5 Wicomachus , 3, 2: Wicomachus, peintre, XXXV, 21, 1; 32, 13 36, 44. — ses Tyndarides, XXXV,40,20.—son élève Corybas, XXXV, 40, 21. Wicomède, roi, VIII, 61,2; 65, 5. — de Bithynie, VII, 39, 2 Micophanes, peintre, XX XV, 36, 46; 40, 12. Nicosthène, peintre, XXXV, 40, 21. Niger Sextius, XX, 84, 4. Niger Trebius, IX, 41,2; XXXII, 6, r. Nipidius, VIX, 13, 4; NII, 97, 1; 82, 3 ; IX, 88, 13 X, 17, 15 10, 1; 52, 3; XI, 34, 15 52, 15 XVE 8,6; XXIX, 21,1: 39,5; XXX, 24,2 Niobé et ses enfants, XXX VI, 4, 16. Nobilior Fulvius, XX XV, 36, 6. Nomius, affranchi de César, XIII, 29, 2. Nonianus Servilius, XX VIII, 5 XXX VII, 21,2. Nonius, sénateur, XX X VII, 21, 2. Nonius Struma, XX X VII, 21, 2. Novellius Torquatus, XIV, 28, 5. Novus, mathématicien, XX XVI, 15, 1. Numa, roi, Il, 54, t; XIV, 14, 1; X VIIL, 2, 2 ; 69, 5; XX XII, 10, 1; XXXIIL, 4,2; 6,7; XXXIV, 1,1; 16, 1; XXXV, 46, 1. — à Rome, XIII, 27, 1. — ses livres, XX VIII, 4, 1. — livres de ses décrets, XIII, 27, 1. Numenius, gouverneur de la Mésène, NX,032; 0: Nuncoreus, fils de Sésosis, XXX VI, 15; 3: Nymphe jalouse d'Hercule, 1-5 1° mphodorus, VII, 2, 8 Mie nourrice de Bacchus, V, 16, 1. musicien, XXX VII, HS Ts » 75 XXV, O0 Obsidius , et Obsidiane, 67, 1. Obsidianes, gemmes, XXX VII, 76,2. Océan, pere du Soleil, VII, 57, 6. Ocella, XI, 55, 3. Ocrisia, servante, XX XVI, 70, t. Octavie, mere de Marcellus, XXX VII, 5,18.— sœur d’Auguste, XIX, 6, 1. — Curie, XX XVI, 4, 5 et 16, — monuments, XXXIV,, 14, 1; XXXVI, PAI XXXV, 40, 143; XXX VI, 4, 5. — portique, XX XV, 37, 2; XXX VI, 4, 12 et seqq. — écoles, XXX VI, 4, Ir Octavius, cos., II, 23, 2. HÉUPE Cn., 1,955, x XXXTV, s ÉS ESA « Dénskd chevalier romain, XXXV, 49,13. Octavius, père d’Auguste, XXXVI, &) 29: OEnias, peintre, XXX V, 40, 17. OEnophorus;, statue, XXXIV, 19,21. — de Praxitèle, XXXIV, 19, 21. OEnotrius, frère dé Petcetius, IT, 16,:1: Ofilius, mari de Clodia, VII, 49, 5 Ofilius Hilarus, VII, 54, 6 Ogulnius Q., consul, XXXIIL, 13, 2. Olenius, enfant, X, 26, «. Olenus Calenus, XX VIII, 4, 1 Olympias, de Thèbes, XX, 84,4; XX VIII, 97,1 Oly D ce femme peintre, XXXV, 40, 2 oh 3 upiter, de Phidias, XXX VI. Fra et Pan luttants, XXX VI, h, 17 et 22. Onesicritus, IE, 95, 1 ; VI, 30,7; VII, 2, 213 XII, 18, 13 XV, 19, 1. — amiral d'Alexandre, VI, 24, 1; 26/1128, 22 Opilius, XX VII, 7, 3. Opimien, vin, XIV, 16, 1 Opimius, TI, 29, 1; XXXIL, 14, 1. — cos., XIV, Fe 2. Opion, XX, EE. 13 XXII, 38, 1. Oppius Capito, VIL, 193 !É5 Ops, temple, XI, 65, 3. Optatus Elipertius, IX, 79, 1 Orata Sergius, IX, 79, 1 et 2. Oreste de Théodore, XXX V, 40, 20. — de Timomachus, XXX V, 40, 11. —folie d’Oreste, par Théon, XXX V, 4o, 19. — son corps, VII, 16, t. — jugement, XX XIII, 55, 2. Orfitus, VII, 4, 2 Orfitus Cornelius, cos., II, 31, 2. Orion, son corps, VII, 16, t. Orodes, VI, 18, 2. Orphée, ses pères, IV, 18, 2. — Or- phée, VII, 597, 12; XX, xD a XXV, 0; 3; XX VIII, 5, LIKEX. 2,9 Osiris, temple, V, 11, 1. Osthanes, XX VIIII, 19, 2; 77, 9; XXIX 60, 15 XXX,2, 46 MT. Osthanes second, XXX, 2, 6. Othon M., XIII, 4,2 Otus, son corps, VII, 16, 1. Ovide, poëte, XXX, 12,1; XXXIII 5,13 XXXII, 54,1 2 Pacuvius, poëte, peintre, XXXV, 75 Ie Pacuvius Taurus Sex., XX XIV, 11, 2. Patus, les, XI, 55, 3. Pæzon, eunuque , VII, 40, 2 Paix, temple, XII, 42, 6; XXXIV, 19, 34; XX XV, 36, 12; XXX VI, 11,45 24,2. — constructions faites par Vespasien, XXX VI, 4, 15. PAU Palæmon, Rhemmius, XIV, 5, 4. Palamède, VII, 57, 2 et seqqe; 2 vit, 57, 11 et sqq. Pallas, affranchi de Claude, XXXII, 47, 2. Palpelius Hister, cos., X, 16, 2. Pamplila, fille de LA1OUs) XI, 26, "Ts Pamphilus, mime, VII, 10, 4. Pamphilus, maitre d’ A pelle, XXXV, 36, 14; 4o, t. Pamphilus, élève de Praxitèle, XXX VI, &, ar Pan et Olympus luttants, XXXVI, 4, 17 et 22. — Panfils de Mercure, VII, 57, 13. — statue, XXX VI, 4, 3. — Pan de Protogène, XX XV, 36, 42. — deZeuxis, XXXV, 36, 3. — un petit Pan de Tauriscus, XXXV, 40, 19. Panacée, fille d'Esculape, XXV, 11, 1. — de Socrate, XXXV, 4O, 12. Pancaste, maitresse d'Alexandre Le Grand, XX XV, 36, 24. Pañdemioés XVI, 79 2 Pandion, roi, VI, 26, 10. Panænus, frère de Phidias > XXXV, 34, 13 XXXWVI,55, 1. Panœætius, 1, Proœm., 17. Pansa C. Servilius, VII, 54, 3 . Pansa P., VII, 54,3. Pansa, les, xL 105, 1. Papinius Sex, cos., XV, IA TS Papiriane, loi, XX XIII, 13, 4. Papiriane, horloge, VII, 60, 3. Papirius Carbo Cn., VII, 15, 1. Papirius Cn., II, 33, 1. Papirius Cursor, VI, 60, 1; 16, 4. Papirius L. Imp., VII, 4, 3; XIV, t4,73 Papirius Fabianus, XXX VI, 24, 20. Papirius Maso, XV, 38, 1. Paralus, VII, 57, 16. ù Parelius, statuaire, XXXIV, 19, 1. Paris Alexandre, d’Euphranor, XXXIV, 19, 27. Parmeniscus, XVIII, 74, 3. Parrhasius, fils d'Evenor, XXXY, 36, r etsqq. — peintre, VIII, 34,3; XXXV, 21, 15; 36, 5 et sqq; 40, 5. Pasias, peintre, XXXV, 40, 20, Pasines, roi des Arabes, VI, 31, 13. Pasitèle, sculpteur, XXXV, 45, 3; XXX VI, 4, 26: XXXIIL, 55, 2. — fit le premier des miroirs d'argent, XXXIII, 45, 3. Passienus Crispus, XVI, 91, x. Paterculus, la fille de, VII, 35, z. Patrobius, affranchi de Néron,XXX V, 47, 1. Patrocles, amiral, VI, 21, 3. Patrocles, statuaire, XX XIV, 19, 40. Patroclus, nom d'un éléphant, VIIT, 5,145 Paulina Lollia, IX, 58, 1. Paulinus Pompeius, XXXIII, 50, 2. Paulinus Suetonius, cos., V, 1, 14. Paulus Æmilius, II, 9, 1; IV, 17, 6; XXXIII, 17, 153 XXXIV, 19,5 XXX V, 40, 1. Paulus L., XVIII, 20,4; XXVI, k, 15 XX ON Paulus L., XXXV, 4, 1. — censeur, VII, 60, 3. — cos., II, 57, 2 Paulus, sa basilique, XXX VI, 24, 2 PHI Pausias, peintre, XXI, 3, 1. — Sicyo- nien, XXXV, 40,1 et 3; et 12. Pedanius L., X, 16,1. Pedianus Asconius, VII, 49, 6. Pedius Q., XXXV, 7, 3. Pelethronius, V, 57, 11. Pélops, I, 8, 1; XXXII, 16, 1. — sa côte, XX VIII, 6, 4. Pénélope, de Zeuxis, XX XV, 36, 3. Penthésilée, VII, 57, 10. Périandre, tyran, IX, 41,2. Périclès, Athénien, VII, 57, 17. — prince des Athéniens, XXII, 20, 1. — d’Aristolaus, XX XV, 40, 12. Periclymenus, statuaire, XXXIV, 19, 40. Perillus, statuaire, XX XIV, 19, 39. Perpenna M., VII, 49, 3. Persée, fils de Danaé, III, 9, 4. ancêtre d'Alexandre, XV, 13, 2. — travaux en Afrique, V, 1, 6. — de Myron, XXXIV, 19, 8 — de Parrhasius, XX XV, 36, 0. Persée, guerre, III, 19, 3; XVII, 38, 4; XXXIII, 17, 1. — roi, XXXII, 60, 2; XXXIV,. 5, 15 XXXV, 40, ro. — vaincu, XX XIII, 17, 1. — vaincu par Paul Émile, EL, 0,17 Persée, élève d’Apelle, XXX V, 36, 46. Perses, fils de Persée, VII, 57, 9. Persius Manius, 1, Proœm. 6. Petesuccus, roi, XX XVI, 19, 1. Petilius Q., XIII, 27, 2. Pétisie, pomme, XV, 15, 1. Petosiris, I, 21, 43 VII, 50, 1. Petreius Cn., d'Aune, XXII, 6, t. Petrichus, II, 96, 3: — dans son poëme, XXII, 40, 1. Petronius Diodotus, XX, 32, 1; XX V, 64, 1. Petronius P., préfet d'Égypte, VI, 200 Petronius T., consulaire, XXXVII, As Éorercr sauveur d'Alexandre Je Grand, XXXIV, 19, 18. Peucetius, frère d'OEnotrus, IT, 16, 1. Phaëéthon, foudroyé, XX XVII, 11, rs — mourut en Ethiopie, XX XVII, 11,2 el sqq. — châtiment, IIT, 20,3. — Phaéthon, de Scopas, XXX VI, LES; Phalaris, VII, 57, 9. — tyran, XXXIV, 19, 39. Phalérion, peintre, XXXV, 40, 18. Phanias, physicien, XXII, 15, 5. Phaon, Lesbien, XXII, 0, 1. Plharnace, roi, XXV, 14, 1. — sta- tue d'argent, XX XIII, 54, r. Phedius, VII, 47, 1. Pliemonoë, fille d’Apollon, X, 3, 2. Phérécyde, de Syros, VII, 52, 2; 57, 14.— maitre de Pythagore, IL,81,2. Phidias, son élève, XX XV, 34, 1. — Athénien, XX XIV, 19, 1. — sculp- teur, XX XVI, 4, 5 et suiv.; VII, 39, 2; XXXIV , 19, 5 et sq.; XXXV, 34111: Phidon, VII, 57, 7. Philadelphe, V1, 21, 3. — Ptolémée, VI, 35, 33 XXXVI, 16, 4; XXX VII, 32, 2. Philémon, 1V, 27,4; XXX VII, 11,4; 31,2. PIS Philémon, préfet du roi d'Égypte, XXX VII, 32, 2. Philésier, Apollon, XXXIV, 19, 25. Pliletærus, roi, XX V, 28, 1. Plhilinus, VII, 21, 6. Philippe, roi, XXXIII, 14, 3. — ébrnlant la Grèce, I, 27, 1. — flèche tirée de son œil, VIJ, 37, 2. — statue de Chæreas, XXXIV, 19, 25. — en quadriges, d'Euphra- uor, XXXIV, 19, 28. Philippe, noblesse, IX, 80, 1. — Por- tique, XXXV, 36, 6; 37, 2; 40, 19. Philippide, VIT, 20, 1. Plilippus, XVII, 54, 3. Philippus, Marcius, censeur, VII, 60,3 Philiscus, peintre, XXXV, 40, 18. Philiscus, auteur de tragédies, XXX V, 36, 42. Pliliscus, Rhodien, sculpteur, XXX VI, 4, 22. Philiseus, de Thasos, XI, 9, 1. Philiscus, de Parrhasins, XXXV, 36, 10. Pluilistide, XV, 36, 2, — de Mallos, NVeraOP Te Philistion, XX, 15, 13 54, 2 ; 48, 3. Philistus, VIII, 64, 5. Philocharès, peintre, XXXV, 10, 2. Philoclès, peintre égyptien, XXXV, 5, 2. Philometor Attalus, roi, XVIII, 5, 1. Philon, architecte, VII, 38, 1. Philon, statuaire, XX XIV, 19, 40. Philonicus, de Pharsale, VIII, 64, 1. Plilonide, V, 35, 1; VII, 20, 1. Philonide, coureur, IE, 73, 2. Philopator Ptolémée, VIL 57, 16. Philostephanus, VAL, 57, 16. Philoxenus, Érétrien, peintre, XXX V, 36, 45. Philoxenus, poëte, XX XVII, 11, 2 Philyra, NII, 597, 5. Phœnix, architecte, XX XVI, 14, 5. Phænix, statuaire, XXXIV, 19, 3r. Phorcus, chœur , XXX VI, 4, 14. Phoroneus, VII, 57, 2. Phradmon, slatuaire, 19, tr et 4. Phrylus. Voy. Hertrrus. Phryné, de Praxitèle, XX XIV, r9, ar. Phrynon, slatuaire, XX XIV, 19, 2. Phylarchus, VII, 2, 9; VIII, 64, 5; Ps OO Le Phylarchus, d'Athénion, XXXIV, XXXV, 40, 9. Phyllis, se pendit, XVI, 45, 1. Phyromachus, statuaire, XXXIV, 19, 3 et 31 el 34; XX XV, 4o, ar. Pictor, XXIX, 39, 7. Pictor Fabius, les, X, 34,2; XIV, 14,2. Pictor Fabius, XXXV, 7, 1. Pictoreus, VII, 49, 2. Picus, roi, X, 20, 2. Pieté, temple, VIL, 36, r. Pilumnus, XVII, 3, 1. Pindare, X, 9, 2. — poète VII, 80; r. Pinus (Cornelius, peintre, XXXV, 37» 7: Pisœus, VII, 57, 10 et sqq.; VI, 57, 17. Pisciculus Junius, XXX VI, 4, 26. Pisistrate, iles, V, 38,2. CE EL 2 POL Pison Domitius, 1, Præf., 13, Pison Frugi, XX XII, 11, 1. Pison L., 11, 54, 1 ; UL, 23, 23; VII, 6, 2; XV, 38, 1: XVI, 74,14; XXVII,4, 1; XXXIII, 11,.1: — comme dit Pison, XVIII, 8, 3. — Pison rapporte, XXXIV, 8, 13 14, 1.—grave auteur, XVII, 38, 4. — ses annales, II, 54, 1. ses mémoires, XIII, 27, 2. Pison M., cos., VII, 27, 3; VIII, 54, 5; XXXVIL, 6, 2. Pison, accusé par Vitellius, XI, 71, 2, Pison, d’où vient ce nom, X VIII, 3, 2. Pison, préfet de Rome, XIV, 28, 5. Piston, statuaire, XXXIV, 19, 39. Plancus, surnom, XI, 105, t. Plancus L., IL, 31, 23 IX, 58, 5. — deux fois consul, XIII, 5, 1.— im- perator, XXXV, 36, 44. — ora- teur, VII, 10, 4. Platon, I, 92, 1; XXX, 2, 1. — des corpuscules, etc, XXII, 51, 2. — eloge, VII, 31, 1. — essaim d’a- beilles sur sa bouche, XI, 18, 1. — république, I, Præf., 17. Plaute, XIX, 19, 2. — dans l’Aulu- laria, XVIII, 28, 1. — comédies, XIV, 15, 1; 16, r et sq.; XXIX, Ts Le Plautius Q., cos., X, 2, 3. Plautus, surnom, XI, 105, 1. Plinianes, cerises, XV, 30, 1. Plistonices Apion, XX XVII, 19, 2. Plistonicus, XX, 13, 2; 48, 3. Plocamus Annius, VI, 24, 4. Plotinus, VII, 36, 2. Plotius L., XIIL, 5, 1. Patelius C., cos., XXXIIL, 6, 1. Polémon, peintre, XXXV, 40, 21. Polémon, roi, XXV, 28, 1. Pollion Asinius, 1, Præf. à la fin; XKXII8, 1% MEXV) Aa t6N— monuments, XX XVI, 4, 11 et sq. Pollion Carvilius, IX, 13,1; XXXIH, S'TStRe Pollion Nævius, VII, 16, 2. Pollion Romilius, XXII, 53, 2. Pollion Vedius, IX, 39, 2; 78, 1. Pollion Vitrasius, XXX VI, 11, 3. Pollis, statuaire, XX XIV, 19, 40. Pollux, NI, 5, 2. Pollux et Castor, II, 37, 2; XXXV, 36, 10.— Pollux d'Hegias, XX XIV, 19, 2. F Polybe, II, 10, 1; 1V,36, 1; 37,1; VW. 4315; 6ja: VI, 36,:2538, x: VIII, 10, 4. — compagnon de Sci- pion l’Émilien, VI, 18, r. — his- torien, V, 1,8. Polybe, probablement un médecin, XXXI, 47, 6. Polycharmus, sculpteur, XXX VI, 4, 23. Polyclès, statuaire ; de la ro2€ olym- piade, XX XIV, 19, 2. Polyclès, statuaire, de la r45° olym- piade, XX XIV, r9, 3. Polyclès, auteur d'une statue d’Her- maphrodite, XX XIV, 19, 3r. Polyclès, auteur d’une statue de Ju- non en marbre et, de concert avec Dionysius , d’un Jupiter, XX XVI, 6, 29: Polyclète, statuaire, XXXIV, 5, x 655 — 656 poM 19,2 et suiv.—ses ouvrages, XX XIV, 19, 6 et sq. — son élève, XXXIV, 19, 5. PHP. tyran de Samos, XXXIII, 6, ro; XXXVII, 2, tT; 4, 1. Polycrates, statuaire, XX XIV, 19, 40. Polycritus, XXXI, 14, 1. Puolydamas , VII, 50, 5. Polydeuces, sculpteur, XXX VI, 4, 25. Polydore , son tombeau, IV, 18, 4. Polydorus, sculpteur, XXX VI, 4, 24. — statuaire, XX XIV, 19, 35. Polygnotus, VIL, 57, 14. . Polygnotus, peintre et statuaire, XXXIII, 56, 2: XXXIV, 19, 35; REX Nan as 190 TO, Polyhistor Alexandre, IX, 56, 4; XXXVEI, 197, 1. Polyidus, statuaire, XX XIV, 19, 40. Polynice, de Tauriscus, XX XV, 40, 19. Pomone, XXIII, 1, 1. Pompée le Grand, de son temps, XXII, 61,15 XX VI, 5,137, 1. — temple, XXXIV, 19, 8; XXX VI, 4, 27. — guerres civiles , II, 23, 2; XVII, 38, 3. — guerre des pirates, III, 16, 3. — flottes, III, 16, 3. — second consulat, VIIE, 7, 2. — troi- sième consulat, XV, 1,2; XXXIII, 5, 1. — consulat, XX XIV, 39, 2. — Portique et Curie, XXX V, 35, 2. — Portique, XXXV, 40, 3, et 9. — Théâtre, XX XIII, 16,1; 54,1; XXXIV, 18, 13 XXX VII, 7, 2. — triomphe, VIII, 2, 1, — procès- verbal de ses triomphes, XX XVII, 6, 1 et suiv. — tombeau, V, 14, 1. — Pompée le Grand, III, &, 1; 19, 173 V, 10, 93 VI, 19, 2; 30, 35 AVI, 5, 2;110, 55 037,007; 0,055: VIL;07, 35120 rs Nan ir 28,15 34,4; IX, 80, 1; 82, 1; XII, 0, mb LV 6 6 OVIIT; 7 SEX 02, LIT 477.835 XXV, 3,1; 3, 2; XXXIIL 45,3; Ko, 2594465159, 2: X XXII, 55 1rS imperator, VII, 27, 1 et suiv. — son éloge, VII, 26, r et suiv. — surnom de grand, XXX VII, 6, 3. Pompeia, loi, III, 24, 5. Pompéien, portique, XX XV, 37, 2. Pompéienne, figue, XV, 19, 3. Pompéien, chou, XIX, 41, 4. Pompéienne, guerre civile, X, 53, 1. Pompéien, théâtre, XX XVI, 24, 12. Pompéien Jupiter, XX XIV, 18, r. Pompeius Cn., fils de Pompée le Grand, XXX VI, 29, 1. — pris, III, 3, 9. Pompeius Sextus, VII, 55, 3; IX, 22, 15, XXXV, 58, 2. Pompeius Aulus, VII, 54, 3. Pompeius Flaccus, XV, 24, 5. Pompeius Lenæus, XV, 39, 1; XXV, 3,1%; Pompeius Paulinus, XX XIII, 50, 3. Pompeius Strabo , VII, 44, 1. — père du grand Pompée, VII, 10, 1. Pomponianes, poires, XV, 16, 1. Pomponianus Scipion, XXX V, 2, 5. Pomponius, VII, 4, 2. Pomponius M., VII, 49, 5. Pomponius, consulaire, VII, 18, 3. Pomponius, poëte, XIV, 6, 3. Pomponius Secundus, XIII, 26, 1. Pomponus Sextus, XXII, 57, 1. PTO Popilius C., cos., XX XIV, 14, 1. Popilius M., censeur, XX XIV, 14, 1. Poppée, femme de Néron, XI, 96, 2; XIL, 41,13 XX VIII, 50, 1; XX XIII, 49, 13 XXX VII, 12, 4. Poppæus, cos., VII, 49, 5. Porcia, famille, VII, 28, 1. Porcius C., cos., II, 57, 1. Porcius L., II, 29, 1. Porcius M., II, 31, 2. Porcius Latro, XX, 57, 1. Porsenna, roi d'Étrurie, II, 54, 1; XXXIV, 13, 1; XXX VI, 19, 7. Posidianes, eaux, XX XI, 2, 2. Posidonius, Il, 21, 13 VI, 21, 2; VII, 31, 3. Posidonius d'Éphèse, graveur et sta- tuaire, XXXIII, 55, 2; XXXIV, 19, 40. Posion, VII, 16, 2. Posis, modeleur, XXXV, 45, 2. Postumia, loi, XIV, 14,1. Postumius Albinus, XI, 71, 1. Postumius A., VIII, 7, 2. — dictateur, XXXIII, 11, 1. Postumius Sp., II, 31, 2. XXXIII, 48, 1. Postumius Tubertus, XV, 38, 1. Potulan, vin, XIV, 8, 6. Præconinus, XXXIIIL, 7, 1. — Stilo, XXXVIL AE Praxagoras, XX, 13,2; 25, 3; 26, 4. Praxagoras, médecin , XX VI, 6, 2. Prazibulus , magistrat athénien, XXXIII, 37, 1. Prazitèles, statuaive et sculpteur, VIT, 39, 2; XXXIV, 19,2; 19,20 et 21 et 22; XXXV, 39, 1; 40, 8; XXX VI, 4, 9, et suiv. — sa Vénus, XXX VI, 4, 10. Praxitèle, peintre, XXXV, 39, 1. Priam, d’Aristophon, XXXV, 40, 13. Priscus Accius, peintre, XX XV, 37, 7. Priscus Lutorius, VII, 40, 2. Priscus Tarquin, XV, 1, 1; XXXIII, 19, 95 XXXIV, LT, 2ÉEXXEV, 5,2;43,2;45,3; XX XVI, 70, 1. Procilius, VIIL, 2, 1. Proculeius C., VIL, 46, 2; XXX VI, 99, 2- Proculus Flavius, XX XIII, 8, t. Prodicus, XXIX, 2, 1. Prodorus, statuaire, XX XIV, 19, 35. Prœtides (Les) furieuses, XXV, 21, 1. Prœtus, V, 57, 9. Promeéthée, VI, 59,7 et 17 ; XXXIII, AN LS EAN VIT Teen Proserpine, enlèvement, XXXV, 36, 44. — de Praxitèle, XXXIV, 19, 20. Protée, XXX, 2, 2. Protesilas, temple, IV, 18, 12. — tombeau, XVI, 88, 1. — de Dino- mène, XXXIV, 19, 26. Protogène, peintre, VII, 39, 1; XXXV, 36, 19; 36, 37 etsuivants; 37, 6. — statuaire et peintre, XXXIV, 19, 40. Prusias, roi de Bithynie, VII, 15, 3. Psammetichus, roi d'Égypte, VI, 35, 13; XXX VI, 19,1. Psyllus, roi, VII, 2, 5. Ptolémée, roi, VII, 37,1; VIIL, 5, 5; . X, 26, 1 ; XIV, 9, 2; XXI, 96,1; XXXI, 39.6; XXX VII, 9,1. — Ccos., PYT Ptolémée, fils de Lagus, roi d'Égypte, XXXV, 36, 26; XXX VI, 18, r. Ptolémée, fils d’Antiochus, XXIX, SAN 1 Ptolémée Céraunus, VI, 12, 2. Ptolémée Lathurus, VI, 35, ro. Ptolémée Philadelphe, VI, 33, 4; 34, 35; VIT 57, 165 IX 2003; XXX VI, 14,5.— Arsinoëé, sa sœur, XXXIV, 42, 1. — Ptolémée le se- cond, XXX VII, 32, 2. — Phila- delphe, XXX VII, 32, 2. Ptolémée Philopator, VII, 57, 16. — Tryphon, VII, 57, 16. Ptolémée Soter, VII, 57, 16. Ptolémée chassant, d’Antiphile, XXXV, 40, 13. Ptolémée, roi de Mauritanie, V, 1, 11; XTII” 20,22: Ptolémée, fils de Juba, V, t, 16. Ptolémée (Les) régnant, XII, 31, 2; Ts 4e Ptolémée, roi; sa bibliothèque, XIIT, 21,12: Ptolémée, homme privé, XXXIII, 473 2 Publicola Valérius, XXX VI, 24, 9. — cos., XXXIV, 13, 2. Publicius, affranchi, VII, 10, 3. Publius, auteur de mimes, VIII, 77, 5. — créateur de la scène mimique, XXXV, 58,7. Pulcher Claudius, VIII, 7, 1; XXI, 4, 13 XXXV, 7, 4. Pyræicus, peintre, XXXV, 37, 1. Pyrène, IL 3, 3. Pyrgotèle, ciseleur, VII, 38, 1; XXXVI RS Pyrodes, VIL, 57, 7. Pyromachus. Voy. PHYROMACHUS. Pyrrhon, VIX, 18, 3. Pyrrhus, roi d'Épire, IL, 16, 3; VII, 2,125 24,15 VIIL,6, re XD PT, te 77, 13 XIV, 3, 2. — fit la guerre aux Romains, VII, 60, 1. — ba- tailles, VIII, 7, 1. — vaincu, XXXII, 13, 1. — son pouce, XX VIII, 6, 4. — Pyrrhus, d’'Hé- gias, XXXIV, 19, 28. Pyrrhus, en Crète, VII, 57, 13. Pyrrhus, statuaire, XXXIV, 19, 31. Pyrrhus, nom d’un chien, VII, 6x, 2. Pythagore, de Samos, II, 6, 7; XX, 33,1: 30, 3; 91, 0:193, tst07; te XXI, 68,2; XXIV, 1o2,vr; XX VIIL 6, 3; XXX, 2,5; XXIV, 72, 13 O9 15 IOI, I; 102, I. — philosophe, XIX, 30, 2. — homme ingénieux, II, 19, 1; 20, 1.— en Égypte, XXX VI, 14, 10. — disciple de Phérécyde, II, 81, 2. -— sa statue à Rome, XX XIV, 12, 1. — philosophie, XIII, 27, 2. — sen- tence, XVIII, 30, 2. — Pythago- riciens, XXII, 9, 1. — livres pythagoriciens, XIII, 27, 2. — façon pythagoricienne, XXXVW, 46, 1. Pythagore, gymnaste, XXIIT, 63, 4: Pythagore de Rhegium, statuaire, XXXIV, 19, 2, 1o et suiv. Pythagore de Samos, statuaire, XXXIV, 19, 11 et suiv. Pythagoras, préfet du roi Ptolémée, XXXVIL, 9, 1. | RUT Pytheas, de Marseille, IL, 77, 2 ; 99,6; 1V 27,95 30,7: 22 VIL, 1, 9. Pytheas, graveur, XX XIII, 55, 3. Pythias, statuaire , XX XIV, 19, 5. Pythis, sculpteur, XXXVI, 4, 19. Pythius, Bithynien, XXXIII, 47, 2. Pythoclès, statuaire, XXXIV,, 19, 3. Pythocritus, statuaire, XX XIV, 19,40. Pythodemus , de Dinomène, XXXIV, 19, 26. Pythodicus , 19, 35. Pythodorus, sculpteur, XXX VI, 4, 25. Pythodorus, sculpteur, différent du précédent, XX X VI, 4, 25. Pythus, VIL, 57, 14. Q Quinctiens, pres, XVIII, 4, 4. Quinctius (Famille des), XX XII, 6, 5. Quinctius C., cos., VII, 36, 1. Quinctius Cincinnatus, XVIII, 4, 4. Quinctius Flamininus, cos., XIX, statuaire, XXXIV, 45, 1. Quinctius Scapula, VII, 54, 5. Quirianes , pommes, XV, 15, 1. Quirinus, temple, VIT, 60, 1; XV, 36, 2. — c'est-à-dire Romulus, XV, 36, 2. R Rabirius, XX VIII, 21, 3. Rachiaë, VI, 24, 5. Raphius, roi d'Égypte, XXX VI, 14,5. Ratumena, VIII, 65, 2. Rebilus, cos., VII, 54, 2. Regulus Attilius, XVIIL, 6, 3. — im- perator, VIII, 14, 1. Remus, XV, 20, 3. Rhadamanthus, VII, 57, 2. — frère de Minos, VI, 32, 15. Rhamsès, voi d'Égypte, XXX VI, 14,3. Rlhemmius Palemon, XIV, 5, 4. Rhodope, courtisane, XX XVI, 17, 5. Rhœcus, modeleur et architecte, XXXV, 43,2; XXXVI, 19, 6. Rhœtus, chef, III, 24, 1. Romilius Pollio, XXII, 53, 2. Romilius, T., VII, 29, 2. Romulus, III, 9, 13; IX, 63, 1 ; XIV, 145525, 2Y 1180, 2LXNL 5,0: XVI, 3,415 RAI, 4,12:9,:15 XXX V, 34,2. — sa stalue sans tu- nique, XX XIV, 11, 3. — Romulus et Rémus, XV, 20, 3. Roscius L., statue, XXXIV, 11, 3. Roscius, VII, 31, 8. Roscius, histrion, VIT, 40, 1. Rotundus Drusillanus, XX XIII, 52, r. Rubricus, médecin, XXIX, 5, 2. Rubrius, histrion, VII, 10, 4. Rufus Cælicius, VII, 50, 5. Rufus Cornelius, VII, 51, 1. Rufus Julius, XX VI, 4, 1. Rufus Messala, VII, 53, 1. Rufus Sicilius, VIE, 4, 2. Rufus Tarius, XVIII, 7, 1. Rullianus Fabius, VII, 4a, 1. Rullus Servilius, VII, 98, tr. Russatus Felix, VIX, 54, 7. Rusticellus Hercules, VII, 19, 2. Rutilius, IL, 29, 1 ; VII, 36, 2. Rutilius, mari de Livia, VU, 49, 5. PLINE, — T. IL SCI S Sabinus T. Septimius, XXXIV, 19, 42. Sabinus Tiro, XIX, 57, 2. Sabinus Titius, VIII, 61, 3. Sabis, dieu des Arabes, XII, 32, 5. Salauces, XXXIII, 15, 2. Salluste (Les jardins de), VII, 16, 2. Sallustius, ami d’Auguste, XXXIV, 2, 2. Sallustien, cuivre, XX XIV, a, 2. Sallustius Dionysius, XX XII, 26, 2. Salonienne, branche, VIL, 12, 1. Salonius, client de Caton, VII, 12, t. Salpe, XX VIII, 7, 33 18, 25 23,5; 80, 1. — sage-femme, XXXII, 4751551, 1. Salutio, Scipio, XXXV, 2,5; VII, 10, 4, Salut, temple, XX XV, 7, 1. Sabvius, VIL, 19, 2. | Sammula, VII, 49, 6. Sangus, temple, VIII, 74, 1. Sappho, XXII, 9, 1. — de Léon, XEXV 140; 16. Sarpédon, lettre, XIII, 27, 3. Saserna, père et fils, XVII, 35, 37. Saturne, père de Chiron, VII, 57, 5. — statue à Rome, XV, 7, 6. — temple, XV, 20, 4. — lac, XXXI, 18,1et 2. — Saturne, III, 3, 3. Saturninus Volusius, VII, 12, 1 ; 49, 3; XL, 90, 2. Satyre, d'Ariston, XXX V, 36, 46. Satyre, sur une fiole, XX XIII, 55, 2. Satyrus, XX XVII, 24, 2 ; 25, 2. Satyrus, architecte, XXX VI, 14, 5. Satyrus, poête, XXX VII, 11, 2. Saufeius Ap., VII, 54, 4. Saufeius Decimus, VII, 54, 5. Sauras, sculpteur, XX XVI, 4, 28. Scævola Q., VIII, 20, 1; XIV, 15,1; XVIII, 7, 1. Scandianes, poires, XV, 17, 2 et sqq. Scandius, XV, 15, 1. Scantianes, pommes, XV, 15,1. Scantiane, vigne, XIV, 5 , 2. Scapula Quinctius, VII, 54, 5. Scaurus (Les), XI, 105, t. Scaurus M., édilité, VIII, 24, 1; XXXIV,.:17 XXE ons XXXVI,2, 13 24, 10. — atrium, XXX VI, 2, 1.— théâtre, XX XVI, 8, 2; 64, 1. — Scaurus M., VII, 40) LS TR NE, A RELVE; Aire — beau-fils de Sylla, XXXVI, 24, 10 et sqq. ; XXX VII, 5, 1. — Mémoires, XX XIII, 6, 5. Scaurus M., le père, prince de la cité, VIL, 40, 1; XXXVI, 24, 13. — consul, et bientôt prince, II, 55, 3; VIII, 82, 3. Sceptianes, pommes, XV, 15, «, Scipion L., VIL 24,:T:LXEMIE, 68,115 53,1 251 XXXV M9), 65 XXXVIL, 6, 1. Scipion Æmilianus, V,1, 8; VII, 28, 1 s VIN, 18,1: X, Go/3: XXII, 6, 3; XXVI, 9, .252XXXVI, &x,2. Séipion Africain, Ancien, VIE, 7, 1. Séipion Allobrogicus, XX XIII, 50, 1. Scipion Asiaticus L:, I, préf., 8. SER 657 Scipion Metellus, VIII, 74, 3. —- consulaire, X, 27, 1. Scipion Nasica, VII, 34, 1 ; 60, 4. Scipion Pomponianus, XXXV, 2, 5 Scipion Salutio, VII, 10, 4. Scipion Serapio, VII, 10, 3; XXI, 7, t. Scipion, flotte, XVI, 74, 4. — bû- cher, III, 3, 4. — cassette, VII, 26, 1. Scipions (Tarragone, œuvredes }, III, 4, 4. — Marcius, vengeur des Scipions, LEXVS 652: Scopas, graveur, XXX VI, 21, 1. — sculpteur, XXX VI, 4, 13, Scopas, statuaire, XX XIV, 19,1 et 40. Scribonius C., II, 35, 1. Scrofa, XVII, 35, 37. Scyllis, sculpteur, XXX VI, 4, 1. Scyllis, d'Androbius, XXX V, 40, 13. Scymnus, graveur, XX XIV, 19, 35. Scrthes, fils de Jupiter, VII, 57, 9. Sébosus, NT, 35, 6. — Status, VI, 36; 4511X; 17,13: Secundilla, VII, 16, 2. Secundus Pomponius, XIII, 26, 1. Sedigitæ (sœurs), XI, 99, 1. Sedigitus Volcatius, XI, 99, 1. Segesta, déesse, XVII, 2, 2. Seia, déesse, XVIII, 2, 2. Seia Fortuna, XXX VI, 46, 1. Seius M., X,a7, 1; XV, 1, 2. Séjan, VII, 40, 2. — sa fin, VII, 74, 3. Seleucus, roi, IL, 67, 23 V, 33, 4; VE 17) 25% 18213575 8 TENTE, 59, 2.— Nicator, VI, :2, 2; 21,8. — fondateur d’Apamée, V, 24, 1° 33, ke Séleucus, roi d’Aristodème, XX XIV, 19,36. — de Bryaxes, XXXIV 19, 24. Séleucus, père d’Antiochus, VI, 18, t et 4. Semenpserteus, roi d'Égypte, XXX VI, 14, 9- Sémiramis, VI, 3, 15 25, 15 32, 4; VII, 57, 16. — de servante deve- nant reine, XXXV, 36, 16. — au- tels, VI, 18, 4. — coupe, XXXIIT, 15, 1. — cheval, VII, 64, 3. — jardins, XIX, 19, 1. Sempronius, cos., XX XIII, 6, 3. Sénèque, VI, 21, 5 ; IX, 98, 1; XIV, 5,55 XXIXYS; 4: Sentius C., préteur, XIV, 17, 1. Septimius ‘T. Sabinus, XXXIV, 19, 42. Septimuleius, XX XIII, 14, tr. Seranus ( Famille des), XIX, 2, 2. Seranus, XVIII, 4, 4. Serapio Scipion, VII, 10,3 ; XXI,7,1. Serapion, peintre, XX XV, 37, 2. Sérapis, temple à Thèbes, XXXVI, 11, 4. — Sérapis, en émeraude, XXXVII, 19, 2. Serenus Annæus, XXII, 47, 1. Sergia, olive, XV, 4, 1; 6, 1. Sergius M., son éloge, VII, 29, 4 et sqq- Sergius Orata, IX, 79, 1. Sertorius Q., VIL, 27, 1; VIII, 50, 7, XXII, 6, 3. Servator Jupiter, XXXIV, 19, 24 et 25. Servilia famille, XX XIV, 38, Le 658 SMY Serviliens, jardins, XXX VI,4,rret13. Servilius, XVI, 5, 3. — cos., XXXV, Sre Servilius Damocrates, X XV, 49, Tr. Servilius Nonianus, XX VIII, 5, 7; XXX VII, 21, 2. Servilius P., mag. equit., VII, 29, 3. Servitius M., cos., X, 60, 3. — consu- laire, XXIV, 28, 2. Servilius Pansa, VII,,54, 3. Servilius Rullus, VIII, 78, 1. Servius Clodius, XX V, 7, 3. Servius Cornelius Merenda, XX XIII, LA UTe Servius Sulpicius, cos., Il, 57, XX VIIL, 5, 4. Servius Tullius, II, 111, 43 VIII, 74, 1. — roi, X VIII, 3, 4 ; XX XIII, 4,23 6,7; 13,2; XXXWVI, 46, 1; 70, I. Sésosis, père de Nuncoreus, XX XVI, 10, 3. Sésostris, roi d'Égypte, VE, 33, 2; 34, 5; XX XIII, 15, 2; XX XVI, 14, 9. Severus Cassius, VII; 10, 5; XXX V, 46, 4. Sévianes, poires, XV, 16, 2. Sezxtius, XVI, 20, 1; XVIII, 68, 10; XX, 50, 2 ; XX VIII, 30, 1; 34, 1; XXIX, 23, 55 XX XIL ES, NT. Niger, XX, 84,4. Sextus Pompeius, IX, 22, 1. Sextus Pomponius, XXII, 57, 1. Sibylle, VII, 33,1; XIII, 27, 3. — trois statues, XX XIV, 11, 2 et 13. — prescriptions, III, 21, 1. oracles, XVIII, 69, 6. — livres, VII, 35, 1; XVII, 38, 3. Siccius Dentatus, VII, 29, 1; XVI, 5, 3; XXII, 5, 1. Silanion, statuaire, XXXIV, 19, 3 et 51: Silanus D., XVIII, 5, 1. Silanus Junius, cos., II, 89, 1. $ilanus, proconsul, IE, 35, 1; XXXV, 40, 7. Silanus Cassius, XX XIV, 18, 7. Silanus M., VII, 11, 2. Silènes, trois, XXXV, 36, 45. — Silene, son image , XX X VI, 4, 4 et 11. — en ciselure, XX XIII, 55, 1. Silenus, auteur, IV, 36, 2; VII, 57, 8; XVI, 63, 2. Silius P., cos., VIII, 61, 3. Silons ( Les), XI, 59, 1, Silyain, image, XV, 20, 4. Simenus, statuaire, XX XIV, 19, 4o. Simon, statuaire, XX XIV, 19, 40. Simon, cavalier, statue, XX XIV, 19, Z, 26. Simonide, VIL, 57, 13. — lyrique, VIE, 24, 2::5742 eb8. Simonide, peintre, XXXV, 40, 18. Simonide le jeune, VI, 35, 6. Simus, surnom, XI, 59, 1. Simus, médecin, XXI, 88, 2; XXII, 32, 5. Simus, peintre, XXXV, 40, 18. Sinon, VII, 57, 11. Sirène Leucasia, III, 13, 3, — chant des Sirènes, XXX, 2, 2. Smilax, vierge, XVI, 63, 1. Smilis, architecte, XX XVI, 19, 6. PRE Amazone, VI, 31, 75 VII, 13, 3. STR Socrate, VII, 31, 9; 18, 1; XXXIV, 12, Le Socrate, peintre, XXXV, 40, 12. Socrate , sculpteur, XXX VI, 4, 20. Sogdonacus, NI, 31, 13. Sol, fils del’Océan, VII, 57, 6. Solon de Smyrne, XX, 83, 1; 86, t. Sophocle, VI, 54, 1, XXII, 32, 4. — poëte, XVIIL, 12, 2; XXII, 82, 4. — tragique, VII, 30,2; XXX VII, 11, 9. — de haute naissance, XXX VII, 11,9.—sarenommée;etc., XXX VII, 11, 0. Sopolis, peintre, XXX V, 40, 23. Soranus Valerius, IIL, 9, 11. Sornatius, XX XII, 23, 1. Sosianus Apollon, XIII, 11, XXXVI, 4, 15. ; Sosigène, IL, 6, 10; XVIII, 57, 4. Sosimène, XX, 93, 4. Sostratus, statuaire, XX XIV, 19, 11. Sostratus, statuaire, différent du pré- cédent, XX XIV, 19, 3. Sostratus, architecte, de Gnide, XXXVE 18, $ Sosus, artiste en mosaique, XXX VI, 60, 1. Sotacus, XXXVI, 25, 2; 38, 1; XXAVIT rt, 0% 23 ol Ma ET: Br D 7e Sothis, roi dans la ville du Soleil, XXX VI T4, 3è Sôtira, sage-femme, XX VIII, 23, 6. Spartacus, XV, 38, 1; XXXIII, 14, 2. Spilumène, de Praxitèle, XXXIV, 19, 21. Spintarus de Téléphanes, XXXIV, 19, 19. Spinther, VII, 10, 4. Spinther Lentulus, IX, 63, 2; XIX, 6,1; XXX VI, 12, 1. Sp. Albinus, XVIII, 8, 4. Sp. Melius, XVII, 4, 1. Sp. Postumius, XX XII, 48, 1. Spurius Nautius, XX XIV, 11, 3. Staberius Eros, XX XV,.58, 1. Stadieus, peintre, XXXV, 40, 21. Staphylus, V, 36, 3; VIL, 57, 8. Statilia, VII, 49, 5. Statilius Stenius, XX XIV, 15, 1. Statius Sebosus, VI, 36, 4; IX, 17, 3. Stenius Statilius, XX XIV, 15, 1. Stentor, port, IV, 18, 4. Stephanio, VIL, 49, 6. Stephanus, sculpteur, XX X VI, 4, 21. Stephusa, de Praxitèle, XX XIV, 19,21. Stercutus, roi, XVII, 6, 1. Stertinius Q., XXIX, 5, 2. Stesichorus, II, 9,2; X, 43, 2. Sthenelus Acilius, XIV, 5, 3. Sthennis, statuaire, XXXIV, 19, 3 et 40. Stilo Ælius, IX, 59, 2; XX XIII, 7, 1. — Præconinus, XXX VII, 4, 2. Stilpon, VII, 54, 1. Stolo Licinius, XVII, 4, 3. — les Sto- lons de la famille Licinia, X VIE, 1, 5. Strabons, à cause du strabisme, VII, 19,13 5; lar/!r. Strabon Lænius, X, 72, 1. Strabon Pompeius, VII, 44, 1. Strabons (Les), XI, 55, 3. Stratonice, reine, XXXW, 40, 14. — neinture d’Artémon, XXXW, 40, 15. 1; TEE Stratonicus, graveur, XX XII, 55, a; XXXIV, 19, 40. — statuaire, XXXIV, 19, 35. Strongylion, statuaire, XX XIV, 19, 32. Struma Nonius, XX XVII, 21, 2. Studiosus, Thrace, XI, 99, 2. Styppaz,statuaire, XX XIV, 19, 31. Sudines, 1X, 56$ 4; XX XVI, 12, 1; XX VIT 30,031 00, Le Suétonius Paulinus, cos., V, 1, 14. Suffétia, vestale, XX XIV, 11, 4. Suilius Rufus, VII, 4, 2. Sulpicia, fille de Paterculus ; VII, 35, 1. Sulpicius Galba, XX XIII, 8, 1. Sulicins Gallus, IE, 9, 1 ; 19, 1. Sulpicius Servius, cos, Il, 57, XX VII, 5, 4. Sulpicius L., cos., XX XIIL, 6, 3. : Sulpicius Q., cos., VIL, 49, 5. Summanus, dieu, II, 53, 1. — temple, XXIX, 14, t. Superbus Tarquinius, II, 9, 15; VII, 63, 2; XIII, a7, 3: XIX; 10, 1; 53,2. — palais, XXX VI, 13, 2. Sura Mamilius, X VIII, 42, 1. Sura, proconsul, VII, 10, 5. Surus; nom d’un éléphant, VIE, 5, 1. Sylla, VII, 43, 13 XXXIIL, 5, 3; 47, 25 XXLVE 5,2; 08, 05 XVI, 5, r. — heureux, VI 4% 0rs XVIII, 7, 153 XXII, 6, 2. — lieu- tenant, III, 9, 17. — dictateur, II, 55,3; DE, 12, 1: NI 26 VE, 20, 15 XI, 39, SERIE 2% XXVL,:936, PER ANNE 2 XXX VII, 4, 1. — beau-père de Scaurus, XX XIV, 24, 13. — vic- toire, XX XIII, 52, 2. — temps, IX, 59, 23 XIII, 27, 3. — guerre civile, XX XIII, 50, 1. — Pompée, partisan de Sylla, VII, 27, 1. Sylla L., cos., avec Auguste, VII, TT, 12: Syllana colonia Urbana, XIV, 8, 3, Syphaz, capitale, V, 1, 19. Syriation, XX, 53, 2. T Tacitus Cornelius, VIT TRE Tamphilus, VIL, 54, 3. Tamphilus Bæbius, XIII, 27, 1. Tanaquil, reine, XXX VI, 70, 1. Taracia Caia, XX XIV, 11,4. Tarius Rufus, XVIII, 7, 4. Tarmoendas, XXX, 2, 2. T'arpeius Sp., cos., VIT, 29, 1. Tarquin (Les), XX XIII, 4, 2. Tarquin L., roi, HI, 9, 15. — Pris- cus, XV, 1, 1; XX XIIL, 4, 2 ; 19, 5; XXXIV, 11,295/ 13,1; XXXV, 5,2543,a5 45,3: XX XVI, 24,3; 70, I. T'arquin Superbus, chaussée, IT, 9, 14. — Superbus, VIII, 63, 2; XIIL, 27, 95 XIX,(19, 15 9512; Tauriscus, graveur, de Cyzique, XXXIIL, 55, 2; XXXVI,4,21. . Tauriscus, peintre, XXXV, 40, 19. Tauriscus de Tralles, sculpteur, :‘XXX VI, 4,21. Tauron, VII, 2, 117. Taurus Pacuvius, XX XIV, 11, 5. Telchius, VI, 6, 2. chevalier rom., ».1 THE Téléphane, statuaire, LALIV,»19: 10. Téléphane , peintre, de Sicyone, LEXY, Da Télèphe, XXV, 19,15XXXIV, 45,1. — de Parrhasius, XXXV, 36, 11, Telestus, poète, XXXV, 36, ge Térée, crime IV, 18,9; X, 34,1 Terentia, VII, 49, 5. Terentius Cn., XIII, 27, t Terentius M. EF., VII, 50, 3 Terentius Corax, VII, 54, 4 Terentius Lucaous, XX XV, 33,1, Tergilla, XIV,28, 7. Terpander, VII, ÿ7, 13e Terre ( Tellus ), temple, RRXIV, TE. Tertulla, VII, 50, 4. Teuca, reine d’Illyrie, XX XIV, 11,3. Teucer, XX V, 20, 1. Teucer, ciseleur, XX XIII, 55, 3. Thalès, de Milet, IL, 9, 1 ; X VIII, 57, 5. Thalna Juventius, VIT, 54, 3 Thamyras, de Thrace, VII, 57, 13. — de Théon, XX XV, 40, 19. Thémison, auteur du premier ordre, MIN ac ic: XX Ve a%22% 301, EXEX 2, 2 Thémistocle, XXXIV, 12, 1. Theochrestus, XX XVII, 12, 7. Théocrite, chant magique, XX VIII, LE Theodorus, XX, 40, 1 ; XXIV, 120,3. Theodorus, peintre, XX XV, 40, 19. Theodorus, peintre, de Samos, XXX V, 40, 21. Theodorus, architecte, de Samos, VII, DT A RXINVT, 19, 6: XXXIV, 10,33; XXXV, 43, 2. Theodorus, charlatan, XX XV, 40, 22. Theodorus, son fonds de terre à Smyrne, XXXVII, 46, 2. Théomène, XXX VII, 11, 8. Theomnestus, peintre, XX XV, 36, 43. Theomnestus, statuaire, XXXIV ; 19, 40. Théon, peintre, XXXV, 40, 19. Théon, crieur, XX XIV, 6, 2. Théophraste, 1 Préf. 23 ; Ti, os MER 94, D" CL TA: VI, (No AO o4, 2; 6093582, 2; IX, DONGT ES NL, £1, 4: XI, 16, I; RUN 30,9 VS T3) 4340, 0: AVI GPL AVI 3 8 XIX, 10) 48,1 XX, 3, 2 XI, 0,1: 68,11 ; XX V5, 5,3: 3a,:7;, XX VI, 63, 2. — auteur grave, XX VII, 40,25 XXVEL, 4, 6: 15,7; : XXXL 9 15 14,15 16,1; 19, 1; 40, 1; 46, 1; XXXIII, 37, 7x ; a éax:: LXXVI, 29, r5 EXX VIT, «27,45 ir utIr)20 4 ETES Ti Théopompe, I, 110, 3; III, 9, 5; ART UN, 21, 25 VII, 40,4a; DORRL ETS TS TÉSI 5.10, Ie Thériclès, XVI, "6, Je Thérimachus , statuaire, 19, 25 XXXV, 36, 16. Thésée, NII, 57, 9 et suiv.; XXII, 443 1. — d'Aristolaüs, XXXVY, 40, 12. — d’Euphranor” et de Par- rhasius, XX XV, 40, 5. — de Par- rhasius, XXXV, 36, 9. Thespis ’et Thespiades s XXXIV, 19, 17. Thespiades, statues, XXXVI, 4, 21. Phocéen, XXXIV, statues , TIS Thessalus, médecin, XXIX, 5, 3. Thessalus, roi, IV, 14, 1. Thétis, de Scopas, XXX VI, 4, 13. Thoas, VIT, 57, 6; VIIL, 22, 1. Thrason, VII, 57, 5. Thrason, statuaire, XX XIV, Thracyllus, XXXII, 19, 3. Thucydide, TI, 13, 13 VI, 57, 16. — général, VII, 31, 2 Thylon, XXV, 5, 4 Tibère, Caprée, IT, 12, 3. pen- sées, VII, 46, 3. — règne, XX VI, 6, 1; XX XIII, 52, 2. — neuvième année, XX XII, 8, r. — Tibére Aug., XIX, 41,2; 42, 1. — Tibère César, I, Préf., 20; II, 86,.1:; X, rs XI, 044952 LV, 348, Ge: XV, 21, 1; 40, 3; XVI, 74, 3; 16,4; XXI,:10,,3; XX VL,.6,:7:: XX VII, 5,25; XXX, 4,1; XXXV, 10,23 40, 75 XXX VI, 67, 2. — Tibère prince, IX, 4, 1; X, 60, 1; AIT, 27,095 20 262, 10, 22 XIX, 23,1:98;1:33,1: XXXIY, 19, 133 XXXV, 36, 10; XXXVI, 66, 3. — Tibère, le plus sévère des hommes, XX VIII, 5, 2. — Tibère Claudius, prince, IX, 29, 1; XIV, 28, 5. — fils d'Auguste, XXVI, 3, 1; 6, 1 sq. — impera- tor, XXII, 46, 1 ; XX VI, 6, r. — Tibère Néron, VII, 20, 1. —sare- traite, VII, 46, 2. Tibérien, marbre, XXXVI, 11, et suiv. Tiburtus, fondateur de Tibur, XVI, 879 Te Ticinius Menas, VII, 59, 1. Tigrane, VII, 27, 3. Tinæeus, VI," 6, 9; I, "xS , 5 LV, ON AO, 130 2e mathéma- (een AV 10 CERXMEP NS x: XI 1x5, das EX VIT ETS 0: Timagène , II, 23, 5; XX XIII, 40, 1. Timagoras, peintre, XXXV, 35, 1. Timanthe, peintre, XXXV, 36, 5 et.12. Timarchide, sculpteur, XXXVI, 4,22.— statuaire, XX XIV, 19,40. Timarchus, X1, 63, 2. Timarchus, statuaire, XX XIV , 19, 3. Timarète, XX XV , 35, 2. — fille de Micon le jeune, XXXV, 40, 22. Timaris, reine, XXX VII, 66, r Timaristus, XX1, 105, 4. Timocles, statuaire, XX XIV, 19, 3 Timomachus, peintre, VII, 39, :; 19, 40. XXXV, 40, 11. — sa Médée et son Ajax, XXXV,9,1 Timon, VIL, 18, 3. Timon, statuaire, XXXIV, 19, 40. Timosthène, V, 9,13 35, 1; VI, D EN9393 25145 à Timotheus, VII, 57, 13. Timotheus, sculpteur, XXXVI, 4, 18. — statuaire, XX XIV, 19, 40. Tiphys, VI, 57, 17. Tiresias, VII, 57, 12. — monument, XXXVII, 66, 2. Tiridate, roi d'Arménie, VII, 40, 1; ZXZXX, 0, 2NEAMEIS 16, ï. Tiro Sabinus, XIX, 57, 2 Tisias, statuaire, XXXIV, 19, 40, Tisicrate, de Sicyone, XXXIV, UMB 659 — père d’Arcésilaüs le peintre, XXX V, 40, 21. Tite-Live , historien » 1, Préf., 125 III, DNA AS Tithoes, roi XXXVE, LOT, Titidius Labé ‘on, peintre, XXXV, 7, 2e LÉ” personnage prétorien, XXXI, ii Titius Sabinus, VIIT , 6x, 3. Titus, emp., IT, 22, 2 ; : XX XIV, 19, 6: — son palais, XXX VI, 4, 24. Tlépolème, XX, 73, 5; XXXV, 36, 42. — de Praxitèle, XXXVI,4,x1. Toranius, marchand” d'esclaves LAVER fo 5C Torquatus, VIII, 74, 2; XXXIIT, 5,2. — Manlius, VI, 54, 4. PR Re Novellius, XIV, 28, 5. Trebius Niger, IX, 41,2; 48,1;X, 20, 2; XVIII, 4, 2; XX XII, 6,1. Tremulus Marcius Q., XXXIV, 11,3. Triarius, VI, 4, 1 Triptolème, VIL, 57, 8. — pièce de théâtre, XV HI, 12, 2. — statue de Praxitele, XXXVI Norte Tritannus , VII, 19,1 Trogus (Trogue-Pompée), III, 3, 1; X, 51,3; XI,094,15 114, 25 XVIL « 9, 13 XXXI, 47,6. Trophonius, oracle et image, XXXIW, 19, 17. — dieu, XXXI, 11,1. Tryphon Ptolemæus , VII, 57, 16. Tubéron, NII, 53,1; X, 20, 2; X VIIL, 66, 1. — Q., cos., VIII, 25, 1. Tubertus Postumius, XV, 38,1 Tuccia, vestale, XX VIII, 3, 3. Tuccius Valla, VII, 54, 4. Tuditanus, 1, Préf. 6; XIII, 27, 2. — soumit les Istriens, IT, 23, tr. Tullius M., chevalier romain, VIL, 16, 3. Tullius Laurea, XX XI, 3, 2. Tullius Servius, Il, 111, 4: VII, VAT AXXULE, 4, ,25}66e ns XXXVI, 70, 1. Tullus Clæœlius, XX XIV, 11, 3. Tullus Hostilius , IL, 54, x du 63,1; XVI, 5, 1: XXVIIL, 4, Turianus, modeleur, YXXV, 45 À Turpilius, chevalier rom., XXXV, 75 2 Turranius Gracilis, III, 1, 43; IX, À, 058 VTEIS 19," x. Turranianes, poires , XV, 16, 2. Tychius, NEL 97, 0 Tyndareus, XXIX, 1, 2. Tyndarides, de Nicomachus, ER 40, 20. Typhon, roi, Il, 23, 2. Tyrrhenus, VI, 57, 17. Tyrrhenus, roi, HI, 8, 1. U Ulysse, XX VIII, 4, 6. — découvrant Achille, XX XV, 40, 9. — sur une ciselure, XX XIIX, 55, 3. — Ulysse, d'Aristophon, XXXV, 40, 13. — de Parrhasius, XX XV, 40, 5. — folie simulée, d’ Euphranor, XXXY, 4o, 5. — sur son vaisseau , de Pam- phile, XXXV, 36, 14. — on lui met le bonnet, 'XXXF, 36, 44. — voyages, XXX, 2, 2. — vaisseau, IV, 19, 2. — guérite, ILE, 25, 3. 19, 18. — bige, XXXIV, 19, 39. | Umbricius, X, 7, 1. a2. 660 VÉN V Vacia, surnom, XI, 105, 1. P'arns, médeciu, XIX, 8, 5. Valens Vectius, XXIX, 5, 2. Valens Vinnius, VII, 19, 2. Valeria, NU, 15, 1. — fille de Pu- blicola, XX XIV, 13, 2. Valeria, famille, XIX, 19, 9. Valerianus, II, 17, 3. — Cornelius, XNA, EX TVE TELE. Valerius d’Antium, IE, 111; 4. Valerius, architecte, XX XVI, 24, 2. Valerius C., cos., XIX, 15, 2. Valerius Corvinus, VII, 49, 4. Falerius L., I, 34, 1. Valerius M., XV, 38, tr. Valerius Marianus, XIX, 1, 3. Valerius Max. Messala, XX XV, 7, 3. — Messala, cos., VII, 60, 3. Valerius Publicola, XX X VI, 24, 9. Valerius Soranus, I, Pref. 3, 9, 11. Valgius C., XXV, 2, 1. Valla Tucaus, VII, 54, 4. Vannius, roi, IV, 25, 1. V'arus, surnom, XI, 105, 1. Varus, défaite, VII, 46, 3. Varron, M. I, Préf. 13 ; II, 3, 35 II, 3, 3501010110) 25007, ds 20) 2% IV, 20707 22,902 045 30) 33 19 0510 2 AVIS, MONO, Es x6 SE O RE 2 C5 26100 Go, 5 INVITE NOS MT NT, xs EX 82,590, TG XIII TEST ATS KIV 9 Pos T6 17S 25 XV, 8.20 18,2 XVI 3,090, 250170; 0T; XVI6 AS CUVIINE a 80; nr DU PNCENe SDS ROUTE 62/2; XXI1,:6,.3: 153, 25 69,1; XXV, 7, 3; XX VI, 8, 1; XX VIII, ROSE LR RE TAIES SXONONENNS ET. 8,1:18,1;19,2; 41,5; XXXIII, OS eos NAT AGE OT de te LAXIV, 10,075 740 UT XX XV, 2,7340,11546,1;49,4; XXX VI, 4, 45 19, 7 et sqq., 29, 1; 69, 1; XXXVII, 5, 1. — détermine le temps, XVIII, 69, 5. — âgé de 80 ans, XVIII, 15 1. — äge de 88 ans, XXIX, 18, 1. — commandant de la flotte dans la guerre des Pi- rates, III, 16, 3. — jeunesse, XXXV, 40, 11. — image de Var- ron dans une bibliothèque, VII, 31, 7. — ses livres des Antiquités humaines, XIII, 27, 2. Vatinius, surnom, XI, 105, 1{ F'ectius Marcellus, 11, 85, 3; XVII, 38, 4. Vectius Valens, XXIX, 5, 2. Vedius Pollio, IX, 39, 2; 78, 1. Véjove, image, XVI, 79, 3. Ventidius P., VII, 44, 1. Vénus, le myrte, XII, 2, 15 XV, 36, 2. — temple, II, 97, 1. — lac, XXXII, 8, 1.— image, VII, 35, 1. — jardins, XIX, 19, 2. — au Panthéon, IX, 58, 5. — Venus extra muros, XXXVI, 4, 5. — Vénus Cluacine, XV, 36, 1, — Ve- nus Genitrix, IE, 23, 43; VII, 39, 1; ZXXXV, 45, a. — Venus Genitrix, VIR temple, VILLE, 64, 3; XXXV, 9, 1; RO ERXEAVITS 5 Te VIE SO, T; L'LLTRIGACX Vénus Gnidienne, VII, 39, 2. — temple à Gnide, IX, 41,2. — Vé- nus Murcia, XV, 36, 3. — Venus Palatine, XXX VI, 5, 1. — Venus Victrix, VIIL, 7, 23 XVy38, 1. — Venus Victrix, temple, VILLE, 7, 2. Vénus entre les Grâces et les Cu- pidons, XXXV, 40, 17. — de Ni- cearchus, XX XV, 40, 17. — Vé- nus Anadyomène, d’Apelle, XXXV, 36, 25 ; 40, 20. — Venus Genitrix, d’Arcésilaüs, XX XV, 45, 3. — Vé- nus, de Céphisodore, XX X VI, 4, 12. — de Néalcès, XX XV, 40, 17. — de Phidias, XXX VI, 4, 5. — Gni- dienne de Praxitèle, VII, 39, 1; XXXIV, 19,20; XXX VI, 4,10.— Vénus, de Philiscus, XXX VI, 4, 22. — Vénus se baignant, de Polychar- mus, XX XVI, 4, 24. — Vénus, de Scopas, XX XVI, 4, 12. Vénus, le cicer de, XVIII, 32, 1. Veraniolus, 1, Préf., 2. Verres, XXXIV, 18, 7. — Cicéron lui reproche un Cupidon, XXX VI, 4, 10. — condamné par Cicéron, XXXIV, 3, 2. Verrius Flaccus, VII, 54, 15 VIII, CSS 0 0 EVENT XX VIII, 4, 45 XXXIII, 19, 5; 36, 1. Verrucosus Fabius, XXXIV, 18, 2. Vertu (La), d’Aristolaüs, XXXIV, 40, 12. — debout, XXX V, 36, 10. Vespasien, Auguste, Il, 5, 4; XII, 42, 6. — empereur, III, 4, 15; V, LRO ATA, NO RON ET TS XXXV,136, rh XX VI AS ro ts 11, 33 24, 2. — les Vespasiens censeurs, IV, 50, 3.