PHaRenRes RS, os =: ES E Æ : Smithsonian Institution Libraries GTEMOE Marcia Brady Tucker ee HISTOIRE NATURELLE DES FROCHILIDÆE (Synopsis et Catalogue) PAR EUGÈNE SIMON CORRESPONDANT DE L'INSTITUT ASSOCIÉ DU MUSÉUM PRÉSIDENT HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE NE PARIS ENCYCLOPÉDIE RORET, L. MULO, LIBRAIRE-ÉDITEUR 12, RUE HAUTEFEUILLE, 12 1921 RS See) PT ue HET AA AL a d æ pe è La Fa ÉNTRE met. ! k *. nr | n+ PA pit LE TRS - 4.0 AUS 2 Le Fe rt à MEET L 6 FA EP ÉRR Te AT RER RE 6 : LR. à FLE " - CA # T4 æ MR cr . © ON le 4e NE . TS É CRE CE à 1 . é = 2 0 hé Le # à Le : \gé : RC HÉRON L A É r. ù POSE ner” Lt Me 7. Vu ag à by à à HISTOIRE NATURELLE DES TROCHILIDÆ (Synopsis et Catalogue) fs 1 ne 4 #, D 84 D 754 ji DRE 7 LA SRE Le 758 he He à. Ÿ À a La L ARS 4 VOTES re (EN 1 4 | MREERT fe Dr ik "0 We te Rd a el is Ps EN n (re ht LE ri7 : 410 14 ; RICA à ; AVI TOR | jé "M ES nr 4 | “be + k 2 RS us NUE FA ae ( Joue HAE" au jh Fe 1 ou " " HN Fr "5 ra Ur 4 AC # a Gui EE Fi (Fe Tax Aa DR £ DUO 7 à FAT EM va MTS HET Le présent livre peut êlre considéré comme mon testament ornithologique, j'y ai en effet condensé, sous la double forme d'un synopsis ou d'un catalogue, comme si je n'avais jamais à y revenir, le résultat de trente ans d'études, aussi bien dans la nalure que dans les écrits des auteurs (1), sur les oiseaux de la famille des Trochilidæ. Jusqu'à l'âge mür, je me suis exclusivement occupé d'entomologie et c'est seulement au cours de mes chasses dans les forêts vénézué- liennes en 1887 et 1888 que, séduit par les brillants oiseaux de l'Amérique tropicale, j'ai eu l'idée de joindre l'élude des Trochilidés à celle des Arachnides, peut-être un peu en souvenir des rapports, plus poétiques que réels, que quelques naturalistes d'autrefois avaient cru exister entre ces êtres aussi dissemblables que possible (2). Mon premier essai en 1897, simple catalogue à l'usage des collec- lionneurs, à passé presque inaperçu; je ne crois cependant pas qu'il ail élé inutile car la classification nouvelle qui y est préconisée « élé depuis en partie substiluée à celle de Gould (celle de l'Introduction en 1861, suivie de très près par Elliot) el a élé adoptée presque intégra- lement par E. Harterl, auleur du dernier en date des ouvrages traitant de l'ensemble de la famille (das Tierreich-Trochilidæ ; Berlin, 1900), je dois même ajouter que les quelques changements proposés par E. Hartlert n'ont pas élé toujours des améliorations ; j'avais tenté de réagir contre le morcellement générique exagéré qui élait de mode à l'époque ; E. Hartert, abondant dans le même sens, me parait avoir dans certains cas dépassé le bul, au point que certains genres naturels : Hylocharis, Amazilia, Helianthea, e{c., sont devenus pour cet auleur des ensembles si disparales que je suis aujourd'hui obligé de réagir dans le sens opposé. Dans la rédaclion de ce livre, j'ai eu à tenir compte de décou- vertes, dues à de zélés explorateurs de régions encore peu connues de l'Amérique du Sud et consignés dans plusieurs ouvrages récents que (1) J'ai pu réunir l’œuvre complète, si complexe, de Veillot et celle de P. Lesson, dont les citations, surtout celles faites par des auteurs étrangers, sont trop souvent incorrectes. (2) Allusion à l'habitude prêtée aux grosses Mygales de l'Amérique tropicale, de capturer des oiseaux-mouches pour s'en nourrir, ce qui n’a été confirmé par aucun observateur sérieux. — VI — j'ai analysés avec grand soin ; deux catalogues généraux des oiseaux d'Amérique ont élé publiés, l'un en Angleterre par Lord Brabourne et Charles Chubb, the Birds of South America (zoological department British Museum, dec. 1912), l'autre aux Etats-Unis, par Charles B. Cory, Catalogue of Birds of the Americas, Chicago, 1918, pour la 2% partie (in Field Museum of natural history, zool. ser. vert. xm, Chicago, 191$). Les autres ouvrages sont des Jaunes régionales : en 1911, le maitre ornithologiste Robert Ridgiway « donné le {. 5° de son grand ouvrage classique the Birds of north and middle America, {. v, Washington, 1911 (in Bulletin of the United States national Museum, ne 50). L'année précédente, M. A. Carriker J° avait fait paraitre List of the Birds of Costa-Rica (in Annals Carnegie Museum, vi, ne #, Aug. 1910). En 191%, Mne Dei E. Snethlage a donné Catalogo das Aves amazo- nicas (in Bol. do Museu Goeldi de Historia natural, Para, 191#). En 1916, Charles Chubb, the Birds of British Guiana, based on the collection of Frederick Vavasour Me Connell (zoo!. department British Museum, 1916). En 1917, Frank M. Chapman, the’ distribution of Bird-life in Colombia; a contribution to a biological Survey of south America (in Bull. of the American Museum of Natural History, vol. XXX\1, 1917). Malgré ces précieuses additions à nos connaissances, je ne me dissimule pas que quelques années de plus m'auraient été utiles pour revoir encore certains types uniques dans les collections britanniques et me procurer quelques ouvrages rares que j'ai vainemement cherchés jusqu'ici. Mais les années de 1915 à 1918 ont été perdues pour mes travaux et Le temps n'est aujourd'hui si étroitement compté que je me décide à publier ce livre tel qu'ilest : S'il n'est pas tout à fait ce que j'aurais voulu, il faut l'imputer à des circonstances indépendantes de ma volonté. EUGÈNE SIMON. | (Synopsis et Catalogue) | Ÿ PAR | EUGÈNE SIMON 2 ben CORRESPONDANT DE L'INSTITUT RUE EM ASSOCIÉ DU MUSÉUM | | ù M ‘La PRÉSIDENT HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE RTE NL A PARIS AU AIO | enGrGLOPEDE RORET. L. MULO, LIBRARE-ÉDITEUR | # là 12, RUE! HAUTEFEUILLE, 22 ;" 1921. 1 1 k ; à ; NUE FAN AUS St st RCE PREMIÈRE PARTIE SYNOPSIS Je rapporte les genres de la famille des Trochilidæ à 46 groupes ou séries 1 type Hemistephania. 24 type Gœligena. 2 — Glaucis. 25 Urosticte. 3 — Phaëthornis. 26 — Heliodoxa. 4 — Eutoxeres. 27 — Topaza. D — Phæochroa. 28 — Oreotrochilus. 6 — Campylopterus. 29 — Patagona. 7 — Eupetomena. 90 — Aglæactis. 8 — Florisuga. 31 — Lafresnayea. 9 — Petasophora 32 Bourcieria. 10 — Lampornis. 33 — Eustephanus. 11 — Chrysolampis. 34 — Heliangelus. 12 .— Claïs. 939 — Eriocnemis. 13 — Lophornis. 36 — Spathura. 14 — Popelairea. 37 — Sappho. 15 — Chlorostilbon. 38 — Metallura. 16 — Phæoptila. 39 — Opisthoprora. 17 — Thalurania. 40 — Leshia. 18 — Hylocharis. 41 — Oreonympha. 19 — Goldmania. 12 — Augastes. 20 — Trochilus. 43 — Heliothrix. 21 — Agyrtria. {4 — Loddigiornis. 22 — Eupherusa. 45 — Heliomaster. 23 — Chalybura. 46 — Archilochus. — 200 83— 6} EUGÈNE SIMON 1® Groupe. — HEMISTEPHANIA Bec droit, plus long que la moilié du corps, ses deux mandibules égales el très aiguës, entr'ouvertes, très légèrement arquées en sens inverse dans leur tiers apical et serrulées de petites dents n'atteignant pas l'extrémité el diminuant graduellement vers la base; écailles nasales et arête du culmen comme celles des Glaucis (voir plus loin). Queue ronde; rectrices très légère- ment plus longues des externes aux médianes, amples, non ou à peine atténuées. Ailes normales ; primaire externe (10°) un peu plus longue que la ®, presque aussi large mais plus longuement acuminée. Pieds petits jaunâtre testacé un peu rembrunis en dessus ; tarses nus ou presque nus; griffes fortes et longues. Corps en dessous sans teintes métalliques ni plumes squamiformes brillantes. En dessus tête ornée, au moins chez le mâle, d’une piaque squamiforme brillante ne s'étendant pas beaucoup sur la base du bec et laissant les narines à découvert au moins en grande partie. Supra- caudales de teinte différente de celle du dos et de celle des rectrices. Sous- caudales amples, longues et molles. Sexes dissemblables mais ne différant que par le dessus de la tête. TABLEAU DES GENRES Bec grêle entièrement noir, assez brusquement et brièvement élargi à la base; ses deux mandibules égales, aiguës, sans crochet apical, serrulées dans leur partie apicale de très petites dents obtuses. Rectrices très larges, non atténuées, subanguleuses à l'extrémité. Coloration gris bronzé ou noire. Supra-caudales de teinte plus claire que celle du dos, non précédées d'une bande transverse blanche uropygiale. Front du mâle (parfois aussi de la femelle) orné d’une plaque très brillante, dépassant rarement en arrière le niveau des yeux. . . . . . . . Hemistephania. Bec noir avec la mandibule inférieure brun rougeàtre passant au noir à l'extrémité, au fauve obscur gradué à la base, plus robuste, vu en dessus plus longuement et graduellement épaissi vers la base, serrulé, dans sa portion apicale, de fortes dents coniques subaiguës diminuant graduel- lement vers la base; mandibule supérieure de l'adulte dépassant un peu l'inférieure et terminée (dans les deux sexes) par un crochet aigu; mandibule inférieure un peu arquée en haut à l'extrémité (1). Queue presque carrée (à peine arrondie); rectrices un peu atténuées seulement près de l'extrémité et obtuses. Corps en dessous blanchâtre, grivelé ou flammulé de noir. Supra-caudales de teinte plus foncée que celle du dos, précèdées d’une.bande blanche uropygiale. Sexes différant par la parure frontale ou occipitale : NC NO ANUTOUON: £® Genre. — HEMISTEPHANEIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. — Corps en dessous noir avee les côtés de la poitrine teintés de bleu violet, ceux de l'abdomen plus ou moins vert cuivré obscur. Dessus vert cuivré passant au bronzé rougeàtre sur le cou et la nuque; plaque (1) Chez les jeunes les deux mandibules sont égales et aiguës comme celles des //emis- tephania ; les rectrices latérales sont acuminées comme celles des Glaucis. ' ; id SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 3 frontale bleu-violet brillant s'étendant au vertex; supra-caudales bleu grisâtre ; sous-caudales bleu-violet très foncé. Rectrices noires, unico- lores, parfois les externes et subexternes très finement lisérées de blanc à l'extrémité, surtout externe. — © dessous du corps gris verdätre clair. Plaque frontale bleu clair brillant parfois verdätre. Sous-caudales gris bleuâtre. Rectrices latérales pointées de bronzé doré passant au blanc du côté externe. — 7 © taille petite : aile de 54 à 56 m/m; bec de 26 427 m/m =. . .. ,02 .. +: -H. Johannæ/{Bourc.). 4 Q Corps en dessous gris bronzé verdätre. Dessus vert cuivré passant au bronzé rouge sur le cou et la nuque; plaque frontale vert d’eau brillant ne dépassant pas le niveau des yeux; supra-caudales bleu grisätre clair {chacune des barbes finement lisérée de blanc); sous-caudales gris- obscur, les plus courtes à petits disques bleuâtres. Rectrices noires, les médianes en-dessus étroitement bordées de gris à lextrémité, les latérales assez longuement et obliquement pointées de gris, la partie grise présentant à la base (au moins chez le mâle) une étroite zone fondue bronzé doré ou verdâtre, s'étendant parfois le long du bord externe presque jusqu’à la base. — © Tête bronzé obscur sans parure frontale. — © Bec de 30 à 33 m/m.. H. Ludoviciæ (B. et M.). Race locale. — Taille un peu plus forte ei bec plus long, de 35 à 37 m/m. H. Lud. rectirostris (Gould). — 4 Corps en dessous bronzé vert beaucoup plus foncé, passant en avant au noir de suie bleuâtre. Dessus vert cuivré passant an bronzé rouge foncé sur le cou et la nuque; plaque frontale vert bleuâtre brillant; supra-caudales bleu un peu violacé (chacune des barbes finement frangée de noir); sous- caudales noirâtres, les plus courtes violet gris ou verdâtre. Rectrices noires; les médianes non ou très finement liserées de gris à l'extrémité; les latérales en dessous pointées de gris obscur, non ou à peine teintées de bronzé vert dans leur moitié interne. — © sans parure frontale. — 7 Q Bec de23435 mme 010 JC 2: un H:veraguensis (Sal): 2: Genre. — 4NDE:ODON — 4Q Corps en dessus vert cuivré passant étroitement en arrière au bronzé violet, suivi d’une bande blanche transverse uropygiale, précédant les supra-caudales noir-bleu. Dessous gris-blanc, striolé flammulé de noir ; ailes noires avec les grandes couvertures internes grises. Rectrices médianes en dessus gris verdâtre passant au vert foncé presque, noir à l'extrémité, latérales en dessous grises à la base ensuite noir-bleu, pointées de blanc; sous-caudales blanches parfois un peu grisätres au disque. — 7 ad. — Tête en dessus d’un bleu sombre presque noirâtre et trés légèrement teinté de vert, mais passant graduellement sur la nuque au bleu pur foncé et mat (1). Q — Tête, vue en avant, noirâtre, vue en arrière passant sur la nuque au rouge cuivré (2) — jeunes et ©. Bec (4) Rappelant celui de Florisuga mellivora L. : cette livrée doit se montrer tardivement et peut-être seulement à l’époque de la reproduction, car des spécimens, ayant déjà la faille de l'adulte, en sont dépourvus ; le crochet apical du bec ne se montre aussi que sur les indi- vidus très adultes; M. Chapmann suppose que ce dernier caractère est plus développé sur les Androdon de l'Ecuador que sur ceux de la Colombie. Je crois plutôt à une question d'âge ou de saison. (2) J'ai cru un instant que cette livrée était celle du jeune (in Bull. Mus., 1907, p. 17). 4 EUGÈNE SIMON sans crochet apical — G' jeune : tête en avant bronzé obscur, en arrière, sur la nuque, d’un vert plus france, moins cuivré que celui du dos. À. æquatorialis Gould. 2 Groupe. — GLAUCIS Bec arqué, égal à la moitié du corps ou un peu plus long; mandibule supé- rieure large et déprimée à la base, arête mousse de son eulmen, vue en dessus entre les narines, occupant moins du tiers de sa largeur; mandibule inférieure jaune paille, passant au noir à l'extrémité: écailles des narines nues sauf à la base et à leur bord supérieur dans la moitié basale. Queue ronde; ses rectrices très légèrement plus courtes des médianes ou submédianes aux externes, toutes presque de mème forme, amples, mais atténuées, obtuses ou subacuminées; les médianes dépassant à peine ou ne dépassant pas les submédianes jamais longuement prolongées. Ailes normales (comme celles du 1% groupe). Pieds petits, blanchâtre testacé ou un peu rembrunis en dessus; tarses nus ou emplumés à leur face dorsale seulement. Corps en dessus vert cuivré, ou bronzé parfois rougeñtre avec la tête plus terne; de chaque côté une bande oculaire noirâtre souvent suivie d’une petite ligne postoculaire blanche ou fauve, plus rarement bordée en dessous; aucune plume squamiforme brillante. TABLEAU DES GENRES 1. Mandibules, surtout la supérieure, fortement serrulées dentées dans leur quart ou leur tiers apical, sauf près de l'extrémité aiguë ; la supérieure noire sans bordure membraneuse, l'inférieure jaune clair rembrunie seulement à l'extrémité; espace interramal blanc ou jaune testacé comme la mandibule inférieure ; sous-caudales longues molles, tantôt fauve-roux, tantôt fauve clair ou gris-blane, plus ou moins ombrées au ISO EE 2 PS LORS, SC ET ES R) Mandibules à marges mutiques, non serrulées; la supérieure noire, avec une bordure blanche submembraneuse dans sa portion basale (1); sous- caudales plus courtes, bronzées ou vert cuivré, frangées de gris-blanc, de fauve ou des noir SLT UT PR CRIER RES 2. Bec à peu près droit dans sa moitié basale, légèrement arqué dans l’apicale; mandibule supérieure du mâle assez brusquement recourbée à la pointe, presque en crochet (2) celle de la femelle légèrement infléchie à l'extré- mité. Queue longue, très arrondie; rectrices amples mais atténuées obtuses, jamais rouges à la base; de chaque côté une bande sous-oculaire noire ou noiràtre et une ligne postoculaire fauve clair ou blanche. Rhamphodon Bec régulièrement arqué dès la base ; mandibule supérieure semblable dans les deux sexes à peine infléchie à la pointe. Queue plus courte, arrondie mais rectrices médianes et submédianes égales ou celles-ci à peine plus (1) Caractère effacé dans le Threneles niger L., parfois légèrement indiqué dans le Giaucis Tomineo. (2) Au moins chez À. navius Dumont, car le caractère n’a pu être vérifié pour R. Dohrni B. et M.: les deux individus que j'en connais (celui de ma collection et celui de a collection Gould à Londres) paraissent être des femelles. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 4] longues, toutes amples mais atténuées dans leur tiers apical (acuminées chez les jeunes), rouges à la base, sauf les médianes ; de chaque côté une tache oculaire gris-noirâtre, souvent bordée en dessous d’une ligne claire mal définie, pas de ligne postoculaire. . . , . . . . . . . . . Glaucis. 8. Rectrices toutes subacuminées et pointées de blanc. Mandibule inférieure blanche ou jaune pâle rembrunie seulement à l'extrémité avec l’espace interramal fauve, brièvement emplumé seulement à la base. Heteroglaucis. Rectrices plus larges, très brièvement atténuées, un peu anguleuses et obtuses. Mandibule inférieure avec l’espace interramal noir, densément garni, presque jusqu’au milieu, de plumes sétiformes noires. Threnetes. L° Genre. — IHANElPHHODON — Corps en dessus bronzé rougeitre, plus rarement violacé, strié de noirâtre en écailles, avec la tête plus terne et plus foncée; de chaque côté une ligne postoculaire fauve clair. Menton, gorge et haut de la poitrine fauve- roux vif, avec une bande médiane étroite formée de plumes noires frangées de blanchâtre ; poitrine et abdomen blanchâtres, passant au fauve sur les flancs et à la base, entièrement striés de larges bandes ondulées noirâtres irrégulières ; sous-caudales fauves, à disques noirâtres allongés. Rectrices médianes et submédianes bronzé foncé rougeûtre ou violacé; les latérales fauves légèrement et graduellement éclaircies à l'extrémité, noires à la base, brièvement au côté externe, plus longue- ment à l'interne (parties noires plus étendues sur les latérales internes que sur les externes). Taille grande . . . . . . . KR. nævius (Dumont). — Corps en dessus bronzé-vert, plus terne et plus foncé sur la tête, passant au gris noirâtre, plumes uropygiales étroitement frangées de fauve; de chaque côté une ligne postoculaire blanche ou presque blanche. Corps en dessous et sous-caudales entièrement fauve-roux, un peu plus vif sur la poitrine. Rectrices bronzé doré un peu rougeàtre, toutes presque également pointées de blanc pur . . . . . . . . . R.Dohrni(B. et M.) Nora. — T'hreneles longicauda Cory,que je crois être le jeune de R.Dohrni, diffère de l’adulte par la coloration du dessous du corps ; le menton et le haut de la gorge étant teintés de noirâtre et par les rectrices dont les pointes blanches sont précédées d'une zone obscure fondue (1).Des différences analo- gues, entre adultes et jeunes, s’'observent pour le Glaucis Tomineo. 2c Genre. — GLAUCIS Q Corps en dessus vert bronzé ou cuivré, passant au noirâtre terne sur la tête avec les uropygiales et supra-caudales finement frangées de fauve, les plus longues plus largement frangées de blanchätre lavé de fauve ;-de chaque côté une tache postoculaire noirâtre souvent mal définie et le plus souvent une ligne sous-oculaire fauve pâle rarement presque blanche. (1) Je trouve les traces de cette disposition sur l'adulte de ma collection, 6 EUGÈNE SIMON Rectrices médianes en dessus vert bronzé, passant souvent au noirâlre à l'extrémité et brièvement pointées de blanc, à stipe brun-roux foncé ou noirâtre ; les autres rousses à la base, noires à l'extrémité, toutes pointées de blanc, leur stipe roux vif sauf dans les parties noires et blanches ; les externes en dessous au côté interne noires environ dans leur quart apical, au côté externe au moins dans leur moitié apicale parfois jusqu'à la base. — Dessous du corps brun-rouge châtain, légèrement et graduellement éclairci sur l'abdomen (1), passant très brièvement au blanchâtre en avant sur le menton ; les côtés de la gorge et de la poitrine plus ou moins parsemés de plumes vert cuivré, frangées de fauve ; ligne sous-oculaire le plus souvent effacée et indistincte ; sous-caudales gris clair plus ou moins frangées de blanchâtre, parfois lavées de roux. Rectrices externes brièvement pointées ou frangées de blanc à l'extrémité. Q Corps en dessous généralement fauve roussâtre plus clair ; tache noire postoculaire et ligne sous-oculaire fauve ou blanchätre toujours nettes ; rectrices latérales plus longuement et plus nettement pointées de blanc. — } | ( at © Aile de 64 à 70 m/m. Bec de 30 à 35 m/m. . . G. Tomineo (L.). Variélés et races locales (2). — (b) « Gorge et poitrine d’un brun foncé plus ‘ terne et moins rougeñtre, plus largement mêlé de vert cuivré sur les côtés parfois jusqu'au milieu, abdomen nettement plus clair, plus rougeatre | sur les flancs, ligne sous-oculaire presque toujours oblitérée; sous- caudales blanches à disques grisâtres vagues; les plus longues supra- caudales généralement bordées de blanc pur. Rectrices latérales, à parties noires généralement plus étendues, sur les externes occupant au côté interne au moins le tiers apical. — © presque semblable au type, taille environ égale à celle du type. — Jeune, dessous du corps noirâtre, strié avec les plumes frangées de gris-blance, souvent une tache pectorale mal définie fauve-roux précédée ou non d’un menton presque noir. Rectrices plus acuminées, les latérales noires, sauf une étroite bordure rouge interne dans la moitié basale, leur stipe entièrement ou en grande partie noir (3. — G. Tomineo var. affinis (Lawr.) des Andes de la Colombie, de l'Ecuador et du Pérou. (ce). a! Q Sexes peu dissemblables. Corps en dessous fauve-roux plus clair et plus vif, un peu éclairci et presque blanc sur le menton et le milieu de l'abdomen ; tache noire oculaire et ligne sous-oculaire blanche ou fauve clair, généralement très nettes ; sous-caudales fauve clair, non ou vague- ment frangées de blanc ; partie noire des rectrices externes plus étendue occupant au côté interne au moins le liers apical. Taille un peu plus faible. — G. Tomineo var. Roraimæ (Boucard) — des Montagnes des Guyanes et du littoral vénézuélien. (1) Dans les deux sexes les cas d’albinisme partiel, surtout pour la région abdominale, sont fréquents. (2) Le Glaucis Tomineo (hirsuta auet.), espèce commune et très largement distribuée, de l'Amérique centrale au sud du Brésil, ne peut à mon avis se résoudre en sous-espèces défi- nies ; toutes les coupes proposées jusqu'ici à ses dépens (notamment par Gould, Lawrens et Boucard) l'ont été sur des matériaux insuffisants et ne résistent pas à l'examen de nombreuses séries ; je donne ci-après les caractères des trois principales à titre de simple indication. (3) Cette forme jeune correspond exactement à Glaucis melanura Gould. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 7 (@). 4 Q Semblable à G. Tomineo Roraimæ sauf par le corps en dessus bronzé doré plus brillant et la taille encore plus petite ; aile de 51 à 54 m/". G Tomineo var. ænea (Lawr.) — de l'Amérique centrale et de la Colombie occidentale. 3° Genre. — IETEROGLAUCIS — Corps en dessus bronzé doré vif, parfois verdâtre, plus foncé et plus terne sur la tête; supra-caudales d’un bronzé plus vert et frangées de fauve. Menton et partie de la gorge noirâtres (plumes noires plus ou moins frangées de tauve) ; de chaque côté une large bande noire oculaire bordée en dessous d’une ligne blanchâtre oblique; poitrine couverte d'une grosse tache rousse, coupée nettement en avant, plus ou moins fondue en arrière; abdomen gris plus ou moins foncé, parfois blanchâtre au milieu, plus ou moins teinté de fauve en arrière; sous-caudales bronzé doré finement frangées de noirâtre puis de fauve. Rectrices médianes en dessus vert cuivré; latérales en dessous noires avec la base blanche, toutes pointées de blanc pur. . . . . . H. Ruckeri (Bourc.). — Corps en dessus vert foncé, sans reflets dorés, plus terne sur la tête avec les supra-caudales non ou finement lisérées de blanc. Rectrices médianes en déssus noires à reflets vert foncé (1). . . . . . . . H. Fraseri (Gould). Sous-espèce. — (b). (invisa et incerta) « Similar to Thr.Fraseri from Colombia, but slightly darker and having the upper parts golden bronzy green much less green than in Fraseri, and the under parts slightly more buffy gray. Wing, 56, bill 30 (2). » .:. . . . . . H. Fraseri venezuelensis (Cory). £e Genre, — TIRRENETES TABLEAU DES ESPÈCES 1. 4 © Bec entièrement noir (branches de la mandibule inférieure parfois un peu éclaircies vers la base, mais espace interramal très noir). — Corps en dessus bronzé olive un peu doré; supra-caudales très finement lisérées de noirâtre; corps en dessous noirâtre bronzé à reflets dorés, avec le menton et de chaque côté une bande oculaire (non bordée) noir mat; sous-caudales bronzé vert, frangées de gris noirâtre plus foncé. Rectrices en dessus bronzé vert foncé, en dessous noiràtre légèrement violacé. — BECAUEPONEU2S N/D Eee ee M Lee. de CT NL. iron (Er) — æ Q Bec à mandibule inférieure blanche rembrunie seulement à lextré- mité, à mandibule supérieure noire avec une bordure blanche submen- braneuse atténuée n’atteignant pas l'extrémité. — Corps en dessus vert (1). En dessous //. Ruckeri et Fraseri sont semblables ; les caractères indiqués par les auteurs tiennent à l’âge; les individus de la Veragua et de Panama sont un peu intermé- diaires et aussi celui de Novita (district de San Juan dans la Colombie occidentale) cité par C. E. Hellmayr ; ses rectrices médianes sont en effet entièrement d’un vert métullique plus brillant comme celles de Z/. Auckeri typique ; la bordure fauve ou blanche des supra-caudales est peut-être aussi un caractère d'’immaturité. (2). Cette forme qui m'est inconnue en nature, paraît intermédiaire aux //. Ruckeri et Fraseri ; il faudra peut-être bien lui rapporter les Threnetes de la Colombie occidentale dont parle C, E, Hellmayr ? S EUGÈNE SIMON cuivré (rarement cuivré rougeàtre), avec la tête plus foncée; les supra- caudales plus olivâtres, très finement lisérées de blanc. Menton noir, bordé de chaque côté d'une ligne fauve passant au blanc vers le bec et atteignant la commissure; poitrine marquée d’une large bande transverse fauve-roux, nettement arrêtée en avant et en arrière; abdomen vert bronzé foncé dans sa partie antérieure passant dans la postérieure au gris-fauve où blanchâtre; de chaque côté une tache postoculaire noir mat; sous-caudales vert bronzé frangées de blanc ou de fauve très clair. Kectrices médianes vert bronzé comme les supra-caudales, finement hserées de blanc au bord apical; les autres blanches ou fauve clair, les submédianes et le plus souvent les latérales-internes concolores, les externes et subexternes tachées de noirâtre à l'extrémité et au côté externe ; cette bordure s’atténuant vers la base qu'elle n’atteint pas (4). 2. 2. — Rectrices submédianes et latérales jaune clair; les externes et subex- ternes plus ou moins tachées de noirâtre (voir supra) (2). T. cervinicauda Gould. — Rectrices submédianes.et latérales blanc pur ; les externes et subexternes plus ou moins tachées de noirâtre (voir supra) . . . T.leucurus (L.). Subspecies invisa et incerta. — « Similar in size and general markings to T. leucurus from Guiana, but differs in having the sides, flanks and abdomen decidedly more brownich buff; back somewhat more bronzy UTeCD dd Te TeUCUTUS CUS AS Een (AO) 3° Groupe. — PHAETHORNIS Bec plus ou moins arqué (sauf Ametrornis), plus long que la moitié du corps; ses mandibules mutiques, non serrulées, aiguës, sans crochet apical; la supérieure noire, peu dilatée à la base, son culmen en arête vive, étroite entre les narines, dilatée obtuse et promptement effacée au delà; l’inférieure jaune ou rouge au moins à la base; écailles des narines nues et très visibles. — Queue longue, cunéiforme; ses rectrices très inégales et dissemblables, les médianes plus longues que le corps et longuement atténuées (excepté celles des mâles dans les genres Guyornis et Pygmornis) les autres graduellement et également plus courtes des submédianes aux externes, larges lancéolées aiguës (sauf parfois les submédianes); sous-caudales longues molles filamenteuses et peu fournies, blanches ou jaunes. Ailes normales, plus longues que le bec. Pieds faibles, incolores; tarses emplumés plus ou moins complètement. Sexes semblables sauf parfois par les rectrices. Plumage mou, sans plumes squami- formes optiques. Corps en dessus vert cuivré ou bronzé avec la tête plus terne et plus foncée; les plumes uropygiales et les supra-caudales plus où moins frangées de blanc, de jaune ou de fauve-roux; toujours de chaque côté une large bande noire oculaire bordée, au moins en dessous, d'une ligne blanche ou jaune. Corps en dessous blanc ou fauve plus rarement noirâtre avec le plus {1) L'extension des parties noires sur les rectrices externes est très variable indivi- duellement. (2) Il serait peut-être mieux de considérer T. cervinicauda comme une forme locale ou seus-espèce de 7. leucurus, | | ns 2.8. e pa 3 1 à » SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 9 souvent une bande jugulaire; rectrices noires ou en partie vertes, les médianes pointées de blanc, les latérales bordées de blanc ou de fauve. TABLEAU DES GENRES Sexes Sem DiaDIe RER RE ONE NE - 12. — Sexes dissemblables par les rectrices, les médianes du mâle adulte, beau- coup plus courtes, dépassant peu les autres. Bec arqué . . . . . 5. 2. Rectrices submédianes et latérales semblables, toutes lancéolées aiguës. 3. — Rectrices submédianes beaucoup plus longues que les latérales, de même forme que les médianes. Bec comme celui des Phaëthornis . . . . 4. 3. Bec arqué dès la base. — Corps en dessus bronzé-vert, plus sombre et noirâtre sur la tête (excepté P. malaris) . . . . . . Phaëthornis. — Bec droit ou presque droit. Corps en dessus bronzé vert foncé jusqu’au bord frontal, strié de noirâtre en écailles ; supra-caudales assez briève- ment frangées de fauve-roux foncé. Corps en dessous fauve ou gris passant au blanc dans la région du menton ; sous-caudales de même teinte déerAabdomenE NM ee ei 174 . à. : AmetForms: 4. Pectrices médianes longuement acuminées comme celles des Phaëthornis, rectrices submédianes atteignant le tiers ou le quart apical des médianes, très longuement atténuées obtuses ; sous-caudales de même teinte que l’abdomen. Corps en dessus vert bronzé, plus foncé et brunâtre sur la tête. Rectrices médianes en dessus vert bronzé ou cuivré ; les submédianes noires en dessus et en dessous l’une et l’autre très longuement pointées de blanc ; rectrices latérales noires, largement bordées de blanc pur surtout au côté externe ; mandibule inférieure jaune rembrunie seulement à MEXRÉRIIOERERER NS C-N'U D Anisotenus: — Rectrices médianes larges et obtuses à bords parallèles, non acuminées ; les submédianes de même longueur et presque de même forme que les médianes, seulement un peu plus étroites et légèrement atténuées. Mandibule inférieure noire au moins dans son tiers apical . Anopetia. 5. Rectrices médianes du mâle adulte très larges, mais brusquement et briève- ment acuminées en petite pointe rigide; celles de la femelle comme celles des Phaëthornis mais plus brusquement étroites dans leur partie apicale. Corps en dessus vert cuivré; supra-caudales non ou très finement frangées; dessous, au moins sur les flancs, vert cuivré brillant. Rectrices latérales noires (sauf parfois vertes à la base) très étroitement bordées ou pointées de blanc. Mandibule inférieure rouge vif (pendant la vie) un peu rembrunie seulement à l’extrémité. Taille grande. . . . Guyornis. — Rectrices médianes du mâle adulte obtuses ou brièvement acuminées ; celles de la femelle longues comme celles des Phaëthornis mais plus larges, plus graduellement atténuées cunéiformes. Corps en dessus vert cuivré avec l’uropygium (excepté P. Idaliæ) frangé de roux ou entièrement roux; dessous fauve, blanc ou gris (rarement noirâtre) sans teintes métalliques. Tale teauconpipius petite PNR 0 CPyYSMOrIIE 10 EUGÈNE SIMON LS t J 1: Genre, — PHARTHORNIS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Menton et gorge marqués d'une bande jugulaire plus ou moins définie, blanche où au moins plus claire que les parties voisines. . . , . 2. — Menton et gorge marqués d'une bande jugulaire foncée, formée de plumes | longues noires ou noirâtres frangées de fauve'ou de blanc ; supra-caudales | vert cuivré comme le dos, mais étroitement frangées de roux ou de gris- blanc ; rectrices latérales en dessous noires passant brièvement à la base , au vert cuivré/(Cettespartie CAChÉe) TO) 2. Corps en dessous jaune rougeûtre vif, passant graduellement au fauve brunâtre sur les côtés de la poitrine, au jaune orangé sur les flancs de l'abdomen, avec une bande jugulaire blanche, bordée, de chaque côté, d'une bande noirâtre acuminée en avant ; sous-caudales jaunes comme l'abdomen ; rectrices latérales largement bordées de fauve-roux plus foncé que celui du corps. Corps en dessus bronzé vert strié de noirâtre en écailles, passant au noirâtre sur la tête ; supra-caudales et souvent uropygium fauve-roux vif. Bec de 37 à 41 m/m LS" RARE À \ — Corps en dessous gris noirâtre, gris-blanc ou lavé de fauve clair; sous- caudales blanches ou gris-fauve ; rectrices latérales bordées de blanc ou de fauve au moins en partie; plumes uropygiales et supra-caudales frangées de gris-blanc ou de fauve clair. . . . . . . . . . &. S. Bande noire oculaire, de chaque côté, bordée de fauve en dessous. Menton [ et gorge marqués d’une bande blanche, bordée de noirâtre, graduellement effacée sur la poitrine ; en dessus plumes uropygiales longuement frangées de fauve-rouge, les supra-caudales (au moins les plus longues) entièrement fauve-rouge. . . . . . . P. syrmatophora Gould. — Bande noire oculaire, de chaque côté, bordée de blane en dessous. Menton et gorge marqués d'une bande blanche bordée de noirâtre prolongée sur la poitrine et sur l'abdomen (1) mais parfois diffuse en arrière. Uropygium et supra-caudales entièrement d'un fauve plus rouge et plus foncé. P. columbiana Boucard. 4. Corps en dessous, gris noirâtre graduellement éclairei en arrière et passant au gris blanchâtre sur l'abdomen (au moins au milieu); menton et gorge ornés d'une bande jugulaire très blanche, assez étroite et nette en avant dans la région du menton, divisée-flammulée et souvent mal définie sur la gorge et le haut de la poitrine; de chaque côté une ligne sous-oculaire blanche ou presque blanche. Corps en dessus vert bronzé foncé passant au noirâtre mat sur le cou et la tête, uropygium gris cendré, les plus longues supra-caudales rangées de blanchätre (au moins chez l'adulte). Rectrices médianes en dessus vert bronzé à la base, ensuite noires et longuement pointées de blanc ; latérales en dessous noires à peine teintées de bronzé obscur à la base, bordées de blanc pur, très étroitement au côté interne, plus largement à l'externe. Bec de 29 à 31 m/m. P. hispida (Gould). (1) Ce caractère n'est pas absolu. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 11 Forme locale. — (b) plumes uropygiales frangées de fauve clair, les plus longues supra-caudales frangées de blanchâtre légèrement lavé de fauve. Corps en dessus généralement un peu plus cuivré ; ligne sous-oculaire blanche ; teintée de fauve clair en avant. Bec un peu plus long,de 32 à 33 1/2 m/m. P. hispida villosa (Lawr.). — Corps en dessous gris clair ou blanchâtre, souvent lavé de fauve,surtout en arrière et de gris brunâtre en avant ; bande jugulaire blanchâtre ou jaune OUVERT ON OLVISLE AE LE ie In (EU: CRAN 9: 5. Sous-caudales fauves ou grisâtres, de même teinte que l'abdomen . . . 6. — Sous-caudales blanches, rarement teintées de fauve clair (P. superciliosa Moorei) mais dans ce cas beaucoup plus claires que l'abdomen (1), tête Hoitaitesansréfléts Dronzés Do MMM 2 LC EC NN E PS 6. Tête, vue en avant, bronzé vert foncé ; corps en dessus bronzé-vert parfois un peu rougcâtre, uropygiales et supra-caudales étroitement frangées de ; fauve clair; corps en dessous gris-fauve obscur passant graduellement < en avant au noirâtre légèrement strié, en arrière, sur l'abdomen, au fauve plus clair un peu jaunâtre ; bande jugulaire fauve-roux obscur, peu indiquée, étroite souvent effacée ; de chaque côté ligne sous-oculaire très nette fauve clair passant au blanc en arrière. Rectrices latérales longue- ment vertes ou gris vérdâtre à la base surtout interne, bordées de fauve roux à l'extrémité externe et plus étroitement à l’interne. Taille très grande. Bec de 40 à 46 m/m; aile de 66 à 70 m/m. . P.malaris (Licht.). — Tête, vue en avant, noirâtre terne, sans reflets bronzés; taille plus faible; bande jugulaire presque toujours très nette. . . . . . . . . . . . . ‘7. 7. Bande jugulaire assez large, blanchâtre à peine lavée de fauve clair, passant au blanc en arrière, prolongée en s’effaçant sur la poitrine; de chaque côté bande sous-oculaire blanchâtre un peu teintée de jaune en avant près la base du bec. Corps en dessus bronzé vert, plumes uropygiales et supra-caudales très longuement frangées de fauve-jaune parfois presque blanchâtre ; dessous du corps gris-fauve clair, graduellement plus foncé en avant. Rectrices latérales bordées au côté externe de blanchätre parfois légèrement fauve, de fauve pâle grisâtre à l’interne. Mandibule inférieure jaune, rembrunie un peu plus (généralement) que dans son tiers apical. Bec de 38 à 42 m/m; aile de 58 à 66 m/m (2). P. longirostris (Del.). Sous-espèces. — (b) Diffère du type par les rectrices latérales bordées de blanc (parfois légèrement rosé au côté interne); taille un peu plus forte. Bec de 45 1/2 à 47 m/m; aile de 69 à 69 1/2 m/m.; queue de 83 à 87 m/m. (étadulte) _..... . . . . P.longirostris mexicana Hart: — (c) Rectrices bordées de blanc comme celles de P. long. mexicanus, mais laille plus faible et coloration du dessous plus claire; bande jugulaire et (1) Excepté dans une forme sémimélanienne de Ph. Moorei : var. nigella. voir plus loin. (2) Les oiseaux du Costa-Rica et du Nicaragua (P. longirostris cephalus Ridgway) sont en général en dessous d’une teinte un peu plus foncée et sont plus distinctement striés de gris-brun en avant, que ceux du Guatemela, mais ces caractères sont tellement subtils et gradués, et sujets à tant d’exceptions qu'il est impossible d'y trouver les limites d’une sous-espèce définie, rh 12 EUGÈNE SIMON bande sous-oculaire à peine teintées de fauve en avant, Bec de 39 à 42 1/2 mm; aile de 60 à 6 1/2 m/m; queue de 65 à 70 m/m. (see. KR. Ridgway, subspecies invisa) . . , P. longirostris veræcrucis Ridygw. — Bande jugulaire très nette jaune plus ou moins vif où fauve clair. Bande sous-oculaire du mème jaune mais passant au blane en arrière . . . S. S. Bande jugulaire très nette, jaune passant brièvement au blanchàtre en arrière mais toujours bien définie; de chaque côté bande sous-oculaire du même jaune en avant mais plus longuement blanche en arrière, Corps en dessus bronzé vert; plumes uropygiales et supra-caudales longuement frangées de fauve-roux vif. Corps en dessous fauve clair, passant au brunètre strié de foncé, sur la poitrine et la gorge, mais avec un espace vague"plus blane sur le milieu de la poitrine, Rectrices latérales bordées des deux côtés de fauve-rouge plus foncé que celui de l'abdomen mais légè- rement lave de blanchâtre à la marge. Mandibule inférieure jaune rem- brunie à peine dans son tiers apical parfois seulement à la pointe. Bec de 39 à 40 m/m:; aile de 65 à 67 m/m.. . . . . . . . . . P. Cassini Lawr. Forme locale. — (b) Bande jugulaire et, de chaque côté, bande sous-oculaire d'un jaune plus vif, souvent un peu éclairei en arrière, mais passant très rement au blane. Corps en dessous (principalement sur les côtés de la gorge et de la poitrine) plus teinté de jaune ocreux. Rectrices latérales hordées de fauve elair comme celui de l'abdomen, avec, le plus souvent. un fn lisèré blanc apical. Bec de 4H à 45 m/m. P. Cassini sussura (Bangs). — Bande jugulaire étroite, fauve clair; de chaque côté bande sous-oculaire très étroite, blanchâtre au moins en arrière. — Corps en dessus comme P. longirostris, seulement uropygiales frangées de fauve plus foncé : {souvent plus brièvement). Corps en dessous fauve brunâtre foncé, passant sur l'abdomen au fauve elair rougeûtre. Rectrices latérales largement bordées de fauve-roux, plus foncé que celui de l'abdomen (parfois au côté externe de fauve plus elair presque blane). Bec plus Court CL) 2 er TT Re PE MDOT EN ERCAUTCR Forme locale. — (b) Uropygiales plus étroitement frangées de fauve-roux; en dessous bande jugulaire effacée ou à peine indiquée (2). P. boliviana ochraceiventris (Hellm.). 9. Corps en dessus bronzé verdètre avec la tète, vue en avant, noirâtre mat; plumes uropygiales frangées de fauve-roux. Corps en dessous fauve jau- nître clair, légèrement rembruni grisètre sur les côtés de la poitrine et surtout de la gorge, avec une bande jugulaire très étroite jaunâtre plus clair que l'abdomen et de chaque côté une ligne sous-oculaire presque blanche, passant brièvement au jaunètre en”avant. Rectrices latérales bordées de blanc des deux côtés, mais bordure externe souvent teintée de (ti) De $ 1,2 à 37 m/m., pour les oiseaux de Bolivie; de 40 à 41 1/2 pour ceux du Pérou (au musée de Tring). @) Un cotype comparé au ?. boliviana de la collection Bouoand, ne présente aucune différence dans la teinte du dessous du corps; C. E. Hellmayr ajoute que le bee est plus long de 41 à 45 m/m ce qui n’est exact que pour les oiseaux de Humaytha, celui d'une femelle rèque depuis de Calama, ne mesure que m/m. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 13 LA fauve vers la base; sous-caudales blanches. Bec de 37 à 39 m/m; aile de DA000 01. CPAM. LUN CUT POSE /superciliosa (L:) Formes locales. — (b) Corps en dessous d’un fauve-roux plus vif, passant au gris brunâtre sur les côtés de la poitrine et de la gorge; bande jugulaire de méme teinte que l'abdomen; sous-caudales blanches, souvent légérement lavées de fauve à la base; bordure blanche des rectrices latérales généralement un peu plus teintée de fauve. — Bec généralement plus court (1) , .... ... . . . . P. superciliosa saturatior, var. nova. — (c) Corps en dessous gris brunätre légérement strié (chaque plume frangée de fauve obscur) passant au fauve sur l'abdomen; bande jugulaire très étroite blanchätre, parfois teintée de jaunâtre prés du bec; de chaque côté ligne sous-oculaire blanchâtre, passant graduellement au fauve en avant. Corps en dessus bronzé foncé plus vert moins cuivré ; plumes uropygiales ebsupra-caudales trés Jonguement frangées de fauve, générale- , ment plus pâle (au moins chez les adultes). Rectrices latérales bordées de s blanc parfois légèrement lavé de fauve pour les externes; sous-caudales rarement blanc pur, le plus souvent lavées de fauve pâle surtout les plus courtes. Bec de 38 à 42 m/m; aile de 59 à 66 m/m. % P. superciliosa Moorei Lawr. L Variélé. — Dessous du corps encore plus foncé, passant graduellement au noirâtre sur Ja gorge et le menton, à bande jugulaire à peine indiquée, parfois tout à fait effacée; ligne sous-oculaire d’un fauve assez vif au 4 moins en avant; sous-caudales gris-fauve comme l'abdomen, mais Ë « passant au blanc à l'extrémité des barbes ; bordure des rectrices latérales 0 nettement lavé de fauve au moins en grande partie. . P. superciliosa Moorei var. nigella, var. nova (2). — (d) Corps en dessous gris brunâtre en avant et strié (chaque plume frangée de fauve) passant au blanc grisätre sur la poitrine, au blanc presque pur sur a l'abdomen ; celui-ci parfois un peu teinté de gris-fauve sur les flancs (3); k bande jugulaire étroite et lignes sous-oculaires jaunâtre clair en avant r passant graduellement au blanc en arrière; corps en dessus comme celui Ë de superc. Mooreï; rectrices latérales bordées de blanc pur; sous-caudales | blanc pur. Bec de 39 1/2 à 41 m/m; aïle de 59 à 60 m/m. } P. superciliosa Baroni Hart. 4 — (e) Corps en dessous gris plus foncé, passant parfois au noirâtre en >. avant; flancs de l'abdomen tantôt fauve clair, tantôt fauve obscur; bande jugulaire un peu plus large que celle de P. superc. Baroni, blanche, à 4 peine lavée de fauve pâle en avant; de chaque côté, ligne sous-oculaire fauve assez vif en avant, graduellement plus clair en arrière; en dessus corps comme celui de P, superc. Moorei, mais plumes uropygiales et supra-caudales plus étroitement (souvent peu distinctement) frangées de (1) Ce caractère n’est exact que pour les oiseaux de l'Orénoque et de la Caura dont le bec mesure de 31 à 35 1/2 m/m (Berlepsch cite cependant un spécimen de la Caura dont le bec aurait 37 m/m). Les oiseaux du Maroni ont le bec normal du P. superciliosa. (2) Peut-être une forme sémimélanienne de P, Moorei qui se trouve mélée au type dans les lots d’oiscaux de Bogota. Par ses sous-caudales teintées elle pourrait rentrer dans la série des P. longirostris. (3) Cette coloration rappelant celle de l’Anisolerus Augusli. {1 EUGÈNE SIMON gris-fauve, Rectrices externes et subexternes étroitement bordées de fauve clair, les submédianes et latérales internes de blane à peine lavé de fauve; sous-caudales blanc pur. Bec de 26 1/2 à 27 m/m; aile de 58 à 60 m/m. P. superciliosa Mülleri (Hellm.). 10. Recirices latérales toutes bordées de blane pur; rectrices médianes, vues en dessus larges dans leur moitié basale, assez brusquement plus étroites, dans Papicalec Toile grande RPM TR SR ON RTE — Rectrices externes et subexternes en dessous bordées de fauve clair terne; les latérales internes et submédianes de blane pur ou légèrement lavé de fauve à la base: rectrices médianes, vues en dessus graduellement atté- nuées de la base à l'extrémité, coniques très allongées, vert cuivré et longuement poiniées de blanc. Taille plus faible , . . . . . . . . . 12. 11. Corps en dessous gris brunâtre passant au fauve en avant et en arrière dans la région abdominale; menton et gorge coupés d'une large bande formée de grosses plumes oblongues noir mat étroitement frangées de fauve: de chaque côté, une très large bande noire oculaire, bordée en dessous d'une bande fauve clair aussi large, en dessus d'une ligne fauve plus rouge, étroite, ne dépassant pas en avant le niveau de l'œil, mais prolongée en arrière jusqu'à la base de la nuque: sous-caudales fauves; tête en dessus noirâtre mat étroitement striée en écailles de roux foncé: dos bronzé verdâtre foncé strié en écailles, chaque plume vue isolément passant au noirätre à l'extrémité, celles du cou longuement frangées de roux vif formant'un collier, celles de l'uropygium frangées de fauve roux. Rectrices médianes en dessus vert cuivré à la base, passant plus où moins longuement au noir vers l'extrémité avant la pointe blanche très longue. Table grande A). 2 2.7. 7 PSEUEMOMENES). — Corps en dessous gris-blane, le plus souvent un peu teinté de fauve sur les Ranes; menton et gorge marqués d'une large bande, souvent mal définie, de plumes noirèires allongées longuement frangées de blanc: de chaque côté, bande oculaire noire bordée en dessous d’une bande blanche assez large, souvent un peu lavée de fauve en avant, en dessus d’une ligne supra- oculaire fauve très clair rarement blanche, ne dépassant pas en avant le niveau de l'œil, mais prolongée en arrière. Corps en dessus vert cuivré plus clair passant au noirètre sur la tète; supra-caudales frangées de uve clair, parfois de blanchètre. Rectrices latérales toutes bordées de blane à l'extrémité. Rectrices médianes en dessus vert cuivré clair parfois HEURE NP anthophriaBonre) Formes locales. — (b) Corps en dessus d'un vert un peu plus foncé et moins cuivré; supra-caudales plus étroitement frangées de fauve, sauf les plus longues (2) . . ... .. . . . . « . P. anthophila hyalina (Bangs). — (ce) Menton et gorge entièrement noir de suie (chaque plume très finement frangée de gris clair) graduellement éclairei sur la poitrine, passant au (1) Le nid et les œufs ont été figurës par GC. F. Dubois, Arch. cosmol., 1867, pl. 9, £. 163. La teinte rouge des œufs est due à un lichen rouge (Spiloma roseum) dont le nid est partiel- lement composé, (2) Carsetères très faibles ot pou apparents: j'ai vu un cotype de ?. yalina Banss, ontre les mains du comte H. v. Berlepsch, SYNOPSIS.DES TROCHILIDÆ 15 blanc presque pur sur le milieu de l'abdomen, au blanc lavé de fauve sur les flancs; de chaque côté, bande oculaire d’un noir mat plus profond, non bordée. Corps en dessus vert cuivré foncé, passant au noirâtre sur 1a tête; plumes uropygiales et supra-caudales assez longuement frangées de fauve trés clair. Réctrices externes et subexternes entièrement noires (sans bordure); latérales internes et submédianes bordées de blanc au côté externe et à l'extrémité interne. . P.anthophila fuliginosa (E.S$.). — (d) Diffère de P. anthophila type par le dessus de la tête plus foncé brun noirâtre; les marques de la gorge plus foncées et plus fortes; le dos d’un vert plus foncé avec les plumes uropygiales plus rougeâtres (sec. C. B. ù COMME NUL 0 P'anthophila fuscicapillus) Cory. 12. Corps en dessous brun-fauve, un peu plus clair et plus roux sur l’abdomen; i mouchetures du menton et de la gorge d'un brun plus foncé ou noirâtres, V larges et presque confluentes ; de chaque côté, une ligne sous-oculaire et une ligne supra-oculaire (prolongée en arrière) fauve clair parfois blan- châtre; sous-caudules fauves comme l'abdomen. Rectrices médianes longues, leur pointe blanche occupant au moins tout leur tiers apical; en dessous rectrices externes et subexternes bordées de fauve pâle des deux \ côtés; latérales internes et submédianes de blanc pur ou légèrement lavé L de fauve vers la base. Mandibule inférieure noire dans sa moitié apicale 1" ou plus, mais la partie noire éclaircie et fondue vers la base. Bec de 23 à 1 CAR I TE EE NN REUTERS re: CP Squad (Naft:); — Race locale. — (b) « Somewhat resembling Phaëlhornis squalida (Natt.) but more cinnamomea, below and rectrices with white tips. » Todd). P. squalida subochracea Todd. — Corps en dessous gris blanchätre, passant au blanc presque pur sur l'abdomen ; mouchetures du menton et de la gorge très noires, dessinant une bande nettement définie ; de chaque côté une ligne sous-oculaire et une ligne supra-oculaire (prolongée en arrière) jaunâtres ou presque blanches. Rectrices médianes plus courtes et plus larges; leur pointe blanche plus courte, occupant à peine leur cinquième apical, mais précédée d’une zone grisätre fondue. Mandibule inférieure nettement i noire dans son tiers apical seulement (le plus souvent un peu plus). Bec 4 GERS APOET EUC PRENOE N E« 2 APR AE LAW 19; l e 13. Sous-caudales blanches (parfois un peu lavées de fauve à la base); rectrices | externes el souvent subexternes bordées de fauve rosé très pâle, les AUTÉSGEDIANCDOEE A UD. 1e. LEP tRupuruni Boncard. \ — Sous-caudales fauves. Rectrices latérales toutes bordées de fauve pâle des deux côtés (sec. C. E. Hellmayr) (2).. . . . . . P. amazonica (Hellm.). (41) Subspecies incerla ct invisa. ’ (2) Je ne connais pas celte forme; l’auteur l'a décrite comme une race locale de P. Rupuruni mais les caractères qu'il en donne me paraissent suffisants pour la considérer comme une espèce propre: il faut ajouter que son habitat est très éloigné de celui du P. Rupuruni typique, 16 EUGÈNE SIMON 2° Genre. — ANISOTERUS — Corps en dessous fauve-roux un peu rembruni au menton, avec une large bande jugulaire plus pâle mal définie, fondue sur la gorge; de chaque côté une bande sous-oculaire blanche ou blanchâtre et une bande postoculaire plus lavée de fauve, droite ou recourbée ; sous-caudales fauve-roux clair comme l'abdomen; supra-caudales d’an roux vif entièrement ou quelques- unes au milieu à disques verts étroits et abrégés le long du stipe. Bec de 29 SM RENE ER ER TE RE ER TA Pretrei (en) — Corps en dessous gris blanchâtre, un peu plus foncé en avant avec une bande jugulaire plus blanche souvent mal définie ; de chaque côté une bande sous-oculaire et une bande post-oculaire blanches ; sous-caudales comme l'abdomen, blanchâtres souvent un peu teintées de gris ou de fauve à la base; supra-caudales vert bronzé comme le dos, et longue- ment frangées de roux. Rectrices médianes en dessus bronzé un peu doré rougeâtre (1). Bec de 27 à 31 m/m.. . . . . . . , A. Augusti (Bourc.). Formes locales. — (b) Supra-caudales vert bronzé comme le dos ou à peine plus cuivré, plus brièvement frangées de roux; sous-caudales gris-clair le long du stipe, longuement frangées de blanchâtre sans teinte fauve. Rectrices médianes en dessus bronzé-vert passant légèrement au noirâtre vers la partie blanche. Bec de 30 à 31 1/2 m/m. A. Augusti incanescens, var. nova. — (c) Supra-caudales presque entièrement roux vif (plusieurs à petits disques vert bronzé); sous-caudales nettement teintées de fauve; flancs de l'abdomen, au moins à la base, très légèrement teintés de fauve. Rectrices médianes en dessus bronzé-rougeâtre ou violacé plus brillant. Bec de 02m CN AN AU RUSTIVICARLIUE VAT DDR 3° Genre. — ANOPETIA — Corps en dessous fauve-roux foncé, passant au blanc sur l'abdomen, en avant une bande jugulaire noirâtre et de chaque côté, une étroite ligne sous-oculaire blanche; sous-caudales fauve rougeàtre. Corps en dessus vert bronzé grisätre, plus terne sur la tête; les supra-caudales frangées de fauve-roux. Rectrices médianes en dessus vert bronzé, bordées de blanc à l'extrémité ; les submédianes noires dans leur moitié basale, blanc pur dans l'apicale, les autras noires, longuement pointées de blanc, toutes passant au vert bronzé à la base. (D'après le type.) A. Gounellei (Boucard). ° Genre. — AMETRORNIS — Corps en dessous gris légèrement fauve, passant au brunâtre sur les côtés de la poitrine; menton et gorge marqués d'une large bande jugulaire (1) Plus rarement bronzé-vert. cou dat à à MR bg, : 4, ,h..A juil nn PR SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 17 blanche ou blanchâtre fondue sur les côtés et en arrière et souvent mal définie ; sous-caudales fauve clair. Corps en dessus bronzé verdâtre strié de noirâtre en écailles; supra-caudales étroitement frangées de fauve clair. Rectrices latérales brièvement acuminées, noires, bordées dans leur tiers apical de gris fauve rougeñtre, assez largement au côté externe, plus finement au côté interne. Mandibule inférieure jaune paille passant au noir seulement à l'extrémité. Bec de 28 à 32 1/2 m/m. (1). À. Bourcieri (Less.). — Corps en dessous jaune-rouge vif (comme celui de Phaëlhornis syrmalo- phora) passant au blanchâtre fondu sur le menton; sous-caudales jaune plus clair, passant au blanc à la base. Corps en dessus bronzé verdätre strié de noirâtre en écailles; uropygiales et supra-caudales assez briève- ment frangées de roux; aux plus longues supra-caudales la frange plus claire et précédée d'une ligne transverse noirâtre. Rectrices latérales vert plus claire etbronzé passantau noir dans leur tiersou leur quartapical; très largement|bordées de fauve-roux foncé, au côté externe jusqu’austipe. Mandibule inférieure jaune paille passant au noirâtre dans tout son tiers MGAl Be CI92 D) A NC A FEU lIPPiE(BouTe:). »° Genre. — GUVOSNIS — Rectrices noires jusqu'à la base. Corps en dessus vert foncé avec la tête plus terne presque noirâtre; la nuque et le cou (vus en arrière) plus cuivrés; les uropygiales et supra-caudales d’un vert graduellement plus bleuâtre, très étroitement frangées de blanc ou de fauve blanchâtre. Corps en dessous vert très foncé, passant au gris noirâtre à la base de l'abdomen; sous-caudales blanc pur. 4 Menton et gorge offrant une bande gris-blanc à peine indiquée et promptement effacée; de chaque côté région temporale noir mat, limitée en dessous par une étroite bande sous-oculaire atteignant la commissure du bec, fauve rougeâtre se ter- minant en arrière par quelques petites plumes blanches sétiformes isolées, en dessus, par une courte bande fauve postoculaire. Rectrices médianes très brièvement pointées de blanc, les autres entièrement noir bleuâtre. — Q Bande jugulaire souvent plus nette, se prolongeant souvent jusqu'au milieu de la poitrine où elle passe au blanc; de chaque côté une ligne sous-oculaire blanc pur plus longue et une ligne postoculaire blan- châtre ou fauve. Queue plus longue; rectrices latérales étroitement liserées de blanc au côté externe dans le tiers ou la moitié apicale; les médianes, à pointe blanche courte coupée net. — 41Q Bec de 38 à 41 m/m. Mandibule inférieure d’un rouge foncé (2) — jeune. Rectrices de la femelle. Ligne blanche sous-oculaire teintée de fauve en avant. G. Yaruqui (Bourc.). (1) Les 4. Bourcieri de l'Ecuador ont le bec de 28 à 29 1/2 m/m; ceux de la Guyane ont le bec plus long, de 30 à 32 1/2 m/m. ‘4 (2) Pendant la vie, d’après Frazer (in P. Z, S., xxvin, p. 9%), passant au blane jaunâtre sur les spécimens sces. 12 18 EUGÈNE SIMON Forme locale. — (b) © Dessous du corps moins foncé gris verdâtre cuivré; bande jugulaire blanche dès la base du bec et prolongée jusqu’à l'abdo- men, légèrement flammulée (rappelant un peu celle de PA. hispida); bande sous-oculaire blanche, teintée de fauve en avant et ressemblant à celle du mâle. Rectrices médianes plus longuement acuminées, à pointe blanche plus longue fondue vers la base (moins nettement coupée) (1). G. Yaruqui Sancti-Johannis (Hellm.). — Rectrices vert métallique plus ou moins bleuâtre à la base en dessus et en dessous. Corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête; supra- caudales et uropygiales d’un vert plus bleuâtre passant au noir à l’extré- mité, mais étroitement frangées de blanc. Corps en dessous gris plus ou moins foncé, avec les côtés de la gorge et de la poitrine plus ou moins variés de vert cuivré foncé et la base de l'abdomen passant au fauve rougeûtre (assez largement chez la femelle, beaucoup moins chez le mâle où cette partie fauve est parfois indistincte); en avant une bande jugu- laire assez étroite; de chaque côté une ligne sous-oculaire atteignant la commissure et une courte ligne postoculaire fauve-roux vif; sous- caudales blanches souvent (surtout 41) au moins les plus courtes à disques grisâtres peu distincts. Rectrices, sauf à la base, noires; 4 les médianes brusquement acuminées et prolongées en pointe blanche fine assez longue, les latérales étroitement lisérées de blanc au côté externe dans la moitié apicale (2) — © les médianes beaucoup plus longues et longuement pointées de blanc; les latérales plus distinctement bordées de blanc au côté externe et très finement à l'interne. — GQ Mandibule inférieure d'un rouge orangé très vif (3). Bec de 33 à 38 1/2 m/m. . G. Guyi(Less.). Races locales. — (h) 4 Q Dessous du corps d'un gris plus clair; abdomen = beaucoup plus largement (parfois presque entièrement) fauve rougeûtre; sous-caudales blanches à disques noirâtres plus larges et plus nets. Corps en dessus comme celui du type . . . . . G. Guyi napensis, var. nova. c) j'Q Supra-caudales et base des rectrices en dessus et en dessous d’un bleu verdâtre brillant. — Corps en dessus d’un vert plus bleu et plus brillant (sauf sur la tête), les dernières supra-caudales seules bordées de noir et finement frangées de blanc. Corps en dessous presque entièrement du même vert-bleu brillant, non ou à peine teinté de fauve à la base de l'abdomen; en avant bande jugulaire d’un roux très foncé, très abrégée; lignes oculaires plus ou moins effacées ou au moins très abrégées. Rectrices latérales entièrement noires ou pourvues au bord externe d’une bordure blanche très fine et très abrégée. Rectrices médianes à pointe blanche aciculée généralement plus petite (4) — Q ressemblant à la forme type sauf par les supra-caudales et la base des rectrices plus bleues et le (1) Le mâle se distingue très difficilement de la forme typique. (2) Cette bordure disparaît parfois complètement chez les vieux mâles. (3) Pendant la vie, mais cette teinte se conserve parfois sur les spécimens secs. ) Cette livrée est celle du mâle très adulte correspondant à ?. coruseus Bangs: celle généralement attribuée à (:, Erniliæ est celle du mâle moins adulte. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 19 bec généralement un peu plus long (de 40 à 43 m/m pour les oiseaux de Bogota; de 37 à 39 1/2 pour ceux du Costa-Rica) (1). G. Guyi Emiliæ (B. et M.). G° Genre. — PYGMORNIS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Sous-caudales blanc pur SPL AN SPIP SEA à — Sous-caudales jaunes ou fauve-roux. D AN 2. Sexes très dissemblables. — «1 Menton, gorge et poitrine brun rougeàtre très foncé, passant graduellement au noir en avant. le plus souvent avec quelques plumes blanches au milieu de la poitrine, quelques-unes vert cuivré sur les côtés; abdomen gris obscur. Corps en dessus vert avec la tête noirâtre terne, suivie, sur le cou, d’une zone plus cuivrée; supra- caudales vertes, comme le dos (sans aucune frange). Rectrices vert bronzé foncé, larges et courtes; les médianes et submédianes presque égales et très obtuses; les latérales graduellement plus courtes, tronquées, angu- leuses, l’externe et la subexterne étroitement bordées de blanc à l’extré- mité interne, très finement (souvent indistinctement) à l’externe, les autres unicolores. — © Corps en dessous fauve-roux vif, passant graduel- lement au fauve plus clair et grisâtre sur l'abdomen (2). Corps en dessus comme chez le mâle, sauf les supra-caudales frangées de roux. Rectrices en dessus vert bronzé foncé; les médianes plus longues, acuminées assez longuement et nettement pointées de blanc, en dessous vert bronzé plus clair; toutes les latérales bordées de blanc (un peu lavé de fauve au moins pour les externes), au côté externe au moins dans Ja moitié apicale à l’interne seulement à l’extrémité. — 4 © Bande oculaire très noire bordée en dessus et en dessous d’une ligne fauve (plus claire et presque blanche chez le mâle). Mandibule inférieure jaune paille passant au noir seulement dans son tiers apical. . . . . . . . . . P. Idaliæ (B, et M.). — Sexes presque semblables, sauf par les rectrices (celles du mâle plus larges et plus courtes, mais toutes pointées de blanc). Corps en dessous rufescent marqué d’une bande jugulaire noire ou noirätre abrégée ou fondue en arrière, bordée de chaque côté d’une ligne sous-oculaire fauve ou blanche. Corps en dessus cuivré plus ou moins vert avec les supra-caudales (3 et ©) frangées de roux. Rectrices en dessous noires ou bronzé vert, pordéesidéhlanc Ssouventiavé ide Ave RENE EUR G ! 8. Corps en dessous fauve-roux, légèrement et graduellement plus clair dans la région abdominale; bande jugulaire (31) noir profond, très large et courte, bordée de chaque côté d’une bande sous-oculaire fauve comme la poitrine ou (Q) noir grisätre et bordée d’une bande sous-oculaire d’un fauve plus clair. Corps en dessus bronzé à’peine verdâtre, souvent un peu (1) Ce dernier caractère, donné par O0. Bangs à l'appui de son ?. coruscus, n’a rien d'absolu; la teinte des rectrices est aussi variable et certaines femelles des lots de Bogota ne peuvent se distinguer des G. Guyi typiques de Trinidad. (2) Rien ne rappelle la bande jugulaire noire des deux espèces suivantes, le menton a plutôt une tendance à passer au blanchâtre à la base du bec. 20 EUGÈNE SIMON rougeûlre, passant au noirâtre terne sur la tète. Mandibule inférieure à partie noire n'occupant pas entièrement la moitié apicale, souvent réduite au tiers apical, — Q Rectrices médianes en dessus bronzé vert foncé à la base, passant graduellement au noir, avec une pointe blanche précédée d'une zone grisâtre fondue; en dessous rectrices noiràâtres passant au vert à la base, les externes et subexternes bordées de fauve, les latérales internes et submédianes de blanchâtre souvent un peu lavé de fauve. — at Rectrices en dessus bronzé verdâtre foncé, les médianes plus briè- vement mais plus brusquement acuminées, à pointe blanche plus nettement coupée; rectrices en dessous d'un bronzé plus vert, surtout à la base, plus finement bordées de blanchâtre lavé de fauve au moins pour les deuxrrexternes te M NM MP IL On eu em area (ESS) — Corps en dessous nettement bicolore; poitrine brun ou gris châtain; abdomen fauve-roux vif; bande jugulaire noire fondue en arrière, bordée de chaque côté d'une étroite ligne sous-oculaire blanchâtre. Corps en dessus beaucoup plus vert passant au cuivré sur le cou, au noirâtre terne sur la tête. Mandibule inférieure à partie noire occupant plus de la moitié apicale, souventles deux tiers apicaux. — Q Rectrices médianes en dessus d'un bronzé plus vert à pointe blanche plus courte précédée d'une zone gris noiràtre fondue; en dessous rectrices noirâtres; les externes et subexternes bordées de fauve-roux vif au moins à la pointe; les autres de blanchâtre. &t Rectrices médianes en dessus étroites mais à côtés paral- lèles, non acuminées, obtuses, vert bronzé foncé étroitement bordées de blane à l'extrémité; rectrices en dessous bronzé vert foncé; les latérales très finement liserées de blane pur. . .:. . . . . . . . P. Riojæ (Berl.). 4. Poitrine traversée d'une sorte de ceinture ou de croissant de plumes noires (très apparentes chez le mâle, souvent recouvertes chez la femelle par les plumes qui précèdent). Corps en dessous fauve rufescent, le plus souvent un peu plus clair où blanchâtre en avant près la base du bec; sous- caudales rufescentes; stipe des rectrices entièrement rouge ou brun- rouge, passant parfois au blanc à la pointe (Chez P. Stuart). . . . . S. Poitrine sans croissant noir apparent (1); stipe des rectrices noir (2) passant au‘blanc: à 1û ponte Re STAR SR LR RSR ENS ESA RS 5. Mandibule inférieure jaune clair dans sa moitié basale, noire dans sa moitié apicale; rectrices médianes pointées de fauve-rouge (3); bande pectorale noir mat ee RMS PEN RER ET PRE CO Mandibule inférieure jaune clair, rembrunie seulement à l'extrémité; rec- trices vert bronzé ou cuivré; les médianes pointées de blane . . . . 8. 6. Rectrices médianes (4), vues en dessus, bronzé doré rougetre passant au noir sur les bords, pointées de fauve-roux, (Q) passant au blanchâtre à (1) Les plumes de la ceinture sont cependant généralement noires à la base, mais elles sont toujours recouvertes, parfois accidentellement visibles par suite de manque ou de dépla- cement, (2) Excepté chez ?, Adolphi et P. striiqularis tgnobilis dont le stipe, au moins celui des rectrices médianes, est brun rougedtre. (3) Celles de la femelle graduellement éclaircies à l'extrémité. (4) Souvent un peu plus larges que celles de ?. pygmæa. SYNOPSIS DES TROCIHILIDÆ 21 l'extrémité; rectrices latérales, vues en dessous, tantôt bronzé rouge comme en dessus, tantôt bronzé foncé noirâtre, («1) sans aucune bordure fauve, (Q) largement bordée de fauve-roux comme celles de P. pygmæa ; taulle(de /Ppy0MeNDMMNN MARNE RP episcopus (Gould): — Rectrices médianes, vues en dessus (surtout d'arrière en avant), vert bronzé, « pointées de fauve-rouge, Q© pointées de fauve-rouge passant graduelle- ment au blanchâtre fondu. Rectrices latérales, vues en dessous, bronzé vert (2), étroitement bordées de fauve roux (la bordure n’atteignant pas la stipe sauf à l'extrémité), © toutes largement bordées de roux au côté externe (jusqu'au stipe au moins dans leur moitié apicale) et à l’extré- mité interne (les médianes seules passant au blanchâtre à la pointe). 7 7. Bande noire oculaire généralement assez étroite. Taille petite : aile de Sa rm/m; bec de 202 21m/m MI NL NP. pyemæa (Spix). — Bande noire oculaire plus large et plus dilatée en arrière (3). Taille un peu plus forte et surtout ailes plus longues, de 39 à 43 m/m; bec de 23 à SAP TOU EN (EE) ET NUE EE D lon ripennis (Berl.). 8. Bande pectorale noir mat. O Rectrices latérales largement bordées de roux comme celles de P. pygmæa, les médianes seules pointées de blanchâtre (passant souvent au roux le long du stipe). Taille petite : aile de 30 à 35 m/m; queue de 30 à 34m/m . . . . . . . . P. nigrocincta (Lawr.). — Bande pectorale noir cuivré (plumes noires passant au cuivré au disque). Rectrices médianes et submédianes longuement pointées de blanc avec le stipe blanc dans la portion (blanche; en dessous les latérales, G étroite- ment bordées de blanc pur sans mélange de roux, @ plus largement bordées de blanc, les deux plus externes de fauve clair passant au blanc à la marge. Taille plus forte : aile de 41 à 42 1/2; queue de 36 à 39 m/m. P. Stuarti (Hart.). 9. Q Mandibule inférieure jaune passant au noirâtre seulement à la pointe. Corps en dessous fauve clair, un peu plus foncé sur la gorge (non striée); sous-caudales fauves; supra-caudales roux foncé; rectrices médianes en dessus (Q) longues, étroites acuminées noires, passant à la base au bronzé, à l'extrémité au gris noirâtre fondu et pointées de blanc; les submédianes en dessous également pointées de blane, largement bordées de roux au côté externe, de blanchâtre à l’interne, mais légèrement teinté de roux avant la pointe blanche; les autres en dessous noir teinté de violacé et (1) Les femelles de P. episcopus, pygmwæa, et longipennis sont parfois très difficiles a distinguer; les trois ne sont peut-être que des formes locales d’une même espèce largement distribuée. (2) Chez les femelles les plus externes sont souvent noires à la base interne. (3) Ce caractère n'est pas absolu. (4) Berlepsch donne comme longueur de l'aile #1 1/2 et 42 3/4 m/m; celle de 39 m/m est prise sur deux oiseaux de la même localité communiquées par le prof. Dernedde; la longueur du bec est prise des mêmes. L'un de ceux-ci a les rectrices médianes en dessus bronzé rougeûtre comme celles de P, episcopus, 22 EUGÈNE SIMON largement bordées de fauve, leurs stipes noirs. Taille assez forte : aile de A5*à/48 mm /im (1). RM RE PMP ANattereni Ben.) Mandibule inférieure jaune clair dans sa moitié basale, noire dans l’apicale ou (le plus souvent) un peu plus. 110: 10. Corps en dessous fauve rufescent clair et vif, sans stries noires; sous- caudales rousses comme l'abdomen. Rectrices latérales en dessous (au moins Q) largement bordées de roux plus foncé, jusqu'au stipe au côté externe et'uleXrÉnITEMNteLDC NN ENS CUT NL. Corps en dessous gris-blanc ou gris-fauve avec le menton et la gorge striés de plumes noires formant une bande jugulaire, mal définie au moins en arrière; rectrices latérales en dessous assez étroitement bordées de fauve grisAtre ou.de Diane EE D'OR TA NRA A EC 11. Rectrices vert bronzé (les plus externes en dessous parfois noires sauf à la base) à stipes brun-rouge; les médianes pointées de fauve passant légèrement au blanchâtre à l'extrémité. Sexes dissemblables; «corps en dessous fauve-roux un peu plus foncé et gris brunätre sur la poitrine, la gorge et le menton, celui-ci passant souvent au gris noirâtre; rectrices plus courtes, plus larges, plus étroitement bordées de fauve-roux. Q Corps en dessous fauve rufescent, passant graduellement au gris-blanc en avant sur le menton; queue plus longue; rectrices latérales très largement bordées de roux jusqu'au stipe au côté externe et à l'extrémité interne. — gt Q Mandibule inférieure noire dans sa moitié apicale ou (le plus souvent) un peu moins. Aile de 36 à 40 m/m. P. Adolphi (Gould). — Races locales ou sous-espèces. — (b) Diffère du type (du Sud du Mexique) par la coloration du mâle adulte plus obscure au menton, à la gorge et à la poitrine (sec. R. Ridgway). . . . . . . P. Adolphi saturata (Ridgw.). — (c) Diffère de P. Adolphi saturata par la coloration encore plus foncée en dessus et en dessous; le dessus de la tête plus brunâtre; les supra-caudales plus foncées et plus châtain; la partie apicale fauve des rectrices plus restreinte M UV PP Adolpnifratercula Nelson: Nora. — Les deux formes Adolphi salurata et fratercula, qui ne reposent que sur une variation insignifiante dans l'intensité de la teinte du plumage sont très douteuses; quand on a sous les yeux une nombreuse série de Pygmornis Adolphi des divers points de son large habitat (du Mexique à Panama) on peut se rendre compte que sa livrée est très variable mème indi- viduellement. R. Ridgway ajoute à propos de la forme salurala : « Guatemalan specimens are intermediate but seem to be more like that from Costa Rica than like those from Mexico »; d'après la description de Nelson, sur un seul individu de Cana (Panama E.), je ne saisis pas en quoi cet Adolphi fralercula peut différer du salurala. — Rectrices noires; leurs stipes noirs (dans les parties noires); les médianes en dessus passant à la base au bronzé vert, à l'extrémité au gris fondu et (4) D'après les types du voyage de Natterer, appartenant au musée de Vienne, l'un de Engino-de-Gama au Matto-Grosso, (frontière de Bolivie), l'autre de Cascara également au Matto-Grosso, les deux probablement femelles. Ne connaissant que l’un des sexes, je ne puis affirmer que l'espèce soit réellement ici à sa place mais c'est certainement à tort que quelques auteurs l'ont rapprochée de l'Anisoterus Pretrei, SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ PE Me pointées de blanc, les latérales en dessous noir pur largement bordées de y HOUSANEXES DOI SeMDIADIES FERMES TEEN RU T2 ï R 12. Corps en dessous jaune-roux vif avec le menton graduellement blanc. ni: Taille petite. Bec de 22 à 23 m/m.; aile de 38 à 39 m/m. ÿ P. griseigularis (Gould). À À — Corps en dessous entièrement roux vif. Taille plus forte. (sec. Gould) (1). w x We P. zonura (Gould). | 13. Corps en dessous fauve clair, plus rouge sur l'abdomen, passant au blane sur les côtés du menton et de la gorge, celle-ci marquée au milieu de stries noires dessinant une bande jugulaire s'étendant au menton jusqu'à la base du bec; sous-caudales jaunâtres comme l’abdomen le long du stipe, mais longuement frangées de blanc. Corps en dessus bronzé ver- dâtre avec les supra-caudales d’un roux foncé. Rectrices médianes en dessous noires passant seulement à la base au vert bronzé; rectrices latérales en dessous noirâtres (à peine teintées de vert) ; les submédianes et latérales-internes bordées de blanc pur ; les subexternes et externes de fauve grisâtre lavé de blanc. Queue assez dissemblable d'un sexe à l'autre; celle de la femelle normale; celle du mâle à rectrices médianes et submédianes plus courtes et plus obluses. Taille un peu plus forte (2). P. atrimentalis (Lawr.). — Corps en dessous cendré clair, avec les côtés de la poitrine teintés de gris obscur ; les flancs de l'abdomen de fauve souvent rougeâtre ; menton et gorge striés de gris noirâtre; sous-caudales blanc grisâtre. Corps en dessus bronzé foncé avec les supra-caudales d'un roux assez foncé, le plus souvent marquées de petits disques étroits vert cuivré. Rectrices médianes en dessus bronzé vert foncé passant graduellement au noirâtre vers la partie apicale blanche ; rectrices en dessous bronzé vert foncé, assez largement bordées au côté externe (jusqu'au stipe dans leur partie apicale), étroitement à l'extrémité interne, de fauve grisàtre, largement lavé de blanc aux submédianes et latérales-internes. Queue à peu près semblable dans les deux sexes, seulement les rectrices médianes du mâle plus brièvement pointées de blanc. Aile de 30 à 36 m/m ; bec de 19 1/2 à HAT RE TT NE M A Prstrigülarnis (Gould): | Races locales. — (b) Dessous du corps d'un gris clair légèrement teinté de fauve À ou de rosé passant parfois au fauve plus rouge sur les flancs de l'abdomen; 1 stries jugulaires non ou à peine visibles; sous-caudales jaunâtres, longue- 4 ment frangées de blanc ; bande noire oculaire plus large ; supra-caudales et partie de luropygium d’un roux plus clair et plus vif; rectrices d médianes en dessus vert bronzé comme celles de P. pygmæa (3). P. striigularis ignobilis Todd. — (ce) « Similar to P. striigularis Gould but smaller, with a shorter bill, (1) Species invisa et incertissima. (2) Dans les deux figures de la monographie de Gould, pl. 37, P. striigularis, d'après des oiseaux de Bogota et pl. 32, P. amaura — atrimentalis, les teintes sont'exagérées. (3) Forme douteuse connue sur des matériaux insuffisants : un mâle de Quiguas (au musée Carnégie) et deux femelles de mes chasses à San Esteban. 24 | EUGÈNE SIMON uderparts more rufescent, the throat more uniform and less streaked » (Chapman) (1) : . . . . . . . P. striigularis subrufescens Chapman. 4 Groupe. — EUTOXERES Bec très lortement recourbé presque en tiers de cercle et plus court que la moitié du corps (2); mandibules égales et très aiguës, mutiques non serrulées, fortement comprimées sauf à la base dilatée, culmen à la base et narines comme chez Glaucis; mandibule inférieure blanche ou jaune, rembrunie seulement à l'extrémité. Queue ronde, un peu cunéiforme, toutes ses rectrices semblables, larges, mais très acuminées, graduellement plus courtes des médianes aux externes. Ailes normales. Pieds beaucoup plus forts que ceux: des Phaëthornis et Glaucis, noirâtres en dessus, jaune testacé en dessous; tarses très robustes, nus, sauf en dessus à la base. — Corps sans plumes optiques squamiformes, sauf parfois à l'épaule ; en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête, en dessous noiràtre, chiné-striolé de blanc ou de fauve clair ; sans bande oculaire définie; sous-caudales molles, filamenteuses, noirâtres ou bronzées, longuement frangées de fauve et avec une bande fauve le long du stipe. Genre EUTOXERES — Rectrices latérales fauve rougeûtre clair, passant graduellement au blanchâtre à l'extrémité ; rectrices médianes en dessus vert bronzé foncé, passant au noir à l'extrémité, brièvement pointées de blanc ; submédianes noires plus longuement pointées de blanc, lavé de fauve à la base. Corps en dessus vert cuivré avec la tête plus foncée et plus terne ; les supra-caudales vert bleuâtre bronzé foncé comme les rectrices médianes ; de chaque côté une tache anté-scapulaire allongée et oblique d’un bleu verdâtre brillant formant une ceinture procurvée interrompue. Corps en dessous strié de noir et de fauve pâle ; abdomen presque entièrement fauve blanchâtre à la base; dessus de la tête offrant, chez le mâle très adulle, une étroite ligne dénudée. Taille grande. Aile de 78 à 79 m/m. E. La Condaminei (Bourc.). Sous-espèce. — Taille plus petite ; bec plus court (environ 30 m/m), plus faible et plus courbé ; ailes plus courtes (1 74 1/2, © 65 m/m), stries fauves de la gorge et de la poitrine plus larges et plus claires (blanchâtres sur la poitrine) ; en dessus dos d’un vert plus jaunètre et plus doré ; rectrices médianes d’un vert plus vif ; rectrices externes d'un fauve plus clair (sec. Berlepseh). . . . . . . . E. La Condaminei gracilis. (Berl. et Stolz.). — Rectrices latérales noirâtres, légèrement bronzé verdâtre, longuement pointées de blanc (tantôt la partie blanche des externes se prolongeant en forme de bande sur le côté interne du stipe, jusqu'au tiers basal de la plume, tantôt nettement et obliquement coupée et n'occupant que le tiers apical (3) ; rectrices médianes vert bronzé bleuâtre très foncé à pointe (1) Subspecies invisa et incerta, M. Chapman lui donne un habitat assez étendu et lui rapporte le Phaëthornis striigularis cité par E. Simon et de Dalmas, de Naranjo, Colombie occidentale (Ornis XI, 1901, p. 211$), ce qui n'est plus vérifiable, les oiseaux ayant servi à ce travail n'existant plus. (2) La forme du bec est adaptée à celle des coroles de certaines plantes particulièrement fréquentées par les Æuloxer'es (ef à ce sujet une note de J. King Merritt, in Ann. Lyceum N. H. of New-York, t. vi, p. 139). {3} Variations individuelles; la seconde forme correspond à l'Eutoxeres heterura de Salvin. à l'E. aquila heteruwra de Hartert et de Ridgway. LS \ SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 25 blanche petite. Corps en dessus vert cuivré foncé passant au bleuûtre foncé sur les supra-caudales, étroitement frangées de fauve ou de blanchâtre ; pas de tache humérale ; pas de ligne dénudée sur la tête. Corps en dessous noirâtre, à stries blanches assez petites et subégales passant souvent au fauve principalementsurles côtés. E. aquila (Bourc.). Races locales où sous-espèces. — (b) En dessous stries de la gorge et de la poitrine généralement plus teintées de fauve; celles de l'abdomen toujours plus blanches, beaucoup plus larges el nuageuses ; en dessus supra-caudales vert cuivré comme le dos ou à peine plus bleuâtre (moins différenciées) ; rectrices latérales noirâtres, leur pointe blanche coupée obliquement, non prolongée le long du stipe (1). . . . E. aquila Salvini (Gould). (c) Rectrices bronzé très pâle, grisâtre ou olivâtre, leur pointe blanche généralement très petite (2) manquant parfois aux externes. E. aquila heterura (Gould). 5° Groupe. — PHAEOCHROA Bec droit, mais avec la mandibule supérieure, vue de profil, un peu inflé chie à l'extrémité, un peu plus long que la tète; mandibules mutiques non serrulées, très aiguës, assez brusquement et fortement comprimées près de l'extrémité (à voir en dessus ou en dessous) presque en lame de poignard (arète du calmen et écailles nasales comme Campyloplerus). Queue presque carrée ; rectrices amples, les latérales assez fortement atténuées dans leur quart apical mais obtuses ; les externes un peu plus courtes que les sub- externes, les autres presque égales. Pieds assez forts, noirâtres; tarses emplumés dans leur portion supéro-postérieure seulement. — © Ailes nor- males ; gt rémiges externes et subexternes à stipe dilaté comme celui des Cam- pylopterus mais beaucoup moins; les externes pourvues, au bord externe à la base, de courtes barbules couchées, insérées dans une rainure. Corps sans plumes squamiformes optiques ; en dessus vert cuivré; en dessous gorge, poi- trine et flancs vert bronzé ou semi-doré (chaque plume verte frangée de gris); milieu et base de l'abdomen gris ou fauve clair ; pas de bande oculaire. Rec- trices médianes et submédianes vert cuivré parfois bleuître, les autres vert cuivré à la base, ensuite noires et longuement pointées dè blanc. Sous-caudales noirâtre bronzé, frangées de blanc. — Sexes semblables sauf par les rémiges externes. Genre PHAEOCHROA — Mandibule inférieure noire (sauf parfois tout à fait à la base). Rectrices latérales noires, brièvement et peu distinctement teintées de vert bronzé obscur près la base ; les externes et subexternes longuement pointées de blanc; la partie blanche presque toujours tachée de noirâtre au bord externe ; latérales internes très finement et peu distinctement lisérées de blanchâtre au bord apical interne . . . . . . P. Roberti (Salv.). (1) R. Ridgway ajoute que l'extrémité des rectrices est d'un blanc plus pur que dans les autres formes de l’£. aquila, mais je n’ai rien vu de semblable sur des séries cependant assez nombreuses. Il me paraît douteux que cet £. aquila Saloini puisse être maintenu même comme sous-espèce. (2) Le second caractère est très variable. 26 EUGÈNE SIMON — Mandibule inférieure jaune clair (rouge ou rosée pendant la vie) rembrunie ou noire dans son tiers ou sa moitié apicale. Rectrices latérales vert cuivré dans leur moitié basale, ensuite assez brièvement teintées de noir ou de noirâtre ; les externes et subexternes longuement pointées de blanc (de 11,5 à 15 m/m) parfois légèrement ombré au bord externe ; les latérales internes marquées d'une très petite tache apicale d’un blanc plus grisâtre parfois réduite à une fine bordure, manquant parfois ; abdomen gris- fauve clair plus ou moins mêlé de plumes vert bronzé sur les flanes (1). P. Cuvieri (D. et B.). Races locales. — (b) Vert bronzé de la gorge et de la poitrine plus foncé; abdomen aussi plus foncé brunâtre. Bec légèrement plus long (invisa, sec. Hartert). . 2 : P. Cuvieri saturatior (Hart.). — (ce) Corps en dessus plus foncé et moins teinté de bronzé vert, surtout sur la tête; en dessous moins teinté de roux; sous-caudales gris-brun foncé à peine teintées de bronzé. Rectrices latérales à partie apicale blanchâtre relativement plus longue (2). Bec plus étroit mais à peine plus court (invisa, sec. Hellmayer). . P. Cuvieri Berlepschi (Hellm.) — (4) « Similar to P. Cuvieri but outer rectrices with much more extended white tips, and without any blue-black subterminal band » (invisa, sec Todd) ere P. Cuvieri notia (Todd). 6° Groupe. — CAMPYLOPTERUS Bec nettement plus long que la tète, presque droit ou plus ou moins arqué, avec la mandibule supérieure aiguë toujours un peu infléchie sur l'inférieur€® à l'extrémité et la dépassant un peu, convexe en dessus ou un peu aplanie dans sa région médiane, non comprimée; arête du culmen assez longue, atténuée et brièvement emplumée à la base; ses mandibules mutiques non serrulées; ses écailles nasales très visibles et nues, sauf à la base et à leur bord supérieur dans la moitié basale. Queue arrondie, conique ou le plus souvent presque (1) Caractère variable; en général les oiseaux de la montagne (El Boquete, de Veragua) ont les flancs plus verts et la partie apicale noire du bec de la région basse (Panama, Colon) mais sans aucune fixité. Santiago plus longue que ceux 2) C. E. Hellmayr donpe à l'appui le tableau suivant : Pointe blanche des rectrices externes subexternes latér. internes P. Cuvieri type les Q) Costa Rica 11 à 14 8 à 14 02 o Panama 12 7 0 Q Q Costa Rica 11 à 14 7 à 10 0 2 P. Cuvieri Berlepschi œ Baranquilla 17 13 5 Q Baranquilla 1S 14 5 J'ajoute les mesures prises sur 9 individus de ma collection : P. Cuviecri © Panama 15 1LS 3,5 © Panama 12,5 9,5 0 Q Colon 15 11 usé) Q Costa Rica 15 10 2 Q Costa Rica 1% 9,5 (indistincte) Q El Boquete 14 11,8 — Q Santiago de Veragua 15, 1L,S 3 o Ibid. 14 à 15 8,9 {indist.) Q Ibid. 14,2 11,8 (mal définie) SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 27 carrée, mais avec les rectrices externes toujours un peu plus courtes que les subexternes, larges non atténuées et arrondies à l'extrémité chez le mâle, un peu plus étroites, longuement atténuées mais obtuses chez la femelle. Pieds noirs relativement petits, tarses densément plumeux. Ailes de la femelle nor- males; celles du mâle à stipe des trois rémiges externes dilaté; le plus externe (10°) très large dans sa moitié basale, arqué en faucille, aplani ou peu convexe et le plus souvent suivi d’une petite côte sur sa face externe, fortement atténué dans sa moitié apicale, dépourvu de barbules et de sillon sur son bord externe mousse (1) au moins dans la première moitié; rémige suivante (9°) de même forme mais plus étroite, la suivante (8°) encore plus étroite. Sexes tantôt semblables (2), le mâle étant gynémorphe, tantôt dissemblables, la femelle élant hologyne ou semiandromorphe. TABLEAU DES GENRES 1. Queue conique; rectrices graduellement plus longues des externes aux médianes, celles-ci longuement atténuées, subacuminées. Sexes sem- blables; dessus de la tête bleu brillant; dessous du corps gris-blanc. Pampa. Queue presque carrée; rectrices externes un peu plus courtes que les autres, celles-ci presque égales entre elles, larges et très obtuses. Sexes tantôt semblables {3 gynémorphe), tantôt dissemblables . . . . . . 2. 2. Rectrices latérales noir-bleu à la base, longuement blanches à l'extrémité. BECOI ER EN RE EP Canpyloptenus: Rectrices latérales noires ou rousses sans parties blanches {au moins œ). 8. 3. Sexes très dissemblables : mâle très brillant, métallique en dessus et en dessous; femelle hologyne, en dessous entièrement ou presque entiè- rement gris plus ou moins foncé, plus rarement semiandromorphe (Sale tuS)MBECMOÏT NP PR EEE RS EPIOpieTUs! Sexes semblables; mâle gynémorphe, sans plumes squamiformes brillantes ; dessous du corps, sous-caudales et rectrices latérales fauve-roux; rectrices médianes et submédianes bronzé vert doré. Mandibule inférieure fauve ODA AT AUMNONMSIARAADAS ES AR AN A RENN ERNr El . Bec long de 23 à 25 m/m. Rectrices latérales rousses, marquées chacune d'une tache d’un noir violet. Stipe des rémiges externes du mâle caréné dans toute sa longueur sur la face externe. . . . . . Platystylopterus. Bec court de 19 à 21 m/m. Rectrices latérales entièrement rousses. Stipe des rémiges externes non caréné sur la face externe {sauf parfois très finement DIÉSIdéEXITéMITÉ) MR ER EUR MR NE OXOPIÈTUS: Le Genre. — PANIPA — Corps en dessus vert cuivré avec la tête, vue en avant, bleu-violet brillant, passant, sur la nuque, au bleu plus clair un peu verdätre; corps en dessous gris blanchâtre; sous-caudales fauve pâle un peu rougeûtre, plus (1) Ce qui n’est rigoureusement exact que pour les grands développements. (2) Sauf par le stipe des rémiges externes. 28 EUGÈNE SIMON ou moins teintées de gris au disque. Rectrices médianes en dessus d’un vert graduellement plus cuivré, rarement noirâtre, vers l'extrémité; les submédianes vertes passant plus ou moins longuement au noir à l’extré- mité; les latérales noires brièvement teintées de vert bronzé à la base {sous les sous-caudales) parfois finement liserées de gris (à l'extrémité) ou de gris-fauve (au bord externe vers le milieu). Stipe élargi des rémiges externes à carène généralement très faible ou effacée au moins en partie (1). —( Tête en dessus d'un bleu plus clair, passant au vert en arrière. Rectrices latérales noir-bleu, plus nettement vert cuivré à la base; les externes gris-blanc lavé de fauve dans leur tiers apical et plus ou moins au bord externe; les subexternes à peine dans leur quart apical. — «© Bec de 24 à 26,2 m/m; mandibule inférieure nettement fauve à la base. P. curvipennis (Licht.). Sous-espèce ou race locale. — (b). © Ne diffère du type que par le dessus de la tête d'un bleu-violet plus foncé, rappelant celui de P. Lessoni E.S. P. curvipennis yucatanensis, var. Nova. — Corps en dessus vert beaucoup moins cuivré avec la tête, vue en avant, d'un bleu-violet plus foncé, plus prolongé, souvent jusqu'à la base de la ‘nuque, sans passer au vert-bleu; en dessous d'un gris généralement plus foncé, au moins sur les côtés. Rectrices médianes et souvent supra- ‘audales entièrement d'un vert beaucoup plus bleu; rectrices submé- dianes du même vert mais passant longuement au noir à l'extrémité. Stipe élargi des rémiges externes du mâle à carène toujours très nette et entière. — © Rectrices externes plus brièvement pointées de gris-blane dans la moitié interne, plus longuement dans la moitié externe, parfois jusqu’à la partie basale verte. — Q Taille plus faible. Bec de 22 à 24 m/m; mandibule inférieure noire ou à peine éclaircie à la base. P. Lessoni (E. S.). 2° Genre. — CAMPYLO@PTERUS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Sexes semblables ; mâle gynémorphe sans parure céphalique et entièrement gris-bIanC ent dessous ML MEANS RIRE CESR PRET 2 Sexes dissemblables ; mâle très brillant en dessus et en dessous; femelle semiandromorphe, en dessous gris-blanc avec une plaque jugulaire bleu plus petite que celle du mâle et souvent formée de plumes disjointes. 5. (1) Ce caractère est loin d’être absolu; la carène manque complètement où en grande partie chez les Pampa curvipennis de l'état oriental de Vera-Cruz (Cordoba, Misantla) tandis qu'elle existe chez ceux des états occidentaux de Oaxaca et surtout de Guerrero, qui, sous ce rapport, diffèrent peu de Papa Lessoni. Les Pampa du Yucatan (de Tizimin, par Gaumer, in collect. Boucard) sont intermédiaires aux deux espèces par la taille et la coloration; leur tête est d’un bleu-violet foncé comme celle de P, Lessoni, mais moins prolongé sur la nuque. R. Ridgway considère P. Lessoni comme une race géographique de ?. curvipennis et rapporte au Lessoni les Pampa de mème provenance (Izalam, Tizimin, la Vega) et au curvi- pennis typique un seul individu de Apazote (état de Campèche) qui lui paraît intermédiaire aux deux formes (in Birds N. Amer. V., p. 356, nota). Il me paraît probable que le genre Pampa est représenté dans la presqu'île de Yucatan par une forme spéciale. — Lesson a décrit son Ornismyia Pampa de la Plata, localité erronée, mais j'ai déjà montré que la figure qu'il en donne se rapporte beaucoup mieux à la grosse espèce mexicaine (77, curvipennis Licht.) qu'à l'espèce du Guatemala, comme le pensait Gould. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 29 2. & Q Rectrices médianes en dessus vert cuivré plus ou moins foncé; sub- médianes vert cuivré mais passant longuement au noir à l'extrémité fine- ment liserée de blanc; rectrices externes et subexternes blanches environ dans leur moitié apicale (partie blanche longue de 19,2 à 22,5 m/m), latérales-internes dans leur quart ou leur cinquième apical. Dessous du corps et sous-caudale d'un gris assez foncé. Bec arqué, de 22 1/2 à DA 2 A OP LC. 'largipennis(Bodd:). | } RSS Cr Forme locale. — (b). Bec plus long: œ 25 1/2 m/m, © de 25 à 27 1/2 m/m. Rectrices médianes en dessus et supra-caudales vert plus foncé un peu bleuâtre ; © partie apicale blanche des rectrices externes souvent un peu Ë plus courte (de 16,5 à 19 m/m) (1). C. iargipennis maronicus, var nova. — Rectrices externes pointées de gris-blanc à peine dans leur cinquiènte apical (la partie grise plus prolongée dans la moitié externe); subex- ternes encore plus brièvement pointées, latérales internes très finement liserées de gris au bord apical ; supra-caudales et rectrices médianes en dessus d’un vert un peu moins cuivré que celui du dos; submédianes vert cuivré passant au noir dans leur tiers apical. Dessous du corps et sous- caudales gris assez foncé. — Q bec 27 m/m (2). . CG. obscurus (Gould). Forme locale. — % Q Rectrices externes et subexternes pointées de blanc presque pur au moins dans leur quart apical (ou un peu plus, surtout Q); partie blanche des externes généralement coupée droit ou obliquement; latérales internes brièvement mais distinctement pointées de blanc. Supra-caudales et rectrices médianes vert bleuâtre, beaucoup moins cuivré que le dos. Dessous du corps et sous-caudales d’un gris plus clair parfois presque blanc. Bec de 25 à 26 m/m; © de 26 à 27 1/2 m/m. (3). C. obscurus æquatorialis (Gould). | Formes de transition. — Les C. obscurus de l’état de Marañho au sud de br l'Amazone (4) ressemblent à ceux du Para {forme type) par la coloration de leur corps en dessus et en dessous et par les pointes de leurs rectrices latérales grisâtres, mais en différent par ces pointes un peu plus longues \ comme celles de la forme obscurus æqualorialis et distinctes même sur les | latérales-internes; ceux du rio Madeira, principal affluent sud de 4 l'Amazone (5), semblables aux précédents par leurs rectrices, sont en général en dessous d’un gris plus blanc, ressemblant davantage sous ce rapport à l'æqualtorialis: dans tous ces oiseaux le bec varie de 24 1/2 à 27 m/m. 3. Corps au dessus et en dessous vert cuivré ; en dessus tête et cou, vus en avant, d’un vert plus doré et plus brillant, les supra-caudales d’un vert un peu plus foncé; en dessous menton et gorge bleu-violet foncé; soust caudales vert cuivré comme l'abdomen. Rectrices médianes en dessus vert bronzé très foncé; submédianes noir-bleu, de chaque côté les trois (4) La plus grande longueur du bec est le seul caractère constant; certains oiseaux de la Guyane anglaise (du Comacusa) ne diffèrent pas de ceux du Maroni par leurs rectrices médianes. (2) D’après un seul individu de Prata près du Para, par Hoffmann. (3) Exceptionnellement 30 m/m ; une femelle de S. Augustino, en Bolivie. (4) D’après deux individus de Miritaba, état de Marañho, par Schwanda. (5) D’après sept individus du rio Madeira, par Hoffmann. 30 EUGÈNE SIMON latérales noir-bleu à la base, blanc pur dans leurs deux tiers apicaux (ou presque). — Q Corps en dessus vert cuivré, un peu plus terne sur la tète; en dessous gris blanchâtre avec une plaque jugulaire bleu-violet moins étendue que celle du mâle et bordée, de chaque côté, d’une ligne sous-oculaire blanchâtre; côtés de la poitrine et de l'abdomen assez largement mouchetés de vert cuivré; les sous-caudales vertes, frangées de gris, au moins à la base . LUC UC eNSIDEnRISI SN) 7 Corps en dessus bleu-violet brillant avec la têle noir mat, les supra-cau- dales (rarement l'extrémité de l’uropygium) vert-bleu foncé; en dessous entièrement d'un beau bleu-violet uniforme; sous-caudales noir bleuâtre, les plus longues noir verdâtre. Rectrices médianes et submédianes noires, le plus souvent teintées de vert bronzé obsçur à la base le long du stipe. «1 © Rectrices latérales noir bleuâtre à la base, les externes et subex- ternes blanches dans leur moitié apicale, les latérales internes blanches dans leur tiers apical au côté interne, plus longuement à l'externe. — @ Corps en dessus vert cuivré, plus doré sur le cou mais avec la Lèle brunâtre mat; les supra-caudales et rectrices médianes vert cuivré légè- rement bleuàtre; rectrices submédianes noires passant au bronzé vert à la base. Dessous du corps blanc ou blanc grisätre, plaque jugulaire plus petite et surtout plus étroite, bordée de chaque côté d’une bande grise sous-oculaire, d’un bleu plus clair, ses plumes bleues frangces de gris blanc et à base grise plus ou moins apparente; de chaque côté une petile ligne blanche oblique postoculaire; côtés de la poitrine et de l'abdomen parsemés de plumes vert cuivré isolées; sous-caudales vert cuivré, les plus courtes seules frangées de blanc. . . . GC. hemileucurus (Licht.). Forme locale. — (b) Corps en dessous bleu-violet moins foncé, passant géné- ralement au bleu presque pur sur l'abdomen; en dessus bleu-brillant moins violet avec les supra-caudales, l'uropygium, parfois jusqu’au milieu du dos, vert bleuâtre (les deux teintes fondues). Rectrices médianes en dessus plus longuement vert noirâtre, presque jusqu'à l'extrémité, rare- ment entièrement vert cuivré (1). . G. hemileucurus mellitus (Bangs). 3: Genre. — PELATYSTYELOPTERUS — Corps en dessus vert cuivré, plus lerne sur la tête; corps en dessous et sous- caudales d'un roux assez vif mais un peu plus clair sur le milieu de l'abdomen. Rectrices latérales rousses; les externes marquées, vers le iwilieu, dans la moitié interne seulement, d’une tache noir violet (plus courte chez le mâle que chez la femelle) les subexternes et latérales internes d’une tache noire plus étendue, occupant toute leur largeur et précédée d'une zone verte (plus large sur les latérales internes); rectrices médianes bronzé-vert un peu plus rougeûtre vers l'extrémité; les submé- dianes bronzé-vert passant au noir à l'extrémité interne, brièvement rousses à la base et brièvement pointées de roux. — æ Q Bec long de DS ADI MIE LC eue ee ced ne OMAN CARPE TDLLEUS (MESSE PE es (1) Probablement individus incomplèlement adultes. Je ne vois aucune différence cons- tante dans la longueur de la partie blanche des reetrices externes, caractère variable indi- viduellement. RP TT UT LOS. IS SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 31 Æ Genre. — LOXOPTERUS -- Corps en dessus vert cuivré plus brillant que celui du P. rufus Less., passant graduellement sur le cou et la tète au vert foncé un peu bleuâtre chez le mâle; corps en dessous et sous-caudales d’un roux plus foncé uniforme. Rectrices latérales entièrement fauve-roux ; rectrices médianes et submé- dianes bronzé doré plus brillant et plus rouge. Bec faible et plus court surtout chez le mâle, 19 m/m; chez la femelle de 21 à 22 m/m. L. hyperythrus (Cab.). 5° Genre. — SEPIOPTERELS TABLEAU DES ESPÈCES — Q Rectrices rousses, au moins les latérales. — œ Corps en dessus vert cuivré; région de la tête et du cou, vue en avant, d'un vert doré plus brillant, fondu en arrière; en dessous menton gorge et poitrine bleu brillant légèrement violet; abdomen au milieu, surtout en avant, vert bleuâtre (les deux teintes fondues) (1) passant sur les flancs au vert doré; sous-caudales basales vertes comme l'abdomen, les autres rousses comme les rectrices. Rectrices fauve-roux foncé, les médianes en dessus vertes à l'extrémité passant souvent au noir au bord apical, parfois vertes avec une tache médiane rousse plus ou moins étendue, les autres étroitement bordées de noir à l'extrémité sauf parfois les externes (2). — © Corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête, passant au vert plus frane sur les supra-Caudales; en dessous gris cendré avec le menton et la gorge parsemés de très petites taches d'un gris plus foncé un peu bleuâtre; de chaque côté une bande oculaire noirâtre bordée en dessous d’une ligne plus blanche fondue; sous-caudales rousses frangées de gris. Rectrices médianes en dessus vert cuivré comme le dos; les submédianes vertes passant largement au noir sur les bords et souvent avec une étroite ligne rousse le long du stipe; les autres roux foncé; les externes concolores, les subexternes bordées de noirâtreintérieurement(3). S. falcatus (Sw.). —G"O'Rectrices noir-bleu au moins les latérales . . : : : L . . : . . . 2: (1) G Certains oiseaux de Bogota ont le bleu de la poitrine prolongé sur l'abdomen presque jusqu’à la base. (2) G La coloration des rectrices est très variable; en général les oiseaux de Bogota ont les médianes rousses, assez étroitement bordées de noir à l'extrémité, plus rarement un peu plus largement de vert passant au noir mais sans parties vertes à la base, et leurs rectrices externes sont parfois entièrement rousses; un oiseau de Mérida (Vénézuéla) offrant cette coloration figure dans la collection Boucard sous le nom inédit de Ssepioplerus Goeringt, mais deux mâles de la même localité (par S. Briseño) ont les rectrices médianes plus large- ment bordées de vert et de noir. Ceux des montagnes du Vénézuéla central (Silla de Caracas, Serra del-Avila) ont au contraire les rectrices médianes presque entièrement vertes sauf une tache rousse le long du stipe et la bordure noire apicale de leurs rectrices latérales est souvent plus large, mais avec de fortes variations individuelles. (3) On trouve parmi les oiseaux de Bogota beaucoup d'individus dont la parure gutlu- rale est plus développée bien que ses plumes bleues ne soient jamais confluentes, et dont les rectrices médianes vertes offrent, au moins dans la partie basale, une étroite ligne rousse médiane; je suppose que ce sont de jeunes mâles prenant, plus ou moins, le plumage de l'adulte, / \ f° 32 EUGÈNE SIMON 2. Corps en dessus vert cuivré foncé avec la tête et la nuque d’un vert doré très brillant (plumes squamiformes très larges), les supra-caudales d'un vert un peu plus clair; en dessous menton vert bleuâtre très foncé presque noir; gorge et poitrine bleu-violet brillant; abdomen vert bronzé obscur passant au gris noirâtre au milieu; sous-caudales vert bleuâtre pâle frangées de gris-blanc. Rectrices médianes vert très obscur, passant au noir dans la moitié externe le long du stipe. — Q Corps en dessus vert cuivré, à peine plus brillant sur la tête [vue en avant); supra-caudales et rectrices médianes vert bleuâtre; en dessous entière- ment gris foncé, sans ligne blanche sous-oculaire; sous-caudales égale- ment grises mais légèrement teintées de vert bleuâtre au milieu. Rectrices latérales noir-bleu; les externes brièvement bordées de blanc à l'extré- milé. — 4 Q Bec presque droit, long de 28 m/m. S. Villavicencio (Bourc.) ot Corps en dessus vert cuivré avec la tête, du bec au vertex, vert sombre, noiratre et mat; la nuque et le cou, jusqu'au niveau des épaules (vus en avant) au contraire d'un vert doré plus brillant; les supra-caudales d’un vert plus franc; en dessous gorge et poitrine bleu-violet très brillant ‘quelques plumes noirâtres au menton); abdomen entièrement vert doré très brillant {plumes squamilormes très larges); sous-caudales basales d'un vert-bleu foncé plus terne que l'abdomen, les autres noir-bleu comme les rectrices; celles-ci entièrement noir-bleu même les médianes.—Q Corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur le devant de la tète; en dessous gris cendré mêlé de vert cuivré sur les flancs ; sous caudales vertes; de chaque côté une bande oculaire brunâtre. Rectrices latérales pointées de gris-blane (sec. Salvin pour la femelle. — 4 Q Bec courbé et plus court, gt 24 m/m. . . . . . . . S. phænopeplus {Salv.). 7° Groupe. — EUPETOMENA Bec des Campyloplerus (1). Queue plus longue que le corps et très profon- dément fourchue; ses rectrices médianes courtes, larges et presque carrées; les autres, de chaque côté, graduellement plus longues des submédianes aux externes; les submédianes obtuses, les latérales internes brièvement et obli- quement tronquées, les autres beaucoup plus longuement tronquées parais- sant acuminces; stipe des rémiges externes du mâle dilaté, falsiforme comme celui des Campyloplerus, mais avec le bord externe garni de barbules très courtes et, courbées, insérées dans une sorte de goulitière (2): stipe des deux rémiges suivantes presque normaux. Sexes semblables, femelle andro- morphe. Genre. — EUPETOMNMENA Dessus de la tête et du cou jusqu'aux épaules ou presque jusqu'aux épaules; et en dessous menton, gorge et poitrine bleu-violet foncé brillant; ——_—_—— (1) L'arrète du culmen peutèêtre plus longuement et plus densément emplumée à la base. {2) Disposition qui s'observe parfois chez les Campyloplerus ensipennis et Sœpioplerus falcatus peu développés. É : | SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 33 abdomen vert-bleu foncé; dos tantôt vert-bleu foncé comme l'abdomen {oiseaux de Bahia), tantôt vert cuivré avec les dernières plumes uropy- giales bordées de cuivré violet brillant {oiseaux de Cayenne). Supra- caudales, sous-caudales et rectrices bleu d'acier. — Bec de 19 1/2 à AE O0 EN TR OU NT Eimacrura | Gin), Formes locales (1). — (b) Abdomen et dos vert cuivré ; parties bleues parfois un peu plus claires et moins violettes, en dessus nettement tranchées et s'étendant jusqu'aux épaules. . . . . E. macrura var. prasina (E.S.). — (c) Abdomen et dos comme le précédent, en dessus tête (surtout vue d’arrière en avant), d’un bleu verdâtre foncé ne dépassant pas beaucoup la nuque et se fondant en arrière avec la teinte dorsale (2). E. macrura var. hirundo (Gould). Nora. — J'ai reçu des oiseaux de Cayenne à peu près semblables (au moins en dessous) à ceux de Bahia; il n’y a pas lieu de douter qu'ils correspondent au Trochilus macrurus décrit par Gmelin, d’après une figure des planches de Brisson, type de Cayenne. Lesson paraît avoir figuré la même forme sous le nom d'Ornismyia hirundinacea. E. macrura prasina a été décrit par moi-même sur deux oiseaux éliquetés de Surinam sur la foi de H. Whitely, mais cette indication est peut-être erronée, j'ai vu depuis la même forme en grand nombre du Brésil: états de Goyaz, de Minas, de Rio, du Matto-Grosso, du Para, des Iles Mexiana et Marajo à l'embouchure de l'Amazone. La forme hirundo est connue jusqu'ici'du Pérou central et oriental et de la Bolivie N. orientale. Mais certains prasina du Matto-Grosso occidental (entre Cuyaba et la frontière bolivienne sur le rio Paraguay) ressemblent tellement à la forme hirundo {surtout si on les compare à ceux du rio Beni, moins bien caractérisés que ceux du Pérou), qu'on a de la peine à les en distinguer; je suis convaincu que de nouveaux matériaux, provenant de régions intermé- diaires, rendraient la séparation des trois formes impossible. 8° Groupe. — FLORISUGA Bec droit, sauf dans son quart apical, un peu plus long que la tête, robuste et noir, aplani en dessus dans sa région médiane, convexe mais à peine com- primé dans lapicale, marqué à la base d'une côte étroite densément emplumée, presque jusqu'au niveau du bord antérieur des écailles nasales; celles-ci emplumées et cachées sauf à leur bord inférieur en avant; mandibules égales aiguës à marges mutiques non serrulées. Queue presque carrée, loutes ses rectrices égales, très amples, non atténuées el tronquées, en partie blanches, au moins les latérales. Sous-caudales longues, de la couleur de l'abdomen {au moins chez le mâle) — pieds noirs assez petits, tarses entièrement emplumés, plus longuement dans leur portion postérieure. Ailes normales. oo (1) Que je ne puis considérer comme des sous-espèces définies. (2) Ce caractère est le seul ; tous les autres donnés par les auteurs sont accidentels ou même tout à fait illusoires, notamment ceux tirés de la teinte bleue (exactement semblable à celle de la forme prasina), de la longueur et de la largeur des rectrices. 34 EUGÈNE SIMON TABLEAU DES GENRES Supra-caudales aussi longues que les rectrices médianes, les couvrant en dessus” Sexes disSémblables MMM NO CR MR lonisu re; Supra-caudales normales, au moins de moilié plus courtes que les rectrices médianes. Sexes presque semblables (femelle subandromorphe). Melanotrochilus. d" Genre, — FLORISUG A — jf Corps en dessus vert plus ou moins cuivré, avec la tèle et la nuque bleu foncé, passant au vert sur le cou et limité, au niveau des épaules, par une bande transverse très blanche en forme de large croissant ; supra- caudales vertes comme le dos ou plus foncées ; en dessous, menton, gorge et poitrine bleu, tantôt violet, tantôt verdätre ; abdomen blanc pur dans le milieu, vert cuivré ou bronzé sur les flancs et (étroitement) en avant; sous-caudales et rectrices blanc pur, celles-ci étroitement bordées de noir à l'extrémité. — Bec de 17 1/2 à 19 1/2 m/m ; aile de 65 à 72 1/2 m/m. Q Corps en dessus entièrement vert, plus foncé et plus terne sur la tête, le plus souvent quelques plumes blanches isolées au niveau des épaules ; en dessous grivelé de plumes blanches à disques semi-circulaires vert foncé ou noirs, mais le menton presque blane, le milieu de l'abdomen blanc pur, les côtés de la poitrine et de l'abdomen verts ; sous-caudales noir-bleu frangées de blanc, passant à la base au gris ou (les plus longues) au vert cuivré. Rectrices médianes vert foncé, plus bleu que celui des supra-caudales, passant au noir à l'extrémité et finement frangées de blanc; les latérales noir-bleu, bordées de blanchâtre au côté externe au moins dans la moitié basale, plus brièvement au vert cuivré à la base interne ; les externes assez largement, les autres finement bordées de blanc à l'extrémité. — 4 jeune Lores plus ou moins roux. Rectrices médianes vertes, passant au blanc à la base, au noir (souvent très longuement) à l'EXTTÉMATÉ RENE ere MN RE mel ora NT) Forme locale. — (b) Taille toujours plus forte ; bec de 20 1/2 à 22 1/2 m/m; aile de 74 à 78 m/m. Parties vertes du plumage d’un vert plus franc ou plus bleu {moins cuivré). . . . . . . . . F. mellivora flabellifera (Gould). Variations individuelles. — Parties vertes du plumage tantôt bleuâtres, tantôt cuivrées, rarement bronzé doré (F. Sallei Boucard); dessus de la tête tantôt bleu foncé comme la gorge, tantôt bleu verdätre fondu en arrière parfois vert-bleu foncé (1). Rectrices médianes presque toujours blanches avec un fin liseré noir apical, quelquefois noires dans toute leur moitié apicale, rarement vert cuivré passant largement au noir à l'extrémité, au blanc seulement à l'extrême base (2); taille variable : les oiseaux de ) Caractère analogue à celui qui distingue ÆEupelomena hirundo de E. macrura mais ici individuel car les deux formes se trouvent mèlées dans toutes les localités (sauf peut-être à Tobago d'où j'ai vu dix individus tous à tôle bleu franc). (2) Livrée du jeune qui persiste parfois chez l'adulte : en règle générale pour les oiseaux du Märoni (#. quyanensis Boucard) souvent pour ceux du Para (2 sur 5 que je possède) rss “is « 4 J SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 39 Tobago sont plus gros (forme flabellifera Gould), ceux du Maroni plus petits, ceux de l'Amérique centrale assez petits mais avec le bec relati- vement plus long (1). 2e Genre. — MELANOFROCHILUS — % Corps en dessus et en dessous noir profond; en dessus scapulaires, uropygium et supra-caudales teintés de vert bronzé obscur; en dessous de chaque côté une tache blanche pleurale cachée par l'aile au repos. Sous- caudales noires. Rectrices médianes noires plus ou moins teintées de vert bronzé, les autres blanches bordées de noir violacé à l'extrémité seulement. Bec de 16 à 20 m/m, aile de 78 à 80 m/m. — © (ou « jn.) Corps en dessus et en dessous noir moins profond, gorge bordée de chaque côté d'une bande oblique sous-oculaire rousse. Sous-caudales moins finement liserées de blanc. Rectrices externes entièrement blanches ou étroitement bordées de noir au bord apical; les subexternes noires bordées de blanc au côté externe sauf à l'extrémité, les autres noires. M. fuscus (Vieill.). 9 Groupe. — PETASOPHORA 3ec droit ou un peu arqué dans sa partie apicale, plus long que la tête (excepté Telesiella); mandibules surtout la supérieure, fortement serrulées de dents subaiguës et presque égales dans leur quart ou leur tiers apical, sauf à l'extrémité qui est brusquement comprimée [à voir en dessus), très aiguë, dépassant un peu la mandibule inférieure ou arquée en bas, sa base emplumée jusqu'au niveau de l'extrémité des narines mais partiellement divisée en dessus par l’arête du culmen, écailles des narines entièrement emplumées el cachées, sauf à leur bord inférieur nu, mais visible seulement en dessous, Queue presque carrée ; rectrices égales ou presque égales, amples, les latérales un peu élargies de la base à l'extrémité et très obtusément tronquées. De chaque côté une EEE one (4) Voici un certain nombre de mesures prises sur les oiseaux de ma collection : d Rép.de Panama: Santiago de Veragua Genre. — COSMORRHIPIS — ' Toulles génales formées de très larges plumes obtuses vert doré clair passant à Fextrême base au rouge doré, marquées chacune d’une grosse tache noire ronde subapicale et d’un très petit point blanc basal (le plus souvent caché). Dessus de la tête, jusqu'à la nuque, vert doré très brillant coupé d’une bande longitudinale noire, passant au rouge sombre sous certaines incidences. Menton et gorge noir mat; poitrine et abdomen vert cuivré foncé (quelques-unes des plumes vertes de la poitrine souvent marquées de taches noires); supra-caudales bronzé olive un peu rougeâtre. Rectrices en dessus vert bronzé olive, en dessous bronzé doré, un peu rougeâtre au côté interne, bronzé vert très foncé au côté externe. (4) Au moins celui des plus longues plumes à la base. EUGÈNE SIMON [Bi] 1 Sous-caudales gris noirâtre passant au gris à l'extrémité, — Q Corps en dessous gris-blanc un peu teinté de fauve en avant; gorge marquée de petites taches noires subsériées (plumes blanches en partie fauves, à base noire apparente); poitrine et abdomen, surtout au milieu, plus largement variés de noirâtre; côtés de la poitrine vert cuivré. Rectrices médianes et submédianes en dessus entièrement vert bronzé olive foncé, latérales en dessous vert bronzé à la base ensuite noires, étroitement pointées de blanc; supra-caudales vert bronzé olive mêlées de quelques plumes bronzé-rouge, précédées d’une ceinture blanche très étroite. €. pavonina (Salx.). &° Genre. — LIFTIOPIIANA — jt Bec grêle mais sssez long, noir avec la mandibule inférieure passant au jaune à la base et jaune testacé sur les côtés jusqu'au tiers apical. En dessus têle garnie de plumes squamiformes d'un vért très brillant, plus longues sur la nuque et formant une sorte de huppe (toutes à base rousse cachée); supra-caudales bronzé-rouge foncé ; ceinture blanche teintée de fauve sur les côtés. En dessous menton et gorge garnis de plumes squami- formes vert très brillant (à base rousse cachée) plus longues sur les côtés sans forme de touffe génale définie, en arrière les marginales se terminant presque toutes par un très petit point blanc, les latérales par un point roux. Rectrices en dessus et en dessous bronzé-vert obscur, passant au uoirâtre au bord externe, à reflets bronzé-roux dans leur moitié interne, à stipes noirs en dessus, brun-rouve en dessous. L. insignibarbis (E. S.). Nora. — Il n’est pas impossible que L. insignibarbis soit un hybride de Bellatrix Verreauxi et de Lophornis sticlolophus, ce qu'on ne peut cependant affirmer; dans l'état actuel, ce remarquable oiseau ne présente exactement ni les caractères du genre Lophornis ni ceux du genre Bellatrix. 4 Genre, — LOPHOIRNES TABLEAU DES ESPÈCES (1) 1. Tête ornée de louffes génales ; huppe rousse de la Lète séparée du bec par un étroit bandeau vert brillant ({'° section Lophornis in specie) . . . 2. — Tête sans touffes génales; huppe rousse atteignant la base du bec sanÿ bandeau vert\(22/section Telamon) RARE PT ‘2. Plumes des touffes génales très larges, obtusément tronquées, blanc pur, bordées chacune à l'extrémité, de vert brillant; leur base (cachée sauf pour les plus courtes) rousse ou lavée de roux; ceinture uropygiale blanc DOS 2 OM Een AUS AT RON TI agnitious (Niels — Plumes des touffes génales très inégales et étagées (2), étroites mais termi- nées chacune par une dilatation obtuse œillée d'une tache ronde ou semicrcuaire d'untyért brillante APP NE NE CSS (1) Je ne trouve aucun caractère pour distinguer entre elles les femelles du genre Lophornis ; je dois ajouter que je ne connais pas sûrement celles des Lophornis Gouldi et Delatlrei. (2) Le développement des touffes génales est variable individuellement. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 53 3. Plumes des toulfes génales rousses; plumes vertes de la gorge à base rousse; ceinture uropygiale blanc lavé de fauve. . . . . . L. ornatus (Bodd.). — Plumes des touffes génales et ceinture uropygiale d'un blane pur; plumes vertes de la gorge à base d’un blanc jaunâtre. . . . . L. Gouldi (Less.). 4. Huppe rousse très large, arrondie en arrière, ses plumes obtuses, unicolores jusqu’au niveau des yeux, ensuite marquées chacune (au moins les prin- cipales) d’une tache apicale noire passant au bronzé vert vue en avant, les taches antérieures petites presque rondes, les postérieures graduelle- ment plus grosses semicirculaires; lores bordées, de chaque côté, de la narine à l'œil (au-dessus de la commissure) d’une bande vert brillant comme la gorge. Rectrices médianes en grande partie vert bronzé, rousses seulement à la base et le long du stipe. L. stictolophus (Salv. et Ell.). — Huppe rousse formée de plumes plus étroites et plus acuminées, les plus longues seules pointées de noir ou de vert. Lores rousses comme la huppe ou ne présentant qu'en arrière quelques plumes vertes isolées. Rectrices médianes en dessus le plus souvent (1) en grande partie rousses, bordées devertibronzé"aucoté externe et à l'extrémité interne. UV MMM NS: 5. Huppe étroite, d'un roux clair; ses plus longues plumes effilées jusqu’à ; g Jusq l'extrémité et très brièvement pointées de noir. . . L. Lessoni {E. S.). — Huppe plus large, d’un roux plus foncé; ses plus longues plumes terminées 5 I ; 8 chacune par une petite dilatation noire à reflets vert cuivré. Bec un DeHDIUSSIONSE RER RS Nr: Delattreil(ess:), »° Genre. — DIALHA — Corps en dessus vert cuivré, tête ornée en avant d’une plaque frontale rouge rubis à bases blanches souvent apparentes, suivie d’une bande longi- tudinale très blanche effilée en pointe en arrière ; de chaque côté une touffe génale de plumes vert brillant, légèrement arquées, les deux plus longues sétiformes et noires dans toute leur partie apicale; supra-caudales noirâtre bronzé précédées d’une étroite ceinture uropygiale blanche mêlée de fauve. En dessous menton et gorge vert brillant; poitrine blanche; abdomen roux avec quelques plumes vert cuivré isolées en avant de chaque côté. Sous-caudales rousses comme l'abdomen. Rectrices d'un roux plus foncé; les médianes et submédianes en dessus bordées de chaque côté (sauf à la base et parfois à l'extrémité) de bronzé vert foncé passant au noir; les latérales en dessous très finement bordées au côté externe seulement. Bec assez fort, jaune testacé ou rouge à la base, noir à l'extrémité. — © ou jeune Gt Corps en dessus vert cuivré, plus terne et noirâtre sur la tête; yeux bordés de noir; supra-caudales noires à reflets bronzé violet, précédées d'une bande uropygiale plus large blanche teintée de fauve. En dessous menton, gorge et poitrine blancs, les deux pre- miers finement pictés de gris noirâtre bronzé; abdomen roux, mêlé, en avant et sur les côtés de vert cuivré. Rectrices médianes en dessus (1) Certains L. Lessoni E. S., surtout ceux de l'Amérique centrale, ne diffèrent pas par leurs rectrices médianes de ZL, sliclolophus. 54 EUGÈNE SIMON rousses à la base surtout le long du stipe, énsuite vert cuivré passant graduellement au noir avec une tache rousse apicale; les latérales en dessous rousses avec une large barre médiane, précédée d'une étroite zone cuivrée. Bec noir, teinté de brun-rouge foncé à la base. D. adorabilis (Salv.|. &° Genre. — PALHIGSEA - Corps en dessus vert cuivré (plumes larges cuivré doré bordées de vert), tête vert foncé assez brillant avec les plumes latérales du vertex graduelle- ment plus longues et effilées en forme de cornes aiguës, de plus une touffe médiane de plumes cervicales (6 à 8) très fines, très longues, mais inégales, noires teintées de vert à la base. Supra-caudales bronzé violet presque noir, précédées d’une étroite ceinture blanche souvent teintée de fauve; de chaque côté du cou une toufre génale de longues plumes presque égales fauve clair, mêlées de quelques plumes noires et bordées de noir, toutes assez larges, mais très acuminées. En dessous menton et gorge vert doré très brillant; poitrine noir mat filamenteuse; abdomen blanc, parsemé de grosses taches dorées; sous-caudales rousses, parfois avec de petits disques bronzés. Rectrices médianes vert cuivré passant au roux à la base surtout le long du stipe, les autres rousses finement bordées de noirâtre ou de bronzé au côté externe, à stipe roux {sauf aux médianes). Bec faible, jaune testacé ou rouge, rembruni à l’extrémité. Q Corps en dessus cuivré verdtre, plus foncé et plus terne sur la tête; supra-caudales noir mat, précédées d'une bande blanche uropygiale; de chaque côté une bande noir mat sous-oculaire dilatée d'avant en arrière; en dessous menton et gorge fauve grisätre légèrement mou- chetées de noir surtout latéralement; poitrine bronzé doré; abdomen blanc lavé de fauve, moucheté de bronzé doré. Rectrices médianes en dessus vert cuivré passant au gris à la base, au noir à l’extrémité; latérales en dessous rousses avec une très large barre médiane noire, passant au vert bronzé à la base; les médianes et submédianes en dessus à stipes noirs, les autres stipes roux. Bec à mandibule supérieure noire ou brun-rouge à peine éclairci à la base. . . . . . . . . . Helenæ (Del.). 14° Groupe. — POPELAIREA Caractères du groupe précédent sauf pour les rectrices.';t Queue très profondément fourchue; rectrices médianes courtes, les autres fortement et graduellement plus longues des submédianes aux externes, celles-ci aussi longues ou plus longues que le corps entier, toutes larges à la base mais très acuminées, à stipes blancs ou fauves rigides, à barbes très réduites dans la portion apicale. — © Queue beaucoup plus courte, néanmoins très fourchue; ses rectrices assez larges, subacuminées, poiniées de blanc ou de fauve. — æ Q Bec noir et solide. Tête sans touffes génales. TABLEAU DES GENRES 1. Q Rectrices à stipes blanc pur; œt les médianes courtes et très larges, dépassant souvent à peine les supra-caudales, obliquement tronquées ei un peu échancrées dans leur moitié externe, très brièvement acuminées À F SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 55 au niveau du stipe, les autres fortement et graduellement plus longues des submédianes aux externes, assez larges à la base mais très acuminées, les externes et subexternes à barbes très courtes dans leur portion apicale. Sous-caudales courtes et arrondies, noires ou métalliques GComme;l'abAOMEDERAREES nn. 2 NAN NN TS ENNEMI. 702 . æ'Q Rectrices à stipes fauves ou roux. — les médianes larges mais acuminées, de même forme que les suivantes; celles-ci graduellement plus longues des submédianes aux externes ou subexternes. Sous-caudäles longues AULADIENLOLSES PREND En en une PAP ene te LE TA 3. 2. j Tête, vue en avant, vert brillant comme la gorge, sans plaque définie et sans plumes occipitales plus longues. — «7 © Touffes tibiales blanches ou grisâtres, de plumes filamenteuses duveteuses. Ailes normales. Gouldomyia. a Tête ornée d’une plaque de plumes squamiformes vert brillant, présentant en outre quatre très longues plumes occipitales presque sétiformes. — Q Touffes tibiales rouge orangé, formées de plumes molles (non filamenteuses}, couchées en avant et atteignant au moins la base des dosts ailesipluSs Courtes PER PE ER MPopelairea: ' 8. g! Rectrices graduellement plus longues, des submédianes aux subexternes ; les externes beaucoup plus longues, dépourvues de barbes dans leur portion apicale, mais terminées chacune par une grosse palette, aussi large que longue, arrondie ou légèrement anguleuse . . . . . Discura. < Rectrices graduellement plus longues des médianes aux externes, assez larges maistoutes acuminées, sans palette apicale. . . . . . Mytinia. £:" Genre. — POPELAIEEA Genre. — GOULDOMYEA at Corps en dessus vert assez foncé; uropygium bronzé rougeätre, bordé de vert en avant et en arrière; en dessous menton, gorge et poitrine, au moins en avant, vert brillant assez foncé, suivi, sur le milieu de la poitrine, de quelques larges plumes vert clair bleuâtre plus brillant un peu argenté, parfois bleues à base noire; abdomen vert cuivré; sous-caudales verles comme l'abdomen. Rectrices noir-bleu, parfois légèrement verdàtre en dessous, les plus longues en dessus bordées de blanc au côté externes, semblables par les proportions à celles de P. Popelairei, mais les subexterdes et latérales internes plus brusquement rétrécies dans leur partie apicale très étroite et à bords parallèles. — Q (ou jeune) Corps en dessus vert cuivré avec luropygium presque entièrement noir. Dessous noirâtre avec les côtés et le bas de la poitrine vert cuivré foncé; gorge obliquement bordée de blanc de chaque côté; poitrine variée de blanc au milieu; abdomen marqué, de chaque côté, d’une très grosse tache blanche presque ronde; touffes tibiales blanches filamenteuses. Rectrices noir-bleu, toutes pointées de blanc {les médianes très brièvement) passant au blanc à la base externe en dessous, au gris en dessus. G. Conversi (Boure.). Dessus du corps vert cuivré, rougeñtre sur le milieu du dos et l’uropy- sium. En dessous menton, gorge et poitrine vert doré très brillant, celle-ci bordée en arrière, au moins au milieu, d’une ceinture rouge feu: abdomen noir mat en avant, blanc à la base mais largement gris-noirâtre dans le milieu, vert cuivré sur les flancs; sous-caudales noires frangées de blanc. Rectrices noir-bleu, les subexternes bordées de gris, les externes entièrement gris-pâle presque blanc en dessous. Médianes et submédianes courtes et très larges presque semblables; les latérales internes beaucoup plus longues que les submédianes, néanmoins plus de trois fois plus courtes que les subexternes, fortement atténuées dès la base mais brus- quement plus étroites à l'extrémité et longuement effilées. —Q [ou jeune) Dos et uropygium vert cuivré rouge; en dessous menton noirâtre, large- ment bordé de blanc de chaque côlé; gorge et poitrine blanches densé- ment mouchetées de vert doré; abdomen blanchâtre varié de bronzé sur les flancs, bordé de noir en avant et coupé d'une bande longitudinale NOTES NAS RUE se . +. P. Langsdorffi (Vieill.). Sous-espèce. — (b) 4! Gorge et poitrine vert brillant, un peu plus doré en arrière mais sans ceinture rouge définie. Rectrices latérales internes fortement mais graduellement (non brusquement) acuminées aiguës. G. Langsdorffi melanosternum (Gould). 