GE. Er es , us - e CRE nn Te CE Same f #a te “li UE te ons OPEL er à TM Ver 4 } L'é pi Library of the University of Toronto ANT Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/histoirenaturel0/lama NS à nil | 1 # U CAIRN FU | (} qu de FE A l e V - LL « = + 4, HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTÉEBRES. De L'IMPRIMERIE DE GUIRAUDET, rue Sr.-HonoRE, N°. 10 vis-a-vis Sr.-Rocn. HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS. VERTÈBRES. PRÉSENTANT LES CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET PARTICULIERS DE CES ANIMAUX, LEUR DISTRIBUTION, LEURS CLASSES, LEURS FAMILLES, LEURS GENRES, ET LA CITATION DES PRINCIPALES ESPÈCES QUI SX RAPPORTENT ; PRÉCÉDÉE D’UNE IxTRoDUCT10N offrant la détermination des caractères essen- tiels de PAnimal , sa distinction du végétal et des autres corps naturels; enfin, exposition des principes fondamentaux de la Zoologie. Par M. ze Cuevazrer DE LAMARCK, Membre de l'Académie Royale des Sciences de Paris, de la Légion-d’Hon- aeur,.et de plusieurs Sociétés savantes de l’Europe, Professeur de Zoologie au Muséum Histoire naturelle. Nihuil extra naturam observatione notum. TOME SEPTIÈME. PARIS. €EHEZ E AUTEUR, AU JARDIN DE ROI. AORTAT CAPE AIO we: - ; À . | , | : ad | à PR DURS AY en fie. Z 4 NAAN TTC CO ar A de, ST natif iruaniie RUE: s x OMR PAS TTMAN ÉAUMC Aff2SL IS ÉRRLE A + COTTURLNPENE x À | ; 2 ON Mie PA CREOTIT Ha at LE Ve 13 ‘4 a, es " a aéutoige Mets 24 QE, CE 5 mots Masesèts el durs bo . ses Est D J Féir sb " os iris de HT » ‘4 SLT piste 8 ah ju retnioe ET Hapoñt ssl à | s+pe sl re 13329 Da, SU ULENEES Dar eine errant £ Vu, fee niv * x ; : i è & hotes orient SEA de ASANOX stenparmnsde tunisie mil AE < ” N à SE ngies LR : Tr ps 0 î UT PAT SMS + LAS 1 4 RTE UREUAT LA, MA EPA A FE M E L'AeW re L es" RP Jo 1 Ait ‘Ÿ OR ARE CAU a AV AY A DT AU AT A7 AY 47 27 A 27 AY AY AN 27 27 à AY AY 27: CA AT A AT A AT AU AT A7 A7 27 A7 AN AY AV 17 47 | HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTEÈBRES. AAA A AAA AAA AA A AA AAA AV AA A AA A A A SUITE DES TRACHÉLIPODES. LES TURBINACÉS. Coquille turriculée ou conoïde ; à ouverture arrondie oùt oblongue, non évasée, ayant les bords désunis. Les turbinacés constituent la dernière famille des traché- lipodes phytiphages; de ceux qui, en général, n'ont point de trompe, mais un museau à deux mâchoires, et qui pa- raissent simplement herbivores; enfin de ceux dont la Co quille n’offre à la base de son ouverture ni échancrure dirigée en arriére, ni Canal quelconque. Tous sont des coquillages marins, conoïdes ou turriculés, et paraissent pourvus d’un opercule. Lorsqu’on pose ces coquilles sur leur base, leur axe est toujours incliné, quoique plus ou moins, et n’est ja mais parfaitement vertical. Nous rapportons à cette famille les genres cadran , roulette > troque , monodonte, turbo , Planaxe , phasianelle et turritelle. Tome VII, 2 ANIMAUX CADRAN. (Solarium. ) Coquille orbiculaire, en cône déprimé; à ombilic ou- vert, crénulé ou denté sur le bord interne des tours de spire. Ouverture presque quadrangulaire. Point de colu- melle. T'esta orbicularis , conico depressa , umbilicata ; umbi- lico patulo, ad margines internas anfractuum crenulato vel dentato. Apertura subquadrangularis. Columella nulla. OBSERVATIONS, Les cadrans ont paru avoir avec les troques des rapports si con- sidérables , que Linné les a rapportés à son genre #rochus, et que, depuis la détermination de lillustre naturaliste Suédois, les zoolo- gistes qui ont écrit sur Les coquilles ont adopté ce sentiment. Ces rapports sont à la vérité assez remarquables surtout si l’on com- pare les cadrans avec ceux des troques dont la base se termine par un bord orbiculaire tranchant. Néanmoins quels que soient les rapports cités, les cadrans semblent par leur forme en avoir aussi avec les planorbes; car l'examen de certaines espèces fossiles nous montre qu'il est même assez dificile d'établir entre les cadrans et Les planorbes des limites bien tranchées. Quoi qu'il en soit, le genre dont nous traitons maintenant paraît irès-naturel, et se distinguera toujours*facilement, soit des troques, soit des planorbes, parce que lombilic des coquilles qui le composent a constamment le bord interne des tours crénelé ou dente. Les cadrans habitent dans la mer. On n’en connaît qu'un petit nombre d’espèces, recueillies dans l’état frais, et quelques autres dans l’état fossile, dont les analogues vivans n’ont pas en- core été observés. SANS VERTEBRES. 3 ESPÉCES. 1, Cadran strié. Solaritum perspectivum. S. testé orbiculato-conoideé, longitudinaliter striaté, albido-fulva ; cingulis albo et fusco aut castaneo articulatis prope Ssuturas ; crenulis umbilict parvulis. Trochus perspectivus. Lin. Gmel. p. 5566. n°.5. Lister, Couch. t. 656, f. 24. Rumph. Mus. t. 27. fig. L. Petiv. Amb. t.2. f. 14. Gualt. Test. t. 65. fig. O. Bonanni, Recr. 3. f. 27. 28. D’Argenv. Conch. pl. 8. fig. M. Favanne, Conch. pl. 12. fig. K. Seba , Mus. 5. t. 40. f. 1. 2. 13. 14. 28. 41, 42. Knorr, Vergn. 1. t. 11. f, 1.2. Regenf. Conch. 1. t. 6. f. 61. Born, Mus. p. 526. vign. fig. B. Chemn. Conch. 5. t. 172. f. 1691—1606. Ejusd. Conch. 11. t. 196. f. 1884. 1885. Solarium perspectivum. Encyclop. pl. 446. f. 1. a. b. Habite l'Océan indien; se trouve aussi dans la Méditerranée, prés d'Alexandrie. Mon cabinet. Coquille bien connue et très-remar- quable par sa forme. Diam. de sa base, 2 pouces 7 lignes. 2. Cadran granulé. Solarium granulatum. S. testé orbiculato-conoided , albido-fulv& , prope suturas rufo-ma- culaté ; cingulis pluribus granosis; umbilico coarctato , dentibus crassis muricato. Lister, Conch. t. 654, f. 22. Encyclop. pl. 446. f, 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Espèce trés-distincte par ses granulations , même en sa face inférieure, son défaut de stries longitudinales, et son ombilic resserré, ceint de dents épaisses. Diam. de sa base, 19 lignes. 5. Cadran glabre. Solarium lævigatum. S. testé conoided , læviusculé , albidä ; cingulis pluribus luteo vel rufo maculatis ; umbilico coarctato, dentibus crassiusculis ob. vallato. ANIMAUX à. _—. Encyclop. pl. 446. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet, Celui-ci est un peu plus élevé que les pré- cédens; il n’a point de granulations, etne saurait être confondu avec notre première espèce, son ombilic étant resserré, On aper- coit, vers le haut de sa spire, quelques stries longitudinales très- fines. Diam. de sa base, 18 lignes. 4. Cadran treillissé. Solarium stramineum. S. test@ orbiculato-convexä, transversim sulcatä, longitudinaliter striaté , Luteo -fulr&, immaculat&; umbilico patulo, læviter crenulato. Lister, Conch. t. 655. f. 23. Chemn. Conch. 5. t.172. f. 1699. T'rochus stramineus. mel p.. 3575: n° 59: Habite sur les côtes de Tranquebar. Mon cabinet, Son dernier tour est légèrement arrondi, et les crénelures de son ombilic extrême ment fines ; sutures un peu canaliculées. Diam. de la base , 10 li- gnes et demie. Cadran tacheté. Solarium hybridum. S. testä orbiculaté, abbreviato-conoided , læevigatä, luteo-rufescen- te, albo-maculatä, subtüs fasciatä; umbilico angusto, crenato. Trochus hybridus. Lin. Gmel. p. 3567. n°. 4. Chemn. Conch. 5. t. 175. f. 1702. 1705. Solarium hybridum. Encyclop. pl. 446. f. 2. a, b. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Malgré sa petite taille, les crénelures de son ombilic sont assez fortes ; c’est principalement en dessous et au pourtour qu’on lui voit des fascies articulées. Dia- mètre transversal, 8 lignes un quart. 6. Cadran bigarré. Solarium variegatum. S. testä orbiculato-convex@ , transversim sulcatä, longitudinaliter striat&, albo et spadiceo articulatim variegatä; umbilico patulo, crenulato. Chemn. Conch. 5. t. 173. f. 1708. 1700. Trochus variegatus. Gmel. p. 5575. n°. Go. Solarium variegatum. Encyclop. pl. 446.-f. 6. a. b. Habite les mers australes. Mon cabinet. Connu sous le nom de /é- preux de la Nouvelle-Zéelande. Il est bigarré tant en dessus qu’en dessous ; c’est une jolie espèce. Diamètre transversal , 8 lignes. SANS VERTEBRES. 5 7. Cadran jaunâtre. Solarium luteum. S. testé parvul&, orbiculato-conoided , glabrä , ad periphæriam bi- sulcatä, luted ; sulcis Suturisque rubro-punctatis ; umbilico an- gusto, crenis albis cincto. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. Hacleay.Mon cabinet. C’est le plus petit des cadrans que je connaisse. Diamètre trans- versal , 4 lignes et demie. Espèces fossiles. 1. Cadran évasé. Solarium patulum.- de 4, S. test& orbiculato-convexé ; anfractibus planulaus, sublævibus : marginibus carinats et crenulats ; umbilico magno, patulo. Solarium patulum. Ann. du Mus. vol. 4. p. 53. n°. 1. Encyclop. pl. 446. f. 4. a. b. Habite... Fossile de Grigaon. Mon cabinet. Diamètre transversal, 8 lignes. Cadran sillonné. Solarium sulcatum. S. test& orbiculato-convex&, subtus radiatim sulcaté ; anfracuibus lævibus margine bisulcatis; umbilico mediocri fornicato. Solarium sulcatum. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Diamètre transversal, 7 lignes. Cadran canaliculé. Solarium canaliculatum. S. testä orbiculato-convexé , suprà infräque sulcis transversis gra- nosis sculpté; umbilico crenato, ad latera canaliculato. Turbo. Brand. Foss. Hanton. p. 10. t. 1. f. 7. 8. Solarium canaliculatum. Ann. ibid. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Diamètre transversal , 5 lignes. Cadran plissé, Solarium plicatum. S. testé orbiculato-convexé, depressiusculé, rugosä ; TUgIS veraca- liter sulcatis ; umbilico mediocri, plicis grossis crenato. Solarium plicatum. Ann. ibid. n°. 4, Habite... Fossile de Grignon, Mon cabinet. Diamètre transversal, un peu plus de 5 lignes. LA 6 ANIMAUX 5, Cadran à gouttière, Solarium spiratum. S. test conoided , substriaté ; anfractibus supernè crenulatis; su- turis excavato-canaliculatis ; umbilico pervio, crenulato, intus granulato. Solarium spiratum. Ann. ibid. p. 54. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Diamètre de la base, 2 lignes trois quarts. 6. Cadran disjoint. Solarium disjunctum. S, testé discoide@, carinatä, lœvi ; spirä pland; facie inferiore con- vexà ; ultimo anfractu disjuncto; umbilico subserrato. Solarium disjunctum. Ann. ibid. p. 55. n°. 8. [b] Eadem margine vix carinato. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Diamètre transversal, 5 lignes. 7. Gadran carocollé. Solarium carocollatum. S. testä orbiculato-conoided , transversim sulcatä, longitudinaliter striatà ; ultimo anfractu acutè angulato ; umbilico pervio , crenis crassis obvallato. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Diamètre transversal, 14 lignes. 8. Cadran mille-grains. Solarium millegranum. S. testé orbiculato-convexä , ad periphæriam compressé , angulatc. carinatä , scabr& ; strüs sulcisque transversis granulosis; infèr- nà facie convexd ; umbilico patulo, crenato, + Habite... Fossile d'Italie. Mon cabinet. Diamètre transversal, 11 li- gnes. ROULETTE. (Rotella.) Coquille orbiculaire, luisante, sans épiderme; à spire très-basse, subconoïde; à face inférieure convexe et cal- leuse. Ouverture demi-ronde. T'esta orbicularis, nitida , decorticata; spirä brevissimé, SANS VERTEBRES. 7 subconoided ; infern& facie convex&, callosä&. Apertura semirotunda, OBSERVATIONS. Jai cru devoir séparer des troques, et distinguer comme un genre particulier , sous le nom de roulette, le trochus vestiarius de Linné, parçe que la face inférieure des coquilles de ce genre est éminemment calleuse , caractère qu’on ne retrouve point parmi Is. troques. En observant ces coquilles, on croit voir des hélicines; néan- moins les roulettes, qui sont des coquilles marines assez solides , différent beaucoup des hélicines en ce que leur callosité ne se borne point au bord columellaire, mais embrasse une grande par- üe de la face inférieure du test. Les différentes espèces de ce genre offrent toutes beaucoup d’analogie dans leur forme genérale, et néanmoins sont constam- ment distinctes entre elles par diverses particularités qui concer- nent Jeurs sutures ou l’état de leur surface. Voici l'exposition de celles qui nous sont connues, | ESPÈCES. 1. Roulette linéolée. Rotella lineolata. R. test& orbiculart, convexo-conoided , lævissimé , pallide carneä; lineolis longitudinalibus confertis undulatis fuscis; anfractbus contiguis ; infim& facie albd. Trochus ves‘iarius. Lin. Gmel. p. 5578. n°. 75. Bonanni, Recr. 5. f. 555. Lister, Conch. t. 651. f. 48. An Petiv. Gaz. t. 11. f. 6? Gualt. Test. t. 65. fig. H. Favanne , Conch. pl. 12. fig. G. Bora. Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 1601. e. f. g. Mediocres. #abite.... dans la Méditerranée? Mon cabinet. Espèce commune, très-lisse, sans stries et sans nodulations. Diam, transv., 4 à 7 gnes er demie. 3 ANIMAUX dé 2, Roulette rose. Rotella rosea. R. test& orbiculari, convexo-conoide&, lævi, roseo-rubente ; an- Jractibus contiguis, margine superiore fasciä lineis longitudina- libus alternatim fuscis et albis composité instructis ; infimä fa- cie disco albo. Lister, Conch. t. 650. f. 46. Gualt, Test. t. 65. fig. G. An Knorr, Vergn. 6. t. 22. f. 7? Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 1601. h, Habite... les mers de l'Inde ? Mon cabinet. Point de stries ni de no- dulations; distinguée par une fascie suturale. Diam. transv., 5 lignes trois quarts. 5. Roulette suturale. Rotella suturalis. R. test@ orbiculari, convexo-conoide&, striis distantibus cincté, grised , lineolis fuscis longitudinalibus angulato-flexuosis nu- merosissimis picté ; anfractuum margine superiore prominulo ; infimä facie disco purpureo. Habite... les mers de l'Inde? Mon cabinet. Le bord supérieur des tours, étant saillant, fait paraitre les sutures enfoncées. Diam. transv., 7 lignes et demie. 4, Roulette monilifére. Æotella monilifera. R. testä orbiculari, convexo-conoide@ , transversim sulcatä&, lu- teo-virente , apice aure& ; sulcis nigro-punctatis ; anfractuum margine Superiore nodis coronato; infimd facie disco pallidè purpureo , centro gibboso. Gualt. Test. t. 65. fig. E. Ar: Schroëtter , Einl. in Conch. 1. t. 3. f. 12? 15? Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Espèce très-distincte par la rangée de nœuds qui couronne chacun de ses tours. Diam. transv., 6 lignes. 5. Roulette javanaise. Rotella javanica. R. testé orbiculari , convexo-conoided , sulcis raris cinct& , griseo- violacescente , cœruleo-punctaté , apice alb& ; anfractuum mar- gine superiore noduloso : ultimo quadryisulcato; infim& fucte disco albo. Habite les mers de Java. M. Leschenault. Mon cabinet. Elle avoi- sine la précédente, mais en est très-distincte. Diam, transv., 5 bgnes un quart. SANS VERTEBRES. © TROQUE. ('Frochus.) Coquille conique, à spire élevée, quelquefois surbaissée ; à pourtour plus ou moins anguleux, souvent mince et tranchant. Ouverture déprimée transversalement; à bords désunis dans leur partie supérieure. Columelle arquée, plus ou moins saillante à sa base. Un opercule. T'esta conica ; spir& elatä , interdüum abbreviaté ; peri- phæriä angulatä aut subangulaté , sæpè tenui et acutd. Æpertura transversim depressa ; marginibus supernè dis- junctis. Columella arcuata , basi plis minüsve prominula. Operculum. OBSERVATIONS. Les éroques ou toupies sont des coquilles marines, coniques, à spire plus ou moins élevée selon les espèces, ayant leur pourtour anguleux ou subanguleux, souvent mince et tranchant, et leur ouverture sensiblement déprimée. L’axe de leur spire n’est que faiblement incliné , et ils reposent facilement et presque entière- ment sur leur base, celle-ci étant ordinairement plate ou concave, rarement convexe. Leur ouverture coupe de biais la direction du dernier tour , et laisse voir la portion inférieure de la columelle, qui est constamment torse ou arquée. La plupart de ces coquilles ont une nacre très-brillante , et plusieurs d’entre elles offrent des côtes longitudinales, ce que nous avons point encore rencontre dans aucun turbo. Les troques sont connus vulgairement sous le nom de /imaçons à bouche aplatie; et c’est effectivement la dépression de leur ou- verture que Linné a considérée pour caractériser ce beau genre de coquillages, qui est fort nombreux en espèces, quoique nous en ayons séparé les cadrars et les roulettes. 10 ANIMAUX ESPÈCES. 1, Troque impérial. Trochus imperialis. Tr. test@ orbiculato-conoided , apice obtus@ , suprà fusco-violaces cente, infrà alb&; sulcis transversis imbricato-squamosis ; an- Jractibus convexo-turgidis , margine squamoso-radiatis : squa- mis complicatis ; umbilico infundibuliformi. Chemn. Conch. 5. t. 173. f. 1714. et t. 174. f. 1715. T'rochus imperialis. Gmel. p. 5576. n°. 65. Habite les mers australes. Mon cabinet. Coquille grande, rare, pré- cieuse, et fort remarquable. Vulg. Péperon-royal ou le grand- éperon de la Nouvelle-Zéelande. Diam. de la base, y compris. les épines, 5 pouces 9 lignes et demie. 2. Troque longue-épine. Trochus longispina. Tr. testé orbiculato-conoide& , subpyramidat& , argented et aureä; sulcis transversis tuberculato-muricatis; periphæriä spinis lon- gis radiaté ; infernd facie transversim lamellosé ; umbitico an- gusto. An turbo calcar ? Lin. Gmel. p. 3592. n°. 13. Synony mis exclusis. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Belle coquille, fort rare, très-scabre en dessus, lamelleuse en dessous , ayant son pourtour éminemment rayonné par de longues épines, et dont le test est comme argenté et doré. Le sommet de sa spire est obtus, et de petites côtes longitudinales se remarquent sur ses tours su périeurs. La convexité de sa face inférieure fait paraître son ou- verture peu déprimée, quoiqu’elle le soit réellement. Je n'ai pu en trouver une seule bonne figure dans les auteurs. Diam. transv., y compris les épines, presque 3 pouces. 3, Troque solaire. Trochus solaris. » Tr. testé orbiculato-subconic& , apice acuté , albidä ; strus obliquis et undulatis ; anfractibus margine spinoso-radiatis ; infern& facie plano-concavé , undulatim striatà ; aperturd semicordata ; umbilico angusto. Trochus solaris. Lin. Gmel. p. 3569. n°. 15. Favanne, Conch. pl. 13. fig. G 1. Chemn. Conch. 5. t. 173. f. 1700. 1701. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Coquille rare et précieuse, fort différente de celle qui précède. Elle est blanchatre en dessus et en SANS VERTEBRES. 11 dessous, non nacrée, et n’a aucune aspérilé sur ses tours, mais seulement des plis longitudinaux obsolètes, croisés par de fines stries onduleuses. Ombilic étroit, en partie recouvert par le bord gauche. Vulg. Péperon-soleil. Diam. transv., y compris les épines, 2 pouces 7 lignes. 4, Troque indien. Trochus indicus. Tr. test& orbiculari, convexo-conic&, apice acutà , tenuissim& , subtilissimè striat&, albä, supernè rosed; periphæriä dilatatä , acutissimé ; infern& fucie profundè umbilicatä; lamelld laterali cavitatem formante. Chemn. Conch. 5. t. 172. f. 1697. 1698. Trochus indicus. Gmel. p. 5575. n°. 57. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille rare, et fort remarquable par sa forme étalée et la ténuité de son tést, qui est presque membraneux et un peu transparent; sa face in- férieure est légèrement concave, et offre un ombilic large, pro- fond , et en spirale à carènes striées. Diam. de la base, 2 pouces. Cette belle espèce manque de bonnes figures. 5. Troque rayonnant. T'rochus radians. Tr. test& orbiculato-conoideä, longitudinaliter costat&, albido- grised ; costs radiantibus ultra periphæriam prominulis ; infern& Jacie lamellà laterali majusculé cavitatem formante. Encyclop. pl. 445. f. 3. a. b. Habite la mer des Antilles, proche la Guadeloupe. Badier. Mon ca- binet. Sa face inférieure est encore légèrement concaye. Dium. de la base, 17 lignes. 6. Troque bonnet. T'rochus pileus. Tr. testd orbiculato-conic& , longitudinaliter costulaté , albidé ; infernä fucie concavä ; lamellé septiformi tenuissimé cavitatem Jformante. Habite... Mon cabinet, La lame septiforme qui constitue son ouver- ture est latérale, et n’arrive que jusqu’au milieu de la face infé- rieure; celle-ci est plus concave que dans le précédent. Il a la forme d’un bonnet chinois. Diam. de la base, un pouce, 12 ANIMAUX En 7. Troque calyptriforme. 7'rochus calyptræformis. Tr. test& orbiculato- convex&, apice mamillat&, lævigatà, albd, supernè lutescente; infeérn& fucie concavä; lamell& septiformi tenuissimä cavitatem formante. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Péron. Mon cabinet. Co- quille fort intéressante en ce qu’elle paraît être l’'analogue vivant d’un fossile que lon trouve à Grignon, dont je ferai mention à la fin de ce genre, et que j'avais nommé calyptræa trochiformis. La cavité formée par la lame septiforme de sa face inférieure est étroite et fort petite. Diam. de la base, 8 lignes et demie. Les in- dividus que possède le Muséum sont plus grands. 8. Troque frangé. T'rochus fimbriatus. Tr. test@& orbiculato-conic&, longitudinaliter obsolete costulaià, transversim striat&, albido-lutescente ; anfractibus margine cre- nulato-fimbriatis ; infernä facie planulatä, imper/oratd. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Ses franges sont courtes et comme tachetées de jaune. Diamètre de la base, 15 lignes. g. Troque courte-épine. T'rochus brevispina. Tr. test& orbiculato-subconicé, scabrd , cinered; anfractibus obli- qué striatis, tuberculato-asperis , margine lamellis brevibus ra- diatis ; infernd facie lamellosé , aurantio concentricé fasciatä, imper/oratà. Habite les mers des Antilles, près de l’île Saint-Jean. Mon cabinet. Les lames qui bordent ses tours sont courtes et aiguës. Son som- < met est un peu pointu. Diamètre de la base, 10 lignes. 10. Troque rotulaire. Z'rochus rotularius. Tr. testé orbiculari, convexo- depressé , scabriuscul&, griseä ; an- fractibus margine squamoso-fimbriatis ; periphæriæ fimbrid du- plici, crassä , imbricato-squamosé ; infernä facie plano-convexà, concentricè rugosä, imperforatd. Habite... Mon cabinet. L’épaisseur des franges de son pourtour le rend très-remarquable. Diamètre de la base, 11 Hignes trois quarts. 11. Troque étoile. Z'rochus stella. Tr. testé orbiculato-convex& , apice depressä , griseo-margaritaced ; anfractibus costulatis, granulosis, margine radiatim spinosis : SANS VERTEBRES. 15 periphæriæ spinis longiusculis ; infern& facie convexé , aspera- t& , subperforatà. Lister, Conch. t. 608. f. 46. Gualt. Test. t. 65. fig. N. P. D’Argenv. Conch. pl. G. fig. R. Favanne, Conch. pl. 15. fig. C. 3. Knorr, Vergn. 4. t. 4. f. 2. Chemn. Conch. 5. t. 164. f, 1552. Habite les mers de Saint-Domingue. Mon cabinet. Il y ena de per- forés et d’autres qui ne le sont nullement. Diamètre transversal, ÿ compris les épines, 15 lignes. 12. Troque stellaire. Zrochus stellaris. Tr. testé orbiculato-convex& , spinis echinatà, cinere& ; anfractibus margine radiatim spinosis ; spirä prominuld ; infernd facie val- dè convex&, scabrä, imperforatä. Trochus stellatus. Chemn. Conch. 5. t. 164. f, 1553. Turbo stellaris. Gmel. p. 3600. n°. 47. Habite les mers australes. Mon cabinet. La convexité de sa face in- férieure élargit un peu son ouverture, Diamètre transversal, y compris les épines, environ 13 lignes. 13. Troque rude. Trochus asperatus. Tr. testé orbiculato-conoide& , apice subacut@, rudi, longitudina- liter costatä , cinereo-virente ; anfractibus margine spinis bre- vibus radiatis; infern facie valdé convex& , asperat@, imper- foratä. Habite... Mon cabinet. Diamètre transversal, y compris les épines, 14 lignes. 14. Troque rhodostome. T'rochus rhodostomus. Tr. testé orbiculato-conicé , spinis longiusculis echinat@, cinered ; costulis longitudinalibus infernè in spinas productis ; periphæ- ri& biseriatim spinosé ; infimé facie plané , rugoso-scabré ; co= lumell& extùs rose. Habite... Mon cabinet. Coquille fort rude au toucher. Elle est im- perforée. Diamétre de la base , un pouce; hauteur pareille. 25. Troque piquant, Trochus spinulosus. g ; É à AA: 3 Tr. test& orbiculato-conoideä, apice obtus&, grised; anfractibus tuberculis erectis acutis scaberrimis , margine spinis brevibus ra- 14 ANIMAUX diatis ; infernê facie convexiusculé, transversim lamellos , im- perforatä. Habite... Mon cabinet. If est hérissé de tubercules courts et très- pointus. Diamètre transversal, 21 lignes. 16. Troque costulé. T'rochus costulatus. Tr. test& orbiculato-conoide&, apice obtus&, albido - ferrugineà ; anfractibus tuberculato-scabris, longitudinaliter costulatis, mar- gine spinis brevibus radiatis; infern@ facie transversim lamel- losä; umbilico parvo. Habite... la mer des Antilles? Mon cabinet. Coquille épaisse , remar- quable par ses rayons courts et aplatis; ouverture d’une nacre ar- gentée très-brillante. Diamètre transversal, 2 pouces. 17. Troque fausses-côtes. Trochus inermis. Tr. testé orbiculato-conicä, apice obtusiuscul@, longitudinaliter costulato-nodulosé , luteo-virente ; costellis interruptis, ad mar- ginem subprominulis ; infim& facie radiatim lamellosd, carini- {erd; umbilico tecto. Trochus occidentalis. Chemn. Conch. 5. t. 175. f. 1712. 1715. Trochus inermis. Gmel. p. 3576. n°. 62. Habite dans les mers d'Amérique. Mon cabinet. Son pourtour est fort mince, et sa face inférieure aplatie, Diamètre de la base, 19 lignes. à 18. Troque agglutinant. Trochus agglutinans. Tr. test orbiculato-conicä, squalidè albä; anfractibus angulaus, poly gonis : areis vel conchylia vel lapides agglutinantibus ; in- fernä facie subconcavä , rufä; umbilico ætate occultato. Trochus conchy liophorus. Born , Mus. t. 12. f, 21. 22. Favanne, Conch. pl. 12. fig. C 1. C 2. Chemn. Conch. 5. t. 172. f. 1688-1690. Trochus conchy liophorus. Gmel. p. 3584. n°. 110. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Coquille singulière par la faculté qu’elle a d’agglutiner les corps mobiles du sol sur lequel elle repose ; en sorte que tantôt elle n’agglutine que des pierres, et tantôt que des coquilles ou des portions de coquilles, selon que le sol où elle se trouve est chargé de ces objets. Diamètre de la base, 21 lignes. Vulgairement la fripière ou la gnaçonne. SANS VERTÈBRES. 15 19. Troque raboteux: Z'rochus cœlatus. Tr. test& conic@, asperatä, longitudinaliter costatä , cinered et i- ridi; costis Lamellosis 1mbricatis convoluto-fistulosis, in ultimo anfractu duplici serie patentibus, spiniformibus ; anfractibus convexis ; infimé facie sulcis imbricato-squamosis corrugatd. Lister, Conch. t. 646. f. 38. et t. 647. f, 40. Seba, Mus. 5. t. Go. f, 1. 2. Knorr, Vergn. 5. t. 12. f. 3. Favanne, Conch. pl. 8. fig. M. Trochus cœlatus. Chemn. Conch. 5. t. 162. f. 1556. 1557. Trochus cælatus. Gmel. p. 3581. n°. 95. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Belle coquille, assez éle- vée, rude au toucher , à ouverturedilatée et nacrée ; point d’om- bilic. Vulgairement la raboteuse. Diamètre de la base, 25 lignes ; hauteur, 20, 20. Troque turban. T'rochus tuber. Tr. testâ conoide& , crass&, noduliferd, costatd, viridi ; costis longitudinalibus nodosis cinereis; anfractibus convexo-turpidis ; infimé facie convexiuscul& , imperforaté; fauce argented. Trochus tuber. Lin. Gmel. p. 3578. n°. 77. D’Argenv. Conch. pl. 8. fig. I. Favanne, Conch. pl. 0. fig. C. Seba , Mus. 3. t. 74. f. 12. Knorr, Vergn. 1. t. 5. f. 2. Chemn. Conch. 5. t. 164. f. 1561. et &. 165. f. 1572-1576. Habite la Méditerranée, selon Zinné. Mon cabinet. Coquille qui, sous un volume médiocre, est épaisse et pesante. Sa forme est en quelque sorte celle d’un turban, et elle offre des côtes longitudi- nales obliques, fort noueuses, cendrées ou blanchâtres sur un fond vert, Son pouxjour est subanguleux et noueux. Ouverture argen- tée, un peu dilatée. Diamètre de sa base, 21 lignes ; hauteur, 16. 21. Troque mage. T'rochus Mmagus. Tr. testä conoide& , crassiuscul& , transversim striat4, Julvä, stri- gts longitudinalibus flexuosis purpureis ornaté ; anfractibus su- pernè tuberculis nodiformibus coronatis, infernè lineä elevatä cincs; inferné facie convexiuscul, latè et profundè umbili- catä. Trochus magus. Lin. Gmel. p. 5567. n°. 7. 16 ANIMAUX Lister, Conch. t. 641. f, 52, Gualt. Test. t. G2. fig. L. D’'Argenv. Conch. pl. 8. fig. S. Favanne, Conch. pl. 8. fig. I 4. Seba, Mus. 5. t. 41. f. 4-6. Knorr, Vergn. G. t. 27. f. 4. Pennant, Brith. Zool. 4. t. 80. f. 107. Chemn. Conch. 5. t, 171. f. 1656-1660. Habite la Méditerranée et la mer Rouge. Mon cabinet. Coquille assez commune dans les collections, ayant encore la forme d’un turban, et munie d’un grand ombilic. Diamètre de la base, 17 lignes; hauteur, 13 et demie. Vulgairement la sorcière. 29, Troque bouche-rose. Z'rochus merula. Tr. test& suborbiculari , convexo-conoide&, glabr@ , nigr@ , apice detrité et argented; anfractibus convexis : ultimo ventricoso ; infern& fucie convexo-pland , imperforaté ; columell& allé, extüs purpureo tincté ; fauce argented. Knorr, Vergn. 5. t. 3. f. 1. Favanne, Conch. pl. 0. fig. B 1. T'rochus merula. Chemn. Conch. 5. t. 165. f. 1564, 1565. Trochus sinensis. Gmel. p. 3583. n°. 105. Habite les mers du cap de Bonne-Espérance et de la Chine; setrouve aussi dans celles de la Nouvelle-Hollande. M. Macleay. Mon cabi- net. L’angle de son pourtour est un peu obtus; spire courte. Vulg. la veuve à bouche rose ou le merle, Diamètre de la base, 16 lignes et demie. 25, Troque bouche-d’argent. Trochus argyrostomus. Tr. test& conoided, nigr& , apice albidä; sulcis longitudinalibus obliquis undulatis; striis obliquè transversis remotiusculis sul- cos decussantibus ; anfractibus convexi$ ; infernû facie plano- convexä, imperforaté , rubro et viridi tinctd; columelld basi truncalé ; fauce argented. Chemn. Conch. 5.t. 165. f. 1562. 1563. Trochus arg yrostomus. Gmel. p. 5585. n°. 102. Habite les mers australes. Mon cabinet. Coquille remarquable par sa coloration, ainsi que par la disposition de ses sillons et de ses stries. Vulg. l’écritoire. Diamètre de la base, 21 lignes; hauteur, 15 lignes et demie. SANS VERTÈBRES. 17 24. Troque de Cook. Trochus Cooki. Tr. testä orbiculato-conic&, basi ventricoso-dilataté, longitudina- Liter plicatä, asperatä , rufo-fuscescente ; plicis creberrimis con- fertis obliquis imbricato-squamosis ; anfractibus convexis; in- fimé facie convexiuscul&, concentricé rugosé , imperforati, ‘Chemn. Conch. 5. t. 163. f. 1540. et t. 164, f, 1551. Trochus Cookit. Gmel. p. 3582. n°. 97. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Diam. de la base, 21 lignes et demie. Il devient beaucoup plus grand. 25. Troque dilaté. Trochus niloticus. Tr. testâ conico-pyramidaté , besi dilatat& , crassissim@ , ponde- rosé, lævi, albd, strigis longitudinalibus rubro-fuscis ornatd , subtüs sanguineo-maculaté ; columelld arcuatd , basi truncatä, supernè dentifer& sulcoque contorto umbilicum simulante. Trochus niloticus. Lin. Gmel. p. 5565. n°. 1. Lister, Conch. t. 617. f. 3. Bonanni, Recr. 3. f. 102. Rumph. Mus. t. 21. fig. A. Petiv. Amb. t. 5. f. 12. Gualt. Test. t. 50. fig. B. C. Seba, Mus. 3. t. 75. In medio. Knorr, Vergn. 2. t. 5. f. 1.et t. 6. f. 1. Favanne, Conch. pl. 12. fig. B 1. Chemn. Conch. 5. t. 167. f. 1605. et t. 168. f. 1614. Encyclop. pl. 444. f. 1. a. b. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Grande et très-belle coquille , dépourvue de véritable ombilic, et qui, dans son entier dévelop- pement, présente à son dernier tour une grande dilatation obtu- sément anguleuse. Dépouillée de sa couche externe, elle offre une nacre argentée très-brillante. Sa face inférieure est un peu con- vexe. Vulg. le grand cul-de-lampe. Diam. de la base, 3 pouces 9 lignes; hauteur, 2 pouces 10 lignes, 26. Troque pyramidal. Trochus pyramidalis. Tr. testé conico-pyramidaté , tuberculifer, cinereo et roseo varid; tuberculis magnis obtusis distantibus ad anfractuum marginem inferiorem dispositis; infimé facie planulaté , lineis viridibus concentricis zonatim picté ; umbilico nullo. Forsk. Egypt. Descr. Anim. p. 125. n°, G7. Tome FIL, 19 18 ANIMAUX Eavanne, Conch. pl 15. fig. A. Chemn. Conch. 5. t. 161. f. 1516. 1517. T'rochus foveolutus. Gmel. p. 3580. n°. 84, Habite dans la mer Rouge. Mon cabinet. Après la précédente, c’est une des plus grandes espèces de ce genre. Elle est très-remarqua- ble par les gros tubercules distans qui se trouveat à la base de ses tours. Sa columelle est arquée , comme torse, et fait une saillie qui complète le sinus de la base du bord droit. Diam, de la base, 2 pouces 8 lignes; hauteur, 2 pouces 10 lignes. 27. Troque nodulifère, Zrochus noduliferus. Tr. testé conico-pyramidatä, nodulosé , roseo-albidä ; anfractibus superioribus granosis, omnibus margine inferiore tuberculato- nodosis : nodis versis basim sensim majoribus et obtusioribus ; infern& facie planulatä , albd; fauce argented ; umbilico nullo. Habite... Mon cabinet. Belle coquille, qui a beaucoup de rapports avec la précédente, quoiqu’elle en soit très-distincte, et sur la- quelle le rose domine, Sa columelle offre les mêmes caractères que celle du Tr. pyramidalis. Diam. transv., 2 pouces 10 lignes ; hau- teur, 2 pouces 8 lignes. 28. Froque bleuâtre. 7rochus cæœrulescens. Tr. test& conico-pyramidatéä, muticä, inferné subtüsque cœærules- cente; anfractibus basi supra suturas prominentibus ; columellä ut in præcedente ; labro basi sinuato, infernè subtüs sulcato et margine crenato. Encyclop. pl. 444, f. 2, a. b. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, Péron. Mon cabinet. Les jeunes individus de cette espèce sont presque entièrement bleuà- tres, et ont la base de leurs tours supérieurs crénelée ; les indivi- dus plus vieux et plus grands n’offrent plus de crénelures, et ne présentent leurs teintes bleues que sur le dernier tour et en des- sous. Cette espèce est la seule connue de ce genre qui ait une pa- reille coloration. Diamètre de la base, 2 pouces 5 lignes et demie; hauteur, 2 pouces 5 lignes. 29. Troque obélisque. T'rochus obeliscus. Tr. testé conico-pyramidaté , nodulosé et granulaté ,viridi et albo coloratä; anfractibus margine inferiore tuberculato-nodosis cir- culisque pluribus granosis cinctis : ultimo dempto ; ‘infernd fa- cie planulatä; labro basi sinuato. SANS VERTÈBRES, 19 Knorr, Vergn, 1.t. 12. f. 4. Favanne, Conch. pl. 15. fig. etc. Chemn. Conch. 5. t. 160. f. 1510-1512, Trochus obeliscus. Gmel. p. 5579. n°. 81. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Sa face inférieure est planulée et offre des stries concentriques; columelle profondément canali- culée en dessous. Diamètre transversal, 2 pouces 3 lignes; hau- teur pareille. 50. Troque cardinal. T'rochus virsatus. Tr. testé corico-pyramidali, medio subinflat@, granosé , strigis longitudinalibus alternatim rubris et albis ornatd; sulcis trans- versis granosis ; inférnd facie plano-concav&, concentricè sul- catä , lineolis rubris pictä. Lister, Conch. t. 651. f. 17. Gualt, Test. t. 61. fig. E. Chemn. Conch. 5. t. 160. f. 1514, 1515. Trochus virgatus. Gmel. p. 5580. n°. 83. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Colamelle arquée , courte, peu prominente ; point d’ombilic. Diamètre de la base, 23 lignes ; hau- tear , 2 pouces. Vulgairement le cardinal. SÉ: Troque maculé. Z'rochus maculatus. Tr. testé comico-py ramidali , nodulifer& , roseo rubro viridi et albo varid ; sulcis transversis crassiusculis nodulosis; infernd fucie plu- nulaté, lineis rubris flexuoso-angulatis radiaté ; cavitate con- tort& umbilicum simulante ; columellä dentatd. Trochus maculatus. Lin. Gmel. p. 3566. n°. 2. Lister, Conch. t. 632. f. 20. Gualt. Test. t. 61. fg. DD. Eegenf. Conch. 2. t. 4. f. 50. Favanne, Conch. pl. 153. fig. C. Chemn. Conch. 5. t. 168. f. 1615—1618. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Il varie dans $a coloration, et n’est caractérisé en dessus que par ses nodulations et ses sutures marginées; en dessons, ses caractères sont plus tranchés : une excavation tournante figure un faux ombilic, et sa columelle est fortement crénelée. Diamètre de la base, 21 lignes; hauteur, 19- Vulgairement le cardinal vert. 20 ANIMAUX 4 52. Troque grenu. Trochus granosus. Tr. test& orbiculato-conic@, apice acutd , eleganter granosé ; griseo- virente , flammulis maculiformibus sparsis roseis et intensè ru- bris pictä; anfractibus convexiusculis; cingulis granosis creber- rimis : unico in ultimo anfractu majore ; infimä facie ut in tro- cho maculato. Habite... Mon cabinet. Espèce jolie, très-voisine de la précédente, mais qui en est distincte par un cône bien plus surbaissé, légère- ment renflé vers son milieu, et des granulations plus fines et plus régulières. Diamètre de la base, 15 lignes ; hauteur , un pouce, 35. Troque squarreux.Trochus squarrosus. Tr. test& orbiculato-conicé , tuberculato-nodulosä, squarrosé , cinereo viridi rubro fuscoque vari&; tuberculis vel nodis ad an- fractuum maroines dispositis ; striis transversis granulosis; in- Jim facie concentricè sulcatd. Habite. Mon cabinet. Coquille un peu äâpre au toucher, à spire pointue; un faux ombilic à la face inférieure ; base du bord droit crénelée , sillonnée en dessous. Diamètre de la base, 14 lignes; hauteur, un pouce. 54. Troque Épaissi. Trochus incrassatus. Tr. testä orbiculato-conicä , incrassatä, obsoletè nodos&, cinereo viridi et rubro varid; sulcis transversis latis noduliferis; apice obtusiusculo; ultimo anfractu obtusè angulato ; infim& fucie pluno-convexd. An Chemn. Conch. 5. t. 169. f. 1632 ? Habite... Mon cabinet. La base du bord droit est fortement dentée et sillonnée en dessous. Cette coquille est remarquable par son épais- seur particulière, Diamètre de la base, 14 lignes ; hauteur, 15. 55. Troque flammulé. Trochus flammulatus. Tr. testé conico-pyramidali , apice acut@ , granosä, albid&, stri- gis longitudinalibus undato-flexuosis rubris ornatä ; sulcis trans- versis granosis; ultimo anfractu subdilatato; cavitate contorté umbilicum simulante; columellä dentaté. Habite les mers de Saint-Domingue. Mon cabinet. Coquille voisine de la précédente par ses rapports, mais qui en est distinguée par Va dilatation particulière de son dernier tour, et surtout par les sil- lons concentriques de sa face inférieure qui, ainsi que ceux de SANS VERTÈBRES. 21 DA l'entrée de son ouverture, sont plus fortement prononcés; bord droit très-épais. Elle est recherchée dans les collections. Diamètre de la base, 18 lignes ; hauteur, 17 et demie. 56. Troque élancé. Z'rochus elatus. Tr. testâ conico-turrité , apice acuté , granulosé , alb& , strigis lon- gitudinalibus intense roseis picté ; striis transversis granuliferis ; anfractibus convexis : ultimo vix angulato ; infern@ facie plano- convexd; columellä superné dentiferd ; labro subis lœvigato. Habite... Mon cabinet. Celui-ci est éminemment distingué des pré- cédens par sa forme élancée, le pourtour de sà base moins angu- leux , presque arrondi, et les caractères de sa columelle ; la nacre de son ouverture est très-brillante, Diamètre de sa base , 18 lignes et demie ; hauteur, 25. 37. Troque marbré. T'rochus marmoratus. Tr. testé conicc-pyramidaté , nodiferé , alb&, rubro et viridi mar- moratä; anfractibus medio concavis, margine inferiore tubercu- lato-nodosis : ultimo dempto; infima facie plano-convexd, al- bé, rubro-maculatä ; aperturé dilatara. Lister, Conch. t. 620. f, 6. Rumph. Mus. t. 21. f, 4. D’argenv. Conch. pl. 8. fig. €. Favanne, Conch. pl. 12. fig. B 2. Chemn. Conch. 5. t. 167. f. 1606. 1607. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Diamètre de la base ,2 pouces ; hauteur, 19 lignes. Son axe est fort incliné. 58. Troque papilleux. T'rochus mauritianus. Tr. testä conico-pyramidatä , tuberculis papillosis decumbentibus obsità, rubro viridi et albo varià ; tuberculis ad anfractuum ba- sim dispositis ; infim& facie plunulatä, concentricè striata, al- bidä ; labro sinu duplicr. Lister, Conch. t. 625. f. 11. Bonanni, Recr. 5. f. 90. Gualt. Test. t. 62. fig. D. F. Favanne, Conch. pi. 15. fig. S. Chemn. Conch. 5. t. 165. £, 1547. 1548. Trochus mauritianus. Gmei. p. 3582. n°. 99. Habite les mers des îles de France et de Bourbon. Mon cabinet. IE est très-distinct du 77. pyramidalis par le double sinus de son bord 7. ANIMAUX droit; Varcuation de sa columelle est fort courte. Diamètre de la base, 21 lignes et demie; hauteur, 25. 59. Troque imbriqué. T'rochus imbricatus. Tr. testà conico-py ramidali , longitudinaliter obliqué costatä , al- bidé ; costis ad anfractuum margines prominulis; anfractibus infernè prominentibus, subimbricatis ; infimä facie plano-con- vexé ; concentricè rugosd. Lister, Conch. t. 628. f. 14. Gualt. Test. t. Go. fig. Q. Born , Mus. t. 12. f. 19. 20. Favanne, Conch. pl. 15. fig. D. Chemn. Conch. 5. t. 162. f. 1551. Trochus imbricatus. Gmel. p. 3581. n°. 95. Encyclop. pl. 445. f. 4. a. b. Habite la mer des Antilles. Mon cabinet. Ses tours sont comme em- pilés les uns sur les autres, ayant leur bord inférieur saillant, un peu dépassé par les côtes. Diam. de la base , 25 lignes; hauteur, 25. 40. Troque trisérial. Z'rochus triserialis. Tr. testé conico-turrité , tuberculis numerosissimis obsit& , griseo- Julvä ; anfractibus convexis , triseriatim tuberculosis : tubercu- lis acutis, patenti ascendentibus ; infimé facie planulatä , con- centricé Striatä. Habite... Mon cabinet. Arcuation de la columelle fort courte. Diam. de la base , 16 lignes ; hauteur , 21. 41, Froque crénulé. Trochus crenulatus. Tr. testà orbiculato-conic&, apice acutä, lævigatä, albo fulvo et virente marmoratä; anfractibus planis; periphæri& suturisque crenulatis ; supinä facie pland , concentricè striat& ; labro basi sinu lerminato. Habite... Mon cabinet. Belle espèce, qui paraît inédite. Diam. de la base , 21 lignes; hauteur, 22. 42. Troque aspérule. T'rochus asperulus. Tr. test@ orbiculato-conicé , apice acut&, tuberculis minimis gra- nulisque asperulat&, fulvo-violacescente ; anfractibus planis, maroine inferiore tuberculiferis; supind facie pland; labro cre- nulato. Habite les mers de Saint-Domingue. Mon cabinet. Pourtéur mu- 44. 46. SANS VERTÈBRES. 25 tique, un peu tranchant; columelle courte , creusée en canal. Diam. de la base, 2 pouces une ligne ; hauteur , 21 lignes et demie. À Troque aigu. T'rochus acutus. Tr. test& orbiculato-conic&, apice peracut&, basi dilatatdä , granosd, Julvo-virente ; anfractibus seriatim granosis, margine inferiore crenatis ; infim& facie planä. Habite... Mon cabinet. I était inscrit dans ma collection sous le nom de Tr. epiglottis. | est remarquable par son pourtour dilaté, tran- chant, et sa spire très-pointue. Diam. de la base, 22 lignes ; hau- teur, 21. Troque concave. Trochus concavus. Tr. tes'& orbiculato-conoide& , apice obtusiuscul&, longitudinaliter oblique plicatä, viridi et rubro-violacescenté coloratä infim& Jacie concav& , subinfundibuliformi, concentricé sulcatä, alba. Chemn. Conch. ÿ t. 168. f. 1620. 1621. Trochus concavus. Gmel. p. 3570. n°. 21. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Coquille rare, à pourtour aigu, subdentelé ; à face inférieure bien concave, offrant une ex- cavalion tournante qui simule un ombilic; columelle courte ; ou- _verture argentée. Vulg. l’entonnoir. Diam. de la base, 22 lignes; hauteur, 16 lignes. . Troque rayé. T'rochus lineatus. Tr. test& orbiculato-conicä, transversé Strial&, roseo-violacescente, apice alb&; lineis rubris longitudinalibus obliquis tenuissimis numerosissimis ; anfractibus planulatis ; infimd facie lineis ru- bris radiata ; certro albo. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Son ouver- ture est blanche, nullement nacrée, Diam. de la base, 14 lignes ; hauteur, un pouce. Troque marginé. Trochus zizyphinus. Tr. testé orbiculato-conicä, apice acutd, luteo-fulvé ; anfractibus planis, lœævibus , infernè cingulo crassiusculo marginatis : cin- gulis albo et aurantio articulatis ; apertur& dilatat@, subtetra- gond. Trochus ce Lin. Gmel. p. 5579. n°. 80, Bonanni, Recr. 5. £ g5. 24 ANIMAUX Lister, Conch. t. G16. f. à. Gualt, Test. t. 61. fig. C. Pennant , Brith. Zool. 4. t, 8a. f. 103. Favanne , Conch. pl. 15. fig. T ? Chemn, Conch. 5. t. 166. f. 1592—1594. Habite Océan européen, la Méditerranée, etc. Mon cabinet. Jolie coquille, remarquable par les bourrelets blancs , maculés d’orangé, dont ses tours sont marginés inférieurement ; on apercoit sur le sommet de sa spire de très-fines granulations ; sa face inféricure, un peu convexe, est dépourvue de faux ombilic ; columelle lisse. Diam. de la base, 16 lignes et demie; hauteur, 14. 47, Troque conuloïde. T'rochus conuloides. Tr. testd conicé , basi dilataté., lævigaté, cingulaté , fulv&, flam- mulis rufis aut spadiceis ornatä; anfractibus planis, cingulis quatuor obvallatis : cingulo ultimo marginali majore ; apertur4 ut in præcedente. Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 1590. 1592. Habite l'Océan européen et la Méditerranée. Mon cabinet. Un peu plus petit que le précédent, il s’en distingue en ce que, outre le bourrelet marginal, il en a trois autres plus grêles sur chaque tour, ce qui le caractérise éminemment. Diam. de la base, 12 lignes et demie; hauteur, 11 et demie. 48, Troque petit-cône. Trochus conulus. Fr. testà conic4, basi dilataiä , lævigatd ; nitidd , luteo-rubicante, | maculis spadiceis sparsis picté ; anfractibus planiusculis, mar- ginatis : supremis granulosis ; infimé facie ut in duobus præce- dentibus. Trochus conulus. Lin. Gmel. p. 3579. n°. 79. Bonanni, Recr, 3. f. 00. Pennant , Brith. Zool. 4. t. 80. f. 104. Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 1588. Habite les mers d'Europe; se trouve dans la Manche, la Méditerra- née, etc. Mon cabinet. Il est voisin des deux qui précèdent. Diam. de la base, près de 10 lignes; hauteur, 9 et demie. Les figures ci- tées, sauf celle de Chemniz, sont médiocres. SANS VERTÈBRES. 25 49. Troque pavot. Trochus jujubinus. Tr. testé conico-acut& , transversim striato-granulosä , rubr&, su- pernè nigricante, maculis oblongis albis ornatä; anfractibus medio concavis , margine inferiore elevatis ; infimd facie rubr&, perforatä; centro albo. Favanne , Conch. pl. 12. fig. L. Mula. Chemn. Conch. 5. t. 167. f. 1612. 1615. Trochus jujubinus. Gmel. p. 3570. n°. 10. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Jolie coquille, bien remarquable par sa coloration et ses caractères de forme. Les tours supérieurs sont noirâtres ; les deux derniers, ainsi que le sommet de la spire, rouges ou couleur de chair, Diam, de la base, 8 lignes et demie ; hauteur , 8. Vulg. le pavot. 90. Troque de Java. Trochus Javanicus. Tr. testé conicé, transversè sulcat4, rufo-rubicante ; anfractibus planulatis, margine inferiore elevato-angulatis; infim& facie pland , striis lineisque rufis concentricis notaté ; umbilico pervio. Habite les mers de Java. M. Leschenaulr. Mon cabinet. Il a quelques rapports de forme avec le précédent. Son ouverture est un peu dilatée, et la base de son bord droit offre un sinus près de la columelle, Diam. transversal, 10 lignes un quart; hauteur, 9 et demie. 51. Troque annelé., Z'rochus annulatus. Tr. testé orbiculato-conicé, valdè obliquä, apice acuté, transver- sim sulcato-granulosd , pallidé luteä ; anfractibus convexis; pe- riphærid@ suturisque violaceo-annulatis ; infimä facie convexä , imperforatd ; centro violaceo ; fauce argenred. Trochus annulatus. Martyns, Conch. 1. t. 53. Favanne, Conch. pl. 70. fig. 1 ? Chemn. Conch. 10. t. 165. f. 1581. 1582. Habite les mers de la Nouvelle- Zéelande. Mon cabinet. Très-jolie coquille , ayant l’ouverture dilatée, nacrée intérieurement. Le sommet de sa spire est violet, ainsi que les anneaux de ses su- tures, ce qui la rend très-agréable à la vue. Diam. de la base, un pouce; hauteur, 10 lignes. L2 26 ANIMAUX bo, Troque cerclé. Z'rochus doliarius. Tr. testà orbiculato-conic&, valdè obliqué& , apice acutà , cinguli- Jérä: cingulis albis in fundo fulvo-rufescente; infima facie A D. A A 2 A A plano-convex& , imperforaté ; aperturd dilatatä , argentea. Martyns, Conch. 1. f. 32. Trochus doliarius. Chemn. Conch. 10. t. 165. f. 1579. 1580. Encyclop. pl. 445. f. 2. a. b. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Diam. de læ base, 13 lignes; hauteur, 11. Lis. Troque granulé. T'rochus granulatus. Tr. testä orbiculato-conicä, valdè obliqué, basi dilatatä, apice per - aculä, grised; stris transversis aliernatim majoribus et granu- losix ; suturis marginatis ; infimd facie convex& , concentricé striatà et punctatà, imper/oratä; apertur& dilatatà. Trochus granulatus. Born , Mus. t. 12. f. 9. 10. Habite... Mon cabinet. On le trouve fossile en Angleterre; c’est le Tr. tenuis de Montagu, selon M. Leach, qui m’en a communiqué un exemplaire. Diam. de la base de l’analogue vivant, 16 lignes ; hauteur, 12 et un quart. 54, Troque grenade. Trochus granatum. Tr. testé ventricoso-conicà , obliquissimé , transversim striato-gra- nulosä, strigis longitudinalibus flexuosis alternatim albis et rufis pict&; anfractibus convexis ; spird acuté; infernd [acte convexd, imperforaté ; fauce margaritaced. Chemn. Conch. 5. t. 170. f. 1654. 1655. Trochus granatum. Gmel. p. 5584. n°. 108. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Coquille très rare, précieuse, recherchée dans les collections. Elle est un peu mince, à granulations très-fines, dont les rangées sont toutes éga- les et serrées. Son dernier tour est fort grand, subanguleux ; sa spire proportionnellement peu allongée. Posée sur son ouverture, cette coquille a son axe très-incliné, Diam. transv., 25 lignes et demie. Vulg. la pomme-de-grenade. 5x Troque porte-collier. T'rochus moniliferuss Tr. testä orbiculato-conica, bast dilaiat&, transverstm striato-sra- nulosé, alb&; anfractibus convexis , serie tuberculorum momi- SANS VERTÈBRES. 27 l'formibus medio cinctis , marsine inferiore denticulatrs ; infima facie plano-convexé , semiperforai& ; apertur& valdè dilataià, argented. Encyclop. pl. 445. f. 2. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille très-rare et précieuse. Ses stries granuleuses sont très-fines. Diam. de la base, 14 lignes et demie; hauteur, 12 et demie. 56. Troque iris. T'rochus iris. Tr. testé obliquè conic@ , glabrä, griseo-violaced , lineis spadiceis longitudinalibus flexuosis pictd , sub epidermide vartis coloribus iridis micante ; anfractibus convexiusculis : ultimo subangula- to ; aperturé dilatatissim& ; umbilico nullo. Favanne, Conch. pl. 70. fig. G. Trochus iridis. Chemn. Conch. 5. t. 161. f, 1522. 1525. Trochus iris. Gmel. p. 5580. n°. 86. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Sa nacre est d’un beau vert-doré, avec des reflets rougeatres très-brillans. Dia- mètre de la base, 12 lignes et demie; hauteur, un pouce. Vulgai- rement la cantharide. 27. Troque orné. Trochus ornatus. Tr. testé parvulä, obliquè conic@ , bast dilatatä ; transversim stria- to-granulosé , albidé, strigis longitudinalibus aurantio-rufes- centibus ornatd ; anfractibus convexis ; infimd facie convexius - cul , imper/oratd ; fauce dilatatà. Habite... Mon cabinet. Diam. de la base, 7 lignes trois quarts; hau- teur, 6. 58. Troque bicerclé. T'rochus bicingulatus. Tr. test& parvulé , oblique conic&, basi dilatatä , transversim sul- cat , rubicante, obscuré flammulaté; anfractibus medio bicin- gulatis : cingulis transversè striatis ; infimd facie ut in prœce- dente. Habite les mers de la Martinique. Mon cabinet. Diam. de la base, 7 lignes et un quart; hauteur, 5. 29. Troque callifère. Trochus calliferus. Tr. testé orbiculato-convex&, transversim sulcatà, longitudinalrter tenuissimé striat@, albidä, maculis oblongis fusco-nigricanuibus 28 ANIMAUX pictä; infernd facie plano-convexd, umbilicat& : umbilico callo clayato laterali modificato; columellà basi truncatà. Habite... Mon cabinet. Espèce singulière, ayant une callosité ombi- licale comme dans certaines natices, Diamètre de Ja base, 8 lignes. 60. Troque ombilicaire, Z'rochus umbilicaris. Tr. testé orbiculari, brevè conicé , acul& , transversim striat&, ci- nereo-olivaceä ; anfractibus convexis ; umbilico pervio, spirali, albo ; apertur& dilatatä, intis argented. Trochus umbilicaris. Lin. Gmel. p. 3568. n°. 14. Chemn. Conch. 5. t. 171. f. 1666. Habite dans la Méditerrance., Mon cabinet. Sa spire forme un petit cône pointu de peu d’élévation. Diamètre transversal, 8 lignes 3 quarts. 61. Troque ondé. Z'rochus undatus. Tr. testä orbiculato-convexd, transversim striato-granulosé, au- reo-rufescente; strigis longitudinalibus angustis undato-flexuosis cæœrulescentibus; infimd facie plano-convex&; centro fossulä umbiliciformi margine crenatä; columellä labroque crenatis. Monodonta undata. Encyclop. pl. 447. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, toute granuleuse, à strigies rayonnantes, et à columelle tronquée comme dans les monodontes ; mais sa forme et son ouverture déprimée caractérisent le genre auquel nous la rapportons ici. Diamètre de la base, 12 lignes et demie. 62, Troque de Pharaon. Z'rochus Pharaonis. Tr. test4 orbiculato-conoideä, granosä, rubrä; cingulis granosrs confertis , alternè penitus rubris et albo nigroque articulutis ; tr- fimä facie convexo-planä, umbilicatä; umbilico columellä lu- broque crenatis. Trochus Pharaonis. Lin. Gmel. p. 5567. n°. 6. Lister, Conch. t. 637. f. 25. Petiv. Gaz. t. 14. f. 10. Gualt. Test. t. 65. fig. B. D’argenv. Conch. pl. 8. fig, L. Q. Favanne, Conch. pl. 13. fig. V 1. V2. Knorr, Vergn. 1.t. 50. f. 6. et 4. t. 26. f. 5. &. Chemn. Conch. 5. t. 171. f. 1672. 16753. Honodonta Pharaonis. Eucyclop. pl. 447. {. 7. a. b. 64. 66. SANS VERTEPRES. 29 Habite dans la mer Rouge et la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille très jolie, remarquable par ses granulations , sa coloration, ainsi que par son ombilic, sa columelle et son bord droit crénelés; ce dernier a en outre une petite dent sous le limbe de son extrémité supérieure. Vulgairement le bouton de camisolle ou le turban de Pharaon. Diam. de la base, 10 lignes. On en distingue une variété. Troque sagittifère. Z'rochus sagittiferus. que sas $ Tr. testä orbiculato-conoide& , lævi, luteo-virente , transversim Jasciaté ; maculis oblongis sagitiatis nigris seriatim dispositis ; infimé facie imperforatd ; labro simplicr. Habite... Mon cabinet. Ses tours sont conve xes ; ouverture argen- tée. La surface lisse de cette eoquille et ses taches en fers de flè- ches la rendent fort remarquable. Diamètre de la base, 10 lignes. Troaue rouge-pâle. Z'rochus carneolus. qu Se-P Tr. testé orbiculari , convex@ , lævigatä&, carre aut luteo-ruben- te , diversimodè füsciatä et maculatä; spirä brevissimé ; infimdä facie umbilicatä. An Chemn. Conch. 5. t. 171. f. 1682? Habite... Mon cabinet. Il n’a point de granulations. Diam. transv. ; 6 lignes trois quarts. Troque cinéraire. T'rochus cinerarius. Tr. test& orbiculato-convexä , apice obtusä , transversim striatä , cinered ; strigis longitudinalibus flexuosis rubro-violaceis radiun- tibus ; umbilico pervio , angusto; apertur& dilatata. Trochus cinerarius. Lin. Gmel. p. 5568. n°. 12. Muller, Zool. Dan. 5. t. 102. f, 1-4, Chemn. Conch. 5. t. 171. f. 1686. Habite dans la Méditerranée, sur les côtes de la Manche, près de Caen [M. Roussel], et dans la mer du Nord. Mon cabinet. Diam. transv., 8 lignes. Troque excavé. Z'rochus excavatus. TT. test& conoideä , transversè striat@ , cinerec-virescente ; an/rac- tibus subturgidis; infern& facie cavé, centro umbilicatä : um- bilico angusto , partim tecto, annulo viridi circumvallato. Habite... Mon cabinet, Diam. transv., 7 lignes. 30 ANIMAUX 67. Troque nan. Zrochus nanus. Tr. test& orbiculari , subconicä, ad periphæriam acutè angulatà , cinereo-virente; lineis longiludinalibus fuscis radiantibus; an- fracubus planiusculis ; infimä facie pland , concentricè sulcatà, violacescente ; umbilico nullo, Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Sa spire est obtuse au sommet ; l’intérieur du bord droit est rayé de brun. Dia- mètre de la base, 7 lignes; hauteur, trois et demie, 68. Troque pyramide. T'rochus pyramidatus. Tr. tesi@ parv&, oblique pyramidaté, transversim Striato-granu- los&, albidä, flammulis cœruleis ornatd; anfractibus planis , margine inferiore cingulatis : cingulis rubentibus ; infimd fucie lineis roseis concentricis picté ; umbilico nullo. Habite. Mon cabinet. Ce n’est point le 77. pyramis de Gmelin. Dia- mètre de la base, 2 lignes trois quarts; hauteur, 3 lignes. Son obliquité est la cause de ce peu d’élévation. 69. Troque pygmée. Trochus erythroleucos. Tr. testé minuit, oblique conicä, acut&, transversim striatä, al- bo et roseo tinct@ , apice rubré ; anfractibus convexiusculis , basi marginalis ; infimé fasie convexiusculä, imperforatä. Lister, Conch. t. 621. f. 8. Figura nimis magna. Chemn. Conch. 5. t. 162 f. 1529. a. b. Trochus erythroleucos. Gmel. p. 3581. n°. 91. Habite sur les côtes de l’état de Maroc. Mon cabinet, Diamètre de la base, 5 lignes ; hauteur à peu près égale. Nota. Relativement aux troques fossiles ; voyez-en la description de huit espèces dans les Annales du Muséum , vol. 4. p. 46 et suiv. MONODONTE. (Monodonta.) Coquille ovale ou conoïde. Ouverture entière, arrondie; à bords désunis supérieurement, Columelle arquée, tron- quée à sa base. Ur opercuie, SANS VERTEBRES. 51 T'esta ovata vel conoidea. Apertura integra, rotundata ; marvinibus supernè disjunctis. Columella arcuata , basi truncata. Operculum. OBSERVATIONS. Les monodontes tiennent en quelque sorte le milieu, par leurs rapports, entre les troques et Les turbos. En effet, ces coquilles doi- vent se distinguer des troques, principalement parce que leur ou- verture est plus arrondie, c’est-à-dire n’est point ou presque point déprimée ; et on ne devra pas les confondre avec les turbos, leur columelle, tronquée à sa baëe, formant dans l’ouverture une saillie dentiforme qui les caractérise. Ainsi c’est par la forme de leur ou- verture que les #0nodontes se distinguent des troques, et c’est par celle de leur columelle qu’elles diffèrent des turbos. Toutes les monodontes sont des coquilles marines, obliques sur le plan de leur base , à spire plus ou moins élevée, les unes muti - ques, les autres tuberculeuses. Il y en a qui ont le bord droit comme double et sillonne assez fortement dans l'intérieur; dans d’autres , ce bord est simple. L'animal de ces coquilles a un pied elliptique, court, cilié, ct muni latéralement de quelques filets longs, subcilés; deux tente cules longs, aigus, couverts de filets piliformes : les yeux à leur base extérieure, élevés sur des pédicules courts; et un opercule orbiculaire, mince, corné, attaché à son pied. Adans. Seneg. p. 180. t. 12. Osilin. ESPECES. 1. Monodonte bicolore. Monodonta bicolor. M. test& obliquê pyramidat@, imperforatä, tuberculis echinaté, infernè alb& , supernè nigricante ; ultimi anfractus tuber- culis majoribus transversim biseriatis et fuscatis; labro intis sulcato. Habite... Mon cabinet. C’est la seule que nous connaissions de ce Le) ANIMAUX genre dont la troncature de la columelle soit médiocre. Elle tient à la suivante par ses rapports. Diam. de la base, 17 lignes; hau- teur pareille. 2. Monodonte pagode. Monodonta pagodus. M. 1est& obliquè conic4 , contabulatä , imperforat@ , tuberculis echinatä, longitudinaliter costatä, transversim sulcatä , griseo- fuscescente ; costis in tubercula elongata compressa extra mar- ginem spirarum productis ; infim& facie albidä ; concentricè sul- cat&, papillosd. Turbo pagodus. Lin. Gmel. p. 5591. n°. 12. r Lister, Conch..t. 644. f. 56. Rumph. Mus. t. 21. fig. D. Petiv. Amb. t. 10. f. 8. Gualt. Test. t. 62. fig. B. C. D’Argenv. Conch. pl. 8. fig. A. Favanne, Conch. pl. 12. fig. A. Seba , Mus. 5. t. Go. f. 5. Knorr, Vergn. 1. t. 25. f. 5. 4, Chemn. Conch. 5. t. 165. f. 1541. 1542. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Vulg. la pagode ou Je toît-chinois. Ses tours sont étagés par le prolongement des côtes tuberculifères; le dernier en offre deux rangées. Diam. de la base , 15 lignes; hauteur, 12 et demie. 5. Monodonte toît-persique. Monodonta tectum persicum. P I 1 M. test& oblique conicä, acuté , imperforatä, tuberculis echinatd, cinereo-fuscescente ; tuberculis transversim seriatis, ascendenti- bus : in ultimo anfractu biserialibus et obtusioribus; in supe- rioribus acuminato-spinulosis ; infimé facie papillosä. Turbo tectum persicum. Lin. Gmel. p. 5591. n°. 11. An Gualt. Test. t. 6o. fig. M? Favanne, Conch. pl. 15. fig. F. Chemn. Conch. 5. t. 165. f. 1545. 1544. Habite la mer de l'Inde. Mon cabinet. Vulg. la petite pagode. Diam. de la base, 8 lignes et demie; hauteur, 9. 4, Monodonte papilleuse. Monodonta papillosa. M. testé oblique conicä , acutä , imperforatà , in fundo fuscescente papillis albis echinatä ; papillis transversim triseriatis : in ul- SANS VERTEBRES. 5 O1 timo anfractu quadriseriatis ; infimd facie concentricè papiHosé ; columell& luteo-rufescente. Habite les mers de Timor. Mon cabinet. Elle avoisine la précédente, mais elle en est distincte. Toutes ses papilles sont obtuses. Diam; de la base, 11 lignes ; hauteur pareille. 5. Monodonte coronaire. Monodonta cororiaria. M. test& obliquè conic&, subturrit4 , imperforaté , scabr& , tuber- culis minimis acutis multifarièm coronatä , albä , bas: ap'c-que roseis ; anfractibus convexis, multicarinatis : carinis brevibus ; tuberculiferis ; labio columellari rufescente. Encyclop. pl. 447. f. 6. a b. Habite... Mon cabinet. La figure citée représente un individu à sommet fruste; dans de plus petits, la spire est pointue. Cette co- quille est un peu épaisse. Diam. de la base, 11 lignes; longueur de la coquille, 18. 6. Monodonte égyptienne. Monodonta æoypliac«. M. testâ orbiculato-conoide&, contabulatä, transversim striaté , in fundo rubro costis longitudinalibus albis radiatä ; infimä fu- cie sulcis concentricis nigro-punctatis instructé@ ; umbilico spirali. Turbo declivis. Forsk. OEgypt. Descr. Anim. p. 126. n°. 72. Trochus ægyptius. Chemn. Conch. 5. t. 171. f. 1663. 1664. Trochus ægyptius. Gmel. p. 3575. n°. 41. Habite dans la mer Rouge, proche l’isthme de Suez. Mon cabinet; Jolie coquille, à tours étagés, inclinés vers leur bord supérieur ; dent columellaire plus proéminente que dans les espèces {qui pré- cèdent. Diam. de la base, 9 lignes ; hauteur, 7 trois quarts. 5. Monodonte grenat. Wonodonta carchedonius. 1 M. testé ovato-abbreviatä , transversim sulcaté, cinereo-rubente ; ultimo anfractu costul& cincto; penultimo sursüm declivi, lon- gitudinaliter costato ; umbilico parvo; dente columellari promi- nulo. Lister, Conch. t. 654. f. 54, Favanne, Conch. pl. 8. fig. D. le grenat, Chemn. Conch. 10. t. 165. f. 1585. 1584. Habite... Mon cabinet. Petite coquille assez singulière par l’avant- dernier tour qui forme un toit incliné au-dessus du dernier; spire courte et pointue. Diam. de la base, 6 lignes trois quarts. Tom. VIT, 5 54 ANIMAUX 8. Monodonte lenticulaire. Monodonta modulus. M. testà suborbiculari, obliquè depressé , transversim striaid , longitudinaliter obsoleté plicatd, albidä, maculis purpureis ad- spersà ; infimä facie convexä , concentricé sulcatà , umbilicatä ; dente columellari prominulo. Trochus modulus. Lin. Gmel. p. 5568. n°. 8. Lister, Conch. L, 655. f. 52. Seba, Mus. 5. t. 55. f. 17. Trochus lenticularis. Chemn. Conch. 5, t, 171. f. 1665. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. t. 3. f. 11. Habite les mers de la Barbade, selon Lister; la mer Rouge, selon Gmelin. Mon cabinet. Diam. transv., 7 lignes. 9: Monodonte rétuse. Monodonta tectum. M. test ovato-ventricos& , subperforat& , plicis longitudinalibus crassis exaraté, transversim striat& rubroque punctatà , albidä ; spirà relusd. Lister, Conch. t. 653. f. 51. ; D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. Q. Favanne, Conch. pl. 0. fig. M 3. le bossu. Knorr, Vergn. 4. t. 6. f. 5. Chemn. Conch. 5. t. 165. f. 1567. 1568. Trochus tectum. Gmel. p. 3569. n°. 16. Monodonta retusa. Encyclop. pl. 447. f. 4. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille comme bossue, presque noduleuse par ses gros plis. Ouverture très-blanche , offrant une ligne brune qui part du sommet de la columelle; dent columellaire de ia même couleur. Diam. trans., 11 lignes. . Monodonte double-bouche. Monodonta labio. M. testé ovato-conicd, ventricosé, crassä, i1mperforat&, transver+ sim rugos@, rubro nigroque maculatä ; rugis nodulosis; labro duplicato, intüs sulcato, albo. Trochus labio. Lin. Gmel. p. 5578. n°. 76. Lister, Conch. t. 584. f, 42. et t. 645. f. 37. Bona. Rumph. Mus. t. 21. fig. E. Petiv. Amb. t. 11. f. 2. D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. N. Favanne, Conch. pl. 8. fig. À 2. Adans. Seneg. pl. 12. f. 2. le retan. O1 (@a SANS VERTEBRES: Born, Mus. t. 12. f. 7. 8. Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 1579—1581. Monodonta labio. Encydlop. pl. 447. £. 1, a. b. Habite Océan atlantique , sur les côtes d'Afrique ,etc. Mon cabinet. Coquille épaisse, un peu conique, à tours convexes, ceinte de cor- delettes noueuses, et remarquable par son ouverture. Sa dent co- lumellaire est très-saillante. Vuig. la bouche double-granuleuse. Diam, transv., 15 lignes; Jongueur , 16. 11, Monodonte australe. Monodonta australis. M. testä ovato-conoide&, ventricosé, imperforatä, crassiusculé, cinguliferä, nitil&, virente; cingulis planis lævibus intensé viridi et albo tessellatis; anfractibus convexis ; apertur4 albä; labro duplicato, intäs sulcato. Favanne, Conch., p}, 8. fig. À 1. le ratelier. Chemn. Conch. 11. t. 196. f. 18go. 1801. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Jolie coquille , luisante, cingulifère , et élégamment parquetée &e vert et de blanc. Diam. de la base, 13 lignes ; longueur, 14 et demie. 12. Monodonte canalifère. Monodonta canalifera. M. test& subglobosä, imperforatä, transversè striat& et fusciaié, nitidä, violacescente ; fasctis angustis creherrimis rubro etcæru- leo articulatis; aperturä alb&; columellä& planä, canali parat- lelo instructä ; labro duplicato , intüs sulcato. Encyclop. pl. 447. f. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquiile rare, très-jolie, agréablement fasciée, remarquable pàr le canal de sa columelle. Diamètre transversal, 11 lignes. 15. Monodonte verte. onodonta viridis. M. testé ovato-globosä&, imperforatä , transversim sulcaté , virente ; sulcis elevatis argustis remotiusculis intensèviridibus: fauce ar- genteä; columella obsoleté canaliculatä; labro semiduplicat», très crenato. Encyclop. pl. 447. f. 2. a. b. Habite les mers de la Nouvelle- Hollande, Mon cabinet. Celle-ci d’une coloration moins brillante que celle qui précède, y tient par ’ certains rapports; car elle offre Fébauche d’un canal sur le bord columellaire. En outre, la duplicäture de son bord droit, ne 5: 56 ANIMAUX prolongeant pas jusqu'au milieu de ce bord, semble de même étre imparfaite ou avortée, Sa spire est courte, quoique un peu plus allongée que dans la précédente. Diam. de la base, 11 lignes. 14. Monodonte fraise, Monodonta fragarioides. M. tesi& ovato-conoideä, imperforatä&, solidä, glabrä, albido-lu- tescente; maculis nigris oblongis varüs confertis transversim se- riatis ; anfractibus convexis; fauce margaritaceä; labro simpli- cissimo. Lister, Conch. t. 642 f, 55. 54. Bonanni, Recr. 3. f. 201. Gualt, Test. t. 65. fig. D. E. G. An Osilin ? Adans. Seneg. pl. 12. f. 1. Knorr, Vergn. 1. t. 10. f. G. Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 158%. Habite dans la Méditerranée. Mon cabinet. C’est une variété du 77. tessellatus pour Gmelin. Vulg. la fraise sauvage. Diamètre de la base, 13 lignes et demie. 15. Monodonte multicarinée. Monodonta constricta. M. testé ovato-conoided, imperforatä , transverse carinatä, cinereo et nigro nebulosä; carinis pluribus elatis remotiusculis, in ulti- mo anfractu septenis ; labro intüs sulcato, margine crenato. T'rochus constrictus. ex D. Macleay. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près de l'ile de Diémen; communiquée par M. Macleay. Mon cabinet. Ses carènes la dis- tinguent éminemment. Diamètre de la base, 10 lignes 3 quarts. 16. Monodonte tricarinée. Monodonta tricarinata. M. testà globoso-conoide& , imperforatä, transversim carinatä et sulcato-granulosä, rubente, albo et nigro maculatä ; anfracti- bus convexis : ultimo carinis tribus præcipuis cincto ; spird brevr. Habite... Mon cabinet. Diamètre de la base , 10 lignes 3 quarts. 17. Monodonte articulée. Monodonta articulata. M. testé conoided , infernè dilatatä, ætate imperforatä , lævi, pal- lidè violace& , longitudinaliter lineolis tenuissimis rubentibus pictd; cingulis angustis albo et rubro articulaus ; anfractibus valdè convexis. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, qui me parait encore inédite. Diamètre de Ja base, 10 lignes un quart. 2 SANS VERTEBRES. 37 18. Monodonte demi-deuil. Monodonta lugubris. M. testé globoso-conicä , subperforatä, glabrä, nigr&, prope la- brum infernèque luteo-virente , supernè margaritacea ; Spir& bre- vi, acutà ; labro simplict. Habite les mers de l’fle-de-France. Mon cabinet. Diam. de la base, 9 lignes. 19. Monodonte ponctuée. Monodonta punctulata. M. test& globoso-conoide&, imperforat& , tenuiter striatd , fusces- cente ; punctis minimis lutescentibus sparsis; Spir& brevi. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Diamètre de la base, 6 li- gnes et demie. 20. Monodonte canaliculée, Monodonta canaliculata. M. test& abbreviato-conoide& , ventricosä , umbilicatä, transver- sim sulcat&, luteo-rufescente , sulcis prominulis transverse stria- tis : superiore elatiore ; suturis concavo-canaliculatis. Habite... Mon cabinet. Le sillon supérieur de chaque tour, étant plus élevé que les autres, et près de la suture, fait paraitre celle- ci enfoncée et comme canaliculée. Diamètre de la base, six lignes et demie. 21. Monodonte semi-noire. Monodonta SemUnigre. M. testà obliquè conicé , imperforatà , læviuscul&, infernè nigrä , superrè alb&; dente columellart albo ; labro simplici. Habite la mer Pacifique, sur, les rivages de Pile d’'Othaïti. Mon ca- binet. La reine de cette ile en fait des boucles d’oreille. La colu- melle est très-courte. Diam. de la base, 5 lignes un quart; lon- gueur, 7 lignes et demie. 22. Monodonte rose. Monodonta rosea. M. test& obliquè conicä, subturrit&, imperforatä , lævi, ritidä, supernê rubrä, in fernè roseo-violacescente ; lineis albis tenuis- simis distantibus transversis; anfractibus convexo-planulatis labro simplici, crassiusculo. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. de Zabillardière et Péron. Mon cabinet. Outre les lignes blanches mentionnées ci- dessus, quelques individus offrent des linéoles rougeatres longitu- ) ANIMAUX dinales et très-obliques. Ouverture d'un nacré verdatre, Longueur, près de 15 lignes. 29. Monodonte rayée. Monodonta lineata. M. testà oblique cenicË, subturrit&, 1mperforatä , lævigatä, gri- seo-rubente; lineis longitudinalibus undatis albis distantibus ; anfractibus convexo-planulatis; labro simplicr. Habite les mers de la Nouvelle-Holïlande., Mon cabinet. Très-voisine de la précédente par sa forme. Longueur, 10 lignes et demie. TURBO. (Turbo.) Uoquille conoïde ou subturriculée; à pourtour jamais comprimé. Ouverture entitre, arrondie, non modifiée par J'avant-dernier tour, à bords désunis dans leur partie supé- rieure. Columelle arquée, aplatie, sans troncature à sa base. Un opercule. | T'esta conoidea vel subturrita : periphæri& nunquam compressé, Apertura integra ,rotundata , penullimo an- fractu non deformata; marginibus supernè disjunctis. Columella arcuata, planulata, basi non truncata. Oper- culum, OBSERVATIONS. Les urbos ou sabots sont des coquillages marins très-varies, fort nombreux en espèces, que lon connaît vulgairement sous le nom de limagçons à bouche ronde, Hs offrent une coquille solide, sou- vent remarquable par son épaisseur, agréablement diversifiée dans chaque espèce par les couleurs dont elle est ornée, et qui offre sou- vent une nacre très-brillante. Ses tours étant constamment arron- dis, son pourtour n’est jamais comprimé ou tranchant. Elle repose entièrement ou presque entièrement sur son ouverture, et son ax est en général plus fortement incliné que celui des troques. SANS VERTEBRES. 39 Les Zurbos ont de grands rapports avec les monodontes ; mais ils en diffèrent essentiellement en ce que leur columelle n’est jamais tronquée à son extrémité inférieure, cette extrémité ne constituant point une dent saillante dans l’ouverture , et se fondant insensible- ment dansle bord droit, ce qui est très-différent dans les monodontes ; leur ouverture n’est point échancrée ou altérée dans sa rondeur par la saillie de l’avant-dernier tour, comme dans les phasianelles, et son bord extérieur est tranchant. L'animal des #rbos, offre un pied ou disque ventral plus court que la coquille et qui est obtus aux deux bouts. Il a deux tenta- cules pointus qui portent les yeux à leur base extérieure. ESPÈCES. à, Turbo marbré., Turbo marmoratus. T. test & subovaté, ventricosissimd, imperforat@, lævi, viridi albo et fusco marmoratà aut subfasciat&; ultimo anfractu transver- sim trifartäm noduloso : nodis ‘superioribus majoribus; Labro basi in caudam brevem geflexam explanato ; fauce argented. Turbo marmoratus. Lin. Gmel, p. 3592. n°. 15. Lister, Conch. t. 587. f. 46. Gualt. Test. t. 64. fig. A. Seba , Mus. 3. t. 74. f. 1. 2. Knorr, Vergn. 5. t.126. f. 1. et t. 27. f. 1. Regenf. Conch. 1. t. 1. f. 12. Chemn. Conch. 5. t. 179. f. 1775. 1776. Encyclop. pl. 448. f. 1. a. b. Habite POcéan indien, Mon eabinet. Très-belle coquille, la plus grande de son genre. Dépouillée de la partie extérieure de son test , elle offre une nacre argentée , irisée, et très-brillante, Onla nomme vulg. le burgau ou la princesse. Diam. transv., 4 pouces. On en connait de bien plus grandes. 2, Turbo impérial. T'urbo imperialis. T°, testé ova&, ventricos&, imperforaté , crass@, ponderosd, lœvr, viridi in fundo albido coloratä ; anfractibus rotundatis : ultimo superne obtusè ansulato; fauce margarilace&, Chemn. Conch. 5. t. 180. £. 1790. 40 ANIMAUX T'urbo imperialis. Gmel. p.559. n°. 20. Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Coquille épaisse, pesante , à queue presque nulle. Elle offre au sommet de sa columelle une légère callosité qui s'étend sous linsertion supérieure du bord droit. Diamètre transversal, 3 pouces 7 lignes. Vulgairement le perroquet. Turbo à collier. Turbo torquatus. T°, test& orbiculato-convex&, latè et profundè umbilicatä , trans- versim sulcat& , lamellis longitudinalibus confertis substriatà , griseo-virente; anfractibus supernè angulo nodoso coronaus : ulfimo carin& medio cincto; spir& apice retusd. Martyns, Conch. 2. f. 71. Chem. Conch. 10. p. 205. vign. 24. fig. A. B. Turbo torquatus. Gmel. p. 5597. n°. 106. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande., Mon cabinet. La rangée de nœuds qui borde la partie supérieure de chaque tour ressemble à un collier. Diam. transv., 3 pouces 4 lignes. 4, Turbo mordoré, Z'urbo sarmaticus. T! test& semiorbiculari, ventricosé, imperforatä, aurantio- flavi- cante aut nigré ; ultimo anfractu triseriatim noduloso ; spirä brevi , obtusd ; columellä pland, subconcavä. Turbo sarmaticus. Lin. Gmel. p. 5595. n°. 16. D’Argenv. Conch. pl. 8. fig. B Favanne, Conch. pl. 8. fig. L. tegenf, Conch. 1. t. 1. f. 7. Chemn. Conch. 5.t. 170. f. 1777. 1778. et t. 180. f. 1781. Habite les mers du cap de Bonne-Espérance, des grandes Indes ct des Moluques. Mon cabinet. On la nomme vulg. la veuve perlée, parce que les marchands la rendent telle en bint d'espace en espace pour en découvrir la nacre. Diamètre transyersal, près de 5 pouces. 5, Turbo cornu. Z'urbo cornutus. T, test@ ovat4, ventricos& , imperforatà, transversim sulcat&, longitudinaliter tenuissimé striaté , olivaced ; spinis longiuscu- lis canaliculatis in duobus vel tribus ordinibus transversim dis- positis. Favanne, Conch. pl. 8. fig. G 3. ‘ SANS VERTÈBRES. 41 Chemn, Conch. 5. t. 179. f. 1779. 1780. Turbo cornutus. Gmel. p. 5595. n°. 18. Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Vulg. la bouche-largent cornue ou à gouttières. Ses épines allongées et canaliculées ne se montrent quesur le dernier tour ; elles sont courtes éur les autres. La base de son bord gauche se termine en un petit lobe caudifor- me. Diamètre transversal, 2 pouces 2 lignes. 6. Turbo bouche-d’argent. Turbo argyrostomus. T. test& subovatä, ventricosä, obsoletè perforatä , transversim crassè rugosä >, longitudinaliter subtil'ssimé striatä, albido-lu- tescente, flammis rufo-fuscis picté ; rugis quibusdam squamife- ris : Squarmis elevatis fornicatis rariusculis. Turbo argyrostomus. Lin. Gmel. p. 3599. n°. 41. Chemn. Conch. 5. t. 177. f. 1758. 1759. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Vulg. la bouche-d’argent épi- neuse. Ses rides transverses rendent son bord droit très-plissé et comme crénelé. Cette coquille est épaisse et pesante. Diamètre transversal , 2 pouces et demi. r. Turbo bouche-d’or. Turbo chrysostomus. T. test& subovaté, ventricos& , imperforatä , transversim suleat& longitudinaliter striat&, cinereo-lutescente , flammulis rufo-fus- cis longitudinalibus subradiaté ; sulcis quibusdam squamiferis : squamis subprominulis fornicatis ; aperturé intüs aured, Turbo chrysostomus. Lin. Gmel. p. 5591. n°. 10. Rumph. Mus. t. 19. fig. E. Petiv. Amb. t. 5. f. 5. Gualt. Test. t. 62. fig. H ? D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. D. Favanne, Conch. pl. 0. fig. A 2. Seba , Mus. 5. t. 74. f. 0. Kaorr, Vergn. 2. t. 1441f, 2 et 5 UE 3. Chemn. Conch. 5. t. 178. f. 1766. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Vulg. la bouche-d’or. Espèce très-remarquable par la belle couleur d’or du fond de son ouverture. Elle est toujours moins grande que la précédente, avec laquelle elle a beaucoup de rapports. Dia- mètre transyersal, 20 lignes. 42 ANIMAUX 8. Turbo rayonné. T'urbo radiatus. T!, test subovatä , perforatä, scabr&@, transversim sulcat&, cine- reo-fulvä, flammulis longitudinalibus fuscis radiatd ; sulcis im bricato-Squamosis asperatis ; spir& exsertiusculd. Forsk. Descript. Anim. p. 23. n°. 81. Chemn. Conch. 5. t. 180. f. 1788. 1789. Turbo radiatus. Gmel. p. 5594. n°. 19. Habite la mer Rouge. Mon cabinet. Les petits individus de cette es- pèce ne sont pas perforés. Diam. transv., 19 lignes. g. Turbo bariolé. T'urbo margartilaceus. T!. test@ ovatoventricosä, subperforatä, crass@, ponderosé , trans- versim sulcatä, mutica, flavescente, viridt et fusco variegatd ; anfractibus supernè obtusè angulatis, supra angulum funiculo ins{ructlis, T'urbo margaritaceus. Lin. Gmel. p. 5599. n°. 42. Rumph. Mus, t. 19. fig. 3. 4. Seba, Mus. 3. t. 74. f. 4. Regenf. Conch. 1. t. 10. f. 43. Chemn. Conch. 5. t. 177. f. 1762. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. t. 3. f. 17. Habite POcéan indien. Mon cabinet. Les auteurs le disentombilique ; caractère qui ne se retrouve guère que dans les jeunes individus. Spire plus courte que le dernier tour. Diam. transv., 2 pouces une ligne. 10. Turbo cannelé. Z'urbo setosus. 1". testà ovalo-ventricosä, imper/oral& , crassd, transversim pro- fundè sulcatà , albo viridi et fuscovariegatd; sulcis crassis trans- verse strialis ; anfractibus rotundats ; Sptr& brevr. Rumph. Mus. t. 19. fig. C. Gualt. Test. t. 64. Ag. B. D'argenv. Conch. pl. 6. fig. A. Favanne, Conch. pl. 9. fig. A 1. Chemn. Conch. 5. t. 181. f 1795. 1700. T'urbo setosus. Gmel, p. 3594. n°. 25. Encyclop. pl. 448. f. 4. a. b. Habite P'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Bord droit crénelé ct comme crispé ; ouverture très-argentée. Vulg. le Zéopard ou la bouche-l'argent marquetée. Diamètre transversal, 2 pouces 3. lignes. / SANS VERTEÈBRES. _- SI 11. Turbo à rigole. Turbo spenglerianus. T. testä ovatä, imperforatä , transversim sulcatà , albidä ; macu- lis Lunatis luteo-rufescentibus creberrimis pictä ; anfracubus ro- tundatis , prope suturas latè canaliculatis ; Spir& exsertiusculä ; fauce non margaritaceä. Chemn. Conch. 5. t. 181. f. 1801. 1802. Turbo spenglerianus. Gmel. p. 5595.; n°. 27. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Coquille rare, fort remarqua- ble par le canal qui borde supérieurement chacun de ses tours. Son ouverture n’est point nacrée, et son bord droit west ni, plissé ni crénelé. Diam. transv., 2 pouces 5 lignes. 12. Turbo rubané. Turbo petholatus. T. test@ ovatä, imperforatä, lœævi, nitidä, virente autrufo-rubente, tæniis transversis varüs pict@; anfractibus rotundatis , superné obtusè angulatis; annulo viridi ad aperturam. Turbo petholatus. Lin. Gmel. p. 5590. n°. 8. An Lister, Conch. t. 584. f. 39? Rumph. Mus. t. 10, fig. D. et 1. 5—7. Petiv. Amb. t. 7. f. 15. Gualt. Test. t. 64. fig. F. D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. G. K. et Append. pl. 1. fig. D. Favanne , Conch. pl. 9. fig. D 1. D 2. D 5. D 4. Seba, Mus. 5. t. 74. f. 26—29. Knorr, Verep. 1.1.5. f452t. 224 fa. eti3:t 5.113: Chemn. Conch. 5. t. 183. f. 1826—1855. et t. 184. f. 1836—1850. Habite les mers de Inde et de l'Amérique aistrale. Mon cabinet. Très-jolie coquille, singulièrement variée dans sa coloration et ses fascies. Vulg. nommée le ruban ou la peau-de-serpent. Diamètre transversal, 23 lignes. 19. Turbo ondulé, Turbo undulatus. T, testé semiorbiculari ; convex&, ventricos& , latè et profunde umbilicaté, glabrd, albidä , strigis longitudinalibus undulato- flexuosis viridibus aut viridi-violaceis ornatd ; anfractibus ro- tundatis ; spird obtusä. Forsters, Catal, n°. 1330. Martyns, Conch. 1. f. 29. Turbo undulatus. Chemn, Conch. 10. t. 169, £. 1640. 1641. 44 ANIMAUX Turbo undulatus. Gmel. p. 3597. n°. 107. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande et de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Sa spire est peu allongée, comme renflée. Vulg. la peau-de-serpent de la Nouvelle-Zéelande. Diamètre transversal , 2 pouces 2 lignes. s 14. Turbo pie. Turbo pica. T. testd orbiculato-conoide& , ventricosà , laté et profundè umbili- cat&, crass@ , ponderos&, lævi, alb& , maculis aut strigis nigris longitudinalibus latis subinterruptis radiatä; umbilici orificio unridentato. Turbo pica. Lin. Gmel. p. 5598. n°, 50. An Lister , Conch. t. 640. f. 30 ? Bonanni, Recr. 5. f. 29. 50. Petiv. Gaz. t. 70. f. 9. Gualt. Test. t. 68. fig. B.' D’Argenv. Concb. pl. 8. fig. G. Fayanne, Conch. pl. 9. fig. F 2. Knorr, Vergn. 1. t. 10. f. 1. Adans. Seneg. t, 12, f. 7. le livon. Regenf. Conch. 1. t. 6. f. 66. ct t. 11. f. 57. Chemn. Conch. 5. t. 176. £. 1750. 1751. Habite Océan atlantique équatorial, Mon cabinet. Coquille com- mune, assez grosse , pesinte, à opercule corné, ne reposant qu'in- complétement sur son ouverture, et singulière par la dent située à l’orifice de son ombilic. Le bord interne de sa columelle est lisse ï continu , et se fond dans le bord droit; mais on observe à la sur- face externe de cette columelle une troncature qu’on ne peut com parer à celle des monodontes , parce qu’elle est hors de Pouver- ture, et qu’elle ne termine pas la columelle. Vulg. la veuve, le petit-deuil où la pie. Diamètre transversal, 3 pouces moins une ligne. k ' 15. Turbo à fissure. Z'urbo versicolor. T!. testé globoso-depressä, umbilicatä , crassä , muticä, transverse striatä, viridi fusco et albo variegatä; spir& brevt, obtusä ; in- Jim facie convexo-turgida ; fissuré ex umbilico intra labrum es columellam porrectä. Lister, Conch. t. 576. f. 29. Chemn. Conch. 5. t. 176. f. 1740. 1741. Turbo versicolor. Gmel. p. 5599. n°. 45. : SANS VERTEPRES. 45 Habite l'Océan austral. Mon cabinet. La base du bord droit, se trou- vant séparée de la columelle par une fissure , a l’aspect d’une oreil- lette. La coquille est en partie ceinte de fascies articulées. Ou verture très-argentée. Diam. transv., 16 lignes. 16. Turbo émeraude. Turbo smaragdus. T. testé subglobos& , imperforaté , lœvi, nitidä , viridi ; anfracti- bus rotundatis ; spir& brevi , obtusd. Naturf. 7. t. 2. fig. À 1. À 2. Chemn. Conch. 5. t. 182. f. 1815. 1816. Turbo smaragdus. Gmel. p. 5595. n°. 50. Encyclop. pl. #48. f. 3. a. b. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Coquille rare ct jolie, brillante, d’un beau vert irisé, Diam. transv., 16 lignes. Jeune individu. 17. Turbo bonnet-turc. Turbo cidaris. T. testé globoso-compressé , subimperforat& , lævi , diversimodè coloratä et fasciatä, infra suturas maculis oblongis albis sæpiüs ornatà; anfractibus rotundatis ; Spirä brevi , cbtusä. D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. B. O. : Favanne, Conch. pl. 8. fg. C 1. C 2. Seba, Mus. 3. t. 74. Î. 13—15. Chemn. Conch. 5. t. 184. f. 1840—1847. Turbo cidaris. Gmel. p. 3596. n°. 54. Encyclop. pl. 448. f. 5. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes, les mers de la Chine, de la Nou- velle-Guinée et de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Il offre une fossette à la place qu’occuperait lombilic sil existait. Cette espèce est caractérisée par sa forme , et varie tellement dans sa coloration, qu’on peut en présenter une multitude de variétés sans terme. Vulg. le turban-turc et le turban-persan. Diam. transv., comme dans les deux précédens. 10. Turbo grenu. Z'urbo diaphanus. S Ip T°. testé ovalo-ventricosé , imperforatä, undiquè granulosä, ru- bescente ; cingulis granulosis creberrimis ; anfractibus convexis ; spir& breviusculd. Spengler, Naturf. 9. t. 5. f, 2. a. b. Chemn. Conch. 5. t. 161. f. 1520. 1521. T'rochus diaphanus. Gmdl. p. 5580. n°. 85. 46 ANIMAUX Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande, Mon cabinet. [est un peu transparent et son pourtour n'offre nulicment l'angle des troques. Diam. transv., près de 20 lignes. 19. Turbo scabre. Z'urbo rUgOSUS. 7". test& orbiculato-subconoide@ , imperforat& , scabr&, transversim sulcaté, grised aut virente; lamellis tenuissimis sulcos decussan- tibus ; anfractibus supernè plicis prominentibus coronatis ; colu- mellé aurantio-rubente tinctd. Turbo rugosus. Lin. Gmel. p. 5592. n°, 14. Lister, Conch. t. 647. f. 41, Bonanni, Recr. 5. f. 12. 15. Gualt. Test. t. 63. fig. F ? D’Argenv. Conch. pl. 8. fig. O. Mala. Favanne , Conch. pl. 9 fig. O. Knorr, Vergn. 5. t. 20. f, 1. Chemn. Conch. 5. t. 180. f. 1782—1785. Habite la Méditerranée et les mers de Cumana. M. de Humboldi. Mon cabinet. Il a une légère carène sur le milieu de ses tours; dans les jeunes individus, cette carène est épineuse. Diam. transv., près de 2 pouces. Vulg. la fausse-raboteuse. 20. Turbo couronné. Z'urbo coronatus. T.testä subglobosé , ventricosé , imperforatä, tuberculifer& , trans- versim sulcato-granulosé, griseo et viridi marmoratä; tuberculis oblongis obtusis transversim triseriatis : serie Superiore suturali ; spird brevi, apice retusä, aufantid. Lister, Conch. t. 575. f. 28. Favanne, Conch. pl. 8. fig. O. Mala. Chem. Conch. 5. t. 180. f. 1791. 1792. et fortè 1705. Turbo coronatus. Gmel. p. 3594. n°. 21. Encyclop. pl. 448, f. 2. a, b. |b] Far. test& subperforaté ; tuberculis brevioribus quadriseriatis. D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. Q. Habite l'Océan des grandes Indes et le détroit de Malacca. Mon ca- binet. Coquille épaisse, quoique d’un volume médiocre, Vulg. Kx couronne-fermée. Diam. transv., 18 lignes; de la variété, 15. >1, Turbo crénelé. Turbo crenulatus. T', testé ovato-ventricosä , imperforalé , transversim sulcato-gra- nulaté et nodulosä , albo rufo et fusco nebulosé ; anfractibus SANS VERTEBRES. 47 superné cost@ nodos@ eminentiore et infra Suturas crenulatis; spirä exsertiusculé. Chemn. Conch. 5 t. 182. f, 1811. 1812. T'urbo crenulatus. Gmel. p. 5595, n°. 29. Habite... Mon cabinet. Diam. transv., 14 lignes. 22. Turbo hérissé. Turbo hippocastanum. T. testé subglobosä, obliqué conic@, imperforaté , nodoso-muri- catä, transversim Striato-granulos& , albo et rufo-fuscescente variegatä ; nodis acuts transversim seriatis : Seriis tribus in ulti- mo an/fractu. Chemn. Conch. 5. t. 182. f. 1807—1810. et 1813. 1814. Turbo castanea. Gmel. p. 3595. n°. 28. Habite les mers de P Amérique australe. Mon cabinet. Coquille que Von a comparée au marron-d’inde, non pour sa couleur, mais parce qu’elle est à peu près hérissée comme l’enveloppe de ce fruit. Elle offre diverses variétés. Diam. transv., 9 lignes. 25. Turbo muriqué. Turbo muricatus. T testé ovato-conicä, subperforatä, tuberculato-nodulosä , cine- reo-plumbed ; sertis nodulorum transversis confertis : nodis su- perioribus acutis , inferioribus muticis ; Spiré acutä ; fauce fusca. Turbo muricatus. Lin. Gmel. p. 5589. n°. 4. Petiv. Gaz. t. 70. f. 11. Gualt. Test. t. 45. fig. E. Adans. Seneg. t. 12. f..2. le Loson. Born, Mus. t. 12. f. 15. 16. Chemn. Conch. 5. t. 177. f. 1752. 1755. Habite l'Océan atlantique , etc. Mon cabinet. Longueur, 11 lignes. 24, Turbo littoral, Turbo littoreus. T', tesiä ovatä, apice acutä, imperforaté, transversim strial@, cine- reo-fulv&, lineis fuscis subfasciculatis cinctä; ultimo anfractu ventricoso ; columell& albä; fauce fuscä. Turbo littoreus. Lin. Gmel. p. 3588. n°. 5. Lister, Conch. t. 585. f. 43. Gualt. Test. t. 45. fig. A. C. G.. Favanne, Conch. pl. 0. fig. K 2. Pennant, Brit. Zool. 4, t. 81. f, 100. Porn, Mus. t. 12. 13. 14, Chemn. Conch. 5. t. 185. f. 1852. n°5, 1 —8, 43. ANIMAUX Habite l'Océan européen, la mer du Nord, les rives de la Manche, où il est assez commun, etc. Mon cabinet. Vulg. le fïgnot ou la Guignette. Longueur, 10 lignes. 25. Turbo roussi. Z'urbo ustulatus. T! test& ovato-ventricos@ , imperforat@, crass@, transversim sub- striatà, castane& aut rufo-fuscescente; anfractibus convexis ; aperturä albä. D’Argenv. Conch. pl. 6. fig. L. Favanne, Conch. pl. 0. fig. K. 1. Habite... Mon cabinet. Vulg. le marron-rôti. Outre sa coloration, qui est plus intense, plus rembrunie que dans le précédent, ilest plus épais et woffre point de lignes fasciculées transverses. Diam. de la base, 10 lignes; longueur, 13 lignes et demie, 26. Turbo de Nicobar. Z'urbo nicobaricus. T, testà subglobosä, 1mperforaté , crassiuscul&, glabr@, alblidä, maculis lineisque rubris reticulaté ; apertur& intensé aurantid ; columell& subcallosd. “ Helix paradoxa. Born, Mus. t. 13. f. 16. 17. Chemn. Conch. 5. t. 182. f. 1822—1825. Turbo nicobaricus. Gmel. p. 3596. n°. 53. Habite l'Océan des grandes Indes, près des îles de Nicobar. Mon ca- binet. Il n’est point cerclé comme le dit Grmelin. Spire fort courte. Diam. de la base, 8 lignes. 27. Turbo néritoide, Z'urbo neritoides. T. testä semiglobosé, imperforat@ , crassiusculé , glabr@, flav& aut luteo-rubente , ut plurimüm unicolore, rar maculis variis aut fasciis pictä ; spiré obtusissimä ; columellä plana. Turbo neritoides, Lin. Gmel. p. 5588. n°, 2. Knorr, Vergn. 6. t. 25. f. 8. 9. Chemn. Conch. 5. t. 185. f. 1854, n°5, 1—11. Habite dans la Méditerranée et sur les côtes méridionales de la Manche. Mon cabinet. Coquille assez commune. Diam. transv., 6 lignes 3 quarts. « 28. Turbo rétus. Z'urbo retusus. T', test ventricoso-subglobosé, imperforatä, transversim striaté ; olivaceo-flavescente ; spirä retusissimd ; apertur& laleraliter di- latat& ; labro tenu : limbo interiore albo. SANS VERTÈBRES. 49 Nerita littoralis. Act. de la Soc. Linn. vol. 8. t. 5, f. 15. Habite les mers d'Europe, particulièrement les côtes de la Manche , près de Calais. Mon cabinet. Il a des rapports avec le précédent, maisenest très-distinct. Ce n’est point le N. Gttoralis de Gmelin. Diam. transv., près de 5 lignes. 29. Turbo breton. T'urbo rudis. T, testé ovatd , ventricosd , imperforaté , transvérsim striat&, ferè sulcatä , cinereo-lutescente ; spir4 prominulé, acutä, obliquissi- md; columeil& basi latiore. Turbo rudis. Montag. ex D. Leach. Habite YOcéan européen; commun sur les côtes de Bretagne, près le Croisic, où il se tient sur lés rochers, etc.; communiqué par M. Leach. Mon cabinet. Diam. de Ja base, 6 lignes. 50. Turbo bizonal. Z'urbo obltusatus. T. testd subrotundä , ventricosä, imperforat@, lævi, alb&, casta- neo-bizonaté ; Spirä retusä; labio columellari plano, lagusculo. Turbo obtusatus. Lin. Gmel. p. 5588. n°, 1. Chemn. Conch. 5. t. 185. f. 1854. n°%, c, d. Habite Océan septentrional. Mon cabinet. Diamètre transversal , 4 lignes. 51. Turbo pourpré. Turbo pullus. T. test parvuld, ovato-conoided, imperforat@, lœvi, r'tidé, ir fundo albo purpureo punctatd et maculatd; spir@ apice obtu- siuscul@. Turbo pullus. Lin. Gmel, p. 5589. n°. 6. Born, Mus. t. 12, f. 17.18. Habite dans la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille toujours petite, mais fort jolie. Diam. de la base, 2 lignes un quart; longueur, en- viron 3 lignes et demie. 52, Turbo bleuâtre. Z'urbo cœrulescens. T. testâ parvul& , ovato-conic&, imperforat&, glabrä, cærules- cente; spira apice acut& ; opereulo corneo. Habite dans la Méditerranée, près de Cette, sur les rochers hors de l'eau. Faujas. Mon cabinet. Longueur, 3 lignes. 55. Turbo cancéllé. T'urbo cancellatus. T, test& parvê, ovato-conic@, imperforal@ , tenur, decussatim striatä, albidd ; spir4 breviuscula. Tome FIL. 4 )0 ANIMAUX Turbo cancellatus. ex D. Beüdant, Habite dans ja Méditerranée, M, Beudant. Mon cabinet, Longueur, une ligne 3 quarts. 54, Turbo costulé. T'urbo costatus. T, test minimé, conic@ , imper/oratà , gracili, longitudinaliter cos- tulatä, cinereo-violacescente ; spirä apice acutä. Turbo costatus. ex D. Beudant. Habite dans la Méditerranée. M. Beudant. Mon cabinet. Longueur, une ligne et demie, PLANAXE. (Planaxis.) Coquille ovale-conique, solide. Ouverture ovale, un peu plus longue que large. Columelle aplatie et tronquée à sa base, séparée du bord droit par un sinus étroit. Face inté- rieure du bord droit sillonnée ou rayée, et une callosité cou- rante sous son sommet. T'esla ovato-conica , solida. Apertura ovata, sublongt- tudinalis. Columella basi depressa truncataque ; sinu per- angusto à labro separata. Labrum facie intern& sulcatä aut lineatä& , et infra marginem superiorem callo decur- rente distinctum. OBSERVATIONS. Les planaxes sont des coquillages marins qui avoisinent les pha- sianelles par leurs rapports, et qui s’en distinguent par leur colu- melle tronquée à sa base, comme dans les mélanopsides. J’ignore s'ils ont un opercule, ce qui les distinguerait encore davantage, dans le cas où ils en seraient dépourvus. Les coquilles des p/a- naxes sont sillonnées transversalement à l'extérieur, et ne sont pas fort grandes. La callosité courante sous le sommet de leur bord droit semble leur donner un rapport avec les buccins et les pour- pres. On n’en connaît encore que peu d’espèces. SANS VERTEBRES. Qt Lun | ESPECES. 1. Planaxe sillonnée. Planaxis sulcata. PI. test& ovato-conic4, imperforatä, transverSim sulcaiä , albà rigro-maculatä ; maculis subquadratis ; labro maroire crenula. to, intüs Striato. Lister, Conch. t. 980. f. 39. Buccinum sulcatum. Var |b]. Brug. Dict. n°. 16. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet, Le bord supérieur des tours est un peu épais. Quant au dernier tour, àl est légèrement subanguleux. Longueur , 12 lignes et demie. 2, Pianaxe ondulée. Planaxis undulata. PI. testä ovato-conoided, 1mperforatä , crassiascul&@, transversim sulcatä, albä, flammulis rufo-fuscis undulatis longitudinali- ter picté ; apice obtusato ; labro margine integro , intüs striato. Martini, Conch. 4. t. 124. f, 1170. 1171. Buccinum sulcatum. Var. [c]. Brug. Dict, n°. 16, Habite l'Océan des Indés orientales. Mon cabinet. Un peu plus épaisse et plus raccourcie que la précédente, elle en diffère en outre par son bord droit non crénelé et par ses flammules onduleuses, Lon- gueur , 9 lignes et demie. Nota. Ne possédant point le Euccinum sulcatum de Born, qui esl la Var. [a]. de Bruguières, je n’ai pu le citer. PHASIANELLE. (Phasianella.) Coquille ovale ou conique, solide. Ouverture enticre , ovale, plus longue que large, à bords désunis supérieure ment : le droit tranchant, non réfléchi. Columelle lisse, comprimée, atténuc e à sa base, Un opercule calcaire ou corné. Testa ovata vel conica, solida. Ajertiéra ovata, longi- tudinalis, integra; labs supernè disjunctis : externo simplict, acuto, non reflexo. Columella lævis | compressa, basi attenuata. Operculum calcarewm vel corneum. F9 ANIMAUX OBSERVATIONS, Les phasianelles sont des coquillages marins, très-voisins des iurbos par leurs rapports, et dont la plupart étaient confondus par les auteurs, soit parmi les hélices, soit parmi les bulimes. Voyez {es Annales du Mus. vol. 4, p. 295, et vol. 11. p. 130. La coquille des phasianelles est en spirale ovale-conique, dont le dernier tourestbeaucoup plusgrand que les autres. Son ouverture est dirigce obliquement vers la base de la columelle. Elle est en - titre, ovale, plus longue que large, arrondie inférieurement, et rétrécie dans sa partie supérieure, où l’avant-dernier tour fait une saillie. Ses bords. sont désunis vers cet avant-dernier tour, et le droit est toujours simple, tranchant , sans bourrelet , et sans rebord renversé. La plupart des phasianelles sont lisses, brillantes, sans drap marin, et ornées de couleurs vives, variées, fort agréables. Il en existe déjà un assez grand nombre d’espèces dans les collections. L'animal de ces coquilles est un trachélipode ayant deux longs tentacules coniques, et les yeux portes sur des pédicules qui s’in- sèrent à la base de ces tentacules. Sa cavité branchiale contient deux branchies pectiniformes [ M. Cuvier ]. ESPÈCES, à. Phasianelle bulimoïde. Phasianella bulimoïides. Ph.testä oblongo-conicd , tenuiuscul&, lævi, pallidè fulv&, trans- versim fasciatä ; fasciis crebris diversimode variegatis et macu- latis ; spird apice acuté. Chemn. Conch. 9. t. 120, f. 1033. 1054. Buccinum australe. Gmel. p. 3400. n°. 173. Phasianella varia. Encyclop. pl, 449. f. 1. a. b. c. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande et de la Nouvelle-Hollande ; commune près de Vile Maria. Péron. Mon cabinet. Vulg. le fai- san. Cette espèce est la plus grande de ce genre. Autrefois fort rare et très-recherchée , elle est devenue assez commune par le grand nombre d’exemplaires que Péron a rapportés de son voyage EMEA a SANS VERTEBRES. 29 à la Nouvelle- Hollande. Elle offre beaucoup de variétés dans la coloration de ses fascies, Longueur , 2 pouces 9 lignes. Son oper - cule est calcaire. 2. Phasianelle rougeâtre. Phasianella rubens, Ph. test ovato-conicé, lævt, nitid&, rubente, maculis albis par- vis inæqualibus adspers@, lineis fuscis tenuissimis distantibus cinctà ; anfractibus valdè convexis ; Spir& apice subacutä. Encyclop. pl 449. f. 2. x b. Habite les mers de la Nouvelle- Hollande. Péron. Mon cabinet. Elle est d’un rouge assez vif, mais interrompu par de petites taches blanches, nombreuses et irrégulièrement disposées. Longueur, 11 lignes 3 quarts. 5, Phasianelle bigarrée. Phastanella variegatu. Ph. testé ovato-conic&, lœvi, nitidä, albo rubroque variegatt, fascits angustis creberrimis albo et rubro articulatis cinctä ; an- fracübus valdè convexis ; sptr& apice obtusiusculd. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Péroz. Mon cabinet, Lon- gueur , 10 lignes. 4. Phasianelle élégante. Phasianella elesans. Ph. test& parvulà, oblique conicä , transversè striatä ; anfractibus. infernè argenteo-virentibus, superné albis strigisque longitudi- nalibus aureo-rubris : ultimo subangulato ; infimd facte albo et rubro tessellatà , subperforata. Habite les mers de la Nouvelle.- Hollande. Péron. Mon cabinet. Le bord inférieur des tours est un peu proéminent. Elle est très- agréablement colorée. Longueur, 5 lignes 3 quarts. 5, Phasianelle péruvienne. Phasianella peruviana. Ph. testà parvulä , oblique comicd, glabrä, fusco-nigricante , ma- culis albis oblongis inœqualibus raris pict& ; anfractibus con v'exts. Habite sur les côtes du Pérou, près de Callao. MM. de Humboldi et: Bonplarnd. Mon cabinet. Longueur, 7 lignes. » 04 ANIMAUX G , Phasianelle rayé. Phasianella lineata. Ph. testà parvulà ,obliquè conicd, transversè striat4 , albà ; lineis longitudinalibus confertis undulato- flexuosis fussescentibus ; spirä acutd ; aperturä rufo-fuscä. Habite... Mon cabinet, Son dernier tour est subanguleux, Longueur de la précédente. 7. Phasianelle nébuleuse. Phasianella nebulosa. Ph. testé ovato-ventricosd, conoided, subperforat&, glabr@, albi- dd, rufo cœruleoque nebulosä ; anfractibus convexis. Habite sur les côtes de Saint-Domingue. Riche. Mon cabinet. Lon- gueur de celle qui précède. à) mr 5. Phasianelle sillonnée. Phastanella sulcata. Ph. tesid ovato-ventricosé , oblique conoideä, transversim sulcaté, cinered ; ; apice aculo; labio columellart era labro intùs albo. Habite sur les côtes de la Caroline. M. Bosc. Mon cabinet. Longueur, 8 lignes et demie. 9. Phasianelle mauricienne. Phasianella mauritiana. Ph. test oblique conicä, transversim tenuissimé striatä, albido- cærulescente ; ultimo anfractu subangulato ; spird apice acut ; columell& violaceo-cærulescente. Habite sur les côtes de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Longueur, 11 lignes et demie. Phasianelle angulifère. Phasianella angulifera. Ph. test&oblongo-conicé, basi ventricosd, tenuiusculd, transversim _striatä; maeulis in fundo vario pallidoque longitudinalibus inæ- gualibus rufo-fuscis; ultimo anfractu angulifero; spiré apice acutd. Lister, Conch. t. 583. f. 37. 58. Habite Océan des Antilles. Mon cabinet. Ses tours sont très-con- _ vexes, et son bord droit assez mince. Le fond de sa coloration va- rie Eos , quoique ses taches soient en général d'un roux brun. Longueur, 16 lignes et demie. WT SANS VERTEÈBRES. s TURRITELLE. (Turritella. ) Coquille turriculée, non nacrée. Ouverture arrondie, en- lière, ayant les bords désunis supérieurement: le droit muui d’un sinus. Un opercule corné. Testa turrita, non margartlacec. Æpertura rotundala, integra; marginibus supernè disjunctis : labrum sinu emarginalum. Operculun: corneum. OBSERVATIONS, De même qu'il a été convenable de séparer les vis des buc- cins à cause de leur forine turriculée, de même aussi les furri- telles me sembleut devoir être distinguées des turbos, parce que, outre leur forme générale, pareillement turriculée , elles ont toutes un sinus au bord droit qu'on ue trouve nullement dans ces derniers. Les anciens conchyÿlologistes, n'ayant égard qu’à la forme géné- rale des coquilles, et ne profitant point des caractères qu’on peut obtenir de la considération de leur ouverture , donnaient indistinc- tement le nom de vis à toutes les coquiiles turriculées. Ainsi les turritelles , les scalaires, les cérites, etc. , se trouvaient confon- dues avec les vis proprement dites. IL y'a cependant une grande différence entre la forme de louverture d’une vis où d’une cérite, et celle de l'ouverture d’une éurritelle. Toutes Les zurritelles sont des coquilles marines dont l'animal porte un opercule orbiculaire et corné. Ces coquilles sout la plu- part munies de stries ou de carènes transverses; mais aucune d'elles, parmi les espèces connues, n’oflre ni côtes verticales, mi bourrelets, ni tubercules épineux. Les bords de leur ouveriure sont désunis supérieurement et ne sont point réfléchis en dehors. Quant au sinus du bord droit, souvent ce bord endommagé ne le 56 ANIMAUX montre pas, mais en examimaut la direction des stries d’accroisse- ment qui Pavoisment, on le reconnaît toujours. ESPECES. 1. Turritelle double-carène. Z'urritella duplicata. P T, test@ turrit, crassä , ponderosé, transversè sulcal@ et carina- t@, albido-fulv&, apice rufescente ; anfractibus convexis, carina- tis : medio carinis duabus eminentioribus. Turbo duplicatus. Lin. Gmel. p. 3607. n°. 709. Bonanni, Recr. 5. f. 114. Gualt. Test. t. 58. fig. C. Seba, Mus. 3. t. 56. f. 7. 8. Martini, Conch. 4. t. 151. f. 1414. : Turritella duplicata. Encyclop. pl. #40. f. 1. a. b. Habite les mers de l'Inde, sur les côtes de Coromandel, Mon cabi- nct. Vulg. la vis- de-pressoir. Coquille épaisse et pesante. Lon- gueur , 4 pouces 7 lignes. Elle devient plus grande, 3. Turritelle tarrière. Z'urritella terebra, T. test4 elongato-turrit&, transversè sulcatä, fulvo-rufescente aut rubente ; anfractibus convexts, numerosissimis , sulcatis : sulcis subæqualibus ; spirä apice acutà. | T'urbo terebra. Lin. Gmel. p. 3608. n°. 81, Lister, Conch. t. 590. f. 54. Bonanni, Reecr. 3. f. 115. ; Gualt. Test. t. 58. fig. A. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. D. et Zoomorph. pl. 4. fie. F. Favanne, Conch. pl. 39. fig. E. et pl. 71. fig. P. Adans. Seneg. t. 10. f. 6. le ligar. Seba , Mus. 5. t. 56. f. 12. 18. 25. 32. 40. Knorr, Vergn. 1. t. 8, f. G. Martini, Conch. 4. t. 151. £. 1415—149. Turritella terebra. Encyclop. pl. #49. f. 3. a. b. Habite les mers d'Afrique et de l'Inde. Mon cabinet. Coquille trés- efiilée. Longueur, 4 pouces 7 lignes et demie. SANS VERTÈBRES. b7 5. T'urritelle imbriquée. T'urritella imbricat«. T', testé turrité, transversè sulcatä&, ex albo rufo el fusco marmo- ratd ; anfractibus planulatis, surstm declivibus, subimbricatis ; spirä apice peracutd. Turbo imbricatus. Lin. Gmel. p. 5606. n°. 76. Bonanni, Recr. 3. f. 117. Gualt. Test. t. 58. fig. E. Seba, Mus. 3. t. 56. f. 26. 51. 53. 54. Knorr, Vergn. 6. t. 25. f. 2. Martini, Conch. #. t. 152. f. 1422. Habite POcéan des Antilles. Mon cabinet. La base de chaque tour fait une saillie au-dessus de la suture du tour suivant. Sillons un peu distans. Longueur, 3 pouces une ligne. 4, Turritelle torse. l'urritella replicata. T. testé turritä, lævigat@, albido-fulv4; anfractibus tumidis, medio subangulatis, spiratim contortis ; suturis coarctatis, Turbo replicatus. Lin. Gmel. p. 3606. n°. 77. Bonanni, Recr. 3. f. 24. Petiv. Gaz. t. 127. f. 6. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. E. Knorr, Vergn. 6. t. 25. f. 3. Martini, Conch. 4, t. 151. f. 1412. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Elle ressemble à une colonne torse qui serait graduellement atténuée vers son sommet et ter- minée en pointe. Ses tours étant subanguleux, leur moitié infé- rieure est blanchätre et la supérieure fauve; ils ne sont point striés. Longueur, 2 pouces 10 lignes et demie. Fr >. Turritelle rembrunie, Z'urritella Jfuscata. T°. test& turritä , transversim striat@ , castaneo-fusc& ; anfractibus convexis, Habite... Mon cabinet. J’aurais pris celle-ci pour la variété du urbo replicatus que cite Gmelin, si ses tours eussent été plus renflés et plus contournés, ainsi que la figure de Lister, t. 590, f. 55, les représente. Longueur, 25 lignes et demie, 6. Turritelle cornée. Z'urritella cornea. . L A - . * = ‘ d : + T'. test& turrito-acutä, lævi, mudd, luteo-corneaä; anfractibus CONVEXIS; SWEUrIS Coarctatis, ANIMAUX Cr < æ» Encyclop. pl. 449. £. 2. a. b. Habite... Mon cabinet, Elle a ses tours renflés et ses sulures Lrès- resserrées ; point de strics. Longueur , 22 lignes et demie. 7, Tumitelle bréviale, T'urritella brevialis. T', testé abbreviato-turrit@ , alb& ; anfractibus convexis , lævibus, prope marginem superiorem unisulcatis : ultimo ventricoso. Habite... Mon cabinet. Elle est fort raccourcie, relativement à sa grosseur. Longueur, 2 pouces. 2m Sd Turritelle bicerclée. T'urritella bicingulata. T'. test turritä, transversim tenuissimé striat& , albo rufo et fusco marmoratà ; anfractibus convexis, dorso bicingulatis. Seba, Mus. 3. t. 56. f. 50. et 57. 58. : An turbo variegatus? Lin. Gmel. p. 5608. n°. 82. An Martini, Conch. 4. t. 152. f. 1425? Habite... Mon cabinet. Ses tours sont constamment bicerclés. Lon- gueur, 2 pouces. 9. Turritelle trisillonnée. T'urritella trisulcata. e T', testà turrito-acutà , transversè sulcatä, albid&, supernè rubro- violacescente ,infernè luteo-flammulatà ; anfractibus convexius - culis, dorso sulcis tribus eminentioribus. Habite... Mon cabinet. Ses flammules sont éparses. Les trois sillons élevés qui ceignent chacun de ses tours seraient de petites carènes s'ils étaient plus aigus. Longueur, 25 lignes. 10. Turritelle exolète. T'urritella exoleta. T', Lest@ turrit@, lævigatä , albid&; anfractibus medio concasis , supernè infernèque tumidis elalioribus obtusis. | Turbo exoletus. Lin: Gmel. p. 5607. n°. 80, Bonanni, Recr. 5. f. 115. Lister, Conch. t. 591. f. 58. D'Argenv. Conch. pl. 11. fig. GC. Favanne, Conch. pl. 59. fig. D. Matini, Gonch. 4. t. 152. £. 1424. Habite sur les côtes de la Guinée. Mon cabinet. Elle est remarquable par l’excavation de ses tours. Longueur , 2 pouces. SANS VERTÉLRES. / 11. Turritelle carinifère. l'urritella carinifera. 2. testd turrit4, transversim carinatd, lævigat@, diaphand, al- bä; anfractibus medio carin& cinctis : ultimo angulato; infimä facie plano-concavd. Habite... Mon cabinet. Espèce inédite, dont les caractères sont bien tranchés. Longueur, 15 lignes. 12. Turritelle australe. Z'urritella australis. T°. test& parvd, turrit@, transversim tenuissimè striat@ , cinered ; anfractibus convexiusculis, infra medium unicingulatis, mar- gine superiore sulco prominulo instructis ; apice obtuso. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. de Labillardière, Mon cabinet. Longueur , 9 lignes. 15. Turritelle de Virginie. Turritella virsiniana. T. testä parvé , turrit@, transversim carinis minimis Cinct&, stra- mined; an/fractibus convexiusculis, maroine inferiore carina prominulé circtis : ulhimo ventricoso , infra medium tricarinaio, bast annulo griseo-violacescente notato. Habite sur les côtes de la Virginie. Mon cabinet, Ouverture oblon- gue. Longueur, 6 lignes et demie. Espèces fossiles. 1. Turritelle térébrale, T'urritella terebralis. T. testé elongato-turrité, transversim striat@ : striis confertis œqua- libus ; anfractibus medio convexis , basi apieeque depressis ; su- turis infrà marginatis. Habite... Fossile des environs de Bordeaux , où il est très-commun. Mon cabinet. Cette coquille a des rapports avec le 7°. terebra ; mais, outre son état fossile, elle en est très-distincte. Longueur , 4 pou - ces 7 lignes. 2. Turnitelle rotifère, Z'urritella rotifera. T, testé turrit&, carinis maximis distantibus rotiformibus cincta ; anfractibus plunulatis, margine superiore carinä maxim& rok- Jormi instructis, medio carinis duabus mirimis : anfractuum siperiorum carinis medanis sensim majoribus. 00 ANIMAUX Habite. Fossile des environs de Montpellier, recueilli par Bruguie- res. Mon cabinet. Coquille fort singulière , garnie dans sa longuenr de grandes carènes droites et distantes qui ressemblent à des roues écartées Pune de l’autre. Longueur , 2 pouces et demi. Nota : Voyez, dans les Ænnales du Muséum, vol. 4, p. 216 et sui- vantes, la description de dix autres espèces fossiles. DEUXIÈME SECTION. [Trach. Zoophages. | T'rachélipodes à& siphon saillant, qui ne respirent que l'eau qui parvient aux branchies par ce siphon. Tous ne se nourrissent que de substances animales , sont marins, dépourvus de mächotres , et munis dune trompe rétractile, Coquille spirivalve, engaïnante , à ouverture , soit cana- liculée, soit échancrée ou versante à sa base. Ces trachélipodes sont bien distingués de ceux de la première section, soit par lanimal qui n’a point de mä- choires à la bouche, mais une trompe rétractile avec la- quelle il perce et suce les autres coquillages, soit par leur coquille dont la base de l'ouverture est tantôt canaliculée , tantôt échancrée ou seulement versante. Ils sont tous marins, et ne respirent que l’eau qui arrive aux branchies par un canal tubuleux qu'on nomme leur siphon et dont ils sont généralement munis. C'est ce siphon. saillant qui produit à la base de l'ouverture de la coquille tantôt un canal et tantôt une échancrure ou un bord bas. et versant. Ainsi l’échancrure et le canal de la coquille in- diquent l'existence du siphon saillant de Panimel. SANS VERTÈBRES. Gr Tous ceux de ces mollusques que l’on connaît ont effec- tvement une trompe à la bouche, sont carnassiers, et manquent de mächoires pour brouter Vherbe, Leur tête est munie de deux tentacules. Comme la cavité spirale de la coquille est un cône creux qui s’est moulé sur le corps mème de lanimal, elle offre, dans sa manière de tourner autour de son axe, et dans sa forme particulière, toutes les différences, selon les familles, les genres et les espèces, qu’on observerait dans les animaux mêmes. Cela étant ainsi, nous pese cette section en cinq familles différentes , d’après la considération de la coquille ; familles qui conservent les rapports entre les animaux qu’elles comprennent. Dans les deux premières de ces familles, le canal de la base de l'ouverture est toujours manifeste. Ge canal s’anéan- tit dans la troisième ; et dans les deux dernières, on ne voit plus qu’une échanerure, et à la fin, un petit bord bas et versant. Voici l'énoncé de ces Cinq Re : - Les Canalifères,. Les Aüilées. Les Purpurifères. ” Les Columellaires. Les Enroulées. LES CANALIFÈRES. Coqulle ayant un canal plus ow moins long à la base de son ouverture , et dont le bord droit ne change point de forme avec l'âge. G2 ANIMAUX Les canaliféres conslüituent une famille fort nombreuse et très-variée dans les races qu'elle embrasse. [ls ont tous une coquille spirivalve, à ouverture en général oblongue, munie à sa base d’un canal plus ou moins long, tantôt droit, tantôt recourbé vers le dos de la coquille. Le bord droit de cette dernière ne change point de forme avec l’âge. Il pa- raît que ces coquillages sont tous operculés, Dans les uns, les accroissemens de la coquille ne s’exé- cutent que par de très-petites pièces parallèles au bord droit, et qui y sont successivement ajoutées ; ces accroisse- mens sont peu marqués. Dans les autres, un bourrelet constant borde leur ouverture, et parmi eux la plupart of- frent en outre des bourrelets persistans sur les tours de leur spire : en sorte que ceux-ci indiquent la grandeur des pièces d’accroissement que Panimal a été obligé d'ajouter à sa coquille. Ainsi on peut diviser les canaliféres en deux sections de la manière suivante : Fe, SEécrrox — Point de bourrelet constant sur le bord droit , dans les espèces. Cérite. Pleurotome. Turbinelle. Cancellaire. Fasciolsire. Fuseau. Pyrule. \ fe. Secrion. — Un bourrelet constant sur le bord droit, dans toutes les espèces. Struthiolaire..…. Point de bourrelet sur la spire, I SANS VERTEBRES. ‘ 63 Ranelle, | Rocher. } Des bourrelets sur la spire, Triton. PREMIÈRE SECTION. Point de bourrelet constant sur Le bord droit. CÉRITE. (Cerithium.) Coquille turriculée. Ouverture oblongue, oblique, ter- minée à sa base par un canal court, tronqué ou recourhé, jamais échancré. Une gouttière à l'extrémité supérieure du bord droit. Un opercule petit, orbiculaire et corné. Testa turrita. Apertura oblonga , obliqua, basi cana- liculo brevi, truncato vel recurvo, non emarginato , ter- minata. Labrum supernè in canalem subdistinctum de- sinens. Operculum parvum , orbiculare , corneum. OBSERVATIONS. C’est à Bruguiéres qu’on doit l'établissement du beau genre des cérites. Linné avait confondu la plupart de ces coquilles parmi ses murex, et rapportait les autres, soit à soñ genre sérombus, soit à celui des rochus. Bruguières ayant senti que des coquilles éminem- ment turriculees , et munies d’un canal court à leur base, devaient être distinguées des murex, jugea convenable d’en former un genre particulier, auquel il assigna de bons caractères pour le reconnaître, et le nom de cérite qu'il emprunta d’une de ses espèces ainsi nom- née par Adanson. L'examen des coquilles connues a prouvé depuis que toutes celles C4 ANIMAUX qui se rapportent à ce nouveau genre forment un assemblage très- naturel, d’après la considération des rapports qui lient les espèces les unes aux autres; ainsi il y a lieu de croire que les naturalistes adopteront ce beau genre. L'ouverture de ces coquilles est courte, oblongue, oblique, et offre, dans sa partie supérieure, un sillon en gouttitre renversée, lequel est plus ou moins exprimé ou distinct selon les espèces. La spire forme au moins les deux tiers de la longueur de la co- quille, parce que son dernier tour n’excède en grosseur celui qui le précède que d’une médiocre quantité; elle se présente sous la forme d’un cône allongé en pyramide, dont la surface est rarement lisse, mais presque toujours chargée de stries, de granulations, de tuber- cules, d’épines, et quelquefois de varices ou bourrelets persistans, qui sont diversifiés d’une manière admirable dans les espèces. Les cérites sont très-voisines des pleurotomes par leurs rapports. Leur genre est très-nombreux en espèces; et déjà l’on en connaît un très-grand nombre, soit fraîches ou marines, soit dans l’état fossile. Or, comme l’extrême diversité des parties protubérantes de la surface de ces coquilles, ainsi que la régularité et Pelégance de leur distribution , ne laisse presque aucune forme possible dont la nature n’offre ici des exemples, on peut dire que larchitecture trouverait dans les espèces de ce genre, de même que dans celles des pleurotomes et des fuseaux , ün choix de modeles pour lorne- ment des colonnes, et que ces modèles seraient très-dignes d’être employés. J'ai déjà fait remarquer que plus nos collections s’enrichissent , plus la détermination des genres, et surtout des espèces, devient difficile, les lacunes que nous prenons pour des limites imposées par la nature, se trouvant proportionnellement remplies. Les em- barras que j'ai éprouvés pour fixer le caractère de chaque espèce de cérites me permettent d'avancer que c’est principalement dans ce genre que cette vérité se montre avec le plus d'évidence , parce que nous sommes fort avancés dans la collection de ces coquillages. Les cérites vivent toutes dans la mer. Néanmoins plusieurs des espèces qui ont le canal droit et tronque habitent dans les marais SANS VERTÉÈBRES. 65 sälins où aux embouthures des fleuves, à l'endroit où les eaux douces se mêlent aux éaux marines. Ce ne sont pas cependant des coquilles vraiment fluviatiles, et elles n’offrent point de caractères suflisans pour les distinguer comme genre. L'étude des espèces de ce genre est d'autant plus intéressante, que parmi les fossiles dont notre continent se trouve en différens lieux si abondamment rempli, un grand nombre d’entre eux nous présente une suite considérable de cérites qu'il importe de con- naître, non-seulement pour l'avancement de l’histoire naturelle , mais encore pour celui de la théorie des mutations qu'a éprouvées la surface de notre globe. L'animal des cérites rampe sur un disque petit et suborbicu- laire, qu’on nomme son.pied, Sa tête est tronquée en dessous, bordée d’une crête ou d’un bourrelet frangé, et munie de deux tentacules aigus qui portent les yeux sur un renflement de leur base externe, ESPÈCES. 1. Ccrite géante. Cerithium giganteum. C. testé turrilé , maximé, subsesquipedali, ponderosissimé , cine reo-fuscescente ; anfractibus infra sufuras tuberculis MASTIS $6- riatim coronatis ; columellä subbiplicaté. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet, Cette co- quille, rarissime, et probablement la premiére de cette espèce observée vivante, fut apportée à Dunkerque, en décembre 1810, par un anglais nommé Mathews Tristram , qui, interrogé sur la manière dont il se l'était procurée , répondit qu’étant embarqué sur la flûte le Swalow , qui naviguait dans la mer du Sud, il atta- qua un jour, la sonde à la main, les bancs de rochers en avant de la Nouvelle-Hollande ; et que , se servant alors d’une sonde de nou- velle invention, qui rapporte avec elle ce quelle peut ramasser, il avait ainsi retiré cette coquille du fond de la mer. Il ajouta qu'il navait eu que ce seul individu ; et qu’une portion de Ja spire étant cassée, on n’en voulut point en Angleterre, ou du moins on en fit assez peu de cas pour ne lui en point donner ce qu'il en demandait, M. Denis Montfort en fit Vemplette, Connaissant lim portance du nouveau fait que présente cette belle coquille pouy Tome VII, . 5 56 ANIMAUX & RENTE TRE sk ù ES l'étude de la géologie, je le priai de me la céder, ce à quoi il rou- lut bien consentir. Le fait dont il s’agit consiste en ce qu’elle nous offre analogue vivant d’une coquille semblable, pour les caraetè- res et la taille , que l’on trouve fossile à Grignon, près de Paris. Longueur, un pied plus 2 lignes : sans la troncature de sa spire, elle aurait près de 2 pouces de plus. 2. Grite cuiller. Cerithium palustre. C. testé turritä, crassé, longitudinaliter plicatä, transversim stria- t@, fuscescente ; anfractibus tristriatis : ullimo striis numerosio- ribus sulciformibus ; labro subcrenulato. j Strombus palustris. Lin. Gmel. p. 5521. n°. 38. Lister, Conch. t. 856. f. 62. et t. 837. f. 65. Rumph. Mus. t. 50. fig. Q. Petiv. Anh. t. 15. f. 13. Seba, Mus. 3. t. 50. f. 13. 14. et 17—19. Knorr, Vergn. 5. t. 18. f. 1. Favanne, Conch. pl. 40. fig. A 1. Martini, Conch. 4. t. 156. f. 1472. Cerithium palustre. Brug. Dict. n°. 19. Habite sur les côtes des Indes orientales, dans les marais salins. Mon cabinet. Son canal est fort court. Longueur, 4 pouces 8 li- gnes. Vulg. la grande cuillzr-à-pot. 5. Cérite sillonnée. Cerithium sulcatum. C. testä turritä, solid&, longitudinaliter plicatä, transversim striaté , univaricosé , rufo-fuscescente; labro magno, semicircu- lari, basi ultra canalem porrecto. Bonanni, Recr. 5. f. 68. Lister, Conch. t. 1021. f. 85. Rumph. Mus. t. 50. fig. T. Petiv. Amb. t. 15. f. 22. Gualt. Test. t. 57. fig. E. Knorr, Vergn. 5. t. 15. f. 8. Martini, Conch. 4. t. 157. f. 1484. 1485. Cerithium sulcatum. Brug. Dict. n°. 20. Murex moluccanus. Gmel. p. 3565. n°. 151. Cerithium sulcatum. Encyclop. pl. 442. f.2 Habite les mers des Indes orientales, Mon cabinet. Elle est très-re- marquable par le caractère de son bord droit. Vulg. la petite cuil- der-à-pot. Longueur, 2 pouces 5 lignes. Jen possède une variété des côtes de Saint-Domingue qui est plus petite. SANS VERTEBRES. 67 4. Cérite télescope. Cerithium telescopium. C. test& conico-turritd , transversim sulcat&, fuscé ; columellé uniplicatä; canali brevissimo, margine reeurvo. Trochus telescopium. Lin. Ginel. p: 5585. n', 112. Bonanni, Recr. 5. f. 92. Lister, Conch. t. 624. f. 10. Rumñpb. Mus. t. 21. f. 12. Petiv. Amb. t. 4. f. 10. Gualt. Test. t. 6o. fig. D. FE. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. B. Favanne, Conch. pl. 50. fig. B 2. 1Seba, Mus. 3. 1900-12. Knorr, Vergn. 5. t. 22. f. 2. 5. Born, Mus. p. 526. vign. fig. A. D. Chemn. Conch. 5. t. 160. f. 1507—1509. Cerithium telescopium. Brug. Dict. n°. 17. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Son canal est en- core fort court. Bord droit très-mince, échancré à son extrémité supérieure. Vulg. le télescope. Longueur, 2 pouces 10 lignes. 5. Cérite ébine. Cerithium ebeninum. n ie à 3 ; C, testé turrité , transversim sulcaté, nigrä; anfractibus suban- gulatis , medio tuberculatis : tuberculis majusculis acuminatis ; aperturé dilataté. Favanne, Conch. pl. 70. fig. N. Cheinn. Conch. 10. t. 162. f. 1548. 1549. Cerithium ebeninum. Brug. Dict. n°. 26. Encyclop. pl. 442. f. 1. a. b. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Coquilie rare NN AA y rs z et précieuse, Vulg. nommée la cuiller d’ébène, Longueur, 5 pou- ces 2 lignes. 6. Cérite noduleuse. Cerithiur neduloswm. C. test turrit& , transversim striat@, albidä , lineolis fuscis macu- laiä ; anfractibus medio tuberculatis : tuberculis magnis acu- mninals ; labro crenulato, intüs substriato. Jister, Conch. t. 1025. f. 87. Rumph. Mus. t. 50. fg. O. Petiv. Amb. t. 7. f. 12. @Gualt. Test. t. 57. fig. G. 66 ANIMAUX Scba, Mus. 3. t. 50. f. 15. 16. Knorr, Vergn. 1. t. 16. f. 4. Favanne, Conch. pl. 59. fig. C 5. Martini, Conch. 4. t. 156. f, 1473 et 1474. Cerithium nodulosum. Brug. Dict. n°. 8. Encyclop. pl. 442. f, 3. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques; se trouve aussi dans les mers de Saint-Domingue. Mon cabinet. Vulg. la grande chenille. Longueur, 3 pouces 4 lignes. 7. Cérite goumier. Cerithium vulgatum. C. testé turritä, echinatä, transversim striato-granulosä, cinereo- fulvd , rubro aut [usco marmoratä; anfractuum medio tubercu- lis plicato-spinosis transversim seriatis; suturis crenulatis. Bonanni , Recr. 5. f. 82. Lister, Conch. t. 1019. f, 82. Gualt. Test. t. 56. fig. L. Adans. Seneg. t. 10. f. 3. le goumier. Seba, Mus. 5. t. 5o. f. 23. Favanne, Conch. pl. 39. fig. C 1. Cerithium vulgatum. Brug. Dict. n°. 15. Habite la Méditerranée et l'Océan atlantique. Mon cabinet. Canal court, légèrement recourbé. Longueur, 2 pouces 7 lignes. 8. Gérite obélisque. Cerithiurn obeliscus. C. testé turrité , transversè striatà, fulv&, rubro fuscoque punc- tatä ; anfractuum striis tribus granulatis suturisque tubercula- tis ; columell& uniplicatä ; canali recurvo. Lister, Conch. t. 1018. f. 80. Gualt. Test. t. 56. fig. M. D’'Argenv. Conch. pl. 11. fig. F. Favanne, Conch. pl. 50. fig. C 6. Seba, Mus. 3. t. 5o. f. 26. 27. et t. 51. f. 26. Martini, Conch. 4. t. 157. f. 1489. Cerithium obeliscus. Brug. Dict. n°. 1. Murex sinensis. Gmel. p. 3542. n°. 54, Cerithium obeliscus. Encyclop. pl. 445. f. 4. a. b. Habite la mer des Antilles. Mon cabinet. Vulg, l’obélisque ou le clocher-chinois. Longueur, 2 pouces 2 lignes, SANS VERTÉBRES. 69 9. Cérite granuleuse. Cerithium granulatum. C. testà turrité , transverse striaté , rufo-fuscescente; anfractbus medio trifarièm granulatis ; interdüm varicibus brevibus sparsis. Ramph. Mus. t. 50. fig. L. Petiv. Amb. t. 8. f. 12. Seba , Mus. 3. t. 50. f. 45. 46. Martini, Conch. 4. t. 157. f. 1402. Cerithium granulatum. Brug. Dict. n°. 6. Murex cingulatus. Gmel. p. 3561. n°. 158. Cerithium granulatum. Encyclop. pl. 442. £. 4 Habite l'Océan indien. Mon cabinet, Vulg. la chenille granuleuss. Longueur ; 2 pouces et demi. Cérite chenille, Cerithium aluco. C. test@ turrit&, echinatä , albidä, rufo nigroque maculaté; an- fractibus infernè lævibus , superné tuberculatis : tuberculis acu- is, ascendentibus ; canali recurvo. Murex aluco. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1225. n°. 572. Bonanni, Recr. 3. f. 69. Lister, Conch. t. 1017. f. 79. Rumph. Mus. t. 50 fig. N. Petiy. Gaz. t. 193. f..2. Gualt. Test. t. 57. fig. À. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. H. Favanne, Conch. pl. 59. fig. C 10. Seba , Mus. 3 t. 5o. f. 37, 3o4ett. 514 f. 22.:25..25. 27, Knorr , Vergn. 5. t. 16. f. 5. ; Martini, Conch. 4, t. 156. f. 1478. . Cerithium aluco. Brug. Dict. n°. 7. Encyclop. pl. 445. £. 5. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluqnes. Mon cabinet. Elle n'a qu'une rangée de tubercules sur chaque tour. Ses stries trans- verses sont très-fines. Vulg. la chenille bariolée. Longueur, 23 lignes un quart. 11. Cérite hérissée. Cerithium echinatum. C. testé turrité , echinatä , transversim sulcatä, albidä , spadiceo- punctaté; anfractibus medio tuberculiferis : tuberculis longius- culis acutis ascendentibus ; ultimi LE ou sulcis asperatis; labro denticulato , scaberrimo. mo ANIMAUX Habite... Mon cabinet. Son canal est court, un peu recourbé, Lons gueur , 19 lignes. 12, Cérite érythréenne, Cerithium erythræonense. C. test& turritd, tuberculato - muricatà, transversim sulcatà et striat& , alb&, maculis ferrugineis sparsis nebulosd ; anfracti- bus medio tuberculatis et infra bisulcatis ; canali brevi, subrec- to; labro crenulata. Habite dans la mer Rouge. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 3 lignes. 15. Cérite muriquée. Cerithium muricatum. C. testä turrit&, muricat&, rufo-fuscä; anfracübus superne in- fernèque strid granos& instructis et medio tuberculis magnis acu- minatis unica serie muricalis; canüli brevissimo. Füster , Conch. t/ 121. f: 17. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. etc. Favanne, Conch. pl. 50, fig. C 19. Chem». Conch. 0. t. 156. £. 1267. 1268. Cerithium muricatum. Brug. Dict. n°. 27. Habite sur les côtes occidentales de l'Afrique, à Fembouchure des rivières où les eaux sont saumatres. Mon cabinet. Longueur, 19 lignes. 14 Cérite ratussoire. Cercihium radula. C, tesià turrit& , muricatà, rufo-fuscä; anfractibus medio tuber- culis unic& serie muricaus striisque pluribus granosis circum- sallatis ; canali brevi, recto. Burex radula. Lin. Ginel. p. 5563. n°. 147. Nerita aculeata. Muller, Verm. p. 195: n°. 580. Lister, Conch. t. 122. f. 18 et 20. Âdans. Seneg. pl. 10. f. 1. le popel. Born , Mus. t. 11. f:26: E'avanne, Conch. pl. 40 fig. F. Schroëtter , Ein!. in Conch. 1. t. 5. f. 6. Martini, Conch. 4. t. 155. f. 145y. Cerithium radula. Brug. Dict. n°. 28. Strombus aculeatus. Gmel. p. 5523. no. #4. Habite sur les côtes occidentales de Afrique, peuttre aussi à Fem- bouchure des rivières et dans les marais saumätres, comme la pré- cédente. Mon cabinet. Elle a en général sur chaque tour cinq strics SANS VERTEBRES. 71 granuleuses : deux au-dessus de la rangée de tubercules, et trois au-dessous. Longueur, 25 lignes. 