— les Vespasiens empereurs, II, 10, 3; III, 9, 13; XD A TS CII va #5 XXXIV, 19, 53. — Vespasien ré- gnant, XXXV, 37, 7. Vesta assise, de Scopas, XX X VI, 4, 13. — temple, VIL, 45,2; XX XIV, 7, 1. Vestalis Fabius, VII, 60, 2, Vestilia, VIL, 4, 1. Vestorian bleu, XX XIII, 57, 2. Vetulenus Ægialus, XIV, 5, 3. V'etus Antistius, XX XI, 3,2; XX XIII, SN Viator Julius, VII, 18, 2. Vibius Crispus, XIX, 1, 5. Vibius, homme du peuple, VIE, 10, 3. Victoriat, espèce de monnaie, XX XIII, 19,12: Vindex Julius, XX, 57, 1. Vinnius Valens, VII, 19, 2. Vipsanius, cos., VII, 20, 1; VIII, 72, 1. Virgile, sa probité, I, Préf., 17. — vers, VII, 31, 6. — chant magique, XX VIII, 4, 5. — autographe, XIII, 26, 1. — Virgile, VII, 65, 3 ; XI, 29,1: XII, 6, x: XIV, 1,05 4,07 207 29,10: XV; R NT 10,1 t7, ne ANT, 00, 07 AVI NA AE 3, 43 23, 1; 24, 4; XVIII, 7, 2; 30, 33 45, 15 49, 1; 56,2; 57,3; ZOR 65, b5i9T, 572, 065079 LCI 19,95 XXII, 77, 1 ; XX VII, 4, 5; 80, 1; XXIX, 8, 11. — sur le san- dyx, XX XV, 23, 1. Viscus Macrinus, XI, 90, 2. Vitelliens, XX XIV, 17, 3. Vitellius, discours, XI, 71, 2. Vitellius L., XV, 21,43 24, 5. Vitellius régnant, XXXV, 46, 4. Vitrasius Pollio, XX XVI, 11, 3. Volcatius, VIII, 6r, 3. Volcalius Sedigitus, XI, 9, 9. Vologesus, voi, VI, 30, 2 et sqq. Volumnius P., cos., VII, 57, 1. Volusius Saturninus, VII, 12, 1; 49, 3; XI, 90, 2. Polusius Saturninus, cos., VII, 12, 1. Vopiscus Cæsar, XVII, 3, 57. Vulcain, père d'Æthiops, VI, 35, 8. — jour de fête, XVIII, 35, 1; XI, 15,1; Il, 111, 3. — ile consacrée, MIT TETE Vulcatius Gurges, VIT, 54, 2. X Xanthus, XXV, 5, 4. Xenagoras, VII, 57, 16; XXXIV, 19, 335 XXI ET, 7102 Xénocrate, XX, 54, 3; 82,2; XXI, 109, 95 XXI 32, 0519006 XXVII, 62, 1; XXXVI, 67, 2; XXX VII, 63, 2; XXX VII, ro, 1. Xénocrate ; a écrit sur la peinture, XXXIV, 19, 33; XXXV, 36, 8. Xénocrate, statuaire, XX XVI, 67, 2. Xénon, peintre, XX XV, 40, 21. Xenophilus, musicien, VII, 51, 3. Xénophon, VII, 49, 1. — général, XVIII, 5, 1.—Symposion, XXXIV, 19, 29. Xénophon, de Lampsaque, VI, 36, 4 ; VIDEO RE Xerxès, roi des Perses, IV, 17, 4; 18, 3; 24,13 XVII, 38,2; XXX, 2, 4; XXXIIL 47, 3; XXXIV, 19,213 XXXV,'19, 19. — ateliers, XXXIV, 19, 19. Xerxès romain, Lucullus, IX, 80, 1. Z Zachalias, XXX VII, 60, 4. Zancles, XI, 63, 2. Zaratus, XXX, 2, 2. Zenodorus, statuaire, XX XIV, 18, 6. Zenon, XXII, 44, 2. — statue, XXXIV 19, 41. — livres, XXV, 21, 4. Zénothémis, XX XIV, 18,7; XXX VII, IT, 43 23, 152%, 0% Zethus et Amphion et Dire, etc., XXX VI, 4, 21. Zeuxiade , statuaire, XX XIV, 19, 3. Zeuxis, peintre, XXX V, 36, 2 etsuiv. Zmarrès, roi d'Égypte, XX XVI, 14, 5. Zopyrus, graveur, XXXIII, 55, 2. Zoroastre, VII, 15, 8; XI, 97, 2; X VII, 55, 2; XXX, 2, 15 XXX VII, 55,725 40,115 07; TI 198, Te Zoroastre, autre, de Proconnèse, XXX, 2, 4. rt lies. Œins grt es La £a 000000000000000900000000000000900000000000000020020000000009 INDEX DES NOMS DE PLANTES, TANT ANCIENS QUE MODERNES, ET DE QUELQUES PRODUITS VÉGÉTAUX. ACO Abies excelsa, DC., XVI, 18, 1. — pectinata, XVI, 18, 2. Abricot, XV, 11, 1. Absinthe, espèces, description, pro- priétés, XXVII, 28, { et suiv. Absinthe marilime, ou seriphium, description, propriétés, XXVIL, 29, 1. Acacia catechu, Willd., XII, 15, 2. — acacia nilotica, Delile, XIII, 19 ,1; 20, 1. — acacia seyal, Delile, XIIT, 50 , 1. Acacia, blanc, acacia noir, description et graines, XXIV, 67, 1. Acanos, espèce d’éryngion suivant quelques-uns, propriétés, XXII, 10, 1. Acanthe, deux espèces ; pæderos, me- lamphyllos, propriétés, XXII, 34, 1. Acanthus spinosus, L., XXII, 34, 1. — acanthus mollis, L., XXII, 34 , 1. Acanthion ou épine blanche, proprié- tés, XXIV , 66, 1. Acarna gummifera, L., XXI, 56, 1. Acer pseudoplatanus, L.; acer creticum; acer campestre, XVI, 26, 1.— acer opalus, L., XXIV, 112, 1. Aceras anthropophora, L., 63, 1. Achæmenis ou hippophobas, herbe ma- gique, XXIV, 102, 1. — merveille, RAVI, 9jrte Ache, culture, XIX, 46, 1. — proprié- tés médicales, XX, 44, 1 et suiv. Achilleamillefollium, L., XXIV,95, 1 ; XXV, 19, 1.— achillea tomentosa; achillea magna, XXV, 19, 1. Achilleos, herbe due à Achille, XXV, 19, 1. Achilleos, vraie, description, XXV, 19." 4. Achilleos, autre, description, XXV, 19 2 Acinos, plante mangée en Égypte, XXI, 52, 2. — propriétés médicales, XXI, 101, 1. Aconit, en abondance à Acone, VE, 1, 3. XXVI, ÆTH — anecdote, XXVII, 2, 1. — vio- lence, XXVII, 2, 2 et 3. — emploi médical, XX VII, 2, 4 et 5. — descrip- tion, XX VII, 2,5. — ou cammaron, ou thélyphonon, ou myoctonos, XX VII, 2, 5. — étymologie, XX VII, 2, 5. Aconitum napellus, L., XXI, 30, 1. Acorna, a un duvet épineux, XXI, 56, 1. Acoron, description, propriétés, XXV, 100, 1. Acorus calamus, L. XXV, 100, 1. Aclæa, description, propriétés, XXVII, 26, 1. Actæa spicata, L., XX VII, 26, 1. Aclé, sureau suivant quelques-uns, hièble suivant d’autres, XX VI, 73, 2. Adamantis, herbe magique, XXIV, 109, 2. Adarca, naît sur l’écorce des roseaux. XVI, 66, 3. — propriétés, XX, 88, 1; XXXII, 52, 2. Adiante, ne perd pas ses feuilles, XXI, 60, 1. Adiantum, où callitrichos, ou polytri- chos, propriétés, XXII, 30, 1 et suiv. Adiantum capillus Veneris, L., XXI, 60, 1. — adiantum trichomanes, XXV, 86, 1. Adonium : Pline paraît avoir pris ce nom pour une espèce d'abrotonum ; Voy. la note, XXI, 34, 1. Adrachné, XII, 40, 1; XVI, 33, 2. Ægilops, herbe nuisible aux céréales, XVIII, 44, 5. — emploi pour les yeux, XXV, 93,1. Ægilops ovata, L., XVIII, 44, 5; XXV, 93, 1. Ægilops, autre, XXI, 63, 1. Ægolethron, plante meurtrière à dif- férents animaux , XXI, 44, 1. Æschynomène, herbe magique, XXIV, 102, 6. Æthiopis, ou merois, herbe magique, XXIV, 102, 3. — prodige, XXVI, 9, L ALI Æthiopis, autre, description, emploi médical, XX VIH, 3, 1. Agaric, agaricus offcinalis, L., vient sur les arbres à gland, XVI, 13, 1. — description, propriétés, XXV, 57, 1. Ageralon, description, XXVIL, 4, 1. Aglacphotis, ou marmoritis, herbe ma- gique, XXIV, 102, 1. Agrifolium, propriétés, XXIV, 72, 1. Agrimonia eupatorium, L., XXV, 29, 1. Agrostema coronaria, L., XXE, 10, 4. — agrostema flos Jovis, L., XXI, 33, 1. Ail, espèces, XIX, 34, 1. — culture, XIX, 34, 2 el 3. — ulpicum ou anti- scorodon, XIX, 34, 2. — conserva- tion,, XIX, 34, 5. — ail sauvage, XIX, 34, 5. — propriétés énergiques, XX, 23, 1 et suiv. Airelle, XVI,,31, 1. Aizoon, XIX, 58, 1 ; XXIV, 105, 1. — ou sempervivum ,: deux espèces , le grand , joubarbe des toits, buph- thalmos, zoophthalmos, stergethron, hypogeson, ambroisie, amerimnos, le grand sedum, œil, digitellus; le petit, ou érithales, ou trithales, chry- sothales , isoetes, description, XXV, 102, 1.— propriétés, XXV, 103, 1 et 2. Ajuga iva, L., XXI, 103, 1; XXIV, 20, 1. — ajuga chia, XXIV, 20, 1. Alaterne, XVI, 45, 1. Alcea, bonne pour le strangurie, XXVI, 50, 2. — description, pro- priétés, XX VII, 6, 1. Alcibion, propriétés, XXVII, 22, 1. Aiectophoros, description, propriétés, XXVII, 23, 1. Alque, venant à la surface de la mer pendant la canicule, IX, 25, 1. Algue, rousse, propriétés, XXVII, 25, 1. Alque, XI, 48, 1; XXXII, 22, 1. Alica, grain, XVIN, 27, 2. — prépara. propriété , 662 AMU tion très-estimée, XVIIE, 29, 1, 2 et 3. — se fait avec la zea, XVIH, 29, 4. — fausse alica et graneum, XVIII, 29, 6. — historique, et em- ploi médical, XXII, 61, 1. Alimon, dit asphodèle par quelques- uns, description et propriétés, XXII, 33, 1 et 2. Alisma, ou damasonion, ou lyron, des- cription, bon contre les grenouilles, XXV 71.41. Alisma plantago, L., XXV,77, 1. Allium victorialis, L.. XII, 26, 2. — allium arenarium, L., XIX, 34, 5. — allium ursinum, L., XIX, 34, 5. — allium afipeloprason, .L., XXIV, 86, 2. — allium magicum, L., XV SITE Alnus gtulinosa, XVI, 27, 1. Aloès, description, emploi médical, XX VII, 5, 1 et suiv. Aloëès, bois d’, XII, 44, 1. Alopecuros, plante à épi, XXI, 61, 1. Alsine, ou myosoton, description , em- ploi médical, XXVIL, 8, 1. Althæa, propriétés médicales, XX, 84, 6. Alfhæa officinalis, L., XX, 84, 6. — althæa cannabina, L., XX, 97, 1. Alus, ou symphyton, description , pro- priélés, XX VII, 24, 1. Alypon, description, emploi médical, XXVIL, 7, 1. Alyssos, description et propriétés, XXI SAUT Amande, XV, 24, 4. — variétés, XV, 24, 5. — huile d'amandes, XXII, 42, 1. Amandes amères , propriétés, XXIII, 75, 1 et 2. Amaracus, ou marjolaine, XXI, 33, 1. — où sampsuchum , histoire, XXI, 35, 1. — propriétés, XXL, 93, 1. — huile, XXI, 93, 1. Amarante, passe-velours, XXI, 23, 1. Amarantus blitum, L., XX, 93, 1. Ambrosia, on botrys, ou artemisia, des- criplion, propriétés, XX VII, 21, 1. Ambrosia marilima, L., XX VII, 21,1. Ammi, le même que le cumin éthiopi- que suivant quelques-uns, propriétés médicales, XX, 58, 1. Amumi visnaga, L., XX, 58, 1.— ammi majus, L., XXV, 64, 2. Ammoniaque, gomme, arbre qui la produit, XII, 49, 1. — métopion, thrauston, phyrama, XII, 49, 1. — propriétés médicales, XXIV, 14, 1. Amomis, XI, 28, 2. Amomum, XII, 28, 1. Amomum cardamomum, 29,11: Ampeloprason, description et proprié- tés, XXIV, 86, 2. Ampelos Chironia, XXV, 16, 1. Ampelos agria, description, propriétés, XXVII, 27, 1. Amurca, alération de l'huile, XV, 3,1; XV, 4, 1. — propriétés utiles. ANS 8,11: x! ANT Amyris kafal, Forsk., XIE, 33, 1. — amyris kataf, XII, 44, 1. Anacampseros, herbe magique, XXIV, 102, 6. Anagallis arvensis, L., XXI, 52, 2; XX: 92, de Anagallis, ou corchoron, ou mouron, deux espèces, propriétés pour les yeux, XXV,92, 1 et 2. Anagyris fœtida, L., XXVII, 13, 1. Anagyros, ou acopos, descriplion, propriétés, XXVII, 13, 1. Anchusa, ou orcanette, plante tincto- riale, XXI, 59, 1. — teinture, XXII, 23, 1. — propriétés, XXII, 23, 1. Anchuse, fausse, ou echis ou doris, propriétés, XXII, 24, 1. Anchusa italica, Retz., XXV, 40, 1. — anchusa tinctoria, L., XXVII, 37, 1- Andrachné, pourpier, XII, 40, 1. Andrachné sauvage, ou illecebra, des- cription, bonne pour les yeux, XXV, 103, 1. Andropogon schænanthus, XI, 48, 1. — andropogon nardus, XIV, 19, 6. — andropogon ischæmum, L., XXV, 45, 1. Androsaces, description, propriétés, X XVI 91: Androsæmon, ou ascyron, description, propriétés, XX VII, 10, 1 et 2. Anémone, fleur d'une bulbe sauvage, XXI, 38, 1. — anémone à couronne, XXI, 94, 1. — anémones médici- pales, XXI, 94, 1 et suiv. — confon- due avec l’argémone et avec le rhœas, XXI, 94, 3. Anemone limonia, XXI, 38, 2. Anemone coronaria, L., XXI, 94, 1. — anemone apennina, XXI, 94, 1. — anemone hortensis, XXI, 94, 1. Anelh, propriétés, XX, 74, 1. Anethum, graveolens, L., XX, 74, 1. —anethum feniculum, L., XX, 95, 1. Anis, propriétés médicales, XX, 72, 1. dit anicetum, XX, 72, 1. — suite des propriétés médicales, XX, 73, et SUIV. Anonyme, description, XXVIL, 14, 1. Anthalium, plante alimentaire d'É- gypte, XXI, 52, 1 ; 103, 1. Anthemis, plante à tige droite, XXI, 59, 1. — ou leucanthemis ou leucan- themum ou eranthemon, ou chamæ- melon, ou melanthemon, propriétés, XXII, 26, 1. — anthemis pourpre, XXII, 26,2. — ou anthemum, XXVI, 55, 1: Anthemis rosea, Sibth., XXII, 26, 2. Anthriscus , plante alimentaire, XXI, 52, 2. — propriétés, XXII, 38, 2. Anthylion, descriplion, propriété, CV 51,1. Anthyllis barba Jovis, L., XVI, 31, 1. Anthyllus, deux espèces, propriétés, XXI, 103, 1. — ou anthyllis, XX VI, 51, 1. Antirrhinon, ou anarrhinon, où ly- propriétés , ARB chnis sauvage, description, proprié- tés, XXV, 80, 1. Antirrhinum asarina, L., XXV, 69,1.— antirrhinum majus, L,XXV, 80, 1. Aparine, où omphacocarpos, ou phi- lanthropos, description, propriété, XX VII 45, 1: Aphaca, description, XXVII, 21, 1. Aphace, plante mangée en Égypte, XXI 052,0: Apharce , XII, 41,1. Apiastrum, Vénéneux, XX, 45, 1. Apiastrum , ou mélisse, XXI, 41, 1. Apios ischas, purgatif, XXVI, 46, 1. Apium graveolens , L., XIX, 37, 2. — apium petroselinum, L., XIX, 37, 2. Apocynum, description et propriétés, XXIV, 58, 2. Apollinaris, XXV,17, 1. — propriétés, XXVI, 8700 Appendix, vinettier, propriétés, XXIV, 70, 1. Aproxis, herbe magique, XXIV, 101,1. Aquifolia, où smilax, XVI, 8, 1. petite yeuse aquifolia, XVI, 12, 1. — autre; XVI, -55/%——"anbre dit aquifolia, propriétés, XXIV, 72, 1. Arachis hypogea, L., XXE, 59, 1. Arachis , plante alimentaire, XXE, 52, 1. Aracos, plantealimentaire, XXI, 52, 1. Arbousier, unedo, comaron, mémé- cylon, XVs 28, 1. — fruit, difficile à digérer, XXIII, 79, 1. Arbres, fournirent les premiers ali- ments, XM, 1, 2. — ont été les temples des divinités, XII, 2, 1. — mille usages , XII, 2, 2. — grands ar- bres de l’Inde, XII, 8, 1. — arbresem. blable au térébinthinier, XIL, 13, 1. — arbres singuliers d'Égypte, XIII, 19, 2. — arbres à laine de l'Ethiopie, XIII, 28, 1. — arbres marins, XIII, 48, 1. — arbres pour ainsi dire civi- lisés, XVI, 32, i. — arbres donnant plusieurs produits, XVI, 52, 1. — disposition des branches, XVL, 53, 1. — branches avortant, XVI, 54, 1. — écorce, XVI, 55, 1. — racines, XVI, 56, 1. — arbres déracinés qui reprennent, XVI, 57, 1. — prodiges, XVI, 57, 1. — reproduction, spon- tanée, par graine, par bourgeon, XVI, 58,1.— transplantation, XVI,59, 1. — influence des pluies, XVI, 61, 1.— écorce, XVI, 72, 1. — humeur et graisse qui sont sous l'écorce, aubier, XVI, 72, 1. — chair des arbres, fibres, veines, XVI, 73, 1. — cou- leur, XVI, 73, 2. — époque où l’on doit couper les bois, XVI, 74, 1. — faits historiques, XVI, 74, 4. .— pré- ceptes de Caton sur le bois, XVI, 75, 1. — arbres qui coupés laissent fluer un liquide , XVI, 76, 1. — dé- fauts des bois XVI, 76, 3. — écorce recouvrant des armures, XVI, 76, 4. — faits singuliers sur les bois, XVI, 76,4, 5 et 6. — qualités des bois propriétés, ARB XVI, 76, 7 et 8. — moyen de faire du feu avec des morceaux de bois, XVI, 77, 1. — flexibilité, densité, XVI, 77, 2. — carie, XVI, 78, 1. — bois les pins durables, faits curieux, XVI,79, 1. — bêtes qui attaquent les bois, XVI, 80, 1. — bois qui s’incurvent ou qui se fendent, XVI, 81,1. — bois qui sont les plus forts dans la position verticale, XVI, 82, 1. — bois employés pour la marquete- rie, XVI, 83, 1. — bois aisés à tra- vailler, X VI, 84, 1. — âges de certains arbres, XVI, 85, 1; 86, 1,87, 1; 88, 1389, 1. — arbres à vie très-courte, XVI, 90, 1; — arbres aimés par cer- tains personnages, XVI, 91, 1. Arbres à laine, XII, 8, 1. — arbres singuliers, XIT, 20, 1.— arbres de Tylos, XII, 21, 1. — arbres à laine, XI1, 21, 1. — arbre à duvet, XII, 22, 1. — arbre de Tylos qui semble dormir, XII, 23, 1. — arbres marins, XIII, 51, 1. — arbres improductifs par la faute du terroir, XVI, 47, 1. — prix excessif de certains arbres, XVII, 1, 2. — surnoms fournis par les arbres, XVII, 1, 5. — production considérable, X VIE, 1, 6. — exposi- tion, XVII, 2,1.— influences des saisons et des intempéries, XVI, 2, 2. — influences du terroir, XVII, 3, 1. — arbres reproduits par les soins de l’homme, XVII, 9, 1. — reproduits par semis, XVII, 10, 1.— arbres qui ne dégénèrent pas, de quelque ma- nière qu’on les reproduise, XVII, 11,1. — manière de semer certains arbres, XVII, 11, 1; 14, 2. — repro- duction pa#rejetons venant de la ra- cine, XVII, 12, 1.— transplantation, XVII, 12,2; XVII, 14, 4. — repro- duction par stolons arrachés à l’arbre, XVII, 13, 1. — arbres venant de plant, XVII, 15, 2. — règles de la transplantation hors des pépinières, XVII, 16, 1. — intervalles à mettre entre les plants, XVII, 17,1; 19,1 et 2. — influences de l'ombre de certains arbres, XVII, 18, 1. — in- fluence du dégoutter des arbres, XVII, 19, 1. — lenteur et rapidité de certains arbres à croître, XVII, 20, 1. — reproduction par provignage, XVII, 21,1. — reproduction par greffe, XVII, 22, 1. — greffe par ino- culation, XVII, 23, {. — greffe par fente, XVII, 24, 1. — greffe par écusson, XVII, 26, 1. — autres modes de reproduction, XVII, 27, 1. — bouture, XVII, 28, 1. — époque des plantations, XVII, 30, 4. — époque de la pousse des bour- geons , XVII, 30, 6. — époques de plantation pour l'Italie, XVII, 30, 7. — nouvelle greffe inventée par Colu- melle, XVII, 30, 8. — déchausse- Miel, XVII, 31,1. — maladies, XVIL, 37, 1,2 et 3. — vers, XVII, 37, 4. — sidération, XVII, 37, 5. — ART maladies goutteuses, XVII, 37, 7. — chenilles, XVIL, 37, 11. — in- fluences temporaires, ou locales, qui nuisent, XVII, 37,13.— feuilles fanées quireverdissent, XVII, 37, 14. — lésions qui sont du fait des hom- mes, XVII, 37, 15 et 16. — dent des bêtes, XVII, 37,17. — les arbres se tuent réciproquement, XVII, 37, 18.— monstruosités, XVII, 38, 1. — prodiges, XVII, 38, 2, 3 et 4. — remèdes des maladies, XVII, 39, 1 et 2. — arrosement, XVII, 40, 1. — scarification, XVII, 42, 1. — per- foration, XVII, 43, 1. — les re- mèdes ne doivent pas engendrer des maladies, XVII, 45, 1. — traitement des plaies des arbres, XVII, 47, 1. — différentes recettes pour les mala- dies de certains arbres, XVII, 47, 1 et 2. — certains arbres gagnent à être maltraités, XVII, 47, 2. — autres recettes, XVII, 47, 2 ét 3. — remèdes indiqués par Caton, XVII, 47, 4. — fourmis, fléau des arbres, XVII, 47,5. Arbrisseau vénéneux, XII, 18, 1. — arbrisseau marin, XII, 49, 1. arbrisseaux marins à feuille de por- reau, de laurier, de thym, XII, 49, 1. Arbutus integrifolia, Lam., XIE, 40, 1. — arbutus adrachné, L.; arbutus unedo, XVI, 32, 2. Arctium lappa, L., XXV, 58, 1 ; 66,1; XX VII, 16, 1. Arction, ou arcturus, description, pro- priétés , XX VII, 16, 1. Argémone, trois espèces , description, propriétés, XXV, 56, 1. Arianis, herbe magique, XXIV, 102, 3. Ariena, fruit d’un figuier indien, XII, 12, Aris, description, propriétés, XXIV, 94,1 Arisloloche, ou pomme deterre, quatre espèces, description, propriétés, XXV, 54, 1et suiv. — venin de la terre, XXV, 54, 3. — polyrrhizos, XXV, 54, 3. — bonne pour l’ozène, XXV, 104, 1. Aristolochia pallida, W., XXV, 54, 1. — aristolochia parvifolia, Sibth., XXV, 54, 1. — aristolochia bœtica, XXV, 54, 1. — aristolochia pisto- lochia, L., XXV, 54, 2. Arroche, propriétés, XX, 83, 1 et 2. Arsenogonon, fait concevoir des gar- cons, XXVI, 91, 1 Artlemisia, d’où vient ce nom, XXV, 36, 1. — trois espèces, description, XXV, 36, 1. — troisième espèce, ou botrys, ou ambrosia, XXV, 36, 1 Artlemisia arborescens, L., XXV, 36, 1. — a. campestris, L, XXV, 36, 1. — a. camphorata, L., XXV, 36, 1. — a. abrotonum, XXI, 92, 1. — artemisia santonica, XXVII, 28, 1.— artemisia maritima, XX VIH, 29, {. AST 663 Artichaut, XIX , 43, 1. — propriétés, XX, 99, 1. Arum, XIX, 30, 3. — ou clematis, distinction d’avec le dracontium, XXIV, 91, 1. — mâle et femelle, propriété, XXIV, 92, 1 et sui. Arum colocasia, XIX, 30, 3; XXI, 51,1; XXIV, 91, 1. — arum dra- cunculus, XXIV, 91, 1. — arum ita- licum, Lamark, XXIV,93,2.—arum maculatum, L,, XXIV, 93,92, — arum arisaron, XXIV, 94,1 ; XX VII, 36, 1. — arum serpentaria, L., XXV, 6,3. Arundo pbragmites, Es ;arundo donax, L. ; arundo epigeios, L., XVI, 66, 1. Asaron , Où nard des champs, XXI, 16, 1. — asaret, propriétés médi- cales, XXI, 78, 1. Asarum europæum , L., XXI, 16, 1; XII, 27,1. Ascyron, et ascyroides , ou androsæ- mon, description, propriétés, XX VII, 20, 1. Asclepias nigra, L., XXIV, 89, 1. — asclepias vincetoxicum, L., XXVII, 18, 1. Asclepias, description, propriétés, XXVII, 18, 1. Aspalathos, XII, 52, 1 ; XXI, 73, 1. Aspalax, plante indéterminée, XIX, DÉS Asparagus acutifolius , L.; XIX, 42, 5; XX, 43, 1. — asparagus aphylle, XX{, 54, 1. Asperge, XIX, 42, 1. — asperge sau- vage ou corruda , XIX, 42, 1. — es- pèce plus rude et croissant en Ger- manie, XIX, 42,1. — culture, XIX, 42, 2et 3. — propriétés médicales, XX, AP°L ET. Asperge sauvage ou corruda, XIX, 19, 5;42,5; XVI, 67, 1. — propriétés médicales’, XX, 43, 1. — asperge de Lybie ou ormenum, XX, 43, 1. Asperge épineuse , XXI, 54, 1 Asperugo procumbens, L., XXVIL, 80, 1. Asphodèle, ce qu’on en mange, XXI, 68, 1. — historique, XXI, 68, 1. — anthericon, XXI, 68, 2. — ou al- bucus ou hastula regia , XXI, 68, 2. — propriétés, XXII, 32, 1 et suiv. Aspidium lonchitis , L., XXVI, 48, 2. — aspidium filix mas, L.,,XXVI, 25, 1. Asplenium trichomanes, L., XXII, 30,1; XXVII, 111,1. — asplenium ceterach, L., XXV;, 20, 1. — asple- nium adiantum nigrum, L., XX VII, 48, 1. Asplenum, ou hemionion, descrip- tion, propriétés, XX VII, 17, 1. Assa fœtida de la Cyrénaique, V, 5, 3. Aster amellus, L., XXVI, 58, 2; XXVII, 19,1 Aster, description, propriétés, XXVII, 19, 1. Astragalus creticus, L., XII, ” 15 XXV, 76, 1; XXVII, 97, 1. 664 BEL Asiragalus, description, arrête le cours de ventre, XXVI, 29, 1. Asyla , ou ferus oculus, remède contre l’anagallis femelle, XXV, 92, 2. Ateramon, ou teramon;, herbe nuisible à la fève, XVIII, 44, 6. Athamanta cretensis, L., XXV, 64, 1. Atractylis gummifera, XII, 36, 1; XXII, 21, 1. Atractylis, ou cenicos, XXI, 53, 1. — ou phonos, rend un suc couleur de sang, XXI, 56, 2. Atriplex hortensis, L., XX, 83, 1. — atriplex halimus, L., XXII, 33, 1. Atropa mandragora, XXV, 94, 1. Aubour, XVI, 31, 1. Aubrietia deltoidea, Dc., XXII, 64, 2. Aune, XVI, 27, 1. — propriélés mé- dicales, XXIV, 46, 1. Aunée, emploi comme aliment, XIX, 29, 1, — propriétés médicales, XX, 19, 1. Aurone, ou abrotonum, XXI, 34, 1. — deux espèces, propriétés médicales, XXI, 92, 1 Avellane, ou aveline, XV, 24, 3. — propriétés , XXIII, 78, 1. Avena fatua, L., XXI, 63, 1. Avoine, maladie du blé, aliment dans le nord, XVII, 44, 1. — emploi mé- dical, XXIE, 79, 1. 4zalea vontica, XXI, 44, 1. B Bacchar, distinction, XXI, 16, 1. — ou perpressa , propriétés médicales, XXI, 77, 1. Balanites ægyptiaca, Delile,XEII,17,1. Ballota uigra, L., XX, 89,2; XXVII, 30, 1. Ballote,ou mélamprasion, description, propriétés, XXVII, 30, 1. Balsamum opobalsamum, XII, 54, 1. Bambos arundinacea, Lam., XVI, 65, 3. Barbe de Jupiter, arbre, XVL, 31, 1. Bardeaux, les meilleurs, XVL, 15, 1. — historique, XVI, 15, 1. Basilic, XX, 48, 1. Batis, marin, XXI, 50, 1. Batis, des jardins, ou asperge des Gau- les, XXI, 50, 1. Batis,propriétés médicales,XX1,101,1. Batrachion, XXV,109,1 ; XXVI, 90, 4. Baume, provenance, XII, 54, 1. espèces, eutheristes, trachy, eume- ces, XII, 54, 3. — récolte, XII, 54, 1: — sarments, écorce, XII, 54, 5. — larme, XII, 54, 6. — épreuve, XII, 54, 7. — huile de baume, emploi médical, XXII, 47, 1. Bdellium, XI, 19, 1. Béchion, ou tussilage, description, propriétés, XX VI, 16, 1. — le même que le‘chamæleuce d’après quelques- uns, XX VI, 16, 1. Béchion, autre, salvia suiv. quelques- uns, bon pour la toux, XXV, 17, 1. Bellion, fleur jaune, XXI, 25, 1. BRY Bellis, ou pâquerette, XX VI, 13, 1. — description, XX VI, 13, 1. Bellis perennis, L., XXVI, 13, 1. Ben (Huile de), emploi médical, XXI, 45, 1. Berberis vulgaris, L., XXIV, 70, 1. Betonica alopecurus, L., XXV, 46, 1. Bette, espèces, XIX, 40, 1. — emploi, XIX, 40, 2. — semis, XIX, 40, 3.— propriétés médicales, XX, 27, 1. Bette sauvage, ou limonion ou nevroi- des, description et propriétés, XX, astral Blé, emploi du blé dans les cérémonies religieuses, XVIII, 2, 2 ; 3, 2. — ré- compense donnée en blé, XVIIL, 3, 1. — variétés, XVIII, 12, 1. — blés qu’on importe à Rome, X VIII, 12, 3. — rapport du poids du pain à celui du blé, XVII, 12, 3. — différences en raison de la paille, XVIII, 12, 5. — blé de deux mois, XVIII, 12, 6. — espèces de froment, XVIII, 19, 1. — adoreum, siligo, froment; arinca ; zéa, olyra, tiphé, far, XVIIL, 19, 1 et 2. — siligo, XVIII, 20, 1. — ce que donne en pain un poids de fa- rine de siligo, XVII, 20, 3. — fro- ment et similago, sorte. de sémoule, XVIIL, 20, 4. — le siligo ne.mürit pas tout à la fois, XVIII, 20, 5. — arinca, XVILE, 20, 6. — siligo de La- conie, XVIII, 20, 6. — zéa et tiphé, XVIII, 20, 6. — fécondité du blé, XVILL,21, 1. — maladie,X VIII, 44,1. — mal que font les vents, XVIII, 44,2. — insectes nuisibles aux blés, XVIII, 44, 2. — pluies nuisibles, XVIII, 44, 3. — plantes nuisibles, XVIII, 44, 4. — remèdes contre ce qui nuit aux céréales, XVIII, 45, 1 et suiv. — emploi médical de la fa- rine, XXII, 60, 1. Blette, propriétés, XX, 93, 1. Bluet, XXI, 24, 1. Bolet (oronge et fausse oronge), anec- dote, XXII, 46, 1. — danger, XXII, 46,2 et 3. Botrys, ou ambrosia, ou artemisia, description, propriétés, XX VII, 31, 1. Bouleau, arbre de la Gaule, XVI, 30, 3. Brabyla, prune de damas, propriétés, XXVII, 32, 1. Brassica rapa, L. XVIII, 33, 1. brassica napobrassica;L., XX, 11, 1. — brassica eruca, L., XX, 49, 1. Bratus, arbre aromatique, XII, 39, 1. Britannica, herbe employée à la gué- rison de la stomacace et de la scélé- tyrbe (espèce de scorbut), XXV, 6,4. Brochon, ou bdellium, XII, 19, 1. Bromos, ou avoine, emploi médical, XXII, 79, 1. Brotera corymbosa, L., XXII, 21, 3. Bruyère, XIII» 35, 1. Brye sauvage, XIII, 37, 1. Brya, deux espèces, sauvage et culti- vée, description et propriétés, XXIV, 42, 1 et suiv, CAP Bryon, XII, 50, 1. — du peuplier blanc, du cèdre, XII, 61, 1. — bryon de mer, XIII, 49, 1. — bryon marin, description, propriétés, XX VII, 33,1. Bryonia cretica, L., XXII, 16, 1. — bryonia alba, L., XXIII, 17, 1. Buglosse, ou euphrosyne, propriété, XXV, 40, 1. Buis (buxus sempervirens, L.), XVI, 28, 1. Bulbes, espèces, XIX, 30, 1. — ré- colte, XIX, 30, 3. — emploi médi- cal, XX, 40, 1 et suiv. Bulbe émétique, ou jonquille, XX, 41,1. Bulbine, propriétés médicales, XX, 9 Bunias erucago, L., XX, 10, 1. Bunias, espèce de navet, XX, 11, 1. Buphthalmos, ou cachla, propriété, XXV, 42, 1. Bupleuron, description, propriétés, XXII,35, 1.— emploi, XX VII, 34,1. Bupleuron baldense, XXII, 35, 1. Buprestis, plante alimentaire ; erreur de Pline, Voy. la note 10, XXII, 36, 1. Butomus umbellatus, L., XXV, 63, C Cacalia, ou léontice, description, bonne pour la tête, XXV, 85, 1. Cacalia verbascifolia, Sibth., XXV, 85, 1. Cachrys, production du rouvre, XVI, 11,1 Cachrys libanotis, L., XX, 96, 1. — cachrys sicula, XXI, 30, 1. Cachrys du romarin, XXIV, 60, 1. Cacis, XXIV, 74, 1. Cactus, spécial à la Sicile, XXI, 57, 1. Cactus opuntia, L., XXI, 64, 1. Cadytas, plante grimpante, XVI, 92, 1, Cæsalpinia puleherrima, L., XXI, 36, 1. Calabrice, arbrisseau, XVII, 14, 5. Calamochnus, XXXII, 52, 2. Calamus odorant, XII, 48, 1. Calendula officinalis, L., XXI, 15, 1. — calendula arvensis, L., XXVW, 33, 1. Calla palustris, L.,'XXIV, 93, 2. Callicia, herbe magique, XXIV, 99, 1. Callithrix, description, propriétés , XXV, 86, 1. — bon pour les calcule, XXVI, 55, 1. Calsa, description, propriétés, XX VII, 36, {. Calsa, autre, ou anchusa, ou rhinochi- sia, description, propriétés, XXVII, 37,4 Caltha, XXI, 15, 1. Campanula ramosissima, Sibth., XXIIE, 65, 1. Canaria, croyance superstitieuse, XXV, 51, 1. Cancame, XII, 44, 1. Cantabrique, description, propriétés, XXV, 47,1. Capnos, ou pied de poule, descrip- CEN tion, bonne pour les yeux, XXV, 98, 1. Capnos, autre, description, bonne pour les yeux, XXV, 99, 1. Céprier, XII, 44, 1. — semis, XIX, 48, 2. — propriétés médicales, XX, 59, 1 et suiv. — ou cynosbatos, XXIV, 74, 1. Capsella bursa pastoris, L., XXVII, 113, 1. Capsicum annuum, L., XX, 66, 1. Cardame, XIX, 35, 2. Cardamome, XII, 29, 1. Carduus marianus, L., XXII, 42, 1. — carduus tenuiflorus, L., XX VII, 39, 1. — carduus pycnocephalus, L., © XXVIL, 41, 1. — carduus leucogra- phus, L., XXVII, 78,1. Carlina corymbosa, L., XXI, 56, 1. Caroubier, XIII, 16, 1. Carouges, XV, 26, 1. — caractère, XV, 34, 5. — propriétés médicales, XXII, 79, 1. Carpinus ostrya, L., XIII, 37, 1. — carpinus betulus, XVI, 26, 1. Carthamus tinctorius, L., XXI, 53, 1. — carthamus lanatus, L., XXI, 53, 1. Carum carvi, L., XIX, 49, 1. Carvi, semis, XIX, 49, 1. Casia, récit merveilleux, XII, 42, 1. — histoire, XII, 43, 1. — transplan- tée, XVI, 59, 2. . Casia indigène, XII, 43, 3. Casignète, ou dionysonymphas, herbe magique, XXIV, 102, 5. Cassyta filiformis, XIII, 46, 1. Catanance, emploi dans les filtres, XVII, 35, 1. Caucalis, plante alimentaire, XXI, 52, 2. — description, propriétés, XXII, 40, 1. Cèdre, petit cèdre, deux espèces, XIIH, GUY A Cèdre, grand, deux espèces, XII, 11, 1. — cédrelate, XIII, 11, 1. — propriétés, XXIV, 11, 1.— pisselæon ou huile de cèdre, XXIV, 11, 3. — cédrides ou fruit du cèdre, XXIV, à Celosia cristata, L,, XXI, 22, 1. Celtis australis, L., XIII, 32, 1. Cellis ou lotus, XII, 32, 1. Cemos, emploi dans les filtres, XXVII, 35; 1. Centaurea dalmatica, Petter., XXI, HAS XXII, 18, 1: XXVITL,62, 1, _— centaurea solstitialis, XXI, 56, 1. — centaurea- nigra, XXI, 59, 1; XXVII, 64, 1. — centaurea spinosa, XXII, 14, 1 ; XXVII, 66, 1. — cen- taurea centaurium, L., XXV, 14, 1; LAVE Centaurée, ou chironion, description, propriétés, XXV, 30, 1. Centaurée, autre, ou fiel de la terre, ou exacon, description, propriétés, ».0.0\'60) Per Centaurée, autre, ou triorchis, opinion de Théophraste, XXV, 32, 1. CHA CHO 665 Centuaculus, ou clematis, description, ! Chamæreps humilis, L., XIE, 9, 1. propriétés, XXIV, 88, 1. Cepæa, description, bonne pour la ves- sie, XXVI, 52, 1. Ceratia, arrête le cours de ventre, XXVI, 34, 1. Ceratitis,ou pavot sauvage, XX, 78, 1. Ceratonia siliqua, L., XIE, 16, 1. Céréales, division, XVII, 10, 1. — racines, XVIII, 10, 2. — tige, XVIII, 10, 3, — chevélure, XVIII, 10, 4. — grain, XVIII, 10, 4. — épis, XVII, 10, 5. — maturation, XVIII, 10, 8. — enveloppes, XVII, 10, 9. — poids comparatif des grains, XVIII, 11, 1. — procédés pour piler les grains, XVIII, 23, 1. — exubé- rance des céréales et remède, XVI, 45, 4. — remède fournis par les céréales, XXII, 57, 1 et suiv. — par lolyra ou épeautre, XXII, 57, 3. — par la farine de zéa et du blé de trois mois, XXII, 58, 3. — boissons four- nies par les céréales, XXII, 82, 1. Cerfeuil, ou pæderos, XIX, 54, 1. Cérinthe, plante bonne pour les abeil- les, XXI, 41, 1. Cérinthe major, L., XXI, 41, 1.4— cérinthe aspera, L., XX VII, 110, 1. Cerise, XV, 29, 2. — variétés, XV, 30, 1 et 2. — propriétés, XXIL, Tate Cerisier, transplantation en Europe, XV,730, 1. —’arbre exotique, XII, 7501 Ceronia, XII, 16, 1. Chalceos, plante à duvet épineux, XXI, 56, 1. Chalcetum, bon pour le foie, XXVI, PAS AN LE Chamæacte, bon pour lhydropisie, XXVI, 73, 2. Chamaæcissos, XVI, 62, 7; XXIV, 49, 1. — propriétés, XXIV, 84, 1. Chamæcyparissos, propriétés, XXIV, 86, 1. Chamædaphne, ou pervenche, XXI, 39, 1. — propriétés, XXI, 99, 1. Chamædaphne, laurier-nain, proprié- tés; XXIV, 81, 1. Chamædrys, ou trixago, description, propriétés, XXIV, 80, 1. Chamædrys, XIV, 19, 9. Chamaæleon, sans aiguillon ou feuille, XXI, 56, 1. — deux espèces, blanc ou ixia, XXII, 2, 1. — noir ou ulo- phyton, ou cynozolon, XXII, 21, 3. Chamaæleuce, où farfarum , ou farfu- gium, description, propriétés, XXIV, 85, 1. Chamæmyrsine, où oxymyrsine (petit houx), huile, emploi médical, XXHIH, 45, 1. Chamæpeuce, description et proprié- tés, XXIV, 86, 1. Chamæpitys, ou abiga, description, propriétés , XXIV, 20, 1 et 2. Chamæpitys, autre, XXIV, 20, 1. Chamæpitys, autre, XXIV, 20, 1. Chamaærepes, XIII, 9, 1. Chamaærops, description, bon pour les douleurs de côté, XXVI, 2751: Chamaæsyce , propriétés médicales , XXIV, 83, 1. Chamélée, XII, 35, 1. — propriétés, XXIV, 82, 1. Champignon, danger, XXII, 47, 1. = cuisson, XXII, 47, 3. — antidotes, XXIX, 33, 1. Chanvre, variétés, XIX, 56, 1 et 2. — grandeur, XIX, 56, 2. Chanvre des forêts, propriétés, XX, 974: Chardon, revenu considérable que donne cette culture, XIX, 43, 1. — deux espèces de chardons san vages, propriétés, XX, 99,1. — chardon ou scolymos, XX, 99, 1 ; XXI, 56, 3. Charitoblepharon, sorte de corail XIII, 52, 1. ; Charme, XVI, 26, 1. Châtaigne, XV , 25, 1. — originaire de Sardes, XV, 25, 2. — marron, 2V;5,12— variétés, XV, 25, 2. — employée par les femmes dans leurs Jeûnes, XV, 25, 1— propriétés, XXII, 78, 1. Châlaignier, amélioré par la greffe, XVII, 26, 5. — plantation pour échalas, XVII, 34, 1. — semis, XVII, 34, 2. Châtaigne d’eau, XXI, 58, 1. Cheiranthus cheiri, L., XXI, 14, 1. — cheiranthus tristis, L., XXI, 18, 3. Chélidoine, description, propriétés, XXV, 50, 1. Chélidoine, autre, XXV, 50, 1. Chelidonium majus, L., XX, 50, 1 Chéne marin, XII, 49, 1. Chêne, fournitles couronnes, XVI, 3, 1. — historique des couronnes de chène, XVI, 4, 1: 5, 1. — yeuse, XVI, 8, 1. — smilax ou aquifolie, XVI, 8, 1. — hemeris, XVI, 8, 4. — ægilops, XVI, 8, 4. — haliphlæos, ou liége, XVI, 8, 5. — produit la noix de galle, XVI, 9, 1. — rouvre, ses produits, XVI, 10, 1; 11, 1. — yeuse produit l’écarlate, XVI, 12, 1, — ægilops, son produit XVI, 13, 1. — excroissances du chêne, feuille et gland, propriétés médicales, MANS Ze Le Chenopodium scoparia, L., XXV, 19, 2. — chenopodium botrys, L., MANS OIL I. Chervis, XIX, 98, 1. Chevelure d'isis ou corail noir, XI, 52, 1. Chicorée, culture, XIX, 39, 1. — pro- priélés médicales, XX, 29, 1. — dite ambula, XX, 29, 1. — d'Égypte, XXI, 52, 1. Chicorée sauvage ou cichorium , XIX, 39, 1. — propriétés médicales XX, 30, 1. Chicorée sauvage, autre, ou hedypnois, XX, 30, 1. Chondrilla juncea, L., XXI, 52, 2. 666 CIS Chou, au premier rang des plantes po- tagères, XIX, 41, 1. — espèces, XIX, 41, 1. — cyma ou petite tige de chou, XIX, 41, 2. — mets recherché, XIX, 41, 3. — variétés XIX, 41, 4 et 5. — il se garde vert, XIX, 41, 6. — propriétés médicales, XX, 33,1 et suiv. — division des Grecs, XX, 33, 1 ef 2. — opinion de Caton sur l'emploi du chou en médecine, XX, 34, 1 et 2. — la cyma est la partie la plus agréable à manger, XX, 35, 1. Chou halmyride, XIX, 41, 6. Chou sauvage ou erratique ou pétré, description et propriétés médicales, XX, 36, 1 el suivantes. Chou sauvage, autre, ou lapsana, XX, TA Chou marin, est purgatif, XX, 38, 1. Chrysanthemum segetum, L., XXI, 25, 1. — ch. coronarium, L., XXV, 49, 1. Chrysanthème, bonne pour la vessie, XVI 551: Chrysippea, bonne contreles tumeurs, FOOT EIRE Chrysocome ou chrysitis, fleur jaune, XXI, 26, 1. — propriétés médicales, XX1, 85, 1: Chrysocome linosiris, L., XXI, 26, 1. Chrysolachanum, description, pro- priétés, XXVIE, 43, 1. Chrysolochanum , autre, description, propriétés XX VIE, 43, 1. Ciboule, XIX, 35, 2- Cicer, XVII, 23, 1. — propriétés, médicales, XXII, 72, 1 et 2. Cicercula, XNIN, 32, 1. — propriétés médicales, XXII, 72, 1- Cichorium intybus, L., XX, 30, 1. — cichorium endivia, L., XX, 32, 1. Cichorium d'Égypte, XXI, 52, 1. Cici, XV, 7, 1. Ciguë, emploi, XXV, 83, 1. — à Athènes, XXV, 95, 1. — emploi, XXV, 95, 1 et suiv. Cinara carduncellus, DC., XX, 99, 1. — cinara scolymus, L., XX, 99, 1 ; XXI, 56, 3. — cinara cardunculus, Le XXL 5 72RL. Cinnamome, XII, 41, 1. — récit mer- véilleux, XIT, 42, {. — ou cinname, XII, 42, 2. — récolte, XII, 42, 4, — variétés, XII, 42, 5. — commerce, X11,42,6.—cinname camaque, XII, 63, 1. Circæa, description, XXVII, 38, 1. Circæa lutetiana, L., XX VII, 38, 1. Cirsion, description, propriétés, XX VII, 39, 1. Cirsium spinosissimum, DC., XXI, 56,1. Cissus viliginea, L., XII, 28, 1. Cissos erylhranos, propriétés , XXIV, 49, 1. Cis!hos, description et propriétés, XXIV, 48, 1. Cisthrus pilosus, L., XXIV, 48, 1. — cisthus salvifolius, L., XXIV, 48, 1. propriétés , CON Cistus ladaniferus, XII, 37, 1. Citre, V, 1, 12. — tables de citre, XIIL, 29, 1. — qualités de ces tables, XIII, 30, 1. — durée éternelle du bois de citre, XIIT, 30, 5. — huile de citre ; emploi médical, XXII, 45, {. Citronnier, XII, 7, 1; XIII, 31, 1. — propriétés médicales du citron, XXII, 56, 1. Citrus medica, L., XIIE, 31, 1. Clematis, plante semblable au smilax, propriétés, XXIV, 49, 2. Clematis viticella, L., XXIV, 49, 2. Clematis, ou échite, ou lagine, ou petite scammonée, description, pro- priétés, XXIV, 89, 1. Clematis d'Égypte, ou daphnoïde, ou polygonoïde, XXIV, 90, 1. Clematis, ou arum, distinction d’avec le dracontium, XXIV, 91, 1. Clinopodion, ou cléonicion on zopy- ron, ou ocymoïdes, description, propriétés, XXIV, 87, 1. Clinopodion Plumieri, XXIV, 87, 1. Clymenus, description, propriétés, DOM ENNTE Clymenus, des Grecs; description, XXWV: S34 Cneoron, XII, 55, 1. casia, XXI, 29, 1. Cneoron, deux espèces, XXI, 30, 2. Cnestron, XII, 35, 1. Cnicos, ou carthame, XXI, 53, 1. — autre, ou alractylis, XXI, 3, 1. — secours contre ies animaux Vénimeux et champignons, XXI, 97, 1. Cnicus spinosa, L., XXIV , 68, 1. Cnicus acarna, L., XXI, 56,1. Cnidium, graines du ( daphne gni- dium , L.), huile , emploi médical, XXIIL, 45, 1. Coagulum terrestre, ea ITEM Coccus, ou kermès végétal, XXII, 3, 1. — propriétés médicales, XXIV, 4, 4. Coccus , de Gnide, description, pro- priété, XXVII, 46, 1. Coccygie, XIIT, 41,1. Cochlearia armoracia, L., XIX, 26, 3. Coing, cotonée, cydonien , struthée, XV,10,1.— propriétés, XXIII, 54, { ct suiv. Colchique, remède contrele, XX VIII, 9325. Colocase , ou cyamos , du Nil, plante, alimentaire, XXI, 5{, 1. — proprié- tés, XXI, 102, 1. Coloquinte, propriétés médicales, XX, 8,1et suiv. Combretum , XXI, 16, 1. — proprié- tés médicales, XXL, 77, 1. Concombre, histoire, XIX , 23, 1. — pépon ou potiron, XIX, 23, 2. — mélopépon ou melon, XIX, 23, 4. — culture, XIX, 24, 1et suiv. — propriétés médicales, XX, 5, 1. — propriétés médicales du pépon, XX, Dit Concombre sauvage, XX, 2,1.— le suc s’en nomme élatérion , XX, 2,1 — Cheoron ou propriété, CRE et 2. — préparation de lélatérion, XX,3, 1. — propriétés, XX, 32 Concombre à serpent , propriétés mé- dicales, XX, 4,1. Condrilla , plante alimentaire, XXI, 52, 2. — ou condrillon, description et propriétés, XXII, 45, 1. Condurdum , bon pour les écrouelles, XXVI, 14, 1. Conferve des rivières, XXVII, 45, 1. Conium maculatum, L., XXV , 95, 3. Convalleria multiflora, L., XXV, 107, 1. — c. bifolia, L., XXVI, cr 2 Convolvulus scoparius, L., XIT, 52, 1. — convolvulus soldanella, L., XX, 38, 1. — convolvulus sepium, XXI, 11,1. — convolvulus canta- brica, L., XXV, 47, {. — convol- vulus scammonia, L., XXVI, 38, 1. — convolvulus althæoides, L., XXVII, 79, 1.— c. dorycnium, L., XXVIL, 33, 5. Conyza, deux espèces, description, XXI, 32, {. — conyza femelle ou libanotis, XXI, 32, 1. Coracesia, herbe magique, XXIV, RENTE Corchorus , plante mangée en Égypte, XXI, 52, 2. — propriétés, XXI, 96, 1. Corchorus olitorius, L., XXI, 96, 1. Cordia myxa, XIII, 10, 1. Coriandre, propriétés médicales, XX, 82,1 et 2. Coriandrum sativum, L., XX, 82, {. Coriaria myrtifolia, L., XXIV, 54,1. Coris monspeliensis, L., XXVIL, 24, 1. Cornus mas, L., XV, 21, {. Cornouille, XV, 31, 1. Coronilla securidaca, L., XVII, 44, 5; XXVII, 95, 1. Coronopus, plante rampante, XXI, 59, 1. — propriélés, XXII, 22, 1. Corydalis digitata, Pers., XXV, 98, 1. Costus, costus arabicus, L., XIT, DE Cotinus , arbrisseau, XVI, 30, 1. Cotylédon, description , remède pour les yeux, XXV, 101,1. Cotyledon , autre , description, XXV, 00 E Cotylédon umbilicus, L., XXV, 101, 1. Coudrier , employé pour les torches, XYI, 30, 3. Courge, culture, XIX, 24, 1 et suiv. Courge sauvage, nommée somphos, XX 70 ; Couronne d'Alexandre, sorte de lau rier, XV, 39, 3. Cracca, sorte de légume, XVI, 41, 1, Crambe maritima, L., XIX, 41, 6. Cratægos , ou cratægon , le même que laquifolia, XXVII, 40, 1. Cralæogonon , description, propriété, XXVIL, 40, 1. Crepis, plante inconnue , XXI, 59, 1. Cressa cretica, L., XX1,103, 1, XXVI, 51, 2. propriété, €, me: 1 tt ml dinar aie ns ne CYN Cresson, XIX, 44, 1. — propriétés médicales, XX, 50, 1 et suiv. — autre énumération des propriétés médicales, XX, 70, 1. Crethimos, emploi pour les yeux, XXV, 96, 1. — mets servi par Hecale, XX VI, 50, 1. — description, XX VI, 50, 1. — bon pour la strangurie, XXVI, 50, 1 et 2. — recommandé dans les maladies des femmes, XX VI, 905 5. Crithmum maritimum, XXI, 50, 1; XXV, 96, Crocis, herbe magique, XXIV, 102, 6. Crocodilion, description , propriétés, XXVIE, 41; 1: Croton tinctorium, L., XXII, 29, 2 Crucianella monspeliaca, L., XXVII, 40, 1. Cucifera thebaïca, Delile , ou douma , XIH, 18:,:1 Cuculus , ou strumus , ou strychnos , emploi médical, XXVIT, 44, 1. Cucumis salivus, L., XIX, 23, 1. cucumis melo, L., XIX, 23, 4. cucumis flexuosus , L., XX, 4, 1. caucumis colocynthis, XX,8, Cucurbita pepo, L., XIX, 23, 2; 24, 1: XX, 6, 1 Cucus d'Égypte, XIE, 18, 1. Cuisse de bœuf, propriété, XXVIT, 56, 1- Cumin, condiment, XIX, 47, 1.