3: Genre, — RAN'FINEA — Sous-caudales vert doré foncé, bordées de violet-noir et finement frangées de fauve. Tête en dessus, gorge et poitrine vert brillant, plus doré à Ja base de la poitrine. Corps en dessus brun cuivré rougeàtre; supra-cau- dales vert doré, les dernières violet-rouge; abdomen vert bronzé, marqué sur la partie antérieure d'une tache blanche. Rectrices noir violacé à stipes fauVe-TOUX. 4. 4 A. . M. Eætitiæ (BOUrC:). ds sons D 2 nt = TS T7 . SYNOPSIS DES TROCHILIDA 7 57 f° Genre, — IISCEEA — Corps en dessus vert cuivré avec la tête d’un vert plus foncé fondu en arrière; uropygium plus foncé parfois noirâtre cuivré précédé d'une ligne blanche transverse; en dessous gorge et poitrine vert assez foncé mais plus brillant que celui de la tête; menton précédé d’une petite tache noir mat sous la base du bec; poitrine suivie d’une ceinture de plumes d'un vert plus clair et plus brillant frangées de blanc; abdomen cuivré- rouge mêlé de noir (plumes à base noire apparente, surtout en avant) passant au fauve au milieu de la base, au vert cuivré sur les flancs; touffes tibiales blanches; sous-caudales fauve-roux légèrement gris noirâtre au disque. Rectrices noirâtre violacé, leurs stipes roux, le plus souvent très finement bordé de gris ou de blanc; palette des externes noir mat en dessus, noir violet en dessous — © Corps en dessus vert cuivré foncé avec une bande uropygiale plus large teintée de fauve. En dessous gorge blanche avec une large bande longitudinale noire suivie, sur la poitrine, d’un groupe de plumes vert brillant frangées de blane, côtés de la poitrine vert cuivré; abdomen fauve au milieu vert cuivré sur les flancs (1). Rectrices gris-fauve, graduellement obscurcies vers l’extré- mité, avec une large barre subterminale noir-violet et une tache apicale FUN CAIN A ER Et Ce C1 D 1onsicauda (Gim.): 15° Groupe. — CHLOROSTILBON Bec généralement un peu plus long que la tête, droit sauf à l'extrême pointe de la mandibule supérieure, un peu infléchie, celle de l'inférieure un peu arquée en haut; mandibule supérieure finement serrulée dans sa partie apicale; base de son culmen brièvement emplumée; ses écailles nasales très visibles et nues sauf à leur bord supérieur dans la moitié basale; espace interramal nu sauf à la base. Queue généralement courte, plus ou moins fourchue avec les rectrices latérales presque toujours plus étroites que les médianes. Ailes normales. Pieds noirs, relativement assez forts; tarses pourvus de quelques petites plumes en dessus et sur leur face externe. — Sexes très dissemblables : mâle en dessus vert cuivré avec la tête généralement plus bril- lante; en dessous entièrement vert brillant squamuleux; sous-caudales longues et amples, arrondies (sauf parfois les plus longues) consistantes, vert brillant comime l'abdomen; rectrices presque toujours unicolores noir-bleu. — Femelle en dessus vert cuivré plus terne sur la tête; en dessous entièrement gris-blanc; de chaque côté une large bande oculaire noirâtre et une courte ligne postoculaire blanche; sous-caudales longues molles, gris-blanc comme l'abdomen; rectrices médianes vertes passant souvent au noir, les autres noir- bleu passant au gris ou au vert à la base et pointées de blanc, au moins les externes. TABLEAU DES GENRES 1. st Bec noir et dur, parfois mandibule inférieure en partie jaune (chez le mâle seulement). Queue courte, légèrement échancrée, rarement nette- (1) Les individus dont l'abdomen est en avant plus ou moins cuivré-rouge sont proba- blement de jeunes mâles, E. 58 EUGÈNE SIMON ment lourehue (Chrysolampis, Smaragdochrysis) carrée où même un peu arrondie, (Prasitis brevicaudata Gould), — Q Bec toujours noir , . . 2. ot Bec spongieux, rouge corail et sublransparent pendant la vie, passant au jaune par dessication, Queue assez longue et fourchue; rectrices médianes courtes, très larges non atténuces obluses ou obtusément tron- quées, les autres graduellement plus longues des submédianes aux externes. = Q Mandibule supérieure généralement noire, l'inférieure jaune atimoimsm in DhSC (NON SNONRICUSC) RD) 2. Bec entièrement noir. Queue courte, — Q Rectrices latérales noires pointées de blanc, passant souvent au vertcouivré à 1tbases . . . : .S. Bec à mandibule inférieure jaune au moins à la base, Queue longue et lourchue noir-bleu où noir verdâtre; rectrices latérales étroites. — Q Bec généralement noir, Rectrices latérales noires pointées de blanc, passant au gris*blanc où au bronzé olive dla base (Du nn 4 8. ot Roctrices vert bronzé ou olive, parfois cuivré-rouge; les médianes larges elobluses, les autres graduellement un peu plus longues el plus étroites des submédianes aux subexlernes, externes et subexternes égales ou presque égales mais les externes plus étroites, longuement alténuées où acuminées, Q Rectrices lalérales en dessous noir-bleu, assez longue- ment el nettement vertes à la base; les externes longuement pointées de blanc, les subexternes plus brièvement, les latérales internes marquées d'un très petit point blanc apical. . . . . . . . , . . ... Panychlora. ot Rectrices noires ou noir-bleu, les latérales plus larges, obtuses où obli- quement tronquées; queue légèrement fourchue, rarement carrée ou mème un peu arrondie (P. brevicandalt). Q Rectrices latérales en dessous noir-bleu (passant rarement au vert à la base chez P. assimilis) pointées de DIANG ES NS MR RE RTE CR SRE ST ÈS 4. Bec grèle dès la base. Ailes courtes; en dessous gorge ct poitrine vert clair brillant, Abdomen et sous-caudales vert cuivré foncé (Q inconnue). Smaragdochrysis. — Bec plus robuste à la base, Ailes longues. Dessous du corps et sous-caudales vert doré brillant © dessous du corps blanc grisâtre. Rectrices externes blanches avec une large barre saubmédiane noir-bleu et passant à la base AU NOÏ OU AUNETE CUITE M RO M M NCHIorolamhIs: 5. Mandibule supérieure rouge à la base longuement rembrunie à l'extrémité. Queue plus longue et plus fourchue; rectrices externes et subexternes plus étroites longuement atténuées, les externes dépassant les subexternes, noir-bleu, en dessus (sauf parfois les externes) pointées de gris obscur; dessous du corps el sous-caudales entièrement vert doré brillant. — Q Manudibule supérieure entièrement noire; l'inférieure jaune sauf à l'extrémité, Rectrices latérales noir-bleu largement et nettement gris-blane à lnbase/pointées de blane OR MG hIoa nes Bec entièrement rouge (jaune par dessication) sauf l'extrémité rembrunie de la mandibule supérieure, très large et déprimé à la base. Queue peu 1) Ce dernier oaruelère n'a pas été vérifié pour le genre Snaragdochrysis, TS SYNOPSIS DES TROCIILIDÆ 59 fourchue; rectrices externes non où à peine plus longues que les subex- ternes, un peu (à peine) plus étroites, obtuses ou obtusément tronquées, toutes entièrement noir-bleu en dessus et en dessous. — © Mandibule supérieure noire, le plus souvent passant au brun rougeâtre à la base; l'inférieure jaune un peu rembrunie à la pointe. Rectrices latérales noir- bleu, passant brièvement au vert à la base, pointées de blanc. Chlorostilbon. "Genre. — PANYOCEEE GONE A TABLEAU DES ESPÈCES 1. Rectrices vert brillant légèrement bleuâtre (non cuivré)les externes et subexternes étroiles el longuement acuminées, égales ou presque égales entre elles, dépassant un peu les latérales-internes plus larges et plus obtuses, Corps en dessus et supra-caudales vert cuivré avec la tête, vue en avant, vert doré très brillant. Corps en dessous el sous-caudales uniformément vert doré. Bec de 15,2 à 16 m/m. — © Corps en dessous et sous-caudales gris-blanc. Rectrices latérales assez étroites et longuement alténuées; les externes à la base gris-blanc passant au vert cuivré, ensuite noir-bleu brillant et longuement pointées de blanc; les subexternes et latérales-internes vert cuivré à la base, plus brièvement pointées de blanc, DEC ALU AIT UN EN M AR NP CP atenura Heince — jt Rectrices plus ou moins cuivrées, les externes plus larges, longuement alténuées obtuses, aussi longues que les subexternes mais un peu plus étroites. — Q Rectrices externes plus longuement vertes à la base. . 2. 2. t Rectrices et supra-caudales cuivré-rouge très brillant (comme celles de Chrysuronia Œnone); sous-caudales et corps en dessus (sauf la tête) vert cuivré rougeâtre; scapulaires plus rouges; tête, vuc'en avant, et dessous du corps vert doré jaune (comme P. euchloris). Rectrices externes et subexternes de même forme que celles de P. Poorlmanni mais un peu plus longues (1) ; bec 14 1/2 m/m. — Q Corps en dessous gris-blanc. Rectrices latérales en dessous doré brillant (comme celles de Hylocharis Eliciæ) passant à l'extrémité au violel-rouge, assez brièvement pointées de blanc. P. russata Salv. — tRectrices vert cuivré ou olivâtre; supra-caudales et sous-caudales vertes comme l'abdomen. — © Rectrices latérales vert cuivré à la base, ensuite NANÉDICNANDONMIÉENAAIDIANC AE EE CN EMA EN ORAN; 3. Rectrices en dessus vert très foncé presque noir, passant légèrement au cuivré à l'extrémité, en dessous vert bronzé olive foncé passant au noirâtre à la base, surtout interne; les externes visiblement plus étroites que celles de P. Poortmanni et plus longuement atténuées. Corps en dessus et en dessous d’un vert plus foncé. Taille petite : aile de 38 à 39 m/m. Bec de 12 à 12,6 m/m. — © Dessous du corps gris-blanc; diffère de P. stenura Q par les rectrices externes au milieu noir-bleu plus foncé à partie basale (1) O0, Salvin ajoute que les externes sont un peu plus étroites et plus longuement atté puces que celles de 2. Poorlmanni muis ce caractère m'échappe, je Ie trouve au reste un peu variable chez P, Poorlmanni, 60 EUGÈNE SIMON vert cuivré un peu bleuâtre et à pointe blanche beaucoup plus petite; les rectrices médianes en dessus d’un vert plus foncé et plus cuivré; la taille plus faible, le bec plus court de 13 à 14 m/m. P. Aliciæ (B. et M.). l'orme locale où accidentelle. — (b) Corps en dessous cuivré doré brillant à peine verdâtre; en dessus cuivré rouge, très brillant sur la tèle jusqu'à la nuque, Rectrices lalérales en dessous vert foncé bronzé presque noir le long du stipe; les médianes et submédianes en dessus teintées de violel doré. Bec124/2 mm (D) MR NP Aliciæ micans Salt): «1 Rectrices vert cuivré brillant passant souvent au bronzé rougeñtre à Ja base; les externes plus larges, longuement atténuées obtuses. Taille un peu plus forte, — Q Rectrices externes assez larges et peu atténuées, leur partie basale verte passant au gris à l'extrême base, surtout interne , 4, 4. ot Corps en dessous et lèle en dessus d'un vert brillant; taille médiocre; aile de 39 à 45 m/m; bec de 15 à 16 m/m. — Q Corps en dessous gris-blane. Rectrices externes longuement pointées de blane pur. P. Poortmanni {Bourc.). — t Corps en dessous el têle en dessus d'un vert doré jaune. , . . . . . 5. 5. Bec à mandibule inférieure jaune au moins dans sa moitié basale. Rectrices d'un vert un peu plus sombre (2) . . . . . . . . P. inexpectata (Berl). _— Bec entièrement noir (normal). Rectrices comme celles de P. Poortmanni. 6. 6. «Taille et proportions de P. Poortmanni (5) . . . . . P.aurata Ileine. ct Taille un peu plus forte et surtout bec plus long, de 18 à 19 m/m. — Q Corps en dessous gris-fauve surtout sur les flancs. Rectrices externes pointées de blane un peu lavé de fauve (1). . P. euchloris [Reichenb.). 2 Genre, — PEASENIS TABLEAU DES ESPÈCES 1. « Reclrices noir profond et mat {sans teinte bleue}. Dessus du corps vert cuivré À reflets rougeàlres; supra-caudales comme le dos; tête doré très brillant (vue en avant). Dessous vert doré brillant avec le milieu de 0 (1) Dosceription prise à Londres en octobre 1909 du type de la collection J. Gould; oiscau anciennement monté el remis en peau, mais encore assez frais; je ne vois pas la différence indiquée par O, Salvin dans la furcation de la queue, Je ne maintiens cette forme que provi soirement, en attendant de nouveaux matériaux; au reste 0. Salvin ajoute à sa description & May possibly prove to bo a variety of P, Aliciæ » (in Ann. Nat, Hist. 1891, p. 37). (2) D'après le type unique de la collection Berlepseh qui n'est peut-être qu'un ?. Poort- man anormal où alléré; un oiseau étiqueté Chlorostitbon inexpectatus, dans la collection Boucard, est un Clorolampis Gibsoni normal. {3) Species invisa et incortissima, 1 n'est cependant pas impossible qu'une forme voisine des Panyellora Poortmanni et euchloris existe au Pérou. Dans tous les eus, voici la diagnose de ?. aurala par Heine : & Prwcedenti (2. euchloris) simillima colore sed minor rostroque multo breviore et robustiore, insoquenti (2. Poortmanni) simillima statura, sed supra subtusque magis aurala, Peru». — J, Gould (Inter, Tr., p. 179, n° 411) place P. aurala en synony mie de P, Alie:, oiseau du Vénézuéla qui est au contraire plus foncé et moins doré que P. Poortmanni. (4) Pour les femelles, d'après deux individus incomplètement adultes; de nouveaux matériaux seraient nécessaires. M An 1 L SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 61 la gorge et de la poitrine d’un vert plus franc (plumes squamiformes de l'abdomen très larges), sous-caudales d'un vert moins doré que celui de l'abdomen. Queue légèrement fourchue comme celle de P.melanorrynehus, toutes les rectrices également larges; les médianes et submédianes à bords parallèles, obtusément tronquées; les externes arrondies à l'angle o externe, obliquement tronquées à l'interne. Bec de 15 1/2 à 16 m/m. Aile de 49 1/2 à 50 m/m. — © Rectrices noir très légèrement bleuâtre surtout en dessous; les médianes en dessus à peine lustrées de bronzé vert; les externes et subexternes pointées de blanc grisâtre. Sous-caudales gris- blanc avec les traces de disques obscurs (1). . . . P. peruana )Gould). —"g''O/Recinicestnoir-Dlen. 4. 7. mn on, : Pb ss IE SNS AT 2. st Tête en dessus vert plus ou moins cuivré comme le dos, sans plumes plus brillantes (sauf parfois à la base du bec), Corps en dessous et sous- caudales vert brillant, sans teinte bleue. Queue profondément fourchue; ses rectrices noir-bleu, les médianes parfois teintées de bleu verdâtre plus clair à l'extrémité; les externes assez étroites atténuées obtuses; les subexternes un peu plus larges, également obtuses. Bec de 13,2 à 14,2 m/m. Aile de 45 à 47 m/m. — © Rectrices médiances vert-bleu foncé passant plus 4 ou moins au noir à la base et sur les côtés, 1cs autres noir-bleu brillants ] les externes en dessous passant au vert foncé à la base externe et pointées | de blanc; les subexternes plus longuement vertes à la base mais plus ; brièvement pointées de blanc. Sous-caudales gris-blanc comme l’abdo- ' men où à peine plus foncé (2) : .. : . . . . .…. . . P. assimilis (Lawr.). | À — gt Tête en dessus doré très brillant, vue d'avant en arrière. . . 4 . . . 3. Nora. — Il me paraît probable qu'il existe une seconde espèce sans parure frontale; M. C. E. Hellmayr m'a communiqué un oiseau de l'île de Mexiana (à l'embouchure de l'Amazone) dont la tête m'a paru d'un vert foncé mat, mais qui diffère de P. assimilis par ses rectrices ressemblant davantage à celles de P. subfurcala et par le dessous du corps et les sous-caudales d’un vert cuivré assez foncé, avec la gorge et la poitrine d'un vert plus brillant nettement bleuâtre, formant une plaque définie. Cet unique spécimen tué à Faz Nazareth dans l'ile de Mexiana par L. Müller, est en un mauvais élat et peut être incomplè- | tement adulte, c'est-à-dire insuffisant pour se former une opinion certaine, M. C. E. Hellmayr l'a depuis cité sous le nom de Chlorostilbon prasinus prasinus (= Prasilis brevicandata Gould, nobis) in Abhandl. Bayer, Ak. W., XXVI, 2, 1912; p. 115: 8. «A Tête en dessus ornée de plumes squamiformes doré brillant formant une large bande n'atteignant pas tout à fait les yeux (paraissant, vue en avant, , bordée de noir de chaque côté) el acuminée en arrière sur la nuque, Corps en dessus vert cuivré avec Jes supra-caudales d'un vert plus à Ê (1) Spécimens de la collection E. Simon : a) © bec 15,6. . . aile 50 (Chaco : Yungas), b) G' bec 16. . . . aile 49 1/2 (Chaco : Yungas), e) © bec 15,5. . . aile 49 1/2 (Chuco : Omeja), d) Q (bec incomplet) (Chaco : Yungas). (2) D'après les spécimens de la collection E. Simon : 12 4, 6 Q, 62 4. EUGENE SIMON franc ou bleuâtre, les principales passant au noir à la base. Corps en : dessous vert doré avec la poitrine vert-bleu plus brillant, formant un plastron défini; base de l'abdomen et flancs mêlés de gris-noirâtre; sous- caudales vert-bleu très foncé ou noir-bleu très étroitement frangées de gris. Queue courte, presque carrée comme celle de P. Daphne, bec fort et long de 15 à 16 1/2 m/m; aile de 46 à 46 1/2 m/m (1). P. vitticeps (E. S.). at Tèle en dessus entièrement doré brillant. Sous-caudales généralement vert doré comme l’abdomen ou d’un vert un peu plus foncé . . . . . 4. Rectrices latérales. toutes très larges et un peu atténuées à la base, obliquement tronquées à l'extrémité avec le bord apical-interne très légèrement échancré; les externes non ou à peine plus courtes que les subexternes et aussi larges; queue carrée ou très légèrement arrondie. Corps en dessus vert cuivré avec la tête, vue en avant, doré très brillant; les supra-caudales comme le dos ou d’un vert plus franc. En dessous d’un vert plus brillant et plus france sur la poitrine, plus cuivré sur l'abdomen sous-caudales vert-bleuâtre plus foncé, passant souvent au noirâtre à la base. Bec de 13 à 14 m/m. — © Toutes les rectrices très larges noir-bleu {même les médianes]) les externes et subexternes étroitement pointées ou lisérées de blanc à l'extrémité; sous-caudales gris-blanc comme l’abdo- men. Bec 141/2 m/m (2) 1.05 . . PB. brevicaudata (Gould). — æ Rectrices externes à côtés parallèles, ou atténuées vers l'extrémité, obtuses, aussi longues ou un peu plus longues que les subexternes. . 5. 5. Queue assez fourchue; rectrices externes étroites, atténuées au moins dans tout leur tiers apical, mais obtuses, un peu plus étroites et un peu plus longues que les subexternes; celles-ci également atténuées et obtuses; les submédianes el les médianes beaucoup plus courtes et plus larges, les premières obliquement tronquées au côté interne. Corps en dessus vert cuivré le plus souvent à reflets rougeûtres sauf sur les supra-cau- dales,; tête et nuque doré très brillant. En dessous vert brillant, france sur la poitrine, plus doré jaune sur l'abdomen; sous-caudales vert brillant moins doré que celui de l'abdomen. Bec de 15,5 à 16,8; aile de 46 à 51. m/m. —Q Rectrices médianes vert-bleu foncé passant souvent au noir à l’extré- mité; les autres noir-bleu; les externes et subexternes presque éga- lement pointées de blanc passant au vert ou au gris bronzé à la base externe; latérales-internes avec une petite tache blanche apieale; submé- dianes un très petit point blanc à peine visible; sous-caudales gris blanc conne l'abdomen. . P. melanorrhynchus (Gould). Sous-espèce b) «ft Queue un peu plus longue; rectrices externes dépassant {3} D'après cinq mâles de la collection E. Simon : c) bec 45,92... aile 46 d} bec 15,6. . . aile 46,5 e) bec 15. . aile 46 [} bec 15. . aile 46 g) bec 16,3. . . aile 46,5. (21 D’après les matériaux de la collection E. Simon, © nombreux © une seule; il serait nécessaire de voir d'autres femelles pour juger de la constance des caraclères donnés. 1 SYNOPSIS DES TROCHILIDA: 63 plus les subexternes (1). — & © Taille plus faible ; bec de 14 à 15 m/m; aile de 45 à 46 m/m. . . . . . . P. melanorrhynchus pumila (Gould). Sous-espèces — (c) t Queue du précédent. Corps en dessous d’un vert plus franc et plus uniforme; tête en dessus doré plus verdâtre. Taille petite ; bec 13 1/2 à 14 m/m . . P. melanorrhynchus perviridis, subsp. nova. « . , — æ Queue moins fourchue; rectrices latérales plus larges; les externes obtuses à côtés presque parallèles ou atténués seulement près de l’extré- mité ; les subexternes et surtout les latérales internes et les submédianes 4 larges, plus ou moins tronquées obliquement ou même un peu échancrées À comme celles de P. brevicandala. — © Rectrices médianes noir-bleu \ entièrement ou passant au vert à la base ou sur les côtés. NG: 4 6. «* Corps en dessous entièrement d’un vert doré brillant, uniforme ou légèrement teinté de bleu sur la poitrine, sans plastron défini. Queue nettement fourchue ; rectrices latérales assez larges ; les externes oblique- ment atténuées au côté interne environ dans leur quart apical et formant un angle très ouvert, obtuses; les subexternes plus courtes mais un peu plus larges, plus obliquement tronquées au côté interne. Corps en dessus vert cuivré avec la tête et la nuque doré très brillant; sous-caudales vertes comme l'abdomen ou à peine plus foncé. Bec de 15 à 16 m/m. Aile 41 à 45 m/m. — © Rectrices médianes entièrement noir-bleu comme les autres ; rectrices externes noir-bleu jusqu’à la base, brièvement pointées de blanc ; les subexternes marquées d’un petit point blanc apical (2). P. caribæa (Lawr.). Sous-espèce — (b) S Rectrices externes proportionnellement plus longues, plus étroites, plus longuement atténuées obtuses, sans former d’angle interne ; les subexternes tronquées comme celles du type. Bec de 14,3 à 15 m/m. Aile de 44 à 46 m/m.— Q Rectrices médianes noir-bleu, entièrement ou passant plus ou moins au vert à la base ; latérales noir-bleu, entièrement ou passant au vert-bleu à la base sur toute leur largeur ou seulement au côté externe ; les externes longuement pointées de blanc grisâtre ; les subexternes à pointe blanche plus petite; sous-caudales gris blanchâtre un peu plus foncé que l'abdomen (3). P. caribæa orinocensis, subsp. nova. — qd En dessous gorge et poitrine vert très brillant teinté de bleu au milieu ; abdomen vert cuivré, souvent un peu rougeâire, les deux teintes nette- ment arrêtées dessinant un plastron défini; plumes de la poitrine plus nettement squamiformes souvent plus arrondies. Corps en dessus d’un cuivré rougeñtre avec la tête, vue en avant, doré plus brillant mais (1) Les auteurs ajoutent que P. punila se distingue de P, melanorrhynchus par le dessus À de la tête et le dessous du corps d’un doré plus éclatant, mais je n'ai rien observé de semblable — les oiseaux de Panama ont généralement les rectrices d'un noir plus profond, moins bleu, que ceux de la Colombie occidentale ; ceux-ci sous ce rapport semblables au P. melanorrhynchus type. La validité de la sousespèce 71. pumila est très douteuse, le caractère tiré des rectrices tient peut-être uniquement à la préparation, il ne resterait que la taille toujours un peu plus faible. (2) Collection E. Simon, nombreux, © une seule de Trinidad. (3) Collection E. Simon : 9 G et 4 © de San Fernando de Apure; 2 g du Vénézuélà, sans localité, de forme un peu intermédiaire, 61 EUGÈNE SIMON graduellement fondu en arrière avec la teinte dorsale. Bec assez fort el long de 15,2 à 16,2:m/m (1). "NP Daphne (Bonap:.): Sous-espèce — (b) «t Q Bec plus faible et plus court, de 13 à 14 m/m. — t Corps en dessus généralement d’un vert un peu moins cuivré, tête, vue en avant, doré très brillant, formant généralement une plaque mieux définie, arrondie en arrière sur la nuque. — Q Corps en dessus vert cuivré passant au cuivré plus rougeûtre sur la tête, au vert plus franc sur les supra-caudales. Rectrices noir-bleu, les médianes finement teintées de vert sur les bords latéraux ; les externes en dessus brièvement pointées de blanc; les subexternes marquées d'une petite tache blanche apicale n'occupant que leur côté externe ; sous-caudales gris-blane comme l'abdomen (2). . . . ... . . . . . . . . P: Daphne subfurcata (Berl.). NEA A GEHDOCEHEERVERES Gould at Corps en dessus vert cuivré foncé, plus brillant sur la tête; en dessous gorge et poitrine vert clair brillant légèrement cuivré ; abdomen et sous- caudales vertcuivré foncé ; rectrices noir-bleu. Aile 40 m/m. Bec 17 m/m (35) (femelle inconnue) ER EE ES iridescens (Gould ue Genre. — due Genre. — CHEONMROELANEIPES TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessus vert cuivré (rarement cuivré rougeàtre) avec la tète un peu plus foncée, non brillante ; les supra-caudales le plus souvent d’un vert un peu plus franc {moins cuüivré}. Corps en dessous vert brillant uniforme plus ou moins doré. Rectrices noir-bleu souvent teintées en dessous de noir verdâtre. Mandibule inférieure jaune pale dans sa moitié basale, noire où au moins rembrunie dans l'apicale. — Q Corps en dessous et sous-caudales blanc grisätre ou très légèrement teinté de fauve avec les côtés de la poitrine vert cuivré parfois cuivré rougeûtre. Rectrices médianes vert bleuàtre ; rectrices externes blanches, passant graduelle- ment et brièvement au gris bleuâtre à la base et marquées, vers le milieu, d'une barre noir-bleu ; les autres rectrices en dessous vert bleuàtre passant longuement au noir-bleu vers l'extrémité et plus brièvement pointées de blanc, le plus souvent tachées de blanc dans la moitié basale surtout au côté interne. Bec entièrement noir. t 15 1/2. © de 16 à 16/20/00. NS SC GTS OR TES ENT — «jt Tête d'un vert doré beaucoup plus brillant que le dos (à voir en avant). Corps en dessous et sous-caudales vert doré brillant. Rectrices noir-bleu. Mandibule inférieure jaune rembrunie dans son tiers apical au moins. 2. (1) Mesures prises des spécimens de la collection E. Simon : o iquitos, par Hauxwell, bec 16,2, aile 4%, O'Dogota .... . .. - . be015,),tailo 4&. o de Pebas, par Hauxwell, bec 15,2, aile 43. œ de Chachapoyas, par O.T. Baron, bec 15,9, aile 45. Je ne connais pas la femelle. (2) Mesures prises sur les spécimens de la collection E. Simon, tous du Roraima par H. Whitely : ÿ Bec13 m/m. ... Aile 45 m/m. o Bec 15,7 m/m. Aile 45 m/m. 3 Bec 14 m/m. . . . Aïle 45 m/m. Q Bec 13 m/m.... Aile 43 m/m. (3) D'après le Lype unique au Musée brilannique, ex collection Gould, SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 65 2. 4 Corps en dessus vert cuivré ; en dessous entièrement vert doré très brillant avec un très léger reflet bleu sous certaines incidences, au moins sur la poitrine. Rectrices noir-bleu. Mandibule inférieure jaune, rembru- nie environ dans son tiers apical. Bec 13 1/2 m/m; aile 41 1/2 m/m {1}. 2 C. chrysogaster (Bourc.). — gt Corps en dessus vert cuivré ou bronzé plus foncé et plus terne; en dessous vert brillant un peu plus franc (moins doré) sur la poitrine (2). Rectrices noir-bleu ; les externes beaucoup plus longues et plus acuminées; queue très fourchue; mandibule inférieure jaune rembrunie seulement à la pointe. Bec de 10 à 14jm/m.— © Corps en dessous et sous-caudales blanc grisâtre avec les côtés de la poitrine mouchetés de plumes vertes; les flancs de l'abdomen vert cuivré, son milieu légèrement moucheté. Rectrices médianes vert cuivré bleuâtre; rectrices externes en dessous blanches, passant assez largement à la base au vert cuivré et marquées, dans leur moitié apicale, d’une large barre noir-bleu plus ou moins bordée de vert cuivré à la base; les autres rectrices à parties blanches beaucoup plus réduites ou nulles à la base. Bec noir mais avec la mandi- bule inférieure un peu éclaircie vers la base. Bec de 14 à 16 m/m. (3). 3. C. Maugaei (Vieill.). 5° Genre. — CHLOROSTELBON (Gould) t Corps en dessus vert cuivré avec la tète un peu plus sombre, vue en avant légèrement lustrée d’or (plumes à base noirâtre toujours appa- rente); en dessous gorge et poitrine vert très brillant un peu teinté de bleu au milieu; abdomen cuivré éclatant à plumes squamiformes très larges. Rectrices noir-bleu. Aile de 53 à 54 m/m. Bec de 18 1/2 à 19 m/m (4). C. aureiventris ({Orb. et Lafresn.). Sous-espèce. — (b). Taille plus petite : aile de 48 1/2 à 57 m/m. Bec de 15,3 à 17,2 m/m (5). Rectrices d’un noir bleu souvent un peu verdâtre. C. aureiventris tucumanus, subsp. nova. (1) Je ne connais pas la femelle. (2) On peut se demander pourquoi Vieillot puis Lesson ont figuré cel oiseau avec la poitrine bleue; le type que j'ai pu étudier au Muséum (SG oiseau monté de la collection générale n° 4969) n’en offre pas trace, ce que j'altribuais d’abord à une décoloration due à l'action lente du temps. Mais les figures de Gould n'en offrent pas davantage, et R. Ridgway qui à (out récemment redécrit l'espèce sur des individus frais n’en parle pas, under parts Wholly brillant metallic golden green, the chest slightiy purer green (less golden) ». (3) D'après le type au Muséum de Paris (n° 4970). (4) Je ne connais pas la femelle de €. aureiventris; ce qu’en disent les auteurs ne permet pas de la distinguer de celle de C. prasinus. (5) Je donne à titre d'indication les mesures des spécimens que j'ai sous les yeux : Forme type de Bolivie Forme du Tucuman (par Buckley) (par Dinelli et G. A. Baer) Aile 54 NN Bec 18,2 BOAT Oo NAN Bec) 15:93 Aïle 53.” Bec 19 AMIBTES 5 NN Bec. 181 Aïle 50,4. . . Bec 18 ANONOL M Bec 17,0 AIO) EE Be c/1( A0 49/5 0.” Becri6,2 66 EUGÈNE SIMON — jt Corps en dessus vert cuivré avec les supra-caudales d’un vert plus franc; tête jusqu'à la nuque revêtue de plumes squamiformes doré très brillant parfois rouge cuivré éclatant, formant une plaque, souvent mal définie en arrière; en dessous gorge et poitrine vert doré plus ou moins bleuâtre au moins au milieu; abdomen vert cuivré. Rectrices noir-bleu. Aile de 47 à 49 1/2 m/m. Bec de 14 à 15 1/2 m/m. . . G. prasinus (Less.). Varialions locales de C. prasinus. — Les oiseaux des Etats de Rio, de S$. Paulo, de Parana et d’une partie de celui de Minas ont la poitrine, surtout au milieu, nettement teintée de bleu, mais passant au doré sur les côtés; la tête doré jaune très vif. Ceux de l'Etat de Bahia et d’une grande partie de celui de Minas (Serra de Caraça, Diamantina, S. Antonio da Barra) ont la poitrine vert doré plus légèrement teintée de bleu et seulement au milieu passant de chaque côté au doré brillant, la tête en dessus doré rougeûtre, souvent rouge cuivré éclatant. Entre les deux formes, on trouve des tran- sitions; les individus de Agua Suja, sur la limite de Minas et de Goyaz sont en partie intermédiaires; il me paraît impossible de tracer entre les deux formes une ligne de démarcation. Sous-espèce.— (b). Taille plus forte. Bec de 18 à 18,5 m/m. Aile de 50 à 50 1/2 m/m; tête rouge cuivré éclatant; abdomen doré rougeâtre comme C. aurei- DONERIS Me MENT Se es cl ce RG. prasinmus epregius (Heine) Nora. Les malériaux à ma disposilion sont insuffisants pour les femelles etje ne donne les renseignements suivants qu'à titre d'indication. Je ne con- pais pas de femelles authentiques de C. aureiventris et je ne possède que quelques spécimens des diverses formes de C. prasinus. Femelle de C. prasinus (Less.). — Q Dessous du corps gris-blance avec les côtés de la poitrine largement vert cuivré, les flancs de l'abdomen parsemés de quelques plumes vertes plus où moins cachées par les ailes; sous-caudales gris-blanc; dessus du corps vert, plus cuivré en avant; rectrices latérales en dessous noir-bleu d'acier passant plus ou moins au vert à la base externe; les externes assez longuement pointées de blanc; les subexternes {un peu plus larges) plus brièvement pointées de blanc; les latérales internes offrant un petit point blanc apical. Formes locales. — (h). Taille grande : aile 50 1/2 mm. Bec 20 m/m. Mandibule supérieure rouge dans son tiers basal, l'inférieure jusqu'à son quart apical. Rectrices médianes en dessus vert bleuäâtre foncé, assez longuement {presque dans leur tiers apical) passant au noir-bleu; les externes en dessous très brièvement teintées de vert-bleu foncé à la base externe; les subexternes et latérales-internes plus longuement vert cuivré brillant à la base externe . . 2... 0... . … CG prasinus esregius (Meine) {1}: ce}. Taille plus faible : aile de 42 à 45 m/m; bec de 15 à 15 1/2 m/m. Bec {pour la coloration) et dessous du corps comme le précédent. Rectrices médianes entièrement vert cuivré un peu bleuûtre; rectrices latérales en dessous plus longuement vert cuivré brillant à la base externe et parfois à l'internet... . C'prasinus forme de Bahia?) (1) D'après un seul individu de Buenos-Aires. (2) Une série de 4 ou 5 femelles préparées à la manière de Bahia. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 67 — (d). Taille du précédent mais bec plus long et un peu plus grêle 16,2 m/m; sa mandibule supérieure entièrement noire, l'inférieure noire mais éclaircie à la base. Rectrices médianes en dessus vert bleuâtre assez foncé passant vers l'extrémité au noir bleuâtre fondu, mais avec le bord apical assez largement vert plus brillant; rectrices externes passant à la base externe au vert plus foncé bleuâtre . . . ©. prasinus forme de Rio {1}. &° @enre. — CHELGANRGES «1 Dessus du corps vert cuivré avec la tête et la nuque, vues en avant, vert doré très brillant. Dessous du corps et sous-caudales vert doré brillant passant parfois au cuivré plus rouge sur l'abdomen, de chaque côté un petit point blanc postoculaire. Queue plus ou moins fourchue; rectrices en dessus noir presque mat bordée à l'extrémité (surtout les médianes et submédianes) de gris subtrausparent (cette bordure manquant aux externes), en dessous noir bléuâtre. Mandibule supérieure rouge testacé ou brunâtre au moins à la base, passant plus ou moins au noir à l’extré- mité. — © Dessous du corps blanc grisâtre rarement lavé de fauve sur l'abdomen; côtés de la poitrine et souvent de l'abdomen plus ou moins marqués de vert ou de cuivré. Rectrices médianes en dessus vert foncé souvent bleuâtre; rectrices externes en dessous noir-bleu passant à la base externe au vert bleuàtre ou cuivré, coupées au milieu d’une large barre gris-blane et assez longuement poiniées de blanc; les autres rectrices vert cuivré ou bleuñtre dans le tiers ou la moitié basale, noir- bleu dans l’apicale; les subexternes (rarement les latérales internes) avec une petite tache apicale gris-blanc. — Queue assez courte ou médiocrement longue; rectrices latérales externes assez larges atténuées obtuses, plus courtes que le corps (de la longueur de la tête ou plus) n'ayant jamais ÉTOISMOIS AMOR SHEUNTeS AM ÉMANES NPC AMEN 2 2. Queue très fourchue; toutes les rectrices en dessus, sauf les externes, largement bordées à l'extrémité de gris semi-transparent. Corps en dessous vert brillant, beaucoup plus doré dans la région de l'abdomen; en dessus vert cuivré rougeätre; tête, vue en avant, doré très brillant. Bec assez fort; mandibule supérieure rouge-testacé dans sa moitié basale ou un peu plus, noire dans l’apicale.— © Dessous du corps gris-blanc avec les côtés de la poitrine ‘et de l'abdomen étroitement verts. Mandibule inférieure jaune au moins dans sa moitié basale. Rectrices externes à barre noir-bleu médiane, non ou à peine plus large que la pointe blanche. s GC. Caniveti (forme type). — Queue beaucoup moins fourebue et plus courte, en dessus rectrices médianes et rarement submédianes, seules étroitement bordées de gris ou de bronzé vert. Mandibule supérieure! passant au rouge testacé seulement à la base (2). Coloration le plus souvent semblable à celle du type; parfois dessous du corps vert brillant plus uniforme sans reflets dorés (3). — (4) Un seul individu de Agua Suja, Etat de Minas, frontière de Goyaz. 2) Plus ou moins longuement; caractère très variable. (3) Ce caractère ne correspond pas à une race spéciale, je l'ai observé sur un mâle de Mütagalpa au Nicaragua, el sur un de S. José au Costa-Rica; ce dernier, envoyé en méme temps que beaucoup d'autres, de coloration normale. 68 EUGÈNE SIMON Q Dessous du corps gris-blanc le plus souvent teinté de fauve au moins sur l'abdomen, côtés de la poitrine seuls marqués de quelques plumes vert cuivré. Rectrices externes à barre noir-bleu médiane beaucoup plus large que la pointe blanche. Mandibule inférieure longuement noire à l'extrémité, parfois entièrement noire. Sous-esp. — (b) C. Caniveti Osberti (Gould). — Queue très longue et très fourchue; rectrices médianes et submédianes courtes et larges, peu inégales, les latérales étroites longues et graduées; les externes au moins aussi longues que le corps entier et près de quatre fois plus longués que les médianes; en dessus toutes, sauf les externes, largement pointées de gris-blanc transparent. Dessus du corps vert cuivré à reflets rougeûtres; tête vue en avant doré très brillant. CRT: 8. jt Rectrices externes étroites, dépassant de beaucoup les subexternes (1). Corps en dessous vert doré brillant, passant au doré rougeâtre sur les flancs. Bec de 14 à à 14 1/2 m/m; mandibule supérieure noire, passant au rouge testacé seulement à la base (2). C. auriceps Gould {forme type). . — æ Rectrices externes un peu plus larges, dépassant moins les subexternes. Corps en dessous vert doré plus uniforme. Bec plus long, de 15 à 17 m/m; mandibule supérieure rouge, passant au noir seulement à la pointe. Sous-esp. — (b) GC. auriceps forficatus (Ridgw.). Nora. — Je ne trouve absolument rien de constant pour maintenir la sous- espèce C. Caniveti Salvini; la description originale de Heine {Mus. Hein. I, p. 48, n° 105) ne peut donner d'indication, l’auteur comparant la nouvelle espèce aux C. Heæberlini et chrysogaster eux-mêmes douteux. J. Gould (Intr. p. 174) distingue C. Salvini de C. Osberti, par ses rectrices médianes et submé- dianes marquées chacune d'une petite tache verte apicale « the fresbly moulted adult males have their four central itail-feathers tipped with bronzy green but this colour appears to fade upon exposure to light, leaving the tail nearly black ». R. Ridgway (Birds N. Amer. V, p. 556-558) distingue Salvini d'Osberli par la moindre extension de la partie rouge basale à la mandibule supérieure «€ similar to C. Osberli but maxilla less extensivelÿy brownish (or reddish) basally (sometimes wholly duskyÿ) and middle rectrices of adult male with gray tips (when present — usually they are quite obsolete) narrower and darker {dark sooty grayish) » — mais ces caractères ne sont pas viables, très variables individuellement, et tous sujets à des allérations accidentelles. Pour le Chlorostilbon puruensis J. H. Riley (in Pr. Biol. Soc. Wash. XXVI, p. 63), voir au genre (Chlorestes. (4) Quelques individus de l’état de Guerrero ont en dessus un très petit point vert apical aux rectrices subexternes. (2) Je n'ai jamais vu la femelle du Chl. auriceps; d'après le seul individu de la collec- tion Boucard, celle de Chl. forficatus différerait de celle de Chl. Caniveti type, par ses rectrices externes dont la partie blanche médiane est plus réduite, n’occupant que le côté interne et avec l'apex blanc plus petit: mais ces caractères devraient être vérifiés sur une série. 1 SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 69 16° Groupe. — PHÆOPTILA Caractères du groupe précédent excepté bec nettement plus long que la tête. Queue très fourchue, à rectrices latérales un peu plus étroites que les médianes, néanmoins amples, obtuses ou obtusément tronquées, égales entre elles; sous-caudales (gynémorphes) longues, molles, grisâtres, rarement (4 de Cyanolampis) plus consistantes et de la couleur des rectrices. Sexes parfois semblables {1 gynémorphe) sauf par les rectrices, le plus souvent dissem- blables dans ce cas les mâles (au moins en dessous) à parties bleues domi- nantes. — ; Bec spongieux, rouge corail et semi-transparent, large et déprimé à la base comme celui des Chlorostilbon sensu stricto ; queue très fourchue. RE # TABLEAU DES GENRES 1. Sous-caudales assez consistantes noir-bleu comme les rectrices. Corps en dessus vert cuivré avec la tête ornée d’une plaque de plumes squami- formes très brillantes. Rectrices noir-bleu, en dessus les médianes, sub- médianes et latérales-internes (très larges et obtusément tronquées) pointées de gris obscur; les subexternes et externes plus longues, plus étroites afténuées, UnicOÏOres Nr Cyanolampis. — 4 Q Sous-caudales grises ou blanchâtres (gynémorphes) filamenteuses; touies les rectrices larges très obtuses ou obtusément tronquées. Corps en dessus vert cuivré avec la tête plus foncée et plus terne . . . . . . . 2. 2. Sexes très dissemblables : 1 en dessous gorge et poitrine bleu ou vert brillant. Rectrices noires, en dessus {sauf les externes et subexternes) largement pointées de gris obscur (1}. Rectrices médianes assez courtes, très larges et obtusément tronquées. — Q Corps en dessous gris-blan- châtre; rectrices externes noir-bleu, brièvement pointées de blanc, passant au gris à la base avec une zone vert cuivré. . . . . .. . Iache. — Sexes semblables sauf par les rectrices.— 41Q Corps en dessous gris obscur, de chaque côté une bande oculaire noirâtre et une ligne postoculaire blanche. — «7 Rectrices unicolores en dessus et en dessous gris bronzé; les médianes larges à côtés parallèles et obtusément tronquées mais beaucoup plus longues que celles des Jache, queue moins fourchue. — Q Rectrices médianes en dessus vert cuivré clair; les externes en dessous noir-bleu, largement pointées de gris obscur et longuement vert CUVE ANA) AS CA RE Ph æoptila: HT Genre. — CYANOEAMPES at Corps en dessus vert cuivré avec la tête, jusqu’à la nuque, bleu verdâtre clair très brillant. En dessous menton, gorge et haut de la poitrine bleu- violet foncé brillant ; poitrine et abdomen bleu verdâtre très foncé. Sous- caudales et rectrices noir-bleu; en dessus rectrices médianes et submé- dianes largement bordées de gris à l'extrémité. Bec de 17 à 18 1/2 m/m. — (1) Ce caractère secondaire, commun aux genres /ache et Cyanolampis, n’a d’analogue que dans le genre Chloanges du groupe précédent. 70 EUGÈNE SIMON Q Semblable à Sache lalirostris Q, sauf taille plus petite; sous-caudales d'un gris plus obscur; recirices médianes vert cuivré plus brillant, rare- ment bleuâtre.Bec de 18 à 20 m/m. . . . . . G. Doubledayi [Bourc.) ne Genre. — HACRIE À Menton et gorge bleu-violet brillant (plumes bleues au menton le plus sou- vent étroitement frangées de gris-blanc); poitrine et abdomen vert cuivré, un peu bleuûtre sur la poitrine, mêlé de gris obscur à la base de labdo- men et sur les flancs (plumes plus ou moins frangées). Sous-caudales gris plus ou moins foncé, frangées de blanchâtre; les plus courtes parfois marquées de très petits disques vert-bleu peu visibles. Rectrices noir à peine bleuâtre, en dessus bordées de gris obscur à l'extrémité, sauf les deux (parfois les trois) externes. Bec de 20 à 22 m/m.—Q Corps en dessous gris-blanc teinté de fauve, avec quelques plumes vert cuivré sur les flancs. Rectrices médianes vert légèrement bleuâtre, avec une bordure apicale assez étroite plus cuivrée, précédée d'une zone plus foncée mal définie; rectrices externes à la base gris blanchâtre souvent teinté de vert-bleu brillant le long du stipe, ensuite noir-bleu et pointées de blanc; rectrices subexternes et latérales internes vert cuivré brillant à la base, ensuite noir-bleu, plus brièvement pointées de blanc. Sous-caudales blanches filamenteuses. Bec de 22 à 24 m/m. . . . . . . . I. latirostris (Sw.). Sous-esp. — (b) Taille plus petite, bec de 14 à 18 m/m; menton et gorge d’un bleu plus clair, passant graduellement, sur la poitrine, au bleu-verdâtre (1. I. latirostris magica (Muls.). — gt Menton et gorge vert brillant à peine teinté de bleuàâtre; poitrine et abdomen vert cuivré; sous-caudales gris-blanc à disques bien définis, bleu noirâtre sur les plus longues, vert doré sur les plus courtes. Bec plus court, de 18 à 19 m/m. — © diffère de Z. lalirostris parles flancs en dessous plus largement tachés et variés de vert cuivré ; les rectrices latérales à la base d’un vert plus foncé et moins brillant (sec. Ridgw.) (2). 4 I. Lawrencei (Berl.). 3° Genre. — PIHÆOPTILA 7 Q Corps en dessous gris plus ou moins foncé, parfois légèrement teinté de fauve (3); de chaque côté une bande oculaire noirâtre et une petite ligne (4) Cette sous-espèce est douteuse. R. Ridgway qui ne l’'admet pas, reconnaît cependant que les oiseaux de l'Etat de Sinaloa sont beaucoup plus petits que ceux des autres parties du Mexique, sauf peut-être ceux de l'Etat de Colima et de l’Arizona (Eiats-Unis) qui diffèrent très peu de ceux de Sinaloa (Birds of N. Ame., V, p. 371 nota). (2) Ridgway signale quelques individus de /. latirostris provenant du Sud de l'aire de l'espèce (Jaumauve, Etat de Taumanlipas, Hacienda Angostura, Etat de S. Luis Potosi et de la vallée de Mexico) qui semblent intermédiaires à /.latirostris et à 1. Lawrencei par la gorge d'un bleu verdâtre (Ridgway, 1. e. p. 371 nota). (3) Certains mâles très adultes ont les plumes de la poitrine, surtout sur les côtés, à petits disques bleuâtres, plus ou moins cachés par les franges, mais donnant à l’ensemble un reflet gris-bleu ardoisé très pâle. Ce caractère peu important confirme l'étroite parenté de Ph. sordida et de Zache latirostris. PP ET SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 71 postoculaire blanche, Sous-caudales gris-fauve blanchâtre. — ; Rectrices gris verdâtre ; les latérales en dessous légèrement teintées de bronzé vert ou rarement un peu rougeâtre, noirâtre fondu vers la base. Bec de 19 1/2 à 21 m/m. — © Rectrices médianes vert cuivré clair; les externes à la base gris-blanc passant brièvement au vert cuivré, ensuite noir-bleuâtre et longuement pointées de gris-blanc ; les subexternes cuivrées jusqu'à la base, plus brièvement pointées de gris-blane. — Bec un peu plus long, de 2289024) MEN CE OP 'sordida(tould): 17° Groupe. — THALURANIA Bec presque toujours plus long que la tête et un peu courbé; sa man- dibule supérieure aiguë, légèrement infléchie sur l'inférieure à l'extrémité, noire et solide, ses marges finement serrulées dans la partie apicale; ses écailles nasales le plus souvent (excepté Ricordia et Sapphironia) emplumées et cachées sauf à leur bord inférieur et à leur extrémité; partie basale emplumée du culmen ne dépassant jamais le niveau des narines. — Queue fourchue ; rectrices graduellement plus longues des médianes aux externes ; celles-ci plus étroites que les médianes et obtuses; sous-caudales très souvent longues et molles, tantôt incolores, le plus souvent de la couleur des rectrices, rarement de la couleur de l'abdomen. Pieds assez forts et noirs ; tarses assez densément (parfois à peine Sapphironia) plumeux sauf sur leur face interne. Ailes normales. — Sexes presque toujours très dissemblables : mâles brillants verts ou bleus, leurs rectrices (sauf parfois les médianes) noir-bleu ou noir bronzé; femelles en dessous gris-blanc comme celles des Chloroslilbon mais sans bande noire oculaire ni ligne blanche postoculaire (1), leurs rectrices latérales pointées de blanc et passant souvent au vert cuivré à la base. TABLEAU DES GENRES 1. Supra-caudales longues, couvrant les rectrices médianes très courtes ; les autres rectrices graduellement plus longues des submédianes aux externes ; celles-ci dépassant de beaucoup les subexternes, un peu incur- vées et acuminées. Ailes très courtes et obtuses (femelle inconnue). Ptochoptera. — Rectrices médianes dépassant nettement les supra-caudales et de teinte différente ; les autres graduées ; les externes droites non incurvées. 2, 2. Écailles nasales nues comme celles des Chlorostilbon ; base emplumée du culmen, vue de profil, atteignant à peine le milieu des écailles nasales. Mandibule supérieure noire, vue de profil aplanie environ dans ses deux tiers basilaires, légèrement convexe dans l’apical, avec un léger ressaut; mandibule inférieure jaune au moins à la base. Rectrices médianes, submédianes et latérales internes, vues en dessus, légèrement atténuées obtuses arrondies. — jt sans parure frontale; dessous du corps très brillant, revêtu de plumes squamiformes très larges un peu molles. 8. (1) Parfois des traces, notamment chez les Ricordia, où la bande blanche est remplacée par un point blanc postoculaire. A 7e Mi EUGÈNE SIMON — Écailles nasales densément emplumées et cachées sauf à leur bord inférieur et à leur extrémité antérieure effilée; base emplumée du culmen, vue de profil, atteignant presque le niveau de l'extrémité antérieure des écailles nasales. Rectrices médianes, submédianes et latérales-internes en dessus plus larges, non atténuées et tronquées avec une pelite sinuosité médiane. — FX le plus souvent orné d’une plaque frontale brillante ; dessous du corps revêtu de plumes squamiformes généralement plus petites et plus serrées, vértes'on bleues moins {bnllanteS PP EP CE 3. Sous-caudales très longues, les principales étroites acuminées blanches, le plus souvent à disques verts allongés le long du stipe. Rectrices graduées des médianes aux subexternes, toutes les latérales étroites ; les subexternes et externes de même longueur, mais celles-ci un peu plus étroites. Bec beaucoup plus long que la tête. — © hologyne ou un peu semiandromorphe sans point 'blancipostoculaire. 1... .«...""Sapphironia. — Sous-caudales plus courtes, blanches ou grisàâtres, très molles parfois filamenteuses sur les bords (rappelant un peu celles de Chalybura) rare- ment à disques verts (R. Swainsoni Less.). Rectrices latérales un peu plus larges, les externes non ou à peine plus longues que les subexternes, mais celles-ci beaucoup plus longues que les latérales internes. — Q hologyne, avec un point blanc postoculaire . . . . . . . . Ricordia. 4. Mandibule inférieure jaune, au moins dans sa moitié basale; la supérieure noire. Rectrices externes non ou à peine plus longues que les subexternes. 5. — Æ Q Bec entièrement noir et dur, plus long que la tête, légèrement courbé, vu de profil sa ligne dorsale à peu près continue égale. — Rectrices externes dépassant toujours un peu les subexternes. — Femelles hologynes. « is 5. Sous-caudales longues, molles (comme celles des Agyrtria) gris bronzé plus ou moins frangées de blanc ou de gris-blanc. Supra-caudales bronzé olive ou bronzé rouge brillant différant du dos et desrectrices. (Qinconnue.) Timolia. — Æ Sous-caudales courtes, rondes, consistantes, vertes comme l'abdomen, mais plus ou moins frangées de noir-bleu comme les rectrices . . . . 6. 6. Bec environ de la longueur de la tête, presque droit, vu de profil aplani en dessus, de la base au moins presqu'au tiers apical, plus convexe à l'extrémité avec un ressaut sensible (comme celui des Sapphironia) vue en dessus sa partie apicale un peu lancéolée. Supra-caudales noires comme les rectrices. — (?) © andromorphe (1). . . . . . . . . . . Cyanophaia. _— Bec un peu plus long que la tête, légèrement courbé, vu de profil sa ligne dorsale à peu près continue égale (comme celle de Thalurania), vue en dessous son extrémité graduellement acuminée. Supra-caudales vertes comme le dos. — {?\ © Légèrement semiandromorphe. . . . Augasma. M) On ne connaît pas sûrement les caractères sexuels des trois genres Timolia ‘yanophaia et Augasma. : L | d SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 73 7. Gt Queue très fourchue, beaucoup plus longue que le corps; corps en dessus bleu d’acier foncé avec la tête d’un bleu plus brillant (© inconnue!. Neolesbia. — Queue plus où moins fourchue, aussi longue que le corps ou, le plus souvent, plus courte; corps en dessus vert cuivré foncé sauf parfois sur la téteetlenuenaAnidoS Cho syneRRRN E US: 8. « Sous-caudales noir-bleu comme les rectrices mais, le plus souvent, frangées de blanc pur, rarement entièrement blanches. Normalement des taches scapulaires bleues ou violettes . .,. , . . . . Thalurania. — Sous-caudales vertes comme l'abdomen au moins au disque; pas de taches scapulaires. Bec à peine plus long que la tête. . . Chlorurania, 1: Genre. — PTOCHOPTETERA — œ Corps en dessus vert cuivré, plus foncé sur la tête; supra-caudales d’un vert plus brillant; en dessous gorge vert pâle brillant; poitrine et abdomen brunâtres, variés de vert bronzé sur les flancs; sous-caudales longues, gris-brunâtre avec de petits disques vert bronzé. Rectrices noirâtre violacé (1) (femelle inconnue) .: . . . . . . . . P.iolæma ([Reichenb). 2e Genre. — RICORDIA — gt Corps en dessus vert cuivré foncé, plus terne sur la tête; avec les supra-Caudales bronzé olive, comme les rectrices; en dessous menton, gorge et côtés de la poitrine vert doré brillant, milieu de la poitrine et de l'abdomen noir mat, flancs de l'abdomen largement vert cuivré foncé; sous-caudales vertes, étroitement lisérées de noir. Rectrices en dessous noir verdâtre, en dessus les médianes jusqu'à la base les autres à l’extré- mité et au côté externe vert bronzé olive; les externes assez larges. — Q Corps en dessous gris assez obscur, lavé de fauve; côtés de la poitrine et flancs vert cuivré; sous-caudales gris-fauve comme l'abdomen. Rec- trices médianes et submédianes bronzé vert foncé [parfois cuivré, parfois bleuâtre); latérales assez larges, dans la moitié basale grises au côté externe, vert cuivré à l’interne, dans la moitié apicale noir-bleu et pointées de gris-blanc . . . . . .-. . ... . . . R. Swainsoni [Less.). — æ Corps en dessus vert cuivré assez foncé, plus terne sur la tête, avec les supra-caudales bronzées. Corps en dessous vert doré très brillant, un peu plus cuivré sur Fabdomen; sous-caudales très blanches, filamen- ieuses, les plus courtes parfois avec de petits disques gris-noirâtre. *ectrices en dessous noir un peu bleuâtre; en dessus les médianes, submédianes et latérales-internes (au moins au côté externe) bronzé violet sombre, rarement bronzé olive; les externes et subexternes noires, plus étroites que celles de R. Swainsoni. Bec de 14 1/2 à 18 1/2 m/m. — Q Corps en dessous blanc grisâtre avec les côtés de la poitrine vert cuivré brillant; sous-caudales blanches. Rectrices latérales en dessous noir-bleu avec le côté externe vert bronzé jusqu'au liers apical environ (1) D’après le type unique communiqué par le Musée de Vienne. 74 EUGÈNE SIMON en dessus rectrices médianes et submédianes -bronzé olive, les autres noir mat avec le côté externe bronzé olive au moins dans les deux tiers basilaires et souvent avec une petite tache apicale vert cuivré fondu. Bec de 171/2 4490 / me M RE RER Icon GERYAS ). Race locale. — (b) & Queue plus courte et moins fourchue; rectrices médianes, submédianes et latérales-internes en dessus bronzé-rouge foncé. Bec de 17 à 19 1/2 m/m. (1)... ... . R. Ricordi æneoviridis (Palmer et Riley}. æ° Genre, — SAPPHIRONIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. st Menton, gorge et poitrine bleu-violet brillant; abdomen vert cuivré foncé, un peu bleuâtre; sous-caudales vert cuivré, les plus courtes un peu bleuâtres, les plus longues seules (le plus souvent) étroitement frangées de blanc. Corps en dessus vert cuivré, un peu plus foncé et plus terne sur la tête; les plus longues supra-caudales cuivré-rouge brillant au moins à la base. Rectrices noires ; les médianes en dessus plus ou moins teintées de bronzé vert au moins à la base (caractère variable); rectrices externes et subexternes égales ou celles-ci à peine plus courtes: — Q Corps en dessous blanc avec les côtés de la poitrine largement vert bleuätre (s’avançant en coin intérieurement), de l'abdomen vert cuivré; sous-cau- dales à disques vert bronzé petits, toutes très longuement frangées de blanc. Rectrices médianes vert bronzé passant au noirâtre à l'extrémité; les autres noires; les externes et subexternes pointées de gris-blanc à l'extrémité interne. "MM TS cæruleigularis (Gould): Race locale. — (b) 4 Abdomen et dessus du corps d’un vert cuivré plus clair nullement bleuâtre sauf sur la tête; sous-caudales toutes vert cuivré plus jaune; les plus courtes très étroitement, les plus longues plus longuement frangées de blanc. Rectrices médianes vert bronzé foncé passant longue- ment au noir à l'extrémité. $S. cæruleigularis Duchassaingi (Bourc.) (2. — gt Corps en dessous entièrement vert doré brillant, plus ou moins teinté de bleuâtre sur la gorge et la poitrine; sous-caudales vert doré, frangées (1) Ces caractères sont très faibles; je les donne d’après les matériaux du Musée britan- nique (4 & de l'ile Abaco) ; R. Ridgway qui a pu en examiner une nombreuse série (15 ©, 9 ©) maintient la sous-espèce, sans doute à cause de son aire géographique très limitée. Cette forme devra peut-être reprendre le nom de 2. ficordi Bracei Lawrence, décrit bien antérieurement sur un seul mâle en mue provenant de l’île New Providence (également dans le groupe des Bahamas). M. Riley qui a comparé ce type aux oiseaux de l’île Abaco signale de légères différences dans la teinte verte du dessous du corps ce qui tient probable- ment à son état anormal et transitoire. Pour l'instant rien n'autorise à admettre deux formes dans l'archipel des Bahamas; la distinction des oiseaux des îles Andros et Abaco de ceux de Cuba est même douteuse; voici à titre de renseignements quelques indications prises sur quatre mâles d’Abaco du Musée britannique : = 1. © Bec 17 m/m. Rectrices méd., subméd., et latér. internes bronzé rougeätlre. 2 cd (Bec cassé) — — — — — — — 3 © Bec16,5 — — — — — un peu plus foncé. 4. G Bec 16,2 > — — — —E = — (2) Cette sous-espèce est faiblement caractérisée et reliée à la forme type par des inter- médiaires; j'ai reçu de Santiago de Véragua, une série de Sapphironia à peu près semblables en dessous à la forme type, en dessus à la forme Duchassingi. = SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 19 de blanc. Corps en dessus vert cuivré, un peu plus foncé et plus terne sur la tête, un peu plus doré sur les supra-caudales. Rectrices plus étroites; les externes un peu plus longues que les subexternes. . . . 2. 2. t Sous-caudales vert brillant ; les plus courtes assez étroitement frangées de blanc, les plus longues blanches à disques verts étroits et linéaires parfois effacés; plumes brillantes de la gorge et de la poitrine à bases blanches cachées (1) (parfois un peu apparente, surtout en avant). Queue médiocre; rectrices médianes vert bronzé assez foncé, les autres noir- bleu, non ou très finement lisérées de gris au bord apical. Bec de 17 à 19 m/m.—OQ {ou «' jeune) (2) gorge et poitrine vert brillant varié de blanc plumes à bases blanches apparentes et plus ou moins frangées de blanc); abdomen blanc varié-moucheté de vert cuivré sur les flancs, au moins en avant; sous-caudales blanches très légèrement ombrées le long du stipe; les plus courtes seules à petits disques verts; rectrices latérales nolr-bleu passant le plus souvent au bronzé verdâtre ou au gris fondu à l'extrémité. Bec un peu plus long. . . . . . . . . S. Goudoti (Bourc.). Sousesp. invisa. — (b) « Similar to S. Goudoli but wing shorter, top of the head darker and under tail coverts with pale margins decidedly narrower. Wing 47; tail 32; bill 17 » (3) . . . . S. Goudoti Zuliæ Cory. at Sous-caudales vert brillant, toutes très étroitement lisérées de blanc; plumes brillantes de la gorge et de la poitrine à base gris-noirâtre (cachée). Queue plus longue et plus fourchue; rectrices médianes en dessus noir verdâtre passant au bronzé vert à la base. Bec plus CONTOUR MS GælinarBourc.): £° Genre. — ALGASMA — {7 ad.). Tête en dessus bleu-verdâtre clair très brillant; dos et supra- caudales entièrement vert cuivré. Corps en dessous vert glacé très brillant, légèrement teinté de bleu sur le menton et la gorge ; sous-caudales vert brillant comme l'abdomen, mais passant au noir-bleu à la base. Rectrices noir bleuâtre. Aile de 50 à 55 m/m; bec de 18 à 19 m/m. — (Y jeune). Sous-caudales longuement frangées de blanc à disques bronzés étroits (5). A. smaragdinea (Gould). (1) La teinte du dessous du corps est assez variable; le plus souvent la gorge et la poitrine sont d’un vert glacé à reflets bleus; l'abdomen d’un vert également brillant mais plus doré; d’autres fois le vert prend une teinte olive, Les cas de mélanismes, plus où moins complets, ne sont pas rares. {2} On ne connaît pas sûrement la femelle de S. Goudoli; les individus décrits ici qui abondent, en même temps que les mâles adultes, dans les lots d'oiseaux de Bogota, sont peut-être des jeunes; l'extension du vert et du blanc sur le dessous du corps y varie beau- coup individuellement. (3) Cette description conviendrait assez bien à S. Cælina. (4) D’après un oiseau de ma collection (provenant des doubles de l’ancienne collection Verreaux) dont le plumage est altéré. Les auteurs ajoutent que S. Cælina (luminosa Lawr.) diffère en outre de $. Goudoti par le dessous du corps d’un vert plus bleu (Lawrence) et le dessus de la tête plus obseur et bleuâtre (Berlepsch), ce que je n'ai pu constater. (5) La femelle qui a été attribuée à Æ£ucephala smaragdinea par J. Gould et O. Salvin (C. du catalogue) est (d’après le type) un l’hlorostilbon prasinus Less. (Pucherani Boure.), mais il est fort possible que notre Thalurania chlorophana ne soit autre que la femelle adulte de l'A. smaragdinea, =6 EUGÈNE SIMON — (Q ou « subadulte). Corps en dessus entièrement vert cuivré, plus terne sur la tête; en dessous gorge et poitrine vert doré brillant {de même teinte que chez Chlorurania glaucopis), plumes à bases blanches apparentes au menton et au bas de la poitrine; abdomen vert plus foncé sur les flancs, blanc au milieu et surtout à la base; sous-caudales blanches longues. Rectrices en dessus noir-bleu, teintées de bronzé-vert obscur au bord externe (surtout les médianes), en dessous noir-bleu, les externes et subexternes pointées de blanc. Bec plus long, 20 m/m ; mandibule infé- D: « rieure passant au jaune seulement à la base. — A. chlorophana (I. S.). »° Genre. — TIMOLIA |1) TABLEAU DES ESPÈCES 1. Supra-caudales bronzé olive. Corps en dessus vert brillant un peu plus bleuâtre que celui du dessous; en dessous vertdoré(comme celui de Chloru- rania glaucopis) sans teinte bleue. Sous-caudales à disques bronzés étroits, longuement frangées de blanc. Rectrices noir-bleu sans reflets violets. T. chlorocephala (Bourc.) (2. SUPrACAUdAleS MOULE MENU NME CPR NP ER NC ER: 2. Dos offrant, de chaque côté, une tache bleue supra-scapulaire formant une ceinture interrompue, comme celle des Thalurania. Tète en dessus vert foncé comme le dos; en dessous gorge et poitrine vert teinté de bleu; abdomen vert bleuâtre plus foncé. Sous-caudales gris bronzé, frangées defauvel[S) RE NE CC RTS Ca pulata (one — Dos sans taches supra-scapulaires. Tête en dessus bleu brillant (comme celle de Chrysuronia Œnone; dos vert bleu; les dernières supra-caudales rouge doré; corps en dessous vert, Rs D LT ÉRO: Dos vert-bleu assez foncé; les dernières supra-caudales rouge doré dessi- nant une ligne étroite. Corps en dessous vert doré sans teinte bleue; sous- caudales longues, bronzé olive, très étroitement frangées de blanchâtre. Rectrices noir-bleu. Aile 57 m/m; bec 21 1/2 m/m {4}. re) T. Lerchi [Muls.|. — Dos vert plus doré moins bleu; supra-caudales rouge doré, formant une bande plus large. Corps en dessous vert brillant avec la poitrine teintée de bleu, presque bleue sous certain jour; sous-caudales et rectrices médianes bronzé-rouge-violet; rectrices latérales noir-bleu tirant sur le violet (5) TT cæruleolavatalGouIt). (1) Je ne sais rien des caractères sexuels du genre Timolia; les quatre espèces n'étant connues que par des mâles, encore la plupart incomplètement adultes. (2) Le type unique est un oiseau non adulte, n’offrant sur la tête que quelques plumes brillantes (ressemblant à celles de l'Augasma smaragdinea). (3) D'après le type unique au musée britannique. (4) J'ai vu les trois individus connus de cette espèce : le type de Mulsant, actuellement au musée de New-York; le type d'Agyrtria tenebrosa Hartert, au musée de M. W. Rothschild à Tring ; le troisième dans la collection E. Gounelle à Paris. (5) Le type unique est un mâle non adulte dont la tête offre quelques plumes brillantes isolées, l’une d'elles du même bleu que celui de la tête de Ÿ. Lerchi; sa mandibule supé- rieure, un peu détériorée à la base, paraît brun-fauve. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 1 EN &° Genre. — CYAROPHAEA gt Q Corps en dessus vert cuivré avec la tête d’un bleu brillant très foncé, suivi, sur la nuque, d’une étroite zone d’un bleu verdâtre plus terne; en dessous gorge d’un bleu brillant foncé passant au noir dans la région du menton; poitrine d’un vert bleuâtre brillant passant au vert cuivré sur l'abdomen ; supra-caudales et rectrices bleu d'acier foncé, un peu plus brillant en dessous qu’en dessus; sous-caudales vert-bleu très foncé. Man- dibule inférieure jaune, nettement noire dans son tiers apical, ou un peu plis Becde to Ar TE EE ICS bicolon(Gm:): Nota. — Il résulte des observations de M. A. Verill, que les sexes de C. bicolor sont à peu près semblables et que l'oiseäu considéré jusqu'ici (Gould, Salv., Ridgw.) comme la femelle serait réellement une espèce toute différente dont le mâle serait normalement gynémorphe; Verill, qui a proposé pour cette dernière espèce le nom de Thalurania Belli, a même observé que les poussins sont différents (ceux de €. bicolor étant noiràtres, ceux de T. Belli blancs en dessous) presque dès leur sortie de l'œuf. Malgré la précision de ces observations, quelques doutes subsistent encore à ce sujet; il n’est pas impossible que certains individus aient la faculté de se reproduire étant encore, en plumage de jeune, d’autres exemples en sont cités en ornithologie (Phœænicurus Cairei, etc.), aussi je n'admet encore le Thalurania Belli que sous toute réserve. Au musée de M. W. Rothschild à Tring, j'ai vu 15 individus de C. bicolor par von Branch : 9 4 normaux — 20 à plumage de gt — 4 Q grises en dessous correspondant à 1. Belli. J'ai recu, par M. Worthen, trois cotypes de Verril, deux notés «1 l’autre ©. 2° Genre. — CHLORURRANEA gt Corps en dessus vert cuivré, passant sur les supra-caudales au vert plus france (moins cuivré); tête ornée d’une plaque bleu-violet brillant, dépas- sant peu le vertex, mais suivie, sur la nuque, d'une zone bleu sombre mat parfois un peu verdâtre. Corps en dessous entièrement vert brillant; sous-caudales d’un vert un peu plus foncé, les plus longues souvent fran- gées de noir-bleu; toutes les rectrices noir-bleu (1). Aïle de 57 à 60 m/m. 3ec de 17 1/2 à 18 1/2 m/m. (2). . .… C. glaucopis (Gm.). Nora. — J'ai une fois trouvé, parmi Ges oiseaux de Colombie paraissant de préparation indigène, un mâle en mauvais état de Chlorurania glaucopis, difré- rant un peu de ceux du Brésil, notamment par le dessus du corps d'un vert plus cuivré et plus clair, la plaque céphalique d’un bleu brillant plus clair et moins violet; le dessous{du corps d'un vert doré plus jaune; les rectrices médianes vert bleuâtre, les autres noir-bleu; les sous-caudales gris noirâtre frangées de blanc à la base et avec de petits disques verts (Bec 18 m/m, aile 59 m/m). Plusieurs de ces caractères peuvent tenir à l’immaturité évidente et au mauvais état de l'unique spécimen ; il n'est cependant pas impossible que C. glaucopis soit remplacé dans la savane de Bogota par une espèce très voisine; je n'en parle ici que pour attirer l'attention et provoquer de nouvelles recherches. f (1) La longueur et la furcation de la queue sont très variables, (2) Pour la femelle voir au tableau des T'haluraniu. 78 EUGÈNE SIMON $° Genre. — THALURANIA VABLEAU DES ESPÈCES 1. Sexes semblables; mâle gynémorphe. Corps en dessus vert cuivré, plus france et un peu plus foncé sur la tête, l'uropygium et les supra-caudales; corps en dessous el sous-caudales blanc grisâtre avec quelques plumes cuivrées sur les flancs. Rectrices médianes en dessus, vert cuivré vif à la base, noir-bleu dans leur quart ou leur tiers apical, les deux teintes nette- ment tranchées; recirices externes et subexternes en dessous briève- ment blanches à la base, ensuite noir-bleu légèrement verdâtre et assez longuement pointées de blanc ; latérales-internes assez étroitement bor- dées. de blanc à l'extrémité. Bec de 17 1/2 à 18 m/m. — T. Belli Verill. — Sexes très dissemblables. « scapulaires bleues ou violettes. Sous-caudales noir-bleu comme les rectrices souvent frangées de blanc, rarement eéntiérementiblanches (1) RER 2. Dessus de la tête vert foncé ou noirâtre comme le dos. . . . . . . . . 3. Dessus delaltéte blemiousvyert bnillant RE RE 0 3. Corps en dessous vert doré avec (le plus souvent), l'abdomen plus ou moins bordé de bleu-violet sur les flancs (2); en dessus tête et cou vert très foncé, presque noir vu en avant; dos, des scapulaires à l'uropygium, bleu-violet brillant; uropygium et supra-caudales vert bleuâtre foncé. Sous-caudales noir-bleu assez longuement frangées de blanc à la base, très finement (à peine distinctement) à extrémité. Queue très longue et très fourchue. Bec de 18 1/2 à 20 m/m . . . . . T. Watertoni (Bourc.| — Corps en dessous bicolore : menton et gorge vert brillant, poitrine ct abdomen bleu-violet; corps en dessus vert plus où moins obscur avec «les taches bleues scapulaires, souvent réunies en forme de ceinture . . . 4. 4. En dessus bleu des scapulaires! étendu, {formant une ceinture continue ou étroitement interrompue; dessus de la tête très foncé, vu en avant presque noir mat, sans reflets dorés; en dessous partie verte tronquée droit; SanS bordure RAR RE AR ER RE TE LT DE — En dessus bleu des scapulaires beaucoup plus réduit, formant, de chaque côté, une petite tache ne s'étendant pas sur le dos (ou à peine), dessus de la tête foncé, le plus souvent à reflets rougeûtres cuivrés. . . . . . . 7. 5. Sous-caudales entièrement blanches, rarement avec de très petits disques noirâtres. Taches bleues scapulaires formant une ceinture amincie dans le milicu, parfois étroitement interrompue comme celle de T. refulgens. Becilong: 19m). NS TE PRE Balz anis (1) Je ne donne ici que les caractères des mâles. Je résumerai ceux des femelles, autant qu'ils me sont connus, dans un tableau spécial provisoire. (2) Dans l'oiseau figuré par Gould, qui est peut-être le type de Bourcicr (oiseau donné à Loddiges par Waterton) cette bordure est exceptionnellement large (Monog. Il, pl. 100). Bourcier, qui ne parait avoir fait que lranscrire une note envoyée par Loddiges, dit même par erreur « abdomen et flanes bleu foncé »; une autre phrase de sa description « tête couverte de plumes semiécailleuses vert doré » conviendrait mieux à ?. Eriphyle, mais la planche de Gould, faite probablement sur le même oiseau, est bien reconnaissable. CE oi SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ . 79 à — Sous-caudales noires ou gris noirâtre, frangées ou non de gris-blanc ou x deéblanc-) ANRT Su 0 MEN 0 OPERA CG; 4 6. Sous-caudales grises ou noirâtres, les plus courtes le plus souvent teintées de noir verdâtre au disque, frangées de blanchâtre (longuement à la base, très brièvement à l'extrémité). Corps en dessus, vu d’arrière en avant, vert cuivré, passant en avant, sur la nuque et plus rarement en arrière sur l’uropygium et les supra-caudales, au cuivré plus rougetre (1); ceinture violette entière et dilatée dans le milieu. Queue profondément fourchrerBecdenthaMoBn)ne EN CU UT Furcatar (Gi): Race locale. — (h) Sous-caudales généralement comme celles du type, parfois d'un noir-bleu et frangées de blanc plus pur (2). Corps en dessus d'un vert plus cuivré, passant nettement au cuivré rougeñtre sur la nuque, l'uropygium et les supra-caudales; ceinture d’un bleu plus clair et plus verdâtre, entière mais plus étroile el amincie dans le milieu. Queue plus courte et moins fourchue. Bec un peu plus long, de 18 1/2 à 20 1/2 m/m. T. furcata gyrinno (Reichenb.). — Sous-caudales entièrement noir-bleu (sans aucune frange). Corps en dessus d'un vert très foncé bleuätre, non ou à peine plus cuivré (vu d'arrière en avant) sur le cou et l’'uropygium, passant au noir vu d'avant en arrière (3). Ceinture violette interrompue ou au moins très amineie dans le milieu; plaque verte de la gorge généralement séparée de la partie violette par une étroite zone vert-bleu fondue. Taille grande. Queue profondément fourchue. Bec de 19 à 20:m/m: . . « è: . « : : . . | T. refulgens Gould. Race locale. — (b) Corps en dessus généralement d'un vert un peu moins foncé et plus cuivré; ceinture violette entière, dilatée dans le milieu comme celle de T. furcata. Plaque verte de la gorge nettement tronquée en arrière (4). Taille un peu plus faible. T. refulgens forficata Heine. 7. En dessous; partie verte de la gorge nettement tronquée droit comme celle de T, furcata, sans bordure noire et sans zone de transition vert- LENS NE A Et RESCAAS RRRE PES A AIN ET CM ER RER ESS — En dessous partie verte prolongée sur la poitrine, arrondie en arrière et bordée, au moins sur les côtés, d’une ligne noire. Sous-caudales (de laduite)noir-ble/nomoutipeinelbordées MN NRC 010) 8. Sous-caudales noires, largement frangées de blanc (Sec. Hellm.) (5). T. Simoni Hellm. (1) Caractère varjable; certains individus ont la partie postérieure du dos d’un vert plus, uniforme et moins euivré avec les supra-caudales souvent plus foncées et un peu bleuätre. (2) Ces sous-caudales varient individuellement : celles des oiseaux du Marañhao (S. E. de l’'Amazone) et de l'ile de Mexiana, à l'embouchure de l'Amazone, sont plus longuement frangées de blanc, les plus longues sont parfois même entièrement blanches, comme celles de T, Balzani; ils correspondent peut-être à T. subfurcata Heine « braccis crissoque late albis ». (3) Les supra-caudales, normalement d’un vert foncé comme le dos, sont rarement teintées de bronzé-rouge comme celles de 7’. fureala. (4) Un de nos oiseaux du Maroni offre la coloration dorsale du 7, la gorge de T. refulqens typique. (5) Cette espèce m'est inconnue en nature. D'après Hellmayr, elle est intermédiaire aux T. furcata et de T. Tschudii, elle se rapproche de T. furcata par le dessous du corps, de T, Tschudit par le dessus, surtout par l'absence de ceinture continue. refulgens forficala el 80 EUGÈNE SIMON — Sous-caudales (de l’adulte) entièrement noir-bleu (1); corps en dessus vert cuivré, plus franc au milieu au niveau des épaules, bronzé-rouge sur le cou et la tête. Bec robuste de 19 à 19 1/2 m/m. . . . T. Jelskii Tacz. 9. En dessous partie verte nettement tranchée et entièrement bordée d’une ligne noire semi-circulaire; en dessus tête et cou bronzé très foncé presque noir mais, vus en arrière, passant plus où moins au bronzé rougeâtre; dos etsupra-caudales vert assez foncé. Bec de 18 1/2 à 21 m/m (2). T. nigrofasciata (Gould). — En dessous partie verte bordée de noir seulement sur les côtés (3), dans le milieu fondue et reliée à la partie bleue par une zone bleu verdàtre un peu cendré; corps en dessus vert cuivré foncé, plus obscur mais à peine rougeûtre sur le cou et la tête, souvent plus bleuâtre sur le milieu du dos. Bectde#201420 1/2m/n0 MN RER ET TS Chu di Gone 10. Tête en dessus vert brillant, parfois mêlé de quelques plumes bleues en ARPIÉTÉ. 4 22e be cul net SO M ET PE PLIr Tête en dessis DIU Viol Re EE NO RE 0 JE 11. En dessous partie verte peu prolongée et coupée droit au niveau de la poitrine (comme celle de 7! furcata). Corps en dessus et petites couver- tures des ailes vert cuivré ; taches scapulaires bleues généralement petites annee ee MON As Te er ce MO Ie PA DE ET M 12 — En dessous partie verte prolongée sur la poitrine et arrondie en arrière; corps en dessus d’un vert plus foncé, surtout au niveau des épaules; petites couvertures des ailes vert-bleu foncé; taches scapulaires bleues plus grosses, s'étendant plus où moins sur le dos; sous-caudales noir-bleu, assezlonsuementifransées de blanc. RPM ON Cr LS: 12. Sous-caudales vert cuivré foncé; les plus longues ordinairement noires ou violacées, au moins sur les bords, frangées de blanchätre seulement à la base; en dessus bleu des scapulaires très réduit ne s'étendant pas sur le dos : plaque verte frontale parfois mêlée de quelques plumes bleues en arrière (individus de Sao Antonio da Barra); en dessous gorge d’un vert doré brillant, abdomen d'un bleu légèrement cendré (rarement d'un violet bleu plus foncé). — Bec de 18 à 19,5 m/m ; aile de 58 à 62 m/m. T. Eriphyle [(Less.. — Sous-caudales blanches à disques noirs petits {parfois entièrement blanches); bleu des scapulaires plus étendu formant une ceinture interrompue ; en dessous gorge d’un vert doré un peu plus foncé; abdomen généra- lement d'un bleu plus violet. Taille plus petite. Bec de 17 à 19 m/m. T. Bæri (Hellm.). (2) Celles des jeunes sont parfois étroitement frangées de blane ou de gris-blane, ce qui fait supposer que le type de T°. Jelskii n'était pas complètement adulte. 2) Il est à noter que les oiseaux de Bogota ont le bec plus long, de 20 à 21 1/2 m/m que ceux du haut Amazone et de Quito dont le bec a de 18 1/2 à 19 mm; certaines différences légères existent aussi entre les femelles de ces diverses régions; voir plus loin. (3) Parfois peu distinetement. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 81 13. Plaque frontale s'étendant, un peu au delà des yeux, sur la région occi- pitale, entièrement d'un vert brillant (rarement ses plumes occipitales isolées bleues (1), ne formant pas bordure comme celles de T. Fannyæ); en dessus, de chaque côté, tache scapulaire petite; en dessous abdomen d’un bleu à peine violet, avec très souvent une tendance à passer au vert au milieu (plumes de la région médiane plus ou moins frangées de vert) {2}. Bec de 1920/2007 ne EEE OT MN MONT; verticeps||Gould): Aberralion ou variété individuelle. — Abdomen vert comme la poitrine, en totalité ou seulement au milieu (3). T.verticeps var.hypochlora (Gould). — Plaque frontale tronquée droit en arrière au niveau des yeux (4), vert brillant, le plus souvent bordée de bleu en arrière; corps en dessus généralement d’un vert plus foncé et plus bleuâtre surtout en arrière; taches bleues scapulaires plus étendues, formant une large ceinture interrompue; en dessous abdomen d’un bleu plus violet et plus foncé, sans aucune tendance verte; queue généralement plus longue et plus fourchue. Bec généralement plus court, de 17 à 19 m/m. T. Fannyæ (D. et B.). 14. Corps en dessus vert cuivré, paraissant presque noir vu d'avant en arrière, avec le cou et la nuque {vus d’arrière en avant) plus ou moins teintés de rouge cuivré ; tête en dessus ornée d’une plaque bleu-violet, s'étendant sur le vertex et arrondie en arrière ; ceinture violette scapu- laire interrompue; partie inférieure du dos tantôt d’un vert uniforme, tantôt plus cuivrée au milieu, passant rarement au cuivré rougeûtre ; supra-caudales vertes ou cuivrées comme le dos; en dessous menton, gorge et poitrine vert doré; abdomen bleu-violet avec quelques plumes vertes ou bleu verdâtre à la base; rectrices noir-bleu en dessus et en dessous; sous-caudales noir-bleu longuement frangées de blanc. Bec de LOS En NO) ER EE ET colombical|Bourc.): Varialions individuelles du male.— (b) (entre le type et la forme venusla) diffère du type par la ceinture scapulaire bleu-violet entière ou subentière, mêlée de quelques plumes vertes au milieu; de venusla par les supra- caudales vertes, les rectrices noir-bleu, les sous-caudales longuement frangées de blanc (6). — (c) Dos entièrement du même vert semi-doré, de la nuque aux supra- caudales ; ceinture violette subinterrompue; abdomen violet-bleu plus clair. Bec 18 m/m (7). {1} Ce qui est assez fréquent pour les oiseaux du nord Ecuador. (2) Ce caractère n’est à peu près constant que pour les oiseaux de la région interandine qui nous sont envoyés de Quito; ceux du nord de l'Ecuador (à Paramba) ne diffèrent pas par le dessous du corps des 7. Fannyæ qui habitent la mème région mais à une moindre ultitude (à Carondelet, S. Javier, Pombilar etc.). (3) Exagération d’un caractère signalé plus haut, au reste très variable individuellement. (4) Ou mieux de leur bord postérieur. (5) Description prise des oiseaux de Bogota, des Ilanos de la Meta, de [bagué et de Santa Marta. (6) De la savane de Bogota, en mème temps que le type. (7) Un seul mâle dans la collection Boucard, sous le nom inédit de 7. valenciana (Valencia, par Salmon); la partie verte de la gorge parait moins étendue sur la poitrine, ce qui tient à la préparation. 6 82 EUGÈNE SIMON Sous-espèce. — adulte (1). Corps en dessus plus foncé (noir vu d'avant en arrière), cou et nuque, vus d’arrière en avant, bronzé rougeâtre très obscur; ceinture scapulaire violette entière mais souvent amincie dans le milieu ; partie postérieure du dos vert foncé souvent bleuâtre (non cuivré); supra-caudales vert très foncé (non cuivré) souvent noires à la base; rectrices noir-bleu violacé (2) ; sous-caudales noir-bleu, n’offrant quelques barbes blanches qu’à la base. Bec de 17,5 à 19 m/m. T. colombica venusta (Gould). Variations individuelles de T. colombica venusta. — (a) Ceinture scapulaire violette interrompue (3). — (b) dessus du corps d’un noir presque mat, vu d’arrière en avant vert-bleu très foncé uniforme, supra-caudales entière- ment noir-bleu. Ceinture scapulaire interrompue. Bec 20 m/m (4). NoTa. — Ici viendraient se placer deux espèces décrites par les auteurs américains. ; T. Townsendi Ridgw. — Semblable à 7. colombica venusta sauf par le dessous du corps entièrement vert doré, du menton à la base de l'abdomen (comme chez Chlorurania glaucopis.) T. Ridgwayi Nelson. — Semblable à T. col. venusta mais poitrine et abdomen noirâtres (non métalliques) variés de vert bronzésur les flancs (5). TABLEAU DES FEMELLES 1. Epaules garnies de plumes bleues ou vertes beaucoup plus brillantes que celles du dos formant une tache scapulaire très nette. . . . . . . . . 2. — Épaules vert cuivré comme le dos, sans plumes plus brillantes. . . . . 6. 2. Taches scapulaires bleu franc brillant (6). Abdomen entièrement vert foncé (plumes à base noirâtre apparente surtout au milieu). Rectrices médianes noir-bleu comme les latérales passant brièvement au vert à la base (7). T. verticeps. (1) Les jeunes ne peuvent se distinguer sûrement des oiseaux de Bogolu. (2) Caractère souvent très peu appréciable. (3) Du Costa-Rica : Caville et San Carlos. (4) Du Nicaragua à Malagalpa ; cette forme doil ressembler au T. Ridgwayi Nelson, peut-être fautil n'y voir qu'un commencement de mélanisme plus où moins avancé. On trouve des formes de transition dans la Veragua. (5) Je reproduis ici la description originale du 7. Ridqiwayi par E. W. Nelson (in the Auk 1900, p. 262) « top of head, from base of bill to middle of crowu, dark metallie blue, rest of crown dark, rather dull bluish green ; sides of head back of eyes, upper half of neck and entire back bronzy green darkert on upper tail-coverts; wings dark purplisch browa ; tail Lustrous black with slight purplish gloss ; chin sides of head to lower side of orbits and entire under side of neck brillant metallic green ; under side of body dull blacklish washed with mettallic geenish on sides, under coverts lustrons black. Wing 57, tail 33, culmen 17. Rendly distinguished from other known members of the genus by the dark no metallie underparts. — Know only from the type locality : San Sebastien St. Jalisco, Mexico 1897. (E. W. Nelson and E. A. Goldman), type in U. S. Nat. Mus. n° 155981. (L'auteur ne parle pas des scapulaires.) (6) Parfois réduites à 2 ou 3 plumes. (7) Sous ce rapport les oiseaux de Paramba sont intermédiaires aux ©. verthiceps et Fanny car leurs rectrices médianes sont plus longuement vertes à la base. Les mâles offrent aussi quelques caracteres de transition (voir plus haut p. 81). | ? f SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 83 — Taches scapulaires vert bleuâtre brillant. Rectrices médianes en dessus vert un peu bleuâtre, entièrement noires ou passant au noir à l'extrémité. 3. 3. Abdomen gris blanchâtre plus foncé que la poitrine, passant, plus ou moins largement, au vert cuivré foncé sur les flancs ; taches scapulaires tHÉS nettes SNA ER ue de LA LIN DT SCMNRE E. ea Rene ser, — Dessous du corps entiérement blanc grisätre. Taches scapulaires réduites à quelques plumes brillantes parfois peu visibles. . . . . . . . . . . 5. ÆHBCCIDIUS COULOIR AN COM EE NE TT M Colombicar bEGDIUS Tone O2 0e NME MENT Fannyeæ: 5. Corps en dessous blanc à peine grisätre. Bec plus long et plus grêle. T. Tschudii. — Corps en dessous d’un blanc-grisâtre plus foncé. Bec plus robuste et un petiplus court de a20m)/mIO) MR EL NN OT. J'elskit: 6. Rectrices externes étroites et acuminées, à stipe;blanc au moins en grande partie, noir-bleu dans leur moitié apicale, avec une pointe blanche assez longue, gris-blanc dans leur moitié basale, avec le bord externe presque blanc, l'interne marqué (immédiatement à la suite de la partie noire) d'une zone verte oblique. Queue très fourchue. Bec 21 1/2 m/m (3). T. Watertoni. — Rectrices latérales beaucoup plus larges et obtuses, à stipe noir sauf dans la pastelanicalelblancnet nt NAN ILE AN EL 7. 7. Rectrices latérales noir-bleu, pointées de blane, le plus souvent très légère- ment et graduellement éclaircies à la base sans démarcation nette. . . 8. — Rectrices latérales nettement bicolores, noir-bleu pointées de blanc, plus ou moins longuement vertes, olivâtres ou blanchâtres à la base. . . . 9. 8. Rectrices médianes entièrement vert bleuâtre. Corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus mat (parfois très légèrement bleuâtre) sur la tête vue en avant. Queue très fourchue, rectrices médianes beaucoup plus courtes que les latérales. Bec de 18 à 19 1/2 m/m; aile de 54 à 57 m/m. Chlorurania glaucopis. — Rectrices médianes vert-bleu foncé passant longuement au noir à l’extré- mité. Corps en dessus vert à peine plus cuivré sur le cou mais plus terne sur la tête vue en avant (plumes à base noirâtre apparente); queue très peu fourchue, rectrices médianes un peu plus courtes que les latérales MT nero as Ciata (pars) (À): (4) D'après Carriker (in Ann. Carn. Mus. 1910, p. 533) la femelle de T. colombica venusla diffère de celles de T. colombica type par la plus grande extension du vert noirâtre sur les flanes de l'abdomen. J'ai cependant reçu du Chiriqui des femelles qu'il m'est impossible de distinguer de celles de Bogota ; l'extension du vert foncé sur les flancs est variable indivi duellement. (2) Les matériaux dont je dispose sont insuffisants pour me permettre d'affirmer que ces caractères sont absolus. (3) D’après un individu de la collection W. Rothschild à Tring, rapporté de Pery-Pery, Etat de Pernambuco, par E. Gounelle. (4) Oiseaux de Bogota et du Napo. De Lu 84 EUGÈNE SIMON 9. Tête, vue en avant, d’un vert doré assez brillant, les plumes à base gris blanchätre. Rectrices externes dans leur tiers ou leur moitié basal vert cuivré, passant à l'extrême base au gris blanchätre fondu. . . . . . 10. — Tête, vue en avant, d'un vert plus sombre, ses plumes à base noirâtre. 11. 10. Taille plus forte : bec 19:m/m; aile 58 m/m. LL -. VNTMEriphyle. — Taille plus faible : bec 17 à 19 m/m; aile 52 à 55 m/m . . . . T. Baeri (1). 11. Rectrices médianes cuivré brillant dans leurs deux tiers basilaires, noir- bleu dans le tiers apical, les deux teintes nettement tranchées. Rectrices externes blanches à la base ensuite noir-bleu légèrement verdâtre et pointées/de blanc ERP ERNEST ER ETTI Te — Recirices médianes vert bleuätre passant souvent au noir à l'extrémité. Rectrices externes plus où moins vertes ou gris-olive à la base ensuite noir-bleu (non verdâtre) et pointées de blanc. #. .. .. . . .:. 12: 12. Rectrices médianes vertes, passant au noir-bleu seulement à l'extrémité. Rectrices externes à partie verte peu étendue, le plus souvent limitée à la paselexterneBeciplustion Genet RUE EAN — Rectrices médianes entièrement vert cuivré bleuâtre. Rectrices externes vertes, olivätres ou blanchâtres au moins dans leur tiers basal; sous- caudales blanc un peu grisâtre comme l'abdomen .'. . . . . . . . 14. 13. Rectrices médianes vert bleuâtre foncé. Rectrices externes et subexternes assez brièvement pointées de blanc; sous-caudales blanc grisâtre (2). , T. nigrofasciata (pars.). — Rectrices médianes vert plus cuivré. Rectrices externes et subexternes plus longuement pointées de blanc; sous-caudales d’un blanc plus pur (3). T.Balzani. 14. Queue peu fourchue. Rectrices externes généralement vert brillant dans leur tiers basal. Bec plus court de 18 à 19 m/m (4) . . . . . T. furcata. — Queue plus fourchue. Rectrices externes gris-blanc ou olivätre à la base. Bec plus longs, 19/2/4020 m/me et ir Tri refuitens: % Genre, — NEOLESBIS — (3) Corps en dessus et queue bleu d'acier foncé, avec la tête, jusqu'à la nuque, d’un bleu plus brillant. Corps en dessous vert bleuâtre métallique, (4) Mes matériaux sont insuffisants; les quelques spécimens à ma disposition diffèrent cependant des T. Eriphyle femelles par quelques caractères qui devront être vérifiés sur des séries plus nombreuses; tandis que chez ?. Eriphyle les sous-caudales sont du même gris blanchâtre que l'abdomen et les côtés de la poitrine offrent à peine quelques plumes vertes isolées, chez T. Baeri les sous-caudales sont d'un blanc plus pur que celui de l'abdomen et les côtés de la poitrine sont plus largement vert cuivré formant enclave. (2) Oiseaux du Haut-Amazone péruvien : Pebas, Iquitos. Nauta, ete. (3) Sur un seul individu du voyage de Balzan. — D'après C. E. Hellmayr, la femelle de T. Simoni Hellm., ne différe de celle de 7. Balzani que par le bec un peu plus long. (4) Les deux derniers caractères ne sont pas absolus. Les T. furcata qyrinno, ressemblent le plus souvent au T. refulgens par leurs rectrices externes et leur bec. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 85 plus bleu sur la gorge; abdomen plus foncé, passant au bleu sur les flancs; sous-caudales bleu d'acier foncé, frangées de blanc. Ailes noir violacé. Queue longue et très fourchue (rectrices médianes 27 m/m, latérales 68 m/m). Aile 63 1/2 m/m; bec noir 19 m/m (sec. H. v. Ber- lEPSCH) CORRE NN enr orni (Bérl:), 18° Groupe. - HYLOCHARIS : Voisin du groupe précédent. Bec à peu près semblable; sa mandibule supérieure tantôt noire et aiguë, tantôt rouge et spongieuse, au moins chez le mâle; ses marges mutiques ou à peine distinctement serrulées; base emplumée du culmen ne dépassant pas le niveau du milieu des écailles nasales, très souvent ne l’atteignant pas; écailles tantôl presque nues comme celles des Chlorostilbon, tantôt emplumées comme celles des Thalurania. Queue assez courte, carrée ou un peu arrondie. Ailes et pieds normaux; tarses emplumés au moins à leur côté externe à la base. Généralement ni point blanc ni ligne blanche postoculaires (excepté Panterpe et Basilinna). Sexes très dissemblables (excepté Panterpe dont la femelle est andromorphe); mâles brillants, verts ou bleus, ornés de plumes squamiformes larges; femelles en dessous gris-blane comme celles des Chlorostilbon mais plus mouchetées de vert cuivré, au moins sur les flanes, sans bande noire oculaire, ni ligne blanche postoculaire (excepté Basilinna). TABLEAU DES GENRES 1. Queue arrondie ouverte; fermée ses reetrices médianes etsubmédianes égales (ou les médianes à peine plus courtes); les autres graduellement et légè- rement plus courtes des submédianes aux externes; sous-caudales colorées comme les rectrices; pas de ligne blanche sous-oculaire ni de ligne postoculaire; bec rouge, les écailles nasales nues . . . . . . . . . . 2. ‘— Queue carrée ouverte; fermée ses rectrices médianes un peu plus courtes que les submédianes; le plus souvent les externes un peu (à peine) plus courtes que les subexternes; écailles nasales le plus souvent en partie CDI EE SEE ET ESC CSM LL 0 LL SP ERNEN te e 2. Rectrices toutes larges; les lalérales brièvement atténuées à l'extrémité, mais obtuses et obliquement tronquées. Bec droit ou presque droit, d' rouge spongieux et subtransparent, rembruni seulement à l'extrémité de la mandibule supérieure. — © Mandibule supérieure noire ou éclaircie Seulement ANAIDAS ERNEST IlocharIs: — Rectrices moins larges; les externes un peu plus étroites que les autres, longuement atténuées. Bec moins large non spongieux. 4! rouge pendant la vie (2), sa mandibule supérieure passant par dessication au noirâtre à peine teinté de brun-rouge à la base du culmen . . . . . . Juliamyia. (4) Je ne serais pas surpris que cet oiseau ne soit qu'un hybride de Lesbia et de Thalu- rania. (2) sec. Fraser, in P. Z. S., 1860, p. 283. 86 EUGÈNE SIMON 3. Mandibule supérieure noire et dure; mandibule inférieure jaune paille, rembrunie à l'extrémité; écailles nasales emplumées dans leur moitié basale au moins à leur bord supérieur; base emplumée du culmen, vue de profil, dépassant le MIE TES ÉCAIIIES 0 RON EE | __ Bec entièrement rouge, spongieux et subtransparent (au moins chez le mâle adulte); écailles nasales presque entièrement nues; base emplumée du culmen, vue de profil, n’atteignant pas le niveau du milieu des écailles (beaucoup plus courte chez Basilinna). Rectrices externes aussi longues que lés subexternes#. one SEC EERESENPAEI CREER) 4. De chaque côté un point blanc postoculaire. Rectrices externes aussi larges et aussi longues que les subexternes. Sexes semblables, femelle andro- morphe (1); corps en dessus vert cuivré avec une plaque céphalique de très larges plumes bleu brillant bordée de noir et les supra-caudales vert- bleu ; corps en dessous rouge feu, bleu et vert doré très brillants ; sous- caudalés vert foncé PNR TE EF Anternpe. — Pas de point blanc postoculaire. Rectrices externes un peu plus étroites et un peu {à peine) plus courtes que les subexternes. — Sexes dissemblables. & brillant vert et bleu; © en dessous blanche, mouchetée de vert, au Moins SUT les TCOLES MAUR PA EE RE EN EEE CR 5. Bec assez long et un peu courbé ; rectrices exiernes nettement plus étroites que les subexternes; supra-caudales, rectrices et sous-caudales cuivré rouge brillant ; celles-ci plus ou moins frangées gris-blanc. — Tête en dessus et, le plus souvent, en dessous bleu-violet brillant. Chrysuronia. — Bec plus court et presque droit; rectrices externes presque semblables aux subexternes ; uropygium el supra-caudales verts comme le dos; rectrices noir-bleu; sous-caudales du mâle d'un vert plus foncé que celui de l'abdomen ANNEE EN PR EEE ET ARRICRIGreSTÉSS 6. Bec fort et très long, large et déprimé à la base ; base emplumée du culmen vue de profil, atteignant presque le niveau du milieu des écailles; pas de ligne blanche postoculaire ; rectrices externes de même longueur que les subexternes mais plus étroites, obtuses, à côtés parallèles. — 37 Corps en dessus vert cuivré avec la tête bleu-violet brillant, suivi d’une zone vert-bleu sombre; corps en dessous vert doré plus brillant, avec le menton et souvent la gorge bleu-violet comme la tête — © sans bande oculaire ni bande postoCculaire nu". '"Eucephala: — Bec beaucoup plus court; base emplumée du culmen, vue de profil, n'attei- gnant pas le niveau du milieu des écailles; une ligne blanche posto- culaire; rectrices externes et subexternes semblables. — Corps en dessus vert cuivré avec le front bleu brillant; en dessous menton étroite- ment bleu ou noir ; poitrine vert très brillant ; abdomen vert cuivré, plus ou moins mêlé de blanc ou de roux — Q une bande oculaire noire et une ligne postoculaire blanche"... NON NN. Basilinna: (1) O. Salvin avait émis l'opinion erronée (in P. Z. S., 1864, p. 584-585) que le Trochilus castaneiventris de Lawrence pouvait être la femelle du Panterpe ; l'espèce de Lawrence est en réalité une femelle d'Oreopyra, Co ES | SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ A Genre. — PANTERPE — ægQ Corps en dessus vert, un peu plus cuivré en avant, passant au noir mat sur le cou et la tête, au vert bleuâtre sur l’uropygium, au bleu sur les supra-caudales; tête ornée d'une plaque de grosses plumes squami- formes d’un bleu brillant, passant le plus souvent en arrière au bleu verdâtre, presque aussi large que l’espace interoculaire mais atténuée, obluse sur la nuque. En dessous gorge rouge-feu passant sur les côtés au jaune doré; poitrine dorée avec une large tache d’un bleu brillant parfois violette, vaguement bordée de vert bleuâtre ; abdomen vert cuivré plus foncé ; sous-caudales vert foncé. Rectrices entièrement noir-bleu. Mandi- bule supérieure noire, l’inférieure jaune testacé passant au noir dans sa moitié apicale. — Aile de 62 à 69 m/m ; bec de 18 à 22 m/m. — © Aïle de 58 à 65 m/m; bec de 19 1/2 à 23 m/m. . . P. insignis Cab. et Heine. 2° Genre. — CHEYSURONEIA — æ Tête ou dessus et nuque bleu violet brillant; dos vert cuivré, passant au bleu-vert foncé et mat sur le cou, au cuivré-rouge à l'extrémité de l'uro- pygium et sur les supra-caudales ; en dessous menton et gorge bleu-violet comme la tête; poitrine et abdomen vert brillant, un peu plus cuivré et plus jaune sur l’abdomen ; sous-caudales cuivré-rouge, frangées de gris- blanc. Rectrices cuivré-rouge brillant, surtout en dessus. — © Corps en dessus vert Cuivré passant sur la tête au vert-bleu plus foncé et plus terne ; en dessous blanc ; gorge et poitrine mouchetées de taches vert brillant un peu bleuâtre, graduellement plus petites et plus espacées au milieu, manquant ordinairement au menton et au centre de la gorge ; flancs plus densément vert cuivré, presque jusqu’au milieu, sauf à {a base blanche de l’abdomen ; supra-caudales et rectrices comme chez le mâle, seulement les externes et subexternes, vues en dessous, passant au gris- noirâtre fondu sur les bords, au gris-blanc à l'extrémité surtout interne ; sous-caudales blanchâtres, les plus courtes souvent à disques un peu cuivrés. — gt © Bec de 19 à 20 m/m. . . . . . . . . C. Œnone [Less.). Sous-espèces ou race locales. — (b) Tête en dessus et gorge en dessous d’un bleu plus clair et moins violet; rectrices, au moins en dessous, d’un cuivré un peu moins rouge, presque couleur de laiton. Bec de 17 (1) à 19 1/2 m/m. — Q Corps en dessous blanchître avec les côtés de la gorge et de la poitrine seuls mouchetés de très petites taches vertes espacées. Bec de 21 à 22 m/m. à C. Œnone brevirostris Madarasz. — (c) Tête, menton et gorge généralement d’un bleu plus foncé et plus violet, un peu plus prolongé en dessous sur la poitrine. — Q Menton et gorge blanc grisàtre, finement et peu densément pictés de vert sur les côtés. — Q Bec plus long, de 21 à 23 m/m (2). . . G. Œnone longirostris Berl. — (d) Formes et proportions de C. Œnone longirostris; parties bleues de la (1) Le premier chiffre est exceptionnel. (2) Les C. OCEnone de la Cerra del Avila (Vénézuéla N.) sont un peu intermédiaires ; certains mâles ont le bec de 21 m/m ou même un peu plus, 88 EUGÈNE SIMON tête également prolongées en dessus et en dessous, mais d’un bleu plus elair el moins violet, rappelant davantage celui de (Ænone brevirostris du Napo. C. Œnone azurea, var. nova. — le) Corps en dessus semblable à celui de C. Œnone typique. Corps en des- sous entièrement du même vert cuivré, sauf parfois un étroit menton bleu (1). — Bec de 18 à 20 1/2 m/m {2}. C. ŒnoneJosephinæ (B.et M.). — (f) Corps en dessus vert cuivré, un peu plus foncé et bleuâtre en avant, sans former sur le cou de zone vert bleu foncé définie, avec la tête d’un violet plus foncé et plus terne ; en dessous menton, gorge et poitrine d’un vert bleuitre glacé très brillant, vu obliquement en avant passant au bleu de ciel (3) avec les plumes du menton à base blanche un peu apparente; sous- caudales blanchâtres passant au gris au milieu, les plus courtes seules à petits disques cuivrés {H. — Bec 17,5 (type) ou 18 m/m (coll. E. S.). CG. Œnone cæruleicapilla Gould. Nora. — Thaumatias cæruleiceps Gould (in. P. Z, S. xxv111, 1860, p. 307 (Bogota); Agyrtria C.; Salv. Cat. Xv1, p. 183, tab. 7, f. 1), dont j'ai étudié le type unique, est pour moi un hybride de Chrysuronia Œnone longirostris et d’Agyr- tria Milleri (5), voici la description que j'en ai prise à Londres : — ad. Bec long. 18,5 m/m. Tète en dessus et cou jusqu'aux épaules vert bleuâtre très bril- lant, passant au bleu glacé vu d'avant en arrière (comme chez A. Mülleri). Dos vert cuivré ; uropygium et supra-caudales bronzé olive légèrement rougeñtre ; en dessous gorge et poitrine vert brillant, plumes frangées de blanc, celles de la gorge teintées de bleu sur les côtés; abdomen vert cuivré avec les plumes médianes frangées de blanc. Rectrices en dessus bronzé-olive, les latérales en dessous bronzé-olive pâle avec, de chaque côté, une fine bordure noiràtre, très légèrement élargie vers le tiers apical (au point occupé par la zone obscure chez A. Milleri); sous-caudales blanches à disques bronzé pâle peu indiqués. — Le type uniqne a été préparé à Bogota, localité d'où s'exportent tous les ans des milliers de peaux d'oiseaux-mouches (cf. une note à ce sujet dans la Revue francaise d'Ornithologie, n° 12, av. 1910). (1) Caractère accidentel et très variable qui ne répond pas à une race constante ou sous- espèce, comme le pensait Hartert : (. UEnone intermedia. (2) Mesures du bec prises des oiseaux de ma collection et de ceux du Musée britannique ; forme type (menton vert jusqu'au bec) : 20,8 m/m (un seul); 20,2 m/m (deux) : 20,1 et 20 fort (deux); 49,8 (un); 19,5 (trois); 19 (trois) — forme intermedia Hart. (menton étroitement bleu) : 49,5 (quatre); 19 (un): 18,5 (un). (3) Comparable à celui d'Agyrtria Milleri. {4) Je ne connais de cette forme que deux mâles : l'un au Musée britannique, sans loca- lité, indiqué comme type du Chrysuronia cæruleicapille, décrit incidemment par Gould dans l'Zntroduction p.165, l'autre dans ma collection provenant des chasses de O0. Garlepp dans la sierra de Santa-Cruz en Bolivie ; deux de leurs caractères semblent au premier abord avoir une valeur spécifique : la teinte bleu glacé du dessous, et l'absence où au moins la réduction de la zone vert-bleu foncé sur l’occiput; ils sont cependant individuels car dans la collection Boucard j'ai vu cinq mäles de même origine qu'il est difficile de distinguer de C. UEn. Josephinx. La deseription originale de rochèlus Josephinæ par Bourcier est un peu ambiguë; ce que l'auteur dit du dessous du corps, revêtu de plumes squamiformes d'un vert bleuâtre, pour ait s'appliquer au Chrys. cæruleicapilla, tandis que ce qu'il dit du dessus d’un vert bleu sur l'occiput convient mieux au (. UE. Josephinæ. (3) Boucard, dit cependant à propos de cet oiseau (in Gen. Humim. B. p. 139) « in my opinion the type of Agyriria cæruleiceps Gould, which i have examined, is only C. Yeera (Josephinæ) male junior ». SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 89 3° Genre. — CHLORESTES TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessus vert foncé parfois teinté de cuivré; en dessous vert doré très brillant, avec le menton bleu généralement fondu en arrière; les sous- caudales d’un vert un peu plus foncé que celui de l'abdomen. Rectrices noir-bleu — © (ou jeune 4). Corps en dessous blanc, densément moucheté de vert brillant sur la gorge et la poitrine ; abdomen largement blanc,avece les flancs d’un vert plus cuivré ; sous-caudales vertes, étroitement fran- gées de gris-blanc. Rectrices médianes en dessus teintées de vert sombre à la base, en dessous les externes seules brièvement pointées de gris- blanc fondu, parfois teintées de vert à la base externe. — 4Q Bec droit ; mandibule inférieure jaune paille passant au noir dans son tiers apical seulement ou un peu moins ; long de 15 à 17 m/m. @. notatus [C. Reich). Variations locales. — Les oiseaux des guyanes et du Para (forme type) ont le bleu du menton assez étendu, la poitrine d'un vert brillant glacé souvent légèrement teinté de bleu; le dessus du corps généralement d'un vert sombre uniforme; ceux du Vénézuéla oriental (Cumana) et central (Caracas, San Esteban) de Trinidad et de Tobago (CA. mentalis Cab.) sont en dessous d’un vert plus doré avec le bleu du menton plus restreint et plus nettement arrêté ; en dessus d’un vert plus ou moins cuivré sauf par- fois les supra-caudales ; ceux de Bahia (cyanogenys Wied ou Wiedi Less., de plusieurs auteurs) sont en dessous comme ceux du Vénézuéla; en dessus encore plus cuivrés parfois même un peu rougeûtres et ils sont générale- ment un peu plus petits, leur bec dépassant rarement 15 m/m. Entre ces diverses formes on observe une quantité de transitions, ce qui empêche de les considérer comme des sous-espèces définies. — Corps en dessous d’un bleu brilant passant au vert en arrière; flancs vert GUIVLÉR TO RCE NE PRET LR EL Re LOT MO EE Te LE net RATE 02 2. Menton et gorge d’un beau bleu passant graduellement au vert-bleu sur la poitrine; sous-caudales vert cuivré comme les flancs, quelques-unes seu- lement un peu teintées de noirâtre à la base; supra-caudales vert doré comme le dos, quelques-unes très étroitement frangées de cuivré. HE C. subcæruleus (Ell.). — Menton, gorge et poitrine également d’un beau bleu-violet, passant au vert- bleu très brillant sur les côtés de la poitrine et à son bord postérieur ; sous-caudales bronzé très foncé et mat, passant à la base au noir-bleu ; supra-caudales rouge cuivré vif passant au vert cuivré à l'extrême base. Bec long 15 m/m (1). . : . . . . . . . . . . C. hypocyaneus (Gould). | 4° Genre. — JUX, — gt Corps en dessus vert cuivré, plus rouge et plus brillanten arrière et sur les supra-caudales, avec la tête ornée de plumes squamiformes d'un vert doré clair et très brillant; menton, gorge et poitrine (au moins dans sa (1) Les matériaux actuellement connus sont insuffisants pour affirmer la validité des deux dernières espèces; il n’est pas impossible que €. subcæruleus EI. ne soit autre que le mâle incomplètement adulte de C. hypocyaneus Gould. 90 EUGÈNE SIMON partie supérieure) vert très brillant comme la tête ; abdomen d’un beau bleu. Rectrices et sous-caudales noir-bleu. Bec de 12 1/2 à 13 m/m. — Q Corps en dessus vert cuivré; en dessous gris-blanc avec les côtés de la poitrine et les flancs mouchetés de vert; sous-caudales gris noirâtre. ectrices noir-bleu, les externes et subexternes pointées de gris-blanc. J. juliæ (Bourc.). — Race locale. — (b) ;' Taille un peu plus forte ; bec de 14 à 15 m/m. Gorge et poitrine d'un vert très brillant, mais très légèrement bleuâtre et géné- ralement moins doré que celui de la tête; en dessus uropygium et supra- caudales généralement d’un cuivré moins rouge (1). J. juliæ feliciana (Less.). - æ semblable à J. juliæ sauf par le dessus du corps sans parure cépha- lique, avec la tête d'un vert cuivré plus foncé que le dos et mat, souvent presque noirâtre. Bec de 13 à 14 m/m. . . . . . J. panamensis (Berl.) >° &enre, — BIYLOCHARIS TABLEAU DES SECTIONS DU GENRE HYLOCHARIS 1. Rectrices noir-bleu, au moins en dessous; sous-caudales noires ou gris- bleu. Corps en dessus vert, plus doré et plus brillant sur l’uropygium; supra-caudales bronzé violet foncé. — 4 Tête en dessus et en dessous, menton, gorge et poitrine bleu-violet brillant. — Q Tête en dessus d’un vert un peu plus foncé que celui du dos; dessous gris-blanc; rectrices externes el subexternes pointées de blanc ou de gris. A type H. cyanus. — Rectrices rousses ou dorées ; supra-caudales et, le plus souvent, sous-cau- dales comme les rectrices. — œ Sans parure céphalique. Tête en dessus un peu plus foncée et plus terne que le dos MEN es Cho CIN 72 2. Rectrices roux foncé bordées de noirâtre. Sexes dissemblables : 4 Menton roux, gorge et poitrine bleu-violet foncé. — Q Corps en dessous gris-blanc moucheté de vert avec le menton fauve clair; rectrices latérales toutes d'un roux plus clair passant au noir à l'extrémité et pointées de fauve CLUT EN RE REY DE AS app ITA — Rectrices et supra-caudales doré très brillant. Sexes à peu près semblables. C type H. chrysura. SECTION À. — iype HE. CYANUS — j' Tête en dessus vert bleuâtre très brillant; en dessous gorge et poitrine d'un beau bleu glacé fondu, passant sur les côtés et en arrière, et sur l'abdomen, au vert également brillant; sous-caudales noires à reflets bronzé verdâtre obscur au moins au disque, très étroitement (à peine distincte- (1) Les caractères tirés de la coloration ne sont pas absolus, mais la taille est toujours plus forte. Je ne vois aucune différence entre les femelles de J. juliæ et J. feliciana. Je ne connais pas celle de J/. panamensis. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 91 ment) frangées de gris-blanc. Rectrices noir-bleu, les latérales plus étroites que celles de Æ. eyanus et plus longuement atténuées. (Q inconnue) (1). H. pyropygia (Salv.). — Tête en dessus, menton, gorge et poitrine en dessous bleu violet foncé brillant ; menton varié de blanc {base blanche des plumes apparente); abdomen gris cendré foncé, passant en avant au vert cuivré, souvent bleuâtre, surtout sur les côtés. Rectrices en dessus noir mat, en dessous noir-bleu ; sous-caudales noirâtres, frangées de gris, souvent bronzé au disque, surtout à la base le long du stipe. Bec de 16 à 17 m/m. — © Corps en dessous blanc grisâtre avec les côtés de la poitrine et souvent de l’abdo- men variés de vert cuivré; dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête; sous-caudales gris noirâtre ou bleuâtre, plus longuement frangées de gris-blanc. Rectrices externes et subexternes brièvement bordées de cuivré à la base externe et brièvement pointées de gris-blane oHscHPABeC PI SION ME A NE cyanus(Vieill:) Sous-espèces. — (b) 4 Abdomen entièrement vert très foncé un peu bleuâtre comme les rectrices (2). . . . . . . . . H. cyanus viridiventris Berl. — (c) 4° Comme le précédent, sauf sous-caudales noirätre mat; bec plus large et déprimé à la base, plus fort et plus long, de 18 à 20 m/m. H. cyanus rostrata Boucard. SECTION B. — type HE. SAPPEEIERINA — 4j Rectrices roux foncé; les latérales très étroitement bordées de noirätre au moins au côté externe; les médianes, en dessus, passant souvent au cuivré-rouge ou violacé, parfois au bronzé-vert, en tout ou en partie. Corps en dessus vert cuivré ou un peu bleuâtre, plus foncé et plus terne sur la tête; supra-caudales (au moins les plus longues) bronzé rouge ou violacé comme les rectrices; menton roux, gorge et poitrine bleu-violet foncé; abdomen vert cuivré; sous-caudales d’un roux plus pâle que celui des rectrices. — Q Corps en dessous gris-blanc, avec le menton fauve rougeâtre clair; la gorge et les flancs mouchetés de vert cuivré. Rectrices bronzé-cuivré-rouge ou violacé; les médianes, un peu plus foncé à l’extré- mité; les latérales passant au noir à l'extrémité, surtout au côté interne et pointéeside fauve Clair Me UN NME Ssapphirina (Gr): Variétés locales et individuelles. — Les H. sapphirina de Bahia ont le dessus du corps vert doré; les supra-caudales et rectrices médianes en dessus d’un rouge violacé foncé, passant parfois au cuivré à la base, parfois rousses et bordées de noirâtre. Ceux de la Guyane, de l'Amazone (du Para à Nauta) et du Vénézuéla oriental ont le dessus du corps d’un vert plus bleuâtre; les rectrices médianes d’un bronzé plus terne, parfois olivâtre, (1) O. Salvin a décrit le bec de cet oiseau comme étant noir mais j'ai pu constater, que le type (un mâle adulte acquis de H. Whitely, coll. Salvin et Godman, aujourd'hui au Musée britannique) avait eu le bec réparé et refait; l'individu de la collection E. Simon, un peu moins adulte, est sous ce rapport intact. (2) Cette forme est reliée à /. cyanus type par un si grand nombre de transitions, que j'hésite à la maintenir. 92 EUGÈNE SIMON mais avec, le plus souvent, une bande rousse le long du stipe, au côté externe, n’atteignant pas l'extrémité. Ces caractères sont exagérés sur les individus des hautes montagnes de la Guyane anglaise (mont Merumé, mont Roraima) pour lesquels Boucard avait proposé une espèce sous le nom de ZI. quianensis. Le seul mâle de Bogota que j'aie vu a aussi les parties supérieures d'un vert foncé; les supra-caudales et rectrices médianes entièrement bronzé-olive obscur. IT, brasiliensis Boucard est, d’après le type, un oiseau de Bahia décoloré. SECTION C. — type HE. CHERNSURSA — Corps en dessus vert cuivré, plus foncé sur la tête; supra-caudales doré- rouge très brillant. En dessous, menton, gorge et poitrine bleu-violet brillant, avec le menton plus ou moins varié de gris-fauve (base des plumes apparente); abdomen vert cuivré, un peu bleuâtre en avant, passant au gris-fauve au milieu et surtout à la base. Rectrices doré jaune très bril- lant, parfois un peu verdâtre (couleur de laiton); sous-caudales roux clair, à disques gris bronzé fondu. — Q (ou jeune mâle). Plumes bleu-violet de la gorge et de la poitrine à base blanchâtre apparente, surtout au milieu; abdomen, surtout à la base, presque entièrement gris-fauve clair. H. Eliciæ (B. et M.). — Corps en dessus cuivré verdâtre, plus foncé et plus terne sur la tête ; supra- caudales doré très brillant comme les rectrices. Corps en dessous bronzé vert grisâtre (chaque plume frangée de gris-fauve) avec le menton fauve- rougeâtre mat s'étendant plus ou moins sur la gorge (surtout S); la base de l'abdomen gris-fauve. Rectrices doré un peu rougeûtre très brillant ; sous-caudales comme les rectrices, mais longuement frangées de fauve pâle ou de gris-blanc. Aile de 55 à 57 m/m. Bec de 18 à 24 m/m. (1). S H. chrysura (Shaw). &° Genre. — EL'CHPÉERAEA — æ Corps en dessus vert cuivré, passant sur le cou et la nuque au bleu verdâtre foncé; tête d’un bleu-violet brillant foncé. Corps en dessous vert doré très brillant, avec le menton et la gorge (au moins dans le haut) bleu-violet comme la tête; sous-caudales vertes, frangées de gris-blanc. Rectrices noir-bleu, les latérales souvent teintées de gris obscur à l’extré- mité. Mandibule supérieure noire passant au brun-rouge à la base. — Q Corps en dessous blanc, avec les côtés de la gorge et de la poitrine mouchetés de vert cuivré brillant; sous-caudales blanches, à peine lavées de gris le long du stipe. Rectrices médianes vert cuivré foncé, passant (4) La longueur du bec est variable; en général les oiseaux du nord-est : Bolivie, Chaco, Matto-Grosso, ete., nt le bec plus court (de 48 à 20 m/m) que ceux du Paraguay, du Rio-Grande-do-Sul, de la Plata et de Buenos-Aires ; mais les formes de transition sont trop nombreuses pour maintenir la sous-espèce 71. c. Marwelli proposée par Hartert pour les premiers ; cet auteur avait déjà remarqué que les spécimens du Matio-Grosso sont en général intermédiaires aux deux formes. ; SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 93 au noir à la marge; les latérales en dessous noir-bleu passant au bronzé vert foncé à la base; les externes et subexternes pointées de blanc grisätre. Mandibule supérieure entièrement noire (1). . . . E. Grayi (D. et B.). Sous-espèce. — (b) st Dessus de la tête et menton d’un bleu brillant un peu plus clair et moins violet, en dessus souvent un peu moins prolongé sur la nuque, en dessous généralement plus étroit au menton ; mandibule supé- rieure rouge comme l'inférieure, passant graduellement au noirâtre à l'extrémité (2). — Q Gorge et poitrine mouchetées de vert brillant, plus densément sur les côtés; flancs de l'abdomen vert cuivré; rectrices médianes noires légèrement teintées de vert très foncé au milieu; sous- caudales blanches à disques grisàâtres mieux définis au moins pour les plus courtes ; mandibule supérieure noire, passant brièvement au brun- rouge à la base . . . . . . . . . E. Grayi meridionalis, subsp. nova. — æ Corps en dessus et tête comme Æ. Grayi. Corps en dessous vert brillant avec le menton et la gorge plus largement bleu-violet brillant, milieu et base de l’abdomen blancs ; sous-caudales blanc pur ; rectrices médianes en dessus vert cuivré foncé, un peu bleuâtre; latérales en dessous vert bronzé olive; mandibule supérieure rouge comme l’inférieure mais passant au noirâtre à l'extrémité. — © Corps en dessous blanc; menton et gorge unicolores, poitrine et flancs mouchetés de vert; sous-caudales blanches ; rectrices externes et subexternes gris bronzé au côté externe jusqu'au stipe, vert cuivré brillant à l'interne, passant graduellement au noir vers l'extrémité, obliquement pointées de blanc grisâtre (3). ; E. Humboldti (B. et M.). 2° Genre. — MBASILINNA — gt Corps en dessus vert cuivré passant au bronzé foncé sur le cou et Ja nuque (noir vus en avant) avec la tête bleu-violet brillant; en dessous menton bleu-violet comme la tête, gorge et poitrine vert très brillant, bordées, de chaque côté, d’une bande noir mat sous-oculaire ; abdomen vert cuivré avec une ligne médiane blanche étroite et sinueuse, souvent effacée en avant, mais élargie à la base; sous-caudales gris clair, longue- ment frangées de blanc, les plus courtes souvent à petits disques verts. Rectrices médianes bronzé vert olivâtre rarement plus doré; les autres noires, le plus souvent brièvement teintées de bronzé vert à l'extrémité ; de chaque côté une ligne blanche postoculaire longue, le plus souvent divisée en deux taches dont la seconde plus ou moins coudée en haut. Bec de 15 1/2 à 17 m/m ; aile de 56 à 58 m/m. — © Corps en dessus vert cui- vré, plus terne et brunâtre sur la tête ; dessous gris blanc ; menton légère- ment teinté de fauve et moucheté de très petites taches brunâtres ; gorge et partie de la poitrine plus densément mouchetées de vert brillant; côtés (4) Les caractères de la femelle donnés d'après un seul individu ne sont peut-être pas constants. à (2) Les jeunes mâles ont la mandibule supérieure presque noire, comme celle de la femelle, mème quand ils ont déjà presque le plumage de l'adulte. (3) Pour la femelle d’après le type, en très mauvais état, 94 EUGÈNE SIMON de la poitrine el de l'abdomen largement vert cuivré; rectrices médianes vert cuivré ou doré ; submédianes vert cuivré à la base, ensuite noires et finement lisérées de blanc à l'extrémité ; les autres noires pointées de gris DIANC, + RC NP RE 0 CODE lan ONE) Sous-espèce. — (b) st Corps en dessus vert plus doré et plus brillant, principa- lement sur les supra-caudales et les rectrices médianes; rectrices externes nettement pointées de gris-blanc; sous-caudales gris noirâtre plus étroi- tement frangées de blanc. Taille plus faible. Bec de 14 à 15 m/m; aile 54 m/m. B. melanotis pygmæa EE. S. el Hellim. — jt Corps en dessus vert cuivré brillant avec les supra-caudales plus ou moins frangées de roux; la têle, vue en avant, noir mal avec un étroit bandeau frontal bleu-violet foncé ; en dessous menton et, de chaque côté, une bande sous-oculaire noir mat; gorge et poitrine vert doré très bril- lant; abdomen fauve-roux vif; sous-caudales fauve-roux un peu plus clair, frangées de blanc. Rectrices roux foncé violacé, les latérales conco- lores ; les médianes et submédianes bordées de cuivré verdâtre brillant; de chaque côté une bande postoculaire blanche ou blanchâtre, plus large, plus courte et indivise, plus arquée en bas. — Q (ou jeune &') corps en dessus vert cuivré, plus terne et-brunâtre sur la tête; dessous el sous- caudales fauve-roux plus clair avec la gorge seule ornée de plumes vert brillant formant une plaque plus petite; rectrices médianes vert cuivré avec le stipe roux; les submédianes roux foncé passant au vert cuivré puis au noir el finement lisérées de roux; les latérales rousses, bordées de noir de chaque côté mais plus largement à l'interne, les bordures très abrégées sur la rectrice externe . . . . . . : . . B. Xantusi (Lawr.). 19 Groupe. — GOLDMANIA Caractères généraux du groupe des Hylocharis (principalement des Chry- suronia et des Chlorestes) el de celui des Agyrtria (principalement des Sauce- rollea), en différant, comme de tous les autres Trochilidés, par les sous-caudales de deux sortes : les unes relativement courtes, vertes ou fauves, les autres (3 ou 4 médianes) plus longues, plus rigides, étroitement pédiculées, ensuite larges, mais atténuées, acuminces el courbes, d'un blanc soyeux. Mandibule supérieure noire, l'inférieure jaune teslacé ou rouge, sauf à la pointe. Sexes dissemblables comme dans le groupe des Hylocharis. Les deux espèces de ce groupe me sont inconnues en nature et j'en parle ici d’après les auteurs améri- cains. L'une seulement (Goldmania violiceps Nels.) offre chez le mâle un carac- tère exceptionnel, qui ne se retrouve que dans le genre Trochilas (mais dans les deux sexes) celui d'avoir la rémige externe (ou 10°) plus courte que la subexterne (9°) et brusquement plus étroite à l'extrémité. TABLEAU DES GENRES Sous-caudales vertes avec les médianes spécialisées à peine plus longues que les autres, blanches. Rémiges entièrement noirâlre violacé, — 4 Rémige externe plus courte que la subexterne, brusquement atténuce à Pextré- mité (sec. E. W. Nelson) . . . AT AE Et MGDITMEN IA SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 95 Sous-caudales fauves ou fauve blanchâtre, avec les médianes spécialisées beau- coup plus longues que les autres, d'un blanc soyeux; rémiges secondaires en grande partie rousses. — t Q Rémiges primaires normales (sec. HANVIANCISONM) MEME" M EDR, EG aethalsia. Genre. — GOLDMANIA — jt Corps en dessus vert cuivré, plus clair et plus brillant en arrière, avec la tête, du bec à la nuque, et les lores bleu brillant. Corps en dessous vert brillant; sous-caudales vertes, les 3 médianes spécialisées blanches. Aïles noirâtre violacé. Rectrices brun-rouge, largement bordées, surtout à l'extrémité, de bronzé-vert. Aïle 52,5 m/m; bec 19 m/m. — © Corps en dessus entièrement vert cuivré foncé, un peu plus clair en arrière, dessous blanc ou gris-blanc avec le menton et la gorge légèrement piquetés de gris, les côtés maculés de vert cuivré. Rectrices médianes bronzé-vert avec une étroite ligne médiane rougeâtre ne dépassant pas leur tiers apical; les latérales brun-rouge foncé, très largement bordées de bronzé- vert, surtout à l'extrémité, et marquées d’une petite tache blanche apicale. Aïle 47,5 m/m; bec 19 m/m. (sec. E. W. Nelson). . G. violiceps Nclson. 2 Genre, — GAÆTHALSIA — jf! (presque adulte). Corps en dessus vert bronzé brillant, plus foncé el plus terne sur la tête, passant sur luropygium au bronzé doré, sur les plus e Jongues supra-caudales au cuivré bronzé foncé; lores et région malaire roux foncé passant sur le menton au fauve rougeätre. Corps en dessous vert métallique brillant; sous-caudales fauves ou fauve blanchätre, excepté les 3 ou 4 médianes plus longues et spécialisées d'un blanc soyeux; côtés de la nuque et du corps bronzé verdâtre, passant à la base des flancs au fauve rougeûtre; ailes noirâtre violacé avec les rémiges secondaires rousses, terminées de bronzé pourpré (comme celles des £upherusa), Queue rousse avec les rectrices médianes, sauf à la base, bronzé-vert, les laté- D rales bordées de bronzé-vert. Aïle long. 52 m/m; bec 17 m/m. — Q plus petite que le mâle, corps en dessous fauve ochracé avec les côtés de la poitrine seuls bordés de vert; parties bronzées de la queue moins foncées; de chaque côté, les deux rectrices externes entièrement fauve-roux. (sec. ENFANTS On) RME PEN TU REG bella Nelson: 20° Groupe. — TROCHILUS Bec plus long que la tête, légèrement courbé aigu; mandibule supérieure non ou à peine serrulée, la base de son culmen emplumée jusque vers le milieu des écailles nasales; celles-ci nues et visibles dans toute leur moitié antérieure et à leur bord inférieur. Queue fourchue, mais rectrices externes beaucoup plus courtes que les subexternes. Pieds assez forts, noirätres au moins en dessus; larses emplumés au moins en dessus et sur la face externe. Aile à rémige externe (10°) nettement plus courte que la subexterne (9°). — Sexes très dissemblables : 41 Corps en dessus vert cuivré, tête-noir mat avec 96 EUGÈNE SIMON les plumes angulaires de la nuque allongées de chaque côté en forme de corne. Corps en dessous entièrement vert brillant; sous-caudales et rectrices noir à peine bleuâtre; les médianes teintées, au moins à la base, de vert très foncé; rectrices graduellement et presque également plus longues des médianes aux latérales internes, assez larges, atténuées, obtuses ; les subexternes très déve- loppées, aux moins deux fois plus longues que le corps entier, étroites, avec le bord interne légèrement sinueux; les externes beaucoup plus courtes, environ de même longueur que les latérales internes, mais plus étroites et plus lon- guement atténuées. — Q Bec plus courbé. Corps en dessus vert plus clair et plus doré, mais passant au grisàtre terne sur la tête; dessous blanc avec les côtés de la poitrine mouchetés de petites taches vertes espacées; les flancs de l'abdomen vert cuivré; les sous-caudales blanches, les plus courtes à petits disques verts ou grisâtres. Rectrices médianes vert cuivré ou bleuâtre; sub- médianes noires au côté interne, vert cuivré à l’externe au moins à la base et avec une petite tache verte apicale; les autres noires, longuement pointées de blanc pur; les externes presque dans leur moitié apicale; les subexternes dans leur tiers apical; queue plus courte que le corps; rectrices médianes, submé- dianes et latérales internes obluses, submédianes un peu plus longues que les médianes, mais visiblement plus courtes que les latérales internes; les autres acuminées, les subexternes égales aux latérales internes ou à peine plus longues, les externes beaucoup plus courtes. Genre. — TROCE US — jt Bec spongieux, submembraneux, rouge corail (jaune desséché) rembruni seulement à la pointe, très large et déprimé à la base. Corps en dessous vert brillant; supra-caudales le plus souvent vert cuivré comme le dos, parfois teintées de bronzé-rougeûtre à la base. Aile de 561/2 à 59 1/2 m/m; bec de 20 à 21 ny/m. — © Bec plus courbé, sa mandibule supérieure noire passant au brun-rouge à la base; l'inférieure jaune (ou rouge) rembrunie à l'extrémité, Rectrices médianes vert plus ou moins foncé et bleuatre, mais toujours un peu plus brillant à extrémité Aïle de 56 1/2 à 59 1/2m/m; becide 20/à21041/2Min/rne. SPEED PMNET DOI EETS EL — 4 Bec entièrement noir, solide, un peu plus étroit à la base. Corps en dessous d'un vert plus foncé moins doré. Taille un peu plus faible. Aile de 60 1/2 à 64 m/m; bec de 18,6 à 20 m/m.