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VI du Supplément, sont venus nous offrir deux exemples remarquables d’une ten- dance à l’albinisme dont les oiseaux à reflets mé- talliques paraissaient exempts. Cette disposition particulière des plumes à se décolorer et à former des taches blanches ou grisâtres au milieu du plumage, est ce que quelques auteurs ont parfois appelé plumage tapiré. On se rappelle que les perroquets ont souvent leur livrée émaillée de jaune ou de blanc sur un fond vert, et l’on croyait que cette coloration exceptionnelle était pro- duite par les naturels des forêts du Nouveau- Monde, à l’aide d’un procédé qui leur était par- üculier, et qui consistait à arracher des plumes de l'oiseau et à frotter la surface de la peau dé- nudée avec le sang d’une rainette américaine, seule propre à amener cette dégénérescence des 28 HISTOIRE NATURELLE plumes. Tout porte à croire que ce tapirage n'existe point; que les plumes qui se décolorent sont dues à un état maladif et à un défaut d'énergie dans la sécrétion des matières colorantes du sang, et que, semblables aux cheveux qui blanchissent au milieu d’une chevelure noire et encore dans sa vigueur primitive, ces plumes sont desséchées à leur bulbe et ne tirent plus qu’une nourriture insuffisante jusqu’à leur chute. Sans doute qu’en arrachant les plumes sur le corps de quelques volatiles , et en répétant plusieurs fois ce procédé, qu'il en résulte une inertie ou un affaiblissement des vaisseaux , et que les plumes se décolorent et se panachent, ainsi qu'on le remarque chez la plupart de nos oiseaux de basse-cour, dénaturés ou plutôt modifiés par un défaut d'exercice, une nourriture parfois non appropriée complètement à leur organisation. La tendance à l’albinisme est donc un état maladif du système pileux tégumen- taire, que produisent les influences du climat froid, la nourriture et quelques circonstances particulières non encore définies. Le jeune colibri Topaze à plumage varié de blanc ne diffère de l'adulte que par les teintes moins vives, moins brillantes de son plumage : la gorge est plus franchement verte, lenoir dela tête est moins séricéeux, et le rouge du corps tire vo- lontiers sur le rouge briqueté. Des plumes , d’un DES COLIBRIS. 29 blanc pur, sans aucune tache, sont éparses au milieu des plumes rouges, et tranchent par leur opposition sur le ventre, le dos, les flancs et le croupion qu'elles émaillent. Les deux brins des pennes moyennes ne sont encore que naissans ; à peine ont-ils huit lignes, et leur forme étroite, mince, et leur couleur d’un brun clair, prouvent que l’individu n'avait pas encore pris sa livrée complète. Cette variété, très remarquable, appartient au musée de Paris, et provient de Cayenne. Elle est figurée pl. VIT du tome 111, inédit, des Oiseaux dorés de Vieillot :. : Nous citerons plusieurs fois ce troisième tome des Oiseaux dorés, dont nous avons eu communication pendant quelques heures, grâce à l’obligeance de M. Florent Prévost. Ce volume manuscrit, grand in-folio, enrichi de vingt-cinq dessins de M. Prêtre, et com- prenant trente-cinq descriptions, fut vendu par M. Vieillot à la du- chesse de Berry, et ne sera sans doute jamais publié. Peut-être même qu'il n’est plus en France. Nous regardons comme un devoir de citer les espèces figurées par ce laborieux ornithologiste, que la science vient de perdre. n°1, le colibri Lazulite (il est reproduit dans la galerie du même auteur ); II, le colibri Arlequin; IIT, le colibri Brun (c’est notre Ornismya lugubris, pl. XX XVIII }; IV, le colibri Tacheté (c’est notre Ramphodon maculatum ); V, le colibri à Col- lier rouge; VI, le colibri à Cravate; VIT, le colibri Topaze, Ta- cheté; VIII, le Verdor (c’est notre Ornismya sapho, pl. XXVII ); IX, l’oiseau-mouche bec en scie (c’est l’oiseau-mouche Pétasophore, pl. I); X, l’oiseau-mouche Glaucope; XI, l’oiseau-mouche Rubis- émeraude; XIZ, l’oiseau-mouche Azuré; XIII, loiseau-mouche à gorge blanche; XIV, l’oiseau-mouche Delalande; XV, l’oiseau- mouche Magnifique; XVI, l’oiseau-mouche à oreilles blanches (c’est notre Ornismya Arsenii, femelle, pl. XXVIT); XVII, loi- Re : — 30 HISTOIRE NATURELLE seau-monche à queue singulière; XVIII, l’oiseau - mouche à tête grise; XIX, l’oiseau-mouche Versicolore ( c’est un jeune Delalande, pl. XIX de notre Supplément); XX, le Vert et gris ; XXI, l’oiseau- mouche à longue queue, couleur d’acier bruni; XXII, oiseau-mou- che Superbe {c'est notre Natterer, pl. XVI); XXII, l’oiseau-mouche Duc; XXIV, l’Améthiste; XX V, l’oiseau-mouche Minulle; XXVI, l’oiseau-mouche à queue rousse, XX VII, le Quadricolore; XX VIII, le Chalibée ( Ornismya Vieillotit,N. pl. LXIV ); XXIX, le Langs- dorff; XXX, l’oiseau-mouche Mystacin; XXXI, l’oiseau-mouche Géant; XX XII, l’oiseau-mouche Géant, femelle; XX XIII, l’oiseau- mouche Jules Verreaux (c’est notre Ornismya sephanioides , plan- che XIV ); XX XIV, l’oiseau-mouche Dufresne (c’est l’oiseau-mou- che aux huppes d’or, femelle ); et XX XV, l’oiseau-mouche Prêtre ( c’est l’oiseau - mouche aux huppes d’or, jeune âge ). IL CG @) LL I 12 IRI 4ù @) I > A W/ [D > Jeune male en plumage incomplet . Public per Arthus Bertrand. Pretre pire ; Remond impres* Coutant seulp : \T PA na Matt . Ar DES COLIBRIS. 31 ARR LVEUTLLEVU LAS LE LVL LLLUVRLLEUTELLE AR LLEUUL LIRE VELLLLRLLEUEIARLLTESS (Pr. IV.) LE COLIBRI TOPAZE, MALE. PLUMAGE DE JEUNE AGE. (TROCHILUS PELLA. Linn.) Le colibri Topaze mâle, dans sa livrée incom- plète, diffère de l’âge adulte par les couleurs de son plumage, et surtout par le manque des brins qui terminent les deux rectrices moyennes. Cet age tient par sa robe le milieu entre la ves- titure de la femelle et celle du mâle. Le jeune colibri-topaze a donc moins de cinq pouces de longueur totale. Son bec est noirâtre et ses tarses sont d’un jaune-serin très clair. Le dessus de la tête, du cou, du dos, les épaules et le croupion sont d’un vert doré uniforme, bien que cà et là reflètent des teintes de cuivre rouge, et que des plumes rougeätres apparaissent au mi- lieu des vertes. Dans la dernière année de la jeu- nesse de ces individus, le dessus de la tête est mélangé de vert doré et de noir de velours, et un collier rouge brun-pourpré se dessine au bas du cou. Les écailles de la gorge sont mal circonserites, 32 HISTOIRE NATURELLE d’un vert-émeraude souvent interrompu par du brun : du violet, du noirâtre, règnent sur le haut du thorax et au dessus du plastron gemmacé. Le milieu du ventre est d’un rouge rubis vif et étin- celant, tandis que les flancs et les côtés de la poitrine sont d’un vert doré auquel se joint un mélange de brunâtre et même de roux près de l'épaule et sur le rebord de l’aile. Les couvertures inférieures de la queue sont d’un vert doré-éme- raudin. Les rémiges sont d’un brun-pourpré, et les rectrices sont colorées comme dans l’âge par- faitement adulte, excepté que les latérales sont parfois d’un blond sale et terne. M. Florent Prévost nous a communiqué plu- sieurs dépouilles de la livrée que nous venons de décrire. lretre pu COLIBRI TOPAZE , Public par Arthus Bertrand. lemond unpres ! Femelle . PI Loutaru Se Sup "4 1 d | DES COLIBRIS. 33 AB ISÈLVIITRS EN LU RÉULE LE LR RS ER VOL LUEUR LES LR LEE LULU ULLULLL RQ en GPE AVES LE COLIBRI TOPAZE, FEMELLE. (TROCHILUS PELLA. Linné.) La femelle du colibri Topaze diffère complète- ment du mâle par la taille et par le plumage. Elle a été figurée par Audebert, pl. IT de ses Oiseaux dorés. Son bec est noir, ses tarses jaunes , et les plumes tibiales d’un blanc de neige. Sa longueur totale est de cinq pouces. Le bec seul a dix lignes, et la queue est pointue, conique, par le raccourcisse- ment des deux pennes les plus externes; les deux moyennes étant les plus longues, bien qu’elles ne soient point terminées par les brins que le sexe mâle a seul reçus en partage. Tout le dessus du corps, à partir du front, sur les joues, le cou, les épaules, le dos, le croupion et les couvertures supérieures de la queue, est d’un vert-émeraude métallisé, franc et très pur. Parfois cependant des reflets rougeûtres et cui- vrés apparaissent sur l’occiput et sur le cou. Les ailes en dedans, et sur leur rebord, sont roux- marron, et les rémiges brun-pourpré. Une plaque chatoyante mal circonscrite re- ÎE: 3 34 HISTOIRE NATURELLE couvre la gorge. Elle est formée par quatre ou cinq rangées longitudinales de plumes écailleuses colorées en cuivre rouge, lorsqu'elles sont frap- pées par la lumière, mais en brun-rougeatre lors- qu'elles sont mal éclairées. Cet effet est du à ce que chaque plume rouge, à son milieu, est en- tourée ou frangée par un cercle gris. Les plumes du devant du cou, de la poitrine, du ventre et des flancs sont d’un vert-doré bril- lant, mais dont l'effet est terni par un reflet gri- sâtre, dü à ce que chaque plume de ces parties, vert-émeraude dans sa plus grande étendue, est bordée de gris mat. La région anale est grisâtre et les couvertures inférieures sont d’un vert-doré bleu. Les deux rectrices moyennes, terminées en pointe obtuse, sont d’un vert-foncé très doré. Les deux latérales qui les suivent de chaque côté sont en entier d’un bleu-violet brillant, et les deux externes sont d’un roux-cannelle vif, quel- quefois taché de brun sur les bords et à la base. lretre PUiaX Publie par Arthus Bertrand. Remond unpres{ NC » Male adulte. Coutant: scup ! | | DES COLIBRIS. 35 VAR LELTELVELTLLRLLE SIRET REA LERTORLRERRELLELELRLILSE RE ES DR D RRR RER RE LES EE D (Pr. VI) LE COLIBRI A BRINS BLANCS, MALE :. (TROCHILUS SUPERCILIOSUS. Linné.) De tous les colibris connus, l'espèce qui nous occupe est celle qui possède le bec le plus long et le plus robuste, car il n’a pas moins de vingt- deux lignes de longueur ; sa forme est celle d’un cylindre légèrement recourbé et terminé en pointe. La mandibule supérieure est épaisse, d’un noir mat; l’arète qui sépare les narines est assez vive, et prononcée. La mandibule infé- rieure, sillonnée sur le côté par un canal très mar- qué qui règne sur presque toute son étendue, est d’un rouge-orange très vif dans l’état de vie, couleur que la mort ternit, et qui passe alors au jaune sale sur les dépouilles conservées dans les collections. Le corps de cette espèce a moins de deux : Mâle (pl. VI): est vert doré en dessus, gris én dessous; un trait gris sur l’œil ; la queue est étagée, brune, bordée de blanc; les deux rectrices moyennes sont faconnées en brins droits et allongés. Femelle (pl. VIT) : le corps est vert-cuivré en dessus, et roux en dessous. La queue est arrondie, sans brins, a rectrices d’un vert roussâtre, liserées de noir et bordées de blanc. Du Brésil. 2 J. 30 HISTOIRE NATURELLE pouces, mais la queue, de sa naissance à l’extré- mité des deux brins allongés, a deux pouces huit lignes, ce qui donne à l'oiseau, pour dimensions ordinaires, six pouces six lignes. Ses formes sont assez robustes , ses ailes sont larges , et s'étendent jusqu'à la moitié des rectrices, et ses tarses sont proportionnés. Le dessus de la tête, du cou , des ailes, du dos, est d’un vert-cuivré à reflets métallisés rouges ; et le dessous du corps est d’un gris-brun teinté de roussâtre sur le corps, mais ardoisé sur la gorge. Deux traits blanc roux règnent sur la joue : le premier surmonte l'œil, et le second part de la commissure, et s'avance jusqu à l'oreille. Les cou- vertures supérieures de la queue sont amples, arrondies, d’un vert-cuivré peu éclatant, et fran- sées de roux vif, ce qui leur donne l'aspect écaillé. Les couvertures inférieures sont brunes au centre, et fauve-vif sur les bords. | Les ailes sont d’un brun-pourpré. La queue se compose de dix rectrices larges, régulièrement étagées, c’est-à-dire que les plus externes sont courtes , et que les suivantes augmentent succes- sivement jusqu'aux deux moyennes, qui se rétré- cissent pour s’allonger en deux brins étroits et grèles. La queue forme donc un deltoide ou une sorte d’éventail que surmontent ces deux brins grèles. Chaque rectrice est élargie, taillée en DES COLIBRIS. S 9 triangle au sommet. La majeure partie est en dessus d’un vert-cuivré qui passe au noir mat, et que relève sur le bord une tache oblonge blanc roux. En dessous elles sont grises, puis noires et tachées sur leur rebord de blanc-roussâtre. Les deux rectrices moyennes, d’abord larges, sont vert-cuivré en dessus, et puis d’un blanc pur dans leur partie caudale rétrécie et étroite. Les tarses sont plombés. Le colibri à brins blanes, décrit sous ce nom par Buffon (Édit. de Sonnini, t. xvn, p. 264), et figuré enluminure pl. DC, f. 3, est le colibri à longue queue de Cayenne, de Brisson (Ornith., t. IT, p. 660); le Zrochilus superciliosus de Linné (Syst. nat., éd. Gmelin , esp. 3); de Latham (Index, esp. 3); d’Audebert (Ois. dorés, t. 1, pl. XVII et X VIIT) ; de Vieillot (Encycl. ornith., t. 11, p. 549 et pl. CXXXIV, f 2); de Dumont de Sainte-Croix (Dict. se. nat., t. x, p. 46); et de Drapiez (Dict. classiq. d’hist. nat., t. iv, p. 317). Le colibri à brins blancs paraît commun à la Guiane. On dit qu'il se trouve aussi au Brésil. Le mâle, dans son jeune âge, se rapproche beaucoup de la femelle. Il lui ressemble, en ce qu'il n’a pas de brins à l’extrémité des deux rec- trices moyennes et que le dessous du corps est d’un rouge brunätre. 38 HISTOIRE NATURELLE ER DD 6 D DS Se A A TR ARR RE ER US On LE COLIBRI A BRINS BLANCS, FEMELLE. ( TROCHILUS SUPERCILIOSUS. Linné.) . La femelle du colibri à brins blancs diffère du mâle en ce qu’elle n’a point les brins allongés de la queue, qui sont les prolongemens des deux rectrices moyennes. Longue de près de cinq pouces, le bec seul a quinze lignes, et la queue dix-huit. La mandi- bule supérieure est noire, l’inférieure est jaune, ainsi que les tarses. Ses ailes sont étroites, pres- que aussi longues que la queue, et d’un brun- pourpré; les rectrices sont larges, à peu près égales, les plus externes sont généralement plus courtes que les moyennes, et toutes sont termi- nées en pointes à leur sommet. Le dessus de la tête est d'un vert-brunûtre assez terne; le cou, le dos, le manteau, les cou- vertures alaires et le croupion sont d’un vert- cuivré à reflets bronzés et rougeâtres, ce qui est dû à ce que chaque plume verte métallisée se trouve cerclée de roux. Les couvertures supé- PL. 7. LE IBRIN BLANC, Femelle. Publiée par Arthus Bertrand. lretre VAUT femond émpres! Coutant 5 «lp DES COLIBRIS. 39 rieures de la queue sont larges et d’un vert-gri- satre, frangées de gris. Une tache jaunûtre oblongue colore l'œil en dessous. La gorge, le devant du cou, la poitrine et le ventre sont d’un roux brunâtre uniforme, plus clair ettirant au blanchätre sur le bas-ventre. Les couvertures inférieures de la queue sont lon- gues, rousses, ainsi que les plumes tibiales. La queue, qui est ample, arrondie, a ses deux rectrices moyennes vert-doré terminées de blanchâtre; toutes les autres sont d’un marron clair dans leur plus grande étendue, puis un noir métallisé naît sur leur bord externe, occupe, sous forme de bande oblique, leur portion termi- nale, excepté la pointe qui est blanche. Le des- sous de la queue ne diffère point du dessus. La femelle du colibri à brins blancs a été figu- rée par Audebert, pl. XVIII, du tome premier de ses Oiseaux dores. 4 . # 40 MO HISTOIRE NATURELS + 2e » E LLS LS NS VERRE UE LUI LUE ULLULE LL ES LR LES LR LAS VRULULE LULUVE LEE LELEVE LEUR LAS (PL. VIIL) LE COLIBRI À VESTITURE TERNE ‘. ( TROCHILUS SQUALIDUS. Natt.) Le colibri terne à la plus grande ressem- blance avec le colibri à brins blancs, mais ce- pendant il s’en distingue par sa taille plus faible, son bec, proportionnellement moins long, plus grèle, plus recourbé ; ses ailes à baguettes raides; ses rectrices moyennes, terminées chacune par une lame plus allongée. Cette espèce nous paraît être évidemment le Polythmus Brasiliensis de Brisson (t. 11, p. 671), bien que quelques traits de la description de cet auteur appartiennent au colibri Hirsute. | Fi Ce colibri est long d’un peu moins de six pouces. Le bec entre pour dix-huit lignes, et les rectrices moyennes pour vingt-sept lignes dans ces dimensions. Les ailes n’atteignent que la nais- sance des deux brins rubanés de la queue. Le * Mäle (pl. VIIT) : est vert-doré en dessus, et distingué par deux traits blancs au dessus et au dessous de l'œil. Le corps est gris en dessous ; les rectrices sont brunes , terminées de blanc, les deux moyennes se prolongent au de là des autres, sous forme de brins droits et minces. Du Brésil. Pré : retre Pre . OLIBIRI TEÈRNE Public par Arthus Bertrand. Lemond unpres C PL. Coutariu ô. DES COLIBRIS. Ar bec est noir, excepté la base de la mandibule inférieure qui est jaunätre. Le dessus de la tête est brun-verdâtre; tout le dessus du corps est d’un vert-cuivré assez brillant, passant au roux sur le croupion, ce qui est dù à chaque plume verte ou frangée de roux. Un trait noir traverse la région oculaire et colore l'œil en dessus et en dessous sous forme de deux traits bien marqués. La gorge est grise-brunûtre, mais à partir du menton une raie fauve descend sur le devant du cou et se perd avec le gris rous- satre de la poitrine et du ventre; les flancs sont gris et le bas-ventre est d’un roux assez vif. La région anale est blanchätre et les couvertures inférieures sont brunes, bordées de roux. Les ailes sont d’un brun-pourpré; la queue est médiocre, composée de rectrices très étagées, pointues à leur sommet, vertes et dorées à leur base en dessus, puis noires et bordées de blanc- roux à leur extrémité. Les deux rectrices moyen- nes sont brunes, puis blanc pur sur leur partie amincie et rubanée. Le colibri terne vit au Brésil. Il nous paraît être une race dégénérée par quelque influence locale du Brin blanc. Cependant, ses caractères spécifiques sont persistans, car nous avons eu sous les yeux un assez grand nombre de dé- pouilles qui se ressemblaient toutes, et qui ré- 42 HISTOIRE NATURELLE: pondaient parfaitement aux individus rapportés du Brésil par M. Natterer. Cette espèce a été figurée par M. Temminck, pl. CXX, f. 1 de ses Oiseaux coloriés. Elle est décrite dans notre Manuel d’ornith. , t. 11, p. 74. On la rencontre au Brésil. Pretre AUTRE COLIBI ) À | À VENTRE ROUX. Publie par Arthus Bertrand. lemond empresi € outant Eur 7/4 . DES COLIBRIS. 43 BL LELVELVILULELULRLILEELELULEITERLLELULELEEULRUE RS LU EULELERRULELLITOLLOLEUUR QBE EX) LE COLIBRI À VENTRE ROUX, MALE :. (TROCHILUS RUFIGASTER. Vieill.) Ce colibri est remarquable par sa petite taille, car il a, de longueur totale, à peine trois pouces six lignes, et encore le bec entre pour onze li- gnes et la queue pour treize, dans ces dimen- sions. Le bec est allongé, grêle, recourbé; la mandibule supérieure est mince, l’inférieure est jaune dans sa première moitié et noire à la pointe. Ses tarses et ses doigts sont très gréles, très minces, d’un jaune pur que relève Île noir des ongles. Le dessus de la tête, du cou, du dos, sont d’un vert-cuivré-rouge qui passe au roux-cannelle fort vif sur le croupion. Les ailes sont minces, très étroites, brun-pourpré; la gorge est blanchätre ; le cou et les côtés du cou, de même que le tho- rax, le ventre et les flancs sont d’un roux-doré * Mâle (pl. IX): vert-cuivré; le croupion et le dessous du corps sont d’un roux vif; un trait blanc occupe le derrière de l’œil ; la queue est arrondie, brune , terminée de roux, et les deux rec- trices moyennes s’allongent un peu pour donner naissance à deux brins courts. Du Brésil. bi AN HISTOIRE NATURELLE satiné; un trait noir borde une tache rousse sur la région auriculaire; une tache d’un noir mat se manifeste parfois sur le milieu du thorax. La queue se compose de rectrices étagées, minces , dont les deux moyennes dépassent un peu les latérales, sans former deux queues bien dis- tinctes, ainsi qu'on le remarque chez les colibris à brins blancs et sordides. Ses rectrices sont brunes, bordées et terminées de roux-blond. Les couvertures inférieures sont brunes, les supé- rieures sont rousses. Une teinte métallisée est répandue sur la surface supérieure des deux rec- trices moyennes. Les doigts sont nus. Les nombreux individus que nous avons étu- diés dans les collections publiques, et dans celle de M. Florent Prévost, ressemblaient tous à la description qu’on vient de lire, et provenaient du Brésil. M. Temminck dit que, chez le mâle, un trait noir paraît traverser l’œil et qu’une bande d’un blanc-roussätre forme le sourcil : que la queue est d’un noir-violet à reflets vert-doré et se trouve terminée de blanc. Si l’on s’en rapportait à la description de But- fon, cet oiseau aurait des brins blancs à la queue, et le dessous serait d’un jaune gris ou d’un bleu- roussâtre. Mais il est probable que Buffon con- fond ici notre espèce avec le colibri terne. PT NT ee AI + _ ia DES COLIBRIS. 45 Le colibri à ventre roux, représenté dans les planches de M. Temminck, n° CXX, figure 2, sous le nom de 7rochilus Brasiliensis, n’est point le colibri à ventre roussâtre de Buffon, nile 7ro- chilus Brasiliensis de Latham. Ces deux dernières synonymies appartiennent au colibri Hirsute, ainsi qu'il est facile de s’en convaincre par la phrase de l’ornithologiste anglais, qui ajoute à sa courte description : #&biis pennatis. C’est le Trochilus rufigaster de Vieillot (Encyclop. orni- thol.,t. 11, p, 591, et Nouv. Dict. d’hist. nat., t. vu, p. 397); et le Brin blanc, jeune âge, d’Au- debert (Ois. dorés, t. 1, pl. XIX). A6 HISTOIRE NATURELLE ASSIS RIRE LR LR RL RER LUE VS VE LUE VAS UE LR RUE LES SAR LÉ ER LORS LE RS LU ne SAR LATE RSS (Ps. X.) LE COLIBRI GRENAT, MALE :. (TROCHILUS AURATUS. Linné.) Ce colibri, un des plus anciennement connus, est aussi un des plus remarquables de cette tribu si favorisée, et décrit dans la plupart des livres d'histoire naturelle, 1l a souvent reçu plusieurs noms, suivant que son plumage variait en éclat ou en fraîcheur. Edwards, dans ses Glanures (pl. CCLXVT), figure cet oiseau sous le nom de red breasted humming-bird ou de colibri à gorge rouge, que Buffon distingua à tort du Grenat ordinaire , sous le nom de colibri à gorge carmin (édit. de Sonnini, t. xvui, p. 279), et que Linné (esp. 7) et Latham (esp. 12) introduisirent dans leurs Catalogues systématiques sous le nom de Trochilus jugularis. Le Grenat décrit par Buffon (édit. de Sonnini, Oiseaux, t. xvir, p. 262) est le Trochilus auratus de Linné (esp. 29); le 7ro- chilus granatinus de Latham (Synops., tom. 11, p- 792, esp. 11 et pl. XXXIV);le Zrochilus vio- 1 Mâle (pl. X): plumage bleu-noir-velours; ailes vert-doré ; gorge grenat étincellante. De la Guiane. Plruo: L I GREÈNAT, Publié par Arthus Bertrand. Prétre pinx /emond unpr'es Coutant scudp DES COLIBRIS. 