15, Cérite épaisse. Cerithium crassum. C. testé conico-turrité ,crass@ , longitudinaliter plicatä , transver- sim striatä, rubro-violacescente; plicis latis, planulatis; an- Jractibus planiusculis ; tristriatis ; columellé elongatd , biplicata; labro crasso , margine incurvo, intüs dentifero. Habite... Mon cabinet. Elle a des rapports avec le cerithium pa- lustre, mais en diffère par son ouverture qui est fort étroite, le bord droit étant très-recourbé en dedans. Longueur, z pouces et demi. Elle aurait quelques lignes de plus si la sommité de sa spire n’était cassée, 16. Gérite décollée. Cerithium decollatum. C. testé turrité, apice truncatä et consolidatä, longitudinaliter plicato-sulcatä, transversim tenuissimé striat&, univaricosd , griseo-fulvé; plicis lævibus, ad interstitia transverse striatis ; ultimo anfractu subfasciato; labro margine exteriore marginato. Murex decollatus.'Lin. Gmel. p. 3563. n°. 150. Cerithium decollatum. Brug. Dict. n°. 45. Habite... Mon cabinet. Elle n’a constamment que cinq tours et q G: demi, et ressemble par son aspect au bulime décollé. Ses côtes > P P longitudinales s’effacent en partie sur son dernier tour. Stries très- fines ; canal presque nul. Longueur , 11 lignes trois quarts. 17. Cérite obtuse. Cerithium obtusum. C. testà& turrité, apice obtusé, crassiuscula , longitudinaliter pli- caté , transversim sulcat&, univaricosä, Supernè cinere&, in- fernè rufo-fuscescente ; ultimo anfractu ventricoso ; labro mar- gine exteriore crassissimé marginato. [6] Var. testé angustiore , minuüs ventricosé , cinereé ; anfractibus numerosioribus. Mon cabinet. Habite les mers de Timor. Mon cabinet. Cette espèee avoisine la précédente par ses rapports; mais, au lieu d’une troncature à son sommet, sa «pire va en s’atténuant et est obtuse à son extrémité. La coqaille a d’ailleurs six {owrs complets, plus un demi-tour terminal ; et la var. [b} en offre jusqu’à neuf également complets. Longueur de l'espèce principale, 19 lignes; de sa variété, 18. Cette espèce, 2insi que la précédente, a sur le dernier tour une variee opposée à l'ouverture. HA ANIMAUX 18. Cérite semi-grauuleuse, Cerithium semigranosum, C. ltestä fusiformi-turrité , apice acut4, transversim tenuissimé striatä et sulcato-granosd, albido-flavescente ; anfractibus su- perné sulcis duobus granosis cinctis : ultimo infernè sulcis tri- bus aut quatuor nudis notato ; canali valdè recurvo. Fncyclop. pl, 445. f, 1. a. b. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. La partie in- féricure de chaque tour ést toujours dépourvue de granulations. Longueur , 18 lignes, | t9. Cérite raboteuse. Cerithiuin asperum. C. testé turrito-acutä, asperat@, longitudinaliter plicato-sulcaté, transversim striat@, alb&; plicis muricato-asperis ; columellà uniplicatä ; canali valdé recurvo. Blurex asper. Lin. Gmel. p. 5563. n°. 148. Lister, fonch. t. 1020. f. 84. Seba, Mus. 3. t. 50. f. 20. et t. 51. f. 55. Favanne, Ed pl. 30. fig. C 18. Martini, Conch. 4. t. 157. f. 1483. Cerithium asperum. Brug. Dict. n°. 5. Habite les mers de l'Ile-de-France, d’où je l'ai reçue, et dans celles des Antilles, selon Bruguières. Mon cabinet. Longueur, près de 22 lignes. Vuig. la chenille blanche réticulée. 20. Cétite rayée. Cerithium lineatum. C. testà turrito-acuté , scabriusculé, longitudinaliter plicato-sul- cat@ , albid&, lineis luteis cinctä&; plicis muricato - asper s ; anfractibus trilineatis : uliimo basi unisulcato; columelld bipli- caià. Clava rugata. Martyns, Conch. 1. f. 12. Cerithium lineatum. Encyclop. pl. 445. f. 3. a. b. An cerithium asperum , var. ? [b] Brug. Dict. n°. 5. la abite la mer Pacifique, sur les côtes des îles des Amis. Mon cabi- net. Elle est un peu plus eflilée que celle qui précède , et n’a point de stries transverses. Son canal est aussi plus court, quoique en- core un peu recourbé. Des deux plis de sa columelle, l'un est plus fort que l'autre. Longueur, 23 lignes. SANS VERTEBRES. nl (x LA Cérite buire. Cerithium vertagus. C. testä elongato-turrité , apice acutd, læviusculé, albido-fulvä; an/ractuum parte superiore longitudinaliter plicato transversim- que bistriato ; columelld uniplicatd ; canali recurvo , rostrato. Murex vertagus. Lin. Gmel. p. 5560. n°. 155. Bonanni, Recr. 3. f. 84. Lister, Conch. t. 1020. f. 83. Rumph. Mus. t. 30. fig. K. Petiv. Gaz. t. 56. f. 4. et Amb. t. 15. f. 14. Gualt. Test. t. 57. fig. D. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. P. Favanne, Conch. pl. 30. fig. C 16. Seba, Mus. 5. t. 50. f. 42. et t. 51. f. 24.35. 54, Knorr, Vergn. 6. t. 4o. f. 4.5. Martini, Conch. 4. t. 156. f. 1470. et t. 157. f. 1480. Cerithium vertagus. Brug. Dict. n°. 2. Encyclop. pl. 445. f. 2. a. b. Habite l'Océan des grandes [ndes et des Moluques. Mon cabinet. Lon- gueur , 5 pouces 2 lignes. Vulg. la buire ou la chenille blanche. 22, CGérite fascice. Cerithium Jasciatum. C. testé cylindraceo-turrit4, apice acut&, longitudinaliter plicatä, albä, luteo-fasciaté; anfractibus planulatis, tripartitis et trifus- ciatis; columellé uniplicaté ; canal: recurvo , rostrato. Lister, Couch. t. 1021. f. 85. b. Gualt. Test. t. 57. fig. H. Seba, Mus. 5. t. 50. f. 45. 44. Knorr, Vergn. 5. t. 20. f. 5.et 5. t. 15 f. G. Favanne, Conch. pl. 50. fig. C 15. Martini, Conch. 4. t. 157. f. 1481, 1482. Cerithium fasciatum. Brug. Dict. n°. 5. Habite les mers de l'Inde, sur la côte de Coromandel et sur celle de Ceylan. Mon cabinet. Elie avoisine la précédente par ses rapports. Ses plis sont nombreux et serrés. Vulg. la chenille blanche striée. Longueur , environ 2 pouces. Cérite subulée, Cerithium subulatum. C. test& turrito-subulalé , transversim tenuissimé striatä , squalidé albida ; anfractuum margine superiore noduloso, subcrenalo ; ose subun:plicatä ; LL TECUrLO, 4 ANIMAUX Habite... Mon cabinet. Elle a un fort sillon à la base de sou der nier tour, Le pli de sa columelle est peu saillant, Longueur, 16 li- gnes un quart. 24, Cérite hétéroclite. Cerithium heteroclites. C. testé turrit@, basi ventricosà, transversim striatä , granosà, albo Julvo et castaneo nebulos&; anfractibus convexiusculis, bifa- riâäm granosis : ultimo subyloboso, nudo ; canali brevissimo ; La- bro crenulato. Habite les mers dela Nouvelle-Hollande. M. Macleay. Mon cabinet. Coquille singulière par la forme ventrue et subglobuleuse de son dernier tour, qui semble être absolument étranger aux autres : ceux-ci sont légèrement conyexes, et ont chacun deux rangées de granulations d’un beau noir de jais. Longueur, 15 lignes 3 quarts. 25. Ccrite zonale. Cerilhium zonale. C. test& turrii& , longitudinaliterobsoletè plicatä ,transverstm stria to-granulosä, albo et nioro alternatim zonatd; plicis obliquis ; canalri brevissimo, truncato. Cerithium zonale. Brug. Dict. n°. 39. An Lister, Conch. t. 1018. f. 81 ? Habite... lOcéan &es Antilles ? Mon cabinet. La partie noire de chaque tour est plus large que la partie blanche ; celle-ci est ton- jours la supérieure et ceinte à sa base d’une strie très-granuleuse- Point de plis à la columelle. Longueur, 16 lignes. 26. Cérite semi-ferrugineuse. Cerithium semiferrugineum. C. testä abbreviato-turrit&, tuberculiferä, squarrosé, transversim striaté et granulosä , inferné ferrugineä , supernè albé ; anfrac- tibus margine superiore tuberculato-coronatis; apertur& alba ; columella supernè uniplicatä ; canali brevissimo. Habite. Mon cabinet. Le pli de la columelle forme une gouttière sous le sommet du bord droit. Longueur, 14 lignes. 27. Cérite cordonnée. Cerithium torulosum. €. testé turrità, transversim tenuissimè striai& , albidä ; anfracti- bus infimis margine superiore cingulo tumido marginalis : su- premis tuberculato-asperis ; canali brevi, recurvo. Murex torulosus. Lin. Gmel. p. 3563. n°. 146. Turbo annulatus. Martini, Conch. 4, t. 157. f, 1486, €Chemn. Conch. 10. t, 164. f, 1575. 1876. A SANS VERTELRES. Re | Cerithium torulosum. Brug. Dict. n°. 14. Murex annularis. Gmel. p. 3561. n°. 155. Habite... l'Océan des grandes Indes? Mon cabinet. Coquille singu- lière en ce que la partie supérieure de ses tours est comme corde- lée. Longueur, 14 lignes. 26. Ccrite tuberculée. Cerithium tuberculatum. C. testä ovato-conict, basisentricosä, transversim tenuissime stria- t@&, albido et nigro coloratä, apice alb& ; anfractibus supernè tuberculis majusculis serie unicä coronatis : ultimo infernèé tri- fariäm nodoso; tuberculis nodisque nigerrimis; canali brest, truncalo. , Strombus tuberculatus. Lin. Gmel. p. 5521. n°. 57. Lister, Conch. t. 1024. f. 80. Seba , Mus.5. t. 55. f. 21. in angulo dextro superiore. Born, Mus. t. 10. fig. 10. 17. fartini, Conch. 4. t. 157. f. 1490. Cerithium morus. Brug. Dict. n°. 44. Habite dans la mer Rouge, et, selon Linné, dans la Méditerrance. Mon cabinet. Elle a sur le dernier tour une varice opposée à Fou- verture. Longueur, 15 lignes. 29. Cérite mure. Cerithium morus. C. test& ovato-conoide&, transversim tenuissimé sfriatd, griseo- siolacescente, nodis graniformibus æqualibus rubro-nigris se- riatim cincié ; an/ractibus omnibus varicosis : varicibus alternis sparsis ; canalr brevi, truncato. Habite... Mon cabinet, Celle-ci mérite mieux le nom de mure que L la précédente, parce qu’elle en a l'aspect , et que ses tours ne sont point couronnés. Ses nodulations graniformes sont nombreuses, serrées, et reposent sur un fond d’un gris rougeatre, un peu vic- let. Longueur, 11 lignes et demie. . 50. Cérite oculée. Cerithiurn ocellatum. C. test& conico-turrit@ , basi ventricos@ , transversim striaté, gra- nulosé, cinereo - nigricante, albo-ocellaté ; anfractuum striis pluribus granulosis : unic& majore tuberculatà ; canali brestis- simo. Cerithium ocellatum. Brug. Dict. n°. 43. Habite... Mon cabinet. Longueur , un pouce, 76 ANIMAUX 91. Ccérite écrite, Cerithium litteratum. C. test@ conico-turrit@ , apice acut4, transversim strialo-muricaté y albid&, rubro aut nigro punctatà : punctis interdüm charactæ- res æmulantibus ; anfractibus superné tuberculis majoribus acu— ls unicé serie cinctis ; canali truncato. Gualt. Test. t. 56. fig. N. Murex litteratus. Born, Mus. t. 11. f. 14, 15. Cerithium litteratum. Brug. Dict. n°, 42. Murex litteratus. Gmel. p. 5548. n°. 83. Habite POcéan des Antilles ; commune sur les côtes de la Guade- loupe. Mon cabinet. Longueur, 11 lignes et demie. 92. Cérite noircie. Cerithium atratum. C, testä turrild , apice acuté , varicosé, ustulatä ; anfractuum striis lransversis granosis , prope suturas bifariäm tuberculatis ; vari- cibus sparsis nodiformibus ; canali truncato. Murex atratus. Born, Mus. t. 11. f. 17. 18. Cerithium atratum. Brug. Dict. n°. 12. Murex atratus. Gmel, p. 3564. n°. 156. Habite l'Océan des Antilles, sur les côtes de Ja Guadeloupe. Mon ca- binet. Longueur , 13 lignes. © 5. Cérite ivoire. Cerithium eburneum. C. testé turrité , transversim striato-granulosé, alb&, immacula- té ; anfractuum striis tribus au quinque granoso-asperalis : me- dian& valdè majore. Cerithium eburneum. Brug. Dict. n°. 41. Habite l'Océan des Antilles ; se trouve aussi dans les mêmes lieux que les deux précédentes. Mon cabinet. Longueur, 10 lignes un quart. O1 EN . Cérite ponctuée. Cerithium punctatum. C. test& turrit&, varicosé, transversim striaté, albd, rubro aut Jusco punctaté ; anfractibus medio striä obsoletè tuberculatä instructis ; ultimo basi lined albd cincto. Cerithium punctatum. Brug. Dict. n°. 40. Habite sur les côtes du Sénégal. Mon cabinet. Longueur, 6 lignes et demie. j ko” SANS VERTEBRES. - En | 55. Crite lime. Cerithium lima. C. test turrito-subulut& , varicosä , transversim striato-granulo- s&, rufo-fuscescente ; anfractibus quadristriatis ; granulis mini- mis punctiformibus ; canal: brevissimo. Cerithium lima. Brug. Dict. n°. 53. Habite sur les côtes de la Guadeloupe. Mon cabinet. Longueur, 5 à 6 lignes. 56. Gérite perverse. Cerilhium perversum. C. testé contrariä, cylindraceo-subulatä, gracili, transversim striato - granulosä, pallidè rufà; anfraciibus planulatis, tri- striatis ; ultimi anfractus basi plano-concavä; canali recto, pro- minulo. An cerithium maroccanum ? Brug. Dict. n°. 54. Habite... Mon cabinet. Longueur , 10 lignes trois quarts. Espèces fossiles. 1. Cérite mterrompue. Cerithium interruptum. C. tesiä pyramidaté , subvaricosé , transversè striat&; striis alter- nis minoribus; costellis longitudinalibus arcuatis; infimo an- fractu ventricoso. Cerithium interruptum. Ann. du Mus. vol. 3. p. 270. n°. 1. [b] Var. anfractibus subcarinats. Habite. Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Longueur , près de 5 centimètres. 2. Cérite hexagone. Cerithium hexagonum. C. testé pvramidaté, hexagond; striis transversis granosis ; an- fractu infimo turgido, supernèe tuberculis subacutis spinoso. Murex hexagonus. Chemn. Conch. 10, t. 162. f, 1554, 1555, Cerithium hexagonum. Brug. Dict. n°. 31. Cerithium hexagonum. Ann. ibid. p. 271. n°. 2. Habite... Fossile de Houdan et Courtagnon, Mon cabinet, Longueur, plus de 6 centimètres, -8 ANIMAUX 3. Cérite à dents de scie. Cerithium serratum. C. testä turritd, echinatä ; anfractuum costis binis transversis ser- rato-Spinosis ; serraluris compressis ; cost& inferiori minimd. Martyns, Conch. 2. t. 58. Cerithium serratum. Brug. Dict. n°. 15. Cerithium serratum. Ann. ibid. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon, Courtagnon, etc. Mon cabinet, Lon- gueur, environ & centimétres. 4. Cérite tricarinée. Cerithium tricarinatum. CE testà pyramidat@, asperatà ; anfractuum carinis tribus trans- versis denticulatis : infim& majore ; labro angulato lamelloso. Cerithium tricarinatum. Ann. ibid. p. 272. n°. 4. [b] Var. carindä intermedi& minima. Habite... Fossile de Grignon et Houdan. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 57 millimètres. 5, Cérite à bandes. Cerithium rvittatum. C. testé turritä ; anfractibus suvernè lævibus, inferne tricarina- tis; carinis transversis subtuberculosis : superiore majore. Cerithium vitiatum. Ann. ibid. n°, 5. Habite... Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Longueur, environ 55 millimètres. 6. Cérite clavatulée. Cerithium clavatulatum. C. test subasperaté ; anfractibus cos!is transversis carinato-tu- berculosis :infimo unricostato; superioribus bi seutricostatis ; la- bro emarginato. Cerithium clavatulatum. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Courtagnon, Grignon et Houdan. Mon cabinet. Longueur, 55 millimètres. -. Grite échidnoïde. Cerithium echidnoides. C. testé asperatä ; anfractuum costis binis trinisve transversis tu- berculato-muricatis inæqualibus. * Cerithium echidnoides. Ann.ibid, p. 273. n°. 7. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, environ 40 millimètres. SANS VERTEBRES. 79 8. Cérite anguleuse. Cerithium angulosum. C. testé pyramidaté , transversè striatd ; anfractibus medio cari- nato-angulatis ; canali brevissimo. An cerithium decussatum ? Brug. Dict. n°. 23. Cerithium angulosum. Ann. ibid. n°. 8. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Longueur, environ 42 millimètres. 9. Cérite à crêtes. Cerithium cristatum. C. testé turrité, basi transverse sulcatä ; anfractibus non striatis, medio carinato-dentatrs. Cerithium cristatum. Ann. ibid. n°. 0. (8] Var. anfractuum carin& brevissimä subdentaté. Mon cabinet. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 30 à 55 millimètres. 10. Gérite calcitrapoïde, Cerithium calcitrapoides. C. test& turritä, echinaté ; anfractuum cost@ transversali medi4 tuberculis compressis muricaté ; striis transversis nullis. Cerithium calcitrapoides. Ann. ibid. p. 274. n°. 10. [b] Var. anfractuum margine infimo crenato. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 52 mil- limètres. 11. Cérite dentelée. Cerithium denticulatum. C. test& pyramidaio-subulaté ; anfractibus superné cariné denti- culat& coronatis ; posticé stri& transvers& unicä vel gemir4 tuberculatä. Cerithium denticulatum. Ann. ibid. n°. 11. [6] Var. spirä supernè subulat& muticé. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 20 à 25 millimètres. 12. Cérite à ombrelles. Cerithium umbrellatum. C. testé anfractbus supernè carin& denticulaté& coronatis: mar- gine inferiore dilatato , crenalo ; spirä apice muticä subpunctaté. Cerithium umbrellatum. Ann. ibid. p: 943: n°.12. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 55 mil- limètres. #0 ANIMAUX 13. Cérite lamelleuse. Cerithium lamellosum. C. testé turrit@, longitudinaliter costat& , subplicaté ; striis trans- versis distantibus ; uliimo anfractu basi trilumelloso. Cerithium lamellosum. Brug. Dict. n°. 22. Cerithium lamellosum. Ann. ibid. n°, 13. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Longueur, 44 mil- limètres. 14. CGérite thiare. Cerithium thiara. C. test& turritä; anfractibus suprà planis, tuberculoso-coronatis , omnibus transverse striatis ; apertur& obliquä. Cerithium thiara. Ann. ibid. n°. 14. {[è] Var. anfractibus inferioribus infra coronam sublævibus ; su- premis costatis el striatis. [c] Var. anfractibus omnibus vix striatis. Habite... Fossile de Grignon, Courtagnon, Betz, ete. Mon cabinet. Longueur, 24 ou 25 millimètres. 12. Cérite changeante. Cerithium mutabile. C. testé anfractibus transversè tristriatis : infimorum strid supremd tuberculato-coronat&; superiorum striis omnibus subæqualibus punctatis. Cerithium mutabile, Ann. ibid. p. 344. n°. 15. [6] Var. granulis striarum transversarum eminentioribus. Habite... Fossile de Grignon. Longueur, 34 millimètres. 16. Cérite demi-couronncée. Cerithium semicoronatun. C. tesl& turrité ;, anfractuum striis transversis tribus granosis : superiore tuberculat& ; columell& uniplicata. Cerithium semi-coronatum. Ann. ibid. n°, 16. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M, Defrance, Longueur, environ 40 millimètres. 17. Cérite cerclée. Cerithium cinctum. C. test& conico-turritd ; anfractuum costis transversis tribus sub æqualibus granosis ; suturis subcanaliculatis ; columell& unt- plicatä. Cerithium cinctum. Brug. Dict. n°. 50. Cerithium cinctum, Ann, ibid. p. 545, n°, #7. 10. 19. 20 22, SANS VERTEBRES. 81 [è] Var. Anfractuum costis granosis inæçualibus. Habite... Fossile de Pontchartrain, Beynes, la falaise de Houdan, ete, Longueur, 52 millimètres. Cérite plissée. Cerithium plicatum. C. testé turrit@ , subcylindricä; anfractibus longiiudinaliter plica- 45, transversim tri seu quadrisulcatis; labro crenulato. Cerithium plicatum, Ann. ibid. n°. 18. [6] Var. plicis anfractuum profundroribus et distinctioribus. Mon cabinet. Cerithium plicatum. Brug. Dict. n°. 21. Habite... Fossile de Pontchartrain. Cabinet de M. Defrance, Len- gueur, 25 à 28 millimètres. Cérite conoïde. Cerithium conoideurn. C. test conicä, brevi; anfractuum strüs transversis quaternis trimisque granulatis ; anfractibus distinctis suprà spiratis. Cerithium conoideum. Ann. ibid. n°. 10. Habite... Fossile de Houdan. Cabinet de M. De/france. Longueur, 25 millimètres. Cérite confluente., Cerithium confluens. C. testd turrité ; arfractibus carinis tribus transversis granulatis : infim& entinentiore ; granuiis confluentibus. Cerithium conjlueris. Ann. ibid. n°. 20. Habite... Fossile de Beynes. Cabinet de M. De/france. Lénsueur, environ 20 nullimètres. Cérite clou. Cerithium clavus. C. testé tereti-subulatä; anfractibus striis transversis b'nis granu- latis; granulis verficaliter confluentibus ; canali contorto. Cerithium clavus. Ann. ibid. p. 546. n°. 21. ‘ [6] Var. anfractuum striis transversis ternis. [c] Var. granulis vix confluentibus. Habite... Fossile de Beynes. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 22 millimètres. Cérite bâtonnet. Cerithiurn bacillum. C. testâ tereti- subulatä; anfractuum strüs transversis suboc- tonis obscurè granulosis inæqualibus; costis longitudiralibus obsoletis. Tome VIT, 6 81 ANIMAUX Cerithium bacillurm. Ann. ibid. n°. 22. Habite... Fossile de Beynes. Cabinet de M. Defrance. Longueur, environ 20 millimètres, Cérite scabre. Cerithium scabrum. LS C. testä pryramidaté, echinatä; anfractibus bicarinatis; carinis * dentatis : inferiore majore. Cerithium scabrum. Ann. 1bid. n°. 23. [6] Far. carinarum dentibus minoribus et crebrioribus. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/rance. Longueur, 22 millimètres. 24 Cérite aspérelle. Cerithium asperellum. C. testä conicä; anfractibus bicarinatis : carinis multidentatis, obsoleté costatis, subæqualibus. Cerithium asperellum. Ann. ibid. p. 347. n°. 24. [è] Far. spira productiore ; anfractibus vix costellatrs. Habite... Fossile de Grignon, Pontchartrain. Cabinet dé M. De- france. Longueur, à peine 12 millimètres. 25. Cérite trois-stries. Cerithium tristriatum. C. testé turrit@, anfractibus convexis, transversim Striatis: striis tribus eminentioribus ; costellis verticolibus subarcuatis. Cerithium turritellatum. Ann. ibid. n°. 285. [8] Far. costellis brevioribus et rarioribus. [c] Var. costellis minoribus , magis confertis et arcuatis. Habite... Fossile de Beynes. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 25 à 26 millimètres. 26, Ccrite mitre. Cerithium mitra. C. tes'& conicé ; anfractibus suprà depressis, transversim quadri- striatis : infimis dentato-coronatrs ; supremis costellis granosis verticalibus. Cerithium mitra. Ann. ibid. n°. 26. Habite... Fossile de Beynes, Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 17 millimètres. 27. Cérite pleurotomoïde. Cerithium pleurotomoides. - C. testà conico-turrité ; anfractibus tuberculis obtusis biserialibus ; labro ernarginaio rotundato. 29. 30. ES LA ©1 19 SANS VERTEBRES. 85 Cerithium pleurotomoides. Ann. ibid. p. 348. n°. 27, Habite... Fossile de Grignon et de Crépy en Valois. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 11 miliimètres. Cérite enveloppée. Cerithium involutum. C. test& comico-turrité ; anfractbus planis involuto-imbricatis : inferioribus lœævibus ; superioribus strialo-sranulatis. Cerithiur: involutum. Ann. ibid. n°. 28. Habite... Fossile de Houdan. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 28 millimètres. Cérite tuberculeuse. Cerithium tubereulosum. C. test turrité, echinaté; anfractuum costis transversis binie tuberculatis : superiori tuberculis validioribus ; margine inferiore crenato, Cerithium tuberculosum. Ann. ibid. n°. 20. Habite... Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Longueur, 38 mil- limètres. Cérite bicarinée. Cerithium bicarinatrum. C. testé turrit ; anfractibus bicarinatis ; carinis subangulatis. Cerithium bicarinätum. Ann. ibid. n°, 30. Habite... Fossile de Betz, près Crépy. Mon cabinet. Longueur, 23 millimètres. Cérite cabestan. Cerithium trochleare. C. test& conic& , subturrité, multicarinata; an fractibus septis ver- ticalibus subfavosis ; canali contorto. Cerithium trochleare. Ann. ibid. p. 549. n°. 51. Habite... Fossile de Grignon, Pontchartrain. Cabinet de M. De- france. Cerite trochiforme. Cerithium trochiforme. C. tesi& conicä , brevi; strüus transversis olsoletis ; costis longitu- dinalibus serialibus crenulalis ; aperturä subquadratä. Cerithium trochiforme. Ann. ibid. n°. Fr Habite... Fossile de Beynes. Cabinet de M. Def.ance. Longueur , @ millimètres, 55, ANIMAUX Cérite muricoïde. Cerithium muricoides. x C. testé ventricoso-conicé, brevi , transversé striat4 ; striis tuber- culatis et striis granosis intermixtis ; anfractibus convexts. Cerithium muricoides. Ann. ibid. n°, 33. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Longueur, environ 15 millimètres. Cérite pourpre. Ceriihium purpura. C..testä conic@, brevi, transversè striatd ; anfractibus carinatis , tuberculosis ; tuberculis compressis distantibus. Cerithium purpura. Ann. ibid. n°. 54. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/france. Cérite conoïdale, Cerithium conoidale. C. testä conoideë, brevi, transversè strialé ; striis inæqualibus : aliis punctatis, alirs subtuberculosis ;'anfractibus planulatis. Cerithium conoidale. Ann. ibid. p. 350. n°. 55. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 11 ou 12 millimètres. 36. Cérite costulée. Cerithium costulatum. Le Te / €, testé turrito-subulatä ; costellis longitudinalibus noduliformi- bus ; striis transversis obsoletis ; spirä subulatd. Cerithium subulatum. Ann. 1bid. n°. 56. [o] Var. costellis lævigatis. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Cérite des pierres. Cerithium lapidum. C. testä turrilé ; anfractibus convexis, obtusis, medio subtubercu- losis: costellis verticalibus arcuatis obsoletissimis. Cerithium lapidum. Ann. ibid. n°. 57. [b] Var. anfractibus lævigatis ; striis transversis subbinis. [ce] Var. anfractibus multistriatis. Cabinet de M. Defrance. Habite... Fossile des champs près de Grignon ; se trouve aussi dans les pierres des environs de Paris, Mon cabinet. Longueur, 54 mil- limètres, SANS VERTÈBRES. 85 O1 ©. LA Cérite pétricole. Certthium petricolum. C. testé turritä&, lævigat&; anfractibus margine superiore erasso supräque depresso coronatis : infimis transversè sulcats. Cerithium petricolum. Ann. ibid. p. 351. n°. 58. [b] Var. anfraetuum margine superiore tuberculis raris coronato. Habite... Fossile des pierres des carrières des environs de Paris, dans lesquelles il est incrusté. Mon cabinet. Longueur, 25 ou 30 milli- mètres. 39. Cérite à rampe. Cerithium spiratum. C. test tereti-turrit&, lævigaté; anfractibus planiusculis, suprà canaliculatis, basi subunisulcatis ; caudä extüs plicatä. Favanne, Conch. pl. 66. fig. O 6. Cerithium spiratum. Ann. ibid. n°. 59. Habite... Fossile de Chaumont. Mon cabinet. Longueur, 72 mili- mètres. 4o. Cérite en colonne. Cerithium columnare. C. test@ tereti-subulatä& , striis verticalibus et transversis decus- satd; anfractibus infra marginem superiorem sulco marginatis. Cerithium columnare. Ann. ibid, n°. 40. j Habite... Fossile des environs de Nogent-sur-Marne. Mon cabinet, Longueur, 26 à 28 millimètres. 41. Gérite substriée. Cerithium substriatum. C. testé conice-turrité, sublævigata ; anfractibus inferioribus siriis transversis laxis simplicibus : superioribus strüs obsoleté cre- 7ats. Centhium substriatum. Ann. ibid. p. 352. n°. 41. Habite... Fossile de Maulette. Mon cabinet et celui de M. Defrance, Longueur, 52 millimètres. 42, Ccérite à quatre sillons. Cerithium quadrisulcatum. C. testà turrito-subulaté ; anfractibus planis, transversim subqua- drisulcatis ; aperturé quadratä. Cerithium quadrisulcatum. Ann. ibid. n°. 42. [b] War. an/fractibus obsoletè convexis; sulcis profundioribus. Habite... Fossile de Grigron, Cabinet de M. Defrance. Longueur , environ 20 millimètres, 46. 47. / 48. ANIMAUX Cérite ombiliquée. Cerithium umbilicatum. C, testà turriüo-subulata; anfractibus planis, transversim qua- drisulcatis ; columellé& umbilicatdà. Cerithiium umbilicatwm. Ann. ibid. p- 456. n°. 43. Habite... Fossile de Grignon. Longueur, 15 millimètres. Cérite perforée. Cerithium perforatum. C. test subulatä ; anfractibus convexiusculis, transversim mul- tistriatis ; columellä perforata. Cerithium perforafum. Ann. ibid. n°. 44. [b] Var. lœvigata; striis transversis subnullis; anfractibus obso- leté carinans. Habite... Fossiie de Grignon. Cabinet de M. De/rance. Longueur, 16 miilimètres. Cérite en cheville. Cerithium clavosum. C. testé turrit&, lœvigatä; strüs transversis obsoletissimis ; an- fractibus planis : inferioribus superiores involventibus. Cerithium clavosum. An». ibid. n°, 45. Habite... Fossile de Bctz et d’autres lieux en France. Cabinet de M. Defrance. Longueur, près de 14 centimètres. Cérite cancellée. Cerithium cancellatum. C. testä turrito-subulaté; anfractibus convexis, striis transversis et verticalibus cancellatis ; columellä subplicata. Cerithium cancellatum. Ann. ibid. p. 437. n°. 46. Habite... Fossile de Grignon. Longueur, 10 millimètres. Cérite subgranuleuse. Cerithium subgranosum. C. testé turrit& , varicosä ; anfractibus striis transversis et verli- calibus decussatis subgranosis ; canali brevissimo. Cerithium semigranosum. Ann. ibid. n°. 47. {d] Var. varicibus nullis. Habite... Fossile de Grignon, Cabinet de M. Defrance. Longueur, 12 millimétres. Cérite aiguillette. Cerithium acicula. C. test& subulatä , læviusculé ; anfractibus subcarinatis ; striis transversis r@ris vix perspicuis ; aperturd quadrata, SANS VERTÈBRES. 87 Cerithium acicula. Ann. ibid. n°. 48. Habite... Fossile de Parnes. Cabinet de M. Defrance, Longueur, 15 millimètres. 49. Cérite vissée. Cerithium terebrale. C. testé turritä , mutic&, subvaricosé ; anfrachbus convexis ; strirs transversis obsoletrs. Cerithium terebrale. Ann. ibid. n°. 49. [6] Var. brevior et latior ; striis nullis. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 8 ou 9 millimètres. 5o. Gérite inverse, Cerithium inversum. C. testé turrité seu turrito-subulatä ,sinistrorsä ; anfractibus sari- nis tribus transversis striisque verticalibus subobliquis cancel- lans et granulats. Cerithium inversum. Ann. ibid. p. 458. n°. 50. [6] Var. longior et gracilior. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 18 à 20 millimètres. 1. Cérite mélanoïde. Cerithium melanoides. 1SA C. testà ovato-turrité , transversè tenuissimèque striaté ; aperturé ovaià , basi sinu obliquo terminatä. Cerithium melanoides. Ann. ibid. n°. 51. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, à peine 6 ou 7 millimètres. Ko. Cérite larve. Cerithium larva. C. testé cylindrico-turrité; anfractibus carinis transyersis binis granosis æqualibus. Cerithium larva. Ann. ibid. n°. 52. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 3 millimètres. 53, Cérite grêle. Cerithium gractle. C. testé turrito-subulatä; anfractibus inverso-imbricatis ; stris tribus transversis obscurè granosis. Cerithium gracile. Ann. ibid. p. 450. n°. 53. _ + ji ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/france, Longueur, environ 9 millimètres, b4, Cérite indécise. Cerithium incertum. C. testé turrit@ ; anfractibus convexis ; striis transversis distanti- bus : verticalibus crebrioribus; aperturé rotundatd. . Cerithium incertum. Ann. ibid. n°. 54. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur , 7 ou 8 millimètres. 55. Cérite émarginée. Cerithium emarsinatum. C. testé turritä, transversè sulcatä ; sulcis superioribus granulatis ; anfractibus margine superiore subcanaliculatis; labro emargi- nato. Cerithium emarginatum. Ann. ibid. n°. 55. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 52 millimètres. 56, Gérite ridée. Cerithium rugosum. C. test@ turrité; anfractibus superioribus decuss@to-granulatis : inferioribus lævibus subunisulcatis : infimo subtüs rugoso. Cerithium rugosum. Ann. ibid. n°. 56. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 36 millimètres. 57 Cérite nue. Cerithium nudum. C. testé turrité ; anfractibus superné plicatis , transversim multistria- tis ; columell& nudä. Cerithium nudum. Ann. ibid. p. 440. n°. 58. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 58 millime- tres. 58. Cérite umisillonnée. Ceritium unisulcatum. C. testd turrité , transversim multistriat&; anfractibus sulco sub- mediano distinctis ; plicis nullis. Cerithium unisulcatum. Ann. ibid. n°. 59. [b] Var. minima, nilidula ; striis transversis subnullis. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Longueur, près de 18 millimètres. SANS VERTEBRES. 89 bg. Cérite turritellée. Cerithium turritellatum. C. testä turrité; anfractibus convexis , transversim strialis ; Strirs inæqualibus. Cerihium turritellatum. Ann. ibid. p. 441. n°, 60. Habite... Fossile de Crépy. Cabinet de M. De/rance. Longueur , 8 ou 9 millimètres. 6o. Cérite géante. Cerithium giganteum. C. !test& turnité, longissim& , transversè striat&; anfractibus su- pernè tuberculato-nodosts ; columellé subbiplicatä. Cerithium giganteum. Ann. ibid. p. 459. n°. 57. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette cérite singulière, tant par sa taille que par sa forme, et qui se trouve fossile à Gri- gnon, est d'autant plus intéressante à considérer, que c’est pré- cisément la même espèce qui est actuellement vivante dans les mers de la Nouvelle-Hollande; ce que constatent les deux indivi- dus de mon cabinet, dont l’un, dans l’état frais ou vivant, se trouve mentionné en tête de ce genre, et l’autre est le fossile dont il est ici question. Dans tous les deux, il n’y a réellement qu’un pli à la columelle ; mais la base de cette columelle se relève en un bourrelet oblique qui borde le canal et qui a l'apparence d’un se- cond pli. La longueur de l'individu fossile de ma collection est d'environ un pied ; mais on en trouve qui sont un peu plus grands encore. Le fait très-remarquable que présente cette espèce, dont les indivi- dus, dans deux états très-différens, se trouvent maintenant dans des régions du globe si éloignées l’une de l’autre , sans offrir néan- moins dans leur forme aucune différence notable, prouve assuré- ment selon nous que les divers climats de la terre ont nécessaire- ment changé, et les preuves que nous fournit ce fait ne sont pas les seules que nous puissions citer : nous en offrirons d’autres ef- fectivement dans le cours de cet ouvrage, 90 ANIMAUX PLEUROTOME. (Pleurotoma. ) Coquille soit turriculée, soit fusiforme, terminée inférieu- rement par un canal droit, plus ou moins long. Bord droit muni), dans sa partie supérieure, d’une entaille ou d’un sinus. T'esta velturrila, vel fusiformis, infernè canali recto, plus minusve elongato terminata. Labrum supernè fissurä vel sinu emarginatum. , OBSERVATIONS. Jusqu'à présent les pleurotomes farent confondus avec les mu- rex par Linné, et avec les fuseaux par Bruguières. Ils sont cepen- dant très-distincts des uns et des autres, soit parce qu’ils manquent de varices dont les murex sont pourvus, soit par l’entaille ou l’é- chancrure singulière de leur bord droit, laquelle manque généra- lement dans les fuseaux, ainsi que dans les murex. Je les avais distingués eux-mêmes en deux genres, séparant ceux qui ont le canal allongé de ceux qui ont le canal court, et donnant à ces derniers le nom de clavatule et celui de pleurotome aux premiers ; mais les nuances intermédiaires qu’oflrent certaines espèces, relativement à la longueur du canal, m’ont engage depuis à réunir ces coquilles en un seul genre, en w’ayant égard qu'à l’en- taille que présente le bord droit de leur ouverture, vers sa partie supérieure. J'ignore si tous ces coquillages offrent la singulière particularite que mentionne d’Æ#rgenville à Végard d’une de leurs espèces [1]. Selon cet auteur, lorsque l'animal rampe, il soutient à la fois sa coquille et son manteau sur un pédicule assez allongé qui naît ver- ticalement de son dos, ce qui le fait souvent trébucher, par suite du poids qu'il supporte ; mais au lieu de s’en inquieter, il reprend aussitôt sa première attitude , et Continue de ramper. Son manteau, j1}] Zoomorphose, pl. 4. fig. B, SANS VERTEBRES. O1 toujours selon le même auteur, déborde sur les côtes de la coquille» et est terminé antérieurement par un prolongement en forme de tube. Un petit opercule oblong et corne est attaché à son pied. Si d’après cette description , c’est Le corps même de l'animal qui rampe sur le sol, il faut donc supposer qu'il ne soit nullement con- tourné en spirale, ce qui serait absolument coutraire à tout ce que l'on observe à cet égard dans les trachélipodes. ESPÈCES. 1. Pleurotome impérial. Pleurotoma imperialis. PL. tesi& abbreviato-fusiformi , medio ventricosissimé , tubereuli- Jerä , squalide rufa ; anfractibus supernè squammis complicatis brevibus coronatis : ultimo medio levigato, basi striato. Clavatula imperialis. Encyclop. pl 440. f, 1. a. b. Habite... Mon cabinet. Son dernier tour, ventru dans le milieu, est plus grand que la spire. Longueur, 16 lignes trois quarts. 2. Pleurotome auriculifère. Pleurotoma auriculifera. PL. testé subturrit, inferné ventricosé , Luberculato-spinosé, livi- d& ; anfractibus supernè squammus complicatis spiniformibus coronalis ; Spinis inferioribus auriculiformibus ; caud& brevis- simû. Strombus lividus. Lin. Gmel. p. 5525. n°. 40. Chemn. Conch. 9. t. 156. f. 1269. 1270. Clavatula auriculifera. Encyclop. pl. 459. £ 10. a. b. Habite... Mon cabinet. Spire plus courte que le dernier tour. Lon- gueur, un pouce. ÿ 5. Pleurotome muriqué, Pleurotoma muricata. PL. testé ovato-conicé, infernè ventricosé , tuberculiferd , strüis de- cussatä , albidä, apice rufescente; anfractibus plano-concavis, supernè tuberculato-muricatis : ultimo angulato; cauda brest, subumbilicat. Pleurotoma conica. Encyclop. pl. 459. £. 9. a. b Habite.....Mon cabinet. Longueur, 18 lignes. 4. Pleurotome hérissé, Pleurotoma echinat«. PL. testé turrité, tuberculato-echinaté , albidé, maculis elongalis rufescentibus radiatim picté; anfractibus medio angulats : ar- gulo tuberculis compressis instructo : caudä brest, altenuata. 92 ANIMAUX Clavatula echinata. Encyclop. pl. 459. f. 8. Habite... Mon cabinet. Longueur, 20 ligues et demie. 5. Pleurotome flavidule. Pleurotoma flavidula. PI. test@ turrito-subulaté , longitudinaliter subplicatä , transversim strtatä& , flavidulé; anfractuum plicis à margine inferivre ante superiorem evanidis ; caud& brevi. Habite dans la mer Rouge. Mon cabinet. Ses plis naissent du bord inférieur de chaque tour et se terminent ayant d’avoir atteint Vautre bord. Longueur, 17 lignes. 6. Pleurotome interrompu. Pleurotoma interrupta. PI. test& turrito-subulatä, longitudinaliter et interrupté costatà, transversim tenuissimée striatä, pallidè fulv& ; anfractibus mar- gine superiore cingulatis ; costis lævibus , rufis, à margine in- feriore enatis, cingulo terminaus ; caud& brevi. Encyclop. pl. 438. f. 1. a. b. Habite... Mon cabinet. Longueur , 14 lignes. 7. Pleurotome crénulaire. Pleurotoma crenularis. PI. testé turrito-acut@, transversim sulcatä; anfractibus inferne griseis , Supernè rufo-violaceis, nodoso-crenatis; nodis albis, lœévibus ; suturis marginatis ; caud& breviusculä. Clavatula crenularis. Encyclop. pl. 440. f. 3. a. b. Mala. Habite... Mon cabinet, La figure citée rend mal les nodosités oblon- gues qui couronnent l’angle supérieur de chacun de ses tours. Longueur, 15 lignes et demie. : 8. Pleurotome cerclé. Pleurotoma cincta. PI. testä oblongé, cylindraceo-attenuaté , succinctä&, flavo-rufes- cente; anfractibus annulis tumidis lævibus cinctis ; caud& brevr. Habite les mers de lIle-de-France. Mon cabinet. Coquille courte, un peu renflée vers son milieu , et entièrement cerclée. Longucur 7 lignes trois quarts. l 9: Pleurotome unizonal. Pleurotoma unizonaulis. PL. testä subturritä, longitudinaliter costellatä, albido-grisea ; .ultimo anfractu zond fuscé cincto ; caudä subnullä ; columellä supernè callosä. Habite... Mon cabinet. Longueur, 9 lignes trois quarts. SANS VERTEBRES. © CNY 10. Pleurotome rayé. Pleurotoma lincata. PI. test@ subfusiformi, caudaté , ventre lœvi, albidä; lineis lon- gitudinalibus undulato-angulatis spadiceis; ultimo anfractu supernè angulato; spirä minim& , mucronatä ; caud& longius- culd, striatä ; columell& superné callosä. Clavatula lineata. Encyclop. pl. 440. f. 2. a. b. [6] Var. testé castane&, fusco-lineaté. Habite... Mon cabinet. Coquille assez jolie, renflée et subanguleuse au sommet de son dernier tour, et ayant la forme d’une massue mucronée. Longueur, un pouce. Sa variété, qui n’en diffère que par la coloration , a 11 lignes un quart. 11. Pleurotome escalier. Pleurotoma spirata. PI. test@ subfusiformi, caudaté, læviusculä, albid&, luteo-nebu- losä ; anfractibus supernè planis, acutè angulatis : parte su- periore in aream planam spiraliter ascendente ; caud& longius- : culä. Encyclop. pl. #40. f. 5. a. b. An murex Perron ? Chemn. Conch. 10. t. 164, f, 1575. 1574. Gmel. p. 3550. n°. 167 ? Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. La figure citée de CAem- niz offre, sur la base du dernier tour, des sillons dont notre co- quille est absolument dépourvue. Longueur, 15 lignes et demie. 12. Pieurotome fascial. Pleurotoma fascialis. PI. testé subfusiformi, caudatä , transversim striaté et carinaté, albo et rufo alternatim fasciatä&; anfractibus supernè anguluto- carinatis ; caud& breviusculd. Habite... Mon cabinet. Elle est très distincte de la précédente, quoi- que, par sa forme générale , elle en soit rapprochée ; mais ses tours, au-dessus de leur angle supérieur, n’offrent qu’un talus en spirale et non une rampe aplatie. Longueur, environ 20 lignes. 15. Pleurotome bimarginé. Pleurotoma bimarginata. PI. testé fusiformi-turrité , crassiuscul& , transversim sulcatä , obsoletè decussatä, fulvo-rubente ; anfractibus medio concavis et fuscatis , superné infernèque marginatis : caud& brevi. Habite... Mon cabinet. Longueur, 21 lignes. 94 ANIMAUX 14. Pleurotome huccinoïde. Pleurotoma buccinoides. PI. testä turrité, longitudinaliter costatä, fulv& aut fusco-nigri- - cante ; anfractibus convexiusculis ; costellis subobliquis, à mar- gine inferiore anfractuum enatis , ante suturas terminalis ; aper- turâ basi emarginatä , ecaudata. Martini, Conch. 4. t 155. f. 1464. 1465. Buccinum phallus. Gmel, p. 3505. n°. 146. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille très-singu- lière en ce que son ouverture offre à sa base l’échancrure des buccins et n’a aucun canal, tandis que son bord droit présente supérieurement lentaille ou le sinus des pleurotomes. Longueur, 2 pouces. 15. Pleurotome cingulifère. Pleurotoma cingulifera. PL testé turrito-subulatä , transversim striaté, sulcat& et cingu- latä , albä; anfractbus convexiusculis, prope suturas cingulo unico circumvallatis : cingulo maculis quadratis rufis picto ; caudéà brevi, recurvé; labro margine Scabro. Habite... Mon cabinet. Belle espèce, très-distincte, et qu’il est étonnant de trouver inédite. Longueur, 2 pouces 4 lignes. 16. Pleurotome unicolor. Pleurotoma virgo. PL. testé fusiformi , transversim striaté et carinatd , albé aut fulvd, immaculatà ; anfractibus convexis , medio carin& majore cinc- tis ; caudä elongatd. D’Argenv. Zoomoerph. pl. 4. fig. B. Favanne, Conch. pl. 71. fig. D. Martini, Conch. 4. p; 145. vign. 50. fig. B. Encyclop. pl. 450. f. 2. Habite... Mon cabinet. Longueur, 3 pouces 9 lignes. 17. Pleurotome tour-de-Babel. Pleurotoma babylonia. PI, testä fusiformi-turrité, transversim carinaté et cingulatä, albä; cingulis nigro-maculaiis : maculis quadratis ; anfractibus convexis ; caudä longiusculä. Murex babylonius. Lin. Gmel. p. 3541. n°. 52. Lister, Conch. t. 917. f.11. Ramph. Mus. t. 20. fig. L. Petiv. Amb. t. 4. f. 7. Gualt. Test. t. 52. fig. N. SANS VERTEBRES. 9? D'Argenv. Conch. pl. 0. fig. M. Favanne , Conch. pl. 35. fig. D ? Seba, Mus. 5. t, 79. figuræ laterales. Knorr, Vergn. 4. t. 15. f. 2. Martini, Conch. 4. t. 145 f. 1331. 1532. d Pleurotoma babylonia. Encyclop. pl. 459. f. 1. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Longueur, 35 pouces une ligne. 18. Pleurotome ondé. Pleurotoma undosa. - PL. test fusiformi-turrité , transversim Striat& et carinatä , albd, strigis longitudinalibus undatis rufis ornatä ; anfractibus con- vexis, medio carin& majore cinciis ; caud& breviusculd. Encyclop. pl. 459. f, 5. Habite... Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 4 lignes. 19. Pleurotome marbré. Pleurotoma marmorata. PL. testé fusiformi, transversim striat@ et carinaté , albo et rufo marmoratà ; anfractibus convexis , medio carin& majore cinctis ; caudé elongatä. Martini, Conch. 4. t. 145. f. 1345. 1546. Habite... Mon cabinet. Coquille remarquable par la profondeur de son entaille que la figure citée de Martini ne rend pas. Longueür, 2 pouces 3 lignes. 20. Pieurotome tigré. Pleurotoma tigrina. Pl. test fusiformi-turrité, mulucarinatä, albido-griseä, nigro- punctatä; anfractibus convexis, medio carin& majore cinctis ; caudä longiusculd, Pleurotoma marmorata. Encyclop. pl. 439. f. 6. Habite... Mon cabinet. Il difière du précédent par sa queue plus courte, ses carènes plus inégales et plus nombreuses, et les points noirs dont il est muni. Son entaille est encore très-profoude. Lon- gueur , 2 pouces ue ligne. 21. Pleurotome crépu. Pleurotoma crispa. PL. test& fusiformt, transversim carinaté, albid&, lineolis rufis longitudinalibus interruptis pict& ; anfractibus convexis, multi- carinatis ; carinarum interstitiis imbricatc-crisprs ; caudé elon- gata. 96 ANIMAUX Encyelop. pl. 459. f. 4. . Habite... Mon cabinet. Longueur, 2 pouces une ligne. 22, Pleurotome albin. Pleurotoma albina. PL. test fusiformi-turritä , tenuissimè decussatä , alb& ; anfracti- bus supernè angulatis : angulo punctis quadratis rufis maculato ; caud& gracili, spir4 breviore. Habite... Mon cabinet. Coquille grêle, ainsi que la précédente. Lon- gueur , 19 lignes et demie. 23. Pleurotome nodifère. Pleurotoma nodifera. PI. test@ fusiformi-turrit , fulvo-rubente ; anfractibus medio an- gulatis, ultra angulum lœvibus, infrà transversim sulcaus : angulo nodulis oblongis obliquis uniseriatis cincto ; caud& spir4 breviore. Pleurotoma javana. Encyclop. pl. 430. f. 5. An murex javanus ? Lin. Gmel. p. 3541. n°. 53. Habite... Mon cabinet. Les figures citées par Gmelin comme syno- nymes du murex javanus de Linné n’appartiennent point à mon espèce, ni probablement à celle de Linné. Longueur, 20 lignes. Espèces fossiles. 1. Pleurotome striatulé. Pleurotoma striatulata. PL. testä fusiformi-turrité , transversim tenuiter striaté ; anfracti- bus convexiusculis, supernè stri& eminentiore cinctis : ulimo plicis longitudinalibus obsoletis et obliquis distincto. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Longueur , 2 pouces # lignes. Queue un peu fruste. 2, Pleurotome semi-marginé. Pleurotoma semimarginata. PL. testä fusiformi-turrit& ; anfractibus lævibus : supremis supernè infernèque marginatis, subconcavis ; inferioribus planulatis ; caudä sulcatà. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Longueur , 2 pouces 5 ligues. Son dernier tour est sabanguleux à sa base. SANS VERTÈBRES. 97 5, Pleurotome aspérulé. Pleurotoma asperulata. PL. testé subturrité, transversim sulcatä, tuberculis acutis muri- catà ; anfractibus medio angulato-tuberculatis : ultimo sulcis sca- bris distincto; caudé& brevr. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Longueur, euviron 22 lignes. 4, Pleurotome ridé. Pleurotoma turris, PL wst@ fusiformi-turrité , transversim sulcato-rugosd ; striis lon- gitudinalibus tenurssimis , ir areis planulatis perundulatis ; an- fractibus infra medium angulatis, ultra angulum plano-conca- vis , prope suturas marginals. Encyclop. pl. 441. f. 7. a. b. Habite... Fossile des environs de Sienne en Italie. Mon cabinet, Deux pouces une ligne et demie. 5. Pleurotome courte-queue. Pleurotoma turbida. PL. test@ subturrit@ , transversim sulcat&, longitudinaliter tenuis- simè striaté : strüs undulatis; anfractibus infernè angulatis., ultra angulum plano-concavis : angulo nodulifero ; caud& brevi. Encyclop. pl, 441. f. 8. An murex turbidus ? Brander, Foss. p. 19. t. 2. f. 31. Habite... Fossile du Piémont. Mon cabinet. Longueur, 17 lignes et demie. 6, Pleurotome à filets. Pleurotoma filosa. Pl. test@ ovato-fusiformi, lineis transversis elevatis distinctis cinc- t& ; labro alæformi. Encyclop. pl. 440. f. 6. a. b. Pleurotoma filosa. Ann. du Mus. vol. 5. p. 164. n°. 1. Habite... Fossilé de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 58 milli- mètres, 7 Pleurotome à petites lignes. Pleurotoma lineolata. PI. test& ovato-fusiformi, lineis transversis coloratis subinterrup- tiS cincté ; labro alæfornui. Encyclop. pl. 440. f. 11. a. b. Pleurotoma lineolata. Ann. ibid. p. 165. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Longueur, 28 milli- mètres. om. V’ IT, 4 / 06 ANIMAUX 6. Pleurotome claviculure, Pleuroloma clavicularis. PI, testä fusiformi-turritä, Subglabré , basi transversè sulcatà ; marginibus anfracluum strialo-marginalis ; labro alæf{ormi. Encyclop. pl. 440. f. 4. Mala. Pleurotoma clavicularis. Ann. ibid, n°, 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur , au moins 50 millimètres. M. Defrance en possède une variété qui a 75 milli- mètres de longueur ,et dont les stries marginales ne sont plus ap- parentes. Elle a été trouvée à Betz près Crépy. 9. Pleurotome lisse, Pleurotoma glabrata. PL. testé fusiformi, glabr&, subnitidä ; labro alæ ormi , supernè sinu terminato. Pleurotoma glabrata. Ann. ibid. n°. 4. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 35 milli- mètres. 10. Pleurotome marginé. Pleurotoma marsinata. PL test@ fusiformi, glabriusculä, basi transversè sulcaté ; sulcis et anfractuum marginibus impresso-punctatis. Encyclop. pl. 440. f. 9. a. b. Pleurotoma marginata. Ann. ibid. p. 166. n°. 5. [b] Var. mins ventricosa. [ce] Far. sulcis crispatis, impunctatrs. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet ct celui de M. Defrance. Longueur , 15 à 20 millimètres. 11. Pleurotome transversaire. Pleurotoma transversaria. PL, test& fusiformi, transversim sulcatä , infernè decussatä; sinu maximo ; anfractuum medio subcarinato. Pleurotoma transversaria. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Betz près Crépy. Cabinet de M. Defrance. Lon- gueur, 7 centimètres. 12. Pleurotome à chaînettes. Pleurotoma catenata. PI. testé fusiformi , undiqué decussatä; strits transversis majori- bus subtuberculatis catenatis ; spird nodosd. Pleurotoma catenata. Ann. ibid. n°, 7. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/france. Longueur 5% millimètres. SANS VERTÈPRES. co d'a 15. Pleurotome dentc. Pleurotoma dentata. PL. testé fusiformi; strüis transversis tenuissimis Subundatis ; an- fractibus medio carinato-nodosis. An murex exortus ? Brand. Foss. p. 20. f. 52. Encyclop. pl. 440. f. 8. Pleurotoma dentata. Ann. ibid. p. 167. n°. 8. [] Var. cauda abbreviatà. [cl Var. spird prælongé, multidentatä. Mon cabinet. Habite... Fôssile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance, Longueur, 40 à 45 millimètres. 14. Pleurotome ondé. Pleurotoma undata. PL. testä fusiformi-turrité, transversim striaté; spiré costellis ur- dato-arcuatis crenulatd ; caud& breviusculd. An murex innexus ? Brand. Foss. p. 19. f. 30. Encyclop. pl. #0. f. 10. a. b. Pleurotoma undata. Ann. ibid. n°. 0. [6] Var. anfractuum costellis eminentioribus et biserialibus. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 55 milli- mètres. 25. Pleurotome multinode, Pleurotoma mullinoda. PI. test fusiformi-turrité , transversim strialä ; anfractibus sub- marginatis, medio nodulosis. Encyclop. pl. 440. f, 7. a. b. Pleurotoma muliinoda. Ann. ibid. n°. 10. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et eclui de M. Defrance. Longueur, 2 centimètres. 16. Pleurotome crénulé. Pleurotoma crenulata. PI. testé fusiformi-turrit&, transversè striat@; anfractibus medio costellis serialibus rotatim crenulatis. Pleurotoma crenulata. Ann. ibid, p. 168. n°. 11. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 18 millimètres. 17. Pleurotome double-chaîne. Pleurotoma bicatena. PL. test& fusiformi-turrit@ , transversè striaté; anfractibus supernè biseriatim nodosis : nodis marginalibus minoribus. 100 ANIMAUX Pleurotoma bicatena. Ann. ibid. n°, 12. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur , 10 millimètres. 18. Pleurotome à pettes côtes. Pleurotoma costellata. PL. testé ovato-fusiformti , transversim striat&; costellis longitudi- ralibus. Pleurotoma costellata. Ann. ibid. n°, 13. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, près de 15 millimètres. 19. Pleurotome plissé. Pleurotoma plicata. PL. test& fusiformi-turrité ; striis transversis exiguis ; costellis lon- gitudinalibus plicæformibus , curvulis. « Pleurotoma plicata. Ann. ibid. p. 169. n°. 14. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/france. Longueur, 5 où 6 millimètres. 20. Pleurotome sillonné. Pleurotoma sulcata. PL, testä fusiformi-turrit& , inférnè decussatä, costellis crebris cur- vulisque longitudinaliter sulcata. Pleurotoma sulcata. Ann. ibid. n°. 15. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, un centimètre. 21, Pleurotome à côtes courbes. Pleurotoma curvicosta. PL. testé ovato-fusiformi, transversimsulcaté ; costellis curvis su- pernè subbifidis ; caud& brevi. Pleurotoma curvicosta. Ann. ibid. n°. 16. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 15 millimètres. 22, Pleurotome fourchu. Pleurotoma furcata. PL. testé fusiformi-turrité , transversè striatä ; costellis ultra me- dium coarctatis : infimis bast furcatis. Pleurotoma furcata. Ann. ibid. n°. 17. [b] Var. minor et gracilior ; costellis undato-curvis. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 14 millimètres. \ à SANS VERTÈBRES. TOI 22. Pleurotome noduleux. Pleurotoma nodulos«. PL testä ovato-fusiformi ; striis transversis obsoletis ; spiré pyra- midatä , nonofariäm nodulosa. Pleurotoma nodulosa. Ann. ibid. p. 170. n°. 18. [6] Var. spird breviore , octofariäm nodulosd. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, près de 14 millimètres. 24. Pleurotome ventru. Pleurotoma ventricosa. PI. test& ovato-fusiformi, caudaté, medio-ventricosé; strus trans- versis ; anfractibus costellis brevissimis æmulantibus. Pleurotoma ventricosa. Ann. ibid. p. 266. n°. 10. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 12 millimètres. >. Pleurotome térébral. Pleurotoma terebralis. PI. testé fusiformi , subventricosé ; striis transversis eleganter gra- nulatis ; anfractibus exquisitè carinatis : carinis dentatis roiæ- formibus. Pleurotoma terebralis. Ann. ibid. n°. 20, Habite. Fossile de Parnes. Cabinet de M. Defrance. Longueur près de 14 millimètres. ? 26. Pleurotome granulé, Pleurotoma sranulata. PL. test& subturritä, undiquè granulat& ; granulorum seriebus transversis, in anfractuum medio elevatioribus ; caud& brevis- sim. Pleurotoma granulata. Ann. ibid. n°. 21. Habite... Fossile de Parnes. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 11 millimètres. 27. Pleurotome à côtes pliées. Pleurotoma inflexa. PI. testé subturrité&, transversim striat& : costellis plurimis medio inflexis ; anfractibus carinä granulatä distinctis. Pleurotoma inflexa, Ann. ibid. p. 267. n°. 22. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 8 millimétres. 102 ANIMAUX 20. Pleurotome tourelle. PZeurotoma turrella. PLtestä subturrit@, transversim striaté ; anfractibus carinalis ; spir& supernè tuberculatà. Pleurotoma turrella. Ann. ibid. n°, 25. [b] Var. tuberculis spiræ nullis. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 6 à 9 millimètres. 29. Pleurotome striarelle. Pleurotoma striarella. PL tesit@& fusiformi-turrité, muticä; Striis transversis tenuissimis contigutis ; costis raris obsoletis. Pleurotoma striarella. Ann. ibid. n°. 24. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 8 millimètres. 30. Pleurotome treillissé. Pleurotoma decussata. PL, testà fusiformi-turrild , striis transversis longitudinalibusque decussaté; spirä nodulosd. Pleurotoma decussata. Ann. ibid. n°. 25. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 16 milli- mètres. { “TURBINELLE. (TFurbinella.) Coquille turbinée, ou subfusiforme , canaliculée à sa base, ayant sur la columelle trois à cinq plis comprimés et transverses. T'esta turbinata vel subfusiformis, basi canaliculata. Columella plicis tribus ad quinque compressis et trans- versalibus instructa. OBSERVATIONS, : : . 1 + La plupart des {urbinelles furent rapportées par Linne à son genre voluta ; il laissa les autres parmi ses muwrex. Quoique la co- lumelle de ces coquilles soit chargée de plis remarquables, 1l est SANS VERTÉBRES. 103 certain qu’elles ont beaucoup plus de rapports avec les 7aurex qu'avec les volutes. Le canal de la base de leur ouverture les éloigne sans contredit de ces dernières, et suffit pour Les en sépa- rer; de même, leur défaut de varices s'oppose à ce qu’on les associe avec les murex. Il ne parait pas d’abord aussi aise de Les distinguex des fasciolaires ; néanmoins la direction des plis de leur columelle ma autorisé à les en séparer. L'animal de ces coquilles est muni d’un petit opercule suborbi- culaire et corne; il a deux tentacules obtus et en massue ; les yeux saillans et situés à la base exterieure de ces tentacules; son man- teau est terminé par un prolongement plié en tube, qui passe par Je canal de la coquille. [ D’Argenv. Zoomorph. pl. 3. fig. E. ] ESPÈCES. 1. Turbinelle artichaut. Z'urbinella scolymus. T'.test@ subfustformi , medio ventricosé, tuberculatä , pallide fulvd; spir& conicd , tuberculato-nodosd ; uliimo anfractu Supernè tu- berculis magnis coronato ; caud& transversim sulcaté ; columellc auranti& , triplicatd. Martini, Conch. 4, t. 142, f. 1325. Murex scolymuas. Gmel. p. 3553. n°. 101. T'urbinella scolymus. Encyclop. pl. 431 bis. . 2. a. b. Habite... l'Océan des grandes Indes ? Mon cabinet. Coquille grande , épaisse, pesante, très-tuberculeuse supérieurement. Longueur, 9 pouces. Vule. l’'artchaut. 2. Turbinelle rave. T'urbinella rapa. T'. test@ subfusiformi, medio ventricos, crassä ; ponderosissimé , mutica, alb&; anfractibus supernè basim præcedentis obtesen- tibus ; caud& breviuseul& ; columellä subquadriplicata. Knorr, Vergn. 6. t. 59, f. 1. Martini, Conch. 5. t. 95. f. 916. Encyclop. pl. 451. bis. f. 1. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Cette espèce, bien distincte , a été confondue par Gmelin avec le voluta pyrum de Linné, Mais elle nest jamais mucronée à son sommet, devient beaucoup plus grosse et plus grande, très-massive, fort pesante, 104 ANIMAUX : et n'offre qu’à son sommet ct sur sa queue des strics que les mar- chands font disparaitre en la polissant. Elle a sur la columelle trois véritables plis, et un faux à la naissance de la queue. Lon- gueur, 6 pouces 9 lignes. 5. Turbinelle navet. Z'urbinella napus. T. test& abbreviato-clavaté, ventricosissimä, crassé, ponderosé , mutic@ , subecaudat& , albido-fulvé ; spird brevi, mucrone parvo ternunatd ; caudé& non striatà ; columelld triplicatà. Habite... l'Océan des grandes Indes? Mon cabinet. Cette espèce pa- raît avoir de grands rapports avec celle dont Chemniz donne la figure dans sa Conch. [vol. 9, t. 104, f. 884, 885]; mais, outre que celle-ci est sinistrale, sa queue est un peu plus allongée que dans la mienne, et son bord columellaire est fortement réfléchi. La coquille que je mentionne ici ressemble à une grosse poire un peu raccourcie, Longueur, 4 pouces 3 lignes. 4, Turbinelle poire. T'urbinella pyrum. T°. test& supernè ventricoso-clavatä, pyriformi, caudat&, albido- _fulvé, maculis spadiceis punctiformibus picté ; spirä parvé , mucrone tenui terminaté : apice mamillato; caudé longiusculé , striaté ; columell& quadriplicatä. Voluta pyrum. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1195. n°. 453. Lister, Conch. t. 816. f. 26. 27. Rumph. Mus. t. 56. f. 7. Knorr, Vergn. 6. t. 27. f, 2. Martini, Conch. 5. t. 95. f. 918. 919. * Chemn. Conch, 11. t. 176. f. 1697. 1698. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille agréable ment tachetée ou ponctuée, surtout dans les jeunes individus; sa spire est légèrement noduleuse, ainsi que le sommet du dernier tour. Longueur, 3 pouces 10 lignes. 5. Turbinelle aigrette. T'urbinella pugillaris. . T, test@ turbinat@, umbilicat& , crassäâ, ponderosé , transversim sulcatä , tuberculiferd, alb&; ullimo anfractu supernèe infernè- que tuberculis conico-acutis muricato; columellé quinquepli- cat& : plicis inæqualibus, Lister , Conch. t. 810. f. 10. Knorr, Veron. 6. t. 55. f. 1, Martini Conch. 5. t. 99. f. 949. 950. x p' SANS VERTEBRES. 109 Turbinella capitellum. Eneyelop. pl. 431 bis. f. 5. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Coquille presque de la grosseur du poing, massive, pesante, sans queue particulière. Son dernier tour offre supérieurement une rangée de tubercules, et, près de sa base, trois autres inégales. Spire pointue, très-muri- quée. Longueur , 3 pouces 7 lignes. Vulg. l’aigrette. 6. Turbinelle rhinoctros, Z'urbinella rhinoceros. « T. testé ovato-turbinatä , subtrigon& , perforatä , crassé, transver- sim sulcaiä, tuberculifer& , alb&, castaneo-venosé ; ultimo an- Jfractu supernè tuberculis posticè furcatis subgeminatis coronato etprope basim tuberculis simplicibus muricato; columellä fulsd, triplicatä ; labro crenulato , intüs sulcato. Voluta rhinoceros. Chemn. Conch. 10. t. 150. f, 1407. 1408, Gmel. p. 3458. n°. 128. Habite les mers de la Nouvelle-Guinée. Mon cabinet. Coquille fort rare, à spire courte, noduleuse, presque mucronée. Longueur, 5 pouces 2 lignes. 7. Turbinelle cornigère. T'urbinella cornigera. T. testé ovato-turbinat& , subtrigond, transversè sulcat@, tubercu- Lis albis undiquè muricatä : tuberculorum interstitiis nigris ; ul- timo anfractu supernè tuberculis elongatis crassis posticè trifur- cas coronato et prope basim aliis simplicibus muricato; spird brevissimd , acuminat& ; columell& quadriplicat. Voluta turbinellus. Tin. Gmel. p. 3462. n°. 99. Bonanni, Recr. 5. f. 573. Rumph. Mus. t. 24 fig. B. Gualt. Test. t. 26. fig. L. D’Argenv. Conch. pl. 14. fig. P. Seba, Mus. 5. t. 60. f. 8. Knorr, Vergn: 2.1. 216 36tt.13.f 2. % Martini, Conch. 5. t. 99. f. 944. Chemn. Conch. 11. t. 179. f. 1725. 1726. Habite YOcéan des grandes Indes ct des Moluques. Mon cabinet. Celle-ci tient de très-près au 7! rhinoceros par ses rapports ; mais elle n’est point ombiliquée. Sa spire est armée de longs tu bercules qui, ainsi que ceux de son dernier tour, ressemblent presque à des cornes. Vulg. la dent-de-chienr. Longueur, 2 pouces S lignes. 106 ANIMAUX 6. L'urbinelle de Céram. L'urbinella ceramica. T, test@ fusiformi, transversim sulcal& , tuberculis muricat@ , albo et nigro varid; ultimo anfractu supernè tuberculis longis pos- ticè furcatis echinato , medio basique aliis simplicibus armato ; spir conic& , supernè muticd ; columellä quinqueplicaté. Voluta ceramica. Lin. Gmel. p. 5462. n°, 101, Lister, Conch. t, 829. f. 51. Bonanni, Recr. 5. f. 286. Rumph. Mus. t. 24. fig. A. et t. 40, fig. L. Petiv. Amb. t. 11. f. 13. Gualt. Test. t. 55. fig. D. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. £. Favanne, Conch. pl. 24. fig. C 5. Knorr, Vergn. 2. t. 2. f. 2. Martini, Conch. 5. t. 90. f. 945. Habite l'Océan des Moluques , près de Pile de Céram. Mon cabinet. Elle se distingue éminemment par sa forme allongée. Point d’om- bilic. Vulg. la chausse-trappe. Longueur, 5 pouces 2 lignes. 9. Turbinelle muriquée. T'urbinella capitellum. T°, test& ovato-subfusiformi, umbilicatä , longitudinaliter costaté , sulcis scaberrimis cincté , tuberculis acutis muricatissimä , albä ; anfractibus angulatis : ultimo supernè basique tuberculis longis armato ; spiré conicä ; columell& triplicatà. Voluta capitellum. Lin. Gmel. p. 5462. n°. 100. Bonanni, Recr. 3. f. 270. Gualt. Test. t. 37. fig. A. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. K. Seba , Mus. 5. t. 40. f. 76. Knorr, Vergn. 6. t. 35. f. 2. Martini, Conch. 5. t. 90. f. 947. 948. Chemn. Conch. 11. t. 170. f. 1723. 1724. Turbinella muricata. Encyclop. pl. 451 bis. f. 4. a. b. Habite... l'Océan indien ? Mon cabinet. Ses tours sont anguleux et très-muriqués. Longueur, 2 pouces 4 lignes. Il devient plus grand. 10. Turbinelle douce. Z'urbinella mitis. T!. testé ovat& , umbilicat&, longitudinaliter costat&, transversrm sulcatä , tuberculalo-nodos&, fulvo-rufescente; tuberculis bre- siusculis obtusissimis nodiformibus : præcipuis in anfractuure summitatibus ; sulcis nodisque albis ; columell& triplicatd. SANS VERTEBRES. 107 Habite... Mon cabinet. Coquille apparemment très-rare , puisqu’elle paraît inédite : elle est forl remarquable par ses caractères. Lon- gueur, environ 2 pouces. 11, Turbinelle petit-globe. T'urbinella globulus. T. test& ventricoso-globosé& , umbilicatä , crass@ , transversim striat@ et sulcatä, alb&; plicis longitudinalibus crassis; sulcis crenato-scabris ; spir@ brevi; apertur& rosed ; columellé tripli- caté. Voluta globulus. Chemn. Conch. 11. t. 178. f. 1715. 1716. Turbinella globulus. Encyelop. pl. 431 bis. f. 2. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, raccourcie, sans queue, et dont l’ouverture est fort étroite. Longueur, 19 lignes. 12. Turbinelle cordon-blanc. Z'urbinella leucozonalis. T. testé ovato-acutd , ventricosä , mutic&, lævigatä, rufä aut fus- c& ; anfractibus convexis : ultimo infra medium fasciä albä cincto; aperturé alb&; columellä triplicatä. An Favanne, Conch. pl. 55. fig. H 2? Habite... Mon cabinet. La coquille de Favanne est plus allongée et moins ventrue que la nôtre. Longueur, 19 lignes. 13. Turbinelle pruniforme. T'urbinella rustica. T, testé ovato-ventricosissimé, crassé , levigat&, in fundo albo li- neis spadiceis aut nigris conferkssimis transversim picté ; an- fractibus convexis ; spir& breviuscul&, tumid& , apice obtusius- cul ; columellä subquadriplicaté. Lister, Conch. t. 851. f. 55. Gualt. Test. t. 45. fig. X. Seba, Mus. 3. t. 54. f. 15. 16. Knorr, Vergn. 5. t. 14. f. 5. Martini, Conch. 5. t. 120. f, 1104, 1105. Buccinum rusticum. Gmel. p. 3486. n°. 65. Habite l'Océan indien et africain. Mon cabinet. Bord droit légère- ment crénelé et strié à l’intérieur. Son ouverture est un peu étroite et d’un beau blanc. Longueur , 20 lignes. 14. Turbinelle porte-ceinture. T'urbinella cingulifera. T°. test& fusiformi-lurrit&, tuberculalo-nodosé, læviusculé, niti- d&, aurantid; anfractibus medio tuberculato-nodosis : ultimo 108 ANIMAUX cingulo lato calloso albo notabili; apertur& albä; columella triplicatd. Lister, Conch, t. 828. {, bo, Knorr , Vergn. 6. t. 20. f. 7. Martini, Conch. 4. t. 122. f. 1131. 1132, ct t. 123. f. 1155. 1154. Murex nassa. Gmel. p. 3551. n°. 95. Jasciolaria cingulifera. Encyclop. pl. 429. f, 1. a, b. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Espèce très-distinete , va- riant un peu dans sa coloration, mais toujours munie d’une côte transversale blanche sur son dernier tour. Bord droit strié à Pin- térieur, Longueur, 2 pouces 8 lignes. 15. Turbinelle polygone. T'urbinella polygona. TT. testä fusiformi , subpolygonä , longitudinaliter plicatä , trans- versim striät&, fulvo-rufescente; plicis distantibus nigris, trans- versim albo-sulcatis ; anfractibus medio angulatis , ultra angu- lum planulatis. Lister, Conch. t. 922. f, 15. Bonanni, Recr. 3. f. 75. D’Argenv. Conch. pl. 10. fig. L. Favanne, Conch. pl. 54. fig. L 2. Seba, Mus. 5. t. 79. in latere dextro. Knorr, Vergn. 6. t. 15. f,.5. ett. 37. £ 1. Martini, Conch. 4. t. 140. f. 1306—1509. et t. 141. f. 1514—1510. Murex polygonus. Gmel. p. 5555. n°. 109. Fusus polygonus. Encyclop. pl. 425. f. 1. Habite les mers de l'Inde, de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Trois à quatre plis transverses sur la columelle; bord droit strié à lPinté - rieur. Vulg. l'ananas. Longueur, 2 pouces 7 lignes. 16, Furbinelle carinifère. T'urbinella carinifera. T, tesi@ fusiformiturrit& , carinato-muricatä , longitudinaliter costatä , transversè sulcatä , luteo-rufescente ; anfractibus medio angulato-carinatis , tuberculatis ; caudä perforatä, sulcato-sca- brä, spiré breviore. Martyns, Conch. 1. f, 5. Fona. Fusus cariniferus. Encyclop. pl. 425. {. 5. Habite... Mon cabinet. Trois petits plis à la columelle; bord droit strié à l'intérieur. Longueur, 2 pouces 4 ligues. SANS VERTÈBRES. 109 17. Turbinelle étroite. T'urbinella infundibulum. T, testé fusiformi-turrit@, angustä , multicostatä, transverse sul-. cat ; costis longitudinalibus crassis; sulcis lævibus rubris : in- terstitiis fulvis ; caud& perforaté ; apertur& alba. Lister, Conch. t. 921. f. 14. Bonanni, Recr. 3. f. 104. Seba, Mus. 5. t. 50. f, 54. Martini, Conch. 4. p. 1435. vign. 59. fig. A. Murex infundibulum. Gmel. p. 5554. n°. 108. Fusus infundibulum. Encyclop. pl. 42%, f, 2. Habite... Mon cabinet. Trois petits plis à la columelle, dont un plus enfoncé dans l'ouverture ; bord droit strié en dedans. Longueur, 2 pouces 10 lignes. 19: Turbinelle costulée. Z'urbinella craticulata. T. test& subturrité , crassé , longitudinaliter costulaté ,transversim sulcatä , albä aut fulvo-rufescente ; costellis obtusis obliquis ru- bro-castaneis ; caud& brest. Murex craticulatus. Lin. Gmel. p. 3554. n°. 105. Lister, Conch. t. 910. f. 15. et t. 967. f. 22. SeasMus: Gt. 5o. f 55250.ebt. b1. FE 31: 42, Knorr, Vergn. 2. t. 5. f. G. Martini, Conch. 4. t. 140. f. 1582. 1385. Voluta crauculata. Gmel. p. 5464. n°, 108. Fasciolaria craticulata. Encyclop. pl. 420. f. 3. a. b. Habite... dans la Méditerranée, selon Linnré. Mon cabinet: Trois pe- tits plis à la columelle, bien transverses. Longueur, 2 pouces une ligne, 19. Turbinelle siamoise. T'urbinella lineata. T. test subturrit&, longitudinaliter obsolete plicatä , transversim sulcaté, aurantio - ruféescente; sulcis lævibus rubro - fuscis ; caud& brevissimd. Martini, Conch. 4. t. 141. f. 1517. 1318. Voluta turrita. Gmel. p. 3456. n°. 77. Fasciolaria lineata. Encyclop. pl. 429. f. 4. a. b. Habite... Mon cabinet. Celle-ci tient à la précédente par ses rapports, et est rayée comme les étoñes dites samoises, Trois petits plis transyerses à la columelle. Longueur, 17 lignes. 110 ANIMAUX 20, Turbinelle nassatule. l'urbinella nassatula. T. test@ subturrità, longitudinaliter costat@, transversè suleatà et striat@ ; costis interruptis albis : interstitiis luteo-roseis; caudä brevissimä ; aperturd& roseo-violacescente. Habite... Mon cabinet. Son dernier tour est un peu ventru. Trois petits plis à la columelle, dont V'inférieur est presque obsolète; ouverture remarquable par sa coloration. Longueur , 16 lignes. 21. Turbinelle trisériale. Z'urbinella triserialis. T, test@ ovato-acutà, longitudinaliter plicatä, transversim striat@, Jfulvo-rufescente ; tuberculis albis subacutis transversim seriatis : serüs tribus in ultimo anfractu; caud@ brevissimé ; aperturä alba. An Lister, Conch. t. 924. f. 16? Habite... Mon cabinet. Elle est un peu ventrue et a trois petits plis transverses sur sa columelle. Longueur, 11 lignes trois quarts. Dans la figure citée de Zuster , la queue est un peu trop allongée. 22, Turbinelle variolaire. L'urbinella variolaris. T, testä ovatä, abbreviatä@, tuberculato-nodos@, nigricante ; ulli- mo anfractu supernè tuberculis crassis obtusis confertis nodi- formibus albis coronato ; spir& conoided, nodulosä, obtusé ; co- lumell& quadriplicatä. Habite... Mon cabinet. Les tubercules nodiformes qui couronnent la sommité du dernier tour sont remarquables par leur grosseur. Toute la coquille d’ailleurs est couverte de nodosités blanches, obtuses, et comme pustuleuses; queue très-courte. Longueur, 10 lignes. 23. Turbinelle ocellée. T'urbinella ocellata. T, testé ovato-acut&, nodulifer&, rufà aut nigricante ; ultimo an- fractu supernè nodis remotis albis coronato; columell& tripli- catä. Martini , Conch. 4. t. 124. f. 1160. 1161. Buccinum ocellatum. Gmel. p. 5458. n°. 75. Habite...Mon cabinet. Coquille voisine de la précédente par ses rap- ports, mais qui en est très-distincte, sa spire étant conique-poin- tue, ses nodosités moins grosses, écartées entre elles, et sa co- lumelle n'ayant que trois plis. Longueur, 11 lignes trois quarts. SANS VERTEBRES. TIE CANCELLAIRE. (Cancellaria. ) Coquille ovale ou turriculée. Ouverture subcanaliculée à sa base : le canal, soit très-court, soit presque nul. Colu- melle plicifère : les plis tantôt en petit nombre, tantôt nom- breux, la plupart transverses; bord droit sillonné à lin- Lérieur. Testa ovalis vel turrita. Apertura basi subcanalicu- lata : canali brevissimo, sæpius subnullo. Columella pli- cifera : plicis modù perpaucis , mod6 numerosis , pleris- que transversis ; labro intus sulcato. OBSERVATIONS. Quoique le canal des cancellaires soit extrêmement court, et que même, dans la plupart des espèces, on ne l’apercoive presque plus, cependant, comme il est manifeste dans quelques-unes, nous avons cru devoir placer 1c1 leur genre. Elles ont en effet des rap- ports évidens avec les turbinelles, ce qui nous a obligé à ne les en point écarter. Sans doute la considération de toutes les espèces dans lesquelles le canal est peu apparent aurait pu nous porter à ranger les cancellaires parmi les columellaires ; mais nous eussions altéré le caractère général de cette famille en y introduisant des coquilles qui ont encore un canal, quoique très-court. D’ailleurs nous eus- sions manqué à la conservation du rapport qui existe entre les can- cellaires et les turbinelles. Linné rapportait encore à son genre so/uta les coquilles dont il s’agit ici. Elles sont cependant très-distinguées des olives, des volutes proprement dites, des mitres, des marginelles, etc., qu'il y rapportait également, puisque plusieurs d’entre elles sont subcana- liculees à leur base; ce qui n’a nullement lieu dans aucune espèce des genres que nous venons de citer. 4e 112 ANIMAUX Les cancellaires ne sont point véritablement lisses; ce sont des coquilles striées, canrelces, réticulces, et en général assez äpres au toucher. Toutes sont marines. ESPÉCES. 1. Cancellaire réticulée. Cancellaria reticulata. C, testé ovat& , ventricosä, perforat&, crass@ , transversim rugosé., striüs longitudinalibus obliquis reticulatä, albo luteo rufoque subzonatä; anfractibus convexis; suturis coarctatis ; columellä supernè lœvi, inferné triplicatà. Voluta reticulata. Lin. Gmel. p. 5446. n°, 54. Lister, Conch. t. 850. f. 52. Bonanni, Recr. 3. f. 52. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. M. Scba , Mus. 5. t. 40. f. 53. et 55. Knorr, Meron. ht 10 7. Martini, Conch. 5. t. 121. f. 1107— 1109. Encyclop. pl. 375. f. 5. a b. [b] Var. testé minore, rufo-fuscescente, subyranosd. Habite Océan atlantique austral. Mon cabinet. Son dernier tour est très - renflé et son ouverture d’une éclatante blancheur. Le bord gauche est muni d’une lame coiumellaire appliquée, qui mexiste pas dans Ja Var. [b}, et le bord droit est fortement sillonné. Le pli supérieur de la columelle est très-proéminent. Longueur, 2 pouces. 2, Cancellaire aspérelle. Cancellaria asperella. C. testé ovato-acutä, ventricosä , transversim sulcatä , longitudi- naliter striat@, cancellatä, scabriuscul& , rufo-fuscescente ; su- turis canaliculatis ; columellà subquinqueplicatä : plicis tribus elatioribus. Encyclop. pl. 574. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille ventrue, bien réticulée, âpre au tou- cher. Elle est perforée, et a aussi une lame appliquée sur sa colu- melle. Ses plis columellaires sont très-inégaux, et parmi les trois plus grands, le supérieur est le plus élevé, Longueur, 16 ligneset demie. SANS VERTÈBRES. 115 3. Cancellaire’scalarine. Cancellaria scalarina. C. test& ovato-conicd, ventricosiuscul& , umbilicatä, longitudina- Liter plicaté , transversim tenuissimé Striat&, alb& aut fusces- cente ; plicis obliquis distantibus ; spird contabulatä; columellä triplicatä. Petiv. Gaz. t: 102. f. 11. Knorr , Vergn. 4. t. 26. f. 6. Martini, Conch. 4. p. 1. vign. 57. fig. a. b. c. ett. 124. f. 1172. 1175. Voluta nassa. Gmel. p. 5464. n°. 107. Ejusd. buccinum scalare. p. 3495. n°. 115. : Habite les mers de lIle-de-France. Mon cabinet. Elle est un peu ventrue, ei canaliculée à ses sutures. Côtes distantes et un peu \ obliques. Elle n’a rien de rude au toucher. Longueur, 12 lignes et demie. 4. Cancellaire scalariforme. Cancellaria scalariformis. C. test& ovato-acut& , scalariformt , perforatä , longitudinaliter plicatä, transversim tenuissimè sfrialé , cinereo-cærulescente ; anfractibus supernè angulatis, suprà planis ; columellé unipli- catä. Habite... Mon cabinet, Ses côtes sont un peu moins distantes et moins obliques que dans la précédente , dont elle est d’ailleurs dis- tinguée par l'angle et la planalation de ses tours, ainsi que par sa columelle qui n’a qu’un pli. Longueur , 10 lignes et demie. 5. Cancellaire noduleuse, Cancellaria nodulosa. C. testé ovato-acut&, ventricosé, longitudinaliter costatä&, trans= versim striaté , rufescente; costis per totam longitudinem nodu- losis ; anfractibus convexis, supernè angulatis, suprà planis ; columell& uniplicatä. Martini, Conch. 4. t. 124. f. 1151. 1152. Buccinum piscatorium. Gmel. p. 3496. n°. 116. Habite... Mon cabinet. Celle-ci a un peu le port de la précédente, mais ses côtes sont-moins élevées, non pliciformes, et portent, dans toute leur longueur, des nodulations qui la distinguent. Elle m'a aussi qu'un pli columellaire. Longueur, 11 lignes. 5. Cancellaire rosette. Cancellaria cancellata. C. testé ovato-acut&, valdè venitricosd , subcaudatä, longitudina- liter et obliquè pliceatä, transversim striatä , alb&, castaneo-br- Tome VII. 8 114 ANIMAUX zonaté; anfractibus convexis ; Spirä brevi; columellä tri seu quadriplicatd. V'oluta cancellata. Lin. Gmel. p. 3448, n°. 50. Gualt. Test. t. 48. fig. B. C. Adans. Seneg. t. 8. f. 16. le bivet. Knorr, Vergn. 4, t. 5. f. 5. Born , Mns. t. 9. f. 7. 8. Encyclop. pl. 574. f. 5. a. D. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet, Jolie coquille, très-ven- true, un peu mince, presque transparente, bien treillissée par ses plis longitudinaux et ses stries transverses. Longueur, 12 lignes et demie. 7. Cancellaire lime. Cancellaria senticosa. C. testä ovato-oblongé , subturrit&, scabrä, longitudinaliter pl- cat&, strits transversis elevatis cancellatä, albid& aut pallide fulv& , infernè zon& rufo-rubente cinct&; plicis per totam longi- tudinem denticulato-asperis ; columell& obsolet triplicatd. Murex sentucosus. Lin. Gmel. p. 3530. n°. 49. Bonanni, Recr. 3. f. 55. Ramph. Mus. t. 20. fig. N. Petiv. Amb. t. 9. f. 17. Gualt. Test. t. b1. fig. G. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. O. Favanne, Concb. pl. 31. fig. L. Seba, Mus. 5. t. 40. f. 4548. Knorr, Vergn. 4. t. 23, f, 4. 5. Martini, Conch. 4. t. 155. f. 1466. 1467. Chemn. Conch. 11. t. 103. f. 1864— 1866. Murex senticosus. Encyclop. pl. 410. f. 3. a. b. [à] Far. costis crebrioribus. Buccinum lima. Chemn. Conch. 11. t: 188. f, 1808. 180g. Habite les mers de l'Inde, des Moluques et de la Nouvelle-Hollande. M. Macleay. Mon cabinet. Coquille remarquable par sa forme générale et les aspérités de ses côtes. Dans la var. [b], les côtes sunt plus fréquentes et tous les tours sont bien zonés. Longueur, 17 lignes et demie, 8. Cancellaire citharelle. Cancellaria citharella. C. testé ovato-oblongä, subfusiformi , longitudinaliter costaté, al- bidä, lineis liteo-rufis remotis eleganter cinctä; costis lœvibus ; éolumellä mnulfiplicaté : plicis tenuissimis. SANS VERTEBRES. 11) Marlüni, Conch. # t, 142. f. 1550. Habite... Mon cabinet. Petite coquille oblongue , subfusiforme , peu ventrue, munie de côtes disposées comme les cordes d'une harpe, et agréablement rayée transversalement. Ouverture étroite , allon- gée, à bord droit épais, recourbé en dedans. Longueur, 10 lignes. 9. Cancellaire canaliculée. Cancellaria spirata. C. testé ovali, ventricosé , læviusculé, striis impressis tenuissimis cinctà, albido-fulv&; anfractibus ad suturas canaliculatis; co- lumell& triplicatä. Habite... Mon cabinet. Petite coquille mutique, douce au toucher, n'offrant à l’extérieur que de fines stries enfoncées, et canalicu- lée aux sutures. Longueur , 8 lignes et demie. 10. Cancellaire côtes-obliques. Cancellaria obliquata. . C. testé ovato-acut& , ventricosé, umbilicatä, albido-fulvé ; costs longitudinalibus crebris obliquis asperulatis ; Striis transversis tenuissimis ; columell& triplicatä. Habite... Mon cabinet. Ses sutures sont enfoncées et un peu cana- liculées. Un bourrelet en dehors, près du bord droit. L’obliquité de ses côtes la distingue. Longueur, 8 lignes et demie. ir. Cancellaire ridée. Cancellaria rUgOSA, C. test@ ovali, ventricosä, longitudinaliter costaté, transversim sulcat@ , albidä; costis crassis rugæformibus ; columellä sub- quadriplicatd. Encyclop. pl. 375. f. 8. a. b. Habite... Mon cabinet. Tours convexes; spire courte. Longueur , 8 lignes un quart. 12. Cancellaire brune. Cancellaria Ztervogelian«. C. testé ovato-acutä, crass& , longitudinaliter et oblique TUgOSÀ ; infernè transversim sulcatä, castaneo-fuscé; suluris crenato- crispis ; ultimo anfractu Supernè tumido , basi attenuato ; aper- turà subringente : columell& quadriplicat@, calliferé ; labro dentato: V'oluta ziervogeliana. Chemn. Conch. 10. t. 149. f. 1406. V'oluta ziervoyelii. Gmel. p. 3457. n°. 127. Encyclop. pl. 375. f. 9. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille fort rare, précieuse, et remarqua- ble par ses caractères, Quoique son dernier tour soit bombé su 110 ANIMAUX périeurement et atténué vers sa base, ceux de sa spire offrent presque point de convexité, Le bord supérieur des tours est froncé et comme crénelé contre les sutures. Columelle fortement plici- fère, portant une callosité à son sommet. Longueur, 11 lignes trois quarts. Espèces fossiles. 1. Cancellaire cabestan. Cancellaria trochlearis. C. testé ovato-oblongä, ventricosä, latè umbilicatä, transversim rugosä; costis longitudinalibus obliquis obsoletis; anfractibus superné valdè canaliculatis ; columellä biplicatà. Habite. Fossiie des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Grande et belle espèce, remarquable par le sommet largement canaliculé de ses tours. Longueur, 2 pouces 3 lignes. 2. Cancellaire acutangulaire. Cancellaria acutangularis. C. testä ovato-acutà& , ventricos& , subumbilicatä , transversim striatä, longitudinaliter et obliqué costatä; anfractibus supernè angulatis .suprà planis, ad angulum dentibus coronatis ; colu- mellà subtriplicatä. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Coquille beaucoup plus courte que la précédente, à tours bien anguleux su- périeurement. La columelle n’a que deux plis dans plusieurs in- dividus. Canal de la base à peu près nul. Longueur, 18 lignes. O1 . Cancellaire treillissée. Cancellaria clathrata. C. testé ovato-acutà, ventricos@, perforatd , costis longitudinalibus transversisque clathratä, asperatä ; anfractibus convexis , su- perné angulatis, suprà concavo-planis ; columell& uniplicatä. Habite... Fossile des environs de Plaisance. Mon cabinet. Elle a un pli columellaire bien exprimé et un autre postérieur très-obso- lète. Ainsi elle est très-distincte de notre buccinum clathratum fossile. Longueur , près de 17 l'gnes. 4. Cancellaire tourelle, Cancellaria turricula. C. testé oblongc-turritä , infernè ventricosé, longitudinaliter cos- tatd, transversim et tenuissimè striatd, tuberculis asperatä ; anfractibus medio angulaiis : angulo tuberculis coronato ; colu- mellà triplicatä SANS VERTEBRES, 117 Knorr, Petrif. vol. 2. part. 1. pl. 46. f. 1. Habite... Fossile des environs de Florence. Mon cabinet. Longueur , 19 lignes. 5. Cancellaire buccinule. Cancellaria buccinula. C. testä ovato-conicé, longitudiraliter tenuiterque costatä , trans- versè striatà, cancellatä ; anfractibus convexis ; suturis coarc- tatis ; columellä triphcatä. Habite... Fossile des environs de Crépy, dans le Valois! M. Héricart de Thuri], et se trouve aussi dans ceux de Bordeaux. Mon cabi- net. Longueur , 6 lignes trois quarts. 6. Cancellaire petites-côtes. Cancellaria costulata. C. test& ovato-oblongä, varicosä; .costis longitudinalibus crebris obsoleté decussatis ; columell& triplicata. Cancellaria costulata. Ann. du Mus. vol. 2. p. 65. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 6 lignes. 7. Cancellaire volutelle. Cancellaria volutella. C. test turritä, varicosé ; costis crebris longitudinalibus ; striis transversis obsoletis ; caud& brevi, subemarsinatä. Cancellaria volutella. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Longueur, 16 millimètres. 6 FASCIOLAIRE. (i'asciofaria. ) Coquille subfusiforme, canaliculée à sa base, sans bour- relets persistans , ayant sur la columelle, près du canal, deux ou trois plis très-obliques. T'esta subfusiformis, basi canaliculata ; varicibus nul- is. Columella plicis duabus seu tribus valdè obliquis instructa. le Qu) ANIMAUX OBSERVATIONS. Les fusciolaires sont un démembrement du genre murex de Linné. Elles ont, en effet, comme les #wrex, un canal au bas de leur ouverture; mais comme elles sont dépourvues de varices, Bruguières Les en avait séparées et les confondait avec Les fuseaux. Sans doute, il fut très-fondé dans cette séparation ; seulement 1l ne Petait point lorsqu'il les réunit aux fuseaux; car elles en sont éminemment distinguées par des plis sur.leur columelle, tandis que ceux-ci en manquent généralement. Ces plis rapprochent da- vantage les fasciolaires des turbinelles; mais ils sont tres-obliques, au lieu que ceux des turbinelles sont parfaitement transverses. Voici les principales espèces de ce genre. x. Fasciolaire tulipe. Fasciolaria tulipa. Fr. testä fusiformi, medio ventricosé ; mutic , lœvigata,rnunc au- rantio-rufescente , nunc albé et spadiceo-marmoratà ; lineis fus- cts transversis inæqualiter confertis ; anfractibus valdè con- veais ; suturis marginato-fimbriatis ; caud& sulcaté; labro intis albo, striato. Murex tulipa. Lin. Gmel. p. 3550. n°. 91. Bonanni, Recr. 5. f. 187. Lister, Conch. t. g11. f. 2. Rumph. Mus. t. 49. fig. H. Gualt. Test. t. 46. fig. A. D'Argenv. Conch. pl. 10. fig. K. Favanne, Concb. pl. 54. fig. L. Seba , Mus. 5. t. 71. f. 25 —52. Knorr, Vergn. 5. t. 18. f. 5. et 6. &. 29. f: 1. Martini, Conch. 4. t. 156. f. 1286. 1287. et t. 137. f. 1288—1291. l'asciolaria tulipa. Encyclop. pl. 451. f. 2. - Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Belle coquille , très-variée dans sa coloration , et distincte de la suivante par ses sutures tou- jours marginées , même un peu froncées , ainsi que par le rappro- chement de ses lignes transverses. Longueur, 6 pouces 3 lignes, æ SANS VERTEBRES. F1 >. Fasciolaire distante. fasciolaria distans. F, test& fusiformi-turrit&, ventricosd , mutic@, lævtr, albà, stri gis longitudinalibus wndatis Luteo-roseis pict&; lineis nigris transversis distantibus ; anfractibus convexis; suturis simplict- bus; caudà breviuscul&, sulcatä ; labro irtüs Striato. Listér, Coneh. t. g10. f. 1. Habite dans la baie de Campêche. Mon cabinet. Cette espèce est sans doute très-voisine de la précédente, et a, en cflet, l’aspcet d’une tulipe; mais eile en est constamment distinete par ses suti- res non marginées, par ses ligues transverses toujours distantes, et par sa queue pius courte. Vulg. la tulipe rubannée où la tulipe d'Inde. Longueur, 3 pouces 10 lignes. 5. Fasciolaire robe-de-perse. Fusciolaria trapezium. F. testé fusiformi , ventricost , tuberculiferä, lwviuscula, alba aut rufescente, lineis rufis cinctà ; tuberculis conicis subcompressis in anfractuim medio uniseriatis ; columella fulvo-rubente ; labro entus eleganter striato : strüis rubris. Murex trapezium. Lin. Gmel p. 3552. n°. 90. Bonanni, Recr. 5. f. 207. Lister, Conch. t. 951. f. 26. Rumph. Mus. t. 20. fig. E. et t. 40. fig. K. Gualt. Test. t. 46. fig. B. D’argenv. Conch. pl. 10. fig. F. Favanne, Conch. pl. 55. fig. B 2. Seba, Mus. 5. t. 79. figuræ duæ in angulo supertoré ef exlériore paginarum: Knorr, Vergn. &. t. 20. [. 1. Martini, Conch, 4. &. 150. f. r298. 1209. l'asciolaria trapezium. Encyclop. pl. 451. f. 5. à. b. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Belle espèce, fort commune dans les collections. Vulg. la robe ou le tapis-de- Perse. Longueur , 5 pouces 5 lignes. 4. Fasciolaire orangée. Fusciolaria aurantiaca. F. testà subfusiformi, ventricosä , contabulala ; tuberculato-nodo- sé, transversim rugos@, @lbo et aurantio variegatä ; anfractibus _ medio angulatis , ultra angulum planulatis : angulo tubercu- lifero; caud& breviuseuld ; aperturd albà; labro intus striato. D’Argenv. Conch. pl. 10. fig. N. 120 ANIMAUX Favanne, Conch. pl. 54. fig. N. Encyclop. pl. 450. f. 1. a. b. Habite... Océan des grandes Indes ? Mon cabinet. Coquille fort rare , très - belle, remarquable par sa coloration, par ses tubercules noduleux, et par les rides transverses de son dernier tour, qui ont aussi des nodulations, mais plus petites. Son bord droit est forte- ment strié à l’'intéricur. Vulg. la veste-persienne. Longueur, 3 pouces 10 lignes. 5, Fasciolaire filamenteuse. Zasciolaria Jilamentosa. F testé elongatä, fusiformi-turrit4, transversim sulcatä, albé, strigis aurantio-rufis longitudinalibus radiatim pictà ; anfracti- bus medio subangulatis, tuberculis compressis brevibus corona- tis; cauda longiusculd ; labro 1ntùs striato. Gualt. Test. t./52. fig. T. D’Argenv. Conch. pl. 10. fig. H. Favanne, Conch. pl. 54. fig. H. Seba, Mus. 5. t. 79. figuræ duæ in parte supremé tabulæ. Knorr, Vergn. 2. t. 15. f. 3. Fusus filamentosus. Martini, Conch. 4. t. 140. f. 1510. 1511: Fasciolaria filamentosa. Faces. pl. 424. f. 5. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Celle-ci est remar- quable par sa forme allongée, peu ventrue, et par ses tubercules comprimés, à peine saillans. Bord droit ayant des stries colorées à l’intérieur. Longueur, 4 pouces 2 lignes. 6. Fasciolaire couronnée. Zusciolaria coronata. F testà fusiformi, ventricosä , transversim sulcat&, infernè ferru- gtned, supernè cinereo-virente; anfractibus medio tuberculato- nodosis : uliimo superné tuberculis eminentioribus coronato ; La- bro intus læwr. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près des îles King et des Kanguroos. Péron. Mon cabinet. Longueur, 3 pouces 4 lignes. 7. Fasciolaire ferrugineuse. Fusciolaria ferruginea. F. test& fusiformi - turritd , mutic@, transversim striatà , Jérrugi-, neo-ruféscente ; anfractibus convexis; spir& caudé& longiore ; la- bro intus striato : striis rubentibus. Habite les mers de la Nouvelle- Hollande. Voyage de Baudin. Mon cabinet. Longueur, 3 pouces 2 lignes et demie. SANS VERTEBRES. 121 8. Fasciolaire de Tarente. Fasciolaria tarentina. F. testé fusiformi-turrité , nodulifer& ; nodis postice in plicam ter- minatis, albis ; interstitiis cinereo-cærulescéntibus ; caud& brevt; Zabro intus sulcato. Habite dans le golfe de Tarente. Mon cabinet. Elle n’est nullement striée ; son bord droit seul est fortement sillonné. Longueur, en- viron un pouce et demi. FUSEAU. (Fusus.) Coquille fusiforme ou subfusiforme, canaliculée à sa base, ventrue dans sa partie moyenne ou inférieurement, sans bourrelets extérieurs, et ayant la spire élevée et allon- gée. Bord droit sans échancrure. Columelle lisse. Un oper- cule corné. x Testa fusiformis aut subfusiformis , basi canaliculata , medio vel inferne ventricosa ; varicibus nullis. Spira elon- gata. Labrum non fissum. Columella lævis. Operculum COrneumnL. OBSERVATIONS. C’est Bruguières qui, le premier, a établi le genre des fuseaux, et 1] y rapportait tousles murex de Linné qui n’ont pas de bourre- lets constans sur la spire. Ainsi il n’en distinguait point les pyrules, les fasciolaires, les pleurotomes , etc., et alors le genre fuseau n’e- tait pas réduit à ses véritables limites. Nous croyonsnous être plusrapproché du but qu’il fallait atteindre, par les réductions que nous avons opérées ; en sorte que notre genre fuseau, démembrement des murex de Linné, et même des f4- seaux de Brugnières, nous paraît maintenant convenablement circonscrit et caractérise. Les fuseaux dont il s'agit sont des coquilles allongées, fusiformes 122 ANIMAUX en général, canaliculées à leur base, veutrües daus leur partie moyenne où inférieurement, et dépourvues de bourrelets persis- tans sur les différens tours de leur spire. Leur columelle west presque jamais plissée, comme celle des fasciolaires et des turbi- nelles, et le bord droit de leur ouverture n'offre point cette fissure ou cette échancruré qui caractérise les pleurotomes. Enfin la spire formant un cône éleve, dans toutes les espèces, les distingue suffi- samment des pyrules. Tous les fuseaux sont des coquillages marins, la plupart rides, striés ou tuberculeux à l’extérieur. Ils sont recouverts en dehors d’un drap marin qui cache, dans plusieurs espèces, les belles couleurs dont ils sont ornés. ESPE CES. 1. Fuseau colossal. Zusus colosseus. . P, testä maxim&, fusiformi, ventricosä , transversim suloatà et striatà , pallidè fulvd ; anfractibus convexis , medio serie unic& transversim nodosis : ullimo Sensim in caudam attenuato ; La- bro intüs lœvr. Favanne, Conch. pl. 55. fig. B 4. Encyclop. pl. 427. f. 2. Habite... Mon cabinet. Il parait que ce grand fuseau est fort rare, puisqu'on trouve si peu d'auteurs qui en aient fait mention. Son. bord droit se rétrécit insensiblement jusqu’à extrémité du canal, en sorte qu’il offre point de queue subite et particulière. Ses tours montent et tournent un peu cbliquement. Longueur, 11 pouces quatre lignes. 2. Fuseau élancé. Fusus lonoissimus. F. testà fusiformi, prælongä, transversim sulcatä, pénitis can- didä; an/ractibus convexis, medio serie unic& fransversim tu- berculato-nodosis ; caudä gracili ; labrocrenulato , intis sulcato. Seba , Mus. 5. t. 70. figuræ tres in parte inferiore tabulæ : unic& central, duabus lateralibus. Fusus magnus. Martini, Conch. 4. &. 144. f. 1530. Ejusd. fusus longissimus. Conch. 4. t. 145. f, 1544. Murex candidus. Gmel. p. 5556, n°. 113. Ejusd. murex longissimus. Ibid. n°. 116. SANS VERTEBRES. 123 Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Queue grêle ; spire . . , ) presque aussi longue; bord droit assez épais. Longueur, 9 pouces - trois à quatre lignes. 5. Fuseau quenouille. Fusus colus. F. testé fusiformi, angusté, transversim sulcalä, albà, apice ba- sique rufa ; ventre parvulo; anfractibus convexis, medio cari- nato-nodulosis ; caudä gracili, longd ; labro intüs sulcato, mar- gine denticulato. Murex colus. Lin. Gmel. p. 3543. n°. 61. Lister, Conch. t. 918. £. 11. a. Rumph. Mus. t. 20. fig. F. Petiv. Amb. t. 6. f. 5. Gualt. Test. t. 52. fig. L. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. B. Seba ,Mus. 3. t. 79. figuræ duæ in medio tabulæ et laterales. Knorr, Vergn. 3. t. 5. f. 1. Martini, Conch. 4. t. 144, f. 1342. Fusus longicauda. Encyclop. pl. 423. f. 2. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Queue plus longue que la spire ; bord droit dentelé et sillonné à l'intérieur ; lame co- lumellaire saillante. Vulg. la quenouille blanche. Longueur, 6 pouces deux lignes. 4, Fuseau tuberculé. Fusus tuberculatus. F. testé fusiformi, transversim sulcatä, albä; ventre majusculo ; anfractibus convexis, medio angulatis : angulo unica serie tu- berculifero , interstitiis tuberculorum rufis ; Labro intüs sulcato. Fusus colus. Encyclop. pl. 424. f. 4, Habite... l'Océan des grandes Indes ? Mon cabinet. Voisin du pré- cédent par ses rapports, ilest moins grêle, plus ventru , et à queue beaucoup plus courte. Il à une rangée de tubercules sur chaque tour ; ces tubercules sont assez éminens, et ont leurs interstices marqués de taches rousses. Longueur, 4 pouces sept lignes. b. Fuseau de Nicobar. Fusus nicobaricus. F. testé fusiformi , transversim sulcatd et striat@, albä , rufo fusco nigroque variegatä; anfractibus ,convexis , medio angulato-tu- berculatis : tuberculis eminentibus acutiusculis ; spirä conico- subulatä ; labro margine dentalo, intüs sulcato. Favanne, Conch. pl 55. fig. A 5. 1 24 ANIMAUX Murex nicobaricus. Chemn. Conch. 10. t. 160. f. 1523. Habite l'Océan des grandes Indes, près des iles de Nicobar. Mon ca- binet. Vulg. la quenouille tigrée. Belle coquille, dont les extré- mités sont bien eflilées, surtout celle de la spire, et qui, outre sa coloration, diffère fortement du F. colus par les tubercules émi- nens de sa spire et du sommet de son dernier tour. La lame qui recouvre sa columelle se relève ensuite , et forme un bord interne tranchant. Longueur, 5 pouces. 6. Fuseau distant. fusus distans. F. test@ fusiformi, transversim sulcatä, rufescente ; anfractibus medio carinä tuberculat& cinctis ; carinis inferioribus distanti- bus; caudä spiré longiore ; columell& nudä ; labro intus sulcato. Habite... Mon cabinet. Celui-ci, déjà distinct par sa forme et sa coloration , l’est principalement par sa columelle nue, c’est-à-dire dépourvue de lame recouvrante. Longueur, 5 pouces 9 lignes et demie. L 7e Fuseau toruleux. Zusus torulosus. F.test& fusiformi, ventricosé, transversim sulcatd , tuberculiferà , albo et rufo nebulosä ; anfractibus convexis, medio tricarina- tis, longitudinaliter plicatis : plicis apice tuberculo terminatis ; apertur& albä ; labro inius sulcato. Encyclop. pl. 425. f. 4. Habite... Mon cabinet. Très-belle coquille, remarquable par ses plis, ses carènes et ses nodulations. Longueur , 5 pouces et demi. 8. Fuseau épais. Fusus incrassatus. F. test& fusiformi, solid@, crassä, plicato-nodosé , transversim striatä, albä; anfractuum nodis posterius crassè plicatis; spir& conico-acut&, ferè subulat&; labro crasso, denticulato, intüs sulcato. Fusus longissimus. Martini, Conch. 4. t. 145. f. 1545. Murex undatus. Gmel. p. 5556. n°. 115. Fusus incrassatus. Encyclop. pl. 425. f. 5. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cab. Coquille rare, épaisse > pesante , unicolore, et remarquable par les gros plis coudés qui se terminent antérieurement par un nœud. Longueur , à pouces neuf lignes. SANS VERTÈBRES. 12 UT 9. Fuseau multicariné. Fusus multicarinatus. F. testé fusiformi , transversim sulcaté et striatä , cinereo-rufes- cente ; sulcis dorso acutis, cariniformibus ; anfractibus con- vexis, medio plicäto-nodosis ; labro intùs sulcato. Habite dans la mer Rouge. Mon cabinet. Tours très-arrondis , à plis Le ) QUE 27 ou nœuds d’autant plus saillans qu’ils approchent davantage du sommet ; spire presque aussi longue que la queue. Longueur , 5 pouces deux lignes. 10. Fuseau sillonné. Fusus sulcatus. F. test& subfusiformi, sentricosä, transversim sulcatà, grise& ; sulcis prominulis , spadiceis ; anfractibus valdé convexis , ultimo dempto longitudinaliter plicatis ; caudé recurv&, spir& breviore ; aperturé albä. Encyclop. pl. 424. f. 3. Habite... Mon cabinet. Le bord droit est lisse dans le fond et n’est sillonné qu’en son limbe interne ; il est un peu crénelé. Columelle ue, c'est-à-dire sans lame relevée en bord. Longueur, 4 pouces sept lignes. 11. Fuseau du Nord. Fusus antiquus. F. testé ovato-fusiformi , ventricosé , mutic&, transversim tenuis- siméstriatä, albidä , in junioribus rufescente ; anfractibus yalde convexis ; caud& brevi ; apertur& patul& ; labro intüs lævigato. Murex antiquus. Lin. Gmel. p. 5546. n°. 75. Muller, Zool. Dan. 5. t. 118. f. 1-5. Oth. Fabr. Faun. Groenl. p. 397. n°. 396. Bonanni , Recr. 3. f. 190. Lister, Conch. t. 962. f. 15. Seba, Mus. 3. t. 30. f. 75. t. 85. f. 5—6. et t. 05. f. 5. Pennant, Zool. Brith. 4. t. 78. f. 08. Martini, Conch. 4. t. 158. f. 1292 et 1294. Fusus antiquus. Encyclop. pl. 426. f. 5. Habite les mers du nord. Mon cabinet. Bord droit lisse à l’intérieur ; columelle nue. Longueur, 5 pouces 9 lignes. 12. Fuseau double-crète. Fusus despectus. F. testé ovato-turrità , subfusiformi ,ventricosd , transversim Stria- tä, albido-lutescente ; anfractibus convexis, medio bicarinatis : 126 ANIMAUX carind unic@ prominente tuberculato-nodosé ; caud@ brevi ; aper- tur@ albd; labro intüs lævigato. Murex despectus. Lin. Gmel. p. 5547. n°. 74. Oth. Fabr. Faun. Groenl. p. 396. n°. 395. Martini, Conch. 4. t. 158. f. 1295 et 1206. Schroëtter, Einl. in Conch, 1. t. 5. f. 5. l'usus despectus. Encyclop. pl. 426. f. 4. Habite les mers du Nord. Mon cabinet. Voisin du précédent par ses rapports, il s’en distingue par ses carènes et les tubercules de sa spire. Longueur, 4 pouces deux lignes. 13. Fuseau cariné. lusus carinatus. LA F. testé fusiformi-turrit&, transversim striat@, cariniferd , fulvo- rufescente ; anfractibus angulatis, suprà planulatis, bicarina- as : carin inferiore submarginali; spirä apice mamillari ; la- bro intuüs albo, lævigato. Murex carinatus. Pennant, Brith. Zool. 4. t. 77. f. 96. An Martini, Conch. 4. t. 158, f. 1295 ? Habite dans les fers du Groënland. Mon cabinet. Queué courte ; ouverture arrondie; bord droit parfaitement lisse, ainsi que la columelle qui est nue. Lünguêur , 2 pouces quatre lignes. 14. Fuseau proboscidifère. Fusus proboscidiferus. F. testé fusiformi, ventricosä , transversim sulcatä, fulvo-rufes- cente; anfractibus angulatis, suprà planulatis : angulo tuber- culis nodiformibus coronato ; Spir& parte superiore cylindraceä , proboscidiforme, apice mamillari ; labro intüs lævigato. Habite... Mon cabinet. Je Fai eu sousle nom de {rompe d’Aru ; mais les caractères et les synonymes du murex aruanus de Linné et de Gmelin ne lui conviennent nullement. Ce fuseau est extrêmement remarquable par la partie supérieure de sa spire qui ressemble à une trompe droite, comme implantée et terminale. Longueur , 3 pouces onze lignes. { . Fuseau d'Islande, Fusus islandicus. L22 F. test@& fusiformi-turrité, infernè ventricosé , mutic@ ; transversim striaté , albidä ; anfractibus convexis; labro tenui, intùs lævi: gato; caudà breviuscul&, subrecurrd. Fusus islandicus. Martini, Conch. 4. t. 141. f. 1312. 1315: Murex islandicus. Gmel. p. 3555. n°. 110. Fusus islandicus. Encyclop. pl 429. f. 2: SANS VERTEBRES. 129 Habite les mers d'Islande, Mon cabinet. Il est voisin par ses rapports du F antiquus. Golumelle nue ; bord droit très-simple. Longueur , 3 pouces et demi. 16. Fuseau noir. Fusus morio. F testé fusiformi, ventricosé , transversim striatä, nigré, fasciis albis binis inæqualibus cinclé ; anfractibus convexis , medio obsoletè nodulosis , versus apicem tuberculaus ; caudé spirä breviore. Murex morio. Lin. Gmel. p. 3544. n°. 62. Adans. Seneg. pl. 9. f. 31. le nivar. specimen junius. Knorr, Vergn. 1. t. 20. f. 1. Fusus morio. Encyclop. pl. 430. f. 3. a. Habite l'Océan atlantique, sur les côtes d'Afrique. Mon cabinet. Co- quille fort commune dans les collections, et qui sans doute ne l'était pas autrefois, puisqu'on n’en trouve presque aucune figure A dans les auteurs. Linné en exprime très- bien les caractères ; et cependant sa synonymie indique l'espèce suivante qu’il ne distin- guait pas. Le tour inférieur de notre coquille est arrondi et n’ot- fre que des nodulations déprimées et fort obtuses. Columelle nue ; intérieur du bord droit fortement sillonné. Vulg, la cordelière. Longueur, 6 pouces. 17. Fuseau couronné. Fusus coronatus. F. tesi& fusiformi, valdè ventricos@, transversè sulcatä, nigré , fasciis albis binis inæqualibus cincté ; anfractibus angulatis, suprà planulatis; angulo tuberculis eminentibus compressis CO- ronato ; caudä spir& breviore. Lister, Conch. t. 928. f. 22. Bonanni, Recr. 3. f. 557. Seba, Mus. 5. t. 70. figuræ tres , et t. 80. ferè omnes. Martini, Conch. 4. t. 159. f. 1500. 1501. Encyclop. pl. 450. f. 4. [&] Var. testé multo minore; tuberculis anfractuum crebrioribus; Fusus morio. Var. Encyclop. pl. 450. f. 3. b. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Seul parmi les auteurs qui ont parlé de cette coquille, je ne la confonds point avec la précédente, et je crois pouvoir la présenter comme espèce. Eflec- tivement , elle en est toujours distincte : 1°, parce qu’elle s’offre constamment sous une forme plus raccourcie; 2°. qu’elle est plus ventrue ; 3°. que ses tours sont très-anguleux; 4°. que le dernier 120 ANIMAUX surtout est couronné de grands tubercules; 5°. qu’enfin sa spire est bien étagée. Longueur , 4 pouces une ligne ; de la variété, 2 pouces trois lignes. 18. Fuseau rampe. Fusus cochlidium. F. testà fusiformi, transversè sulcat@, rufà; anfractibus supernè angulatis, suprà planissimis , are& umbulacriformi et spirali æmulantibus : supremis angulo tuberculatis; apertur& albä ; labro intüs lævigato. : Murex cochlidium. Lin. Gmel. p. 5544. n°. 63. D’Argenv. Conch. pl. 0. fig. A. Favanne, Conch. pl. 55. fig. B 5. Seba, Mus. 3. t. 52. f. 6. et t. 57. f. 27. 28. Chemn. Conch. 10. t. 164. f. 1569. Pyrula cochlidium. Encyelop. pl. 434. f. 2. Habite Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Espèce remarquable par sa rampe spirale bien aplatie; cette rampe est divisée dans sa longueur par un sillon qui la parcourt, Columelle nue. Lon- gueur, 5 pouces 9 lignes. 19. Fuseau mexicain. Fusus corona. F. testé abbreviato-fusiformi, ventricosä, coronaté , rufo-fuscé , albo-fasciatä ; anfractibus superné angulatis , suprà planis :an- gulo lamellis plicato-acutis erectis spiniformibus coronato ; caud@ sulcat&; aperturä albidä ; labro intùs lævigato. Murex corona mexicana. Chemn. Conch. 10, t. 161. f. 1526. 1527. Murex corona. Gmel. p. 3552. n°. 161. Fusus corona. Encyclop. pl. 450. f. 2. Habite dans le golfe du Mexique. Mon cabinet. Son dernier tour a deux fascies. Le bord droit se rétrécit graduellement jusqu’à l’ex- trémité du canal. Longueur , 2 pouces 8 lignes. Vulg. la couronne du Mexique. Coquille fort rare, qui a aussi une rampe spirale aplatie, mais bordée dépines. iv 20. Fuseau raifort, Fusus raphanus. F. testé fusiformi-turritä, ventricos@; ltenui , transversè striaté, albidä, fulvo-nebulosä; anfractibus medio angulato-carinatis : ultimo bicarinato ; carinis omnibus tuberculato-dentatis; aper- tur& albä ; labro intüus lævigato. Buccinum nodosum#Martyns, Conch. 1. f. 5. Murex raphanus. Chemn. Conch. 10. 1. 165. f. 1558. SANS VERTEBRES. 129 Fusus raphanus. Encyelop. pl. 455. f. 1. Habite la mer Pacifique, près des fles des Amis. Mon cabinet. Co- quille rare, mince, légère, remarquable par ses carènes dentées et ses sutures crénelées. Longueur , 2 pouces 3 lignes. 21, Fuseau aurore. Fusus filosus. T. testé fusiformi-turrité, crassä\, nodosé , tactu lævigatä , al- bido-fulya , lineis aurantio-rubris creberrimis cincté ; anfrac- tibus supernè nodosis : nodis hemisphæricis ; apertur& albd; labro intüs striato. Encyclop. pl. 420. f. 5. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande; expédition de Baudin. Mon cabinet. Queue couùrte, subombiliquée. Longueur, 2 pouces 11 lignes. Espèce rare. Lo [ee . Fuseau polygonoïde. Fusus polygonoides. F. testd fusiformi, transverse sulcaté , pliciferé et tuberculatä, al- bidä, rufo-maculosä; anfractibus medio angulato-tuberculatis, inferné pliciferis ; labro margine dentato , intüs rufo et striato; laminä columellari albä , prominente. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Péron. Mon cabinet. Le dernier tour offre deux rangées de tubercules. Queue subombili- quée. Longueur , 2 pouces 8 lignes. 25. Fuseau verruculé. Fusus verruculatus. F. testé fusiformi , 'transversè sulcat@ , pallidà rufescente ; sulcis dorso planulatis ; anfractibus cingulo medio elatiore verrucoso instructis : vérrucis rufo-fuscis; labro intüs lœvigato ; caudé subrecurvä. Martini, Conch. 4, t. 144. f. 1541. Fusus ocelliferus. Encyclop. pl. 420. f. 7. Habite... Mon cabinet. Variété du murex verrucosus de Gmelin. Ses verrues colorées le font paraître ocellifère. Longueur, 2 pouces et demi. Le) 4, Fuseau veiné. Fusus lignarius. F. test@ subturrité , crassiuscul@, glabrä, albidä, rufo aut fusco venulaté ; anfractibus supernè unicä serie nodulosis ; caudd brevi ; labro intüs sulcato, Murex lignarius. Lin. Gmel. p. 3552, n°. 98. Lome VWIf, 9 150 ANIMAUX Seba , Mus. 5. L. 52. £. 4. Fusus lignarius. Enecyclop. pl 424, f. G. Habite les mers du Nord. Mon cabinet, Longueur, 2 pouces 5 lignes, + nl , Y 25, Fuscau rubané. l'usus syracusanus. F. test& fusiformi-turrit&, longitudinaliter plicat@, transversim striaté , albo et rufo alternè zonaiä; an/ractibus superné an- gulato-carinatis : carinis tuberculalo-nodosis ; caud& brevius- cul&; labro intüs striato. Murex syracusanus. Lin. Gmel. p. 3554. n°, 104, Bonanni, Recr. 5. f. 80. Chemn. Conch. 10. t. 162. f. 1542. 1543. J'usus syracusanus. Encyclop. pl. 425. f. 6. a. b. Habite dans la Méditerranée. Mon cabinet. Spire bien étagée, Lon- gueur , 22 lignes. 26. Fuseau de Tarente. f'usus strigosus. F. test& subfusiformt, scabr& , longitudinaliter plicatä, transver- sim sulcatà, albä, rufo-nebulosä ; anfractibus convexis, medio carin& dentat& cinclis ; plicis remotiusculis, dorso scabris ; labro intüs striato, margine denticulato. * Habite dans le golfe de Tarente. Mon cabinet. Queue plus courte que la spire. Coquille assez jolie et äpre au toucher, Longueur, près de 25 lignes. 27. Fuseau varié. F'usus varius. P, testé fusiformi, scabriuscul&, longitudinaliter plicat&, trans- versim sulcatä, albo et rufo variä ; anfractibus convexis, tuber- culis minimis aculis submuricatis; caud& gracili; labro erenu- laio, intüs lævigato. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande ; voyage de Baudin. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces une ligne. Il devient plus grand. 26. Fuseau côtes-serrées. lusus crebricostatus. F. testi fus'formi-turrité , longitudinaliter costat@ , transversim sulcatä; costis crassiusculis, crebris, allis, apice nodulosis : intershluis spadiceo-punctatis ; labro intus sulcato. Habite... Mon cabinct. Longueur, 16 lignes. . SANS VERTEÈBRES. TT 29. Fuseau d'Afrique. Zusus afer. F. test@ ovat@ , subfusiformi , ventricos@, transversè sulcat&, ci- nereo-rufescente; anfractibus planiusculis, margine inferiore tuberculato-nodosis : ultimo supernè tuberculis posticè costellaus coronato ; Labro intüs striato. Adans. Seneg. pl. 8. f. 18. le lipin. Murex afer. Gmel. p. 3558. n°. 129. Tusus afer. Encyclop. pl. 426. f. 6. a. b. Habite les mérs du Sénégal. Mon cabinet. Longueur, 1 pouée. 50. Fuseau rougeûtre. Fusus rubens. F. test@ fusiformi-abbreviaté, subovat&, transversim sulcaté , rubente, apice albidä&; sulcis prominulis, albis; anfractibus convexis , obsoletè plicato-nodulosis; aperturd angustaté, alba ; labro denticulato. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Longueur, dix lignes. 51. Fuseau sinmistral. Fusus sinistralis. F. test sinistrors@, fusiformi-turritä, angusté ; ‘transversim sul- catä , longitudinaliter costatd , albido-fulv& ; anfractibus con- vexis ; caud& breviuscul&, mucroneformi; labro intüs sulcato, margine denticulato. Favanne, Conch. pl. 55. fig. A 6. Fusus maroccanus. Chemn. Conch. 0. t. 105. f. 806. Murex maroccensis. Gmel. p. 3558. n°. 152. Fusus simistralis. Encyclop. pl. 424. f. 1. a. b. Habite l'Océan des Antilles, près de la Guadeloupe. Mon cabinet, Vulg. la quenouille- d'enfant. Ouverture arrondie. Longueur, o lignes et demie. 52. Fuseau marqueté. Fusus Nifat. F. test@& fusiformi-turrit& , lævi, albä&, maculis quadratis luteo- rufis transversim seriatis picté; an/ractibus convexis ; caudd brevi,emarginat&; labro simplicissimo. Lister, Conch. t.!914. f. 7. Adans. Seneg. pl. 4. f. 5. le Nifat. Favanne, Conch. pl. 55. fig. L. Martini, Conch. 4. t. 147. £. 1557. Buccinum Nifat. Brug. Dict. n°, 56, ni QI D ANIMAUX Murex pusio. Gmel. p. 3550. n°. 90. Non Linnær. Habite les mers du Sénégal, Mon cabinet. Son canal, quoique court, est manifeste, et se termine par une échancrure analogue à celle des buccins; mais il ne saurait appartenir au genre de ceux-ci, puisqu'il est canaliculé, Longueur, 22 lignes. 35. Fuseau articulé. lusus articulatus. F. test fusiformi-turritä, transversim tenuissimè striat@, nitid4, lute& aut violaceo-cærulescente, lineis spadiceo-fuscis articulatis cinctä ; labro intùs sulcato ; columellà supernè uniplicatä ; caudä brevi, emarginatd. Fusus pusio. Encyclop. pl. 426. f. 1. a. D. Habite... Mon cabinet. L’extrémité de son canal offre l’échancrure du précédent ; mais les caractères de son bord droit et du sommet de sa columelle l'en distinguent fortement. Outre ses lignes ar- ticulées, il a toujours une fascie blanche sur le milieu de son dernier tour ct à la base du pénultième. Longueur, 18 lignes. Il a été nommé pusio mal à propos dans l'Encyclopédie. 34. Fuseau bucciné. Fusus buccinatus. F. testé subturritd , transversimtenuissimè striat@ , alb& aut fuscé ; anfractibus convexiusculis; labro simplici ; caud& brevi, dorso sulcatä , emarginatä. An murex vulpinus ? Born, Mus. t, 11. f. 10. 11. Habite... Mon cabinet. Couleur uniforme, mais variable ; canal dis- tinct, quoique court. Longueur, 17 lignes. 55. Fuseau aculéiforme. Fusus aculeiformis. F. test@ subturrité, angust@, lœvi, nitid@, rufo-castane& ; an- fractibus planulatis : supremis longitudinaliter plicatis ; aper- tur& albä; labro ne ; caudd brevi, dorso sulcatä , emarginatà. Encyclop. pl. 426. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille étroite, à spire très-pointue, d’un beau roux-marron , sauf le tour de l'ouverture qui est blanc vers le bord. Longueur, 14 lignes. La figure citée la rend assez ‘mal, en ce qu’elle représente les tours de spire comme étant convexes, et qu’elle donne trop d’ampleur au dernier. QI SANS VERTEBRES. 15 56. Fuseau scalarin. lusus scalarinus. F. testé fusiformi-turritä, subventricos& , lævi, mud& , albo-lu- tescente, maculis quadratis fuscis subtessellatä; anfractibus præsertim infimis supernè angulatis, suprà planulatis , aream ferè scalariformem æmulantibus; spird peracutd; caud& bre- viusculé&, emarginatd. Encyclop. pl. 457. f. 2. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, à rampe étroite, dont la pla- nulation est un peu inclinée. Bord droit lisse à l’intérieur. Lon- gueur, 16 lignes et demie. 57. Fuseau pervers. Fusus contrarius. F. test@ sinistrorsä, fusiformi-turrité, contort&, obliquè ventri- cos@ , transversim striaté, albd aut fulvà; anfractibus val convexis ; labro simplict, intùs lævigato; caud& brevi, emur- ginat&. Murex contrarius. Lin. Gmel. p. 5564. n°. 157. Lister, Conch. t. 960. f. 44. b. c. Favanne, Conch. pl. 32. fig. N. pl. 70. fig. F. et pl. 80. fig. R. Chemn. Conch. 9. t. 105. f. 894. 895. Fusus contrarius. Encyclop. pl. 457. f. 1. a. b. Habite la mer du Nord. Mon cabinet. L'individu vivant ou frais que je possède est blanc ; l'extrémité de son canal a une échancrure à la manière de celle des buccins. Longueur, 25 lignes. J’ai aussi deux individus fossiles de cette espèce, trouvés en Angleterre, Gans le comté d’Essex. Ils sont fauves ou roussatres. Longueur, 2 pouces 7 lignes. Espèces fossiles. 1. Fuseau ventre-lisse. Fusus longævus. F. testä fusiformi, ventricos@, crassé ; anfractibus infimis dorso planulatis, lævigatis, margine superiore obtuso incurvo : supre- mis striatis et plicato-nodulosis ; caudä gracil. D’Argenv. Conch. pl. 29. f. 6. fig. quarta. Martini, Conch. 4. t. 141. f. 1319. 1520. Murex lœvigatus. Gmel. p. 3555. n°. 111. Murex longævus. Brander, Foss. Hant. f. 40. 73. et 95. Fusus lonsævus. Aunales du Mus. vol, 2. p, 317. n°. 5, Encyclop. pl. 425. f. 3. a. b. et f. 4. —_ Où ANIMAUX Habite Fosse de Grigoon. Mon cabinet. Il offre différentes varié. tés d'âge, bien distinguées par leur aspect. Longueur , 4 pouces. * 2. Fuseau Noé. Fusus Now. #. teslä fusiformi, apice basique transversim sulcat&; spir4 cos- tulis nodulosä ; anfractuum margine superiore retuso , crispo. Murex Noæ. Chemn. Conch. 11. t. 212. f. 2096. 2097. J'usus Noce. Annales du Mus. ibid. n°, 2. Encyclop. pl. 425. f. 5. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Longueur, 3 pouces 3 lignes. Sa . Fuseau ridé. Lusus rugosus. F test fusiformi , subcancellaté ; sulcis transversis remotiusculis ; costis longitudinalibus distantibus : supremis nodulosis. Murex porrectus. Brander, Foss. Hant. t. 2. f. 35. J'usus rugosus. Annales du Mus. ibid. p. 316. n°. 1. ? Encyclop. pl. 425. f. 6. An murex fossilis ? Gmel. p. 5555. n°. 112. Habite. .... Fossiie de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 8 lignes. 4. Fuseau clavellé. Fusus clavellatus. F. test@& fusiformi-clavaté , transversè striatä ; costis obtusis nodu- losis ; caudé longé, gracili. Murex deformis. Brander, Foss. t. 2. f. 37. 58. Fusus clavellatus. Annales, ibid. p. 517. n°. 4. Encyclôp. pl 425.:f"1: a. bfetif 25a/ D. Habite. Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces une ligne. 5. Fuseau en escalier, Æusus scalarts. F testä abbreviato-fusiformi, ventricosd ; anfractibus duobus ul- timis lœviusculis, supernè scalariformibus : supremis striatis et margine inferiore nodulosis. Encyclop. pl. 426. f. 7. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Longueur, 2 pouces. CT: SE SANS VERTEPBRES. j 6. Fuseau épineux. Fusus minax. F. teslä abbreviato-fusiformi, ventricosé , transversim Strial& , spr- nis longis armata ; anfractibus supernè coronato-spinosis : ul- timo infra spinas tuberculis acutis unicä serie prædito ; caudä recuri &, Murex minax. Brander , Foss.t. 5. f. G2. Murex minax. Encyclop. pl. 441. f. 4. Habite... Fossile de Mondieu, près Sedan, et des environs de Pon- toise. Mon cabinet. Intérieur. du bord droit muni de sillons in- terrompus. Longueur, 2 pouces 7 lignes. . Fuseau costulé. Fusus costulatus. Sa F. test ovato-fusiformi , ventricos@, longitudinaliter costal& , trans- versim sulcatä ; costis nodulosis; caudä spirä breviore. Fusus torulosus. Encyclop. pl. 428. fi. 5, a. b. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Limbe intérieur du bord droit subcrénelé. Longueur, 15 lignes et demie. C 8. Fuseau bulbiforme. Fusus bulbiformis. F. test& ovato-fusiformi, ventricosä& , glabr&; spir& mucronaié , brevi; caud& obsoletè strialä, subarcuat&. Lister, Conch. t. 1028. f, 3. Favanne, Conch. pl. 66. fig. M 11. Murex bulbus. Brander, Foss. t. 4. f. 5%. Murex bulbus. Chemn. Conch. 11. t. 212. f. 5000. 5001. Fusus bulbiformis. Annales, ibid. p. 587. n°. 26: Encyclop. pl. 428. £ 1. a. b. Habite. Fossile de Grignon, de Courtagnon, ete. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 7 lignes. Vulg. la globosute. 9. Fuseau petite-figue, Fusus ficulneus. F. test& ovato-fusiformi, ventricoso-turgidä , lamelloso-costaté ; anfractibus spiræ margine inferiore squamoso - asperatis : ul. timo supernè angulato, subspinoso ; columelld intort& , basi uni- plicatä. Ÿ Murex ficulneus. Chemn. Conch. 11. t. 212. f, 5004. 5005. Fusus ficulneus. Annales, ibid. p. 586. n°. 25. Encyclop. pl. 428. f. 2. a. b. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Le pli dont sa columelle 150 ANIMAUX est mumie, contre l'ordinaire de son genre, le ‘rend remarquable. Sa queue est courte et arquée. Longueur, un pouce. 10. Fuseau tortillé. l’usus intortus. F. testà fusiformi-turrit@, subtorulosä , decussatim striat4 ; striis transversis inferioribus eminentioribus distinctis ; columelld in- tortd. Fusus intortus. Annales, ibid. p. 518. n°. 8. Encyclop. pl. 441. f, 6. a. b. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 17 lignes. 11. Fuseau aciculé, Zusus aciculatus. F. test& fusiformi , angustissim , transversim striat@ , longitudi- naliter costulaté ; caud& longd, strict& , subaciculata. Fusus aciculatus. Annales, ibid. n°, 5. Encyclop. pl. 425. f. 8. a. b. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Il n’est presque point ventru. Longueur, 2 pouces. 12. Fuseau cordelé. Fusus funiculosus. F, testä Jusiformi-elongatä , obsoleté costatä, decussat&, TUSOS® : rugis transversis, alternis majoribus ; columellä subplicata. Fusus funiculosus. Annales, ibid. p. 386. n°. 22. Encyclop. pl. 428. f. 6. a. b. Habite... Fossile de Grignen. Mon cabinet. Longueur, 14 lignes, 15. Fuseau coupé. Fusus excisus. F, testä ovato-oblongé , transversé rugosé ; costis longitudinalibus obsoletis; columellé& oblique excisé ; caudä& brevi; labro intüs dentato. Fusus excisus. Annales, ibid. p. 319. n°, 11. Encyclop. pl. 428, f, 4. a. D. [b] Far. columell& basi subliplicaté. Habite... Fossile de Grignon, Cabinet de M. Defrance. Longueur de sa variété, près de 9 lignes. Mon cabinet. Nota. Voyez, pour les autres espèces fossiles, l’exposition qui s’en trouve dans les Annales. SANS VERTÈBRES. 1 | 1 PYRÜLE. (Pyrula.) Coquille subpyriforme, canaliculée à sa base, ventrue dans sa partie supérieure, sans bourrelets en dehors, et ayant la spire courte , surbaissée quelquefois. Columelle lisse. Bord droit sans échancrure. Testa subpyriformis , basi canaliculata , supernè ven- éricosa ; varicibus nullis. Spira brevis, interdim subre- tusa. Columella lævis. Labrum non fissum. OBSERVATIONS. Linné confondait les pyrules, ainsi que bien d’autres genres, parmi ses murex. Il lui suffisait, pour caractériser ce dernier genre, que la coquille eût un canal à sa base; aussi ce même genre est- il d’une étendue exorbitante; et il comprend des familles fort différentes qui méritaient d’en être distinguées. Bruguières, qui le réforma , ne distingua point les pyrules des fuseaux , et n’eut égard, pour ceux-ci, qu'a leur défaut de varices. Néanmoins les pyrules différent fortement des fuscaux par leur spire courte, et parce que le renflement remarquable du dernier tour se trouve toujours dans la partie supérieure de la coquille; ce qui w’arrive jamais dans au- cun de nos fuseaux, ces derniers étant ventrus, soit dans leur mi- lieu, soit inférieurement. Aussi les coquilles des pyrules ont-elles à peu près la forme d’une poire ou d’une figue. ESPECES. 1. Pyrule canaliculée. Pyrula canaliculata. P. testé pyriformi , ventricoso-tumidé, tenui, læviuscul&, pallide Julvä ; anfractibus supernè angulatis, suprà planulatis, ad su- turam canali distinctis : anfractuum superiorum angulo crenu- lato ; caudé longiuscula. 156 ANIMAUX Murex canaliculatus. Lin. Gmel. p. 5544. n°, 65. Gualt. Test. t. 47. fig. A. L Martini, Conch. 5. 1. 66. f. 758—740. et t. 67. f, 742. =] pas QI : Pyrula canaliculata. Encyclop. pl. 456. f. 5, Habite Ja mer Glaciale et celle du Canada. Mon cabinet. Grande co- quille, peu pesante pour son volume, et éminemment canaliculée aux sutures. Dans les jeunes individus, Pangle du dernier tour est crénelé comme celui des autres. Spire un peu saillante. Longueur, G pouces 10 lignes. 2. Pyrule bombée. Pyrula carica. P. testä pyriformi, ventricoso-tumida, crass&, ponderos@ , trans- versinr tenuissimè Striat@, albido-fuls&; ultimo anfractu su- pernè unic& serie tuberculato: superioribus bast tuberculiferis ; caud& breviuscula. Lister, Conch. t. 880. f. 5. b. Gualt. Test. t. 47. fig. R. Knorr, Veron.-1: t. 30, f. 2..et 6. 1:27. f25, Martini, Conch. 3. t. 67. f. 744. et t. Go. f. 756. 757. Murex carica. Gmel. p. 5545. n°. 67. Pyrula carica. Encyclop. pl. 455. f. 5. Habite... Mon cabinet. Coquille encore fort grande, épaisse, pe- sante, et souvent très-rembrunie ou colorée par le limou. Lon-< gueur, 6 pouces. 3; Pyrule sinistrale. Pyrula perversa. P. testä sinistrorsä, pyriformi, valdè ventricos&, glabr& , albido- Julvä, lineis longitudinalibus latis rufo-fuscis ornat&; uluimo anfractu superné tuberculis coronato : superioribus bast tubercu- Liferis; cauda longiuscul& , striaiä. Murex perversus. Lin. Gmel. p. 5516. n°. 72. Lister, Conch, t. 907. f, 27. et t. 908. f. 28. Gualt. Test. t. 30. fig. B. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. F. Favanne, Conch. pl. 25. fig. H 2. Seba, Mus. 3.t.:68:f 21.22. Born, Mus. t. 11. f. 8. 9. Chenmm. Conch. 9. t. 107. f, g04—907. Pyrula perversa. Encyclop. pl. 455. f. 4. a. b. Habite l'Océan des Antilles, la baie de Campéche, etc. Mon cabinet. Vuig. lwmique, Dans sa jeunesse, elle est fincment stiéc en de- SANS VERTEBRES. 139 hors, eta l'intérieur de son bord droit sillonné. Longueur, 6 pouces 10 lignes. 4, Pyrule candelabre. Pyrula candelabrum. P. test@ pyriformi, supernè ventricos& , caudat& , transversim striat@, griseo-cærulescente ; uliimo anfractu supernè lamellis maximis complicatis distantibus muricato; spir& planulatä, re- tusissimé ; apertur& alba ; labro intüs striato. Encyclop. pl. 457. f.5. et pl. 458. f. 5. Habite... Mon cabinet. Coquille très-rare, et très-singulière par l’aplatissement extraordinaire de sa spire. Posée sur cette partie, elle s’y soutient, sa queue étant presque verticale, ce qui ui donne la forme d’un candelabre. Sa rarcté est si grande, qu'au- cun auteur, que je sache, ne l’a figurée ni mentionnée. Je l'ai eue de M. Paris. Longueur, 4 pouces 11 lignes. 5. Pyrule trompette. Pyrula tuba. P. test@ subpyriformi, caudat@ , transversim sulcatà , pallide Julvä; ventre superiüs ultra medium disposito; anfractibus me- dio angulato-tuberculatis : ullimo supernè tuberculis longis ar- mato ; Spirä exsertiuscul&. Martini, Conch. 4. t. 145. f. 15535. Murex tuba. Gmel. p. 5554. n°. 105. Fusus tuba. Encyclop. pl. 426. f. 2. Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Vulg. la trompette-des- dragons. Longueur, 5 pouces 2 lignes. 6. Pyrule bucéphale. Pyrula bucephala. P. test& pyriformt, crassä , ponderosé@, anteriüs muricat@, pal- lide fulv&; ultimo anfractu duplici serie tuberculorum armato : tuberculis seriei superioris multù majoribus ; caud& sulcatà , subumbilicatä. Lister, Conch. t. 885. f. 6. b. Murex carnarius. Chemn. Conch. 10. t. 164. f. 1566. 1567. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Spire courte , à tours anguleux et tuberculeux, et à sutures enfoncées; queue subombiliquée ; ouverture d’un blanc rosé. Longueur, 4 pouces 9 lignes. Vulg. La téte-de-taureau. 140 ANIMAUX 7. Pyrule chauve-souris. Pyrula vespertilio. P. test@ subpyriformi, crass4, ponderos4, anterius muricatà, spadiceo-rufescente; ultimo anfractuw supernè tuberculis com- pressis coronato; spir& exsertiuscul& ; suturis simplicibus ; caudä sulcatä, subumbilicatä. Lister, Conch. t. 884. £. G. a. Fusus carnarius, Martini, Conch. 4. t, 142, f, 1525. 1524. et forté 1920,1927: Murex vespertilio. Gmel. p. 5553. n°. 100. Pyrula carnaria. Encyclop. pl. 454, f. 3. a. b. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Celle-ci a de grands rapports avec la précédente, et, en effet, a été confondue avec elle par quel- ques auteurs; mais elle en est constamment distincte : 1°. parce qu’elle n’a point de sutures enfoncées ou subcanaliculées; 2°. que sa spire est plus saillante ; 5°. que son dernier tour n'a qu'une rangée de tubercules. Longueur, 4 pouces 4 lignes. Vulg. la téte- de-veau. 8. Pyrule mélongène. Pyrula melongena. P. test@ pyriformi, ventricoso-turgidä, glauco-cærulescente aut rufo-rubente, albo-fasciatä; anfractibus ad suturas canalicula- tis : ultimo interdüm mutico, sæpius tuberculis acutis varis muricato ; Spir& brevi, acutä ; aperturä lævi, albä. Murex melongena. Lin. Gmel. p. 5540. n°, do. Lister, Conch. t. 904. £. 24, Bonanni, Recr. 5. f. 186. 2go. Rumph. Mus. t. 24. f. 2. Gualt. Test. t. 26, fig. F. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. H. Favanne, Conch. pl. 24. fig. E 2. Seba, Mus. 5. t. 72. f. 1—0. Knorr, Vergn. 1. t. 17. f. Bet 2.t.10. 81. Martini, Conch. 2.t. 39. f. 589—595. et t. 40. f. 59+—597. Chemn. Conch. 10. t. 164. f. 1568. Pyrula melongena. Encyclop. pl. 455. f. 5. a. b. c. d.e. Habite POcéan des Antilles. Mon cabinet. Espèce bien distincte , et très-remarquable par ses caractères, mais qui offre un grand nom - bre de variétés dans sa taille, ses murications diverses, et sa co- loration. Taille de la plus grande, dont le bord droit est un peu plus dentelé que dans les autres, 5 pouces 2 lignes. SANS VERTEBRES. 141 9. Pyrule réticulée. Pyrula reticulata. P. testé ficoide& vel ampullace&, cancellat@, alb&; striis trans - versis majoribus distantibus ; spir4 brevissimd, convexo-retusé, centro mucronatà ; apertur& candidä. Gualt. Test. t. 26. fig. M. Seba, Mus. 3. t. 68. f. 1. et 3. 4. Knorr, Vergn. 3. t. 25. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 6G. f. 733. Encyclop. pl. 432. f. 2. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Espèce constamment distincte de la suivante, avec laquelle Linné Y'a confondue. Le treillis épais que forment ses stries la rend très-remarquable. Dans sa jeunesse, elle a, sur celles qui sont transverses, de petites taches jaunes qui disparaissent en grande partie dans un àge plus avancé. Lon- gueur, 4 pouces. Vulg. la figue-blanche. 10. Pyrule figue. Pyrula ficus. P. test& ficoide& vel ampullace&, tenuissimé decussat& , griseo- cærulescente, maculis variis spadiceis aut violaceis adspersé ; striis transversis majoribus confertissimis ; spiré brevi, convexd, centro mucronaté; fauce violaceo-cærulescente. Bulla ficus. Lin. Gmel. p. 3426. n° 14, Lister, Conch. t. 751. f. 46. a. Bonanni, Reer. 3. f. 15. Fumph. Mus. t. 27. fig. K. Petiv. Amb. t. 6. f, 0. Gualt. Test. t. 26. fig. L. D’Argenville, Conch. pl. 17. fig. O. Favanne, Conch. pl. 253. fig. H 5. Seba, Mus. 5.t. 68. f. 5. G. Knorr, Vergn. 1. t. 19. f. 4. Martini, Conch. 3. t. 66. f. 734. 735. Pyrula ficus. Encyclop. pl. 432.f.1. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Son réseau très-fin et très-serré et son ouverture violette la dist inguent éminemment. Vulg. la figue-truitée ou violette, Longueur, 5 pouces 4 lignes. / 4 42 ANIMAUX 11, Pvrule ficoïde. Pyrula ficoides. y 3 , P. test ficoide&, cancellatà, albo-lutescente, fasciis albis spadi- ceo-maculatis cincté ; striis transversis distantibus ; Spir& bre- vissimä, plano-retus&, centro mucronal& ; apertur@ albo-cæru- lescente. Lister, Conch. t. 750. f. 46. Knorr, Vergn. 6. t. 27. f. 7. Habite... l'Océan des grandes Indes ? Mon cabinet. Son réseau, moins fin que celui de la précédente, offrant des stries transverses bien écartées, et sa spire trés-rétuse, ne permettent pas de la confon- dre avec celle que lon vient de citer. Ses fascies d’ailleurs sont maculées d’une manière très -particulière. Longueur, 2 peuces 8 lignes. 12. Pyrule à gouttitre. Pyrula sptrata. P. test& pyriformi, subficoide&, caudat& , transversim striat& , alb&, luteo rufoque nebulosä; anfractibus ad suturas cana- liculatis ; spiré exsertiussulä, mucronat& ; labro intüs albo, sulcato. Lister, Conch. t. 877. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 66. f. 756. 737. Encyclop. pl. 455. f. 2. a. b. Habite. Mon cabinet. Quoique canaliculée aux sutures, cette co- quille est fort différente de notre P. canaliculata, n°. 1. Elle tient de très-près aux figues par sa forme générale ; mais elle à une véritable queue. Longueur, 2 pouces 11 lignes. Vule. la contre- unique. 15. Pyrule tète-plate. Pyrula spirillus. P. testé anteriüs ventricos@ , longe caudat&, transversim tenuis- simé striatä, albidä, luteo-maculatä ; ventre abbreviato, medio carinato, suprà planulato, infra medium tuberculato; spir& depressissima , centromanulliferd. Murex spirillus. Lin. Gmel. p. 5544. n°. 64. Knorr, Vergn. 6. t. 24. f. 3. Martini, Conch. 3. t. 115. f. 1069. Schroëtter, Eiul, in Conch. 1. t. 3. f.4. Pyrula spirillus. Encyclop. pl. 457. £. 4. a. b. Habite l'Océan indien, sur les côtes de Tranquebar. Mon cabinet. Queue longue et grêle; ventre court, à carène légèrement feston- SANS VERTÈBRES. 145 née et toujours tachetée de fauve, ainsi que la spire. Longueur, 5 pouces une ligne. Vulg. le 07-107. 14. Pyrule allongée. Pyrula elongata. P, test& elongato-pyriformi ; ANJUSIÉ, longicaudé , lœviusculé , luieo -rufèescente ; anfractibus supernè longitudinaliter plicatrs : plicis anterits nodo terminatis ; Spirä caudäque transversé Striauts. À Martini, Conch. 5. t. 94. f. 908. Buccinum tuba. Gmel. p. 5484. n°. 55. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ouverture étroite ; bord droit lisse à l’intérieur. Longueur, 4 pouces 3 lignes. 15. Pyrule ternatéenne. Pyrula ternatana. P. test& pyriformi, anteriüs ventricosä, lengè caudat&, transver- sim striat@, longitudinaliter plicatä, luteo-rufescente ; anfrac- tibus medio angulato-tuberculatis, suprà planulatis, contabu- latis : ultimo supernè tuberculis longiusculis coronato. Lister, Conch. t. 892. f, 12. Seba, Mus. 5. t. 2. f. 5. Knorr, Vergn. 6. t. 15. f. 4. et t. 26. f. 1. Fusus ternatanus. Martini, Conch. 4. t. 140. f. 1304. 1505, Murex ternatanus. Gmel. p. 5554. n°. 107. Fusus pyrulaceus. Encyclop. pl. 420. f. 6. Habite les mers des Moluques, près de Ternate. Mon cabinet. Espèce voisine de la précédente par ses rapports, mais plus ventrue, à spire mieux étagée , et ayant ses tours couronnés de tubercules plus saillans, Ouverture blanche , bord droit lisse à l’intérieur. Longueur, 4 pouces 11 lignes. 16. Pyrule bezoar. Pyrula bezoar. P. test& ovato-abbreviatä , ventricosissimä, crass&, rudi, suleis latis transversim cinct&, tuberculifer& , squalidè fuls& ; ulrimo anfractu tuberculorum seriis tribus muricato , anterits lamelloso: canali brevi, emarginato. Buccinum bezoar. Lin. Gmel. p. 349r. n° 91. Martini, Conch. 5. t. 68. f. 754. 755. Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Coquille de forme très ramassée, raboteuse, d’une couleur sale, et d’un aspect peu agra- ble; spire contabulée, médiqcrement élevée; queue courte, re- troussée, ombiliquée. Longueur, 3 pouces une ligne. 144 ANIMAUX 17. Pyrule radis. Pyrula rapa. P. test@ pyriformi, anterits ventricosissim@ , solidiuscul& , trans- versim striat@ , albido-rufescente ; ultimo anfractu bifariäm aut trifariäm tuberculato ; suturis impressis; sptré brevi; caudä latè umbilicatä, depress&, recurvdä,. Lister , Conch. t. 894. f. 14. Knorr, Vergn. 5. t. 21. f. 2. Martini, Conch. 5. t. 68. f. 750—753. Murex rapa. Gmel. p. 554. n°. 68. Pyrula rapa. Encyclop. pl. 454. f. 1. a. b. figuræ mediocres. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Queue fortement recourbée et lamelleuse ; large ombilic. Longueur, 2 pouces 5 lignes. Vulg, le radis. 18. Pyrule papyracée. Pyrula paryracea. P. tesi& pyriformi, anterius ventricosissim& , tenui , pellucid , transversim tenuissimè striatä, posticè sulcat&, pallidé citrinä ; spirä retusissimä, mucronatd; caud&@ subumbilicat&, recurvd. Bulla rapa. Lin. Gmel. p. 5426. n°. 15. Rumph. Mus. t. 27. fig. F. Petiv, Amb. t. 0. f. 8. Gualt. Test. t. 26. fig. H. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. K. Seba, Mus. 3. t. 58. f. 13—24. et t. 68. f. 7. 8. Knorr, Vergn. 1.t. 10, f. 5. Martini, Conch. 5. t. 68. f. 747—740. Pyrula papyracea. Encyelop. pl. 436. £. 1. a. b. c. Habite l'Océan indien, Mon cabinet. Singulière par la ténuité de son test et par ses sillons postérieurs qui sont presque imbriqués, cette pyrule varie dans la longueur de sa queue, qui est tantôt plus ou moins allongée et tantôt presque nulle. Longueur, 2 pou- ces 2 lignes. Vulg. le radis papyracé. 19. Pyrule galéode. Pyrula galeodes. P. testé ovato-pyriformi , anteriüs ventricos@, crassé, transversim sulcat&, griseo-fulv&; sulcis rufis; ultimo anfractu tuberculis complicatis subquadriseriatis muricalo, margine Superiore squa- moso ; spiré caudäque brevibus. Rumph. Mus.t. 25. fig. D, Petiv. Amb, t. 8, f. 11. SANS VÉRTEBRES. ‘ 145 Gualt. Test. t. 31. fig. F. | D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. G. figura mediocris. Favanne, Conch. pl. 24. fig. F 5. idem. Seba, Mus. 3. t. 49. f. BO—82. Knorr, Vergn. 5.t. 7.1.5 Martini, Conch. 2. t. 40. f. 598. 390. Pyrula hippocastanum. Encyclop. pl. 432. f. 4. Habite l'Océan des Moluques. Mon cabinet. Queue subombiliquée ün peu recdurbée vers le dos, et échancrée; ouverture blanche; bord droit lisse à l’intérieur. Longueur , 2 pouces une ligne, 20. Pyrule anguleuse. Pyrula angulata. P. testé ovato-pyriformi , anteriüs ventricosé ; transversim striat&, albidé ; ultimo anfractu supernè angulato, ad angulum et ver- sûs basim tuberculis longiusculis armato ; spirâ exsertiusculd ; caudä brevi. Seba , Mus. 3. t. 52. f. 19. 20. et t. 60. f. 10. : Martini, Conch. 2. t. 40. f. 400. 4o1. Pyrula lineata. Encyclop. pl. 432. f. 5. Habite la mer Rouge. Mon cabinet. Queue subombiliquée, légère- ment recourbée, échancrée au bout. Longueur, 2 pouces. 21. Pyrule écalleuse. Pyrula squamosa. P. test@ pyriformi, anteriüs ventricosé , transversim sulcat&, al- bidä, fulvo-fasciatä; ultimo anfractu penultimoque marsire superiore squamosis ; spiré exsertiusculd ; caud& subumbilicatä, brevi , emarginatà ; labro margine interiore sulcato. Seba , Mus. 5. t. Go. f. 9. Martini, Conch. 2. t. 40. f. 402, Pyrula myristica. Encyclop. pl. 452. f, 3, a. b. Habite... Mon cabinet. Elle a quelquefois une rangée de petits tu- bercules au sommet de son dernier tour. Longueur, 2 pouces cinq lignes, 22. Pyrule noduleuse. Pyrula nodosa. P. testé pyriformi ,anteriüs ventricos@ , medio læviusculé , inferne sulcatä, pallidé luteä ; ultimo anfractu supernè nodis coronato , Suprà depresso , concavo ; sptr& brevi ,acutd ; labro intüs striato. Murex ficus nodosa. Chemn. Conch. 10, t. 165. f. 1564. 1565. Habite la mer Rouge. Mon cabinet. Queue courte, ombiliquée, Lon - gueur, environ deux pouces, Elle à de grands rapports avec 1x suivante. Tome VAT. 10 140 ANIMAUX 25, Pyrule citrine. Pyrulu citrina. P. tst& pyriformi, anteriis ventricosä, muticé, medio lœvi, in- fernè sulcatd, citrind; ullimo anfractu supernè obtusé angu- lato , suprà depressiusc ulo ; spird brevi , 'acuté : . aperlur& AA auranti@ ; labro crasso , margine interiore sulcato. Martini, Conch, 3 3. t. 94. f. 909, 910. Buccinum pyrum. Ginel. p. 3484. n°. 56. Habite l'Océan indien et la mer Rouge, selon Gmelin. Mon cabi- net. Coquille solide; queue courte, échancrée au bout, Longueur, 2 pouces une ligne. Vulg. la poire lisse à bouche orangée. 24, Pyrule raccourcie. Pyrula abbreviata. P. testä subpyriformi, ventricosissimd , scabriusculé, transversim sulcatä , albido-cinerascente ; spird exsertiuscul&; caud& brevi , latè umbilicatä , dorso sulcis elevatis subeclünatis muriculatä ; labro intüs striato, margine denticulato. Lister, Conch. t. 806. f. 16, Murex galea. Chemn. Conch. 10. t. 160. f. 1518, 1519. Pyrula abbreviata. Encyclop. pl. 456. f. 2, a. b. Habite... Mon cabinet. Longueur, 18 lignes et demie. P yrule bouche-violette. Pyrula neritoidea. P. test& subpyriformi, ventricos&, crassä, rudi, transversim striaté , squalide albd ; anfractibusturgidis; spird exsertiuscula ; caud& brevi ; fauce violaced. Murex neritoideus. Chemn. Conch. 10. t. 165. f. 1577. 1578. Gmel. p. 3559. n°. 169. Fusus neritoideus. Encyelop. pl. 435. f. 2. a. D. Habite... Mon cabinet. Sa spire varie dans ses dimensions, selon les individus. Son ouverture, d’un violet foncé, la rend remarquable. Bord droit strié en dedans. Longueur, 18 lignes. 26, Pyrule difforme. Pyrula deformis. P. testé ventricosä, scabriusculä, albidä; anfractibus angulato- carinatis, nodulosis : ultimo disjuncto, carinis duabus cincto, subplicifero ; caud& brevt, umbilicatä ; fauce violacescente ; labro tenui. Habite... Mon cabinet. Ouverture arrondie; spire un peu saillante. Longueur, près d’un pouce. 4 LA SANS VERTEBRES: A) 27. Pyrule rayée. Pyrula lineata. P. test@ pyriformi-abbreviatä , ventricos@ , glabré, pallidé fulvé, longitudinaliter rufo-lineatä; apertur& paiulé ; columelld alba ; labro intùs albo-lutescente. Habite... Mon cabinet. Son dernier tour est léyèrement déprimé su- péricurement. Spire courte ; queue un peu relevée, échancrée au bout ; point d’ombilic. Longueur, 15 lignes. 28. Pyrule plissée. Pyrula plicata. P. test& pyriformi, obovatä , ventricos4, longitudinaliter plicaté , transversim tenuissime striaté , flavescente ; plicis tenuibus dis- tantibus ; anfractibus margine superiore carinulé cinctis ; spirdä brevi, acutà; labro intüs Levigato. Habite... les mers du Brésil ? Elle vient d’un cabinet de Lisbonne, Mon cabinet. Longueur, 14 lignes, Sa queue me paraît un peu fruste. Elle n’est point ombiliquée. Nota. Voyez, pour les espèces fossiles, les Annales du Muséum, vol. 2, p. 589 et suiv. [2 DEUXIÈME SECTION. Un bourrelet constant sur le bord droit, dans toutes les espèces. STRUTHIOLAIRE. (Struthiolaria.) Coquille ovale, à spire élevée. Ouverture ovale, sinueuse, terminée à sa base par un canal très-court, droit, non échancré. Bord gauche calleux, répandu; bord droit sinné, muni d’un bourrefet en dehors. T'esta ovata ; spir& exsert&. Apertura ovalis , sinuata, canali brevissimo recto inteoroque basi terminata. Labio calloso, ad ultimum anfractüs explanato : labro sinuato, replicato , extus marginato. 9 ANIMAUX Et — OBSERVATIONS. Les struthiolaires, vulgairement nommées pieds-d'autruche, sont des coquillages exotiques fort rares et très-singuliers par les caractères des deux bords de leur ouverture. Elles paraissent tenir un peu aux buccins; mais, outre qu’elles n’ont point d’échancrure à la base de leur canal, elles offrent, sur leur bord droit, un bour- velet dont ceux-ci sont dépourvus. Quoique ces coquilles soient marines, je présume que les mollusques auxquels elles appartien- nent viennent souvent sur les rivages, où alors, sortant fréquem - ment de leur coquille, ils y produisent les callosités qu’on observe aux deux bords de son ouverture. IL est bon de remarquer que, dans ce genre, le bourrelet du bord droit est le seul qui se trouve sur la coquille; tandis que, dans les trois suivans, il y en a en outre sur la spire. Nous ne connaissons encore que deux espèces de celui dont il s’agit maintenant. » ESPÉCES. 1. Struthiolaire noduleuse. Struthiolaria nodulosa. SL. testä ovato - conicà , crassé , transversim striatà, albà , Jlam- mulis longitudinalibus undatis luteis pictä; anfractibus su- pernè angulatis, suprà planulatis, ad angulum nodulosis ; suiuris simplicibus ; labro intus luteo-rufescente. = Martyns, Conch, 2. f. 55. 54. Favanne, Conch. pl. 70. fig. S. Murex pes struthiocameli. Chemn. Conch, 10, t. 160. f. 1520, 1521. - Murex stramineus. Gmel. p. 5542. n°. 55. Struthiolaria nodulosa. Encyclop. pl. 451. f. 1. a. b. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces une ligne. Vulg. le pied-d’autruche. 2, Struthiolaire crénulée. Struthiolaria crenulata. St. test&ovato-conicd, griseo-lutescente ; anfractibus supernè angu- latis, suprà planulatis ; suturis plicato-crenatis. Auris vulpina. Chemn. Conch. 11. t. 210. f. 2086. 2087. SANS VERTEBRES. 1 49 Habite... Collection du Muséum. Celle-ci a ses sutures crénelées et Vangle de ses tours simple, ce qui la distingue principalement de celle qui précède. RANELLE. (Ranella.) Coquille ovale ou oblongue, subdéprimée, canaliculée à sa base, et ayant à l'extérieur des bourrelets distiques. Ou- verture arrondie ou ovalaire. Bourrelets droits ou obliqués, à intervalle d’un demi-tour, formant une rangée longitudinale de chaque côté. Testa ovata vel oblonga, subdepressa, basi canalicu- lata ,extus varicibus distichis onusta. Apertura rotur- data vel subovata. V’arices plus minusve obliqui, ad dimidiam parte anfractiüs remoti, utroque latere seriem longitudinalerr efformantes. OBSERVATIONS. Moyennes, en quelque sorte , entre les struthiolares et les rochers, les ranelles sont singulièrement remarquables par la situation par- üculière de leurs bourrelets, et même par la légère dépression que leur coquille offre en general. À chaque nouvelle pièce que lPanimal ajoute à sa coquille, loïsque son accroissement ly oblige, cet animal sort et se met à découvert d'un demi-tour entier, et reste ainsi stationnaire jusqu'à ce que le nouveau demi-tour soit forme. Ce fait, qu'indique l’exa- men de la coquille, se reconnaît par les bourrelets disposés cons- iamment sur deux côtés opposés ; et c’est en partie à ces bourrelets latéraux qu'est due la légère dépression de la coquille, puisqu'ils accroissent les dimensions de ses côtés, en n’ajoutant jamais à celles de son dos et de son ventre. Les bourrelets des ranelles sont les uns mutiques, les autres tu- berculeux, quelquefois même épineux. 190 ANIMAUX ESPECES. à. Ranclle géante. Aanella givantea. ‘= O © R.testà fusiformi-turritd, ventricos@, transversim sulcatd et striaid à albd, rufe-nebulosä; sulcis tuberculoso-asperatis; ultimo anfractu penultimoque medio tuberculis majoribus serie unic& cinctis ; caudd'ascendente. Murex reticularis. Lin. Gmel. p. 3555. n°. 37. Lister, Conch. t. 95b. f. 50. Mala. Bonanni, Recr. 5. f. 103. dem, Petiv. Gaz. t. 155. f. 6. idem. Gualt. Test. t. 40. fig. M. et t. 5o. fig. A. Born , Mus. t. 11. f. 5. Martini, Conch. 4. t. 128. f. 1228. Ranella gigantea. Encyelop. pl. 415. f. 1. Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. Grande coquille, émi- nemment tuberculeuse, et qui n’est point véritablement réticu- lée, mais dont les rangées de tubercules, qui sont toutes transver- ses, se trouvant fort rapprochées entre elles , particulièrement sur les tours supérieurs, semblent former un treillis qu'on a outré dans les figures. Bord droit denté en son limbe interne. Longueur, 6 pouces et demi. 2. FRanelle bouche-blanche. Ranella leucostoma. R. testé ovato-conicd , transversim tenuissimé striatd, rufo-cas- taned ; anfractibus medio tuberculis parvulis serie unicé cinctis ; varicibus albo nigroque variis ; fauce albd. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Très-belle coquille , fort rare, probablement inédite, remarquable par la blancheur de son ouverture et la coloration de ses bourrelets. Bord droit denté, très-isse à Pintérieur; un pli assez fort au sommet de la columelle; queue un peu courte, recourbée, Lon= gucur, 3 pouces 11 lignes. 3. Ranelle turriculée. Ranella candisata. R. testé turritd, transversim striato-granulosé, alb4, luteo-re- bulosä; striis granosis confertis : unicé majore prominulä in dorso anfractuum ; anfractibus infra suturas marginatis ; colu- mell& rugosä; labro intus sulcato. SANS VERTEPRES. 151 Murex candisatus. Chemn. Conch. 10, L. 162. [. 1544. 1545, Mure x conditus. Gmel. p. 3565. n°. 174. Habite... Mon cabinet. Ouverture ovale-arrondie ; queue courte, Longueur, 2 pouces 9 lignes. 4. Ranelle Argus. Ranella Argus. R. testé ovali, valdè ventricosä, transversim tenuissimé striatd , longitudinaliter plicato-nodosd ; lutescente, spadiceo-fasciala ; nodis rubris, subocellatis; labro crasso, intüs albo, limbo in- teriore crenato. Rumph. Mus. t. 40. fig. B. Petiv. Amb. t, 6. f. 6. Knorr, Vergn. 5. t. 5. f. 3. Favanne, Conch. pl. 32. fig. F. Martini, Conch. 4. t. 127. f. 1225. Murex Argus. Gmel. p. 3547. n°. 78. Ranella polyzonalis. Encyclop. pl. 414. f. 3. a, b. Habite Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Belle coquille, large, épaisse, noduleuse, remarquable par ses fascies assez nom breuses, sur lesquelles seules sés nœuds sont situés. Longueur, 5 pouces une ligne. Vulg. l'Ærous fuscié. 5. Ranelle grenouille. Ranella crumena. BR. test& ovato-acut&, ventricos@ , tuberculato-muricatä , trans- verse sulcaté aut striato-granulosé , albido-rufescente ; tubercu- Lis longiusculis acuts, fusco-maculuatis ; aperturd aurantio- rubréä , albo-sulcatd. Murex rana. Lin. Gmel. p. 5531. n°. 25: Lister, Conch. t. 995. f. 58. Bonanni, Recr. 3. f. 182. Rumph. Mus. t. 24. fig. G. Petiv. Gaz. t. 100, f. 12. et Amb. t. 12. f, 15. Gualt. Test. t. 40. fig. L. Seba, Mus. 3. t. 60. f, 13. et 15—18. Knorr, Vergn. 2. t. 15. f. G. 7. Favanne, Conch. pl. 32. fig. B. 4. Martini, Conch. 4. t. 133. f. 1270. 1271. Ranella crumena. Encyclop. pl. 412. f, 5. Habite les mers de l’Inde. Mon cabinet. Le dernier tour à trois ran- gces de tubercules pointus ; les autres n’en ont qu'une. Longueur, 3 pouces. Vulg. la bourse, 152 ANIMAUX 6, Ranclle épineuse. Rancella spinosa. 18. test@ ovati , depressä > tuberculis acutis brevibus sparsis muri- catä , griseo-fulvd; varicibus lateralibus longé spinosis; cauda sulcatä ; labro intùs crenato. Lister, Conch. t. 949. f. Le, Seba, Mus. 3. t. Go. f. 19. Knorr, Vergn. 3. t. 7. f. 5. Favanne, Conch. pl. 32. fig. B 2. Martini, Conch. 4. t. 135. f. 1274—1276. Encyclop. pl. 412. f, 5. a. D. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Espèce fort remarquable par ses épines longues et latérales. Vulg. le crapaud à pattes. Lon- gueur , 2 pouces 2 lignes. 7, Ranelle gibbeuse. Ranella bufonia. R. testd ovali, gibbâ, crassd, tuberculato-nodosd, albo-griset, maculis minimis fuscis pict@; laterum nodulis utrinquè tribus canaliféris ; aperturé alb& , subrotundé ; labro crassissimo , mar- gine interiore dentato. D’Argenv. Coneh, pl. 0. fig. R. Favanne , Conch. pl. 32. fig. B 1. Seba, Mus. 3. t. Go. f. 14. 20. Martini, Conch. 4. t. 129. f. 1240. 1241. Murex bufonius. Gmel. p. 3554. n°. 32. Chemn. Conch. 11. t. 192. f. 1843—1846. Ranella bufonia. Encyclop. pl. 412. f. 1. a. b. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Coquille épaisse, gibbeuse , chargée de grosses tubérosités noduleuses , à bourrelets scrobiculés et munis de trois tuyaux canalifères qui s'élèvent à chaque côté de la spire. Vulg. le crapaud à gouttiéres. Longueur, 2 pouces 10 lignes. 8. Ranelle granuleuse. Ranella granulata. R. test& ovato-acut&, striis granulosis confertis cinctä, pallide luted, fulvo-zonaté ; columellä sulcat&; labro crasso, dentato. Lister, Conch. t. 995. f. 562 Martini, Conch. 4. t. 155. f. 1272. 1275. Encyclop. pl. 412. f. 4. a. b. [8] Var. dorso ventreque unituberculatis. SANS VERTEBRES. 153 Habite... l'Océan indien? Mon cabinet. Espèce très-distincte par ses nombreuses rangées de granulations. La var. [b] n’en diffère que parce qu’elle offre un tubercule un peu élevé, comprimé sur les côtés, et disposé transversalement sur le dos et sur le ventre de son dernier tour. Longueur , 2 pouces 5 lignes. 9. Ranelle graniftre. Ranella granifera. R, testé oblongä, ovato-conic4, scabriuscul& , strüis granosis cincté , albo-lutescente aut ruft, albo-fasciaté ; granis subacu- tis; çolumell& sulcatä ; labro margine dentato. Lister, Conch. t. 050. f. 54. Seba , Mus. 3. t. 6o. f. 21—24. Knorr, Vergn. 6. t. 24. f, 6. Favanne, Conch. pl. 52. fig. B G. Martini, Conch. 4. t. 127. f, 1224—1227. Encyclop. pl. 414. f, 4. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est plus allongée et moins large que la précédente. Ses granulations sont assez fortes et un peu poin- tues. Longueur, 25 lignes. 10. Ranelle semi-grenue. Ranella semigranosa. R. test4 ovato-conicä, transversim tenuissimé striaté , rufo-fuscä; ultimo anfractu dorso nudo , subtüs granifero ; anfractibus su- perioribus utrinqué granosis; columellä sulcatä ; labri limbo intüs nodoso. Habite... Mon cabinet. Le milieu des tours supérieurs a deux ran- gées de granulations plus fortes que celles qui sont proche des sutures. Longueur, 19 lignes. 11, Ranelle bituberculaire. Ranella bitubercularis. R. test& ovato-acuté , transversè sulcatà et striat&, albidä; an- fractibus dorso subtusque bituberculatis : tuberculis distinctis compressis apice spadiceis; caudé ascendente. Encyclop. pl. 412. f. 6. Habite... Mon cabinet. Espèce remarquable par les deux tubercules dorsaux de chacun de ses tours, qui sont répétés également en dessous. Longueur , 19 lignes et demie. 194 ANIMAUX 12. Ranelle grenouillette. Ranella raruna. R. test& ovalo-acut@, Striis granosis cinct@, albä, zonis rufo-cas- taneis pict&; caud@ brevi; apertur& rotundä ; labro margine dentato, Murex gyrinus. Lin. Gmel. p. 5551. n°. 24. Seba , Mus. 5. t. Go. f. 25—27. Knorr, Vergn. 6.t. 25. f. 5, G. Martini, Conch. 4. t. 128. f. 12233—1235. Ranella ranina. Encyclop. pl. 412. f. 2. a. b. Habite dans la Méditèrrance, selon Linné. Mon cabinet. Espèce petite et fort jolie, que Linné paraît comparer à l’insecte aqua- tique nommé Gyrin. Longueur, 15 lignes et demie. 15, Ranelle gladiée. Ranella anceps. R. lesi& parvul&, sublanceolatä, ancipiti, lœvi, nitidä, albd ; varicibus lamelliformibus, ad latera opposius ; lamellis longi- tudinalibus medianis suprà infräque disposius ; caudd brevt , complanatä. | Habite... Mon cabinet. Longueur , 6 lignes trois quarts, 14, Ranelle pygmée. Ranella pyomuwæu. R, test& parvd, ovato-acut&, ventricosä , decussat&@, cinereo-rufes- cenle; costellis longitudinalibus exiguis crebris; caudä brevi ; labro denticulato. : abite dans la Manche, sur les côtes du Hâvre. M. Lucas. Mon ca- binet. Ses stries et ses petites côtes la font paraître treillissée. Lon- gueur, 5 lignes et demie. 15. Ranelle lisse. Ranella læœvigata. R. tesi& Jossik, ovai@, ventricos&, lævi ; caud& spiräque brevibus ; labro intüs crenulato. Knorr, Foss. pl. 46. f. 819. Habite... Fossile du Piémont. Mon cabinet. Longueur, 17 lignes. (ex | (ex: SANS VERTEBRES. }/ ROCHER. (Murex.) Coquille ovale ou oblongue, canaliculée à sa base, ayant à l'extérieur des bourrelets rudes, épineux ou tuberculeux. Ouverture arrondie ou ovalaire. Bourrelets triples ou plus nombreux sur chaque tour de spire; les inférieurs se réunissant obliquement avec les supérieurs par rangées longitudinales. Un opercule corné. T'esta ovata vel oblonga , basi canaliculata , extus va- ricibus asperis, tuberculatis aut spinosis onusta. Aper- tura rotundata. V’arices in anfractibus ternæ vel plures; inferioribus cum aliis per series longitudinales obliquè adjunctis. Operculum corneum. OBSERVATIONS. Après les nombreuses réductions qu'il a fallu faire subir au genre murex de Linné, celui que je présente ici sous le même nom constitue encore néanmoins un genre fort considérable en espèces, très-naturel quant à Passociation de celles qu'il em- brasse, et en outre fort intéressant par la beauté ou la singularité des coquillages qui s’y rapportent. Bruguières avait réduit les mwrex à ceux qui offrent des bour- relets persistans sur la surface de la coquille; ce qui en écarte les fasciolaires, les fuseaux, les pyrules, etc. , etc. En admettant cette considération, qui réunit des objets bien rapprochés par leurs rap- ports, j'ai remarqué que l’ensemble qui en résultait offrait cepen - dant une sorte de famille. Cette famille néanmoins peut être encore partagée en trois coupes très-distinctes, telles que les ranelles, Les rochers et les tritons, chacune d’elles embrassant un assez grand nombre d’espèces. Il ne s’agit pour cela que de considérer l'étendue 156 ANIMAUX des pièces que Pantmal ajoute à sa coquille lorsqu'il a besoin de Vagrandir, et par suite la disposition des bourrelets, ainsi que leur nombre sur chaque tour de la spire. Les rochers dont il s’agit ici sont, parmi les coquilles varici- fères, celles dont les bourrelets sont les plus nombreux. IL y en a au moins trois et souvent davantage sur chaque tour. Il suflit de les compter sur celui qui est inférieur. On remarquera que ces bour- relets s’ajustent, quoique un peu obliquement, avec ceux des tours supérieurs, et que tous ensemble forment sur la coquille des ran- gces longitudinales qui deviennent obliques vers le sommet de la spire. Ainsi les rochers sont très-faciles à reconnaître au premier as- pect, ayant trois rangées de bourrelets ou davantage sur chaque tour, tandis que les ranelles n’en ont que deux, et que les struthio- laires n’ont que le bourrelet du bord droit. Les pièces que Panimal des rochers ajoute à sa coquille, à chaque station qu'il forme pour Pagrandir, sont donc toujours plus petites que celles que VPanimal des ranelles ajoute à la sienne, dans les mêmes circons- tances. ESPECES. Queue grêle, subite, toujours plus longue que l'ouverture. ï. Rocher cornu, Murex cornutus. DM. test& subclavat&, anterius ventricosé, longe caudat& , trans- versim striaté, albidä, luteo vel rufo zonatä ; ventre magno , bifaridm cornuto : cornibus canaliculatis crassiusculis curvis ; spiré brevissimä ; caud& spinis Sparsis armatd. Murex cornutus. Lin. Gmel. p. 3525. n°. 5. Lister, Conch. t. 901. f. 21. Bonanni, Recr. 5. f. 285. Rumph. Mus. t. 26. £. 5. Gualt. Test. t. 50. fig. D. Seba , Mus. 3. t. 78. f. 7—0. Favanne, Conch. pl. 58. fig. E 2. Martini, Conch. 5. t, 114. f. 1057. SANS VERTEBRES. 157 Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Vulg. la grande-massue-d’ Hercule. Longueur, 6 pouces. 2. Rocher droite-épine. Murex brandaris. M. test@ subclasaté , anteriüs ventnicosé , caudatà, albido-cinere&; ventre magno, bifariäm spinoso : spinis canaliculatis rectis ; spiré prominul, muricatä ; caudé versus extremitatem nudä. Murex brandaris. Lin. Gmel. p. 5526. n°. 4, Bonanni, Recr. 5. f. 282. Lister, Conch. t. 900. f. 20. Rumph. Mus. t. 26. f. 4. Petiv. Gaz. t. 68. f. 12. Gualt. Test. t. 50. fig. F. D’Argenv. Zoomorph. pl. 4. fig. C. Favanne, Conch. pl. 58. fig. E 1. et pl. 71. fig. N 1. Seba, Mus. 3. t. 78. f. 10. 11. Knorr, Vergn. 6. t. 17. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 114. f, 1058. 1059. Chemn. Conch. 10. t. 164. f. 1571. Habite les mers Méditerranée et Adriatique. Mon cabinet. Coquille sillonnée transversalement ; ouverture fauve. Vulg. la petite- massue. Longueur, 3 pouces et demi. 5. Rocher forte-épine. Murex crassispina. M. testé anterius ventricosä , longè caudatd , per totam longitudi- nem trifarièm spinosé, pallide fulva; spinis longis validis in- fernè crassis ; ventre majusculo , transversè sulcato et striato ; spiré prominente. Murex tribulus. Lin. Gmel. p. 5525. n°. 2. Bonanni, Recr. 3. f. 260. Lister, Conch. t. 902. f. 22. Rumph. Mus. t. 26. fig. G. Gualt. Test. t. 31. fig. A. [ ulftimé dextr& exceptà. | Seba, Mus. 5. t. 78. f. 4. Knorr, Vergn. 1. t. 11. f. 3. 4. Martini, Conch. 5. t. 113. f. 1052—1a54. Murex tribulus maximus. Chemn. Conch. 11. t. 180. f. 1819. 1820. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Espèce assez com- mune dans les collections. Vulg. la grande-bécasse épineuse. Longueur, 4 pouces 8 lignes. 58 ANIMAUX 4, Rocher fine-épine. Murex lenuispina. M. test anterits ventricosé , longè caudatä, per totam longitudi- nem trifariäm elegantissimé spinosé, grise& ; spinis longissimis tenuibus creberrimis supernè aduncis; ventre mediocri, trans- versim sulcato et striato ; spir& prominente, Rumph. Mus. t. 26. f. 5. Gualt, Test. t. 31. fig. B. [ Fig. A. wltimé dexträ.] D’Argenv. Conch. pl. 16. fig. A. Favanne, Conch. pl. 58. fig. A 1. À 2. Seba, Mus. 5. t. 78. f. 1—5. Knorr, Vergn. 5. t. 27. f. 1. Murex iribulus duplicatus. Chemn. Conch. 11. t. 189. f. 1821, et t 100. f 1022. ! Habite Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Es- pèce très-distincte de la précédente, quoique, dans l’une et Pautre, les mêmes sortes de parties se retrouvent ; mais dans celle-ci, les épines des trois rangées principales sont beaucoup plus fines, plus longues, plus serrées, et forment des rangées plus élégantes. Elle est assez rare dans les collections ct très-recherchée des amateurs. Longueur, 4 pouces 11 lignes. | 5, Rocher rare-épine. Murex rarispina. M. test@ anteriüs ventricosé , longè caudai@, trifarièm spinosé , griseo-violacescente; sulcis transversis submuricaus ; Spinis an- terioribus longis raris subcurvis, cœæteris brevioribus inæqualibus; caudé versus extremitaiem nudd. Martini, Conch. 5. t. 115. f. 1056. Habite les mers de Saint-Domingue. Mon cabinet. Ouverture ar- rondie ; partie nue de la queue assez grêle. Longueur, 3 pouces 5 lignes. 6. Rocher triple-épine. ÎMurex ternispina. M. test@ anteriüs ventricosé , longe caudatà, transversim sulcait , trifarièm spinos@, albidä ; spinis anterioribus prælongis ternis : unic4 minore ; posterioribus brevioribus subcurvis. Habite... Mon cabinet. Deux des trois épines supérieures sont extré- mement grandes; partie nue de la queue scabre sur les côtés; spire courte, muriquée. Longueur, 2 pouces 4 Hignes. SANS VERTEÈBRES, 7. Rocher courte-épine. Murex brevispina. M. test anteriàs ventricosä , longè caudaté , transversim tenuis- simé striat&, tuberculiferd, albido-glaucescente; caud& nudä, anteriùs subspinosé ; Spir& brevi, murical@; spinis omnibus brevissimis. Habite... Mon cabinet. Quoique cette espèce soit très-distincte, je ne la vois mentionnée nulle part. Elle a, entre ses varices, deux rangées transverses de tubercules distans les uns des autres, Ou- verture rousse; bord droit denté. Longueur, 2 pouces et demi. 8. Rocher tête-de-bécasse. Murex haustellum. M. test& anterius ventricosâ, nud&, submutic&, fulvo-rubente, spadiceo-lineatä ; ventre rotundato, tuberculorum seriis tribus transversis intra varices instructo; caudd longissimd, gracili ; spir& brevi ; fauce subrotundä , rubente. Murex haustellum. Lin. Gmel. p. 3524. n°, 1. Lister, Conch. t. 905. f. 23. Bonanmi, Recr. 3. f. 268. Rumph. Mus. t. 26. fig. F. Petiv. Amb. t. 4. f. 8. Gualt. Test. t. 30. fig. E. D’Argenv. Conch. pl. 16. fig. B. Seba, Mus. 5. t. 78. f. 5. G. Knorr, Vergn. 1. t. 12.,f. 2. 3. Martini, Conch. 3. t. 115. f. 1066. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques ,ete. Mon cabinet, Espèce bien connue et d’une forme remarquable, Ouverture ronde, blanche et lisse dans le fond, couleur de chair et sillonnée à l’en- trée, offrant sur la columelle une lame appliquée, fortement re- levée, et dont le bord saillant complète la rondeur. Vulg. la téte- de-bécasse. Longueur, 4 pouces. 9. Rocher tète-de-bécassine. Wurex tenuirostrum. ÎT. testé anteriüs ventricosé, nud& , muticé , albido-lutescente ; ventre mediocri , Strits transversis nodulosis cincto ; caud& gra- cili, longissimé ; fauce albd. Habite... Mon cabinet. Coquille très-rare, et bien distincte de la précédente, qu’elle avoisine néanmoins par ses rapports. Queue extrêmement longue et fort grêle; couleur uniforme; ouverture 160 ANIMAUX blanche; lame columellaire "presque point relevée. Longueur; 3 pouces une ligne. 10, Rocher motacille. Murex motacilla. M. test ventricos@, posticè caudat@, submuricatà, longitudinaliter plicato-nodosd , albd, lineis spadiceis cinctä ; caudd nudä, lon- giusculd , ascendente. Murex motacilla. Chemn. Conch. 10. t. 1653. f. 1563. Gmel. p. 5530. n°. 165. [b] Jar. ventre minore , albido-rufescente; spir& scabré ; caudä anteriùs bispinosà. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Bord droit crénelé et sillonné, Longueur, 2 pouces. Vulg. le 4oche-queue. Queue épaisse, non subite, plus ou moins longue. [a] Varices au nombre de trois. 11. Rocher chicorée-renflée. Murex inflatus. M. test4 ovato-oblongé , ventricosä, transversè sulcat& et striaté ; trifariäm frondosé , albo rufoque nebulosä ; frondibus maximis curvis, canaliculatis, inciso-serratis, sublaciniatis; caudä re- curvé ; columelld rosed. j Murex ramosus. Lin. Gmel. p. 5528. n°. 15. Bonanni, Recr. 3. f. 275. Rumph. Mus. t. 26. fig. A. Gualt. Test. t. 58. fig. A. Seba, Mus. 3. t. 77. f. 4. Martini, Conch. 3. t. 102. f. 980 et t. 105. f. 081. Habite les mers des Indes orientales, ete. Mon cabinet. Belle coquille, dont il n’y a guère de bonnes figures, relativement aux propor- tions de ses parties. Elle a une rangée longitudinale de tubercules dans le milieu de l'intervalle qui sépare ses varices. Son ouverture est arrondie, blanche dans le fond et teinte de rose sur les bords. Linné comprenait avec elle, sous le nom de M. ramosus, plusieurs des espèces qui suivent. Longueur, 4 pouces 10 lignes. Elle devient plus grande. SANS VERTÉBRES. 161 i2, Rocher chicorée-longue. Murex elongatus. M, testé fusiformi-eloncaté, tri[ariäm frondos&, rufo-fuscescenie ; Jrondibus breviusculis ,‘inciso-serratis , crispis ; strüis transrersis scabriusculis ; twberculo majusculo intra varices ; aperturä alba. Habite l'Océan indien, Mon cabinet, Ce rocher , qu’on retrouve constamment le même dans les collections, n’atteint jamais la tail'e du précédent , et, sous une forme allongée, offre toujours des di- gitations plus courtes. Il est d’un roux très-brun, marqué trans— versalement de lignes noires, et n’a qu’un tubercule entre ses varices. Queue aplatie, assez grande, ascendante; digitations singu- lièrement hérissées du côté de leur canal; ouverture d’un beau blanc; point de lame relevée sur la columelle, ce qui est le con- traire dans celui qui précède. Longueur, 4 pouces 2 lignes. 35. Rocher palme-de-rosier. Murex palmarostæ. M. testé fusiformi-elongatä , angustä, trifariäm frondosä, trans- versè Strialä, luteo-rufescente, lineis fuscis cincté; frondibus brevissimis , dentato-crispis, in summitate roseo-violacescentibus; interStitiorum tuberculis parvis inæqualibus ; spirä longd ; aper- tur& albà. Bonanni, Recr. 3. f. 276. Lister, Conch. t. 946. f. 41. Habite... l'Océan indien ? Mon cabinet. Cette espèce est sans doute voisine de la précédente, et néanmoins on l’en distingue facile- ment; car elie est encore moins ventrue, plus allongée, à digita- tions beaucoup plus courtes, et à tubercules des interstices fort petits. Elle est fauve, rayée de brun, et les sommités de ses digi- tations sont teintes d’un rose qui tire sur le violet dans les indivi- dus bien conservés. Longueur, 4 pouces 5 lignes ct demie. 14, Rocher laitue-sanguine. Murex bre vifrons. M. test& subfusiformi, ventricosé, crassä , ponderosé, transverse sulcatä et striat&, trifariàm frondosé, alb&; sæpiüs lineis ru- bris cincté ; frondibus brevibus ; interstitiorum tuberculo maximo. Knorr, Vergn. 1. t. 25. f. 1. 2. Regenf. Conch. 1. t. 7. f. 6. Martini, Conch. 5. t. 105. f. 083. et t. 104. f. 984—0986. Habite POcéan américain. Mon cabinet. Coquille remarquable par son épaisseur, et qui est quelquefois toute blanche, Longueur, 4 pouces une ligne. Tom. VII. 11 302 ANIMAUX 15, Rocher chausse-trape. Murex calcitrapa. M. westà fus [ormi, transversé sulcatà , trifariäm frondosé, luteo- rufescente, lineis fuscis cinctà ; frondibus anticis longissimis , dentato-muricatis ; tuberculis intra varices ; aperturé rotundatà, parvul@, albà. D’Argeuv. Conch. pl. 16. fig. C. Mala. Favanne, Conch. pl. 56. fig. H 1. idem. Knorr, Vergn. 5. t. 11. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 103. f. 982. Habite... Mon cabinet. Ses digitations antérieures sont fort longues, arquées au sommet. Longueur , 3 pouces 7 lignes. 16. Rocher chicorée-brûlée, Murex adustus. M. test& abbreviato-fusiformi, subovali, veniricosä& , crassé, tri- Jfarièm frondosd , transversim sulcat@, nigerrimä ; frondibus brevibus, curvis, hinc dentato-muricatis ; interstitiorum tuber- culo maximo; aperturä parvé , subrotundd , alba. D’Argenv. Conch. pl. 16. fig. H. Favanne, Conch. pl. 56. fig. L 1. Seba, Mus. 5. t. 77. f. 9. 10. Knorr, Vergn. 2. t. 7. f. 4, 5. Martini, Conch. 5. t. 105. f. 990. 991. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille épaisse, à gros tubercules intersticiaux , et singulière par sa coloration, qui est presqne partout d’un beau noir, mais oHrant au côté gauche de chacune de ses varices une partie blanche, en forme de raie, qui accompagne ce côté dans toute sa longueur. Sa columelle est teinte de jaune , et son ouverture est très-blanche, Longueur, 3 pouces 3 lignes. 17. Rocher chicorée-rousse. Murex rufus. M. testä ovatä, subfusiformi , transversè sulcat& et striatà, trifa- riäm frondosà, rufd ; frondibus rectis, compressis : anterioribus majoribus ; interstitiorum tuberculo mediocri; apertur& rotun- datä, albä. Habite... Mon cabinet. Ce rocher est très-distinct du précédent , ses franges étant toujours plus grandes, droites et comprimées, ses tubercules intersticiaux plus petits, et sa coloration uniforme à l'extérieur. Queue comprimée, recourbée. Longueur, 2 pouces 9 lignes. SANS VERTÈBRES. 165 18. Rocher bois-d’axis. Murex axicornis. M. test@ ovato-fusiformi, transversim striatà, trifurièm frondosé , rufescente ; frondibus laxis, rariusculis, tenuibus, supernè di- latato-ramosis ; interstitiis bituberculatis; apertur4 parvä, sub rotundé , albä. Rumph. Mus. t. 26. f. 1. D’Argenv. Conch. pl. 16. fig. E. Favanne, Conch. pl. 36. fig. G 4. Seba, Mus. 3. t. 77. f. 7. Knorr, Vergn. 5. t. 0. f. 5. Martini, Conch. 5. t. 105. f. 989. Habite VOcéan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Ce rocher est joli, élégant même, ayant ses digitations écartées, me- nues, subrameuses. Longueur , 2 pouces 2 lignes. 19. Rocher bois-de-cerf. Murex cervicornis. M. test4 parvuld, obovatt, transversim striti& , érifuriäm fron- dosä, albo- lutescente ; frondibus angustis, rectis, rariusculés 2 anterioribus apice furcatis ; interstitiorum tuberculis obsoletis ; aperturé subrotundä. Habite les mers de la Nouvelle-Holiande. Mon cabinet. Espèce très- rare et fort recherchée. Longueur, 17 lignes. 20. Rocher à aiguillons. Murex aculeatus. , M. testé parvul&, oblongé , transversè striat@ , trifariäm frondosd, alb&, apice caudäque rose; frondibus brevibus, ramosis , roseis, apice aculeiformibus ; interstitiis tuberculo posticé plicifero. Habite... Mon cabinet. Ouverture arrondie, rosée, à bord droit sca- bre. Sa coloration le rend fort joli. Longueur, 18 lignes et demie. 1, Rocher petites-feuilles. Murex microphy lus. M. testé subfusiformi, crassiusculé , transversim sulcat@!, trifariäm frondosé, albid&, fusco-lineatä; frondibus brevissimis : posterio- ribus subramosis ; interstitiis bituberculatis ; spir@ exsertà. Favanne, Conch. pl. 37. fig. G. Encyclop. pl. 415. f. 5. Habite... Mon cabinet. Ouverture ovale-arrondie ; bord droit denté, sillenné au limbe interne. Longueur, 2 pouces 4 lignes. 164 ANIMAUX 22. Rocher capucin. Murex Capucinus, D, testà elongal@, jusiformi- turrit@, crass , transversè sulcald, vrifarièm varicosa , rufo-fuscescente ; varicibus subdepressis , scabris ; apertur& alb& ; labro margine crenato. Murex monachus capucinus. Chemn. Conch. 11, t. 192, f. 1849, 1990. Specimen junius. Habite... Mon cabinet. Coquille très-rare dans son entier dévelop- pement. Elle est épaisse, pesante, à queue un peu relevée, et d’un roux très-rembruni. Longueur de mon plus grand individu, 4 pou- ces 9 lignes. 25, Rocher raboteux. Murex asperrimus. M. testé fusiformr, valdé ventricosä, scaberrimé, transversim striatà et carinato-muricatà , trifariäm varicosä , [ulvo aut rufo-fusces- cente; varicibus lamellis complicatis brevibus echinalis; aper- turé majuscul&, lutescente; lamell& columellari margine erectà. Lister, Conch. t. 944. f, 59 a. Favanne , Conch. pl. 37. fig. B 2. Martini, Conch. 5, t. 109. f. 1021—1025, Murex pomum. Gmel. p. 3527. n°. 6. Habite l'Océan atlantique. Mon cabinet. Bord droit denté et sillonné en son limbe interne ; queue large, aplatie, ascendante. Longueur, & pouces 2 lignes. 24, Rocher phyllopière. Murex phyllopterus. M. testä oblongé , fusiformi , trialaté , transversim sulcatä , albd, roseo tinctd; alis magnis, membranaceis , supernè inciso-fim- briatis ; interstitiorum costellis duabus tuberculiferis; aperturä ovato-angustà ; labro margine dentato. Habite... Mon cabinet. Coquille très-belle et très-rare, dont lindi- vidu que je possède, qui paraît unique par son volume et le bel état de sa conservation, a été figuré dans les dessins posthumes et inédits de Chemniz, qui me furent communiqués par M. le baron de Moll.Yignore si on les a publiés. La coquille dont il s’agit a sa spire pyramidale, pointue, la queue assez longue, un peu relevée an bout, et le bord droit de son ouverture très-denté. Ce n’est point le M. tripterus de Gmelin. Longueur, 5 pouces 2 lignes. SANS VERTEBRES. 165 25. Rocher acanthoptère. Murex acanthopterus. M. test& oblongä, fusiformi, trialat&, transversim sulcat@ et striaié&, albä; alis membranaceis, supernè incisis, ad spiranr interruptis et subspinosis ; anfractibus angulaus ; apertur& ovato- zotundata. Schroëtter , Einl. in Coach. 1. t. 5. f, 8. Encyclop. pl. 417. f, 2. a. b. Habite... Mon cabinet. Schroëtter, en figurant notre coquille, ren- voie à différentes figures de Martini qui n’y appartiennent nulle- ment. Le caractère essentiel de cette espece consiste en ce que les trois ailes membraneuses dont elle est munie sont interrompues sur tous les étages de la spire, et ne sont continues que depuis le sommet du dernier tour jusqu’à l'extrémité de la queue. Son ouverture est ovale-arrondie, à bord droit crénelé en sou limbe interne. Longueur, 2 pouces 7 lignes. 26. Rocher triptère. Murex tripterus, AL. testà oblongé, subfusiformi, trialatd, transversè sulcaiä, allé, interdüm rufo-zonatd ; alis membranaceis, supernè inciso-cre- nalis, ad spiram interrupus ; interstitiis bicarinalis : carinis uni- tuberculaurs. Murex tripterus. Born, Mus. t. 10. f. 18. 10. Murex purpura alata. Chemn. Conch. 10. t. 161.T. 1558. 1539. Murex tripterus. Gmel. p. 3550. n°. 21. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Il a une zone rousse sur la sommité de chacun de ses tours et une autre sur le milieu du dernier. Son ouverture est ovalaire, blanche, à bord droit crénelé. Spire plus courte que le dernier tour. Longueur , 25 lignes. Notre M. éripteroides s’en rapproche, mais en est distinct. 27. Rocher trigonulaire. Jurex trisonularis. M. test& ovato-oblong& , subfusiformi , trigono-alalà , læviusculé, albo-lutescente ; alis perangustis, continuis ; tuberculis inter- sutiorum geminis ; aperturé ovali. An Martini, Conch. 5. t. 110. f, 1031 ? 1032? Habite... l'Océan indien? Mon cabinet, Ses aïles sont fort étroites, Longueur, 15 lignes. 166 ANIMAUX 26. Rocher à crochets. Murex uncinarius. I. testé ovatd , trigono-alat@, albido-fulvé; alis infernè denta- tis : lateralibus anticè divisis: laciniis acutis sursèm uncinatis : aperlturé ovato-rotundatd, An Martini, Conch. 3. t. 111, f. 1054? 1035 ? Habite... Mon cabinet. Ses ailes latérales seules ont antérieurement des crochets qui le rendent fort remarquable. Longueur, 11 lignes. 29. Rocher hémitriptère. Murex hemitripterus. AT. test& oblongo-clavat@, infernè trialat@ , transversè sulcatà, squalidè alb&; anfractibus angulatis, suprà planulutis, intra alas costato-tuberculatis ; spir& brevi. Encyclop. pl. 418. f. 4. a. b. Habite... Mon cabinet. Son dernier tour seul est ailé, Ouverture arrondie. Longueur, 13 lignes. 30. Rocher gibbeux. Murex gibbosus. DT. test& oblongo-trigond , inferné trialat& , superné gibboso-cal- los&, ruf&; varicibus anticè perobtusis, callosis ; tuberculo interstitiali majusculo; tuberculis varicibusque albis. Adans. Seneg. pl. 9. f. 21. le jaton. Murex lingua vervecina. Chemn. Conch. 10. t. 161. f. 1540. 1541. Murex jatonus. Encyclop. pl. 418. £. 1. a. b. Habite les mers du Cap-Vert, près de Pile de Gorée. Mon cabinet. Spire un peu courte; ouverture blanche, ovale-arrondie. Lon- gueur, 16 lignes. Vulg. la Zangue-de-mouton. 51. Rocher triquètre, Murex triqueter. M. test& oblongé, subfustformi , trigond , trifariàm varicos@, lon- gitudinaliter supplicaté, transversè UE alb&, interdum on Un varicibus muticis , dorso rotundatis ; aperturä ovato-roturdaté. Flurex triqueter. Born, Mus. t. 11.f. 1. 2. Martini, Conch. 3. t. 111. f. 1058. Murex trigonulus. Encyclop. pl. 417. f. 4 a. b. [Bb] Far. testé minore, magis veniricosé et plicatd, rubro tincta. Encyclop. pl. 417.f.1.a.b. Habite... l'Océan indien. Mon cabinet. Longueur de l'espèce princi- pale , 21 lignes et demie ; de la variété, 18 lignes et demie. SANS VERTEBRES. 167 1 52. Rocher tigonule. Murex trigonulus. M. test& oblongä, subfusiformi, transversim strialä, obsoletè pli - catä . trifariäm varicosä , albo rufoque nebulosä ; varicibus dorso subacutis. Habite... Mon cabinet. Coquille plus étroite que la précédente , et qui en est bien distincte d’ailleurs par ses bourrelets subanguleux, Longueur, 18 lignes. [b] Plus de trois varices. 35. Rocher pomme-de-chou. Murex brassica. M. testé ventricosissimé , tubertuliferd, sexfarièm varicosä , trans- versè sulcatd, albd ; varicibus planis, decumbentibus, lamelli- formibus, hinc serratis, roseis.; tuberculis maximis , ad caudams subspinosd ; caud& umbilicatd, recurvä; fauce purpured. Habite... Mon cabinet. Grande et belle coquille, voisine de la sui- vante par ses rapports, mais qui en est très-distincte par ses va rices aplaties et nues sur le dos, ainsi que par ses tubercules. Du reste, elle a, comme le MW. saxatilis, une ouverture grande, ar- rondie , avec la columelie. d’un rose vif, de même que le limbe interne du bord droit; celui-ci denté en scie, comme les varices. Queue large et comprimée. Longueur, 6 ponces 2 lignes. 34, Rocher feuille-de-scarole. Murex saxatilis. M. est& subfusiformi , valdè ventricos&, sexfariaäm frondosé, transversim rugos& et Striat@ , alb& , roseo aut purpureo zonatä ; frondibus simplicibus, erecus, foliaceis, complicato-canalicu- latis; caud& umbilicat&, compressé; fauce roseo - purpuras- cente. Murex saxatilis. Lin. Gmel. p. 3529. n°. 15. Rumph. Mus. t. 26. f, 2. Regenf. Conch. 1. t. 9. f. 26. Martini, Conch. 3. t. 108. f. 1011—1014. Habite l'Océan des grandes Indes, ete, Mon cabinet. C’est peut-être la plus grande des espèces parmi les rochers à six rasigs de fran- ges. Ses varices sont formées par des rangées de lames foliacées, en général assez droites, canaliculées, non laciniées, et un peu pointues à leur sommet, Ouverture grande, vivement colorée de rose. Longueur, 7 pouces 4 lignes. Vulg. la pourpre - de - Gorée. Cette coquille est d’un roux brun dans sa jeunesse, 106 ANIMAUX 55, Rocher endive. Murex endivia. M. testà ovato-subglobosd, ventricosä , sex/ariam frondosé , trans versé sulcatä, alb& ,interdum rufo-zonatd ; frondibus foliacers, complicato - canaliculatis , lacinialo- muricalis, breviusculis, curvis, nigris ; caud& depressé, ascendente. D’Argenv. Conch. pl. 16. fig. K. Favanne, Conch. pl. 56. fig. K. Seba, Mus. 3. t. 77. f. 5. G. Knorr, Vergn. 5. t. 0. f. 2. Regenf, Conch. 1. t. 1. f. 6. Martini, Conch. 3. t. 107. f. 1008. Murex cichoreum. Gmel, p. 3550. n°. 17. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, très-distincte de li pré- cédente, bien moins grande, de forme presque globuleuse, et à six rangs de franges foliacées, un peu courtes, très-laciniées, mu- riquées , et dont la couleur noirätre tranche sur un fond blanc, quelquefois fascié de brun. Spire plus courte que le dernier tour ; ouverture arrondie; bord droit denté. Longueur, 2 pouces 9 lignes. Vulg. la pourpre-impériale. 56. Rocher hérisson. Murex radix. 4 M. tesi& ovato-globosd, rotundatä, multifariäm frondosä, echi- natd, albä; frondibus foliaceis , laciniato - muricatis, bre- viusculis , nigris ; spir@ brevissimä ; caud& brevi, umbilicata. D’Argenv. Conch. Append. pl. 2. fig. K. Favanne, Conch. pl. 37. fig. D. Murex radix. Gmel. p. 3527. n°. 10. Habite la mer Pacifique, sur les côtes d'Acapulco. MM. de Humbolde et Bonpland. Coquille très-rare et très-précieuse. Je ne la pus- sède point; mais j'ai eu occasion de lobserver et d'examiner ses caractères. 37. Rocher échidné. Murex melanomathos. M. testé obovato-globosä , octofariäm varicosé , echinaté , albä varicibus spiniferis : spinis simplicibus; subfistulosis, clausis nigerrimis ; spird brevi. Martini, Conch, 5. t. 108. f. 1015, Murex melanomathos. Gmel. p. 3527. n°. 0. Encyclop. pl. 418. f. 2. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille toujours plus petite que là pré- SANS VERTEBRES. 169 dente, dont elle est éminemment distinguée par ses épines cons- tanment simples et subfstuleuses, Queue un peu allongée. Lon- gueur; environ 19 lignes. 58. Rocher scolopendre. Murex hexagonus. M. test& subfusiformi, hexagon&, sexfariäm spinosa& , albidä aut fulv&; spinis tenubus, simplcibus, breviusculis, crebris , rufis ; spird exserta. Encyclop. pl. 418. £, 5. a. b. . Habite... Mon cabinet. Coquille rarissime, ayant six rangées d’é- pines simples, rousses et très-fines. Elle est sillonnée transver- salement. Ouverture ovale-arrondie. Longueur, près de 17 lignes. 39. Rocher scorpion. Murex scorpio. DT. testä& oblongä, quinquefariäm frondosä, albido-rufescente ; varicibus dentatis, nigris : unicd laterali majore : frondibus apice dilatatis, subpalmatis ; corpore anticè subcapitato; sulurd ultimé valdè coarctatä ; spir& brevissimä. Murex scorpio. Lin. Gmel. p. 5529. n°. 14. Rumph. Mus. t. 26. fig. D. Petiv. Amb, t. 9. f. 14. Gualt. Test. t. 37. fig. M. D’Argenv. Conch. pl. 16. fig. D. Favanne, Conch. pl. 36. fig. G-5. LE Seba, Mus. 5. t. 77. f. 15—16. Knorr, Vergn. 2. t. 11. f. 4. 5. Martini, Conch. 5. t. 106. f. 998—1005. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Les digitations palmées de son bord droit et la strangulation sutu- rale de son dernier tour le rendent fort remarquable. Ouverture blanche et arrondie. Longueur, 17 lignes et demie, Vulg. la patte- de-crapaud. 4o. Rocher unilatéral. Murex secundus. D. testé obovatä, transverse sulcat@ , sexfariäm frondosé , albé ; varicibus nigerrimis : unic@ laterali marginalique mulld latiore : frondibus simplicibus, planis, confertis, hinc fissur& notauis ; sutur& ultimä subcoarctatä ; spirä brevi. Habite... Mon cabinet. Ce rocher tient un peu au précédent par sa forme générale; mais les langucttes de son bord droit sont ser- 170 ANIMAUX rées, très-simples ct nullement palmées au bout. Longueur, 21 lignes. 41. Rocher quaterné. Murex quadrifrons. M. test@ ovatd, ventricosä , transversim sulcat@ , quadrifariäm frondos&, asperrimé&, ruf& ; frondibus brevibus, inæqualiter muricatis ; tuberculis interstitialibus obtusis, subsolitariis ; spird exserl&, scabra. Habite... Mon cabinet. Ouverture très -blanche ; bord droit denté, à limbe interne crénelé. Longueur, 2 pouces 8 lignes. HS 2. Rocher turbiné., Murex turbinatus. DT. test& subturbinai&, ventricosé, transversè sulcatä, tuberculis coronat& , Septifarièm varicos& , alb&, fascuis rufis interrupus cinctä; varicibus supernè tuberculo majore complicato acuto ter- minatis ; Spird brevè conicà. Habite... Mon cabinet. Bord droit légèrement crénelé en son limbe interne. Son dernier tour seul est couronné de tubercules subé- pineux. Cette coquille avoisine la suivante, mais elle est plus raccourcie et de forme presque turbinée. Longueur, 2 pouces 5 lignes. 45. Rocher fascié. Murex trunculus. M. tesià subfusiformi , ventricosä , transversim sulcaté et striatd , tuberculiferd, anterits muricatä, sexfariàäm varicos&, albo et fusco zonaiä; anfractibus angulatis, ad angulum tuberculato- coronaiis ; spiré exsert4 ; caud& subumbilicatä , ascendente. Murex trunculus. Lin. Gmel. p. 5526. n°. 5. Lister, Conch. t. 947. f. 42. À Bonanni, Recr. 3. f. 271. Gualt. Test. t. 51. fig. C. Mala. Seba, Mus. 3. t. 52. f. 15. 16. Knorr , Vergn. 3. t. 15. £. 1. et B. t. 15. f. 4. et t. 10. £. G. Martini, Conch. 5. t. 109. f. 1018—1020. Habite la Méditerranée et FOcéan atlantique. Mon cabinet. Coquille commune, quelquefois très-muriquée par les tubercules pointus qui couronnent ses étages. Ses zones blanches ont souvent une le- gère teinte de rose. Ouverture ample. Longueur, 2 pouces 9 lignes. SANS VERTEBRES. 171 44. Rocher angulifère. Murex anguliferus. M. testä abbreviato - fusiformi , valdè ventricosä, subtrigond , crassà , transversim Strial&, trifariäm aut quadrifariäm vart- cos4 , albo-flavescente; varicibus sel muticis vel anticè tuber- culatis; interstitiis tuberculo magno, posticè in plicam termi- naio ; caud& ascendente, spinis muricatd. Adans. Seneg. pl. 8. f, 19. le sirat. Martini, Conch. 5. t. 110. f. 1029. 1050. Murex costatus. Gmel. p. 5549. n°. 86. Ejusd. murex senegalensis. p. 3537. n°. 40. Habite POcéan atlantique, sur les côtes d'Afrique. Mon cabinet, Coquille épaisse, pesante , très-ventrue, dont les varices sont ter- minées antérieurement, sur le dernier tour ,.par un gros tuber- cule conique. Spire pointue, muriquée; canal de la queue ouvert ; ouverture blanche, rose sur ses bords : le droit denté. Longueur, 3 pouces 8 lignes. 45, Rocher côtes-de-melon. Murex melonulus. M. testé ovato-subglobosä, ventricosd, seplifariäm varicosä, trans- versè sulcatä, alb&; varicibus nodosis, anticè tuberculatis , nigro-maculatis , uno latere roseo tinctis; fauce rosed. Favanne, Conch. pl. 37. fig. B 1? An murex rosarium ? Chemn. Conch. 10. t. 161. f. 1528. 1520. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, très-rare, dont les caractères sont fort remarquables. Elle est blanche, et ses côtes, bordées de rose, sont en outre ornées de larges taches noires carrées. Spire conoïde ; queue tantôt presque droite et muriquée en dessus, tan- tôt un peu relevée et mutique; ombilic peu apparent. Longueur, 2 pouces 7 lignes. 46. Rocher feuilleté. Hurex masellanicus. AT. testé ovato-subfusiformi, Mventricosé , multifariäm varicos , albd ; varicibus lamelliformibus, fornicatis : interstitiis trans versè sulcatis; anfractibus supernè angulalis , suprà planis ; caud& umbilicaté, ascendente ; apertur@ ampl& ; labro simplici. Buccinum fimbriatum. Mariyns, Conch. 1. f, 6. Buccinum geversianum. Pallas, Spicil, Zool, &. 5. f. 1. Knorr, Vergn. 4. t. 30. f. 2. Favanne, Conck. pl. 57. fig. H 1. Martini, Conch. 4. t. 159. f. 1297. v 172 ANIMAUX Murex magellanicus. Gmel, p. 5518. n°, 80, Encyclop. pl. #19. f. 4. à. b. [6] Var. lamellis angustissimis, subnullis. Murex peruvianus. Encyclop. pl. 419. £. 5. a. b. Habite dans le détroit de Magellan. Mon cabinet. Coquille toute la- melleuse, à spire conique , et étagée par laplatissement de la par- tie supérieure de ses tours. Elle est unicolore; mais, dans les jeunes individus, l'ouverture est roussätre. Longueur, 3 pouces 9 lignes. Vulg. le rocher feuilleté. La variété [b] habite dans les mers du Pérou. Je Pai recue de Dombey. 47. Rocher foliacé. Murex lamellosus. M. testé ovato-oblongé, tenui, multifariäm varicosä, albä; va- ricibus lamelliformibus, suberectis , apice truncatis, angulo externo subspinosis : interstitüs lævibus; anfractibus superné angulatis, suprà planis ; caudä breviusculd; aperturä fulvo- . rufescente. Buccinum lacinialum. Martyns, Conch. 2. f. 42. Favanne, Conch. pl. 70. fig. E. Murex foliaceus minor. Chemn. Conch. 11. t. 190. f, 1825. 1824. Murex lamellosus. Gmel. p. 3536. n°. 174. Habite les mers australes, près des îles Falkland. Mon cabinet. Vulg. le Zuccin feuilleté. Espèce bien distincte de la précédente, et toujours moins grande. Longueur, 20 lignes. 48. Rocher érinacé. Murex erinaceus. D. test@ ova&, subfusiformi, transversim sulcalo-rugosä, qua- drifarièm ad septifariäm varicosé& , albido-fulv& ; varicibus valdè elevatis, frondoso-muricatis; spir& contabulatä, echi- natd ; caud& recurvé ; canali clauso. Murex erinaceus. Lin. Gmei. p. 5550. n°. 19. Gualt. Test. t. 40. fig. H. Pennant, Brith. Zool. 4. t. 76. f. 9b. Knorr, Vergn. 4: t. 25. f. 3. Born, Mus. t. 11. f. 5. 4, An Favanne , Conch. pl. 37. fig. C 1? Martini, Conch. 5. t. 110. f. 1026—1028. Murex decussatus. Gmel. p. 3527. n°. 7. Murex erinaceus. Encyclop. pl. 421. f, 1. a. b. c. Lo] War. tesl& minore, rugarum intersutus imbricaio-squamosis. Habite les mers d'Europe; commun dans la Manche, Mon cabinet. SANS VERTEBRES. Il est très-scabre. Ses rides transversales sont fort élevées, Lon- gueur , 2 pouces 4 lignes. 49. Rocher de Tarente. Murex T'arentinus. M. test@ ovato-oblongd, transversim sulcatä&, sexfariäm varicos& , fulvo-rufescente; varicibus muticis, anterius nodosis ; caud& spir& breviore, recurvä; apertur& albä; labro margine intüs crerato. Habite dans le golfe de Tarente. Mon cabinet. Longueur, 17 lignes, bo. Rocher scabre. Murex scaber. M. testd ovato-conicä, ventricos@, scabr@, transversim sulcal® , octofariäm varicosä, grise&; anfractibus supernè angulutis caudä breviusculé ; apertur& alba. Encyclop. pl. #19. f. G. a. b. [8] Var. test& minore , minüs scabrä ; spir@ contabulatd. Encyclop. pl. 458. f, 5. a. b. ? Habite... Mon cabinet. Spire pointue; queue subombiliquée. Lon- gueur, 18 lignes. 51. Rocher costulaire. Murex costularis. M. test& ovat& , infra medium ventricosé, transversim acutè sul- cat&, septifariàm varicos&, grised ; spir& caudd longiore ; aper- turé violaced ; labro subdenticulato. Encyclop. pl. 410. f. 8. a. b. Habite... Mon cabinet. L’extrémité des sillons rend le bord droit dentelé. Longueur , environ 16 lignes. 52. Rocher polygonule. Murex polyconulus. M. test& ovat&, subfusiformi, ventricosé, transversè sulcat& et striaté , novemfarièm varicosä, alb&; anfractibus supernè an- gulatis, suprà planulatis, ad angulum tuberculato-coronauis ; spiré prominente. Habite... Mon cabinet. Ouverture grande et ovalaire, Longueur, 21 lignes, 33, Rocher rape. Murex vitulinus. M. test& ovato-oblong& , ventricosä, scabriuscul@, septfariämr varicosd ; varicibus obtusis, asperulatis, rufo-rulentibus : in- 174 ANIMAUX terstiuis allidis; caud& angustä, subacutä ; aperturâ alba ; labro internè dentato. Knorr, Vergn. 5. t. 20. f. 5. Mala. Martini, Conch. 3.p. 503. Vign. 36. f. 1—5. Murex purpura scabra. Chemn. Conch. 10. t. 161. f. 1552, 1555. Murex miliaris. Gmel. p. 3556. n°. 39. Murex vitulinus. Encyclop. pl. 419. f. 1. a. b. et f. 7.a. b. Habite... Mon cabinet. Vulg. la langue-de-veau. Spire médiocre, émoussée au sommet. Longueur, 23 lignes. 54. Rocher angulaire. Murex angularis. D. test& ovatä, valdè ventricosé, transversim sulcat@ et striaté, septifariàm varicos@ ; varicibus elevatis, angulatis, tuberculife- ris, aurantio-rubentibus : interstitiis albis; caud& breviusculé, subumbilicatä. An cofar ? Adans. Seneg. pl. 9. f. 22, Habite... Mon cabinet. Ouverture arrondie, légèrement crénelée en son limbe interne. Longueur, 19 lignes. 55. Rocher crispé. Murex crispatus. M. testé ovaio-turrité, infernè ventricos@, transversim rugosé , scabraä, multifariäm varicosä, luteo-rufescente; varicibus la- mellosis, cariniformibus, crispatis ; caudd brevissimä; labro intüs lævigato. Buccinum crispatum. Chemn. Conch. 11. t. 187. f. 1802. 1805. Murex crispatus. Encyclop. pl. 410. f. 2. Mala. Habite... Mon cabinet. Il a le port d’une cancellaire ; mais son bord droit l’en distingue. Longueur, 20 lignes. 56. Rocher croisé. Murex Jenestratus. M, test fusiformi, crassiuscul& , septifariäm varicosd, sulcis transversis cancellatd , areis impressis quadratis fenestraté ; va- ricibus sulcisque albis; areis rufis; caud& longiuscul& ; labro maroine intüs dentato. Favanne, Conch. pl. 55. fig. C 1. Pessima. Murex fenestratus. Chemniz, Conch. 10. t. 165 *. 1556. 1537. « Habite... Mon cabinet. Coquille très-singulière, des plus rares, et précieuse. Vulg. le cul-de-dé. Longueur, 22 lignes. SANS VERTÈBRES. 1” QU 57. Rocher cerclé. Murex cingulatus. M. test@ ovato-acuté , ventricosé , transversim cingulalé , octofa- riäm varicosd , albo-fulv&; anfractibus supernè angulatis : ul- timo nodulis coronato; caud&ä brevissim&, perforatd; labro intüs _ sulcato. Habite... Mon cabinet. Bord droit entièrement sillonné à l’intérieur. Longueur , 18 lignes. nr 8. Rocher cingulifère. Murex cinguliferus. M. testé ovato-fusiformi , subventricosä , transversim sulcatä , sexfariäm varicos@ , rufd; anfractibus supernè angulatis, ad angulum cingulo albo notatis; caud& breviuscul@ ; aperturé alb& ; canali clauso. Habite... Mon cabinet, Longueur, 17 lignes et demie. # bg. Rocher subcarimé. WMurex subcarinatus. M. tesi® ovato-fusiformi, medio ventricosé, transverse suleai@ , novemfuriäm varicosé , grised; anfractibus supernè angulato- carinatis , suprà planulatis : uliimo infra angulum sulco emi- nentiore ; caudé longiusculé, angustd. Habite... Mon cabinet. Bord droit sillonné en dedans. Longueur, 15 lignes et demie. 60. Rocher cordonné., Murex torosus. M. test& ovato-oblongä, medio ventricosé , exquisitè cingulaté , septifariäm varicos@, rufescente; anfractibus supernè angulato- nodulosis, suprà plants ; cingulorum interstitiis profundè cavis ; spir& caud& breviore. Encyclop. pl. 441. f. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Ouverture ovale. Vulg. le faux-cabestan. Longueur, près de 15 lignes. 61. Rocher turricule. Murex lyratus. D. test@ fusiformi-turrité , tenui, multifariäm varicosé, corneo- Julvä; varicibus tenuibus , lamelliformibus ; interstiviis lœviga- ts; anfractibus convexis; caud& brewr. Encyclop. pl. 458. f. 4. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille assez élégante , ayant ses tours bien arrondis, à varices étroites, lamelliformes, un peu inclinées, Queue courte; bord droit simple. Longueur, 14 lignes ct demie, 176 ANIMAUX G2. Rocher enchaîné. Murex concatenatus. M. test ovat& , tuberculalo-nodulosé , transversim tenuissimo strial&, octofüriäm varicos&, lute& aut rubente; tuberculorum seriebus varices æmulantibus ; caud& bresi ; labrointàs dentato. Lister, Conch. t. 954. £. 5. Knorr, Vergn. 4. t. 26. f. 2. Martini, Conch. 4. t. 124, f. 1155—1157. Habite les mers de l’Te-de-France. Mon cabinet. Son ouverture est ovale, et son bord droit, assez épais, est denté en son limbe inté- rieur, Longueur, près de 11 lignes. 65. Rocher chagriné. Murex granarius. M. test@ ovato-acuté , multifariäm varicosd, transversè sulcat4, luteo-aurantiä ; sulcis crebris, lævibus, albis ; caudd brevius- cula. ; An Martini, Conch. 4. t. 122. f. 1124? 1125? Habite... Mon cabinet. les sillons transverses, se croisant avec les varices, le font paraître comme granuleux. Ouverture étroite, blanche; bord droit épais, à limbe interne denté. Longueur, 10 lignes. 64. Rocher côtes-aiguës. Murex fimbriatus. M. testâ ovato-acut&, scabr&, transversè sulcatä, septifariäm va- ricos@, cinered ; varicibus dorso acutis, subcristatis ; caudd bre- viusculé ; apertüré roseo-v iolacescente. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande ; port du roi Georges. Mon cabinet. Bord droit denticulé et sillonné en dedans. Longueur , 8 lignes un quart. 65. Rocher élégant. Murex pulchellus. D. testé parvul&, ovato-turrit@, transversim striat& , multifariàm varicos@, alba; varicibus tenuibus, rufo - fuscis ; anfractibus convexts : ulrimo zon& albé cincto. Habite... Mon cabinet. Longueur, 6 lignes un quart. 66. Rocher aciculé. Murex aciculatus. WI. testd angusio-turritä, subaciculatä, parvul&, novem aut de- cemfarièm varicosä, corneo-glaucescente, transversim lineatä ; varicibus tenuibus, lævigatis; caudd breviuscula. SANS VERTEBRES. 17" Habite Océan européen, sur les côtes de Bretagne, près de Vannes. M. Aubry. Mon cabinet. Ouverture étroite. Longueur, 6 lignes un quart. 67. Rocher triptéroïde. Murex tripteroides. M. testé fossili, elongatä, subfusiformi, trigond, transverse sul- calé, trialat& ; alis membranaceis, indivisis ; tuberculis inters- titialibus majusculis ; labro crenulato, intüs dentato. Murex tripterus. Annales du Mus. vol. 2. p. 222 n°. 1, Murex tripterus. Encyclop. pl. 417. f. 3. a. b. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Je le corisidérais commé l’analogue fossile du rocher triptère, n°. 26 ; mais il est plus al- longé, ec offre des caractères diflérens. Longueur, 2 pouces 4 lignes, 68. Rocher tricariné. Murex tricarinatus. M. testé fossili, ovato-oblongé , trigond, transversè sulcat&, trie Jarièm varicosé; varicibus dentalo-crispis, anticè subspinosis; caud& ascendente. Murex asper. Brand. Foss. t. 5. f, 77. 78. Murex tricarinatus. Annales, ibid. p. 223. n°. 2. Encyclop. pl. #18, f, 5, a. b. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 184igness Nota. Pour les autres fossiles de ce genre, voyez-en la suite dans Îe volume cité des Annales du Muséum. TRITON (Triton. ) Coquille ovale ou oblongue, canaliculée à sa base; à bourrelets, soit alternes , soit rares ou subsolitaires, et ne formant jamais de rangées longitudinales. Ouverture 6blon- gue. Un opercule. Testa ovata vel oblonga, basi canaliculata; varicibus vel alternis vel raris aut subsolitarts ; seriesque longitu- dinales nequaquäm formantibus. Apertura oblonga.Oper- culum. Tome VIT, | 12 178 ANIMAUX OBSERVATIONS. Quelque grands que soient les rapports qui lient les £ritons aux rochers et aux ranelles, il y a dans les coquilles de chacun de ces genres des différences constantes qui les font toujours distinguer au premier aspect. En effet, dans les ranelles, les bourrelets de la co- quille sont disposés par rangées longitudinales, mais seulement sur deux côtés opposés; eu sorte que la coquille n’offre que deux séries de bourrelets. Dans les rochers, les bourrelets sont encore disposés par rangées longitudinales; mais ces rangées sont plus nombreuses que dans les ranelles, car il ÿ en a toujours trois ou davantage. Enfin, dans les #ritons, la disposition des bourrelets est très-différente de celle qui s’observe dans les deux genres précé- dens. Ici, jamais ces bourrelets ne forment de rangées longitudi- nales, c’est-à-dire ne sont pas disposés en séries continues dans la longueur de la coquille; au contraire, ils sont alternes, rares, et presque solitaires sur chaque tour de la spire. Cette disposition des bourrelets provient de ce que chaque nouvelle pièce que l'animal a ajoutée à sa coquille est de plus d’un demi-tour. Chaque pièce ajoutée est donc plus grande que dans les ranelles, et l’est bien da- vantage encore que dans les rochers. Quelquefois il n’y a de bour- relet que celui du bord droit qui ne manque jamais. Ces bourrelets sont en général mutiques, toujours sans épines. ESPECES. 1. Triton émaillé, Triton variesatum. Tr. testé elongato-conicd , tubæformi, inferne ventricosä, costis lœvibus obtusissimis cincté , albo rubro spadiceoque eleganter variegatà ; Suturis margi nalo-crispis ; aperturé rubrä ; columelld albo-rugosä, supernè uniplicatä ; labri limbo nigro-maculato : maculis albo-bidentatis. Murex Tritonis, Lin. Gmel. p. 35409. n°. 89. Bonanni, Recr. 5. f. 188. Lister, Conch. t. 959. f. 12. Rumph. Mus. t. 28. fig. B, et 1. SANS VERTÈBRES. 1-9 Petiv. Gaz. t, 151. f. 5. et Amb. t. 12. f. 15. Gualt. Test, 1. 48, fig. A. Seba, Mus. 5. t. 81. fig. omnes. Kaorr, Veren:2:t.16.f,.2.3..et:5. t: 5. f.1: Favanne, Conch. pl. 32. fig. G 1. G 2. Martini, Conch. 4. t, 134. f. 1277—1281, et t. 155. f. 1282. 1285. Triton variegatum. Encyclop. pl. 421. f. 2, a. b. Habite les mers de l'Asie, et spécialement celles de la zone torride. Mon cabinet. Très-belle coquille, vivement colorée , agréablement émaillée, ayant ses tours bien arrondis, et qui n’est point nodu- leuse comme les deux suivantes, Elle est cerclée par des espèces de ridés larges et très-peu élevées , et le bord supérieur de chacun de ses tours forme un cordon ridé transversalement. Sa queue est courte et ascendante. Elle est assez commune dans les collections. Vulg. la frompette-marine ou la conque-de-Triton. L'un des iudi- vidus que je possède a jusqu’à 15 pouces 8 lignes de longueur. »,. Triton nodifère. Triton nodiferum. Tr. testä ovato-conicä , tübæformi , infernè ventricosä, nodiftra , albo et rufo-fuscescente nebulosä ; anfractibus cingulato-nodc- sis, supernè obtusè angulatis; columell& supernè Biplicata, infernè rugosd. Lister, Conch. t. 960: f. 15. Martini, Conch. 4. t. 156. f. 1284. 1285. Habite la Méditerranée et l'Océan atlantique. Mon cabinet. Espèce très-distincte de la précédente. Elle est très-ventrue, raccourcie dans sa forme générale, éminemment noueuse sur ses tours, et faiblement colorée. Elle acquiert aussi une assez grande taille. 3. Triton austral. ZYriton australe. Tr. testâ ovato-conic& , tubæformi , inferné ventricos&, transver- sim cingulaté et striaté , striis longitudinalibus tenuissimis de- cussatä , albo et roseo-violacescente nebulosä, maculis rufescen- tibus pictä ; anfractibus dorso biseriatim tuberculatis; columella supernè uniplicatä , medio lævigatä, basi rugosd. Murex tritonium australe, Chemn. Conch, 11. t. 194. f. 1867. 1868. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près de Botani-Baie. Mon cabinet. Ses tubercules sont d'autant plus élevés que la coquille est plus jeune. Ouverture très-blanche, à limbe interne du bord droit marque de taches d’un roux brun, offrant chacune deux pe- tites dents blanches. Longueur, 6 pouces 7 lignes. 100 T ANIMAUX riton tuberculeux. Triton lumpas. Tr. test ovato-conic&, infernè ventricos@, transversim striato-gra- nosd, tuberculis eminentibus valdè muricatà, fulvo-rufescente ; anfractibus angulatis : ultimo tuberculis magnis coronato ; caud& breviuscul&, contort&; columell& rugosé ; labro margine dentato. Murex lampas. Lin. Gmel. p. 5552. n°. 26. Lister, Conch. t. 1025. f. 88. Bonanni, Recr. 5. f. 105. Rumph. Mus. t. 28. fig. C. D. Petiv. Amb. t. 12. f. 16. 17. Güalt. Test. t. 5o. fig. D. | D'Argenv. Conch. pl. o. fig. D. É Favanne, Conch. pl. 31. fig. E 2. E 5. Knorr, Vergn. 2. : 20, Martini, Conch: 4. t. 128. f. 1256. 1237 et t. 120. f. 1258. LL Triton EE as. Encyclop. pl. 420. f, 5. a. b. Habite les mers de Inde. Mon cabinet. Coquille fortement tube. culeuse, et qui devient quelquefois fort grande. Ses varices sont noueuses et accompagnées de fossettes comme dans lespèce qui suit, Lame columellaire relevée. Longueur de mon plus grand individu, 8 pouces 10 lignes. Vulg. la culotie-suisse. Triton scrobiculé. Triton scrobiculator. Tr. test& subturril&, infernè sveniricosé , læviusculé , fulvo et rufo variegaté ; varicibus nodosis , ad laterd scrobiculauis ; aper turê dilatatä, intüs alb& : marginthus luteis, albo-rugosis. Murex scrobiculator. Lin. Gmel, p. 5555. n°. 56. Lister, Conch. t. 943. f.5 59. Gualt, Test. t. 40. fig. B. Favanne, Coneh, pl. 52. fig. E. Chemn. Conch, 10. t. 165. £ 1556. 1557. Triton scrobiculator. Encyclop. pl. 414. f. 1, a. b. Habite la Méditerranée, selon Zinné. Mon cabinct. Ses bourrelets sont fort noueux, ét accompagnés de chaque côté d’une rangée de fossettes ; de chacun des nœuds part une côte obtuse, souvent à peine apparente, qui fait le tour de la coquille. Limbe interne du bord droit fortement denié, Longueur, 5 pouces et demi. Vulg. la patte-de-lion. SANS VERTEBRES. IG I 6., Triton ridé. Triton Spengleri. L'r. testä ovato-oblongd, ventricosä, transversim rugosé , albido- Jlavescente ; rugis transverse strialis, sulco excavato rufo-rubente separatis , anfractibus supernè tuberculato-nodosis ; aperturä albé , amplà , ætate valde dilatatä ; caud& brevi, recté. Murex Spengleri. Chemn. Conch. 11. t. 191. f. 4839. 1840. Habite les mers de la Nouvelte-Hoïlande. Mon cabinet. Belle coquille, fort rarù, épaisse, el dont les individus, selon leur âge, varient dans leux aspect, les plus âgés ayant leur bord droit fort dilaté. À l'intérieur, ce bord est fortement sillonné. Longueur , 4 pouces et demi. 7, Triton froncé. Triton corrusatum. Tr. testé fusiformi-turrité ,transversim rugos@, noduliferä, alb& : TUQIS elevatis, noduliferis ; énlersétitis Striatis ; aperturä angus- tal&; labro crasso, intûs valdè dentaio, sulcato. Encyclop. pl. 416. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet. Spire un peu allongée ct très-noduleuse ; ouverture médiocre, petite même, toujours moins dilatée que dans le suivant ; queue subascendante. Longueur, 5 pouces & lignes. 8, Triton cerclé. Z'riton succinctum. Tr. testä fusiformi-turritä, ventricosa, rugis elevalis succinctt, decussatin striatà, alb& aut fulro-rufescente ; anfractibus su - pernè angulatis, suprà planulatis, ad anguluin nodulosis ; aperturä dilatat& : marginibus fulvo-rubentibus , albo-rugosis Lister; Conchb. t. 982;/f. 27. et t: 056. £ 31. Seba, Mus. 5. t. 57. f. 29—5r. Knorr, Veren. 5. t. 21. f. 1. Martini, Conch. 4. t. 151. f, 1252. 1253. Encyclop. pl. 416. f. 2. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, Mon cabinet. Spire al- longée, plus ou moins étagée ; limbe interne du bord droit tacheté de noix et bien denté. Longueur, 5 pouces 2 lignes. «82 ANIMAUX 9. Triton bouche-sanguine. Triton pileare. Tr, testä fusiformi-turrit , transversé sulcat& , striis longitudina- libus decussatä, albo et rufo variegatä ; anfractibus convexis, distortis, supernè noduliferis ; caudä ascendente ; aperturd lon- g'tudinali, sanguineä , albo-rugosd. Murex pileare. Lin. Gmel. p. 5534. n°. 31. Lister, Conch. t. 954. f. 29. Gualt. Test. 1. 49. fig. G. D’Argeny. Conch. pl. 10. fig. M. f'avanne, Conch. pl. 54. fig. G 4. Seba, Mus. 3. t. 57. f. 25. 24. Knorr, Vergn. 3. t. 0. f. 5. Martini , Conch. 4. t. 130. f. 1242. 1245. et 1246—1249: Schroëtter, Eial, in Conch. 1. t, 5. f, 3. lriton pileare. Encyclop. pl. 415, f. 4. a. b. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Coquille épaisse, fort belle, remarquable par la vive coloratien de son ouverture. Bord droit denté et sillonné, à l'intérieur. Longueur, 4 pouces une ligne. 10. Triton bargnoire. Triton lotorium. Tr. test& fusiformi-turritä , inférnè dis'ortä, valdè tuberculatä , transiersé rugosd et striatà , rufo-rubente ; anfractibus superrè angulato-tuberculatis; caud& tortuos&, extremitate recurva; apertura trigono-elongatä , alba ; labro intüs dentato. Murex Lotorium. Lin. Gmel. p. 5533. n°. 50. Rumph. Mus. t. 26. fig. B. Petiv. Amb. t. 12. f. 3. D’Argenv. Conch. pl. 10. fig. B. Favanne, Conch. pl. 54. fig. À. 5. Regenf, Conch. 1. t. 2, f. 21. Knorr, Vergn. G. t. 26. f, 2. Triton distortum. Encyclop. pl. 415. f. 5. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Grande et belle co- quille, épaisse , très-tubereuleuse, et qui se distingue principa- lement de la suivante par la forme tortueuse de sa queue. Bord droit replié en dedans, mince dans la jeunesse, et fort épais avec l'age. Longueur, 4 pouces 11 ligues. Vulg. le rhinocéros ou la gueule-de-lion. SANS VERTÈBRES. 183 11. Triton triangulaire. Triton fémorale. Tr. testé fusiformi-trigond , transversim sulcato-rugosé et striaté, fulvo-rufescente; anfractibus superné angulatis : ultimo trian- gulari, ad angulum tuberculo majusculo instructo ; caud rectd, longiuscul«. 1 Murex femorale. Lin. Gmel. p. 3555. n°. 28. Lister, Conch. t. 941. f. 37. Bonanni, Recr. 5. f, 290. Gualt. Test. t. 50. fig. C. Seba, Mus. 5. t. 63. f. 7—10. Knorr, Vergn. 4. t. 16. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 111. f. 1050. Triton lotorium. Encyclop. pl. #15. f. 2. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet, Sa queue grêle et droite-et la forme triangulaire de son dernier tour le distinguent éminem- ment de celui qui précède. Ouverture blanche, trigone ; spire un peu courte. Eongueur, 5 pouces 3 lignes et demie; mais il devient plus grand. Vulg. le dragon. | 2. Triton poire. Friton pyrum. Tr. testa subpyriformi, ventricosé , caudaté, tuberculiferé , trans- versim sulcaià, longitudinaliter striatä , luteo-rufescente; an- fractibus supernè angulatis ; spird brevè conicä; fauce luted, albo-rugosa; caudä ascendente , contortä. Murex pyrum. Lin. Gmel. p. 5534. n°. 55. Rumph. Mus. t. 26. fig. E. Petiv. Amb. t. 12. f, 4, Gualt. Test. t. 37. fig. F. D'Argenv. Coneh. pl. 10. fig. O. et pl. 16. fig. FE. Favanne, Conch. pl. 34. fig. À 2? Knorr, Vergn. 2. t. 7. f. 2. 5. Regenf, Conch. 1. t. 6. f. 6o., Martini, Conch. 5. t. 112. f. 1040—1043. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille épaisse, à spire étagée, Bord droit épais, bien denté. Longueur, 3 pouces 7 lignes, 134 ANIMAUX 15, Triton cynocéphale, Triton eynocephalum. Tr. testä orato-oblongé, ventricosä, caudaté , transversè sulcatä et strità , Striis longitudinalibus decussat@, albido-[ulv&; tu- berculis parvis crebris noduliformibus ; anfractibus superné Tt- gulatis, Suprà planulatis; caudä subascendente ; labro valdé deniato. : Scba, Mus. 5.t. 40.1. 74. 75. Favanne, Conch. pl. 54. fig. À 1? - Encyclop. pl. 422. f. 5. Mala. Habite... Mon cabinet. Ses tubercules sont moins gros et plus nom- breux que dans le précédent. Columekle en grande partie lisse; limbe interne du bord droit très-derté. Longueur, 3 pouces 4 lignes. 14. Triton à gouitière. Triton tripus. Tr. testé ovato-oblongé, subtrigond, caudaté , tuberculat& , trans- versè sulcatd ei siriat&, albo-fiavescente ; sulcis transversé stria- tis; anfractibus supernè angulais, ad suturas canaliculatis. Murex tripus. Chen. Conch. 11. t. 105. f. 1858. 1859. Habite. Mon cabinet. Spire subconique, muriquée; queue grêle. Longueur, 5 pouces une ligne. 15, Triton eanaliftre. Triton canaliferum. Tr. testé subpyriformi , caudaté, transversim suleat@, longitudi- naliter plicato-nodulosé, subdecussaté&, albido-fulv&; anfrac- tibus ad suturas canaliculatis ; spir& brevi; caud& gracillimé. Martini, Conch. 5. t. 112. f. 1045—1047. Nurex caudatus. Gmel. p. 3555. n°. 34, Habite... l'Océan des grandes Indes? Mon cabinet. Coquille mince, à tours bien arrondis. Spire en cône court; ouverture arrondie- ovale ; le bord droit légèrement denté. Longueur, 2 pouces. 16. Triton masse-rétuse. Triton relusurn. Fr. test subclavaté , ventricoso-globosé ; apice retus& , longe cau- daté, transversè sulcai&, albid&; ventre supernè angulaio et tuberculifero; spir& brevissimé ; caudé rect&, pergracili. Martini, Conch. 5. t. 67. f. 745. 746. Habite. Mon cabinet. Ouveriure ovale-allongte; columelle ridée ; bord droit fortement denté à l’intérieur. Longueur, 23 lignes. SANS VERTÈBRES. 185 17. Triton masse-torse. Triton clavator. Tr. testé ovato-ventricosé , caudaté , longitudinaliter plicat, trans- versè suleat&, albo et luteo variä; anfractibus supernè angu- lato-tuberculatis ; spir& breviusculä. Regenf. Conch. 1. t. 5. f. 50. Martini, Conch. 5. t. 112. f. 1048. 1040. Murex clavator. Chemn. Conch. 11. t. 190. f. 1825. 1826. Habite... l'Océan des grandes Indes? Mon cabinet. Queue un peu torse; ouverture jaunatre ; bord droit silionné à Pintérieur. Lon- gueur , 20 lignes. 18. Triton dos-nouceux. Z'riton tuberosum. Tr. testé ovatä, caudatä, transversim sulcatä, rufo-rubente; ventre magno, tuberoso, supernè angulato; an/fractibus angulo tubér- culiferis : tuberculo dorsali magno, compresso; caud& ascen- dente; columell& supernè callosé. Lister, Conch. t. 935. f. 29. a. Rumpbh. Mus. t. 24. fig. L ef forte fig. H. Petiv. Amb. t."17. f. 16. et 17 ? Martini, Conch. 5. t. 112. f. 1050. 1051. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Il varie un peu dans sa coloration, et offre quelquefois une zone blanche sur son der- nier tour. Columelle calleuse et très-blanche; bord droit jaune dans le fond , blanc et denté‘en son limbe. Longueur, 25 lignes. 19. Triton guèpe-de-mer. Triton vespaceum. Tr. test& oblongä, medio subveniricosé, transsersim sulcaté, longitudinaliter striatä, tuberculato-nodosé, cinereo-cærules- cente ; anfractibus supernè angulatis ; caudé breviuscul&, curva. Habite... Mon cabinet. Petite coquille, à spire saillante, à dos élevé et noduleux , et à queue un peu aplatie, Longueur, 14 lignes. 20. Triton chlorostome. Zritor chlorostomum. Tr. testà subturrité , crassiuscul&, transversim sulealé et siriaià. tuberculato-muricatä , griseo-cærulescente , maculis variis picta ; caudä breviuscul@ , contorté ; apertur& flav&; columellä ru- gos& ; labro intùs dentato. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Coquille subturriculce , bien muriquée, ayant ses tours conyexes, auguieux, très-tuber euleux sur leur angle. Longueur, 2 pouces 3 Jignes. 186 ANIMAUX 21. "Friton grimacant, Triton anus. Tr. testà ovat@, ventricoso-gibbosd, distortd, subiüs planulaté , suprà nodulosé , subcancellatä , albidé , rufo-maculatä ; aper- turd coarctatd , sinuosd , irregulari, ringente; labro valdè der tato ; caud& brevi, recurvd. Murex anus. Lin. Gmel. p. 3536. n°. 58. Bonanni, Recr. 3. f. 279. 280. Lister, Conch. t. 853. f. 57. Rumph. Mus. t. 24, fig. F. Petiv. Gaz. t. 74. f. 9. t. 99. f. 10. et amb. t. 6. f. 4. Gualt. Test. t. 37. fig. B. E. D’Argenv. Conch. pl. 0. fig. H. Favanne, Conch. pl. 31. fig. H 1. Seba, Mus. 5. t. 6o. f. 4. et 6. 7. Knorr, Vergn. 5. t. 3. f, 5. Martini, Conch. 2. t. 41. f. 403, 404. Triton anus. Encyclop. pl. 413. f. 3, a, b. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille trèssingn- lière, difforme, et surtout fort remarquable par son ouverture. Elte. est beaucoup plus bombée que la suivante, et marquée de taches ou nébulosités rousses. Les bords externes de sa face plane sont minces et presque membraneux. Longueur, 3 pouces. Vulg. la grimace ramassée. 22. Triton gauffré. Triton clathratum. Tr. testé fusiformi-turrit&, distorté, dorso gibbosd , obsolelè nodu: losé, sulcis eminentibus clathratä, albà; caudà& longiusculà ; aperturé ferè præcedentis. Gualt. Test. t. 31. fig. D. Favanne, Conch. pl. 31. fig. H 2. Martini, Conch. 2, t. 41. f. 405. 406. Encyclop. pl. 415. f. 4. a. b. Habite les mers de l'Amérique méridionale. Mon cabinet. Cequille bien moins ventrue que celle qui précède, éminemment réticulée, ordinairement toute blanche, et à queue allongée, presque droite. Longueur, 2 pouces 4 lignes. Vulg. la grimace gauffrée. 23, Triton subdistors. Triton subdistortum. Tr. testà ovato-conic@ , subdis!ortä, nodulosd, transverse sulcatä, fulvo-rufescente ; ultimo anfractu Na albo notato; aper- turé obovata , albd ; columeild medio lœvigata ; eaudä brerr. SANS VERTEBRES. 187 Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Les tours de sa spire sont un peu distors, ce qui lui a fait donner le nom de Juusse grimase ; mais son ouverture n'offre rien qui soit analogue à celle des deux espèces précédentes, Longueur, 25 lignes. 24. Triton treillissé. Triton cancellatum. Tr. test ovato-conic&, ventricosé, tenui, cancellatä, albidä ; an- fractibus valdè convexis; caud& breviusculé; apertur4 albä; labro læyigato. Davila, Cat. 1. t. 7. fig. Q. Murex magellanicus. Chemn. Conch. 10, t, 164. f. 1570. Triton cancellatum. Encyclop. pl. 415. f. 1. Habite les mers de l'Amérique méridionale. Mon cabinet. Coquille assez mince, légère, éminemment treillissée, et fort différente par ses varices très-rares et surtout son défaut de lames, de notre murex magellanicus. Elle a un pli transverse, bien marqué, au sommet de sa columelle. Son hord droit est très-simple et très- lisse, Longueur , 3 pouces 4 lignes. 25. Triton tour-tachetée. 7'r1{on mnaculosum. Tr. testé turrité , crass&, striis decussatä, albä , luteo et rufo ma- culaté ; apertur& ungusté , alb&; columell& medio lævigatà ; labro crenulato, intüus sulcato ; caudé brevi. Lister, Conch. t. 1022. f, 86. Bonanni, Recr. 3. f. 48. Rumph. Mus. t. 40. fig. G. Petiv. Amb. t. 8. f. 15. Seba, Mus. 3. t. 51. f. 20. 21. Favanne, Conch. pl. 33. fig. X 3? Martini, Conch. 4. t. 152. f. 1257. 1258. Chemn. Conch. 10. t. 162. f, 1552. 1553. Murex maculosus. Gmel. p. 3548. n°. 70. Triton maculosum. Encyclop. pl. 416. f. 1. a. b. et pl. 420. f. 2. Habite les mers des Indes orientales, Mon cabinet. Coquille épaisse, solide , et bien distincte par sa forme turriculée, Queue un peu relevée. Longueur, 2 pouces 10 lignes et demie. 26. Triton filé. Triton clandestinum. Tr. testä oblongä, subfusiformi, transversim elegantissimé sul- cat, fulvd ; sulcis læœvibus , spadiceis : interstitiis longttudina- Liter et subtlissimé striatis; anfractibus convexis ; caudé bre- siuscul&, ascendente. 108 ANIMAUX Lister, Conch, t. 940. f. 36. Knorr, Vergn. 6. t. 29. f, 5. Murex clandestinus. Chemu. Conch. 11. 4 105. f. 1856. 1857. Triton clandestinum. Eneyelop. pl. 433. f. 1. Habite Jes mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Spire renflée et ob- tuse; ouverture ovale-arrondie ; limbe interne du bord droit muni d’une série de petites dents d’un rouge brun. Longueur, 2 pouces 2 lignes. 27. Triton rouget. Triton rubecula. Tr. testé ovato-oblongä , crassé, transversim suloato-granosé , au- antio-rubente ; ultimo anfractu zon& alb& cincto ; spirä obtusä ; columell& albo-striaté ; labro intüs albo, margine dentato ; caudd breviusculd. Murex rubecula. Lin. Gmel. p. 3535. n°. 55. Gualt. Test. t. 40. fig. L D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. K. Seba , Mus. 5. t. 40. f. 1—6. Knorr, Vergn. 1.t. 15. f. 35. 4, eb5. t. 5. f12. 5. Martini, Conch. 4. t. 152. f. 1259—1267. Triton rubecula. Encyclop. pl. 4153. f. 2. a. b. Habite... les mers équatoriales? Mon cabinet. Ses varices sont alter - nativement blanches et rouges, et il a un tubercule au sommet du dernier tour. Longueur, près de 18 lignes. 28. Triton cutacé. Triton cutaceun. Tr. testä ovatä, ventricoso-depressä, cingulal&, tuberculato-no- dos&, fulvo-rufèscente ; cingulis prominulis, sulco divisis; an- fractibus supernè angulato-tuberculatis, suprà planulatis ; cauda, drevi, umbilicat&; labro intus crenato. Murex cutaceus. Lin. Gmel. p. 35553. n°. 20. Lister, Conch. t. 942. f. 58. Seba, Mus. 5. t. 49. f. 71—75. Martini, Conch. 5. t. 118. f. 1085—1088, Triton cutaceum. Encyclop. pl. 414. f. 2. a. b, Habite l'Océan atlantique, ete. Mon cabinet. Spire un peu saillante , subconique; queue courte, déprimée; ouverture blanche, ova- laire ; de grosses dents obtuses au limbe interne du bord droit ; co- tumelle lisse , ayant un pli au sommet. Longueur, 2 pouces et demi. SANS VERTEBRES. 189 29. Triton rétus. Triton dolarium. Tr. tesi& ovato-ventricos@, tenui , cingulifer@, tubarculato-nodosé, rufescente ; cingulis elevatis, sulco divisis, transverse striaus , noduliferis ; anfractibus supernè angulatis, suprà planis ; spir& brevi, apice retus& ; caud& brevi, perforaté. Murex dolarium. Lin. Gmel. p. 5552. n°. 96. An Bonanni, Recr. 5. f. 547? Petiv. Gaz. t. 101. f. 14. Seba ,'Mus. 3. t. 52#f. 10:12. Knorr, Versa 2. 1 2%. 9. €t-b:1,3.f5. Triton cutaceum. Encyclop. pl. 422. f. 1. a. b. et. pl. 441. f. 2, a. b. [var.] Habite... Mon cabinet. Coquille toujours distincte de la précédente par sa spire rétuse, comme tronquée. Elle n’a toujours qu’une va- rice, qui est celle du bord droit. Longueur , 2 pouces 5 lignes. 50. Triton annelé. Triton tranquebaricum. Tr. testé ovat&, ventricosä, cingulatä, nodulos&, fulvo-rubente ; cingulis prominulis, sulco divisis, transversè striatis, cærules- centibus; spirä contabulaté, subacut&; apertur& albä; colu- mellä rugosä ; caud& brevt. Encyclop. pl. 422. f. 6. Habite l'Océan indien, sur les côtes de Tranquebar. Mon cabinet. Coquille élégamment cerclée. Ouverture ovale; bord droit épais, crénelé et sillonné, Longueur, 18 lignes. 51. Tritor bucciné. Triton undosum. Tr. test& ovato-acut&, crassiusculé, elegantissimè cingulaté : cin- gulis creberrimis, lævibus, vel spadiceis vel nigris : interstitiis albis ; ultimo anfractu plicis crassis long'tudinalibus distincte ; apertur& candida; labro intüs sulcato; caud& brevissimé. Buccinum undosum. Lin. Gmel. p. 3490. n°. 84. Lister, Conch. t. 058. f. 35. Rumph. Mus. t. 20. fig. O. Petiv. Amb. t. 15. f. 4. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. N. Favanne, Conch. pl. 31. fig. K. Seba, Mus. 3. t. 52. f. 26. ? Knorr, Veron. 2. t. 14, f. 4, 5. Martini, Conch. 4. &. 122. f, 1126. 1127. et L. 125. f. 1155, ct 1146. 114%, 100 ANIMAUX Buccinum affine. Gmel. p. 3490. n°. 85. Triton undosum. Eneyclop. pl. 422. f. 5. a. b. Habite dans le détroit de Malacca. Mon cabinet, Le bourrelet de sot4 bord droit décide son genre et l’exclut des buccins. On le distin- gue en deux variétés : l’une à cordelettes noires, l’autre à corde- kettes rougeatres, Longueur, 19 lignes et demie. LES AILÉES. Coquuile ayant un canal plus ou moins long à la base de son ouverture, et dont le bord droit change de forme ävec l’âge , et a un sinus inférieurement. © 7 Les ailées constituent une famille très-naturelle, qui avoisine celle des canalifères par ses rapports, mais qui en est éminemment distincte. Cette famille offre un fait très- remarquable, parce qu’il est peu commun : c’est celui d’une coquille qui, dans sa jeunesse, a une forme difiérente de celle qu’elle acquiert dans un âge plus avancé, Ce n’est guères que dans les cyprœæa [les porcelaines ] que l’on observe un fait analogue. Linné a réuni toutes les races de cette famille en un seul genre auquel il a donné le nom de strombus ; mais il y a joint des coquillages qui. ne lui appartiennent point. D'ail- leurs, il n’en a point indiqué le caractère essentiel, qui con- siste dans le développement singulier du bord droit de la coquille à un certain âge de l'animal, et surtout dans le sinus particulier qu'on observe constamment vers le bas de ce bord, lorsqu'il est développé en aile. L'opercule des mol- lusques de cette famille est corné, allongé et étroit. D'Argenville donnait le nom de rocher à toutes ces coquilles, et confondait avec elles des coquilles de familles différentes. SANS VERTEÈBRES. 191 Je divise cette famille, c’est-à-dire les vrais sérombus de Linné, en trois genres, d’après la considération du canal de la base, jointe à celle des caractères du bord droit de l’ou- verture. Voici les noms de ces trois genres : rostellaire , ptérocère et strombe. ROSTELLAIRE. (Rostellaria. ) Coquille fusiforme ou subturriculée, terminée inférieu- rement par un canal en bec pointu. Bord droit entier ou denté, plus ou moins dilaté en aïle avec l’âge, et ayant un sinus contigu au Canal. Testa fusiformis vel subturrita, basi desinens in cana- lem rostrum acutum simulantem. Labrum intecrum vel dentatum , plus minüsve œtate dilatatum , lacun& canali contioud instruclum. OBSERVATIONS: Les rostellaires commencent à s'approcher des strombes, mais elles en sont moins voisines que les ptérocères. Ce sont des co- quilles fusiformes, à spire allongce, et qui sont terminées inférieu- rement par un canal en bec pointu. Leur bord droit s'appuie supé- rieurement sur la spire, et y est quelquefois déeurrent. Mais ce qui caractérise fortement ce genre, c’est que le sinus de la partie inférieure du bord droit est entièrement contigu au canal, ce qui n’a nullement lieu dans les ptérocères, ni dans les strombes. Voici les espèces qui se rapportent à ce genre. 102 / ANIMAUX ESPECES. 1. Rostellaire bec-arqué. Rostellaria curvirostris. R. testé fusiformi-turrit&, crassissimé , ponderosä , lævigatä, trans- versim subiilissimé striat&, fulvo-rufescente; anfractibus con- vexiusculis : supremis obsoletè plicatis ; aperturd& alb& ; labro margine dentato ; rostro breviusculo, curvo. Sirombus fusus. Lin. Gmel. p. 5506. n°. 1. Lister, Conch. t. 854. f. 12, .- Seba, Mus. 5. t. 56. f. 1. Knorr , ,Vergn..5.t. 6. f. 1.1et:t, 7. f. 1. Martini, Conch. 4. t. 158. f. 1405. 1406. Rostellaria curvirostra. Encyclop. pl. 411. f. 1. a. b, Habite l'Océan des Moluques. Mon cabinet. Belle coquille, épaisse , pesante , en fuseau conique, la plus grande de son genre, et très- distincte de celle qui suit. Vulg. le fuseau de Ternate. Longueur , 7 pouces 5 lignes. ; É 2. Rostellaire bec-droit. Rostellaria rectirostris. R.test@ fusiformi-turritä, medio lævigatä, squalidè albé; anfrac- tibus convexiusculis : ultimo infernè transversim sulcato : supre- mis convexioribus cancellatis ; labro margine dentato; rostro prœlongo, gracili, rectissimo. Lister, Conch. t. 854. f. 11. et t. 916. f, 9. Bonanni, Recr. 5. f. 121. D’Argenv. Conch. pl. 10. fig. D. Favanne, Conch. pl. 34. £g. B 5. Seba, Mus. 3. t. 56. £. 2. Martini, Conch. 4, t. 159. f. 1500. et p. 544. Vign. 41. ÆEadem tesi& juniore ; labro indivisc. D’Argenv, Conch. pl. 10. fig. A. Favanne, Conch. pl. 34.-fig. B 1. Martini, Conch. 4. t. 159. f. 1501. 1502. Strombus clavus. Gmel. p. 3510. n°. 7. $ Habite... les mers de la Chine ? Mon cabinet. Espéce fort difiérente de celle qui précède, étant toujours plus étroite et n’en acquérant jamais l’épaisseur. C’est une coquille précieuse, rare, très-re- cherchée dans les collections, en fuseau allongé, turriculé, fort pointu au sommet, eE remarquable par son canal en bec long, grêle ct très-droit, Dans sa jeunesse, le bord droit, n'étant pas SANS VERTÈBRES. 103 encore développé, n'offre aucune dent ; aussi est-il alors mince et tranchant. Vulgair. le fuseau de la Chine. Longueur, 5 pouces 10 lignes. 5. Rostellaire pied-de-pélican. Rostellaria pes pelecant. R. testà turrité, griseo-rufescente ; anfractibus medio angulato- nodulosis ; labro palmato, in tres digitos partito : digitis acutis, divaricatis ; canali baseos obliquo , subfoliaceo, Strombus pes pelecani. Lin. Gmei. p. 3507. n°. 2. Lister, Conch. t. 865. f. 20. t. 866, f, 21. b. et t. 1050. f. 3, Bonanni, Recr. 3. f. 85 et 87. Petiv. Gaz. t. 70. f. 6. Gualt. Test. t. 55. fig. A. B. C. D’Argenv. Conch. pl. 14. fig. M. Favanne, Conch. pl. 22. fig. D 1, D 2. Seba , Mus. 5. t. 62. f. 17. Knorr, Vergn. 5. t. 7. f. 4. Martini, Conch. 5. t. 85. f. 848— 850. Habite les mers d'Europe. Mon cabinet. Coquille commune, très connue, même des anciens naturalistes. Son canäl , rejeté un peu de côté, semble former une quatrième digitation à son bord droit. Le sinus de ce bord, étant contigu au canal, la distingue des pté- rocères auxquelles elle semble appartenir. Longueur, 20 lignes, 4, Rostellaire grande-aile. Rostellaria macroptera: R. test& fossili, fusiformi-turrit@, lævigat@, apice acut& ; labro latissimo , in alam maximam rotundatam , supernè spiré adna- tam ampliato; rostro breviusculo. [d] Var. labro supernè sinu mediocri distincto. Strombus amplus. Brander, Foss. pl. 6. f. 76. Rostellaria macroptera. Annales du Mus. vol. 2, p. 220, n°. 1. , Habite... Fossile de Saint-Germain-en-Laye. Mon cabinet. Coquille très-singulière par la grandeur de son aile qui s’appuye assez près du sommet de la spire et s'étend en demi-cercle jusque sur le ca- nal, vers son extrémité. Longueur, 4 pouces 2 lignes. 5, Rostellaire aile-de-colombe. Rostellaria columbatu. R. testé fossili, fusiformi-turrité , lævigaté , apice acut&; labro in alam sursüm falcatam formato et parte internä& supra spiram decurrente ; rostro longiusculo , recto. Tome VIT, 15 16){ ANIMAUX Knoôrr, Petrif. 2. {. 102, f, 1. Strombus fissura. Bullet. des Sciences, 6°, 25. f, 4, Rostellaria columbaria. Annales, ibid, n?. 2, Rostellaria columbina. Encyclop. pl. 411, f.2, a. b. Habite... Fossile de Saint-Germain-en-Laye. Mon cabinet. Jolie es- pèce, dont les tours de spire n’offrent aucune convexité et se con- tinuent en formant un cône allongé, pointu. Longueur, 2 pouces et demi. 6. Rostellaire fissurelle. Rostellaria fissurella. R. testä fossili, turrit@ , longitudinaliter costulai&; costellis dorse acutis; labro supernè in carinam jfissam usquè ad apicem decurrente ; rostro brevi, acuto. Strombus fissurella. Lin. Gmel. p. 3518. n°. 28. Petiv:(Gaz.it.1995 f17..8: D’Argenv. Conch.pl. 29. ligne 2. Favanne, Conch. pl. 66. fig. M 5. Martini, Conch. 4. £. 158. f. 1498. 1490, Rostellaria fissurella. Annales, ibid. p. 221, n°. 3. Encyclop. pl. 411.f. 3. a. b. Pis Habite. Fossile de Grignon et de Courtagnon. Mon cabinet. Elle vit dans les mers de Inde, selon Z£inné. Longueur, 17 Egnes et demie. PTÉROCÈRE. (Pterocera:) Coquille ovale-oblongue, ventrue, terminée inférieure- ment par un canal allongé. Bord droit se dilatant avec l’âge en aile digitée, et ayant un sinus vers sa base. Spire courte. Testa ovato-oblonga, ventricosa, in canalem elonga- tum basi desinens. Labrunr œtate ampliatum , in alam dicitatam , inferné lacun& interruplam dislinctumt, Spira brevis. SANS VERTEÈBRES. 105 OBSERVATIONS. Les coquilles de ce genre n’ont pas le canal de leur base rac- courci et tronqué comme dans les strombes. Il est au contraire allongé en mamière de queue, attenué vers son extrémité, et sou- vent ferme. D’ailleurs leur bord droit est fort remarquable en ce qu'il se dilate avec l’âge en aile digitée éminemment, dont le bord supérieur s'appuie sur toute la spire, tandis que linférieur est in- terrompu par une lacune assez grande. Ici , cette lacune n’est point contiguë au corps de la coquille comme dans les rostellaires; mais elle en est écartée et se trouve semblable à celle que l’on observe dans nos strombes, lesquels ne se distinguent que par leur défaut de digitations, et leur canal raccourci. La plupart des ptérocères deviennent fort grandes. On les com- pare à des araignées , des scorprons, à cause des grandes digitations -arquées de leur bord droit. ESPECES: 1. Ptérocère tronquée. Pterocera truncata. Pt. testé ovato-oblongé, ventricos& , dorso tuberoso subgibbos , heptadactylà, albidä ; digitis unilateralibus ; spirä tuberculuia, apice truncato-retusé ; aperturé lævissimd, roseä. Lister, Conch. t. 882. f. 4. Seba, Mus. 5. t. 65. f. 5. An Favanne, Conch. pl. 21. fig. E 12 E 22 E 5? Martini, Concb. 5. t. 95. f. 904. go5. Chemn. Conch. 10. t. 159. £. 1512—1515. Strombus bryonia. Gmel. p. 5520. n°. 55. Habite... Mon cabinet. La plupart des auteurs ne représentent cette espèce que dans son jeune âge et manquant de ses. digitations. Je la possède complète; et, dans cet état, elle ressemble à un très grand /æmbis. Mais sa spire est aplatie.et tout-à-fait tronquée ; caractère qui lui est tellement: particulier, qu'aucune aufte es- pièce , soit de son genre, soit de toute sa famille, n’en offre d'exemple. En lui attribuant sept digitations, j'y comprends le 106 ANIMAUX canal, De lPextrémité de la supérieure à celle de l’inférieure, l'intervalle est de 13 pouces. Vulg. la racine-de-bryone. 2. Ptérocère lambis. Pterocera lambis. Pt, testé ovato-oblongé, tuberculato-gibbosä, heptadactyl4, albo rufo et fusco variegatà ; digitis terminalibus rectis ; spird eonico- acut&; apertur& lœvissimé , roseä. Strombus lambis. Lin. Gmel. p. 5508. n°, 5. Lister, Conch. t. 866. f. 21. Rumpbh. Mus. t. 55. fig. D. E. F. H. et t. 56. fig. G. Petiv. Amb. t. 14. f. 4—6. Gualt. Test. t. 30. fig. A. t. 55. fig. C. et t. 56. fig. A. B. D’'Argenv. Conch. pl. 14. fig. E. ! Favanne, Conch. pl. 22. fig. A 4. Seba, Mus. 5. t. 82. figuræ plures. Kaôrr/Vétene 20 1 1,227" "0 et 97: Et Martini, Conch. 5. t. 86. f. 855. t. 87. f. 858. 859. t. go. f. 884. E. 91 f. 888. 889. et t. 92. f. 902. 903. Strombus camelus. Chemn. Conch. 10. t..155. f. 1478. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Moins grande que celle qui précède, celle-ci a la spire conique-pointue, et est fort commune dans les colleetions. Dans l’une comme dans lautre, la digitation supérieure est accollée contre la spire; mais ici, les digitations moyennes sont toutes crochues, Quant aux tubercules dorsaux, l'un d’entre eux est très-comprimé de devant en arrière, L’inter- valle entre les extrémités des digitations terminales est de 6 pouces 4 lignes. 5. Ptérocère mille-pieds. Pterocera millepeda. Pt. testâ ovato-oblongé, tuberculato-gibbosé&, sulcato-nodosé , decadactyl&, rufescente ; digitis medianis et posticis brevibus inflexis ;caudé breviusculd , contortä; fauce rubro-violacescente, albo-rugosd. Strombus millepeda. Lin. Gmel. p. 5509. n°. G. Lister, Conch. t. 868. f. 25. et t. 869. f. 25. Bonanni, Recr. 5. f. 511. Rumph. Mus. t. 56. fig. I. Petiv. Amb. t. 14. f. 7. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. B. Favanne, Conch. pl. 22. fig. A 6. SANS VERTEBRES. 197 Martini, Conch. 5. t. 88.f. 861. 862. et L. 95. f. 906. 907. Chemn, Conch. 10. t. 155. f. 1479. 1480. et t. 157. f. 1494, 1495. Pterocera müllepeda. Encyclop. pl. 410. f. 1. a b. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Elle est éminemment distincte de ses congénères par un plus grand nombre de digitations, les- quelles sont très-courtes, à lexception des deux antérieures. L’intervalle, etc., est de 5 pouces 10 lignes. 4. Ptérocère faux-scorpion. Péerocera pseudo-scorpio. Pt. testd majusculd , ovato-oblongé , tuberculato-gibbosä, hepta- dactylà , albo et rufo variegatä ; digitis obsoleté nodosis , spadi- ceo-fuscis ; fauce rufo-violacescente , albo-rugosä. Bonanni, Reer. 3. f. 312. Lister, Conch. t. 867. f. 22, Habite... Mon cainet. Cette coquille, plus grande, et à digitations plus épaisses, bien moins noueuses, et plus fortement colorées que dans la suivante, paraît à peine mentionnée par les conchyliolo- gistes. Vulg. le grand scorpion. L’intervalle, etc., est de G pouces deux lignes, b, Ptérocère sCOrpion. Pterocera SCOTPi0. Pt. test& ovato-oblong&, tuberculato-gibbosä , transversim rugoso- nodos@, heptadactyld, albid&, rufo-maculosä; dactylis gracili- bus per longitudinem nodosis : anterioribus caudäque prælongis, curvis ; fauce rubro-violace&, albo-rugosd. Strombus scorpius. Lin. Gmel. p. 5508. n°. 4. Ramph. Mus. t. 56. fig. K. Petiv. Amb. t. 3. f. 2. Gualt. Test. t. 36. fig. C. D'Argenv. Conch. pl. 14. fig. B. Favanne, Conch. pl. 22. fig. B. s ‘Seba, Mus. 5.t. 82. fig. ducæ. Knorr, Vergn. 2. t. 5. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 88. f. 860. Pterocera nodosa. Encyclop. pl. 410. f. 2. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Vulg, le scorpion goutteux. L’intervalle, etc., est de 5 pouces 2 lignes. 108 ANIMAUX 6. Ptérocère orangée. Pterocera aurantia. Pt. test4 opaté, tubereulato-gibbosd , transversim rugos@ , hepta= dactyld, albo et luteo nebulosd; dactylis gracilibus peracutis, obsoletissimè nodulosis ; caud& prælongä, gracillimd, lœvr , curvd ; fauce aurantià , de ai Knorr, Vergn. 9. t. 4. f. 3. Schroëtter ‘Einlyin Conch.:1."t/2,1f. 15.1et 2. & 7. f. 1. Chemn. Conch. 10. t. 158. f. 1508. 1509. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Espèce très- distincte des deux précédentes par son ouverture lisse. Vulg. le Scorpion orangé. L’intervalle, eëc., est de 4 pouces et demi. Ptérocère araignée. Plerocera chiragra. Pt. test& ovato-oblongä, crassä, dorso tuberoso subgibbos&, hexa- dactylä, albä, rufo-maculosd; dactylis longiusculis , sursüm curvis , utroque latere prominentibus; fauce rosed, albo-striata. Strombuis chiragra. Lin. Gmel./p. 3507. n°. 3. Lister, Conch. t. 870. f. 24. t. 875. f. 31. et t. 885. f. G. Bonanni, Reer. 5. f. 514. 315. Rumpb. Mus. t. 55. fig. À. B. C. et t. 37: f. 2. Petiv. Amb. t. 14. f. 1—5. Gualt. Test. t. 35. fig. A: B. Seba, Mus. 5. t. 82. fig. septem. Knorr, Vergn. 1. t. 27. f. 1. Favanne, Conch. pl. 21. fig, C2. Martini, Conch. 3. t. 85. f. 851. 852.t. 86. f. 855. 854. t. 87. f. 856. 857. et t. 92. f. 895. 896. 868. 900 et go1. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Grande et belle co- quille, singulièrement remarquable par la disposition de ses digi- tations sur deux côtés opposés, ce qui lui donne en quelque sorte l'aspect d’une araignée. Sa spire est en cône court et pointu. L'ouverture est allongée et un peu étroite. Lorsque la coquille est incomplète, c’est-à-dire sans digitations, l'espèce alors est presque méconnaissable ; mais si l’on étudie la spire, dans les objets com- parés , cette espèce se reconnait facilement. Longueur du corps de la coquille, les digitalions non comprises, 6 pouces 2 lignes. SANS VERTÈBRES. 109 S'EROMBE. (Strombus.) Coquille ventrue, terminée à sa base par un canal court, échancré ou tronqué. Bord droit se dilatant avec l’âge en une aile simple, lobée ou crénelée supérieurement, et ayant inférieurement un sinus séparé du canal ou de Péchancrure de sa base. T'esta ventricosa, basr desinèens in canalem brevem emarginatum vel truncatum. Labrum œtate ampliu- tum in alam simplicem, intesram , supernè unilobatar vel crenatam , infernè lacun& è canali distincl& inter ruplam. OBSERVATIONS. Les strombes, ici réformes, sont éminemment distingués des ptérocères en ce que leur bord droit, agrandi eu aile, west point divisé dans sa longueur en disitations, et en ce que le canal de leur base est très-court, tronqué ou échancré. Quoique leur bord droit soit simple, lorsqu'il est développé, on ne peut Les confondre avec les rostellaires, parce que dans celles-ci le sinus est contigu au canal, tandis qu'il en est constamment séparé par une portion du bord dans les strombes. Tous les sérombes vivent dans les mers des climats chauds. Beaucoup d’espèces sont d’une taille médiocre, même petite; mais il y en à qui deviennent très-grandes et qui ont leur coquille fort épaisse. 200 ANIMAUX ESPECES. 1. Strombe aile-d’aigle, Strombus givas. St. test& turlinatà , ventricosissimä, maxim& , transversim sul- cato-rugosd, albé ; ventre superné spiräque tuberculis longis co- nicis patentibus coronatis ; labro latissimo , supernè rotundawo ; apertur@ lævi, rose. Strombus gigas. Lin. Gmel. p. 5515. n°. 20. Lister, Conch. t. 865. f, 18. b. Bonanni, Recr. 5. f. 4o4 et 405. Gualt. Test. t. 55. fig. A. et t. 54. fig. À. Favanne, Conch. pl. 20. fig, C 1. Martini, Conch. 3. t. 80. f. 824. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. C’est peut-être la plus grande espèce de ce genre. Elle est remarquable par les longs tu- bercules coniques et divergens qui couronnent le sommet de son dernier tour ét hérissent sa spire. Celle-ci est très-pointue et mé- diocrement élevée, Ouverture lisse et d’un rose pourpré assez vif. Longueur, 9 pouces & lignes, 2. Strombe aile-d’autour. Sérombus accipitrinus. St. test@ turbinaté , ventricosä , transversè sulcatä, albä, subroseä; uléimo anfractu supernè tuberculis coronato, quorum unico maximo, posticè ad latera compresso; spirä mutic@, acutd; #) apertur& lœævi; labro crassissimo. Favanne, Conch. pl. 20. fig. A2 Martini, Conch. 5. t. 81. f. 820. Strombus costatus.Gmel. p. 3520, n°. 52. Habite... Mon cabinet. Bien moins grande que celle qui précède, et cependant proportionneliement plus pesante, cette coquille s’en rapproche par sa forme générale ; mais sa spire est mutique, lé- gèrement noduleuse vers sa base, et le sommet de son dernier tour ést couronné par des tubercules inégaux, dont celui du mi- lieu est fort élevé et comprimé. Ouverture blanche; bord droit très-épais. Longueur , 5 pouces 3 lignes. 3. Strombe aïle-large. Sérombus latissimus. St, test@ turbinatä , véniricosé, dorso lœvigaté&, ad alam subru- gosd ,auranti@, albo-maculaté ; spir& brevi, nodulosä ; labro SANS VERTEBRES. 201 latissimo , superné rotundato , ultra spiram prominente, margine acuto , latere crassissimo; apertur& lœvi, alb& , roseo tinctä. Sirombus latissimus. Lin. Gmel. p. 5516. n°. 21. Lister, Conch. t. 856. f. 12. c. 2mperfecta. et t. 862. f, 18 a. com- pleta. Rumph. Mus. t. 56. fig. L. Petiv. Amb. t, 14.f. 9 . Seba, Mus. 3. t. 65. f. 1. 2. et t. 83. f. 12—14. Martini, Conch. 3. t. 82. f. 832. t. 85. f. 855. et t. 89. f. 874. Strombus Goliath. Chemn.-Conch. 11. t. 195 b. fig. A. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille fort belle et même précieuse , lorsque ses couleurs sont bien conservées. Elle est surtout très-remarquable par la partie supérieure de son bord droit , qui est fort large, mince, tranchante, arrondie, et saillante au-dessus de la spire, tandis que le côté de ce même bord est fort épais dans le reste de sa longueur. Il paraît qu’elle devient très- grande; ‘mais je n’en possède qu’un individu de taille fort médiocre et dont la longueur n’excède pas 5 pouces et demi. 4. Strombe aile-cornue. Strombus tricornis. S£. test& turbinato-trigond, ‘allo et rufo longitudinaliter pict ; dorso trituberculato : tuberculo medio majore, lateribus com- presso; spir& acutà, subnodosd ; labro anteriüs in acumen elon- gatum producto; aperturd lœvi, albä. Lister, Conch. t. 875. f. 20. Martini, Coneh. 5. t. 84..f. 843-845. Encyclop. pl. 408. f. 1. et pl. 409, f. 2. Habite FOcéan des Antilles, Mon cabinet. Espèce constamment dis- tincte de la suivante. Les tubercules du sommet de son dernier tour ne] sont point comprimés transversalement; mais le plus grand offre postérieurement un prolongement comprimé qui est longitudinal. Longueur , 4 pouces 2 lignes. 5. Strombe aile-d’ange. Strombus gallus. St. tesl& turbinatä, tuberculifer& , transversim sulcat@, albo et rufo variegatà ; ullimo anfractu supernè tuberculis MASTIS COM- pressis coronato : tuberculis carin& transvers& coadunatis ; lubro tenu , supernè in lobum sæpiüs prælongum producto. Strombus gallus. Lin. Gmel, p. 5511. n°. 11. Lister, Conch. t. 874. f. 30, Bonanni , Recr, 5. f, 509. 510. 202 ANIMAUX Rumph. Mus. L. 57. f. 5. Gualt. Test. t. 32. fig. M, Seba ;'Mus. 3.'t. 02. f. 14 2, Kuorr, Vergn. 4, t. 12. f. 1. Favanne, Conch. pl. 21 fig, À 1. Martini, Conch. 5. t. 84. f. 841, 842, ct t. 85. f. 846. Habite les mers d'Asie et d'Amérique, dans les climats chauds, Mon cabinet. Espèce commune dans les collections. ci, les tubercules du dernier tour sont comprimés transversalement à la coquille, ce qui est fort différent dans lespèce précédente, Spire noduleuse, un peu élevée et pointue; ouverture blanche et lisse. Longueur du corps de la coquille, # pouces 4 lignes. Vulg, le cog. 6. Strombe bituberculé. Sérombus bituberculatus. S£. testé turbinatä, tuberculifer&, transversim sulcato-nodulosé , albo et rufo-fuscescente marmorutd; ultimi anfractus tuberculis duobus versüs labrum als eminentioribus , trigonis , posticé compressis ; Spir@ abbreviaté ; labro latere crassiusculo, supernz in lobum brevem terminato. Lister, Conch. t. 871. f. 25. Bonanni, Recr. 3. f. 307. 508. Gualt. Test. t. 52. fig. F. Seba, Mus. 5. t. 62. f. 4, 5, q. 10. 12. 14, 15 et 27. Knorr, (Veren.3..t. 14 f1, Martini, Conch. 3. t. 85. f. 836. 837. Habite Océan des Antilles. Mon cabinet. IL est constamment distincé du précédent par les tubercules de son dernier tour, dont deux plus grands sont prismatiques, et par son bord droit un peu épais latéralement. Ouverture lisse et blanchätre. Longueur, 5 pouces. . Strombe crèête-de-coq. Strombus cristatus. St. testé ovato-oblongé , tuberculiferé , albo et luteo vari@ ; ultimx anfractus tuberculo aliis multo majore; spirä exsert&, nodosa , peracutä ; labro dilatato, latere replicato, supernè crerus pro- Jundis cristatim inciso. Seba, Mus. 5. t. 62. f. 5. Favanne, Conch. pl. 22. fig. A 2. Strombus laciniatus. Chemn. Conch. 10. t. 158. f. 1506. 1507. Habite... Mon cabinet. Coquille très-rare, et remarquable par les caractères de son bord droit. Ce bord, dilaté et avancé supérieu- rement jusqu'à la hauteur de la spire, est replié en dedans sur le SANS VERTEBRES. 03 côté, et offre, dans sa partie supérieure, qualre ou cinq grandes crénelures qui le font paraître lacinié. Ouverture lisse, fauve dans le fond. Longueur, 4 pouces. Vulg. l'aile-large-couronriée. 8. Strombe aile-dilatée. Sérombus dilatatus. SL testé ovato-oblongä, turmidd, lævigatä , lutescente, maculis al- bis triseriatim cinctä&; spird breviuscul&, noduliferä, labrure superante ; labro dilatato, undato, infra marginem crassius- culo. Seba, Mus. 5. t. 63. f. 4. 5. Strombus latus. Gmel. p. 5520. n°. 55. Habite... Mon cabinet. La partie supérieure de son bord droit, sans former aucun lobe, vient s'appuyer un peu au-dessous du milieu de la spire, Ouverture lisse. Longueur, 4 pouces. g. Strombe aile-de-hibou. Sérombus buboniuis. St. testà ovatäà, subturbinatä, tuberculat& et nodulifèrä, flaves- cente, albo-maculatä, roseo-fasciatà; spir& conicd, obtusius- cul&, nodulosä, labrum superante. Lister, Conch. t. 860. £ 17. Bonanni, Recr. 5. f. 506, Seba, Mus. 5. t. 62. £ 6—8. Knorr, Vergn. 5. t. 17. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 82. f. 853. 854. Strombus fusciatus. Gmel. p. 3510. n°. 9. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Ses fascies roses passent sur les rangées de ses tubercules. Sommet du bord droit simple- ment arrondi ; ouverture lisse, Longueur, 3 pouces 5 lignes. 10, Strombe grenouille. Sérombus lentiginosus. St. test@ turbinat&, crassé , tuberculiferä er undiqué nodos& , squa- lidè alb& , cinereo-fuscescente nigroque maculosä; ultimo an- fractu superné tuberculis majuseulis subfurcatis coronato ; lubro crasso , Supernè undatim tricrenato. Strombus lentiginosus. Lin. Gmel. p. 5510. n°. 8, Lister, Conch. t. 861. f. 18. Bonanni, Recr. 5. f. 500, Rumph. Mus. t. 57. fig. Q. Petiv. Amb. t. 14. f. 10. Gualt. Test. t. 32. fig. A. D’Argenv. Conch. pl. 25. fig. C. 204 ANIMAUX Seba, Mus. 3. t. G2. f. 12 et 30. Knorr, Vergn. 3. t. 15. £ 2. Martini, Conch. 5. t. 80. f. 825. 826. et t. 81. f. 827. 828, Habite Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ses sillons trans- verses sont très-noduleux. Les deux ou trois crénelures du som- met de son bord droit le distinguent. Spire courte et pointue, Longueur, 5 pouces 8 lignes. Vulg. la {éte-de-serpent. 11. Strombe oreille-de-Diane. Sérombus auris Diancæ. S£. testé ovato-oblongd , tuberculiferd , transversim strial& , grisc& ; spiré exserl&, acut&; caud& recurv&; fauce aurantio-nigri- \ cante; labro incrassato, anterits lobo digitiformi terminato, intus lævigato. Strombus auris Dianæ. Lin. Gmel. p. 5512. n°. 12. lister, Conchait. 871:f:,26. et:t./672.f 27.28, Bonanni, Recer. 3. f. 501. 502. Rumph. Mus. t. 57. fig. R. Petiv. Amb. t. 14. f. 31. Gualt. Test, t. 32. fig. D. H. D’Argenv. Conch. pl. 14 fig. O. * Favanne, Conch. pl. 21. fig. A 5. À 6. Seba, Mus. 3. t. 61. f. 1—6.et"t. 62. f. 13 ct 16. Knorr, Vergn. 2. t. 15. f, 1. 2. Martini, Conch. 5. t. 84. f. 858. 839. Chemn. Conch. 10. 1. 156. f. 1487. 1488. Encyclop. pl. 409. f. 5. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes, Mon cabinet. Vue. l'orerlle-d’ane. Longueur, 3 pouces 4 lignes. 12. Strombe muriqué. Strombus pugilis. SE. tesié turbinatä, ventricos , luteo-rufescente; ultimo anfractu, supernè tuberculis coronato, medio lævi, basi sulcato; spir& tuberculis patentibus muricat& , transversè striatà ; labro ante- riùs Lobo brevi, rotundato , et intus versus. basim sulcalo. Strombus pugilis. Lin. Gmel. p. 5512. n°, 15. Lister, Conch. t. 864. f. 19. Bonanni, Recr. 5. f. 299. Gualt. Test. t. 52. fig. B. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig, A. Kuorr, Vergn. 1. t, 9. f. 1. SANS VERTEBRES. 205 Martimi, Conch. 3. t. 81. f. 830. 831. Encyclop. pl. 408. f, 4. a. b. Habite dans la Méditerranée et peut - être l'Océan atlantique. Mon cabinet. Son ouverture est d’un jaune d'œuf très-foncé, presque rougeâtre. Spire très-pointue, Longueur, 3 pouces 5 lignes. Vulg. l’oreille-de-cochon. 15. Strombe pyrulé. Strombus pyrulatus. St. test@ turbinatä, dorso lœvigaté, basi spiräque transversim striaté, rufescente; ultimo anfractu supernè obtusè angulato ; Spirä conico-acuté , nodulos&, basi subtuberculiferd ; labro ante- rius lobo rotundato et intüs striato. An Knorr, Vergn. 3. t. 16. f. 1? Martini, Conch. 5. t. 91. f. 894. Schroëtter, Einl. in Conch. 1.t.2. f. 14. Strombus alatus. Gmel.p. 3513. n°. 14. Habite... Mon cabinet. très-voisin du précédent, il s’en distingue par sa spire non muriquée, mais seulement un peu tuberculeuse à sa base. Bord droit un peu épais, strié en son limbe interne, qui est d’un violet très-rembruni, ainsi que la columelle. Longueur, 3 pouces 2 lignes. 14. Strombe bossu. Strombus gibberulus. SE. testé oblongo-ovali, medio lævigat&, supra labrum infernèque striat@ , Luteo-rufescente , albo-fusciatä ; anfractibus inæquali- ter gibbosis ; spird brevi, acutd; columellé alb&; labro intès striato , violaceo. Strombus gibberulus. Lin. Gmel. p. 5514. n°. 17. Lister, Conch. t. 847. £. r. Bonanni, Recr. 5. f. 150. Rumph. Mus. t. 37. fig. V. Petiv. Amb. t. 14. f. 13. Gualt. Test. t. 51. fig. N. D’Argenv. Conch. pl. 14. fig. N. Seba, Mus. 5. t. 61. f. 17—19. et 51—55. et t. 62. f.48. 49. Knorr, Vergn. 2. t. 14. f.3. Martini, Conch. 5. t, 77. f. 792—708. Strombus succinctus. Encyclop. pl. 408. f. 3. a. b. ê specimine ju- niore. Habite les mers de l'Inde et des Moluques. Mon cabinet, Longueur, 2 pouces 5 lignes. 206 ANIMAUX 1h. Strombe bouche-de-sang. Strombus luhuanus. À St. testà oblongo - ovali, tenuiler striatd , fulvä, albo- fusciaié ; uliime anfractu superné obtusè angulato ; spirä brevi, mucro- natà ; columellä purpureo nigroque tinctä ; labro intüs striato, rubro. Strombus luhuanus. Lin. Gmel. p. 3515. n°. 16. Lister, Conch. t&. 851, £. 6. Rumph. Mus. t. 37. fig. S. Petiv. Gaz. t.98. f. 10. et Amb. t. 14. f. 12. Gualt. Test. t. 51. fig. H. I. Seba, Mus. 3. t. 61. f. 11: 12, 20. 21. Knorr, Vergn. 5. t. 16. f. 5. Martini, Conch. 5. t. 77. f. 789. 790. Habite POcéan indien et des Moluques. Mon cabinet. Sa columelle, vivement colorée de pourpre et de noir, le rend très-remarquable. Longueur, 2 pouces 3 lignes. 16. Strombe bouche-aurore. Strombus mauritianus. St. test& oblongo-ovali, lævissimä, alb&, lineolis rufis angulatis transversim fasciatà ; spir& brevi, longitudinaliter plicatä , mu- cronatà ; columellä albä&; labro intus striato , roseo. Lister, Conch. t. 840. f. 4 a.et t. 850. f, 5. Séba, Mus. 3. t. G1. f. 13. Knorr, Vergn. 6. t. 15. f. 3. Martini, Conch. 3. t. 88. f. 865—867. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Il est bien dis- tinet du précédent , non-seulement par sa columelle toute blanche, mais encore par son dernier tour qui est très-lisse. Longueur, 2 pouces 5 lignes. 17. Strombe poule. Strombus canarium. S£. testé obovatä , dorso lœviusculä , basi striat&, alb@ , lineis ru- Jis confertissimis longitudinalibus flexuosis pictä ; spirä brevi, mucronät& , basi planulaid; aperturé intüs alb&, extüs aureo tinct@ ; labro crasso, dilalato, anteriüs sinu dis'incto. Sirombus canarium. Lin. Gmel, p. 5517. n°. 24. Lister, Conch. t. 855. f. 9. = Bonanni, Recr. 5. f. 146. Rümph. Mus. E 96. fig. N. Petiv. Amb, t. 14. f, 17, SANS VERTEBRES. 207 Gualt, Test, t. 52. fig. N. D’Argenv. Conch. pl. 14. fig. Q. Seba, Mus. 5.t, 62. f, 28. 20. Knorr, Vergn. 1. t. 18. f. 5. Martini, Conch. 5.4. 70. f. 818. Habite les mers de Ceylan et des Moluques. Mon cabinet. Coquile raccourcie, large, épaisse, à spire courte, mucronce, ayant # base planulée. Longueur , 25 lignes. 18. Strombe Isabelle, Sirombus Isabella. St. testé ovato-oblongä, dorso lœviuscul@ ,; basi striatä, allidä aut pallidè fulvä; spir& exsertà : anfractibus valdè convexs ; aperturä intüs albé , exius aureo tinct& ; labro anteriüs sinu &s- ancto. Bonanni, Recr. 5. f. 147. Gualt. Test: t. 52. fig. L. Seba, Mus. 5. t. 62. f. 23. 25. Knorr, Vergn. 5. t. 13. f. 3. Martini, Conch. 5. t. 70. f. 817. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet, Très-rapproché dr précédent , avec lequel on la confondu , mais bien plus allongé, À s’en distingue d’ailleurs par sa spire dont tous les tours sont très- convexes. Il est en outre dépourvu des lignes colorées ct flexueuses que l’on observe dans l'autre, Longueur , 2 pouces 7 lignes. 19. Strombe élancé. Strombus vittatus. St. testé fusiformi-turrité , fulvo-rufescente, albo-fasciat@ ; ultimo anfractu supernè obtusé angulato, inferné sulcato; spirà longi- tudinaliter plicatä, transversim tenuissimè striaté ; suturis mar- ginatis ; labro mediocri, rotundato. Strombus vittatus. Lin. Gmel. p. 5517. n°. 25, Lister, Conch. t. 852. f. 8. Rumph. Mus. t. 56. fig. O. Petiv. Gaz. t. 98. f, 12. et Amb. t. 7. f. 9, D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. F. Seba, Mus. 5. t. 62. f. 18—20. Knorr, Vergn, 5. t. 20. f. 2. Martini, Conch. 5. t. 709. f. 819. 820 et 822, 825. Encyclop. pl. 400. £. 1. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Ce qui caractérise celle espèce, c’est d'avoir la spire éminemment 208 ANIMAUX allongée et l'aile d’une étendue médiocre, toujours peu épaisse ; néanmoins elle offre différentes variétés qui Ini appartiennent car tantôt la spire présente des plis Jongitudinaux dans presque toute sa longueur, et tantôt on ne lui en voit qu'à sa sommité. Elle varie en outre dans Pétendue de lallongement de sa spire, certains individus Payant extrêmement longue , tandis qu’elle l’est bien moins dans d’autres. Ouverture blanche. Longueur, 3 pouces 5 lignes. 20, Strombe aile-relevée. Strombus epidromis. St, test& ovalo-oblongé, apice acut&, lœvi, albo et luteo varid; ultimo anfractu superné subtuberculato ; anfractibus spiræ an- gulatis, crenato-plicatis ; labro dilatato ,rotundato, crassiusculo , margine aculo, Técurvo. Strombus epidromis. Lin. Gmel, p. 5516. n°. 22. Lister, Conch. t. 853. f. 10. Rumph. Mus. t. 36. fig. M. Petiv. Gaz. t. 98. f. 12. et Amb. t. 14. f. 18. * Seba, Mus. 3. t. G2. f. 21. 22 et 26. Knorr, Veren. 6. t. 55. f. 2. Martini, Conch. 3. t. 70. f. 821. Habite l'Océan des grandes Indes ét des Moluques. Mon cabinet. Bord droit arrondi, sans aucun lobe, s’appuyant antérieurement contre la spire. Celle-ci élevée, étagée et fort aiguë, Ouverture lisse et très-blanche. Longueur, 2 pouces 8 lignes. 21, Strombe aile-de-colombe. Strombus columba. St. testé ovato-oblongé, longitudinaliter plicatä,transversim striaté, alb& ; anfractibus spiræ convexis ; labro suprà infräque valdè striato, margine recurvo ; columellà striatä. Habite... la mer des Indes? Mon cabinet. Jolie espèce, très-dis- tincte. Son bord droit, remarquable par un pli longitudinal, est fortement strié en dessus et en dessous. Sa columelle, pareillement striée, est munie d’une raie verte, ainsi que le limbe interne du bord droit. Longueur , 2 pouces. 22, Strombe quadrifascié. Strombus succinctus. St. test& ovato-oblongé, apice acuté , transversim subtilissimé striat& , lutescente ; ultimo anfractu fasciis quatuor albis fusco- lincolatis cincto, supernè tuberculis raris instructo ; anfractibus spiræ angulatis, plicato-crenatis; labro angusto, margine in- curpo , intus Stilo, SANS VERTEBRES. 209 Strombus succinctus. Lin. Gimel. p. 3518. n°. 26. Lister, Conch. t. 859. f. 16. Rumph. Mus. t. 57. fig. X. Petiv. Gaz. t. 953. f. 13. et Amb. t. 14. f. 19. Gualt. Test. t. 53. fig. B. D’Argenv. Conch. pl. 10. fig. C. Seba , Mus. 3. t. 61. f. 15. Born, Mus. t. 10. f. 14. 15. Martini, Conch. 3. t. 70. f. 815. et t. 89. f. 877. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Son aile est étroite, à bord courbé en dedans, et a un sinus à sa partie antérieure. Ouverture blanche. Longueur, 25 lignes et demie. 25. Strombe aile-de-roitelet. Strombus troglodytes. St. testâ ovato-acut&, dorso læviuscul&, luteo-rufescente, albo- zonatä ; ultimo anfractu supernè tuberculifero ; spiræ anfracti- bus angulatis , plicato-crenatis ; labro crassiuseulo, anteriàs sinu distincto, intüs flavescente; columella alb&, callosd. Strombus minimus. Lin. Gmel, p. 3516. n°. 25. Ramph. Mus. t. 56. fig. P. Petiv. Amb. t. 14, f. 16. Gualt. Test. t. 31. fig. L. . Schroëtter, Einl. in Conch. 1: t. 2. f. 11. Chemn. Conch. 10, t. 156. f. 1491. 1492. Habite l'Océan des grandes Indes, Mon cabinet. Longueur, 17 lignes. 24, Strombe tridenté. Strombus tridentatus. St. testé oblongd , supernè atlenuato-acut4, levigatd , longitudi- naliter subplicatä, luteo-rufescente ; anfractibus Spiræ convexis ; labro angusto, basi tridentato , intüs striato , rufo-fuscescente. Lister, Conch. t. 858. f. 14. Rumph. Mus. t. 57. fig. Y. Petiv. Amb. t. 14. f. 15. Gualt. Test. t. 55. fig. C. D. Séba, Mus, 3. t. 61. f. 54. et 41—47. Martini, Conch. 3. t. 78. f. 810—814. Strombus Samar. Chemn. Conch. 10. t. 157. f. 15053. Sirombus tridentatus. Gmel. p. 3519. n°. 50. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Spire à tours convexes, un peu rendés. Les figures citées de cette coquille sont plus ou moins mé Tome VII, 14 2:0 ANIMAUX diocres, à l’exception de celles de Seba qui rendent bien sa forme générale et les trois dentelures de son bord droit. Longueur; 22 lignes. 25. Strombe bouché-noire. S/rombus urceus. St. testä cvalo-oblongé , apice acutä , transversè Striatä, cinereo- rufescente, supra labrum caudäque nigricante ; anfractibus su- pernè angulato-tuberculatis , longitudinaliter subplicatis ; fauce nigré ; labro intüs Striato. Strombus urceus. Lin. Gmel. p. 3518. n°. 29, Lister, Conch. t. 857. f. 15. Bonanni, Recr. 3. f. 144. Petiv. Gaz. t. 08. f. 14. Gualt. Test. t. 52. fig. E. Seba , Mus. 3. t. Go. f. 28. 29. et t. 61. f. 30. 51. ete. ‘Knorr, Vergn. 3. t. 13. f. 5. Martini, Conch. 5. t. 78. f. 803—806. ‘Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Spire étagée et poin- tue ; ouverture noire, mais d’un roux orangé dans le fond ; aile étroite, atténuéc inférieurement. Longueur, 21 lignes et demie. 26. Strombe plissé. Strombus plicatus. - St. testé ovato-oblongä, apice'acuté, longitudinaliter plicaté, lu teo-rufescente, albo füusciaté et punctaté; Spir& contabulata ; ultimo anfractu supernè tuberculis coronato ; apertur& striata : columellä flavä; labro parvo , intüs violacescente. Strombus dentatus. Lin. Gmel. p. 3519. n°. 51. Rumph. Mus. t. 57. fig. T. Petiv. Amb. t. 14. f. 21. Gualt. Test. t. 52. fig. G. Seba, Mus. 5. t. 61. f. 24. 25. Schroëtter, Eiul. in Conch. 1. t. 2. f. 12. Strombus plicatus. Encyclop. pl. 408. f. 2. a. b. Habite l Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Son bord droit n’est point denté, mais offre inférieurement le sinus caractéristique du genre. Ses plis longitudinaux, sa spire bien éta- gée, et ses tubercules dorsaux élevés et comprimés le rendent très distinct. Longueur, 19 lignes. SANS VERTEBRES. 21H 27. Strombe fleuri. Strombus floridus. St. test ovato-acut&, supra lalrum infernèque striat&, coloribus variis pictd ; ultimo anfractu anticè tuberculifero ; spiré brevi, longitudinaliter subplicatä; fauce striaté , rubente. Lister, Conch. t. 848. f. 3. et t. 850. f. 15. Rumph. Mus. t. 37. fig. W. Petiv. Amb. t. 14. f. 20. Seba, Mus. 3. t. 61. f. 26. 27. 32. 53. 4o. 48. 5o. 54. 65. et t. 62. f, 42. 45. Martini, Conch. 5. t. 78. f. 807—800. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Coquille ven- true, tuberculeuse, et très-variée dans sa coloration. Longueur, 17 lignes. 28. Strombe aile-de-papillon. Sérombus papilio. St. testé ovatä, subacut&, tuberculifer@, alb&, luteo - maculosä ; ultimo an/fractu tuberculis triseriatis cincto; columell& lævi, albé ; labro spiræ adnato, anteriüs sinu distincto, intüs striato, aurantio-fuscescente. Seba, Mus.3. t. 52. f. 17. 16. Kanorr, Vergn. 5. t. 26. f. 2. 3. Strombus papilio. Chemn. Conch. 10. t. 158. f. 1510. 1511. Habite... Mon cabinet. Il n’a point les trois crénelures du S£. Zenti- ginosus, mais un seul sinus au sommet de son bord droit. Ce dernier est d’ailleurs strié et très-coloré. Longueur , 22 lignes. 29. Strombe rayé. Strombus lineatus. SL. test ovato-acuté , lævi, alb&, lineis nigris distantibus cincté ; ultimo anfractu supernè tuberculis majusculis coronato ; aperturä striatä, aurantié ; labro anteriüs sinu distincto. Martini, Conch. 5. t. 78. f. 800—802. Strombus polyfasciatus. Chemn. Conch. 10. t. 155. f. 1483. 1484. Habite... l'Océan indien? Mon cabinet. Espèce bien distincte par les lignes pourpres ou noires, bien espacées , dont elle est ceinte. Longueur , 21 lignes. 50. Strombe cariné. Strombus marginatus. St. testä ovato-acutà, transversim striatä , luteo-fulr&, albo-fas- ciat@ ; anfractibus dorso carinatis, suprà planulatis ; spir& brevi , 212 ANIMAUX mucronatà ; apertur@ albä ; labro acuto, incurvo , intüs siriato ; spiræ adnalo ,"anteriüs sinu distincto. Strombus marginatus. Lin. Gmel. p. 3513. n°. 15. Schroëtter, Einl, in Conch. 1. t, 2. f. 10, Martini, Conch. 3. £. 79. f. 816. Chemn. Conch. 10. t.156. f, 1489. 1490. Habite... Mon cabinet, Le dernier tour, turbiné, fait la principale partie de la coquille; il est anguleux et cariné antérieurement, et s’atténue postérieurement en queue courte et sillonnée. Longueur, 22 lignes et demie. 51. Strombe turriculé. Strombus turritus. St. testé turrit@, longitudinaliter plicat&, transversè striatà, albà, luteo-submaculosé ; anfractibus convexis ,adsuturas marginatis; Labro parvo, intüs striato. An Lister, Conch. t. 855. f. 12 b? Favanne, Conch. pl. 20. fig. À 8? Chemn. Conch. 10. t. 155. f. 1481. 1482. Habite... Mon cabinet. Il est beaucoup plus turriculé que le ##r. vittatus, et n’a ses tours striés que dans leur partie inférieure. Longueur, 2 pouces 5 lignes. 5». Strombe treillissé. Strombus cancellatus. St. testé ovato-turrit@, cancellatä, albd; varicibus interruptis, alternis; labro intüs striato, extüs marginato; columellé callosä. Encyclop. pl. 408. £. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Petite coquille, singulière en ce qu’elle a le sinus des strombes, et qu’elle offre des varices alternes, comme dans les tritons. Longueur, 12 lignes et demie. 33. Strombe à fissure. Strombus canalis. Se. testä fossili, parvuld, ovato-turrit& , longitudinaliter costulatä ; labro columelläque supernè coalitis et carinam fissam usqué ad apicem currentem Jormantibus; caudé& brevi. Strombus canalis. Bullet. de la Soc. philom. n°. 