— pro- priélés médicales, XX, 57, 1 et suiv. Cumin d'Éthiopie, XX, 57, 2. Curnin sauvage, propriétés, XX, 57,3. Cuminum cyminum, L., XX, 57, 1. Cunila bubula, dite aussi panacée, propriétés médicales, XX, 61, 1. Cunila des poules ou origan héracléo- tique, propriétés, XX, 62, 1. Cunila mâle ou cunilago, propriétés , XX, 63, 1. Cunila molle, propriétés, XX, 64, 1. Cunilælibanotis, propriété, XX, 64, 1. Cunila cultivée, ou sarrietle, proprié- dés, XX, 65, 1. Cupressus sempervirens, L., XII, 29,33; XVI, 60,1. Curcuma longa, L., XXI, 70, 1 Cuscuta europea , L., XXII, 78, 1. Cuscuta epithymum, L., XXVI, 35, 1. Cyanus ou bluet, XXI, 24, 1. Cycas circinalis, XIE, 9, 6. Cyclamen græcum, Lamark, XXV, 67, 1. Cyclaminum , fleurit deux fois, XXI, 38, 1. Cyclaminos , ou tubérosité de terre, bonne contre les serpents, emploi superslitieux, XXV , 67, { et 2. Cyclaminos, autre, description, bonne contre les serpents, XXV, 68, 1 Cyclaminos, autre, où chamæcissos, propriétés, XXV, 69, 1. Cydonia vulgaris, Lam., XV, 10, 1. Cynanchum erectum, L., XXIV, 59, 2. Cynocéphalie, ou osirites, plante di- vinatoire, XXX, 6, 2 DAU Cynodon dactylon, Pers., XXIV, 119, 1. Cynoglosse, propriétés, XXV, 41,1 Cynoglosse, autre, propriété, XXV, PRE Cynoglossum pictum, Ait., XXV,41,1. Cynorrhoda , XXIV , 74, 1. — guérit la rage, XXV, 6,2; 77, 1 Cynosbalos, ou cynospastos, ou ne- vrospastos (cacis ), propriétés, XXIV, 74, 1. Cynops , plante à épi, XXE, 61, 1. Cynosorchis , ou orchis , description, propriétés, XXVII,42,1 Cyperus papyrus, L., XIIE, 21,1. — cyperus fastigiatus, Forsk., XIII, 45, 1. — cyperus esculentus, L., XXI, 52, 1. — cyperus longus, L., XXI, 70, 1. Cyperus, ou jonc triangulaire, non dis- tingué par quelques-uns du cypirus, XXI, 69, 4. Cyperus ou souchet, XXI, 70,1 propriélés, XXI, 70, 2. Cypira , plante de l'Inde, XXI, 70, 2. Cypirus, ou glaieul , racine bonne à manger, XXI, 67, 15:68, 3. — jonc triangulaire ou cyperus, ou cypirus, XXI, 69,4. — le cypirus est le glaieul, XXI, 69, 4. — emploi et propriétés, XXI, 69, 4 et 5. cypirus ou glaïeul en Égypte, XXI, 410$ 13 Cyprès femelle sauvage, XIII, 29, 3. — exotique, XVI, 60, 1. — signili- cation, XVI, 60, 1. — plantation de cyprès, dot des filles, XVI, 60, 2. — huile de cyprès, emploi médical, XXII, 45, 1. — propriétés médi- cales des feuilles et de la racine, XXIV, 10,1 et 2. Cyprus, XIT, 51, 1. — huile, feuilles, fleurs, emploi médical, XXUE, 46, 1. Cytinus hypocisthis, L., XX, 79, 1 ; XXIV, 48, 1. Cytise, excellent fourrage, XIE, 47, 1 Cytisus laburnum, XVI, 31, ‘D Damasonium, ou alcea, bon pour les écrouelles, XXVI, 12, 1. Daphne guidium, XII, 44, 3; XII, 35, 1; XXI, 29, 1: XXVIL, 46, 1. — daphne cneorum, L., XXI, 30, 2.— daphne laureola, L., XXII, 80, 6. — daphne oleoides, XXIV, 82, 1. Daphnoide, XII, 43, 3. — Daphnoides ou laurier sauvage, XV, 39, 3. — emploi médical, XXI, 80, 6. Datte, nommée dablan, XII, 7, 5. —syagres, margarides, sandalides, XIII, 9, 3. — caryotes, adelphides, patètes, XII, 9, 4 — chydées, XII, 9, 5. — datte coix, XHE, 9, G. — tragemata , balan, XIIT, 9, 6. — emploi médical, XXII, 51, 1. Daucus gultatus , Sibth., XIX, 17, { — daucus carota, L., XX, 15,1; ELA 667 XXI, 50, 1; XXV, 64, 2. — daucus gingidium, L., XX, 16, 1. Daucus, XIX, 97, 1. — deux espèces principales , XXV, 64, 1. — emploi contre les serpents, XXV, 64, 1 et suiv. Daucus, autre, XXV, 64, 2. Daucus, ou staphylinos, XXV, 64, 2. Delphinium peregrinum, L., XXI, 98, 1. — delphiniumstaphisagria, B,, XXI, 13, 1. Dentaria ‘enneaphylla, L., XXVII, 54, 1. Diclame > description, XXV, 53, 1 et suiv. Digitale pourprée, XXI, 77, 1. Dipsacus silvestris, L., XXV, 108, 1. — dipsacus pilosus, | F2 XX VII, 62, 1. Dipsacos, description, propriétés ; XXVIL, 47, 1. Dodecathéon , propriétés, XXV, 9, 1. Doronichum pardalianches, L., XX VIE, 2, 5. Dorycnion, remède contre le, XX VII, 33, 5. Dracontion, distinction d'avec l’arum, XXIV, 91, 1. — propriétés , XXIV, 92, 1. — trois espèces , propriétés, XXIV, 93, 2 et 3. Dracunculus de la troisième espèce, propriétés, XXIV, 93, 2. Dracunculus , distinction avec le dra- contion, XXIV, 91, 1. — propriétés de la graine, XXIV, 92, 1. — des- cription, XXIV, 93, 1. Dracunculus, nouvellement décou- vert, propriélés, XXV, 6, 3. Dryopleris, description, propriétés , XXVII, 48, 1 Dryophonon , description, propriétés, XXVII, 49, 1. E Ébénier, de l'Inde, très-estimé, XIE, 8, 1. — montré à Rome par Pompée, XII, 9,1. — deux espèces, XII, 9,1. —emploi médical, XXIV, 52, 1. propriétés, Écarlate, vient sur l’yeuse, XVI, 12,4. Écarlate, graine d’, la plus estimée, IX, 65, 3 Échalotte, ou oignon ascalonien, XIX. 32, 2. Echinophora tenuifolia, L., XXV, 11,1. Échinopode , XI, 8, 1. Echios, description, emploi, XXV, 58, 1. Echios, autre, emploi, XXV, 58, 1. Echios personata, ou grande bardane, description, emploi, XXV, 58, {. Echium rubrum, L., XXI, 60, 1; XXII, 24,1; XXV, 58, 1. —echium cre- ticum, XXII, 25,1. — echium ru- brum, Jacq., XXVII, 22, 1. echium italicum, L., XX VII, 73, 1. Écorce, emploi de diverses écorces , XVI, 14, 1. Elaphoboscon, ou panais, description _— 668 EPI et propriétés, XXII, 37,1; XXV, Sa Élate, XU, 62, i. — palmier, emploi médical, XXIII, 53, 1. Élatine, description, XXVIL, 50, 1. Elélisphacos, où sphacos, espèce de sauge, propriétés médicales, XXII, MA, 1 Éléomiel, substance végétale, XV, 7,6. — emploi médical, XXII, 50, 1. Ellébore, ou mélampodion, XXV, 21, 1. — deux espèces, le blanc et le noir, XXV, 21, 1. — propriétés, XXV, 21, 2 et suiv. — danger dans l'antiquité, XXV, 21, 4. — emploi du noir, XXV, 22, 1. — emploi du blanc, XXV, 23, 1. — précaulions, XXV, 24, 1 et 2. — emplois divers, XXV, 25, 1. Elléborine, arbrisseau, XIIL, 35, 1. Empetros, ou calcifraga, description, propriétés, XX VIF, 51, 1. Encens (Pays de l’), XII, 30, 1. — forme de larbre, XII, 31, 1. — ré- colte, XII, 32, 1. — carphéote et dathiate, XII, 32, 2. — stagonie, atome, orobie, XII, 32, 3. — com- merce, XII, 32, 5. — l'arbre de l’en- cens a vécu en Lydie, XVI, 59, 2. Endive erratique, ou intubum errati- cum, XXI, 52, 1. Enneaphyllon, description, propriétés, XX VII, 54, 1. Éon, arbre avec lequel fut fait le vais- seau Argo, XIIE, 39, 1. Ephedra distachya, L., XXII, 17, 1; XXVII, 91, 4. — ephedra fragilis, L., XXVI, 20, 1; 83, 1. Ephedra, ou anabasis, description, bonne pour la toux, XXVI, 20, 1. — ou ephedrum, XXVI, 77, 1. Éphéméron, description, XXV, 107, 1. — ou colchique, XX VIII, 45, 4. Epilobium hirsutum, L., XXVI, 69, f. Épimédion, description, propriétés, XXVIL, 53. Épineux, arbrisseau, semblable à l’é- bène, XII, 10, 1. — épine donnant une graine très-amère, XII, 15, 1. — autre épine, XII, 18, 1. — épine cau- sant la cécité, XIT, 18, 1. — épine d'Égypte, XIII, 19, 1 ; 20, 1. —épine babylonienne, XIII, 46, 1. — épine du pays au delà de Coptos, XIII, 50, 1. —épine blanche, qui se mange, XV, 34, 5. Épine blanche, employée en couronne, XXI, 39, 2. — propriétés, XXIV, propriétés, 66, 1. Épine blanche dile acanthion, XXIV, 66, 1. Épineuses, plantes, XXI, 54, 1. Épine d'Égypte, propriélés, XXIV, 65, 1. Épine vulgaire, ou aspalathe, ou à foulon, propriétés, XXIV, 68, 1. Épine sauvage blanche, de la hauteur d’un arbre, XII, 52, 1 ; XXIV, 68, 1. Epipactis, XII, 35,1. ; EUP Epipactis, ou elléborine, propriétés, XXVIL, 52, 1. Epipattis grandiflora, Sm., XXIV, 118, 1. Épipétron, plante mangée en Égypte, XXI, 52, 2. Épithymon, ou hippophéon, déscrip- tion, propriétés, XXVI, 35, 1. Equisetis, XVIII, 67, 8. — ou equi- setum, ou hippuris, description, pro- priétés astringentes, XX VI, 83, 1. Equisetum, autre, ou hippuris, ou ephedros, où anabase, description, propriétés astringentes, XX VI, 83, 2. Equisetum fluviatile, L., XVII, 67,8. —equisetum telmateia, XXVI, 33, 1; XXVI, 83, 2. — equisetum limosum, XX VI, 83, 1. — equisetum pallidum, Bory, XX VII, 91, 3. Érable, XVI, 26, 1. — glinos ; zygia, XVI, 26, 1. — tubérosités ou brus- cum et molluscum, XVI, 27, 1. — propriétés médicales, XXIV, 31, 1. Erica arborea, L., XIII, 35, 1; XXIV, 39, 1. Érice, XI, 35, 1. — emploi médical, XXIV; 39,1: Erigeron viscosum, L., XIX, 50, 1; XX, 63, 1; XXI, 32, 1. — erigeron graveolens, L., XXI, 32, 1. Érigeron, où seneçon, description, pro- priétés, XXV, 106, 1 et 2. Érinéon, herbe, emploi médical, XXII, 65, 1. Ériophoron (eriophornm angustifo- lium, L. ), sorte de bulbe employée à faire des étoffes, XIX, 10, 1. Eriphia, propriété, XXIV, 103, 1. £Ers, culture, XVIII, 38, 1. — insectes qui lui nuisent, XVIIL, 44, 6. — pro- priétés médicales, XXII, 73, 1. Erucaria aleppica, XIX, 35, 2. Ervilia, XVIII, 23, 2. Éryngion, plante épineuse, XXI, 54, 1. — ou érynge, propriétés médicales, XXII, 8, 1 et 2. Éryngion blanc ou centum câpita, pro- priétés, XXII, 9, 1 et 2. Eryngium viride, L., XXII, 8, 1. —- eryngium €cyaneum , Sibth., XXI, 8,1.— eryng. maritimum ,L., XXII, 8,1. —eryng. campestre, XXII, 9, 1. Erysisceptrum, ou sceptrum, XII, 52, 1. Erysisceptrum, ou adipsathéon, ou diacheton, description, propriétés, XXIV, 69, 1. Erysimum, ou irio, XVIII, 22, 1. — ou vela, propriétés médicales, XXII, 19,4. Érysithales, description, propriétés, XXVL 65, 1: Erylhræa centaurium , Pers., XXV, 31, 1. Erythrodanus, ou garance, propriétés, XXIV, 56, 1. Erythronium, dens canis, L., XXV, 26,1. \ FIC Euphorbe, ainsi nommée du nom du médecin du roi Juba, V, 1, 16. —ré- colte et propriétés, XXV ,38, 1 et 2. Euphorbia paralias, L., XX, 80, 1; XXVI, 41, 1. — e. peplis, L., XX, 81, 1; XXVII, 93, 1. — euphorbia spinosa, XXII, 14, 1. — euphorbia pityusa, L., XXIV, 21, 1. — euphor- bia chamæsyce, L., XXIV, 83, 1. — euphorbia ofticinarum, L., XXV, 38, 1. — e. helioscopia, L., XXVI, 42, 1. — e. aleppica, L., XXVI, 43, 1. — e. platyphyllos, L., XXVI, 44, 1. — e. dendroides, L., XX VI, 45, 1. —e. apios, L., XX VI, 46, 1. — e. lathyris, L., XXVII, 71, 1. Euphrasia odontites, L., XXVII, 84,1. Euplée, opinion superstitieuse, XXV, 81,1. Evax pygmæus, L., XXVI, 79, 1; XXVIL 72247 Evonymos, XIII, 38, 1. Evonymus europæus, XIII, 38, 1. Excæcaria agallochum, L., XII, 18, 1. Exedum, ou nodia, ou mularis, pro- priétés, XXIV, 115, 1. F Fagonia Cretica, L., XXI, 58, 1. Fayus sivatica, Lamarck, XVL, 7, 1. Faîne, XVI, 7, 1. Farrago, ou fourrage, culture, XVIIF, 41, 1. Fenouil, propriétés, XX, 95, 1. Fenouil sauvage, ou hippomarathron, ou myrsineum, XX, 96, 1. Fenugrec, ou silicie, culture, XVIIT, 39, 1. — emploi médical de la farine, XXII, 58, 3. — ou telis, ou carphos, ou bnceras, ou ægoceras, propriétés, XXIV, 120, { et suiv. Ferula communis, L,. XIII, 42; XX, 75,1; XX, 98, 1. — ferula nodi- flora, L., XIII, 42, 1. — ferula persi- Ca, L,5 XX Férule, XII, 42, 1. — férule qui se mange, XV, 34, 5. — la graine se confit, XIX, 56, 2. — propriétés mé- dicales, XX, 93, 1 et 2. Feuilles, XVI, 32,i1. — arbres ne per- dant pas leurs feuilles, XVI, 33, 1. . — chute des feuilles, XVI, 34, 1. — feuilles qui changent, XVI, 35, 1.— particularité merveilleuse, XVI, 36, 1. — emploi des feuilles, XVI, 37, 1. — forme, XVI, 38, 6. — si- gnes que donnent les feuilles pour les travaux agricoles, XVIII, 68, 2 et suiv. Fève, farine ou lomentum, XVI, 30, 1. — cérémonies religieuses, re- feriva, XVIII, 30, 3 — histoire, . XVIII, 30, 3. — emploi médical, XXII, 69, 1. Fève d'Égypte, XVIII, 30, 5. »* Eupatoire, description, propriété , | Ficus indica, L., XII; 11, 1. — ficus XXV, 29, 1. sycomorus, XIII, 14, 1. FRU Fique carique, figue cottane, XIII, 10, 1. — variétés, XV, 19, 1. anecdote de Caton, XV, 20, 1. — maturité, caprification, XV, 21, 1. — qualités, XV, 21, 3. — anecdote de Crassus, XV, 21, 4. — propriétés diététiques et médicales, XXIIT, 63, 3 et suiv. Fiquier indien, merveille, XII, 11, {. — autre nommé pala, XII, 12, 1. — figuier égyptien, XIII, 14, 1. — figuier de Chypre, XIII, 15, 1. — figuier ceronia, XIE, 16, 1. — figuier de mer, X1LL, 49, 1. — plantation du figuier, XV, 19, 4. — anciens fi- ” guiers à Rome, XV, 20, 3. — capri- fication, XVII, 44, 1. — insectes qui Vattaquent, XVII, 44, 1 et 2. — propriélés médicales, XXII, 62, 1 et suiv. Figuier sauvage, emploi XXII, 64, 1 et suiv. Figuier, abrilant un escadron, VII, 2, 13. Filago gallica, L., XXIV, 113, 1. Fleurs, odeurs, XXI, 18, 1 et suiv. — trois couleurs principales, XXI, 292, 1. — rouge de coccus ; couleur d’améthyste et ianthine; couleur conchylienne, XXI, 22, 1 et 2. — fleurs non employées avant l’époque d'Alexandre, XXI, 24, 1. — fleurs de printemps, XXI, 38, 1. — fleurs d'été, XXI, 39, 1. — ordre des fleurs, XXI,:29,12: Fleur de Jupiter, XXI, 33, 1. Floraison, fécondation, XVI, 39,1. — indice du printemps, XVI, 40, 1. — arbres qui ne fleurissent pas, XVI, 40, 2. — bourgeonnement, XVI, 41, 1.— époque du bourgeonnement, XVI, 42, 1. — deux floraisons, XXI, 40, 1. — floraison successive, XXI, 60, 1. Fougère, échardes, XXIV, 50, 1. — fougère, première espèce, ou pteris ou blechnos, description, propriétés, XXVII, 55, 1 et suiv. Fougère, deuxième espèce, ou thelyp- teris, ou nymphæa pteris, descrip- tion, propriétés, XXVIL, 55, 1. Fraise, XV, 28,1. — fraisier, XXI, 50, 1. Framboisier, XV1,71,1.— propriétés, DEXIIVS 70, 1. Frankenia pulverulenta, L., XXVI, 51, 1. Fraxinus excelsior, DC., XVI, 24, 1. — fraxinus orous, L., XVI, 30, 2. Frêne, XVI, 24, 1. — bumelia, XVI, 24, 1. — contraire aux serpents, XVI, 24,3. — propriétés médicales, XXIV, 30,1: Fritillaria pyrenaica, L., XXVI, 63, 1. Fruit, diversité, XV, 9, 1. — fruit de Vérone, XV, 14, 1. — conservation des fruits, XV, 18, 1-17. — baies et fruits charnus, XV, 27, 1. — fruits à grain, XV, 29, 1. — des médical, GIN baies, XV, 29, 2. — saveurs des fruits, XV, 32, 1. — odeurs, XV, 32, 2; 33, 2. — variété de leurs sucs, XV,33, 1.— caractère des fruits, XV, 34, 1. — époque de la maturité, XVI, 43, 1. — arbres qui donnent des fruits toute l’année, XVI, 44, 1. — arbres sans fruits, XVI, 45, 1. — fruits qui tombent, XVI, 46, 1. — disposition des fruits sur l’arbre, XVI, 48,1; 49, 1.— arbres qui donnent des fruits deux fois et trois fois, XVI, 50, 1. — la fertilité des arbres varie suivant l’âge, XVI, 51, 1. — maladies des fruits, XVII, 37, 10 et 12. — vertus médicinales des fruits, XXHIT, 1, 1. Fucus ericoides, L., XIIL, 49, 1. — fucus vesiculosus, L., XIIE, 49, 1.— fucus uvarius, L., XIIE, 49, 1. Fulvienne, herbe, diurétique, XX VE, 57, 1. Fumaria oficinalis, L., XXV, 99, 1. — fumaria capreolata, L., XXVII, 10;:1- Fustel, XII, 41, 1; XVI, 30, f. G Gabalium, XII, 45, 1. Gelbanum, bubon galbanum, L., XII, 56, 1. — propriétés médicales, XXI, 18e Galeopsis, ou galeobdolon, ou galion, description, propriétés, XXVII, 075 1e Galium aparine, L., XVIII, 44, 4; XXI, 64, 1; XXIV, 116,1; XXVII, 15, 1. Galle (Noix de), XVI, 9, 1. — proprié- tés, XXIV, 5, 1. Gallidraga, description, propriétés, XXVII, 62, 1. Garance, emploi dans lateinture, XIX, 17, 1. — ou erythrodanos, XXIV, 56, 1. Gariophyllon, plante indéterminée, XII, 15,1. Gelotophyllis, herbe magique, XXIV, 102, 4, Genét, propre à la teinture, XVI, 30,2. — fait des liens, XXIV, 40, 1. — doute sur le spart et les sparta, XXIV, 40, 1. — propriétés médica- les, XXIV, 40, 1et2. Genista linctoria, L., XVI, 30, 2. — genista acanthoclada, L., XXIV, 69, 1. Genévrier,propriétés médicales, X XIV, 36, 1. Gentiane, description, XXIV, 34, 1. Géranion, sorte de truffe, XIX, 19, 1. — bon dans les maladies des fem- mes, XX VI, 90, 6. Geum rivale, L., XXI, 25, 1. geum urbanum, L., XX VI, 21, 1. Geum, ou benoite, description, bonne pour le poumon, XXVI, 21,1. Gingembre, XII, 14, 2. propriété , GUI 669 Gingidion, propriétés médicales, XX, 16, 1. Gilhago segetum, L., XXI, 98, 1. Gladiolus segetum, L., XXI, 17; 83 38, 3. — gladiolus communis, L., XXV, 89, 1. Glaieul, XXI, 38, 2. — autre, ou cy- pirus, XXI, 67, 1 ; 68, 3. Gland,XV1,6,1.— variétés, XVI, 8,1. — Qualités nutritives, XVI, 8,6. — propriétés médicales, XXIV, 3, 2. Glaslum, ou guède, XXIL, 2, 1, — les femmes des Bretons s’en teignent le corps, XXII, 2, 1. Glaucium flavum, L., XX, 78,1; XXVIL, 59, 1. Glaucion, description, XX VII, 59, 1. Glaux, ou eugalactos, description, propriélés, XX VII, 58, 1. Glechoma hederacea, XVI, 62, r XXIV, 49, 1. Globularia alypum, L., XXVIL, 7, 1. Glu, se fait avec les graines du gui, XVI, 94, 1. — propriétés médicales, XXIV, 6, 1. Glycyside, ou pæonia, ou pentorobos, deux espèces , description, proprié- tés, XX VII, 60, 1 et suis. Gnaphalium sanguineum, L., XXI, 16, 1. — gnaphalium stœchas, L., XXI, 24, 1. — gnaphalium leontopo- dium, XX VII, 35, 1. Gnaphalion, où chamæzelon, descrip- tion, propriétés, XX VIE, 61, 1. Gomme , d'Égypte, XII, 20, 1. — du sarcocolle, XII, 20, 1.— propriétés, XXIV, 64, 1.— gomme acacia, pré- paralion, propriétés, XXIV, 67, 1 et 2. Gossypium arboreum, XIf, 21, 1. — gossypium herbaceum, XI, 22, 1. Gramen ou chiendent, description, propriétés, XXIV, 118, 1 et suiv. Gramen, autre, XXIV, 118, 1. Gramen à pointes, ou dactylon, troises- pèces, description, propriétés, XXIV, 119, 1. Gramen de la Bactriane, propriété, XXIV, 119, 1. Gratteron, XVIII, 44, 4. Greffes singulières, XV, 17, 1. — prescription religieuse, XV, 17, 1. Grenade ou pomme puuique, XIE, 34, 1. — balauste, XIII, 34, 1. — propriétés médicales, XXII, 57, 1, — tannages des cuirs, XXII, 57, 2. — stomatice, XXII, 58, 1 et 2, — cytinus ou premiers bourgeons, em- ploi médical, XXII, 59, 1. — balaus- tes, XXIII, 60, 1. Grenadier sauvage, emploi médical, XXI, 61, 1. Gromphæna, bonne pour l’hémopty- sis, XXVI, 28, 1. Gui, nuisible aux arbres, XVI, 92, 1. — espèces, XVI, 93, 1. — admira- tion des Gaulois pour cette plante, XVI, 95, 1. — propriétés médicales, XXIV, 6, 1. propriélés, 670 HER Guimauve, propriétés, XX, 84, G. Gypsophila struthium, L., XIX, 15, 1. H Habitat des arbres,. plaines ou hau- teurs, XVI, 30, 1. — lieux humides, XVL O1, 1 Hadrolobon, ou bdellium, XII, 19,1. Hadros, hærum, espèce de nard, XII, 26, 2. Halicacabon, diverses espèces, XXI, 953, 4er Halus, ou cotonea, bonne pour les douleurs de côté, XX VI, 26, 1. Haricots ou phaséoles, XVIIL, 33, 1, Hedisarum alhagi, XII, 18, 1. Helenium, description, XXI, 33, 1. — propriétés, XXI, 91, 1. Helianthes, ou heliocallis, herbe ma- gique, XXIV, 102, 5. Héliotrope, plante à floraison succes- sive, XXI, 60, 1.— merveille, XXII, 29, 1. — tricoccum ou tournesol, XXII, 29, 2. — hélioscope, XXII, 29, 2.— propriétés, XXI, 29,2 et suiv. Helleborus orientalis, L., XXV, 21, 1. Helzine, plante à duvet épineux, XXI, 56, 1.— sert à leindre les laines, XXII, 19, 1. Helxine,autre, ou perdicium, ou side- rilis, ou parthenium, propriélés, XXIT T9" Helxine, différente de lalsine, emploi médical, XX VII, 8, 1. Hemerocalles, propriétés médicales, XXI, 90, 1. Hemerocallis fulva, L., XXI, 90, 1. hemerocallis liliastrum, L., XXVII, 98, 1. Henné, XI, 51, 1. Heracleum sphondylium, L., XII, 58, 1. Héraclion sidérion, description, pro- priété, XXV, 15, 1. Herbe impie, description, propriétés, XXIV, 113, 1. Herbe dont la découverte est attribuée à Minerve, XXV, 16, 1. Herbe semblable au verbascum , ou blaltaria, XX V, 60, 1. Herbe blanche, semblable au panic, nuisible aux céréales, XVIII, 44, 4. Herbe poussant au dedans d’un crible, propriété, XXIV, 109, 1. Herbe poussant sur les fumiers, pro- priété, XXIV, 110, 1. Herbe qui chasse d’un champ de mil ou de panic les élourneaux et les moineaux, XVIIL, 45, 3. Herbes magiques, XXIV, 99, 1.— rail- leries sur ces herbes, XXVI, 9, 1et suiv. Herbe à la laine, saponaire, propriété, XXIV, 104, 1. Herbe wilitaire, propriété, XXIV, 104, 1. Her be née sur la tête d’une statue, pro- priélé, XXIV, 106, 1. HUIT Herbe née au bord des ruisseaux, pro- priété, XXIVY, 107, 1. Herbe sur Jaquelle les chiens urinent, propriété, XXIV, 111, 1. Hermesias, Composition médicale, NN 10275 Hesperis, a plus d’odeur la nuit, XXI, 13,8 « Hestialoris, ou protomedia, herbe ma- gique, XXIV, 102, 4. Hêtre, XVI, 7, 1. — feuilles, proprié- tés n'édicales, XXIV, 9, 1. Hibiscum, employé en médecine, XIX, 27, 1. — propriétés médicales, XX, 14, {.— appelé mauve sauvage ou plistoloche, XX, 14, 1. Hièble, XXIV, 35, 1. — chasse les ser- pents, XXV, 71, f. Hippace, propriété, XXV, 44, 1. Hippomarathron, ou fenouil sauvage, XX, 96, 1. Hippomarathron de Dioclès, XX, 96, 1. Hippophaes, a des épines aux nœuds, XXI 54, 1: Hippophæston, XVI, 92, 1. — des- cription, propriétés, XXVII, 66, 1. Hippophyes, description et propriétés, »,9. 41 ER NE Hippophyes, autre, XXII, 14, f. Hippuris, description, propriétés as- tringentes, XXVI, 83, 2. Hirculus, nard, XII, 26, 4. Holcus sorghum, L., XVIII, 10, 4. Holcus ou aristida, description, pro- priétés, XX VII, 63, 1. Holochrysi ou immortelle, XXI, 24, 1. — ou heliochrysos, XXI, 38, 2. — ou holochrysos, propriétés, XXI, 85, 1. — ou heliochrysum, descrip- tion et propriétés, XXI, 96, 1. Holoschænos, espèce de jonc, XXI, 69, 2. Holosteon, description, propriétés, XXVIL, 65, 1. Holosteum umbellatum, L., XXVII, 65, 1. Hordeum murinum, L., XX VII, 68, 1. Horminum, XVIII, 22, 1. — deux espèces, propriétés médicales, XXIF, 76, 1. Horminum sauvage, excite les désirs vénériens, XXVI, 61, 1. Houblon, XXI, 50, 1. Houx, XVI, 33, 2. — ou agrifolium, propriétés, XXIV, 72, 1. Huile, fabrication, XV, 2, 1. — qualité suivant les provenances, XV, 3, 1. — dépend de létat de l’olive, XV, 3, 3. — propriélé; râclures d'huile des gymnases , XV, 5, 1. — fabrication de l'huile, XV, 6,3. — vieille huile, XV, 7,6. — anecdote de Démocrite et de Sextus, XVII, 68, 9. — usa- ges médicaux des huiles, XXII, 39, 1. — omphacium ou huile verte, XXII, 39, 1. — huile rosat, emploi médical, XXIIL, 45, 1.— huile dite gleucinum , emploi médical , XXIIT, 46, 1. Huiles artificielles, XV, 7, 1. — de IRI ICINE NV V7 RUES d’amandes, XV, 7,2. — de noix, XV, 7, 3. — avec les châtaignes , le sésame et le riz, XV,7,4.— de poisson, XV, 7,4. — œnanthine, XV,7,4.— selgitique, XV,7,6; XXII, 49, 1. — huile her- bacée, emploi médical, XXHIT, 49, 1. Hyacinthe, XXI,17, 3.— fable d’Ajax, XXI, 38, 3. — employée à la tein- ture écarlate, XXI, 97, 1. — pro- priétés, XXI, 97, 1. Hyoscyamus reliculatus, L., XXV, 17, 1. — h. niger, XXV, 17, 1. — b. anreus, XXV, 17, 2. — h. albus, NN 7 20: Hyoseris lucida, L., XXI, 59, 2. Hyoseris, description, propriétés, XXVIL, 64, 1. Hypécoon, description, propriétés, XXVIL, 68, 1. Hypecoum procumbens , L., XXVII, 68, 1. Hypericum de Petra, servant à falsifier le baume, XII, 54, 5. Hypéricon, ou chamæpilys, ou corion, description, plante diurélique, XX VI, 53, 1. Hypéricon, autre, ou coris, XXVI, 54, 1. Hypericumolympicum, L., XXV, 13,1; XXV, 28, 1. — hypericum crispum, L., XXVI, 53, 1.— hypericum coris, L., XXVI, 54, {. — hypéricum ori- ganifolium, L., XX VII, 4, 1. — hy- pericum perfoliatum, Wild., XX VII, 10, 1. — hypericum perforatum, L., XXVII, 20, 1. — hypericum hireinum, L., XX VIE, 115, 1. Hyphéar, sorte de gui, XVI, 93, 1. Hypochæris, plante alimentaire, XXI, 52, 2. Hypocisthis, XX, 79, 1; XXIV, 48, 1. — où orobéthron, propriétés, XX VI, € Pau Hypoglossa, description, propriétés, XXVII, 67, 1. Hysope, propriétés, XXV, 87, 1. I Iasione, ou liseron, XX1,65, 1.— fleur blanche dite concilium, XXII, 39, 1. — propriétés, XXII, 39, 1. Iberis , description , propriétés, XXV, 49, 1 et 2. Iberis amara, L., XXV, 49, 1. Idæa, description, propriétés, XXVII, 69, 1. If, XVI, 20, 1. — smilax, XVI, 20, 1. — propriété, XXIV, 72, 1. 1lex aquifolia, L., XXIV, 72, 1. Illecebra, emploi contre les inflamma- tions, XXVI, 79, 1. Immortelle, XXI, 24, 1. Inguinalis, ou argémone, emploi su- perstitieux, XXVI, 58, 2. Inula helenium, L., XIX, 29, 1; XX, 19, 1. | Irion ou érysimon ou vela, XXII, 75, 1. Iris, n’entre pas dans les couronnes, LAD XXI, 19, 1. — espèces : raphanitis et rhizotomos, XXI, 19, 2. — récolte et propriétés, XXI, 19, 2 el 3. — iris roux, XXI, 83, 1. — propriétés mé- | Laitue, espèces, XIX, 38, 1, — pricris, XIX, 38, 2. — meconis, laitue pour- prée ou cæciliane, astylis, XIX, 38, 3. — emploi médical, XIX, 38, 4. — Culture, XIX, 39, 2. — propriétés médicales de la première laitue sau- vage, XX, 24, 1. — de la seconde ou cæsapon, XX, 25, 1. — laitue sau- vage dite hieracia, XX, 26, 1. — dicales, XXI, 83, 1 et suiv. — xyris eu iris Sanvage, propriétés, XXI, 83, 3. ris fœtidissima, L., XXI, 83, 3. Jris sisyrinchium, L., XIX, 30, 2. Isatis tinctoria, L., XXII, 2, 1. 1satis, bonne pour le foie, XX VI, 22, 1. — la même que le polium suivant quelques-uns, XXVI, 22, 1. Ischæmon, description, propriélés, DV 4; 1. Isopyron, où phasiolos, description, propriétés, XX VII, 70, 1. Iton, sorte de truffe, XIX, 12, 1. £ Ivraie, XVIII, 44, 6.— farine, emploi médical, XXII, 58, 3; 77, 1. J Jonc tellement grand que chaque entre-nœud fournit un canot, VI, 2; 13.—joncodorant, XII, 48, 1.— jonc palustre, emploi, XVI, 70, 1. — jonc employé à faire des cordes, XIX, 9, 1. — jonc dit inariscus, ou grand jonc, récolte, XXI, 69, 1. — jonc marin, où oxyschœænos, XXI, 69, 1. — trois espèces de joncs, XXI, 69, {. — jonc femelle ou melancranis , XXI, 69, 2. — holoschænos, XXI, 69, 2. — €m- ploi des jones, XXI, 69,3. — jonc triangulaire ou cyperus > non distin- gué par beaucoup du cypirus, XXI, 69, 4. — propriétés médicales du jonc, XXI, 71, 1. , Jonc odorant , propriétés médicales, XXI, 72, 1. Jujube, XV, 14, 1. Juncus maximus, L., XXI, 16, 1. — juncus maritimus, L., XXI, 69, 1. Juniperus communis, L., XII, 11, 1. — juniperus oxycedrus , L., XUT, 11,1.— juniperus lycia, juniperus phænicea, L., XIV, 19, 9. — junipe- rus sabina, L., XVII, 21, 2. | Jusquiame, huile de, emploi médical, XXII, 49, 1. — ou hyoscyanos, ou apollinaire, ou altercum, ou alter- cangenon, XXV, 17 , 1. — diverses espèces, propriétés, XXV, 17, 1 et suiv. L Labrum venereum, bon pour les dents, XXV, 108, 1. Labrusca, ou vigne sauvage, porte l’œnanthe, XXII, 14, 1. — proprié- tés, XXIII, 14, 2. Labrusca, autre, XXII, 15, 1. Lactoris, propriété, XXIV, 104, 1. Ladanum, XI, 37, 1. —leda ou leda- num, XII, 37, 3. — ou ledon, ou toxicon, propriétés, XXVI, 30, 1. Ladanum, croissant dans les blés, XXVI,30, 1. LAU Lagæcia cuminoides, XX, 57, 3. Lagopus, ou trèfle, arrête le cours de ventre, XXVI, 34, 2. propriétés du suc de toutes les lai- lues, XX, 26, 1 et suiv. Lamium, espèce d'ortie, propriétés, XXII, 16, 1. Lamium maculatum, L., XXIH, 101% XXVII, 77, 1. — lamium striatum, DL XX VII 77,110 Lanaria annua, L., XXVIH, LISA Langue, herbe, propriétés, XXIV, 108, 1. Lapathum, XIX, 31, 1. — lapathom sauvage, emploi, XIX, 60, 2. — la- pathum sauvage ou oxalis, ou ru- mex, ou cantherinum, XX, 85, 1.— oxylapathum, XX, 85, 1. — hydro- lapathum, XX, 85, 2. — bippolapa- thum, XX, 85,2. — propriétés, XX, 85,2. —lapathum cultivé, propriétés, XX, 86, 1.—bulapathum, XX, 86, 1. Lappa ou gratteron, XXI, 64, 1. Lappa canaria, propriétés, XXIV, 116, 1. Lapsana, emploi en cas de disette, XIX, 41,7. — propriétés, XX, 37, 1. Larix europæa, XVI, 19, 1. Laserpilium ou silphion, histoire, XIX, 15, { et suiv. — laser, nom du suc, XIX, 15, 1. — récolte du suc, XIX, 15, 4 et 5. — caractères du suc, XIX, 16, 1. — nail de la pluie, propriétés, XXII, 48, 1. — propriétés du laser ou suc, XXII, 49, 1 et suiv. Laserpitium, autre, XIX, 16, 1. Laserpilium chironium, L., XXV, 1974. Latacé, herbe magique, XX VI, 9, 1. Latanier, XIE, 9, 1. Lathyris, description, 2.0 SIP EE Lathyrus cicera, XVII, 10,7; 23, 2. — lathyrussativus, L., XVIII, 32, 1. — lathyrusaphaca, XVII, 44, 5. — lathyrus amphicarpos, L., XXE, 52, 1. —lathyrus tuberosus, L., XXE, 52, 1. Laurier de mer, XIIT, 50, 1. Laurier, consacré aux triomphes, XV, 39, 1. — baccalia, XV, 39, 2. — spa- donien , XV, 39,2. —chamædaphné, alexandrin, idéen, hypoglottion, danaé, carpophyllon, hypelate, XV, 39, 3. — daphnoïde, XV, 39, 3. — ilest pacifique, XV, 40, 1. — consi- dérations religieuses, XV, 40, 2. — anecdote , XV, 40, 4.— lauréa, nom de la feuille de laurier, XV, 40, 5. — huile de laurier, emploi médical, XXIL, 43, 1. — propriétés médicales du laurier, XXIIE, 80, 1 et suiv. propriétés, LIG Laurier-lin, XV, 39, 1. Laurier-rose, XVI, 33,1. Laurus casia, XIF, 43, 1: 43,3. Lavandula stæchas, L., XXVI, 27, XX VII, 107, 1. Lavatera arborea, AA T2, 1. Lawsonia inermis, L., XII, 51, 1. Lecanora parella, Ack., XX VI, 10, 2. Légumes, racine, XVIIE, 10,216 ges, XVIII, 10, 6. — feuilles, XVII, 10,7. — floraison, XVIII, 10, 7.— poids comparatif des feves, XVII, 11, 1. — histoire, XVII, 30, 1. — récolle, XVIII, 33, 1. — impôt sur les légumes, XIX, 19, 6. Lemna minor, L., XXII, 70, 3. Lemonium, emploi, XXV, 61, 1. Lentille, XVII, 31, 1. — emploi mé- dical, XXII, 70, 1 et suiv. Lentille d’eau, propriétés, XXII, 70, 3. Lentisque, XV, 31, 1. — vers de Ci- céron, XVIII, 61, 1. — buile, emploi médical, XXII, 45, 1. — emploi médical, mastic, XXIV, 28, 1 et 2. Leontodon palustre, XX, 31, 1. — jeon- todon laraxacum, L., XXI, 02,2. Leontopetalon, ou rhapeion, descrip- tion, propriétés, XX VII, 72, 1. Leontopodion, ou leuceoron, ou do- ripetron, ou thoribetron, arrête Je cours de ventre, XX VI, 34, 1. — em- ploi contre 1es inflammations, XX VI, 79, 1. Leonurus marrubiastrum, L , XXVI, 36, 1. Lepidium, culture, XIX, 51, 1. — propriétés , XX, 36, 1 et 2. — autre énumération des propriétés, XX, 70, 1. Lepidium latifolium, L., XIX, 51, 1. — lépidium sativum, L., XX, 50,11. — lepidium draba, L., XX VIF, 49, 1. Leucacanthos, plante à duvet épi- neux, XXI, 56, 1. — ou leucacantha, ou phyllos, ischias , ou polygonatos, propriétés, XXII, 18, {. Leucanthemum , où camomille, XX, 34, 1. — propriétés, XXI, 93, 1. Leucas, propriétés, XX VII, 77, 1. Leuce, où mesoleucon, description, propriétés, XXVIL, 77, 1. Leucographis, emploi, XXVII, 78, 1. Libanotis, a l'odeur de l'encens, XIX, 62, 1. — histoire, XIX, 62, 1 et 2. Lichen, description, bon pour les ma- ladies de peau, XXVI, 10, 1. Lichen, autre, description, XX VI, 10, 2. Lichen, mousse, propriétés, XXHI, 69, 1. Liége, XVI, 13, 2. — propriétés mé- dicales, XXIV, 8, 1. Lierre, historique, XVI, 62, 1. — es- pèces, XVI, 62, 2. — propriétés mé- dicales, XXIV, 47, 1 et suiv. Lierre, semblable aux ronces sauva- ges, XXI, 30, 1. Lierre, de terre, XVI, 62, 7. Liguslicum, XIX, 50, 1. — nom dif- féremment appliqué, XIX, 50, 1. 671 672 LUP — propriétés médicales, XX, 60, 1. Ligustrum vulgare, L., XVI, 31, 1; XXI, 29, 1,— ligusticum levisticum, Le 0 US XX 60, 21e Limeum, propriétés vénéneuses, XXVIT 76, 1, Limodorum, plante qui tue le cumin, XIX, 57, 1. Limodorum abortivum, Sw., XXVI, CAR Lin, éloge, XIX, 1, 2 et suiv. — exé- cration contre celui qui appliqua le lin à la navigation, XIX, 1, 5. — culture, XIX, 2, 1. — tissus, XIX, 2, Det —fl, XIX, 2, 3/6 S0lY. — maturité, XIX, 3, 1. — rouissage, XIX, 3, 2. — sérançage, XIX, 3, 3. — teinture du lin, XIX, 5, 1.—1{oi- les de lin employées comme ten- tures des théâtres, XIX, 6, {.— dans le cavedium, XIX, 6, 2. — graine de iin, propriétés médicales, XX, 92, 1 et 2. Linaria græca, Bory, XXVII, 50, 1. Lingulaca, bonne pour la tête, XXV, 84, 1. Linozostis, ou parthénion, ou mercü- riale, ou hermupoa, description, pro: priétés, XXV, 18, 1 et suiv. Lis, parfum lirinon, XX, 11, 1. — lis rouge ou crinon, XXI, 11,1. —mode particulier de reproduction, XXI, 13, 1. — propriétés médicales, XXI, 74,1 et 2. -— huile de lis, ou de Pha: selis, ou de Syrie, emploi médicai, XXII, 49, 1. Lis pourpre, XXI, 12, 1. Liseron, description, XXI, 11, 1. Lithospermum fruticosum, L., XXII, 25,2. — lithospermum tenuiflorum, L., XXVIL, 74, 1. Lithospermon, ou ægonychon, ou dios- pyron, ou héracléos. description, propriétés, XX VII, 74, 1 et 2. Lollium perenne, L., XXII, 65, 1. Lonchitis, description, XXV, 88, 1. — bonne pour la rate, XX VI, 48, 2. Lonicera periclymenum, L., XX, 33, 1; 68, 1; XX VII, 94, 1. Loranthus europæus, L., XVI, 93, 1. Lotometra, propriétés, XXII, 28, 1. Lotus ou celtis, XIII, 32, 1. — anec- dote, XVII, 1, 3. Lotus, ou fève grecque, XVI, 53, 2. — propriétés médicales, XXIV, 2, 1. Lotus, des Lotophages, XIII, 32, 2. Lotus, herbe, XIII, 32, 3. — ou méli- lot, XXI, 59, 1. — autre, XXI, 63, 1. — propriétés du lotus mélilot, XXII, 2 Lotus, du genre des plantes maréca- geuses, XIII, 32, 3. Lotus, de l'Euphrate, XIII, 32, 4. Lotus d'outre-mer, XVI, 53, 1. Lotus ornithopodiodes, XXI, 58, 1. Lupin, histoire, XVIII, 36, 1 et suiv. — propriétés médicales, XXII, 74, 1 et suiv. — huile de lupin, emploi médical, XXIII, 49, 1. Lupinus albus, L., XV, ”, 5 MEL Lutum tinctorial, XXXIIL, 26, 2. Luzerne, culture, XVII, 43, 1. Lycapsos, description, propriétés , XXVIL 73, 1. Lychnis, XXI, 10, 4. — couleur de feu, propriétés, XXI, 98, 1. Lychnis sauvage, propriétés, XXI, 98, 1. Lychnis dioica, L., XXVI, 24, 1. Lycion, ou cachou, XII, 15, 2. —pré- paration, propriétés, XXIV, 77, 1. Lycium europæum, L., XXIV, 77, f. Lycopodium selago, L., XXIV, 62, 1. Lysimachia, description, propriété, XXV, 35, 1. Lysimachia atropurpurea, L., XXV, KI AU Le M Macir, XII, 16, 1. Madrepora acetabulum, L., XXVII, 9, 1. Magydaris, sorte de laserpitium, XIXS, 16, 1. Malacha, ou bdellium, XIF, 19, 1. Maldocon , ou bdellium, XII, 19, 1. Malobathron, fournit une huile par- fumée, XII, 59, 1. — emploi médi- cal, XXIIZ, 48, 1. Malope malachoiïdes, L., XX VII, 6, 1. Malundrum, description, bonne pour le foie, XXVI, 24, 1. Malva sativa, L., XX, 84, 1. Mandragore , ou circæum , entre dans les compositions ophthalmiques, XXV, 94,1. — deux espèces, descrip- tion, emploi, XXV, 94, 1 et suiv. — propriété anesthésique, XXV, 94, 4. Marathrum, ou fenouil, XX, 43, 1. Marchantia polymorpha, L., XXVI; 10522, Marjolaine, ou amaracus, XXI, 33, 1. Marrube, ou prasion, ou linostrophon, ou philopæs, ou philochares, pro- priétés , XX, 89, 1 el suivants. Ma rube noir, XX, 89, 2. Marrubium vulgare, L., XX, 89,1. marrubium pseudodictamnus, 1.0 te He Marsilea quadrifolia, L., XX VII, 53, 1. Marum , XII, 53, 1. Massaris , sorte de parfum fourni par la vigne, XXII, 5, 1. Mastic, XI, 36, 1. Mastos, plante bonne pour les ma- melles, XXVI, 92, 1. Matthiola incana, XII, 22, 1; XXI, 14, 1: XXL 8 1 Matricaria chamomilla, XXIE, 26, 1. Mauve arborescente, XIX, 22, 1. Mauve, cultivée et sauvage, proprié- tés médicales, XX, 84, 1 et suivants. Medica, ou luzerne , XVIII, 43, 1. Medicago arborea, L., XIII, 47, 1. Médion, description, propriétés, XXVII, 79, 1. Médique, pomme, ou citron, XV, 13, 14. Mélanthion, XXVII, 70, 1. Mélèse, ou larix, XVI, 19, 1. — l’es- MOU pèce ægis, ne se fendant jamais, est employée par les peintres pour leurs tableaux , XVI, 73, 3. Mélilot, XII, 32, 3. — description, XXI, 29, 1. — vient partout, XXI, 37, 1. — propriétés médicales, XXI, S75 Melilotus officinalis, XIII, 32, 3. — melilotus cærulea, L., XXI, 63, 1. Melissa officinalis, L., XXI, 41, 1. Melissophyllon, ou apiastrum, XX, 45, 1. — ou mélisse, XXI, 48, 1. — ou mélittène, propriétés médicales, XXI,86,1. — aimé des abeilles, XXI, 86, 1. Mentastrum, XX, 50, 2. — propriétés médicales, XX, 52, 1 et 2. Menthe, XIX, 37, 1. — variétés, XIX, 47, 1. — culture, XIX, 47, {. — propriétés médicales, XX, 53, 1 et suiv. Mentha gentilis, L., XIX, 37, 1; XX, 56, 1. — mentha aquatica, L., XIX, 55, 1. — mentha tomentosa, d’Urv., XIX, 57, 1: XX, 50,2: XX 152,11 — mentha pulegium, XX, 54, 1. — mentha hirsuta, DC., XX, 91, 1. Mercurialis annua, L., XXV, 18, 1. — mercurialis perennis, XXVI, 91, 1 ; XX VII, 100, 1. Merois , herbe magique, XXIV, 102, 35 XXNIN9, 2: Mesosphærum, nard , XII, 26, 2. Mespilus germanica, L.; mespilus cotoneaster, L., XV, 22, 1. — mes- pilus pyracantha, L., XXIV, 70, 1. Métopion , XII, 49, 1; 54, 7. Meum , description et propriétés, XX, . 94, 1. Meum athamanticum, Jacq., XX, 94, 1. Micocoulier, XIII, 32, 1. Microsphærum , nard, XI, 26, 2. Mil, XVIII, 22, 1. — emploi comme aliment, XVIII, 24, 1. — emploi médical, XXII, 62, 1. Miliaria, ou cuscute, emploi médi- cal, XXII, 78, 1. Millefeuille , description , propriétés, XXIV, 95, 1. Mimosa nilotica, L., XXIV , 67, 1. Minyas, où corysidia, herbe magique, XXIV, 100, 1. Misy ou truffe blanche, XIX, 12, 1. Mithridatia, description, XXV, 26, 1. — ou mithridation, XXV, 79, 1. Molemonium, bon pour le foie, XXVI, 25, 1. Molon, ou syron, description, bon contre la toux, XXVI, 19, Moly, description, XXV, 8, {. Molybdæna, où plumbago, descrip- tion, bonne pour les yeux, XXV, 97, 1. Momordica elaterium, L., XX, 2, 1. Morille (morchella esculenta), XIX, 14, 1. Moringa oleifera, Lam., XIT, 46, 1. Mousse sèche et blanche, superstition, XX VII, 75, 1. NAR Moutarde , salutaire au corps, XIX, 54, 1. — trois espèces, XX, 87, 1. — propriétés, XX, 87, 1 et suiv. Müres, sur les ronces, XV, 27, 1. — composition panchrestos, ou stoma- tice, ou artériaque, XXII, 71, 1. — emploi médical, XXII, 71, 1 et suiv. Mürier , floraison et fruit, XV, 27, 1. Märier d'Égypte et de Chypre, XII, 14, 13 15, 1. — emploi médical, DAIlI, 70, 1. Muscari comosum, XXV, 82, 1. Myagros, description, propriétés, XXVII, 81, 1. - Mycoderma vini, XIV, 27, 3. Myophonon ou aconit, XXI, 30, {. Myosotis lappula , L., XXV, 41, 1. Myosotis, ou myosota, description, pro- priétés, XX VII, 80, 1. Myosotis, différente du myosoton, XXVIL, 8, 1. Myrice, XII, 37, {. — ou érice, ou lamarix, propriétés médicales, XXIV, 41, 1. Myriophyllon, description, propriétés, XIV 195, 1. Myriophyllum spicatum, L., XXIV, 95,1. Myrobolan, provenance, XII, 46, 1. — palmier, emploi médical, XXIIH, 59 1. Myrrhe, XI, 33, 1. — arbre, XII, 34, 1. — récolte, XII, 35, 1. — es- pèces, XII, 35, 2. — myrrhe de l'Inde, XII, 36, 1. Myrrhis , où smyrrhiza, ou myrrha, description, propriétés, XXIV, 97, 1. Myrte, aie employée comme condi- ment, XV, 35, 1. — antiquités, XV, 36, 1. — espèces, XV, 37, 1. — vin de myrte, XV, 37, 1. — il est entré dans les choses de la guerre, XV, 38, 1. — huile de myrte, emploi médical, XXII, 44, 1. — emploi médical, XXII, 81, 1 et suiv. — vin de myrte, emploi médical, XXII, 89, !. Myrte sauvage ou petit houx , emploi médical, XXIII, 83, 1. Myxa, XII, 10, 1. N Narcisse, XXI, 12, 1. — deux espèces de narcisses , propriétés médicales , XXI, 75, 1. — huile de narcisse, em- ploi médical, XXIII, 49, 1. Narcissus serotinus, L., XXI, 19, 1. — narcissus poelicus, L., XXI, 12, 1. — narcissus tazetta, L., XXI, 17 Nard, XI, 26, 1. — pseudo-nard, XII, 26, 1. — de Syrie, de Gaule, de Crète, XII, 26, 3. Nard celtique, propriétés médicales, XXI, 79, 1. Nard des champs, distinct du bacchar, XXI, 16, 1; XXI, 79, 1. Narthex et narthecya, XIII, 42, 1. PLINE. — T. IN | OENO Natrix, description, XXVIL, 83, 1. Navets, époque de les semer, XVI, 35, 1. — espèces, XIX, 25, 1 et 2. — deux espèces distinguées par les Grecs, XX, 11, 1: Nèfles, anthédon, sétanie, gauloise, XV,22, 1. — propriétés, XXII, 73, 1. Neottia spiralis, L., XXVII, 52, 1. Nepela, propriétés médicales, XX, 56, 1. Nepeta scordotis, L., XXV, 27 1. Nerion oleander, L., XVI, 33, 1. MNesslia paniculata, Desv., XXVI, 81, 1. Nielle, XVIIL, 44, 43 45, 4. — sert aux boulangers, XIX, 52, 1. — pro- priétés médicales, XX, 71, 1 el 2. Nigelia sativa, L., XX, 71, 1 » XXVII, 70, 1. {Nigina, description, XXVII, 82, 1. Noix, XV, 24, 1, — symbole nuptial, XV, 24, 1. — brou, XV, 24, 2. — huile de noix, emploi médical, XXIII, 45, 1. — emploi médical, XXII, 77, 1 et suiv. Noix, nom donné aussi aux châtai- gnes, XV, 22,1: Noyer, transplanté de Perse, XV, 24, 2. — portant deux fois l'an, XV, 24, 5. — produit la pesanteur de tête, XXIII, 77, 1. Noyer grec ou amandier, XI, 7, 1. — emploi médical, XXIIT, 76, 1. Nyctegreton, ou nyctalops, plante mer- veilleuse, XXI, 36, 1. Nymphæa nelumbo, L., XII, 32, 3; XVIII, 30, 5. — nymphæa lotus, L., XXII, 28, 1. — nymphæa alba, L., XXV, 37, 1. — vymphæa lutea, LU ENV 37,01 Nymphæa, ou héracléon, ou rhopalon, ou madon, description, propriétés, XV, 7 AU. Nymphæa, autre ; description, XXV, 87, 1. propriétés , propriétés , 0 Occhi, semblable au figuier, XII, 18, 1. Ocimum, XIX, 35, 1. — semis, XIX, 36, 2. — propriétés médicales, XX, 48, 1 et suiv. — ocimum sauvage, XX, 48, 5. Ocynum, sorte de fourrage, XVIII, 42, 1. Odontitis, descriplion, XXVII, 84, 1. Œnanthe, l'empêcher de monter en graine, XXI, 38, 2. — description et propriétés, XXI, 95, 1, Œnanthe, sorte de préparation faite avec la vigne, emploi médical, XXI, 5, 1. — huile d'œnanthe, pro- priétés, XXII, 40, 1. Œnotheras, ou onuris, description, plante exhilarante, XX VI, 69, 1. Œnotheris, herbe magique, XXIV, 102, 6. propriétés, ONO 678 Œtum, plante d'Égypte qui se mange, XXI, 52, 1. Oignon, différentes espèces, XIX, 32, 1. — ascalonien ou échalotte, XIX, 32, 2. — culture, XIX, 32, 2,3 €L 4. — propriétés médicales, XX, 20, 1 et suiv. Olivier de linde, XII, 14, 1. — olivier d'Arabie fournissant l’enhæ- mon, XII, 38, 1. — olivier de mer, XIII, 50, 1 — historique, XV, 1, 1. — terroir, climat, espèces, XV, 2, 1 — Couronne d’olivier, XV, 5, 1. — plantation, XV, 6, 1. — chèvre nuisible, XV, 8, 2. — olivier sau- vage, excroissances dite phaunos, XVI, 92, 1. — reproduction de l'olivier, XVII, 29, 1. — plantation, XVII, 30, 1. — espèces suivant les terrains, XVII, 30, 2 et 3. — plan- tation d’oliviers qui franchit une grande route, XVII, 38, 4. — feuilles, emploi médical, XXII, 34, 1. — fleurs, cendre ou spodium, XXII, 35, 1. — olivier sauvage, propriétés médicales, XXIIL, 38, 1 et 2. Olive, pausia, orchite, radius, XV, 4, 1. — époque de la récolte, XV, 4, 2. — rapport de l’huile avec la grosseur, olive phaulienne, XV, 4, 3. — olives de table, colymbades, XV, 4, 4. — confire, XV, 6, 2. — garder, XV, 6, 2. — propriétés, XXIII, 36, 1. — co- lymbades ou olives confites, XXIHH, 36, 1. — marc d'olive, propriétés médicales, XXII, 37, 1 et 2. Olusatrum , ou hipposelinum ou smyrnium, XIX,48, 1. — propriétés médicales, XX, 46, 1. Omphacium, deux espèces, l’une venant de l’olive et l’autre du raisin, XII, 60, 1. — emploi médical de l’omphacium de raisin, XXII, 4, 1. — omphacium d'olive, propriétés , XXII, 39, 1. Onobrychis, description, propriétés, XAINS 98,1: Onobrychis caput galli, L., XXIV, 98, 1. Onochili, plante à floraison successive, XXI, 60, 1. Onochiles, ou anchusa, ou arcebion, ou onochelis, ou rhexia, ou enchrysa, propriétés, XXII, 25, 1. Onochiles, plante semblable à l’, pro- priétés, XXII, 25, 2. Ononis, a des épines, XXI, 54, 1. — ou arrête-bœuf, XXI, 58, 1. — ou anonis, description, emploi médical, XXVII, 12, 1. Ononis antiquorum, L., XXE, 58, 1. — ononis natrix, L., XX VII, 83, 1. Onopordon illyricum, L., XXI, 56, 1. — onopordon acanthium, L., XXI, 10, 1 ; XXIV, 66, 1; XX VII, 87, 1. Onopordon, propriétés, XX VII, 87, 1, Onopyxos, plante à duvetépineux, XXI, description , XX VII, 86, 1. propriétés , LE) 674 OSY Onosma echioides, L., XXVII, 86, 1. Ophiuse, herbe magique, XXIV, 102, 3. Ophrys, description, rend noirs les che- veux, XXVI, 93, 1. Ophrys bifolia, L., XXVI, 93, 1. Opobalsamum, XII, 54, 4. Opuntia, ou cactus, XXI, 64, 1. Orchis, ou sérapias, description, XX VI, 62, 1. — ou salyrion, XX VI, 62, 1. — première espèce, XXVI, 62, 1. — deuxième espèce, ou satyrios orchis, XXVI, 62, 2. — propriétés, XXVI, 62,2. Orchis, autre, XX VI, 62, 1. Orchis undulatifolia, Biv., XXVI, 62, 1. — orchis morio, L., XXVI, 62, 1. Orge, se sème la première, XVIII, 13, 1. — très-ancien aliment, XVIII, 14,1et2. — tisane, XVIII, 15, 1. — farine, XVIII, 18, 1. — grain, XVIIE, 18, 2. — propriétés médicales de la farine d’orge, XXII, 48, 1 et suiv. — suc d'orge en pastilles, XXII, 65, 1. Origanum. heracleoticum, L., XX, 62, 1. — origanum creticum, L., XX, 67, 1. — origanum majorana, L., XXI, 35,1. — origanum dictamnus, L., XXV, 53, 1. — origanum smyr- væum, L., XXV, 87, 1. Origan, propriétés médicales, XX, 67, 1. f Origan bhéracléotique, ou prasion, propriétés médicales, XX, 69, 1et suiv. 3 Orme (ulmus campestris, L. ), XVI, 29, 1.