47 laceus et auratus de Vieillot (Encycl. ornith., t. n,p. 255, pl. OXXX, f. 2, etpl. CXXIX, f.4); le 7rochilus auratus d’Audebert (Oiseaux dorés, t.1, pl. IV); de Dumont ( Dict. sc. nat., tom. x, p- 21); et de Drapiez (Dict. classiq. d’hist. nat., t. 1V, p. 318). C'est encore très probablement à cette espèce que doit se rapporter le Zrochilus venustissimus de Gmelin, et même le 7rochilus cyaneus de Latham. Le Grenat, ramassé et robuste dans ses for- mes, possède un bec très recourbé, comprimé sur les côtés; des ailes fortes, plus longues que la queue, et celle-ci est ample, large, et remar- quablement fourchue. Le colibri Grenat a quatre pouces six lignes de longueur totale , et le bec entre pour un pouce dans ces dimensions. Il est noir et sillonné sur le côté. Les tarses emplumés au dessous de l’arti- culation sont entourés de plumes tibiales noires, et les doigts et les ongles sont d’un brun décidé. Les rectrices sont larges, raides, et à extrémité arrondie. Le plumage du Grenat est remarquable par sa coloration. Il est, sur la plus grande partie du corps , d’un noir dont l'aspect et la douceur sont celui du velours le plus soyeux. Ce noir séricéeux est toutefois relevé sur le front par des petites plumes émeraudes, et par des reflets irisés et 48 HISTOIRE NATURELLE légers qui dorent la sommité de chaque plume sur le dos et sur le cou. Un large plastron, formé de plumes écailleuses , naît sur la gorge et des- cend jusque sur le bas de la poitrine, n'ayant pour limites latérales que les côtés du cou, et possède une teinte carmin très brillante chatoyant en rouge-feu-doré, comme le grenat le plus pur. Toutefois cette coloration si splendide et si suave s'altère rapidement, et chez beaucoup d'espèces se ternit ou s’efface diversement, bien qu'il ne paraisse pas que les mâles, les femelles ou les Jeunes, aient une livrée qui leur soit spéciale. Cette espèce diffère, sous ce rapport, de tous les autres colibris. Jamais, du moins dans les milliers de peaux que nous avons vues, nous n'avons trouvé des modifications assez distinctes pour faire soupconner qu'elles appartinssent à des âges ou à des sexes différens de la livrée adulte parfaite. Le Grenat est aussi la seule espèce de colibri qui ait ses ailes, y compris les rémiges même primaires, colorées en vert-bleu-doré très bril- lant. Les couvertures supérieures et inférieures de la queue sont aussi de ce vert-bleu-métallisé , de même que les rectrices, qui possèdent de plus une teinte noire profonde, lorsque les plumes sont mal éclairées et que le vert-bleu très cha- toyant qui les colore reçoit obliquement les rayons lumineux. : DES COLIBRIS. 49 Le colibri Grenat habite la Guiane, et nous est fréquemment envoyé de Cayenne. Devenu commun dans les collections, il a perdu de son charme et de son prix, mais par la beauté il riva- lise avec le colibri Topaze et éclipse la plupart des espèces nouvelles plus rares, et par consé- quent plus estimées. OX © HISTOIRE NATURELLE CR RAR RD LAS VAR RES ARR RS RAR RARE ARR RS AR LD À OR Q/R LR LR À LE LEUR LAS LAS (Pr. XL.) LE COLIBRI CYANURE, MALE :. (TROCHILUS VIRIDIS. ) Le colibri que nous nommons Cyanure, par rapport au bleu d'acier qui colore sa queue, est le Zrochilus viridis d'Audebert, de Vieillot (Enceyel. ornith., t. 1, p. 551,esp. 10, et Nouv. Dict. d'hist. hat., t. vi, p. 357); de Dumont (Dict. sc. nat.,t. x, p. 49); de Drapiez (Dict. class. d’hist. nat., t. 1v, p. 321). Il a été figuré et décrit, pour la première fois, dans les Oiseaux dorés d’Audebert, pl. XV, et Sonnini en a copié la description pour la placer dans son édition des OEuvres de Buffon (Oiseaux, t. xvir, p. 315). Linné, Gmelin et Latham ne paraissent point en avoir eu connaissance. Ce Colibri a quatre pouces six lignes de lon- gueur totale; ses ailes sont presque aussi longues que la queue, et celle-ci est à peu près rectiligne * Mäle (pl. XI ) : plumage en entier d’un vert-émeraude; queue d’un bleu d’acier. Jeune (pl. XV )? vert; une ligne verte bordée de blanc sous le corps; queue bleu d'acier terminée de blanc. De Porto - Rico (Maugé ). ce D TH) mil D) A) LE CYANURE. Publie par Arthus Bert rand . Praäre pin Lémond unpres! Coutant rcuÿ DES COLIBRIS. GE ou du moins très légèrement arrondie. Le bec est assez allongé, peu recourbé; il est noir ainsi que les tarses; les rémiges sont brun-pourpré. Le plumage du corps est en entier d’un vert- émeraude doré et frais, plus sombre sur la tête et sur le cou, chatoyant vivement sur les cou- vertures de la queue. Celles-ci, composées de pennes, larges, arrondies à leur sommet, sont d'un bleu d'acier luisant, que relève un léger liseré blanc sur le rebord des rectrices externes. Le seul individu que nous connaissions de cette espèce est au Muséum d'histoire naturelle de Paris, où il a été déposé par Maugé, qui l'avait rapporté de Porto-Rico, une des îles Antilles. 5 HISTOIRE NATURELLE CARLA Ÿ LOS LAS LUS ABLE VEUVE LR LUE LUE LES LUE LE RUES LA R LUE LUE RE EURE E GET (PL: ES LE HAÏTIEN, MALE :. (TROCHILUS GRAMINEUS.) Robuste dans ses formes, armé d’un bec long de treize lignes et gros à proportion, munis d’ailes aussi longues que la queue, qui est large et arrondie, ce colibri, à bec et à tarses noir-mat, a iout le dessus du corps d’un vert frais et brillant, à teintes dorées sur le croupion et sur le milieu du dos. Un large plastron occupe la gorge jus- qu’au thorax, en se perdant sur les côtés du cou. Les plumes écailleuses qui le composent ont l'éclat, la fraicheur et la pureté de l’émeraude de la plus belle eau. Le chatoiement de cette partie est donc d’un vert suave, bien qu'il disparaisse parfois pour produire un noir-velours par l’ab- sorption des rayons lumineux. Une large tache ovalaire d’un noir profond, à teinte et à douceur * Mâle (pl. XIT) : vert; gorge émeraude; poitrine et milieu du ventre noir de velours; plumes tibiales blanches; queue bleu d'acier. De Cayenne ({ Mus. de Paris); de Saint-Domingue (Vieillot). Jeune (pl. XII dés ) : vert-doré en dessus ; gorge noire et verte, bordée de roux ; milieu du ventre noirâtre , bordé de blanc; flancs vert-doré; queue violette , bordée de noir et terminée de blanc. Pire: LE HAITI N > Adulte. Publiée par Arthus Bertrand. l’retre LUTTE lemond mpres ! Coutant seulp DES COLIBRIS. 53 de velours, sans reflets métalliques, occupe le devant de la poitrine. Le ventre est d’un brunätre sale, doré sur les flancs. La région anale et les plumes tibiales sont blanches. Les couvertures inférieures de la queue sont brunes, à reflets vert-doré sur leur bord. Les tiges des ailes, surtout de la première ré- mige, sont robustes et élargies. Les rémiges primaires et secondaires sont d’un brun-pourpré uniforme. Les rectrices sont larges, arrondies à leur extrémité, colorées en pourpre franc dans les trois quarts de leur longueur, et se trou- vent bordées à leur quart terminal et en entier à leur sommet, d’un noir-bronzé ; les deux moyennes sont complètement noir-bronzé à re- flets bleuatres. Le Haïtien habite, dit-on, la Guiane. M. Vieil- lot l’a fréquemment rencontré à Saint-Domingue, et peint en ces termes quelques-unes de ses habi- tudes. « Le colibri Haïtien se plaît aux alentours des habitations, d’où il ne s’écarte guère tant qu'il y trouve des arbres en fleur : lorsqu'il se perche, c’est plus volontiers sur une branche sèche et isolée, où souvent il étend sa queue en demi-cercle. Je ne l'ai jamais entendu chanter, mais quand il vole, surtout dans la saison des amours , il jette un cri continuel qui le fait re- connaître, même sans qu'on le voie. Ge petit 54 HISTOIRE NATURELLE oiseau en souffre difficilement d’autres sur l’ar- bre où il a placé son nid; j'ai vu un Moqueur obligé de céder à ses poursuites. C’est en volti- geant sans cesse autour de lui, et en présentant continuellement son bec aux yeux de son anta- soniste, qu’il le force à prendre la fuite. » « J'ai un nid de ce colibri bâti sur une bran- che de cotonnier de Siam, plus grosse que le pouce. Le lichen qui en couvre l'extérieur est de la même espèce que celui de l'arbre. Il y avait deux petits dans ce nid, dont la gorge, la poi- trine et le ventre étaient bruns sans reflets. Chez quelques-uns les deux parties latérales de la queue étaient blanches à leur sommet. Je n'ai point trouvé de différence entre le male et la femelle. » Le Haïitien, que la plupart des auteurs nom- ment le Hausse-Col vert, et qui est figuré sous ce dernier nom, pl. IX des Oiseaux dorés d’Au- debert, est le Polythmus dominicensis de Bris- son (Ornith., t. 111, p. 672); le 7rochilus grami- neus de Linné, de Gmelin (Syst., esp. 30); de Dumont (Dict. se. nat., t. x, p. 48); de Drapiez (Dict. class. d’hist. nat.,t. 1v, p. 318); le 7rochi- lus pectoralhs de Latham (Ind., esp. 18); et de Vieillot ( Encycel. ornith., t. , p. 551, esp. 13); et même le 7rochilus dominicus de Linné (Syst., esp. 26); c'est le colibri Hausse-Col vert de Buf- DES COLIBRIS. 55 fon (Édit. de Sonnini, Oiseaux, t. xvir, p. 283); et le colibri du Mexique, de la planche enlu- minée DCLXXX, fig. 2. Cest encore le plastron violet de Vieillot (Oiseaux dorés, tom. 1, plan- che LXX ). | a . . 56 HISTOIRE NATURELLE ASIE LUE LIT RSR LS LLR LL S VU L LE LUE LUEUR VE LOL LLVE LUS LUE LUS LUE LAR A/R (PL. XII is.) LE HAIÏTIEN, JEUNE AGE. ( TROCHILUS GRAMINEUS.) L'individu que nous regardons comme le jeune colibri Haïtien en mue, au moment où il va prendre la livrée d’adulte, a été figuré très exac- tement par Daubenton, pl. enl. DCLXXI, f.1, et décrit par Buffon sous le nom de Cokbri à cravate verte (Buffon, édit. de Sonnini, Ois., tom. XVII, p. 277); nom conservé par Audebert (Ois. dorés, t. 1, pl. X ); c’est le Zrochilus gu- laris de Latham (Ind., esp. 16); et le Zrochilus maculatus de Linné et de Gmelin (Syst., esp. 32). Les nombreux individus, sur lesquels repose notre description, nous ont tous donné quatre pouces huit lignes de longueur totale. Le bec entre, dans ces dimensions, pour treize ou qua- torze lignes, et la queue pour quinze. Le bec et les tarses sont noirs, les ailes minces et étroites, débordant l'extrémité de la queue. Celle-ci est arrondie, ample, à rectrices externes un peu plus courtes que les moyennes. Tout le plumage sur le corps est d’un vert- doré légèrement ondé, et tirant au brunâtre sur le sommet de la tête, ce qui est dû à une forte PE 19 Bis. Preuve pinæ. HAÏTIEN ; Jeune Publié par Arthus Bertrand. Remond impres{ A ap'e. LA LA Teillard soulp DES COLIBRIS. 57 teinte brune fondue dans le vert qui colore les plumes de cette partie. Le devant du cou est occupé par une raie noire séricéeuse mat, au milieu de laquelle apparaissent des écailles d’un vert-doré brillant. Le noir est encadré, sur les côtés du cou, de blanchäâtre fortement nuancé ou marqué de taches rouille. Le haut du thorax est bleuâtre ainsi que deux larges raies qui bor- dent sur le ventre une raie noir-mat qui y règne dans le sens longitudinal. Les flancs et les côtés du thorax sont vert-doré. La région anale est blanche, etles couvertures inférieures de la queue sont d’un brun-roussätre. Les ailes sont brun-pourpré. La queue, d’une certaine ampleur, est formée de pennes arrondies au sommet , et les deux rectrices moyennes sont en entier d’un vert-brun-doré très foncé et sans tache. Les plus externes sont, dans leur moitié supérieure en dessus, marron, en dessous, vio- let-métallique, puis de couleur d’acier-bronzé à leur extrémité, à teinte terne en dessus mais très brillante en dessous, tandis que le bout est mar- qué par une tache d’un blanc net. Souvent les rectrices latérales qui suivent les deux moyennes sont bronzées ou bien d’un brun- mat. Ce colibri se trouve à Cayenne, et à ce qu'il parait aux Antilles. 58 HISTOIRE NATURELLE le ART D RE LR LUE LR LD LUS LL UUE LEUR LED ALU VE LV LE LEE LUE LULU LR LUE LOL LED (PL. XII.) LE COLIBRI À PLASTRON NOIR, M oourret. (TROCHILUS MANGO.) M. Vieillot a figuré sous le nom de colibri La- zulite, Zrochilus lazulus (galerie, pl. CLXXIX ; texte, t. 1, p. 290; Encyclopédie ornith., t. u, p- 597, esp. 36 brs), un oiseau que nous n'avons pas vu, et qui se trouve seulement dans la col- lection de M. le baron Laugier de Chartrouse à Paris. M. Vieillot pense que ce colibri est distinct du Zrochilus mango des auteurs, bien que nous soyons tentés de le considérer comme l'individu parfaitement adulte. La description que M. Vieillot donne du 77o- * Mäle ( pl. XIII) : vert-doré en dessus ; dessous du corps noir- velours, puis bleu d'azur sur les côtés; queue pourprée, liserée au sommet de noir. Jeune adulte (pl. XIII bis). Jeune (pl. XIV ): tête grisâtre; plumage vert-doré en dessus ; devant du cou noirâtre; les côtés blanchätres. Femelie (pl. XV ): vert-doré en dessus; milieu du corps en des- - sous vert, bordé de blanchâtre ; queue bleu d’acier terminée de blanc. De la Jamaïque, du Brésil. PIS: COLIBRI À PLASTIRON NOIR, Adulte. Publié par Arthus Bertrand. sde ; ; l’retre prna . lemond umpres À Coutant seulp DES GOLIBRIS. 59 chilus lazulus est celle-ci : « La tête, le dessus du cou et du corps, les couvertures supérieures des ailes et de la queue, sont d’un vert-doré à reflets, La gorge, le devant du cou, la poitrine et le milieu du ventre sont d’un bleu éclatant. Le bas-ventre, les couvertures inférieures de la queue, sont blancs ; les pennes alaires et caudales violettes, et la queue égale à l'extrémité. Il a de longueur totale quatre pouces six lignes et dix rémiges. On ne sait de quelle partie de l'Amérique méridionale provient cet oiseau. » Or, cette des- cription, à cela près du bleu pur du dessous du corps et des couvertures inférieures de la queue blanches, conviendrait en tout au Mango. N'ayant pas vu le seul individu sur lequel repose la des- cription et la figure de M. Vieillot, nous nous bornerons à émettre notre opinion, que nous croyons du reste très fondée. Le colibri à plastron noir, ou le Mango des au teurs, que nous représentons pl. XII, est le colibri de la Jamaïque, de Brisson (Ornith. , t. 1, p. 679, pl. XXXV, f. 2);le Larsestor Blackest Humminsg- bird de Hans Sloane (Jamaïc., t. 1, p. 308 , n° 40, pl. XV) ; le Bourdonneur de Mango d’Albin (Ois., t. it, pl XLIX) ; on lui donne pour synonymie la cinquième espèce de Guanumbi de Marcgrave (Brazil, p. 197), de Willugby (Ornith., p. 167), de Jonston (av., p. 135), de Ray (Synop. 187). FF ne. 60 HISTOIRE NATURELLE C'est le Plastron noir de Buffon (éd. de Sonnini, t. xvI, p. 200, et pl. coloriées DCLXXX, f. 3); d’Audebert (Ois. dorés, t. 1, p. 20, pl. VIF); le Trochilus mango de Linné, de Gmelin (Syst., esp. 10); de Latham (Ind., esp. 20); de Dumont (Dict. se. nat., t. x, p. bo), et de Drapiez (Dict. class. d’hist. nat., t. 1v, p. 319). Le Plastron noir ou Mango a quatre pouces et quelques lignes de longueur totale. Son bec est robuste, noir, ainsi que les tarses, et peu re- courbé. Un vert-brunâtre colore sa tête, un vert- doré à teintes chaudes et brillantes couvre tout le dessus du corps et le haut des ailes. La gorge, le devant du cou, le thorax, sont d’un noir soyeux satiné, que relève latéralement des teintes de l’azur le plus suave. Les côtés du thorax et les flancs sont vert-doré. La région anale est blanc- pur. Les couvertures inférieures de la queue sont d’un blanc sale, dit Audebert (Ois. dorés, t. 1, p. 20); sur les individus que nous avons exami- nés, elles étaient d’un brun-pourpré. La queue est ample, presque égale ou même légérement échancrée. Les deux rectrices moyennes sont vert- brun doré. Toutes les latérales sont du pourpre- violet le plus luisant à bordure légère bleu d’a- cier et à terminaison brun-mat. Les ailes sont étroites, brun-pourpré, et aussi longues que la queue. Les couvertures supé- DES COLIBRIS. Gt rieures de cette dernière partie sont amples et d’un beau vert-doré. Le Mango varie singulièrement suivant les âges et même les saisons. Îl est donc probable que le lazulus n’est que l'oiseau en plumage complet. Le Mango habite la Jamaïque, et, à ce qu’il paraît, non-seulement quelques-unes des Grandes- Antilles, mais encore la Terre-Ferme , et aussi, dit-on , le Brésil et la Guiane. 62 HISTOIRE NATURELLE DS LR RER LE LR LR D RE RL LR RS LR LR LL LR LES LR LUE LAS LEUR LEUR LA L LAVALE (Pr. XIIL bis. ) LE COLIBRI À PLASTRON NOIR, JEUNE ADULTE. ( TROCHILUS MANGO. ) L’individu que nous représentons dans notre planche XIIT bis était remarquable par sa frai- cheur. Son bec, long de dix lignes, est peu re- courbé, d’un noir profond. Ses tarses sont bru- nâtres, ses ailes allongées brun-pourpré, sa queue. ample, élargie, rectiligne. + Tout son corps en dessus est d’un vert-noir métallisé brillant. Tout le dessous du corps est noir-velours, passant sur les côtés au bleu-azur suave. La région anale est blanche, et les couver- tures inférieures de la queue sont brunes, vertes et couleur d'acier. Les côtés du thorax et du ventre sont d’un vert-doré très frais. Les couver- tures supérieures de la queue, très larges, sont d’un vert-doré brillant. Les deux rectrices moyen- nes sont vert-noir doré; toutes les latérales sont d'un violet marron luisant, et contournées sur leurs bords et à leur extrémité par un liseré noir. PI. 15.Bis. COLIBIRI À PLASTRON NOIR, Jeuné adulte Public par Arthus Bertrand. Prétre pürur lemond umpres ! Teudlard up | | "| És DES COLIBRIS. 63 Cet oiseau est le vrai type du Mango dans tous les auteurs : l'individu que nous décri- vons est dans le cabinet de M. de Longuemard. Il à quatre pouces deux ligues de longueur to- tale. 64 HISTOIRE NATURELLE LAS VV IR LL ER LL RIVE LR LE LS LUS VIE LIVE LE LE LRS LIRE LOS LORS LUR LUS AR SLR RE (Pr. XIV.) LE COLIBRI A PLASTRON NOIR, JEUNE AGE. ( TROCHILUS MANGO.) Le jeune âge du Plastron noir a été considéré comme espèce par divers ornithologistes, et c'est le colibri à queue violette de Buffon (enl. 671, f. 2); d'Audebert (Ois. dorés, t. 1, p. 27, pl. XI); le 7rochuilus albus de Linné, de Gmelin. Le vert-doré du corps est pur et assez brillant sur le cou , le dessus des ailes, le dos et les couver- tures supérieures de la queue. Ce vert est mêlé de grisätre sur le haut du cou et sur le croupion, et se ternit complètement sur les joues et sur le front, où il passe au roussâtre noir-doré. Tout le dessous du corps, à partir du menton jusqu'aux couvertures inférieures, est blanchâtre, mais le devant du cou est occupé par une raie noire large, plus foncée à son milieu et plus claire sur les bords. Les rémiges sont brun-pourpré. Les rectrices, presque égales, sont, les deux moyennes vert-doré, et les latérales d’un violet métallisé que teint à leur sommet du vert-noirâtre. Jr GOLIBIRI PLASTIRON NOIR, Jeune Public par Avthus Bertrand mon unpres: Coutant ul DES COLIBRIS. 65 On en trouve une figure inédite (pl. VI) dans le troisième volume des Oiseaux dorés de Vieil- lot, sous le nom de Zrochilus tænius , avec cette phrase : vert-doré, cravate noire, côtés du cou et de la poitrine, ventre et parties postérieures, blancs; queue un peu arrondie, verte sur les deux pennes intermédiaires, violette sur les autres, et terminée de blanc. ( Ce dernier caractère ne se rapporterait avec exactitude qu’à la Cravate verte de notre pl. XV.) Au moment de prendre sa livrée parfaitement adulte, le jeune Plastron noir, long de quatre pouces six lignes, est vert-doré en dessus; mais ce vert est grisätre sur la tête, très brillant sur le dos et sur les couvertures supérieures. Une raie noir-velours, interrompue, et parfois çà et là ob. scure et brune, règne de la gorge à la région anale, Deux larges raies blanches latérales la côtoient, et se mêlent au vert-doré des flancs et des parties latérales du cou. Les ailes, brun-pourpré, sont plus longues que la queue ; celle-ci, presque rec- tiligne, se compose de rectrices larges, arrondies ; les deux moyennes, vert-brun doré, les deux latérales brunes, et les trois plus externes noir- acier brun à leur base, puis violettes, puis bleu d’acier poli, et enfin terminées de blanc pur. Les couvertures inférieures de la queue sont vertes frangées de blanc. IT. D 66 HISTOIRE NATURELLE 2 SARL RS LE LIRE ARR S LUS LAS VUS LUS LR RAR LEUR RAR RS LEUR LUE LAS A/R LEE En D LA CRAVATE VERTE, JEUNE. ( TROCHILUS MANGO : TROCHILUS NITIDUS. Latham. ) Ce colibri est véritablement le 7rochilus albus de Linné, la vraie Cravate verte de Buffon (enl. 680, f. 3), et non l’âge figuré sous ce nom par Audebert dans sa planche X. Par son plumage, il est facile de voir que c’est un jeune oiseau dont la livrée est encore incomplète. À quelle espèce appartient-il? Il serait fort difficile de répondre d’une manière certaine sur l’examen d’une dé- pouille, tant les colibris, dans les premières an- nées de leur existence, se ressemblent, pour la plupart, par les formes du bec, de la queue, et par le désordre de couleurs qui doivent plus tard prendre de la fixité et de l'éclat. La Cravate verte est à nos yeux un Jeune coli- bri Mango, ou peut-être le jeune colibri Cyanure. Son bec est long et mince; il est brun ainsi que les tarses. Sa taille est de quatre pouces quatre à cinq lignes, et le bec seul à treize lignes. Ses ailes sont longues et étroites, brunes et pourprées. Sa queue est ample et arrondie. Tout son plu- mage en dessus est d’un vert-dore frais et brillant, LITE LA CRAVATE VERTE. Publie par Arthus Bertrand. lretre Pre emond LPPTOS F Coutaru 277/ DES COLIBRIS. 