— Q Bec noir comme celui du mâle. Rectrices médianes vert foncé plus bleuâtre (1). T. scitulus (Brews. el Bangs). 21° Groupe. — AGYRTRIA Bec presque toujours plus long que la têle, droit ou un peu arqué, la pointe aiguë de sa mandibule supérieure infléchie sur l'inférieure ; ses marges, près l'extrémité, le plus souvent très finement et peu distinctement serrulées (2) ; LU LR CE PR A ER Ne D UR (1) Je ne connais que le mâle; je donne les caractères de la femelle, d’après Bangs et Ridgway. (2) 0. Salvin classait tous les genres de ce groupe dans la section des intermedi; j'avoue n'avoir pas toujours vu les denticulations et je crois même qu'elles manquent réelle- ment dans quelques genres. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 97 ù base de son culmen emplumée jusqu’au milieu du niveau des écailles, ou, très # souvent, un peu plus ; écailles nasales nues dans leur moitié ou leur tiers anté- 4 rieur et assez largement à leur bord inférieur, jusqu’à la base (1). Queue assez À courte, ronde ou presque carrée, dans ce cas ses rectrices externes le plus | souvent un peu plus courtes et plus étroites que les subexternes ; sous-caudales molles et longues, les principales atténuées dépassant, ou atteignant au moins, À d le milieu des rectrices (2). Ailes et pieds normaux ; iarses partiellement emplu- mées au moins en dessus. Sexes semblables ou presque semblables (g semigy- A] némorphe, © semiandromorphe) (3). { TABLEAU DES GENRES 1. Queue arrondie ; rectrices médianes et submédianes égales ; les autres | graduellement plus courtes des submédianes aux externes . . . . . . 2. — Queue carrée ou à peine échancrée, mais rectrices externes le plus souvent un peu plus courtes et un peu plus étroites que les subexternes . . . 7. À 2. Sous-caudales blanches, molles, très amples, dépassant de beaucoup en dessous le milieu des rectrices. Rectrices externes un peu plus courtes que les subexternes, à part cela presque semblables, un peu atténuées obtuses. Corps en dessous blane, gris ou fauve. . . . : . . . . . . . 3. : . . a : — Sous-caudales n’atteignant pas, ou au moins ne dépassant pas en dessous le milieu des rectrices (excepté Leucochloris) + . : . . . . . . . . . . . 4. 3. Corps en dessous blanc pur, le plus souvent côtés de la gorge finement et | peu densément piclés de vert; côtés de la poitrine largement vert cuivré formant de chaque côté une grosse enclave (parties vertes plus étendues chez la femelle que chez le mâle). Sous-caudales blanc pur, les plus courtes offrant parfois les traces de petits disques obscurs. — Rectrices | latérales le plus souvent en partie blanches au moins à la base ou dans | leur moitié interne mais non pointées de blanc. — gt mandibule inférieure (au moins celle de l'adulte) jaune testacé sauf à la pointe noire. — Q mandibule inférieure noirâtre graduellement éclaircie et passant au | Tes LAC I AMDASC ENTER ARTS CES PC RCIDRUS. ! — Corps en dessous fauve rougeàtre ou blanchätre. Sous-caudales blanc pur À mais souvent lavées de fauve ou de gris à la base. Rectrices latérales | nettementpointées deblanc 10 0 NII Doleromyia 4. Rectrices médianes assez étroites, longuement atténuées ; les autres graduellement mais très légèrement plus courtes des submédianes aux externes, toutes à peu près semblables, assez étroites et obtuses, noires passant au vert bronzé obscur à la base, Corps en dessous blanc densé- ment et grossièrement mouchelé de vert cuivré (mais plus largement sur les côtés) ; abdomen presque entièrement blanc au milieu et surtout à la TT TE IE PR a ————————————— ———————————————“ Û —Û PAT TE 2 (1) Caractère assez variable. (2) Les sous-caudales sont parfois plus courtes, plus consistantes et colorées comme le dessous du corps, au moins chez les mâles, notamment dans les genres Tephropsilus et Smaragdites. (3) Le genre Damophila dont on ne connaît pas sûrement les femelles, fait peut-être exception à cette règle. F) JS 6 EUGÈNE SIMON base, de chaque côté (sous l'aile) une grosse touffe pleurale très blanche, et un point blanc posloculaire. Sous-caudales beaucoup plus courtes que les rectrices, noir verdâtre; étroitement mais nettement poin- tées de blanc. Bec très long, courbé, entièrement noir. Pieds forts (1). Tephropsilus. Rectrices médianes plus larges, moins atténuées (excepté Polytmus) ; de chaque côté Loulfe pleurale blanche, pelite ou effacée, Bec un peu moins long courbé; mandibule supérieure noire, inférieure jaune au moins à la base: Pieds) DS ipetits LIN EME A NE SR EE Rectrices externes un peu plus courtes que les subexternes mais presque aussi larges, peu atlénuées obluses. Corps en dessous vert cuivré soyeux ; rectrices vert brillant, ' unicolores, Q les latérales pointées de blane, — «4 sous-caudales vertes comme labdomen, @ blanches et plus lofgnes 4 et Me MEME RER Sn ar ATEN Rectrices externes beaucoup plus courtes et plus étroiles que les subex- lernes, atténuées subacuminées ; rectrices médianes non ou à peine plus Courtes Que lésISUbMETAnes A NN EE EN D) Rectrices médianes longuement allénuces ; sous-caudales n'atteignant pas ou à peine le milieu des rectrices. — Corps en dessous vert doré clair soyeux ; rectrices vert brillant, les latérales longuement pointées de blanc et bordées de blanc au côté externe . . . . . . . . . . . . Polytmus. Rectrices médianes larges, très brièvement atténuées ; sous-caudales blan- ches, dépassant le milieu des rectrices. Corps en dessous vert foncé avec la poitrine blanche ou variée de blanc; le milieu de l'abdomen blanc; rectrices latérales noires, longuement pointées de blanc. Leucochloris. Rectrices externes netlément plus étroites que les subexternes. En dessus uropygium el supra-caudales vert euivré comme le dos. Mandibule supérieure noire et dure; inférieure jaune paille, rembrunie à l'extrémité. 8 Rectrices externes el subexternes presque semblables. . . . . . . . . 10. Rectrices vert cuivré ou bronzé clair (excepté Ag. leucogasler) ; les externes marquées d’une barre subterminale ombrée ou noirâtre. Corps en dessous en grande partie blanc; sous-caudales blanches avec où sans disque coloré. Sexes semblables ou presque semblables . . . . . . . Agyrtria. Rectrices latérales noir-bleu, le plus souvent teintées de bronzé à la base externe. Sexes plus ou moins dissemblables . . . . . . . . . . . . . 9. x . Queue (fermée) à peu près carrée; ses rectrices médianes presque aussi longues que les autres; celles-ci égales entre elles, Sexes peu dissem- blables, femelles (2) semi-andromorphes ; mâles en dessous avec la poitrine bleu brillant, l'abdomen gris foncé passant au vert cuivré sur les flancs, sans parties blanches ; sous-caudales gris foncé (rarement blanches, D'ÉROSENDEN TD) ee ES TR IR CE DATI O D DLIES (1) Plusieurs de ces caractères indiquent une cerlaine analogie avec la femelle du Elorisuga mellivora L. (2) Hmpurfailement connues. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 99 — Queue (fermée) jun peu fourchue; rectrices médianes nettement plus courtes que les sabmédianes, celles-ci un peu plus courtes que les autres, qui sont égales entre elles. Sexes nettement dissemblables : mâle en dessous, avec le menton, la gorge et la poitrine vert brillant, un peu mêlé de blanc au milieu (base blanche des plumes un peu apparente); abdomen au milieu largement blanc. — © Corps en dessous blanc varié de vert cuivré sur les côtés. — «7 Q Sous-caudales blanches. Arenella. 10. Bec long et un peu arqué, entièrement noir (les deux mandibules); de chaque côté un point blanc postoculaire. Uropygium et supra-caudales vert euivré comme le dos. Corps en dessous blanc grisätre avec le men- ton, la gorge et le haut de la poitrine mouchetés de petites taches vert cuivré. Sexes semblables ; mâle gynémorphe . . . . . . . Talaphorus. — Mandibule supérieure jaune ou rouge au moins à la base. Pas de point blanc postoculaire (1). Sexes semblables ; femelle andromorphe (2). 11. 11. Bec court, environ de la longueur de la tête ou à peine plus, droit ou presque droit, à mandibule supérieure noire et dure ; uropygium plus ou moins cuivré; supra-caudales de la teinte des rectrices. . Saucerottea. — Bec nettement plus long que la tête, fort, généralement plus dilaté à la REC) MEN MARNE PE Se RENE ERP RSR Pre DE 12. Uropygium et supra-caudales vert cuivré ou bronzé comme le dos. Pas de point blanc postoculaire. — Bec (au moins 4) rouge spongieux ét semi- transparent (4). Rectrices externes à peine plus courtes et à peine plus étroites que les subexternes. Corps en dessous vert où bleu brillant avec le milieu et la base de l'abdomen blancs . . . . . . . . . Chionomesa. — Uropygium comme le dos; supra-caudales très différentes de la teinte des MÉCIRICE SMART RL AA ee" OR ARE LR LUE RO nn LS: 13. Rectrices externes à peine plus courtes que les subexternes, un peu plus étroites et longuement atténuées obtuses. Corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête. Corps en dessous plus ou moins roux, entièrement ou seulement dans la région abdominale (5). Rectrices rousses au moins en grande partie (6); sous-caudales rousses unicolores ou frangées de blanc. Bec rouge corail transparent (7) . . ... . . . . . . . Amazilis. — Rectrices externes aussi longues et aussi larges que les subexternes (8). Corps en dessus gris bronzé ou vert cuivré, avec la tête bleu brillant L (1) Excepté //ypochionis. j (2) Pour quelques Amazilis unicolores en dessous (4, rulila, À. Graysoni, etc.). On peut aussi bien dire que le mâle est gynémorphe. (3) Ce qui n’est exact que pour les espèces dont li mandibule supérieure est rouge et spongieuse. (4) Je ne puis affirmer que ce curaetère soil commun à toutes les espèces, car je n’en ai vu qu'une seule en vie (Ch. fmbriala lerpna) ; dans tous les cas, par suite de la dessication la mandibule supérieure passe au noir teinté de brun-rouge à la base, l’inférieure au jaune paille, sauf à l’extrémilé rembrunie, (5) Celle-ci parfois gris obscur (4, /iefferi). (6) Rarement bronzé olive (A. PDumerili). (7) Pendant la vie; passant par dessication au jaunâtre testacé, parfois la mandibule supérieure au brun foncé. (8) Ce qui n’est pas absolu, les rectrices ne différent parfois pas de celles des Arnrazilis. 100 EUGÈNE SIMON (surtout chez les mâles) rarement vert foncé ou noir mat. Corps en dessous blanc pur, entièrement ou seulement au milieu, sans parties rousses; supra-caudales comme les rectrices; celles-ci bronzé olive ou cuivré rouge unicolores, seulement un peu plus pâle en dessous . SR. 14. Bec rouge corail subtransparent. Corps en dessous entièrement blanc pur (1); sous-caudales blanches, très prolongées, dépassant en dessous le milieu des rectrices comme celles des Leucippus; pas de point blanc post- oculaire 2 NS AU RE AR AE EN TT AT ON ERR> — Mandibule supérieure noire et dure ; mandibule inférieure jaune pâle rem- brunie à l'extrémité. Corps en dessous blanc avec les flancs largement vert cuivré; sous-caudales normales, bronzées, frañgées de blanc; un pointiblancipostoculaire MEANS EMEA EET DOG HO DIS 4e Genre. — LENCOCEBIE DES — Corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête; en dessous vert cuivré avec les plumes vertes du menton pelites et frangées de blanc ; gorge el haut de la poitrine blanc pur {dessinant une grosse tache coupée droit en arrière) ; base de l'abdomen largement blanche au milieu ; sous-caudales blanc pur, les plus courtes seules à petits disques basilaires verts ou noirâtres. Rectrices médianes et parfois supra-caudales d’un vert moins cuivré et plus foncé que celui du dos, parfois un peu bleuâtre ; submé- dianes entièrement noir-bleu; les autres noir-bleu et pointées de blanc pur ; les latérales internes brièvement, les subexternes plus longuement; les externes (beaucoup plus courtes et plus étroites que les autres) blanches dans, leur moilié apicale {parfois un peu plus, parfois un peu IMOÏNS). VS EN MERE SERRE TU bic ele) NE CUT — Corps en dessus vert cuivré foncé avec la tête couverte de plumes squami- formes d’un vert doré brillant ; dessous vertavec la poitrine blanche mais mouchetée de grosses plumes squamiformes d'un vert clair très brillant (rappelant celui de Engyele Alinæ); milieu de l'abdomen etsous-caudales blancs. Rectrices médianes vert bronzé, les autres noires, les subexternes et externes seules pointées de blanc, les externes un peu plus étroites et un peu plus courtes que les autres (néanmoins plus larges que celles de Lsalbicollis) (2) AR ET EE ENT alvinaN|Reichennos 2e Genre. — POLY'TMIEUS = 1 Corps en dessus doré verdâtre, plus terne sur la tête, plus brillant et plus rouge sur l’uropygium, les supra-caudales etles scapulaires ; dessous vert doré jaunâtre clair et soyeux, plumes du menton à base blanche souvent apparente ; sous-caudales vert doré plus ou moins frangées de blanc. Rectrices médianes vert bronzé parfois un peu bleuâtre (3) étroitement ——————_— (1) Parfois les flancs grisâtres ou vert cuivré, mais celle partie colorée loujours cachée par les ailes au repos. (2) D’après le type unique conservé au Musée de Vienne, (3) Les oiseaux de Trinidad et du Vénézuéla ont en général les rectrices médianes d'un vert plus brillant el plus doré que ceux de Cayenne. Chez ceux-ci le vert tire souvent sur le bleu surtout à l'extrémité, SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 101 blanches à la base externe le long du stipe; les externes blanches au côté externe, vert cuivré ou bleuâtre brillant à l’interne environ dans leurs deux tiers basilaires, blanches dans l'apical; les autres rectrices plus brièvement pointées de blanc et plus ou moins tachées de vert dans leur moitié blanche externe; leurs stipes blancs légèrement teintés de gris vers la base. — Q Corps en dessous à plumes vertes frangées de blanc; menton, milieu et base de l'abdomen presque entièrement blancs ; sous-caudales blanches ; partie verte des rectrices plus bleuâtre ; les médianes souvent noirâtres teintées de bleu au côté interne — jeunes dessous du corps plus ou moins fauve. — Bec de 20 à 22 m/m. Aïle de 54 à 66 m/m. P. thaumantias (L.). Races locales ou sous-espèces. — (b) st Rectrices externes à partie verte interne plus réduite, n'atteignant pas, ou au moins ne dépassant pas le milieu (1). P. thaumantias andinus E. S. — (c) j! Corps en dessus etscapulaires vert cuivré plus terne sans reflets rouges; rectrices externes vertes au côté interne presque jusqu’à l'extrémité, partie verte débordant un peu sur l’externe le long du stipe, celui-ci noirâtre ; taille plus forte : bec de 22 1/2 à 24 m/m; aile de 58 à 60 m/m (2). P. thaumantias chloroleucurus (Cab. et Heine). 3° Genre. Me SRUARAGDETES — jt Corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête; dessous vert doré jaunâtre soyeux ; sous-caudales vertes comme labdomen. Rectrices en dessous vert franc très brillant, en dessus vert plus cuivré ou olive un peu plus foncé. — Q Corps en dessous vert cuivré soyeux plus ou moins mêlé de blanc en avant (plumes du menton et souvent de la gorge à base blanche apparente) ; abdomen passant au blanc à la base ; sous-caudales blanches à disques verts très petits. Recirices externes, subexternes et latérales internes brièvement poinitées de blanc pur; submédianes très finement lisérées de blanc au bord apical. — 5 Q Aïle de 58 à 59 m/m. Becde184/2219/m/m{3 NN MS. Theresiæ!(da Silva): Sous-espèce. — (b) 4! Q Sous-caudales entièrement blanches. S. Theresiæ leucorrhous (Scl. et Salw.), £° Genre. — PDOLEROEL IA — Corps en dessus et scapulaires vert cuivré grisâtre (chaque plume frangée de gris), un peu bleuâtre (à peine) sur le milieu du dos, avec la tête plus sombre et plus mate. Corps en dessous fauve rougeâtre isabelle, plus ou moins rosé, passant au gris-cendré fondu sur les côtés de la gorge et du cou (jusqu'aux épaules), le plus souvent au blanc sur le milieu et à la base de (4) Sans doute l'oiseau dont parle Gould (Intr. p. 426) «TJ have a small specimen collected by M. Warszewicz on the River Magdalena, which may prove to be distinct; but until i have further evidence that such is the case. [ decline to characterize'it; indepen- dantly of its smaller size, it has much more white on the tail than any other i have seen. » (2) La femelle ne diffère du type que par la taille plus forte. (3) Un mâle de Aunaï, Guyan#anglaise (par H. Whitely, mai 4892) est exceptionnellement petit (aile 52 m/m, bec 16 m/m.). 102 EUGÈNE SIMON l'abdomen. Rectrices médianes et submédianes en dessus vert cuivré clair; les submédianes très étroitement frangées de blanc à l'extrémité ; les autres gris-bronzé verdàâtre dans leur moitié basale, marquées ensuite d'une zone assez étroite noirâtre, passant au vert cuivré vers la base, enfin très longuement pointées de blanc surtoutles externes, plus que dans leur tiers apical el avec le stipe blanc (mais avec la moitié externe, parfois légèrement lavé de gris clair); sous-caudales blanches, parfois un peu lavées de fauve à la base, le long du stipe. Mandibule inférieure jaune paille sauf à la pointe. Bec de 22 à 23 m/m. . . . . . D. fallax (Bourc.). Sous-espèce douteuse. — (b) Rectrices latérales plus brièvement pointées de blanc TE END A Fallax cenvinan(GontE Nora. — Le Doleromyia de l'île Margarita, décrit par C. W. Richemond, sous le nom de D. pallida (changé en Doleromyia Richmondi par Cory en 1915 à cause du double emploi de pallidus dans le genre Leucippus) ne diffère absolument pas de celui de la côte N.-E. du Vénézuéla, dont l'île Margarita n'est au reste distante que de quelque milles. J'ai pu comparer un cotype envoyé par l’auteur au Musée W. Rothschild à Tring à une nombreuse série du golfe de Cariaco (plus de 25 individus par F. André); la teinte fauve du dessous du corps est légèrement variable el paraît un peu plus intense, pour les deux sexes, à l'époque de la reproduction ; la longueur et la colora- tion du bec sont les mêmes si l'on compare des individus adultes, car les jeunes ont le bec relativement plus court avec la mandibule inférieure rosée et un peu transparente au lieu de jaune paille et opaque. Mais ces oiseaux diffèrent peut-être un peu de ceux du Vénézuéla N.-0. el de la côte nord de la Colombie; aussi j'admets, au moins provisoirement, une sous-espèce occidentale D. /allax cervina J. Gould; d'après Salvin ces oiseaux ont les pointes blanches des rectrices externes relativement un peu moins longues (1) comme Gould les décrit pour son D. cervina (2) mais ce caractère est parfois peu appréciable. — Corps en dessus et scapulaires vert cuivré avec la tête gris noirâtre mat. Corps en dessous gris jaunâtre, passant au blanc à la base de l'abdomen. Rectrices médianes en dessus vert cuivré parfois bleuâtre passant graduel- lement au bronzé rougeñtre à l'extrémité ; les submédianes passant au noirâtre et très finement liserces de blanc; les autres, en dessous, gris blanchâtre dans leur moitié basale (ou un peu plus) ensuite noirâtres et assez brièvement pointées de blanc (les externes un peu plus longue- ment, au moins au côté externe, que les subexternes et surtout que les latérales-internes). Sous-caudales blanc pur. Bec entièrement noir, de 21 à 22 m/m M ON D 7IBR enLTERRS") (1) «The Colombian birds have a lille less while on the lateral rectrices, and in this respect agree with the type of 2. cervina Gould ; the difference is hardly material (Cat. p. 177). » (2) Le type est de provenance inconnue; il fait partie des collections du Musée britanni- que (D. du catalogue Salvin); la réduction de la pointe blanche des rectrices latérales est moins exagérée que ne le dit Gould et la teinte brunâtre de la mandibule supérieure paraît accidentelle (Introd, p. 56, ne G5). SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 103 5° Genre. — LEUCIPPUS — (Q) (4) Rectrices latérales en dessus gris noirâtre un peu teinté de bronzé vert, sans aucune partie blanche à la base mais passant au gris blanchâtre fondu à l'extrémité. Côtés de la gorge et surtout de la poitrine largement mouchetés de vert cuivré ne laissant, au niveau de la poitrine, qu'un espace médian blanc assez étroit. Bec de 20 1/2 m/m. L. viridicauda Berl. 2ectrices latérales en dessous, au côté externe jusqu'au stipe, gris noirâtre teinté de vert bronzé mais passant souvent au blanchâtre fondu à la base; au côté interne blanches dans leur portion basale (plus ou moins longue) (2) gris noirâtre fondu dans l’apicale (3). Côtés de la gorge fine- ment et peu densément pictés de vert, côtés de la poitrine (surtout ©) largement vert cuivré, laissant néanmoins un large espace médian. Bec de20/2224/2m}m "VV EL. chionogaster (Tschudi): Forme locale où sous-espèce.— (b). 4! (4) Corps en dessous presque entièrement blanc pur; parties latérales vertes beaucoup plus restreintes. Taille un peu plus forte ; bec de 23 à 25 m/m (5). : L. chionogaster hypoleucus (Gould). G° Genre. — TEPHROPSILUS — Supra-caudales vert cuivré comme le dos. Rectrices médianes bronzé vert très foncé passant longuement au noir à l'extrémité ; rectrices externes et subexternes noires passant au bronzé verdätre obscur à la base, avec un très fin liséré blanc apical, souvent à peine visible. Bec 22 m/m. ; T. hypostictus (Gould). Forme locale ou sous-espèce. — (b). Supra-caudales et scapulaires d’un vert plus franc (moins cuivré) que celui du dos. Rectrices médianes noir-bleu d'acier parfois légèrement verdâtre à la base; rectrices externes et subexternes noir violacé, passant graduellement au vert bleuâtre foncé à la base. Bec un peu plus long, de 24 à 25 m/m. T. hypostictus peruvianus, subsp. nova. 2° Genre, — TALAPHORUS — Rectrices médianes en dessus vert bronzé foncé ou vert cuivré, passant parfois au cuivré rougeâtre fondu à l'extrémité; rectrices latérales en dessous gris bronzé pâle concolores ou, le plus souvent, teintées de bronzé vert au côté interne, surtout dans la moitié apicale; plumes uro- pygiales et supra-caudales étroitement frangées de blanc où de blanc (1) Cette espèce ne m'est connue que par une seule femelle, provenant des chasses de O. Garlepp à Marcapata, prov. de Cuzco, au Pérou. (2) Rarement entièrement blanches dans leur moitié interne. {3) Tantôt dans leur quart ou leur’tiers apical, tantôt dans toute leur moitié apicale ; ces variations sont individuelles. (4) Tous les spécimens qui me sont connus sont des mâles ; une femelle de même prove- nance (Sierra de S: Cruz, en Bolivie), diffère à peine du Z. chionogasler typique. (5) Je n’ai jamais observé la longueur 27 m/m indiquée pour un mâle de la province de Selta (en Argentine) par W. Schlüter. 104 EUGÈNE SIMON grisätre; sous-caudales blanches teintées de gris fauve très pâle le long du stipe ; bord externe de l'aile légèrement lavé de fauve; celui de la rémige externe très blanc. Taille grande ; aile de 67 à 70 m/m; bec de 24 à 26 m/m. T. Taczanowskii (Scl.). Sous-espèce (invisa). — (b) « Similar to true 7°. Taczanowskii Sel., but upper parts | darker and purer green, less mixted with grayish and less coppery ; bill | much shorter. » Aile de 68 à 70 m/m. Bec de 21,5 à 22 m/m. | T.Taczanowskii fractus Bangs. — Rectrices médianes en dessus vert bleuâtre ; latérales en dessous gris bronzé päle, teintées de vert bleuâtre surtout au côté interne sauf à l'extrémité ; plumes uropygiales et supra-caudales frangées de roux; sous-caudales blanches, avec de petits disques basilaires grisâtres étroits ; bord externe de l'aile roux, celui de la rémige externe blanc. Taille plus petite; aile de 57 à 58 m/m; bec de 18 à 19 m/m . . . . . . T. chlorocercus (Gould). #° Genre. — CHIONORESA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Menton, gorge et poitrine d'un beau bleu#brillant PO NZ Menton/sorve/etpoitrine Mertibnilla NE RER PER . 2 (5! Q) Sous-caudales blanc pur. Rectrices médianes en dessus noires souvent teintées de bronzé vert obscur, surtout à la base; latérales en dessous noir-bleu passant (peu distinctement) au grisätre fondu au bord apical. Corps en dessus vert cuivré, plus foncé mais parfois un peu rougeàtre sur la tête, passant au vert bleuâtre plus clair sur le cou et les épaules, au bronzé olive ou rougeûtre sur les supra-caudales ; en dessous menton, gorge el poitrine bleu-violet ; abdomen vert-bleu foncé avec une bande médiane blanche dilatée à la base. Bec de 17 à 19 m/m. GC. lactea (Less.). — Sous-caudales noir-bleu ou gris noirätre, longuement (surtout ©) frangées de blanc. Corps en dessus vert cuivré, légèrement rougeàtre sur la nuque, passant au bronzé olive parfois un peu rougeñtre sur les supra-caudales ; en dessous menton, gorge et poitrine bleu-violet, avec les plumes étroi- tement frangées de blanc; abdomen vert foncé bleuûtre avec une bande médiane blanche dilatée à la base. Bec plus long, de 22 à 23 m/m. — « Rectrices latérales en dessous noir-bleu très finement (à peine distinc- tement) frangés de gris au bord apical; rectrices médianes en dessus vert cuivré très foncé, passant au noir fondu à l'extrémité et sur les côtés. — Q Rectrices latérales en dessous noir-bleu, les externes et subexternes marquées d’une tache apicale gris-blanc très nette; rectrices médianes en dessus d'un vert cuivré plus clair, passant au noir dans leur quart apical; sous-caudales plus longuement frangées de blanc; en dessous, gorge et poitrine d'un bleu brillant plus clair; flancs de l'abdomen vert cuivré moins bleuatre LR NN SEC Bartletti(Gould 3. Sous-caudales bronzé foncé ou noirâtres, plus ou moins frangées de blanc. Menton, gorge et poitrine vert brillant à reflets bleus. Rectrices médianes bronzé vert ou cuivré foncé passant plus ou moins au noir à l'extrémité; lesfautres noir-bleu jusqu'à latbase AE Ne EP RE SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 105 — Sous-caudales blanches, entièrement ou en grande partie. Menton, gorge et poitrine vert brillant doré, sans reflets bleus. Rectrices latérales passant, le plus souvent, au bronzé vert à la base et à l'extrémité. . 5. 4. Rectrices latérales noir-bleu, entièrement ou passant étroitement au gris fondu au bord apical. Corps en dessus vert cuivré, plus rougeâtre sur la nuque et les supra-caudales; rectrices médianes presque entièrement bronzé rougeâtre ou bleuâtre. Taille forte; aile de 58 à 60 m/m; bec de 2 AD IT EN NS ER ER Ne OP SC 'fluviatiliar(Gould) Race locale. — (b) Dessus du corps généralement d'un vert plus franc. Rectrices médianes bronzées à la base plus longuement noires à l’extré- mité. Taille plus faible ; aile de 54 à 55 m/m; bec de 19 à 21 m/m. C. fluviatilis læta (Hart.). — Rectrices externes noires avec une tache apicale blanc pur très nette; sous- caudales brun foncé plus largement bordées de blanc. Aile de 50 à 53 1/2 m/m. Bec de 22 1/2 à 23 m/m.. . . . . . . . C. apicalis (Gould|. D. Sous-caudales blanches, à disques petits grisâtres. Rectrices médianes entièrement bronzé olive ou bronzé plus rougeñtre; rectrices latérales passant à l’extrémité au bronzé gris fondu et souvent liserées de blan- châtre à leur bord apical; leur bord externe vert cuivré dans leur moitié ou leur tiers basal. Bec de 18 1/2 à 19 1/2 m/m pour les oiseaux de Cayenne; de 19 1/2 à 20,6 m/m pour ceux de Surinam ; de 17 à 18 1/2 pour ceux de Trinidad et du Vénézuéla N.-E. (1) . . . . . . . . . C. fimbriata (Gm.). Races locales où Sous-espèces. — (b) Rectrices médianes vertes ou vert bronzé, généralement moins rougeñtre (quatre spécimens de Aunaï, du voy. H. Whitely, très semblables entre eux), passant rarement au noir à l’extré- mité (un seul mâle du Roraima, plus gros que les autres), rectrices externes brièvement bronzé vert à la base externe, terminées par une tache vert cuivré brillant très visible et coupée net; sous-caudales blanches à disques gris clair, très petits et linéaires souvent effacés. Bec de 17 1/2 à 19m Em. ue CU TC fimbriata nitidicauda (Ell:): — (cl Sous-caudales du type. Rectrices latérales en dessous noires jusqu’à la base {au moins chez les adultes) très brièvement teintées de gris ou de bronzé fondu à l'extrémité. Rectrices médianes tantôt bronzé rougeñtre foncé, passant au noir à l'extrémité [oiseaux du Vénézuéla:Silla de Caracas, S. Esteban, Bolivar, S. Fernando de Apure), tantôt bronzé olive ou vert (la plupart des oiseaux de Bogota). Bec généralement plus long, de 19,8 API SE EME C Afmbriataiterpnal|Heine). — (d) Sous-caudales entièrement blanches. Abdomen plus largement blanc, surtout à la base. Rectrices médianes vert bronzé, parfois un peu bleuâtre, passant au noir fondu à l'extrémité; rectrices latérales d'un noir plus pâle, passant au gris. Taille plus forte; aile de 58 à 60 m/m.; bec de 20 à 22 m/m . . . . . . . C. fimbriata tephrocephala (Vieill.). (A4) Thawmatias maculicauda Gould est une variété individuelle ou peut-être d'âge; ses recirices médianes sont vert bleuâtre ; les autres en dessus vert cuivré ; les externes en dessous. vert cuivré passant au gris-blanc fondu à l'extrémité ; le type est un jeune de la Guyane anglaise (par Schomburgk); j'en ai trouvé un semblable, mais paraissant plus adulte, parmi des fimbriata typiques de Trinidad. 106 EUGÈNE SIMON — le) Sous-caudales entièrement blanches. Gorge el poitrine d'un vert brillant plus foncé; abdomen vert sombre, coupé d'une bande blanche assez élroile mais dilatée à la base. Rectrices latérales noir-bleu jusqu’à la base, très finement listrées de gris-blanc à l'extrémité, parfois plus longuement pointées de gris bronzé obscur fondu. — gt (adulte). Rec- trices médianes noires, passant au bronzé foncé à la base et sur les côtés. Q el jeune, Rectrices médianes entièrement bronzé plus où moins foncé, tantôt cuivré, lantôt olivâtre, rarement bronzé clair bleuâtre. Taille faible : aile de 50 à 56 m/m; bec de 16 1/2 à 17 1/2 m/m (très rarement 18 et mème 18 1/2 m/m). . ...... (C.fimbriata nigricauda (Ell.) ec Genre. —— AMEAZIELIS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessous entièrement fauve-roux, généralement un peu plus clair sur le menton; sous-caudales rousses comme l'abdomen; supra-caudales frangées de roux, les plus longues souvent rousses. Rectrices d’un roux plus foncé; les médianes bordées à l'extrémité, les latérales à l'extrémité et au bord externe, de bronzé plus ou moins foncé, leur stipe roux ; ailes entièrementMolRAONIOlACE PR PR PR ER 2 Gorge el poitrine, au moins en parlie, vert doré. Corps en dessus vert Quivréravec lastéte niuStetne = A NT RS 2. Corps en dessus bronzé rougeâtre, plus terne et plus foncé sur la tête, passant en arrière au bronzé verdâtre ; rectrices médianes assez étroite- ment el obliquement bordées de bronzé obseur à l'extrémité. Taille grande : aile de 70 à 71 m/m,; bec de 26 à 27 m/m. A. Graysoni (Lawr.). - Corps en dessus vert cuivré un peu plus terne sur la tête; rectrices imédianes assez longuement el nettement pointées de bronzé doré brillant. Taille plus faible : aile de 58 à 60 m/m ; bec de 21 à 24 m/m. A. rutila. (Del.), Nora. -— M. R, Ridgway a décrit récemment, sous le nom d’Amazilis Bangsi, une espèce dont la validité me surprendrait beaucoup. « Similar to A rutila, but whole side of neck, including lateral portions of lower throat, melallic greenish bronze or bronze green instead of cinnamon-rufous. » — Contrairement à ce que dit l'auteur, A. rulila a toujours quelques plumes à disques vert cuivré sur les côtés du cou: Le type de A. Bangsi (collection Bangs, n° 16682) est marqué « Volcan de Meravelles. C. F. Underwood, 7 sept. 1895 ». — Je possède aussi deux À, rutila normaux de la méme localité et du même chasseur, marqués de sa main, l'un 15 août 1895, l'autre 17 août 1895. Impossible également de limiter la sous-espèce A. rulila saturala E. W. Nelson, qui repose uniquement sur l'intensité de la teinte rousse du dessous du corps, caractère très variable ; d'après R. Ridgway, Troch. coralli- sostris. Bourc. el Muls. correspondrait à celte forme salurala. 3. Ailes noirâtres avec la base des grandes couvertures et des rémiges primaires plus où moins rousse. Corps en dessus bronzé vert rougeûtre avec la tête plus foncée el plus lerne; partie inférieure du dos et supra-caudales grisâtres à reflets bronzés; en dessous menton, gorge et poitrine vert 4 ù 1 be ne, 2 SYNOPSIS DES TROCHILIDA 107 doré brillant; abdomen et sous-caudales fauve-roux vif. Rectrices fauve- roux plus foncé; les latérales assez étroitement bordées de bronzé doré de chaque côté, les médianes en dessus largement bronzé doré à lextré- milé et sur les bords. Bec 18 à 18 1/2 m/m{1)}. A. castaneiventris Gould, — Ailes entièrement noirâtres sauf au bord externe (2). Corps en dessus vert cuivré brillant avec la tête plus foncée et plus terne. . . . . . . . . 4. &, Lores roux (3) ou leintés de roux. Menton, gorge ct poitrine vert brillant (plumes vertes à base blanchätre, grise ou fauve non apparente), sans AULOTRCRDANTERDIANCR EN RENE MAR MANN EME UE ES ES — Lores verts ou blancs comme le menton. Menton, gorge cet poitrine vert très brillant (plumes vertes à base blanche plus ou moins apparente), mulernaelatnoitrinentaréementiDlanc LU 0 G, 5. Abdomen gris plus ou moins obscur au milieu et à la base, vert cuivré sur les flancs. Rectrices roux foncé; les médianes bordées de bronzé doré à l'extrémité; les externes au côté externe presque jusqu'à la base et à l'interne dans leur moitié ou leur tiers apical seulement; les plus longues supra-caudales rousses comme les rectrices où d’un roux plus clair; les plus courtes parfois à petits disques verts. — Bec de 18 à 19 m/m; mandibule supérieure jaune ou rouge à la base, graduellement et plus ou moins longuement rembrunie vers l'extrémité. — Q Bec de 19 à 21 1/2m/m; mandibule supérieure plus foncée, parfois entièrement noire. A. Tzacatl (La Llave). Sous-espèce. — (b) Bec plus fort et plus long, de 21 à 23 m/m, plus robuste, large et déprimé à la base; mandibule supérieure jaune (ou rouge). — obscurcie seulement à la pointe ou, ©, dans sa moitié apicale; abdomen généralement d’un gris plus clair , . . À. Tzacatl jucunda (Heine) (4). — Abdomen et sous-caudales entièrement du même roux foncé; les supra- ‘audales vert cuivré comme le dos, mais, au moins les plus longues, fran- gées de roux; menton, gorge et poitrine vert brillant, avec les plumes à base rousse, surtout au voisinage de l'abdomen; cette partie verte nettement tranchée en arrière, non prolongée sur les flancs {au moins «7. Rectrices d’un roux plus foncé, à stipes roux, les médianes en dessus (7) bordées de cuivré dans leur quart apical et finement sur les côtés jusqu'au (1) D'après trois spécimens du Musée britannique, préparés à la manière des oiseaux de Bogota; leur mandibule supérieure parait noire ou à peine teintée de brunâtre à la base, ce qui arrive pour les À. Tzacall de même provenance; mais il est impossible de savoir ce que péut être [a coloration du bec pendant la vie. À, castaneiventris a de très grands rapports avec certains Saucerollea tés que S, Ocai, Devillei, beryllina qui ont aussi les ailes en partie rousses, et sa classification reste un peu douteuse. (2) Dans toutes les espèces du genre, le bord externe de l'aile est roux ou mêlé de roux el de blane, et le bord externe de la rémige externe est finement blanc. (3) Ce caractère très net dans l'A. Tzacall et dans la forme type de l'A. yucalanensis s'atténue beaucoup dans les deux formes secondaires de ce dernier. (4) Quelques auteurs, notamment E. Hartert (in Tierr., Tr., p.58) distinguent encore deux races : À. Tzacall (lypica) pour les oiseaux dé Colombie et de Panama et À. T. Dubusi (Bourc. et Muls.) pour ceux de l'Amérique centrale, mais je ne trouve au£un caractère constant; les oiseaux du Mexique et du Guatémala sont généralement un peu plus gros, ce qui n’a rien d’absolu. 108 EUGÈNE SIMON “ milieu: les externes en dessous, brièvement bordées de bronzé à leur extrémité externe. — jf Bec de 19 à 20 m/m, rouge passant au noirâtre seulement à l'extrémité (1) . . . . . . . . . A. yucatanensis (Cabot). Sous-espèces. — (b) Menton, gorge et poitrine vert doré avec la base des plumes blanchâtre sur le menton et la gorge, légèrement teintée de fauve sur la poitrine; partie verte brièvement prolongée de chaque côté sur les flancs par quelques plumes vertes isolées, frangées de roux; abdomen d'un fauve- rouge plus clair et plus vif tirant un peu sur l’orangé; sous-caudales d'un roux plus foncé. — gt Rectrices médianes en dessus rousses bordées de cuivré environ dans leur quart apical et finement sur les côtés jusqu'au milieu, à stipe roux passant au noir à l'extrémité. —Q Rectrices médianes en dessus cuivré verdätre très finement lisérées de noirâtre, passant plus ou moins au roux à la base, surtout au milieu le long du stlipe, celui-ci noirâtre, — 4Q Bec de 19 à 20 1/2 m/m; mandibule supérieure roux foncé graduellement rembrunie et passant au noir à l'extrémité. À. yucatanensis cerviniventris (Gould) — (c) Menton, gorge et poitrine vert doré avec la base des plumes blanchätre à peine teinté de fauve au voisinage de l'abdomen; partie verte plus dégradée en arrière, plus ou moins prolongée sur les flancs (surtout ©); abdomen fauve isabelle pàle parfois un peu grisätre; sous-caudales fauve- roux clair. — © Rectrices médianes entièrement vert cuivré, passant parfois au bronzé rougeñtre à l'extrémité; supra-caudales non ou très finement frangées de roux; mandibule supéricure presque entièrement noire, un peu éclaircie seulement à la base (2). — Gt Q Bec de 19 à 22 m/m. À. yucatanensis chalconota (Oberh.). 6. Uropygium, au moins dans sa partie postérieure, et supra-caudales roux comme les rectrices; rectrices externes et subexternes entièrement rousses; les médianes en dessus rousses et bordées de vert bronzé à l'EXTRÉMILÉ EN LAN — Uropygium et supra-caudales vert cuivré comme le dos (sauf les plus longues supra-caudales souvent frangées de roux); corps en dessous comme, 1181100 D Rae SE NENS CAE. APN SRE RERO RE EEE 7. Menton, gorge et poitrine vert brillant avec les plumes finement frangées de blane et à base blanche plus où moins apparente sur le milieu de la poitrine (présentant un espace blanc mal défini et irrégulier, s'efaçant parfois chez les vieux mâles). Rectrices médianes en dessus largement bordées de vert bronzé à l'extrémité. — Q (ou jeune) Poitrine plus largement variée de blanc; rectrices médianes en dessus cuivrées dans leur moitié apicale, rousses dans la basale au moins au milieu. — Q Bec de 15 à 17 m/m; mandibule supérieure brun foncé ou noir, éclaircie seulement à la base. OM ON NE PT tamaziha (esse — Poitrine largement blanc pur au milieu, en forme de plastron; menton, gorge (au moins sa partie supérieure) et côtés de la poitrine vert très (1) Je ne connais que le mâle de la forme type. (2) Je ne vois aucune différence dans la teinte du dessus du corps entre les trois formes de l'A. yucalanensis. MMS. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ é 109 brillant sur fond blanc (plumes souvent disjointes). Rectrices médianes en dessus assez brièvement bordées de vert bronzé à l'extrémité, sauf parfois à l’extrême-pointe. Bec un peu plus court, de 15 à 17 m/m; mandi- bule supérieure jaune ou rouge au moins dans sa moitié basale (1). À. leucophæa Reichenb. 8. Rectrices toutes vert bronzé olive (les externes rarement un peu teintées de roux fondu à l'extrémité interne ou le long du stipe), leurs stipes brunà- tres, éclaircis vers la base ; abdomen fauve-roux foncé jusqu’à la base ou DIESTUERR RE NP CRU LL A Dumerilii(ess): — Rectrices latéralesroux assez foncé, très étroitementliserées de bronzé au côté externe, leur stipe roux; rectrices médianes vert bronzé passant au roux foncé à la base, dans la partie recouverte par les supra-caudales; celles-ci étroitement frangées de roux; abdomen fauve-roux plus clair, passant largement au blanc à la base . . . . . . . . . . . . A. alticola Gould. Species invisa et incerta. AMAZILIS LUCIDA Ell., in Ann. Nat. Hist. (4° sér.) xx, 1877, p. 404. « Crown of head dark metallic grass-green ; upper surface shining grass-green lisghter than the head. Upper tail coverts golden-bronze. Throat, breast, abdomen and flanks mettallic grass-green, a light mouse-colored spot on the lower part of the abäomen. Thighs white, feathers fluffy. Under tail- coverts dark bronzy-brown, edged with white. Wings dark purple. Tail reddish bronze, darkest in the central portion of the feathers along the shafts, with the tips of the lateral rectrices bluish black, their edges reddish-bronze; this bluish-black colour almost resolves itself into a subterminal bar, and is especially conspicuous on the nuder side of the tail. Bill apparently brownisb red, perhaps flesh color in life, with a dark tip. Elliot le dit voisin de À. Devillei (Saucerottea) dont il diffère, comme des autres Amazilis, par la coloration de la queue et de ses couvertures. La coloration du bec semble cependant indiquer plus de rapports avec les vrais Amazilis; la tache vert mousse de l'abdomen est probablement un caractère d’immaturité. 10: Genre. — URANOMITR A TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessous entièrement blanc pur; flancs de chaque côté (sous les ailes) étroitement teinté de gris-fauve rarement de gris-bleu (U. Ellioti) ; Corpsien dessusierisiolivedipeine teinté deNert APR NON ON UN 2, — Corps en dessous blanc avec les flancs de l'abdomen (sous les ailes et déborbant plus ou moins) verts ou bronzés (2); gorge bordée de chaque Coiedebnanzénvert'on derbi PNR NU ER UE 015; (1) Je ne vois aucun caractère sexuel parmi les spécimens assez nombreux que je possède. (2) IL est curieux que les auteurs récents, notamment R. Ridgway, ne tiennent pas compte de ce caractère important expressément indiqué par Elliot et Salvin et figuré par B. Sharpe pour l’U. viridifrons Elliot (d'après le type même), dans le supplément de Gould (pl. 49). Les trois espèces de cette section me sont au reste inconnues en nature et j'en donne les caractères d’après les auteurs. 110 EUGÈNE SIMON 2. Tête en dessus noir ou suie mat très légèrement {cinté de vert graduelle- ment un peu éclairci et fondu en arrière sur la nuque et le cou; dos bronzé obscur verdâtre en avant, passant au fauve brunâtre en arrière, avec les supra-caudales cuivré-rouge, très finement lisérées de blanchâtre au bord apical ; rectrices en dessus cuivré-rouge violet foncé, passant au noir fondu à l'extrémité (au moins les médianes et submédianes); en dessous cuivré rougeàlre plus clair; bord externe de l'aile fauve roux foncé. Mandibule supérieure noire passant au rouge à la base seulement. Bec.de 19/20 /mIe EU TA tTICAPLTIANE"SS — Tête en dessus bleu-violet ; mandibule supérieure (de l'adulte) rouge, passant au noir dans sa moitié ou son tiers apical. Aile de 60 à 64 m/m. Bec de 21028 TP MAR AA OP RPM ETS ME AT EE ARTS 3. Rectrices en dessus ei en dessous et supra-caudales vert bronzé olive clair ; gorge et poitrine bordées, de chaque côté, de plumes isolées bleu brillant, passant généralement en arrière, près des épaules, au vert bleuâtre ; tête d’un bleu légèrement violet très brillant; bord externe de l'aile blane. U. Ellioti Berl. — Recirices cuivré rougeâtre, un peu plus foncé en dessus ; supra-caudales cuivré rougeûtre très finement liserées de gris-blanc; tête d’un bleu plus violet; bord externe de!l'aïle fauve rougeéâtre M NET 4. Corps en dessus bronzé olive verdâtre avec la tête et la nuque d'un bleu violet brillant; gorge et poitrine bordées, de chaque côté, de plumes isolées d’un vert bleuàätre brillant; rectrices en dessus cuivré rougetre brillant, passant souvent au cuivré jaune sur les bords ou à la base. U. violiceps (Gould). — Corps en dessus gris olivâtre terne, légèrement teinté de bronzé olive au niveau des épaules, avec la tête d’un bleu-violet plus foncé et plus mat moins prolongé sur la nuque ; gorge et poitrine bordées, de chaque côté, de gris olive terne comme le dos; rectrices médianes en dessus cuivré violacé, plus terne, mais parfois teintées de cuivré rougeûtre, surtout à la base. Taïlleun/peu/plus faible "LM NN NU Derneddettss: 5. Tête en dessus, y compris la nuque et le rebord oculaire, bleu brillant ; parte antérieure du dos, scapulaires et tectrices alaires, bleu verdâtre ; partie inférieure du dos et uropygium gris verdâtre. Supra-caudales et rectrices vert métallique très foncé, les externes offrant les traces d’une barre subterminale obscure; menton et gorge mouchetés, sur les côtés, de bleu brillant ; côtés de la poitrine vert bleuätre, ceux de l'abdomen large- ment verts. Bec de 22,8 m/m. Aile de 53,8. (sec. W. Brewster et R. Ridgway.) U. Salvini (Brewst.). — ‘Tète en dessus jusqu'à la nuque, bleu ou vert foncé presque mat; corps en dessus vert doré ou bronzé avec les supra-caudales et les rectrices cuivré-rouge ; menton et gorge de chaque côté étroitement bordés de vert cuivré, côtés de la poitrine et de l'abdomen plus largement vert cuivré ou bronze dB eus ce MM OI PRE CNE PC 6. Tète en dessus vert foncé presque mat, teinté de vert plus brillant sur les côtés (Sec. BIO)... RE MU VITidi fe tete) SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 111 — Tête en dessus bleu indigo foncé presque mat, partie inférieure du dos plus grisätre. Rectrices bronzé un peu plus foncé (sec. Salw.). U. guerrerensis (Salv.) (1). Au° Genre. — IYPOCEHIONIS — « Q Corps en dessus vert cuivré, passant graduellement en arrière au | bronzé olive, avec la tête d’un bleu très brillant passant légèrement sur la nuque au bleu verdätre; en dessous menton, gorge et poitrine blanc pur bordés de chaque côté de vert brillant, plus largement sur la poitrine; abdomen blanc dans le milieu surtout à la base, très largement bronzé doré sur les flancs; rectrices bronzé olive clair surtout en dessous, les laté- rales souvent (©) en dessous bordées de gris blanchâtre fondu au côté externe. Sous-caudales bronzé clair étroitement frangées de blanc. Bec de 19 à 21 m/m. Mandibule inférieure jaune pâle, rembrunie seulement dans son quart apical, ou (Q) dans sa moitié apicale. H. cyanocephala (Less.). Forme locale où sous-espèce. — (b) Rectrices bronzé olive ou rougeätre un peu plus foncé et plus brillant surtout en dessus. H. cyanocephala guatemalensis (Gould. — (jeune) Bec beaucoup plus court, 13 1/2 m/m. Flances, rectrices et sous- caudales bronzé plus rouge (2). . . . . . . . H. microrrhyncha (Ell.). 12° Genre. — AGYRTERIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Rectrices latérales noir bleuälre, passant souvent au bronzé vert et très finement (peu distinctement) liserées de gris-blanc à l'extrémité. Rectrices médianes en dessus bronzé vert un peu plus doré et rougeûtre que celui du dos, parfois bronzé olive plus terne (peut-être les femelles), passant même souvent au noir à l'extrémité. Corps en dessus vert cuivré avec la tête jusqu’à la nuque d'un vert doré plus brillant (à voir en avant). Corps en dessous blanc pur avec les côtés du cou et surtout de la poitrine vert brillant; sous-caudales blanches (3). . . . . . . A. leucogaster (Gm.). — Rectrices vert cuivré ou bronzé clair; les externes presque toujours mar- quées d'une barre subterminale ombrée ou noirätre. Corps en dessous en grande partietblanc:/Ssous-caudales blanches "MMM AN 2, (1) U. viridifrons (EIL.) ct guerrerensis (Salv.) qui me sont fous deux inconnus en nature ne sont maintenus ici que provisoirement à cause de Pinsuffisance de nos renseigne- ments ; il est possible qu’ils correspondent aux deux sexes d’une même espèce, Ü. querrerensis étant le mâle adulte. (2) R. Ridgway qui a pu étudier le type unique (collection Elliot aujourd'hui au Musée de New-York) lui reconnait des signes d’immaturité. L (3) Les oiseaux de Bahia sont généralement un peu plus gros, mais la différence est très faible et il y a de nombreuses exceplions. A1 me paraît impossible de maintenir la sous- espèce À. leucogaster Bahix Hartert, reposant uniquement sur ce caractère. La teinte des rectrices médianes varie individuellement du bronzé rougeâtre au bronzé vert olive; cette dernière livrée est peut-être celle de la femelle. 112 EUGÈNE SIMON 2. Tête en dessus et nuque d'un bleu, plus franc et plus brillant chez le mâle. Corps en dessous et sous-caudales blanc pur, avec les côtés du cou et de la poitrine vert ou bleu brillant. Rectrices cuivrées, les latérales unico- lores (ou presque unicolores) chez le mâle, marquées, chez la femelle, d’une barre subterminale noirâtre et pointées de gris-blanc. — «7 Mandi- bule inférieure jaune paille rembrunie dans son tiers apical seulement, Q rembrunie au moins dans ses deux liers apicaux, parfois jusqu’à la base, =MO0Bectlonside 22/12 {im men ee PS -- jf Q Tète en dessus tantôt vert brillant, tantôt vert bronzé foncé et terne conume celui du dos; rectrices latérales éclaircies à l'extrémité et marquées d'une barre subterminale obscure. Bec généralement plus court . . 5. 3. g' Tête et nuque d'un beau bleu franc brillant; dos vert passant sur l'uropy- gium etles supra-caudales au cuivré souvent rougeûtre. Rectrices médianes en dessus d'un cuivré moins rougeûtre que celui des supra-caudales; côtés du cou (à voir en avant) vert doré très brillant, ceux de la poitrine et souvent de l'abdomen d'un vert cuivré. — Q Tête d’un bleu verdâtre plus terne fondu en arrière; rectrices latérales à barre sublerminale noirâtre. A. Franciæ (B. et M.) —-Côtés du cou (à voir en avant) bleu plus ou moins brillant. . . . .. &. 4. Tète en dessus et nuque bleu clair très brillant; dos et supra-caudales entièrement vert cuivré ou olive; en dessous gorge bordée, de chaque côté, de bleu verdâtre clair et brillant; poitrine de vert cuivré ; abdomen et sous-caudales entièrement blancs. Rectrices en dessus bronzé olive clair, parfois un peu bleuûtre; latérales en dessous comme celles de A. Franciæ seulement d’un cuivré un peu plus verdâtre. — Q Tête en dessus vert bleuâtre terne; rectrices médianes et submédianes d'un cuivré verdâtre plus brillant passant au noir fondu à l'extrémité; latérales en dessous cuivré vert avec une barre subterminale noirâtre assez large et une pointe gris-blanc fondue. , . . . . . . . À. cyaneicollis (Gould). Q (?) Tête en dessus bleu violet foncé peu brillant, fondu en arrière; dos vert bleuâtre foncé, passant au bronzé olive sur les supra-caudales; dessous largement bordé, de chaque côté, surtout au niveau de la poitrine, de gris-bleu assez brillant, passant au noirâtre sur les flancs de l'abdomen. xectrices médianes et submédianes en dessus bronzé olive, les submé- dianes seules passant au noir à l'extrémité; rectrices latérales en dessous et bec comme ceux de À. cyaneicollis Q . . . . . . A veneta, sp. nov. Nora. — C'est probablement près des À. cyaneicollis et veneta qu'il faudra placer l'espèce suivante qui m'est inconnue en nature : AGYRTRIA HoLLANDI Todd «with a general ressemblance to Agyrtria Milleri (Bourc.), but erown bright blue (not greenish blue), under parts less entensi- vely white; sides of the throat and breast prominently spangled with light blue; andupper parts much darker green. — Type n°33928, collection Carnegie Museum, adult male; El Dorado, Rio Cuyuni, Venezuela, April 16 1910; M. A. Carriker j' ». 5:vTête en\dessusiwert doré brillant, NME EN CU ESC? — Tête en dessus non brillante, vert bronzé comme le dos souvent même plus ODSCUT + NAME ne 0 NAN TEE RS EEE. ANS EEE KO SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 113 6. Bec entièrement noir (1); tête en dessus vert doré très brillant; dos vert cuivré passant graduellement sur l’uropygium et les supra-caudales au bronzé rouge plus ou moins vif (caractère variable individuellement). Corps en dessous blanc avec les côtés du cou vert très brillant, côtés de la poitrine (très largement) et de l'abdomen vert cuivré souvent rougeûtre. Rectrices médianes etsubmédianes en dessus bronzé rouge (très rarement bronzé olive); rectrices latérales en dessous bronzé rouge un peu plus clair, éclaircies et grisâtres à la pointe, avec (au moins au côté interne) une large barre subterminale noirâtre à reflets violets ou bronzé rouge; sous-caudales blanches à disques gris bronzé clair plus ou moins déve- loppés. Aiïle de 49 à 55 m/m; bec de 16 à 20 m/m. A. chionopectus (Gould). Race locale ou sous-espèce. — (b) Taille plus faible : aile de 49 à 50 m/m; bec de 15 1/2 à 17 m/m (2). . . . . . A chionopectus Whitelyi (Boucard). — Mandibule supérieure noire; l'inférieure jaune paille sauf à l'extrémité. 77. 7. Sous-caudales entièrement blanches. Tête en dessus d’un vert doré très brillant, s'étendant sur la nuque jusqu’à la base du cou; dos vert cuivré passant au bronzé, parfois rougeâtre sur les supra-caudales; corps en dessous blanc avec les côtés du cou vert doré brillant, ceux de la poitrine largement vert cuivré, parfois quelques plumes vertes isolées sur les flancs. Rectrices médianes en dessus bronzé olive parfois teinté de rouge. Taille forte. Aile 55 m/m ou un peu plus; bec de 23 à 26 m/m. À. viridiceps (Gould). — Sous-caudales blanches, à disques allongés gris pâle. Tête en dessus vert- bleu brillant ; flancs de l'abdomen et surtout de la poitrine plus largement Verticuivré-Laille-beaucoupplus petite VEN NE RS: 8. Tête en dessus vert bleuâtre très brillant, s'étendant sur le cou presque jusqu’au niveau des épaules ; dos vert cuivré légèrement bronzé olive ou rougeâtre en arrière; corps en dessous blanc avec les côtés du cou légère- ment vert brillant parfois bleuâtre [généralement moins bleu que celui de la tête), côtés de la poitrine (parfois jusqu’au milieu) et de l'abdomen vert cuivré. Rectrices médianes en dessus bronzé olive clair terne ; rectrices latérales en dessous à barre submédiane noirâtre généralement large et nette (3) 1Bec de 16,416 1/2m/m.. 1... : : … . AMilleri (Bourc.). Sous-espèce.— (b) Tête en dessus et côtés du cou d’un vert brillant plus doré (sans teinte bleue) rappelant celui d'A. viridiceps et ne dépassant pas la nuque en arrière. Rectrices médianes en dessus d’un bronzé olive plus rougeûtre. Bec plus robuste à la base (4) .. . . A. Milleri Laglaizei, subsp. nova. (1) D'après O. Bangs, les jeunes ont la mandibule inférieure teintée de jaune à la base. (2) Les oiseaux rapportés de la Guyane anglaise par H. Whitely sont assez nettement plus petits que ceux de Trinidad, mais la différence est parfois si peu sensible que j'hésite à admettre la sous-espèce Agyrtria (Uranomitra) Whitelyi Boucard, qui repose uniquement sur ce faible caractère. (3) J'ai vu dans la collection Berlepsch un À. Milleri de Iquitos (Amazonie péruvienne) dont la barre des rectrices latérales est à peine indiquée; l'espèce est peut-être représentée dans cette région par une race spéciale, mais de nouveaux matériaux seraient nécessaires. (4) Décrit sur un seul individu (Mus. E. Simon, par Laglaize). 114 EUGÈNE SIMON — Tête en dessus vert-bleu brillant (bleu sous certaines incidences) ne dépas- sant pas la nuque ; menton, gorge ét poitrine vert bleuâtre brillant plus ou moins mélangé de blanc au moins au milieu (plumes à base blanche longuement apparente); abdomen vert bronzé passant au blanc moucheté à la base. Rectrices médianes comme celles d'A. Milleri; rectrices externes en dessous à barre noirâtre nette généralement plus étroite. Bec plus court, de 14 1/2 à 15 m/m . . . . . . .- . . . . A. nitidifrons (Gould). Sous-espèce. — (b) Menton, gorge et souvent poitrine au milieu largement blanc comme À. Milleri. Bec 15 m/m . A. nitidifrons meracula, subsp. nova (1). 9. Sous-caudales blanches, les plus courtes parfois teintées de gris très pâle au disque. Corps en dessus vert, un peu plus cuivré, souvent un peu rougeà- tre en avant, sur le cou et la tête, en arrière sur les supra-caudales; celles- ci parfois bronzé olive. Corps en dessous blanc pur avec les côtés de la poitrine et les flancs de l’abdomen étroitement vert cuivré. Rectrices en dessus bronzé vert, parfois un peu rougeâtre surtout à l'extrémité, en dessous latérales bronzé olive pâle avec une barre noirâtre, plus large au côté interne qu’à l’externe; parfois ces rectrices bronzé plus vert au moins dans leur moitié basale, d’autre fois passant au blanchâtre à l’extré- mité (2). — Bec de 16 1/2 à 19 m/m (3). . . . . . A. candida (B. et M.) — Sous-caudales gris bronzé clair, frangées de blanc. Rectrices vert bronzé olive ; les médianes en dessus tantôt d’un vert bronzé un peu bleuâtre» tantôt d’un vert bronzé olive comme les externes (le premier cas s’observe dans la forme a/finis et dans la forme type); les externes (plus étroites) en dessous plus claires, passant très légèrement et graduellement au gris blanchâtre vers l'extrémité, étroitement et souvent vaguement barrées de noirâtre seulement dans la moitié interne. En dessous gorge et poitrine vert très brillant légèrement bleuâtre, plus ou moins mêlé de blanc au milieu surtout au menton et à la gorge (base blanche des plumés apparente mais ne formant pas de bande définie) ; abdomen vert cuivré passant au blanc à la base. Bec court, de 13à141/2m/m . . A. versicolor (Vieill.). Sous-espèces ou variélés (4). — (b) Menton, gorge et poitrine d’un vert très bril- lant, coupés d’une bande longitudinale d’un blanc pur,acuminée au menton, ensuite à bords presque parallèles et nets; abdomen vert cuivré sur les flancs, largement au milieu et surtout à la base ou la partie blanche occupe parfois toute sa largeur. Rectrices externes en dessous généralement plus 0 (1) Ces deux formes diffèrent l’une de l’autre à peu près comme 4. versicolor diffère de A. brevirostris (voir plus loin). Je connais 4. nilidi/rons ineracula de deux origines, ceux de la mission GC. Wiener (au Muséum de Paris), de localité incertaine, mais préparés à la manière des Guyanes, ne diffèrant pas des nilidifrons lypes par le vert brillant de la tête; celui de YOrénoque (par Chauffanjon, au Muséum de Paris) est beaucoup plus bleu vu en avant; certaines plumes sont même tout à fait bleues, il faudrait le comparer à V4. /ol- landi Todd, dont il a été question plus haut. (2) Caractère probablement propre aux femelles. (3) Ce dernier chiffre est très exceptionnel. {4) Les trois formes de VA. versicolor sont assez mal définies el passent plus où moins les unes aux autres. Aussi né faut-il pas les considérer comme de vraies sous-espèces. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 115 nettement barrées de noirâtre, dans leur moitié interne seulement. Bec un peu plus de long de 15 1/2 à 16 m/m (1) A. versicolor brevirostris (Less.). — (c) Menton, gorge et poitrine entièrement d’un vert brillant uniforme, sans mélange de blanc (2); abdomen vert cuivré plus foncé avec les plumes du milieu et de la base frangées de gris-blanc. Rectrices et bec comme ceux de l'A. versicolor type _. . . . . . . . . A. versicolor affinis (Gould). 43° Genre. — DAMNMOPHILA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Tête en dessus vert cuivré foncé comme le dos; supra-caudales et rectrices médianes bronzé olive foncé. En dessous menton et gorge vert doré très brillant; poitrine bleu brillant souvent un peu violet; abdomen vert cuivré obscur passant au gris noirâtre au milieu et à la base; sous- caudales blanc pur, molles et filamenteuses (ressemblant à celles des Chalybura). Rectrices externes noir-bleu, brièvement teintées de bronzé vert obscur à la base externe (3); Bec entièrement noir, ou mandibule inférieure un peu éclaireie à la base ; de 18 1/2 à 20 1/2 m/m (Q inconnue). D. Rosenbergi (Boucard). — Corps en dessus vert cuivré un peu rougeâtre avec la tête vert doré très brillant. Sous-caudales gris noirâtre ou bleu ardoisé, frangées de blan- châtre. Mandibule inférieure jaune pâle passant au noir seulement à THÉ ERA ORES MOT RES PO ONAUE EEE TUE ANSE CR PS PEN ARRET TEE 2. St Menton, poitrine et épigastre entièrement bleu très brillant à reflets violets, bordés, de chaque côté en avant, d’une ligne sous-oculaire vert brillant; abdomen vert bleuâtre sur les côtés, gris cendré au milieu; sous-caudales bleu ardoisé, finement bordées de blanchâtre. Rectrices toutes noir bleuâtre ; supra-caudales d’un vert plus obscur que celui de l’uropygium. Bec 19 m/m (Q inconnue) . . . . D. cyaneotincta (Goun.). — æ Menton et partie supérieure de la gorge vert foncé (noirâtre vus en avant); poitrine bleu-violet brillant plus ou moins étendu . . . . . . 3 3. Supra-caudales et rectrices médianes bronzé-rouge-violet foncé (4); rectrices latérales noir bleuâtre souvent teintées de bronzé obscur à la base surtout externe (noirâtres vues en avant); poitrine bleu-violet bril- (1) Exceptionnellement 47 m/m sur un oiseau de Joinville (État de Santa Catharina), 16,2 m/m sur un autre, 15,8 m/m sur deux autres de la même localité ; quelques oiseaux de Bahia ont le milieu dela bande blanche plus ou moins picté de vert ; au fond Ja plus grande longueur du bec est le caractère le plus constant. (2) En regardant la poitrine obliquement d’arrière en avant les plumes du milieu laissent voir une étroite ligne de leur base blanche. (3) Au moins chez l'adulte, correspondant au P. Reinii Berlepsch (décrit du N. E. de l’'Ecuador) ; chez les jeunes les recirices externes sont plus nettement et plus longuement bronzé rougeâtre parfois jusqu’au milieu et la mandibule inférieure passe au jaune testacé dans toute sa moitié basale ; P. Hosenberqi a été décrit par Boucard sur des jeunes rapportés du Rio Dagua (Colombie Occidentale) par W. F. H. Rosenberg. (4) Caractère un peu variable; certains D. amabilis ont les rectrices médianes bronzé- olive, à peine plus dorées que celles de D. decora. " NL’ LH | + . nr Le p Aa 116 EUGÈNE SIMON lant, plus où moins étendu (1); abdomen vert cuivré sur les flanes, passant au gris au milieu et surtout à la base; sous-caudales gris-noirâtre, plus ou moins frangées de blanchâtre, Bec de 16 1/2 à 17 1/2 m/m (très rarement 18 m/m). — © (ou jeune) (2). Corps en dessous gris blanchâtre; menton mouchelé de gris-bronzé, poitrine parsemée de plumes bleu clair brillant isolées; en dessus tête vert brillant comme celle du mâle, mais fondu en | arrière avec la teinte dorsale et ne formant pas de plaque définie; supra- caudales et rectrices médianes bronzé plus foncé et plus terne; rectrices externes el subexternes pointées ou simplement liserées de gris à l’extré- mité. Bec plus long de 18 1/2 à 21 m/m. . . . . . D. amabilis (Gould). # Supra-caudales et recirices médianes bronzé-olive foncé, rarement légè- rement doré ou violacé; parure céphalique vert brillant généralement plus prolongée sur la nuque et la base du cou. En dessous tache bleuc pectorale plus restreinte. Bec plus long : de 20 à 21 1/2 m/m (8). D. deccra (Salv.). dd Genre. — ARENEEEHA — ft Gorge et poitrine vert brillant à peine bleuâtre, mêlé de blanc surtout au menton el à la poitrine (hase blanche des plumes apparente); abdomen blanc largement varié de vert cuivré sur les flancs, au moins en avant; sous-caudales blanches. Corps en dessus vert cuivré avec la tête plus foncée et plus terne, mais avec les supra-caudales, souvent luropygium et même le milieu du dos d'un cuivré plus brillant un peu rougeûtre. Rectrices médianes bronzé vert ou un peu rougeâtre; latérales noires passant au bronzé vert à la base, surtout le long du stipe, étroitement liserées de gris-blanc fondu à l'extrémité; rectrices externes et subexternes égales. Bec de 17 1/2 à 18 m/m; aile de 51 à 52 m/m.— Q Corps en dessous blanc avec les côtés de la gorge et de la poitrine variés de vert cuivré; sous-caudales blanches; rectrices latérales plus distinetement (mais très brièvement) pointées de gris-blanc. Bec 18 m/m; aile 51 m/m. À. Boucardi (Muls.). 15° Genre. — SAUCEROTTES TABLEAU DES ESPÈCES 1. Ailes noirâtres avec la base des grandes couverlures et des rémiges primaires plus ou moins rousse , t) — Ailes entièrement noirâtres (rémiges et couvertures). . . . . . . . , . 5 — 2, Rectrices, en dessus et en dessous, et supra-caudales bleu d'acier brillant ; sous-caudales bleu d'acier souvent plus terne et violacé, très finement liserées de gris-fauve. Grandes couvertures longnement rousses, passant (1) Parfois d'un bleu plus pâle, passant au bleu verdâtre en avant. (2) I est possible que cette description s'applique au jéune mâle; la femelle figurée par Gould (Monog. V, pl. 341) diffère davantage du mâle adulte, (3) La plus grande longueur du bec est le seul curactère constant, mais il est toujours corroboré au moins par l'un des caractères de coloration, assez fugaces à la vérité; au fond, la validité de l'espèce Damophila decora (Salv.) n'est pas certaine. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 117 au noir dans leur quart apical seulement (au moins les trois externes), Rémiges primaires (sauf les deux exiernes) rousses dans leur tiers basal ou un peu moins. Corps en dessus vert cuivré dans la première moilié, cuivré doré dans Ja seconde, passant en arrière au rouge violacé brillant ; en dessous entièrement vert doré. Bec de 16,8 à 17,8 m/m, S, eyanura (Gould). Sous-espèces. — (b) Rectrices en dessus et supra-caudales bleu d’acier vio- lacé; sous-caudales gris violacé, les plus courtes teintées de rouge- violet, frangées de gris-blanc ou de fauve pâle ; grandes couvertures (les trois externes) brièvement rousses à la base, noires au moins dans leurs 2/3 apicaux. Rémiges primaires entièrement noirâtres (parfois très briève- ment rousses à la base, mais cette partie cachée par les couvertures). Corps en dessus d’un vert plus foncé et plus franc en arrière ; uropygium passant au violet doré plus foncé ({). Bec 17 à 18 1/2 m/m. S. cyanura guatemalæ Dearborn. — (invisa), (c) Comme le type mais plus gros, avec le bec plus court; tête, \r dos et poitrine d’un vert plus foncé; sous-caudales bleu d'acier, frangées de fauve-roux vif. (sec, Bangs) . . , . . S cyanura impatiens Bangs. — Rectrices et sous-caudales fauve-rouge, violet irisé ou vert olive. Corps en dessus vert cuivré, plus brillant sur la tête, passant en arrière au bronzé olive ou au cuivré rouge ; abdomen tantôt entièrement vert comme Ja poitrine, tantôt fauve grisâtre au milieu, vert euivré sur les flancs, , , 3 3. Réctrices, en dessus et en dessous, bronzé vert olive brillant; en dessous les externes avec le stipe et le bord externe (presque jusqu’à l'extrémité) fauve-rouge clair. Corps en dessus vert foncé avec la tête, jusqu’à la nuque, d’un vert plus clair très brillant à reflets bleuâtres, formant une plaque bien définie; partie inférieure du dos et supra-c2udales bronzé vert. En dessous menton et milieu de la gorge blanc, mêlé de plumesivert doré brillant sériées, côtés de la gorge et de la poitrise du même vert brillant; abdomen gris-fauve dans le milieu, vert bronzé sur les flancs; sous-caudales bronzé verdâtre clair, frangées de blanc, Bec 18,2 m/m (2). 5. Ocai (Gould). — Rectrices fauve-rouge cuivré ou violet doré brillant ; en dessus tête, cou et partie antérieure du dos vert doré, plus brillant sur la tête, sans former de plaque définie ; partie postérieure du dos cuivré rougeâtre ou olivâtre, passant au violet-rouge sur les supra-caudales ; sous-caudales fauve-rouge DILS pale ARCS ELEC 0, ee à ele ele ve ce aie e 4. Corps en dessous entièrement vert brillant, du bec à la base de l'abdomen; sous-caudales fauve-rouge mat assez foncé, non frangées de blanc ou seulement à la base. Rectrices en dessous brun violacé foncé avec, dans la moitié apicale, une bordure rouge violacé plus ciaire et plus brillante, En dessus rouge cuivré brillant ; supra-caudales d’un violet plus bleu et plus terne que celui des rectrices, au moins à l'extrémité dans la moitié (1) Les deux derniers caractères ne sont pas absolus; l’un de mes individus de San Augustino est en dessus semblable au 5. cyanura du Nicaragua. (2) D’après Le type unique au Musée de Londres, 118 EUGÈNE SIMON interne, Rémiges primaires brièvement rousses à la base, les trois externes entièrement noirâtres ; les grandes couvertures rousses dans leur moitié ou leur tiers basilaire seulement. Bec de 17 à 17,8 m/m (1). S. Devillei (B. et M.). — Corps en dessous vert brillant avec l'abdomen, surtout à la base, fauve rougeñtre. Rectrices en dessous entièrement fauve-rouge violet sans bor- dure, en dessus (surtout les médianes) plus brillantes et plus dorées; supra-caudales violet rougeâtre plus foncé; sous-caudales fauve-rouge clair frangées de blanc (très étroitement à l'extrémité, plus largement à la base), toutes les rémiges primaires longuement rousses à la base; les grandes couvertures rousses avec une bordure apicale noirâtre. S. beryllina (Licht.). Race locale ou sous-espèce. — (b) Abdomen gris cendré moins rougeûtre, souvent plus restreint; rectrices médianes en dessus violet rougeâtre plus foncé (moins doré et moins brillant); supra-caudales plus bleuâtres (2). S. beryllina viola Miller. 5. Abdomen blanc pur au milieu et à la base; vert sur les flancs au moins en avant; menton, gorge et poitrine vert doré brillant ; tête en dessus et cou jusqu'aux épaules vert, un peu plus foncé (surtout moins cuivré) sur la tête (sauf vu tout à fait en avant); dos, scapulaires et uropygium cuivré- rouge brillant, plus rarement olive avec les plus longues supra-caudales approchant de la teinte des rectrices médianes . . . . . . . . . , . 6. — Abdomen vert comme la poitrine, rarement gris foncé au milieu. . . . 7. 6. Rectrices en dessous noir bleuâtre, en dessus (au moins les médianes) noir violacé ; supra-caudales bleu-violet. — Rectrices externes unicolores; sous-caudales cuivré-vert (parfois gris bronzé, au moins les plus longues) passant vers les bords au gris noirâtre, mais étroitement frangées de fauve blanchâtre. — Q Rectrices externes marquées d'une petite tache apicale bronzé doré et souvent brièvement bordées de bronzé doré à la base externe (3); sous-caudales d’un gris bronzé pâle. S. niveiventer (Gould). — Rectrices cuivré-rouge doré comme celles de Chrysuronia passant souvent, surtout en dessus, au rouge-violet, toutes très finement liserées de noirâtre fondu ou de gris ; dos cuivré-rouge brillant eomme les scapulaires, pas- sant en arrière, sur l’uropygium et les supra-caudales, au bronzé plus (4) lei viendrait se placer S. Sumichrasli Salv., qui m'est inconnu en nature; différant de $S. Devillei par les rectrices entièrement cuivré bronzé très brillant. Cette espèce n’est connue que par le {ype, tué à Santa-Efigenia, Tehuantepec, par F. Surmichrasten déeembre 1877 et décrit par Salvin. Deux oiseaux de la collection Boucard, étiquetés Amazilia Sumichrasti sont des S. beryllina viola de Oaxaca. (2) Salvin avait déjà observé cette coloration des rectrices chez certains individus de S. beryllina, mais sans y attacher d'importance (Cf. à ce sujet, Cat. xvi, p. 210), W. Miller cite un oiseau de Moro Léon (Guanajuato), intermédiaire à wiola et à beryllina type; j'en possède un autre (sans localité précise) qui offre les rectrices de beryllina et l'abdomen de viola. — Salvin attribuait au sexe (peut-être avec raison) la différence de coloration ven- trale (in Biol. centr. Amer., Av., p. 21). (3) Les jeunes ont les rectrices externes violet rougeûtre (un peu comme celles des Lampornis), passant au noir-bleu au bord interne et à l'extrémité, mais avec une large tache apicale et une bordure interne rouge cuivré doré. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 119 olive foncé brunâtre, sauf souvent les dernières supra-caudales plus brillantes ; sous-caudales fauve clair bordées de blanchâtre, plus large- mentiAlalDase PR RE A LES NE Tran diA(D"et/B;). FrRectrices rousseslaniviolettes ({)}: SCENE LE UMP 8. — Rectrices bleu d'acier ou noir-bleu, rarement noir violacé. Corps en dessous entiéremenYeTtbnIAN tee NUE MOMENT NM NP A QE 8. Tête en dessus (vue en avant) vert brillant jusqu’à la nuque; partie posté- rieure du dos et uropygium cuivré plus ou moins rouge, mais avec les plus longues supra-caudales rousses. Corps en dessous entièrement vert brillant, souvent un peu plus doré que celui de la tête (2). Rectrices roux foncé; les médianes en dessus légèrement obscurcies et violacées vers l'extrémité, mais souvent brièvement pointées de bronzé doré ; les laté- rales en dessous, le plus souvent bordées de roux doré ou de cuivré verdâtre, plus clair et plus brillant ; sous-caudales entièrement d’un roux vif plus clair que celui des rectrices (3) . . . . S. cupreicauda (Salv.). — Tête en dessus vert foncé comme le dos mais (vue en avant) passant au vert plus brillant dans la région frontale, sans former de plaque définie; uro- pygium passant au gris fauve ou olivâtre obscur; supra-caudales violet rougeâtre plus foncé. Corps en dessous vert brillant avec le milieu de l'abdomen, surtout à la base, gris noirâtre terne; sous-caudales gris violacé plus ou moins foncé, frangées de fauve clair, plus rarement de blanchâtre (probablement les jeunes); rectrices bleu d’acier brillant, légèrement violacé, surtout au bord externe. — «t Bec de 16 à 18 m/m; Ode) AMIIM NE MEET PR MS. viridigaster (BourC:): Forme locale ou sous-espèce. — (b) Rectrices violet rougeûtre clair et brillant; les latérales souvent étroitement bordées de fauve ou de gris dans leur moitié basale interne et très finement de noirâtre au côté externe; parfois bordées de doré clair, largement à l'extrémité et plus étroitement au côté externe ; plus rarement toute leur moitié interne et leur extrémité pas- sant au bleu (4); rarement les médianes en dessus largement bleues comme celles du type, mais entièrement bordées de violet rougeñtre clair brillant; sous-caudales (au moins celles du mâle) beaucoup plus (1) Excepté dans La forme melanuwr'a de S. viridigaster. (2) Il est possible que chez la femelle le milieu et les flancs de l'abdomen soient plus ou moins mêlés de roux, mais le seul individu que j'en possède ne me paraît pas complètement adulte. (3) D’après cinq individus du voyage de H. Whitely au Roraima en 1883 : quatre marqués œ, un © (celui de la note précédente). . (4) Ces oiseaux, assez fréquents dans les lots de Bogota, font le passage du type à la forme iodura et répondent à la description de l'Amaszilia Lawrencei EN. « Crown of head, neck, back, upper wing-coverts, and upper tail coverts dull bronzy-green, wings purple; base of primaries and secondaries blackish, Throat, sides of neck and breast glittering grass-green ; lower part of flanks and abdomen very dark chestnut-brown ; under tail coverts cinnamon, tail bright chestnut ; tips and edges of both webs bluish-black, most extensive on lateral tail feathers, reaching on outer webs nearly to their base, habitat Bogota.» Elliot, (in Auk, vi, p. 209). Tous les specimens rapportés par Weeler de Villavicencio de Medina, llanos du rio Meta, sont de ce type, ils ont été indiqués par Salvin, je crois avec raison, sous le nom d'Amazilia Lawrencei. Pr! 120 EUGÈNE SIMON longuement frangées de roux plus vif, parfois entièrement rousses; plus rarement gris clair frangées de blanc (1). S. viridigaster iodura (Reichenb.). (c) Q Rectrices noir luisant; les médianes seules légèrement teintées de violet vers la base; toutes, sauf les médianes, brièvement pointées de fauve rougeâtre ; sous-caudales fauve-roux foncé très légèrement rem- brunies au disque; base de l'abdomen d’un gris tirant davantage sur le fauve NN NT ES vins aster melantr aies 9. Supra-caudales, surtout les plus longues, noires ou bleu d’acier comme les rectrices (au moins chez les mâles adultes). Tête en dessus tantôt bleu foncé, tantôt vert foncé et terne comme le dos. . . . . . . . . . . 10, — Supra-caudales cuivré-rouge ou violacé, parfois rousses, toujours très différentes des rectrices. Tète, vue en avant, vert brillant jusqu’au VER TU MED OR er EE Ant Se RE ENT ere 10. Tête en dessus et nuque bleu indigo foncé ; dos vert foncé passant sur l'uropygium au bronzé olive, les plus longues supra-caudales noires comme les rectrices mais très finement frangées de gris blanchâtre. Corps en dessous entièrement vert brillant assez foncé ; sous-caudales gris noi- râtre souvent un peu bleuâtre, longuement frangées de blanc; les plus courtes parfois vert cuivré au disque. Rectrices noir-bleu très foncé. Bec de 16 à 17 1/2 m/m. — © (2) Tête en dessus et nuque bleu verdâtre plus clair ; dos et surtout uropygium cuivré plus doré; les plus longues supra- caudales cuivré violacé passant au noir à l'extrémité. Corps en dessous vert plus clair et plus doré, plumes du menton et souvent de la gorge à base blanche un peu apparente et finement frangées de blanc; celles de la base de l'abdomen, au moins au milieu, plus longuement frangées de gris blanchâtre. Bec un peu plus long, de18 à 20 m/m. S. cyaneifrons (Bourc.). — 4 Q Dessus de la tête vert cuivré foncé comme le dos. . . . . . . . 11. 11. Rectrices noir-bleu foncé, légèrement verdâtre, surtout en dessous ; supra- ‘audales noires (rarement en partie bronzé olive) frangées de noirâtre ou de gris bronzé ; sous-caudales bicolores : celles de la base vertes ou bronzé vert, les autres gris-noir ou bleuâtre, toutes étroitement frangées de blanc ou de gris-blanc (plus longuement chez les jeunes); scapulaires et dos entièrement d’un vert assez foncé, plus sombre sur la tête (oiseaux de Bogota, d’Atuncella et de Jimenez); parfois dos légèrement et graduel- lement plus cuivré en arrière, dans la région uropygiale (oiseaux d’Iba- gué. — Bec œ de 15,8 à 16 m/m; © de 17 à 17,2 m/m. S Saucerottei (D. et B.). (1) Peut-être des femelles; les oiseaux qui offrent ces sous-caudales ont le bec un peu plus long et la mandibule inférieure plus longuement noire, au moins dans toute sa moitié apicale. (2) C'est à tort que les auteurs récents ont donnés les sexes de S. cyaneifrons comme semblables ; Bourcier avait cependant indiqué dans la description originale des différences qui ont été confirmées « G partie antérieure de la tête d’un bleu obscur paraissant tendre et brillant à certain jour, partie postérieure de la tête graduellement d’un bleu-vert peu brillant. — © tête couverte de plumes brillantes d’un bleu-vert » — la femelle correspond exactement à l'Amazilia Alforoana Underwood ; le type unique que j'ai etudié à Londres, semble préparé à la manière indigène de Bogota. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 121 — Rectrices et supra-caudales bleu d'acier brillant; sous-caudales bleu d’acier un peu plus clair, parfois violacé, très étroitement frangées de fauve grisâtre ou de blanc (les barbules blanches À la pointe). Corps en dessus vert, plus foncé sur la tête, graduellement un peu plus clair et plus cuivré en arrière jusqu'aux supra-caudales sans ceinture brillante, mais parfois les plumes extrêmes étroitement frangées de violet; scapulaires vertes comme le dos ou à peine plus cuivrées. Bec de 16 à 17 m/m; aile de 51 à 8 EP ON ET RS NT NS. mellisuga (l:} Sous-espèces. — (b) Corps en dessus vert plus cuivré passant même souvent au cuivré-rouge ou violet sur l’uropygium; celui-ci bordé en arrière, au dessus des supra-caudales, d’une sorte de ceinture violet-rouge très bril- lant; scapulaires cuivré rougeûtre. Bec de 17 à 18 m/m; aile de 51 à58 m/m. S. mellisuga Hoffmanni (Cab. et Heine). — (c) Corps en dessus et scapulaires entièrement d’un vert foncé, très légère- ment bleuâtre sur la tête. Corps en dessous d’un vert plus foncé ; supra- caudales, sous-caudales et rectrices d’un bleu encore plus brillant, mais en dessus parfois un peu violet; sous-caudales plus nettement frangées de blanc pur ; taille plus petite. Bec 16 m/m ; aile 49 m/m. S. mellisuga Warszewiczi (Cab. et Heine). Nora. — Gould dit avoir comparé côte à côte le type de Trochilus Sophiæ Bourcier (2), celui de Tr. caligatus Gould et un topotype de Hemithylaca Hoff- manni Heine, communiqué par le Musée de Berlin, et avoir trouvé ces trois oiseaux identiques ; mais Gould confondait deux formes très voisines, comme le prouve la distribution géographique qu’il donne à son £. Sophiæ. Bourcier paraît avoir connu deux espèces de ce groupe; il dit de son Tr. Saucerottei (in Rev. Zool. 1846, p. 311) « queue noir-bleu » et de son fr. Sophiæ (in Ann. Sc. phys. Lyon, 1846, p. 318) « queue bleu d’acier » ; il indique le premier de Cali, dans la vallée de la Cauca, le second de Bogota (3), ce qui doit être exact ; j'ai trouvé (très rarement à la vérité) les deux formes parmi les oiseaux de Bogota. La forme à queue bleue de Bogota est très probablement le Tr. caligatus de Gould (4), elle ne diffère pas de celle de Mérida au Vénézuéla, correspon- dant à H. braccata Heïine, mais elle diffère suffisamment de celle de l'Amérique centrale par l’uropygium et les scapulaires; cette dernière, figurée par Gould comme S. Sophiæ doit prendre le nom de S. mellisuga Hoffmanni Cab. et Heine (5). (1) De 54 à 58 m/m pour les ciseaux de Mérida, de 51 à 54 pour ceux de Santa-Marta. (2) Aujourd’hui au Musée de New-York, ex-collection Elliot. (3) IL y a eu postérieurement des confusions, car j'ai vu, au Muséum de Paris, sous le n° 852, un oiseau de Colombie, étiqueté Amazilia Sophiæ de la main de Bourcier, qui correspond à l'espèce connue aujourd’hui sous le nom de À. Saucerotlei. (4) La description s’y applique très bien « Trochilus vertice et corpore superiore viridi- bus, gula et corpore inferiore splendide viridissimis, alis purpurascente nigris ; caudæ tec- tricibus et cauda nitide metallico-cæruleis. Crissi plumis eodem coloratis albo-fimbriatis ; femoribus tarsisque plumis niveis indutis. — New Grenada ». (5) I n’y a pas à tenir compte des synonymies données plus tard par F. Heine, in J, f. Orn., xt, 1861, pp. 192, 193. 122 EUGÈNE SIMON La forme mellisuga (sensu stricto) a une large distribution, elle se trouve en abondance dans la Sierra de Mérida au Vénézuéla, dans celle de Santa- Marta au nord de la Colombie et plus rarement dans la cordillère orientale de Colombie ; c’est elle que beaucoup d'auteurs, notamment Salvin, ont décrit à tort sous le nom d’A. Warzewiczi Cab. et Heine. Mais elle diffère certainement d’une petite forme plus foncée localisée dans la base Magdalena, et sur les pentes inférieures de la Sierra de Santa-Marta, correspondant beaucoup mieux à l'A. Warzewiczi Cab. et Heine (1). 12. Queue longue et très fourchue ; rectrices noir violacé, les médianes en dessus teintées de bronzé doré sur les bords et à l'extrémité ; partie infé- rieure du dos et uropygium vert cuivré doré brillant; supra-caudales violet-rouge ; sous-caudales les plus courtes vert doré comme l'abdomen, les plus longues bronzé doré légèrement violacé, très longuement frangées de blanc grisâtre. Bec 16,2 m/m (2) . . . . . . . . S. elegans (Gould). — Queue plus courte et moins fourchue entièrement noir bleuâtre ou bleu d'ACIER 4: 8 Ne re DAMON LASER I ON ce RER PRES CS PARTS 13. Rectrices bleu d'acier brillant (3). Tète en dessus et corps en dessous géné- ralement d’un vert plus doré et plus clair que celui de S. {obagensis et erylhronota; dos passant graduellement en arrière au vert doré plus bril- lant, parfois un peu rougeâtre, supra-caudales nettement roux vif avec de petits disques basilaires violet doré brillant, plus rarement violeites et frangées de roux ; scapulaires cuivrées comme le dos. — Sous-caudales brun rougeûtre, les plus courtes seules vert cuivré au disque. — © vert cuivré ou violacé, frangées de fauve, de gris fauve ou, rarement, de blanchètre 0e CRE CRE APE RE SR elicrer (ess); Formes locales douteuses. — (b) (invisa et incerta). « Differs from S. feliciæ, in being darker, less bronzy green in general coloration (sec. Todd) ». S. Feliciæ monticola (Todd). — (c) Dessus du corps entièrement du mème vert cuivré y compris les supra- caudales (D) AN M PES Felicie apurensisiEens a ————————————————— ————————— —"—— —— 2 2 2 — 222 ————————" —————————— ——— (1) La diagnose originale pourrait laisser des doutes : Æemit. Warzewiczi Cab. et Heine (Mus. Heine, 111, 1860, p. 30, n° 81) Minor (comparé à //. Hoffmanni) ; uropygio tectrici-. busque caudæ superioribus cærulescentibus nitore quodam violaceo rufescente. — Veragua g'. Mais elle a été complétée et la localité rectifiée par Gould d’après des spécimens du même chasseur (Intr. Tr. p. 163) « as the S. Sophiæ (S. Hoffmanni) differs from the S. #yrica (S. Sauceroltei) in the richer blue colouring of its upper und under tail-coverts and tail, so does this species differ from the $. Sophiæ in having the tail and its coverts both above and beneath of a still richer and more violet blue, it is also of smaller size; and the green of its under surface is different from that of both, being purer and deeper. The examples in my collection were obtained by M. Warszewicz on the banks of the Magdalena. » (2) D'après le type unique de la collection Gould. (3) Cette teinte des rectrices est le seul caractère constant pour distinguer S, feliciæ de S. erythronota, encore fautil l’étudier sur des spécimens tués assez récemment car elle s’altère vite et disparaît sur les oiseaux vieux en collection, Les jeunes ont parfois aux rectrices latérales une petite tache apicale violet brillant. (4) Ce caractère est celui qu'Elliot donnait seul pour distinguer 5. felicie de S. erythro nota, mais je ne l’ai observé que sur les oiseaux du haut Orénoque, que je considère, au moins provisoirement, comme une race locale, géographiquement largement séparée de la forme type. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 123 moRectricesnoieDIeUNpr0 10 nd NA NME AE N ENS NET" 14. Tête en dessus (vue en avant) et corps en dessous entièrement d’un vert brillant assez foncé; en dessus cou et partie antérieure du dos, jusqu'aux épaules, vert assez foncé, au-delà passant graduellement au cuivré puis au rouge cuivré vif parfois violacé sur l’uropygium ; scapulaires cuivrées comme l’uropygium; supra-caudales violet-rouge foncé; sous-caudales noirâtre bleuté ou violacé sauf les plus courtes, le plus souvent à petits disques vert cuivré, frangées, au moins à la base, de gris blanchâtre. Rectrices latérales assez étroites nettement plus longues que les autres; queue un peu plus fourchue (1) . . . . . . . . S. tobagensis (Lath.). — Tête en dessus (vue en avant) et corps en dessous entièrement d’un vert un peu plus clair et surtout plus doré jaune (2); supra-caudales violet-rouge foncé le plus souvent finement frangées de fauve roux (fauves ou gris fauve chez les jeunes) (3). — œt Sous-caudales brun rougeâtre violacé longuement frangées de roux, rarement entièrement rousses(4).—Q Partie cuivré rouge de l’uropygium plus restreinte et plus sombre; sous-caudales gris noirâtre ou gris violacé plus clair, mais les plus courtes à disques cuivrés ou vert cuivré, parfois toutes bronzé vert au centre, parfois toutes blanchâtres teintées de fauve au milieu. — ;' Q Rectrices latérales un peu plus larges et un peu plus courtes ; queue à peu près carrée. S. erythronota (Less.). Races locales douteuses. — (b) « S. erythronotos dictæ simillima, differt uropygio infimo supracaudalibusque obscure violaceis griseo-marginatis (nec cupreo æneis) (5); tectricibus subcaudalibus obscure grisente æneis, albido-marginatis(nec bronzino cupreis, vel rufescentibus) nec non corpore subtus paulo clariore viridi. » S. erythronota caurensis Berl. et Hart. — (c) Ne diffère de S. erythronota typique que par les sous-caudales entière- ment rousses (6); les rectrices d’un noir plus bleu (7). S, erythronota Aliciæ (Richmond). (1) Ce dernier caractère paraît un peu mieux marqué sur les oiseaux de l’île de Grenade (types de S. Wellsi Boucard, au Museum de Paris) que sur ceux de l’île de Tobago, mais je ne trouve pas la teinte violette des rectrices en dessus, signalée par Boucard comme carac- téristique de S. Wellsi. (2) Seul caractère d’une certaine constance; bien sensible quand on peut mettre en regard des séries suffisantes des deux espèces ; les autres caractères sont variables et ne doivent être considérés que comme des tendances. (3) Ce qui est le cas pour la forme S. erythronota cawrensis Berl. et Hart. (4) Ce qui est le cas pour la forme S. erythronota Aliciæ Richmond. (5) Cette coloration dorsale est souvent celle du jeune ; celle des sous-caudales est très variable. (6) Ce caractère est loin d’être absolu, car il s’observe parfois sur les oiseaux de Trinidad. (7) Ce caractère indiqué par R. Ridgway, rapprocherait S. Æ. Aliciæ de S. Feliciæ; mais j'ai vu à Tring un cotype, communiqué par l’auteur, dont les rectrices ne m'ont pas paru différer de celles des S. erythronota de Cumana; je suis au reste convaincu que les trois formes : erylhronota typique, caurensis et Aliciæ ne méritent pas d’être maintenues et que les trois formes : tobagensis, erythronota et Feliciæ, indiquées provisoirement comme espèces, sont à peine des sous-espèces valables, l 124 EUGÈNE SIMON 22° Groupe. — EUPHERUSA Bec environ de la longueur de la tête (1), droit sauf à l'extrémité de la mandibule supérieure aiguë et infléchie, ou plus ou moins courbé (Elvira); sa mandibule supérieure nettement serrulée dans sa partie apicale surtout celle du mâle, celle de la femelle plus faiblement (2); base du culmen emplumée atteignant rarement (Microchera) l'extrémité des narines; écailles nasales le plus souvent (excepté Microchera) en partie nues et très visibles. Queue carrée oulégèrement arrondie (ouverte). Rectrices larges obtuses, rarementtronquées, les externes un peu plus courtes que les subexternes. Sous-caudales toujours blanches, à barbes filamenteuses et plumeuses, comme celles des Chalybura mais beaucoup plus courtes. Ailes et pieds normaux; tarses emplumées surtout en dessus dans la partie basale et au côté externe. — 4 Q Corps en dessus vert cuivré, ordinairement un peu plus terne sur la tête (excepté quelques mâles) ; rectrices latérales blanches ou en partie blanches et noires. Sexes très dissemblables : gt rarement orné d’une plaque frontale squamiforme (Micro- chera); dessous du corps vert doré brillant, rarement noir mat (Callipharus) ou violet-rouge foncé (Microchera); © dessous du corps blanc ou gris-blanc varié de vert sur les côtés de la poitrine. TABLEAU DES GENRES 1. Bec plus court que la tête et droit; base du culmen (surtout ;') emplumée au moins jusqu'à l'extrémité des narines; écailles nasales brièvement et densément emplumées et cachées sauf à leur bord inférieur (à voir de profil). Rectrices latérales courtes, très larges à l'extrémité, obtusément tronquées. Ailes noir violacé. — gt Corps en dessus et en dessous rouge- violet très foncé passant au noir ; tête en dessus ornée, du bec au sommet de la nuque, d'une plaque d'un blanc brillant satiné, formée de larges plumes squamiformes imbriquées ; en dessous, gorge bronzé olive foncé ; rectrices médianes bronzé rougeâtre, latérales blanches à la base, ensuite noires ou bronzées et finement liserées de blanc au bord apical. — Q Corps en dessus vert cuivré avec les supra-caudales et les rectrices médianes cuivré rougeâtre brillant ; corps en dessous entièrement blanc ;. rectrices latérales blanches à la base et à l'extrémité, noires au milieu. Microchera. — Bec aussi long ou un peu plus long que la tête; base du culmen emplumée à peine jusqu'au milieu des écailles; celles-ci presque nues et très visibles. Rectrices latérales un peu plus longues et un peu plus étroites, à l'extrémité brièvement atténuées et obtuses. — 4° Sans aucune parure céphalique MR Re eS 0 NUS: Ge PE NI Ph (1) Un peu plus court chez les Wicrochera, un peu plus long chez quelques Eupherusa. (2) Cette serrulation existe aussi bien chez la femelle que chez le mâle, mais celle de la femelle est formée de dents moins régulières et plus inégales, obtuses, incolores, lamel- leuses et fragiles ; elle est parfois très frustre, soit pour cause d'usure, soit pour cause d'accidents; je n'ai pas toujours réussi à la vue chez le Callipharus et chez la femelle de l'Elvira cupreiceps dont je ne possède que très peu d'individus, SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 125 2. Bec un peu courbé; sa mandibule supérieure noire, l’inférieure jaune clair ou moins à la base. Ailes entièrement noirâtres, sans parties rousses.— dg* Corps en dessous vert cuivré brillant sauf à la base blanche de l’abdo- men. Rectrices latérales blanches avec l'extrémité noire mais sans bor- dure sur les côtés. — © Rectrices externes blanches avec une barre noire (TANSVERSESAITUEUSelOANEUlCUSE EM ee PT RE lVITA: + — Bec droit, entièrement noir. Aïles noirâtre violacé avec les grandes couver- TULESATOUSSESAUMMOINS EMA ASE MMM CNE A SN ERRNS 3. Bec à peine aussi long que la tête. Queue netiement arrondie; sous- caudales, rectrices externes et subexternes entièrement blanches. — "0 1. "ME "polyocerca El. * Rectrices médianes et submédianes bronzé vert foncé ou noires et tein- tées de bronzé au moins à la base; rectrices latérales en partie blanches ; supra-caudales d’un vert plus cuivré que celui du dos surtout à la base, parfois rougeätres ou violacées. Aïles à grandes couvertures seules rousses et bordées de noirâtre à l'extrémité. — © Rectrices externes et subexternes blanches en tout ou en partie; les autres noires passant au bronzé obscur alatbase, mon poitées de blanc ts MP RENE NE 2 2. gt Rectrices externes et subexternes blanches dans leurs 2/3 basilaires internes, noires au côté externe jusqu’au stipe et dans leur tiers apical interne (les deux teintes nettement tranchées) ; latérales internes blanches dansleurtiers basalseulement.—QRectricesexternes et subexternes comme celles du mâle, seulement leur bordure noire externe atténuée vers la base et n’atteignant pas le stipe; latérales-internes submédianes et média- nes noires teintées de bronzé. Bec de 16 à 191/2 m/m. E. eximia (Del.). SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 127 Race locale. — (B) « Similar to E. eximia but larger, especially the bill (18 1/2 to 19 m/m) ; green of under parts more yellowish, and black tip of lateral rectrices with line of demarcation against the basal white decidedly oblique and much less sharply defined, » (sec. R. Ridgway). E. eximia Nelsoni Ridgw. — æ Rectrices externes et subexternes blanches, passant au noir à l'extrémité et bordées de noir ou de gris noirâtre fondu au côté externe (cette bor- dure n’atteignant jamais le stipe); ailes à grandes couvertures générale- ment d’un roux plus clair. — © Rectrices externes et subexternes, entiè- rement blanches ou les subexternes seules bordées de noir des deux côtés. Bec de 17 à 20 m/m. . . . . . . . . . E. egregia (Scl.et Salv.). 4 Genre, — ELVIRA — æQ Corps en dessus vert avec les supra-caudales plus cuivrées, souvent un peu rougeâtres (surtout ); rectrices médianes et submédianes bronzé vert souvent olivâtre. Bec à peine courbé. -— gt Sous-caudales blanches, les plus courtes seules à disques vert cuivré ; rectrices latérales blanches sauf dans le tiers apical (ou un peu moins) très noir; partie noire coupée obliquement sur les externes, presque droit sur les autres. — Q Rectrices externes blanches à barre noire anguleuse assez large. E. chionura (Gould). — GQ Corps en dessus vert cuivré plus brillant, passant au cuivré rougeâtre sur la tête surtout en avant; supra-caudales cuivré-rouge brillant ; rec- trices médianes et submédianes cuivré rouge un peu plus clair. Bec forte- ment courbé. — 4 Sous-caudales entièrement blanches, rectrices laté- rales blanches étroitement bordées de gris noirâtre fondu à l'extrémité. — Q Rectrices externes blanches à barre noire plus étroite et bisinuée. E. cupreiceps (Lawr.). 23° Groupe. — CHALYBURA Bec généralement beaucoup plus long que la tête etun peu arqué, robuste; ses deux mandibules finement serrulées dans leur partie apicale, sa base emplumée jusque vers le tiers apical des écailles nasales, mais, vue en dessus, plus ou moins échancrée par l’arête nue du culmen; écailles nasales nues sauf à la base et à leur bord supérieur. Queue assez longue, légèrement fourchue ; ses rectrices amples et obtuses, légèrement et graduellement plus longues des médianes aux externes. Sous-caudales presque toujours blanches, longues et amples, à barbules dès la base, décomposées et filamenteuses plumiformes. Ailes et pieds normaux, ceux-ci médiocres, tarses emplumés en dessus sauf à l'extrémité et plus densément au côté externe. Sexes très dissemblables. — a Corps en dessous vert ou bleu sans grand éclat (plumes squamiformes assez petites et serrées (1). Rectrices unicolores noires ou bronzées sans aucune partie (1) Dans-toutes les espèces (sauf Ch. melanorrhoa et probablement Lampraster Branichii) les plumes vertes ou bleu du dessous du corps (au moins celles de la gorge et de la poitrine) sont finement frangées de blanc (surtout vues d’arrière en avant) ce qui donne à l’ensemble un reflet cendré mat. 128 EUGÈNE SIMON blanche. — Q corps en dessous blanc ou gris-blanc avec les côtés de la poitrine et de l'abdomen plus où moins variés de vert; sans bande oculaire définie; rectrices latérales pointées ou liserées de blanc à l'extrémité. TABLEAU DES GENRES 1. jt Sans parure céphalique et sans parure jugulaire. — ;' Q Bec beaucoup plus long que lartète arqué. Ailes noiratres. MR NC NET NON — 4 Orné d'une parure jugulaire d’un rose brillant. . ARS 2. Sous-caudales filamenteuses très longues atteignant au moins en dessous le milieu des rectrices, blanc pur (sauf tout à fait à la base quelques petites sous-caudales, plus où moins cachées, noirâtres frangées de blanc); de chaque côté tache pleurale petite blanche et très nette. Rectrices noir- bleu sauf parfois les médianes. Pieds noirs au moins en dessus. Bec entière- ment noie Le Re AN EST RER A Cha lb — Sous-caudales filamenteuses beaucoup moins longues, ne dépassant pas en dessous le tiers basal des rectrices; de chaque côté tache pleurale blan- châtre diffuse ou effacée. Rectrices bronzé violacé ou cuivré plus ou moins foncé (excepté C. intermedia Hart.); mandibule inférieure jaune ou rouge sauf à l'extrémité. Pieds jaune testacé clair, couleur de chair pen- dant la vie (excepté C. inltermedia). . |. |. Chlorurisca. 3. Bec presque droit, assez court, néanmoins plus long que la tête, noir. Ailes en partie rousses. Une parure céphalique et une parure jugulaire très brillantes M ER OR PES ER NE ER AIDER SEAT — Bec plus long et arqué comme celui de Chalybura, mandibule inférieure jaune au moins à la base. Ailes entièrement noirâtres. Une parure jugu- laire; pas de parure céphalique (1). . . . . . . . . . . Placophora. Le Genre. — CHIAB NW IEURA a Q@ Corps en dessus vert plus ou moins cuivré, avec les supra-caudales bronzé rougeâtre ou olive. — Corps en dessous entièrement vert assez foncé. Rectrices médianes noires le plus souvent teinté où bronzé obscur violacé ou olivâtre sur les bords ou à la base, rarement bronzé vert foncé. entièrement ou passant au noir à l'extrémité. — Q Corps en dessous gris- blanc, côtés de la poitrine et de l'abdomen (plus densément et plus large- ment) verts (plumes vertes longuement frangées de gris-blanc) Rectrices médianes bronzé olive un peu obseurei à l'extrémité, passant parfois au noir fondu; les autres noir-bleu jusqu'à la base, ou les externes vague- ment teintées de bronzé vert obscur à la base externe; les externes et subexternes brièvement pointées de blanc grisâtre. Bec de 22 à251/2m/m. C. Buffoni (Less.). Races locales ou sous-espèces. — (b) Rectrices médianes cuivré un peu oli- vâtre, entièrement (ois. de San-Esteban et de Santa-Marta) ou presque entièrement (ois. de Valencia, N. Colombie) parfois cuivré rougeñtre (4) On ne connait pas les femelles des deux derniers genres. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 129 légèrement violacé (ois. de Caracas et de Cunega, N. O. Colombie) ; rec- trices submédianes et latérales internes bordées extérieurement de cuivré au moins à la base. Corps en dessous et bec comme chez le type. — Q Côtés de la poitrine variés de vert ; abdomen presque entièrement gris- blanc ; rectrices médianes entièrement vert cuivré plus clair et plus bril- lant; rectrices latérales passant brièvement au vert cuivré à la base externe, un peu plus longuement pointées de blanc (1). C. Buffoni æneicauda Lawr. — (c) Corps en dessous bleu foncé, passant graduellement au vert sur le menton et au vert sombre sur l'abdomen; rectrices médianes noir-bleu comme les latérales, très rarement un peu teintées de bronzé obscur sur les bords à la base. — © Poitrine et abdomen plus largement vert cuivré sur les côtés, mouchetés de vert jusqu’au milieu; rectrices médianes en dessus bronzé olive foncé passant au noir à l'extrémité (2). C. Buffoni cæruleigaster (Gould). 2 Genre. — CHLORURISCA TABLEAU DES ESPÈCES 1. G' Sous-caudales noir mat; corps en dessus vert cuivré avec l’'uropygium cuivré-rouge foncé; les supra-caudales violet noirâtre; corps en dessous vert foncé passant au noir à la base de l’abdomen; rectrices en dessus bronzé violacé foncé (néanmoins plus clair et plus cuivré que les supra- caudales); en dessous bronzé encore plus foncé presque noir, tantôt violacé, tantôt olivâtre; mandibule inférieure jaune, passant au noir seulement à la pointe. — © Corps en dessous gris assez foncé, largement vert sur les côtés de la poitrine; sous-caudales gris obscur enfumé; supra- caudales bronzé violacé foncé presque noir; rectrices médianes bronzé violacé très foncé surtout à l'extrémité; latérales bronzé vert très foncé, plus obscur et noirâtre vers l'extrémité, brièvement pointées de blanc. — cOiBecde 22223 m/m 40 "0.00 melanorrhoa(Saly.). — ægQ Sous-caudales principales blanches; les basales plus courtes, plus ou INOIMSICOIOTÉESIOARTISQUESLONCÉS MM EEE "02 2. Rectrices noir-bleu en dessus et en dessous; sous-caudales basales courtes noir-bleu, finement frangées de blanc; mandibule inférieure rouge dans sa moitié (rarement dans son tiers) basale, noire ensuite; pieds noirâtres au moins en dessus; corps en dessus et supra-caudales vert cuivré; corps en dessous vert passant graduellement sur l'abdomen au vert bleuâtre plus foncé et à la base au gris noirâtre. Bec 23 1/2 m/m (femelle inconnue). C. intermedia (Hart.) (1) Cette sous-espèce est faiblement caractérisée ; pour les mâles on trouve des formes de transition, même parmi les oiseaux de Bogota; je ne puis affirmer que les caractères de la femelle soient constants car je les donne d’après un seul individu de mon voyage à San- Esteban; parmi les oiseaux de la collection Boucard se trouve un mâle, provenant du voyage de W. F. H. Rosenberg au Rio Dagua, dont la mandibule inférieure passe au jaune testacé fondu dans sa moitié basale; caractère que je considère, jusqu'à preuve du contraire, comme accidentel. (2) Les caractères donnés pour la femelle ne sont pas certains, il est possible qu’ils s'appliquent au jeune mâle. / 9 130 EUGÈNE SIMON — Rectrices bronzé foncé, lantôt cuivré, lantôt violacé; sous-caudales basales courtes blanches mais avec de petits disques grisâtres; mandibule infé rieure jaune paille (peut-être rouge pendant la vie) rembrunie ou noire dans son liers où son quart apical seulement; pieds entièrement blan- châtres ou couleur de chair; corps en dessus vert avec les supra-caudales et partie de l’uropygium bronzé cuivré ou violet . . . . . . . . . . S. 3. «jt Corps en dessous vert-bleu foncé, passant au gris noirâtre sur l'abdomen; en dessus vert cuivré passant sur l’uropygium au cuivré-rouge assez brillant, sur les supra-caudales au cuivré-violet plus foncé; rectrices tantôt bronzé olive, tantôt bronzé rougeâtre violacé, dans ce cas les externes en dessous légèrement teintées de bronzé vert à la base, de noirâtre à l’extrémité. — © Corps en dessous gris-blanc avec quelques plumes vertes sur les côtés, au niveau de la poitrine; sous-caudales blanches, à peine teintées de grisâtre au disque; rectrines médianes vert cuivré-rouge comme luropygium; latérales bronzé vert avec une zone noirâtre dans le tiers apical, pointées de gris-blanc assez foncé. — at Q Bec de 224 23 1/2m/m,,. , 2» (C'isauræ (Gould): at Corps en dessous vert assez foncé sans teinte bleue, passant au gris noirâtre sur l'abdomen; en dessus vert assez foncé un peu plus cuivré en arrière; supra-caudales et rectrices bronzé doré plus olivâtre et plus clair; rectrices externes en dessous finement lisérées de noirâtre fondu au bord externe et à l'extrémité. — Q Corps en dessous gris-blanc, côtés de la poitrine assez largement vert cuivré; sous-caudales blanches {au moins les plus longues); rectrices vert bronzé, toutes les latérales pointées de gris-blanc. — gtQ Bec de 20 à 23 m/m. . . . ©. urochrysea (Gould). 3: Genre. — PLACOPHORUS — 4 (jeune). Corps en dessus vert cuivré foncé sans parure frontale; en dessous vert cuivré, un peu plus brillant en avant; gorge ornée d’une plaque presque carrée d'un rose brillant; de chaque côté une petite ligne blanche post-oculaire; sous-caudales longues, blanches; rectrices médianes vert cuivré, latérales noirâtre teinté de bronzé; ailes entiè- rement noir violacé; bec noir avec la mandibule inférieure jaune au moins à la base, de 26 m/m (1) (femelle inconnue). P. gularis (Gould). f° Genre, HA VALPTE AS'T'EEE — (adulte). Corps en dessus vert cuivré, plus foncé en avant; tête ornée, de la base du bec au vertex, d'une bande d'un vert brillant un peu plus doré près du bec; en dessous vert cuivré, un peu plus brillant en avant; gorge ornée d'une plaque presque carrée d’un rose brillant; de chaque côté une petite ligne blanche post-oculaire. Aïles brun violacé avec les grandes couvertures en partie rousses; sous-caudales longues, blanches; rectrices médianes vert cuivré, les latérales noir à reflets violacés. Bec noir avec la (1) Description prise sur les Lypes, deux mâles incompletement adultes, au Musée britan- nique. Il n’est pas impossible que ?lacophorus quiaris ne soit autre que le jeune mâle de Lampraster Branickii Tacz. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 131 mandibule inférieure jaune pâle au moins dans sa moitié basale. Aïle de 66 à 68 m/m; bec de 21 à 26 m/m (1) (Q inconnue). . L. Branickii Tacz. 24 Groupe. — CŒLIGENA Bec généralement plus long que la tête, courbé ou droit, dans ce cas sa mandibule supérieure aiguë un peu infléchie sur l’inférieure, noir et dur au moins la mandibule supérieure; ses marges lisses, mutiques, non serrulées (2), base du culmen emplumée au moins jusqu’au milieu des écailles nasales ou un peu plus, écailles emplumées et cachées sauf à leur extrémité antérieure et étroitement à leur bord inférieur. Queue assez longue, généralement un peu fourchue chez le mâle, carrée ou un peu arrondie chez la femelle, rarement arrondie dans les deux sexes; toutes ses rectrices amples et obtuses presque semblables. Pieds forts, tarses généralement emplumés. Sous-caudaies longues molles mais non filamenteuses; ailes normales; toujours un point blanc post- oculaire et, au moins chez la femelle, une bande noire oculaire dépassant à peine l'œil en avant mais fortement prolongée en arrière sur les côtés du cou en large bande tronquée, le plus souvent bordée en dessous d’une ligne blanche ou fauve atteignant la commissure du bec maïs dépassant rarement en arrière le niveau de l’œil, et en dessus d’une fine ligne blanche postocu- laire (3). Sexes le plus souvent dissemblables, parfois semblables dans ce cas le mâle gynémorphe. TABLEAU DES GENRES 1. Tarses densément revêtus de plumes sétiformes au moins en dessus sauf à l'extrémité, et de chaque côté formant frange. Sexes dissemblables (excepté PADRORIOCRROG) RER le TT EE de ML lei enr — Tarses nus ou presque nus. Sexes semblables, mâle gynémorphe (excepté par la paruré céphalique dans le genre Anthocephala). Queue, dans les deux sexes, un peu arrondie; ses rectrices légèrement plus courtes des submédianes aux externes. Bec environ de la longueur de la tête. . . 77. 2. Rectrices toutes très amples et obtuses. Bec robuste et un peu arqué (excepté Lamprolæma). Mâle différant de la femelle par une plaque jugulaire bril- lANTeMMTAISISANSIDATUTE CÉDRAIAUC RP NU CR 0 CS — Rectrices plus étroites. Bec moins robuste (excepté Aphanlochroa), droit ou un peu arqué, sa mandibule supérieure aiguë, un peu infléchie sur linférieurerseulementalapointe. Le. LUN MN Ne. (4) Description prise sur un mâle adulte de la collection Berlepsch, différant un peu de celle de Taczanowski, en ce qui concerne la parure de la tête et de la gorge. (2) Ou parfois denticulations très rudimentaires dans la partie apicale enroulée de la mandibule dont le rebord tranchant paraît suivi d'une petite marge membraneuse irrégu- lière et déchiquetée même dans le genre Cwligena (surtout C, henrica). O. Salvin classait ‘les genres Aphanlochroa, Uwligena, Oreopyra et Lamprolæma dans la section des lyvt- rostres, les Adelomyia et Anthocephala dans celle des intermédiaires, bien que la plupart ne diffèrent pas sous ce rapport. (3) Ces derniers caractères d'apparence insignifiante sont cependant, à mon avis, les plus essentiels du groupe des Cœligena. 132 EUGÈNE SIMON 3. Queue ample, un peu arrondie, rectrices un peu plus courtes des submé- dianes aux externes, mais médianes à peine plus courtes que les submédianes, noires, les externes et subexternes pointées de blanc ou de gris. Bec plus long que la tête, robuste, légèrement courbé. Sous-caudales gris noirâtre et frangées de gris-blance. Ailes noirâtres unicolores sans parties rousses. — gt En dessous une plaque jugulaire séparée du bec par un étroit menton noirâtre et coupée droit en arrière, bleu, violet ou rose un peu cendré (chaque plume, vue d’arrière en avant, étroitement liserée de blanchâtre, ce qui donne à l’ensemble un aspect écailleux), poitrine non brillante, comme l’abdomen (1). . . . - "Cœligena: — Queue ample, plus longue, nettement fourchue, rectrices un peu et graduel- lement plus longues des médianes aux externes, noir-violet unicolores. Bec environ de la longueur de la tête, assez faible, droit sauf à la pointe. Sous-caudales noires. Ailes en grande partie rousses. — 4 En dessous une plaque jugulaire allongée rose brillant bordée de noir et une grosse tache pectorale bleu-violet brillant, abdomen noirâtre. Lamprolæmea. 4. Sexes semblables; mâle gynémorphe sans aucune partie brillante. Queue carrée; rectrices médianes vertes ou bronzées, latérales bronzé obscur violacé, passant au cuivré à la base. Bec robuste et à peine arqué, noir, un peu! plus long que la‘téte (2) 1 MM RE A phantochroa: — Sexes dissemblables; mâle différant de la femelle par une plaque cépha- lique et une plaque jugulaire brillantes; parfois d’un aütre style de coloration (Oreopyra). Queue carrée ou très légèrement échancrée; rectrices à peine plus longues des médianes aux externes. Bec moins robuste, droit, environ de la longueur de la tête. . . . . . . . . . . 5. 5. Queue à peu près carrée; rectrices médianes, vues en dessus, à peine plus courtes que les autres; celles-ci égales entre elles, relativement assez étroites; de chaque côté une bande sous-oculaire vert brillant et une ligne postoculaire blanche, longue, arquée en bas en demi-cercle. Corps en dessous en grande partie blanc. — St Orné d’une plaque jugulaire violette séparée du bec par un mention vert, et d’une plaque céphalique vert doré très brillant formée de plumes squamiformes assez petites, s'étendant du bec à la base de la nuque, atténuée et bordée de noir en ATFIÈTE M Un se EE MER RE ENS NE EE EP TD dont) — Queue plus nettement fourchue; rectrices médianes, vues en dessus, plus couries que les autres; celles-ci graduellement et très légèrement plus (4) Ridgway qui admet ici deux genres (Cyanolæima pour C. Clemenciv, et Delattria pour C. henrica), indique une différence dans la forme et la courbure du bec qu’il m'est impossible de saisir, (2) Les affinités des {phantochroa sont obscures; les plus étroites me paraissent être avec les Cæligena, de plus éloignées avec quelques genres du groupe des Agyrtria tels que Talaphorus et Tephropsilus. Les Aphantochroa ont cependant été rapprochés des Campy- lopterus par les auteurs de l’époque de Gould et d'Elliot et j'avais même proposé de les réunir au genre Phæochroa avec lequel ils me paraissent aujourd'hui n'avoir qu'une certaine analogie de livrée, car le bec et les rectrices sont très différents; les Phæ+ochroa se rappro- chant plus des Æutoreres. e (3) Sur les affinités des Prodoria et des Oreopyra avec les Leucaria, voir plus loin au groupe des Bourcieria. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 133 longues des submédianes aux externes; de chaque côté une bande sous- oculaire noir mat et une ligne postoculaire blanche. — 3 Orné d’une plaque jugulaire brillante, atteignant la base du bec (1). . . . . . . 6. 6. Rectrices médianes en dessus à côtés presque parallèles, obtuses. Corps en dessus vert cuivré avec les supra-caudales noires comme les rectrices. Corps en dessous en grande partie blanc; rectrices latérales en grande partie blanchâtres ou gris bronzé clair. — Partie céphalique garnie de plumes assez petites d’un vert plus brillant que celui du dos, sans former de plaque définie; en dessous une plaque jugulaire vert brillant. — © Corps en dessous blanc comme celui du mâle, mais sans parure jugulaire. Leuconympha. — Rectrices médianes en dessus longuement et légèrement atténuées, briève- ment subacuminées. Corps en dessus vert cuivré avec les supra-caudales d’un vert plus franc ou plus foncé, souvent noirâtres à la base (3). — .Sexes complètement dissemblables. — G' orné d’une plaque céphalique de très larges plumes squamiformes d’un vert clair très brillant, s'étendant jusqu’à la nuque; corps en dessous vert cuivré passant au gris ou au noirâtre sur l’abdomen, orné d’une plaque jugulaire violet irisé ou blanc mat. Rectrices unicolores, médianes et latérales semblables, celles-ci non pointées de blanc. — © Corps en dessus sans plaque céphalique; en dessous sans plaque jugulaire, entièrement fauve-roux, Rectrices média- nes vert bronzé, les latérales pointées de blanc grisätre. . . Oreopyra. 7. Sexes semblables; corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête; de chaque côté une bande noire sous-oculaire prolongée et dilatée en arrière et une petite ligne blanche postoculaire ; en dessous gris-blanc ou fauve, surtout sur les flancs; gorge mouchetée de petites taches vert bronzé, brunâtres ou rarement bleues; sous-caudales gris-blane ou fauve pâle; rectrices médianes bronzé obscur ; latérales en dessous bronzé noirûâtre éclaircies (parfois fauves) à la base interne, longuement pointées de blanc OUATESTAUVER NON NN E TT 'Adelomyias — Sexes dissemblables par le dessus de la tête; corps en dessus vert foncé passant au cuivré sur l’'uropygium et les supra-caudales; celles-ci frangées de fauve ; de chaque côté une bande noire oculaire et un petit point blanc postoculaire; corps en dessous gris-fauve ; rectrices médianes bronzé cuivré, latérales vert bronzé à la base ensuite noires, longuement pointées de blanc ou de fauve. — Tête en avant blanc lavé de fauve passant graduellement en arrière au roux canelle violacé non métallique. Anthocephala. 1° Genre. — APHANTOCHEPA — Corps en dessus vert bronzé, plus foncé et plus terne sur la tête, avec les supra-caudales (au moins les plus longues) bronzé plus clair et plus cuivré; en dessous gris foncé, plus rarement gris-blanc, plumes de la gorge, de la poitrine et parfois des flancs à disques vert bronzé assez petits; sous-caudales gris noirâtre étroitement frangées de blanc, parfois un peu teintées de vert bronzé au disque (les plus courtes) ou le long du eq + (1) Excepté Oreopyra pectoralis Salv: 134 EUGÈNE SIMON stipe. Rectrices médianes en dessus vert bronzé olive, plus où moins teinté de rougeâtre surtout à l'extrémité; les autres, en dessus et en dessous, bronzé plus violet, passant graduellement au cuivré verdâtre obscur à la base, surtout externe, au noirâtre violacé à l'extrémité, au moins en dessous. Bec de 19 à 20 m/m. . . . . A. cirrochloris (Vieill.). Races locales. — (b) Rectrices médianes et submédianes vert foncé légèrement bleuâtre ; les autres comme celles du type mais un peu plus ternes. Bec semblable. . . . . . . . . . . . A. cirrochloris ænescens, var. nova. — (c) Rectrices médianes seules vert foncé légèrement bleuâtre; les autres à partie basale, plus longue, d’un cuivré plus clair et plus brillant. Bec un peu plus long et un peu plus courbé, de 22 à 23 m/m. À. cirrochloris iongirostris, var. nova. 2 Gemre,. — COELIGERA — g! Plaque jugulaire bleu légèrement cendré;lores bianes teintés de jaunâtre surtout en avant ; corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête, passant en arrière au bronzé olive; supra-caudales tantôt noires (les plus longues) lantôt bronzé olive foncé; rectrices noires ; les médianes et submédianes unicolores; les externes et subexternes blanches au moins dans leur tiers apical {surtout au côté externe); les latérales internes marquées d’une petite tache blanche apicale ; sous-caudales gris noirâtre frangées de blanc. — Q Corps en dessous gris plus clair avec le menton et la gorge souvent éclaircis et très légèrement teintés de jaunâtre (1), les côtés de la poitrine (et parfois de l'abdomen) plus ou moins vert cuivré cendré. Rectrices externes blanches dans toute leur moitié apicale, au moins au côté externe. — © Taille forte : aile de 75 à 82 m/m; bec de 231420 1/20 NN NS MC Clemencie (less) — g' Plaque jugulaire rose clair à reflets bleus; lores fauves au moins en avant; corps en dessus vert cuivré plus brillant, néanmoins plus foncé et plus terne sur la tête, passant sur l’uropygium au bronzé rougeûtre parfois violacé; supra-caudales noirâtre légèrement bronzé ; de chaque côté une bande sous-oculaire noirâtre bronzé à peine plus foncée que la tête ; corps en dessous gris assez foncé avec les côtés de la poitrine largement vert cuivré. Rectrices noires, les externes et subexternes pointées, à peine dans leur quart apical, de gris obscur souvent fondu ; sous-caudales gris noirâ- tre, assez longuement et nettement frangées de blanchâtre. — © corps en dessous gris plus clair, passant nettement au fauve rougeâtre sur la gorge et le menton. — © Taille assez forte : ;! bec de 18 1/2 à 20 m/m, © de 201202041/2m)m RE IC amethystinal(S We) Races locales ou sous-espèces. — (b) Diffère du type par le bec plus long, de 22 à 24 m/m (2) et la bande sous-oculaire noir mat. — Corps en dessous d’un gris plus foncé noirâtre avec la plaque jugulaire d’un rose vif sans reflets (1) Les jeunes mâles ont au contraire le menton et la gorge d’un gris foncé plus noirâtre. (2) Mesures prises sur trois mâles de la collection Simon. chi À 1 | | 4 SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 135 bleus; les côtés de la poitrine d’un cuivré moins vert, parfois un peu rougeñtre. — (?) Q Corps en dessous gris, non ou à peine teinté de fauve en avant (1). . . . . . . . . . . . . C.amethystina Salvini (Ridgw.). — (ce) & Diffère du type par la plaque jugulaire rose vif sans reflets bleus (comme celle de C. am. Salvini); le corps en dessous d’un gris plus foncé ; la taille un peu plus faible ; (?) le bec un peu plus court (sec. Ridgway) !2). GC. amethystina brevirostris (Ridgw.). — (d) Plaque jugulaire violette (3); sous-caudales plus étroitement et moins distinctément frangées de gris-blanc fondu. Plumage général foncé ; en dessus et en dessous comme C. amethys. Sulvini; côtés de la poitrine cuivré doré sans reflets verts. — Q Menton et gorge d’un roux plus foncé nettement défini ; rectrices externes plus brièvement pointées de gris fondu. C. amethystina margaritæ (Salv. et Godm.). — (e) os‘ Plaque jugulaire violet-bleu (royal purple or more bluish). Corps en dessus vert cuivré plus bronzé (sec. Nelson et Ridgw.) (4). C. amethystina Pringlei (Nelson). 3° Genre. — LAMPROLÆNA — gt Corps en dessus vert, graduellement plus cuivré en arrière sur le dos, l’uropygium et les supra-caudales ; de chaque côté un point blanc post- oculaire ; en dessous menton et gorge noir profond avec une large bande médiane, un peu atténuée en arrière, rose carminé ou violacé brillant; poitrine bleu-violet foncé brillant; abdomen noir de suie grisâtre mêlé de vert cuivré sur les flancs ; sous-caudales noir bleuâtre, les plus courtes seules brièvement frangées de blanc; rectrices violet très foncé; ailes brunâtres avec les scapulaires et petites couvertures vert cuivré; les grandes couvertures rousses, liserées de noirâtre au moins à l'extrémité ; les rémiges secondaires rousses, les basales étroitement, les apicales lon- guement bordées de noirâtre ; les rémiges primaires longuement rousses à la base, l’externe bordée de roux au moins jusqu’à son tiers apical. Bec de 17 à 17 1/2 m/m. — © Corps en dessus vert cuivré un peu plus clair; en dessous gris foncé avec quelques plumes vert cuivré isolées sur les flancs ; de chaque côté une bande sous-oculaire noirâtre etune courte ligne blanche postoculaire ; sous-caudales noirâtres étroitement frangées de gris-blanc ; rectrices externes brièvement bordées de gris-blanc à l’extré- mité et finement au bord externe dans leur moitié apicale ; parties rousses des rémiges généralement plus restreintes. — jeune, livrée de la femelle seulement côtés de sa poitrine vert bleuâtre, côtés de l'abdomen passant au noirâtre et parsemés de plumes vert cuivré foncé. EL. Rhami (Less.). (1) Je ne suis pas sur que l'oiseau décrit ici comme femelle (sur un seul individu) ne soit pas un jeune mâle. (2) C. amethystina brevirostris m'est inconnu en nature; la longueur du bec donnée 49 m/m (in description originale) 19 à 21 m/m (in Birds of N. Amer., v, p. 498) serait normale pour (. amethyslina typique; dans son dernier ouvrage l’auteur exprime des doutes sur la validité de cette forme, connue seulement par deux mâles (loc. cit, p, 498, nota). (3) Ridgway ajoute que les plumes violettes de cette plaque ne sont pas lisérées de blanchâtre, mais sous ce rapport je ne trouve aucune différence entre la forme type et la forme marqarilæ (d'après Lrois mâles provenant de O. T. Baron). (4) Cette forme m'est inconnue en nature ; ces caractères me paraissent très faibles, 136 EUGÈNE SIMON 4° Genre. — PRODORIA — 4 Corps en dessus vert cuivré ; tête ornée (vue en avant) d’une plaque d'un vert très brillant, atténuée en arrière, nuque et cou d’un vert foncé (pas- sant au noir vus en avant); supra-caudales cuivré olive; en dessous menton vert brillant (plumes isolées frangées de gris-blanc) suivi d’une plaque jugulaire violet-mauve, bordée de chaque côté de vert très brillant ; poi- trine et abdomen blanc pur avec les flancs vert cuivré; sous-caudales blanches, au moins les plus courtes lavées de gris clair au disque. Rec- trices médianes et submédianes en dessus bronzé olive ou cuivré doré ({) ; latérales en dessous gris bronzé clair, passant graduellement au bronzé vert ou doré puis au noirâtre vers l'extrémité et assez étroitement poin- tées de gris-blanc fondu. Bec de 16 1/2 à 19 m/m. — Q Corps en dessous blanc pur avec les côtés de la gorge et de la poitrine ornés de plumes isolées sérices vert brillant. Rectrices médianes en dessus plus teintées de cuivré-rouge à l'extrémité; les latérales en dessous plus longuement et plus nettement pointées de blanchâtre. Bec de 18 1/2 à 21 m/m. P. hemileuca (Salv.). > Genre, — LEUCONYMPHA \ — æ Corps en dessus vert cuivré, passant en arrière au bronzé rougeûtre ou olivâtre plus foncé; tête vue en dessus vert foncé, vue en avant vert plus brillant, surtout à la base du bec (sans former de plaque définie). Corps en dessous blanc; menton et gorge ornés d'une plaque vert clair brillant, formée de plumes squamiformes non confluentes (à base blanche appa- rente); flancs, surtout au-dessous de la poitrine, vert cuivré; supra-cau- dales, rectrices médianes et submédianes en dessus noirâtre mat ; rectri- ces latérales en dessous gris clair, concolores ou légèrement lavées de noirâtre à l'extrémité, leur stipe gris-fauve ; sous-caudales gris clair étroi- tement frangées de blanchâtre. Bec de 17 à 18 m/m. —Q Gorge et poi- trine blanches; rectrices médiançgs bronzé foncé, latérales en dessous gris clair, presque blanches à l'extrémité et au bord externe. L. viridipallens (B. et M.). — jt jeune (2). Corps en dessus vert cuivré plus brillant, avec la tête et la nuque d'un vert foncé ; en dessous gorge et poitrine ornées de plumes squami- formes vert clair brillant non confluentes (à base blanche apparente) ; abdomen de plumes vert cuivrée frangées de blanc au moins au milieu et à la base; sous-caudales gris noirâtre clair, longuement frangées de blanc ; supra-caudales noir-bleu. Rectrices médianes noir-bleu passant à la base au noir mat; submédianes également noires mais marquées à la base d'une bande médiane blanche abrégée; rectrices latérales en dessous blanches, finement liserées de noir au côté interne, plus ou moins lavées de noirûtre à l'extrémité, leur stipe noir. Bec un peu plus long, de 18 1/2 à TON ME EU CS CS y DIT (Sal et on) (4) Les submédianes ont généralement une petite bordure gris-blanc apicale précédée, surtout au côté interne, d'une zone noirâtre fondue. (2) L'espèce n'est connue que par des mâles incomplètement adultes ; plusieurs des caraëtères indiqués tiennent peut-être à l’âge- # SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 137 G° Genre. — OREOGPYRA TABLEAU DES ESPÈCES 1. — j Rectrices gris clair, légèrement et graduellement obscurcies vers l'extrémité et (vues en dessus) au bord externe ; les médianes un peu plus foncées, passant longuement au noirâtre fondu à l’extremité, stipes blancs en dessous, noirs en dessus. Tête en dessus vert-bleu très brillant ; plaque jugulaire blanc pur (1); poitrine vert doré très brillant, jusqu’à la plaque blanche; abdomen gris, passant au vert cuivré sur les flancs; sous-cau- dales gris bronzé verdâtre frangées de blanchâtre.