—semis, XVII,15,1.— trans- plantation, XVIE, 15, 2. — propriétés médicales, XXIV, 33, 1. Orne, XVI, 30, 2. Ornithogale, plante alimentaire, XXI, 62, 1. Ornithogalum pyrenaicum, L., XIX, 30, 1. — ornithogalum umbellatum, L., XIX, 30, 2; XXI, 62, 1. — orni- thogalum nutans, XXV, 82, 1. Ornithopus compressus, XXVII, 359 1- Orobanche, XVIII, 44, 5. — ou cy- nomorion ; On la mange, XXII, 80, 1. Orobus sessilifolius, Sibth., XXVI, 29, 1. Orsinum , fausse lecture de Pline, voyez la note, XXI, 39, 1. Urtie, feuilles piquantes, XXI, 54, 1. — description, piqûre, remèdes, XXI,55, 1 et2.— huile, XXII, 15, 1. — propriétés, XXIIE, 15, 1 et suiv. — orties distinguées suivant les sai- sons, XXII, 16, 1. Orlie marine, bonne pour les calcu- leux, XX VI, 56, 1. Osier, à Rome, XVI, 15, 1. Ostryer, XII, 37, 1. Ostrys, XIII, 37, 1. Osyris, description, proprietés, XXVIH, LERT, Osyris alba, L., XX VII, 88, 1. PAR Othonna, description, propriétés , XXVII, 85, 1. Oxalis, ou lapathum, XX, 85, 1. Oxalis acetosella, L., XXVIL, 89, f. Oxycedros, XII, 11, 1. Oxymyrsine, ou ruscus, propriétés, XXII, 83, {. — ou acoron sauvage, XXV, 100, 1. Oxys, description, propriétés, XXVII, TRUE Ozenitis, espèce de nard, XIE, 26, 1. P Pæoñià, ou pentorobon, ou glycyside, description, propriétés, XXV, 10, 1. — ou pivoine, XXVI, 82, 1. Pæonia officinalis, L., XXV, 10, 1. Pala, figuier indien indéterminé, XII, | 12:10 Paliurus, XIII, 33, 1. — graine dite Zura, propriétés, XXIV, 71, 1. Paliurus acutus, L., XXIV, 71, 1. Palmier, vin de palmier, VI, 32, 18. — palmier adipsos, XIL, 47, 1. — | pays, XIE, 6, 1. — terroir ; espèces; | sexes; fécondation, XIII, 7, 1. bouture, pépinière, XIIL, 8, 1. — pal- mier employé pour la charpente, XIII, 9, 1 : — palmiers de l'Afrique intérieure, XIIL, 33, 1. — palmier des mers, XIII, 49, 1. — emploi des feuilles, XVI, 37, 1. Pañnaces, ou asclépion, ou panax ; suc dit bucolicon, XXV, 11, 1. Panaces deuxième, ou héracléon, ou origan sauvage d’Hercule, XXV, 12, 1. — ou achilleos, XXV, 19, 1. Panaces troisième, ou chironion, des- cription, XXV, 13, 1. Panaces quatrième, ou centaurion, ou pharnacéon, description, XXV, [AE 1 Panais cultivé, XIX , 27, 1. — pro- priétés médicales, XX, 15, 2. Panais, ou élaphohoscon, propriétés, XXII, 37, 1. Panais sauvage, ou staphylinos, XIX, 27, 1. — propriétés médicales, XX, 16,72; Panais des prés, XXI, 50, 1. Panix, provenance, XII, 57, 1. — à le goût du poivre, XIX, 62, 1. Panic, XVII, 22, {.— aliment, XVIII, 25, 1. — emploi médical, XXIT, 63, 1. Panicum miliaceum, L., XVIIE, 10, 3. Pancration, ou petite scille, descrip- tion, propriétés, XX VII, 92, 1. Pancratium maritimum, L., XX VIF, 99, 1. Papaver rhœas, L., XX, 77, 1. — pa- paver argemone, L., XXV, 56, 1. Papyrus, arbre, XIE, 21, 1. — his- toire naturelle; usage, XIIS, 22, 1. — onle mange, XV, 34, 5. — emploi médical, XXIV, 51, 1. Parielaria diffusa, L., XXI, 94, 1; XXII, 23, 1; XXVII, 8, 1. — parie- taria officinalis, L., XXII, 19, 1. — | Pavot sauvage ou ceralitis, PEU parietaria cretica, L., XXVII, 8, 1. Pariélaire, XXIX, 19, 1. Parthenium, plante alimentaire, XXE, 52,2. — ou leucanthes, ou amnacus, ou perdicium, ou muralis, propriétés, XXI, 94, 1. Passerina hirsuta, L., XXIV, 20, 1. Pastinaca opopanax, XII, 57, 1. — pastinaca sativa, L., XIX, 27, 1; XXII, 37,1; XXV, 52, 1. — pasti- paca latifolia silvestris, XX, 14, 1. Patience (rumex), XI, 8, 1. Pavot, en honneur chez les Romains, XIX, 53, 2. — trois espèces culti- vées, XX, 76, 1. — suc, propriétés médicales, XX, 76, 1 et suiv. — opium, XX, 76, 2. — diacode, XX, 76, 3. — pavot noir, XX, 76, 4. — méconium plus faible que l’opium, XX, 76, 5. —- caractères de l’opium, XX, 76, 5. | Pavot rhœas et erratique, propriétés , NAT pavot cornu, propriétés médicales, XX, 78, 1. — préparation diacode et ar- tériaque, XX, 79, 1. : Pavot sauvage, ou héraclion, ou apbron, propriétés, XX, 79, 1. Pécher, arbre exotique, XII, 7, 1. — pêche, duracine, gauloise, asiatique, XV, 11, 1. — pêche précoce ou abri- cot, XV, 11, 1. — fruit exolique, XV, 13, 1. — propriétés des pêches, XXII, 67, 1. Peigne de Vénus, propriété, XXIV, 114, 1. Pelieinus , description, propriétés, XXVIL 05e Penæa sarcocolla, XIII, 20, 1. Peplis, ou pourpier sauvage, proprié- tés, XX, 81, et suiy. Peplis, ou syce, ou méconion, ou me- con aphrodes, description, proprié- tés, XX VIE, 93, 1. Perdicium, plante indéterminée, XXI, 62, 1. — ou parthénion, XX, 94, 1. — ou urcéolaire, ou astericum, XXII, 20, 1. — d’où vient le nom de parthenium, XXIY, 20, 1. Pericarpum, deux espèces, descrip- tion, antidote, XXV, 82, 1. Pericarpum deuxième, XXV, 82, 1. Periclymenos, description, propriétés, XXVII, 94, 1. Perpressa, plante bonne pour les cal- culeux, XXVI, 55, 1. Persea, ou persique, arbre d'Égypte, XV, 193,111eL7: Persica, arbre d'Égypte, XIII, 17, 1, Persolata, ou arcion, grande bardane, emploi contre les serpents, XXV, 66, 1. Persolata, 98, 1. Pervenche, plante topiaire, XXI, 39, 2. Petilium, recommandable par la cou- leur, XXI, 25, 1. Peucedanum, description, emploi con- tre les serpents, XXV, 70, plante inconnue, XXI, PIS Peucedanum officinale, L., XXV, 70, 1. — peucedanum silaus, L., XXVI, 56, 1. Peuplier, espèces, XVI, 35, 1. — propriélés médicales, XXIV, 32, 1. Pézique, ou morille, XIX, 14, 1. Phalaris, description, propriétés, XXVII, 109, 1. Phalaris nodosa, L., XXVII, 102, 1. Phalangites, où phalangion, ou leu- canthémon, ou leucacantha, descrip- tion, propriétés, XXVII, 98, 1. Phellandrion, description, propriétés, MXNIl; 101.1: Pheos ou stœbe, a des épines, XXI, 54, 1. Philanthropos, ou gratteron, pro- priété, XXIV, 116, 1. Phlomis fruticosa, L., XXV, 60, 1; 73, 1. — phlomis lychnitis, L., AVS 74, 1: Phlomis, deux espèces, description, bonne contre les scorpions, XXV, TAC Phlomis, troisième espèce, XXV, TÉL Phlomos femelle, XXV, 74, 1. Phloæx, fleur brillante, XXI, 33, 1. — ou violette couleur de flamme, XXI, 38, {. Phæœnicea, ou hordeum murinum, em- ménagogue, XXII, 65, 1. Phœnix dactylifera, XI, 62, 1 ; XII, Gas Phrynion, ou nevyras, ou potérion, bon contre les grenouilles, XXV, 76, 1. Phu, nard, XI, 26, 3. — propriétés médicales, XXI, 80, 1. Phycos, plante marine, XII, 48, 1. Phyllanthes, plante à tige droite, XXT, 59, 1. Phyllirea angustifolia, L., XTIT, 41, 1. Phyllon, mâle et femelle, propriétés sur la conception, XX VII, 100, 1. Physalis alkekengi, L., XXI, 95, 1. — physalis somnifera, XXI, 95, 5. Phyteuma, employé dans les filtres, XXVII, 99, 1. Picris, plante amère, XXI, 65, 1. — propriétés, XXII, 31, 1. Picris asplenioides, XXI, 31, 1. Pimpinella saxifraga, L., XXI, 52,2; XXII, 40, 1. Pin, couronne de pin, XV, 9, 1. — espèces, XVI, 16, 1. — pinasler, XVI, 17, 1. — picea, XVI, 18, 1. — teda, XVI, 19, 2. —sycé, produc- tion du teda, XVI, 19, 2. — picea, propriélés médicales, XXIV, 19, 1. — téda, propriétés médicales, XXIV, n7 its Pinus cedrus, L., XIN, 11, 1. — pi- nus pinea, L , XVI, 16, 1. — silves- tris, L., XVI, 11, 1. — pinus mu- gho; pinus cembro, XVI, 19, 1. Piperitis, ou siliquastrum , propriétés médicales, XX, 66, 1. Pistache de terre, XXI, 52, 1. Pistachier, XIII. 10, 1. — transporté POI en Italie et en Espagne, XV, 24, 5. — propriétés des pistaches, XXI, 7854: Pistacia lentiscus, L., XII, 36, 1. — pistacia vera, XIE, 10, 1. — pista- cia terebinthus, XIIF, 12, 1. Pistana, ou flèche, propriété, XXI, 68, 3. Pistia stratiotes, L., XXIV, 105, 1. Pilyuse, description, propriétés, XXLVS HE Plantago cynops, XXI, 61, plantago lagopus, L., XXI, 61, 1; XXV, 39, 1. — plantago altissima, L., XXV, 39, 1. — plantago psyl- lium, L., XXV, 90, t. Plantain, deux espèces, propriétés , XXV, 39, 1. Plantes avec lesquelles on se farde le visage et se teint le corps, XXHI, 2, 1. Plantes avec lesquelles les Gaulois teignent les étoffes, XVI, 31, 1; XXII, 3, 1 et suiv. Plantes, étude des, XXV, 1,1et 2; 2, 1. — application des plantes aux antidotes, XX V, 3, 1et2.— descrip- tion des plantes, XXV, 4, 1. — plantes représentées par la peinture, XXV, 4, 1. — description verbale des plantes, XXV, 5, 1. — opéra- tions merveilleuses des plantes, XXV, 5, 2 et 3. — reproches sur l’insouciance dans l’étude des plan- tes, XXV, 6, {. — ambition de don- ner son nom à des plantes, XXV, 7, 1. — ont fourni les premiers re- mèdes, XX VI, 6, 2. Platane, premier arbre exotique donné à l'Italie, XIE, 3, 1. — arrosé de vin, XII, 4, 1. — platanes énormes, XII, 5, 1. — espèce de platane ne per- dant jamais ses feuilles, XIE, 5, 2. — platane nain, XI, 6, 1. — proprié- tés médicales, XXIV, 29, 1. Platanus orientalis, XII, 3, 1. Plumbago europæa, L., XXV, 97, 1. Poire de livre, XV, 11, 1. — varié- tés nombreuses, XV, 16, 1. — forme, XV, 17, 1. — propriétés, XXI, 62, 1. Poireau, XIX, 33, 1. — poireau à têle, XXIX, 33, 2. — suc de poireau, XIX, 33, 3. — propriétés médicales, XX, 21,1 et suiv. — propriélés du poireau à tête, XX, 22, 1. Pois-chiche, variétés, XVIII, 32, 1. — gousses, XVILF, 33, 1. Pois, gousses, XVIII, 33, 1. Poivrier, XII, 14, 1. — poivrier en Italie, XV, 59, 2. Poivrier d'Italie, qu'on croit être le daphné thymelea, XII, 14, 4. Poix, résine, térébenthine, mastic : arbres qui produisent ces substances, XIV, 25, 1. — spagas, XIV, 25, 2. — emploi pour la préparation des vins, XIV, 25, 3. — poix la plus es- timée pour cet objet, XIV, 25, 6. — huile de poix, XV, 7, 6, — s'obtient 1. — POT 675 de la téda, XVI, 21, 1. — prépara- tion, XVI,22,1,— poix ditecrapula, XVI, 22,2. — zopissa, XVI, 23, 1. — récolte de la poix, XVI, 23, 2. — huile de poix,emploi médical, XXHIE, 50, 1. — poix et résines, propriétés médicales, XXIV, 22, 1 et suiv.; 23, 1 et 2. — palimpissa ou poix deux fois bouillie, XXIV, 25, 1. — pissasphalte ou mélange de poix et de bitume, XXIV, 25, 1. — zopissa ou poix râclée des navires, XXIV, 26, 1. Polemenia, ou philetæria, ou chilio- dynama, description, XXV, 28, 1. — bonne contre les insectes venimeux, XAN, 774: Polion, deux espèces, XXI, 21, 1. propriélés merveilleuses et médi- cales, XXI, 84, 1 et 2. Polyacanthos, plante à duvet épineux, XXI, 66,7. Polyanthemum, où batrachion, pro- priétés, XXVII, 90, 1. Polycnémon, description, cicatrisant, XXVI, 88, 1. Polygala, description, XXVII, 96, 1. Polygala venulosa, Sibth., XXVII, 96, 1. Polygonum convolvulus, L., XXIV, 88, 1. — polygonum aviculare, L., XXVII, 91,1; 104, 1. Polygonus, XXVI, 90, 6; XXVII, 84, {. — ou sanguinaria, XXVII, 91, 1. — plusieurs espèces, calligo- non, polygonaton, teuthalis, car- cinethron, clema, myrtopetalon, XXVII, 91, 1 et 2. — propriétés, XX VII, 91, 3. Polygonon, dit oréon, description, propriélés, XXVIE, 91, 3. Polygonon sauvage, descriplion, pro- priétés, XXVII, 91, 4. Polypodium, plante grimpante, XVI, 92, 1. — ou filicula, relâche le ven- tre, XX VI, 37, 1. Polypodium vulgare, L., XX VI, 37, 1. Polypogon monspeliensis, XXI, 61, 1. Polyrrhizon, description, XXVII, 103, 1. Polythrix, description, bon pour les cheveux, XXV,83, !. Pomme erratique, bonne pour les calculeux, XXVE, 56, 1. Pomme de pin, térentine, sappinie, pi- tyis, XV,9, 1.— pignons bouillis, nommés aquicèles, XV, 9, 1. phthir, phthirophoros, XVI, 19, 6. — emploi médical, XXI, 74, 1. Pomme de Perse ou pêche, XV, 11, #. Pomme, variétés produites par la cul- ture et la grefle, XV,15, 1. — pro- priétés diététiques, XXII, 54, 1; 55, !. Pommier d’Assyrie ou citronnier, XII, 71: Populus alba, L.; nigra, tremula, XVI, 35, 1. Potagères, plantes, remarques généra- 43. propriétés , 676 QUE : les, XIX, 31, 1. — celles qui lèvent le plus vite, XIX, 35, 1. — graines, XIX, 36, 1. — reproduction par re- jeton, XIX, 36, 3. — plantes qui n’ont pas de variétés, qui en ont, XIX, 37,1. — plantes potagères qui se sè- ment en compagnie d’autres, XIX, 53, 1 et 2. — maladies des plantes potagères, XIX, 57, 1. — préserva- tion contre les maladies et Îles in- sectes, XIX, 58, 1, 2 et 3. — remède particulier pour certaines plantes, XIX, 59, 1. — différence des sucs et des saveurs, XIX, 61, 1. Potamogéton, description, propriétés, EXVE 33,1. Potamogéton, autre, XXVI, 33, 1. Potamogetum natans, XXVI, 33, 1. Potentilla reptans, L., XXV, 62, 1. Poterium spinosum, L., XXI, 54, 1; XXII, 13, 1. — ou phrynion, ou ne- vras, XX VII, 97, 1. Pothos, deux espèces, XXI, 39, 1. Potiron, XIX, 23, 2. Pouliot, propriétés médicales, XX, 54, 1. Pouliot sauvage, ou gléchon, ou blé- chon, ou dictame, propriétés médi- cales, XX, 55, 1. Pourpier sauvage, ou peplis, proprié- tés, XX, 81, 1 et suiv. Prason, plante marine, XIIL, 48, 1. Primula officinalis, L., XXV, 9, 1. Proserpinaca, bonne pour l’angine, XXVEI, 11, 1. — propriétés, XX VII, 104, 1. Prunier égyptien, XIII, 19, 1. Prunier, variétés très-nombreuses, XV, 12, 1. — prunier sauvage, XV, 13, 1. — propriétés médicales, XXIII, 66, 1. — prunes sauvages, propriétés, XXIII, 68, 1. Pseudobunion, description, proprié- tés, XXIV, 96, 1. Pseuüdo-cypre, XVII, 20, 1. Pseudo-dictame, description, proprié- tés, XXV, 53, 1 et 2. Psoralea bituminosa, L., XXI, 30, 1. Psyllion, ou cynoïdes, ou crystallion, ou sicelicon, ou cynomyia, des- cription , bon pour la tête, XXV, 90, 1. Pteris aquilina, L., XX VII, 55, 1. Pternix, plante agréable au goût, XXI, 57, {e Pycnocomon, description, propriétés, XXVI, 26, 1. — emploi contre les furoneles, XX VI, 77, 1. Pyracantha, propriétés, XXIV, 70, 1. Pyracanthe de Chiron, fournit le 1y- cium, XXIV, 77, 1. Pyros achné, XIII, 35, 1. Pysacanthe chironien, XII, 15, 2. Quercus ballota, L.; sessiliflora, Smith ; robur, L.; esculus, L.; cerris, XVI, 6, 1 et 2. — ilex ; suber, XVI, 8, 1. — pubescens, XVI, 8,4. — RHA ægilops, XVI, 8, 4. — coccifera, VE, 112, Ps XXE, 5, 1. RUB üs, L., XXIV, 76, 1. — rhamnus oleoides, XXIV, 76, 1. Quinquefolium, ou quintefeuille, ou | Rhamnos des Grecs, deux espèces, pentapetes, ou pentaphyllon, emploi, XXV, 62, 1. R propriétés, XXIV, 76, 1. Rheum rhaponticum, L., XXVII, 105, 1. ' Rhinanthus crista galli, L., XXVII, 28 Radicule, servant au nettoyage des | Rhizophora mangle, XII, 20, 1. laines, XIX, 18, 1. — ou struthion, propriétés, XXIV, 58, 1. Raifort, propriété, XIX, 26, 1. — es- pèces, XIX, 26, 2et 3. — semis, XIX, 26, 4. — culture, XIX, 26, 5 et6.— antipathie pour la vigne, XIX, 26, 6. — propriétés médicales, XX, 13, 1 et suiv. — huile de raifort, emploi mé- dical, XXIII, 49, 1. Raifort sauvage, ou agrion, ou armon, ou armoracia, XIX, 26, 3. — celui d’Arcadie, XX, 12, 1. Raisin, duracin, XIV, 3, 5. — bu- maste, XIV, 3, 5. — dactyle, XIV, 3,5. — leptorage, XIV, 3, 6. — pré- Rhododendron, nérion, rhododaphné, XVI, 33, 1. — on lui attribue la pro- priété:vénéneuse de certains miels, XXI, 45, 1. — laurier-rose, pro- priétés, XXIV, 53, 1. Rhodora, description, XXIV, 112, 1. Rhus coriaria, L., XIIE, 13, 1; XXIV, 5%, 1. — rhus cotinus, L., XIII, 41, 1. Rhus ou sumac, description, proprié- tés, stomatice, XXIV, 54, 1. —rhus erythros ou graine, emploi médical, XXIV, 55, 1. Rhus sauvage, XXIV, 54, 1. propriétés, parations diverses, XIV, 3, 6 et7. — | Ricinus communis, ricin, XV, 7, 1. thasien, æthale, peuce, XIV, 9, 2. —sticha, apian, XIV, 11, 2. — tha- sien d'Égypte, XIV, 22, 2. — ecbo- Ricin (Huile de), propriétés et emploi, XXII, 41, 1. Riz, XVII, 13, 1. las, XIV, 22, 2. — propriétés et em- | Romarin (ros marinus), XI, 15, 1; ploi médical, XXII, 6, 1; 7, 1. — pépins, propriétés, XXIII, 9, 1. — marc, propriétés, XXII, 10, 1. — raisin thériacal, propriétés, XXII, 11, 1. — raisin sec ou astaphis, pro- priétés, XXIII, 12, 1. Ranunculus ficaria, L., XXV, 50, 1. — r. asiaticus, L., XXV, 109, 1. — r. lanuginosus, L., XXV, 109, 1. — r. muricatus, L., XXV, 109, 1. — r. aquatilis, XXV, 109, 1. — r. po- lyanthémos, L., XXVII, 90, 1. Raphanus sativus, L., XIX, 26, f. Rave, XVIIL, 33, 1. — emploi, XVIII, 34, 1. — espèces, XVIII, 34, 1. — époque de semer, XVIII, 35, 1. — remarque sur les raves, XIX, 25, 1. vertus médicinales, XX, 9, 1. Rave sauvage, XX, 10, 1. Réglisse, calme la faim et la soif, XI, 119, 1. — a des épines, XXI, 54, 1. — prise par quelques-uns pour une espèce d’éryngion, XXII, 11, 1: — préparation et propriétés, XXIL, 11, 1et2.— dite adipsos, XXII, 11, 2. Renoncule ou batrachion, quatre es- pèces, XXV, 109, 1. — strumea, XXV, 109, 2. Reseda undata, L., XXII, 64, 2. — r. phyteuma, L., XXVII, 99, 1. — r. alba, XX VII, 106, 1.— r. luteola, XXXIII, 26, 2. Reseda, prescription superstitieuse, XX VII, 106, 1. Rhacoma, ou rhubarbe, description, ‘propriétés, XXVII, 95, 1. Rhamnus lotus, L., XIII, 32, 2. — Rhamous spina Christi, Wild., XIIL, 33, 1. — rhamnus alaternus, L., XVI, 45, 1. — rhamnus infectorius, L., XVII, 14, 5. — rhamnus saxati- XIX, 62, 1. — ou cachrys, proprié- tés, XXIV, 59, 1 ; 60, 1. Ronce, XVI, 71, 1. — églantier, XVI, 71, 1, — ronce idéenne, XVL, 71, 1. Ronce, propriétés, XXIV, 73, 1 et suiv. Ronce, porte des roses, excroissance, propriétés, XXIV, 74, 1. — rose de la ronce, propriétés, XXIV, 74, 2. Roquette, propriétés, XIX, 44, 1. — propriétés médicales, XX, 49, 1, — euzomon, condiment où entre la ro- quette, XX, 49, 1. Rosa canina, L., XVI, 71, 1, Rose, développement, XXI, 10, 1. — espèces, XXI, 10, 2 et suiv. — rosa græcula, XXI, 10, 4. — culture, XXI, 10, 5et 6. — propriétés médicales , XXI, 73, 1. — suc de rose, XXI, RCE Rose grecque ou lychnis, XXI, 10, 4. Roseau, quoique né dans les marécages, aime la pluie, IX, 23, 2. — diversem- plois, XVI,64,1.—décideles guerres de l'Orient, XVI, 65, 1. — variétés, XVI, 66, 1. — employé à soutenir les vignes, XVI, 67, 1, — plantation, XVII, 33, 1. — employé dans les vi- gnobles, XVII, 33, 2. — emploi mé- dical, XXIV, 50, 1et2; XXXIU, 52, 2. Rosmarinus offcinalis, L., XIX, 62,41 Rouille, maladie des céréales et des vignes, XVIII, 44, 4; XVIII, 45, 4. — causes, XVIII, 68, 10. Rubia tinctorum, L., XIX, 17, 1; XXIV, 56, 1. Rubia lucida, XXIV, 57, 1. Rubus fruticosus, L., XVI, 71, 1. — rubus 1dæus, L., XVI, 71, 1. Rubus ïidæus, propriétés, XXIV, 75, 1. pot he dérineD e e 2 id 1. SAN Rue (ruta graveolens, L.), supersti- tion sur la rue volée, XIX, 37, 1. — | histoire, XIX, 45, 1. — propriétés médicales, XX, 51, 1 et suiv. Rumbotinus ou populus, XIV, 3, 2; MAI, 112, 1. Rumezx, XIX, 60, 2. — ou lapathum, XX, 85, 1 Rumezx bucephalophorus, L., XIX, 60,2.—rumex crispus, L., XX, 85,1. — rumex patientia, L., XX, 85, 1. — rumex maritimus, L., XX, 85, 2. — rumex aquaticus, L., XX, 85,2; XXV, 6,4; 13,1. — rumex scu- tatus, XX, 86, 1. Ruscus aculeatus, L., petit houx, XV, 7, 35; XXI, 50, 1; XXIII, 83, 1. — ruscus hypoglossum, fragon, XV, 39, 2; XXVII, 67, 1. — ruscus racemosus, XV, 39, 3. — ruscus hy- pophyllum, XV, 39, 3. Ruscus, plante fournissant de quoi manger, XXI, 50, 1. — propriétés médicales, XXI, 100, 1. S Sabine, XVII, 21, 2. — ou brathy, deux espèces, propriétés, XXIV, 6{, 1 Sacopenium, employé à sophistiquer le laser, XIX, 52, 1. Sacopenium d'Italie, XX, 75, 1. Sacopenium d’outre-mer, propriétés médicales, XX, 75, 1. Safran, sauvage et cultivé, XXI, 17; 1. — emploi ét propriétés, XXI, 17, 1 et suiv. — mode de pousser, XXI, 66,1. — emploi médical, XXI, 81, 1. Ft de safran, ou crocomagma, XXI, 82, 1- Sagapenum, propriétés médicales, XX, 10,1: Sagittaria sagittæfolia, L., XXI, 68 , 3. Saliunca, n’entre pas dans les cou- ronnes, XXI, 20, 1. — propriétés médicales, XXI, 83, 3. Salix capræa, salix vitellina, L., XVI, a1, 2 Salsepareille d'Europe, XVI, 63, 1. Salsola tragus, L., XIII, 37,1 ; XX VII, 116,1 Salvia ou sauge, propriétés médicales, XXII, 71, 1. Salvia pomifera, L., XXII, 71, 1. — salvia calycina, L., XXII, 71, 1. — salvia horminum, L., XXVI, 61, 1. — salvia æthiopis, L., XXVII, 3, 1. Sambucus nigra, L., XXIV, 35, 1. — sambucus ebulus, L., XXIV, 35, 1. Samolus, consacré par les druides, XXIV, 63, 1 Samolus valerandi, L., XXIV, 63, 1. Sampsuchum, où marjolaine, XXI, M À sanguin, arbrisseau, propriétés médi- cales, XXIV, 43, 1. Santolina chamæcyparissos, L., XXI, 92, 1; XXIV, 86, 1. — santolina maritima, L., XXVII, 61, 1. SCR Sapin faux, XVI, 18, 1, — sapin, XVI, 18, 2. — emploi du bois, XVI, 76, 1. Sapinus, fusterna, XVI, 76, 1. Sapin de mer, XIII, 49, 1. Saponaire, XXIV, 104; 1, Sarcocolle, XII, 20, 1. — propriétés, XXIV, 78, 1 Sari, XII, 45, 1. Sarrielle, XIX, 50, 1. — propriétés médicales, XX, 65, 1. Satureia thymbra, L., XX, 65, 1 Satyrion, XXV, 54, 3, — description, XXVI, 63, 1. — propriétés aphrodi- siaques, XX VI, 63, 1 et 2. Satyrion, autre, ou érythraïcon,XXVI, 63, 1. Saule, épithète que lui donne Homère, XVI, 46, 1. — emplois, XVI, 68, 1. — excellente culture, XVI, 69, 1. — variétés, XVI, 69, 1. — planta- tion, XVII, 32, 1. — employé dans les vignobles, XVII, 32, 2. — em- ploi médical, XXIV, 37, 1 et suiv. Saxifraga media, Gouan, XXV, 101, 1. Scabiosa ambrosioides, Sibth., XXVI, 7734 Scammonée, récolte du suc, proprié- tés, XXVI, 38, 1 et 2. Scandix, ou tragopogon, plante ali- mentaire, XXI, 52, 2. — propriétés, XXII, 38, 1 Scandix pecten Veneris, L., XXII, 38, 1; XXIV, 114, 1.— scandix aus- tralis; L., XXII, 58, 2. — scandix odorata, L., XXIV, 97, 1. Scilla maritima, L., XIX, 30, scilla autumnalis, L., XXI, 39, 1. Scille épiménidienne, bonne à manger, XIX, 30, 1. Scille, XIX, 30, 1. — différentes espè- ces, bulbine, sétanion, pythion, acro- corion, ægilops, sisyrinchion, XIX, 30, 2. — emploi médical, XX, 39, 1 etsuiv. Scirpus palustris, L., XVI, 70, 1. — scirpus holoschænus, L., XXI, 69, 2. Scolopendre, XXV, 84, 1. Scolopendrium officinarum, Willd., XXIV, 108, 1. Scolymus, plante à duvet épineux, XXI, 56, 1. Scolymus, plante alimentaire et médi- cinale, XXII, 43, 1. Scolymus appartenant au genre des chardons, XXI, 56, 3. Scolymus maculatus, L., XXI, 56, 1 ; XXL, 43, 15 XXV, 61, 1° Scopa royale, XXI, 15, 1. — scopa re- gia, XXV, 19, 2. Scordotis ou scordion, décrite par Mi- thridate, XXV, 27, 1. Scordotis, autre, propriétés, XXV, 7,1. Scorpion, herbe, propriété, XXIF, 17, 1. Scorpion, autre, XXII, 17, 1. Scorpiurus sulcata, L., XXIF, 17, 1. Scrophularia chrysanthemifolia, L., XXV, 15, 1. — scrophularia pere- grina, L., XXVII, 57, 1. 1. — SIN 677 Scythice ou réglisse, XXV, 43, 1. Sébestier, XIIL, 10, 1. Securidaca ou pélécinon, herbe nui- sible à la lentille, XVIII, 44, 5. Sedum rupestre, L., XXI, 52, 2. — se- dum amplexicaule, DC., XXVW, 102, 1. — sedum stellatum, L., XXV, 103, 1.— sedum cepæa, L., XXVI, 52, 1. — sedum acre, L., XXVI, 11'76 À Seigle ou asia, culture, XVIII, 40, 1. Selago, consacrée par les druides XXIV, 62, 1. Sélinon , oréosélinon, héléosélinon, ou céleri sauvage, propriétés, XX, 46, E — pétrosélinon ou persil, propriétés, XX, 47, 1. — busélinon, propriétés, XX,'47; 1. Senecio vulgaris, L., XXV, 106, 1. Sénevé, aimé des abeilles, XXI, 41, 1. Sennebiera coronopus, Poir. , XXVII, 58, 1. Serapias lingua, L., XXV, 88, 1. Serichatum, XII, 45, i: Seris, semblable à la laitue, proprié- tés médicales, XX, 32, 1. Serpolet, XIX, 55, 1. — cultivé et sauvage, XX, 90, 1. — propriétés médicales, XX, 90, 1. Serratula chamæpeuce, L., XXIV, 86, 1. Sertula ou mélilot, XXI, 29, 1. Sésame, XVIII, 22, 1. — huile, VI, 32, 18. — emploi médical, XXH, 64, 1. — huile, emploi médical, XXII, 49, 1 Sésamoïde, plante purgative, XXII, 64, 2. Sésamoïde, autre, ou anticyricon, plante vomitive, XXII, 64, 2. Seseli tortuosum, L., XII, 58,1 ; XX, 18, 1. —seseliannuum, L., XIX, 37, 2; XX, 46, 1. — seseli hippomara- thrum, L., XX, 96, 1. Seseli ; tordylion, graine du seseli, XX, 87,2: Sideritis, ou millefeuille, description, XXIV, 19, 1 et 2. Sideritis, autre, description, XXV, 19, 2. Silaus, description, bon pour la vessie, XXVI, 56, 1. Silene inflata, L., XX, 79, 1. — silene vespertina, XXI, 33, 1.— silene sib- thorpiana, XXI, 39, 1. — silene oti- tes, L., XXI, 39, 1. — silene gallica, L., XXV, 58, 1. Siler, XVI, 31, 1. — propriétés médi cales, XXIV, 44, 1. Sili, espèces, XX, 18, 1. — propriétés médicales, XX, 18, 2. Siliquastrum ou piperitis, XIX, 62, 1. — propriétés médicales, XX, 66, 1. Silis, XII, 58, 1 Silphion, Voy.laserpitium, XIX, 15, 1. Silybum marianum, L., XXI, 56, 1. Silybum, plante alimentaire, XXII, 42, 2. —évacuelabile, XXVWI, 25, 1. Sinapis incana, XIX, 41,7; XX, 37, 1. Sinon, propriété, XXVII, 109, 3 678 STA Sion, description, propriétés, XXII, 41,1. — ou laver, guérit les tran- chées, XX VI, 32, 1. Siser, plante alimentaire, XIX, 28, 1. Siser erratique, propriétés médicales, XX, 47, 1. Sison amomum, L., XXVII, 109, 3. Sisymbrium irio, L., XVII, 10, 7; 22, 1. — sisymbrium nasturtium, XX, 91, 1. Sisymbrium, de Thrace, XIX, 55, 1. — sisymbrium sauvage, XX, 91,1. — sisymbrium des lieux humides, XX, 91, 1. — propriétés, XX, 91, 1 cha: Sium latifolium, L., XXII, 41, 1. — sium sisarum, L., XIX, 28, 1. Smilax ou aquifolia, XVI, 8, 1. — au- tre, XVI, 20, 1. Smilax, XVI, 63, 1: — smilax aspera, L., XVI,63, 1. Smilax ‘ou nicophoros, propriétés, XXIV, 49, 1 et 2. Smyrnion, XX, 72, 1..— description, propriétés, XXVII, 109, 1 et 2. Smyrnium olusatrum, L., XIX, 37,2; 48, 1. — smyrnium perfoliatum, LLXIX 62, DIX XX, 72, LSRVIT, 109, 1. Solanum nigrum, L.,XX, 51, 8; 95,1. - solanam villosum, L., XXI, 95, 2. — solanum melongena, XXI, 95, 5. Solanum ou strychnos, propriété, XXVIL, 108, 1. Sonchus ou laitron, deux espèces, pro- priétés, XXII, 44, 1et 2. Sonchus oleraceus, L., XXII, 44, 1. — sonchus oleraceus, var. asper, L., XXII, 44, 1. — sonchus palustris, ENERVI NS 145 Sorbes, XV, 23,1. Sorbus domestica, L:, XV, 23, 1. Sorghum aleppense,L., XXIV, 119, 1. Souchet, XXI, 70, 1. Sparganion, emploi contre les ser- pents, XXV, 63, 1. Spart, XI, 8, 1.— pris dans le sens de lin, XIX, 6, 2. — emploi du spart, XIX, 7,1. — préparation, XIX, 8, 1. — historique, XXIV,40, 1.— graine dite sparlon, elle est purgative, XXIV, 40, 2. Spartium horridum, L., XXI, 73, 1. — spartium junceum, L., XXIV, 40, 1. Sphagnos, XIE, 50, 1. — ou sphacos, ou bryon, propriétés médicales, XXIV, 17,1. Spiræa, employée dans les couronnes, XXI, 29, 1. Spiræa filipendula,L,, XXI, 95, 1. — spiræa ulmaria, L., XXIV, 112,2: Spondylion, férule, XI, 58, 1. — propriétés médicales, XXIV, 16, 1. Slachys, description, propriétés, XX1V; 86,2. Slachys germanica, L., XXIV , 86, 2. Slagonilis, XI, 56, 1. Staphisaigre, ou astaphis, ou staphis TAM agria, ou uva taminia, propriétés, XXI, 13, 1. Staphylea pinnata, L., XVI, 27, 1. Staphylinos, ou panais errant, pro- priétés médicales, XX, 15, 1 et suiv. Staphylodendron, XVI, 27, 1. Statice limonium, L., XX, 28,1; XXVI, 22, 1. — statice armeria, L., XXVI, 33, 1. Statice, arrête le cours de ventre, XXVI, 33, 1. Stelephuros ou ortyx ou plantain, XXI, 61, 1. Stephanomelis, astringente, XXVI, 84, 1. Stipa tenacissima , L., XIX, 7, 1. Stæbe ou phléon, propriétés, XXII, 1550 Stæchas, bonne pour les douleurs de côté, XX VI, 27, 1. — description, propriétés, XXVII, 107, 1. Stratiotes, description, propriétés, XXIV, 105, 1. Strobon ou lodanum, XII, 37, 52. Strobus, arbre odoriférant, XII, 40, 1. Struthion, XIX , 18, 1. — ou radi- cule, propriétés, XXIV, 58, 1. Strychnos, XX, 51, 8. Strychnos, plante alimentaire, XXI, 52, 2; 95, 1. — autre espèce, XXI, 95, 2. — plante vénéneuse, ou do- rycnion, ou manicon, XXI, 95, 3. — ou érythron, ou nevras, ou pe- risson , XXI, 95, 3. Strychnos , autre , ou halicacabus , ou vesicaria, XXI, 95, 1. — autre ha- licacabon, ou morion, ou moly, vantée par quelques médecins, XXI, 95, 4. — autre, XXI, 95, 5. — re- mèdes contre cette plante, XXI, 95, 5, Styrax, XII, 40, 2. — provenance, XII, 55, 1. — propriétés médicales, 2.0, 4 1168 CAE Styrax officimale, L., XII, 55, 1. Sucre, XII, 17, 1. Sumac, XIII, 13, 1. — ou rhus, pro- priélés médicales, XXIV, 54, 1; 55, Î. Sureau, XVI, 30, 2. — deux espèces : l’une plus sauvage, l’autre dite cha- mæacle ou helios, XXIV, 35, 1. — propriétés médicales, XXIV, 35, 1 et suiv. Sycomore, VIT, 14, 1. Symphytum, ou grande consoude, bon pour l’entérocèle, XXVI, 49, 3. d Tamarix , XI, 37, 1. Tamarix gallica, L., XAIT, 37, 1. — tamarix orientalis, Forsk., XII, 37, 1.— tamarix africana, Desfont., XXIV, 41, 1. — tamarix africana, L., XXIV, 42,1. — tamarix orien- tals, Delile, XXIV, 42, 1 Tamnus, XXI, 50, 1. THY Tamnus communis, L., XXI, 50, f; XXVIE, 27, 1. Tarum, XII, 44, 1. Taza, XV, 39, 2. Taxus baccata, XVI, 20, 1. Téléphion, description, propriétés, XX VII, 110, 1. Térébinthinier, XIII, 19, 1. — résine qu’il fournit, XVI, 23, 3. — pro- priétés médicales, XXIV, 18, 1. Tetralix, fleurit en été, XXI, 56, 1. Teucria, bonne pour le foie, XXVI, 19, 2. Teucrium marum , XIE, 54, 1. — teu- crium polium, L., XXI, 21, 1; 60, 1. — teucrium montanum, L., XXI, 21, 1. — teucrium lucidum, L., XXIV/, 80; 1: XXVO PDT teucrium chamædrys, L., XIV, 19, 9; XXVI, 27, 1. — teucrium scor- dion, L., XXV, 27, 1. Teucrion, ou hémionion, ou splénion, description, propriétés, XXV, 20, 1. Teucrion, autre, description, pro- priétés, XXV, 20, 1. Thalassègle ou potamantis, herbe ma- gique, XXIV, 109, 4. Thalictrum flavum, L., XXVIT, 1129112 Thalitruum, description, propriétés, XXVH 112% Thapsia garganica, L., XIII, 43, 1. — thapsia silphium, L., XIX, 15, 1. Thapsie, XII, 43, 1. Theangelis, herbe magique, XXIV, . 109, 4. Thélygonon, fait concevoir des filles, XXVI,91,1. — ou cratæogonos, XX VII, 40, 1. Thélyphonon, bon contre les scor- pions, XXV, 75, 1. Théombrotion, ou semnion, herbe magique, XXIV, 102, 2. Therionarca, herbe magique, XXIV, 102, 3. Therionarca, autre, descriptien, bonne contre les serpents, XXV, 65, 1. Thésion, semblable au glaïeul, XXI, 67, 1. — propriélés, XXIL, 31, 1. Thlaspi, première espèce, descrip- tion, propriétés, XX VII, 113, 1. Thlaspi, autre, description, proprié- tés, XXVII, 113, 1. Thryallis, plante à épi, XXI, 61: 1 Thym, deux espèces; histoire; in- fluence sur le miel, XXI, 31, 1 et 2. — propriétés médicales, XXI, 89, 1. Thymélée, XIE, 35, 1. Thymus graveolens, L., XX, 68, 1. — thymus serpyllum, L., XX, 90, 1. — thymus glabratus, LK., XX,90,1. — thymus acinos, L., XXI, 52, 2. — thymus incanus, XXI, 91, {. Thuya articulata, Desfont., XIII, 29, 1. Thyon ou thya, XIII, 30, 4. Thyssalium, n’est pas différent de l’ache, XXV, 90, 2. TRI Tilia europæa, XVI, 25, 1. Tilleul, XVI, 25, 1. — propriétés médicales, XXIV, 34, 1. Tiphyon ou scille, XXE, 39, 1. Tilhymale ou mécon, ou paralion, propriétés médicales, XX, 80, 1. — ou herbe au lait, ou laitue de chèvre, XXVI, 39, 1. — encre sympathique, XX VI, 39, 1. — characias, proprié- tés, XXVI, 39, 1. — deuxième, ou myrsinites, ou caryites, propriétés, XXVI, 40, 1. — troisième, ou para- lios, ou tithymalis, propriétés, XX VI, 41, L. — quatrième, ou helioscopios, propriétés, XXVI, 42, 1. — cin- quième, ou cyparissias, propriétés, XXVI, 43, 1. — sixième, ou platy- phyllos, ou corymbites, ou amygda- lites, propriétés, XXVI, 44, 1. — septième, ou cobios, ou leptophyl- los, propriétés, XX VI, 45, 1. Tor dylon, ou syréon, propriété, XXIV, 1 17/28 TE Tordylium officinale, L., 11771. Tournesol, XXII, 29, 1. Trachinia, promesse superstilieuse, XXVII, 114, 1. Tragacanthe, arbrisseau, XIII, 36, 1. Tragion, XIII, 36, 1. Tragon, arbrisseau, XIII, 37, 1. Tragonis ou tragion , description, pro- priétés, XXVII, 115, 1. Tragopogon picroides, L., XX, 26, 1. — iragopon crocifolium, L., XXVII, FE PE Tragopogon ou come, description, propriétés, XXVII, 117, 1. Tragorigan, propriétés médicales, XX, 68, 1. Tragos, sorte de blé, XVIIL, 20, 6. — tragum , sorte de lisane faite avec le froment, XVIII, 16,1. Tragos, ou scorpion, plante, descrip- tion, propriétés, XXVIL, 116, 1. Trapa natans, L., XXI, 58, 1 ; XXII, 12,4. Trèfle, deux espèces, XXI, 30, 1. Trèfle minyanthes ou asphaltion, XXI, 30, 1. Trèfle oxytriphyllon, XXHI, 30, 1. Trèfle, propriétés médicales, XXI, 88, 1'et2 Tribulus, XVII, 44, 4 ; XXI,58, 1. — a des épines, XXI, 54, 1. — ou chà- taigne d’eau, XXI, 58, 1. Tribulus, deux autres espèces, XXI, 58, 1. — propriétés, XXI, 2, 1. Tribulus terrestris, L., XXI, 58, 1. Trichomanes, description, propriétés, XXVIL, 111,1. Trifolium arvense, L., XXVI, 34, 2. Trinia dioica, Gaud., XXIV, 96, 1. Tripolium, description, bonne pour le foie, XXVI, 22, 1. Trilicum dicoccum, XVIII, 10, 5. — t. hibernum, L., XVII, 20, 1 ; 20, 6. — t. spelta, L., XVIII, 20, 6. — t. monococcum, L., XVIII, 20, 6. — t. repens, L., XXEV, 118, 1. XXIV, VIG Trixago, XXIV, 80, 2. — propriété, XXVI, 88, 1. Troëne, XVI, 31, 1. — propriétés mé- dicales, XXIV, 45, 1. Truffe, chose merveilleuse, XIX, 11, 1. — particularités, XIX, 13, 1. Truffe blanche ou misy, XIX, 12, 1. Trychnos ou slrychnos, XXI, 95, 1. Tuber niveum, Desfont., XIX, 19, 1. Tubère, arbre indéterminé, deux es- pèces, XV, 14, 1. Tussilago farfara, L., XXIV, 85, 1. U Ulex, XXXIII, 21, 10. Ulva lactuca, L., XIII, 49, 1 ; XX VII, 39, 1. Uva taminia, propriété, XX VI, 86, 1. Uvularia amplexifolia, L., XXVII, 69, 1. V Vaccinium, employé par les mar- chands d’esclaves, XVI, 31, 1. Vaccinium myrtilus, L., XVI, 31, {. Valeriana spica, XII, 26, 1. v. celtica, XII, 26, 3; XXI, 20, 1. — v. italica, XII, 26, 3. — valeriana Dioscoridis , Sibth., XXI, 80, 1. Végétales, substances, les propriétés en varient suivant l’ancienneté, XXVII, 118, 1. — suivant l’époque de la ré- colle et exposition, XXVII, 119, 1. Veratrum album et nigrum, L., XXV, MT Verbascum limnense, L., XXI, 61, 1. — Vetnapaus Le AXV, 7317 — v. sinuatum,'L., XXV, 73, 1. — v. lychnitis, L., XX VI, 17, 1. Verbascum, deux espèces, XXV, 73,1, Verbascum, autre, XXV, 73, 1. Verbena supina, XXV, 59, 1. — ver- bena officinalis, XXV, 59, 1. Verveine, ou hiérabotane, ou periste- reos, emploi dans les cérémonies, XXV, 59, 1. — deux espèces, des- cription, emploi superstitieux, XXV, 59, 1 et 2. — ou peristereos, des- cription, propriétés, XXV, 78, 1. — ou aristéréon, XX VIE, 6, 1. Vesce, culture, XVIII, 37, 1. — insec- tês qui lui nuisent, XVIII, 44, 6. Vetlonica, ou serratula, où cestros, ou psychotrophon, description, pro- priétés, XXV, 46, 1. Viburnum linus, L., XV, 39, 1. Vicia villosa, L., XVIII, 41, 1. — vi- cia cracca, L., XXVIE, 21, 1. Vigne, psythienne, XII, 60, 1. — la vigne donne à l'Italie la supériorité, XIV, 2,1. — bois, XIV, 2, 1. — faits curieux sur la grandeur de certaines vignes, XIV, 3,1.— vignes rampan- les, XIV, 3, 4. — signe du comman- dement, XIV, 3, 8. — variétés, XIV, 4, 1. — amminéenne, cinq es- pèces, XIV, 4, 2. — nomentane, XIV, 4,3. — apiane (muscat), XIV, 4, 4. VIG 679 — petite grecque, XIV, 4, 5. — eu- génie, XIV, 4, 5. — rhétique et al- lobrogique, XIV, 4,6. — fécénienne, XIV, 4, 7. — visule, XIV, 4, 7. — helvole, XIV, 4, 8. — précie, XIV, 4, 8. — basilique ou cocolobis, XIV, 4, 8. — albnelis, XIV, 8, 9. — inerticule, XIV, 4, 9. — helvénaque, émarque, XIV, 4, 10. — spionienne ou spinéenne, XIV, 4,12. — venicule ou sircule ou stacule, XIV, 4, 12. — murgentine ou pompéienne, XIV, 4, 12. — herconienne, XIV, 4, 12. — mærique, XIV, 4, 12. — tudernis,et florence-tudernis, XIV, 4, 13. — talpane, étésiaque, conséminie, XIV, 4,13.—irtiole, bannanique, XIV, 4, 14. — triburtine, oléagine, pumule, XIV, 4, 14. — vinaciole, XIV, 4, 15. — larentine, capnias, bucconiatis, tarrupie, XIV, 4, 15. — pharienne, prusinienne, XIV, 4, 15.— streptos, thésienne, maréotide, lagée, XIV. 4, 15. — ambrosiaque, duracine, or- thampelos, dactylide, colombine, bimammie, tripédanée, XIV, 4,16. — scirpule, autre rhétique, ammi- néenne, noire ou syriaque, espagnole, XIV, 4, 17. — treille, et espèces de table, XIV, 4, 18. — vigne d'Égium, rhodienne , onciale, picine, stepha- nitis, foraine , cendrée, rabuscule, asinusque, alopecis, alexandrine, nar- bonique, XIV, 4, 18. — préceptes de Caton ; vignes qu’ilnomme, XIV, 5, 1. — l’Apicius de Lucanie, XIV, 5, 2. — vigne scantienne, XIV, 5,3. — production de certains vignobles, XIV, 5, 3. — vigne thériaque, liba- nienne, aspéndios, XIV, 22, 1 et : — greffe de la vigne, XVII, 25, :. — maladies, XVII, 37, 8. — végé- taux et substances qu’elle ne peut souffrir, XVII, 37, 18. — insectes attaquant la vigne, XVII, 47, 4 et 5. — charbon qui la dévaste, XVIIE, 68, 8. — omphacium, œnan- the et massaris, fournis par la vigne, XXII, 2, 1. — emploi médical de ja vigne, XXII, 3, 1 et suivants. — Ja fleur de vigne dégoûte la volaille de toucher au raisin, XXIIE, 7, 2. — sar- ments, emploi médical, XXIIL, 8, 1. Vigne blanche , ou ampeloleuce, ou ophiostaphylon, ou mélothron, ou psilothrum, ou archozoslis, ou ce- drostis, ou madon (bryone), pro- priétés médicales, XXII, 16, 1, et suiv.; XXXII, 24, 6. Vigne noire, ou bryone, ou chironia, ou gynécanthe, ou apronia, propriétés médicales, XXHIE, 17, 1. Vigne marine, XEHH, 49, 1. Vignobles sur arbres, XVII, 15, 3. — reproduction, XVII, 35, 1. — bou- ture, XVII, 35, 3. — plant, XVI, 35, 4. — terroir, XVII, 35, 6. — ma- nière particulière de planter la vigoe, XVII, 35, 8. — gouvernement de la vigne, XVII, 35, 10. — vigne sur 680 VIN bautain, XVII, 35, 11. — disposition du vignoble, XVII, 35, 12 et 13. — plantation dans une terre forte, XVII, 35, 14. — dans une terre médiocre, XVII, 35, 15. — des meilleurs écha- las, XVIT, 35, 17.— la vigne monte sur la treille, XVII, 35, 18. — ôter au bois, XVII, 37, 20. — nature du sol à considérer, XVII, 35, 21. — node de tailler, XVIE, 35, 22. — deux espèces de pousses, XVII, 35,23. — âge, XVII, 35, 24. — vignes sans échalas, XVII, 35, 25.—les différen- tes espèces doivent être séparées, XVII, 35,27.— façons, XVII, 35, 28. — épamprement, XVII, 35, 30. — taille de la vigne après la vendange, XVII, 35, 31. — préceptes de Caton sur la culture de la vigne, XVII, 35, 34. — deux greffes pour la vigne, XVII, 35, 36. — culture de la vigne sur les arbres, XVII, 35, 37. — es- pèces d'arbres employées à cet effet, XVII, 35, 38. — espacement des ar- bres, XVII, 35, 39. — le plant vifet le provin conviennent seuls, dans la culture sur hautain, XVII, 35, 41. — drageon ou vieux cep, employé pour la reproduction, XVII, 35, 42. — ne pas se hâter de lailler la vigne nouvelle, XVII, 35, 43. — pratiques vicieuses, XVII, 35, 45. — culture gauloise, XVII, 35, 47. — méthode qui tient le milieu entre le provin el le plant vif, XVII, 35, 48. — labourer profondément les vignobles sur hau- tains, XVII, 35, 50. — remarques astrologiques sur la taille de la vigne, XVII, 36, 1. — dix vignerons suffi- sent à la culture de cent jugères, XVII, 36, 1. — vignobles qu’on est obligé d’arroser à cause de l’âpreté des vins, XVII, 41, 1. Vin d’Albe, XIV, 8, 9. — de Maronée, très-fort, XIV, 6, 1. — pramnien, XIV, 6, 2. — d’Opimius, XIV, 6, 2. — prix de vins très-vieux, XIV, 6, 3. — vin poissé, XIV,6, 4. — propriété; le vin est le sang de la terre, XIV, 7, 1. — qualités; vin de Pucinum, ou précien, XIV, 8, 1. — de Setia, XIV, 8, 2. — le cécube a disparu, XIV, 8, 2. — falerne, gauran, faustien, XIV, 8, 3. — vin d’Albe au troisième rang, de Surrente, vin Massique, de Stata, de Cales, de Fondi, de Veli- terne, de Priverne, de Signia, XIV, 8, 5. — mamertin, au quatrième rang, potulan, XIV, 8,6. — de Tau- rominium, XIV, 8,6. — de Prætu- tia, d’Ancone, palmésien, de Césène, de Mécène, rhétique, d’Adria, lati- nien, de Gravisque, de Statonie, de Luna, de Gènes, de Marseille, de Be- ziers, de la Narbonnaise, XIV, 8, 7, et 8. — de Tarente, de Servitie, de VIN Consentia, de Tempsa, de Babie, de Lucanie, Thurium, de Lagarie, tré- bellique, caulin, trifolin, de Pom- péies, laletans; de Tarragone , de ‘Lauron, des Baléares, XIV, 8, 9, et 10. — le meilleur vin est celui du crû, plaisanterie, XIV, 8, 10. — vins d’outremer, de Thasos, de Chios, arvisien, de Lesbos, de Clazomène, du Tmolus, de Sicyone, de Chypre, de Telmesse, de Tripoli, de Beryte, de Tyr, le sébennytique, hippoda- mantien, mystique, cantharite, gni- dien, catacécauménite, pétrite, my- conien, mésogite, éphésien, d’Apa- mée, protagion, naspercénite, oré- tique, œneate, leucadien, ambra- siote, de Péparèthe, XIV, 9, 1 et 2. — vins artificiels, bios, coum et leu- cocoum, tethalassomenon, deRhodes, phorineen, XIV, 10, 1 et 3. — cou- leur des vins, XIV, 11, 1. — psy- thien, mélampsythien, XIV, 11, 1. — scybilite, aluntium, siréen, sapa, hepsema, defrutum, XIV, 11, 1 et 2. — aïgleucos, XIV, 11, 2. — aïgleucos naturel, XIV, 11,4.