67 plus doré sur les épaules et sur la tête. Une large raie verte part du menton, descend sur la poi- trine et sur le ventre en se nuançant en brun-sale, et s’affaiblissant sur les bords; une large raie blanche la suit de chaque côté, et se teint légè- rement en vert, principalement aux flancs. Les couvertures inférieures sont vertes bordées de blanc. Les rectrices, arrondies à leur sommet, sont d’un riche violet passant au bleu de fer spécu- laire à l'extrémité. Les trois plus extérieures de chaque côté sont largement terminées de blanc. L'individu , type de la planche XV, est au Mu- séum , et provient de Porto-Rico , d’où la rapporté Maugé. La Cravate verte paraît être le 7rochilus mar- garitaceus de Linné, et le Trochilus gularis de Latham. M. Vieillot le regarde comme le jeune âge du Hausse-Col vert, qui est notre Haïtien pl. XII. Mais il serait très difficile de débrouiller la syno- nymie des Zrochilus albus, gularis, maculatus, et plus difficile encore d'appliquer ces noms avec exactitude. Get oiseau est peut-êètre un Jeune Mango; mais plus probablement il appartient au Trochilus viridis. * + e ) Var VV M 4 | LAS ù + Tue PAR : 68 HISTOIRE NATURELLE LAS LV RE LE VUE LR VAR LUS LUEUR LUS VUE LUS LUE LEE LAS LUE LES LEE LEE LLR LEE LEUR DER (PL. XVL.) LE COLIBRI HAUSSE-COL DORÉ, MALE ADULTE t. ( TROCHILUS AURULENTUS.) Le Hausse-Col doré male a été figuré par Aude- bert dans la planche XII de ses Oiseaux dorés, et décrit page 29 sous le nom de 7rochilus auru- lentus, que cet auteur lui imposa le premier. La figure d'Audebert représente ce colibri avec une cravate émeraude-dorée, qui en donne une fausse idée, en même temps qu’elle n’indique point la disposition assez notablement fourchue de la queue. Le Hausse-Col doré, bien distinct du Hausse-Col vert ou Haïtien, est encore décrit sous le nom spécifique de 7rochilus aurulentus, r Mâle adulte (pl. XVI) : vert-doré; gorge verte, très dorée, chatoyante; thorax et abdomen noirs; queue un peu pourprée et bleue. Femelle (pl. XVII) : vert-doré en dessus, gris-blanc en des- sous; queue rouge-violet, puis bleue et terminée de blanc pur. Jeune femelle (pl. XVIIT) : verie en dessus; grise en dessous; queue bleue œillée de blanc. Jeune mâle (pl. XIX ) : un trait vert jaune-doré sur la gorge; du blanc, mélangé au noir de l'abdomen ; queue verte, pourprée, terminée de blanc. De Porto-Rico ( Maugé). PL 16. 12 LI IHAUSSE-COL DORÉ, Mile adulte. Pubhe par Arthus Bertrand . Pretre pire. emond impres Coutart veup : DES COLIBRIS. 69 par Vieillot (Encyclop. ornith., t. 11, p. 555, esp. 30 , et Nouv. Dict. d’hist. nat., t. vir, p. 556); Dumont (Dict. se. nat.,t. x, p. 49); et Drapiez (Dict. class. d’hist. nat., t. 1v, p. 318). Cet oiseau est long de quatre pouces et demi, et le bec entre, dans ses dimensions, pour douze lignes. Les ailes sont minces, étroites, aussi lon- gues que la queue. Celle-ci est ample, un peu échancrée, et formée de rectrices larges et arron- dies à leur extrémité. Le bec et les tarses sont noirs; les ailes brun- pourpré. Tout le dessus du corps, y compris les couvertures supérieures de la queue et même le dessus des deux rectrices moyennes, est vert-doré foncé, mais brillant. Sur le devant du cou se des- sine, à partir du gosier jusqu’au bas du cou, un plastron écailleux très chatoyant d’un vert-doré à reflets vert-noir glacé lorsque la lumière frappe les plumes en plein, et, au contraire, d’un vert- turquoise lorsque ses rayons sont obliques. Le thorax, le ventre, jusque sur les flancs, sont d’un noir mat foncé. La région anale est blanche; les couvertures inférieures de la queue sont d’un vert-noir métallisé, et les rectrices latérales sont du violet-pourpre le plus luisant, excepté à leurs bords, où le violet passe au bleu-d’acier. Les rémiges moyennes sont vert-doré. L’individu, type de notre figure, est dans les 70 HISTOIRE NATURELLE galeries du Muséum, où l’a déposé Maugé, à son retour de Porto-Rico. C’est effectivement dans cette Antille que vit ce colibri, et très fréquem- ment Maugé en atué les individus des deux sexes à l'époque de leur accouplement, et sur le bord de leur nid. Le Hausse-Col doré remplace, à Porto-Rico, le Hausse-Col vert ou le Haïtien qui habite Saint-Domingue. Pr LE HAUSSE-COL DORÉ, Femelle. Publié par Arthus Bertrand . Lretre pina femond ampres! Coutane sou DES COLIBRIS. hi RE LR E LUE LUE LUE LS LED LEUR LUS LED LES LEUR LULU LE LL ELU LEVEL ER LULU LEULELLE LRO RS (PL. XVIL ) LE COLIBRI HAUSSE-COL DORÉ, FEMELLE. ( TROCHILUS AURULENTUS.) La femelle que nous représentons, pl. XVII, a été figurée à la pl. XII des Oiseaux dorés d’Audebert (Ois. dorés, t. 1, p. 31 }, etcependant la plupart des auteurs l’ont érigée en espèce, sous le nom de Plastron blanc (Buffon, édit. de Sonnini, Oiseaux , t. xvir, p. 291 ); de colibri de Saint-Domingue (Buffon, enl. DCLXXX , £ 1); c'est le 7rochilus margaritaceus de Linné (esp. 38); et de Latham (esp. 24). Nous ne sommes pas très certains que ce ne soit pas le 7rochilus cinereus de Tainné, de Vieillot (Encycl., t. n1, p. 252, esp. 18 ); de Dumont (Dict. se. nat., t x, p- 50); et de Drapiez (Dict. class. d'hist. nat., t. iv, p. 317). Quant au colibri à ventre cendré d’Audebert (pl. V), il nous paraît être le Campy- loptère latipenne. Longue de quatre pouces six lignes, le bee de cette femelle y est compris pour douze lignes. Il est noir ainsi que les tarses. Les ailes débordent 72 HISTOIRE NATURELLE légèrement la queue, qui est très peu échancrée ou presque rectiligne, et c’est à tort que dans le dessin elle a été représentée légèrement arrondie. Un vert-brun-doré colore la tête; un vert- bleu-doré très vifest répandu sur le cou, le dos, le manteau, les épaules, le croupion et teint les deux rectrices moyennes. Les ailes sont d’un brun-pourpré-noir. Tout le dessous du corps, à partir de la gorge jusqu'au bas-ventre, est d’un gris très clair qui se mêle sur les côtés au vert métallisé des parties supérieures du corps et des flancs. Les couvertures inférieures sont am- ples, brunes, marquées de vert-doré et terminées de blanc au sommet. Les rectrices sont larges, arrondies, les deux moyennes vert-doré; les latérales d’un marron foncé à leur naissance, puis d’un noir-bleu-d’a- cier luisant à leur tiers terminal, et terminées par un triangle d’un blanc pur. Notre description repose sur l'individu rap- porté de Porto-Rico par Maugé, et sur plusieurs dépouilles semblables que nous a communiquées M. Florent Prévost. PlAo [IL I (nl AU S SE = C OI s DO RE > Jeune femelle. Publiée par Arthus Bertrand. Pretre pinx lemond impres{ Coutant sein DES COLIBRIS. 73 LLARIASILR ILE DA SN LUR LL VITE LUS ER LR LULU VE UUEU LEVEL ALL LUI ELA L A/R LUS LED Q/R À LT (PL. XVIIL ) LE COLIBRI HAUSSE-COL DORÉ, JEUNE FEMELLE. (TROCHILUS AURULENTUS.) Un peu moins longue que la femelle figurée dans la planche précédente, celle-ci n’a que qua- tre pouces. Ses ailes dépassent un peu la queue, qui est presque rectiligne. Tout son plumage en dessus est vert-bleu-doré métallisé, et gris en dessous; mais elle diffère notablement de l'âge précédent par les couvertures inférieures de la queue qui sont du même gris que le ventre, puis par les rectrices qui sont toutes d’un bleu d’acier que relève à leur extrémité la lame arrondie au sommet, triangulaire à sa base, d’un blanc pur. Cette jeune femelle, rapportée de Porto-Rico, est dans les galeries du Muséum. LT Le RE 74 HISTOIRE NATURELLE LB De LB Be BR Be Re TR N/D LA D RD SR SRE DRE RS RD ARS GRR AVS LE SL /De SRB LOS ER D (PEFKIX") LE COLIBRI HAUSSE-COL DORÉ, JEUNE MALE. ( TROCHILUS AURULENTUS. ) Le Hausse-Col doré mâle, dans son jeune âge, tient, par la coloration de son plumage, de l’a- dulte et de la femelle. Il a quatre pouces trois lignes de longueur totale, en y comprenant le bec pour huit lignes et la queue pour seize. Ses ailes, brunes-pourprées, sont longues, minces, étroites, et dépassent l'extrémité de la queue; celle-ci, composée de rectrices larges et pointues, est légèrement échancrée au milieu. Un vert-brunâtre, peu doré, teint la tête ; un vert-bleu-doré brillant couvre le cou, le dos, les épaules, le croupion, et teint les grandes cou- vertures de la queue et les deux larges rectrices moyennes. Une raie de plumes écailleuses part du menton et descend au devant du cou, en chatoyant assez vivement en vert glacé d’or. Ce plastron naissant est bordé, sur les côtés du cou, de grisätre ou de blanchätre; tout le dessous du corps, y compris PI.10. LE HAUSSE-COL DORE, Jeune mâle. Publié par Arthus Bertrand ; t x + POI C PULL: lemond tnipres lCoutant Ju up DES COLIBRIS. 70 les couvertures inférieures , est d’un gris qui fait place à une ligne médiane, et à des plaques d’un noir assez vif, dégénérant en brunûtre sale sur le bas-ventre. Les plumes tibiales sont blanches ainsi que la région anale. Les rectrices moyennes sont vert-doré; celles qui les avoisinent, d’un brun teinté de violatre au milieu, mais les trois plus externes de chaque côté sont d’un pourpre noir-violet très intense et très luisant, que relève le brun-mat de leur extré- mité. Chez quelques individus le brun fait place à du bleu d’acier que borde un liseré blanc pur au sommet. L’individu, type de notre planche, est au Mu- séum et provient de Porto-Rico. Notre descrip- tion repose sur l'examen de plusieurs individus que nous a communiqués M. Florent Prévost. Gui =. 76 HISTOIRE NATURELLE LAS ABLE IV ELLE NES URLS LUE LE LE LUS LR LUE LA D LAS LL LUE LAR LIL LAR LISE SAR (Pr: XX.) LE CARAIBE, MALE ADULTE :. (TROCHILUS HOLOSERICEUS. ) Le Caraïbe est l'espèce que les ornithologistes nomment colibri vert et noir. C’est du moins sous ce dernier nom qu'il est décrit par Buffon (Édit. de Sonnini, Oiseaux, t. XVII, p. 271); qu'il est figuré par Audebert (Oiseaux dorés, pl. VI, et texte, &,1, p. 19). Gest le! Bac Pen and gren humming bird d'Edwards (Glan. plan- che XXXVI),et le Falcinellus ventre rugricante cauda brevi æquali de Klein (av. ne 18). Le colibri du Mexique de Brisson (Ornith., t. 111, p- 676 et pl. XXXV, f. 2., est encore notre Ca- raibe, que Linné et Latham nomment 7rochilus holosericeus , et c'est sous cette désignation qu’il est aussi admis par Vieillot (Encyel. ornith., t. 11, p. 591, esp. 12); Dumont de Sainte-Croix (Dict. sc. nat., t. x, p. bo); et Drapiez ( Dict. classiq. * Mâle adulte (pl. XX): vert; gorge émeraude ; thorax ceint d'azur ; abdomen noir-velours. Femelle : semblable au mâle. Jeune : pas de bleu sur le thorax. De Saint-Thomas, de Porto- Rico, de la Martinique. Pretre pin CARAIIB R*, Adulte . Puble par Arthus Bertrand Reémond impres x PIREo: Coutant saudp TA DES COLIBRIS. 71 d’hist. nat., t. iv, p. 319). Le jeune äge est repré- senté sous le nom de colibri à ventre noir par Audebert, dans la pl. LXV de ses Oiseaux dorés (t.1, p. 199). Le Caraïbe est trapu et robuste dans l’ensemble de ses formes corporelles ; ses dimensions ne sont au plus que de quatre pouces, et encore le bec a dix lignes. Les ailes, un peu plus longues que la queue, sont minces, falciformes et brun-pourpré. Le bec, légèrement recourbé, est noir ainsi que les tarses. La queue est large, presque rectiligne, composée de rectrices raides, larges, à extrémité coupée un peu en rond, mais mucronée ou un peu angu- laire au sommet. Toutes les rectrices sont, sans aucune distinction, d'un bleu indigo métallisé, luisant et très foncé, prenant parfois un aspect noir sOyeuUx. Un vert-noir-bleu brillant et métallisé teint le dessus de la tête, les joues, le cou, les épaules, le dos et le croupion. Les couvertures inférieures de la queue sont de ce même vert-doré, mais à reflets bleu-d’acier. Un large plastron de plumes écailleuses naît au menton, s'étend sur les jugu- laires et s’arrête au haut de la poitrine, en jetant le plus vif éclat de l’émeraude foncé, lorsque les rayons lumineux frappent directement; produi- sant, au contraire, une écharpe vert-noir-velours ET CRE ES 7 78 HISTOIRE NATURELLE au milieu et vert foncé doré sur les côtés, lorsque ces mêmes rayons lumineux sont dirigés oblique- ment. Au bas du cou, et sous cette raie vert-noir séricéeux, apparaît une plaque plus ou moins large d’un azur scintillant ettrès métallisé, offrant de légères teintes irisées. Le thorax. le ventre, les flancs, sont noir-velours ou parfois seulement noir-brun; la région anale est d’un blanc de neige , et les couvertures inférieures de la queue sont amples et du plus beau bleu d'acier. La femelle ressemble au mâle, suivant Brisson, et les jeunes ont le vert de la gorge peu brillant, le bleu du thorax noirâtre et à peine apparent ; le bas du corps en dessous noir-brunätre. En cet état c'est le colibri à ventre noir d'Audebert, figuré pl. LXV des Oiseaux dorés. Ce colibri, très caractérisé et très orné, paraît vivre exclusivement dans les îles Antilles, et nullement au Mexique. Les nombreux individus que nous avons étudiés dans les collections de M. Florent Prévost, et ceux du Muséum, prove- naient de l’île Saint-Thomas et de Porto-Rico, d’où les avait envoyés Maugé, et aussi de la Mar- tinique. Ces localités légitiment donc le nom de Caraïbe, que nous lui avons imposé pour le distinguer convenablement. Brisson et Buffon assurent que ce colibri se trouve à Cayenne, et M. Vieillot dit qu'on le DES COLIBRIS. 79 rencontre au Mexique, à la Guiane, à Saint-Do- mingue, à Porto-Rico et au Brésil. Mais ces lo- calités nous paraissent douteuses, et nous le croyons exclusivement des îles américaines du golfe mexicain. Le EE Fa 80 HISTOIRE NATURELLE AVIS LS ES VE LR LL RER LR RUE SLR LR LR LR ER LR D LR LL ELLE SLR LE A/R LR RAR LR (PL. XXL.) LE COLIBRI HIRSUTE, ADULTE . ( TROCHILUS HIRSUTUS.) Le colibri Hirsute, ou aux pieds vêtus, a reçu son nom de ce que les tarses sont recouverts de quelques petites plumes au dessous de l’articu- lation. Il paraît avoir été décrit par Brisson (Orn., t. 1, p. 670) sous le nom de Polythmus brast- liensis. C’est bien certainement le 7rochilus bra- siliensis de Latham (Ind., esp. 23), qui est le Trochilus hirsutus de Linné, de Gmelin, de Vieillot (nouv. Dict. nat., t. vr, p. 352; et Ency., tu, p. 396, esp. 34), de Dumont (Dict. sc. nat., t. x, p. 47), et de Drapiez (Dict. class. d’hist. nat., t. 1v, p. 319). L’adulte est figuré sous le nom de Colibri aux pieds vêtus, par Audebert, pl. XX des Oiseaux dorés, et le jeune, par Vieillot, pl. LX VIII du même ouvrage. Le colibri Hirsute a la plus grande analogie dans l’ensemble de ses caractères avec la femelle * Adulte (pl. XXI): vert-doré; roux vif en dessous; queue rousse à la base, puis noire, œillée de blanc; mandibule supérieure noire, l’inférieure blanche. Du Brésil. 1er COLTBIRI HIRSUTE ; Adulte. Publie par Arthus Bertrand « Pretre pur. Lemond unpres ! Coutart seu? DES COLIBRIS. Si du brin blanc. Cependant les divers individus que nous avons eu occasion de voir dans les col- lections, toujours semblables, différaient notable- ment des dépouilles des femelles de brin blane à couleurs et à caractères indélébiles. Il en résulte qu'il se pourrait que l’'Hirsute soit le sexe fémi- nin d’une espèce dont le mâle nous serait in- connu. Dans l’état actuel de nos connaissances, nous devons supposer que les deux sexes de l'Hir- sute ne diffèrent point l’un de l’autre. Le colibri Hirsute est long de quatre pouces six lignes, et, dans ces dimensions, le bec entre pour quatorze lignes et la queue pour douzelignes. Ses ailes sont presque aussi longues que la queue, et celle-ci est ample et arrondie à son extrémité, ce qui est dü à la diminution graduée des rectrices latérales. Les ailes sont minces, falciformes, d’un brun-pourpré. Le bec, recourbé dans toute son étendue, a la mandibule supérieure d’un noir mat, tandis que l'inférieure est jaune-serin clair ou blanchâtre. Les doigts des pieds sont jaunes et garnis d’un léger duvet roussâtre au talon. Le dessus du corps, du front aux couvertures supérieures de la queue, est teint en vert-doré frais et brillant, différant sous ce rapport du vert-blond de la femelle du brin blanc. Tout le dessous du corps, à partir du menton, le devant II. 6 82 HISTOIRE NATURELLE. du cou, le thorax, le ventre, les flancs et les cou- vertures inférieures de la queue, sont d’un rouge- brique ou cannelle d’une teinte générale vive et nette. Les deux rectrices moyennes sont vert-doré en dessus. Toutes les latérales sont d’un ferrugi- neux foncé dans leur plus grande étendue, puis noir mat à leur bordure, et terminées chacune par un large œil blane pur. Le jeune àge de cette espèce, qui nous est in- connu, a été figuré par Audebert, pl. EXVI (Ois. dorés, t. 1), et sa description le représente avec une livrée où le brun et le roux dominent. Le brun règne sur le corps, avec des nuances plus foncées sur la tête, passant au vert brillant sur le cou, le dos, le croupion, tandis que le roux est le partage des parties inférieures et des tarses, mais en prenant une teinte sale sur le ventre et claire sur la queue. Le colibri Hirsute habite le Brésil, où il paraît être rare : l'individu qui a servi de type à notre planche est dans les galeries du Muséum de Paris. Pretre pin. LE RUFICOIL. Publie par Arthus Bertrand. lemond empres! PI. 22. Coutant deu : DES COLIBRIS. 83 LARBLLATILELAT ILE LR OLL ELLE LES LUS LE LELE LEE RL ELA EN RE NE EAU NL NE D QE SEAL L US LE COLIBRI RUFICOL :. ( TROCHILUS LEUCURUS.) Le Ruficol est une des espèces de colibris les mieux caractérisées et les plus distinctes. Tous les individus qui nous sont parvenus offraient exactement la même livrée. Ce colibri est gravé dans les glanures d’Ed- wards, pl. COLVT, sous le nom de the white tar- led Humming-bird. Buffon le figura assez exacte- ment dans sa planche enluminée DC, f. 4. (Buff., édit. Sonnini, t. xvir, p. 285), en l'appelant le Collier rouge. Nous en trouvons un médiocre dessin dans le tome 111 inédit des Oiseaux dorés, pl. VI, sous le nom de Colibri à collier rouge. C’est le Polythmus surinamensis de Brisson (Orn., t. mt, p. 674), le Zrochilus leucurus de Linné (Esp. 6), de Latham (Esp. 9), de Vieillot (Ency., t. nn, p. 553, et pl. CXXIX, f. 5), de Dumont (Dict. se. nat. t. x, p: 52), et de Drapiez (Dict., class. d’hist. nat., t: 1V, p. 317). Mâle (pl. XXIL) : vert; une plaque d’un roux vif devant le cou; deux traits blancs sur la joue; ventre gris; queue blanche en dessous, terminée de noir. De Surinam. O. 94 HISTOIRE NATURELLE Le Ruficol est long de quatre pouces six lignes, en y comprenant treize lignes pour le bec. Ses ailes sont minces, plus longues que la queue, qu'elles débordent légèrement. Celle-ci, formée de rectrices médiocres et graduées, est légère- ment arrondie à l'extrémité. Son bec est brunâtre-corné et les tarses sont bruns. Le dessus de la tête, du cou, du dos, et les épaules sont vert-doré. Le menton est verdûtre, ainsi que les joues et surtout les plumes auricu- laires. Un trait roux vif contourne la partie supé- rieure de l'œil, un trait blane règne à l'angle de la commissure; mais ce qui distingue ce cohibri de tout autre est une cravate plus large que haute, qui occupe le devant du cou; et qui est colorée en marron vif, mais sans reflets. Le bas du cou, et le haut du thorax, sont vert-doré. A partir de la poitrine, tout le dessous du corps est gris fu- ligineux clair. Les couvertures inférieures de la queue, amples et arrondies, sont vertes bordées d’un liseré blanc. Les rectrices moyennes sont vert-doré; les latérales sont blanchätres ou gris clair, tachées en biais de noir mat à leur extrémité. Les rémiges sont brun-pourpré. On ignore quelle est la livrée des âges adultes ou jeunes; et celle des deux sexes chez cette es- pèce, qui paraît être rare, car nous n'en Ccon- naissons qu'un individu conservé dans les gale- #4 | Dos renrerts 85 ries de Paris, et qui a servi de modèle à notre doi; planche. 15 Le Ruficol habite la Guiane hollandaise, et c’est de Surinam qu'ont été envoyés les individus décrits par les auteurs que nous avons cités. trim t RS SR Re De mur — me — 86 HISTOIRE NATURELLE AR RAE ARR IR RRS SRR LR RER RSR RSR RS ARR LES LAS ARRETE LAURE ER LUS LATE VAR LE R (Pr. XXIIL. ) LE COLIBRI SIMPLE *. (TROCHILUS SIMPLE X. Lesson, Traité d’ornith., p. 291.) Ce petit colibri a trois pouces trois lignes de longueur totale, et son bec a seul dix lignes. Il est noir , légèrement recourbé, et un peu renflé à son extrémité. Ses ailes, minces et étroites, sont aussi longues que la queue, qui estlégèrement fourchue. Le front est gris-brunâtre. Tout le plumage en dessus est d’un vert-doré brillant, légèrement teint de roux sur le croupion. Les rectrices sont vertes et les rémiges brunes-pourprées. La gorge, les joues, les côtés du cou sont d’un blond-roux teinté de gris. La poitrine, le ventre et les flancs sont d’un roux-cannelle fort vif. La région anale est blanche, et les couvertures inférieures de la queue sont rousses. Les rectrices en dessous sont rousses à leur base, bleu d’acier à leur milieu, et terminées de blanchâtre. Ce colibri, que nous a communiqué M. Canivet, habite le Brésil. * La diagnose du mäle sera : plumage vert; gorge vineuse; corps roux vif en dessous ; queue égale ou un peu fourchue, noire , œillée de fauve ; bas-ventre blanc. Du Brésil. COLIBIRI SIMPLE , Public par Arthus Bertrand. Bevatet pinx. Lemond impresi Coutant sep Pierre Pretre pin’. COILT pi] 1) R 1 | DE PREVOST, Jeune Publiée par Arthus Bertrand. } { emond impres leillard seutp. DES COLIBRIS. 87 LARITELRRLLELIAR LUS LLLLLLULLLLLILLLALULLLULES LUS LULU URL LVULLL LE LE LER LE EE UR ( Pz. XXIV.) LE COLIBRI DE PRÉVOST. (TROCHILUS PREVOSTII. Lesson.) Le colibri que nous figurons est le jeune âge d’une espèce dont la livrée adulte nous est com- plètement inconnue. A sa tache gutturale noire, au blanc sale qui teint le devant du corps, à sa queue violette, on le prendrait pour le jeune co- libri à plastron noir ; mais il s’en distingne non- seulement par son bec plus court et presque droit, mais encore par ses plumes, qui sont vert-doré et frangées de roux, disposition quine se rencontre que chez le Rhamphodon tacheté et chez la fe- melle du brin blanc. Long de quatre pouces quatre lignes, ce colibri a la queue plus courte que les ailes, et les rec- trices à peu près égales à leur sommet. Le bec, mince, grêle et noir, a huit lignes. Les ailes sont falcifornes, minces, brun-pourpré. Les plumes du dessus de la tête sont brunes à légers reflets verts, mais toutes sont assez largement bordées de roux vif pour donner au front et au dessus de la tête un aspect roussatre. Une sorte de petit sourcil roux surmonte l’œil. Les plumes de la ré- 85 HISTOIRE NATURELLE gion auriculaire sont noires, picotées de roux ; le dos, les couvertures des ailes, le croupion, sont vert-émeraude très vif, mais chaque plume est également frangée de roux , ce qui les fait parai- tre écailleuses. Les couvertures supérieures sont vert-doré brillant, à peine terminées de fauve. Une tache blanchâtre règne sur le croupion. Un trait noir longitudinal part du gosier, et s'étend jusqu’à la partie supérieure de la poitrine. Les côtés de cette tache noire sont blancs, et sur les jugulaires apparaissent des plumes roussâtres qui remontent jusqu'à lacommissure du bec. Tout le devant du corps, à partir du bas du cou jus- qu’à la région anale , est blanchâtre mêlé de gri- sätre. Les flancs sont vert-doré. Les tarses sont bruns; les couvertures inférieures de la queue sont brunâtre-vert et bordées de roux vif. La queue se compose de rectrices peu larges, minces, et arrondies à leur sommet. Les moyennes sont vert obscur métallisé, et les latérales, d’un rouge-noir luisant au milieu , sont largement bor- dées de noir-bleu d'acier, et terminées de fauve à leur sommet anguleux. Nous sommes redevables de ce colibri à M. Flo- rent Prévost; on ignore de quelle partie de l’A- mérique méridionale il provient. PI. 25. COLIBRIS, DÉTAILS ANATOMIQUES. A. La Téte vue, de profit 2 B. La Tele puce en dessus. C. La lle vue par la Base du Crane.. DA Langue vue’ en) dessus. See Lanque pue’ er dessous 0 Jronçon tres grosst de’ la langue vw CIt AS SU. G. Troncon tres qgrosst de la langue, vu par sa face ayer'eur'e’. 