25. f. 5. Strombus canalis. Annales du Muséum, vol. 2. p. 210. Encyclop. pl. 400. f. 4. a. b. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Les interstices de ses côtes sont finement striés. Longueur , 8 lignes et demie. Obs. Le strombus spinosus de Linné n’a point le sinus des strombes , et appartient au genre des volutes , ayant sa columelle plissée in- férieurement. SANS VERTÈLBRES. 215 LES PURPURIFÈRES. Coquille ayant un canal court, ascendant postérieure- ment, ou une échancrure oblique en demi-canal, à la base de son ouverture , se dirigeant vers le dos. Les purpuriferes n’ont presque plus de canal à la base de leur ouverture, ou n’en ont qu’un qui est court, soit iscendant postérieurement, soit recourbé vers le dos de la coquille ; la plupart même n’offrent à la base de l’ouverture qu'une échancrure oblique, dirigée en arrière, et qui est rès-apparente lorsqu'on regarde la coquille du côté du dos. I paraît que toutes les coquilles des purpurifères sont operculées. Cette famiile est nombreuse en races diverses, et embrasse au moins onze genres qu'il a été nécessaire d'établir pour en facihter l’étude et la connaissance. Je lui ai donné le aom de purpurifère, parce que les trachélipodes qui ont produit les coquilles qu’elle comprend, et surtout ceux du seure pourpre, contiennent, dans un réservoir particulier, cette matière colorante dont les romains formaient cette belle couleur si connue, et qui n’est plus en usage depuis la découverte de la cochenille. Voici la manière dont nous divisons cette famille. [1} Un canal ascendant, ou recourbé vers le dos, Cassidaire. Casque. 214 ANIMAUX [2] Une échancrure oblique, dirigée en arrière. Püicinule. Pourpre. Licorne. Concholépas. Ilar pe. 'onne. Buccin. Éburne. Vis. L1) Un canal ascendant, ou recourbé vers le dos. CASSIDAIRE. (Cassidaria.) Coquille ovoïde ou ovale-oblongue. Ouverture longitu- dinale, étroite, terminée à sa base par un canal courbé, subascendant. Bord droit muni d’un bourrelet ou d’un repli; bord gauche appliqué sur la columelle, le plus souvent rude, granuleux, tuberculeux ou ridé. T'esta obovata vel ovato-oblonga. Apertura longitudi- nalis, ancustata, in canalem cureum , subascendentem basi desinens. Labrum maroinalumn seu margine repli- catum ; labium columellam obtegens, sæpids asperulum , granulosum, tuberculatum vel rugosum. OBSERVATIONS, Le genre des cassidaires comprend des coquillages tres-voisins des casques par leurs rapports, mais qui n’en ont pas completement les caractères. IL importe donc de Les en séparer, afin de pouvoir SANS VERTEBRES. 215 eirconscrire plus nettement et avec précision chacun de ces genres, lesquels forment évidemment des coupes particulières. La coquille des cassidaires est en général moins bombée que celle des casques; mais ce qui la distingue principalement de celle- ci, c’est que le canal plus ou moins court qui termine infeérieu- rement son ouverture west point replié brusquement vers le dos, et n'offre qu'une légère courbure, c’est-à-dire n’est qu'un peu ascendant. La spire des cassidaires est courte, conoïde, composée de tours convexes, et ne présente point de bourrelets persistans. Le bord gauche est apparent, appliqué sur la columelle, et:presque toujours charge de petits tubercules oblongs, transverses, rugiformes, qui concourent à caractériser ces coquillages. Les cassidaires sont des coquilles marines que leurs rapports avec les casques, les harpes, les buccins, etc., font nécessairement rapporter à la famille des purpuriféres. ESPÈCES. r. Cassidaire échinophore. Cassidaria echinophorx, C. Lest@ ovato-globosä, ventricos&, cinguliferä, supernè inferne . que striatà , pallide fulrd ; cingulis quatuor aut quinque tubes + culiferis; Spiræ anfractibus angulatis : angulo tuberculis crenatr, Buccinum echinophorum. Lin. Gmel. p. 5471. n°. 0. Listes, Conch. t. 1005. f. 68. Bonanni, Recr. 5. f, 18, 10. Rumph. Mus. t. 27. f. 1. Gualt. Test. t. 43. f. 3. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. P. et Zoomorph. pl. 5. fig. H. Favanne, Conch. pl. 26. fig. E 5. et pl. 70. fig. P 1. Seba, Mus. 5. t. 68. f. 18. et t. 70. f. 2. Noorr, Vergn. LE, 17. f 1. Born, Mus. p. 238. Vign. fig. à. b, Martini, Conch. 2. t. 41. f. 407. 408. Cussidea echinophora, Brug. Dict, n°. 19. Cassidaria echinophora, Encyclop. pl. 405. f. 3. a, b 210 ANIMAUX Habite les mers Méditerranée et Adriatique. Mon cabinet. Coquille bombée, légèrement transparente, et cerclée sur le dos : la plupart des cercles chargés de tubercules verruciformes. Longueur, prés de 4 pouces. 2, Cassidaire thyrrénienne. Cassidaria thyrrena. C. testé ovat@ , transversim sulcatä, fulvo-rufescente; spiræ ar- fractibus convexis ; ultimo an/ractusuperne sulco unico noduloso ; aperturd albä; columell& rugoso-tuberculatd. Lister, Conch. t. 1011. f. 71. e. Bonanni, Recr. 5. f, 160. Gualt. Test. t..45. f, 2. Favanne, Conch. pl. 26. fig. E 1. E 2. Chemn. Conch. 10. t. 155. f. 1461. 1462. Cassidea thyrrena. Brug. Dict. n°. 21. Buccinum thyrrenum. Gmel. p. 5478. n°. 180. Cassidaria thy rrena. Encyelop. pl. 405. f, 1. a. b. Habite la Méditerranée, particulièrement la mer de Toscane. Mon cabinet. Coquiile élégamment et régulièrement sillonnée, un peu transparente, et bien distincte de celle qui précède, n'ayant qu'une seule rangée de nodosités. Longueur, 3 pouces 9 lignes. 5. Cassidaire cerclée. Cassidaria cingulata. C. test ovat& , cingulatä, albo-rufescente; anfractibus convexis, supernè subangulatis ; caudä& longiusculd. Martini, Conch. 5. t. 118. f. 1083. An buccinum caudatum ? Gmel. p. 3471. n°. 6. Habite... Mon cabinet. Elle semble avoir quelques rapports avec le triton cynocéphalum. Longueur ; 2 pouces 2 lignes. 4. Cassidaire strice. Cassidaria striata. C. testé ovaté, transversim et elegantissimé striat&, albido-cineras- cente ; anfractibus convexiusculis ; spird abbreviat& , subcancel- latä; caud& brevi; labro crasso , intüs sulcato. Encyclop. pl. 405. f. 2. a. b. Habite... Elle vient d’une collection de Lisbonne. Mon cabinet. Co- lumelle un peu plissée. Longueur, 20 lignes, SANS VERTEÈBRES. 217 5. Cassidaire cloporte. Cussidaria oniscus. C. testé parvulé, ovat& , crassé , costis tribus nodosis cinctä , albo spadiceo fuscoque varid, subtüs rubré ; spirä caudäque brevis- simis ; columell& granulosä; labro intüs dentato et sulcato. Strombus oniscus. Lin. Gmel. p. 5514. n°. 18. Lister, Conch. t. 791. f. 44. Petiv. Gaz. t. 48. f. 16. Gualt. Test. t. 22. fig. I. Seba,, Mus. 3. t. 55. f, 23. fig. plures. Knorr, Vergn. 4. t. 12. f. 4. et 6. t. 15..f. 6. Favanne , Conch. pl. 26. fig. K. Martini, Conch. 2. t. 54. f. 557. 558. Chemn. Conch. 11. t. 105. a. f. 1872. 1875. Cassidea oniscus. Brug. Dict. n°. 15. Habite les mers d'Amérique. Mon cabinet . Petite coquille assez com mune, mais très-sinçgulière ; car, quoique son euverture soit celle des casques, sa queue n’est point brusquement retroussée comine dans ce dernier genre. Longueur, 15 lignes. 6. Cassidaire gauffrée. Cassidaria cancellata. C. testé fossili, ovato-inflatä, decussatim striatä ; ultimo anfraci superne angulato , ad angulum infräque cingulo tuberculsso instrdcto ; spir@ breviusculé , acuta; columellà rugosd; labro dentato. Cassis cancellata. Annales du Mus. vol. 2: p. 169. n°. 2. Habite... Fossile de Chaumont. Mon cabinet. Longueur, 22 lignes. 7. Cassidaire carinée. Cussidaria carinata. C. test4 fossili, ovatä, transversim tenuissimè ‘striat&; cingulis subquinque carinatis : supremis tuberculosis;anfractibus sursänt complanatis ; caudäà longiusculä, ascendente. Buccinum nodosum. Brander, Foss. Frontisp. n°. 131. Knorr, Foss. t. 50. f. 6. Cassidea carinata. Brug. Dict. n°. 20. Cassis carinata. Annales, ibid. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette coquille semble avoir quelques rapports avec le C. echinophora; mais, outre ses côtes carinées et plus ou moins noduieuses, son dernier tour e5t partout également strié. Longueur, environ 18 iignes. « Q 210 ANIMAUX. CASQUE. (Cassis. ) Coquille bombée. Ouverture longitudinale , étroite ,. terminée à sa base par un canal court, brusquement re- courbé vers le dos de la coquille. Golumelle plissée ou ridée transversalement. Bord droit presque toujours denté. Testa inflata. Apertura longitudinalis, angusta, in canalem brevem subitoque dorso reflexum desinens. Co- lumella transversè plicata vel: rugosa. Labrum sæpis- simè dentatum. OBSERVATIONS. Les casques, que Linné rapportait à son genre buccinum, diffèrent des vrais buccins : 1°. par la forme de leur ouverture qui est longitudinale, étroite, et presque toujours dentée sur son bord: droit, 2°: par l’aplatissement de leur bord gauche ou columellaire qui fait une saillie ordinairement considérable sur ce côté de la coquille; 3°. par le canal qui termine leur base, et qui est brus- quement replie vers le dos de la coquille. Ce repli les fait recon- naître au premier aspect, et les distingue des vrais buccins, qui w’ont aucun canal, mais seulement une échancrure à la base de leur ouverture. Les coquilles de ce genre ont en général la spire peu eélevee. Celle-ci est souvent interrompue par des bourrelets obliques, cari- uiformes, et qui sont les sommités persistantes des anciennes ouver- tures. Ces bourrelets forment un caractère assez constant dans les espèces en qui on l’observe, pour qu'on puisse l’employer à dis- tinguer ces espèces de celles qui ne l’offrent point, et à former par son moyen une section dans le genre. Plusieurs casques deviennent fort grands. et acquicrent souvent. SANS VERT ÈBRES. 219 une épaisseur considérable. Ces coquillages vivent dans fa mer, à quelque distance des rivages et sur des fonds sablonneux, où is trouvent le moyen de s’enfoncer en totalité. ESPECES. [a] Spire ayant des bourrelets. 1. Casque de Madagascar. Cassis madagascariensis. C. testä maxim&, ovato-ventricos&, elevato-rotundatä , fasciolis. transversis cinct&, squalidè albà ; tuberculis dorsalibus trans- versim triseriatis ; infern& facie carned ; aperturä purpureo- nigricante , nitidé, albo-plicatä. Habite les mers de Madagascar. Mon cabinet. Ce casque est peut-être le plus grand et le plus gros de tous ceux qui sont connus. Il est très-bombé , à dos arrondi et fort élevé, sans mailles réticulaires, et n'offre que des bandelettes transversales et inégales, avec trois rangées de tubercules médiocres. Sa spire est très-courte. Lon- gueur, 10 pouces 7 lignes. Casque tricot, Cassis cornuta. C. test& ovato-ventricosé, scrobiculis reticulaté , cingulis tr'bus in- structä , albidä ; in juniorti cingulis duabus lævibus maculatis, in adull& omnibus tuberculosis : tuberculis anticis maximis, corniformibus ; labro intüs citrino. Buccinum cornutus. Lin. Gmel. p. 5472. n° 11. Lister, Conch. t. 1006. f, 70. t. 1008. f. 71. b. et t. 1009. f. 71. c Bonanni, Recr. 3. f. 155. Rumph. Mus. t. 23. f. 1. et fig. A. Petiv. Gaz. t: 151. 9.et Amb. t. 7. f. 10. 14. et £. 11. f. 10: Gualt. Test. t. 40. fig. D Seba, Mus. 3. t. 75. f. 7. 8. et 17. 18. Knorr, Vergn. 5. t. 2. f. 1. Favanne , Conch. pl. 26. fig. A 1. Martini, Conch. 2. t. 53. f. 548. 540, et t. 35. f. 562. Cassis labiata. Chemn. Conch. 11. t. DE f. 1900. et t. 185. f. 1791. Cassidea cornuta. Brug. Dict. n°. 17. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Ce casque de- vient aussi fort grand, et il est singulier en ce que son aspeet . 220 ANIMAUX dans sa jeunesse est fort Giflérent de celui qu’iloffre dans un äge avancé, Sa face inférieure est large, fort plane, calleuse, et pré- sente un bord antérieur qui s’avance d’une manière remarquable. Le fond de louverture est d’un beau jaune-orangé. Les plis de la columelle sont peu étendus, et le bord droit est garni d’une ran- gée de dents épaisses. Vulg, le fer-à-repasser ou la téte-de-cochon. Longueur, 9 pouces 5 lignes. 5. Casque triangulaire, Cassis tuberosa. | C. test& ovato-ventricosé ,trigon& , decussatim striatä, castaneo fusco nigroque marmoraté; cingulis tribus tuberculosis ; spirä retus@, triangulari , mucronatä ; columellà tuberculiferà, pur- pureo-nigricante , albo-rugos& ; labro intüs dentato. Buccinum tuberosum. Lin. Gmel. p. 3473. n°. 15. Gualt. Test. t. 41. fig. AAA. Seba, Mus. 5. t. 75. f. 2. Knorr, Vergn. 5. t. 10. f, 1. 2. Favanne, Conch. pl. 25. fig. B 2. Martini, Conch. 2. t. 58. f. 581. 382. Cassidea tuberosa. Brug. Dict. n°. 18. Cassis tuberosa. Encyclop. pl. 406. f. 1. et pl. 407. f. 2. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Le tubercule du milieu de la rangée antérieure est beaucoup plus élevé que les autres. Bord columellaire externe marqué en dessus de larges taches noires qui alternent sur un fond jaunätre. Longueur, 8 pouces 8 lignes. 4. Casque flambé, Cassis flammea. C. testé ovalo-inflatä, subtrigoné, in junior longitudinaliter pl- catä, in adultà seriebus quatuor autquinque tuberculosis cincta, griseo-violacescente, flammulis rufo-fuscis picté ; spiré convexä , mucronatà ; columelld ruf&, albo-rugosä. Buccinum flammeum. Lin. Gmel. p. 3475. n°. 14. Lister, Conch. t. 1004. f. Go. et t. 1005. f. 72. Bonanni, Recr. 5. f. 156. Rumph. Mus. E 25. f. 2. Petiv. Gaz. t. 155..f. 1. Seba , Mus, 5. t..73..f. 5: 6. 10, 11. 14, 15,16. 19-et120: Knorr, Vergn. 4.t. 4. f. 1. Favanne, Conch. pl. 25. fig. E. MarUüni, Conch. 2. t. 34..f, 355. 354. SANS VERTEBRES. 221 Cassidea flammea. Brug. Dict. n°. 15. Cassis flammea. Encyclop. pl. 406. f. 5. a. b. Habite Y Océan indien. Mon cabinet. Dans sa jeunesse, il présente encore une forme très-diflérente de celle qu’il a dans l’état adulte. Longueur, environ 5 pouces et demi. 5. Casque fascié. Cassis fasciata. C, testä oblongo-ovaté , tenut, longitudinaliter subplicaté ; pallidè {ulv&; fasciis quinque transversis albis rufo-maculatis; ultimi anfractus parte anticü spiräque tuberculis graniformibus seria- tim muricatis. Lister, Conch. t. 997. f:62. Seba, Mus. 5. t. 73. f. 1. 12. 15. Favanne, Conch. pl. 26. fig. B 1. Martini, Conch. 2. t. 36. f. 369. et t. 57. f. 374. Cassidea Jfasciata. Brug. Dict. n°. 14. Buccinum tessellatum. Gmel. p. 3476. n°. 20. ÆEjusd. buccinum maculosum. n°. 22. Habite... la mer du Sud? Mon cabinet, Spire convexe, mucronte, garnie de cercles granuleux. Partie supérieure de la columelle un peu bombée, Longueur, près de 7 pouces. 6. Casque bezoar. Cussis glauca. C. test& ovato-turoid@, lœvi, glauc@; ultimo anfractu anteriis subangulato: spir& striat&, papillis coronatä , mucronati ; labro basi quadridentato, intus croceo- jussescenté. Buccinum glaucum. Lin: Gmel. p. 3478. n°. 55. Lister, Conch. t. 996. f. 60. Rumph. Mus. t. 25. fig. A. et f. 4. Petiv. Amb. t. 7. f. 4. et t. 114 f. 18: Gualt. Test. t: 40. fig. A. Seba, Mus. 5. t..71.f. 11—16. Knorr, Vergn. 5. t. 8. f. 3. Favanne , Conch. pl. 25. fig. D 3. Martini, Conch. 2. t. 32. f, 542. 343. Cassidea glauca. Brug. Dict. n°. 5. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Son dernier tour est lisse, traversé queiquefois par une varice longitudinale , et offre, vers son sommet, un angle émoussé. Ouverture élargie inférieurement. Longueur, 3 pouces 9 lignes. 222 ANIMAUX 7. Casque bourse. Cassis crumena. ©, test4 ovata, crassä, longitudinaliter plicat4, anteriüs nodiferé, carneë, flavo aut rubro maculatä ; spir@ brevè conic@,, tubercu- lato-nodulosä ; columellä rugosd. Lister, Conch. t. 1002. f, 67. Bonanni, Recr. 5. f. 161. Favanne, Conch. pl. 26. fig. I. Martini, Conch. 2. t. 37. f. 379. 580. Cassidea crumena. Brug. Dict. n°. 12. Habite VOcéan atlantique austral, près de l’ile de l’ Ascension , selon Lister. Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 11 lignes. 8. Casque plicaire. Cassis plicaria. C. test& ovato-oblongä , longitudinaliter plicat@ , nitid& , albä, strigis longitudinalibus luteis ornat& ; ultimo anfractu superné papillis coronato; spirä conic4, striatä, granosä; labro basi tridentato, margine externo maculato. Seba, Mus. 3. t..05. f. 1. 2. Knorr, Vergn. 3. t. 28. f. 1. Favanne, Conch. pl. 25. fig. D 4. Chemn. Conch. 10. t. 155. f. 1459. 1460. Habite... Mon cabinet. Espèce très-rare, ayant une varice longitu- dinale qui traverse obliquement son dernier tour, Cette yarice et le limbe externe du bord droit offrent des taches orangées. La partie supérieure de la columelle est plissée Jongitudinalement , et le limbe interne du bord droit est dentelé. Longueur, 5 pouces 2 lignes. 9. Casque pavé. Cassis areola. C. testé ovatd, lævi, nitidé , alb& , maculis luteis quadratis tessel- latä ; spird brevè conicä , decussatim striaté ; columellé inferné Tugosä Buccinum areola. Lin. Gmel. p. 3475. n°. 17. Lister, Conch. +, 1012. f. 76. Bonanni, Recr. 3. f. 154. Rumpb. Mus. t. 25. f13 er fig. B, Petiv. Amb. t. 2. f. 11. Gualt. Test. t. 59. fig. H. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. [ SANS VERTEBRES. 295 Favanne, Conch. pl. 24. fig. I. Seba , Mus. 5. t. 70. f. 7—0. Knorr, Vergn. 5. t. 8. f. 5. Martini, Conch. 2. t. 54. f. 555. 556. Cassidea areola. Brug. Dict. n°. 8. Cassis areola. Encyclop. pl. 407. f. 5. à. b. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet, C’est une des espèces les plus jolies de ce genre. Limbe interne du bord droit bien denté. Longueur, 2 pouces 9 lignes. 10. Casque zèbre. Cassis zebra. C. testé ovata , lœvigat, inferné striatä, albidä, strigis longitu- dinalibus luteis pict&; spir& brevè conicé, decussatim striatà ; columellä infernè rugosd. Lister, Conch. t. 1014. f, 78. Rumph. Mus. t. 25. f, 2. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. D. Favanne , Conch. pl. 24. fig. D). Martini, Conch. 2. t. 54. f. 556. a. Chemn. Conch. 10. t. 153. f. 1457. 1458. Cassidea areola. Brug. Dict. n°. 8. var. [b.] Buccinum strisatum. Gmel. p. 3477. n°. 179. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. I est très-voi- sin du précédent par ses rapports; maïs il est moins bombé, moins lisse , et sa coloration est disposée différemment. Son bord droit est aussi garni de dents bien saillantes. Long., 2 pouces 8 lignes. 116 Casque treillissé. Cassis decussata. C. testé ovatä , penitiüs decussatä, cæruleo-violacescente aut vi- rescente ; Strigis luteis longitudinalibus undulatis continuis vel interruptis ; Spird'brevé conicä, Buccinum decussatum. Lin. Gmel. p. 5474. n°. 16. Gualt. Test. t. 40. fig. B. ad dexteram, et fig. B. ad sinistram. Knorr, Vergn. 2. t, 10. f. 3. 4. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 560. 561. et f. 367. 368. Cassidea decussata. Brug. Dict. n°. 9. Habite la Méditerranée et l'Océan atlantique. Mon cabinet. II a une varice opposée au bourrelet du bord droit. Longueur, 2 pouces une ligne. 22 4 ANIMAUX 12. Casque raccourci. Cassis abbreviata. ©. lestä ovato-abbreviat&, subglobosd , decussatim striat& , albd, maculis Lluteis quadratis pictd; spirä parvä, subgranulosa columell& infernè granifera. Lister, Conch. t. 1000. f. 65. >onanni, Recr. 3. f. 157. Habite sur les côtes du Portugal, selon Bonanni. Mon cabinet. Co- quille bomibée , presque globuleuse, ayant quelquefois une varice qui s'étend en partie sur la spire, et très-distincte du C. decussata par sa forme plus raccourcie et par sa columelle qui est granuleuse inférieurement. Longueur , 15 lignes. ; [b] Spire sans bourrelets. 15. Casque rouge. Cassis rufa. C. test& ovato-ventricosé, crassissimä , ponderos& , tuberculifer& , rubr& ; cingulis pluribus tuberculato. Licorne tuilée. Monoceros imbricatum. M. testé ovaté, ventricosä, scabriuscul&, cinereû aut griseo-ruf&; costis transversis confertis imbricato-squamosis ; anfractibus convexis ; spir& brevt; labro crenulato. Pallas, Spicil. Zool. Fasc. 10. t, 3. f. 5. 4. Martyns, Conch. 1. f. 10. et 2. f. 56. Knorr, Vergn. 4. t. 50. f. 1. Favanne, Conch. pl. 27. fig. D 1. Martini, Conch. 5. t. 69. f. 761. Buccinum monoceros. Chemn. Conch. 10. t. 154. f. 1469. 1470. Buccinum monoceros. Brug. Dict. n°. 11. Buccinum monodon. Gmel. p. 5485. n°. 5o. Monoceros imbricatum. Encyclop. pl. 596. f. 1. a. b. Habite les mers Magellaniques. Mon cabinet. Coquille fort remai quable par ses côtes imbriquées. Longueur, 25 lignes. 5. Licorne strite. Monoceros striatum. M. testé ovat , ventricosé , transversim undulato-striatä, sub- decussatä&, rufo-castaned ; anfractibus convexis : ultimo ante- rius obtusè angulato ; spir& brevi, apice albd ; apertura lævi. Monoceros narval. Encyclop. pl. 396. £. 3. a. b. Habite... Mon cab. Ses stries transverses , légèrement onduleuses, semblent décussées par d’autres beaucoup plus fines. Longueur, près de 18 lignes. 4. Licorne glabre. Monoceros glabratum. DT. test& ovat&, lœvi, rufo-castane&; an/ractibus convextis : ultimo bast unisulcato; spir& exsertiusculé; labro tenui, intus lævi- gato, fulvo-rufescente. An buccinum narval? Brug. Dict. n°. 12. Monoceros glabratum. Encyclop. pl. 396. f. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. La spire un peu élevée et le dernier tour peu ventru de ma coquille me font penser qu'elle constitue une 252 ANIMAUX espèce différente du 2, narval de Bruguières, La dent de son bord droit est aussi longue que celle des précédentes, Long., 18 lignes et demie. 5. Licorne lèvre-épaisse, Monoceros crassilabrum. M. testé ovat&, crassé, lœævigatä, cinereo-rubente ; anfractibus convexis ; Spir& exsertiuscul@ ; labro crasso, subduplicato, intus dentato: dente baseos brevi, obtusato. Buccinum unicorne. Brug. Dict. n°. 13. Monoceros crassilabrum. Encyclop. pl. 366. f. 2. a. b. Habite les mers Magellaniques. Mon cabinet. Glabre comme la pré- cédente, celle-ci s’en distingue éminemment par son bord droit qui semble doublé et offre au-dessous du limbe un bourrelet épais, dentelé, ayant la dent conique de sa base peu allongée et à peine aiguë. Longueur, 15 lignes et demie. CONCHOLÉPAS. (Concholepas.) Coquille ovale-bombée, en demi-spirale; à sommet in- cliné obliquement vers le bord gauche. Ouverture ample, longitudinale, oblique, ayant inférieurement une légère échancrure. Deux dents à la base du bord droit. Un oper- cule oblong, mince, corné, Testa ovato-inflata, semispiralis; vertice versus la- bium obliquè inclinato. Apertura ample , longitudinalrs , obliqua, infernè sinu parvulo instructa. Dentes duo ad basim labri. Operculum oblongum , tenue, corneum. OBSERVATIONS. Le concholépas est une coquille fort singulière qu’on a d’abord rapportée au genre des patelles, quoiqu’elle en soit très-distinguée par sa conformation et surtout par l’opercule que porte l'animal. Bruguières, en considérant cette coquille, ainsi que la petite échancrure qui termine son ouverture imférieurement , et l’opercule SANS VERTEBRES. 253 de Vanimal , sentit que ses rapports l’éloignaient considérablement des patelles, et crut pouvoir lassocier au genre des buccins. C’était déjà faire un pas convenable vers la rectification des rapports à conserver dans le rang à donner à cette coquille. Mais les carac- tères très-particuliers de cette même coquille ne permettent pas de la réunir à aucun des genres déjà établis. Elle doit donc constituer un genre propre qui nous paraît devoir être placé immédiatement après les licornes, ayant deux dents à la base du bord droit au lieu d’une seule. On ne connaît de ce genre singulier que Pespèce suivante qui en est le type. ESPECE. 1. Concholépas du Pérou. Concholepas peruvianus. D’Argenv. Conch. pl. 2. fig. D. Favanne , Conch. pl. 4. fig. H 2. Chemn. Conch. 10. p.320. Vign. 25. fig. A. B. Buccinum concholepas. Brug. Dict. n°. 10. Patella lepas. Gmel. p. 5697. n°. 26. Habite sur les côtes du Pérou. Rapporté par Dombey. Mon cabinet. Aucune coquille n’est plus isolée que celle dont il s’agit ici, ses avoisinantes n'étant pas encore connues. Elle est assez grande, et sa spire, incomplète et abaissée vers le bord, est sillonnée dans sa longueur. Les deux dents de son bord droit sont courtes et obtuses ; le bord gauche représente une columelle aplatie. Lon- gueur de la coquille, 2 pouces 11 lignes ; largeur, 23 lignes. HARPE. (Harpa. ) Coquille ovale, plus où moins bombée, munie de côtes longitudinales parallèles, inclinées et tranchantes. Spire courte. Ouverture échancrée imférieurement et sans canal. Columelle lisse, aplatie et pointue à sa base, Testa ovata, plus mintüsve turoida; costis longitudi- 254 ANIMAUX nalibus parallelis, compressis , inclinatis , acütis. Spira brevis. Apertura longitudinalis , infernè emarginata : canali nullo. Columella lœævis, basi plana et acuta. OBSERVATIONS. Les Larpes sont de fort belles coquilles auxquelles 1l ne manque pour être précieuses que d’être plus rares. Quelques-unes néanmoins le sont beaucoup, et sont effectivement fort recherchées. Linne les rapportait à son genre buccinum , et Les comprenait presque toutes sous la dénomination de buccinum harpa, come ne constituant qu'une seule espèce. Nous en connaissons cependant plusieurs qui sont constamment distinctes, et qui offrent autant d'espèces émis memment caractérisées. Sans doute, elles se réunissent toutes sous le caractère commun d'offrir à l'extérieur des côtes longitudinales parallèles, comprimées, inclinées et tranchantes; dans toutes, même, l'extrémité supérieure de chaque côte forme une petite pointe détachée et saillante. Malgré cette réunion de caractères , laquelle appartient aux espèces de ce genre, chacune d'elles est distinguée par des caractères propres et constans qui ne permettent pas de la confondre avec aucune des autres. Leur ensemble im- dique donc Pexistence, dans la nature, d’un groupe particulier, offrant ici, comme dans tous les autres genres, une suite d’espèces constantes et distinctes qu’il était nécessaire de faire conuaître. Les Aarpes se trouvent dans les mers des Indes; on en voit en abondance dans les parages des îles de la Sonde, ainsi que dans la mer Rouge. On en trouve aussi dans les mers de l'Amérique, prin= cipalement dans les climats chauds. ESPECES. 1. Harpe impériale. Harpa smperialrs. I. testé ovato-turgidé, costis angus'is creberrimis instructé, al- bidä; zonis interruptis luteo-rulescentibus; spir& brevi, apice mucronala: carinäspirali minimé , asperatd, spiram obvallante. L Qu Qt SANS VERTEBRES. Buccinum costatum. Lin. Gmel. p. 5482. n°. 48. D’Argenv. Append. pl. 2. fig. F. Fayanne, Conch. pl. 28. fig. À 4. Martini, Conch, 5. t. 119. f. 1093. Chemn. Conch. 10. t. 152. f. 1452. Buccinum harpa. Brug. Dict. n°. 9. [var. e.] Habite... les mers de l'Amérique méridionale? Mon cabinet. Très- belle coquille, fort rare, précieuse, et recherchée dans les collec- tions. C’est la seule de ce genre qui ait une petite carène spirale autour de la spire. Vulg, le manteau-de-Saint-James. Longueur, 5 pouces et demi. 2. Harpe ventrue. /arpa ventricosa. H. test@ ovato-ventricosé; costs latis, compressis, purpureo tinc- stis, apice mucronatis , infra mucronem subunidentatis ; fnter- stitiis albidis, maculis arcuatis spadiceo-fuscis notatis ; columelia purpureo et nigro maculatä. Buccinum harpa. Lin. Gmel. p. 5482. n°. 47. Bonanni, Recr. 5. f. 185. Rumpb. Mus. pl. 52. fig. K. Seba, Mus. 3. t. 70. absque numero, Knorr, Veren.i2.t. 19..f.1. 2. Regenf. Conch. 2. t. 6. f. 51. Favanne, Conch. pl. 28. fig. A 5. Martini, Conch. 5. t. 1109. f, 1090. Buccinum harpa. Brug. Dict. n°. 0. [var. a.| Harpa ventricosa. Encyclop. pl. 404. f. 1. a. b. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Certes, cette co- quille ne saurait être considérée comme une variété de la précé- dente , non plus que de celles qui suivent. Ses caractères de forme Ven distinguent éminemment. Elle est d’ailleurs vivement et élé- gamment colorée , et remarquable par ses larges côtes pourprées qui se détachent sur un fond lilas. On pourrait même la regarder comme la plus belle de son genre. Vulg. la Cassandre. Longueur, 3 pouces 8 lignes et demie. 3: Harpe conoïdale. Æ/arpa conoidalis. II. testä ovat& , subventricosä, albidä ; costis distantibus, inæquc- Lbus, roseo tinctis, apice submucronalis ; interstiliorum Lneis arcuatis pallide luteïs ; spirä conoiïded , exsertiuscula. 2506 ANIMAUX Habite. Mon cabinet, Celle-ci n’est que médiocrement ventrue, et se distingue particulièrement par la forme et l'état de sa spire, qui n’est presque pas muriquée. La côte qui suit celle de Pouver - ture est beaucoup plus large que les autres. Longueur, 3 pouces 2 lignes et demie. 4. Harpe noble. Æarpa nobilis. I. testd ovat&, subventricosé , griseo albo et fusco varid, maculis amplis purpureo-sanguineis picté ; Costis latiusculis : lineis ni- gris capillaribus transversim fasciculatis ; spirä submuricatä, Lister, Conch. t. 992. f. 55. Rumph. Mus. t. 52. fig. L. Gualt. Test. t. 29. fig..C. E. G. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. D. Favanne, Conch. pl. 28. fig. A 1. Seba, Mus. 3. t. 70. absque numero. Knorr, Vergn. 1. t. 0. f. 3. Martini, Conch. 5. t. 110. f. 1091. Buccinum harpa. Brug. Dict. n°. 9. [var. c.] Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ce qui la distingue spécialement, ce sont les faisceaux de lignes noires qui traversent ses côtes, ainsi que ses grandes taches sanguinolentes. Longueur, 2 pouces 7 lignes. Harpe articulaire. Æ/arpa articularts. H. testé ovat@ , subventricosd, grised; costis angustis distantibus albo nigroque articulatim maculats ; spirä exsertiuscul@ , murt-. culatä. - Gualt. Test. t. 29. fig. D. Martini, Conch. 3. t. 119. f. 1092. Harpa nobilis. Encyclop. pl. 404. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet. Espèce qu’on ne saurait confondre avec au- cune autre de son genre, ayant des côtes étroites, distantes, comme articulées par des lignes noires qui ne sont point groupées par faisceaux. Les interstices de ces côtes offrent des pennations gri- satres un peu obscures, Columelle d’un pourpre noirâtre. Longueur, 2 pouces 7 lignes et demie. ’ Harpe rose. {larpa rosea. \ H. testé ovatä , subventricos@ , tenui, grise&, maculis latis roseis ornatä ; costis anguslissimis distantibus; columellé roseo tinctd. à % Li SANS VERTEBRES. 2b+ Martini, Conch. 5. t. 119. f. 1094. Buccinum harpa. Brug. Dict. n°. 9. [var. b.] Harpa rosea. Encyclop. pl. 404. f. 2. Habite. Mon cabinet. Coquille rare, assez jolie, très-distincte de ses congénères par ses côtes menues et écartées , ainsi que par les larges taches roses dent elle est ornée. Longueur, 2 pouces ‘une ligne. . Harpe allongée. ÆZarpa minor. H. testé ovato-oblongé, grise&, fi usco-maculosd ; costis angustis distantibus nigro-lineatis : Tineis geminatis ; spiré exsertius- cula. Lister, Conch. t. 994. f. 57. Rumph. Müs. t. 82. fig. M. harpa minor. Petiv. Amb. t. 15. f. 10. Klein , Ostr. t. 6. f. 105. Seba, Mus. 5. t. 70. in inferiori ordine utrinque. Martini, Conch. 5. t. 119. f. 1097. Buccinum harpa. Brug. Dict. n°. 9. [var. d.] Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Longueur. 20 lignes. 3. Harpe striée. /Zarpa striata, H. testé ovato-abbreviat&, ventricosä, griseo-rufescente ; costis angustis, remotiusculis, albo rufo et fusco maculatis ; intersti- tés transverse striatis ; spträ planulatä , mucronatd. | Seba, Mus. 5. t. 70. figura prima in serie ultimä. Bona. Encyclop. pl. 404. f. 4. Habite... Mon cabinet. C’est la plus petite des harpes que je con- naisse, Elle parait avoisiner le Larpa cancellata de Chemniz, Conch. 10, t. 152. f. 1455, mais n’est pas la même. La nôtre a la spire bien plus courte, les côtes autrement colorées, et ne paraît que très-pea treillissée dans les interstices. Longueur, 10 lignes trois quarts. g. Harpe mutique. Æfarpa mutica. H. testé fossili, ovato-oblongé ; costis acutis, distantibus, apice muticis ; striis intercostalibus decussatis : longitudinalibus ma- joribus ; spir& exsertd. Harpa mutica. Annales du Mus. vol. 2. p. 167. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Longueur, 16 lignes. Tome VIT. 17 [ (832: Lo ANIMAUX TONNE. (Dolium.) Coquille mince, ventruüe, bombée, le plus souvent sub globuleuse, rarement oblongue, cerclée transversalement ; à bord droit denté ou crénelé dans toute sa longueur. Ouver- ture oblongue, échancrée inférieurement. T'esta tenuis , ventricosa, inflata , sæpius subglobosa , rard oblonga, transversim cingulataz; labro per totam longitudinem dentato vel crenato. Apertura longitudi- nalis, basi emarginata. OBSERVATIONS: D'Argenville, pénétré de l’analogie qu'ont entre elles toutes les coquilles de ce genre, les avait distinguées et leur avait donné le nom de tonne que je leur conserve. Néanmoins Linné, et, de- puis, tous les naturalistes qui ont écrit sur les coquilles, ne consi- dérant que l’échancrure de la base de l'ouverture, ont confondu les tonnes avec Les buccins; et dès lors non-seulement les harpes furent des buccins, mais les vis, les éburnes, etc., si distinguées des tonnes par leur forme générale, furent rapportces au même genre. Ainsi les groupes que je viens de citer, et que la nature a si évidemment tracés, semblent disparaître sous la considération isolée d’une échancrure à la base de la coquille. Nous avons préfére de suivre la nature dans le trace de ces groupes, parce qu'il est extrêmement remarquable , et que des harpes ni des vis, etc., ne sauraient être associées, dans un même genre, avec les tonnes. Ici, point de côtes longitudinales; ailleurs, une conformation allongée ou turriculce contraste fortement avec celle des objets que nous allons mentionner. En effet, les tonnes sont remar- quables par leur forme ventrue, bombée, subglobuleuse, leur spire étant beaucoup plus courte que le tour inferieur ; ce qui est cause SANS VERTEBRES. 259 gne leur ouverture est très-ample et occupe toujours plus des deux tiers de la longueur de la coquille. Quoique minces, certaines de ces coquilles sont quelquefoistrès-volumineuses. Toutessont cerclées transversalement en leur surface externe, ce qui les distingue for- tement et rend leur bord droit denté ou crénele dans sa longueur. On les voit rarement tuberculeuses, et même je n’en connais pas qui le soient. Voici les espèces que nous rapportons à ce genre. ESPECES. 1. Tonne cannelée. Dolium galea. D. test maximé, ovato-globosé , ventricosissimé , umbilicatd , 7) nui, albido-fulvd; costis convexis : anteriüs alternis minoribus ; anfractibus prope suturas incurvato-excavatis, canaliculatis. Buccinum galea. Lin. Gmel. p. 3469. n°. 2. Lister, Conch. t. 808. f. 18. Bonanni, Recr. 5. f. 185. Gualt. Test. t. 42. fig. A. Favanne, Conch. pl. 27. fig. B 1. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. t. 2, f, 1; Martini, Conch. 5. t. 116. f, 1070, Buccinum galea. Brug. Dict. n°, 2, Habite la Méditerranée. Mon cabinet. C’est la plus grande des es- pèces de ce genre ; quoique légère, elle devient aussi grosse que la tête d’un homme. Longueur, 8 pouces 9 lignes. 2. Tonne pelure-d’oignon. Dolium olearium. D. testé ovato-globos& ,ventricosé, tenu, fulvo-rufescente ; cos!rs latis ,çomplanatis , sulco impresso separatis ; anfractibus prope suturas canaliculatis. Buccinum olearium. Lin. Gmel. p. 3460. w°. 1. Rumph. Mus. t. 27. fig. D. Petiv. Amb,. t. 0. f. 7. Gualt. Test. t. 44. fig. T. Seba, Mus. 5. t. 69. Knorr, Vergn. 5. t. 12. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 117. f. 1076. 1077. Buccinum olearium. Brug. Dict. n°. 1. Dolium olearium. Encyclop. pl. 408, f, 1, 260 ANIMAUX Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Bien moins grande que celle qui précède , elle est aussi très-mince et légère, et est ordinairement maculée de blanc et de brun. Longueur, 4 pouces 7 lignes. 5. Tonne tachetée. Dolium maculatum. D. test& ovato-globosé , ventricoso-inflatä, tenut, alb4; costis con- vexis, distantibus, fulvo aut rufo maculalis; interstitiis stri@ prominulé divisis. Buccinum dolium. Lin. Gmel. p. 5470. n°. 5. Lister, Conch. t. 899. f. 16. Bonanni, Recr. 3. f. 16. 17. et 25. Rumph. Mus. t. 27. fig. A. Petiv. Gaz. t. 99. f. 11. et Amb. t. 12. f, 5, Gualt. Test. t. 30. fig. E. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. C. Favanne, Conch. pl. 27. fig. C 1. C 2. Adans. Seneg. pl. 7. f. 6. le minjac. Seba, Mus. 3. t. 68. f. 9—11. t. 69. et t. 70. f. 1 et 5. Knorr, Vergn. 5. t. 8. f. 4. Martini, Conch, 3. t. 117. f. 1073. et t. 118. f. 1082. Buccinum dolium. Brug. Dict. n°. 4. Dolium tessellatum. Encyclop. pl. 405. f. 5. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes; se trouve aussi sur les côtes du Sénégal. Mon cabinet. Ses cordelettes, distantes, très-convexes, et maculées de jaune-roussitre, la font aisément reconnaître. Lon- gueur , 4 pouces 8 lignes. Vulg. le tonneau. 4, Tonne fascite. Dolium fasciatum. D. testé ovato-ventricos@, tenuiusculdä, albä , fasciis quatuor fulvo- rufis versüs labrum evanidis cinctä; costis convexo-planis, ple- risque confertis, supremis remotiusculis; labro intus dentato, extüs marginato. Seba , Mus. 5. t. 68. f. 17. Favanne, Conch. pl. 27. fig. B 2. Martini, Conch. 3. t. 118. f. 1081. Buccinum fasciatum. Brug. Dict. n°. 5. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Celle-ci :rest point tachetée; mais elle offre quatre fascies transverses d’un fauve plus ou moins foncé, et qui n'arrivent point jusqu’au bord. L’extré- mité de la spire-est rembrunie. Longueur, 4 pouces. mm SANS VERTEBRES. 26 5. Tonne cassidiforme. Dolium pomum. D. testé ovato-turgidä, crassiusculd, alb&, luteo-maculatä; cosus convexiusculis , latis, confertis ; spir& brevi; aperturd courctatä, utrinquè dentatä ; labro crasso, extùs marginato. Buccinum pomum. Lin. Gmel. p. 3470. n°. 4. Bonanni, Recr. 3. f. 22. Rumph. Mus. t. 27. fig. B. Petiv. Amb. t. 12. f. 6. Gualt. Test. t. 51. fig. C. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. L. Favanne , Conch. pl. 27. fig. G. Seba , Mus. 5. t. 70. f. 3.4. Knorr, Vergn. 6. t. 25. f. 2: Martini, Conch, 2. t. 36. f. 370. 371. Buccinum pomum. Brug. Dict. n°. 6. Dolium pomum. Encyclop. pl. 405. f. 2. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Son ouverture est tout-à-fait celle d’un casque; mais elle n’en a point la queue. Longueur , 2 pouces et demi. 6. Tonne panachée.. Dolium varteraturn. D. testé ovato-globosd, ventricosä, umbilicatä , tenur , albo et rufo variegat& ; costis convexis ,conferhs, aliis albis rufo-maculans, aliis rufis ; spird brevr. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, dans.la baie des Chiens- Marins. Mon cabinet. Elle a quelques rapports avec le D. macu- latum ; mais ses cordelettes ou côtes. sont serrées, les unes blan- ches, les autres roussatres, et sont couvertes de taches rousses irrégulières qui forment des rangées en zig-zag, à peu près longi- “ tudinales. Longueur, 2 pouces 8 lignes. | 7. Tonre perdrix. Doliwm perdix. D. testä ovato-oblongé , inflatä , tenui , fulvo-rufescente, maculis albis lunatisque seriatim notatä ; costis convexiusculis confertis: spir& exsertiuscul& , conicä. Buccinum perdix. Lin. Gmel. p. 3470. n°. 3. Lister, Conch. t. 984. f. 45. Bonanni , Recr. 3. f. 191. Rumph. Mus. t. 27. fig. C. L 26a ANIMAUX Petiv. Gaz. t. 153. f. 13. et Amb, t. 4. f. 12. 7 Gualt. Test. t. 51. fig. F. D'Argenv. Conch. pl. 17. fig. A. Favanne, Conch. pl. 27. fig. A 1. Adans. Seneg. pl. 7. f. 5. le tesan. Seba, Mus. 5. t. 68. f. 16. et t. Go. Knorr, Vergn. 5. t. 8. f. 1. Martini, Conch. 5. t. 117. f. 1078—1080. Euccinum perdix. Brug, Dict. n°. 3. Habite les mers équatoriales, indiennes, africaines et américaines. Mon cabinet. Quoique son dernier tour soit grand et fort renflé , la forme générale de cette tonne est plus allongée que celle des autres espèces. La coquille dailleurs est mince et légère, et agréa- blement émaillée de petites taches blanches, arquées en croissant. Longueur, 4 pouces 3 lignes. BUCCIN. (Buccinum.) Coquille ovale ou ovale-conique. Ouverture longitudi- male, ayant à sa base une échancrure sans canal. Columelle non aplatie, renflée dans sa partie supérieure. T'esta ovata vel ovato-conica. Apertura longitudinalis , basi emarvinata : canali nullo. Columella non depressa superne turoida , undato-curva. OBSERVATIONS. Les buccins, beaucoup trop nombreux et trop vaguement déter- minés par les auteurs, sont ici considérablement réduits; et ce- pendant ces coquillages offrent encore un grand nombre d’espèces. Bruguières, convaincu de la nécessité de réformer le genre bucci- num de Linné , en a’séparé les casques et même les vis. Depuis, j'ai cru devoir porter plus loin la réforme; et, avec d’autres de- membremens de cet énorme genre, j'ai établi les harpes, lestonnes, les licornes, le concholépas et les éburnes. Chacun de ces genres se trouve distingué par des caractères propres que les buccins réformes n’offrent point. SANS VERTÉÈBRES. 263 Ainsi le genre dont il est maintenant question se compose d’un résidu des anciens buccinum , duquel je n’ai pu détacher aucun groupe convenablement séparable. Les nombreuses espèces qu'il embrasse présentent cependant beaucoup de diversité dans leur aspect, quoiqu’elles se lient par de grands rapports. Les buccins sont des coquilles marines, littorales, la plupart fort petites , quoique certaines espèces soient d’une taille moyenne ou ordinaire. L’animal de ces coquilles a deux tentacules coniques, portant les yeux à leur base externe; un pied plus court que sà coquille ; un siphon saillant, sortant par l’echancrure de la base du test, et un opercule cartilagineux , attache au pied. ESPÈCES. 3. Buccin ondé. Buccinum undatrm. B. test& ovato-conicä, ventricosé , transversim sulcaté et striaté . striis longitudinalibus tenuissimis decussaté , longitudinaliter plicatä, albidà vel griseo - lutescente; plicis crassis obliqurs undatis ; anfractibus convexis ; aperturd alb& aut flavé. Buccinum undatum. Lin. Gmel. ». 3492. n°. 05. Lister, Conch. t. 062. f. 14. 15. Bonanni, Recr. 3. f. 189. 190. Seba, Mus. 3. t. 39. f. 76—80. et t. 83. f. 7. Pennant, Brith. Zool. 4. t. 73. f. 00. Born, Mus. t. o. f. 14. 15. Var. sinistra. Favanne, Conch. pl. 32. fig. D. Martini, Conch. 4. t. 126. f. 1206 —1211. Chemn. Conch. 9. t. 105. f. 802. 803. Var. sinistra. Buccinum urdatum. Brug. Dict. n°. 20. Encyclop. pl. 390. f. 1. a. b. Habite les mers de l'Europe. Mon cabinet. C'est la plus grande des espèces de ce genre. La coquiile est quelquefois sinistrale. Lon- gueur, 3 pouces 5 lignes et demie. Vulg, la bouche-aurore. 2. Buccin du Nord. Buccinum glaciale. B. test& ovato-conicé , longitudinaliter subplicaté, fulso-rubente; anfractibus carinato-noduliferis : ultimo carinis tribus cincto ; labro repando, margine reflexo. 264 ANIMAUX Buccinum glaciale. Lin. Gmel. p. 3491. n°. 92. Tritonium glaciale. Muller, Zool. Dan. Prodr. n°. 2942: Oth. Fabric, Faun. Groënl. n°. 397. | Chemn. Conch. 10. t. 152. f. 1446. 1447. Buccinum glaciale. Brug. Dict. n°. 21. Encyelop. pl. 390. f, 3. a. b. Habite les mers du Nord. Mon cabinet. IL a un peu le port d’une. struthiolaire. Ses carènes sont obscurément noduleuses ;. chaque. tour de la spire n’en a qu'une seule, mais le dernier en offre trois dont celle du milieu est la plus forte; la dernière est pen appa- rente. Longueur , 2 pouces 3 lignes. Le . , . e 5. Bucein anglican. Buccinum anglicanum. B. test& oblongé , conicä , tenuiusculé , transversim sulcatä et striat&, rufo-fuscescente ; sulcis prominulis; anfractibus con- vexis , Supernè depressis ; Spirä apice oblusä; columell& subver- rucosé. Lister, Conch. t. 965. f. 17. Büccinum anglicanum. Martini, Conch. 4. t. 126. f. 2212. Buccinum anglicum. Gmcl. p. 3494. n°. 104. Buccinum norvegicum. Encyclop. pl. 599. f. 5. a. b. Habite les mers d'Angleterre et de Norwège. Mon cabinet. Bord droit mince, tranchant, lisse à l’intérieur. Longueur , environ 25 lignes. 4, Buccin papyracé. Buccinum papyraceum. B. testä ovato-conicé , tenui, transversim striat@ , albidä , inferné supernèque rufescente; anfractibus convexis, anteriüs depres- siusculis; Spir& peracutà; labro tenuissimo , acuto ; intus striato. Buccinum papyraceum. Brag. Dict. n°. 22. Encyclop. pl. 400. f. 3. a. b. Habite... Mon cabinet. La moitié inférieure de son dernier tour est rousse et fortement strice ; la supérieure est blanchatre et moins. stricée. Longueur , 22 lignes et demie. 5. Buccin annelé. Buecinum annulatum. B. testé ovato-conicé, transversim tenuissime striaiä, albidä, lu- teo-nebulosà ; anfractibus supernè angulatis : angulo annula- tim cingulifero ; apertur& lœvi; labro tenui, simplici, inferné repando. Encyclop. pl. 599. f, 4. a. b. SANS VERTEBRES. 265 Habite... Mon cabinet. Coquille rare, et singulière en ee que les. tours de sa spire ne sont nullement convexes et qu’à leur angle supérieur se trouve un bourrelet en forme d’anneau ; ce bourreleë est froncé et comme écaitleux sur le dernier tour. Long, 21 lignes. 6. Buccin lisse. Buccinum lævissimum. B. testd ovato-oblongé , lœvissim&, nitidä, luteo-fulv& et cæru- lescente; anfractibus convexiusculis, connatis ; spir@ brevius- culé, obtusiusculé ; aperturé lœvi; labro arcuato , inferné repando. Lister, Conch. t. 978. f. 35. Buccinum lævigatum. Martini, Conch. 4. t. 127. f. 1215. 1210. Buccinum flammeum. Brug. Dict. n°. 32. Buccinum lœvissimum. Gmel. p. 3494. n°. 106. Buccinum lævigatum. Encyelop. pl. 400. f. 1. a. b. Habite... Mon cabinet. Les sutures paraissent fort peu, la partie su périeure dés tours étant confluente ; ceux-ei sont très-lisses, bril- lans, ayant quelques nuances bleuatres sur un fond d’un fauve clair. Longueur, 22 lignes. 7, Buccin cealle, Buecinum testudineurm. B. testé ovato-coric&, lævigatä , cinereo- fuscescente ; tænuis. trans- versis albo ef nigro tessellatim articulatis ; apertur& lœvi ; labro tenui, margine acuto. Martyns, Conch, 1. f. 8. Buccinum testudineum. Chemn. Conch. 10, t. 152. f, 1454. Brug. Dict. n°. 51. Gmel. p. 3498. n°. 176. Encyclop. pl. 390. f. 2. Habite les mers de la Nouvelle-Zéelande, Mon cabinet. Bord droit mince, tranchant. Longueur, 18 lignes et demie. 8. Buccin agathe. Buccinum achatinum. B. testé ovato-turrit& , lævi, luteo-rufèescente; anfractibus con- vexiusculis, supernè confluentibus ; spird apice obtusiuscula ; apertur& lœvti, basi latiuscula. Lister, Conch. t. 977. f. 33: Petiv. Gaz. t. 102. f. 15, Martini, Conch. 4. t. 155. f. 1468. 1460. Encyclop. pl. 400. f. 4, a, b. Habite... Mon cabinet, Longueur, 22 lignes. 266 ANIMAUX g. Buccin luisant. Buccinum glans. B. testä& ovato-conicä, tenui, lævi, nitid&, albé , luteo-nebulosé, Lineis spadiceo-fuscis distantibus cincté ; spirâ anteriüs longitu- dinaliter plicatd ; labro basi repando, margine inferiore denti- culis muricato. Buccinum glans. Lin. Gmel. p. 3480. n°. 41. Lister, Conch. t. 981. f. 40. Rumph. Mus. t. 20. tig. P. Petiv. Amb. t. 15. f. 5. Seba , Mus. 3. t. 39. f. 56. 57. Go. Knorr, Vergn. 3. t. 5. f. 5. Favanne, Conch. pl. 35. fig. L. Martini, Conch. 4. t, 125. f. 1196—1198. Buccinum glans. Brug. Dict. n°. 34. Encyclop. pl. 400. f. 5. a. b. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Jolie.coquille, constituant une espèce très-distincte, Les lignes transversales dont elle ést rayée sont très-fincs ct assez également espacées. Longueur, 22 lignes. 10. Buccin tuberculeux. Buccinum papillosum. B. tesid ovato-conicä, crassiuscul@, in fundo fulro-fuscescente tuberculis albis seriatis creberrimis undiqué obsita ; aperturd albä; labro infernè denticulis muricato. Buccinum papillosum. Lin. Gmel. p. 3479. n°. 40. Lister, Conch. t. 960. f. 23. Rumpb. Mus. t. 20. fig. M. Petiv. Amb.t. 9. f. 16. Gualt. Test. t. 44. fig. G. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. E. Favanne, Conch. pl. 31. fig. G 2. Seba, Mus. 5. t. 49. f. 57—59. Knorr, Vergn, 2. t. 27. f. 2. Martini, Conch. 4. t. 125. f. 1204, 1205. Buccinum papillosum. Brug. Dict. n°. 35. Encyclop. pl. 400. f. 2. a. b. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Ses tubercules sont rodiformes, Llancs , et ressemblent à des perles dispusées par rangées transverses sur un fond rembrunt, Longueur, 19 lignes et demie. SANS VERTEBRES. 267 . Buccin olivitre. Buccinum olivaceurmn. B. testé ovato-conicé , longitudinaliter plicatd, transverse striatt, rufo-fuscescente aut olivaced ; ultimo anfractu medio lævigato ; Zlabro crassiusculo ,extüs marginato, posticé denticulis muricato, intüs sulcato. Favanne, Conch. pl. 55. fig. K 2. Buccinum olivaceum. Brug. Dict. n°. 58. Nassa olivacea. Encyclop. pl. 394. f. 7. Habite les mers des Antilles, sur les côtes de la Guadeloupe. Mon cabinet. Il a une fascie blanchätre un peu obscure sur le dernier tour. Sa columelle est rugueuse. Longueur , 16 lignes 3 quarts. ». Buccin canaliculé. Buccinum canaliculatum. _B. test ovato-conic@ , supernè longitudinaliter plicat&, bas: striatä, pallidè fulvd, interdèm castaneo - bizoratä ; anfrac- tibus supernè canaliculatis : duobus infimis dorso lævibus : aperturé rugosd et sulcata. Habite... Mon cabinet. Spire pointue; quelques petites dents à La base du bord droit. Longueur, 16 lignes et demie. 13. Buccin crénelé. Buccinum crenulatum. B. test@ ovato-conic@, longitudinaliter plicaté , transversim tenuis- sime striatä, pallidè fulv&, maculis rufo-fuscis pictä ; anfrac- tibus supernè angulatis, suprà complanatis, ad angulum cre- nulatis ; apertur& utrinque sulcata. Petiv. Gaz. t. 64. f. 8. Buccinum crenulatum. Brug. Dicl. n°. 37. Nassa crenulata. Encyclop. pl. 394. £, 6. fines et transverses passent sous ses plis longitudinaux. L’angle | Habite... Mon cabinet. Coquille assez jolie, luisante , dont les strics du sommet de ses tours est crénelé. Longueur, 13 lignes 3 quarts. ! 14. Buccin réticulé, Buccinum reticulatum. | B. testä ovato-conicä, longitudinaliter plicaté , strnis transversis | decussat&, subgranulosä, varie colorutd ; anfractibus cunrexo - planis; aperturé rugos et dentatd. | Buccinum reticulatum. Lin. Gmel. p. 3495. n°. 111. | Lister, Conch. t. 966. f. 21, a. 268 ANIMAUX Petiv. Gaz. t. 75. f. 4. Gualt. Test. t. 44. fig. C. E. Pennant, Brith. Zool. 4. t. 72. f. 92. Born, Mus. t. 0. f. 16. Martini, Conch. 4. t. 124. f. 1162—1164. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. t. 2. f. b. Buccinum reticulatum. Brug. Dict, n° 40. Habite les mers d'Europe. Mon cabinet. IL varie beaucoup dans sa coloration , eu sorte qu’il y en a de blancs, de jaunatres, de bleuatres, de bruns, etc. Espèce commune. Longueur, 14 lignes et demie. 15. Buccin de Tranquebar. Buccinum tranquebaricum. B. test& ovat&, ventricosä, longitudinaliter costatä, transversim striatä, albä ; anfractibus supernè angulaus ; spirä contabulatä Martini, Conch. 4. t. 125. f. 1146. 1147. Buccinum tranquebaricum. Gmel. p. 3491. n°. 86. Habite les mers de l’Inde, sur ta côte de Coromandeï. Mon cabinet Longueur, environ 19 lignes. 16. Buccin rayé. Buccinum lineatur. B.'test& ovatà, ventricosa, transversim minutissimè striat& , aË bido-grisea, lineis rufis distantibus cinctä; anfractibus supern angulatis, ad angulum tuberculato-coronatis ; aperturæ Llabu aurantiis. Buccinum cingulatum. Encyclop. pl. 400. £ G. a. b. Habite... Mon cabinet. Les tubercules qui couronñent son dernie: tour sont plus forts que les autres. Bord droit finement strié e d’un beau blanc à l'intérieur, ayant son limbe orangé, ainsi qui la columelle. Longueur, 17 lignes et demie. 17. Buccin brunâtre. Buccinum Jfuscatum. B. testé ovato-conicé , lævigatl&, rufo-fuscd; anfructibus convexis supernè longitudinaliter plicatis ; aperturd lœvi,, fuscd; labri tenui, simplici, margine acuto. Buccinum fuscatum. Brug. Dict. n°. 55. Habite... Mon cabinet. Spire pointue, de la longueur du dernier tour, Longueur de la coquille, 14 lignes trois quarts. ; SANS VERTÈBRES. 26) 8. Buccin linéolé. Buccinum lineolatum. B. testd ovato-conic&, lœviusculä, albido-cærulescente, lineolis Jfusco-nigris creberrimis interruptis seriatim cinctä ; anfractibus convexis , supernè depressis ; labro margine acuto, intüs striato. Encyclop. pl. 400. f, 8. a. b. Habite... Mon cabinet. Longueur, 15 lignes. 9. Buccin truité. Buccinum maculosum. B. testé ovato-acuté, crasstuscul@ , transversim tenuissime striaid, maculis irregularibus albis rufis aut nigris undiquèe pictä ; ul- timo anfractu spirä majore ; apéertur& angustatd; labro intus dentato , striato. Encyelop. pl. 400. f. 7. a. b. Habite la Méditerranée, sur les côtes de Syrie; envoyé par Bru- guières sous le nom que je lui conserve. Mon cabinet. Columelle un peu plissée à sa base. Longueur, 1 pouce. o. Buccin poli. Buccinum politum. B. testé ovato-conicà, apice peracutd, lævissimé , nitidä , albo aut luteo cœærulescente ; anfractibus convexiusculis : supremis obso- leté plicatis ; apertur lœvi; labro simplict, margine acuto. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Longueur, 12 lignes et demie. 1. Buccin sutural. Buccinum suturale. B. test@ ovato-conicà, lævi, nind&, albà, luteo-nebulosä; anfrac- . tibus convexiusculis, prope suturas noduliferis : supremis lon- gitudinaliter plicatis ; apertur& lævi; labro posticè denticulato. Habite... Mon cabinet. Une rangée de petites nodulations près de chaque suture le distingue. Sommet de la spire rougeatre. Lon- gueur, 12 lignes et demie. >. Buccin ceinturé. PBuccinum mutabile. B. testé ovato-conicé , lævt, n'tid@, basi striaté, superne longitu- > > ; » SUP (A dinaliter plicatä, fulvo aut luteo nebulosé ; anfractibus convexis P 2 ? ? prope suturas fasci& albo et rufo artliculatä cinctis ; spirä exsertä, apice acul@; labro intüs striato. 270 ANIMAUX Burcinum mutabile. Lin. Gmel. p. 5481. n°. 45, Lister, Conch. t. 975. f. 3o. Bonanni, Recr, 5. f, 6Go—63. Gualt. Test. t. 4%, fig. B. Born, Mus. t. 9. f. 15. Favanne, Conch. pl. 55. fig. S 2. Chemn. Conch. 11. t. 188. f. 1810. 1811. Habite dans la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille assez jolie, 1 sante, agréablement variée dans sa coloration. Elle a quelques r gosités longitudinales à l’extérieur de son bord droit, Longueu 10 lignes et demie. 25. Buccin renflé. Buccinum inflatum. B. testé ovato-turgidé, ventricos&, lævi, basi striatä , albidä pallidè fulvd ; anfractibus convexis, prope suturas fasci@ alb rufo articulatà cinctis ; sptr& brevi, apice obtusä ; aperturé à fernè dilatat&; labro basi repando. *Rumph. Mus. t. 20. fig. Y. Petiv. Amb. t. 13. f. 25. Martini, Conch, 2. t. 58. f. 587. 388. Buccinum tessulatum. Gmel. p. 3479. n°. 37. Habite... Mon cabinet. Ce buccin est fort différent de celui qui p cède, quoiqu'il ait de même, sous chaque suture , une fascie a culée de blanc et de roux; mais sa spire est courte et obtuse, son dernier tour est fort grand , très-enflé. Son ouverture d’aille est bien dilatéc inférieurement. Longueur , 15 lignes. 24, Puccin rétus. Buccinum retusum. | \à 1 | B. test& ovato-abbreviatä , transversim minutissimé striat@, lu rubente; spir& brevi, turgidä, apice retusd; aperturà alb infernè dilatatä; labro intüs striato. An Chemn. Conch. 10. t. 155. f. 1465? Nassa ventricosa. Encyclop. pl. 394. f. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Il a à peine quatre tours complets. Sa sp est courte, rétuse et enflée. Dernier tour ceint de deux ou t" fascies articulées et obscures. Longueur, 11 lignes et demie. | 25. Buccin ventru. Buccinum ventricosum. B.testâ ovat&, ventricos@, læviuscul@, ruf&; anfractibus co vexis : ultimo supernè basique striato ; Spir4 brevi, apice obt, stusculà ; labro simplici, infernè repando. SANS VERTEBRES. 27 I Nassa mutabilis. Encyclop. pl. 394. f. 4. a. b. Habite... Mon cabinet. Longueur , 10 lignes trois quarts. 26. Buccin perlé. Buccinum gemmulatum. B. test& ovali , ventricosä , crassiuscul@ , longitudinaliter plicato- granosd , Striis 1mpressis transversis decussatä , albé, rubro-ne- bulosé ; suturis excavatis ; spir& breviusculä; columell& basi granosé ; labro intüus sulcato. : Nassa clathrata. Encyclov. pl. 394. f. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Coquille ventrue, à spire courte, rema rquable par ses rangées longitudinales de granulations qui ressemblent à de petites perles. Il ne faut pas la confondre avec le B. clathra- tum de Bruguières. Longueur , 10 lignes et demie. 27. Buccin de Coromandel. Buccinum coromandelianum. B. test& ovat& , longitudinaliter plicaiä, transversè sulcatä et striaté& , rufescente; plicis nodiferis; ultimo anfractu superné angulato; spir& exsertiusculd ; apertur& alb&; labro crassius- culo, intus striato. Martini, Conch. 4. t. 123. f. 1148. 1140. Habite sur la côte de Coromandel , près de Tranquebar, Mon cabinet. Longueur, un pouce. 28. Buccin fascié. Buccinum fasciatum. B. test ovato-conic@, apice acut& , longitudinaliter plicato-granu- losé, transversim striatt , albä vel cinereä aut lutescente; fasciis transversis diversimodé coloratis ; labro intüs dentato. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près des îles Saint-Pierre et Saint-Francois, de Diémen, etc. M. Macleay. Mon cabinet. Cette espèce, bien caractérisée par ses petits plis longitudinaux et granuleux, offre beaucoup de variétés, tant dans la couleur du fond de la coquille que dans celle de ses fascies. Son ouverture est ovale-arrondie. Longueur , 8 à 9 lignes. 29. Buccin miga. Buccinum miga. B. testé ovata, longitudinaliter plicatä&, transversim minutissimé striatä, albo-lutescente aut rubente , posticé rufo-zonatä ; plicis distantibus obliquis ; anfractibus convexis ; aperturä subrotundä. ÂAdans. Seneg. pl. 8. f. 10. le miga. Martini, Conch. 4, 1. 124. t. 1167—1169. LV si ES ANIMAUX Buccinum miga. Brug. Dict. n°. 41. Bucoinum stolatum. Gmel. p. 3496. n°. 121. Habite sur les côtes de Barbarie et de l'Afrique occidentale, Mon ea binet. Ses stries transverses sont plus apparentes sur la moitié inférieure de son dernier tour. Longueur, 7 lignes trois quarts. 30. Bucein-en lyre. Buccinum lyratum. B. test& ovatä, crassiusculé, longitudinaliter plicat@, supernè in- Jèrnèque transversim striat&, albo-cærulescente; plicis dis- tantibus prominulis, basi obliquis, versüus labrum tenuioribus magisque confertis ; spir@ brevi; labro intüs striato. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Bord droit un peu épais. Longueur, 8 lignes un quart. 31. Buccin tricariné. Buccinum tricarinatum. B. test& ovato-conic&, cylindraceo-attenuaté, apice acuté& , lævi- gat&, rufo-fuscescente ; anfractibus angulato-carinatis : ultimo tricarinato ; columellà alb&; labro tenui, simplicissimo. Buccinum tricarinatum. Brug. Dict. n°. b1. Habite... Mon cabinet. Columelle calleuse supéieurement; bord droit très-mince, Longueur, 7 lignes et demie. 52, Buccin du Brésil. Pzccinum brasilianum. B. testd ovato-conicé, crassiusculd, lævissimé ; albd ; anfractibas convexo-planis, connatis ; labri limbo striato. Habite sur les côtes du Brésil, près de Rio-Janéiro; communiqué par madame Paterson. Mon cabinet. Sutures à peine apparentes. Longueur, 8 lignes. 33. Buccin semi-convexe. PBuccirnum semiconvexum. B. test& ovalo-conicd, apice peracut@ , lævi, basi striaté , pallidè rubente ; anfractibus supernè Jusco-maculatis : duobus infimis convexis, superioribus planulatis ; labro intis dentato. Habite... Mon cabinet. Dernier tour un peu déprimé supérieure- OR à ment ; le pénultième plus convexe. Longueur, 8 lignes un quart. 34. Baccin fasciolé. Buccinum fasciolatumn. B. test& ovaio-conicé, lævigaté, rubente; anfractibus convexius- culis, subconnatis : ullimo zonis duabus cærulescentibus remotis cincto : Labro intÿs striato. SANS VERTEBRES. 2#5 Habite... Mon cabinet. Les deux zônes de son dernier tour sont dis- posées, lune vers la base, l’autre près de la suture. Longueur, 7 lignes et demie. O1 Gr Buccin vineux. Buccinum vinosum. B. testä ovato-acut& , transversè rugosé, longitudinaliter tenuis- simè striatä , subcancellatä, griseo -cinerascente; anfractibus subangulatis ; fauce violaceo-fuscé ; labro intès striato. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Peéron. Mon cabinet. Espèce petite, mais très-distincte. Longueur, 7 lignes un quart. 36. Buccin petits-plis. Buccinum tenuiplicatum. B. testé parvulä, ovato-conicé, longitudinaliter tenuissime plicatä, transverse Striaté , Paltorscente ; anfractibus convexis : ultimo fasciä alb& cincto ; labro tenu, intüs striato. Habite... Mon cabinet. Longueur, 6 lignes. 57. Buccin subépineux. Buccinum subspinosum. B. testé parvulé, ovat&, longitudinaliter plicato - tuberculaté, transversim striaté, griseo-fuscescentc; tuberculis acutis, subspi- nosis ; apertur& rotundat& ; labro intus striato. Habite... Mon cabinet. Deux rangées de tubercules sur le dernier tour. Longueur, 6 lignes. 58. Buccin Ascagne. Buccinum Ascanias. B.testä ovato-conicé , longitudinaliter plicaté , transversim striaté À cinereä aut luteo-fulv& ; anfractibus valde convexis : ultimo spiré breviore; apertur& rotundatd ; Zlabro extis AIT » intüs striato. Gualt. Test. t. 44. fig. N. Buccinum Ascanias. Brug. Dict. n°. 42. Habite la Méditerranée, sur les côtes de Naples et celles de la Barba- rie. Mon cabinet. Il a une fascie bleuatre sur son dernier tour. Longueur , 7 lignes et demie. 59. Buccin varié. Buccinum lœvigatum. B. test& ovato-oblongé , lœvi, nitid@, luteo-rufescente, lineolis fuscis longitudinalibus flexuosis sæpitsornaté; ultimo anfractr Tome VIT. 18 ANIMAUX Le) I En spirâ longiore, medio fasci@ albo nigroque ariculat4 cincto} aperturä Subdilatatä, lœvi, albä. Buccinum lœvigatum. Lin. Gmel. p. 5497. n°. 120. Gualt. Test. t. 52. fig. B. \ Habite la Méditerranée, selon Zinné. Mon cabinet. Coquille assez jolie. Longueur, 7 lignes et demie. 4o. Buccin flexueux. Buccinum flexuosum. B. test& oblong&, subfusiformi , basi transversè striat4, albido- Julvd, lineis luteis aut fuscis longitudinalibus flexuosis ornaté; aperturé angustiusculä; labro obsoleté striato. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet, Dernier tour au moins aussi long que la spire. Longueur totale, 8 lignes trois quarts. 41. Buccin aciculé. Buccinum aciculatum. B. testé elongalo-subulat& , transversim minutissimè striaté , co- lore variä , diversimode fasciatà aut zonaté; anfractibus longi- tudinaliter plicätis, noduloso-crenulatis : ultimo spirä breviore. Habite... Mon cabinet. Spire aiguë, plus longue que le dernier tour. Longueur totale, 7 lignes trois quarts. 49. Buccin cormiculé. Buccinum corniculatum. B. test parvulé, oblongo-conic&, angustä, lævi, nitid&, bas: obsoletè striatä&, corneä, maculis fulvis aut rubris ornatä; an- fractibus connats ; labro intüs dentato. É y Habite... Mon cabinet. Sutures peu distinctes. Longueur, 5 lignes. 43. Buccin criblaire. Buccinum cribrarium. B. testé parvulà , oblongé, cylindraced, lævi, rufa, albo-punc- tatà ; anfractibus subconnatis , margine superiore fasciä albo et fusco articulatà cinctis ; Spirä apice truncatä ; apertur angus- tiuscula ; labro intus strialo. Habite les mers de Java. M. Leschenault. Mon cabinet. Longueur, 4 lignes un quart. 44. Buccin graine. Buccinum grana. B. testä parvul, ovatd, crassiuscul&, lævi, alb&, lineolis rufis interruptis cinclé ; spird obtusiusculd ; apertur& lævi. Habite... Mon cabinet. Longueur du précédent. ; SANS: VERTEBRES. 27) 45. Buccin coccinelle. Buccinum coccinella. B. testä parvul , ovato-conic& , crassiusculd, longitudinaliter et oblique plicatä, transversim tenuissimèque striutà, colore varid; anfractibus convexis; labro margine inflexo, crasso, 1ntus dentato. Habite sur les côtes de la Bretagne. Mon cabinet. Longueur, 5 lignes et demie. 46. Buccin ztbre. Buccinum zebra. B. testä parvulä, ovato-ollongä, albo spadiceoque transversim fasciata : fasciis albis subgranosis alternis ; Spirä obtusé ; aper- turä angustiuscul&. Lister, Conch. t. 920. f. 25. Habite... Mon cabinet, Petite coquille, jolie et très-distincte. Lon- gueur, à lignes. 7. Buccin dermestoïde. Buccinum dermestoideum. B. testä parvd, ovato-oblongé, lævi, nitidä, alb&, linsis rufis reticulat& ; anfractibus convexiusculis, fasci& rubrä ad mar- gines albo-crenata cinctis ; spir& obtusiuscula; aperturä angus- tat à. Habite... Mon cabinet. La fascie de chaque tour est placée à la base de ceux de la spire et sur le milieu du dernier. Longueur, 3 lignes trois quarts. 48. Buccin orangé. Buccinum aurantium. B. testé minimä, ovato-acuté, longitudinaliter et tenuissime pli- catä, obsoleté decussata, luteo-aurantiä, apice rubr&; anfrac- tibus convexo-planis ; aperturä angustiusculé. Martini, Conch. 4. t. 125. f. 1188. 1180. Habite... Mon cabinet. Ses plis sont serrés et fréquens. Longuenr, 5 lignes. 43. Buccin pédiculaire. Buccinum pediculare. B. test& minimé, ovato-conicé lævigaté, lineis albidis et spadiceo- Juscis alternis eleganter cincté; spirä acutä ; aperturé rotundaté. Habite les mers de Java. M. Leschenault. Mon cabinet. Longueur , 2 lignes trois quarts. 26 ANIMAUX Columelle calleuse. | Les Nasses. | 50. Buccin casquillon. Buccinum arcularia. B. testä& ovalo-abbreviaté, ventricosä, crassä , cinered aut griseo- cærulescente ; ultimo an/fractu turgido , tuberculis coronato ; an- fractibus spiræ longitudinaliter grossèque plicatis ; labro intüs striato. Buccinum arcularia. Lin. Gmel. p. 5480. n°. 42. Lister, Conch. t. 970. f. 24, Bonanni, Recr. 5. f. 175. 540. Gualt. Test. t. 44. fig. O. R. D’Argenv. Conch. pl. 14. fig. C. Seba, Mus. 3. it. 55. f. 32. 35. 57. 40. Born, Mus. p. 258. Vign. fig. E. Martini, Conch. 2. t. 41. f. 409. 410. Buccinum arcularia. Brug. Dict. n°. 45. Nassa arcularia. Encyclop. pl. 394. f. 1. a. b. (B] Var. spiré exsertiore , plicis tenuibus confertis subcancellatis. Rumph. Mus. t. 27. fig. M. Petiv. Amb. t. 12. f. 0. Gualt. Test. t. 44. fig. Q. Seba, Mus. 5. t. 53. f. 34. 35. 41. Knorr, Vergn. 6. t. 22. f.3. Favanne, Conch. pl. 55 fig. F 5. Martini, Conch. 2. t. 41. f. 411. 412. Encyclop. pl. 394. f. 2. / Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Coquille ventrue , épaisse, lisse sur le milieu de son dernier tour, mais striée transversalement à sa base. Columelle très-calleuse. Longueur , 13 lignes; de la variété, 15. 31. Buccin couronné. Buccinum coronatum. B. testé ovato-acuté , crassiusculé , dorso lævigatä, basi striatä, pallidè olivaced, obscurè zonatd ; anfractibus prope suturas tu- berculatis ; labro posticé denticulis muricato, intüs striato. Seba, Mus. 3. t. 53. f. 28. 50. Schroëtter, Ein]. in Conch. 1. t. 2. f. 4. Buccinum coronatum. Brug. Dict.-n°. 46. Habite les mers de Madagascar. Mon cabinet. Longueur, 11 lignes. SANS VERTÈBRES,. 277 52, Buccin Thersite. Buccinum T'hersites. B. test@ ovat&, dorso valdé gibb&, longitudinaliter partimque pli- cat& , basi striatä, olivaced vel pallidèé cœærulescente, albo aur fusco fasciaté ; gibbo Lœvi, maculato; labro crasso, intis. der- tato. Lister, Conch. t. 971. f. 26. Seba, Mus. 3. t. 55. f. 4446. An Knorr, Vergn. 6. t, 22 f.5? Martini, Conch. 2. t. 41. f. 415. Buccinum Thersites. Brug. Dict. n°. 48. Nass& Thersites. Encyclop. pi. 394. f. 8, a. b, Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Spire pointue; une tache brune au sommet de la bosse; bord droit épais, marginé en dehors : crénelé en dedans; columelle blanche et très-calleuse. Longueur , 9 lignes, 53. Buccin bossu. Buccinum gibbosulum. B. test& ovatä, dorso gibb&, lævi, albidä aut olivaced ; ‘spira brevi, acut&; marginibus oppositis anteriüs usqué ad spiram decurrentibus. Buccinum gibbosulum. Lin. Gmel. p. 3481. n°. 44, Lister, Conch. t. 973. f. 28. Bonanni , Recr. 3. f. 585. ampliata. Gualt. Test. t. 44. fig. L. Khorr, Vergn. 6. t. 22. f. 6. Schroëtter , Ein]. in Conch. 1, t. 2. f. 3. a. b. Martini, Conch. 2. t. 41. f. 414. 415. Buccinum gibbosulum. Brug. Dict. n°. 50. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Sa bosse est moins élevée que dans celui qui précède. Bord droit lisse en dedans ; columelle encore très-calleuse."Longueur, 8 lignes. 54, Buccin totombo. Buccinum pullus. B. testé ovato-acutä , plicis longitudinalibus tenuibus strusque transversis decussat& , cinereo-cærulescente ; anfractibus superné angulatis : ultimo ad angulum trituberculato ; labro intùs striato. Buccinum pullus. Lin. Gmel. p. 3481. n°. 45. Le) 1 © 7 ANIMAUX Lister, Conch. t. 970. f. 25. Gualt. Test. t. 44, fig. M. Adans. Seneg. t, 8. f. 11. le totombo. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. t. 2. f. 2. a. b. Buccinum pullus. Brug. Dict. n°. 45. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Longueur, 9 lignes et demie. 59. Buccin marginulé., Buccinum marginulatum. B. test& ovato-acutä&, plicis tenuibus longitudinalibus confertis striisque transversis decussatd, subgranulosä, colore sarid; an- fractuum margine superiore crassiusculo , crenulato ; spiré exser- äuscula ; labro intüs striato. Habite la Méditerranée, sur les eôtes de Barbarie et de Naples. Mon cabinet. Il varie keaucoup dans sa coloration, tantôt blanche, tantôt verdatre, et tantôt fauve ou rose. Longueur, 7 lignes trois quarts, 56. Buccin pauvret. Buccinum pauperatun. B. testä ovatä, ventricosé , crassiusculd, longitudinaliter undatim plcaté, transversim minutissimèé striatd, alb&, luteo-fusciatä ; ultimo anfractu spirä longiore, macul rufà tincto ; labro intüs striato. Habite... Mon cabinet, Il a deux rangées de granulations sous les sutures. Longueur, 7 lignes un quart. 57. Buccin polygoné. Buccinum polygonatum. B. testà ovaté , longitudinaliter costatä, transversè striat&, ru- bente ; costis prominentibus ; spirä obtusiuscula ; aperlur& ro+ tundatä; labro extüs marginato, intüs striato. Habite... mon cabinet. La saillie de ses côtes le rend comme poly- gonal. Longueur, 7 lignes trois quarts. 58. Buccin ntritoïide. Buccinum neriteum. B. testé orbiculari , convexo-depressé , lævi, albido-fulvé ; ultima anfractu ad periphæriam subangulato ; spird retusissimé. Buccinum nerileum. Lin. Gmel. p- 5481. n°. 46. Gualt. Test. t. 65. fig. C. I. . Born, Mus. t. 10. f. 3.4, SANS VERTEBRES. 259 Favanne, Conch. pl. 11. fig. Q. ! Chemn. Conch. 5. t. 166. f. 1602. 1. 2. 3: Buccinum neriteum. Brug. Dict. n°. 60. Nassa neritoides. Eñcyclop. pl. 394. f. 9. a. b. Habite dans la Méditerranée, etc. Mon cabinet, Son port Lui est tout- à-fait particulier. Diam. 5 lignes un quart. Espèces fossiles. 1. Buccin stromboïde. Buccinum stromboides. B. testé oblongo-ovatà , lævi; anfractibus convexis : ulumo spir multà longiore; labro extüs subcostato, superne soluto. Buccinum stromboides. Gmek. p. 3489. n°. 82. Annales du Mus. vol. 2. p. 164. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Il est légèrement sillonné à sa base, et son bord droit, un peu ample, lui donne laspect d’un strombe; ce bord est lisse en dedans. Longueur, près de 2 pouces, 2. Buccin treillissé. Buccinum clathratum. B. testé ovato-acuté, ventricos@, longitudinaliter plicatä, costis transversis cinclä, cancellatä; anfractibus convexis; suturis profundé excavatis ; labro crenulato, intüs striaio. Bonanni, Recr. 3. f. 62. Petiv. Gaz. t. 56. f. 5. Buccinum clathratum. Born, Mus. t. 9. f. 17. 18. Knorr, Petrif. 2. t. 46. f. 7. Buccinum clathratum. Brug. Dict. n°. 43. Gmel. p. 5195. n°, 110. Habite... On le dit vivant dans l'Océan des grandes Indes, et.on le trouve dans l’état fossile en Itâlie, près de Sienne, et en France, à Courtagnon, etc. Je ne le possède que dans ce dernier état. Mon cabinet. Longueur , 15 lignes. 8 ; 200 ANIMAUX ÉBURNE. (Eburna.) Coquille ovale ou allongée, à bord droit très-simple. Ouverture longitudinale, échancrée à sa base. Columelle ombiliquée dans sa partie supérieure, et canaliculée sous l’ombilic. T'esta ovala vel elongata : labro simplicissimo. Aper- tura longitudinalis , basi emarginata. Columella superne umbilicata , infra umbilicum canaliculata. OBSERVATIONS. Le genre que nous présentons ici, quoique Lenant de tres-pres aux buccins par ses rapports, en est éminemment distingue par la position singulière de l’ombilic de la columelle, et surtout parce que cet ombilic se prolonge inférieurement en un canal qui occupe le reste du bord gauche, ce qui ne se rencontre, ni dans les autres geures de cette famille, ni ailleurs. Or ce caractère nous a paru si éminent, que nous avons jugé convenable d'établir le genre dont il s’agit, quoiqu'il soit peu nombreux en espèces. Les éburnes sont des coquilles lisses à extérieur, assez sem- blables aux buceins par leur forme générale, ainsi que par l’e- chancrure de leur base; mais qui en sont très-distinctes par le caractère que lon vient de citer ESPECES. 1. Eburne allongée, Eburna glabrata. Æ. testé ovalo-elongaté, bast bisulcatä, lævissimä, nitidd, pallide luted; anfractibus convexiusculis , supernè confluentibus; suturis obsoletis. SANS /VERTEBRES. 281- Buccinum glabratum. Lin. Gel. p. 3489. n°. 81. Lister, Conch. t. 974. f. 29. Bonanni, Recr. 5. f. 149. Gualt. Test. t. 45. fig. T. D’Argenv. Coneh. pl: 9. fig. G. ad siristrain. Favanne, Conch. pl, 51. fig. F 1. Kñorr, Vergn. 2. t, 16 f. 4. 5. Martini, Conch. #. t. 122. f. 1117. Buccinum glabratum. Brug. Dict. n°. 28. Eburna glabrata. Encyclop. pl. 401. f. 1. a. b. Habite l'Océan américain et peut-être celui de PInde., Mon cabinet. Belle coquille, extrêmement lisse, vulg. nommée Pivorre. Long. ;- 3 pouces. 2. Éburne de Ceylan. Eburna zeylanica. E. test& ovato-conicé&, apice acutä, lævt, albä, maculrs luteo- Julvis pictä; anfractibus convexis; suturis distincts ; “spiré apice cœrulea ; columellæ canali squammi/ero. Lister, Conch. t. 982. f. 42. Klein, Ostr. t. 2. f. 47. Gualt. Test. t. 51. fig. B. Martini, Conch. 4. t. 122. f. 1110. Buccinum zeylanicum. Brug. Dict. n°. 25. 7 Eburna zeylanica. Encyclop. pl. 401. f. 3: a. b. Habite sur les côtes de Ceylan. Mon cab. Celle-ci est remarquable par les écailles violacées qui garnissent le canal de sa columelle. + Longueur, 2 pouces 4 lignes. 5: Éburne canaliculée. Eburna spirata. E. testé ovato-acut& , ventricosé, lœvi, alb& , maculis luteo-fulris pictä; anfractibus superné canaliculatis : canalis margine ex- terno acuto; spiré lapice cœruleé ; callo columellæ umbilicum partim obtegente. Buccinum spiratum. Lin. Gmel. p. 5487. n°. 70. Lister, Conch. t. 983. f. 42. c. Bonanni , Recr. 5. f, 570. Rumph. Mus, t. 49. fig. D. Petiv. Gaz. t. 101. f. 13. et Amb. t. 9. f. 21. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. N. 282 ANIMAUX Favanne, Conch. pl. 33. fig. E 1. Seba, Mus. 5. t. 75. f. 21. 22. 24, 25, Knorr, Vergn.241:6. f;5fet 513104 Martini, Conch. 4, t. 122, f, 1118. Buccinum spiratum. Var. [a]. Brug. Dict. n°. 26. ÆEburna spirata. Encyclop. pl. 401. f. 2.a. b- Habite les mers de Ceylan. M. Macleay. Mon cabinet. Coquille grosse, ventrue, pesante, très-canaliculée. Le bord externe de son canal, étant aigu , la distingue éminemment. Long,, 2 pouces 5 lignes. 4. Eburne parquetée. Eburna areolata. E. testd ovato-ventricosé, lœvi, alb&, maculis rufis quadraus triseriatis tessellatä; anfractibus supernè angulatis, suprà plano- cavis : angulo obtuso ; spird apice albd&; columellæ canali nudo. Lister, Conch. t. 981. f. 41. Bonanni, Recr. 5. f. 70. Rumph. Mus. t. 40. fig. C. Petiv. Amb. t. 0. f. 20. Seba , Mus. 3. t. 75. f. 23. 26. Favanne, Conch. pl. 55. fig. E 2. Martini, Conch. 4. t. 122. f. 1120. 1121. Buccinum spiratum. Var. [b]. Brug. Dict. n°. 26. Habite les mers de la Chine, Mon cabinet. Ses caractères distinctifs sont constans ; ainsi c'est une véritable espèce. Longueur, 2 pouces. 5. Eburne boueuse. £burna lutosa. E. test& ovato=acutà, subventricosé, lœvigatä, squalidè albidé; zonis duabus aut tribus obscure fulvis; anfractibus supernè angulo obtusissimo præditis ; umbilico semiobtecto. Encyclop. pl. 401. f. 4, a. b. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est encore très-distihcte des pré- cédentes, et n’est plus que légèrement planulée au sommet de ses tours. Sa coloration n'offre rien d’agréable. Long., 23 lignes. SANS VERTEBRÉS, 283 Li . VIS. (Terebra.) Coquille allongée, turriculée, très-pointuc au sommet. Ouverture longitudinale, plusieurs fois plus courte que la spire , échancrée à sa base postérieure. Base de la columelle torse ou oblique. Testa elongata, turrita , apice peracuta. ÆApertura longitudinalis, spir& dupld vel ultra brevior, bast pos- ticè emarginata. Columellæ basis contorta vel obliqua. OBSERVATIONS. C’est Bruguières qui a établi ce genre aux dépens du genre buccinum de Linne; et il l’a fait avec d’autant plus de raison, qu'indépendamment de la forme très-turriculée de la coquille des vis, la columelle très-courte offre un caractère particulier, et que l'animal, selon Ædanson, n’a point d’opercule. Les sis se reconnaissent facilement au premier aspect. Leur forme générale est à peu près la même que celle des turritelles; mais leur ouverture et Pechancrure de leur base postérieure les en distinguent. Elles n’ont point un ombilic canalicule, comme les éburnes, et elles diffèrent des buccins par une ouverture plu- sieurs fois plus courte que la spire. Ces coquilles sont marines, lisses ou munies de stries transverses, avec ou sans crenelures. On en connaît un assez grand nomhre d'espèces. ESPÈCES. 1. Vis tachetée, Terebra maculata. T. test@ corico-subulatä , crassä, ponderosä, lævi, albé, maculis fusco-cœæruleis seriatis cinct&, versüs basim pallidè luteo-ma- culatä ; anfractibus planulatis. 284 ANIMAUX Buccinum maculatum. Lin. Gmel. p. 3499. n°, 130. Lister, Conch. t. 846. £. 74. Bonanni , Recr. 5. f. 517. Rumph. Mus. t. 50. fig. A. Petiv. Amb. t. 5. f. 4. Gualt. Test. t. 56. fig. L. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. A. Favanne, Conch. pl. 59. fig. A. Seba, Mus. 5. t. 56. f. 4: 6. Knorr, Vergn. 5. t. 23. f. 2. et 6. t. 10: 16: Martini, Conch. 4. t. 155. f. 1440. Terébra maculata, Encyclop. pl. 402. f, 1. a. b. Habite l'Océan des Mokuques et la mer Pacifique. J'en possède um exemplaire recueilli sur les rives de Owyhée, lune des îles Sandwich, où le capitaine Cook fut tué par les sauvages. Mon cabinet. Cette vis est la plus belle de son genre , et c’est du moins Ja plus grosse à son dernier tour. Sa surface lisse et bien maculée la rend fort remarquable. Longueur, 4 pouces 9 lignes. 2, Vis flambée. Z'erebra Jlammea. T. test turrito-subulat& , prælongä, longitudinaliter undatimque striatà, albida , flammus longitudinalibus rufo-fuscis pict&; an- fractibus convexiusculis, medio sulco impresso divisis et infra, transversim excavalis. Lister, Conch. t. 841. f. 69. Martini, Conch. 4. t, 154. f. 1446. Habite l'Océan des grandes Indes, Mon cabinet. Longueur, 5 pouces une ligne. 5. Vis crénelée. T'erebra crenulata. T'. testd.turrito-subulat&, lœvi, albidä; anfractibus margine su- periore plicato-crendtis , punrctis rufis biseriatim cinctis : supre- mis sulco impresso transversim divisis. Buccinum crenulatum. Lin. Gmel. p. 5500. n°, 152. Lister, Conch. t. 846. f. 78. Rumph. Mus. t. 50. fig. E: Petiv. Amb. t. 8. f. 15. Gualt. Test. t. 57. fig. L. Seba, Mus. 5. t, 56. f. g. 10. Knorr, Vergn. 1. t. 8. f. 7. Fayaune, Conch. pl. 40. fig. À 1. SANS VERTÉBPRES. 285 Martini, Conch. 4. t. 154, f. 1445. Terebra crenulata. Encyclop. pl. 402. f. 3. a. b. Habite POcéan des grandes Indes. Mon cabinet. Espèce remarquable par les crénelures de la sommité de ses tours. Longueur, 4 pouces 5 lignes. 4, Vis polie. Terebra dimidiata. T, testé turrito-subulatä , Lævi, luteo-curned, maculis albis lon- gitudinalibus undatis subbifidis ornat& ; anfractibus planulatis, supernè. sulco impresso divisis : supremis longitudinaliter striaus. Buccinum dimidiatum. Lin. Gmel. p. 3501. n°. 158, Lister, Conch. t. 843. f. 71. Bonanni, Recr. 5. f. 107. Rumph. Mus. t. 30. fig. C. Petiv. Amb. t. 15. f. 17. Gualt, Test. t: 57. fig. M. Seba, Mus. 5. t. 56. f. 15. 19. Knorr, Vergn. 1.1:25.1f. b..et 6. & 16. f 5. Martini, Conch. 4. t. 154. f. 1444. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. $es tours sont très-lisses et divisés dans leur partie supérieure par un sillon transverse. Elle est élégamment maculée de blanc, sur un fond couleur de chair. Longueur, 4 pouces et demi. 5. Vis mouchetée. Z'erebra muscaria. T. test@ turrito-subulatä, læsi, albidä ; anfractibus planulatis, singulis supernè sulco impresso divisis , maculis rufo-fuscis inæ- qualibus triseriatim cinctis. Seba, Mus. 3. t, 56. f. 16. 23. 24. 27. Knorr, Vergn. 1. t. 23. f. 4. Martini, Conch. 4. t. 155. f. 1441. et t. 154. f. 1443. Terebra subulata. Encyclop. pl. 402. f. 2. a. b. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Outre qu’elle est moins efhlée que la suivante, et que son dernier tour est aussi plus ventrn, elle s’en distingue encore par ses taches disposées sur trois rangées et qui sont très-inégales entre elles, celles des rangées inférieures étant toujours les plus grandes. Longueur, 3 pouces 5 lignes et demie, 286 ANIMAUX 6. Vis tigrée. Terebra subulata. T. testä turrito-subulaté, angustä, lævigatà , albidä; anfrac- tibus convexiusculis, maculis quadratis rufo-[uscis biseriatim cinctis: supremis sulco impresso divisis. Buccinum subulatum. Lin. Gmel. p. 3499. n°. 131. Lister, Conch. t. 842. f. 70. Bonanni, Recr. 5. f. 118. FRumph. Mus. t. 50. fig. B. Gualt. Test. t. 56. fig. B. D'Argenv. Conch. pl. 11. fig. X. Favanne, Conch. pl. 40. fig. D. Seba, Mus. 5. t. 56. f. 28. 59. Born, Mus. t. 10. f, 9. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille longue, grêle, eflilée, très-pointue, remarquable par les taches carrées et bisériales de chacun de ses tours, sauf le-dernier qui en a trois. Celui-c1 n’est presque point ventru. Longueur, 4 pouces 53 lignes et demie. me NS oculée. Zerebra oculata. T. testä turrito-subulatä, peracutä, lœvigat@, pallidè fulvé, infra suturas maculis albis rotundatis unicä serie cincté; anfractibus supernè convexis, Jerè marginatis, infernè pla- nulatis. Rumph. Mas. t. 30. fig. D. Petiv. Amb. t. 2. f. 4. Seba, Mus. 3. t. 56. f. 11. Favanne, Conch. pl. 40. fig. Z. Schroëtter, Ein]. in Conch. 1. t. 2. f. 6. Martini, Conch. 4. t. 155. f. 1442. Habite POcéan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Jolie espèce, bien caractérisée par ses taches oculaires, et à spire © trés-aiguë, blanche vers son sommet. Longueur, 3 pouces 4 lignes trois quarts. 8. Vis tressée. Z'erebra duplicata. A : A , ° . . « T, testä turrito-subulata , longitudinaliter striatä , cinereo-cæru- lescente ; anfractibus planulatis , supernè sulco impresso ci nctis, ferè duplicatis , basi fascià albä in margine superiore maculis RÉJTIS quadrañs pictà notabis ; stris sulurisque impressis. SANS VERTEBRES. 287 Buccinum duplicatum. Lin. Gmel. p. 3501. n°. 136. Lister, Conch. t. 837. f. 64. Bonanni, Recr. 5. f. 110. Gualt. Test. t. 57. fig. N. Knorr, Vergn. 6. t. 18. f. 6. ett. 24. f. 5. Martini, Conch. 4.t. 155. f. 1455. [b] Var. testà luteo-fulra. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Longueur, 3 pouces ; de sa variété, 5 pouces 4 lignes trois quarts. 9. Vis Tour-de-Babel. Terebra babylonia. T. testé turrito-subulatä, longitudinalter undatimque plicatà : plicis retusis albis ; interstitiis luteis ; anfractibus superné con- vexis , infra planulalis, transversim tristriatis : uliimo infernè rufo, minutissimé-strialo. Encyclop. pl. 402. f. 5. Habite... Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 7 lignes et demie. 10. Vis froncée. Terebra corrugata. A 4 Le A . : T. testé turrito-subulatä , luteo-fulvd; anfractibus Superné sulco impresso divisis , infernè planulatis, biseriatim spadiceo-punc- tatis; suturis marginatis : margine tumido, plicis transversis fimbriato ; plicarum interstitiis Spadiceïs. Habite... Mon cabinet, Les deux rangées de points de chaque tour et le bourrelet frangé qui accompagne chaque suture la rendent remarquable. Longueur, 2 pouces 4 lignes et demie, et un peu plus, la pointe de mon exemplaire étant cassée, 11. Vis du Sénégal. Terebra senegalensis. T!. testé turrito-subulatä, longitudinaliter striatä, parte superiore castaneo-rubrä , inferiore luteo-rufescente; anfractibus conve- xiusculis, supernè sulco impresso divisis : ultimo obsoleté striato. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet, Espèce distincte par les proportions de ses parties et sa coloration; elle n’a que quelques maculations brunätres et est comme veinée dans sa moitié infé- rieure. Longueur, 2 pouces + lignes trois quarts, 288 ANIMAUX 12. Vis bleuâtre. Z'erebra cœrulescens. T. test@ turritä, lœvigat@, cærulescente aut allo cœruleoque va- rid ; anfractibus planiusculis, indivisis, Subconnautis, longitu- dinaliter et undatim venosis ; suturis obsoletis. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Longueur, 25 lignes un quart. 13. Vis striatule. Z'erebra striatula. T. test turrité , longitudinaliter et oblique striat4, squalide àl- bidä aut pallide fulvàä, maculis fusco-cærulescentibus signaté ; anfractibus convexiusculis , Supernè sulco impresso divisis. Martini, Conch. 4. t. 154. f. 1447. Habite... Mon cabinet. Longueur, 2 pouces 4 lignes. 14. Vis chlorique. T'erebra chlorata. T. testé turrit@ , lævigatä , squalidè albidä, maculis et venis lu- teolis obscure pictä ; anfractibus convexiuscul's, supernè sulco impresso divisis, infra suturas appressis, planis; spiré versüs extremitatem longitudinaliter striaté. An buccinum hecticum ? Lin. Gmel. p. 3500. n°. 1553. Habite... Mon cabinet. Longueur, 22 lignes un quart. 35. Vis céritine. Z'erebra cerithina. T. testé turrito-acutà , infernè lœvigatä, supernè longitudinaliter striatä, squalidè albidä, lineis longitudinalibus pallidè luteis pictä; anf ractibus convexo-planis , superné sulco impresso divi- sis, infra suturas marginatis. Habite les mers de Timor. Mon cabinet, Longueur, 2 pouces une ligne et demie. 16. Vis petite-rave. Terebra raphanula. T. test@ turrito-subulatä , glabrä, nitidulà , albä; anfractibus convexiusculis, superné sulco impresso divisis, infernè lævibus ; suturis unimarginatis : cingulo planulato, lært. Habite... Mon cabinet. Coquille bien distincte de la suivante. Lon- gueur, 23 lignes et demie. SANS VERTEBRES. 289 7. Vis cingulifére. T'erebra cingulifera. { TL. testà turrilo-subulatä, longitudinaliter striata, albidä; striis tenuissimis , undulatis ; anfractibus convexiusculis , supernè sulco impresso divisis, infrà striis tribus minoribus impressis cénctis , prope suturam marginatis. Habite. Mon cabinet. Le renflement de la partie supérieure de chaque tour Ja fait paraitre comme cerclée sous les suturés. Lon- gueur, 2 pouces 8 lignes. 18. Vis queue-de-rat. Terebra myuros. T!. testé turrito-subulatä, gracili, perangust&, acutissimé , longi- tudinaliter et obliqué striatä, rufo-rubente; anfractibus planu- latis, trisulcatis, subdecussatis, prope suturas bimarginatis. Lister, Conch. t, 845. f. 73. Rumph. Mus. t. 30. fig. H. Petiv. Amb. t. 5. f. 12; Knorr, Vergn. 6. t. 22. f. 8. 9. Martini, Conch. #, t. 155. f. 1456. Buccinum strigilatum. Gmel. p. 3501. n°. 135. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Ses doubles bourrelets et son défaut de maculations , ainsi que sa forme particulière, la distinguent du B. strigilatum de Linné, avec lequel Martini et Gmelin l'ont confondue. Vulg. l'arguille- tressée. Longueur, 2 pouces 9 lignes un quart. 19. Vis scabrelle. Terebra scabrella. T. testà turrito-subulatä, angustä, scabriusculé , longitudinaliter minulissime striaté transversimque sulcatä, subdecussat@ , al- bido-cinere& , flammulis fuscis pictä; anfractibus convexo-pla- ns; Suturis bimarginatis : cingulis asperatis. Habite les mers de la Nouvelle--Hollande. M. Macleay.Mon cabinet. Les deux cordonnets qui accompagnent chaque suture sont comme tressés par de petits plis longitudinaux et obliques qui les rendent un peu rudes au toucher. Cette espèce a de grands rapports avec ceile qui précède, et n’en diffère presque que par les légères aspé- rités que l’on remarque à sa surface, outre celles Ge ses sutures. Longueur, 25 lignes et demie. Tome VII. 19 250 ANIMAUX 20. Vis forêt. Terebra strisilata. T. testä turrito-subulaté, longitudinaliter et obliqué striatä, nit dulä , in junioribus cinereo-cœrulescente , in adultis luteo-ru- lescente ; anfractibus plano-convexis, prope suturas fasciä albd Jusco-maculat& cinctis : maculis quadratis. Buccinum strigilatum. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1206. n°. 484. Gualt. Test. t. 57. fig. O. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. R. fig. mediocris. Favanne, Conch. pl. 50. fig. L 1. dem. Born, Mus. t. 10, f. 10. zcon optima. An Martini, Conch. 4. p. 255. Vign. 40. f. 3? Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Jolie coquille, très- distincte par la rangée de taches brunes qui occupe le bord infé- rieur de la fascie blanche de chaque suture. Le sommet de sa spire est bleutre. Longueur, 25 lignes et demie. 21. Vis linéolée. Z'erebra lanceata. T', testä turrito-subulatä , glaberrimä, albé , pellucidd ; lineis lu- teis longitudinalibus remotis , ad suturas interruptis; anfracti- bus indivisis, planulatis, lævibus : supremis longitudinaliter striatis. Buccinum lanceatum. Lin. Gmel. p. 3501. n°. 137. Rumph. Mus. t. 50. fig. G. Petiv. Amb. t. 13. f. 20. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. Z. Knorr, Vergn. 6. t. 24. f. 4. Martini, Conch. 4. t. 154. f. 1450. Habite l'Océan des Moluques. Mon cabinet. Jolie coquille. Longueur, 19 lignes et demie, 22, Vis aisuillette. Terebra aciculina. T. testä turrito-subulatä, glabra, pellucidä , albido-cinere“; an- fractibus indivisis, planulalis, præsertim prope suturas longitu- dinaliter striatis. Petiv. Gaz. t. 75. f. 6. Buccinum cinereum. Born , Mus. t. 10. f, 11. 12. Gmel. p. 3505 n°. 167. Habite... Mon cabinet. Longueur, 15 lignes. SANS VERTEBRES. 201 23. Vis granuleuse. T'erebra granulosa. T. testä conico-acutä, subturritä , longitudinaliter et oblique striatä, strüs minutis tmpressis distantibus cinct&, cinereo-lutescente aut cærulescente ; anfractibus convexis, prope suturas biseriatim granulosis : ultimo lœvigato, bast striato. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Elle a quelquefois une pe- tite fascie bleuâtre au sommet de ses tours. Longueur, 14 lignes. 24. Vis buccinée, Zerebra vittata. T!, testä conico-acuté, subturrit&, albido-corne& vel cinereo-cæru- lescente ; anfractibus convextis, striis impressis tenuibus distan- bus cinctis, superne bicingulatis : cingulis plicate -granudosrs ; Jauce fulvo-fuscescente. . Buccinum vittatum. Lin. Gmel. p. 3500. n°. 154. Lister, Conch. t. 977. f. 34. Petiv. Gaz. t. 98. f. 15. Klein, 3Ostr: t./7. f. 1212 Knorr, Vergn. 6. t. 56. f. 4. Favanne, Conch. pl. 40. fig. C 2. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. t. 2. f. 7. icon optima. Martini, Conch. #. t. 155. f. 1461. 1462. Terebra vittata. Encyclop. pl. 402. f. 4. a. b. Habite l'Océan indien. Mon cab. Fspèce en quelque sorte moyenne entre les buccins et les vis; néanmoins la longueur de la spire, comparée à celle de l’ouverture , décide son genre. Longueur to- tale, 2 pouces une ligne. LES COLUMELLAIRES. Point de canal à la base de l'ouverture , mais une échan- 2 crure subdorsale, plus ou moins distincte et des plis sur la columelle. Dans la coquille de ces trachélipodes, lé canal de Ja base de l'ouverture a tout-àsfait disparu, et la columelle, offrant 2 ANIMAUX constamment des plis dentiformes, a dû servir à caractérise» la famille. Les columellaires effectivement constituent une famille naturelle, nombreuse en races diverses, et fort remarquable par la beauté des coquilles qui y appartiennent. Ces co- quilles faisaient partie du genre soluta de Linné, genre immense en étendue, auquel Linné associait des coquillages de families différentes. Maintenant réduite, dans notre méthode, et ne com- prenant plus, parmi les coquilles qui ont des plis sur la columelle, celles dont l’ouverture est essentiellement entière à sa base, ni celles qui se terminent inférieurement par un canal, cette belle famille embrasse ‘encore cinq genres distincts qui sont les suivans : colombelle, mitre, volute, marginelle et volvatre. COLOMBELLE.. (Colombella.) Coquille ovale, à spire courte, à base de l'ouverture plus ou moins échancrée et sans canal. Des plis sur la colu- melle. Un renflement à la paroi interne du bord droit, rétrécissant l’ouverture. T'esta ovalis; spir& brevi. Aperturæ basis subemargt- aata : canali nullo. Cclumella plicifera. Labrum internè gibbum \ aperturam coarctans, OBSERVATIONS. , à à 7e Les co/ombellss sont des coquilles courtes, petites, assez épaisses, souvent striées transversalement , ettrès-varices dans leurs couleurs. Elles paraissent avoisiner les mitres. Zinné les a confondues parmi ses volutes; mais clies sen distinguent cssentiellement par le ren- SANS VERTEBRES. 205 flement de la paroi interne de leur bord droit, renffement qui reud l'ouverture de la coquille étroite et sinueuse, et parce que l'animal qui les produit est muni d’un petit opercule. Ces coquilles sont marines, littorales, et les espèces déjà connues sont fort nombreuses. L'animal des colombelles est un trachélipode dont la tête est munie de deux tentacules portant les yeux au-dessous de leur partie moyenne. Un syphon au-dessus de la tête pour la respira- tion. Un très-petit opercule elliptique et fort mince, aitaché au. pied. ESPECES. +. Colombelle strombiforme. Colombella strombiformis. C. testé ovato-turbinaté , subalata, la viusculd, castane“, strigis . albis long'tudinalibus brevius:ulis ornatä ; anfractibus supern: angulatis; Spira exsertiuscula; labro majusculo, crasso, intüs denticulato. | | Habite la mer Pacifique, sur les côtes d’Acapulco. MM. de Hum- boldt et Bonpland. Mon cabinet. Elle est striée transversalement à sa base, et a deux plis.sur la columelle, Longueur , un pouce; 2. Colombelle étoilée, Colombella rustica. C. testà ovatæturbinaté , lœævwt , albo spadiceoque reticulatä , prope suturas maculis albis angularibus stellans ornaté; labro intüs denticulato. Voluta rustica. Lin. Gmel. p. 5:47. n°. 36. Lister, Conch. t. 825. f. 46. et t. 826. f. 40. Petiv. Gaz. t. 50. f. 6. Gualt. Test. t. 43. fig. E. G. EH. Adans Seneg. pl. 9. f. 28. le siger. Kaorr, Vergn. 6. t. 18 f, 4. Martini, Conch. 2. t. 44. f, 470. Habite l'Océan atlantique et celui des Antilies. Mon cabinet. Jolie coquille, lisse , réticulée de rouge-brun, comme ponetuée de blanc et marquée contre les sutures de taches blanches, irrégulires et stelliformes. Longueur, 9 Hgnes un quart. 2094 ANIMAUX 5. Colomtx!!e commune, Colombella mercatoria. C. testà Penurbinttds transversim sulcatà, albà , lineolis rufo- fuscis transversis subfasciculatis picta, interdim fasciatà ; labru, intis denticulato. d’oluta mercatoria. Lin. Gmel, p. 3446. n°. 55. Lister, Conch. t. 824. f. 43. Bonanni, Recr. 3. f. 56. ampliata. Petiv, Gaz. t..0. f. 4 Gualt. Test. t, 45. fig. L. Adans. Seneg. pl. 9. f. 20. le staron. Knorr, Vergn. 4. t. 12. Î. 5. Martini, Conch. 2. t. 4%. f. 452.458. Encyclop. pl. 375. f. 4. a. b. Habite l'Océan atlantique, sur les côtes de l'ile de Gorée , et les mers. des Antilles. Mon cabinet. Petite coquille assez jolie, et commune dans les coilections. Longueur , 9 lignes. 4. Colombelle jaunâtre. Colombella flavida. €, tesl& ovato-turbinatä, lœvi, basi striatä, flavicante ; spiré. * : % . x é exsertiuscula; labro intùs denticulato. Buccinum flavum. Brug. Dict. n°. 55. Habite... Mon cabinet. Longueur, 9 lignes un quart. #. Colombelle semi-ponctute. Colombella semipunctata. C. testé ovato-turbinat@, turgidà, lævi, basi striatä, parte infe- riore rufà , albo-punctatä, superiore pallidiore, maculis albis irregularibus pictd ; spir obtusiusculä ; labro intüs denticulato. Lister, Conch. t. 826. f. 48. Gualt. Test. t. 45. fig. D. Martini, Conch. 2. t. 44, f. 465. 466. Buccinum punctatum. Brug. Dict. n°. 52. Habite sur les côtes orientales de Afrique. Mon cabinet. Jolie co- quiile, luisante, et agréablement colorée. Longueur, 9 lignes. 6. Colombelle bizonale. Colombella bizonalis. C. testé ovato-turbinatà , lævi , basi striat&, albä ; strigis longitu- dinalibus luteo-rufis confertis in zonas duabus dispositis;. columella quadriplicatä. Martini, Conch. 2. 1. 44. f, 465. 464. Encyclop. pl. 375. f. 7. a. b SANS VERTEBRES. 295 i Habite... Mon cabinet, Ouverture un peu dilatée inférieurement. Longueur, 10 lignes et demie. 7. Colombelle réticulée. Colombella reticulata. C. testé ovato-turbinat&, lævi, basi striata, alb@ , lineis spadicers reticulatä; plicis columellæ obsoletis. Encyclop. pl. 375. f. 2. a. b. Habite... Mon cabine& Longueur, 8 lignes. 8. Colombelle hébraïque. Colombella hebræa. | C. testä ovato-oblongé, lœvi, basi str'atä, alb&, litturis fuscrs longitudinalibus interruptis fasciata ; columelli quidriplicaié. Habite... Mon cabinet. Longueur, 8 lignes un quart. 9. Colombelle panthérine. Colombella pardalina. C.testé ovali, lœævi, basi striat@ , albd, macul's rufo-fuscis picté ; columell& obscure plicatä. Habite... Mon cabinet. Le fond blanc de cette coquille ressort en taches rondes entre ses maculations brunâtres. Long. , 7 lignes. 10. Colombelle écrite. Colombella scripta. C. testé ovali, lævi, basi striat&, alb&, lituris fuscis minimis Jasciatim cinctä ; columellä biplicati, extüs denticulata. Habite... Mon cabinet. Petite coquille, ayant des fascies fransverses de linéoles brunes verticales ressemblant à des caractères d'écriture. Eong. , 5 lignes 5 quarts. 11. Colombelle ovulce. NT. OU C. testé ovali, nitid&, transversim et minutissimè striata , rufc- castaneä, maculs albis irregularibus sparsisornata ; spiré brewr, obtusiuscula. Habite... Mon cabinet. Plis de la columelle obsolètes : bord droit: Jégèrement denté. Longueur , 6 lignes. x23. Colombelle luisante. Colombell1 nitida. C. test& ovato-oblongä, lævi, nitidä, albâ, maculs punchsque- fulvis aut rubris irregularibus pict& ; spird brewi; columell{ subbiplicatä. Lister, Conch. t. 827. f. 40. h. 296 ANIMAUX Habite les mers des Antilles. Mon cabinet. Jolie coquille , très-variéa dans la disposition ct la couleur de ses taches. Longueur, 7 lignes, ct demie. 13. Colombelle foudroyante. Colombella fulyurans. C. testä ovatä, dorso Lævi, basi striatà, spadiceo-nigricante ; strigis albis longitudinalibus angulato-flexuosis fulmen æmulantibus ; spira brevi, obtusd ; apertura ringente, subviclacea. Peliv. Gaz. t. 49. f. 9. 10. Encyclop. pl. 574. f. 7. a. b. Habite... l'Océan indien? Mon cabinet. Jolie coquille, remarquable par sa coloration, à bord droit épais, gibbeux, très-denté, Lou- gueur , 7 lignes 5 quarts. 14. Colombelle rubanée. Colombella mendicaria. C. testä ovat&, ventricosa , nodulosä, transversim striut@ , tænits. alterne nigris et albis aut luteolis cinctä; apertur& subcinna- : momeü ; labro crasso, dentato. Voluta mendicaria. Lin. Gmel, p. 3418. n°. 58. Lister, Conch. t. 826. f. 47. Petiv. Gaz. t. 11:É49. Guait. Test. t. 52. fig. E. Knorr, Vergn. 4. t. 16. f. 5. bona. Martini, Conch. 2. t. 44. f. 460, 461. Encyclop. pl. 375. f. 10. a. b. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Petite coquille, comme zé- brée par des rubans alternativement blancs et- noirs qui la cei- gnent. Elle est obscurëfent noduieuse. Spire tantôt obtuse, tantôt plus saillante et pointue. Longueur, 7 lignes 5 quarts. :5. Colombelle tourterelle. Colombella turturina. C. testä ovato-turbinat&, supernè lœvigat&, injerné transversim striatä , albd, lineolis punctisque fulvis picté ; spird brevi; apertur& ringente, subroseä. Encyciop. pl. 374. f. 2. a. b. Habite... Mon cabinet, Ouverture fortement dentée, tant sur la, columelle que sur le limbe interne du bord droit. Longueur, 6, lignes et demie. s SANS VERTEBRES. 207 36. Colombelle ponctuée. Colombella punctata. C. testä ovato-turbinatä , infernè transversim striatä, in fundo spadiceo-nigricante punctis albis laxé dispersis pict@; spir4 brevi, oblusa; labro crasso , dentato. Petiv. Gaz. t. 18. f. 1. Martini, Conch. 2. t. #4. f. 471. Encyclop. pl. 374. f. 4. a. b. Habite POcéan indien. Mon cabinet. Les points blancs de son dernier tour sont ronds; mais sur la spire, on ne voitque de petites taches, blanches et oblongues. Longueur , 6 lignes et demie. 17. Colombelle unifasciale. Colombella unifascialis. C. testé ovatä, infernè transversim striatä , fulvo-rufescente; ul- timo anfractu superné fasciä obscure alb& cincto; spirä brevius- culä , obtusä. [d] Var. testé penitus et exquisuté striaté; fascit null&; spirä exsertiuscula. Habite les mers de Ile-de-France. Mon cabinet. Quatre plis à la columelle. Longueur, 6 lignes un quart. 18. Colombelle zonale. Colombella zonalis. C. testé parvä, ovato-oblongd, transversim striaté, longitudina- liter et obsoletée costulatä , subnodulosä, fassiis alternée albis et nigris Cinciâ; Spiré exsert. Martini, Conch. 2. t. 44. f. 450. Habite. Mon cabinet. Celle-ci est distincte par sa forme du C, men- dicaria , sa spire étant presque aussi longue que le dernier tour. Elle lui ressemble d’ailleurs par sa coloration. Longueur , 4 lignes un quart. MITRE. (Mitra.) Coquille turriculée ou subfusiforme, à spire pointue au sommet , à base échancrée et sans canal. Columelle chargée de plis parallèles entre eux, transverses, et dont les inférieurs. sont les plus petits. Bord columellaire mince et appliqué. 208 ANIMAUX Testa turrita vel subfusiformis, apice acuta , basi emarginala ; canali nullo. Columella plicata : plicis om- nibus parallelis , transversis ; inferioribus minoribue. Labium columellare tenue, adnatum. OBSERVATIONS. Les nitres forment un genre très-naturel, nombreux en es- pèces, et qui est bien distingué des volutes. Non-seulement elles. en différent par une forme plus allongée, la plupart étant turri- culées ou.subfusiformes, mais en outre par des caractères précis. En effet, les mitres différent constamment des volutes : 1°. parce que le sommet de leur spire est véritablement pointu , et non ter- mine en mamelon;, 2°. parce que les plis de leur columelle vont insensiblement en diminuant de grandeur vers le bas, de manière que les inférieurs sont toujours plus petits que les autres. Ces plis sont transverses et tous parallèles entre eux. Ici, le bord columellaire existe : 1l est mince, applique, et quelquefois ne paraît que vers la base de la columelle. Le drap marin n’est pas non plus entièrement nul dans les mitres, car j'en possède plusieurs qui en sont encore munies. Quoique les trachelipodes qui produisent ces coquilles ne soient pas encore connus , leurs rapports prochains avec ceux qui forment les volutes indiquent qu'ils doivent être aussi privés d’opercule. Les mitres sont agréablement variées dans leurs couleurs. Elles vivent, comme les volutes. dans les mers des pays chauds. Parmi les espèces connues de ce genre, plusieurs sont rares, précieuses et fort recherchées. En France, les conchyliologistes nomment minarets celles qui sont gréles , allongées, fort pointues. On en connaît un assez grand nombre d'espèces dans l'etat fos- sile, et même dont les analogues vivans n’ont pas été observés. SANS VERTÉBRES. 269 ESPÈCES. 1. Mitre épiscopale. Mitra episcopalis. M. testé turritä, lævi, alb&, rubro-maculaté : maculis inferio - ribus quadratis transversim seriatis : Superioribus trregularibus, anfractuwm margine superiore Integro ; columella quadriplicata; labro posticé denticulato. Voluta episcopalis. Lin. Gmel. p. 5459. n°. 94. Lister, Conch. t. 850. f. 66. Bonanni, Recr. 5. f. 120. Rumph. Mus. t."20. fig. K. Petiv. Amb. t. 15. f. 11. Gualt. Test. t. 55. fig. G. D’Argenv. Conch. pi. 9. fig. C. Favanne, Conch. pl. 51. fig. C 2. Seba, Mus. 5. t. 51. f. 8—19. Knorr, Vergn. 1. t. 6. f. 2. Regenf. Conch. 1. t. 3. f. 53. Martini, Conch. 4. t. 147. f. 1360. 1360. a. Encyclop. pl. 569. f. 2 et 4. Mitra episcopalis. Ann. du Mus. vol. 17. p. 197. n°. 1. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Très-belle coquille, remarquable par la vivacité de la couleur de ses taches. Ses der- niers tours sont très-lisses; mais les supérieurs présentent des stries transverses très-fines, munies de points enfoncés. Longueur, 3 pouces 11 lignes. 2. Mitre papale. Witra papalis. M. testà turritä, crass&, ponderosä, Striis impresso-punctatis remotiusculis cincta , albä, rubro maculatä : maculis irregula- ribus transversim seriatis ; anfracluum margine superivre plicis dentiformibus coronato ; columella subquinqueplicatä ; labre postice denticulato. Foluta. papals. Lin. Gmel. p. 3459. n°. 95. Lister, Conch. t. 859. f. 67. Bonauni, Recr. 5. f, 119. Rumph. Mus. t. 20. fig. Ï. Petive Ambt. 13.112: Gualt. Test. t. 53. fig. L 300 ANIMAUX D’Argenv. Conch. pl. o. fig. E. Favanne, Conch. pl. 31. fig. D 2. Scba, Mus. 5. t. 51. f. 1—5. Knorr, Veren. 1. t. 6. f. 1. Regenf. Conch. 1. t. 1. f. 1. Martini, Conch. 4. t. 147. f. 1553. 1554. Encyclop. pl. 370. f. 1. a. b. Mitra papalis. Ann. ibid, n°, 2. Habite Océan des grandes Indes, les côtes des Moluques. Mon ca- binet. Cest la plus grande et la plus belle de son genre, Ses taches sont d’un rouge de sang très-vif, et les plis dentiformes qui couronnent la sommité de ses tours la caractérisent, Vulg. la thiare. Longueur, 4 pouces 8 lignes. 3. Mitre pontificale, Mitra pontificalis. ML. testä ovato-turrit@ , striis impressis cincté , punctis majusculrs perforatä, alb&, maculis aurantio-rubris trregularibus pictà ; anfractuum margine superiore elevato, tuberculis crassis corc- nato ; columellà quadriplicatä. Lister, Conch. t. 840. f. 68. Petiv. Amb. t. 9. f. 15. Gualt. Test. t. 55. fig. L. ad dexteram. Seba , Mus, 5. t. 51. f. 37. Jiguræ quatuor. Knorr, Vergn. 4. t, 28. f. 2. Martini, Conch. 4. t. 147. f. 1555. 1556. Encyclop. pl. 370. £. 2. à. b. Mitra pontificalis. Ann. ibid. p. 198. n°, 3. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Espèce voisine de la précédente par ses rapports, mais qui en différe constamment par sa taille et par les caractères précités. Vulg. la petite tluare. Longueur, 2 pouces 2 lignes. 4, Mitre pointillée. Mitra puncticulata. M. testä ovato-acut& , transversim striat& , luteo - rufescente, infernè albido-zonatä , flammulis fuscis longitudinalibus picté; striis impressis, punctatis, Subdenticulatis ; anfractibus. tuberculato-coronatis; columellà quadriplicatä. Seba, Mus. 5. t. 5o. f. 20. 30. Favanne, Conch. pl. 51. fig. D 3. Mitra puncticulata. Ann. ibid, n°. 4. SANS VERTERRES. &ot Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Cette espèce se distingue de la suivante en ce que les tubercules qui couronnent ses tours sont assez grands pour faire paraitre la spire comme muriquée et étagée. Ces mêmes tubercules sont un peu pointus. Longueur, 17 lignes. 5, Mitre millépore. Mitra millepora. M. testé ovato-oblongä, transversim striat&, albo luteo rufo et Jfusco varid; striis impressis, excavato-punctatis ; an/ractuum margine superiore tuberculis parvis obtusis coronato ; columellé guinqueplicatä. An voluta pertusa ? Lin. Syst. Nat. 2. p. 1105. n°. 424. Seba , Mus. 3. t. 50. f. 28. Voluta digitalis. Chemn. Conch. 10. t. 151. f. 1432. 1453. Encyclop. pl. 370. f. 5. Mitra millepora. Ann. ibid. n°. 5. Habite l'Océan indien, Mon cabinet. Celle-ci a ses stries plus serrées et plus régulièrement piquetées que l’espèce précédente. Sa spire n’est point étagée, et les tubercules qui en conronnent les tours sont petits et obtus. Longueur, 21 lignes 3 quarts. 6. Mitre cardinale, Mitra cardinalis. M. test& ovalo-acut& , transversim striut@, punctis minutis- perfo- ral&, albä; maculis spadiceis ut plurimim tessellatis seriatis ; columellä quinqueplicata. Lister, Conch. t. 538. f. 65. Gualt. Test. t. 55. fig. G. ad dexteram. Seba, Mus. 5. t. 50. f.'50. 51. Knorr, Vergn. 4. t. 28. f. 3. Voluia pertusa. Born, Mus. t. 9. f. 11. 12. Martini, Conch. #. t. 147. f. 1358. 1550, Voluta cardinalis. Gmel. p. 5458. n°. 05. Encyclop. pl. 569. f. 5. a. b. Mitra cardinalis. Ann. ibid. p. 199. n°. 6. Habite POcéan indien. Mon cabinet. Plus grande et moins rare que les deux mitres qui précèdent, cette espèce est éminemment dis- tinguée par ses petites taches carrées et d’un rouge brun, dispo. sées par rangées transverses sur un fond blanc, avec quelques nébulosités violatres. Longueur, 2 pouces une ligne. 304 ANIMAUX ”. Mitie archiépiscopale. Mitra archiepiscopalis. M. test@ ovato-acut4, fulv4; maculis rufis inæqualibus subsà - riatis ; striis transversis puncticulatis ; labro crenulato; colu- mellä quinqueplicatä. Gualt. Test. t. 53. fig. L. et t. 54. fig. H. Seba , Mus. 5. t. 50. f. 47. Favanne , Conch. pl. 51. fig. C 5. Encyclop. pl. 569. f. 1. a. b. Mitra archiepiscopalis. Ann. ibid. n°. 7. Habite l'Océan indien, Mon cabinet. Voisine de la précédente par ses rapports, mais plus petite et moins belle, cette espèce s'en distingue par ses stries plus serres, régulièrement pointillées, par sa couleur sombre, blanc-fauve nué de brun, avec des taches rousses inégales, subsériales, et surtout par son bord droit crénelc. Longueur, 22 lignes. 8. Mitre fleurie. Mitra versicolor. M. testä subfustfermi , lutescente, albo rufo fuscoque maculatä et nebulosä ; striis transversis puncliculatis ; labro crenulato; co- lumella quadriplicata. Mitra versicolor. Martyns, Conch. 1. f. 25. V'oluta nubila. Gmel. p. 5450. n°, 145. Mitra versicolor. Ann. ibid. n°. 8. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande et sur les côtes des îles des Amis. Mon cabinet. Cette espèce est différente du Ÿ. nubila de Chemniz. Elle est munie transversalement de stries un peu dis- tantes et finement pointillées. Les interstices de ces stries forment des rides aplaties qui sont traversées par des stries longitudinales très-fines. Longueur , 22 lignes trois quarts. 94. Mitre sanguinolente. Mitra sanguinolenta. M. testà ovato-fusiformi , albä, maculis flammulisque sungutners pictà ; sulcis transrersis excavato-punctatis ; columellä quin- queplicata. Voluta nubila. Chemn. Conch. 11. t. 177. Î. 1708. 1706. synonymis exclusts. Mitra sanguinolenta. Ann. ibid. p. 200. n°. 9. Habite... l'Océan austral ? Collect. du Mus. Espèce fort jolie et très- rare. Sa superficie offre des sillons transverses munis de gros points SANS VERTEBRES. 03 CG enfoncés, et des rides ou très-petites côtes longitudinales qui la font paraitre un peu granuleuse. Longueur , 35 millimètres. Mitre ferrugineuse. Mitra ferruginea. M. testé ovato-fusiformi, albä, aurantio vel ferrugineo maculaté; sulcis transversis elevatis ; columellä subquinqueplicaté. An Martini, Conch. 4. t. 149. f. 1380 ? 1381? Mitra ferruginea. Ann. ibid. n°, 10 [8] Var. testa elongatä, subturritä. Voluta mitra abbatis. Chemn. Conch. 11. t. 177. f. 1709. 1710. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est dépourvue de points enfoncés et offre des sillons élevés qui la traversent. Longueur, 13 lignes et demie ; exemplaire du Muséum a 46 millimètres. Le mien est un individu jeune. Mitre térébrale. Mitra terebralis. M. test turrità, prælongé , lutescente , flammulis spadiceis lon- gitudinalibus ornaté ; sulcis tran sversis elevatis ; costis longitu- dinalibus crebris parvulis inæqualibus sulcos decussantibus ; columella sexplicaté. Mitra terebralis. Ann. ibid. p. 201. n°. 11. Habite... Mon cabinet. Cette espèce très-remarquable semble tenir le milieu entre Ja précédente et celle qui suit. Elle est allongée, turriculée, et offre huit tours de spire. Son ouverture est blarche. Longueur, 3 pouces une ligne. Mitre rôtie. Mitra adusta. M. testé fust/ormi-turritä , albido-lutescente, maculis rufo-fuscis longitudinalibus ornata; striis transversis impressis remotius- culis puncticulatis ; suturis crenulatis ; columellä quinquepli- catà. Lister, Conch. t. 822. f. 40. Seba, Mus. 5. t. 50. f. 40. Knorr; Vergnsi. t. 4. f..5: Martini, Conch. 4. t. 145. f. 1561. Voluta pertusa. Gmel. p. 5458. n°. 92. Encyclop. pl. 569. f. 5. a. b. Mitra adusla. Ann. ibid. n°. 12. [8] War. testä breviore , ventricosiore ; maculis nigricantibus. 304 ANIMAUX Habite les eôtes de Timor, Mon cabinet. Bord droit un peu crénelé postérieurement. Longueur, 2 pouces 8 lignes. La variété [b] est plus raccourcie, plus ventrue, en fuseau court, et offre sur un fond roussatre des taches brunes, presque noires. Long., 23 lignes. 13. Mitre granulée. Mitra granulosa. M. testä sublurritä, decussatä , granos@ , rufo-fuscescente; granis confertis, crassiusculis, transversim et longitudinaliter ordina- tis ; columella quadriplicatä. Martyns, Conch. 1. f. 10. Martini, Conch. 4. t. 140, f. 1590, Encyclop. pl. 570. {. 6. Mira granulosa. Ann. ibid. n°, 13, Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ses tours sont légè- rement étagés. Longueur , 20 lignes trois quarts. 14. Mitre safranée. Witra crocata. M. test& ovato-turrila, decussatä, granulosä, croced ; anfractibus basi line alba cinctis, supernè angulatis : angulo granis emi- nentioribus coronalo ; columell& quadriplicara. Mitra crocata. Ann. ibid. p. 202. n°, 14, Habite... Les mers des Indes orientales? Mon cabinet. Cette espéce, plus petite, mais plus élégante que celle qui précède, est très- rare, et parait même inédite..Sa spire est étagée, et chacun de ses tours est terminé inférieurement par une ligne blanche trans- verse; mais le dernier porte cette ligne vers sa partie supérieure. Longueur, 19 lignes. 15. Mitre bicolore. Mitra casta. M. testä turrit&, lœvi, brune&, albo-fasciatä ; spiræ fasciis seria- tim punctatis, subplicatis ; columella sexplicata. Mitra fasciata. Martyns, Conch. 1. f. 20. Voluta casta. Chemn. Conch.-10. p. 136. Vign: 20. fig. C. D. Gmel. p. 3453. n°. 137. Mitra casta. Ann. ibid, n°. 15. Habite les côtes septentrionales de Pile d'Amboine. Longueur, selon les figures de Chemniz, 2 pouces et un peu plus. SANS VERTEPRES. 50 16. Mitre rayée. Mitra nexilis. M. test& subfusiformt, transversim fusco-lineaté, puncus albis cincté. , 3 Martyns, Conch. 1. f. 22. Mitra nexilis. Ann. ibid. n°. 16. Habite sur les côtes des îles des Amis. Cette mitre et la précédente offrent tant d'intérêt par leurs caractères, que j'ai dù les men- tionner, quoique je ne les connaisse pas. 15. Mitre olivaire. Mitra olivaria. M. test& ovato-fusiformi, læviuscul@, albid&, fusco-fasciatä ; striis transversis obsoletis; columellé quinqueplicatä. An Lister, Conch. t. 815. f. 23. a? Encyclop. pl. 571. f. 3. a. b. Mitra olivaria. Ann. ibid. n°. 17. Habite... Mon cabinet. Espèce rare, ayant un peu la forme d’une olive, et à spire pointue, beaucoup plus courte que le dernier tour. Longueur, 25 lignes. 18. Mitre scabriuscule. Mitra scabriuscula. M. test& fusiformi, longitudinaliter striaté, transversè rugosd : rugis ut plurimüum albo fuscoque articulatis ; anfractibus con- vexis ; columelli quadriplicaté , perforatä ; labro crenulato. Voluta scabriuscula. Lin. Gmel. p. 5450. n°. 48. Matra sphærulata. Martyns, Conch. 1. f. 21. Encyclop. pl. 371. f. 5. a. b. Mitra scabriuscula. Ann. ibid. p. 2053. n°. 18. Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes des îles des Amis. Mon cab. Très-belle et très-rare espèce, qui parait plus ou moins perfectionnée dans ses caractères, selon qu’elle vit ou dans l'Océan Pacifique ou dans les mers de l'Inde. Elle est allongée, fusiforme, à tours ar- rondis. Dans les individus de la mer Pacifique, les rides trans- verses sont toutes articulées de blanc ct de brun ; mais dans ceux de l'Océan indien, la moitié supérieure de la coquille est gri- sâtre, légèrement nuée de fauve, et ce n’est que sur le dernier tour, principalement sur la zône du milieu, que les rides sont articulées de blanc et de rouge-brun. L’exemplaire que je possède est au nombre de ces derniers. Longueur, 25 lignes. Tom. VIT. 20 ae 300 ANIMAUX 19. Mitre granatine. Mitra sranatina. M. testé fusiformiy longitudinaliter striatd, albidä, subfasciaté ; cinyulis elevatis, angustis, granulatis, albo spadiceoque arti- culatis ; columellä subquinqueplicatä. Rumph. Mus. &. 20. fig. T. Petiv. Amb. t. 0. f. 18. | Encyclop. pl. 371. £. 4. a. b. Mitra granatina. Ann. ibid. n°. 19. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Voisine de la pré- cédente par ses rapports, celle-ci s’en distingue par ses corde- leties iransverses qui, au lien d’être aplaties, sont distinctement granuleuses. Elle est d’ailleurs moins grande et moins vivement colorée, Longueur, 22 lignes. 20. Mitre à créneaux. Mitra crenifera. AT. testä fusi/ormi, albä, spadiceo seu fusco fasciatä ; fascis margine superiore lobatis; rugis transversis granulats; colu- mellä quadriplicata. | Seba , Mus. 3. t..49. f, 19: 20. Encyclop. pl. 570. f. 5. a. b. Mitra crenifera. Ann. ibid. p. 204. n°. 20. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Elle est fort jolie, vivement colorée, peu ventrue, et remarquable par les crénelures du bord sapérieur de ses zônes, lesquelles ressemblent à celles des anciennes fortifications. Longueur , 14 lignes 3 quarts. 21. Mitre serpentine. Mitra serpentina. M. test subfusiformi , albä, aurantio-zonat& , lineis spadiceis longitudinalibus undatis pictà ; strits transversis excavato- punctatis; columellé quinque seu sexplicaté. Encyclop. pl. 370. f. 4. a. b. Mira serpentina. Ann. ibid. n°. 21. Habite... l'Océan indien? Mon cabinet. Plus jolie encore, et au moins aussi rare que la précédente, cette espèce est remarquable par ses lignes longitudinales, ondées, colorées d’un rouge brun. Les interstices de ses stries offrent des cordelettes lisses, un peu aplaties, et ses tours de spire présentent un angle obtus vers leur sommet. Longueur, 15 lignes ct demie. SANS VERTÈBRES. 30 22, Mitre rubance. Mitra tæniata. M. test@ elongat&, fusiformi, angust@, zonis aliernatim luteis et albis ornatä : earumdem marginibus nigris ; costis longitudina- libus obtusis ; interstitiis transversé striatis ; columellà quadri- plicatä; lubro interne striato. Chemn. Conch. 10. t. 151.f. 1444. 1445. Encyclop. pl. 375. f. 7. a. b. Mitra tæniata. Ann. ibid, n°. 22. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Très-belle espèce, toujours dis- tincte de la suivante par sa forme et sa coloration. Elle est fort allongée , et sa base forme une espèce de queue un peu ascen- dante. C’est une de celles auxquelles on donne vulgairement le nom de minarets. Longueur, 25 lignes et demie. Mais elle devient plus grande, 23. Mitre plieaire. Mitra plicaria. I. test& ovato-fusiformi , longitudinaliter plicaté , albidé, fasciis fusco-nigris interruptis cincté; plicis elevatis, remokiusculis, anticè subspinosis ; anfractibus superné angulatis : ultimo zona livid& cincto ; columellä quadriplicaté ; labro intüs striato. Voluta plicaria. Lin. Gmel. p. 5452. n°. 55. Lister, Conch. t. 820. f. 37. Bonanni, Recr. 3. f. 65. Petiv. Gaz. t. 56. f. 1. Gualt. Test. t. 54. fig. F. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. Q. Favanne, Conch. pl. 31. fig. I 4. Seba, Mus. 3. t. 49. f. 23. 24. Knorr, Vergn. 1. 15. f. 5, 6. et 36.27.14 Martini, Conch. 4. t. 148. f. 1362. 1565. Encyclop. pl. 375. f. 6. Mitra plicaria. Ann. ibid. p. 205. n°. 23. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. C’est une des mcins effilées e# des plus communes parmi les minarets. Bien plus raccourcie et autrement colorée que la précédente, elle est fortement plissée, et a sa spire bien étagée, presque muriquée , l'extrémité des plis formant une saillie un peu pointue à l'angle des tours. Elle cst ridce transversalement vers sa base. Long. , 25 lignes un quart. 508 ANIMAUX 24. Mitre ridée, Mitra corrugata. M. test& ovato-/fusiformi, longitudinaliter plicaté , transverse rugosd, albida; fasciis cingulisque fuscis ; anfractibus superné angulatis : ullimt anfractus angulo submuricato ; columellé quadriplicatä. Rumph. Mus. t. 20. fig. S. Petiv. Amb. t. 13. f. 7. Gualt. Test. t. 54. fig. À. E. Seba, Mus. 3. t. 49. f. 51. 32. 55. 36, 38. 43. 44. Encyclop. pl. 573. f. 8. a. b. Mitra corrugata. Ann. ibid. n°. 24. [b] Var. testé rubente ; zonis albis. Kuorr, Vergn. 6. t° 42. f 5. Martini, Conch. 4. t. 148. f. 1564. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Celle-ci n’est pas moins com- mune que la précédente, et s’en rapproche beaucoup par ses rap- ports; mais elle est un peu moins ventrue , et s’en distingue surtout par ses rides transverses, quoique petites, et par sa colo- ration , offrant, sur un fond blanc, des zônes brunatres et des fascies de même couleur, qui ne sont jamais interrompues. Lon- gueur, 19 lignes. 25. Mitre costellaire. Miira costellaris. M. test@ fusiformi, transversè striaté, fuscaté, albo-fasciaté ; costis longitudinalibus crebris ; anfractibus supernè angulats, ad angulum crenato-muricatis ; columell& quadriplicatä. Gualt. Test. t. 54. fig. D. Chemn. Çonch. 10. t. 151. f. 1456. 1457. Encyclop. pl. 373. f. 3. Mitra costellaris. Ann. ibid, p. 206. n°. 25. 16] Var. costis laxioribus. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Quoique voisine des précé- dentes, on Y'en distingue facilement en ce qu’elle est allongée, étroite, que sa spire est bien élagée, et que ses côtes sont fré- quentes et menués. Longueur, 21 lignes. 26. Mitre en Iyre. Mitra lyrata. M. test& fusiformi, angust4, muticd, albidé, fasciis spadiceis cinctä; costis longitudinalibus angustis creberrimis ; interstitiis transversè striatis ; anfractibus supernè obtusissimè angulatis ; Bulla volva. Lin. Gmel. p. 5422. n°. 3. Lister, Conch. t. 711.!f. 63. Mala. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. I. Favanne, Conch. t. 30. fig. K 2. Seba, Mus. 5. t. 55. f. 15—16. Knorr, Vergn, 5.t. 1. f. 2. 3. et 6. t. 52. f. 1. Martini, Conch. 1. t. 25. f. 218. Encyclop. pl. 357. f. 3. a. b. Ovula volva. Ann. ibid. n°. 12. : [] Eadem albido-roseä , transversim striatä. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Coquille bien singulière par sa forme, précieuse dans le commerce, assez rare, et toujours fort recherchée dans les collections, surtout lorsqu'elle est bien conservée. Elle est presque globuleuse dans son milieu, et se ter- mine à chaque extrémité par un bec long, grêle, cylindracé et canaliculé. Longueur, 2 pouces 10 lignes et demie. La variété teinte de rose est fort rare. Je la crois des côtes du Brésil, [Col- lect. du Mus,] Espèces fossiles. 1. Ovule passérinale. Ovula passerinalis. O. test& ovalo-ventricosé , lævi, vix rostratt ; labro arcuato lœvis- Simo. Ovula passerinalis. Annales du Mus. vol. 16, p. 114. n°. 1. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Ca- binet de feu M. Faujas. Petite ovule très-distincte comme espèce, et dont lanalogue vivant n’est pas encore connu. Elle est ovale , ventrue, à peine rostrée , et n'offre ui dents ni plis sur le bord droit. On voit un gros pli vers l'extrémité antérieure de la colu- melle. La grosseur de cette coquille est à peu près égale à celle d’un œuf de moineau. Sa longueur est de 23 millimètres, 2, Ovule birostre. Ovula birostris. Ovula birostris. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin, Ca- binet de feu M. Faujas. Elle ressemble en tout à son analogue vivant, qui habite sur les côtes de Java. Son bord extérieur est bien marginé en dehors. Elle a un pli oblique sur la columelle du bec antérieur. Longueur, 28 millimètres, tr 5172 ANIMAUX PORCELAINE. (Cypræa.) Coquille ovale ou ovale -oblongue, convexe, à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, étroite, dentée des deux côtés, versante aux deux bouts. Spire très-petite, a peine apparente. | Testaæ ovata vel ovato-oblonga, convexa, marginibus involutis. Apertura longitudinalis , angustata, utrinquè dentata, ad extremitates effusa. Spira minima, obtecta. OBSERVATIONS. Les porcelaines sont en général des coquilles lisses, luisantes, agréablement variées dans leurs couleurs, et qui n’ont jamais de drap marin. Elles constituent un genre très-naturel, bien distinct, fort nombreux en espèces, et singulièrement remarquable par les différens états de la coquille du-même individu, selon âge de l'animal et à certaines époques de sa vie. Dans leur état complet, ces coquilles [ enroulées autour de leur axe longitudinal de manière que le dernicr tour enveloppe pres- que entièrement les autres | sont ovales, convexes en dessus, un peu aplaties en dessous, et ont leur spire presque totalement cachée ou recouverte. Leur ouverture s'étend dans toute leur ion- gueur, est étroite et dentée sur ses deux bords, lesquels sont roulés en dedans. Mais dans la jeunesse de l’animal, ces mêmes coquilles présen- tent une forme bien différente; car alors leur ouverture est plus lâche, surtout inférieurement, west point dentée, et a son bord droit tranchant [Encyclop. pl. 349, fe. a. b.].. Ensuite, lors- qu'une de ces coquilles a acquis la forme générale qui caractérise son genre, clle n’est pas encore complète, parce qu’elle n’a que son premier plan de matière testacée, que sa spire, quoique très etite, n’est pas encore recouverte, et que les couleurs qui doivent ? ) SANS VERTÈBRES. 573 x l'orner dans son état complet ne sont point encore acquises [ En- cyclop. pl. 349, fig. c. ]. Ainsi les individus de chaque espèce de porcelaine peuvent être trouvés sous trois états différens : 1°. Sous l’état de première jeu : uesse : la coquille de ces individus est alors très-imparfaite, et ressemble à un petit cône mince, à columelle courbée et tronquée à sa base, et n’offre nullement le caractère du genre ; 2°. sous l’état moyen d’accroissement : la coquille, dans cet état, est conformée comme l’exprime le caractère de ce genre ; mais elle est mince, offre une spire saillante , et a que son premier plan de matière testacée , muni de couleurs particulières ; 3°. enfin sous l’état adulte ou de developpement complet : alors la coquille est plus épaisse, a un second plan de matière testacce dont les couleurs sont différentes de celles de son premier plan, et sa spire est recouverte. Le second plan dont est munie la coquille complète lui a été fourni par les dépôts des deux ailes membraneuses du manteau de l'animal, qui, dans l'état adulte de cet animal, ont pris beaucoup d’accroissement et sont devenues fort grandes. Ces deux ailes se déploient sur le dos de la coquille, au moins dans les mouvemens de translation, là recouvreut alors entièrement, et y déposent les matériaux de son second plan testace, Il résulte des dépôts ou de la twanssudation des deux ailes de Panimal sur la coquille, qu’outre que celle-ci en acquiert plus d’épaisseur, elle se trouve alors émaillée de couleurs très- différentes de celles dont la coquille inférieure ou première était ornée. J’ajoute que lon a des observa- tions qui tendent à prouver que l'animal des porcelaines, par- venu à pouvoir former une coquille complète, a encore la faculte de grandir, et qu’alors 1l est oblige de quitter sa coquille pour en former une nouvelle; il en résulte qu'un même individu a pu for- er successivement plusieurs coquilies à plan simple et plusieurs autres à plan doubleou complètes, ce que prouvent évidemment des porcelaines complètes de la même espèce et de différentes graudeurs. Il faut donc distinguer soigneusement trois états très-particuliers' dans lesquels les porcelaines peuvent se rencontrer dansle cours de 5n4 ANIMAUX } leur formation , si l’on ne veut s’exposer à prendre pour espèces différentes trois individus qui appartiennent à la même. Dans quelques espèces, le lieu de la spire présente un enfonce- ment ou une fossette qui imite un ombilic; mais dans d’autres, cette fossette s’efface insensiblement et se prête difficilement à une division des espèces. Il en est de même des deux bords extérieurs de la coquille, dont tantôt l’un et l'autre sont dilatés, tantôt un seul est dans ce cas, et tantôt ni l’un ni l’autre ne sont saillans ou renflés. L'animal des porcelaines a sur la tête deux tentacules coniqnes, eflilés, à pointe très-fine, portant les yeux près de leur base à leur côté externe. Le tube par lequel cet animal reçoit l’eau qu'il res- pire est court, placé sur le cou, formé par la partie antérieure de son manteau , et logé dans Péchancrure de la coquille, qui ter- mine son ouverture du côté de la spire. Enfin son pied est un disque ventral, charnu , linguiforme, sur lequel il se traîne dans ses mouvemens de translation. Les deux ailes amples et membraneuses dont cet animal est muni dans son état adulte sont placées aux côtés du corps, et ne sont que des extensions de son manteau. Lorsque ce mollusque sort de sa coquille pour se déplacer et chercher sa nourriture, ces ailes se redressent et s'étendent sur la couvexité de la coquille, la couvrent ou l’enveloppent entièrement, et alors la coquille n’est plus apparente. À l’endroit où ces ailes se joignent par leurs bords, on voit sur la coquille une ligne longitudinale d’une couleur particulière qui indique leur réunion ; mais comme dans beaucoup d’espèces ces ailes sont inégales, de manière que l’une recouvre Vautre, alors la coquille complète n'offre point la ligne dont il s’agit. Dans leur état de repos, les porcelaines se tiennent enfoncées et cachées dans le sable, à quelque distance des rivages de la mer, dans les climats chauds et tempérés. On en connaît beaucoup d'espèces; mais leur détermination est difficile, parce que les caractères indépendaus des couleurs de la coquille sont peu nom- breux. SANS VERTEBRES. 575 ESPÈCES. x. Porcelaine cervine. Cypræa cervina. C. testä ovato-ventricos@, fulv& aut castane&; guttis albidis parvis numerosissimis sparsis ; line& longitudinali rect&, pallidä ; labro intüs violacescente. Lister, Conch. t. 697. f. 44, Bonanni, Recr. 5. f. 267. Knorr, Vergn. 