— © Rectrices médianes en dessus vert bronzé olive; externes en dessous gris un peu bronzé, surtout au côté interne, très légèrement et graduellement plus foncé vers l'extrémité mais assez longuement pointées de blanc grisâtre. — 4 Q Bec dé 2AP0M NE EN NT TO "cinerelcauda L'awr: — 4 Rectrices noir bleuâtre, leurs stipes noirs ou noirâtres. Tête en dessus d’un vert clair très brillant non bleuâtre; abdomen gris noirâtre dans le milieu et à la base; sous-caudales gris noirâtre, étroitement frangées de blanc, les plus courtes souvent vert cuivré au disque. . . . . . . . . 2. 2. j Plaque jugulaire atteignant la base du bec, tantôt blanc mat (forme leucaspis) tantôt violet clair irisé (forme calolæma) (2); poitrine entière- ment vert doré brillant. Rectrices d’un noir mat, plus profond en dessus qu’en dessous et parfois légèrement bleuâtre (les médianes); les externes passant parfois graduellement à la base ou bronzé très obscur. — Q Rec- trices médianes vert plus bronzé moins bleuâtre que celui des supra- caudales, latérales en dessous vert cuivré à la base interne, grises à la base externe, ensuite noir-bleu et assez longuement pointées de blanc grisâtre. — © Bec de 17 1/2 à 20 1/2 m/m. O. castaneiventris (Gould). — 7 Plaque jugulaire violet irisé séparée de la base du bec par un menton noirâtre parsemé de plumes à disque vert bronzé; poitrine vert cuivré foncé, passant au noir en avant (plaque jugulaire vue d'avant en arrière paraissant largement bordée de noir); rectrices noir un peu bleuâtre en dessus et en dessous. Bec 171/2 (femelle inconnue). ©. pectoralis Salv. 5: Genre, — ADELONYEIA VABLEAU DES ESPÈCES 1. Gorge ornée de quelques larges plumes d’un bleu brillant, squamiformes non confluentes; menton de taches plus petites vert foncé bleuâtre. Rectrices médianes bronzé foncé légèrement teintées de violet à l’extré- mité; les autres rectrices pointées de fauve-roux; les externes (en dessous) noirâtre violacé légèrement et graduellement éclaircies vers la base, 0, (4) Présentant parfois quelques plumes bleues ou violet brillant sur les bords; il est probable que cette plaque a deux colorations comme celle d'O. caslaneiventris, mais jus- qu'ici je ne connais que la forme blanche. (2) Probablement une forme de saison; on trouve des individus en plumage transitoire, 138 EUGÈNE SIMON longuement pointées de fauve-roux, plus prolongé dans la moitié externe {atteignant parfois le milieu), Bec de 13 à 13 1/2 m/m. À. inornata (Gould). Gorge mouchetée de petites taches vertes, vert bronzé ou brunâtres. Rectrices médianes bronzé olive très obscur, sans teinte violette . . 2. 2. Menton el gorge marqués de très petites laches brunâtres punctiformes allongées, espacées, subsériées, ne se prolongeant pas sur la poitrine; rectrices latérales en dessous noirâtre violacé, passant insensiblement vers la base externe au bronzé et à la base interne au fauve obscur fondu, assez brièvement pointées de fauve rougeâtre clair, dessinant une tache à base triangulaire, un peu prolongée en pointe le long du stipe. Corps en dessous fauve, plus foncé et plus roux sur les flancs, plus ou moins mêlé de vert cuivré sur les côtés de la poitrine. Bec noir, mandibule infé- rieure rarement un peu éclaircie à l'extrème base; taille un peu plus forte que celle d’A. melanogenys, mais bec relativement plus court, de 14 1/2 à 15 m/m (1). tele Te AN CenvinAalG old — Menton et gorge marqués de laches subsérites un peu plus grosses et plus denses, verles ou bronzé verdâtre, se prolongeant plus ou moins sur les côtés de la poitrine. Rectrices externes et subexternes plus longuement pointées de fauve ou de blanc plus où moins lavé de fauve, formant une tache à base tronquée droit, ou obliquement, ou un peu sinueuse, . 8. 3. Gorge ponctuée de vert brillant (sp. ignota et incerta) (2). A. chlorospila Gould. — Gorge ponctuée de ’bronzélverdâtre obscur..." "1. ..4 4. Corps en dessous gris-blanc légèrement teinté de fauve, passant au fauve rougeâlre, plus ou moins mêlé de vert cuivré, sur les flancs de l'abdomen; gorge marquée de petites taches vert bronzé, ovales, subsériées se prolongeant sur la poitrine, mais toujours plus petites et plus espacées (parfois nulles) au milieu. Rectrices latérales en dessous noir violacé avec a moitié basale interne gris-blanc assez nettement limitée, pointées Il tié } l ( gris-blan nettement limitée, pointées de blanc légèrement lavé de fauve; pieds noirâtres en dessus, jaune testacé (1) Voici les mesures des individus à ma disposition : 1° Oiseau de la Tigra (ancienne collection de Dalmas) bec 90 ; aile 6, — = — bec 15, ; aile 57 Je Oiseau de Rio Aquacatal (nord dela vallée dela Cauca) bec 15, ; aile : 4° — — — bec 14,8; aile 5° Oiseau de Bogota (prép. indigène) bec 14, ; aile 55. (2) 0. Salvin ajoute l'A. chlorospila à la synonymie d'A. maculala; les spécimens qui figurent, comme types, dans la collection du Musée britannique (/. F. du catalogue Salvin) ressemblent en effet à des À. maculata mais ils paraissent être des femelles, de même que celui rapporté antérieurement du Pérou par Warszewiez (7 du catalogue Salvin) que J. Gould attribuait aussi à son À. chlorospila; la description originale du mâle indique pôur ce sexe seulement de grandes différences qui font penser à une espèce plus voisine d'A. inornata «throat chest and abdomen buffy white, the feathers of the throat punetulated with glitlering green » ce qui n'est certainement pas le cas pour les autres espèces du genre. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 139 en dessous. Bec noir avec la base de la mandibule inférieure éclaircie ou fauve, de 13,8 à 14 1/2 m/m (rarement 15 m/m). A. melanogenys (Fraser) (1). Formes. locales. — (b) Corps en dessous blanc presque pur, sans teinte fauve sauf légèrement sur les flancs de l'abdomen, sous les ailes; mouchetures de la gorge plus petites et longues, plus limitées, ne s'étendant pas sur le milieu de la poitrine, entièrement blanc. Rectrices externes noir violacé, passant au gris fondu au côté interne dans leur tiers ou leur quart basal seulement, pointées de fauve vif. Pieds entièrement noirs ou à peine éclaircis en dessous. Bec noir, plus petit, de 13 à 13 1/2 m/m. A. melanogenys æneotincta (E. S.). — (c) Corps en dessous blanc légèrement grisätre à peine teinté de fauve sur les flancs; mouchetures de la gorge plus grosses et généralement plus arrondies, s'étendant plus ou moins sur la poitrine, mais toujours plus pétites et plus espacées au milieu. Rectrices latérales noir violacé, passant au blanchâtre dans leur tiers basal interne, un peu plus longuement pointées de blanc à peine lavé de fauve (un peu plus sur les subexternes et les latérales internes que sur les externes). Bec plus fort et plus long : de 14 1/2 à 15 1/2 m/m; mandibule inférieure jaune testacé au moins dans son tiers basal, Pieds jaune testacé, à peine rembrunis en dessus. A. melanogenys maculata (Gould). #: Genre. — ANTHOCEPHAE A — gt Corps en dessous gris clair sur le menton, la gorge et la poitrine, un peu obscurci et mêlé de vert bronzé sur les côtés de celle-ci, fauve-roux vif sur l'abdomen; sous-caudales fauve-roux plus clair; supra-caudales longuement frangées de roux foncé. Rectrices médianes en dessus cuivré rouge, passant, à la base, au cuivré doré; rectrices latérales en dessous vert bronzé à la base passant au bronzé-rouge foncé puis au noir violacé, toutes longuement pointées de fauve-roux. Bec un peu plus long que la téte (de d'A dom mi) LL NE UN, M'A floriceps (Gould), — jt Corps en dessous entièrement gris à peine teinté de fauve à la base de l'abdomen; sous-caudales blanchâtres à petits disques gris brunûtre ; supra-caudales plus étroitement frangées de fauve blanchâtre. Rectrices médianes en dessus uniformément bronzé cuivré rougeûtre,; rectrices latérales en dessous vert bronzé à la base, passant ensuite au noirâtre fondu ; les externes et subexternes très longuement, les latérales internes (4) Parmi les oiseaux de Bogota on trouve parfois des individus ayant le dessous du corps fauve rougeûtre plus foncé; les taches du menton et de la gorge brunâtres, disposées en séries longitudinales, dans chaque série subconfluentes; la tache apicale des rectrices latérales fauve. Cette variété est individuelle; il faut se garder de la confondre avec A. cervina que j'ai une fois trouvé dans un lot de Bogota. Les oiseaux de Mérida (Véné- zuéla) sont un peu intermédiaires à la forme type de Bogota et à la forme #ncolincla: par le dessous du corps et les pieds ils se rattachent à la forme type, mais leur bec est généra- lement plus faible et les taches latérales de leurs rectrices latérales sont plus teintées de fauve, sans être d’un fauve vif comme celles de l'A. æneotincta. Dans la collection Boucard, un À. melanogenys foncé de Bogota est faussement déterminé À. cervina; un albinisme de la même espèce figure sous le nom inédit d'A. simpler. (2) Je ne connais pas la femelle. 140 EUGÈNE SIMON brièvement pointées de blane pur. Bec beaucoup plus long que la tête, de 17 à 17 1/2 m/m. — Q Corps en dessous fauve-roux, graduellement éclairei en avant ; rectrices latérales très longuement pointées de blanc teinté de fauves. 28 MR MNT ON QMANIBeNLe PORTO 25° Groupe. — UROSTICTE Bec plus long que la tête, droit sauf à l'extrémité de la mandibule supé- rieure très brièvement infléchie, à marges longues et mutiques non ou à peine serrulées ; base emplumée du culmen très courte, laissant les écailles nasales à découvert sauf étroitement à leur bord supérieur. Queue médiocre, générale- ment fourchue chez le mâle, carrée où un peu arrondie chez la femelle, rarement dans les deux sexes ; toutes ses rectrices assez étroites et obtuses ; sous-caudales assez longues et molles. Pieds relativement petits, tarses emplumés en dessus à la base seulement et de chaque côté, plus longuement sur la face externe. Sexes le plus souvent dissemblables, parfois semblables, dans ce cas (Phlogophilus) le mâle gynémorphe. TABLEAU DES GENRES Bec grèle dès la base noir. Pieds noirs au moins en dessus. Corps en dessus vert cuivré assez foncé ; de chaque côté une petite tache blanche postocu- laire. Sexes très dissemblables : gt en dessous, menton et gorge vert bril lant; poitrine verte ou violette; queue fourchue; rectrices médianes et submédianes égales, longuement atténuées et pointées de blanc; rectrices latérales assez étroites mais peu ou point atténuées et obtuses, légère- ment et graduellement plus longues des latérales internes aux externes, unicolores vert bronzé foncé. — Q Corps en dessous blanc, densément moucheté de vert doré, queue plus courte presque carrée; les médianes et submédianes plus larges mais atténuées, unicolores bronzé ou vert cuivré souvent teinté de rouge à l'extrémité ; les latérales noir verdâtre pointées de blane, l'externe un peu plus courte que la subexterne. Urosticte. — Bec plus robuste à la base ; mandibule supérieure noire, l'inférieure jaune testacé à la base, longuement rembrunie à l'extrémité. Pieds jaune clair. Sexes semblables, mâle gynémorphe. — 4 Q Corps en dessus vert cuivré sans point blanc postoculaire ; en dessous blanc ou fauve avec la gorge et le haut de la poitrine peu densément mouchetés de vert; les flanes de l'abdomen plus ou moins vert cuivré; queue ronde, rectrices médianes légèrement atténuées obtuses, les autres graduellement plus courtes des submédianes aux externes, noires, avec la base et l'extrémité blanches. Phlogophilus. Genre, — UROSTICTE TABLEAU DES ESPÈCES «4 Menton et gorge vert brillant ; poitrine et abdomen vert plus sombre, légèrement mêlé de blanc sur la poitrine sans tache violette ; point blanc postoculaire très petit ; sous-caudales fauve-roux vif à disques verts très SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 141 petits. Bec de 19 à 19,2 m/m. — © Rectrices médianes et submédianes en dessus bronzé rouge parfois vioacé foncé passant graduellement à la base au vert cuivré; rectrices latérales en dessous vert bronzé très foncé passant au noir-bleu foncé sur les bords, mais les externes el subexlernes seules pointées de blanc, les latérales internes le plus souvent marquées d'un point blanc apical; sous-caudales fauve rougeàtre pâle unicolores ou à très petits disques vert bronzé. — c jeune, coloration de la femelle seu- lement en dessous mouchetures vertes plus denses; en dessus rectrices médianes vert cuivré unicolores ou très légèrement teintées de rougeâtre à l'extrémité (comme celles d'U. Benjamin Q).— 4 jeune plus avancé menton et gorge fauve-roux parsemés de plumes vert brillant à base planche AR MR NE EE AP UE rufierissai La wre Race locale. — (b) ' Sous-caudales d'un fauve très clair, passant au blanc à la 1 © p base, les plus courtes à disques verts plus développés. — 4 Q Taille un peu plus forte. Bec de201/2à21 m/m. U.rufcrissa corpulenta, var. nova. — æ Menton et gorge vert brillant, suivis d’une tache pectorale violet-mauve plus mat, formée de très larges plumes squamiformes; poitrine et abdo- men d’un vert cuivré plus sombre, plus ou moins mêlé de blanc en ENST RO COUR EU EE QAR EN R cA OT ER TEE RCRRRR CE A er A RE 2. 4 Sous-caudales vertes étroitement frangées de blanc; tache pectorale violet rougeàtre grande; de chaque côté un point blanc postoculaire assez gros. Rectrices médianes et submédianes bronzé rougeûtre très foncé, souvent presque noir, blanc très pur dans leur moitié ou leur tiers apical. Bec de 18 1/2 à 19 1/2 m/m (très rarement 20 m/m). — © Sous-caudales blanches légèrement teintées de fauve, les plus courtes à très petits disques verts ; corps en dessus vert cuivré souvent un peu plus franc sur les supra-caudales; rectrices médianes en dessus vert bronzé plus foncé uniforme ou légèrement teinté de cuivré rougeûtre à l'extrémité; de chaque côté les {rois externes pointées de blanc (l'interne plus brièvement). Ü. Benjamin (Bourc.). Variélés individuelles. — 1° Rectrices médianes terminées par une tache bronzé rougeûtre foncé comme la base de la plume ; submédianes:dans leur tiers apical entièrement blanches (un seul mâle de l’Ecuador). — 2 Rectrices médianes bronzé rouge foncé avec une petite tache blanche submédiane au côté externe, le long du stipe; submédianes blanches dans leur tiers apical avec une petite lache noire apicale interne ; tache pectorale violette plus petite. Bec 18 1/2 m/m {un seul mâle de l'Ecuador). Sous-espèce. — (b) Tache pectorale plus petite, d’un violet plus gris et plus terne ; abdomen et surtout côtés de la poitrine plus largement mêlés de blanc. Bec beaucoup plus long, de 23 m/m. Rectrices médianes et submé- dianes plus acuminées avec une petite tache noire apicalé (dans la partie blanche) @). . .. à: . … : . __U Benjamin rostata Hellm. — 4 Sous-caudales vertes frangées de fauve; tache pectorale plus petite subtriangulaire d’un violet terne plus foncé; de chaque côté point blanc (1) Sur un seul mâle au Musée de Munich; ses caractères très faibles sont peut-être individuels. 1142 EUGÈNE SIMON postoculaire plus petit. — Q Sous-caudales blanchâtres teintées de roux (sec. Taczanowski) . , . . . , . . . . . . . + U. intermedia Tacz. (1). 2° Genre, — PHLOGOPHILUS Corps en dessus vert cuivré assez foncé; en dessous blanc avec le menton étroitement roux à la base du bec; la gorge et le haut de la poitrine mouchetés de vert; les flancs de l'abdomen (surtout en avant) vert cuivré; partie blanche de la poitrine prolongée de chaque côté jusqu’à l'épaule en large bande oblique; sous-caudales blanc grisâtre ; rectrices médianes vert cuivré ou bleuâtre, passant le plus souvent au noir à l'extrémité; latérales noir bleuâtre, brièvement blanches à la base, longuement à l’extrémité. — 4 pointe blanche des rectrices latérales bordée de noir au côté externe, © sans bordure noire (2). P. hemileucurus Gould. — Corps en dessus vert plus foncé, plus bleuûtre ; dessous fauve pâle passant au blanchâtre sur la gorge et le milieu de l'abdomen ; côtés de la gorgeel région sous-oculaire mouchelés de très petites taches vertes ; rectrices externes plus longuement blanches à la base, plus brièvement pointées de blanciavé de fauve em EME ER ESP ITartentiiBerl: 26° Groupe. — HELIODOXA Voisin du groupe Cœligena; il en diffère surtout, chez le mâle, par la base du bec emplumée, au moins jusqu'à l'extrémité des écailles nasales et souvent même au delà (Æugenia etc.); celles-ci emplumées et cachées (3), chez la femelle ou dans les deux sexes (quand le mâle est gynémorphe, par la bande noire oculaire très étroite mais un peu dilatée en avant de l'œil, non prolongée au-delà ; bordée, en dessous seulement, d’une étroite ligne blanche atteignant en avant la commissure du bec, mais ne dépassant pas l'œil en arrière (4). TABLEAU DES GENRES — jt Q Bec noir, long, arqué, dès la base. Rectrices latérales pointées de blanc ou de fauve, leur stipe blanc. Ailes à grandes couvertures en partie rousses. — jt Sans parure céphalique ; gorge vert brillant sans plaque jugulaire; poitrine bleu-violet bordée de noir. — Q Menton, gorge et poitrine blanc mouchetés de vert; abdomen fauve-roux. . Sternoclyta. — gt Bec droit (5) sauf le plus souvent à l'extrémité ; Q généralement arqué ; ourectrices jamais pointéeside blanc MN EN EE 2 1) Species ignola; peut-dtre une forme amoindrie de l'L, Benjamin, Ï £ (2) Je ne suis pas certain que ce caractère soit sexuel, (3) Ce dernier caractère alténué dans les genres Æugenes et Sternoclyta dont le bord inféricur des écailles reste dénudé surtout en avant, (4) Excepté dans le genre Zonolrma dont la ligne blanche sous-oculaire est un peu dilatée en arrière ot prolongée bien au delà de l'œil, () Excepté Hylonympha et Phxolæma. x SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 143 2. Rectriées bronzées ou en partie rousses, au moins par leurs stipes en dessous ; sous-caudales tantôt vertes, tantôt bronzé clair, plus ou moins frangées de blanchätre ou de fauve M0 ER E 0 19: — Rectrices noir-bleu ou noir mat (entièrement 4, ou en grande partie ©). Th 3. Q Rectrices rousses ou bronzé clair (sauf les médianes) à stipes roux ou fauves ; queue à peine fourchue. — 4 orné d’une plaque céphalique atteignant le bec en avant; atténuée sur le vertex, en dessous d’une plaque jugulaire brillante. — Q sans plaque céphalique ni plaque jugu- laire;mectrices jamais pointéestde blanc nn Nm ON —IcAPRReCtriees bronzé OlINelASTpes Noirs. UN ENG) 4. Sous-caudales rousses à disques gris bronzé. Rectrices bronzé rougeâtre ou olivâtre, les latérales et parfois les médianes, à stipes fauves. Bec long arqué ou seulement sa mandibule supérieure légèrement infléchie, environ dans son tiers apical. — 4 Q Corps en dessus vert cuivré avec les supra- caudales bronzées ou dorées ; en dessous fauve varié de vert cuivré sur les flancs; ailes noir violacé avec le bord externe roux, les grandes couvertures rousses au côlé interne, au moins à la base. — « orné d’une plaque jugulaire rose brillant formée de grosses plumes squamiformes ; parure céphalique nulle ou réduite à une bande vert brillant formée de plumes petites. — Q sans plaque jugulaire ni bande céphalique ; menton et gorge blancs ou fauve très clair, à mouchetures vertes petites subsérices ; hénelsous-oculareiblanche CN EME I NPhæolæema. — æ Sous-caudales vert cuivré comme l'abdomen. Rectrices roux foncé, bordées de bronzé, à stipes roux ; bec droit. Corps en dessous en grande partie vert brillant avec le menton noir. — Q ligne sous-oculaire fauve ou DIAN CHATEAU ES EN ER AMEN SCENE NC Tr GE: 5. Bec à peine plus long que la tête (au moins 1). Queue ample et assez longue; sous-caudales n’atteignant pas le milieu des rectrices. Sexes complètement dissemblables: S'en dessous vert brillant avec une plaque jugulaire rouge ; en dessus une plaque céphalique acuminée en arrière vert très brillant, — Q corps en dessous et sous-caudales entièrement roux; bande sous- oculaire, plus large que la bande noire oculaire, fauve blanchâtre (1). Clytolæma. — Bec plus long que la tête. Queue plus courte; sous-caudales atteignant ou dépassant le milieu des rectrices. Corps en dessous vert brillant avec le menton noir ei une large bande pectorale transverse roux mat. — jt Parure céphalique bleue, — Q Semiandromorphe, différant du mâle par l’absence de parure céphalique ; ligne sous-oculaire étroite fauve- DOUX UE 0e ee lt Ce LU, ME Polyplancta: 6. Queue aussi longue que le corps, profondément fourchue ; ses rectrices étroites, les latérales longuement atténuées subacuminées, 4 Q bronzé (1) Ce genre pourrait presque avec autant de raison être rapporté au groupe précédent et placé à côté du genre Lamprolæma dont il est en réalité voisin ; il en diffère par la base du culmen et les écailles nasales plus emplumées et cachées ; les rectrices à stipe roux; les médianes plus étroites ; les sous-caudales du mâle vertes comme l'abdomen ; la dissem- blance sexuelle plus complète, la femelle rousse rappelant celle des Oreopyra. 144 EUGÈNE SIMON 7: olive foncé ; sous-caudales vertes. — Tête en dessus ornée d'une plaque frontale vert doré très brillant ; en dessous gorge et poitrine vert sombre presque mal avec une petite plaque jugulaire rose-violet; abdomen vert doré brillant {à plumes squamiformes larges), — Q Sans plaque frontale brillante ; menton, gorge et milieu de la poitrine blancs mouchetés de vert (rectrices non pointées de blanc) . . . . . . . . . . . . Eugenia. Queue plus courte que le corps, peu fourchue, ses rectrices amples etobtuses. t Corps en dessus vert cuivré passant au noir (vu en avant) sur le cou et les côtés de la tête ; tête en dessus ornée d’une large plaque d’un beau bleu-violet s'étendant sur la nuque, mais séparée du bec en avant par un espace frontal noirâtre mat; corps en dessous noir ou vert cuivré avec le menton et la gorge vert brillant; les supra-caudales vert cuivré comme le dos; sous-caudales molles, vert bronzé ou grisâtre, étroitement frangées de blanc ou de fauve; rectrices cuivrées ou bronzées, les externestrèsfine- ment liserées de gris-blanc au bord apical. — Q Corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête, passant au gris noirâtre; dessous gris blan- châtre ou légèrement fauve avec la gorge et le haut de la poitrine mouche- tés de gris brunâtre, les flancs variés de vert cuivré. Rectrices latérales en dessous noires, passant au vert ou au bronzé à la base et pointées de blanc (au moins les externes et subexternes, les latérales internes très brièvement), HA RENE PCR ER ER Etienne, gt Corps en dessus vert un peu cuivré avec une pelite plaque à la base du bec vert doré très brillant, les supra-caudales d'un vert moins cuivré que celui du dos, plus franc et souvent un peu bleuâtre ; en dessous menton et gorge noir profond, poitrine marquée en avant d'une large plaque transverse violette; abdomen noir ou noirâtre varié de vert cuivré sur les flancs; sous-caudales et rectrices noir-bleu, le plus souvent les rectrices médianes très étroitement pointées de vert bleuâtre. Bec noir, fort et long, droit sauf à l'extrémité de la mandibule supérieure infléchie., — Q ou jeune &*, Semiandromorphe, sans plaque frontale ; de chaque côté une longue ligne blanche sous-oculaire légèrement teintées de fauve en avant, dilatée et prolongée en arrière bien au delà du niveau de l'œil; plaque violette pectorale plus petite; abdomen vert bronzé passant au gris noirâtre au milieu ; sous-caudales en partie (les plus courtes) vert bleuâtre. Rectrices médianes vertes comme le dos ou parfois plus bleuâtre ; les autres noir-bleu; les submédianes et latérales internes en dessus teintées de vert à l'extrémité ; les externes souvent marquées d'une très petite tache apicale gris-blanc. Bec plus long et plus longuement courbé à l'extrémité (1) . . . . . lolæmea. — jt Corps en dessus vert cuivré passant souvent au noir en avant mais avec une large plaque céphalique bleu où vert brillant, en dessous menton et gorge vert doré brillant; abdomen noir ou vert cuivré. — Q Corps en dessous blanc moucheté de vert; rectrices externes etsubexternes pointées de blanc; ligne blanche sous-oculaire n'atteignant pas où au moins ne dépassant pas le niveau de l'œil en arrière (2). MOTS. 1 RSR (1) Ce qui est dit ici de la femelle ne convient peut-être qu’à celle de /. Sclureibersi (Boure.), je ne connais pas celle de Z. Whitelyana Gould ; les specimens qui ont les plumes de la poitrine à base blanche apparente sont probablement des jeunes. (2) Je n'ai pu vérifier ce caractère dans le genre //ylonympha. sn 1 SNS SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 145 8. ; Bec courbé au moins dans son quart apical, noir mais avec la mandibule inférieure de chaque côté bordée, surtout à la base, de blanc jaunâtre subtransparent. Queue très profondement fourchue ; rectrices graduées des médianes aux subexternes; les externes deux ou trois fois plus longues que les autres et beaucoup plus longues que le corps, molles, obtuses, à bords parallèles; sous-caudales noires comme les rectrices — Q Queue très fourchue; rectrices latérales rousses à la base ensuite noires, les externes et subexternes pointées de blanc; leur stipe roux. à Hylonympha. — æ Bec droit sauf à la pointe. Queue fourchue, ses rectrices graduées des médianes aux externes; celles-ci de même forme et de même consistance que les autres ; sous-caudales vert bronzé comme l'abdomen, étroitement frangées de gris-blanc. — Q Queue très peu fourchue, rectrices latérales en dessous noires à peine teintées de vert bronzé obscur à la base externe, brièvement pointées de blanc; leur stipe noir . .. . . . . . . . . . 9. 9, 4 Q Mandibule inférieure jaune, rembrunie dans son tiers (Q) ou son quart () apical. Corps en dessus vert cuivré foncé passant sur les supra- caudales au vert plus franc moins cuivré, plaque céphalique vert brillant petite, ne dépassant pas ou à peine le niveau des yeux; en dessous une plaque jugulaire bleue. Queue courte très peu fourchue. — @ Corps en dessus vert cuivré avec le devant de la tête d’un vert plus brillant ne formant pas de plaque définie . . . . ... . . |. Xanthogonys. — 4 Q Bec entièrement noir. Corps en dessus vert cuivré, passant au cuivré rouge sur le cou et la nuque, au bronzé olive ou rougeâtre sur les supra- caudales; plaque céphalique très atténuée en arrière, prolongée sur l’occiput. — 3 Queue plus longue profondément fourchue. — Q Corps en dessus vert cuivré avec la tête plus foncée et plus terne que le dos. 10 10. Z Plaque céphalique d’un beau bleu brillant, gorge et poitrine vert bril- lant sans plaque jugulaire. — Q Abdomen teinté de fauve rougeâtre surtout AEUNTE CR N E RL IC cran Heliodoxa’ — 4 Plaque céphalique vert doré très brillant, large sur le front mais très atténuée sur le vertex; menton, gorge et poitrine vert très brillant avec une plaque jugulaire bleue ou violet-bleu. — Q En dessous menton et gorge blancs mouchetés de petites taches vertes subsériées; poitrine et abdomen presque entièrement verts sauf au milieu, plumes vertes à base blanche apparente, sans aucune teinte rousse. . Smaragdochroa (1). A Gerre. CLV'T 08 /ÆNE à — 4 Tête en dessus et cou jusqu'aux épaules vert cuivré; dos, uropygium et supra-caudales cuivré rougeâtre; tête vue en avant plus foncée presque noire mais ornée d'une bande d'un vert doré très brillant s'étendant du bec au vertex, plus étroite que l’espace interoculaire, et très atténuée en arrière; en dessous menton noirâtre (plumes noires frangées de fauve, quelques-unes à petits disques verts); gorge ornée d’une plaque presque (1) Dans toutes lés espèces des genres Sinarfaydochroa et I}! otra les jeunes mâles ont les lores et le menton roux; leur parure jugulaire paraît avant la parure frontale 10 146 EUGÈNE SIMON carrée rouge brillant; poitrine vert très brillant; abdomen vert bronzé plus sombre, passant souvent au gris noirâtre à la base; sous-caudales vert bronzé, frangées de fauve. Rectrices roux foncé à stipes roux; les médianes bronzé verdâtre ou cuivré dans leur moitié interne, bordées de bronzé à l’externe; les latérales finement bordées de bronzé au côté externe (un peu plus largement à l'extrémité) et le plus souvent à l’extré- mité interne. Ailes noirâtre violacé, avec le bord externe roux; grandes couvertures et rémiges primaires, au moins les plus internes, passant brièvemeei au roux à la base (cette partie rousse généralement cachée). Bec de 18,5 à 19 m/m. — © Corps en dessus vert cuivré (1); en dessous fauve-rouge souvent plus clair en avant; sous-caudales rousses comme l'abdomen, de chaque côté bande noire oculaire étroite bordée en dessous d'une bande plus large blanchâtre fauve. Rectrices médianes vert bronzé unicolores ou passant au roux le long du stipe dans la moitié basale, externes entièrement fauve-roux, plus clair au bord externe et à l’extré- mité; les autres rousses; les subexternes étroitement, les autres plus largement bordées de vert bronzé au côté externe. Bec un plus plus long de 19 à 20m/m MR ANR. NC rubricauda/(Bodd:): 2° Genre. — FPOLVPELANCTA — gt Corps en dessus vert avec la tête plus foncée, passant au noir vue en avant, mais ornée, de la base du bec au vertex, d’une bande assez étroite et atténuée en arrière, d’un bleu-violet brillant; en dessous menton noir malt; gorge et côtés du cou d'un vert doré très brillant; poitrine d’un roux vif non métallique; abdomen vert cuivré foncé; sous-caudales vertes comme l'abdomen, mais brièvement rousses à la base. Rectrices médianes vert cuivré; latérales vert bronzé au côté externe et à l'extrémité, rousses au côté interne au moins dans leurs deux tiers basilaires, à stipe roux; touffes tibiales très développées blanc pur. Bec de 18 1/2 à 19 m/m. — Q (2) Dessus de la tête vert cuivré un peu plus foncé que ceiui du dos, sans bande bleue; de chaque côté une ligne sous-oculaire fauve clair; en dessous bande rousse pectorale plus claire et moins bien définie, surtout en avant; sous-caudales vertes frangées de roux; rectrices externes d’un roux un peu plus clair à l'extrémité, à peine distinctement liserées de noirâltre au bord externe; touffes tibiales blanches passant au noir à la base PEN RP aurescensi(GOuLt: + Genre. — PEOËL/AÆNEA TABLEAU DES ESPÈCES — jt En dessus tête d’un vert foncé comme le dos sans plumes brillantes (3); (4) L'uropygium est parfois en partie roux; en dessous les côtés de la poitrine et de l'abdomen sont parfois parsemés de plumes vert cuivré; mais ces caractères sont peut-être ceux du jeune mâle; il est à remarquer que cette femelle, qui ressemble beaucoup à celle des Oreopyra, s'en distingue tout de suite par $es rectrices latérales rousses et par sa bande oculaire noire non prolongée sur les côtés du cou et non liserée de blanc en dessus. (2) I n’est pas impossible que cette description soit celle du jeune mâle et que la femelle adulte reste encore à découvrir. (3) Sauf parfois quelques petites plumes plus brillantes, isolées au dessus de la base du bec. É hot s da Si SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 147 en dessous menton vert brillant, ses plumes vertes frangées de fauve blan- châtre; plaque jugulairé d’un rose brillant légèrement orangé. — Q Rectrices médianes bronzé souvent un peu rougeûtre à stipe fauve roux au moins dans la moitié basale; sous-caudales rousses à disques gris bronzé petits en bande transverse arquée; supra-caudales bronzé olive souvent un peu plus doré et plus brillant que celui des rectrices. — Q Menton et gorge blancs pictés de plumes vertes subsériées, très petites et parfois effacées en avant; poitrine blanchâtre fauve presque unicolore au milieu, plus densément et plus grossièrement mouchetée de vert cuivré sur les côtés; abdomen d’un fauve plus roux éparsement moucheté de vert en avant sur les côtés. — Bec fort visiblement courbé long de 22 à 24 m/m.. . . . . . , . . , . . P. æquatorialis Gould. — 4 Tête en dessus, vue très en avant, orné d’une bande vert doré brillant, formée de plumes squamiformes petites, large au dessus du bec, atténuée en forme de ligne sur le vertex, parfois bifurquée, parfois effacée, en arrière. — Z Q Rectrices médianes bronzé doré ou olivâtre à stipe noir, passant rarement au brun-rouge à l'extrême base; sous-caudales à disques gris bronzé plus larges, plus étroitement frangées de roux. . . . . . 2. 2, jt Menton fauve clair comme la poitrine (plumes fauves à disques verts très petits et peu apparents); plaque jugulaire rose un peu orangé, de même teinte que celle de P. æqualorialis mais plus grosse ; supra-caudales et scapulaires bronzé olive comme les rectrices ou à peine plus doré, Bec fort et long, de 22 à 24 m/m comme celui de P. æquatorialis. P. cervinigularis Salv. — j Menton vert assez foncé ; plaque jugulaire rose carminé brillant ; rectri- ces en dessus bronzé cuivré; supra-caudales et scapulaires cuivré-rouge plus brillant. Bec plus court et presque droit, de 121/2 à 19 1/2 m/m (1). P. rubinoides (B. et M.). 4° Genre. — IOLÆMA — gç{ Poitrine marquée, au dessous de la plaque violette (2), d'une large zone d’un vert doré très brillant. — 3 Bec 21 m/m ; © bec 23 1/2 à 25 m/m. J. Schreibersi (Bourc.). — Poitrine sans zone verte, noir mat comme l'abdomen jusqu’à la plaque ADI EN EE PR CU ee. LL PhdNEwbitolyana Gould: (1) Ces mesures sont celles iles oiseaux de Bogota ; le bec paraît un peu plus long dans ceux des Andes occidentales, voici celles prises sur 6 individus de San Antonio à 2.100 m.; alto de los Angeles 2.200 m. et Santa Margareta à 2.300, communiqués par le Prof. Dernedde: 4° 221/2; 2° 21/2; 3° 21 faible; 4° 21 faible ; 5° 20 m/m; 6° 19m/m; ces oiseaux ne difrfè- rent pas autrement de ceux de Bogota, sauf peut-être par l'abdomen d’un roux un peu plus pâle; il me paraît probable que des specimens semblables ont été cités par M. Chapman sous le nom de P. ubinoides æqualorialis par confusion avec l'espèce de l’Ecuador. (2) Ce violet est variable ; ordinairement un peu rougeâtre sur les oiseaux du Napo et de l'Ecuador oriental, il est presque bleu sur le seul mâle adulte que j'ai reçu de l’'Ecuador méridional à Loja. 148 EUGÈNE SIMON ®° Genre. — EUGENEA * Corpsen dessus vertcuivré avec une plaquefrontale vert doré très brillant (vue en avant) n’atteignant pas le niveau des yeux; en dessous menton gorge el poitrine vert très foncé avec une petite plaque jugulaire rose- violet ; abdomen vert doré très brillant ; sous-caudaies d’un vert plus terne. Rectrices externes et subexternes noirâtre légèrement bronzé olive au moins en dessous ; les autres rectrices plus vertes et plus cuivrées. — Q Corps en dessus vert cuivré; en dessous menton, gorge et milieu de la poitrine blanchâtres, densément mouchetés de vert cuivré; mouchetures subsériées, graduellement plus petites et plus espacées au menton; abdo- men vert cuivré brillant légèrement varié de roux au milieu — jeune coloration de la femelle seulement menton et lores fauve-roux. — Gt Q 3ec de 25 4264m/0 00 CM RE Aimpera ini onde &° Genre. — EUWUGENES L — 4! Corps en dessous (vu en avant) noir mat, changeant en cuivré vu d'arrière en avant et passant plus ou moins au grisätre à la base de l'abdomen; menton et gorge vert doré brillant. Tête en dessus violet brillant. Rectrices en dessous cuivré-jaune graduellement plus clair vers l'extrémité ; sous-caudales gris bronzé clair, brièvement frangées de blan- châtre. Bec de 25 à 26 m/m ; aile de 69 à 75 m/m. — © Rectrices médianes en dessus vert cuivré; latérales en dessous vert cuivré à la base, ensuite noires et pointées de gris-blanc. Bec 29 m/m. . . . . E. fulgens (Sw.). . ot Corps en dessous vert cuivré foncé, le plus souvent mêlé de gris au milieu de la poitrine; menton et gorge vert doré plus bleuâtre. Tête en dessus violet plus bleu. Rectrices en dessous bronzé plus foncé et plus rougeâtre; les externes passant au noirâtre fondu à l'extrémité; sous- caudales vert cuivré comme l'abdomen, étroitement frangées de fauve pâle; taille plus forte : Bec de 29 à 30 1/2 m/m; aile de 78 à 80 m/m. — Q ectrices en dessus bronzé rougeàtre surtout à l'extrémité; rectrices latérales, en dessous, noires, légèrement teintées de bronzé vert foncé à la base externe, plus brièvement pointées de gris-blanc. Bec de 35 à 36 m/m. E. spectabilis (Lawr.). Forme locale. — (b) Gorge (généralement) d’un vert bleuâtre un peu plus foncé; rectrices latérales en dessous d’un bronzé-rouge, parfois olivâtre plus foncé, passant largement au noir fondu au côté interne et à l'extrémité ; taille généralement encore plus forte mais bec relativement plus court (1). E. spectabilis chiriquensis Nehrkorn. (4) Voici les mesures prises sur les individus de ma collection ; le bec mesuré du milieu des narines à la pointe : ÿ Æ. speclabilis type ÆE. speclabilis chiriquensis du volcan Irazu 29 1/2 m/m du Chiriqui 28 m/m id. 30 m/m id. 28,2 mm id. 30 m/m id. 29 m/m du volcan de Barta 30 4/2 mm id. 29 m/m de Rancho Redondo 29 m/m id. 30 m/m ( SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 149 À 2° Genre. — SRLRAGDOUIROA à — gt Plaque verte céphalique nettement plus étroite que l’espace interocu- ; : laire, vue en avant paraissant largement bordée de noir, en arrière très À acuminée sur le vertex. Rectrices médianes noir bleuâtre comme les laté- ' rales, parfois légèrement bronzé violacé au bord apical ou le long du stipe. Bec fort et long : ;! de 23 à 25 m/m,;,Q de 24 à 27 m/m. S. Jamesoni (Bourc.). —- Plaque verte céphalique, vue en avant, aussi large ou presque aussi large à 8 l ; que l’espace interoculaire, moins atténuée et plus obtuse en arrière. | Rectrices médianes bronzé verdâtre ou rougeâtre; les submédianes souvent bronzées à l'extrémité ou marquées d’une petite tache apicale : fondue. Bec plus court : ;! de 19 à 21 m/m ; © de 20 à 23 m/m. k S. jacula (Gould) (1). Forme locale. — {b) Toutes les rectrices noires comme celles de S. Jamesoni mais les supra-caudales d’un cuivré-rouge plus brillant. Plaque jugulaire d'un bleu plus clair, parfois un peu verdâtre ; taille un peu plus forte. S. jacula Henryi (Lawr.). | 8e Genre. — XANTFHOGONYS — jt Plaque frontale vert très brillant, assez étroite, atténuée, dépassant à peine le niveau des yeux; en dessous, menton, gorge et poitrine vert glacé très brillant avec une plaque jugulaire d’un beau bleu; abdomen vert cuivré foncé, passant au noirâtre à la base, sous-caudales noires un peu teintées de vert au milieu, les plus longues frangées de gris-blanc à la base seulement. Toutes les rectrices noir profond. — © Corps en dessous blanc; gorge et poitrine densément mouchetées de vert brillant, menton à mouchetures plus petites et plus espacées ; abdomen vert cuivré, coupé en avant d’une ligne blanche mal définie, largement blanc à la base; sous-caudales bronzé noirâtre, nettement bordées de blanc, les plus courtes seules tachées de vert au disque. Rectrices médianes bronzé vert foncé, les autres noires, les externes, subexternes et-latérales internes marquées d’une petite tache blanche apicale. X. xanthogonys (Salwv.). 9° Genre. — HET IO@DOXA — ft Corps en dessus vert cuivré passant au bronzé-rouge sur le cou et la nuque; tête ornée d’une plaque bleu-violet, vue en avant bordée de noir et plus étroite que l’espace interoculaire, et atténuée sur la nuque; en dessous menton, gorge et poitrine vert très brillant sans plaque jugulaire; abdomen et sous-caudales vert cuivré foncé; celles-ci très étroitement frangées de gris-blanc; supra-caudales et rectrices médianes bronzé olive ou plus ou moins rougeâtre ; les autres noires mais les submédianes en dessus teintées de bronzé à l'extrémité. — Q Corps en dessus et supra- caudales vert cuivré, celles-ci parfois bronzé olive; en dessous blanc avec l'abdomen teinté de fauve surtout au milieu ; menton, gorge et poitrine (1) Je ne trouve rien pour distinguer les femelles de ces deux espèces. 150 EUGÈNE SIMON densément moucheiés de taches vert brillant, plus petites et plus espacées au menton; sous-caudales bronzé verdâtre, plus longuement frangées de fauve blanchâtre; rectrices médianes vert cuivré souvent un peu rou- geûtre; les autres noires teintées de vert bronzé très obscur à la base externe; les externes, subexternes et latérales internes brièvement poin- tées de blanc.-— 4! Q Bec de 21 à 23 m/m. . . H. Leadbeateri (Bourc.). Race locale. — (b) Taille plus petite ; bec plus court, gt de 18 à 21 m/m; rectrices médianes et surtout supra-caudales généralement d’un bronzé rouge plus vif. . . . . . . . . . . . . . H. Leadbeateri parvula Berl, a@° Genre. — AINWEONYMPHA — 4 Corps en dessus vert cuivré foncé, vu en arrière un peu plus rougeâtre sur le cou, vu en avant têie, cou et milieu äu dos très noirs mais tête ornée d’une plaque bleu-violet brillant un peu plus étroite que l’espace interocu- laire, atténuée en avant et surtout en arrière sur le vertex en fer-de-lance ; supra-caudales vertes comme le dos; en dessous menton, gorge et poitrine vert doré brillant sans plaque jugulaire; abdomen noir dans le milieu vert cuivré foncé sur les flancs; sous-caudales noir mat; rectrices en dessus noir mat, en dessous noir légèrement bleuâtre. — Q Corps en dessus vert cuivré sans parure céphalique ; en dessous blanc, moucheté de vert mais avec le milieu de la poitrine entièrement blanc; la base de l'abdomen et les sous-caudales fauve rougeûtre ; rectrices noir-bleu avec le stipe roux, les externes rousses dans leur moitié basale interne et dans leurs 3/4 externes avec une tache blanche apicale externe; les autres latérales rousses dans leur moitié basale et étroitement le long du stipe. — çjt jeune, lores roux; partie verte de la poitrine moins bien arrêtée, plus ou moins prolongée sur Fabdomen par des plumes vertes isolées. H. macrocerca Gould. He Genre. — SETEINOCLVYTA — Corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête, sans aucune plaque brillante ; supra-caudales et rectrices médianes et submé- dianes bronzé olive ou rougeûtre parfois rouge violacé; en dessous menton et gorge vert doré très brillant; poitrine bleu-violet brillant, bordée de noir; abdomen vert bronzé foncé passant à la base au gris obscur légèrement fauve; sous-caudales bronzé obscur, frangées de gris- blanc lavé de fauve. Rectrices latérales en dessous noires passant souvent à la base au bronzé vert très obscur fondu; leur stipe fauve; les externes et subexternes pointées, au côté interne seulement, de blanc lavé de fauve; les latérales internes marquées d’une très petite tache blanche apicale. Ailes noirâtres avec les grandes couvertures rousses à leur bord supérieur au moins à la base. Bec de 30 à 31 m/m. — © Corps en dessous blanc moucheté de plumes vertes, petites, espacées et subsériées au menton, plus grosses et beaucoup plus denses sur la gorge et la poitrine ; abdomen fauve plus ou moins roux avec quelques plumes vertes isolées sur les flancs (au repos cachées par l'aile); de chaque côté une bande SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 151 sous-oculaire blanche ou lavée de fauve, atteignant à peine le bord anté- rieur de l’œil, un peu plus large que la bande noire, et une petite tache très blanche postoculaire; sous-caudales plus longuement frangées de fauve clair; rectrices latérales en dessous noires passant au bronzé vert fondu à la base, pointées, surtout au côté interne, de fauve clair, leur stipe fauve blanchâtre. Bec de 31 1/2 à 32 1/2 m/m. S. cyaneipectus (Gould). 27° Groupe. — TOPAZA Ne diffère guère du groupe précédent que par la queue ronde, ses rectrices, assez larges et subacuminées, étant graduellement plus longues des externes aux submédianes, l'absence de point blanc postoculaire, chez la femelle de bande noire oculaire et de ligne sous-oculaire blanche ; par les pieds assez forts mais fauves ou blanchâtres avec les tarses brièvement emplumés ; enfin par les caractères sexuels. Le bec est robuste, courbé et, surtout chez le mâle, à peine plus long que la tête, avec la mandibule inférieure plus ou moins déco- lorée, variant du jaunâtre testacé au brun-rouge (T. pyra) ; la supérieure noire avec la base du culmen emplumée mais laissant l'extrémité effilée des narines et le bord inférieur des écailles nasales assez largement dénudés et à décou- verts. —- gt Rectrices submédianes assez brusquement rétrécies vers le tiers basal ei prolongées en filets un peu incurvés au moins aussi longs que le corps entier; dessus et dessous du corps rouge brillant, en dessus tête noir profonti sans plaque frontale, en dessous une plaque jugulaire doré topaze très briilant et bordée de noir, atteignant la base du bec et couvrant toute la gorge; supra-caudales et sous-caudales vert cuivré. — Q Queue normale (submédianes ne dépassant pas les autres) ; corps en dessus et en dessous vert cuivré, en dessous gorge et souvent milieu de la poitrine rouge-cuivré fondu (1). f £: Genre. — TOPAZA — Tête et nuque en dessus noir mat; dos rouge carminé sombre, graduellement éclairci en arrière, passant au doré verdâtre fondu sur les supra-cau- dales ;en dessous rouge carmin violacé, un peu plus brillant sur l'abdomen; plaque jugulaire topaze doré très brillant nettement teinté d’orangé au milieu, non ou rarement teinté de vert sur les bords, assez largement bordée de noir sur les côtés et en arrière ; sous-caudales cuivré verdâtre ou vert cuivré. Rectrices médianes vert cuivré ou bronzé passant souvent au noir verdâtre fondu à l'extrémité; submédianes (longues) noir violacé, parfois noires à reflets verts; latérales internes en partie noir violacé en partie rousses; les deux externes entièrement rousses, rarement un peu rembrunies à la base. Aïles noirâtres avec les grandes couvertures rousses, non ou étroitement bordées de noirâtre à l’extrémité, la plus interne seule largement bordée extérieurement de noirâtre, passant plus ou moins au vert à l’extrémité; plumes tibiales fines et couchées, très blanches. — (4) Gould supposait que ce plumage était celui du jeune et que la femelle adulte devait ressembler au mâle sauf par les longues rectrices submédianes ; sans doute parce qu'à cette époque beaucoup d'oiseaux étaient envoyés de Cayenne manquant de ces deux longues plumes ; mais cette supposition n'a pas été confirmée. 152 EUGÈNE SIMON Q Corps en dessus vert un peu cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête, d'un vert plus franc (moins cuivré) sur l'uropygium et les supra-caudales; en dessous vert doré plus brillant; menton et gorge ornés d’une bande rouge cuivré passant au doré sur les côtés et fondue, parfois prolongée ou s’atténuant sur la poitrine; sous-caudales d'un vert plus foncé et plus franc. Rectrices médianes vert bronzé passant brièvement au noir à la pointe; submédianes entièrement noir violacé; latérales internes noir violacé avec une petite tache rousse apicale ; subexternes rousses avec le côté interne noir violacé dans toute la moitié basale ; les externes rousses très brièvement noires à la base interne; grandes couvertures des ailes noirâtres comme les rémiges, rarement teintées de roux obscur à la base. T. pella (L.). Formes locales. — (b) En dessus dos, jusqu'aux épaules, rouge carminé sombre, ensuite rouge orangé plus clair et plus brillant (les deux teintes nettement tranchées); en dessous rouge carminé passant sur l'abdomen au rouge orangé plus brillant; plaque jugulaire dorée non ou à peine rougeûtre mais à reflets légèrement verts sur les côtés. T. pella smaragdina (Bosc). — (c) (invisa et incerta) diffère du type par les rectrices submédianes un peu plus longues (108 et 122 m/m au lieu de 88 et 92 m m) et les ailes un peu plus courtes (77 et 78 m/m, au lieu de 82 à 84 m/m) (1). T. pella pampreta Oberh. — 4; Tête en dessus noir mat jusqu’au niveau des épaules ; dos rouge orangé uniforme, ou un peu plus brillant en avant ; uropygium et surtout supra- caudales vert doré; en dessous plaque jugulaire doré très brillant passant sur les bords au vert émeraude, très largement bordée de noir mat; abdomen rouge-orangé brillant; sous-caudales vert doré. Rectrices médianes bronzé vert très foncé, les autres noir violacé sans aucune partie fauve; touffes tibiales noires. Ailes (couvertures et rémiges) entiè- rement noirâtres. — © Rectrices externes semblables aux subexternes c'est-à-dire rousses, avec leur partie basale interne plus ou moins longue- ment noir violacé (sec. Salvin) (2) . . . . . ... . . . . T. pyra Gould. 28° Groupe. — CREOTROCHILUS Bec noir, plus long que la tête comme dans les deux groupes précédents (Heliodoxa et Topaza), mais plus étroit dès la base et, au moins dans le genretype, courbé avec les écailles nasales complètement emplumées et cachées. Queue arrondie comme celle des Topaza, mais avec les recirices différentes comme forme et coloration : assez étroites rigides (au moins les externes), atténuées (1) Je n’admet ici qu'avec beaucoup de doute le 7. pampreta car le seul caractère que donne Oberholser pour le distinguer du type n’est pas absolu; certains gros individus de T. pla offrant à peu près les mêmes dimensions ; d’un autre côté il n’est pas invraisem- blable que le .}ellu soit représenté par une forme légèrement spécialisée, sur le rio Napo, si éloigné de son habitat classique. 2) Salvin parle d’après deux spécimens de l’ancienne collection Gould et ne donne que ce caractère pour dstinguer la femelle de T. , yru de celle de 7. pelia; mais je ne suis pas sûr que ces deux spécimens soient bien déterminés, je doute même que leurs reetrices soient complètes. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 153 parfois subacuminées ; les externes un peu plus courtes que les autres, mais souvent les médianes et submédianes égales ; les latérales en partie blanches ou fauve clair et noires; sous-caudales longues, amples et molles; ailes normales longues; pieds noirs relativement très forts, tarses densément emplumés sauf en dessus à l’extrémité. Sexes le plus souvent dissemblables mais parure bril- lante squamuleuse du mâle restreinte à la tête, en dessus et en dessous, ou (le plus souvent) en dessous seulement sur la gorge; son abdomen le plus souvent marqué d’une bande longitudinale noire ou rousse. — Q Rarement andromor- phe (Urochroa) presque toujours grisâtre en dessous avec la gorge pictée sans Jigne oculaire noire ni ligne sous-oculaire blanche TABLEAU DES GENRES — Bec courbé dès la base, ses écailles nasales densément et entièrement emplu- mées et cachées. — Rectrices externes à stipe très excentrique, leur côté externe beaucoup plus étroit que l’interne ; supra-caudales longues, les plus longues ovales atténuées obtuses, atteignant ou dépassant en dessus le milieu des rectrices. Plumage en grande partie blanc ou fauve. Sexes dissemblables ; ;! orné d’une grande plaque jugulaire verte ou bleue, atteignant en avant la base du bec, couvrant toute la poitrine et bordée HEMOMNENTATEIÉ TE PSP AS UE M an AN di CUT — Bec droit, beaucoup plus long que la tête, ses écailles nasales nues et à découvert dans leur partie antérieure. Rectrices presque égales, les externes à stipe presque médian ; supra-caudales assez courtes presque arrondies ne couvrant que le tiers basal des rectrices médianes. Corps en dessous en grande partie bleu. Sexes semblables ou presque semblables ; femelle andromorphe te PR ON TP Ur ochroa. 2. Bec un peu plus long que la tête. Queue très légèrement arrondie; rectrices externes étroites, un peu plus courtes que les autres ; médianes et submé- dianes larges, égales ou les médianes un peu plus courtes. — Corps en dessous, sauf la gorge, en grande partie blanc avec une bande abdominale noire ou rousse; rectrices latérales en partie noires et blanches. Oreotrochilus. — Bec beaucoup plus long que la tète. Queue conique, toutes ses rectrices étroites et atténuées, graduellement plus longues des externes aux média- nes ; celles-ci dépassant les submédianes. — 4 Corps en dessous brun- rouge avec le menton et la gorge vert doré brillant, largement bordés de noir en arrière ; abdomen coupé d’une bande noire plus ou moins large ; sous-caudales gris-olive étroitement frangées de fauve; corps en dessus gris-olive, plus terne sur la tête; rectrices noires ou les latérales en partie TAUVES RIRE NS EC CRE CR I Cnaphocercus: Le Genre. — OEREOFTROCHIEUS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Tête d’un bleu-violet brillant, en dessus jusqu'aux épaules, en dessous sur le menton et la gorge ; en dessous la partie bleue bordée d’une bande noire et marquée d’une tache médiane vert doré variable mais ordinaire- 1541 EUGÈNE SIMON ment trapézoïde ; corps en dessus vert bronzé olive ; en dessous blanc pur; abdomen marqué d’une bande longitudinale noire étroite acuminée et abrégée en avant; sous-caudales gris olive très étroitement frangées de blanchâtre. Rectrices à peu près égales ; les médianes en dessus vert-bleu foncé; les externes noires, blanches à la base interne, les autres blanches avec une bordure noire externe atteignant le stipe à lextrémité mais s’atténuant fortement vers la base, parfois très réduite ou nulle sur les submédianes. Bec de 18 1/2 à 20 m/m —Q Corps en dessus bronzé olive, un peu plus vert sur la tête et les supra-caudales ; dessous gris plus ou moins foncé (chaque plume étroitement frangée de blanchâtre ; gorge blanchâtre, pictée de gris noirâtre au milieu, de vert bleuâtre foncé sur les côtés ; rectrices externes noir bleuâtre passant au blanc à la base et très souvent tachées de blanc à l'extrémité interne {parties blanches plus où moins étendues) (1). Bec de 19 à 21 m/m. . . . . . ©. chimborazo (D. et B.). Variété - (b). Menton et gorge entièrement bleu-violet comme le dessus de la têle, sans partie verte . . . ©. chimborazo var. Jamesoni (Jardine). — Corps en dessus gris olive ou vert uniforme sans parure céphalique; en dessous blanc avec une grosse plaque jugulaire vert doré brillant, bordée en arrière d’une bande noir-bleu; abdomen coupé d’une bande longitu- dinale noire ou rousse, atténuée et abrégée en avant; sous-caudales gris verdâtre ou olivâtre. Rectrices médianes vert-bleu foncé ; les latérales en partie blanches et noirâtres; les externes généralemeut plus étroites et plus courtes queles autres, celles-ci presque égales. — Q Corps en dessous gris ou blanchâtre avec la gorge plus blanche et pictée . . . .. . . 2. 2. QCorpsen dessus et supra-caudales vert cuivré ; rectrices médianes vert- bleu foncé. — 4 bande abdominale noir-bleu, assez étroite ; rectrices externes aussi longues que les autres et à peine plus étroites, noir bleuâtre au côté externe presque jusqu'à la base el au côté interne dans leur moitié apicale ; blanches dans leur moitié basale (les deux teintes fondues); les autres latérales blanches, finement bordées et souvent tachées de noir au côté externe. — Q Gorge à mouchetures vert cuivré subsériées presque égales, cependant un peu plus grosses et plus denses sur les côtés. Rectrices externes noires ou gris noirâtre au côlé externe sauf dans leur tiers basal blanc, au côté interne noir-bleu au milieu, longuement blanches à la base plus brièvement à l'extrémité (variable), — Q Bec de 19 à 19 1/2 m/m. ©. Stolzmanni Salv. — æg Q Corpsen dessus gris olive ; supra-caudales bronzé vert parfois un peu rougedtre.s. {2 MONS TE RUN DRE ARR 3. gt Rectrices externes beaucoup plus étroites que les autres, plus courtes et incurvées, peu atténuées et obtusément tronquées, noir-bleu passant le plus souvent au blanc à la base, très brièvement au côté externe, plus longuement à l'interne ; les autres latérales blanches, finement liserées de noir au bord externe (parfois les subexternes assez largement gris noirà- tre au côté externe dans la moitié apicale) ; corps en dessous comme celui de 0. Stolzmanni seulement gorge d'un vert un peu plus doré ; bande noir- bleu de l'abdomen beaucoup plus large ; en dessus supra-caudales bronzé (4) Certains individus ont tout lo côté interne de la rectrice blanc avec une grosse tache médiano irrégulière noir-bleu ou noirâtre. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 159 un peu rougeûtre; rectrices médianes vert très foncé presque noir, souvent à reflets bleuâtres. — Q Ressemble à ©. Stolzmanni mais gorge parsemée de points bleu verdâtre très foncé presque noir; rectrices semblables mais partie blanche des externes souvent plus étendue. — at © Bec 18 1/2 à 19 m/m (1) . . . . . ©. leucopleurus Gould. — æ Rectrices externes non ou à peine plus courtes mais un peu plus étroites que les autres, droites, non incurvées, atténuées et obtuses, noires au côté externe sauf à la base et au bord interne environ dans leurs deux tiers apicaux, les deux teintes fondues ; en dessus supra-caudales bronzé vert olive; rectrices médianes vert bleuâtre plus foncé. — Q Gorge parsemée de points brunâtres, très petits et espacés au milieu, un peu plus denses et bleuâtres sur les côtés. — © Bec de 19 1/2 à 20 1/2 m/m. . . . . &. 4. gt Bande abdominale rousse. — Q Corps en dessous presque blanc. ©. Estella (Orb. et Lafresn.). - & Bande abdominale noir-bleu comme celle d'O. leucopleurus mais plus étroite. — Q Corps en dessous gris brunâtre (2). ©. bolivianus Boucard, 2e Genre. — GNAPHOCERCLS — g! Plaque jugulaire vert doré, suivie d’une large bande pectorale transverse très noire; abdomen brun-rouge châtain vif, coupé d’une étroite bande longitudinale noire; rectrices médianes noirâtre mat; les autres noirâtres au côté externe et à l'extrémité, fauve un peu rougeâtre au côté interne, mais finement bordées de noirâtre. Bec très long, de 26 à 27 m/m. — © Corps en dessous brun châtain avec la gorge blanchâtre pictée de brun; rectrices externes blanchâtres avec une large barre subterminale noirâtre (sec. Salvin pour la femelle). . . . . . . . G. Adela (Orb. et Lafresn.). — æ Plaque jugulaire vert doré suivie d’une poitrine et d’un abdomen très noirs; celui-ci passant étroitement au roux châtain sur les flancs; toutes les rectrices noir verdâtre. Bec plus court, de 23 m/m. — © Gorge blan- châtre non pictée; toutes les rectrices latérales noirâtres pointées de blanc (sec. Elliot pour la femelle). . . . . . G. melanogaster (Gould), &° Genre. — UROCHROA — gt © Corps en dessus cuivré rougeûtre foncé, à peine teinté de bronzé verdâtre sur le milieu du dos, mais avec les supra-caudales plus dorées et plus. brillantes ; lores largement roux ; en dessous menton, gorge et poitrine bleu-violet brillant, passant au vert bleuâtre sur les côtés et en arrière; abdomen noirâtre fuligineux, lustré de vert-cuivré sur les flancs; sous-caudales noirâtre mat, un peu teintées de bronzé près du disque. Rectrices médianes noires teintées de vert obscur à la base; rectrices externes noires sauf à l'extrême base interne; les autres (subexternes, latérales-internes et submédianes) blanches, bordées de noir au côté externe. Sexes semblables. Bec de 30 m/m . . . U. Bougueri (Bourc.). (1) Pour le nid et les œufs Cf. P. L. Sclater, in P. Z. S., 1886. p. 398. (2) D'après deux spécimens de la collection Boucard ; lu détermination de la femelle n'est pas certaine. 156 EUGÈNE SIMON gt Corps en dessus vert cuivré, un peu plus foncé sur la tête, passant au cuivré-rouge brillant sur l’uropygium et les supra-caudales; lores vert foncé comme la tête; en dessous gorge et poitrine d’un bleu brillant un peu plus clair, passant au vert foncé sur le menton, au vert bleu brillant sur les côtés; abdomen d'un gris noirâtre plus clair, passant au vert cuivré sur les flancs surtout en avant; sous-caudales bronzé obscur. Rectrices médianes entièrement bronzé verdâtre; toutes les autres blanches avec une bordure noire externe, très fine sur les externes et subexternes, plus large sur les latérales-internes et submédianes où elle atteint le stipe (variable individuellement). — Q Lores étroitement roux; bordure noire des rectrices externes plus large, atteignant le stipe dans la moitié apicale mais très effilée vers la base, celle des subexternes et latérales internes au contraire très étroites (1).— Bec de 30 m/m. U. leucurus Lawr. 29% Groupe. — PATAGONA Bec noir, beaucoup plus long que la tête, droit, mandibule supérieure un peu infléchie à la pointe, robuste surtout à la base, ses deux mandibules mutiques non serrulées; base du culmen emplumée au moins jusqu'au niveau de la pointe des écailles nasales mais partiellement échancrée en dessus par la côte nue; écailles fortement mais assez étroitement emplumées à leur bord supérieur, dénudées sur leur face externe au moins dans leur moitié inférieure. Queue fourchue; rectrices graduellement plus longues des médianes aux externes; toutes larges mais atténuées obtuses; sous-caudales longues, molles, blanchâtres, vaguement rembrunies au disque. Ailes très longues, atteignant ou dépassant un peu l'extrémité de la queue. Pieds noirs, assez petits relati- vement à la taille de l'oiseau; tarses densément emplumés sur les côtés surtout à la face externe jusqu’à la base des doigts, presque nus en dessus, surtout à l'extrémité. Sexes presque semblables, mâle subgynéforme, sans aucune plume squamiforme optique. — 4 Q En dessus une large bande blanche transverse uropygiale. &enre PATAGONA — gt Q Corps en dessus bronzé olive terne avec les plumes uropygiales blanches; supra-caudales et rectrices médianes bronzé-vert un peu bleuâtre, les premières finement lisérées de blanc; rectrices latérales en dessous gris blanchâtre satiné, passant à l'extrémité, surtout interne, au noirâtre parfois teinté de bronzé verdâtre, leur stipe blanchâtre dans la partie grise; sous-caudales blanches, tachées de gris brunâtre ou lavées de gris-fauve très clair (Q); scapulaires vert bleuâtre gris; ailes noirâtres avec les grandes couvertures et les rémiges secondaires le plus souvent très finement liserées de blanc à l'extrémité (sans doute caractère d’imma- turité). — 1 Corps en dessous fauve-roux foncé; en dessus uropygium assez largement blanc, précédé d’une zone rousse irrégulière. —Q Menton (4) Je ne suis pas certain que les caractères tirés de la bordure noire des rectrices laté- rales soit constant à cause de l'insuffisance de mes matériaux (mon unique femelle d'Ü. leucurus a même une queue incomplète). SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 157 et gorge blanchäâtres ou gris-fauve, densément pictés de noirâtre; poitrine gris cendré (plumes grises frangées de fauve); abdomen fauve-roux; en dessus uropygium plus étroitement blanc, ses plumes blanches le plus souvent à disques bronzés irréguliers, précédé ou non d’une zone rousse moins nette. — jt Q Aile de 124 à 130 m/m. Bec de 34 à 36 m/m. P. gigas (Vieill.). Varialions individuelles ou locales. — Palagona gigas Vieill. est un oiseau de la haute montagne, répandu des Andes de l’Ecuador au nord à celles du Chili au sud, sans présenter de variations locales suffisantes pour être regardées comme des sous-espèces; on peut dire seulement queles Patagona de l'Ecuador sont généralement plus gros que ceux du Chili et de l’Argen- tine et que leur bec est plus robuste sans être plus long (1); Boucard a cependant proposé conditionnellement le nom de Palagona peruviana pour les spécimens du Pérou provenant du voyage de Whitely et celui de Patagona boliviana pour ceux rapportés de Bolivie par Buckley; mais je me suis assuré, par l'examen des types, que les caractères de coloration qu'il donne (in Gen. Hurmm. Birds, p. 61) tiennent à l’âge (2) ou sont même tout à fait illusoires (3). 30° Groupe. — AGLAEACTIS Bec droit (mandibule supérieure à peine infléchie à l'extrême pointe, l’infé- rieure, au même niveau, un peu arquée en haut) assez grêle dès la base, aigu, de la longueur de la tête ou à peine plus long; mandibules mutiques; base du culmen emplumée environ jusqu’à l'extrémité des écailles nasales; celles-ci emplumées et cachées à leur bord supérieur, dénudées à l’inférieur. Queue légèrement fourchue (au moins fermée); toutes ses rectrices amples, à côtés parallèles, obliquement tronquées de chaque côté à l'extrémité avec l’apex très brièvement aigu. Ailes très longues, atteignant l'extrémité de la queue; rémige externe (dixième) courbée, beaucoup plus étroite que les autres mais un peu élargie près de l'extrémité, obliquement tronquée; sous-caudales longues et molles. Pieds robustes et noirs; tarses assez brièvement mais densément emplumés sauf à l’extrémité en dessus; touffes tibiales médiocres filamenteuses blanches passant au noir à la base. Sexes semblables ; plumage mou et duveteux; en dessous poitrine ornée de quelques plumes plus grosses et obtuses subpédiculées blanches ou au moins plus claires que le fond; en dessus uropygium seul très brillant irisé, doré vert ou violet, vu d’arrière en avant (4). (4) Le bec me paraît même un peu plus long sur deux spécimens du Tucuman provenant du voyage de S. A Baer. (2) La fine bordure blanche des rémiges et des couvertures alaires et l'absence de partie rousse en avant de la bande blanche uropygiale sont des caractères de jeunes. (3) Comme, par exemple, la gorge en partie noire des oiseaux péruviens. (4) Contrairement à ce qui a lieu chez les autres Trochilidés, dont l'éclat ne paraît que vu d'avant en arrière; quelques genres de la série des Zourciera (32°), Homophaniu, Lam- propygia), offrent cependant, à un moindre degré, la même particularité; elle doit tenir à la structure mème des plumes uropygiales, ce qui, à ma connaissance, n’a jamais été étudié. dis 158 EUGÈNE SIMON Genre. — AGL/ÆACTIS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessus et en dessous noir profond et mat; en dessus seconde moitié du dos, uropygium et supra-caudales d'un vert doré éclatant ; en dessous poitrine pourvue d’un groupe de plumes lancéolées assez petites, terminées de blanc pur ou tachées de blanc. Sous-caudales et rectrices roux foncé; rectrices bordées de noirâtre fondu, étroitement à l'extrémité, très finement au côté externe, leurs stipes roux. Bec noir de 18 à 19 m/m. À. Pamela (Orb. et Lafr.). Corps en dessus brun olive noirâtre avec l'uropygium et les supra-caudales violet brillant ou rose-violet irisé; en dessous en partie fauve ou blanc. Bec noir avec la mandibule inférieure le plus souvent éclaircie au moins dla base rs TE SAR PR PA ET CORTE PRE PRE 25 2. Corps en dessous noirätre; menton et lores blancs parfois teintés de jaunâtre ; gorge noir profond avec les plumes finement liserées de blanc; poitrine marquée en avant d'une large bande blanche transverse, en arrière ornée d'un groupe de plumes lancéolées terminées de blanc; abdomen graduellement éclairci vers la base passantau milieu au blane grisâtre; bord externe des ailes, épaules et couvertures internes, ainsi que les sous- caudales blanc pur; en dessus dans la première moitié brun noirâtre passant au noir vu en arrière, dans la seconde moitié rose-violet très bril- lant passant en arrière au doré verdâtre mais avec les Gernières supra- caudales violettes. Rectrices médianes bronzé olive à stipe noir, graduel- lement éclaircies et passant au blanc à la base; les latérales en dessous bronzé olive plus clair, passant, au côté interne, au fauve puis au blanc à la marge, au moins dans leur moitié basale; leurs stipes blancs un peu rembrunis vers l’extrémité. Bec de 14 à 15 m/m; mandibule inférieure passant au jaune tout à fait à la base ou au plus dans son quart basal. — Q Lores fauve clair; bande blanche pectorale, abdomen et couvertures internes de l’aile plus ou moins variés de fauve ou de jaunûtre. À. Aliciæ Salv. — Plumage sans aucune partie blanche sauf parfois chez A. Castelnaudi les grosses plumes pectorales; gorge, au moins au milieu, abdomen, bord externe del’aile et les couvertures internes et sous-caudales fauve-roux; supe des rectrices fauve clair./BeC plus 10n2 0 RE RS 8. Corps en dessus brun foncé (passant au noir vu en avant), dans la seconde moitié, vu en arrière, violét très brillant, sans aucun mélange de doré ou de vert; en dessous noirâtre avec le milieu de la gorge et l'abdomen, au moins à la base, fauve-roux foncé; poitrine ornée d’un groupe de très grosses plumes allongées et obtuses inégales, longuement pointées de blanc pur et à stipes blancs. Rectrices fauve-roux brillant; les médianes en dessus bordées de bronzé vert de chaque côté et à l'extrémité; les latérales en dessous très largement bordées de bronzé au côté externe (jusqu'au stipe) étroitement à l'extrémité interne. Bec noir presque jusqu’à labase; der19 À 20m/rm .:. .". MA Castelnaudi (Bet M} SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 159 — Corps en dessus, dans la première moitié, brun olivätre foncé avec un étroit collier fauve (souvent interrompu) au niveau des épaules ; dans la seconde rose brillant ‘irisé, passant au violet en avant, au vert doré en arrière ; dessous fauve-roux avec la gorge plus ou moins grivelée de brun; les flancs souvent rembrunis ; les plumes allongées de la poitrine fauve plus clair, rarement blanchâtre. Rectrices médianes bronzé olive passant au fauve à la base et le long du stipe; les latérales fauve-roux bordées de bronzé olive au côté externe jusqu’au stipe et à l'extrémité interne. — Mandibule inférieure passant au jaunâtre testacé au moins daps son tiers basal. Bec de 17,5 à 20 m/m. . . . . . . . . A. cupreipennis (Bourc.). Races locales ou sous-espèces. — (b) Corps en dessous, surtout à la poitrine, d’un roux plus vif et plus foncé; plumes pectorales allongées non ou à peine distinctes. Taille plus petite. Bec de 15 à 17 m/m. A. cupreipennis parvula (Gould). — (c) Corps en dessous brunâtre obscur avec la gorge et le haut de la poitrine largement fauve-rouge, et l'abdomen teinté de fauve à la base ; plumes pectorales allongées fauves comme la gorge, se détachant mieux sur le fond brunâtre. Rectrices latérales en dessous bronzé olive, bordées de fauve-roux au côté interne dans la moitié basale. Taille du type. À. cupreipennis caumatonota (Gould). 31° Groupe. — LAFRESNAYEA Bec beaucoup plus long que la tête, grêle et cylindrique dès la base et assez fortement arqué, avec les mandibules mutiques, ses écailles nasales densé- ment emplumées et cachées sauf à leur bord inférieur ; la queue plus courte que celle des groupes précédents, carrée (fermée légèrement échancrée), ses rectrices amples ; les latérales obliquement tronquées à l'extrémité de chaque côté (plus longuement au côté interne) en triangle obtus ou subaigu ; les sous-caudales également amples et très longues, atteignant au moins le tiers apical et souvent le quart apical des rectrices, au moins celles du mâle, colorées et consistantes, sauf à la base, différant beaucoup des rectrices latérales; celles-ci en partie blanches ou jaunes. Pieds noirs et assez forts néanmoins plus petits que ceux des Aglæactis et Oreotrochilus, leurs tarses également emplumés. Ailes longues, atteignant ou atteignant presque l’extré- mité des rectrices, leurs rémiges primaires ressemblant à celles des Aglæactis, graduellement plus étroites du dedans au dehors, les deux externes d’égale longueur, l’externe courbe, légèrement échancrée et amincie avec le stipe très excentrique, les barbes externes très courtes à peine visibles. — Sexes plus dissemblables que dans les groupes précédents ; corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête, sans parure frontale ni occipitale. — ;' en dessous menton, gorge, poitrine et flancs de l'abdomen vert brillant (plumes squamiformes larges); milieu et base de l'abdomen noir profond ; sous-caudales vert cuivré passant à la base au blanc ou au fauve ; rectrices médianes vert-cuivré ou bronzé; les autres blanches ou jaune clair ; les externes noires ou bronzé foncé au côté externe au moins dans la moitié apicale et au côté interne seulement à l'extrémité, les autres de plus en plus finement et brièvement bordées des subexternes aux submédianes. — © Corps 160 EUGÈNE SIMON en dessous blanc ou fauve, moucheté de vert plus densément sur les flancs; sous-caudales molles longuement frangées de blanc ou de fauve. Le genre Lafresnayea est l'un des plus isolés de la famille des Trochilidés et l’un de ceux dont les affinités sont le plus difficile à saisir ; Gould et Elliot le rapprochait des Lampornis, des Eulampis et des Chalybura; à mon avis il se rapproche surtout des Bourcieria avec certains caractères rappelant les deux groupes précédents des Oreotrochilus et des Aglæaclis. Genre LAFBRESNAYE A — Rectrices latérales blanc pur; bordure des externes généralement noir mat teinté de vert bronzé surtout au côté interne; supra-caudales vertes comme le dos ; rectrices médianes bronzé un peu doré ; sous-caudales vert cuivré à base blanc pur. — © Dessous du corps blanc avec le menton et les côtés de la gorge légèrement teintés de jaunâtre clair ; menton, gorge et poitrine mouchetés de taches vertes grosses et denses sur la poitrine, graduelle- ment plus petites en avant; abdomen, sauf sur les flancs, presque entière- ment blanc; sous-caudales vertes, plus longuement frangées de blanc surtout à la base (1). — ' Q Bec courbé, long de 24 à 25 1/2 m/m. L. Gayi (B.et M.). Sous-espèce (incerta). — (b) «' Bec un peu moins courbé (2) mais aussi long que celui du type Supra-caudales plus bronzé doré que le dos, ressem- blant davantage aux rectrices médianes. Rectrices latérales à bordure bronzé vert (3). — © Dessous du corps fauve jaunâtre clair passant au blanc sur l'abdomen. Gorge et poitrine mouchetées de vert plus cuivré. L. Gayi Liriope (Bangs.). Sous-espèce (invisa et incerta). — (c) Bec presque droit etun peu plus court; 221/2 m/m; aile et queue un peu plus longues; gorge et poitrine d’un vert un peu plus clair et plus doré; partie noire de l'abdomen moins étendue (sec. H. v. Berlepsch). . . . . . L. Gayi rectirostris (Berl. et Stolzi). — Rectrices latérales fauve jaunâtre ; bordure des externes bronzé vert olive chez le mâle, noire chez la femelle ; supra-caudales généralement un peu à (1) I est impossible de distinguer les jeunes mâles des femelles. (2) La différence dans la courbure du bec est si faible et si variable qu'il n’y a pas à y attacher la moindre importance ; dans tous les cas il ne serait exact que pour le mâle. (3) Ce dernier caractère dont Bangs ne parle pas est pris sur les specimens provenant de la Sierra de Mérida au Vénézuéla, mais à part cela correspondant bien à la description de Bangs dont le type provenait de la Sierra de Santa Marta ; ces oiseaux répondent aussi à ceux dont parle Gould dans l’/atrouuction sous le nom de Z. Sauiæ sans pouvoir affirmer qu'ils correspondent aussi au Trochius Sa: Del. et Boure. J. Gould (et d'après lui Reichenbach) admettait deux espèces parmi les Lfresnayer Gayi: l'une à bordure verte correspondant à Zrochilus Saul Del. et Bourc, l'autre à bordure noire correspondant à Tr. gayi B. et M. J. Gould dit à ce sujet: « Since writing my account of Z. Gay: i have received many additional exemples, all of which had white tails tipped with purplisch black ; but i possess fully adult examples of a white tailed bird named @4 by M. Bourcier, in which the tippingsare bronzy green My specimens werebrought by Delattre ; but from what locality is unknown. The difference mentioned seems to warrant the belief that the bird is distinct; and i therefore give it a place in this synopsis, notwithstanding the opinion to the contrary expressed in my account of Z. Gayi. » (Intr. Tr. 4861, p. 70). SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 161 plus cuivrées que le dos; rectrices médianes d’un bronzé plus doré parfois un peu rougeâtre; sous-caudales vert cuivré à base jaunâtre ; bec aussi long que celui de L. Gayi, généralement un peu moins courbé (carac- tère très peu appréciable). — Q Corps en dessous fauve jaunâtre assez vif, un peu plus clair et passant au blanchâtre sur l’abdomen, parsemé de mouchetures vertes généralement plus petites au moins au milieu; sous-caudales fauve jaunâtre comme les rectrices, à petits disques verts parfois efface (We EE EL PL Tafresnayell(Boiss:); 32° Groupe. — BOURCIERIA Bec droit (mandibule supérieure à peine infléchie à l'extrême pointe; l'inférieure tout à fait droite et très aiguë ou légèrement arquée en haut à l'extrémité, assez grêle dès la base et toujours beaucoup plus long que la tête; mandibules (exceptés Docimastes et|Apatelosia) finement et souvent peu distinc- tement serrulées à l’extrémité; culmen emplumé, au moins jusqu’à l'extrémité des écailles nasales, parfois un peu plus; écailles entièrement,emplumées et cachées. Queue fourchue; rectrices graduellement plus longues des médianes aux externes ; les médianes toujours larges et obtuses ; les latérales généra- lement un peu plus étroites, souvent atténuées mais obtuses ; sous-caudales amples et très longues, le plus souvent colorées comme l’abdomen (au moins «) mais assez molles. Ailes longues et normales ; rémiges externes non amincies. Pieds relativement petits et faibles; tarses emplumées. Sexes dissemblables, mais femelles généralement semi-andromorphes rarement hologynes, Plero- phanes, Leucuria). & Q Corps en dessus plus lustré vu d’arrière en avant (caractère rappelant le groupe des Aglæactis) mais, le plus souvent, uropygium et supra-caudales de teinte différente parfois roux comme les rectrices, parfois très brillant lumineux vu d'avant en arrière et rappelant celui des Æriocnemis. Deux genres Eudosia et Apalelosia ne figurent dans ce groupe qu'avec doute et sans doute provisoirement, leurs types paraissant être des hybrides, ce qui est actuellement invérifiable. | TABLEAU DES GENRES 1. Bec plus long que le corps entier. Queue profondément fourchue ; rectrices latérales assez étroites atténuées, mais obtuses. — 1 sans parure frontale ni plaque jugulaire ; en dessous menton et gorge noir mat, poitrine vert brillant ; rectrices bronzées unicolores. — © en dessous blanchâtre densé- ment grivelé de vert cuivré ; rectrices externes bordées de blanc au côté HONTE el tas en MORE 1 Docimastes. — Bec plus court que le corps mais toujours beaucoup plus long que la tête. Rectrices latérales obtuses, généralement amples. . . . . . . . . . . 2. 2. Pieds petits blanc et membraneux, même en dessus AE PRAULE € (4) L. cinereorufa Boucard n’est autre qu'une femelle de L. Lafresnayei atteinte d’albi- nisme partiel n’affectant que les plumes vert cuivré des flancs en dessous et du dessus du corps (sauf celles de la tête); chaque plume étant d’un blanc sale avec une étroite bordure ‘gris noirâtre en écaille (d'après le type). il 162 EUGÈNE SIMON — Pieds généralement plus forts (1), noirs ou brun au moins en dessus, parfois blancs avec les écailles dorsales plus dures et colorées. . . : . HD: 3. Rectrices latérales en grande partie blanches; sous-caudales noires ou vertes comme l'abdomen non frangées (sauf parfois à la base). Sexes dissemblables, femelles semi-andromorphes (2). 4 Tête ornée d’une plaque brillante verte ou violette, généralement occipitale. Corps en dessous vert cuivré ou noir, marqué d’une très grosse tache pectorale blanche ou fauve ; scapulaires foncées comme le dos . . . . RDA AREA 7, — Rectrices noires unicolores; sous-caudales noires bordées de blanc. Tête sans plaque brillante ; corps en dessous noir avec une plaque jugulaire bleu verdâtre ou violette et, de chaque côté de la poitrine une grosse tache blanche; de chaque côté une tache scapulaire bleu ou violet brillant. Bec comme celui des Bourcieria. Sexes semblables (femelle andromorphe) . EN METRE NET EE RH OMmOphaN a? 4. Bec tout à fait droit, ses mandibules finement serrulées à l'extrémité ; rémige externe seulement un peu plus étroite que la subexterne. Menton et gorge noire ou plus ou moins vert foncé, rarement vert brillant au moins au milieu sans plaque jugulaire ; poitrine marquée d’une large bande transverse blanche ou fauve . . . . . .. . . . . Bourcieria. — Bec légèrement courbé (moins que celui des Lafresnayea), ses mandibules très aiguës mutiques non serrulées. Rémige externe beaucoup plus étroite que la subexterne et plus arquée, Menton vert foncé noirâtre ; gorge ornée d’une grosse plaque jugulaire violette formée de plumes squamiformes, suivie d'une grosse tache pectorale blanche plus longue que large, atténuée et obtuse en arrière . . . . . . . . . . Apatelosia. 5. Tête sans plaque frontale. [Rectrices unicolores noires ou bronzées; supra-caudales non lumineuses mais dessus du corps, vu d’arrière en avant lustré bDhllant PAR A MSP AS EAC ER NELR ER Tête ornée d'une plaque frontale très brillante (manquant chez THelianthea violifera). Sexes dissemblables M ERP NT PR NT TRE 6. Bec légèrement arqué en haut à l’extrémilé, au moins sa mandibule infé- rieure ; bord externe de l'aile noir verdâtre ou bleuâtre. Sexes dissem- blables. — 4 plumage général vert foncé, assez mou; sous-caudales vertes comme l'abdomen ; supra-caudales et rectrices bronzé cuivré ou olivâtre. — © Corps en dessous roux foncé varié de vert cuivré sur les flancs; sous-caudales vertes. Rectrices externes noires au côté interne, gris-blanc à l’externe, sauf à la marge. . . . . . . . . . Pterophanes. — Bec tout à fait droit, plus long. Queue moins fourchue; ses rectrices bronzées ou cuivrées; bord externe de l'aile roux; sous-caudales bronzées, longuement frangées de roux. Corps en dessus, au moins en partie, bronzé rougeâtre. Sexes semblables ou presque semblables, . 77. (1) Les piedsdes Calligæna et, surtout ceux des Eudosia, diffèrent très peu de ceux des Bourcieria. - (2) Le genre Apatelosia n'est connu que par un seul mâle. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 163 7. Corps en dessous brun avec une plaque jugulaire violette et, de chaque côté de la poitrine, une tache blanc mat. Lampropygia pars (1'* sec. Pseudohomophania). — Corps en dessous blanchâtre, moucheté de brun ou de noir sur la gorge et la poitrine ; brun ou noirâtre sur l'abdomen. Lampropygia pars. (2° sect. Pseudocæligena). 8. Rectrices et sous-caudales, au moins en partie, fauve-roux ; ailes noirâtres avec les grandes couvertures et souvent la base des rémiges roux plus ou moins obscur; en dessus uropygium et supra-caudales non lumineux ; abdomen, au moins à la base, fauve ou cuivré.—Q semiandromorphe. 9 — Rectrices et aïles sans aucune/partie rousse. . , . . ... . . . . . . 10. 9. Queue profondément fourchue; supra-caudales et souvent uropygium fauve-roux comme les rectrices. Tête couverte, jusqu'à la nuque, de larges plumes squamiformes très brillantes, rouge feu et bleues ou vert TOC PER PELLE RL nent dev. Diphlogærna. — Queue médiocrement fourchue ; supra-caudales (excepté H. violifera) vert cuivré ou rouge cuivré comme l’uropygium (mais sans éclat lumineux, vu d’avant en arrière); tête ornée, à la base du bec, d’une petite plaque frontale très brillante (manquant chez H. violifera). Helianthea (pars 1" sect. Pseudodiphiogæna). 10. Sexes peu dissemblables.— jQ Rectrices bronzées ou noirâtres unicolores. — Tête ornée d’une plaque frontale vert doré ou bleu très brillant ne dépassant pas le niveau des yeux; gorge d’une plaque jugulaire bleue ou violette, — © Semiandromorphe, ne différant du mâle que par l'absence de plaque frontale et de plaque jugulaire (1). . . . . . . . . . . . 11. — Sexes entièrement dissemblables. — «1 Rectrices, supra-caudales ct sous- caudales blanc pur; corps vert en dessus et en dessous; en dessus une plaque céphalique très brillante formée de larges plumes squamiforrires (comme celles des Diphlogæna et des Oreopyra) s'étendant du bec au bord postérieur de la nuque; en dessous une large plaque jugulaire violette. — Q Rectrices bronzé foncé, les latérales pointées de gris-blanc ; corps en dessus vert cuivré plus brillant sur la tête; en dessous entière- ment roux ; sous-caudales rousses à petits disques bronzés. Leucuria. 11. Uropygium et supra-caudales, vus en avant, très brillants lumineux. Ailes unicolores noirâtres. , . . . . Heliantea (pars sec. Hypochrysia). — Uropygium et supra-caudales non lumineux, mais celles-ci parfois un peu DINSIDHTIANtESIQUE lE TOS PR ME EN PP RP 12; 12. Aïles noirâtres avec les grandes couvertures blanches ou fauves ; pas de tacheblanche pectonale EP EP PP RE. MC Aliræna. — Ailes noirâtres unicolores; une tache blanche pectorale transverse (comme celle des Bourcieria) au dessous de la plaque jugulaire violette. Eudosia. (4) Eudosin Traviesi Muls., dont la femelle n’est pas connue, é6st classée dans cette section par analogie. 164 EUGÈNE SIMON 4: Genre. — PTEROPHANES gt Corps en dessous vert assez foncé et bleuâtre ; sous-caudales vert-bleu un peu plus clair, les plus longues souvent plus cuivrées. Rectrices entière- ment bronzé verdâtre foncé. Aïles à couvertures secondaires et primaires, à rémiges secondaires sauf à la pointe, à rémiges primaires dans leur moitié ou leur 2/3 basilaires, en dessus et en dessous d’un beau bleu d'acier brillant. — © Corps en dessous fauve-roux assez foncé avec les côtés parsemés de plumes vert-cuivré, plus larges et plus denses sur les flancs de l'abdomen, au dessous de la poitrine. Rectrices externes en dessous au côté interne noires jusqu’au stipe, au côté externe blanc grisâtre mais étroitement bordée de noir jusqu’à la base, leur stipe noir ou brunâtre. — 4 Q Bec de 28 à 30 m/m. Aile de 112 à 115 m/m. P. cyancpterus (Fraser). Variété d'âge ou de saison. — 4 Corps en dessous et sous-caudales d’un vert plus cuivré moins bleuâtre. Rectrices latérales en dessous tantôt (oiseaux de l'Ecuador) unicolores, d’un bronzé un peu plus cuivré, tantôt (oiseaux de Colombie) passant plus ou moins au gris dans leur moitié externe sauf à la marge. Ailes à couvertures secondaires et primaires (au moins à la base) bleu d’acier; rémiges en dessus et en dessous entièrement noir mat (1). —Q Rectrices externes en dessous blanc grisàtre, passant souvent graduellement au gris noirâtre vers l'extrémité, brièvement noires à la base, étroitement bordées de noir au côté externe, largement au côté interne, mais partie blanche débordant toujours le stipe ; celui-ci blanc jaunâtre. 2 Genre. — LEUCURIA (2) — jt Corps en dessus vert foncé, vu d'avant en arrière, passant au noir mat au moins jusqu'au niveau des épaules ; tête recouverte, de la base du bec au bord postérieur de la nuque, de plumes squamiformes d’un vert bleuâtre très brillant, plus bleues et un peu plus grosses en arrière; en dessous (1) Plusieurs de ces caractères semblent des indices d’immaturité d'autant mieux que les oiseaux qui les présentent ont presque toujours les plumes vertes de la base de l'abdomen plus où moins frangées de roux. On reçoit les deux formes mêlées de Colombie et de l'Ecuador, mais dans les lots de Bogota la forme à rémiges noir mat est la plus fréquente, tandis que dans ceux de l’Ecuador la forme à rémiges bleues domine ; les quelques spécimens que j'ai vus du Pérou et de Bolivie sont {ous de la forme à rémiges bleues; Boucard avait proposé pour celte dernière le nom conditionnel de Plerophanes peruvianus. (Gen. Humm. B. 1895, p. 263, nota), mais elle répond vraisemblablement au type de l'espèce; c’est elle qui a été figurée par Gould. (Monog. uni, pl. 178.) (2) Le genre Leucuria me paraît devoir se placer dans le voisinage des Calligæna ; je reconnais cependant qu'il est anormal pour le groupe des Bourcieria et je lui trouve des analogies avec les Oreopyra et Prodoria du groupe des Cæligena ; la parure céphalique du mâle (qui ressemble aussi à celle des Diphlogæna, des Panterpe et des Eustephanus) et la livrée inférieure rousse de la femelle ressemblent à celle des Oreopyra, mais la femelle manque de la bande oculaire si caractéristique dans le groupe des Cæligena (à moins que cette bande ne soit représentée, à l’état de vestige, par le point noir antéoculaire) et chez le. mâle la parure céphalique s’avance plus sur la base du bec. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 165 menton vert très foncé presque noir; gorge ornée d’une large plaque trapézoïde violet-bleu ; poitrine vert très brillant ; abdomen vert cuivré un peu plus sombre; supra-caudales, sous-caudales et rectrices blanc pur (1). Bec de 27 à 28 m/m. — © (ou jeune mâle) (2). Corps en {dessus et supra-caudales vert cuivré, vu en avant, plus brillant sur la tête jusqu’au vertex, un peu plus foncé sur la nuque et le cou. Corps en dessous roux foncé mat, de chaque côté un petit point noir antéoculaire et un point blanc postoculaire ; sous-caudales rousses à petits disques transverses bronzé verdâtre; Rectrices médianes vert cuivré assez brillant, étroite- ment bordées de noirâtre; les latérales en dessous bronzé vert plus foncé surtout vers l'extrémité, très brièvement pointées de blanchâtre fauve; leur stipe blanchâtre. Bec de 29 à 30 m/m. . . . L. phalerata Bangs. 3: Genre. — CAELELEG/ÆNA gt Corps en dessus noir profond teinté de vert bronzé en arrière (en grande partie vert quand l'oiseau n’est pas tout à fait adulie), avec une plaque frontale assez grande d’un vert doré très brillant ; supra-caudales plus ou moins bronzé olive foncé. Corps en dessous vert brillant sauf une plaque jugulaire bleu souvent un peu violet; sous-caudales vert-cuivré non ou étroitement frangées de fauve. Rectrices bronzé vert ou olive obscur. Ailes noirâtres avec les grandes couvertures blanc jaunâtre ou fauve très clair, bordées de noirâtre à l'extrémité. Bec de 28 à 33 m/m. — Q Corps en dessus vert assez foncé, sans plaque frontale, avec les supra-caudales beaucoup plus cuivrées; en dessous menton et gorge fauve rougeâtre mat; poitrine également fauve mais largement mouchetée de vert ; sous-caudales vertes, plus longuement frangées de fauve roux. GC. Lutetiæ (D. et B.). — Sous-espèce. — (b) (invisa et incerta) plumage d’un vert plus clair et plus doré. — Q gorge d’un roux plus foncé. G. Lutetiz Hamiltoni (Goodf.). Vaäriàtions locales ou individuelles. — Les oiseaux de Bogota sont en général un un peu plus petits que ceux de l’Ecuador et leur plaque jugulaire est souvent d’un bleu plus clair et moins violet. Parmi les oiseaux de lEcuador oriental amazonien il s’en trouve d’un vert plus clair et plus doré en dessous, qui correspondent très probablement au C. Luleliæ Hamilloni, décrit de Papallacta par Goodfellow, mais cette teinte étant normallement très variable, je doute de la validité de cette sous-espèce, j'ajoute cepen- dant que je n’ai jamais vu de spécimen de la localité type (Papallacta). Les supra-caudales sont encore plus variables; elles sont ordinairement bronzé olive foncé mais parfois les plus longues passent en arrière au bronzé rouge-violet en ceinture étroite ; très rarement elles sont entière- ment de cette teinte et ressemblent à celles de l'Eudosia Traviesi, ce que PE (4) Sur le seul mâle que je possède les rectrices blanches submédianes, latérales internes et subexternes sont légèrement lavées de gris noirâtre à l’extrémité. (2) La seule femelle que j'aie vu offre, au milieu de la gorge rousse, une seule plume squamiforme brillante du même bleu que la plaque jugulaire du mâle, ce qui me fait croire à un jeunc mâle. 166 EUGÈNE SIMON j'ai observé pour plusieurs oiseaux d’Ambato. Chez la femelle l'intensité du fauve-roux, au menton et à la gorge, est aussi un peu variable, . #° Genre. — EUDOSIA at Corps en dessous noir profond passant au vert cuivré foncé en arrière, avec une tache frontale plus petite que celle de Calligæna luteliæ, bleu ou bleu verdâtre très brillant; supra-caudales et partie de l’uropygium violet- rouge foncé. Corps en dessous, vu en avant, noir, passant largement au vert cuivré brillant sur les côtés de la poitrine et sur l'abdomen ; menton pourvu au milieu en avant de petites plumes vert bleuâtre foncé, plus en arrière d'une plaque d’un violet-bleu formée de quelques grosses plumes squainiformes, suivie d'une bande pectorale blanc mat, atténuée de chaque côté ; sous-caudales vert cuivré ou bronzé, non frangées ; rectrices bronzé vert ou olive obscur comme celles de Calligæna; ailes entièrement noirâtre violacé. Bec 32 m/m. Aile 79 m/m (femelle inconnue). E. Traviesi (M. et V.) (1). o° Genre. — HELIANTHEA TABLEAU DES ESPÈCES 1. “' Q Rectrices et sous-caudales fauve-roux mat au moins en grande partie. Ailes noirâtres avec les grandes couvertures el souvent la base des rémiges roux plus où moins obscur. En dessus uropygium et supra-cau- dales non lumineux ({°sect. Pseudodiphlogæna). . . . . . . . . . . 2. — g! © Rectrices et ailes sans aucune parties rousses ; uropygium et supra- - caudales, vus en avant, très brillant Jumineux. — æ Tête et cou, vus en avant, noir mat avec une plaque frontale vert doré très brillant ne dépas- sant pas le niveau des yeux. — © Tête en dessus d'un vert plus foncé et plus terne que celui du dos, en dessous menton et gorge fauve-roux clair sans mouchetures, poitrine ornée de plumes vert brillant ; abdomen de plumes de même teinte que celles du mâle, les unes et les autres à base rousse apparente et frangées de roux (2° sect. Hypochrysia). . . . . S. 2. G! Tête sans parure frontale, vue en avant noir verdâtre mat; en dessous menton, gorge et poitrine vert très foncé un peu bleuâtre, graduellement plus cuivré en arrière avec une plaque jugulaire violette très grosse et (1) Il est possible que l'£Eudosia Traviesi soit un hybride de Zourcicria torquata et de Calligena Lutelis, ce qu'on ne peut vérifier expérimentalement; le dessus du corps est à peu près celui de €. Lutetiæ; la plaque frontale brillante occupe la même place mais elle est plus bleue, comme celle de #. forquata (celle-ci est occipitale) ; le corps en dessous rappelle davantage le D. lorquata surtout par sa teinte en partie noire et sa grosse bande pectorale blanche, mais celle-ci est précédée de la tache jugulaire violette de QC. Luletiæ ; les ailes unicolores noirâtres, sont celles de PB. torquata; la queue unicolore bronzé vert foncé est celle de U. luteliæ. Enfin deux caractères qui pouvaient passer pour particulier à l'E. tra- viesi : les supra-caudales violet-rouge, les sous-caudales vertes, non frangées, se retrouvent à la vérité, rarement chez (. Lutetiæ (voir supra) En résumé Æ. Traviesi offre un mélange des caractères de deux espèces sans en avoir un seul en propre, ce qui est ordinairement le cas pour les hybrides; on peut objecter cependant, le nombre des individus semblables (au sions une douzaine) connus jusqu'ici, tous trouvés dans les lots d'oiseaux provenant de ogota. U ba bat ne tr ti. h- D 1 SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 167 sur la poitrine une très étroite ceinture blanche sinueuse ; abdomen fauve roux mêlé de vert-cuivré seulement en avant; supra-caudales et rectrices en dessus fauve-roux assez foncé ; celles-ci étroitement bordées de bronzé verdâtre dans leur partie apicale; sous-caudales et rectrices en dessous fauve-roux plus clair; les rectrices latérales passant au bronzé pâle seulement à leur extrémité externe; ailes à grandes couvertures roux obscur seulement à la base. . . . . . . . . . . MH. violifera (Gould). — g! Tête, vue en avant, noir verdâtre mat et ornée d’une plaque frontale vert très brillant; poitrine sans ceinture blanche (excepté parfois chez H. dicrura); supra-caudales rouge cuivré comme Furopygium ou bronzé ON RE LT LOU mELT ut More sl: PP AO: 3. Corps en dessous en avant vert assez foncé passant graduellement sur la poitrine au doré verdätre brillant, sur F’abdomen (jusqu’à la base) au cuivré-rouge éclatant, avec une grosse plaque jugulaire violette; en dessus plaque frontale vert doré ; dos, dans sa première moitié, cuivré verdâtre foncé, dans la seconde cuivré-rouge comme l’uropygium et les supra- caudales. Rectrices en dessus rousses à la base vert bronzé doré dans leur moitié apicale (un peu plus ou un peu moins); sous-caudales et rectrices en dessous fauve-roux; celles-ci étroitement bronzé doré à l'extrémité au moins externe; ailes à grandes couvertures rousses étroite- ment bordées de noirâtre à l'extrémité. — Q Tête en dessus vert foncé ; menton et gorge fauves à mouchetures vertes petites assez denses subsé- riées. Rectrices médianes en dessus bronzé doré au moins jusqu’au tiers DASAITONXANALIOSNDITE ER EU lee 2 00, CH Eos Gould: — Corps en dessous vert plus foncé surtout dans la région du menton, passant au cuivré sur le bas de la poitrine et sur l’abdomen, mais base de l’abdo- men fauve clair mat; plaque jugulaire violette plus petite et transverse ; en dessus dos vert cuivré graduellement plus rougeâtre en arrière mais avec les supra-caudales bronzé olive, plus foncé que l’uropygium ; sous- caudales fauve très pâle comme l’abdomen; ailes à grandes couvertures fauve obscur à la base, longuement noirâtres à l'extrémité. . , . * . &. 4. æ Tête ornéc d’une petite plaque frontale vert bleuâtre très brillant ; sous- caudales entièrement fauve très pâle comme l'abdomen ; rectrices média- nes en dessus fauve rougeâtre clair à la base, vert bronzé dans leur moilié apicale ou leurs deux tiers apicaux ; rectrices latérales en dessous fauve très pâle comme les sous-caudales, brièvement bronzé vert fondu à l'extrémité, surtout externe. . . . . . . . . . . H. osculans Gould. — 4 Tête ornée d'une plaque frontale plus grosse, vert doré très brillant ; poitrine offrant le plus souvent les traces d’une fine ceinture blanche (comme celle de H. violifera); sous-caudales fauves à petits disques vert bronzé; supra-caudales et rectrices médianes entièrement bronzé vert ; rectrices latérales en dessous fauve pâle dans leur moitié basale, bronzé vert dansl’apicale (les deux teintes nettement tranchées.) H. dicrura Tacz. 5. 4 Corps en dessus vert assez foncé, passant graduellement au cuivré en arrière; uropygium et supra-caudales (vus en avant) rouge feu éclatant; en dessous menton, gorge et poitrine vert brillant un peu plus foncé au menton avec une plaque jugulaire bleue ; abdomen rouge feu éclatant ; 168 EUGÈNE SIMON sous-caudales cuivré-vert ou rougeâtre étroitement frangées de roux. Rectrices bronzé doré plus foncé, un peu olivâtre surtout en dessous. — Q Abdomen parsemé de plumes rouge cuivré, plus denses sur les flancs ; sous-caudales rousses à disques bronzé vert très petits. Rectrices bronzé vert, les externes et subexternes brièvement pointées de blanchître fauve. H Bonapartei (Boiss.). — jt Corps en dessus vert très foncé, presque noir vu en avant; uropygium et supra-caudales, vus en avant, bleu verdâtre très brillant parfois un peu ardoisé; plumes uropygiales à base violette plus ou moins apparente; en dessous menton, gorge et poitrine vert très foncé presque noir avec une plaque jugulaire bleu-violet ; abdomen rouge-violet brillant, parfois mêlé de rouge cuivré à la base et sur les flancs; sous-caudales bronzé doré un peu violacé, les plus courtes étroitement frangées de roux. Rectrices bronzé vert très foncé, parfois presque noir. @ Abdomen parsemé de plumes rouge-violet, plus denses sur les flancs; sous-caudales bronzé vert ou doré foncé, longuement frangées de roux. Rectrices uni- colores ou les externes seules finement lisérées de fauve au bord apical. H. helianthea (Less.). G° Genre. — BOURCIERIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Bande pectorale fauve-roux mat. — jt Corps en dessus vert-cuivré avec la tête noir profond, ornée d’une plaque frontale triangulaire d’un vert très brillant à reflets bleus (vue de côté), n'atteignant pas le niveau des yeux, le plus souvent un peu échancrée en arrière et précédée, sur les narines, d’un petit espace noir; supra-caudales et rectrices médianes d’un cuivré plus jaune; en dessous menton et gorge noirs avec, au milieu, quelques petites plumes isolées à disques vert cuivré; poitrine fauve rouge mat ; abdomen et sous-caudales vert doré brillant (plumes squami- formes de l'abdomen très grosses). Rectrices latérales en partie blanches, les submédianes en dessus vert cuivré au moins dans leur tiers apical, les externes bordées de cuivré plus foncé et olivâtre à l'extrémité et au côté externe au moins dans leur moitié apicale. Bec 32 1/2 m/m.— Q (ou jeune). Menton et gorge fauve-roux comme la poitrine mais variés sur les côtés de plumes vert-cuivré ; tête en dessus vert cuivré plus terne et plus foncé que celui du dos, parfois noirâtre, mais avec quelques plumes vert brillant irrégulières en avant (1); rectrices externes blanches avec une bordure externe n’atteignant pas le stipe ,entière mais atténuée vers la base, noirâtre légèrement bronzé, offrant parfois au côté interne blanc une tache subapicale noirâtre fondue n'’atteignant ni le stipe ni la marge ((2).. Bec: de 33 à 34im/m. NM NB inca Gould — Bande pectorale blanc pur . RL RE dE OM tn ol ———— (1) Peut-être seulement chez le jeune mâle, (2) Ces rectrices externes paraissent assez variables, chez certains individus leur moitié externe est noire jusqu’au stipe. *\ be 2 SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 169 2. Corps en dessus et en dessous vert brillant, plus doré sur la tête (vue en avant) mais sans plaque frontale ni occipitale définies; sous-caudales vertes comme l’abdomen ; supra-caudales et rectrices médianes vert plus cuivré, externes en dessous blanches dans leur moitié basale, vert cuivré dans l’apicale et bordées extérieurement de vert cuivré jusqu’à leur tiers basal ; ailes étroitement bordées d’un roux vif au bord externe. — Menton et gorge vert doré brillant, — © Menton ct gorge fauve pâle, mouchetés de plumes vertes subsériées très petites et espacées au milieu, plus grosses et plus denses sur les côtés; plumes vertes de l'abdomen, au moins au milieu et surtout à la base, plus ou moins frangées de blanchâtre fauve. — 4 Q Bec de 31 1/2 à 33 m/m. . . . . . . B. Conradi (Bourc.). — 4 Corps en dessus noir dans sa première moitié avec une plaque occi- pitale brillante largement séparée de la base du bec, vert sombre dans la seconde; en dessous menton et gorge vert foncé; abdomen vert très foncé, passant souvent au noir, au moins au milieu. — Q Corps en dessus vert cuivré sans tache occipitale ; menton et gorge blancs mouchetés de vert bronzé; abdomen vert sombre, plumes du milieu et surtout de la base frangées de gris-blanc. — 7 © Ailes noires bordées de brun rou- geâtre; sous-caudales vert foncé ; supra-caudales et rectrices médianes bronzé verdâtre très foncé presque noir; latérales blanches à la base, bronzé foncé au moins dans leur tiers apical et au bord externe jusqu’au HELD AS A EP PA RER RE TE APR ED 2h: 9. 3. Menton et gorge noir mêlé au milieu de quelques plumes à petits disques bleu verdâtre très foncé; abdomen noir profond rarement uniforme, le plus souvent plus ou moins teinté de vert bleuâtre foncé sur les flancs ; plaque occipitale violet-bleu. — Q Corps en dessus vert cuivré légère- ment bleuâtre sur la tête et la nuque (1). — Bec de 32 à 33 m/m. B. torquata (Boiss.). — 4 Menton et gorge vert doré plus brillant mais assez foncé ; abdomen noir en grande partie vert sombre ; plaque occipitale bleu verdâtre ou verte. À 4. 4. g Plaque occipitale bleu brillant passant au vert, principalement sur les bords (plumes bleues à bases vertes apparentes).— Q Corps en dessus vert, plus cuivré sur le milieu du dos, sans teinte bleue en avant. — ;'Q Bec de 34/486/m/m,. 00.707: : .. B. fulgidigula Gould. — jf! Plaque occipitale vert dore jaune. pee plus long, de 36 à 37 m/m (1). B. insectivora (Tschudi). (1) Je n'ai pas de renseignements sur la livrée des jeunes Dourcieria mais j'ai trouvé plusieurs fois parmi les oiseaux de Bogata (préparation indigène) des spécimens plus petits, en dessous d'un noir de suie avec la gorge flammulée de plumes noires à disques blancs espacées et irrégulières et la base de la mandibule inférieure décolorée jaunâtre qui sont probablement des jeunes de L. lorquala. (1) Le seul individu que je possède de J. inseclivora est un jeune mâle (de Campany au Pérou, par G. A. Baer) dont le front est orné, près la base du bec, de plumes plus bril- lantes d’un vert légèrement bleuâtre, ce qui m'avait fait penser que chez l'adulte la plaque céphalique devait se prolonger en avant ou être divisée, mais il n’en est rien comme j'ai pu m'en convaincre depuis sur les individus adultes du Musée de Tring ; la plaque est occi- pitale et ne diffère de celle de Ÿ. fulyidiquiu que par sa teinte d’un vert doré analogue à celle du front de Z. Conradi; je ne connais pas la femelle de L.insechivora, les auteurs ne donnent aucun caractère pour la distinguer de celle de Z. fulgidigula sauf la plus grande longueur du bec. 170 EUGÈNE SIMON JT Genre. — APATEÆELOSEA, nov. gen. t Corps en dessus vert cuivré un peu plus franc sur les supra-caudales, un peu plus foncé en avant avec le dessus de la tête (vu en avant) marqué d’une bande un peu plus brillante mais peu nette, s'étendant du bec à la nuque formée de plumes squamiformes passant, selon les incidences, du vert bleuâtre au bleu violet; celles de la nuque plus grosses, toutes marquées au disque d’une petite tache noire basale. Corps en dessous vert foncé noirâtre, avec le menton vert bronzé foncé et mat, la gorge marquée d’une grosse plaque jugulaire, occupant presque toute sa largeur, formée de plumes squamiformes bleu-violet brillant à base blanche cachée, suivie d’une grosse tache pectorale plus longue que large, très large, coupée droit et très blanche en avant, atténuée obtuse et passant au blanc jaunâtre en arrière avee les bords un peu pictés de noirâtre; côtés et abdomen noir mat mélés de plumes bleues sur les côtés dela tache blanche pectorale, de plumes vert cuivré foncé sur les flancs. Rectrices médianes vert bronzé; les autres blanc jaunâtre pointées de bronzé vert, les externes marquées de plus d’une bordure externe atteignant le stipe dans le tiers apical mais très atténuée vers la base. Sous-caudales vert bleuâtre foncé à base blanche. Tarses densément emplumés de blanc, mêlé de noir à la base. Bec 27 m/m; aile 73 1/2 m/m. A. Lawrencei (Boucard) (1). S° Genre. — HOY3OIFHANEA g Q Corps en dessus, vu d'avant en arrière, noir profond avec le bord posté- rieur de l’uropygiuim et parfois le front, bronzé vert très obscur, vue d’arrière en avant, moitié antérieure du dos, jusqu'aux épaules, à reflets bleus irisés passant au violet au milieu, moitié postérieure cuivré verdâtre lustré (chaque plume bleu foncé à la base, rouge cuivré au milieu, vert à l'extrémité) ; supra-caudales noir violacé. — Corps en dessous noir mat ; gorge ornée d’une plaque assez petite bleu verdâtre formée de plumes squamiformes disjointes ; de chaque côté de la poitrine, une grosse tache très blanche ; scapulaires bleu verdâtre brillant ; sous-caudales noires nettement bordées de blanc (2); rectrices noir mat; pieds blancs. Bec de 2614 27m0mMm. ie Te EP TUunelIe INDE EM): Race locale. — (b) Plaque jugulaire et scapulaires d’un bleu plus violet; rectrices latérales passant le plus souvent au gris fondu au bord apical. Taille plus faible (3) . . . . . . . . . . H. Prunellei assimilis (Ell:). (1) Apatelosia Lawrence’ Boucard dont on ne connaît qu’un seul individu est peut-être un hybride de Lafresnayea Lafresnayei Boure. et de Bourcieria torquaia. (2) Bordure blanche passant parfois au fauve au bord apical interne. (3) La valeur de cette sous-espèce est douteuse; 4. assimilis se trouve mêlé à la forme type dans les lots d'oiseaux provenant de Bogota ; il est possible que ses caractères soient individuels, ou qu'ils tiennent à l'âge. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 171 4 Genre. — LAMPROPYGEIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessous brun olivâtre ou un peu rougeâtre avec une grosse plaque jugulaire violet-mauve, et, de chaque côté de la poitrine, une tache blan- che ; bord externe de l'aile d’un roux vif; celui de la rémige externe d’un roux plus clair (1'° section Pseudohomophania). . . . . . . . . . . . 2. — Corps en dessous blanchâtre et moucheté de brun ou de noir sur la gorge et la poitrine ; brun ou noirâtre sur l'abdomen ; bord externe de l’aile d'un roux vif; celui de la rémige externe blanchätre (2° section Pseudocæligena). 3. 2. Corps en dessous brun olivâtre ; gorge ornée d’une large plaque trapézoïde violet-mauve brillant ; de chaque côté de la poitrine une tache blanche antéscapulaire. Corps en dessus, vu d’arrière en avant, du bec aux épaules bronzé un peu rougeâtre lustré, au-delà vert lustré (chaque plume noirâtre frangée de vert brillant un peu bleuâtre); sous-caudales brunâtre bronzé, longuement frangées de roux vif ; rectrices médianes bronzé rougeâtre ; rectrices latérales en dessous souvent un peu verdâtre, surtout au côté externe, très finement frangées de fauve à l'extrémité ; pieds brunâtres (1). Bec de 29 à 31 m/m. . . . . L. Wilsoni (D. et B.). — (Jeune) Gorge noir de suie, chaque plume frangée de gris-blanc ou de fauve (caractère d’immaturité); abdomen noirâtre, de chaque côté une tache blanche antéscapulaire plus longue. Corps en dessus, vu d’arrière en avant, du bec aux épaules, presque noir à reflets violacés (quelques plumes violet doré sombre au disque), ensuite vert lustré ; supra-caudales violet foncé presque noir. Rectrices en dessus noir à reflets violet sombre; en dessous un peu plus clair ; sous-caudales noirâtres, largement frangées de fauve blanchâtre. Bec 30 m/m ; aile 29,2 m/m (2). 1. purpurea (Gould). 3. j Q Corps en dessus, vu d’arrière en avant, tête, dos et scapulaires rouge-violet (chaque plume rouge bronzé frangée de noir; celles de la tête à base noire largement apparente) ; uropygium vert doré brillant (chaque plume rouge cuivré au disque, longuement frangée de vert); supra-caudales rouge-violet comme le dos; en dessous gorge et poitrine blanches, mouchetées de taches noirâtres allongées (chaque plume noire au disque longuement frangée de blanc); abdomen gris-brun, plus foncé et un peu rougeâtre sur les flancs ; sous-caudales brunâtres, longuement (1) Je ne connais rien des caractères sexuels ; il me paraît probable que la femelle est andromorphe. Boucard supposait (Gen. H. B., p. 282) que L. Wilsoni pouvait être le mâle de L. (Cæligena ; cette supposition, assez plausible au premier abord, est cependant erronée car les deux espè- ces n’habitent pas les mêmes localités. L. Wilsoni est commun dans les Andes de l'Ecuador et la Colombie méridionale où L. Cæligena est rare et accidentel, tandis qu’il manque dans celles de Bogota et-du Vénézuéla où Z. Cæligenu est au contraire très abondant. De plus on connaît parfaitement aujourd'hui, par dissection, les deux sexes de L. Cœliyena typique des Andes du Vénézuéla. (2) Description prise sur le type ; jeune d’une espèce dont on ne connaît pas l'adulte. 172 EUGÈNE SIMON fransées de roux ; bord externe de l'aile d’un roux vif. Rectrices bronzé cuivré, légèrement teinté de rouge surtout en dessus. Taille grande ; bec de 30 à 53 m/m; aile de 75 à 80 m/m. . . . . . . L. Cœligena (Less.). Sous-espèces. — (b) Tête et dos, vus d’arrière en avant, bronzé doré légèrement olive, parfois rougeûtre ; uropygium plus brièvement vert brillant ; scapu- laires cuivrées; en dessous comme le type sauf l'abdomen gris noirâtre passant au rougeâtre à la base ; sous-caudales plus longuement frangées de roux. Rectrices bronzé cuivré plus clair et plus jaune.Taille plus faible. Aile de 72 à 75 m/m; bec de 28 à 29 m/m. L. Cœligena columbiane (Ell.). — (c) Corps en dessus comme Z. Cœl. Columbiana seulement un peu plus rougeâtre ; lores et côtés de la tête en dessous et au dessus de l'œil, d'un roux vif. Corps en dessous, surtout aux flancs, plus rouge ; sous-caudales presque entièrement fauve-roux, non ou à peine bronzées à la base; gorge et poitrine d'un blanc moins pur, moins nettement défini, plumes plus courtes du menton fauves. Rectrices bronzé cuivré assez brillant. (?) Bec plus court, 2726m/m\(L) #0 0e L. Cæligenea ferruginea Chapman. — (d) Tête et dos, vus d’arrière en avant, bronzé plus foncé et moins rouge ; uropygium vert doré brillant ; scapulaires cuivrées ; en dessous abdomen noirâtre plus foncé et plus terne ; sous-caudales plus brièvement frangées de roux foncé. Rectrices noirâtre violacé légèrement bronzé ; les latérales très finement frangées de gris-blanc au bord apical. Taille de L. Cæligena typique . . . . . . . . . ….. . .. …. . L.Cœligena boliviana (Gould). 10° Genre. — DOCINMASEES Corps en dessus vert cuivré, passant au cuivré-rouge sur la tête et le cou, plus rarement sur les supra-caudales et les scapulaires. — ;' en dessous men- ton et gorge noir de suie grisâtre(chaque plume noire finement liserée de fauve obscur); poitrine, vue en avant, vert très brillant; abdomen vert cuivré passant au gris noirâtre au milieu et surtout à la base; sous-caudales vertes finement frangées de gris-blanc; les principales plus longuement frangées. Rectrices en dessus bronzé doré un peu rougeàtre surtout les médianes; en dessous bronzé plus verdâtre, plus foncé presque noirâtre au bord interne. — © Corps en dessous blanchâtre; menton et gorge - mouchetés de petites taches allongées noirâtres ou bronzées; poitrine et abdomen de taches vert cuivré beaucoup plus grosses et plus denses, souvent confluentes sur les flancs. Rectrices externes en dessous gris-blanc au côté externe, sauf à la base, noires à l’interne mais très souvent teintées de vert à la base, le long du stipe; stipe blanchâtre. — « Q Bec de 8 à dilcent. (2): RAT MDN enfer (BOSS): (1) Je donne ces caractères d’après le seul individu que je possède (de Antioquia par Salmon) ; les mouchetures de la gorge et la teinte de l’uropygium ne me paraissent pas différer de celles de /. Cœlig. columbiana. Ces caractères sont sans doute variables, celui tiré de la brièveté du bec n’est probablement pas absolu. (2) Les Docimastes de Ecuador ont généralement le bec un peu plus long que ceux de la Colombie, mais ce caractère est si variable qu'il n’y a pas lieu de maintenir la sous- espèce }). ensifer Schliephackei Heine: SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 173 1° Genre. — DIPHELOGÆNA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Corps en dessus et en dessous, épaules, supra-caudales, sous-caudales, ailes et rectrices fauve-rouge vif(rectrices un peu plus foncées) ; en dessus tête garnie jusqu’à la nuque de larges plumes squamiformes d’un vert très brillant à reflets bleus (passant au bleu vu tout à fait en avant), plus doré en arrière {1); nuque et cou noir mat parfois verdâtre ; en dessous menton et gorge vert très brillant à reflets bleus comme la tête, sans plaque jugulaire ; poitrine vert foncé plus mat. Rémiges primaires, pas- sant longuement au brunâtre bronzé ou violacé à l'extrémité ; rémiges secondaires largement bordées de brunâtre à leur bord supérieur; rémiges bâtardes, plus ou moins tachées de vert foncé. — © Tête, menton et gorge d’un vert brillant plus uniforme; plumes de la gorge et de la poitrine à base fauve un peu apparente ; en dessus cou vert foncé mat. — d' Q Bec de 25 à 25 1/2 m/m ; aile de 80 à 82 m/m. . D. aurora (Gould). — Corps en dessus bronzé vert ou noir au moins dans sa première moitié. — Tête garnie, jusqu'à la nuque, de larges plumes squamiformes doré très brillant, passant en arrière au rouge feu, toujours bordée en arrière de bleu brillant ; en dessous menton et gorge vert doré brillant, le plus souvent marqués d’une petite plaque jugulaire violette ; poitrine d’un vert graduellement plus sombre; épaules, petites et moyennes couvertures vert cuivre; grandes couvertures et rémiges primaires rousses bordées de brun au moins à la base; sous-caudales, supra-caudales et rectrices fauve- roux plus ou moins vif. — © Plaque céphalique plus prolongée sur la nuque, fondue en arrière et non bordée de bleu ; en dessous sans plaque jugulaire ; plumes de la gorge à base blanchâtre ou fauve très clair, un DEAD PALEN TE SAS AE NPA PMP Ne IE ART EE UE Le REA 2 2. Corps en dessus, jusqu'aux supra-caudales, cuivré vert ou rougeàtre; plaque céphalique rouge feu entièrement divisée par une ligne bleu brillant et largement bordée de bleu en arrière. Rectrices roux foncé, assez largement bordées en dessus à l’extrémité, surtout les médianes, de bronzérdorebtillantte) MEN EE MON TO SN NE Eten TS — Corps en dessus, dans la moitié antérieure, bronzé vert foncé ou noir, dans la moitié postérieure fauve-roux vif comme les supra-caudales ; plaque céphalique rouge feu, sa ligne bleue médiane le plus souvent réduite à quelques plumes isolées; parfois nulle, plus étroitement bordée de bleu en arrière. Rectrices roux foncé, plus finement liserées de bronzé en deSSUSMTIEXITÉNITÉ ERENNENEAEE EU NL a Meter a 8. jt Corps en dessus cuivré verdâtre, passant au noir à reflets rouge cuivré sur le cou et la nuque; plaque céphalique rouge feu largement bordée de bleu en arrière. Corps en dessous vert doré brillant avec la base de l'abdomen fauve-rouge obscur; la gorge marquée d’une tache violette formée de 7 ou 8 petites plumes squamiformes ; supra-caudales, sous- (1) Plaque céphalique offrant parfois à son bord postérieur une ou deux plumes bleues, (2) Caractère très atténué chez D. Eva. 174 EUGENE SIMON caudales et rectrices fauve-roux foncé; celles-ci en dessus nettement bor- dées de bronzé doré de chaque côté à l'extrémité sauf parfois au niveau du stipe. — © Plaque céphalique d’un rouge moins brillant, fondue en arrière sur la nuque, divisée, au moins jusqu'au vertex, par une fine ligne bleue un peu verdâtre; en dessous plumes vertes de la gorge à base blan- châtre un peu apparente ; celles de l'abdomen et de la poitrine jen partie) frangées de fauve pâle(1). — ;! Q Bec de 27 à 28 m/m ; aile de 81 à 85 m/m. D. Hesperus Gould. — Corps en dessus, jusqu’à la plaque céphalique, cuivré-rouge passant au vert sur les côtés du cou ; plaque céphalique rouge feu un peu plus proiongée sur la nuque, au delà de la bordure bleue ; en dessous tache violette de la gorge très réduite ou nulle ; abdomen presque entièrement fauve brunâtre plus terne; sous-caudales fauve beaucoup plus clair blanchätre. Rectrices rousses en dessus, marquées à l'extrémité externe seulement d’une petite tache bronzé-vert en bordure étroite et très abrégée. — Q Tête d’un rouge brillant plus jaune, prolongé jusqu'à la base de ia nuque et fondu en arrière avec la teinte dorsale, sans parties bleues ; en dessous plumes de la gorge et de la poitrine à base fauve très clair ou blanchâtre un peu apparente; abdomen d’un fauve-roux plus clair comme les sous-caudales. — 4Q Taille un peu plus forte: Bec plus long: 7 30 m/m., © de 34 à 35m/msaile de 851488 m im PNR CAD EVANS Alve — 4 En dessus, moitié antérieure du dos vert bronzé foncé, passant au noir à reflets cuivrés rouge sur le cou et la nuque; plaque céphalique doré très brillant (généralement moins rouge que celle de D. Herperus) largement bordée de bleu en arrière, non divisée mais le plus souvent marquée d’une très petite tache bleue submédiane ; en dessous menton et gorge vert bril- lantavec une petite plaque violeit-mauve formée de 3 à 5 petites plumes squamiformes manquant parfois. —Q Plaque céphalique plus prolongée sur la nuqueet passant au roux en arrière; en dessous plumes de la gorge à bases blanchäâtres un reu apparentes.— 4 © Taille égale à celle de D. Her- perus mais bec un peu plus court. ; de 26 1/2 à 27 ; © 29 m/m. D. iris Gould. Sous-espèces. — (b) ot En dessus moitié antérieure du dos noire, passant vue en arrière, au bronzé-rouge foncé principalement sur le cou et la nuque; plaque céphalique doré éclatant plus rouge surtout en arrière; bordée de bleu en arrière et entièrement divisée, jusqu'à la base du bec, par une” ligne bleue, plus fine que celle de 2. Hesperus; en dessous menton et gorge vert brillant, sans plaque jugulaire ; rectrices en dessus à bordure bronzée un peu plus large que celle de D. ris mais plus étroite que celle de D. Herperus. — 5 Bec long de 26 m/m (je ne connais pas la femelle). D. Iris hypocrita subsp. nova. — {c) «' En dessus moitié antérieure du dos noir matet profond, sans reflets sauf un peu en arrière (vu très obliquement en arrière); plaque cépha- lique rouge feu éclatant ; bordée de bleu en arrière, mais non divisée par une ligne bleue; en dessous mentonet gorge vert brillant à plaque violet- mauve très réduite ou nulle; rectrices en dessus à bordure bronzée très (1) Sur les caractères sexuels de P. Hesperus cf. Berlepsch et Taczanowski, in P. Z.S8., 1884, pp. 303 et 304. SITE tt SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 175 étroite et peu visible, interrompue à la pointe. — Taille un peu plus petite : ' bec de 25 1/2 à 26 m/m ; aile de 76 à 80 m/m. (je ne connais pas la femelle) (1). ... . . .. . . . . . . D. Iris fulgidiceps subsp. nova. 33° Groupe. — EUSTEPHANUS Bec aussi long que la tête ou un peu plus court, droit sauf parfois à l’extré- mité de la mandibule supérieure brièvement infléchie ; ses marges très légère- ment et obtusément dentées près de l'extrémité ; base emplumée du culmen (surtout mâle) dépassant le niveau des écailles nasales; celles-ci complètement emplumées et cachées; queue légèrement fourchue, rectrices un peu plus longues des médianes aux externes, amples, non atténuées, très brièvement sinueuses acuminées à l'extrémité sauf parfois les externes; sous-caudales longues, amples, molles, de même teinte que l'abdomen. Pieds noirs relati- vement forts; tarses en partie nus au moins en dessus ; dessus de la tête orné (dans les deux sexes ou chez le mâle seulement) de très larges plumes squami- formes brillantes. Sexes toujours dissemblables, femelle parfois poecilogyne. TABLEAU DES GENRES — Bec environ de la longueur de la tête ;mandibule supérieure droite jusqu’à la pointe aiguë ; rectrices médiocrement larges; de chaque côté un point blanc postoculaire. 4 © dessus du corps vert; dessous gris-blanc picté de vert. — gt sémigynémorphe, différent de la femelle par une plaque céphalique rouge brillant, formée de larges plumes squamiformes. ÆEustephanus. — Bec plus court que la tête; mandibule supérieure un peu courbée sur l'inférieure à l'extrémité; rectrices plus amples; pas de point blanc postoculaire. Sexes complètement dissemblables, entièrement roux avec une plaque céphalique rouge-orangé brillant. — © en dessus vert avec une plaque céphalique vert-bleu brillant passant au bleu; dessous blanc plus ou moins moucheté de vert ; sous-caudales blanches, les plus courtes à petits disques verts ; rectrices médianes et latérales en grande partie DNCRES PEAR RP RNA RER 2 1 ne Thæuimeaste: 87 Genre. — EUSTEFPHANUS — 4 Q Corps en dessus vert cuivré passant en avant au cuivré plus foncé et plus rouge; en dessous menton et gorge assez densément mouchetés de petites taches d’un vert bronzé, sériées, allongées et accuminées en avant, poitrine (en partie) et abdomen grisâtres, parsemés de taches cuivrées plus grosses rondes ou semicirculaire transverses très espacées au milieu, très denses sur les flancs; sous-caudales gris bronzé largement bordées de gris-blanc ou de fauve clair. Rectrices médianes et submédianes d’un vert plus cuivré que celui des supracaudales ; les latérales en dessous. vert cuivré plus clair, passant au gris-blanc fondu au côté externe surtout à la base et très finement au bord apical. — œ tête ornée en dessus D (4) Boucard a émis la singulière opinion (in. Gen. H. B. p. 265) que Diphlogæna fris et Ilesperus étaient les deux sexes d’une même espèce, le second étant le mâle, ce qui est abso- lument faux. 176 EUGÈNE SIMON jusque sur la nuque de larges plumes squamiformes d'un rouge très brillant formant une plaque séparée du bord frontal, dans la région des narines, par un étroit bandeau noir et, vue en avant, paraissant bordée de noir en arrière, — Q tête en dessus vert cuivré un peu plus foncé et plus terne que le dos. Rectrices externes offrant en dessous, dans leur moitié interne, une large zone submédiane plus foncée noirâtre (1). E. galeritus (Molina). Sous-espèces. — (b) ! Corps en dessus d’un vert beaucoup moins cuivré légère- ment bleuâtre, passant en avant, sur le cou et la nuque au vert foncé \l mat; plaque céphalique doré très brillant à reflets orangés (rappelant celui de la plaque jugulaire des Topaza). En dessous menton et gorge mouchetés de petites taches vert assez foncé un peu bleuûtre brillant sériées NT NME NgalentüusiBurtonii(Boncard)(2) 2e Genre. — FESAUMIASTE — 4 Plaque céphalique rouge-orangé brillant n'atteignant pas en arrière la base de la nuque, — © plaque céphalique vert-bleu brillant (passant au bleu sous certaines incidences). Corps en dessous vert à peine cuivré, passant au vert-bleuâtre sur l’uropygium et surtout les supracaudales ; en dessous blanc pur avec le menton et la gorge assez densément mouchetés de vert-bleu brillant ; la poitrine (au moins sur les côtés) et les flancs de l'abdomen (au moins en avant) parsemés de très petits points du même vert; rectrices médianes vert-bleu : les autres blanches dans leur moitié interne, bordées de vert foncé dans leur moitié externe; cette bordure n’atteignant pas tout à fait le stipe, n'occupant que la moitié apicale sur les externes, s'étendant presque jusqu’à la base sur les autres. T. fernandensis (King). — jt Plaque céphalique rouge-orangé brillant plus prolongée sur la nuque. — Q plaque céphalique vert brillant à peine bleuâtre ; corps en dessus vert cuivré passant au vert plus foncé sur l’uropygium, les supra-caudales et les rectrices médianes; en dessous blanc pur avec le menton, la gorge, la poitrine et les flancs de l'abdomen presque également mouchetés de cuivré-verdâtre ; rectrices latérales noires dans leur moitié externe sauf à l'extrémité le long du stipe, noires à reflets verts dans leur moitié ou leurs deux tiers basilaires internes, blanches à l'extrémité. T. Leyboldi (Gould). 34° Groupe. — HELIANGELUS Diffère du groupe Bourcieria par le bec plus court, environ de la longueur de la tête, ou à peine plus, à part cela semblable, droit, aigu avec la mandi- bule supérieure, vue de profil, légèrement infléchie à l'extrême pointe, l'infé- rieure tout à fait droite ou très largement arquée en haut près de l'extrémité mais l’une et l’autre mutiques non serrulées ; la base du culmen et les écailles ie —— ———————"———— —— (1) Pour l’éthologie de l'E. galerilus cf. C. L. Landbock, in Zool. Gart., 1876, p. 22%. (2) Type unique au Musée de Paris, ancienne collection Boucard. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 177 nasales également emplumées, mais celles-ci généralement dénudées à leur bord inféricur; queue assez longue, presque toujours échancrée, au moins fermée ; ses rectrices obtuses, les externes un peu plus étroites que les médianes; les sous-caudales longues, molles, un peu filamenteuses, souvent blanches, toujours frangées de blanc ou de fauve; pieds plus forts que ceux des Bourcieria; —tarses tantôt (Boissonneauxia) densément emplumées jusqu'à la base des doigts, le plus souvent dénudés et écailleux en dessus, n'étant emplumés qu'à la base sur la face externe. Ailes longues et normales (rémige externe non amincie). Sexes non ou peu dissemblables ; femelles andromorphes ou subandromorphes. TABLEAU DES GENRES 1. Tarses très densément emplumés, presque jusqu'à la base des doigts, de plumes couchées très denses formant gaine ; touffes tibiales filamenteuses très développées (1) laissant néanmofïns les doigts et l'extrémité du tarse à découvert. Bec plus long que la tête, robuste à la base. Queue peu fourchue ; rectrices latérales tantôt rousses, tantôt jaune clair ou blanches bordées ou pointées de bronzé ou de noir. Rémiges externes bordées de roux extérieurement; les grandes couvertures rousses ou teintées de roux dans leur moitié supérieure au moins à la base; épaule présentant en dessous une touffe de plumes non filamenteuses rousses où jaunes (touffe sous-scapulaire) Sexes semblables ; © andromorphe. Boissonneauxia. — Tarses emplumés sur leur face externe seulement à la base, dénudés sur leur face supérieure écailleuse; touffes tibiales filamenteuses réduites, non ou peu apparentes. Bec plus grêle dès la base, de la longueur de la tête ou à peine plus long (excepté Heliotrypha luminosa). Aïles et queue sans aucune partie rousse ou blanche. Rectrices médianes généralement bronzées, les autres noires unicolores. Sexes presque semblables; Q subandromorphe (2) . . . SE Nee 2. Poitrine marquée d’une large bande transverse blanche ou fauve clair sépa- rant la plaque jugulaire de l'abdomen. Queue généralement courte et peu FOI ChITE ENTER ET RE TARN RE AE Ejehanpelus. — Poitrine sans bande transverse blanche ou fauve; plaque jugulaire brillante, vue en avant, largement bordée de noir de chaque côté, queue généra- lementiplusiloneue ethplustourchue. ea EME MIE EMR NE MINS Pr (1) Caractère rappelant le groupe suivant des Æriocnemis. (2) Quelques doutes existent à cet égard car on ne connaît sûrement les deux sexes que pour deux espèces /leliotrypha viola et eæortis; la plupart des auteurs attribuent aux autres espèces des femelles dépourvues de parure frontale et de parure jugulaire; celle-ci étant remplacée par une tache blanche mal définie ou par une zone pictée sur fond blanc; mais ces oiseaux, qui sont envoyés en abondance, en même temps que les mâles, sont proba- blement des jeunes (ceux à gorge blanche des femelles, ceux à gorge pictée des mâles) comme le supposaient Gould et Berlepsch, et comme l’a démontré Chapman pour //. erorlis; la femelle adulte a, comme le mâle, une plaque jugulaire mais avec les plumes brillantes moins denses, à base blanche (au lieu de gris noirâtre) plus ou moins apparente. 12 178 EUGÈNE SIMON 3. Corps en dessus vert cuivré avec une plaque frontale brillante lumineuse (1). Rectrices médianes noires ou vert bronzé. , . . . . . . Heliotrypha. Corps en dessus et rectrices médianes violets; pas de plaque frontale lumi- neUSes 2 SN IE A MR ENT EN MP Ale TONY DD AN Me" Genre. — BOISSONNEAUXIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. En dessus tête jusqu’à la nuque (vue en avant) bleu-violet foncé; nuque et cou, jusqu'aux épaules, noir profond et mat, dos vert bleuâtre étincelant vu d'avant en arrière, passant au bronzé, parfois au cuivré rougeàtre ou violacé, au bord postérieur de l'uropygium ; supra-caudales noir violacé ; en dessous menton et gorge noir profond, milieu de la poitrine etabdomen bleu-violet (un peu plus clair que celui de la tête), côtés de la poitrine vert bleuâtre brillant comme le dos, scapulaires vert cuivré; sous-caudales : noirâtres, étroitement frangées de blanc. Rectrices médianes noires parfois teintées de vert bronzé très foncé; latérales blanches bordées de noirâtre à l'extrémité interne et au côté externe [mais en s’atténuant vers la base) ; touffes tibiales et plumes couchées du tarse noires à la base, longuement blanches à l'extrémité. Touffes sous-scapulaires d’un roux FONCÉ NN A CN ER A CR RNB JardineltiBourC.) — Corps en dessus vert cuivré plus brillant sur la tête (vue en avant); en dessous en partie vert brillant, en partie roux ou fauve. Rectrices médianes vert cuivré ou bronzé; rectrices latérales (en tout ou en grande partie) et sous-caudales rousses ou fauve clair . . . . . . . . . . . . 2. 2. Corps en dessous roux foncé avec le menton et la gorge un peu plus clairs et ornés de plumes squamiformes vert doré non confluentes (chaque plume verte frangée de roux et à base rousse apparente); sous-caudales et rectrices latérales fauve-roux plus clair; celles-ci passant souvent au bronzé à l'extrémité ou au côté externe dans la moitié apicale; supra- caudales et rectrices médianes bronzé cuivré. Touffes tibiales filamen- teuses blanches passant au gris noirâtre à la base; plumes couchées du larse d'un roux vif, louffes sous-scapulaires rousses comme l'abdomen. — Q Côtés de la poitrine parsemés de plumes vert cuivré. B. Matthewsi (Bourc.). — Corps en dessous vert doré jaune très brillant, varié de blanchâtre ou de fauve clair sur l'abdomen surtout à la base (plumes longuement frangées); sous-caudales blanc jaunâtre souvent teintées de gris au disque, plus rarement à petits disques bronzés. Rectrices latérales blanc jaunâtre ou fauve pâle, bordées de bronzé verdâtre à l'extrémité (plus ou moins largement) et souvent au côté externe, au moins dans leur moitié apicale; supra-caudales et rectrices médianes bronzé olive ; les premières souvent plus dorées; touffes tibiales et revêtement des tarses blanc pur; touffes sous-scapulaires d’un jaune vif un peu orangé. B. flavescens (Lodd.). (1) Excepté 2. luminosa (EIl.). or die ré SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 179 æ Gexre. — HELIANGELUS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Poitrine (vue en avant) vert très brillant, au dessous de là bande blanche pectorale; plaque jugulaire rose-carmin brillant à reflets bleus, précédée d’un menton très noir; plaque frontale petite vert doré très brillant. 2. __ Poitrine vert bronzé foncé comme l'abdomen; celui-ci passant plus ou moins au fauve ou au gris à la base; rectrices médianes vert bronzé; rectrices latérales très étroitement liserées de gris à l'extrémité . . . 3. 2. Sous-caudales blanches (parfois à petits disques étroits grisâtres); plumes de l'abdomen, surtout au milieu et à la base, frangées de fauve grisàtre clair. Rectrices médianes vert cuivré; rectrices latérales noir à peine bleuâtre, les externes avec un très fin liséré blanc au bord apical au moins au milieu. . . . +. . . . . . + . « . . . MH. Clarissæ (Long.). Variétés ou aberrations. — (b) Plaque jugulaire violet-bleu (au lieu de rose brillant). Rectrices latérales avec le liséré médian apical fauve (1). H. Clarissæ var. Claudia (Hart.). — (c) Plumes de l'abdomen au milieu à la base frangées de fauve plus roux; sous-caudales noirâtres frangées de fauve plus clair. Rectrices latérales entièrement noires (2). . . . . H. Clarissæ var. fulvicrissa, var. nov. — Sous-caudales noirâtres, plus ou moins cuivré au disque et frangées de blanc; plumes de l'abdomen, surtout au milieu et à la base, frangées de gris noirâtre. Queue un peu plus fourchue; rectrices médianes noires souvent teintées de bronzé obscur, rarement bronzé vert comme celles de H. Clarissæ (H. Henrici Boucard) (3); rectrices latérales plus nettement noir-bleu et sans liséré apical. Bec un peu plus robuste à la base et plus COUT AN D PE ANSE AN CET: strophianus (Gould). Variété ou aberration. — (b) Plaque jugulaire entièrement d’un beau violet (au lieu de rose brillant). Ensemble du plumage plus foncé suriout en dessus (4) . ....e... H.strophianus var. violicollis (Salw.). 3. Plaque frontale vert brillant, grande, s'étendant jusqu'au niveau des yeux; plaque jugulaire rose carminé brillant irisé à reflets bleus, surtout aux bords, précédée d’un menton noir; sous-caudales blanches à disques noirâtres ou un peu bronzés linéaires étroits suivant le stipe; rectrices latérales noir-bleuâtre, les externes finement liserées de blanc à leur bord APICAT ATIMOINSMAT ELLE ERA CRUE 4. es po md te nent om gemmes (1) Probablement un mélanisme au premier degré; 7. dubius Hart. est certainement un mélanisme plus avancé; toutes les parties vertes de l'oiseau y sont passée s au gris noirâtre. (2) Oiseau singulier dont les sous-caudales ressemblent à celles de LBoissonneauzia flavescens, tandis que le bec et les rectrices ne diffèrent de celles de Heliangelus Clarissæ que par l'absence de la fine bordure apicale, caractère peut-être individuel. Peut-être un hybride d'Heliangelus et de Boissonneauxia. (3) Variation individuelle très inconstante. (4) Peut-être un mélanisme au premier degré, analogue à celui de //. Ulaudia pour l'espèce précédente, soda. hs cdeé 7. 180 SIMON — Plaque frontale plus petite argentée ou rouge; plaque jugulaire atteignant ou atteignant presque (/1. Spencei) la base du bec, non irisée; rectrices latérales noirâtres teintées de vert bronzé obscur surtout au côté externe et à la base; sous-caudales à disques assez larges gris ou noirâtres frangées de-fauve oude blanc MEANS EC DE &. Plaque frontale vert-bleu brillant ; bande pectorale blanc pur (1); abdomen passant au fauve testacé clair au milieu et à la base. Bec de 14 1/2 à T5). AN NU MEN ET OR PO PET la TiClA Vas S AY — Plaque frontale vert doré brillant ; bande pectorale fauve pâle. Abdomen passant au milieu et surtout à la base au fauve-roux. Bec de 17 à \ 171/2n/m EM MIT amethysticollis (Orb.'et afresn/); 5. Plaque frontale argenté bleuûtre très brillant ; plaque jugulaire rose-violet mat; bande pectorale blanc pur ; abdomen passant au milieu et à la base au gris-fauve très clair blanchâtre ; sous-caudales noires ou vert cuivré ou bronzé, frangées de blanc. Bec de 141/2 à 15 m/m. H. Spencei (Bourc.). — Plaque frontale rouge feu; plaque jugulaire rouge de minium brillant; bande pectorale fauve-roux ; abdomen passant largement au fauve-roux plus foncé au milieu et à la base; sous-caudales bronzées, bordées de fauve clair ou de blanchätre. Bec de 141/2à 15 m/m . H. mavors Gould. 4° Genre. — BEEEIO'EY FERA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Plaque jugulaire verte, bordée de noir de chaque côté (vue en avant ou en arrière) précédée d'un menton étroit et mal défini de plumes plus petites noires plus ou moins bordées de vert plus foncé. Corps en dessus vert cuivré légèrement rougeûtre en avant, plus france (moins cuivré) sur les supra-caudales ; tête passant au noir, vue d'avant en arrière et ornéc d’une petite tache frontale vert doré brillant. Corps en dessous vert cuivré foncé; sous-caudales du même vert, frangées de blanchâtre. Rectrices noires. Bec nettement plus long que la tête, de 17 1/2 à 19 m/m. . . 2. —1Plaque jugulaire rose, violette Ouvrouge feu PM RENTE CS 2. Plaque jugulaire vert très clair argenté et légèrement ardoisé, neltement tronquée en arrière; plaque frontale très petite parfois peu distincte ; rectrices médianes noires comme les latérales ou à peine teintées de bronzé vert sur les bords près la base. . . . . . . . H. Barrali Muls. — Plaque jugulaire vert clair un peu doré très brillant, plus prolongée mais mal définie en arrière ; plaque frontale vert doré plus nette et plus grosse, n'atteignant cependant pas le niveau des yeux ; rectrices médianes bronzé vert très foncé passant au noir à l'extrémité (2). H. speciosa Salv. (1) Cette bande blanche n’est pas plus large que celle des /eliangelus Clarissæ et strophianus. (2) Il est possible que /Z. speciosa ne soit qu'une variété de //. Barrali où l'oiseau glus adulte, mais les matériaux que j'ai à ma disposition sont insuffisants pour trancher la question, à dde de te te ir dt ne EC rune DÉS SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 181 3. Plaque jugulaire violette s'étendant jusqu’à la base du bec ; plaque frontale vert bleuâtre très brillant, grande, s'étendant jusqu’au niveau des yeux. Sous-caudales fauve-roux à disques vert cuivré, larges sur les plus courtes, étroits et plus petits sur les autres. Queue profondément fourchue; rec- trices latérales relativement étroites et très longues ; médianes et submé- dianes vert cuivré foncé ; les autres noires mais les latérales internes et les subexternes passant en dessus au vert cuivré fondu à l'extrémité. — gt Plaque jugulaire violet rougeûtre ; poitrine vert bleuâtre très brillant (ses plumes squamiformes plus grosses et mieux définies que celles de l'abdomen); abdomen vert cuivré plus foncé. Queue très profondément fourchue, ses rectrices médianes relativement courtes. — © Plaque jugu- laire violet plus bleu, vue en avant étroitement bordée de noir en arrière; poitrine vert cuivré non bleuâtre, se fondant avec celui de l'abdomen. Queue un peu moins fourchue {ses rectrices médianes relativement plus longues). Bec un peu plus/court. 00%. H: viola (Gould): — Plaque jugulaire rose brillant ou rouge feu, séparée de la base du bec par un large menton noir ou en partie bleu; plaque frontale vert doré, petite, n’atteigrant pas le niveau des yeux. Sous-caudales blanches ou frangées de blanc. Queue moins longue et moins fourchue ; ses rectrices médianes relativement plus longues, bronzé foncé ; les autres noires plus larges. 4, 4. G Plaque jugulaire rose très brillant, précédée d’un large menton, noir en avant passant en arrière au bleu-violet brillant. Corps en dessus vert cuivré foncé, passant sur l’uropygium et les supra-caudales au bronzé olive; en dessous poitrine vert doré brillant ; abdomen vert cuivré plus foncé, au milieu et à la base ses plumes frangées de gris-fauve obscur ; sous-caudales blanc pur; rectrices noires, les médianes plus ou moins teintées de vert bronzé obscur. Bec de 14 à 16m/m. Aile de 62 à 63,5 m/m. — Q Plumes rose brillant de la plaque jugulaire moins denses, à base blanche (au lieu de gris noirâtre) plus ou moins apparente; taille un peu plus petite : aile de 58 à 60 m/m ; mais bec aussi long. H. exortis (Fraser). — æ Plaque jugulaire rouge feu, précédée d’un large menton noir mat. . 5. 5. 4 Sous-caudales blanches; les plus courtes très légèrement lavées de fauve à la base et le plus souvent à très petits disques gris ou bronzés (1). En dessus tête ornée d’une petite tache frontale d’un vert très brillant ; uro- pygium et supra-caudales bronzé rougeître. Corps en dessous vert cuivré ; milieu et base de l'abdomen à plumes vertes longuement frangées de gris-fauve. — © (ou jeune ) plaque jugulaire rouge feu plus petite, pré- cédée d’un menton blanc densément picté de noir surtout en avant; abdomen plus largement fauve pâle au milieu et à la base. — GO Bec de MAT nm ER EC EE micraster Gould) (2). (1) Ce caractère est certainement très exagéré sur les figures du supplément de la Mono- graphie de Gould (pl. 23). (2) Cette espèce a été parfois rapportée au genre //eliangelus à cause de sa queue aussi courte que celle des //. Clarissæ et strophianus ; elle se rattache cependant mieux au genre Heliotrypha par l'absence de bande pectorale ; elle me paraît surtout voisine de I. exortis. ? 182 EUGÈNE SIMON Forme locale. — (b) 4 Bec plus long, de 161/2 à 17 m/m; plumes abdominales frangées de roux plus vif. . . . H. micraster cutervensis, var. nova. — 5 Sous-caudales brunâtre bronzé, étroitement frangées de blanc; en dessus tête sans parure frontale (vue en avant noire jusqu’à la base du bec); uropygium et supra-caudales bronzé-violet ; dessous du corps bronzé rougseitre foncé à reflets dorés. Bec beaucoup plus long, 20 m/m (1). H. luminosa (Ell.). 2° Genre, — ARKRONYMPHA 1. Corps en dessus et rectrices médianes violet foncé; en dessous noirâtre; plumes de Ia poitrine à bases blanches apparentes (sans doute indice de jeune âge) ; plaque jugulaire doré brillant à reflets orangés ; sous-caudales blanchâtre légèrement fauve, à disques petits et étroits gris noirâtre; rectrices latérales en dessous noir-bleu violacé très finement liserées de gris-blanc au bord apical. . . . . . . . Æ.Rothschildi (Boucard) (2). 35° Groupe. — ERIOCNEMIS Caractères généraux du groupe précédent, dont il diffère, à première vue, par le grand développement des touffes tibiales filamenteuses enveloppant complètement et cachant le tarse (nu, au moins en dessus) et même une partie des doigts. Bec de la longueur de la tête ou à peine plus (excepté Threptria Îsaacsoni) généralement plus grêle dès la base. Queue toujours fourchue, sous- caudales généralement plus consistantes et plus colorées. Pieds petits et faibles, Sexes presque semblables, femelles subandromorphes (3). TABLEAU DES GENRES 1. Sous-caudales obtuses, consistantes, squamiformes brillantes. . . . . . 2. — Sous-caudales longues, étagées, molles, noirâtres ou vertes, plus ou moins frangées de blanc ou de fauve. ER AE TT TL 2. Sous-caudales vert brillant. Queue courte fourchue; rectrices externes obliquement tronquées à l'extrémité interne, subacuminées. . . . . 8. — Sous-caudales bleu brillant. Queue longue, profondément fourchue, noire ; rectrices externes légèrement atténuées obtuses. . . . . . . . . . . 4. 3. Touffes tibiales noires (41) ou en partie noires (©). Rectrices noires ; les externes larges, longuement et très obliquement tronquées à l'extrémité interne et terminées en pointe subaiguë ; leur stipe très excentrique; (1) D'après un jeune mâle de lPancienne collection Gould (type de l’espèce) et un mâle, qui parait plus adulte, de la collection E. Gounelle. 7 (2) de ne serais pas surpris que Æ. Aothsehildi ne soit qu'un hybride d’/Jeliotrypha et de Rhamphornicrus microrhiynehus, il présente un mélange des caractères de ces deux espèces sans pouvoir rentrer exactement ni dans le genre //eliothrypha, ni dans le genre Rham- phomicrus. (3) Le point blanc posloculaire est très net dans plusieurs espèces (Engyete, Niche, Lriocnemis Catharuur, etc); d'autres espèces (£rioc Luciani) n’en présentent que des traces ; il manque dans le plus grand nombre. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 183 leurs barbes externes très courtes, surtout dans la moitié apicale (ou elles sont presque nulles). Pas de point blanc postoculaire (au moins chez le MAIS) RENE RERRNTEE A TE SR A RE Er ebenna; — Touffes tibiales blanc pur. Rectrices vert cuivré; les externes larges, longue- ment et obliquement tronquées à l’extrémité interne mais obtuses; leur stipe moins excentrique, avec les barbes externes égales, plus courtes que les internes. De chaque côté un petit point blanc postoculaire. Engyete. 4. Tête ornée d’une plaque bleue formée de larges plumes squamiformes bril- lantes. Points blancs postoculaires très nets (1). . . . . . . . . Niche. — Tête sans parure de plumes squamiformes ; uropygium ef supra-caudales (ou seulement celles-ci) beaucoup plus brillants que le dos (vu oblique- MIeDHeNANANT ER ER cl Cr cle NC ÉTIOCNEMIS. 5. Queue longue, profondément fourchue; rectrices médianes courtes vert bleuâtre, latérales longues étroites acuminées noirâtres ou bronzé obscur ; corps en dessus vert cuivré ou doré avec les supra-caudales, vues d'avant en arrière, doré très brillant lumineux; dessous vert brillant ou doré ; touffes tibiales blanches. Bec plus long que la tête. . . . . . Threptria. — Queue plus courte, peu fourchue; rectrices, sauf parfois les médianes noires, les latérales plus larges et obtuses ; corps en dessus vert cuivré avec la tête bronzé très obscur, noirâtre en avant, passant au bronzé rouge sur la nuque et le cou; supra-caudales bronzé rouge un peu plus brillantes que le dos ; touffes tibiales le plus souvent en partie rousses, Bec généralement de la longueur de la tête. . . . . . . Haplophædia. 5 Genre, — EIREBENNA — 4Q Corps en dessus vert cuivré avec les supra-caudales (vues obliquement en avant) vert doré très brillant, précédées d’une ceinture rouge cuivré vif. Corps en dessous doré verdâtre, à reflets rougeâtres sur les côtés ; poitrine passant au noirâtre, vue obliquement d’arrière en avant ; sous- caudales vert doré très brillant. — Tête en dessus vert comme le dos mais souvent un peu moins cuivré.Touiles tibiales entièrement noires. — OQ Tête en dessus passant graduellement en avant, du vertex au bec, au bleu verdâtre ; lores pourvus de quelques courtes plumes blanches; plumes de la gorge et du milieu de la poitrine à base blanche plus ou moins apparente; celies du milieu de l’abdomen longuement frangées de blanc. Touffes tibiales mi-partie blanches et noires. — 5'Q Bec long de LAAMSINN ID RE CT NE tDerbyit|DetIB:) Race locale. — (b) Bec plus long, de 20 à 23 m/m. E.Derbyi longirostris Hart. (1) On pourrait ajouter que l’uropygium et les supra-caudales sont d’un vert cuivré à peine plus brillant que le dos, sans reflets lumineux, mais je ne suis pas assez sûr que ce caractère ne tienne pas uniquement à la vétusté de l’exemplaire type, terni par près d’un siècle d'exposition au soleil et à la poussière. 184 EUGÈNE SIMON 2e Genre. — ENGVYETE — Q Corps en dessus vert cuivré avec une plaque frontale vert doré très brillant (au moins 4) n’atteignant pas le niveau des yeux et avec les supra- caudales (vue d'avant en arrière) d’un vert plus franc et plus brillant ; dessous vert doré très brillant (rarement légèrement bleuâtre) avec la poitrine largement blanche, peu densément mouchetée de vert; sous- caudales d’un vert également brillant; rectrices en dessus vert cuivré assez foncé, plus ou moins olivâtre; en dessous plus clair et plus brillant ; les externes anguleuses à leur côté interne, ensuite fortement et longue- ment atténuées. Bec de 16 à 17 m/m. . . . . . . . . E. Alinæ (Bourc.). — æQ Corps en dessus vert cuivré, sans plaque frontale ; en dessous poitrine blanche plus densément mouchetée de vert; rectrices externes plus briè- vement atténuées et plus obtuses. Bec de 18 à 18 1/2 m/m. E. Dybowskii (Tacz.). Be Genre. — NICHE — æ Tête ornée, de la base du bec au vertex, d’une plaque d’un bleu brillant légèrement violet ne dépassant pas ou à peine le niveau des yeux, formée de plumes squamiformes; de chaque côté une petite tache blanche pos- toculaire. Corps en dessus vert cuivré foncé, un peu plus clair et plus brillant sur l'uropygium et les supra-caudales (sans être lumineux (1). Corps en dessous entièrement vert doré brillant avec un léger reflet bleuâtre sur le milieu de la poitrine; sous-caudales d’un bleu brillant ; touffes tibiales blanches ; rectrices noir-bleu. — Ailes 52 m/m (2). N. glaucopoïdes {Orb. et Lafresn.). f° Genre. — ERIOCNEMIS TABLEAU DES ESPÈCES 1. Gorge ornte d'une plaque jugulaire bleue ou bleu-violet ; uropygium et supra-caudales tres brillants lumineux RENE NC 2 — Gorge sans plaque jugulaire; supra-caudales seules plus brillantes que le dos. 6. 2. 4 Corps en dessus noir, passant au vert bleuâtre très foncé sur le devant de la tête et les côtés du dos surtout en arrière ; uropygium et supra- caudales, vus en avant, bleu d'acier brillant ; dessous noir passant au vert cuivré foncé sur les flancs; plaque jugulaire grosse, bleu-violet. Bec de 15 à 16 m/m. — © Corps en dessus vert, un peu plus cuivré dans la région du cou; uropygium etsupra-caudales vert bleuâtre très brillant; en dessous (4) Ce qui tient peut-être à ce que le type unique, du voyage de d'Orbigny est sans doute un peu terni par un très long séjour à la lumière et à la poussière. (Oiseau monté de la collection générale, n° 4768.) (2) Je ne donne pas la longueur du bec qui porte les traces d’un raccommodage, proba- blement avec le bee d'un autre oiseau. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 185 gorge et poitrine vert doré avec les plumes à base rousse un peu apparente et les lores roux; abdomen vert plus bleuâtre, plaque jugulaire plus petite d’un bleu plus clair, parfois un peu verdâtre. Bec de 15 1/2 à 17 m/m. E. nigrivestis (B. et M.). — g Q Corps en dessus vert cuivré ; uropygium et supra-caudales doré très brillant ; dessous vert brillant. Bec plus long. . . .. . . . . . . . . S. 3. Corps en dessus entièrement vert cuivré; en dessous vert doré clair et brillant jusqu’à la base du bec, avec une zone à peine plus foncée sur la poitrine ; plaque jugulaire réduite à quelques plumes bleues o1 bordées de bleu. Bec assez robuste, de 17 1/2 à 18 m/m; aile de 61 à 61 1/2 m/m. (ORNCORNTE) NE RE NE SE Godin (Bourc): — æ Corps en dessus en avant, jusqu'aux épaules, d’un vert cuivré foncé un peu rougeâtre, au-delà vert plus franc; en dessous plaque jugulaire bien définie bleu-violet, séparée de la base du bec par un étroit menton noir ou vert foncé. Bec un peu plus grêle, de 16 à 19 m/m; aile de 58 1/2 à 63 m/m. — © Corps en dessous vert doré plus clair, plumes de la gorge et souvent de la poitrine à base rousse apparente et frangées de roux, celles du milieu de l'abdomen frangées de blanc et à base blanche un peu apparente ; plaque jugulaire d’un bleu plus pâle, ses plumes, surtout en avant, disjointes et à base blanche ou rousse apparente ; sous-caudales d’un bleu plus clair, plus ou moins frangées de blanc, les plus longues PASSAT HSOUVENTAUMOITANA DAS CR EMA RAR NC EVENT 4. Gorge et poitrine vert très foncé, passant au noir vu d'avant en arrière ; abdomen vert doré-jaune très brillant (1). — Q Gorge et poitrine rousses à mouchetures vert doré petites et espacées, au moins au milieu ; plaque jugulaire bleu plus clair parfois un peu verdâtre, ses plumes à base blan- che un peu apparente, séparée de la base du bec par un menton entière- MenTOUxIOUblanchAtre Ne EM UE vestita (Less). — gt Corps en dessous entièrement vert brillant, de la plaque jugulaire violette à la base de l'abdomen, non ou à peine plus doré sur l'abdomen que sur la poitrine, sans zone noirâtre en avant. — © Gorge et poitrine rousses, leurs plumes vert doré un peu plus grosses et plus denses que celles de l'E. vestila ; plaque jugulaire bleu-violet clair séparée de la base du bec par un menton garni de plumes violettes ou noirâtres beaucoup plus pétitesitranseestdeon(e) PRE PE EN CNRS NS. 5. jt Plaque jugulaire violette grosse (comme celle de l'E. vestita); en dessus uropygium et supra-caudales (vus obliquement en avant) doré très brillant mais plumes uropygiales passant graduellement au vert en avant. Taille del ves ta PER ENT NE smaragdinipectus Gould: (1) E. vestila est sujet à des variations individuelles ou aberrations. Les cas de mélanisme y sont assez fréquents ; ainsi l’Æ. Berlepschi Hartert est, d'après le type, un mélanisme d'E. vestila rappelant, sauf par la longueur du bec, £. nigriveslis, j'en possède un autre exemple un peu moins avancé, en dessous d’un vert très foncé un peu ardoisé. J'ai aussi un mâle anormal offrant, au-dessous de la plaque jugulaire, une large tache d’un fauve-roux foncé mat. £. ventralis O. Salvin est (d’après le type) un oiseau de Bogota à plumage altéré par accident, ressemblant un peu en dessous à /elianthea helianthea. (2) Les caractères donnés pour distinguer les femelles des £. vestila et smaragdinipectus ne sont ni bien constants ni même bien certains, ils peuvent en partie tenir à l’âge. 186 EUGÈNE SIMON gt Plaque jugulaire violette plus petite (comme celle de E. nigrivestis). Corps en dessus d’un vert plus uniforme moins cuivré ; uropygium brillant nettement teinté de bleuâtre, supra-caudales seules doré très brillant, Taille un peu plus petite; bec de 17,5 à 18,7 m/m; aile de 56,6 à 57 m/m. (ec, Chapman) UE NE paremilloliUbaipman: 6: Corps én\dessous nettement bicolore RE ORNE CCR Te — Corps en dessous entièrement vert à peu près uniforme ; sexes semblables. Bec de 20 421 mms ailetde 65 20#70m)mi MEME Ne RENE RS" 7. Menton, gorge et poitrine vert mousse brillant, un peu plus foncé et plus doré sur la poitrine ; abdomen cuivré-rouge surtout au milieu, passant le plus souvent au vert sur les flancs. Corps en dessus vert cuivré un peu rougeâtre, avec les supra-caudales d'un vert plus franc et plus brillant (vues en avant). Bec de 18 à 20 m/m. — Sexes semblables. — Jeune corps en dessous vert cuivré ou olive foncé, non ou à peine rougeûtre sur l'abdomen ; gorge marquée d’une plaque d’un vert mousse plus clair et plus brillant formée de larges plumes squamiformes (1). E. cupreiventris (Fraser). — 4 Menton, gorge et poitrine vert doré ; abdomen vert-bleu brillant (les deux teintes fondues). Corps en dessus vert, plus cuivré, souvent même rougeà- tre, sur le cou et la nuque, mais passant au vert bleuâtre foncé sur le front; supra-caudales (vues en avant) vert bleuâtre brillant. Bec de 19 à 21 m/m. — Q Corps en dessous vert doré passant au vert à peine bleuâtre sur l'abdomen ; plumes du menton et de la gorge à base blanche un peu apparente ; lores en partie blancs; sous-caudales d’un bleu plus clair légèrement verdâtre au moins à la base. — 5 Q de chaque côté un point blanc postoculaire très net. . . . . . . . . . . . . ÆE. Catharinæ Sal. 8. Corps en dessus vert cuivré jusqu'à la base du bec, mais passant sur le cou et la nuque au cuivré plus rougeâtre fondu; supra-caudales plus vertes (moins cuivrées) et plus brillantes (vues en avant); sous-caudales d’un blefranc ANRT CR RER SapphiTopys alla — Corps en dessus vert cuivré avec le devant de la tête d’un bleu foncé assez mat, passant graduellement en avant sur la base du bec, en arrière, sur le vertex, au bleu verdâtre un peu plus clair (2); supra-caudales d’un vert un peu moins cuivré et plus brillant (vues en avant); sous-caudales géné- ralement d'un bleu plus violet (3) . . . . . . . . E. Luciani (Bourc.). (1) Cette livrée correspond à celle de VE, simplex Gould. — ZX. dyselius EIL est le mélanisme plus ou moins complet de l'E. cupreiventris (Fraser). (2) Certains jeunes, ayant déjà la taille de l'adulte, ont la tète d’un vert plus foncé et moins euivré que celui du dos, mais à peine bleuâtre, au point de ressembler à l'£. sapphi- ropygia dont ils diffèrent cependant par l'absence de cuivré rougeätre sur le cou et la nuque; tel est le cas d’un oiseau reçu d’Ambato, en même temps que de nombreux £. Luciani, que j'avais catalogué à tort autrefois comme £. sapphiropygia. (3) Ce dernier caractère peu sensible, parfois en défaut. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 18 5° Genre. — THREPTRIA — Corps en dessus vert cuivré avec la tête, vue en avant, d’un vert plus foncé et moins cuivré; supra-caudales d’un doré plus brillant lumineux; en dessous menton et gorge verts (plumes à base blanche); poitrine dorée souvent rougeâtre très brillant (plumes à base rousse); abdomen vert cuivré plus foncé. Lores blancs ou en partie blancs. Rectrices en dessus vert bronzé assez brillant, légèrement bleuâtre (surtout les médianes); les subexternes et externes, en dessus et en dessous noirâtres, teintées de bronzé-olive, surtout à leur côté interne, dans toute leur longueur ou seulement à la base; les externes étroites longuement acuminées; sous-caudales gris noirâtre, le plus souvent légèrement frangées de blanc; les plus courtes seules à disques vert foncé; touffes tibiales blanc pur. Bec de 18 à 19 m/m. T. Mosquera (D. et B.). Sous-espèce. — (b) Bec plus long, de 20 à 22 m/m; sous-caudales vert foncé un peu bleuâtre, brièvement frangées de gris sur les côtés et à l'extrémité, de blanc à la base (1). . . . . . . . . T. Mosquera bogotensis Hart. — Corps en dessus vert cuivré, vu en avant un peu plus brillant dans la région frontale (2) et avec les supra-caudales dorées lumineuses comme celle de T. Mosquera; en dessous menton et gorge vert brillant passant sur la poitrine au vert cuivré; abdomen cuivré-rouge très brillant (à plumes squamiformes très larges). Rectrices en dessus vert bronzé bleuâtre foncé passant au noirâtre au côté interne; les subexternes et externes noirâtres (3), en dessous légèrement teintées de bronzé-olive foncé dans leur moitié basale; les externes plus larges que celles de T. Mosquera mais longuement atténuées; sous-caudales vert brillant (4). Touffes tibiales blanches. Bec long, 22 1/2 m/m. . . . . T.Isaacsoni (Parzudaki) (5). (1) Tous nos spécimens ont les plumes vertes du menton et de la gorge à bases blanches plus apparentes, ce qui tient peut-être à ce qu’ils ne sont pas complètement adultes. (2) Sans former de tache frontale lumineuse comme le dit Elliot; il est cependant possible que le spécimen de la collection Elliot soit plus adulte que les autres. (3, Ce caractère, pris sur l'oiseau de la collection Boucard, ne concorde pas exactement avee la description de O. Salvin, faite sur le type, conservé au Derby museum de Liverpool « tail uniform purple, black slightly teinted with green on the under surface ». (4) Ce caractère est tiré des descriptions concordantes de Parzudaki, Gould, Elliot et O. Salvin; les sous-caudales de notre spécimen sont très incomplètes, elles paraissent plutôt bronzé vert et frangées de blanc au moins à la base comme celles de 7. Mosquera. (5) C’est à tort que cet oiseau a été rapporté au genre /Jelianthea par Elliot qui en avait pris l’idée de Malsant (Essai C1., 1866, p. 205) et au genre Eugeni: par nous-mêmes à une époque où nous ne le connaissions que par les descriptions insuffisantes des auteurs. E. Isaacsoni (Parzud.) est assez exceptionnel dans la série des Eriocnemis par les larges plumes squamiformes de son abdomen et la plus grande longueur de son bec; à part cela, il se rapproche d’£. Mosquera (D. et B.); la race colombienne de celui-ci (bogotensis Hartert) forme même une sorte de transition, au moins en ce qui concerne le bec. 188 EUGÈNE SIMON &° Genre. — BIALILOPES/ÆDIA — Corps en dessus vert cuivré, passant au bronzé rougeàtre sur le cou, la nuque et les supra-caudales, au vert foncé noirâtre sur le devant de la tête (parfois entièrement bronzé rougeñtre); corps en dessous gris noirâtre; plumes de la gorge et de la poitrine noires assez brièvement frangées de blanc en écailles; celles de l'abdomen noirâtres longuement frangées de gris-blanc; côtés de la poitrine plus ou moins vert bronzé foncé; sous-caudales gris noirâtre ou vert bronzé, longuement frangées de gris-blanc; rectrices entièrement noires; touffes tibiales très blanches mais offrant sur leur face interne, un peu en dessous, une mêche de duvet fauve-roux. — Q Touffes tibiales entièrement blanches (sauf la base gris NOTE) (D) EN ET lu sens (Gould) — Corps en dessus vert cuivré plus elair et plus brillant, passant au cuivré rougeûtre en avant sur le cou et la nuque, en arrière sur l'uropygium et les supra-caudales; devant de la tête vert foncé (plumes noirâtres frangées de vert). Corps en dessous vert bronzé obscur à reflets dorés; plumes de la gorge et de la poitrine frangées de fauve obseur, celles de l'abdomen plus longuement frangées de gris-blane ou de blanc, surtout celles de la base; sous-caudales vert cuivré très étroitement frangées de fauve. Rectrices noires à peine bleuâtre ou verdâtre ; les médianes en dessus passant le plus souvent au bronzé-vert très obscur à la base. — 'Toufres tibiales bicolores, par moitié blanches et fauve-roux vif. — Q Touftes tibiales entièrement blanches; corps en dessous plus vert surtout aux flancs; abdomen largement blane à la base (2). Bec de 16 1/2 à 18 m/m. H. Aureliæ (B. et M.). Sous-espèces ou races locales. — (b) 4 Plumes de la gorge noires frangées de fauve plus clair; rectrices entièrement noir-bleu; touffes tibiales comme celles du type. Taille un peu plus forte. Bec plus long, de 19 1/2 à 22 m/m. H. Aureliæ russata (Gould). — (c) Touffes tibiales entièrement gris blanchâtre teintées de fauve très clair. Corps en dessus et en dessous comme le type. Rectrices médianes en dessus généralement plus nettement teintées de vert bronzé au moins à la base. Taille généralement un peu plus faible : bec de 17 à 18 m/m. : H. Aureliæ assimilis (Ell.). — (4) Corps en dessus vert foncé plus franc, passant au noirâtre-sur le devant de la tête, partie rouge cuivré de la nuque plus restreinte, en arrière les supra-Caudales seules cuivré-rouge. Corps en dessous vert foncé légè- rement bleuûtre, ni cuivré ni doré, toutes les plumes, même celles de la (1) Ce caractère sexuel, généralement admis et vraisemblable, par analogie avec les autres espèces, n’est cependant pas certain car d’après M. Oberholser, les oiseaux à man- chettes entièrement blanches seraient au contraire les mâles; mais il est bien possible qu’une, erreur dans la notation des sexes ait été commise par les chasseurs, ce qui arrive trop souvent (Cf. Pr. U. S. Mus., xxiv, 1902, p. 330). (2) Je ne suis pas absolument certain de ces caractères sexuels; il est possible que les oiseaux à manchettes et ventre blancs ne soient que les jeunes; ils sont relativement rares dans les lots d'oiseaux envoyés de Bogota. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 189 sorge, frangées de blanc; abdomen largement blanc pur au milieu et surtout à la base; sous-caudales vert foncé un peu bleuâtre, non cuivré, étroitement frangées de blanc un peu lavé de fauve. — gt Partie rousse des touffes tibiales très réduite; © touffes tibiales entièrement blanc pur. Bec de 16 1/2 à 19 m/m. . . . . . . . H. Aureliæ caucensis (E.S.) (1). 36° Groupe. — SPATHURA Bec comme celui des Zriocnemis, sauf les écailles nasales plus dénudées à leur bord inférieur et à leur pointe antérieure effilée, dépassant un peu les plumes du culmen; touffes tibiales filamenteuses, au moins aussi développées, exsertes, enveloppant et cachant complètement le tarse et la base des doigts. Pieds très faibles et incolores. Queue très fourchue. Sexes très dissemblables par la livrée et les rectrices. — æ vert cuivré, plus brillant sur la gorge et la poitrine (2); sous-caudales vertes. Rectrices médianes courtes et obtuses, les trois suivantes graduellement plus longues du dedans au dehors; les subex- ternes acuminées ; les externes aussi longues ou plus longues que le corps entier, plus ou moins incurvées, très atténuées (à barbules très courtes et espacées dans la moitié apicale) mais brusquement terminées par une dilata- tion ou palette —Q corps en dessous blanc, moucheté de vert, avec de chaque côté une ligne oculaire noirâtre; sous-caudales fauve-roux clair, molles ; queue beaucoup plus courte néanmoins fourchue ; ses rectrices assez étroites à côtés parallèles, et obtuses, les externes et subexternes égales ou celles-ci un peu plus longues, en grande partie noires et pointées de blanc. Genre SPATHUR 4 TABLEAU DES ESPÈCES 4 Q Toulïes tibiales blanc pur — Q {menton étroitement noir ou vert cuivré à la base du bec; sous-caudales vertes comme l'abdomen. — Q sous- caudales fauve clair. Rectrices externes noir-bleu passant au gris à la base et au bord externe, pointées de blane . ... . . . . . . .. 2. Toutes tibiales roux vif ; menton vert brillant comme la gorge jusqu’à la base du bec. — Q sous-caudales et touffes tibiales fauve-rougeûtre. . 8. 2. & Gorge et poitrine vert brillant, bordés de chaque côté en avant d’une étroite ligne sous -oculaire d’un vert cuivré plus foncé, se rejoignant au menton en forme de V; palettes des rectrices externes noir bleuâtre. — Q Corps en dessous blanc avec la gorge et la poitrine parsemées de points mt (1) Cette forme s'éloigne beaucoup plus du type que les deux précédentes et devrait peut- ôtre être élevée au rang d'espèce. (2) L'adulte a les plumes vertes de la poitrine à base gris foncé ou uoirâtre, celles de la gorge et du menton blanchâtres, mais chez les jeunes toutes sont à base blanche apparente, ce qui donne un aspect moucheté analogue à celui de la femelle, avec prédominance des parties vertes dans un âge plus avancé ; les rectrices externes d'abord semblables à celles de la femelle, perdent graduellement leurs barbes en commençant par la base. 190 EUGÈNE SIMON verts, très petits et très espacés au milieu ou ils manquent souvent (1), sans lignes noires latérales ; abdomen parsemé, au moins sur les côtés, de taches vertes plus grosses et plus denses; sous-caudales fauve-roux : assez Vif. à) ME UNE NN MS ITEMS 0 GOINEESSS — 4 Gorge et poitrine vert brillant, bordées de chaque côté d’une bande sous-oculaire noir-mat plus large, se rejoignant au menton en forme de V ; palettes des rectrices externes bleu d'acier brillant. Taille un peu plus faible. — © gorge et poitrine blanc pur (sans mouchetures), bordées de chaque côté en avant d’une ligne noir-cuivré souvent ponctuée, conver- geant jusqu’à la base du bec ; sous-caudales fauve plus clair. S. melananthera (Jardine). 3. d Palette des rectrices externes ovale allongée comme celle de S. Underwoodi; sous-caudales entièrement vertes comme l’'abdomen.—Q Corps en dessous blanc moucheté de vert, très finement au milieu, plus grossièrement et plus densément sur les côtés, surtout au niveau de l'abdomen; rectrices externes en dessous noir-bleu jusqu'à la base, pointées de blanc pur, subexternes noir-bleu au côté interne vert-bleuâtre foncé à l’externe, étroi- tement liserées de blanc à l'extrémité au moins interne (2). S. peruana Gould. — Palette des rectrices externes aussi large ou presque aussi large que longue; sous-caudales rousses à disques petits vert-cuivré. . . . . . . . . . 4. 4. jt Rectrices externes légèrement incurvées mais ne se croisant pas (3). S. rufocaligata (Gould). 5. 4 Rectrices externes fortement incurvées et se croisant au repos (4). S. Annæ Berl. 37° Groupe. -—- SAPPHO Bec assez grêle dès la base, légèrement arqué au moins à l'extrémité; ses marges non serrulées; base emplumée du culmen atteignant le niveau de l'extrémité des écailles; celles-ci emplumées et cachées. Queue longue et profondément fourchue ; ses rectrices plus longues des médianes aux externes parfois très inégales ; les externes en dessous bordées de blanc au côté externe au moins à la base ; sous-caudales molles de la teinte de l'abdomen ; de chaque côté un point blanc postoculaire ; lores pourvus de quelques petites plumes 2 ———— —————————— ———— ———"—————— (1) Ce qui est de règle générale pour les oiseaux de Mérida au Vénézuéla, mais s’observe parfois ailleurs même parmi les oiseaux de Bogota ; les femelles envoyées par S. M. Klages de la Cerra de Avila (Nord du Vénézuéla) ressemblent plus à celles de Bogota qu'à celles de Mérida. Hartert avait proposé une sous-espèce S. Underwoodi Brisenoi reposant sur cet unique caractère, mais il n’est pas eonstant et rien n’y correspond chez le mâle, sauf la taille un peu plus forte : si la sous-espèce était maintenue elle devrait prendre le nom de S. Underwoodi disciferæ Meine, également indiqué de Mérida, - (2) Je ne connais pas les femelles des autres espèces à touffes tibiales rousses. (3) Les individus que je possède ont les plumes vertes du dessous du corps à base blanche en partie apparente, ce qui tient sans doute à ce qu’ils ne sont pas complètement adultes, car ce caractère n’a pas été figuré par Gould (nr, pl. 165). (4) J'ai vu cette espèce dans la collection Berlepsch, sans avoir pu en faire une étude complète, dan on lité < SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 191 blanches ou fauves, dessinant très rarement une bande sous-oculaire (Polyo- nymus). Pieds relativement forts, noirs ; tarses nus au moins en dessus et au côté interne, brièvement emplumés au côté externe, au moins à la base. Ailes normales. Sexes dissemblables : G1 sans parure céphalique mais orné d’une plaque jugulaire très brillante ; queue aussi longue ou généralement plus longue que le corps; ligne blanche des rectrices externes dépassant rarement le milieu (1). — Q Corps en dessous blanc moucheté de-vert, sans plaque jugu- laire ; queue plus courte que le corps; ligne blanche des rectrices externes plus large et atteignant l'extrémité sans former de tache apicale définie. TABLEAU DES GENRES — f Queue environ de la longueur du corps; ses rectrices externes el sub- externes égales ;les latérales-internes, submédianes et médianes, graduelle- ment plus courtes, mais celles-ci bien développées et au moins aussi lon- gues que la tête. — Bec plus long que la tête et presque droit. Plaque juenlurerrose brillant CE UN N'Polyonymus: — Queue beaucoup plus longue que le corps; ses rectrices externes de moitié ou au moins de un tiers plus longues que les subexternes, à côtés presque parallèles, tronquées ou obtuses; les médianes généralement plus courtes que la tête. Plaque jugulaire vert doré brillant. . . . . 2. 2. Rectrices en dessus (sauf les médianes et submédianes arrondies) obtusé- ment tronquées et à bords parallèles. Bec plus long que la tête. — ;' Queue beaucoup plus longue que le corps ; rectrices médianes de la longueur de la tête ou à peine plus longues; les submédianes, latérales-internes et subexternes presque également graduées, les externes dépassant les autres environ de la longueur des submédianes et latérales-internes réunies, en dessus rouge brillant, les médianes finement bordées de noir à l’extré- mité, les autres marquées chacune en dessus d’une grosse barre apicale noir-mat ; en dessous rougeûtre violacé, finement bordées de noir au moins dans la moitié basale et passant au noir à la base interne, éclaircies au bord externe vers la base mais sans bordure blanche définie. Cerps en dessus jusqu'aux épaules vert cuivré, au-delà jusqu'aux rectrices, violet- rouge ou ardoisé; corps en dessous vert cuivré souvent mêlé de gris-blanc, avec une plaque jugulaire ovale atténuée obtuse vert mousse très bril- lant ; sous-caudales fauves, avec ou sans petits disques violets ou noirà- tres. —Q Corps en dessus vert avec l’uropygium plus cuivré,les supra-cau- dales, au moins les dernières, rouges ; en dessous blanc; menton et gorge lavés de fauve clair et mouchetées de petites taches vertes sériées, rare ment punctiformes; poitrine et abdomen vert cuivré avec les plumes frangées de blanc et le milieu de l’abdomen blanc. Queue environ de la longueur du corps, rectrices en dessus rouge brillant comme celles du mâle, passant graduellement au noirâtre pourpré à l'extrémité, mais sans barre noire apicale définie; en dessous les externes noires dans leur moitié interne, blanche dans l’externe et à l'extrémité interne, Sous-cau- dales entièrement fauve clair. . . . . . ee ee LC O4ppDhO) (1) Cette ligne est à peine indiquée où manque le plus souvent dans les mäles du genre Sappho, 192 EUGÈNE SIMON — Rectrices en dessus (saufles externes à bords parallèles et obtusément tron- quées) atténuées subacuminées obtuses; les externes en dessous bor- dées de blanc au côté externe au moins à la base; bec tantôt aussi long que la tête, tantôt plus court, rarement un peu plus long. . . . . . 3. 3. Bec plus court que la tète {P. gracilis, Gouldi etc.), de même longueur (P. Juliæ, Nunaetc.) ou un peu pluslong, légèrement courbéau moins à l’extré- mité. — Queue deux fois {ou souvent plus) plus longue que le corps; rectrices médianes réduites, plus courtes que la tête ; les externes au moins deux fois plus longues que les subexternes, étroites, noires le plus souvent brièvement pointées de vert ou de bronzé ; en dessous leur côté externe bordé de blanc au moins dans la moitié ou le tiers basal ; les autres vert brillant, plus foncé vers la base, rarement noires et pointées de vert; corps en dessus vert cuivré. — © Corps en dessous blanc moucheté de vert, plus densément sur les flancs ; queue de la longueur du corps ou un peu plus; rectrices externes plus longuement bordées de blanc parfois jusqu'à l'extrémité MORE VRM E M ER ER EEE RES alLdO PE YEMUE Bec beaucoup plus court que la tète, presque droit. Rectrices médianes larges, plus longues que la tête, les externes très larges, à bords parallèles et obtusément tronquées, en dessus violet pourpré ou noirâtre, en dessous les externes bordées de blanc en dehors. — «ad. Dessus du corps violet foncé. -—O (ou Yeures)(yertiCUIVrÉ. MONET NN IZ ol allie: irvtenre. — PSALEDOPHRY TABLEAU DES ESPÈCES 1. G' Plaque jugulaire vert brillant prolongée sur la poitrine, atténuée obtuse ou subacuminée. Rectrices externes en dessus noir mat sans reflets, mais parfois marquées d’une petite tache apicale verte ou bronzée. . 2. — 5* Plaque jugulaire vert brillant, ni atténuée ni prolongée sur la poitrine, largement arrondie ou tronquée. Rectrices externes en dessus noires presque toujours lustrées de vert, vues d’arrière en avant; ornées d’une taché”apicale sel MERE AE ER RP ER ES: 2. Rectrices externes ornées en dessus d'une irès petite tache apicale vert cuivré ou bronzé (parfois finement rouge sur la partie correspondante du stipe) en dessous ligne blanche externe ne dépassant pas, ou à peine, le niveau des subexternes; subexternes et latérales internes plus longue- ment vertes à l'extrémité, passant à la base au noir lustré de vert; médianes et submédianes entièrement vertes (sauf à la base dans la partie recouverte) ; base de l'abdomen fauve clair; sous-caudales d’un fauve plus roux, à disques vert cuivré, tantôt très petits, tantôt plus larges. — Bec de 12 m/m. Rectrices externes de 130 à 135 m/m {1). P. eucharis(B. etM.). s (1) D'après un mäle de ma collection, trouvé mêlé à de nombreux de ?. Fictoriæ dans un lot de Bogota et deux mâles du Musée britannique : a) du catalogue Salvin, étiqueté de Buenaventura, et b), sans localité. Un autre specimen existe au Musée de Munich sec. Hell- mayr. — Un 3 mâle du musée de Londres (4 du catalogue) type du Yuna Kaoli Lesson, d'après Gould, est véritablement P. rnuna, contrairement à l'opinion de Salvin (Cat. p. 148). Deux autres individus de la même collection étiquetés eucharis sont des femelles ou des jeunes de détermination douteuse. à SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 193 — Rectrices externes en dessus noir mat, unicolores ou parfois avec l'indice d'une très petite tache apicale bronzée ou ardoisée; en dessous leur ligne blanche externe dépassant nettement les rectrices subexternes ; toutes les autres rectrices en dessus noir mat, vertes ou bronzées à l'extrémité seu- lement; sous-caudales fauves, unicolores ou les plus longues offrant seules les traces de très petits disques obscurs linéaires . . . . . . . 3. 3. Rectrices médianes et submédianes marquées en dessus d’une petite tache apicale vert cuivré un peu bleuâtre (au moins le long du stipe) ; latérales internes et subexternes d’une petite tache apicale vert plus doré parfois cuivré-rouge; rectrices externes, étroites et très longues, à ligne blanche externe en dessous, n'atteignant pas leur milieu. Base de l'abdomen et sous-caudales fauve rougeûtre (variables) ; sous-caudales presque toujours unicolores ; supra-caudales vert bronzé olive ou un peu rougeñtre à peine plus foncé que le dos. Bec de 14 1/2 à 15 m/m. Queue de 15 à 17 cent. (1). P. Victoriæ (Bourc.). Varialions locales ou individuelles de P. Victoriæ. — Les oiseaux de Colombie sont généralement un peu plus petits que ceux de l'Ecuador, en dessous d'un vert plus bronzé (moins franc) avec les plumes bronzées plus nette- ment frangées de fauve plus roux: leurs sous-caudales sont aussi généra- lement d’un roux plus vif; mais aucun de ces caractères n’est constant, et la plupari des oiseaux de l'Ecuador ne pourraient se distinguer de ceux de Bogota s'ils étaient préparés de la même manière. À. Boucard a cependant proposé de séparer spécifiquement les oiseaux de l'Ecuador sous le nom de Lesbia aequatorialis, mais il n’y a pas lieu d’en tenir compte. — Rectrices médianes et submédianes en dessus, au moins dans leur moitié apicale, vert doré passant légèrement au bleu vers la base (de la partie verte); latérales internes et subexternes marquées d’une petite tache apicale du même vert; rectrices externes relativement plus courtes et un peu plus larges, en dessous leur ligne blanche externe plus longue dépas- sant de beaucoup leur milieu; supra-caudales vert cuivré comme le dos ; en dessous base de l'abdomen et sous-caudales fauve plus pâle, parfois blanchAtre EAP RRRnCR ; 4. 4. Taille faible : bec de 11 1/2 à 13 m/m; rectrices externes de 112 à 118 m/m; subexternes de 60 à 64 m/m ; médianes de 24 à 26 m/m. . P.Juliæ Hart. — Taille un peu plus forte : bec de 15 à 16 1/2 m/m; rectrices externes de 123 à 128 m/m,; subexternes de 65 à 68 m/m ; médianes de 25 à 27 m/m. (sec. C. E. Hellmayr; species invisa). . . . . . . . . P. Berlepschi Hellm. 5. Rectrices externes en dessous à ligne blanche dépassant de beaucoup les subexternes ; en dessus noires, vue d’arrière en avant à reflets vert cuivré s’atténuant vers la base, passant à l'extrémité au vert plus franc et doré, en dessous noir verdàtre passant à la base (plus ou moins longuement) au noir violacé; rectrices subexternes et latérales internes, vues en arrière, entièrement d'un beau vert, plus brillant à l'extrémité, passant parfois à — (1) Les jeunes mâles, en plumage de transilion, ont souvent la plaque jugulaire incom- plète orangé doré très brillant. 13 194 EUGÈNE SIMON la base au cuivré-rouge, vues en avant passant au noir à la base. Corps en dessus vert, souvent un peu plus cuivré en avant ; base de l'abdomen fauve-roux ; sous-caudales vert cuivré; longuement frangées de fauve- roux, surtout les plus courtes. — Bec de 8 1/2 à 9 m/m. Queue de 80 à 83/1. NE ER CR RE TE Ce RE Taie (On) Races locales de P. gracilis. — (b) Rectrices externes en dessus noires, vues en en arrière, à reflets très faibles vert bronzé foncé parfois un peu bleuâtre mais avec une très pétite tache apicale vert doré nette; en dessous noir violacé bleuâtre non ou très légèrement teinté de verdâtre dans le tiers apical; les autres rectrices vert doré, vues d’arrière en avant, les subexternes et latérales internes passant brièvement au noirâtre à la base rarement avec un reflet rougeâtre. Corps en dessus vert cuivré comme P. Gouldi (oiseaux de Chota au N. du Pérou); le plus souvent d’un vert cuivré plus rouge (oiseaux de Cochabamba et de Leimabamba) ; abdomen en dessous à la base blanchâtre légèrement lavé de fauve; sous-caudales vert cuivré (disques plus ou moins larges); frangées de fauve pâle ou de blanchâtre. Bec de 10 1/2 à 11 m/m. Queue de 100 à 105 m/m. P. gracilis labilis, var. nova. — (c) Rectrices externes en dessus noir sans reflets verts, mais passant à l'extrémité au bronzé-rouge fondu ; en dessous noir bleuâtre à peine teinté de verdatre à l'extrémité; rectrices subexternes et latérales internes vert doré à la pointe, passant longuement à la base au bronzé rougeâtre (à voir d'arrière en avant); rectrices médianes ét submédianes vert doré, parfois teintées de cuivré-rouge sur les bords au moins à la base. Corps en dessus vert comme celui de P. gracilis typique; en dessous abdomen à | la base blanc presque pur ; sous-caudales blanc, non ou très légèrement | lavé de fauve, à petits disques vert cuivré, — Bec 10 m/m. Queue 100 m/m. P. gracilis pallidiventris E. S. | — (d) Rectrices externes, subexternes et latérales internes comme celles du précédent ; rectrices médianes et submédianes d'un vert plus franc uni- | forme. Abdomen vert cuivré passant au fauve-roux seulement à la base; Sous-caudales vért cuivré, assez brièvement frangées de fauve rougeâtre | clair. — Bec plus petit, de 9 m/m. Queue plus longue, de 107 m/m. P. gracilis longicauda, var. nova. — Rectrices éxternes en dessous à ligne blanche n'atteignant pas ou au moins nedépassantipas les*subexternes #1 PEN CE RO 6. Rectrices externes en dessus noir à reflets verts très prononcés (paraissant parfois entièrement vertes, d’arrière en avant) passant au vert doré à l'extrémité; en dessous noir verdâtre passant au noir-violet environ dans leur tiers basal, Jeur ligne blanche externe non ou à peine plus courte que les subexternes (1); les autres rectrices -entièrement vert doré mais les subexternes et latérales internes, vues en arrière, graduellement plus foncées vers la base; sous-caudales vert doré étroitement frangées de fauve-roux. — Taille petite : Bec de 9 à 10 m/m; queue de 90 à 105 m/m. P. Gouldi (Lodd.). à (1) Elle paraît même parfois un peu plus longue sur les spécimens dont 14 queue a été étirée par la préparation. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 195 — Rectrices externes en dessus noir mat sans reflets mais avec une petite tache apicale vert doré; én dessous noir violacé ou bleuâtre ; leur ligne blanche externe beaucoup plus courte que les subexternes; celles-ci en dessus noir lustré de vért avec l'extrémité verte ; les autres vert doré avec les latérales internes, vues en arrière, passant au noir à la base surtout le long du stipe; base de l’abdomen et sous-caudales fauve très pale parfois blanchâtre ; celles-ci marquées de très petits disques verts. — Taille assez forte: bec de 131/2à 141/2 m/m; queue de 120 à125m/m. P.Nuna. (Less). Variations locales ou individuelles de P. Nuna. — Les oiseaux de Bolivie ont généralement la base de l'abdomen et les sous-caudales d’un fauve plus roux que celui des oiseaux du Pérou, et les disques verts de celles-ci sont plus petits ce qui n’a rien d’absolu; le spécimen de la collection Boucard au Muséum étiqueté « Lesbia boliviana, type Bolivie, Buckley » a la plaque jugulaire d’un vert doré plus clair et les pointes des rectrices d’un vert plus cuivré, mais ces derniers caractères ne se retrouvent pas sur les P. Nuna boliviens que j'ai vus au Musée britannique et dans la collection Berlepsch, je ne pense pas qu’il y ait lieu de maintenir la sous-espèce P. Nuna boliviana Boucard (1). , 2° Genre. — SAPPHO — gt Tète et cou jusqu'aux épaules, vus en dessus, veri cuivré ; dos rouge carmin violacé. Corps en dessous vert cuivré ; plumes de la poitrine brièvement frangées de blanc, celles du milieu de l'abdomen plus longue- ment de blanchâtre; sous-caudales fauve clair unicolores ou les plus longues à petits disques allongés violet-rouge. — 4 Q Rectrices en dessus rouge-orangé très brillant. Bec presque droit, de 17 à 18 m/m.— Q Rectrices externes en dessous dans leur moitié interne jusqu’au stipe, noir bleuñâtre, passant dans la seconde moitié, le long du stipe, au rouge sombre fondu; blanches dans leur moitié externe jusqu’à la base, et à l'extrémité interne. S. sparganurus (Shaw). — jt Tète et cou jusqu'aux épaules, ou un:peu au-delà, vert plus bronzé, plus terne et plus brunâtre sur la tête ; dos violet-rouge foncé légèrement ardoisé. Corps en dessous vert cuivré, toutes ses plumes plus longuement frangées de blanchâtre ; milieu de l'abdomen gris-blance, tirant parfois sur le fauve clair; sous-caudales fauve clair, à disques plus larges noirâtre violacé. — 1 Q Rectrices en dessus rouge plus carminé très brillant. Bec courbé et plus long, de 21 à 23 m/m. — © Rectrices externes en dessous dans la moitié interne noir-bleu n'’atteignant pas le stipe et sans teinte rouge ; blanches dans la moitié externe jusqu’à la base et à l'extrémité infetne: UN Elle UNS Phaon,(Gould): (4) [1 sera toujours impossible de savoir ce que peut être le Lesbia chlorura de Gould, décrit avec doute du Pérou (in P. Z. S., 1871, p. 504) ; la description convient surtout au P. Gouldi ; dans ce cas la localité serait erronée. Au Musée britannique j'ai vu, sous le nom de L. Gouldi Chlorura « ? Peru, by Warszewiez » un oiseau (f. du catalogue Salvin) qui est peut être le type de Gould ; le même dont il parle dans la Monographie à l’article de L. gracilis, mais ce spécimen est incomplet et en mauvais état ; ses rectrices principales sont usées par le bout ct il est en fait impossible dé le rapportér avec certitude à l’une plutôt qu’à l’autre des deux espèces si voisines du Pérou, én admettant que cette provenance soit exacte. 196 EUGÈNE SIMON 3° Genre. — POLYONYMUS — gt Corps en dessus vert, un peu plus cuivré sur le cou et la nuque, plus terne et grisâtre sur la tête; passant au vert bleuâtre en arrière; de chaque côté une petite tache blanche postoculaire ; corps en dessous vert bronzé terne; menton et gorge rose brillant, bordés de chaque côté en avant d’une ligne sous-oculaire gris-blanc; plumes de la poitrine et surtout de l'abdomen frangées de gris-blanc ; sous-caudales bronzé clair, frangées de blanc ; rectrices médianes et submédianes en dessus cuivré vert passant souvent au vert bleuâtre à l'extrémité, parfois au bronzé plus rougeûtre à la base; les latérales internes cuivré-rouge violacé; les subexternes et externes violet pourpré sombre; en dessous les subex- ternes noir-violet ou noir-bleu passant à l'extrémité, surtout interne, au violet-rouge plus clair et plus brillant ; les externes au côté interne noir bleuâtre jusqu’au stipe, un peu teinté de violet à l'extrémité, au côté externe gris-blanc passant au noir à la base, leur stipe fauve ou blanchâtre graduellement plus foncé vers la base. Bec de 18 à 18 1/2 m/m.—OQ ou jeune . Corps en dessous blanchâtre grivelé de bronzé-vert (chaque plume verte frangée de blanc plus pur); plumes brillantes de la gorge d'un rouge plus orangé, moins denses parfois sériées sur fond blanc apparent; sous-caudales gris-blanc à petits disques bronzé clair. Bec un peu plus grêle etlun ‘peu courbé-.— ./ 1". PCaroli(Bourc.) 4° Genre. — ZOBDAELEA — adulte. Corps en dessus d’un beau violet (plumes violettes à base verte); supra-caudales bordées de rouge-violet brillant; en dessous menton et gorge vert clair très brillant; poitrine et abdomen vert cuivré mêlé de fauve-roux, surtout au milieu et à la base de l'abdomen ; sous-caudales rousses ; en dessus rectrices médianes vertes, les autres noirâtres, les externes marquées d'une petite tache apicale verte ; les autres d’une large tache apicale bronzé-rouge violacé, en dessous bleu d'acier passant au vert à l'extrémité ; les externes très étroitement bordées de blanc au moins dans leur 3/4 basilaires (sec. Lawrence) (1). — jeune, corps en dessus vert bleuâtre foncé (lustré vu d’arrière en avant); supra-caudales comme le dos; dessous du corps fauve grisàtre moucheté de plumes vert-bleu foncé, plus denses sur les flancs; menton et gorge ornés d’une bande longitudinale, atténuée en arrière vert clair olivâtre brillant; rectrices en dessus violet-rouge très foncé, légèrement teintées de cuivré vers la base; les médianes et submédianes brièvement pointées de bleu, en dessous violet noirâtre ; les externes bordées de blanc extérieurement (jusqu'au stipe, sauf dans leur tiers apical); sous-caudales fauve pâle àtrès petits disques violets. Bec11,2 m/m ; aile 54 1/2 m/m (2). © ——— —————— (1) Description originale du Lesbia Orloni par Lawrence : la pl. 38 du Supplément de Gould parait composée d’après cette description. (2) Description prise à Londres du type de l’ometes glyceria jeune G ayant encore à peu près la livrée de la femelle ; les plumes de la tête et du cou frangées de roux sont un signe d'immaturité. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 197 — © (adulte ou subadulte) comme le jeune mâle sauf gorge sans bande bril- lante, mouchetée de petites taches vertes ; queue plus courte ; rectrices en dessus et en dessous d’un violet plus bleu ; les médianes et submédianes passant au bronzé à l'extrémité, en dessous les latérales sans bordure blanche externe mais avec une petite tache blanche apicale. Bec 12,7 m/m. Atle 5m EN) EN ENV Ztelyceriai(Bonap:). 38 Groupe. — METALLURA Voisin du groupe précédent ; en diffère seulement par le bec plus petit, de la longueur de la tête, ou, le plus souvent, plus court (2) (rarement courbé); sa mandibule supérieure droite, vue de profil à peine infléchie à l'extrémité très aiguë, ses marges mutiques ou très vaguement serrulées, l’inférieure éga- lement aiguë, légèrement comprimée et un peu arquée en haut à l'extrémité ; base du culmen et écailles nasales comme celles du groupe précédent. Queue plus courte, néanmoins assez longue et fourchue, au moins celle du mâle (ressemblant davantage à celle des Æeliangelus et des Ériocnemis) ; ses rectrices généralement très amples et obtuses, non bordées de blanc au côté externe, mais celles de la femelle pointées de blanc. Pieds généralement plus forts, noirs. Sous-caudales molles, peu colorées. TABLEAU DES GENRES 1. Rectrices en dessus (vues d’arrière en avant) passant, selon les incidences, du bleu d'acier au violet ou bronzé doré, à stipes noirs, toutes amples et obtuses ; les médianes en dessus à peine de un quart ou d’un cinquième plus courtes que les externes ; corps en dessus vert-cuivré ou noir sans parure céphalique. — orné en dessous d’une plaque jugulaire brillante, allongée, formée de plumes squamiformes rondes égales (non prolongées). — Q Corps en dessous passant au roux en avant sans plaque jugulaire ; rectrices latérales pointées de gris-blanc. . . . . . . . . . Metallura. TR CCITICESIS ANSE SHURISES((S) SE RTE NE AMEN R 2. Queue très longue et profondément fourchue ; rectrices (au moins celles du mâle) unicolores et à stipes noirs (passant parfois au brun à la base, surtout en dessous); les médianes vues en dessus au moins de moitié plus courtes que les externes ; corps en dessus vert cuivré ou bronzé parfois violet, sans aucune parure céphalique. . . . . . . . . . . . 8. — Queue beaucoup moins fourchue, rectrices médianes en dessus à peine de 1/5 plus courtes que les externes. — « tête ornée en dessus d’une plaque OHIUNENCLÉTC AL. SAUTER RE DES CNET ER M EU &e (1) Description prise à Londres d’un oiseau éliqueté Zodalia Ortoni Lawr., Intac, Ecuador (Buckley) (A &u catalogue Salvin). (2) Sous ce rapport certains Psalidoprymna (P. Gouldi, gracilis) diffèrent à peine des Rhamphomicrus. (3) Cependant en dessus, vues d’arrière en avant, parfois plus lustrées brillantes mais sans changement de coujeur. 198 EUGÈNE SIMON 3, Rectrices latérales relativement assez étroites, un peu atténuées obtuses. — at Corps en dessus violet ou noir sans plaque céphalique ; en dessous orné d'une plaque jugulaire doré très brillant, acuminée sur la poitrine, formée de plumes squamiformes égales assez petites. Rectrices noir ou noir pourpré ; supra-caudales bronzé rouge brillant; — Q dessous du corps blanc souvent un peu teinté de fauve en avant, menton et gorge pictés de petites taches sériées d'un vert foncé, poitrine, surtout sur les côtés et flancs de l'abdomen ornés de plumes plus grosses d’un vert plus cuivré. Queue plus courte, ses rectrices en dessus bronzé violet très foncé bordées de noir, en dessous noires, les externes longuement, les subex- ternes brièvement pointées de blane . . . . . . . . Rhamphomicrus. — Rectrices latérales très amples, non ou peu (C. Stanleyi) atténuées, obtuses, — jt orné en dessous d'une bande jugulaire très brillante, se terminant sur la poitrine par des plumes plus longues et graduées. — Q semiandro- morphe, ne différant du mâle que par l'absence de bande jugulaire; rectrices semblables . ..... Chalcostigma. 4. 4 Q Rectrices toutes à stipes blancs, au moins dans les deux tiers basi- laires; les médianes bronzé-vert, les latérales (excepté ©. Lindeni) en grande partie blanches. — 4 Tête noire ou vert foncé, hordée latéra- lement et en dessous d'un large collier blanc; en dessus pourvue, sur la nuque, de longues plumes effilées aiguës, graduées noires ou vert foncé, de plus coupée d'une bande longitudinale blanche formée en arrière de plumes graduellement plus longues et plus fines d'avant en arrière et presque unisériées, divisant la touffe noire occipitale, renfermant en avant (au dessus du bec) une tache allongée noire ou vert foncé comme la tête. Corps en dessous noirâtre ou bronzé foncé, grivelé (chaque plume frangée de blanc ou de fauve clair). Menton et gorge noirs, coupés d'une barbe blanche, verte ou bleue, prolongée sur la poitrine par des plumes étroites très longues et inégales. — Q (ou jeunes mâles). Tète en dessus bronzé-vert comme le dos; dessous du corps blanc ou fauve clair; menton, gorge et poitrine parsemés de très petites taches brunâtre bronzé et offrant, vers le milieu, des taches plus grosses en ligne semicirculaire peu régulière; abdomen brunâtre, bronzé au moins sur les flancs. » Oxypogon. — g'Q Rectrices à stipes noirs ou bruns (sauf dans la partie apicale blanche). 5. Tête ornée en dessus d’une plaque rouge orangé mat formée de plumes non squamiformes sans éclat métallique. — 4 En dessous une bande jugulaire non bordée, se terminant sur la poitrine par des plumes plus longues graduées, vertes, dorées ou rouge feu. . . . . . . . . . . . 5. at Q Plaque céphalique roux mat, gt prolongée sur la nuque (ou un peu au delà) par une ligne de plumes plus longues d'un roux plus clair et plus jaune. Queue longue, ses rectrices noir-bleu ou violet, les externes et subexternes pointées de blanc pur. — Q Sans bande jugulaire brillante. Eupogonus. gt Plaque céphalique roux mat, arrondie en arrière sur la nuque, sans atteindre sa base. Queue courte, cuivrée unicoiore. — Q Sans plaque céphalique ni bande jugulaire, . . . . . . . . . . . . . Selatopogon. L. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 199 M Genre. — HRHRANAERAGORARCERUS — gt Corps en dessus entièrement d’un beau violet avec les dernières supra- caudales (souvent cachées) d’un violet un peu plus rouge et frangées de noir-bleu ; dessous vert bronzé foncé avec le menton et la gorge ornés d’une plaque doré verdâtre très brillant se terminant en pointe obtuse sur la poitrine; plumes abdominales, surtout au milieu et à la base, frangées de gris-fauve; sous-caudales noirâtres, plus ou moins longuement frangées de fauve, souvent bronzé-violet au milieu du disque. Rectrices en dessus, surtout les médianes, noir teinté de violet pourpre, en dessous noir à peine teinté de bronzé-verdâtre. — © Sous-caudales fauves à disques très petits parfois nuls. — «Q Bec très petit et presque droit, de 7 à 7 1/2 m/m. R. microrynchus (Boiss.). Race locale. — (b) & Plaque jugulaire dorée se terminant sur la poitrine par quelques plumes d’un vert brillant; sous-caudales d’un roux plus vif, à disques noirs ou violacés très petits (1). KR. micror. andicola, var. nova. — of Corps en dessus noir mat, teinté de vert obscur sur la tête, avec les supra-Caudales cuivré-violet foncé; dessous gris obscur densément bronzé-vert, avec la gorge doré très brillant légèrement orangé. — g' Q Sous-caudales vert noirâtre, très longuement frangées de gris-blanc. Bec un peu plus fort, plus courbé, de 8 à 8 1/2 m/m (2). R. dorsalis Salv. 2e Genre. — RERTAHLEHEA TABLEAU DES ESPÈCES 1. 4 © Corps en dessus et en dessous noir mat; en dessus, vu d'arrière en avant, passant au violet rougeûâtre lustré; en dessous menton et gorge ornés d’une bande de plumes squamiformes vert-bleu foncé; sous-caudales noires teintées de violet-rouge très foncé au centre, finement frangées de fauve-roux, au moins les plus courtes. Rectrices en dessus bronzé-rouge plus ou moins foncé, passant, vues d’arrière en avant, au bleu-gris ardoisé ; rectrices latérales en dessous tantôt cuivré-rouge brillant, tantôt violet- rouge plus ou moins foncé (3). Sexes semblables, M. Phœbe (L. et D.) (1) Ne connaissant que deux mâles adultes de Mérida (Vénézuéla), je ne puis affirmer que ces caractères soient constants. (2) Je ne connais de cette espèce que deux individus incomplètement adultes, surtout le mâle; aussi la description que j'en donne ici est-elle provisoire. (3) Caractère variable individuellement (peut-être sexuel ?). M Jelshkii Cabanis qui repose uniquement sur la teinte plus violette et plus foncée de ses rectrices latérales ne peut être maintenu même comme sous-espèce, contrairement à ce que j'avais supposé d'après des matériaux insuffisants. (4) Iei viendrait se placer : M. chloropogon (Cab. et Heine) © « purpureo-fuscescens, nitore quodam melallico virescenti, vertice humeris uropygioque valde, imprimis autem macula gulari splendidis- sime virescente-fulgentibus; alis purpureo-fuscis ; rectricibus latissimis, pulchre purpureo- resplendentibus; crisso albido, tectricibus caudæ inferioribus virescenti-nitentibus, margine lutescenti. — fem. (an mas. juv.) subtus brunescenti-ochraceu, gula lateribusque maculis parvis fuseis virescentibusque gutlatis, rectricibus splendide purpurascentibus, tribus externis apice pallide albescentibus (Cab. et Heine) ». Sur deux individus, sans localité et ayant dit-on, séjournés dans l'alcool. Peut-être M. Phœbe très altéré? 200 EUGÈNE SIMON — gt Q Corps en dessus violet brunâtre ou vert cuivré,. . . .'. …. ., 92, 2. Corps en dessus violet brunâtre ou bleu verdâtre passant, vu d’arrière en avant au bleuâtre/IuStre 7 MORIN AN NN RC À — Corps'en dessus VertiGUIVrÉ INDES RARE en Le 3. Corps en dessus bronzé foncé (1) passant au rouge sombre sur le cou et la tète; en dessous gorge et partie supérieure de la poitrine rouge orangé très foncé avec une bande médiane jaune d'or; bas de la poitrine et abdomen bronzé noirâtre passant au rougeûâtre sur les flancs; sous- caudales violet noirâtre frangées de roux très foncé. Rectrices médianes noir-bleu passant au bronzé-vert sur les bords, vues d’arrière en avant bleu d'acier brillant; rectrices latérales bronzé-vert, un peu plus foncé au côté interne (' incomplètement adulte) . . . . M. Theresiæ E.Ss. — Corps en dessus bleu verdàtre lustré; en dessous menton et gorge vert doré brillant, poitrine et abdomen bleu verdâtre; les plumes frangées de fauve surtout à la base de l'abdomen; sous-caudales bleu d'acier violacé ou violet sombre, longuement frangées de roux ; rectrices violet-pourpré; les médianes teintées de bleu verdâtre à l'extrémité (sec. Hartert et Oberholser). — Q Corps en dessous fauve foncé moucheté de petites taches bleu- verdâtre, plus grosses et plus denses sur la poitrine et les flancs (Sec Oberholser) NE TN M purpureicaudal(Hant): 4. Rectrices en dessous vert cuivré clair brillant, très finement liserées de noirâtre au bord externe; sous-caudales bronzées comme l'abdomen, assez étroitement frangées de roux foncé RE RAT Lo) — Rectrices en dessous bleu d'acier ou violet-rouge brillant. Sous-caudales bronzé obscur comme l'abdomen, plus longuement frangées de fauve clair ou de blanchâtre . à . . : | LT EN RECENT ME 5. Corps en dessous brunàtre bronzé ou semi-doré avec une plaque jugulaire rouge leu OU Viol t-TOUgeVINEUX IE SE ENT RE GS — Corps en dessous vert bronzé ou cuivré, plus brillant sur la gorge et la poitrine avec où sans plaque jugulaire verte, — Q plumes de la gorge et de la poitrine à bases rousses apparentes; rectrices latérales étroitement bordées de/gris-blanc'afl'extrémité D NP 7: 6. «* Menton et gorge ornés d’une bande assez étroite et atténuée-rouge feu (2). Bec de 12 à 13 m/m..…. ET re CM eupogon (Ga)! — ot Menton, gorge et partie supérieure de la poitrine presque entièrement violet-rouge vineux foncé, — Q plumes violet-rouge de la gorge à base fauve apparente, au moins au milieu; poitrine et abdomen grivelés de fauve pâle ou de blanchâtre. Rectrices latérales brièvement pointées de blanchâtre fondu. — 4 © Bec 13 m/m. . . . . . . . . M. Baroni Sal. 7. Corps en dessous vert bronzé (plumes vert cuivré à base fauve clair plus ou moins apparente et frangées de fauve clair) ; gorge ornée d’une plaque (1) Plumes rouge cuivré très longuement frangées de vert-bleu; peut-être un caractère de jeune ; il est possible que chez l'adulte le corps soit en dessus entièrement vert-bleu foncé, sauf la tôte, (2) Je ne connais pas la femelle. { 4 | | 4 SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 201 jugulaire plus ou moins nette, formée de plumes squamiformes vert mousse brillant. Rectrices latérales en dessous cuivré doré brillant à reflets verts passant un peu à la marge au doré plus rougeâtre fondu. — Q Sans plaque jugulaire définie; rectrices latérales d’un doré plus rougeâtre surtout à l'extrémité, et pointées de gris-blanc obscur ombré, fondu. — © Bec relativement long, de 17 à 19 m/m (1). M. æneicauda (Gould). — Corps en dessous vert bronzé avec une tendance à passer au bronzé rougeâtre, chez les mâles très adultes, avec la gorge et la poitrine d’un doré plus brillant sans présenter de plaque jugulaire définie; plumes squamiformes à base roux vif. Rectrices en dessous vert cuivré très bril- lant. — © Plumes de la gorge et de la poitrine à bases fauves; celles de l'abdomen à bases blanchâtres un peu apparentes, surtout au milieu. Rectrices latérales d’un cuivré plus roux surtout à l’extrémité, finement liserées de gris-blanc au bord apical. — Q Bec assez court, de 13 1/2 à US n/a LCR ER A CE NP EE M ARR PO SES 8. g Gorge et poitrine entièrement cuivré verdâtre brillant. — Rectrices laté- rales en dessus lisérées de gris noirâtre au côté externe, brièvement poin- tées de gris-blanc. — Bec de 15 à 15 1/2 m/m . . . M. primolina Bourc. — gt Gorge coupée d’une étroite bande longitudinale noir mat, n’atteignant pas tout à fait la base du bec. — Q Rectrices latérales teintées de cuivré- rouge dans leur moitié externe, un peu plus largement pointées de gris- blanc. Bec de 13 1/2 à 14 m/m (2). . . . . . . . . M. atrigularis Salv. 9. æ Corps en dessous entièrement vert bronzé ou cuivré sans plaque jugulaire définie. Rectrices en dessus bleu-violet clair irisé. Bec de 02 INT O) ER EN NT VrIliami De tB:): — gt Corps en dessous bronzé-vert plus ou moins foncé, parfois noirâtre, avec une plaque jugulaire vert brillant très nettement définie, se terminant en pointe sur la poitrine. — Q Menton, gorge et poitrine roux uniforme, sans paquenteulaire NEUTRE nr SRE RES IO; 10. Rectrices latérales en dessous bleu d'acier très brillant à reflets violet- rouge surtout au côté externe. Rectrices médianes, vues d’arrière en avant, bleu d'acier très vif, passant au cuivré ou au rouge-violet à leur bord apical, vues en dessus violet-bleu plus foncé et finement striées d’or, vues (1) Les deux individus que je possède et tous ceux que j'ai vus à Londres et à Paris (provenant presque tous de Buckley) ne me paraissent pas complètement adultes, et il est possible que-certains des caractères donnés ci-dessus tiennent à l’âge. — La coloration des rectrices est variable, surtout chez la femelle ; j'ai vu dans la collection Berlepsch un jeune différant du type par ses rectrices latérales en dessus d’un violet-rouge brillant rappelant celles de A]. tyrianthina; cet oiseau, décrit sommairement par Berlepsch, sous le nom de Metallura malagæ est peut-être un hybride ou le jeune d'une autre espèce voisine de M. æneicauda ; de nouveaux matériaux seraient nécessaires pour trancher cette question. (2) M. atriqularis n’est peut-être qu'une race locale de H. primolina : il est cependant à noter que la bande noire de la gorge n’est pas le seul caractère qui l'en distingue ; mais les matériaux à ma disposition sont insuffisants. (3) D’après les deux oiseaux (montés, en mauvais état et en partie décolorés) de l’ancienne collection Gould ; il est bien possible que pendant la vie les rectrices aient une toute autre coloration. D'après Elliot, le type de Bourcier serait à New-York. 202 EUGÈNE SIMON de côté passant au bronzé doré. Corps en dessus et supra-caudales verts; en dessous vert bronzé obscur, plumes de la poitrine légèrement frangées de fauve pâle; celles de l'abdomen de blanchâtre ; sous-caudales fauve très clair ou blanchâtre, à petits disques noirâtre violacé ou cuivré vert. — Q Corps en dessous fauve ou gris-fauve graduellement éclairci en arrière ; passant au blanchâtre sur le milieu de l'abdomen ; gorge mouchetée de petites taches vert noirâtre sériées ; poitrine vert cuivré au moins sur les côtés ; flancs de l'abdomen mouchetés de vert cuivré; sous-caudales fauve pâle à disques obscurs très petits ; rectrices latérales pointées de gris-blanc. Ailes de 56 à 59 m/m ; bec de 11 à 12 m/m. M. smeragdinicollis (Orb. et Lafresn.). Sous-espèces ou races locales, — (b) 4 Semblable au type sauf les sous-caudales fauve-roux plus foncé, à disques vert cuivré plus larges (1). — © Gorge et poitrine entièrement fauve-roux sans mouchetures, au moins au milieu ; abdomen gris blanchâtre largement moucheté de vert cuivré. M. smaragdinicollis districta (Banks). — (c) Corps en dessous d'un bronzé vert plus pâle; plumes de la poitrine et de l'abdomen plus longuement frangées de gris-blance ou de fauve pâle; plaque jugulaire d’un vert doré un peu plus clair. Rectrices médianes en dessus plus cuivré-rougeûtre, vues en arrière passant au bleu d'acier un peu plus violet; sous-caudales comme celles du type. — Q Normale. — g' © Taille un peu plus forte: aile de 60 à 62 m/m; bec 12 m/m. M. smaragdinicollis peruviana (Boucard). — Rectrices latérales en dessous violet-rouge brillant, un peu plus clair et plus doré dans leur moitié externe, avec une fine bordure noirâtre, au moins dans leur moitié basale; rectrices médianes en dessus rouge-violet, passant, vues d'arrière en avant, au bleu-violet ardoisé ; supra-caudales plus ou moins cuivrées parfois rouge cuivré, au moins à la base. Corps en dessous bronzé vert foncé; plumes de la poitrine non ou à peine frangées de gris-fauve; plaque jugulaire assez étroite, d’un vert foncé, vue d'avant en arrière, paraissant largement bordée de noir. — Q Corps en dessous d’un roux assez vif passant au blanchätre sur l'abdomen ; poitrine et milieu de l'abdomen unicolores; menton et gorge plus ou moins mouchetés de très petites taches bronzé-noir espacées sériées (2); flancs de l'abdomen plus ou moinsvert cuivré; rectrices latérales en dessous d’un cuivré, plus terne dans leur moitié externe, pointées de blanchâtre, parfois lavé de fauve. — jt Q Bec petit de 9 à 10 m/m. . . . M.tyrianthina (Lodd.). Race locale. — (b)(3) t Plumes de la poitrine et du milieu de l'abdomen fran- gées de fauve pâle où de blanchâtre,; plaque jugulaire plus large, d'un vert un peu plus clair et plus doré, ses plumes à base fauve clair le plus souvent un peu apparente ; supra-caudales vertes comme le dos ou à (1) Je ne vois aucune différence dans les rectrices, ni comme forme ni comme teinte. (2) Manquant parfois sur les oiseaux de Bogota. (3) HMetallura lyrianihina est en outre sujet à diverses modifications accidentelles dont la plus fréquente est un mélanisme partiel n'affectant que la plaque jugulaire dont les plumes squamiformes vert brillant, passent au noir ardoisé, j'en ai vu un (forme de Bogota) dans la collection Boucard sous le nom inédit de Melallura griseo-cyanea et j'en possède un autre (de la forme quitensis). SYNOPSIS DES TROGHILIDÆ 203 peine plus dorées ; rectrices latérales en dessous plus nettement bicolores; violet-rouge brillant dans leur moitié interne, cuivrées dans leur moitié externe. — jt Q Bec un peu plus long, de 11 à 12 m/m. M. tyrianthina quitensis (Gould), 3° Genre. — CHAELCOSTIGMA TABLEAU DES ESPÈCES 1. G Tête et cou, vus en dessus, bronzé verdâtre foncé, jusqu'aux épaules ; dos violet foncé ; supra-caudales bleu verdâtre. Corps en dessous gris noirâtre à peine bronzé, passant au bleuâtre sur les flancs ; bande jugu- laire, vue d'avant en arrière, largement bordée de noir de suie, vert bril- lant, se terminant par des plumes plus longues, inégales et graduées rose- violet ; sous-caudales noirâtres longuement frangées de blanc. Rectrices en dessous bleu d’acier, les latérales souvent plus claires au bord externe, en dessus bleu un peu plus verdâtre. —Q (ou jeune G‘;. Corps en dessus bleu verdâtre foncé ; ses parties violettes plus ou moins mêlées de vert bronzé; en dessous gris noirâtre, avec la gorge variée de blanc (plumes blanches à petits disques noirâtres). . . . . . . . . . . . . C. Stanleyi (Bourc.). Race locale. — (b) Corps en dessous gris noirâtre sans reflets bronzés ; bande jugulaire, vue d’avant en arrière, plus étroitement bordée de noir, verte se terminant par quelques plumes, à peine plus longues que les autres, violet ardoisé. . . . . . : . . . . . . . . G. Stanleyi vulcani (Gould). — Corps en dessus et rectrices bronzé vert olivâtre ou cuivré . . , . . . 2. 2. Corps en dessus vert cuivré, passant largement au cuivré-rouge sur l’uro- pygium et les supra-caudales et souvent sur la nuque ; dessous bronzé verdâtre, plus foncé en avant, sur les côtés de la bande jugulaire ; celle-ci vert doré, prolongée sur la poitrine par de très longues plumes graduées rose violacé, frangées extérieurement de bleu foncé. Base de l'abdomen et sous-caudales fauve-roux foncé; celles-ci à disques étroits brunâtres; rectrices bronzé doré un peu rougeâtre, plus brillant en dessus. — © ou jeune. — Bande jugulaire nulle ou réduite à quelques plumes vertes isolées, frangées de fauve. . . . . . . . . . . G. heteropogon (Boiss.) — Corps en dessus gris bronzé olive clair; en dessous gris olivâtre passant au noirâtre sur la gorge et le menton ; bande jugulaire vert brillant, passant au doré ou au rouge feu, prolongée sur la poitrine par de longues plumes violet-rouge foncé et ardoisé unisériées. Rectrices gris bronzé olive clair, teintées de vert en dessus; sous-caudaleés de même teinte, frangées de blanchâtre fauve. — Bec un peu plus court (1). . GC. olivaceum (Lawr.). 4: Genre, — EUPOGONES gt Corps en dessus vert cuivré passant au cuivré-rouge brillant sur l'uropygium et les supracaudales, vu en avant, ou noir sur la tête et le cou. Tête ornée d’une plaque rouge-orangé foncé et mat, prolongée sur la nuque par une ligne d’un orangé plus clair et plus jaune. Corps en dessous bronzé-vert (1) Description prise à Londres, sur un mâle adulte, de Junin au Pérou (par Jelski); espèce beaucoup plus différente de €. heteropogon que ne semblent l'indiquer les descrip- tions, 204 EUGÈNE SIMON mêlé de fauve obscur sur l'abdomen; bande jugulaire étroite et très bril- Jante: vert doré au menton, rouge-feu sur la gorge et la poitrine. Rectrices médianes et submédianes en dessus violet foncé; latérales en dessous noir bleuâtre : les externes longuement, les subexternes plus brièvement poin- tées de blanc pur; les latérales internes marquées d’une très petite tache blanche apicale ; sous-caudales fauve très clair passant au blanc, souvent marquées de petits disques obscurs allongés. — Q Tête en dessus rouge orangé foncé, mêlé en arrière, sur la nuque, de noir et de vert bronzé, Corps en dessous bronzé-vert très obscur parfois noirâtre, plumes de l'abdomen, au moins au milieu, frangées de fauve-roux foncé. , . . . .. E. Herrani (D. et B.), »° éenre. — SELATOPOGON ot Corps en dessus et supra-caudales vert cuivré; tête et nuque d’un roux foncé et mat souvent mêlé, sur les côtés et en arrière, de plumes vert foncé bleuätre. Corps en dessous fauve mêlé de bronze vert surtout sur les flancs; bande jugulaire brièvement acuminée sur la poitrine, vert brillant; sous-caudales fauve clair. Rectrices bronzées; les médianes en dessus olivâtres, les autres plus cuivrées et plus claires parfois un peu rougeûtre. — Q Corps en dessus vert cuivré avec la têle d’un vert plus foncé un peu bleuûtre; dessous fauve passant au blanchâtre sur l'abdomen; gorge et flancs mouchetés de vert bronzé. Rectrices latérales brièvement pointées de fauve blanchâtre fondu. . . S. ruficeps (Gould) Race locale. — (b) Plaque jugulaire verte se terminant sur la poitrine par quelques plumes doré très Don S. ruficeps auroofastigatus (Hart.) &° Genre. — OXYPOGON TABLEAU DES ESPÈCES 1. 5 Q Rectrices latérales bronzé-violet très foncé (sauf le stipe blanc, au moins dans ses 2/3 basilaires); sous-caudales bronzé verdàtre, frangées de blanc, longuement à la base, finement à l'extrémité. — 4 Tète en dessus noir mat à crête blanc pur ou à peine lavé de fauve en avant, renfermant, au-dessus du bec, une bande noire abrégée; barbe blanc pur, mélée en avant de quelques plumes plus courtes à très petits disques punctiformes vertse CN SES PR MO in denti(BAarzu dau) — 4 Q Rectrices latérales en grande partie blanches ou fauve clair. . . . 2. 2.. Rectrices externes fauve pâle dans toute leur moitié externe: (O sec. Meyer) excepté à la base (ot sec. Chapman). 4 Très voisin de O. Guerini ; barbe également verte sur le menton mais passant à lorangé-pourpré sur la gorge ; les longues plumes de la crête occipitale plus teintées de fauve; le corps en dessous plus rufescent (sec. Chapman) (1). ©. Stubeli Meyer. (4) Species invisa, décrite sur une soule femelle en mauvais état. M. Chapman, qui à pu depuis étudier un mâle, malheureusement en plumage imparfait, ajoute à la description primitive de Meyer « the male bears a general resemblance to O0. Guerini of the eastern Andes, which it evidently represents, but has the elongated feathers of the crown more tawny ; the underparts generally more rufescent; outer web (except at the base), tip, shaît, and a narrow strip along the shaîft on the inner web of the outer tuil-feather ochraceous- buff ; an ochraceous-buff shaft-streak on the remaining tail-feathers, The metallie throat- plumes are in molt, but it is apparent that those of the ehin would have been green, while the longer plumes would have been orange-purple. Santa Isabel, 2. » . SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 205 — Rectrices externes blanches avec l'extrémité (interne et externe) bronzé- DOULCAITE SR ARE 200 0 SE UT CE RE ET, ULS. 8. «' Barbe vert brillant (plumes du menton courtes arrondies vert doré ; celles de la gorge graduellement plus longues et anguleuses, d'un vert plus franc parfois un peu bleuâtre), bordée de blanc; tète en dessus noir mat, bordée de blanc lavé de fauve sur les côtés ; crête blanc un peu jaunâtre {au moins en avant), renfermant en avant, au dessus du bec, une bande noir mat abrégée. — 1Q Rectrices latérales blanches, largement pointées de bronzé-rougeâtre, les externes bordées au côté interne, dans toute leur longueur, d'une bande de même teinte graduellement mais faiblement élargie vers la base (sans atteindre le stipe), au côté externe, dans leur moitié basale seulement, d’une ligne beaucoup plus fine et plus noirâtre;les autres bordées de chaque côté, mais un peu plus étroitement à l’externe ; sous-caudales blanchâtres souvent lavé de fauve clair, à disques bronzés, assez larges au moins sur les plus longues. . . . . O. Guerini (Boiss.). — jf Barbe d'un beau bleu assez foncé, bordée de blanc ; tête en dessus vert très foncé presque noir, bordée de blanc pur; crête blanche, renfermant en avant, au-dessus du bec, une bande vert foncé abrégée. Rectrices laté- rales blanches, largement pointées de bronzé rougeûtre; les externes non bordées sur les côtés ; les autres bordées de chaque côté (mais très fine- ment à l’externe) de même teinte; sous-caudales blanches ou presque blanches, sans disques apparents (1) . . . . . . O. cyanolæmus Sal. 39° Groupe. — OPISTHOPRORA Bec à peine aussi long que la tête; vu en-dessus aminci et comprimé environ dans son quart apical, vu de profil ses deux mandibules très aiguës arquées en haut, la supérieure à la pointe, l’inférieure dans toute sa moitié api- cale ; base du culmen, écailles nasales et queue comme dans le groupe Metal- lura; queue sans reflets irisés, peu fourchue ; ses rectrices amples; les externes et subexternes presque égales, pointées ou liscerées de gris-blanc ou de fauve à l'extrémité. Sexes semblables, mâle complètement gynomorphe sans aucune parure, ni céphalique ni jugulaire. Genre O21ST HO EE €ER A Corps en dessus et supra-caudales vert cuivré, passant au bronzé-rouge sur le cou et la tête; dessous vert cuivré foncé, plumes du menton, de la gorge et du milieu de la poitrine, longuement frangées de blanc; celles des flancs plus étroitement frangées de roux ; base de l'abdomen passant au roux foncé au moins sur ses côtés, parfois au blanchâtre au milieu ; lores roux; sous-caudales vertes, longuement frangées de roux. Rrectrices médianes et submédianes bronzé-vert ou cuivré (les submédianes passant, (4) Je n’ai vu qu'un trop petit nombre d'individus pour affirmer que ce dernier caractère soit constant ; je ne suis pas sûr de connaître la femelle adulte d’O. cyanolæmus; le seul spé- cimen que je possède comme femelle est un jeune de sexe incertain, dont les rectrices sont très finement bordées au côté externe seulement, 206 EUGÈNE SIMON le plus souvent, au noir au bord interne, surtout à la base) les latérales en dessous noir bleuâtre (parfois violacé, parfois verdâtre) étroitement bordées de blanc ou de fauve blanchâtre à l'extrémité. O. euryptera (Lodd.) 40 Groupe. — LESBIA Bec non ou à peine plus long que la tête, tout à fait droit, assez robuste à la base mais très acuminé, vu en dessus fortement comprimé, près de l'extré- mité seulement, mandibule supérieure légèrement (à peine distinctement) serrulée; base emplumée de son culmen dépassant un peu (surtout æ) le niveau de l'extrémité des écailles ; celles-ci emplumées et cachées sauf étroite- ment à leur bord inférieur ; queue profondément fourchue (surtout 4); ailes normales ; pieds médiocres, noirs ; tarses nus, sauf à la base en dessus. Sexes généralement très dissemblables : mâle orné d'une plaque céphalique de larges plumes squamiformes brillantes; queue très longue; ses rectrices graduellement plus longues, étagées, des médianes aux subexternes; les externes beaucoup plus longues que les autres et plus longues que le corps, comme celles des Psalidoprymna et des Sappho, mais sans bordure blanche externe. — Q Queue généralement plus courte que le corps, ses rectrices externes et subexternes égales ou presque égales, pointées de blanc ; corps le plus souvent en dessous en partie blanc et roux (1). TABLEAU DES GENRES — Bec environ de la longueur de la tête. gt Rectrices externes plus de deux fois plus longues que les autres, assez étroites, à bords parallèles, et obtusément tronquées ; les autres graduellement plus courtes des subex- ternes aux médianes, atténuées obtuses, en dessus bleues, violettes ou vert très brillant. Corps en dessus vert cuivré, plus foncé en avant, passant au noir, vu d'avant en arrière; tèle ornée d’une plaque d’un vert brillant, prolongée sur la nuque en bande souvent sinueuse (formée de plumes squamiformes unisériées). Corps en dessous vert cuivré ou bronzé avec où sans tache jugulaire violelte; point blanc postoculaire très petit ou nul. — Q Corps en dessous blanc ; gorge et poitrine mouchetés de vert; de chaque côté un point blanc postoculaire et une ligne sousoculaire blanche; abdomen et sous-caudales le plus souvent roux. Queue plus courte que le corps ; ses rectrices externes et subexternes presque égales, en dessous noir-bleu et pointées de blanc . . . . . . . . . . . Lesbia. — Bec un peu plus long que la tête, — 1 Q Queue beaucoup plus longue que le corps, ses réctrices amples, obtuses et graduées ; les externes à peine de 1/4 plus longues que les subexternes, toutes en dessus bronzé-vert cuivré; corps en dessous gris-blanc, de chaque côté un point blanc postoculaire très net. — «1 Menton et gorge ornés d’une plaque de plumes squamiformes bleues ; © mouchetés de petites taches vert cuivré sériées. Tephrolesbia. (1) Ce qui n'est rigoureusement vrai que pour le genre Lesbia ; daus le genre Tephro- lesbia la femelle ressemble bien plus au mâle, SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 207 A Genre, — FEPHROLESIEEIA gt Corps en dessus cuivré-vert un peu rougeâtre; tête, vue en avant, d'un vert doré clair beaucoup plus brillant, parfois quelques plumes blanches irré- gulières sur l’uropygium (1); dé chaque côté une très étroite ligne nôirâtre sous-oculairé ; corps en dessous gris-blanc avec la gorge d’un bléu saphir brillant, striée de blane (plumes squamiformes bleues à basé blanche apparente), côtés de la poitrine variés de vert cuivré clair; sous-caudales gris-blanc à petits disques vert cuivré; supra-caudales ét rectrices médianes éuivré-rouge brillant ; celles-ci teintées de vert à la base et le long du stipe; les rectricés suivantes en déssus vert foncé passant au cuivré-rougé à l'extrémité ; en dessous lés longués externes bleu d'acier passant graduellement au bleu verdâtre à l'extrémité. Bec de 19 à 20 m/m.—Q Corps en dessus cuivré-vert, un peu plus terne sur la tête, de chaque côté bande noirätre sous-oculaire plus large doublée en dessous d’une bande blanche; dessous gris-blanc plus verdâtre (plumes de la poitrine et des flancs à petits disques verts); menton él gorge marqués de petites taches vert bronzé sériées ; sous-caudales et rectrices comme cellés du mâle mais celles-ci un peu plus courtes. — «ft jeune. Tête en dessus d’un vert plus franc moins cuivré que celui du dos mais à peine plus brillant; corps en dessous comme celui de la femelle mais abdomen, surtout à la base, légèrement teinté de fauve. T.griseiventris (Tacz.). 20 Genre. — LESHIA TABLEAU DES ESPÈCES 1. Sous-caudales longuement frangées de blanc (à disques verts petits); rectrices externes très longues et relativement plus larges que celles des autres espèces du genre, non ou à peine atténuées, en dessous entière- ment noir-bleu assez brillant. Corps en dessus éntièrement vert cuivré mais plaque verte céphalique, vue en avant, étroitement bordée de noir dé chaque côté (comme celle de L. caudala), Rectrices externes en dessus d’un beau bleu-violet (conime celles de Z, cœlestis) mais légèrement lavé de vert à l'extrémité; les médianes d’un bleu plus clair teinté de vert; les autres violet foncé à la base passant vers l'extrémité au bleu plus clair à peine teinté de vert, — © Corps en dessous blanc pur sans aucune parlie rousse ; menton et gorge parsemés de petites taches vertes ; poitrine largement vert cuivré sur les côtés ; abdomen presque entièrement blanc avec quelques plumes vertes isolées sur les flancs ; sous-caudales blanches; corps en dessus verl cuivré avec la tête et la nuque d’un bleu verdâtre foncé peu brillant; rectrices en dessus bleues, les médianes teintées de bleu-vert, en dessous bleu d'acier luisant, les externes assez longuement pointéesitlé Blanc. 2.4: à: . 4 LU MN N°0 Berlépschi (Hart). — ot Sous-caudales frangées de Jauve ; reclrices externes généralement un peu moins longues, sensiblement atténuées et plus étroites au moins à l’extré- (1) Peut-être un caractère de jeune, 208 EUGÈNE SIMON mité. — Q Corps en dessous avec le menton et la gorge blancs ponctués de vert cuivré; abdomen el sous-caudales roux vif; tête en dessus vert bleuâtre foncé mais plus brillant que le vert cuivré du dos . . , . . 2. — -f Corps en dessous bronzé rougeàtre (plumes vert cuivré longuement frangées de fauve-roux); sous-caudales fauve-roux vif à petits disques vert cuivré; plaque céphalique vert brillant, vue en avant nettement plus étroite que l'espace interoculaire; rectrices externes en dessus bleu- violet, les autres du même bleu mais passant à l'extrémité au vert plus ou moins bleuâtre. Bec de151/2à16,2 m/m. — © Gorge blanche mouchetée de plumes vert cuivré disposées en lignes peu régulières ; poitrine large- ment blanche ; abdomen et sous-caudales roux vif; rectrices en dessus vert cuivré passant au noir à la base (les médianes souvent entièrement vert cuivré); en dessous les externes seules pointées de blanc. L. cœlestis (Gould). — ot Corps en dessous vert cuivré (plumes vertes plus étroitement frangées de gris); sous-caudales vert cuivré plus étroitement frangées de fauve pâle ; plaque céphalique, vu en avant, un peu plus étroite que l'espace interoculaire. Bec de 13 1/2 à 14,8 m/m rarement 15 m/m. — Q Gorge blanche mouchetée de vert cuivré ; poitrine el abdomen roux (un peu plus pâle sur la poitrine) avec quelques plumes vertes sur les flancs; rectrices en dessus vert brillant passant graduellement au bleu foncé à la base (sauf parfois les médianes); en dessous noir-bleu; les externes pointées de blanc, les subexternes tachées de blanc à l'extrémité interne. . , 8. 8. Corps en dessous entièrement vert-cuivré sans plaque jugulaire violette ; en dessus depuis la nuque vert cuivré, plaque verte céphalique, vue en avant, bordée de noir de chaque côté ; queue très longue. . . . . . 4. — Corps en dessous vert cuivré avec la gorge ornée d'une petite plaque violette ou bleue: MEME AMEL RAIN TN St CRETE SE TS 4. st Rectrices toutes en dessus (dans leur partie découverte) vert très brillant ; les externes en dessous noir verdâtre dans leur moitié apicale (ou un peu moins), noir-bleu dans la basale. Bec de 14 à 15 m/m (1). L. Emmae (Berl.). — jt Rectrices externes en dessus bleu-violet, les autres du même bleu à la base passant à l'extrémité au bleu verdâtre ou doré; les externes en dessous noir à peine bleuâtre dans leur moitié apicale sans teinte verte, noir violacé dans la basale. Bec petit, de 13 à 14m/m (2). — Q comme celle de L. Kingi seulement bec un peu plus court. L. caudata (Berl.). 5. æ Rectrices en dessus(dans leur partie découverte) d'un vert très brillant ; les externes en dessous noir verdâtre dans leur moitié apicale (ou un peu moins), noir-bleu dans la basale. Corps en dessous vert cuivré avec une plaqueïjugulaire bleue ou violette M NE EE CIO (1) La femelle de Z. ÆEnmeæ n'est pas sûrement connue; l'oiseau décrit sous ce nom par le Comte de Dalmas (in Ornis x1, 1901, p. 219) me parait être un jeune mâle. (2) On trouve parfois, parmi les Z. Aingi de Bogota, des individus sans plaque jugu- laire, ressemblant ainsi à L. caudala; je les considère comme des L. Aingi incomplètement adultes, où en mue; ils diffèrent en outre de Z. caudala par le dessus du corps d'un vert plus foncé, passant plus largement au noir, en avant sur la nuque et le cou, par le bec plus robuste à la base et plus long, de 15 à 19 m/m (pour le reste voir plus loin au Z.Aingi). SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 209 — g Rectrices en dessus bleu de ciel ou bleu-violet, entièrement ou en grande partie ; les externes en dessous noir bleuâtre ou violacé sans teinte verte 7 es ED A 4 REP PMR Le 17 6. Plaque jugulaire d'un bleu-violet ; plaque céphalique, vue en avant, paraissant bordée de noir. —Q comme celle de L. Kingi, seulement les rectrices externes en dessus vertes, passant brièvement au cuivré à la pointe, les latérales non ou à peine teintées de bleu vers la base. L. Mocoa (D. et B.). — Gf Plaque jugulaire d’un bleu pâle parfois verdâtre; plaque céphalique, vue en avant, bordée de vert cuivré obscur comme le dos ; queue générale- ment plus courte (L) "NM, MN NT smaragdina (Gould): 7. Corps en dessus vert cuivré uniforme, de la plaque céphalique aux rectrices médianes; plaque vue en avant étroitement bordée de noir sur les côtés. Rectrices externes en dessus d’un beau violet passant le plus souvent à la pointe au bleu verdätre fondu ; les autres vert brillant graduellement teintées de bleu vers la base, sauf les médianes et parfois les submédianes CAUELEMENEMNEETES EE TC Le L. Margarethæ Heine. — Corps en dessus vert cuivré plus foncé, passant graduellement en arrière, sur l’uropygium au vert bleuâtre obscur; plaque céphalique, vue en avant, étroitement bordée de noir sur les côtés, largement en arrière sur la nuque. Rectrices externes en dessus d’un beau bleu de ciel clair et brillant, non ou à peine violet, parfois à reflets verts; en dessous noir violacé dans toute leur moitié basale; les autres en dessus vert brillant passant graduellement au bleu de ciel à la base. Bec 13,5, 13,5 ou 13,7 m/m. L. Kingi (Less.). Variétés. — (b) Diffère du type par les rectrices externes en dessus d'un beau violet; les autres vert brillant graduellement teintées de bleu à la base même les médianes {mais parfois très peu). Bec généralement un peu plus long, de 14 à 14,8 m/m, rarement, 15 m/m. L. Kingi var. pseudomargarethæ E. S. -— (c) Diffère du précédent par les rectrices externes, en dessus bleu-violet un peu rougeûtre; les autres du même bleu à la base, passant graduellement au bleu plus clair parfois un peu verdâtre à l'extrémité, rarement au vert comme celles de ZL. Margarethæ, mais les médianes jamais entièrement vertes. Bec de 13,3 à 13,7 m/m. . L. Kingi var, holocyanea E. S$. — (d) Corps en dessus plus foncé, passant au bleu sur l’uropygium, les supra- caudales et les rectrices médianes; les subexternes et latérales internes passant au vert brillant seulement à l'extrémité ; les grandes externes teintées de bleu verdâtre à la pointe (comme celles de Z. Margarethæ ; en dessous presque entièrement noir bleuâtre, très brièvement violacé à la (1) Ce dernier caractère, auquel Gould attachait de l'importance, n’est pas absolu. Il serait peut-être mieux de considérer L. smaragdina comme une forme locale de Z. WMocoa ; la teinte de la plaque jugulaire est en effet variable : les Z. Mocoa du Napo et ceux que l'on reçoit de Quito ont toujours cette plaque d’un bleu-violet, mais dans la nombreuse série que j'ai reçue d'Ambato, quelques individus ont cette plaque d'un bleu plus clair rappelant celle des oiseaux de Bolivie; la bordure noire de la plaque céphalique est sans doute plus coustante mais pour Z. smaragdina mes matériaux sont insuffisants. 15 210 EUGBNE SIMON base; sous-caudales plus longuement frangées de roux foncé, à disques vert cuivré étroits. Bec plus fort et plus long, 15 1/2 m/m (1). L. Kingi var. pseudocælestis E.S, 41° Groupe. — OREONYMPHA Bec beaucoup plus long que la tête, tout à fait droit, assez étroit dès la base, très brièvement comprimé près de l'extrémité très aiguë, sa mandibule supérieure très finement, à peine distinctement, serrulée; base du bec emplumée jusqu'à l'extrémité des écailles, mais vue en dessus, échancrée par la côte nue du culmen ; écailles emplumées et cachées. Queue longue, profondément four- chue ; rectrices médianes, submédianes et latérales internes graduées, très larges (surtout les médianes) et subarrondies ; subexternes et externes plus longues mais peu inégales entre elles, plus atténuées mais obtuses. Pieds forts, noirs ; Larses emplumés sur leur face externe et en dessus à la base. Plumage mou comme celui des Oxypogon. Sexes presque semblables (femelle subandro- morphe); tête ornée, du bec à la nuque, d’une plaque de larges plumes squami- formes bleues et rouge sombre. Corps en dessous blanc avec une plaque jugulaire brillante largement bordée de noir, se terminant sur la poitrine par de longues plumes étagées. Rectrices latérales en partie blanches. Genre OREONYMPHA — gt Corps en dessus bronzé olive foncé, passant au cuivré-rouge brillant sur les supra-caudales, avec la tête revêtue de larges plumes squamiformes d'un bleu-violet brillant et coupée d’une large bande brun-rouge mat, altténuée et sinueuse en arrière. Corps en dessous blanc légèrement grisâtre, lavé de fauve clair sur l'abdomen, surtout à la base ; côtés de la tête et gorge noir profond etmat avec une plaque longitudinale de plumes squamiformes vert brillant, prolongée jusqu’à la poitrine par une ligne de plumes graduellement plus longues, rouge-violet irisé. Sous-caudales bronzé-olive, les plus courtes plus ou moins frangées de blanchâtre. Rectrices médianes en dessus bronzé-olive doré ; les autres en dessus bronzé un peu plus rouge comme les supra-caudales ; les externes blanc pur, bordées de bronzé rougeñtre dans leur tiers apical interne; les subexternes blanches à la base, bronzé rougcûtre dans leur quart apical externe et au côté interne environ jusqu'au milieu mais en s'atténuant vers la base ; latérales internes blanches dans leur tiers basal seulement. Bec de 24 1/2 à 25 m/m. Aïle de 95 à 98 m/m. — Q (ou jeune G), — Tête en dessus bleu verdâtre avec une bande brun-rouge moins définie, mêlée de vert; gorge noirâtre avec une bande verte non prolongée; rectrices externes blanches plus longuement bordées de bronzé-rougeûtre au côté INTOr DEN ANAU. MNROR PP RENE E TRO in o bi is GO UIUE (1) Ces deux derniers caractères qui rappellent Z. cœlestis ont été cause que celui-ci a été {cité {à tort de la Colombie occidentale, notamment par Chapman (1. ©. 4917, p. 309, n° 1379); au reste Z. rœlestis n’est peut-être lui-même qu'une forme locale de Z. Aingi. | } | | | { : | SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 211 42e Groupe. — AUGASTES Diffère du groupe précédent par le bec plus court, néanmoins, le plus souvent, un peu plus long que la lête, avec la mandibule supérieure très nettement serrulée dentée, l'inférieure très légèrement; la base plus brièvement emplumée (n’atteignant pas le niveau de l'extrémité des écailles), celles-ci en grande partie dénudées, au moins au bord inférieur et en avant, à part cela extrémité du bec tantôt semblable à celle des Oreonympha, tantôt à celle des Heliothrix, c’est-à-dire longuement et très fortement comprimée (Schistes). Queue plus courte, carrée ou un peu arrondie; ses rectrices larges, les laté- rales un peu élargies de la base à l'extrémité, obtuses ou obtusément tron- quées; toutes vert cuivré ou rouge feu sans aucune partie blanche; sous- caudales amples, longues,, molles, mais ordinairement colorées au disque. Pieds plus petits; tarses partiellement emplumés. Plumage brillant ; femelles andromorphes ou semiandromorphes (1). J TABLEAU DES GENRES — Bec brièvement comprimé seulement près de l'extrémité. Queue carrée; rectrices à peu près égales. — Corps en dessus vert cuivré avec la tête noir mat, ornée en avant d’une plaque frontale vert très brillant, ne dépassant pas le niveau des yeux; en dessous menton et gorge vert brillant se terminant en pointesur la poitrine; rectrices unicolores. —Q Tête vert cuivré comme le dos ou un peu plus foncé, sans parure frontale; en dessous comme chez le mâle mais de teintes moins vives; rectrices laté- rales passant au gris-blanc à l'extrémité (2). . . . . .-. . . Augastes. — Bec très fortement comprimé dans son tiers apical au moins. Queue un peu arrondie; rectrices légèrement plus longues des externes aux médianes. Corps en dessus et en dessous vert foncé ou cuivré, orné de chaque côté d’une bande oculaire noire se terminant, au niveau de la poitrine, par une touffe de larges plumes squamiformes violet-rouge brillant (3); menton et gorge vert brillant; poitrine traversée d’une bande blanche (4). Rectrices médianes vert bleuâtre ou vert cuivré, plus obscur dans leur tiers apical; rectrices latérales vert cuivré ou bleuâtre brillant à la base et à l'extrémité, bleu d’acier foncé au milieu. — Q presque andromorphe. Schistes. LE Genre, — AUGASTES gt Corps en dessus vert assez foncé avec les supra-caudales plus bleuâtres ; tête ornée d’une plaque frontale d’un vert clair très brillant, suivie, au niveau des yeux, d’une bande noire transverse assez étroite. En dessous (1) Les caractères sexuels ne sont pas parfaitement connus. (2) Les caractères sexuels sont mal connus; il est possible que les oiscaux décrits jusqu'ici comme femelles ne soient que des jeunes. (3) Plumes bleues à la base, rose brillant à l'extrémité; les plus rapprochées de la partie noire souvent entièrement bleues. (%) Plumes blanches des côtés pourvues de quelques barbules noires longues sétiformes isolées, 212 EUGÈNE SIMON menton et gorge vert clair très brillant formant une plaque allongée se terminant en pointe sur la poitrine, bordée de chaque côté d'une bande oblique noir mat se terminant par une tache beaucoup plus large violet foncé et suivie d'une bande transverse fauve clair (parfois blanche) récurvée; poitrine el abdomen d'un beau bleu foncé, passant au vert cuivré sur les flancs; sous-caudales blanches avec de petits disques bleuâtres. Rectrices en dessous vert bleuâtre clair très brillant, en dessus plus foncé et plus terne mais passant au cuivré à la base. — Q Plaque frontale réduite et non suivie d’une bande noire; en dessous bande pectorale blanche; abdomen bleu plus clair, passant au grisâtre au milieu et à la base, au vert cuivré sur les flancs; rectrices externes et subexternes d’un cuivré plus vert parfois bleuâtre, bordées de gris-blanc fondu, assez largement à l'extrémité, très finement au côté externe sans atteindre la base (1). Bec de 15 à 16 m/m . . . . A. superbus (Vieill.). — Corps en dessus vert plus cuivré mais avec les supra-caudales d'un vert plus foncé et plus franc, la tête noir mat jusqu’à la nuque, mais ornée en avant d’une tache frontale vert doré très brillant; en dessous menton et gorge vert doré très brillant, formant une large plaque ovale, bordée de noir de chaque côté, et prolongée en arrière, sur la poitrine, par quelques grosses plumes plus longues et inégales, rouge feu passant au violet à Ja base; poitrine et abdomen entièrement cuivré verdâtre (parfois les traces d'une bande blanche pectorale peu indiquée). Rectrices en dessous rouge cuivré très brillant, en dessus rouge cuivré un peu plus foncé et très finement liserées de noirätre; sous-caudales comme les rectrices mais passant au gris-blane à la base. — Q (ou jeune G') Tête en dessus vert foncé noirâtre, parure de la gorge plus terne; bande pectorale blanchâtre plus nette; sous-caudales blanches avec de petits disques cuivré pâle; rectrices latérales étroitement bordées de gris-blanc à l'extrémité. Bec de 19/4022 mm M EEE A tlumachellus|(fMesss)à 2° Genre. — SCHISTES — jt Corps en dessus vert foncé un peu cuivré uniforme, avec le front, jusqu'au niveau des yeux, d’un vert doré très brillant; dessous vert très foncé avec le menton et la gorge vert doré brillant, formant une plaque ovale assez étroite, se terminant en pointe en arrière, suivie d’une large bande blanche pectorale entière, récurvée ; sous-caudales vert bleuâtre, non ou étroitement frangces de blanchâtre. Rectrices médianes vert-bleu foncé légèrement et graduellement éclaircies vers la base; rectrices laté- rales en dessous bleu d'acier passant à la base et à l'extrémité au bleu verdâtre plus clair, rarement au vert cuivré, non frangées de blanc. — — Q Front vert foncé comme le dos, sans plumes brillantes; en dessous rh (1) Description prise de spécimens provenant des voyages de E. Gounelle et dont le sexe aurait été délerminé par Ja dissection; antéricurement je considérais comme femelle de l'A. superbus un spécimen sec qui est probablement un jeune : corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête, plus bleuûtre sur les supra caudales; en dessous grisätre foncé avec une bande pectorale blanche assez mince et droite; rectrices en dessous cuivré clair (couleur de laiton}, les externes el subexternes pointées de blanc grisûtre. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 213 menton et gorge entièrement blancs; sous-caudales plus nettement fran- gées de blanc; rectrices latérales très finement liserées de blanc au bord APICAU ES EE EE CR RS alDopularis Gould: Sous-espèce. -— (b) Corps en dessous et plaque frontale brillante comme le type; corps en dessus vert plus cuivré avec les supra-caudales cuivré-doré bril- lant; rectrices médianes vertes, plus cuivrées vers la base; sous-caudales vert cuivré clair (non bleuâtre) longuement frangées de blanc; rectrices latérales nettement bordées de blanc à l'extrémité comme celles de S. Geoffroyi . . . . . . . . . S. albogularis bolivianus, subsp. nova. — gt Q Corps en dessus vert cuivré passant au cuivré-jaune ou rougeâtre assez terne sur une partie du dos, l’uropygium et les supra-caudales et plus étroitement en avant, sur la nuque; front non brillant (1). Corps en des- sous vert légèrement grisätre, surtout au milieu et à la base de l'abdomen dont les plumes sont frangées de blanc; menton et gorge vert brillant formant une plaque ovale assez étroite, acuminée en arrière, suivie d’une bande blanche pectorale, étroite, fortement récurvée et anguleuse presque en triangle et toujours interrompue au milieu; sous-caudales vert clair frangées de blanc. Rectrices médianes vert cuivré, plus foncé et plus terne à l'extrémité sauf au bord apical; rectrices latérales bleu d'acier foncé passant au vert cuivré plus clair à la base et à l'extrémité; celle-ci bordée de blanc, surtout au côté interne (2) . . . $S. Geoffroyi (Bourc.) 43° Groupe. — HELIOTHRIX Bec un peu plus long que la tête, tout à fait droit, fortement comprimé dans sa partie apicale et très aigu ; marges des mandibules serrulées (excepté Heliactin) dans la partie médiane (serrulations ne s'étendant pas à la partie comprimée); base du culmen densément emplumée, dépassant un peu le niveau de l’extrémité des écailles nasales; celles-ci emplumées et cachées sauf parfois (Heliactin) à leur bord inférieur. Queue longue, conique ou arrondie, généralement plus longue chez la femelle que chez le mâle (3); rectrices médianes, submédianes et parfois latérales-internes égales ou peu inégales entre elles; les autres graduellement plus courtes du dedans au dehors. Ailes normales. Pieds très petits noirs; tarses emplumés, au moins en dessus, jus- qu'aux doigts (Heliothrix) ou seulement à la base (Heliactin). — Corps en des- sous, sous-caudales et rectrices latérales blancs ou en grande partie blancs. Sexes dissemblables mais parure du mâle limitée au dessus de la tête et souvent à des bandes ou touffes oculaires. TABLEAU DES GENRES — Bec très fortement comprimé au moins dans tout son tiers apical; mandi- bules, surtout la supérieure, finement serrulées, au moins dans leur partie médiane. ç! Queue assez courte; rectrices larges, les médianes et submé- (1) Parfois quelques plumes brillantes à la base du bec, au moins latéralement. (2) Je ne connais aucun caractère sexuel. (3) Caractère qui n’a d'analogue que dans le groupe des Phaëthornis. 214 EUGÈNE SIMON dianes égales, les autres légèrement et graduellement plus courtes du dedans au dehors; supra-caudales vertes, très longues, couvrant une grande partie des rectrices médianes; de chaque côté bande noire ocu- laire se terminant par une toufle de plumes violettes. — Q Queue beau- coup plus longue, rectrices médianes submédianes et latérales internes égales, les autres beaucoup plus courtes graduées ; pas de touffes violettes. Heliothrix. — Bec comprimé et amincifprès de l'extrémité seulement; mandibules muti- ques non serrulées. gt Q Queue aussi longue que le corps, rectrices médianes et submédianes presque égales, longuement et graduellement atténuées, fines à l'extrémité ; les autres plus larges mais atténuées, graduel- lement plus courtes du dedans au dehors. — Tête en dessus bleu bril- lant, ornée, de chaque côté, d’une crête rouge-feu ou dorée ; en dessous menton et gorge noirs se terminant en pointe sur la poitrine ; — © pas de parure frontale; corps en dessous entièrement blanc. . . . . Heliactin. 1: Genre. — IELIOTHIERIN 1. G Q Corps en dessus et supra-caudales vert doré ; en dessous blanc; de chaque côté une bande oculaire noire ; sous-caudales blanches; rectrices médianes et submédianes noires, &e chaque côté les trois latérales blan- ches. — ;' Bande noire oculaire se terminant de chaque côté, au niveau de la poitrine, par un groupe de larges plumes bleu-violet brillant. Tête en dessus et cou jusqu'aux épaules d’un vert doré plus brillant que celui du dos. Corps en dessous entièrement blanc jusqu’à la base du bec; gorge et menton bordés de chaque côté (sous la bande noire) d’une bande d’un vert brillant effilée en avant; queue assez courte; rectrices latérales entiè- rement blanches, larges et graduées, toutes un peu plus courtes que les submédianes. — © Bandes oculaires entièrement noires, gorge (non bordéé de vert) et poitrine mouchetées de petites taches grisâtres ; queue beau- coup plus longue ; rectrices latérales blanches, toutes marquées, près la base, d’une bande transverse oblique noir-bleu; les externes beaucoup plus courtes que les subexternes, celles-ci beaucoup plus courtes que les latérales internes, celles-ci égalant les médianes et submédianes (noir- bleu). — jeune tête et corps du mâle adulte, queue de la femelle ; rec- trices externes et subexternes, marquées d'une barre ou d’une petitetache noire SUDPasale ET EE PEN anrius (GT) Formes locales ou sous-espèces. — (b) & Bandes vert brillant latérales de la gorge non ou à peine plus larges que celle de H. auritus type mais en avant confluentes sous la base du bec et formant un étroit menton vert; queue comme celle du type; supra-caudales vertes, ne dépassant pas ou dépassant à peine en dessus le milieu des rectrices médianes. H. auritus auriculatus (Nordm.). — (ec) g' Bandes vert brillani latérales de la gorge beaucoup plus larges et plus longuement confluentes, dessinant un large menton vert; la partie blanche de la gorge se terminant en avant en pointe aiguë ; queue plus courte, ses rectrices plus larges et moins inégales; supra-caudales vertes dépassant à ne ét de Éd SYNOPSIS DES TROCHILIDÆÉ 215 de beaucoup en dessus le milieu des rectrices médianes, atteignant parfois leur extrémité (1). NN TP NH auritus/Pouchetli(ess.|: — (d) ;' Menton et Lorel entièrement Vert brillant ; la partie verte coupée droit en arrière non échancrée par le blanc de la poitrine; supra-caudales et rectrices comme celles de H. Poucheli. . . . . SAUCE VERTE ENRENRS H. auritus phænolæemus (Gould). — æ Tête en dessus bleu-violet brillant, passant sur la nuque au violet-rou- geûtre ; corps en dessous et queue comme ceux de 71. aurilus forme type. — Q Corps en dessous entièrement blanc comme celui du mâle (2); le reste COMMENTAIQUNIUS ER TN TR TN HE Barroti(Bourci): 2° Genre. — HELIACTIN dt Corps en dessus vert cuivré, teinté de bleuâtre sur le cou et les supra-cau- dales, avec la tête bleu brillant, ornée, de chaque côté, d’une crête mobile de plumes squamiformes rigides, plus longues et graduées, rouge feu à la base, jaune doré à l'extrémité et liserées de bleu en arrière. Corps en des- sous blanc pur avec un plastron noir profond mat se terminant en pointe aiguë sur la poitrine ; côtés de la poitrine et flancs de l'abdomen (plus étroitement) vert cuivré. Rectrices médianes noirâtres, les autres blan- ches, les submédianes entièrement, les latérales bordées de gris clair fondu au côté externe ; sous-caudales blanches. — Q Corps en dessus vert cuivré doré brillant, plus terne sur la tête; dessous blanc avec les côtés de la poitrine vert cuivré; rectrices médianes, au moins aussi longues que celles du mâle, vert bleuâtre (3) avec l'extrémité noire ; les autres blan- ches avec une large barre noire oblique submédiane. , . .. , : : H. cornutus (Wied). 44° Groupe. — LODDIGIORNIS Bec plus long que la tête, grêle dès la base, droit {avec une très légère tendance à la courbure); mandibule supérieure à peine comprimée, tout à fait à l'extrémité, un peu infléchie sur l’inférieure, non serrulée ; base emplumée du culmen dépassant un peu le nivéau de l'extrémité des écailles nasales ; celles- ci entièrement emplumées et cachées; sous-caudales assez courtes, molles au (1) Les femelles des formes auriculalus et Poucheli ne diffèrent pas de celles du type; je ne connais pas la femelle de la forme phænolæmus ; celle qui lui a été attribuée par Gould (Monog. V, pl. 215) ressemble davantage à //. Barroti par l'absence de mouchetures grises sur la gorge et la poitrine. (2) Ce caractère n’est valable que pour la femelle très adulte; les femelles jeunes offrent, sur la gorge et la poitrine, des traces de points grisâtres et ne peuvent être distinguées sûre- ment de /1. aurilus de même âge. M. Oberholser a proposé une sous-espèce //. Barroti alincius pour les 77. Barroti du Guatemala, mais je me suis assuré que les proportions différentes qu'il indique n'ont rien de constant; si cette forme pouvait être conservée elle devrait reprendre le nom de //. Bor- roli Gabriel Delattre 1843, également décrit du Guatemala. (3) Au moins pour les oiseaux des États de Minas et de Goyaz; la seule femelle que je possède de l'Etat de Bahia a les rectrices médianes vert cuivré brillant passant au bronzé- rougeûtre foncé vers l'extrémité puis au noir. 216 EUGÈNE SIMON moins sur les bords, à l'exception de deux plumes très longues étroites et acuminées ayant la consistance de rectrices Queue très dissemblable d'un sexe à l'autre : © rectrices médianes, submédianes, latérales internes et subexternes vues en dessus courtes larges et obtuses, égales (les subexternes à peine plus longues) les externes plus de trois fois plus longues que les autres el au moins aussi longues que le corps, assez larges dès la base, dilatées arrondies en forme de massue à l'extrémité; gt rectrices, sauf les externes, rudimentaires où nulles (dans tous les cas indistinctes des supra-caudales) ; les externes beaucoup plus longues que le corps, à stipe rigide, arqué en haut en demi-cercle, garni de barbes très courtes et couchées, sauf une énorme palette apicale subarrondie; ailes relativement très courtes et très obtuses; pieds noirs très petits; tarses emplumés sur leur face externe et en dessus à la base. — Corps en dessous au moins en partie blanc. Sexes très dissemblables : mâle orné d'une parure céphalique et d’une parure jugulaire très brillantes et d'une bande noire pectorale et souvent ventrale ; femelle sans parure, en dessous blanchâtre passant au vert cuivré sur les flancs, Genre LODDIGIORNIS — gt Corps en dessus vert cuivré un peu rougeâtre en avant ; tête ornée, jusqu'à la nuque, d'une plaque de plumes squamiformes bleu-violet, graduellement un peu plus longues en arrière; en dessous blanc avec les flancs plus ou moins vert cuivré; gorge ornée d'une plaque jugulaire longue, acuminée en arrière, vert très brillant passant au bleu vue d'arrière en avant, étroitement bordée de cuivré rougcâtre, prolongée sur la poitrine et souvent même sur l'abdomen par une bande noire; sous- caudales vert doré, frangées de gris-blanc ou de blanc teinté de fauve ; les deux plus longues vert bronzt-olive, passant au noirâtre, avec l'extrême pointe blanche ; palette des grandes rectrices noir-bleu violacé, — Q Corps un dessus vert cuivré, plus terne sur la tête, rougeûtre sur le cou ; en dessous blanc un peu jaunâtre, avec les côtés de la gorge et de la poitrine mouchetés de petites taches vert cuivré inégales, ceux de l'abdomen vert cuivré ; sous-caudales blanc jaunâtre, les plus courtes à très petits disques verts. Rectrices médianes vertes, très finement frangées de noir à l'extrémité arrondie; les submédianes, latérales internes et subexternes noires passant au vert bronzé à la base interne; externes gris noirâtre pâle passant au noir violacé à l'extrémité dilatée. L. mirabilis (Bourc.). 