5 ‘ 4 4 ñ Publié par Arthus Bertrand. ke Duur ARemond 1mpres'! Tecllard. 1977/08 DES COLIBRIS. 09 LR LR ELLELTELELRLLLELR LEUR UEUS LOT LEE LUE LL BEE TE LEE LE LLE LE R LULU LE LEE LAS LU D (Er PXOMNN) DÉTAILS ANATOMIQUES ET CARACTÈRES DES COLIBRIS. A. La tête d’un colibri vue de profil; la langue sort du bec et apparaît au dehors avec ses deux bi- furcations lamelleuses; le crane est surmonté des deux Branches de l’os hyoïde, qui le con- tournent et qui le pressent de manière à se dé- tendre comme un ressort , quand l'oiseau veut darder sa langue au fond des fleurs pour y sai- sir les insectes qui lui servent de nourriture. B. La tête. vue par sa partie supérieure, de maniere ; P , que les deux branches de l'os hyoïde viennent s'unir à angle aigu sur le front. C. La tête, vue par la base du crâne. D. La langue, très grossie, sans ses annexes, et te- nant encore à l'os hyoïde et à ses deux cornes, ainsi qu’au larynx vu par la face supérieure. E. La langue, vue en dessous, attachée à l'os hyoïde seulement, et séparée à sa pointe en deux la- melles ou cuillers lancéolées, amincies, se rap- prochant pour embrasser et saisir, dans leur 90 HISTOIRE NATURELLE intervalle, les corps que le tube contractile doit, en se retirant, amener à l'entrée de l’œ- sophage. F. Tronçon très grossi de la langue, vu en dessus, et donnant une idée complète de la manière dont sont unis les deux cylindres accolés qui en composent le tube contractile. G. Autre tronçon très grossi de la langue, vu par sa face inférieure. SUPPLÉMENT A L'HISTOIRE NATURELLE DES OISEAUX-MOUCHES. RÉFLEXIONS SOMMAIRES. La dix-septième livraison des Oiseaux-Mouches n'était pas publiée que déjà de nouvelles espèces vinrent réclamer un supplément aux quatre-vingt- trois figures que renferme notre premier travail. Une sorte d'émulation s’empara des collecteurs , et de nombreuses espèces d’oiseaux-mouches sont venues dans ces derniers temps fournir à l’étude de ce genre des moyens de recherche et d'inves- tigation bien plus complets que ceux dont nous avions à nous servir lorsque nous avons entrepris le volume que le public a si favorablement ac- cueilli. Ce supplément contiendra lui-même trente- neuf planches d’'oiseaux-mouches nouveaux ou bien les femelles et les jeunes d'espèces déjà con- nues , mais dont les livrées diffèrent complètement de celles des mâles dans le plumage parfait. Nous nous sommes attachés à donner le plus possible les divers états des oiseaux-mouches. La livrée, presque toujours si différente de,ce qu’elle doit être un jour, rend ces petits êtres l’écueil des no- menclatures , et encombre la science d’une foule d'espèces nominales. C’est ce qui fait qu'on ne saura jamais quelles sont certaines des, espèces de Latham, de Linné, de Brisson ou de Buf- Lai pt 94 SUPPLÉMENT. fon , décrites d’après Pennant, Séba, Klein, Marc- grave , etc., et caractérisées par quelques phrases vagues et succinctes. Ce qui intéresse vraiment un ornithologiste , autre qu’un vulgaire descripteur, est positivement cette connaissance des métamor- phoses que subit le plumage d’un oiseau aux diverses époques de sa vie, et les modifications qu'elles impriment à son aspect extérieur; et, sous ce rapport, à part les oiseaux Échassiers , nous ne croyons pas qu'il y ait une famille dans toute la série ornithologique qui soit plus dif- ficile à étudier que celle des oiseaux-mouches. . Bien que nous ayons cherché avec le plus grand scrupule à rapporter à leurs espèces des individus à plumage variable et à proportions différentes de celles des types généralement connus dans les col- lections, nous n’espérons pas avoir toujours réussi. Les dépouilles qui nous parviennent des pays lointains , mises en circulation par le commerce, ne portent jamais avec elles de renseignemens sur les mœurs , sur les habitudes des espèces , et pres- que toujours l'indication précise du pays où elles vivent est erronée, et bien rarement nous savons au juste de quelle province de l'Amérique méri- dionale elles nous sont envoyées. Les descripteurs compilateurs n’ont pas peu contribué à augmenter sans raison le nombre des espèces. Linné et Tatham donnèrent des noms à DES OISEAUX-MOUCHES. 99 des femelles , à des jeunes dont les types étaient eux-mêmes décrits sous une autre dénomination. Audebert n’a fait que renchérir sur ces deux au- teurs, et M. Vieillot, qui est avant nous l’orni- thologiste qui à fait connaître un plus grand nombre d’espèces vraiment nouvelles, a prodigué les termes scientifiques, et souvent trois de ces es- pèces en feraient à peine une. Pour en offrir quel- ques exemples, son oiseau-mouche Versicolore (Zrochilus versicolor, Vieill. , nouv. Dict., t. xxunt, p.430) est le jeune du Delalande (Zrochilus de- lalandi , du même auteur); son oiseau-mouche de Prêtre et son oiseau-mouche Dufresne, sont le jeune et la femelle de celui nommé Duc, l'Or- rnismya chrysolopha de notre pl. VIT, etc. | Il est donc très difficile, dans l’état d’im- perfection où croupit l’histoire morale des oi- seaux qui nous occupent, d'éviter de telles er- reurs. Notre livre, ainsi que ceux de nos devan- ciers , sera la base d’un bon travail et d’un recueil riche et varié que les naturalistes futurs pour- ront entreprendre avec des matériaux neufs et plus parfaits que ceux qu'il nous a fallu mettre en œuvre. En imprimant ces pages, il nous reste à faire partager nos regrets de ce que de nouvelles espèces sont dès ce moment enfouies dans notre porte- feuille, où elles resteront jusqu’à ce que leur PT 4 n* “ sf Au Hd à nt tn MR... … à bé 0 | Cut. dd ( Le 96 SUPPLÉMENT nombre puisse nous permettre de donner dans quelques années un supplément d’une soixantaine de nouvelles figures. Aux nombreuses espèces qui nous arrivent chaque Jour, il sera certainement facile d'atteindre ce nombre en moins de deux années. Nous avions promis soixante-six planches dans ce second volume consacré aux Colibris, nous aurons tenu notre promesse. N Mais si nous avons trouvé chez les autres des | lacunes relativement à des doubles emplois ou à k des rapprochemens erronés, il est quelques cor- t rections que nous avons nous-même à faire à notre //istotre naturelle des Oiseaux Mouches, et c'est avec empressement que nous les signalons aux amateurs, bien que ces indications ne portent le plus souvent que sur des détails de synonymie. OISEAU-MOUCHE PÉTASOPHORE. = [A ., Pr: Le. ki “ M: Vicillot l’a figuré sous le nom de Zrochilus serrirostris, pl. I, du tome 3° inédit des Oiseaux dorés. 4 à | OISEAU-MOUCHE AUX HUPPES D'OR, FEMELLE. d'4 "4 PL. VII. | % jh. : C'est un jeune mâle n’ayant paint encore pris sa livrée d’adulte. DES OISEAUX-MOUCHES 97 OISEAU-MOUCHE A OREILLES D'AZUR, FEMELLE. Pz. XI. L'oiseau figuré, pl. XI, est évidemment distinct du 7rochilus auritus ou de l’oiseau-mouche à oreilles d’azur. Ce sera Ornismya nigTols. OISEAU-MOUCHE A COURONNE VIOLETTE. Pz. XIV. C’est l’oiseau-mouche Jules Verreaux, de la pl. XXV du t. 1x inédit des Oiseaux dorés de M. Vieillot. C’est très certainement le Trochilus galeritus de Molina (Chili, p.219), de Latham et encore de Vieillot (Encycel., t. 11, p. 532). OISEAU-MOUCHE A QUEUE SINGULIÈRE. Pr VE Nous avons vu plusieurs individus de cette espèce, en tout sem- blables à la figure que nous avons publiée, et le nombre des rec- trices est bien celui que nous avons indiqué. OISEAU-MOUCHE NATTERER. Pr. XVI. Il est figuré sous le nom de Trockilus superbus, pl. XV du t. zrx inédit des Oiseaux dorés par Vieillot. Il a été décrit, dès 1823, par le même auteur et sous le même nom dans l’Encyclop. ornith. , t. 11, p.561, esp. 49. IT. F7 LS ù Fat ER | Lr: Li * # ] Fr æ ‘à LL LR : % +» à KL: ENT 98 SUPPLÉMENT s sp + OISEAU-MOUCHE TEMMINCK. Pr. XX. 4 Est évidemment une femelle de l’oiseau-mouche Médiastin. Es- pèée à supprimer. é 3 OISEAU-MOUCHE SAPHO. + Pr. XXVII. Figuré pl. VII du t. m1 inédit des Oiseaux dorés de M. Vieillot, sous le nom de colibri Verdor, Trochilus chrysochloris. + OISEAU-MOUCHE A BEC RECOURBÉ. PL. "X XOCVIL. Espèce réelle, bien distincte, et très curieuse par son bec ano- mal. Voyez, dans ce Supplément, l’histoire de l’oiseau-mouche Avocette, pl. XXIV. = OISEAU-MOUCHE DEMI-DEUIL. Fu . Pz XXXVIII. C’est le Trochilus fuseus Vieïillot (Encycl., t. 11, p. 532, et Nouv. Dict., t. vii, p. 348). C’est encore le Trochilus ater du prince de Wied, voyez trad. faraise, CHAR pe 193: . LL LE SAPHIR, FEMELLE. Pc. LVI. ee Cet oiseau est une espèce distincte, dont nous avons vu plusieurs individus. Ce sera pour nous Orznismya lactea. DES OISEAUX-MOUCHES. AOC) e À C'est le Trochilus elegans d'Albert » pl. XIV, des Oiseaux dorés (t. 1); décrit par Vieillot { Nouv. Dict., t. vir, p. 351, et - Encycl., t.11, p. 556, esp. 31 ); et par Dumont et Drapiez, sous le nom de colibri Hausse-Col à queue fourchue. ro + __ L'ARLEQUIN. ' Pr. LXXII. a M. Vieillot, t. nr inédit des Oiseaux dorés, en donne la figure d’une variété décrite par Latham. $ LL acil aétiiiitis ee. 100 SUPPLÉMENT # 4 . | vd LIN 2 (PLAE NE L'OISEAU-MOUCHE ZÈMES ‘ (ORNISMY A DUPONTII. Lesson.) Cette gracieuse espèce, qui appartient à la tribu des oiseaux-mouches, dont les formes sont grèles et les rectrices allongées, vient prendre place à côté des Ornismyes à queue singulière et Cora. Sa longueur totale est de trois pouces quatre lignes, et encore dans ces proportions sont com- prises celles d’un bec grêle, mince, aciculé, long au plus de six lignes, et de la queue qui en à vingt. Le plumage est en dessus d’un PR cha- toyant, interrompu sur le croupion par une cein- ture blanche. Une plaque noire, lorsqu'elle n’est point éclairée; d’un riche bleu, sous les rayons de la lumière, couvre la gorge, les joues, et s’ar- rête au milieu du cou. Un large collier blanc la borde au devant, et remonte sur les jugulaires. Les flancs et le ventre sont mélangés de vert, de * Mâle adulte (pl. T°): vert-doré; gorge bleu-saphir chatoyant en violet; queue étagée; rectrices externes spatulées, rayées de rouge-bronzé, de fauve vif, de blanc et de brun. Du Mexique. Oés. mouch. supp © ci PR DISIEAU-MOUCIHE ZÉMES, Aaute. Public par Arthus Bertrand. ; , . Pretre pinx Remond wnpres 4 Coutardr seulp . DES OISEAUX-MOUCHES. 101 brun et de blanchätre, tandis que le bas-ventre est d’un blanc pur. Le bec et les tarses sont noirs. Les ailes, min- ces, recourbées, falciformes, très étroites , ne dé- passent point la naissance de la queue. Elles sont brun-pourpré comme chez toutes les espèces. La queue de cet oiseau est remarquable par la disposition des rectrices externes qui sont les plus longues, et qui se rétrécissent vers leur ex- trémité pour s’élargir un peu ensuite, et affecter une forme spatulée. Les rectrices internes sont successivement plus courtes que les externes, uniformément larges et marquées de rouge- bronzé à leur base, ensuite de fauve vif, puis d’une zone blanche, d’une raie brune large et sont terminées de blanc pur. Ce charmant oiseau-mouche habite le Mexique. Son nom spécifique français rappelle les Zémès, dieux qu'adoraient les Mexicains et les Haïtiens. Nous sommes redevables de la communication de la seule espèce connue à M. Dupont. > # 102 SUPPLÉMENT CARLA ARR RS LORD LR LUS LR RARE LU LR LS 0 0 DUR VAE à SE LE LULELLELVELULULLALILTE (BL, 6) L'OISEAU-MOUCHE AUDENET (ORNISMYA AUDENETII. Lesson.) Cette précieuse et rare espèce, dont nous ne connaissons qu'un seul individu que nous a com- muniqué M. Verreaux, et qui se trouve mainte- nant dans la belle collection de M. Audenet à Paris , est sans contredit un des oiseaux-mouches les plus remarquables par son élégance, sa riche vestiture , ses formes sveltes et les parures déli- cates qui ornent son cou. Îl appartient à cette tribu brillante et fantastique qu'on ne peut se lasser d'admirer, et c’est à côté du Huppe-Col, du Hausse-Col blanc et du Vieillot qu’il devra prendre place, et c’est plus particulièrement avec ce dernier qu'il a de nombreux rapports. À peine long de trois pouces, cet oiseau-mouche a le bec court , très mince, très grêle, long au plus de six à sept lignes. Les ailes sont très minces, très étroites , falciformes , et dépassent à peine le * Mâle adulte (pl. IT ) : vert-doré-émeraude ; une bande noirâtre traversant le croupion; deux faisceaux jugulaires verts, œillés de blanc ; queue arrondie, noir-bleu; dessous du corps écailleux à plumes brunes frangées de fauve. Du Pérou. % "N° Otis .mouch’. supp © IPS IL | AU DE NE TIR > Adulte. Publié par Arthus Bertrand. Trétre punx . Réruwnd 1mpres ! Couant reaudp DES OISEAUX-MOUCHES. 103 milieu de la queue. Celle-ci est très arrondie , mé- diocre. Le bec et les tarses sont noirs. Les plumes du sommet de la tête sont un peu lâches, un peu touffues , bien qu’elles ne s'allongent point en huppe. Elles sont d'un vert-doré frais et éme- raudin, de même que celles du dos, du manteau et des couvertures alaires. Une bande noire, bor- dée en dessus et en dessous d’une raie blanche, traverse le croupion. Les couvertures supérieures de la queue sont vertes. Les rémiges sont brun- pourpré, et les rectrices, légèrement étagées entre elles, sont d’un noir-bleu assez france. La gorge et le devant du cou sont recouverts par une plaque de petites plumes écailleuses jouis- sant de l'éclat de l’émeraude, la plus transparente et la plus chatoyante. De chaque côté du cou, sur le rebord du plastron vert brillant, part une touffe formée de nombreuses plumes étagées, oblongues, arrondies, assez fermes, à tiges noi- res colorées en vert-émeraude, et marquées à leur sommet par un œil blanc pur. Les plumes du dessous du corps sont écailleuses, arrondies, brun-noir à leur milieu, et bordées de fauve, de sorte que tout le dessous du corps paraît ètre émaillé. La région anale est blanchâtre. Ce brillant oiseau-mouche vit, à ce qu'il pa- rait, au Pérou. 104 SUPPLÉMENT AL ER BE LR SUR RD LR SR LR LES LIVRE LE LUE LED LUE LEE LUE URL LE LES LES DES (Pis IIT. ) L'ANAIS :. (ORNISMY A ANAIS. Lesson. ) L'Anais est, sans contredit, une des espèces les plus remarquables d’une famille riche et variée, et paraît être bien rare, puisque après que des milliers de dépouilles d’oiseaux-mouches eurent passé sous nos yeux, nous n’en aVOns Jamais vu que deux individus conservés très soigneuse- ment , l’un par M. Florent Prévost, pour sa cu- rieuse collection d'oiseaux - mouches , et l’autre par M. Canivet, qui nous l’a obligeamment com- muniqué. Ayant en totalité environ quatre pouces cinq lignes, cet oiseau a un bec long de dix lignes, et la queue de dix-huit. Son bec est mince, étroit, très légèrement recourbé et noir. Les ailes, assez larges et recourbées, sont brunes-pour- prées. Le corps est remarquable par le beau * Mäle adulte ( pl. IIL) : corps d’un vert-émeraude éclatant; joues et régions auriculaires bleu-azur à reflets de saphir; du bleu écla- tant sur le vert du cou, du thorax et de l'abdomen; queue ample, arrondie, à rectrices larges, bleu-vert, bordée d’un ruban noir sé- ricéeux ; bec noir. Du Chili. we L'ANAIS. ce Publié par Arthus Bertrand. » Ep » lretre pinx Rémond impres ! Coutant seulp DES OISEAUX-MOUCHES. 109 vert-émeraude qui colore le dessus de la tête, du cou, le dos, le croupion et les épaules. Tout le dessous du corps est également vert-émeraude, excepté sur les joues et sur les côtés du cou, où des écailles d’un azur à reflets d'acier étincellent avec éclat et forment deux plaques latérales sur les oreilles et sur les joues. Du bleu foncé occupe le devant du cou et surtout le milieu du thorax et du ventre. Les flancs sont verts et la région anale blanche. La queue de cette espèce est remarquable par la brillante coloration des rectrices et par leur disposition. Ces rectrices sont larges, amples, arrondies à leur sommet, que marque une pe- tite pointe mucronée et donnent à la queue une forme flabelliforme lorsqu'elle est ouverte. Celle-ci est en dessus d’un vert-foncé métallisé uniforme aux deux tiers supérieurs et à la pointe, tandis qu’une large bande noir-velours à reflets de fer spéculaire la borde en entier à son extrémité. En dessous les couleurs sont encore plus vives. C’est un bleu d’acier ou de fer spéculaire sur lequel se dessine une bande noir-bleu-indigo-pourpré. Les couvertures inférieures sont brunes à leur base, d’un gris blanc à leur milieu et sur leur bord, encadrant le vert-doré de toute leur partie terminale. L’Anaïs vit au Chili, car cette espèce se trou- æ. er re 106 SUPPLÉMENT vait dans un envoi d'oiseau fait à M. Canivet par une personne voyageant dans cette contrée ; et M. Florent Prévost croyait avoir reçu la dé- pouille que nous avons figurée, de l'île de la Trinité. fai Ozr.mouch . Sup. PIE 4 2 LE: CHRYSUI Public par Arthus Bertrand. Pretre pin lemond impres! Coutant sculp. DES OISEAUX-MOUCHES. 107 LABEL ISES LULU LL RS DO RLLR LE LR DR LED LED LED LE N QUELLE D QE EVE L AR LARLVIUE LALULLS (-P. 2LVES) L'OISEAU-MOUCHE CHRYSURE, ADULTE !. (ORNISMY A CHRYSURA. Lesson. ) Cette nouvelle espèce d’oiseau-mouche est fort gracieuse, et les deux individus que nous avons étudiés nous ont été communiqués par M. Florent Prévost, et se ressemblaient en tout point. Les dimensions complètes en longueur sont de trois pouces six lignes, tandis que le bec y est compris pour neuf lignes et la queue pour dix. Les ailes sont minces, recourbées, d’un beau brun-violet, et la queue, légèrement échancrée, se compose de rectrices larges et un peu acu- minées. Ce qui distingue au premier aspect cet oiseau, c'est sa queue, brillante en dessus comme en dessous d’un vernis d’or à reflets d’or-rouge de l'éclat le plus beau et le plus somptueux. Cette : Mâle adulte (pl. IV) : vert-doré en dessus ; bec jaune; menton roux ; cou et thorax vert-doré; abdomen gris; queue or très pur et très brillant, Du Brésil. 108 SUPPLÉMENT couleur métallique ne peut bien être exprimée que par le poli et le chatoiement des vases de vermeil travaillés par les meilleurs ouvriers. Son bec, jaune serin , est noir à la pointe. Le devant de la tête, et surtout le front, est brun sans reflets. Tout le dessus du corps, les épaules, le cou, le manteau, sont d’un vert- émeraude très doré, et plus brillant encore sur le croupion et sur les couvertures supérieures de la queue. Un roux vif teint le menton. Le devant et les côtés du cou sont vert-doré, se dégradant en gris sur la poitrine. Le ventre et la région anale sont gris, et du vert-doré occupe les flancs. Les couvertures inférieures sont larges, blanches, et jaune-doré très vif au milieu. Les tarses sont brunâtres. Cette jolie espèce, encore rare dans les collec- tions, habite à ce qu'il paraît le Brésil. Qi. mouch. sapp” DANS: 4 DISEÉAU-MOUCHE À COURONNE VIOLETTE , Femelle. Pubhe par Arthus Bertrand. lretre pinæ ? emond enpres 4 Coutant 277/2E DES OÏSEAUX-MOUCHES. 109 LRARLASILELLE RSR LLRRULELLELULLLERLUELILELLLILRLURLULLLELEUVEULVALLLLLLELLT OU SR (Br. VA) OISEAU-MOUCHE À COURONNE VIOLETTE, FEMELLE 1. (ORNISMY A SEPHANIOIDES. Lesson. ) Nous avons découvert le mäle de cette espèce au Chili, et nous l'avons figuré dans la partie zoologique du Voyage autour du monde, de la Coquille, et dans notre Histoire naturelle des oiseaux-mouches, pl. XIV. La femelle nous était alors inconnue, et nous en sommes redevables aujourd’hui à l’obligeance de notre ami Longue- mard, qui la possède dans sa collection. Cette femelle, vêtue modestement comme toutes ses pareilles, et dépourvue de la belle couronne iodurée du mäle, a près de quatre pouces de longueur. Son bec, très droit, très court, n’a que six lignes. Les ailes, assez étroites, atteignent presque l'extrémité de la queue. Celle-ci se com- pose de rectrices larges, robustes et arrondies à leur sommet. Tout le dessus du corps est d’un : Femelle (pl. V): vert-doré en dessus; tête vert-brun; des- sous du corps gris ; plumes de la gorge ocellées; queue vert-doré, terminée de gris-blanc. Du Chili. 110 SUPPLÉMENT vert-doré brillant. Seulement les plumes du front et de la tête sont comme écailleuses et grises; toutes celles du devant du cou et de la gorge ressemblent aux plumes de la gorge du mâle, et se trouvent être gris-clair, mais ocellées de points ronds vert-doré. Tout le dessous du corps est grisatre, et du vert teint les flancs; les couver- tures inférieures sont gris-brunäâtre cerclés de gris-clair. Les vestitures sont vert-doré en dessus, noires en dessous, et terminées de gris-blanc. Cet oiseau habite le Chili. Os. mouch. supp © IAE: DISEAU- MOUCHE MODESTE, variete albine. Publié par Arthus Bertrand. Pevatet pur Remond emprest Couwart 0277/4 DES OISEAUX-MOUCHES. TITI LALISERS SENTE LR TELLE LL ES NERO LOVE LLLEVELUR LURILEVÈ TELL DS DER IR EL BL ÉD LL DE LEE * L'OISEAU-MOUCHE MODESTE, VARIÉTÉ ATTEINTE D’ALBINISME 1. (ORNISMY A SIMPLEX, Lesson, Oiseauxr-Mouches, pl. XXXIII. TROCHILUS CIRROCHLORIS, Vieill., Encycl., t. 11, p. 560.) Cette variété est fort remarquable, par le blanc- pur qui teint l’occiput et qui annonce une ten- dance à l’albinisme qui se présente rarement sur le plumage des oiseaux dorés. La longueur totale de cet individu est d’envi- ron quatre pouces trois lignes, y compris le bec, qui a neuf lignes. Les ailes dépassent un peu la queue, qui est régulièrement carrée ; le front est brunûtre, légèrement vertet doré; le cou, le dos, les couvertures des ailes sont d’un vert-doré mé- langé de brun. L’occiput et les côtés du cou sont d’un blanc pur, dû à une dégénérescence de la matière qui teint les plumes. Tout le dessous du corps est brun, légèrement mélangé de vert sur le devant du cou et sur les flancs. La queue, en * Variété albine (pl. VI): corps vert-doré en dessus, brun en dessous ; des taches blanches sur la tête et le cou. Du Brésil. 