1. t. 5. f. 3. 4. Martini, Conch. 1. t. 26. f. 257. 258. Chemn. Conch. 10. t, 145. f. 1545. Cypræa oculata. Gmel. p. 3405. n°. 18. Encyclop. pl. 551. f. 3, Cypræœa cervus. Ann. du Mus. vol. 15. p. 447. n°. 1. Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. C’est une des plus grandes de ce genre. Elle est ventrue , comme enflée, et se distin- gue par ses taches petites, nombreuses et d’un beau blanc. Sa raie longitudinale est droite, blanchatre ou d’un fauve pale, et à bords bien terminés, surtout dans les individus de taille moyenne. Lon- gueur, 4 pouces ure ligne. Vulgairement le frmament. 2. Porcelaine exanthème. Cypræa exanthema. C. testéovato-cylindricä, fulv& ; maculis albidis rotundis subocel- latis sparsis; line longitudinali pallidä ; labro intüs siola- cescente. Cypræa exanthema. Lin. Gmel. p. 5597. n°. 1. ÆEjusd. cypræa zebra. p. 5400. n°. 8. Lister, Conch. t. 669. f. 15. t. 608. f. 45. et t. 699. f. 46. Bonanni, Recr. 5. f, 257. 266. Gualt. Test. t. 16. fig. N. ©. Seba, Mus. 5. t. 76. f. 4. 5. ; Martini, Conch. 1. t. 28. f. 280. et t. 20. f. 298—300. Enacyclop. pl. 540. fig. a. b. c. d. e. Cypræa exanthema. Ann. ibid. n°. 2. [b] Eadem maculis perparvis ocellatis. Favanne, Conch. pl 20. fig. B 1. Habite l'Océan des Antilles, etc. Mon cabinet. Elle devient aussi fort grande, et est parsemée de taches blanchatres , rondes, sou- vent oculées et inégales, sur un fond fauve. Son intérieur est d’un bleu violet, et les dents de l'ouverture d’une couleur marron- CN 70 ANIMAUX Les figures citées de l'Encyclopédie la représentent dans les diffé- rens élats par où elle passe avant d'arriver à celui où elle est com- plète. Longueur, 5 pouces 7 lignes. La Var, [b]est si particulière qu'on pourrait la distinguer comme espèce, Elle est plus eflilée, plus cylindracée, et ses taches sont extrémement petites, d’un blanc violâtré, et la plupart oculées. Longueur, 2 pouces 10 lignes. Vulg. le faux Argus. 5. Porcelaine Argus. Cyprœa Argus. C, test& ovato-oblongä , subcylindric&, albido-flavesrente, ocellis fulvis adspersé ; subtüs maculis quatuor fuscis. Cypræœa Argus. Lin. Gmel. p 3598. n°. 4. Lister, Conch. t. 705. f. b4. Bonanni, Recr. 3. f. 263. Rumph. Mus. t. 56. fig. D. Petiv. Gaz. t. 97. f. 6. et Amb. t. 5. f, 9. + Gualt. Test. t. 16. fig. T. Klein, Ostr. t. 6. f. 101. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. D. Favanne, Conch. pl. 20. fig. B 2. Knorr, Vergn. 5. t. 11. f. 5. Martini, Conch. 1. t. 28. f, 285. 286. Chemn. Conch. 10. t. 145. f. 1544. 1345. Encyclop. pl. 550. f. 1. a. b. €ypræa Argus. Ann. ibid. p. 448. n°. 3. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Très-belle espèce , remarquable par ses taches assez grandes, lesquelles sont consti- tuées par une multitude de petits cercles d’un fauve brun, dont le centre montre le fond de la coquille; mais plusieurs de ces taches, plus grandes que les autres, sont pleines et tout-à-fait d’un fauve foncé. Le dessous de la coquiile offre quatre larges taches d’un brun noiratre, deux sur chaque bord de son ouverture. Cette espèce, sans être rare, est recherchée dans les collections. Longueur, 3 pouces 9 lignes. 4. Porcelaine licvre, Cypræa testudinaria. C. testé ovato-oblongä , subeylindricä, albido fulyo castaneoque nebulosd, punctulis albidis furfuraceis adspersé ; extremitatibus depressis; aperturä albä. Cypræa testudinaria. Lin. Gmel. p. 3599. n°. 5. CN —1 -1 SANS VERTEBRES, Lister, Conch. t. 680. f. 56. Rumph. Mus. t. 58. fig. C. Petiv. Amb. t. 8. f. 7. Knorr, Vergn. 4. t. 27. f. 2. Favanne, Conch. pl. 30. fig. O. Martini, Conch. 1.t. 27. f. 271. 272. Encyclop. pl. 551. fig. O. Cypræa testudinaria. Ann. ibid. n°. 4. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. C’est encore une des grandes espèces de ce genre ; elle acquiert même un peu plus de longueur que la précédente, et se distingue facilement de toutes les autres par sa forme et ses couleurs. Vuls. le Zvre. Longueur , 4 pouces. 5. Porcelaine Maure. Cypræa maurilian«. C. testé ovato-triqueträ , gibb&, posteriüs depressé, subis pland, dorso fulvo-fuscé, maculatdà ; lateribus infrèque nigerrimuis ; Zabro intus cærulescente. Cyprœa mauritiana. Lin. Gmel. p. 5407. n°. #41. Lister, Conch. t. 703. f. 52. Bonanni, Recr. 5. f. 261. Rumph. Mus. t. 58. fig. E. Petiv. Gaz. t. 96. f. 8. Gualt. Test. &. 15. fig. S. Seba , Mus. 3. t. 76. f. 19. Snonr)Vercn.1 4192 601.,22:4, 27. f95, eb6..k. 16, 1.2. Favanne, Conch. pl. 30. fig. F 2. Martini , Conch. 1. t. 50. f. 517—519. Chemn. Conch. 10. t. 144, f, 1535. 1356. Encyclop. pl. 550. f. 2. a. b. Cypræa mauritiana. Ann. ibid. n°. 5. Habite les mers de l'Ile-de-France , de l'Inde et de Java. Mon cabi- net. Coquille bien caractérisée par sa forme et ses couleurs, et qui, dans son état parfait , est pesante, ovale, trigone, bombée en dessus, aplatie en dessous ,et à côtés comprimés. Les parties noires de cette coquille ont été d’abord d’un fauve ou roux livide, et l'on en rencontre beaucoup d'individus qui sont encore dans cet ctat. Cette espèce est commune dans les collections. Longueur , 2 pouces 10 Jignes. ! 3798 ANIMAUX 6. Porcelaine géographique. Cypræa mappa. C. testd ovato-ventricos@, albid&, characteribus fulvis inseripié ; Line longitudinali ramosé ; guttis albidis sparsis. Cypræœa mappa. Lin. Gmel. p. 5597. n°. 2. Rumph. Mus. t. 58. fig. B. Petiv. Gaz. t. 06. f. 6. et amb. t. 16. f. 2. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. B. Favanne, Conch. pl. 29. fig. A 3. Seba, Mus. 5. t. 76. f. 3. 13. 17. Knorr, Vergn. 1. t. 26. f. 3. Martini, Conch. 1. t. 25. f. 245. 246. Encyclop. pl. 552. f. 4. Cypræa mappa. Ann. ibid, p. #49, n°. G. [»] Eadem roseo tincta. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Belle espèce, singu- lièrement caractérisée par sa ligne dorsale constamment rameuse. Elle est ovoide, bombe, à côtés bien arrondis, et couleur de chair en dessous. Vulgair. la carte géographique. Longueur, 2 pouces 9 lignes. La Var. [b] est fort rare et très-belle. ”. Porcelaine arabique. Cypræa arabica. C. test& ovato-ventricos&, albidä, characteribus fuscis inscripta ; lineä longitudinal: simplici; lateribus fusco-maculatis, obsolete angulatis. Cypræœa arabica. Lin. Gmel. p. 3598. n°. 5. Lister, Conch. t. 658. f. 5. Gualt. Test. t. 16. fig. V. Knôrr, Vergn. 5. t. 12. f. 2. et 6. t. 20. f. 2. Martini, Conch. 1. t. 51. f. 328. Encyclop. pl. 352. f. 1. 2. Cyprœa arabica. Ann. ibid. n°, 7. [6] Var. laierum angulo eminentiore, dorso maculis irregularibus notato. D’'Argenv. Conch. Append. pl. 2. fig. I. Favanne, Conch. pl. 29. fig. À 2. Knorr, Vergn. 2. t. 16. f. 1. Martini , Conch. 1. t. 31. f. 550. 331. Encyclop. pl. 552. f. 5. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Cette espèce est bien distinguée de la précédente par sa ligne dorsale non rameuse, et par SANS VERTEBRES. QI 79 les taches brunes ou noirâtres de ses deux bords. Sa face inférieure est aplatie, d’un blanc teint de fauve, et les dents de l’onverture sont d’une couleur marron. La coquille imparfaite est cendrée avec des bandes transverses nuées de brun. Longueur, 3 pouces et une demi-ligne ; la Var. [b]a 2 pouces 6 lignes et demie. On rencontre des individus complets et parfaits de cette espèce à différentes tailles. 8. Porcelaine arlequine. Cypræa Listrio. C. testä ovato-turgidä&, fulv&, albido-ocellatä : ocellis subpoly- gonis ; lateribus nigro-maculatis. Lister, Conch. t. 659. f. 3. a. Bonanni, Recr. 5. f. 260. Rumpb. Mus. t. 50. fig. R. Petiv. Amb. t. 16. f, 5. Knorr, Vergn. 2. t. 16. f. 1. Cypræa arlequina. Chemn. Conch, 10. t. 145. f. 1546. 1347. Cypræa histrio. Gmel. p. 3405. n°. 120. Encyclop. pl. 351. f. 1. a. b. Cypræœa histrio. Ann. ibid. p. 450. no, 8. Testa incompleta. Cypræa amethystea. Lin. Gmel. p. 5401. n°. 10, Lister, Conch. t. 662. f. G. Rumph. Mus. t. 39. fig. Q. Petiv. Amb. t. 16. f. 5. ; Seba, Mus. 5. t. 76. f. 32. Knorr, Vergn. 5.t. 28. f..5. Martini, Conch. 1.t. 25. f. 247—240. Habite l'Océan indien, les côtes de Madagascar. Mon cabinet. Cette espèce est plus rare que celle qui précède, plus bombée, et s’en distingue aisément par ses taches polygones et assez serrées, Toutes ces taches sont bien circonscrites, ce qui n’a point lieu dans le cypræa arabica. Sa face inférieure est un peu violâtre, légère- ment bossue du côté du bord gauche. Lorsqu’elle est incomplète, elle offre , sur un fond bleuatre ou violet, des bandes transverses, avec des nébulosités en zigzag. Longueur, 2 pouces 5 lignes. 9. Porcelaine bouffonne. Cypræœa scurra. C. testä ovato-cylindricä, albo-livid&, characteribus fulvis in- scripté ; ocellis dorsalibus pallidis incomplets; lateribus fusco- punctatrs. 3560 ANIMAUX Rumpb. Mus. L. 58. fig. M. Martini, Conch. 1.t. 27. f. 270. 277. Cypræa scurra. Chemn, Conch. 10.1. 144. f, 1558, a. b, Cypræœa scurra. Gmel. p. 5409. n°. 122. Encyclop. pl. 352. f, 5. Cyprœæa scurra, Ann. ibid. n°. 9. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Espèce trèsdistincte du C. arabica par une taille toujours moindre, par sa forme ey- lindracée , ses extrémités tachées de brun, et parce que ses côtés sout ornés de points bruns et épars, au lieu de grosses taches noi- râtres. Elle n’est point commune. Longueur, 22 lignes et demie. 10. Porcelaine rat. Cypræa rattus. C. testé ovato-ventricos&, tursidä, pallid&, maculis fulyo-fuscis irreoularibus nebulosä, subtus albido-lividä; dentibus incoloratis. Petiv. Gaz. t. 96. f. 7. Gualt. Test. t. 15. fig. T. Encyclop. pl. 551. f. 4. Cyprœæa rattus. Ann. ibid. p. 451. n°. 10. Habite... l'Océan africain ? Mon cabinet. Celle-ci ne doit pas être con - fondue avec le C. stercoraria; car elle ‘devient plus grande, et quoiqu’elle soit bombée, elle n’est point bossue, D'ailleurs toute sa partie convexe est couverte de taches irrégulières, plus ou moins confluentes, d’un roux brun ou marron, sur un fond bian- châtre et livide. On apercoit une grosse tache brune dans le voisi- nage de la spire, Longueur, 2 pouces 10 lignes. a1. Porcelaine livide. Cypræœa stercorariu. C. tesl& ovato-ventricos&, gibb&, albido-virescente; lined dorsal: nullé; maculis fulyis sparsis raris ; infima facie dilatutà, livida. Cyprœa stercoraria. Lin. Gmel. p. 5399. n°. 6. Lister, Conch. t. 687..f. 34. Knorr, Vergn. 4. t. 15. f. 1. Adans. Seneg. pl. 5. f. 1. a. le majet. Schroëtter, Ein]. in Conch. 1. t. 1. f. 5. Born, Mus. t. 8. f, 1. Favanne, Conch. pl. 50. fig. C. Chemn. Conch. 11. t: 180. f. 17 39. 1740. Encyclop. pl. 554. £. 5. Cypræa stercoraria, Aun. ibid. n°, 11. SANS VERTEPRES. 361 Habite les mers occidentales de l'Afrique. Mon cabinet. Cette porce- laine, que l’on nomme vulg. le Zapin lorsqu'elle est partaite, et l'écaille lorsqu’elle n’a point sa dernière couche testacée, se dis- tingue de la précédente en ce qu’elle est bossue, d’une couleur livide , et chargée de petites taches rousses, rares et éparses. Les dents de son ouverture sont blanches, et leurs interstices rembru- nis. Longueur , 2 pouces 5 lignes. 12. Porcelaine saigrante. Cypræa mus. C. testé ovaté&, gibb&, subluberculat&, cinere&, anteriùs macul& fusco- sanguined insignité ; lineä dorsali alb&, guttis rufo- fuscis utroque latere seriatim pictä ; lateribus undatim nebulosis. Cypræœ@ mus. Lin. Gmel. p. 3407. n°. 45. Rumph. Mus. t. 59. fig. S. Petiv. Amb. t. 16. f. 4. Seba, Mus. 3. t. 76. f. 33. 34. Knorr, Vergn. 3. t. 12. f. 3. Favanne, Conch. pl. 30. fig. A. Martini, Gonch" rt 4292f.:229) 223: Encyclop, pl. 354. f. 1. Cypræa mus. Ann. ibid. n°. 12. Habite l'Océan américain et la Méditerranée, Mon cabinet. Elle est ovale, presque deltoïde, un peu bossue, et munie antérieurement de deux ou trois tubercules écartés. Elle offre, sur un fond cendré, une ligne dorsale blanche , accompagnée sur les côtés de petites ta- ches très-rembrunies, et en avant une autrelarge et sanguinolente qui la rend remarquable. Les dents de son ouverture sont de cou- leur marron. Vulg. le /#opard ou le coup-de-poisnard. Longueur, 2 pouces. 13. Porcelaine gésier. Cypræa ventriculus. C. testä& ovato-ventricos& , castane&, subtùs albid&; mäculà dor- sali albà& lanceolat& ; lateribus cinereo - lividis , ‘transrersim lineatis. Cypræa ventriculus. Ann. ibid. p. 452. n°. 15. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Collect. du Mus. Nouvelle espèce, voisine des deux précédentes, mais qui en est très-dis- tincte. C’est une coquille ovale , bombée sans être bossue, épaisse, pesante , et qui ressemble, en quelque sorte, à un estomac d’oi- scau. Longueur, un peu plus de 2 pouces et demi, 382 ANIMAUX 14. Porcelaine aurore, Cypræa aurora. C. testä ovato-ventricosd, turgidä&, subglobos@ , aurantid , imma- culat&; lateribus albis ; fauce aurantià. Cyprœa aurantium. Martyns, Conch. 2. f. 59. Favanne, Conch. pl. 50. fig. S. Cypræa aurantium. Gmel. p. 5403. n°. 121. Cypræa aurora Solandri. Chemn. Conch. 11. t. 180. f. 1757. 1738. Cypræa aurora. Ann. ibid. n°. 14. Habite les mers de la Nouvelle - Zéelande, des îles des Amis, d’O- taïti, etc. Mon cabinet. Coquille très-belle, fort rare, bombée, presque globuleuse, d’une couleur orangée, sans ligne dorsale et sans taches. Ses côtés, ainsi que ses extrémités et sa face infé- rieure, sont blancs; mais les interstices des dents de son ouverture sont d’un orangé vif et même rougeatre. On la nomme lorange. Longueur, 5 pouces et demi. 15. Porcelaine tigre. Cypræa tigris. C. testé ovatoventricos@ , turgid@ , albo-cærulescente, subtüs albé ; dorso guttis nigris majusculis numerosis sparsis; line& dorsal: recté , ferrugine ; anticè labiis retusis. Cyprœa tigris. Lin. Gmel. p. 3408. n°. #4. Lister, Conch. t. 682, f. 29. Rumph. Mus. t. 58. fig. A. Petiv. Gaz. t. 96. f. 8. Gualt. Test. t. 14. fig. G. I. L. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. F. Favanne, Conch. pl. 50. fig. L 2. Seba, Mus. 5. t. 70. € 7. 0. 14. Knorr, Vergn.:6. ti 21. f. 4. Martini, Conch. 1. t. 24. f, 252—254. Encyclop. pl. 553. f. 3. Cyprœa tigris. Ann. ibid. n°. 15. Testa incompleta. Lister, Conch. t. 672. f. 18. Gualt. Test. t. 16. fig. S. Seba, Mus. 3. t, 76. f. 1.2. 8. Born , Mus. t. 8. f. 7. Cyprœa feminea. Gmel. p. 3409. n°. 47. Habite les mers de Madagascar , de l'Ile-de-France , de Java, des Ma luques , ete, Mon cabinet, C'est encore une des plus belles espèces SANS VERTEÈERES. 585 de ce genre, et à la fois une des plus communes dans les collec- tions. Elle est ovale, ventrue, très-bombée, épaisse, et devient presque aussi grosse que le poing. Quoique très-blanche en des- sous, son dos est orné d’une multitude de grosses taches noires arrondies, éparses sur un fond blanc nué d’un gris bleuatre. Sa ligne dorsale est ferrugineuse, droite, quelquefois ondulée. Lon- gueur, 4 pouces 2 lignes, Cette espèce se trouve dans l’état par - fait et complet à différentes tailles; ce qui prouve qu'après avoir fait une coquille complète, l'animal grandit encore et en forme d’autres. 16. Porcelaine tigrine. Cypræa tigrina. C. testé ovat&, ventricosiuscul@, albidä, subtùs albä; dorso guttis fusco-nigris parvulis punctiformibus sparsis ; lined dorsali un- dosä, ferrugineä; anticè labiis prominulis. Lister , Conch. t. 681. f. 28. Gualt. Test. t. 14. fig. H. Knorr, Vergn. 1. t. 26. f. 4. Martini, Conch. 1. t. 24, f, 255—256. Encyclop. pl. 555. f. 5. Cypræa guttata. Ann. ibid. p. 455. n2. 16. [6] Eadem castaneo-rubra. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Toujours d’une taille infé- rieure à celle de la précédente, et bien moins bombée , elle n’offre sur sa partie convexe que de petites taches ponctiformes, brunes et éparses. Longueur , 2 pouces 8 lignes; de sa var., 2 pouces 5 lignes et demie. Cette dernière est très-rare. Toute sa partie con- vexe est d’un marron rougetre et foncé, qui cache, en grande partie , les points dont elle est tigrée. Mon cabinet. Porcelaine taupe. Cypræa talpa. C. test& ovato-oblongé, subey lindricä, fulv& ; zonis tribus pallidè albis ; subtüs lateribusque fusco-nigricantibus. Cypræa talpa. Lin. Gmel. p. 3400. n°. 9. Lister, Conch. t. 668. f. 14. Rumph. Mus. t. 58. fig. I Petiv. Amb. t. 16. f. 1. Gualt. Test. t. 16. fig. N D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. H. Favanne, Conch. pl. 20, fig. C 1. 534 N ANIMAUX Knorr, Vergn. 1.t.27. f. 2, 3. Regenf. Conch. 1. t, 10. f. 57. Martini, Conch. 1.t, 27. f, 273. 274, Encyclop. pl. 555, f. 4. Cypræa talpa. Ann, ibid. n°. 17. Habite l'Océan indien, les côtes de Madagascar. Mon .cabinet. Co- quille oblongue, peu bombée, à dos d’une couleur fauve, avec trois zônes pales ou d’un blanc jaunatre, et ayant la face infé- rieure et les côtés d’un roux très-brun, presque noir. Vulg. le café au lait. Longueur, 2 pouces 9 lignes. 18. Porcelaine carnéole, Cyprœæa carneola. C. testé ovato-oblongé, pallidä, fusciis incarnatis cinctä ; lateri- bus arenoso-cineretis ; fauce violaceä. Cypræa carneola. Lin. Gmel. p. 3400. n°, 7. Lister, Conch. t. 664. £. 8. Rumph. Mus. t. 58. fig. K. Gualt. Test. t. 13. fig. H. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. O. Favanne, Conch. pl. 20. fig. C 5. Knorr, Vergn. 6. t. 17. f. 4. Born, Mus. t. 8. f. 2. Martini, Conch. 1. t. 28. f. 287. 288. Encyclop. pl. 554. f. 5. Cypræa carneola. Ann. ibid. n°. 18. Habite l'Océan des grandes Indes, Mon cabinet. Coquille oblongue À médiocrement bombée, non marginée, ayarit trois ou quatre zônes rougeâtres où couleur de chair, et les côtés comme sablés par une multitude de très-petits points blanchätres sur un fond cendré. Longueur, 25 lignes et demie. Elle devient un peu plus grande. 19. Porcelaine souris. Cypræa lurida. C. testé ovato-oblongä, luridé ; zonis binis pallidis ; extremitatibus incarnatis , nigro-bimaculatis. Cyprœa lurida. Lin. Ginel. p. 3401. n°. 11. Lister, Conch. t. 671. f. 17. et t. 673. f.10. Bonanni, Recr. 3. f. 251. Gualt. Test. t. 15. fig. E. I. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. C, Adans. Seneg. pl. 5. fig. D. SANS VERTEBRES. 585 Martini, Conch. 1. t. 50. f. 315. Encyclop. pl. 554. f. 2. Cypræa lurida. Ann. du Mus. vol. 16. p. 89. n°. 19. Habite l'Océan atlantique, les mers du Sénégal, ete. Mon cabinet. Espèce fort remarquable par les deux taches noires qui sont à chacune de ses extrémités. Sa couleur est d’un gris de souris, avec deux 2ônes transversales très-pales , blanchätres ou bleuatres. Elle n’est pas très-commune. Longueur, 20 lignes et demie. 20. Porcelaine neigeuse. Cypræœa vitellus. C. testä ovato-ventricos@, subturaid@ , fulvä, guttulis punctisque niveis adspersd ; lateribus substriatis arenaceïs. Cypræa vitellus. Lin. Gmel. p. 3407. n°. 42. Lister, Conch. t. 605. f. 40. Bonanni, Recr. 3. f. 254. Runph. Mus. t. 58. fig. L. Petiv. Gaz. t. 80. f. 2. Gualt. Test. t. 13. fig. T. V. Knorr, Vergn. 6. t. 20. f. 3. Favanne, Conch. pl. 30. fig. I 1. I 2. Martini , Conch. 1. t. 25. f. 228. Encyclop. pl. 554. f. G. Cypræa vitellus. Ann. ibid, n°. 20, , Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Jolie porcelaine, bien caracté- risée par ses petites taches dun blanc de lait, éparses sur un fond fauve ou jaunätre. La coquille jeune , quoique complète , est oyale- oblongue, médiocrement bombée ; mais celle qui, par l’âge avancé de l’animal , a acquis son plus grand volume, est alors très-bom- bée , et fort rembrunic sur les côtés. Long., 2 pouces 4 lignes. 21. Porcelaine tête-de-serpent. Cyprœa caput serpentis. C. testé ovatä , scutellatä&, subtus planulatä ; dorso gibbo, maculis purctisque albis reticulato ; lateribus depressis fusco-nigrican- tibus ; fauce albida. Cypræa caput serpentis. Lin. Gmel. p. 5406. n°. 30. Lister, Conch. t. 702. f. 5o. Bonanni, Recr. 5. f. 258. Rumph. Mus. t. 38. fig. F. Petiv. Gaz. t. 96. £. 9. 10. ct Amb, t. 16. f. 7. Gualt. Test. t. 15. fig. L O. Tome VIT, 15 Ler: 586 ANIMAUX Adans. Seneg."pl. 2. fig. G, Knorr, Vergn. 4. t. 9. f. 3 Favanne, Conch. pl. 50. fig. F 4 Martini, Conch. 1. t. 50. f, 316. Encyclop. pl. 354. f. 4. Cyprœa caput serpentis. Ann. ibid. p. go. n°. 21. Habite l'Océan indien, les côtes de l'Ile-de-France, du Sénégal, ete. Mon cabinet. Ses deux côtés dilatés, aplatis ét presque tranchans, Jui donnent la forme d’un écusson, Elle est très-comimune. Long, 17 lignes. 29, Porcelaine cendrée. Cypræa cinerea. C. testé ovato-oblongä, cinered&, immaculatä; fasciis duabus pal- lidis; lateribus submarginatis ; fauce dentibus albidis. Lister, Conch. t. 667. f. 11. Gualt. Test. t. 16. fig. M. Martini, Conch. 1. t. 25. f. 254. 25 Cypræa cinerea. Gmel. p. 3402. n°. sv Cypræa cinerea. Ann. ibid. n°. 22, Habite... VOcéan asiatique? Mon cabinet. Coquilie ovale-oblongue , peu bombée, mince, à côtés un peu marginés sans dilatation, d’un cendré légèrement roussätre, avec deux fascies transverses d’un blanc pale ou bleuâtre, et sans aucune tache. Elle à à peu près la forme et la taille du cypr. lurida. Longueur, 16 lignes et demie. Le . y # 25. Porcelaine fasciée. Cypræa zona. C. testa ovatä , cinereo-cærulescente ; flammis fulvis undatis fus- ciaté ; Lateribus albidis, purpureo-guttalis. Cypræa zonata. Chemn. Conch. 10. &, 145. f. 1342, Cyprœa zonaria. Gmel. p. 5414, n°, 110. Cypræa zonata. Ann. ibid. n°. 25. Habite les côtes de Guinée. Collect. du Mus. La coquille de eme paraît être imparfaite; mais parmi celles du Muséum se trouve ‘un individu complet, qui offre néanmoins trois bandes transverses, composées chacune d’une série de flammes rousses ondéés ou en zigzags. Les côtés, sans être marginés , sont blanchatres, et par- semés de gros points purpur ins. La spire est légèrement CPE Longueur, 55 millimètres. <= Or ©1 & SANS VERTEBRES. 24. Porcelaine sale, Cyprœæa sordida. - C. testä ovato-ventricosé , Subcinered vel pallide fulva, ad latera maculis sordidis mintmis irregularibus notatä ; zonis binis albidis. Cypræa sordida. Ann. ibid. n°. 24. Habite... Mon cabinet. Sa couleur est d’un fauve très-pale ou d'ün gris un peu couleur de chair. Ses deux zônes sont peu apparentes ’ et elle est comme salie sur les côtés par des points noïfatres et irréguliers, Longueur, 17 lignes et demie, 25. Porcelaine ictérine. Cypræu icterina. C. test& ovato-oblonga , pallidé lutescente et viridescente; lineis duabus transversis fuscatis distantibus; infernd facie albida. Cypræa icterina. Ann. ibi‘l. p. 91. n°. 25. Habite... Mon cabinet. Cette coquille, que je crois inédite , parait complète, et constitue une espèce très-distincte. Sa couleur cest d’un blanc jaunâtre, mêlé d’une nuance de vert. Long., 1 pouce. 26. Porcelaine miliaire. Cypræa miliaris. C. testà ovatä, ventricosä, luteo-lividä, punetis albis ocellsque pallidis adspersä; lateribus albidis, fulvo-guttatis. s Lister, Conch. t. 701. f. 48. Martini, Conch. 1. t. 30. f. 323. Cyprœa miliaris. Gmel, p. 3420. n°. 106. Cypræa miliaris. Ann. ibid. n°, 26. Habite Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Elle a de grands rapports avec le cypr. ocellata ; maïs, outre qu’elle est beaucoup plus grande, son dos n’est jamais orné de: points noirs entourés dun cercle blanc. Son extrémité postérieure est rayée par des li- gnes longitudinales d’un roux marron. Long; 20 lisnes’ ét demie. 27. Porcelaine rougeole, Cypræa variolaria. C. testé ovatä ; dorso flavescente', maculis albidis nebulata ; late- ribus incrassalts , albis, purpureo-guttats. Rumph. Mus. t. 58. tig. O. Petiv. Amb. t. 8. f. 8. Martini, Conch. 1. t. 20. f. 505. Encyclop. pl, 353. f. 2. Cypræa variolaria. Ann. ibid. n°, 27, 588 ANIMAUX Habite V Océan indien, Mon cabinet. Espéce bien distincte , la coquille offrant sur ses côtés des taches d’un rouge pourpre, presque violet, éparses sur un fond blanc, et qui imitent celles de la rougeole. Le bord droit de son ouvérture est grossièrement denté. Longueur, 18 lignes. 28. Porcelaine rousseite. Cypræa rufa. €, testé ovatä, immarginatä , fulvo-rufescente; dorso subfasciato et maculis albidis nebulato; lateribus subtusque fulvo-croceis ; fauve dentibus albidis. Martini, Conch. 1. t. 26. f. 267. 268. Cypræa pyrum. Gmel. p. 5411. n°. 59. Encyclop. pl. 555. f. 1. Cyprœa rufa. Ann. ibid. p. 92. n°. 38. Habite l'Océan africain, les côtes du Sénégal, la Méditertanée. Mon cabinet. Elle est ovale , un peu allongée, à bords non dilatés, d’un roux ferrugineux ou rougeâtre. Ses côtés, ses extrémités et sa| face inférieure offrent uñie couleur de safran on un aurore rous- sâtre. Dans la coquille trèsieune et complète, les côtés sont glau- ques, et le dessous couleur de chair. Jen ai recu de très-beaux individus du golfe de Tarente. Longueur, 19 lignes et demie. 29. Porcelaine Iynx. Cypræa lynx. C. testé ovatä, ventricosä, albä; dorso nebulato, subpunctato, fulvo vel cærulescente ; guttis fuscis raris sparsis ; line dorsal flavescente ; rim& croceä. Cyprea lyrx. Lin. Gmel. p. 5409. n°. 48. Lister, Conch. t. 683. f. 30. Rumph. Mus. t. 38. fig. N. Petiv. Gaz. t. 97. f. 17. Gualt. Test. t. 15. fig. Z. et t. 14. fig. B. C. D, Seba, Mus. 5. t. 55. Ù Knorr, Vergn. 6. t. 23. f. 6. Born, Mus. t. 8. f. 8. 9. Martini, Conch. 1. t. 25. f. 250, 231. Encyclop. pl. 555. f. 8. a. b. Cypræa lynx. Ann. ibid, n°, 29, Test incompleta. Lister, Conch. t. 684. f. 31. Gualt, Test. t. 16. fig. R, SANS VERTEBRES. 589 Martini, Conch. 1.t. 25. f. 250, 254. Cypræa squalina. Gmel. p. 5420. n°. 101. Habite l'Océan indien , les côtes de Madagascar, de l’Ile-de-F rance, etc. Mon cabinet. Coquille commune dans les collections, et d’un aspect assez agréable, surtout lorsqu’elle a acquis son plus grand volume. Alors elle est très-bombée. Longueur, 21 lignes et demie. Porcelaine rôtie. Cypræa adusta. C. testé ovato-ventricosä ; anticè subumbilicaté ; dorso fusco-rufes- cente ; zomts binis obscuris; lateribus subtüsque M Lister, Conch. t. 657. f. 2. Cypræa adusta. Chemn. Conch. 10, t. 145. f. 1541. €ypræa adusta. Ann. ibid. n°. 30. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Coquille assez rare, ovale- ventrue, bombée, enfoncée et comme ombiliquée à la spire, et qui, dans un âge avancé, devient toute brune. Ses côtés et sa face inférieure, très noirs la font paraitre comme rôtie. Vuls. l'agathe brûle. Longueur, 18 lignes. Porcelaine rongée. Cypræa erosa. C. test& ovato-oblongä ; dorso luteo-virescente , puncus albidis ocellisque raris ornato; marginibus incrassatis rugosis maculé. sub/uscé rotatis. Cypræa erosa. Lin. Gmel. p. 3415: n°. 84, Lister, Conch. t. 692. f. 39. Rumph. Mus. t. 59. fig. A. Petiv. Gaz. t. 97. f. 19. Gualt. Test. t. 15. fig. H. Knorr, Vergn. 6. t. 20. f. 4 Born, Mus. t. 8. f. 15. Favanne , Conch. pl. 50. fig. E 2? Martini, Conch. 1. t. 50. f. 320. 325. Eucyclop. pl. 555. f. 4 a. b. Cypræa erosa. Ann. ibid: p. 05. n°. 51. Habite l'Océan indien, les côtes de lile-de-France, etc. Mon cab, Coquille très-commnne, mais bien distincte par sa forme , ses cou- leurs et la large tache de chacun de ses côtés. Cette tache, ordi- nairement très-brune, est quelquefois rougcatre on violatre. Longueur, 18 lignes, 350 ANIMAUX 52. Porcelaine caurique. Cypræa caurica. C. testä ovato-oblongé ; dorso livido-lutescente, punetis fulwis nebulalo ; lateribus incrassatis albidis Jusco-guttatrs. Cypræ& caurisa. Lin. Gmel. p. 3415. n°, 85, Lister, Coñéli. t.677. f. 2%. et t. 678. f, 25. Rumph. Mus. €. 58. fig. P. Gualt. Test. t. 15. fig. AA. Favanne, Conch. pl. 30 fig. E. 1 2 Martini, Conch. 1. t, 29. f. 501. 502, Encyclop. pl. 556. £. 10. Cypræz caurica. Ann. ibid. n°. 32. Habite FOcéan des graades Indes, les côtes de Madagascar, ete. Mon cabinet, Coquille encore très-commune. Ses côtés sont ornés chacun de plusieurs taches d’un roux brun ou noiratre. Sa spire est un peu enfonece. Vulg. la peau-d’äne. Longueur, 19 lignes. 53. Porcelaine isabelle. Cyprœæa isabella. C. testä ovaio-oblongä , subcylindricé , cinereo-fulv& aut incar. natà ; extremitatibus aurantio-maculatis ; infima facie alb&. Cyprœa isabella. Lin. Gmel. p. 3409. n°. 49. Lister , Conch. t. 660. f. 4. Ramph. Mus. t. 50. fig. G. Petiv. Gaz. t. 97. f. 16. et Amb: t. 16. £. 16. D'’Argenv. Conch. pl. 18. fig. P. Favanne, Conch. pl. 29: fig. C G. Knorr, Vergn. 4. t. 9. f. 5. Martini, Conch. 1. t. 27.f. 275. Encyclop. pl. 555. f. 6. Cypræa isabella. Ann. ibid. n°. 35. Habite l'Océan asiatique, les côtes de Madagascar et de Fle-de- France, Mon cabinet. Coquille obiongne, cylindracce,, d'un fauve cendré ou couleur de chair, et remarquable par les deux taches orangées qui ornent ses extrémités. On apercoit sur son dos de ‘ très-petites linéoles brunes , disposées par rangées longitudinales et interrompues, Elle n’est pas rare. Longueur, 14 hgncs. SANS VERTÈBRES. 01 34. Porcelaine ocellée. Cypræa ocellatw. C. testé ovatà, turgidé , submarginatéä , luted ; dorsoalbo-punctato ocellisque nigris cireulo albo circumdatis confertim instructo; lateribus rufo-punctatis. Cypræa ocellata. Lin. Gmel. p. 3417. n°. 91. Lister, Conch. t. 606. f. 45. Bonanni, Recr. 5. f. 559. £ Petiv. Gaz. t. 9. f. 7. Martini, Conch. 1. t. 51. f. 535. 534. Encyclop. pl. 555. £. 7. Cypræa ocellata. Ann. ibid. p. 94. n°. 54. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, ovale, à dos renfle, d'un jaunc fauve ou canelle, parsemée de points blancs, et ornée de petits yeux noirs entourés chacun d’un cercle blanc. Ses côtés, un peu dilatés, offrent des points roussàtres ou purpurins. Elle est blanche en dessous, et a une ligne dorsale étroite et livide. Longueur, 15 lignes et demie. ; 30. Porcelaine crible. Cypræa cribraria. C. tesià ovato-oblongä, subumbilicatä, lutea vel cinnamomed ; maculis rotundis albis subæqualibus confertis; ventre lateribusque albidis. Cypræa cribraria. Lin. Gmel. p. 3414. n°. 80. Lister, Conch. t. 695. f. 42. Petiv. Gaz. t. 8. f. 5. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. X. Favanne, Conch. pl. 20. fig. B 4. B 6, Regenf, Conch. 1. E. 12. f. 14. Martini, Conch. 1. t. 31. f. 556. Encyclop. pl. 555. f. 5. Cypræa cribraria. An. ibid. n°. 55. Habite... Mon cabinet. Coquille oblongue , peu renflée, d’un jaune fauve un peu canelle, et ornée d’une multitude de taches rondes, d'un blanc de lait, qui lui donnent l'aspect d’uu crible, Elle n’est pas moins jolie que la précédente. Vulg. le petit Argus. Longueur, 19 lignes. To2 ANIMAUX 56. Porcelaine grive. Cypræa turdus. C. testà ovato-ventricosé , turgid@ , albidä ; punctis fulvis inæqua- libus sparsis ; apertur& basi dilatata. Esacyclop. pl. 455. f. 9. Cypræœa turdus. Ann. ibid, n°. 36. Habite... Mon cabinet. Coquille ovale, bombée, oviforme, à dos d’un blanc légèrement bleuâtre, parsemé de points roux, inégaux et épars. Elle est blanche en dessous, et son ouverture est dilatée inféricurement. Longueur, 12 lignes et demie. 57. Porcelaine olivacée. Cypræa olivacea. C. testä ovato-oblongé , flavo-viridescente, punctis fulvis confertis. nubeculatä; lateribus ventreque albidis , immaculaus ; rima flavescente , intùs violacea. Martini, Conch. 1. t. 27. f. 278. 270. Cypræa ovum. Gmel. p. 3412. n°. 65, Cypræa olivacea. Ann. ibid. p. 95. n°.37. [b] far. macul& dorsali rufo-fuscä. | Habite... Mon cabinet. Espèce bien distincte , ayant un peu l'aspect d’une olive par sa forme evale-oblongue , cylindracée, et par sa couleur d’un jaune verdätre, nuée de très-petites taches fauves et serrées. Le dessous et les côtés sont immaculés et d’un blauc pale. Longueur, 13 lignes trois quarts. 58. Porcelaine tète-de-dragon. Cypræa stolida. C. testä oblongä, albidG; maculis dorsalibus fulvis, albo-punc- tatis, quadratis, angulis decurrentibus; antic& extremitate sursim prominulà ; rimä rufescente. Cypræa stolida. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1180, n°. 560. Petiv. Gaz. t. 97. f. 18. D’Argenv. Conch. pl. 18, fig. Y. Favanre, Conch. pl. 20. fig. S. Born, Mus. t. 8. f. 15. Martini, Conch. 1. t. 20. f. 505. Cyprœa rubigrnosa. Gel. p. 5420. n°. 105. Chemn. Conch. 11. t. 180. f. 1743. 1744. Cypræa stohda. Ann. ibid. n°. 58. SANS VERTEBRES. Habite... Mon cabinet. On a confondu cette espèce avec des indi- vidus de la Var. [e] da €. hirundo , qui s’en rapprochent par leur forme , mais qui ont aux extrémités deux taches brunes ou noires, qu’on ne trouve point dans celle-ci. Elle est oblongue, cylindra- cée, peu ventrue, d’un blanc livide ou cendré, et marquée sur le dos d’une ou deux taches carrées, d’un fauve roux, ponctuées de blanc, et dont les angles se prolongent en formant d’autres taches placées en damier. Longueur, un pouce. 59. Porcelaine hirondelle. Cypræa hirundo. C. testä ovat& , albido-cærulescente , obsoletè bifasciata , interdirm macul& dorsali rufo-fuscescente signatd ; extremitatibus maculis duabus fusco-nigris ; lateribus subpunctatis. ; Cypræa hirundo.' Lin. Gmel. p. DAT, N°7 0h: Lister, Conch. t. 674. f, 20. Petiv. Gaz. t. 50. f. 5. Knorr, Vergn. 4. t. 25. f. 4. Born, Mus. t. 8. f. 11. Martini, Conch. 1. t. 28. f. 282. Encyclop. pl. 356. f. 6 et 15. Cypræa hirundo. Ann. ibid. n°. 59. [b] Far. testä ovato-oblonga. Martini, Conch. 1. t. 28. f. 285. 284. Cypræa felina. Gmel. p. 512. n°. 66. [ce] Var. testé elongatä, fulvo-subpunctat&, maculä dorsali rufes- cente latä signatä. Martini, Conch. 1.t. 28. f. 294. 205. Habite l'Océan indien, les côtes des Maldives. Mon cabinet. L'espèce principale est une äes plus petites de son genre. Elle est d’un cendré bleuatre, avec deux zônes blanches un peu obscures. Ses deux variétés sont plus allongées et plus grandes, et elles offrent à chacune de leurs extrémités deux points noiratres qui caractéri- sent l'espèce. Longueur de celle-ci, à peine 8 lignes; de la Var. {c}, 15 lignes. 4o. Porcelaine ondée. Cypræœa undata. C. testä ovato-ventricos& , umbilicatä, castaneo-violaceé : zonis binis albis, dineis fuluis flexuosis undatim pictis ; ventre albido, punctis fuscis notato. D’Argenv. Conch. pl, 18. fig. N 394 ANIMAUX Lavaune, Conch. pl. 29. fo, I. Martini, Conch. 1. t. 25, f. 226. 227. Encyclop. pl. 356. f. 11. Cyprœa zigzag. Aun. ibid. p. 96. n°. 40. [b] Fadem strigis albis longitudinalibus angustis undatis lineata. Habite... l'Océan atlantique? Mon cabinet. Coquille fort jolie, com- mune dans les collections, et très- distincte de la suivante avec laqueile on la confondue. Elle est ovale, bombée, de couleur marron , un peu violatre, et offre deux zônes blanches, rayées de lignes fauves brisées et en zigzags. Longueur , 12 lignes et demie ; de la Var. [b], 15 lignes. Cette dernière vient de Lisbonne. Mon cabinet. 41. Porcelaine zigzag. Cypræa 5israg. C. testä ovaté , cinereo-albidä ; lineis flavescentibus undatis flexuo-. sis pallidis ; ventre luteo, punctis rubro-fuscis picto. Cypræa ziczac. Lin. Gmel. p. 5410. n°. 54. Lister, Conch. t. 661. f, 5. Petiy. Gaz. t12 117 D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. R. Martini, Conch. 1. t. 25. f, 224, 225. Encyclop. pl. 556. f. 8. a. b. Cypræa undata. Ann. ibid. n°, 41. Habite... Mon cabinet. Elle est peu bombée, n’acqniert jamais la moitié du volume de la précédente , et est difléremment colorée: Sur un fond blanchätre ou cendré, elle offre des lignes étroites, très-pales, élégamment fléchies en zigzags, tantôt longitudinales à et tantôt interrompues par trois bandes jaunatres, Long, 8 lignes un quart. 42, Porcelaine flavéole. Cypræa flaveola. €, test& ovatd&, marginat@, luteo-nebulatä, subtüs alba; laterrbus albidis, fusco-punctatis. Martini , Conch. 1. t. 51: f. 555. \ Cyprœa acicularis. Gmel, p. 5421. n°, 107. | Encyclop. pl. 356. f. 14. Cypræa flaveola. Ann. ibid, p. 97. n°. 42. Habite... Mon cabinet. Sous le même nom, Zinne mentionne une porcelaine qui ne m'est pas connue, et dont il n'indique aucun synonyine, Celle dont il s’agit ici est peu bombée , à dos jaunâtre, SANS VÉRTEBRES. -obseurément moucheté de fauve, à côtés dilatés, blanes ainsi que le ventre, et ornés de points rouges-bruns, parmi lesquels ceux qui sont près du bord sont excavés. Long., 10 lignes et demie. 45. Porcelaine sanguinolente. Cypræa sanguinolenta. C. test& ovato-oblongä, cinereo-cærulescente , fulso vel fusco. fus- ciatà ; lateribus incarnato-violaceis , sanguineo-punciatrs. Martini, Conch. 1. t. 26. f. 265. 266. Fe 9 L LY/ © "12 Cypræœa sanguinolenta. Gmel. p. 5406. n°. 58. Encyclop. pl. 356. f. 12. Cypræa sanguinolenta. Ann. ibid. n°. 45. Habite... Mon cabinet. La coloration de ses côtés rend celle espèce fort remarquable. Longueur , 11 lignes trois quarts. 44, Porcelaine poraire. Cypræa poraria. C. testà ovatä , fuls à ; punctis ocellisque albis sparsis :ocellis circulo Jusco circumvallatis ; lateribus ventreque incarnato-purpurers , immaculatis. An cypræa poraria ? Lin. Syst. Nat. 2. p. 1180. Born, Mus. t. 8. f. 16. Martini, Conch. 1.t. 24. f. 257. 258. Cyprœa poraria. Ann. ibid. n°. 44. n°. 563. Habite les côtes du Sénégal, d’où je l'ai recue, Mon cabinet. Les in- dividus de notre espèce n'ont pas la ligne dorsale exprimée dans les figures citées. Son dos, d’un fauve roussatre, offre des points blancs et épars, parmi lesquels plusieurs, cerciés de brun, for- ment des ocelles peu remarquables. Les côlés et le ventre sont d'un bianc purpurin et légèrement violet. Long., 7 lignes et demie. 43. Porcelaine petit-ours. Cypræa ursellus. C. testä ovato-oblongä , alba; zonis tribus rufis inœqualibus ; ex tremitatibus lateribusque fusco-punctatis, Rumph. Mus. t, 59. fig. O. Gualt. Test. t.15. fig. L. Martim, Conch. "1. 1.24. f. 241. Mal. Cypræa ursellus. Gmel. p. 5411. 4°. 58, Encyclop. pl. 556. f. 6. Cypræa wrsellus. Atn, ibid. p. 98. n°. 45 , 306 ANIMAUX Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Elle a. des rapports avec la suivante, mais elle s’en distingue par la couleur rousse de ses bandes dorsales, et surtout par les points d’un roux brun qui se trouvent à ses extrémités et Je long de ses côtés. Ces points manquent souvent dans les jeunes individus, Longueur, 7 lignes un quart. 46. Porcelaine aselle. Cypræœa asellus. C. testä ovato-oblongä, albä; zonis tribus fusco-nigris ; extremita- tibus lateribusque immaculatis ; apertur@ dentibus inæqualibus. Cypræœa asellus. Lin. Gmel. p. 3411. n°. 56. Lister, Conch. t. 666. f. 10. Bonanni, Recr. 5. f. 256. Rumph. Mus. t. 30. fig. M. Petiv. Gaz. t. 97. f. 11. et Amb. t. 16. f. 18. Gualt. Test. t. 15. fig. M. CC. DD. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. T. Favanne, Conch. pl. 24. fig. P. Adans. Seneg. pl. 5. fig. IL. Knorr, Vergn. 4. t. 25. f. 5. Martini, Conch. 1. t. 27. f. 280. 281. Encyclop. pl. 356. f. 5. Cypræa asellus. Ann. ibid. n°. 46. Habite l'Océan asiatique et celui d'Afrique. Mon cabinet. Coquille très-commune , et facile à reconnaitre. Elle est d’un blanc de lait, avec trois zônes très-brunes, presque noires, qui la traversent et s'interrompent près du bord. Vulg. le petit-ane. Long., 10 lignes. 47. Porcelaine à collier. Cyprœa moniliaris. C. testä ovatä, albd; zonis tribus incarnatis obsoletis; apertura dentibus subæqualibus. Petiv. Gaz. t. 97. f. 10. Cypræa moniliaris. Ann. ibid. n°. 47. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Elle se distingue de la préce- dente par ses trois zûnes constamment très-pales. Loug., 9 lignes. 48. Porcelaine piqure-de-mouche. Cypræa stercus mus- Carum. C. testé ovato-oblongé, exigud, albido-carneé; punctis rubrgt- nosis sparsis ; rim@ flarescente. À : SANS VERTEBRES, 597 Martini, Conch. 1. t. 28. f. 200. 291. Cypræa atomaria. Gmel. p. 3412. n°. 67. Encyclop. pl. 555. f. 10. Cypræa stercus muscarum. Ann. ibid. n°. 48. Habite... Mon cabinet. Petite coquille ovale-oblongue, blanche avec une légère teinte couleur de chair, et parsemée de points rouge- bruns, écartés ou un peu rares. Longueur , 7 lignes. 49. Porcelaine pois. Cypræa cicercula. C. testä ovato-globos& , turgid&, utrinquè rostrata , granulosd, alb& aut pallidè fulv&; line dorsali impressé ; rimd peran- gustd. Cypræa cicercula. Lin. Gmel. p. 5419. n°. 98. Lister, Conch. t. 710. f. Go. Bonanni , Recr. 5. f. 245. ampliata. Rumph. Mus. t. 50. fig. K. Petiv. Amb. t. 16. f. 21. Born, Mus. t. 8. f. 10. Martini, Conch. 1. t. 24. f. 245, 244, Encyclop. pl. 355. f. 1. a. b. à Cypræa cicercula. Ann. ibid. p. 99. n°. 49. [D] Var. testa læviusculé , posticé non rostraté, lacted. Habite l'Océan des grandes {ndes , les côtes de Timor. Mon cabinet, Coquille presque globuleuse , bombée , rostrée aux deux bouts, et chargée de points élevés qui la rendent granuleuse. Sa face infé- rieure , un peu convexe, ést striée transversilement par le prolongement des dents de l'ouverture. Longueur, 9 lignes. Sa var. vient de Timor, d’où elle fut rapportée par M. Leschenaulr. Mon cabinet, bo. Porcelaine perle. Cypræa lota. C. testd ovatà, subturgidä , lævissimd, albé ; margine exteriore suprà crenulato. Cypræa lota. Lin. Gmel. p. 3402. n°. 15. Born , Mus. t. 8. f. 4, 5. Martini, Conch. 1. t. 50. f. 322, Cypræa lota. Ann. ibid. n°. 50. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Coquille ovale, bombée, trés-lisse, blanche, marginée latéralement , surtout à son bord droit, et dont le bourrelet de celui-ci est muni de poiuts en- foncés. Longueur, 7 lignes et demie, Elle devient plus grande. fi L' 58 . ANIMAUX 51. Porcélaine globule, Cyprœa globulus. C. testd ovato-ventricosä , subglobosä ; utrinquè rostrat4,, luteo- Julvä; punctis rufo-fuscis sparsis ; linéd dorsali nutlé. Cypræa globulus. Lin. Gmel. p. 3419. n°. 90. Rumph. Mus. t, 50. fig. L. Petiv. Gaz. t. 97. f. 14. et Amb.t. 16. f. 10. Gualt. Test. t. 14, fig, M. Murray, Testaccol. t. 1. f. 12. Knorr, Vergn. 6. t. 21. f. 7. Born, Mus. t. 8. f. 20, Optima. Martini, Conch. 1.t. 24. f. 249. Chemn. Conch. 10. t. 145. f. 1559. 1340. Optima. Encyclop. pl. 356. f. 2, Cyprœa globulus. Aun. ibid. n°. 51. Habite POcéan asiatique. Mon cab. Elle est distinguée dn €. cicer- cula, principalement parce qu’elle est presque lisse, d’une cou- leur fauve ou rousse, et: qu’elle manque de ligne dorsale. Long., 8 lignes. be. Porcelaine ovulée. Cypræa ovulatu. C. testé ovato-ventricos& , albä; labro extùs marginato ; äpertwrà laxissimä ; dentibus columellæ minimis. Encyclop. pl. 555. {. 2. à. b. Cypræa ovulata. Ann. ibid, n°, 52. : Habite... Mon cabinet. Celle-ci, quoique très-distincte, parait inédite. Elle est ovale-olobuleuse, bembée, lisse, mince, marginte seulement sur le bord droit, et a son onverture fort lâche; dilatée, munie sur le bord gauche de dents très-petites et fort courtes. Longueur, 8 lignes et demie. 53. Porcelaine ctoilée. Cypræa helvola. C. testä ovato-turgid&, subtriqueträ, marginata ; dorso «lbrido , maculis fulvis substellatis picto; lateribus fulvo-füseis; venire aurantio. Cyprœa helsola. Lin: Ginel. p. 5417. n°. go. Lister, Conch. t. 691..f. 58. , Rumph. Mus, t. 50, fig. B. Peliv. Amb, t. 16, f. 17. “ SANS VERTÈBRES. ° 399 Martini, Conch. 1. t. 50. f. 326. 327. Encyclop. pl. 556. £. 15. Cypræa helvola. Ann. ibid. p. 100, n°. 55. Habite l'Océan indien, les côtes des Maldives, etc. Mon cabinet. Elle a un peu Faspect du C. caput serpentis ; mais elle est plus petite, et ses côtés, ainsi que sa face inférieure, sont d’un orangé roussatre. On voit sur son dos quantité de points blancs serrés les uns contre les autres, et parmi eux des taches rousses, presque en étoiles et éparses. Longueur, 8 lignes trois quarts. 54, Porcelaine arabicule. Cypræa arabicula. ©. testä ovatä, marginatä, albidä; characteribus fulvo-fuscis inscriptis; marginibus carneis, violaceo - maculatis ; ayerturæ dentibus albidis. Cypræa arabicula. Ann. ibid. n°. 54. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d’Acapulco. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet. Cette petite porcelaine, qui est dans l’état parfait, ressemble beaucoup au €. arabica ; cependant elle est constamment de très-petite taille, les dents de son ouverture sort blanchatres et non de couleur marron, et sa ligne dorsale est un peu rameuse, Sa face inférieure est aplatie et d'un fauve pale. Longueur, 9 lignes. 35. Porcelaine graveleuse. Cypræx staphylæa. €. test& ovaté, subspadiced, punctis albidis elevatis scabriusculä ; extremitatibus croceis ; ventre sulcato. Cypræa staphylæa. Lin. Gmel. p. 34H19. n°. 97. Gualt. Test. t. 14, fig. T, D’Argenv. Conco. pl. 18. fig. S. Knorr, Vergn. 4. t. 16. f. 2. Born, Mus. t. 8. F8. Martini, Conch. 1. t. 20. f. 315. 514. e Encyclop. pl. 556. £. 9. a. b. 3 Cyprœa staphy læa. Ann. ibid. n°, 55. Habite... Mon cabinet. Coquille eonstamment tres-pelite, et teu- jours bien distincte. Elle est ovale, peu bombée, d’un fauve lé- _gèrement pourpré, et thargée d’une multitude de points élevés, granuleux et blanchatres. Ses deux extrémités sont teintes d'un jaune safran. Le dessous de la coquille est sillonné dans toute sa largeur. Longueur, 7 lignes trois quarts. 400 ANIMAUX à 56. Porcelaine pustuleuse. Cypræa pustulata. C. test& ovalä, cinereo-plumbe&, verrucis croceis exasperatd ; ventre fuscalo, sulcis albis transversis striato. An Lister, Conch. t. 710, f, 62? Cypræa pustulata. Ann. ibid. p. 101. n°. 56. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d’'Acapulco. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet. Petite porcelaine qui tient par ses rapports à la précédente et à celle qui suit, mais qui en est bien distincte. Son dos est chargé de verrues arrondies, d’un orangé rouge ou safran, dont les plus grosses sont dans le milieu. Longueur, 7 lignes. (dat 1 . Porcelaine grenue. Cyprœa nucleus. C. testé ovatä, subrostratä , marginatä, albä, dorso granosé : granis lateralibus sulcis coadunatis ; ventre late sulcato. Cyprœa nucleus. Lin. Gmel. p. 3418. n°. 95. Rumph. Mus. t. 59. fig. I. Petiv. Gaz. t. 97. f. 12. et Amb,. t. 16. f. 11. Gualt. Test. t. 14. fig. Q. R.S. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. V. Favanne, Conch. pl. 29. fig. Q 1. Knorr, Vergn. 4. t. 17. f. 7. Born, Mus. t. 8. f. 17. Encyelop. pl. 555. f. 3. Cypræa nucleus. Ann. ibid. n°. 57. [6] Var. testä depressiusculä, albo-violacescente. Habite l'Océan des grandes Indes et la mer Pacifique. Mon cabinet, Cette coquille est chargée de grains inégaux , blancs, dont ceux des côtés sont liés entre eux par des stries élevées. Sa ligne dorsale est un sillon longitudinal très-prononcé. Longueur, 13 lignes. Sa Var. se trouve sur les côtes d'Otaïti, où on en forme des colliers, Longueur, 11 lignes. M. Fayole. Mon cabinet. 58. Porcelaine limacine. Cypræa limacina. C, testé ovato-oblongé , cinereo-violace& vel fuscatä, granis albis distinctis adspersa ; extremitatibus aurantiis ; rim& fulva. Lister, Conch. t. 708, f. 58. Regenf. Conch. 1. t. 12. f. 75. SANS VERTÈBRES. 4ot Martini, Conch. 1. t, 29. f. 312: Cyprœa limacina. Ann. ibid. n°. 58. Habite... Mon cabinet. Celle-ci, d’uné forme plus allongée que celle de la précédente, n’a plus ses verrues latérales liées entre elles et comme enchaïnées par des rides transverses. Elles sont d’ailleurs peu élevées , très-inégales , et toutes séparées. Ses extré- mités sont teintes de jaune-orangé , et les sillons transverses de son ventre n’atteignent pas ses bords latéraux, Long. , 13 lignes: Li 59. Porcelaine cauris. Cypræœa moneta. C. testé ovat&}, marginatä, albido-lutescente ; mafginious tumidis nodosis ; ventre AT pallido. Cyprœamoneta. Ein. Gmel. p. 5414. n°, 81. Lister, Conch. t. 709. f. 59. Bonanni, Recr. 5. f. 255. Rumph. Mus. t. 39. fig. C. Petiv. Gaz. t. 97. f. 8. et Amb. t. 16. f, 14: Gualt. Test. t. 14, f. 3—5. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. K. Favanne, Conch. pl. 20. fig. G. Knorr, Vergn. 4. t. 24. f, 4. Martini, Conch. 1. t. 31. f. 557. 558. et specimina CéroRECA IE f. 539. 340. Encyclop. pl. 556. f. 5. Cypræa moneta. Ann. ibid. p. 102. n°. 59. Habite les mers de l'Inde, les côtes des Maldives, l'Océan atlan- tique, etc. Mon cabinet. Petite coquille très-commnne, que Pon connait sous le nom de monnaie-de-Guinée. Longueur, 14 lignes. 60. Porcelaine à bourrelet. Cypræa obvelata. C. testé ovatä, marginaté , dorso cœrulescente ; marzinibus albi . dis , lævissimis , tumidis , dorso elevatioribus ; ventre con- vexiusculo. Cyprœæa obvelata. Ann. ibid. n°. 60. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cab. Cette espèce, très-voisine de la précédente, en parait constamment distincte, ses bords étant sans nodosités, très-renflés et plus élevés que le Tome FIL, 26 402 ANIMAUX dos qu’ils recouvrent en partie. Ce dernier est légèrement bleuâtre, et circonscrit par une ligne jaune peu apparente. Long. , 10 li. et demie. 61. Porcelaine anneau. Cypræa annulus. C. testà ovaté& , marginal@, albid&; marginibus depressis lœvibus; dorso line& flavä circumdato. Cypræœa annulus. Lin. Gmel. p. 3415. n°, 82. Bonanni, Recr. 5. f. 240. 24. ° Rumph. Mus. t. 59. fig. D. Petiv. Gaz. t. 6. f. 8. Gualt. Test. t. 14. f. 2. Knorr, Vergn. 4. t. 0. f. 4. Martini, Conch. 1. t. 24. f. 259. 240. Encyclop. pl. 556. £. 7. Cyprœa annulus. Ann. ibid. n°. G1. Habite les côtes des Moluques. Mon cabinet. Cette espèce a des rap- ports évidens avec les deux précédentes ; mais ses côtés ne sont point renflés en bourrelet, et une ligne jaune ou orangée trace un anneau coloré autour du dos de la coquille. Long., 11 lignes. On dit qu’on la trouve fréquemment près d'Alexandrie. 62. Porcelaine rayonnante. Cypræa radians. C. test& suborbiculatä&, pallidè rubellä ; dorso strüs prominulis utroque latere divaricatis subradiato; linc& dorsali impressé ; lateribus dilatatis depressis ; ventre plano , striato. Cypræa radians. Ann. ibid. n°. G2. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d’Acapulco. MM. de Ilumboldt et Bonpland. Mon cabinet. Coquille presque orbicu- laire , large et aplatie en dessous, avec des stries transverses qui se continuent sur les côtés et remontent sur le dos jusqu’au sillon dorsal, où elles s'arrêtent en formant chacune un épaississement tuberculeux. Le dos est élevé sans être arrondi ou enflé. Diam. longit., 9 lignes. 63. Porcelaine cloporte. Cypræa omiscus. C, test& ovato-xlobosé , inflatä , subvesiculosä, albido-carne&, im- maculaté ; striis transversis Ssubramosis ; line& dorsali impressä; ventre convexo, striato ; apertur& latissimä. SANS VERTEBRES. 405 Bonanni, Recr. 3. f. 259. Lister, Conch. t. 706. f. 55. Favanne, Concb. pl. 20. fig. H 3. Martini, Conch. 1. t. 209. f. 306. 307. Cypræa oniscus. Ann. ibid. p. 103. n°. 63. Habite l'Océan américain. Collect. du Mus. Quoique cette espèce ait de grands rapports avec la suivante, elle est beaucoup plus grosse, plus vésiculeuse : ses stries dorsales sont lisses et jamais granuleuses; son ouverture large et très-dilatée la caractérise par- ticulièrement. Vulg. la éortue. Longueur , 21 millimètres, 64. Porcelaine pou-de-mer, Cypræ« pediculus. C. test@ ovato-ventricosé , albidô - rubellé, fusco-maculaté ; Strits transversis subgranosis ;{ineë dorsali :mpress@ ; ventre convexiusz culo, striato ; rimæ labüs inæqualibus. Cy prœa pediculus. Lin. Gmel. p. 5418. n°. 95. Lister, Conch. t. 706. f. 56. Gualt. Test. t. 15. fig, P. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. L. et Zoomorph. pl. 3. &g. IL. K. Favanne, Conch. pl. 20. fig. H 1. Knorr, Vergn. 6.t.17.f.6. Martini, Conch. 1. t. 20. f. 310, 311. Encyclop. pl. 356. f. 1. a. Cypræa pediculus. Ann. ibid. n°, 64, « Habite l'Océan des Antilles, etc. Mon cabinet. Coquille petite et fort commune. Elle est bomhée, marginée au bord droit, d’un gris de lin un peu rosé on rougeitre, avec quelques taches brunes irrégulières. Ses stries transverses sont granuleuses ou graveleuses, et son sillon dorsal n’atteint point ses extrémités. Long., 6 lignes. 65. Porcelaine grain-de-riz. Cypræa oryza, C. test& ovato- globosé; immarginat@ , nive& ; striis tenuissimis transversis lævibus; line& dorsali impressé; rimc labiis sub- æqualibus. Rumph. Mus. t&. 30. fig. P. Petiv. Amb. t. 16. f. 22. , Gualt. Test. t. 14. fig. P. Adans. Seneg. pl. 5. f. 5. le bitou. Cypræa oryza. Ann. ibid, p. 104. n°, 65. [&] Eadem minima, fusca. 40/ ANIMAUX Habite l'Océan asiatique, les côtes de Timor, celles du Sénégal, Mon cabinet. Petite coquille, qui est ovale-globuleuse, très-blan - che, toujours sans taches, et non marginée au bord droit. Ses strics sont très-lisses, jamais granuleuses, et traversent le sillon dorsal , qui néanmoins est bien marqué. Longueur, 4 lignes. Sa var. est très-brune, et a à peine 2 lignes 5 quarts de longueur, Mon cab. 66. Porcelaine coccinelle. Cypræa coccinella. C, Lest& ovalo-ventricos@, albido-fuls& aut rubellé ; striis transver- sis lœvibus ; lineä dorsali nullé ; labro longiore , extüs margi- naio ; rimd infernè dilatatü. Lister, Conch.t. 707. f. 57, Encyclop. pl. 356. f. 1. b. Cypr&a câccinella. Ann. ibid. n°. 66. [6] Eader: mirima ; dorso sublevigcto. Habite... Mon cabinet. Coquille grisâtre, fauve ou rosée, tantôt ta- chée de brun, et tantôt immaculée. Le bord droit de son ouver- ture est plus long que le gauche, etcourbé antérieurement. Cette coquille se distingue du C. pediculus en ce qu’elle n’a point de sillon dorsal , et que ses stries transverses sont toutes et toujours très-lisses. Longueur, 6 lignes un quart. Elle est souvent bien plus petite. 67. Porcelaineaustrale. Cypræa australis. C. test@ ovaté , altidä, maculis raris pallidè carneis picté ; extre- mitatibus roseis ; striis transversis ante linear dorsalem inter- ruptis ; labro longiore , extùs marginato. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. Macleuy. Mon cabinet. Elle diffère de la précédente par sa ligne dorsale , quoique faible- ment marquée, et par ses stries qui s’interrompent avant d’y ar- river. Longueur, 6 lignes. 68. Porcelaine albelle. Cypræa albella. C. test@ ovat@ , lateribus dilatatä , lævi; dorso ventreque albis; marginibus flavidis; infimä facie pland. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon'cabinet. Elle est un peu scutiforme , et a les dents de son ouverture raccourcies. Longueur, 7 lignes et demie. QT SANS VERTEBRES. 40 Espèces fossiles. 1. Porcelaine léporine. Cypræa leporina. C. testé ovatà, ventricos&, submarginat ; perd bas: dilatatä. Cypræa leporina. Ann. du Mus. vol. 16. p. 104. n°, 1. Habite... Fossile des environs de Dax. Mon cabinet. Je ne reconnais dans aucune des espèces vivantes que j'ai décrites la forme pré- cise de cette porcelaine fossile; cependant cest de la suivante qu’elle se rapproche le plus. Elle est ovale, un peu bombée sans être bossue, obscurément marginée, à face ds un peu con- vexe. Longueur, 21 lignes, 2. Porcelaine saignante. Cypræœa mus. Cypræa mus. Ann. ibid. p. 105. n°. 2 Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dansle Plaisantin. Ca- binet de feu M. Faujas. Elle est parfaitement l’analogue fossile de l'espèce vivante dont elle porte le nom. Quoiqu’elle ait perdu presque entièrement ses couleurs , elle offre encore des restes de la traînée de taches dorsales et sanguinolentes qui caractérisent cette espèce. 1 . Porcelaine pyrule. Cypræa pyrula. C. testé ovatoventricosé , obtusä, posticè angustat&; labro mar- ginato. | Cypræa pyrula.Ann. ibid, n°, 3. Habite... Fossile recueilli dans les mêmes lieux que le précédent. Cabinet de feu M. Faujas. Sa forme est très-rapprochée de celle du C. adusta ; mais elle n’est nullement es CR et au lieu d’être noire en sa face inférieure et sur les côtés, elle y offre une couleur blanche. Son dos est fauve, et sa base n’est presque point échancrée. Longueur, 46 millimètres. 4. Porcelaine utriculée, Cypræa utriculata. ‘C. tes@& ovato-ventricos@, inflat@, subumbilicaté ; labro obsolets marginalo. Cypræa utrivulata. Ann. ibid. n°. 4. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola , dans le Plaisantin, Ca- binet de feu M. Fauyas. File se rapproche aussi beaucoup du 406 ANIMAUX FA C. adusta, et même elle est un peu excavée près de la spire, qui pa- raît à peine ; mais clle est plus raccourcie, plus bombée, et toute blanche. Longueur, 37 millimètres. 5. Porcelaine rousse. Cypræa rufa. Cyprœa rufa. Ann. ibid, n°, 5. Habite... Fossile du Plaisantin. Cabinet de feu M. Faujas. Elle ne diffère de lanalogue vivant déjà cité que par Paltération de ses couleurs. Longueur ,56 millimètres. 6. Porcelaine antique. Cypræa antiqua. C. test& ovato-oblongé , ventricosé , rudi, immargoinatà , sublüs pla- niusculé ; rièmé angustatd. Cypræa antiqua. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de la vallée de Ronca, dans le Vicentin. Cabinet de feu M. Faujas. Longueur , 29 millimètres. 7. Porcelaine rudérale. Cypræa ruderalis. C. testä ovato-oblongé , rudi , lateribus obsoletè marginatä. Cypræa ruderalis. Ann. ibid. p. 106. n°. 7. Habite... Fossile des mêmes lieux que le précédent. Mon cabinet. Celle-ci n’est point bombée comme celle qui précède. Ses côtés sont légèrement convexes. Longueur, près de 8 lignes. 8. Porcelaine fabagine. Cypræa fabasina. C. testé. ovat&, subwentricosé, subtüs plano-convex&; uno latere obscur marsinato. Cypræa fabagina. Ann. ibid. n°. 8. | Habite... Fossile des environs de Turin. Mon cabinet. Forme rap- prochée de celle du C.'/laveola, mais sans enfoncement distinct près de la spire. Longueur , 22 millimètres. 9. Porcelaine flavicule. Cypræa flavicula. C. test& ovato-oblongé , ventricos@, hinc marginaté ; dorso flaves- cente, punctis albidis notato. Cypræa flavicula. Ann. ibid. n°, 0. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola , dans le Plaisantin. Ca- binet de feu M. Faujas. Sa forme est aussi un peu rapprochée de SANS VERTEBRES. 407 celle du €. flaveola ; mais la coquille est un peu plus grande, mar- ginée d’un seul côté, et à dos jaunâtre, parsemé de points blancs. Longueur , 29 millimètres. 10. Porcelaine ambiguë. Cyprœa ambigu. C. test@ ovalo-ventricosé, utrinquè attenuatà, subtüs convexius- culû ; rim& flexuosä. Cypræa ambigua. Ann. ibid. n°. 10. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Collection du Mus. Co- quille se rapprochant par sa forme du C. staphylæa , maisun peu plus grande et plus rétrécie aux extrémités. Elle n’est point gra- nuleuse sur le dos, et sa face inférieure n’est point sillonnée trans - versalement., Longueur, 21 millimètres. 11. Porcelaine gonflée. Cypræa inflata. C. tesi& ovato-ventricos@, turgid&, subgibbos& ; labro exteriore marginato. Cypræa inflata. Ann. ibid. n°. 11. Habite... Fossile de Grignon; se trouve aussi dans le Plaisantin. Mon cab. et celui de feu M. Faujas. Coquille très-rapprochée par la forme et la taille du C. turdus ; néanmoins son ouverture n’est pas aussi dilatée inférieurement. Longueur, 13 lignes. 12. Porcelaine colombaire. Cypræa columbaria. C. testé ovato-oblongä, subventricosä; lubro externo marginato, anticè prominulo. Cypræa columbaria. Ann. ibid. p. 107. n°. 12. Habite... Fossile de... Collect. du Mus. Cette porcelaine se rappro- che entièrement par la forme et ia taille du ©. sanguinolenta ; cependant elle est un peu plus bombée. Elle est toute blanche. Longueur, 25 millimètres. 15. Porcelaine dactylée. Cypræa dactylosa: C, testä oblong&, ventricoso-cylindrace& , obtusà , transversim sul- cat& ; labro exteriore marginato. Cypræa dactylosa. Ann. ibid. n°. 15. Habite... Fossile très-rare , qui paraît avoir été rec@eilli à Grignon. Mon cabinet. Très-belle espèce de porcelaine , éminemment dis- { (a : 499 ANIMAUX tincte de toutes celles qui sont connues, et surtout de celles qi composent la division des silonnées. Elle est oblongue, ventrue, cylindracée , obtuse, partout striée ou sillonnée transversalement. Sa face inférieure n’offre aucun aplatissement, et son dos ne pré- sente aucun sillon longitudinal qui interrompe ses stries. Le bord droit de l'ouverture est légèrement marginé en dehors, et dépasse antérieurement, La spire ne paraît point , et n’offre aucun enfon- cement dans son voisinage. Une strie très-fine se trouve interposée dans chaque interstice des plus grandes. Long., 16 lignes. 14. Porcelaine sphiériculée. Cypreæa sphæriculata. C. test& subglobosä , inflat&, transversim striat4 ; sulco dorsalz nullo ; labro exteriore marginato. Cypræa sphæriculata. Ann. ibid. n°. 14. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Col- lect. du Mus. Cette porcelaine se rapproche du C. oniscus par sa taille et son aspect; mais elle manque de sillon dorsal, et son ou- verture n’est point dilatée. On ne peut la confondre avec le C. pe- diculus, ses stries n’étant point graveleuses, et sa forme enflée, presque sphérique, s’éloignant de l’ovale. Elle n’est peut-être qu’une variété fort grosse et plus globulense du €. coccinella. Longueur, 22 millimètres. 15. Porcelaine pou-de-mer, Cypræa pediculus. Cypræa pediculus. Ann. ibid. n°. 15. Habite... Fossile de Grignon , et des environs d'Angers. Mon cab. 16, Porcelaine coccinelle. Cypræœa coccinella. Cyprœæa coccinella. Ann. ibid. p. 108. n°, 16. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. 17. Porcelaine pisoline. Cypræa pisolina. C. test4 globosä, pisiformi, dorso lævissimä; labro exteriore mar- ginato; rim& curv&, plicato-dentatd. Cypræa pisolina. Ann. ibid. n°. 17. Habite... Fossile des environs d'Angers. M. Ménard. Mon cabinet. Jolie petite porcelaine , très-distincte comme espèce, et dont l’a- nalogue vivant n’est pas encore connu. Elle est globuleuse, n'offre sur le dos ni stries transverses, ni sillon longitudinal, n’est point SANS VERTEBRES. 409 rostrée aux extrémités comme le ©. cicercula, et a le ventre en partie sillonné. Longueur du plus fort individu , 5 lignes. |C) 18. Porcelaine ovuliforme. Cypræa ovuliformis. C. test& ovato-turzidä, anticè obtus& , lœævi, immarginatä; colu- mellæ dentibus obsoletis. Cypræa ovulata. Ann. ibid. n°. 18. Habite... Fossile des environs d'Angers. M. Ménard. Mon cabinet. On la prendrait d’abord pour une ovule, les dents de son bord columellaire paraissant à peine. Elle est plus petite encore que le C. pisolina, et quoique très-bombée elle est moins globuleuse, et n'appartient nullement à la division des porcelaines striées. Long., 4 lignes un quart. TARRIÈRE. (Terebellum. ) Coquille enroulée, subecylindrique, pointue au sommet, Ouverture longitudinale, étroite superieurement, échan- crée à sa base. Columelle lisse, tronquée inférieurement. T'esta convoluta, subcylindrica , apive acuta. Apertura longitudinalis, supernè angustata, basi emarginata. Columella læœvis , infernè truncata. OBSERVATIONS. Ïl semble que le genre bulla de Linne füt pour lui une sorte de réceptacle ou de lieu provisoire où il plaçait toutes les coquilles univalves qui Pembarrassaient dans leur classification. Aussi les £ar- rières , qu'il ne pensa pas à caractériser comme genre particulier, furent-elles regardées par lui comme du même genre que les ovules, les bulles proprement dites, les agathines, certaines pyrules, etc., malgré la disparité de ces associations. Les éarrières sont des coquilles enroulces sur elles-mêmes, à bard droit simple et tranchant, à ouverture longitudinale , ré- 410 ANIMAUX trécie dans sa partie supérieure, et à columelle lisse, tronquée à sa base. Elles sont assez jolies, très-lisses, dépourvues de drap marin, et ont le test mince, enroulé autour de axe longitudinal , sous la forme d’un cône allongé, presque cylindrique , pointu au sommet. Vues du côté du dos, ces coquilles sont échancrées irrégulière ment à leur base. Leurs rapports les plus évidens les rapprochent des ancillaires, des olives et des cônes; enfin, les porcelaines , dans leur premier état, leur ressemblent un peu. On ne connaît que trois espèces de ce genre , dont une seule dans l’état vivant ou frais. ESPECES. 1, Tarricre subulée. Z'erebellum subulaturm. T' test& cylindraceo-subulaté , tenui, lœvi, nitidé ; spir disüncié ; labio columellæ adnato. Bulla terebellum. Lin. Gmel. p. 3428. n°. 22. Terebellum subulatum. Ann. du Mus. vol. 16. p. 50t. n°. 1. [a] Var. test@ spadiceo-nebulos@, quadrifasciatd. Mon cabinet. Lister, Conch. t. 756, f. 50. Gualt. Test. t. 25. fig. O. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. G. Favanne, Conch. pl. 10. fig. D. Knorr, Vergn. 2. t. 4. f. 5. Martini, Conch. 2. t. 51. f. 569. Encyclop. pl 560. f. 1. a. b. [b] Var. testé lineis spadiceis jlexuosis obliquis éransversim pict. Mon cabinet. Lister, Conch. t. 736. £. 3 Knorr, Vergn. 2. t.4, f. 4. Encyclop. pl. 360. f. 1. c. [c| Var. testä punctatä. Mon cabinet. Lister, Conch. t. 737. f. 32. Rumph. Mus.t. 50. fig. S. Petiv. Amb. t.15. f. 24. T'erebellum punctatum. Chemn. Conch. 10. t. 146. £ 1562. 1565 [d] Var. tesiä alba. Mon cabinet. Martini, Conch, 2. t, 51. f. 568. SANS VERTEBRES. 4it Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Cette belle espèce est la seule connue de ce genre comme vivant actuellement dans les mers. C'est une coquille allongée, cylindracée -conique, pointue au sommet, très-lisse et à spire distincte. L'ouverture est un peu moins longue que la coquille, et son bord gauche, tout-à-fait ap- pliqué sur la columelle, est néanmoins bien apparent. Elle offre des variétés si remarquables , surtout dans la disposition de ses couleurs, c’est-à-dire des nébulosités, des bandes, des lignes ou des points dont elle est ornée, qu’on pourrait les distinguer comme des espèces particulières. Sa longueur varie de 19 à 22 lig. 2, Tarrière oublie. T'erebellum convolutum. T. testä fossil:, subcylindricä, obtusiusculé ; spiré nulla; aper- tur& longitudine testæ. Bulla sopita. Brand. Foss, t. 1. f. 20. a. Ejusd. bulla volutata. t. 6. f. 75. Encyclop. pl. 560. f, 2. a. b. Terebellum convolutum. Ann. ibid. p. 302. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquiile mince, fragile, cylindracée , légèrement ventrue, roulée en cornet ou en oublie, de manière que le bord droit de son ouverture s’étend jusqu’à son sommet , où elle se termine par une pointe fort émoussée, ne laissant paraitre aucune spire. Long., 2 pouces 2 lignes. 5, Tarrière fusiforme. Terebellum fusiforme. T. testä fossili, cylindraceo-fusiformt, elongaté ; spir& exquisita. Terebellum fusiforme. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile dont la localité n’est pas bien connue. Mon cab. Cette espèce se rapproche beaucoup du 7°. subulatum ; mais elle est fusiforme , moins pointue au sommet, et laisse voir cinq tours de spire. L’individu que je possède moffre inférieurement que le moule intérieur de la coquille ; mais 1l est suflisant pour indiquer les différences qui caractérisent cette espèce. Longueur, 2 pouces 4 Lignes, 412 ANIMAUX ANCILLAIRE. (Ancillaria.) ne L4 Coquille oblongue, subcylindrique; à spire courte, non canaliculée aux sutures. Ouverture longitudinale, à peine échancrée à sa base , versante. Un bourrelet calleux et oblique, au bas de la columelle. T'esta oblonga, subcylindrica ; spir& brevi, ad suturas non canaliculatä. ÆApertura longitudinalis , basi vix emarginata, efusa. Varix callosa et obliqua ad basim columellæ. OBSERVATIONS. Les ancillaires ressemblent beaucoup aux olives par leur as- pect, et elles paraissent en quelque sorte intermédiaires entre celles-ci et les tarrières. Mais les tours de leur spire ont leur bord supérieur appliqué contre le tour précédent, et ne sont point sé- parés par un canal en spirale , comme dans toutes les olives, c’est- à-dire que leurs sutures sont simples. Le bourrelet calleux et oblique de la base de leur columelle les distingue des tarrières , qui toutes ont la columelle lisse, et il les distingne en outre des buccins, avec lesquels quelques espècesun peu ventrues pourraient sè confondre. À L'ouverture des ancillaires est plus longue que large; mais sa Jongueur n’égale jamais celle de la coquille. Elle est un peu évasée inférieurement , et offre à peine une échancrure à sa base. Les ancillaires sont marines; mais on n’en connaît encore que peu d’espèces dans l’état frais ou vivant ; celles qui sont connues dans Pétat fossile sont plus nombreuses. ON SANS VERTEBRES. 41 ESPECES. 1. Ancillaire canelle. Æncillaria cinnamomea. A. testé oblongä , ventricoso-cylindraceä , castaneo-fulv& ; .an- fractibus supernè albido- fasciatis ; varice columellari rufd, substriato. Chemn. Conch. 10, t. 147. f. 1581. Encyclop. pl. 303. £. 8. a. b. Ancillaria cinnamomea. Ann. du Mus. vol. 16. p. 304. n°. 1. Habite... Mon cabinet. Coquille oblongue, cylindracée, peu ven- true, pointue au sommet ; mais sa spire est courte , etelle a l’aspect d’une petite olive. Elle est d’un marron fauve , avec une zone blanche près da bord supérieur de chacun de ses tours. On voit un sillon dorsal transverse et très-oblique vers la partie inférieure du dernier. Son bourrelet columellaire est épais, roussâtre et strié. Longueur , 10 lignes et demie. 2. Ancillaire ventrue. Æncillaria ventricosa. 4 A. test& ovat&, ventricos@ , aurantio-fuly& ; Spir@ apice obtu- siusculé& ; varice columellari albo , læviusculo. Martini , Conch. 2. t. 65. f. 731. Ancillaria ventricosa. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Mon cabinet. Cette espèce est plus ventrue, et par con- séquent moins cylindracée que celle qui précède. Les sutures de ses tours sont comme fondues et indistinctes, et son bourrelet columellaire est épais , blanc et presque lisse. Longueur, près de 10 lignes. Peut-être pourrait-on y rapporter le r4ombus brevior croceus de Lister [ Conch. t. 746, f. 40]; mais, outre que la figure dont il s’agit représente une coquille beaucoup plus grande, la spire montre des sutures très-distinctes que la nôtre n'offre pas. 5. Ancillaire bordée, Æncillaria marginal. A. testé ovaté, ventricosé , albidé : spiré exserto-acutä, carinulaté; anfractibus superné maculis rufis seriatim marginatis ; aper- tur& basi emarginaté ; callo columellari angusto , Striato. Encyclop. pl. 395. f. 2. a. b. Ancillaria marginata. Ann. ibid. n°. 5, 414 ANIMAUX Habite POcéan austral, dans le voisinage de la Nouvelle-Follande. Mon cabinet, Celle-ci s'éloigne un peu , par sa forme, des autres espèces de ce genre , et a tout-à-fait Vaspect d’un buccin ; mais Ja base de sa columelle offrant un bourrelet oblique, quoique peu épais, m’autorise à la rapporter ici. Longueur , 14 lignes et demie. 4, Anaillaire blanche. Æncillaria candida. A. tesit& elongat&, semicylindric&, candidä ; suturis anfractuum obsoletis ; varice columellari substriato. Martini, Conch. 2. t. 65. f. 722. Voluta ampla. Gmel. p. 3467. n°. 116. Encyclop. pl. 395. f. 6. à. b. Ancillaria candida. Ann. ibid. n°. 4. Habite... Mon cabinet. Coquille allongée, un peu étroite, semi- cylindrique, pointue au sommet, et à spire courte, dont les su- tures des tours sont presque effacées. Elle est toute blanche ; mais onapercoit sur certains individus quelques taches orangées vers leur sommet. L'ouverture est un peu évasée dans sa partie infé- rieure. Longueur, 15 lignes et demie. Espèces fossiles. 1. Ancillaire glandiforme. Ancillaria glandiformis. A. test@ ovat&, ventricosiuscul@ , subacut@, subtùs callosé; su- turis anfractuum occuliatis. Encyclop. pl. 305. f. 7. a. b. Ancillaria glandiformis. Ann. du Mus. vol. 16. p. 305. n°. 1. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mou cabinet. Coquille oblongue, légèrement ventrue, un peu pointue au sommet, cal- leuse en dessous, et en quelque sorte glandiforme. Elle est lisse, sauf les sillons obliques de sa partie postérieure, et semble un peu déprimée. Ses sutures sont fondues et effacées. Longueur, 18 lignes et demie. 2, Ancillaire buccinoïde. Ancillaria buccinoides. A. test& ovato-acut@, ad Spiram basimque margaritaceä; callo columellæ striato. An Lister, Conch. t, 1034, f, 82 SANS VERTEÈBRES. 415 Encyclop. pl. 393. f. 1. a. b. Ancillaria buccinoides. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille ovale, pointue au sommet, et qui ressemble beaucoup à un buccin ; mais sa co- lumelle offre inférieurement une callosité oblique et striée. Sa spire et sa base sont luisantes et comme nacrées. Longueur , 19 lignes. 3. Ancillaire subulée. Æncillaria subulata. A. testé subturrit@ , lævigatä , nitidé ; spir elongat@ , subulaté ; fasciis transversis suturalibus; callo columelleæ striato. Knorr, Foss, 2, t. 45. f. 18, Encyclop. pl. 595. f. 5. a. b. Ancillaria subulata. Ann. ibid. n°, 5. Habite... Fossile des environs de Villers-Coterets. Mon cabinet. Co- quille presque turriculée, moins ventrue, moins blanche et plus luisante que celle qui précède. La longueur de louverture égale à peine la moitié de celle de la coquille. Celle-ci a 16 lignes un quart. 4. Ancillaire olivule. /ncillaria olivula. A. test& cylindrace& , mucronaté ; labro basi uridentato ; callo columellæ striato. Encyclop. pl. 395. f. 4. a. b. Ancillaria olivula. Ann. ibid. p. 306. n°. 4. Habite... Fossile de Courtagnon et de Grignon. Mon cabinet. Sutures des tours irrégulières, comme fondues et presque eflacées. Long., 10 lignes et demie. 5. Ancillaire à gouttitre. Æncillaria canalifera. A. tesi@ cylindrace&, mucronaté ; labro antiquo canalifero ; callo columellæ subplicato. Encyclop. pl. 593. f. 3. a. b. Ancillaria canalifera. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est allongée , cylin- dracée, mucronée au sommet, un peu déprimée inférieurement. Le sommet du bord droit offre une gouttière ou petit canal dans le lieu de sa jonction à la spire. Elie a des stries longitudinales d’ac- . croissement apparentes et un peu sinueuses ou irrégulières, Lon- gueur , un pouce. 416 ANIMAUX ; fr OLIVE. (Oliva.) Coquille subcylindrique, enroulée, lisse ; à spire courte, dont les sutures sont canaliculées. Ouverture longitudinale, 4 ‘chancrée à sa base. Columelle strice obliquement. Testa subcylindrica , convoluta, læœvis ; spiré brevi; suturis canaliculatis. Apertura longitudinalis, basi emar- ginata. Columella obliqué striata. OBSERVATIONS. Les olives sont des coquilles très-lisses, brillantes, agréable - ment variées dans leurs couleurs, et qui n’ont jamais de drap marin. Elles sont distinguées des cônes cylindracés, qu’on nomme vulgai- rement rouleaux ; par le canal qui sépare les tours de leur spire et par les stries de leur columelle. On ne peut les confondre avec les volutes ni avec les mitres, les coquilles de ces geures n’ayant les tours de leur spire séparés que par de simples sutures. D'ailleurs, dans toutes les olives , le bord gauche ou columel- laire offre à son extrémité supérieure une callosité en saillie qui concourt à la formation du canal de la spire, et qui caractérise éminemment ce genre. Enfin, à la base de leur columelle, on apercoit les vestiges de la callosité très-oblique qui forme un des caractères des ancillaires, et qui montre les rapports entre ces deux genres. Mais les ancillaires n’ont point leurs sutures canali- culées , ni leur celumelle strice. « La coquille de l’olive a ouverture longitudinale et étroite, comme celle du cône et des autres coquilles de la famille des en- roulées. Le test Senroule autour de Paxe longitudinal, laissant un vide à la place de cet axe, et le dernier tour recouvre telle- ment les autres, qu’il ne laisse à découvert que leur partie supé- SANS VERTEBRES. Ron la vieure , et conséquemment qu'une spire fort courte. Or, cette ou- verture, étant étroite et allongée, montre que la cavité spirale qi contient l’animal est comprimée dans sa largeur. Il paraît que, dans la formation de olive , le test se compose de deux plans différens de matière testacée , presque comme dans les porcelaines: car, en enlevant le plan extérieur, on trouve en général un plan différemment coloré; et comme les olives sont toujours lisses et privées de drap marin, il est probable que, pen- dant la vie de l'animal , elles sont souvent envelornees ou re- couvertes par le manteau. Mais on ne voit pas sur les olives Ja ligne dorsale qui indique la jonction des lobes latéraux de ce man- teau , comme on l’observe dans beaucoup de porcelaines. Linne n'a pas distingué les olives de ses soluta , et même à les a réunies presque toutes comme constituant des variétés d’une seule espèce, à laquelle il a donne le nom de woluta oliva, I est néanmoins certain que, les olives maintenant connues présen- tent un assez grand nombre d'espèces très-distinctes entre elles , indépendamment des variétés que chacune d'elles peut offrir ; mais on ne saurait disconvenir que parmi la plupart de ces espèces les variétés ne soient souvent nombreuses: Le genre des olives est facile à reconnaître par les caractères que j'ai cités; mais il semble dificile à étudier dans ses espèces , parce que les différences de forme , quoique concourant avec les diversmodes de coloration à les caractériser, sont souvent peu con- sidérables où tranchées. Et cepeudant ces espèces, leurs variétés même, sont constantes dans les lieux d'habitation où on les re- cueille, ce que Le nombre des individus des unes et des autres, que j'ai observés, m'a force de recounaïtre. Aussi chaque espèce de ce genre, y compris ses varictes, est tellement circonscrite par les caractères qui la déterminent, qu'en vain voudrait-on lui en associer aucune autre; on ne le pourrait pas, tant les caractères qui lui sont propres la séparent de ses congénères. Ces coquillages , comme les cônes et les volutes, vivent dans les mers des pays chauds. Les animaux qui y donnent lieu sont des trachélipodes qui ne respirent que l’eau, et qui probablement sout Tome 11. LE 418 ANIMAUX caruassiers. Ils ont la tête munie de deux tentacules longs et aigus; les yeux situés vers Le milieu de ces tentacules ; un tube au-dessus de la tête, apportant l’eau aux branchies. Point d’opercule, ESPECES. 2. Olive porphyre. Oliva porphyria. O. testé magnä, albido-carned, rufo-maculat@, lineis rufis angu- laribus ornaté ; spir& basique violaceo-tinctis. : Voluta porphyria. Lin. Gael. p. 3458. n°. 16. Gualt. Test. t. 24. fig. P. D’Argenv. Conch. pl. 13. fig. K. F'avanne, Conch. pl. 19. fig. K. Knorr, Delic. t. B. 4. f. 4, Ejusd. Vergn. 1. t. 15. f. 1. Martini, Conch. 2. t. 46. f. 485, 496. et t. 47. f. 408. Encyclop. pl. 561. f. 4. a. b. Oliva porphyria. Ann. du Mus. vol. 16, p. 509. n°, 1. Habite les mers de l'Amérique méridionale , les côtes du Brésil. Mon cabinet. C’est la plus belle et la plus grande des espèces de ce genre. Elle est cylindracée, et se termine supérieurement par une spire courte et acuminée. Sur un fond couleur de chair, cette belle co- quille offre quantité de lignes d'un rouge brun, anguleuses ou deltoïdes, inégales entre elles, et des taches rousses où marron, irrégulières, et dont plusieurs sont assez grandes. Vulg. love de Panama. Longueur , 3 pouces 11 lignes. J’en possède un individu qui est ceint vers le milieu d’un cordon plissé et élevé. Est-ce une variété ou la suite d’une maladie de l'animal ? >, Olive textiline. Oliva textilina. O. test@ albido-cinere&, lineis punctaus flexuosis subreticulatà fasciis duabus fuscis characteribus inscriptis; callo eanal:s prominente. Lister, Conch. t. 725. f. 12. Petiv. Gaz. t. 102. f. 10. Martini, Conch. 2, t. 51. f. 559. 561. Encyclop: pl. 562. f, 5. a, D. Olisa textilina, Ann, ibid. n°. 2. SANS VERTEBRES. 419 Habite l'Océan des Antilles, Mon cabinet. Grande et belle olive d’un aspect grisatre, moiré et comme satiné. Elle offre, sur un fond blanchätre, quantité de linéoles ponctuées , en zigzags , irrégulières, diversement serres, et deux bandes transverses plus où moins marquées, composées de petites lignes brunes, serrées en zigzag , et qui ressemblent à des caractères d'écriture, Longueur, 2 pouces 9 lignes. 5. Olive érythrostome. Oliva erythrostoma. O. testé albidä, lineis luteo-fuscis flexuosis longitudinalibus pictd ; fasciis duabus fuscis subinterruptis; ore croceo. Rumph. Mus. t. 39, f. 1. Gualt. Test. t. 24. fig. H. O. Regenf. Conch. 1. t. 2. f. 15. Martini, Conch. 2. t. 45. f. 476. 473. Oliva erythrostoma. Ann. ibid. n°, 3. [b] Far. testä intense rufä. Mon cab. Encyclop. pl. 361. f. 3. a. b. [c] Var. testé magné ; ore pallido. Habite... Mon cabinet, Grande et beile coquille, distinguée éminem- ment par la belle couleur d’un rouge orangé ou de safran qui s'offre à son ouverture, c’est-à-dire à Fintérieur du bord droit, Au dehors, elle présente des lignes d’un brun violatre et jaune, disposées en zigzags irréguliers sur un fond blanchatre. Deux zônes rembrunies la traversent , et une troisième, mais imparfaite, se montre à son extrémité postérieure. Longueur, 2 pouces 7 lignes. Vulg. la bouche aurore. 4, Olive pie. Oliva pica. O. testä fuscä , albo-maculaté: maculis pluribus subtrigonis ; ore candido. Oliva pica. Ann, ibid, p. 510. n°. 4. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet, Sur une cou- leur brune ou d’un fauve très-rembruni, cette olive offre des ta- ches d’un beau blanc, irrégulières, et dont plusieurs sont trigones ou deltoïdes. Ces taches sont plus fréquenteset plus marquées sur les jeunes individus que sur les vieux. L'ouverture est d’une grande blancheur. Longueur, 5 pouces une ligne. 420 ANIMAUX ñ. Olive trémuline. Oliva tremulina. O. testé albido-lutescente ; lineis violaceo-fuscis longitudinalibus fiexuosis remotiusculis ; fasciis duabus fuscis ; ore pallido. Lister, Conch. t. 727. f, 14, Oliva tremulina. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Mon cabinet. Belle olive, qui paraït avoir des rapportsavec l'O. erythrostoma , mais qui s’en distingue constamment par ses li- gnes longitudinales plus séparées, jamais nuées de jaune, et par la couleur pale de son ouverture. Longueur , 2 pouces 10 lignes. 6. Olive anguleuse. Oliva angulata. O. testä cylindraceo-ventricosä, ponderosä, albido-cinere&, spa- diceo-punctatà; lineis fuscis irregularibus transversis; labro crasso , obsoletè angulato. Martini, Conch. 2. t. 47. f, 499. 5oo. Encyclop. pl. 565. £, 6. a. b. Oliva angulata. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Mon cabinet. Coquille épaisse, pesante , ventrue, presque ovale , et dont le dernier tour offre antérieurement un angle fort obtus. Son bord droit est très-épais et comme anguleux dans sa partie supérieure. Sur un fond blanchätre, parsemé de points rouges-bruns, elle présente des masses inégales de lignes branes, transverses, inclinées et irrégulières, La moitié inférieure de chaque tour de spire offre un: anneau lisse, non tacheté. Cette espèce est extrêmement rare et fort recherchée dans les collections. Long, 2 pouces 11 lignes. 7. Olive maure. Oliva maura. O. testé cylindricé , apice retusä , nigré ; labro extus subplicato; ore candido. Lister, Conch. t. 718. f. 2. et t. 759. f. 27. Rumph. Mus. t. 39. f. 2. Gualt. Test. t. 25. fig. B. Seba, Mus. 5. t. 55. fig. K. L. Knorr, Vergn. 5. t. 28. f. 6. Martini, Conch. 2. t. 45. f. 472. 473. Encyclop. pl. 366. f. 2. a. D. Oliva maura. Ann. ibid. p. 511. n°. 7. {b] Var. test& luteo-olivace&, lincis subfuseis perpaucis cinctd. Mon cabinet. SANS VERTÈRRES. 43 Chemn. Coneh. 10. t. 147. f. 1582. Encyclop. pl. 365. f. 2. et pl. 366. f. 1. [e] Var, testä fulvo-castaneä , bifasciatà. Knorr, Vergn. 5. t. 17.f. 3. Regenf, Conch. 1. t. 1. f. 2. Martini, Conch. 2. t. 45. f. 474, {d] Var. testä fulvo-virente, undatim fusco-maculatä. Mon cab. Martini, Conch. 2. t. 47. f. 505. 504. Encyclop. pl. 565. f, 3. * Habite POcéan des grandes Indes, et la var. [b] sur les côtes de Ia Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Espèce remarquable par sa forme, et surtout par sa spire qui est très-courte, rétuse et mucronée. La coquille [a] est toute noire à l’extérieur. Vulg. la moresque. Longueur, 2 pouces 3 lignes, La var. [b}, ou la datte cerclée, est d’un jaune olivatre , avec deux ou plusieurs lignes brunes qui la ceignent. La var. [c], ou la veuve éthiopienne , qu'on nomme aussi le manteau de deuil, est d’un fauve marron, avec deux zônes transverses, formées par des taches noires angulaires et carrées. Enfin la var. [d], ou la datie motrée, est d’un fauve verdatre , et ondée ou moirée de taches rembrunies dont les unes sont augu- laires et les autres en zigzags. 8. Olive sépulturale, Oliva sepulturalis. 0. testé cylindrace&, apice retusé , cinereo-wirescenie ; fascis duabus nigris interruptis ; ore candido. Gualt. Test. t. 24. fig. E. Encyclop. pl. 565. f. 1. Oliva sepulturalis. Ann. ibid. n°. 8. [6] Var. testä longitudinaliter nigro-maculatä. Mon cabinet. Habite... l'Océan des grandes Indes ? Mon cabinet. Sa spire est extrè- mement courte, rétuse. Longueur , 2 pouces 3 lignes. 9. Olive foudroyante. Oliva fulminans. O. test& cylindrace& , apice retus& , cinereo-vindescente ; lineis Juscis longitudinalibus flexuoso - angulatis ; ore candido. Chemn. Conch. 10 t. 147. f. 1574. Encyclop. pl. 364. f. 4. a. b. Oliva fulminans. Ann. ibid. p. 312. n°. 9. Habite... Mon cabinet. Spire très-rétuse ; callosité du sommet de la columelle un peu forte et saillante, Eongueur, 23 lignes. 422 ANIMAUX 10. Olive irisante. Oliva irisans. O. test& cylindricà, lineis luteo-fuscis flexuosis in fundo albido subreticulatä , bifasciatä ; spir& acuminatä ; columell& bass subcarned. Oliva irisans. Ann. ibid. n°, 10. Habite. Mon cabinet. Elle est élégamment ornée de lignes en -zig- zags , serrées , brunes et bordées d’un jaune orangé. Deux zônes rembrunies et réticulées la traversent. Longueur , 22 lignes et demie. 11. Olive élégante. Oliva elegans. O. test& cylindracet , albid& ; lineis flexuoso-angulatis , inter- ruptis, subpunctatis, luteis fuscis et cærulescentibus ; spird rc- tusû, mucronaté. Encyclop. pl. 567. f. 5. a. D. Oliva elegans. Ann. ibid. n°. 11. [b] Far. testé zomis duabus fuscis cinctä. Mon cabinet. Lister, Conch. t. 728. f. 15. Encyclop. pl. 562. £. 5. a. b. Habite... Mon cabinet. Ouverture blanche , teinte de couleur de chair au bas de la columelle. Longueur, 17 à 18 lignes ; de la var. [b], 2 pouces. Celle-ci vient des mers de Ceylan. M. Macleay. 22. Olive épiscopale. Oliva episcopalis. O.test& cylindrace& , crassiuscul&, albidé, punctis luteo-fuscis nebulat& ; ore violaceo. Lister , Conch. t. 719. f. 3. Gualt. Test. t. 23. fg. F. Oliva episcopalis. Ann. ibid. p. 515. n°. 12. Habite... Mon cabinet. Coquille blanche, mouchetée de points bruns mélés d’un peu de jaune ou d’orangé, et remarquable par le beaw violet de l’intérieur de son bord droit. Sa spire est convexe, ter- minée en pointe. Longueur , 21 lignes et demie. 25. Olive veinulée. Oliva venulata. O. test& cylindraceo-sentricosd , albido-lutescente; lineis flexuosis angulatis fusco-punctatis ; spirä acutà. SANS VERTEBRES. 425 Martini, Conch. 2. t. 46. f. 488. Encyclop. pl. 561. f, 5. Oliva venulata. Ann. ibid, n°. 13. Habite... Mon cabinet. Coquille ovale, pointue au sommet , et d’un aspect grisatre. Elle offre, sur un fond d’un blanc jaunâtre, quan tité de traits en zigzags, ponctués de brun , et des taches jau- nâtres, triangulaires-aiguës, qui ne sont que les parties nues du fond. Longueur, 22 lignes et demie. 14. Olive maculée. Oliva guttata. O: testd eylindraceo-ventricosé , albidé ; maculis fusco-violaceis- sparsis ; Spird acut& ; ore aurantio. Lister , Conch. t. 720. f. 5. Rumph. Mus. t. 59. £. GC. Petiv. Amb. t. 22. f. 5. Gualt. Test. t. 25. fig. L. Knorr, Vergn. 2. t. 10. f. 6. 7. Martini , Conch. 2. t. 46. f. 491. 492. Encyclop. pl. 368. f. 2. a. b. Oliva guttata. Ann. ibid. n°. 14. [6] Var.testäé maculis minimis fuscatis confertis subnebulaté&. Mon. cabinet. Habite l'Océan des grandes Indes, et sa variété, les mers de la Nou- velle-Hollande. Mon cabinet. Cette olive est encore une espèce bien tranchée dans ses caractères, et qu’on ne saurait confondre avec aucune de celles déjà exposées. Sur un fond blanchätre, elle offre une multitude de taches où gouttelettes d’un brun rougeitre ou violet, et qui sont inégales et éparses. Ces taches, d’un violet plus foncé sur les bords supérieurs des tours, font paraître ec: bords comme crénelés. Longueur, 22 lignes et demie. 15, Olive angulaire. Oliva leucophæa. O. testé cylindraceo-ventricosé , albida; ultimo anfractu medio transversim angulalo ; spirG aculä; ore albido. Lister, Conch. t. 717. f. 1. Martini , Conch. 2. t. 51. f. 564. Voluta annulata. Gmel. p. 5441. n°. 18. Encyclop. pl. 365. f. 2. Oliva leucophæa. Ann. ibid. p. 514. n°. 15, Habite. V Océan indien ? Collect. du Mus. Son angle transversal le xend très-remarquable. >. é- ANIMAUX 16. Olive réticulaire. Oliva reticularis. O. testd éylindraced , albd, subbifasciatä, lineis fulvo-rufis sub- punctatis flexuoso-angulatis reticulatä ; spird acutd. Eucyclop. pl. 361..f. 1. a. b. Oliva reticularis. Ann. ibid. n°. 16. tn Habite... Mon cabinet. Sur un fond'blanc, elle offre quantité de lignes en zigzags, rousses, subponctuées, Dans les espaces qu'embras- sent deux bandes transverses ; ces lignes, plus épaissies etylus co- lorées, imitent en quelque sorte des caractères d'écriture. Le bord supérieur du dernier tour est comme dentelé par des taches d’un brun violet , composées de lgries SPAS 6 en RATES Eongueur? 21 lignes et demie. 17. Olive flammulée, Oliva flammulata. , O. testä cylindrace&, lineis rufis et angulatis undalä ; maculis albis, trisono-acutis, transversis Martini , Conch: 2. t. 49. f. 526. Ency dub: Pl S067:-É,5: Oliv ones Ann. ibid. n, 17. Habite... Mon cabinet. Coquille cylindracée, peu ventrue, d’un gris roussatre, nuce de linéoles anguleuses d’un roux brnn, et ornée ; T'huS AO > 2 , INŒQUALOUS ; Spira acuta. de flammules ou taches blanches , trigones, aiguës et inégales. Longueur, 14 lignes et deinie. 18. Olive granitelle, Okva granitellu. O. testa cy lindraceä , [ulro-castaneä, maculis albis trigonis mi- nimis et creberrimis picté;.spirà brevissimd, mucronatä ; ore albo. Oliva granitella. Ann. ibid. n°. 18. [d] Var. testé rufo-undulatd ; maculis' rariusculis: Mon cabinet. Habite... Mon cabinet. Beile coquille , fort remarquable par la mul- titude et la petitesse de ses taches blanches et trigones sur un fond roussatre. Longueur, 2 pouces 5 lignes. 19. Olive aranéeuse. Oliva araneosa. / O. testà cylindraceä, fulro-rufescente , obsolete undaté; lbneolis Juscis aut nigris tenuissimis transversis ; spird acula; ore albo. Martini, Conch. 2.1. 48. f. 509. 510. 4 re Encyclop. pl. 565. £. 1. a. b. Olisa araneosa. Ann. ibid. p. 515. n°. 10. SANS VERTEBRES. 425 Habite... l'Océan austral? Mon cabinet. Espèce rare. Ses linéoles transverses sont d’une finesse extrême , et imitent en quelque sorte les fils d'une toile daraignée. Spire un peu saillante et pointue. Longueur, 2 pouces. 20: Olive littérée. Oliva litterata. O. testà cylindraceä, elongatä, cinereo fulvoque undatä; fas- ciis duabus characteribus castaneo-fuscis inscriptis; spirä exserlo- acutà. . Encyclop. pl. 362. f. 1. a. b. * Oliva lititerata. Ann. ibid. n°. 20. Habite... l'Océan des grandes Indes ? Mon cabinet. Belle et grande olive, à spire élevée et pointue , remarquable par ses deux zones transverses , lesquelles sont formées de lignés d'un brun marron, interrompues, qui imitent des caractères d'écriture , et qui tran- chent sur un fond d’un cendré violätre , nué de lignes fauves , pales et angulaires. De petites taches blanches et trigones pa- raissent cà et la. Longueur, 2 pouces 8 lignes. 21. Olive écrite. Oliva scripta. O. testé cylindraced, reticulotenut fuls:o coloratä ; fasciis charac- terum fuscorum obsoletis ; spir& breui ; ore cærulescente. Encyclop. pl. 362. f. 4: a. b. Oliva scripta. Ann. ibid. n°. 21. {è] Far. spiré elatiore. Mon cabinet. Habite... Mon cabinet. Celle-ci n’est point rare dans les collections, ct cependant je n’en connais de figure que dans l'Encyclopédie, Elle est plus ou moins foncée en couleur, selon que le réseau Gin et dun fauve brun qui là couvre est plus ou moins apparent. Ses deux zones transyerses, composées de traits bruns, presque en forme de lettres, sont aussi plus ou moins exprimées selon les individus. Longueur, 21 lignes et demie ; de sa var., 2 pouces. 22, Olive tricolore. Oliva tricolor. O. testé cy lindraceä, albo luteo viridique subtessellatim maculatt, zonis duabus aut tribus viridibus cincté; spira brevi, variegalà, Lister, Conch. t. 759. f. 26. Gualt. Test. t. 24. fig. I. L. N. Martini, Conch. 2. t. 48. f. 511. 511. a. Encyclop. pl. 365. f. #4 à. b. Oliva tricolor. Ann. ibid. p. 316. n°, 22. 4 20 ANIMAUX Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes de Java, de Timor, etc. Mon cabinet. Coquille très-commune dans les collections , et fort jolie par les couleurs dont elle est ornée. Sur un fond blanc, pres- que entièrement caché par les autres couleurs, elle offre deux ou trois zones verdätres , et dans leurs intervalles, quantité de petites taches nuées de vert et de jaune. Son ouverture est blanche ou d’un blanc bleuatre ; mais la base de sa columelle est teinte de cou- leur de chair. Longueur, 21 lignes. 23. Olive sanguinolente. Oliva sanguinolenta. O. testä cylindraced, lineolis rufo-fuscis in fundo albo tenuissimé reticulatà, zonis duabus fuscis cinctä; columellä auranto- rubra. Lister, Conch. t. 759. f. 28. Seba, Mus. 5. t. 53. fig. H. L. Martini, Conch. 2. t.48. f. 512. 513. Oliva sanguinolenta. Ann. ibid. n°. 25. {b] Var. reticulo laxo. Mon cabinet. Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes de Timor. Mon cabinet. Sa spire est très-courte, et sa columelle, d’un orangé fort rouge, paraît comme sanguinolente., Elle est encore assez commune. Lon- gueur, environ 18 lignes; de sa var., 20. 24, Olive mustéline. Oliva mustelina. O. test& cylindricä, albido-grise& ; lineis rufo-fuscis flexuosis lon- giludinalibus ; Spir& brevi ; ore violaceo. Eister, Conch. t. 751. f. 20. Martini, Conch. 2. t. 48. f. 515. 516. Oliva mustelina. Ann. ibid. n°. 24. Habite... l'Océan américain ? Mon cabinet. Elle parait avoir des rap- ports avec la variété de l'O. glandiformis ; mais son ouverture , d’un beau violet, et sa forme plus cylindrique, ainsi que sa colo- ation, l’en distinguent. Longueur, 10 lignes trois quarts. 29. Olive de deuil. Oliva lugubris. O. testä cylindrace&, albidä ; maculis fuscis cæruleo-nebulaus de. versiformibus; spiré exsertiusculd, acuminat&; ore violaceo. Oliva lugubris. Ann. ibid. p. 317. n°. 25. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Il me parait que eette espèce n’a pas encore été figurée , et cependant elle est assez: SANS VERTEBRES. 42 —] / remarquable , et n’est point rare dans les collections. Ses taches, disposées les unes par masses, les autres par traits en zigzags , lui donnent un aspect rembruni. Columelle blanche; bord droit violet à l’intérieur, Longueur, 20 lignes. 26. Olive funébrale. Oliva funebralis. O. testé cylindraceé , flavidé ; maculis olivaceo-fuscis ; spir& brevi ; ore albido. Martini, Conch. 2. t. 45. f. 480. 481. Oliva funebralis. Ann. ibid. n°. 26. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Elle a quelques rap- ports avec la précédente ; mais ses taches sont disposées sur un fond jaunatre , sa spire est très-courte , et son ouverture est blan- châtre. Longueur , près de 15 lignes. 27. Olive glandiforme. Oliva glandiformis. O. test& ovato-cylindrace&, supernè turgidulé, maculis exiguis fusco-rubiginosis subtessellatä; spirä retusä, mucronatä; ore albo. Oliva glandiformis. Ann. ibid. n°. 27. [b] Var. test& rubente, lineis purpureis longitudinakibus flexuosis ornatä. Mon cabinet. Adans. Seneg. pl. 4. f. 6. le girol. Habite... les mers de l'Amérique méridionale? Mon cabinet. Elle ressemble assez, par sa forme, à un gros gland, et elle est finement marquetée de rouge-brun ou de couleur de rouille sur. un. fond blanchatre ; quelquefois les mailles de son résean forment des oncles en zigzags. Cette espèce est peu commune. Longueur, 21 lignes. Sa Var. vient des mers de Sénégal. EHe est moins ventrue, et un peu plus petite. 28. Olive du Pérou. Oliva peruviana. O. testé ovalä, subventricosä, albidä; punctis fusco-rubris acer- vatim undatis ; spir& brevi, mucronaté ; ore albo. Encyclop. pl. 367. f. 4. a. b. Oliva peruviana. Ann. ibid. n°. 28. [b] Eadem intensiüs colorata. Habite les côtes du Pérou. Dombey. Mon cabinet. Cette olive cons.… titue une espèce bien distincte par sa forme et ses couleurs. Lon- gueur, 19 lignes et demie. 428 ANIMAUX 29. Olive du Sénégal. Oliva senegalensis. O. test ovatà, anteriüs turgidulà, albida ; lineis rubris Jongitudi- nalibus undatim flexuosis; spird breviusculä. D'Argenv. Conch. pl. 15. fig. S. F'avanne, Concb. pl. 10. fig. R. Encyclop. pl. 564. f. 3. Oliva senegalensis. Ann. ibid. p. 518. n°, 29. Habite les côtes du Sénégal. Mon cabinet. Coquille ovale, bombée , à spire en cône court et pointu, et fort remarquable par sa colora- tion. Vulg. la papeline. Longueur, 17 lignes 3 quarts. 30. Olive fusiforme. Oliva Jusiformis. O. testä ventricosä, utrinqué attenuat&, alb&; lineis fulvis unda- tèm flexuosis ; spirä acuta. Seba, Mus. 5. t. 55. fig. R. An Martini, Conch. 2. t. b1. f. 562? Encyclop. pl. 567. £. 1. a. b. Oliva fusiformis. Ann. ibid. n°, 50. Habite... Mon cabinet. Elle semble avoir des rapports avec l'O. pe- rusiana ; mais elleen est très- distincte par sa spire élevée et poin- tue. Sur un fond d’un blanc de lait très-brillant , elle est ornée de lignes rousses ondées ou en zigzags, qui lui donnent un aspect agréable. Longueur, 21 lignes et demie. 51, Olive ondée. Oliva undata. O. test& ovaté, ventricosd , albido-cinere&, liners fuscis flexuosts - que undai&; Spirä brevissimd; columellä callis compressis tu - berculatä. Lister, Conch. t. 740. f. 29. - Martini, Conch. 2. t. 47. f. bo7. 508. Chemn. Conch. 10. t. 147. f. 1373. Encyclop. pl. 364. f. 7. a. b. Oliva undata. Ann. ibid. n°, 31. Habite les mers de Ceylan. M. Macleay. Mon cabinet. Espèce cons- tamment distincte et bien caractérisée par sa forme, ainsi que par les callosités de sa columelle, Elle est ovale, ventrue, à spire très- courte, et offre, sur un fond blanchätre, des lignes brunes, longi- tudinales, en zigzags irréguliers, et quelquefois de larges taches dun brun roussatre, Longueur, 20 lignes 5 quarts. SANS VERTEBRES, 429 32, Olive enflée. Oliva inflata. O. testé ovat&, ventricosä, albido - lutescente, fusco - punctatd ; spir& brevt, mucronatä ; columellé callis tuberculatä. Encyclop. pl. 564. f. 5. a. b. Oliva inflata. Ann. ibid. p. 519. n°. 32. Habite... Mon cabinet. Elle ressemble assez à la précédente par les callosités de sa columelle, et même par sa forme ovale, un peu ventrue ; mais elle est colorée différemment , et sa spire , quoique très-courte, est plus éminemment mucronée, Long., 18 lignes. 33. Olive à deux bandes. Oliva bicincta. O, testä ovatä,ventricosé , albä&', punctis pallidè cœæruleis adspersé ; fasciis duabus transversis fulvo-fuscis; spir& brevi, mucro- natä ; columell& tuberculatä. Encyclop. pl. 364. f. 1. a. b. Oliva bicingulata. Ann. ibid. n°, 35. Habite... Mon cabinet. Elle est bien distincte des deux précédentes ; et cependant elle leur ressemble par sa forme générale, par sa spire courte et mucronée, et par les tubercules comprimés de sa colu- melle. Elle est parsemée de points ou de gouttelettes d’un gris bleuatre, et offre deux bandes transverses, brunes ou couleur de rouille, qui sont quelquefois interrompues. Longueur, 14 lignes et demie. 54. Olive harpulaire. Oliva harpularia. O. test@ cylindrace& , fulv& aut spadiceä, bizonat@ ; maculis albis trigonis exiguis ; costellis longitudinalibus obsoletissimis ; spira exserto-acutà ; ore albido. Chemn. Conch. 10. t. 147. f. 1376. 1577 Oliva harpularia. Ann. ibid. n°. 54. Habite... Mon cabinet. Elle est d’un roux brun ou d’ur brun rou- geatre , marquée de très-petites taches blanches et trigones , et offre deux zones transversales. Ses petites côtes ne sont que des espèces de stries longitudinales peu sensibles au toucher, et cependant perceptibies. Longuenr , environ 22 lignes. 450 ANIMAUX 55. Olive hépatique. Oliva hepatica. O. test4 cylindrace& ,-elongatà, castaneo - fuscescente , obscur zonatà ; spiré convexo-acut@, variegatä ; ore albo. Oliva hepatica. Ann. ibid. p. 520. n°. 55. Habite... Mon cabinet, Celle-ci est allongée, cylindracée, d’un mar- ron brunätre, presque sans aucune tache. Spire médiocre, pointue, panachée de blanc et de brun. Columeile striée transversalement dans toute sa longueur, et d’un beau blanc, ainsi que le bord droit. Longueur, 23 lignes et demie. 356. Olive rôtie. Oliva ustulata. O. testé cylindrace&, fulvo-fusc&, lineis albidis cincté; spirä exserto-acut&; ore albido. Olva ustulata. Ann. ibid. n°. 56. Habite... Mon cabinet. Cette coquille nous paraît inédite, et néan- moins elle est réellement distincte parses lignes blanchätres trans- verses, sur un fond très-rembruni. Spire un peu élevée et pointue. Longueur, 17 lignes et demie. 57. Olive aveline. Oliva avellana. O. testé cylindricä, fulvo-rubente, undis minimis vix perspicuis reticulatà ; spirä retusd ; ore albo. Oliva avellana. Ann. ibid. n°. 57. Habite... Mon cabinet. Ses ondes menues ei en zigzags, et sa spiré rétuse, la rendent très-remarquable, Longueur, 16 lignes 1 quart. 58. Olive marquetée. Oliva tessellata. O. test& cylindraced , luteä ; guttulis violaceo-fuscis sparsis ; sir brevi, callosé ; ore violaceo. Lister, Conch. t. 721. f. 6. Gualt. Test. t. 25. fig. T. Martini, Conch. 2. t. 46. f. 405. 494. Encyclop. pl. 568. f. 1. a. b. Oliva tessellata. Aun. ibid. n°. 58. Habite... Mon cabinet. Petite olive fort jolie, ét trés- distincte de VO. guttata, quoique tachetée de la même manière. Sa spire est calleuse, en sorte que son canal n’est conservé que sur le bord du dernier tour, Longueur, 11 lignes et demie. SANS VERTÉBRES, 451 39. Olive carnéole. Oliva carneola. O. resté cylindrace&, luteo-auranti&, subfasciatä ; spir4 obtusd, semicallosé ; ore albo. Martini, Conch. 2. t. 46. f. 405. V'oluta carneolus. Gmel. p. 5445. n°. 24. Encyclop. pl. 565. f. 5. a. b. Oliva carneola. Ann. ibid. p. 321. n°. 59. Habite... Mon cabinet. Coquille ovale-cylindracée , obtuse au som- met, d’un jaune orangé, souvent tachée de violet près de la spire. Elle offre tantôt une large zône blanche qui l'entoure, tantôt deux fascies blanches et étroites, ettantôt une eouleur non interrompue par aucune bande, Longueur, 10 lignes. 40. Olive ispidule. Oliva ispidula. O. testä cylindraceä, angustä, colore vari&; spirä prominuld , acutä; ore fuscato. x Voluta ispidula. Lin. Gmel. p. 5442. n°. 25. Oliva ispidula. Ann. ibid. n°. 40. [a] Var. testé alb&, maculis parvis violaceo-fuscis insignité ; zond”' cæruleo-violace& infra spiram. Mon cabinet. Seba , Mus.5. t. 55. fig. X. Knorr, Vergn. 3. t. 10. f. 5. Martini, Conch. 2. t. 40. f. 524, 525. Encyclop. pl. 566. f. 6. a. b. [6] Var. testé albä ; zonis duabus vel tribus cæruleo-fuscis. Mon cabinet. Bonanni, Recr. 5. f. 360. Rumph. Mus. t. 30, f. 7. Petiv. Gaz. t. 59. f. 8. et Amb. t. 22. f. 7. Martini, Conch, 2.t, 49. f. 30. te] Var. testé fulso-lutescente , violaceo-guttatä. Mon cabinet, Martini, Conch. 2, t. 49. f. b22, 525. et 527—520. [d] V'ar.testä fulvo-cærulescente nebulaté ; maculis violaceo-fuscis. Mon cabinet. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Cette olive offre beaucoup de variétés dans ses couleurs ; mais toutes ces variétés appartiennent à une espèce caractérisée par une forme cylindracée, une spire un peu élevée et pointue, et la couleur rembrunie, enfumée ou vio- lâtre de l'ouverture. Longueur des plus grandes, 17 lignes, 432 ANIMAUX . 41. Olive oriole. Oliva oriola. O. testd cylindraceä , angusté , castaned ; spir4 brev:, acutd; ore albo. Martini, Conch, 2. t. 49.f. 537. 538. Encyclop. pl. 566, f. 3. a. b. Oliva oriola. Ann. ibid. n°. 41. [b] Far. testä luteä. Mon cabinet. Martini, Conch. 2. t. 40. f. 554—556. Encyclop. pl. 367. f. 2. a. b. Habite... POcéan indien? Mon cabinet. Quelque rapport que cette olive ait avec la précédente, elle s’en distingue toujours aisément par sa spire plus courte, et par son ouverture blanche, rarement pile ou altérée. Longueur, 13 lignes et demie. 42. Olive blanche. Oliva candida. O. test& ovato-cylindraceä, alb&, immaculatä; spir@ subacuté ; plicis columellæ remotiusculis. Encyclop. pl. 568. f.4. a. b. Oliva candida. Ann. ibid. p. 522. n°, 42. [b] Var. testä pallide citrinä. Mon cabinet. Habite... Mon cabinet. La forme de celle-ci présente un léger ren- flement qui n’a point lieu dans les deux précédentes; et quanË à sa coloration, elle est toute blanche, immaculée, sans être néan- moins fossile, Longueur, 15 lignes trois quarts. 43. Olive volutelle. Oliva volutella. O. test& ovato-conicä, subcæruleä, ad spiräm basimque luteo- fuscatä ; spirä valdè producté, acuid. Oliva volutella. Ann. ibid, n°. 45. Habite les côtes dn Mexique. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet. L’élévation de sa spire, dont les tours sont aplatis, donne à cette olive une forme tout-à-fait particulière. L'ouverture ess d’un roux brun, et occupe à peine les deux tiers de ja longueur de la coquille. Celle-ci est bleuâtre; mais sa base et sa spire sont d’un jaune brun. Longueur, 14 lignes, 44. Olive tigrine. Oliva tigrina. O. testä cylindraceo-ventricos&, albidä; punetis dividis lineisque Juscis flexuoso-angulatis ; spurä brerr, un SANS VERTEBRES. ES O1 QC An Gualt. Test.t. 25. fig. PP? Martini, Conch. 2. t. 45. f. 475. Oliva tigrina. Ann. ibid. n°. 44. Habite. Mon cabinet. Coquille cylindracée, ventrue, à spire très- courte, mucronée, et à bords des sutures non flambés. Ses points sont d’un cendré livide, et disposés en lignes fléchies, Ouverturé blanche. Longueur , 21 lignes. 45. Olive du Brésil. Oliva brasiliana. O. testä turbinald ; strigis longitudinalibus rectis allernatim albi- dis et pallide fulvis ; lineolis fuscis capillaribus transversis ; spird lat, depressä ; columell& supernè callosä. Chemn. Conch. 10, t, 147. f. 1567. 1568. Oliva brasiliana. Ann. ibid. n°. 45. Habite les côtes du Brésil. Mon cabinet. Coquille très-singulière par sa forme ; ayant presque l’aspect d’un cône, et à spire large, courte, aplatie, mucronée au centre, et dont le canal ne se continue pas jusqu’au sommet. Columelle blanche, très. (x e) Encyclop. pl. 522. f. 8. Conus barbadensis. Ann. ibid, p. 57. n°. 31. Habite les mers des Antilles. Mon cabinet. Coquille agréable par sa coloration, et dont la base est un peu granuleuse. Longueur, 14 lignes. 32. Cône rosé. Conus roseus. C. test& turbinatä, 'coronaté, transversim sulcatä , rosed ; fascid albidä; spiré obtusä. Martini , Conch. 2. t. 63. f. 707. Encyclop. pl. 322. f. 7. Conus roseus. Ann. ibid. n°. 32. Habite les mers des Antilles. Mon cabinet. Ce cône est très-distinct du précédent parce qu’il est sillonné transyersalement, qu’il n’offre point de lignes colorées, et qu’il n’est point granuleux inférieure - ment. La base de sa columelle est tachée de pourpre - brun. Longueur , 15 lignes et demie. 53. Cône cardinal. Conus cardinalis. C. test& turbinat& , coronat& , granulosé& , coccined ; [asciä alb&, Jfusco=maculatä ; spira depressä. Knorr,, Vergn:h. ty ft Favanne, Conch. pl. 16. fig. KL. Martini, Conch. 2. t. 61. f. 680. Conus cardinalis. Brug. Dict. n°. 50. Encyclop. pl. 322. f. 6. Conus cardinalis. Ann. ibid, n°. 53. Habite F'Océan indien et américain, Mon cabinet. Ce cône est petit, ct remarquable par sa couleur incarnate où d’un rouge de corail, Il à quelquefois deux zones blanches tachetées de brun, au lieu d’une seule. Longueur, 10 lignes. ( Cône magellanique. Conus magellanicus. C. testä turbinat&, coronat& , aurantid; fasci& albo fulvoque punctatd;.spiré truncatd. Favanne, Conch. pl. 16. fig. H. Cons magellaricus. Brug: Dict. n°. 51. Encyelop, pl522. f. 3. Conus ‘magellanicus. Ann. ibid. p. 58. n°, J4, Habite les parages du détroit de Magellan. SANS VERTÈBRES. 459 55. Cône memnonite. Conus distans. C. test& turbinatä, coronaté , flavescente, basi subviolaceä ; lineis transversis impressis distantibus ; spir& convexä, albo fuscoque maculata. Chemn. Conch. 10. t. 158. f. 1281. Conus distans. Brug. Dict. n°. 52. Encyclop. pl. 521. f. 11. Conus distans. Ann. ibid. n°. 35. Habite l'Océan Pacifique, les côtes de la Nouvelle-Zéelande, Mon cabinet. Grande coquille, d’un blanc jaunâtre, sans élégance , mais remarquable par ses caractères. Longueur, environ 3 pouces. 36. Cône pontifical. Conus pontificalis. C. testé ovato-turbinatä, coronat& | transversim subtlissimée sul- cat , alba ; epidermide luteo-virescente ; spiré elevatä , conicä. Conus pontificalis. Ann. ibid. n°. 56. Habite les parages de la terre de Diémen. Mon cabinet. Ce cône, dé- couvert et rapporté par Péron , est d’un blanc de lait, mais re- couvert d’un épiderme d’un vert jaunâtre qui se détache aisément. Ses sillons transverses sont très-fins, marqués de points enfoncés. Sa spire élevée, conique et tuberculeuse, ressemble à une thiare pontificale. Longueur, 15 lignes. 57. Cône calédonien. Conus caledonicus. C. test& turbinaté, coronat@, auranti&, filis rufis tenuissimis * parallelis contiguis cincté ; spiré acuta. Conus caledonicus. Brug. Dict. n° 53. Encyclop. pl. 321. f. 10. Conus caledonicus. Ann. ibid. n°. 37. Habite la mer Pacifique, sur les côtes de la Nouvelle-Calédonie. I est d’un jaune orangé ,.et garni de fils cireulaires roussätres, donë les inférieurs sont un peu granuleux. Ce cône est très-rare. 38. Cône époux. Conus sponsalis. C. test& ventricosé , coronat@, infernè granulat& , lute&, maculis Julvis oblongis distinctis bifasciatä; spiré convexo-acuté ; fauce violaceo-nigricante. 460 ANIMAUX Conus sponsalis. Brug. Dict. n°. 34. Corus sponsalis. Chemn. Conch. 11. t. 182, f. 1766. 1767: Encyclop. pl. 322. f: 1. Conus sponsalis. Ann. ibid. n°, 58. Habite la mer Pacifique, dans les parages des fles Saint-Georges. Petite coquille ventrue, jaunatre avec des flammes onduleuses fauves ou roses. 59. Cône piqué. Conus Puncluratus. C. test& turbinat& , coronat&, livid& , supernè albo-zonat4; sulcis subtilissimé puncturatis ; spir& obtusä , apice rose&; fauce ame- thystinü. - Conus puncturatus. Brug. Dict. n°. 55. Encyclop. pl. 322. f. 0. Conus puncturatus. Ann. ibid. n°. 39. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Ce petit cône semble avoir quelques rapports avec le C. pontificalis. 40. Cône chingulais. Conus RUE C. test& turbinatä', coronatä , basi granosé , flavidd; fascià inter- mediä ramos& pallidè cæsié ; supernè zond alb&, lineis fulvo- punctatis distincté ; spir& obtusd ; fauce violaced. L Conus ceylanensis. Brug. Dict, n°. 55 brs. Encyclop, pl. 522. f, 10. Conus ceylanensis. Ann. ibid. p. 39. n°. 40. Habite sur les côtes de l'ile de Ceylan. 41. Cône lamelleux. Conus lamellosus. C. test turbinat&, coronaté, subsulcatä, basi granulat&, albä , roseo-maculatä; anfractibus excavatis lunato-lumellosis ; spirä acut&. Conus lamellosus. Brug. Dict. n°. 56. Encyclop. pl. 322. f, 5. Conus lamellosus. Ann. ibid. n°. 41. Habite les côtes de l'ile de Ceylan. Petite coquille blanche, avec des taches roses, SANS VERTEBRES. 461 42, Cône nain. Conus pusillus. C. test@ turbinatä, subcoronatä, alb&, maculis aurantio-fuscis variegatd; lineis transversis albo fulyoque articulatis; spirä convexo-acuté; fauce subviolaced. Conus pusillus. Chemn. Conch. 11, t. 183. f. 1788. 1780. Conus pusillus. Ann. ibid. n°, 42, Habite les parages de la Guinée. Mon cabinet. Il est panaché de blanc et d’une couleur orangée plus ou moins brune. Longueur , 9 lignes un quart. 45. Cône exigu. Conus exiguus. C. test oblongo-turbinatà, coronat& , albä ; maculis fuscis longi: tudinalibus ; striis transversis laxis ; spirä convexo-acutà. Conus exiguus. Ann. ibid. n°. 43, Habite les mers de l'Asie. Mon cabinet. Petit cône de la forme ct de la taille du €. ceylanensis, mais offrant d’autres caractères. Il n’a ni zone ni lignes ponctuées, et ses stries transverses sont écartées les unes des autres. Longueur, 8 lignes. 44, Cône rude. Conus asper. C. test turbinat@, coronatä , transversim sulcatà , albido-lutei ; sulcis elevatis scabris; Spiré convexo-acuté ; labro denticulato. Corus costatus. Chemn. Conch. 11. t. 181. f. 1745—1747. Conus asper. Ann. ibid. n°. 44. Habite les mers de la Chine. Ce cône est remarquable par ses sillons transverses, élevés et plus ou moins scabres. Les tours de sa spire ‘ sont canaliculés, striés et noduleux. [ Coquille non couronnée. ] 45. Cône tigre. Conus millepunctatus. C. test@ turbinatä, alb&, maculis fuscis aut nigris serialim cineté ; spiré plano-obtusé : anfractibus subcanaliculats. Conus litteratus. Brug. Dict. n°. 38. [ Var. i.] Encyclop. pl. 323. f. 5. Conus litteratus. Ann. ibid. p. 40. n°. 45. 402 ANIMAUX [6] Var. testä alb&; maculis sublunatis fulvo-cæsirs. Martini, Conch. 2. t. Go. f. 666. Brug. [ Var. g.] Encyclop. pl. 525. f. 5. [e] Var. testä rubescente; maculis rufis angulatrs. Favanne, Conch. pl. 18. fig. A 1. Martini, Conch. 2, t. Go. f. 667. Brug. [ Var. e.] Encyclop. pl. 325. f. 2. [d] Var. testé maculis oblongis subquadratis cœruleo-nigris per series transversas sCriptä aliisque minoribus punctfornubus seria- tim interpositis cinctà. Seba , Mus. 5 t. 45. f. 1. Brug. [ Var. d.] Encyclop. pl. 324, f. 4, [e] Var. testé maculis fulvis rotunäatis notaté ; spir@ acutiusculd, Brug. [ Var. c.] Encyclop. pl. 524. f, 3. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Grande et belle coquille, épaisse, pesante, n'ayant jamais de zones colorées, remarquable par ses points nombreux, disposés par séries transverses, sur un fond ordinairement blanc, et par sa spire obtuse, peu élevée. Le bord supérieur du dernier tour est anguleux, ce qui distingue cette espèce du cône tine , qui est tacheté de la même manière, mais autrement coloré. Vulg. le millepoints. Long., 4 pouces 2 lignes ; mais il devient beaucoup plus grand. 46. Cône arabe. Conus litteratus. C. tesl& turbinatä , albd, maculis fuscis aut nigris seriatim cinctâ; zonis tribus luteo-aurantis; spir& planä, truncatä : anfractibus canaliculatis. Conus litteratus. Lin. Gmel. p. 3375. n°. 5. Bonanni, Recr. 5. t. 65. Gualt. Test. t. 21. fig. O. Favanne, Conch. pl. 18. fig. A 5. Martini, Conch. 2. t. Go. f. 668. Conus litteratus. Brug. Dict. n°. 58. [ Var, a] Encyclop. pl. 325. f. 1. Conus arabicus, Ann, ibid, n°, 46. SANS VERTEBRES. 465 [b] Var. test@ rosed; maculis superioribus majoribus oblongo- quadratis fuscalis : infimis angustioribus trregularibus. Conus litteratus. Brug. [| Var. f.] Encyclop. pl. 525. f, 4. [c] Var. maculis fuscis contiguis instar lifterarum inscriptis. Lister, Conch. t. 770. f. 17. c. Rumph. Mus. t. 51. fig. D. Petiv. Amb. t. 2. f 5. Favanne, Conch. pl. 18. fig. A 2. Conus litteratus. Brug. [ Var. h.] Encyclop. pl. 324. f. 5. Ù [d] Var. test& minore , 'albidä&; maculis rufis transversim elon- gatis, Conus litteratus. Brug.[ Var. b.] Encyclop. pl. 324. f. 6. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Cette espèce , que l’on a con sidérée comme une variété de la précédente, en est constamment distincte : 1°. parce qu’elle lui est toujours très-inférieure en taille; 2°. que sa spire est plane, comme tronquée; 5°. parce qu'elle offre ordinairement trois zones. d’un jaune orangé , plus ou moins apparentes, qui ne se trouvent jamais sur la première, Vulgairement le #gre à bandes ou le tigre arabe. Longueur, 3#æouces 2 lignes. 47. Cône pavé. Conus eburneus. C. testé türbinatä , basi sulcatä, alb&, maculis fulvis aut nigris subquadratis seriatim cinctä ; fasciis luteo-aurantus subternis ; spiré obtusd , striatä, acuminatd. Lister, Conch. t. 774. f. 20. Bonanni, Recr. 3. f. 128. Gualt. Test. t. 22. fig. F. Knorr,, Vergn. 1. t: 17-643 2,9, £ 2: Martini, Conch. 2. t. 61.f. 674 Conus eburneus. Brug. Dict. n°. 50. Encyclop. pl. 324. f. 1. Conus eburneus. Ann. ibid. p. 265. n°. 47. [6] Far. maculis cinnamomeis subrotundis seriatis, Encyclop. pl. 524, f. 2. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet, Celui-ci n’a que deux zones complètes. Longueur, 17 lignes. 464 ANIMAUX 48. Cône mosaïque. Conus tessellatus. C. test4 turbinat@, alb&; maculis coccineis quadrangulis serla« tis ; basi sulcat , violaced; spir4 plano-obtusä, acuminatà. Lister, Conch. t. 767. f. 17. Gualt. Test. t. 21. fig. H. Seba, Mus. 3. t. 59. f. 4—6. Knorr, Vergn. 2. t. 12. f. 5. et 6. t. 11. f. 4, Favanne, Conch, pl. 16. fig. A 3. Martini, Conch. 2. t. 50. f. 653. 654, Conus tessellatus. Brug. Dict..n°. 40. Encyclop. pl. 326. f. 7. Corus tessellatus. Ann. ibid. n°. 48. [6] Var. maculis informibus miniatis. Seba, Mus. 3. t. 55. f. 7. Encyclop. pl. 326. £. 9. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille remar- quable par ses rangées transverses de taches d’un beau rouge et quadrangulaires. Elle n’est point rare. Long., 2 pouces 2 lignes. 49. Cône flamboyant. Conus generalis. C. testà oblongo-turbinatà, fuscä vel citrino-auranti@ , basi nigräj fasciis albis interruptis; spird planä, marginatä, apice acu- minat&. Conus generalis. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1166. n°. 295. Lister, Conch. t. 786. f. 55. Rumpb. Mus. t. 55. fig. Y. Petiv. Amb. t. 3.f. 9. Seba, Mus. 5. t. 54. f. 15. Knorr, Vergn. 5. t. 17. f. 4. 5. Favanne, Conch. pl. 14. fig. K 2. Conus generalis. Brug. Dict. n°. 41, Encyclop. pl. 525. f. 4. Conus generalis. Ann. ibid. n°. 49. [b] Var. testä citrinä; fasciis albis, fusco-maculatis, Petiv. Gaz. t. 27. f. 11. Gualt. Test. t. 20. fig. G. Knorr, Vergn. 2. t. 5. f. 2.et 3. t. 18. f. 3. 4. Martini, Conch. 2, t. 58. f. 649—652. Encyclop. P925- "112 SANS VERTÈBRES. 465 Îe] Var. test@& castane&; fascià albd, fusco-punctait. Encyclop. pl. 325. f, 5. [d] Var. fasciä alb4 lined fusc& lateribus ramosé per medium, divisa. Encyclop. pl. 325. f. 1. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Belle coquille, à couleurs vives et tranchées, remarquable par sa forme étroite, allongée, et surtout par sa spire fortement acuminée, Ce côné _m’est point rare, Longueur, 2 pouces 4 lignes et demie. Bo, Cône des Maldives. Conus maldivus. C. testä oblongo-turbinaté , fusco-rubiginosé , basi nigré; maculis albis subtrigonis lineisque numerosis fuscis albo-punctatis ; spiré canaliculatä : apice acuminato. Conus maldivus. Brug. Dict. n°. #2. Encyclop. pl. 525. f. 5. Conus maldivus. Ann. ibid. p. 264. n°. 56. [b] Var. lineis fuscis transversalibus distantibus. Favanne, Conch. pl. 15. fig. C, Encyclop. pl. 325. £. 6. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet, Il est très-voisin du précédent par ses rapports. Cependant ses zones sont constam- ment plus étroites ; il est moins tacheté et en général d’une cou- leur plus obscure. Longueur, 2 pouces 10 lignes, b1, Cône de Malaca. Conus malacanus. C, testé oblongo-turbinati, basi sulcatä , alba, helvaceo:fasciaté ; maculis et lineis paucis albo Jfulvoque arliculatis concatenatis ; spiré convexiusculé, marginatä, apice mucronatä. Conus malacanus. Brug. Dict. n°. 43. Conus canaliculatus. Chemn. Conch. 11. t. 181. f 1748. 1740. Encyclop. pl. 325. f. 9. Conus malacanus. Ann. ibid, n°. 51. Habite près le détroit de Malaca. Mon cabinet, Coquille agréable- ment panachée de blanc, de fauve et de petites flammes d’un roux brun, avec des lignes transverses articulées. Les tours de sa spire sont un peu aplatis, striés et marginés. Long., 2 pouces, Tome VII. 3 we) 466 ANIMAUX 5», Cône fileur, Conus lineatus. C. testé oblongo-turbinat@ , basi granosé, alba; maculis fuscrs longitudinalibus filisque numerosis transversis inlerrupls ; sptrà obtusd. Conus lineatus. Chemn. Conch. 10. t, 138. f. 1285. Conus lineatus. Brug. Dict. n°. 44. Encyclop. pk 326. f. 2. Conus lineatus. Ann. ibid. n°. 52. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Ses taches d’un brun mar- ron sont disposées par zones sur un fond blanc. Longueur, 18 lig. 55, Cône faisan. Conus monile. C. testà obiongo-lurbinatä , albo-rubellé ; lineis maculisque rufis transversim seriatis ; Jasciä albä,punctatä; spird plané, cana- liculatä , apice acuminoté. Knorr, Veren. 5. t. 6. f. 3. ‘ Chermn, Conch. 10. t. 140. f. 1301—1503. Conus monile. Brug. Dict. n°. 4b. Encyclop. pl. 325. f. 7. Conus monile. Ann. ibid. n°. 53. [b] Var. test& majore, maculis oblongis irregularibus biseriatim pictä. Encyclop. pi. 325: 8. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Coquille allongée et étroite, offrant, sur un fond blanc nué d’une teinte rougeatre ou fauve, des rangées transverses de points roux et de taches rousses ou orangées. Vulgairement la qgueue-de-faisan. Longueur, 2 pouces 9 lignes. 54, Cône centurion. Conus centurio. C. itsté turbinat&, supernè dilatat@, basi sulcat& , alb&; fascus. tribus rufo-fuscis ramosis undulatis ; spir@ concavo-censexà. Conus centurio. Born, Mus. t. 7. f, 10, Favanne, Conch. pl. 14. fig. K 1. Martini, Conch. 2. t, 59. f. 655, Conus centurio. Brug. Dict. n°. 46. Conus tribunus. Gmel. p. 5577. n°. 7. SANS VERTEBRES. 47 Ejusd. conus bifasciatus. p. 5392. n°. 54. Encyclop. pl. 326. f. 1. Conus centurio. Ann. ibid. p. 265. n°. 54. Habite les mers des Antilles, Mon cabinet. Coquille rare, offrant , sur un fond blanc, des bandes fauves variées de marron, et des lignes flexueuses de inême couleur qui la rendent très-remar- quable. Longueur, 16 lignes et demie. 5. Cône vitulin. Conus vitulinus. C. testé oblongo-turbinaté, basi granvsä, fulvé; maculis flam- mmeis fuscis fuscias albas longitudinaliter intersecantibus ; spirä obtus& , fusco-maculatä. Favanne, Conch. pl. 15. fig. R. Mala. Conus vitulinus. Brug. Dict. n°. 47. Encyclop. pl. 526, f, 3. } Conus vitulinus. Ann. ibid. n°. 55, Habite l'Océan asiâtique. Mon cabinet. Ce cône roussâtre ou mar- ron n’a que deux zones blanches que trayersent des lignes rousses et onduleuses. Longueur , 21 lignes. 56. Cône renard. Conus vulpinus. C. test& turbinat& , ruf&, pallidé fasciat4, basi fuscaté; filis fulvis, obsoletis ; inferioribus subgranosis ; spiré obtus, striatd, fusco-maculatä. Conus planorbis. Born, Mus. t. 7. f. 13. Conus vulpinus. Brug. Dict. n°. 48. Conus polyzonias. Gmel. p.3392. n°. 55. Encyclop. pl. 326. f. 6. Conus sulpinus. Ann. ibid. n°, 56. [6] Var. testé penitis granulosä , albo-maculaté. Encyclop. pl. 526. f. 8. [c] Var. testé infernè granulos®, ferrugined ; fascià albidä ; filis fulvis obsoletis. Lister, Conch. t. 78%: f. 51. Knorr, Vergn. 6. t. 15. f. 2. Martini, Conch. 2. t. 59. f. 6509. Conus ferrugineus. Brug. Dict. n°. 44, Conus senator. Gmel. p. 3581, n°. 12, Encyclop. pl. 326, f. 4. 408 ANIMAUX M. Habite les côtes de la Guinée, Mon cabinet. Ce cône est presque généralement roux, à lexception de sa spire qui est bien ma- culée. IT est obscurément fascié de blanc. jaunätre. Longueur, 2 pouces. 57. Cône blondin. Conus flavidus. dd C. testä turbinatà, flavo-rubente , fasciis duabus albis cinct&, basi Jfusco-violace& ; striis transversis, injerioribus subgranosis ; spirä obtus& , immaculatd. Conus flavidus. Ann. ibid. n°. 57. Habite... Mon cabinet, Il se distingue du précédent par sa spire non maculée, et par la tache violatre de sa base. Long., 2 pouces & lignes. 58. Cône cierge. Conus virgo. C, test turbinat&, pallidè luteä, basi cæruleo-violacescente ; striis transversis tenuissimis obsoletis ; spir& plano-convexä, obtusä. Conus virgo. Lin. Gmel. p. 3576. n°. 5. Lister, Conch. t. 7b4. f. 2. Rumph. Mus. t. 51. fig. E. Petiv. Amb. t. 8. f. 9. Guah. Test, t. 20. fig. A. B. Klein, Ostr. t. 4. f. 85. Séba, Mus. 3.t. 47. {. 8. 9. Knorr, Vergn. 5. t. 22. f. 1. Favanne, Conch. pl. 15. fig. P. Q. Mala. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 585. 586. Conus virgo. Brug. Dict. n°. 50. Encyclop. pl. 326. f. 5. Conus virgo. Ann. ibid. p. 265. n°.58. Habite les mers des Indés orientales. Mon cabinet. Il est d’un jaune soufre, sans fascies, et lorsqu'on Pa dépouillé de sa première couche, sa couleur est d’un blanc de lait, Sa base est constam- ment violatre. Vulgairement le ctérge éteint: Longueur, 4 pouces 2 lignes. Bo. Cône carotte. Conus daucus. C, testé turbinat&, bast sulcat&, aurantio-rubr@, interdüm pallidè luted ; spir& plano-oBius@, subcanaliculatd, obsoletè maculaté. SANS VERTEBRES. 469 Favanne, Conch. pl. 15. fig. ©. Chemn. Conch. 10. t. 144 a. fig. L. Conus daucus. Brug. Dict. n°. 51. Encyclop. pl. 327. f. 3. Conus daucus. Ann. ibid. n°. 59. Ds 1 | [2] Var. bæsi granulosa, albo-fasciata. SE Encyclop. pl. 527. f. 4. {c] Var. lutea, fasciata et punctata. Encyclop. pl. 327. f. 9. À Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. Celui-ci est moins grand que le précédent, d’un rouge orangé, quelquefois d’un jaune pale , et n’est point rare. Longueur , 17 lignes. 60. Cône panais. Conus pastinaca. C. test& turbinat& , basi sulcatä , pallidä , unicolore ; spirä obtusd, immaculalä& , submucronata. Conus pastinaca. Ann. ibid. n°. Go. Habite... Mon cabinet. Coquille d’un blanc pale, quelquefois jau- pâtre , à spire non tachée , et qui paraît distincte du cône carotte. Elle est unicolore, Longueur, 14 lignes. 61. Cône capitaine, Conus capitaneus. C. test& turbinatä, olivaceo-flavidä; fasciis duabus albis fusco- maculatis ; lineis transversis punctatis ; spir@ convexä, fusco- maculatä. Conus capitaneus. Lin. Gmel. p. 3376. n°. 6. Lister, Conch. £. 780. f, 27. Bonanni , Recr. 3. f. 361. Rumph. Mus. t. 55. fig. X. Petiv. Gaz. t. 28. f. 4. et Amb. t. 9. f. 11. Guait. Test. t. 22. fig. M. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. K. Seba , Mus. 3. t. 42. f. 27. 28. Knorr Meron: 1. tinbNf5 et EN: 16. F2 Martini, Conch. 2. t. 59. f. 660—662. Conus capitaneus. Brug. Dict. n°. 52. Encyclop. pl 327. £. 2. Conus capitancus. Aan, ibid. n°. 6L. 470 ANIMAUX [0] Var.testä fulvo-fuscescente, non punctalë. Bonanni, Recr. 5. f, 1509. Seba, Mus. 3. t. 42. f. 20. Encyclop. pl. 327. f. 1. {c] Var. testé infernè nivosä. “ Chemn. Conch. 11. t. 182. f. 1764. 1765. [d] Var. nana. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Coquille assez commune; que Pon nomme vulg. VAermine ou Vaumusse. Longueur, 2 pouces 5 lignes. La var. [c] paraît singulièrement remarquable par une multitude de petits points blancs et neigeux, qui ornent la moitié inférieure de son dernier tour. Quoi qu’il en soit, dans toutes les variétés du eône capitaine, la partie inférieure de la coquille présente, sur des lignes transverses, des points enfoncés qui ressemblent à des piqüres. s On voit communément dans les collections un petit cône qui ma ni flammes longitudinales , ni rangées transyerses de points bruns. Il est ver- dûtre ou d’un roux brun et violâtre, et offre dans son miheu une zone blanche tachetée de noir. C’est notre var. [d]. 62. Cône matelot. Conus classiarius. C. test@ turbinatä, ferrugineä aut castaneä, fasciä alb& margi- nibus fusco-maculatis cincté; spirä obtusa, albä, fusco-maculatd, Conus classiarius. Brug. Dict. n°. 96. Conus capitaneus senex. Chemn. Conch. 11. t. 185. f. 1786. 1787. Eacyclop. pl. 355. f. 7. Conusclassiarius. Ann. ibid. n°, 62. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Ce cône est plus petit que le C. capitaneus, avec lequel il a quelques rapports. Il offre, un peu au-dessous de son milieu , une fascie blanche, à bords tacherés de brun. La spire est obtuse et panachée de blanc et de brun. Long., 11 lignes trois quarts. 63. Cône cerclé. Conus vittatus. C, test& turbinatä, lute& aut fulv& ; zon@ albà supernè lacinialä e+ maculaid ; spirä convex&, mucronatd. Knorr, Vergn. 3. t. 11. f. 3. Conus vittatus. Brug, Dick. n°, 05. SANS VERTÈBRES VE Encyÿclop. pl. 355. f. 5. Conus wittatus. Ann. ibid. n°. 65. Habite l'Océan asiatique. Collect. du Mus. Il est d’un jaune rous- sâtre , avec une zone blanche, déchiquetéeet tachetée en son bord supérieur. Les taches qui bordent cette zone sont orangées ou marron, et l’on apercoïit au-dessus quelques lignes brunes trans- verses et interrompues. On voit en outre sur la surface du tour extérieur des raies longitudinales d’un roux un peu foncé et parallèles, Ce cône n’est pas beaucoup plus grand que celui qui précède. 64. Cône hermine. Conus mustelinus. C. test@ turbinatä, pallidè lute& vel virescente ; fascus duabus albis: superiore nigro-variegatd ; inferiore serie duplici macu- £ larum nigricantium; spira plano-cbtusä, Seba, Mus. 5. t. 42... 51. Knorr, Vergn. 2. t.6. f. 5. Favanne, Conch. pl. 15. fig. A 2. Chemn. Conch. 10. t. 138. f. 1280. Conus mustelinus. Brug. Dict. n°. 53. Encyclop. pl. 327. f. 6. Conus mustelinus. Ann. ibid. n°, 64. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Cette espèce n'a point de lignes transversales ponctuées sur le fond verdatre ou jaunatre de la coquille, comme dans le C. capitaneus , mais seulement deux ou trois rangées de gros points noirs sur la zone blanche du milieu. Sa spire est maculce, ainsi que ia zone étroite qui est au sommet du tour extérieur. Elle est peu commune. Longueur, 2 pouces et demi. : 65. Cône aumusse. Conus vexillurn. C. tesi& turbinatä, fulvé aut fulvo-virescente, albo-fusciatä, basr nigricante, lineis irregularibus longitudinalibus senulata ; sprré obtusä, albo fulvoque variesatd. Rumph, Mus. t. 51, f. 5. Mediocris. ÿ Petiv. Amb. t. 21. f. 12. Gualt. Test, t. 20. fe2M. et t..21, fig: E. Seba, Mus.,5.t. 44, f. 51 Knarr, Veroü: 3.14 12-115. ANIMAUX Martini, Conch. 2. t. 57. f. 269. Conus vexillum. Brug. Dict. n°, 82. Conus vexillum. Gmel. p. 3597. n°. 68. Encyclop. pl. 556. f. 8. Conus vexillum. Ann. ibid, p. 268. n°, 65. [6] Var. luteo-aurantia. Conus mutabilis. Chemn. Coneh. 11. t. 182, f. 1758. 