—diachyton, mé- litite, protrope ou mère goutte, XIV, 11, 4. — deuteria, lora ou piquette, XIV, 12, 1. — sur quatre-vingis espèces de vin, l’Italie en produit les deux tiers, XIV, 13, 1. — anecdotes historiques sur le vin, XIV, 14, 1. — temetum, ancien nom du vin en latin, XIV, 14, 2. — vins aromatisés, XIV, 15, 1. — vogue des vins d’ou- tre-mer à Rome, XIV, 16, 1. — com- bien de vins on servait dans les repas, XIV, 17, 1. — action de la canicule et de la navigation sur les vins, XIV, 22, 2. — prescriptions religieuses, XIV, 23, 1. — apprêt des vins, XIV, 24, 1. — moût servant à la conser- vation des vins, XIV, 25, 4. — cen- dre, même usage, XIV, 25, 5. — épreuve par le plomb, XIV, 25, 7. — le vin s’évente, XIV, 26, 1. — lie brûlée, XIV, 26, 1.— méthodes pour conserver le vin, fûts de bois, vases de terre, cellier, XIV, 27, 2. — mer- veilles, XIV,22, 1. — moûts, proprié- tés,XXIII, 18,1. — des propriétés des vins, XXIII,19,1.— comparaison dié- tétique des vins d'Italie, XXII, 20, 1 et 2,21, 1. — propriétés générales du vin, XXII, 22, 1 et suiv. — boire du vin, préceptes, XXIIL, 23, 1 et suiv, — usage médical du vin, XXII, 24, 1 et suiv. — vin, ressource uni- que dans la maladie cardiaque, XXII, 25, 1. — vins artificiels, propriétés, XXIII, 26, 1 et 2. — sapa ou moût cuit, propriétés, XXIII, 30, 1. — lie de vio, propriétés médicales, XXII, 31, 1 et 2. — lie de la sapa, emploi médical, XXII, 33, 1. ZOS Vins artificiels : ænanthinfXIV, 18, 1 — adyname, XIV, 19, 1. — avec la graine de millet, le lotus arbre, le lo- tus herbe, XIV, 19, 2. — avec les dattes, avec la figue, avec la caroube, la pomme, la poire, les grenades, les nèfles, les pignons de la pomme de pin, le myrte, XIV, 19, 3 et 4. — sycite, palmiprime, catorchite, XIV, 19, 3. — myrtidanum, XIV, 19, 4. — vins faits avec les plantes culti- vées dans les jardins, XIV, 19, 5. — vins aromatiques dontla composition ne diffère guère de celle des parfums, XIV, 19.6. — vin d’absintheet d’au- : tres herbes médicinales, XIV, 19, 7. — vins avec différentes herbes, XIV, 19, 8. — scyzin, itæomelis , lectis- phagites, dont la recette est perdue, XIV, 19, 8. — vins d’arbrisseaux, XIV, 19, 9. Vins de grains, en Gaule, en Espagne, en Égypte, XIV, 29, 1. Vin miellé, propriétés, XXII, 53, 1.— mélitites , boisson faite avec le moût et le miel, propriétés, XXIL, 54, 1. Vinaigre fait avec la figue de Chypre, XIV, 15, 3. — emploi médical du vinaigre, XXILL, 27, 1 et suiv. — Cas remarquable sur Agrippa, XXII, 27, 4. — lie du vinaigre, emploi mé- dical, XXIII, 32, 1. Vinaigre scillitique , emploi médical, XXIIL, 28, 1. Vinca pervinca ou chamædaphné, pro- priétés , XXI, 99, 1. Vinca minor, L., XXI, 99, 1; XXIV, 90, 1. Violettes, XXI, 14, 1. — violette blan- che, XII, 22, 1. — violette blanche, pourpre, jaune, XXI, i4, 1. — pro- priétés médicales, XXI, 76, 1. Violette blanche, annonce le printemps, XXI, 38, 1. — violette ion, pour- prée , phlox, XXI, 38, 1. Viola odorata, L., XXI, 14, 1. Viscum album, L., XVI, 93, 1. Vitex, ou lygos, ou agnos, description, propriétés médicales, XXIV, 38, 1 et suiv. Vilex agnus , L., XXIV , 38, 1. X Xiphion ou phasganion, différent du lonchitis, XXV, 88, 1. — description, bon pour la tête, XXV, 89, 1. Z Zimpiberi ou zingiberi, gingembre XIL, 14,2: Zizsiphora capitata, L., XXVI, 88, 1. Zizyphus vulgaris, Lam., XV, 14, 1. — Zizyphus lotus, Desfont., XVE, 53, 1. Zoster, plante marine, XHL, 48, 1 PT. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Abeilles, merveilles, XI, 4, 1. — vie en commun, 4, 2. — hivernage, 5, 1. — leurs travaux, 5, 2. — commo- sis, pissoceros, propolis, 6, 1. — érithace ou sanda- raque ou cérinthe, nourriture des abeilles pendant qu’elles travaillent, 7, 1. — cire; plantes influant sur le goût du miel, 8, 1. — hommes épris des abeilles, 9, 1. — règle de leur travail, 10, 1. — bourdons, 11, 1. — palais pour les chefs . 12, 1.— génération mystérieuse, 16, 1. — développement, 16, 2. — ruches faites de corne transparente pour l’observation, 16, 3. — du roi des abeilles, 16, 4. — culte des abeilles pour lui, 17, 1. — essaim , 17, 2. — présages, 18, 1. — abeille laron- nesse, 18, 2. — bataille entre les essaims, 18, 3. — es- pèces d’abeilles, 19, 1. — aïiguillon, 19, 2. — leurs ennemis, 19, 3. — maladies, 20, 1. — ce qui leur nuit, 21, 1. — ce qui leur plaît, 22, 1. — reproduction par un animal mort, 23, 1. — abeille maçonne ou bombyx , 25, 1. Abeilles, plante qu’il faut semer pour elles, XXI, 41, 1. — cornouiller dangereux, 42, 1. — ruches qu’on fait voyager, 43, 1. — remèdes contre leurs piqûres , 45, 3. — disposition des ruches, 47, 1. — ruches en pierre spéculaire pour observer le travail des abeilles, 47, 1. — défense contre les insectes, 47, 2. — ce qu’il faut faire quand les abeilles manquent d’aliments, 48, 1. Acanthyllis, oiseau, nid , X, 50, 1. — ou acanthis ( char- donneret ? ), 95, 3. Acatium , espèce de navire, IX, 49, 1. Acharne, perca labrax, XXXIT, 53, 3. Achlis, animal de la Scandinavie ; manière de le prendre, Vi 10; 1° Acopos , sorte de gemme, XXXVII, 54, 4. Actinophore, coquillage, XXXII; 53, 4. Adad, rein d’; œil d’; doigt d’; (sorte de gemmes) HALNVIT, 71; 1. Adonis. Voy. EXOCOETE. Ægithus, espèce d’épervier, antipathie pour l’âne, X, 95, 2. Ægophthalme, sorte de gemme, XXXVII, 72, 1. ZÆs , ou cuivre, emploi dans la langue latine, XXXIIT, 47,13; XXXIV, 1, 1. Aétite , ou gangite, pierre entrant dans la construction de l'aire de l'aigle, X, 4, 1. 4étite, pierre, XXXVI, 39, 1 et suiv. Aetitis, sorte de gemme, XXXVII, 72, 1. Africus, vent, II, 46, 1 ; VI, 26, 11. Agate, variétés, XXXVII, 54, 1 et suiv. Agriculture, surnoms tirés de l’, XVIIE, 3, 1, 2 et 3. — peine capitale contre les vols de moissons, 3, 4. — honneur; tribus rustiques, 3, 5. — grands hommes qui cultivaient de leurs mains, 4, 4 et 5. — infécon- dité de l’agriculture entre les mains d'esclaves, 4, 5. — auteurs qui ont donné des préceptes, 5, 1, — prin- cipaux axiomes, 6, 1 et suiv. — juste rapport entre la terre et la maison, 7, 1, — localité salubre, 7, 2. — mesure dans l'étendue de la terre, 7, 3. — métayers, 7, 4. — trop bien cultiver, 7,5. — comment cultiver cs avec le plus de fruit, 8, 1. — anecdote, 8, 3. — pré- ceptes généraux, XVIII, 8, 5. — histoire des grains, 9, 1. — règles abrégées d’agriculture, 62, 1. Aigle, non frappé par la foudre, IT, 56, 1. — six espèces, X, 3, 1. — melanæetos ou valeria, pygargue, mor- phnos ou percnos ou plancus ou anataria, perenoptère ou oripélarge, gnesios et enfin haliæète, 3, 1 et suiv. — chasse ses petits, 4, 3.— meurt de faim, 4, 3. — l'aigle devient exclusivement l'enseigne de la légion, 5, 1. — animaux qu'il poursuit, 5, 2. — attachement d’un aigle, 6, 1. — ponte, 79,6. Aigle, poisson, IX, 40, 1. Aigrette , variétés, XI, 44, 1. Aiguille, ou belone, poisson, IX, 76, 1 Ailes, XI, 94, 1. Aimant, XXXIV, 42, 1. — variétés, propriétés, XXXVI, 25, 1 et suiv. Aines, tuméfaction, remèdes, XX VIII, 61, 3; XXX, 29, 5. Airain de Corinthe , IX, 65, 1. — détails historiques, XXXIV, 3, 1 et suiv. — chandeliers dits à tort d’airain de Corinthe , 6,1. — passion pour les bronzes de Co- rinthe, 18, 8. Aisselles, procédé pour les épiler, XXX, 13, 1. Alabandique, pierre, XXXVI, 13, 2. Alabatritis, sorte de gemme, XXXVII, 54, 4. Alabète, poisson, V, 10,1. Albdtre, variétés, XXXVI, 12, 2. Albinos, VII, 2, 4. Alce, dans le Nord, VIII, 16, 1. Alcyon (Nid de l), IE, 47, 4. — martin-pêcheur, X, 47, 1. — alcyoneum, emploi médical, XXXIE, 27, 3 et 4. Alcyoniens , jours, IE, 47, 4. Alectorie, pierre à propriété magique , XXX VIH, 54, 5. Alex , sorte de garum , emploi culinaire ; emploi médical, XXXI, 44,1 et 2. Alica, délicieuse, IIE, 9, & Alluvion, des fleuves, VI, 31, 13. Alopex de mer. Voy. RENARD MARIN, Alphabétique (Ordre) des lieux de l'Italie, I1., 6, 8. Alphos , maladie cutanée contre laquelle sont bonnes les eaux du lac Alphion, XXXI, 8, 1. Alun , espèces, préparation, emploi médical, XXXV, 52, {et suiv. mbre , rejeté par les flots au printemps, IV, 27, 3. Ame : croire à la persistance de l'âme est une folie, VIE, 56, 1. Amendes, imposées en moutons ou en bœufs, XVII, 3, 3. Amendes , évaluées en bétail, XXXIIE, 8, 1. Améthystes, espèces, XXXVII, 40, 1 el suiv. — men- songes des mages, 40, 4. Amiante, XXXVI, 31, 1. Amias, poisson, IX, 19, 1. Amidon, préparation, XVII, 17, 1. — propriétés médi- cales, XXII, 67, 1. Amphimalle, vêtement de laine, a commencé du temps de Pline, VIII, 73, 4. Amphitane,ou chrysocolle, sorte de gemme,XXX VIE, 54,8. 682 TABLE DES MATIÈRES Amulettes, pour toute une maison; XXX, 24, 1. — contre les puces, 25, 1. Anancitis , sorte de gemme, XXXVII, 73, 4. Anchois, naissent de l’écume de mer, IX, 74,5. — aphye, XXXII, 53, 3. Androdamas , sorte de gemme, XXXVII, 54, 5. Androgynes, VII, 2, 7. Ane sauvage en Asie et en Afrique , VITE, 16, 1. Ane domestique, prix, VIII, 68, 1. — portée, 68, 2. — produit de l’élève des ânes , 68, 4. Ange, poisson, IX, 40, 1. -— ou rhine, ou squatus, eo ti BUERrÉ Angine, traitement , XXVI, 11, 1. — remèdes, XXVIII, 51, 1. — remèdes magiques , XXX, 12, 1 et suiv. Anguille, du Gange, de trente pieds, IX, 2, 1. — parti- cularités , 38, 1. — peau d’anguilles, fouet pour les en- fants, 39, 2. Animaux (Histoire des), VII, 1, 1. — instinct des ani- maux qui leur fait reconnaître le danger, VIII, 5, 1. — c’est de l’homme seul qu’ils attendent des secours, 21, 5. — remèdes indiqués par les animaux, 41, 1 et suiv. — moyens divers employés par les animaux pour se préserver, 41, 3 et suiv. — présages fournis par les animaux, 42, 1. — villes et nations détruites par des animaux , 43, 1.— les animaux domestiques ont à l’é- tat sauvage une espèce correspondante , 79, 1. — ani- maux qui ne sont ni privés ni sauvages, 82, 1. — ani- maux cantonnés non-seulement dans un même pays, mais encore dans une même localité, 83, 1 et suiv. — animaux inoffensifs pour les indigènes et dangereux pour les étrangers, 84, 1. — animaux marins, ré- flexions, IX, 1, {. — animaux marins si gros dans la la mer des Indes, qu’ils ne peuvent se mouvoir, 2, 4. — mâchoires et os d'animaux marins servant de porte et de charpente, 2, 4. — animaux marins laissés à sec sur la plage, 4, 2. — animaux aquatiques, leurs tégu- ments , 14, {.— animaux aquatiques vivipares, 15, 1. — animaux aquatiques privés de la vue en naissant, 77, 1. — accouplement, X, 83, 2. — d’autant moins fé- conds qu’ils sont plus gros, 83, 4. — petits informes, 83, 5. — petits aveugles, 83, 6. — conception, 83, 8. — animaux sauvages qui apprivoisés ne produisent pas, 83, 10. — les vivipares naissent la (ête première, 84, 1. — origine occulte et mystérieuse de certains animaux, 86, 1. — animaux qui naissent sans généralion , 87, 1. — sens des animaux, toucher, goût, etc., 88, 1 ; 89, 1; 90, 1; 91, 1. — manière de manger, 91, 1. — nourri- ture solide, 92, 1 ; 93, 1. — boire, 94, 1. — antipathies, 95, 1. — sympathies, 96, 1. — sommeil, 97, 1. — ani- maux qui deviennent vénéneux par leur alimentation, AI, 118,1: inneau d or, détails historiques, XXXIIL, 4, 1 et suiv. — anneau de fer longtemps en usage à Rome, 4,5. — la noblesse romaine, par indignation, dépose ses an- neaux , 6, 1 et suiv. — anecdotes sur les anneaux d'or, 6,4 et suiv. — détails sur les anneaux à pierres pré- . cieuses, 6,6. — mode, 6, 7. — doigls où on les porte, 6,7,8et9.— danger qu ’entraînent les anneaux, 6, 9 el suiv. — On tire son anneau en signe d’arrhes, 6, 11. — les anneaux distinguent l’ordre équestre, 7, 1 et suiv. ; 8, 1 et suiv. — efligies portées sur des anneaux, 12,3. — origine des pierres dans les anneaux, XXX VII, 1, 2. — bagues ornées de pierreries; historique, 2, 1 et2;3,1et2; 4,1 et 2. — collection de bagues, ou dactyliothèques, 5, 1 ; 6, 1. Année (La grande), IL, 6, 11. Annulaire, couleur blanche, XXXV, 30, 1 Anthias sacer, IX, 24, 1. Anthias, poisson, pêche, IX, 85,1, — coupe la ligne, XXXIL, 5, 3. Anthracitis, sorte de gemme, XXXVIT, 27, 1. Anthropophages , VI, 20, 1; VII, 2,1. — buvant dans des crânes humains et portant les chevelures de leurs ennemis, VII, 2, 4. Antilope, du genre des chèvres, VIIE, 79, 2. — Voy. ORyx. Anlimoine, ou stimmi, ou slibi, ou alabastrum , ou lar- bason, XXXIII, 33, 1. — emploi médical, 34, 1 et 2. Antipathes , sorte de gemme, XXXVII, 54, 6. Antiquilés, titre d'ouvrage, Préf. 19. Antispode, préparation végétale, emploi médical, XXXIV, 35, 1- Aparctias, vent, II, 46, 2. Apheliotes, vent, 11, 46, 1. Aphrodisiace, sorte de gemme, XXX VIE, 54, 8. Aphrodisiaques et anaphrodisiaques, XXVI, 60, 1; 61,1; 62, 1 et2; 63,1 et 2; XX VIII, 80, 1; XXX, 49, 1 et 2; XXXII, 50, 1 Aphye ou anchois, XXXII, 53, 3. Aplysia, IX, 72, 1. Apode, martinet, hirundo apus, X, 55, 1. Appel, Préf., 8. Apsides, W, 13, 2 Apsyctos, sorte de gemme, XXX VII, 54, 8. Apua, ou aphye, poisson servant à préparer l’alex, XXXI, 44, 1. Aquilon, vent, II, 46, 2. Araignée : phalange, loup, rhagion, astérion, phalange bleue, myrmécion, tétragnathes, description : leur venin, remèdes, XXIX, 27, 1 et suiv. — toile, propriétés, 38, 1AreL2. Araignée, antipathie avec le serpent, X, 95, 3. — diver- ses espèces, XI, 28, 1. — toile, 28, 3. — sa manière de chasser, 28, 5. — accouplement, 29, 1. Araignée de mer, dangereuse par son aiguillon, IX, 72, 1. Arbre, animal marin, IX, 3, 1; XXXII, 53, 1. Arc seythique, IV, 24, 3. Arc-en-ciel ; c’est un rayon de soleil repoussé, IT, 60, 1. particularités, 60, 1. Archers mis sur les navires qui font le voyage annuel de l'Inde, VE, 26, 6. Argent, quantités, XXXIII, 5, 3.— colliers, 10, 1. — tri- but imposé aux vaincus en argent, 15, 1. — jeux publics où tout l’appareil fut en argent, 16, 1. — extraction, 31, 1 et suiv. — épreuves de l'argent, 44, 1. — miroirs d’ar- gent, 45, 1. — on colore l'argent, 46, 1. — vases d’ar- gent ciselés, 49, 1. — argenterie, 50, 1 et suiv. — lits plaqués, lits d'argent, 81, 1. — plats d'argent énormes, 52, 1. — chefs-d’œuvre d’argenterie, 53, 1 et suiv. — statues d'argent, 54, 1 et suiv. — parures en argent, de meilleur ton, 54, 2 et suiv. — bains pavés d’argent, 54, 3. — illustres ciseleurs en argent, 55, 1 et suiv. — cet art est perdu, 55, 3. — copie de coupes ciselées, XXXIV, 18, 7. Argent (Scories d), emploi médical, XXXIII, 35, 1. Argent (Écume d’), chrysitis, arg ayritis, molybditis, pré- paration, emploi médical, XXXIII, 25, 1 et sui. Argestes, vent, IT, 46, 2. Argo (Le vaisseau’), descendu dans l’Adriatique ; porté à dos d'hommes par delà les Alpes, II, 22, 5. Argonaula argo, IX, 47, 1. Argyrodamas, sorte de gemme, XXX VII, 54,5 Armenium, couleur, XXXV, 28, 1. Aromalilis, sorte de gemme, XXX VII, 54, 6. Aronde, poisson, IX, 43, 1. —ou hirondelle, XXXIE, 53, 5. Arsenic, emploi médical, XXXIV, 56, 1. Artères, XI, 88, 2.— ne contiennent pas de sang, XI, 89, 1. Articulations, XI, 101, 1.— sens du mouvement, 102, 1. Articulations, douleurs, foulures, remèdes .magiques, XXX, 23,3. Arts (Les), titre d'ouvrage, Préf. 19, a fi) CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Art (L’), petit nombre de types qu’il a créés par rapport à ceux de la nature, VII, 1, 8. Asbestle ou lin vif, propriétés, XIX, 4, 1 et 2; XXXVII, 54, 7. Ascension des planètes, IT, 14, 5. Aselle, poisson, IX, 25, 1. — très-estimé, 28, 1. — deux espèces , le callarias et le bacchus, 28, 1. — a des pier- res dans la tête, XXXII, 38, 1. Aspic, intelligence, X, 96, 1. Aspic, hadje , effet de son venin, remède, XXIX, 18, 1. Aspilate, sorte de gemme, XXX VII, 54, 7. Astérie, sortes de gemme, XXXVII, 47, 1. Asthme, remèdes, XXVIIL, 55, 1. — remèdes magiques, XXX, 16, 1. — remèdes tirés des poissons, XXXII, 29, 1. Astrapie, sorte de gemme, XXXVII, 73, 2. Astres, fixés au monde, II, 6, 1. — distance des astres à la terre, II, 19, 1. Astrion, sorte de gemme, XXXVII, 48, 1. Astrobole, sorte de gemme, XXX VII, 50, 1 Astroiles, sorte de gemme, XXXVII, 49, 1 Astrologie, ce qu’elle dit sur la durée de la vie, VIE, 50, 1. — réfutation par lexemple d'hommes nés au même moment, 50, 5. Astronomie, appliquée à l’agriculture, XVIII, 56, 5. — difficultés, 57, 1. — trois écoles, chaldéenne, égyp- tienne, grecque, 57, 4. — correction de l’année, 57, 5. — divergences des auteurs sur le lever et le coucher des constellations, 57, 5. — tout le système repose sur le lever des astres, leur coucher et le commencement des saisons, 58, 1. — quatre saisons; leur commencement précis, 59, 1 et 2. — ce qu’il faut faire au solstice d’hi- ver, 63, 1. — du solstice d'hiver au favonius, 64, 1. — du favonius à l’'équinoxe du printemps, 65, 1 et suiv. — à l’équinoxe du printemps, 66, 1. — pléiades, 67, 1. — sigues terrestres qui font reconnaître le printemps, 67, 1. ce qu’il faut faire au lever des pléiades, 67, 3. — après le lever des pléiades, 67, 4 et 5. — aux calendes de juin, 67, 6 et 7. — solstice d’été; travaux, 68, 1 et suiv. — constellations qui se lèvent après le solstice d'été, 68, 5 et suiv. — importance de cette époque pour les travaux agricoles, 68, 8. — dommages causés par les influences célestes, 69, 1 et suiv. — voix lactée, 69, 2. — trois époques redoutables pour les récoltes, 69, 5. — lever de lAigle, 69, 8. — considérations sur les influences célestes, 69, 10 et 11. — préservalifs contre les influences célestes, 70, 1. — travaux agricoles après le solstice d'été, 71, 1. — commencement de l’automne, lever des constellations, 74, 1 et suiv. — travaux agricoles, 74, 5, — notions sur la lune, 75, 1. — notions sur les vents, orientation, 76, 1. — orientation des champs, 77, 1 et suiv. — présages des mauvais temps, 78, { et Suiv. — présages de la lune, 79, 1 et suiv. — présages des étoi- les, 80, 1. — présages donnés par le tonnerre, 81, 1. — donnés par les nuages, 82, 1; 84, 1 Astronomie, inventée par Bélus, tE 30, 4. — observa- tions d’astronomie chez les Babylonieus, NIK, 57, 0: Atizoé, sorte de gemme, XXXVIIT, 54, 7. Atrament, ou noir de cordonnier, ou chalcanthe , prépa- ration, emploi médical, XXXIV, 32, 1 et suiv. Attilus, poisson du PO, IX, 17, 1. Augiles, sorte de gemme, XXXVIT, 54, 7 Augure : entreprise de mauvais augure, IV, 5, 2. — de famine, VII, 3, 1. — augure de la guerre des Marses, 3,2. — mauvais augure, qu’un enfant naisse avec des dents, ou une fille avec les organes sexuels fermés, 15, 2. Auster, vent, IT, 46, 1 ; VI, 26, 11. Autan, vent, II, 44, 2 Auteurs consultés par Pline, misen tête de l'Histoire na- . lurelle, Préf. 16.— auteurs les plus renommés surpris par Pline transcrivant les anciens mot pour mot et sans 683 les nommer, Préf. 17. — Pline ne suit aucun auteur de préférence dans la géographie , il choisit les plus sûrs, II, Proœæm., 2. — premiers auteurs grecs qui ont parlé de Rome, I, 9, 5. Autruche, stupidité ; œufs, X, 1, 2. Avortement, moyen magique de l'empêcher, XXX, 49, 1. Azur, différentes espèces, XXXIII, 57 1. — azur indien, 57, 2. — emploi médical, 57, 3. B Bacchanales, XIX, 3, 3. Bacchus, espèce d’aselle, IX, 28, 1.— ou myxon, XXXIF, 25, 1. — petites pierres dans sa tête, 32, 1. Balane, sorte de moule, XXXIT, 53, 4. Balanites, sorte de gemme, XXXVII, 55, 1. Baleines de quatre jugères, IX, 2, 1. — le plus gros ani- mal de la mer des Indes, 3, 1. — combat contre les or- ques , 5, 1. —évents, 6, 1. — n’ont pas de branchies, 6,3. Banquets funéraires, prescriplion de Numa, XXXII, 10, 1. Baptes, sorte de gemme, XXX VII, 55, 1 Bar, poisson, IX, 24, 1. Barbe, usage de se faire la barbe, VIT, 59, 1 Baroptene, ou barippe, sorte de gemme, XXXVIL, 55, 2 Barques d’osier et de cuir, IV, 30, 3. — barques qui se plient pour être portées sur les épaules, V, 10, 11. — barques faites de papyrus, VI, 24, 2. — barques ayant une proue à l’avant el à l’arrière, 24, 3. — barques faites d’un seul arbre, 26, 10. Barrage de l’'Euphrate, VI, 31, 4. Basanite, gros bloc dédié dans le Temple de la Paix, XXX VI, 11, 4. Basilic, serpent redoutable, NH 3371: Basilic, venin et remèdes, XXIX, 19, 1. Batia, ou raie, poisson bon pour les maladies des oreilles, XXXET, 25.1. Bâlisses : précautions à prendre quand on se défie d’une pierre, XXX VI, 50, 1. — briquetage en pierre des Grecs, 51, 2. — construction usuelle à Rome, 51, 1. — qualités des mortiers, 55, 1. — carrelages, 60, 1 ; 61, 1; 63, 1. — toits en terrasse, 62, 1 et 2. Batrachiles, sorte de gemme, XXXVIE, 55, 1 Baudroie, IX, 40, 1. Bécasse, X, 54, 1. Belelte, ne traverse pas une certaine route, VIII, 83, 2. Belette, utile contre les serpents, XXIX, 16, 1. Belette marine. Voy. MusTÈLE. Bélier marin, IX, 4, 2. — agit en brigand, 67, 3 Béloxe, poisson, IX, 76, 1. Bélus, sorte de gemme, XXX VIE, 55, 1 Bérils, espèces, XXXVIT, 20, 1 et suiv. Bernard l’ermite, IX, 51, 2. Beurre, XI, 96, 3. Beurre, emploi alimentaire et médical, XX VIII, 35 1. Bibliothèque, titre de l’histoire de Diodore, Préf, 20. — première bibliothèque publique, VIE, 31, 7. Bienfait (Le) et la Peine, dieux uniques suivant Démo- crite, IE, 5, 1. Bièvre. Voy. CasrTor. Bile, noire, cause de la folie, XI, 75, 1. —ictère, 75, 1. — vésicule de fiel, 75, 2 Bison à crinière, VILE, 15, 1. Bithyes, nom de certaines sorcières chez les Scythes, NE, 2,2: Bitume produit par le lac Asphaltite, V, 15, 3. — fabrique de bitume, VI, 26, 5. Bilume, provenances, emploi médical, XXXV, 51, 1 et suiv. Biures, animaux qui rongent les vignes en Campanie, XXX, 52, 1. 684 TABLE DES MATIÈRES Blaireau, son artifice pour se défendre, VIIE, 58, 1. Blattes, vivant dans les ténèbres, XI, 34, 2. Blattes, diverses espèces; mylæcos : emploi médical, XXIX, 39, 7 et 8. Blendies, animal marin, XXXII, 32, 1. Boa. Voy. SERPENT, VIIL, 14, 2. Boa, serpent, remède qu’il fournit, XXIX, 58, Boa, éruption, remèdes, XXIV, 35, 3; XXVI, 73, 2; XXVIN, 75,1: Boca, poisson, XXXIL, 53, 3. Bodincus en gaulois veut dire sans fond, II, 20, 8. Bœuf sauvage de Scythie, VIE, 15, 1. — bœuf à une et à trois cornes en Éthiopie, 30, 2. — bœuf à une corne en Inde, 31, 1. — bœufs de l’Inde, de la taille des chameaux, 70, 1. — les bœufs de l’Épire sont en Europe les plus vantés, 70, 1. — taureau, fécondation, 70, 1. — portée, 70, 2. — lait, 70, 4. — bœufs à bosse en Carie, 70, 4. — punition d’un homme pour avoir tué un bœuf hors de propos, 70, 4. — description du taureau , 70, 5. — combat contre les taureaux, 70, 6. — règle des sacri- ficateurs pour l’admission du veau, 70, 7. — ce que faisait le sénat quand on annonçait qu’un bœuf avait parlé, 70, 7. — bœuf Apis adoré en Égypte, 71, 1 et suiv. Bœusf, poisson, IX, 40, 1. — nommé par Ovide, XXXIT 54,1. Boisson aux cent herbes, en Espagne, XXV, 47, f. Bolides, II, 25, 2; 35, 1. Bolos, sorte de gemme, XXXVIL, 55, 2. Bombyx, ou abeille maçonne, XI, 25, {. Bombyx, fournit l’étoffe dite bombycine, XI, 26, 1. — bombyx de Cos, 27, 1. — bombyx d’Assyrie, 27, 2. Bonase, animal de Péonie, se défend en lançant sa fiente, VIIL, 16, 1. Bonheur, réponse des oracles, VIT, 47, 1. Borée, I, 46, 2. Borsycitis, sorte de gemme XXXVII, 75, 4. Bostrichites, sorte de gemme, XXXVIL, 55, 2. Botryites, sorte de gemme, XXX VII, 55, 2, Bouc, bizarres prescriptions des mages sur cet animal, XXVIIL, 56, 1. Bouc ou tragos, poisson, XXXIT, 54, 2. Bouche, bec, lèvres, mâchoire, XI, 60, 1. Bouche, mauvaise odeur, remèdes, XXV, 110, 1. — ulcé- rations, remèdes, XX VIII, 51, 1. — remèdes magiques, XXX,9,1.— remèdes tirés des poissons, XXXII, 27, 4. Boucliers ardents, météore, II, 34, 1. -- bouclier d’ama- zone, III, 6, 5. Boule dorée, mise au haut d’un obélisque pour empêcher l'ombre de se disperser, XXX VI, 15, 2. Bouquetin, du genre des chèvres, VIIL, 79, 2. Bouvier, coustellation, IE, 41, 4. Brave : nations les plus braves de l'Italie, III, 17, 1. Briques,XXXV, 49,1 etsuiv. — briques flottant sur l’eau, 49, 2. Brontée, sorte de gemme, XXXVII, 55, 2. Bronze; divers bronzes, XXXIV, 3, 1. — airain de Corinthe, 3, 1 et suiv. — airain de Délos, 4, 1e — airain d'Égine, 5, 1. — candélabres en airain d’Égine ; anec- dote, 6, 1 et 2. — seuils, portes, toitures en airain, 7, 1. — lits de table, buffets, monopodes, lustres en airain, 8, 1. — statues en airain, 9, 1 et suiv. — colonnes en airain, 11,1 et 2. — le secret de la composition de l’airain est perdu, 18, 7. Brouillards, 1, 61, 1. Bruant, ou anthus, X, 57, 1. Brûlures, remèdes végétaux, XXVI, 80, 1. — remèdes animaux, XXVIII, 71, 1. — remèdes magiques, XXX, 35,1. — remèdes tirés des animaux et productions aqua- tiques, XXXII, 40, 1. Bubale, VIII, 15, 1. Bubétiens, ceux qui célébraient des jeux pour les bœufs, XVII, 3, 4. Bucardie, sorte de gemme, XXXVIT, 55, 2. Buccin, espèce de pourpre, IX, 61, 1. — le buccin n’entre pas dans la teinture conchylienne, 64, 1. Bulle d’or, ornement, XXXIII, 4, 2. Bupreste, insecte, remède contre le lichen de la face, XXX, 10,2 et 3. Butéon ou buse, recherché sur les tables, X, 69, 1 Butor ou taureau, oiseau, X, 57, 1. C Cachalot, IX, 4, 3. Cachezxie, remèdes, XXXII, 39, 1. Cadmie, produit des mines de cuivre, XXXIV, 22, 1. — diverses cadmies, préparation , 22, 1 et suiv. — emploi médical, 23, 1 et suiv, Cadmitis, sorte de gemme, XXXVII, 56, 1. Cadran sciothérique, II, 78, 1. — cadran solaire ap- porté à Rome, VII, 60, 2. — un autre apporté de Sicile ne concordait pas avec les heures, 60, 3. Cæcias, vent, II, 46, 2; vent de l’Hellespont, IL, 46, 4. Caille, ses voyages, X, 33, 1. — bannie des tables, 33, 4. Calendrier de César, ce que signifient dans ce calendrier les constellations, XVIII, 64, 1 et suiv. Callaïne, sorte de gemme, XXX VIE, 56, 1. Callaiïs, sorte de gernme, XXX VII, 33, 1 et suiv. Callarias, espèce d’aselle, IX, 28, 1. — plus petit que les aselles, XXXIT, 53, 4. Callionyme, ou uranoscope, poisson , bon pour les taies, XXXII, 24, 1. Calmar, IX, 44, 1. — voltige hors de l’eau, 45, 1. — calmars énormes, 48, 5. — calmar volant ( loligo voli- tans ), XXXIL, 53, 6. Caméléon, description, VIIL, 51, 1. Caméléon, détails, propriétés, fables, XXVIIL, 29, 1 et suiv. Camelopardalis. Voy. GiRAFE, VIIE, 27, 1. Canal comblé par les sables qu’amoncelaient les vents; IV, 2, 1. — canal projeté à travers l’isthme de Corinthe, 5, 5. — canal pratiqué pour faire communiquer un lac avec la mer, 26, 4. — canal projeté en arrière du mont Mimas, V, 31, 5. — canal projété entre le Bosphore-Cim- mérien et la mer Caspienne, VI, 12, 2. — canal venant de l’Euphrate, 30, 5. — canal entre le Nil et la mer Rouge, VI, 33, 2. Canard, X, 54, 2. Cancer gammarus, cancer pagurus, cancer mænas, IX, 51, 1. — cancer bernardus, IX, 51, 2. Cancres, hivernent, IX, 50, 1. — diverses espèces, 51, 1. carabes, homards, maies, pagures, héracléotiques, 51, 1. marchent à reculons, 51, 3. Canicule, constellation, IL, 40, 1. Canicule, poisson de mer dangereux, sa lutte contre les pêcheurs d’éponges , IX, 70, 2. Canopus, grande étoile, VI, 24, 7. Canthare, poisson, XXXII, 53, 4. Cantharides, portent leur contre-poison, XI, 41, 2. Cantharides, danger de leur emploi médicel, XXIX, 30, 1. — description, 30, 2. — propriétés médicinales, 30, 3. — vente d'une grande quantité de cantharides, 30, 3. Cantharis, sorte de scarabée rongeant les blés, XVIII, 44, 3. Capnitis, sorte de gemme, XXX VII, 56, 1. Cappadocienne, sorte de gemme, XXXVIL, 56, 1 Carcinias, sorte de gemme, XXXVII, 72, 1. Carcinome, remèdes, XXVIII, 74, 2. Cardiaque, maladie, remèdes , XI, 71, 2, et la note 20; XXXII 39 CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Carpathium , sorte de poison, XXXII, 20, 1. Carrelet, ou passer, poisson, IX, 36, 1. Carte de l'Éthiopie mise sous les yeux de Néron, XII, Cri Castor , se châtre lui-même, coupe les arbres, ressemble à la loutre, VIII, 47, 1. — détails sur la poche du cas- toreum, XXXII, 13, 1. — casioreum, emploi médical, 13, 2et suiv. — urine, médicament utile, 13, 4. Catablepas , animal de l’Éthiopie, VIII, 32, 1. Catarractes, ou oiseaux de Diomède, X, 61, 1. Catochitis , sorte de gemme, XXXVIL, 56, 1. Catoptritis, sorte de gemme, XXX VII, 56, 2. Cavaliers, araignées de mer, IX, 51, 1. Cavales, propriété merveilleuse de la liqueur qui s’6- chappe après qu’elles ont été saillies, XXVIIT, 49, 3. Cavernes fatidiques , II, 95, 3. Célia , boisson faite avec les céréales , XXII, 82, 1. Cenchrilis , sorte de gemme, XXXVII, 73, 1. Cendre, employée comme engrais, XVII, 5, 1. Censoriales (Lois), XXXVI, 2, 1. Centrine, insecte qui attaque le figuier, XVII, 44, {. Cépitis, ou cépolatitis, sorte de gemme, XXXVII, 56, 2. Céponides , sorte de gemme , XXXVIE, 56, 5. Cépus , animal d'Éthiopie, VILL, 28, 1. Céramitis, sorte de gemme, XXX VII, 56, 2. Céraunie, sorte de gemme, XXX VII, 51, 1. — dite bétule, 51, 1. Cercles, en rapport avec les zones, tropiques, noxiale, II, 70, 1. : Cercopithèques, à tête noire, animal d’Éthiopie, VIII, 30, 1. Cercyre, poisson vivant dans les rochers, XXXII, 54, 1. Cerf, aenseignéles propriétés du dictame à l’homme, VIII, 41, 1. — les cerfs ont leur malice, 50, 1. — portée, 50, 2. — allaitement, 50, 2. — nianière de courir, 50, 3. — traversent les mers à la nage, 50, 4. — leur bois, 50, 4. — biche blanche, 50, 7. — ennemis des serpents, 50, 7. — vivent longtemps, 50, 7. — préservent des maladies fébriles, 50, 8. — les cerfs du mont Élaphonte ont l'oreille fendue, 83, 1. Cerf-volant , lucanus cervus, XI, 34, 1. Ceria , boisson faite avec les céréales, XXII, 82, 1. Ceritis , sorte de gemme, XXXVII, 56, 2. Céruse,-ou psimmythium, préparation, emploi médical, XXXIV, 54, 1 et 2. — couleur, XXXV, 19, 1. Cerveau, battements forts du cerveau indice de science future, VII, 15,5. Cerveau de l’homme, XI, 49, 1. — siége des sens, 49, 2. — de là part le sommeil, 49, 2. Cervoise, boisson faite avec les céréales, XXII, 82, 1. Célacé énorme, XXXIT, 4, 1. Ceyz , sorte d'oiseau, XXXII, 27, 3. Chacal, X, 83, 6. Chair, partagée sur la montagne d’Albe, IT, 9, 16. Chalazias, sorte de gemme, XXXVII, 73, 1. Chalcédoine , ou pierre carthaginoise, XXX VIH, 30, 1. Chalcis, poisson sujet aux insectes, IX, 71, 1, — pro- duction, IX, 74, 7. Chalcitis, minerai duquel on tire le cuivre, emploi mé- dical, XXXIV, 29, 1 et 2. Chalcitis, sorte de gemme, XXXVII, 73, 4. Chalcophone , sorte de gemme, XXX VII, 56, 3. Chameaux , servant au voyage de Coptos, VI, 26, 7. — chameaux, gros bétail de l'Orient, VIII, 26, 1. — deux espèces, une bosse, deux bosses , 26, 1. — on les châtre, 26,2. Chameau, remèdes qu’il fournit, XXVIII, 26, 1. Chames , sorte de coquillage, XXXIL, 53, 4. — pélorides, glycymérides, 53, 4. Chamois, du genre des chèvres VII, 79, 2. ligne équi- 685 Champs (Prêtres des), XVIII, 2, 1. — jugère, 2, 1: 3, 1, — joug, labour d’une paire de bœufs en un jour, 3, 1. — . actus, élendue que deux bœufs pouvaient labourer tout d’une haleine, 3, 1. — récompense donnée en terre, 3, 1. — cinq cents jugères limite de la propriété foncière. 4, 3. — sept jugères possession convenable à un bon ci- loyen, 4, 3. Champs de violettes, titre d'ouvrages, Préf 0 105 Champs de pierres près du Rhône , [IE 5, 4. Chane, poisson, IX, 23, 1. — à une vulve, 77, 1.— con- çoit d'elle-même, XXXIT, 54, 2. Charbon, maladie propre à la Narbonnaise, s’introduit en Italie, XXVI, 4, 1. — remède, XXVIII, 74, 3. — re- mèdes magiques, XXX, 33, 1. — le charbon de bois en est le remède, XXXVI, 69, 1. Charbon de bois, XXXVI, 68, 1. Chardonneret, X, 57,1. Charpentes qu’on peut démonter, XXXVI, 23, 2. - Chat d’or servant de divinité, V1, 35, 1. — chat vit six ans, X, 83,7. Château, les Africains n’habitent guère que des ch4- eaux, V, 1, {. — châteaux de la nation des Homo- nades , 23, 1. Chaüs. Voy. Loup-CcERVIER, VIII, 28, 1. Chaussée de Tarquin le Superbe , HE, 9, 15. — chaussée de deux stades joignant des îles à la terre, DER; AE — Île jointe au continent, 40, 2. Chauve-souris, vivipare, X, 81, 1. Chauve-souris, propriétés magiques, XXIX, 26, 2. Chaux, qualités, XXXVI, 53, 1. — emploi médical, 57, 1. Chélidoine, sorte de gemme , XXXVII, 56, 3; 72, 1. Chélonie, sorte de gemme, XXXVII, 56, 3. Chelonitis, sorte de gemme, XXXVII, 56,4. Chenalopex ou anser armatus ægyptius, X, 29, 1. Chéneros ou souchet, anas clypeata, X, 29, 1. Chenilles, redoutables aux arbres, XVII, 37, 11. — aux céréales, XVIII, 44, 4. Chernites, pierre, XXXVE, 28, 1. Cheval ailéen Éthiopie, VIII, 30, 1. Cheval sauvage dans le Nord, VIII, 16, 1. Cheval domestique, chevaux remarquables de certains personnages et traits historiques, VIII, 64, 1 et suiv. — intelligence, 65, 1. — augures fournis par les che- vaux, 65, 2. — qualités des chevaux suivant les servi. ces , 65, 3. — portée, 66,1. — cavales concevant par le souffle du vent, 67 , 1. — anciennement le cheval ser- vait d’enseigne à la légion, X, 5, 1. Cheveu de Vénus, sorte de gemme, XXX VIT, 69, 1. Cheveux, X1, 47,1. — calvitie, 47, 2. — disposition des cheveux, 48,1. Cheveux (Plantes bonnes pour les), XXVI, 93, 1. — ma- ladies des cheveux, remèdes tirés des animaux, XX VI, 46, 1 et suiv. — alopécie, décoloration, teinture, re- mèdes, XXIX, 34, 1 et suiv. — moyen de les empé- cher de blanchir, XXX , 46, 2. — remèdes tirés des poissons, XXXIT, 23, 1. Chèvre, portée, VII, 76, 1. — intelligence, 76, 2. — si- gnes à rechercher dans les boucs et dans les chèvres, 76, 2. — chèvres sans cornes, 76, 2. — les chèvres respirent par les oreilles, 76, 3. — dent nuisible aux arbres, 76, 4. Chevreau, constellation, influence sur les saisons, IT, 39, 2. Chevreuil, du genre des chèvres, VIIF, 79, 2. Chiens meurent dans une certaine île, VI, 32, 13. — chien servant de roi, 35, 14. — divers traits relatifs aux chiens, VIL, 61 , 1 et suiv. — leur mémoire, 61, 4. — habileté à la chasse, 61, 5. — force incroyable du chien d’Albanie, 61, 6. — portée, 62, 1. — sujets à la rage, TABLE DES VILI,63, 1. — remède, la racine du cynorrhodon, 63, 2. — un chien parla, 63, 2. — différentes espèces, X, 83, 6. Chien euragé, remèdes contre sa morsure, XXVIIT, 43, 1. — chiens, punition qu’on leur fait souffrir à Rome, XXIX, 14, 1. — remèdes fournis par le chien, et ma- ladies où ils conviennent, 14,1 et suiv. — chien en- ragé, morsure, remèdes, 32, 1 et suiv. — ver à la lan- gue du chien enragé, 32, 3. — urine du chien, effet nuisible, 32, 5. — chiens de Mélita, XXX, 14, 1: — moyen d’ôter au chien la faculté d’aboyer, XXXII, 51, 1. Chien de mer rend dangereuse la pêche des perles, IX, 55, 1. Chlamyde macédonienne, V, 11, 3. Chlorée, oiseau, X, 95, 1. Chlorion ou loriot, X, 45, 1. Chloritis, sorte de gemme, XXXVIT, 56, 4. Choaspitis, sorte de gemme, XXX VII, 56, 4. Chrome, poisson, IX, 24, 1. — chromis fait un nid sur les eaux, XXXIT, 54, 2. Chryselectre, sorte de gemme, XXXVII, 43, 1. Chrysocolle , dénommée d’après l'or, XXXIII, 2, 1. — description, 26, 1. — chrysocolle artificielle, 26, 2. — manipulation, 26, 2. — emploi dans les arts, 27, 1 et 2. — orobitis, 27, 1. — emploi médical, 28, 1. — on s’en sert pour souder l'or, 29, 1. — santerna, 29, 1. Chrysolampis, sorte de gemme, XXXVII, 56, 4. Chrysolithe, sorte de gemme, XXXVII, 42, 1. Chrysophrys, poisson de couleur d'or, XXXII, 54, 1. Chrysopis, sorte de gemme, XXXVIL, 56, 5. Chrysoprase, sorte de gemme, XXXVIL 73, 3. Cicatrices, comment on les blanchit, XXVIIL, 76, 1; XXX, 1,1. Ciel, cælum vient de cælare, ciseler, II, 3, 3. — n’est pas d’un poli uniforme, on y découvre toutes sortes de figures, 3, 2 et3. — au-dessous de la lune, 38, 1. — siége des brouillards, des pluies, des orages, etc., 38, 2. Cigales, nations qui en mangent, XI, 32, 1. — leur dé- veloppement, 32, 2. Cigognes, jadis servies sur la table, X, 30, 3. — voyages, ai, Le Cils, maladies qu’ils causent, remèdes, XXIX, 37, 1. Cinædie, sorte de gemme, XXXVII, 56, 2. Cinède, poisson jaune, XXXII, 53, 4. Cinnabre, confondu par erreur avec le minium , emploi dans les arts et en médecine, XXXHI, 38, 1; 39, 1. Cinnamologos, oiseau, X, 50, 2. Cinnamome, lieu où on l’apporte, VI, 34, 5. Circius, vent de la Narbonnaïse, II, 46, 4. Circos, sorte de gemme, XXXVII, 56, 2. Cire, préparation, XXI, 49, 1. — espèces, 49, 1 et 2. — emploi médical, XXL, 55, 1. — compositions où en- trent la cire, 56, 1 et 2. Ciselure, XXXIIL, 55, 1 et suiv. Cissitis, sorte de gemme, XXXVIT, 73, 1. Cilerne, construction, XXXVI, 52, 1. Citharus, le moins estimé des turbots, XXXIE, 53, 4. Civilisation entravée par les progrès du luxe, XIV, 1, 2et 4. Civilisatrice (Action ) de l'Italie sur le monde, IIE, 6, 2. Clarigation, cérémonie, XXI, 3, 3. Clémence, divinité, IE, 5, 1. Clepsydre, la première à Rome, VII, 60, 4. Climats (Influence des) sur les populations, IT, 80, 1. Clupea ficta, IX, 71, 1. Clupée, petit poisson qui tue Pattilus, IX, 17, 2. Cobio ou gobius, poisson, XXXII, 53, 4. Cochlées, coquillage, diverses espèces, XXXIT, 53, 4. Cochlides, sorte de pierres artificielles, XXXVII, 74, 1. Cochon de mer, IX, 17, 2. Cœur, meurt le dernier, XI, 69, 1. — siége de l’intelli- 686 MATIÈRES gence, XI, 69, 2. — variétés, 70, 1. — croissance et dé- croissance du cœur chez l’homme,70, 1.— examiné dans Jes sacrilices, 71, 1. — le cœur ne brûle pas sur le ‘bûcher quand la personne est morte de la maladie car- diaque ou du poison, 71, 2. Colias, poisson , de l’espèce des lacertes, XXXII, 53, 4. Colle, employée dans le plaqué, XVI, 83, 1. Collections, inflammations, contusions , remèdes, XXVI, 79, 1. Colonnes, règles, XXXVI, 56, 1. Colonnes de pierre portant des inscriptions, VI, 34, 5. Colum, maladie nouvelle sous Tibère, XXVL, 6, 1. Coluthies ou coryphies, coquillage appartenant au genre murex, bonnes pour la peau, XXXIH, 27, 1. Comète, II, 22, 1. — détails sur les comètes , 23, 1. — astres pleins de présages, 23, 2. — temple élevé dans Rome à une comète qu’on disait avoir reçu l’âme de César, 23, 4. Commagène, sorte de préparation qui se fait avec la graisse d’oie, XXIX, 13, 1 et 2. Commerce de l’Inde, ce qu’il coûte à l'Empire romain, VI,26, 6. — commerce d’encens et de parfums, 26, 9. — commerce de l’Arabie, 32, 14. —-commerce de l’Inde en butte aux pirates, 34, 7. Conception, VIE, 5, 1et 2. — époque où elle est le plus facile, 14, 1. — signe de l’aptitude à concevoir, 14, 1. Conception, XXVI, 91, 1. Concessions de terrain, III, 6, 8. Conchylies, couleur, IX, 60, 3. — atelier de teinture con- chylienne, 61,1. — teintures des étoffes conchyliennes, 64, 1. — remèdes, XXXII, 23, 1. Concombre, animal marin, IX, 1,3; XXXIL, 53,5. Concorde, divinité, IL, 5, 1. Congélation, diminue le liquide , IX, 61, 2. Congre, IX, 24,1. Conque longue, ou strombe, bonne pour le foie, XXX ., 30, 1. — conque de Vénus, IX, 52, 2; XXXII, 1, 5; 53,7. Consolation sur la mort de sa fille par Cicéron, Préf. 17. Constellations, IX, 41,4. Cog, chante pendant la nuit, X, 24, 1. — coqs de combat, 24,2 et 3. — consulté, 24, 3. — castration, 25, 1. — prodige, 25, 1. Coquilles variées, description, IX, 52, 1, — coquille de Vénus, 52, 2. — servent au luxe, 53, 1. Coracin, du lac Nilis, V, 10, 1. — poisson, IX, 24, 1.— bolty, IX, 32, 1. Corail, variétés, XXXII, 11, 1 et suiv. — d’où vient le nom, 11, 2.— estimé des Indiens, 11, 3. — emploi mé- dical, 11, 4. Corail, on gorgonie, XXXVII, 59, 2. Coralitique, pierre, XXXVI, 13, 1. Corallis, sorte de gemme, XXX VIT, 56, 2. Coralloagathe, sorte de gemme, XXXVI!, 56, 2. Coranus, pierre, XXXVI, 29, 1. Corbeau, poisson, XXXIT, 53,4. Corbeau, oiseau, augures, X, 15, 1 et suiv. — corbeau parlant, 60, 1 etsuiv. — intelligence, 60, 4. Cormoran, phalacrocorax , X, 68, 1. Corne d’abondance, litre d'ouvrage, Préf. 18. Corne d’Hammon, XXXVII, 60, 3. Corneille, oiseau, X, 14, 1. Cornes, de diverse configuration, XI, 45, 1. Corsoïdes , sorte de gemme, XXXVIT, 56, 2. Corus, vent, II, 46, 2. — pouvant faire aller de la mer Rouge à Cadix, VI, 34, 6. Coryza, remèdes magiques, XXX, 11,1. Cosses ou vers des arbres, XVII, 37, 4. — emploi mé- dical, XXX , 39, 3. Cosson , naissant dans le buis, XI, 38, 1. Côté ( Douleurs de), remèdes , XXVI, 18, 1; 19,1; 20, 1; CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Écusson, on clypeus, XXX V, 4, 1 et 2. Effraye, ægolios, strix flammea, X, 79, 6. Egyptilla, sorte de gemme, XXX VII, 54, 8. Electrum, alliage d’or et d’argent, IX, 65, 1 ; XXXIII, 23, 1et 2. Éléments, quatre, feu, air, eau et terre, IL, 4, 1. Éléphant, importance de ces animaux pour les Indiens, VI, 22, 3. — éléphants de l’île de Taprobane, 24, 1. — chasse des éléphants, 34, 3. — peuple vivant de chair d’élépbant, 35, 12. — éléphants sans oreilles, 35, 14.