112 SUPPLÈMEET dessous, est d’un brun d’acier bruni. Les rémi- ges, à baguettes élargies, sont brunes -pour- prées. ; Cette variété nous a été communiquée par M. Canivet, et provenait du Brésil. Vrs. mou supp ? ) NY r | { | i A N NA , Jeune age. 2 Pubhe par Arthus Bertrand. emond unprer. PES Couant soup. D er ne nee 2 1W " | R fl APE PE DS ice “® = | F0 SR on dé : Ne | = { + D gt amine él sue nn L : , DES OISEAUX-MOUCHES. 119 LARLLELLLILELLELLTELNTS LRRRLEALE TES LOL LEL ER LE L LUEUR LEE LEUR LE R LES LUE LE D LR D GPrVil.s) L'OISEAU-MOUCHE ANNA, JEUNE MALE ft. (ORNISMY A ANNA. Lesson. ) L'âge complètement adulte de l’oiseau-mouche Anna a été figuré pl. LXXIV de notre pre- mier volume. Le jeune en diffère en ce que le plumage est sur le corps d’un vert-doré peu éclatant, et en dessous d’un gris-ardoisé clair, auquel se joint du blanchätre sur le milieu du ventre; du verdâtre-métallisé sur les flancs et devant la gorge, où apparaissent des points noirs. Le plastron écailleux, qui enveloppe le cou de l'oiseau en parure complète, ne se manifeste que par quelques écailles métallisées et purpurines, formant deux lignes sur les jugulaires, et une petite plaque derrière les oreilles. La belle calotte violette qui recouvre la tête de l'adulte ne paraît point, et cette partie, dans le jeune âge, est d’un brun-verdâtre terne. ‘ Jeune mâle (pl. VIT): vert-doré sale en dessus, grisâtre et blanchâtre en dessous ; quelques écailles purpurines sur les côtés de la gorge ; queue presque égale, noire, terminée de blanc sur les côtés. De la Californie. II. Ô 114 SUPPLÉMENT Long d'un peu plus de trois pouces, l'individu que nous avons figuré avait les couvertures infé- rieures de la queue blanches, et les rectrices presque égales ; les moyennes, brun-mat, et les latérales brunes, mais terminées de blanc. Son bec et ses tarses sont noirs, ses ailes brunes-pourprées et les joues grisätres. Cet oiseau a été rapporté de la Californie par M. Botta , et nous a été communiqué par M. Flo- rent Prévost. Os. mouch. supp © JL 8 DISEAU=MOUCHIE DE CLÉNENCE >» Femelle. Public par Arthus Bertrand. TE : ; > ; Pretre Puruæ . emond ampres ! Cotuane s'ouudp DES OISEAUX-MOUCHES. 11) LASÉLELLRLLLIVEVLRRDERLELRULELL LEE LR EURE LULEVELURUUEULLLTEULLLORLRAUUE (Pr. VIIL.) L'OISEAU-MOUCHE DE CLÉMENCE, FEMELLE !. (ORNISMYA CLEMENCIÆ, Lesson.) Nous sommes heureux de pouvoir faire con- naître l'individu femelle de la belle espèce dont nous avons figuré le mäle pl. LXXX de nos Oiseaux-Mouches. Sa taille est de cinq pouces moins quatre li- gnes; le bec n’a pas moins de treize lignes. Il est robuste, fort, noir, légèrement recourbé. La queue, longue de quinze lignes, est large, étoffée, composée de rectrices égales, larges et arrondies à leur sommet. Les ailes, robustes et puissantes, atteignent l'extrémité de la queue. Les rémiges sont larges, solides et d’un brun-pourpré uni- forme. Les rectrices moyennes, vertes et dorées en dessus et en dessous , sont sur les côtés d’un brun-noiratre plus foncé vers leur extrémité, ex- cepté le bout des externes qui est œillé de blanc. : Femelle ( pl. VIII) : corps vert-doré en dessus; occiput brun ; un trait blanc derrière l'œil ; dessous du corps gris-brun-foncé ; rec- trices ocellées de blanc. Du Mexique. ô. 110 SUPPLÉMENT Le dessus de la tête est vert-brunäâtre sans éclat. Tout le plumage du corps et des épaules est d’un vert-doré-glacé. La gorge est revêtue de plumes dessinées en écailles, dont le centre est brun et le pourtour de teinte claire, tandis que tout le dessous du corps, les flancs et le ventre sont d’un brunâtre auquel, sur les côtés, se joint du vert-doré. La région anale est blanche et les couvertures inférieures sont vertes et brunes, bordées et terminées de blanc. Cet oiseau-mouche a sur les rebords des aïles des sortes de petites plumes rangées en écailles imbriquées, qui doivent servir à la rapidité du vol, car on les observe chez toutes les grandes espèces, et elles sont rudimentaires chez celles à taille minime. Cette espèce habite le Mexique. La femelle, type de notre gravure, nous a été communiquée par M. Dupont. D ONE ) Os. mouch. S'Upp À Je 0 - DISÉAU-MOUCIIE BARBE-BILEÈUR, seune adulte. Publiée par Arthus Bertrand L'etre Pur emond unpr'es : Coutard wep DES OISEAUX-MOUCHES. PAT ER RD RE VUE LED QU LED A/R LEE VER LR LL UE LEUR MUR ER LUE EE LEE LUE LUE LL D DS DE Re OPLSIX. : L'OISEAU-MOUCHE BARBE-BLEUE, JEUNE ADULTE :. (ORNISMYA CYANOPOGON, Lesson. ) L’individu que nous décrivons ici diffère peu de l’oiseau-mouche figuré pl. V de notre premier volume ; il s’en distingue par quelques nuances, bien qu’on le reconnaisse à son bec noir un peu recourbé, à ses rectrices externes étroites et ter- minées en pointe, à sa queue fourchue, à ses ailes qui s'étendent jusqu’à leur milieu. Son plumage est vert-doré en dessus, plus brillant sur le croupion ; une cravate écailleuse, échancrée profondément, occupe tout le devant de la gorge; les plumes qui la composent ne sont point gaufrées comme elles le deviennent plus tard lorsque l'oiseau vieillit. Leur éclat est celui du fer spéculaire chatoyant et irisé. La poitrine, et une sorte de demi-collier qui re- monte pour entourer le cou, sont d’un blanc lavé * Jeune adulte (pl. IX }: vert-doré en dessus; plastron bleu- irisé ; corps roussâtre ; verdâtre en dessous. Du Mexique. 118 SUPPLÉMENT de roux sur le bord. Tout le ventre et les flancs sont variés de vert, de blanc et de roussâtre, et les couvertures inférieures sont blanches. La queue est noire en dessus. Cet oiseau vit au Mexique. Otis .mouch . supp © Pl 10. DISBAU-MOUCILE BARIBE-BLEUR , Jeune àge. Publie par Arthus Bertrand ES 1. . » Pretre pina lemond wmpres C Cotutant seulp = nés Elie Î t RS à : LR k ) - AL 1 5 à ï x ps , Y L 4 x Ê 1 M NS ce CRE + ) [a PAT L À 1 4 4 {1 | ll | ; | l'A | “ > l'A C M À à L, ‘db, [A CRETE A) Jù \ j | Î Ù Def N _ 17 t ‘ { à ? ; r # a À e A l À d 1 N ur, Lu ; Ÿ :: à | SE ‘ PRE \f ' | u, x, y | 3 x j F 1 # n1 r À v q: É 1) L > l Cyren (PA L \ Ra M L nù He ME DES OISEAUX-MOUCHES. 119 LA LLABUVELVULEVELLLLLELELUULLULE VOS ULLLVUELULLERVURLLLUTLLLELALLERULT LUS (Pr. €) L'OISEAU-MOUCHE BARBE-BLEUE, JEUNE :. (ORNISMYA CYANOPOGON. Lesson. ) Reconnaissable à son bec long, mince, grêle et légèrement recourbé, l’oiseau-mouche barbe- bleue est caractérisé dans l’âge adulte, et par sa gorge bleu-pourpré, et par ses rectrices étroites et pointues. Le jeune âge diffère considérable- ment sous ce rapport de la livrée parfaite des mâles, puisque sa queue est courte, composée de rectrices arrondies et légèrement graduées entre elles. C’est du reste une remarque qui s’est fré- quemment présentée à nous, que cette disposition arrondie de la queue chez les jeunes ou chez les femelles, tandis que les màles ont souvent leurs rectrices disposées dans des formes toutes spé- ciales. Vert doré éclatant en dessus du corps, l’oiseau- mouche barbe-bleue jeune est d’un blanc légère- ment teint de jaunâtre sous le ventre, à partir du ? Jeune (pl. X ) : vert-doré éclatant en dessus, jaunâtre en des- sous; quelques écailles purpurines sur la gorge. Du Mexique: 120 SUPPLÉMENT menton jusqu'aux couvertures inférieures de la queue ; seulement deux ou trois écailles d’un rubis ou de fer spéculaire décèlent par leur présence l'apparition complète des écailles Jarges et étoffées qui brillent devant le cou des mâles dans leur parure complète. Les ailes, minces et étroites, sont brun-pourpré, et les rectrices sont brun- bleuñtre , relevé d’une tache blanche à leur ex- trémité : elles sont assez larges et non étroites comme celles des mâles. Un sourcil roux sur- monte l'œil. La gorge, la poitrine et les flancs sont lavés de buffle clair. Le milieu du ventre et les couvertures inférieures de la queue sont blan- ches La tête est grise en dessus; le bec et les tarses sont noiratres. La longueur totale de cet oiseau, à l’aäge que nous avons figuré, et qui nous semble être sa première année, est de deux pouces dix lignes, et le bec entre dans ces dimensions pour dix ou onze lignes. Os. mouch. supp !° JB AE LE SASIN , lavrée de Jeune age. Le Publié par Arthus Bertwand. Prétre pin. flemond empres ! Coutant 07277/2 Ra SN Ve Es DES OISEAUX-MOUCHES. I21I AIVILALALITAULLUSLLULELALULELALALE LE R LL LELAR LED LUS LVLILELRLULLLLLIRSR LUS (Pr. XL) LE SASIN, JEUNE FEMELLE :. (ORNISMY À SASIN. Lesson.) L'individu que nous avons fait figurer comme étant une jeune femelle du Sasin, avait été rap- porté de la Californie par le docteur Botta, qui l'avait étiqueté sur les lieux, et nous a été com- muniqué par M. Florent Prévost. Par sa livrée il diffère beaucoup du mâle que nous avons repré- senté pl. LXVI de nos oiseaux-mouches. L'individu que nous décrivons ici a deux pouces neuf lignes de longueur totale. Son bec mince, grêle, entre dans ces dimensions pour huit lignes. Il est noirâtre, ainsi que les tarses. Les ailes sont aussi longues que la queue; elles sont minces, étroites, d’un brun très peu pour- pré. La queue est légèrement arrondie par le raccourcissement des pennes latérales, qui dif- fèrent par leur forme de celles du mâle adulte, car elles sont plus larges et coupées en rond au sommet. * Jeune femelle (pl. XI): vert-doré gris en dessus; gris clair en aessous ; queue verdâtre-brun , arrondie, terminée de blanc sur les cotés, De la Californie. 122 SUPPLÉMENT La tête et le cou sont en dessus d’un vert très grisätre, plus franchement vert-doré sur le man- teau, et vert-roux sur le croupion. Ces teintes grises , et surtout la couleur rousse du croupion, sont dues à ce que les plumes vertes sont plus ou moins frangées en leurs bords de gris ou de roux. Les couvertures supérieures de la queue sont vert-doré , et les épaules d’un vert-grisatre. Le dessous du corps est en entier, à partir du menton, d’un gris-blanchätre, qui s’éclairecit en- core sur le ventre et sur les couvertures infé- rieures de la queue. Les rectrices moyennes sont vert-doré; les latérales , graduellement plus cour- tes, sont à leur base d’un vert qui se change en noir, puis leur extrémité est d’un blanc pur. 5 ) Vers. mouch pp Ï ] 22 TA KA { KA NY \ j | IL EF SASIN D HD plu maoe de deuxieme année. Le | Publié par Arthus Bertrand. Pretre pire. lemond ampres ! Coutant weu p es, DES OISEAUX-MOUCHES. 123 LASLLLLSS LULLTLLLLLLLILEULLO DO LETSLULERLLERT LED LUE LES VUE LES VUE VUS LLR LL D (Pc. XII.) LE SASIN, LIVRÉE DE DEUXIÈME ANNÉE ‘ (ORNISMY A SASIN. Lesson.) L’individu que nous décrivons a le bec et les tarses noirs; la tête grisätre en dessus. Le plu- mage vert-doré sur le dos, le cou et les épaules, est rouge-chocolat-foncé sur le croupion et les couvertures supérieures de la queue. Celle-ci est très courte, brun-vert en dessus et brunâtre en dessous. La gorge, le devant du cou, le ventre blanc, sont teints de vert-doré près des joues et sur les jugulaires, les flancs et le bas-ventre, de même que les couvertures inférieures qui sont d'un roux-marron vif. Les ailes dépassent la queue et sont brun- pourpré; quelques lamelles rubis peu brillantes se dessinent sur le devant du cou. * Livrée de deuxième année (pl. XII): vert-doré en dessus; croupion rouge-brun ; corps blanchätre en dessous; quelques points vert-doré sur les joues ; ventre roux-marron vif. 124 SUPPLÉMENT LR AR RIDER GRR IR RS RD LR LR RD LD ER D OR D ARR ER Re A OR RD Re ( Pr. XIII. ) LE SASIN, LIVRÉE PRESQUE ADULTE t. (ORNISMY A SASIN. Lesson. ) Aux formes et à la coloration offertes par l’âge précédent, se joint un brun-marron-foncé sur Île bord de la queue; une teinte vert-doré plus franche sur le corps; des rectrices noires, œil- lées de blanc en dessous; les flancs et les cou- vertures inférieures d’un roux qui tranche sur le blanc, mêlé au grisätre du ventre. De nom- breuses écailles rubis et chatoyantes, apparais- sent sur le devant de la gorge, et se pressent pour donner naissance au plastron métallisé qui doit la recouvrir. * Livrée de deuxième année (pl. XIII): vert-doré; couvertures supérieures marron foncé ; rectrices brunes œillées de blanc; flants et dessous du corps roux ; des écailles métallisées purpurines sur la gorge. De la Californie. 5 D _ Os .mouch. supp * Il LS 1). 1 U U IN SAT . , LE :SASIN » Prenant sa troisieme livrée. Publié par Arthus Bertrand. lretre’ prnx.. Lemond mpres! Coutant seudp } Ces. mouch. SUPP* jat 14 5 "ee LR TRICOLOMRI Publie par Arthus Bertrand. ESP : : D » , r , l’retre prna femond tmpres € Coutarit up Ca Li ea Ÿ Fe) MAS DES OISEAUX-MOUCHES. 19) TARTUVELLTILERNS LUVRLUVEILVELLES LEVÉ ELULILELLALLLE LL RULES LULE LS LE SL AR NT (Pr OXIV LE TRICOLORE :. (ORNISMY A TRICOLOR. Lesson. ) Cette nouvelle espèce a de longueur trois pouces six lignes; le bec à neuf lignes et la queue douze. Ses ailes sont minces, petites et ne s'étendent que jusqu'à la moitié de la queue; celle-ci est composée de rectrices légèrement iné- gales ; les moyennes, latérales, amincies et comme mucronées à leur sommet, et les deux plus ex- ternes simplement arrondies. Le bec est noir, long, mince, très droit et effilé. Les tarses, vêtus jusqu'aux doigts, sont bruns; le front est vert-grisätre; tout le dessus du corps, à partir du vertex, est d’un vert-doré brillant. Les épaules sont vert-métallisé, et les ailes d’un brun-pourpré-mat. Une plaque rubis occupe la gorge et le devant du cou, et se trouve * Mâle adulte (pl. XIV }: bec noir; dos et dessus du corps vert- doré; gorge et haut du cou en devant rubis; milieu du cou blanc; thorax et ventre gris; flancs gris, teintés de vert; couvertures in- férieures de la queue gris flammé de brun; queue verte en dessus; les rectrices externes brunes, et accuminées à leur sommet. Du Brésil. 120 SUPPLÉMENT bordée inférieurement par une sorte de collier blanc. Le thorax et le ventre sont d’un gris qui s'étend sur les flancs en prenant des reflets vert- doré. Les couvertures inférieures de la queue sont blanches flammées de brun-clair. Les deux rectrices moyennes sont, en dessus, d’un vert- doré-foncé, les latérales sont d’un brun-mat, que relève une bordure interne d’un roux-ferru- gineux intense. Un brun-violet colore en dessous la queue. Cette espèce habite le Brésil. Nous en devons la connaissance à M. Florent Prévost. OcsémohIupp CNE NME SA EE NE TER LS D # & ir PRES LE CAMPYLOPTERE PAMIPA > Mäle. Public par Arthus Bertrand. Pretr pPina lemond. umpres É Teillard. euip EE es Sr DES OISEAUX-MOUCHES. 12" . AE /CV. ) L'OISEAU-MOUCHE CAMPYLOPTÈRE PAMPA, MALE t. (ORNISMY A PAMPA. Lesson. ) Cet oiseau-mouche appartient à la tribu des Campyloptères, ou aux espèces dont les ba- guettes des premières rémiges sont aplaties ét comprimées. Il a cinq pouces de longueur totale, le bec entre pour onze lignes et la queue pour vingt dans cette proportion. Le bec est fort, robuste, et très légèrement recourbé. La man- dibule inférieure se termine en pointe déliée, retroussée. Les tarses sont assez robustes et em- plumés jusqu’à la naissance des doigts. Les ailes sont larges, aussi longues que la queue, et à baguettes des trois rémiges externes courbées, aplaties et robustes à leur milieu. La queue se compose de rectrices larges, arrondies au bout, et étagées entre elles. Le bec est brun; les tarses sont jaunätres; une : Mâle adulte (pl. XV) : baguettes des ailes larges et coudées; corps vert-doré brillant en dessus; gris enfumée en dessous; ca- lotte azur. Du Paraguay. | calotte azur occupe ! ie le front Jusqu' à 0 d’un vert Bones) sc doré br Iant, qui règne sur les épaules et qui colore les rectrices moyennes. Un gris enfumé clair teint tout le dessous du <' corps depuis le menton jusqu'aux couvertures et inférieures, qui sont nuancées de roux. Le ventre est blanchätre; les ailes sont brun-pourpré, et les rectrices latérales sont d’un noir-bronzé. Cette belle espèce provient de l'intérieur de la é * Plata. 4 "É L Fa ! u .* Lis se TE F6 0 ë Où. mouch. supp: LE LANGSDORFEF ; Jeune age = LV Publie par Arthus Bertrand. Pretre pinx Lemond umpres : Coutant sculp DES OISEAUX-MOUCHES. 129 LARIBRLLELLTRERT LA RRLELL ELLE LEE LUELUEULLLE LRQ ERREURS LELLLUVELET ETS L RS (Pr. XVL) L'OISEAU-MOUCHE LANGSDORFF, JEUNE !. (ORNISMY A LANGSDORFIL Lesson. ) Le Langsdorff diffère considérablement, dans sa livrée de jeune âge, de la parure qu’il revêt lorsqu'il devient adulte. La figure que nous en donnons est très exacte, et repose sur l'examen d’un bon nombre de dépouilles que nous avons vues chez divers amateurs, et plus particulière- ment chez M. Florent Prévost, qui en a recu tout récemment du Brésil. Le mâle, en plumage complet, est représenté dans la pl. XXVI de nos Oiseaux-Mouches. Les jeunes oiseaux de l'espèce du Langsdorff, que nous avons en ce moment sous les yeux ; se ressemblent parfaitement. Ils ont au plus deux pouces dix lignes de longueur totale, encore le bec doit-il être compté pour sept lignes et la " Jeune (pl. XVI): vert-doré en dessus; croupion traversé par une raie blanche ; menton, thorax et milieu du ventre noirs ; devant du cou œillé de vert; flancs blancs; rectrices étroites, presque égales. II. 9) me — >» _ 130 SUPPLÉMENT queue pour huit, dans ces proportions. Les tarses et le bec sont très noirs, et ce dernier organe est remarquable par sa brièveté, sa grosseur relative, et par la terminaison en pointe très fine des deux 1aandibules. L'inférieure se renfle même un peu à l'extrémité. Les ailes, tres étroites, très dolabriformes, sont d’un brun-pourpré intense, et presque aussi longues que la queue; celle-ci, très mince, se compose de rectrices rubannées, à pennes laté- rales un peu plus courtes que les moyennes, qui sont bleu d'acier, tandis que les premières sont grises à leur base, puis bleu d’acier, et enfin terminées de blanc pur. Le corps est d’un vert-bleu très doré et très brillant sur la tête, le cou , le manteau, les épau- les et le dos. Une raie d’un blanc pur traverse le croupion. Les couvertures supérieures de la queue sont vert-doré. Le menton et la gorge sont noir mat; une ta- che blanche prolongée sous l'œil occupe l'angle du bec et les parties antérieures de la joue. Le devant du cou est blanc, mais chaque plume est marquée au centre par une tache ronde vert- doré. Le reste du cou, à sa partie inférieure, est mélangé de vert-doré et de brunätre , tandis que les côtés du cou et du thorax sont vert-doré très brillant. La base de la poitrine est noir mat. Le DES OISEAUX-MOUCHES. 191 milieu du ventre est brun et les flanes sont blanc pur, ainsi que la région anale et les petites cou- vertures inférieures. Le Langsdorff habite le Brésil. Nous ne con- naïissons point sa femelle. * -æ 132 SUPPLÉMENT LR VALLE A RIRE LAS SAS LA RAA LE LLALEILELULERIRTE SR LAS LIRE TE IR ELAS AR AR À À mn ( Ps. XV.) L'OISEAU-MOUCHE A TÊTE D'AZUR, MALE ADULTE t. (ORNISMY A CYANOCEPHALA. Lesson, Oiseaux-Mouches, pag. 14.) Cette espèce, nommée Zroclilus quadricolor, par Vieillot ( Encycel. ornith., t. 1, p. 573; et Oi- seaux dorés, t. 11 (inédit), pl. XVIIT, diffère d’une manière bien remarquable des autres oi- seaux-mouches. Elle à de longueur totale trois pouces dix lignes, et dans ces dimensions le bec entre pour neuf lignes et la queue pour qua- torze. ; Le bec est droit, élargi à la base, d’un jaune clair dans toute son étendue et noir à la pointe. Les tarses sont courts et noirs. Les ailes, assez larges et d’un brun-pourpré clair, s'étendent jus- qu'à l'extrémité de la queue. Celle-ci est un peu fourchue et composée de larges rectrices, fermes, arrondies à leur sommet; une plaque d’un bleu- vert très brillant couvre le dessus de la tête, à partir des narines jusqu’à l’occiput; une tache * Mâle adulte ( pl. XVII) : corps vert-doré en dessus, blanc en dessous; calotte azur. Du Brésil. Os. mouch.. supp © PI ë 17 : OISEAU -MOUCHE À CALOTTE D'AZUR, Mâle adulte. Publie par Arthus Bertrand. lretre px Lemond impres ! Coutrait seulp | ï È BEN PE DES OISEAUX-MOUCHES. 133 bleue règne derrière l’œil. Dans un faux jour la tête paraît noirâtre. Tout ie plumage en dessus est d’un gris-roux auquel se joignent quelques reflets dorés , encore le peu de brillant qu'il possède se trouve placé sur le cou et sur les épaules. Les couvertures su- périeures de la queue et les rectrices sont d’un blond-doré en dessus. La gorge, le devant et les côtés du cou, le ventre, les couvertures infé- rieures sont d’un blanc de neige. Du brun sale s’'avance sur les épaules et teint les flancs. La queue en dessous est d’un blond-doré Cet oiseau vit au Brésil, et doit sans contredit habiter les régions froides de cette portion équa- toriale de l'Amérique. 134 SUPPLÉMENT ASS RAR RILELSAILER SL LEE à DALE ELLES RS LAS LEUR LUE LEE ER LEE LEE LEUR E LOUE EE ESS ES (PL. XVII. ) L'OISEAU-MOUCHE A CALOTTE D'AZUR, JEUNE ‘. (ORNISMY A CYANOCEPHALA. Lesson. ) Nous avions décrit (Additions, p. 14) cet in- dividu dans notre Histoire naturelle des Oiseaux- Mouches, sans y Joindre un portrait. Depuis, nous nous sommes procuré l’âge adulte, et nous avons acquis la certitude que c'était bien le 7ro- chilus quadricolor de Vieillot. Cet oiseau a de longueur totale trois pouces dix lignes. Le bec est compris dans ces dimen- sions pour dix lignes et la queue pour douze. Le bec est noirâtre , robuste, droit, peu renflé. Une calotte d’un bleu d'azur peu décidé recouvre la tête. Le manteau, le dos, les petites couvertures des ailes sont d’un vert-doré brillant. Le milieu du dos, le croupion, sont d’un vert-grisätre ; les rémiges sont brun-pourpré; les rectrices sont brunes, égales et un peu teintées de vert à leur milieu. La gorge, le devant du cou, sont d’un * Jeune mâle (pl. XVIIT) : vert-doré en dessus; grisâtre et blan- châtre en dessous; calotte bleuâtre terne. Du Brésil. Oës. mouch. supp © s Ptror DISEBAU-MOUCHE À CALOTTR D'AZUR, Jeune ae Ca 2 Publie par Artbus Bertrand. Bevalet pina lemond umpres ! Coutant seup . DES OISEAUX-MOUCHES. 139 blanc pur, ainsi que la poitrine et le ventre, dont les côtés sont mélangés de gris verdätre. Les couvertures inférieures de la queue sont grises. Le jeune oiseau-mouche qui nous occupe ha- bite le Brésil, et nous à été communiqué par M. Florent Prévost. 