45° Groupe. — HELIOMASTER Bec au moins deux fois plus long que la tête, élargi à la base, droit ou légèrement courbé (Heliomaster), à marges muliques ou à peu près; base du culmen tantôt brièvement emplumée et laissant les écailles à découvert, souvent plus longuement emplumée et cachant en partie les écailles sauf à leur bord inféricur. Queue plus courte que le corps, carrée ou fourchue ; rectrices externes et subexternes pointées de blane, dans les deux sexes ou chez la femelle seulement ; sous-caudales longues et molles. Aïles normales SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 217 cachant de chaque côté une grosse tache pleurale d’un blanc soyeux. Pieds assez forts, noirs, tarses presque nus. Sexes le plus souvent peu dissemblables ; mäle subgynémorphe, surtout par le corps en dessous gris-blanc, par les réctrices et les sous-caudales, ne différant de la femelle que par ses plaques brillantes, jugulaire et céphalique ; rarement complètement dissemblables ; le mâle très brillant en dessus et en dessous, et avec les rectrices plus longues, plus aiguës et unicolores ; la femelle hologyne, en dessous gris-blanc et avec les rectrices latérales pointées de blanc. TABLEAU DES GENRES 1. Base emplumée du culmen peu avancée, n’atteignant pas (ou à peine) le niveau du milieu des écailles nasales; celles-ci en grande partie nues et et très visibles, sauf parfois à la base. Queue presque carrée ; ses rectrices larges et obtuses (celles du mâle gynémorphes); les externes et subex- ternes noires pointées de blanc et passant au vert à la base; sous- caudales larges blanches, souvent rembrunies ou noires au disque. Corps en dessus vert cuivré avec quelques plumes blanches irrégulières dans la région uropygiale; de chaque côté une bande oculaire noirâtre et une ligne sous-oculaire blanche, atteignant en avant la commissure du bec, bordant de chaque côté le menton et la gorge. Corps en dessous gris avec le milieu et la base de l'abdomen blanchâtres, les flancs plus ou moins bronzés. — ;t Menton noir mat, gorge parée d’une plaque de plumes squamiformes brillantes, rouge ou rouge-violet, non prolongées aux angles. Anthoscænus, — Base emplumée du culmen atteignant presque l’extrémité des écailles nasales ; celles-ci emplumées, sauf à leur bord inférieur nu jusqu’à la base ou presque. Queue fourchue; ses rectrices graduellement plus longues des médianes aux externes, celles du mâle unicolores. — G! Plaque jugu- laire prolongée de chaque côté à l'angle par des plumes plus longues et MTAOLLCES ERREUR SPRL EN 0 Te MAN NUS ds 2: 2. Bec droit comme celui des Anthoscænus. Queue médiocrement fourchue, ses rectrices légèrement et graduellement plus longues des médianes aux externes, atténuées obtuses ; les latérales du mâle vert bleuâtre très foncé. Sous-caudales longues filamenteuses blanches à disques obscurs étroits. De chaque côté une courte ligne blanche sous-oculaire dépassant à peine en avant le niveau de l’œil (chez le mâle). — Q Légèrement andromorphe, en dessous blanchâtre avec la gorge pictée; ses rectrices externes et subexternes pointées de blanc . . . . . . . . . . . . . Lepidolarynx. — Bec aussi iong, mais un peu plus grêle, un peu courbé. Queue profondé- ment fourchue ; rectrices latérales plus étroites acuminées; celles du mâle vert-bleu ; ses sous-caudales de la couleur des rectrices; pas de ligne blanche sous-oculaire mais un petit point blanc postoculaire. Sexes complè- tement dissemblables ; © hologyne; corps en dessous gris blanchâtre ; rectrices externes seules pointées de blanc. , . . . , . . Heliomaster. 218 EUGÈNE SIMON 1: Genre, — ANTHOSC/ÆNUS 1, 4 Q (1) Corps en dessus cuivré plus ou moins vert avec la tête un peu plus foncée et plus terne (sans plaque brillante), les supra-caudales le plus souvent d'un cuivré plus vif. Corps en dessous gris passant au blanchâtre sur la poitrine en avant etsur le milieu de l'abdomen ; menton noir desuie mat strié de blanc (chaque plume noire finement liserée de blanc), gorge rouge feu éclatant (un peu variable, tantôt orangé, tantôt plus carminé); sous-caudales blanches à larges disques acuminés gris-fauve passant au noir à la pointe; menton et gorge bordés de chaque côté d’une ligne très blanche partant de la commissure du bec. Rectrices en dessus vert cuivré plus ou moins foncé, toutes pointées de noir; rectrices externes en dessous, dans leur moitié basale gris blanchâtre (parfois lavé de vert au côté externe), dans léur moitié apicale noires mais terminées par une assez longue pointe blanche, elle-même marquée au côté externe d'une bordure et d'une tache noire; les subexternes pointées de blanc au côté interne seulement. — «7! Bec de 33 1/2 à 36 1/2 m/m. — © de 34 à 37 1/2 m/m. A. Constanti (Delatt.), Sous-espèce. — (b) g @ Menton d'un gris noirâtre (au lieu de noir) s'étendant plus largement sur la gorge ; partie rouge feu de celle-ci plus réduite n'occupant que le bord postérieur de la plaque jugulaire ; corps en dessous d'un gris clair analogue à celui de l'A. Constanti du Guatemala, Bec g' de 32 à 36 m/m ; © de 33 à 35 m/m (sec. Ridgway) (2). À. Constanti Leocadiæ (B. et M.). — gt Corps en dessus vert cuivré souvent rougeñtre avec la tête ornée, du bec à la nuque, d'une plaque de larges plumes squamiformes vert bleuâtre ou bleu brillant (variable) (3); en dessous gris passant au blanc sur le milieu de l'abdomen, surtout à la base; menton plus étroitement noir mat, non ou à peine strié [au moins chez l'adulte); gorge d'un rouge violacé bril- lant ; menton et gorge bordés d'une ligne sous-oculaire partant de la (A) Les caractères souvent attribués à la femelle sont ceux du jeune mâle, sauf en ce qui concerne la plus grande longueur du bec. R. Ridgway dit à propos de la femelle adulte: « Very similar to the adult male and not always distinguishable. » (2) Je ne connais cette forme que d'après les types de Zeliomaster pinicola Gould, au Musée britannique, qui me paraissent un peu immatures ; R. Ridgway l’a depuis étudiée sur une belle série d'adultes des deux sexes (15 ©, 5 Q). D'après cet auteur les A. Constanti du Guatemala sont en dessous d’un gris plus clair et plus blanchâtre que ceux du Costa-Rica et cependant le type de l'espèce, décrite du Guatemala par Delattre, (actuellement au Musée de New-York} u plutôt la livrée des oiseanx du Costa-Rica, Mais Ridgway émet des doutes sur la provenance exacte de ce soit-disant type et je puis ajouter qu'avant de faire partie de la collection Elliot cet oiseau avait appartenu à J. Bourcier qui éluit peu soigneux dans ses indications. (3) Les 4. longirostris du Vénézuéla N. E. (Cumana etc.) et de la Guyane anglaise (Roraima) ont la tête vert bleuâtre brillant; les rectrices médianes vert bronzé, moins cuivré que le dos; ceux du Vénézuéla N. O. (San Esteban), du Panama (Chiriqui) et du Costa-Rica (San José) ont la tôte généralement plus bleue, rappelant celle des oiseaux de Bogota et leurs rectrices médianes sont d’un vert bleuâtre tranchant davantage avec la teinte cuivrée du dos; mais ces caractères sont très fugaces; ceux des races locales que je décris ci-dessous le sont au reste presque autant; il m'est impossible de les considérer comme des sous-espèces fixes. | RE SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 219 commissure et dépassant de beaucoup en arrière le niveau de l’œil ; flancs légèrement variés de vert cuivré; sous-caudales noires ou noirâtres bordées de blanc. Rectrices externes en dessous noires, passant à la base au vert cuivré foncé fondu et pointées de blanc; les subexternes plus brièvement pointées ; les latérales internes offrant souvent un petit point blanc apical. — Q Corps en dessus vert cuivré, un peu plus terne sur la tête (sans plumes brillantes) ; en dessous menton et gorge blanchâtres ponctués de noir, surtout en arrière (plumes blanches à petits disques basilaires noirs) ; gorge parfois ornée de quelques plumes rouge violet isolées (1). Bec de 30 1/2 à 33 m/m. . . . . . A. longirostris (Vieill.). Races locales. — (b) ç! dessus du corps, sous-caudales et rectrices latérales comme ceux du type; tête en dessus bleu, tantôt très franc, tantôt verdâtre. Rectrices médianes en dessus bronzé rougeätre comme le dos. A. longirostris var. chalcura, var. nova. — (c) 4! Bec plus long, de 33 à 36 m/m, toujours plus robuste à la base ; tête en dessus bleu très brillant, non ou à peine verdâtre ; corps en dessous d'un gris plus foncé presque noirâtre, avec les flancs largement vert cuivré obscur; gorge violet-rouge plus sombre, ses plumes, surtout les marginales plus larges; sous-caudales comme celles du type. Rectrices médianes en dessus d’un bronzé plus rougeâtre presque comme le dos, passant parfois au noir à l’extrémité; rectrices externes en dessous à pointe blanche plus petite mais un peu plus prolongée le long du stipe; celle des subexternes souvent réduite à un petit point blanc apical. À. longirostris var. Stewartæ (Lawr.). — (d) Bec de 30 à 33 m/m. Tête en dessus vert d’eau-clair et brillant; corps en dessous gris très clair, blanchâtre sur la poitrine mais avec les flancs largement vert cuivré grisâtre ; menton plus largement noir, légèrement strié de blanc; dos et supra-caudales d’un vert cuivré rougeâtre plus brillant; sous-caudales gris bronzé obscur, passant au noirâtre et frangées de blanc; rectrices comme celles du type, généralement les latérales brièvement mais plus nettement vert cuivré à la base. À. longirostris var. pallidiceps (Gould). — (e) Bec de 32 à 33 m/m. Tête en dessus vert clair et brillant à peine bleuûtre; sous-caudales blanches à disques très petits basilaires gris ou noirâtres; rectrices médianes bronzé-doré comme le dos, passant au noir à l’extré- mité ; externes en dessous plus longuement pointées de blanc. , A. longirostris var. albicrissa (Gould), ‘ 2e Genre. — LEPIDOLARYNX — g! Corps en dessus vert cuivré; tête couverte, jusqu’à la nuque, d’une plaque de larges plumes squamiformes d'un vert d’eau brillant tirant parfois sur le bleu; uropygiales en partie frangées de blanc; de chaque côté une étroite ligne blanche sous-oculaire abrégée. Corps en dessous vert très foncé bleuâtre parfois presque noir; menton et gorge d’un rouge carminé brillant plus ou moins violacé, avec les plumes angulaires (1) La femelle est difficile à distinguer du jeune mâle. EUGÈNE SIMON plus longues et étagées ; poitrine et abdomen coupés d'une ligne blanche longitudinale étroite et un peu sinueuse, dilatée à la base de l'abdomen; sous-caudales blanches à disques noir bronzé assez étroits et longs, acuminés. Rectrices médianes d’un vert un peu moins cuivré que celui du dos; les autres en dessous vert bleuâtre foncé passant au noir-bleu au côté interne. — © Corps en dessus vert cuivré; en dessous gris-blanc; menton et gorge plus blancs mais marqués de petites taches vert bronzé subsériées ; côtés de la poitrine légèrement variés de vert cuivré ; sous- caudales blanches à disques très petits grisätres ; rectrices vert cuivré brillant; de chaque côté les trois latérales et parfois la submédiane, passant nettement au noir à l'extrémité, l’externe et la subexterne seules pointées de blanc . . . . . . . . . . . . . . L. squamosus (Temm.). 3 Genre. — HELIOMASTER — Corps en dessus vert cuivré, plus brillant en tirant un peu sur le bleu au milieu du dos (vu d'avant en arrière), tête et nuque couvertes d’une plaque de larges plumes squamiformes d’un vert d’eau très brillant. Corps en dessous d’un beau bleu brillant (1); menton et gorge ornés d’une plaque, élargie d'avant en arrière, rouge carminé, bordée de bleu, avec les plumes angulaires bleues plus longues étagées et divergentes; sous- caudales tantôt bleu foncé plus mat, tantôt vert-bleu, tantôt vert cuivré foncé, rarement les plus longues frangées de blanc. Rectrices en dessus tantôt vert cuivré, tantôt vert-bleu foncé; en dessous toujours vert bleuâtre brillant, — © Corps en dessus vert cuivré doré, plus terne sur la tête; en dessous gris-blanc avec les côtés de la poitrine et de l'abdomen variés de vert cuivré; sous-caudales blanches à petits disques gris et vert ou bleuâtre cuivré. Rectrices médianes vert cuivré souvent teintées de bleuitre, surtout à l'extrémité ; latérales en dessous vert bleuâtre brillant, passant au noir dans leur tiers ou leur moitié apicale; les externes seules brièvement pointées de blanc. — ; jeune comme la femelle sauf les côtés de la poitrine et de l’abdomen vert-bleu foncé ; rectrices en dessus vert- bleu brillant passant au noirâtre près de l'extrémité seulement; les externes pointées de blanc (2). . . . . . . . . . . H. furcifer (Shaw). 46° Groupe. — ARCHILOCHUS Bec tantôt droit, de la longueur de la tête ou plus court, rarement plus long et un peu courbé mais toujours avec la mandibule supérieure un peu infléchie à l'extrême pointe, l’inférieure brièvement arquée en haut, l'une et l'autre très aiguës ; base du culmen emplumée jusqu'au niveau de l'extrémité des écailles ou un peu plus ; écailles emplumées, sauf étroitement à leur bord inférieur dénudé, mais caché par les plumes un peu rabattues. Queue très variable, très dissemblable d'un sexe à l’autre; celle de la femelle toujours courte, arrondie (au moins les rectrices externes plus courtes que les subex- ternes) toutes les latérales pointées de blanc ou de fauve-roux ; sous-caudales EEE (4) I est À noter que sur les oiseaux très vieux en collection ce bleu s'altère et passe plus où moins au vert bleuûtre. (2) Les subexternes ont souvent une très petite tache blanche apicale. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 221 très longues, molles, généralement blanches ou rousses comme l'abdomen. Ailes généralement courtes; leurs rémiges externes rigides et courbes, généra- lement un peu plus longues et plus étroites que les subexternes. Pieds petits; tarses généralement emplumés sur la face externe au moins en dessus et en dessus à la base. Sexes dissemblables : mâle (sauf Dyrinia) orné d'une plaque jugulaire rouge, orangée, rose, ou irisée, mais rarement (Calypte) d’une parure céphalique ; femelle en dessous sans parure; blanche ou le plus souvent rousse au moins sur les flancs, avec une bande oculaire noire. Le groupe des Archilochus, le plus nombreux de la famille des Trochilidés, est un peu moins homogène que les précédents ; je propose de répartir ses genres en huit sous-groupes ou sections. TABLEAU DES SECTIONS 1. Queue ronde; ses rectrices médianes aussi longues que les submédianes, les autres graduellement plus courtes de celles-ci aux externes ; les médianes larges ; celles du mâle brusquement plus étroites à l'extrémité en petite pointe obtuse. Corps en dessus vert cuivré sans parure frontale; en dessous plaque jugulaire du mâle rouge feu, rose ou mauve, ardoisée ou passant au vert; poitrine blanche, flancs plus ou moins roux ou mélés de LOUXE PET NES TT EME ET SR sect H Selasphorus: — Queue plus ou moins fourchue; rectrices médianes plus courtes que les JATETALES IE AMEN SR CRE RE PS PS TR ANR D au 2 2. Rectrices médianes relativement bien développées, larges et obtuses, très différentes des supra-caudales atteignant ou dépassant un peu la furca. — Q Rectrices latérales noires, pointées de blanc ; médianes et submé- dianes vertes . . . . de ie eee Dette sta Lo HOT ANR — Rectrices médianes et souvent submédianes très courtes, cachées par les supra-caudales, latérales, sauf parfois les externes, longues, noires, inéga- lement graduées. Corps en dessus vert ou vert cuivré, plus terne sur la tête, sans parure frontale (excepté Nesophlox lyrura) . . . . . . . . 5. 3. Bec courbé, deux fois plus long que la tête, plumes frontales s'avançant sur le culmen et cachant les narines. — ; Queue presque aussi longue que le corps; ses rectrices médianes larges et obtuses, submédianes près de moitié plus longues, plus atténuées, latérales-internes près de moitié plus longues que les submédianes, de même forme mais un peu plus étroites, subexternes et externes étroites dès la base, environ de 1/4 plus longues que les latérales-internes ; les externes dépassant un peu les subexternes; supra-caudales rousses. — Q Corps en dessous blanc, sans teinte rousse ; sous-caudales blanches; supra-caudales vertes, frangées de roux; rectrices submédianes plus longues que les médianes, égalant les latérales-internes ; celles-ci un peu plus courtes que les subexternes, qui sont un peu plus Jonguestquelles externes "2 "#0... sect. A Rhodopis. — Bec plus court, droit ou presque droit; plumes frontales moins avancées sur le culmen ; narines en partie à découvert. — ;' Queue plus courte, ses rectrices graduellement et presque également plus longues des 222 EUGÈNE SIMON submédianes aux subexternes; externes égalant les subexternes ou un peu plus courtes, toujours un peu plus étroites. — g'Q Supra-caudales vert cuivré commele dos RP NEN E E EE & Queue assez profondément fourchue ; rectrices latérales acuminées. Plaque jugulaire brillante coupée droit en arrière, séparée en avant de la base du bec par un menton noir. Corps en dessus vert cuivré, plus sombre sur la tête, sans parure céphalique. Rémige externe {excepté Archilochus Alexandri) plus étroite que la subexterne, au moins à l’extrémité. sect. D, Archilochus, — jt Queue à peine fourchue, rectrices latérales non acuminées obtuses, plaque jugulaire (manquant dans le genre Dyrinia) tronquée en arrière mais plus ou moins prolongée aux angles, atteignant en avant la base du bec M PE RC EE CES EP SCC REA GalY pie 5. gt De chaque côté les trois rectrices latérales égales, étroites, rigides et incurvées, noirâtres ; les submédianes plus courtes que les latérales mais plus longues que les médianes. — æ Q Bec plus long que la tête, grêle dès la base et courbe. Corps en dessus vert cuivré, plus terne sur la tête. — 4 Corps en dessous blanc avec une plaque jugulaire très brillante tronquée (non prolongée aux angles). — Q Corps en dessous fauve rou- geàtre pâle ; rectrices latérales plus larges mais atténuées obtuses; l’externe un peu plus courte que la subexterne et plus longuement pointée de blanc PME EU IN ERENE Re mu sects EP MEYrtIS — æ De chaque côté les trois rectrices latérales inégales et souvent dissem- blables: SSL OR RS PR SE TR CCR NET I RO 6. g;! De chaque côté rectrice submédiane beaucoup plus longue que le corps et très fine; les trois latérales de même forme mais graduellement plus courtes du dedans au dehors. Corps en dessus vert cuivré ; en dessous en grande partie blanc, avec la gorge ornée d’une plaque brillante tronquée carrément. — Q Corps en dessous blanc ou fauve pâle, sans bande sous- oculaire définie ; queue arrondie; rectrices médianes en grande partie vertes, larges, non atténuées arrondies; les autres noires à la base longue- ment pointées de blanc ; les submédianes plus longues que les médianes ; les autres graduellement plus courtes des submédianes aux externes. sect. B. Thaumastura. — 4 De chaque côté rectrices externe et subexterne plus longues que la submédiane. — Q Queue tronquée carrément ou un peu échancrée. 7. 7. S De chaque côté rectrices externe et subexterne égales ou l'externe un peu plus longue. — © Rectrices médianes et submédianes vertes. sect. G. Philodice. — 4 De chaque côté rectrice externe très fine sétiforme, beaucoup plus courte que la subexterne; celle-ci souvent aussi sétifome et un peu plus courte que la latérale interne. — Q Toutes les rectrices noires et pointées de roux, ou les médianes seules vertes. . . . . sect. G. Chætocercus. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ t© D [t) SECTION À. — #° Genre. — RHODOPIS — jf Corps en dessus vert cuivré clair, passant sur la tête au gris-olive mat (chaque plume frangée de blanchâtre); partie inférieure de l'uropygium et supra-caudales fauve-roux vif(les plus longues supra-caudales à disques verts allongés plus ou moins cachés). Corps en dessous blanc avec unc plaque jugulaire d'un rose très brillant à reflets bleus; les côtés de la poitrine légèrement variés de vert cuivré ; sous-caudales blanc pur ; rectrices médianes, submédianes et souvent latérales internes (au moins au côté interne) en dessus bronzé-olive clair; les subexternes et externes en dessous noir violacé, bordées de gris-blanc au côté interne; les subexternes presque jusqu’à l'extrémité, les externes seulement dans leur moitié basale. — © Corps en dessous blanc; rectrices médianes en dessus vert cuivré olive ; les submédianes vert cuivré, passant au noir à l’extré- mité et finement lisérées de blanc ou de fauve; les autres en dessus, dans leur moitié basale, vert cuivré, en dessous grisâtres, ensuite noires ; les externes et subexternes longuement pointées de blanc; les latérales internes marquées d’une très petite tache blanche ou fauve apicale. — & Q Taille forte : bec ‘de 29 à 32 m/m (celui de la femelle un peu plus LOT A) ER LE NT REC T R®}vesper (Less. — 4 Supra-caudales vertes longuement frangées de fauve-roux, surtout les plus courtes. — © Rectrices latérales en dessus plus longuement vert cuivré, environ dans leurs 2/3 basilaires, à partie apicale noire plus restreinte. — gt Q Taille plus faible : bee de 20 à 23 m/m (1). R. atacamensis {Leyb.) SECTION B. — 2° Genre. — THAUMASTURA — jt Corps en dessus vert cuivré clair, plus terne sur la tête; en dessous blanc ; plaque jugulaire d’un rose brillant à reflets bleus ; flancs variés de vert cuivré, surtout en avant; sous-caudales blanches souvent avec de très petites taches grisâtres au disque; rectrices médianes courtes, en grande partie recouvertes par les supra-caudales, assez larges et obtuses, blanches au côté externe, gris bronzé à l'interne etisouvent à l'extrémité ; les autres rectrices très étroites mais obtuses ; les submédianes beaucoup plus longues que le corps entier, blanches avec le bord externe et l'extré- mité noirs; les suivantes, de moitié plus courtes, noires avec un fin liséré blanc interne à la base ; les deux externes graduellement plus courtes noires, avec ou sans liséré blanc. — © Corps en dessous fauve isabelle très clair, passant au blanc sur le milieu de l'abdomen, sans bande oculaire définie. Queue plus courte que le corps, cunéiforme ; rectrices médianes larges non atténuées obtuses, vertes, bordées de blanc dans leur moitié basale externe, passant parfois au noirâtre ou au noir dans l’apicale ; les autres rectrices toutes longuement atténuées subacuminées mais obtuses, noires à la base ensuite longuement blanches ; les submédianes plus longues que les médianes (environ de 1/5) ; les autres graduellement plus courtes du dedans au dehors. PE TSI Cora|Tess): PE (4) D'après les oiseaux de O. T. Baron provenant tous du Pérou. 224 EUGÈNE SIMON Variétés. — (b) g' Corps en dessus d’un vert plus clair; plaque jugulaire de chaque côté à reflets violacés, moins bleus ; bordure des rectrices noirâtre teinté de vert (sec. Cory) (1) . . T. Cora var. montana Cory. — (c) 4 Corps en dessus et flancs d’un vert plus bleuâtre; rectrices principales (submédianes) blanches sauf à la pointe noirâtre, bordées de gris dans leur moitié basale seulement ; les externes plus nettement liserées de blanc des deux côtés. . . . . . . . T. Cora var. cyanescens, var. nova (2). SECTION C. TABLEAU DES GENRES 1. j'Q Bec beaucoup plus long que la tête et courbe. — Q Corps en dessous et sous-caudales roux ou fauve clair. Rectrices médianes et submédianes vert cuivré, les autres rousses à la base ensuite noires, les externes et subexternes pointées de blanc. . . . . . . MS IE QE 7 — gQ Bec non ou à peine plus long quela tête, droit ou presque droit:0 4; 2. G Queue beaucoup plus longue que le corps; rectrices externes et subex- ternes très étroites obtuses, l’externe environ de 2/5 plus longue, les autres courtes graduées, Sous-caudales vert cuivré comme l'abdomen; plaque jugulaire violette, coupée droit en arrière, précédée d’un menton noir verdâtre ; poitrine fauve blanchâtre. . . . . . . . . . . Doricha. — gf Queue de Ja longueur du corps ou plus courte. Rectrices externes et subexternes égales ou presque égales. Sous-caudales longues molles blanches parfois à disques étroits un peu ombrés. Plaque jugulaire rose brillant atteignant la base du bec ; poitrine et milieu de l'abdomen blancs. 3. 3. «' Plaque jugulaire rose brillant irisé à reflets bleus; ses plumes angulaires longuement prolongées et graduées sur les côtés de la poitrine. Queue plus courte que le corps,ses rectrices latérales étroites atténuées, noirâtres non bordées. — © Corps en dessous fauve rougeûtre, plus clair et presque blanc au milieu et surtout à la base de l'abdomen . . . . Calothorax. — gt Plaque jugulaire rose brillant sans reflets; tronquée en arrière non pro- - longée aux angles. Queue aussi longue que le corps, ses rectrices latérales noir violacé, les subexternes et latérales internes bordées de fauve au côté interne ; les externes et subexternes égales ct semblables, légèrement élargies de la base à l'extrémité et très obtuses subspathulées. — Q Corps en dessous gris-blanc teinté de fauve brunâtre. . . . . . . Piocercus. Q Touffes blanches pleurales largement débordantes en dessus, formant, vers le tiers postérieur du dos, une ceinture interrompue. — g' Queue aussi longue que le corps; rectrices latérales noires annelées de blanc et de roux et pointées de blanc ; les externes au moins de 1/4 plus longues que les subexternes, assez brusquement et longuement atténuées dans leur partie apicale; sous-caudales courtes, vert foncé, au moins au disque; plaque jugulaire bleu foncé coupée droit en arrière. —Q Corps en dessous (1) Cette forme m'est inconnue en nature. (2) Sur un seul mâle de Tulpo par G, A. Baer, mêlé à la forme type. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 225 roux sans bande oculaire ; sous-caudales rousses. Queue courte, ses rectrices égales, à peine atténuées, obtuses, les médianes vert cuivré passant au noir à l’extrémité ; les autres noires longuement pointées de DIAN CAT Er RER EL ce Le CN Ti Ina tur a — gQ Touïes blanches pleurales cachées en dessus par les ailes au repos ou 5. réduites à une très petite mèche. — 4 Queue plus courte que le corps, de la longueur de la tête ou plus; de chaque côté rectrices externes et subexternes plus longues que les autres, égales ou presque égales entre elles; les externes noires, les subexternes bordées de roux. Plaque jugu- laire rose brillant. — Q Rectrices latérales longuement pointées de roux. 5. dt. Plaque jugulaire n’atteignant pas la base du bec, courte, avec les plumes angulaires beaucoup plus longues et étagées, prolongées jusqu'à la poitrine ; poitrine et milieu de l'abdomen gris-blanc; flancs vert foncé sans teinte rousse. Rectrices externes et subexternes égales, longues étroites, mais très légèrement élargies à l'extrémité; latérales internes larges et obtuses, beaucoup plus courtes dépassant peu les submédianes, noir-violet brillant ; médianes et submédianes égales, semblables, arron- dies et vertes; sous-caudales vertes frangées de roux. — © Corps en dessous fauve très clair ; de chaque côté une bande noirâtre sous-oculaire; en dessus uropygium et supra-caudales vert cuivré comme le dos. Rectrices courtes presque égales, larges, non ou à peine atténuées; les médianes et submédianes vert cuivré, arrondies; les autres rousses avec une barre médiane noire, à peine atténuées subarrondies. Microstilbon. — g Plaque jugulaire atteignant la base du bec, coupée droit en arrière, non prolongée aux angles ; poitrine blanche ; abdomen roux vif à la base. Rectrices externes et subexternes égales (excepté N. lyrura); latérales internes longues, de 1/3 ou de 1/4 seulement plus courtes que les subex- ternes et semblables, noires bordées de roux intérieurement (excepté P. Mitchelli); rectrices submédianes beaucoup plus longues que les IMÉMANES MIDNEUEMENMATÉQUEES MEN NME ER ANG | 6. ' Sous-caudales assez courtes, vert bronzé, étroitement frangées de roux. Bec droit; corps en dessus entièrement d’un vert bronzé très foncé ; en dessous plaque jugulaire rose ou violette, non irisée; poitrine blanche ou gris-blanc ; abdomen vert cuivré ou bronzé passant au roux vif à la base; tache pleurale mi-partie blanche et rousse. Rectrices médianes et submé- dianes courtes, ne dépassant pas le milieu des latérales internes, ovales larges subacuminées ; les médianes vert foncé noirâtre, les submédianes teintées du même vert au moins dans leur moitié interne; les autres noi- râtres, les externes et subexternes de même longueur. — Q Corps en dessous fauve-roux, éclairci en avant, plus foncé et plus rouge sur les flancs; de chaque côté bande postoculaire noirâtre mêlée de bronzé, longuement prolongée et arquée en demi-cercle jusqu’à la poitrine, suivie d’une tache antéscapulaire blanchâtre; sous-caudales fauve-roux comme l'abdomen. Queue très courte, ses rectrices, au moins les latérales, rousses avec une barre submédiane noir violacé. . . . . . . . . . Philodice. — gt Sous-caudales plus longues, molles, roux clair frangées de blanc. Bec 15 296 EUGÈNE SIMON plus gréèle, très légèrement courbé; plaque jugulaire rose brillant chan- geant à reflels bleus ; poitrine blanche; abdomen vert cuivré passant au roux à la base el souvent au milieu. Rectrices médianes assez courtes vertes; submédianes au moins deux fois plus longues, dépassant le milieu des latérales internes. — Q Corps en dessous gris-blanc, passant au roux vif sur l'abdomen, sans bande oculaire définie; sous-caudales roux clair; queue assez longue; ses rectrices médianes un peu plus courtes que les latérales vertes; latérales roux vif avec une large barre médiane noire et la base externe passant au vert cuivré . . . . . . . . . Nesophlox. Genre. — PAIILOBICE — jt Plaque jugulaire violet-rose assez foncé. Rectrices lalérales noirâtre vio- lacé sans bordure; les externes aussi longues mais plus étroites que les subexternes. — Q En dessus uropygium et supra-caudales d’un roux vif, plumes uropygiales, au moins en avant, à disques vert cuivré. Rectrices médianes en dessus rousses à la base, longuement noires, à l'extrémité et finement lisérées de roux au bord apical, partie noire offrant en avant, au moins au milieu, une étroite zone vert cuivré; rectrices latérales en dessous roux foncé à la base, roux plus clair à l'extrémité avec une barre submédiane noire; bande postoculaire noirâtre assez étroite, suivie d'une tache antéscapulaire fauve clair comme la gorge ou à peine plus blanche. P. Mitchelli (Bourc.) — Plaque jugulaire rose à peine violacé. Rectrices latérales noir violacé bordces de fauve au côté interne presque jusqu'à l'extrémité; les externes aussi longues que les subexternes et de même largeur. — Q Uropygium et supra-caudales cuivré verdâtre comme le dos sans partie rousse, les plus longues supra-caudales vert foncé moins cuivré passant au noirâtre à l'extrémité. Rectrices médianes noir violacé passant à la base, au moins externe, au vert foncé; les autres noires et longuement pointées de roux, les externes passant aussi au roux à la base. Bande noire postoculaire plus large et plus courbée, en partie bronzée, suivie d’une tache antéscapu- laire plus blanche; bec plus long. — œ ieune Menton, gorge, poitrine et milieu de l'abdomen blanc non ou à peine lavé de fauve, flancs d'un roux. vif, le reste comme la femelle adulte (1). . . . . P. Bryantæ (Lawr.). 4° Genre. — NESOPHELOX — jt Corps en dessus vert cuivré avec la tête plus terne grisätre. Rectrices externes noir violacé, droites, assez larges mais brusquement plus étroites et atténuées dans leur moitié apicale, subéchancrées au côté interne; | subexternes (aussi longues où un peu plus longues que les externes) et | latérales internes (à peine plus courtes) noir violacé au côté externe mais finement bordées de roux dans la moitié basale, roux vif au côté interne à (4) Je ne suis pas certain que cette coloration soit celle du jeune mâle, d'autant moins | que certains individus # gorge fauve (que je donne comme femelles) ont parfois quelques À plumes brillantes isolées sur la gorge. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 227 dans toute leur longueur (partie noire externe débordant un peu le stipe); submédianes en dessus noires parfois teintées de vert sur les bords, finement et brièvement liserées de roux à la base des deux côtés surtout à l’interne. Aile de 37 à 40 1/2 m/m; bec de 15 1/2 à 16 1/2 m/m. — Q (ou Jeune mâle) gorge d’un gris perle passant au blanc sur le menton; poitrine blanche; flancs de l’abdomen d’un roux assez vif; sous-caudales d’un roux plus clair, passant au blanc à la base. Queue longue; ses rectrices assez larges et obtuses, les médianes comme les supra-caudales d’un vert moins cuivré que celui du dos; rectrices latérales en dessous noires, longuement pointées de roux foncé, près la base leur côté externe teinté de vert cuivré, leur côté interne roux. Aile de 41 1/2 à 45 1/2 m/m. Bec de 151/2à18m/m .,............. N. Evelynæ (Bourc.). — g! Corps en dessus vert cuivré légèrement bleuâtre, avec le front, jusqu’au niveau des yeux, rose brillant à reflets bleus comme la gorge. Rectrices externes noir violacé, étroites et un peu arquées en dehors; subexternes plus courtes, plus larges, non ou très légèrement arquées, noir violacé au côté externe, rousses à l’interne; latérales internes un peu plus courtes que les subexternes, plus finement bordées de roux,, au moins vers l'extrémité; submédianes en dessus vert foncé un peu bleuâtre passant au noir à la base et le long du stipe, bordées de roux au côté externe dans leur moitié basale seulement. Aile de 37 à 38 1/2 m/m; bec de 13 1/2 à 16 m/m. — © Menton, gorge et poitrine blanc à peine teinté de gris au milieu; flancs de l’abdomen et sous-caudales d’un roux vif. Rectrices un peu plus étroites que celles de N. Evelynæ ; les médianes en dessus d’un vert bleuâtre comme les supra-caudales, les latérales en dessous noires, longuement pointées de blanc légèrement lavé de fauve à l'extrémité, passant au gris bronzé dans leur tiers basal externe, au roux très briè- vement à la base interne. Aile de 40 1/2 à 43 m/m; bec de 16 à 17 m/1mn : (SCA EN AN) D) PNR PAR TA SUITE TEEN AT lyrura (Gould), »° Genre. — ELONICEEA — d'® Corps en dessus vert cuivré, plus foncé et plus terne sur la tête. — g' Menton noir verdätre suivi d’une plaque jugulaire violet brillant ; poitrine fauve blanchâtre; abdomen vert foncé, ses plumes frangées de blanc ou de gris-blanc au milieu et surtout à la base; sous-caudales vert cuivré non ou finement frangées de blanc. Rectrices externes noir violacé, beaucoup plus longues que le corps, très étroites et à bords parallèles; subexternes environ de 1/5 plus courtes, de même forme, noir violacé avec une fine bordure interne fauve n’atteignant ni la base ni l'extrémité; les autres rectrices vert souvent un peu bleuâtre, graduées. Bec de 18 à 18 1/2 m/m. — Q Corps en dessous fauve-roux, passant au blanchâtre fondu au menton ; de chaque côté une bande sous-oculaire noirâtre; sous-caudales fauves, les principales à très petits disques bronzés. Rec- trices médianes et submédianes vert cuivré brillant; latérales internes aa 00, (1) La description de la femelle, qui diffère un peu de celle qu’en a donné Ridgway, est prise sur l'unique spécimen de la collection Boucard; les mesures seules sont celles données par Ridgway. 228 EUGÈNE SIMON vertes dans leur moitié basale interne, rousses dans l’externe, noires dans leur moitié apicale, avec une bordure ou une petite tache rousse (souvent plus étendue en dessus) à l'extrémité; les subexternes et externes rousses dans leur tiers basal (ou un peu plus), ensuite noires et longuement poin- tées de blanc, lavé de fauve à l'extrémité (surtout pour les subexternes) (1). D. henicura (Vieill.). &° Genre. — "FILNEA'REEEA — gt Corps en dessus vert cuivré foncé avec une tache blanche de chaque côté, vers le tiers postérieur; en dessous plaque jugulaire bleu foncé, striée de noir (plumes squamiformes noires à la base, bleues à l'extrémité); poitrine blanche; abdomen vert bronzé foncé (plumes, au moins au milieu, frangées de blanc); sous-caudales vertes comme l'abdomen, frangées de blanc; rectrices médianes courtes vert bronzé; submédianes à peine plus longues, vert bronzé passant au noir au côté interne; les autres étroites, graduellement plus longues, alténuées, obtuses; les externes assez brusquement amincies dans leur tiers apical mais très légèrement dilatées, spathuliformes à l'extrémité, toutes noir-violet et pointées de blanc ; les latérales internes marquées, vers le milieu, d’une tache blanche interne et souvent teintées de vert au côté externe au même niveau, les subexternes et externes marquées chacune d’un large anneau submédian mi-partie roux et blanc (partie blanche des subexternes parfois brièvement bordée de vert à l'extrémité). — Q Corps en dessus vert plus cuivré, avec les taches blanches pleurales souvent lavées de fauve; dessous fauve-roux, plus foncé sur l'abdomen et les sous-caudales, sans bande noire oculaire. Queue courte ; rectrices médianes vert cuivré souvent bleuâtre passant au noir à l'extrémité; les autres noires passant brièvement au vert cuivré foncé à la base; pointées de blanc souvent lavé defAUVE ER EN EN EC Re SD Upon TI ESS))) 2° Genre. — NII ROSTELBON — ft Corps en dessus vertfoncé; en dessous menton brièvement garni de plumes blanchâtres à petits disques gris, suivi d’une plaque jugulaire rose-violet très brillant, courte mais avec les plumes angulaires beaucoup plus longues et étagées, prolongées jusqu'aux côtés de la poitrine; de chaque côté une bande sous-oculaire assez large, noir mat, bordant la partie brillante et quelques plumes blanches formant une petit ligne postocu- laire souvent mal définie; gorge en arrière, poitrine et milieu de l'abdomen gris-blanc, mêlé en avant (dans l'angle formé par le bord rentrant de la plaque) de quelques plumes vert cuivré; flancs vert cuivré foncé; sous- caudales vert cuivré, les basales très longuement, les apicales brièvement frangées de fauve rougeñtre. Rectrices externes entièrement noir violacé; les subexternes bordées intérieurement, au moins jusqu'à leur quart apical, de fauve clair; les latérales internes noir-violet plus clair surtout au côté interne; les médianes et submédianes vert cuivré comme le dos QE (1) Pour l'éthologie cf, O. Salvin, in Ibis 1, p. 129, n1, p. 140 et p. 264. dé DE SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 229 se confondant avec les supra-caudales. Aile de 29 à 30 m/m; bec 13 m/m. — Q Corps en dessus vert plus clair et plus cuivré; en dessous fauve très clair, passant au blanc sur le milieu de l'abdomen, au fauve-roux plus vif sur les flancs; de chaque côté une bande sous-oculaire noirâtre s’éten- dant jusqu’au niveau de la poitrine, ses dernières plumes isolées teintées de vert; sous-caudales d’un roux plus foncé que celui du corps; rectrices médianes et submédianes vert cuivré, égales; les autres rousses avec une barre médiane noire, étroite et sinuée, dentée sur les externes, plus large et plus droite sur les autres; les latérales internes dépassant un peu les médianes; les externes un peu plus courtes et à peine plus étroites que JeSisubexternes PU EN M Burmeisteri (Scie). $° Genre. — PIOCERCUS gt Corps en dessus vert très cuivré mais plus terne et grisâtre sur la tête; des- sous blanc avec une plaque jugulaire couvrant le menton et la gorge rose brillant ; les flancs surtout en avant, vert cuivré ; sous-caudales blanches, parfois teintées de fauve. Rectrices médianes (très courtes et cachées) vertes; les submédianes vertes largement bordées de fauve au côté interne; rectrices latérales noir violacé ; l’externe ‘unicolore sauf un fin liséré interne près la base et un autre apical; les subexternes et latérales- internes présentant au côté interne une large bordure fauve-roux n’attei- gnant pas l'extrémité. — Bec de 12 1/2 à 20 1/2 m/m. — © (1) Corps en dessous gris-blanc teinté de fauve brunâtre et largement varié de vert bronzé sur les flancs ; sous-caudales fauves ; rectrices latérales fauve- roux vif dans leur moitié basale, ensuite noires; les deux externes longue- ment pointées de blanc. Bec un peu plus long, de 22 à 23 m/m (2). P. Eliza (L. et D.). , ‘ 9° Genre. — CALOZHORAX — g' Rectrices externes beaucoup plus étroites que les subexternes, longue- ment acuminées subaiguës et un peu plus courtes; abdomen nettement teinté de roux de chaque côté à la base. — © Rectrices latérales rousses à la base, ensuite étroitement vertes puis noir-violacé et pointées de blanc ; externes plus étroites et plus courtes que les subexternes, forte- ment atténuées dans leur moitié apicale, mais obtuses. Bec de 19 1/2 à ARTE ET NE CR RON RC Ce lucifer (SWw:). — g' Rectrices externes et subexternes presque semblables, les externes, à peine plus courte, mais plus atténuées. Abdomen non ou à peine teinté de roux à la base. — © Rectrices latérales plus brièvement rousses à la base, ensuite noir pur et pointées de blanc, externes à peine plus courtes et à peine plus étroites que les subexternes, mais un peu plus atténuéesobtuses. Bec généralement un peu plus court, de 17 à 18 1/2 m/m. C. pulcher Gould. 2 (4) Mes matériaux sont insuffisants pour la femelle. (2) Pour l’ethologie, cf. Montes de Oca, in Pr. Acad. Nat. Sc., Philad., 1860, p. 552. 230 EUGÈNE SIMON SECTION D TABLEAU DES GENRES — Bec plus long que la tête, droit ou presque droit. — gt Menton noir; plaque jugulaire rouge ou violette; poitrine gris-blanc; abdomen vert bronzé sur les flancs, gris au milieu ; sous-caudales gris bronzé frangées de blanc; supra-caudales et rectrices médianes vert cuivré, les autres noirâtres, graduellement et presque également plus courtes de la subexterne à la submédiane ; l’externe aussi longue que la subexterne ou un peu plus courte, plus étroite, longuement atténuée, obtuse; médianes vert cuivré larges, dépassant un peu la furca. — © Corps en dessous blanc ou gris- blanc sans parties rousses, avec de chaque côté une bande sous-oculaire gris noirâtre courte non prolongée ; sous-caudales blanches; rectrices médianes vert cuivré, submédianes et latérales internes vert cuivré à la base ensuite noires, les latérales étroitement gris bronzé à la base ensuite noires, l’externe longuement, la subexterne et surtout la latérale interne plus brièvement pointées de blanc. . . . . . . . . Archilochus. — Bec à peine plus long que la tête et droit. — Plaque jugulaire rose-violet couvrant le menton et la gorge; poitrine blanchâtre; abdomen vert bronzé. Queue profondément fourchue ; ses rectrices graduellement et presque également plus longues des médianes aux externes, médianes et submédianes vert cuivré, larges mais atténuées, les médianes ne dépassant pas la furea, les autres noirâtres, l’externe plus longue que la subexterne, un peu plus étroite, acuminée subaiguë ; rémige externe (10°) plus étroite que la suivante (9°) presque dès la base. — © Corps en dessous blanc avec les flancs et les sous-caudales plus ou moins roux; de chaque côté une bande postoculaire noirâtre prolongée et dilatée en arrière, presque jusqu’au niveau de la poitrine. Queue presque carrée, ses rectrices laté- rales pointées de blanc, pur ou lavé de fauve . . . . . . . Calliphlox. £@° Genre. — ARCHELOCHUS — 4 Menton étroitement noir ; plaque jugulaire beaucoup plus longue que le menton, rouge feu. Rectrices médianes seules vert cuivré souvent un peu bleuâtre ; les autres noirâtre violacé, l’externe non ou à peine plus longue que la subexterne mais plus étroite, longuement atténuée; la subexterne nettement plus longue que la latérale interne. Rémige externe plus étroite que les suivantes, très atténuée, surtout près de l'extrémité mais obtuse. Bec de 14 à 16 m/m (1) —OQ Corps en dessous blanc presque pur. Bec de 17 à 17/2 An) .. NE ER EE R AGOIUD DIS AUEN — gt Menton noir mat très large; plaque jugulaire courte, violet brillant foncé; rectrices médianes vert cuivré, les autres noirâtres mais les submédianes au-dessus passant au vert cuivré au moins au côté externe; l’externe un peu plus courte que la subexterne, plus étroite acuminée ; subexterne et (1) Les formes albines ne sont pas rares, l’une a été décrite par L. A. Mellington, in Amer. Nat., 1868, p. 110. . | | | SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 231 latérale interne subégales. Rémige externe aussi longue que les suivantes, non ou à peine atténuée et tronquée à l'extrémité. Bec un peu plus long, de 17 à 18 m/m. — © Corps en dessous gris blanchâtre un peu teinté de fauverBec 19m) UN CCC 0 A) Aloxandri (Bet Me)(1) A1: Genre. — CALELPEILOX Plaque jugulaire rose violacé; poitrine étroitement d’un blanc grisâtre fondu en arrière; abdomen vert bronzé, au moins sur les flancs, souvent teinté de fauve à la base ; sous-caudales blanches à disques bronzés ou gris bronzé plus ou moins larges, les plus courtes souvent frangées de fauve. Rémige primaire externe un peu plus courte que la subexterne et courbe. — Q Corps en dessous blanc souvent un peu grisâtre avec les flancs large- ment fauve rougeâtre ; sous-caudales fauve clair ; rectrices latérales grises à la base, ensuile noires et longuement pointées de blanc souvent lavé de fauve. Bec de 12 à 15 m/m. — 7 jeune gorge blanchâtre garnie de plumes roses plus ou moins denses (2), poitrine brièvement blanche ;abdomen roux foncé avec une étroite bande médiane blanche abrégée ; queue courte égale carrée ; sous-caudales comme celles de femelle ; le plus souvent rec- trices externes noires, assez longuement pointées de roux; parfois les externes et subexternes seules marquées d’une petite tache apicale DÉSIDIAnCHOA CS) PR PEN NC ramethystina (Gni:) — Variations locales ou individuelles. — C. amethyslina, très répandu, varie légèrement; ceux de Trinidad et du Vénézuéla oriental sont générale- ment plus pâles en dessous ; leurs sous-candales bronzé très clair sont longuement bordées de blanc; ieurs rectrices latérales sont très souvent en dessus, brièvement pointées de gris ou même de blanc; ceux du Brésil, de l’Ecuador et du Pérou sont en dessous d’un bronzé vert plus foncé et plus étendu, leurs sous-caudales plus foncées sont plus finement frangées de blanc et leurs rectrices latérales paraissent souvent un peu plus longues, ils correspondent, au moins en partie, à l’Orn. amethysloides de Lesson ; ceux des montagnes de la Guyane sont à peu près semblables à ceux du Brésil sauf par la plaque jugulaire d’un violet plus rouge, ils correspondent au C. roraimæ de Boucard ; les deux premières formes sont reliées par des passages si gradués qu’il me paraît impossible de les con- sidérer comme des sous-espèces définies ; pour la troisième je n’en pos- sède qu’un trop petit nombre d'individus (4). (1) Trochilus violajuqulum Jeffries (in Auk, 1888, p. 168) de Santa Barbara en Californie, est un hybride d'Archilochus colubris L. et de Zephyritis Anna, comme l’auteur le supposait lui-même et comme O. Bangs l'a démontré depuis, O. Bangs a décrit (in Auk 4907, p. 312) un eutre hybride d’Archilochus Alerandri et de Z. Costæ. (2) Les individus plus jeunes ont la gorge blanche mouchetée de très petites taches bronzé pâle. La croissance du Calliphloz amethystina est très irrégulière; certains jeunes mâles ont les rectrices de l'adulte avant le développement de la parure de la gorge; d’autres ont la gorge de l'adulte ayant encore les rectrices et les sous-caudales de la femelle. (3) Ces derniers correspondent à l’Orn. orlluura Lesson. Parmi les auteurs plus récents Gould supposait que cet orthura était une vieille femelle (Intr. p. 98). Elliot avait cru y voir une espèce propre et avait même proposé pour elle un genre Catharmua. (4) Trois mâles adultes du Roraima, un seul de la Guyane française, sans localité précise. b 1° LS EUGÈNE SIMON SECTION E TABLEAU DES GENRES Sexes peu dissemblables; mâle subgynéforme, sans parures brillantes ; bec à peine aussi long que la tête, droit, noir, assez robuste et déprimé à la base; sous-caudales ne dépassant pas ou à peine le milieu des rectrices. — jt Corps en dessous blanc avec la gorge pictée de gris brunûtre, l’ab- domen vert cuivré coupé d’une bande longitudinale blanche étroite ; rec- trices noires unicolores. — Q Corps en dessous entièrement blanc; rec- trices noires, les médianes teintées de vert au moins à la base, de chaque côté les trois latérales pointées de blanc . . . . . . . . . . . Dyrinia. Sexes dissemblables ; mâle orné d'une plaque jugulaire atteignant en avant la base du bec, toujours prolongée aux angles postérieurs et souvent d’une parure céphalique ; sous-caudales plus prolongées, dépassant de beaucoup lemilieu desirectrices RE EN EE 2 g Orné d’une plaque céphalique et d’une plaque jugulaire très bril- lantes. — © Corps en dessous blanc ou gris, sans aucune teinte rousse. 8. g Orné d’une plaque jugulaire mais dépourvu de plaque céphalique. — Q Corps en dessous plus ou moins teinté de roux sur les flancs et les sous- CAUAATES NV M NE M RE EN LOU ET EE RE: Bec plus long que la tête. Queue assez longue; rectrices externes beaucou S S P plus étroites que les subexternes .l . .— . . . . « …… Zephyritis. Bec à peine aussi long que la tête. Queue courte; rectrices externes, sub- externes et latérales internes presque semblables . . . . . . . Calypte. 4. jt Q Bec noir, non ou à peine plus long que la tête; ' queue gyné- morphe, rectrices latérales pointées de blanc; les externes un peu plus courtes mais aussi larges que les subexternes. — Plaque jugulaire à plumes Squamiformesdensesebserrées MEN IE CR NE CARS: — Q Bec visiblement plus long que la tête; g' mandibule inférieure éclaircie et jaunâtre au moins à la base ; toutes les rectrices gris noirâtre pâle, les externes un peu plus courtes que les subexternes. Plaque jugulaire formée de plumes brillantes disjointes sur fond blanc . . . . . . . . Stellula. 12: Genre. — DYHRINIA x Corps en dessus vert cuivré avec la tête, le cou et l'uropygium plus foncés et moins cuivrés; en dessous menton, gorge et poitrine blane soyeux avec le menton et la gorge mouchetés de très petites taches gris noirâtre; l'abdomen vert cuivré avec une étroite bande blanche faisant suite à la poitrine ; plumes vertes des flancs frangées de blanc; sous-cau- dales blanches à petits disques vert bronzé. Rectrices médianes et les plus longues supra-caudales noir légèrement verdâtre surtout à l'extré- mité, les autres en dessus noir mat, en dessous noir un peu bleuâtre. — Q Corps en dessus vert cuivré plus brillant sauf sur la tête ; les supra-cau- dales, au moins les dernières, vert bleuâtre, très finement liserées de blanc. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 233 Corps en dessous blanc, sans mouchetures, avec quelques plumes cuivrées isolées sur les côtés de la poitrine, plus rarement sur les flancs; sous-cau- dales blanches. Rectrices médianes en dessus vert cuivré à la base, noires à l'extrémité avec une très petite tache verte apicale; les autres noires, les externes et subexternes assez longuement, les latérales internes briè- vement pointées de blanc. — 4 Aïle de 34 à 38 m/m.; bec de 10 à 10 1/2 m/m. — Q Aile de 36 à 39 m/m.; bec de 10 à 10 1/2 m/m. D. minima (lL.). Race locale ou sous-espèce. — (b) «Corps en dessus vert cuivré passant au noi- râtre sur l’uropygium et les supra-caudales ; en dessous blanc grisâtre; gorge à mouchetures plus grosses et plus denses ; sous-caudales à disques gris bronzé plus larges. — © Corps en dessus vert plus foncé et moins cuivré ; rectrices médianes plus longuement vert bleuâtre à la base, noires à l'extrémité avec une très fine bordure verte apicale. D. minima Vieilloti (Shaw). 13: Genre, — ZEPHYRITIS a Corps en dessus vert doré; supra-caudales et rectrices médianes d'un vert un peu moins brillant, plus rarement d’un vert bleuâtre ; tête en dessus, menton et gorge rose brillant à reflets un peu ardoisés ; plumes angu- laires larges peu prolongées. Corps en dessous gris fuligineux passant au blanchâtre sur la poitrine mais avec les flancs largement vert cuivré. Rectrices, sauf les médianes, noirâtres ou gris noirâtre, dans ce cas plus foncé au milieu le long du stipe; les externes et subexternes étroites à bords parallèles, non incurvées obtuses, le plus souvent finement liserées de blanc au bord apical. — © (ou jeune G'). Corps en dessus vert cuivré passant au brunâtre terne sur la tête, au vert bleuâtre sur les rectrices médianes. Corps en dessous gris fuligineux avec la gorge mouchetée de petites taches noirâtres mêlées sur les côtés de plumes vertes, au milieu de quelques plumes squamiformes rouges isolées ; sous-caudales gris clair frangées de blanchâtre légèrement fauve. Rectrices plus larges, les médianes entièrement vert cuivré; les submédianes également vertes mais passant à l'extrémité au noir, très finement liseré de blanc ou avec une très petite tache verte médio-apicale ; dé chaque côté les trois externes noires passant brièvement au vert à la base et pointées de blanc, plus longuement du dedans au dehors (1). . . . . . Z. Anna (Less.). — gt Corps en dessus vert cuivré plus clair cendré, parfois un peu bleuâtre surtout aux rectrices; tête, menton et gorge rose violet très brillant à reflets bleus; plumes angulaires plus étroites et très longuement prolon- gées; poitrine et milieu de l'abdomen blancs; flancs vert cuivré (2). Rec- trices latérales, gris noirâtre; les externes étroites fortement incurvées ; sous-caudales blanc pur légèrement teintées de gris au milieu ou à petits disques cuivrés. Bec très légèrement courbé. — © Corps en dessous blanc (1) Pour l'ethologie cf. C. H. Townsend, 1. c., 1887, pp. 207-209. (2) L’abdomen est parfois vert cuivré avec ou sans ligne blanche médiane mais avec les plumes, surtout au milieu, frangées de blanc ou de gris. 234 EUGÈNE SIMON avec la gorge finement mouchetée de brunâtre. Rectrices comme celles de Z. Annæ, sauf les pointes blanches des trois latérales de chaque côté, plus longues (D: PAM EN ZA COS tan(BOUnc,) 44° Genre, — CALYPTE gt Corps en dessus bleu d’acier, graduellement teinté de vert cuivré en avant; en dessus têle el nuque, en dessous plaque jugulaire rouge-rose très brillant, la jugulaire séparée de chaque côté de la plaque céphalique par une bande postoculaire gris noirâtre assez large, plumes angulaires de la gorge très longuement prolongées graduées; poitrine, milieu et base de l'abdomen blanc grisâtre, flancs largement vert bleuâtre foncé ; sous- ‘audales blanches, à petits disques vert-bleu ; rectrices bleu d’acier très brillant; les médianes et submédianes unicolores, les autres noir mat dans leur moitié ou leur tiers apical. — Q Corps en dessus vert bleuâtre, passant au cuivré en avant,avec la tête plus foncée et plus terne (vue en avant gris noirâtre). Corps en dessous entièrement blanc un peu grisâtre; sous-caudales blanches, le plus souvent très légèrement lavées de gris au disque; rectrices médianes el submédianes vert-bleu; les autres en dessous noires assez brièvement vert-bleu à la base; les externes et subexternes brièvement pointées de blanc pur. — gt Q Bec de 10 à 11 m/m ; aile de 29 à 31 m/m, .—. . . . . . . . CG. Helenæ (Lembeye). 12° Genre, — SYELLUELA « Plaque jugulaire formée de plumes squamiformes d’un rose brillant non confluentes sur fond blanc, petites et sérices sauf aux angles postérieurs | où elles sont plus denses, beaucoup plus longues et graduées. Dessous du | corps blanc, sans parties rousses avec les côtés de la poitrine et les flancs | parsemés de plumes vert cuivré clair. Sous-caudales blanc pur, les plus courtes parfois un peu lavées de fauve à la base. Rectrices gris noirâtre subtransparent parfois marquées (sauf les externes et subexternes) d'un très fin liséré roux à la base externe; les externes plus étroites que les subexternes et incurvées, très rarement marquées de petites taches subapi- cales blanchâtres vagues. Rémiges externes normales. Bec un peu plus long que la tête, sa mandibule inférieure éclaircie à la base. — Q Menton en gorge pictés peu densément de très petites taches bronzé noirâtre subsériées ; flancs à peine teintés de gris-fauve. Sous-caudales blanches, les plus courtes seules lavées de fauve. Rectrices médianes vert cuivré comme le dos ; les autres en dessus vert bronzé obseur, passant au noir mat à l'extrémité et, sauf les externes, étroitement bordées de roux de chaque côté à la base; en dessous les externes et subexternes gris obscur . à la base, ensuite noires puis longuement pointées de blanc pur, les laté- rales internes plus brièvement pointées de blanc (2). $S. Calliope (Gould). (1) Pour le nid ef. R. W. Shufeldt, 1. e,, 1944, tab, 9, £. 1, tab. 4 F. 1, tab. 6 1.15 (photog.) (2) Pour l'éthologie ef. C. H. Townsend, 1. c., 1887, pp. 207-209, Pour le nid R. W. Shufeldt 1. e., 4914, tab. 3, £. 4 et tab. 5, f. 45 (photog.). EN SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 235 26° Genre. — ATTHIS — «jt Plaque jugulaire rose carmin brillant avec des reflets bleu ardoisé, au moins sur les plumes latérales et angulaires, celles-ci graduellement plus longues; poitrine marquée, de chaque côté, d’une tache vert cuivré s’'avançant en coin vers le milieu ; flancs non ou à peine teintés de fauve. Rémiges externes assez brusquement rétrécies près de l'extrémité et terminées en pointe étroite arquée; sous-caudales blanches, lavées de gris ou de fauve très clair au disque. Rectrices médianes vertes, submédianes vertes bordées de roux dans leur moitié basale ; les autres rousses à la base, ensuite noir un peu violacé puis pointées de blanc, souvent marquées d'une petite tache verte subbasilaire ‘externe; les externes obtuses et presque aussi larges que les subexternes. Bec noir, environ de la longueur de la tête. — Q Menton el gorge assez densément pictés de très petites taches brunâtre bronzé; flancs et sous-caudales fauve-roux clair. Rectrices médianes en dessus, vertes avec un fin liséré apical roux au moins au milieu, les autres rectrices à pointes blanches lavées de fAUNEISUIMIESIDOL AS RENE PR D EN CIN AT Heloisa (let. D:): — jt Plaque jugulaire rose carmin un peu plus clair et plus uniforme sans reflets bleus (1). Rémige externe normale obtuse (non brusquement aciculée). Rectrices médianes en dessus rousses dans leur tiers ou leur moitié basale, vertes dans l’apicale (partie rousse le plus souvent recou- verte par les supra-caudales); flancs de l’abdomen fauve-roux.— Q Corps en dessus vert plus cuivré et plus brillant un peu rougeûtre ; menton et gorge ponctués de taches brun-bronzé un peu plus grosses ; flancs et sous-caudales fauve-roux plus foncé et plus vif. . . . A. Ellioti Ridgw. Nora. — Une troisième espèce, très imparfaitement connue, a été décrite par R. Ridgway sur une seule femelle, dont je reproduis la description : À. Morcomi Ridgway. — Similar to A. Heloisa, but smaller (except bill); adult female paler below, with bronzy spots ou chin and throat much smaller, sides less extensively cinnamon-rufous, and under tail-coverts pure white. (Adult male not seen.) — (R. Ridgway in Birds N. Amer. v, p. 595) (2). SECTION F TABLEAU DES GENRES Toutes les rectrices très courtes, subégales cachées au dessus par les supra- caudales, en dessous par les sous-caudales. Plaque jugulaire n'’atteignant pas la base du bec, ses plumes squamiformes brillantes mêlées de blanc ADO EN AVAL ENS MANN NN EN PURE NT rnia Rectrices sauf les médianes (très courtes et cachées) assez longues, subégales, étroites et rigides. Plaque jugulaire atteignant la base du bec, ses plumes squamiformes brillantes très denses. ._.""MMI 0 1,1. Myrtis. (4) Ce caractère difficile à exprimer est cependant assez frappant quand on a des séries sous les yeux. (2) Cette description fait penser à la femelle de Stellula l'alliope. 236 EUGÈNE SIMON 15° Genre. — MYMRTIS — ç;t Corps en dessus vert cuivré assez brillant, surtout au milieu, mais plus terne sur la têle (1); en dessous plaque jugulaire vert-bleu clair très brillant bordée de violet-rouge en arrière ; poitrine et milieu de l'abdomen blancs ; flancs vert cuivré souvent teintés de fauve vers la base (2); sous- caudales blanches, rarement un peu obscurcies au disque; rectrices médianes cachées vert cuivré, submédianes à peine de 1/5 plus courtes que les latérales, un peu plus étroites dès la base, noirâtres teintées de vert bronzé au côté externe ; de chaque côté les trois latérales noirâtre violacé, obtuses et incurvées. — Q Corps en dessous fauve rougeñtre avec le menton et la gorge d’un fauve plus clair, parfois blancs, le milieu de l'abdomen largement blanc pur ; sous-caudales fauves; en dessus supra- caudales et rectrices médianes vert cuivré comme le dos ou légèrement bleuâtre ; les latérales noires, longuement pointées de blanc, les externes dans leur tiers apical ou plus, très brièvement rousses à la base (cette partiescachée) MMM MEN EEE M Fannycæ(llesss) — gt Corps en dessus vert bronzé olive; en dessous blanc avec la plaque jugulaire violet-rose brillant à reflets bleus; les flancs variés de vert cuivré. Rectrices submédianes vert doré, d'un tiers plus courtes que les . latérales, assez larges mais très acuminées ; les autres noirâtres, égales, EEE . Le s AE . , 1 très étroites et aiguës. — © Corps en dessous blanc, légèrement teinté de ! fauve sur les côtés; rectrices comme celles de M. Fannyæ (3). M. Yarrelli (Bourc.). | 48° Genre. — NIYENIIA ; gt Corps en dessus vert cuivré assez brillant, plus terne et grisâtre sur la tête, passant au vert souvent un peu bleuâtre sur les supra-caudales. Corps en dessous blanc, légèrement teinté de fauve sur les flancs et souvent avec des plumes vert cuivré sur les côtés de la poitrine; plaque jugulaire rose- violet irisé coupée droit, plus ou moins mélée de blanc au menton et sur les côtés ; sous-candales blanches, les plus courtes souvent avec de très petits disques bronzés ou verts; rectrices latérales noires. — Q Corps en dessous fauve-roux clair passant au blanc sur l'abdomen; sous-caudales blanches, le plus souvent lavées ou bordées de fauve pâle; les médianes et submédianes vert foncé passant au noir, les submédianes finement liserées de blanc, les autres noires, pointées de blanc. M. micrura (Gould). SECTION G TABLEAU DES GENRES g Rectrices externes fines dès la base, presque sétiformes, de 1/3 ou 1/4 plus (1) Certains males très adultes ont de chaque côté, au-dessus de l'œil, dans la région sourcilière, quelques plumes brillantes comme celles de la gorge. (2) Les mâles du Pérou ont les côtés du corps, de la plaque jugulaire à la base de l'abdomen, fauve rougeûtre avec quelques plumes vert cuivré isolées au niveau de la poitrine ; je n’en ai vu qu’un si petit nombre que je ne puis affirmer que ce caractère soit constant. (3) Descriptions prises à Londres sur les types. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 237 courtes que les subexternes. Plaque jugulaire rouge ou rose-violet bril- lant (1). Rectrices noires, les subexternes parfois finement bordées de fauve seulement à la base interne. — © Toutes les rectrices, même les médianes (excepté À. astrans), noires longuement pointées de roux et (au moins les latérales) rousses à la base. . . . .;. . . … . . | Atcestrura. — g! Rectrices externes petites, assez larges, mais frès atténuées, lancéolées aiguës et terminées en pointe sétiforme rigide, les subexternes etlatérales- internes beaucoup plus longues, longuement atténuées mais obtuses, sem- blables entre elles. Plaque jugulaire tronquée droit, rouge ou violette. Rectrices subexternes et latérales-internes noir mat, bordées de fauve-roux dans leur moitié ou leur tiers basal interne et à stipe roux. — © Rectrices _médianes vert cuivré ; submédianes presque noires; les autres noires au milieu, fauve-roux à la base et à l'extrémité; les externes un peu plus courtes que les subexternes, plus atténuées subacuminées, mais obtuses. (CLOS DJ RE TE TE EE et CR BÉOCéTCUS: E9° Genre. — ACESTRURA TABLEAU DES ESPÈCES æ Rectrices subexternes fines et sétiformes comme les externes mais plus lon- gues. Plumes brillantes de la plaque jugulaire à base blanche ou fauve 2. — Rectrices subexternes visiblement plus larges que les externes, non séti- formes, ressemblant aux latérales-internes (seulement plus étroites) de même longueur ou presque de même longueur. Plumes brillantes de la plaque jugulaire à base gris foncé ou noirâtre ; poitrine blanche ou gris- blanc passant au blanc en avant. . . . . . NN EDEMEUALE. 2. Plaque jugulaire rouge carmin brillant, coupée presque droit; ses plumes à base fauve; poitrine fauve clair; abdomen vert cuivré foncé avec une bande médiane de plumes frangées de gris ou de gris-blanc ; sous-caudales fauves avec de très petits disques verts, plus rarement vertes et frangées de blanc ; corps en dessus vert un peu plus cuivré sur la tête, un peu plus franc sur les supra-caudales. Rectrices noir violacé, les latérales internes seules bordées de roux au côté interne, au moins dans leur tiers basal ou un peu plus; les subexternes de 1/3 plus longues que les externes, mais au moins de 1/3 plus courtes que les latérales internes ; celles-ci un peu plus larges néanmoins étroites et atténuées. — © Corps en dessus vert cuivré plus terne sur la tête ; supra-caudales cuivrées comme le dos, les dernières (cachées) seules rousses; corps en dessous et sous-caudales entiè- rement roux vif; de chaque côté une courte et étroite bande noire post- oculaire suivie de quelques plumes cuivrées isolées. Rectrices noires et longuement pointées de roux; les médianes et submédianes obtuses, passant à la base (cachée) au vert cuivré, les autres (toutes plus acumi- nées) passant brièvement au roux à la base (cachée. A. bombus (Gould). (1) Les plumes de la plaque jugulaire sont tantôt à base fauve (A. bombus), tantôt à base noire (A. /Jeliodori), tantôt a base blanche mais suivie d’une zone vert brillant précédant la partie apicale rouge découverte (4, Mulsanth). 23 EUGÈNE SIMON at Plaque jugulaire rose-violet, ses plumes à base blanche mais suivie d’une zone verte précédantla partie violette découverte; poitrine blanche; dessus du corps entièrement vert très foncé un peu bleuâtre. Rectrices entière- ment noir-violacé (1) les subexternes plus longues que les externes, éga- lantiles latérales internes OR PNR NE RC 3. — ;! Plaque jugulaire rose-violet, coupée droit, non à peine prolongée aux angles; ses plumes augulaires arrondies ; menton étroitement blanc ou fauve pâle; poitrine et milieu de l'abdomen largement blancs; flancs vert foncé; sous-caudales blanches souvent teintées de fauve, rarement en partie ibusses, tantôt à disques verts assez developpés, tantôt à disques grisà- tres punctiformes. Rectrices sétiformes externes à peine de 1/5 plus courtes que les subexternes. — Q Corps en dessus et supra-caudales vert cuivré, parfois un peu rougeâtre; en dessous fauve-rouge foncé sur les flanes et les sous-caudales, beaucoup plus clair et passant au blanc en avant et sur le milieu de l'abdomen ; de chaque côté une large bande noire postocu- laire prolongée sur les côtés de la gorge et même de la poitrine où elle passe au vert bronzé. Rectrices médianes noires, pointées de roux, pas- sant graduellement à la base (cachée) au bronzé vert foncé; les autres noires, longuement pointées de roux, étroitement rousses à la base (cachée), médianes et submédianes larges et arrondies ; les autres, surtout les externes un peu plus acuminées. . . . . . . A. Mulsanti (Bourc.). dt Plaque jugulaire (menton et gorge) rose violet, prolongée, à chacun des angles postérieurs par de longues plumes graduées (comme celle d'A. Helio- dori) ; abdomen et sous-caudales entièrement vert-bleu foncé. Rectrices sétiformes externes, environ de 1/3 plus courtes que les subexternes (emelleinconnue) PME I A Mdecorata(Gould) &. Plaque jugulaire très longuement prolongée aux angles par des plumes gra- duées ; ses plumes à base noirâtre ; poitrine gris cendré, passant au blanc en avant (au bord de la plaque jugulaire). Rectrices noires non liserées, les médianes en dessus teintées de vert cuivré ou de bleu comme le dos, au MOINS AU CO EXIEENE ES. M RS ONE CR — Plaque jugulaire brièvement prolongée aux angles postérieurs largement arrondis ; poitrine blanc un peu grisätre. Rectrices subexternes et laté- rales internes brièvement liserées de roux à la base interne . . . . . 6. 5. Plaque jugulaire rose violet ; abdomen el sous-caudales vert très foncé un peu bleuâtre, les plumes du milieu plus ou moins frangées de gris formant une bande médiane très vague; corps en dessus entièrement vert foncé bleuâtre. Queue courte; rectrices externes un peu moins fines que dans les autres espèces, à peine de moitié plus courtes que les subexternes. — Q Corps en dessus vert cuivré avec les supra-caudales rousses (parfois à petits disques verts); dessous fauve-roux, plus foncé sur les flancs et les sous-caudales ; toutes les rectrices rousses à la base et à l'extrémité, noires au milieu ; cette partie noire {au moins pour les médianes) séparée de la (1) Les latérales internes ont parfois, tout à fait à la base, une très fine bordure rousse, cachée par les sous-caudales. ET | SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 239 partie rousse basale par une étroite zone vert cuivré ; les externes et sub- externes plus atténuées que les médianes, mais obtuses, non acuminées (1). H. Heliodori (Bourc.). — g! Plaque jugulaire rose carminé à reflets dorés, striée de noir comme celle de Chætocercus rosæ. Corps en dessus vert foncé, passant graduelle- ment en arrière au vert-bleu, puis au bleu presque pur sur l’uropygium et les supra-caudales ; en dessous abdomen et sous-caudales vert-bleu foncé; abdomen offrant en avant au milieu quelques plumes blanches isolées. Queue plus longue; rectrices externes sétiformes, plus de moitié plus courtes que les subexternes. — Q Corps en dessus vert bleuâtre, un peu plus cuivré sur le cou et la tête ; supra-caudales et rectrices médianes vertes comme le dos (2), les plus longues supra-caudales et les rectrices médianes très finement liserées de roux au bord apical (3); corps en dessous fauve-roux, passant au blanchâtre sur la gorge et le menton. A. astrans Bangs. 6. Rectrices subexternes un peu plus larges que les externes, environ de même longueur que les latérales internes, mais plus étroites, toutes acuminées. Plaque jugulaire rose légèrement violacé (comme celle de Philodice Bryanlæ), ses plumes à base grise; sous-caudales vert cuivré, assez lon- guement frangées de fauve ou de blanc; corps en dessus vert cuivré. À. Berlepschi (E.S.). — Rectrices subexternes beaucoup plus larges que les externes, plus longues que les latérales internes mais à peine plus étroites, également atténuées mais obtuses. Plaque jugulaire d'un rose plus violet (comme celle de Calliphlox amethystina), ses plumes à base gris noirâtre ; sous-caudales vert foncé plus étroitement frangées de blanc ; corps en dessus d’un vert plus Montée MOIMSICUIVEE CO) NP RE EE NAN EHarterti(ES); 20° Genre, — CHÆTOCERCUS — Plaque jugulaire violet-rose non striée; poitrine blanc légèrement grisâtre ; abdomen vert foncé un peu bleuâtre; sous-caudales vertes comme l'abdomen, étroitement frangées de blanc et à base blanche (je ne connais pastaemele) ER EC Cr CG tJourdanit(Bourc.). — g' Plaque jugulaire rouge carmin très brillant, nettement striée de noir ; poitrine fauve pâle passant souvent au blanc en avant; abdomen vert cuivré; sous-caudales vert cuivré plus clair frangées de fauve. — Q Corps en dessus vert cuivré ; en dessous fauve pâle, plus foncé et plus rouge sur les flancs; de chaque côté bande postoculaire noir cuivré très longue À (1) 4. Heliodoride Mérida (Vénézuéla), que A. Boucard avait déterminé à tort À. decorala Gould, ne diffère pas de celui de Bogota sauf parfois par la plaque jugulaire d'un rose un peu plus bleu. (2) Cette coloration des rectrices médianes, analogue à celle des Chætocercus femelles, est exceptionnelle dans le genre Acestrura. (3) Peut-être la marque d’une légère immaturité. (4) Les femelles des Acestrura Berlepschi E, S, et /larlerti E. S. ne sont pas connues, 240 EUGÈNE SIMON et large prolongée jusqu’à la poitrine. Rectrices médianes vert cuivré comme le dos : submédianes noires un peu teintées de cuivré à la base et au bord apical ; de chaque côté les trois latérales noires avec la base et l'extrémité presque également et longuement fauve-roux; sous-caudales fauve-roux foncé. Jeune ? en dessus uropygium et supra-caudales fauve- roux vif; rectrices médianes vert cuivré mais pointées de roux comme les latérales. Dessous du corps d’un fauve plus clair. . G. rosæ (B. et M.). SECTION H. — 1e Genre. — SELASPIHORUS TABLEAU DES ESPÈCES LL: Male ee ME A ERA PE SR AE CRE EL RP NE PRE Fémeélles CS er EE TR AN ER A ET 2 2. Plaque jugulaire rose brillant avec la base des plumes blanche, coupée droit, non prolongée aux angles. Rectrices médianes vert cuivré souvent un peu bleuâtre ; les autres noirâtre violacé; les submédianes et latérales internes étroitement bordées de roux au côté interne dans leurs deux tiers basilaires ; les deux externes concolores ou rarement finement bordées de roux, à la base interne; de chaque côté les deux externes presques égales ou la subexterne un peu plus longue; sous-caudales blanches à disques étroits, gris ou vert cuivré clair. Rémige externe brusquement plus étroite dans sa partie apicale, acuminée et très légère- ment arquée en dehors ; la subexterne (9°) un peu plus large, néanmoins plus étroite que les suivantes, atténuée dans sa partie apicale et oblique- mentitronquée./BeC noi (ll) MR ENS platycercus (SW: — Plaque jugulaire avec la base des plumes rousse. Rectrices médianes noires ou vert bronzé, bordées de roux au moins à la base. . 4 . . . . . . . 3. 3. Plaque jugulaire rose terne ou mauve ardoisé, longuement prolongée aux angles postérieurs. Sous-caudales fauve rougeûtre clair (variable) passant au blanc fondu à la marge. Rectrices médianes vert cuivré, étroitement bordées de fauve-roux de chaque côté, sauf à l'extrémité. Rectrices laté- rales noir violacé, les externes un peu plus courtes que les subexternes plus étroites mais obtuses, noires non lou très finement liserées de fauve à la base interne et offrant une tache fauve subapicale interne (variable); les autres plus largement bordées de fauve-roux dans leur moitié ou leurs 2,3 basilaires internes. Rémige externe normale, légèrement et graduelle- ment atténuée obtuse. Bec petit; mandibule inférieure teintée de jaune à IA UDASe.. ee ee RS M CPR ME EN M ONE CE ER — Plaque jugulaire rouge plus ou moins vif, plus brièvement et plus obtusé- ment proloncée AUX antles DOS ÉTIEUTS 2 ME Eee RO: 4. Plaque jugulaire rose lerne à reflets argentés soyeux; abdomen nettement teinté de fauve-roux sur les flancs plus ou moins mêlé, surtout en avant, de Ver ICE M CIS ammulIa Sale (1) Pour de nid du S. plalycereus cf. R. W. Sufeldt, in Dansk Ornith. for tiddsrk. vin, p. 1v, 1914, tab. 4, f. 10 et tab. G, f. 20. É 7 ns TS SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 241 — Plaque Jugulaire mauve ardoisé assez foncé ; flancs de l'abdomen vert cuivré non ou à peine teintés de fauve vers la base. . . 5. torridus Salv. (1). Variété. — (b) Plaque jugulaire, vue en avant, passant plus ou moins au vert foncé olive ou bleuâtre (2); chaque plume mauve étant bordée de vert 1SOlÉMENT EE NN Se torridus var. vidua (Var-nOva|(3): 5. Plaque jugulaire rouge foncé presque mat. Rectrices médianes noires ou teintées de vert au côté interne, bordées de fauve-rouge dans leurs 2/3 basilaires ; rectrices latérales noir violacé ; les externes presque sembla- bles aux subexternes et obtuses, concolores ou offrant une très petite tache fauve marginale interne subapicale ; les autres bordées de fauve dans leur moitié basale et offrant une tache subapicale interne plus déve- loppée. Bec petit noir . DNA NEIGE — Plaque jugulaire rouge orangé éclatant. Rectrices médianes fauve-roux avec une bande médiane noire ou vert bronzé ; sous-caudales fauve-roux. 7 6. Plaque jugulaire rouge-carmin foncé; sous-caudales fauve-roux. Rectrices médianes en dessus noir violacé, passant au vert cuivré au côté interne, étroitement bordées, de chaque côté, de fauve-roux dans leur 2/3 basi- laires; larges, brusquement plus étroites à l'extrémité. Rémige externe graduellement et légèrement atténuée, régulièrement arquée. S. Simoni Carriker. — Plaque jugulaire rouge de minium foncé; sous-caudales longues, blanches, lavées de fauve clair le long du stipe (4). Rectrices médianes noir violacé sans teinte verte, plus largement bordées de fauve-roux, larges, mais graduellement acuminées. Rémige externe plus fortement acuminée et plus'courbée près de l'extrémité... 0.1. S:ardens Sal. 7. Rectrices externes et subexternes grèles et acuminées; les externes beaucoup plus courtes que les subexternes; les autres rectrices larges mais longue- ment acuminées; les médianes rousses à bande médiane noire n’atteignant pas la base; supra-caudales rousses; abdomen en dessous roux, plus foncé et plus vif sur les flancs; plaque jugulaire rouge brièvement pro- longée et très obtuse à chacun des angles postérieurs . . . . . . . . 8. — Rectrices externes à peine plus étroites et à peine plus courtes que les subexternes; celles-ci semblables aux latérales internes, toutes obtuses; les médianes rousses à bande médiane noire atteignant la base. Corps en dessus et supra-caudales vert cuivré; abdomen en dessous roux plus ou moins mêlé de vert cuivré sur les flancs, passant souvent au blanchâtre au milieu. Plaque jugulaire rouge plus longuement prolongée et plus acuminée à chacun des angles postérieurs. D CRT de 9. (1) I serait peut-être mieux de considérer S. {orridus comme une race S. /lammula. locale de (2) Vert héliotrope des auteurs américains. (3) Cette variété est individuelle, nullement subspécifique; elle se trouve, à divers degrés, mêlée au type. (4) Ce qui n’est rigoureusement exact que pour l'oiseau très adulte ; les sous-caudales des jeunes sont plus nettement fauve-roux mais elles passent toujours au blanc à la frange, ce qui n’a pas lieu pour S. Simoni. 16 242 EUGÈNE SIMON 8. Corps en dessus roux avec la tète bronzé-vert obscur, parfois le dos parsemé de plumes vertes. Rectrices médianes à bande noire large à l'extrémité mais prolongée en ligne graduellement effilée le long du stipe sur la partie basale; rectrices submédianes aussi larges que les médianes à la base mais brusquement plus étroites à l'extrémité avec une échancrure interne. S. rufus (Gm.). — Corps en dessus vert cuivré; supra-caudales seules rousses (1). Rectrices médianes à bande noire n'occupant guère que le tiers apiéal (non ou très brièvement prolongée le long du stipe), saubmédianes plus étroites que les médianes graduellement acuminées sans échancrure; rectrices externes et subexternes encore plus étroites (2). . . . . . . S. Alleni Henshaw. Nora. — Je n'admet qu'avec doute la validité de S. Alleni; il est fort possible que S. rufus ait deux livrées locales ou saisonnières, liées à une légère diffé- rence dans la forme des rectrices : les individus intermédiaires pour la colo- ration dorsale, sont peut-être des jeunes; les deux formes ont été confondues par tous les anciens auteurs et même par Gould ; en 1877, la forme à dos vert a été décrite comme espèce par Henshow sous le nom de $. Alleni; Elliot l’a cependant considérée comme type et a donné la même année le nom de S. Ienshatvi à la forme à dos roux; il est cependant à peu près certain que cette dernière représente le type; il ressort de la diagnose de Gmelin que la tête y est seule de couleur verte « Trochilus rufus subtus exalbidus, vertice viridi-aureo, gutture et pectore coccinco-aureis ». 9. Plaque jugulaire rouge orangé éclatant comme celle de S, rufus. Rectrices médianes en dessus à bande entièrement noire étroite (généralement beaucoup plus que les parties latérales rousses) (3). Rectrices externes noir violacé dans leur moitié externe, rousses dans l'interne (offrant rarement un peu de noir au milieu). Taille très petite. $S. scintilla (Gould). - Plaque jugulaire d'un rouge orangé moins brillant, légèrement rosé. Rec- trices médianes en dessus à bande noire passant au vert dans la moitié interne, très large (plus que la bordure rousse), Rectrices externes noir violacé, leur moitié externe unicolore, l'interne marquée à la base d'une étroite bordure, près l'extrémité d'une tache allongée, plus large, mais n'atteignant pas le stipe, rousses. Taille un peu plus forte (4). S. Underwoodi Salv. (1) Caractère un peu variable; plumes de la région du cou et en arrière dé l’uropygium très souvent frangées de roux. (2) Pour l’éthologie des Selasphorus rufus et Alleni, cf I W. Hénshaw, in Auk, m, 1886, pp. 75-78, et C. H. Townsend, Auk., 1887, p. 207; pour le nid, ef, R. W. Shufeldt, IL. e. 1914, pl. 4, £. 8 et pl. 6, f. 148 (photog.). (3) Caractère assez variable; certains $S. seintilla ressemblent sous ce rapport au S. Enderwoodi, mais il arrive parfois {surtout pour les oiseaux préparés par Underwood) que lés rectrices submédianes passées en dessus, tiennent la place des médianes, ce qui peut ètre une cause d'erreur; il me parait probable que ce sont des oiseaux ainsi préparés dont parlent MM. Bangs et Carriker {in Ann. Carn. Mus. vi, p. 549). Bien que voisines, les deux espèces sont valables et c'est à tort que R. Ridgway les donne comme synonymes (in Birds of N. Amer. v, p. 609). Ce qui est dit ci-dessus s'applique à la largeur de la bande médiane mais la teinte verte interne reste spéciale à S. l’aderiwoodi. (4) Description prise sur un oiseau du Chiriqui différant peut-être un peu du type (à Londres) auquel je n'ai pu le comparer. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 243 10. (Q) (1) Rectrices médianes entièrement vertes. Taille plus forte. . . 11. — Rectrices médianes bordées de roux de chaque côté, au moins à la base. Maille piu San Di EME D A ANR Er RES: 11. De chaque côté les trois rectrices latérales pointées de blanc pur. Gorge gris-blanc mouchetée ou non de très petites taches bronzé-vert; poitrine blanche; abdomen fauve-roux, plus foncé sur les flancs, passant au blan- châtre au milieu; sous-caudales fauve-roux plus clair que celui des flancs, vaguement frangées de ‘blanc . : . .. . ! . |: . . . . S. platycercus. — Réctrices latérales pointées de blanc lavé de fauve, surtout vers la base; gorge gris-blanc lavé de fauve, mouchetée de petites taches vert cuivré ; poitrine, abdomen et sous-caudales entièrement fauves, plus foncé et plus TOUTES UBLESE AR CS2) NPA RE ES RE SETUTUS: 12. Rectrices latérales pointées de blanchâtre, légèrement lavé de fauve; sous-caudales fauve-roux clair; rectrices médianes vertes, très finement liserées de fauve à la base seulement, (parfois entièrement vert cuivré sans bordure, passant rarement au noir à l'extrémité) ; corps en dessous blanc avec la gorge densément pictée ; les lores lavés de fauve clair ; les flancs de l'abdomen assez étroitement teintés de roux plus vif. 13. —"Rectrices latérales pointées de fauve-roux vif . . . : . 0 . . … . . 14. 13. Gorge finement pictée de petites taches grises ou gris-bronzé allongées IMÉAITES NE RE PR ANS LS flammuia: — Gorge plus grossièrement pictée de noirâtre. . . . . . . . . S. torridus. 14. Rectrices médianes largement bordée de roux jusqu'à l'extrémité, leur bande verte médiane étroite, passant au noir à l'extrémité; rectrices laté- rales largement rousses à la base et à l'extrémité; leur partie médiane noire environ de la largeur de chacune des parties rousses ; gorge fauve clair passsant au blanc, mouchetée de très petits points bronzés, un peu plus gros et plus denses sur les côtés ; poitrine et milieu de l'abdomen blancs; flancs et sous-caudales fauve-roux. . . . . . . . . S. scintilla — Rectrices médianes bordées de roux seulement à la base. . . . . . . 15. 15. Rectrices médianes finement bordées de roux au moins jusqu'à leur quart apical; rectrices latérales brièvement rousses à la base ensuite noires, puis pointées de fauve-roux ; gorge blanche mouchetée de taches bronzé noirâtre subarrondies; poitrine blanche ; abdomen fauve-roux foncé mais éclairei et blanchâtre dans le milieu ; sous-caudales fauve-roux vif. S. Simoni. nr TE CETTE RTEÉTEES TERRES TT EEE COR RER SENTE TEE TETE TEST CRT RER er) (1) La partie du tableau relative aux femelles est provisoire. Je ne connais aucun crilé- rium pour distinguer les femelles des jeunes mâles: en règle générale, on peut considérer comme de jeunes mâles les individus dont les sous-caudales sont blanches ou presque blanches, la gorge plus densément mouchetée et ornée de quelques plumes squamiformes rouges isolées et irrégulières. (2) Je considère comme de jeunes mâles les individus dont les rectrices médianes vertes sont plus ou moins bordées de roux à la base et dont les rectrices externes sont pointées de blanc, ces oiseaux sont presque blancs en dessous sauf sur les flancs roux et les sous caudales, et leur gorge est plus ou moins parsemée de plumes squamiformes rouge vif non confluentes. Les caractères donnés par R. Ridgway (loc. cit. p. 597) pour les femelles des S. rufus et Alleni me paraissent s'appliquer à de jeunes mâles. (] EUGÈNE SIMON __ Rectrices médianes largement bordées de roux au moins dans leur moitié basale ; rectrices latérales plus largement rousses à la base et plus longue- ment pointées de roux comme celles de S$. scintilla; gorge, poitrine et 2400 abdomen blancs ; gorge à moucheture très petites linéaires, à peine visibles ‘8 manquant parfois ; flancs de l'abdomen et sous-caudales fauve-roux plus a (EU SENS A ERNEST ENS CONTES. 1e | { Nora. — Il est aujourd'hui reconnu que le Selasphorus Floresi Gould (Monog. 111, 1861, p. 139) n'est autre qu'un hybride de Selasphorus rufus et \ de Zephyrilis Anna (1); un autre hybride, entre Selasphorus rufus et Stellula Calliope a été décrit par O. Bangs (in Auk, xx1v, n° 3, 1907, p. 312). } oO ee ee —— (1) Trois autres individus à peu près semblables ont été indiqués depuis : 1° par Bryant {in Forest and Stream, xxvn, n°22, p.207) de San Francisco; — 2 par Emerson (in Condor, ut, 4901, p. GS) de Haywards, Alameda C°, Californie; — 3° par W. L. Taylor (in Auk, xxvi, 1909, p. 191) de Nicasio, Marin C’, Californie, — R. Ridgway met en doute la provenance mexicaine donnée par Gould à son S, Æloresi (Balaños dans l'Etat de Jalisco, par Floresi). le chasseur lloresi ayant aussi parcouru la Californie. DEUXIÈME PARTIE CATALOGUE 1 Groupe. — HEMISTEPHANIA e Genre. — HEMESTEPHANIA Doryfera (nom. præocc.) Gould, in P. Z.S., xv, 1847, p. 95 [type Troch. Louise Bourc.) (1). — Helianthea a Hemistephania Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854 (2), p. 9 (type Troch. Ludoviciæ). — Doryphora (nom. emend.) Cab. et Heine, Mus. hein., 11, 1860, p. 77. — Hemistephania EIl. Syn. Tr., 1878, p. 80 (3). — Ibid. Salv. Cat., p. 38. — Doryfera Hart. in Tierr. Troch., p. 10. — Hemistephania Ridgw. in Birds N. Am. v, 1911, p. 342. — Doryfera Cory, Cat. B. Amer., pars 2, n° 1, p. 148, mars 1918. 1. H. Johannæ (Bourc.). — Troch.J. Bourc. in P.Z.S., xv, 1847, p. 45, et Rev. Zool., août 1847, p. 257 (Pérou, par Matthews). — Troch. (Doryfera) violi frons Gould, in P.Z. S., xv, 1847, p. 95 (inc. sed.), Doryfera Johannæ Gould, Monog., 11, pl. 87, oct. 1853 (4). — Helianthea Hemistephania J. Reichenb. Tr. Enum., pl. 731, fl. 4675-4676. — Doryfera Euphrosinæ Muls. et Verr., in Ann. Soc. Linn. Lyon (nouv. ser.), xviI1, 1872, p. 319 ©. — Hem. Johannæ (1) Doryfera Gould 1847 (mot hybride dont le sens n’est pas douteux), est primé par Doryphora (même mot écrit correctement) Illiger 1809. Salv. {Cat., xvr, 1892, p. 8) le Hand List. 1908 et Ridgw. (B. Ameér., v, 1911, p, 342) ont conclu dans ce sens. — Hart. était jusqu'ici le seul à avoir conservé le nom fautif de Doryfera ; cette opinion est cependant soutenue par quelques ornithologistes américains qui n’admettent pas la correction des noms hybrides même quand ils sont primés par le même nom écrit correctement (cf. à ce sujet W. de W. Miller, in Auk xxx, janv. 1914, p. 102 et C. B. Cory. 191$). (2) Mémoire inséré, comme un annexe, à la fin du vol. 4853 du Journ. [. Ornithol. réel- lement paru en 1854. (3) L'ouvrage classique d’Elliot, À Classification and Synopsis of the Trochilidæ, imprimé par la « Smithsonian Contributions to Knowledge, n° 327 », avec la mention : Accepted for publication January 1S7S est sans doute paru dans le courant de 1878, quelques auteurs le donnent cependant comme de 1879, ce que je n'ai pu vérifier. (4) Les dates de publication des planches de Gould sont données d'après O. Salvin, in Cat, B., xvi. 246 ŒUGÈNE SIMON et Euphrosinæ Ell., Syn., 1878, pp. 80-81. — fem. guianensis Boucard in Humum. Bird., 1, n°1, mars 1891, p. 10, (Guiane angl., par H. Whitely) (1). — Doryfera Johannæ Hart. in Tierr. Tr., p. 11. — Ibid. Chubb, Bds Brit. Guiana, 1, 1916, p. 378. — Ibid. Cory, Cat., pars 11, 1918, p. 146. Guyane anglaise : Carimang riv. et M® Mérumé. — Colombie : savane de Bogota. — Ecuador or.: vallée du Napo. — Pérou or. 2. H. Ludoviciæ (B. et M.). — Troch. Lud. B. et M. in Ann. Sc. phy. Lyon, x, 1847, p. 136 et tabula (N. Grenade (2). — Doryfera Lud. Gould, Monog,, 11, pl. 88, oct. 1853. — Helianthea Hemistephania Lud. Reichenb. Tr. Enum., pl. 731, ff. 4673-4674 (Mexico [errore]). Doryfera Ludov. typica Hart., Tierr. Tr., p. 11. Doryfera Ludoviciæ Ludoviciæ Chapman, in Bull. Amer. Mus., n° 5, xxXvI, 1917, p. 278. — Ibid., C. B. Cory, I. c., p. 148. Vénézuela : Andes de Mérida. — Colombie : Andes centr. et orient. — Pérou central: vallée de Marcapata (la Garita del Sol). — Bolivie : Tilotilo (par Buckley). ; Subsp. (B). — H. Ludov. rectirostris (Gould). — Doryfera rectirostris Gould, Intr., 1861, p. 71, n° 101 (Ecuador). — Doryf. Ludov. rectirostris Hart. in Nov. Zool., 1894, p. 44, et Tierr. Tr. p. 11. — Ibid., Cory I. c. 1918, p. 149. Ecuador : région orientale des Andes, plus rarement occidentale. 3. H. veraguensis (Salv.). — Doryfera v. Salv. in P. Z. S., 1867, p. 154 (cordil- lera de Tolé, par Arcé). — Doryfera v. Sharpe in Gould, supp, pl. 22, 1883. — Hemistephania v. Salv. et Godm., in Biol. centr. Amer., Av., 1, p. 253, pl. 55, f. 1. — Jbid., Ridgw., Bds N., Amer., v, 1911, p. 343. Costa-Rica : Cervantes de Cartago, volcan Irazu, la Hondura, Coriblanco de Sarapiqui, San Isidro de la Palma. — Rép. de Panama occid.: Chiriqui, cordill. de Tolé. ue Genre. — ANRERODON Gould, in Ann. Nat. Hist. (3° sér.), x11, 1863, p. 247 (type A. æqualorialis). 1. À. æquatorialis Gould, 1. c., 1863, p. 247 (Ecuador). — Grypus æq. Muls. et Verr., H. n. Ois. M., 1, 1874, p. 32, pl. 2 (3). — Androdon æ Sharpein Gould, Supp., pl. 1, janv. 1881 (4). — Jbid., Chapman, in Bull. Amer. Mus., XXXVI, 1917, p.279; (1) Exactement semblable aux oiseaux de Bogota; d'après les types de la collection Boucard, au Muséum de Paris. (2) La description de Bourcier et Mulsant s'applique peut-être à la grosse forme de l'Ecuador, comme semble l'indiquer la longueur du bec (37 m/m); mais la provenance est donnée de Ne Grenade; dans la collection Boucard un oiseau de Bogota porte sur l'étiquette « type de Bourc. » mais certainement par erreur. (3) Bonne figure d'un mâle presque adulte. (4) Figures médiocres ; les lignes noires du dessous du corps sont beaucoup trop régu- lières et trop continues: la figure du haut est une femelle jeune, les deux figures du bas sont des mâles presque adultes, mais n'ayant pas encore la tête bleu foncé; le mâle adulte n'a jamais été figuré; je n’en ai vu qu'un seul, rapporté de l’Ecuador par le D' C. Rivet, au Muséum de Paris, sans doute le seul qui existe en Europe. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 247 Colombie occid. du Pacifique : bassin du rio Patia et de son affluent le rio Telembi (à Barbacoas), du rio S. Juan et de ses affluents (Juntas de Taruana, Novita, Noanama), près des sources du rio Atrato à Bagado. — Colombie centrale jusqu’à Remedios, dans la vallée de la Magdalena (au confluent du rio Ité) au Nord (par Salmon). — Ecuador : région N.-E. 2° Groupe. — GLAUCIS 1 Genre. — REIANIPHODON Grypus (non Germar 1817) Spix, Av. Bras., 1, 1824, p. 79 (type G. ruficollis = Tr. nævius Dumont). — Grypus et Glaucis (pars G. Dohrni) Gould, Monog., 1, pl. 1,2 et 10. — Id. Introd., p. 35 et 39. — Ramphodon (sic) Less., Traité Orn., 1831, p. 287 et Troch., Index gen., 1833, p. vit (type À. maculatum Less. — nævius Dum.). 1. R. nævius (Dumont) Troch. n Dumont, in Dict. Sc. nat., xvn1, 1818, p. 432 (montagnes de Corcovado au Brésil, par Delalande). — Jbid., Temm. PI. col. Ois., Liv. 20, 26 juin 1824, pl. 120, f. 3. — Ibid. Licht., Verz d. Doublett. _Z001. Mus. 1824, p. 14, n° 117 (Sao Paulo). Ramphodon (sic) maculatum Less. Col. 1831 (1), p. 18, pl. 1 (sec: Temm.), id. Traité Orn., p. 288 (monte Corcovado, prope Rio). — Grypus ruficollis Spix, Av. Br. (2), 1824, 1, p. 79, pl. 80, f. 3 {in silvis Rio-de-Janeiro). — Grypus nævius Gould, Monog., 1, pl. 1, mai 1852. — Rhamphodon n. Hart. in Tierr. Tr., p.12. Brésil S. E. : états de Santa Catharina, de S. Paulo, de Espiritu Santo, de Rio, de Minas et de Goyaz. 2. R. Dohrni (B. et M.). Trochil. D. B. et M., in Ann. Soc. Agr. Lyon, ser. 2*, 1v, 1852, p. 139 (Ecuador [errore]) (3). — Grypus Spixi Gould, in P.Z. S., 1860, p. 304, et Monog., 1, pl. 2, juillet 1861 (incert. sed.). — Glaucis Dohrni Gould, Monog., 1, pl. 10 (mai 1855) (d’après le type de Bourcier) (4). Rharphodon Chrysurus Reichenb. Aufz. Col., 1854, p. 15. — (?) Threnetes longicauda (4) Les trois volumes de Lesson ne portent pas de dates et les citations qui en ont été faites ne sont pas toujours exactes. D'après le Journal de la librairie, le 4° volume ist. nat. des Oiseaux-Mouches est paru en 17 livraisons, du 31 janvier 1829 au 17 juillet 1830, — le 2° vol. /Jist. nat. des Colibrix, suivie d'un supplément à V'Hist. nat. des Oiseaux-Mouches, est paru en 43 livraisons, du 13 octobre 1830 au 14 janvier 1832; les 145 premières planches sont de 1830, les six dernières de 1832, — le 3° vol. les T'rochilidés ou les Colibris el les Oiseaux- Mouches est paru en 14 livraisons, du 19 mai 1832 au 31 décembre 1833 ; l'index général, dans lequel plusieurs espèces sont nommées pour la première fois, est entièrement de 1833 ; l'auteur préparait un 4° volume, dont il n’a donné que quelques extraits dans l’£cho du Monde savant de 1843, les planches dont parle Lesson dans ces articles n’ont jamais été publiées. (2) Avium species novæ, quas in itinere per Brasiliam annis MDCCEXVII, — MDCCEXX, jussu et auspiciis Maximiliani Josephi [, Bavariæ Regis, suscepto et descripsit D° J. B. de Spix, Monachii 1824. (3) Les types de Trochilus Dohrni et de Grypus Spivi Gould, sont au Musée britan- nique, d’après O. Salvin. (4) Dorhni, par Elliot, est un lapsaus. 248 EUGÈNE SIMON Cory,in Field Mus. nat. hist. publ., 182, Ornith. ser., v. 1, n° 8, fév. 1915, p. 301; id. Cal., L c., p. 151, et Glaucis Dohrni Cory, Cat. 1]. c., p. 152. Brésil S. E.: prov. de Espiritu Santo (par de Gaud, fide Gould). Brésil E. : prov. de Ceara : Jua prope Ignatu (par R. H. Becker, sept. 1913 (type au Mus. de Chicago, sub Threneles longicauda G. B. Cory). 2e Genre. — GLAUCES Boie in Isis, 1831, p. 545 (1) (type Troch. brasiliensis Lath. = Tr. lomineo L., désigné par G. R. Gray en 1840). Glaucis (ad part.) Gould, Monog., 1, et Intr:;,\p 37) 1. G. tomineo (L). — Troch. tomineo L., Syst. Nat., éd. 10°, p. 129 (America), ibid., in Mus. Adolp. Frider. II (Prodr., 1764, p. 23 (2). — Troch. hirsutus Gm., Syst. Nat., éd. 13°,1, 1788, p. 490, n° 39 (ex Polytmus brasiliensis Briss., it, p. 670). — Tr. brasiliensis Lath., Ind. orn., 1790, p. 308. — Tr. hirsutus Audeb. et Vieill. Ois. dorés, 1, 1802, p. 47, pl. 20, et p. 148, pl. 68. — Tr. fer- rugineus Wied, Beïtr. Nat. Br., 1v, 1832, p. 120 (Bahia). — Tr. Mazeppa Less., Tr. 1832, p.18, pl. 3 (Guyane) (2). — Glaucis hirsuta Gould, Monog., 1, pl. 5, mai 1858 St (Brésil E., Vénézuela, Trinidad). — (?) Gl. Mazeppa (sec. Less.) id., pl. 6, sept. 18610 (Guyanes, Trinidad et Tobago) (3). Gl. lan- ceolataid., pl. 8, sept. 1861 (jeune) (du Para). — Phaëthornis anthophilus (non Bourc.) Pelzeln, Orn. Br., 1868, p. 57 (Matto Grosso, par Natt.). — Gl. hir- sula, Mazeppa, lanceolata, Rojasi (de Caracas) Boucard, Gen. H. B., pp. 361-365. — G. hirsuta hirsula Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 330. — G. hirsula insularum Hellm. et J. Seilern, in Verh. Ornith. Ges. Bayern, x1, 4, déc. 1913, p. 316 (Tobago et Trinidad), id. Cory, Cat. 1918, p. 152 (4). Iles de Grenada, de Tobago et de Trinidad. Vénézuela or. : sierra de Cumana. Guyanes (région basse). — Brésil or.: état du Para et Ile de Marajo, états de Bahia, de Pernambuco, de $S. Paulo, de Esperitu Santo, de Rio, de Goyaz et de Matto Grosso. (4) Ensemble hétérogène, (2) La diagnose du Trochilus tonineo in Syst. Nat., éd. 10°, p. 121. Rectricibus subæ- qualibus basi ferrugineis apice albis, corpore supra fusco, sublus albo, est tellement sommaire que certains auteurs ont cru y reconnaître la femelle du Chrysolampis mosquilus, d’autres, à l'exemple de Gmelin, celle de l'Archilochus colubris ; mais Linné a complété cette première description dans le Prodronius d'un second volume du Museum Adolphi Friderici paru en 1764 (en même temps que le HMuseum Ludovicæ Ulricæ) « corpus inter maxima sui generis, fuscum, abdomine albo, vix sericeo. Remiges ferrugineofuscæ. Rectrices (12 [errore]) fuscæ, basin versus ferrugineæ, apice albæ, exceptis duabus intermediis apice non albis, cauda rotundata; Aostrum capite longius, arcualum. convexum, teretiusculum, maxilla superiore intus valde canaliculata ut totam fere inferiorum tegat. — Variat colore subtus griseo » ce qui ne convient absolument (au moins les passages soulignés) qu’au Glaucis plus connu sous le nom de G. hirsuta Gmelin. — Tomineo est, d'après Deville, un nom vulgaire espagnol donné aux oiseaux-mouches à cause de leur petitesse, {oninas étant une très petite mesure valant au plus 12 grains. (3) Peut-être la forme dont il est question plus loin sous le nom de G. tonineo Roraïmæ, dans ce cas les deux dérnières localités seraient erronées. (4) Troch. superciliosus Less. ©, Col. p. 38, pl. 7, souvent cité en synonymie de Gl. tonineo est plutôt un Phaëlhornis ayant perdu ses rectrices médianes. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 249 Var. (1) (B). — G. tomineo affinis (Lawr.) in Ann. Lyc. N. Y., vi, 1858, p. 261 (Ecuador). — Gl. melanura Gould, in P. Z. S., xxvin1, 1860, p.304, et Monog,, 1, pl. 9, juill. 1861 (jeune) (Rio Napo et r. Negro). — Gl.affinis, id., pl. 7, sept. 1861(adulte) (Bogota). — GI. melanuraet G.ænea (non Lawr.). Boucard, Gen. H. B., p.361 et 363. — (?) G. hirsula fusca Cory, in Field Mus. Nat. Hist., 1, n° 7, mai 1913, p. 286 (Vénézuela, S.-0. du lac de Maracaïbo). — Gl. hirsuta affinis Chapman, in Bull. Amer. Mus., xxxvi, 1917, p. 280. Rép. de Panama or. : rio Tuyra, rio Capeti. — Vénézuela : S.-0. du lac Macaraïbo (2). — Colombie : vallée du rio Atrato, de la Cauca et de la Magdalena, savane de Bogota. —Ecuador or.: rio Napo. — Pérou or.: Huallaga, Marañon. Var. (C). — G. tomineo Roraimæ Boucard in Gen. Humm. B., p. 364 (des monts Roraima) (3). — G. hirsula affinis Ridgw. Birds N. Amer, v, 1911, p. 333 (saltem ad part.). Guyane anglaise : monts Roraima (H.Whitely).—Guyane française: Saint- Jean-du-Maroni. — Vénézuela : San Esteban et Valencia. Var. (D. — G. tomineo ænea (Lawr.. — Glaucis ænea Lawr., in Pr. Ac. N. S. Phil., xix, 1867, p. 232 (Costa-Rica, par Endres). — GL columbiana Boucard, Gen. H. B., 1895, p. 402 (Colombie occid. : rio Dagua) (4). — Gl. hirsuta ænea Bangs, in Auk, xx1v, 1902, p. 295. — Ibid., Carriker, in Ann. Carn. Mus., vi, 1910, p. 518. — Jbid., Ridgw., 1. c., 1911, p. 334. — Jbid., Hellm., in P. Z.S., 1911, p. 1178. — G. ænea Chapman, in Bull. Amer. Mus., xxxv1, 1917, p. 280. Nicaragua. Costa-Rica et Panama occid. — Colombie occid. pacif. : Saint-Juan, rio Dagua, rio Patia. — Ecuador N.-0., prov. Esmeralda. 3° Genre. — HETEROGLAUCIS Glaucis Gould, Monog., 1 (pars, G. Ruckeri, pl. 11 et G. Fraseri, pl. 12). — Threnetes auct. rec. (ad partem). — Heteroglaucis E. S., Rev. fr. Orn., n° 120, avril 1919, p. 52 (5). (1) Variétés ou mieux races locales n'ayant pas la valeur de sous-espèces, sauf peut-être ,Gl. ænea; encore ai-je quelques spécimens de Bahia et de l’île de Grenada rappelant beaucoup G. ænea par la teinte dorsale cuivré rougeûtre, mais leur taille est toujours un peu plus P ] forte. (2) Si G. hirsuta fusca Cory est réellement synonyme de G. afjinis, ce qui paraît bien : L probable « similar to G. hirsula (— tomineo) but green of upper parts darker aut under parts much darker, less rufous and more dusky ». (3) D'après le type. (4) R. Ridgw. et C. B. Cory rapportent cette espèce de Boucard à une autre forme G. hirsuta a/finis Lawrence (de l'Ecuador) ce qui explique pourquoi ils ajoutent aux loca- lités de ce dernier le rio Dagua. (5) Déjà signalé in Notice sur les travaux scientifiques de M. E. Simon, 1918, imp. Villain et Bar. 250 EUGÈNE SIMON 1. H. Ruckery (Bourc.). — Troch. R., Bourc. in P. Z. S., 1847, p. 46. — Jd., in Rev. Zool., août 1847, p. 259 (inc. sed., coll. Loddiges) (1). — Glaucis R., Gould, Monog., 1, pl: 11, nov. 1851 (la Veragua). — Threneles R. auct. recent. Nicaragua. Costa-Rica. Rép. de Panama : forêts des parties basses. 2. H. Fraseri (Gould). Glaucis Ruckeri Sclater in P. Z. S., xxvIn, p. 296. — Glaucis Fraseri Gould, Monog., 1, pl. 12, sept. 1861 (Ecuador : Babahoyo, par Fraser). 1d., Intr., p. 39, n° 12. — Threneles Fraseri auet. recent. Colombie occid. pacifique : rio Dagua, rio San Juan, rio Patia, ete. — Ecuador occid. : Babahoyo, Esmeraldas, Pombilan (2). Subsp. (invisa et incerta) (B). — H. Fraseri venezuelensis (Cory). Threneles Fr. ven., in Field Mus. Nat. Hist., 1, n° 7. p. 286, mai 1913; tbid., Xi, Cat., p. 151. Vénézuela occid. : Orope Julia au S.-0. du lac de Maracaïbo (sec. Cory). 4: Genre. — TIIRENETES Gould, Monog., 1, pl. 13, 1852 (type Troch. leucurus L.). — Dnophera Heine, in J. Orn., x1, 1863, p. 175 (type Troch. Antoniæ B. et M. — Tr. niger L.). — Glaucis EN., Syn. 1878, p. 5. — Threneles auct. recent. (sallem ad. max. part). 1. T. niger (L.). — Troch. n.L. in Mus. Ad. Frid., 1754, p. 18 (habitat in Ame- rica) (3). Id, Syst. Nat., éd. 10°, 1, 1758, p. 121, n° 13. — Tr. Anloniæ Bourc. et Muls., in Ann. Sc. phys. Lyon, 1x, 1846, p. 329 (de Cayenne) (4). — Threneles Antoniæ Gould, Monog., 1, pl. 15, oct. 1852. — Glaucis Antoniæ Muls. et Verr., H. N. Ois. M., 1, p. 46, pl. 3. — Jbid., Ell. Syn., 1878, p. 7, n° 3. — Threncetes A., Hart., Tierr., Tr., p. 13. Guyane française (5): 2. T. leucurus (L.). — Troch. l. Linné, Syst. Nat., éd. 12°, 1, 1766, p. 190 (ex Edwards, glan., 1, p. 99, pl. 266; et Polylmus surinamensis Briss., 111, p. 674; et PI. enlum., pl. 600, £. 1) — Threneles leucurus Gould, Monog, 1, pl. 13 (oct. 1852) et auct. recent. (4) La description de Bourcier semble mieux convenir à l'espèce suivante « dos et couvertures caudales vert sombre, luisant » mais le type, dans l’ancienne collection Loddiges, a, paraît-il, été identifié depuis. (2) Aussi indiqué par Salvin de l'Ecuador orient., à Sarayacu (sec, Buckley), mais sans doute par erreur. (3) Première espèce rapportée au genre Trochilus, par Linné, ta Museum Adolphi lride- rici Regis, 1754, p.18 « Tr, niger, corpus lotum nigrum, subtus & quia ad amun ex atro- auralum, anus album, cauda integra; habilat in Anverica », phrase descriptive qui ne peut absolument convenir qu'à l'espèce connue des auteurs modernes sous le nom de Threnetes Anlonixæ, avec d'autant plus de raison qu'à cette époque, la faune américaine était surtout connue par la Guyane. (4) L'oiseau figuré par Edwards (N. Hist, of Birds., pl. 932, figure du haut) rapporté par tous les auteurs à Pygmornis ruber, ressemble plus à un jeune Threneles niger. (5) Ne se trouve probablement plus à Cayenne ; je l'ai reçu de Saint-Jean et de Saint- Laurent du Maroni, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 251 Guyanes hollandaise et anglaise (1). — Brésil : Amazonie. — Pérou central (fide Berlepsch). — Bolivie (par d'Orbigny, au Museum de Paris) (2). Subsp. invisa et incerla(B). T. leucurus rufigastra Cory, in Field Mus. Nat. Hist., publ., 183, ornithol. ser. 1, n° 9 aug.1915, p. 303; ibid., 1918, p. 150 (3). Pérou : Moyobamba (par W. H. Osgood et M. P. Auderson; types au Musée de Chicago). 3. T. cervinicauda Gould, in P.Z. S., xx11, 1854, p. 109 {du Napo ou de Quito), id. Monog., 1, pl. 14, sept. 1861. Colombie N : Santa-Marta (muséum de Paris, par Fontanier); Cordillère centrale et orientale (oiseaux de Bogota) — Colombie amazonienne : Flo- rentia, la Morelia. — Ecuador or : vallée du Napo et du Pastassa. Pérou N.etE. : Chamicuros (par Bartlett), Pebas sur Amazone (par Hauxwell) (4). — Brésil N.-E., bas Amazone : district du Para (5). 3° Groupe. — PHAËETHORNIS L: Genre. — PHAËTHORNIS Phroëthornis Sw., in Zool.J.,111, déc. 1827, p. 357 (type Tr. superciliosus, dési- gné par Grav en 1840). — Phaëlhornis (nom. emend.) Sw., Fn., bor., Amer., 11,1831, p. 322 (6). — Plyonornis Reichenb. Aufz. d. Colib., 1854, p. 14 (type Tr. Eurynome Less.) (7). — Milornis Muls. et Verr. H. n. Ois. M.,1,1874, p. 77 (type Troch. squalidus Temm.) Phaëthornis auct. recent. (ad. part.) (8). (1) Sa présence en Guyane francaise, indiquée par quelques auteurs, peut-être par ana- logie, ne m'a jamais été confirmée; il est à noter que sur le bas Amazone (au Para et à l'île de Marajo, l'espèce est remplacée par Ÿ. cervinicauda Gould. (2) Peut-être à rapporter à la forme rufigaster ; Voiseau de Bolivie au Muséum de Paris, n'est pas assez frais pour en juger, le T. rufigaster ne différant du type que par une plus forte intensité de ses parties rousses. (3) Le Threneles longicauda du même auteur (ibid., p. 301) est probablement le jeune de Zhamphodon Dohrni. (4) Boucard a proposé conditionnellement le nom de 7. /laurwelli pour les oiseaux tués à Pebas par Hauxwell, qui ne diffèrent cependant en rien de la forme type (ef. Gen. Humm. B., p.371). (5) Un oiseau du Muséum de Paris portant pour indication « le Para, par Baracquin » est remarquable par ses rectrices d'un fauve très clair presque blanc ; mais les fndividus envoyés depuis par Hoffmanns, du Para el de S. Antonio do Prata (district du Para) sont normaux 6) L'orthographe Phoëlhornis, par Swaison en 1827, est certainement le résultat d'un lapsus, corrigé par Swaison lui-même en 1831 (et non par Strickland en 4841) en /’haëlhor- nis ; tantôt écrit Phaëlhornis, par Swainson, Lesson, Cabanis, Gould ; tantôt Phaëlornis, par Agassiz, Gray, Bonap. (1850) ; la première forme est sans doute la meilleure. (7) Comprenant en outre : D, hispida, intermedia (squalida vel Pyg. longuemarea) et cephala — le genre Phaëlhornis du même auteur était encore plus hétérogène, compre- nant : P. superciliost, malaris, melanotis (Eurynome) leucophrys (squalida), Pretrei, anthophila, Augusti, Guyi, squalida, Yaruqui, Longuemarea, et (?) pavonina Lath. (8: On ne peut citer que pour mémoire un travail préliminaire, noles onthe Trochilidæ, in Ibis 1878, the gen. l’haëlhornis, pp. 144, the genera Pygmornis, blaucis et Threnetes, pp. 269-279. 252 EUGÈNE SIMON 1. P. superciliosa (L). — Zroch. s. L., Syst. Nat, éd. 12°, 1, 1766, p. 189. (Cayenne, ex Brisson, 111, p. 686, pl. 35, £ 5). — P. fralerculus Gould, Monog., 1, pl. 28, sept. 1861 (Cayenne). — P. quianensis Boucard, in Humm. B., 1, 1891, p. 17 (Guyane angl.) (1). P. superciliosus quianensis Hart., in Tierr. Tr., 1900, p. 20, n° 3°. Guyanes anglaise, hollandaise et française (2). Subsp. (B). — P. superciliosa saturatior E.S. — Ph. superciliosa, Berl. et Hart., in Nov. Zool., 1x, 1902, p. 80 (3). Guyane française : Maroni, Vénézuela E. : bassin de l’Orenoque et de la Caura. — ? Brésil nord : sur le haut rio Branco (4). Subsp. (0). — P. superciliosa Moorei Lawr., in Ann. Lyc. N. York, vi, 1858, p. 258. (Amazonas ex Hauxw.). Phælhornis consobrinus Gould (sec. Bourc., M. S.) Intr., 1861, p. 42, n° 18 (nomen nudum).— P. superciliosa Moorei Hart., in Tierr., Troch. 1900, p. 20, n° 3°. — Ibid., E. Snethl., Cat. [Av. Amaz., 1914, p. 190. — Ph. fraterculus Moorei Chapman, in Bull. Amer. Mus., xxxvI, 1917, p. 281. Colombie : Cordillère orientale, à Bogota et Colomb. amazonienne (5). Ecuador : région orientale. — Brésil et Pérou : h° Amazone. Vurielas. — P. superciliosa Moorei var. nigella E. S. — Bogota. Subsp. (D). — P. superciliosa Baroni Hart., in Ibis, ser. 7°, 111, 1897. p. 426 (Naranjal, par O. T. Baron). — Jbid., Hart., in Tierr. Trochil., 1900, p. 20, n° 5. — P. longirostris Baroni, Oberh., in Pr. U.S. N. Mus., xxIV, 1902, pp. 312-313. — Jbid., Cory, 1918, L. c., p. 156. Ecuador : région occidentale du Pacifique. Subsp. (E). — P. superciliosa Mülleri Hellm. — Ph. affinis Moorei (non Lawr.) Hellm., in Nov. Zool., xt, 1906, p. 374 (S. Antonio do Prata). — Ph. superciliosus Muelleri (sic) id., in Bull. Orn., CI, xxvH, mai 1911, p. 32 (Peixe Boi, près le Para). — P. supercil. Mülleri, id., in (4) Salvin (Cat. xvr, p. 271) donne le Phaëlhornis affinis Pelz. comme synonyme du P. superciliosa et depuis (in Bull. Mus. 1906) je l'ai identifié au ?. fraterculus Gould, à cause de deux oiseaux de l'Amazone déterminés ?. a//inis au musée de Vienne; mais j'ai appris depuis que ce nom d’a//inis avait été proposé par Pelzeln pour remplacer celui de P, super- ciliosa Wied, qui n’est autre que le Ph. Pretrei. (2) Phaëlornis supercilinsa a été indiqué par erreur des environs de Lima au Pérou par Taczanowski, ef. à ce sujet Berlepsch et Stolzmann, in P.Z. S., 1892, p. ne 2. P. superciliosa indiqué du Rio-Jary en Amazonie (par Goeldi et E. Snethlage) est proba- blement une autre forme. (3) Dans cet article les auteurs indiquent les caractères de cette forme locale de P. super- ciliosa mais sans lui donner de nom. Elle correspond, au moins en grande partie, au PA. supercilosa typica Hartert, in Tierr. Trochil., p. 29, n° 3. (4) C'est probablement à cette forme qu'il faudra rapporter le P, superciliosa cité par C. B. Cory, du N. du Brésil. (Serra da Lua Monts, near Bou Vista sur le rio Branco). (5) J'appelle Colombie amazonienne la vaste région qui s'étend à l'est de la cordillère la plus orientale et dont tous les cours d’eau coulent de l’ouest à l'est (rio Meta, r. Ariari ou Guaviara, r. Apoporis, r. Yari, r. Caquetu, r. Putumayo, etc., ete.), sont tributaires des deux grands bassins de l’Orénoque et de l'Amazone. L'indication d’un /hzthornis lonqiros- tris dans une forêt près de Naranjo en Colombie par Wyatt (Ibis 1871) se rapporte vraisem blablement à PA. superc. Moorei Lawr. 4] CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 253 Abh. Bayer. Ak. Wiss., xxvi, 11, 1912, p. 51 (Peixe Boi, Ipitiaya.. P. supercil. Muelleri Sneth., Cat.Av. Amaz., 1914, p. 190. — P. malaris Mülleri Cory L. c. 1918, p.155. Brésil : S.-E. de l’état du Para (1). 2. P. Malaris (Licht.) — Troch. superciliosus (non L.) Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 42, pl. 17 (Gnyane, par Dufresne) (2). — Troch. malaris Licht. in Nordman, in Erman'’s Reise Verz., 1835, p. 2, pl. 16 (habitat non indiqué, au musée de Berlin), Ph. superciliosa (non L.) Gould, Monog. 1, pl. 17, sept. 1858. — Ph. malaris, id., Intr., 1861, p.41, n°17. — Jbid., Berl., in J. Orn., xxxv, 1887, p. 315. Zbid., Hart. Tierr. Tr., p. 20, n° 4. Guyane française : Cayenne, Maroni, Oyapoc. 3. P. longirostris (Del.). — Orn. longirostris Del. in Echo du monde savant, n° 45, 15 juin 1843, 1°" sém., col. 1070 (Guatemala). — Troch.cephalus B. et M., in Rev. Zool., sept. 1848, p. 269 (Amérique centr. par À. Sallé). Ph. cephalus Gould, Monog., 1, pl. 19, sept. 1858. — Ph. longiroslris et longir. cephalus (saltem ad max. part.) Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, pp. 321-322, ibid., Cory, L. c., 1918, pp. 155-156. Guatemala, Honduras brit., rép. de Honduras, Nicaragua, Costa Rica, rép. de Panama (pentes du Chiriqui). Subsp. (B). — P. longirostris mexicana Hart., in Ibis sér. 7°, II, 1897, p. 425 (Dos Arroyos, prope Chilpancingo, par O. T. Baron), ibid., Ridgw., loc. cil., 1911, p. 323. Mexique S.-C. : états de Guerrero et Oaxaca occid. Subsp. (QG). — P. longirostris veraecrucis Ridgw., in Pv. biol. Soc. Wash., xxu1, av. 1910, p. 54 (Buena Vista dans l’état de Vera-Cruz). — Ibid., L. c. 1911, p. 323. Mexique S.-E. : états de Vera-Cruz, Oaxaca orient. et Tabasco (sec. Ridgw.) (3). &. P. Cassini Lawr., in Ann. Lyc. N. York vint, 1866, p. 347 (Turbo, golfe «e Darrien) (4). — Ph. panamensis Boucard, in Humm. B. 11, n° 9, sept. 1892, p. 83 (Panama, Veragua). (1) Cité de Mocajatuba, Ananindeua, Santa-Isabel, Sao-Antonio do Prata, rio Moju, bas rio Tocantins. (2) L'Oiseau figuré comme femelle, pl. 18, paraît être un Phælhornis à queue incomplète ; celui figuré pl. 19 est un Pygmornis difficile à identifier. (3) Contrairement à ce que dit R. Ridgway (!. c., p. 328) Ph. cephalus de Gould me paraît mieux se rapporter à la forme type. (4) P. Cassini est décrit comme sp. nova, différant de toutes les autres par le dessus du corps rougeâtre bronzé sans aucune trace de vert (Lawr. {. c. 1866) ; le type (in Unit. St. Nat. Museum, n° 17918) est un jeune en mauvais état, aussi est-ce uniquement d’après sa prove- nance que je le cite ici. Berlepsch qui l’a eu entre les mains dit à ce propos «it is a bad and imperfect skin, and in consequence of this it is difficult to make a close comparaison with specimens of Ph. longirostris from central America. | may however note that in Turbo bird, the upper tail-coverts are of a deeper tint, being more brownish fulvous, the back is dark brown, with slight bronze reflections, instead of being green, the stripe in the ) : SUR LUE A: EUGÈNE SIMON Isthme de Panama (1) et Veragua ; Colombie N. : côte du Darrien. Subsp. (B). — P. Cassini sussura (Bangs) PA. sussura Bangs, in Pr. N. Engl. Zool., CL, 1, 1901, p. 64 (de Chirua). — Zd., Brabourne et Chubb, ; Bd: S. Amer., 1, p. 107, n° 1613. : Colombie N. : Sierra Nevada de Santa-Marta; à une faible altitude. 5. P. boliviana Gould, Intr., 1861, p. 42, n° 22 (Bolivie), — Zbid., Salv,, Cat., XV4, 1892, p. 273. — Jbid,, Hart. Tierr. Tr., p. 21. Pérou : Huanuco (par Hofimanns); Chauchamayo. — Bolivie: Tilotilo (par Buckley). Subsp. (B). — P. boliviana ochraceiventris (Hellm.). — Ph. afJinis (ex L Pelz.) ochraceiventris Hellm., in Bull. br. Orn. CI., x, 1907, p. 54 (Humaytha). — Phaët. ochr., id., in Nov. Zool., x1v, 1907, p. 393, et XVI, 1910, p. 373. Brésil : du rio Madeira (Calama, Humaytha), au rio Solimoëns (Tefté) (2). 6. P. syrmatophora Gould, in Jardine, Contrib. Orn., nt, 1851, p. 139. — Ibid, Monog., n, pl. 20, oct. 1852 (Quito, par W. Jameson).— P. Berlepschi Hart, in Nov. Zool,, 1, p. 56 (rio Pescado). Id., Tierr. Tr., p. 22. Colombie : région ouest du Pacifique et versant O. des Andes occiden- tales (3). — Ecuador : rêg, occid. et interandine. 7. P. colombiana Boucard, in Humm. B., 1, 1891, p. 17 (Bogota). — P. syr- matophorus (non Gould) Hart. L €. 1, p. 96 (rio Pastassa) et Tierr, Tr. p. 21. P. syrmatophorus columbianus Chapman, L. e., 1917, p. 282. — Jbid., Cory, 1918, p. 158. Colombie : cordillère orient. (savane de Bogota) et très haute vallée de la Magdalena à la Palma (sec. Chapman). — Ecuador : règ. orientale, 8. P. hispida (Gould) Troc. hk. Gould, in P.Z.S., xiv, 1846, p. 90 (Pérou) (1). — Trock. Oseryi Boure. et Muls., in Ann. Se. agr. Lyon, sèr. 2°, IV, 1852, p. 139 (Ecuador or. : rio Pastassa). — Ph, Osergi Gould, Monog,, 1, pl. 23, sept. 1853 (Bogota ([errore] et Ecuador). — PA. hispida E.-S. et Dalm., in Ornis, xt, 1901, p. 307. | Vénézuela E. : vallée de la Caura. Ecuador or. : bassins du Napo et du ro middle af upper throat and the mystacal stripe are of a deeper fulvous ete, (in Pr. U. S. Nat. Museum 1SSS, p, 660) sauf on ce qui concerne le dos, ces caractères sont exactement ceux des oiseaux de Panama décrits depuis par Boucard sous le nom de P. panamensis, D'un autre côté M. 0. Bangs qui à aussi vu le type, le rapporte à P. longirastris (in Pr. N, Engl. Zool. el, n, p. 63), ce qu'on peut attribuer au mauvais dtat de ce specimen, signalé par Berlepsoh. (1) est possible que les deux espèces se trouvent dans l'isthme ; Ph, fongirostris dans les montaghes, P. Cassini dans les vallées et sur la côte. (2) Un individu du musée britannique, étiqueté « Ph. bolivianus, Brazil » ($ du Cata- logue Salvin). (3) Aussi indiqué de la vallée de la Cauca (à Cali et Medellin par Salmon), mais peut être par confusion avec l'espèce suivante. (4) indiqué du Pérou par erreur, le type est de Bolivie par Bridges, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 255 Pastassa. Péru or. : Pebas, Iquitos sur l’'Amazone. Brésil : ht Amazone et rio Madeira ; Matto Grosso. — Bolivie : Yungas (1}; rio Beni. Subsp. (B). — P. hispida villosa (Lawr.). — Ph. villosa Lawr., in Ann. Lyc. N. York, vi, 1858, p. 259 (Ecuador [errore] et Santa-Fé de Bogota). — P, hispidus Gould, Monog. 1, pl. 22, oct. 1852 (Bolivie {[errore]) (2). Ph. hispida villosa E.-S. et Dalm., L c., 1901, p. 308. — ? Ph. hispida Oseryi Chapman, in Bull. Amer. Mus., xxXv1, 1917, p. 282, n° 1017. — Jbid., Cory, L. c., 1918, p. 158. Vénézuéla S.-0. : h' Orénoque (Nericagua, sec. Hellim.). — Colombie : Andes orient. (savane de Bogota) et Col. amazonienne (Villavicencio, rio Meta). 9. P. Eurynome (Less.). — Troch. E. Less., Trochil, 1832-1833, p. 91, pl. 31 (Brésil), — Troch. melanotis Licht., in Nordmann, in Erinan’s Reise, 1835, p. 2, pl. 17. — Ph. Enrynome Gould, Monog., 1, pl. 16, juin 1849; et auct. recent. — Piyonornis E. Reichenb. Aufz. Colibr., p. 14. Brésil : états de Rio, Goyaz, S. Paulo, Rio-Grande-do-Sul. — Paraguay. — Argentine : h! Parana (Bertoni) (3). 10. P. anthophila (Bource.) Troch. «a. Bourc., in Rev. Zool., vr, mars 1843, p. 71, id, Bourc. et Muls. in Ann. Sc. phys. Lyon, vi, 1843, p. 47 (vallée supér. de la Magdalena). Ph. anthophilus Gould, Monog,, 1, pl. 24, mai 1854. Vénézuéla N., Colombie N. O., et centre (bassin de la Magdalena (4). Forme locale ou subsp. (B). — P. anth. hyalina (Bangs). — Ph. hyalinus Bangs in Auk, xvut, 1901, p. 27 (Ile S. Miguel). — P. anth. hyalinus Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 324. Ile S. Miguel de l'archipel de las perlas, dans la baie de Panama. Subsp. (GC). — P. anth. fuscicapilla Cory, in Field Mus. Publ., n° 167, Orn-sér.1;n°7, 1913; p: 288: Vénézuéla occid., forêts basses et chaudes au sud du lac de Maracaïbo : Orope, la Braca, Tachira, et Colomb., à Cucuta, sur la frontière du Vénézuela (5). Subsp. (D). — P.anth. fuliginosa (E.S). — Ph. fuliginosa E.S., in Ornis, xI1, 1901, p. 201 (6). Colombie (préparation indigène de Bogota. (1) Par d'Orbigny et Lafresnaye, sous le nom erroné de Troch. superciliosus. (2) Les deux formes ont été parfaitement figurées par Gould, Monog., 1, pl. 22 et pl. 23, mais dans le texte les localités ont été transposées — Ph. hispida Oseryi Chapman, correspond, d'après sa distribution, à la seconde forme. (3) Seule espèce du genre indiquée du territoire argentin. Les localités des Trochilidés de l'Argentine sont empruntées à l'ouvrage classique de R. Dabbene, Ornithologia argen- tina, Catalogo sist. y descript. de las aves de la Républica Argentina, t. 1, 1910, pp. 265-270. (4) L'oiseau indiqué par Pelzeln (Orn. Bras. 1868, pp. 27-56), du Matto Grosso (à Engenh6 de Gama, par Natterer, sous le nom de Phaëthornis anthophila, n'est autre que Glaucis tonineo. (5) D'après l’auteur, les oiseaux de Cucula sont un peu intermédiaires à P. anthophila typique de Bogota et à sa variété P. anth. [uscicapilla. Yp1q l (6) Le nom de fuliginosa a été employé depuis, en 1913, par Schlüter pour une toute autre espèce, probablement un spécimen altéré de Guyornis Guyi, ce nom a au reste élé changé par l’auteur en Phaël. fumosus. 256 EUGENE SIMON 11. P. squalida (Natt.). — Troch. squalidus Natt., in Temm., PI. col. Ois., liv. 20, juin 1824, pl. 120, 1 (1). — Troch. leucophrys Licht. in Nôrdmann, in Erman's Reise, etc., 1835, pl. 2. — Troch. squal. Less., Col. 1830, p. 40, pl. 8; id. Traité orn., p. 289. — Phælh. intermedius (non Less.), Gould, Monog., 1, pl. 30, mai 1853. Phæl. squal. id., Introd. 1861, p. 45, n° 33. — Plyonornis inlermedia Reichenb., Aufz. Colib., p. 14. Brésil S. E.: états de Rio, de Minas, de Santa Catharina, de Sao Paulo, de Matto grosso. Subsp. (B). — P. squalida subochracea Todd, in Pr. biol. Soc. Wash., XXVI, 1915, p. 176 (subsp. invisa et incerta). 3olivie: Santa Cruz de la Sierra. 12. P. Rupurunii Boucard. — P, Rupurumii (lapso) Boucard in Humm. B., 1, 1892, p. 1 (fleuve Rupuruni. — P. Rupurunit id. in Gen. H. B., 1895, p. 384. — P. Rupurumi Hart. in Tierr. Tr., 1900, p. 24 (2). Guyane angl. : Aunai et Rupuruni riv. Vénézuéla occid. : bassins de l'Orénoque et de la Caura. — Brésil N.-E. sur le h! rio Branco (Boa Vista au pied de la Serra de Lua, sec. Cory). 13. P. amazonica (Hellm.). -- P. Rupuruni amazonicus. H., in Bull. Orn. cl. Xv1, 1906, p. 82, et Nov. Zool., x1v, 1907, p. 23 (Urucuritaba, par Hofl- manns), id. E. Snethlage, in Bolet. Mus. Goeldi, vin, 1914, p. 191. Rio Amazone : Itaituba,, Urucuritaba. rio Tapajoz : Santarem, Boim, Goyana, Arumanduba, Monte Alegre (Mus. Goeldi). 2e Genre. — ANISOTERELS Phaëlhornis auet. (ad part}.— Anisolerus Muls. et Verr., H. N. Ois. M., 1, 1874, p. 72 (type Tr. Pretrei Less). 1. A. Pretrei {Less. et Del). — Troch. superciliosus {non L.). Wied, Beitr., etc., 1v, 1832, p. 116 (Brésil). — Troch. Pretrei Less. et Del., in Rev. Zoo!l., 11, 1839, p. 20 (Minas Geraes). — Ph. affinis (substitué à superciliosus Wied) Pelzeln, in S. B. Math. Nat. cl., Ak. W. Wien, xx, 1857, p. 157. — Ph. Preirei Gould, Monog., 1, pl. 28, mai 1854. — Ph. superciliosus Gould, Introd., 1861, p. 45, n° 31. — Ph. Garleppi Boucard, in Humm. B. 11, n° 1, mars 1893, p. 9 (3) (de Bueyes en Boliv., par G. Garlepp). Ph. pallidiventris L. Madarasz in Ornith. monatb., xXIX ; janv. 1911, n° 1 (Brésil) (4). Brésil or. et centr.: états de Bahia, Minas, Espiritu-Santo, Rio, Sao Paulo, Goyaz, Matto Grosso (5) Bolivie E. Bueyes. (1) La figure de Temminck n’est pas parfaitement exacte ; les couleurs y sont trop vives et trop tranchées, rappelant en petit celles de ?. Eurynome. (2) Type à Paris, ancienne coll. Boucard. (3) Jeune d'A. Prelrei, d’après le type. (4) Sans doute une légère variété d'A. Pretreri, plus pâle en dessous. () Aussi indiqué par Salvin de Sarayacu (sec. Buckley), mais sans doute par confusion. | | F | CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 257 2. À. Augusti (Bourc.. — Troch. A. Bourc., in Ann. Sc. phys. Lyon, x, 1847, p. 623; id. in Rev. Zool., déc., 1847, p. 401 (Caracas, par A. Sallé). — Ph. Augusti Gould, Monog., 1, pl. 29, mai 1854. Vénézuela : Orénoque (Caicara)}, Andes de Cumana, de Caracas, de Valencia, de Mérida. Subsp. (B). — A. Augusti incanescens E.S. Guyane angl. : Quanga, Monts Mérumé et Roraima (par H. Whitely). Subsp. C). — Augusti vicarius E.S. Colombie : cordill. orient. (savane de Bogota) et Col. amazonienne N. (par. B. Wyatt 1871). &° Genre. — AROPETEA Phaëlhornis auct. (ad part. P, Gounellei). — Anopelia E.S. in Rev. Fr. Ornith n° 120, avril 1919, p. 52. 1. A. Gounellei (Boucard). — Phaëlhornis G. B., in Humm. B., 1, 1891, p. 17. Ibid. Hart., in Tierr., Tr., 1900, p. 23 (1). Brésil: Sao Antonio da Barra, sur la limite des états de Bahia et de Minas (E. Gounelle); Paraguari dans l’état de Piauhy (M. Reiser). £° Genre. — ARNETRORNIS Reichenb. Aufz. d. Col., mars 1854, p. 14 (type À. abnormis Reichenb. — Tr. Bourcieri Less.) (2).— Orthornis Bonap., in Rev. Mag. Zool. vi, ma i18o4, p.249 (type non désigné. 1. A. Bourcieri [Less.). — Troch. B. Less., Tr., 1832, p. 62, pl. 18 (Brésil). Phaët. Bourcieri Gould, Monog. 1, pl. 25, mai 1853 (Cayenne). Amelrornis abnormis (3) Natt. in Pelz., Orn. Bras., 1868, p. 56 (Marabitanas). Ph Whi- telyi À. Boucard, in Humm. B., 1, 1891, p. 18 ‘Guyane angl.) (4). Guyanes. Brésil : bassin de l’Amazone jusqu'aux Andes, rio Negro ([Mara- bitanas (5), par Natt.).— Région orientale ou amazonienne de la Colombie, de l'Ecuador et du Pérou (Xeberos, Chyavetas, etc., par Bartlett). 2. A. Filippii (Bourc.)}. — Troch. Philippii (sic) (6) Bourc. in Ann. Sc. phys. Lyon, x, 1847, p. 623 (7). — Tr. de Filippii Bourc. in Rev. Zool., déc. 1847, p.401 (Bolivie). — Phaël. Philippit Gould Monog.1, pl. 21, sept. 1855 — Ame- (1) Type à Paris dans l’ancienne coll. Boucard. (2) Comprenant Trochilus Bourcieri, Defilippi et Osexyi, ce dernier synonyme de Ph. hispidus Gould. (3) D’après un nomen nudum de Reichenbach, (4) L'auteur a depuis renoncé à cette soit-disant espèce, (5) Près la frontière du Vénézuela. (6) Dédié a Filippi de Filippi, prof. au musée de Milan et non a Rud. Amand Philippi. (7) Type unique à New-York, ancienne coll. Elliot (sec. Elliot). 17 258 EUGÈNE SIMON trornis De Filippi Reichenb., Aufz. d. Col., 1854, p. 14, Phaël. Filippü Berl., in J. Orn, 1839, p. 100 (Fontebôa), — Phaël. Philippii Hellm., in Nov. Zool., x1v, p. 394 et XvI1, p. 374. Bolivie E. — Brésil : rég. amazonienne moyenne el supérieure : rio Soli- müens et ses affluents du sud (à Fontebôa, Teffé, etc.), rio Madeira, rio Purus {à Cachocira, sec. E. Snethlage), rio Juruä (sec. D'v. Thring,(1). 5° Genre. — GUVYONES Bonap. in Rev. Mag. Zool., mai 1854, p. 249; et Consp. Syst. Orn. 1854, p. 32 (2) (type Tr. Guy Less.). — Toxoleuches (substitué à Guyornis) Cab. et Heine in Mus.hein., 111, 1860, p. 11. — Phaëthornis subgen. Mesophila Muls. et Verr., Ess. Classif., 1866, p. 17. — Phaëlhornis auct. (ad part. Troch. Guyi Less. et Yaruqui Bourc.). 1. G. yaruqui (Bourc.) Troch. y. Boure. in C. R. Ac. Sc., Xxx1H, 1851, n° 6, p. 187 (Ecuador: Yaruqui). — Phaëlh. Y. Gould, Monog. pl. 27, oct., 1852. — Toxo- teuches y. Cab. et H., L. c., 1860, p. 11. Ecuador central et occidental. Subsp. — (B). — G. Yaruqui Sancti-Johannis Hellm. Ph. yaruqui Cassin, in Pr. Ac. N. S.Philad., 1860, p. 190 (rio Truando, N. Colomb.). Jbid., E. S. et Dalm., in Ornis, x1, 1901, p. 218 (Buenaventura) (3). — Ph. yaruqui Sancti-Johannis Helm., in Bull. br. Orn. CI, Xxvn, mai 1411, p. 92; et P.Z, S., 1911, p. 1178. — Jbid., Chapman, in Bull. Amer. Mus., XXXVI, 1917, p. 281. Colombie Occ. Pacifique : rio S. Juan, rio Dagua, rio Patia, et versant occidental des Andes. 