— remarques sur le caractère moral de l'éléphant, VIIT, 1, 1. — éléphants attelés et dressés, 2, 1. — intelligence des éléphants, 3, 1. — défenses des éléphants, 4, 1. — éléphants sauvages, marchent en troupe, 5, 3. — élé- phants sensibles aux distinctions, 5, 3 et 4. — pudeur, attachement, 5, 5. — éléphant de guerre, 6, 1. — élé- phants dans le Cirque, 7, 1 et suiv. — éléphants sau- vages, comment ils se défendent, 7, 4. — manière de chasser les élephants, 8, 1, — comment on les dompte, 9,1. — le cri du cochon les épouvante, 9,1. — ceux de l'Inde supérieurs à ceux de l'Afrique, 9, 1. — portée, vie, maladies, trompe, rat odieux, 10, 1 et 2. — peau, 10,3. — prix de leurs défenses, 10, 4. — on mange le carti- lage de leur trompe, 10, 4. — lieux où on les trouve, 11, 1. — combat de l'éléphant et du dragon, 12, 1. Éléphant, remèdes qu’il fournit, XX VILLE, 24, 1. Éléphant marin, IX, 4, 2. Éléphant noir, espèce de langouste, XXXII, 53, 5. Eléphe: tiasis, maladie nouvelle en Italie, XXVE, 5, 1. Éloge « . Titus, Préf. 3, 4 et 5. Élops, un des noms de l’esturgeon, IX. 27, 1. — de Rho- des, 79, 2. — ou hélops, d’après Ovide est inconnu à nos mers, ce qui montre qu’il n’est pas le même que l’es- turgeon, XXXII, 54, 2. Étucubration, titre d’un ouvrage, Préf. 19.: Émeraudes en parure, IX, 58, 1. Émeraudes, reposent la vue, XXXVII, 16, 1 et 2. — di- , verses espèces, 17,1 et2. — défauts, 18, 1. —tanos, et chalcosmaragdos, pierres rangées parmi les émeraudes, 19, 1. — émeraudes de dimensions énormes, 19, 1 et 2. Émerillon ou æsalon;' X, 95, 3. Émouchet ou nisus, X, 95, 2. Encardie, ou ariste, sorte de gemme, XXXVII, 58, 1. Encaustique, XXXV, 39, 13 40, 1. — trois mauières, 41,1. Encyclopédie, Préf. 11. Enfants naissant les pieds les premiers, VII, 6, 1. — enfants dont les mères meurent en leur donnant le jour, 7,1. — enfants et petits-enfants nombreux, 11, 2. — on ne brûle pas le corps d’un enfant mort avant que les dents aient percé, 15, 4. — enfants à développement précoce, dits éxtpénedo, 17, 1. Enfants, maladies, remèdes, XXVIII, 78, 1 et 2.— re- mèdes magiques, XXX, 47, 1 etsuiv. — remèdes tirés des animaux et productions aquatiques, XXXIT, 48, 1. Engoulevent, caprimulge, X, 56, 1. Enhydris, couleuvre d’eau, remèdes qu’elle fournit, XXXII, 26, 3. | Enhydros, sorte de gemme, XXXVII, 73, 2. Enorchis, sorte de gemme, XXXVIL, 58, 1. Enveloppe des animaux, cuir, XI, 93, 1. — plumes, écailles, carapace, 94, 1.— poils, 94, 1. Épaules, douleur, remède, XXX, 13, 1. Épée, poisson de mer, IX, 1, 3. — xiphias, on espadon, perce les vaisseaux , XXXII, 6, 1. : Épervier, seize espèces : entre autres l’ægithus, le trior- chis ou buteo, l’epileus, X, 9, 1 et 2. — les éperviers chassent avec les hommes, 10, 1. — éperviers de nuit ou cymindis, 10, 1. Épicuriens critiquent Pline, Préf. 22. PLINE. —T. I. 68) Épilatoires, XXX, 46, 1 et 2; XXXIT, 47, 1 et 2. pilepsie, remèdes, XXVI, 70, 1. — sang de gladiatenr, bu chaud, XXVIIT, 2, 1. — remèdes animaux, 63, 1 et 2. — remèdes magiques, XXX, 27, 1 et suiv. — remèdes tirés des animaux et productions aquatiques, XXXII, 37, 1. Epimelas, sorte de gemme, XXXVIT, 58, 2. Épines et autres corps engagés dans les chairs, remèdes , XXVIII, 76, 1. — remèdes magiques, XXX, 42, 1. — remèdes tirés des animaux et productions aquatiques, XXXII, 43, 1. Épinyctides, remèdes , XXX, 39, 2. Épiploon, XI, 80, 1. Épltre familière à Titus, Préf. 1. Épode, poisson fort large, XXXII, 54, 2. Éponges, divisées en trois genres : tragos, manos et achi- léennes, IX, 69, 1. — elles mangent, 69, 2. — éponge aplysie, 69, 3. — pêche des éponges, 70, 1. — danger, 70, 2. Éponges, division et description, XXXI, 47, 1. — emploi médical, 47, 2 et suiv. — dans le pansement des plaies elles remplacent la laine, 47, 4. Époptides, livre de Valerius Soranus, Préf. 96. Éporédie, mot gaulois, signifiant bot écuyer, III, 21, 2. Épulon, César est nommé Épulon, XIV, 17, 2. Eristalis, sorte de gemme, XXX VII, 58, 1. Erotylos, où amphicome, ou hiéromnémon, sorte de gemme, XXXVII, 58, 1. Erreurs géographiques causées par les changements de délimitation, ILE, 3, 13, — erreur sur les portes Cauca- siennes, VI, 12, 1. — erreur touchant les portes Cas- piennes, 15, 6. Érysipèle, remèdes végétaux, XXVI, 74, 1. — zoster, 74, 1. — remèdes animaux, XXVIII, 69, 1. — remèdes magiques, XXX, 32, 1. — grenouilles utiles, XXXIT 40, 1. Erythacus, oiseau, X, 44, 1. Érythin a une vulve, IX, 77, 1. — érythin ou rubellio, fait prendre le vin en aversion, XXXIT, 49, 1. —rouge, 54, 1. Escarboucle, V, 5, 4. Escarboucle, espèces, XXX VII, 25, 1 et suiv. — fraudes, 26, 1. Escargots ont deux sommweils, VIII, 59, 2. — aquatiques et terrestres, IX, 51, 5. — production, 74, 9. — parcs, 82, 1. — variétés, grosseur énorme, 82, 1. Escargots, leurs cornes ou tentacules, XI, 45, 3. Escargots, diverses espèces, XXX, 1 et suiv. — escargot dit acérate, 15, 3. — remèdes qu'ils fournissent, 15, 1 et suiv. — emploi dans les maladies des femmes, 43, 3 et 4. — escargots de rivière, propriétés, XXXII, 19, 3. Esclaves, prix de quelques esclaves, VIT, 40, 1. Esox, poisson du Rhin, IX, 17, 1. Espérance, divinité, IL, 5, 1. Estomac, XI, 78, 1. — variétés de conformation ; jabot, gésier, 79, 2. Estomac, ulcéralions, hématémèse, remèdes, XXVIII, 54, 1. — remèdes magiques, XXX, 15, 1 et suiv. Estuaire, par lequel on explique les contes du jardin des Hespérides, V, 1, 3. Esturgeon, estimé chez les anciens, IX, 27, 1. Étain ; étamage, miroirs, XXXIV, 48, 1 et suiv. Étangs bordant le rivage près de Narbonne, IH, 5, 2. Éternuements, indice de l'avenir, I, 5, 8. Étésiens, vents, V,10, 6. — de l’Inde, VI, 21,3. — d'É- gypte, 26, 7. Étoffe tine pour les femmes inventée dans l'ile de Céos, IV, 20, 6. Étoile (L’) de chacun, IL, 5, 8. Étoiles fixes, visibles de jour pendant les éclipsesou dans “ , 690 TABLE DES les puits profonds, IT, 11, 2. — étoiles nouvelles, 24, 1. — catalogue des étoiles, 24, 2. — étoiles semblant se détacher, 36, 1. — étoiles brillant autour des javelots , sur les navires, 37, 1; nommées Hélène, Castor et Pol- lux, 37, 1. — apparaissant sur la tête d’un homme, 37, 2. — seize cents étoiles notées pour leur grandeur ou quel- que autre remarque, 41, 4. Étoile, animal marin, (asterias) n’a pas de sentiment, IX, 71, 1. — description, 86, 1. — amulette, XXXII, 16, 2. Étourneaux, émigrent, X, 35, 1. — étourneau parlant, 59, 3. Eumèces, sorte de gemme, XXX VIH, 58, 1. Eumithres, sorte de gemme, XXXVII, 58, 2. Eupétalos, sorte de gemme, XXXVII, 58, 2. Eureos, sorte de gemme, XXX VII, 58, 2. Euronotus, vent, Il, 46, 3. Eurotias, sorte de gemme, XXX VII, 58, 2. Eurus, vent, II, 46, 1. Eusèbes, sorte de gemme, XXX VII, 58, 2. Exebène, sorte de gemme, XXXVII, 58, 1. Exemples, titre d'ouvrage, Préf. 19. Exocæte où adonis, poisson d’Arcadie; on lui attribue de la voix, IX, 34, 1* F Faber ou zeus, poisson, IX, 32, 1. Fables grecques, IV, 1, 14. — le théâtre s’en est souvent déplacé, V, 5, 1. Face; Yhomme seul a une face, XI, 51,1. Fanal d'Alexandrie, V, 34, 1. Fascinateurs (Familles de), VII, 2, 8. — ont la pupille double, 2, 8 et 9. Fauchage, XNIIL, 67, 8. — faux et pierres à aïiguiser, 67, 9 et 10. — combien de fauchages, 67, 11. Faunes ou cauchemar, XX V, 10, 1. Favonius, vent, II, 46, 2. Fébrifuge, ou lexipyrète, XX, 76, 4. Femme : peuple indien gouverné par des femmes, VI, 23,6. — femmes changées en hommes , VII, 3, 3. — femme déclarée la plus vertueuse, 35, 1. — femme qui fut fille, épouse et mère de roi, 42, 1. Femmes (Maladies des), XXVI, 90, 1. — remèdes fournis par le corps de la femme, XXVIIT, 20, 1 et suiv. — lait 1e femme, emploi, 21, 1 et suiv.— salive, 22, 1. — re- prodüction et critique des extravagances débitées sur le sang menstruel, 23 et suiv. — horreurs et infamies, 24, 1. — menstrues et matrice, remèdes animaux, 77, 1 et suiv. — conception, 77, 3. — accouchements, 77, 8 et 9. — maladies, remèdes magiques, XXX, 43,1 et suiv. — matrice; accouchement, remèdes magiques, 44,1. — lait, mamelle; règles, matrice, etc. : remèdes tirés des animaux et productions aquathiques, XXXII, 46, 1 et suiv. Fer, biens et maux, XXXIV, 39, 1 et 2. — statues de fer, 40, 1.— mines de fer, 41,1, — fourneaux, 41, 2. — qua- lités, 41,3 et suiv.—fer aimanté, 42, 1; — abondance, 43, 1 et2. — emploi superstitieux du fer, 44, 1.—écaille de fer, emploi médical, 46, 1. Feu, quatrième élément , IT, 107, 1. — limon en feu jeté par un étang, 108, 1. — montagnes en feu, 110, 1 et 4. — feux allumés en différentes localités, 110, 2. — pis- cine en feu, 110,3. — feu brûlant au milieu d’un bois, 110, 3. — iles en feu avec la mer environnante, 110, 4. — le feu s’engendre lui-même, 111, 1. — énumération des feux, 111, 1 et 2.— feu que les pluies activent, 111, 2. — feux s’allumant en diverses circonstances, 111, 3. — feux subits apparaissant dans les eaux et sur le corps humain, 111, 4.— découverte du feu, LV, 22, 3. MATIERES — le feu artisan des formes du corps, VI, 35, 9. — usage du feu inconnu à certains peuples, 35, 10. Feu, intervient presque en tout, XXXVI, 68, 1. — vertu médicinale, 69, 1. Ficédule, muscicapa atricapilla, X, 44, 1. Fiel, emploie médical, XXVIIL, 40, 1. | Fièvre, déesse, IT, 5,2. Fièvres , remèdes végétaux, XXVI, 71, 1. — remèdes ani- maux, XX VIII, 66, 1 et 2. — remèdes magiques, XXX, 29, 1et2; 30, 1 et suiv. — remèdes tirés des animaux et productions aquatiques, XXXIT, 38, 1 et suiv. Filtre, XXXII, 50; 1. Fistules, remèdes, XXVI, 78, 1. — traitement, XXXII, 44, 2. Flexibula, titre d’une satire de Varron, Préf. 19. Floralia, XVIII, 69, 5. Flottable (rivière), III, 9, 2. Flûtes (Fabrication des), XVI, 66, 5, et6. Foi, divinité, IE, 5, 1. Foie, dans les sacrifices, XI, 73, 1. — renferme la bile, 74, 1. — nombre des lobes, variable chez certains ani- maux, XI, 76, 1. Foie, maladies, remèdes végétaux, XXVI, 22, 1; 24,1; 25, 1. — remèdes animaux, XX VIII, 55, 1. — remèdes magiques, XXX, 16, 1 et suiv. — remèdes tirés des pois- sons, XXXII, 30, {. Foin, qui nuisible sur place ne l’est pas ailleurs, IE, 98, 2. Force physique extraordinaire, exemples, VII, 19, 1. — force morale, 23, 1, Foréts, merveilles des forêts en Germanie, XVI, 2, 1. Fornacales, fête de la torréfaction du blé, XVIHE, 2, 2. Fortune (Mauvaise), divinité, II, 5, 2. — fortune adorée par la plupart des hommes, 5, 7. — variations, VII, 43, 1. — compensations , 44, 1 et suiv.; 45, 1 et Suiv. ; 46, 1. Fossé, tracé pour servir de limite entre deux provinces, VE Fossiles, divers, XXX VI, 29, 1. Foudres, projetés par les planètes supérieures et surtout par Jupiter, II, 18,1. —= foudres aveugles, foudres inter- prètes du destin, 43, 2. — foudre suivant les saisons et les pays, 51, 1 et 2. — espèces différentes de foudres, singularités, 52, 1. — distinction des foudres, suivant les Étrusques, 53, 1. — foudres inférieurs venant de la terre, 53, 1 — foudres de familles, 53, 3. — on obtient la des- cente des foudres, 54, 1. — rites pour l'évocation de la foudre, 54, 2. — interprétation de la foudre, 54, 2. — pour lobservation de la foudre, les Étrusques divisent le ciel en seize parties, 55, 2. — manière dont la foudre tue, 55, 4. — choses à l’abri de la foudre, 56, 1.— tours détruites par la foudre, 56, 1. — la foudre frappe en un même jour les deux statues d’un athlète, l’une à Locres, l’autre à Olympie, ce qui lui donna des honneurs divins de son vivant, VII, 48, 1. Foulures, remèdes, XXVIIT, 62, 3. Fourmis (Œufs de) remède, XXIX, 39, 1. — fourmis d’Hercule remède du lentigo, XXX, 10, 2. Fourmis, ont une société politique, XI, 36, 1. — travail, 36, 2. Fourmi indienne, ses cornes ; sa passion pour l'or, XI,36, 3. Foyer, histoire merveilleuse, XXXVI, 70, 1. Fractures, remède,'XX VIII, 65, 1. — remèdes magiques, XXX, 40, 1 | Frélons, leurs nids, XI, 24, 2. Fresque, sur unemuraille en brique, sciée et transportée, XXXV, 49, 4. Fromages, XI, 97, 1.— les plus estimés, 97, 1. Fromages, propriétés médicales, XX VII, 34, 1. — moyen de les préserver, XXX, 50, 1. Fumier , antiquité, XVII, 6, 1. —— diverses espèces, 6, 2. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. — emplois suivantles terroirs, X VIT, 6, 4. — disposé par tas, 8, 1. — précautions à prendre pour fumer les arbres, 46, 1. — théorie de l’engrais, XVIIE, 53, 1. Furet, chasse le lapin, VIII, 81, 2. Furet, ou ictis, utile contre les serpents, XXIX, 16, 1. — ou belette sauvage ; maléfices qu’on prépare avec, XXIX, 33, {. Furoncles, remèdes, XXVI, 77, 1; XXVIII, 70, 1. — remèdes magiques, XXX, 34, 1. G Galactites, sorte de gemme, XXX VII, 58, 1. Galactilis, on leucogée, ou leucographitis, ou synnephi- tis, sorte de gemme, XXXVII, 59, 1. Galaxias, sorte de gemme. XXX VIT, 59, 1. Gale, remède, XX VIIT, 75, 1. — autre, XXXII, 40, 1. — gale des chevaux, 51, 1. Galéos, poisson , antipathie avec la pastenague, XXXII, 1 1. Galgule, oiseau, X, 50, f{. Galqule, ou icterus, sorte d’oiseaux, XXX, 28, 1. Gallaïque, sorte de gemme, XXXVIT, 59, 2. Garum des alliés, espèce de condiment, IX, 30, 3. Garum , sorte de condiment très-recherehé des anciens, préparation, XXXI, 43, 1 et 2. Garus , poisson, XXXII, 53, 5. Gasidane, sorte de gemme, XXXVII, 59, 2. Gausape, vêtement de laine, commença du temps du père de Pline, VIIL, 73, 4. — la tunique laticlave en forme de gausape est toute récente, 74, 4. Geai, X, 59, 2. Gecko (stellion), XI, 31, 1. Gélinotle , ou attagen, X, 68, 1. Gémite, sorte de gemme, XXXVIT, 73, 4. Gémursa, maladie qui a cessé, XXVI, 5, 1. Génération ; antipathies et particularités , VIE, 11, 1. — époque , 12, 1. Génie, spécial à chaque homme, IE, 5, 3. Géniloires, XI, 109, 1. — hermaphrodisme , 109, 1, — testicules, 110, 1. Géode, pierre, XXXVI, 32, 1. Geranitis, sorte de gemme, XXXVIT, 72, 1. Gerricule , poisson, XXXIL, 53, 5. Gerris, poisson, XXXII, 53, 5. Giraffe ou nabu, ou camelopardalis, ou mouton sauvage, d'Éthiopie, VIII, 27, 1. x Glanis , poisson , IX, 67, 3. Glaucisque, poisson, augmente le lait, XXXIT, 46, 1. Glaucus , poisson, IX, 25, 1. — ne parait jamais en été, XXXII, 54, 2. Glossopètre, sorte de gemme, XXX VII, 59, 2. Glottide , oiseau, sa manière de voyager, X, 33, 3. Gnomonique (Invention de la), If, 78, 1. Gobius , IX, 42, 1. Golfes principaux de l’Europe, IT, 1, 3, — fin du pre- mier golfe de l'Europe, 10,4. — premier golfe de l’Eu- rope, 14, 7. — second golfe de l'Europe, 15, 2. — troi- sième golfe de l’Europe, IV, 1, 1. — golfe de Coron, 7, 1. — golfes qui découpent le Peloponnèse , 9, 2. — fin du troisième golfe de l’Europe, 18, 14. — quatrième golfe de l’Europe, 24, 1. — golfes rares sur la côte d’A- frique, V, {, 1. — Golfe formé par un cap du mont Barce, 1, 9. — vaste golfe limité par le Taurus, 27, 1. — golfe inconnu en Éthiopie, VI, 34, 5. Gonflements, remèdes, XXVIIT , 70, 1; XXIX, 33, 1. Goniée , sorte de gemme, XXXVIL, 59, 2. Gorge : amygdale, XI, 66, 1. — trachée-artère, 66, 1, — pharinx , 66, 1. — épiglotte, 66, 1. — gosier, 68, 1, — œsophage, 68,1. 691 Gosier, corps engagés dans le, remèdes, XXVIIL, 51, 1. Goujons , saisis par la glace , IX, 83, 3. Goutte, remèdes, XXVIII, 62, 1 et suiv. — remèdes magiques, XXX, 23, 1 et suiv. — remèdes tirés des ani- maux et productions aquatiques, XXXII, 36,1 et 2. Graccule, choucas rouge, X, 41, 2. Graisse et suif, XI, 85, 1. — homme qui s’est fait dé- graisser, 85, 1. Graisse de porc, emploi médical, XXIIT, 37, 1 et suiv. — graisse d'ours, bonne pour les cheveux, 46, 1. — graisse d’eie servant à faire la Commagène, XXIX, 13, 1, — graisse d’autruche, préférable à la graisse d’oie, 30, 3. — graisse d’oie, préparation, 39, 1. Grammairiens, critiquent Pline, Préf. 22. Grappe, œufs de sèche, IX, 1,3. — fait prendre le vin en aversion , XXXII, 49, 1. Gravelle pileuse, XI, 83, 1. Gréle, particularité, IE, 61, 1. : Grenouille buissonnière, VIT , 48, 1. — accouplement, têtards , IX, 74, 3. Grenouilles et rubètes, remèdes contre leur venin, XXW, 76 et suiv. Grenouilles , propriétés diverses, XXXIT, 18, 1. — mer- veilles qu’en racontent les mages, 18, 2 et 3. — autres propriétés, 24, 5 et suiv.; 26, 1 et suis. — grenouille montant sur les arbres, 29, 1. Grenouilles de mer (baudroie), poissun, IX, 40, 1. — antidote, XXXII, 18, 1. Griffon, animal ailé , extrayant l'or, VIE, 2, 2. — oiseau fabuleux, X, 70, 1. Grillons et taupes-grillons , XIE, 34, 2. Grillon, vertus magiques, XXIX, 39, 5. Grive, engraissement, X, 30,3. — émigre, 35, 1. — grive parlant, 59, 2. Gromphena, oiseau inconnu de Sardaigne, XXX, 59, 1. Grossesse : durée ; viabilité, VII, 4, 1 et 2 et 3. Grues mettant en fuite les pygmées , IV, 18, 6. — ordre du départ, X, 30, 1. — recherchée pour la table, 30, 3. Grue, demoiselle, ardea virgo, vipion, X, 69, 1. Guenons, leur sang guérit le lion, VILE, 19, 5. Guépe ichneumon, X, 95, 2; XI, 24, 2. — nids, 24, 1. Guépes.et frèlons , remèdes contre leurs piqûres, XXEX, 29, 2. Guépier, merops apiaster, X, 51, 1. Guerre, a procuré la découverte de la plupart des pays, V, 10, f. Gymnosophistes, se liennent sur un seul pied toute la jour- née, VII, 2, 14. Gypse, qualités, XXXVI, 59, 1. H Hæmatopode, oiseau, X, 64, 1. Haleine, odeur, X, 115, 1. Halieutique, ouvrage d'Ovide, XXXIE, 5, 1. Halipleumon. Voy. POUMON DE MER. Hammitis, sorte de gemme, XXXVII, 60, 2. Hammochryse, sorte de gemme, XXXVIH, 73, 1 Harpé, oiseau, X, 95, 2. Hasards, heureux ou malheureux, VIE, 51, 1. Héineatène, animal marin, XXXIE, 53, 6. Héliotrope, sorte de gemme, XXXVIE, 60, 1: Hélix, coquillage, XXXIT, 53, 4. Hélops , poisson. Voy. ÉLops. Hématite, pierre, XXXVI, 37, 1; 38, 1 et 2; XXXVII, 60,3. —menui ou xanthos, 60, 4. | Hémérobion, ou éphémère, sorte d'insecte, XI, 43, 1. Hémoptysie, remèdes magiques, XXX, 16, 2 et 3. Hémorragie, remèdes, XXVIII, 73 1. — remèdes ma- #4. 692 giques, XXX, 38, 1. — remèdes tirés des animaux etpro- ductions aquatiques, XXXIL, 42, 1 etsuiv. Hémostatiques et astringents, XXVT, 82, 1; 83, 1et2; s£: 4! Hepar, animal marin, XXXII, 53, 6. Hepatitis, sorle de gemme, XXXVII, 71, 1. Hephestitis, sorte de gemme, XXX VII, 60, 2. Hercule, nom donné par quelques-uns à la planète Mars, IL, 6, 5. Hérédité corporelle, VIE, 10, 1. — due à l'imagination, 10, 2. Hérisson, description, VIIL, 56, 1. — chasse, 56, 2. — utile à l'homme, 56, 3. Hérisson de mer. Voy. OURSIN. Hermuædæon, sorte de gemme, XXX VII, 60, 2. Hernie, entérocèle, remèdes, XXXII, 33, 1. Héron, trois espèces, le blanc, l’asterias, le pellos, X, 79, 6. Herpès, animal bon pour les ulcères serpigineux , XXX , 39, 4. Heure, division des heures, VII, 60, 1. — manière de les annoncer chez les Romains, 60, 1.— on apporte un cadran solaire à Rome, 60, 2. — on y apporte une clepsydre, 60, 4. Hexécontalithe, sorte de gemme, XXX VII, 60, 2. Hibou, propriétés magiques, XXIX, 26, 1 et 2. Hieracitis, sorte de gemme, XXXVIÏI, 60, 2. Hieracium, sorte de collyre, XXXIV, 27, 1 et 2. Hippalus, vent du couchant d’été, VI, 26, 5 et 9. Hippocampe, syngnathus hippocampus, antidote du lièvre marin, XXXII, 20, 1. — guérit l’alopécie, 23, 1. Hippomane, substance que le poulain apporte en naissant, VIL, 66, 2. Hippomane, vertu dans les maléfices, XXVIII, 49, 3. Hippopotame , V, 1, 10. — cuir, VI, 34, 4. — animal du Nil, VI, 39, 1. — dévaste les moissons, 39, 1. — mon- tré à Rome, 40, 1. — a enseigné la saignée aux hommes, 40, 1. Hippopotame, substances et remèdes qu’il fournit, XX VIII, 1,1 Hippurus, poisson, IX, 24, 1; XXXII, 53, 5. Hippus, poisson, XXXII, 53, 5. Hirondelle : ville odieuse aux hirondelles, IV, 18, 9. — a indiqué les propriétés de la chélidoine, VIII, 41, 2. — les hirondelles émigrent, X, 34, 1. — leurs nids, X, 49, 1 et suiv. — indociles, X, 62, 1. Hirondelle , hachée menu , remède contre les serpents, XXIX, 26, 1. — préparation superstitieuse contre les maux d'yeux, 38, 9. — autre superstition, XXX, 12, 1. Hirondelle de mer. Voy. ARONDE. Histoire naturelle( Livres de l ), sujet de l’épître familière à Titus, Préf. 1. — écrite pour l’humble vulgaire, les artisans, les agriculteurs, Préf. 5. — n’admet ni digres- sions, ni discours, ni événements merveilleux, Préf. 9. — œuvre sans modèle chez les Romains ni les Grecs, Préf. 10. — contient vingt mille faits dignes de conservation, Préf. 13. — extraite de deux mille volumes, Préf., 13. Histoire du temps, commencée par Pline, Préf. 15. — Histoire de Néron, par Pline, II, 106, 12. Holosphyrale, statue, XXXHII, 24, 1. Holothuria pentactes, IX, 1, 3. — l’holothurie n’a pas de sentiment, 71, 1. Homeromastyx ou zoïles, Préf. 22. Homme : influence d’un homme sur la destinée d’un peu- ple, IV, 17, 6, — hommes à pieds de cheval, 27,5. — hommes se couvrant de leurs oreilles, 27,5. — hommes privés de la voix, V, 7, 3. — hommes sans têles, ayant la bouche et les yeux à la poitrine, 7, 3. — hom- mes ayant des courroies pour pieds, 7, 3. — hommes monstrueux, sans nez, saus lèvresupérieure, saus langue, TABLE DES MATIÈRES avec la bouche close, ne parlant que par signes, VI, 35, 9.— déclamation sur la misère de l’homme, VII, 1, 1 el suiv. — hommes ayant les pieds tournés en sens con- traire des nôtres, 2, 3. — salive de l’homme, poison pour les serpents, 2,7. — toute espèce de venin est dans l’homme, 2, 10. — hommes ayant les pieds à re- bours, 2, 14. — hommes à têle de chien, 2, 15. — hommes privés de cou et ayant les yeux dans les épau- les, 2, 16. — hommes ayant des trous pour narines et des pieds flexibles comme des serpents, 2, 18. — hom- mes ayant le pied long d’une coudée, les femmes Payant très-petit, 2, 17. — apparences d'hommes s’é- vanouissant dans les déserts, 2, 25. — à trois ans un homme a la moitié de sa taille, 16, 1. — hommes géants, 16, 2. — hommes nains, 16, 3. — la longueur est la même d’une main à l’autre que de la tête aux pieds, 17,2. — le côté droit est le plus fort, 17, 2. — les mâles plus pesants que les femelles, 18, 1. — les cadavres des hommes flottent sur le dos, ceux des femmes sur le ven- tre, 18, 1. — hommes sans moelle dans les os, 18, 2. — particularités sur certains hommes , 18, 3. — force d'esprit, 25, 1. — talents militaires, 26, 1 ; 27, 1. — courage militaire, 29, 1 et suiv. — génie, 30, 1 ; 31, 1 et suiv. — sagesse, 31, 10; 32, 1. — don de divina- tion, 33, 1. — vertu, 34, 1; 35, 1. — tendresse, 36, 1. — connaissances dans les divers arts, 37,1; 38,1; 39, 1. — bonheur, 41, 1. — déification d’un homme, &8,1.— durée de la vie, 49, 1 et suiv. — coït, X, 83, 1. — l’homme est le seul animal qui soit bipède, qui ait des clavicules, des épaules, XI, 98, 1. — la nourriture la plus simple est ce qui convient le mieux, 117, 1. — remarque sur la digestion, 118, 1. — boulimie, 118, 1. — éviter les excès de table, 119, 1. Hommes dont l'existence est un poison, XVIII, 1, 3. — remèdes fournis par l’homme, XX VIT, 2, 1. — remèdes horribles et odieux, 2, 1 et suiv. — remèdes véritables, 2,5.— nature magique de certains hommes, 7, 1 et suiv. — salive, propriétés et pratiques, 7, 1 et suiv. — mor- sure de l’homme, 8, {. — dent humaine antidote, 8, 1; 9, 1. — cheveux, propriétés et pratiques superstitieu- ses, 9, 1. — vertus de diverses parties, 9,2. — sang, vertus, 10, 1. — affections guéries par le coït, 10, 2. — eau du bain de pieds, vertus, 10, 2. — débris des morts, emploi superstitieux, 11,1 et 2.— rêveries des mages, 12, 1 et 2. — râclures du corps des athlètes, el autres ordures, 13, 1 et 2. — remèdes qui dépendent de la volonté humaine, 14, 1 et suiv. — élernuments, 15, 1. — plaisirs de l'amour, 16, 1. — remarques supersti- tieuses sur différentes attitudes, 17, 1 et suiv. — diffé- rentes pratiques , 17, 2 et suiv. — tuer un homme et manger de sa chair, pratique religieuse, XXX, 4, 1. Homme marin, l’existence en est certifiée, IX, 4, 2. Honneur, divinité, LE, 5, 1. Honneur, propre à la nation romaine, XXXVI, 24,6. Hormesion, sorte de gemme, XXX VII, 60, 3. Huitres, dépourvues de sentiment, IX, 71, 1. — naissent d’une vase qui se corrompt, 74, 5. — humeur fécon- dante, 74, 6. — parcs, 79, 1. — antidote du lièvre ma- rin, XXXII, 21, 1. — suivent dans leur croissance le cours de la lune, 21, 1. — caractère de la bonne huître, 21, 2. — callibléphares, 21, 3. — provenances, 21, 4. — huîtres tridacnes, 21, 4. — propriétés médicales, 21, 5. — frappées de neige, 21, 5. Humain (Genre), VII, 1, 7. — va en se rappetissant, 16, 1. Humaine (Fragilité), VIH, 5, 3. Huppe, oiseau, X, 4%, 1. Hyacinthe, gemme, XXX VIL, 41, 1. Hyades ou sucules, constellation pluvieuse, 11, 39, 2; 41,4. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Hybrides, impropres à la génération, VIII, 69, 3. — em- ploi de cette expression dans Cicéron, 79, 1. Hydrargyre, préparation, XXXIIK, 41, 1. — emploi dans les arts, 42, 1. Hydre, serpent d’eau très-venimeux, XXIX, 29, 2. Hydromel, préparation, XIV, 20, 1. — propriétés, XXII, ‘51,1 et 2; 52, 1; XXXI, 36, 1. Hydropisie, remèdes végétaux, XXVI, 73, 1. — remèdes animaux, XXVIII, 68, 1. — remèdes magiques, XXX, 31, 1. — remèdes tirés des animaux et productions aquatiques, XXXII, 39, 1 et 2. . Hyène, choses merveilleuses, VIII, 44, 1. — nombreuses en Afrique, 46, 1. Hyene, propriétés merveilleuses, remèdes qu’elle fournit, XXVIIE, 27, 1 et suiv. Hyène de mer vue par Pline, XXXIL, 54, 3. Hyénie, sorte de gemme, XXXVII, 60, 3. 1 Ibis, X, 40, 1. — a enseigné le clystère, VIIL, 44, 1. Ibis noir, scolopax falcinellus, X, 45, 1. — dans les Alpes, 68, 1. Ichneumon, fait la guerre à l’aspic, VIII, 36, 1. — au crocodile, 37, 1. — vit six ans, X, 83, 7. Ichthyocolle, sorte de poisson dont la peau est gluante, XXXII, 24, 4. Ichthyocolle, colle de poisson, emploi dans les maladies des yeux, XXXII, 24, 4. Icterias, sorte de gemme, XXXVIL, 61, 1. Ictinus. Voy. MILAN MARIN. Ile : îles nées soudainement dans la mer, II, 89, 1. — îles arrachées du continent, 90, 1. — îles jointes à la terre, 91, 1. — îles toujours flottantes, 96, 2. Iléus, remèdes magiques, XXX, 20, 1. — autres, XXXII, on 7: Immussule, oiseau, petit du vautour, X, 8, 1. impôt, le peuple romain cesse de le payer, XXXIH, 1 Incendiaire, oiseau dit aussi spinturnix ou clamatoire ou prohibitoire , X, 17, 1. Incendies célestes, météore, IT, 27, 1. Indienne, sorte de gemme, XXX VII, 61, 1. Indigo, XXXV, 27, 1. Inscription suspensive dont usaient les peintres et les sculpteurs, Préf. 20. — ouvrages où l'inscription n’é- tait pas suspensive , Préf. 21. — inscription de la statne de Tuditanus, HE, 23, 2. — inscription du trophée des Alpes, 24, 4. insectes, admiration qu’ils inspirent, XI, 1, 1. — respi- ration, 2, 1. — point de chair; vitalité; sens, 3, 1. — ailes, 33, 1. — ailes recouvertes d’une écaille, 34, 1. — aiguillons, 34, 3. — pattes, 35, 1. — la plupart produi- sent un vermisseau, 36, 1. — nombre septénaire dans les insectes, 43, 1. Insectes venimeux qui se mettent dans les légumes, XXIT, nt 1. Insectes venimeux, remèdes, XXV, 72, 1 et suiv. Intelligence, divinité, 11, 5, 1. Interlunes, préceptes sur le bois et les cheveux, XVI, 75, 1. Intestin grêle, lactes ou hillæ , XI, 79, 1. — gros intes- tin, 79, 1. Inventions, auteurs des diverses inventions, VII, 57, 1 et suiv. Jon, sorte de gemme, XXXVII, 61, 1. iris, sorte de gemme, XXXVII, 52, 1 et 2. Itinéraires (Les) d'Alexandre le Grand, VI, 17, 3. — iti- néraires discordants touchant la côte de l’Indus, 23, 2. » — trois itinéraires de l'Égypte à la mer Rouge, 33, 3. 693 Julis, labrus iulis; le court-bouillon en est relächant , XXXII, 31, 1. Ivoire, tribut imposé aux Éthiopiens, XII, 8, 1. — fossile, XXX VI, 29, 1. Ivrognerie, XIV, 28, 1. — peinture de l'ivrognerie à Rome, 28, 2. — anecdotes, 28, 5, 6 et 7. — moyens d'en guérir, XXX, 51, 1; XXXII, 49, 1. J Jais, XXXVI, 34, 1. Jambes, longueur, XI, 108, 2. Jambon, espèce de conque commune autour des 1les da Pont-Euxin, XXXII, 54, 8. Jardins, éloge, XIX, 19, 1. — histoire, 19, 2 et 3. — merveilles et déclamation, 19, 4 et 5. — jardin bien soi- gné, 19,7. — économie qu’apporte un jardin, 19, 8. — jardins sur les fenêtres, 19, 8. — le jardin doit être annexé à la maison, 20, 1. — productions, 21, 15221 et 2. — arrosage, 60, 1. Jaspe, XXXVII, 37, 1 et suiv. Jaunisse, remèdes végétaux, XXVI, 76, 1: — remèdes animaux, XX VIIT, 64, 1. — remèdes magiques, XXX 28, 1. — autre, XXXII, 31,7, Jeux d'Olympie constituant les fastes de la Grèce, IV 6, 3. — jeux quinquennaux de l’isthmede Corinthe, IV, 9,2 Joues, XI, 58, 1. — fossette, 59, 1. Jours, longueur des, II, 77, 1. — détermination diverse des jours, 79, 1. — jour de six mois, [V, 26, 13. Jumeaux, et accouchements multiples, VII, 3, 1 et4. — un mourant par avortement, et l’autre vivant, 8, 1. Junon, spécial à un homme, IL, 5, 3. Jupiter, planète, au-dessous de Saturne, révolution en : douze ans, IL, 6, 5. Jupiter ou Mercure et les autres rendus dignes de risée par l’explication de la nature, IL, 5,6. Jupiter, pierre de, ou drosolithe, XXX VII, 61, 1. Juridiction (conventus), quatre siéges de, en Bétique, II, 3, 1. — de Cordoue, 3, 6 et 11.— d'Hispalis, 3, 7. — de Cadix, 3, 12. — sept juridictions dans l'Espagne Cilé- rieure, 4, 1. — juridiction de Tarragone, 4, 6. — juri- diction de Saragosse, 4, 7.— juridiction de Carthagène, 4, 9. — juridiction de Clunie, 4, 10. — juridiction d’As- turica, 4, 12. — juridiction de Lucus, 4, 13. — juridie- tion des Bracares, 4, 14.— juridiction de Scardona, 26, 1. — juridiction de Narona, 26, 2. — trois juridictions en Lusitanie, IV, 35, 5. — juridiction de la Bétique, éten- due en Afrique, V, 1, 3. — juridiction de la province d'Asie, 25, 1. — juridiction de Cibyre, 29, 3. — juri- diction de Synnade, 29, 4. — juridiction d’Apamée, 9, 4. — juridiction d’Halicarnasse, 9, 5. — juridiction de Sardes, 30, 1. — juridiction de Smyrne, 31, 9. — juri- diction d’Adramyttéos, 32, 2. — juridiction, 33, 4. K Keras Amalthias, titre d'ouvrage, Préf. 18. Kérion, titre d'ouvrage, Préf. 18. L Labourage, procédés, XVIII, 47, 1.— espèces de socs, 48, 1. — règles du labour, 49, 1 et suiv. — prévari- quer, mot tiré du labourage, 49, 4. — nombre des la- bours, 49, 5,— procédé suggéré par les dévastalions de la guerre, 49, 6. — herser, biner, sarcler, 50, 1. Labrus niloticus, IX, 32, 1. — labrus iulis, XXXII, 31, 1. Labyrinthe, d'Égypte, bâti sans bois, V, 11, 2. Labyrinthes : d'Égypte, XXXVI, 19, 1 et suiv. — de 691 Crète, XXXVI, 19, 2. — de Lemnos, 19, 6. senna, 19,7 et suiv. Lacertes, genre de poisson, probablement le même que le saurus, XXXII, 53, 6. Laine des forêts des Sères, travail dont elle est l’objet, étoffe qu’on en fabrique, VE, 20, 2. Laine, différentes qualités, VIIF, 73, 1. — tonte, 73,2. — bourre de laine, 73, 3. — feutre fait de laine, 73, 3. — laine pour les matelas, 73, 3. — différentes étoffes de laine, 73, 4. — teinture, 73, 4. — laine sur la quenouille de Tanaquil, 74, 1. — étoffes ondées, 74, 1. — étoffes sororiculées, 74, 1. — toges à poil ras et toges phryxia- nes, 74, 1. — étoffes serrées, préparées avec le pavot, 74, 1. — robes prétextes, 74, 2. — trabée portée par les rois de Rome, 74, 2. — étoffes brodées dès le temps d'Homère, 74, 2. — étoffes brodées à l’aiguille dites phygioniennes, 74, 2. — étoffes brodées avecdesfils d'or, dites attaliques, 74, 2. — étoffes brodées de Babylone, 74, 9. — brocarts, 74, 2. — étoffes à carreaux de la Gaule, 74, 2. — prétexte qui dura depuis les rois de Rome jusqu’à Séjan, 74, 3.— laines teintes sur l'animal vivant, 74, 3. Laine, remèdes qu’elle fournit, et maladies où l'on s’en sert, XXIX, 9, 2et suiv. — crasse des moutons et suint, remèdes , 10, 1 et suiv. Lait, XI, 96, 1. — présure, 96, 2. Lait des différents animaux, propriétés alimentaires, XXVIIL, 33,1 etsuiv. —caillé, 33, 3. — emploi médical, 33, 4 et suiv. — remarques sur le lait d’ânesse, 45, 1. — lait caillé dans l'estomac, nuisible, 45, 1. — lait d’à- nesse, employé comme cosmétique, 50, 1. Lamentins, IX, 2, 4. Lamie, poisson, IX, 40, 1. Lamprillon, 1X, 17, 2. Lamproie, poisson des Gaules, IX, 39, 1. Lampyride, lampyris noctiluca, XI, 34, 2. Lampyrides ou cicindèles, ou vers luisants, indice de la maturité de l'orge, XVIII, 66, 4. Lamyre, poisson, XXXII, 55, 6. Langages, multiplicité des, chose merveilleuse, VII, 1, 8. Langoustes, de quatre coudées en Inde, IX, 1, 1. — des- cription, 50, 1. Langue, configuration diverse, XT, 65, 1. Langue, maladies, remèdes, XX VII, 51, 1. Lanterne, poisson, IX, 43, 1. Lapins, VII, 80, 1. — affament les Baléares, 80, 1. — petits tirés du ventre de la mère, mets très-agréable, nommé laurices, 80, 1. Lares, Il, 5, 2. Laticlave, distingue le sénat, XXXIHIL, 7, 1. Latitudes des planètes, IF, 13, 7. Lentes, remède, XXIX, 35, 1. Léontie, sorte de gemme, XXX VII, 73, 3. Léontephonos, son urine mortelle au lion, VIH, 57, 1: Lepidotis, sorte de gemme, XXX VIT, 62, 1. Lepispodia, 1X, 51, 1. Lèpres, remèdes, XXXIL, 27, 1. Leros, sorte de gemme, XXX VII, 53, 1. Lérot, hiverne, VIII, 82, 4. Lesbias, sorte de gemme, XXX VIT, 62, 1. Léthargie, remèdes, XXVIII, 67, 1; XXX, 29,9. — re- mèdes tirés des animaux aquatiques, XXXII, 39, 1. Lettres, invention des, V, 13,2. — lettres chez les diffé- rents peuples, VII, 57, 2. — paraissent d’une antiquité immémoriale, 57, 3. — lettres ioniennes reçues par les nations, 58, 1. . Leucochryse, sorte de gemme, XXX VII, 44, 1. Leucocrote, animal d'Éthiopie, VII, 30, 2. Leucophoron, sorte de mordant, XXXV, 17, 1. Leucophthalme, sorte de gemme, XXX VII, 62, 1. - de Por- TABLE DES MATIÈRES Leucopæcile, sorte de gemme, XXX VII, 62, 1. Levain, préparation, XVII, 26, 1. Lézards, ont enseigné une herbe bonne contre les blessures faites par les serpents, VIIL, 41, 2. — ennemis des es- cargots, 60, 1. — ne couvent pas leurs œufs, X, 85, 2. Lézard, maléfice qu’il fournit, XXIX, 22, 1. — lézard dit seps ou chalcidice, guérit les morsures de chien, 32, 5. — emploi superstitieux pour les yeux, 38, 10. — lézard chalcis, XXXII, 17, 1. Libanochrus, sorte de gemme, XXX VIT, 692, 1. Libonotus, vent, IT, 46, 3. Libs, vent, IT, 46, 2. Liburnique, sorte de vaisseau, IX, 47, 1. Lichen, maladie nouvelle du visage, XXVI, 2, 1; traite- ment, 3, 1. — remèdes, 10, 1 et 2. — lichens du visage, remèdes, XXVIII, 49, 3. — remèdes tirés des poissons, XXXII, 27, 1 et suiv. Lichen , espèce de durillon qui se forme au genou du che- val, XX VIII, 49, 2. Lièvres, de diverses espèces, VIIT, 81, 1. — naissent pour être la proie de tous, 81, 3. — étoffes de poil de lièvre, 81, 3. — s’apprivoisent rarement, 81, 3. Lièvre marin, poison dangereux, IX, 72, 1. — propriétés de son venin, XXXII, 3, 1. Lièvre marin, antidote contre le, XXIX, 33, 2. Limaces, leur naissance, IX, 74, 7. Limaçon marin, IX, 1,3.— ou hippocampe, XXXII, 20,1. Limite dernière connue entre l’Europe et PAsie, IV, 24, 6. Limoniatis, sorte de gemme, XXXVIL, 62, 1. Lion : crinière, VIII, 17, 1. —se venge de l’adultère com- mis par la lionne avec le pard, 17, 2. — portée, 17, 4. — deux espèces de lions, 18, {. — mœurs, 18, 1. — lions attaquant les villes, et mis en croix, 18, 2. — clémence, 19, 1. — queue indice des sentiments du lion, 19, 2. courage, 19, 2. — manière de se battre, 19, 4. — ce qui l'effraye, 19, 5. — maladie et remède, 19, 5. — lions dans le Cirque, 20, 1. — capture des lions, 21, 1. — lions attelés, 21,2. — exemples de la clémence des lions, 91, 3. Lion, remèdes qu’il fournit, XX VIII, 25, 1. Lion, sorte de crustacé, XXXII, 53, 6. Liparée, sorte de gemme, XXX VII, 62, 1. Liparis, poisson, XXXII, 53, 5. Liltérature et fables de la Grèce, lieux où elles ont jeté leur première lueur, LV, 1, 1. Localités : les noms seuls des localités sont énoncés, LIf, prœæm., 2. Loche, cobitis fossilis, IX, 83, 2. Loir, animal à demi sauvage; on en fait des garennes, VIII, 82, 3 et 4. — on ne peut introduire dans ces ga- rennes, que des loirs de la même forêt, 82, 4. — hiver- nent, 82, 4. | Loir, préparation d’un loir contre les maux d'oreille, XX DRAP Loirs, prohibés par les lois censoriales, XXXVL, 2, 1. Lombaires, douleurs, remèdes, XX VIH, 56, 1. — remèdes magiques, XXX, 18, 1. is Lomentum, couleur, XXXIII, 57, 1. Longévité, exemples, VII, 49, 3.et suiv. —centenaires et au delà se trouvant dans une portion de lltalie, 50, 3. Lophius piscatorius, IX, 40, 1. Lote, gadus lota, IX, 29, 2. Loup-cervier ou chaüs ou rufius, VIIF, 28, 1. — oublie les aliments, s’il tourne la tête, 34, 4. Loup. — louve allaitant les fondateurs de Rome, VII, 29, 1. — le regard des loups est nuisible, 24, 1. — fable du loup-garou, 34, 2 et 3. — poil de læ-queue du loup, philtre, 34, 4. — le loup fournit un présage favorable, 34, 4. — anciennement le loup servait d’enseigne à.la légion, X, 5, 1. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Loup, poisson, IX, 24, 1. —très-estimé, 28, 1. — aide les pêcheurs, X, 10, 1. Luette, maladies, remèdes magiques, XXX, 11, 1. Lumière extraordinaire, se montrant pendant la nuit, HE, 33, 1. Lune, le plus admirable des astres, IF, 6, 12. — a enseigné tout ce qu’on sait sur le ciel, 6, 14. — théorie de la lune, 11, 1. — distance de la lune à la terre, 19, 2. — trois lunes vues à la fois, 32, 1. — agit sur les huîtres et les testacés, sur les lobes du foie de la souris, sur la fourmi, 41, 3; sur les affections des yeux de certaines bêtes de somme, 41, 3. — est l’astre du souffle vital, 102, 1. — le sang de l’homme augmente et diminue avec elle, 102, 2. — astre femelle et mou, 104, 1. — putréfie les cadavres, 104, 3. — visibilité de la lune en Tapro- bane, VI, 24, 7. Luzxations, topiques, XXVI, 75, 1. — remèdes, XX VIII, 1002 Luxe, XXXII, 2, 1 et 2. Luxe, activité du, pour tout rechercher, V, 1, 12. — luxe haïssable, VI, 24, 8. . Lycaon, animal de l'Inde, VII, 59, 1. Lychnitis, sorte de gemme, XXXVII, 29, 1. Lycophthalme, sorte de gemme, XXX VII, 72, 1. Lyncurium, produit de l'urine du lynx, XXX VI, 13, 1. Lynx en Éthiopie, VIII, 30, 1. — son urine se cristal- lise, et produit le lyncurium, pierre précieuse, 57, 2. Lynx, remèdes qu’il fournit, XX VIII, 32, 1. Lysimäque, sorte de gemme, XXX VII, 62, 1. M Macropodia, IX, 51, 1. Magie, caractère, XXX, 1 et 2. — historique , 2, 1 et suiv. — sectes diverses, 2, 5 et 6. — traces de magie chez les nations italiennes, 3, 1. — expulsée de la Gaule et réfugiée en Bretagne , 4, 1. — diverses espèces de ma- gie, », 1 et 2. — excuses que donnent les mages en cas d’insuccès, 6, 1. — preuve de la vanité de la magie : Néron y a renoncé, 5, 1 et 2; 6, 1 et 2. — indignes men- songes des mages, XXXVII, 14, 1. Magiriscies, ou scènes de cuisine, XXXIIE, 55, 3. Magma, lie de parfum, XIII, 3, 1. Mains, XI, 98, 1. Maladies qui font le plus souffrir, XXV, 7,2 et 3. — nou- velles en Italie, XXVE, 1, 1 ; 2, 15 3,1;4,1;5, 16,1. — maladies particulières à certains peuples, XXVIH, 120, 1. Maladies, ont des règles et des époques, VIF, 51, 4. — exemples de maladies , 52, 2. Maléfices, remèdes contre les, XX VITE, 44, 1. — amulette contre les maléfices, XXXII, 16, 2. Malthe, sorte d’enduit, XXXVI, 58, 1. Mamelles, XI, 95, 1. Mamelles, maladies, remèdes, XX VI, 92, 1. — remèdes magiques, XXX, 45, 1. Mantichore, animal à trois rangs de dents, VIII, 30, 3. Manuels, titre d'ouvrage, Préf. 18. Mapalia, ou maisons des Numides, se transportant sur des chariots, V, 2, 1. Maquereau, IX, 19, 1. — ou scombre, XXXIT, 53, 7. Marbres, dans l'Espagne citérieure , III, 4, 15. — de Ca- ryste, IV, 21, 3. — de Paros, IV, 22, 4. — marbre numidique, V,2, 1. — de Chios, V, 38, 4. — marbre de Cyzique, V, 44, 1. — marbre semblable à l'écaille de tortue, VI, 24, 9. Marbre, décore les lambris, XXXV, 1, 2 et 3. — colonnes de marbre, XXXVI, 2, 1 et suiv. ; 3, 1. — sculpture du marbre, 4, 1. — ouvrages extrêmement ténus en mar- bre, 4, 29. — marbre, de diverses nuances, 5, 1 et 695 suiv. — sciage du marbre, XXXVI, 6, 1. — on revêt de marbre les murs des maisons, 7, 1. — marbre luculléen, 8, 1 et 2. — procédé du sciage, 9, 1 et suiv. — variétés de marbre, 11, { et suiv. — le marbre croît dans les carrières , 24, 20. Marche, XI, 105, 1. Marché célèbre, IV, 22,2. — marché des Phrygiens, V,40,4. — marché où les Romains faisaient négoce avec cent trente interprètes, VI, 5, 1. — marché de l'Inde 26, 9. — marché des Troglodytes, 34, 4. Marée, cansée par le soleil et la lune , 11, 99, 1. — prouve le passage des astres sous la terre, 99, 3. — variation de l’action de la lune, 99, 4. — les marées de l'Océan sont les plus grandes, 99, 6. — marées particulières en certains lieux, 100, 1. — influence des marées sur des puits et des fontaines, 100 , 1 et 2. — aucun animal ne meurt qu’au reflux , 101, 1. — marées dans les estuaires de la Méditerranée, V, 1, 4. Marne, engrais des Gaules, XVII, 4, 1. — espèces, leu- cargile, acaunumarga, glissomarga, 4, 1,3 et 4. — em- plois, 4, 5. Mars, planète, révolution eu deux ans , IE, 6, 5. Matelas, invention gauloise, VII, 73, 3. Mausolée, une des merveilles du monde, XXXVI, 4, 18 et 19. Méchir, mois égyptien , VI, 26, 11. Méconites, sorte de gemme, XXXVII, 63, 1. Médecine, ancienne, fondée sur la connaissance des plan- tes, XXVI, 6, 2. — amenée par Asclépiade à la recherche des causes , et rendue conjecturale, 7, 1. — révolution produite par Asclépiade, 8, 1 et 2. — haute antiquité, XXIX, 1, 1 et 2. — oubli et résurrection, 1, 2. — les anciennes règles sont changées, 3, 1. — secte empirique, 4, 1. — secte d'Hérophile, qui introduit l’étude du pouls, 5, 1. — écoles qui suivent, 5, 1, — médecins célèbres à Rome, et fortune qu'ils font , 5, 2 et suiv. — charlatanisme grec, 5, 5. — premier médecin à Rome, 6, 1. — médecine grecque proscrile par Caton, 7, 1.