100 SUPPLÉMENT LR SAS LES VALEURS SALLE LEUR LRU ELLE LAS LATE SUR LUE LITE LLELLS ER LELNR QAR | ( PLroiXTIX ) \ | L’OISEAU-MOUCHE DELALANDE OU LE PLUMET BLEU, JEUNE AGE. (ORNISMY A DELALANDII. Lesson. } Autant le male de cette espèce est remarquable | par le riche azur et la huppe gracieuse qui le décorent, autant la femelle est simple, et en dif- | fère par sa modeste livrée. Le jeune âge du mâle a en partie le plumage de cette dernière, et le gris sale du dessous du corps du premier. Long de trois pouces et trois ou quatre lignes, l'individu que nous décrivons a son bec court, droit, mince et noir. Un vert-doré très pur et - très brillant teint le dessus de la tête, du cou, le dos, les épaules , le croupion et les deux rectrices moyennes. À partir du menton, un gris de cendres règne sur le devant du cou, le thorax et les par- ües inférieures, y compris les couvertures de la °: Jeune (pl. XIX) : bec court, noir; tête sans huppe; tout le dessus du corps d’un vert foncé brillant et métallisé ; tout le dessous du corps gris-cendré, avec des écailles d’un bleu-violet chatoyant cà et là devant le cou , sur le ventre ; ailes brun-pourpré; rectrices moyennes vert-doré en dessus, les latérales brunes, terminées de blanc. Du Brésil. Oxs. mouch. SPP 4 4 JL 19 : LE PLUMET BLEU où DISEAU-MOUCHE DÉLAILANIDE, Jeune age. Publié par Arthus Bertrand. Pretre Pire ; femond impresi Coutant seulp . DES OISEAUX-MOUCHES. 197 queue. Mais des écailles, d’un riche bleu à teintes violettes métallisées et chatoyantes , se dessinent sur le cou en devant et sur le thorax. Les rec- trices latérales sont bleu d'acier brun, et termi- nées de blanc. L'oiseau-mouche Delalande vit au Brésil. Le mâle et la femelle sont figurés pl. XXIIT et XXIV de nos Oriseaux-Mouckhes. Le jeune âge est le 7ro- chilus versicolor de M. Vieillot. (Oiseaux dorés, t. ur, pl. XII, et deuxième édition du Diction- naire d’hist. nat., t. xx, p. 430.) 138 SUPPLÉMENT AAA AS AB IS R URI ELS EIRE LE LAVE URL R LES LUS LVL IULS RUE LAS RAR LS SE LAS SR LES (CB, EX.) L'AMÉTHYSTE, PRESQUE ADULTE :. (ORNISMYA AMETHISTINA. Lesson.) Nous avons publié dans notre Æistoire natu- relle des Oiseaux-Mouches un portrait (pl. XL VIT) de l’améthyste complétement adulte. Dans les planches XX, XXI et XXII de ce supplément nous donnerons une idée complete des modifi- cations que l'espèce éprouve dans les diverses phases de son existence. L’Améthyste est un oiseau-mouche exclusive- ment propre aux régions chaudes du Brésil. Sa gorge étincelle, ainsi que l’indique son nom de l'Améthyste, de la plus belle eau, et son rempla- çant naturel dans l’hémisphère nord de l’Amé- rique est le petit rubis de la Caroline à gorge de rubis étincelante. Du reste, ces deux oiseaux ont une taille presque semblable , un bec petit, droit, une queue fourchue, des rectrices courtes et pointues, etc. Ces deux espèces, toutefois, sont bien distinctes l’une de l’autre. * Mâle presque adulte { pl. XX ) : vert-doré en dessus; front gris; une raie blanche sur le dos; écailles améthystes éparses au devant du cou; poitrine et ventre gris. Du Brésil. Vis. mouch. supp. PI . 20. VA Ë ” A ME T HI ST fu » Prenant son plumage d'adulte. Publhie par Arthus Bertrand. 72 y } 2 » , lretre puna Aemond unprer! Coutant seulp DES OISEAUX-MOUCHES. 159 Dans la livrée presque adulte que nous figu- rons ici, l'oiseau a deux pouces sept lignes de longueur totale, en y comprenant le bec pour sept lignes et demie, et la queue pour huit. Les ailes sont très étroites à leur extrémité, plus larges à leur base , et dépassent les deux tiers de la queue; elles sont d’un brun-pourpré. La queue est fourchue, à rectrices externes les plus longues et à barbes très courtes sur leur bord externe. Les deux pennes sont les plus larges et les plus courtes, et brillent d’un beau vert-doré, tandis que toutes les latérales sont brun-foncé et mat. Le devant de la tête est d’un gris franc, le mi- lieu et l’occiput vert-bleu doré. Ce même vert, à ton bleuatre et métallisé, règne sur le cou, le dos, les épaules, le croupion et les couvertures supérieures de la queue. Il est interrompu sur le milieu du corps par une raie transversale d’un blane pur. | La gorge et le devant du cou sont garnis de plumes écailleuses, blanches sur la gorge et au menton, où chaque plume a son milieu occupé par une tache rouille foncée, et, sur le devant du cou ou sur les côtés, variés de brun mat ou de squamelles brillant de l'éclat pur de l’amé- thyste. Une sorte de collier gris clair entoure le cou ; la poitrine est grise-brunâtre. Le milieu du ventre est blanchatre ; les flancs sont gris et vert 140 SUPPLÉMENT doré; les couvertures inférieures sont grises bor- dées de gris très clair. Une tache rouille marque l'endroit qu'occupent les pieds. Le bec et les tarses sont noirs. L'Améthyste est un des oiseaux-mouches qui vivent exclusivement au Brésil. Ji; ; Os. mouch. s'app © i EE D | | î l WT (QG PTIT A y AMI RTS l'E » Jeune ave. Public par Arthus Bertrand. lretre pu l'emond impres{ loutant sou. DES OISEAUX-MOUCHES. 141 LR VARIE ELLE LLLIAS ILE ULLIRLULRLULEEU REIN LERULEULLLALUALLLLLOLELULLULR CB XXE ) L'AMÉTHYSTE, TRÈS JEUNE :. (ORNISMY A. AMETHYSTINA. Lesson.) L'individu que nous décrivons a deux pouces cinq lignes, le bec compris pour sept lignes et la queue pour huit. Cette dernière, légèrement fourchue, se compose de rectrices dont la moitié est verte, le milieu noir, et l'extrémité d’un blanc roux. Les plus extérieures sont grises à leur base, puis noires , et largement terminées de blanc. Le plumage sur le corps, depuis le front jus- qu'au croupion , est vert-doré; du brun occupe les joues ; la gorge est grisätre très clair; une sorte de collier blanchâtre s'étend sur les côtés du cou. Le thorax est brunâtre; les flancs et le bas-ventre sont d’un roux-cannelle fort vif, qui cesse à la région anale pour faire place à du blanc. Les ailes sont étroites et minces. L'’individu que nous décrivons nous a été com- muniqué par M. le prince de Wied Neuwied, qui a bien voulu nous permettre de le faire figu- rer. Cet oiseau vit au Brésil. * Mäle très jeune (pl. XXI) : vert-doré en dessus ; joues brunä- tres; gorge grisâtre ; thorax brun; ventre roux-cannelle. Du Brésil. 142 SUPPLÉMENT PE EE EE SE LS SE (PL. XXII. ) L'AMÉTHYSTE, JEUNE ADULTE :, (ORNISMY A AMETHYSTINA. Lesson.) L'individu que nous avons figuré a trois pouces deux lignes de longueur totale, et la queue entre pour treize lignes dans ces dimensions. Toutes les parties supérieures sont d’un vert-doré à re- flets cuivrés. Une plaque brune occupe le devant de la gorge et les joues, et des écailles pourprées et brillantes chatoient çà et là, en prenant le ca- ractère des écailles métallisées si pures et si bril- lantes de la gorge des individus complètement adultes. Un demi-collier blanc remonte sur les côtés du cou. Le ventre, le bas-ventre et les flancs sont d’un gris-brun enfumé, ainsi que les cou- vertures inférieures de la queue. Les rectrices sont entièrement brunes-pourprées et pointues. Nous sommes redevables de la communication du type de cet âge au prince de Wied Neuwied, qui l'a rapporté du Brésil. ‘ Mâle jeune adulte (pl. XXII) : vert-doré brillant en dessus; gorge brune, quelques écailles chatoyantes et améthyste çà et là ; dessous du corps gris-brunr enfumé. Du Brésil. dés. mouche. supp © 7 | . AMIETIY STE » Prenant sa livrec d'adulte. Publie par Arthus Bertrand. lretre/pina Rémond impres! 110208 Coutant scutlp Sr me: Os. mouch . supp * Pl Or | | | Î IE DURIS SIA, Non adulte. Publie par Arthus Bertrand. TA » ; , ; lretre PU Remond umprer! Coutart sup DES OISEAUX-MOUCHES. 143 VAR LALILERITELRTLTRLLRTLEUEEUL ENS ES LA ROUE LE D ER RL LD OR LE LUE LE ATLAU AL USER 6 Bey XXI. ) LE VÉRAZUR OÙ OURISSIA, JEUNE AGE *. (ORNISMY A CYANEA. Lesson.) Nous avons figuré pl. LXXI de nos Oriseaux- Mouches une espèce complètement adulte que nousavons nommée VÉRAZUR, Ornismya cyanea, P- 199, et nous avons en ce moment la certitude que l’oiseau-mouche figuré dans la planche XXIII de ce Supplément, sous le nom d'Ourissia, n’est que le jeune âge du Vérazur. Nous pensions d’a- bord qu'il en était distinct faute de moyens suf- fisans de comparaison entre les adultes et les jeunes, mais plusieurs dépouilles que nous avons pu examiner dans ces derniers temps ont décidé notre opinion, et ne nous ponetens point de les séparer spécifiquement. Ce jeune âge, que M. de L'onguemard se dans sa on. est long au plus de trois pouces deux à quatre lignes. Son bec a près de t Mâle jeune (pl. XXIIT ) : corps vert-doré en dessus; cuivré sur le croupion; gorge et devant du cou gris, ponctuées de bleu azur ; ventre grisâtre. Du Brésil. 144 SUPPLÉMENT ample, arrondie à son extrémité, et formée de rectrices presque égales, colorées en noir-bleu luisant. Le bec est brunâtre en dessus, jaunâtre en dessous. Un vert-doré foncé règne sur la tête et le cou, et devient plus doré sur le dos et les épaules, puis se teint de cuivre rouge sur le crou- pion, et passe au marron métallisé sur les cou- vertures supérieures de la queue, qui sont al- longées. Le devant de la gorge et du cou est gris, par- semé d'écailles de l’azur le plus céleste quand les rayons lumineux les frappent directement. Tout le devant du corps, le ventre et les couver- tures inférieures sont d’un gris de cendre uni- forme; seulement des écailles vert-doré plus nom- breuses sur le thorax et sur les flancs se dessinent au milieu du gris des parties latérales du corps. Ses tarses sont bruns. Cet oiseau est du Brésil. M. Vieillot a fait faire une figure du Vérazur adulte (Ois. dorés , t. 1, inédit, pl. V), sous le nom de Zrochilus cyanus, et c'est aussi sous ce nom qu'il est décrit dans le nouveau Dictionnaire d’hist. nat., t. xx, p. 426. DT Our . mouch. supp © ] ] -24. DISRAU-MOUCHE AVOCETTE, Jeune âge Public par Arthus Bertrand. ÿ son € tu SOtlp lretre pura Remond unpres Cottandt Cul} DES OISEAUX-MOUCHES. 149 LRBLLE VERS LLELVRE SE LOUER LLELVULTELE LUTLLLR VER LES LLLEULELARLALTULLLULLLULUALUUS (Pr. XXIV.) L’OISEAU-MOUCHE AVOCETTE :. (ORNISMY A AVOCETTA. Lesson.) M. Swainson est le premier auteur qui, à notre connaissance , ait parlé de l’oiseau-mouche à bec recourbé, qu'il a décrit et figuré pl. CV de ses Illustrations zoologiques. Cette espèce, dont le bec anomal a beaucoup d’analogie, par son re- dressement en haut avec celui de l’avocette, présente d’une manière constante cette particu- larité remarquable d'une courbure des mandi- bules dans un sens dont on ne connaît que peu d'exemples, et dans une direction qui exige de la part de l’oiseau un genre de vie différent de ce- lui des espèces congénères. Nous avons eu occasion de voir à Paris plu- sieurs individus de l’âge adulte tel que nous l’a- vons représenté (pl. XXXVII) dans l'Hist. nat. des oiseaux-mouches , en copiant la figure de M. Swainson , et entre autres dans une collection : Jeune (pl. XXIV ): vert-doré en dessus; queue bleu indigo ; gorge verte; ventre noir mat; deux traits blancs sur les côtés du corps. II. 10 ÿ. +# 140 SUPPLÉMENT presque complète de l’Ornithologie de la Guiane, recueillie par M. Freyre. Or, c’est sur les hautes collines qui bordent la ville de Cayenne que loi- seau-mouche à bec recourbé a été tué, et sa li- vrée complète est d’un vert-émeraude suave et brillant, et le dessous de sa queue est d’un rouge de cuivre à reflets de vermeil travaillé. L'individu que nous figurons , et qui se trouve dans la collection d’oiseaux-mouches de M. de Longuemard , est évidemment un jeune d’une es- pèce nouvelle probablement dans une livrée dif- férente de celle de l'âge complètement adulte. Long de trois pouces six lignes, le bec entre dans ces dimensions pour près de sept lignes, et la queue pour un pouce. Le bec est noir, assez fort , renflé en dessous vers la pointe, qui est re- troussée et recourbée en haut; l'extrémité de cha- que mandibule est légèrement aplatie, déprimée ettrès mince; la mandibule inférieure supporte la plus grande partie de la convexité. Les ailes sont assez larges, aussi longues que la queue, et d’un brun-pourpré; les rectrices sont larges, presque rectilignes, et d’un bleu-noir foncé uniforme en dessus comme en dessous. Le dessus de la tête, le dos, le croupion, les épaules sont d’un vert- émeraude doré. Une plaque vert-émeraude cha- toyante occupe le devant du cou, et se trouve. bordée par une ligne latérale blanche qui va jus- «+ DES OISEAUX-MOUCHES. 147 qu'à la région anale. Une plaque d’un noir mat profond règne sur le milieu du ventre, et se trouve également bordée par la continuation de la raie blanche que nous avons indiquée. Un brun mêlé de vert-doré occupe les flancs. Les couvertures inférieures sont brunûtres. La patrie de cet oiseau est Cayenne. 10. F4 148 SUPPLÉMENT ARR LIRE SLR LIL RUE VER LOS LUEUR LES LAURE LE LAS LAS LUE LAS ES SE LES LASER ( Pr. XXV.) LA L'ERIPHILE *. (ORNISMYA ERIPHILE. Lesson.) Cette espèce est entièrement calquée sur les formes de l’oiseau-mouche à queue fourchue figuré pl. XVITI de notre Hist. naturelle; il en a même les couleurs générales : aussi doit-on supposer que l'Ériphile a souvent été confondu avec lui par des yeux inattentifs et peu jaloux de s’assu- rer des caractères spécifiques qui les distinguent l’un et l’autre. Les principales nuances qui isolent l'Ériphile de l’oiseau-mouche à queue fourchue (Ornismya furcata) sont, d’une part, un bec un peu plus allongé; les ailes aussi longues que la queue, celle-ci moins longue et moins fourchue; la plaque émeraude du devant du cou qui descend moins bas, et le bleu du thorax qui ne remonte point sur le dos pour former un col- * Mâle adulte ( pl. XXV ) : bec noir ; tout le dessus du corps, de- puis le front jusqu’au croupion, d’un vert-doré brillant ; la gorge et le devant du cou recouverts par une plaque émeraude; la poitrine, l'abdomen et les côtés d’un azur éclatant; les ailes brun-pourpré; la queue fourchue, d’un bleu d'acier foncé; bas-ventre gris-bru- nâtre , ainsi que les couvertures inférieures. Du Brésil. Le Ë Os. mouclr . supp Prétre pur. NS Ê IRI PIN IL IR Public par Arthus Bertrand. » < [2 lemond unpres . PT 25: Tellard seup. DES OISEAUX-MOUCHES. 149 lier sur le cou. Ces traits généraux sont suffisans pour conserver à notre espèce sa physionomie propre et caractéristique. Cet oiseau est long de trois pouces dix lignes, et, dans ces dimensions, la queue entre pour seize lignes et le bec pour neuf. Les ailes sont amples, élargies, et aussi longues que la queue. Celle-ci est médiocrement fourchue et composée de rectrices larges, assez fortes et obliques à leur sommet. Le bec est légèrement déprimé, droit et noir; les tarses, vêtus jusqu'aux doigts, sont bruns. Un riche vert-doré assez foncé colore le dessus de la tête et le cou, en s'étendant, sans changer de nuance sur le dos, les épaules et le croupion. Un brun uniforme et pourpré teint les ailes; un bleu d’acier intense et sans nuances qui s’affaiblissent, règne sur les rectrices en des- sus comme en dessous. Une plaque d’un vert- émeraude chatoyant s'étend du menton au bas du cou en devant, et s'arrête sur les jugulaires. Un bleu légèrement violätre, mais très éclatant, naît sous la plaque émeraude, et s'étend sur la poitrine, le ventre et les flancs. Le bas de la ré- gion abdominale est grisätre , mêlé de blanchâtre et de vert. Il en est de même des couvertures in- férieures. Cette espèce vient du Brésil. s Xe 120 04 SUPPLÉMENT ARR RS SRB RD LS SENS SRE UR LULU RR LUE VUE URL EeSR LUE LVLLLLLLULEALELLEVTS * ù » (Pr. XXVI.) L’OISEAU-MOUCHE DE WIED . (ORNISMY A WIEDII. Lesson. TROCHILUS CYANOGENYS. Wied. ) Très voisin de l’Audebert, et surtout du Sa- phir-Émeraude, le Wied n’a que deux pouces dix lignes de longueur totale, et encore son bec est- il compris dans ces dimensions pour sept lignes et la queue pour neuf. Celle-ci, lorsqu'elle est ouverte, paraît être légèrement échancrée. Les rectrices sont toutes d'un bleu d'acier intense avec quelques reflets verts. Le bec est noir en dessus, et jaunâtre à la moitié de la mandibule inférieure. Il est assez robuste, et légèrement renflé à la pointe. Les ailes, aussi longues que la queue, sont minces, recourbées et brunes-pour- prées. Tout le plumage sur le corps et la tête brille d’un vert-cuivré éclatant. Un vert d’éme- raude s'étend de la base du bec à la région anale, qui est blanche; mais une teinte bleu-lapis règne sur la gorge et s’unit au vert du corps en se dé- * Mâle adulte ( pl. XXVI ): queue un peu échancrée, bleu d’acier, corps en dessus vert-cuivré brillant; en dessous vert d’'émeraude; gorge à reflets bleu lapis. Du Brésil. Oés. mouch. supp £ 7 étre pt , LE VVIED. Publié par Arthus Bertrand. >» Ne femond émprest Coutant st 7/2 DES OISEAUX-MOUCHES. 191 gradant de manière à ne paraître que dans cer- taines positions. Cette jolie espèce, de petite taille, nous a été communiquée par M. le prince de Wied Neuwied, et nous avons cru devoir imposer à cet oiseau le nom si recommandable d’un voyageur célèbre qui a tant enrichi les sciences naturelles , et sur- tout l’ornithologie. Elle vit au Brésil. 152 SUPPLÉMENT LR Re LR LR IR LR LRR LS LR VUE RL LL ELLE AE VUE LUS LULU LVL LE VLE LAVER LAS (Pz. XXWVIL ) L'ARSENNE, FEMELLE :. (ORNISMY A ARSENNII. Lesson.) L'oiseau-mouche Arsenne mâle adulte est d’une rare beauté, ainsi qu'on peut s’en convaincre par notre planche IX du tome ir. La femelle, au contraire, est disgraciée dans ses atours, ou du moins elle n’a point cette richesse et cette variété de parure qui rendent son époux si brillant et si coquet. L’Arsenne femelle a de longueur totale trois pouces deux à quatre lignes, et dans ces dimen- sions le bec entre pour sept à huit lignes. Ses ailes sont minces, recourbées, falciformes, brun- pourpré, et aussi longues que la queue. Celle-ci, légèrement échancrée au milieu, se compose de rectrices assez larges, d’un brun peu luisant, et terminées de blanc sale sur les côtés. Les deux moyennes sont vert-doré. La tête en dessus est grisatre; tout le plumage sur le corps, y compris les épaules, le croupion et les couvertures supé- * Femelle (pl. XXVIHI) : sommet de la tête gris; corps vert-cui- vré-rouge en dessus, gris en dessous, œillé sur le cou en devant; un trait blanc pur derrière les oreilles. Du Paraguay. Os. mouc}v. supp © PI NOT DISEAU: MOUCHE ARSENNE ;, Femelle. Publié par Arthus Bertrand. Bévalet pur emond. impres! Loutant soup DES OISEAUX-MOUCHES. 153 rieures , est d’un vert brillant très métallisé à re- flets de cuivre rouge. Le devant et les côtés du cou sont blanchâtres, mais de nombreux points vert-doré occupent le centre de chaque plume écailleuse. Tout le dessous du corps est gris très clair, et du vert-doré s’y joint sur les côtés du thorax et sur les flancs. Ce qui distingue cette fe- melle est une tache oblongue d’un blanc pur qui règne sur la région auriculaire et que borde en dessous un trait brun. Le bec est jaunâtre et les tarses sont noirs. L’Arsenne paraît vivreau Paraguay, et non pas au Brésil, ainsi que nous l'avons diten décrivant, dans l’Æistoire naturelle des oiseaux-mouckhes , le mâle adulte. 154 SUPPLÉMENT LR LIRE LE RR LORS SAR LS LVL UT ELU LUE UE RU L ILE LEE LUEUR LULU EL ULR LES NS QAR (Pc. XXVIIL ) L'ARSINOE, MALE ADULTE :. (ORNISMY A ARSINOE. Lesson.) Cet oiseau-mouche n’est pas sans analogie avec l'Amazili; mais c’est surtout avec l'Érythronote qu'il a de nombreux rapports de forme et de coloration, bien qu’il s’en distingue par des nuances assez nettes et assez tranchées. Long de trois pouces six lignes : le bec a sept lignes et la queue dix à douze. Les ailes sont amples, larges et aussi longues que la queue. Celle-ci est échancrée, et, par conséquent, un peu fourchue. Les rectrices qui la composent sont larges et arrondies à leur sommet. Le bec, un peu aplati, est très légèrement re- courbé et de couleur noire. Les tarses, un peu dénudés, sont bruns. Un vert assez foncé, mais * Mâle adulte (pl. XXVIII) : bec noir; tête, cou et manteau vert-doré; dos vert-cuivré-rouge; croupion violet; ailes ferrugi- neuses dans leur milieu ; gorge, devant et côtés du cou, thorax et haut du ventre d’un vert-émeraude très chatoyant ; ventre et flancs gris; région anale blanche; couvertures inférieures rousses et blanches; queue un peu fourchue , d’un riche violet-pourpré très brillant. De la Californie ? du Mexique. Os. mourh. supp © Prére pin L'ARSINOER, Adulte. Publié par Arthus Bertrand. Lemon unpres ! P1 28. Teulard seulp DES OISEAUX-MOUCHES. 155 très métallisé, colore le dessus de la tête et du cou, les épaules et le manteau. Ce vert prend une teinte grise sur le milieu du dos, et s’efface sur le crou- pion pour laisser régner sans mélange un violet métallisé, brillant et très foncé. Tout le dessous du corps, à partir du menton jusqu’au haut de l'abdomen, est d’un vert d’émeraude très somp- tueux. Ce verts’étend sur les côtés du cou, et cha- toye comme une pierre précieuse sous les rayons de la lumière, et affecte les nuances du velours vert foncé lorsqu'il n’est point éclairé convenable- ment. Le ventre et les flancs sont gris-roussâtre. La région anale est d’un blanc pur, et les cou- vertures inférieures de la queue sont d’un roux vif avec quelques taches blanches. Les ailes diffèrent par leur couleur de celle des espèces connues. Un roux-ferrugineux teint les plumes secondaires et les primaires dans leur mi- lieu, tandis que les tiges sont noires, et que leur extrémité est brune-pourprée. La queue en des- sus est d’un pourpre-violet très riche et sans mé- lange, et en dessous d’un rouge-brun très foncé. Cet oiseau est du Mexique, et nous a été com- muniqué par M. Florent Prévost. 156 | SUPPLÉMENT CLR SRE RE VE LATE LLLLE LATE VEUVE VIE LLR LE LUE LR ULE LI LIVE UGS AL LULVELILUES LAS (Ex XXIX{) L'ARSINOE , JEUNE AGE :. (ORNISMY A ARSINOE. Lesson.) Ce jeune oiseau est surtout caractérisé par son bec déprimé, aplati, élargi à la base. Il est rou- geâtre en dessus, blanchâtre en dessous et mar- qué de noir à sa pointe et sur ses bords. Un vert-doré brillant recouvre la tête, le dessus du cou , le dos, les épaules et le croupion. Un vert- émeraude brillant s'étend devant le cou à partir du menton. Le thorax est vert-doré, le ventre et les flancs sont gris-brunâtre, avec quelques teintes vertes. Les ailes sont uniformément d'un brun- pourpré, et la queue d’un rouge-brun ou marron légèrement liseré de noir, et à teintes faiblement cuivrées à l’extrémité. La région anale est blanche et les couvertures inférieures sont d’un roux fer- rugineux. Du Mexique. Jeune mâle ( pl. XXIX) : bec rougeâtre; tête, cou, dos, épaules, croupion vert-doré ; ailes brun-pourpré uniforme ; gorge et devant du cou vert-émeraude; thorax vert-doré; ventre brunâtre; cou- vertures inférieures roux-cannelle ou ferrugineux ; queue marron à reflets cuivrés. >| . Ous. mouch. supp 2 I . 