1759. [c] Var. fulva, non zonata. Habite l'Océan asiatique, dans les parages des Moluques , et les mers australes. Mon cabinet. Celui-ci acquiert un assez grand volume, et est fort remarquable par les lignes ou flammes longitudinales et un peu onduleuses qui le font paraître comme veiné. Longueur, 5 pouces et demi. 66. Cône loup. Conus sumatrensis. C. test@ turbinatd, albidä vel lutescente ; lineis fuscis ramosis longitudinalibus confluentibus ; spird obiusd, variegatd. Lister, Conch. t. 781. f. 28. Seba, Mus. 3. t. 42. f. 26. Chemn. Conch. 10, t. 144 a. fig. A. B. Conus sumatrensis. Brug. Dict. n°. 54, Encyclop. pl. 327. f. 8. Conus sumatrensis. Ann. ibid, n°. 66. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Coquille renflée supérieurement , à spire large, obtuse et panachée, offrant, sur le tour exterieur, des lignes Jongitudinales brunes ou marron, onduleuses, rameuses et confluentes. Long. , 3 pouces 2 lignes. 67. Cône hyène. Conus hyæna. \ C. testé turbinatä , lutescente ; flammis fulvis longitudinalibus ;. spirä convexä, mucronatd. Conus hyœæna. Brug. Diet. n°. 55. Encyclop. pl. 327: f. 5. Conus hyæna, Ann. ibid. n°, 67. [b] Var. alba ; flamamis fulvo-rufescentibus. Encyclop. pl. 327. f. 7. Habite les mers de la côte ouest d'Afrique, Ce cône est orné de flammes longitudinales étroites #onduleuses , brunes ou fauves, Sa spire est mucronée. 3 SANS VERTÈBRES. À 4 -68. Cône navet. Conus miles, C. testé turbinat4, pallidè flavescente, supra medium fascié fusco-ferrugineé cinct&, basi nigricante ; filis Julris longitudi- nalibus flexuosis ; spir& plano-obiusd. Conus miles. Lin. Gmel. p. 3377. n°. 8. Lister, Conch. t. 786. f. 34. Rumph. Mus. t. 55. fig. W. Petiv. Amb. t.8. f. 1, Gualt. Test. t. 20. fig. N. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. L. Seba , Mus. 5. t. 42, f, 25— 25. Knorr, Vergn. 1. t. 15. f. 4. Martini, Conch. 2. t. 50. f. 663. 664. Conus miles. Brug. Dict. n°. 56, Encyclop. pl. 529. f. 7. Conus miles. Ann. ibid, p. 269. n°. 68. [6] Var. non fasciata. Knorr, Vergn. 5. t. 1. f. 2. Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Ce cône est rssez commun, n’a rien de brillant, et se distingue par sx zone brune ferrugineuse et sa base noirätre. Longueur, 5 pouces 2 lignes. C& . Nr 69. Cône amiral. Conus ammiralis. C. testé turbinaté , citrino-furvé ; maculis albis trigonis fascuisque Jflavis subtilissimé rericulatis ; spirä concavo-acuta. Conus ammiralis, Lin. Gmel. p. 5378. n°. 10. Conus ammiralis. Brug. Dict. n°. 57. Conus ammiralis. Ann. ibid. n°. Go. [a] Var. fusciis tribus flavis media cingulo articulato divisa, | Es grand amiral oriental. | Mon cab. Rumph. Mus. t. 54. fig. B. Petiv. Amb. t. 15. f. 18. : D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. N. Favanne, Conch. pl. 17. fig. I 1, Seba, Mus. 5. t. 48. f. 4-6. Born, Mus. p. 145. Vign. fig. B. Martini , Conch, 2. t. 57. f. 634. 474 ANIMAUX Ammiralis summus. Brug. | var. a. | Encyclop. pl. 528. f. 1. [b] Far. fasciis tribus vel quatuor non cingulaus. [ Le vice-amixal oriental, | Mon cabinet. Rumph. Mus. t. 54. fig. C. Petiv. Amb. t. 15. f. 14. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. H. Favanne, Conch. pl. 17. fig. I 5. Knorr, Vergn. 4. t. 5. f. 1. Chemn. Conch. 10. t. 141. f. 1507. Ammiralis vicarius. Brug. [ var. e.] Encyclop. pl. 328. f. 2. [ce] Var. granulata; fasciis tribus non cingulatis. [ Le vice-amiral grenu. | D’Argenv. Conch. Append. pl. 1. fig. N. Favanne, Conch. pl. 17. fig. I 6. Martini, Conch. 2. p. 214. Vign, 26. f, 1. ÆAmmiralis archithalassus vicarius. Brug. [ var. g.] Encyclop. pl. 328. f. 3. [d] Var. granulata ; fascüs tribus : mediä& cingulatä, | L'amirai grenu. | Mon cabinet. D’Argenv. Conch. Append. pl. 1. fig. M. Favanne, Conch. pl. 17. fig. I 7. Knorr, Vergn. 1. t. 8. f. 2. Martini, Conch. 2. p. 214, Vign. 26. f. 2. Ammiralis archithalassus. Brug. [ var. f. | Encyclop. pl. 528. f, 4. Je] Var. fasciis tribus : mediä cingulatä; maculis laus. | Le grand amiral austral. | Mon cabinet. Encyclop. pl. 328. f, 5. [/] Far. fasciis tribus non cingulatis; maculis latis. | Le vice- amiral austral. ] Encyclop. pl. 328. f. 6. [g] Var. absque fusciis et cingulis intermediis. [| L’amiral masqué. } D’Argenv. Conch. Append. pl. 1. fig: V. F'avanne, Conch. pl. 17. fig. I 5. Martini, Conch. 2. t. 57. f. 635 à. AÆmmiralis personaius. Brug. [ var. h.] Encyclop. pl. 328. £. 7. \4] War. fasciis tribus : media bicingulata. [ L'amiral polyzonc. } Mon cabinet. SANS VERTEBRES. 472 D’'Argenv. Conch. Append. pL 1. fig. O. Favanne, Conch. pl. 17. fig. I 2. Ammiralis polyzonus. Brug. [ var. b. ] Encyclop. pl. 328. f. 8. [i] Var. fascüis quatuor : tribus inferioribus cingulatis. [ Le eontre- amiral, ] D’Argenv. Conch. Append. pl. :. fig. P. _Favanne, Conch. pl. 17. fig. I 4. Ammiralis extraordinarius, Brug. [ var. c.] Encyclop. pl. 328. £. 0. Habite les mers des grandes Indes, celles des Moluques, et la mer du Sud. Mon cabinet. Cette espèce est une des plus belles et des plus élégantes de ce genre. Sur un fond dun jaune orangé, un peu marron, elle offre des taches trigones d’un blanc de lait, des lignes brunes transversales et longitudinales, et quelques zones d'un jaune citron, finement réticulées. Ses nombreuses variétés, dont quelques-unes sont rares et précieuses, sont recherchées avec empressement pour enrichir et orner les collections. On remarque que celles qui viennent de la mer du Sud ont leurs taches blan - ches toujours plus grandes que dans les variétés simplement orientales. Longueur du grand amiral oriental, 25 ligues ct demie ; du grand amiral austral, 2 pouces 5 lignes. 70. Cône aile-de-papillon. Conus genuanus. C. test& turbinatä, albido-rose& , tæniis inæqualibus fusco albo- que articulatis cinctä ; spiréä plano-obtusä, mucronatä. Conus genuanus. Lin. Gmel. p. 5581. n°. 14. Lister, Conch. t. 769. f. 17 b. Bonanni , Recr. 5. f. 537. Rumph. Mus. t. 54. fig. G. Gualt. Test. t. 22. fig. H. Martini, Conch. 2. t. 56. f. 624. 625. €onus genuanus. Brug. Dict. n°. 50. Encyclop. pl. 529.f. 5. Conus genuanus, Ann. ibid. n°. 70. 1ë] Var. tæntüs inæqualibus , aliernis latioribus sensimque majoribus. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. V, Favanne, Conch. pl. 14. fig, L 5. Seba, Mus. 5. t. 48, f. 1—5. Kuorr, Veron, 3t 010 f. 1. ESS + ANIMAUX Martini, Conch. 2. t. 56. f. 623. Encyclop. pl, 320. f. 6. Habite les mers des grandes Indes, des Moluques et du Sénégat. Mon cabinet pour la var, [b]. Espèce très-belle, pea commune, et fort recherchée à cause de l’élégance de ses couleurs. Longueur de la coq. [b], 21 lignes. #1, Cône papilionacé. Conus papilionaceus. C. test& turbinatä , crass@ , ponderosä, albâ ; punctis et maculis Julvis subquadratis vel oblongo-verticalibus transversim seriatis ; spir@ convexà, subcanaliculaté , mucronatd. Bonanni, Reer. 5. f. 132. Gualt. Test. t. 21. fig. F. et t. 22, fig. C. Seba , Mus. 5. t. 45. f. 8. Conus papilionaceus. Brug. Dict. n°. Go. Encyclop. pl. 350. f. 8. Conus papilionaceus. Ann. ibid. p. 270. n°. 71. [0] ar. distincte fasciata. Mon cabinet. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. Q. Favanne , Conch. pl. 14. fig. L 1. Martini, Conch. 2. t, Go. f. 669. Encyclop. pl. 550. f. 5. [c] Var. characteribus litterarum inscripta. Lister, Conch. t. 775. f. 19. Seba, Mus. 3. t> 44. f. 5. 7. Knorr, Vergn. 5. t. 24. f. 5. Conus pseudo thomas. Chemn. Coneh. 10, L. 158. f. 1282. 1285. Encyclop. pl. 330. f. 2. [d] Far. zonis connexis ocellis pupillatis tæniisque concatenatis. Lister, Conch. t. 767. f. 16. Seba, Mus. 5. t. 45. f. 12. 15. Knorr, Vergn. 3.1. 6. f. 4. Encyclop. pl. 330. f. 1, Habite l'Océan asiatique et les côtes de la Guinée. Mon cabinet. Ce cône, que lon nomme vulg. la fausse aile de papillon, devient beaucoup plus grand que celui qui précède, et n’a ni sa teinte rose ni ses bandelettes élégantes. Il est même d'autant moins vive- ment coloré ou tacheté qu'il est d’un plus gros volume. Il offre, sur un fond blanc, des séries transverses de taches ou carrées, ot verlicalement oblongues, ou en croissant d'un côté, et d’une eou- SANS VERTEBRES. AT leur fauve ou ferrugineuse. Ce cône est commun dans les collec- tions. Longueur, 5 pouces 10 lignes. 72. Cône siamois. Conus siamensis. C. test& oblongo-turbinatä, elbidé, fulvo-fasciaté ; lineis trans- versis rumerosis fulvo aut fusco et albo articulatis ; spirä con= vexo-obtusé, mucronatä, aurantio alboque variegatä. Conus amiralis occidentalis. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1167. n°. 298, [ var. d.] Rumpbh. Must 34. fig. E, Seba, Mus. 5. t. 46. f. 20. 21. Favanne, Conch. pl. 16. fig. B. Conus siamensis. Brug. Dict. n°. 58. Encyclop. pl. 329. f. 8. Conus siamensis. Ann. ibid. n° 72. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet, Il parait tenir le milieu entre lespèce précédente et celle qui suit, et néanmoins il est plus voi sin de cette dernière. Ce cône est peu commun. Longueur, 4 pouces 2 lignes. 73. Cône prométhée. Conus prometheus. C. test& oblongo-turbinaté, albä , ferrugineo interrupte zonatä ; spirä convexä, subcanaliculatä , mucronat& , aurantio et albo varie- gat&. Lister, Conch. t. 771. f. 17 d. Seba , Mus. 3. t. 73. f. 27. 28, Favanne, Conch. pl. 15. fig. I. Conus prometheus. Brug. Dict. n°. 61, Encyclop. pl. 531. f. 5, Conus prometheus. Ann. ibid. p. 271. n°. 75. [6] Var. lines transversis punctatis raris ; spiré plano-canaliculaté ; Jèré truncata. Gualt. Test. t. 22. fig. B. Encyclop. pl. 352. f, 8. Habite VOcéan africain. Môn cabinet pour la var. [b]. Ce cône, que Von nomme vulg. la spéculation, devient fort grand, et n'offre en général que des couleurs pales, et que pen de cordelettes arti- culées. La var. [b] est remarquable par l’aplatissement de sa spire, et par quelques lignes ponctuées. Longueur de celle-ci, 4 pouces üne Jigne, 479 ANIMAUX 74. Cône glauque. Conus glaucus. C. testé turbinat@, anteriüs rotundato-turgid4, cinereo-cærules- cente , dineis fuscis confertis interruptis cincté ; spird obtuso-con- sex, mucronatä , fusco-maculaté ; basi striaté. Conus glaucus. Lin. Gmel. p. 3582. n°. 15. Rumph. Mus. t. 35. fig. GG. Petiv. Amb. €. 0. f. 10. Seba ; Mus. 5. t. 54. f. 5. Favanne, Conch. pl. 15. fig. D 2. Chemn. Conch. 10. t. 138. f. 1277. 1278. Conus glaucus. Brug. Dict. n°. 62. Encyclop. pl, 320. f. 3. Conus glaucus. Ann. ibid. n°. 74. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Espèce bien distincte ' par sa forme et sa coloration, et qui est assez rare. Vulg. le mi- nime bleu. Longueur, 18 lignes. #5. Cône de Sürate. Conus suratensis. C. testé turbinaté , anteriùs rotundatc-turgidé , basi striat4, flavi- dul& ,maculis fuscis linearibus seriatim cincté ; spird convexius- cul@, mucronaté, fusco-maculatä. Conus suratensis. Brug. Dict. n°. 63. Conus betulinus lineatus. Chemn. Conch. 11. t. 181. f. 1752. 1755, Encyclop. pl. 520. f. 4. Conus suratensis. Ann. ibid. n°, 75. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Ce cône, voisin du précédent par sa forme, en est très-distinct par sa coloration. Lon- gueur , 25 lignes et demie. 6. Cône moine. Conus monachus. > LE C. testé oblongo-turbinatä, subovatd, basi sulcat&, fusco et albo- cærulescente undaté; spir& brevè conic& , acutd. Conus monachus. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1168. n°, 304. Knorr, Vergn. 5, t. 16. f. 2. Conus monachus. Brug. Dict. n°. 64, Encyclop. pl. 529. £. 1. Conus monachus. Ann. ibid. n°. 76. tb] Var. fulvo et violaceo nebulosa. . SANS VERTEBRES. 479 Knorr, Vergn. 5. t. 16. f. 5. Encyclop. pl. 520. f. 2. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet pour la var. {[b]. Il est re- marquable par sa forme ovale-allongée, et par ses nébulosités, ; © les unes d’un brun foncé, les autres d’un blanc bleuâtre. Sa var. a est plus violatre que bleue ; elle a des nébulosités plus petites, et des ondes d’un brun moins foncé. Longueur de celle-ci, 18 lignes. #7." Cône renoncule. Conus ranunculus. C. test& oblongo-turbinat& , rubr4 aut castane& , albo nebulat@ et fasciatä ; strüis transversis elevatis subpunctutis ; spirä convexo- obtusd. Seba, Mus. 5. t. 45. f. 56. k Conus ranunculus. Brug. Dict. n°. 65, Encyclop. pl. 351. f. 1. Conus rarunculus. Ann. ibid. p. 272. n°, 77. Habite l'Océan américain. Collect. du Mus. Il est ovale-allongé, d’un rouge brun ou orangé, formant des nébulosités longitudinales sur un fond blanchätre, en grande partie recouvert. Une zone blan- châtre un peu au-dessous de son milieu, est ornée de points ca- nelle, La superficie de cette coquille présente , en outre, quantité de stries transverses, élevées et obscurément ponctuées. 76. Cône anémone. Conus anemone. C. test& oblongo-turbinaté , albido-cinereé vel ciinamomeé, ma- culis fuscis aut castaneis undat&; fasci& albidd; striis trans- versis orebris elevatis; spirä brevè conicé , tenuissimè striaté. Conus anemone. Ann. ibid. n°. 78. [6] Var. flavidula, castaneo-nebulosa. {c] Var. albo-cærulescente, maculis fuscis oblongis irregularibus longitudinaliter picta. Habite sur les côtes de la Nouvelle Hollande. Mon cab., pour les deux var. Quoique cette espèce paraisse voisine du ©. ranunculus, ses couleurs sont différentes ; elle n'offre aucune rangée de points, et sa spire est finement striée par quantité de lignes circulaires: La : superficie de ceite coquille présente des stries transverses, élevées et serrées , et sa base est ridée transversalement. Cette espèce pro< vient de l'expédition du capitaine Baudin. Longueur de la var. [b}, 20 lignes ct demie ; de Ja var, [ce], 17 lignes 5 quarts, 450 ANIMAUX 79. Cône agathe. Conus achalinus. C, testé ovato-turbinat& , basi subgranulaté, furv4, albo cœruieo: que nebulosà, lineis punctatis interruplis cincté ; spird acutd, D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. B. Favanne, Conch. pl. 19. fig. M 2. Martini, Conch. 2.t. 55. f. 613. Conus achatinus maximus. Chemn. Conch. 10, t: 142.'f. 1517, Conus achatinus. Brug. Dict. n°. 66. Encyclop. pl. 330. f. G. Conus achatinus. Ann. ibid. n°. 79. [0] Var. testä angustiore, cærulescente. Seba , Mus. 5. t. 48. f. 58. [ce] Var. testä fuscä, albo-maculat@; filis furvis lransversis vrà znterrupts. Ramph. Mus. t. 54. fig. L. Knorr , Vergn. 6. t. 1. f. 5. Chemn. Conch. 10. t. 142. f. 1320. Encyclop. pl. 331. f. 9. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Le cône agathe, que lon nomme vulg. la tulipe, est agréablement panaché de nébulosités d'un blanc bleuâtre ou lilas, sur un fond fauve ou roussâtre. Il est orné d'une multitude de lignes transverses de points bruns. Ge cône west pas rare. Longueur , 2 pouces 4 lignes. So. Cône taupin. Conus cinereus. C. testà oblongo-turbinat@, basi sulcis distantibus cinct, cineréo= cærulescente, subfasciatd; maculis fulvis lineisque punctalis j sptrd convexé , mucronalt&. Conus rusticus. Lin. Gmel. p. 3585. n°. 16, Rumph. Mus. t. 52. fig. R. Petiv. Amb.'t. 15. f. 6. Favanne, Conch. pl. 16. fig. C 2. Martini, Conch. 2. t. 52. f. 578. Conus cinereus. Brug. Dict. n°. 67. Encyclop. pl. 551. £. 7. Conus cinereus. Ann. ibid. p. 275. n°. 80, [6] Far. fulvo-rubente , fusco-maculaté: Encyclop. pl. 551. f, 4. SANS VERTÉBRES. 481 [ce] Var. castanea ; maculis albis raris. Mon cabinet. Chemn. Conch. 10. t. 142. f. 1310. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Coquille allongée, arrondie à la naissance de sa spire , et qui varie dans le fond de sa couleur. Longueur, 21 lignes et demie. 81. Cône paillet. Conus stramineus. C. test& oblongo-turbinat& , albid&, maculis pallidè fulvis ornaté ; basi sulcis transversis distantibus ; Spirä convexo-acutä, striatä. Conus stramineus. Ann. ibid. n°. 81. Habite... l'Océan asiatique ? Collect. du Mus. Ce cône , moins grand que celui qui précède , est plus anguleux supérieurement, et offre tantôt des rangées transverses de taches petites et quadrangulaires d’un fauve pale, et tantôt de larges taches d’un jaune orangé, qui couvrent en grande partie sa surface. 582. Cône zébre. Conus zebra.* C. test& oblongo-turbinat@ , angustat@ , albid& , flammis fulso-ru- bris longitudinalibus angustis lineatà ; basi sulcis distantibus ; spiré convexa , non Striatà. Conus zebra. Ann. ibid. n°. 82. Habite... l'Océan asiatique? Collect. du Mus. Coquille oblongue, co- nique, rayée longitudinalement par des flammes étroites, d’un rouge un peu fauve. Aucune zone transverse ne se montre sur sa surface. Sa spire est courte, convexe , obtusément anguleuse à sa naissance. Elle a aussi des sillons écartés et transverses dans sa partie inférieure. 83. Cône lacté. Conus lacteus. C. testä oblongo-turbinatä, candidé , sul:is distantibus undique cinctä : Superioribus obsoletis; spir& convexä, mucronu& , striaia. An conus spectrum album ? Chemn. Conch. 10, t, 140, f. 1304. Conus lacteus. Ann. ibid. p. 274. n°, 85. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Cette coquille est entièrement blanche ; mais lorsqu'elle est munie de son épiderme ou drap ma- rin , elle est d’une couleur brune. Elle porte des sillons transverses et écartés dans toute sa longueur; cependant ceux de sa moitié Tome VIT, 51 482 ANIMAUX inférieure sont plus apparens que les autres, Longueur, 15 lignes el demie. 84. Cône sanglé. Conus cingulatus. C. testé turbinat& , transversim striat&, albid&, fulvo-maculatà , famunis fulvis longitudinalibus pict&; cingulis transversis &lbo fulvoque ariiculatis ; Spirä acuminatä , variegatd. Conus cingulatus. Ann. ibid, n°. 84. Habite l'Océan indien. Collect. du Mus. Jai hésité à prendre celui-ci pour le cône pluie d’or, tant il Jui ressemble par la forme et la taille ; mais ce dernier a sa surface lisse, et offre une zone blan- che un peu au-dessous de son milieu. Au contraire , le cône sanglé a des stries transversales un peu séparées, dont les intervalles for- ment des cordelettes aplaties , articulées de blanc et de fauve ou de marron. Il n'offre d’ailleurs aucune zone. Longueur ,, environ 15 lignes, 95. Cône lieutenant. Conus vicarius. C. testé turbinat&, citrin@; maculis albis subtrigonis inæqua- libus : majoribus fasciatim congestis ; lineis furvis decussatis cingulisque articulaïis ; spirä aculd : apice roseo. Conus vicarius. Ann. ibid. n°. 85. Habite... l'Océan indien? Collect. du Mus. Ce cône, extrêmement remarquable, ressemble par la taille et Ia forme au cône amiral , et est coloré à la manière des draps-d’or. Sur un fond citrin ou jaunätre, il offre quantité de taches très-blanches , inégales, ovoi- des ou trigones. Les plus grandes de ces taches sont rapprochées et souvent confluentes en zones transverses et longitudinales. Dans les interstices de ces zones, on remarque de petites taches blan- ches, des lignes rousses ou marron qui se croisent, et des corde- lettes étroites, articulées, La spire est anguleuse à sa naissance, irès-courte, à peine convexe, et acuminée. Elle est panachée de blanc et de fauve marron. L'aspect de ce cône est celui d'un ami- ral à zones très-blanches, irrégulières et sans réseau. Longueur , 20 lignes. 96. Cône réseau. Conus mercator. C. testé turbinatä, ovali, alb@, fascus reticulahs flavis cincté ; spiré convexd. .SANSVERTEBRES. 453 Conus mercator. Lin. Gmel. p. 5383. n°. 19. Lister, Conch. t. 788. f. 41. 4 D'Argenv. Couch. pl. 12. fig. P. . ‘Favanne, Conch. pl. 14. fig. G 2. Seba, Mus. 5. t. 54. 11 angulo superiori siristro, absque numero. Knorr , Vergn. 2. t. 1. f. 4. Martini, Conch, 2. t. 56. f. 620, €onus mercator. Brug. Dict. n°. 68. Encyclop. pl. 333. f. 7. - Conus mercator. Ann. ibid. p. 275. n°. 86. [6] Var. testé flava, fulve fasciatim reticulata. Mon cab. Bonanni, Recr. 3. f. 136. Adans. Seneg. pl. 6. £. 5. le tilin. Favanne, Conch. pl. 14. fig. G 5. [ce] Var. flavescente, fulvo-reticulaia , absque fascits. Mon cab, Seba, Mus. 3. t. 48. f. 42. | Martini, Conch. 2. t. 56. f. 621. [d] Var. olivacea, fuscüs fulvis reticulata. Mon cabinet. Encyclop. pl. 535. f, 9. Habite les côtes de l'Afrique et les mers des Indes. Mon cabinet. Ce petit cône, assez joli par ses lignes en réseau, est commun dans les collections. Longueur, 153 lignes trois quarts. 97. Cône ocracé. Conus ochraceus. C. testé turbinatä, flavé , albo fasciatä et maculatä; fasciis Luteo- punctatis ; spir& planiusculd , mucronaté& : anfractibus cana- liculatis. Conus ochraceus. Ann. ibid. n°. 87. Habite... Collect. du Mus. Par sa forme, il se rapproche du cône - mosaïque ; mais il en est très-distinct par ses couleurs e par ses tours de spire non striés longitudinalement. Longueur , prés d’un pouce et, demi. 88. Cône tire. Conus betulinus. C. test@ turbinat@, supernè latissimé , basi rugosé , citrinä ; ma- culis fuscis transversim seriatis ; ulkimi anfractus engulo rotur- daio ; spiré convexiusculé, mucronatä. 4 Conus betulinus. Lin. Gmel. p. 3583, n°, 20, Seba, Mus. 5.t, 45, f, 4, 484 ANIMAUX Knorr, Vergn. 2. t. 11. f. 5. Favanne, Concb. pl. 16. fig. L 2. Martini, Conch. 2. t. Go. f. 665. Conus betulinus. Brug. Dict. n°. 69, Encyclop. pl. 355. f. 8. Conus betulinus. Ann. ibid. n°. 88. [è] Var. citrina ; lineis fusco-maculatis ; alternis punctatis. Rumph. Mus. t. 31. fig. C. Petiv. Amb. t. 15. f. 2. Seba, Mus. 3. t. 45, f. 7. Encyclop. pl. 554. f. 8. [c] Var. citrina ; zonis albis distinctis fusco-tessulatis. Lister, Conch. t. 762, f. 11. Seba, Mus. 5. t. 44. f. 1—4. Favanne, Conch. pl. 16. fig. L 1. Encyclop. pl. 353. f. 5. [d] Var. rubella ; maculis fuscis transversim seriatis. Chemn. Conch. 10, t. 142. f. 1321. Encyclop. pl. 553. f. 1. [e] Var. alba; maculis fuscis longitudinalibus transversim seriatis. Gualt. Test. t. 21. fig. B. Encyclop. pl. 335. f. 2. [f] far. alba; maculis Jfuscis rotundis transversim seriatis. Mon cabinet. Seba, Mus. 5. t. 45. f. G. Martini, Conch. 2. t. 61. f. 673. Encyclop. pl. 555. f. 8. Habite les mers des grandes Indes, depuis Madagascar jusqu’en Chine, Mon cabinet. Très-beile coquille , épaisse , pesante, et qui parvient à un grand volume, Sa spire, qui est maculée , s’arrondit à sa naissance et ne forme point d'angle comme dans le cône tigre. Longueur, 4 pouces 7 lignes. 89. Cône minime. Conus fisulinus. C. testä turbinatà, supernè ventricoso-rotundaté , rubiginoso-fuscé, Jilis rufis circumligatä ; spirä convexd, mucronatä. Conus figulinus. Lin. Gmel. p. 3334. n°, 21. Lister , Conch. t. 785. f. 32, SANS VERTÉBRES. À Rumph. Mus. t. 51. fig. V. Petiv. Amb. t. 5. f. 7. Gualt. Test. t. 20. fig. E. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. A. Favanne, Conch. pl. 15. fig. D 1. Seba , Mus. 3. t. 54. f, 3. 4. Knorr, Vergn. 5. t. 25. f. 2. Martini, Conch. 2.t, 59. f. 656. Conus figulinus. Brug. Dict. n°. 70. Encyclop. pl. 352. f. 1. Conus figulinus. Ann. ibid. p. 276. n°. 89. [8] Var. cinnamomea ; lineis interruptè punctatis. Encyclop. pl. 352. f, 9. [ce] Var. pallidè piceu ; lineis infuscatis ; fasci& suballida. Rumph. Mus. t. 55. f. 1. Seba , Mus. 3. t. 54. f. 1. 2. Martini, Conch, 2. t. 59. f. 658. ÆEncyclop. pl. 532. f. 2. Habite les mers des grandes Indes, des Moluques et des Philippines. Mon cabinet, Cette espèce n’est point rare, et ne parvient qu’à une grandeur moyenne. Sa forme particulière, sa couleur d’un rouge brun ou d’un fauve canelle, et les nombreuses lignes trans- versales de sa superficie, la font reconnaître facilement. £ong.» 3 pouces 5 lignes. . go. Cône linéé. Conus quercinus. C. test& turbinatä, pallide lute& , filis tenuissimis circumdatä; spirä plano-obtusé , striatä; basi rugosd. Knorr, Vergn. 5. t. 11. f. 2. Favanne, Conch. pl. 15. fig. D 5. Martini, Conch. 2. t. 50. f. 657. Conus quercinus. Brug. Dict. n°. 71, Encyclop. pl. 552. f. 6. Conus quercinus. Ann. ibid. n°. go. Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes de Timor , etc. Mon ca- binet. Ce cône, que Bruguières a distingué avec raison du précé- dent, est partout d’un jaune pâle, et rayé transversalement par des lignes fauves extrêmement fines. Sa spire est strice et anguleuse à sa base, Longueur, 2 pouces 10 lignes et demie, 486 . ® ANIMAUX 51. Cône protée. Conus proteus. - C. testä turbinatä, albä; guttis aut lineolis fuscis vel fulvis laxis transversim sertatis maculisque irregularibus separatis fascia- lim digestis ; spird canaliculaié , subacuminata. Rumph. Mus. t. 54. fig. M. Gualt. Test. t. 22. fig E. ; D’Argenv. Conch. pl. 12. fg, C. Favanne, Conch. pl. 14. fig. C 1. Seba, Mus. 5. t. 44. f, 24. 25. Knorr, Vergn. 5. t. 22. f. 5. Martini, Conch. 2. t. 56. f. 626. 627. Conus proteus. Brug. Dict. n°. 72. Encyclop. pl. 334. f. 1. Conus proteus. Ann. ibid, n°, 91. [D] Far. alba ; maculis rubicundis confusis inæqualiter distributis: Mon cabinet. Seba, Mus, 5. t. 46. f, 24. 25. Kuorr,kVeren, 3, t.28. f. 5. et 5. #04 1.6. Chemn. Conch. 10. t. 140. f, 1500. Encyclop. pi. 554. f. 2. Habite FOcéan atlantiqne et celui d'Amérique. Mon cabinet. Ce cône a les plus grands rapports avec le suivant, dont il ne semble que médiocrement distingué, Cependant on le reconnait en ce qu’il woffre que des points grossiers et peu nombreux, ou que des por- tions de lignes par_séries transverses, et des taches séparées très= irrégulières. Longueur, environ 2 pouces. 92. Cône léonin. Conus leoninus. ©. test turbinatä , alb&; punctis numerosis seriatis fulvis au Jfuscis et maculis longitudinaliter confluentibus, interdum sub- connalis ; Spiré planä, canaliculaté, mucronata. Gualt. Test. t. 21. fig. D. =: Knorr, Vérgn. 6. t. 11. f. 4, Conus leoninus. Brug. Dict. n°. 75. Encyclop. pl. 534. £. 5. 6. Conus leoninus. Ann. ibid. p. 277. n°. 92. [è] Var. punctis raris seriatis ; maculis magnis plerisque connalis, Knorr, Vergn. 6. t. 1. f. 3. Martini, Conch. 2. t. 57. f. G4o. SANS VERTEBRES, 497 Chemn. Conch. 10. t, 140. f. 1299. - Encyclop. pl. 355. f. 5. [:] Var. castanea ; maculis raris albis. Conus leoninus. Brug. [var. e.] Encyclop. pl. 354. f, 9. À Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. Ce cône est très-voisin du précédent par ses rapports; néanmoins sa spire est plus aplatie, et mucronée d’une manière assez éminente. Il varie dans la forme de ses points et de ses taches. Longueur, 2 pouces. 99. Cône picoté. Conus augur.. C. testä turbinatä, albido - flavescente ; fasciis duabus furvo- nigricantibus punctisque rufis transversim seriatis ; spird obtusdä, i Striatd. < Lister, Conch. t. 755. f. 7. Rumph. Mus. t. 32. fig. Q.\ * Petiv. Amb. t. 5.f. 10. à D’Argenv. Conch. Append- pl. 2. fig. B. Fovanne , Couch. pl. 17. fg. E 2. Seba, Mus. 5. t. 54. fig. tertia in angulo dextro superiore. Martini, Conch. 2. t. 58. f. 641. Conus augur. Brug. Dict. n°. 74. Encyclop. pl. 353. f. 6. Conus augur. Ann. ibid. n°. 05. Habite l'Océan asiatique , les côtes de Ceylan, ete. Mon cab. Espèce bien distincte et peu commuue, Ses deux zones brunes, plus ou moins flambées, et ses points roussatres , très-petits, nombreux, disposés par séries transversales sur nn fond blanchatre, la font aisément reconnaitre, Longrieur , 2 pouces 3 lignes. 94. Cône piqueté. Conus pertusus. C. testâ oblongo-turbinat&, roseä, incarnato-fusciatä , albido- cœrulescente nebulatä ; striis transversis pertusis ; Spira convexd. Conus pertusus. Brug. Dict. n°. 75. Encyclop. pl. 356. f. 2. « Conus pertusus. Ann. ibid. p. 278. n°. 94. Habite les mers des grandes Indes. Collect. du Mus. Ce cône, varié - d’incarnat, d’orangé, et de nébulosités d’un blanc bleuâtre sur un fond rose, aurait tn aspect très-agréable si ses couleurs avaient 4533 ANIMAUX plus de vivacité, Ses étries ne sont que dés rangées de petits points enfoncés , semblables à des piqüres d’épingle. Il est très-rare. 99. Cône neigeux. Conus nivosus. €. test turbinaté, lœvi, pallidè luteä; maculis niveis acervalim SPArsis ; Spird plano-obtusä, Conus nivosus. Ann. ibid. n°. 95. Habite... les mers d'Amérique? Collect. du Mus, Cône court, renflé supérieurement, d’un jaune citrin extrêmement pile, avec des mouchetures d’un blanc de lait. Sa spire est presque plane, à peine maculée, Ses rapports le rapprochent du cône carotte dont il est très-distinct par la forme et les couleurs. Long., 42 milliniètres. 96. Cône foudroyant. Conus Julgurans. C. test& ovato-turbinatä , basi scabré , Albid@ ; maculis longitudi- nalibus flexuos IS guttisque Jerrugineis transversis ; spird con- vexo-acuté. Martini, Conch. 2. t. 58, f. 644. Conus fulgurans. Brug. Dict. n°, 76. Conus fulmineus. Gmel. p- 5588. n°, 55. Encyclop. pl. 337. f. 5. Conus fulsurans. Ann. ibid. n° 96. Habite sur les côtes Afrique. 1 offre des flammes longitudinales jaunätres ou de couleur marron et en zigzags, avec des séries trans verses de petites taches rondes et ferrugineuses, 97. Cône de Rumphius. Conus acuminatus. C tesl& turbinatd, fusc&, albo-reticulatä > Subfasciatd; maculi: albis trigonis ; spirä subcanaliculatäà , acutä. Rumph. Mus. t. 54, fig. F. Petiv. Amb. t, 15. f. 10. D’Argenv. Conch. Append, pl. 1. fig. L, Favanne, Conch, pl. 17. fig. N 1. Chemn. Conch. 10. t. 140. f. 1297. Conus acuminatus. Brug. Dict. n°, 75. Encyclop. pl. 556. f. 5. Conus acuminatus. Ann. ibid. n°. 97 [0] Var. fasciata, absque line Punciatä in zon& inferiore, D’Argeny. Coneh. Append. pl. 1. fig. K. SANS VERTEBRES. 48g Favanne, Conch. pl. 17. fig. N 2. Knorr, Vergn. 5. t. 24. f. 4. . Martini, Conch. 2. t. 57. f. 658, 639. Encyclop. pl. 356. f. 4. Habite les mers des grandes Indes , surtout celles des Moluques. Mon cabinet, Cône peu commun 2 recherché, Vulg. me da Rumphius. Longueur , 17 lignes trois quarts. 98. Cône amadis. Conus amadis. C. testä turbinatä , basi punctatim sulcaté , aurantio-fuscé ; ma- oulis niveis trigono-cordatis inæqualibus; lineis transversis raris albo fulvoque articulatis ; spiré canaliculatä , acuminatä, D’Argenv. Conch. Append. pl. 1. fig. S. Favanne, Conch. pl. 17. fig. M. ; Knorr, Vergn. 6. t. 5. f. 3 Martini, Conch. 2. t. 58. f. 642. 643. 2 Conus amadis. Chemn. Conch. 10. t. 142. f. 1322. 1325. Conus amadis. Brug. Dict. n°. 78. Conus amadis. Gmel. p.3588. n°. 32. Encyclop. pl. 535. f. 2. Conus amadis. Ann. ibid. p. 279. n°. 08. [6] Var. aurantia; zon6 lineis tribus articulato-punctatis signatä, Chemn. Conch. 10, t. 139, f. 1295. Encyclop. pl. 355. f. 1. Habite les mers des grandes Indes, les côtes de Java et de Bornéo. Mon cabinet. Espèce très-belle, peu commune, fort recherchée dans les collections, et qui acquiert un assez grand volume. Ses taches blanches sur un fond orangé, ses cordelettes transverses et articulées, et la pointe très-saillante de sa spire, la font aisément reconnaître. Longueur, un peu plus de 3 pouces, 99. Cône Janus. Conus Janus. C. test& oblongo-turbinatà, basi sulcatä, albé, fulvo et castanca undat& ; Spir& subcanaliculutä, exserto-acuta. Lister, Conchb. t. 785. f. 53. Gualt. Test. t. 25. fig. S. Favanne, Conch. pl. 17. fig. O. Martini, Conch. 2, t. 58. f. 647. Conus Janus. Brug. Dict. n°. 79. Encyclop. pl. 336. f. &. Conus Janus, Ann, ibid. n°. 90, i 90 100. OI. 102. ANIMAUX [0] Var. fasciata, albo fulvoque variegata. Séba, Mus. 5. t. 47. f. 24. Encyclop. pl. 356. f. 6. Habite l'Océan asiatique, les côtes de la Nouvelle-Guinée et celles d'Otaïti. Mon cabinet. Coquille commune dans les collections, et qui intéresse par la beauté et la vivacité de ses couleurs. Long., 2 pouces 3 lignes. Cône éclair. Conus flammeus. C. test turbinatä, basi striat& lincisque punctatis notatà, albidA vel flavescente ; flammis longitudinalibus fulvis ; Spirä acula. Conus lorenzianus. Chemn. Conch. 11. t. 181. f. 1754. 1755. Eacyclop. pl. 536. f. 1. Conus flammeus. Ann. ibid. n°. 100. Habite les mers d'Afrique. Mon cabinet. Il a des rapports avec le cône foudroyant; mais ilest plus eflilé, plus acuminé, et plus anguleux à la naissance de sa spire. Longueur, 9 lignes. Cône étourneau, Conus lithoglyplus. C. test turbinatä, basi granulatä, rubro-fulv&, infernè nigri- cante ; fasciis duabus niveis distantibus : superiore fulvo varie- gatà; spiré obtusd. Seba, Mus. 5. t. 42. f. 40—42, Martini, Conch. 2. t. 57. f. 630. 631. Chemn. Conch. 10. t. 140. f. 1208. Conus lithoglyphus. Brug. Dict. n°. 81. Encyclop. pl. 358. f. 8. Y 4 CRC 0 Conus lüthoglyphus. Ann. ibid. p. 280. n°. 101. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Coquille très-facile \ à reconnaitre , étant d’un roux presque orange, et offrant deux zones blanches, dont. la supérieure est panachée , ainsi que la spire. Longueur, 19 lignes 5 quarts. Cône peau-de-serpent. Conus testudinarius. C.testà turbinatä, alb&, furvo et pallidè cæsio nebulatä ; maculis fulvis aut fuscis per fascias albas dispersis ; spirä obtusiusculé. Rumph. Mus. t. 52. fig. K. Seba , Mus. 3. t. 44. f. 13. Knorr, Vergu. 3. t. 12. f. 4 SANS VERTEBRES. 491 Regenf. Conch, 1. t. 11. f. 55. Favanne , Conch. pl. 16. fig. G. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 6oë. Conus testudinarius. Brug. Dict. n°. 85. Encyclop. pl. 555. f. 6. Conus testudinarius. Ann. ibid. n°. 102. [8] Var. testé aurantiä, albo-variegaté. Mon cabinet. Regenf. Conch. 2. t. 5. f. 37. et t. 11. f. 54, Martini, Conch. 2. t. 55. f, Go8. Encyclop. pl. 555. £. 5, ” Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Il est agréablement mar- bré de blanc ou d’un blanc bleuâtre, sur un fond brun ou marron, Sa spire est arrondie à sa naissance. Longueur , 2 pouces 2 lignes ; de la var. [b], 2 pouces B lignes. 305. Cône veinc. Conus venulatus. C. testà turbinatä ,albidä, flavo vel aurantio venulatä ; spiräcon- vexd , variegaté. Favanne , Conch. pl, 14. fig. D 1. Conus senulatus, Brug. Dict. n°. 84. Encyclop. pl. 337. £. 9. Conus vernulatus. Ann. ibid, n°, 105. Habite les mers de V Amérique. Mon cabinet. Coquille agréablement veinée par une multitude de traits ou de flammes en Zigzags, d’une couleur orangée mélée de rouge-brun, sur un fond blanchätre, et qui la font paraître réticulée, L’interruption de ces flammes forme une zone blanchatre un peu au-dessous de son milieu. C’esk une espèce rare et assez jolie. Longueur, près de 14 lignes. 104. Cône cuesteur. Conus quæstor. C. test& turbinat& , alb& ; maculis aurantio-fulvis longitudinalibus flexuosis subramosis ; spirä pland , maculatä. Conus quæstor. Ann. ibid. p. 281. n°, 104. Habite... l'Océan américain ? Collect. du Mnus. Il semble avoir des rapports avec le cône centurion ; mais il est plus grand, moins rétréci vers sa base , n’offre point de zone bien distincte, et a sa spire presque plane. Ce cône présente , sur un fond blanc, quan- tilé de flammes ou taches longitudinales , fléchies en zigzags irré- gulers, et un peu rameuses, Longueur, enviren 22 lignes, t ANIMAUX 102, Cône mousseux. Conus MUSCOSUS. 106, 107. / C. testd turbinat4, basi sulcatd, albidé, Julvo maculosd et venosd - mnaculis parvis subtrigonis in flammulas undatas longitudina- liter confluentibus ; spir& planiusculé, sulcatà. Conus muscosus. Ann. ibid. n°, 105. Habite... Collect. du Mus. Je ne trouve ni description ni figure de cette espèce, qui me semble cependant assez remarquable. Elle offre, sur un fond blanchatre, quantité de petites taches fauves où d’un roux brun, trigones, la plupart réunies en petites flam- mes onduleuses et longitudinales. Ce cône est éminemment sillonné inférieurement, et sa spire , qui est à peine convexe, a ses tours partagés par deux sillons assez profonds ‘qui règnent dans toute leur longueur. Il aurait des rapports avec le cône veiné si sa spire profondément sillonnée ne l'en écartait : il en a peut-être plus avec le cône de Porto-Ricco. Longueur, près de 20 lignes. Cône Narcisse. Conus Narcissus. C, testä turbinat@, aurantià 5; allo-maculaté; Jasciä allé inter: Tupté; Spird obtusé , striatd , variegatd. Conus narcissus. Ann. ibid, n°, 106. Habite POcéan américain, Mon cabinet. C’est avec le cône carotte que cette espèce a quelques rapports; mais elle en est très-dis-- tincte par sa spire plus élevée, obtuse à sa naissance, et par ses petites taches blanches dispersées sur un fond jaune orangé. Les tours de sa spire ne sont point canaliculés ; enfin elle n’est point ornée de deux zones blanches, comme la var. [d] du cône carotte, mais d’une seule. Longueur, près de 22 lignes. Cône de Mosambique, Conus mozambicus. C. testa oblongo-turbinaté , Julv&,maculis albis Juscisque fascraté: tœntis transversis Jusco alboque articulaiis ; SpPird convexo- - acuté. Chemn. Conch. 10. t. 144, a. fig. L K. Conus mozambicus. Brug. Dict. n°. 85, Encyciop. pl. 337. f. 2. Conus mozambicus. Ann. ibid, n°, 107. [2] War. flava, non fasciata; tæniis continuis fusco et albo art culatis. Encyclop. pl. 337. f. 1, 108. 109. 3 10. L F Led SANS VERTEBRES. 499 Habite les côtes orientales de l'Afrique. Mon cabinet. Cette espèce est peu commune. Longueur, selon Bruguières, 20 lignes. Les plus grands de ma collection n’ont qu’un pouce. Cône de Guinée. Conus guinaicus. C. test& turbinaté, rubiginosé , cinereo - nebulat@, obsoletè fas- ciatä; spir& convexo-obtusé, maculatd. on us guinaicus. Brug. Dict. n°. 86. Encyclop. pl. 357. f. 4. Conus guinaicus. Ann. ibid. p. 282. n°. 108. [6] Var. albo-cærulescente nebulosa. Mon cabinet. Conus guinaicus. Brug.[ var. c.] Encyclop. pl. 557. f. 6. Habite les côtes de la Guinée, Mon cabinet. Coquille peu brillante à cause des nombreuses nébulosités grisâtres qui cachent en grande partie le fond d’un rouge brun. Longueur , 22 lignes et demie. La var. [b ] a un aspect plus agréable, et est de la même taille, Cône franciscain. Conus franciscanus. C, testé turbinatä, castaned, albido-bifasciatd : fasci& superiore anfractus decurrente; spirä convexo-acutä. Conus franciscanus. Brug. Dict. n°. 87. Encyclop. pl. 337. f. 5. Conus franciscanus. Aun. ibid. n°. 100. Habite les mers d'Afrique et la Méditerranée. Mon cabinet. Il est commun, d'un roux brun avec une fascie blanche un peu au-des- sous de son milieu , et une autre à la naissance de la spire. Long., 21 lignes et demie. Cône informe. Conus informis. + ” C. test& oblongo-turbinatä, sæpiüs informi, fulv& aut castaneë ; maculis oblongis irregularibus albidis nebulat ; spir& convexo- acutà. Knorr, Vergn. 2. t. 1. f. 6. Favanne, Conch. pl. 70. fig. N. Summo tabuleæ. Conus spectrum sumatræ. Chemn. Conch. 10, t. 144, a, fig. G. H, Conus informis. Brug. Dict. n°. 88. Encyclop. pl. 337. f. 8. Conus informis. Ann. ibid, n°, 110, 111. 112. 113 ANIMAUX [] Far. iumida, fulwo alboque mavulata. Chemn. Conch. 10. t. 144 a. fig. E. F. | Habite l'Océan américain. Mon cabinet. Cette ecquille m'est point un jeune strombus, comme l’a soupconné Bruguières. Elle est oblongue-conique, ovoïde dans sa partie supérieure, où elle est souvent comme bossue. Ses nébulosités blanchatres, oblongues et irrégulières, font paraître sa couleur fauve brun où marron comme des flammes longitudinales difformes. Elle n’est pas rare. Long., 22 lignes et demie. Cône rat. Conus rattus. C. iest& turbinatä , olivace velcinereo-violace , fasciä punctisque albis sparsis notatä ; Pa obtusä ; fauce violaceo-rosed, Conus raitus. Prug. Dict. n°. 89. Encyclop. pl 358. {. 7. Conus rattus. Ann. ibid. p. 285. n°. 111. [8] Var. albida , fulvo-variegata ; tæniis transversis punctatis, Encyclop. pl. 358. f. 9. Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. Il est marbré de taches et de points blancs sur un fond olivatre ou d’un violet cendré, Sa base est sillonnée et ponctuée. Longueur , 13 lignes. Cône pavillon. Conus jamaicensis. C: test turbinatä, subventricosä, olivace&; lineis punctatis Jas- ctisque albis ARE variegatis ; Spiré convexo-acutà. Favanne, Conch. pl. 18. fig. D 1. ; Conus jamaicensis. Brug. Dict. n°. 90. FEncyclop. pl. 355. f. 4. Conus jamaicensis. Ann. ibid. n°, 112. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet, Ce cône , au-dessous de Îa taille moyenne, est un peu ventru, d’un vert olivâtre, ponctué de brun, et parsemé de mouchetures transverses, cendrées ou blan- chatres. Longueur , 14 lignes. Cône méditerranéen. Conus mediterraneus. C. testé turbinat& , cinereo-virescente sel rubellä, fulvo aut fusco nebulaté ; lineis transversis albo fuscoque articulatis ; fasciä al= bidé ; spir& conrexo-acuté , maculalà. 114. [Sa SANS VERTEBRES. À [Ce (SA Seba, Mus. 5. t. 47. f. 27. Conus mediterraneus. Brug. Dict. n°, 91. Encyclop. pl. 530. f. 4. | Conus mediterraneus. Ann. ibid. n°, 113. [b] Var. rubella. Mon cabinet. Habite dans la Méditerranée, et principalement dans le golfe de Ta rente , où il se trouve en abondance , et d’où je Fai recu. Mon cabinet. Ce cône, dépouillé de son drap marin, à un aspect assez agréable , et se fait remarquer par ses nébulosités onduleuses, ainsi que par ses lignes transverses élégamment articulées. Ses tours de spire ne sont pas sensiblement striés, et ont leur bord élevé et appliqué. La base de la coquille est sitlonnce transversalement. Ce cône n’est pas le seul qui vive dans la Méditerranée ; le cône fran- ciscain s’y trouve aussi, mais fort petit. Longueur , 22 lignes. Cône pointillé. Conus puncticulatus. C. testd turbinatä, basi sulcatä , albidä, seriebus approximatis punctorum fuscorum cincté; spiré convexo-acuta. Seba, Mus. 3. t. 48, f. 46. 47. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 612. b. Chemn. Conch. 10. t. 140, f. 1505. Conus puncticulatus. Brug. Dict. n°. 92. Encyclop. pl. 531. f. 2. Conus puncticulatus. Ann. ibid. n°. 114. [b] Var. seriebus punctorum distantibus flammulisque longitudi= ralibus rufo-fuscis. Gualt. Test. t. 22. f, 2. Favanne , Conch. pl. 10. fig. M 4. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 612. a. Encyclop. pl. 351. f. 8. Habite les côtes de la Chine. Petite coquille blanche où un peu rous= satre , ornée de séries transverses de points bruns. Cône chiné. Conus mauritianus. C. test turbinaté, basr sulcaté, albä&, fulvo-maculaté, punctis Juscis lunatis cinctä ; spiré obtusä. Conus mauritianus. Brug. Dict. n°. 05. Encyclop. pl. 350. f, a. Conus mauriuanus. Ann. ibid. p. 284, n°. 115, 496 ANIMAUX [D] Var. aurantia, albo- maculata. Habite les mers d'Afrique. Collect. du Mus. pour la var. [b]. Cette coquille est d’une taille au-dessous de la moyenne. Elle offre , sur un fond blanc, des séries transverses de points bruns, souvent ar- qués en croissant , et des flammes longitudinales fauves, nuancées de brun et de violatre, qui traversent ses lignes ponctuédes. Sa variété est orangée ou fauve , et panachée élégamment de petites taches blanches, souvent confluentes. Les sillons de sa base sont un peu granuleux. 116. Cône cordelier. Conus fumigatus. C. test& turbinat@, rufo-castaned , albo--zonat&; spir& obtusé , canaliculaté. D’Argenv. Conch. pl. 12. fig. D. Martini, Conch. 2. t. 56. f. G18. Conts Jfumigatus. Brug. Dict. n°. 9%. Encyclop. pl. 556. £. 7. Conus fumigaius. Ann. ibid, n°. 116, Habite les mers de l'Amérique. Il est d’un marron quelquefois rem= bruni, avec une zone blanche un peu au-dessous de son milieu.Sa spire est un peu canaliculée et forme à sa naissance un angle avee le reste du dernier tour, ce qui le distingue du cône franciscain. 117. Cône chevalier. Conus eques. « . A . ke 4 C. test@ turbinatä , alb&, luteo-fasciat&; zonis binis ramosis ma- cularum fulvarum ; spir convexd. Favanne, Conch. pl. 14. fig. F 3. Conus eques. Brug. Dict. n°. 97. * Encyclop. pl. 355. £. 9. | Conus eques. Ann. ibid. n°. 117. [b] Var. albo-olivacea ; maculis fuscis angulosis. Favanne, Conch. pl. 14. fig. F. 2. Habite l'Océan austral et les mers d'Amérique. Petite coquille, en cône court, renflée dans sa partie supérieure, et qui offre, sur un fond blanc, deux zones de taches fauves ou d’un brun olivatre ? avec une fascie jaune vers son milieu. SANS VERTEBRES: 49 —] 118. Cône velours. Conus luzonicus. C. testé turbinat&, albid@, fusco interrupté fasciatä punctisque sagittatis lactec articulatis lineatà; Spird conve£ä ; mucronatä. Favanne, Conch. pl. 17. fig. C. Conus luzonicus. Brug. Dict. n°. 98. Encyclop. pl. 558. f. G. Conus luzonicus. Ann. ibid. p. 285. n°. 118. [6] Var. fulvo-cinnamomea , maculis lacteis subsagittatis bizonata. Habite l'Océan austral, les côtes des îles Philippines. Mon cab. pour la var. [b]. Coquille ovale-conique, renflée supérieurement ,et qui offre, sur un fond blanc , deux bandes de taches d'un brun mar- ron , et quantité de lignes transverses , articulées de points blancs sagittés et de points fauves très-petits. La var. [b] parait d’un fauve canelle, parce que le fond est entièrement caché par cette couleur ; mais une multitude de très-petits points blancs et de taches lac- tées et trigones, formant deux bandes transverses, mettent ce fond à découvert. Longueur , 18 lignes. 119. Cône chat. Conus catus. C. testà turbinaté, albidä , fulvo vel fusco variegaté; striis trans- versis elevatis numerosis ; Spir& convexo-obtusd , striat& ; varie- . gata. ; Martini, Conch. 2. t. 55. f. 6Gog. 610. Conus catus. Brug. Dict. n°. 99. Encyclop. pl. 552. f. 7. Conus catus. Ann. ibid. n°. 110. [b] Var. fusco-olivacea, albo- maculata: Knorr, Vergn. 5. t. 27. f. 5. Encyclop. pl. 552. f, 5. [ce] Var. rubra, papillosa. Encyclop. pl. 532. f. 4. - Habite l'Océan des Antilles, les côtes du Sénégal ; de Fle-de-France , etc. Mon cab. Coquille commune , courte , de taille médiocre , eE sans beauté remarquable. Elle est panachée de blanc et de fauve ou de brun, et bien distincte par ses stries transverses , élevées et nombreuses. Longueur, environ 18 lignes, Tome VIT, 52 493 ANIMAUX 120. Cône variolé. Conus verrucosus. C. testé turbinat& , sulcatä, granulat@, albidä vel flwid4, fulvo variegatä; Spirä acuminaté , granosd. Favanne, Conch. pl. 18. fig. H. Martini, Conch. 2. t. 55. f. G12. c. Conus verrucosus. Brug. Dict. n°. 100. Encyclop. pl. 533. f. 4. Conus verrucosus. Ann. ibid. n°. 120. [6] Var. alba, non'variegata. Lister, Conch. t. 756. f. 8. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 612. d. Habite les mers d'Afrique, les côtes du Sénégal, de Mosambique, etc. Mon cabinet. Ce cône est petit, assez commun, et remarquable par ses granulations et sa spire très-pointue. Longueur, 10 lignes trois quarts. 121. Cône acutangle. Conus acutangulus, C. test@& oblongo-turbinatä , subfusiformi, albidä, fulvo vel rubro \ maculatä; sulcis transversis punctato-pertusis ; spir4 elevatà, peracutd. Conus acutangulus. Chemn. Conch. 11. t. 182. f. 1772. 1775. Conus acutangulus. Ann. ibid. p. 286. n°. 121. Habite les mers des grandes Indes. Coquille petite, effilée, presque fusiforme, offrant des sillons transverses munis de points enfoncés. Elle est blanche, et ornée de taches d’un fauve orangé ou rougeà- tre. Ses rapports semblent la rapprocher de la suivante. hi Le 5 . Cône pluie-d’argent. Conus mindanus. C, test@ turbinatà, basi sulcatä, albä, puniceo variegaté , lineis numerosis puncCticulatis cinctä ; Spir& acununaté. Conus mindanus. Brug. Dict. n°. 1065. Encyclop. pl. 330. f. 7. Conus mindanus. Ann. ibid. n°. 122. Habite les côtes des îles Philippines. Mon cab. Il est moins efilé, moins fusiforme que le précédent, et offre, sur un fond blanc, des taches ou nébulosités, soit rouges, soit violâtres. Ce cône est très-rare. Longueur, 19 lignes. SANS VERTÉBRES. 499 125. Cône pluie-d’or. Conus japonicus. = D) ex . C. test& turbinat@ , basi sulcat@, luteä, albo-interspersé; lineis fuscis interruptis punctatis ; Sspir& acuminatd. Conus japonicus. Brug. Dict. n°. 104. Encÿclop. pl. 550. f. 5. Conus japonicus. Ann. ibid. n°. 125. Habite les côtes du Japon. Il est petit, jaune, flambé de blanc et de fauve ou d’orangé, et garni de lignes transverses brunes où d’un fauve foncé , interrompues par des points blancs. Un peu au-des- sous de son milieu ,on voit une zone blanche bordée de lignes cir- culaires à points plus gros et plus foncés que ceux des autres rangs. Cône jaunisse. Conus pusio. C. testä turbinat@, flavescente, variegatä; lineis transversis albo fuscoque articulato-punctatis ; spiré acuminaté ; fauce violaced, Martini, Conch. 2. t. 55, f. 612. Conus pusio. Brug. Dict. n°. 105. Encyclop. pl. 334. f. 4. Conus pusio. Ann. ibid. n°. 124. [6] Var. alba , pallidè rufo nebulata. Favanne, Conch. pl. 18. fig. I 1. I 2. Habite l'Océan des Antilles. Petit cône, d’un fond jaunâtre ou fauve, tacheté de brun on de marron, et ayant des lignes ponctuées. Sor: ouverture est violette. | Cône colombe. Conus columba. C. testà turbinat& ,inferne sulcatä, alb& vel rose; spir convexé, acuminaté. / Gualt. Test. t. 25. fig. G. Favanne, Conch. pl. 18. fig. K 1. Conus columba. Brug. Dict. n°. 101. Encyclop. pl. 354. f. 5. Conus columba. Ann. ibid. p. 422. n°. 125. [ ] War. candida , basi striata ; lineis binis subgranosis. [ce] Var. test& majore, penitès candidä. Encyclop. pl. 351. f. 5. >0)4) 128. ANIMAUX Habite POcéan asiatique. Mon cabinet, Pélite eoquille umieolors, toute blanche où d’un blanc purpurin où rosé. Longueur, 9 lignes irois quarts. TA 7 = . Cône CTOISC. Conus madurensis. C. tesl& turbinat&, viridescente, albo et fulvo nebulatd; lineis _transversis fusco alboque notatis ; spirä acuminata. Favanne, Conch. pl. 17. fig. E 1. E 2. Conus madurensis. Brug. Dict. n°, 102, Encyclop. pl. 555, £. 3. Conus madurensis. Ann. 1bid, n°, 126. Habite POcéan asiatique. Ce cône offre, sur un fond verdatre, plu- sieurs zones inégales, formées de nébulosités blanches et fauves, et des lignes transverses, ponctuées de fauve et dé blanc. Sa spire est élevée et très-pointue. Taille au-dessous de la moyenne. Cône bois-de-frène, Conus nemocanus. €. testä turbinat& , lutescente , zonis filisque tenuissimis undulatis approximatis fulvis cincta; spirä obtusd , striato-punctatä , fusco-maculatd ; fauce subcæru led. Conus rnemocanus. Brug. Dict. n°. 106. Encyclop. pl. 358. f. 5. Conus nemocanus. Ann. ibid. n°. 127. Habite l'Océan Pacifique, sur les côtes de Pile de Nemoca. Coquille très-rare, assez belle, d’une taille au-dessus de la moyenne, et d’une forme qui approche de celle du cône memnonite, mais dont la spire n’est point couronnée. Sur un fond jaunatre ou roussätre, ce cône offre quantité de zones fauves, entre lesquelles on voit des fils transverses, onduleux, pareillement fauves, et d’uneextrème finesse. Sa spire est convexe, striée, piquetée, et panachée de brun- marron‘sur un fond blanchatre. Cône treillissé. Conus cancellatus. C, testä turbinaid, sulcis transversis striisque profundis longitu- dinalibus decussatim cancellatà, alba; spir& acuminata. Conus cancellatus. Brag. Dict. n°. 107. Encyclop. pl. 358. f. 1. Conus canc-llatus. Ann. ibid. p.423. n°. 128. 190, 131. SANS VERTEBRES. bot Habite l'Océan Pacifique, sur les côtes de Vie d'Owhyhée. Bra- guières le regarde comme Fanalogue vivant du cône perdu que l’on trouve en France dans Pélat fossile. Cône en fuseau. Conus fusiformis. C. test& turbinato-fusiformi, striis tenuissimis Fransversis et longr- tudinalibus obsoleté cancellatä ; pallidèe alba, #ix rose; spirà elevatä, acuté : anfractibus convexis. Conus fusiformis. Ann. ibid. n°. 129. Habite. VOcéan Pacifique? Mon cabinet. Ce cône, très-rme, paraît voisin du précédent, et semble tenir le milieu entre cetle espèce ou le cône perdu et le cône antidiluvien. Il est d'un blanc päle, légèrement rosé, et a sa spire plus élevée que le côue treillissé, et moins eflilée que le cône antidiluvien. 11 est finement et obscu- rément treillissé; néanmoins ses stries transverses paraissenL piua que les longitudinales. Longueur, 21 lignes trois quarts, Cône bleuâtre. Conus cærulescens. C, tesit& turbinat&, pallidè cœrule&, maculis fulvis adspersé , obsoletè fasciatà ; sulcis transversis remotiusoulis; Spirä con- vexo-acuté ; fauce cæruled. Conus lividus. Chemn. Conch. 11. t. 185. f. 1776. 1977. Conus cærulescens. Ann. ibid. n°. 150. Habite les mers des Moluques. Cette espèce parait avoir louver- ture lâche, et avoisiner le cône speetre , par quelques rapports. Cône aurore. Conus auror«. C. testä oblongo-turbinat@, subventricosä , basi sulcaté , coccined ; fasciis binis angustis albidis ; Spird convexo-acuta. Conus rosaceus. Chemm. Conch. 11. t. 181. f. 1756. 1757. onus aurora. Ann. ibid. n°. 151. Habite... Collect. du Mus. Coquille mince, un peu ventrue, en- roulée d’une manière lache, et uniformément d’un rouge écarlate obscur ou rembruni. Elle offre deux zones blanchâtres et étroites, dont une, peu apparente , est située à la naissance de la spire, et l’autre au-dessous du milieu du dernier tour. Elle se rapproche da cône préfet par ses rapports; maïs elle est moins effilce, et d'une autre couleur, Longueur, près de 2 pouces. Lui QI ÆS ANIMAUX Cône violet. Conus taitensis. C, test@ turbinalé , transversim striatà ; laceoe nigricante ; maculis et punctis raris albis ; spird obtusd, striatd. Conus taitensis. Brug. Dict. n°. 108. / Encyclop. pl. 336. f. 0. Conus taïtensis. Ann. ibid. p. 424, n°. 132. Habite dans l'Océan Pacifique, sur les côtes de V'ile d'Otaïti. Co- quille rare , d’une taille au-dessous de la moyenne, et qui est en cône court, bombé supérieurément. Elle est d’un violet foncé ou noiratre, et offre un rang de taches blanches, nuées de bleu clair, à la naissance de sa spire. / Cône d’Adanson. Conus Adansonir. C. test& oblongo-turbinaté, cinereo-flavescente ; fasci& albidé in- terrupté ; lineis transversis punctorum fuscorum numerosis ; sptrd convexo-acuté, striaid, maculatà. Adans. Seneg. pl. 6. f. 6. le chotin. Conus jamaicensis. Brug. Dict. n°. 00, { var. b.] Encyclop. pl. 545. f. 7. Conus Adansoni. Ann. ibid. n°. 155. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Ce cône, au lieu d’être une variété du cône pavillon , en serait plutôt une du cône radis ; mais il est distinct de ce dernier par ses couleurs et par sa spire. Longueur, 15 lignes et demie. Cône ambassadeur. Conus tinianus. C. test& turbinatä, cinnabarin@, maculis pallidè cæsiis nebu- lat& ; punctis fulvis interspersis ; Spirä convexd. Conus tinianus. Brug. Dict. n°. 109. Encyclop. pl. 358. f. 2. Conus tinianus. Ann. ibid. n°. 154. Habite la mer Pacifique, sur les côtes de Vile de Tinian. Coquille très-rare, d’un rouge vif, nuée de taches d’un bleu cendré clair. Elle est longue de 22 lignes, selon Bruguières. Cône de Porto-Ricco. Conus Portoricanus. C. test& turbinat&, granulat& , albd, fulvo-maculaiä; spirä con- vexo-mucrondtà. 19 137. 19 SANS VERTÈLRES. 503 Conus portoricanus. Brug. Dict. n°. 110. Encyclop. pl. 538. f. 4. Conus portoricanus. Ann. ibid. n°. 155. Habite les mers des Antilles, sur les côtes de Porto-Ricco. Il est granuleux, blanc, et orné de taches fauves ou citrines, irrégu- lières et longitudinales. Sa longueur est de 18 lignes, selon Bruguières. Cône safrané. Conus crocatus. C. test& oblongo-turbinatä, aurantid; maculis albis subtrigonis fasciatim sparsis; striis transversis obsoletis ; spir& convexo- acutà. Conus crocatus. Ann.'ibid. n°. 156. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Joli cône, bien distinct de tous ceux qui ont été décrits. Sur un fond d’un beau jaune orangé, il offre dés taches d’un blanc de lait, les unes tri- gones, les autres arrondies, ou ovales ou oblongues. Ces taches sont un peu rares, éparses, et presque disposées en bandes soit transverses , soit longitudinales. L’angle de la naissance de la spire est arrondi. Longueur, près de 22 lignes. Cône aimable, Conus amabilis. C. test@ turbinat&, incarnatä , purpureo-nebulat& ; fasciis tribus macularum albarum ; striis transversis subtilissimé puncturatis; spiré obtusé , variegatd. An conus festivus ? Chemn. Conch. 11. t. 182. f. 1770. 1771. Conus amabilis. Ann. ibid. p. 425. n°. 137. Habite... les mers des grandes Indes ? Mon cabinet. Jolie coquille, offrant, sur un fond incarnat nué de pourpre, des taches blanches irrégulières, disposéesen trois zones, dont une à la naissance de la spire, la seconde dans le milieu , et la troisième à la base du der- nier tour où elle est peu apparente. La spire est convexe, obtuse, striée et panachée de rouge et de blanc. Les stries sont finement piquetées. Longueur , 20 lignes. , - Cône d’Oma. Conus omaicus. C. test& cylindraceo-turbinatä , auranti& , albo-trifasciatä; zonrs et lineis numerosis fulvo alboque distinctis , sæpiüs notulis lit- ierarum signatis ; spir@ obtusä, canaliculatd, maculaté. 159. ANIMAUX D'Argenv. Conch. Append. pl, 1. fig. Y. Mala. Favanne, Conch. pl. 17. fig. F. Mala. Martini, Conch, 2. t. 55. f. 590. Chemn. Conch, 10. t. 145. f, 1531, 2. Conus omaicus. Brug. Dict. n°, 111. Conus thomæ. Gmel. p. 3394. n°. 70. Encyclop. pl. 550. £. 5. | Conus omaicus. Ann. ibid. n°. 158. Habite l'Océan asiatique, sur les côtes de l'ile d’Oma. Coll: du Mus. Coquille très-belle, très-rare, une des plus précieuses de son genre, et dont il se trouve deux beaux exemplaires au Muséum de Paris. Flle est d’un jaune ofangé, presque ferrugineux, ornée de zones blanches, de cordelettes ponctuées, et de quantité de lignes transverses, serrées , ‘ponctuées de blanc et de fauve. Long., 2 pouces 5 lignes, selon Bruguiéres: Cône noble. Conus nobilis. C. test& cylindraceo-turbinatä, luteo - citrind ; maculis sparsis albis trigono-rotundatis ; lineis transversis fulvo alboque articu- latis ; spirä plano-concavd , mucronata. Conus nobilis. Lin. Gmel. p. 5581. n°, 15. Seba, Mus. 5. t: 45. f. 13. 14. Favanne, Conch. pl. 14. fig. E 2. Martini, Conch. 2. t. 62. f. 68a. Chemn. Conch. 10. t. 14r. f. 1512. Conus nobilrs. Brug. Dict. n°. 112. Encyclop. pl. 359. f. 8. Conus nobilis. Ann. ibid. n9150 [o] Far. fulvo castanea , bizonata. Chemn. Conch. 10. t. 141. f. 1513. 1514. Encyclop. pl. 539. f. 7. Habite l'Océan des grandes Indes, particulièrement des Moluques. Mon cabinet. Très-belle coquille , toujours rare, fort recherchée dans les collections, et à laquelle on donne vulgairement le nom de damier chinois. Elle est d’un jaune citron, et -ornée d’une multitude de taches blanches à la manière du cône damier, entre lesquelles on apercoit des lignes transverses articulées. Longueur, 2 pouces une ligne. 140. SANS VERTEBRES. 509 Cône d'orange. Conus aurisiacus. C. test oblongo -turbinatä, basi emarginatä , incarnalé , albo- zonat@ ; stris elevatis albo fuscoque tessulatis; spir& oblusd , canaliculatä, maculatà. Conus aurisiacus. Lin. Gmel, p. 5562. n°. 56. Rumph. Mus. t. 54. fig. A. Petiv. Amb. t. 7. f. 7. D’Argenv. Conch. Append. pl. 1. fig. L Favanne, Concb. pl. 17. fig. K:1. Seba, Mus. 5. t. 48. f. 7. Knorr, Veren. 1. t. 8.f. 5. et 5. t.24. f. 1. Martini, Conch. 2. t. 57. f. 636. 637. Conus aurisiacus. Brug. Dict. n°. 116. Encyclop. pl. 550. f. 4. Conus aurisiacus. Ann, ibid. p. 426. n°. 140. Habite FOcéan asiatique. Mon cabinet. Ce cône est sans contredit un des plus beaux, des plus rares et des plus précieux de son genre. Sur un fond couleur de chair et presque rose, il offre des zones blanches ou blanchatres, et des cordelettes transverses articulées de brun foncé et de blanc, La zone du milieu est plus blanche que les deux auires. Sa spire, qui est canaliculce, est éiégamment tachetce de brun noiratre sur un fond rose. Vulg. l'amiral d'o- range. Longueur, 2 pouces 2 lignes. Cône terme. Conus terminus. C. testä cylindrace&, elongatä, Lœvt,alb&; maculis irregularibus luteo-fulvis ; spirä convexo - acutd , canaliculat& : anfractuum marginibus elevatis. Conus terminus. Ann. ibid. n°. 141. Habite l'Océan asiatique. Collect. du Mus. Quoique cette espèce ait beaucoup de rapports avec la suivante, elle est plus allongée, plus cylindrique, et ne parait nullement strice ; mais elle est sillonnée ou ridée à sa base. Ce cône offre des taches irrégulières et d'un jaune roux, sur un fond blanc. Ses tours de spire, par leur bord élevé et saillant au-dessus des sutures, le rendent remarquable. Longueur, près de 35 pouces. 506 142. 143. ANIMAUX Cône strié. Conus striatus. C. test& cylindraceo-turbinatà , basi rugos@, alb& vel albo-roseé, Julvo aut fusco maculatä ; striis tenuissimis transversis, ad maculas albas interruptis ; spir@ obtusä, canaliculatä. Conus striatus. Lin. Gmel. p. 3393. n°. 58. Lister , Conch. t. 760, f. 6. | Rumph. Mus. t. 51. fig. F. Petiv. Amb. t. 15. f. 4. Gualt. Fest. t. 26. fig. D. D’Argenv. Conch. pl. 15, fig. C. Favanne, Conch. pl. 10. fig. N. summo tabulæ. Seba, Mus. 3. t. 42. f. 5211. Kaorr \Vergn:"1. t. 101 /el 9.012, 2 5. et te 210202 Adans. Seneg. pl. 6. f. 2. le melar. Martini, Conch. 2. t. 64. f. 714—716. Conus striatus. Brug. Dict. n°. 120. Encyclop. pl. 340. f. 1. Conus striatus. Ann. ibid. n°. 142. [2] Var. nigra ; maculis albis roseo et cæruleo tinctis. [ L'écorché noir. | Encyclop. pl. 540. f. 2. {e] Var. albido-carnea ; maculis fulvis cærulescentibus.[ L’écorché broché. ] {[d] Var. alba; maculis fulvis laceris araneas fisurantibus.|L'écorché araignée. | Knorr, Vergn. 5. t. 22. f. 4. Encyclop. pl. 540. f. 3. Habite l'Océan des grandes Indes, des Moluques, etc. Mon cabinet. Grande et belle coquille, assez commune dans les collections, finement striée en travers, vivement colorée, et qu’on nomme vulgairement l’écorché. Longueur, 35 pouces 5 lignes. Cône gouverneur. Conus gubernator. / C, test& oblongo-turbinaté , superné ventricosä, in medio depres- siuscul@, albido-rose&; maculis oblongis fuscis subelineatis ; spiré obtusä, canaliculat& , mucronaté. Conus gubernator. Brug. Dict. n°. 121. Encyclop. pl. 540. f. 5. Conus gubernator. Ann. ibid. n°. 142 bis. 144. 143. SANS VERTEBRES. bo7 [8] Var. elongata, pallidè cærulea, fulyo-aurantio bifasciata, cin- namomeo difformiter maculata. | L’écorché orangé. ] Encyclop. pl. 340. f. 6. [c] Var. albido-cærulea; flammis longitudinalibus laciniatis fusco- castaneis. | L’écorché flambé. ] Encyclop. pl. 540, f, 4. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ce cône avoisine de très-près le précédent par ses rapports ; néanmoins il en diffère en ce qu’il est plus effilé, assez bombé antérieurement, légèrement déprimé vers son milieu, et que sa superficie est presque entiè- rement lisse, n'ayant que quelques stries circulaires , écartées et peu apparentes. Ces dernières s’interrompent aussi sur les parties blanches de la coquille, de même que dans le cône strié. Vulg. Vécorché à dépression. Longueur, 3 pouces 2 lignes. Cône granuleux. Conus granulatus. C. testä cylindraceo-turbinaté, transversim suleatä, coccineä ; fasciä albä; sulcis subgranulatis, purpureo-punctatis; spirä convexo-acut&, variegatd. Conus granulatus. Lin. Gmel. p. 3591. n°. 52. Lister, Conch. t. 760. f. 5. Seba , Mus. 3. t. 48. f. 21. 22. 26. Knorr,: Vergn. 3.4. 6: 1/5.1et 5: 24f/2;: Favanne , Conch. pl. 15. fig. G 2. Martini, Conch. 2.t. 52. f. 574. 575. Conus granulatus. Brug. Dict, n°, 114. Encyclop. pl. 559. f. y. Conus granulatus. Ann. ibid. p. #27. n°. 143 Habite l'Océan américain, les côtes de Surinam et celles -du Brésil. Mon cabinet, Ce cône, dans un bel. état de conservation, est d’un rouge écarlate avec une zone blanche, et a toute sa superficie marquée de cannelures transverses , subgranuleuses, dont plu- sieurs sont ornées de points bruns, ou marrons. Vulg. l'amiral d'Angleterre. Longueur, 2 pouces. Cône tarrière. Conus terebra. C. test& cylindraceo-turbinai@ , albid& vel albido-rubellé ; striis transversis elevatis fascüsque binis flavescentibus ; spir& con- vexo-0btusé. Favanne, Conch. pl. 17. fig. K 2. Martini, Conch. 2. t. 52. f. 577. L 508 146. 147. ANIMAUX Conus terebra. Brug. Dict. n°. 117. Conus terebellum. Gmel. p. 3390. n°. 44, Encyclop. pl. 550. f. 1. Conus terebra. Ann. ibid. n°, 144. [4] Var. alba; fasciis nullis. Encyclop. pl. 559. f. 2. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Ses stries élevées et transverses ceignent son dernier tour dans toute sa longueur. Sa spire est singulière par l’aplatissement du bord supérieur de cha- que tour. Vulg. le bout-de-chandelle. Longueur, près de 2 pouces 4 lignes. Cône véruleux. Conus verulosus. C. test& cylindraceo-urrbinaté, transversim sulcat&, albä; suleis prominulis , obtusis : inftrioribus majoribus, laxioribus ; spirä convexo-acuté. Favanne, Conch. pl. 15. fig. G 3. Conus verulosus, Brug. Dict, n°. 115, Encyclop. pl. 341. f. 7. Conus verulosus. Ann. ibid. n°, 145. Habite les mers de lAinérique. Mon cab. Voisin du précédent par ses rapports, ce cône est blanc, sans fascies, et offre, dans tonte sa longueur , des sillons transverses , um peu écartés, surtout infc- rieurement, et qui forment des cordelettes aplaties, raboteuses ou presque granuleuses, La spire est un peu pointue, et a ses tours convexes et par gradins. Longueur, 12 lignes et demie. Cône radis. Conus raphanus. C. testà cylindraceo-turbinatä , transversim striat& , alb&: fuscris dinis luteis vel fulvo-fuscis interrupts; striis fulvo vel fusco punctatis : inferioribus majoribus ; spira convex&, striatä, ma- culatä : apice roseo. Conus raphanus. Brug. Dict. n°. 118. Encyclop. pl. 541. f. 2. Conus raphanus. Ann. ibid, p. 428. n°. 146. [6] Var. alba ; fasciis fulvis aut castaneis interruptis. Seba, Mus. 5. t. 44. {. 12. Encyclop. pk 541. f. 1. Habite l'Océan asiatique. Mon cab. Ce cône n’est point rare. Il varie dans Ja couleur de ses points ct de ses taches; mais il est mois 148. SANS VERTEBRES. 50 erné et moins eflilé que le suivant. Sa spire est striée, bien ma- eulée, et a sa pointe rose. Long., 2 pouces une ligne et demie. Cône nébuleux. Conus magus. C. testé elongato-turbinat& , subcylindric&, albä; maculis longi- tudinalibus fulvis aut fuscis sub/asciatis; lineis transversis fuscis interruptis, vel fusco-punctatis, vel albo fuscoque articulatis; spirä convexä, maculata. Conus magus. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1171. n°. 517. * D’Argenv. Conch. Append. pl 2. fig. C. 149. Favanne, Conch. pl. 17. fig. À 1. Seba, Mus. 5. t. 44. f. 50. Knorr , Vergn. 6. t. 16. f. 5. Martini, Conch. 2. t. 52. f. 579. 580. Conus magus. Brug. Dict. n°. 110. Encyclop. pl. 5%. f. 8. Conus magus. Ann. ibid. n°. 147. [6] Vur. alba ; fasciis utrinquè confluentibus livido-violaceis , ak. bido fuscoque lineatis. Conus indicus. Chemn. Conch. 10. t. 140. f. 1295. Encyclop. pl. 541. f. 4. [c] Var. rubro-fusca ; maculis albis filisque punctatis. Corus clandestinus. Chemn. Conch, 10. t. 140, f, 1206. [d] Var. fasciis rubro-fuscis. Conus circæ. Chemn. Conch. 11. t. 183, f. 1778. 1779. Habite les mers des grandes Indes. Mon cab. Aucune espèce n'offre plus de diversité dans les couleurs et la disposition des taches que celle-ci. La plupart de ses variétés sont élégantes et fort belles ; quelques-unes même sont rares, et toutes sont remarquables par les lignes ponctuées ou même articulées qui orneut leur superfi- cie, Vule. les chateaux-en-Espagne. Long., 22 lignes et demie. Cône spectre. Conus spectrum. C. test& cylindraceo-turbinatä , infernè suleat& , albä; maculis rufo-fuscis longitudinalibus flexuosis ; spira oblusä , mucronata ; apertur& dehiscente. Conus spectrum. Lin. Gmel, p. 3595. n°. 62. Lister , Conch. t. 785. f. 50. Rumph, Mus. t. 32. fig. 5. Petiy. Amp, t, 19. f. 5. ns OX 150. 10 1: ANIMAUX Seba , Mus. 3. t. 45. f. 26. Knorr, Vergn. 2. t. 8. f. 4. Favanne, Conch. pl. 14. fig. H 2. Martini, Conch. 2. t. 53. f. 582. 585. Conus spectrum. Brug. Dict. n°. 122. Encyclop. pl. 541. f, 9. ane Conus spectrum. Ann. ibid. n°, 148. Habite l'Océan indien, les côtes des Moluques, etc. Mon cabinet. Coquille mince, blanche avec des flammes longitudinales flexueuses rousses ou marron. Elle est sillonnée transversalement dans sa moitié inférieure , et est remarquable par son ouverture ample. Longueur, 21 lignes. , Cône bullé. Conus bullatus. : C. testä cylindraceo-ovatä, miniatä, puniceo et albo variegatä ; spirä canaliculatä , mucronatä ; aperturä hiante ; fauce aurantié. Conus bullatus. Lin. Gmel. p..3399. n°. 65. Gualt. Test. t. 26. fig. C. ! D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. H. Favanne, Conch. pl. 18. fig. C 8. Seba, Mus. 5. t. 43. f. 15. 16. Knorr , Vergn. 5. t. 11. f. 4. Chemn. Conch. 10, t. 142. f. 1315. 1516. Conus bullatus. Brug.Dict. n°, 125. Encyclop. pl. 330. f. 5. Conus bullatus. Ann. ibid. p. 429. n°. 140. [b] Var. lineis puniceo et albo articulatis. Encyclop. pl. 330. f. 6. $ Habite les mers des grandes Indes, des Moluques et des Philippines. Mon cab. pour la var. [b]. Coquille ovale-allongée, subeylindracée , dont les couleurs consistent en des mouchetures blanches et pon- ceau sur un fond couleur de minium. Sa var, à cordelettes articu- lées est très-belle et assez rare: Long. de cette dernière, 2 pouces une ligne. Cône cerf. Conus cervus. C. testé majusculé , cylindraceo-ovat&, tenui , pallidè luted ; tæ- niis transversis inæqualibus fulvo etalbo articulatis ; spir& brevi, subacuté : anfractibus planulatis , siriatis ; Jauce alb&. SANS VERTEBRES. 514 Habite... Mon cabinet. Espèce qui me paraît inédite , et néanmoins qui est très-distincte de toutes celles qui sont connues. Ses rap ports de forme la rapprochent du cône bullé; mais sa spire et ses couleurs sont très-différentes. Sa ténuité et sa taille layoisine- raient en quelque sorte du cône brocard, si sa spire était cou- ronnée ; le bord droit va en s’atténuant vers sa partie postérieure, et est d’un beau bianc intérieurement. Long., 5 pouces 7 lignes. 12. Cône drap-d’argent. Conus stercus muscarum. C. testé cylindraceo-turbinat&, alb& , fusco-maculaté ; punctis ni- gris cingulatis identidem coacervatis ; spirä convexo-obtus& , ca- naliculaté. Conus stercus muscarum. Lin. Gmel. p. 3585. n°. 25. Lister, Conch. t. 757. f. 0. Rumph. Mus. t. 53. fig. Z. Petiv./Gaz. t. 75. f.1.'et Amb. €. 15. f. 21. Gualt. Test. t. 25. fig. O. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. E. Seba , Mus. 5. t. 55. 17 medio plurimæ absque numero. Favanne , Conch. pl. 15. fig. F. 4, Knorr, Vergn. 1. t. 7. f. 5. Martini, Conch. 2. t. 64. f. 711. 712. Conus stercus muscarum. Brug. Dict. n°. 113. Encyclop. pl. 341. £. 6. Conus stercus muscarum. Ann. ibid. n°, 150. [8] Var. punctis rufis. Mon cabinet. Knorr, Vergn. 6. t. 16. f. 4. Martini, Conch. 2. t. 64. f. 715. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Si ce cône était couronné, if serait très-voisin, par ses rapports , du cône piqüre-de-mouches. Longueur, 23 lignes. 153. Cône satiné, Conus timorensis. : / . A d7 . A A C. testä cylindraceo-turbinaté, gracili, incarnatä , albo-undaté ; 2 zond obsolet& intermedid ; spirä canaliculaté, acuminatd ; aper- tur& hiante. Conus timorensis. Brug. Dict. n°. 124. Encyclop. pl. 341. f, 3. Conus timorensis. Ann. ibid. n°. 151. Habite les mers des grandes Indes , des Moluques , les côtes de Timor: Mon cab. Ce cône est grêle , d’une couleur incarnat ou d’un rose ANIMAUX tendre nué de blanc, aves des piqûres lactées et des lignes intera rompues, transverses et incarnates. Long., 18 lignes et demie, 154. Cône pluvieux. Conus nimbosus. C. testé cylindraceo-turbinaté, transversim sulcat@ , albido-roset ; punctis lineolisque rufo-purpureis aut fuscis; fasciis obsoletis ; spir& depressd, striatä , mucronatà. Conus nimbosus. Brüg. Dict. n°, 125. Encyclop. pl. 341. f. 8. Conus rnimbosus. Ann. ibid. n°. 152. Habite les mers des grandes Indes. Mon cab. Joli petit cône subcy- lindracé, sillonné transversalement, d'un blanc rosé, et moucheté de petites taches d’un roux brun ou pourpré, avec des linéoles iransverses de la même couleur. Il est fort rare. Long., 15 lignes et demie. ? Cône commandant. Conus dux. C. testà subcylindric& , elongat&, transversim striat@, cæruleo-ru- bescente; tœæntis transversis angustis fusco et albo articulatis; spird convexo-exsertd. Martini, Conch. 2. t. b2. f. 571. Conus dux. Brug. Dict. n°. 126. Conus afjinis. Gmel. p. 5591. n°. 5o. Encyclop. pl. 542. f. 4. Conus dux. Ann. ibid. p. 430. n°. 155. [è] Var. fulvo variegata ; tæniis minüs distinctis. Encyclop. pl. 342. f. 5. Habite les mers des grandes Indes. Collect. du Mus. Espèce très-belle et précieuse par sa rareté. Elle offre, sur un fond teint de rose, nué de violet clair, plusieurs rangées transverses et inégales de ta- ches brunes, et quelques zones ornées de cordelettes articulées. Cette coquille est allongée, à spire conique et macuice. Vulg. Pamiral de Hollande. Longueur, selon Bruguières, 2 pouces 8 lignes. Cône bâtonnet. Conus tendineus. C. testà subeylindricä , elongatä , transversim striatà , subviolaced aut flavescente, furvo-fasciaté ; maculis longitudinalibus albis ; Habite Y'Océan indien. Mon cabinet. Il n’est guère plus grand que * celui qui précède, et est assez rare. Sur ur fond blanchatre, ce cône présente des taches ferrugineuses disposées par zones. Ses stiies transverses sont uh peu gränuleuses. Longuekr, près d'un pouce. Cône nussatelle. Conus nussatella. C. testé subcylindricé , elongatä , transversim striaté , albä, fulo vel aurantio nebulaté , punciis fuscis aut furvis seriatim eincté ; spiré convexo-exsertà. Lister, Conch. t. 744..f. 55. Gualt. Test. t. 25. fig. H. Knorr, Vergn. 5. t. 19. f.-4. Favanne , Conch. pl. 18. fig. E' 2. Conus terebra. Chemn. Conch. 10. t. 145. f. 1520. Conus nussatella. Brug. Dict.-n°, 151. Encyclop. pl. 542. f. 8. Conus nussatella. Ann. ibid. n°, 160. [b] Var. granulosa. Mon cab. Conus nussatella. Tin. Gmel. p. 5390. n°. 45. Fumph. Mus. t. 35. fig. EE. Petiv. Amb. t. 15. f. 15. ” Guait. Test. t. 25. fig. L. D’Argenv. Conch. pl.'15. fig. P. Favanne ; Conch. pl. 18. fig. E 4, Knorr, Vergn. 2. t. 4, f. 7. Martini, Conch. 2. t. 51. f. 567. Encyclop. pl. 342. f. 2. Habite la mer des Indes, près de l’ile de Nussatelle, les côtes de la Chine, des Philippines, de la Nouvelle - Guinée, etc. Mon cab. Joli cône , d’une forme allongée, presque cylindrique , et agréable ment nué de fauve-orangé sur un fond blanc, avec des rangées transverses de points bruns qui le rendent élégaisment piqueté. Sa spire est conique. Vulg. le drap piqueté. Lonoueur, 2 pouces 5 lignes. Cône brunette. Conus aulicus. C. test& subcylindricä, elongatä, fuscé aut cas'ane&; maculis triangularibus inæqualibus albis ; striis tranSversis tenuissimis ; spirä acutd. Ê Conus aulicus. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1171. n°. 320. 264. , ANIMAUX Rumph. Mus. £. 55. f. 5. Gualt. Test. t. 25. fig. Z. D’Argenv. Conch. pl. 13. fig. G: Favyanne, Conch, pl. 18. fig. C 7. Seba , Mas. 5. t. 47. f. 10—12. Knorr, Vergn. 5. t. 109. f. 1. Martini, Conch. 2. t. 55. f. 592. Mala. Conus aulicus. Brug. Dict. n°, 153. Encyclop. pl. 545, f. 4. Conus aulicus. Ann. ibid. p. 432. n°. 161. {b] Var. aurantia; maculis albis cordatis ; spir& concavo-acuté. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. D. Favanne, Conch. pl. 18. fig. C 3. Seba., Mus. 5. t. 45. f. 1. 2. Knorr, Vergas ou {. 1.f, à Martini, Conch. 2. t. 54. f. 597. Conus auratus. Brug. Dict. n°. 134. Encyclop. pl. 345. f. 53. [ec] ar. fusca; maculis albis majusculis. Mon cab. [d] Var. pallidè aurantia. Mon cabinet. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Grande et belle co- quille, qui est assez commune dans les collections dont elle fait l’ornement. Elle présente, sur un fond brun ou marron ,un grand nombre de taches blanches triangulaires, inégales, souvent con- fluentes ou réunies plusieurs ensemble, et disposées par groupes allongés, la plupart long tudinaux et scrpentans et quelques autres transverses. Cette coquille est allongée, cylindracée, presque sans angle à la naissance de sa spire. Ses stries transverses sont très- fines et serrées. Elle n’a point de lignes circulaires articulées de points blancs. Les var.[b]et[c] de Bruguières n’appartiennent point à cette espèce. Longueur, 4 pouces 4 lignes. Cône drap-orangé. Conus auratus. C. testä subcylindricä, elongatdä , transversim striatä, aurantié ; maculis albis cordatis seriebus longitudinalibus irregularibus remotis ; lineis tranSversis albo-punctatis obsolehssimis ; spir4 acuf&. Gualt. Test. t. 25. fig. Seba, Mus. 5. t. 45. . Knorr, Vergn. 2. t. 5. LE PA GE X. 4. f 3 165. 166. SANS VERTERRES. - Br? Conus auratus. Brug. Dict. n°, 154. [var. b.] Encyclop. pl. 545, f, 1. Conus’ auratus. Aun. ibid, n°. 162. Habite l'Océan indien, les côtes de la Chine, des Moluques, etc. Mon cab. Cette coquille semble d’abord être la même que notre var.[b] du cône brunette; néanmoins ses lignes transverses articulées de points blanes, quoique peu apparentes, mais dont on apercoit tou- jours des vestiges, l’en distinguent constamment. Sa couleur est d’un jaune orangé, avec des groupes allongés et irréguliers, com- posés d’une multitude de petites taches blanches trigones , serrées et inégales. Longueur de notre individu , 2 pouces et demi. Cône couleuvré. Conus colubrinus. C. test& oblongo-turbinatä , luteo-aurantid; maculis albis cordato- trigonis squamiformibus ; striis transversis subüilissimis; spiré. brevi, subacutä, Conus colubrinus, Ann, ibid. p. 433. n°. 163. Habite les mers des grandes Indes. Collect. du Mus. Ce cône a beau - coup de rapports avec le cône perlé ; cependant il est plus. cylin- dracé, moins renflé vers la naissance de sa spire, où il offre un angle arrondi et des tours convexes. Sa couleur est, d’un jaune- orangé pale, avec une multitude de petites taches, blanches trigo- nes, groupées par masses, et qui ressemblent à des écailles. D’au- tres taches blanches, un peu plus grandes, sont disposées par zones. On aperçoit, dans les interstices de ces zones et des groupes écailleux, les vestiges de lignes circulaires articulées de points blancs et oblongs. Cette coquille n’a aucune des lignes longitudi- sales des draps-d’or. Son aspect est assez agréable. Long. environ 2 pouces. Cône drap-réticulé, Conus clavus,. C. testä subcylindricé, elongatä, transversim striaté, fulvc-in- namomeä, maculis albis trigonis fasciatim reticulaté; spirä. aculé , striat@. Conus clavus. Lin. Gmel. p..3300. n°. 42. Lister, Conch. t. 744. f. 54. Martini, Conch. 2. t. 52. f. 570. Chemu. Conch. 10, t. 145. f. 1327. Conus auricomus, Brug. Dict. n°. 156. 518 167. 168. ANIMAUX Encyclop. pl. 546. f. 3. Conus clavus. Ann. ibid. n°, 164. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Bruguières s'est trompé en transportant à cette espèce lé nom latin de la suivante. se cône est cylindracé, fort joli , et offre, sur un fond jaune fauve nué de canelle, quatre zones réticulées, composées de petites ta- hes blanches trigones écailleuses ‘et inégales, et, dans les inter- valles de ces zones, d’autres taches semblables, mais plus grandes, rares et éparses. Longueur, 2 pouces 2 lignes. Cône drap-flambé. Conus auricomus. C. testâ subeylindricä , elongat@, transversim. striatà, luteo-au- rantid; flammis fulvis aut fulvo-purpureis linearibus longi- tudinalibus; maculis albis trigonis fasciatim confertis; spird exserl& , subacutd&. Knorr, Vergn. 5. t. 11. f. 5. Conus aureus. Brug. Dict. n°. 135. Encyclop. pl. 346. f. 4. Conus auricomus. Ann. ibid. n°. 165. Habite l'Océan indien, les côtes de la Chine. Mon cab. Ce cône de- vient un peu plus grand que celui qui précède, et n’offre point , comme lui des taches blanches isolées et éparses, mais des masses allongées, réticulées, les unes longitudinales et les autres en zones _ transverses, Il est éminemment distinct par ses flammes ou raies longitudinales d’un roux brun presque pourpré, et qui acquièrent d'autant plus d'intensité de couleur que la coquille est moins jeune. Alors ce cône est vivement coloré et a un aspect agréable. Long., 2 pouces 7 lignes. Cône perlé. Conus omaria. C, testä cylindraceo-turbinatà , fuleo-fuscà vel auranti& ; maculis albis cordato-trigonis lineisque fuscis numerosis albo-punctatis ; spiré obtus& : apice roseo. Seba, Mus. 3. t. 47. f. 13. Knorr, Vergn. 2, t. 1. f. 5. Favanne, Conch.'pl. 18. fig. C 5. Martini, Conch. 2. t. 54. f, 506. Conus omaria. Brug. Dict. n°. 157. Encyclop. pl. 544, f. 3. Conus omaria. Ann, ibid, p. 454. n°. 166. 269. SANS VNÉRTÈBRES. 519 Habite l'Océan asiatique. Mon cab: Ce cône n'est point rare, et est. toujours moins grand que le cône brunette et moins eflilé que le cône drap-orangé. Il se fait remarquer par sa spire obtuse , ainsi que par ses lignes transverses brunes, articulées de points blancs ou de petites taches de la même couleur. Ces points blancs sont indépendans des taches blanches trigones, plus grandes, groupées irrégulièrement par masses longitudinales et transverses, qui tran- chent vivement sur le fond fauve brun ou orangé de la coquille , et qui lui donnent un aspect très-agréable. Longueur, près de 2 pouces 4 lignes. Cône pouding. Conus rubiginosus. C. testé ovato-subcylindrica, castane& aut fuscd; maculis albrs. cordatis irregularibus , interdüm in flammulas confluentibus | spir& convexo-acutd. Favanne, Conch. pl. 18. fig. C # Martini, Conch, 2, t. 54. f, 595. Conus rubiginosus. Brug. Dict. n°. 138: Encyclop. pl. 344, f. 1 Conus rubiginosus. Ann. ibid. n°. 167. {[b] Var. fulvo-aurantia. Mon cab. Martini, Conch. 2. t. 54. f. 593. 594. Encyclop. pl. 544, f. 2. Habite POcéan asiatique, Mon eabinet, Cette espèce se rapproche de- la précédente par ses rapports; mais elle est un peu plus bombée et n'offre point les lignes circulaires perlées qui ornent l’espèce qui précède et celle qui suit, Sur un fond rouge-brum ou marron, le cône pouding présente quantité de taches blanches cordées ou tri- gones, inégales, en partie éparses, et en partie groupées par masses allongées. Souvent, surtout dans la var. [b], ces taches sont réu- nics plusieurs ensemble, et forment des flammes longitudinales interrompues. Vulg, la callouteuse ou le pouding. Long. 20 lig. : de sa var,, 2 pouces une ligne, Cône plumeux. Conus pennaceus. C. test@ cylindraceo-turbinatà , subovatä , aurantio-fuscä ; maculis aibis cordiformibus longitudinaliter transversimque congestis. lineis transversis fuscis ulbo-punctatis ; spird obtusa. Rumph. Mus. t. 55. f. 4. Seba, Mus. 5. t. 45, f. 5. x Qt 171. 172, ANIMAUX Conus pennaceus. Born, Mnus. t. 7. f. 14. Favaune , Conch. pl, 18. fig. C 2. Conus pennaceus. Brug, Dict.'n°, 1350. Encyclop: plo544. f. 4, Conus pennaceus. Ann. ibid. n°. 166. Habite lOcéan asiatique. Mon cab, Il a aussi beaucoup de rapports avec le cône perlé, mais il est moins cylindracé ; plus bombé et plus dilaté antérieurement, et il offre des lignes transverses très- nombreuses, d’un roux brun, articulées de points blancs fort pe- tits. Ses taches blanches et cordées sont nuées d’une teinte de violet clair en divers endroits , et groupées par masses allongées, ondées, la plupart longitudinales. Longueur , 2 pouces. Cône prélat. Conus prælatus. C. testé ovato-turbinatä , luteo-fulvd; maculis trigonis vel oblongis, imbricatis , albo cæsio et incarnato variegatis, seriebus irregu- laribus confertis ; lineis transversis albo castaneoque punctatis > spirä acuta. Favanre, Conch. pl 18, fig. B 7. Martini, Conch. 2. t. 54. f. Go. Conus prælatus. Brug. Dict. n°. 140. Encyclop. pl. 545. f. 4. Conus prælatus. Ann. ibid. p. 455. n°. 169. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Ce cône est un des plus jolis et des plus distincts de ce genre. Il est un peu ventru «ans sa partie supérieure , d'un jaune-fauve presque orangé, et orné de petites taches en croissant , blanches , nuées de lilas, d’in- carnat et de violet, comme imbriquées, et groupées par masses oblongues, les unes longitudinales et obliques, et les autres en zones irrégulières. Il offre, en outre, des lignes transverses très- fines, articulées de points blanchatres et de points marrons. Lon- gueur, 21 lignes et demie. Cône petit-drap. Conus panniculus, C.tesi& ovato-turbinat&, albid& vel pallidè fuly4 ; lineis. fusco- rubiginosis longitudinalibus undulatis creberrimis confertis ; Jasciis obscuris reticulatis; spirä acuminatä. Favanne, Concb. pl. 18. fig. B 6. : Conus text.le. Brag. Dict. n°. 145. [ var. g. | SANS VERTEBRES. Bat Encyclop. pl. 347. f. 1. Conus panniculus. Ann. ibid. n°. 170. ; Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Assurément ce cône doit être distingué du cône drap-d’or, ayant constamment une forme et des couleurs qui lui sont particulières. I est plus rac- courci, moins cylindracé, un peu bombé, lisse, et a un aspect rougeatre par suite d’une multitude de lignes longitudinales on- dulenses, tremblottantes, serrées, et d’un rouge brun, qui le font paraitre rayé et réticulé. Il est dépourvu de lignes transverses , et u’offre point de taches écailleuses, si lon en excepte celles très- petites qui résultent des zig-zags de ses lignes longitudinales. Longueur, 2 pouces 4 lignes et demie. \ 173. Cône archévèque. Conus archiepiscopus. C. test& ovaio-turbinaté , ventricosä, luteo-fulvà ; liners longitu- dinalibus transversisque fuscis; fascis Guns albo cæruleo violaceoque reticulals ; spirä acuminatà. Conus archiepiscopus. Brug. Dict. n°. 141, Encyclop. pl. 546. f. 7 Conus archiepiscopus. Ann. ibid. n°. 171. [6] Var. violacea, mins distincte [asciata. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. L. Favanne, Conch. pl. 18. fig. B 2. Encyclop. pl. 346. f. 1. {c] Var. zonis distinctis, maculis retibusque albis composits ; Jauce roseä. Martini, Conch. 2. t. 54. f. Go2. Conus canonicus. Brug. Dict. n°. 143. [ var. à. | Enucyclop. pl. 545. f, 5. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Ce cône est ovale- turbiné, ventru , et remarquable par ses trois ou quatre zones transverses , réticulées , à écailles violettes ou d’un blanc bleuatre. Le fond jaune fauve de cette coquille ne paraît que médiocrement et seulement dans les intervalles des zones où il est traversé par des lignes brunes assez épaisses et par des lignes transyerses de la même couleur et plus fines. Vulg. le drap-d'’or violet, Longueur, 2 pouces, [Dx. ANIMAUX Cône chanoine. Conus canonicus. . C. test@ cylindraceo-turbinatd, fuscd; lineis transversis nigris ; maculis retibusque albis inæqualibus confertis ; spir4 acumi- nat, subgränosé ; Jauce rosed. Knôrr, Veren. 3.4 /18/f.:2. Conus canonicus. Brug. Dict. n°, 145, [ var. b.] Encyclop. pl. 345. f. 1. Conus canonicus. Ann. ibid. p. 456. n°. 172. Habite les mers des grandes Indes. Ce cône ne doit pas être associé avec la var. [c] du précédent, puisqu'il n’en a ni la forme ni les couleurs. Il est un peu cylindracé, brun, marqué de lignes noires transverses, et orné d’une multitude de taches blanches écail- leuses, très-inégales, groupées irrégulièrement et recouvrant en grande partie le fond de la coquille. Sa spire est très-aignëé et un peu tuberculeuse ou granuleuse ; son ouverture est teinte de rose. Longueur, 2 pouces, selon Bruguières. Cône évêque. Conus episcopus. | C. test& cylindraceo-turbinaté, furv@; maculis albis trigonis inœqualibus majusculis subfasciatis; lineis transversis albo- punctatis ; sptr& obtusa. Conus episcopus. Brug. Dict. n°. 142. Encyclop. pl. 345. f. 2. Conus episcopus. Ann. ibid. n°. 175. [b] Var. maculis albis minutis , absque fasciis. Seba , Mus. 5. t. 45. f. G. Encyclop. pl 345. f. 6; [ce] Var. alba, maculis fuscis latis ornata , basi valdé sulcata. Chemn. Conch. 10. t. 143. f. 1328. Conus aulicus. Brug. Dict. n°. 155. [ var. b.] Encyclop. pl. 345. f.2. Habite les mers. des grandes Indes. Mon cabinet pour la var, fe]. Cette espèce est fort différente de celle qui précède, se rapproche du cône perlé et du cône plumeux par ses lignes transverses ponc- tuées, et se fait remarquer par ses taches bianches et trigones, dont plusieurs sont fort grandes. Longueur de la var.[c], 5 pouces. 2 lignes. SANS VERTEBRES. 522 176. Cône abbé. Conus abbas. C. test& cylindraceo-turbinatä , aurantid, fusco-undatä; zonis subroseis reticulatis maculisque albis raris passim sparsis ; spiré acutd. Chemn. Conch. 10. t. 145. f. 1526, b. c. Conus abbas. Brug. Dict. n°. 144. Encyclop. pl. 345. f. 3. Conus abbas. Ann. ibid. n°. 174. [b] Var. grisea , absque fuseris. Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Cône fort joli, qui en général ne devient pas grand, et dont la coloration est fort agréable, Sur un fond orangé, nué de marron, il offre trois zones réticulées d’une couleur plus claire que le fond , un peu rosces, et des taches très-blanches , trigones , dont les plus grandes sont rares, éparses, et éclatent sur le fond de la coquille. Ses tours de spire sont un peu concaves et finement striés. Les figures citées de Chemniz sont très-médiocres ; celle de l'Encyclopédie est au con- traire fort bonne. Longueur-de notre plus bel individu, 2 pouces 5 lignes et demie. Vulg. le drap d’or à dentelles. 197. Cône légat. Conus legatus. C. test& cylindraceo-turbinatä , angustä , albo aurantio roseoque uariegatà , fusco-undald; maculis albis cordatis inæqualibus; sptré acuta, Conus legatus. Ann. ibid. p. 437. n°. 179. Habite les mers des grandes Indes. Collect. du Mus. Celui-ci semble wétre qu'une variété du précédent; mais il présente par ses cou- leurs et sa forme un aspect different, et les tours de sa spire ne sont point en effet concaves, Il ést petit, grèle, cylindracé-co- niqne, teint de rose, et montre quelques parties d’un fon orangé traversées longitudinalement par de gros traits bruns et ondés. Des taches blanches, cordées, petites ét grandes, ornent élégamment sa superficie. Longueur, 5 centimètres. 178. Cône drap-dor. Conus textile, C. testa cylindraceo-ovatà , luteä; linèis fuscis longitudinalibus undulatis maculisque albis trigonis fulvo-circumligaus.; spird acuminata, Qt ANIMAUX Conus texule. Lin. Ciel, P- 5395. n°. 5q. Bonanni, Recr. 3, f. 155. Gualt, Test. t. 25, fig, AA, D’Argenv. Conch. pl. 13. fig. F. Favaune, Conch. pl. 18. fig. B 1. } Seba, Mus. 3, t. 47. f. 16. 17. Knorr, Vergn. 1. t. 18. f. 6. Martini, Conch. 2, t. 54. f. 599. 600. Conus textile. Brug. Dict. n°. 145. Encyclop. pl. 344, f. 5, Conus textile. Ann, ibid. n°. 176. [ë] Var. maculis'albis reticulatis Jfasciata. Mon cabinet, Seba, Mus. 3. t. 47... 14. Knorr, Vergn. 2. t, 8. f. 3. Martini, Conch. 2. t, 54, f. 598. Conus textile amiralis. Chemn. Conch. 10. t, 143. f. 1326. a. Encyclop. pl. 345. f. 7. [c] Far. fasciata ; reticulo tenui violaceo. [d] Var. abbréviata, tumida , absque fasciä, Favanne , Conch. pl. 18. fig. B 5. Conus textile. Brug. [ var. (il Encyclop. pl. 346, f. 5. {e] Var. abbreviata, turbinata » Subdepressa , fusciata. Conus textile. Brug. [ var. f.] Encyclop. pl. 346. f, 2. (F1 Var. maculis albis violaceo-cærulescente nébulatis fasciatims dispositis. Favanne, Conch, pl. 18. fig. B 4. Conus textile. Brug. [ var. h. ] Encyclop. pL 347. f. 4. [5] ar. elongata, carnea; maculis. albis minuris retibusque rufo anclusis. Favanne, Conch. pl. 18, fig, B 3. Conus textile. Brug. [ var. 1. ] Encyclop. pl. 347. f. 2. [2] Var. ponderosa, transversim Strlata, maculis. cærulescentibus. Jfasciata, apice reseo. Seba , Mus. 5 t. 43, f, 11.12. Chemn, Conch. 10. t. 141. f. 1311, Malo. Conus textile, Brug. [ var. c.] Encyclop. pl. 346. f, 6. ë70- SANS VERTEBLES. 5 re) Ut li] Var. angustor , pallidé lutescens. [#] Var. zonis albis latis ; fundo vix perspicuo. Mon cabinet. Adans. Seneg. pl. 6. f. 7. le loman. {!] Var. ovoidea, anterius ventricosa; maculis albis trigonis non interruptis, aurantio tinctis. Mon cabinet. Conus textile. Brug. [ var. d.] Encyclop. pl. 347. f. 5. Habite les mers des grandes Indes et de l'Afrique. Mon cabinet. Le cône drap-d’or est une des plus belles et des plus intéressantes espèces de son genre , tant par le volume qu’il acquiert que par sa forme, sa coloration, et les nombreuses variétés qu’il présente. Sur un fond jaune d’or ou orangé, il offre quantité de lignes brunes, lon- gitudinales, onduleuses et comme tremblantes, et en outre ure multitude de petites taches blanches, trigones, bordées de brun, et groupées comme des écailles, par masses, les unes lonsitudi- nales, les autres transverses et en fascies. Ces mémes taches sont tantôt blanches, et tantôt nuancées d’orangé ou de bleu violet, sni- vant les variétés de cette espèce. Ce cône n’est point rare, et fait l'ornément des collections. Longueur de la coquille principale, type de l’espèce, 5 pouces 10 lignes; de la var. [bj, 2 pouces 9 lignes. Cône pyramidal, Conus pyramidalis. C. test elongato-turbinaté, albidä aut auranti&; lineis fuscis numerosissimis longitudinalibus flexuoso-angulatis ; maculis albis irregularibus ; spir& elevatä , acuminaté : anfractibus su- perioribus nodulosis. Favanne, Conch. pl. 38. fig. C 5. Conus textile. Brug. Dict. n°. 145.[var. m.] Encyclop. pl. 347. f. 5. Conus pyramidalis. Ann. ibid. p. 438. n°. 177. [6] Var. fundo albido ; spiræ anfractibus superioribus muticis. Habite les mers de la zone torride, et probablement celles des Indes orientales. Mon cab. pour la var. [b]. Cône allongé, peu renflé, à , Spire pyramidale et qui, sur un fond tantôt orangé et tantôt blan- chatre, mais peu apparent, présente une multitude de lignes d’un brun pourpré, longitudinales , en zigzags , et diversement fléchies. Les intervalles ou mailles que forment ces lignes offrent des taches blanches irrégulières, les unes trigones, les autres cordiformes , et d’autres oblongues. Le grand nombre de lignes flexueuses de ce ) ANIMAUX cone, qui s’'entrecroisent de toutes parts, lui donne un aspect d'un rouge violatre ,et présente une réticulation irrégulière. Long. 19 lignes. 180. Cône gloire-de-la-mer. Conus gloria maris. C. testä elongat&, cylindrico-turbinatä, albä, aurantio-fasciaté, maculis albis trigonis subulissimis fusco cinctis ad apicem us- que reticulatä; Spiræ concavo-acuminatæ an/ractibus superiori- bus nodulosis. Chemn. Conch. 10, t. 145, f, 1324, 1525. Conus gloria maris. Brug. Dict. n°. 146. Encyclop. pl. 347. f. 7. Conus gloria maris. Ann. ibid. n°. 178. Habite les mers des Indes orientales. Ce cône, de Ja division des draps-d’or , remarquable par sa forme allongée , sa spire pyrami- dale, le réseau à mailles fines et inégales qui occupe toute sa su- perficie, et sa couleur orangée émaillée de petites taches blanches et trigones, est regardé comme la coquille la plus rare et la plus précieuse de ce genre, Sa long., selon Bruguières , est de 5 pouces 3 lignes. 181. Cône austral. Conus australis. C. testà elongat , cylindrico-turbinaté , transversim sulcatä, al- bidä , cæruleo et flavido subfasciaté ; maculis fulvis aut fuscis ; spirä elevato-acuta. Conus australis, Chemn. Conch. 11. t. 185. f. 1774. 1776. Conus australis. Ann. ibid. p. 439. n°. 170. Habite POcéan austral, les côtes de Botany-Bay, ete. Ce cône ne tient à l'espèce précédente que par sa forme générale , mais il n’appartient nullement à la division des draps-d’or. Il paraït cons- tituer une espèce très-voisine du cône sillonné, si réellement il en est suflisamment distinct. Obs. — Ta coquille de Encyclopédie, pl. 545. f. 5, est un cône que feu M. Hwass a fait figurer, et dont Bruguieres wa point donné de descrip- tion. Quelques-uns de ses caractères paraissent convenir à notre cône couleuvré, n°, 165, mais les autres ne s’y rapportent point. SANS VERTÈBRES. 5 Ÿ 2 Espèces fossiles. 1. Cône antique. Conus antiquus. C. test& turbinat@, supernè dilatatä, basi obsolelè rugosd ; spird planä, subcanaliculatä ; labro arcuato. Conus antiquus. Ann. du Mus. vol. 15. p. 459. n°. 1. Habite... Fossile du Piémont. Collect. du Mus. et de feu M. Faujas. Il approche par sa forme et sa taille du cône arabe; mais les tours de sa spire ne sont pas tous canaliculés, et son centre s'élève un peu en pointe. C’est une coquille épaisse, turbinée , dilatée supé- rieurement, sans stries transverses apparentes, mais un peu ridée à sa base, La spire, éminemment angulense à sa naissance, est plane, à tour extérieur un peu canaliculé, et à sutures de tous les tours bien prononcées par le sillon qu’elles forment. Longueur , près de 3 pouces et demi. 2. Cône bétulinoïde. Conus betulinoides. C. test& oblongo-turbinatä, lævi; basi sulcis transversis obsolelis distantibus ; spird convex@, mucronutä, basi rotundaui. Knorr, Pétrif. 2. pl. 105. f. 5, Conus betulinoides. Ann. ibid, p. 440. n°. 2, Habite... Fossile du Piémont. Cab, de feu M. Faujas. Très -beau cône , d’un grand volume, pesant , et qui , par la forme de sa spire , approche du cône tine [C. betulinus]; mais il est proportionnell- ment plus allongé, à spire moins large, et n'est point échancré à sa base. Il est lisse, n'offre que des stries longitudinales d’accrois- sement peu sensibles, et vers sa base des sillons transverses car tés, faiblement marqués. Les tours de sa spire ne sont point ca- naliculés , et ont leurs suturés bien prononcées par un sillon en spirale. Longueur, environ 4 pouces 2 lignes, 5. Cône en massue. Conus clavatus. C. test& turbinato-clavatä ; striis longitudinalibus arcuatis ; spirä elevat&, subacutä : anfractibus convexis. Knorr, Petrif. 2. pl. 101. n°. 59. f. 5. et pl. 45. f. 4, Conus clavatus. Ann. ibid. n°, 5. à Habite... Fossile des environs de Dax, dans la France méridionale. Mon cab. Cette espèce parait être très-distinguée, par la forme de 528 ANIMAUX sa spire, de tous les cônes vivans connus. Elle se rapproche, par sa taille et son aspect général, du cône memnonite; mais sa spire n'est point couronnée, C’est une coquille épaisse, pesante, coni- que-ovale où en massue, et qui offre des stries longitudinales d'ac- croissement un peu arquées, Sa spire est élevée, conique , compo- sée de neuf ou dix tours convexes, non striés. Long., 5 pouces ou environ. 4, Cône noisette, Conus avellana. C. test& brevi, turbinat&, basi substriatä; spirä convexiusculä , subacuminatdà. Conus avellana. Ann: ibid. n°. 4. Habite... Fossile du Piémont, Collect, du Mus. Petit cône dont Ja forme et la taille approchent de celles du cône réseau [C. merca- tor]; il est turbiné, court, étroit inféricurement ; à spire très- brève, légèrement convexe, à sommet un peu pointu. Il varie à tours de spire simples dans les uns et un peustriés circulairement dans les autres. Longueur , 11 lignes. 5. Cône moyen. Conus intermedius. - C. testä turbinatä, lævi, basi transversim sulcatä ; spirä convexo- acutä : anfractibus non striatis. Conus intermedius. Ann. ibid. p. 441. n°. 5. Habite... Fossile des environs de Bologne en Italie, Cabinet de feu M. Faujas. Ce cône, par sa forme et sa taille, semble tenir le milieu entre le €. clavatus et le C. deperditus. I est conique- ovale , assez épais, pesant, lisse, ridé ou sillonné transversalement à sa base, qui n’offre aucune échancrure. Sa spire est courte, convexe, pointue, à tours obliques ou un peu aplatis, nullement striés ni canaliculés, et qui s’élèvent les uns au-dessus des autres successivement, mais sans former un angle aigu comme dans l'espèce suivante. Longueur, 64 millimètres. 6. Cône perdu. Conus deperditus. C. testà turbinat&, transversim striatä, bas: sulcat4, integré ; spird scalariformi, acutä, canaliculatä, striaté, subdecussata. D’Argenv. Conch. pl. 29. f. 8. Favanne, Conch. pl. 66. fig. G 1. Conus deperditus. Rrug. Dict. n°. 80. à SANS VERTÈBRES : bg Encyclop. pl. 337. f. 7. Conus deperditus. Ann. ibid. n°, 6. [b] Var. valdè transversim striata. [ce] Var. spiræ anfracüibus crenatis. Habite. Fossile très-commun à Grignon, près de Versailles, et qui se trouve aussi à Courtagnon, dans les environs de Bordeaux, et même en Italie. Mon cabinet. Coquille conique, rétrécie vers sa base, striée transversalement, mais plus faiblement dans sa moitié supérieure que dans l’inférieure. Sa spire est un peu élevée, pointue, en rampe d’escalier, et composée de neuf ou dix tours anguleux , un peu canaliculés, striés cireulairement, et même un peu treillissés par les stries arquées des anciens bords droits, qui se croisent avec les autres. On regarde ce cône comme l’analogue fossile du cône treillissé qui vit dans l'Océan Pacifique. En eflet, Bruguières, qui a comparé les deux coquilles, fut compiétement de cette opinion .Il observe que le cône treillissé ne difière du cône perdu que par la saillie un peu plus grande de ses stries circulaires. Mais je possède des individus du cône fossile dont les stries cireu- laires sont éminemment prononcées et saillantes. Ainsi ce cône est mal nommé. Les pius grands individus du conus deperditus ont 2 pouces + lignes de iongueur. 7. Cône antidiiuvien. Conus antidiluvianus. C. testä oblongo-turbinatä, subfusiformi , coronat@, transversim striat& , basi sulcatä ; Spir& elevato-acutà, tertiam partem æquanie. Conus antidiluvianus. Brug. Dict. n°.37. Encyclop. pl. 347. f. G. Conus antidiluvianus. Ann. ibid. p. 442. n°. 7. Habite... Fossile de Courtagnon, en Champagne. Mon cabinet. Ce cône est le plus eflilé de tous ceux de ce genre, et le moins dilate à la naissance de sa spire; il semble même fusiforme, à cause de sa spire élevée et aiguë , et se rétrécit fortement vers sa base. Le bord droit de son ouverture est arqué comme dans Îes pleurotomes. Les tours de sa spire sont en rampe d'escalier, à talus oblique presque lisse, et offrent chacun, dans leur milieu, un angle noduleux, courant jusqu’au sommet. Cette espèce est rare, et avoisine évidemment le cône perdu, par ses rapperts, Longueur, 2 pouces 4 lignes. Tom. V'TI, ; 54 550 ANIMAUX 8. Cône turriculc. Conus turritus. C. test& subfusiformi, infèrnè sulcato- punctalä; spir& elevato- acut& : anfractibus angulatis subcrenatis obliquis. Conus turritus. Ann. ibid, n°, 8. Habite... Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Ce cône est presque fusiforme , et a sa spire élevée , occupant plus du tiers de la lon- gueur de la coquille. Les tours de cette spire ne sont point cana- liculés comme dans le cône perdu, ni striés, mais en talus; ils sont finement plissés près des sutures, Les sillons transverses de la moitié inférieure de ce cône sont des séries de points creux. Longueur, environ 14 lignes. 9. Cône stromboïde. Conus stromboides. C. testé exigu&, subfusiformi, transversim strialé ; spir& acutd, obsoletè nodosä : an/ractibus oblusis, margine subplicats. Conus stromboïdes. Ann. ibid. n°. 9. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette coquille est encore fusiforme , très-petite, et n’a que 5 lignes de longueur. Elle est partout finement striée transversalement, et offre une spire éle- vée, aiguë, à tours noduleux, ne formant point de rampe. Le bord droit de l’ouverture est arqué et très-mince. La base n’est point échancrée, EPST III TASSE LÉSIS SSD ENNE T DESDITS DE DAT LEE SUPPLÉMENT A DIVERS GENRES DE GASTÉROPODES ET DE TRACHÉLIPODES, COMPRENANT L'INDICATION DES COQUILLES FOSSILES QUI NE FURENT POINT CITÉES SOUS LEURS GENRES RESPECTIFS. OBSERVATIONS. OsLrcé de parler, eu traitant des mollusques, des produits nom breux et extrêmement variés de ces animaux, produits qui sont le plus souvent Les seuls objets que nous en connaissions, je m’étais borné d’abord à ne mentionner que ceux qui sont dans l’état frais et dont nos collections sont remplies. Mais, depuis, considérant l'impor- tance de l’etude de la gcologie, dont les naturalistes modernes s'occupent avec beaucoup de zèle, j’ai senti la nécessité de faire connaître les coquilles fossiles de divers genres que je suis parvenu à mé procurer ou à observer, et de contribuer, par leur exposition, à remplir le but intéressant que se proposent les géologistes. En conséquence, aÿant dejà cité, à la suite de plusieurs des geüres de mes gastéropodes et trachélhipodes, des coquilles fossiles qui y ap partiennent et que j'ai connues, tandis que dans beaucoup d’autres j'ai négligé cette citation, je me propose ici de réparer ces omis- 5352 ANIMAUX ‘ sions, et de mentionner successivement toutes celles que j'ai de- crites dans les Annales du Muséum, en suivant Vordre de leurs genres respectifs, tel qu'il est indiqué dans cet ouvrage. ’ CALYPTRÉE. (Calyptræa. ) 1. Calyptrée difforme. Calyptræa deformis. C. testä elevato-conic&, transversè rugosé, apice mucrone curvo terminaté, modù basi orbiculatä , modo lateraliter depressä. Habite... Fossile des environs de Bordeaux, où il est très-com- mun, Mon cabinet. Cette espèce varie beaucoup dans sa forme , mais est toujours assez élevée et conoïde. Hauteur des plus grands individus, près d’un pouce ; diam. de la base, 18 lignes. 2, Calyptrée déprimée. Calyptræa depressa. C. test& suborbiculari, convexo - depressä, transversim rugosd, striis longitudinalibus tenuissimis decussaté& ; mucrone terminale bresissimo. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Celle-ci est très-surbaissée et d’une forme bien moins irrégulière que la précédente. Hauteur, 2 lignes et demie ; diam. de la base, 11 big. et demie. BULLE. (Bulia.) 1. Bulle ovulée. Pulla ovulata. B. testä ovatd, transversim strialà : striis medianis distanuibus ; spirä per/orat&, inclusä. Bulla ovulata. Annales du Mus., vol. 1. p. 221, n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille ovale, un peu bombée , ressemblant à un petit œuf d'oiseau. Elle est striée transversalement dans toute sa longueur. Diam, longit., 12 millimètres. [à] SANS VERTÈBRES. 53 2. Bulle striatelle. Bulla striatella. B. test& ovato-cylindricä , transversim tenuissimèque striatd ; spiré retus&, canaliculat& ; labro superné soluto. Bulla striatella. Ann. ibid, n°, 2, Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille presque cylindrique, courte, obtuse, mince ,très-fragile, et fine- ment striée en travers. Longueur, 8 millimètres. 3. Bulle cylindrique. Bulla cylindrica. B. test& oblongd, cylindric&, basi præcipué stris transversis sculpté ; vertice umbilicato. Bulla cylindrica. Brug. Dict. n°. 1. Bulla cylindrica. Ann. ibid. p. 222. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance, Coquille fort différente du B. cylindricu de Gmelin , que Bru- guières a nommé B. solida. Longueur, 4 lignes trois quarts. 4. Bulle couronnée. Bulla coronata. B. testà oblongä, subcylindric@, basi transversè striat@; vertice umbilicato margineque coronato. Bulla coronata. Ann. ibid. n°. 4, Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Elle a beaucoup de rapports avec la précédente, mais elle s’en distingue en ce qu’elle est plus grêle, plus rétrécie à ses extrémités, et surtout en ce que son sommet est couronné d’un rebord remar- quable chargé de stries qui se croisent. Longueur, 12 ou 13 mil- limètres, HÉLICINE. (Helicina.) 8, Hélicine douteuse. ÆZelicina dubia. IT. test& semiglobosé, lævi , nitidul& ; apertur& rotundaté. 2 Hélicina dubia. Annales, vel. 5. p. 91. n°. 1. ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Petite co- quille semi-globuleuse, lisse, un peu luisante, légèrement dépri- mée, et qui n'excède pas 4 millimètres dans sa largeur, Sa co- lumelle est caileuse et aplatie inférieurement, comme dans les véritables hélicines ; mais son ouverture est arrondie-ovale , et ne difière guère de celle des turbos. BULIME. (Bulimus.) 1. Bulime blanchâtre. Bulimus albidus. B. test& ovat®, lœvisatä&; anfractibus convexiusculis, subsenis ; äperturä Semiovatd. An buccinum? Gualt. Test. t. 5. f. 55. Bulimus albidus. Annales, vol. 4. p. 291. n°. 1. Habite... Fossile des environs de Crépy en Valois. Mon cabinet. I a six ou sept tours de spire, dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres. L’ombilic de la base de sa columelle est pres- que enticrement recouvert par le bord gauche de son ouverture. Longueur, 15 à 20 millimètres. 2, Bulime petite-harpe. Bulimus citharellus. Z. test& ovato-conic, transversè striaté ; costis crebris longitudi- nalibus ; apice mamilloso. Bulimus citharellus. Anu. ibid. n°. 2, Habite... Fossile de Parnes. Cab. de M. Defrance. Coquille ovale- conique, n’ayant que quatre tours de spire, et à peine longue de 4 millimètres. Est-ce véritablement un bulime ? ON . Bulime en tarritre, Bulimus terebellatus. B. test& umbilicatä, turrü&; anfractibus lœvissimis ; apertur& ovatà, utrirnqué acutd. T'urbo terebellum. Chemn. Conch. 10. t. 165. f. 1592. 1593. Bulimus terebellatus. Ann. ibid. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Coquilie turriculée comme une vis, très-lisse à sa surface, (fra it environ douze tours de spire SANS VERTÈBRES. 535 lésèrement convexes. Son ouverture est très-singulière en ce qu’elle se termine en pointe au sommet et à la base qui est carinée, et qui offre un ombilic infundibuliforme qui s’étend dans toute la longueur de la columelle, Cette coquille est longue de deux cen- timètres. 4. Bulime aciculaire. Bulimus acicularis. # B. testé elongato-turrit&, gracili; anfractibus lœvibus numerosis ; apertur& ovali, minimd. Bulimus acicularis. Ann. ibid. p. 292. n°. 4, Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Petite coquille turriculée, fort grêle , dont la spire est allongée et aiguë presque comme une épingle. EHe a treize ou quatorze tours pelits, très lisses et même luisans. Les bords de son ouverture sont désunis supérieurement. Long., 6 ou 7 millimètres. 5. Bulime luisant. Bulimus nitidus. B. testä turrit@ , lævissimé ; anfractibus convexiusculis ; apertur& oblong& ; labro arcuato. Bulimus mitidus. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon et de Parnes. Cab. de M. Defrance. Celui-ci se rapproche beaucoup de notre agathine aiguillette ; mais sa spire est plus pointue, et ses tours sont plus nombreux. Long, 6 millimètres. 6. Bulime sextone. Bulimus sextonus. B. testé turrit&; an/fractibus convexis, lævigatis, subsenis; aper- turd ovatd. Bulimus sextonus. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Villiers et Grignon. Cab. de M. Defrance. Il ressemble beaucoup au B. lubricus. Son ouverture néanmoins est un peu plus courte, et le sommet de sa spire est moins obtus. Lon- gueur , 4 à 5 millimètres. 7. Bulime petit-cône. Bulimus conulus. B. test& conic& , lœævigatä ; anfractuum margine superiore subca- naliculato ; spirä acutd. Bulimus conulus. Ann, ibid. p. 295. n°. 7, 536 ANIMAUX Hibite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Pelile coquille conique, pointue au sommet, lisse, et composée de sept tours de spire médiocrement convexes, dont le bord supérieur est enfoncé et semble canaliculé. Ouverture ovale. Longueur, 4 à 5 mil- limètres. 8. Bulime chevillette. Bulimus clavulus. B.test& turrit&; anfractibus planulaus, senis; striis transversis obsoletis. Bulimus clavulus. Ann. ibid. n°. 8. Habite... Fossile de Grignon. Cab, de M. Defrance. Il est turriculé, presque cylindrique, pointu, et a six tours un peu aplatis. Ou- verture ovale-oblongue. Longueur, 5 millimètres. g. Bulime striatule. Bulimus striatulus. B. testé ovato-conicé, abbreviaté ; anfractibus convexis , transver- siri tenuissimèque striatis. Bulimus striatulus. Ann. ibid. n°. 0. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. H est pointu au sommet, et a cinq tours de spire bien convexes. Ouverture ovale. Longueur, 2 millimètres. 19. Bulime nain. Lulimus nanus. B. testé ovato-conicé, minimé ; anfractibus convextis , verticaliter plicatis : plicis exiguis. Bulimus nanus. Ann. ibid. n°, 10. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Petite coquille ovale-conique , composée de cinq tours convexes, ornés de plis verticaux nombreux et fort petits. Ouverture exactement ovale. Longueur , 2 millimètres au plus. Espèces douteuses. 11. Bulime buccinal. Rulimus buccinalis. B. testä oblongo-conicä , transversimstriaté ; artractibus sonyexts; aperturà integré, basi subangulata. Bulimus buccinalis, Ann. ibid. ». 294 SANS VERTÈBRES. 537 Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Ceite coquille, quoique peu épaisse, semble marine, et a laspect d’un buccin; mais elle n’a aucune échancrure à sa base. Elle offre environ sepe tours , éminemment striés , et dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres. Son ouverture forme un angle assez remar- quable à sa base. Bord droit garni en dehors d’un bourrelet mé- diocre. Longueur, un centimètre. 12, Pulime turbiné. Pulimus turbinatus. B. test& ovato-conicä, abbreviat& ,verticaliter costaté ; striis trans- versis minimis intercostalibus ; apertur& subrotundo-ovata. Bulimus turbinatus. Ann. ibid. Habite... Fossile de Pontchartrain. Cab. de M. Defrance. Celui-ci semble se rapprocher plus des turbos que des bulimes; mais son ouverture n’est pas véritablement ronde, et ses bords se réunis- sent de manière à ne permettre aucune saillie dans l’ouverture à Pavant-dernier tour. Il est court pour sa grosseur , et offre six ou sept tours de spire dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres. Longueur, 5 ou 6 millimètres. 15. Bulime treillissé. Pulimus decussatus. B. test conicd ; striis transversis verticalibusque decussatis ; aper- tur& basi effusé. Bulimus decussatus. Ann. ibid. Habite... Fossile de Louvres. Cab. de M. Defrance. L’évasement sin- gulier de la base de son ouverture indique que cette coquille devrait être rangée parmi les mélanies ; cependant je doute qu’elle soit fluviatile. Elle asix ou sept tours convexes. Longueur , à pere 4 millimètres. 14. Bulime cyclostome. Bulimus cyclostoma. B. testé cylindraceo-conicä , subumbilicaté ; anfractibus lævibus convexis ; aperturé ovato-subrotunda. Bulimus cyclostomus. Ann. ibid. Habite... Fossile de Crépy ct Grignon. Cabinet de M. Defrance. 11 semble se rapprocher des cyclostomes, mais son ouverture n’est pas complètement ronde , et ses bords ne sont ni ouverts ni réf sais en dchors, Longueur , un peu plus de 3 millimètres, 558 ANIMAUX 15. Bulime antidiluvien. Bulimus antidiluvianus. B. testd pyramidalä, acul&; anfractibus lœvibus vix convexis ; apertur& ovatd. Bulimus antidiluvianus. Voiret, Prodr. p. 36. Bulimus antidiluviänus. Ann. ibid. p. 295. Habite... Fossile du Soissonnais ; se Lrouve sur la route de Soissons à Château-Thierry, dans une couche de limon marneux, entre deux autres de tourbe pyriteuse. Communiqué par M. Poiret. Longueur, 14 à 15 millimètres. AURICULE. (Auricula.) Auricule sillonnte, Auricula sulcata. A. testé ovato-conicd, transversim sulcaté; spird acutä; colu- mellä uniplicatd. Auricula sulcata. Annales, vol. 4, p. 454. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defharees Ccquille ovale-conique, pointue au sommet , régulièrement sil- lonnée transversalement dans toute sa longueur, et qui a huit tours de spire. Ouverture oblongue, rétrécie supérienrement. Cette coquille semble avoisiner notre tornatelle brocard, mais sa spire est un peu plus élevée et aiguë. Longueur, 18 millimètres. Auricule ovale. Auricula ovata. A. testé ovato-acutä, subventricosé , lœvi ; labro intüs marginaio ; columellé subtriplicatä. Auricula ovata. Ann. ibid. p. 435. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Celle-ci est moins allongée que la précédente. Un petit bourrelet bordant in- iérieurement le bord droit de Pouverture lui forme un limbe aplati, qui rend la coquille très-remarquable. Longueur, 12 à 15 miilumètres. SANS VERTÈBRES. 559 3. Auricule grimacante. ÆAuricula ringens. A. testé ovato-acut@, tursidul& , transversim striaté; aperturæ marginibus calloso-marginatis ; columell& subtriplicata. Auricula ringehs. Ann. ibid. n°. 3. + Habite... Fossile de Grignon ; se trouve aussi dans les environs de Bordeaux. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Petite coquille fort singulière, qui est très-voisine par ses rapports de notre tornatelle piétin. Les deux bords de son ouverture sont épais , calleux, marginés, surtout le bord droit, qui a un bourrelet sail- Jant à l’extérieur. Longueur, 4 à 5 millimètres. 4. Auricule mihole. Auricula miliola. A. test@ ovato-conic& , lœvi ; columell& uniplicatä. Auricula miliola. Ann. ibid. n°. &, Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Petite co- quille peu remarquable par sa forme, et qui n’est guère plus grosse qu'un grain de millet. Elle a cinqtours de spire. Longueur, 4 millimètres. 5. Auricule grain-d’orge. Auricula hordeola. A. tesi& ovato-conic@ , lævigat&; labro intus striato ; columell& uniplicatd. Auricula hordeola. Ann. ibid. p. 456. n°. 5. [è] Eadem magis elongata, nitida ; labro obscleté striato. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille ovale-conique on oblongue, et qui a six ou sept tours de spire. Longueur, 5 à 8 millimètres. 6. Auricule aiguillette, Auricula acicula. A, test turrito-cylindricä, lævigatä; apertur@ brevi , ovaté ; columell& uriplicatä. Auricula acicula. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille singulière par sa forme grêle et allongée, et en manière d’aiguil- lette, Longueur, 8 ou 9 millimètres. 540 ANIMAUX Auricule en tarrière. Auricula terebellata. A. test@ turrit&, lœvi; aperturd& brevi, semiovatä; columellé triplicatä. L Æuricula terebellata. Ann. ibid, n°. Te Habite. Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille tur- riculée, lisse, à neuf ou dix tours de spire, et longue de 10 à 15 Hlihetee Serait- -ce une pyramidelle ? CYCLOSTOME. (Cyclostoma.) Cyclostome cornet-de-pasteur. Cyclostoma cornu pas- Loris, C. test& orbiculato-convexd, transversim striaté ; anfractibus tere- tibus, basi solutrs. Cyclostoma cornu pastoris. Annales, vol. 4. p. 114. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Petite co- quille blanche, orbiculaire, convexe, formée de quatre tours de spire dont le dernier se détache un peu à sa base. Elle a un ombilic infundibuliforme qui remplace sa columelle. Largeur, 2 millimètres. Cyclostome spiruloïde. Cyclostoma spiruloides. C.test& orbiculatà , læviusculd, pellucidd , nitidd ; ultimo anfractu soluto. Cyclostoma spiruloides. Ann. ibid. n°. 2. Habite. Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il offre trois tours de spire disposés circulairement comme dans les planorbes et dont le dernier est libre et détaché des autres. Largeur, à peine 5 millimètres. 5. Cyclostome planorbuloïde, Cyclostoma planorbuloides. C. testà orbiculatä, lævi, soliduld@, inferné umbilicatä, Cyclostoma planorbula. Ann, ibid. n°. 3. = SANS VERTEDRES. B4t Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Cette petite coquille serait un planorbe si son ouverture n’était entièrement ronde, l'avant-dernier tour n’y faisant aucune saillie. Largeur , 2 millimètres. 4. Cyclostome à grande bouche. Cyclostoma macrostoma. C. test& orbiculatä, lævi, pellucid& ; aperturd patulä, maximä, subellipticä. Cyclostoma macrostoma. Ann. 1bid. n°, 4. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille extrêmement petite, et singulière par la grandeur dispropor- tionnée de son ouverture. Ombilic recouvert. Largeur, un milli- mètre. 5. Cyclostome momie. Cyclostoma murmia. C. test& cylindraceo-conicd , solidulé ; striis transversis longitudi- nalibusque obsoletis ; aperturd subrotundo-ovatd. Cyclostoma mumia. Ann. ibid. p. 115. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon; se trouve aussi dans les environs de Vannes, Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille cylin- dracée inférieurement, pointue au sommet, composée de huit ou neuftours légèrement convexes. Son couverture est arrondie-ovale, oblique , à bords réunis, à peine réfléchis , et épaissis en un petit bourrelet marginal. Longueur, 25 ou 26 millimètres. Nota. Cette espèce a été mentionnée par erreur comme un cyclostéme dans Vétat frais et placée au milieu de ce genre dans la seconde partie du sixième volume { p. 146, n°. 15]; mais c’est ici qu'il faut la rapporter, puisqu’elle est fossile. 6. Cyclostome turritellé. Cyclostoma turritellata. C. test turrité ; anfractibus convexis, striis transversis vertical: = busque subdecussatis. Cyclostoma turritellata. Ann. ibid. n°. G. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, I à dis tours de spire convexes, chargés de stries fines et transverses qui se croisent avec d’autres stries verticales. Sa face inférieure est lisse et n'offre aucune strie. Les bords de son ouverture ne sont point dilatés. Longueur, 5 où 6 millimètres, ANIMAUX { _ r — w PLANORBE. (Planorbis. ) 1. Planorbe nitidule, Planorbis nitidulus. Pl. test& discoided, non carinatä , lævi, nitidulé; aperturé rotundatd&. Planorbis nitidula. Ann. vol. 5. p. 35. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Coquille très-petite, discoïde, mince, lisse, un peu luisante, et dont les tours ne sont point carénés. La spire, au lieu de faire la moin- dre saillie, est un peu enfoncée , et n’est composée que de trois à quatre tours. Largeur, à peine 2 millimètres. é 2 2, Planorbe subanguleux. Planorbis subangulatus. PL, test& discoide&, lævi; anfractibus subangulatis , obsoletè cari - natlis ; apertur& rotundato-angulosa. Planorbis subangulata. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille très-petite, à spire plane, sans aucune saillie, et composée de quatre tours légèrement carénés en dehors, et un peu anguleux dans le bord interne de leur face inférieure. Larg., 2 millimètres. 5. Planorbe bicariné. Planorbis bicarinatus. PL. testä disccidea , transversè striaté ; anfractibus externè bica- rinalis. Planorbis bicarinata. Ann. ibid. p. 36. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille à spire plane, sans aucune saillie, et composée de quatre tours dont le dernier offre en dehors deux carènes aiguës ou tranchantes, incgales, bien séparées. Largenr, 4 miliimètres, SANS VERTEBRES, cr TN LYMNÉE. (Lymnæa.) 1. Lymnée des marais. Lymnœæa palustris. ! L. testê oblongd, substriatä; anfractibus convexiusculis ; aperturé ovatd. Lymnæa palustris. Annales, vol. 4. p. 298. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon et de Nogent-V’Artault, dans la pierre calcaire tendre. Mon cabinet. Cette coquille est réellement lana- logue fossile de lespèce vivante ainsi nommée. Elle se trouve en abondance dans des masses pierreuses calcaires, peut-être un peu marneuses, qui paraissent n'être que des dépôts de vase qui au - ront enveloppé les individus et se seront durcis et pétrifiés à V'aide du temps. J'en possède de gros morceaux pris aux environs de Paris, qui en sont remplis, et qui forment des pierres assez dures. © MÉLANIE. (Melania.) 1. Mélamie petites-côtes. Melania costellata. M. test@ turrito-subulaté , transverse striaté ; costellis serticalibus crebris ; Labro antico intùs canaliculato. Melania costelluta. Annales, vol, 4, p. 450. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon , où il est très-commun. Mon cabinet, Coquille turriculée, à spire pointue ou en alène, et qui a douze ou treize tours de spire. Elle .est striée transversalement, et en outre chacun de ses tours présente une multitude de petites côtes verticaies qui la font paraître plissée longitudinalement. Son ou- verture est ovale; évasée à sa base , et la partie supérieure de son bord droit est canalicuiée en dedans, formant à l'extérieur un pii enguieux qui s'applique contre l’avant-dérrier tour de la spire, Longueur, 48 millimètres. 54 4 ANIMAUX 2. Mélanie lactée, Melania lactea, M.testà@ turrité, crassä; anfractibus convexiuscu lis : inférioribus lœvibus ; Suprémis verticaliter striatis. Bulimus lacteus. Brug. Dict. n°. 45. Melania lactea. Ann. ibid. n°, 2. [à] Eadem anfractibus omnibus transverse striatrs. Habite... Fossile de Grignon, de Courtagnon, etc. Mon cabinet, Cette espèce est un peu moins grande que celle qui précède, car elle n’a que trois centimètres ou à peu près de longueur. Elle est turriculée, pointue au sommet, et a neuf ou dix tours de spire dont les inférieurs sont lisses, et les supérieurs offrent quelques stries transverses , avec de verticales très-distinctes. Columelle un peu épaisse et calleuse supérieurement,. 5. Mélanie bordée. Afelania marginata. M, test& conico-turrità ; striis transversis remotiusculis ; anfrac- + bus supernè subcanaliculatis; apertur& marginatd. Bulimus turricula. Brug. Dict. n°. 44. Melania marginata. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon, de Courtagnon, etc. Mon cabinet, Coquille conique-turriculée , à onze ou douze tours aplaiis, dont le bord supérieur saïllant et un peu planulé forme une rampe qui tourne autour de la spire. Les stries transverses, au nombre de cinq sur chaque tour, sont un peu écartées les unes des autres: le tour inférieur en a davantage. On voit un rebord épais ,uu peu large, et qui forme un bourrelet remarquable à extérieur du bord droit. Longueur, 3 centimètres. 4. Mélanie grain-d’orge. Melania hordacea. M. testé turritä, transversè Striat&; anfractibus vix convexis; apertur& perparvd. Meiania lordacea. Ann. ibid. p.431. n°. 4. |b] Eadem anfractibus sublævibus. Habite... Fossile de Houdan. Cabinet de M. Defrance. Petite co- quille turriculée, longue d'un centimètre ou environ, et qui res- semble à une chévillette où à une petite corne. Elle a huit ou dix lours de spire à peine convexes, séparés les uns des autres par un SANS VERTÉBRES. 545 petit étranglement , et munis chacun de cinq stries transverses, L'évasement de la base de son ouverture est médiocre et peu remarquable. 5. Mélanie caniculaire. Melania canicularis. M. testé turrito-subulat& ; anfractibus convexiusculis, transversim tenuissimèque striatis ; aperturä minimé. Melania canicularis. Ann. ibid. n°, 5. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Défrance. Petite coquille turriculée , presque subulée, grêle, et qui ressemble à une dent canine aiguë. Elle a douze tours de spire un peu convexes, fine: ment striés en travers, Ouverture ovale et fort petite. Longueur, 11 millimètres. 6. Mélanie semi-croisée. Melania semidecussata. WW. test turritd, transversè rugosé; anfractuum parte superiore decussat&, plicato-crispé. Melania corrugata. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Pontchartrain, Cab. de M. Defrance. Espèce très-belle et fort remarquable par ses stries transverses et par leur croisement sur les tours supérieurs, ainsi que sur la moitié supé- rieure des autres tours, avec des rides verticale fqui font paraître la coquille plissée, froncée et comme granuleuse en sa superficie, Ouverture ovale-oblongue , bien évasée à sa base. Longueur , 22 à 25 millimètres. y, Mélanie semi-plissée, Melania semiplicata. M. test& abbreviatä , conicä, transversè striatä ; anfractibus ver- ticaliter subplicatis ; aperturæ sinu productiusculo, Melania semiplicata. Ann. ibid. p. 452. n°, 7. Habite... Fossile de Parnes. Cab. de M. Defrance. Coquille courte, conique, un peu renilée inférieurement, et singulièré en ce que V’évasement de la base de son ouverture forme un sinus qui s’avance un peu en bec de lampe. Flle est finement striéé en travers, avec des plis verticaux peu éminens, Tours de spire au nombre de dix. Longueur , 19 millimètres, Tome VIT, O7 Léa 546 ANIMAUX 6. Mélanie brillante. Melania nitida. M. test@ subulatä ; anfractibus omnibus lœvibus nitidissimis, Melania niida. Ann. ibid. n°. 8. Habite... Fossile de Grignon et de Parnes. Cab. de M. Defrance, Petite coquille turriculée, subulée, grêle, fort aiguë au sommet, et partout lisse, polie et brillante. Elle a quatorze où quinze tours de spire; son ouverture est petite, ovalé, légèrement évasée à la base. Longueur, 11 à 12 millimètres. 9. Mélanie semi-striée. Melania semistriata. + M. testé oblongé, subturritd ; anfractibus superioribus striis verti- calibus teruissimis : inferioribus lævibus. Melania semistriata. Ann. ibid: n°: 0. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Celle-ci a les tours inférieurs lisses et polis, mais les supérieurs sont ornés de stries verticales très-fines. Ouverture ovale - oblongue , bien évasée à la base. Longueur , à peine 9 millimètres. 10. Mélanie cuilleronne. Melania cochlearella. M. testé abbreviato-turrité; sulcis longitudinalibus exiguis ; labro brevi, productiusculo , margine incrassato. Melania cochlearella. Ann. ibid. n°. 10. [6] Eadem longior, labro minüs producto. | Habite. Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Cette mélanie semble avoisiner les cérites par la forme de son ouverture, dont le bord droit avance un peu en cuilleron, et dont la base s’évase en un petit sinus, mais sans former aucun canal. La coquille est conique-türricuiée, pointue au sommet, chargée de sillons verti- caux, nombreux, très-fins, et un peu courbes. Son ouverture est ovale, oblique, à bord droit épaissi, et presque marginé. Lonsg., 10 ou 12 millimètres. 11. Mélanie fragile. Helania fragilis. M. testé sublurrit@, tenui; sulcis longitudinalibus exiguis ; an- fractüibus convexis. Aielania fragilis. Ann. ibid. p. 455. n°. 114 is ras ie Liu SANS VERTEBRES. b47 Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. FMle à des rap ports avec la précédente; mais elle en diffère par son ouverture , son bord droit ne s’avancant point en cuilleron, Ses tours sonE convexes et au nombre de sept. Cette coquille est mince, fragile, et longue de 5 à 6 miliimètres. 12. Mélanie douteuse. Melania dubia. M. test& ovato-conicé , verticaliter costaté ; striis transversis mini- mis ; aperiuræ sinu subcanaliculato. Melania dubia. Ann. ibid. n°. 12. Habite... Fossile de Pontchartrain. Cab. de M. Defrance. Je soup- conne que cette coquille n’est qu'un rocher à canal obsolète ou im- parfait. Elle est chargée de stries transverses très -fines, et de côtes verticales un peu grossières, qui s’eflacent ou disparaissent presque entièrement sur le dernier tour. L’évasement de la base de Pouverture tronque ou raccourcit celle de la columelle, et sem ble être le commencement d’un petit canal, Long. , 7 millimètres, AMPULLAIRE. (Amopuliaria.) 1. Ampullaire pygmée. Æmpullaria pygmæa.