2. G. Guyi (Less.). — Troch. Guy Less. Tr., 1832, p.119, pl. 44 Q (inc. sed.). — Phaëthornis Guyi Gould, Monog.,1, pl. 26,oct. 18520. — Toxoleuches G. Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 11.— Phaëlh. Guyi lypicus Hart. in Tierr. Tr, 1900, p. 19.— Phaëth. Guyi Guyi Ridgw., 1911, L c., p. 315. — Tbid., Cory, 1918, L. c.; p. 153: Vénézuela N.-E, Ile de Trinidad {4). Subsp. (B). — P. Guyi napensis E.S. Ecuador orient.: bassin du Napo. D EE EEEeeeee ee | (1) Sous le nom de Ph. Bourcieri in Rev. Mus. Paul., vi, 1905, p. 443, (2) D'après une note de Waterhouse, le Conspectus systematis Ornithologicæ, paru en librairie en 1854 est extrait des Annales des Sciences Naturelles, sér.#, vol. 1, 1854, pp. 105- 152; pour avoir la pagination des Annales il faut ajouter 10% à celle du volume né pas confondre cel ouvrage avec un autre antérieur du même auteur, (Conxprclus qenerum avium, 2 vol., 4850-1857. (3) J'ai parlé de cette forme d'après des mâles seulement; la femelle reçue depuis de M. G. Palmer, est mieux caractérisée (cf. à ce sujet. GC. E. Hellmayÿr, L c., p. 118). (4) Troch. apicalis Licht. (Tschudi, in Archiv. Naturg., 1844, 1, p. 296 et Tschudi, Fn. Per. Orn., 4845-46, p. 243) du Pérou est certainement un Guyornis (api, mais n'ayant jamais vu de spécimens authentiques du Pérou je ne sais à quelle forme le rapporter ; Si l'espèce y est représentée par une race spéciale, ce qui est fort possible, elle devra prendre le nom de G. Guyi apicalis Licht. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 299 Subsp. (©). — G. Guyi Emiliæ (B. et M.). Troch. Emiliæ B. et M., in Ann. Sc. phys., Lyon, 1x, 1846, p. 317 (Bogota). — Phaëlh. Emiliæ. Gould, Intr., 1861, p. 44, n° 29. Ph, Guyi Emiliæ E. S. et Dalm.,in Ornis, 1x, 1901, p. 217 (Colombie occid.: la Tigra, las Cruces) P. Guyi coruscus. Bangs, in Pr, N. Engl., Zool. CI., 111, 1902, p. 26 (Chiriqui : el. Boquete). — Zbid., Carriker, in Ann. Carn. Mus., vi, 1910, p. 519 (Costa Rica). — 1bid., Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 317. — Ph. Guyi coruscus et Ph. Guyi Emiliæ C. B. Cory, 1918, L. c., p. 53 (1). Costa-Rica. Rep. de Panama. — Vénézuela: Merida.— Colombie N. 0. (Truando falls); andes occidentales ; andes [orientales (savane de Bogota et haute vallée de la Magdalena.) G° genre. — PYGNORNES Eremita (præocc.) Reichenb., Aufz. d. Col., 1854, p. 14 (type Troch. rufigaster Vieill., désig.par J. E. Gray en 1855). — Pygmornis Bonap. in Rev. Mag Zool., 1854, p. 250 (type Tr. intermedius Less. — longuemareus Less.). — Pygorns (nom alter.) Muls. et Verr., Ess. Classif., 1866, p. 18 (2). — Pygornis subgen. Momus (type Ph. obscurus Gould — Jdaliæ), ibid, p. 19. — Phaëlhornis (pars) Gould, Monog., 1. Pygmornis, id., Intr. 1861, p. 46. id., Salv., Cat. xt, p. 280. A. — Subcaudalibus albis. 1. P. Idaliæ (B. et M.). — Troch. 1. B. et M., in Ann. Soc. Linn. Lyon (n. ser). ut, 1856, p. 187 (Brésil intérieur) (3). — Phaëlhornis obscura Gould, in P, Z.S., xxv, 1857, p. 14. G (Brésil, prép. de Rio). Jbid., Monog. 1, pl. 58, mai 1858. — Phaël. viridicaudala Gould (Q), Ibid., Monog., 1, pl. 33 (1). — Phaël. Aspasiæ (non Bourc.). Gould, Introd., 1861, p. 47, n° 36. — Ph. Idaliæ et viridicaudatus Hart., in Tierr. Tr., 1900, p. 26. Brésil S.-E., ét. de Rio: Nova Friborgo (coll. Beske); ét. Espiritu Santo : Porto Cachoeiro (Mus. Paul.). 2. P. longuemarea (Less.). Troch. longuemareus Less. Trochil., 1832, p. 15, pl. 2 (0) et p. 160, pl. 62 (Q) (de Cayenne). — Troch. intermedius, i4., p.65, pl. 19 (Brésil [errore]). Phaëlhornis longuemareus Gould, Monog, 1, pl. 31, sept. 1857. — Phaëlhornis vel Pygmornis L auct. Guyanes et ile de Trinidad, 3. P. Riojæ (Berl.), Phaëlhornis R. Berl., in Ibis (ser. 6°), 1889, p. 182 (Rioja, par G. Garlepp). — 1bid., Hart. in Tierr. Tr., p. 25. (1) 1 faudra probablement ajouter à la synonymie du 6. Guyi Emilia, le Ph. fuliqi- nosus Schlüter (in Falco, août 1913, p. 32), nom préoccupé dans le genre Phæthornis et changé par l’auteur en P. fumosus (in Falco, 1915, p. 21); la description paraît convenir à un jeune ayant le dessous du corps roux-brun grisâtre unicolore, ou à un oiseau de Bogota alléré ou atteint d’albinisme au premier degré. (2) Ouvrage extrait des Mémoires de la Société des Sciences naturelles de Cherbourg, t. XII, 1866 (pp. 149 à 236), paru en librairie en 10 octobre 1865. (3) Type à Londres, sec. Salvin. (4) Type à Londres, e / du Catal. Salvin, p. 284. 1866 ; la préface seule est signée du 260 EUGÈÉ) E SIMON Ecuador E. : bassin du Napo (1). — Pérou N.-E.: la Rioja, etE. Chyavetas (2). Subcaudalibus rufescenlibus fulvisve. &. P. Nattereri (Berl.) (3) Phaëthornis longuemarea. Pelz., Orn. Bras., p. 27 (du Matto Grosso). — Ph. Naltereri Berl., in Ibis sér. 5°, v, 1887, p. 290 (Caicara et Engino de Gama, par Nalt.). Pygmornis chapadensis Allen, in Bull. Amer. Mus., v, 1893, p. 122 (du Matto Grosso). Brésil : Matto Grosso. 5. P. striigularis (Gould). Phaëthornis s. Gould, Monog,., 1, pl. 37, oct. 1854 (Bogota). — Troch. amaura Bource. in Rev. Mag. Zool., vin, déc. 1856, p. 592 (environ de Bogota), Phaëlh. strigularis strügularis Ridgw. — Chapman. — Cory, etc. Colombie, nord et centre (4). Subspecies (B). — P. striigularis ignobilis Todd, in Pr. biol. Soc. Washington, xxv1, août 1915, pe + (jt de Quiguas). — Ph. striigularis E. S., in Mém. Soc. zool. Fr., 1889, p. 219 (gt et © de S. Esteban). Vénézuela : San Esteban ( (888 1): Quiguas (par M. A. Carriker). Subsp. (0). — P. striigularis subrufescens Chapman, in Bull. Amer. Mus., xxxvI, 1917, p. 283, n° 1032 a (Barbacoas, Nariño). Colombie et Ecuador occid. (zone humide de la côte du Pacifique, sec. Chapman). 6. P. atrimentalis (Lawr.). Phaëlhornis A. Lawr. in Ann. Lyc. N. Y., vi, 1808, p. 260 (Ecuador : entre Quito et les sources du rio Napo). — Ph. amaur a (non Bourc.). Gould, Monog., 1, pl. 32, mai 1859 (? rio Negro sup.) (5). Ecuador orient. — Pérou: Palma (G. A. Baer). 7. P. griseigularis (Gould). Phuëthornis q. Gould, in P. Z. S., 1851, p. 115 (Bogota). — 1bid., Monog., 1, pl. 36, nov. 1851. — Troch. Aspasiæ Boure. et Muls., in Ann. Soc. Linn. Lyon (n. ser.), 11, 1856, p. 188 (N. Grenade). Guyane angl. (Monts Roraima (mus. E. Simon,ex Whitely). — Colombie or.: savane de Bogota et région amazonienne (à Florencia, sec. Chapman). Ecuador : région interandine et surtout orientale. — Pérou : Callacate (Stolzm.). PR — (1) D'où je l'ai cité à tort sous le nom de P. striigularis alrimentalis (in Cat. Tr.). (2) Au musée brilannique sous le nom de P, striigularis (s du catalogue Sulvin). (3) Reichenbach avait déjà cité à son genre Ametrornis (in Aufz. d. Col., 1854) un Phaë- thornis Nattereri, comme nomen nudum, sans le décrire. (4) L'oiseau indiqué de la Guyane française par M. Ménégaux, sous le nom de l. s{rii- ne est P. lonquemarea (Muséum de Paris). Au Musée britannique le ?. striigularis de Chyavetas au Pérou oriental est ?. Riojæ. Le P. striiqularis typique est douteux pour le Vénézuela. (5) Probablement un lapsus pour rio Napo; cette dernière localité indiquée dans l'Intro- duction, p. 46, n°35. Gould a fait sans doute ici des confusions, car ses figures correspondent mieux au ?. Jüioje, sauf en ce qui concerne les sous-caudales. ?. /liojæ est commun, par places, dans le bassin du Napo mais je le crois plus oriental que P. atrimentalis, s'étendant plus dans la plaine amazonienne, tandis que l'autre forme est plus confinée dans la haute montagne et se trouve même seule dans la partie interandine de l'Ecaudor. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 261 8. P. zonura (Gould). Phaëthornis zonura Gould, in P. Z. S., xxvrnr, 1860, p. 305. — Ibid.,Monog.,1, pl.34,1861 (Pérou par Warszewicz)(?) Pygmornis apheles Heine (1) in J. f. Orn., xxx11, 1884, p. 235 : (Pérou par Warszewicz). — Ibid., Berl., in Ibis, 1887, p. 281. Pérou N. 9. P. Adolphi (Gould). Phaëthornis A. Gould, Monog., 1, pl. 35, sept. 1857 (Tospam dans l’état de Vera-Cruz, par Sallé). P. Adolphi Adolphi Ridgw., 1911, p. 324. Mexiques. E. Subsp. (B). — P. Adolphi saturata Ridgw., in Pr. Biol. Soc. Wash., XXII, 1910, p. 54 (El Hogar, au Costa-Rica or.); et Birds N. Amer., , 1911, p. 326. Guatémala. Nicaragua, rép. de Panama et Costa-Rica. o L Subsp. (CG). — P. Adolphi fratercula (Nelson). Phaëthornis Ad. fralercula Nels., in Smiths. Miscell. Collect., Lx, sept. 1913, pl. 12, p. 9 (Cana, rép: de Panama occid.). Rép. de Panama Occ. 10. P. episcopus (Gould). — Phaëlhornis episcopus Gould, in P. Z. S., xxv, 1857, p. 14 (Demerara). — Id., Monog., 1, pl. 39, f. 2, sept. 1859. — Eremila Whitleyi Boucard, Gen. Humm. B°, 1895, p. 390 (Monts Canucu) (2). — Ph. caurensis E. S. et Dalm., in Ornis, x1, 1901, p. 208 (la Caura) (3). — Ph. ruber Berl. et Hart., in Nov. Zool,, 1x, 1902, p. 82 (Orénoque). Guyane anglaise. — Vénézuela or. : Bassin de l'Orénoque et de ses affluents (4). 11. P. pygmæa (Spix). — Troch. brasiliensis (nec Lath. nec Vieill.). Temm. PI. col. Ois., pl. 120, f. 2, liv. 20, 26 juin 1824. Troch. pygmæus Spix, AV. Bras., 1824, p. 78, pl. 80, f, 1 (5).— Troch. brasiliensis Less., Col., 1830, pl. 9 (Brésil). (1) Nom proposé par Heine pour l'espèce citée à tort par Cab. et Heine sous le nom de Pygmornis griseiqularis (non Gould) in Mus. hein., 11, p.S; Heine signale aussi une autre erreur dans son article du Jorn. Orn. 1863, p. 176 ou le vrai griseigularis est donné comme P. amaura. Je n'ai pas vu le type de P. apheles Heine, mais d’après H. v. Berlepsch, qui a pu l’étu- dier (un spécimen en très mauvais état du Nord du Pérou, par Warszewiez) il diffère de Nattereri par ses rectrices latérales noires et ses ailes plus courtes ; ce qui convient à l'oiseau de même origine, décrit antérieurement par Gould sous le nom de Phaëthornis zonura. (2) D'après le type au Muséum de Paris, © des Monts Canueu (non Canela) au sud du Roraima ; le menton n’a pas de bande noire comme le dit l’auteur, mais quelques plume déplacées ou manquant, dont la base noirâtre est un peu visible. (3) Les types ont été détruits. (4) Au musée Rothschild à Tring, quatre individus de l’Orénoque (Manduapo et Neri- cagua 1 G 3 0; 5 de la Caura 2 G 3 0. (5) Les synonymies antérieures sont toutes par trop douteuses : Troch. ruber L. (Syst. Nat., éd. x, 1758, p. 121) est basé sur une figure frustre d'Edwards (Av., pl. 32, fig. supé- rieure, de Surinam) qui semble mieux convenir au ?. longuemarea, peut-être même à un jeune Threnetes niger. — Trochilus brasiliensis (non Latham) Vieill. (in N. Dict., vu, 1817, p. 357) et Tr. rufigaster Vieill. (in Tabl. encyel. et method., Orn., 11, 1823, p. 551) sont faites d'après la pl. 19 des Oiseaur dorés «le brin blanc jeune äge » représentant un oiseau tout différent du P. pyqgmæa, presque blanc en dessous et sans bande pectorale. 262 EUGÈNE SIMON - Troch. davidianus id., Trochil., 1832, p. 5, pl. 3 g' (Cayenne). — Troch. Adolphi id., in Echo Fi monde sav., 1843, 2° sém., col. 756 (Acapulco [errore]) (1). — Phaëlhornis eremila Gould, Monog., 1, pl. 40, juin 1849 Q (Amazonas et Bahia). Phaëth. pygmæus id., pl. 41, oct. 1852 Œ (Rio). — Pyg. ru/iventris GE emend. pour ru/igaster Vieill.) Cab. et Heine, Mus. hein., 111, 1860, p. 7. — Pyg. rufiventris, eremita et pygmæa Gould, Introd. 1861, pp. 48-49. — ph. rufigaster typicus Hart. Tierr. Tr., 1900, p. 27. — Phaëlh. ruber Snethl., Cat. Aves. Amazon. 1914, p. 191 (2). Guyane hollandaise et française. — Brésil : bassin de l’'Amazone, du Para au pied des Andes : élats du Para, de Bahia, de Minas, de Rio et de Matlo-Grosso. 12. P. longipennis (Berl. et Stolzm.). — Ph. ruber longipennis B.etS., in P.7. S., 1902, p. 19 (Chanchamayo). Pérou central oriental. 13. P. nigrocincta (Lawr.). — Phaëlhornis nigrocincta Lawr. in Ann. Lyc. N.-York, vi, 1858, p. 260 (haut Amazone, par Moore). — 1bid., Gould, Monog., 1, pl. 39, f. 1, sept. 1859. PA. rufigaster nigricinctus Hart. Tierr. Tr., 1900, p. 27. — Ph. ruber nigricinclus Cory, 1918, p. 164. Ecuador or. : Napo, Sarayacu. — Brésil : rio Negro. — Pérou amazonien: Pebas, Nauta, Chyavetas, etc. — Bolivie or. (3). 14. P. Stuarti (Hart). — Phaëth. S. Hart., in Bull. Orn. Cl., vi, 1897, n° 44, p. 39; et Ibis, 1897, p. 442; et Tierr. Tr., 1900, p. 27 (Bolivie N. E. : Salinas sur le rio Beni, par A. Maxwell Stuart). Bolivie or.: départ. de Santa-Cruz (4) et Bolivie N.-E. : départ. du Béni (5). 4° Groupe. — EUTOXERES {7 Genre. — EUTONERES Reichenb., Avium Syst. pl. 1849 (type Troch. aquila Bourc.). — Myiaë- thina Bonap., in Rev. el ve, as sér. 2°, vi, p.249 (même type). 1. E. aquila (Bourc.) Troch. A. Bourc. (Lodd. M. S.). in P.Z. S., 1847, p. 42 (Bogota, par Wallis); Ibid., Rev. Zool., août 1847, p. 254. E. aquila et hete- rura Salv., Cat. xvi, pp. 261-262. E. aquila lypicus et aquila heterura (pars:)Hart., Tierr:(Er.;'p. 29; (1) Celte espèce dédiée par Lesson à son frère Adolphe Lesson est différente de celle de même nom, dédiée quatorze ans après par Gould à Adolphe Boucard; la description de Lesson ne peut convenir qu'au P. pygmæa «une écharpe noir intense sur Île thorax » mais la provenance « Acapulco au Mexique » est erronée. (2) D'après les localités citées. (3) Quatre spécimens au musée W. Rothschild à Tring provenant de San-Augustin. Au Muséum de Paris un individu en mauvais état provenant du voyage de d'Orbigny en jolivie, étiqueté à tort «& Zrochilus brasiliensis ». (4) De Yaracares, au musée W. Rothschild; de la prov.de Sara dans la collection E. Simon (5, Cinq spécimens au musée W, Rothschild à Tring, types de l'espèce. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 263 Colombie : savane de Bogota et haute vallée de la Magdalena. — Ecuador : rég. nord, interandine et surtout orientale. Subsp. (B). — E. aquila Salvini (Gould). — Æ. aquila Gould, Monog. 1, pl. 3,nov.1851 (la Veragua, par Warszewicz). E. Salvini Gould, in Ann. nat. Hist. (4° sér.), 1, 1868, p. 456, E. aquila heterura (pars.). Hart., L. c., p. 29. —Jbid., Carriker, in Ann. Carn. Mus.. vi, 1910, p.520 (Costa- Rica). E. aquila Salvini Hellm., in P. Z. S., 1911, p. 1180. — Jbid., Ridgw., Birds. N. Amer.., etc., v, 1911, p. 312. Costa-Rica et rép. de Panama. — Colombie occid. : rio Dagua et rio S. Juan (San-José, S. Antonio). Subsp. (CG). — E. aquila heterura — Æ. helerura, (ad max. part.) Gould, in Ann. nat. Hist. (4° ser.), 1, 1868, p. 45 (Quito). — Æ. Baroni E. et C. Hart., in Nov. Zool., 1, 1894, p. 54 (rio Pescado). — Ibid., in Tierr. Tr. 1900, p. 29 (1). Colombie S.-0.— Ecuador : rég. N., occid. et interandine. ,» 2. E. La Condaminei (Bourc.). Troch. Condamini (lapso) Bourc. in C. R. Ac. Sc., xXXI1, 1851, p. 187 (2) (Archidona)., — Euloxeres Condaminei Gould, Monog. 1, pl. 4, nov. 1851. Colombie orientale : région amazonienne à la Morelia (sec. Chapman). — Ecuador or. : bassin du Napo. Subsp. (B). —E. La Condaminei gracilis. Berl. et Stolzm.).— E. Conda- minei Tacz., Orn. Per., 1, p. 259 (Pérou central). —-E. La Condaminei gracilis Berl. et Stolzm., in P.Z, S., 1902, p. 19 (Vitoc). Pérou central (Huanuco, Vitoc, Garita del Sol); et Pérou oriental (S°-Domingo, prov. Carabaya). 5° Groupe. — PHÆOCHROA 1: Genre. — PHÆOCHROA Campylopterus Gould, Monog,, 11 (pars, pl. 52). — Jbid., EN., Syn. Tr., p. 27 (ad part.) — Phæochroa Gould, Intr., 1861, p. 54 (type Tr. Cuvieri). — Aphan- tochroa Cab. et Heine; E. S., — Hart. (pars) — Phaeochroa Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 362. 1. P. Cuvieri (D. et B.) — Troch. C. D. et B., in hev. Zool., 1846, p. 310 (isthme de Panama et Teleman [errore]) (3). — Campyloplerus C. Gould, Monog., n, pl. 52, sept. 1856.— Jbid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 805, f. 4871 (4).— Aphan- tochroa C. Cab. et Heine, in Mus. hein., 111, 1860, p, 14. — Jbid., Hart. in (1) Cf à ce sujet Salvadori et Festa, in Boll. Mus. Torino, xv, n° 368, p. 2. (2) Type à New-York, sec. Elliot. (3) L'indication de Teleman au Guatémala se rapporte plutôt à ?. Roberli Salv.; mais la description est prise de l'oiseau de Panama comme l'indique la phrase « mandibule infé- rieure blanche et noire à son extrémité ». (4) L'oiseau figuré dans le même ouvrage comme femelle de Cæligena Clemenciæ (pl. 687, f. 4517) a une certaine analogie avec Phæochroa Cuvieri au moins par ses rectrices, mais le bec est figuré beaucoup trop long pour convenir à cette espèce, 261 EUGÈNE SIMON Tierr. Tr., p. 37. — Ibid., Carriker, in Ann. Carn. Mus., vi, p. 523. — Phæochroa C. Salv. et Godm., in Biol. centr. Amer., Av., 11, 1888-1904, p. 326. — 1bid., Ridgw., Birds N. Amer., v, p. 363. Isthme de Panama (commun le long de la ligne du chemin de fer et au golfe de Nicoya) (1). — Costa-Rica occidental (2). Subsp. (B). — P. Cuvieri saturatior (Hart.) — Aphantochroa id., H., in Bull. Brit. Orn. CI, déc. 1901, p. 3 (île Coiba). — Phæochroa id., Ridgw., loc. cil., p. 365. Ile Coiba, dans la baie de Panama (mus. W. Rothschild). Subsp. (0). — P. Cuvieri Berlepschi Hellm.et Seilern., in Verh. Ornith. Ges. Bayern, x, juillet 1915, p. 208 (3). Côte N. de la Colombie à Baranquilla (4). Subsp. (D). — P. Cuvieri notia Todd. in Pr. Biol. Soc. Wash., xxx, 1917, p. 5. Colombie : Turbaco, Bolivar. 2. P. Roberti (Salv.). — Aphantochroa R., Salv. in P. Z. S. 1861, p. 203 (Choctüm in tierra caliente de Vera Paz). — Campyloplerus R. Gould, Monog., 11, pl. 53, sept. 1861. — Phæochroa R. Salv. et Godm., L c., p. 326. — Jbid., Ridgw., L €., p. 365. Guatemala — Honduras brit, — Honduras — Nicaragua or. (à los Säbalos). 6° Groupe. — CAMPYLOPTERUS #7 Genre. — PAMNMPA Reichenb. Aufz. d. Colib., 1854, p. 11 (type Orn. pampa Less.). — Campylopterus Gould, Monog., 11, (ad part., pl. 41).— Sphenoproctus Cab. et Heine, Mus. hein., 11, 1860, p. 11 (type Orn. pampa Less.). — Jbid., Gould, Intr., 1861, p. 50. — Jbid., EIl., Syn. 1878, p. 22. 1. P. curvipennis (Licht.). — Troch. c. Licht., in Preis.-Verz. Mex. Vôg., 1830, 1, n° 32 (et in J. Orn. 1863, p. 55) (du Mexique). — Orn. pampa Less., Colib., supp. O. M., 1831, p. 127, pl. 15 (intérieur de La Plata, [errore]). — Pampa campylopterus Reichenb,, Tr. Enum., pl. 800, ff. 4861-4862.— Campylopterus pampa M. de Oca, in Pr. Acad. N. S. Philad., 1860, p. 551. — Sphenoproctus curvipennis auct. — Pampa pampa curvipennis Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 355 (ad max. part.), id., Cory, L. c., 1918, p. 166. Mexique S.-E. : états de San-Luis-Potosi, Puebla, Vera-Cruz, Oaxaca, Guerrero: Subsp.(B) — P. curvipennis yucatanensis E.S. — Pampa pampa curvi- pennis Ridgw., L. e., 1911, p.355 (ad part. specimen de Apazote). (1) Cité de Loma de Léon (canal de Panama), par Bangs, sous le nom erroné de Aphan- tochroa eirrhochloris, in Pr. N. Engl., z., el. 11,900, p. 19. (2) Indiqué par erreur de Caracas, par Gould, (3) Indiqué antérieurement par Berlepsch, sous le nom de ('uvieri. 4) Type à Munich, ancienne coll, Berlepsch. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 265 Mexique : presqu'île de Yucatan N. O. : Apazote dans l’état de Cam- pêche (1). “ 2. P. Lessoni (E. S.). — Campylopterus pampa (non Orn. pampa Less.) Gould, Monog., 1, pl. 43, sept. 1855. Sphenoproctus pampa auct. — Pampa Lessoni E. S., Cat. Troch., 1897, p. 8. — Ibid., Hart., Tierr., Tr., 1900, p. 30. — Pampa pampa pampa Ridgw., L. c., 1911, p. 354, id., Cory, 1918, p. 166. Mexique : état de Yucatan sud et central: Izalam, Tizimin,la Vega (Gaumer et Ridgway). — Guatémala : Coban, Choctüm, Chiséc, ciud, de Guaté- mala, etc. 2° Genre. — €CAMPYLOPTERUS Sw. in Zool.Journ., 11, 1827, p. 358 (type C. latipennis Sw. = largipennis Bodd., désigné par G. R. Gray en 1840). — Campylopterus auct. recent. (ad part.) 1. C. largipennis (Bodd.). — Troch. |. Bodd., tables pl. enlum., 1783, p. 41 (ex pl. 672, f. 2; de Cayenne). — Tr. campylopterus et cinereus Gm., Syst. Nat. (ed. 1%), 1, 1788, p. 490 et p. 499. — Tr. cinereus Aud. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 21, pl. 5 ©. — Tr. campylopterus Vieill., id., p. 59, pl. 21 gt (2). — Tr. latipennis Vieill. in Nov. Dict. H. N., vit, 1817, p. 365. — Tr. latipennis (ex Tr. campylopterus Gm.) Latham, Ind. Orn., 1, 1790, p. 310, n° 33. — Ibid., Less., O. M., 1829-1830, p. xzar et p. 121, pl. 34, id., Traité orn.p.286, et compl. Buff. 1838, p. 570 (de Cayenne). — Campylopterus latipennis Gould, Monog., 11, pl. 48, mai 1860. — /bid.. Reichenb. Tr. Enum., pl. 802, fT. 4805-1866. Guyanes française, hollandaise et anglaise. — Vénézuela : bassin de l’Oré- noque moyen et de la Caura. — Brésil Occ.: rio Negro (A. R. Wallace) et S. E. prov. de Minas (E. Gounelle) (3). Subsp. (B). — G. largipennis maronicus E.Ss. Guyane française : Maroni. 2. C. obscurus Gould, in P.Z. S., xvi, 1848, p. 13 (River Amazonas). — Jbid., Monog., 11, pl. 49 (mai 1860). — Campyl. obscurus obscurus Hellm., in Nov. Zool., xur, p. 375, et in Abh. Bayer. Ak., xxvit, 1, 1912, p. 53 (de S. Antonio do Prata). Brésil N..E. : état du Para et bas Amazone : le Para, $S. Antonio do Prata, Peixe Boi, Macajatuba, Apehuü, Santa Isabel, Benevidas, rio Moja, île de Marajo. — Forme intermédiaire, Brésil or. : état de Marañho et Brésil Occ., bassin du rio Madeira. (4) R. Ridgway dit en note, à propos de cet oiseau «the specimen from Apazote, in Campèche, is intermediate between P. papa — Lessoni et P curviprunis, but nearer the latter ». Les caractères de la sous-espèce sont donnés d’après deux oiseaux, probablement semblables, de la collection Boucard provenant du voyage de Gaumer au Yucatan (sans autre indication) tandis que d’autres spécimens, de même origine, sont de vrais Pampa Lessoni. (2) Les pl. 1 à 20 (Colibris) sont d’Audebert et Vieillot ; les suivantes (Oiseaux-Mouches) de Vieillot seul. (3) Indiqué par erreur de Lima, par Taczanowski, in P. Z. S.. 1874, p. 54, cf. à ce sujet Berlepsch et Stolzmann, in P. Z. S., 1892, p. 401. 266 EUGÈNE SIMON Subsp. (B).— G. obscurus æquatorialis (Gould).— Campyl. æquatorialis, Gould, Intr., 1861, p. 54 (Quito). Colombie or. : région amazonienne à la Morelia (sec. Chapman). Ecuador or. : rio Napo. — Pérou or. : région amazonienne à Pébas, etcentrale (vallée de Marcapata, prov. de Cuzco).— Bolivie (Maipiri, ex Buckley ; $S. Augustino). 3. C. hemileucurus (Licht.). — Troch. h. Licht., in Preis.-Verz. Mex. Vüg., 1830, n° 33 (Mexico). — Orn. De Lattrei Less., in Rev. Zool., 11, 1839, p. 14 (forêts de Jalapa). — Campyl. Delattrei Gould, Monog., 11, LL 45, sept. 1855 (Guatémala). — 1bid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 804, %. 4869-70. 7 CARAUE De Lattrei M. de Oca, in Pr. Ac. PHilad,, 1868, p. 47 (éthol.). Mexique central et mérid. : états de Veracruz S., Mexico, Guerrero, Oaxaca, Tabasco, Chiapas. Guatémala. Honduras brit, rép. Honduras. Nicaragua. Subsp. (B). — GC. hemileucurus mellitus Bangs., in Pr. N. Engl. Zool., el. 111, 1902, p.28 (el Boquete), ibid., Carriker, Ann. Carn. Mus., vi, 1910, p. 521 (éthol.) Costa-Rica et rép. de Panama. k. C. ensipennis (Sw.) Troch. e. Sw. Zool. ill., 17, 1821, pl. 107 (inc. sed.). — Campylopterus e Less. O.M., 1829-1830, p. 124, pl. 35 (sec. Sw.); id., Traité orn., p. 286; id., compl. Buff. 1838, p. 571. — Troch. e. Less., Troch., 1832-1833, p. 124 et 127, pl. 46 et pl. 47. Jamaica [errore] vel Trinidad. — Campyl. e. Gould, Monog., 11, pl. 46, sept. 1857 (Tobago).— Jbid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 803, fT. 4867-4868. Ile de Tobago, Ile de Trinidad, île de Grenada. — Vénézuela N. E. : andes de Cumana. 3° Genre. — PLATYSTYLOPTERUS Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 11 (type Campyl. rufus Less. (1). 1. P. rufus (Less.) Campylopterus r. Less., in Rev. Zool., 1840, p. 73 (loc. non indiquée) (2).— Campyl. rufus Gould, Monog.. 11, pl. 50,mai1852(Guatémala). — Platystylopterus r. Reichenb., Tr. Enum., pl. 789, F. 4434-35. — Campyl. rufus Ridgw., Birds N. Amer. v, 1911. p. 361. : Guatémala : Dueñas, Atitlan, volcan de Fuego, plaine près de Pacicia et de Patzum (dans la montagne de 1.500% à 2 200%). 4° Genre. — LOXOPTERUS Cab. et Heine, Mus. hein., 111, 1860, p. 13 (type Campyl. hyperythrus Cab.). 1. L. hyperythrus (Cab.) Campyl. h. Cab. ap. Schomburgk, Reise Brit. Guiana (Fauna), 111, 1848, p. 709 (Mont Roraima)., ibid., Gould, Monog , 11 pl. 51, mai 1852 (même type). Plalystylopterus h. Reichenb., Tr. Enum., L) (1) Comprenant aussi Campyl. hyperythrus Cab. (2) Dans l’£Echo du Monde Savant 1843, 1°" sem., col, 1069, et 2° sém., col. 32, Delattre et Lesson l'indiquent du Guatémala. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 267 pl. 790, fr. 4836-38 (sec. Gould). Loxopterus h., Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 13 (nota). Campyl. h., Chubb, Birds, Brit, Guiana, 1916, p.391. Guyane angl. : Mont Roraima. »° Genre. — SEMPIOPTERUS Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 11 (type Tr. lazulus = falcatus Sw.). — Campylopterus auct. recent. (ad part.) (1). 1. S. falcatus (Sw.).— Troch. f. Sw., Zool. Il., 11, 1821-22, pl. 83 (inc. sed.). — Ibid., Less. Ois-M., 1829-1830, p. 126, pl. 36 (sec. Sw.). Ibid., Traité Orn., p. 28, et compl. Buffon, 1838, p. 571. — Troch. Mazeppa (non Less., 1832), in Rev. Zool., 1840, p. 72 Gt (Bogota et Curaçao). — Troch. castanurus Dubus, in Bull. Acad. Belg., xct, 1842, p. 525 (Colombie). — Troœh. Azureus (nom. nov. pour Troch. Mazeppa 1840). Less. in Echo du Monde sav., 12 oct. 1843, 2° sem., col. 686. — Campyl. lazulus (non Troch., Lazulus Vieill.), Gould, Monog., 11, pl. 44, sept. 1856. Zbid., EI. — Salv. — Hart. — Sæpiopterus lazulus Reichenb. Tr. Enum., pl. 801, ff.4863-4864. — Polytmus (Campylopterus) Ceciliæ. Benvenuti in Ann. Mus. Firenze (n. ser.), 1, 1865, p. 197 (Bogota). — Sæp. Gæringi Boucard, Gen. Humm. B., 1895, p. 358 (2). Vénézuela. — Colombie. — Ecuador or. 2. S. phænopeplus (Salv. et Godm.). Campylopterus phainopeplus, id., in Ibis (4° ser.) 1879, p. 202; ibid., 1880, p. 171, pl. 4, f. 1. (S. José et Atanquez, in Sierra Nevada de Santa Marta, par F. Simons). — Jbid., Sharpe in Gould, supp., pl. 3. è Colombie N. : S* Nevada de Santa Marta, de 4.000 à 6.000 p. (S. José, Atan- quez) en février, mars et avril; de 11.000 et 15.000 p., à la limite des neiges, de juin à octobre (F. Simons, sec. Salvin). 3. S. villavicencio (Bourc.). — Troch. V. Bourc. in C. R. Ac. Sc., xxxn1, 1851, p. 187,(3) (du Napo). — Campylopterus splendens Lawr., in Ann. Lyc. N. Y., vi, 1859, p. 262, © (entre Quito et le Napo). — Campyl. Villavicencio Gould, Monog., 11, pl. 42, ©, mai 1859.— Campyl. Villavicencio et splen- dens Gould, Intr., 1861, p. 53 et 54. Ecuador or. : bassin du Napo. (4) Tæniopterus Gould, Intr., p. 51, est une faute typographique pour Sæpiopterus Reichenb. (2) Trochilus lazulus Vieill. (in Tabl. encyclop. et méthod. Orn., n, 1823, p. 557 et Galerie des Oiseaux, p. 296, pl. 179), que l’on rapporte ordinairement à cette espèce, en est certainement différent « la tête, le dessus du cou et du corps, les couvertures supérieures des ailes sont d’un vert doré à reflets; la gorge, le devant du cou, la poitrine et le milieu du ventre d’un beau bleu éclatant, Le bas-ventre et les couvertures inférieures de la queue blancs; les pennes alaires et caudales violettes, Amérique méridionale, collect. Laugier ». Cette description si ambiguë conviendrait peut-être un peu mieux au /ache laturostris Sw., ce qui est bien loin d'être certain. (3) Ecrit à tort Fillaviscencio par Bourcier. 268 EUGÈNE SIMON 7° Groupe. — EUPETOMENA #7 Genre. — EUPETONENA Gould, Monog., 11, pl. 42, oct. 1852, et Introd. p. 50 (type Orn. hirundinacea Less, = Tr. macrourus, Gm.). — Prognornis Reichenb., Aufz. d: Colib., 1854, p. 11. 1. E. macrura (Gm.). — Troch. macrourus Gm., Syst. Nat., éd. 13°, 1, 1788, p, 487 (ex Briss., pl. 36, F. 9, jamaïca errore). Tr. forcipatus (ex Tr. macrou- rus Gm.) Latham, Index Ornit. 1, 1790, p. 304, n° 9, — Jbid. Shaw, Gen. Zool., vint, 1, 1812, p. 320. Orn. hirundinacea Less., O. M. 1829-1830, pp. xu et 98, pl. 25 (Brésil) et Col. supp. O. M., p. 179, pl. 39; id Tr. Ornith. 1831, p. 272 et compl. Bulff. 1838, p. 165. — £upetomena hirundinacea Gould, Monog., 11, pl. 42, oct. 1853. — Eup. macrura Gould, Intr., p.50. — Prognor- nis macrura Reichenb., Tr. Enum., pl. 805, ff. 4873-4875 (1). Brésil : état de Bahia (2) — Guyane française. Varietas (B). — E. macrura var. prasina E. S., Cat. Tr., 1897, p. 9. Guyane hollandaise (?) — Brésil : états du Para (îles de Marajo et de Mexiana), de Minas Geraes, de Rio, de S. Paulo, de Goyaz et de Matto Grosso. Var. (G). — E. macrura var. hirundo (Gould). Eup. hirundo Gould, in! Ann, Nat. Hist. 4 sér., XVI, 1875, p. 370 (de Huiro par H. Whit.). Jbid. M. et V., H. n. Ois. M., 1v, p. 145 (3), ibid. Tacz., Ornith. Per., 1, 1884, p. 274. Pérou orient. : prov. de Cuzco : Huiro (par H. Whitely). Pérou centr. or. : prov. la Convencion: S$* Anna (par Kalinowski, fide Berl.) — Bolivie N.-E. : Reyes sur la rio Beni (par Maxwell-Stuart, 1895) (5). & Groupe. — FLORISUGA 1: Genre. — FLORISUGA Bonap., Consp, Gen. Avium, 1, 1850 (6) p. 73, n° 168 (type Troch. mellivora L.). — Florisuga auct. (pars.). 1. F. mellivora (L.). — Troch. mellivorus L., Syst. Nat. éd. 10°, 1, 1758, p. 121, n° 14 (in india ex Edwards, pl. 35, f. 1, et pl. enlum., 640, f. 2). — (4) Sur l'éthologie cf. Deville, in Rev. et Mag. Zool., 1852, p. 214. (2) Et probablement de Piauhy. (3) L'oiseau figuré pl. 114 du suppl. ressemble bien plus à ÆEupetomena macrura typique. (4) Type à Londres, sec. Salvin. (5) Indiqué antérieurement de Chiquitos et Moxos probablement d’après d'Orbigny. (6) L'ouvrage imprimé à Leyde (Lugdunum batavorum) porte la date de 1850, et la préface, sous forme de lettre à H. Schlegel, est signée Dabam Lugduni Batavorum, Kalen- dis, April, Moçcez, C. L. Bonaparte ; M. KF. H. Waterhouse donne cependant le premier volume comme de 1849. ct a af CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 269 1r. punctatus Aud. et Vieill. Ois. dorés, 1, 1802, p. 24, pl. 8 (© vel Gt jun). Tr. fimbriatus (ex Gm., [errorel), ibid., p. 61, pl. 22 (jun. de Cayenne).— Tr. mellivorus (ex Gm.) ibid., p. 63, pl. 23 (gt ad. de Cayenne); pl. 4 (g'jn.). — Mellisuga surinamensis Stephens in G. Shaw, Gen, Zool., xiv, 1826, p. 243. — Orn. mellivora Less., Ois, M., 1829-1830, pp. 90 et xxu, pl. 21 et 29, id. Tr. Orn. 1831, p. 277, etcompl. Buff. 1838, p. 564 (Guyane, Brésil et Martinique [errore]). — Ælorisuga m. Gould, Monog., 11, pl. 113, nov. 1851. — Fl, Sallei Boucard, in Humm. B. 1, 1891, p. 18 (Mexique) (1). — FT. guia- nensis id., Gen. Humm. B., p. 340 (Guiane brit.) (2). — FL. peruviana id.. p. 341 (Ecuador et Pérou) (3). — F1. mellivora auct. recent. lle de Trinidad ; toute l'Amérique centrale et méridionale, du sud du Mexique au bassin de l’Amazone, au Matto-Grosso, et aux Andes de la Colombie, de l'Ecuador et du Pérou. Subsp. (B). — F, mellivora flabellifera (Gould), — Troch. flabelliferus G.in P.Z.S., x1v, 1846, p.45 (Mexico)(1)). llorisuga f. Gould, Monog., u, pl. 114, nov. 1851 (Tobago el(?) Orinoco). Florisuga mellivoratoba- gensis Ridgw., in Pr. biol. Soc. Wash., xx111, 1910, p. 55 (Tobago). Id. Cory, L c. 1918, p. 170. Ile de Tobago. 2° Genre. — MELANOTROCHILUS Florisuga sectio Melanotrochilus Deslongch. in Guide du Naturaliste, 11, 1880, p. 7 — Jbid., Cat. descr. Tr. 1881, p. 166 (type Tr. fuscus Vieill.). — Melanotrochilus Hart., in Tierr. Tr., 1900, p. 35. 1. M. fuscus (Vieill.), Troch. f. Vieill. in N. Dict., 2 éd., vir, 1817, p. 318 Q vel Œ jn. (Brésil). — Troch. niger (non L.) Sw. Zool. Il., 11, 1821-22, pl, 82. — Troch. altralus Licht. Verz. d. Doublett Zool. Mus. etc., 1823, p. 14, n° 113 (Brésil) — Colibri leucopygus Spix, Av. Bras., 1, 1824, p. 81, pl. 81, f. 3 — Troch. ater Less. (sec. Wied.) Man. Orn., 11, 1828, p. 74. — Orn. lugubris Less., Ois. M., 1829-1830, p. 132, pl. 38-39 (Brésil). id. Traité ornith. p.275, id. compl. de Buffon 1838, p. 573 — Florisuga atra Gould, Monog,.n1, pl. 115, nov. 1851 — Floris. fusca Cab.et Heine, Mus. heine, 111, 1860, p. 29, — ibid. EIl., Syn., 1878, p. 48, — ibid. Salv., Cat., XVI, p. 331, — Melanotrochilus fuscus Deslongch., in Ann. Mus. Caen, 1, 1880, p. 215, — ibid. Hart.in Tierr. Tr., 1900, p. 35. (1) Individu anormal ou altéré accidentellement dont toute les parties vertes sont bronzé doré, les parties bleues vert-bleuâtre. (2) Jeunes mâles ou adultes ayant gardé en partie la livrée du jeune (voir note au synopsis). (3) Ne diffère en rien du type. (4) Localité certainement erronée comme Gould l'a reconnu quelques années après dans sa Monographie et dans l'Introduction (p. 81, the island of Tobago and perhaps elsewhere) ; la diagnose originale s'applique exclusivement à la forme de Tobago « Closely allied to Tr. mellivorus but distinguiched from that species by its much greater size and by the narrownets and browner colour of the bordering of the tail feathers ». 270 EUGÈNE SIMON Brésil : états de Bahia, de Pernambuco (à Pery-Pery et sierra de Commuü- naly, par E. Gounelle), de Minas, de Rio, de S. Paulo, de Rio Grande do Sul (1). 9° Groupe. — PETASOPHORA l:' Genre. — PETASOPHORA Petasophora GR. Gray, List. Gen. Birds., 1840, p. 13 (type Tr. serrirostris Vicill.), — Colibri (2) Spix, Av. sp. nov. in Itin. Bras.,etc. 1824, 1, p. 80 (type Tr. serrirostris Vieill., désigné par Bonap. en 1850). — Colibri Bonap., in C. R. Ac. Sc., xxx, av. 1850, p. 382. — Jbid. J. E. Gray, in Cat. Gen. et subge. B., 1855, p. 21, n° 211. — Pelasophora q Praxilla Reichenb., Aufz. d. Colib. 1854, p. 13 (type Tr. iolalus Gould). Petasophora Cab. et Heine, in Mus., heine., nr, 1860, p. 25, Pinarolæma Gould, in Ann. Nat. Hist., ser. 3°, v, 1880, p. 489 (type P. Buckleyi Gould). — Petasophora auct. recent. — Colibri Hart., in Tierr. Troch., 1900. p. 93, — ibid Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 480. 1. P. serrirostris (Vieill.) — Troch. s. Vieill., Analyse d’une nouv. Ornith. 1816, p. 69 (Brésil) (3) — Troch. pelasophora Wied, Reise Bras. 11, 1821, p. 191, Ibid. Temm.. pl. col, Ois., pl. 203, f. 3, 34° liv., 26 juillet 1823. — Colibri crispus Spix, Av. Itin. Bras., 1824, p. 80, pl. 81, £. 1 (Rio) — Grypus Vieilloti Stephens ap. Shaw, Gen. Zool. x1v, p. 256. Orn. pelasophora Less. O. M. 1829-1830, xxxvIu, pl. 1, — id. Traité orn. p. 284, — id. compl. Buffon (Pourrat 1838) p. 553. — Petasophora serrirostris Gould, Monog., IV, pl. 223, mai 1853 (4). Brésil : états de Bahia, Minas, Rio, Goyaz, Matto-Grosso, S. Paulo — Pérou — Bolivie: Yungas Valle Grande (d'Orbigny) ; Coroico — Argentine : prov. de Tucuman et de Santa-Fé, + 2. P. iolata (Gould). — Ramphodon Anaïs Less., Troch. 1832-1833, p. 146, pl. 55 (non Less. 1829). Troch. coruscans (non Tr. coruscans Fraser 1840). (1) Boucard ajoute Colombie et Ecuador, mais dans sa collection, le spécimen portant « Ecuador, Buckley » est une peau de Bahia, l'autre étiqueté de Colombie, est une peau de Rio. (2) Nom d'origine Caraïbe que Linné a sans doute cherché à latiniser en Colubris ? {(Troch. volubris L.). Employé sous cette forme par Hübner (in Samm. Vogel und Schmet- terl., 1793, pp. 7-9, pl. 45, 16 et 39) pour un genre qui n'est pas viable, comprenant Colu- bris ourissa (p. 7, pl. 45) C. mellivorus (p. 7, pl. 16) et Colubras mrèinümus (p. 9, pl. 39) se référant à des figures qui ne représentent pas sûrement les espèces Linnéennes connues sous les mêmes noms (cf. à ce sujet Richemond, in Pr. Nat. Mus. xxxv, 1908, p. 601). (3) Seul Trochilide décrit dans ce très rare ouvrage, p. 69, « Trochilus serrirostris, d'un vert doré en dessus ; ailes et queue d’un violet sombre; gorge d'un bleu violet sur les côtés, d'un brun pointillé d'or sur le milieu, parties postérieures de celle-ci de couleur brune; bas ventre et couvertures inférieures de la queue blancs ; bec et pieds noirs ; taille du Rubis topaze ; habite le Brésil ». (4) Gould {Intr. p. 124) ajoute à cette synonymie : Petasophora Gouldi Bonaparte (pro- posed for à smaller bird inhabitting Bahia) mais je crois que la description n'en a jamais cté publiée, Petasophora chalcotis Licht., cité par Reichenbach, est aussi resté un nom de collection de même que Trochilus janthinotus Natterer, cité par Lesson. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 271 Gould, in P. Z. S., 18146, p. 44 (1) (inc. sed.). Pelasophora coruscans id, Monog., iv, pl. 226, mai 1853 — Pel. iolata id. in P. Z. S. 1847, p. 9;etMonog., 1V, pl. 225, mai 1853 (Bolivie). — P. Anaïs id. Monog., 1V, pl. 224, mai 1873 (Bogata). — Pet. rubrigularis EN. Syn. 1878, p° 51 (nota) — Pinarolæma Buckleyi Gould, in Ann. Nat. Hist. (5° sér.) v, 1882, p. 489 (2). (Misqui en Bolivie, par Buckley), — /bid. Sharpe in Gould, supp., pl. 8, août 1880. — Colibri iolatus Hellm. et Seilern, in Archiv. Naturg. 1912, p. 142 (la Cumbre de Valencia). Colibri iolatus tolatus et C. iolatus brevipennis Cory, Cat., 1918, pp. 220-221 (3). Ethol. cf. Stolzm. in Orn. Pér., p. 568. Andes du Vénézuela, de la Colombie, de l'Ecuador, du Pérou, de la Bolivie et de l'Argentine, dans les prov. de Catamarca occid., (Fontana) et de Tucuman (la Ciénaga à 2.600 m. par G. À Baer). . P. germana Salv. et Godm., in Ibis, 1884, p. 451, et 1885, p. 434 (du Roraima par H. Whitely).— 1bid. Sharpe in Gouid, supp, pl. 11, mai 1887. — Colibri G. Chubb, Bd. Brit. Guiana, 1, 1916, p. 406. Guyane anglaise : mont Roraima. &. P. thalassina (Sw.) Zroch. thalassinus SW., in Phil. Mag. n. ser., 1, 1827, p. 441 (Temascaltepec, Mus. Bullock). Orn. Anaïs Less., Col., supp. O. M. 1831-1832, p. 104, pl. 3 (Chili [errore]). Ramphodon Anaïs Less., Troch. 1831, p. 118, pl. 56 (Mexico). — Pelasophora lhalassina Gould, Monog., 1v, pl. 327. mai 1850 — Colibri {halassinus Bonap. — Hart. etc, — Ridgw., B. N. Amer., v, 1911, p. 482. Mexique S. : états de Guanajuato, Mexico, Hidalgo, Puebla, Vera-Cruz, Oaxaca, Guerrero, Michoacan, Jalisco, Chiapas, territ. de Tepic — Guate- mala (dans la haute montagne). 5. P. cyanotis (Bourc.). — Orn. Anaïs Less., Troch., 1832-1833, p. 151, pl. 57 (Mexique {errore]) — Troch. cyanotus Bourc. in Rev. Zool., av. 1843, p. 101, (Caracas) (4). — Ibid. Bourc. et Muls., in Ann. Se. phys. Lyon, vi, 1843, p. — Petasophora cyanotis Gould, Monog..1v, pl.228, mai 1853 — P, Caba- nidis Heine, in J. f. Orn., 1863, p. 182 (substitué à P. cyanolis Cab. non zourc.). P. Cabanisi Lawr. in Ann. Lye. N. Y. 1x, pp. 125 et 126 — P. cya- notus cabanidis Bangs, in Pr. N. Engl. Zoo!l. CL., 111, 1902, p. 30 (Chiriqui) — Ibid. Carriker, in Ann. Carn. Mus. vi, 1910, p. 530 (5). Colibri cyanolus Ridgw., in Birds N. Amer., 1911, v, p. 484. (1) Variété individuelle ou altération ; oiseau offrant sur la poitrine quelques plumes plus ou moins orangé doré ou rose doré, toujours irrégulières. P. rubriqularis EU. (Syn, p. 51 note) repose sur une altération analogue. — Le nom de 7rochilus coruscans Gould, 1846, aurait la priorité s’il n'était primé par un autre Trochilus coruscans Fraser 1840, synonyme de Chalcosligma heteropogon Boïss. (2) Mélanisme incomplet ou décoloration des parties brillantes ; le type de Misqui en Bolivie était jusqu'ici unique ; Oberholser en a signalé un second de Chillo Valley dans l'Ecuador. (3} Malgré la vaste étendue de son habitat, les variations de coloration et de taille que présente parfois cette espèce m'ont toujours parues idividuelles et non subspécifiques. (4) Lesson a donné à tort le 7roch. cyanoltus Boure. comme synonyme de lOrn. Del- phince. () Voir note p. 36 du synopsis. 272 EUGÈNE SIMON Costa-Rica et rép. de Panama, Vénézuela. Colombie. Ecuador. Pérou. Bolivie. Nora, — Lesson a confondu trois espèces de Pelasophora sous le nom d’Anaïs : je Col. supp. Ois.M., p.104. pl. 3 (=P. thalassina); Chili, localité erronée. 2 Troch., p. 146, pl. 55(— P. iolala); Mexique, localité erronée. 30 Id., p. 148, pl. 56 (— P. thalassina) ; Mexique, exact. 4° 1d., p. 191, pl. 57 (= P. cyanolis) ; Mexique, loc. erronée. Enfin dans la Rev. de Zool., 1, 1838, p. 315, n° 12, et l'Echo du monde savant 1813 (2° sém.) col. 732; Lesson a donné la nouvelle diagnose d'un Trochilus Anaïs de la Guyane qui n’est pas un Pelasophora; la courte diagnose, très obscure, pourrait convenir au Lampornis viridiqula Bodd., femelle ou jeune(1) ou peut-être au Threneles niger (L.) ; tous deux de la Guyane fran- caise où le groupe des Pelasophora n'est représenté que par le Telesiella delphinæ ; on pourrait aussi y reconnaître le Lampornis mango (L.) de la Jamaïque, dans ce cas la localité serait aussi erronée; Lesson paraît en avoir vu plusieurs individus; dans la Revue il ne cite que celui de la col- lection Parzudaki, dans l'Echo il dit « un individu que nous a communiqué M. Longuemare et un deuxième que nous a communiqué M. Delattre sont les seuls que nous ayons vus, ils provenaient de la Guyane »; rien ne prouve que ces oiseaux étaient lous de mème espèce, ce qui augmente encore la difficulté. 2e Genre. — TELESIELLA Pelasophora g Telesiella Reichenb., Aufz., Colib. 1854, p. 13(type Orn. Del- phinæ Less.) — Telesilla (nom.emend.) Cab. et Heine, Mus, heine., 111, 1860, p. 27. — Pelasophora (ad part, P. Delphinæ) auct. recent. (2). 1. T. Delphinæ (Less.) Orn. D. Less. in Rev. Zool., 11, 1839, p. 44 (inc. sed. ex Mus. Longuemare). — Id. Echo du monde savant, 1843, 2° sem. col. 735 (pars., adulte non jeune) (3). — Petasophora Delphinæ Gould, Monog., vi, pl. 229, mai 1853. — Ibid. auct. recent. Guatemala. Honduras. Nicaragua. Costa-Rica. rép. de Panama. Vénézuela. Colombie, Ecuador, Pérou et Bolivie. Guyanes et île de Trinidad. (1) Ces phrases, linea nigra rufo marginata sub mentem et ealli parlem anteriorem, et plus loin cauda pennis albido marginalis semblent convenir à un très jeune mâle de Lampornis viridiqula. (2) Dans un mémoire préliminaire au Conspectus (in Ann. Se. Nal., 185%, pp. 197 et 138) Bonaparte avait attribué à Reichenbach un certain nombre de genres, qui je crois n'ont jamais été publiés et doivent disparaitre de la nomenclature comme nomina nuda : p. 137, Delphinella, Guimelia, Aline, Luciania, Derboniya ; p.138, Stokesiella, Cyanopogon, Cora, Elisa ; les noms de ces genres inédits sont tous empruntés à ceux des espèces qui devaient en ôtre les types. (3) Lesson se réfère ici à ses Zlustrations de Zoologie, t. n, 1832 (sans autre indication); ouvrage dont le premier volume a seul paru, encore incomplètement. Ë CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 273 10° Groupe. _ LAMPORNIS A: Genre. — LANMPORNIS Sw., n Zool. Journ., 111, 1827, p. 358 (type Tr. mango L., désigné par Gray en 1840). Anthracothorax(1) et Smaragdites (pars. S. aurulentus et viridis (2) Boie, in Isis, 1831, pp. 545-547. — Anthracolthorax b Floresia (type Tr. por- phyrurus Shaw) et Anthracothorax d Hypophania (Lype T. dominicus L.) et Margarochrysis (type Tr. aurulenlus VNieill.), Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 11. — Endoxa (substitué à Floresia) Heine in J. Orn., xt, 1863, p. 179 — Crinis Muls. et Verr., H. N. Ois. M., 1, 1874, p. 178, et Ann. Soc. linn. Lyon xx11, 1875, p, 202 (type L. calosoma Fll.). Anthracothorax, (sec. Boie). Richemond. Ridgway et auct. americ. (3). 1. L. mango (L.). — Troch. mango L. Syst. Nat., éd. 10°, 1, 1758, p. 128, n° 16. (Jamaica, sec. Albin, pl. 49, f. 2). Tr. porphyrurus Shaw et Nodder, Nat. Miscell. 1x, avr. 1798, pl. 333. — Lampornis porphyrurus Gould., Monog., 1, pl. 81, mai 1858. — Anthracothorax Floresia porphyrurus Reichenb., Tr. Enum.. pl. 795, f. 4849-4850 (4). — Lampornis mango Ell., Syn., 1878, p. 39. — Anthracothorax mango Ridgw., B. N. Amer. v, 1911, p. 457. Ile de la Jamaïque. 2. L. dominica (L.). — Troch. dominicus L., Syst. Nat., éd. 120, 1, 1766, p 191 (sec. Polytmus dominicensis Briss., 11, p. 672, pl. 35, f. 1). — Tr. margari- laceus Gm.. Syst. Nat., éd. 13°, 1788, p. 490. — Lampornis aurulentus Gould, Monog., 11, pl. 79, mai 1858 (S. Domingue). Margarochrysis aurulenta Reichenb. Tr. Enum., pl. 784, ff. 4822-4823 (S. Domingue et Puerto-Rico) (5). — Anthracothora* dominicus Rigdw. B. N. Amer., v, 1911, p. 468. Ile Saint-Domingue. (1) Comprenant Troch. mango L., holosericeus, violaceus et gramineus Gm. (2) Comprenant en outre Troch. viridissinus (sans nom d'auteur), Maugæi Vieill., longicaudus Vieill., cristatus L. et lobaci Gm. (3) Je me suis toujours servi du nom générique Lampornis car la raison que donne Richmond (in Auk, xix, 1902, p. 83) et à son exemple la plupart des auteurs américains, pour lui substituer le nom postérieur d'Anthracothorar Boiïe (Isis 14831) ne mo peraîl pas valable ; le genre Lampornis a été décrit par Swainson dans le t. m1 du Zoological Journal, fase. x1 daté de septembre à décembre 1827, p. 358, avec une courte diagnose et la citation des espèces types parmi lesquelles ne figure pas le Zampornis amethystin«, décrit un peu avant par Swainson dans le Philosophical Magazine Nat. Se., 1, n°6, juin 1827, en se réfé- rant pour le genre à l’autre travail, celui du /00/. Journal tn, qui paraît ainsi avoir la priorité, contrairement aux dates, sans doute erronées, des fascicules ; dans tous les cas Lampornis ne peut prendre date que du jour de la publication de sa iliagnose et sil a été employé un peu antérieurement ce ne peut être que comme nomen nudum ; des trois espèces citées comme types dans le Zool. Journ. : 1° mango L., 2e pella L., 3 niger L. Cette qualité revient à la première selon l'application qu'en a faite Gould. Quant au L. amethystina il rentre dans le genre Cæligena. voir plus loin. (4) Je ne cite pas parmi les synonymes du Tr. mango L. le Trochilus Floresi Boure. et Muils. (in Ann. Sc. phys. Lyon, 1846, p. 327), car la description, au moins pour le dessous du corps, paraît mieux convenir au ?7. viridiqula Bodd. (dessous du corps paré en devant et à peu près jusqu'au niveau des épaules de plumes squamiformes vertes); dans ce cas l'indication de Jamaïque serait erronée. (5) Peut-être l’une des formes de Puerto-Rico ? sn. EUGÈNE SIMON 1 “+ Subsp. (B). — L. dominica intermedia E.S. Ile de Puerto-Rico (1). Subsp. (6). — L. dominica aurulenta (Vieill.). — Troch. aurulentus Aud. et Vieill., Ois. dorés 1, 1802, p. 34, pl. 12 41, pl. 13 Q. — Ibid, Vieill. in N. Dict., vu, 1817, p. 350 (P.-Rico, par Maugé), ibid. Less., Col. 1831, pp. 68 et 75. pl. 16 g1, 17 ©, 19 SG jn. (P.-Rico, par Maugé, mêmes types). L. virginalis Gould, Monog., 11, pl. 80, sept. 1861, et Introd. 1861, p. 66 (Saint-Thomas). — Lamp. Ellioti Cory, in Auk, vu, 1890, p. 374 (île Anegada) (2). — Lamp. virginalis Salv., Cat. Xv1, p. 97. — Anthracothorax aurulentus Ridgw., L. c., 1911, p. 470, Ile Puerto-Rico, Iles Vierges, Ile Saint-Thomas, Ile Culebra, Ile S. Johns, et Ile Anegada. 3. L. viridigula (Bodd.). — Troch. piridigula B., lable pl. enlum. etc., 1783, p. 41 (ex. pl. 671, f. 1). — Tr. violicauda, id., p. 41 (ex. pl. 671, f. 2 (3) (41).— Tr. gramineus Gm, Syst. Nat., éd. 13°, 1788, p. 488, n° 3 (ex. le Hausse-col vert de Buffon, Ois. vi, p. 58). — Tr. maculalus, id. p. 488 (gt jn., ex. pl. enlum. 671, £. 1). — Tr. albus, id., p. 488, n° 34 (ex. pl. 671, f. 2). — Tr, nitidus (substitué À T. albus Gm.). — Tr. pecloralis (subst. à gramineus Gm.), Tr. gularis (subst à Tr. maculalus Gm.) Latham, ind. Ornith., 1, 1790, pp. 305-306. — Tr. elegans G. Chr. Reich in Magaz. d. Tierr. 1, fase. 3, 1795, p. 129. — Tr. variegatus SuckowW, in Aufangs d. Naturg, nm, pars. 1, 1800, p. 682. — Tr. nitens Bechstein, 1811 (5). Tr. gramineus Aud, et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 26, pl. 9 gt et pl. 10 Go.) — Tr, gulluralis (subst. à gularis Latham) et Tr. punclulatus (subst. à Tr, punctatus Gm.) Shaw, Gen. Zool., xut, 1, 1812, pp. 300 et 303. — Tr, gramineus Less., Colib., 1831, pp. 52-56, pl. 12 et 12 bis (Guyane) (?).— Tr. anais (non Less., 1831) Less. in Rev. Zool.. 1, 1838, p. 226, n' 12, et Echo du monde savant, 1843. 2° sem., col, 732. — Lampornis gramineus (1) Trochilus atrigaster Vieill. (N. Diet. vu, p. 356 et Tabl. Encyel., p. 550 ex Ois. dorés 1, pl. 65) également de Puerto-Rico, pourrait être synonyme de l'une des formes de. L, dominica, ce qui est cependant douteux à cause de ses sous-caudales blanches. (2) Cette synonymie est plus que probable ; je reproduis à ce sujet la diagnose de Cory : L. Elliott « Similar to Z. doninicus but differt from it in being smaller, in having the wings and tail shorter, and in having the belly erissum and under lail coverts, much paler, the white feather on the thinghs are more extended, two central tail-feathers golden bronze, ele. » (3) Cette figure 2 représente une femelle et pourrait tout aussi bien convenir à toutes les espèces du même groupe, mais il n'y u aucune raison valable pour croire que le dessi- nutour de la pl. 671 n'ait pas représenté les deux sexes do la mûme espèce, de même origine; plusieurs auteurs : Elliot, Salvin, ete, ont cependant attribué arbitrairement cette figure 2 à l'espèce suivante L. nigricollis. (4) Boddaert ajoute bien Linn. 66, 0, mais pour indiquer que l'espèce, inconnue de Linné, rentre dans le 66° genre de cet auteur, Les synonymies de l'ouvrage de Boddaert ont été récemment indiquées par Mathews et Lredale (1915, pp. 31-51). (5) Les noms de Trochilus eleyans Reich, variegatus Suckow, et nilens Bechstein, ont ôté proposés pour un Trochilus décrit mais non nommé par Richürd et Bernard in Act. Soc. Hist. Nat. de Paris, 1792, p. 117, sp. n° 45 de la Listo des Oiseaux envoyés de la Guyane par Le Blond. CATALOGUE DES TROCHILID A 275 Gould, Monog., u, pl. 77, mai 1858. - Anthracothorax Hypophania domi- nicus Reichenb., Tr. enum., pl. 792, ff. 4845-4846 (S. Domingo (errore), Guyane), — Lampornis gramineus aucf. recent, Anthracothorax gram. Hellm., 1906. Berl., 1908. Ridgw., 1911. — Anthr. viridigula Chubb, 1916. Vénézuela N.-E., Ile de Trinidad. — Guyanes. — Brésil N.-E. : Cunanïi ; états du Para et de Marañho. 4. L. veraguensis (Reichenb.). Anthracothorax Sericoles veraguensis Rei- chenb.. Tr. Enum., 1855, p. 9, pl. 794, f. 4848 (la Veragua), — Lampornis verag. Gould, Monog., 11, pl. 76, mai 1858 (Chiriqui, par Warszewicz). — Anthracothorax verag. Ridgw., L. c., 1911, p. 467. République de Panama ; isthme : Calobre, cordill. del Chucu ; la Veragua; volcan du Chiriqui (douteux pour le Costa-Rica). 5. L. nigricollis (Vieill.). — Troch. n. Vieill. in n. Dict. vit, 1817, p. 399 (Brésil), et Troch. mango (non L.), p. 23 (ex Ois. dorés, 1, pl 7) (1). — Troch. mango (non L.) Shaw, Gen. Zool., vu, 1, 1812, p. 294. Jbid., Less. Colib., 1830, pp. 56 et 64, pl. 13 à 15 (jamaica [errore]) (2). — Ibid., Audubon, B. of Amer, (2° éd., 1844), p. 186, pl. 251 (Key-West in East Florida). — Anthraco- thorax mango Reichenb. Tr. Enum., 1855, pl. 791, ff. 4839-4841. — Lampornis mango Gould, Monog., 11, pl. 74, sept. 1856. — Lamp. violicauda (ex Bodd.). EI. — Salv., etc., etc. — Anthrac. nigricollis-nigricollis Hellm. et Seilern, in Arch. Naturg., 1912, p. 142 (la cumbre de Valencia), tbid., Hellm. in Abh. Bayern Ak. W., xxvi, 11, 1912, p. 51 (le Para). — Jbid., Ridgw. B. N. Amer. v, 1911, p. 459. /bid., Chapman, in Bull. Amer. Mus. xxxvi, 1917, p. 294. — Anthrac, violicauda Chubb, B. Br. Guiana, 1916, p. 410. États-Unis S.-E. : Key-West sur la côte E. de la Floride (sec. Strobel) (3) toute l'Amérique du Sud, de Panama au Pérou et à la Bolivie (dOr- bigny) (5); du Vénézuéla et de l'Ile de Trinidad au sud du Brésil, au Paraguay et au N. de l'Argentine (Prov. Missiones sec. Dabbene). 6. L. iridescens Gould, Intr., 1861, p. 65, n°84 (Guayaquil, par Jameson). Anthrac. violicauda iridescens Oberh., in Pr, U. $S. Nat. Mus., xx1v, 1902, (1) Quelques autres synonymies plus anciennes sont toutes très douteuses. (2) La pl. 70 rapportée par l'auteur à la même espèce me paraît plutôt convenir soit à L. Prevosli soit à L. {Hendersoni, mais il faudra peut-être ajouter à cette synonymie Trochilus bromicolor Less., in £cho du monde savant, 1843, 2° sem. col. 755 ; dont la description est cependant quasi incompréhensible. Les auteurs de l'époque de Lesson ont souvent repré- senté la bande noire du dessous du corps plus ou moins bleu. (3) Localité sans doute accidentelle car le L. nigricollis n'y a été tué qu'une seule fois, il y a plus de 75 ans par Strobel, et d'autant plus curieuse que l'espèce n'existe ni dans les. grandes Antilles ni au Mexique. J. J. Audubon a donné une description et des figures de ce spécimen (2 éd., p. 286, pl. 251); la femelle figurée sur la même planche avait été envoyée à l’auteur de Charleston, mais ne provenail probablement pas des Etats-Unis. (4) L'indication « Saint Andrews Island, Caribbean Sea » faite par Ridgw. (Birds N. Amer., v, p. 461) se rapporte probablement à L. Hendersonti. (5) Je ne le connais cependant pas de l'Ecuador occidental où il est remplacé, dans la région côtière, par L. cridescens Gould; mais il existe dans l'Ecuador or, amazonien, à Sarayaca. 276 EUGÈNE SIMON p. 321. — Anthrac. nigricollis iridescens Ridgw., Bds. N. Amer., v, 1911, p. 456 (au tableau). Ecuador occidental : parties basses de la côte du Pacifique. 7. L. Prevosti (Less.) Troch. P. Less., Col. 1831, p. 87, pl. 24 (inc. sed.); ibid. Bourc., in Rev. Zool., av. 1843, p. 99 (Caracas lerrore]) (1). Lampornis P. Gould, Monog., 1, pl. 75, mai 1858. — Anthrac. P. Reichenb., Tr. Enum., pl. 792, fF, 4842-44. — Lamp. Lhalassius Ridgw., in Pr. biol. Soc. Wash., int, 1885, p. 3 (Yucatan : Ile Cozumel). — Anthrac. Prevostli Prevosti Ridgw., L €. v. 1911, p. 463 (1). Mexique S. : états de Tamaulipas, Vera-Cruz, Oaxaca, Chiapas, Yucatan et es de la côte, Honduras brit., Honduras et Guatémala. Subsp. (invisa) (B). — L. Prevosti gracilirostris (Ridgw.). — Anthrac. Prev. gracilir. Ridgw. In Pr. biol. Soc. Wash., xx, 1910, p. 55 (Costa-Rica : Bolson). — Ibid., L €., v, 1911, p. 465. — Anthr. Prevosti Prevosti Carriker, in Ann. Carn. Mus., vi, p. 538. Nicaragua et Costa-Rica. 8. L. Hendersoni Cory, in Auk 1v, 1887, p. 177 (ile Viéja Providencia, par R. Henderson). — Jbid., Salv. Cat. xvi, p. 99. — Jbid., E. S. in Rev. Fr. Ornith., 1909, p. 9. — Anthracoth. Prevosti Hendersoni (2) Ridgw., L €, v, 1911, p. 466. Vénézuela N. el E. : Caracas et andes de Cumana. Ile Viéja Providencia sur le banc des Mosquitos (3). Subsp. (invisa et incerta) (B). — L. Hendersoni viridicordata (Cory).— Anthracoth. Prevosli viridicordatus Cory, in Field Mus. nat. hist. 1, n° 7, mai 1913, p. 286. — Id., Cat., 1918, p. 221. Vénézuela N. : lagune de Maracaïbo à el Panorama, sur le rio Aurare, (4) Les deux premiers auteurs ont indiqué le principal caractère de l'espèce : la bande noire du dessous, chez le mâle, n’occupant que le menton et la gorge, coupée net au niveau de la poitrine; chez la femelle, se prolongeant en s'atténuant sur la poitrine et une partie de l’abdomen où elle devient diffuse. Lesson n'a connu que la femelle et sa description laisse des doutes, d'autant plus qu'il dit : « on la prendrait pour le jeune du Colibri à plastron noir (2. nigricollis) mais il s'en distingue par son bec plus court ». Or on sait que 2. Prevosti diffère précisément de l'espèce voisine par son bee plus long. Lesson ignorait la provenance de l'oiseau qui lui avait été communiqué par F. Prévost, il l'a indiqué, proba- blement par erreur, de Surinam dans son /nadex (p. xn, n° 21). Bourcier décrit le mâle adulte de même origine, également donné par F. Prévost; mais il l'indique à tort de Caracas, car au Vénézuela, le Z. Prevosli de l'Amérique centrale, est jusqu'ici exclusivement remplacé par Z. Hendersoni; il est probable que K. Prévost, ignorant la provenance des oiseaux de sa collection, leur avait donné des patries de fantaisie. (2) L. Hendersoni serait bien plutôt une forme de L. nigricollis, cf. à ce sujet E.S,., Rev. Fr. Ornith., 1909, p. 9. (3) Ces localités, très éloignées les unes des autres, sont cependant situées sur le même parallèle, et il est probable que l'espèce est disséminée dans toutes les montagnes littorales qui bordent le golfe du Mexique, de la pointe de Paria à l’est, aux îles Viéja Providencia et S. Andres à l’ouest, ce qui fait supposer que L. viridicordatus est plutôt une forme de L. Hendersoni. dite s h D Gp RE Ar EPS ERP NET IT IE ITS A Le Éd mnt ui th ji LD CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 277 9. L. viridis (Audeb. et Vieill.) Troch. viridis, in Ois. dorés, 1, 1802, p. 39, pl. 15 (Îles de l'Amérique sept., par Maugé) (1). — Tr. aureo-viridis Shaw, Gen. Zool., x11, 1, 1812, p. 305 (ex Vieill., pl. 15). — Tr. viridis Less., Col., p. 50. pl. 11; id., Traité orn. 1831, p. 290 (Puerto-Rico, par Maugé). — Lamp. viridis Gould, Monog., 11, pl. 78, mai 1861 (4 non Q) (2). Agygrtria d Chalybura viridis Reichenb. Tr. Eum., pl. 765, f. 4771. Iles de Puerto-Rico et de Saint-Thomas (3). Nora. — Je ne fais pas figurer dans ce catalogue Lampornis calosoma EIl. que je considère comme un hybride de Lampornis nigricollis et de Chryso- lampis mosquitus (Chrysolampis chlorolæmus Elliot, in Ann. Nat. Hist. (4° s.) vi, 1870, p. 346 — Lampornis calosoma Elliot, ibid., 1872, p. 451 et Syn. 1878: p. 41). Oiseau pour lequel Mulsant avait proposé un genre Crinis. 2: Genre. — AVOCETTULA Reichenb., Av. Syst. 1849, pl. 39 (type Tr. recurvirostris Sw.). — Avocettinus Bonap., in C. R. Ac. Sc., xxx, av. 1850, p. 383 (même type) (4). — Stre- blorhamphus (subst. à Avocetlinus) Cab. et Heine, in Mus. heine., 111, 1860, p. 76. 1. À. recurvirostris (Sw.) Troch r. Sw., in Zool. Illustr., 11, 1821-22, pl. 105 (Peru {errore] ex Mus. Bullock). Orn. r. Less. O. M. 1829-1830, pp. XXXvI et 129, pl. 37 (sec. Sw.); id., Col., supp. O. M. 1831, p. 166, pl. 34, g' jn. (Cayenne); id., Traité Ornith., p. 284 (Pérou sec. Sw.). — Id., Compl. de Buffon, 1838, p. 572. — Orn. avocetla, id., Col. supp. O. M., p. 145, pl. 24, Q (5) (Cayenne). — Avocettula r. Gould, Monog., 111, pl, 201, mai 1856. — Ibid, Reichenb., Tr. Enum., pl. 679, ff. 4487-4489 Gt. — Avoc. euryptera (non Lodd.) Reichenb., id., pl. 679, ff. 4485-4486 © (Cayenne). Streblorhamphus r. Cab. et Heine in Mus. heine., 111, 1860, p. 76. Guyane angl. : Demerara, Bartica Grove. — Guyane fr. : (?) Cayenne (6), Maroni. — Brésil : distr. du Para, Sao-Antonio do Prata (Hoffmanns); rio Tocantins à Arumathena, Monte Alegre (sec. E. Snethlage). {1) L'oiseau de Puerto-Rico, figuré pl. 46 (sub Tr. margarilaceus L.) est peut-être le jeune, certainement pas la femelle adulte. (2) L'oiseau figuré comme femelle est peutôtre L. dominicus © ou jeune G'; la femelle de Lampornis viridis est andromorphe. (3) J'ai comparé à Londres les oiseaux de S. Thomas à ceux de Puerto-Rico et les ai trouvés entièrement semblables. (4) Bonaparte dit à propos de ce genre « Avocellinus n'est que la régularisation du groupe Avoceltes de Lesson, composé de deux espèces qui peut-être n’en forment qu'une seule ». C'est à tort que certains auteurs, à l'exemple de Gould (Monog. mn, pl. 200 et 201) ont donné un sens différent aux noms Avoceltula et Avoceltinus. (5) D'après un oiseau monté de la collection Longuemare ; la queue entièrement noir- bleu, en dessus et en dessous, ne lui appartient peut-être pas. Lesson le considérait comme le jeune d’une espèce différente de son (rn. recurvirostris et le décrit sous le nom de Orn. avocetla ; plus tard Bonaparte (in Consp. Av., p. 7%) a proposé pour le même oiseau le nom d’Avocettinus Lessoni. à (6) Je ne suis pas sûr que l’espèce habite encore les abords de Cayenne, très dépeuplés par les défrichements, mais elle s'y trouvait autrefois; Lesson dit à ce propos (p. 146, recueilli par M. Freyre : c’est sur les collines qui bordent la ville de Cayenne que l'oiseau- mouche à bec recourbé a été tué). Tous les spécimens fraîchement préparés que j'en ai vus proviennent du Maroni. EUGÈNE SIMON [I] 1 2 + Genre. — EULAMPIS Boie, in Isis, 1831, p. 547 (1) (type Tr. auralus Audeb. — jugularis L., désigné par Gray en 1840). 1. E. jugularis (L.). Troch. j. L., Syst. Nat., éd. 12°, 1766, 1, p. 190 (Surinam errore], ex Briss., pl. 35, f. 3). — Troch. auratus et cyanomelas Gm. Syst. Nat., éd. 13°, 1788, pp. 487 et 498. — Troch. granatinus (subst. à auratus Gm.), Tr. jugularis et Tr. Bancrofti (subst. à cyanomelas Gm.) Lath., Index ornith. 1, 1790, pp. 305 et 317. — Troch. violaceus Shaw, Gen. Zool.. vin 1, 1812, p. 291 (ex Briss., Polytmus cayennensis violaceus). — Troch. gra- natinus Vieill., in N. Dict., vi, 1817, p. 350 (ex Ois. dorés, pl. 4). — Troch. auratus Less., Col. 1831, p. 46, pl. 10; et Traité Orn. 1831), p. 289 (Guyane terrore]) (2). — Eulampis jugularis Gould, Monog., 11, pl. 82, sept. 1857. — Ibid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 796, fF. 4851-4852. — Eul. jugularis eximius Berl. in Ibis, 1887, p. 244, © (3) (ins. Nevis, fide H. Whitely). Petites Antilles : îles Barbuda, Saint-Christophe, Nevis, Antigua, Montserrat, la Guadeloupe, la Dominique, la Martinique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent, Barbadoes, Bequia. 4° Genre. — SERICOTES Anthracothorax g Sericotes Reichenb,, Aufz. d. Col. 1854, p. 11 (type 7r. holosericeus L.). — Eulampis Gould, Monog., 11 (ad part.) et auct. rec. 1. S. holosericeus (L.) Trochil. h. L., Syst. Nat., éd. 10°, 1758, p. 120, n°9 (América, sec. Edw., Av, pl. 36). — Jbid., Aud. et Vieill., Ois. dorés, 1, p. 22, pl. 6. — Jbid., Less., Tr. Ornith., p. 290 (île S. Thomas). Eulampis holosericeus Gould, Monog., 11, pl. 83, sept. 1857. Anthracothorax Sericotes h. Reichenb., Tr. Eum., pl. 794, f. 4847. Petites Antilles : îles Sombrero, Anguilla, Saint-Martin, S. Barthelemy, Barbuda, Saba, S. Eustatius, S. Christophe, Nevis, Antigua, Montserrat, la Guadeloupe et Marie-Galante, la Dominique, la Martinique, Sainte-Lucie, S. Vincent, Barbadoes. — Groupe des îles Vierges : Culebra, S. Thomas, S. John, Tortola, Anegada, Virgin-Gorda, Sainte Croix. — Groupe des Grenadines : Bequia, Canouan, Union, Carriacou. 2. S. chlorolæmus (Gould) (4).— Eulampis c. Gould, Monog., 11, pl. 84, sept. 1857 (Nevis [errorel) — Æul. chlorolæmus (Saint-Thomas et Sainte-Croix [errore]), et Eul. longirostris Q (inc. sed.) id., Introd. pp. 68-69. Petites Antilles du Sud : Ile Grenade (5). | (4) Comprenant Tr. violaceus Gm., jugularis, auratus L., niger Sw. (2) Les auteurs de cette époque attribuaient souvent à la Guyane les productions des Antilles, ce qui tient peut-être à ce qu'il se faisait aux Antilles un grand commerce de peaux d'oiseaux qui étaient expédiées dans toutes les parties de l'Amérique du sud. (3) Les caractères sont ceux de la femelle ; sexuels et non subspécifiques. (4) Cité seulement (nom. nudum) par Bonaparte, in Rev. et Mag. Zool., 1854, p. 250. (5) Seule localité certaine ; J. Gould l'indique à tort de Saint-Thomas et de Sainte-Croix ; l'observation d'Edward Newton qu'il relate (Int. p. 68) s'applique à $S, holosericeus. Elliot dit à tort que les Æ, chlorolæmus et longirostris Gould sont de simples synonymes de S, holosericeus, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 279 11° Groupe. — CHRYSOLAMPIS 1: Genre. — CHERYSOLAMPIS Boie, in Isis, 1831, p. 546 (type Tr. mosquitus L., désigné par G. R. Gray, en 1840). 1. C. mosquitus (L.); Troch. m. L., Syst. Nat., éd. 10°, 1758, 1, p. 120, n° 8, id., éd. 12, 1, p. 192, n° 14, id., Museum Adolp. Frid., 11, prodromus, 1764, p. 24. — Tr. elatus L., Syst. Nat., éd. 12°, 1, 1766, p. 192, n° 19 (ex Edw Glan., pl. 344, fig. super.). — Tr. moschitus n° 74 (1) (Tr. mosquitus L.); Tr. carbunculus n° 61 (lEscarboucle de Buffon, Ois. vi, p. 28. Tr. Guja- nensis n° 63 (ex Bancroft p. 168). Tr. striatus, n° 49, p. 495 (ex Lath. Syn., 1, 2, p. 776, n° 42). Tr. elatus, n° 19, p. 499 (ex Edw. Glan. pl. 344), Gm. Syst. Nat., éd. 13°, 1, pp. 494-498. — Tr. hypophæus (subst. à strialus Gm.). Lath., Ind. Orn., 1, 1790, p. 314, n° 45. — Tr. obscurus Audb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 72, pl. 28 ©. — Tr. moschitus (ex Gm.), id., p. 74, pl.29 , pl. 30, St jn. — Tr. carbunculus (ex Gm.), id., p. 122, pl. 54, get p. 124, pl. 55Q (2). — Chrysolampis moschitus, Gould, Monog., 1v, pl. 204, sept. 1856. — Chrysolampis mosquitus (ex L.) Reichenb., Tr. Enum., pl. 723, fF. 4646-1649. — C. carbunculus (ex Gm.), pl. 723, f. 4650. — Chrysolampis moschila (ex Gray) et C. Reichenbachi (ex carbunculus Reichenb. non Gm.) Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 21 (Colombie). — Chrysolampis infumatus, Berl., in Zeitschr. Orn.,1v, 1888, p. 182(mélanisme au 1" degré; de Bogota). — Chrysolampis mosquilus (vel moschilus) auct. recent. — Chrysolampis elatus (ex L.) Berl., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 264. — Jbid., Chapman, in Bull. Amer. Mus., xxxXvI, 1917, p. 297. — Jbid., Chubb, B. Brit. Guiana, 1, 1916, p. 412. Costa-Rica S.-0. (San-Pedro). — Vénézuela : de la côte N. et E. au haut Orénoque, et îles de la côte (Margarita, Blanquilla, los Testigos, Bonnaire, Aruba, Curaçao). — Colombie : de l'embouchure de la Magdalena à Bogota au S.-E., à Caldas, à l'O. — Ile de Tobago et île de la Trinidad. — Guyanes anglaise, hollandaise et française. — Brésil : états du Para, Marañhao, Pernambuco, Bahia, Rio, Minas, Parahiba sur (sec. Deville), Goyaz, Matto-Grosso. — Argentine : prov. Missiones (Berg). Nora. -— Berlepsch a proposé de substituer le nom de Ch. elatus (ex L., éd. 12°, p. 192) à celui de C. mosquitus ex L. éd. 10°) parce que certaines phrases ajoutées par Linné à la diagnose primitive (in Museum Adolphi Friderici, 11, prodromus 1764, p. 24), lui ont paru mieux convenir à un oiseau plus gros (corpus passeris) comme serait par exemple un Topaza pella; mais je ne puis partager cette opinion car la description de Linné, en très grande partie, désigne bien le Rubis lopaze, les passages soulignés lui conviennent même à l’exclusion de tout autre Trochilidé « Rostrum cylin- dricum rectum, æquale acutum, caput versus rostrum elongatum flammeum, (1) Mosquitus est l'orthographe linnéenne ; Gmelin paraît être le premier à l’avoir altérée en moschitus ; il a été suivi par G. R. Gray, J. Gould, Cabanis et Heine, Elliot, ete., tandis que Reichenbach, Hartert, Ridgway, ete. ont maintenu la tradition. (2) La pl. 56, très jeune Aubi lopaze, est douteuse. 280 EUGÈNE SIMON corpus passeris (1), colluin sublus, & rostro ad sternum, flavo-aureum. Rémiges nigræ, sensim breviores, ultimæ ferrugineæ. Reclrices œquales, ferrugineæ exteriores apice parum nigricantes ». D'un autre côté la description de Trochilus elalus L. (Svst. Nat., éd. 12°, 1, 1766, p. 192) paraît avoir été faite uniquement d'après une figure d'Edwards (pl. 344, fig. supér.) représentant sûrement le Rubis-lopaze au vol, mais inexacte surtout pour le bec et la bordure des rectrices. 2° Genre. — MICROLYSSA Orthorhynchus G. R. Gray, List Gen. B., 1840, p. 14 (type Tr. cristatus L.) (2); id. Bonap., Consp. Gen. Av. 1, 1850, p. 83; id Reichenb. Aufz. d. Col. 1854, p. 11, id Gould, Monogr. pl. 205-207, 1857 ; id. Ridgw., B., N. Amer. v, 1911, p. 656 (non Lacépède). Bellona Muls. et Verr., Ess. Class. Tr., 1866, p.79 (non Bellona Reichenb. 1852) et auct. recent. — Microlyssa Riley, in Auk, xx1, n° 4, oct. 1904, p. 485. 1. M. cristata (L.). — Troch. cristalus L., Syst. Nat., éd. 10°, 1, 1758, 1, p. 121. (America ex Edwards, pl. 37). Tr.puniceus (ex Latham, syn. 1, p.7843) et cris- talus (Cayenne [errore], (ex pl. Enl. 227, f. 1). Gm., Syst. Nat., éd. 13° 1788, pp. 497-498. Tr. pilealus (subst. à puniceus Gm). Latham, Ind. Orn. 1, 1790, p.318, n°117. Tr. puniceus ex Gm. Audb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p.134, pl. 63. Tr. pilealus (ex Latham) Vieill., in tabl. encyclop. et méth., Orn., pars 11, p. 566. Orn. crislala var. a, huppe bleue de Saint-Domingue Less. Trochil., p. 20, pl. 4 (Saint-Domingue [errore]) (3). Orthorhynchus cristalus Gould, Monog. 1V, pl. 205, mai 1857. — Jbid Reichenb. Tr. Enum., -pl. 807, {T. 4876-4877. Orth. emigrans Lawr. in Ann. N. Y. Ac. Sc. 1, 1877, p. 50 (Vénézuela ferrore}). Bellona cristata et emigrans Boucard, Gen. / (1) Peut-être est-il question ici de la forme et non de la taille; Linné s'exprime tout autrement dans les descriptions des deux autres espèces, l'une et l’autre plus petites que lopaza pella : p. 24 lrochilus melliugus (Sauceroliea) « corpus inter majores hujus generis » p. 24, lrochilus tomineo (Glaucis) € corpus inter maxima hujus generis ». (2) Le nom Orthorhynchus date de l'époque où les auteurs n'admettaient que deux divi- : sions très artificielles parmi les Trochilides : 4° ceux à bec courbé où Cohbris (l'rochilus) ; 2 ceux à bec droit ou (Oiseaux-mouches (Orthorhynelrus pour les uns, Ornithomyia ou MHellisuya pour les autres. — Orthorhynchus a été employé pour la première fois par Cuvier comme nome naudun dans un tableau synoptique du règne animal annexé à ses leçons d'analomie comparée, 1, 1800, tabl. 2. Il a été cité dans les mêmes conditions par Lacépède, in Mémoires de l’Institut, Paris, 141, 1801, p. 510, par Duméril, in Zoologie analytique, 1806, p. 47 et par Hliger. in prodomus syst. mamm. et av., 1811, p. 209; mais ce dernier a faitun pas de plus en cilant à la suite du nom une synonymie de Brisson et trois exemples & Orthorhynchus (Meilisuya) rostro recto: 1. mellivorus, colubris, minonus L. », enfin G. R. Gray l’a admis dans ses listes en 1840, en lui donnant un type différent, 77. crustatus L., non cité par Illiger, mais à cette époque le nom Orthorhynchus (resté pour les oiseaux un nomen nudum jusqu'en 1840), était primé par Orthorhynchus Mac Leay, coléoptères 1827. Belluna Mulsant et Verreaux 1866 ayant été usé dans un autre sens par Reichenbach en 4852; M. J. EH. Riley élail en droit de le remplacer par le nom nouveau de Microlyssa, contrairement à l'opinion de Oberholser (notes on the nomenclature, in Smithson. Misc. Coll., xzvur, pp. 59-68, el Auk, xx, 1905, p. 436). (3) Dans ses autres ouvrages (surtout Compl. de Buffon, p. 569) Lesson a confondu toutes les formes de l'espèce sous le nom commun d’Orn. crislala. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 281 Humm. B., pp. 52-54. — Ibid. A. K. Clark, in Auk xxn av. 1905, p. 215. — Orthor. cristatus cristatus et cristatus emigrans Ridgw., B. N. Amer., v, p. 1911, pp. 662 et 664. — Ibid. Cory, Cat. 1918, p. 306. Petites Antilles du sud : îles Barbadoes, Grenade, Union, Carriacou et Mustique (1). Subsp. (B) — M. cristata ornata (Gould). — Orthorynchus ornatus Gould, Monog., 1v, pl. 206, sept. 1861 (inc. sed.). — Bellona Hectoris Muls. et Verr., Ess. Classif. Tr. 1866, p. 75. — Bellona superba Bou- card, in Humm. B. 1, 1891, p. 43 (île Saint-Vincent). Orthor. exilis ornaltus Ridgw., 1. c., 1911, p. 661. — Jbid., Cory, Cat., 1918, p. 105. Petites Antilles : île Saint-Vincent. Subsp. (€). — M. cristata exilis (Gm.). — Troch. ex. Gm., Syst. Nat. éd. 13°, 1, 1788, p. 484(Guyana[errore]j), ex Lath. Syn. 1, p. 764, n°9). Troch. cristatellus Lath. Ind. or. — supp. 1801, p.39. Tr. crislatus (ex L.) Audeb. et Vieill.Ois. dorés. 1, 1802, p.110. pl.477, pl.48Q(la Martinique, Cayenne [errore]) Orn. cristata Less., O. M. 1829-1830, pp. xxx1x et 115, pl. 21-32 (la Martinique, Trinité [errore]). Orthor. chlorolophus Bonap., Consp.1 1849, p. 83 (la Martinique). Orth. exilis Gould, Monog. 1v, pl. 207, mai 1857. — Ibid. Reichenb., Tr. Enum., pl. 807, f. 4879. — Orth. exilis exilis Ridgw. 1. c. 1911, p. 658. — Jbid. Cory, Cat. 1918, p. 305. Petites Antilles : île Sombrero. Saint-Barthelemy, Saba, Saint-Eustache Saint-Christophe, Nevis, Barbuda, Antigua, Montserrat, Guadeloupe et dépendances, la Dominique, la Martinique et Sainte-Lucie. — Groupe des Iles vierges : Virgin Gorda, Anegada, Sainte-Croix, Saint- Thomas (2). 12° Groupe. — CLAIS {°° Genre. — d LAIS Basilinna B. Klaïs Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 13 (type Tr. Guimeti Bourc.). — Basilinna (ex Boiïe) Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 44, (ad part. B. Guimeli). — Claïs (nom. emend.) Heïne, in J. Orn., x1, 1863, p.196. — Id. E. S., Cat. 1897 (3). 1. GC. Guimeti (Bourc.). — Troch. G. Bourc. in Rev. Zool., mars 1843, p. 72 (Caracas). — Id. Bourc. et Muls., in Ann. Sc. phys. Lyon, vi, 1843, p. 38, t.2. — Klaïs Guimeti Gould, Monog. 1v, pl. 210, sept. 1857.- Mellisuga Merritti Lawr. in Ann. Lyc. N. Y., vis, 1860, p. 110 © (el Mineral, distr. de Belen, la Veragua, par J. K. Merritt). Xlaïs Guimeti Salv. de Godm. in Biol. centr. Amer. Aves 11, 1892, p. 343. — Ibid. Carriker in Ann. Carn. Mus. vi, 1910, p. 551. — Ibid. Ridgw. L. c. 1911, p. 514. X. Guimeti Merritti Berl. et Stolzm., in P.Z.S, 1902. p. 29 (Pérou centr.). — Id. Chapman, 1. c. 1917, p. 312. (4) Gould ajoute l'ile Saint-Vincent, d’où je ne connais que la forme suivante; le genre n’est représenté ni à Saint-Domingue ni à Trinidad. (2) Aussi indiqué de Puerto-Rico mais probablement à tort. (3) Pour le nom Guimetia Bonaparte, voir p. 272, note 2. 282 EUGÈNE SIMON Nicaragua, Costa Rica. rép. de Panama. — Vénézuela : Caracas, S. Esteban, Mérida, — Colombie, andes orient. : savane de Bogota et au sud : Anda- lucia ; Colombie amazonienne du rio Meta. — Ecuador: rég. orientale, — Pérou centr.: Borgona, vallée de Marcapata à Huaynapata (par Kali- nowski) nuevo Loreto (par G. A. Baer). 2% Genre, — IBAUCIS Basilinna g Baucis Reichenb. Aufz. d. Colib., 1854, p. 13 (type Orn. Abeillei (L. et D.). — Myiabeillea Bonap. in Rev. et Mag. Zool. 1854, p. 253 (type M. typica — Orn. Abeillei L. et D.) (1). — Myiabeillia Gould, Monog. 1v, 1854. — Abeillea El. Salv. Hart. Ridgw. 1. B. Abeillei (L. et D.). — Orn. Abeillei L. et D., in Rev. Zool., 1839, p. 16 (Jalapa). — Myiabeillia typica Gould, Monog. 1v, pl, 211. oct. 1854. — Abeillea typica EIl., Syp., p. 184. — Jbid. Salv. et Godm., in Biol. centr. Amer., Aves, 11, 1892, p. 342. — fbid. Salv., Cat. p. 358. — Abeillea Abeillei Ridgw. lc; 1911, p-1017 Mexique S. E.: états de Vera-Cruz et de Chiapas. Guatemala. Nicaragua N. 3° Genre. — STEPHANOXIS Cephallepis Lodd., in P. Z. S. 1830, 'p. 12 (type Tr. Delalandei Vieill.). — Cepha- lepis (nom. emend.) Bonap. Consp. Gen. Av., 1850, p. 83. — Cephalolepis (nom. emend. sed præoccup.) Cab. et Heine, Mus. heine, 11, 1860, p. 61. — Stephanoxis (substitué à Cephalolepis) E. S., Cat. 1897. 1. S. Delalandei (Vieill.). Troch. Lalandei Vieill. in N. Dict. xx1m1, 1818, p. 427 (Brésil par Delalande). Orn. Delalander Less. O. M., 1829-1830, pp. XXXVHI et 95, pl. 23 et 24. — Id. Col. O. M. supp., p. 136, pl. 19. — Id., Traité Orn., p. 295. — Id. Compl. Buffon, 1838, p. 565. — Orthorynchus (Cephalepis) Delalandei Reichenb., Tr. Enum. pl. 808, {T. 4880-4883. — Cephalepis Dela- landei Gould, Monog., 1v, pl. 208, oct, 1854. — Cephalolepis Beskei Pelzeln, Orn. Bras., 1868, p. 58 (Brasilia ex Beske (2). Brésil: états de Rio, de Sao-Paulo, et de Minas. 2. S. Loddigesi (Gould). — Troch. L. Gould, in Pr. Comm. Zool. Soc., 1, 1830, p. 12 (Rio Grande do Sul). Troch. L. Less. Tr., 1832, p. 138, pl. 51. Cepha- lepis L. Gould, Monog, 1v, pl. 209, oct. 1854. — Orthorynchus (Cephalolepis) L. Reichenb. Tr. Enum., pl. 809, fT. 4884-4887. Brésil S. E. : états de Parana, S. Paulo (Itararé), Santa-Catharina, Rio Grande do Sul (3). — Paraguay. — Argentine : h! Parana (Bertoni), prov. Mis- siones (a $S. Ignatio, par E. Wagner). (1) Contrairement à ce qui a été admis, le genre Abeillea ne figure que conditionnelle- ment (c'est-à-dire sans valeur) dans le Conspectus Gen. Av. de Bonaparte en 1850; Trochilus Abeillei L. et D. y est rapporté au genre Ahamphomicron avec cette note \« forsan genus constituendum: Abeillea lypica ? Bonap. » (2) Synonymie donnée d’après Elliot. (3) Aussi indiqué par Gould de l'état de Minas, mais peut-être par erreur, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 283 13° Groupe. — LOPHORNIS 1: Genre. — BELLATRIX Boie, in Isis, 1831, p. 542 (1). (Type Tr. festious Licht. = T. chalybæus Vieill., désigné par Bonap. en 1854 (2). — Bellatrix Bonap. in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 27 (B. chalybæa et Verreauxi). — Polemistria Cab. et Heine, in Mus. heine., 111, 1860, p. 63 (type Tr. Verreauxi). — Ibid Muls. et Verr., Ess. classif., Tr., 1866, p. 76 (Verreauxi et Vieilloti). — Aurinia Muls., in Ann. Soc. Linn. Lyon, n.s., xx11, 1875, p. 223 (type L. Verreauxi). — Lophornis auct. (ad part). 1. B. chalybæa (Vieill.) — Troch. chalybæus, in tabl. encycl. et meth., pars 2, 1823, p. 574 (Brésil). — Tr. festivus Licht., Verz. Doublett Zool. Mus., 1823, p. 14, n° 123 (Sao-Paulo). — Colibri mystax Spix, Av. Bras., 11, 1824, p. 82, pl. 82, f. 3 (Sao-Paulo). — Orn. Vieilloti Less. O. M., 1829-1830, pp. LxI et 186, pl. 64 (Brésil). — Id. Traité Orn.,p. 286. — Orn. Audeneti Less. Colib. supp. O. M., 1831, p. 102 pl. 2 (Pérou ferrore]). — Lophornis chalybæus Gould, Monog., ut, pl. 124, mai 1852. — Jbid Reichenb., Tr. Enum. pl. 812, ff. 4893- 4895. Polemistria c. Gould, Intr., 1861, p. 85. Brésil S.-E. 2. B. Verreauxi (Bourc. et Verr.). — Troch. V. B. et V., in Rev. et Mag. Zool., 1853, v, p. 193, pl. 6 (du Pérou). — Jd. in Ann. Soc. agric., Lyon, 1860 Q (du Pérou). — Id. Gould, Monog., 11, pl. 125, sept. 1860. — Id. Reichenb., Tr. Enum., pl. 812, f. 4896. — Polemistria V. Gould, Intr., 1861, p. 85. — Lophornis Hauxwelli Boucard, Gen. Humm. B., 1892, p. 37 (Amazone péruv. : Nauta) (3). Colombia : andes orient. et région amazonienne. Ecuador (collect. Gould). Région amazonienne du Brésil et du Pérou. Subsp. (B). — B. Verreauxi Klagesi Berl. et Hart., in Nov. Zool., 1x, 1902, p. 89 (la Caura), Vénézuela or. : la Caura, affluent de l'Orénoque (Suapure, La Pricion, etc). 2° Genre. — COSMORRHIPIS Lophornis auct. (ad part. L. pavoninus Salv.). Cosmorrhipis E. S., in Rev. Fr. Ornith., av. 1919, n° 120, p. 52. 1. C. pavonina (Salv. et Godm.) — Lophornis pavoninus S. et G., in Ibis, (sér. 4°) vi, 1882, p. 81 (mont Mérumé, par H. Whitely). — Jbid. Sharpe in Gould, supp., pl. 36, mars 1887. Guyane anglaise : monts Mérumé et monts Roraima. (1) Comprenant T7. ornalus Gm., magnificus Vieill., festivus Licht. — chalybæus Vieill., gultatus Natt. (inédit). (2) Elliot, Syn. Tr., p. 131, indique cependant 7». ornalus Bodd., comme type de Bella- trixz, mais sans en donner de raison. (3) Ne diffère en rien du type. 284 EUGÈNE SIMON æ &enre. — LITHIOPHANES Lophornis E.-S. (pars. L. insignibarbis). — Lithiophanes E. S. in Rev. Fr. Orn., avril 1919, n° 120, p. 52. 1. L. insignibarbis (E. S.) Lophornis i E. $., in Bull. Soc. zool. Fr. xv, 1890, p. 17 (Colombie). Colombie (préparation de Bogota) (1). 4° Genre. — LOPHORNIS Less. O. M., ind. gen. 1833, p. xxxvu (type Troch. ornalus Bodd., désigné par G. R. Gray en 1840). Bellatrix Boie, Isis, 1831, p. 542 (ad part.). — Lophor- nis Bonap. in Rev. Mag. Zool. 1854, p. 257 (2). — Telamon Muls. et Verr., Ess. Classif., 1866, p. 75 (3) et Lophornis id. p. 220 (4). — Idas Muls., in Ann. Soc. Linn. Lyon (n. sér.) xu1, 1875, p. 223 (type Troch. magnificus Vieill.). SECTIO 1* (Lophornis in specie) 1. L. magnifica (Vieill.) Troch. magnificus Vieill., in n. Dict., vu, 1817, p. 367 (Brésil). — Orn. strumaria Less. O. M., 1829-1830, p. 143, pl. 42-43 (Paraïba par Delalande) ; id. Traité Orn. p. 285, et compl. Buffon, 1838, p. 515. — Troch. decorus Licht. Verz. Doublett Zool. Mus., 1823, p. 14, n° 120 (Sao- Paulo). — Colibri Helios Spix, Av. Bras., 1824, p. 81, pl. 82, f. 2. — Lophor- nis magnifica Gould, Monog., tt, pl. 119, sept. 1855. — Bellatrix magnifica, Reichenb., Tr. Enum., pl. 812, ff. 4897-4898. Brésil S.-E. : états de Bahia (Moro de Condenba, par E. Goun.), Rio, Goyaz, Minas (serra de Caraça, par E. Goun.), Matto-Grosso, Sao-Paulo (5). 2. L. Gouldi (Less.). — Orn. G. Less., Troch., 1832, p. 103, pl. 36 (inc. sed. ex mus. Leadbeater). — Loph. Reginæ Schreibers, in Isis, 1833, p. 534 (Matto- Grosso, par Natt.). Loph. Gouldi Gould. Monog., 11, pl. 118, sept. 1855. — Bellatrix Gouldi, Reichenb., Tr. Enum., pl. 813. f. 4901 (sec. Less.). Brésil : bas Amazone : Providencia, Bragança, Sao Antonio do Prata, rio Guama (a S? Maria de $S. Miguel); rio Tocantins à Cameta et Aruma- thena) ; Matto-Grosso (Natterer, type de L. reginæ Schreibers). 3. L. ornata (Bodd.). — roch. ornatus Bodd., in tables pl. enlum. 1783, p. 39, (ex pl. 640, f. 3, de Cayenne). — Jbid. Gm., Syst. Nat., éd. 13°, 1, 1788, p. 497, n° 58. — Jbid. Aud. et Vieill., Ois. dorés, 11, 1802, p. 113, pl. 49 G!, t. 50 ©, pl. 51 (4 petit développement). — Orn. o. Less. O. M., 1829-1830, p. 139, pl. 41 (Cayenne et Brésil); id. Traité Orn. p. 285 ; et compl. Buffon (1) Encore unique dans la collection E. Simon. (2) Comprenant : Tr. Delaltrei, reginæ, ornatus, Gouldi, Helenæ, magnificus. {3) Comprenant : Tr. Delattrei, regulus et reginæ. (4) Comprenant : Tr. ornatus, Gouldi et magnificus. (5) Indiqué à tort de Cayenne par Deville, (in Rev. Mag. Zool., 1852, p. 215) sans doute par confusion avec L. ornatus Bodd. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 285 1838, p. 574. — Lophornis aurata(lapsô) Bonap. Consp., 1850, p. 83. — Loph. ornata Gould, Monog., tnt, pl. 117, sept. 1855. — Ibid. Reichenb., Tr. Enum., pl. 811, fr. 4889-4891. Trinidad. — Vénézuela or. — Guyanes angl. holl. et franc. — Brésil : bassin de l’Amazone (1). SEcT. II (Telamon Muls. et Verr.) 4. L. stictolopha Salv. et Ell. — Lophor. reginæ (non Schreibers) Gould, in P. Z. S., 1847, p. 95 (inc. sed.). — Ibid. Monog., 111, pl. 122, sept. 1855: (Colomb. : Antioquia, par Linden). L.stictolopha Salv. et Ell., in Ibis 11, 1873, p. 280. Vénézuela : San Esteban. — Colombie : vallée de la Cauca et andes orient. à Bogota. Ecuador : Zamora (par Fraser, fide Gould). 5. L. Lessoni (nom. nov.) — Lophornis Delattrei Gould, Monog., int, pl. 121, sept. 1861 (de Bogota). — Id. auct. recent. Costa-Rica S.-0. (san Pedro par Underwood; sec. Bangs). — rép. de Panama : Chiriqui, la Veragua, isthme.— Colombie : andes centrales (Iba- güe) et orientales (Bogota, etc.). 6. L. Delattrei (Less.). — Orn. De Lattrei Del. et Less., in Rev. Zool., 11, 1839, p.19 (2) (incert. sed.) — Tr. (Lophornis) regulus Gould, in P. Z.S., 1846, p. 89 («interior of Brazil » [errore}). — Lophornis regulus Gould, Monog., it, pl. 120, sept. 1855 (Bolivia : Morcora, riv. Paracti et yungas de Cocha- bamba). Loph. regulus et lophotes Gould, Intr., 1861, p. 80. — L. Delattrei Tacz., Orn-Pér. 1; p. 299. Pérou N.E. : Rioja et Pérou central : la Borgoñe. — Bolivie : Cochabamba, Maipiri, Tilotilo (par Buckley). 3° Genre. — DIALIA Muls. in Ann. Soc. Linn. Lyon, nov. ser., xx11, 1875, p. 233 (type Lophornis adorabilis Salv.). — Lophornis auct., ad part. 1. D. adorabilis (Salv.), - Lophornis a. Salv. in P.Z.S., 1870, p. 207 (de Bugaba sur le volc. Chiriqui, par E. Arcé). — D. adorabilis Muls. et Verr., H. n. Ois. M., ur, 1876, p. 208, pl. 27, f. 1. — Lophornis a Sharpe in Gould, supp., pl. 35, août 1880. -_ /d Salv. et Godm. in Biol. centr. Amer., Aves, 11, 1888-1894, p. 365, pl. 37, ff. 1-2. — Jbid. Carriker in Ann. Carnegie Mus. vi, n° 4, 1910, p. 553. — Ibid. Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 675. (1) Indiqué à tort de Rio par Deville, sans doute par confusion avec L. magnifica (in Rev. et Mag. Zool., 1852, p. 215). (1) La description convient beaucoup mieux à cette espèce qu’à la précédente « huppe très fournie de plumes couleur canelle allongées sur l’occiput et finissant en brins filiformes supportant une palette verte », dans le même ouvrage Lesson décrit plusieurs oiseaux reçus du Pérou par Delattre (Orn. Phæbe, Orn. Nuna, ete) ce qui fait supposer que le Lophornis aurait la même origine. En 1843, dans l’Echo du Monde savant, 2 sem., p. 78, il indique cependant la Colombie, mais sans doute par confusion avec l'espèce précédente. r Ld 286 EUGENE SIMON rép. de Panama occid. : volcan de Chiriqui : Bugaba, Bibalaz. — Costa- Rica : Chiriqui, vole. Irazü, mont Redondo, San José, S. Pedro des, José. Escazu, Pozo Azul de Perris, Juan Viñas, Boruca. G° Genre. — PAPHOSIA Muls. et Verr.. Ess. Classif,, 1866, p. 79 (type Orn. Helenæ Del.) — Lophornis (ad part.) auct. rec. 1. P. Helenæ (Del.). — Orn. H. Del., in Rev. Zool., mai 1843, p. 133 (Véra Paz, près Petinck in Guatemala), id. in Echo du Monde savant, 4 juin 1845, col. 991. — Lophornis Helenæ Gould, Monog., 11, pl. 123, sept. 1855. — Ibid. Reichenb., Tr. Enum., pl. 811, f. 4892. — Jbid. Carriker, in Ann. Carneg. Mus., vi, 1910, p. 552. — Jbid. Ridgw. L. c. v, 1911, p. 673. Mexique S.-E. : états de Vera-Cruz et de Chiapas — Guatémala (parties éle- vées) — Honduras : Costa-Rica or. 14 Groupe. — POPELAIREA 4: Genre. — POPELAIREA Reichenb., Aufz. d. Colib,, 1854, p. 12 (type Troch. Popelairei du Bus.). — Tricholopha (subst. à Popelairea) Heine, in J. Orn.. xt, 1863, p. 209 — Prym- nacantha (sec. Cab. et Heine) Muls. et Verr., Ess. Classif. 1866, p. 78. 1. P. Popelairei (du Bus.). Troch. P. Du Bus., Esq. Ornith., liv. 2, pl. 6, 1846, (du Pérou). — Gouldia P. Gould, Monog., ut, pl. 127, mai 1854. — Popelairea Tricholopha Reichenb., Tr. Enum., pl. 815, ff. 4905-4907 (Colombie). — Prymnacantha P. Cab. et Heine, Mus. heine., 11, 1860, p. 64. — Tricholopha P. Heine, in J. Orn., 1863, p. 209. Colombie, andes orient. et mérid. : Bogota, Popayan, ete. — Ecuador or. — Pérou : Huambo, etc. 2e Genre. — GOULDOMYIA Gouldia Bonap., Consp. Gen. Av., 1, 1850, p. 86 (nom. præocc. (1). — Gouldo- myia (substitué à Gouldia) Bonap. in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 257. — Prymnacantha (subst. à Gouldia) Cab. et Heine, Mus. heine, 111, 1860, p. 64. — Mellisuga Muls. et Verr. (sec. Briss.) Ess. Classif., 1866, p. 79. — Gouldia (ad part.) auct. recent. 1. G. Conversi (Bourc.) 1roch. C. Bourc., in Rev. Zool., nov. 1846, p. 314, pl. 3 (Bogota) ibid. Bourc. et Muls., in Ann. Soc. Sc. phys. Lyon, x1, 1846, p. 313 (même pl.) (2).— Gouldia C. Gould., Monog., 11, pl. 129, mai 1854 (Colombia), Gouldia C. Reichenb., Tr. Enum., pl. 817, ff. 4911-4914 (Bogota). — GouldiaC. æquatorialis. Berl. et Tacz., in P. Z.S., 1883, p. 567 (Ecuador or. : Chimbo). Popel. Conversi æquatorialis Ridgw., Birds N. Amer. v, p. 679 (3). (1) Adams, 1847. (2) Mémoire contenant les descriptions de 20 espèces dont deux seulement (Trochilus Conversi et Vicloriæ) avaient été publiées antérieurement dans la Revue de Zoologie. (3) Les oiseaux de l’Ecuador que j'ai comparés à ceux de Colombie ne différent en rien. SYNOPSIS DES TROCHILIDÆ 287 Costa-Rica.— rép. de Panama.— Colombie : andes or. (Bogota) et sud occid. (rio Patia). — Ecuador. 2. G. Langsdorffi (Vieill.) Troch. L. Vieill., in Tableau encycl. et méthod., pars. 11, 1823, p. 574 (Brésil). — Ibid. in Temminck, Nov. Rev. pl. col. 11° Livr., 26 juillet 1823, pl. 66, f. 1.— Colibri hirundinaceus Spix, Av. Bras. 1, 1824, p. 80, pl. 81, f. 2. — Orn. Langsdorfji Less., O. M., 1829-1830. pp. XX et 102, pl. 26; id. Colib.. supp. O0. M., pl. 16; Trochil. pl. 35; id. Traité d'Orn. 1831, p. 276; et compl. de Buffon 1838, p. 566. — Gouldia L., Gould, Monog., ut, pl. 128, mai 1854. — Ibid Reichenb., Tr. Enum., pl. 816, ff. 4908-4910 (Brésil). Brésil S.-E. : de Bahia à S. Paulo. Subsp. (B) — G. Langsdorffi melanosternum (Gould). — Gouldia melanosternon Gould in Ann. Nat. Hist. (ser. 4°), 1, 1868, p. 323. Versant amazonien des andes de l’Ecuador (rio Napo) et du Pérou (bassin du Marañon et de ses affluents; Ucayali, etc.). — Brésil : h. Amazone el rio Madeira. 3° Genre. — MVTINIA Muls. in Ann. Soc. Linn. Lyon (n.s.), xx, 1875, p. 224 (type fr. Læliliæ B. et M.) (1). 1. M. Lætitiæ (Bourc. et Muls.). — Troch. L., B. et M., in Ann. Sc. phys. Lyon, 1V, 1852, p. 143 (Bolivie). — Gouldia L. Gould, Monog., 11, pl. 130, sept. 1859 (d’après le type). — Prymnacantha Læliliæ Cab. et Heiné, Mus. heine, 111, 1860, p. 64. — Mythinia Lælitiæ (2). Muls. et Verr., H. N. Ois. M., 111, 1877. p. 245. Bolivie (3). 4° Genre. — DISCURA Platurus Less., Traité Orn., 1831, p. 277 et O. M.. 1833, p. XXII (nom. præocc.) (type 7r longicauda Gm.) — Discosura Bonap., Consp. Gen. Av. 1850, p. 84. — Discura (nom. emend.) Reichenb., Aufz d. Colib., 1854, p. 8. Ibid. Bonap. in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 256. 1. D. longicauda (Gin.). Troch longic., Gm., Syst. Nat., éd. 13°, 1, 1788, p. 496 (ex Buffon, Ois., 1v, p. 23). Troch. platurus Lath., Ind Orn., 1, 1790, p. 317 (ex Tr. longicaudus Gm.). — Troch. longic. Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 117, pl. 52. — Troch. plalurus Shaw, Gen. Zool. x11, 1, 1812, p. 316. Ibid., Vieïll., in n. Dict. vir, 1817, p. 370 (Guyane). — Orn. platura Less. O. M., 1829-1830, pp. xvur et 136, pl. 40; id. Col., supp. O. M., 1831, p. 159, t. 31; id., Traité Orn., 1831, p.272; id., Compl. Buffon, 1838, p. 573(Guyane). (1) Parfois écrit Witinia ou Mylhinia. (2) Parfois écrit Lelitiæ, ce qui change le sens. (3) Connu par deux spécimens, l’un à Londres (sec. Salvin), l'autre à New-York (sec. Elliot). 288 EUGÈNE SIMON Troch. (Ocrealus) ligonicaudus Gould, P. Z. S., 1816, p, 86 (Brésil). — Discura longicauda, id. Monog., ui, pl. 126, sept. 1858. — Disc. platura et longic. Reichenb., Tr. Enum., pl. 766, ff. 4521-4595 (1). Vénézuela : bassin de l'Orénoque à Nericagua (par Cherries). Guyanes fran- çaise et anglaise. Brésil or. : du Para à Bahia. 15° Groupe. — CHLOROSTILBON A Gcore. — PANVCHLORA Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 49 (type Tr. Alice Bourc.). — Chlo- rostilbon (ad part.) Gould, Monog., v, 1860). — Panychlora id., Intr. 1861, p. 179. — Chlorostilbon subgen. Panychlora (Orn. Poortmani Bourc. et Chlor. euchloris R.) et Smaragdiles (sec. Reichenb.) (type Troch. Alice B. et M.). Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 42. 1. P. stenura Cab. et Heine, Mus. heine., 11 1860, p. 50 (de Mérida (2). — Chlorostilbon acuficaudus Gould, in P.Z.S., xxvur, 1860, p. 308 (Antio- quia). — Pan. Aliciæ Wyatt in Ibis, 1, 1871, p. 379 (non Bourc.). — Pan. slenura Scharpe in Gould, supp., pl. 58, janv. 1883. Vénézuela : andes de Mérida. — Colombie : Ocaña prov. de Santander (par Wyatt). Antioquia (fide Gould) (3). 2. P. russata Salv. et Godm. in Ibis (ser. 4°), v, 1881, p. 597. — Jbid., Sharpe in Gould, suppl., pl. 59, 1883. — Jbid., Salv. Cat. xvr, 1892, p. 71. — Chloros- tilbon russalus Hart., in Tierr. Tr., 1900, p. 78. Colombie N. :sierra Nevada de S° Marta et basse Magdalena. 3. P. Aliciæ (Bourc. et Muls.). Troch. Alice (4) B. et M., in Rev. Zool., 1848, p.274 (Caracas) (5). Chlorestes (Smaragdilis) Aliciæ Reichenb , Tr. Enum., pl. 754, ff. 4732-4733 (Caracas); ibid., Mellisuga id., pl. 754, f. 4731 (Trinidad [errorel). Chlorostilbon Aliciæ Gould. Monog., v, pl. 357, sept. 1860. Vénézuela : cordillère littorale de Cumana et de Caracas (6). Subsp. (B). — P Aliciæ micans (Salv.). Pan. micans Salv., in Ann. Nat. Hist. (ser. 6°). vir, 1891 p. 375. — Id. Cat. p. 71 et 656, pl. 4, f. 1. incert. sed. (ex coll. Gould). &k. P. Poortmanni (Bourc.). — Orn Poortmani Bourc. in Rev. Zool., janv. 1843, p. 2 (Colombie). — Orn. Poorlmani Boure. et Muls., in Ann. Sc. phys. Lyon, vi, 1843, p. 39. — Chlorestes maculicollis Reichenb. Aufz. d. Col., (1) La figure 4593 représente peut-être un Spathura. (2) Type au Musée de Berlin. (3) Aussi indiqué par Oberholser, mais peut-être par erreur, de l'Ecuador Nord oriental à Baeza, d’après deux femelles seulement. (4) Type à New-York, ancienne collec, Elliot {sec Elliot). ) Bourcier avait plusieurs fois négligé de latiniser les noms propres. (6) Indiqué aussi de Bogota, de Canuto, Perico et Ocana par C. W. Wyatt, mais peut-être par confusion avec ?. Poorlbnant. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 289 1854, p. 23. — Chlorestes Smaragditis maculicollis id., Tr. Enum., pl. 694, ff. 4545-4546 (N. Granada). — C. Esmeralda id., pl. 694, ff. 4542-4543 (N. Gra- nada (1). Chlorostilbon Poortmani (2) Gould, Monog., v, pl. 358, sept. 1860. ibid. Gould, Intr., p. 180.— Panychlora Poortmanni Cab. et Heine, in Mus. heine. 1860, p.50, n° 111. — Jbid., Muls. et Verr., H. Nat. Ois. M., 11, 1876, p- 112. Colombie : rég. amazonienre du rio Meta; andes orient. : Savane de Bogota. 7. P. euchloris (Reichenb.), Chlorestes euchloris R. Aufz. Colib., 1854, p. 23. — Panychlora Poortmanni major Berl., in J. Orn. xxxu, 1884, p. 313 (de Bacaramanga) (3). Ch. Portmanni euchloris, Hart., in Tierr. Tr. 1900, p. 78. Colombie : savane de Bogota; prov. de Santander : Bacaramanga (fide Berl.). 6. P. aurata (4) Cab. et Heine, in Mus. heine., 11, 1860, p. 50, n° 110. Pérou. 5. P. inexpectata Berl., in Orn. Centralbl., 1v, 1879, p. 63 et J. Orn., 1879, p. 269 et 1887, p. 334 (Bogota). Colombie : savane de Bogota. 2 Genre. — PRASITIS Cab. et Heine, Muss heine., 111, 1860, p. 49 (type Chlorestes prasinus non Less. — Chloroslilbon brevicaudatus Gould) Chrysomirus Muls. in Ann. Soc. linn. Lyon, xx11, 1875, p. 2 (type C. angustipennis — melanorrhynchus) ibid., Muils. et Verr., H. N. O.-Mouches, 11, 1876, p. 102. — Chlorostilbon (ad part) auct. recent. 1. P. peruana (Gould). — Chlorostilbon peruanus Gould Intr., 1861, p. 177 (5). (Peru, ex collect. Bourcier). — Chlor. Stübeli, A. B. Meyer, in Zeitschr. Ges. Orn., 1, 1884, p. 206. — Chlor. peruanus, Salv., Cat... XVI, p. 57, pl. 4, £. 2. + (1) Reichenbach attribue ce nom à Lesson; celui-ci dit bien dans l’Echo du Monde savant, 1843, 2 sem., col. 758, avoir décrit en 14838 un Ornismyia Esmeralda, mais je n’ai pu trouver trace de cette description ; antérieurement à Reichenbach, je considère le nom Esmeralda comme nomen nudum.— Chlorestes Poortmanni Reichenbach, pl. 691, ff. 4531- 4533, est un oiseau tout différent, peut-être Chionomesa fimbriala terpna (le mâle seulement). (2) Poortmanni, in List of plates, et Introd., 1861, p. 180. (3) Je garde à cette espèce le nom de Chloresles euchloris Reichenb. pour me conformer à l'opinion des auteurs allemands, principalement de F. Heineet de H. Berlepsch, qui en ont probablement vu le type; je dois cependant reconnaître que la description originale, très insignifiante, ne donne aueun des caractères de l'espèce et que l'indication « Pérou N. par Warszewicz » est singulière pour un oiseau jusqu'ici propre à la Colombie et toujours de préparation indigène. J. Gould a parlé de P. euchloris d'après un oiseau du Musée de Berlin, ayant le bec cassé; Berlepsch qui l'avait redécrit sous le nom de P. Poortnanni major a ensuite reconnu son identité avec Ch. euchloris Reichenb. (4) Les deux dernières espèces sont très douteuses; voir à ce sujet les notes 2 et 3 de la p. 60 du synopsis. (5) Type à Londres, sec. Salvin. 19 290 EUGÈNE SIMON Pérou et Bolivie orient. (1). 2. P. assimilis (Lawr.). — Chlorostilbon A. Lawr., in Ann. Lyc. N. Y., var, 1861, p. 292 (isthme de Panama, par Mc Leannan). — Chlorostilbon pana- mensis (2) Boucard, Gen. Humm. B. 1894, p. 124. — Chlor. assimilis auct. recent. Rép. de Panama : isthme de Colon à Panama; la Veragua; versants S. et O. du Chiriqui. — Costa-Rica S.-0. : Terraba Valley et monts Dota. 3. P. melanorrhynchus (Gould). — Chlorostilbon M. Gould, in P. Z. S., xxvint, 1860, p. 308 (Quito). — Chl. angustipennis (non Fraser) EIL Syn., p. 254. — Cl, chrysogaster (non Boure, sec, Salv.) Gould, Intr., 1861, p. 178, n° 408. — Chrysomirus angustipennis (non Fraser) Muls. et Verr., H. Nat. O. M. 11, 1876, p. 102. Ecuador : rég. interandine et orientale (3). Subsp. (B). - P. melanorrynehus pumila (Gould) CAlorostilbon pumilus Gould, in Ann. nat. hist. (ser. 4), 1. 1872, p. 195 (Ecuador : Citado et Pallatanga, par Buckley). — Chlor. complus Berl., in Ibis, 1884, p. 296 (Antioquia). — Chlor. melanorhynchus Chapman, in Bull. Amer. Mus., xXxXXvVI, 1917, p. 290 (saltem ad max part.). ; Rép. de Panama et Colombie occid. : région du Pacifique et vallée de la Cauca, — Ecuador N.-0. Subsp. (G). — P. melanorrhynchus perviridis E. S. Colombie occid. : Atuncela, rio Zapato, Juntas. 4. P. caribæa (Lawr.). — Chlorostilbon caribæus Lawr., in Ann. Lyc, N.-York, x, 1847, p. 13 (ile de Curaçao, par H. Raven). — Iles de Curaçao, de Bonnaire et de Aruba. Subsp. (B). — P. caribæa orinocensis E.S. Orénoque moyen et supér. et ses affluents : Ciudad Bolivar, S. Fernando de Apure. Subsp. (G). — P. caribæa Lessoni (E.S. et Dalm.) (?) Chlorostilbon Alala (non Less.) Gould, Monog., v, pl. 356, sept. 1860 (4). —Chlor. Alala (1) Probablement l'oiseau indiqué sous le nom d'Ornismya mellisuga pur d'Orbigny, et de Ch. prasinus par Sclater, des Yungas à Sicasica sur l’Ayripaya; il sera toujours impos- sible de savoir ce que peut être le Trochitus phaopyqus Lichtenstein (in Arch. Naturg., 1844, 1, p. 297) décrit sur un jeune mâle « subtus cinereus, gula smaragdinea nitida » les mots « rectricibus chalybeis » ne conviennent pas au ?. peruana. Prasitis phæopyga Cab et H., 1860, p. 49. (2) A. Boucard avait proposé (in Gen. Humm. B., p. 124), le nom de Chioroslibon panamensis pour un oiseau qui ne diffère en rien de ?. assimalès, d'après le type, au Muséum de Paris. (3) Remplacé en Colombie par la forme Wel. pumila, qui diffère à peine du type. (4) 11 est impossible de savoir ce que peut être l'oiseau figuré par Lesson sous le nom d'Orn. Alala (Troch., p. 115, pl. 42) avec les sous-caudales blanches, ce qui ne s'observe jamais dans le groupe des Chlorostitbon; la figure de Reichenbach (pl. 700, f. 4568) sous le nom de Chlorestes (Saucerottea) Alala n’est que la reproduction de celle de Lesson. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 291 = Salv., Cat., xvi, p. 55. — Chlor. caribbeus (1) Lessoni E. S. et Dalm., in Ornis, x1, 1901, p. 212, n° 18. — Chlor. caribæus Ridgw., L. c., 1911, p- 559. Vénézuéla littoral : P° Cabello, Carupaño, Cariaco; île Margareta; île de Trinidad (2). 5. P. Daphne (Bonap.). — Hylocharis Daphne Bonap. in Rev. et Mag. Zool., 1854, p. 255. — Agyrtria meliphila Pelz. Orn. Bras. 1868, p. 57, ad part. (3) (rio Negro : Barcellos par Natt.), — Chloroslilbon Daphne Gould, Intr., 1861. p. 111 (4), (pampas del Sacramento, du voyage de Castelnau, sec. Bourc.) Chlor. napensis Gould, id., p. 111 (du Napo) (5). M‘ Amazone et ses affluents, sur le versant oriental du Pérou, de l'Ecuador (bassin du Napo)et de la Colombie. — Colombie (oiseaux de Bogota) (6). — Pérou central : Chachapoyas (0. T. Baron), Chanchamayo (Kalinowski). Subsp. (B). — P. Daphne subfurcata (Berl.). Agyrilria mellisuga Pelz., Orn. Bras. 1, 1867, p. 57 (Sao Joaquim, par Natter) (7). — Chlorostlilbon prasinus(non Less.) Salv., in Ibis, 1885, p.436 (Roraima). — Chlorostilbon subfurcalus Berl., in Ibis, 1887, p. 297 (Roraima). — Chlorostilbon cari- bæus nanus Berl. et Hart,, in Nov. Zool., 1X, 1902, p. 86 (Orénoque moyen) ibid., Cory, Cat., 1918, p. 104. Guyane anglaise et Vénézuéla orient,, dans le bassin de l'Orénoque. — Brésil N.-E. : S. Joaquin sur le haut rio Branco (affluent N. du rio Negro), près la frontière de la Guyane anglaise. 6. P. brevicaudata (Gould), Chlorostilbon b. Gould, Intr., 1861, p. 77 (8), (Cayenne). — Prasilis prasina (non Less.) Cab. et Heine. Mus. heine., I, 1860, p. 49. — Chloroslilbon prasinus EI. Salv. (9). — Chlor. prasinus brevi- (1) Orthographe préconisée par le comte de Dalmas. (2) J'ai sans doute eu tort de supprimer cette sous-espèce dans le Synopsis p. 63; l'oiseau de Curaçao diffère très légèrement de celui de la côte vénézuélienne et de l'ile de Trinidad (voir la note sur ce sujet dans l'Ornis 1901, p. 212); le Prasilis décrit sous le nom de caribæa dans le Synopsis p. 63 est le caribæa Lessoni tandis que les deux spécimens de localité incertaine dont il est question dans la note 3 de la mème page, sont des caribæa typiques probablement de Curaçao. (3) La femelle est un choresles nolalus (type au Musée de Vienne). — Agyrlria media Pelzeln, de Villa Bella au Matto grosso par Natterer est un jeune mâle du groupe de P. Daphne (type au Musée de Vienne). (4) D'après Mulsant (t. 1, p. 110) Bourcier avait donné le nom de Daphne à Gould mais celui-ei ne l’a jamais publié; d’un autre côté cependant Salvin dit que le type de Gould est à Londres. (5) Deux individus sous ce nom au Musée britannique : l’un, en mauvais élat, proba- blement P. Daphne, l'autre un P. Filticeps: la description de Gould correspond mieux au premier « this species is very similar to but smaller than €. Daphne, has a still shorter tail aud blue of the breast not so extended or confined to the throat ». (6) Il n’y a été trouvé que deux fois. (7) Par confusion avec Trochilus mellisugus L. — Type au Musée de Vienne. (8) Type à Londres sec. Salvin. (9) Ces deux auteurs ont confondu un si grand nombre d'espèces, qu'il n’y a pas à tenir compte des synonymies et des localités qu’ils indiquent. 202 EUGÈNE SIMON caudalus Hart., in Tierr. Troch., 1900, p. 77. — Chlor. prasinus Berl., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 267 (1). Guyane française. 7. P. vitticeps. E. S., in Rev. Fr. Ornith., 1910, p. 263, n° 48. £cuador amazonien : bassin du Napo. 3° Genre. — SMARAGDOCHRYSIS Gould, Monog., v, pl. 359, 1861 (type S. iridescens Gould), ibid. EIl., Syn. p. 129. ibid., Salv. Cat., xvVI, p. 388. 1. S.iridescens (Gould). Calliphlox i. Gould, in P. Z. S., xxvur, 1860, p. 310 (de Novo Friborgo, par Reeves). — Smaragdochrysis i. Gould, Monog., v, pl. 359, sept. 1861 (2). Brésil : état de Rio à Novo Friborgo. i° Genre. — CHLOROLAMPIS Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 47 (ad part. Troch. chrysogaster Bourc.). — Merion (nom præocc.) Muls. et Verr.. H. N. Ois. M., 11, 1875, p. 9 (type Chlorestes Haberlini = Gibsoni). — Marsyas (nom. præocc.) Muls. in Ann. Soc. linn. Lyon (n.s.) xx11, 1875, p. 209 (type Tr. Maugæi Vieill.). — Chlorostilbon (ad part), et Sporadinus vel Ricordia (ad part) auct. recent. 1. C. Gibsoni (Fraser). — Troch. G. Fraser (ex Lodd. Ms.), in P. Z. S., vin, 1840. p. 17 (Q incert. sed.). Troch. angustipennis Fraser, ibid., p. 18 (xt de Bogota). -- Chlorostilbon angustipennis Gould, Monog., v, pl. 353, mai 1861 (des andes, de Panama à Bogota). — (?) Chlorestes chrysogaster Reichenb., Tr. Enum., t. 693, ff. 4540-1541 (non Bourc.). — Chlorostilbon Hæberlini EIL., Svn., p. 245 (Jiaberlini lapso) (non Reichenb.). — Chlor. angustipennis Salv. Cat., p. 52. — Chlor. speciosus Boucard, in Humm. B. 11, n° 9, sept. 1892, p. 79 (semimélanisme). — Chlor. Gibsoni Chapman, I. c., 1917, p. 290 (3). Colombie : andes orient. à Bogota ; h' Magdalena à Popayan, etc. ; andes centrales sur le versant oriental. 2. C. chrysogaster (Bourc.). Troch. chrysogaster Bourc., in Rev. Zool., av. 1843, p. 101 (N. Grenade : Cartagena (4). — Chloresles Hæberlini Reichenb., (1) Pour Ornismyia prasina Less., voir au genre Chlorostilbon. (2) Type à Londres. (3) Chlorostilbon puruensis J. H. Riley, que l'on serait tenté de rapporter au genre Chlorolampis est, d'après l'auteur, très voisin sinon synonyme de Chloresles notatus. (4) La description de Bourcier laisse un peu de doute à cause de «bec d’un noir brunâtre » mais le reste convient à l'oiseau le plus souvent désigné sous le nom de (. //æberlini Reiï- chenb.; l'indication de Cartagena est conforme à l'habitat de cette espèce à l'exclusion d'aucune autre. L'oiseau de la collection Boucard, portant « (’. “hrysogaster de S“ Martha, Nou- velle-Grenade, 1853, type de Bourcier » n'est certainement pas le type de Bourcier décrit en 1843, mais il a peut-être été déterminé par lui dans l'ancienne collection de Riocourt. Au Musée britannique, un autre soit-disant type de Tr. chrysogaster Bourc. est, d’après Salvin, un C. Gibsoni. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 293 Tr. Enum., 1855, pl. 703, ff. 4578-4580 (Cartagena). — Chlorolampis Hæberlini Cab. et Heine, Mus. heine. 111, 1860, p. 48 (1). — Chlorostilbon nitens Lawr. in Ann. Lyc. N. Y., vur, 1861, p. 305 (Vénézuela). — Chlorostilbon Hæberlini et nitens Gould, Intr. 1861, pp. 110-112. — Chlor. Hæberlini Berl., in J. Orn., xxxI1, 1884, p. 312. — Chlor. chrysogaster Boucard, in Gen. Humm. B., p. 121. — Chlor. Hæberlini Allen, in Bull. Amer. Mus., 1900, p. 142 (Valencia et Banda). — /bid., Chapman, [. c., 1917, p. 290. Colombie N. : Cartagena et basse Magdalena; Canta et Ocaña (par Wyatt) (2); la Playa à l'embouchure de la Magdalena (Chapman). 3. C. Maugæus (Vieill.) Troch. M. Andeb. et Vieill. Ois. dorés, 1, 1802, p.71-79,jpl. 37, jt ad. pl.38, ;! jn., et Troch. mellisugus (non L.), p.97. pl.39, d plus petit (Puerto-Rico par Maugé). — Orn. Maugæi Less. O. M.. 1829- 1830, pp. xiv et 194, pl. 68-69; id. Traité Orn. 1831, p. 273 et Compl. Buffon. 1838, p. 585. — Thaumalias Ourissa Bonap., Consp. Gen. Av., 1, 1849, p. 79 (excel. syn.). — Cœligena Thalurania Ourissa Reichenb., Troch. Enum., pl. 688, ff. 4519-21 (Puerto-Rico). — Sporadinus Maugæi Gould, Monog., v, pl. 349, sept. 1861. — Chlorestes Gertrudis (Gundlach in litteris). Cab. in J. Orn., 1875, p. 223. — Sporadinus Maugæi Ell. Cory. Salv., etc. — Ric- cordia Maugæi E. S. Hart., etc. — Chlorostilbon Maugæi Ridgw., 1911, p. 550. Ile de Puerto-Rico (3). »° Genre. — CHLORGCSTILBON Gould, Monog., v, pl. 355, 1853 (type Ornismya prasina Less.). — Chlorostilbon auct. recent. (pars). 1. C. aureiventris (Orb. et Lafresn.) Orn. aureoventris O. et L., Syn. Av., 1, 1836, p. 28. — Ibid., in Mag. Zool., vit, 1838, cl. 11, p. 28 (Bolivie). — Chlo- restes Phæthon (non Tr. Phæthon (Bourc.) Reichenb., Tr. En., pl. 755, ff. 4734-35 (4). Chlorostilbon Phæthon (non Bourc.). Gould, Monog., v, pl.354, juillet 1861. — Chlorostilbon Phæthon et aureiventris Gould, Intr., 1861, p. 175, n° 399, et p. 176, n° 400. — Chlorostilbon splendidus (non Tr. splen- didus Vieill.). Ell., Syn. 1878, et Salv. Cat. (5). Subsp. (B.). — C. aureiventris tucumanus E. S. — Chlorostilbon aureo- ventris egregius (non Heine). Dabbene, Ornith. Argent. Cat., 1, 1910, p. 267 (saltem ad maximam partem). (1) Probablement aussi (’. smaragdinea Cab. et Heine, ibid., p. 48, du Vénézuela. (2) Peut-être par confusion avec €. Gibsoni. (3) D'après R. S. Bowdisch (Birds of Puerto Rico, in Auk, x1x, 1902) C. Maugæi est assez commun, sans être abondant, dans la partie ouest à Moyaguer sur la côte et à Las Marias dans l’intérieur; il n'a été vu ni à S. Juan sur la côte Nord, ni aux îles Vierge à l'Est. (4) Chloresles aureiventris de Reichenb. paraît être plutôt Prasitis caribæa ou P. peruana. (5) Il est impossible de savoir ce que peut être le Chlorostilbon bicolor Cabanis et Heine (Mus. heine., p. 46, n° 102) à cause de la synonymie composite que ces auteurs lui donnent. EUGÈNE SIMON Brésil S.-0. : Matto-Grosso occid. sur le rio Paraguay à Poconé et S. Luis de Caceres (Muséum de Paris, par Mocquerys). — Paraguay. — Argentine : prov. de Jujuy, Salta, Tucuman, Catamarca, San Juan, Santa-Fé, Corrientes, Missiones, Cordoba, Entre-Rios, Buenos- Aires, Mendoza. + 2. C. prasinus (Less). — Orn. prasina Less., O. M., 1829-1830, p. 188, pl. 65 (Brésil) (1). — Id.. Traité Orn., p. 284; et Compl. Buffon, p. 584. — Troch. Pacheranti Boure. et Muls. in Rev. Zool. 1848, p. 271, g° jn. (Brésil). — Troch. Phæthon id, 1SIS, p. 273, g' ad. (inc sed.) (1). — Chlorostilbon. prasinus Gould, Monog.. v, pl. 355, mai 1853 (Rio vel Minas). Chlorestes prasinus Reichenb.,Tr. Enum., pl. 694, f 4529-4530, pl. 755, f. 4737 (2). Chlo- restes nilidissimus id, pl. 693, ®. 4538-4539, — Chlorostilbon prasinus (forme de Rio et de Minas) et Chlor. igneus (forme de Bahia) Gould., Intr., 1861, RÉNN 2 n L mi p. 176 (3). — Chlorostil. insularis Lawr., in Ann. Lyce.iN. Y., 1862, p. 457 | Mexico : Iles tres Marias [errore sec. Berl.)). — Chlorostilbon Pucherani - h (forme de Bahia) et Ch. Wiedi (forme de Rio). Boucard, Gen. Humm. B., L 1894, p. 120 (4). — C. aureoventris Pucherani Hellm.. in Nov. Zool., xv, 1908, ; p. 79. pe Brésil : états de Bahia, de Minas, de Goyaz, de Rio, de S. Paulo (5) de Parana (6). Subsp. (B). — C. prasinus egregius (Heine). — Chlorostilbon egregius Heine, in J. Orn., xt, 1863, p. 197. (De Sao Joao del Rey par Sellow, au Musée de Berlin) (7). C. aureoventris egregius Hart., Tierr. Tr. 1900, p. 73. (1) La description convient mieux à cette espèce qu'à la précédente « tête revêtue de plumes écailleuses d’un or cuivreux glacé très brillant » et plus loin « dessous du corps couvert de plumes squamiformes glacées très brillantes d'un or bleudtre sur la gorge et le cou, d’un or vert irisé de cuivré sur les parties suivantes ». Mais plus tard Bourcier «a , coufondu les deux espèces ; un type (ou cotype) étiqueté de la main de Bourcier Tr. Phæthon, au Muséum de Paris, et un autre à Londres (de Bolivie) également indiqué comme type de Bourcier (sans doute également à tort) sont des P. aureiventris. (2) La fig. 4529 est la reprodurtion de celle de Lesson; la fig. 4530 est très douteuse ; -la fig. 4737 est une femelle de Chlosostilbon quelconque. | (3) Gould parle de cet oiseau (Monog., v, pl. 355) comme ayant été envoyé de Rio-de- Janeiro par Reeves, mais dans l'introduction p. 176, il dit « habitat supposed to be neigh- bourhood of Para ». — Les deux suppositions paraissent également erronées, (4) D'après le type au Muséum de Paris. (3) Probablement l'oiseau indiqué du Rio Claro par T. Chiostowski sous le nom de Chlo- rostilbun auroventris egregius Heine. ‘6) De Carityba par P. Lombard ; forme de Rio mais un peu plus grosse. l (7) D'après F. Heine la même forme aurait été indiquée de Lagoa Santa par Burmeister sous le nom de //ylocharès bicolor (Syst. uebers. Th. Bras. 11, p. 348). (S) Le nom de nrasinus a été appliqué, sauf par Gould, à une toute autre espèce (voir au Prasiiis brevicaudata). Il est probable que Lesson confondait plusieurs espèces comme le prouve certains passages de sa description « bec noir », mais la figure de l'Ornimmya prasina (pl. 65) représente très nettement l'oiseau à bec rouge que tous les auteurs modernes décrivent sous le nom de Ch. Pucherani Boure. et Muls. : celui-ci est lui-même douteux étant décrit sur un jeune mâle prenant son plumage d'adulte, J. Gould dit cependant en avoir vu le type. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 295 Brésil mérid, : états de Rio (sud) (1); de Sao Paulo et de Rio g" do Sul. — Paraguay — Argentine : pr. de Buenos-Aires, de Corrientes (2). G° Genre. — CIILOANGES Heine, in J. Orn., 1863, p. 200 (type Tr. auriceps Gould). — Chlorolampis, Cab. et Heïine, in Mus. heine. 111, 1860 p. 47 (ad part) ibid Gould. Intr. 1861 p. 173 (auriceps et Caniveli). 1 C. Caniveti (Less.). — Orn. C. Less. Colib., supp. O. M. 1831, p. 174, pl. 37- 38. (Brésil [errore]) (3). — Chlorostitbon Caniveti Gould, Monog., v, pl. 351, mai 1860. — Chlorestes Caniveli Reichenb. Tr. Enum., pl. 703, ff. 4581-4583. Chlorostilbon Caniveti auct. (saltem ad part.) Chl. Caniveli Caniveti Ridgw. L. c. 1911, p. 552. Mexique S.-E. : états de Tampico, Vera-Cruz, Puebla, Oaxaca, Chiapas, Yucatan, Honduras britannique. Subsp. (B). — CG. Ganiveti Osberti (Gould) Ghlorostilbon Osberti Gould in P.Z.S. xxvur, 1860, p. 309 (Guatemala : Duenas, par Salv.). Id. Monog., v, pl. 354, juillet 1861. — Chlorolampis Salvini Cab. et Heine, mus. heine. 11, 1860, p. 48 (Costa-Rica). CAl. Osberti et Salvini Gould, Intr., 1861, p. 174 n°5 395-396. — Chorostilbon Caniv. Osberti et Salvini Hart., in Tierr. Tr. 1900, p. 75. — Ibid. Ridgw., L. c. 1911, pp. 556- 557. — Chlorost. Caniv. Salvini Carriker in Ann. Carneg. Mus., vi, 1910, p. 531. Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua et Costa-Rica (4). C. auriceps (Gould). Troch. a Gould, in Jardine, Contrib. Orn., 1852, p 137 (Mexico, par Floresi). — Chlorostilbon auriceps Gould, Monog. v, pl. 250, mai 1857. — Id, Ridgw. L. c. 1911, p. 551. Mexique S.-0. et O. central : états de Mexico, Guerrero, Jalisso et territoire de Tepic. Subsp. (B). — C. auriceps forficatus (Ridgw.) Chlorostilbon f. R., in Pr. biol. Soc. Wasbh., 111, 1885, p. 3 (île de Cozumel par Benedict). — Ibid. lc. 1911, p.552. Côte du Yucatan : Iles Muyeres, Holbox et Cozumel. (1) G jeune des monts Itatiaya, limite des états de Rio et de Minas (collection E. Gou- nelle), indiqué antérieurement de Itatiaya par Miranda de Ribeiro sous le nom erroné de Lepidopyga Goudoti (in Mem. Mus. Rio, 1906). (2) Collection Boucard, par Flamant. (3) Erreur que Lesson a corrigée lui-même en décrivant la femelle (in Rev. Zool., 1839, p. 15) rapportée par Delattre du Jalapa au Mexique. (4) Je ne pense pas que l’espèce se trouve à Panama, comme le suppose Gould; elle y est sans doute remplacée par le Prasitis asstmilis (Lawr.). 206 EUGÈNE SIMON 16° Groupe. — PHÆOPTILA 47 Genre. — CYANOLAMPIS Circe Gould, Monog., v, pl. 339,1860 (ad part. C Doubledayi Bourc.) lache EIl. Syn., p. 234 (ad part.) Cynanthus Ridgw. 1911, v (ad part). C. Doubledayi Cyanolampis E. S., in Rev. fr. Orn., avril 1919, n° 120, p. 52. C. Doubledayi (Bourc.) — Troch. D. Bourc., in P. Z.S. xv, 1847, p.46. Id. D. Rev. Zool. août 1847, p. 259 (présumé du rio Negro [errore|). — Circe D. Gould, Monog., v, pl. 339, sept. 1860 (Chinantla et Puebla, par Saucerotte) — Tache nitida Salv. et Godm., in Ibis (6° s.) 1. 1889, p.240 (Acapulco ct rio Papagaio). — lache Doubledayi et I. nitida Salv., Cat. xv1, p. 62. — Cynan- thus D. Ridgw., L. c. 1911, p. 375. Mexique S.-0 : états de Guerrero, de Puebla et de Oaxaca. 2e Genre. — IACHE Circe (nom. præœoce.) Gould, Monog., v, pl. 338, mai 1857 (type Troch. lati- rostris SW.) — Tache (substitué à Circe) Ell., Syn.1878, p. 234. Phæoptila E.S. (pars) Cat. 1897. — id. Hart. Tierr. Tr., 1900, p, 63. — Cynanthus (sec. Sw.) Ridgw., L. c. 1911, p. 368. Nora. — Les auteurs américains (notamment Stone, in Auk, 1907, p. 192; Allen, in Bull. Amer. Mus. N.H.,1907, p. 347; 1908, p. 34. Ridgway, Birds N. ; Amer. v, 1911, p. 368. C. B. Cory 1918, p. 195), ont proposé de rétablir pour 1 ce genre le nom de Cynanthus Swainson, mais à tort à mon avis; le genre Cynanthus a été décrit par Swainson in Zoological Journal 11 (1), p. 357 en ces termes: rostrum rectum vel subarcualum,cauda longissima forficata Types : 1 T'colubris L., 2 T macrourus L., 3 platurus Sh., 4 bifurcatus SW. inéd., 5 O.- M. à queue singulière Temmink, pl. col. 18, £. 2 ». | Ce n’est que dans un mémoire paru postérieurement (in Philos. Mag. N.S. 1, juin 1827, p. 441) que Troch. lalirostris SW. a été ajouté par l’auteur au genre Cynanthus (2). 1. I. latirostris (Sw.) Cynanthus . Sw. in Phil. Mag. (n. ser.) 1, 1827, p. 441 (Mexique). — Orn. Lessoni Del., in Rev. Zool., 11, 1839, p. 15 Q (de Jalapa). — Circe lalirostris Gould, Monog., v, pl. 358, mai 1857.— Hylocharis (Cyano- phaia) lazula Reichenb., Tr. Enum., pl. 770, fT. 4783-4784 (Brésil : rio Negro [errore}).— Hyl. (Cyan.) cærulescens id., pl. 770, f. 4785 (Brésil : Moyabamba [errore]).— Hyl. (Cyan.) Circe ibid., pl. 771 f. 4786-4788 (Mexico). lache lati- rostris EIl., Syn. p. 235. — Ibid. Salv. Cat. p. 60. — Jbid., Salv. et Godm., (1) Let. in du Zoological Journal porte la date de 1828, mais il a été réellement constitué, comme l'indique le titre, de mémoires parus successivement, de janvier 1827 à avril 1828. (2) Une preuve certaine de la priorité du Zoological Journal est que le Cynanthus bifurcatus y est donné comme inédit et que le (. latirostris n'y est pas même cité, tandis que ces deux espèces sont décrites dans le ?hilosophical Magazine. Voir sur le même sujet une note au genre Lampornis Supra p. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 297 Biol. centr. Amer., Av, 11, 1888-1904, p. 256 (1). — Cynanthus latirostris Ridgw., {. c. 1911, p. 370. Etats-Unis du sud : Arizona — Mexique (excepté l’extrême sud). Subsp. (incerta el invisa). — (B) I. latirostris magica (Muls. et Verr.) — Hylocharis magica M. et V., in Ann. Soc. linn. Lyon, xvin, 1872, p. 110 (2) (Mazatlan par Forrer). — lache magica El. Syn., p. 235. — id. Salv., Cat. p. 61. — id. Salv. et Godm. { c. p. 258. Mexique O. : Mazatlan dans l’état de Sinaloa. 2. I. Lawrencei (Berl.) — Circe lalirostris (non Sw.) Grayson, in Lawr., Pr. Bost. Soc. N. H., x1v, 1871, p. 282 (îles Tres Marias). — Jache Lawrencei Berl., in Ibis (5° ser.) v, 1887, p. 294. — Jbid. Salv. et Godm., L. c., p. 258. Cynanthus L. Ridgw., L. c., 1911, p. 373. Iles Tres Marias, sur la côte occidentale du Mexique (3). 3° Genre. — l’HÆOPTILA Gould, Monog., v, pl. 340, 1861 (type Cyanomya sordida Gould). P. sordida (Gould). — Cyanomya s. Gould, in Ann. Nat. Hist. (ser. 3°), 1v. 1859, p. 97 (« Western Mexico »). — Phæoptila s. id. Monog., v, pl. 340 (St), juillet 1861. — Phæoplila zonura id,, Intr. 1861, p. 170 (Q) (Balaños, état de Jalisco, par Floresi). — Ph. sordida Ridgw., L. c., v, 1911, p. 367. Mexique $, et O. : états de Guerrero, Oaxaca, Puebla, Morelos, Jalisco et Sonora. 17° Groupe. — JHALURANIA 1°" Genre. — PROCHOPYERA EIl., in Ibis (sér. 3°), 1v, 1874, p. 261 (type Chlorestes iolaimus Reichenb. 1. P. iolæma (Reichenb.). — Chlorestes Ricordia iolaimus R. Tr. Enum., 1855, p. 4, pl. 705, ff. 4588-4589. — Thalurania i. Pelzeln, Orn. Bras., 1868, p. 97 (Ypanema). — Jbid., Ell. et Salv., in Ibis, 1873, p. 361. — Plochoplera i. EN. in Ibis, 1874, p. 261 et Syn. p. 130. — Jbid., Salv. Cat., p. 389. Hart. ierr-Dr. pA81: Brésil S.-E. : Ypanema dans l’état de S. Paulo (par Natt.) (4). (1) Cette espèce devrait peut-être reprendre le nom plus ancien de Trochilus lazulus Vieill. (1823), mais cette attribution est trop incertaine (voir note au genre Sæpioplerus supra p. ). (2) Type à New-York, ancienne collection Elliot (sec. Elliot). (3) L’archipel des Tres-Marias est situé sur la côte du Pacifique, au large du territoire de Tepic; ilse compose destroisîles principales : Maria Madre, M. Mugdalena et M. Cleofas etdeux Îles plus petites, $. /uanita et /sabel; ce petit archipel possède en propre deux espèces de Trochilidés : lache Lawrence: Berl. et Amazilia Graysoni Lawr. (4) Type unique au Musée de Vienne. 298 EUGÈNE SIMON 2 Genre. — RICORDIA Chlorestes g. Ricordia (Riccordia lapso) Reichenb. Auf. d. Colib., mars 1854 p. S (type R. Ramondi Reichenb. = Orn. Ricordi Gerv.). — Sporadinus Bonap. in Rev. Mag. Zool. 1854, p. 255 (Orn. Ricordi Gerv., type fixé par Gray en 1855). — Sporadicus (nom. emend.) Cab. et Heine, in Mus. hein., it, 1860, p. 25. — Ricordia E. S. Hart., etc. — Riccordia Ridgw. 1. R. Swainsoni(Less.). — Troch. elegans (non Tr.elegans Chr. Reich 1795) Aud. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 37, pl. 14, 4 (S. Domingue par Vieill.). — Ibid. Shaw, Gen. Zool., xu1, 1, 1812, p. 311. — Orn. Swainsoni Less., O. M., 1829, pp. xvur et 197, pl. 70. Id. Traité Orn., 1831, p. 275. Id. Compl. Buff. 1838, p. 586. (Brésil [errorel). — Chlorestes Riccordia elegans Reichenb. Troch. Enum., pl. 704, f. 4587 (sec. Less.). — Sporadinus elegans Gould, Monog. v, pl. 347, mai 1859. Riccordia SW. Ridgw., Birds n. Amer., v, 1911, p. 546 (1). Ile Saint-Domingue. 2. R. Ricordi (Gerv.). — Orn. R. Gerv. in Mag. Zoo!l. v, cl. 11, 1835, pl. 41-42 (2). (Santiago de Cuba, par Al. Ricord). — Orthorynchus R. Orbigny, ap. R. de la Sagra, Hist. Cuba, 11, Aves, p. 118, pl. 11, f. 2. — Orn. Parzudakii Less. in Rev. Zoo!l. 1, 1838, p. 315. (Cuba : circa havanam). — Chlorestes Ric. Ramondi Reichenb., Tr. Enum., 1855, pl. 704, ff. 4584-4586. — Sporadinus Ricordi Gould, Monog. v, pl. 348, sept. 1860. — Riccordia R. Ridgw. L. c., v, 1911, p. 543 (3). Ile de Cuba et île des Pins (4). Race locale (B). — R. Ricordi æneoviridis (Palmer et Riley). — Ric- cordia æneoviridis P. et R., in Pr. biol. Soc. Wash., xv, mars 1902, p. 34 (Île Abaco). — R. Ricordi æn. Riley, in Auk, xx, 1905, p. 356. — Ibid., Ridgw., L. e., v, 1911, p. 5H.— Jbid., Todd et W. W.Worthington, in Ann. Carn. Museum, vit, 1911, p. 423. Archipel des Bahamas : Iles Andros Abaco, Little Abaco, Great Bahama. Race locale (invisa et incertissima) (G). — R. Ricordi Bracæi (Lawr.). Sporadinus Bracei Lawr., in Ann. N. York Ac. Sc., 1, déc. 1877, p. 50. Ibid. Cory, Bds Bahamas Is., 1880, p. 113. v Archipel des Bahamas : Ile New Providence. (1) Le nom de Sporadinus incertus a été proposé par Mulsant (H. N. O0. M., un, p. 77) pour remplacer celui de Ærythronota elegans Gould, qui n'est pas un Aicordia mais un Saucerottea; c'est donc par erreur que Boucard a pu dire que Mulsant avait décrit une troisième espèce sous le nom de Sporadinus incerlus. (2) La pl. 42 ne représente pas la femelle mais le jeune mâle. (3) Une figure coloriée de l'oiseau vivant en captivité en Angleterre chez M° M. A. Ezra a été publiée en frontispice de l'Avicultural Magazine, n° de février 195. (4) Je n'ai jamais vu de spécimen de l’île de Pins ; je ne serais pas surpris que l'espèce y soit représentée par une forme un peu spécialisée. Aicordia Ricordi a aussi été indiqué du sud de la Floride, mais par erreur d’après C. W, Richmond, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 299 &: Genre. — SAPPHIRONIA Bonap., in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 256 (type Tr. æruleigularis Gould, désigné par Gould en 1860). — Agyrtria g Lepidopyga Reichenb. Tr. Enum., 1855, p. 7 (type Zr. Goudoli Bourc.). — Chlorolampis subgen. Emilia Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 41 (type Tr. Goudoli B.).- Emilia et Lepidopyga Muis., H. N. O. M., 1, 1876, pp. 64 et 68.— Cyanophaia (sec. Reichenb. 1854, pars). Ell. Salv., etc. — Lepidopyga E. S., Hart. Ridgw. Cory, etc. 1. S. cæruleigularis (Gould). — Troch. (—?) cæruleogularis Gould, in P.Z.S., xvu, 1850, p. 163 (1) (near David, par Warszewicz). — Sapphironia c. id. Monog. v, pl. 246, mai 1860.— Agyrtria Lepidopyga cæruleigularis Reichenb., Tr. Enum., pl. 764, f. 4768-70 (la Veragua et Peru [errore])) (2). Lepidopyga c. Ridgw., I. c., v, 1911, p. 539. République de Panama : la Veragua et pentes sud du Chiriqui (3). Subsp. (B). — S. cæruleigularis Duchassaingi (Bourc.). — Troch. Duchassaingi Boure. in C. R. Ac. Sc., xxxn1, 1851, p. 87 (4) (entre Gorgone et Panama). (?) Lepidopyga Liliæ Stone, in Pr. Ac. N.S. Philad. 1917, p. 203. (Puerto Caiman, Santa-Marta en Colombie) (5). Isthme de Panama (Colon, Castillo, etc.) dans la partie orientale (6). Extrême N. de la Colombie, [ee] . S. Goudoti (Bourc,) 7roch. Goudoti Bourc. in Rev. Zool!l. vi, avril 1843, p. 100 (4) (N. Grenade : Ibagué). — Jbid., Bourc. et Muls. in Ann. Sc. phys. Lyon, vi, 1843, p.47. — Agyrtria Lepidopyga Goudoti Reichenb., Tr. Enum., pl. 763, ff. 4765-4766. — Sapphironia G. Gould, Monog. v, pl. 345, mai 1860. Colombie : andes orient. et centr., et haute vallée de la Magdalena (8). — Subspecies invisa el incerla (B). — S. Gondoti Zuliæ Cory, in Field Mus. Nat. Hist., Xur, Cat., part. 11, 1918, p. 182. Vénézuela N. : région du lac Maracaïbo (rio Aurare, la Vaca., Trinidad). 3 S. cœlina (Bourc.). — Thalurania c. Bourc. in Rev. Mag. Zoo!l, 1853, p. 553 (Santa Marta ex Verr.). — Sapphironia luminosa Lawr., in Ann. Lyc. N. Y, (4) Type à Londres, sec. Salvia. (2) Hylocharis cærulescens Reichenb., f. 4785, est bien plutôt Zache latirostris. (3) Gould ajoute que l'espèce se trouve aussi à Santa Marta en Colombie, mais cette indication se rapporte plutôt à la forme S. cæruleiqularis Duchassaingi, la localité de Cienaga en Colombie par C. W. Wyatt, ibis 1871, est probablement aussi erronée. (4) Type à New-York sec. Elliot. (5) Lepidopyga Liliæ Stone « similar to Lepidopyga cæruleoquiaris Gould but lower breast and abdomen glittering blue instead of green and upper surface darker green with much less bronze iridescence » précisément les caractères qui distinguent de forme Yucha:- saingi de la forme type. (6) Probablement remplacé par la forme type dans la partie occidentale (Panama, etc.). (7) Type à New-York sec. Elliot. (S) Indiqué avec doute et probablement par erreur de S’ Domingo dans l'Ecuador par Oberholser. 300 EUGÈNE SIMON vit, 1862, p. 458 (Barranquilla, par G. Crawther). Lepidopyga Cœlina E. S. in Rev. Fr. Orn., 1, 1909, p. 65. — Zbid. Ridgw. 1. c., v, 1911, p. 539, ibid., Chapman, 1. c., 1917, p. 287. Colombie : embouchure et basse vallée de la Magdalena; rio Atrato ; Santa Marta, Barranquilla, Cartagena (au musée de New-York, ex Schott), Varrud, Banco, Calamar, Algodonal, Monquido, Choco (sec. Chapman). 4° Genre, — AUGASMA Gould, in P.Z.S., 1860, p. 305 (type A. smaragdinea Gould). — Thalurania groupe Augasma (ad part. smaragdinea) E. S. et Hellm., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 1. 1. A. smaragdinea (smaragdineum lapso) Gould, in P. Z. S., 1860, p. 305 (1) (Novo Friborgo, par Reeves). — ÆEucephala smaragdocærulea Gould, Monog. v, pl. 331, juillet 1861. — Timolia Lerchi (non Muls.) Salv. et Godm., in Ibis, 1881, p. 596. 1bid., Sharpe in Gould, Supp., pl. 57, avril 1885. Thalurania smaragdinea E. S. et Hellm., 1 c., 1908, p. 20. Cyanophaia smaragdinea Ridgw., 1. €., v, 1911, p. 528. Brésil : états de Bahia et de Rio. 2. A. chlorophana E. S., Cat. Tr., 1897. p. 20 (nota). — Jbid., E. S. et Hellm., in Nov. Zool. xv, 1908, p. 8. Cyanophaia chl. Ridgw., l. ©., 1, v, 1911, p. 528. Brésil : état de Bahia (2). »° Genre. — TIMOLIA Eucephala (ad max. part.) Gould, Monog., — Timolia Muls., in Ann. Soc. linn. Lyon, n° 6, xx, 1875. p. 219 (type Thalurania Lerchi Muls. et Verr.) — Eucephala (pars) et Timolia EN., Syn., 1878. — Timolia (ad max. part.) et Thalurania (pars.) E. S., Cat. Tr. 1907. — Thalurania, groupe Augasma (ad max. part.) E. S. et Hellm., in Nov. Zool. xv, 1908, p. 1. 1. T. chlorocephala (Bourc.). — Hylocharis Chlorocephala Bourc. in Rev. et Mag. Zool., 1854, p. 457 (Ecuador : Guaranda [errore]). — Eucephala c. Gould, Monog., v, pl. 332, juillet 1861. — Thalurania c. E. S. et Hellm., 1. ©. 1908, p. 8. — Cyanophaia c. Ridgw. I. c., v, 1915, p. 528. Brésil : état de Rio (3). 2. T. Lerchi (Muls. et Verr.) Thalurania L. M. et V., in Ann. Soc. linn. Lyon (nov. ser.) xvin1,}janv. 1872, p. 108 (4). (N. Grenade) — Timolia L. Muls., in Ann. Soc. Linn. Lyon (ser. 2°), xxu1, 1875, p. 219. — ÆEucephala L. Ell,, in Ibis, 1874, p. 264. — Ibid. Muls. et Verr., 1v, 1877, p. 191 (avec pl.). — Timolia L. Ell., Syn., 1878, p. 232. — Agyrtria tenebrosa Hart., in Bull. br. (1) Type à Londres. (2) Type unique dons la coll. E. Simon; ois. préparé à la manière de Bahia. (3) Type unique à Londres; oiseau préparé à la manière de Rio. (4) Type à New-York, ancienne collect. Elliot (sec. Ell.) CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 301 Orn. C1., x, n° 65, oct. 1899, p. xv (1). — Thalurania Lerchi E.S. et Hellm. 