20 : | I ON [RS S I NO ) Jeune ë Publiée par Arthus Bertrand ; } L L "ol lretre pina Remond impres Coutant seulp Os. mouch Pretre pinæ . SUpp | | ENONRE 5 Male adulte. Publie par Arthus Bertrand . /emond umpr € PTe Teillard JOUA DES OISEAUX-MOUCHES. 157 LABILELLTULE LOVE LLL LE ELLE LLELLEEVELVUTLLERLOLLULELLR LVRLLEELÈTLULLEÉS LUS CPL EX) L'OENONE, MALE ADULTE . (ORNISMY A OENONE. Lesson.) Cette gracieuse espèce d’oiseau-mouche paraît être très rare, Car nous n'avons Jamais rencontré qu'un seul individu monté sur un buisson, et qu'on expédiait à un amateur de la ville de Mar- seille. Long de trois pouces dix lignes, cet oiseau- mouche a les ailes pointues et étendues jusqu'aux deux tiers de la queue, qui est échancrée et dont les rectrices sont rétrécies et assez aiguës à l’ex- trémité. Le bec est noir, et un bleu violet très éclatant occupe toute la tête et s'arrête brusque- ment à la moitié du cou. Le dos, le croupion et les épaules sont d’un vert-doré frais et brillant, qui prend des reflets de cuivre rouge très vifs sur le croupion. Tout le dessus du corps est d’un vert-doré émeraude plus foncé que celui du dos. La région anale est blanche. Les ailes sont brun- \ Mâle adulte ( pl. XXX ) : tête et cou bleu-pourpré; corps vert- doré en dessus et en dessous ; queue très dorée et jaune-d’or et ver- meil. De la Trinité. 153 SUPPLÉMENT pourpré, et la queue est en dessus jaune-vert- doré étincellant, tandis qu’elle est verte en des- | sous. Cette espèce habite la Trinité, une des îles Antilles. Ou. mouch. supp © Pretre’ puma”. \ DISEAU=MOUCIE À RAQUETTES, Jeune àç 2 Publié par Arthus Bertrand. t lemond unpres : PASrE Le] Ier S ( Coutant sreup. Le NET PARE LOU TT UN ti DES OISEAUX-MOUCHES. 159 CAVLLLL LES VAL LR LUE LVL VE VULLLE LUE LES VUR LOS LULU LE LUS LLVLLAR LED LL È LA RL US (PL. XXXI.) L'OISEAU-MOUCHE À RAQUETTES, JEUNE AGE :. (ORNISMY A PLATURA. Lesson , Ois.-Mouches, pl. XL, mäle adulte. ) L’oiseau-mouche à raquettes, bien connu des naturalistes par l'élargissement des deux rec- trices externes, devenu commun dans les collec- tions, n’a point de rapport, dans le plumage et dans la queue, avec le jeune âge que nous figu- rons pour la première fois. En ne les examinant point en détail, on serait en effet loin de soup- conner l’intime connexion qui ne fait qu'une seule espèce de deux manières d’être si dispa- rates, mais personne ne conservera le moindre doute à ce sujet, lorsque nous dirons que notre description repose sur l'examen de plusieurs in- dividus et sur des livrées formant le passage du jeune âge à l’état complètement adulte. L’individu de notre pl. XXXIIT nous a été : Vert-doré en dessus; thorax et ventre gris-roux ; deux mous- taches blanc pur ; un trait noir devant le cou ; queue arrondie, ter- minée de noir; les deux rectrices externes œillées de gris. De la Guiane. 160 SUPPLÉMENT communiqué par M. Florent Prévost : il nous fournit encore une nouvelle preuve de la ten- dance qu'affecte la queue chez les jeunes oiseaux à conserver la forme arrondie. Nous avons aussi vu un individu qui n'a fait que passer sous nos yeux, et que nous n'avons pu faire figurer. En tout semblable à l’âge adulte, il offrait des rec- trices terminées en pointes, et les latérales beau- coup plus longues que les moyennes, mais gar- nies partout de barbes serrées et denses, qui cependant commencaient à se détacher de la tige vers l'endroit où se dessine la palette dans l’état normal. Notre jeune oiseau-mouche à raquettes a, au plus, deux pouces huit lignes de longueur totale. Son bec est droit, mince et noir, ainsi que les tarses. Les ailes, un peu moins longues que la queue, sont étroites, falciformes et d’un brun- pourpré. Sa queue est arrondie, à rectrices la- térales un peu plus courtes que les moyennes ; toutes sont grisätres en dessous dans leur plus grande étendue, et terminées par un ruban brun, excepté les deux plus externes qui ont à leur sommet une tache arrondie d’un gris clair. Le dessus du corps, à partir du front jus- qu'aux couvertures supérieures de la queue, les côtés du cou et du ventre sont d’un vert-doré peu brillant; un trait noir occupe longitudinale- DES OISEAUX-MOUCHES. 101 ment le devant du cou, et deux moustaches blan- ches partent de la base du bec et s’élargissent en devant et au dessous de la région auriculaire. Le thorax, le ventre, le bas-ventre et les couvertures inférieures de la queue sont gris-roussâtre. L'oiseau-mouche à raquettes habite la Guiane. IT. II > F” 162 SUPPLÉMENT LAS LAS + 8 SR LR LE LR LUE LR RS LAURE UE LAVI IS LIVRÉS TR LE IE LE ES RUE UBE LEE SES 252551 (Pr. XXXIL.) L'OISEAU-MOUCHE AUX HUPPES D'OR, FEMELLE !. (ORNISMY A CHRYSOLOPHA. Lesson.) Cette jolie espèce d’oiseau-mouche a quatre pouces de longueur totale, et, dans ces dimen- sions, le bec entre pour six lignes et la queue pour deux pouces. Ses ailes sont très longues, minces, étroites, et s'étendent jusqu’au delà du milieu de la queue. Celle-ci se compose de rec- trices très étroites, très minces, à pointes mucro- nées, au nombre de dix ; les quatre moyennes très longues presqu'égales, les six autres très courtes étagées. Le bec, assez fort, médiocre, droit , à man- dibules aiguës, est noir. Une calotte verte-dorée recouvre le dessus de la tête en se mêlant au bru- nâtre des Joues et au roussâtre de la gorge, qui se termine en pointe en devant. Le haut de la poitrine et les côtés du cou sont d’un blanc de neige. Le ventre et les flancs, jusqu’au thorax, " Femelle (pl. XXXII ) : corps vert-doré en dessus; joues bru- nâtres; gorge roussâtre ; thorax blanc pur; ventre et flancs bruns; queue étagée. Du Brésil. Oes. mouch. supp! PS2 DISRAU-MOUCHR AUX HUPPRS Pablie par Arthus Bertrand. Pretre pinar. /emond impres! D À OUR » Femelle Téillard rep E : id : We ce * ù DES OISEAUX-MOUCHES. 103 sont d’un noir-brun mélangé de gris. Le dos, les couvertures des épaules, le croupion, sont d’un vert-doré luisant. Les ailes sont pourprées. Les deux rectrices moyennes sont vert-doré en des- sus et terminées de noir; les latérales sont brunes à leur naissance, et d’un blanc de neige à leur extrémité. Elle vit au Brésil. L'individu que nous avons fait peindre se trouve dans la collection de M. Gui, habile pré- parateur de pièces anatomiques en cire. C’est l’oi- seau-mouche de Dufresne, 7rochilus Dufresnt, représenté pl XXV du tome 111 inédit des Or- seaux dorés de Vieillot. l'individu que nous avons figuré planche VIII de nos Oiseaux-Mou- ches comme du sexe féminin, est au contraire un jeune mâle sans parure, et c'est de cet âge que M. Vieillot avait fait une espèce sous la dénomi- nation de 7rochilus Prétrer. IT. 104 SUPPLÉMENT LSI SRI LEE LEE ILE A LIVE SARA ALLER ER LRU SE LERLARVLLLLLLER LIRE EE RSS S PS © QUIL AN L'OISEAU-MOUCHE CORINNE, JEUNE AGE :. (ORNISMY À SUPERBA. Lesson, Ois.-Mouches , pl. II, mäle.) L’'oiseau-mouche Corinne. dans son jeune âge, ne diffère point notablement des individus com- plétement adultes. Son bec, long de seize lignes, est robuste, fort, très droit et d’un noir uni- forme. Tout le plumage sur le corps est vert-doré, et le bleu de la calotte de la livrée complète se dé- cèle par une légère teinte sur le front. Le blanc domine sur le croupion. Les ailes, plus longues que la queue, étroites et robustes, sont brun- pourpré. La queue est arrondie, composée de rectrices dont les mitoyennes sont vertes et les latérales brunes œillées de blanc à leur terminai- son. La gorge est d’un violet pourpré et doré peu brillant, que borde de chaque côté une raie blanche. Tout le dessous du corps est d’un gris fuligineux mêlé de verdâtre sur les flancs. Les * Jeune (pl. XXXIIL): corps vert-doré en dessus; front bleuä- tre; croupion blanc ; gorge violet-pourpré, bordée de blanc; corps gris fuligineux en dessous. De la Trinité. Oss, mouch. app! PE°53" Prétre pinæ ’ LA CORINNIE > Jeune Pablie par Arthus Bertrand Remond impres £: lillard seul . DES OISEAUX-MOUCHES. 169 couvertures inférieures de la queue sont brun- vert et cerclées de blanc. Les tarses, assez ro- bustes et nus, sont bruns. L'individu que nous avons figuré provenait de la Trinité, et se trouve dans la collection de M. Gui. 106 SUPPLÉMENT Re BR RS PR RE Re ER Re AR RE OR Te A/R EE ne A/R ET OR RE AE RE OR (Pz. XXXIV.) L'OISEAU-MOUCHE À BEC RECOURBÉ, JEUNE !. (ORNISMY A RECURVIROSTRIS. Lesson. ) Lorsque nous publiämes lÆistoire naturelle des oiseaux-mouches, nous ne connaissions point en- core en France l'individu singulier et anomal que M. Swainson avait figuré et décrit (pl. CV)d ans ses /llustrations de zoologie, sous le nom de 77ro- chilus recurvirostris, et nous nous empressämes de faire copier (n° XXXVII) la planche gravée de cet auteur pour faire jouir les amateurs fran- çais d’un oiseau-mouche aussi curieux que rare. Le plus vif intérêt se porta sur cette espèce, et bientôt aussi elle se présenta dans les diverses collections de la capitale. Déjà nous pouvons af- firmer en avoir vu six à sept individus se ressem- blant tous, et vêtus de la même livrée que l’oi- seau que nous figurons dans cette planche. Le ‘ Mäle jeune (pl. XXXIV ): vert-doré en dessus; gorge éme- raude; ventre blanchâtre et grisâtre, vert-doré sur les flancs; queue arrondie, noire, verte er dessus, à teinte d’or -rouge poli en dessous. De la Guiane française. Ois .mouch. supp © Des 4 ; \ DISEAU - MOUCHE À BEC RECOURBR , Jeune age. Publie par Arthus Bertrand. « , 2 Preare pux Rermmorub unpr'es À Tullard cup. DES OISEAUX-MOUCHES. 107 jeune de la pl. XXIV, que nous avons nommé Avocette, est le seul qui ait des caractères pro- pres; mais comme c'est un oiseau en mue, il est de toute impossibilité d'affirmer son identité avec le recurvirostris de M. Swainson, ou de pouvoir préciser par de bons caractères spécifiques son isolement. Nous devons dire cependant que l’in- dividu que nous décrivons en ce moment est jeune, et que, malgré sa livrée adolescente, il a presque toutes les teintes qui embellissent le male en vestiture complète. Cet oiseau-mouche, à bec retroussé vers le haut, habite les bois des petites montagnes qui entou- rent Cayenne, N'est-il pas étonnant que sa pré- sence dans nos collections et dans nos livres ne date que de quelques années , lorsqu'on voit cha- jour arriver de la Guyane-Française des peaux d'oiseaux par milliers ? Comment se fait-il qu’il ait été ignoré si long-temps, quand toutes les autres espèces de colibris ou d’oiseaux-mouches de cette contrée sont devenues en quelque sorte vulgaires dans nos musées ? L’oiseau-mouche à bec recourbé est long de trois pouces trois lignes. Le bec entre dans ces dimensions pour neuf lignes. 1l est noir, fort, un peu renflé en dessous, fortement recourbé, et ter- miné en pointe mince, déprimée et relevée; la surface dorsale de la mandibule supérieure est 168 SUPPLÉMENT droite jusqu’au retroussement de la pointe. Le corps en dessus, depuis le front jusqu'aux cou- vertures de la queue, est d’un vert-bleu très mé- tallisé. La gorge, le devant et les côtés du cou Jusqu'au haut du thorax, sont d’un vert-émeraude brillant et chatoyant. Une ligne grise-brunätre coupe le ventre dans son milieu jusqu’à la région anale, qui est blanche. Les flancs sont vert-doré étincellant, de même que les couvertures infé- rieures de la queue. Les plumes tibiales sont blan- ches et les tarses sont noirs. La queue se compose de rectrices inégales, les latérales étant plus courtes que les moyennes. Elles sont en dessus vert-doré au milieu, puis bleues sur les côtés , mais en dessous toutes jouis- sent de l'éclat de l'or rouge le plus pur et le plus vif. Les ailes, minces, étroites, noir-pourpré, sont aussi longues que la queue. L'individu que nous figurons nous a été com- muniqué par M. Florent Prévost, et l'espèce vit aux alentours de Cayenne. > Zt Os. mouch. supp 9 PIS LA NOUNA:KOALI , Publié par Arthus Bertrand i >.‘ . " PTE Pretre Pur". lemond impres! Teillard e77/22 DES OISEAUX-MOUCHES. 169 LARERS LE 3 EL VE LAELARLLLLILUVLELLS LR R LEE LL RL UT LULA REVERS LEE LTLRLLLILLULLILT ES (PL. XXXV.) LA NOUNA-KOALI :. (ORNISMY A NUNA. Lesson. ) C'est près de l'oiseau - mouche Sapho que la Nouna-Koali doit prendre place, tant par ses attributs corporels que par la disposition, la forme de sa queue, et surtout par l’analogie de sa vestiture. Son nom est celui d’une vierge amé- ricaine dont le touchant souvenir restera parmi les amis de la littérature, grâce à la suavité des charmes dont s’est plu à l'embellir la plume de notre ami Ferdinand Denis ?. Ce gracieux oiseau-mouche est long de cinq pouces, et la queue seule entre pour près de trois pouces, tandis que le bec n’a que sept lignes. Les ailes, minces, faibles, et d’un brun-pourpré, n'atteignent que le tiers supérieur des rectrices. Celles-ci, au nombre de dix, sont remarquables par leur forme caractéristique, et par la dispo- * Mâle adulte ( pl. XXXWV ) : queue très fourchue, très étagée, à rectrices brunes, terminées de vert-bleu d’acier ; corps vert-doré en dessus , blanc en dessous mais œillé de vert. Du Chili. ? Ismaël Ben Kaïzar ou la découverte du Nouveau-Monde, ro- man historique, Paris, 1829, D vol. in-12. 2 170 SUPPLÉMENT sition fortement étagée qu'elles présentent. Les six moyennes sont oblongues , arrondies ; les deux premières courtes, les troisième , quatrième, plus allongées, et les cinquième, sixième encore plus lon- gues ; les septième et huitième rubannées, droites, et les neuvième et dixième, ou les plus externes, dépassant les autres; elles sont étroites, à barbes très courtes sur leur bord externe, et légèrement déjetées ou contournées en dehors à leur extré- mité, qui est tronquée en demi-cercle. Toutes les rectrices moyennes sont brunes, excepté sur leur partie supérieure et terminale, où règne un vert- doré uni à du fer spéculaire brillant. Les septième et huitième rectrices sont d’un brun-pourpré uni- forme, et à leur pointe seulement apparaît un peu de vert-doré. Quant aux deux rectrices ex- ternes, elles sont brun-pourpré en dedans et à leur tiers terminal, sans presque de reflets vert- doré, mais un liseré gris-blanc occupe toute la longueur des ailes à leur bord externe. En des- sous toutes les rectrices sont brun-violet métal- lisé, mais les deux plus longues sont également liserées d’une bordure blanchâtre plus nette que sur la face supérieure. Le bec et les tarses sont d’un noir intense. Ces derniers sont robustes, assez forts et munis d’on- gles saillans. Un vert-doré de l’'émeraude brillante et pure colore toutes les parties supérieures du DES OISEAUX-MOUCHES 171 corps et les couvertures des ailes. La base de ces plumes chatoyantes est d’un brun qui cesse à leur tiers supérieur. Tout le dessous de la gorge, à partir du menton jusqu’au ventre, est blanc, mais chaque plume blanche se trouve occupée à son milieu et à son bord terminal par une écaille ou œil arrondi d’un vert-doré émeraudin : sur la gorge et devant le cou, ces yeux sont nette- ment circonscrits ; 1ls le sont moins sur le ventre et sur les flancs. Les couvertures inférieures de la queue sont d'un marron assez vif, çà et là mar- queté d’or-vert. Cette belle espèce habite le Pérou. Les deux seuls individus que nous connaissions nous ont été communiqués par M. Canivet. Le premier, qui nous paraît être l’âge complètement adulte, est le type de la pl. XXXVI, et le deuxième, par quelques différences, nous paraît être un jeune âge. C’est ainsi que le dessus de la tête est d’un vert plus terne et presque grisätre, et que les grandes rectrices sont entièrement brunes sans trace de bordure blanche sur leur côté ex- terne, que le blanc du corps tire au roux sur le ventre, et que les taches vert-doré étaient moins arrêtées sur les flancs. A cela près, les mêmes par- ticularités de détails se représentaient sur l’un et l’autre individu. Ÿ ñ Le. à. cs # RE ne à 172 SUPPLÉMENT ALI LALLLILELLE VILLE LILE LL RULVEL UE LES LES LOL LLE LOUE LUE LEUR VUVE LL ELLE LI EVER | Pr. XXXVI L. 1 . L'OISEAU-MOUCHE DUMÉRIL, ADULTE ft. | (ORNISMYA DUMERILII. Lesson.) “ Cette espèce intéressante d’oiseau-mouche, que nous a communiquée M. Canivet, habite les pro- vinces septentrionales du Chili, et a de grands rapports avec l’Amazili. L'individu que nous décrivons estlong de trois pouces huit lignes, et le bec seul a huit lignes ; les ailes sont élargies , aussi longues que la queue. Celle-ci, longue de quatorze lignes, est ample, presque rectiligne à son sommet. Le bec est droit, d’un jaune vif, excepté la pointe, qui est noire. k Les ailes sont gris peu luisant , et nullement brun- pourpré comme chez la plupart des espèces. Les rectrices, pointues et amincies au sommet, sont grises à teintes vert-doré légères et peu décidées. Tout le dessus du corps est d’un gris-brunâtre * Mäle adulte (pl. XXX VI) : corps gris, glacé de vert-doré en dessus ; bec jaune vif à pointe noire; gorge blanche œillée de vert- émeraude ; dessous du corps roux-cannelle ; une large tache blanche sur le bas du cou et le haut de la poitrine. Du Chili. LE DUMERIL, Adulte. Public par Arthus Bert rand - Pretre px . Lemond unpres! Teillard seulp DES OISEAUX-MOUCHES. 173 très finement glacé de vert-doré, mais vert-doré peu apparent, à reflets peu brillans, et passant décidément au gris sur le croupion. Les épaules sont brunätre-roux. Le menton, la gorge et les côtés du cou et du thorax, sont garnis de plumes écailleuses d’un vert-doré assez vif, mais entre les squamelles il règne du blanc, interposé entre chaque écaille verte. Une tache ovalaire, occupant tout le de- vant du cou jusqu’à la poitrine, est d’un blanc pur. La poitrine, les épaules, le ventre et les flancs sont d’une teinte’ rouille intense. La région anale est blanche, et les couvertures inférieures de la queue , amples et longues, sont neigeuses. La queue en dessous est gris-blond. L’'oiseau-mouche Duméril rappellera aux amis de la science les nombreux travaux du savant dont il porte le nom. 174 SUPPLÉMENT ISA IR RAR ES ee à RE ARE RD LAND A/R RE RE AR AR RE TR TE TE TE Te de ( Pz. XXXVIL ) L'OISEAU-MOUCHE PARVULE, PRESQUE ADULTE !. (ORNISMY 4 CANIVETII. Lesson. ) Cet oiseau-mouche, de très petite taille, puis- qu'il a au plus trois pouces, nous à été commu- niqué par M. Canivet, dont il porte le nom, et auquel nous sommes redevables de plusieurs rares et beaux oiseaux décrits dans notre Cen- turie. Il vit au Brésil, et se distingue de toutes les espèces d’oiseaux-mouches à plumage vert- doré, par sa queue très étagée et fourchue, dé- passant à peine les ailes. Le bec de cet oiseau est court, très droit, lé- gerement renflé en dessous et a moins de sept li- gnes de longueur. La queue a quatorze lignes; les rectrices qui la composent sont étroites, minces, terminées en pointe un peu obtuse. Les deux moyennes sont courtes, arrondies; les latérales * Mâle presque adulte (pl. XXX VII ) : corps vert-bleu-doré en dessus ; gorge bleu-émeraude; poitrine et ventre vert-bleuâtre; rec- trices brun-bleuâtre terminées de blanc. Du Brésil. Ois.mouch.. supp Ÿ Prétre pinx LE PARVULE, Presque adulte. Public par Arthus Bertrand : Remond. umprex ! PL. 57. lellard scup DES OISEAUX-MOUCHES. 7 sont successivement étagées entre elles jusqu'aux deux externes, qui sont les plus longues. Elles sont , en dessus, d’un brun-bleuâtre à peu près terne, que rend plus remarquable une large ta- che gris sale qui occupe toute l’extrémité de la rectrice. Le dessous est d’un noir-bleu un peu luisant, où apparaissent quelques reflets vert- doré. Les ailes sont gris-brun très peu pourpré, fal- ciformes, assez larges, et presque aussi longues que la queue. Les tarses sont noirs; le bec, rouge à sa base en dessus, puis noir, est jaune en dessous, excepté à la pointe qui est brune. Le dessus du corps, c’est-à-dire la tête, le cou, le dos, les épaules, le croupion et les cou- vertures supérieures de la queue, sont d’un vert-bleu-doré très brillant, à reflets émerau- dins. Cependant le front est presque en entier gris de cendres. Des plumes écailleuses gris de cendres sont aussi méêlées au vert-émeraude-doré et du plus vif éclat qui teint la gorge et le devant du cou. Ces plumes grises indiquent que l'oiseau n’est point complètement adulte. La poitrine et le ven- tre sont du vert-bleu le plus métallisé et le plus brillant, de même que les couvertures inférieures de la queue. La région anale est blanche. 176 SUPPLÉMENT Nous n'avons vu qu’un seul individu adulte de cette jolie espèce, mais, la collection de M. Flo- rent Prévost possède les dépouilles de plusieurs Jeunes en plumage incomplet. Oùr.mouch. supp © Prétre pinr . PARV'UIL E > Jeune. Public par Arthus Bertrand. Remond unpres ! Hi dE Ÿ SA » DES OISEAUX-MOUCHES. 197 LARLAR ILTLLLR LAS LL LR SUR LEUR LOS LL R LEE LR VLLE LE ES DES LED LE R GAL AVE DER DL D (Pr. XXXVIIL ) L'OISEAU-MOUCHE PARVULE, JEUNE". (ORNISMY A CANIVETII. Lesson. ) Dans la planche précédente, nous avons fait graver une figure d’oiseau-mouche encore non complètement adulte, mais cependant revêtu d’un plumage qui ne paraît plus susceptible de modification autre que de légères traces de gris à disparaître. Dans celle-ci nous donnerons un por- trait du jeune âge, qui nous fournira une con- naissance plus complète de l’intéressante espèce qui apparaît pour la première fois dans le do- maine ornithologique. Nous avons examiné plu- sieurs dépouilles de la livrée de jeune âge, en tout semblables les unes aux autres, dans les collec- tions de M. Florent Prévost. Le jeune Parvule a trois pouces de longueur totale, le bec compris pour un peu moins de sept lignes. Les ailes sont aussi longues que la queue, qu'elles dépassent un peu. Elles sont d’un brun plus bleuätre que pourpré. La queue est un peu 1 Mâle jeune (pl. XXXVIIT) : vert-doré très brillant en dessus, gris-cendré en dessous; des écailles d’un vert teinté de bleu sur le cou en devant et chatoyantes. Du Brésil. IT 12 178 SUPPLÉMENT fourchue, composée de rectrices larges, arron- dies, et terminées par une pointe anguleuse au sommet, et toutes d’un bleu-indigo métallisé très foncé. Les plus externes ont seulement sur leur bord de larges pointes de rouille. Les tarses sont jaunes et les ongles noirs. Le bec a la mandibule supérieure brune, l’inférieure cornée. Un vert frais, brillant et très doré, teint la tête, le cou, les épaules, le dos et le croupion; mais à ce vert se joint de très petites lignes rousses ,. dues à ce que chaque plume verte-émeraudine est frangée de roux. Les couvertures supérieures de la queue sont d’un vert-bleu très suave. Le dessous du corps est d’un gris-roussatre uniforme, seulement des parcelles de vert-doré s'y mêlent sur les côtés du cou et sur les flancs. La région anale est blanche, et les couvertures inférieures sont vertes, frangées assez largement de gris. Le devant du cou, à partir de la gorge jusqu’au haut du thorax, est recouvert par un large trait formé de plumes écailleuses très vivement métal- lisées, qui tranche sur le gris mat du dessous ‘du corps par des reflets vert-bleu très scintillant. Cet oiseau habite le Brésil. C PAS Ou. mouch. supp." DISRAU-MOUCRHIS PTRONDEILILIR , Livwée parfaite ; at, ? ; À Premiere Remige tsolee Public par Arthus Bertrand * Bevalet purx lelard soulp Pure, S DES OISEAUX-MOUCHES. 