# A. testé ventricosé , discoideo-globosé , lævi, basi umbilica té ; aperturé elongatä. Ampullaria pygmæa. Annales, vol. 5, p. 36. n°. 1. Habite... Fossile de Chaumont. Cabinet de M. Defrance. Coquille mince, fort petite, ayant à peine 2 millimètres de largeur sur une longueur un peu moindre. Spire très-obtuse; ouverture prolougée inférieurement. 2, Ampullaire enfoncée. Æmpullaria excavata. A. teslä ventnicosé , subglobosd, lœvi; columellé sinuoso- car&, perforata. Ampullaria excavata. Ann. ibid. p. 31. n°. 2, Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Je rapporte avec doute à ce genre une coquille fort singulière par lenforce- ment sinueux de sa base , et qui d’ailleurs ressemble presque à une Qx k. —. © ANIMAUX F petite hélice. Elle est très-ventrue , un peu globuleuse , lisse en sa superficie, n'offre que quatre tours, et n’a que 6 à 7 millimètres de largeur. 9: Ampullaire conique. ÆAmpullaria conica. A. test@ ovato-conic&; anfractibus lævibus , convexis ; umbilico semilecto. Ampullaria conica. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Betz. Cabinet de M. Defrance. Cette coquille serait un bulime si lavant-dernier tour formait une saillie dans l'ouverture. Elle est ovale-conique, à tour inférieur ventru, ayant un ombilic à demi-recouvert. Spire composée de six ou sept tours. Longueur, 31 à 52 millimètres. 4, Ampullaire pointue. ÆAmpullaria acuta. A. testä ventricos&, lœvi; spir& brevi, acul& ; umbilico semitecto. Ampullaria acuta. Ann. ibid. n°. 4. Habite... Fossile de Courtagaon et de Grignon. Mon cabinet. Co- quille ventrue, lisse, à spire peu élevée et pointue, composée de huit tours. Ouverture oblongue, un peu oblique, à bord infé- rieur déprimé et presque réfléchi. Ombilic en partie recouvert, et quelquefois totalement. Longueur , 5 centimètres sur 25 milli- mètres de largeur. 5. Ampullaire acuminée. Æmpullaria acuminata. A. testà bast ventricosä , lœævi; spir4 elongato-acuminatä ; umbi- Lico tecto. Ampullaria acuminata. Ann. ibid, n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Quoique celle-ci ait avec la précédente les plus grands rapports, elle en paraît suflisamment distincte par sa spire élevée, acuminée, com- posee de huit à neuf tours dont l’inférieur est très-ventru. L’ombilic est entièrement ou presque entièrement recouvert. Cette ampul- aire est moins grosse que celle qui précède, proportionnellement à sa longueur. SANS VERTEBRES. 549 6. Ampullaire à rampe. Æmpullaria spirata. A. test& subventricosd; spir& brevi, acut&; anfractuum margine superiore depresso. ÆAmpullaria spirata. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. On pourrait soupconner cette ampullaire de n’être qu’une variété de l'espèce citée au n°, 4; néanmoins, comme elle est assez com- mune, tous les individus s’en distinguent facilement par l’aplatis- sement du bord supérieur de chaque tour, qui forme une rampe spirale autour de la spire. Cette coquille est d’ailleurs plus petite que V4. acuta. Son ombilic est pareillement à demi-recouvert. 7. Ampullaire déprimée. Æmpullaria depressa. A. testà globos@ , subumbilicaté ; anfractuum margine superiore convexo , vix canaliculato ; columell& infernè depressd. ÆAmpullaria depressa. Ann. ibid. p. 32. n°. 7. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille globuleuse, remarqnable par la dépression de la base de sa columelle et du bord droit de son ouverture. Spire courte, un peu pointue, composée de six ou sept tours. Ombilic demi-ouvert, excepté dans une variété, où il est recouvert presque entièrement. Longueur, 5 centimètres; largeur, 26 ou 27 millimètres. 8. Ampullaire canalifère, Æmpullaria canalifera. A, test& globos&, umbilicatä; spir& brevi, canaliculai&; sul-o spirali umbilicum ambiente. Ampullaria canaliculata. Ann. ibid. n°. 8. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille peu épaisse, à spire bien canaliculée entre ses tours ; point d’aplatissement à la base de la columelle. Un centimètre, soit de longueur, soit de largeur. 9. Ampullaire ouverte. Æmpullaria patula. A. test& ventricosé, umbilicat& ; spir& brevi; sulco umbilici 0° - tecto ; labro amplo, subauriculato. Helix mutabilis. Brand. Foss. Hant. Var. n°. 57. t. 4, f. 57, Æmpullaria patula. Ann. ibid. n°. o. 20 ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet ct celui de M. Defrance. Coquille lisse, très-ventrüe, à spire pointue ét fort courte, Ou- verture fort ample; bord droit ouvert presque en forme d'oreille, Longueur, 4 centimètres ; largéur pareille. 30. Ampullaire sigarétine. Æmnpullaria sigaretina. A. test& ventricos@, imperforatà ; spirä brevi ; labro amplo, auri- culato. Ampullaria sigaretina. Ann. ibid. n°. 10. Habite... Fossile de Grignon, Mon cabinet et celui de M. Defrance. Cette espèce est aussi commune à Grignon que la précédente, de même dimension, et lui ressemble à tant d’égards qu’on pour- rait la regarder comme n’en étant qu’une variété; car elle ren diflère que parce qu’elle manque entièrement d’ombilic. Mais le défaut constant de ce dernier dans les plus jeunes individus nous autorise à la présenter conime espèce. 11, Ampullaire crassatine, Æ{mpullaria crassatina. A. test& ventricoso-globosé, cassé, imperforaté ; spirä canalicu- latä ; columella basi effusa. Ampullaria crassatina. Ann. ibid. p. 55. n°. 11. Habite... Fossile de Pontchartrain. Cabinet de M. Defrance. Très- belle et très-singulière coquille qui peut-être, avec la suivante, devrait être considérée comme appartenant à un genre particulier. Elle est grosse, très-ventrue , presque globuleuse, à test épais, et à spire courte, conique, composée de sept tours. On ne lui voit aucun ombilic, mais l'épaisseur de la coquille en cet endroit in- dique qu’il a pu en exister un. La columelle offre à sa base une courbure et un évasement qui semblent rapprocher cette coquille des mélanies. En outre, le bord droit de l'ouverture, avant de s'appuyer sur l'avant-dernier tour, se replie en baissant, ce qui rend la spire canaliculée. Longueur, environ 8 centimètres; lar- geur pareille. 12. Ampullaire hybride. Æmpullaria hybrida. A. test&' ovato-ventricosd, imperforaté, lævi ; anfractuum margine superiore canali complanato; columella Lasi effusa, Ampullaria hy brida. Ann. ibid. n°. 12, C2 2 SANS VERTÈBRES. 551x Habite... Fossile de Betz. Cabinet de M. Defrance. Elle a de très- grands rapports avec la précédente, et est nécessairement du même genre. Mais je doute fort qu’elle soit bien placée parmi les ampullaires. Spire conique, composée de six ou sept tours, dont Je bord supérieur forme un canal un peu enfoncé, mais aplati. La courbure et l’évasement de la base de la columelle sont comme dans l'espèce ci-dessus. On voit qu’elle wa jamais eu d’ombilie, Longueur, 54 millimètres ; largeur , 26. NÉRITE. (Nerita.) 3. Nérite tricarinée. Nerita tricarinata. N. testé semiglobosé ,transversim tricarinaté ; spiré retusä&; labüs utrisque dentatrs. Nerita tricarinata. Annales, vol. 5. p. 04. n°. 2. Habite... Fossile de Houdan, Cabinet de M. De/france. Petite nérite bien distincte des autres espèces connues par les trois côtes aiguës et transverses qu’elle offre à l'extérieur. Quoique fossile, on re- trouve encore sur certains individus des lignes violettes disposées sur un fond bianc, comme des caractères d'écriture. Ses stries d’accroissement sont verticales -obliques, nombreuses et assez apparentes. Largeur , 5 à 6 millimètres. 2, Nérite mamaire. Neriiéa mamaria. N. test& ovatd, obliqué striaté : stris creberrimis, acutis, tenuibus ; columell& denticulaté. Nerita mamaria. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille ovale, à spire un peu plus aliongée que dans la précédente. Sa columelle est dentelée, et a un petit sinus vers son milieu. Celie espèce est à peine plus grande que celle qui précède. 52 ANIMAUX NATICE. (Natica. ) 2. Natice petitts'èvre. Natica labellata. N. test& globoso-ovaté ; umbilico simplici, semitecto ; labio antica porrecto. Natica labellar. Annales, vol. 5. p. 95. n°. 1. Habite... Fossile de Beynes et Courtagnon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille globulense--ovale, lisse , à six ou sept tours de spire. Son ombilic est simple , c’est-à-dire sans callosité interne; et, dans la partie supérieure de l'ouverture, le bord gauche $a- vance sous la forme d’une lame calleuse qui recouvre en partie Vombilic. Longueur, environ 2 centimètres, 2, Natice épiglottine. Natica epiglottina. PS PIS NN. testé subglobos&, lœvi; callo umbilici supernè epiglottidiformr. Natica epiglottina. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Coquille ovale-globuleuse, lisse, à cinq tours de spire, dont le dernier est beaucoup plus grand que tous les autres, On voit dans son ombilic une colonne calleuse adhérente à la columelle, et dont le sommet élargi en un petit lobe épiglottidiforme s’avance plus ou moins au-dessus de lombilic. Largeur, environ 2 centimètres. 5. Natice cépacée. Natica cepacea, N. testé ventricos@, globoso-depressä; spir& brevissimé ; umbilico seniorum obtecto. Natica cepacea. Ann. ibid, p. 06. n°. 3. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. Espèce remarquable par le renflement de son dernier tour, qui lui donne une forme globu- leuse, déprimée à peu près comme celle d’un oignon. Elle a la spire fort courte, en cône très-surbaissé, et composée de sept à huit .tours. Sur l’avant-dernier tour, sous l'insertion du bord droit, on voit une petite côte transverse à l’entrée de l'ouverture. Dans les jeunes individus, lombilic est encore apparent. Largeur, 55 millimètres. SANS VERTEBRES, 553 SCALAIRE. (Scalaria. ) 3. Scalaire dépouillée, Scalaria denudata. Sc. test@ turritä , imper/oraté ; costis raris; costarum interstiliis Zlœvibus ; anfractibus distantibus, Scalaria denudata. Annales, vol. 4. p. 214. n°, 3. Habite... Fossile de Grignon. Cab, de M. Defrance. Cette coquille a de grands rapports avec le Sc. crispa , et n’en est peut-être qu’une variété ; mais elle n’a qu’un petit nombre de côtes saillantes et écartées entre elles, et n'offre que de simples traces de celles qui manquent, Longueur, un centimètre ou environ, 2. Scalaire plissée. Scalaria plicata. Sc. test@ turrit& , imperforatä; costis parvulis , plicæformibus. Scalaria plicata. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Parnes. Cab. de M. Defrance. Espèce bien dis- tincte, remarquable par ses côtes longitudinales peu élevées, obtu-- ses, el qui ressemblent à des plis. DAUPHINULE. (Delphinula.) “ Dauphinule turbinoïde. Delphinula turbinoides. D. test& obtusè conicé ; an/fractibus obsolelé carinatis ; stris trans- versis verticalibusque minimis. Delphinula turbinoides. Annales, vol. 4, p. 111. n°. 4. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Coquille en cône court , un peu obtus, à stries très - fines croisées, et dont chaque tour de la spire est muni de deux ou trois carènes peu élevées qui le rendent légèrement anguleux. Ombilic finement strié intérieu- rement. Hauteur, 5 ou 6 millimètres. 554 ANIMAUX 2, Dauphinule canalifère. Delphinula canalifera. D. testé orbiculato-convexä , lævigat&; umbilici margine subpli- cato ; canali spirato umbilicum obvallante. Delphinula canalifera. Aun. ibid. p. 112. n°, 8. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Celle-ci est lisse en sa superficie, et n’a que trois tours de spire. Vue en dessous, elle a Paspect d’un petit nautile ombiliqué. Le bord de son ombi- lic est froncé ou comme plissé. Largeur, à peine 6 nffilimètres. : Dauphinule spirorbe. Delphinula spirorbis. D. testé subdiscoided , carinatä ; anfractibus striatis ; spiré plano- convex&. Delphinula spirorbis. Annales, vol. 5. p. 36. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Coquille sub- discoïte, à spire aplatie, lésèrement saillante et convexe, composce de cinq tours, Ces tours sont striés dans le sens de leur longueur , et le dernier, qui est plus grand que les autres, est carénéen de- hors. On voit, en sa face inférieure ,un ombilic évasé comme dans les cadrans. Largeur, 11 millimètres. CADRAN. (Solarium.) 3. Cadran corne-d’Ammon. Solarium ammonites. S, test& discoided , depressä ; spir& complanaté ; anfractuum TUgIS verticaliter sulcatis ; umbilico patule. crena&lo. Sofarium ammonires. Annales, vol. 4. p. 54. n°. 6. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. C’est une des espèces les plus jolies et les plus remarquables de ce genre. Elle ressemble à une très-petite ammonite, et n’a que 3 millimètres de largeur. Cette petite coquille est orbiculaire , discoïde, à spire aplatie, ayant sur chaque tour trois rides ou cordonnets contigus , sillonnés presque verticalement, ce qui les fait paraitre crénelés, L'ombilic est évasé, crénelé, et offre latéralement un ambulacre en spirale qui domine régulièrement de sa largeur jusqu'au centre. [a Cr QU SANS VERTÉÈBDRES. 2. Cadran pelit-plat. Solarium patellatum. S. test& discoide&, depressé, carinatd ; spirä complanatä ; anfrac- tibus lœvibus marginatis ; umbilico crateriformi , margine sub- crenulato. Solarium patellatum. Ann. ibid. n°. 7. Habite. Vossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille orbiculaire , discoïde, aplatie, carinée sur les bords, à spire pres- que plane, n'ayant que quatre ou cinq tours. Lorsqu'on la pose sur la spire, sa face inférieure se présente sous la forme dun petit plat, son ombilic étant fort évasé, Largeur, 7 millimètres, 3, Cadran à deux faces. Solarium bifrons. 4 S. test& discoide&, obtusä, lævi, utrinquè subumbilicatä ; ultimo anfractu alios obtegente ; umbilicis superficialibus serratis. Solarium bifrons. Ann. ibid. p. 55. n°. 0. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Cette co- quille est très-remarquable par sa forme singulière, et se rapproche beaucoup du S. disjunctum. Xe est entièrement discoïde, plas obtuse que carinée dans son pourtour, lisse, plane du côté de la spire dont le sommet est enfoncé, et offre un léger aplatissement de lautre côté. Le dernier tour enveloppe et recouvre les autres. Les deux ombilics sont presque sans profondeur , et bordés de petites dents aiguës. Largeur, 8 millimètres, TROQUE. (Trochus.) \ L. Troque crénuiatre. Z'rochus crenularis. Tr. test& pyramidat& , transversim tuberculaté; anfractuum mar- gine 1nferiore crasso, tuberculis majoribus crenato; columell& truncatd. Trochus crenularis. Annales, vol. 4, p. 48. n°, 1. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Il a de si grands rapports avec le T7. mauritianus , que je crois qu'il w’en est qu'une va- ricté. I forme un cône pyramidal de 28 à 50 millimètres de hau- leur, et qui offre des rangées transvyerses de petits tubercules Cr Ox Q ANIMAUX obliques. Le bord inférieur de chaque tour est épais, garni de tubercules plus grands, obliques, didymes, qui le font paraître crénelé. Il west point ombiliqué. 2. Troque à collier. Zrochus monilifer. Tr. test& conic&, imperforatä, transversè granulatà ; anfractibus seriebus granorum quaternis ; columellä obliqué& , subtruncatä. Trochus nodulosus. Brander, Foss. Hant, t. 1.f, 6. Trochus monilifer. Ann. ibid, n°. 2, Habite... Fossile de Louvres. Cabinet de M. Defrance. Coquille en cône court, pointue, haute de 2 centimètres. Chaque tour de spire offre quatre rangées transverses de tubercules granuleux , assez égaux, et qui ressemblent à des rangs de collier. On voit sur a base aplatie de la coquille huit rangées circulaires et concentriques de petits grains, et de fines stries rayonnantes qui les traversent. Columelle arquée, tronquée , courante sur le bord de l’ouverture. 5. Troque sillonné. 7'rochus sulcatus. Tr. test& conicä , subperforatä , transversim eleganterque sulcatä ; margine inferiore prominente. Trochus sulcatus. Ann. ibid. p. 49. n°. 5. [a] Testé maculosé ; sulcis anfractuum tenuissimis subduodenis. [&] Testé immaculatd ; sulcis profundioribus subnovenis. Habite... Fossile de Grignon et de Pontchartrain. Cabinet de M. Defrance et le mien. Coquille en cône pointu au sommet, à tours de spire sans convexité, tous élégamment striés en travers. La base de chaque tour est un peu élevée et bien séparée du som- met du tour suivant par sa saillie. Ea columelle se fond dans la base du bord droit de louverture. Ombilic en partie recouvert. Hauteur, 15 ou 16 millimètres. 4. Troque à cordonnets. T'rochus alligatus. Tr. test& conic& , imperforatä , maculosé ; anfractibus cingulis fiiformibus inœæqualibus subsenis : infimo crassiore. Trochus alligatus. Ann. ibid. n°. 4. Habite... Fossile de Ben, près Pontchartrain. Mon cabinet. Celui-ci ressemble beaucoup au précédent par son aspect ; mais il en difière particulièrement par les cordonnets de ses tours qui SANS VERTEBRES: b53 sont au nombre de six sur chacun d’eux, et dont linférieur est plus gros que les autres. Vers le sommet de la spire, ce cordonnet inférieur est armé de tubercules écartés, et le supérieur est cré- nelé. Longueur , 18 millimètres. 5. Troque semi-costulé. Trochus semicostulatus. Tr. testé conicä, imperforatä ; anfractuum parte superiore costellis crebris et obEquis ornaté : inferiore tuberculis minimis bise- rialibus. Trochus ornatus. Ann. ibid. n°, 5. Habite... Fossile des environs de Paris? Mon cabinet, Il a de grands rapports avec le 77. crenularis; mais les tubercules de la partie inférieure de chaque tour sont beaucoup plus petits, et la coquille est moins pyramidale. Sa base est large, sillonnée circulairement, Columelle tronquée et épaisse à son extrémité. Longueur, un peu plus de 2 centimètres. 6. Troque subcariné. T'rochus subcarinatus. Tr. testé abbreviato-conicé , perforatä ; anfractibus lævibus, mar- gine inferiore prominulo subcarinatis. Trochus subcarinatus. Ann. ibid. p. 50. n°. 6. [2] Var. anfractuum margine inferiore non exserto. [ce] Var. anfractibus infimis superioribus involventibus. Habite... Fossile de Grignon et de Pontchartrain. Cabinet de M. Defrance. Celui-ci a un peu l'aspect de l’Aelix elegans de Draparnaud ; mais il est marin comme ses congénères, et pré- sente un petit cône raccourci, muni de cinq ou six tours dont le bord inférieur est un peu saillant en carène obtuse. Son test est épais et nacré. Longueur , 8 ou 9 millimètres. 7. Troque bicariné. Trochus bicarinatus. Tr. test& conicé , imperforat&; anfractibus lævibus, carinis binis remotrs. Trochus bicarinatus. Ann. ibid. n°.7. Habite... Fossile de Longjumeaux. Cabinet de M. Defrance. Cette espèce forme un petit cône moins raccourci que celle qui précède, long d'environ 5 millimètres, et dont les tours sont munis chacun de deux carènes, l’une à la base du tour, et l'autre près de son sommet. 558 ANIMAUX y ©. Troque agelutinant. Z'rochus asolutinans. I 5 SS [db] Var. testä depresso-conic@ , basi dilatat4 ; anfractibus extern rudibus, irregularibus, polyedris ; umbilico intüs plicato. Trochius umbilicaris. Brander, Foss. Tant. t. 1. f, 4, 5, Trochus agglutinans. Ann. ibid. p. 51. n°. 8. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette coquille présente un cône très-surbaissé, pointu au sommet, dilaté à sa base, à bord tranchant avec des angles et des sinus irréguliers, La face inférieure est aplatie, un pegconcave, et son ouverture est très- déprimée. L’ombilic, en partie recouvert, comme dans l'espèce principale, est plissé intérieurement. Largeur, 16 lignes et demie, Cette espèce est aussi une véritable fripprére. 9. Troque calyptriforme. T'rochus calyptræformis. Lr. testé orbiculatä, convexo-turgidul&, subconicä, echinulaté ; vertice subcentrali. Trochus apertus et operculartis. Brander, Foss. Hant. t. 1. f. 1. 2.5, Calyptræa trochifor mis. Annales, vol. 1. p. 585. n°. 1. [b] Var. testä orbiculato-convexd, depressiusculé, obliquè striatd, muticé; striis dorso acutis. [ce] Var. testé elatiore, pileiformi, subconicä, asperulaté. Habite. Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille orbiculaire, subconoïde, plus ou moins élevée, à tours convexes, et souvent hérissée de petites aspérités écailleuses. Sa face inférieure est concave et offre une lame septiforme qui rend lPouverture étroite, Cette espèce , très-commune à Grignon, est d'autant plus remar- quable, que fen M. Péron a rapporté des mers de la Nouvelle- Hollande lanalogue vivant de sa var. [b], dont j'ai fait mention dans cet ouvrage (*). Diam. de la base de lespèce principale, 15 lig. La var. [ce] a été trouvée à Aumont, près Montmorency ; par M, Giler-Laumont. 0 () Voyez Trochus calyptræformis, p.12, n°. 7. SA r S VERTEBRES, 559 1 TURBO. (Turbo.) 1. Turbo petites-écailles. T'urbo squamulosus. T, test& conoideë, acut&, umbilicatä; sulcis anfractuum quinis squamulosis : squammis fornicatis. Turbo squamulosus. Annales, vol. 4, p. 106. n°. 1. Habite... Fossile de Presles et Grignon. Mon cabinet. Cette coquille ressemble un peu par son aspect au #ocus Pharaonis de Linné, mais son ouverture n'offre pas les mêmes caractères. C’est un cône court, à sommet pointu , et à base élargie. Les tours de spire sont convexes, un peu canaliculés en leur bord supérieur, et chargés chacun de cinq sillons écailleux et transverses. Le dernier tour est plus grand que tous les autres pris ensemble. Hauteur , un centt-: mètre. 2. Turbo petits-rayons. T'urbo radiosus. T. test@& globoso-conoideä ; anfractibus medio profundè sulcosis , suprà infràque radiatim striatis. Turbo radiosus. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Petite co- quille bien distincte comme espèce, qui semble se rapprocher des cyclostomes par son ouverture ronde, mais dont les bords sont dis- joints, l'extérieur s’insérant sar lavant-dernier tour. Eïle n’a que cinq tours de spire très-convexes, dont le dernier est beaucoup plus grand que les autres. Largeur et longueur, 6 ou 7 millimètres, 5. Turbo hélicinoïde. Z'urbo helicinoides. T. test& depresso-conoide&, nitidä, submaculosä; anfractibus lœævissimis ; bas: subcallosa. Turbo helicinoides. Ann. ibid. p. 107. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M, Defrance. Celui - ci est orbiculaire conoïde, um peu-aplati, ct ressemble assez au irochus vestiarius de Eänné. Néantñoïns son ouverture est plus arrondie et sa base moins calleuse. Ses tours sont convexes, lisses, luisans, tachetés ou comme marbrés, et au nombre de quatre. Largeur, # on 5 millimètres, A 560 ANIMAUX 4. Turbo dentelé. T'urbo denticulatus. T! test@ globoso-conoided, transversim striat4 ; anfractibus medio subbicarinatis : carinis denticulatis ; basi umbilicatä. Turbo denticulatus. Ann. ibid. n°, 4, Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Fspèce fort petite, qui se rapproche un péu du 7° rugosus de Linmié, La coquille a quatre tours de spire, est striée transversalement , et offre sur la partie moyenne de chacun de ses tours deux crêtes ou carènes dentelées, armées en éperon, dont l'inférieure est un peu plus grande. Elle est sillonnée circulairement en dessous, et a un ombilic étroit, à demi-recouvert. Largeur, 2 millimètres. Peut- être devrait-on placer cette coquille parmi les dauphinules. PHASIANELLE. (Phasianella. } 3. Phasianelle turbinoïde. Phasianella turbinoides. Ph. test& ovatä, variè pict@ ; anfractibus omnibus lævibus. Phasianella turbinoides. Annales, vol. 4. p. 296. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Quoique dans Vétat fossile , cette coquille conserve encore quelques vestiges de sa coloration. Les tours de sa spire, au nombre de cinq ou six ; sont convexes, lisses, et l’inférieur est beaucoup plus grand que les autres. L'ouverture est ovale, un peu plus longue que large, et la columelle présente l’apparence d’un petit ombilic qui a été recouvert. Longueur, 14 millimètres. »,. Phasianelle semi-striée. Phasianella semistriata. Ph. test& ovaté ; anfractibus inferioribus transversè striatis. Phasianella semistriata. Ann. ibid. p. 297. n°. 2. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance, Celle-ci paraît n'être qu’une variété de la précédente, lui ressemblant beaucoup par la forme et la taille ; mais elle en difière en ce que ses tours inférieurs sont ornés de stries fines, serrées et transverses, et qu’à peine on lui retrouve quelques traces de ses anciennes couleurs, SANS VERTEBRES : 561 TURRITELLE. (Turnitella.) à, Turritelle imbricataire. Z'urritella imbricataria. T,, testé subulaté ; spiræ anfractibus planis, transversim striatis; imbricatis : striis intermediis subtilissimè granulats. Turritella imbricataria. Annales, vol. 4. p. 216. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon, Chaumont et Courtagnon. Mon cabi- net et celui de M. Defrance. Elle semble d’abord être l’analogue fossile de notre turritelle imbriquée ; néanmoins ses stries trans- verses ; entremélées de stries finement granuleuses, suflisent pour Ven distinguer. Cette coquille est régulièrement turriculée , subu- lée , et ses tours de'spire semblent des entonnoirs renversés, im— briqués ou empilés les uns sur les autres. Sa long. est de 95 mil- limètres, ». Turritelle sillonnée. T'urritella sulcata. T, testä conic@, transversè sulcaté : sulcis inferioribus profundio- ribus ; striis verticalibus arcuatis confertis tenuissimis. T'urritella sulcata. Ann. ibid. n°, 2. Habite... Fossile de Grignon, Mon cab. et celui de M. Drefrance, Coquille plus grosse et plus raccourcie que celle qui précède. Elle forme un cône pointu, long de 5 centimètres, sillonné transver- salement ;et dont les sillons des tours inférieurs sont plus profonds et plus grands que ceux du sommet. Toute sa surface offre, en ‘outre, des stries verticales très — fines, serrécs et. arquées. Bord droit de l’ouverture arrondi en aile, formant un large sinus dans sa partie supérieure, et s’évasant en se joignant à la base de la columelle, comme dans les mélanies. 5. Turritelle subcarinée. Z'urritella subcarinata. T\ test conic@ , transversé sulcaté : sulcis profundis carins inœ- qualibus separatis. « Turritella subcarinata. Ann. ibid. p; 217. n°. 3. [b] Eadem vix suleata; anfractibus tristriatis. Tome FIL 56 562 ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon, Mon cab. ct celui de M. Defrance. Cette espèce, quoique trèsrapprochée de Ja précédente par ses rapports, en parail trèsdistincte. Elle lui ressemble par sa forme raccourcie en cône pointu, e& par les caractères de son ouverture; mais ella en diflère par ses sillons transverses, larges, profonds, inégaux, au nombre de trois ou quatre sur chaque tour, et qui sont séparts les uns des autres par des crêtes carinées, tranchantes et assez remarquables. Longueur, environ 4 centimètres. 4. Turritelle à bandes. T'urritella fasciata. T, test@ conicd ; spiræ anfractibus superné bisulcatis, et mediozoné planä distinctis. Turritella fasciata. Ann. ibid. n°. 4, Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Coquille coni- que, pointue au sommet, offrant sur chaque tour une bande ou zone plane au milieu de laquelle on apercoit une strie peu appa- rente qui la divise en deux. Le bord supérieur des tours présente deux sillons profonds et en gouttière que séparent des crêtes cari- nées. Ces sillons s’eMacent dans les tours supérieurs. Ouverture conformée comme celle des espèces n°. 2 et 3. Longueur de la coquille , 21 ou 22 millimètres. 5, Tumitelle multisillonnée. T'urritella multisulcata. Ttestä conicä ; anfractibus convexis, subæqualiter multisulcatis : sulcis tenuissimis. T'urritella multisulcata. Ann. ibid. n°. 5. [6] Eadem magis elongata ; sulcis profundioribus. Habite... Fossile de Grignon, où il est très-commun. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Celle-ci forme un cône un peu raccourci, pointu au sommet, composé de onze ou douze tours convexes, ré- gulièrement et finement sillonnés transversalement à lPaxe de Ja coquille. Son ouverture présente, dans le bord droit, une aiïle ar- rondie, mince et tranchante, surmontée d’un large sinus. La partie inférieure de ce bord droit s'évase fortement comme dans les mé- lanies, en se joignant à la base de la columelle qui semble ,en cet endroit, commencer un petit canal, Longueur , 3 centimètres. SANS VERTEBRES. 565 6. Turritelle en tarrière. Z'urritella terebellata. T. testà elongato-subulata; spiræ anfractibus medio subconvexis, transversim striatis : Striis minoribus intershitialibus. Favanne, Conch. pl. 66. fig. O 16. Turritella terebellata. Ann. ibid. p. 218. n°, 6. Habite... Fossile de Chaumont. Mon cabinet et celui de AT. Defrance. Cette espèce est allongée en alène, comme la turritelle imbricataire, et se rapproche un peu par ses caractères de notre turritella tere- bra. Elle offre quinze ou seize tours de spire. Son ouverture est arrondie-ovale, et le sinus de son bord qu est bien prononcé, Longueur , près de 15 centimètres. 7. Turritelle perforée. T'urritella perforata. T. testä subulatä ; anfractibus planis, sursùm imbricatis ; colu- mellä perforatd. Turritella perforata. Ann. ibid. n°. 7. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. Coquile grêle , subulée, dont la columelle est perforée dans toute sa longueur. Ses tours de spire sont au nombre de dix-sept ou dix-huit, aplatis, comme imbri- qués les uns sur les autres, et munis chacun de trois stries trans- verses qui , avec le bord inférieur relevé, paraissent au nombre de quatre. Longueur, 18 millimètres. 8. Turritelle umisillonnée. Z'urritella unisulcata. T. test@ subulatä; anfractibus lœvibus, planiusculis, basi sulco unico exaratis. Turritella unisulcata. Ann. ibid. n°. 8. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Coquille subu - lée , composée de douze ou treize tours de spire un peu aplatis, lisses, et ayant chacun un sillon près de leur base. Ouverture ar- rondie, un peu quadrangulaire, Longueur , 2 centimètres. g+ Turritelle uniangulaire. T'urritella uniangularis. T', testé conico-subulatä ; anfractibus lævibus, angulo transverso infra medium distnctis. Turritkella unianguluris, Ann. ibid. p. 219. n°, 0. 564 ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defranée. Cette coquille a le port de la précédente, mais elle en diffère particulièrement par la carène ou l'angle transversal qu'on voit un peu au-dessous du milieu de chacun de ses tours. Longueur, 11 ou 12 millimètres. 10. Turritelle mélanoïde, T'urritella melanoides. T. testä conic&; anfractibus planis; strits transversis sulcisque intermixtis. Turritella melanoides. Ann. ibid. n°. 10. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Flle ressemble à la turritelle multisillonnée par sa forme conique et le bord droit de son ouverture; mais ses tours de spire sont aplatis, et offrent, en leur surface, un mélange de stries fines transverses et de quel- ques sillons plus larges et très-distincts. Longueur, 15 millimètres. FUSEAU. (Fusus.) 1. Fuseau subulé, fusus subulatus. F. test@ fusiformi-turritä, subulat&, longitudinaliter costaté ; striis transversis tenuissimis obsoletis ; caud& brevr. Fusus subulatus. Annales, vol. 2. p. 318. n°. 6. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. et celui de M. Defrance. Petit fuseau très-élégant , et très-différent par sa forme du fuseau aciculé. Le canal de sa base est beaucoup plus court que la spire, ce qui donne à la coquille une forme presque turriculée. Long., 2 centimètres ou environ. 2. Fuseau grain-d’orge. Fusus hordeolus. TJ. testé fusiformi-turrité; anfractibus lœvibus, convexis; caudä brevr. Fusus hordeolus. Ann. ibid. n°. 7. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. C’est la plus petite espèce de fuseau que je connaisse ; elle n’a que 5 ou 6 mil- liruètres de longueur. 5ANS VERTEBRES. 565 3. Fuseau polygone. Fusus polygonus. F, testé ovaté , mulricostatà , transversim rugosä ; marginibus an- fractuum elevatis , appressis ; apertur& dentata. Fusus polygonus. Ann. ibid, p. 519. n°. 9. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. et celui de M. Defrance. Co- quille courte, presque ovale, ventrue, ayant sur chaque tour de spire neuf à douze côtes obtuses et longitudinales, Elle est, en outre, fortement ridée transversalement, et a le bord supérieur de chaque tour élevé et appliqué contre celui qui le précède. Lon - gueur , 35 millimètres. 4. Fuseau raccourci. Fusus abbreviatus. T. testé ovato-conicé, bast abbreviatä; cingulis transversis, ru- gosis , costato-nodulosis ; columellä obsoletè umbilicatä. Fusus abbreviatus. Ann. ibid. n°. 10. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Il est ovale-co- nique, raccourci à sa base, et offre sur chaque tour de spire une bande transverse, ridée ou sillonnée et noduleuse, Longueur, 12 à 15 millimètres. 5, Fuseau nain. Fusus minutus. F. 1est& ovatä, costulis crebris nodulosd ; striis transversis, cingu- latim coalitis. Fusus minutus. Ann. ibid. p.320. n°. 12. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Espèce fort petite, à spire conique, offrant sur chaque tour des costules nom- breuses. Longueur, à ou 6 millimètres. 6. Fuseau stries-rudes. Fusus asperulus. F. testé ovalo-turritd, costulaté ; strus transversis , asperiusculs ; aperturé striata. Fusus asperulus. Ann. ibid. n°. 15. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Espèce en- core fort petite, sa longueur n’excédant pas 7 ou 8 millimètres. Elle est ovale-turriculée, à canal raccourci , et n'offre que cinq à sept tours de spire. Toute sa superficie présente de petites côtes nombreuses çt des strics transverses qui la rendent rute au ioucher, 566 ANIMAUX " 7, Fuseau plissé. L'usus plicatus. Z". test ovalto-turrità, costulis longitudinalibus lævissimis plicatà ; caud& brevt. F'usus plicatus. Ann. ibid. n°, 14. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. D:france. Autre espèce encore fort petite, avoisinant la précédente par sa forme, mais n'ayant point de stries transverses apparentes. Les plus grands individus n’ont que 10 millimètres de longueur. 6. Fuseau scalaroïde. Z'usus scalaroides. Æ. test& turrité ; costulis loncitudinalibus angustis distinctis ; strücs transversis obsoletis ; caud& brevi. Tusus scalaroides. Ann. ibid. n°. 15. {é] Var. striis transversis, exquisilis et asperulis. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. De/france. Ce fuseau est turriculé, et a jusqu’à 16 ou 17 millimètres de longueur. Ses tours de spire sont garnis d’une multitude de petites côtes longitudinales, étroites, séparées, et assez semblables à celle de la scalaire nommte faux scalata. Ces côtes ne sont pas toutes égales entre elles; car quelques-unes, plus grosses que les autres, pourraient être considérées comme des bourrelets persistans, si l’on pouvait distinguer la fissure qui uuit leur bord droit à la coquille, Ses stries transverses sont fines , égales, nombreuses, peu apparentes; mais dans la var. [b], elles:sont beaucoup plus émi- nentes. ‘ 9. Fuseau multinode. Fusus multinodus. F. testé ovatä, utrinquè conicé, inferné transversim striaté ; spird nodulis minimis et creberrimis coronaté. Fusus coronatus. Ann. ibid. p. 521. n°. 16. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M, Pefrance. Coquiile courte, ovale, ressemblant à un barillet conique aux deux bouts. Sa moitié inférieure n'offre que &es strics fines et transverses, ct la supérieure présente une spire conique, dont les tours sont chargés d’une multitude de très-petits nœuds où côtes en tuber- cules , qui la font paraitre couronnée à chaque étage. Longucur, 12 millimètres. SANS VERTÈBRES. 567 10. Fuseau cerclé. J'usus alligatus. TL. tesl& ovato-turrité , subdecussatä; rugis transversis prominulrs ; caudä breviuscula. Fusus alligatus. Ann. ibid. n°. 17. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Ce fuseau est rare, et a environ 12 millimètres de longueur. Sa spire est conique , plus longue que l'ouverture, en y comprenant le canal de sa base. Des stries longitudinales très-fines se croisent avec ses rides transverses ; mais ces rides, plus grosses et plus émi- ‘ nentes, font paraitre la coquille comme cerclée transversalement dans toute sa longueur. 11, Fuscau marginé. Fusus marginatus. T. test& fusiformi-iurritä; spirä eut numerosis nodulosä ; an- Jractuum margine superiore prominulo, tumidiusculo. Fusus marginatus. Ann. ibid. n°. 18. [8] Var. abbreviata ; spiræ nodulis turgidioribus. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Toute sa superficie est finement striéeen travers, et sa spire esL ornée d'une multitude de petites côtes qui la rendent égalemeut noduleuse. Longueur, 10 ou 11 millimètres, 12. Fuseau noduleux., Fusus nodulosus. F. testé ovaté , lœvi, costulis nodulosä ; columella obscure biplicata. Fusus nodulosus. Ann. ibid. p. 585. n°. 19. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il est à peu _près lisse, noduleux d'une mauière remarquable par la saillie de ses petites côtes oblongues et sa columelle porte deux plis {rans- verses peu apparens. Longueur , environ 12 millimètres. 15. Fuseau anguleux. Fusus angulatus. F, test fusiformi-ventricosé ; costis grossis , acuio-anoulatis ; stris ? & » 5 transversis prominulis rero!is. Fusus angulaius. Ann. ibid. n°, 20. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille fusiforme, venirue dans sa partie moyenne, à queue grêle 568 ANIMAUX ou étroite, de la longueur de la spire, Des côtes anguleuses, grossières et un peu distantes, rendent cette spire très-raboteuse. Les stries longitudinales sont serrées et peu remarquables; mais les transverses sont écartées et saillantes. La columelle porte deux plis à peine apparens. Longueur, près de 3 centimètres. 14. Fuseau à un pli. Fusus uniplicatus. F. test& subcostatä, decussatä, «speruld ; striis transversis elevatis ; columellà uniplicatd. Fusus uniplicatus. Ann. ibid, n°, 21, Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance, Très-belle espèce, qui a jusqu’à 55 millimètres de longueur. Elle a des côtes obtuses, médiocrement élevées, et deux sortes de stries qui se croisent, mais dont les transversales sont moins serrées et bien plus silantes. La columelle est chargée d’un seul pli. Nota. Peut-être conviendrait-il de rapporter cette espèce au genre des fasciolaires, ainsi que quelques autres fuseaux ici mentionnés, et qui por- tent sur leur columelle quelques plis peu élevés. 15. Fuseau heptagone. Fusus heptagonus. F. testà fusiformi-elongatä, pyramidatä , septifariäm costaté ; . . . A . : A striis decussatis , obsoletis ; columelld subuniplicata. Fusus heptagonus. Ann. ibid. p. 386. n°. 25. Habite... Fossile de Courtagnon? Mon cabinet. Cette coquille a la forme d'un fuseau allongé, peu ventru et pyramidal, Sa spire est régulièrement heptagone, ce qui fait reconnaître au premier aspect cette espèce singulière. Longueur , 46 millimètres. 15. Fuseau subcariné. l'usus subcarinatus. F. test& ovat&, turgidä, transversè striatä; anfractibus carinato- angulatis, superne planiusculis. Fusus subcarinatus. Ann. ibid. n°. 24. Habite... Fossile de Chaumont. Cabinet de M. Defrance. Ce fuseau est court, renflé, et a l'aspect d’un murex ; mais il manque de véritables bourrelets, et n’a que des côtes longitudinales peu éle- vées, qui, dans leur partie supérieure, forment chacune un angle un peu pointu, presque épineux. Ses tours de spire sont carinés, anguleux et un peu aplatis en dessus. Il résulte de cet apiatisse- SANS VERTÈBRES. 569 ment, une rampe qui tourne en spirale, et dont le plan est légèrement incliné et chargé de stries qui se croisent. 17. Fuseau térébral. Fusus terebralis. F. testé striis transversis et granulatis cincté& ; anfractibus medio carinatis, dentatis ; spird terebratà. Fusus terebralis. Ann. ibid. p. 387. n°. 27. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Coquille rare , d’une forme élégante et très-remarquable. Elle est exacte- ment fusiforme, chargée de stries transverses, granuleuses, en quelque sorte semblables à des rangs de perles, Ses tours de spire sont carinés dans leur milieu, et chaque carène est dentée sur son bord tranchant , comme les roues d’une montre. Ce petit fuseau a l’aspect d’un pleurotome ; mais son bord droit n’a point d’échan- crure. Longueur, 6 millimètres. 18. Fuseau petite-lyre. Fusus citharellus. F. test@ turritä; costulis longitudinalibus lœvibus, angustis ; caudä, brevt ; columellé rectà. Fusus citharellus. Ann. ibid. p. 588. n°. 28. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Ses petites côtes longitudinales sont très-lisses, et disposées à peu près comme les cordes d’une lyre ou d’une harpe. Columelle droite. Taille petite. 19. Fuseau lisse. Fusus lævigatus. F. testé fusiformi-turrité; spir& conicé, lœævigalä; mamill& ter- minalr. Fusus lœvigatus. Ann. ibid. n°. 20. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Spire lisse, exactement conique et proportionnellement plus longue que la queue. Longueur, 6 millimètres. 20. Fuseau striatulé, Zusus striatulatus. F!. test& fusiformi-turrité ; anfractibus planiusculis, superné de- pressis ; strüs transversis subtilissimis æqualibus. Fusus striatulatus. Ann. ibid. n°. 50. . 50 ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Ce pelit fuseau est bien caractérisé par la forme particulière de ses touts de spire, et par la finesse et la régularité de ses strics. Il n’a que 5 millimètres de longueur. Chaque tour despire ést un peu aplati sur le ventre, et déprimé en dessus. 21. Fuseau à deux plis. Lusus biplicatus. F, test ovaid, transversè striatd; costis longitudinalibus crebris obtusis ; columell& biplicat. Fusus biplicatus. Ann. ibid. n°. 51. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Sa spire est conique, composée de cinq ou six tours un peu convexes, chargés de petites côtes longitudinales, obtuses et peu élevées. Longueur, 6 millimètres. 22. Fuscau variable. fusus variabilis. F. testé ovat4 , multicostaté , transversè striai& ; anfractibus subangulosis. Tusus variabilis. Ann. ibid. p.389. n°. 32. Habite... Fossile de Grignon. Ce petit fuseau présente une espèce qui n’a rien de bien prononcé, et qui, en outre, varie un peu dans les individus qui s’y rapportent : elle n’a que 9 millimètres de longueur. 25. Fuseau troncatuic. Fusus truncatulatus. F. test ovato-turrit&, transversè striaté ; anfractibus margine superiore truncatis ; Spirä plicatä. Fusus truncatulatus. Ann. ibid. n°. 35. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/france. Petit fuseau très-rare, et bien caractérisé par la saillie et la troncature du bord supérieur de ses tours de spire. I est strié transversalement , el sa spire est assez élégamment plissée dans sa longueur. Il est long d'environ 7 millimètres, NS VERTEPRES. bat PYRULE. (Pyrula.) 1. Pyrule lisse. Pyrula læœvigata. P. testé obovatd , lævi, obsoletissimè striatä ; spirä retusä, mu- cronat@. ù Pyrula lævigata. Annales, vol. 2. p. 590, n°. 1. Habite Fossile de Grignon et Courtagnon. Mon cabinet. File a l'aspect , surtout dans les jeunes individus, de notre pyrula ficus; mais la coquille est plus épaisse et n’offre point ces stries croisées et bien apparentes qu’on observe sur les pyrules appelées figues. Dans les individus les plus âgés, le ventre de la coquille est beau- coup plus élevé, moins arrondi, et présente une saillie remar- quable. Bord gauche plus épais et caileux dans sa partie supérieure. Longueur, 55 millimètres. 2. Pyrule subcarinée. Pyrula subcarinata. P. testä lœvi ; dorso obtusé carinato; anfractibus superné concavis , subcanaliculats ; spir@ acuminaté. Pyrula subcarinata. Ann. ibid. n°, 2. Habite... . Fossile de Houdan. Cabinet de M. Potence Elle a presque la forme du soluta labrella : maïs sa columelle n’a aucun pli. Elle est lisse comme la précédente, dont elle se rapproche beaucoup par ses rapports. Onj’en distingue néanmoins facilement par espèce de saillie du ventre de la coquille, qui forme supérieurement une carène obtuse, et par le sommet concave de ses tours de spire. GE Pyrule tricarinée. Pyrula tricarinata. P. testé clavat&, decussatd ; striis tribus transversis remotlis enu- rentioribus. Pyrula tricarinata. Ann. ibid. p. 501. n°, 3. Habite. Fossile de Parnes. Cabinet de M. de Jussieu. Espèce rare ct très-remarquable , qui appartient à la division des pvrules dites figues, et qui est, chargée comme elles de stries longitudinales ct de stries transverses qui se croisent. Mais , dans cetle espèce, trois des stries transverses sont beaucoup plus élevées que les autres, et font paraitre la coquille tricarinée, Longueur, 55 miltimètres. 5na ANIMAUX 4. Pyrule élégante. Pyrula elegans. P. test&oval&, subventricosä, decussatd; Strüs transversis elevatis undulatis distincuis. Pyrula elegans. Ann. ibid. n°, 4. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Celle-ci est plus ovale et a la spire un peu plus élevée que les autres. Sa superficie est ornée de stries fines, croisées, dont les transverses sont onduleuses. b, Pyrule à grille. Pyrula clathrata. P. test& obovato-clavat&, decussaté; striis transversis, alternis minoribus. Pyrula clathrata. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de feu M. Richard. Elle a tout- à-fait la forme du bullu ficus de Linné, et peut être regardée comme l’analogue fossile de l'une des deux espèces vivantes dont les synonymes ont été confondus parmi ceux de la Jigue. Sesstries transverses sont plus fortes que les fongitudinales ; mais on en observe une petite dans l’intervalle qui sépare les grosses. 6. Pyrule tricotée. Pyrula nexilis. P. test& ovato- clavatä&, decussatä; stris transversis majoribus subæqualibus distincts. Pyrula nexilis. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Courtagnon et de Grignon. Cab. de M. Defrance. Cette espèce parait être la même que le murex nexilis de Brander [Foss. Hanton. p.27 ,n°. 55. ] Elle ressemble beaucoup à la figue ; mais sa spire ést un peu plus élevée, et on la trouve toujours plus petite. ROCHER. (Murex.) 1. Rocher contabulé, Murex contabulatus. M. tésià elongatä , trigond, transverse sulcat® , tricarinato-fror- dosé; anfractuum angulis distinctis, subspinosis. SANS VERTEBRES. 593 Murex contabulatus. Annales, vol. 2. p. 225. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M, Defrance. Je soupconne fort que ce rocher fossile n’est qu’une variété du murex tricari- natus. Il est seulement plus allongé, moins ventru , et a sa spire pyramidale. Son ouverture est obscurément trigone. 2. Rocher calcitrapoïde. Murex calcitrapoides. 2 5 hu À ë EN 2 M. test@ ovatä, subseptifäriam frondosd ; superficie crispé; angu- lis spinosis ; columell& subumbilicata. Murex calcitrapa. Ann. ibid. n°. 4. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. Celui-ci n’est pas rare, et cependant il est assez difficile à déterminer , à cause de ses rap- ports avec les suivans. Comme le bord droit de son ouverture se prolonge dans sa partie supérieure en une pointe allongée et épi- neuse , les épines du dernier tour de spire le font paraître hérissé de pointes comme une chausse-trape. Il est un peu ridé transver- salement, et toute sa superficie est légèrement feuilletée et crépue. Ouverture trigone, à canal ouvert. Longueur , 3 centimètres. 5. Rocher crépu. Murex crispus. M. testé ovaté , subnovemfariäm frondos& , ferè muticé ; superficie crispd; suleis transversalibus. ; Murex crispus. Ann. ibid. p. 224, n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Ce rocher a de si grands rapports avec le précédent, qu’il semble n’en être qu'une variété. néanmoins il n’est presque pas épineux ; sa spire est plus allongée, son ouverture est plus courte, ainsi que le canal de sa base, et il devient moins grand. Sa longueur est d’environ 2 centimètres. 4. Rocher frondiculé. Murex frondosus. M. test@ ovato-oblongé , subnovemfariàäm varicosä ; superficie sa- -ricibusque frondoso-crispis ; caudä longiusculd. Murex frondosus. Ann. ibid. n°. 6. [b] Far. anfractibus supernè spinoso-coronatis costarumque inter- suütis vix frondosis. Cab. de M. Defrance. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. et celui de M. Defrance. Coquille petite, fort jolie, et remarquable en ce que ses bourre- et, qui sont au nombre de sept à neuf, et toute sa superficie, Ur ANIMAUX d = ET sont élégamment feuilletés, plissés, et comme crépus où frisés, Elle a, commeles deux précédentes, des sillons ou des rides trans- verses; mais son dernier tour n’est pas armé de longues épines ouvertes, comme Je rocher en chausse-trape, et le canal de sa base m'est pas raccourci comme dans le rocher crépu. Longueur, 20 à 25 millimètres. , 5. Rocher grillé. Murex clathratus. M. test& ovatä, costulat&, transversim sulcatd; labro intüs den- tato ; caudä brevi. Murex clathratus. Ann. ibid. n°, 7. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Ce rocher avoi- sine les buccins par son aspect. Il à sur ses tours de spire dix à douze petites côtes longitudinales, entre lesquelles on voit des ri- des transverses qui le font paraître grillé ou cancellé. Longueur, 4 à 5 millimètres. 6. Rocher subanguleux. Murex subangulatus. D. testé ovato-oblongé , subangulatä, rugis transversis cingulatàä ; rugarum interstitits squamosis ; canali obtecto. Murex cingulatus. Ann. ibid. n°. 8. Habite... Fossile de Courtagnon. Mon cab. Ce rocher, assez commun à Courtagnon, a quelque chose du rmurex craticulatus de Linné dans son aspect ; mais il est moins grand, moins chargé de varices ou de bourrelcets, et les interstices de ses rides ou cordelettes trans- verses sont écailleux , ce qui l’en distingue fortement. Longueur, environ 4 centimètres. 7. Rocher striatule. Murex striatulus. M. test& oblongé , sublævigatä; striis transversis obsoletis inæ- qualibus ; varicibus subsolitariis ; aperturä dentata. Murex striatulus. Ann. ibid. p. 225. n°. 9. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Il parait lisse, et ne présente sur chaque tour de sa spire que quelques bourre- lets rares et convexes. Le bord droit de son ouverture est denté en dedans. Lengucur, à peine 2 centimètres. SANS VERTEBRES, Or 1 Qt 8. Rocher pyrastre. Murex pyraster. M. test& ovat&, caudat , transversim sulcatä ; costis longitudina- libus obsoletis subnodulosis ; aperturé rotundatä. Murex pyraster. Ann. ibid. n°. 11. Habite... Fossile de Grignon. Mon cab. et celui de M. Defrance. Ce rocher se rapproche beaucoup, par ses rapports, du murex pyrum de Linné [lun de nos tritons]; mais ses varices ne sont point al-. ternativement interrompues. Longueur, 55 ou 56 millimètres. 9. Rocher tricoté. Murex textiliosus. M. test ovatä, obsoleté costaté, transversim striakä ; striarum in- terstitiis squamulosis ; columellà unidentatà , subumbilicatä. Murex textiliosus. Ann. ibid. n°. 12. Habite... Fossile de Chaumont. Cab. de M. Defrance. Ce rocher est ovale-fusiforme , et a environ 38 millimètres de longueur. Il est garni transversalement de stries inégales , entre lesquelles des ran- gées longitudinales de très-petites écailles donnent à sa surface l'apparence d’un tissu de tricot. 10. Rocher têète-de-couleuvre. Murex colubrinus. M. test& elongaté , Subfusiformi ; Striis transversis granulosis te- nuissimis ; varicibus raris. Murex colubrinus. Ann. ibid. p. 226. n°. 15. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Il est presque fusiforme, porte des bourrelets rares, et une rangée de tubercules très-peu élevés sur le milieu de chaque tour. La finesse de ses stries transversales lui donne beaucoup d'élégance. Bord droit denté à l'intérieur. Longueur, un peu plus de 3 centimètres. Serait-ce un triton ? 11. Rocher réticuleux. Murex reticulosus. M. testé ovatä, utrinqué acut&, costulis decussatis reticulaté ; aperturd triangulari ; labro intüs dentato. Murex reticulosus. Ann. ibid. n°. 16. Habite... Fossile de Grignon. Coquille réticulée, ayant de petites côtes longitudinales nombreuses et des stries transverses qui se croisent avec ces côtes. Elle a des rapports avec le murex magel- lanicus de Gmelin; mais-elle est fort petite, et n’est presque point feuilletée. Longueur , 7 à 8 millimètres. ANIMAUX 12. Rocher tubifère, Murex tubifer. M. test ovat@, utrinquè attenuato-acut& , subquadrifariäm spi- nosd ; spinis erecuis, arcualis ; anfractibus tubiferis. Murex pungens. Brander , Foss. Hant. pl. 3. f. 81. 82. Murex tubifer. Brug. Journ. d’hist. nat. n°, 1. p. 28. pl. 2. f. 5. 4. Murex tubifer. Ann. ibid. n°. 17. Habite... Fossile de Grignon, où il n’est pas rare. Mon cabinet. Les caractères de ce rocher fossile sont extrèmement remarquables. Il est ovale , atténuéen pointe aux deux bouts , garni d’environ qua tre rangées de bourrelets épineux, à épines montantes, arquées et fistuleuses. Dans les interstices de ces bourrelets, on voit sur cha- que tour de spire des tubes courts, isolés dans chaque intervalle. Ces tubes ne sont point des épines cassées, car celles-ci ne se for- ment que sur les bourrelets. Longueur, 14 lignes trois quarts. Selon Bruguières, lanalogue marin de cette coquille singulière existe à Londres dans le cabinet du feu docteur Hunter. 15. Rocher torulaire. Murex torularius. 4 M. testà obovatä, anteriüs ventricosä, crass&, suboctofariäm va- ricosé ; varicibus supernè bituberculatis ; spirä depressä, mu- cronutä ; caud& longiusculä, tuberculis subspinosis muricatä. Habite... Fossile du Piémont, Mon cabinet. Coquille épaisse, ven- true et élargie antérieurement comme dans les pyrules, à sept ou huit rangées de varices. Sa spire est très-déprimée , presque muti- que, et mucronée au centre. Le dernier tour, qui forme la plus grande partie de la coquille, offre supérieurement deux rangées de grands tubercules bien séparés et fort épais. La queue est un peu allongée, subombiliquée, hérissée de tubercules presque spini- formes. La surface de cette coquille est sillonnée transversalement. Longueur, 2 pouces 9 lignes. TRITON. (Triton.) 1. Triton gauffré, Triton clathratum. Tr. testâ ovato-oblongä , gibbos@ , cancellaté ; aperturé oblongé , irregulari, sinuos&@ , dentatä. SANS VERTEBRES. b37 Murex cancellinus. Annales, vol. 2. p. 225. n°. 10. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de feu M. Richard. Cette Coquille est l’analogue fossile bien remarquable de notre tritor clathratum , nommé vulgairement la grimace blanche où gauf- Jrée, qui est une espèce très-distincte, vivant actuellement dans l'Océan austral, et que j'ai mentionnée dans son gente, p. 186, n°, 22. 4 , Î 2. Triton tête-de-vipère. Triton wiperinum. Tr. test& elongat&, sublurrit@; strüs transversis, inæqualibus, rariter obscurèque granulosis ; caud& breviusculd. Murex viperinus. Ann. ibid. p. 226. n°. 14. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Il a dans sa partie supé- rieure de petites côtes longitudinales très-peu élevées. Longueur, 2 centimètres. 5. Triton nodulaire, Zriton nodularium, di Tr. testé ovat@, subcancellat& ; striis transversis inœqualibus : majoribus nodulosis : nodulis costatim disposius. Murex nodularius. Ann. ibid. n°, 15. “": Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. IL est assez commun, et a, comme le précédent ;le bord,droit denté à intérieur, Le canal de sa base est un peu court, et courbé en dehors. Long,, 24 milli- mètres ou davantage. POURPRE. (Purpura.) É Pourpre imbriquée. Purpura imbricata. P.testé ovato-acuià, costulis transversis obsoleté squamosis cinct6, subfasciatä ; labro intùs subdentato. Purpura lapius, Annales, vol. 2. p. 6%. h°. 1, Habite... Fossile de Courtagnon, où il est commun. Son analogue vivant | voyez p. 244, n°. 31. ] habite nos côtes de l'Océan et celles des mers du nord de l'Europe, Tome WII. o ANIMAUX Cr Æ œ BUCCIN. (Buccinum.) 1. Buccin fines-stries. Zuccinum striatulum. B. testä elongatä , transversim striatä ; anfractibus rotundatis. Buccinum striatulunt, Anvales, vol. 2. p. 164, n°, 2. [à] Var. striis obsolelis , vix perspicuis. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Ses stries sont transverses et très-fines. Longueur , 8 ou 9 millimètres. 3. Buccin térébral, Buccinum terebrule. B. testä elongatä, lævti, basi transversim obsoletèque striald. Buccinum terebrale. Ann. ibid. n°. 5. Habite. Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il est long de 15 millimètres, lisse, et a sa spire un peu turriculée. ? 5. Buccin croisé. Buccinum decussatum. B, test& ovato-conicé, striis creberrimis decussatä ; anfractibus conwexis ; apertur& subdentatä. Buccinum decussatum. Ann. ibid. p. 165. n°. 4. Habite... Fossile de Grignon, où ilest commun. Mon cabinet. Il n’a que 10 à 12 millimètres de longueur. Ses stries fines et croisées le rendent assez élégant. 4, Buccin doubles-stries. Buccinum bistriatum. B. testé ovato-oblongé, transversim striatd ; striis allernis mino- ribus ; majoribus superioribus nodulosis. Buccinum bistriatum. Ann. ibid. n°. 5. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/france. Belle et rare espèce, qui a plus de 5 centimètres de longueur. Elle est mince, fragile, et offre un bourrelet peu élevé sur le bord droit de som ouverture. SANS VERTÈBRES. 559 5. Buccin clavatulé. Buccinum clavatulatum. B. test4 elongatd; Striis transversis tenuissimis; labro brevi, rotundato, supernè emarginato. ; Buccinum clavatulatum. Ann. ibid. n°. 6. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Il n'a que quatre millimètres de longueur, VIS. (Terebra.) 2. Vis plicatule. Terebra plicatula. T. test& subulat@ ; anfractibus plicatis ; plicis crebris : inferioribus obsoletis. ’ Terebra plicatula. Annales, vol. 2. p. 166. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette vis acquiert près d'un pouce de longueur. Le dernier tour de la spire est à peu près lisse; les autres, surtout les supérieurs, sont plissés longitu- dinalement. 2. Vis scalarine, Z'erebra scalarina. T. testé conicä , longitudinaliter costatä, apice basiquetransversim striaté ; anfractibus convexis, subiurgidis. Terebra scalarina. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Parnes. Cabinet de M. Defrance. Très-belle espèce de vis fossile découverte dans le sable coquillier de Parnes. “ Sa masse présente un cône beaucoup moins allongé que dans les autres vis, Par sa forme générale, et par les côtes longitudinales parallèles et distantes dont elle est ornée, elle ressemble, au pre- mier aspect, à un jerme scalata | turbo scalaris de Linné ]; mais son ouverture, sa columelie torse, et l’échancrure de sa base, nous obligent de la ranger parmi les vis. La longueur de cette coquille est d’un pouce et un peu plus. Son sommet est en mame- lon lisse; ses côtes longitudinales, sur le ventre de chaque tour, sont un peu plus élevées et comme pincées ou comprimées laté- ralement, 580 ANIMAUX ' C2 ORDRE QUATRIÈME. LES CÉPHALOPODES. Manteau en forme de sac, contenant la partie inférieure du corps. Tete saillante hors du sac , couronnée par des bras non articulés, garnis de ventouses, et qui en- vironnent la bouche. Deux yeux sessiles; deux man- dibules cornées à& la bouche; trois cœurs 3 les sexes séparés. ” Les céphalopodes ont été ainsi nommés par M. Cuvier, parce que chacun d'eux porte sur la iète des espèces de bras inarticulés, rangés en couronne autour de la bouche qui est terminale. . Ces animaux peuvent ètre encore considérés comme des mollusques ; car ils ont, comme ces derniers, le corps mol- lasse et inarticulé, un manteau distinct, unetête libre, et un mode de système nerveux à peu près semblable, Ce sont mème, de tous ceux exposés jusqu'ici, les plus avancés en complication d'organes. Cependant ces mollusques, dont nous ne connaissons encore qu'un petit nombre, et qui néanmoins paraissent extrèmement nombreux et diversi- fiés, ont une conformation si singulière, qu’elle ne paraît nullement devoir conduire à celle qui est propre aux pois- sons. Il est donc probable que les céphalopôdes ne sont pas encore les mollusques qui avoisinent le plus les animaux vertébrés, et conséquemment qu'ils ne sont pas les derniers de la classe. : x SANS VERTEBRES. 581 Si, d'après celte singulière conformation des céphalo- podes, on en formait une classe particulière, qui, certes, serait grande et bien distincte, je pense qu’alors on serait obligé d’en établir une autre avec les hétéropodes; car ceux- ci ne sauraient faire partie des céphalopodes, ni des gasté- ropodes, ni des trachélipodes, ni mème des ptéropodes, tant l’ensemble de leurs caractères leur est particulier, Mais trouvant une sorte d’inconvénient à établir une classe pour des animaux aussi peu nombreux ou du moins aussi peu connus que les hétéropodes, je me suis décidé à les con- server, ainsi que les céphalopodes, parmi les moïlusques. En effet, les céphalopodes, très-singuliers par la dispo- sition de leurs bras, par le manteau en forme de sac qui les enveloppe inférieurement, par leur organisation interne, et par les particularités diverses du corps solide enchâssé dans leur intérieur, sont tellement distingués des autres mollusques, qu’ils forment une grande coupe bien circons- erite et qui paraît tout-à-fait isolée dans la classe qui la comprend. À la vérité, si les races diverses qui appartiennent à cette coupe sont extrèmement nombreuses, ce que l’on juge par les corps particuliers, pareillement nombreux et divers, que lon recueille et que l’on est autorisé à attribuer à ces mollusques, il faut convenir que nous connaissons encore bien peu de ces animaux : en sorte que le caractère que nous assignons à Jeur ordre entier ne convient peut-être qu'à une partie de ceux qu'il embrasse, Si lon en excépte la famille des sépiaires, et la sptrule, dont les animaux sont maintenant bien connus, il parait qu’il nous sera diflicile de nous procurer la connaissance de ceux des autres familles de céphalopodes, parce que la plu- part n’habitent que dans les grandes profondeurs des mers, et se trouvent par-là hors de la porlée de nos observations, F8a ANIMAUX Or cette portion des céphalopodes, dont l'existence nous est attestée par les coquilles multiloculaixes et la plupart fossiles que nos collections renferment, n’est assurément pas la moins nombreuse en races diverses. D’après ceux qui nous sont connus, nous voyons sans doute que les céphalopodes sont les plus parfaits des mol- lusques, ceux qui ont Porganisation la plus compliquée et la plus développée, et qui lemportent à cet égard sur les autres animaux sans vertèbres ; cependant, ainsi que je viens de le dire, leur conformation est si particulière, qu'il est diffi- cile de supposer qu'immédiatement après eux, la nature ait commencé dans les poissons le plan d’ organisation des ani maux vertébrés. IL est probable au contraire qu'après les céphalopodes , elle a produit d’autres animaux encore sans vertèbres, dans lesquels elle s’est préparée à l’exécution de son nouveau plan. Or ces animaux, se trouvant dans une circonstance de changement qui exige en eux une grande diminution dans la consistance de leurs parties, doivent nous paraître par-là moins avancés en perfectionnemens que les céphalopodes. Cest précisément ce qui a lieu dans les hétéropodes, qui sont les seuls mollusques en qui lon commence à voir une conformation un peu rapprochée de celle des poissons. Le corps des céphalopodes est épais, charnu , et contenu inférieurement dans un sac musculeux, formé par le man- teau de l'animal. Ce manteau, fermé postérieurement, n’est ouvert que dans sa partie supérieure, de laquelle sort la tête ainsi qu’une portion du corps du céphalopode. La tête est libre, saillante hors du sac, et couronnée par des bras tentaculaires dont le nombre et la grandeur varient selon les genres. Elle offre, sur les côtés, deux gros yeux sessiles, immobiles et sans paupières. Ces yeux sont très-compliqués dans leurs humeurs, leurs membranes, leurs vaisseaux , ete, SANS VERTEBRES. 583 La bouche de ces animaux est terminale, verticale, et armée de deux fortes mandibules cornées , qui sont crochues et ressemblent à un bec de perroquet. Enfin l’organe de Vouie, quoique sans conduit externe, comme dans les poissons, se distingue dans ces mollusques. Pour la circulation de leurs fluides, les céphalopodes ont trois cœurs : mais peut-être pourrait-on dire qu’ils n’en ont qu'un, et qu'en outre ils ont deux oreillettes séparées et latérales. Effectivement, le principal tronc des veines, qui rapporte le sang, se divise, comme on le sait, en deux branches qui portent ce fluide dans les oreillettes latérales ; celles-ci le chassent dans les branchies, d’où il est rapporté dans le vrai cœur qui est au milieu, et ce cœur le renvoie dans tout le corps par les artères. Les mollusques céphalopodes vivent tous dans la mer, où les uns nagent vaguement, se fixant aux corps marins quand il leur plaît, et les autres ne font que se traîner, à laide de leurs bras, dans le fond et sur ses bords. La plu- part de ces derniers se retirent ordinairement dans les sinuosités des rochers. Ces mollusques sont tous carnassiers, et se nourrissent de crabes et des autres animaux marins qu'ils peuvent saisir et dévorer. La position particulière de leurs bras favorise sin- gulièrement le besoin qu'ils ont d'amener leur proie jusqu’à leur bouche, où deux fortes mandibules suffisent pour briser les corps durs dont ils se sont emparés. Ilyen a parmi “Eu qui sont entièrement nus; d’autres qui vivent dans une coquille mince, uniloculaire, qui les enveloppe, et qu'ils font flotter à la surface des eaux; et d’autres encore qui ont une coquille multiloculaire, soit complétement , soit en partie intérieure, Ces derniers céphalopodes paraissent être très-nombreux + singulièrement diversifiés, Il semble en effet que l'Océan 554 ANIMAUX en soit en quelque sorte rempli, surtout dans ses grandes profondeurs, tant le nombre des coquilles multiloculaires que nous trouvons fossiles dans les terrains d’ancienne formation est considérable; et, à l'exception de quelques espèces dun, assez grand volume, la plupart de ces coquilles sont d’une petitesse extrème, Dans les céphalopodes, les coquiiles de ceux qui en pos- sèdent ne font presque rien présumer, par leur forme, de celle des animaux qui les ont produites. Pour distinguer ces coquilles, on ne peut que les comparer entre elles ; et l’on ne voit pas, quant à présent, que les divisions à établir parmi elles soient dans le cas d’être en rapport avec les principales divisions que lon formerait parmi les mollus- ques dont il s’agit ici, si l’on connaissait ces derniers davantage. Les coquilles multiloculaires des céphalopodes sont si remarquables par la diversité de leur forme, qu'il semble qu'à cet égard tous les modes qu'il soit possible d'imaginer aient été employés par la nature, et l’on a effectivement des exemples de presque toutes les formes imaginables. Ces coquiiles multiloculaires ont jusqu’à présent beaucoup embarrassé les naturalistes dans la détermination des rapports des animaux qui les produisent avec ceux des mollusques connus, qui sont, soit recouverts, soit enveloppés par une coquille. Comme lon ne connaissait aucun de ces animaux, où manquait de moyens pour découvrir ces rapports, et il était diflicile de prononcer tant sur Ja manière dont ces coquilies pouvaient avoir été formées, que sur leur con+ nexion avec les animaux dont elles proviennent. L'animal p’habitait-il que la dernière loge de la coquille? y était-il contenu entièrement ou seulement en partie ? enfin n’en seloppait-il pas lui-même plus où moins complétement la coquille? Telles étaient les questions que l’analogie même SANS VERTÈBRES. 585 de ce qui était connu sur les mollusques testacés ne pou- vait nous faire résoudre, lorsque MM, Ze Sueur et Péron, à leur retour de la Nouvelle-Hollande, nous firent connaître Panimal de la spirule. Or, cet animal étant un véritable céphalopode, qui porteune coquille multiloculaire enchässée dans la partie postérieure de son corps, et dont une’ portion seulement est à découvert, nous ne saurions douter mainte- nant que toutes les coquilles multiloculaires, ou essentielle- ment telles, n’appartiennent réellement à des mollusques céphalopodes, et ne soient des corps plus ou moins enve- Joppés. Ce fut donc rendre un service bien important à la science que de nous avoir procuré la connaissance de l’animal de la sptrule, offrant encore cette coquille singulière qui était depuis long-temps dans les collections sans que lon sût d’où elle provenait. Aussi, dans mes lecons au Mustum, Jeus la satisfaction de montrer à mes auditeurs l’animal même avec sa coquille, et je me crus autorisé à le regarder comme le type des animaux qui produisent les coquilles mul- tiloculaires, et enfin à conclure que toutes ces coquilles appartiennent à des céphalopodes. Les mollusques dont il s'agit se partagent naturellement en trois divisions, de la manière suivante : fe, Division. — Céphalopodes testacés, polythalames, [ Immergés. ] Coquille multiloculaire, subintérieure. IP. Division, — Céphalopodes testacés, monothalames. [Navigateurs. ] Coquille uniloculaire, tout-à-fait exté- rieure. 586 ANIMAUX UE Division. — Céphalopodes non testacés. [Sépiaires. ] Point de Coquille, soit intérieure, soit extérieure. | PREMIÈRE DIVISION. CÉPHALOPODES :POLYTHALAMES. L2 Coquille multiloculaire , enveloppée complétement ou partiellement, et qui est enchässée dans la partie pos- térieure du corps de l'animal, souvent avec adhérence, D’après l’importante découverte que MM. Péron et Le Sueur firent de Panimal de la spirule, on sait actuellement que les animaux des coquilles multiloculaires sont de véri- tables céphalopodes; Von sait en outre de quelle manière ces coquilles sont disposées relativement aux animaux à qui elles appartiennent. Dans les céphalopodes polythalames, 1 paraît que la coquille renferme, dans sa dernière loge, la partie posté- rieure du corps de Panimal ou une portion de cette partie; mais la coquille elle-même est enchâssée dans l'extrémité postérieure de ce-corps, qui la recouvre, suit complétement, soit partiellement. Dans la spirule, il y a qu'un quart environ de la co- quiile à découvert ou hors de l’animal. IL est vraisemblable que dans le nautile les deux tiers de la coquille doivent se trouver à découvert, le reste étant enveloppé par la partie postérieure du céphalopode. — SANS VERTEBRES. 587 On a au contraire lieu de penser que les zummulites , et autres petites coquilles multiloculaires, sont totalement enveloppées et cachées par la partie postérieure des ani- maux dont elles proviennent; peut-être mème que les am- moniles, quoique plusieurs soient fort grandes, sont dans le même ca, Ce que l’on peut regarder maintenant comme certain, du moins d’après l’induction de ce qui est positivement connu, c'est que les coquilles multiloculaires dont il s’agit sont toutes enveloppées, soit totalement, soit partiellement, par l'extrémité postérieure du corps des céphalopodes qui les produisent, et qu’au lieu d’être contenu en totalité ou en partie dans sa coquille, l’animal au contraire Fenveloppe lui-même et la contient. Les uns paraissent la contenir sans y adhérer, tandis que les autres y adhèrent par un ligament tendineux et filiforme, qui se conserve une gaîne à travers les loges de la coquille, et qui s’allonge à mesure que lanimal déplace la portion enveloppe de son corps. Cet animal, en effet, s’accroissant par des développe- mens successifs, ressent, de temps à autre, trop de gène dans la partie de son corps contenue dans la dernière loge de sa coquille; alors, probablement, il retire cette partie à quelque distance de la dernière cloison, laisse un espace vide derrière lui, et donne lieu, par un état stationnaire de cette partie d‘placte, à ce qu'une nouvelle cloison se forme. Cest sans doute à la diversité de conformation de la partie postérieure du corps des céphalopodes polythalames qu'il faut attribuer cette étonnante diversité de forme des coquilles multiloculaires ; et Pon ne pourra expliquer chaque forme particulière que lorsque l'animal qui y aura donné lieu sera Jui-même connu. 588 ANIMAUX DIVISION DES CÉPHALOPODES POLYTHALAMES. * Ils ont une coquille mulliloculaire , partiellement ou r Le rs ER 4 , . complétement intérieure, et enchässée dans la partie postérieure de leur corps. * Coquille multiloculaire à cloisons simples. Leurs cloisons ont les bords simples et n’offrent point de sutures découpées et sinueuses sur la paroi interne du test. [1] Coquille droite ou presque droite : point de spirale. Les Orthocérées. Belemnite. Orthocère. Nodosaire. Hippurite. Conilite. [2} Coquille partiellement en spirale : le dernier tour se conti- , auant en ligne droite. Les Lituolées. Spirule. Spiroline. Lituole. [5] Coquille semi-discoïde, à spire excentrique. Les Cristacces. Renuline. Cristellaire. Orbiculine. L SANS VERTÈBRES. 589 [#] Coquille globuleuse, sphéroïdale ou ovale; à tours de spire enveloppans ou à loges réunies en tunique, Les Sphérulées. Miliole. CGyrogone. Melonie. [5] Coquille discoïde, à spire centrale, et à loges rayonnantes du centre à la circonférence. Le Radiolées. Rotalie. Lenticuline. Placentule. [6] Coquille discoïde, à spire centrale, et à loges qui ne s’étendent pas du centre jusqu’à la circonférence. & Les N'autilacées. Discorbe. Sidérolite. Polystomelle. Vorticiale. Nummulite. Nauule, * $ Coquille multiloculaire , à cloisons découpées sur les bords, Les Ammonées. Ammonite. Orbulite. Ammonocérate, Turrilite, Baculite. 590 ANIMAUX LES ORTHOCERÉES. Coquille droile ou presque droite : point de spirale. Comme l'indique la dénomination de cette famille, les orthocérées sont des coquilles allongées, tantôt très-droites, tantôt légèrement courbées, et qui contiennent, sous une écorce testacte et externe, un noyau pareillement allongé, multiloculaire, qui en est plus ou moins séparable. Quel- quefois le test externe qui constitue l'enveloppe du noyau est plein dans sa partie supérieure, en sorte que le noyau multiloculaire qu'il contient n’atteint point à son sommet, et alors en est facilement séparable. Les cloisons de ce noyau sont toutes très-simples, en général perforées. La plupart des coquilles que comprennent les orthocérées ne sont con- nues que dans l’état fossile. Voici les genres que nous rap- portons à cette famille : bélemnite , orthocère , nodosatre , hippurite et conilite. BÉLEMNITE. (Bélemnites. ) Coquille droite, en cône allongé, formée de deux parties distinctes*et séparables. L’extérieure : Fourreau solide, plein dans’sa partie supé- rieure, et offrant une cavité conique. L’intérieure : Noyau conique, pomtu, cloisonné trans- versalement dans toute sa longueur, multiloculaire, et à cloisons perforces par un syphon central. T'esta recta, elongato-conica, in duas partes separabilis, SANS VERTEBRES. 5ot Externa : Vagina solida, supernè plena, infernèe loculo conico excavata. # Interna : Nucleus non adhærens, multilocularis , ë massé elongato-conic& composilus , seplis plurimis trans- versis divisus ; siphone centrali septa perforante. OBSERVATIONS. Les Belemnites , que l’on ne connaît que dans l’état fossile, et que l’on trouve le plus souvent isolées et vides, c’est-à-dire dépourvues de leur noyau, ne sont chacune que l’étui d'une masse allongée-conique, non adhérente, cloisonnée, et qui est munie d’un siphon comme les orthocères et les hippurites. Ces étuis singuliers sont des corps en cône allongé, plus ou moins pointus au sommet, munis souvent d’une gouttière latérale peu profonde , solides et pleins dans leur partie supé- rieure , et ayant dans l’autre partie une cavité conique , que Von trouve ordinairement vide. Mais, dans cet état, la Be- lemnite est incomplète ; car elle renfermait, dans sa cavité, une masse allongée-conique, multiloculaire, ayant des cloi- sons un peu concaves d’un côté et convexes de l’autre , et un siphon central. On a pris pendant long-temps l’étui isolé de la Bélemnite, et la masse cloisonnée qui lui appartenait et que l’on trouvait séparément; pour des corps particuliers indépendans. Mais on a enfin trouve des Belemnites complètes, c’est-à-dire létui contenant sa masse cloisonnée, et alors le voile qui cachait la nature de ces coquilles a’ été levé [*]. : ne faut pas confondre avec les Belemnites certaines poin- tes d’oursin, qui, sciées en deux dans leur longueur, offrent \ : 2; ° [] Voyez dans le Journal de Physique [brumaire an 9 | un Mémoire sur les bélemnites, par M. Sage. 592 ANIMAUX des apparences de concamération ; apparences qui tiennent aux accroissemens divers de ce$pointes. Il n’y à point en elles une masse particulière cloisonnée et séparable, distincte du fourreau qui la contient. On dit que la Bélemnite doit son nom à sa forme, qui res- semble à l’extrèmité d’un dard que les Grecs ont nommé Ze- los et Belemnon. On en connaît plusieurs espèces : 1l ÿ en a qui sont conoi- dales, d’autres en fuseau, d’autres à sommet acuminé, etc, ESPÈCES. 3. Bélemnite subconique. Belemnites subconicus:. B. testä parte inferiore semicylindric& : superiore attenualo- comic. Belemnites. Breynü, Epist. t. 8. f. 1—6. Nautilus belemnita. Gmel, p. 3575. n°: 24, Encyclop. pl. 465. f. 1. [6] Var. testä perangustà ; gracili, ferè subulaté. Mon cabinet. Habite... Fossile assez commun dans les terrains d’ancienne form4- tion. Mon cabinet. Cette coquille, toujours très- droite, tantôt munie d’une gouttière latérale , et tantôt en étant dépourvue, est semi-cylindrique dans sa moitié inférieure, où elle offre une cavité conique, presque toujours vide , et dont l'extrémité est fort éloignée du sommet du test. Sa partie supérieure, toujours pleine, est conique et pointue. Il est extrêmement rare de trouver des bélemnites munies du noyau multiloculaire que leur cavité conte- nait, Ces coquilles sont quelquefois d’une longueur assez considé- rable. La var, [b] est des environs de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans le Dauphiné, 2, Bélemnite fusoïde. Belemnites fusoides. B. test& subfusiformi, supernè basique sensim attenuaià. Belemnites. Breÿnii, Epist. t. 8. f. 7—15. Habite... Fossile de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans Je Dauphiné, Mon cabinet. Celle-ci, encore très-droite comme la précédente, est remarquable en ce qu’elle va en s’atténuant vers sa partie inférieure, ce qui la reud fusiforme, sa partie supérieure étant conique el pointue, A y SANS VERTEBRES;: 309 ORTHOCERE. (Orthocera.) Coquille droite où un peu arquée, subconique, striée en dehors par des côtes longitudinales nombreuses. Loges formées par des cloisons transverses perforées par un tube, soit central, soit marginal. Testa elongata , recta aut leviter arcuata, subconica, costellis longitudinalibus extus sulcata ; loculis pluribus distinctis, ex septis transversis, tubo vel centrali vel marginali perforatis. OBSERVATIONS: Linné* a placé les orthocères dans son genre nautilus , ainsi que la spirule ; ce qui indique au moins les rapports qui existent entre ces différentes coquilles multiloculaires. Les orthocères sont de très-petites coquilles marines , al- longées, cannelées en dehors, et qui ressemblent à de petites cornes droites ou légèrement arquées. Leur intérieur est di- visé en plusieurs loges par des cloisons transverses, toutes tra- versées par un siphon subcentral, interrompu , et qui souvent fait une saillie aux deux extrémités de la coquille , quelquefois à une seule. On trouve ces petites coquilles, avec beaucoup d’autres, dans la Méditerranée , parmi le sable de ses rives. ÉSPECES. 1. Orthocère rave. Orthocera raphanus. O. testä rect@, elongato-comic&, articulat@ : articulis torosis ; siphone sublaterali. Nautilus raphanus, Lin. Gmel. p, 5572. n°. 16. Zome VII, O1 (ee) F ; 294 ANIMAUX Gualt. Test. t. 10. fig. L. L. L. M. Plancus, Conch: t. 1.f. 6. Martini, Conch. 1. p. 1. Vign. 1. fig. A. B. Encyclop. pl. 465. f. 2. a. b, c. Habite sur les bords de la Méditerranée. Mon cabinet. Très-petite coquille , toute blanche, dont les loges sont apparentes à l’exté- rieur par un petit renflement. Elle est très-droite. 2. Orthocère obtuse. Orfhocera fascia. O. test& rect@, oblongé, apice obtusé, ad suturas cingulaté ; siphone centrali. Nautilus fascia. Lin. Gmel. p. 3375. n°. 10. Gualt. Test. t. 19. fig. O. Martini, Conch. 1. p. 1. Vign. 1. fig. DD. Habite sur les bords de la mer Adriatique. Coquille petite, toute blanche, et qui est principalement distinguée de la précédente par la position de son siphon. Ses loges sont aussi moins renflées. 3. Orthocère ravenelle. Orthocera raphanistrum. O. testé rectà, subcy lindricé; articulis torosis ; striis elevatis duo- denis ; siphone centrali regularr. Lin. Nautilus raphanistrum. Lin. Gmel. p. 3572. n°. 15. Habite sur les bords de la Méditerranée. Mon cabinet. Celle-ci est un peu plus grande que les précédentes, encore très-droite, et a ses loges renflées. 4. Orthocère oblique. Orthocera obliqua. O. test& recto-subarcuat& : articulis obliquè striatis ; lateribus crenatis ; siphone centralr. Nautilus obliquus. Lin. Gmel. p. 3372. n°. 14. Gualt. Test. t. 10. fig. N. Martini, Conch. 1. p. 1. Vign. 1. fig. H. Habite sur les bords des mers Méditerranée et Adriatique. Cette orihocère est uu peu arquée et remarquable par les stries obliques de ses loges. 5, Orthocère aiguë. Orthocera acicula. O. testé recté , supernè peracut@ , subaciculari ; striis longitudina- Zibus rectrs. SANS VERTÈBRES. 505 Habite... dans la Méditerranée ? Mon cabinet, Coquille très-droite, et remarquable par sa forme aciculée, Sa longueur est de 4 lg. — trois quarts. 6. Orthoctre gousse. Orthocera lesumen. O. test& rect&, compressä , articulatä , hinc marginaté ; siphone laterali. Lin. Nautilus lezumen. Lin. Gmel. p. 3575. n°. 22, Plancus, Conch. t. 1. f. 7. Gualt. Test. t. 10, fig. P. Martini, Conch. 1. p. 1. Vign. 1. fig. EE, Encyclop. pl. 465. f. 3. a. b. c. Habite la mer Adriatique. Mon cabinet. Celle-ci est aplatie comme une jeune gousse de pois. Elle est extrêmement petite. NODOSAIRE. (Nodosaria. ) Coquille allongée, droite ou un peu arquée, subconique, noueuse par le renflement des loges, à nodosités globuleuses, très-lisses. Loges formées par des cloisons transverses, per- forées, soit au centre, soit près du bord. Testa elongata, recta vel leviter arcuata, subconica, nodosa : nodulis lævigatis. Loculi plures, tumiduli, ex septis transversis, subcentro perforatis. OBSERVATIONS. Les nodosaires sont très-voisines des orthocères par leurs rapports ; mais elles n’offrent à l'extérieur que des nodosités lisses, d’une forme globuleuse, et sont dépourvues de ces pe- tites côtes longitudinales qui rendent toutes les orthocères can- nelées en dehors. Voici:les trois espèces que nous rapportons à ce genre. 506 ANIMAUX ESPECÉS. . Nodosnire radicule. Nodosaria radicula. N. test& recté , vblongo-attenuaté; articulis globosis levibus ; siphone sublaterali. Nautilusradicula. Lin. Gmel, p. 5573. n°. 18. Piancus, Conch. t. 1. f. 5. Encyclop. pl. 465. f. 4. a. b. c. Habite dans la mer Adriatique. Mon cabinet. Coquille très-petite, toute noueuse, très-glabre , ayant environ 2 lignes de longueur. % 2 Noé re dentaline, Nodosaria dentalina. N. tesià elongato-subulalä, leviter arcuatä; articulis tumidius- culis glabris. Habite... Mon cabinet. Cette coquille, un peu arquée, ct- n’offrant qu’un léger renflement dans ses articulations, rappelle en quel- que sorte la forme d’une très-petite dentale. Longueur de la précédente. 5. Nodosaire siphoncule. Nodosaria siphunculus. N. 1est@ elongaté, cylindrico-attenuatä, rect& ; articulis eylin- dricis distantibus. Nautilus siphunculus. Lin. Gmel. p. 5375. n°. 21. Gualt, Test. t. 10. fig. R. S. Martini, Conch. 1. p. 1. Vign. 1. fig. F. FF. F. Habite dans la Méditerranée, au détroit de Messine. Celle-ci est très-remarquable par ses articulations cylindriques, écartées les unes des autres, et comme enfilées par le tube qui forme le siphon, Elle est encore très-petite. IPPURITE . (Hippurites. ) 2 ® La Le : La n Coquille eylindracée-conique, droite ou un peu arquée ; multiloeulaire; à cloisons transverses, Une gouttière inté- SANS VERTEBRES. bo7 rieure, latérale, formée par deux arrètes longitudinales pa- rallèles, obtuses et convergentes. La dernière loge fermée par un opercule. T'esta cylindraceo-conica , recta vel subarcuata , intus - septis transversis in loculos plures distincta. Carinæ duæ internæ longitudinales obtusæ, convergentes , parteli adnatæ, canalem longitudinalem præstantes. Loculus ul- timus operculo cluusus. % OBSERVATIONS. Les Aippurites, qu’on a aussi nommées orthocerates, sont des tuyaux testacés, pétriliés, épais, de forme cylindracee- conique, tantôt droits, tantôt un peu courbes, et dont l'inté- rieur est divisé en plusieurs loges , par des eloisons transver- ses, qui adhèrent aux parois du tuyau. Dans les unes , les cloisons sont traversées d’outre en outre par un siphon qui ne communique, en aucune manière, avec les concamérations ou loges du el Dans d’autres, au lieu de siphon on ne trouve qu'une gouttière latérale, c’est-à-dire un canal forme par deux arrètes longitudinales , mousses ‘ou obtuses. Cette gouttière est quelquefois creuse; mais le plus souvent elle est remplie parles mêmes cloisons qui traversent la cavité du tuyau. Esfin, dans d’autres , on observe, et le si- phon qui traverse les loges, et aussi la gouttière latérale dont je viens de parler. La dernière loge , qui est celle qu occupait en dernier lieu lanimal , a son onfce ferme par un opercule épais, solide, et dont les bords; taillés en biseau, s “adaptent sur cet orifice avec ‘ beaucoup de justesse. Les hippurites à gouttière ont toujours beanconp d’épais- seur, au lieu que celles à siphon sont bien plus minces. Ces coquilles singulières ne sont continues que dans l’état Hs pé- trification , ei ont été découvertes dans Les Pyrénées par feu M. Picot de la Peyrouse. 508 ANIMAUX ESPÈCES. 1. Hippurite ridée. Æippurites TUgOsa. I. test@ cylindraceo-attenuaté , crassissimé , transversim rugosé ; basi truncatd ; fove& duplici in truncaturä. Habite... Fossile des Pyrénées. Mon cabinet. Test pétrifié, cylin- dracé-conique, un peu courbé vers son sommet, ridé transversale nent, fort épais, ét tronqué à sa base, On apercoit, dans la face de cette troncature, deux ocelles ou espèces de fossettes résul- tant de l'extrémité des deux arrêles latérales qui constituent la gouttière. Ce corps est fort pesant et a 3 pouces 10 lignes de longueur. 2. Hippurite courbée. Hippurites curva. IH. testé conicä, curv&, rudi, infernè plano-truncatd. Habite... Fossile des Pyrénées. Mon cabinet. Celle-ci, parcillement pétrifiée, mais plus sensiblement conique et courbée que la pré- cédente, en paraît bien distincte. Elle offre néanmoins, dans sa face tronquée, les mêmes caractères que lautre. Longueur, 3 pouces. F'oyez la monographie des orthocératites de feu M. Picot de la Peyrouse , pour diflérentes espèces que je ne possède pas. CONILITE. (Conilites.) Coquille conique, droite, légèrement inclinée , ayant un fourreau mince, distinct du noyau qu'il contient. Noyau ‘subséparable, multiloculaire, cloisonné transversalement. T'esta conica, recta, leviter inflexa ; crusté tenui, exlus vestitä. Nucleus subseparabilis , multilocularis, septis éransversis divisus. 3 F SANS VERTÈBRES, 209 OBSERVATIONS. Je ne fais ici que signaler l’existence de certaines coquilles multiloculaires fossiles, qui me paraissent très-diflérentes des bélemnites, et qui me semblent rares et peu connues. Le fourreau des conilites est mince, et ne se termine point supérieurement par une portion allongée et pleine, c’est-à-dire sans cavité pour le noyau, comme celui des bélemnites. Il paraît plus difficilement séparable de son noyau. Voici l'espèce que je rapporte à ce genre. ESPÈCE. 1. Conilite pyramidale. Conilites pyramidata. * < A Q 4 a A C. testd conico-pyramidatä; infimä facie concavä. Luid. Foss. t. 2. n°. 154. Habite... Fossile pétrifié des Vaches-Noires , sur les côtes de Breta- IL Ù gne; recueilli et communiqué par M. Zucas. Mon cabinet. Sa forme et ses caractères le distinguent fortement des bélemnites ‘ et plus encore des hippurites. fl est dans un état pyriteux. Long, 2 pouces une ligne. LES LITUOLÉES. Coquille partiellement en spirale; le dernier tour se continuant err ligne droite. Les lituolées sont des coquilles multiloculaires contour- nées d’abord en spirale, et dont le dernier tour se termine en ligne droite. Les cloisons transverses qui forment leurs loges sont en géréral traversées par un siphon qui s’inter- rompt avant d'atteindre la cloison suivante. Tantôt les tours qui forment la spiraie sont écartés les uns des autres, Goo ANIMAUX et laissent entre eux un intervalle remarquable, et tantôt aussi ces tours sont appuyés les uns sur les autres sans aucune séparation; mais, dans toutes, le dernier finit toujours en ligne droite. Il en est dont la dernière cloison est percée de trois à six trous, comme si leur siphon était: multiple, Cette famille se compose des genres spirule, spiroline et lituole. | SPIRULE. (Spirula.) Coquille cylindrique, mince, presque transparente, multüloculaire, partiellement contournée en spirale dis- coïde; à tours distans les uns des autres : le dernier s’allon- geant en ligne droite. Cloïsons transverses, également espacées , concaves en dehors, à siphon latéral interrompu. Ouverture orbiculaire. Testa teres, tenuis, subpellucida, multilocularis, in spiram discoideant partim contorta; anfractibus distan- tibus : uliimo ad extremum recto. Septa transversa , æqualiter distantia,extus concavas siphione laterali inter- rupto. Apertura orbicularis. OBSERVATIONS. La spirule est une petite coquille connue depuis lonstemps des naturalistes, et qui n’est pas fort rare dans les collections. On. avait ignoré quelle pouvait être l'espèce d'animal à qui appartenait cette singulière coquille ; mais Péron, de retour de son voyage dans les mers australes , nous rapporta, con- servé dans Ja liqueur , Panimal même muni Le sa coquille, que jai montré, Gans mes lecons au Muscum, pendant les derniè- res annces de mon cours. Cet animal est un véritable cépha- 1 SANS VERTEBRES. 607 lopode , pourvu d’un sac qui enveloppe la partie postérieure de son corps ; l’antérieure est hors de ce sac, et sa tête, qui la PS; ) ) termine, soutient dix bras disposés en couronne autour de la bouche, dont deux sont plus longs que les autres. A l’extré- mité postérieure du sac de cet animal , on voit une coquille en- châssée, n’offrant au dehors qu’une portion découverte de son dernier tour. Or cette coquille est la spirule que l’on connais- sait depuis long-temps. D’après cette importante découverte de Péron , je me suis cru autorisé à conclure que toutes les co- quilles multiloculaires étaient dues à des céphalopodes. Voici la seule espèce de ce genre qui nous soit connue. ESPÈCE. 2. Spirule de Péron. Spirula Peronux. Nautilus spirula. Lin. Gmel. p. 5571. n°. 0. Lister, Conch. t. 550. f. 2. ; Rumph. Mus. t. 20, f, 1. Petiv. Amb. t. 22. f. 4. Gualt. Test. t. 19. fig. E. Klein, Ostr. t. 1. f. 6. D’Argenv. Conch. pl, 5. fig. G. G. Favanne, Conch. pl. 7. fig. E. Breynii, Epist. t. 2. f. 8. 9. Knorr, Vergn. 1. t. 2. f. G. Martini, Conch. 1. p. 254. Vign. 11. f. 1—5, et t: 20. f. 184. 185, Spirula australis. Encyclop. pl. 465. £. 5. a. b. Habite POcéan austral'et celui des Moluques. Mon cabinet, Cetie coquille, mince, fragile, blanche ou de couleur de perle , n’a guère qu’un pouce de diamètre dans sa masse discoïde.* SPIROLINE. (Spirolina.) Coquille multiloculaire , partiellement en spirale dis- coïde ; à tours contigus : le dernier se terminant en ligne droite. Cloisons transverses, percées par un tube. Gon, ANIMAUX Testa mullilocularis , partim in spiram convolula ; anfractibus contiguis : ultimo ad extremum recto. Septa 1ransversa , tubo perforata. OBSERVATIONS. Les-spirolines ont tant de rapport avec les spirules, que j'ai balancé d’abord à les regarder comme du même genre. Cepen- dant , considérant que dans les spirolines les tours sont conti- eus, comme dans les discorbes , tandis que , dans les spirules , ils sont toujours séparés et laissent un vide entre eux, j'ai cru devoir les présenter comme constituant un genre particulier. Je ne connais de spirolines que dans l’état fossile : ce sont de trés-petites coquilles multiloculaires, qui commencent d’a- bord en faisant un ou deux tours en spirale sur le même plan, et qui ensuite s’allongent en ligne droite, d’une quantité même considérable , propertionnellement à leur volume. Il y a des espèces qui n’ont à leur sommet qu’un commen- cement de courbure en spirale, et qui, dans le reste de leur longueur , sont en ligne droite; d’autres sont tout-à-fait droi- tes , presque comme certaines orthocéres ; enfinil yena qut ont la coquille aplatie , et d’autres qui l'ont cylindracée. Mais, dans toutes celles que je connais, les cloisons forment à l’ex- térieur une petite saillie qui rend la spirale partagée transver- salement par une multitude de crêtes ou destries séparées. Le siphon qui traverse les cloisons et les loges se distingue assez bien, malgré la petitesse de ces coquilles. ESPECES. 1. Spirolinite aplatie. Sprroliniles depressa. Sp. testä discoidea , demüim rect&, subcarinatä; striis fransversis exiguis. Spirolinites depressa. Ann. du Mus. vol. 5. p. 245. n°. 1. et vol. &. pl. 62. f, 14, SANS VERTÈBRES. Go3 Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Petite coquille de 2 millimètres et demi de grandeur, aplatie, un peu carénée dans son contour, et ayant l'aspect d’une très-petite ammonite. La fin de son dernier tour, dans plusieurs individus, s’allonge en li- gne droite. 2, Spirolinite cylindracée. Spirolinites cylindracea. Sp. testa rect&, apice tantum incurv@ ; apertur& orbiculatä. Encyclop. pl. 465. f. 7. a. b. c. et pl. 466. f. 2. a. b. Spirolinites cy lindracea. Ann. ibid. n°. 2. et vol. 8. pl. 62. f. 15. [6] Far. omnino recta. Ann. du Mus, vol. 8. pl. 62. f. 16 a. b. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M, Defrance. La coquille de cetie espèce est presque entièrement droite, et ce n’est qu'à son sommet qu’elle forme une petite courbure ou commencement de spirale, Elle ressemble à un très-petit baton dont lPextrémité su- périeure serait un peu courbée en crosse. La var. [b] est fort re- marquable en ce que la coquille est tout-à-fait droiie, même à son sommet. Longueur, 5 à 4 millimètres. LITUOLE. (Lituola.) Coquille multiloculaire, partiellement en spirale dis- coïde; à tours contigus, le dernier se terminant en ligne droite. Loges irrégulières; cloisons transverses et simples {sans siphon ]; la dernière percée de trois à six trous. Testa multilocularis, partim in spiram discoideam convoluta ; anfractibus contiguis : ultimo ad extremum recto. £oculi irregularés. Septa transversa', simpliciæ [siphone nullo |: ultimo foraminibus tribus ad sex per- {orato, Go ANIMAUX OBSERVATIONS. Les lituoles, que je ne connais que fossiles , sont de peti- tes coquilles multiloculaires, d’abord en spirale discoïde et à tours contigus, comme dans les nautiles, mais dont ensuite le dernier tour se termine en ligne droite. Les cloisons qui divisent l'intérieur de la spirale paraissent irrégulèrement espacées et inclinées les unes à l'égard des autres , et on voit sur la dernière trois à six petits trous dont elle est perforée. Néanmoins on n’apercoit aucun siphon traver- sant les loges. Parmi les espèces de ce genre, il y en a qui ont à peine un tour complet en spirale, et dont la forme ainsi que les loges sont irrégulières ; enfin il y en a dont la dernière loge est tout- à-fait close , par suite sans doute de l’incrustation de quelque sédiment qui aura bouché les trous de la dernière cloison. ESPECES. 1. Jatuolite nautiloïde. Zztuolites nautiloidea. L. testd discoideä, caudatä& , costulatä ; septo ultimo subsexforo. Lituola nautiloides. Encyclop. pl. 465. f. 6. Liuolites nautiloidea. Ann. du Mus. vol. 5. p. 245. n°. 1. et vol. 8, pl: 02.12. Habite... Fossile de Meudon, Cab. de M. Defrance. Dans les indi- vidus jeunes on incomplets de cette espèce, on ne voit qu'une petite coquille discoïde, régulière, semblable à un très-petit nau- tile, et ayant de petites côtes obtuses et transversales, dues aux renflemens des loges. Quant à ceux qui sont complets, ils offrent en outre une queue courte, tronquée, formée par la fin du dernier tour qui s’avance un peu en ligne droite. La dernière cloison est percée de cinq à six pelits trous, Cette coquille, avec sa queue, n'a que + millimètres. SANS VERTEBRES. Go 2. Lituolite difforme, Zätuoliles deformis. L, test& curvä, semispirali ; extremitatibus obluisis : loculo ultimo clauso. Lituola deformis. Encyclop. pl. 466, f. 1, a. b. Lituolites difformis. Ann. ibid. n°, 2. et vol. 8. pl. 62. f. 15. a. b. Habite... Fossile de Meudon. Cab. de M. Defrance. Petite coquille, courbée en spirale incomplète et partagée intérieurement en lo- ges irrégulières. Elleest obtuse à ses extrémités , plus grosse à son sommet que vers sa fin, et a sa dernière cloison fermée. Sa gran- deur esi de 2 millimètres. LES CRISTACÉES. Coquille semi-discoile , à spire excentrique. Les cristacées sont des coquilles multiloculaires, aplaties, presque réniformes ou en crête, dont les loges sont gra- duellement plus allongées à mesure qu’elles sont plus voi- sines du bord arqué extérieur, et qui semblent en partie tourner autour d’un axe excentrique, plus ou moins mar- ginal. Je rapporte à cette famille les trois genres suivans : rénuline, cristellaire et orbiculine. RÉNULINE. (Renulina.) Coquille réhiforme, aplatie, sillonnée, multiloculaire ; à loges linéaires, contiguës, courbées autour d’un axe mar- ginal, les plus éloignées de l’axe étant les plus longues. Testa reniformis ,complanata, sulcata , multilocularis; loculis linearibus, contiguis , secundis curvis : ultimis longioribus, Axis maroinalis, 606 ANIMAUX OBSERVATIONS: Les rénulines , que nous ne connaissons que dans l’état fos= sile , sont de toutes les coquilles celles dont la conformation est la plus particulière. Que l’on se représente des loges contiguës , unilatérales, étroites , linéaires, courbées en portion de cercle, toutes disposées sur un même plan et situées de manière que la première, qui est la plus petite, forme un petit arc autour d’un axe ou d’un centre qui est marginal ; toutes les autres lo- ges, contiguës entre elles, sont placées du même côte que la première , et il en résulte une coquille plane, réniforme, sil- lonnée , ayant l'axe qui tient lieu de centre ou de spire situé sur le bord opposé à la convexité des loges. Voici la seule espèce connue de ce genre. ESPECE. 3. Rénulite operculaire. Renulites opercularis. - R. test@ semilunari , planissim@; sulcis arcuatis concentricis. Encyclop. pl. 465. f, 8. Renulites opercularia. Ann. du Mus. vol, 5. p. 55%. et vol. 0. pl. 17. #0: Habite. Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. En regardant cette coquille, on croit voir un opercule mince, fragile, trésaplati, semi-lunaire, et dont la surface est chargée de sillons arqués et parallèles à son bord arrondi ; mais, en l’examinant bien, on s’a- percoit qu’elle est composée de deux tables opposées l’une à lau- tre ,et creusées en leur face interne de sillons arqués et contigus. Dans le rapprochement de ces deux tables, les sillons opposés com plètent autant de loges bien séparces les unes des autres. Ce n’est point la structure d’un opercule quelconque. Cette coquille a 5 millimètres dans sa plus grande largeur. SANS VERTEBRES, Go CRISTELLAIRE. (Cristéllaria.) Coquille semi-discoïde, multiloculaire; à tours contigus, simples, s’élargissant progressivement. Spire excentrique, sublatérale. Cloisons imperforées. Testa semi-discoidea , multilocularis; loculis OR simplicibus, sensim latioribus. Spira excentrica, subla- terali, Seplu imperforata. OBSERVATIONS, Les cristellaires avoisinent les lenticulines par leurs rap- ports, et la plupart sont des coquilles aplaties et comme en crête. Leurs cloisons sont apparentes extérieurement ; les lo- ges sont allongées, subrayonnantes, occupent toute la largeur du tour qui les comprend , et ont leur axe excentrique, pres- que latéral. On en connaît plusieurs dans l’état frais ou marin; mais n’en ayant observé aucune, je me contenterai ici de citer celles qui ont été décrites et figurées par M. F'ichtel. ESPECES. 1. Cristellaire petite-écaille, Cristellaria squammula. Nautilus planatus. Fichtet, t. 16. fig. A. PB. C. D. E. F. G. H. Ejusd. nautilus planatus dimidiatus. t. 16. fig. I. Cristellaria planata. Encyclep. pl. 467. £. 1. a. b. c. Ejusd. cristellaria dilatata. f. 2. a. b. c. Habite... 2, Cristellaire papilleuse. Cristellaria päpillosa. Nautilus cassis. Fichtel, t. 17. fig. A. B. C. D. E. F, G. EL. Let t. 18 fig. A. B.C. 608 ANIMAUX ON 4. [Sa 6. NI cs] Oe 9e Cristellaria cassis. Encyclop. pl. 467. f. 3. a. b. €. d, Ejusd. cristellaria producta. fig. e. f, g. Æ£yjusd. cristellaria serrata. {, 4, a. b. Fijusd. cristellaria undata. f. 5, a. b, c. Habite... Cristellaire lisse. Cristellaria lœvis. Nautilus cassis. Fichtel, t. 17.684 KL Ejusd. nautilus galea. t. 18. fig. D. E.F. Cristellaria papilionacea. Fncyclop. pl. 467. fig. c. d. Ejusd. cristellaria galea. f, 6. a. b. c. Habite... Cristellaire auriculaire. Cristellaria auricularis. Nautilus acutauricularis. Fichtel, t. 18. fig. G. H. I Cristellaria acutauricularis. Encyclop. pl. 467. £. 7. a. b. c. Habite... Cristellaire fève. Cristellaria Jaba. Nautilus faba. Fichtel , t. 19. fig. A. B. C. Habite... { Cristellaire scaphe. Cristellaria scapha. Nautilus scapha. Fichtel, t.19. fig. D. E.F. Habite. Cristellaire crépidule. Cristellaria crepidula. Nauiilus crepidula. Fichtel, t. 10. fig. G. H. I. Habite... Cristellaire auricule. Cristellaria auricula. + Nautilus auricula. Fichtel, t. 20. fig. A. B. C. D. E. F!, Habite... Cristellaire tubéreuse. Cristellaria tuberosa, Nautilus tuberosus. Fichtel, t. 20. fig. G: H, L K, Habite... » SANS VERTÈBRES, 609 ORBICULINE. (Orbiculina.) Coquille subdiscoïde ;multiloculaire; à tours contigus et composés ; à spire excentrique; loges courtes, très-nom- breuses; cloisons imperforées. Testa subdiscoilea, multilocularis; anfractibus com- positis, contiguis ; Spir& excéntric&; loculis brevibus, 7LUIMETOSLSSENLLS 3 septis imper/oratis, OBSERVATIONS, Par l’excentricité de leur spire, les orbiculines se rappro- chent des cristellaires ; mais par leurs loges courtes et trèsnom- breuses , elles semblent tenir aux vorticiales. Les rangées dé ces loges paraissent de deux sortes, se traversent , et rendent les tours comme composés. La plupart des espèces de ce genre sont aplaties où comprimées. Leur ouverture est étroite, en fissure arquée et transverse. Elle paraît commune aux loges de la dernière rangée. Voici l'indication des espèces d’orbicu- lines que l’on trouve dans ouvrage de M. Fichiel. ESPECES. 1. Orbiculine numismale. Orbiculina numismalis. Nautilus orbiculus. Fichtel, t. 21. fig. À. B. C. D. Orbiculina rummata. Encyclop. p!. 468. f. 1. a. b, c. d, Habite... 2. Orbiculine ansuleuse. Orbiculina angulata. *.._. Nautilus angulatus. Fichtel, t. 22. fig. À. B. C. D.E. Encyclop. pl. 468. f. 3. a. b. €. d: Habite... Tome VIT. 59 610 ANIMAUX 3. Orbiculine uncinéc, Orbiculina uncinata. Nautilus aduncus, Fichtel, t. 25. fig. A. B. C. D. FE. Orbiculina adunca. Encyclop. pl. 468. £. 2, a. b. c. Habite... LES SPHÉRULÉES. Coquille globuleuse , sphéroïlale ou ovale ; & tours de spire enveloppans , ou & loges réunies en lurique. Les sphérulées sont de petites coquilles multiloculaires, sphéroïdales ou ovalaires, les unes sans autre cavité que celles de leurs loges, et à tours s’enveloppant mutuellement, tandis que les autres, munies d’une cavité intérieure parti- eulière, sont composées d’une suite de loges allongées, étroites, contiguës, conformées en portion de cercle, et qui, par leur réunion, forment une seule tunique qui enveloppe la cavité centrale. Je rapporte à cette petite famille les trois genres qui suivent : miliole, gyrogone et mélome. MILIOLE. (Miliola.) Coquille transverse, ovale-globuleuse ou allongée, mul- tiloculaire ; à loges transversales entourant l’axe et se re- couvrant alternativement les unes les autres. Ouverture très-petite, située à la base du dernier tour, soit orbicu- laire, soit oblongue. T'esta transversa, ovato-globosa vel elongata, multi- loularis : loculis transversis circa axim trifaridm et alter- natim involventibus. Apertura ad ultimi loculi basim exigua , orbiculata vel oblonga. SANS VERTÈBRES. Grt OBSERVATIONS, Les milioles sont des coquilles des plus singulières par leur forme, etpeut-être des plus intéressantes à considérer, à cause de leur multiplicité dansla nature et de l'influence qu’elles ont sur l'état et la grandeur des masses qui sont à la surface du globe, ou qui composent sa croûte extéricure. Leur petitesse rend ces corps méprisables à nos yeüx, en sor e qu’à peine daignons- nous les examiner; mais on cessera de penser ainsi, lorsque lon considerera que c’est avec les plus petits objets que la na- ture produit partout les phénomènes les plus imposans et les plus remarquables. Or, c’est encore ici un de ces exemples nom- breux qui attestent que , dans sa production des corps vivans, tout ce que la nature semble perdre da côté du volume, elle le regagne amplement par le nombre des individus, qu’elle multiplie à l'infini et avec une promptitade admirable. Aussi les dépouilles de ces très-petits corps vivans du règne animal influent-elles bien plus sur l’état des masses qui composent la surface de notre globe , que celles des grands animaux , comme les éléphans, les hippopotames, les baleines, les cachalots, etc., qui, quoique constituant des masses bien plus considérables, sont infiniment moins multipliés dans la nature. Je possède des rnilioles dans l’état frais ou marin, recueillies sur des fucus, près de l'ile de Corse. Aux environs de Paris, on en trouve dans l’état fossile quelques espèces en quantité si considérable, qu’elles forment presque la principale partie des masses pierreuses de certaines carrières. Ce sont de petites coquilles multiloculaires, à peu près de la grosseur des graines de la plante qu’on nomme millet [pa- nicum miliaceum] , les unes ovales-globuleuses, les autres oblongues , subtrigones. Leur spirale tourne autour d'un axe perpendicuiare au plan des tours, et qui est beaucoup plus long que le diamètre transversal où horizontal de la coquille ; ce qui est le contraire de ce qui a lieu dans les planorbes, les ammonites, les nautiles , etc. Leurs loxes , par conséquent Gr2 ANIMAUX beaucoup plus larges que longues, sont transversales, en- veloppent dans toute sa longueur laxe de la coquille, et se recouvrent les unes les autres successivement et alternative- ment, donnant presque toujours une forme trigone à la co- quille, trois loges étant un peu plus que suflisantes pour com- pléter un tour. La dernière loge présente à sa base une petite ouverture qui est orbiculaire dans certaines espèces et oblongue dans d’autres. ESPÈCES. 1. Miliolite grimacante. Wiliolites ringens. M. test subglobosä; dorso latiore ventrem amplexante; aperturä appendiculo emarginato sublabiata. ’ Miliolites ringens. Ann. du Mus. vol. 5. p. 351. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. C’est la plus grosse et la plus remarquable des espèces de ce genre. Elle est ovale-globuleuse, bombée en dessus et en dessous, et a un peu plus de 2 millimètres de longueur. 2, Miliolite cœur-de-serpent. Miliolites cor anguinum. M. test& obcordat4, inflatä, hinc didymd; apertur& exiguà , suborbiculatd. Encyclop. pl. 469. f. 2. a. b. c. Miliolites cor anguinum. Ann. ibid. n°, 2. Habité.... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Celle-ci, un pen moins grosse qne la précédente, est comme un cœur renflé, didyme , et médiocrement déprimé d’un côté, Son ouverture est très-petite, suborbiculaire, sans appendice saïllant. Les plus gros individus ont à peine 2 millimètres de longueur. s 5. Miliolitettr'sônule. Miliolites trigonula. M. testé inflatà, ovato-trigoné; loculis utrinquè acutis ; aller- natim trifartis ; aperturd exigu&,, appendiculatä. Miliolites trigonula. Ann, ibid. n°. 5, [8] Var. apertur& elingui vel nuda. SANS VERTEBRES. 613 Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Gette miliole est renflée , ovale-trigone, comme une graine de polygonum , et atteint à peine 2 millimètres de longueur. Chaque loge fait à peu près un tiers de tour de la spirale, et le renflc- ment de chacune d’elles forme dans le cours de cette spirale autant de facettes ovalaires , pointues aux extrémités, et dont la dernière présente à sa base une petite ouverture presque orbiculaire, dans laquelle on apercoit un petit appendice linguiforme qui naît de la base de l’avant-dernière facette. 4. Miliolite aplatie. Miliolites planulata. M. test@ ellipuc4, depressd ; loculis navicularibus decussatim oppositis; aperturd minimd. d Miliolites planulata. Ann. ibid, p. 352. n°. 4. [b] Var. turgidula. {c] Var. planissima , margine carinata. . Habite... Fossile de Louvres, près Paris. Cabinet de M. Defrance ; et le mien pour la var. [b}, que je possède dans l’état frais ou vivant. GYROGONE. (Gyrogona.) Coquille sphéroïde, creuse intérieurement , composée de pièces linéaires, courbées, canaliculées sur les côtés, offrant, par leur réunion, une surface externe cerclée transversa- lement par des sillons parallèles, carinés, qui tournent obliquement en spirale, et vont tous se réunir à chaque pôle ‘du sphéroïde. Ouverture orbiculaire, quelquefois close, située au pôle inférieur de la coquille. Testa sphæroidea , intès cava, frustulis linearibus curvis ad latera canaliculatis composila., externa super- Jicies costis carinatis, parallelis , in medio transversis , et ad extrema spiralibus alligata. Apertura orbicularis , tnterdüm clausa, polo infimo teste. G14 ANIMAUX OBSERVATIONS. . Les gyrogones, que l’on ne connaît que dans l’état fossile, sont des coquilles fort singulières par leur conformation, qui est extrêmement difficile à déterminer. Ces coquilles sont pe- Utes, régulières, sphéroïdes, creuses comme un ballon, et paraissent être multiloculaires dans l'épaisseur de leurs parois. Le sphéroïde qu’elles forment semble composé de plusieurs pièces linéaires , courbes, un peu canaliculées sur les côtés, jointes ensemble par ces mêmes côtés, et dont les extrémités vont aboutir aux deux pôles de ce sphéroïde. Par la réunion de leurs côtés et du petit canal que j'ai cru y apercevoir, il en doit résulter des loges linéaires qui suivent la direction de ces pièces. La surface externe de cette singulière coquille est ccrelée transversalement par des côtes carénées, parallèles, qui tournent obliquement en spirale, et vont toutes se réunir par leurs extrémités à chaque pôle de la coquille. A l’un de ces pôles on voit quelquefois une ouverture orbiculaire, un peu dentée sur les bords par les petites saillies de l'extrémité des pièces. Je ne connais qu’une seule espèce de ce genre. \ ESPECE. 1. Gyrogonite médicaginule. Gyrogonites medicaginula. G. test& globoso-sphæroide&; carinis transversis ad extremitates sptralibus. Gyrogonites medicaginula. Ann. du Mus. vol. 5. p. 356. n°. 1. Habite... Fossile de Montmorency, Érappes, etc., dans des pierres siliceuses. Mon cabinet et celui de M. Defrance. On la trouve disséminée dans la masse d’une pierre dure, siliceuse , non trans- parente , où elle se rencontre sans abondance. Elleest à peine de la grosseur d’une tête de petite épingle, et a la forme d’un très-petit fruit de certaines espèces de luzerne, Quelques personnes préten- dent même que ce corps fossile n’est qu’une graine d’une plante aquatique, ce que je ne puis croire. SANS VERTÉÈBRES. G15 MÉLONIE. (Melonia. ) Coquille subsphérique, multiloculaire ; à spire centrale ; à tours contigus , enveloppans et tuniqués. Loges étroites et nombreuses ; cloisons non perforées. Testa subsphærica , multilocularis ; spir4 central ; anfractibus contiguis, convolutis , tuniciformibus. Loculi angusti numerosi ; septis imperforatis. OBSERVATIONS. La structure des mélontes est fort singulière ; car leurs tours enveloppans et comme tuniqués constituent, par leur dispo: sition , une coquille presque sphérique, dont le sommet de la spire est au centre. Les cloisons doivent être très-étroites et fort allongées. Ces coquilles ne me sont connues que par les figures qu’en a données M. Fichtel. Voici l'indication des deux espèces de ce genre. ESPÈCES. 1. Mélonite sphérique. Jfelonites sphærica. Nautilus melo. Fichtel, t. 24. fig. A. B. C. D. E. F. Encyelop. pl 4609. f. 1. a. b. c. d. e. f. Habite... 2. Mélonite sphéroïde. Melonites sphæroidea. Nautilus melo. Fichtel, t. 24. fig. G. H Encyclop. pl. 469 fig & h. Habite... G16 ANIMAUX LES RADIOLÉES. Coquille discoële , à spire centrale, et à loges allongées, rayonnantes , qui s'étendent du centre & la circon- Jérence. IL résulte du caractère des radiolées que la spirale de ces coquilles ne peut faire qu’un seul tour. Si le second tour s’accomplissait, les loges de celui-ci ne pourraient plus s'étendre du centre à la circonférence, à moins que ce second tour ne soit superposé au premier, c’est-à-dire en recou- vrement. Or, puisque lon trouve des coquilies discoïdes constamment radiolées, ce ne sont done point des coquilles commencantes, mais des coquilles terminées, qui n’ont qu’une fausse spirale. Cette famille comprend les trois genres suivens : rolalie, lenticuliñe et placentule. ROTALIE. (Rotalia.) Coquille orbiculaire, en spirale, convexe ou conoïde en dessus, aplatie, rayonnée et tuberculeuse en dessous, mul- tiloculaire. Ouverture marginale , trigone, renversée. T'esta orbicularis , spiralis, superne convexa vel conoti- dea, subtus planulata, radiata et tuberculosa, multilo- cularis. Apertura marginalis, trigona , resupinata. SANS VERTÈDRES, Gi” OBSERVATIONS. Les rotalies sont de très-petites coquilles en spirale orbicu- laire , convexes ou un peu coniques en dessus , dont les tours sont contigus et distincts, et dont la base, qui est la partre la plus large de la coquille, est aplatie, tuberculeuse ou granu- Jeuse, et garnie de rayons onduleux. Ces rayons sont les in- terstices des saillies que font les loges du dernier tour de la spirale. L'ouverture de la coquille est celle de sa dernière loge : elle est marginale , trigone , et semble renversée ou dirigée vers la base. Les cloisons transversales qui séparent les loges sont rayonnantes et se dirigent du centre ou axe de la coquille vers sa circonférence, en sorte que les loges sont légèrement co- niques. | | ( Nous ne connaissons les espèces de ce genre que dans etat fossile. ESPECE. 3. Rotalite trochidiforme. Rotalites trochiiformis. R. testà conoide&; anfractibus carinatis ; latere inferiore gra- nulato. à Encyclop. pl. 466. f. 8. a. b, “Rotalites trochidiformis. Ann. du Mus. vol. 5. p.184. n°. 1. et vol. 8. pl. 62. f. 8. a. b. 4 Habite... Fossiie de Grignon. Mon cabinet et eclui de M. Defrance. 1. Très-petite coquille dont la largeur n’a guère plus de 3 milli- mètres. Elle est orbiculaire, un peu conoïde en dessus, et com- posée de irois à quatre tours de spire éminemment carinés. Sa base est large, aplatie, granuleuse, presque ridée, et rayonnante par la saillie des loges. Il y a des individus qui tournent de droite à gauche ét d’autres de gauche à droite. G18 ANIMAUX LENTICULINE. (Lenticulina.) « Coquille sublenticulaire, en spirale, multiloculaire; à bord extérieur des tours plié en deux, et s'étendant en dessus et en dessous jusqu’au centre de la coquille. Cloisons entières, courbes, prolongées des deux côtés en forme de rayons. Ouverture étroite, saïllante sur l'avant - dernier tour, Testa sublenticularis , spiralis , polythalamia; anfrac- tuum margine exteriore complicato, ad centra utrinquè extenso. Sepla integra, curva, supernè infernèque ra- diorum instar porrecta. Apertura angusta , supra penul- timum anfractus prominens. OBSERVATIONS. La connaissance des lenticulines nous devient très-précieuse pour arriver à celle des nummulites; et si l’on eût bien étudié la structure des premières, la détermination des vrais rapports des nummulites n’eût pas autant embarrassé qu’elle l’a fait jusqu’à présent. Malgré les excellentes observations de Braguières , qui font voir que les camérines ou nummalites sont de véritables co- quilles analogues aux ammonites , on a prétendu depuis , tan- tôt que ce sont des polypiers, tantôt qu'il faut les regarder comme l'os intérieur d’un animal marin. Bientôt il eût fallu en dire autant des {erticulines, des rotalies etmême des nautiles. En effet, dans les lenticulines, on retrouve tellement la forme principale des rotalies , des discorbes, et même encore des nautiles , que , sans le prolongement latéral des loges et des cloisons qui s’avancent en dessus et en dessous jusqu'aux deux centres de la coquille, les /enticulines ne seraient pas SANS VERTÉBRES. 619 distinctes des rotalies et des discorbes, et qu'on ks confon- drait en outre avec les nautiles, sans la présence du siphon dans ces derniers. Les lenticulines se rapprochent davantage encore des num- mulites, car elles en ont presque entièrement la structure. Cependant elles en diffèrent : 1°. parce que les cloisons de cha- que tour se prolongent des deux côtés au-dessus des tours in- térieurs jusqu'aux centres ; 2°. et parce que le dernier tour fait une saillie assez considérable sur l’avant-dernier, pour mettre en évidence la dernière loge et son ouverture. Ces coquilles ont , en général, une forme lenticulaire comme les nummulites, et la plupart ne se trouvent que dans l’état fossile; néanmoins j‘en possède dans l’état frais ou marin, qui ont été trouvées en avant de Ténériffe, à 125 pieds de profon- deur dans la mer. Voici les espèces fossiles qui se rapportent à ce genre. ESPECES. 1. Lenticulite planulée. Lenticulites planulata. L. test@& orbiculaté , discis centralibus convexiusculé , versus marginem radiatim striatä, Lenticulites planulata. Ann. du Mus. vol. 5. p. 187. n°. 1. Habite. Fossile de Senlis , de Rétheuil près de Villers-Coterets, et de Soissons. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Petite coquille lenticulaire, qui ressemble à une nummulite , mais dont le der- nier tour dépasse assez l’avant-dernier pour rendre son extrémité et son ouverture distinctes, Les plus grands individus ont 7 milli- mètres de largeur. Ils sont un peu convexes des deux côtés vers leurs centres, d’où l’on voit des stries fines en rayons un peu courbés se dirigeant vers le bord. 2. Lenticulite variolaire. Lenticulites variolaria. L. test@ orbiculat@ , discis salé convexd, minimdé ; striis radiats creberrimis. Lenticulites sariolaria. Ann. ibid. n°. 2. G20 ANIMAUX Habite... Fossile de Grignon, Retz, Chaumont. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Elle est fort petite, n’a guère plus de 2 milli- niètres de largeur, et ressemble à des pustules naissantes de petite vérole ou de rougeole. L'ouverture de la dernière loge est moins anguleuse que dans l'espèce ci-dessus, 5. Lenticulite votulée. Lenticulites rotulata. L. test& orbiculatä ; margine acuto; discis utrinqué gibbosulis. Encyclop. pl. 466. f. 5. Lenticulites rotulata. Ann.ibid. p.188. n°. 5. et vol.8. pl. 62: f. 11. Habite... Fossile de Meudon. Cabinet de M. Defrance. Très-petite coquille, qui n’a que 2 millimètres de largeur, et qui ressemble à une petite roue pleine, tranchante sur les bords et renflée des deux côtés aux centres, Elle est obscurément marquée de rayons courbes qui vont du centre de chaque face à la circonférence. Ce dernier tour de la spirale s’avance de beaucoup sur Pavant- dernier. Nota. Le nautilus calcar et le nautilus crispus de Gmelin, p. 3370, n°, 2 ct 5, paraissent être des lenticulines et constituer des espèces parti- culières qu'il faudrait ajouter à celles que nous venons d'indiquer. Il en est de mème du nautilus calcar de M. Fichtel , t. 11, 12 et 13. PLACENTULE. (Placentula.) Coquille orbiculaire, convexe en dessus et en dessous, multiloculaire. Ouverture oblongue, étroite , disposée comme un rayon dans le disque inférieur ou sur les deux disques, Z'esta orbicularis, utringuè convexa , polythalamia. Apertura oblonga,angusta, radit instar in disco inferiorr vel in utrisque discis. OBSERVATIONS. Les placentules sont des coquilles orbiculaires , discoïdes , convexes en dessus et en dessous , à spire centrale , et divisées SANS VERTEBRES. G2r . intérieurement en plusieurs loges qui s'étendent chacune du centre à la circonférence. Leur ouverture est allongée, étroite, et s'étend, comme*un rayon, tantôt seulement sur le disque inférieur, et tantôt sur les deux disques. C’est par l'ouverture de la coquiile que les placentules différent principalement des lenticulines. Je ne citerai que les deux espèces suivantes d’a- près les. figures de M. Fichtel. FSDEC'ES: 1. Placentule pulvinée. Placentula pulvinata. Nautilus repandus. Fichtel, t. 5. fig. A. B. C. D. j Pulvinulus repandus. Encyclop. pl. 466. £. 0. a. b. c. d. Habite... * 2, Placentule rayonnante. Placentula asterisans. Nautilus asterizans. Fichtel, t. 5. fig. E, F. G. H. Pulyinulus asterisans. Encyclop. pl. 466, f. 10. a. b. c. d. Habite... LES NAUTILACÉES. Coquille discoide, à spire centrale , et à loges courtes , qui ne s’etendent pas du centre à la circonférence. Les rautilacées diffèrent éminemment des radiolées, en ce que leur spirale se compose de plusieurs tours, et qu'il en résulte que les loges ne peuvent s'étendre du centre à la circonférence. Les nautilacées offrent donc toujours une spirale complète, que les radiolées ne présentent point. Nous rapportons à cette famille les genres discorbe , sidéro- lite, polystomelle, vorticiale, rummulite et nautile, 622 ANIMAUX DISCORBE. (Discorbis.) Coquille discoïde, en spirale, multiloculaire; à parois simples. Tous les tours apparens, nus, et contigus les uns aux autres. Cloisons transverses, fréquentes , non perforées. T'esta discoidea , spiralis , polythalamia ; parietibus SEP » P 5 P simplicibus. Anfractus omnes perspicui, nudati, contigui. Septa transversa , crebriuscula , imperforata. OBSERVATIONS. Les discorbes seraient de véritables nautiles si leurs tours de spire, au lieu d’être tous entiérement apparens et à décou- vert, étaient cachés par Île dernier enveloppant les autres ou les recouvrant par sa paroi extérieure , et si elles ne manquaient de siphon. Ainsi les discorbes, qui sont les mêmes que les planulites de mon système des Animaux sans vertébres, p. 101, sont des coquilles discoïdes , en spirale, multiloculaires, à parois simples comme les nautiles , et dont les tours de spire sont tous à découvert et bien apparens. Les cloisons qui forment les loges sont imperforées, et peu écartées les unes des autres. Ces coquilles sont, en général, fort petites, très-multipliées dans la nature, et paraissent avoir de grands rapports avec les rotalies ; mais leur ouverture ne se renverse point vers leur base , et leur spire ne s'élève point en cône. On ne connaît les discorbes que dans l’état fossile : je n’en citerai qu’une espèce qui se trouve dans les environs de Paris. SANS VERTEBRES. 625 3. Discorbite vésiculaire. Discorbites vesicularis. D. test@ discoideë ; anfractibus ad loculos nodosis , subvesicudosis à loculo ultimo interdüm clauso. Encyclop. pl. 466. f. 7. a. b. c. Discorbites vesicularis. Ann. du Mus. vol. 5. p. 185. n°. 1. Habite... Fossile de Grignon. Cab. de M. Defrance. Petite coquille orbiculaire, discoïde, qui n’a que 2 millimètres et demi de lar- geur. Sa spirale ne forme que deux tours ou deux tours et demi, et offre dans toute sa longueur un renflement à chaque loge qui la fait paraître noueuse et comme composée d’une suite de glo- bules vésiculeux. La dernière loge dans quelques individus étant entièrement fermée, je présume que cela tient à ce que l'animal a péri dès que la dernière cloison a été formée et avant que la nouvelle loge ait pu être produite. Nota. Il faut rapporter à ce genre le corru ammonis vulgatissimum de Plancus [ de Conch. Arimin. p. 8,t.1,/£1.] SIDÉROLITE. (Siderolites.) Coquille multiloculaire, discoïde; à tours contigus, non apparens en dehors; à disque convexe des deux côtés et chargé de points tuberculeux; la circonférence bordée de lobes inégaux et en rayons. Cloisons transverses ct imper- forées. Ouverture distincte, sublatérale. T'esta discoidea , multilocularis; anfractibus contiguis, extus inconspicuis ; disco utrinquè comvexo, punctis lu- berculosis adsperso ; periphærid lobis inæqualibus radia- tm prominulis instructä. Septa transversa, tmperforata. Apertura sublateralis. G24 ANIMAUX OBSERVATIONS, Les siderolites, que j'avais d’abord prises pour des poly- piers, ne connaissant pas leur intérieur , sont des coquilles multiloculaires, qui appartiennent, comme les vorticiales et les nummulites , à des mollusques céphalopodes. Cescoquilles sont fort petites, en étoile ou en chausse-trappe, à disque subgranuleux , convexe en dessus et en dessous, et à circonference munie de plusieurs pointes grossières , inégales, divergentes comme des rayons. Je ne connais de ce genre que l’espèce qui suit. ESPECE. 1. Sidérolite calcitrapoïde. Siderolites calcitrapoides. Knorr, Petrif. vol. 3. suppl. f. 9—16. Nautilus papillosus. Fichtel , t. 14. fig. D. E. F. G. H. L et t. 15. Encyclop. pl. 470. f. 4. a. b. c. d. e, f..8. h. i. k. Habite. Fossile de la montagne de Saint-Pierre, à Maëstricht, fon cabinet. Petite coquille très-singulière par sa forme étoilée, et qui est subpapilleuse, à rayons saillans, inégaux , lesquels sont émoussés à leur sommet, POLYSTOMELLE. (Polystomella.) Coquille discoïde , multiloculaire , à tours contigus, non apparens au dehors, et rayonnée à l'extérieur par des sillons ou des côtes qui traversent la direction des tours. Ouver- ture composée de plusieurs trous diversement disposés. Testa discoidea, multilocularis, extus radiatim costu- 2] 2 lata; anfractibus contiguis, externè inconspicuis. Aper- tura foraminibus pluribus varie dispositis composita. SANS VERTEBRES, 625 OBSERVATIONS. f Les polystomellessont rayonnées à l'extérieur par la saille des cloisons transverses des loges, qui s'étendent du sommet à la circonference de la coquille en traversant les tours ; et ceux-ci pe sont point apparens au dehors. Ges caractères leur sont communs avec les lenticulines; mais, dans ces dernières, l'ouverture de la coquille est simple , tandis que celle des po- lystomelles se compose de trous diversement disposés selon les espèces. Celles du genre dont il est question ici ne me sont connues que par les figures que M. Fichtel en a données. ESPÈCES. 1. Polystomelle crépue. Polystomella crispa. Nautilus crispus. Fichtel, t. 4. fig. D.E.F, Habite... ES D! 2. Polystomelle à côtes. Polystomella costata, Nautilus costatus. Fichtel, t. 4. fig. G. IL I. Habite. Se Polystomelle planulée. Polystomella planulata. Nautilus macellus. Fichtel, t. 10. fg. E. F. G. Habite... 4, Polystomelle ambiguë. Polystomella ambigua. Nautilus ambiguus. Fichtel , t, o. fig. D. E. F. abite….. VORTICIALE. (Vortcialis.) Coquille discoïde, en spirale, multiloculaire ; à tours contigus, non apparens en dehors; à cloisons transverses, Tome VII. 40 626 ANIMAUX imperforces, ne s'étendant point du centre à la circonfe- rence. Ouverture marginale. T'esta discoidea, spiralis, multilocularis ; anfractibus contiguis , extus inconspicutsz seplis transversis, imper- Joratis, é centro ad periphæriam non porrectis. Apertura marginalis. OBSERVATIONS. Ïci, comme dans les nummulites, les cloisons intérieures qui forment les loges sont courtes et ne s'étendent plus du cen- tre jusqu’à la circonférence. Ainsi les vorticiales ne diffèrent essentiellement des nummulites que parce qu’elles ont une ou- verture distincte , et elles sont distinguées des discorbes en ce que les tours de leur spirale intérieure ne sont pas apparens en dehors. Leur axe est central et se confond avec le sommet de leur spire. Je rapporte à ce genre les trois espèces figurces par M. Fichiel. ESPÈCES. 1. Vorticiale craticulée. l’orticialis craticulata. Nautilus craticulatus. Fichtel, t. 5. fig. H. L K. Vorticialis strigilata. Encyclop. pl. 470. f. 1. a. b. c. Habite... 2. Vorticiale strigilée. V’orticialis strigilata. Nautilus strigilatus. Fichtel, t. 5. fig. C. D. E. Voriicialis depressa. Encyclop. pl. 470. f. 2. a. b. c. Habite... 5. Vorticiale marginée. V’orticialis marginata. Nautilus strigilatus. Var. [b.] Fichtel, t. 5. fig. F. G. Porticialis marginata. Encyclop. pl. 470. f. 3. a. b. Habite... SANS VERTEBRES, 627 NUMMULITE. (Nummuiites.