— invective contre la médecine et les médecins, 8, 1 et suiv. — exemples de crimes commis par des médecins, 8515: Médecins, ne savent plus préparer les médicaments, XXXIV, 25, 1 et 2. Médée, sorte de gemme, XXXVII, 63, 1. Medusa, ortie de mer, IX, 68, 1. Mélancolie, remèdes, XXVIIE, 67, 1. Mélancoryphe, X, 44,1. Mélancoryphe, oiseau dans le nid duquel on trouve la callaïs, XXXVIL, 33, 3. Mélanure , poisson, ne mord pas à l’hameçon, XXXIF, 8, 1. — plaît par sa queue, 54, 2. Méléagrides, ou pintades, X, 38, 1. Méléagrides, oiseaux pleurant Méléagre, XXXVII, 11, 7 et 10. Mélichlore, sorte de gemme, XXXVII, 73, 3. Mélichros, sorte de gemme, XXX VII, 73, 3. Mélichryse, sorte de gemme , XXX VII, 45, 1. Melinum, couleur blanche, XXXV, 19, 1. Melitis, sorte de gemme, XXXVII, 73, 4. Melitiles, pierre, XXX VI, 33, 1. Memnonides, oiseau, X, 37, 1. Memnonie, sorte de gemme, XXXVII, 68, 1. Mémoire, VII, 24, 1. Mène, poisson, IX, 42, t. — saumure des mènes, bonne pour les scrofules, XXXII, 28, 1. Mensonge : remarques sur les mensonges de certains grands personnages romains, qui ont gouverné des provinces éloignées, V, 1, 12. Menstrues, VIN, 13,1.— effets du Sang menstruel, 13, 2 et suiv. 696 TABLE DES Menstrues, propriétés venimeuses, remèdes, XXXII, 16,1 et2. Menuiserie, art de la, XXXII, 34, 2. Mer ; extension de la navigation dans les mers du globe, II, 67, 1. — retraite de la mer, 87, :. — les mers se purgent à la pleine lune, 101, 1. — explications de la salure de la mer, 104, 1. — mer devenue douce par un prodige 104, 2. — évaluation de la profondeur de la mer, 105, {. — mers qui découpent le Péloponnèse, IV, 9, 3. — amertume de la mer vaincue par le Danube, 24, 8. — opinion sur l’origine des mers intérieures, 27, 2. — déclamation sur la part si grande faite à la mer, VI, 1, 1.— la mer produit des puces et des poux, IX,71, 1. — elle produit aussi des poissons , 72, 1. Mercure, planète , nommée aussi Apollon; révolution en 339 jours ; ne s’écarte pas du soleil de plus de 23 degrés, II, 6, 10. — pourquoi, 14, 1. Mère des dieux, V, 42, 3. Merle, poisson, IX, 20, 4. — poisson renommé, XXXII, 53, 6. Merle, oiseau, émigre, X,35, 1. — merle blane, X, 45, 1. Merveilles, racontées de différents animaux, XXVIII, 81, 1 et suiv. — diverses merveilles naturelles, XXXTII, 30, 1. — merveilles de Rome : cirque, basiliques, forum, temples, diribitorium, terrasse de Tarquin le Superbe, égouts, maisons particulières, maison de Caligula, maison de Néron, aqueducs, percement d’une montagne pour vider le lac Fucin, port d’Ostie, môles, routes, XXXVI, 24, 1 etsuiv. Meryx, poisson, XXXII, 53, 6. Meses, vent, II, 46, 3. Mésoleucos, et mésomélas, sorte de gemme, XXXVII, 63, 2. Mesures géographiques, incertaines, IV, 26, 14. Métaux, ürés des entrailles de la terre, XXXIIT, 1, 1. —- étymologie, 31, 2. Meules tournant d’elles-mêmes, XXXVI, 29, 1. Meulières, pierres, XXXVI, 30, 1. Meurtrissures, remèdes, XXVIII, 72, 1. Miel, vient de l’air, XI, 12, 1. — les miels les plus renom- més , 13, 13 14, 1.— trois espèces de miel, 14, 2. — variétés suivant les saisons, et les plantes, 15, 1. — troisième espèce, 15, 3. — taille des ruches, 15 5. : Miel vénéneux , XXI, 44, 1. — signes de l’empoisonne- ment, 44, 2. — remèdes, 44, 2. — miel causant la folie, 45, 1. — rayons vénéneux en partie, 46, 1. — miel mer- veilleux, 46, 1. — emploi médical du miel, XXII, 50, 1. — antidote du miel vénéneux, XXIX, 31, 1. — miel vénéneux , remèdes tirés des poissons, XXXII, 16, 1. — miel causant l’anorexie, remède, 16, 1. Milan marin, poisson, IX, 43, 1. — milvago, XXXII, 6, 1. — ou ictinus , 53, 6. Milan, oiseau très-rapace, X, 12, 1. Milandre, poisson, XXXII, 12, 1. Mille-pieds, ou centipède, ou multipède, ou oniscos , ou tylos, bon pour les maladies d’oreille, XXIX, 39, 3. Mille-pieds, ou seps, ou scolopendre, bon pour les oreilles, XXIX, 39, 4. Mines de fer, III, 11, 2. — sénatusconsulte interdisant l'exploitation des mines de l’Italie, 24, 5. Minium, emploi religieux, XXXIIE, 36, 1. -— préparation 37, 1. — dit cinnabre par les Grecs. — estime où était la couleur rouge, 38, 1. — emploi dans les arts, 39, 1, — provenance, préparation, prix, 40, 1 et suiv. — dan- ger, 40, 5. — employé par les copistes, 40,5. — emploi médical dangereux, 41, 1. Minolaure servait jadis d’enseigne à la légion, X, 5, 1. Miroir concave, produisant le feu, IF, 111, 2. Miroirs, fabrication, XXXIII, 45, 1 et suiv. MATIÈRES Misy, substance cuivreuse, emploi médical, XXXIV, 31, {el 2. à Mithrax, sorte de gemme, XXXVII, 63, 1. Mitre, coiffure ces Arabes, VI. 52,19. Modelage, où plastique, XXXIV, 15-3.— histoire, XXXVW, 43, 1 E12. — ressemblance cuercuée, 44, 1. — mode- leurs les plus célèbres, 45, 1 et suiv. — simulacres en argile , 46, 1. Moelle, XI, 86, 1. Moelle, emploi médical, XX VII, 39, 1. Moœurs , rüinées par les victoires, XXXIII, 53, 1 et 2,— mœurs antiques, 54, 3. Moineau, X, 52, 4. Mole ou meule, poisson, XXXIL, 5,4. Môles, chez les femmes, VIE, 13, 1. Molochite, sorte de gemme, XXXVII, 36, 1. Molybdène , ou galène, emploi médical, XXXIV, 53, Let Monde ou ciel, IT, 1, 1. — sacré, éternel, immense, 1, 1. — folie d’en chercher l’étendue, 1, 2. — a la forme d’un globe parfait, 2, 1. — tourne en 24 heures, 3, 1. — che- mine sans bruit, 3, 2. — monde veut dire ornement, comme x6cpos en grec, 3, 3. — mesure du monde trou- vée, grâce aux ombres, VI, 34, 3. — comparaison de la grandeur des diverses parties du monde, 38, 3. — le monde doit finir par la combustion, VII, 16, 1. h Monédule, choucas, corvus monedula, X, 41, 2. Monnaie, détails historiques sur la monnaie à Rome, XXXIII, 13, 1 et suiv. — ouvre à la cupidité une nou- velle voie, 14, 1 et suiv. — fausse monnaie, essayage, 46, 1. Monochromes, XXXV, 11, 1. Monstrueux, enfantements, VIE, 3, 2. Montagnes, mesure des, exécutée par Dicéarque sur l’or- dre des rois, II, 65, 2. — montagnes, l’une attirant, l’autre repoussant le fer, 98, 1. — montagnes en forme de croissant, LL, 6, 1, — mesure de l’Hémus, IV, 18, 2. — mesure du Casius, V, 18, 3. Morion, sorte de gemme, XXX VII, 63, 2. Mormyre, poisson diapré, XXXII, 54, 1. Morochthis, sorte de gemme, XXX VII, 63, 1. Morsure, d'animaux divers, remèdes, XX VII, 43, 1. Mort, signes de, VII, 52, {. — singularités sur la mort, 53, 1 et suiv. — morts apparentes, 53, 2. — suffoca- tions hystériques prises pour la mort, 53, 2. — morts subites, 54, 1 et suiv. — morts bizarres, 54, 7. — la mort, principal bienfait de la nature, 56, 3. Mort, apparition des morts, miracle, VIL, 53, 5. — usage de brûler les morts non ancien chez les Romains, 55, 1. Mortiers à piler; quelles sont les meilleures pierres, XXXVI, 43, 1. Mosaïque, XXXVI, 60, 1. — en verre, 64, 1. Moucherons produits par les substances qui aigrissent, XI, 41,2: Mouches, bonnes pour lalopécie, XXIX, 34, 1 et2. — singularité, 34, ‘1. 4 Mouettes, nid, X, 4%, 1. Mouflon, VII, 75, 1 ; XXX, 52, 1. Moules, coquiHage, leur naissance, IX, 74, 5. — énor- mes, XXXII, 4, 1. — myax ou moules, propriétés mé- dicales, 31, 2. — les myax se divisent en mitules et er myisces, 31,4; 53, 6. Mousse marine, emploi médical, XXXI, 38, 1. Mouton, très-estimé pour sa laine et comme victime, VII, 72, 1. — génération, 72, 1. — agneaux d’hiver préféra- bles, 72, 2. — dans cette espèce on considère surtout la bouche du mâle, 72, 3. — deux espèces de mouton 72, 3. — caractères indiquant qu’une brebis a de la race, 75, 1. — caractère des moutons, 75, 2. Moutons marins, IX, 2, 4. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Muge, saute avec beaucoup de force, IX, 21, 1. — très- salace, 26, 1. Mule, son sabot est le seul que ne corrode pas l’eau du Styx, XXX, 53, 2. Mulet, né d’un âne et d’une cavale; hinnus, né d’un cheval et d’une ânesse, VIII, 69, 1 et suiv. — mules qui ont mis bas, cela est regardé comme prodige, 69, 3. — ginnus, produit d’un mulet et d’une cavale, 69, 4. — mulet né d’une cavale et d’un onagre, 69, 4. — mulet ayant vécu quatre-vingts ans, 69, 5. Mulle, poisson ( mullus barbatus; mullus surmuletus ), IX, 30, 1. — prix prodigieux, 31, 1. — poids énorme, 31, 1. — mulle ou surmulet, remède contre la pasténa- gue, XXXII, 12, 1. — surmulet, antidote du sang mens- truel et d’autres venins, XXXII, 16, 2. Murailles, règles à Rome, XXXV, 49, 4. Murène, IX, 24, 1. — opinion vulgaire sur leur accouple- ment, 39, 1. — mâle dit myrus, 39, 1. — viviers, 81, 1 — anecdote, 81, 1. — les murènes ne sont que femelles, XXXILI, 5, 4. — manière de les tuer, 5, 4. — cendre de la murène utile contre la morsure de ce poisson, 20, 1. Murezx de Gétulie, V, I, 12. — particulier, retardant les vaisseaux, IX, 41,2; XXXII, 1,5. — murex variés, IX, 52, 1. — murex à teinture, manière de vivre, 60, 1. — substance colorante, 60, 1. — dentifrice, XXXII, 27, 3. -— Ostracium ou onyx, opercule du murex, 46, 5. hurrhins, vases; prix excessifs, XXXVII, 7, 1 et suiv. .- qualités, 8, 1. Musaraigne, remèdes contre sa morsure, XXX, 7, 1 Muscule, poisson qui dirige la baleine, IX, 88, 1. Myusmon (mouflon ), animal de la Corse, VIII, 75, 1 Mustèle, ou lote, poisson, IX, 29, 2.— belelte marine, XXXII, 37, 1. Myax. Voy. Moures. Myrmecias, sorte de gemme, XXX VII, 63,2. Myrmecitis, sorte de geimme, XXXVII, 72, 1. Myrrhe de la Troglodytique, VI, 34, 5. Myrrhites, sorte de gemme, XXX VII, 63, 2. Myrsinites, XXX VII, 63, 2. Mys, sorte de coquillage, IX, 56, 4; XXXIL, 53, 6. Myxon, poisson. Voy. Baccaus, N Nabu. Voy.GirarE, VII, 27,1. Naphthe : nature du ou de la naphthe (1), IE, 109, 1. Narcissilis, sorte de gemme, XXX VII, 73, 1. Nasamonitis, sorte de gemme, XXX VII, 64, 1. Nativité (La) fait tout, 11, 5, 8. Nature, divinité répandue partout, II, 95, 3. — compen- sations dans la lutte de la nature, V, 20, 3. — malignité de la nature, VI, 1, 1. — puissance et majesté de la na- ture vue dans son ensemble, VIF, 1, 7. — la nature a rendu très-féconds les animaux inoffensifs, VIE, 81, 3. Nature, n’engendrerien sans un secret dessein, XXII, 1, 1. — adieu à la nature, XXXVII, 77, 3 Nauplius, animal semblable à la sèche et naviguant dans un coquillage, IX, 49, 1. Nautile, ou pompile, animal marin, IX, 47, 1, Navigation plus sûre par la science, IL, 45, 4. — autour de l’Afrique, 67, 3. — navigation de la flotte d’Alexan- dre, VI, 26, 5. — navigation des Romains en Inde, VI, 26, 6, 9, et 10. — navigation autour de l’Afrique, opi- nion de Juba, VI, 34, 6. Nebritis, sorte de gemme, XXXVII, 64, 1. Négociants romains, V1, 32, 5 et 7.— négociants en Éthio- pie, 34, 5. (1) Ce mot est féminin dans les anciennes éditions du Dictionnaire de l'Académie, et masculin dans la dernière. 11 n'y a aucune raison pour le faire masculin. 697 Neige, particularités, 11, 61, 1. — ne tombe pas en haute mer, 106, 14. Néréide, animal marin, IX, 4, 1 et 2. Nerfs (tendons et nerfs), XI, 88, 1. Nerfs et articulations, maladies, remèdes, XXVI, 81, 1. — douleurs, remèdes animaux, XXVIIH, 72, 1.— remè- des magiques, XXX, 36, 1.— coupés en travers, remé- des, XXXII, 41,1 Nez, XI, 59, 1 DNilion, sorte de gemme, XXXVIL, 35, 1 Nitre : vapeurs de nitre, VI, 31, 1. Nitre, production et fabrication, XXXI, 46, 1 et suiv, — écume de nitre, 46, 6 et 7. — caractères du nitre, 46, 8, — propriétés des nitrières, 46, 8 et 9. — emploi culi- naire et médical, 46, 9 et suiv. — fleur de nitre, 46, 14. Noir, différentes espèces, XXXV, 25, 1 et 2.— noir indien, 2032 Nomenclature du monde et de la nature, III, proœæm , 3. Nomes ou préfectures urbaines de l Égypte, V, 9, 3. Noms de mauvais augure changés, IL, 16, 6 ; 26, 4. Notus, vent, II, 46, 3. Nuages sont des corps, II, 42, 2. — diversement colorés, 61, 3. Numération des anciens, XXXIIK, 47, 1. Nympharène, sorte de gemme, XXX VII, 64, 1. O Obélisques, consacrés au soleil, XXXVI, 14, 1. — histori- que, 14, 2 et suiv. — obélisques transportés : à Rome, 14, 3 et suiv. ; 15, 1 et suiv. — un obélisque sert à Rome de gnomon, 15, 11e Observations superstilieuses, diverses, XXVIIL, 6, 3 et 4. — autres du même genre, XXX, 53, 1 et suiv. Obsidienne, pierre, XXXVI, 67, 1, — fausse obsidienne, 67, 2: Océan, irruption de l, dans les terres, II, 1, 2. Ocre,'XXXV, 16,1 ; 22, 1. Oculata, poisson, XXXII, 53, 6. Odeurs, remarques générales sur les odeurs des fleurs, XXI, 18, 1 et suiv. Œil, variétés suivant les animaux, XI, 52, 1. — couleur, 53,1. — variété dans la vue, 54, 1. —singularités, 54, 2 et 3. — regard, 54, 4. — larmes, 54, 5. — cornée, pupille, 55, 1. — cataracte, 55, 2. — on ferme les yeux aux mourants, 55, 3. — disposition de l'œil chez diffé- rents animaux, 55, 4. — paupières, 56, 1. — clignote- ment, 54, 3, et 57, 1. Œil-de-Belus, sorte de gemme, XXX VIH, 55, 1. Œil-de-cochon, sorte de gemme, XXX VIH, 72, 1. Œnanthe, oiseau, X, 45, 1. Œstrus, cspèce de grosse abeille qui met les autres en fuite, XI, 16, 1 Œufs clairs, ou hypénémiens, ou zéphyriens, ou cyno- sures, X, 80, 1. Œufs, remèdes qu’ils fournissent, et maladies où l’on s’en sert, XXIX, 11, 1 et suiv. Œufs de serpents, idées superstitieuses; un chevalier romain en est victime, XXIX, 12, 1 et 2. Offices de Cicéron, Préf, 17. Offrandes de lait et de gâteaux salés, Préf. 9. Oie, vigilance, attachement, X, 26, 1. — foie gras des oies, 27, 1. — duvet, 27,2. — ganta, 27, 2. — graisse d'oie de Commagène, 28, 1. — voyages, 32, 1. — accou- plement et ponte, 79, 4 Oies, honneurs que les Romains leur rendent, XXIX, 14, 1. — sang d'oie, propriétés, XXIX, 33, 1 Oiseaux emmenés en mer par des navigateurs et qui, là- chés de temps en temps, servent de guides vers la terre, VI, 24, 3. — histoire, X, 1, 1. — caractère tiré des pieds, 698 X,13,{.— oiseaux inconnus, décrits dans le rituel étrus- que, 17, 1. — oiseaux sortant de l’œuf la queue la pre- mière, 18, 1. — petils oiseaux pourvus d'ongles crochus, 20, 1. — généralités sur les oiseaux à ongles crochus, 21, 1. — oiseaux dont on consulte le chant ou le vol, 22, 1. — émigrations, 32, 1 ; 33, {. — temps où ils se montrent, 36, 1. — limites marquées à différents oi- seaux , 41, { et suiv. — changements d'apparence sui- vant les saisons, 42, 1. — ponte, 46, 1. — oiseau par- ticulier à la Scythie, 50, 2. — vol, 54, 1. — instincts, 56, 1. — nourriture, 65, {. — oiseau particulier à la Germanie, jaseur ? 67, 1. — volières, 72, 1. — généra- tion, 73, 1.— œufs, 74, 1 et suiv.; 75, 1 etsuiv. — éclo- sion artificielle des œufs, 75, 2; 76, 1. — vol, XI, 107, 1 Oiseaux de nuit : noctua, bubo, hulotte, X, 16, 1. — la noctua se défend contre les oiseaux, 19, 1. Olca, sorte de gemme, XXX VII, 65, 1. Olympias, vent, II, 46, 4. Ombre (Théorie de l), II, 8, 4. — état des ombres sui- vant les lieux, 75, {. — ombres projetées vers le midi, 76, 1. — ombre d’une montagne projelée à 87,000 pas, IV, 23, 8. — Étonnement des Taprobaniens sur les om- bres à Rome, VI, 24,7. — direction des ombres, 34, 3. — ombres égales et théorie des parallèles, 39, 1. Ombrie, sorte de gemme, XXXVII, 65, 1 Onagres, où sont les plus beaux, VIIF, 69, 5.— poulains bons à manger, appelés lalisions, 69, 5. Ongles, XI, 101, 1. Ongles : disposition des ongles chez les animaux {els que les panthères, VIII, 17, 1. Ongles, affections, remèdes, XXVIIT, 52, 1. — ongles rugueux, XXXII, 45, 1. Ongles de mer, XI, 51, 6. Onocardie, sorte de gemme, XXX VII, 65,1 Onocrotale, pélican, X, 66, 1. Onyx, pierre, provenance; colonnes en onyx, XXXVI, 12, 4:02: Onyx, pierrerie, XXX VII, 24, 1 et 2. Opales, beauté, XXXVII, 21, 1. — anecdote, 21, défauts, 22, 1. — pæderos, sorte d’opale, 22, 2. Ophicardèle, sorte de gemme, XXXVII, 65, 2 Ophidion, petit poisson, semblable au congre, XXXII, 35, 1- Ophiocephalus, 1X, 35, 1 Ophion, ou mouflon, animal propre à la Sardaigne, XXX, 52, 1: Ophite, sorte de pierre, propriétés, XXXVI, 11, 2. — dont on fait des barils, 43, 2. Opocarpathum, sorte de poison, XXVIIL, 45, 1 ; XXXIE, 31, 3 Oporice, sorte de composition médicale, XXIV, 79, 1. Or, en horreur à un certain peuple, VI, 31, 7. Or, invective, XXXIII, 3, 1. — emploi ancien, 4, 6. — détails historiques sur les quantités d’or, à Rome, 5, 1 et suiv. — colliers d’or, 10, 1. — couronnes d’or, 11, 1. — on dore les cornes des victimes, 12, 1. — le luxe met de l'or partout, 12, 1 et suiv. — denier d’or, 13, 3. — indigne usage, 14, 2 ét 3. — énumération de richesses en or, 15, 1; 17,1 et 2. — or en couronnes et en déco- rations, 16, 1. — lambris dorés, tuiles d’airain dorées, 18, 1. — qualités qui ont fait donner à l’or le premier rang, 19, { et Suiv, — épreuve opté, 19, 2. — ducti- lité, 19, 3 et 4. — tissu d’or, 19, 5. — procédé pour k appliquer w les matières qu’on ne peut chauffer for- lement, 20, 1, — dorure du cuivre, 20, 1. -- détails sur |’ extrac Le et la préparation de l'or, 21, 1 et suiv. — on fait de l'or avec l’orpiment ; déception, 9, i.— tout or contient de l’argent, 23, 1. — statues en or massif, 24, 1. — emploi médical de l'or, 25, 1 et 2. — lits pla- 2. — TABLE DES MATIÈRES qués en or, XXXIII, 51, 1. — or porté par les plé- béiennes, et dédaigné par les patriciennes, 54, 1. Orbe, poisson, XXXII, 5, 4. Orbona, déesse, IT, 5, 2. Ordre équestre, détails historiques, XXXIII, 7, { et suiv. ; 8, 1 et sniv. — juges, tribuns du trésor, élus, neuf cents, 7, 2. — différentes dénominations des chevaliers, Célères, Flexumines, Trossules , 9, 1. Oreilles, disposition suivant les animaux, XI, 50, 1. Oreilles, maladies des, remèdes tirés des animaux, XX VIIL, 48, 1 et suiv.; 39, 1 et suiv. .— remèdes tirés des poissons, XXXII, 25, 1 Oritis, ou sidérilis, sorte de gemme, XXXVH, 65, 1. Ornithies, vents, IT, 47,1; 48, 3. Orphus, poisson, IX, 24, 1. — nommé par Ovide, XXXII, EYASNTE Orque, ennemie de la baleine, IX, 5, 1. — prise dans le port d’Ostie, 5, 3. Orthragoriscos, poisson, XXXIT, 9, {. Orties de mer, ont une sorte de sentiment, IX, 68, 1. — ou cnide, XXXIL, 53, 4. Ortygomètre, oiseau, X, 33, 2. Oryx, animal qui fixe ses regards sur la canicule, quand elle se lève, IT, 40, 2. — ou antilope, VILE, 79, 2. DC nit à boire aux Gélüliens: X, 94, 1. Os, XI, 87, 1. — arètes, XI, 87, 1. — cartilages,87, 1 Ossifrage, oiseau, recueille les petits aiglons chassés par leurs parents, X, 4, 2. Ostracite, pierre, XXXVI,31, 1 Ostracitis, ou ostracias, gemme, XXX VII, 65, 2. Ostrilis, sorte de gemme, XXX VIE, 65, 2 Ole, oiseau suivant Pline, XI, 107, 1. Oties, ou patelles, animal marin, XXXIL, 53, Olus , ou asion, stryx otus, oiseau imitateur, accompagne les cailles, X, 33, 4. Ouie, phénomène relatif à l’ouie, VIT, 22, 1. Ouragan, 11, 49, 1, — ecnephias, 49, 1. — typhon, 49, — tourbillon, 50, 1. — prester, 50, 1. — trombe, 50, 2. Ours, description, hivernage, VIII, 54 , 1 et suiv. — la tête est la partie la plus faible, 54, 4. — leur cervelle contient un maléfice, 54, 5. — ours de Numidie exposés dans le Cirque, 54, 5. Ourse (la grande), IT, 41, 4. — vue du mont Malée, VI, 22, 6. — les marins macédoniens revoient la grande Ourse, VE, 26, 3. Oursin, IX, 51, 4. — présage la tempêle, 51, 4. — ou hérisson de mer, XXXII, 20, 1. Oularde ou otide, X, 29, 1. Oxalme, sorte de saumure, propriétés médicales, XXI, 29, 1. Oxygala, propriétés, XX VIIE, 36, 1. Oxymel, préparation, XIV, 21, 1. — propriétés médicales, XL 29 1e Ozène, remèdes, XXV, 104, 1. Ozène, sorte de poulpe, IX, 48, 1. P Padi, nom gaulois des pins, IIF, 20, 8. Pæanilide, où gæanide, sorte de gemme, XXX VIT, 66, 2. Pæderos, sorte de gemme, confusion des noms, XXX VII, 46, 1. — beauté, 46, 2. Pagre, poisson, IX, 24, 1. — où phagre, XXXII, 53, 6. Paillasse, coucher des anciens, VIII, 73, 4. Paille, anciennement on dormait sur la paille, XVHIT, 3, De Pain, variétés, XVIII, 17, 1. — pain d’alica, 27, 2. — boulangers, 28, f.— tamis et blutoires, 28, 1. — emploi médical du pain, XX!1, 68,1 et 2. Paix romaine, majesté et bienfait de la, XX VIE, 1, 1 et2. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Panchrus, sorte de gemme, XXXVII, 66, 1. Pandectes, titre d'ouvrage, Préf. 18. Paneros, ou pansébaste, sorte de gemme, XXXVII, 66, 1. Pangonius, sorte de gemme, XXX VII, 66, 1. Panthère (Clémence d’une), VIII, 21, 6. — robe bigar- rée, 23, 1. — sa manière de chasser, 23, 1. — a sur l'épaule une tache semblable à la lune, 23, 1. — pan- thères apportées en Italie, 24, 1. Paon, amateur de louanges, X, 22, 2. — quand servi sur les tables, 23, 1. - accouplement et ponte, 79, 3. … Papier, historique, XIII, 21, 1. — fabrication; sortes, 23, 1. — noms et qualités des différents papiers, 24, 1. — défauts, 25, {.— collage, 26, 1. — autographes, 26, 1. — antiquité du papier, 27, 1. — disette de papier, 27, 3. Papillon du chou, XI, 37, 1. Fapillon que la lumière attire compté parmi les sub- stances malfaisantes, XX VII, 45, 5. Parætonium, couleur blanche, XXXV, 18, 1. Paralysie, remède magique, XXX, 26, 1, Parallèles, ou lieux où les ombres sont égales, VI, 39, 1. 1® parallèle, 39, 2. — — 2° parallèle, 39, 3. — 3° pa- rallèle, 39, 4. — 4° parallèle, 39, 5. — 5° parallèle, 39, 6. — 6° parallèle, 39, 7. — 7° parallèle, 39,8. — les modernes ont divisé en trois parallèles le reste de la terre, ._ et établi avant le premier deux autres parallèles, 39, 9. Parasange, mesure persane; l’évaluation en varie, VI, 30, 8. Pards, VII, 17, 1. — s’accouplent avec les lionnes, 17, 2. — pards, mâles des panthères, 23, 1. — en embuscade, X, 94, 2. Pardalie, sorte de gemme, XXXVII, 73, 3. Parfums, fabrique de, IV, 23, 3. Parfum, défails historiques, XIII, 1, 1. — provenances et fabrication, 2, 1. — parfum de Mendes, 2, 4. — Me- galium, 2, 7. — foliatum ou parfum de nard, 2, 8. — parfum royal, 2, 10. — s’améliorent en vieillissant, 3, 1. luxe et raffineménts, 4, 1.—usage chez les Romains, 5, 1. Paroles, et charmes magiques, XXVILL, 3, 1 et suiv. — formule du dévouement des Décius, 3, 3. — formule pour enterrer vifs un Grec et une Grecque, 3, 3. — exemples confirmatifs , 3,4. — histoires sur la puissance magique des formules, 4, { et suiv. — charmes divers, 4, 5 et suiv. — croyance générale à cette influence, 5, 1 et suiv. Parolides, remèdes, XXXII, 25, 2. Passer. Voy. CARRELET. Pastenagque, IX, 40, 1. — ou trygon, aiguillon dangereux, 72, 1. — antipathie avec le galeos, XXXII, 12, 1. — la cendre de pastenague est bonne contre la piqüre de ce poisson, XXXIJ, 20, 1. Pâle, longtemps les Romains ont vécu de pâte et non de pain , X VIII, 19, 2. Pâturage, mot du langage administratif qui comprend tous les revenus publics, XVIH, 3, 3. Pégase, animal d’Éthiopie, VIIL, 30, 1. — oiseau fabu- leux, X, 70, 1. Peignes de mer, IX, 51,6. — sautent hors de l’eau, 52, 2. — divisés en donax, aules et onyx, XXXII, 32, 2, — quels sont les meilleurs, 53, 6. Peine (La) et le Bienfait, divinités uniques suivant Dé- mocrite, I, 5, 1, Peinture, jadis illustre, XXXV, 1, 2, — tombée en dé- suétude, 2, 1. — commencements, 5, 1 et 2, — anti- quilé en Italie, 6, 1. — peinture honorée de bonne heure à Rome, 7, 1 et suiv. —- vogue des tableaux étrangers, 8, 1. —exposition en des lieux publics, 8, 2; 9, 1; 10, { el 2. — succession des progrès, 11, 1. — his- toireet énumération des peintres illustres, 34, 1 et suiv. ; 35, tet 2; 36, { et suiv.— peintres de genre, 37, 1 etsuiv. 699 — peintres romains, XX XV, 37,6e17.— peintreencireet à l’encaustique, histoire, 39, 1 ; 40, 1.— suite de l’énumé- ration des peintres, 40, 1 et suiv. — artistes du second rang, 40, 13 et suiv. — femmes peintres, 40, 22, Pélamide. Voy. Ton. Pélorides, sorte de coquillage, XXXI1,31, 5.—ou chames, 53,4. Pendre (N'y a-t-il pas de quoi se ), proverbe, Préf. 23. Pénélopes, oiseaux, XXXVII, 11, 7. Pennatula filosa, IX, 21, 1. Pentadactyles, coquillage, XXXII, 53, 4. Pépinière, conditions d’une bonne pépinière, XVIF, 1,1. Perca cabrilla, IX, 23, 1; 77, 1. — perca labrax 24, 1; XXXII, 53, 3. — perca scriba, IX, 24, 1 ; 77, 1. Perche de mer, IX, 24, 1. Percides, poissons, XXXII, 53, 6. Perdrix, X, 51, 2. — perdrix grises récemment arrivées en Italie, 69, 1. Périleucos, sorte de gemme, XXXVIF, 66, 2. Perles, VI, 32, 6. — déclamation, IX, 53, 1et 2. — pro- venance, 54, 1. — nacre, 54, 2. — formation, 54, 3. — influence du soleil et de l’âge, 53, 4. — la nacre coupe la main du pêcheur, 55, 1. — les nacres ont une reine comme les abeilles, 55, 2. — les perles s’usent par l'usage, 56, 1. — unio, margarita, 56, 1. — différences dans la blancheur, 56,2. — boncles d'oreille, 56, 3. — une perle est le licteur d’une femme, 56, 3. — perles du Bosphore de Thrace, dites mys, 56, 4. — perles d'A. rabie, d’Acarnanie, d’Actium, de Mauritanie, 56, 4. — grosseur, 57, 1. — Cuirasse consacrée par César, faite en perles de Bretagne, 57, 1. — parure prodigieuse, 58, 1. — perle et repas de Cléopälre, 58, 3 et 4. — perles avalées par l’acteur Clodius et ses convives, 59, 1. — les perles s’introduisent à Rome, 59, 2. — em- pioi du mot unio, 59, 2. — propriété presque élernelle, 60, 1. Perles , en ornements, XXXVII, 6, 4. — le second rang leur appartient, 16, 1. Perroquet, VI, 35,7. — en indien, sillace, X, 58, !. Peste, inconnue en certaines localités, If, 98, 2. Péloncle, se lance comme un trait, IX, 45, 1. Petromyzon branchialis, IX, 17, 2. Phalères, sont déposées par la noblesse romaine, XXXIIH, 641. Phalérides, oiseau, X, 67, 1. Phares, XXXVI, 18, 1. Pharicon, sorte de poison, XX VITE, 45, 1. Phengite, pierre, XXXVI, 46, 1.—autre pierre diaphane, 46, 1. Phénicoptère, ou flamand, X, 68, 1. Phénix, oiseau douteux, X, 2, 1. — période astrono- mique, 2, 2. — faux phénix, 2, 3. Phénix, la cendre et le nid fournissent des remèdes, XXIX, 9, 1. Phénomènes météorologiques, fracas des armes et son de trompette entendus dans le ciel; armes célestes se heurtant ; ciel en feu, IH, 58, 1. Phlogine, ou Chrysilis, sorte de gemme, XXX VII, 66, 2. Phlogitis, sorte de gemme, XXX VII, 73, 2. Phœnicias, vent, Il, 46, 2. Phœænicitis, sorte de gemme, XXX VII, 66, 2. Phœnicure, oiseau, X, 44, 1. Pholades, 1X, 51, 6. Phoque, IX, 6, 3. Phrénésie, remèdes, XXVI, 72, 1. — ou phrénilis, re- mèdes magiques, XXX, 29, 1. Phthir, poisson, XXXITI, 53, 6. Phthiriasis, remèdes, XX VI, 86, 1 ; XXX, 50, 1. Phthisie, remèdes, XXVIIE, 67, 1 et 2. — remèdes magi- 700 ques, XXX, 26, 1. — utilité de la navigation, XXXI, 33, 1. — écrevisses utiles, XXXIL, 39, 2. Phycis, poisson, IX, 42,1. — poisson saxatile, XXXII, 53, 6. Phycitis, sorte de gemme, XXX VII, 66, 2. Physes, sortes de pierres artificielles, XXXVII, 74, 2. Physétère ou souffleur, XXXII, 53, 1. Physionomie, indice du moral, XI, 114, 2. Pic, oiseau, augure, X, 20, 1. — nid, 50, 1. Pie, oiseau récemment arrivé dans les environs de Rome, X,41, 2. — parle, 59, i. Pied, conformation, XI, 105, 1. — corne du pied, 106, 1. — oiseaux digités ; palmipèdes, 107, 1.— ergots, 107, 1. — pieds des insectes, 108, 1. Pieds, engelures, crevasses, oignons, etc. ; remèdes, XXVIII, 62, 2 et suiv. — remèdes magiques, XXX, 23, 1et3. Pierre tombée du ciel, IL, 59, 1. — prédite, dit-on, par Anaxagore, 59, 1. — pierres tombées du ciel; Pline en a vu, 59, 3. . Pierres précieuses, polissage, XXXVI, 10, 1. — prix im- mense qu’on y attache, XXX VII, 1, 1 et 2. — collection de pierres précieuses, ou dactyliothèques, 5, 1; 6, 1. — variations de la mode, 23, 1. — les pierres ardentes ré- sistent à la gravure et cachètent mal, 30, {. — pierres vertes, 34, 1. — pierres purpurines, 40, 1. — pierres blanches, 46, 1.— rangées par ordre alphabétique, 54, 1. — origine des dénominations, 71, 13 72,1; 73, 1: — pierreries qui naissent, 74, 1. — manière d’en aviver les nuances, 74, 2. — préférences, 75, 1. — fabrication de pierres fausses, 75, 2. — moyens généraux de recon- naître les pierres fausses, 76, 1 et 2. Pierres gravées, XXX VII, 4, 1 et 2. Pierre de Siphnos, se travaille au tour, XXXWVI, 4%, 2. Pierre verte de Côme, XXXVI, 44, 1. Pierre de touche, XXXIII, 43, 1. Pierres, la plus grande folie du temps, XXXVI, 1, 1. — pierres quien enfantent d’autres, 29, i.— pierres noires, 99, 1. — coranus blanc, 29, 1. — singularités, 29, 1. — inégalité de résistance, 30, 1. — pierres qui rendent un suc, 43, 1 et2. — pierres molles, 44, 1; 48, 1. Pierre à aiguiser, de Naxos, XXXVI, 10, 1. — d'Arménie, 10, 1. — pierres à aiguiser le fer, 47, 1. Pierre phrygienne, sert à la teinture, XXXVI, 36, 1. Pierre samienne, emploi médical, XXXVI, 40, 1. Pierre arabe, XXX VI, 41, 1; XXXVIL, 54, 6. Pierre fugitive, XXXVI, 25, 1. Pierre de Syros, flotte sur l’eau, XXXVI, 26, 1. Pierre d’Assos, XXX VI, 28, 1 el 2. Pierre transparente d'Égypte, XXXVI, 28, 1. Pierre de Chio, XXX VI, 28, 1. Pigeons ramiers émigrent, X, 35, 1. — durée de leur vie, 52, 3. Pigeons, X, 52, 1. — sentiment de la gloire, 52, 5. — messagers, 53, {. — pigeonniers, 53, 1. — accouple- ment et ponte, 79, 1. Pigeon haché menu, remède contre les serpents, XXIX, 26, 1, Pinne, coquillage, sa manière de pêcher, IX, 66, 1. Pinnotère, se cache dans les coquilles, IX, 51, 2. — aver- tit la pinne, 66, 1. Piqüres de différents animaux venimeux, remèdes, XXXII, 16, 1: 17, 1. Pirates attaquant les navires allant en Inde, VI, 26 6. Plaies et ulcères, remèdes, XXVI, 87, 1 et suiv. ; 88, 1; XX VII, 74, 1 et 2. — remèdes magiques, XXX, 39, 1. — remèdes tirés des animaux et productionsaquatiques, XXXII, 44,1 et suiv. Plan des portes Caspiennes, VI, 15,'6. Planètes, marchent contrairement à la révolution du TABLE DES MATIÈRES monde, II, 6, 4. — planètessupérieures, 12, 1. — infé- rieures, 12, 3. — leur hauteur due aux apsides, 13, 2; due à la différente élévation des apsides, 13, 5; due aux apparences , 13, 6. — théorie des planètes, 13, 9, 10 et 11. — remarques diverses sur les planètes, 15, 1. — leur couleur, 16, 1. Plataniste, poisson du Gange, IX, 17, 3. Platée, spatule, platalea leucorodia, X, 56, 1. Pléiades, II, 41, 1. Pleuronectes rhombus, IX, 24, 1. — pleuronectes pla- tessa, 36, 1. Pline a son temps pris par les fonctions publiques ; con- sacre les heures de la nuit à la composition, de son Histoire Naturelle, Préf. 14.— détails qu'il se procure sur la géographie de certaines contrées, VI, 8, 1. — a composé un livre sur l’exercice équestre du javelot, VIII, 65,3. Plomb blanc de l’île Mictis, IV, 30, 3. Plomb blanc, ou cassiteros, XXXIV, 47, 2. Plomb, extraction, XXXIV, 47, 1 et suiv. — variétés, emploi, 49, 1 etsuiv. — emploi médical, 50, 1 et suiv. — scorie, emploi médical, 51, 1. Plomb, sorte de maladie des yeux, XXW, 97, 1. Plongeons, nid, X, 48, 1. Pluies et vents (Causes diverses des), IL, 42, 1. — pluies de lait et de sang, 57, 1. — pluies de chair, 57, 1. — pluies de fer, 57, 2. — pluies de laine, 57, 2. — pluie de briques cuites, 57,2. — pluie de sable lancée par lEtna, 106, 15. Poids, rapport des poids grecs avec les poids romains, XXI, 99, 1. Poisons inventés par les hommes, remèdes végétaux, XXV, 79, 1. — remèdes animaux, XXVIII, 45, 1 et suiv. — antidotes contre les mauvaises drogues et les flèches empoisonnées, XXIX, 33, 2 et 3. — antidotes tirés des poissons, XXXIL, 18, 1. Poissons, instinct, XXXIT, 5, 1 et suiv. Poisson, Alexandre défend aux Ichthyophages de se nour- rir de poisson, VI, 25, 4. — discussion sur la respiration des poissons, IX, 6, 1 et suiv. — 74 espèces, 16, 1. — poisson des fleuves de Germanie, semblable au cochon de mer, 17, 2. — les poissons eroissent rapidement dans le Pont-Euxin, 19, 1. — poissons qui entrent ou n’entrent pas dans le Pont-Euxin, 20, 3 et suiv. — petit poisson s’attachant au thon et à l’épée, 21, 1. —augures fournis par des poissons, 22, 1.— femelles plus grosses que les mâles, 23, 1. — espèces sans mâles, 23, 1. — sommeil, 23, 1. — aiment l’huile et la pluie, 23, 2. — effet du froid, 24, 1. — poissons ayant une pierre dans la tête, 24, 1. — pois- sons saxatiles, 24, 1. — effet du chaud, 25, 1. — varia- tions dans la bonté, 32, 1. — branchies, 33, 1.— écailles singulières, 33, 1. — poissons venant à terre, 35, 1. — changent d’eau pour frayer, 35, 1. — formes diverses, 36, 1. — nageoires, 37, 1.— poissons plats, 36, 1 ; 40, 1, — cartilages, arêtes, 40, 1. — poissons oedyn, 40, 1. — poissons qui n’ont pas de sang : mous, crustacés, testa- cés, 44, 1. — intelligence des poissons : leur manière de prendre leur proie, 67, 1 etsuiv. — poissons plats, leur présence annonce qu’il n’y a pas de bêtes malfaisantes, 70, 3. — sommeil des poissons troublé par les insectes, 71,1. —on ne leur connaît point de maladies épizooti- ques, 73, 1. — génération, accouplement, ponte, 74, 1 et suiv. — poissons d'espèces différentes ne s’accouplent pas entre eux, excepté l'ange et la raie, 74, 6. — pois- sons Cartilagineux, sont vivipares et conçoivent des œufs, 75, 1. — longévité, 78, 1. — viviers magnifiques, 80, 1. — poissons singuliers, 83, 1. — poissons qu’on trouve en terre, 83, 2 et 3. — anlipathies et sympathies, 88, 1. — adresse des poissons à échapper aux piéges, XXXII, 5, 1 et suiv. — poisson venant manger à la main, 8, 1. — CONTENUES DANS L'OUVRAGE. donnant des présages, XXXII, 9, 1. — singularités, 9, 1. — règlement de Numa sur le poisson de mer, 10, 1. — * poissons salés sont des antidotes, 17, 1. Poitrine, XI, 82, 1. Poivre, d’où on l’apporte, VI, 26, 10. Poix fossile, XVI, 23, 3. Polenta, XVII, 14, 1. — emploi médical, XXI, 59, 1. Polias, sorte de gemme, XXX VIT, 73, 3. Polype, ou plutôt poulpe, comment il faut le faire cuire, . XXXIL, 42, 1. Polythrique, sorte de gemme, XXXVII, 73, 3. Polyzone, sorte de gemme, XXXVII, 73, 2. Pommes d’or, ce qui reste du bois qui les produisait, ‘50 PRE Pompholyx, substance cuivreuse, emploi médical, XXXIV, 33, 1 et 2. Pompile. Voy. NAUTILE. Pompile, accompagne les vaisseaux, XXXII, 54, 2. Ponce, pierre, XXXVI, 42, 1 etsuiv. Pont projeté entre les côtes d'Italie et celles de la Grèce, au point où la mer est la plus étroite, IT, 16, 3. — pont de mille pieds, IV, 1, 4, — pont de vaisseau, 24, 2. — pout jeté sur le Bosphore de Thrace, 24, 2.— pont sur lEuphrate, V, 20, 2. — autre pont sur l'Euphrate, 21, 2. — pont unissant l'ile du Phare à Alexandrie, 34, 1. — cent vingt ponts sur le Phare, VI, 4, 5. Pontique, sorte de gemme, XXX VII, 66, 2. Population de l'Asturie, III, 4, 12. — population de la juridiction de Lucus, 4, 13. — population de la juri- diction de Bracarum, 4, 14. — population de Fftalie, 24, 5. Porc, époque de sa chaleur, VII, 77, 1. — durée de sa vie, 77, 2. — maladies, 77,3. — intelligence, 77, 4, — castration des truies, 77, 4. — on développe le foie de la truie pour la cuisine, 77, 5. — variété de goûts qu'offre la viande de porc, 77, 5. — ventre de truie ou sumen , 77, 5. — les porcs s’accouplent sans peine avec les sangliers, 79, 1. , Porcs , remèdes pour leurs maladies, XX XII, 52, 3. — glan- des de porc, XXX VIT, 2, 1. Porc, poisson qui grogne, XXXIT, 9, 1 ; 53, 6. Porc-épic, description, VII, 53. Porphyrion, poule sultane, fulica porphyrio, X, 63, 1. Porphyrite, pierre rouge d'Égypte ; peu goûtée en statues, XXAVI; 11:13, Porrigo, remèdes, XXIX, 35, 1. Portraits d’athlètes, d’'Épicure, XXXV, 2, 2. — ancien usage dans les familles romaines, 2, 3 et suiv. — por- traits consacrés dans les bibliothèques, 2, 6 et 7. — in- vention de Varron pour multiplier les portraits, 2, 7. — portraits dédiés dans des lieux publics, 3, 1.— portraits sur les ciypeus ou écussons , 14, 1 et 2. — portrait co- lossal de Néron, 33, 1.— portraits des gladiateurs, 33, 1. —ressemblance, 34, 26.— portrait faiten perle, XXX VII, 6, 2. Porus, pierre, XXXVI, 28, 1. Poterie, XXXV, 46, 1 et suiv. — plats énormes, 46, 4 et suiv. Pou de mer, bon pour les maladies d'oreille, XXXIF, 25, 1. Poules, ont des pratiqués religieuses, X, £7, 1. —engrais- sement, 71, 1. — couveuses, 74, 6. — poule qui a couvé des œufs de canne, 76, 2. — bonnes poules, 77, 1. — pépie, 78, 1. Poules de Numidie, numida maleagris, X, 67, 1. Poulpe, n’a pas de nageoires, IX, 37, 1. — poisson mou, 44, 1. — diverses espèces, 46, 1. — les congres lui ron- gent les bras, 46, 2. — ses bras coupés repoussent, 46, 2. — remarques sur le poulpe, 48, 1.— sa manière de prendre les coquillages, 48, 2. — poulpe énorme, 48, 3 et suiv. 701 Pouls, règle la conduite de la santé, XI, 88, 2. Poumon, XI, 72, 1. Poumons, ulcérations, hémoptysie; remèdes, XXVII, 53, 1 et 2. — remède magique, XXX, 14, 1. Poumon, animal marin, IX, 71,1.— ou halipleumon, XXXII, 53, 5. Poumon marin, fait paraître tout en feu le bois qu’on en frotte, XXXII, 52, 3. Pourpres, coquillage ; déclamation, IX, 53,1 et 2, — manière de vivre, 60, 1. — substance colorante, 60, 2. — la plus belle pourpre, 60, 3. — détails, 60, 4. — atelier de teinture en pourpre, 61, 1. — buccin, espèce de pourpre, 61, 1. — variétés de pourpres, 61, 3. — capture , 61, 4. — préparation, 62, 1. — pourpre écar- late, 62, 3. — pourpre tyrienne , 62, 3. — usage de la pourpre à Rome, 63, 1. — tyrienne dibaphe, 63, 2. — prix, 64, 1. — combinaisons diverses, 65, 1 et 2. Poussière, employée pour mûrir les raisins, XVII, 5, 1. Pouzzolane, XXXV, 47, 1 el suiv. Prairies, titre d'ouvrage, Préf. 18. Prase, gemme, espèces, XXXVIT, 34, 1. Pratiques religieuses et superstilieuses, de diverse na- ture, XXVILI, 5, 3 et suiv. Printemps, sacré (un), IE, 18, 1. Printemps ouvre les mers aux navigateurs, 11, 47, 1. Pristes de deux cents coudées, IX, 2, 1. — le plus gros animal marin de la mer des Indes, 3, 1. Prix (Bas) de certaines denrées, XVIIT, 4, 1, 2 et 3. — variation du prix des substances minérales, XXXINE, 57, 3. — choses auxquelles on attache le plus grand prix, XXXVII, 77, 3. Probité du gouvernement romain admiré à Taprobane, cause de l'égalité du poids des deniers, VI, 24, 5. Providence (La) des dieux a choisi l'Italie pour régir À monde, IE, 6, 2. Psette , 1X, 24, 1. Psore, traitement, XXXII, 27, 2. Ptisane, préparation d’orge, XVIII, 15, 1. — emploi mé- dical, 66, 1. Publicité de l’épitre de Pline à Titus, Préf. 2. Pudicilé, divinité, I, 5, 1. Puits, vapeurs malfaisantes, XXXI, 28, 2 et 3. Punaises , remèdes fournis par cet insecte, XXIX, 27, 1 ef 2. Purgalion, poissons et productions marines qui la provo- quent, XXXII, 31, 1 et suiv. Purpurissum, couleur, XXXV, 26, { et 2. Pygargue, animal du genre des chèvres, VIIT, 79, 2. Pyrale, infestant la vigne, remède, XVII, 47, 4. Pyralis, insecte, X, 95, 2. — ou pyrauste, X[, 42, 1. Pyramides, les tours nommées pyramides, V, 11, 2. Pyramides, XXXVI, 16, 1 et 2. — historique, 17, 2 e suiv. Pyren, sorte de gename, XXXVII, 73, 1. Pyrile, variété, emploi médical, XXX VI, 30, { et 2. — sert aux éclaireurs militaires à allumer du feu, 30, 2. Pyrilis, sorte de gemme, XXX VII, 73, 2. Pyrrhocorax, oiseau, X, 68, 1. Q Quadrupèdes sans oreilles, en un certain pays, VI, 35, 24. Queue, XI, 111, 1. R Raie, IX, 40, 1. — raie cornue, 40, 1,; 43, 1. — raia aquila, 40, 1. — raie cornue , XXXII, 53, 3. Rasoir ou rason, poisson, XXXIL, 5, 4. Rat du Pont, VI, 55, 1. — rat blanc du Pont, gerboise, 55, {. — rat du Pont rumine, X, 93, 3. 