179 (PL. XXXIX ET DERNIÈRE. } LE CAMPYLOPTÈRE HIRONDELLE, COMPLÈTEMENT ADULTE *. (ORNISMY A HIRUNDINACEA. Lesson. ) La figure que nous avons publiée de l’oiseau- mouche Hirondelle, pl. XXV de notre premier volume, laisse trop à désirer pour que nous n’en reproduisions pas un type plus complet et plus adulte. Nous aurons d’ailleurs à rectifier notre description, car cette espèce appartient au sous- genre campyloptère par l'élargissement des ba- guettes de ses rémiges. Nous renvoyons, pour la synonymie , à ce que nous en avons déjà dit (p. xi] et 98 des Orseaux-Mouches ), en ajoutant que M. Vieillot en avait fait faire un portrait sous le nom de Zrochilus macrourus, dans la pl. XIV du tome nr inédit de ses Oiseaux dorés. L’individu que nous décrivons a sept pouces de longueur totale, et, dans ces dimensions, le bec entre pour dix à onze lignes et la queue * Mâle complètement adulte (pl. XXXIX ): tête et cou noir-bleu- azur très brillant; dos et ventre vert à reflets d’acier; queue très profondément fourchue , bleu d’acier. De la Guiane , du Brésil. 12. 4 # + 180 SUPPLÉMENT pour trois pouces dix lignes. Celle-ci est profon- dément fourchue, composée de rectrices, d’au- tant plus larges, qu'elles sont plus intérieures, et qui s’amincissent graduellement, mais en lame triangulaire. Les barbes internes sont très lon- gues, tandis que les externes forment une rangée très courte. Ses rectrices sont d’un noir à reflets bleus en dessus, et d’un bleu d’acier très luisant en dessous. Les couvertures supérieures de la queue sont bleu-irisé de cuivre rouge, tandis que les inférieures sont d’un beau bleu de fer spéculaire chatoyant en vert. Les ailes sont beaucoup plus élargies que chez la plupart des espèces, et dépassent par leur ex- trémité le tiers supérieur de la queue. Leurs ré- miges sont larges, très recourbées, successive- ment étagées, mais les internes sont plus longues que chez la plupart des espèces. Les baguettes des trois premières sont aplaties, élargies et cou- dées ; mais la tige de la première est surtout con- sidérablement renforcée à partir de sa naissance jusqu’à son milieu ; cette partie, élargie et solide, est convexe, lisse en dessus, colorée et bru- nâtre, tandis qu'en dessous elle est aplatie et creusée par un sillon qui semble ja diviser en deux portions. La couleur générale des ailes est un brun clair légèrement pourpré. Le bec et les tarses sont noirs. Les bords des DES OISEAUX-MOUCHES. 181 " mandibules sont lisses, et les deux lamelles de la bifurcation de la langue sont larges, mem- braneuses, et couvertes à leur sommet de pa- pilles très développées. Cet organe annonce une grande perfection de gustation dans cet oiseau- mouche. Ces papilles sont longues, pectinées et rangées avec symétrie sur le bord mince de la lamelle ‘linguale. La tête, le cou, jusqu’à la poitrine, sont d’un bleu-violet des plus éclatans, mais souvent pa- raissent noirs, parce que chaque plume de ces parties est noir-mat à la base et bleu-violet seu- lement au sommet. Les épaules, le dos et le crou- pion sont brun-vert-doré à reflets bleu d'acier. Le ventre, les flancs, le bas de la poitrine et les couvertures inférieures, sont d’un vert-bleu très brillant. Les plumes de la région anale et les ti- biales sont d’un blanc pur. L’oiseau-mouche Hirondelle, devenu assez commun dans les collections, habite le Brésil, et aussi, dit-on, la Guiane. L’individu que nous avons fait figurer nous a été communiqué par M. Bévalet. _ 182 SUPPLÉMENT * 2 tte st tnt tete de tt tt tete tu POST-SCRIPTUM. Mars, 1831. Nous extrairons de l’ouvrage de l'Anglais Beul- loch, intitulé : le Mexique en 1823, ou Relation d'un voyage dans la Nouvelle-Espagne *, les dé- tails les plus neufs et les plus curieux sur lhis- toire naturelle des oiseaux-mouches. C'est M. Beul- loch qui parle. « Aucun sujet de l’histoire naturelle, depuis la découverte de Colomb , n’a excité plus d’admira- tion que le petit favori de la nature, qui, avant ce temps, était inconnu dans l’Ancien-Monde. Quoiqu'il abonde principalement dans les régions chaudes, il est cependant répandu dans toutes les parties de l'Amérique et de ces îles, sous pres- que tous les climats; car on le trouve pendant les mois d'été jusque vers la baie d'Hudson et dans tout le Canada. Le capitaine Cook en a rap- porté de beaux individus de la baie de Nootka, et J'y ajoute maintenant plusieurs espèces nou- velles du plateau tempéré du Mexique et des bois ® Traduction française, 2 vol. in-8°, Paris, 1824, Chapitre xx, pag. 254. DES OISEAUX-MOUCHES. 183 dans le voisinage des montagnes neigeuses d'Ori- zaba, Popocatepet, etc. « On peut affirmer, sans crainte d'être contre- dit, que la nature, si féconde et si variée dans ses productions zoologiques, n'offre aucune fa- mille qui puisse être comparée, par l'élégance des formes, le brillant des couleurs, le nombre et la variété des espèces, avec celle-ci, la plus pe- tite des races emplumées. Dans mon ancienne collection, les espèces montaient à plus de cent, et tous les jours on en découvre quelques-unes de plus. À la Jamaïque, je me suis procuré la plus petite des variétés connues, dont la dimension est beaucoup au dessous de celle de labeille ; et au Mexique j'ai recueilli plusieurs nouvelles es- pèces dont les couleurs éclatantes brillent d'un lustre qui n’est surpassé par aucune de celles qui nous étaient déjà connues. « Comme l’histoire naturelle et les mœurs des nombreuses espèces qui composent cette singu- lière petite famille ne sont que peu connues, je l'ai observée avec toute l'attention dont je suis capable, afin de remplir quelques-unes des la- cunes qui restent dans les descriptions qu’on en a données. La première de ces petites créatures que j'aie jamais vue vivante était dans la cour de la maison de M. Miller, à Kingston, de la Jamai- que. I s'était établi sur une maîtresse branche % » 134 SUPPLÉMENT d’un tamarin qui était planté fort près de la mai- son, et couvrait de son ombre une partie de la cour. Là, sans s'inquiéter du grand nombre de personnes qui passaient continuellement à peu de verges de lui, il restait paisible presque toute la journée. Il n’y avait sur l'arbre qu’un petit nom- bre de fleurs, et ce n’était pas la saison de la cou- vée; cependant l'oiseau gardait obstinément la possession de ce domaine , et sitôt qu'un autre oi- seau, même dix fois plus gros que lui, s’en appro- chait, il l’attaquait avec fureur, et, après l'avoir chassé, revenait toujours à la place qu'il avait coutume d'occuper, que l’on voyait dépourvue de feuilles dans l’espace d’environ trois pouces où l’oiseau-mouche perchait constamment. Je me suis souvent approché assez près de lui, obser- vant avec délices ses petites opérations de toilette quand il rangeait et huîlait ses plumes, en pré- tant l'oreille à ses notes faibles, simples et souvent répétées. J'aurais pu le prendre bien facilement ; mais je ne voulais point détruire un si intéressant visiteur, et qui m'avait donné tant de plaisir. Dans mes excursions aux environs de Kingston, je m'en procurai plusieurs de la même espèce et de ceux à longue queue noire, et quelques autres, spécialement celui que j'ai mentionné comme le plus petit que l’on ait encore décrit et qui à la plus belle voix de tous. # DES OISEAUX-MOUCHES. 185 «Je passai plusieurs heures agréables dans l’em- placement autrefois occupé par le jardin botani- que de la Jamaïque, et, sous les arbres divers qui croissent à une hauteur prodigieuse, je vis quan- tité d'oiseaux curieux, parmi lesquels celui-ci était perché sur les plus hautes branches du chou- palmiste. Il faisait entendre son petit ramage plaintif au milieu du plus extraordinaire assem- blage de belles plantes exotiques et indigènes, et d'arbres natifs de l’île et étrangers, sur un sol jadis l’orgueil de la Jamaïque, qui n’est mainte- nant qu'une solitude abandonnée. Comme je l'ai remarqué, les individus de cette charmante fa- mille sont dispersés à travers tout le Continent américain et ses îles, chaque canton et chaque île produisant ses espèces particulières. Près de Kingston je n'en trouvai que quatre, toutes con- nues des naturalistes, Mais au Mexique , elles sont extrémement nombreuses, et la plupart nouvelles ou non décrites. À mon arrivée, il était difficile d’en trouver un seul dans les environs de la ca- pitale ; mais dans les mois de mai et de juin, ils se montraient en quantité au jardin botanique, dans le centre de la ville; et, pour une légère ré- compense, des Indiens m'en apportèrent plu- sieurs vivans. J'en avais à peu près soixante-dix en cage, que je conservai pendant quelques se- maines à force d’attentions et de soins; et, si [2 Ca 1660 ‘2 SUPPLÉMENT d’autres occupations ne m'avaient détourné de ces soins nécessaires, je ne doute point qu’il m'eût été possible de les apporter vivans en Europe. Ce qu'on raconte de leur fierté farouche et de leur désespoir quand ils sont pris, qui leur fait frap- per la tête Jusqu'à se tuer contre les barreaux de leur cage, n’est pas réel : aucun oiseau ne s’ac- commode plus vite de sa nouvelle situation. Il est vrai qu'ils plient rarement leurs ailes ; mais on ne les voit jamais se frapper contre la cage ni contre les vitres. Ils restent comme suspendus en Pair dans un espace seulement suffisant pour mouvoir leurs ailes, et l'espèce de bourdonnement qu'ils font entendre provient entièrement de la surpre- nante vélocité avec laquelle ils exécutent le mou- vement imperceptible par lequel ils se soutiennent pendant plusieurs heures de suite. Dans chaque cage j'avais placé une petite coupe de terre rem- plie d’eau et de sucre mêlés en consistance de si- rop léger, dans lequel trempaient diverses fleurs, principalement la corolle jaune en forme de clo- che, du grand aloës, dont le pédoncule proche de la tige étant coupé, permettait au liquide de pencher dans la fleur où le petit prisonnier plon- geait à tout moment sa langue fourchue et lon- gue, et la retirait chargée de sucs. Cette action , de même que toutes celles des oiseaux-mouches, se faisait en général en volant; mais quelquefois [1 +. ‘4 DES OISEAUX-MOUCHES. 107 ils descendaient sur la fleur , et, perchés sur les bords des pétales, ils pompaient le liquide mu- cilagineux. « Il est probable que ces animaux vivent d’in- sectes, du moins je me suis assuré qu’un grand nombre se nourrit de cette manière en les obser- vant attentivement dans le jardin botanique de Mexico, lorsqu'ils poursuivaient leurs petites proies, et dans le jardin de la maison où Je de- meurais à Themascaltepec : là je vis un oïseau- mouche prendre possesion d’un grenadier pen- dant une journée entière, et attraper tous les petits papillons qui venaient sur Îles fleurs. « Les naturalistes ont été dans l'erreur quand ils ont affirmé que ces oiseaux vivent entière- ment de la substance saccharine contenue dans les fleurs, car je les ai vus très souvent prendre des mouches et d’autres insectes au vol; et en les disséquant, j'en ai trouvé dans leur estomac. «Il est certain qu’en leur fournissant une quan- tité suffisante de cette nourriture, du sirop et du miel, on pourrait les conserver dans de grandes cages; celles avec lesquelles j'ai fait mon expé- rience étaient trop petites. «Quoique, de même que le rouge-gorge et d’au- tres oiseaux d'Europe, ils soient, dans l’état de nature , extrèmement tenaces pour empècher que les individus, même de leur espèce, ne s’intro- “ 4 + «” 103 SUPPLÉMENT duisent dans leurs domaines, lorsqu'ils étaient en captivité et que l’on enfermait avec eux des oiseaux de différentes sortes, je n’ai jamais ob- servé qu'ils fussent disposés à quereller, mais j'ai vu les plus petits prendre des libertés sur- prenantes avec ceux qui avaient quatre ou cinq fois leur volume. Par exemple, quand la perche était occupée par l’oiseau-mouche à gorge-bleue, le Mexicain étoilé, véritable nain en comparaison du premier, s’établissait sur le long bec de celui-ei et y demeurait pendant plusieurs minutes, sans que son compagnon parut s’offenser de cette fa- miliarité. «La maison dans laquelle je résidai pendant quelques semaines, à Xalapa, lors de mon retour à la Vera-Crux, n'avait qu'un étage; et, comme la plupart des maisons espagnoles, elle entourait un petit jardin et le toit avançant de six ou sept pieds au de là du mur, couvrait un chemin qui régnait tout le long de la maison, en laissant un très petit espace entre les arbres qui croissaient au milieu du jardin, et les tuiles. Des araignées avaient filé des toiles innombrables (qui s’éten- daient du bord des tuiles jusqu'aux arbres) si compactes qu’elles avaient l'apparence d’un nid. J'ai observé maintes fois, avec un extrême plaisir, les pélerinages de l’oiseau-mouche à travers ces abyrinthes et l'air de précaution avec lequel il DES OISEAUX-MOUCHES. 189 s’enfonçait entre les toiles en cherchant à se saisir des mouches qui y étaient enveloppées. Cepen- dant, comme les grosses araignées ne cédaient point leur butin sans combat, l’envahisseur se trouvait souvent forcé à la retraite. La proximité où J'étais du théâtre de ces évolutions me per- mettait de les examiner avec la plus grande exac- titude. L'oiseau agile faisait une ou deux fois le tour de la cour en volant, comme pour recon- naître son terrain, puis il commençait son atta- que en se glissant doucement sous les rêts de l'insecte rusé, et saisissant par surprise les plus petites mouches prises ou celles qui s'étaient le plus affaiblies en se débattant. Mais en remontant les trappes angulaires de l’araignée, il fallait qu'il usàt de beaucoup de prudence et de dextérité. Souvent 1l avait à peine l’espace nécessaire pour le mouvement de ses petites ailes, et la moindre déviation aurait pu l’envelopper lui-même dans les piéges de la machine compliquée et causer sa perte. Il n’osait envahir ainsi que les travaux des petites araignées , car les grosses se mettaient en devoir de défendre leur petite citadelle; quand l’assiégeant fondait sur elle, comme un rayon du soleil, sa trace ne pouvait être distinguée que par la réflexion lumineuse de ses brillantes cou- leurs. L'oiseau employait généralement dix mi- nutes à son excursion , ensuite il allait se reposer 190 SUPPLÉMENT sur les branches d’un avocatier, présentant au s0- leil sa poitrine rouge étoilée qui brillait alors de tout le feu des rubis et surpassait en éclat les diadèmes des monarques de l'Europe, pour les- quels les restes empaillés de ces petits diamans- plumes, tels qu’on les voit dans les musées, sont des objets d'admiration. Toutefois, ceux qui ont pu les contempler vivans, déployant au soleil leurs jolies huppes mouvantes, les plumes du cou et leur queue, à la manière des paons, ne pourraient les regarder avec plaisir sous leurs formes mutilées. J’en ai préparé environ deux cents exemplaires avec tout le soin possible, ce- pendant ce ne sont que des ombres de ce qu’ils étaient en vie. La raison en est évidente. Les côtés des lames ou fibres de chaque plume étant d’une couleur différente de celle de la surface, changent quand elles sont vues dans une direc- tion oblique ou de face; et comme chaque lame tourne sur l’axe du tuyau de la plume, le moin- dre mouvement de l'oiseau vivant produit des variations dans les couleurs et présente subite- ment les teintes les plus opposées. Ainsi, l’oiseau- mouche de Nootka change la couleur de sa gorge quand il ouvre ses plumes de l'orange le plus vif en vert tendre : l’oiseau-mouche à gorge de topaze fait la même chose, et le Mexicain étoilé passe du cramoisi brillant au bleu. : int DES OISEAUX-MOUCHES. 101 «Les deux sexes, dans plusieurs espèces, ont un plumage très différent, à tel point qu'il est très difficile de les reconnaître. Le mâle et la femelle du Mexicain étoilé n’auraient pu être connus si on ne les avait vus constamment ensemble, et si la dissection n'avait prouvé qu'ils étaient en effet de la même espèce. Ils couvent au Mexique en juin et Juillet, et leur nid est un bel exemple du talent architectural de ces oiseaux ; il est con- struit avec du coton ou le duvet des chardons, auquel est fixé à l'extérieur, par le moyen de quel- que substance glutineuse, un lichen blanc et plat assez semblable au nôtre. «La femelle pond deux œufs parfaitement blancs et très gros, en proportion de la dimension de son corps. Les Indiens m'ont dit que ces œufs étaient couvés trois semaines par le mâle et la femelle alternativement. Pendant qu'ils élèvent leurs petits, ils attaquent indistinctement tous les oiseaux qui approchent de leur nid. Quand ils sont sous l'influence de la colère ou de la crainte, leurs mouvemens sont très violens et l'œil ne peut suivre leur vol aussi rapide qu’une flèche. L'on entend quelquefois le son perçant du battement de leurs ailes, sans apercevoir l’oi- seau ; et cette vélocité les conduit à leur perte en annonçant leur approche. Ils attaquent les yeux des autres oiseaux, et leur bec, pointu comme 192 SUPPLÉMENT DES OISEAUX-MOUCHES. une aiguille, est une arme vraiment dangereuse. La jalousie en fait de véritables petites furies ; leur gosier s’enfle, leur huppe, leur queue, leurs ailes s'étendent; ils se combattent en l'air avec acharnement, en poussant une sorte de son aigu, jusqu'à ce que l’un des rivaux gise exté- nué sur la terre. J'ai été témoin d’un combat sem- blable près d'Octumba, pendant qu’il tombait une pluie, dont chaque goutte me semblait ca- pable de terrasser les petits guerriers. «Pour dormir ils se pendent souvent par les pieds, la tête en bas, à la manière de certains perroquets. « Ces oiseaux étaient les favoris des anciens Mexicains. Leurs plumes servaient d’ornemens pour les superbes manteaux du temps de Monté- zuma, et à faire les peintures en broderies tant vantées par Cortès. Leur nom signifie, dans la langue primitive du pays, rayons ou cheveux du soleil; les dames indiennes en font encore une sorte de parure pour les oreilles. » FIN DU SUPPLÉMENT DES OISEAUX-MOUCHES. LAS LL LULELLE LES LUE LR LLS LR LE LVL E LUS LUE LAS LV E LUE LL ELLE LE LE LUS LAURE ES TABLE NOMINALE DES COLIBRIS DÉCRITS ET FIGURÉS DANS CE VOLUME. Dédicace. Préface de l’auteur. Généralités sur les Colibris. . Le Ramphodon tacheté, pl. I. Le colibri Topaze, mâle adulte, pl. IL. — variété, pl. IIL. — jeune, pl. IV. — femelle, pl. V. Le colibri à brins blancs, mâle, pl. VI. — femelle, pl. VII. Le colibri Terne, pl. VIII. — à ventre roussâtre, pl. IX. Le colibri Grenat, pl. X. Le colibri Cyanure, màle, pl. XI. Le colibri Haïtien , mâle, pl. XII. — jeune, pl. XII cs. Le colibri à plastron noir, mâle adulte, pl. XIII. — jeune adulte, pl. XIIL Bs. — jeune, pl. XIV. Le colibri à cravate verte, jeune, pl. XV. Le colibri Hausse-Col doré, mâle adulte, pl. XVI. — femelle, pl. XVII. — jeune femelle, pl. XVIII. — jeune mâle, pl. XIX. Le colibri Caraïbe, mäle adulte, pl XX. Le colibri Hirsute, adulte, pl. XXI. Le colibri Ruficol, pl. XXII, P9GÉ ut À Le colibri simple, pl. XXIIL page Le colibri de Prévost, pl. XXIV. 87 Détails anatomiques, pl. XXV. 89 cif : + en ® F3 FIN DE LA TABLE DES COLIBRIS. € ; ; \(} . * ” : # “4 Le 2.0 #4 Ps: 5.1 ÿ 9 + L ARTS S AL UAR LES LA LA AR LUE LA R LA R LADITE LELE LAURE ES QAR EURE LE RU UE LIT N 4 + SON TABLE NOMINALE DES OISEAUX-MOUCHES DÉCRITS ET FIGURÉS DANS LE SUPPLÉMENT. L'oiseau-mouche Zémès, mâle, pl. I. page 100 L’Audenet, mâle adulte, pl. IL. 102 L'Anaïs, mâle adulte, pl. III. 104 L’oiseau-mouche Chrysure, mâle adulte, pl. IV. 107 — à couronne violette, femelle, pl. V. 109 — modeste, variété tachetée, pl. VI. I11 — Anna, jeune, pl. VII. 113 — Clémence, femelle, pl. VIII. 11) — barbe-bleue, jeune adulte, pl. IX. 117 — jeune, pl. X. 119 Le Sasin, jeune, pl. XI. 121 — deuxième année, pl. XII. 123 — iroisième année, pl. XIIL. 124 Le Tricolore, pl. XIV. 12) Le Campyloptère pampa, pl. XV. 127 Le Langsdorff, jeune, pl. XVI. 129 L’oiseau-mouche à calotte d'azur, adulte, pl. XVII. 132 — jeune, pl. XVIII. 134 Le Plumet bleu, ou l’oiseau-mouche Delalande, jeune, pl. XIX. 136 L’Améthyste, presque adulte, pl. XX. 138 — jeune, pl. XXI. 141 — plus âgé, pl. XXII. 142 L'Ourissia, ou le Vérazur , jeune, pl. XXIIT. 143 L'oiseau-mouche Avocette, pl. XXIV. 145 L'Ériphile, pl. XXV. 148 Le Wied, pl. XX VI. 190 196 TABLE L’Arsenne, femelle, pl. XX VII. L’Arsinoë, mâle adulte, pl. XXVIIL. — plus jeune, pl. XXIX. L'OEnone, mâle adulte, pl. XXX. L’oiseau-mouche à raquettes, jeune, pl. XXXI. — aux huppes d’or, femelle, pl. XXXII — Corinne, jeune, pl. XXXIII. — à bec recourbé, jeune, pl. XXXIV. La Nouna-Koali, pl. XXX V. Le Duméril, adulte, pl. XXX VI. — Parvule, presque adulte, pl. XXX VI. — jeune, pl. XXX VIII. — Hirondelle, dans sa livrée complète, pl. XXXIX. Post-scriptum > FIN DE LA TABLE DU SUPPLÉMENT AUX OISEAUX-MOUCHES. RU. 75 37 page 1952 154 156 157 159 162 164 166 169 172 174 177 179 182 NE RS LE CORRECTE NVIMNUORLIFS °11avaallil LIBRARIES SMITHS( INSTITUTION NOIINIIISNI VOSHLINS S3I1H#VH417T LIBRARIES SMITHSONIAN NVINOSHILINS S314Y4gaIt LIBRARIES SMITHSONI NVINOSHI NOIINLILSNI NOIINLILSNI SMITHSONIAN LIBRARIES INSTITUTION SMITHSON NVINOSHLINS LIBRARIES SMITHSONIAN S3IHVYgI1 LIBRARIES S SMITHSONIAN un? Z ui) .O a +2 se _ < ; = æœ — em = nr RE — NOIINLIISNI NVINOSHLINS RUES Z = oO 7 5 > + S E EE un pe Z LIBRARIES SMITHSONIAN F n Z £ < = 6 US 8 & NS = = FM = = 1 NOIINLILSNI NVINOSHLINS En ve (2) = œ a AN - _ NN & = e) he = 2 x æ LIBRARIES SMITHSONIAN A LE O -w + / ENT d F Be = | à Er eo + 4, + NC NOILNLILSNI NVINOSHLIMS < A e) n ZT NVINOSHIINS NOSHLINS NES 4 : S3IHVHGIT_ LIBRARIES SMITHSONIAN_ INSTITUR | Tai ui) ZA FA sa < - œ 42 4 &. 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