1. c. 1908, p.9. — Cyanophaia L. Ridgw., 1. c. 1911, p. 528. Colombie (préparation indigène de Bogota). 3. T. cæruleo-lavata (Gould). — ÆEucephala c. Gould, in P.Z.S., 1860, p. 306 (S. Paulo, ex Reever). — Id. Monog., v, pl. 333, juillet 1861. Thalurania c. E. S. et Hellm., 1. c., 1908, p. 8. — Cyanophaia c. Ridgw., 1. €. 1911, p. 528. Brésil S.-E. (2). 4. T. scapulata (Gould). — Eucephala s. Gould, Intr., 1861, p. 166, n° 373 (sup- posed to be Cayenne). — Thalurania s. E. S. et Hellm., 1. c., 1908, p. 7. — Cyanophaia s. Ridgw. 1. c. 1911, p. 528. Guyane française (3). G° Genre. — CYANOPHAÏA Hylocharis b Cyanophaïa Reichenb., Aufz. d. Col., 1854, p. 10 (type Troch. bicolor Gm., désigné par Gray en 1855, in Cat. gen. et subg. Birds, app. p. 242, n° 367%). — Thalurania (ad part. T. Wagleri) Gould, Monog., 11. — Id. EIL. 1878 — id. E. S. 1897. — Gmelinus Boucard, Gen. Humm. B., 1895, p. 108 (type Tz. bicolor Gm.) — Thalurania groupe Augasma (pars) E. S. et Hellm., 1. c., 1908, p. 1. — Cyanophaïa Ridgw., v, 1911, p. 526. 1. C. bicolor (Gm.) Troch. bicolor Gm., Syst. Nat., éd. 13°, 1, 1788, p. 496 (ex le saphir émeraude de Buffon). — /bid. Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 91, pl. 36 (Martinique et (?) Guadeloupe). Tr. smaragdo-sapphirinus Shaw (ex Vieill.) Gen. Zool. x11, 1, 1812, p. 325. — Orn. Wagleri Less. O.M. 1829-1830, pp. xvir et 203, pl. 73. — id. Traité Orn. 1831, p. 274; et compil. de Buffon, 1838, p. 587 (Brésil). — Thalurania Wagleri Gould, Monog., 11, pl. 109, G' non © (4), mai 1857 (nord du Brésil). — Cœligena Thalurania Wagleri Reichenb., Tr. Enum., pl. 702, ff. 4576-4577. — Thalu- rania bicolor Salv., Cat., xvi, p. 86 (5tnon0Q) ibid E. S. et Hellm., L c., 1908, p. 7. — Cyanophaïa bicolor Ridgw., 1. c., v, 1901, p. 529 (4 non Q). — Brésil oriental (?) (5). Petites Antilles : la Dominique, la Martinique. — (?) Brésil or. (1). (1) Type au Musée Rothschild à Tring. (2) Type à Londres; oiseau préparé à Rio. (3) Type à Londres; oiseau préparé à la manière de Cayenne, l'étiquette porte (yapoc. (4) La femelle figurée par Gould, qui en avait reçu la communication de Bourcier, appartient sans doute à une autre espèce ; elle ne correspond même pas au 7’. Belli de Verill. (5) L'île de la Dominique est la seule localité absolument certaine; la Martinique est citée ici sur la foi de R. Ridgway. La plupart des auteurs, depuis Lesson, ont ajouté à sa distribution le Brésil oriental, ce qui n’a jamais été confirmé d’une manière positive; plu- sieurs oiseaux du Musée britannique sont étiquetés du Brésil mais Salvin dit à ce propos « the locality « Brazil » formerly given for this species is most probably erroneous, it rests on no satisfactory authority ». Je dois dire cependant que j'ai une fois trouvé, dans un lot très ancien d'oiseaux de Bahia, un C. bicolor paraissant bien avoir été préparé à la manière indigène de Bahia, mais peut-être s'agit-il d’une substitution : par contre il est à noter que du temps de Lesson on recevait beaucoup d'oiseaux du Brésil et très peu des petites Antilles. 302 EUGÈNE SIMON 2° Genre. — CHELORURANIA Glaucopis (non Gm. 1788) Burmeister, Syst. Uebers. Thiere Bras., 11, 1856, p. 333 (ex Troch. glaucopis Gm.) — Thalurania auct.(ad part.) — Chloroslola (nom. præocc.) E. S., Notice 1918, p. 38, n° 17. — Chlorurania (substitué à Chlorostola) E. S., in Rev. fr. Orn., 7 av. 1919, n° 120, p. 53, n° 6. 1. C. glaucopis (Gm.) — Troch. g Gm., Syst. Natf éd. 13°, 1, 1788, p. 497 (Bra- silia, ex Briss. pl. 36, f. 5). Tr. frontalis (substitué à glaucopis) Lath., Index Orn., 1 1790, p. 318, n° 60. — Tr. pilealus Wied, Reise Bras., 1, 1820, p. 64. — Orn. glancopis Less. Ois. M. 1829-1830, pl. 58-59; id. Traité Orn: 1831, p. 273 ; et compl. à Buffon, 1838, p. 582 (Brésil). — Thalurania glaucopis Gould, Monog., 1, pl. 99, mai 1856. — Cœligena Thalurania g Reichenb. Tr. Enum. pl. 685, fF. 4509-1510. Thal. Luciae Lawr. in Ann.'Lyc. N. Ÿ., vu, 1862, p. 456 (îles Tres Marias [errorel}) (1). Brésil S. E. : états de Bahia, Minas, Espiritu Santo, Rio, S. Paulo, Parana, S. Catharina, Rio Grande do Sul, Matto-Grosso — Paraguay — Argentine : prov. Missiones sur le haut Parana (Bertoni) (2). $° Genre — TIALUEBRANEA (3) Gould, in P.Z.S., xvi, 1848, p. 13 (type Trcoh. furcalus Gm., désigné par Gray en 1859). - Cœligena Thalurania Reichenb., Aufz. d. Col. 1854, p. 7 (4). 1. T. Belli A. H. Verill, Add. to the Avifauna of Dominica, part 11, 1906 (5). — T. bicolor Salv. Cat., xvi, p. 86 (© non ). — Cyanophaïa bicolor (Q non g) Ridgw. 1. c., v, 1911, p. 529. Ile de la Dominique. 2. T. Watertoni (Bourc.). — Troch. W. B. (Lodd. M. S.) in P.Z. S., 1847, p. 44(6) (Guyane angl. : Miribi creek à 40 miles du rio Essequibo par Waterton) (7). — id. in Rev. Zool., 1847, p. 256. — Thalurania W. Gould Monog., 11, pl. 100, mai 1856 (même type). (1) CF. à ce sujet H. v. Berlepsch, in Ibis (5) v, 1887, p. 291. (2) Peut-être en Colombie, au moins d’après un spécimen de provenance douteuse trouvé dans un lot d'oiseaux de Bogota (préparation indigène). (3) Les formes Thaluronia Gray 1849 et Thalucania Boure. 1856, sont des fautes typo- graphiques. (4) Comprenant Troch, fircatus, nigrofascralus et Watiertonti; dans ce genre T'halura- nia il n'y à pas à tenir compte des synonymies données par Salvin et Elliot, dans notes on the Trochilides ; 3 the gen. Thalurania, in Ibis 1873, pp. 353-361. (5) Brochure de 19 pages, publiée par l’auteur; sans pagination et sans date, cf. à ce sujet {he Auk, xx, 1906, p. 236. (6) Types à Londres, de l’ancienne collection Loddiges; d'après Gould Loddiges tenait cet oiseau de Waterton lui-même. (7) Du premier voyage de Charles Waterton en 1812 en Guyane, dans les déserts de Damerary et de l'Essequibo. Sans doute à l’extrème nord de l'habitat du Thalurania Water- toni car l'espèce n’y a pas été revue depuis, tandis qu’elle a souvent été envoyée des provinces de Pernambuco et de Bahia au Brésil; Gould en cite deux spécimens du nord du Brésil (encore au Musée britannique, # et » du catalogue Salvin) probablement des bouches de l’'Amazone. di CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 303 Guyane angl. : rio Essequibo (Waterton). — Brésil N. : états du Para, de Pernambuco (à Perry-Perry dans la région côtière, par E. Gounelle). et de Bahia. 3. T. furcata (Gm.) Troch. furcatus Gm., Syst. Nat., éd. 13° 1, 1788, p. 486 (ex Brisson, 111, pl. 37, f. 6 (1). — Ibid. Aud. et Vieillot, Ois. dorés, 1, 1802, p. 87, pl. 34 (2). — Orn. furcata Less., O. M. 1829-1830, p. 82. pl. 28 (Cayenne). Thal. furcata Gould, Monog., 11, pl. 101. sept. 1858. — Cœligena Thalurania furcata Reïichenb., Tr. Enum. pl. 682, ff 4498-4499 (Brasil [errore]). — Thal. furcala Cab. et Heine, Mus, heine., 111, 1860, p. 24. — Thal. furc. furcatoides Snethl. Cat., 1914, p. 198, n° 4 (saltem ad part.) Guyane française. Brésil, état du Para. Subsp. (B). — T. furcata gyrinno (Reichenb.) Cœligena Thalurania gyrinno R. Tr. Enum., 1855, pl. 682, ff. 4500-1501 (?Guiana). — T. fur- caloides Gould, Intr., 1861, p. 77 (le Para, par A. R. Wallace) (3). — T. subfurcata Heine, in J.f. Orn. x1, 1863, p. 181. — T. furcala Pelzn. Orn. Bras. 1867, p. 30 (Barra do rio Negro). — T. furcata intermedia Snethl , in Orn. Monatber., oct. 1907, p. 163 ; et Cat. 1914, p. 198, n°5. (rio Tocantins). — T. furcata furcatoides Hellm., in Nov. Zool., x!1, 1905, p. 297 (le Para). id. in Abh. Bayern Ak. W., xxvi, 1912, p. 54. — id. Cory, Cat, 1918, p. 213. Brésil : bassin de l'Amazone, du Tocantins et de leurs affluents ; de l’île de Mexiana et du Para, au rio Negro; état de Maranhao (Miritaba). 4. T. refulgens Gould, in P.Z.S., xx, 1852, p. 9 (inc. sed.), id. Monog., 11, pl. 102. Vénézuéla or. : presqu'île de Paria et sierra de Cumana (4). Subsp. (B). — T. refulgens forficata (Cab. et Heine) Thalurania forji- cala, in Mus. heine., 111, 1860, p. 24, n° 48 (5) (le Para [errore}). — Ibid. (4) Aussi figuré par Edwards, pl. 266, figure du bas (de Surinam). (2) Trochilus albirostris Vieill. (Ois. dorés, 1, p, 107, pl. 45) est peut-être un jeune ou un anormal de T. furcata; Vauteur ajoute dans le supplément « l’oiseau-mouche à bec blanc, p. 107, a été donné par erreur pour une espèce, c'est un jeune ou une femelle dont la race n’est pas connue ». (3) T, furcatoides Gould, date de l’Introduction 1861 (p. 77, n° 117); sa citation dans la Monographie (texte de la planche de T. furcata) est un nomen ndum; le nom de gyrinno, appuyé de figures assez reconnaissables, a été proposé par Reichenbach (bien antérieure- ment à l’Introduction) pour remplacer celui de //rcaloides jugé incorrect; celui de s#hfur- calu a été proposé bien après pour la même raison, par Heine en 1863. L'oiseau du rio Tocantins décrit par M° Sthelaye comme 7. inlermedia répond assez exactement aux carac- tères du T. furcata gyrinno Reichenb. tandis que la description donnée par le même auteur du T. furcatoides semble mieux convenir au T. furcala type. (4) Parfois indiqué à tort de l’île de Trinidad. (5) La synonymie donnée par Heine est entièrement erronée ; la description est réduite à cette phrase « T. furcata major, cauda multo longiore » mais elle a été complété par Gould, d’après le type même communiqué par le D' Peters, directeur du Musée de Berlin. Cette description (sauf en ce qui concerne la teinte pourprée des rectrices que je ne retrouve pas) convient à la forme décrite depuis sous le nom de Thalurania furcala fissiiis € the under tail-coverts are black ». Mais l'indication du Para, douteuse d’après Gould « supposed to be the neighbourhood of Para » est fausse. 304 EUGÈNE SIMON sould, Intr. 1861, p.77, n° 118 (supposed to be Para). —— T, refulgens E. S. et Dalmas, in Ornis, x1, 1901 p. 214 (la Caura par André). T. furcala fissilis Berl. et Hart., in Nov. Zool., 1x, 1902, p. 87 (la Caura). Vénézuela or. : bas Orénoque et bassin de la Caura. — Guyane anglaise : Monts Mérumé et mont Roraima (par Whitely). —— Guyane fr. :S$. Laurent du Maroni (1). 5. T. Balzani E. S., in Nov. Zool, 11, 1896, p. 259 (Yungas de Bolivie, par Balzan). Bolivie or. : Yungas par Balzan et rio Beni (par M. Stuart). Brésil N.-E. : rio Madeira à Borba, rio Machado, rio Tapajos et rio Jama- chine. 6. T. Simoni Hellm., in Bull. br. Orn. CI., xix, oct. 1906, p. 8; et Nov. Zool., 1907, p. 77 (de Teffé, par Hoffmanns). Brésil N.: Teffé (ou Ega) sur le rio Solimoes. 7. T. Jelskii Tacz. in P.Z. S., 1874, p. 138; et Orn. Per. 1, p. 295 (2) (de Soriano au Pérou central, par Jelski). — bid., E. S. et Hellm., in Nov. Zool., 1902, p. 179, nota (3). Pérou mérid. et centr. : prov. Huanuco, Chanchamajo et Carabaio. -— Bolivie N. ét orient (4). 8. T. nigrofasciata (Gould). — Troch. n. Gould, in P. Z. S., xiŸ, 1846, (rio Negro). — 71. viridipeclus Gould, in P. Z.S., 1848, p. 13 (3). (Colombian Andes). — T°. nigrofasciala Gould, Monog., 11, pl. 104, mai 1861 (6). Colombie : andes orientales et région amazonienne. — Ecuador or. et Pérou N.-E., sur le haut amazone et ses affluents du Nord (Nauta, Pebas, Iquitos, rio Napo). — Brésil N.-0. : rio Negro et rio Içanna (la limite méri- dionale au rio Marañon (7). 9, T. Tschudii Gould in P. Z. S., xxu1, 1860, p. 312 (Ucayali, par Hauxwell) (8). — Id., Monog., 11, pl. 103, mai 1861 (mème type). — T. nigrofasciata (non (4) Un seul individu mêlé à de nombreux 7. /urcala typiques. (2) Type à Varsovie. (3) Le Thalurania figuré sous le nom de 7. Jelskit par Sharpe dans le suppl. de Gould, pl. 29, est Ÿ. Tschudii (voir supra). (4) Cité par d'Orbigny sous le nom de T'halurania [urcala, plus tard par Sclater et Salvin sous celui de 7, nigrofasciata, également erronés. (5) Synonymie donnée par Gould lui-même. (6) Culigena. Thalurania nigrofasciata Reichenb., Tr. Enum., pl. 684, f. 406, ressemble bien plus à T'hal. l'annya, mais dans ce cas la localité serait fausse. (7) L'indication des Yungas de Bolivie est peut-être erronée, (8) Gould avait proposé ce nom pour 7. furcala, Tschudi in Fn. Per., p. 39 (non Gm.), mais il est impossible de savoir à laquelle des deux espèces péruviennes, Tschudii et Jelskii, Se rapporte, la description de Tschudi. Le Musée britannique possède deux mâles adultts provenant de la collection Gould et marqués de sa main « Ucalayi, amazonas, Hauxwell, type », mais la figure de la pl. 103 est si imparfaite qu’elle semble prise d’une autre espèce, ressemblant bien plus à 7. furcata et refulgens. Par contre la figure donnée CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 305 Gould) Tacz., Orn. Per., 1, 1864, p. 293 (saltem ad part.). — Th. Jelskii (non Tacz) Sharpe in Gould, supp. pl. 29, mars 1887. — Th. fschudii E.S. et Hellm., in Nov. Zool., 1x, 1902, p. 179. Pérou N.-E. : vallées de Huallaga et de l'Ucayali (1). 10. T. Eriphyle (Less.). — Orn. Eriphile (sic) Less., Col. supp. O. M. 1831-1832, p. 148, pl. 25 (Brésil). -— Th. Eriphyle Gould, Monog,, u, pl. 108, sept. 1858 (Brésil) (2). Brésil or. : états de Bahia (à Morro de Cadenba, par E. Goun.); de Minas (distr. de Diamantina, par E. Gous.); de Araguay ; de Rio; deS. Paulo N.-E. — Argentine : prov. Missiones sur le h'! Parana (Bertoni) (3). 11. T. Baeri (Hellm.).— Th. Eriphyle Baeri Hellm., in Bull. Br. Orn. CIL., xx1, nov. 1907, p. 27 (4) (Goyaz, par Baer). — Ibid., in Nov. Zoo!., xv, 1908, p. 75. — Orn. furcata (non Gm.) Lafresn. et Orb., Syn. Av., in Mag. Zool., 1838, cl. 11, p. 27 (Bolivia : Moxos). — Th. Eriphyle Salv., Cat. xvi, p. 80 (pars, specim. de Chapada). Brésil central : états de Goyaz; Araguay ; Matto-Grosso (5); Piauhy (6). — Bolivie or. : Chiquitos, Moxos (7). 12. T. verticeps (Gould). Troch. v. Gould, in Jardine, Contrib. orn., 1851, p. 70, pl. 71 (Ecuador). — Cœligena Th. Fanny (non Bourc.) Reichenb., Tr. Enum., pl. 683, ff. 4502-4503 (Buenaventura [errore]). — Th. verticeps Gould, Monog., 11, pl. 107, sept. 1858. = Th. Fannyæ (ad max. part.) Salv., Cat., p. 78. — Th. Fannyi verticeps Chapman, in Bull. Amer. Mus., XXXVI, 1917, p. 292. Colombie : andes occid., et centrales (sec. Chapman). — Ecuador : régions interandine et orientale. Varietas Th. verticeps var. hypochlora (Gould) . hypochlora Gould in par Sharpe dans le supplément pl. 29, sous le nom de 7! Jelshii Tacz, représente bien mieux le vrai Ÿ. Tschudii, l'auteur dit bien « the plate represente {he adulte male in three positions and is drawn from a specimen lent to us by D' Taczanowski », ce dernier devait alors confondre les deux formes; dans tous les cas il n’a pas communiqué le type unique (un mâle incomplètement adulte, monté). Ce que dit Elliot (Syn. Tr., p. 101) de 7. Jelshkii est erroné. (1) De Guayabamba, 4.000 p. (0. T. Baron), Huayabamba (Garlepp)}, Nuovo Loreto (G. A. Baer). Cependant un spécimen de Chanchamayo, au Pérou central, communiqué par le D' Dernedde, se rapporte bien au 7, Tschudti. T. Tschudii a ét6 indiqué à tort de l'Ore- noque par Berlepsch et Hartert (in Nov. Zool., 4902, p. 86). (2) Cæligena Thalurania Eryphile (sic) Reichenb., Tr. Enum., pl, 684, #. 4507-4508, indiqué, sans doute par erreur, de Nouvelle Grenade et de la Veragua est peut-être une autre espèce ; le mâle, f.4507 ressemble à {h. furcata : la femelle rappelle davantage C'hlorurania glaucopis. (3) Peut-être Thalurania Baeri Hellm. (4) Type à Munich. (5) De Poconé et Cambara sur le Rio Parana. Muséum de Paris par Mocquerys. (6) Où il remplace 7. Eriphyle. (7) Muséum de Paris ; du voyage de d'Orbigny. 20 306 EUGÈNE SIMON P. Z. S., 1870, p. 104 (Ecuador : Citado, par Buckley), ibid., Salv., Cat., p. SI. Ecuador (mêlé à la forme type). 13. T. Fannyæ (Del. et Boure.) Troch. Fannyi D. et B., in Rev. Zool., 1846, p. 310 {N. Grenade : rio Dagua). Cœligena Thal. Lydia (substitué à Fanny) Reichenb., Aufz. d. Col., p. 7. — Th. Fanniæ Gould, Intr., 1861, p. 78 (the Andes of Quindios). — Th. Francescæ (nom. emend.) Heine, in J. f, Orn., x1, 1863, p. 180. -— Th. Fanniæ Salv., Cat. xv1, p. Si (pars). Colombie oceid. et mérid. (1). — Ecuador N. occid. 14. T. colombica(Bourc.). - Orn. c. B., in Rev. Zool., janv. 1843, p. 2{(Colombie). — Id., Bourc. et Muls., in Ann. Sc. phys. Lyon, vi, 1843, pl. 4 — Cœligena Thal. ec. Reichenb., Tr. Enum., pl. 685, f. 4511-4512. — Th. c. Gould, Monog., 11, pl. 106, sept. 1858 (Bogota). — Jbid., Ridgw., Birds n. Amer., v, 1911, p. 532. — 1bid., Chapman, I. c., 1917, p. 293. Isthme de Panama (Colon, Panama). Colombie N. (St Nevada de St Marta). Colomb. occid. (vallée de la Cauca) et Colomb. or. (savane de Bogota et vallée de la Magdalena). —— Vénézuela occ. (San Christobal). Subsp. (B).——T. colomb. venusta (Gould). — Troch.(Th.)venustus Gould in P. Z. S., 1850, p. 163 (volcan of Chiriqui, par Warszewicz). — Cœiigena Th. v. Reichenb., Tr. Enum., pl. 683, {T. 4504-4506. — Th. v. Gould, Monog., 1, pl. 105, sept. 1858. — Th. colombica venusta Bangs, in Auk, xx1v, 1907, p. 296. — Jbid., Carriker in Ann. Carn. Mus., vi, 1910, p. 533. — 1bid., Ridgw., L. c., 1911, p. 534. Nicaragua. Costa-Rica. rép. de Panama (la Veragua et Chiriqui). — Honduras (Yaruca). 15. T. Townsendi Ridgw., in Pr. U. S. Nat. Mus., X, 1888, p. 990. (Segovia river). — Ibid., 1. c., 1911, p. 536, — Jbid., Salv., Cat. xIv, p. 78 (species invisa). Honduras : rio Segovia (frontière du Nicaragua) el Guatemala or, : Gualan. 16. T. Ridgwayi Nelson, in Auk, xvr, 1900, p. 262 (san Sebastian). — Jbid., Ridgw., 1. e., 1911, p. 537 (species invisa). Mexique : état de Jalisco (2). D° Genre. — NEOLESISEA Salv., Cal, xvi, 1892, p. 145 (Lype Cyanolesbia Nchrkorni Berl.). 1. N. Nehrkorni (Berl.). Cyanolesbia N. Berl. in d. £. Orn., XXV, 1887, p. 326 (de Bogota). — {bid., in Zeitschr. f. Orn., 1v, 1887, p. 178, pl. 5, £. 1. Colombie (oiseau préparé à Bogota) (3). A —— {) Aussi indiqué qu Panerna oecid,, mais probablement par erreur. (2) Type unique in U. S. Nat. Mus. (3) Connu par un seul individu. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 307 18° Groupe. — HYLOCHARIS - 1: Genre. — PANTERPE Cab. et Heine, in Mus. heine., 111, 1860, p. 45. 1. P. insignis Cab. et Heine, ibid., 1860, p. 43. — /bid., Gould, Monog,, v, pl. 336, mai 1861. Costa-Rica et rép. de Panama occid. (confiné dans la haute montagne). 2 Genre. — CRIE YSUBONIA Bonap., Consp. Av., 1, av. 1850, p. 75, n° 175 (1). — Chrysurisca (substitué à Chrysuronia). Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860. p. 42. — Chrysurus Chubb, Birds Brit. Guiana, 1916, p. 401. — Chrysuronia (ad part.) auct. recent. 1. &. Œnone (Less.). Orn. Œ. Less., Colib. supp. O. M. 1831-1832, p. 157, pl. 50 (Trinidad). — Chrysuronia Œ. Gould, Monog., v, pl. 325, mai 1859. — Jbid., Reichenb. Tr. Enum., pl. 722, ff. 4642-4643. — Chrysuronia Œnone Œnone Hellm. et Seilern, in Arch. Naturg., 1912, p. 129 (san Esteban). Vénézuéla N. et E. (2). Varielas (B.). — C. Œnone brevirostris. Madarasz in Orn. Monatsb., n°2, fasc. 1911, p. 32 (Ecuador). Ecuador : région interandine et orient. : Napo. Var. (G). — G. Œnone longirostris Berl., in J. f. Ornith, XXXV, p. 333 (Bogota). — C. Œnone Salv., Cat., xIV, p. 248 (pars, specimens de Bogota). Colombie : andes orient. (savane de Bogota) ; Colomb. amazonienne (anos de la Meta). Var. (D.) — C. Œnone azurea E.S. Ecuador N. (Paramba). Var. (E.). — CG. Œnone Josephinæ (Bourc. et Muls). — Troch. Josephinæ B. et M. in Rev. Zool. 1848, p. 272 (inc. sed.).— Chrysuronia Josephinæ (1) Bonaparte avait presque simultanément (in C. R. Ac. Sc. xxx, 1850, p. 382) désigné ce genre sous le nom de Chrysurus, traduction latine des Chrysures de Lesson. M. Chubb a tout récemment repris ce nom de Chrysurus mais ce que cet auteur dit de sa priorité sur celui de Chrysuronia me paraît très douteux ; le genre Chrysurus est en effet proposé dans le 1e sem. des C* Rend.:n° 143, p. 382 et déjà, dans deux articles précédents sur la classifi- cation des Oiseaux, on peut lire dans le n° 6, p. 131 « comme on a pu le voir par le Conspectus dont l’auteur a fait hommage à l’Académie et à chacun des membres de la section de zoologie; — et dans le n° 40, p. 291 « j'ai pris le parti que j'ai adopté dans mon Conspeclus. Le 26° Groupe celui des Chrysures de Lesson, dont le type n’est pas désigné, ne comprenait que deux espèces : Qr'n. Uenone Less. et OÜrn. chrysura Less. le second, aujour- d'hui un Æylocharis, devrait être considéré comme lype comme ayant inspiré le nom ; ce nom de Chrysurus qui était connu depuis longtemps comme præoceupé en botanique. (2) Les oiseaux du N.-E. du Vénézuéla ont longtemps été expédiés en Europe comme provenant de l’île de Trinidad, où l'espèce ne se trouve probablement pas (sec. Hellmayr). 308 EUGÈNE SIMON Gould, Monog., v, pl. 326, mai 1859 (h' Amazone, par Bates). — Agyr- tria Alleni EIl., in Auk, v, 1888, p. 263. (Q Bolivia, Yungas) (1), — Chrysuronia neera (ex Less., nom. nud. (2). Salv. Cat., p. 249 et Agyrtria Alleni ibid., p.186. — Chrys. Buckleyi Boucard, in Humm. B., ui, n° 1, mars 1893, p. 9 (Bolivia, par Buckley). — Chrys. neera + Buckleyi Boucard, Gen. Humm. B. 1895, pp. 139-140. — Chrysu- ronia Œnone intermedia et Josephinæ Hart. in Nov. Zool., v, 1898, p. 919. Pérou amazonien : Pebas, Iquitos, Nauta (par Bates et Hauxwell). Pérou central : Nuovo Loreto (G. A. Baer), la Merced, Quirimi (Kali- nowski). — Bolivia : Yungas, Sierra de S* Cruz, la Rioja (Garlepp). Espiritu-Sanio, Maipiri (Garlepp), Tilotilo, Consata (Buckley). Var. (F). — ©. Œnone cæruleicapilla Gould, Intr., 1861, p. 165, n° 365(3) (inc. sed.). Bolivia : S* de S' Cruz (Garlepp). &° Genre. — CHLORESTES Reichenb., Auiz. d. Colib., 1854, p. 7 (ad part. Troch. cæruleus Vieill. = Tr. notatus R.). — Eucephala Gould. Ell. Salv, etc. (ad part.). — Chlorolampis subgen. Halia Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 41. — Chlorestes E. S. — Hart. etc. 1. C. notatus (Reich). — Troch. n. G. C. Reich, in Magazin des Tierreichs, 1, fase. 3, Erlangen, 1795, p. 129.— Troch. chalybeicaudus Suckow, Aufang. d. Naturgesch., 11, pars. 1, 1800, p. 62. — Tr. chalybæus J. M. Bechstein, in Ornitholog. Taschenbuch, etc. pars 1 (vel 8) 1811-1812) (4). — Troch. cæru- leus Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 99, pl. 40 S' (Guyane). — ? Tr. cyanogenys Wied, Beitr. Nat. Bras., 4, 1832, p. 70 (Brésil). — Orn. Aude- bertli Less., O.M. 1829-1830, pp. xxx et 164, pl. 51; id. Traité Orn., p, i8tet Compl. Buff., 1838, p, 579 (Guyane Fr.). — Orn. Wiedi Less., Col., supp. 1) D'après le type au Musée de New-York; Cf. à ce sujet C. E. Hellmayr in Nov. Zool., xx, nÙ 4, 1913, p. 243. (2) J'ai vu à Londres l'oiseau indiqué par Gould (Intr., p. 165, n° 364) sous le nom de Ch. neera Less. C'est un O£none Josephin:æ normal de l'Amazonie ; Gould dit simplement avoir reçu cet oiseau de Paris étiqueté « (0. neera Less. » c’est à tort que Salvin a ajouté (Cat., p. 250) « type of O. ncera Less. » Orn. neera Del. et Less. in Bev. Zool., n, 1839, p. 18, est un nomen nudum; Lesson dit à propos de cette espèce inédite « Delatre indique Guadas dans la Colombie pour la patrie de cette belle espèce » jusqu'ici je ne connais pas de Colombie la forme Josephinæ et je suppose une erreur. (3) La description est donnée incidemment (p. 165, fig. 2); j'ai vu le type, oiseau monté en mauvais état; il figure dans le Catalogue Salvin, p. 249, comme Chrysuronia neera (T). (4) Je n'ai pu vérifier les trois premières citations; je les donne d’après Berlepsch, qui tenait la première de Richemond, cf. Novit. Zool., xv, p. 266, nota) ; il paraît certain que les noms de Ÿr. notatus G. CG. Reich, chalybeicaudus G. A. Suckow et chalybæus I. M. Bechs- tein, ont été tous trois proposés pour un Trochilus décrit mais non nommé par Richard et Bernard in Actes de la Soc. d'Histoire naturelle de Paris, 1792, p. 117, sp. n° 48 de la liste des Oiseaux envoyés de la Guyane par Le Blond (super universa viridis, subtus viridis micans, summo gutlure cæruleo micante, rectricibus omnibus utrinque chalybæo-cæruleis). CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 309 0. M. p.150, pl.26 (Brésil ex Wied).— Eucephala cærulea Gould, Monog., v, pl. 335, sept. 1857.— Eucephala cærulea et cyanogenys Gould, Intr,, p. 167, n°°375- 376. — Chlorestes cæruleus Reichenb., Tr. Enum., pl. 692, ff. 4534-4535 (Brésil), Chl. cyanogenys id., pl. 692, #. 4536-1537 (sec. Less.). — Agyrtria mellisuga (non L.) Cab. et Heïine, Mus. heine., 111, 1860, p. 34 (sec. Heine). — Agyriria compsa Heine, in J. f. Orn., 1x, 1863, p. 1850. — Chlorestes mentalis Cab., in J.f. Orn., 1866, p. 159 (Colombie littorale). — Agyrtria meliphila Pelz., Orn. Bras., 1, 1867, p. 57 (pars © non 1) (de Barcelos sur le rio Negro, par Natt.). Chloresles cæruleus E. S., in Mém. Soc. zool. Fr., 11, p. 225 (de San Esteban). — Chl. notalus (sec. Reich) Berl., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 266. — Id. Hellm. et Seilern, in Archiv. Naturg., 1912, p. 140 (Vénéz. : las Quinguas). — Chlorostilbon puruensis Riley, in Pr. Biol. Soc. Wash., xxvi, mars 1913, p. 63 (Hyntanihan sur le rio Purus, par J. B. Steere). — Chlorestes cæruleus puruensis, Riley, ibid., 1915, p. 183 (même type) (1). Iles de Tobago et de Trinidad. Vénézuéla N. (Caracas, San. Esteban) et E. (bassin de l’Orénoque). — Guyanes angl., holl. et franc. — Brésil : états du Para, Parahyba de Norte, Pernambuco, Bahia, bassin de l’Amazone, de l'embouchure au Maraïon, au rio Purus et au rio Madeira. — Ecuador orient. (Sarayacu). 2. C. hypocyaneus (Gould). — Eucephala h. Gould, in P. Z.S., 1860, p. 306 (2) (Bahia [errore]). — 1bid., Monog., v, pl. 334, juillet 1861. — Jbid., Salv., Cat., xvi, p. 224 (pars, ot ad.). — Chlorestes h. E. S., Cat. Tr., 1897, p. 16 (pars g' jn.). — Chlorestes h. E. S. et Hellm., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 11, Brésil or. (3). 3. C. subcæruleus (Ell.). — Eucephala subcærulea Ell., in Ibis, 1874, p, 87 (4) (Brésil). — Chlorestes s. E. S. et Hellm., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 11. Brésil (préparation de Bahia) (5). (1) J. H. Riley a récemment rapporté son (hlorostilbon puruensis au Chlorestes notatus à titre de sous-espèce, mais on peut conclure de la description que cet oiseau ne diffère en rien du Chlorestes notalus de Bahia « above bright green with coppery reflections, duller on the top of the heand and upper tail coverts; chin bluish green, throat, breast, and abdomen brillant shining coppery green, the belly and flanks with some white cottony feathers, mostly concealed, under tail coverts nearest bottle green; tail steel blue; wings coverts color of the back; flight feathers purplish blue; upper mandible black, lower mandible brownish (probably dull reddish in life (except at extreme tip black), wing 47 1/2; tail 29; Bill 18 m/m to 19 1/2 m/m ». (2) Gould se réfère à la pl. 49 des Ois. Mouches de Lesson, Orn. bicolor, mais par erreur ; il est impossible de savoir ce que peut être l'oiseau figuré par Lesson. (3) Le type de l'ancienne collection Gould est au Musée britannique (un mâle prépara- tion de Rio) ; un autre spécimen, dans la collection E. Simon, (un mâle en mauvais état, pré- paration de Bahia). (4) Description incluse dane une énumération de neuf espèces du genre Æucephala (sens de Gould). (5) Type unique au Musée de New-York (ancienne collect. Elliot). 310 EUGÈNE SIMON 4° Genre. — JULIANMVYEA Cœligena f. Damophila Reichenb., Aufz. d. Col. 1854, p. 7 (pars). — Julia- myia Bonap., in Rev. et Mag. Zool., 1854, p. 255 (type J. {ypica = Orn. Julie Bourc.). — Juliamyia Gould. — Ell., etc. — Damophila Salv. — Ridgw., etc. 1. J. Juliæ (Bourc.). Orn. Julie Bourc., in Rev. Zool., 1842, p.373, et in Ann. Sc. phys. Lyon, 1842, p. 345, pl. 21 (Tunja, près Bogota). — Juliamyia ltypica Bonap. in Rev. Mag Zool. (sér. 2°), 1854, p. 255. — Jbid., Gould, Monog,., v, pl. 337, sept. 1859 (pro parte) (1). — Cœligena Damophila Juliæ Reichenb. Tr. Enum, pl. 681, f. 4491-4495, et pl. 763, f. 4767 (Colombia). — Damophila Juliæ Hart. in Tierr. Tr. 1900, p. 71. — D. Juliæ Juliæ. Ridgw. L. c., 1911. p. 519. — Jbid., Chapman, I. c., 1917, p. 290. Panama (Bugaba, Chiriqui). — Colombie N. : golfe de Darrien, à Turbo. basse Magdalena; Colomb. occid. (vallée de la Cauca à Antioquia, etc.) et Colomb. orient. (Bogota, etc.) Subsp. (B). —J. Juliæ feliciana (Less.). Orn. feliciana (Less.) in Rev. Zool., déc. 1844, p. 433 (Guayaquil, coll. Abeillé). — D. Julie feliciana Hart., L. c., 1900, p. 71. — Zbid., Ridgw., I. c., 1911, p. 519 (nota). Ecuador : région occidentale. 2. J. panamensis (Berl.). — Juliamyia lypica Gould, Intr. 1861, p. 168 (non Monosg.). Ibid., Lawr., in Ann Lyc. N. V., vit, 1861, p. 292. — Ibid., EI. Syn. 1878, p. 233. — Damophila panamensis Berl., in J. f. Orn., 1884, p. 312 (Panama et la Veragua). — D. Julie panamensis Hart., L. e., 1900, p. 71. — D. panamensis Ridgw., 1. e., 1911, p. 521. Isthme de Panama (2). 5° Genre. — HWEOCIARIS Boie in Isis, 1831, p. 546 (3)(type Tr. sapphirinus Gm., désigné par G. R. Gray en 1840) — Jbid., Bonap., in C. R. Ac. Sc. xxxvInt, 1854, p. 388. — Zlylo- charis et Chrysuronia (pars C. Eliciæ et chrysura) auct. 1. H. cyanus (Vieill.). — Zroch. cyanus Vieill. in n. Dict. xxu*, 1818, p, 426 (4) (Brésil par Delalande). Orn. cyanea Less. O. M., 1829-1830, p. 199, pl. 71; (1) J. Gould a certainement confondu les deux formes car dans l'explication de sa pl. 337 il dit que son J. typica se trouve à la fois dans la Nouvelle Grenade et dans l'Ecuador. Mais dans l’Introduction, p. 168, il réserve le nom de J. {ypica à l'espèce sans parure frontale correspondant à J. panamensis Berl. et celui de J. feliciana à l'espèce à tête brillante en la donnant exclusivement comme de l'Ecuador, La même erreur a été commise par Elliot (Syn. Tr., p. 232). (2) Très douteux pour le Costa Rica. (3) Comprenant T. sapphirinus Gm., cyanus Vieill., latirostris Wied, lazulus Vieiil., cyanopterus Wied, bicolor Gm. Le nom de //ylocharis a été employé postérieurement, en 1835, par S. Müller pour un genre de Sylvidæ. à) Ex Oiseaux dorés, pl. 57; Vieillot le considérait alors comme le mäleadulte de Æ1/l0- charis sapphirina. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 311 id. Col., supp. O. M., p. 143, pl. 23; id. Troch., p. 72, pl. 22 (1). — Id. Traité Orn., p. 281; et Compl. Buff., p. 586. — Hyl. cyanea Gould, Monog., v, pl. 144, mai 1852. Ibid. Reichenb., Tr. Enum., pl. 768, ff. 4777-4779. Brésil S.-E. : états de S. Paulo, Rio, Espiritu-Santo, Matto-Grosso, Bahia. Subsp. (B) — H. cyanus viridiventris Berl., in Ibis, 1880, p. 113 (Guyane angl.). Trinidad, Vénézuéla N. E. Guyanes. Brésil : région amazonienne. Subsp. (G). — H. cyanus rostrata Boucard (sec. Berl.), in Gen. Humm. B., 1895, p. 400 (Rioja). Pérou or. : Rioja. — Bolivie : Guarajos (Orbigny) (2); rio Beni. —Brésil : Matto-Grosso occid. : Cambara sur le rio Paraguay (par Mocquerys, au Muséum de Paris). 2. H. pyropygia (Salv. et Godm.). — Eucephala p. S. et G., in Ibis, 1881, p. 596, pl. 16 (3) (Ecuador [errore]). — Chlorestes hypocyaneus (non Gould) E, S., Cat. Troch., 1897, p. 16. — Hyl. pyropygia E. S. et Hellm., in Nov. Zool.. Xv, 1908, p. 10. Brésil : Bahia (sec. prép.). 3. H. sapphirina (Gm.). — Troch. s. Gm. Syst. Nat., éd. 13°, 1, 1788, p. 496 (ex Buffon, Ois. vi, p. 26). — /bid. Andeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 89, pl. 35 gt (4) et p. 127, pl. 58 (jeune) (5).— Troch. latirostris Wied, Beitr. Nat. Bras. 1v, 1,1832 p. 64 (Bahia).— Orn. sapphirina Less.O.M.1829-1830, pp.xxix et 172, pl. 55 et 57 ; id. Traité Orn. p.280 ; et Compl. Buff. p.581.— Hylocharis sapph. Gould, Monog. v, pl. 342, mai 1852. — Jbid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 767, fF. 4780-4782. — Hyl. quyanensis Boucard, in Humm. B., 1, 1891, p. 52 (Guy. angl.).— Hyl. brasiliensis ibid., 11, 1893, p.7 (Bahia). — Hyl. sapphirina et Hyl. latirostris Brabourne et Chubb, Bd’, s. Amer. 1, 1912, p. 117. Vénézuela or. et bassin de l'Orénoque. — Guyane anglaise, hollandaise et française. — Brésil : bassin de l’Amazone, du Para aux Andes; reg. orient., de Bahia à Rio. — Paraguay, sur le rio Pilcomayo. — Argentine N et O.: prov. de Buenos-Aires N., Entre-Rios, Corrientes, Missiones. — Colombie (andes orientales (6). — Ecuador or. : Sarayacu, Canelos. (4) Certainement pas Orn. bicolor Less., 0. M., p. 161, pl. 49 et 50, comme le pensait Gould, Intr. p. 271. Lesson avait donné ce nom au saphir-émeraude de Buffon; je ne con- nais actuellement aucun oiseau correspondant à sa description et à ses figures; sa prove- nance est même incertaine : « Buffon, dit-il, donne pour patrie à l’oiseau-mouche saphir- émeraude l'ile de la Guadeloupe; Sonnini dit qu'on le trouve aussi à la Martinique; mais les trois individus qui ornent le Muséum proviennent de la Guyane française ». — Je ne les ai pas retrouvés dans les collections du Muséum. (2) Au Muséum de Paris; cité par Sclater et Salvin sous le nom de Hylocharis cyanca. (3) Type à Londres. (4) Cette figure est certainement celle du mâle adulte, c’est à tort que Vieillot l’a plus tard attribuée à le femelle, figurant comme mâle, p. 126, pl. 57, une toute autre espèce (pro- bablement Cyanophaïa bicolor). (5) Plusieurs auteurs ajoutent ici Troch. fulvifrons Latham (Index, n1, 1801 (supp. p. 39, n° 2) mais cette synonymie est très douteuse; cette phrase caput postice subcristatum ne convient pas à l'espèce. (6) Très rarement parmi les oiseaux de Bogota. 312 EUGÈNE SIMON 4. H. Eliciæ (Bourc. et Muls.). Troch. E. B. et M., in Ann. Sc. phys. Lyon, IX, 1846, p. 314 (inc. sed.) — Chrysuronia E. Gould, Monog. v, pl. 328, sept. 1858. Ibid. Reichenb., Tr. Eum.; pl. 722, ff. 4644-45. — Hylocharis E. E. S., Cat., 1897. Ibid. Hart. Carriker. Ridgw. Cory. Sud du Mexique (état de Chiapas). — Guatémala. Salvador. Honduras. Costa- Rica., rép. de Panama occ. 5. H. chrysura (Shaw). Troch. C. Shaw, in gen. Zool., Av., vin, p. 1, 1811, p. 335 (Paraguay ex Azara). — Troch. ruficollis Vieill. in N. Dict. vrr, 1817, p. 362 (Paraguay ex Azara). — Orn. chrysurus Less. Col. 1831, p. 107, pl. 4 (Brésil). — Chrysuronia chrysura Gould, Monog., v, pl. 329, mai 1860. Zbid. Reichenb.,— Tr. Enum., pl. 721, fF. 4640-4641. Ayloch. ruficollis E. S., Cat. 1897. Ibid. Hart. in Tierr. Tr. 1900, p. 66. — H. ruficollis Maxwelli Hart., in Nov. Zool., v, 1898, p. 519 (Boliv. : Reyes sur le rio Beni). Bolivie orient. : Santa Cruz, Chiquitos (Orbigny) ; Rio Beni(Maxwell Stuart). Paraguay. — Argentine: prov. de Chaco, Salta, Buenos-Aires, Corrientes. — Brésil: états de Minas, Matto Grosso, S. Paulo, Rio Grande do Sul. &° Genre. — EUCEPHAES£ Hylocharis g Eucephala Reichenb. Aufz. d. Colib. 1854, p. 10 (type Tr. Grayt Del. et Boure.). — Eucephala (E. Grayi) et Chrysuronia (C. Humboldli Goulü). Ulysses Muls., in Ann. Soc. linn. Lyon (n. ser.) xxn, 1875, p. 208 (type Tr. Graÿi). — Hylocheris Hart. in Tierr. Tr. 1900, p. 65 (ad part.). 1. E. Grayi (Del. et Bourc.) Troch. G. D. et B, in Rev. Zool., 1846, p. 307 (Popayan). — Eucephala G. Gould, Monog., v, pl. 330, sept. 1857 (Colomb. mérid.). — Hylocharis Eucephala Grayi Reichenb., Tr. Enum., pl. 772, fF. 4789-1791. : Colomb. occid. ei bassin de la Cauca (dans les montagnes, surtout les plus arides et dénudées). Subsp. (B). — E. Grayi meridionalis E.S. Ecuador: rég. occid. et interandine. 2. E. Humboldti (Bourc. et Muls.). — Troch. H., B. et M., in Ann. Sc. phys: Lyon (ser. 2°) 1v, 1852, p. 142 (1) (rio Mira, prov. Esmeraldas). — Chrysu- ronia fl. Gould, Monog., v, pl, 327, mai 1859 (d’après le type de Bourc.). Thaurmantias viridicaudus Lawr., in Ann. Lyc. N. Y. déc. 1866, pp. 402- 404 © (de Buenaventiura, par Hicks). Eucephala Humboldti E. S. et Dalm., in Ornis, x1, 1901, p. 219. (EI Paillon, Buenaventura). Colomb. occid. (région basse et humide du Pacifique à Buenaventura, etc.). — Ecuador N.-0.: prov. Esmeraldas. 4° Genre. — FRBASILINNA Boie, in Isis, 1831, p. 546 (type teucotis Vieill. — melanotis SW.) — Basilina (nom. emend. ?) Reichenb., Nat. syst. Vog., 1849, pl. 29. — Feliopædica Gould, Monog. 11, pl. 64, 1858, et Intr. 1861, p. 60. (1) Type à New-York, ancienne coll. Elliot (sec. Ell.). PS OC CE M — Lo « CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 313 1. B. melanotis Sw.). — Troch. m. Sw., in Phil. mag. (n. ser.) 1, 1827, p. 41. — Orn. Arsennii Less. O. M., 1829-1830, pp. xxvrr et 60, pl. 9 S'(Brésil[errore]); id. Troch. supp. O. M. 1832, p. 152 pl. 27 © {Paraguay [errore]); id. Traité Oxrn. 1831, p. 279; et compl. Buff. 1838, p. 558. — Troch.Xicotencal delaLlave in Registro trim., «1, 1833, p. 48. — Troch. cuculliger Licht. in Wied, 1830, n° 29, p. 31; et J. f. Orn., 1863, p. 64. — Heliopædica melanolis Gould, Monog. I, pl. 64, mai 1850. — Basil. leucotis (1) Salv., Cat. xVI, p. 252. — Hyloch. leucotis Hart. in Tierr. Tr., p. 66. — Basil. leucotis leucotis Ridgw., 1. c., v, 1911, p. 378. — Ibid. Cory, Cat. 1918, p. 196. Arizona (2), Mexique et Guatémala. -— Subsp. (B). — S. melanotis pygmæa (E. S. et Hellm.) B. leucolis pygmæa,l E. $. et H., in Nov. Zoolï., xv, 1908, p. 12 (Matagalpa par W. B. Richardson). Zbid. Ridgw. 1. c. p. 381. Nicaragua. 2. B. Xantusi (Lavyvr.) (3). — Amazilia X. Lawr., in Ann. Lyc. N. Ÿ, vi, 9 av. 1860, p. 109 (Agua Escondida). — Heliopædica castaneocauda id. 1860, p. 145 5 (publié en 1862). — Heliop. Xantusi Gould, Monog. u, pl. 65, mai 1861. Ibid Elliot, B° N. Amer., 1865, pl. 23. — Basil. Xantusi Ridgw. I. c. 1911, p. 382. | Basse Californie S.(Cap San Lucas ;S. José del Cabo ; San José del Rancho; Pearcés Ranch ; El Sauz ; la Laguna ; Comondu;. Triunfo ; Santa Anita ; Sierra de la Laguna ; Agua Escondida ; Cacachiles mountains) (4). | 19 Groupe. — GOLDMANIA 47 Genre — GOLDMIANES Nelson, in Smiths. Miscell. Collect., Lvr, juillet 1911 (p. 1) id. Ridgw., Birds N. Amer., v, 1911, p. 452. | 1. G. violiceps Nelson, I. c., p. 1, Ridgw. IL. c., p. 453. | Rép. de Panama or. : Monts Cerro Azul (3.200 à 15.000 p., au N.-0. de Chepo | - dans l’Isthme). | 2e Genre. — GOËTAELSIA | Nelson, ibid., Lx, sept. 1912, p. 6. 1. G. bella. Nelson, I. c., p. 7. Rép. de Panama S.: Cana (2.000 p.) et Mont Pirri (4.500 à 5.000 p.). (4) Sec. Vieillot, mais la description du Trochilus leucotis Vieill. (in N. Dict., xx, p. 428 (du Brésil) et Tabl. encyel. p. 559) ne convient pas à cette espèce « dessus de la tête d'un vert doré sombre, pennes latérales de la queue violet rembruni, » etc. — Lesson a le premier rapporté à tort cette description de Vieillot à son Ornismyia Arsennii (Ois. M. p. 60, et compl. Buffon, p. 558). | (2) Sec. A. K. Fischer in Auk, x1, 1894. pp. 325-326. ) (3) Elliot et Mulsant ont écrit à tort Xanthusi. (4) Localités données d’après Ridgway. 314 EUGÈNE SIMON 20° Groupe. — TROCHILUS 4 Genre, — TÉOCHILUS Iliger, Prodr. Syst. Mamm. et Av., 1811, p. 209 (1). Trochilus G. R. Gray, List. gen. elc., 1840, p. 14 (type unique Tr. polytmus L.). Ibid Gould, Monog. 1 1849, pl. 98. — Polytmus Reichenb., Aufz. Col. 1854, p. 11. — 1bid Bonap., in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 254 (type Orn. cephalatra Less. = Troch. polytmus L.). — Aïthurus Cab. et Heine, in Mus. heine. 111, 1860, p. 50. — Aithurus Gould, introd., 1861, p. 75 et auct. recent. 1. T. polytmus Linné, Syst. Nat., éd. 10°, 1758, p. 120, n° 4 (ex P. Brown, p. 475; Edwards pl. 34, et Sloane, pl. 264, f. 4); et Tr. forficatus, p. 120, n° 5 (ex P. Brown, p. 475 et Sloane pl. 264 f. 1) (2). Orn. cephalatra Less., O. M, 1829-1830, pp. xvin et 78, pl. 17 4. Id Traité Orn. 1831, p. 275. Id. compl. de Buff., 1858, p. 561. Id. Rev. Zool. 1840, p. 73 gt. — Troch. Maria Gosse, in Ann. Nat. Hist. (2° sér.) 111, 1849, p. 258, & (in. Jamaïca : mont Manchester, par R. Hill). Id. Hlustr. B°. Jam., 1849, pl. 22. Jbid P. H. Gosse Birds Jam. 1847, p.97. — Troch.polytmus Gould, Monog. 11, pl. 98, juin 1849.— Polytmus viridans Reichenb. (sec. Patrik Brown) Tr. Enum., pl. 799, fF. 4858-4860. Aïthurus forficatus Heine in J. Orn. x1, 1863, p. 205. — Aüthurus Taylori W. Rothschild, in Bull. Orn. cl. 1894, p. 46 (Jamaïca, distr. de Saint Andrew (3). Aithurus Polytm. Ridgw., 1 c. v, 1911, p. 339. Jamaïque, surtout côte du sud. 2. T. scitulus (Brewster et Bangs) Aithurus s. B. et B. in Pr. N. Engl., Zool. CL (4), 11, fév. 1901, p. 49. — Id. Ridgw. 1911, v, p. 342. Jamaïca N.-E,. (Priestman's river, Portland Parish, etc.) (3) (1) Hliger est, à ma connaissance, le premier auteur ayant cité des exemples à la suite du nom de 7rochilus appliqué à un démembrement du genre linnéen ; il en cite trois : Troch. pella, Tr. forficalus, et Tr. mango L. dont le second est synonyme de Troch. polytbmus L., le même qui a été conservé type par G. R. Gray et Gould. (4) Linné cite aussi à tort la pl. 33 d'Edwards qui représente soit un semialbinisme d'Eupelomena, soit un oiseau de fantaisie fait d'une queue d'Æupetomena adaptée au corps d'une autre espèce à tête bleu et ventre blanc. Une figure d'Audebert et Vieillot in Üis. dorés 1, p. 129, f. 60, faite à Londres, probablement sur le type d'Edwards, ressemble bien plus encore à l’'Eupelomena sauf par la queue verte et le ventre blanc, tandis que le Troch. polybnus a été très bien figuré dans le même ouvrage, p. 146, pl. 67. G. Shaw (in Gen. Zool. x, p. 279, pl. 32) à aussi reproduit la figure d'Edwards sous le nom de Trochilus forficatus. (2} Atération accidentelle. (3) D'après Ridgway cette espèce a été citée par Scott sous le nom de Aîthurus polylnus, in Auk, 1x, 1892, p. 277. (4) Accidentellement sur la côte sud aux environs de Kingston, en même temps que l'espèce précédente, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 319 à } 21° Groupe. — AGYARTRIA (1) | A Genre. — LEUCOCHELONRES ( Agyrtria g Leucochloris Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 10 (type Troch. 4 albicollis Vieill.). + 1. L. slbicollis (Vieill.) Troch. albicollis Vieill. in N. Dict. xxu1, 1818, p. 426 (Brésil ex Delalande). Jbid., Temm. pl. col. ois., liv. 34 (juillet 1823), pl. 203, f. 2. Ibid. Licht. Verz. Doublett. zool. Mus. etc., 1823, p. 13, n° 122 (ét. de Sao-Paulo).— Colibri albogularis Spix, Av. Bras., 1824, p. 81, pl. 82, f. 1 (Minas Geraes). — Troch. vulgaris Wied, Beitr., Nat. Bras. xL1, 1832, p. 72. — Orn. albicollis Less., O. M., 1829-1830, p. 183, pl. 63. — Id., Traité Orn. 1831, | p. 282 ; et compl. Buff. 1838, p. 583. — Leucochloris albicollis Gould, Monog., ( v, pl. 291, sept. 1855. — Leucippus albicollis Reichenb., Tr. Enum., pl. 782, | IT. 4818-4819. J Brésil or. : états de Bahia; Parana (rio Claro ex J. Tar, Carityba ex P. Lom- | bard); Rio; S* Catharina ; S. Paulo. ; — Paraguay. — Argentine : pr. Missiones (à Paggi et San Lorenzo); Tucuman ex Burmeister ; Catamarca orient. (ex Fontana). Ÿ 2. L. Malvina (Reichenb.). — Chlorestes M. Reichenb., Tr. En., p. 4, pl, 696, | F. 4550-4551 (2) (Brésil). — Agyrtria Malvina Cab.et Heine, Mus. heine., m1, p. 33 (sec. Reich.) — Jbid. Pelzeln, Orn. Brasil, 1, 1867, p. 29 (nota 1). — Leucochloris Malvina E. S. et Hellm., in Nov. Zool., xv, 1908, p. 3. * Brésil or, état de Rio à Novo Friborgo (ex Beske, 1847). 2e Genre. — FO W'EMEUS Polytmus (sec. Briss. 1760) G. R. Gray, List. gen. Birds, 1840, p. 14 (type 17. Thaumantias L.) — Thaumatias (3) Bonap. in C. R. Ac. Sc. xxx, av. 1850, p. 382 (type T. Thaumanlias L. (4) — Chrysobronchus Bonap. in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 252 (type Tr. virescens Dumont — Thaumantias L.).— Chlo- ristes (sec. Chlorestes Reich.) Muls. et Verr., in Ess. Class. Tr. 1866, p. 32. Chrysobronchus E. S., Cat., 1897. — Polytmus EIl. (pars) ; Salv. (pars). 1. P. thaumantias (L.) Zroch. {. L., Syst. Nat., éd 12°, 1, 1766, p. 190 (America (1) Je ne citerai pas dans les synonymies, le genre Zeucolit Mulsant et Verr. (Essai classif. Tr. 1866, p. 31) renfermant une douzaine d'espèces du groupe des Agyrlria appar- tenant à cinq ou six genres disparates, sans indication de type. (2) Type unique à Vienne. (3) Thaumantias serait sans doute plus correct, mais à mon avis l'orthographe primi- tive T'haumalias, adoptée par Gould devrait être respectée, si jamais le nom rentre dans la nomenclature. (4) Bonaperte dit expressément « a pour type le Tr. Thaumantias L. » Gould a adopté ce genre Thaumalias mais en lui donnant une acception différente et beaucoup plus étendue, correspondant en grande partie au genre Agyr{ria des auteurs récents et au nouveau genre Chionomesa. 316 EUGÈNE SIMON mérid., ex Briss., Av. 1, p. 677, Seba et Marcgrave (1) — Troch. variegalus G. Chr. Reich, in Mag. Tierr., 1, fase. 3, Erlangen 1795 (ex Richard et Ber- nard, in Act. Soc. Hist. nat. de Paris, 1792, p. 117, sp. n° 47 de la liste des oiseaux envoyés de la Guyane par Le Blond). — Troch. viridis Andeb. et Vieill. Ois. dorés, 1, 1802, p. 101, pl. 41 (Guyane). — Troch. chrysobronchos Shaw, Gen. Zool., vin, 1, 1812, p. 287 (ex Vieill., pl. 41 et Tr. thaumanlias p. 285 (ex L.) Tr. thaumantias (ex Buffon, pl. enlum. 600, f. 1). — Troch. virescens Dumont ex Dict. Se. nat., x, 1848, p. 49 (ex Vieill., pl. 41). — Orn. viridis Less., O. M., 1829-1830, pp. xxx et 178, pl. 60 (Trinidad, Guyanes) (non Less. Tr., pl. 33). — Id. Compl. Bul,, 1838, p. 582. — Chrysobronchus virescens Gould, Monog., tv, pl. 230, sept. 1858.— Leucippus chrysobronchus Reichenb., Tr. Enum., pl. 761, #. 4816-4817. — Polylmus leucochlorus Heine, in J.Orn., 1868, p. 176 (Vénézuela). Polylmus thaumantias chrysobronchus Hellm., in Nov. Zool., x, 1906, p. 36. — Jbid., Berl. id. xv, 1908, p. 264, n° 297, — Ibid. Cory, Cat. 1918, p. 229. — Polytmus chrysobronchus Chubb, B% Brit. Guiana, 1916, p. 414. Ile de Trinidad. Guyanes. Vénézuela or. : bassin de l’'Orénoque (San Fernando) — Brésil : Matto-Grosso occid. (Cuyaba, Caiçara, Engenho de Gama par Natter, S. Luis de Caceres, par Mocquerys). — Bolivie : Mojos, par d'Orbigny. Subsp. (B). —P. thaumantias andinus (E.S.).— Chrysobronchus thaum. andinus E. S., Cat. Tr., 1897, p. 24 (nom. nudum) (2). Colombie : savane de Bogota (3). Subsp. (G.) — P. thaumantias chloroleucurus. — (Cab. et Heine), in Mus. heine. 11, 1860, p. 5 nota (sec. Troch. chloroleucurus Saucerotte, nom, nud. (4) — Polytmus Thaumantias L. 1766 (pars) — Ibid., Cory, 1918, p. 229. Brésil : états de Bahia et de Pernambuco — (?) Vénézuela (sec. Heine). 3° Genre. — SIA AGDITES (5) Boie, in Isis, 1831, p. 547 (type Fr. viridissimus Vieill. = Theresiæ, désigné par Gray in Cat. gen. 1855, p. 21, n°314 (6).— Chrysobronchus Bonap., Consp. Syst. Ornit. 1854, p. 33 (ad part.).— Chlorestes b Smaragditis Reichenb. Aufz. d. Colib., 1854, p. 7 (ad part.). — Polytmus EN. Salv. {ad part.), — Smarag- dites E. S., Cat.1897. — Psilomycter Hart., in Orn. Monatsb., vu, 1899, p.10; et Tierr. Tr., 1900, p. 104 (type Tr. Theresiæ). oo (1) L'indication de Brisson se rapporte à la forme de la Guyane; celle de Marcgrave : probablement à celle du Brésil (cAloroleucurus) (2) Les caractères de la sous-espèces sont donnés dans le Synopsis, voir Supra p. 101. (3) Paraît y être rare et y remplacer le type. (4) Heine donne en note les caractères de la sous-espèce ce qui confère une validité au nom de Zrochilus chloroleucurus, simplement proposé (nomen nudum)par Saucerotte pour les Polutnus du Brésil, mais il le fait d’après un mâle adulte du Vénézuela, provenance très V Il incertaine. (5) Snaragdites Westwood, Hyménoptères, est postérieur (1833). (6) Les autres espèces constituent un ensemble très hétérogène. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 317 1. S. Theresiæ (Da Silva Maia). —— Troch. virilissunus (non Gm.) Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 102, pl. 42 (de Cayenne) (1). — Troch. viridis id. in Tabl. encyclop., pars 2, 1823, p. 557 (ex pl. 42) (2). -- Orn. viridis Less., Tr., 1832, p. 96, pl. 33 (non Less., O. M. pl. 60). — Troch. Theresiæ Da Silva Maia, in Minerva Bras., 1843, p. 2 (le Para, in Mus. nac. de Rio) (3) — Chlorestes (Smaragditis) viridissima Reichenb. Tr. Enum,, pl 6%, f. 4547-48. — Chrysobronchus viridicaudalus Gould, Monog., 1v, pl. 231, sept. 1858. — Polyitmus Theresiæ Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 5. Polytmus viridissimus Gould, Introd., 1861, p. 127. — Ibid. El, Syn,, p. 214. — 1bid. Salv., Cat.p. 176. — Psilomycter Theresiæ lyvicus Hart., Tierr. Tr., 1900, p. 104. — Polytmus Theresiæ Berl., in Nov. Zool. xv, 1908, p. 264. Guyanes anglaise, hollandaise et frangaise. 3résil : bassin de l’Amazone, du Para à Manaos, rio Madeira, rio Tapajoz et rio Negro. Subsp. (B). — $. Theresiæ leucorrhous (Sclater et Salvin).— Polylmus L. Sel. et Salv., in P. Z. S., 1867, p. 584 et p. 752 (4) (de Cobati). — Ibid. Gould, in P. Z. S., 1872, p. 505. Brésil : rio Negro super. à Cobati (par A.R. Wallace) Macubilanas (par Natt.)— Pérou orient. : Xeberos au N.-0. de Yurimaguas(E. Bartlett). Æ Genre. — MOLKHIENEYEA Bonap. in Rev. Mag. Zool., 1854, p. 249 (type Tr. fallax Boure.). — Leucippus (non Bonap.) Gray, Catal. gen. et subgen. ete, 1855, p. 319 (type Tr. fallax). — Dolerisca (nom. émend.) Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 6. — Dolerisea Gould, Intr., 1861, p. 56 (D. fallax). . 1. D. fallax (Bourc.) Troch. f. Bourc. in Rev. Zool., av. 1843, p. 103 (Caracas [errore]) — id. Bourc.et Muls., in Ann. Sc. phys. Lyon,'vr, 1843, p. 44. — Troch. (Lampornis ?) fulviventris Gould, in P. Z. S., x1v, 1846, p. 88 (Véné- zuela). — Leucippus fallax Gould, Monog., 11, pl. 56, sept. 1856 (Vénézuela, par Dyson). — Ibid. Reichenb., Tr. Enum., pl. 783, ff. 4820-21. Dolero- myia f. Bonap. I. c., 1854, p. 249 — Dolerisca f. Cab. et Heïne, I. c., 1860, p. 60. — Zbid., Gould, Intr., p. 56, n° 64. Doleromyia pallida Richmond, in Auk, xu, 1895, p. 369 (ins. Margarita), ibid in Pr. Nat. Mus., xvirr 1895, p. 668.— Leucippus fallax Richmondi (nom. nov.) Cory, in Field Mus. Nat. Hist., Chicago 1, n° 9, 1915, p. 303 (5); id. 1918, p. 174. (1) Certainement très différent du 7». viridissimus (d’après l’Or-vert de Buffon), de Gmelin « Tr. viridissimus, abdomine albo, cauda chalybæa » ce qui convient mieux à un Chlorestes ou à un Prasitis. (2) Dans cet ouvrage Vieillot mentionne deux Trochilus viridis; le premier, p. 551, d'après la pl. 15 des Ois. dorés, correspond à Lampornis viridis. (3) Description reproduite par H. et R. Ihering in Catal. Fauna Brasiliera, 1, Aves 1907, Annexo 1, p. 426. (4) Type à Londres. (5) Nom nouveau proposé par C. B. Cory pour remplacer celui de pallida Richmond, præccupé par Leucippus pallidus Tacz, 318 EUGÈNE SIMON Vénézuéla N.-E, : Cumana, Carupaño, ile Margarita, île Tortuga. etc. — Guyane française (par Geay, au Mus. de Paris) (1). Espèce propre au littoral, sur les Rhizophora et autres arbustes semi-mari- times. Subsp. incerlissima. — (B). D. fallax cervina (Gould). — Dolerisca cer- vina Gould, Intr., 1861, p. 56, n° 65 (2) (incert. sed.). — Leucippus fallax fallax Cory, 1. c., 1918, p. 174. Colombie N. (littoral). Vénézuela N.-E. : lagune de Maracaïbo (?) 2. D. Baeri(E.S.) Leucippus Baeri E. S. in Ornis, 1X, 1901, p. 202 (Tumbez par G. À. Baer). Pérou N.-0. : Tumbez, espèce de la zone littorale désertique (3). Genre, — AUGASTES Gould, Monog., 1v, pl. 221, juin 1849 (type Troch. superbus Vieill.) — Rham- phomicron g Lamprurus Reichenb. Aufz. d. Colib., 1854, p. 12 (type Orn. lumachellus Less.). 1. A. superbus (Vieill.). — Troch. s. Vieill., Tabl. encyclop. et meth., Orn., pars 11, 1823, p. 561 (Brésil). — Troch. scutatus Natt. in Temm., pl. col. 50° livr., oct. 1824, pl. 299, f. 3. — Orn. Natlereri Less., O. M., 1829, p. 75, (1) Je ne suis pas sûr que toutes les localités indiquées de Colombie pour le L. cælestis s'appliquent hien à la forme Xingi pseudocælestis. (2j J'ai recu des andes de Mérida au Vénézuela un Lesbia de cette forme mêlé à de nombreux L. caudata mais un peu moins bien caractérisé que l’unique specimen du Choco qui m'a été communiqué par Hellmayr. (3) Seule figuré reconnaissable de la forme holocyaneus, mais avec des localités erronées. (4) I1 m'est impossible de savoir auxquelles des formes de Z. Kingi s'appliquent les citations suivantes: Troch. cyanurus (ex Lath. non Vieill.) Stephens ap. Shaw, Gén. Zool. x1v, 1826, p. 239. — Z. Xingi et cyanura Heïine, J. Orn., xr, 1863, pp. 222-223. — Mellisuga Salvadori Benvenuti, in Ann. Mus. Zool. Firenze (n. ser.), 1. 4865, p. 204 (n. Grenada). — Cynanihus forficatus (ex L. [errore|) Ell., Syn., 1878, p. 451. — (yanoleshia Cyanura typica Hart. in Tierr. Tr., 4900, p. 175. — Salvin à confondu presque toutes les espèces à rectrices bleues du genre, sous le nom de Cyanol. Gorgo in Cat., xvr, p. 137. 388 EUGÈNE SIMON pl. 16. — Id., Traité Ornith., 1831, p. 284. — Id., Compl. Buff., 1838, p. 561 (Brésil). — Augastes scutatus Gould, Monog., 1v, pl. 221, juin 1849 (Ecuador [errore]). — Aug. superbus Ell. 1878. Salv. 1892. Hart., 1900, etc. — Aug. scutatus Cory, 1918. Brésil orient. : états de Bahia et! de Minas (distr. de Diamantina, serra de Communaty, pico Itacolumi). 2. A. lumachellus (Less.) Orn. l. Less., in Rev. Zoo!l., 1, 1838, p. 315 (Bahia au Brésil). — Troch. l. Bourc. in Rev. Zool., 1846, p. 313 (Bahia). — Augastes lL. Gould, Monog., 1v, pl. 222, juin 1849. — ARhamphomicron Lamprurus L. Reichenb., Troch. Enum., pl. 823, ff. 4829-4831. Brésil orient. (1). 2 Genre. — SCHISTES Gould, in Jardine, Contrib. Orn., 1851, p. 140 (type S. albogularis Gould). 1. S. albogularis Gould, in Jardine, Contrib. Orn. 1851, p. 140. (Pichincha par Jameson). — S. personatus Gould, in P.Z.S., xxvurr, 1860, p. 311 (Pallatanga par Fraser). — Jbid., Gould, Monog., 1v, pl. 219, oct. 1853 gt. — S. albo- gularis ©, id., pl. 220, oct. 1853. Colombie : andes occid. et versant occid. des andes centrales; vallée de la Cauca (2). — Ecuador: rég. interandine. Subsp. (B). — S. albogularis bolivianus E. S. Bolivie (Buckley). 2. S. Geoffroyi (Bourc.). — Troch. G. Bourc. in Rev. Zoo!l., avr. 1843, p. 101 (vallée de la Cauca, près Cartagena) (3).— 1d. Bourc. et Muls., in Ann. Sc. phys. Lyon, vi, 1843, p. 37, pl. 3. — Schistes G. Gould, Monog., 1v, pl. 218, oct. 1853. Colombie : andes orientales : savane de Bogota. — Ecuador : région orien- tale. — Pérou (Paltaypampa, par Jelski). 43° Groupe. — HELIOTRIX 4 Genre. — BIELIOTEREN Heliotrys (sic) Boie, Isis, 1831, p. 547 (type Tr. auritus Gm., désigné par G. R. Gray en 1840) (4). — Heliothrix (nom. emend.) Strickl. in Ann. nat. Hist., (sér. 4°) 1841, p. 419. — Heliotrix (nom. emend.) E. S., Cat. 1897. (1) Cet oiseau, qui était envoyé assez souvent autrefois, du temps des frères Verreaux, est devenu très rare aujourd’hui. Sa provenance exacte est incertaine; les spécimens que j'en ai vus, tous très vieux en collection, étaient soit montés, soit préparés à la manière de Bahia. (2) Se trouve très rarement mêlé au S. Geo/froyi dans les lots d'oiseaux de Bogota, tandis qu’il domine dans la vallée de la Cauca et qu'il se trouve presque exclusivement dans les andes de l’Ecuador sauf sur le versant amazonien. (3) Provenance peut être erronée car d’après Chapman, le S. Geoffroyi, très commun dans la haute vallée de la Magdalena, est remplacé par S. alboqularis dans celle de la Cauca. (4) Comprenant Troch. auritis Gm., petasophorus Wied et sculatus Vieill. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 389 1. H. auritus (Gm.) Troch. auritus Gm., Syst. Nat., éd. 13, 1, 1788, p. 493 (ex Briss., 11, pl. 37. f. 3), ibid., Audeb. et Vieill. Ois. dorés, 1, 1802, p. 67, pl. 27 Gt (Guyane), pl. 26, ©. — Orn. aurita Less., O. M., 1829-1830, p. 63, pl. 10 . pl. 11, ©. — Id, Traité Ornith., 1831, p. 275; et Compl. Buff, 1838, p. 558 (Guyane et Brésil). — Orn. nigrotis Less., Colib. supp. O0. M. 1831, p. 97 (1); et Tr. index, 1833, p., xx, n° 48 (Guyane). — Hel. auritus Gould, Monog., 1v, pl. 213, oct. 1853. — Hel. longirostris Gould, in P. Z.S., 1862, p. 124 © (Ecuador). — Hel. colombianus Boucard, Gen. Humm. Bds., 1894, p. 313 (Colombie et Ecuador). Fe Guyanes fr., holl. et angl. — Vénézuela N.-Or. — Colombie sept. et andes orient. à Bogota. — Ecuador : rég. nord et orient. — Pérou du nord (Huambo par Stolzm.), et amazonien : (Pebas par Hauxw.; Ucayali par Bartlett). — Brésil N. : serra de Lua sur le rio Branco. Subsp. (B). — H. auritus auriculatus (Nordmann), — Troch. auricu- latus Nordmann, in Erman'’s Reise, 1835, p, 5, pl. 2, f. 1 æ,f. 2Q (Rio-de-Janeiro) (2). Brésil S. E. : états de Rio, de Parana et de S. Paulo. Subsp. (G). — H. auritus Poucheti (Less.). — Orn. Poucheti Less. in Rev. Zool., 1840, p. 72 (Cayenne [errore]). — Heliothrix auriculatus Gould, Monog., 1v, pl. 214, oct. 1853. — Hel. auritus Tacz., Orn. Pér. 1, p. 363 (sec. Berl.) (3). — H. aurilus auriculatus Hellm., in Nov. Zool., XII, 1905, p. 298. Brésil or. : états de Bahia et de Goyaz; Amazonas: rio Madeira (à Calama, sec. Hellm.).— Pérou central (4) et oriental. Subsp. (D). — H. auritus phænolæma (Gould). — Hel. phaïnolæma Gould, in P.Z.S., 1855, p. 87 (rio Napo ferrore]). — Id., Monog., 1v, pl. 215, août 1859 (rio Negro super.) (5). — H. auriculatus phaïnolæma Hellm., in Nov. Zool., xI, 1905, p. 297. — H. auritus phaïnolæma id.. in Abh. Bayer. Ak. W., XXVI, 11, 1992, p. 55. Brésil N : bas Amazone dans l’état du Para. 2. H. Barroti (Bourc.). — Troch. B. Bourc., in Rev. Zool., mars 1843, p. 72, (Colombie N, Cartagena). — Orn. Gabriel Del., in Echo du Monde savant, n° 45, 15 juin 1843, 1* sem., col. 1070. — Hel. purpureiceps Gould, in P.Z. S., 1855, p. 87 (Popayan). — Id., Monog., 1v, pl. 216, août 1859. — Hel. Barroti Gould, id., pl. 217, oct. 1853 (Veragua ou Cartagena par Warsze- wicz). — Hel. Barroti Gould, Intr. 1861, p. 122 (— purpureiceps monog.). — Hel. violifrons id., p. 122 (— Barroti monog.). — Hel. Barroti alincius, (4) Nom nouveau proposé pour l'oiseau figuré comme femelle de Orn. aurita sur la pl. 41 du volume précédent ; changement inutile la première détermination était exacte. (2) Pour l’éthologie cf. Deville, in Rev. et Mag. Zool., 4852, p. 216 ; mais l'indication de la prov. de Bahia doit se rapporter à la forme Poucheti. (3) Probablement aussi A. auritus cité de Cosnipata par H. Whitely. (4) Les Heliothrir cités par Boucard, sous le nom inédit de //. æquatorialis, comme rapportés par Buckley de l'Ecuador, sont des peaux préparées à Bahia, (5) Localité peut-être erronée, 390 EUGÈNE SIMON Oberh., in Pr. U. S. Nat. Mus., xx1v, 1902, p. 339. (Choctun, Guatémala). — Hel. Barroti Ridgw.,B d° n. Amer., v,1911,p. 563. id. Chapman, I. c., 1917, p. 310. Honduras brit. — Guatémala. Nicaragua. Costa-Rica. rép. de Panama. Vénézuela N.-E. (1). Colombie N. (Cartagena), andes occid. (Choco), centrales (Remedios), orient. (Bogota), vallée de la Cauca (Antioquia à Popayan) et de la Magdalena. — Ecuador. 2 Genre. — MELIACZEN Boie, in Isis, 1831, p. 546 (2) (type Troch. dilophus Temm. — cornutus, désigné par G. R. Gray en 1840). — Heliactinia (nom. emend.) Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 12. 1. H. cornutus (Wied). Troch. c. Wied, Reise Bras., 11, 1821, p. 190 (Campos Geraes, près des sources du rio san Francisco). — Troch. dilophus Vieill. in Tableau encycl. et meth. Orn. pars 2, 1823, p. 573. — Troch. bilophus Temm., pl. col., liv. 3, 25 déc. 1824, pl. 18, f. 2. — Mellisuga bilopha Stephens ap. Shaw, Gen. Zoo!l., x1v, 1826, p. 251, pl. 30.— Orn. chrysolopha Less. O, M., 1829-1830, p. 55, pl. 7 et 8; id. Colib. supp. O. M. p. 162, pl. 32; id., Traité Ornith., 1831, p. 276 : id., Compl. Buff. 1838, p. 557. — Heliactin cornuta Gould, Monog., 1v, pl. 212, mai 1856. — Heliactinia chrysolopha Reichenb., Tr. Enum., pl. 814, ff. 4902-4904. Brésil : états de S. Paulo, Minas-Geraes (distr. de Diamantina), Goyaz, Matto-Grosso, Bahia (Morro de Candenba) (3). 44 Groupe, — L0DDIG/ORNIS 4°" Genre. — LODDIGIORNES Loddigiornis Bonap. in C. R. Ac. Sc., xxx, 1850, p. 381. — Loddigesia Bonap., Consp. Gen. Av.r, 1850, p. 80, n° 184 (4)(type Tr. mirabilis Bourc.) — Ortho- rynchus g Mulsantia Reïichenb., Aufz. d. Col., 1854, p. 12. — Platura (sec. Platurus Less.) Muls. et Verr., Ess. Classif., 1866, p. 80. — Thaumatoëssa (subst. à Loddigesia), Heïine in J. Orn. xt, 1863, p. 209. 1. L, mirabilis (Bourc.). — Troch. m. Bourc. (Lodd. M. S.), in P. Z. S., xv, 1847, p. 42 (Chachapoyas, par Matthews). — Id., in Rev. Zool., août 1847, p. 253. — Loddigesia im. Gould, Monog., int, pl, 161, sept. 1861. — Ortho- rynchus Mulsanlia mirabilis Reichenb., Tr. Enum., pl. 810, f. 4888 (sec. Gould). (Ethol, cf. Stolzm., Orn. Pér. 1, p. 321). Pérou N. : Leimabamba, Levanto, Tamiapampa, San Pedro, Chachapoyas, de 2100 à 2700". ; (1) Un mâle reçu par moi-même de la cordillière de Paria, (2) Comprenant aussi Tr. exilis Lath. (Wicrolyssa) et Langsdor/fi Vieill. (Gouldomyia). (3) Pour l’éthologie ef. E. Gounelle, in Ornis, fév. 1909, p. 181. (4) Le nom de Zoddigiornis, bien qu'antérieur, paraît avoir été proposé pour être substitué à celui de Loddigesia, præoccupé en Botanique, en avril 1850. Bonaparte ne connaissait le nom Loddigesia que par une indication in litteris de Gould. | | CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 391 45° Groupe. — HELIOMASTER 7 Genre — ANTHOSCÆNUS Corinnes (sec. Less.) G. R. Gray, Cat. gen. et subgen. Birds, 1855, p. 21, n° 326 (nom. præocc.) — Ibid. Hand List. 1, 1869, p. 137. n° 501.— Floricola (nom. præocc. (1). El. Syn. 1878, p. 82 (type Troch. longirostris Vieill.) — An- thoscenus (substitué à Floricola) Richmond, in Pr. biol. Soc. Wash. xv. avr., 1902, p. 85. — Anthoscænus (nom. emend.) Hellm. in Nov. Zool. x, 1906, p. 36 (2). 1. A. Constanti (Del.) — Orn. C. Del., in Echo du Monde savant, 1843, 1° sém, n° 45,15 juin 1843, col. 1069 (3)(Guatemala), — Heliomaster C. Gould, Monog. 1V, pl. 260, mai 1853 (Guatemala). Floricola vel Anthoscænus Constanti auct. recent. — À. Const. Constanti Ridgw. Bd° n. Amer., v, 1911, p. 350.— Ibid. Cory, Cat. 1918, p. 293. Nicaragua. Salvador. Guatemala et Costa-Rica. Subsp. (B). — A. Constanti Leocadiæ (Bourc.et Muls.). — Troch. Leo- cadiæ B. et M., in Ann. Sc, phys. Lyon, 1v, 1852, p. 141 (Mexique). — Heliomaster pinicola Gould, Monog. 1v, pl. 261, mai 1853 (4) (Mexique par Floresi). — Heliom. Leocadiæ Gould, Intr., p. 140. — Floricola vel Anthoscænus Leocadiæ (5) auct. recent. — A. Constanti Leocadiæ Ridgw. 1. c. 1911, p. 352; ibid. Cory 1. c., p. 291. Mexique sud et ouest : états de Chiapas, Oaxaca, Guerrero, Michoacan, Jalisco, Sinaloa et territ. de Tepic. 2. À. longirostris (Vieill.) — Troch. l. Audeb. et Vieill., in Ois. dorés, 1, 1802, p. 128, pl. 59 (inc. sed. (6). — Tr. superbus Shaw et Nodder, Natur. Miscell. (1) Gistel avait proposé en 1850 dans Handbuch d. Naturg. all drei Reiche, p. 404, lenom de Floricola pour remplacer celui de Pales Chevrolat (Coleoptera, in Cat. Deiean 1834), qui ne lui paraissait pas conforme au code de nomenclature de la Philosophia entomologica de Fabricius — on pourrait objecter que ce genre Pales (Colcopt.) n'ayant été caractérisé qu’en 1858 par Redtenbacher, in fauna austriaca, éd. 2, p. 295, n'était en 1850 qu’un nom de catalogue (nomen nudum) et que Gistel ne pouvait valablement le remplaeer — d’un autre côté cependant, Chevrolat, sans donner les caractères du genre, cite une espèce type: P. ulema Megerle (Germar), ce qui lui donne une sorte de validité, au moins égale à celle des genres de 7rochilides de Reichenbach, dont l’admission n’a jamais fait de doute. — Pales (Coleopt.) a été attribué à Chevrolat 1834, par Agassiz (Nomencl. Zool.), Scudder, Redten- bacher, Chapuis etc., étant præoccupé dans l’ordre des Diptères il a été remplacé en £upales par Lefèvre, mais seulement en 1885, bien postérieurement à Gistel. — Le genre Noda est exactement dans le même cas, changé en Brachypnoea par Gistel en 1850, en Nodonota par Lefèvre en 1885. (2) Reichenbach, qui comprenait dans le genre Selasphorus Sw. toutes les espèces du genre /eliomaster Bonap., a écrit à la page 11 de l’'Enum. Trochil. Selasopherus mais il s’agit d’une simple faute typographique d’un nom écrit correctement à la page 10 du même ouvrage et non d’un nom nouveau pouvant être substitué à Æloricola. (3) Type à New-York, anc. coll. Elliot (sec. Ell.) (4) Type à Londres (sec. Salvin). (5) L'orthographe Leocardiz Salv., résulte sans doute d’une faute typographique: (6) Vieillot a plus tard indiqué Trinidad, in Nouv. Dict. vu, 4817, p. 360. 392 EUGÈNE SIMON xut, 1802, pl. 51 (1). — 1bid. Shaw, Gen. Zool. vit, p. 1, 1812. p. 323, pl. 41, f. 2. — Orn. superba Less. O. M., 1829-1830, pp. xxv et p. 4, pl. 2 ; et Col. supp. O. M, p. 164, pl. 33 (Trinidad); id. Traité Ornith. 1831, p. 278. — Id. compl. de Buffon 1838, p. 553. — Heliomaster longirostris Gould, Monog. iv, pl. 259, mai 1853. — Floricola longirostris EI, Syn., p. 83. — Ibid. Salv. Cat. p.229. — F1. longirostris pallidiceps (non Gould) et veraguensis (2). Bou- card, Gen. Humm. B., pp. 302-304. — Floricola superba Hart. in Tierr. Tr. p. 192 — Anth. longirostris et longirostris pallidiceps (saltem ad part.) Ridgw. Bd° n. Amer. v, 1911, p. 349. Ile de Trinidad. Guyanes angl., holl. et française. — Vénézuela or. (Cumana, Orénoque) et N. (Caracas, S. Esteban) — Colombie N. (Santa-Marta) — Rép. de Panama (Chiriqui). — Costa-Rica (S. José). — Guatémala (3). — Pérou amazonien (Pebas, Nauta, Iquitos, Rioja) — ? Bolivie. Subspecies (B). — À. longirostris chalcura E.S. —? Heliomaster Sclateri (non Cab. et Heine) Gould, Intr., 1861, p. 139 (Costa-Riea, par Wars- zewicz) (4). Subsp. (C). — A. longirostris Stuartæ (Lawr.) — Heliomaster St. Lawr. in Ann. Lyc. N. Y.vir, avril 1860, p. 107 (Bogota). (?) — Hel. Sclateri Cab. et Heine, in Mus. heine. 111, 1860, p.54(Vénézuela)(5).— Hel. Stuartæ G. R. Gray, Hand List. 1, 1869, p. 137, n° 1760. — Floricola superba Stewartæ (6) Hart., in Tierr. Troch. 1900, p. 192. — Anthoscænus longir. Stewartæ Chapman in Bull, Amer. Mus. n. h. XxXvI, p. 311, n° 1413. Colombie : andes sept. (Santa-Marta) ; occid. (Cali); centr. et orient. (Honda, Bogota, San Augustino, etc,); amazonienne (Llanos du rio Meta). Subsp. (D). — A. longirostris pallidiceps (Gould). — Heliomaster p. Gould, Intr., 1861, p. 139. (Mexique et Guatémala [errore)). Mexique : états de Veracruz et de Guerrero (7). Subsp. (E). — A. longirostris albicrissa (Gould). — Jeliomaster a. Gould, in P. Z.S., 1871, p. 504 (Ecuador : Citado, par Buckley). Ecuador occid. (8). (1) Cette figure et celle de Vieillot ont été dessinées par Syd. Edwards sur le même oiseau, dans la collection Thompson à Londres. La priorité de Vieillot n’est pas certaine. (2) Oiseau dont la gorge est passée au gris violacé par suite d’une altération accidentelle. G) Dans la collection Boucard sous le nom erroné de Floricola pallidiceps Gould. (4) Sans localités précises. (5) Localité sans doute erronée ; la diagnose s'applique beaucoup mieux à la forme de Bogota « minor, rostro longiore, supra cupreo virescens, pileo splendide cæruleonitenti, subtus gula purpurea » je ne puis cependant affirmer que cette forme n'existe pas au Véné- zuela. Conjointement avec la forme type; M. Chapman cite en effet deux spécimens de Ber- mudez (Vénézuela) qui par la longueur de leur bec (30,5 et 31 "/") ressemblent plus à ceux de Bogota qu’à ceux de Trinidad. (6) Sluartæ et Stewart: sont deux formes orthographiques d’un même nom, je me suis assuré que la description originale de Lawrence porte Stuartæ, qui doit prévaloir, c'est à tort que j'ai écrit S/ewartæ dans le Synopsis p. 219, race locale (C). (7) Les oiseaux indiqués sous le nom de pallidiceps du Guatémala, du Costa-Rica et de Panama, se rapportent tous à la forme type ou à la forme chalcura. (8) Indiqué par erreur du Pérou par Taczanowski (à Lechugal, Paucal, Nancho): CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 393 2° Genre. — LEPIDOLARVYNX Selasphorus g Lepidolarynx Reichenb., Aufz. d. Colib. 1854, p. 13 (type Tr. mesoleucus Temm.) — Ornithomyia Bonap., in Rev. et Mag. Zool., 1854, p. 251 (pars Tr. mesoleucus).— Corinnes (sec. Less., nom. præocc.)G.R. Gray, Cat. Gen. et Subgen. Birds, 1855, p. 21, n° 326. — Id. in Hand. List. 1, 1869, p, 82 (type Tr. mesoleucus). — Calliperidia, subgen. Lepidolarynx (sec. Reichenb.) Muls. et Verr., Ess. Classif. Tr., 1866, p. 50. — Lepidolarynx El. Syn., 1878, p. 84. 1. L. squamosus (Temm.) — Troch. squamosus Temm., in PI. Col., liv. 34, 26 juillet 1823, pl. 203, £. 1. — Troch. mesoleucus ibid., liv. 53, 25 déc. 1824, pl. 317. — Orn. mesoleuca Less. O. M. 1829-1830, pp. xx1v et 110, pl. 29 Set 300. — Id., in Compl. Buff. 1838, p. 568 (Brésil). — Orn. Temminki Less. O. M. p. 88, pl. 20, «jeune. — Heliomaster mesoleucus Gould, Monog., 1v, pl. 262, mai 1853. — Lepidolarynx mesol. id. Intr., 1861, p. 140, n° 192. — Ibid. EIl., Syn. p. 85. — Jbid. Salv. Cat. p. 120. — Heliomaster squamosus Cab. et Heïine, in Mus. heine., 11, 1860, p. 53. — Jbid. Hart., in Tierr. Tr., p- 53. Brésil S. E. : états de Bahia, de Pernambuco, de Minas, de Rio, de S. Paulo. æ° Genre. — HELIOMASTER Bonap., in C. R. Ac. Sc. xxx, 1850, p. 382 {type Orn. Angelæ Less.) (1). — Calliphlox g Calliperidia Reichenb., Aufz. d. Colib. 1854, p. 12 (type Orn. Angelæ Less.) — Ornithomyia Bonap. in Rev. Mag. Zool. 1854 (pars, Orn. Angelæ). — Calliperidia subgen. Calliperidia (sec. Reichenb.) Muls. et Verr. Ess. Classif. 1866, p. 50 (2). 1. H. furcifer (Schaw) — Troch. f. Schaw, Gen. Zool.. vu, 1, 1812, p. 280 (Q) (Paraguay ex Azara). — Tr. caudacultus et Tr. Azara Vieill., in N. Dict.. vit, 1817, p. 347; ibid. in Tabl. Encycl. Orn., 2 p. 4. 1823, p. 549 (Paraguay ex Azara) (3). — Tr. regis Schreibers, in Isis 1833, p. 533 et Collect. Fn. Bras. 1, pl. 1, f. 1. — Orn. Angelæ Less., Illustr. de Zoo!l., 1, liv. 8, pl. 45 5 et 46 O, juillet 1833. — Heliomaster Angelæ Gould. Monog. 1V, pl. 263, mai (4) L'auteur dil à ce propos « genre Heliomasler avec cinq espèces, dont le type est Orn. Angeli Less. »; plus tard Bonaparte a altéré l'orthographe de ce nom en //eliomastes et en a même changé le type (type Troch. longirostris Vieïll.) in Rev. et Mag. Zoo!l., vi, 1854, p. 251. (2) Calopistria par Bonaparte est un lapsus. (3) A part ces deux espèces et le Tr. ruficollis (cité plus haut au genre Hylocharis), il est impossible de tenir compte des noms donnés par Vieillot et Shaw à des Trochilidés indiqués sommairement, et paraît-il de fantaisie, par Azara (in Apuntamientos para la Hist. Nat. de los Pajaros de Paraguay, y Rio de la Plata, n1, p. 484) : jene parlerai donc pas des Troch. fasciatus et lucidus Shaw ; quadricolor, splendidus, marmoralus, cyanurus et leucocro- taphos Vieill. ; pas plus que des Tr. purpuratus (torquatus Latham), auruntius et flavi- frons Gm., nommés d’après des dessins insignifiants de Pennant, in Gen. of Birds, p. 68, pl. 8 — pour les oiseaux d’Azara cf. aussi, H. Burmeister, sobre los Picaflores descriptos por D. Felix de Azara, in Anales del Mus. publ, de Buenos Aires, 4864, pp. 67-70 et J. f, Orn., 1865, pp, 225-229, 1866, pp. 88-90. 394 EUGÈNE SIMON 1853. — Calliphlox Calliperidia Angelæ Reichenb., Tr. Enum., pl. 842, ff. 4986-4989. — Campyloplerus inornalus Burmeister in J. Orn., 1860, p. 244 (1) (Resp. Arg.). — Calliperidia Angelæ Gould, Intr., 1861, n° 298. Brésil sud : états de Goyaz, Matto-Grosso, Rio Grande do Sul. — Bolivie : Chaco oriental — Paraguay — Argentine : prov. de Jujuy (E. Lünnberg), Salta, Tucuman |(Lillo, Baer), Catamarca orient. (Fontana), Chaco (Ven- turi), Entre-Rios, Cordoba (Schulz.), B. Aires. 46° Groupe. — ARCHILOCHUS (2) SECTION À. — 4° Genre. — RBHODOPIS Calliphlox g Rhodopis Reichenb., Aufz. d. Col., 1854, p. 12 (type Orn. vesper Less.).— Rhodopis Gould et auct. 1. R. vesper (Less.) — Orn. vesper Less., O. M., 1829-1830, pp. 85 et xv, pL 19 (Chili, près Valparaiso (3), id. traité Orn., 1831, p. 273 et Compl. Buff. 1838, p. 263. — Calliphlox Rhodopis vespera Reichenb., Tr. Enum., pl. 841, fT. 4984-4985.— Rhodopis vesper Gould, Monog.,1n, pl. 154, mai 1856 (Pérou, par Warszewicz). Pérou sud-ouest : prov. d’Arequipa (Arequipa, Arica, Islay), de Moquegua et de Tacna (4). , 2. R. atacamensis (Leybold). — Troch. atacamensis Leybold in Ann. univ. Santiago, xxx11, 1869, p. 43 (Capiapo par Leybold). — Rhodopis À. Martens, in J. Orn., 1875, p. 442. — Ibid. Salv., Cat. xvi, 1892, p. 830. Pérou du nord : déserts de Sechura : prov. de Piura (Paita, par A. H. Markham, sec. Salv.) ; prov. de Lambayeque; prov. de Libertad (Truquillo, (1) Sec. H. Burmeister, in P. Z. S. 1865, pp. 466-467. (2) Pour les genres Cyanopogon, Cora et Elisa attribués par Reichenbach à Bonaparte, voir p. (3) Localité en partie erronée; l'oiseau figuré par Lesson est bien la grosse forme que l'on reçoit du sud du Pérou, comme le montre son uropygium roux, sa taille, et la longueur de son bec, dépassant 27 m/m ; j'ai pu voir au Muséum le type de Lesson, son étiquette ne porte qu’une seule indication très vague « Chili », et sur les registres d'entrée de l’époque j'ai lu cette mention « acquis par échange de M, F. Prévost en 1827 », le mot Valparaiso paraît avoir été bénévolement ajouté par Lesson; le même auteur a plus tard indiqué le Rhodopis du Mexique (in Rev. Zool. 1838, p. 314) ce qui est encore bien plus invyrai- semblable. Je ne pense pas que le genre Rhodopis s'étende à Valparaiso ; dans tous les cas il y serait plutôt représenté par À atacamensis.— Gould, dont les figures sont parfaites (pl. 154), a très bien délimité l'aire occupée par le Rhodopis vesper typique, d’après les oiseaux rapportés du sud du Pérou par Warszewicz, principalement d'Arica et entre le littoral et les premières montagnes », il a seulement eu le tort d'ajouter que l'espèce se trouverait sans doute en Bolivie, ce qui n’a jamais été confirmé. (4) Jusqu'en 1894 la province de Tacna a fait partie {du Chili, ce qui explique la prove- nance chilienne donnée par F. Prévost à l'oiseau plus tard décrit par Lesson. Au Musée de Londres un jeune mâle est indiqué de Lima (par Nation) ce qui ne doit pas être exact, car aux environs de Lima le genre Rhodopis paraît remplacé par le genre T'haumastura. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 395 Tembladera, par ©. T. Baron) — Chili central : Capiapo au sud du désert d’Atacama (Leybold) (1). SECTION B. — 2° Genre. — FHAUMASTURA Bonap., in C. R. Ac. Sc. xxx, avr. 1850, p. 383. — Id. Consp. gen. Av., 1, 1850, p. 85 (type Orthor. Cora Less.). — Heliactin subgen. Thaumastura Muls. et Verr. Ess. Class. Troch., 1866, p. 91 (2). 1. T. Cora (Less.) — Orthorynchus Cora Less., in Duperrey, voy. Coquille, Zool., 1826, p. 682, pl. 31, f. 4 (entre Callao et Lima). — Orn. C. id. O. M. 1829-1830, pp. xxi, et 53, pl. 6. — Id. Troch. pp. 109-111, pl. 39 et 40. — Id. Traité Ornith., 1831, p. 276. — Id. Compl. de Buff. 1838, p. 556. — Thau- mastura Cora Gould, Monog., 11, pl. 153, mai 1857.— Lucifer Thammastura Cora Reichenb., Tr. Enum., pl. 846, ff. 4999-5000. — (Ethol. cf. Jelski, in Crn. Pér., 1, p. 315). Pérou occid, : Lima, vallée du Rimac (Deville, de Castelnau) (3). — Arequipa (H. White); Pérou central : Otusco (0. T. Baron, W. H. Osgood et M. P° Anderson) Callahuate et Tulpo (G. A. Baer). Varietas (B) (4). — Th. Cora montana, Cory, in Fiel Mus. Nat. hist., 1. n°7, mai 1913, p. 286. Pérou : Llaguada pr. Otusco (sec. Cory). Varietas (G). — Th. Cora cyanescens E.S. Pérou : Tulpo (G. A. Baer). SECTION C. — 3° &enre. — PHILODICE Muls. et Verr. Amathusia subgen. Philodice Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 86 (type Troch. Mitchelli Bourc.) — Calliphlox (ad pars C. Mitchelli) et Doricha (ad part. D. Bryantæ Lawr.) auctorum. 1. P. Mitchelli (Boure.) Troch. M. B., in P. Z. S., xv, 1847, p. 46 ; et Rev. Zool. août 1847, p, 259. (Zimapan) (5).— Calliphlox M. Gould, Monog., ut, pl. 160, (4) La distribution des deux espèces au Pérou et au Chili est assez curieuse : le À. vesper espèce de régions montagneuses et boisées est confiné dans les provinces les plus méri- dionales du Pérou ; toujours à une faible distance de la mer; le À. atacamensis, espèee de régions désertiques, sèches et dénudées, a deux stations l’une au Pérou du nord, l’autre au désert d’'Atacama dans le Chili central. (2) Thausmatura Bonap., Thammaslura Des Murs, et Taumastura Hartlaub, sont des fautes typographiques. (3) Commun dans la région maritime de Callao à Lima, sec. Lesson ; mais seulement de février à mai, sec. Deville. (4) Deux variétés insignifiantes, peut-être individuelles. (5) Zimapan est l’une des villes principales de l’état de Hidalgo au Mexique; localité évidemment erronée pour une espèce jusqu'ici propre aux andes de la Colombie du sud et de l’'Ecuador — d’un autre côté l'espèce du Mexique figurée par de Oca (los Colibries mex., p. 43, f. 31) sous le nom de Calliphlox Mitchelli, est un Calothoraz. 396 EUGÈNE SIMON mai 1860. — Lucifer Calothorax M. Reichenb., Tr. Enum., pl. 848, ff. 5006- 5008. Colombie : andes occid. du sud (Barbacoas) et andes orient. : (savane de Bogota). — Ecuador : rég. interandine ot orient. 2. P. Bryantæ (Lawr.) — Doricha B. Lawr. in Ann. Lyc. N. Y.. virr, 1867, p. 483 (Costa-Rica par J. Carmiol). — Ibid, Sharpe, in Gould, supp. pl. 53, janv. 1881. — Nesophlox Bryantæ Ridgw.,l. c., v, 1911, p. 645.— Ibid. Cory, Cat. 1918, p. 204. Rép. de Panama et Costa-Rica. 4° Genre. — NESOPHLOX Amathusia subgen. Egolia (nom. præoccup. (1) Muls. et Verr., Ess. classif, 1866, p. 86 (type Tr. Evelynæ Bourc.) — Doricha auct. recent. (ad part. D. Evelynæ et lyrura).— Nesophlox Ridgw., in Pr. biol. Soc, Wash., avr. 1910, p. 55 (type Tr. Evelynæ Bourc. (2) et B% n. Amer. v, p. 639. 1. N. Evelynæ (Bourc.) — Troch. E. B., in P. Z.S., 1847, xv, p. 44 ; et Rev. Zool., août 1847, p. 256 (Nassau, New Providence, par Sw.) Troch. baha- mensis Bryant, in Pr. Bost. N. H., vit, 1859, p. 106 (Nassau). — Thaumas- tura Evelynæ Gould, Monog., 11, pl. 156, mai 1861. — Doricha E. id., Intr. 1861, p. 95, n° 175. — Nesophlox E.Ridgw., Birds n. Amer., v, 1911, p. 641. Iles Bahamas : New Providence, Biminis, Berry Island, Eleuthera, Andros, San Salvador, Concepcion, Watling, Acklin, Crooked isl., Long isl., Car- rent isl., Grand Caicos, N. Caicos, East Caicos, Cay Sal, Green Cay, Man- grove Cay, Elbow Cay, Stranger Cay, Moraine Cay, Rum Cay, Cay Lobos, Great Bahama (3). 2. N. Lyrura (Gould). Troch. Evelynæ (non Bourc.) Bryant, in Pr. Bost. N. H., 1866, p. 65 (de Inagua). — Doricha lyrura Gould, in Ann. Nat. Hist. (4° sér.) 1V, 1869, p. 111. — JZbid., Sharpe, in Gould, supp., pl. 54, janv. 1881. — Jbid., Cory, Bd‘ Bahama is], 1880, p. 110. — Nesophlox l. Ridgw., 1. c., 1911, p. 643. Bahamas : ile Inagua (4). >° Genre. — DORICHA Calliphlox b Doricha Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 12 (type Troch. enicurus Vieill. — Dolicha (nom. emend.) Heine in J. Orn., 1863, p. 208. — Amathusia Muls. et Verr., Ess. Classif. 1866, p. 85 (5) (type Tr. enicurus Vieill). — Doricha (ad part.) auct. (1) Par Erichson en 1842. (2) Comprenant en outre D. lyrura et D. Bryantæ, ce dernier à tort. (3) Toutes les îles de l'archipel à l'exception de Inagua. (4) Aussi indiqué de Long Island, mais probablement par erreur. () Mulsant a plus tard altéré l'orthographe de ce nom : Amalasia, in Ann. Soc. linn. Lyon, xxu, p. 225 et Amalusia, in H, N. Ois, M., 1v, p. 15, etc, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 397 1. D. henicura (Vieill.). — Troch. enicurus (sic) Vieill. in nouv. Dict. xx, 1818, p. 429 (Brésil [errore]). — Jbid., Temm. PI. Col., 1v, liv. 2, 1831, pl. 66, f. 3 (Trinidad [errore]. — Orn. heteropygia Less., O. M., 1829-1830, p. xx1 et p. 72, pl. 15 4, id. Traité Orn., 1831, p. 211; et Compl. Buff. 1838, p. 500 (Brésil). — Troch. Swainsoni Less., Troch. 1833, p. 167, pl. 66 ©). — Ibid., Tr. Orn., 1851, p. 277 ; et Compl. Buff. 1838, p. 560 (Bresil [errore]) (1). — Thaumastura enicura Gould, Monog., xx, pl. 157, oct. 1852 (Guatémala). — Calliphlox Doricha hRenicura (nom. emend.) Reichenb., Tr. Enum., pl. 840, ff. 4981-4983. — Doricha enicura Gould, Introd., 1861, p. 95, n° 176. — Doricha henicura auct. recent. (Ethol. cf. O. Salvin, in Ibis, 1, p. 129 ; 11, p. 140 et p. 264). Guatémala (sur les hauts plateaux). &° Genre, — TILNATURA Tryphæna (nom. præocc.) Gould, Monog., 111, pl. 158, 1849 (type : Orn. Duponti Less.). — Tilmatura Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p. 8 (type : T. lepida Reich. = Orn. Duponti Less.). 1. T. Duponti (Less.). — Orn. D. Less., Col., supp. O. M., 1831, p. 100, pl. 1 (Mexique). — Orn. cœleslis Less., Traité Orn., 1831, p. 276. — Orn. Zemes Less., in Rev. Zool., 1838, p. 315, n° 8. — Orn. rufula Del. in Echo du Monde savant, n° 45, 15 juin 1843, col. 1070 © (2) (Guatémala). — Tryphæna Duponti Gould, Monog., 1, pl. 158, juin 1849. — Tilmatura lepida Reichenb. (sec. Licht.?) Tr. Enum., pl. 711, ff. 4610-4614. — Tilmatura Duponti auct. recent. Mexique mérid. : états de Vera-Cruz, Mexico, Jalisco, Guerrero. — Guate- mala. — Nicaragua septr. (3). 2° Genre. — RIICROSTILBON Todd in Pr. biol. Soc. Wash., xxvi, août 1913, p. 174 (type M. imperatus Todd). — Chætocercus auct. (ad part. C. Burmeisteri Scl.). 1. M. Burmeisteri (Scl.). — Chætocercus B. Scl. in P. Z. S., 1887, p. 638 (du Tucuman). — Jbid., Sel. et Hudson, Argent. Orn., 11, 1889, p. 2, pl. 11. — Ibid., Lillo, Fauna tucumana, Aves, in Revista de letras y ciencias sociales, 15 août 1905. — Microstilbon insperatus Todd, in Pr. biol. Soc. Wash. xxvi, août 1912, p. 174 (ex Buenavista). Bolivie : Yungas (Orbigny) (4); sierra de S® Cruz (Mus. Berl.); prov. de (1) Synonymie indiquée par l’auteur lui-même (Rev. Zool., 1840, p. 73, n° 12), Lesson avait figuré antérieurement, sous le nom d’Ornismyia Swainsont (0. M., 1829-1830, p. 197, pl. 70) une espèce toute différente, du genre /cordia. (2) Cette synonymie n’est pas douteuse car l’auteur décrit les taches blanches caractéris- tiques de l’uropygium, en les prenant à tort pour un caractère de jeune ; il ajoute cependant que les rectrices sont pointées de roux, mais nous ayons observé que les pointes blanches sont souvent teintées de rougeûtre. (3) Cf. O. Salvin Ibis, n, p. 266. (4) Au Muséum de Paris: oiseau cité par d'Orbigny sous le nom d’Ornismyia cyanopogon. 398 EUGÈNE SIMON Sara : Buenavista (Mus. Carnegie, par Steinbach). — Argentine : prov. Tucuman : Tafñi Viego (1400), Tapia et Agua de Tapia, la Hoyada, San José (2200 à 3000) (Lillo, Dinelli), Tapia, Lagunita (3000) (G. A. Baer). prov. Jujuy orient. : Quinta (Lünnberg) ; prov. Missiones : Posadas (Dabbene). 8° Genre. — PIOCERCUS Doricha auct. (ad part D. Eliza). — Thaumastura Gouïd, Monog., 111, 1857 (pars T. Eliza). — Amathusia subgen. Doricha Muls. et Verr.. Ess. Class., 1866, p. 85 (Tr. Elizæ). — Piocercus E. S., in Rev. fr. Ornith., avr. 1919, n° 120, p. 54, n° 15. 1. P. Eliza (Less. et Del.). — Troch. E. L. et D., in Rev. Zool., 11, 1839, p. 20 (Pas du Taureau entre Vera-Cruz et Jalapa). — Thaumastura Elizæ Gould, Monog., 1x, pl. 155, mai 1857 (Mex. Cordova par Sallé). — Lucifer Elisa Reichenb., Tr. Enum., pl. 845, ff. 4996-98. — Doricha Elizæ Gould, Intr. 1861, p. 94 ; ibid. vél Elisa auct. recent. Mexique mérid.: états de Vera-Cruz, de Yucatan et îles de la côte du Yucatan. ® Genre. — CALOTHORAX Calothorax G. R. Gray, List. Gen Birds, 1840, p. 13 (type Orn. cyanopogon Less. — Tr. Cynanthus lucifer Sw.). — Lucifer Reichenb., Synop. Avium Syst. nat., 1849, pl. 39. — Amathusia, s. g. Manilia (type Cal. pulcher Gould), et Orn., s. g. Lucifer (type Orn. cyanopogon Less.) Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, D. 86 et p. 91. — Callithorax (nom. emend.) E. S., Cat. Tr., 1897, p. 37. — Calolhorax auct. recent. 1. C. lucifer (Sw.) Cynanthus L. Sw., in Phil. Mag. (n. sér.), 1, 1827, p. 442 (Mex. Temascaltepec). — Orn. cyanopogon Less., O. M., 1829-1830, p. xvi, pl. 5 (Mexique), id. Colib. supp. 0. M., pp. 117-119, pl. 9 et 10. Id. Traité Ornith. p. 274. — Id. Compl. Buff. 1838, p. 556. — Troch. simplex id. Col., 1831, p. 86, pl. 23, jeune (Brésil [errore]). — Troch. coruscus Licht. in Wied, Mex Vôüg, 1830, p. 3 et J. Orn., 1863, p. 55, n° 31. — Troch. Cohuatl de la Llave, in Regist. trim., 11, 1833, p. 47. — Calothorax cyanopogon Gould, Monog., ri, pl. 143, sept. 1857. — Lucifer cyanopogon Reichenb., Tr. Enum., pl. 843, ff. 4990-4991. — Calothorax lucifer Ridgw., Bds n Amer., v, 1911, p. 633, et auct. recent. Arizona s. (camp Bowie). Texas s. 0. (Chisos mountains). — Mexique (pres- que entier). 2. C. pulcher (Gould.). C. pulchra Gould, in Ann. nat. Hist. (3° sér.), 1v, 1859, p. 97 (Oaxaca, par Sallé). — Id., Monog., ini, pl. 144, mai 1860. — C. pulcher Ridgw., L. c., v, 1911, p. 655, et auct. recent. Mexique mérid. : états de Puebla, Oaxaca, Guerrero et Chiapas. SECTION. D. — #@° Genre. — ARCHILOCEUS Cynanthus (non Sw.) Boie in Isis, 1831, p. 547 (type Tr. colubris L.). — Selas- phorus b Archilochus Reichenb., Aufz. d. Colib., 1854, p.13 (type Tr. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 399 Alexandri B. et M.). — Orn. subgen. Ornismyia Muls. et Verr., Ess. Classif. 1866, p. 91. — Trochilus (ex L.) auct. recent. 1. A. colubris (L). — Troch. c. L., Syst. Nat., éd. 10°, 1758, 1, p. 120 (America imprimis merid., ex Edwards pl. 38). — Troch. tomineo (non L.) Gm., Syst. Nat. éd. 13°, 1, p. 492; ex Vieill. in Ois. dorés, 1, 1802, p. 80, pl. 31 Y, pl 320, pl. 3 o' jeune (1). — Urn. colubris Less., O. M., pp. xvi et 151, pl. 48 et 48 bis. Id, Compl. Buff., 1838, p. 577. — Troch. colubris Audubon, Birds Amer. p. 190, pl. 253 (2° éd.) 1844. — Jbid., Gould, Monog,., ut, pl. 131, mai 1859. — Jbid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 826, ff. 4939-4944, — Troch. aurigularis Lawr., in Ann. Lyc. N. Y., 1862, p. 458 (inc. sed.) (2). — Jbid., Heine, in J. Orn., 1863, p. 208. Amérique du Nord jusqu’au Canada et au Labrador au Nord, Mexique et Amérique centrale, jusqu’à Panama au Sud (3). — Iles Bermudes, Bahamas, Cuba et Puerto-Rico (4). 2. A. Alexandri (Bourc. et Muls.). — Troch. A. B. et M., in Ann. Sc. phys. Lyon, 1x, 1846, p. 330 (Mexique : Sierra Madre). — Jbid., Gould, Monosg., mi, pl. 132, sept. 1857. — Selasphorus Archilochus A., Reichenb., Tr. Enum.. pi. 850, ff. 5030-5032. S. O. des Etats-Unis et Mexique (5). UE: Genre. — CALLIPHLOX Boie in Isis, 1831, p. 544 (6) (type Troch. amethystinus Gm., désigné par G. R. Gray en 1855). — Amathusia subgen Calliphlox Muls. et Verr., (1) Trochilus maculatus (non Vieill.}) Latham, Ind. Orn., 1, p. 320, n° 64, est un jeune mâle de l’une des espèces de ce groupe. (2) Individu ayant séjourné dans l’alcool et décoloré. (3) Oiseau migrateur ne se montrant qu’en été au Canada et dans les Etats-Unis du nord et du centre ; en Floride la date la plus printannière 41 mars 1903, la plus automnale 25 octobre 1906. Relativement à la nidification et aux migrations de cette espèce j'ai relevé les notes suivantes, toutes récentes : 1890, W. Brewster, in Auk, vir, 1890, pp. 206-207. 49114, R. W. Schufeldt, in Auk, xxx1, p. 516. 4913, E. B. Chamberlin, in Bull. Charlest. Mus., nov. 1943. 1914, R. W. Schufeldt, in Dansk Ornit. f. Tiddsk., vin. 1944, pl. 3, f. 5, pl. 4, fl. 69 etir, pl..5, f. 13- 1914, Golsan et Holt, in Auk., ap., 1914, p. 225. 1914, Tinker, in Auk., 1914, p. 79, etc., etc. (4) Indiqué par erreur, sans doute par confusion avec Ualliphlox amethystina, de Rio et de Bahia, par Deville (in Rev. et Mag. Zool., 1852, p. 216) et par O. Des Murs (in de Castelnau, Anim. nouv. ou rares de l'Amérique du Sud, p. 40; dans cet ouvrage les notes sur les Trochilidés sont presque toutes copiées de Deville). (5) Oiseau migrateur; pour son éthologie cf. C. N. Townsend, in Pr. U. S. nat. H. Mus., 1887, pp. 207-209; pour le Nid R. W. Shufeldt, in Dansk Ornit. Tiddsk., vin, heft. 1v, 1914, pl. 3, ff. 2-3, pl. 6, f. 7, pl. 8, ff. 19-21. (6) Ensemble hétérogène comprenant : Tr. amethystinus Bodd., colubris L., mesoleucus Temm., corruscus Licht. (inédit), ruficaudus Vieill., gutturalis Wied (inédit), Silchensis Ratbke (inédit), longirostris Vieill. et purpureus Licht. (inédit). 400 EUGÈNE SIMON Ess. Class., 1866, p. 86. — Catharma Ell., in Ibis, 1876, p. 400, et Syn., p. 112 (type Orn. orthura Less.). — Calliphlox (ad part.) et Catharma Ell., Salv., Hart. 1. C. amethystina (Bodd.) Troch. amethystinus Bodd. tables pl. enlum. etc, 1783, p. 41 (ex pl. 672, f. 1). — Jbid., Gm. Syst. Nat., éd. 13°,1788, p. 496 (de Cayenne; même figure). — Tr. ruficaudus (jeune) et Tr. minullus (jeune) Vieill., in Tableau encyl. et method., Orn., pars 11, pp. 573-574 (ex Mus. Laugier). — Troch. brevicauda Spix, Av. Bras., 1824, p. 79, pl. 80, f. 2 Q. — Orn. amethystina Less. O. M., 1829-1830, pp. xvi et 150, pl. 47 (Guyane). — Id., Col., supp. O. M., p. 138, pl. 20, 21, 22, jeunes (Brésil). — Orn. amelhystoïdes Less., Troch., 1832, pp. 79-84, pl. 25-26-27 (Brésil). — Orn. orthura Less., Troch., 1832, pp. 85-88, pl. 28-29, «Gt jeune (Cayenne ex Mus. Longuemare). — Troch. campestris Wied, Beitr. Nat. Bras., 4, 1, 1822, p.73. — Calliphlox amethystina Gould, Monog., 111, pl. 159, sept. 1856. — Ibid., Reichenb., Tr. Enum., pl. 838, ff. 4976-4978. — Calliph. amethystoides id., pl. 839, ff. 4979-4980. — Calliph. amethystina et amethystoides Gould, Intr., 1861, pp. 97-98. — Calliph. amethystina et Catharma orthura (g jn.) Ell., Syn., 1878, p. 112 et 130. — Jbid., Salv., Cat. p. 386 et 410. — Jbid., Hart, in Tierr., Troch., p. 196 et 197. — Calliph. rorainæ Boucard, in Humm. B., 1, 1891, p. 30 (Guyane angl.). Trinidad.-— Vénézuela (surtout oriental). - Guyanes. — Brésil : états du Para, de l’'Amazone, de Pernambuco, de Bahia, de Minas, de Rio, de Parana, de Matto-grosso. — Colombie. — Ecuador orient. — Pérou (N.E.) amazonien (Chyavetas, par Bartlett).— Argentine (h' Parana, par Bertoni). SECTION E. — 2° Genre. — DYAKINIA Mellisuga (non Mellisuga Vieill., 1816 (1). G. R. Gray (sec. Briss.) List. Gen. Birds, 1840, p. 14 (type Troch. minimus L.) — Ibid. Bonap., Consp. Gen. Av., 1850, p. 81. — Zephyritis subgen. Dyrinia Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 88 (Troch. minimus) — Mellisuga auct. recent. 1. D. minima (L.) Troch. minimus L., S. N., éd. 10°, 1758, p. 121 (ex Sloane pl. 364, f. 1 et Edwards, pl. 105). — Zbid. Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1,. 1802, p. 135, pl. 64. — Id. (minululus lapso), in Ois. Amer. sept., 11, 1807, p. 73. — Id. Tableau encycl., Orn., pars 11, 1825, p. 568. — Mellisuga humi- lis Gosse, Birds Jamaica, 1847, p. 127. — Mellisuga minima Gould, Monog., ut, pl. 133, nov. 1851. — Jbid. Reichenb., Tr, Enum., pl. 680, ff. 4490-4493. Ibid. Ridgw., Birds of n. Amer. v, 1911, p. 584. Ile de la Jamaïque. Subsp. (B). — D. minima Vieilloti (Shaw). — Troch. niger (non L.,) Audeb. et Vieill., Ois. dorés, 1, 1802, p. 119, pl. 53 (Saint-Domingue). — Troch. Vieilloti (substitué à Troch. niger Vieill.) Shaw, Gen. Zoo)l., vu, 1, 1812, p. 347. — Orn. minima Less., O. M., 1829-1830, p. 213, pl. 79 ; id. Traité Orn., 1831, p. 282, et Compl. Buff., 1838, p. 588 (île (1) Mellisuga Vieillot, Analyse d’une nouvelle Ornithologie, 1816, p. 46, n° 60 = Certhia L. type : le Soui-Manga Angala-bian de Buffon. [Os] CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 401 Saint-Domingue) (1). — Orn. Catharinæ Sallé in Rev. Mag. Zool., oct. 1849, p. 498 (Saint-Domingue). — Mellisuga Catharinæ Ridgw. 1. c., v, 1911, p. 586. — JZbid. Cory, Cat. 1918, p. 305. Ile Saint-Domingue. 23: Genre. — ZEPRINERMEIS Calypte Gould, Monog., int, pl. 134-135 etc. 1856. — Zephyritis subgen. Zephy- rilis Muls. et Verr,, Ess. Classif. 1866, p. 88. — Leucaria Muls. in Ann. Soc. linn. Lyon, xx11, 1875, p. 227 (type Orn. Costæ Bourc.). — Calypte auct. recent. (ad max. part.). . Z. Annæ (Less.). Orn. Anna Less., O. M. 1829-1830, pp. xxx1 et 205, pl. 74. Id. Col., supp. O. M., p. 113,f. 7. Id., Tr. Orn. p. 281. Id. Compl. de Buff., p. 587 (Californie). — Troch. icterocephalus Nuttal, Man. Orn. U. S.. éd. 2°, 1, 1844, p. 712 (2). — Troch. Anna Audubon, Birds of Amer. (2° édit. 1844) p. 188, pl. 252. — Calypte Annæ Gould, Monog., ur, pl, 135, mai 1856. — Troch. (Althis) Annæ Reichenb., Tr. Enum., pl. 834, ff. 4963-65. — Calyple Annæ auct. recent. Californie et îles de la côte. Nevada. Arizona. — Mexique N.-0. : Basse- Californie. La Sonora (san José Mountains). Z. Costai (Bourc.). — Orn. Costæ Bourc., Rev. Zoo!l., 11, 1839, p. 294 (Califor- nie). — Calyple Costæ Gould, Monog., 111, pl. 134, mai 1856. — Troch. (Althis) Costæ Reichenb., Tr. Enum., pl. 836, ff. 4969-72. — Calyple Coslæ auct. recent. S Sud de la Californie. Basse-Californie et îles de la côte. Nevada (E. et S.). Utah (S.). Arizona. New-Mexico. — Mexique N.-0. jusqu'à Mazatlan (dans la Sinaloa, en migration). £4° Genre. — CALYPTE Gould. Monog., 11, pl. 136, 1856 (type C. Helenæ, désigné par Muls. en 1866). — Zephyritis subgen. Calypte Muls. et Verr., Ess. Class. 1866, p. 88 (Z. Elviræ M. et V. = Calypte Helenæ) — Calypte auct. ad part. . C. Helenæ (Lembeye). — Orthorynchus H. Lembeye, Aves de la isla de Cuba, 1850, p. 70, pl. 10, f. 2 (Cardenas, sec. Gundlach). — Calypte Helenæ Gould, Monog., 1, pl. 136, mai 1856.— 1bid. Reichenb., Tr. Enum., pl. 837, f. 4973-4975. — Orthorynchus Boothi Gundlach, in J. f. Orn. 1v, 1856, p. 99 et 1859, p. 347 (Santiago de Cuba).— Orth. Helenæ ibid.. 1861, p. 334 et 414 — Zephyritis (Calyple) Elviræ Muls. et Verr., Ess. Classif., 1866, p. 88. — Calypte Helenæ Ridgw., Birds n. Amer., v, 1911, p. 625. Cuba: partie orientale de l'ile (Cardenas, Santiago, Tatiras, Bayate, Holquin, Figuabas, Guantanamo). (1) Cité ici uniquement d’après cette indication de provenance, car la description de Lesson paraît faite d'après celle de Vieillot. (2) D'après Ridgway Trochilus icterocephalus Nuttal, n'est autre qu’un mâle de Zephy- ritis Annæ avec le front couvert de pollen jaune. 26 402 ; EUGÈNE SIMON 15° Genre. — STELLULA Gould, Intr. 1861, p. 90 (type Tr. Calliope Gould), Stellura (nom. alter.) Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 88. 1. S. Calliope (Gould). — Troch. (Calothorax) C. Gould, in P. Z. S. xv, 1847, p. 11 (Mexico). — Calothorax C. Gould, Monog., au, pl. 142, sept. 1857. — Stellula Calliope Gould, Intr., p. 90, n° 161 et auct. recent. Colombie brit. et partie occidentale des Etats-Unis (en été); sud des Etats- Unis, Mexique occid, et central (en hiver), 1@: Genre, — A'TEHIS Troch, g Atthis Reichenb., Aufz. d. Col. 1854, p. 12 (type OUrn. Heloisa Less. et Del., désigné par G. R. Gray en 1855). — Afthis Gould, Intr. 1861, p. 89. 1. A. Heloisæ (Less, et Del.) — Orn. H. L. et D., in Rev. Zool., 11, 1839, p. 15 (entre Jalapa et Coatepec).— Selasphorus Heloisæ Gould, Monog., tt, pl. 141, oct. 1854. — Troch. Atthis Heloisa Reichenb., Tr. Enum., pl. 835, fT. 4966-1968. — Atthis Heloisæ Gould, Intr. 1861, p. 89, n° 160. — Jd. Ell. Ilustr. Birds n. Amer., 1868, pl. 12. — Atthis Heloisa Heloisa Ridgw., Birds nAmer., V; 1911, p.592: Mexique central et mérid. : états de Tamaulipas, Guanajuato, San-Luis- Potosi, Aguas calientes, Zacatecas, Vera-Cruz, Mexico, Oaxaca, Guerrero, territ. de Tepic. 2. À. Ellioti Ridgw., fin Pr. U.S, Nat. Mus., 1, 1878, p. 9 (volcan de Fuégo). — A. Heloisa Ellioti Ridgw., 1. e., 1911, p. 594. Guatémala (dans la haute région). 3. A. Morcomi Ridgw., in Auk, XV, 1898, p.325 (monts Huachuca). — A. Heloisa Morcomi, Ridgw., L e., 1911, p. 595. Arizona S. (monts Huachuca à Ramsey Ganon) (1). SECTION F, — 17° Genre, — RIVRTIS Lucifer b Myrlis Reichenb,, Aufz. d Colib., 1854, p. 13 (type Orn. Fanny Less.). — Zephyritis subgen. Myrtis Muls. et Verr., Ess. Classif.,1866, p. 87. — Eudosia Muls., in Ann. Soc. linn, Lyon, (n. sér.), Xx11, 1875, p. 228 (non p. 216) (type Tr. Yarrelli Bourc.). — Eulidia (2) Muls. et Verr., Hist. nat. Ois. M., 1v, 1877, p. 114 (Tr. Yarelli B.). 1. M. Fannyæ (Less.). — Orn. Fanny Less., in Ann, Se, Nat, (2° sér.), 1X, 1838, p.170; ibid., in Rev. Zool. 1838, p. 314 (Mexique [errore]). — Orn. Labra- dor Boure., in Ann. Sc. phys, Lyon, 11, 1839, p. 489 Gt (Mexique [errore]); ibid. in Rev. Zool., 1846, p. 311 © (Pérou: Lima), — Calothorax Fanny (4) Species invisa et dubia. (2) Pour remplacer le nom Éudosia prwoccupé la même année, pur l'auteur lui-même, CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 403 Gould, Monog., ut, pl. 151, sept. 1856 (Pérou et Bolivie, par Warszewicz). — Lucifer b Myrtis Labrador Reichenb., Tr. Enum., pl. 844, ff. 4992-4995. — Myrtis Fanniæ Gould, Intr., p.93. — Myrtis Franciscæ (nom. emend.) Heine, in J, Orn., x1, 1863, p. 208 (Ethol. cf. Jelski et Stolzm., Orn. Pér.. 1, D-519): Ecuador. Pérou nord. Bolivie occid. (1). 2. M. Yarrelli (Bourc.). — Troch. Y. B., in P.Z. S., xv, 1847, p. 45; ibid., in Rev. Zool., août 1847, p. 258 (2) (Montevideo, [errore]). — Calothorax Yarrelli Gould, Monog., m1, pl. 152, mai 1852 (Pérou : Arica). — Lucifer g Calothorax Yarrelli Reichenb., Tr. Enum., pl. 850, #. 5014-5016. — Myrtis Y. Gould, Intr., p. 93, n° 171. Pérou S.-0. (3) et Bolivie : Cobija (sec. Delattre). LS° Genre. — MIVYERMIA Muls. in Ann. Soc. linn. Lyon (n. sér.), xx11, 1875, p. 228 (type Calothorax micrurus Gould). — Acestrura Gould et auct. (ad part. : A. micrura). 1. M. micrura (Gould). — Calothorax micrurus Gould, in P.Z. S., xx1, 1853, p. 109 (Pérou, par Warszewicz). — Ibid., Monog., 111, pl. 118, mai 1854. — Acestrura micrura id., Intr., 1861, p. 92, n° 167. — Id. EIl., 1878, Ecuador occid. Pérou nord occid. (région basse de la côte du Pacitique) à Tumbez [Jelski, Stolzman, G. A. Baer]) (4). SECTION G. — 49° Genre. — ACESTRURA Gould, Intr., 1861, p. 91 (type Orn. Mulsanti Bourc.). — Orn. subgen. Polym- nia (type Orn. Mulsanti) et subgen. Acestrura (type Orn. Heliodori Bourc ) Muls. et Verr., Ess. Class. 1866, pp. 91-92. — Polyxemus Muls. et Verr., H. n. Ois. Mouches, 1v, 1877, p. 123 (type Chætocercus bombus Gould). — Acestrura et Polyxemus E. S., Cat. Tr. 1897. — Chælocercus Hart., in Tierr. Tr, 1900 (ad part.). 1. À. Mulsanti (Bourc.). — Orn. cyanopogon Orbigny et Lafresn. (non Less.) in Mag. Zool., vai, cl. 11, 1838, p. 28. — Orn. Mulsant Boure., in Rev. Zool., v, 1842, p. 373; et Ann. Sc. phys. Lyon, v, 1842, p 341, pl. 30 (Colombie et Bolivie, Yungas). — Calothorax Mulsanti Gould, Monog., nt, pl. 145, nov. 1851. — Lucifer Calothorax M. Reichenb., Tr. Enum., pl. 847, f#, 5004- 5005, — Acestrura M. Gould, Intr. 1861, p. 91 et auct. recent. [Ethol. cf. Jelski, in Orn. Pér., 1, p. 307). Colombie : S' Nevada de Santa Marta ; vallées de la Cauca et de la Magda- lena : savane de Bogota.— Ecuador.— Pérou (Ninabamba [jelski],Tambillo, Cutervo, Callacate [Stolzm.|, Huiro [Whitely]). — Bolivie. (1) Cité, sans doute parerreur, de Buenaventura (Colombie occid.) par Boucard, in Humm. B, nu, n°9, (2) Type à New-York (sec. Elliot). (3) La localité Huasampila donnée par H. Whitely (P. Z. S., 1873) est douteuse. (4) Gould ajoute Bolivie ce qui est encore douteux, 404 EUGÈNE SIMON 2. À. decorata (Gould). — Calothorax decoratus Gould, in P. Z.S., xxvinr, 1860, p. 309 (supposed to be Antioquia). — Ibid., Monog., 11, pl. 146, sept. 1862. — Acestrura d. G., Intr., 1861, p. 91. Colombie (inc. sed.) (1). 3. A. bombus (Gould). — Chætocercus b. G., in P. Z. S., 1870, p. 804 (Ecuador : Citado par Buckley).— Zd. Sharpe in Gould, supp., pl. 33. — Polyxemus b. Muls. et Verr., H. n. Ois.-Mouches, 1v, 1877, p. 123, pl. 111. Ecuador occid. : région basse, chaude et humide. — Pérou N. (Tambillo, Callacate, Tamiapampa et Huayabamba (par Stolzmann) (2). 4. À. Heliodori (Bourc.). — Orn. Heliodor Bourc., in Rev. Zool., 111, 1840, p.275 (Bogota). — Calothorax Heliodori Gould, Monog., 11, pl. 147, nov. 1851. — Lucifer Calothorax Heliodori Reichenb., Tr. Enum., pl. 847, ff. 5002-5003 (d’après Gould). — Acestrura Heliodori Gould, Intr. 1861, p. 92. — Acestrura Heliodori et decorata {non Gould) (3) Boucard, Gen. H. B., p. 15. Vénézuela (andes de Mérida).— Colombie : andes orient. (savane de Bogota, San Augustin) (4). — Ecuador. 5. A. astrans Bangs, in Pr. N. Engl. Zool., CI. 1, 1899, p. 76 (S. Sebastian). Colombie N. : St Nevada de S* Marta (San Sebastian et El Mamon, par W. Brown; hacienda Cincinnati, par Carriker) (5). 6. À. Berlepschi (E.S.). — Chætocercus B.E. S., in Mém. Soc. Zool. Fr., 1889, p. 230 (région du Napo). Ecuador : région orientale, bassin du Napo (6). 7. A. Harterti (E. S.). — Polyxemus H. E. S., in Ornis, 1x, 1901, p. 202 (Ibagué) (7). Colombie : andes centrales à Ibagué. — Ecuador : $. José. ——_—_—_—_—_—_————…—…— —— “SR (1) Le type, au Musée britannique, est un oiseau préparé à la manière de Bogota; un second individu (ajouté sans doute depuis à la collection, et indiqué de San José, Ecuador), est un Acestrura larterti E. S. (c du Catal. Salv.). Dans la collection Turati à Milan, l'oiseau déterminé À. decorata est Acestrura Berlepschi E. S. Enfin l'oiseau du Vénézuela répandu par A. Boucard sous le nom d'A. decorala est À. Heliodori Bourc. (2) Pour l’éthologie cf. Stolzmann in Tacz. Orn. Pér., p. 310; d’après une note de Taczanowski il paraît probable que l'espèce est représentée au Pérou par une forme spéciale. « Les oiseaux du Pérou diffèrent des oiseaux typiques de l'Ecuador par la couleur des parties supérieures vertes tirant au bleuâtre au lieu de bronzé, la plaque jugulaire carminée au lieu d'améthystiné » ce qui conviendrait mieux à A. Berlepschi. (3) Les auteurs ont écrit tantôt J/eliodori, tantôt Jeliodor, mais la première forme est seule correcte, car Bourcier dit positivement avoir dédié l'espèce à son fils. (4) Il est curieux que ce petit oiseau des andes de la Colombie ne soit connu des plu- massiers que sous le nom d’'éloile du Mexique. (5) L'Acestrura femelle, rapporté autrefois par F. Simons de la Sierra Nevada de S* Marta (a du catalogue Salvin) est 4. Mulsanti. (6) Type dans la collection E. Simon; un second mâle dans la collection Turati à Milan, sous le nom erroné d'Acestrura decorala Gould. (7) Type de Ibagué, dans la collection E. Simon; un second mâle au Musée britannique sous le nom erroné d’Acestrura decorata (c du Catalogue Salv.). nt À CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 405 20° Genre. — CHÆTOCERCOUS G. R. Gray, in Cat. gen. et subgen. Birds, 1855, p. 22 (type Orn. Jourdani Bourc.). — Calothoraxz Gould (ad part.). — Orn. subgen Osalia Muls. et Verr., Ess. Class., 1866, p. 92. — Chælocercus auct. rec. (ad part. C. Rosæ et Jourdani). 1. C. Jourdani (Bourc.). — Orn. J. B., in Rev. Zool.,11, 1839, p. 295 (1) {de Tri- nidad). — Calothorax J. Gould, Monog., 111, pl. 150, mai 1861. — Chæto- cercus J. id. Introd., p. 92, n° 169. Trinidad (2). — Vénézuela N.-E,. : andes de Cumana. 2. C. Rosæ (Bourc. et Muls.). — Troch. R.B. et M.,in Ann. Sc. phys. Lyon, 1x, 1846, p. 326 (Caracas). — Calothorax R. Gould, Monog., m1, pl. 149, sept. 1857. — Chætocercus R. Cab. et Heine, Mus. heine., 111, 1860, p. 60. — Jbid., Gould, Intr., p. 92, n° 168. Vénézuela N. et O. : montagnes de la côte, de la silla de Caracas aux andes de Mérida. — Colombie : andes orientales à Bogota (3). SECTION. H. — 21° Genre. — SELASPHORUS Sw. Fauna bor. Amer. Birds, 11, 1831, p. 496 (type Troch. rufus Gm.). — Selatophorus (nom. emend.) (4) Newton, Dict. Birds, pars 11, 1893, p. 448 (5). 1. S. platycercus (Sw.). — Troch. p. Sw., in Phil. Mag, (n. ser.), 1, 1827, p. 441 (Mexico) — Orn. tricolor Less., Col. supp. O.M., 1831, p. 125, pl. 14 (Brésil, [errore]). — Orn. montana Less., Tr. 1832-1833, p. 161-163, pl. 63-64 (Mexique). — Troch. montanus Sw., B. Braz. et Mex., 1841, pl. 74. — Sel. plalycercus Gould, Monog.1, pl.140, mai 1852,— Jbid. Reichenb. Tr. Enum., pl. 854, ff. 5027-5029 — et auct. recent. Etats-Unis ; région montagneuse de l’ouest, depuis Idaho (Big Butte), Mon- tana et Wyoming au pied O. des montagnes rocheuses (6), jusqu’au Mexique et au Guatémala au sud. — Ile S* Catalina sur la côte de Californie (J. Grinnell). 2. S. rufus (Gm.). Troch. r. Gm., Syst. Nat., éd. 13°, 1, 1788, p. 497, n° 57 (Colombie brit. in sinu Nootka).— Troch.collaris (subst. à rufus) Lath. ind. Orn., 1, 1790, p. 318, n°59. — Troch. rufus Audeb. et Vieill. Ois. dorés, 1, (1) Type à New-York anc. coll. Elliot (sec. Ell.). (2) Cité de Trinidad par Leotaud (Ois. Trinid., p. 143) sous le nom de Calothorax eni- CuTus. (3) Trouvé très rarement dans les lots d'oiseaux de Bogota. (4) Selosphorus Bonap. et Selasopherus Reichenbach (Trochil. Enum., p. 11) sont des fautes typographiques. (5) Je ne ferai pas figurer dans le catalogue le S. Aloresi Gould, qui est un hybride de Selasphorus rufus et de Zephyritis Annæx (cf. à ce sujet Synopsis, p.214). Le nom de Selas- phorus rubromitratus avait été proposé par Ridgway pour remplacer celui de S. Æloresi Gould, considéré comme préoccupé par Trochilus Floresi Bourcier 1846 (Lampornis mango L.). (6) Seul Trochilidé cité de Golden Colorado par Rockwell, Auk. xxx1, 1914, p. 318. 406 EUGÈNE SIMON 1802, p. 131, pl. 61 (1).— Orn. Sasin Less., O. M. 1829-1830, p. 190, pl. 66(2). — Id. Traité Orn. p. 281. Id. Compl. Buff. 1838, p. 584. — Selasphorus rufus Audubon, Birds Amer., p. 200, pl. 254 (2° éd. 1844). Zbid. Gould, Monog. 11, pl. 137, mai 1852 (ad part.) (3). — Selas. ruber (non fr. ruber L.) Reichenb., Tr. Enum., pl. 852, ff. 5021-5023. — Jbid. Cab. et Heine, Mus. heine., 11, 1860, p. 56. — Selasph. Henshawi EIl., in Bull. Nutt. Orn. CL, 11, 1877, p. 102; et Syn. 1878, p.11. — Selasphorus rufus auct. recent. Amérique du Nord: du 61° dans l'Alaska (dét. de Nootka et de Sitka) et le Vancouver, à l'Arizona. — Mexique central et occid. (dans la région mon- tagneuse, l'hiver) (4). Ë 3. S. Alleni Henshaw, in Bull. Nutt. Orn. CI. 11, 1877, pp. 93-58 (Californie : Nicasio), ibid. 11, 1878, p. 11. — Sel. rufus Gould, Monog. ut, pl. 137, mai 1852 (ad part.) (6). — Jbid. Ell., Syn., p. 110. — $S. Alleni Salv., Cat. xvi, p. 394. — Ibid. Ridgw., Birds n. Amer., v, 1911, p. 609. Colombie britanniques. Californie. N.Arizona.— Mexique : Basse-Californie ; N.-0. Sonora, Chihuahua et îles de la côte (en migration l'hiver.) 4. S. scintilla (Gould), — Troch. s. Gould, in P. Z. S., xvur, 1850, p. 162 (volcan Chiriqui 9.000 p. par Warszewicz). — Selasphorus s. 14. Monog., 111, pl. 138, mai 1852. — Jbid.Reichenb., Tr. Enum., pl. 853, ff. 5024-5026.— Jd. Carriker in Ann. Carn. Mus., vi, 1910, p. 549. — Jd. Ridgw., Birds n. Am., v, 1911, p. 607 (excel. synonymie S. Underiwvoodi). Costa-Rica (commun sur tout le plateau central et sur les hauts volcans). — Rép. de Panama: Chiriqui, à de grandes altitudes. 5. S. Underwoodi Salv. in Bull. Orn. CI. vi, 1897, p. 38, id. in Ibis 1897, p. 441 (6) (Irazu par C. F. Underwood). — Zbid. Carriker, in Ann. Carn. Mus. vi, 1910, p. 549. Costa-Rica: volcan de Irazu. — Rép. de Panama : Chiriqui (7). 6. S. ardens Salv., in P. Z. S. 1870, p. 209 (8). (Panama : Calovevora et Castillo - par E. Arcé). — Ibid. Sharpe in Gould, supp., pl. 31, janv. 1883. — Ibid. : (1) La pl. 62, dessinée à Londres, n’est pas un Selasphorus; Vieillot a plus tard proposé, pour cet oiseau très douteux, le nom de ?r.collaris, déjà employé par Latham et Shaw, dans un autre sens. (2) La pl. 67 et les pl, 11 et 12 du supplément, représentent des jeunes et pourraient bien s'appliquer à S. Alleni. (3) La figure du mâle dans le bas de la planche. (4 Pour plus de détailssur la distribution de cette espèce et de la suivante cf. Ridgway, Birds of ni. amer., v, pp. 610-613. (5) Les deux figures du milieu de la planche. (6) Type à Londres. (7) Par Boutet du Vigneaux : un seul mâle, au milieu de très nombreux $. scintilla. (8) Type à Londres. CATALOGUE DES TROCHILIDÆ 407 Salv. et Godm. in Biol. centr. Amer,, Av., 11, 1892, p. 356, pl. 56, f. 1 (1). — Ibid. Ridgw., L. e., v; 1911, p. 604. | Rép. de Panama: Castillo, el Boquete, Santiago de Veragua. 7. S. Simoni Carriker, — S. Underwoodi (non Salv.) Hart. in Tierr. Tr., 1900, p. 206. — S. Simoni Carriker in Ann. Carn. Mus. vi, 1910, p. 550 (Barba par Underwood), 1bid. Ridgw. IL. c., 1911, p. 606, Costa Rica: volcans de Barba et de Poas ; las Cruces de Candelaria. 8. S. flammula Salv. in P. Z. S., 1864, p. 586 (volcan de Cartago, par E. Arcé (2). — Id. Salv. et Godm. in Biol, centr. Amer., Av., 11, 1892, p. 357. — Id. Sharpe in Gould, supp., 1883, pl. 31.—S. flammula flammula Carriker, 1 c., 1910, p. 547. — S. flammula Ridgw,, 1. c., 1911, p. 601. Costa-Rica : volcan de Irazu et de Turrialba ; savane de Cartago, la Estrella de Cartago; cerro de Candelaria ; S° Maria de Dota ; Rancho Redondo. 9. S. torridus Salv., in P. Z.S, 1870, p. 208 (Chiriqui, par E. Arcé (3)).1d. Salv. et Godm., in Biol. centr. Amer., Av. 11, 1892, p. 354, pl. 56, fT. 2-3. —S. flam- mula torridus Carriker, 1. c., 1910, p. 547. — S, torridus Ridgw., 1. e., 1911, p. 602. ’ Rép. de Panama: volcan de Chiriqui. — Costa-Rica: Monts Dota (Under- wood) (4). (4) Salvin a sans doute confondu cette espèce avec la suivante; parmi les localités qu'il indique: volcan de Poas et Las Cruces se rapportent plutôt à S. Simoni; mais la figure représente sûrement le vrai S. ardens. (2) Type à Londres. (3) Type à Londres. (4) Indiqué aussi du volcan de Irazu par Salvin (in Biol. centr. Amer., Av., 11, p. 354) Carriker et Ridgway, mais avec doute « it is possible that the birds of Irazu are faded or stained specimens of /lammula, while those oceurring farther south are true forridus » (Carriker 1. ©., p. 548). 408 EUGÈNE SIMON ADDITIONS ET CORRECTIONS SYNOPSIS P.1, n°43; p. 213 (43° groupe) et p. 214, #7 Genre HELIOTHRKRIX, lisez : HELIOTEHRIX. P. 14, ligne 3. Bec de 26 1/2 à 27 m/m, lisez : de 36 1/2 à 37 m/m. P. 16, après Anisoterus Augusti vicarius E.S. ajoutez : — (d) Corps en dessous d’un gris enfumé sombre; en dessus supra-caudales vert cuivré comme le dos, leur bordure rousse réduite à une étroite cein- ture. Rectrices médianes et submédianes à partie apicale gris enfumé, au lieu de blanc pur. Rectrices latérales sans aucune bordure. Mandibule inférieure d’un fauve plus foncé (non rouge). A. Augusti fumosus Schlüter. P. 52, 8° Genre LITIOPHANA, lisez : LITHIOPHANES. PP. 52 et 53, Lophornis magnificus, ornatus, stictolophus, lisez : L. magnifica, ornata, stictolopha. P. 63, n°6. Tout ce qui est dit du Prasilis caribæa (Lawr.) est à remplacer par le texte suivant : 6. g' Corps en dessous entièrement d’un vert brillant uniforme ; sous-caudales d'un vert un peu plus foncé. Dessus du corps d'un vert cuivré un peu plus foncé, sauf la tête et la nuque, vues en avant, doré très brillant; les dernières supra-caudales d’un vert un peu plus france et plus clair. Queue ouverte très peu fourchue; rectrices latérales larges, les externes obli- quement atténuées au côté interne environ dans leur quart apical et formant un angle très ouvert, obtuses à l’angle externe; les subexternes plus courtes mais un peu plus larges, encore plus obliquement tronquées au côté interne et ressemblant à celles de P. brevicaudala G. — Bec de 15%m/m;'aile delà 45:m/m MU M NP caribæa (lawr): Sous-espèce. — (b) ;' Dessous du corps d’un vert un peu plus brillant et plus doré au moins sur l’abdomen. En dessus cou, dos et scapulaires le plus souvent cuivré un peu rougeñtre', tête et nuque jusqu’à la base, vues en avant, doré éclatant. Sous-caudales d’un vert un peu plus foncé que celui de l'abdomen. Rectrices externes proportionnellement plus longues, plus étroites, plus longuement atténuées obtuses, sans former d'angle interne; à s p les subexternes larges et tronquées comme celles du type. — Bec de 14,3 à 15 m/m; aile de 44 à 46 m/m. — Q Rectrices médianes noir-bleu | entièrement ou passant au vert-bleu à la base, sur toute leur largeur ou seulement au côté externe; les externes plus longuement pointées de blanc grisâtre; les subexternes à pointes blanches très petites ; sous-cau- | dales gris blanchâtre, un peu plus foncé que celui de l'abdomen. P. caribæa orinocensis E.S. — Sous-espèce. — (c) «' Dessous du corps entièrement vert brillant, le plus souvent légèrement teinté de bleu fondu sur la poitrine, sans former de plastron défini. Dessus du corps comme celui du type, queue également noir-bleu, un peu plus fourchue, rectrices externes relativement un peu plus étroites et plus obtuses subarrondies. Bec souvent un peu plus long de 15 à 16 m/m.—Q Rectrices médianes entièrement noir-bleu comme les ADDITIONS ET CORRECTIONS 409 autres; rectrices externes noir-bleu jusqu’à la base, brièvement pointées de blanc; les subexternes marquées d’un petit point blanc apical. P. caribæa Lessoni E. S. et Dalm. Nora. — Les deux oiseaux dont il est question dans la note 3, p. 63, sont de forme typique; ils sont probablement originaires de Curacao, plutôt que du Vénézuela, comme je le supposais. P. 80, Thalurania Bæri lisez, T. Baeri. P. 114, ligne 35, largement au milieu, lisez largement blanc au milieu. P. 132, n° 5, et p. 136, 4° Genre PRODORIA, lisez : PRODOSIA. P.165, 8: Genre CALLIGENA, lisez : CALLIGENIA. P. 173, 11° Genre DIPHELOG/ENA, lisez : DIPHLOGENA. P. 187, Threptria Mosquera, lisez : T. Mosquerai; espèce dédiée par Delattre et Bourcier au général Mosquera. P. 195, S. sparganurus (Shaw), lisez : S.sparganura. P. 201, n° 8, Metallura primolina, lisez : M. Primoliü; espèce dédiée par Bourcier au comte Primoli. ; P. 208, ligne 4, remplacez le tiret initial par le chiffre 2. P. 219, À. longirostris var. slewartæ, lisez : stuartæ. CATALOGUE P. 250, n° 1, H. Ruckery, lisez : H. Ruckeri. P. 255, note 6, supprimez le membre de la phrase « probablement un spécimen altéré de Guyornis Guyi ». P. 257, après Subsp. (c). À. Augusti vicarius E. S. ajoutez : Subsp. (d). À. Augusti fumosus (Schlüter). — Phaëth. fuliginosus Schl., in Falco, n° 2, août 1913, p. 32 (nom. præocc.). — Ph. fumosus (substitué à * fuliginosus) Schl1., ibid., 1914. Colombie : savane de Bogota. P. 259, la note 1 est à supprimer. M. C. E. Hellmayr qui a pu étudier le type de Phaëthornis fumosus Schlüter, m'écrit que cet oiseau n’a rien de commun avec le genre Guyornis, qu’il appar- tient au genre Anisoterus et que l’espèce lui paraît assez caractérisée pour être admise a priori; je croirais plutôt à une forme très obscure, individuelle ou mélanienne, de l’Anisolerus Augusti vicarius E. S. de Bogota. P. 306, 3° Genre NEOGLESBIA, lisez : 9° Genre. . 314, les n° des notes sont à rectifier, 1, 1, 2, 3, 4, lisez : 1, 2, 3, 4, 5. . 344, Prodoria, lisez : Prodosia. . 346, ligne 16, Carebobo, lisez : Carabobo. . 365, ligne 3, Chitapuara, lisez Chitahuara. . 366, ligne 12, Galeria, lisez : Galiena. . 366, 368, 369, les n° des genres 1, 3, 4, 5, sont à rectifier en 1, 2, 3, 4. . 368, ligne 4, Cochaamba, lisez : Cochabamba. . 398, 9° Genre CALOTHORAX : il est probable que l'orthographe Callithorax était dans les intentions de l’auteur, par analogie avec Calliphlox, Callipharus; Calligenia, etc.; ce qui n’est cependant pas exprimé explicitement. POMEUREOT AO STONE NES T {1) Synopsis. (2) Catalogue. PERD 410 EUGÈNE SIMON DES GROUPES OÙ SÉRIES Chacun des Groupes est désigné par son Genre lype So | CE So | co Aplæactis et 157 | 356 DA RGIAUCIS ER TRRe 4 | 247 A'EYTOTIAN ER. 0 96 | 315 19 | Goldmania. . . .. 94 | 313 Archilochus . . 220 | 394 51 | Lafresnayea , 159 | 357 AUÉASIESE RE 211 | 387 10 | Lampornis, . 37 | 273 BourCIETIA Re 161 | 358 AD MÉeSDiA Re En 206 | 384 Campylopterus. . .| 26 | 264 44 | Loddigiornis. . . .| 215 | 390 Chalybura, 127 | 340 13) MPOpROTDIS CPR 48 | 283 Chlorostilbon . 57 | 288 500 |PMetalin ra EE 197 | 379 Chrysolampis . . .| 43 | 279 39 | Opisthoprora. . . .| 205 | 384 CRISE SAME 46 | 281 41 | Oreonympha. . . .| 210 | 387 CHANNELS 5 0. 131 | 342 28 | Oreotrochilus . . .| 152 | 354 Eriocnemis. . . . .| 182 | 370 20MIRPAIATONAN RENE 156 | 355 Eupetomena. 32 | 268 9 |Petasophora,.1"3511"270 Eupherusa. 124 | 338 HAN PHEOChroaS F0) 05 RES Eustephanus. 175 | 365 JE EÆEOpDIHIAPE ENS 69 | 296 GPS OU eHORE 24 | 262 SIP RAËTRONIIS ES) NEC PET HIOTISULA 33 | 268 14° | Popelairea 54 | 286 Heliangelus . , . .| 176 | 366 SIM IIRSAPDRO TEE 190 | 376 Heliodoxa . . . .. 112 | 348 300 M SpatQUTAa EEE 189 | 374 Heliomaster . . . .| 216 | 391 1708 MD A lUTANTA NES" AT 297 Heliotrix. 0. 11213 "1388 210 BTOPAZA CE NE TS RS 5S Hemistephania. . .| 2 |245 20 | Trochilus., , 95 | 314 HylochariS 48e 2 )00850)807 29 MINUrOSHCIe APE 140 | 347 TABLE DES NOMS DE GENRES 411 TABLE DES NOMS DES GENRES ET DE LEURS SYNONYMES Mentionnés dans cet Ouvrage Abelllea EN FN NE 282 Anthracothorax, Boie. . . 273 Acestrura, Gould. . . . . 237 | 403 Anthoscænus, Richemond| 218 | 391 Adelisca, Cab. et H. ., 345 Apatelosta MENS A N 170 | 361 Adelomyia, Bonap. . . .| 137 345 Aphantochroa, Gould. . . 133 342 Aeronympha, Oberh ; . .| 182 | 369 Archilochus, Reichenb. .| 230 | 398 Agaclyta, Cab. et H. . .. 376 Are NUIS RE 331 Agapeta, Heine. . . . .. 341 Arenellat En Se bi 116 331 Agapetornis, Chubb, . . . 341 Ariana, M. et V. . .. 332 Aglæactis Gould. 1... 158 396 API OMIS OR 331 Aglaïactis, Cab. et H, . . | 356 ASDas A HEIN UE 352 Agyrtria, Reichenb. . . .| 111 | 327 Atthis, Reichenb. . . .. 235 | 402 Agyrtrina, Chubb ee 327 Augasma, Gould. . . .. 75 300 Aïthurus, Cab. et H. . .. 314 Augastes, Gould. . . .. 211 | 387 Alcidius, Boucard. , . . . 354 Anrinias MuIs 0-00 283 ATOS RMUIS NE Nr: 366 Avocettinus, Bonap. 1850. 277 01384 AMmOlUSIAMMEMeLIVE LEA 396 Avocettinus, Gould. 1854. 277 Amathusia, M. et V. . .. 396 Avocettula, Reichenb. . .| 42 | 277 Amazilia, Reichenb. . . . 322 AMAZIIS AE AYEN-S UE CU 106 | 322 Amazilius, Bonap. . . .. 322 Ametrornis, Reichenb. ,| 16 257 Anactoria, Reichenb. . . 366 Androdon, Gould. . . . . 3 246 Basilina, Reiïichenb. . . . 312 Anisoterus, M. et V. . 16 256 Basilinna, Boie.…... . . à 93 312 ADOPE AMEL ES. MR EU 16 257 Baucis, Reichenb. . . . . 47 282 Anthocephala, Cab. et H.]| 139 347 Bellatrix, Boie . . 50 283 (1) Les noms des genres adoptés sont en caractères ordinaires, ceux de leurs synonymes en caractères italiques. (2) Synopsis. (3) Catalogue, EUGÈNE SIMON Bellona, M. et V.. î Boissonneaua, Reichenb. . Boissonneauxia, E.S. Bourcieria, Bonap. . . . Brabournea, Chubb. . .. Cæligena, voir Cœæligena. Callidice, M. et V. :. . - Calligenia, Muls. . . : . Calliperidia, Reichenb. . Calliphlox, Boie. . . .. Callipharus, Ell. Gal ÉROTAL ENS TEEN Calothorax, Gray. . . . . Calypte (Gould En 07 Campylopterus, SW, . . . Catharma EP MER 0 Cephalepis, Bonap. . .. Cephallepis Lodd . . . .. Cephalolepis, Cab. et H. . Chætocercus, Gray. . Chalcostigma, Reichenb. Chalybura, Reichenb. . . Chariessa, Heïine. . . .. Ghionomesa, ES 00e Chloanges, Heine. . . . . Chlorestes, Reichenb. . . Chlorolampis, Cab. et H. Chloropogon, E.S. . . …. Chlorostilbon, Gould. . . CRIOLOSLOIGE NS RE GhloruranIaNE Se 0 ChIOrUrISCANE SC Chrysobronchus, Bonap. . Chrysolampis, Boie. . . . Chrysomirus, Muls. . . . : Chrysurisca, Cab. et H . . Chrysuronia, Bonap. . . Chrysurus, Chubb. . . .. CIrCeAGOUIARRE EE Clais AHeine ere CO hOMMECENE RENE Clytolæma, Gould. . . Cælisena Less sn Cœligena, Bonap..... COL BT I, MSDIS RP Gometes, (GOUId "ww Conradinia,Reichenb. .. Cosmorrhipis. E: S. .… . Corinnes (sec. Less.), Gray. COTES EME CNP RES Cyanochloris, Reichenb. . Cyanolæmus, Stone. . . . Cyanolampis, ES... Cyanolesbia, Stejn . . . . Cyanomyia, Bonap. . Cyanophaïa, Reichenb. . Cynanthus, Gould. . . .. Cynanthus, Ridgw . . .. Damophila, Reichenb. . . Delattria, Bonap. . . . . DATA MISERERE Diotima, Reichenb. . .. Diphlogena, Gould . . . . Discosura, Bonap. . . .. Discura, Reichenb. . .. Dnophera, Heine. . . .. Dolerisca, Cab. et H. . . Doleromyia, Bonap. . . . Docimastes, Gould. . .. Dolicha, eine "1" Doricha, Reichenb. . . . Doryfera, Gould. . . .. Doryphora, Cab. et H. . . Dyrinia MF LAV ER EgoliaMAeRNEE Re CT ElVITa M eV RE Emilia MAetNe Rene Endoru, HEIN EEE Engyete, Reichenb. . Ensifera, Richemond (sec. ESS) RS PE ETC EntimaiCabhetiH "ere 51 69 154 TABLE DES NOMS DE GENRES 413 Eranna, Heine Erasmia, Heine Erasuria, Heine Eratina, H Eralopsis, H Erebenna;M.cet M. . . . Eremita, Reichenb. . . . Eriocnemis, Reichenb. . Eriona, M.et V | Eriopus, Gould Erythronota, Gould. . Eucephala, Reichenb. . . Euclosia, M.et V Eudosia, M.et V Eugenes, Gould Eugenia, Gould Eulampis, Boie Eulidia, M. et V Eupetomena, Gould, . . . Eupherusa, Gould. Eupogonus, M.et V. . .. Eustephanus, Reichenb. Eutoxeres, Reichenb. . . Floresia, Reichenb. . , . Floricola, Ell Florisuga, Bonap Gœæthalsia, Nelson. . . . . Galenia, Muls. Glaucis, Boié Glaucopis, Burm Gmelinus, Boucard. . . . Gnaphocercus, E. S. . . . Goldmania, Nelson. . Gouldia, Bonap Gouldomyia, Bonap. . . Grypus, Spix Guyornis, Bonap Halia, M. et V Haplophædias ES" Heliactin, Boie Heliactinia, Reichenb. . . Heliangelus, Gould. . . . Helianthea, Gould. . . . Heliodoxa, Gould, . . . . Heliomaster, Bonap. . . Heliopædica, Gould. . .. Heliothrix, Strickl . . . . Heliotrix, E. S Heliotrypha, Gould. . . . Heliotryphon, Cab. et IH. . Helymus, Muls. . . ; Hemistephania, Reichenb. Hemistilbon, Gould, . . . Hemithylaca, Gould. . . . Heteroglaucis, E. S Himelia, Muls Homophania, Reichenb, . Hylocharis, Boie Hylonympha, Gould. . . Hypermetra, Cab. et H. . Hypochionis, E. S. . . - Hypochrysia, Reichenb. . Hypolia, Muls Hypophania, Reichenb. . Hypuroptila, Gould. , .. lache, EI Idas, Muls IJolæma, Gould Ionolaima, Reichenb . . Juliamyia, Bonap. . . . . Klaïs, Reichenb 414 EUGÈNE SIMON L: 1 PRE Lafresnayea, Bonap. . .| 160 BAMPOrNIS SW RE 38 Lampornis, Richemond, . Lampraster, Tacz . . "130 Lamprolæma, Reichenb .| 135 Lampropogon, Bonap. . . Lampropygia, Reichenb .| 171 Lamprurus, Reichenb. . . Lalicauda, Oberh (sec. Mess) Ar nn BODAR AMIS APE LODIAMMUIS ER ATEN Laiwrencius, Boucard. , . Leadbeatera, Bonap. . .. Lepidolarynx, Reichenb .| 219 Lepidopyga, Reichenb . . Lepidoria, Muls. . . . .. DECO NNUIS ERNENPIPENE MESDIALESS ENS 207 BCUCATIa NUS RE Leucippus, Bonap . . . .| 103 Leucochloris, Reichenb. .| 100 Leucodora, M. et V. . .. Leucolia, M. et NV. :! . Leuconympha, E.S. . . .| 136 Hetcuna Banes CN 164 LISOT A MAE NI EN Lithiophanes, E. S. . . .| 52 Loddigesia, Bonap . . .. Loddigiornis, Bonap. . .| 216 Pophonnis Less 0 52 Loxopterus, Cab. et H . .| 31 Lucifer, Reichenb . . . . Mani AMÉENEN NE Margarochrysis, Reichenpb. DTATSyUS MOIS ER EL UN Melanotrochilus, Desl. , .| 35 Mellisuga, Gray, sec. Br. . MER AMEL EURE Mesophila, M. et V . .. Metallura, Gould. . … . .| 199 METRONAMUIS EPP 397 273 342 341 3441 382 362 387 380 380 380 339 352 393 299 358 379 389 401 318 315 332 327 344 398 332 284 390 390 284 266 398 398 273 292 269 400 292 258 380 340 338 Microlyssa, Riley. . . . . ' Microstilbon, Todd, . .. Milornts, IM ete Pr MIO IMNIS MERE MOMUS IMMELNINEENPRNE Mulsantia, Reichenb , . . Myiaëthina, Bonap . . . . Myiabeillea, Bonap . . . . Myletes;/ MAetN en Ma EMUIS EEE Myrtis, Reichenb. . . .. WTÉRIANMUIS ERP Mytinia Musee INAnI A IMUIS EEE Neolesbia Saleen Nesophlox, Ridgw . . .. NICE MUIS PR Nodalid Met NE Ocrealtus, Hart.(sec. Gould) Opisthoprora, Cab. etH . Oreonympha, Gould , . . Oreopyra, Gould. . . .. Oreotrochilus, Gould. . . Ornithomyia, Bonap . . . Orotrochilus, Cab. et H. . Orthornis, Bonap. . . .. Orthorhynchus, Gray . . . OGM ELA RR ER Oxypogon, Gould. . . .. Pampa, Reichenb . . Panoplites, Gould..." Panterpe, Cab, et H. … . Panychlora, Cab. et IH . . Paphosia, Meet. PatapDna GTA RE Parzudakia, Reichenb TABLE DES NOMS DE GENRES IPENOUUS RMUIS PRET Petasophora, Gray. Phæochroa, Gould. . . . Phæolæma, Reichenh. . . Phæoptila, Gould. . . . . Phaëthornis, SW. . - . Phaiolæma, Reichenb. . . Phemonoë, Reichenb . . . Pbhilodice MeV EN Phlogophilus, Gould . . . PRoëtROTUS,; SW LE. 0, Phol0eMUIS ER RU Pilonia, M et V Pinarolæma, Gould. . . . PIOCércuSiE SN Placophorus, Muls . .‘.. Plat Ne e PIN EN ER Platurus Ress NN Le Platystylopterus,Reichenb Polemistria, Cab. et H . . Polyæna, Heine Polyerata, Heine Polymnia, Muls . Polyonymus, Heinc . . . Polyplancta, Heine. . . . Polytmus,Gray(sec.Briss.) Polytmus, Reichenb (non BrisS) EM 0 Polyxemus, M et \ ! Popelairea, Reichenh. . . PraSitis Cab et A0 Praxilla, Reichenb. . . . PEOAOSA NE SENS Prognornis, Reichenb . . Prymnacantha, Cab. et IH. Psalidoprymna, Cab. et H. Bsilomuyceter Hart. 0e Pterophanes, Gould . . . Ptochoptera; EIl . . . . : Ptyonornis, Reichenb. . . Pygmornis, Bonap . . . . PHTONnIS MUISE NEC EN Pyrrhophæna, Cab. et H . 229 130 30 C —— | —— 367 270 263 349 297 251 349 a el373 395 348 251 373 362 270 398 341 390 287 266 283 362 330 403 379 349 315 314 403 286 289 270 344 268 286 376 316 308 297 251 259 259 322 Ramphodon, Less. . . . . Rhamphodon, Less. . . . Rhamphomicron, Bonap . Rhamphomicrus, Bonap . Rhodopis, Reichenb . . . Riccordia, Reichenb . . . Ricordia, Reichenb . . . Sæpiopterus, Reichenb. . Sapphironia, Bonap . . . Sappho Reïchenb . . . . SUD RNIUS RE Re Saucerottea, Bonap . . . SobIStes AGO Er Selasphorus, Sw Selasopherus, Reichenb. . Selatophorus, Newton. . . Selatopogon, E. S . . .. Sephanoïdes, Gray (sec. Less) Sericotes, Reichenb . . . Simonula, Chubb. . . . Smaragdites, Boie . Smaragdochroa, E. S. . . Smaragdochrysis, Gould. Sparganura, Cab. et H . . Spathura, Gould . . . . . Sphenoproctus, Cab. et H. Sporadicus, Cab. et H. . . Sporadinus, Bonap . . . . Steganura, Reichenb . . . Stellula GO 0 Stellura, M. et V. (1apso). . Stephanoxys, E. S | Sternoclyta, Gould. . . . Streblorhkamphus, C. et H. Strophiolæmus, Gray . . . es Vote) ets state Talaphorus, M. et V.. Telamon, M. et V Telesiella, Reichenb . . . 101 149 189 234 48 150 103 319 284 272 416 EUGÈNE SIMON Telesilla, Cab. et H. . . . Tephrolesbia, E. S . . . . Tephropsilus, E. S . . . . Thalurania, Gould . . .. Thaumantias, Bonap . . . Thaumasius, Sclater. . . . Thaumatias, Gould . . . . Thaumaste, Reichenb. . . Thaumaloëssa, H Thaumastura, Bonap. . . Threnetes, Gould. . . . . Threptria, Reichenb . . . Tilmatura, Reichenb. . . Timolia, Muls Hopaza Gray FE Toxoteuches, Cab. ct il... Tricholopha, H Tryphæna, Gould. . . Mrochilus (EC) His V1. (1) Les formes zanthogenyx et xanthogenia sont incorrectes. UTOLLCANNE LEVÉE ERP Uranomitra, Reichenb , . UTysS es AMIS RE REMEPE Urochroa, Gould Urolampra, Cab.et H, . . UrosticteNGOUlIT EEE Veslipedes, (SÉCALESS) RP Xanthogonys, Ham (1) . . Xanthogenys, Ham . . . . Richemond 149 Warszewiczia, Boucard. . Zephyritis, M. et V . . Zodalia, M. et V 83562-41921, — Paris. mp. Villain et Bar, 22, rue Dussoubs. 233 2 “a SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES (D A UNNUUIN 3 4088 00349U0b 9 nhbird QL696.A558559 Histoire naturelle des Trochilid2 : it a El