7102 Rat des Alpes, VII, 55, 1. — marmotte, X, 85, 2 Rat d'Égypte, VI, 55, 1. — rat de la Cyrénaïque, 82, 2. — rat d'Égypte, souris du Caire, mus cahiriticus, X, 85, 2. Rat ordinaire, augures qu’il a donnés, VIII, 82, 1. — rat vendu 200 deniers, 82, 3. — moitié animal, moitié li- mon en Égypte, IX, 84, 1. — animal indocile, X, 62, 1. — multiplication prodigieuse, UE Rat, propriété magique de son foie, XXIX, 15, 1 Rat de mer, fait ses œufs hors de l’eau, IX, 76, 1. — gué- rit l’alopécie, XXXIL, 23, 1. Rate, XI, 80, 1. Rate, maladies, remèdes végétaux, XXVI, 48, 1. — re- mèdes animaux, XXVIII, 57, 1 et 2. — remèdes ma- giques, XXX, 17, 1. — remèdes tirés des poissons, XXXIT, 32, 1. Recettes, incantations, charmes, pour les arbres, pour la grêle, etc., XVII, 47, 6. Récolte, abondance en certaines années, XVIII, 4, 1 el 3. — manières de faire la moisson, 72, {. — conser- vation des grains, 73, 1 et suiv. — vendange, 74, 5. Récoltes qui engraissent, qui épuisent la terre, XVII, 7, 1. Récusation (Droit de), Préf. 6. Refroidissements, remèdes magiques, XXX, 25, 1. Régions produisant le froid et recélant l’aquilon glacial, IV, 26, 10. — région où sont les gonds dn monde, 26, 11. Reins, XI, 81, 1. Religieuses (Pratiques) touchant certaines parties du corps humain, XI, 103, 1. Remèdes fournis par les animaux, XXVIIT, 1, 1 et 2. Remora (echeneis remora), arrête les vaisseaux; sert dans les philtres, IX, 41, 1. — anecdotes sur l’eche- neis, XXXII, 1, 1 et suiv. — amulette, 1, 5. Renard marin, IX, 67, 3. — ou alopex, XXXII, 53, 3. Renard, sa guerre avec l’émouchet, X, 95, 2. Renne, chez lesScythes, VIT, 52, 1. — description, 52, 2. Repositorium, sorte de meuble, XXXIIF, 49, 1 ; 52, 1. République de Cicéron, Préf. 6 et 17. Ressemblances extraordinaires eutre des gens qui n’étaient rien l’un à l’autre, VII, 10, 3 et 4, et 5. Rélrogradation des planètes, 11, 14, 4. Rhine, poisson. Voy. ANGE. Rhinocéros, cornes de, VI, 34,4. — ennemi de l'éléphant, MINS 29, 11 Rhodilis, sorte de gemme, XXXVII, 73, 4 Richesses, exemples de richesses, XXXI1I#, 47, { et suiv. Rire : un seul homme a ri le jour de sa naissance, VII, 15, 5. Riles mystérieux défendant de prononcer l’autre nom de Rome, IE, 9, 11 Roche mobile, IT, 98, 1. Roitelet ou trochilos, ses rapports avec le crocodile, VIII, 37, 2. — antipathie avec l’aigle, X, 95, 1. Rosée, ne tombe É: par la gelée, ni par la chaleur, ni par le vent, Il, 61, 1. — localités, 62, 1. Kossignol, X, 43, 4 et suiv. — rossignol parlant, 59, 3. i'oue, animal mariti, 1X, :3; 1. l'ouget ou érythin, poisson, IX, 23, 1. Rouget où mulle, IX, 30, 1. Jtouille, emploi médical, XXXIV, 45, 1. Route de la flotte d'Alexandre, VI, 26, 1. — route en Inde découverte du temps de Pline, 26, 1. Royaume, c’est le nom que les Parthes dounent à leurs provinces, VI, 29, 1. Rubigalia, XVI, 69, 5. tubrique, dite millos par les Grecs, XXXIIL, 38, 1. EUR ousinopis, préparation, emploi médical, XXXV, s'L'eEZ. Rubrique de Lemnos, emploi médical, XXXV, 14, 1. Rubrique d'Égypte et d'Afrique, XXXV, 15, 1. TABLE DES MATIERES Rubrique, provenant de l’ocre, XXXV, 16, 1 Rufius. Voy. Lour-CERVIER, VIII, 28, 1. Ruptures, convulsions et chutes, remèdes, XXVI, 85, 1; XXVILL, 72, 1. — remèdes magiques, XXX, 22, 2. S Sable marin, emploi médical, XXXI, 38, 1. — emploi pour le sciage du marbre, XXXVI, 9, 1 et suiv. — emploi dansles mortiers, 54, 1. Sacrifice : époque où certains animaux sont purs pour être immolés, VIIL, 77, 2. Sagde, sorte de gemme, XXX VII, 67, f Sagmina des calamités publiques, XXII, 3, 3. Saisons, leurs variations, les unes réglées, les autres for- tuites, II, 39, 1. Salamandre, X, 86, i. Salamandre, sa puissance malfaisante, récits merveil- leux, XXIX, 25, 1 et suiv. — antidote, les cantharides, XXIX, 29, 2. Samothrace, sorte de gemme, XXX VII, 67, 1. Sandaraque , provient des mines d’or et d’argent, emploi médical, XXXIV, 55, 1. — couleur, XXXWV, 22, 1. — fausse sandaraque, 22, 1. Sandaresus, ou garamantites, ou sandarica, sorte de gemme, XXX VII, 28, 1 et 2. Sandasel, ou sandareseon, ou sandareson, ou sandastron, sorte de gemme, XXXVII, 28, 2. Sandyx, couleur, XXXV, 23, 1. — autre, de Virgile, 23,1. Sang , influence sur le naturel, XI, 90, 1. — variations suivant les affections morales, 91, 1. — la subtilité de l'esprit en dépend, 92, 1. — les animaux hibernants n’ont pendant leur sommeil que quelques gouttes de sang autour du cœur, 91, 1 Sang de différents animaux, emploi médical, XXVIII, 31, 1. — sang de taureau, poison, 45, 5. — aliment aug- mentant le sang, XXXII, 42, 1. Sanglier, dépiste le chasseur, VIII, 77, 4. — recherché sur la table, 78, 1. — parcs pour les sangliers, 78, 2. — portée, 78, 3. — autrefois le sanglier servait densigne à la légion, X, 5, 1. Sanglier de P Inde ou babiroussa, VIII, 78, 3. Sangsue, Sanguisuga , nom, nouveau au temps.de Pline, de l’hirudo, VI, 10, 2. — désole l'éléphant, en s’in- troduisant dans sa trompe, 10, 2. — leur naissance, IX, 74, 7 Sangsues , remèdes contre leur piqûre, XXIX, 29, 2. — application, XXXII, 42, 2. — accidents, 42, 3. — anti« pathique aux punaises, 42, 3. Sanqualis, oiseau qu’on dit le petit de l’ossifrage, X, 8, {. Saphir, XXX VII, 39, 1. Sarcitis, sorte de gemme, XXX VII, 67, 1: Sarcophage, pierre, IF, 98, 1 ; XXXVI, 27, 1. Sarde , sorte de gemme, espèces, XXXVII, 31, 1 et 2. Sardoines, XXXVII, 23, 1 et suiv. Sargus, poisson accompagnant le mulle, sX, 30, 2. — production, 74, 7. — se délivre de la ligne, 85, 3. Saronide , nom ancien du chêne en grec, IV, 9, 2 Satrapies, VI, 23, 9. Saturne, Vastre le plus élevé, II, 6, 4. — révolution de trente ans, IF, 6, 4. Saumon de rivière, préféré dans l’Aquitaine, 1X, 32, 1. Saumure , emploi médical, XXXI, 44, 3. Saupe, poisson, IX, 32, 1.— production, 74, 7. Sauritis, sort de gemme, XXX VII, 67, 1, Saurus, poisson de mer, bon pour les parotides, XXXII, 20) Sauterelles, servant d’aliment, VI, 35, 17. Sauterelle, production, XI, 35, 1. — fléau de la colère céleste, 35, 4. — mets agréable pour les Parthes, 34, 6. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Sauterelles altelabes, remèdes contre les piqûres d’in- sectes, XXIX, 29, 2. Saveurs, différences, XV, 32, 1 et 2. Savon, inventé dans les Gaules, XX VIH, 51, 2. — emploi, 51, 2. ‘ Scarabces, s’accouplent , XI, 23, 1. —- scarabée lucanien, 34,1. — scarabées roulant des pelotes de fumier, 34, 1. — scarabées dorés, 34, 2. Scarabée, regardé rend la vue plus perçante, XXIX, 38, 12. — dit taureau ou pou de terre, emploi magique contre les scrofules, XXX, 12, 5. Scare ( scarus cretensis ), poisson le plus estimé du temps de Pline, IX, 29, 1. — moyen employé pour le propa- ger sur la côte d'Italie, 29, 1. Scarilis, sorte de gemme, XXX VIS, 72, 1. Schène , mesure itinéraire, V, 11, 4; 20, 2. — d’une va- leur incertaine, VI, 30, 8. Schiste, pierre, XXXVI, 37, {. — ou anthracite, 38, 2. Sciadée , poisson, XXXIE, 53, 7. Sciæna cirrhosa, IX, 24, 1. Sciæne, poisson, IX, 24, 1 ; XXXII, 53, 7. Scie, animal marin, IX, 1, 3. Sciences, peu cultivées , non par défaut de récompenses, mais parce que les mœurs du temps n’y poussent pas, IT, 45, 3. Scinque, entre dans les antidotes, VIII, 38, 1. Scinque, ou crocodile de terre, remèdes qu’il fournit, XXVIIL, 30, 1. Sciron, vent, Il, 46,3. Scolopendre , insecte, XI, 3, 2. — sans aile, 34, 3. Scolopendre, contraire aux punaises, XXIX, 17, 2. Scolopendres marines, revomissent l’hameçon, IX, 67, 3. — sert comme épilatoire, XXX VII, 47, 1. Scomber sarda, IX, 19, 1. Scombre. Voy. MAQUEREAU. cope, petit dux, strix scops, X, 70, 2. Scorpène, poisson, XXXII, 53, 7. Scorpion, terre qui le tue, V, 7, 2. Scorpions, production, XI, 30, 1. — venin, 30, 1. Scorpions, remèdes contre leurs piqûres, XXVIII, 42, 5, et 6; XXIX, 28, 1; 29, 1 et 2. Scorpion de mer (une scorpène), production, IX, 74, 7. — antidote, XXXII, 17, 1. — poisson, 53, 7. Scorpitis, sorte de gemme, XXXVII, 72, 1. Sculpture, marbre, histoire et énumération des artistes, XXXVI, 4,1etsuiv. Scytane, mordant employé dans la préparation de la chry- : socolle, XXXIIE, 26, 2. Sèche, œufs de, ou grappe, IX, 1, 3. — ne se trouve pas dans le Pont-Euxin, 20, 4. — poisson mou, 44, 1. — liqueur noire, 45, 1. — sèches énormes, 48, 5. — guérit l'alopécie, XXXII, 23, 1. Sel, blocs de sel employés aux constructions, V, 5, 4. — tours faites avec des blocs cubiques de sel, VI, 32, 6. Sel, production, XXXI, 39, 1 et suiv.; 41, 1. — variétés, 41,1 et suiv. — propriétés, 41, 3 et suiv. — don de six mille boisseaux de sel, 41, 5. — emploi médical, 45, 1 et suiv. Sel ammoniac, XXXI, 39, 4. Sel, fleur de sel, substance propre à l'Égypte ; huile qui en sort, XXXI, 42, 1 et 2. Selenilis, sorte de gemme, XXXVII, 67, 1. Seleucides, oiseau faisant la guerre aux sauterelles, X, 39, 1. Semailles ; semence, qualités, XVIII, 54, 1. — quantité, 55, 1. — époque, 56, 1. — règles, 60, {. — semailles d'hiver, 61, 1. — semence rendant cent pour un, V, 3, 2. Seplentrion, vent, II, 46, 2. Serpents amenés par les fleuves, VI, 31, 10. — serpents de lP'Éthiopie, VIII, 13, 1. — serpents assez grands pour 103 avaler un cerf ou un oœuf; pour attirer les oiseaux pas- saut au-dessus d’eux, VIII, 14, 1. — serpent assiégé par Régulus, 14, 1.— serpent boa, énorme en Italie, 14, 2. — homme sauvé par un serpent, 22, 1. — espèces innom- brables, 35, 1. — cérastes, amphisbène, javelot, aspic, 35, 1 et 2. — les serpents se cachent dans le creux des arbres ou des rochers, 59, 1.— serpent aveugle, son ventre se fend, IX, 76, 1.— génération, ovipare, X, 82, 1. — serpent à pattes d’oie, XI, 107, 1. Serpents, morsures des, remèdes végétaux, XXV, 55, 1 et suiv.— remèdes animaux, XX VILL, 42, 1 et suiv.; XXIX, 15, 15118,145 1291522, 14:2451525,1d3 26,114 80r- pent céraste, seps, élops, dipsas, presler, XXXII, 17, 1, Serviettes de Catulle, Préf. 2. Seuil dela mer Intérieure (détroit de Cadix), IH, proœm.., 5. Sexculisses (Ulisse et demi), titre d’une satire de Varron, Préf. 19. Shellopusik ou pleropus, XI, 107, 1. Siderilis, sorte de gemme, XXX VII, 67, 2. Sideropæcile, sorte de gemme, XXX VII, 67, 2. Siége, maladies, remèdes végélaux, XX VI, 58, 2. — remè- des animaux, XXVIIL, 61, 1 et suiv. — remèdes magi- ques, XXX, 22,1 el 2. — remèdes tirés des poissons, XXXII, 33, 1. Sil, emploi dans la peinture, XXXIHIL, 56, 1. Silex, qualités, XXXVI, 49, 1. Silure V, 10, 1. — silure (silurus glanis}), poisson du Nil, IX, 17, {. — poisson féroce, 17, 2. — assoupi par le ton- nerre, 25, 1. — ruse, 67, 3. — silure mâle veille sur les œufs, 75, 1. Singe, à corps blanc, VIII, 31, 1. — description, 80, 1. — intelligence, 80, 1. — cynocéphales et satyres, 80, 2. — callitriches, 80, 2. — ressemblance avec l’homme, XI, 100, 1. Sirène (Tombeau d’une), If, 9,9; 13,3. — animal fa- buleux, X, 70, 1. Siriasis, maladie des enfants, XXX, 47, 1. Smarides, poisson, employé en topique, XXXIF, 34, 2. Smegma, substance cuivreuse, XXXIV, 36, 1. Smyre, poisson, XXXII, 53, 7. Sol, caractères qui font reconnaître les qualités du sol, XVII, 3,2. — particularités, 3, 5. — terre amère ou maigre, 3, 8. — terre cariée, 3, 9. — parfum de la terre, 3, 11. — jachère, 3, 11. — facilité du labour, 3, 12, Sole, poisson, XXXII, 53, 7. Soleil, son orbite est de 360 degrés, II, 6, 6. — pour qu'il revienne à son point de départ, il faut ajouter à l’an- née un quart de jour, 6, 6. — preuves de son immen- sité, 8, 1. — quatre époques pour le cours du soleil, équinoxes, solstices, 17, 1. — distance du soleil à la lune, 19, 2. — le soleil paraît avec un are, 29, 1, avec un cercle rouge, 29, 1. — plusieurs soleils vus à la fois, 31, 1. — influence des passages du soleil sur les plantes et les animaux, 41,1. — fait tourner le tournesol, 41, 2. — le soleil est un astre mâle, 103, 1. — régions où 1] n’a qu’un lever et un coucher, IV, 26, 11.— soleil poursuivi d’imprécation, V, 8, 2. — soleil aperçu du haut d’une montagne d’un côté, tandis que la nuit était de l’autre, 18,3. — action du soleil sur la coloration des peuples indiens, VI, 22, 7. Soleil, gemme du, XXX VIF, 67, 1. Solen, ou aulos, ou donax, ou onyx, ou dactyle, coquillage, XXXIL, 53, 7. Solipuga, ou solpuga, sorte de fourmi venimeuse, XXIX, 29, 2. Solstice d'été, agit sur l'olivier, le peuplier blanc et le saule, 1, 41, 1.— d'hiver, sur le pouliot desséché, 41, 2. Sommeil, ce qui le provoque, XXVHII, 79, 1. — soporatifs magiques, XXX, 48, 1. — moyen de l'empêcher, XXX, 48, 1. 704 TABLE DES MATIÈRES Songes, X, 98, 1. — question de la prévision par les son- ges, 98, 1. Sory, substance cuivreuse, emploi médical, XXXIV, 30, 1et 2. Souffleur, animal de l'Océan des Gaules, IX, 3, 1. — ou physétère, XXXII, 53, 2. Soufre, espèces, emploi médical, XXXV, 50, 1 etsuiv. Sourcils, moyens de les noircir, XXX, 46, 2. Souris, hivernent, VIII, 82, 3. — auspices interrompus par le cri des souris, 82, 3. — en guerre avec le héron,, X, 95, 2 Spartopol ias, sorte de gemme, XXX VII, 73, 3. Sparule, poisson, XXXII, 54, 1. Sparus erythrinus, IX, 24, 1. — sparus chromis, 24, 1. — sparus aurata, 25, {. — Sparus salpa, 32, 1. — sparus mœna, 42, 1; XXXII, 27, 1. — sparus Smaris, 34, 2. — le spare, 53, 7. Spéculaire, pierre, extraction, usages, XXXVI, 45, 1 et SUuIY,. Sphéricité des gouttes d'eau, II, 65, 3. — de l'Océan, 65, 5 Sphingie, sorte de singe, VI, 34, 4 ; 35, 7. Sphinx, animal d’Éthiopie, VII, 30, 1. Sphinx colossal, XXX VI, 17, 1. Spode, substance cuivreuse, emploi médical, XXXIV, 34, l'et2 Spode, de plomb, emploi médical, XXXIV, 52, 1. Spondyle, poisson, XXXII, 53,7. Spongite, ou técolithe, pierre, XXXVI, 35, 1. Spongilis, sorte de gemme, XXXVII, 67, 2. Squalus pristis, IX, 1, 3. — squalus squatina, 40, 1. — squales ont des cartilages, 40, 1. — vivipares, ovipares, 40, 1. — ruse, 67, 3. Squatine ou ange, poisson bon dans une affection des mamelles, XXXII, 46, 1. Squatus, poisson, Voy. ANGE. Squille, cancer squilla, XXXIE, 53, 7. Squirrhe dans le ventre des hommes, VIT, 13, 1. Stade, évaluation en pas et en pieds romains, II, 21, 1. Stations de l'itinéraire de Coptos, VI, 26, 7. Slatuaire, airain, détails historiques, époques, XXXIV, 19, 1 et suiv. Statues en marbre, polissage, XXXVI, 10, 1, Statues en airain, détails historiques, XXXIV, 9, 1. — costume, 10, 1 et 2. — sur un char, 11, 1. — vieilles statues d’airain à Rome, 11, 2 et suiv. — hauteur, trois pieds, 11, 3. — statues de personnages grecs à Rome, 12, 1 et 2. — nombreuses statues élevées à un person- nage, 12, 2. — vieilles statues pédestres et équestres élevées à Rome aux dépens du public, 13, 1 el 2. — l'autorité fait enlever plusieurs de ces anciennes sta- tues, 14, 1. — statues érigées aux frais d’une cité étran- gère, 15, 1. — antiquité de la statuaire en Italie, 16, 1 et 2, — nombre immense, 17, 1. — détails sur les mor- ceaux les plus célèbres, 17 , 1 et suiv. — colosses, 18, 1 et suiv. Statues, on en change les têtes, XXXV, 2, 1. Statue en ivoire, XXXIV, 19, 5. Statues en argile, XXXIV, 16, 2. Statues en bois, XXXIV, 16, 2. Steatilis, sorte de gemme, XXXVII, 71, 1 Stellion, dépouille sa vieille peau, VII, 49, 1. Slellion, sa nourriture, XI, 31, 1. Stellion, où colotes, ou ascalabotes, ou galéotes, bon contre les scorpions, XXIX, 28, 1. Sloïciens, critiquent Pline, Préf. 22. Stratégies, où gouvernements, IV, 18, arméniennes, VI, 10, 2. Strepsicéros, animal du genre des chèvres, VII, 79, 2. Strigile, instrument pour les oreilles, XXIX, 39, 2. 1. — stratégies Strombes, coquillage, XXXII, 39, 1. — ou conques, 53, 7. Subis, oiseau qui brise les œufs de l'aigle, X, 17, 1. Subjugus, animal du reste inconnu, XXX, 52, 1. Subsolanus, vent, IT, 46, {. Succin,examen des récits sur l’origine du, XXX VII, 14, { el suiv. — electrum, 11, 2. — lyncurion, 11, 4. — pro- venance réelle, 11, 11 et suiv. — grande quantité, 11, 13. — variétés, 12, 1 et suiv. — cheveux de Poppée nommés succins, 12, 3. — propriétés, 12, 3 et 4. Sudis ou sphyræna, poisson fort gros et assez bon, XXXII, 54, 3. Suif, emploi médical, XXVIIT, 38, 1. Super/fétation, VI, 9, 1. — chez le lièvre et le dasypode, VIII, 81, 3. Surmulet, poisson. Voy. MuLLE. Surnumér aires, membres, XI, 113, 1. Sycilis, sorte de gemme, XXXVII, 73, 4. Syénite, ou pyrrhopæcile, pierre, XXXVI, 13, 2. Symétrie, dans les figures, XXXIV, 19, 16. Sympathie, et antipathie des choses, XX, 1, 1 et 2. — des arbres entre eux, des plantes et des bêtes, de différentes substances, XXIV, 1, 1 et suiv. Syngnathus hippocampus, IX, 1, 3. — bon contre le lièvre marin, XXXII, 20, 1. — syngnathus acus, IX, 76, 1. Synochitis, sorte de gemme, XXX VII, 73, 4. Synodonte, poisson, XXXVII, 67, 2. Synodontitis, sorte de gemme, XXX VII, 67, 2. Syricum, couleur, XXXV, 24, 1. Syringitis, sorte de gemme, XXXVII, 67, 2 Syrtitis, sorte de gemme, XXXVII, 67, 2. T Table de l'Histoire Naturelle faite par Pline, Préf., 23. Table du cours des astres dressée pour six cents ans, SO Tableau de l'univers exposé dans un portique, HE, 3, 14. Tablettes, titre d'ouvrage, Préf. 18. Talus ou astragale , os du pied, XI, 106, 1. Taon ou asile, XI, 34, 3. — naît d'un excès d'humidité, 38, 1. Taos, sorte de gemme, XXX VII, 72, 1. Taret ( teredo navalis ), XE, 1, 4. Tarets ou térédons, insectes qui attaquent les bois, XVI, 80, 1. Tatouage, VI, 4, 2; XXI, 2, 1. Taupes, moyen de les tuer, XVII, 47, 6. — animal le plus précieux aux yeux de la magie, XXX, 7, 1. Taureau, constellation, 11, 41, 4. Taureau sauvage, le plus farouche auimal de l’Éthiopie, VIII, 30, 3. Teignes ; variétés de cet insecte , XI, 41, 1. Teignes , attaquent le figuier, XVII, 44, 2. Teinture, XXXIII, 36, 1. — procédés égyptiens, XXXV, 42, 1. Télicardie, ou muchula, sorte de gemme, XXX VII, 68, 1. Télirrhizse, sorte de gemme, XXX VII, 68, 1. Tempéles , causées par les feux des étoiles, IF, 43, 1; par les exhalaisons de la terre, 43, 2 T'emples magnifiques , XXXVI, 21, 1et2;922,1. Temps, mauvais : présages fournis par les feux, XVII, 84, 1. — par + eaux, 85, 1. — par les montagnes et les forêts, 86, 1. — par les animaux, 87, 1. — par les troupeaux, 88, f — par les fourmis, 88, 1. — par le trèfle, 89, 1. — par les plats où l’on sert la viande, 90,4: Ténesme, remèdes, XXVIII, 59, 1. — autres, XXXIT, 31, 6. Ténia, long de trente pieds, XI, 38, 1. CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Tentes, de poil de chèvre, VI, 32, 2. Tephritis, sorte de gemme, XXXVII, 68, 1. Terre (Éloge de la ), 11, 63, 1. — notre ignorance de la na- ture de la terre, 64, 1. — elle est ronde, 64, 1. — débat entre le vulgaire et les savants sur les antipodes, 65, 1. — quelques-uns croient la terre semblable à une pomme de pin, 65, 1. — distributions des eaux dans la terre, 66, 1. — terre entourée par la mer, 65, 2, — portion occupée par la mer, 68, 1 et 3. — zones, 68, 1. — la terre est au milieu de l’univers, 69, 1. — phénomènes qui résultent de la sphéricité de la terre, 71, 1. — éclipses non visibles partout, 72, 1. — le jour et la nuit ne sont jamais les mêmes en même temps pour toute la terre, 73, 1. — le même cadran solaire ne peut servir partout, 74, 1. — visibilité des constellations, 75, 3. — terres naissant soudainement dans la mer, 88, 1, — terres en- glouties par la mer, 92, 1. — le continent atlantique en- glouti, 92, 1.—la terre se dévore elle-même, 93, 1 ; 94, 1. — choses singulières et utiles qu'offre la terre, 95, 1. — lieux où il ne pleut jamais, 97, 1. — lieu où les restes des sacrifices ne se corrompent jamais, 97, 1. — terre qui cicatrise, 98, 1. — terres d’où l’on ne peut enlever ce qu’on ya mis, 98, 2. — terre où le froment semé ne pousse pas, 98, 2. — dimension de la terre habitée de l’est à l’ouest par mer, 112, 1; par terre, 112, 3. —. dimension de la terre habitée, du sud au nord, ou lar- geur, 112, 5. — d’après Pline les évaluations des savants sont trop petites pour le nord, 112, 7. — évaluations de la circonférence entière de la terre, 112, 8. — autre éva- luation, 112, 10. — la terre est la quatre-vingt-seizième partie du monde entier, 113, 1. — est divisée en trois parties, III, proæm., 4. Terre (Éloge de la), XVII, 1, 1. — varier la culture sui- vant la terre, 46, 1. — jachère, 50, 3. — fécondité extra- ordinaire d’un certain canton, 51, 1. — ordre des soles, 52, 1. — déclamation sur le mal qu’on lui fait en la fouillant pour les métaux, XXXII, 1, 1 et 2.— murailles en terre, XXXV, 48, 1. Terre de Samos, emploi médical, XXXV, 53, 1. Terre de Chios, emploi médical, XXXV, 56, 1. Terre cimoliée, XXXV, 57,1.. Terres médicales, XXXV, 53, 1. — préparation, 55, 1. Terres particulières, XXXV, 59, 1. Terre d'Érétrie, couleur, emploi médical, XXXV, 21, 1. T'eslacés, dépourvus de sentiment , IX, 71, 1. Testicules, maladies, remèdes végétaux, XXVI, 58, 1. — remèdes animaux, XXVIII, 60, 3. — testicules et | parties génitales ; remèdes magiques, XXX, 22, 3. — hy- ‘ drocèle, remèdes magiques, 22, 4. Télanos, opisthotonos, remèdes, XX VII, 59, 1. — re- mède magique, XXX, 12, 1. — autre, XXXII, 41, 1. Tôle , tous les animaux qui ônt du sang ont une tête, XI, 44, 1. — animaux qui n’ont pas de tête, 46, 1. Téte, maladies et remèdes, XXV, 83, 1 et suiv. — maux de tête, remèdes, XXIX, 36, 1 etsuiv. -- fracture du crâne, remèdes, 86, 2. — céphalalgie, remède, XXXII, 23, 1. Téthes , sorte de coquillage semblable aux huîtres, XXXHH, 30, 1. — c’est plutôt une sorte de champignon qu’un poisson, 31, 5. Tétraon, deux espèces, Letrao tetrix, tetrao urogallus, X, 29, 1. Tetrao lagopus, ou lagopède, X, 68, 1. Tétrarchies, en Syrie, V,:16, 1; 17,3; 19, 1. — tétrar- chie d’une partie de la Lycaonie, 25, 1. Thalassomeli, propriétés, XXXI, 35, 1. Théamède , pierre qui repousse le fer, XXXVI, 95, 4. Thédtre, à trois étages, XXXVI, 24, 10 et suiv. — théâtre tournant sur pivot, 24, 13 et suiv. Thébaïque, pierre, XXXVI, 13, 2. Thériaque , espèce de thériaque renommée, XX, 100, 1. PLINE. — T. Il. : 705 Thons, prodigieusement abondants en la mer des indes, IX, 2, 2. — très-gros poisson, 17, 1. — frayent dans le Pont-Euxin, 18, 1. — cordyles et pélamides., déno- mination du thon en divers élats, 18, 1. — mélandryes, apolectes, cybium, diverses préparations du thon, 18, 2. — les thons ne suivent pas les maäquereaux, 19, 1. — — entrée des thons dans le Pont-Euxin, 20, 1. — hi- vernage, 20, 3. — pompiles on conducteurs, 20, 3. — pêche, 20, 5. — thons thynnides, XXXII, 53, 3. — cy- bium, nom de la pélamide remontant du Pont dans le Palus-Méotide, 53, 4. — cordyle, petite pélamide venant du Palus-Méotide, 53, 4. — orcyn, la plus grande des pélamides , 53, 6. — pélamide, la plus grosse espèce se nomme apolecte, 53, 6. — sarda, nom d’une longue pé- lamide, 53, 7. — tritomon, grande pélamide, dont on fait trois cybium, 53, 7. Thos, espèce de loup, VILLE, 52, 1. Thracie, sorte de gemme, XXXVII, 68, 1. Thranis, poisson. Voy. XIPRIAS. Thrascias, vent, II, 46, 2. Thrissa ou alose, XXXII, 53, 7. Tigre, robe bigarrée, VIII, 23, 1. — tigre apprivoisé, 25, 1. — tigresse poursuivant le chasseur qui lui enlève ses petits, 25, 1. Tique, vit de sang, XI, 40, 1. Tique, propriétés magiques, XXX, 24, 1 et 2. Titres merveilleux, donnés par les Grecs à leurs ouvrages, Préf. 18. Ton, intervalle des astres, II, 20, 1. Tonsilles, où amygdales, maladies, remèdes, XXVII, 51, 1.— remèdes magiques, XXX, 11,1. Toparchies, divisions de la Judée, V, 15, 1. Topaze, XXXVII, 32, 1 et 2. Topiaire, XV, 4, 14; 39, 2. Torches flamboyantes, météore, IL, 25, 1. Torcol, iynx, XI, 107, 1. Torpille, hiverne, IX, 24, 1. — a des cartilages, 40, 1. — propriété merveilleuse, XXXIE, 2, 1. Tortue : tortues énormes à Taprobane, VI, 24, 10. — leur chair sert de nourriture, et leur carapace de toit aux maisons, 28, 3. — respire et dort à terre, IX, 6,3. — écaille si grande qu’elle forme un toit ou une barque, 12, 1. — capture, 12, 1 et suiv. — ponte, 12, 3. — tor- tunes connues, 12, 4. — emploi de l’écaille comme or- nement, 13, 1. — coloration artificielle de l’écaille, 65, 1. — division, XXXII, 14, 1. — emploi médical, 14, 1 et Suiv. — une patte de tortue fait marcher les navires plus lentement, 14, 9. — remède contre l’indi- gestion, 16, 1. Tourbe, employée au chauffage, X VE, 1, 4. Tourd, poisson, IX, 20,4. — renommé parmi les saxatiles, XXXIL, 53 7. Tourterelles se cachent et perdent leurs plumes, X, 35, 1. Toux, remèdes végétaux, XXVI, 15, 1 ; 16, 1; 17, 1. — remèdes animaux, XXVIIL, 53, 1. — toux et catarrhes, remèdes magiques, XXX, 15, 3. — remèdes tirés des poissons, XXXII, 29, 1. Trachée-artère, maladies, remèdes, XXVIII, 51, 1. Trachinus draco, IX, 43, 1. — araignée de mer, 72, 1. Tragélaphe, animal, VIN, 50, 8. Tragopan, oiseau fabuleux, X,.70, 1. Tremblements de terre, attribués à l’action des trois as- tres qui envoient les foudres, 11, 81, 1. — prédiction d’un tremblement de terre, 81, 1 et 2. — la cause réside dans les vents, 81, 3. — effets des tremblements, 82, 1. — particularités, 82, 2 et 8. — les tremblements se font sentir dans la mer, 83, 1. — les puits préservatifs des tremblements, 84, 1. — variétés des tremblements, 84, 2. — choc de deux montagnes, 85, 1.— déplacement de prés et de champs, 85, 2. — les tremblements s'ac- 45 706 cômpagnont de débordemonts do li iièr, 11, 46, 1: — le plus grand tremblement de terre, 86, 1, — tremblement don senti durant une bataille, 86, 1, — ahnonce de ca- \astrophes, 86, 2, — los tremblements produisent des torres nouvelle, 47, 1. torrains tremblants sous les pas, 00, 1, tt blemonts inconnus en certaines loca- lités, 08, 2, — tromblèments suivis de quarante jours seuls, 98, 2, — trémblements inconnus à Délos, IV, 2), 4 Tremblement, malidie, remèdes, XXXIL, 41, 1. Tribun militaire et soldats préloriens envoyés pour explo- vor la route jusqu'à Méroë, VI, 35, 4. — leur rapport à Néron, 35, 6, Trichias, poisson, production, IX, 74, 7. Trichie, poisson qui entre dans le Pont- Euxin et remonte dans le Danube, IX, 20, 4, Trichrus, sorte de gemime, XXXVIL, 68, 1 Triclinteun, lit de table, XXXEIT, 61, Trigle volitans, IX, 43, 1%— trigla hirundo, 43, 1. Trigtitis, sorte de gemme, XXXVII, 72, 1. Triophthalme, sorte de Re XXXVII, 71, 1. Triton, vu à Lisbonne, IX, 4, Trochiles. Voy. RorteLET, vit, 47, 2. Trochos, poisson, se féconde lui-même, IX, 77, f. Trompette de sa propre renommée, homme, Préf, 22. Trophées élevés par Pomipée sur les Pyrénées, Il," 4, 1. — trophée des Alpes, 24, 4. — double trophée élevé en un mème lieu pour un combat naval et un combat de cavalerie livrés le même jour, VI, 32, 9. Troxatis, insecte, remèdes, qu'il fournit, XXX, 16, 2. Trygon. Voy. PASTENAGUS. Tryvon, ge 18, 1. Tuf, XXXVI, 48, Tumeurs, dr XXVI, 59, 1. — remèdes tirés des poissons, XXXII, 54, 1 et 2. Turbot, comment il se couche, IX; 36, 1 Turbyste, mordant employé dans la préparation de la chrysocolle, XXXTIT, 26, 2. Tursion, poisson semblable au dauphin, IX, 11, 1. Tybi, mois égyplien, VI, 26, 11. U Umicorme on monoeéres, animal formidable, VII, 31, 1. Uremesvoge ou callionyme, bon pour les yeux, XXXII, 2, FE Ure en Serie, VILLE, 15, 1. Urine, remèdes qu'elle fournit, XXVIIL, 15, { et Suiv. — indice dues les maladies, 19, 1 et 2 — imconti- meme, remèdes trés des animaux aquaîiques, XXXII, 36, 1. Ures, où bon, XXWIIE, 45,2. Uste, cosieur, XXXVW, 20, 1- Usure, moyen de gagner sans rien fnire, XXXNIE, 14, 1. Uftrus, XI, 86, 1. Urde (Préféser le ménite d'être) à l'avantzge de plaire, Préi. #2. v Vruxs, XE, 104, 1. Vurus, remèdes , XXWUWIE, €2, 3. — remèdes masiques, XXX, 353, 1. Vandimer, nb très-dleré, X, 7, 1. Foutuur, vemnbe qu'E foret contre les serpents, XXIX, 24, 1. Veux marin, mue éraggé per 2 funère, IE, 36, 1. — amphi- bie , VI, 4, 1. — respire et dort à fenre, IX, 6, 3. — TABLE DÉS MATIÈRES peau et leurs nageoires , 15, 2, — veau marin nuisible aux poissons, IX, 20, 1. — bon contre l’hydrophobie, XXXI, 20, 1. Véientane, sorte de gemme, XXX VII, 69, 1 Veines, le nœud en est à l'ombilic, XI, 89, 1. Véndange, XVII, 74, 5, 1 el Suiv. — pressoir, 74, 6. — époque, 74, 9. Vent, venant d’uné exhalaison sèche de la terre, II, 44, 1; des fleuves, des golfes, de la mer tranquille, 44, ; vents tropées, vents apogées , 44, 2. — venant des montagnes, 44, 3; de cavernes, 44, 4. — distinguer entre le souffle et %e vent, 45, 1: — observations recueillies sur les vents par plus de vingt auteurs grecs, 45, 2. — division des vents, 46, 1. — époques où Sons vent commence LEE! vents, 48, 3 et 4. — suivant Eudoxe , autres phénomènes météorologiques reviennent les mêmes après une certaine révolution , 48, 5. — prédic- tion des vents d’après la couleur de la fumée d’un volcan, LUE Lo Ventre, maladies , remèdes végétaux, XXVI, 28, et 2520, 15 JUSTE SU LORS RER PAU. : 35, 1; 36, 1; 37, 1; "38, r 39, 1 et Suiv. : 40, LOS, 1 ; 42, 1:98: L'an us 45, 1; 46, 1; 47, 1, — remèdes animaux, XXVIII, 58, 1 et suiv. — cours de ventre, remèdes magiques, XXX, 20, 1 et suiv. — colique, remèdes magiques, 20, 3 et suiv. — maladies cachées des intestins, remèdes magiques, 20, 4. — relàcher le ventre, 21, 3. — remèdes tirés des poissons, XXXII, si, 1 el Suiv. Vénus, planète, nommée aussi Junon, Isis, Mère des dieux, II, 6, 8. — Lucifer le matin, Hespérus le soir, identité reconnue par Pythagore, 6, 7. — révolution en 348 jours, 6, 9. — ne s’écarte pas du soleil de plus de 46 degrés, 6, 9. — pourquoi, 14, 1. Ver, il n’y a que les vers qui s’attaquent aux morts, Préf. 14. — vers qu’on trouve dans la neige, XI, 41, 2. Vers, bons à manger, XVII, 37, 4. — vers rouges pris sur les arbres, bons pour les maladies d’oreille, XXIX, 39, 3. Ver, poisson du Gange, IX, 17,3. Verbenæ des sacrifices et des ambassades, XXII, 3, 3. Vermine de diverse espèce, XI, 39, 1. Verre, fabrication, XXXVI, 65, 1 et 2; 66,1 et suiv.— verre rmalléable, 66, 3. — boule de verre remplie d’eau ; brûlant par l'intermédiaire des rayons du soleil, 67, 3. — différentes espèces de verre, 67, 2 et 3. — pièces d'échiquier en verre, 67, 3. Verrues, remèdes, XX VI, 89,1; XXVIIT, 62, 3; XXXII, 45, {. Vert-appien, XXXVW, 29, 1. Vert-de-gris, préparalion , propriétés, XXXIV, 26,1 et suiv. — autre, ou scolex, préparalion, propriétés, 28, 1. Vertébrale, colonne, XI, 67, 1. Vessie, ne se cicatrise pas, XI, 83, 1. Vessie et calculs, remèdes végélaux, XX VI, 49, 1:50, 1; 51, 1:52, 1; 53, 1554,1;55,1;:56,1; 57, 1.— remèdes animaux , XX VIII, 60, 1 et suiv. — remèdes magiques, XXX,21,1etsuir. remèdes tirés des poissons, XXXII, 32, 1 et2; 33, 1. Vétilleurs, Pré. 24. Vie, fragile, VIE, 51, 2. Vie, signe de la durée de la vie, XI, 114, 1. Vif-argent, remède contre le, DE Tape 45, 1. — extrac- tion el emploi, XXXIIE, 32, Ville, 72 villes vendues en un ciné: IV, 17, 6. Ville suspendue, Let” 20, 1. Vinalie., XVII, 69, seegohle àébnretin , 15, 1. — remarque sur leur PE, deal tent qu ti TL À CONTENUES DANS L'OUVRAGE. Vipère, remèdes qu’elle fournit, thériaque, XXIX, 21, 1. — échion, médicament fait avec la vipère, XXIX, 38, 3 et 4. — bouillon, 38, 4. Visage, rides, boutons , teint, taches : remèdes et cosmé- tiques tirés des animaux, XXVIIE, 50, 1 et suiv. — vitiligo, lichen, taches, meurtrissures, etc. : remèdes ma- giques, XXX, 10, 1 et suiv. — remèdes Lirés des pois- sons, XXXII, 27, 1 et suiv. Viscères, affections des, remèdes magiques, XXX, 14, 1. Vililigo, remèdes, XXX, 41, 1. Viliparra, oiseaux, X, 50, 1. Voix, n'appartient qu'aux animaux pourvus d’un poumon, XI, 112, 1. — son produit par les insectes, 112, 1, — particularités, 112, 5. Volaille, remèdes divers, et récits fabuleux, XXIX, 25, 1'et 2. Vomissement, poissons et productions marines qui le provoquent, XXXII, 29, 1; 31, { et suiv. Vopiscus, ce que signifie ce mot, VII, 8, 1. Voyageurs, leur audace pacifique, VI, 38, 2. Vue extraordinaire, VII, 21, 1. Vulturne, vent, If, 46,1; VI, 26, 11. Vuive des truies, mets recherché des Romains, XI, 84, 1. 707 X Xiphias, poisson. Voy. Érée. — ou thranis, XXXII, 53, 7. — xiphias gladius, IX, 1, 3. Xuthos, sorte de gemme indienne, XXXVIHE, 45, 1. Y Yeux, remèdes végétaux pour les affections des, XXV, 91, et suiv. — remèdes animaux, XX VII, 47, 1 et suiv. — cataracte, obscurcissement, larmoiement, fluxions, taies, ægilops, ecchymoses, argema, vue basse, nyctalo- pie, etc. : remèdes, XXIX, 38, 1 et suiv. — moyen d’a- voir des enfants à yeux noirs, XXX, 46, 2, — remèdes tirés des poissons, XXXII, 24, 1 et suiv. Z Zanthène, sorte de gemme, XXXVII, 70, 1. Zéphyr, veut, II, 46, 2. Zeus (zeus faber ), poisson, IX, 32, 1. Zmilampis, sorle de gemme, XXXVIF, 70, 1. Zodiaque (obliquité du) découverte, IL, 6, 3; 17, 21. — théorie du zodiaque, 13, 7, Zoranisceos, sorte de gemme, XXXVII, 70, 1. Zytllrum, boisson avec les céréales, XXI, 82, 1. 706 compagnent de débordements de la mer, II, 86, 1. — le plus grand tremblement de terre, 86, 1. — tremblement non senti durant une bataille, 86, 1. — annonce de ca- tastrophes, 86, 2. — les tremblements produisent des terres nouvelles, 87, 1.— terrains tremblants sous les pas, 96, 1. — tremblements i inconnus en certaines loca- lités, 98, 2. — tremblements suivis de quarante jours sereins, 98, 2. — tremblements inconnus à Délos, IV, 27,3 Tremblement, maladie, remèdes, XXXII, 41, 1. Tribun militaire et soldats prétoriens envoyés pour explo- rer la route jusqu’à Méroé, VI, 35, 4. — leur rapport à Néron, 35, 6 Trichias, poisson, production, IX 74,77, Trichie, poisson qui entre dans le Pont- Euxin et remonte dans le Danube, IX, 20, 4. Trichrus, sorte de gemme, XXX VII, 68, 1 Triclinium, lit de table, XXXIIT, 51, 1 Trigla volitans, IX, 43, 1— trigla hirundo, 43, 1 Triglitis, sorte de gemme, XXX VII, 72, 1. Triophthalme, sorte de gemme, XXX VII, 71, 1. Triton, vu à Lisbonne, IX, 4, 1. Trochilos. Voy- ROITELET, VIH, 37,12. Trochos, poisson, se féconde lui-même, IX, 77, 1. Trompette de sa propre renommée, homme, Préf. 22. Trophées élevés par Pompée sur les Pyrénées, III, 4, 1. — trophée des Alpes, 24, 4. — double trophée élevé en un même lieu pour un combat naval et un combat de cavalerie livrés le même jour, VI, 32, 9. Troxalis, insecte, remèdes, qu’il fournit, XXX, 16, 2. Trygon. Voy. PASTENAGUE. Trygon, oiseau, X, 18, 1. Tuf, XXX VI, 48, 1. Tumeurs, remèdes, XXVI, 59, 1.— remèdes tirés des poissons, XXXII, 34, 1 et 2. Turbot, comment il se couche, IX; 36, 1. Turbyste, mordant employé dans la préparation de la chrysocolle, XXXIIT, 26, 2. Tursion, poisson semblable au dauphin, IX, 11, 1. Tybi, mois égyptien, VI, 26, 11. U Unicorne ou monocéros, animal formidable, VII, 31, 1. re ou callionyme, bon pour les yeux, XXXIL, 24, Ure en ES uyti WIIL 15,77. Urine, remèdes qu *elle fournit, XXVII, 18, 1 et Suiv. — indice dans les nalidies? 19, 1 et 2. — inconti- nence, remèdes tirés des animaux aquatiques, XXXII, 36, 1. Urus, ou bison, XX VIII, 45,12. Usta, couleur, XXXV, 20, 1. Usure, moyen de gagner sans rien faire, XXXILI, 14, 1. Utérus, XI, 84, 1. Utile (Préférer le mérite d’être) à l'avantage de plaire, Préf. 12. V Varices, XI, 104, 1. Varices, remèdes , XXVIII, 62, 3. — remèdes magiques, XXX, 23, 1. Vautour, nid très-élevé, X, 7, 1. Vautour, remède qu’il fournit contre les serpents, XXIX, 24, 1. Veau marin, non frappé par la foudre, IF, 56, 1.— amphi- bie , VIII, 49, 1. — réspire et dort à terre, IX, 6, 3. — susceptible d'éducation, 15, 1. — remarque sur leur TABLE DÉS MATIÈRES peau et leurs nageoires ,. 15, 2. — veau marin nuisible aux poissons, IX, 20, 1. — bon contre l’hydrophobie, XXXIT, 20, 1. Véientane, sorte de gemme, XXX VII, 69, 1 Veines, le nœud en est à lombilic, XI, 89, 1. Vendange, XVII, 74, 5, 1 et suiv. — pressoir, 74, 6. — époque, 74, 9. Vent, venant d’une exhalaison sèche de la terre, II, 44, 1; des fleuves, des golfes, de la mer tranquille, 44, 2; vents tropées, vents apogées , 44, 2, — venant des montagnes, 44, 3; de cavernes, 44, 4. — distinguer entre le souffle et le vent, 45, 1. — observations recueillies sur les vents par plus de vingt auteurs grecs, 45, 2. — division des vents, 46, 1. — époques où chaque vent commence 47, 1. — température des vents, 48, 1. — variétés des vents, 48, 3 et 4. —. suivant Eudoxe, les venis et les autres phénomènes météorologiques reviennent les mêmes après une certaine révolution , 48, 5. — prédic- tion des vents d’après la couleur de la fumée d’un volcan, III, 14, 7. Ventre, maladies, remèdes végétaux, XXVI, 28, 1 et 25 09,1; 30,1: 31, 1532, 15.33,.13:184, { et suiv.; 35, 15 36,1 5,37, 15.38, 15,39, Let'sniv. ; 40, 1541, 1; 42,1; 43, 15 44, 15 45, 15 46, 15 47, 1. — remèdes animaux, XXVIII, 58, 1 et suiv. — cours de ventre, remèdes magiques, XXX, 20, 1 et suiv. — Colique, remèdes magiques, 20, 3 et suiv. — maladies cachées des intestins, remèdes magiques, 20, 4. — relâcher le ventre, 21, 3. — remèdes tirés des poissons , XXXII, 31, 1 el suiv. Vénus, planète, nommée aussi Junon, Isis, Mère des dieux, II, 6, 8. — Lucifer le matin, Hespérus le soir, identité reconnue par Pythagore, 6, 7. — révolution en 348 jours, 6, 9. — ne s’écarte pas du soleil de plus de 46 degrés, 6, 9. — pourquoi, 14, 1. Ver, il n'ya que les vers qui s’attaquent aux morts, Préf. 14. — vers qu’on trouve dans la neige, XI, 41, 2. Vers, bons à manger, XVII, 37, 4. — vers rouges pris sur les arbres, bons pour les maladies d’oreille, XXIX, 39, 3 Ver, poisson du Gange, IX, 17,3. .. Verbenæ des sacrifices et des ambassades, XXII, 3, 3. Vermine de diverse espèce, XI, 39, 1. Verre, fabrication, XXXVI, 65, 1 et 2; 66, 1 et suiv. — verre malléable, 66, 3. — boule de verre remplie d’eau ; brûlant par l'intermédiaire des rayons du soleil, 67, 3. — différentes espèces de verre, 67, 2 et 3. — pièces d’échiquier en verre, 67, 3. vera, remèdes, XX VI, 89,1; XXVIIT, 62, 3; XXXII, 49, Vert-appien, XXXV, 29, 1. Vert-de-gris, préparation, propriétés, XXXIV, 26,1 et suiv. — autre, ou scolex, préparation, propriétés, 5, 1. Vertébrale, colonne, XI, 67, 1. Vessie, ne se cicatrise pas, XI, 83, 1. Vessie et calculs, remèdes Végétaux, XX VI, 49, 10 Le 51,1;52,1; 53, 154,1; 55, 1; 56, LOUE = remèdes animaux , XXVUI, 60,1 et suiv. — remèdes magiques , XX2, 1; fetsuiv. 7 remèdes tirés des poissons, XXXII, 32,1 et 2; 5 EE Vétilleurs, Pré. 24. Vie, fragile, VIE, 51, 2. Vie, signe de la durée de la vie, XI, 114, Vif-argent, remède contre le, XX VIII, 45, 1. — extrac- tion et emploi, XXXIIF, 32, 1. Ville, 72 villes vendues en un même jour, IV, 17,6 Ville suspendue, XXXVI, 20, 1. Vinalia, XVII, 69, 5. Vipère, le seal serpent qui s’enterre, VIIL, 59, 1. E CONTENUES DANS L'OUVRAGE. 707 Vipère, remèdes qu’elle fournit, thériaque, XXIX, 21, 1. — échion, médicament fait avec la vipère, XXIX, 38, 3 et 4. — bouillon, 38, 4. Visage, rides, boutons , teint, taches : remèdes et cosmé- tiques tirés des animaux, XXVIIE, 50, 1 et suiv. — vitiligo, lichen, taches, meurtrissures, etc. : remédes ma- giques, XXX, 10, 1 et suiv. — remèdes tirés des pois- sons, XXXII, 27, 1 et suiv. Viscères, affections des, remèdes magiques, XXX, 14, 1. Vililigo, remèdes, XXX, 41, 1. Viliparra, oiseaux, X, 50, 1. Voix, n'appartient qu'aux animaux pourvus d’un poumon, XI, 112, 1. — son produit par les insectes, 112, 1. — particularités, 112, 5. Volaille, remèdes divers, et récits fabuleux, XXIX, 25, 1 et 2. Vomissement, poissons et productions marines qui le provoquent, XXXIJI, 29, 1; 31, { et suiv. Vopiscus, ce que signifie ce mot, VIL, 8, 1. Voyageurs, leur audace pacifique, VI, 38, 2. Vue extraordinaire, VII, 21, 1. Vulturne, vent, If, 46,1; VI, 26, 11. Vuive des truies, mets recherché des Romains, XI, 84, 1. X Xiphias, poisson. Voy. Érée. — ou thranis, XXXIF, 53, 7. — Xiphias gladius, IX, 1, 3. Xuthos, sorte de gemme indienne, XXXVIH, 45, 1. h à Yeux, remèdes végétaux pour les affections des, XXV, 91, et suiv. — remèdes animaux, XX VII, 47, 1 et suiv. — cataracte, obscurcissement, larmoiement, fluxions, taies, ægilops , ecchymoses, argema, vue basse, nyctalo- pie, etc. : remèdes, XXIX, 38, 1 et suiv. — moyen d’a- voir des enfants à yeux noirs, XXX, 46, 2, — remèdes tirés des poissons, XXXII, 24, 1 et suiv. Z Zanthène, sorte de gemme, XXXVIL, 70, 1. Zéphyr, veut, II, 46, 2. Zeus (zeus faber ), poisson, IX, 32, 1. Zmilampis, sorte de gemme, XXXVIT, 70, 1. Zodiaque (obliquité du) découverte, IL, 6, 3; 17, 21. — théorie du zodiaque, 13, 7. Zoranisceos, sorte de gemme, XXXVIT, 70, 1. Zythum, boisson avec les céréales, XXII, 82, 1. ds à ñ 000000000000000000000900000000000090009000090000000000090000 TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME. Pages Pages LAVE XX. .» «ie s. Mis arte SUR EE 1 | Livre XXXTI. + see ON RE Notes du vingtième livre. . . . . . . . . . 41 Notes du trente et unième livre. . . . . . "2870 (F5. De.6.c BIO ENST NN OS LPHOR ASIE 1142, | LIVRE XXXIT, - 0. OS 371 Notes du vingt-et-unième livre. . . . . . . 73 Notes du trente-deuxième livre. . . . . .. 397 HIVER DRE = : DA us .. +, T4 || LIVRE XXXIIL. 2%: 029. COS ER 399 Notes du vingt-deuxième livre. . . . . . . 103 Notes du trente-troisième livre. . . . . . . 426 Dan OR EIRE Me US CURSUS ns 104 L'LIVRE XX XIV. OR EERESS A Notes du vingt-troisième livre. . . . , . . 132 Notes du trente-quatrième livre. . . . . . . 459 Livre XXIV. . . . .. PRE NOTE 133 | Livre XXXV. 0. OU COR - = C4 Notes du vingt-quatrième livre. . . . . . . 164 Notes du trente-cinquième livre. . . . . . 496 Livre XXV. . .... se se ee eee 165 | LIVRE XXX VE) OR Notes du vingt-cinquième livre. . . . . . . 195 Notes du trente-sixième livre. . . . . . . . 533 EAN = ne De ee moe ... +196 | LIVRE XXXVIE. : NC 537 Notes du vingt-sixième livre. . . . . . . . 224 Notes du trente-septième livre. . . . . .. 571 DR EM Me Se © No à 225 | INDEX et NoTIce des artistes cités par Pline. . 576 Notes du vingt-septième livre. . . . . . . 249 | INDEX GÉOGRAPHIQUE. . . .. -. . 591 PRE REC VIDE. ES. 0, ...... . 250 | INDEX des noms de dieux, d'hommes et de Notes du vingt-huitième livre. . . . . . . . 296 femmes... . . . . . . . CORNE 640 D. Sn, , « 297 | INDEX des noms de plantes, tant anciens que Notes du vingt-neuvième livre. . . . . . . 321 modernes, et de quelques produits végétaux. 661 Livre XXX. . . .............. 822 | TABLE DES MATIÈRES contenues dans l’ou- Notes du trentième livre. . . . . . . . . . 347 Vrage.. ste ec TOO Sr } FIN. 706 gs: Her. rlinius vecundus, C Histoire näturelle PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET —_—_—_—_—_————— + UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY —_—— oo,