ÿ Coquille lenticulaire , amincie vers ses bords. Spire interne, discoïde , multiloculaire, recouverte par plusieurs tables : paroi extérieure des tours pliée en deux , s'étendant et se réunissant de chaque côté au centre de la coquille. Loges très-nombreuses, petites, alternes, et formées par des cloisons imperforées qui traversent les tours. Testa lenticularis , versus marginem attenuata. Spira interna , discoidea, multilocularis , tabulis pluribus ob- tecta : anfractuum pariete exteriore complicato, producto, discis centralibus utrinque adnato. Loculi numerosissimi, parvi, alterni, ex septis transversis imperforatis. OBSERVATIONS, Les nummulites sont des productions animales fort singu- hères , et qui ont jusqu’à présent beaucoup embarrassé les na- turalistes pour déterminer leurs véritables rapports. On leur a donnc les noms de cameérines , de pierres lenticulaïres , et de pierres numismales, à cause de leur forme et de leur ressem- blance avec des pièces de monnaie. Ce sont des corps pétrifiés ou pierreux, assez réguliers, len- ticulaires, plus ou moins convexes ou bombés au centre de chaque côte, selon les espèces, etinsensiblement amincis vers leur bord, qui est presque circulaire. . Ces corps lenticulaires , coupés transversalement dans la di- rection de leur plan, présentent, en leur face tronquée, dix- huit à vingt-cinq tours fort étroits, qui, partant du centre, semblent tourner circulairement autour de ce point, et néan- moms décrivent une véritable spirale qui se termine au dernier d’entre eux; et comme chacun de ces tours est plié en denx-en 628 ANIMAUX son bord extérieur , il en résulte qu’il y a pour eux autant de tables en dessus et en dessous qui vont toutes se réunir aux deux centres. Or , entre toutes ces tables, chaque tour de la spirale est divisé en une mu:titude de petites loges formées par des cloisons transverses , imperforces, qui se prolongent un peu obliquement frs le centre de chaque disque, et se per- dent ou s’anéantissent entre les tables, à mesure qu’elles se rapprochent, En effet, la paroi extérieure de chaque tour , étant pliée en deux, et s'étendant en dessus et en dessous en une table qui recouvre tous les tours intérieurs , vient au centre, en s’unis- sant aux tables inférieures , augmenter de chaque côté l’épais- seur des disques. On a iméconnu long-temps la niture de ces corps. Les uns les prenaient pour des jeux de la nature qui, par une force plas- tique, avait la faculté de faire prendre à des portions de ma- tière calcaire la figure de corps organisés; d’autres les prenaient pour des semences pétrifiées , d’autres pour des opercules , etc. Breyn, en 1732, et Jean Gesner, en 1758, pensèrent que les pierres lenticulaires ou numismales étaient des coquilles univalves trèés-analogues aux ammonites ; et Bruguières , qui, daus son Dictionnaire des vers , nous donne, à l’article came- rine , des détails intéressans sur l'histoire et la conformation de ces productions animales, adopta entièrement cette dernière opinion. C’est aussi celle qui nous a paru la plus vraisembla- ble, et que conséquemment nous avons trouvé convenable d'embrasser. [ Voyez notre article rwrmmulite dansles Annales de Muséum , vol. 5,p. 257.] | Les nummuliies, comme les coquilles des genres précédens, étant selon nous de produit de céphalopodes à test multilocu- aire, ont dû se trouver enchâssées tout entières dans la partie postérieure du corps de ces animaux , sans se montrer partiel= lement au dehors ; comme la spirule et les nautiles, Ce sont des fossiles trés-communs et surtout trés-abondans dans les lieux où la nature les a déposés. Agglutinées ensem- SANS VERTÈBRES. 629 ble par des dépôts de vase qui s’est durcie et pétrifiée , elles forment souvent des amas pierreux et considérables , enfin des masses calcaires qui fournissent des matériaux pour les cons- tructions. On en trouve en Allemagne, en Suisse, en France, en Espagne, en Angleterre et dans l'Égypte. Bruguières les regarde comme des coquilles pélagiennes. Voiciles espèces ob- servées dans les environs de Paris. ESPECES. x. Nummulite lisse. Nummulites lævirata, N. testé lenticulari, lœvi, utrinquè vix convexd. Hélicite. Guettard, Mém. tom. 5. p. 431. pl. 15. f. 1—10, Camerina lævigata. Brug. Dict. n°. 1. Nummulites HR Ann. du Mus. vol, 5. p. 2/1. n°. 1. Habite. Fossile des environs de Villers:Coterets, Mon cabinet. Coquille lisse, médiocrement convexe au centre des deux côtés. On en trouve de toutes grandeurs, depuis celle de la largeur d’une lentille, jusqu’à celle d’une de nos pièces de douze sous, à! 2. Nummulite globulaire. Nummulites globularia. N, test& subglobosé, lævi ; anfractibus subduodenis. Nummulites globularia. Ann. ibid. n°. 2. Habite... Fossile de Rétheuil. M. Héricart de Thury. Mon cabinet, Cette nummulite est beaucoup moins large que la précédente, très-bombée des deux côtés, et a une forme presque globuleuse, Les plus grands individus que j’aie observés n’avaient que dix à douze tours de spirale. Sa superficie est très-lisse. Largeur, 8 à 19 millimètres. 3. Nummulite scabre, Nummulites scabra. N. testé lenticulari, utrinque convexà ; superficie punctis elevatis irregulariter Sparsiss An camerina tuberculata ? Brug. Dict. n°, 3. Numimuliles scabra. Ann, ibid, n°, 3, 656 ANIMAUX Habite... Fossile des environs de Soissons. Mon cabinet et celui de feu M. Faujas. Sa superficie n’est point unie comme celle des deux espèces ci-dessus, ou du moins elle ne Pest jamais générale- ment, Tantôt elle est parsemée irrégulièrement de petits tuber- culés ou points élevés , tantôt elle offre vers ses bords des linéoles courtes, saillantes et en rayons, et tantôt on y observe à la fois les tubercules, les linéoles et des espaces lisses. Ses tours de spirale sont au nombre de douze à dix-huit. 4, Nummulite aplatie, Nummulites complanata. N. testä orbiculari, latissim&, undiqué depressd, lævi; margi- nibus undosis. Hélicite. Guettard, Mém. tom, 3. p« 492. pl. 13: f21. Camerina nummularia. Brug. Dict. n°. 4. Nummulites complanata. Ann. ibid. p. 242. n°. 4. Habite... Fossile de France; des environs de Soissons ? Mon cabinet. C’est Ja plus grande nummulite que lon connaisse ; sa largeur est à peu près d’un pouce 5 lignes, Elle est en général fort aplatie, et ses bords, irrégulièrement courbés et hors du plan, paraissent comme oncés. Nota. Voyez; dans Pouvrage de M. Fichtel, les.planches 6 , 7 et 8, où difrentes nummulites sont figurées. NAUTILÉ, (Nautilus. ) Coquille discoïde, en spirale, multiloculaire; à parois simples. Tours contigus : le dernier enveloppant les autres, Loges nombreuses, formées par des cloisons transverses qui sont concaves du côté de ouverture, dont le disque est perforé par un tube, et dont les bords sont très-simples. Testa discoidea, spiralis, polythalamia ; parietibus simplicibus. Anfractus contigui : ultimo alios obtegente. Sepla transversa ,extus concava , disco perforata : margtr nibus simplcissunis, SANS VERTÈBRES. 651 OBSERVATIONS. Les nautiles sont d'assez grandes coquilles, en spirale dis- coïde et multiloculaire , c’est-à-dire que leur spirale tourne or- biculairement sur le même plan autour de son sommet qui est au centre. Les tours sont contigus, et le dernier enveloppe tous les autres ; leurs parois sont , dans toute leur épaisseur, très-simples et sans suture. Les cloisons qui forment les loges de ces coquilles sont transverses , concaves exiérieurement ou du côte de l'ouverture, ont leur disque perforé par un tube, et leurs bords très-simples. Enfin toutes les loges sont étroites et ont beaucoup plus de largeur que de longueur ; mais la der- mère du côté de l'ouverture est fort grande. Elles ont toutes élé successivement plus grandes qu’elles ne sont restées, lors- qu'une nouvelle cloison ajoutée en a fixé les bornes. Ces coquilles sont chacune l'enveloppe , au moins partielle, d’un mollusque , que, sans craindre de se tromper, on peut maintenant présumer être un veritable céphalopode ; et, au lieu d’envelopper en totalité l'animal, il y a apparence que chacune d’elles est enchâssée dans la partie postérieure de son corps, se trouvant en grande partie à découvert, et n’envelop- pant dans sa dernière loge qu’une portion du corps de Vani- mal dont il s’agit. Nous sommes autorises à faire cette supposition par la con- naissance que nous avons actuellement de l’animal de la spi- rule, coquillage qui a tant de rapport avec les nautiles, que Linne l’y avait associe. En effet, l'animal dont il est question, et que nous avons mentionné ci-dessus , porte sa coquille en- châssée dans la partie postérieure de son corps , où elle est un peu à découvert. On ne saurait douter maintenant que non-seulement les nau- tiles ne soient dans le même cas, mais que ce ne soit aussi celui de toutes les ammonites ou cornes d’ammon, des discor- bes, des lenticulines , des nummulites, etc. , ete. Ces coquilles se trouvent, sans doute , plus ou moins complétement enchäs- 632 ANIMAUX sées dans Ja partie postérieure du corps de l'animal dont elles proviennent, et enveloppent, par leur dernière loge , une por- tion de ce corps qui y adhère, soit par un filet tendineux qui s’insère à l’extrémité du siphon , soit d’une autre manière. Dans l'animal contracté et aflaissé après sa mort , que Rum- phius a figuré comme étant celui du nautrle [ Mus. t. 17, fig. B.], on voit encore dans la partie lisse et postérieure de son corps la portion qau’enveloppait la dernière loge de la co- quille, et un reste du cordon tendineux qui en traversait le siphon. Ensuite, quant à la coquille, l'extrémité tout-à-fait blanchätre de son dernier tour, n’offrant point ces flammes roussätres qui existent sur le reste du tour, est un témoignage évident que cette portion de la coquilie était enyeloppée par la partie postérieure du sac ou manteau de l'animal, et qu’on n’en voyait au dehors qu’une crosse testacée ornée de flammes rousses. Selon la description que Rumphius a faite de lanimal du nautile , et dont M. Denis Montfort nous a donné une tra- duction accompagnée du texte hollandais même, ce cephalo- pode a sur la tête des bras nombreux et digités qui entourent sa bouche ; un bee à deux mandibules cornces et crochues ; deux yeux sessiles sur les côtés de la tête. Son corps est eon- tenu dans un sac musculeux noôn aile, euvert obliquement, par en haut, et dont le bord postérieur se prolonge en formant un capuchon au-dessus de la tête. Un filet tendineux , partant de extrémité postérieure du corps , attache l’animal à sa coquille. [Montfort, Hist. des Moll. vol, 4, p. 65, pl. 44 et 45.] Nous ne connaissons de ce genre que deux espèces dans l’état frais ou. vivant. ESPÈCES. 1. Nautile flambé. Nautilus pompilius. N. testé suborbiculari; anfractibus dorso lateribusque lœvibus; apertur@ oblongo-cordata; umbilico tecto. SANS VERTEBRES. 635 Nautilus pompilius. Lin. Gmel. p. 3569. n°. 1. Lister, Conch. t. 550. f. 1 et 3. et t. 551. f. 5 a. Bonanni , Recr. 1. f. 1. 2. Rumph. Mus. t. 17. fig. A. C. Petiv. Gaz. t. 99. f. 9. et Amb. t. 5. f. 7. Gualt. Test. t. 17. fig. A. B. et t. 18. Klein, Ostr. t. 1. f. 1. D’Argenv. Conch. pl. 5. fig. E. F. Favanne , Conch. pl. 7. fig. D 2. Seba, Mus. 5. t. 84. f. 1—3. Knorr, Vergn-1 #41 f1.12%ctrt.24f..3; Martini, Couch, 1. p. 226. Vign. 10, t., 18. f, 164. et t. 19. f. 165— 167. Encyclop. pl. 471. f. 3. a. b. x Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet, Grande et belle coquille, flambée de roux transversalement dans sa partie postérieure. Les côtés de ses tours ne sont point ridés comme dans la suivante. On la dépouille pour montrer sa nacre, ct souvent on la découpe où lon grave sur sa surface diverses figures. Les Orientaux en font des vases pour boire, etc. Son plus grand diamètre est de 7 pouces 8 lignes. Vulg. le nautile chambre. Dans les jeunes individus, le centre ou le sommet de la coquille offre une perforation qui permet d’y passer un crin et qui n’est qu'un faux ombilic. 2. Nautile ombikiqué. Nautilus umbilicatus. NN. test& suborbiculari, utrinque umbilicatd ; anfractibus omnibus 1n utroque umbilico perspicuis; anfractuum lateribus obiusé rugosis; aperturé rotundo-cordatà. Lister, Conch.t. 552.if. 4. Fayvanne, Conch. pl. 7. fig. D 3. Chemn. Conch. 10. t. 157. f. 1274. 1275. Habite... YOcéan des grandes Indes? Mon cabinet. Coquille fort rare, qui, assurément, doit constituer une éspèce constamment distincte. Un large ombilic de chaque côté laïsse voir tous les tours de sa spirale, et les côtés de chacun de ces tours offrent des rides obtuses et transyerses qu’on ne voit nullement dans la précédente. : Son ouverture, plus courte, fort large, arrondie au sommet , est comme échancrée en cœur par l’avant-dernier tour. Par le rac- courcissement de cetic ouverture, la coquille est un peu plus 634 ANIMAUX orbiculaire que ceïle qui précède. Sa coloration est à peu près la même. Son plus grand diamètre est de 6 pouces une ou deux lignes. Nofa. Le naultilus pompilius se trouve dans l’état fossile à Courtagnon , Grignon, Chaumont, aux environs de Dax, et en beaucoup d’autres lieux en F'rance. Il conserve encore, dans cet état, sa nacre avec de belles cou- leurs irisées. C’est véritablement la même espèce que celle qui vit actuel lement dans les mers des Indes, ei qui depuis long-temps est connue des naturalistes. Ce fait, parmi beaucoup d’autres semblables, est extrême- ment important pour la géologie, puisqu'il atteste, comme les autres, les révolutions subies dans les climats des diverses parties de notre globe. { Voyez les Annales du Muséum, vol. 5, p. 179 et suiv. ] LES AMMONÉES. Cloisons sinueuses , lobées et découpées dans leur contour, se réunissant entre elles contre la parot intérieure de la coquille , el s'y articulant par des sutures découpées et dentées. Les coquilles multiloculaires de cette division des cépha- lopodes testacés sont singulièrement remarquables par le caractère de leurs eloisons : non-seulement ces cloisons sont onduleuses et comme tourmentées dans leur disque, mais em outre elles sont sinueuses, lobées et éminemment découpées dans leur contour. Or, comme ces cloisons viennent s’appli- quer et se replier sous la paroi interne de la coquille, leurs bords sinueux et lobés forment, en se réunissant, des sutures découpées et dentées, qui mmitent en quelque sorte des feuilles de persil. Le test de ces coquilles recouvre et cache toutes ces sutures singulières, Mais, comme nous ne les trouvons la plupart que dans létat fossile, et qu'après que le test a disparu, uous apercevons, sur ces espèces de moules intérieurs qui SANS VERTEBRES. 653 nous restent, les sutures découpées et dentées de leurs cloi- sons, et nous reconnaissons facilement les caractères parti- culiers de ces coquilles. Les ammonées constituent évidemment une famille naturelle, qui paraît nombreuse et très-variée; mais nous ne connaissons pas un seul des animaux qui y appartiennent. Puisque ces animaux ont une coquille régulièrement multi- loculaire, j'ai présumé, avec beaucoup de vraisemblance, que ce sont des céphalopodes, et qu'ils ont de l’analogie avec ceux des nautiles, quoiqu'ils doivent en être très-dis- tincts. 1 nous paraît probable que leur coquille esttout-à-fait intérieure; et nous croyons , avec Bruguières, que ces ani- inaux vivent, pour la plupart, dans les grandes profondeurs des mers. Les coquiles multiloculaires dont il s’agit présentent , selon les genres, de grandes différences entre elles, dans leur forme générale. Les unes sont discoïdes, à tours de spi- rale, soit à découvert, soit enveloppans; les autres forment une spirale en pyramide turriculée ; et d’autres encore sont droites ou presque droites, sans former de spirale. Cette faille comprend les genres armmonile, orbulite , ammo- nocérule, turrilite et baculite. AMMONITE. (Ammonites. ) Coquilie discoïde, en spirale, à tours contigus et tous apparens, et à parois internes articulées par des sutures si- nueuses. Cloisons transverses , lobées et découpées dans leur contour, sans siphon dans leur disque, mais percées par une sorte de tube marginal. Testa discqidea, spiraliss anfractibus contiguis , om- nibus conspicuis; parietibus internis suturis sinuosis 6356 ANIMAUX articulatins junctis. Septa transversa , ad margines inciso-lobata, in disco imperforata, at tubulo margi- nali hinc perforata. OBSERVATIONS. Les ammonites, Vulgairement connues sous le nom de cornes d'ammon, ont de très-orands rapports avec les nau- tiles , puisque leur coquille est également chambrée ou mul- tiloculaire dans Son intérieur , et que les cloisons qui divisent leur cavité ont aussi une tubulure , quoique simplement mar- ginale. Mais les 4ammonites différent essentiellement des nau- tiles par les sutures sinueuses de leurs parois internes et par la forme pareillement sinuceuse de leurs cloisons. Ces coquilles sont véritablement discoïdes , et comme le dernier tour de leur spirale n’enveloppe pas tous les’ autres, leurs tours sont tous apparens. Ce caractère établit la différence entre les orbulites et les ammonites. Ces dernières ne sont encore connues que dans l'état. fos- sile. Lorsque.leur test est revêtu de sa couche externe, les sutures sinueuses et découpées ne paraissent. pas ; mais‘1l est rarement conservé; et le plus souvent les ammonites que renferment nos collections n’offrent que les moules intérieurs et pyriteux de ces coquilles. On en trouve dans presque tous les pays , et en général dans les terrains schisteux ou argileux , surtout des montagnes. M. Ménard en a rencontré une, dans les Alpes maritimes, à plus de 1500 toises d’élévation. Plusieurs espèces sont fort grandes ; jen ai vu qui ont plus de deux pieds de diamètre, et lon assure qu’il y en a de beaucoup plus grandes encore. La route d'Auxerre à Avalon, en Bourgogne, est ferrce avec des cornes d’ammon, sie ces fossiles y sont nombreux. [Obs. communiquée par M. WPESTLE A] SANS VERTEBRES. 637 ESPECES. 3, Ammonite unie. Ammonites levirata. A. testé orbiculari ; anfractibus convexis lævigalis : ultimo latis- simo , versus periphæriam utrinquè declivi; umbilico profundo. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Sa, croûte externe manque, et laisse voir la paroi interne de cette croûte articulée par des sutures sinueuses, L’ombilic, étant assez profond et peu ouvert, ne montre qu'une petite portion des tours intérienrs. La coquille est dans un état un peu pyriteux. Diamètre , 6 pouces. 2. Ammonite orbule. Âmmonites orbula. A. tesl@ orbiculari; anfractibus convexiusculis, transversim obso- letè rugosis ; centro subconcavo, vix umbilicato. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Celle-ci n’est pas aussi lisse que la précédente, et l’excavation de son centre est si peu profonde et si ouverte qu'on ne saurait la regarder comme un ombilic, Diamètre, 3 pouces. 3. Ammonite ridée. ÂAmmonitles rugosa. A. test& orbiculart; anfractibus convexis, transversim rugosis : ultimo crassiore; rugis crassis, versus centrum elatioribus ; umbilico patulo , subcrenato. Habite... Fossile de. Mon cabinet. Cette ammonite est remar- quable par les grosses rides qui traversent ses tours et semblent rayonnantes. Son dernier tour est épais, et l’excavation du centre forme un ombilic très-ouvert de chaque côté et qui est crénelé par les rides. Dans celle-ci, comme dans les deux précédentes, le pourtour est obtus. Diamètre, 5 pouces. 4. Ammonite costulée. Ammonites costulaia. AÆ.test& orbiculari, radiatim costulaté ; anfractibus convexiusculis , costis creberrimis dorso aculis transversim exaratis; periphærià sulco circularti instruct& ; centro leviter excavato. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Celle-ci a ses tours peu renflés, traversés par une multitude de petites côtes que le sillon circulaire 053 ANIMAUX du pourtour interrompt. Son centre est légèrement excavé en dessus et en dessous, Diamètre, 5 pouces 10 lignes. 5, Ammonite côtes-lâches. Æmmoniles laxicosta, A. test& orbiculari, crassä ; anfractibus convexis, transversim exquisitè costatis ; coslis carinatis eminentibus remotiusculis ad periphæriam continus et elatioribus. Habite... Fossile du département de la Sarthe, Mon cabinet. Les côtes transverses de cette ammouite sont plus grandes et moïns serrées que celles de la précédente, ne sont point interrompues au pourtour par un sillon circulaire, et y sont même plus élevées qu'ailleurs. La coquille est en outre très-épaisse. Diam. , 4 pouces une ligne. 6. Ammonite subépineuse. ÆAmmonites subspinosa. A. test@& orbiculari, crass&, utrinquè umbilicatä , transversim costatà ; anfractibus dorso convexis, ad latera carinato-spinosis ; costis creberrimis dorso muticis ; umbilicis profundis. [6] Var. anfractuum costis carinisque obtusis. Habite. Fossile de. Mon cabinet. Espèce très-distincte par la carène épineuse qui borde ses tours de chaque côté et par la pro- fondeur de son ombilic. Diamètre, environ 2 pouces 8 lignes; il est petit, relativement à la hauteur des tours. Sa var. n’a que 15 lignes et demie. Elle se trouve près de Saint-Jean-d’Assé, dé- partement de la Sarthe. 7. Ammonite tuberculée. Âmmonites tuberculata. À. test& orbiculari, utrinquè subconcav&,, tuberculifer&; anfrac- tibus convexo-cylindricis, transversim costulatis , lateribus tuberculorum unic& Serie muricatis ; tuberculis distantibus ; costulis ad periphæriam sulco cireulari interruptis. Habite... Fossile du département de la Sarthe, près de Chauffour. Mon cabinet. Ses tubercules la rendent remarquable. Diumitre, 2 pouces 4 lignes. 8. Ammonite sillonnée. A{mmonites sulcata. A. tesi& orbiculari, planiusculé&; anfractibus convexis, muticis , transversim sulcatis; periphærid obiusé , sulco circulart des- titulä, SANS VERTEBRES. 659 Habite... Vossile du département de la Sarthe, près de Tannie, Mon cabinet. Ses sillons nombreux la font paraître munie d’uve multitude de petites côtes obtuses et mutiques qui traversent ses tours. Son centre est médiocrement cencave et son dernier tour peu renflé, Diamètre, 2 pouces une ligne, 9. Ammonite tranchante. Æmmonites acuta. A. testé orbiculari, ad centrum ulrinqué concav& , subumbilicaté ; anfractibus transversim et obliqué costatis, ad umbilicum angu- lato-crenatis : ultimo valdè lato, suprà infräque convexiusculo ; periphæri& peracutä. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Espèce très-distincte de toutes les autres par ses caractères. Ses côtes, très-obliques, se courbent et s’atténuent vers son pourtour. Diamètre, 2 pouces 9 lignes. 10. Ammonite renflée. ÂAmmonites inflata. A. test& orbiculari, crass& , elevatä, muticä, utrinquè umbilicaté; anfractibus dorso convexis, transversim et obtusè costatis, ad margines atlenuato-angulatis; umbilicis profundis angustis. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Cette espèce se rapproche pour la forme de l’ammonite subépineuse, et est fort élevée proportion- nellement à sa largeur; mais elle est tout-à-fait mutique, et ses ombilics fort étroits ne laissent voir qu’une petite portion des tours intérieurs. Diamètre, 2 pouces 2 lignes. 11. Ammonite tuberculifère. Æmmonites tuberculifera. Æ, test& orbiculari, utrinquè concavo-umbilicaté ; anfractibus crassis, cylindricis , transversim costatis ; costis per longitudinem tuberculiferis ; periphærié obtusissimä. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Celle-ci est fort remarquable par ses côtes transverses qui sont chargées de tubercules inégaux dans leur longueur, en sorte que les tours, en dessus et en des- sous, en offrent plusieurs rangées très-distinctes. Diamètre, 2 pouces 7 lignes. 12. Ammonite interrompue. Æmmorutes interrupta. testé orbiculari; anfractibus crassiusculis, lateribus planulatrs, transversim costatis ; =ostis prope peripheæriam eminentioribus ei interruptis ; periphæriä carinatd. L G40 ANIMAUX Habite... Fossile de... Mon cabinet. Ce qui distingue éminemment cette espèce est la saillie que forment ses côtes transverses prés du pourtonr, Cette saillie de chaque côté laisse un espace vide au pourtour, au milieu duquel on voit une petite carène circulaire. Le centre est peu concave. Diamètre , 20 lignes. Ammonite dentelée, Âmmonites denticulata. A. test@ orbiculari, utrinquè subumbilicatä ; anfractibus convexo- planulatis, transversim undato-sulcatis : ultimo lato ; periphæ- rià obtusà , biangulaté : angulis denticulatis. Habite... Fossile de... Mon cabinet. La multitude de sillons qui tra- versent ses tours et qui ne s’interrompent point forment sur les deux angles de son pourtour de très-petites dents qui la caracté- risent, Diamètre, 25 lignes et demie. 14. Ammonite planatelle, ÆAmmonites planatella. A. test& orbiculari, crebro-striat& , ad periphæriam acuté ; anfrac- tibus convexo-planulatis , transversim striatis ; strus obliquis , hinc furcatis ; centris concaviusculis. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Celle-ci présente un disque planulé, à pourtour tranchant, et offrant des deux côtés une multitude de stries bifurquées qui traversent obliquement les tours. La planulation de ceux-ci fait qu’ils ont peu d’épaisseur. Le dernier est assez large. Diamètre , 17 lignes trois quarts. Ammonite coronelle. Æmmonites coronella. A, tesi& orbiculari; anfractibus crassiusculis , transversim et obli- que costellats ; costellis uno latere furcatis ; centris concawis; periphæri& subacuta. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Cette ammonite n’est point planulée comme la précédente, a ses tours plus épais, ses stries plus élevées, et son pourtour moins aigu. Diamètre, 17 lignes. 16. Ammonite rotelle. Æmmonites rotella. A. test& orbicularti; anfractibus cylindraceis , transversim striatis; striis dorsi furcatis; periphærid obtusé. Habite... Fossile de. Mon cabinet. Le pourtour de ch: est obtus, en sorte que son dernier tour est cylindracé. Ses deux centres sont peu concayes. Diamètre, 15 lignes, SANS VERTEBRES.: G41 17. Ammoite granelle, Æmmonites granella. A. test@ orbiculari; anfractibus convexis, transrersim costulatis ; costellis tuberculo graniformi instructis; ]eriphæriä subacuta ; denticulatà. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Son pourtour, un peu aigu, paraît dentelé par suite des petites côtes qui y aboutissent, et chacune de ces côtes est munie d’un petit tubereule graniforme qui, avec ses voisins, forme une rangée granuleusce en dessus ct en dessous. Diamètre, un pouce, 16. Ammonite placentule. Ammonites placentula. A. test& orbiculari, complanaté ; anfractibus planis , transversim striatis : uliimo latissimo ; ad periphæriam aculo; umbilicis angustis. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Celle-ci est fort remarquable par sà planulation et la largeur de son dernier tour. Diamètre, 15 lignes. 29. Ammonite monételle. Æmmonites monetella. A. testä orbiculari, planissimé , tenui , ad periphæriam peracutà ; ultimo anfractu lato, utrinquè semistriato ; striis ê marsine interiore ad medium porrectis, tuberculo-graniforini terminatis ; umbilicis obsoletis. Habite... Fossile de... Mon cabinet, Cette ammonite est très-minec, et fort singulière par son grand aplatissemenrt. Elle west pas moins remarquable par la forme et la disposition de ses strics. Diamètre, un pouce. 20. Ammonite glabrelle. ÆÂmmonites glabrella. A. tesl& orbiculart, complanat&, glabrd; anfractibus depressis, lœvibus : ultimo luto; periphæria tenui. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Elle est glabre, douce au tou- cher, et à pourtour mince, sans être aigu. Ses ombilics sont petits et étroits, mais laissent voir une portion des tours intérieurs, Diamètre, 8 lignes. Etc., etc. Nota. Voyez, dans le dictionnaire des vers de Bruguières, l'article ammonite , où sont décrites diférentes espèces observées en France. Tome VIT. 41 EL G4a ANIMAUX ORBULITE. (Orbulites.) Coquille subdiscoïde, en spirale, à tours contigus, dont le dernier enveloppe les autres, et à parois internes articu- lées par des sutures sinueuses. Cloisons transverses, lobées dans leur contour, et percées par un tube marginal. Testa subdiscoidea, spiralis; anfractibus contiguis : ultimo alios obtesente; intern& pariele suturis sinuosis articulatä. Septa transversa, ad periphæriam lobata , tubo marginali perforata. OBSERVATIONS. Les orbulites ont été jusqu'à présent confondues avec les ammonites ou cornes d’ammon. Eiles ont, en eflet, comme ces dernières , les parois articulées par des sutures sinueuses ; mais le dernier tour de leur spirale enveloppe tous les autres, comme dans les nautiles , tandis que dans les ammonites les tours sont apparens au dehors. Nous n’en connaissons que peu d'espèces ; elles sont dans l’état fossile. ESPECES. 1. Orbulite épaisse. Orbulites crassa. O. testà suborbiculari, crassissimé , utrinquè umbilicaté ; anfractu * magno, subcylindrico : lateribus planulatis ; periphæri& obtu- sissimé ; umbilicis angustis. Habite... Fossile des environs de Neufchatel. Mon cabinet. Grosse coquille, fort épaisse, dont le seul tour apparent s’élargit rapide- ment vers son extrémité. Diamètre, 4 pouces. 4 Liée. C1 SANS VERTEBRES. 64 2. Orbulite biangulaire. Orbulites biangularis, O. testé suborbiculari, crassä, umbilicatä ; anfractu dorso bian- gulari, trigono : lateribus periphæriaque planulatis ; umbilicis angusEs. Habite... Fossile de... Mon cabinet. Celle-ci, bien moins grande que la précédente, s’en distingue particulièrement par les deux angles et les trois faces aplaties du seul tour qu’elle présente. Diamètre, 21 lignes. . Orbulite striée. Orbulites striata. ©7 O. testà suborbiculari, umbilicatä; anfractu tereti, transversim striato ; striis creberrimis tenuibus, dorso acutis; umbilico patulo. An Lister, Conch. t. 1040. f. 18 b? Habite... Fossile de... Mon cabinet. Le tour de cette orbulite est bien cylindrique, et traversé par une multitude de stries serrées, assez fines, et à dos un peu aigu. Diam., 19 lignes et demie. 4. Orbulite onduleuse. Orbuliies undosa. O. test& discoide& , complanatä, ad periphæriam acuté ; anfractu depresso , striis impressis tenuissimis undatis transversim notato; umbilicis minimis. À Habite... Fossile de... Mon cabinet. La forme aplatie de cette petite coquille , et les stries enfoncées, fines et très-onduleuses, qui tra- versent son tour , la distinguent des autres espèces de son genre. Diamètre , 8 lignes. 5. Orbulite dorsale. Orbulites dorsalis. O. testà subdiscoideä, umbilicat& ; an/fractu lateribus planulato , dorso subcylindrico , tenuissimé semistriato; periphæriä obtusd ; wmbilicis minimrs, Habite... Fossile de... Mon cabinet. Les stries fines de cette orbulite ne se montrent qu'à sa circonférence et ne traversent point le tour entier. La coquille est légèrement planulée et constitue l’es- péce la plus petite de notre collection, Diam. , 7 lignes. 644 ANIMAUX AMMONOCÉRATE. (Ammonoceras. Coquille en corne arquée, formant à peine un demi- tour; à parois articulées par des sutures sinueuses, rameuses, persillées. Cloisons transverses, sinueuses, lobées et décou- pées dans leur contour. Tube ou siphon marginal, ne per- cant point les cloisons. T'esta corniformis , arcuata , subsemicircularis ; parie- tibus suturis sinuosis, laciniato-ramosis , articulatim Junctis. Septa transversa, sinuoso-undata , imperforata : marginibus lobato-laciniatis; tubo vel siphone marginal, ad parietem adnato. OBSERVATIONS. Les ammonocerates semblent être aux coquilles multilo+ culaires à cloisons découpées ce que la spirule est aux coquil- les multiloculaires à cloisons simples. De part et d'autre , la coquille tourne de manière à n'avoir aucune contiguité entre ses tours de spirale; etmême , dans les ammonocérates, cette coquille paraît ne point compléter un tour. Son extrémité su- périeure est aplatie sur les côtés , presque comme une langue. On ne connait de ce genre que les deux espèces qui suivent, dont la première surtout est extrêmement rare. ESPÉCES. 1. Ammonocératite glossoïde. Âmmonoceratites glossoidea. A. test maximé , crass&, cylindrace&, arcuatä , lateribus pla- niusculé, interno latere concaviusculé ; apice compresso, linguiformi. Ammonocératite, Eatrait du cours, etc., p. 123, SANS VERTÈBRES. 645 Habite... Fossile... Trouvé, dit-on, dans les grandes Indes. Mon cabinet. Cette coquille, rompue en trois morceaux, qui s’appar- tiennent successivement, et dont l’un d’eux offre l'extrémité supé- rieure de cette même coquille, est d’une assez grande taille , fort épaisse en sa partie inférieure, arquée presque en demi-cercle, et se termine supérieurement en forme de langue. Ses loges sont remplies de matière pierreuse, et leurs cloisons ne se distinguent que dans les parois où leurs contours forment des sutures lobées , laciniées, rameuses, tout-à-fait analogues à celles des ammonites. Mais la coquille dont il s’agit en est très-distincte par sa forme générale ; car, malgré son arcuation, elle n’eût point formé de tours contigus, si la nature l’eut agrandie davantage. Sa longueur est de 19 pouces 2 lignes. Il parait n’exister dans les collections aucun autre individu que celui que je possède. 2. Ammonocératite aplatie. Ammonoceratites compressa. A. test& arcuatd , compressé, transversim costatä; costis distan- tibus. Habite... Fossile de... Cabinet de M. Defrance. Celle-ci, d'une taille très-inférieure à celle de la coquille précédente, est arquée, aplatie des deux côtés, et traversée de distance en distance par des côtes qui semblent indiquer, par leur écartement, l'étendue de ses loges, La longueur de ce fossile est de 5 pouces ou à peu près, TÜRRILITE. (TFurrnilites.) Coquille en spirale, turriculée, multiloculaire, à tours contigus et tous apparens, et à parois articulées par des sutures sinueuses. Cloisons transverses, lobées et découpées dans leur contour. Ouverture arrondie. Testa spiralis, turrita, polythalamia ; anfractibus contiguis, Oomnibus conspicuis ; parielibus suturis sinuosis articulatim compactis. Septa transversa, ad periphærians lobato-laciniata. Apertura rotundata. 646 ANIMAUX OBSERVATIONS. Dans les turrilites, la coquille, au lieu d’être discoïde ou simplement arquée , estturriculée , allongée, droite , et forme une spirale très-elevée , qui paraît devoir se terminer en pointe comme les turritelles. Quoique, depuis long-temps, des fragmens du moule inté- rieur de ces coquilles aient élé connus, décrits et figurés sous Je nom de turbinite, c’est à M. Denis Montfort que nous de- vons la connaissance plus précise de ce genre singulier. On aperçoit , en effet, sur les parois de ces fragmens , les vestiges des sutures sinueuses et lobées que forment les cloisons dans leurs contours. Je ne citerai de ce genre que l'espèce quisuit, dont je possède des fragmens de son moule intérieur. ESPEC E. 1. Turrilite costulée. T'urrilites costulatz. T,, testé rectà, turrit&; anfractibus convexis , transversim costatis ; costis ad extremitates tuberculiferis. Habite... Fossile de la montagne de Sainte-Catherine, près de Rouen. Mon cabinet. Ses petites côtes sont longitudinales par rapport à la coquille, et transverses relativement à ses tours. Il résulte des tubercules qui sont à leurs extrémités que la base de chaque tour en offre une rangée, et qu’il y en a même deux à celle du dernier. Nota. Voyez le mémoire de M. Denis Montfort sur la corne d’ammon turbinée , lequel est inséré dans le journal de physique | thermidor an 7 |. BACULITE. (Baculites.) Coquille droite, cylindracte, quelquefois un peu com- primée, légèrement conique; à parois articulées par des SANS VERTEBRES. 647 sutures sinueuses. Cloisons transverses, peu distantes, im- perforées dans leur disque, lobées et découpées dans leur contour. Testa recta, cylindracea, interdüm compressiuscula 2. sensim tn conum supernè attenuata; parietibus suturis sinuoso-lobatis articulatim compactis. Septa transversa , frequentia, disco imperforata , in ambitu lobato-laciniata. OBSERVATIONS. Les baculites, dont on ne connaît encore que le moule in- térieur , offrent, comme dans les genres précedens, des parois articulées par des sutures sinueuses et lobées. Ce sont des co- quilles droites , cylindracces , quelquefois un peu comprimées, légèrement coniques vers leur sommet. Les loges de ces co- quilles sont étroites , plus larges que longues , et différent en cela de celles des turrilites, qui sont aussi longues ou plus longues que larges, les cloisons qui les forment Ctant ples écartées. De part et d'autre , néanmoins , ces loges sont rem- plies de matière pierreuse, Depuis long-temps, des portions de baculites étaient repré- sentées dans l’ouvrage de Langius [ Petrif. t. 21 ]; et lon n’y faisait aucune aitention, lorsque M. Faujas, dans son His- toire naturelle de la Montagne de Saint-Pierre, prés de Maës- tricht , en a fait connaître une belle espèce. On en a observé depuis quelques autres , et ce genre remarquable est mainte- sant bien constate. Il termine notre-division des céphalopodes polythalames. ESPÉCES. 1. Baculite de Faujas. Baculites Faujasir. B. testä reclä, cylindrace&, lateribus oppositis leviter depressd ; suturis lobatis denticulatis. 648 ANIMAUX Pacalite, Faujas, Hist, nat, de la mont. de Saint-Pierre, p. 140 pL 21. f, 23, Habite... Fossile de la montagne de Saint-Pierre , près de Maëstricht. Mon cabinet, pour quelques articulations séparées, 2. Baculite gladiée. Baculites anceps. B. test& reclä, compressiuscul&, ancipiti, lævi; uno latere suba- cuto, aliero crassiore, obluso ; siphone marginali a4 latus aculum, Habite... Fossile d'Angleterre. Mon cabinet, Elle atteint jusqu’à 15 pouces de longueur. 3, Paculite cylindrique. Baculites cylindrica. B.test& reci& ,cy lindricä , carinis transversis creberrimis annulatä. Habite... Fossile d'Angleterre. Mon cabinet. Celle-ci est cylindrique, et un peu rude au toucher par la saillie de ses carènes annulaires ci très-fréquentes. La longueur de lexemplaire fruste que je possède n’est que de 19 lignes, DEUXIEME DIVISION. CÉPHALOPODES MONOTHALAMES. Coquille uniloculaire , tout-a-fait extérieure, et envelop- pant l’animal. Les céphalopodes de cette division nous présentent dans leur coquille et dans les facultés qu'ils nous paraissent pos- séder, des choses si extraordinaires, que d’abord nous avons pas osé y croire, et qu’à présent même que nous sommes en SANS VERTEBRES. 649 quelque sorte forcés de les reconnaître, nous ne le faisons encore qu'avec une sorte de répugnance, Comment un animal dont le corps n’est point du tout en spirale at-il pu former une coquille qui l'est évidemment ? comment , ensuite, dans un ordre où l’on trouve tant d’ani- maux testacés, et qui ont tous une coquille multiloculaire, plus ou moins complétement enchâssée dans leur extrémité postérieure, s’en trouve-t-il d’autres qui soient munis d’une coquille tout-à-fait extérieure et uniloculaire? Malgré la difficulté de répondre à ces questions, nous sonxmes entraînés par ce que Pobservation nous montre à leur égard; et, en eflet, outre que les animaux dont il s’agit ont été vus dans leur coquille, que nous les avons vus nous- mêmes, et que nous avons remarqué les impressions que leurs parties ont laissées dans cette coquille, il paraît que la courbure de celle-ci tient à la manière dont l'animal replie et roule certains de ses bras, lorsqu'il est en repos dedans. Ce que l’on est fondé à dire, relativement à ces deux di- visions si tranchées dans leurs caractères, c’est que, dans les céphalopodes polythalames, la portion du corps de Panimal que renferme Ja coquille est contenue dans sa dernière loge; tandis que, dans les céphalopodes monothalames, le corps entier de lPanimal est renfermé dans la coquille. Ainsi les céphalopodes monothalames ont une coquille univalve, uniloculaire, tout-à-fait extérieure, au moyen de laquelle ils se soutiennent et naviguent à la surface des eaux. Cette coquille, qui est mince et fragile, semble avoir des rapports avec la carinaire; mais lanimal de celle-ci n’est point un céphalopode. Je ne connais encore qu’un seul genre dans cette division: c’est celui de l'argonaute. Peut-être faudrait-il y ajouter le genre ocyéhoé de M. Leach, b5o ANIMAUX ARGONAUTE, (Argonauta.} Coquille univalve, uniloculaire, involute, subnavicu- Jaire, très-mince ; à spire bicarinée, tuberculeuse, rentrant dans l'ouverture. Testa univalwis, unilocularis, involuta, tenuissima; OL F7 | . . 4 . . 4 . . spir& bicarinatä, in aperluram 1mmersé; CAruus tuber- culatis. OBSERVATIONS. De même que l’animal de l’hélice a dû être distingué de la Jimace , de même encore que celui de a spirule n’est ni une sèche, ni un calmar , de même aussi l’on ne doit pas confon- dre avec les poulpes l'animal de l’argonaute. En effet, quoique de part et d’autre les animaux cités qui s’avoisinent se res- semblent beaucoup parleur conformation générale, ils offrent cependantentre eux desdifférences constantes quiles distinguent. L'animal de l’argonaute présente , comme les poulpes, u: corps charnu , oblus inférieurement , et en grande partie con- tenu dans un sac non ailé , formé parle manteau. Sa tête, mu- nie de deux yeux latéraux , est terminée par la bouche, autour gés, comme des rayons, huit bras allongés, æ] terminés en pointe, et, garnis de ventouses sans grifles. Ce- de Jaquelle sont ran pendant deux de ces bras sont singuliers en ce qu’ils offrent, dans les deux tiers de leur longueur, une membrane mince, ovale, que l'animal étend ou resserre à son gré. Cet animal”diffère donc du poulpe, puisque deux de ses bras portent chacun une membrane particuliére , et qu'il forme et habite une coquiile. j] paraît n'être pas attaché à cette coquille, et l’on prétend, en effet, qu'il la quitte quand il lu! plaît. On assure , en outre, SANS VERTEBRES. G51 que lorsqu'il veut nager ou voguer à la surface des eaux , 1l vuide l'eau contenue dans sa coquille, pour se rendre plus lé- ger; qu'il étend ensuite ses deux bras munis de membranes qui lui servent de voiles, et qu'il plonge les autres dans la mer pour faire l'office de rames. Survient-il du mauvais temps ou un ennemi ? dans l'instant même tout rentre en dedans ; Vanimal retire ses rames, ses voiles , et fait chavirer son frêle navire qui se remplit d’eau et s'enfonce dans la mer. Mais, dés que le danger est passé, il revient à la surface des ondes et vogue tranquillement. On a long-temps douté que cet animal soit réellement celui qui a formé la coquille dans laquelle il habite ; et l'on a pensé que c'était un étranger qui, après en avoir dévoré le véritable pro priétaire, s'emparait de son habitation et y vivait, comme l’on voit des pagures, connus sous le nom de Bernard lYZermite, vivre dans des coquilles qu’ils n’ont point fabriquées. Cela pe- raissait d'autant plus vraisemblable, que l’animal dont il s’agit n'a point le corps en spirale et n’adhère pas à la coquille. Néanmoins plusieurs observations récentes, outre celles des anciens, attestent que l’argonautier est le véritable auteur de la coquille qu’il habite; on reconnait même sur cette coquille les impressions formées par les bras et les ventouses de ce mollusque, en raison de la manière dont ces parties sont ran- gees lorsqu'elles sont retirées dans l'intérieur avec l'animal. La coquille de l'arzonaute donne l'idée d’une petite nacelle construite sur le modéle le plus élégant. Eile ressemble par sa forme extérieure à celle du nautile ; aussi la nomme-t-on vul- gairement le nautile papyracé. Mais elle en diffère essenticl- lement en ce qu’elle est uniloculaire. D'ailleurs, elle est tou- jours très-mince, ridée ou tuberculeuse en dehors, et muniesur le dos d’une carène double et tuberculifère. Dans cette même coquille, qui est involute, c’est-à-dire dont le dernier tour enveloppe les autres , la spire rentre toujours dans l'ouverture. Gn trouve des argonautes dans la Méditerranée et dans les mers des Indes orientales. 652 ANIMAUX ESPÈCES. 1. Argonaute papyracée. Argonauta argo. A. testé magnä,involuté , tenuissimd , albd ; lateribus transversim costa'is : coslis creberrimis, hinc furcatis; carinis approximatis ; tuberculiferis, partim rufo-nigricantibus ; tuberculis parvis, frequentissimis. Argonauta argo. Lin. Gmel. p. 5567. n°. 1. Lister, Conch. t. 556. f. 7. ett. 557.f 7 +. Bonanni, Recr. 1. f. 13. Rumph. Mus. t. 18, fig. A. Petiv. Amb. t. 10. f. 1. Gualt. Test. t. 11. fig. A. B. Klein, Ostr. t. 1. f.5. D’Argeny. Conch. pl. 5, fig. A. et Zoomorph. pl. 2. f, 2.et Aniw. f. 3. Favanne, Conch. pl. 7. fig. À 2. Seba, Mus. 3. t. 84. f. 5—7. Knorr, Vergn. 1. t. 2, f. 1. Martini, Conch. 1. t. 17. f. 157. Habite dans la Méditerranée, Mon cabinet. Grande et belle espèce, extrêmement mince, fragile, très-blanche , sauf la partie posté- rieure de sa carène , qui est d’un roux brûlé. Elle est garnie sur les côtés d’une multitude de rides ou côtes serrées, transverses , très lisses, et fourchues du côté de la carène. Cette coquille est com mune dans les collections , et se nomme vulgairement le nautile papyracé. Son plus grand diamiètre est de 7 pouces 3 lignes. 2, Argonaute tuberculeuse. Ærsonauta tuberculosa. A, testé magné ,involuté, tenui, albä; lateribus rugis trans- versis per longitudinem tuberculiféris; carinarum tuberculis eminentioribus, coricis, laxiusculis ; apertura basi biauriculata : auriculis divaricalis. Rumph. Mus. t. 18. f, 1. 4. Gualt. Test. t. 12. fig. B. D'’Argenv. Conch. pl. 5. fig. C. Favanne, Conch. pl. 7. fig. À 7. Seba, Mus. 3.4. 84. f. 4. Knorr, Vergn. 6. t. 31. Martini, Conch. 1. t. 17. f. 156. et t. 18, f. 160, SANS VERTEBRES. G53 Habite l'Océan des grandes Indes et celui des Moluques. Mon cab, Espèce très-distincte de celle qui précède, ayant ses rides latérales chargées de tubercules dans toute leur longueur, et ses carènes écartées, garnies chacune d’une rangée de tubercules élevés , coni- ques, bien séparés les uns des autres. Son ouverture d’ailleurs offre à sa base deux oreillettes divergentes, plus ou moins déve- loppées. Vulg. le nautile papyracé à grains de riz. Plus grand diamètre de notre individu, 6 pouces, Le céphalopode qui habite cette coquille,et que j'ai observé dans la coquille même qui lui appartenait, a ses bras noueux dans toute leur longueur, cé qui wa pas lieu dans celui de l’espèce précédente. Or c’est aux nodosités de ses bras que sont dus les tubercules des rides de sa coquille. 3. Argonaute luisante, Ærsonauta nitida, A. testâ parvul&, involut&, tenui, nitidä, albido-fulvé ; TUgIS lateralibus lœvissimis; carinis remotis tuberculis crassis utrin- que marginatis; aperturä latds Lister, Conch. t. 554, f. 5, a. Rumph. Mus. t. 18. fig. B. Petiv. Amb. t. 10. f. 2. Gualt. Test. t. 12, fig. C; D’Argenv. Conch. pl, 5. fig. B. Favanne, Conch. pl. 7. fig. À 6. Seba, Mus. 5. t. 84, f, 9—12. Knorr , Vergn. 1. t. 2. f, 2, Martini, Conch. 1. t. 17. f. 158. 150. - Habite l'Océan des grandes Indes et des Moluques. Mon cabinet. Bien moins grande que les deux qui précèdent, cette espèce s’en distingue par ses deux carènes fort distles garnies chacune de gros tubercules peu serrés et à base large, par ses rides jatérales obtuses et très-lisses, par un aspect luisant , enfin par sa teinte jaunâtre ou fauve. Son ouverture n’a point d’oreilleties. Diam., 2 pouces 7 lignes, 054 ANIMAUX TROISIÈME DIVISION. CÉPHALOPODES SÉPIAIRES. Point de coquille, soit intérieure, soit extérieure. Un corps solide , libre, crétacé ou corné, contenu dans l’intérieur de la plupart de ces animaux. Parmi les céphalopodes, les sépiaires constituent une famille bien distincte en ce que les animaux qui en font partie n’ont point de coquille. Ces animaux sont, de tous les mollusques de leur ordre, ceux que l’on connaît le mieux. Linné les réunissait tous sous une seule dénomination générique, et en constituait son genre sepia. Jai transformé ce genre sepia de Linné en une famille particulière que j'ai divisée en plusieurs genres très-distincts ; et, dans le premier volume i7-quarto des Mémoires de la Socicté d'histoire naturelle de Paris, Vai établi les genres sèche, calmar et poslpe, à chacun desquels plusieurs espèces fort remarquables se rapportent. Les sépiaires sont des céphalopodes marins, tous sans coquille, toujours plongés dans le sein des eaux, les uns se traînant au fond, teis que les poulpes, et les autres pou vant s'élever et nager au milieu des eaux, tels que les sèches et les calmars, àWaide des membranes ou nageoires dont leur sac est garni. Ces animaux ont le corps charnu, à demi-enfoncé dans un sac musculeux, hors duquel sortent leur partie anté- rieure et leur tête. Cette tête est couronnée par des bras SANS VERTEBRES. 655 tentaculaires, disposés en rayons autour de la bouche, et qui ont des ventouses en leur côté intérieur. La forme générale des sépiaires , et leur organisation inté- rieure bien connue, nous ont servi à caractériser l’ordre entier des céphalopodes, quoique nous ignorions si tous les animaux de cet ordre sont réellement embrassés par les ca- ractères établis; et le défaut complet de coquille caractérise aussi suffisamment la division de ces mêmes sépiaires dont nous nous OCCUPONS ICI. Les branchies de ces mollusques, et probablement de tous les céphalopodes, sont cachées et renfermées dans le sac de ces animaux, hors du péritoine qui entoure leurs viscères. Elles sont au nombre de deux, une de chaque côté du péritoine, et ont une forme pyramidale. La cavité qui les contient communique au dehors par l’ertonnoir qu’on aperçoit sous le col, à l'entrée du sac. C’est par cet entonnoif que l’eau parvient aux branchies et en ressort. [ Voyez M. Cuvier, Anat. comp., vol. 4, p. 428. ] Nous rapportons à cette division les genres poulpe , cal- maret, calmar et sèche. POULPE. (Octopus. ) Corps charnu, obtus inférieurement, et contenu dans un sac dépourvu d'ailes. Osselet dorsal intérieur nul ou fort petit. Bouche terminale, entourée de huit bras allongés, simples, munis de ventouses sessiles et sans griffes. Corpus carnosum, infernè oblusum , vagin& nudé exceptum; osse dorsali interno subnullo vel minimo. Os terminale , brachiis octo elongatis simplicibus cir- cumdata ; cotyledonibus brachiarum sessilibus muticis , uno latere dispositis. ’ 656 ANIMAUX OBSERVATIONS: Quelque grands que soient les rapports des poulpes, soit avec les calmars, soit avec les sèches , on peut néanmoins les considérer comme constituant un genre particulier, quiest même très-distinct des deux autres. En effet, les poulpes n’ont que huit bras, tous allonges et à peu près égaux, ct n’ont jamais leur sac garni d'ailes ou de nageoires ; tandis que les sèches et les calmars ont constamment dix bras, dont deux sont plus longs que les autres, et ont leur sac toujours aile sur les côtés dans toute ou seulément dans une partie de sa longueur, D’aile leurs, on ne rencontre dans l’intérieur des poulpes ni l'os cré- tacé et spongieux des sèches, ni la lame cornée et transpa- rente des calmars ; mais on ÿ a découvert à leur place un ou deux corps aliongés, extrêmement petits, et qui avaient jus- ue là échappé aux observations des naturalistes. Si les poulpes n’ont que huit bras , tandis que les sèches et les calmars en ont dix, en revanche les huit bras des poulpes sont beaucoup plus allonges que les huit bras courts des sèches et des calmars. Les bras des animaux du genre dont il est ques- tion sont garnis d’un côté de ventouses sessiles simplement charnues et dépourvues de cet anneau corne et dentelé qui constitue les griffes des calmars et des sèches. Les poulpes , n'ayant point d’ailes ou nageoires qui bordent eur sac, ne peuvent nager, ni par conséquent se diriger dans le sein des eaux; c’est, en effet, ce qui m'a été confirmé par les observations de feu M. Péron. Ils se traînent donc dans le fond des mers, et sur les rochers, près des rivages. Les natu- ralistes n’ont encore aucune idée fixe sur le terme de grandeur où certaines espèces de poulpes peuvent parvenir ; mais on est maintenant à peu près sûr qu’il y en à qui acquièrent 6 à 8 dé- cimètres de longueur. Ce sont les plus grands animaux de la division des sépiairos. SANS VERTEBRES. 657 ESPECES. 12 Poulpe commun. Octopus vulgaris. O. corpore lœvi ; cotyledonibus biserialibus distantibus. Sepia octopus. Lin. Gmel. p. 5149. n°. 1. Muller, Zool. Dan. Prodr. 2815. Polypus. Gesner, Aquat. p. 870. Aldrov. de Mollib. p. 14, 15. 16. Polypus octopus. Rond. Pisc. p. 513. Jonst. Hist. Nat. 2. Exang. 5. t. 1. f. 1. Ruysch. Theatr. 2. Exanç. t. 1. f. 1. Kælreut. Act. Petrop. 7. p. 321. t. 11. f. 2. Seba, Mus. 3. t. 2. f. 14. Octopus vulgaris. Lam. Mém. de la Soc. d'Hist, Nat. in-4°. P- 18. Encyclop. pl. 76. f. 1. 2. Habite les mers d'Europe, où il est très-commun. Collect. du Mus, Cette espèce est la plus commune, la plus anciennement connue , et en même temps celle qui devient la plus grande, puisqu'elle acquiert jusqu’à 5 décimêtres de longuenr et même plus, en y comprenant celle de ses bras étendus. Son corps est ovoïde , obins postérieurement , un peu dépriméen dessus, petit proportiopne!- lement à la grandeur de la tête et des huit bras qui la couronnent. Le sac qui le contient a son bord supérieur libre et détaché du <ôté du ventre; mais-du côté du dos, il est adhérent et confondu avec la peau de l'animal. Les huit bras sont garnis, dans toute 2cux longueur, du côté interne, de deux rangées de ventouses sessiles , mutiques, et un peu écartées les unes des autres. Chaque ven- touse présente un mameÏon à double cavité et ouvert en soucoupe, La première cavité ou antérieure offre un limbe concave , rayonné par des plis en étoile. Au fond de ce limbe, on voitune cavité intérieure, arrondie, entourée par un rebord annulaire, saillant et-crénelé. C’est à l’aide de ces mamelons creux , faisant les fonctions de ventouses, que les bras de l'animal s’attachent fortement aux objets qu’ils embrassent. On prétend que ce mol- lusque, par l'application de ses sucoirs sur quelque partie du corps humain, peut y occasioner de linflammation, et par suite, de grandes douleurs. On dit en outre qu'il répand quelquefois une lumière vive et phosphorique dans l'obscurité, particulièrement lorsqu'on l’ouvre. Zome F'IT. 49 GB3 ANIMAUX >. Poulpe granuleux. Octopus granulatus. O, corpore tuberculis sparsis granulato; cotyledonibus crebris br- seriulibus. An sepia rugosa ? Bosc, Act. Soc. Hist, Nat. p. 24. t. 5. f. 1. 2. Octopus granulatus. Lam. Mém. id. p. 20. Habite... Collect. du Mus. Ce poulpe a de si grands rapports avec le précédent, que peut-être n’en estil qu’une variété. Il paraît néan- moins qu’il ne Cevient pas aussi grand ; et comme sa peau dorsale est toute chagrinée où granuleuse, ce caractère semble suffire pour le distinguer. Le 8. rugosa de M. Bosc, au lieu d’être réellement ride, a le corps chagriné ou parsemé de grains ou tubercules, ainsi que lexpriment les figures et la description qu’il en a données lui- même, Ce naturaliste lui attribue pour patrie les mers du Sénégal. 5, Poulpe cirrheux. Octopus cirrhosus. O. corpore rotundato , læviusculo; brachis compressis spiraliter convolutis ; co'yledonibus uniserialibus. An Seba, Mus. 3. t. 2. f. 6? Octopus cirrhosus. Lam. Mém. id. p. 21. pl. 1. f. 2. a. b. Habite... Collect. du Mus. Espèce bien distincte et peu commune, qui a à peine un décimètre de grandeur à cause de Penroulement en spirale de ses bras. Son corps est petit, globuleux, presque ré- niforme, long de 2 centimètres et demi sur une largeur de 5 ct mème un peu plus. La tête, qui est du double plus grande, va en s’élargissant supérieurement comme un Coin, et s’'épanouit cn huit bras comprimés sur les côtés, roulés en manière de vrille, et n'ayant chacun qu’une seule rangée de ventouses sessiles et pres- sées les unes contre les autres. Le bord supérieur du manteau ou sac est libre et détaché tout autour; tandis que dans les autres espèces il se confond avec la prau du dos, à laquelle il adhère. La peau de ce poulpe est presque lisse, finement chagrinée, d'un gris bleuâtre sur le dos , et blanchâtre du côté du ventre. Le seul in- dividu de cette espèce que j'aie observé fait partie de Ja collection du Muséum d'histoire naturelle, et provient de celle du stadhoucer. 4. Poulpe musqué. Octopus moschatus. O. corpore elliptico, lœvt ; brachiis loreïs prælongis ; cotyledonibus uniserialibus. Polypus tertia species. Gesher, Aquat, p. 871. Rond. Pise. 516. et ed. gall. p. 373. SANS: FYARTESRES: 659 … Eledona. Alärov. de Mollib. p. 45. Octopus moschatus. Lam. Mém. id. p. 22. pl. 2. Habite la Méditerrance. Collect. du Mus. Il est étonnant que Zainré n'ait point mentionné cette espèce, qui était déjà connue des an- ciens, et qu'ils avaient même caractérisée d’une manière assez précise. Ils lui avaient donné diférens noms, tels que boliiæna, ozolis , ozæna et osmylus. On l’appelait en Italie muscardino et muscarolo, à cause de sa forte odeur de musc. Ce poulpe a la peau lisse comme le poulpe commun ; mais il ne devient pas si grand, et on l'en distingue aisément par ses longs bras grêles, qui n’ont jamais qu’une rangée de ventouses. L’individu que j'ai sous les yeux a environ 3 décimètres de longueur, en y comprenant celie de ses bras étendus. Son corpsestun peu déprimé, elliptique, ob- tus à sa base, et à peu près de même grandeur que la tête. Ses huit bras, longs d’environ 2 décunètres, ressemblent à des lanières grêles , eflilées, et presque filiformes à leur sommet, Les ventouscs de ces bras sont sessiles , serrées les unes contre les autres, ct dis- posées sur une seule rangée dans la longueur de chaque bras. Par tout la peau de ce mollusque est blanche, fine et très-lisse; elie est, en outre, adhérente, du‘côté du des, avec la peau de la tête. Tous les auteurs attribuent à cette espèce une forte odeur de muse ou d’ambre, que les individus conservent même après leur mort et étant desséchés. CALMARET. (Loligopsis.) Corps charnu , oblong, contenu dans un sac ailé inférieu- rement, et légèrement pointu à sa base. Bouche terminale, entourée de huit bras sessiles et égaux. Corpus carnosum , oblongum , vaginé basi subacutä et infernè alat& exceptum. Os terminale, brachiis octo sessilibus et æqualibus cireumvallatum. OBSERVATIONS. Le calmaret constitue un genre particulier, qui paraît in- termediaire entre les poulpes et les calmars. Il n’a efective- ment sur la tête que huit bras sessiles et égaux qui entourent la bouche comme dans les premiers ; mais il se rapproche des 660 ANIMAUX calmars en ce que son sac est muni inférieurement de deux ailes où nageoires dont les poulpes sont généralement dépour- vus. Cet animal singulier est d’une petite tulle, comme le #. sepiola de Linné; mais celui-ci a dix bras , huit sessiles et deux pédonculés, plus longs que les autres. D'ailleurs la forme des deux nageoires de notre calmaret diffère un peu de celles du $. sepiola en ce qu’elles sont semirhomboïdales et non ärrondies comme dans le sepiola. Ce céphalopode a éte ob- servé par MM. Péron et Le Sueur dans leur voyage aux ter- res australes. Il est encore le seul connu de son genre. ESPECE. ;. Calmaret de Péron. Loligopsis Peronu. Habite les mers Australes. MM. Péron et Le Sueur. Ce petit ani- mal a ses huit bras aussi courts que ceux des sèches proportion- nellement à la longueur de son corps ; ils sont même plus courts que son sac. , CALMAR. (Loligo.) Corps charnu , contenu dans un sac allongé, cylindracé, pointu à sa base, et ailé inférieurement. Une lame allongée, mince, transparente et cornée, enchässée dans l’intérieur du corps, vers le dos. Bouche terminale , entourée de dix bras, garnis de ventouses, et dont deux, plus longs que les autres, sont pédiculés. Corpus carnosum, vaginé elongat& cylindrace& basi acutà et infernè alat& exceptum. Lamina elongata , tenuis, cornea, pellucida , in dorso inclusa. Os terminale, brachiis decem cotyledonibus instructis circumvallatum : brachiis duobus longioribus pedunculatis. SANS VERTFEPBRES: [0 OBSERVATIONS. Quelque rapport qu'aient les calmars avec les sèches, puis- que , de part et d'autre, le nombre et laforme des bras se res- semblent assez , néanmoins ils en sont éminemment distingués en ce que leur sac, plus étroit, n’est garni de nageoires que dans sa partie postérieure , tandis que celui des sèches , beau- coup plus large , est muni de chaque côté d’une aile ou na- geoire étroite qui commence au bord supérieur du sac et se continue jusqu’à sa base. Ainsi les calmars présentent, dans la forme de leur sac, des caractères qui les distinguent essen- ticllement des sèches, avec lesquelles on ne saurait les con- fondre, même au prenuer aspect. D'ailleurs le sac ou man- ‘ teau des calmars , allonge et cylindrace , est presque toujours pointu inférieurement, partout libre à son orifice , et garni, vers sa base, de deux ailes membraneuses, communément rhomboïdales , et toujours proportionnellement plus larges et plus courtes que celles des sèches, ce qui fait un caractère dis- tüinctif très-remarquable , ainsi que je l'ai dit plus haut. Mais la différence principale, celle qui ne permet pas, selon moi, de confondre les calmars aveé les sèches, est celle que l’on tire de la considération de l'espèce d'épée on de lame sim- ple, en forme de plume , cornée, transparente et dorsale, que contiennent les mollusques dont il est question. Ce corps mince est, en effet, sidifférent par sa structure etses autres qualités essentielles de l'os opaque, lamelleux etspongieux des sèches, que sa seule considération suffirait à Ha distinction des cœlmars, quand même la forme de leur corps, et surtout celle de leurs ailes ou nageoires, n’offriraient pas déjà de bons caractères dis- tünctfs extérieurs. Ces mollusques ont Porganisation intérieure à peu près sem- blable à celle des sèches, etils contiennent pareillement une liqueur noire qu’ils répandent à leur gré, et vraisemblablement dans les mêmes circonstances. Ils nagent, vaguement dans les mers , ct se nourrissent de crabes et auires an'maux. marins. GG2 ANIMAUX leurs œufs sont disposés cn une multitude de grappes qui se réunissent toutes et s’attachent à un centre commun, formant une masse orbiculaire. On connaît plusieurs espèces de calmars, parmi lesquelles nous signalerons les suivantes. ESPECES. 1. Calmar commun. Loliso vulyaris. L. alis semirhombeis, extremitati caudæ distinctis; limbo saccz trilobo ; laminä dorsali anticè angustata. Sepia loligo. Lin. Gmel. p. 5150. n°. 4. Loligo magna. Rond. Pise. 566. et ed. gall. p. 569. £oligo. Bellon, Pisc. p. 542. Ic. p. 345. Salvian. Aquat. p. 169. Loligo major. Aldrov. de Mollib. p. 67. [gladius]| Go. 70 et 71. fig. animals. Gesner, Aquat. p. 580 et 565. Ruysch , Theatr. 2. Exang. t. 1. f. 4. Jonst. Hist. Nat. 2. Exang. t. 1. f. 4. Lister, Auatom. t. 9. £. 1. Pennant, Zool. Brith. pl. 27. n°. 45. Loligo vulgaris. Lam. Mém. de la Soc. d'Hist. Nat. in-4°. p. 11. Habite les mers d'Europe. Collect. du Mus. Cette espèce, fort con nue G@es naturalistes, esk une des plus grandes de ce genre; et c’est sans doute aussi la plus commune, puisque l’on ne connaissait qu’elle et le calmar subulé, et que jusqu’à ce jour les deux espèces suivantes, figurées par Séba , étaient encore confondues avec elle. Il est vraisemblable que Zinné ne l'avait pas observée lorsqu'il en a fait mention dans ses ouvrages ; car autrement il n’en aurait pas confondu Ja synonymie avec celle de la suivante qu’il y rap- porte. En effet, ce qui distingue principalement cette espèce d’a- vec le L. sagittata, c’est la forme et la position de ses ailes on na- geoires : elles ont chacune Ja forme d’un demi-rhombe , et s’insè- rent de chaque côté vers le milieu du sac ; en sorte que leur bord supérieur , qui est très-oblique, vient s'attacher un peu au-dessus du milieu du sac, tandis que inférieur se prolonge et se rétrécit insensiblement vers D pointe du corps de lanimaf, laquelle sc trouve libre entre les deux nageoires. Les bras pédonculés de ce SANS VÉRTEEBRES. 66 ealmar sout à peu près de la longueur du corps. Sa lame cornée et dorsale est rétrécie antérieurement , et ressemble à une lame d’é- pée dont la pointe est tournée vers la queue de Panimal; et au lieu d’être bordée sur les côtés par un cordon brun, comine dans la suivante, elle a ses bords amincis et transparens. 2. Calmar sagitté. Loligo sagittata. L. alis triangularibus caudæ adnatis ; limbo saccr integeïrimo ; lamin& dorsali anticè dilataté. [a] Corpore oblongo , crassissimo ; brachiis pedunculatis prælongis. Loliginis species maxima. Seba , Mus. 5. t. 4 f. 1. 2. [8] Corpore gracili ; brachiis pedunculatis perbrevibus. Seba:, Mus. 3. t. 3. f. 5. 6. et t. 4. f. 5-5. Loligo sagittata. Lam. Mém. id. p. 15. Encyclop. pl. 77. f. 1. 2. Habite l'Océan européen et américain. Collect, du Mus. pour les deux variétés. Cette espèce est bien distinguée de la précédente par la forme et la position de ses ailes, par le bord entier où comme tronqué de son sac, et par le caractère de sa lame dorsale, La var, [a] est remarquable par sa taille gigantesque , l'épaisseur de son corps, et les griffes de ses sucoirs. L’individu que j'ai observé au Muséum a près de 4 décimètres de longueur, sans y compren- dre celle de ses bras pédonculés. Son corps est épais, oblong, cy- lindracé, pointu à sa base, où il est garni de deux grandes ailes trianguaires. Le bord supérieur de ces ailes est perpendiculaire à l'axe du corps, et ne s’insère pas de biais, comme dans le calmar commun. Tous les sucoirs de ce grand calmar sont pédiceliés et munis chacun d’un anneau corné , dentelé d’un côté, très-saillant , ct qui forme l’espèce de griffes dont les ventouses de ce mollusque sont armées d’une manière très-remarquable. La var. [b]est bien moins grande, a le corps plus grêle, plus en cylindre, et a tou- jours ses deux bras pédonculés tellement courts, qu'à peine dé- passent-ils la moitié du corps. J’avais été tenté de la distinguer comme espèce , à cause surtout de la différence dans la longueur des bras cités; mais les caractères que j'ai assignés à l'espèce étaut absolument les mêmes dans l’une et l’autre variétés, j’ai cru con- venable de ne les point séparer. Je dois dire cependant que la var. [b] a toujours la peau moins blanche que la première ; elle est d’une couleur cendrée surge ventre, et bleuatre sur le dos par le çrand nombre de petits points pourprés dont elle est tachctce RS. Ü) T° ANIMAUX 3. Calmar subulé. Loliso subulata. L. alis angustis caudæ subulatæ adnatis ; laminä dorsali trinervi utrinque subacutd. Sepia media. Lin. Gmel. p:5150. n°, 3. Loligo parva. Rond. Fisc. 508. et ed. gall. p. 370. Aldrov. de Mollib. p. 72. Gesner, Aquat. p. 581. Ruysch, Theatr. 2. Exang, t. 1.f. 5. Jonst, Hist. Nat, 2, Exang. t. 1. f. 5. Exeyclop. pl. 76. f. 9. Loligo subulata. Lam. Mém. id. pA22: Habite la Méditerranée et l'Océan européen, Collect. du Mus, Cette: espèce est toujours plus petite que les deux précédentes. Elle est remarquable par la partie postérieure de son sac, qui est garnie de deux ailes plus étroites que dans les autres calmars, et se pro- longe en une pointe subulée, Les huit bras courts dé celui-ci ont à peine 2 centimètres de longueur, se roulent en queue de scor- piôn, et sont garnis chacun de deux rangées de ventouses semi- globuleuses et pédicellées. Les bras pédonculés sont fort longs. Le mollusque dont il s’agit n'excède guère 12 cent. de longueur. 4, Calmar sépiole. Loligo sepiola. Z. corpore basi obtuso ; alis subrotundis ; laminä dorsali lineari miInuLiSssimé. Sepra sepiola. Lin. Gmel. p- 5151, n°, 5: Sepiola. Rond. Pise. 519. et ed. gall. p- 375 Alärov. de Molib. p. 63. &esner, Aquat. p. 1208. Ruysch, Theatr. 2, Exang. t. 1. f. 8. Jonst. Hist. Nat. 2. exang. t. 1. f. &. Facyclop. pl. 77. f. 5. Loligo sepiala. Lan. Mém. id. p. 16. Habite la Méditerranée. Collect. du Mus. Le calmar sépiole est la plus petite des espèces connues de ce genre, Il n’a guére plus de 5 où 4 centimètres de longueur, sans y comprendre les deux bras pédonculés ;eL il estextrémement remarquable par l'extrémité pos- térieure 4le son sac très-obtuse. et par ses deux nageoires qui sont fort arrondies. Sa lame dorsale est très-pelite, cornée, noirâtre, incaire, un peu dilatée antérieurement, longue de 7 où 8 müli- mètres, sur un millimètre au plus de largeur, cv SANS VERTÈBRES. 663 e SECHE. (Sepia.) Corps charnu, déprimé, contenu dans un sac obtus pos- rieurement , et bordé, de chaque côté, dans toute sa lon- gueur, d’une aile étroite. Un os libre, crétacé, spongieux et opaque, enchâssé dans l’intérieur du corps, vers le dos. Bouche terminale, entourée de dix bras garnis de ven- touses, et dont deux sont pédonculés et plus longs que les autres. Corpus carnosum , depressum, vagin& posticè obtusd , utroque latere, per totam longitudinem , al& angusté marginal exceptum. Ossis liberum , cretaceum, spon- giosum , opacum, dorso inclusum. Os terminale, brachiis decem cotyledonibus instructis cireumvallatum : brachuis duobus longioribus pedunculatis. OBSERVATIONS. Je conserve le nom de sèche aux seuls sépiures qui aient leur sac bordé de chaque côté, dans toute sa longueur, par une aile ou nageoire étroite qui part du bord antérieur de ce sac, et se prolonge sans interruption jusqu'a son extrémité postérieure. Conséquemment le genre des sèches est ici très- réduic de ce qu'il est dans Zinné, et ne comprend plus, soit les poulpes, qui n’ont aucune nageoire à leur sac, soit même les calmars, qui n’en ont que dans sa moitié ou partie inférieure. Les sèches d’ailleurs sont singulièrement distin- guées des poulpes et des calmars par la nature et la forme du corps solide qui se trouve enchässé dans leur intérieur, vers le dos. Ce corps est crétace, spongieux, opaque, friable, le- ger, blanchâtre, d’une forme elliptique cu ovale, un peu épris 656 ANIMAUX dans sa partie moyenne , anunet et tranchant sur les bords. Il est composé , selon M. Cuvier, de lames minces, dans les in- tervalles desquelles on voit une multitude de petites colonnes creuses, perpendiculaires à ces lames. Ce même corps est donc très-différent de l'espèce d'épée ou de plume cornée qui se trouve dans les calmars, et surtout du très-petit corps al- longé, et quelquefois double, qui est dans l’intérieur des poul- pes. Relativement au nombre et à la forme de leurs bras , les sèches ont de grands rapports avec les calmars ; mais en con: sidérant la forme de leur sac, celle de ses nageoires , et surtout la nature du corps solide que l'animal contient, on verra-que ces mollusques sont extrêmement distingués de ceux dont nous les avons séparés. Les sèches parviennent jusqu’à une assez grande taille : it y en à qui ont 6 décimétres, et même plus , de longueur. Ces animaux mollasses, en quelque sorte lids et difformes, sont enveloppés inférieurement, de même que les calmars et les poulpes, par le manteau commun à tous les mollusques , mais qui aici, comme dans les autres sépiaires , ses bords réunis par- devant dans toute leur longueur, et fermés par le bas, ce qui le transforme en un véritable sac. La partie supérieure du corps de l'animal sort de ce sac, et présente une tête munie sur les côtés de deux gros yeux très-remarquables, qui sont les plus perfectionnés de ceux des animaux saus vertèbres, et parais- sent l’être autant que ceux des vertébrés, sauf le défaut de paupitres. Cette tête est couronnée de dix bras, dont deux sontbeaucoup plus longs queles autres , nus dans la plus grande partie de leur longueur, comme pédonculés, dilatés et munis de ventouses seulement à leur sommet , et qui servent à l’ani- mal pour se tenir comme à l’ancre, pendant qu’il emploie les autres à saisir sa proie. Les huit autres bras sont plus courts , coniques, pointus, un peu comprimés sur les côtés, et garnis ea leur face interne de plusieurs rangées de verrues concaves, qui leur servent à s'appliquer et à se fixer contre les corps que l'animal veut saisir, et qui agissent comme des suçoirs SANS VERTEURES. 657 ou des ventouses. Au centre des bras, sur le sommet même de la tête, est située la bouche de l'animal , dont l’orifice cir- culaire, membraneux, et plus ou moins frange, offre inté- rieurement deux mâchoires dures, cornées , semblables pour la forme et la substance à celles d’un bec de perroquet, aux- quelles Rondelet les a en effet comparées. Ces mâchoires sont crochues et s’emboitent l’une dans l’autre. On observe au de- dans de la cavité du bec une membrane garnie de plusieurs rangces de petites dents inégales. C’est avec cette arme redou- table que la sèche dévore les crabes , les écrevisses, les co- quillages même , qu’elle brise par le moyen de cette espèce de bec, et qu’elle achève de broyer dans son estomac musculeux, qui ressemble presque à un gésier d'oiseau. Dans le ventre, près du cæcum, est une vessie qui ren- ferme une liqueur très-noire, à laquelle on donne le nom d’en- cre de la sèche. Un petit canal qui part de cette vessie va join- dre l’extrémité du canal intestinal, et se terminer à l'anus , dont l'issue aboutit à l’entonnoir qu’on observe dars la partie antérieure de l’animal. C’est par ce canal que la sèche répand la hqueur noire contenue dans la vessie dont je viens de parler, probablement lorsqu'elle se voit poursuivie ou menacée par un ennemi quelconque; car alors cette liqueur répandue dans l'eau y produit une grande obscurité , à la faveur de laquelle la sèche se dérobe et parvient à éviter le danger qui la mena- cait. On prétend que c’est avec la liqueur dontil est question, ou peut-être avec celle de quelque espèce voisine de ce genre, que les Chinois préparent leur encre de la Chine. Les sèches ne sont pas hermaphrodites comme la plupart des autres mollusques, mais elles ont les sexes séparés sur des individus différens. Les femelles font des œufs mous, réunis et disposés en grappes comme des raisins. On croit que ces œufs sont d’abord jaunâtres, et que, lorsqu'ils sont fécondés , ils de- viennent noirètres. On ne connaît encore que deux espèces de ce genre. 668 ANIMAUX. ESPECES. 1. Sèche commune. Sepia officinalis. S. corpore utrinque lævi; brachiis pcdunculatis prælongis ; osss dorsali elliptico. [a] Cotyledonibus brachiorum breviorum multiserialibus. Sépia officinalis. Lin. Gmel. P- 5149. n°. 2, Gesner, Aquat. p. 1024. w Belon, Pise. p. 358. f. 341. Salvian. Aquat. p. 165. Rond. Aquat. p. 498. et ed. gall. p. 365. Aldrov. de Mollib. p. 49 et 50. Ruysch, Theatr. 2. Exang. t. 1. f. 2 et 3. Jonst. Hist. Nat. 2. Exang. t. 1. f. 2 et 5. Seba, Mus. 5. t. 3. f. 1—4. Encyclop. pl. 76. f. 5. 6. 7: Sepia officinalis. Lam, Mém, de la Soc. dHist. Nat. in-4°. p. 7e [8] Cotyledonibus brachiorum breviorum biserialibus. Montfort , Hist. Nat. des Moll. p.265: Habite dans l'Océan et la Méditerranée, Collect. du Mus., ainsi que- pour sa variété, Espèce trés-commune, la plus anciennement conn ue, et la plus grande de son genre. Son corps est ovale, déprimé, Isse des deux côtés, et a l’épiderme de couleur blanchätre, mais par- semé de petits points pourprés ou bleutres qui lui donnent une- teinte grisatre ou plombée. Son manteau a son orifice libre et légè- rement trilobé. Ses bras pédonculés sont presque aussi longs que le corps, et sont munis dans leur partie dilatée, c’est-à-dire vers leur sommet, de sucoirs pédicellés et nombreux. L’os dorsal de: cette sèche est grand, elliptique, et très-connu du public, parce qu'il est un objet de commerce. On prétend que cette espèce est la proie des baleines et de divers pois- sons. Elle acquiert jusqu’à un pied et demi de longueur. La var.[b]a ses bras courts étroits antérieurement, et munis seulement de deux rangées de sucoirs. 2. Sèche tuberculeuse. Sepia tuberculata. S. dorso capitequetuberculatis ; brachiis pedunculatis breviusculss ; osse dorsali spatulato. Sepia tuberculata. Lam. Mém. id. De 0 PET ED. SANS VERTEBRES. 669 Habite la mer des Indes. Collect. du Mus., et provenant de ceile du stadhouder. Cette espèce, jusque là inédite, est beaucoup moins grande que celle qui précède, et fort remarquable par sa forie , les proportions de ses parties, la surface de sa peau, son os dor- sal, etc.; sa longueur totale, en y comprenant celle de ses deux bras pédonculés, est d’environ un décimètre. Son corps est ellip- tique, un peu aplati, large à peu près de 5 centimètres, légère- ment ridé sur le ventre dans sa longueur, et parsemé de toutes parts, sur le dos et sur la tête, ainsi que sur la face dorsale des bras courts, de quantité de tubercules conoïdes , serrés et inégaux. Ses huit bras coniques ont à peine 2 centimètres de longueur ; its sont garnis, dans toute la longueur de leur face interne, de quatre rangées de ventouses sessiles, semblables à celles de la sèche com- mune , mais plus petites. Ses bras pédonculésont un peu plus de # centimètres de longueur, c’est-à-dire n’égalent pas entièrement celle de la moitié du corps : ils sont lisses, presque cylindriques, et munis de sucoirs sessiles sur la face interne de la partie dilatée de leur sommet. Les deux ailes qui bordent le sac de chaque côté sont fort étroites, Toute la couleur de lanimal, dans état où je l'ai observé dans la liqueur , est d’un gris brun. Son os dorsal présente des caractères assez remarqualles : il est épaissi et dilaté en spatule dans sa partie antérieure, rétréci en pointe postérieurement, et recouvert en sa face externe d’une demi-tunique coriacée , mince, presque membraneuse, et qui le déborde sur les côtés en sa partie postérieure. Cette espèce d’os est x ESPEf 7. 1. Phylliroé bucéphale. Phylliroe bucephalum. Phylliroé bucéphale. Péron, Ann. du Mus. vol. 15. p. 65. pl. 1. f. 1—3. Encyclop. pl. 464. £. 2. a. b. c. Habite dans la Méditerranée. Je ne connais de cet animal singulier que ce que n’en ont appris MM. Péron et Le Sueur. FIN DU SEPTIÈME ET DERNIER VULUME. E RRATUM. Lymnæa columnaris, vol. 6 [2]. p. 159. Cette coquille, étant réellement terrestre, d’après les observations de M. Daudebard, ne saurait être une lymnée, et doit étre rapportée au genre des agathines ; ce que confirment la légère échancrure de la base de son ouverture et sa columelle un peu trouquée. Ainsi 1l faut la placer dans le voisinage de lachatina fulminea. TABLE DES CLASSES: ET DES GENRES, 4 A Abeille. 1v. 47. Altise. 1v. 302. Acanthie. 111. 507. Alucite. 111. 552. AcaARI1DES (les). v. 45. Alvéolite. 11. 184. — Aquatiques. v. 65. Alysie. 1v. 145. Acaste. v. 397. Ambrette. vr [2]. 134. Acère. vi [2]. 28. AmmoxÉes (les). vir. 654. Acétabule, 11. 140. Ammonite. vi. 635. Achet. 1v. 245. Ammonocérate, vir. 64. Achias. 111. 571. Ammothée. 11. 410. Acrocère. 111. 413. Amphidesme. v. 489. Actinie. 111. 65. AMPHINOMES {les). v. 327. Adèle. 111. 548. . Amphistome. 111, 187. Adéone. 11. 178. Amphitrite. v. 354. Ætalion. 111. 479. AMPHITRITÉES (les). v. 547. Agarice. 11. 241. Ampaullaire. vi [2].176.et Suppl. vir. Agathidie. 1v. 532. 547. Agathine, vi [2]. 126. Ananchite. i11. 25. Agathis. rv. 142. Anaspe. 1v. 420. Aglaure. v. 325. Anatife. v. 402. Aglosse. 111. 557. Anatine. v. 462. Agrion. 1V. 227. Ancée, v. 167. AiL£es (les). wir. 190. Ancillaire. vir. 412. Akis. iv. 406. Ancyle. vi [2]. 25. Albunée. v. 223. Andrène. 1v. 72. Alcyon. 11. 388. Anguinaire. 11. 142. Alcyonelle, 11. 100. ANIMAUX apathiques. 1. 389. Aléochare. 1v. 487. — Sensibles, 111. 255. Aleyrode. 111. 466. Anisonyx. 1v. 584. Alphée. v. 204. ANNELIDES (les). v. 274. 680 — Antennées. v. 302. — Apodes. v. 287. — Sédentaires. v. 332, Anodonte. vi [1]. 83. Anomie. vi [1]. 225. Anostome, vi [2]. 100, Antennulaire. 11, 122. Anthélie. 11. 407. Anthie. 1v. 408. Axruopnires (les). 1v. 45. — Andrénettes. 1v. 72. Anthophore. 1v. 59. Anthrace, 111. 409. Anthrène. 1v. 548. Antbribe, 1v. 365. Antipate. 11. 303. Apale. 1v. 427. APipigns (les). 111. 465. Aphodie. 1v. 575. Aphrite. 111. 580. APHRODITES (les). v. 304. Apodère. 1v. 360. Apseude. v. 169. APTÈRES (les). T11. 532. ARACHNIDES (les). v. 1. — Acaridiennes. v. 58. — Antennées-'Trachéales. v. 16. — Crustacéennes, v. 17. — Exantennées-branchiales. v. 81. — Exantennées-Trachéales, v. 43. — Fileuses. Voyez Aranéides. Arade, 11r. 504. Araignée. v. 92. ARAIGNÉES sédentaires. v. 06. — Vagabondes. v. 102. Baculite. vir. 646. Balane. v. 387. Bdelle. v. 55. Bélemnite. vrr. 590. Bélostome. 111. 522. TABLE. AraAxfiprs (les). v. 88, Anrcacéess (les). vi [1]. 32. Arche, vi [1]. 55. Arénicole. v. 535. Argas, v. 52. Argonaute. vir. 650. Argule. v. 158. Argus. 1V. 21. Armadille, v. 151. Arrosoir. v. 428. Artémis. v. 155. Ascalaphe. 1v. 211. Ascaride, 111. 206. Ascidie, 111. 119. Aselle. v. 157. AsEcLipes (les). v. 157. Aside, 1v. 408. Asile. 111, 402. Asindule, 111. 432. Asiraque. 117. 480. ASTACIENS (les). v. 207. Astérie. 11. 547. Astome, v. 48. Astomelle. 111. 415. Astrée, 11. 257. Astrole. 111. 103. Atractocère. 1v. 455, Attélabe. 1v. 561. Atype. v. 104, Aurélie, 11. 512. Auricule. vr [2]. 136. et Suppl. vur. 538. Aviculaire. v. 107. Avicule, vr [1]. 146. B Bembèce. 1v, 114. L Bembidion. 1v. 524. Béroë. 11. 468. Bibion. 111. 420. Bicorne. 111. 150, TABLE. Bipapillaire. 111. 127. Biphore. 111. 113. Birostrite. vi [1]. 255. Bittaque. 1v. 217. Blaps. 1v. 409. Blatte. 1v. 261. Bombice. 111. 576. Bombyle. 111. 406. BomsyLrers (les). 111. 598. Bopyre. v. 165. Bostriche. 1v. 358. Botrylle. 111. 106. Botryocéphale. 111. 166. Botys. rx. 555. Bouclier. 1v. 561. Bourdon. 1v. 53. Bousier. 1v. 5609. Brachine. 1v. 5o1. Brachion. 11. 30. Bracniopopes (les). vr [1]. 240. Brachycère. 1v. 357. Cabochon. vi [2]. 16. Cadran. vir. 2. et Suppl. id. 554. Calandre. 1v. 354. Calappe. v. 265. Calcéole. vi [1]. 234. Calige. v. 140. Callianire. 11. 465. Callidie. 1v. 318. Callimorphe. 111. 574. Callirhoë, 11. 5o1. Calmar. vir. 660. Calmaret. vir. 659. Calope. 1v. 375. CazyPTRACIENS (les). vr [2]. 1. Calyptrée. vi [2]. 20. et Suppl. vir. 532. Camacées (les). vr [1]. 89. Came. vr [1]. 92. Campanulaire. 11, 112. 681 BrANCHIOPODES frangés. v. 125. — Géans. v. 142. — Lamellipèdes. v. 135. — Parasites. v. 156. Branchipe. Brente. 1v. Bruche, 1v. Ê Bucarde. vi [1]. 2. Buccin. vir. 262. et Suppl. id. 578. Bucente, 111. 395. Bulime. vi [2]. 116. et Suppl. vi. 534. Bulle, vi [2]. 51. et Suppl. vir. 552. Bullée, vr. [2]. 20. Buzzéens (les). vr [2]. 27. Bupreste, 1v. 473. BupresTiens (les). 1v. 472. Bursaire, 1, 450. Byrrhe. 1v. 545. Byrruiens (les). 1v. 542. ; Campée. 111. 568. CaxazIrÈRES (les). vir. 61. Cancellaire. vit. 111. CaxcËripeEs (les). v. 262. Cantharide. 1v. 455. CaNTHARIDIENS (les). 1v. 428. CAPrRELLINES (les). v. 171. Capricorne. 1v. 320. Capse. v. 555. Carabe. 1v. 517. Caragtexs (les). 1v. 490. — Nageurs. 1v. 526. CARDIACÉES (les). vi [1]. 1. Cardite. vr [1]. 20. j Carinaire. vir. 671. Caris. v. 50. Carocolle. vi [2]. 94. Carybdée. 11. 495. Caryophyllie. 11. 224. 682 Casque. vir. 218. Cassidaire. VII, 214. Casside. 1V. 209. Cassidule. 117. 34. Cassiopée. 11. 510. Castalie. vi [1]. 66. Castnie. 1V. 19. Caténipore. 11. 206. Cébrion. 1v. 442. Cécrops. v. 137. Céllaire. 11. 193. Cellépore. 11. 169. Cénomie. 111. 417. Cénure. 1. 154. Céphalocle. v. 150. CépuaLoropes (les). vrr. 580. — Monothalames. vis. 648. — Polythalames. vir. 586. — Sépiaires. VI. 654. Céphée. 11. b14, Cérammicrens (les). rv. 508. Céraptère. 1v. 341, Cératine. 1v. 65. Cercaire. 1. 444. Cercope. m1. 476. Cérie. ur. 579. Cérite. vir. 63. Cérocome. 1v. 451. Cérophyte. 1v. 479. Céroplate. r11. 433. Cérylon. 1v. 587. Ceste. 11. 405. Cétoine. 1v. 581. Chalcide. 1v. 192. Charanson. 1v. 348. CuaransoniTes (les). 1v. 549. Chauliode. 1v. 204. Chevrolle. v. 175. Cheylète. v. 58. Chiroscèle. 1v. 407. Chloë. v. 328. Cholève. 1v. 560. TABLE, Chondracanthe. 111. 227. Chryside. 1v. 125. : Chrysomèle. 1v, 295. CarysomMELINEs (les). 1V. 2914 Chrysotoxe. 111. 578. Crcaparres (les). 111.471. — Chanteuses. 111. 483. — Muettes. 111. 473. Cicindèle, 1v. 406. Cidarite. 111. 52. Cigale. 111, 485. Crwicipes (les). 111. 486. — Aquatiques. 111. 510. — Labiales. x11. 490. — Littorales. 11. b07. — Vaginales. 111, 498. Cinéras. v. 407. Cinips. 1v. 14. Crnipsares (les). 1v. 149. Cinipsile. 1v. 156. Cione. 1v. 352. Ciron. v. 69. Cirratule, v. 300. CIRRHIPÈDES ( les). v. 3754 _— Pédonculés. v. 401. — Sessiles. v. 383. Cis. IV: 000: Cistèle. 1v. 383. Clairon. 1v. 465. Clausilie. vr [2]. 111. Clavagelle. v. 430. Clavellaire. 1V. 175. Clavigère. 1v. 273. Cléodore. vi [1]. 288. Clepte. 1V. 127. Clio. vi [1]. 286. Clivine. 1v. b0G. Cloisonnaire. v. 450. Cloporte. v. 1592 CLorortipes (les). v. 150, Clymène. v. 559. Clypéastre. HI. 12: Clythre. 1v. 290. Cnodalon. 1v. 588. Coccinelle. 1v. 280. Cochenille. x11. 458. CozforrÈres (les). 1v. 266. Cozimacés (les). vi [2]. 61. Coilète. 1v. 76. Colliure. rv. 497. Colombelle. vrr. 292. CorumeLratREs (les). vit. 291. Comatule. 11. 530. CONCHIFÈRES (les). v. 411. — Crassipèdes. v. 425, — Dimyaires. v. 424. — Monomyaires. vi [1]. 100, — Ténuipèdes. v. 465. Concholépas. vir. 252. Cône. vrr. 440. Conilite. vir. 598. Conops. 111. 596. CoxopPsaires (les). 111. 591. Coxques (les). v. 555. — Fluviatiles. v. 556.2 — Marines. v. 565. [555]. Corail. 11. 205. Coralline. 11. 524. Corbeille. v. 556. Corbule. v. 494. Coreurées (les). v.495. Corée. 111, 494. Corraces (les). 111. 545. Corine. 11. 61. Corise. 111. 520. Cornulaire. 11. 111, Coronule, v. 385. Corophie. v. 184. CorricicoLss (les). 1v. 526. Corydale. 1v. 205. Coryste. v. 233. Cossus. 111. 584. Cossyphe. 1v. 394. CourEurs (les). 1v. 260, TABLE! 683 Courtilière. 1v. 256. Cousin. 111. 440. Crabe. v. 268. Crabron. 1v. 118. Crambus. 111. 551. Crangon. v. 201. Cranie. vi [1]. 257. Crassatelle. v. 480. Crassine. v. 554. Crénatule. vr [1]. 156. Crépidule. vr [2]. 22. Creusie. v. 399. Crevette. v. 179. Criocère. 1v. 308. Criquet. 1v. 240, Crisracées (les). vir. 605. Cristatelle. 11. 95. Cristellaire. vir. 6o7. CRUSTACÉS (les). v. 109. —Amphipodes. v. 176. —Branchiopodes. v. 119. —Hétérobranches. v. 117. —Homobranches. v. 190. —Isopodes. v. 148. —Stomapodes. v. 183. -Cryptique. 1v. 4153. Crypture. 1v. 1309. Cténophore. 111. 458. Cucuje. rv. 329. Cucullan. 111. 204. Cucullée. vi [1]. 33. Cupès. 1v. 457. Cyame. v. 174. Cyanée. 1r. 517. Cychre. 1v. 516. Cyclade. v. 557. Cyclide. 1. 424. Cycloiite. 11, 232, Cyclope. v. 128. Cyclostome. vi [2]. 142, et Suppl. vis. 54o. Cylas. 1v. 350. ru 684 Cymbulie. vr [1]. 292. Cymothoa. v. 162. Cypricarde. vr [1]. 27. Cyprine. v. 66. [556]. Cypris. v. 125. Dacné. 1v. 556. Dactylopore. 11. 188. Danaïde. 1v. 26. Daphnie. v. 126. Dascille. 1v. 4453. Dasycère. 1v. 276. TABLE, Cyrène. v. 561, [551]. Cyrte. 111. 412. Cythérée. v. 569. [559]. Cythérine. v. 125. D Diplolèpe. 1v. 160. DrprÈères (les). 111. 555. Discine. vi [1]. 256. Discopore. 11. 164. Discorbe. vir. 622. Distichopore. 11. 197. Dauphinule. vr [2]. 229. et Suppl. Distome. 111. 100. vit. 553. Dendrocère. 1v. 422. Dentale. v. 541. Dermeste. 1v. 552. Dianée. 11. 504. Diapère. 1v. 392. Diazome, 111. 101. Dicérate. vx [1]. 90. Dichélestion. v. 136. Dichotomaire. 11, 143. DiMugie. 11, 05. Dimères (les). 1v. 272. Dioctrie. 111. 404. Diopsis. 111. 370. DipcoLéPaiREs (les). 1v. 158. Éburne. vir. 280. Écurnines (les). x1r. 1. Échinocoque. 111. 156. Échinonée. 11. 18. Échinopore. IT. 202. Échinorinque. III. 107. ÉCHIURÉES (les). v. 297. Écrevisse. v. 214. Élais. v. 65. Élaphre. IV: 529. Élédone. 1v. 389. Dolabelle. vr [2]. 40. Dolichope. 111. 425. Donace. v. 544. Donacie. 1v. 306, Doripe. v. 244. Doris. vi [1]. 509. DorsaLées (les). v. 534. Dorthésie. 111. 462. Dragoneau. 111. 210. Drile. 1v. 466. Dromie. v. 263. ‘Dryne. 1v. 130. Dryops. 1v. 539. Drypte. 1v. 508. Dytique. rv. 527. E Élode. 1v. 444. Élophore. 1v. 40. Émarginule, vi [2]. 5. Empis. 111. 400. Empuse, 1v. 250. Enchélide. 1. 417. Encrine. 11. 432. Endomyque. 1v. 278. ExrouL£es (les). vrr. 864. Entomode. 111. 252, Éolide. vi [1]. 301. TABLE, Ephémère. 1v. 218. Éphyre. 11. 508. Epitrage. 1v. 3809. Éprzoates (les). 111. 225. Eponge. 11. 545. Équorée. 11. 406. Érichth. v. 189. Érodie. rv. 399. Érotyle. 1v. 286. Énoryzènes (les). 1v. 285. Erpobdelle. v. 296. Énucammes (les). 1v. 164. Érycine. v. 485. Érythrée. v. 61. Escarbot. 1v. 54%, Eschare. 11. 173, Fasciolaire. vit. 117. Fasciole, 111. 180. Faucheur. v. 70 Faux-ScorPions (les). v. 77. Favosite. 11. 20+. Fibulaire, 111. 16, Filaire. 111. 216, Firole. vir. 675. Fissipes (les). v. 197. Fissule. 111. 210. Fissurelle, vr [2]. 8. Fistulaire. 111. 74, Fistulane. v. 432. Fisruzipes (les). 111, 6o, Flabellaire, 11. 342, Galathée ( Crustacé ). v. 215. Galathée (Conchifère). v. 564, [554]. Galéode. v. 77. Galéolaire. v. 371. Galérite. 111. 10. Galéruque. 1v. 5ot. Galgule. 111, 500. 685 Éthérie, vi [1]. 98. Eucèle. 111. 05. Eucère. 1v. 57. Eucharis. 1v. 159. Eudore. 11. 405. Euglosse. 1v. 56. Eumène. 1v. 82. Eumorphe. 1v. 279. Euxices (les). v. 320. Euphrosine. v. 531. Eurichore. 1v. 405. Euryale, 11. 555. ÉVANTALES (les). 1v. 146. Evanie. 1v. 146. Explanaire, 11, 254. F Flustre. 11. 155. Fœne. 1v. 148. Folliculine. 11. 29. Fongie. 11. 254. Forbicine. v. 25. Forficule. 1v. 2635. Fourmi. 1v. 92. Frigane. 1v. 187. FrRicaxipes (les). 1v. 186. Fulgore. 111. 481. Funiculine. 11. 422. Furcocerque. 1. 440. Furculaire. 11. 56. Furcule, 111. 581. Fuseau. vir. 121. et Suppl. id, 564. G Gallérie. 111. 550. GALLINSECTES (les). 111. 457. Gamase. v. 58. GasrÉropones (les). vr [1]. 2095. Gastrochène. v. 446, Géodie. 11. 386. Géotrupe, 1y. 576. 686 Géroflé. 111. 189. Gerris. 111, 515. Gibbie. 1v. 471. Glaphyre. 1v. 586. Glauque. vi [1]. 290. Gloméris. v. 56. Glycère. v. 314. Glycimère. v. 457. Goliath. 1v. 579. Gone. 1. 425. Gorgone. 11. 309. Halicte, 1v. 74 Haliotide. vr [2]. 212. Haliple. 1v. 550. Halithée. v. 306. Hallomène. 1v. 579. Hamulaire. 117. 219. Hanneton. 1v. 587. Harpale. 1v. 511. Harpe. vrr. 255. Hélée. vi. 595. Hélice. vi [21. 62. Iélicine. vi [2]. 102. et Suppl. vir. b53: Hélops. 1v. 581. Hémerobe. 1v. 206. Hémérogixs (les). rv. 197. HémiprÈères (les). 111. 448, — Frontaies. 111. 486. — Mentonales. 117. 455. Hépate. v. 267. Hépiale, 117. 582. Herminie. 111. 550. Hermite. v. 210, Hésione. v. 515. - Hespérie. 1v. 20. HéréromÈres (les). 1v. 366. Héréropropss (les. vrr. 669. Hexatome, 111. 445. TABLE, Graphiptère. 1v. boo, Grapse. v. 247. Gribouri, 1v. 297. Grillon, 1v. 258. GRizLonipes (les). 1v. 255, Gryphée. vr [1]. 197. Guépe. 1v. 86. GufprarREs sociales, 1v. 85. — Solitaires. 1V. 79. Gyrin. 1v. 557. Gyrogone. vir. 615. H Hexodon, 1v. 591, Hiatelle. vr [1]. 29. Hippe. v. 221. . Hippobosque. 111. 346. Hippope. vr [1]. 107. * Hippurite, vit. 506. Hiruninées (les). v. 289. Hispe. 1v. 504. Holothurie. 117, 71. HomorANcHes brachyures. v. — Macroures. v. 194. Horie. 1v. 427. Houlette. vr [1]. 155. Huiître, vi [1]. 200. Hyale. vi [1]. 284. Hydatide. 111. 151. Hydatigère. nr. 155. Hydrachne. v. 64. Hydre. 11. 57. Hydromètre. 17. b11. Hydrophile, rv. 534. Hypropuicrens (les). 1v. 535. Hylotome. 1v. 177 HymÉNoPrÈRES (les). 1v. 58. — à aiguillon. 1v. 44, — à tarrière. IV. 122. Hypophlée. 1v. 503. Hyrie. vi [1]. 81. 226. TABLE: Ichneumon, rv. 155. IcuxEumox1DEs ( les). 1v. 132. Idotée. v. 159. INFUSOIRES (les). 1. 392. — Appendiculés. 1. 432. — Nus. 1. 400. INSECTES (les). 111. 245. — Broyeurs. 1v. 36. — Suceurs. 111. 3209. Janthine. v1 [2]. 204. Kérone. 1, 442. Lagrie. 1v. 376. Lamie. 1v. 314. Lamprime. 1v. 599. Lampyre. 1v. 447. Langouste. v. 208. Langurie. 1v. 280. Laplysie. vi [2]. 37. Lapzysrens (les). vi [2]. 37. Larre. 1v. 116. Lébie. 1v. 502. Léiode, 1v. 387. Lenticuline. vu. 618. Lèodice. v. 521. LÉpipoprÈREs (les). 111. 523. — Diurnes. Voyez papilionides. — Nocturnes. 111, 5354. Lepte. v. 49. Leptomère. v. 171. Leptope. v. 255. Lepture. rv. 310. Lernée. 111. 220. Léthrus. 1v. 575. Leucopsis, 1y. 150. 687 Ï Tone. v. 170. loxezces (les). v. 165. Ips. 1v. 558. Iridine. vr [1]. 88. Isis. 11. 300. Isocarde. v1 [1]. 50. IuLAcÉES (les). v. 32, Iule. v. 54. Ixode. v. 51. j K Kolpode, r. 428, L Leucosie. v. 231. Libellule. rv. 224, LiBELLULINES (les). ry. 222, Libythée. 1v. 28. Licine. 1v. 515. Licorne. vrr. 250. Ligie. y. 155. Ligule. xr1. 170. Limace. vi [2]. 48. Lrwacrexs (les). vr [2]. 42, Limacine, vi [1]. 290. Lime. vi [1]. 155. Limnochare. v. 66, Limonie. 111. 444, Limule. v. 142. Linguatule. 111. 173. Lingule. vi [1]. 257. Licrinque. 111. 201. Lithobie. v. 29. Lithode, v. 230. LirnoPnAGes (les). y. 490. Lithos'e. 111. 547; Lituole, vrr, Go5. T A Lrruozkrs (les). vrr. 599. Lobulaire, 11, 412. LocusraiREs (les). 1v. 234, Lombric. v. 298. Loméchuse. 1v. 488. Loricère. 1v. 515. Lucane. 1v. 6Go1. Lucanipes (les). 1v. 595. Lucernaire. 11. 472. Lucine. v. 5358. Lunulite, 11. 194. Machile. v. 22. Macrocère. 111. 367. Macroglosse, 1v. 8. Macrosromes (les). vi [2]. 206. Macrracées (les ). v. 466. Mactre. v. 471. Madrépore. 11. 277. Magile. v. 372. Maïa. v. 240. Maillot. v1 [2]. 105. Malachie. 1v. 460. Marpanies (les). v. 358. Marzéacées (les). vi [1]. 155. Malthine. 1v. 455. Mammaire. 111. 120. Mante. 1v. 248. Manticore. 1v. 409. Maxripes (les). 1v. 246. Mantispe. 1V. 200. Marginelle. vi. 554. Marteau. vi [r]. 145. Masaris. 1V. 80. Massette. 111. 102. Mastige. 1v. 458. Matute. v. 261. Méandrine. 11. 244, Mépusaires (les). Voyez Radiaires médusaires. Mégachile. 1v. 66. 688 BLE, Lutraire. v. 467. Lycoperdine, 1v. 277. Lycoris. v. 311. Lycus. 1v. 449, Lygée. 111. 4095. Lymexyle.‘1v. 456. Lymnée. vi [2]. 157. et Suppl. vit. 545. Voyez l'Érratum. Lymnéens (les). vr [2]. 149. Lyncée. v. 127. Lysidice, v. 324, M Mégatome. 1v. 550. Mélandrie. 1v. 377. Mélanie. vi [2]. 163. et Suppl. vu. 545. Mécantexs (les). vr ]2]. 165. Mélanopside. vr [2]. 168. Mélasis. 1v. 476. MÉzasomes (les). 1v. 397. Mélipone. 1v. 51. Mélite. 11. 297. Méliturge. 1v. 59. Méloé, 1v. 435. Mélonie. vrr. 615. Mélophage. 111. 345. Mélyre. 1v. 461. Mécyripes (les). 1v. 454. Membrace. 111. 477. Méryx. 1v. 554. Midas. 111. 425. Milésie. 111. 581. Miliole. vrr. 610. Millépore. 11. 199. Mitre. vir. 297. Mitte. v. 56. Modiole. vr [1]. 100. MOLLUSQUES (les). vr [1[. 259. Moluris. 1v. 404. Monade. 1. #10. Monodonte. vir, 50. TABLE. 689 Monostome, 111. 185, Mycétophile. ur. 454, Monticulaire, 11. 248. Mye. v. 450. Mordelle. 1v. 424. Mygale. v. 105. Morion. 1v. 510. Mylabre. 1v. 430. Mouche, 111. 558. Myode,. 111. 565. Moucheron, 111. 442. Myodoque, 11. 496. Moule, vi [1]. 117. Myope. 111. 392. Mulette. vi [1]. 68. MyriAPopEs (les). v. 24. Muscrpes (les). 111. 353. Myrméléon. 1v. 209. Mutille. 1v. 98. MyrMÉLÉONIDES (les). 1v. 208, Myares (les). v. 450. Mysis. v. 199. Mycétophage. 1v. 530, MyriacÉes (les). vi [1]. 108. N Naceuns {les). v. 255. Néritine. vr [2]. 182. Naïde. 111. 222, NÉvropPrÈres (les). 1v. 179. Natice. vr [2]. 195. et Suppl. vir. Nika. v. 202. 52° Nilion, 1v. 582, Naucore. 111. 510. Nitidule. 1v. 554, NauriLacÉes (les). vrr. 621. Noctiluque. 11. 470. Nautile. vit. 630. Noctuelle. 111. 571. Navicelle. vr [2]. 181. Nocrurnes rouleuses (les). 11. 537. Navyapes (les). v1 [1]. 67. Nodosaire. vir. 598. Nébalie. v. 197. Nomade. 1v. 70. Nébrie. 1v. 519. Nosodendre. 1v. 546, NécroPHAGES (les). rv. 551. Notère. 1v. 550. Nécrophore. 1v. 565. Nothus. 1v. 374. Nécydale, rv. 317. Notonecte. 111. 517. Némestrine, 111. 410. Notoxe, 1rv. 419, Némoptère. 1v. 213. Nucléolite. 111. 36. Némosome. 1v. 337. Nucule. vr [1]. 57. Némotèle, 111. 388. Nummulite. vrr. 627. Némoure. 1v. 189. Nyctéribie. 111, 344. Nèpe. 1rr. 516. NympPnacÉes (les). v. 508. Nephtys. v. 313. — Solénaires. v. 509. NÉRÉIDÉES (les). v. 310. — Tellinaires. v. 518, NÉrrracés (les). vi [2]. 180. Nymphale, rv. 24. Nérite. vi [2]. 188. et Suppl. vi. Nymphon. v. 75. 551. O Obélie. 11. 509. Oculine, 11. 283. Ocellaire. 11. 187. Ocypode, y, 251. Tome FIL, 44 699 OEcophore. 111. 545. OEdémère. 1v, 372. OEnas. 1Y. 432. OEnone, v. 326. OEsale. 1v. 599. OËshne. 1v. 226. Oëéstre. 111. 355. OEthre. v. 264. Olive. vi. 416. Omalyse. 1v. 450. Ombellulaire. 11. 435. Ombrelle, vr [1]. 339. Omophron. 1v. 522. Onchide. vr [2]. 45. Onguline. v. 486. Onite. 1v. 571. Opatre. 1v. 412. Ophiure, 11. 540. Orbicule. vr [1]. 242. OnrsicuLés (les). v. 228. Orbiculine. vrr. 609. Orbulite (polypier ). 11. 195. Orbulite, (coq.) vir. 642. Orchésie. 1v. 585. Pachistome. 111. 421. Pagure. Voyez Hermite. PacurrEns (les). v. 218. Palémon. v. 206. Palmyre. v. 305. Paludine. vr [2]. 172. Pamphilie. 1v. 170. Panagée. 1v. 514. Pandale. v. 205. Pandore. v. 498. Pangonie. 111. 418, Panopée. v. 456. Panops. HI. 411. PaxoRPaTEs (les). 1v. 212. Panorpe. 1v. 215. Panurge. 17. 65. TABLE, Orchète. rv, 355, Oribate. v. 60, Orithye. v. 260. Ornéode. 111, 541. Orthocérate. Voy. Hippurite. Orthocère. vrr. 593. Orrnoctrées (les). vrr. 590. ORTHOPTÈRES (les). 1v. 229. Orysse. 1v. 167. Orythie. 11. 5o2. Oscabrelle, vr [1]. 316. Oscabrion. vi [1]. 318. Osmyle. 1v. 205. Osrracées (les). vi [1]. 195. Otion. v. 408. Oursin. m1. 58. Ovule. vrr. 365. Ovulite. 11, 195. Oxycère. 111. 387. Oxypore. 1v. 482. Oxytèle. 1v. 485. Oxyure (ver). 111. 213. Oxyure (insecte). 1v. 128, P PAPILIONIDES ( les). 1v. 15. Papillon. 1v. 54. Paramèce. 1. 426. Parandre. 1v. 325, Parmacelle. vi [2]. 46. Parmophore. vi [2]. 2. Parnassien. 1v. 32. Parthénope. v. 237. Passale. 1v. 506. Patelle. vr [1]. 521. Pausse, 1v. 341. Pavone. 11. 258. Pectinaire. v. 348. Pecrinipes {les). vi [1]. 155, Pédère. 1v. 484. Pédicellaire, 11, 63. TABLE. Pédine. 1v. 411. PéDipaLres (les). v. 82. Peigne. vi [1]. 161. Pénée. v. 205. Pennatule. 11. 424, PENTAMÈRES (les). 1v. 437. — Clavicornes. 1v. 532. — Filicornes. 1v. 450. — Lamellicornes. 1v. 564. Pentatome. 111. 402. P£risromrens (les). vr{2]. Perle. 1v. 190. Perne. vr [1]. 158. Pétoncle. vi [1]. 47. Pétricole. v. 502. _ Phalacre, 1v. 290. PHALANGIDES (les). v. 67, Phalène. 111. 565. l PuaLËnines (les). 111. 563. Phalérie. 1v. 391. 171, Phasianelle, vir. 51, et. Suppl. id. 560. Phasme. 1v. 252. Philanthe. 1v. 120. Philérème. 1v. 69. Philoscie. v. 154. Phloïotribe. 1v. 544. PHoLaDairRes (les). v. 441. Pholade. v. 442. Phorcynie. 11. 494. Phoxichle. v. 74. Phronime, v. 178. Phryné. v. 87. Phyllidie, vr [1]. 514. PuyLLipiens (les). vi [1]. 515. Phylliné, v. 205. Phylliroé, vir. 677. Plhyllodocé. y, 316. Phymate. 117, 505. Physalie. 11. 478. Physe. vi [2]. 155. Physsophore. 11, 475, Goi Piéride. 1v. 50. Pimélie. 1v. 400. Pince. v. 79. Pinceau. 11. 540. : Pinne. vi [1]. 120. Pinnothère. v. 250. Pintadine. vr{1]. 150. Pirène. vi [2]. 169. Piscicole. v. 294. Placentule. vur. 620. Placune. vi [1]. 225. Plagiostome, vi [1]. 150. Plagusie. v. 246. Planaire. 111. 176. Planaxe. vis. 5o. Planorbe. vi [2]. 150. et Suppl. vir. 542. PLAQUETTES (les). v. 242. Platyptère. 111. 561. Pléione. v. 329. Pleurobranche. vi [1]. 337, Pleurotome. vir. 90. : Puicacés (les). vx [2]. 218. Plicatule, vi [1]. 184. Ploas. 111. 407. Ploière. 111. boo. Plumatelle, 11. 166. Plumulaire. 11, 123. Pneumoderme. vr [1]. 295. Pneumorc. 1v. 238. Pocillopore. 11. 2753. Podophthalme., v. 255. Podopside. vi [1]. 194. Podure. v. 20. Pogonophore. 1v. 521, Poliste. 1v. 80. Polycycle. 115. 105. Polynoë. v. 308, POLYPES {les}. 11. 1. — Ciliés. 11. 18. — Flottans, 11, 415. — Nus. u. 54, Coz — à polypier. 11. 66. — Tubifères. 11. 403, Polyphème, v. 145. Polyphyse. 11. 151. Pozyriers. Voyez Polypes à poly- pier. — Corticifères, 11. 288, — Empatés. 11, 356. — Flüviatiles. 11. 92. — Foraminés. 11. 190. — Lamellifères. 11. 209. — à réseau, 1, 152. — Vaginiformes. 11. 102. Polystome. 111. 178. Polystomelle. vir. 624. PozyryPiEns (les). IV. 419, Polyxène. v. 55. Pompile. 14. 110. Ponbdelle, v. 203. Porcelaine. vir. 372, Porcellane, v. 220. Porite. 11. 267. Porocéphale. 111. 200. Porpite. 11. 483, Portune. v. 257. Pou. v. 39. Pouce-pied. v. 405. Poulpe. vir. 655. Pourpre. vir. 253. et Suppl. id. 577. Pranize. v. 168. Priapule. 1. 76. RADIAIRES { les). 11. 437. — Anomales. 11. 459. — Échinodermes. 11. 522. — Médusaires. 11. 485. — Mollasses. 11. 450. Rapiozées (les). vir. 616, Radiolite. vr [1]. 252. Ramphe. 1v. 356. Ranatre. r11, 515, TABLE, Prione. 1v. 322. Procris. 1v. 4. Protée. 1. 415. Psammobie, v. 511, Psammotée, v. 516. Psare. 111, 377. Psélaphe. 1v. 274. Psoc. 1v. 195. Psychode. 111. 441. Psylle. 117. 46%, Ptérocère. vir. 194. Ptérophore. 111. 559. Prérorones (les). vi [1]. 285. Ptilin. 1v. 467. Ptine. 1v. 470. Priniexs (les). 1v. 467. Pacerxrr. 333. Puceron. 141. 467. Puimonelle. 111. 94. Runaise. 1117. LO1. Purpurirères (les). vir. 213. Pycexoconipes (les). v. 72. Pycnogonon, v. 76. Pyrale. 1. 558. Pyrazires (les). 111. 554. Pyramidelle. vi [2]. 221. Pyrgome. v. 400. Pyrochre, 1v. 421. Pyrosome. 111. 109. Pyrule, var. 137. et Suppl. id Pythe. 1v. 380. R Ranelle. vrr. 149. Ranine. v. 224. Rapaces (les). 1v. 77. — Guépiaires. 1v. 78. — Subaptères. 1v. 91. — Terrifores. 1v. 101, Raphidie. xv. 199. Ratule. 11. 25. héduve. ur. 498. 572: TABLE. Rémipède. v. 222. Rénille. 11, 428. Rénuline. vir. 605. Rétépore. 11. 180. Rhagion. 11. 422. Rhine. 1v. 555. Rhingie. 111. 574. Rurnires (les). 1v. 368. Rhinomacer. 1v. 369. Rhinosime. 1v. 368. Rhipicère. 1rv. 446. RuiprpoPprÈRes (les). 111. 348. Rhipiphore. 1v. 425. Rhizophyse. 11. 477. Rhombille. v. 253. Rhynchène, 1v. 550. Rbyphe. 11. 455. Ricin. v. 41. Ricinule. vit. 250. Rocher. vir. 155. ct Suppl. id. 572. Rostellaire. vir. 191. Rotalie. vir. 616. RorirÈèRes (les). 11. 27. Roulette. vir. 6. Runisres (les). vr [1]. 250. Rutèle. 1v. 589. S Sabellaire. v. 350. Sagittule. 111. 194. Sagre. 1V. 507. SALICOQUES (les). v. 200, Sangsue. v. 200. Sanguinolaire. +. 509. Saperde. 1v. 315. Sapyge. 1V. 107. Sarcinule, 11. 222. Sarrotrie. 1v. 416. Sauterelle. 1v. 256. Saxicave. v. 591. Scalaire. vi [2]. 225. et Suppl. vit. 553. SCALARIENS (les). vi [2]. 223. Scaphidie. 1v. 558. Scarabé. 1v. 592. ScarABÉIDES (les). 1v. 567. Scarite. 1vV. 508. Scathopse. 111. 430. Scaure. IV. 401, Scénopine, 111, 369. Scirte. 1v. 445. Scolie. 1v. 105. SCOLITAIRES (les). 1v. 542. SCOLOPENDRACÉES { les), v. 26. Scolopendre. v. 30, Scolyte. 1v. 345. Scorpion. v. 85. Scorpionipes. Voyez Pédipaipes. Scraptie. 1v.420. Scutelle, 111. 7. Scutellère. 111, 490. Scutigère. v. 27. Scydmène, 1v. 459. Scyllare. v. 211. Scyllée. vi [1]. 305. Sèche. vit. 665.' Sémi-PHyLLipiens (les). vi[1]. 336. Sépidie. 1v. 403. Sérialaire. 11. 120. Sériatopore, 11. 282. Serpule. v. 360, SERPULÉES (les). v. 557. Serropalpe. 1v. 378. Sertulaire. 11. 114, Sésie. IV. 7. Siagone. 1v. 506. Sialis. 1v. 202. Sidérolite. vir. 625. Sigalphe. rv. 144. Sigaret. vi [2]. 207. Sigilline. 111. 00. _Siliquaire, v. 556. 694 TABLE, Simulie, 11, 451, Squille. v. 186. Sinodendre. 1v. 598. + + Staphylin. 1v. 481. Siponcle, 111. 77: STAPHYLINIENS (les). 1v. 479. Sisyphe. 1v. 572. STELLÉRIDES (les). 11. 528. Smaris. v. 54. Stencore. 1v. 512. Sinérinthe. 1v. 12. STÈNÉLITES (les). rv. 371. Smynthure. v. 19. Sténorynque. v. 250. Solémye. v. 488. Sténostome, Tv. 570. Solen, v. 4409. Stéphanomie, 11, 460, SoLÉNACÉES (les). v. 448. Stomiate. vi [2]. 211. Spatangue. 111. 27. Stomatelle, vi [2]. 209. Spectre. 1v. 255. Stomoxe. 111. 594. Sperché. 1v. 536. Stratiome. 111, 385. Sphéridie. 1v, 541. STRATIOMIDES (les). 111. 582. Sphérome. v. 161. Strombe. vir. 199. SPHÉRULÉES (les). vis. 610. Strongle, 111. 202, Sphérulite, vx [1]. 231. Struthiolaire. vit. 147. Sphex. 1v. 112. Stygie. 1v. 2. SPHINGIDES (les). 1v. 1, Stylaire. 111. 223. Sphinx, 1v. 10, Styline. 11. 220. Spio. v. 518. Stylops. 111. 352, Spiroline. vir. 601. Syllis. v. 317. Spirorbe. v. 558. Synagre. 1V. 81. Spirule. vir. Goo. Synoïque. 111. 97. Spondyle. vr [1]. 186. Syrphe. 111. 574. Spondylide. 1v. 324. .. SYRPHIES (les). 111. 572, Spongille. 11. 98. Systrophe. 1v. 62. Le TaBaniexs (les). 11. 415. Tellinide. v. 535. Tachine. 1v. 489. Ténébrion. 1v. 414. Tagénie. 1v. 402. TÉxÉBRIONITES (les). Voy. Méfasomes, Talitre. v. 182. Tentaculaire. 111. 191, Taon. n1. #19. Tenthrède. 1v. 172, Taret. v. 458. Tépbrite. nr. 364, Tarrière. VII. 409. Térébelle. v. 552. Taupia. 1v. 477. Térebratule, vr [1]. 245, TaxicoRNes (les). 1v. 584. Térédine. v. 458, Teigne. 111. b42. Fermite. 1v. 192. Téléphore. 1v.451, TErmirines (les). rv. 192, TÉLÉPHORIENS (les). rv. #41, Festacelle. vr [2]. 5o, Telline, v. 519. Téthie. rt, 384, TABLE. Téthys. vi [1]. 307. Tétragule. 111, 193. TÉTRAMÈRES (les). 1v. 283. Tétraonyx. 1v. 420. Tétratome. 1v. 386. Tettigone. 111. 474. Thaïs. 1v. 55. Thalassème. v. 299. Thalassine. v. 217. Thélyphone. v. 86. Thrips. 111. 470. Throsque. 1v. 547. Thynne. 1v. 100. Taysanoures (les), v. 18. Tibiane. 11. 148, Tille. 1v. 465. Tingis. 117. 505. Tiphie. 1v. 105. Trruraires (les). 111. 426. Tipule. ur. 456. Tœnia, 111. 158. Tonne. vrr. 258. Tornatelle. vi [2]. 210. Tourlourou. v. 249. Toxique. 1v. 416. TRACHÉLIPODES (les). vi [2]. 54. — Phytiphages. vr 2]. 59. — Zoophages. vrr. Go, TRACHÉLITES (les). 1v. 417. Trachyscèle. 1v. 390. Trichie. 1v. 585. Trichocère. 111. 459. Trichure,. 111. 211. Tricocerque. 11. 24. Tricode. 1. 454. Tricuspidaire. 111. 169. Tridacne. vr [1]. 104. Uléiote: 1v. 330. Uranie. 1v. 18. Urcéolaire. 11, 40. 695 TrRibACNÉES (les). vr [1]. 105. Tridactyle. rv. 257. Tricoxés (les). v. 254. TriGOxÉES (les). vr [1]: 60. Trigonie, vi [1]. 61. | TrImÈRES (les). 1v. 275. Triplax. 1v. 288. Triton. vir. 177. et Suppl. id, 576. Tritonie. vi [1]. 505. Trironrens (les). vi [1]. 208. Trochétie. v. 291. Trogossite, 1v. 534. Trogule. v. 68. Trombidion, v. 62. Troque. vir. 9. et Suppl. id. 555. - Trox. 1v. 578. Truxale. 1v. 244. Tubicinelle, v. 384. Tubicolaire. 11. 51. TugicoLées (les). v. 427. Tubifex. 111. 224, Tubipore, 11. 207. Tubulaire. 11. 108. TuguirÈèRes (les). rv. 124, Tubulipore. 11. 161. Tulipaire. 11. 132. TUÜNICIERS (les). 111. 80. RAA OR 28 “ra (AA NE ° — Ascidiens. 111. 112. — Botryllaires. 111.03. TurgiNaAcés (les). vri. 1. = Tarbinelle. vrr. 102. # Turbinolie, 17. 250. # Turbo. vir. 38. et Suppl. id.8559. Turrilite. vir. 645. - Turritelle. vir. 55. et Suppl. id, 561, Typhis. v. 166. U Urocère. 1v. 165. Uropode. v. 55. 21 696 Vaginicole, 11. 26. Valvée. vi [2]. 171. Vélelle. 11. 481. Vélie. 111. 512. Vénéricarde. v. 619. [609]. Vénérupe, v. 506, Vénus. v. 593. [583]. Vérétille. 11. 420. Vermet. vi [2]. 224. Vermilie. v. 368. VERS (les). 111. 131. — Hétéromorphes. 111. 185. — Hispides. 111. 221. — Mollasses. 111, 148, — Planulaires. 111. 157. Xénie. 11. 409. Xénos. 117. 551. Xiphicère. 1v. 245. Xiphidrie. 17. 169. Yponomeute. 111. 544. Zèthe. 1v. 84. Zoanthe, 11. 64. Zodion. 111. 596. Zoé, v. 131, TABLE. V — Rigidules. 111. 196, —"Vésiculaires. 111, 140, VigraTiLes (les). 11. 25. Vibrion, 1. 419. Virgulaire. 11. 429. Vis. vrr. 283. et Suppl. id. 579. Vitrine. vi [2]. 52. Volute. vrr. 327. Volvaire. vir. 562. Volvoce. 1. #15. Vorticelle. 11. 45. Vorticiale. vit. 625. Vrillette. 1v. 460. Vulselle. vr [1]. 220. X Xoride. 1v. 134. Xylocope. rv. 64. Xylophage. 111. 384. Xylophile. 1v. 353. Le Z Zonite. 1v. 456. Zuphie. 1v. 504. Zygène. 1v. 5. CLASSIÜM ÊT GENERUM. Acanthia. 111. 507. Acarus. v. 56. Acasta. v. 397. * Acera. vi [2]. 28. Acctabulnm. 11. 140. Achatina. vi [2]. 126. Acheta. 1v. 245. Achias. 111. 371. Acrocera. 111. 413. Acrydium. 1v. 240. Actinia. 111. 65. Adela. 11. 548. Adeona. 11. 178. Ædquorea. 11. 406. Ætalion. 111. 470. Agaricia. 11. 241. Agathidium. 1v. 552. Agathis. 1v. 142. Aglaura. v. 325. Aglossa. 111. 557. Agrion. IV. 227. Akis. 1v. 406. Albunea. v. 223. Alcyonella. 17. 100. Alcyonium. 11. 588, Alcochara. 1v. 487. Aleyrodes. 111. 466. Alpheus. v. 204. Altica. 1v. 302. Alucita. ur. 552. Alveolites. 11. 184. Alysia. 1v. 145. INDEX A Ammonites. vir. 055, Ammonoceras. vir. 6H. Ammothea. 11. 410. Amphidesma. v. 480. Amphistoma. 111. 187. Amphitrile, v. 354. Ampullaria. vi [2]. 1796. et Suppl. vil. 547. Ananchyles. 111. 25. Anaspis. 1v. 426. Anatifa. v. 402. Anatina. v. 462. Anceus. v. 107. Ancillaria. vir. 412, Ancylus. vi [2]. 25. Andrena. 1v. 72. Anguinaria. 11. 142. Anisonyx. 1V. 584. ANNELIDES. v. 274. Anobium. 1v. 469. Anodonta. vi [1]. 85. Anomia. vi [1]. 225. Anostoma. vi. [2]. 100. Antennularia. 17, 122. Anthelia. 11. 407. Anthia. 1v. 408. Anthophora. 1v. 59. Anthrax. 111. 400. Anthrenus. 1v. 548, Anthribus, 1v. 365. Antipathes. 11. 305. Apalus, 15. 427. 696 IFDEX. Aphis. rt. 497. Ascidia, 111. 119. Aphodius. 1v. 573. Asellus. v. 157. Aphrilis. 111, 380. Asida. 1v. 408. NY Apis. 1v. 47. Asilus. 111. 402, | Aplidium. 111, 04. Asindulum. 111. 432. Apoderus. 1v. 560. Asiraca. 111. 480. Apseudes, v. 160. Aspergillum. v. 428. ARACHNIDÆ, v. 1. Astacus. v. 214. Aradus. 111. 5o4. Asterias. 11. 547. Aranea. v. 02. Asloma. v. 48. Arca. vi[i]. 55. Astomella. 111. 415. Arcnicolx. v. 555. Astreas "ir. 257: Argas. v. 52. Atractocerus. 1v. 455. Argonauta. vir. 650. Attclabus. 1v. 361. Argulus. v. 158. Atypus. v. 104, Argus. IV. 21. Aurelia. 11. 512. Armadillo. v. 151. Auricula. vi [2]. 136. et Suppl. vs. Artemisus. v. 135. 558. Ascalaphus. 1v. 231. Avicula. vi [1]. 146. Ascaris. 111. 206. Avicularia. v. 107. B Bacvlites, vu. 646. Botryllus. 111. 106. Balanus. v.. 537. Botryocephaius. 111. 166. Bdella. v. 55. Botys. 111. 555. Belemnites. vu. 590. Brachinus. 1v. 5o1. Belostoma. 111. 522. Brachionus. 11. 50. Bembex. 1V. 114. Brachycerus. 1v. 557. Bembidion. 1v. 524. Branchipus. v. 155. Beroc. 11. 468. Brentus. 1v. 558. Bibio. 111. 420. Bruchus. 1v. 365. Bipapillaria. 111. 127. Buccinum. vir. 262. et Suppl. id. Birostrites. vr [1]. 295. 578. Bittacus. 1V. 217. Bucentes. 111, 303. Blaps. 1v. 409. Bulimus. vi [2]. 116. et Suppl. vrr. Blatta. 1v. 261. 534. Bombus. 1v. 53. Bulla. v1 [2]. 51. et Suppl. vit. 532. Bombylus. 111. 406. Bullæa. vi [2]. 20. Bompyx. 11. 576. Buprestis. 1v. 473. Bopyrus. v. 163. Bursaria. 1. 450. Bostrichus, 1v. 338. Byrrhus. 1v. 545. INDEX. Calandra. 1v. 554. Calappa. v. 265. Calceola. vr [1]. 254. Caligus. v. 140. Callianira. 17. 465. Callidium. 1v. 318. Callimorpha. 111. 574 Callirhoe, 11. 501. Calopus. 1v. 575. Calyptræa. vi [2]. 20. et Supph vi: 552. Campæa. 111. 568. Campanularia, 11. 112. Cancellaria. vit. 111. Cancer. v. 268. Cantharis. 1v. 435; Caprella. v. 173. Capsa. v. 553. Carabus. 1v. 517. Cardita. vr [1]. 20. Cardium, vif1].2. Carinaria. vus. 674 Caris. v. 50. Carocolla. vi [2]. 94. Carybdea. 11. 405. Caryophyllia. 11. 224. Caryophyllœus. 111. 18% Cassida. 1v. 205. Cassidaria. vrr. 214, Cassidulus. 111. 54. Cassiopea. 11. 510, Cassis. vit. 218. Eastalia. vi [1]. 66: Castnia. 1v. 13. Catenipora. 11. 206. Cebrio. 1v. 442. Cecrops. v. 137. Cellaria. 11. 133. Cellepora. 1r. 169. Cephaloculus. y, 13e: 699 C Cephea. 11. 514 Ccrambix. 1v. 320. Cerapterus. 1v. 34x. Ceratina. 1v. 65. Cercaria. 1. 44%, Cercopis. 111. 476. Ceria. 111. 370. Cerithium. vit. 63. Cerocoma. 1v. 451. Cerophytum. 1v. 475. Ceroplatus. 111, 433. Cerylon. 1v. 337. Cestum. 11. 463, Cetonia. 1v. 531. Chalcis. 1v. 152: Chama. vi [1]. g2. Chauliodes, 1v. 204 Chelifer. v. 79. Cheyletus. v. 58. Chiroscelis. 1v. 407. Chiton. vr [1]. 318. Chilonellus, vr [1]. 316. Chloeia. v. 328. Choleva. 1v. 560, Chondracanthus. 117, 227. Chrysis. 1V. 1285, Chrysomela. 1v. 295. # Chrysotoxum. 111, 378. Cicada. 111. 483. Cicindela. 1v. 496. Cidarites. 111. 52, Cimbex. 1v. 175. Cimex. 111. 501. Cineras. v. 407. Cinips. 1v. 154, Cinipsillum. 1v, 156 Cionus. 1v. 552. Cirratulus. v, 300. CIRRHIPEDA,. v. 375. Cis. 1V, 336, 709 Cistela. 1v. 583. Clausilia. vi [2]. ur. Clavagella. v. 430. Claviger. 1Y. 275. Cleodora. vi [1]. 268. Cleptes. 1v. 127. Clerus. 1v. 463. “ Clio. vi [1]. 286. Clivina. 1v. 569. Clymence. v. 550. Ciypeaster. 111. 12, Clythra. 1v. 299. Cuodalon. 1v. 588. Ceccinella. 1v. 280. Coccus. 111. 458. Cœnomya. 111. #17. Coœnurus, 111, 154. Colletes. 1v. 76. Ccilliuris. 1v. 497. Colombella. vrr. 202. Cematula. 11. 550. CONCHIFERA, v. 411. Concholepas. vrr. 252, Conilites, vir. 568. Conops. 111. 506. Conus. vir. 440. Copris. 1v. 569. Coræus. 111. 404. Corallina. 11. 524. Cerallium. 11. 295. Corbis. v. 536. Corbula. v. 494. Corixa. 117. 520. Corxularia. 11. 111, Coronula. v. 385. Corophium. v. 154. Corydalis. rv. 295. Coryne. 11. 61. Corystes. v. 253. Cossus. 111. 584. Cossyphus. 1v. 394. Crabro, 1v. 118. INDEX. Crambus, 1. 551. Crangon. v. 201. Crania. vi [1]. 237. Crassatella, v. 480. Crassina. v. 554. Crenatula. vi [1]. 156. Crepidula. vr [2]. 22. Creusia. v. 590. Crioceris. 1v. 505. Cristatella, 11. 05. Cristellaria. vr. 6o7. CRUSTACEA. v. 109. Crypticus. 1v. 415. Cryptocephalus. 1v. 297: Crypturns. 1v. 130. Ctenophora, 111, 458. Cucujus. 1v. 329. Cucullæa. vr [1]. 33. Cucullanus. 111. 204. Culex. 111, 446. Cupes. 1v. 457. Curculio. rv. 348. Cyamus. v. 174. Cyancea. 11. 217. Cychrus. 1v. 516. Cyclas. v. 557. Cyclidium. r. 424. Cyclelites. 11. 232. Cyclops. v. 128. Cyclostoma. vi [2]. 142. et Suppl. var. b40. Cylas. rv. 359. Cymbulia. vi [1]. 292. Cymothoa. v. 162. Cypræa. vir. 372. Cypricardia. vi [1]. 27. Cyprina. v. 566. [556]. Cypris. v. 125. Cyrena. v. 561. [551]. Cyrtus. 111. #12. Cytherea. v. 569. [559]. Cytherina. y. 125. Dacne. 1v. 556. Dactylopora. 11. 188. Danaus. 1v. 206. Daphnia. v. 126. Dascillus. 1v. 443. Dasycerus. 1v. 276. Delphinula. vi[2]. 220. et Suppl. vur. ré 299. Dendrocera. 1v. 422, Dentalium. v. 541. Dermestes, 1v. 552. Dianæa. 11, 504. Diaperis. 1v. 392. Diazoma. 111. 101. Diceras. vi [1]. 90. Dichelestium. v. 136, Dicholomaria. 11. 143. Difflugia. 11. 05. Dioctria. 111. 404. Diopsis. 111. 370. Diplolepis. 1v. 160. Eburna. vit. 280. Echinococcus. 111. 156. Echinoneus, 111. 18. Echinopora. 11. 252. Echinorhynchus, 111. 197. Echinus. 111. 58. Flais. v. 65. Flaphrus. 1v. 523. Elater. 1v. 477. Eledona. 1v. 589. Flodes. 1v. 444. Flophorus. 1v. 540. Emarginula. vi [2]. 5. Empis. 117. 400. Empusa. 1v. 250. Enchelis, 1, 417, FENDEX. D Discina. vi [1]. 236. Discopora. 11. 164. Discorbis. vir, 622. Distichopora. 11. 197. Distomus. 111. 100, Ditrachyceros. 111, 150. Dolabella. vr [2]. 40. Dolichopus. 111. 423. Dolium. vir. 258. Donacia. 1v. 506. Donax. v. 5#4. Doripe. v. 244. Doris. vi [1]. 309. Dorthesia. 111. 462. Drilus. 1v. 466, Dromia. v. 265. Drynus. 1v. 130. Dryops. 1v. 530. Drypta. 1v. 505. Dytiscus. 1v. 5273 E Encrinus. 11. 432. Endomychus. 1v. 278. Entomoda. 111. 252, Eolis. vr [1]. 301. Ephemera. 1v. 218. Ephyra. 11. 508. Fpitragus. 1v. 589. ErizoAR1æ. II. 229, Erichthus. v. 180. Erodius. 1v. 509. Erotylus. 1v. 286. Erpobdella. v. 296. Erycina. v. 485. Erythræus. v. 61. Eschara. 11. 175. Etheria. vi [1]. 98. RON j 702 INDEX. Eucera. 1v. 37. Eucharis. 1v. 159. Eucæœlium. 111. 99. Eudora. 11. 405. Euglossa. 1v. 56. Eumenes, 1v. 82. Fasciola. 117, 180. asciolaria. vir. 117. Favosites. 11. 204. Fibularia. 111. 16. Filaria. 111. 216. Fissula. 111. 210. Fissurella. vr [2]. 8. Fistulana. v. 432. Fistularia. 111. 74 Flabellaria. 11. 342, Elustra. rx. 195 Galathea (crust.). v. 213. Galathea (conch.). v. 564. [554]. Galeodes. v. 77. Galeolaria. v. 371. Galerites. #11. 10. Galeruca. r1v. 501. Galgulus. 111. 509. Galleria. 111. 550: Gainasus. v. 58. Gammarus. v. 179. Gastrochæna. v. 446, Gecarcinus. v. 249. Geodia. 11. 386. Geotrupes. rv. 576: Gerris. 111. 513. Gibbium. 1v. 471. Glaphyrus, 1v. 586. f. Halictus, 1v. 74. laliotis. vi [2]. 212. Eumorphus. 1v. 279. Euphrosine. v. 331. Eurichora. 1v. 405. Euryale. 11. 535. Evania. 1v. 146. FExplanaria. 11, 254. F Fœnus. 1v. 148. Folliculina. 11. 2g. Forficula. 1v. 265. Formica. 1v. 92. Fulgora. r11. 481. Fungia. 11. 254. Funiculina. 11. 422. Furcocerca. 1. 446. Furcula. 111. 581. Furcularia. 11. 36. Fusus. vi. 121. et Suppl. 1d. 56& G Glaucus. vr [1]. 299. Glomeris. v. 36. Glycera. v. 514. Glycimeris. v. 457. Goliathns. 1v. 579. Gonium. 1. 425. Gonoplax. v. 253. Gordius. 111. 219. Gorgonia. 11. 300. Graphipterus. rv. 500. Grapsus. v. 247. Gryllo-Talpa. 1v. 256. Gryllus. 1v. 258. Gryphæa. vi [1]. 197. Gyrinus. 1v. 557. Gyrogona. vi. 613. H Haliplus. 1v. 530. Halithea. v. 306. Hallomenus, 17.579. Hamularia. 111. 215. Harpa. vir. 253. Harpalus. 1v. 511. Helea. 1v. 505. Helicina. vi [2]. 102. et Suppl. vir. 5353. Helix. vi [2]. 62. Helops. 1v. 351. Hemerobius. 1v. 206. Hepathus. v. 267. Hepialus. 111. 582. Herminia. 111. 550. Hesione. v. 315. Hesperia. 1v. 20. Hexatoma. 117. 445, Hexodon. 1v. 591. Hiatella. vr [1]. 20. Hippa. v. 221. Ichneumon. 1v. 135. Idotea. v. 150. INFUSORIA. r. 392. INSECT A. 111. 245, Ione. v. 170. Tps. 1v. 558. Janthina. vr [2]. 204. Kerona, 1. 442. Lagria. 1v. 376. Lamia. 1v. 314. Lamprima. 1v. 500. Lampyris. 1v. 447. Languria. 1v. 280. Laplysia. vr [2]. 37. INDEX. Hippobosca. 111, 546. Hippopus. vi [1]. 107. Hippurites. vr1. 506. Hirudo. v. 290. Hispa. 1v. 504. Hister. 1v. 544. Holothuria. 117. 71. Horia. 1v. 427. Hyalæa. vi [1]. 284. Hydatigera. 111. 158. Hydatis. 111. 151. Hydra. 11. 57. Hydrachna. v. 64. Hydrometra. 111. 511. Bydrophilus. 1v. 554, Hylotoma. 1v. 177. Hypophlæus. 1v. 393. Hyria. vi [1]. 81. ] Iridina. vi [1]. 88. Isis. 11. 500. Isocardia. vi [1]. 30. Julus. v. 54. Ixodes. v. 51. K Kolpoda. 1. 418. L Larra. 1v. 116: Lebia. 1v. 502. Leiodes. 1v. 387. Lenticulina. vir. 618. Leodice. v. 321. Lepisma. v. 23. LA 702 Ses. O4 Teplomera. v. 171: Leptopus. v. 259. Leptura, 1V. 310. Leptus. v. 40. Lernœa. 111. 229. Lethrus. 1v. 579. Leucopsis. IV. 150. Leucosia. v. 251. Libellula. 1v. 224, Libythea. 1v. 28. Licinus. 1v. 513. Ligia. v. 155. Ligula. 111. 170. Lima. vi [ar]. 155. Limacina. vi [1]. 290. Limax. vi[2]. 48. Limnochares. v. 66. Limonia. xt. 444. Limulus. v. 142. Linguatula. 111. 175. Lingula. vi [1]. 257. Liorhynchus. 111. 201. Liriozoa, 11. 192. Lithobius. v. 29. Machilis. v. 22. Macrocera. 111. 367. Macroglossum. 1v. 8. Mactra. v. 471. Madrepora. 11. 277: Magilus. v. 372. Maia. v. 240. Malachius. 1v. 460. Malleus. vi [1]. 145. Malthinus. 1v. 455. Mammaria. IT: 1204 Manticora. 1V. 400. Mantis. 1V. 248. Mantispa. IV. 200. Marginella. vi. 354, Masaris. 1. 80. INDEX. Lithodes. v. 239. Lithosia. 111. h47. Lituola. vir. 603. Lobularia. 11. 412. Locusta. 1v. 256. Loligo. vrr. 660, Loligopsis. vrr. 650. Lomechusa. 1v. 488. Loricera. 1v. 15. Lucanus. 1v. 601. Lucernaria. 11. 472. Lucina. v. 558. Lumbricus. v. 208. Lunulites. 11. 194. Lutraria. v. 467. Lycoperdina. 1v. 277. Lycoris. v. 511. Lycas. 1v. 440. Lygæus. 111. 495. Lymexylon. 1v. 456. Lymnæa. vi[2].157.el Suppl. var. 543. Lynceus. v. 127. Lysidice, v. 324. M Mastigus. 1v. 458. Matuta. v. 261. Meandrina. 11. 244. Megachile. 1v. 66. Megatoma. 1v. 550. Melandria. 1v. 377. Melania. vi [2]. 163. et Suppl. vu. 545. Melanopsis. vi [2]. 168. Melasis. 1v. 470. Meleagrina. vi [1]. 150. Melipona. 1v. 51. Melitæa. 11. 297. Meliturga. 1v. 59. Meloe. 1v. 433. Melolontha. 1v. 587. este Melonia. vit, 615, Melophagus. nr. 345, Melyris. 1v. 461. Membracis. 111. 477, Meryx. 1v. 334. Milesia. 111. 381. Miliola. vir. 610. Millepora. 11. 199. Mitra. vis. 207. Modiola. vr [1]. 100. MOLLUSCA. vr [1]. 250, Moluris. 1v. 40%. Monas. 1. 410. Monoceros. vit. 250, Monodonta. vir. 50. Monostoma. 111. 185. Monticularia. 11. 248. Nais. EXT, 229. Natica. vi [2]. 195. et Suppl. vrr. 552. Naucçoris. 111. 510. Nautilus. vir. 650. Navicella. vr [2]. 181. Nebalia. v.407. Nebria. 1v. 519. Necrophorus. 1v. 565. Necydalis. 1v. 517. Nemestrina. 111, 410. Nemoptera. 1v. 213. Nemosoma. 1y. 557. Nemotelus. 111. 588. Nemoura. 1v. 189. Nepa. 111. 516. Nephtys. v. 515. Nerita. vr [2]. 188. et Suppl. vir. 551. Obelia, 11. 509. Ocellaria, 11. 187. Tome VII, INDEX, w 709 Mordella. rv. 424, Morio. 1v. 10. Murex. vis. 155. ct Suppl. id. 572, Musca. 117. 558. Mutilla. 1v. 08. Mya. v. 459. Mycetophagus. 1v. 530, Mycetophila. 111. 454. Mydas. 111. 425. Mygale. v. 105. Mylabris. 1v. 450. Myoda. 111, 565. Myodocha. 111. 496. Myopa. 11. 502. Myrmeleon. 1v. 209. Mysis. v. 199. Mytilus. vr [1]. 117. N Neritina. vi [2]. 182. Nika. v. 202. Nilio. 1v. 582. Nitidula. 1v. 55%. Noctiluca. 11. 470. Noctua. 111. 571. Nodosaria. vir. 595. Nomada. 1v. 70. Nosodendron. 1v. 546. Noterus. 1vV. 550. Nothus. 1v. 374. Notonecta. 111. 517. Notoxus. 1v. 410. Nucleolites. 111. 56. Nucula. vi [1]. 57. Nummulites. vir. 627. Nycteribia. 111. 544. Nymphalis. 1v. 24. Nymphum. v. 75. Octopus. vir. 655, Oculina. 11, 285, 706 Ocypode. v. 251. OFcophora. nr. 545. OUdemera. 1v. 572. OEnas. 1v, 432. OEnonc. v. 526. OEsalus. 1v, 590. OEshna. 1v. 226. OËstrus. 111. 555. OEthra. v. 264. Oliva. vir. 416. Omalysus. rv. 450. Omophron. 1v. 522. Onchidium. vi [2]. 45. Oniscus. v. 152. Onitis. 1v. 571. Opatrum. 1v. 412, Ophiura. 11. 540. Orbicula. vi [1]. 242. Orbiculina. vr1. 600. Orbulites (polyp.). 1. 193. Pachystoma. 111. 421. Pæderus. 1v. 484. Pagurus. v. 210. Palæmon, v. 206. Palinurus. v. 208. Palmyra. v. 505. Paludina. vr [2]. 172. Pamphilius. 1v. 170. Panagæus. 1v. 514. Pandalus. v. 203. Pandora. v. 498, Pangonia. 111. #18. Panopæa. v. 456. Panops. 117. #11. Panorpa. 1v. 215. Panurgus. 1v. 65. Papilio. 1v. 54. Paramecium., 1. 426. Parandra. 1v. 525. Parmacella. vr [2]. 46. INDEX. Orbulites {test.). vrr, 642. Orchesia. 1v. 585, Orchestes. 1v. 555. Oribata, v. 6o. Orithya. v. 260. Orneodes. 111. 5#1. Orthocera. vir. 593. Oryssus. 1v. 167. Orythia. 1r. 502. Osmylus. 1v. 205. Ostrea. vi [1]. 200. Otion. v. 408. Ovula. vir. 565. Ovulites. 11. 195. Oxycera. 111. 587. Oxyporus. 1v. 482. Oxytelus, 1v. 485. Oxyurus (verm.). 111. 213. Oxyurus (insect.). 1v, 128. 12 Parmophorus. vi [2]. 2. Parnassius. 1v. 32. Parthenope. v. 237. Passalus, 1v. 596. Patella. vr [1]. 521. Paussus. 1v. 541. Payonia. 11. 258. Pecten. vi [1]. 161. Pectinaria. v. 548. Pectunculus. vr [1]. #7. Pedicellaria. 11. 63. Pediculus, v. 39. Pedinus. 1v. 411. Pedum. vr [1}. 153. Penicillus, x. 340. Pennatula. 11. 424. Penœus. y. 205. Pentatoma. 111. 402. Perla. rv. 190. Perna. vi [1]. 158. Petricola. v. 502. Phalacrus. 1v. 290. Phalæna. 11. 565. Phalangium. v. 70. Phaleria, 1v. 391. Phasianella. vi. 51. et Suppl. id. 560. Phasma. 1v. 252, Philanthus. 1v. 120. Phileremus. 1v. 69. Philoscia. v. 154. Phloiotribus. 1v. 344. Pholas, v. 442, Phorcynia. 11. 494. Phoxichilus. y. 74, Phronima, v. 178. Phryganea. 1v. 187. Phrynus. v. 87. Phyilidia. vr [1]. 314. Phylline. v. 295. Phylliroe, v1. 677. Phyllodoce. v. 316. Phymata. 11. 505. Physa. vi [2]. 155. Physalia. 11. 478. Physsophora. 11. 475. Pieris. 1v. 50. Pileopsis. vr [2]. 16. Pimelia. 1v. 400. Pinna. vi [1]. 120. Pinnotheres. v. 250. Pirena. vr [2]. 169. Piscicola. v. 294. Placentula. vrr. 620. Placuna. v1 [1]. 225. Plagiostoma. vr [1]. 159. Plagusia. v. 246. Planaria. 111. 176. Planaxis. vu. 5o. Planorbis. v1 [2]. 150. et Suppl. 542. Platypterix. 111, 561. INDEX. Yil. Pleione, v. 520. Pleurobranchus. vr [1]. 337. Pleurotoma. v11. 00. Plicatula. vi [1]. 184. Ploas. 111. 407. Ploiaria. 111. 500. Plumatella. 11. 106. Plumularia. 11. 195. Pneumodermon. v1 [1]. 295. Pneumora. 1v. 258. Pocillopora. 11. 275. Podophthalmus, v. 255. Podopsis. vr1 [1]. 194. Podura. v. 20. Pogonophorus. 1v. 521. Polistes. 1v. 89. Pollicipes. v. 405. Polyclinum. 111. 105. Polycyclus. 111. 105. Polynoe. v. 508. Polyphemus. v. 145. Polyphysa. 11. 151. POLYPL. 11. 1. Polystoma. 111. 175. Polystomella. vit. 624. Polyxenus. v. 55. Pompilc :. tv. 110. Pontobdella. y. 295. Porcellana. v. 220. Porites. 11. 267. Porocephalus. 111. 200. Porpita. 11. 485. Portunus, v. 257. Praniza. v. 168. Priapulus. 111. 76. Prionus. 1y. 322. Procris, 1Y. 4. Proteus, 1. 415, Psammobia. v. 511. Psammotæa, v. 516, Psarus. 111. 377. Pselaphus. 1v, 2-4. 708 Psocus. 1v. 195. Psychoda. 111. 441, Psylla. 117. 464. Pterocera. vir. 194. Ptcrophorus. 111. 530. J à. Pterotrachea. vrr. 67 Ptilinus, 1v. 467. Ptnus, 1v. 47o. Pulex, 117. 553. Pupa, vi [2]. 103. ADIARLEÆ. 11. 437: Radiolites. vr [1]. 232. Ramphus. 1v. 556. Ranatra. 11. 515. Hanella. vir. 140. Ranina, y. 224; Raphidia. 1v. 190. Ra Reduvius. rrr. 498. ttulus. 11. 25. KRemipes. y. 222. Renilla. 11. 428. Renulina. vrr. Go5. Retepora. 11. 180. Rhagio. 111. 422. Rhina. 1v. 555. Sabellaria. v. 550. Sagittula. 111. 194, Sagra. 1V. 507. Salpa. 111. 115. Sanguinclaria. v. Boo, Saperda. 1v. 315. RE EE SaDy ga. LV, 107. Sarrotrium. 1v. #16, Sazicava, v. 501. Scalaria. vi [2]. 225. et Suppl vir. 553: Scaphidium, rv, 558. LYNSB'EAXe Purpura, vir. 253. et Suppl. id. 577. Picnogonum, v. 76. Pyralis. 117. 558. :Pyramidella. vr [2]. 221. Pyrgoma. y. 400. Pyrochroa. 1v. 421. Pyrosoma, 111. 109, Pyrula. vir. 157, et Suppl. id. 571. Pytho. 1v. 580. R Rhingia. 111, 374. Rhinomacer, 1v. 360. Rhinosimus. 1v. 368. Rhipicera, 1v. 446. Fhipiphorus. 1v. 423. Rhizophysa. 11. 477. Rhynchænus. 1v. 550, Rhyphus. 111. 455, Ricinula. vrr. 250. Ricinus, v. 4r. Rostellaria. vir, 191. Rotalia. vrr. 616. Rotella. vrr. 6. Rutela. 1v. 5809. S Scarabæus. 1v. 592. Scarites. 1v. 508. Scathops. 111. 450. Scaurus. rv. 401. Scenopinus, 111. 569. Scirtes. 1v. 445. Scolex. 111. 192. Scolia. 1v. 105. Scolopendra. v. 50. Scolytus. 1v. 345. Scorpio. v. &5, Scraptia, 1v. 420, Seutella. 111, 7. INDEX. Scutellera. 111. 490. Scutigera. V. 27. Scydmænus, 1v. 459. Scyllæa, vr [1]. 305. Scyllarus. v. 211. Sepia. vir. 665. Sepidium. 1v. 403, Septaria. v. 456. Serialaria. 11. 129. Seriatopora. 11. 282. Serpula. v. 360. Serropalpus. 1v. 378. Sertularia. 11. 114. Sesia. IV. 7. Siagona. 1v. 506. Sialis. 1v. 202, Siderolites. vir. 625. Sigalphus, 1v. 144, Sigaretus. vi [2]. 207. Sigillina. 111. 90. Siliquaria. v. 556. Silpha. 1v. 561. Simulium. 111. 431. Sinodendron. 1v. 598. Sipunculus. 111. 77. Sirex. 1v. 165. Siro. v. 69. Sisyphe. 1v. 572. Smaris. v. 4. Smerinthus. 1v. 12. Smynthurus. v. 10. Solarium. vir. 2. et Suppl. id. 554. Solemya. v. 488, Solen. v. #49. Spatangus. 111. 27. Spectrum. 1V. 253. Spercheus. 1v. 556. Tabanus. 11. 419. Tachinus. 1v. 489. Tagenia. 1v. 402. 709 Sphæridium, 1v. 541. Sphæroma. v. 161. Sphærulites. vi [1]. 231. Sphex. 1v. 112. Sphinx. 1v. 10. Spio. v. 518. Spirolina, vi. 601. Spirorbis. v. 358. Spirula. vrr. Goo. Spondylis. 1v. 524, Spondylus. vr [1]. 186. Spongia. 11. 345. Spongilla. 11. 98. Squilla. v. 186. Staphylinus. 1v. 481. Stencorus, 1y. 312. Stenorynchus. y. 236. Stenostoma. 1y. 370. Stephanomia, 11. 460. Stomatella. vr [2]. 209. Stomatia. vi [2]. 211. Stomoxis, 111. 544. Stratiomys. 111. 585. Strombus. vir. 100. Strongylus. 111, 202. Struthiolaria, vir. 147. Stygia. IV. 2. Stylaria. 111. 2253. Stylina. 11. 220. Stylops. 111. 552. Succinea. vr [2]. 134. Syllis. v. 317. Synagris. 1V. 81. Synoicum. III. 97. Syrphus. 11. 374. Systropha. 1v. 62. IE Talitrus. v. 182. Tanypus. 111. 442. Telephorus. 1v, 451. 719 Tellina, v. 519. Tellinides. v. 535. Tenebrio, 1v. 414 Tenthredo. 1v. 172. Tephritis. 111. 364. T'erebella. 5 352. Terebellum. vir. 400. Terebra. vit. 285. et Suppl, id. 579. Terchratula. vr [1]. 245. Teredina. v. 458. Teredo. v. 458. Termes. 1v. 102. Testacella. vr [2]. 50. Tethia. u. 584. Tethys. vr [1]. 307. Tetragulus. t11. 193. Tetraonyx. iv. 429. Tetrarhynchus. 111, 191. Tetraioma. 1v. 336. Tettigonia. 111. 474. Thais. 1v. 35. Thalassema. v. 299. Thalassina. v. 217. Thelyphonus. v. 86. Thrips. 111. 470. Throscus, 1V. 547. Thynnus. 1V. 109. Tibiana. 11. 148. Tillus. 1v. 465. Tinea. 111. 42. Tingis. x11. 505. Tiphia. 1v. 105. Tipula, 111, 436. Tœnia. 111. 158. Tornatella. vr [2]. 219. Ulciota. 1v. 550. Umbellularia. 11. 455. Umbrella. v1 [1]. 559. Ungulina. v. 486. INDEX. Toxicum. 1v. 416. Trachyscelis. rv. 390. Trichius. 1v. 583. Trichocephalus. 111, 211, Trichocera. 111. 450. Trichocerca. 11. 24. Trichoda. 1. 454. Tricuspidaria. 111. 169. Tridacna. vr [1]. 104, Tridactylus. 1v. 257. Trigonia. vi [1]. 61. Triplax. 1v. 288, Triton. vit, 177. et Suppl, id. 576; Tritonia. vr [1]. 503. Trochetia. v. 291. Trochus. vir. 9. et Suppl. id. 555. Trogossita. 1v. 354, Trogulus. v. 68. Trombidium. v. 62, Trox. 1v. 578. Truxalis. 1v. 244. Tubicinella. v. 584. Tubicolaria. 11. 51. Tubifex. 111. 224. Tubipora. 11. 207. Tubularia. 11. 10. Tubulipora. 11, 161. TUNICATA, 111. 80. Turbinella. vrr. 102. Turbinolia, 11. 250. Turbo. vrr. 58. et Suppl. id. 55g. Turnibtes. vir. 645. Turritella. vit. 55. ct Suppl. ad. 561. Typhis. v. 166. U Unio. vi [1]. 68. Urania. 1v. 18. Urceolaria. 11. 40, Uropoda, v. b5. Vaginicola, 17. 26. Valvata. vi [2]. 171. Velella. 11. 481. Velia. 117. 512. Venericardia. v. 619. [609]. Venerupis. v. 506. Venus. v. 595. [583]. Veretillum. 11. 420. VERMES, rx. 151. Vermetus. vi [2]. 224. Vermilia, v. 3568. Xénia. 11. 400. Xenos. 111. 351, Xiphicera. 1v. 245. Xiphidria, 1v. 169. Yponomeuta, rir. 544. Zethus, 1v. 84. Zoantha, 11. 64. Zodion. 111. 590. Zoe. v. 151. INDEX. V Vespa. 1v. 86. Vibrio. 1. 419. Virgularia. 11. 420, Vitrina. vi [2]. 52. Voluta. vir. 327. Volvaria. vir. 562. Volvox. 1. 4153. Vorticella. 17. 45. Vorticialis. vrr. 625. Vulsella. vr [1]. 220. X Xorides. 1v. 134. Xylocopa. 1v. 64. Xylophagus. 111. 384. Xylophila, 1v. 355. ': Z Zonitis. 1v. 456. Zuphium. 1v. 504, Zygeæna. tv. 5. DE LA “ABLE. . é LC PRE Fe ent nr . ti 4 (ue Lie a NA MAÉ HE PnE fé #t ge) DRE ITI EE Le OA Hot LE PDU ELU CNRS jo Le LUEUR surtt « "ne | #7 ae # 1e 9 ED px LL CT T. “+ L à { #' +», ae "il itée has dE vé sé û i L' PT. ‘à téinti ‘ er, A «$ . PARC ET F : A. mer : AOL. 4 ' dre “pr “Hu #° > DA CAL " Ÿ A sA ae de n ; + : ! É v; F ï | à d bg; a " F LA" \ " MA É + 0 : L NT # Er .74 Abe € FT ML Un D ee Gi 6 HHOATE S-. ét WT": À ec 8 2 A ER UP | : CON RE: Mas em à F: 4 A0 k ; ie NE LL hs a'"e’ ik { ‘ LA +, É k: | sat 14 -pa ds + k L DS Le ‘ha s x dhbstle) TER | 4e y? 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